CHOIX DE PLANTES. DONT LA PLUPART SONT CULTIVÉES DANS LE JARDIN DE CELS; PAR EF. P. VENTENAT, De l’Institut national de France, l’un des Conservateurs de la Bibliothèque du Panthéon. -ABARIS, DE L’IMPRIMERIE DE CRAPELET. Et se trouve Chez L'AUTEUR, à la Bibliothèque nationale du Panthéon. IN XI — 1902. AU CITOYEN DE L'INSTITUT NATIONAL, MINISTRE DE L'INTÉRIEUR. CITOYEN MINISTRE, Ex voyant paroître cet ouvrage sous vos auspices, on pourra penser que jai consulté l'intérêt de mon amour-propre , quand je ne cède qu'aux sentimens de reconnoissance, d'estime et de respect, que je partage avec tous les amis des Sciences, des Lettres et des Arts. Votre Ministère quiestun bienfait public, en est un tout particulier pour eux ; il a ranimé leur zèle découragé par dix années de trouble et de per- sécution, et a rappelé dans la carrière ceux que de nombreux dégoûts en avoient éloignés. Le com- merce, les manufactures revivifiés sous votre heu- reuse administration, sont des témoignages bien éloquens de votre sagesse, qui transmis à vos des- cendans, survivront au bienfaiteur lui-même. Ils seront le plus noble héritage de sa postérité, fière de compter parmi ses ayeux, un digne émule des grands Ministres qui ont honoré la France. VENTENAT,_ Membre de l’Institut national. RE RSS AVERTISSEMENT. Liccuærz que les Savans ont bien voulu faire à mon ouvrage sur les Plantes nouvelles et peu connues du Jardin de Cels, m’a encouragé à en publier un autre du même genre. J’ai cru néanmoins, pour le rendre plus utile, devoir étendre le champ de mes observations. Quoique le riche établissement où j'ai déjà puisé, m’ait fourni le plus grand nombre des espèces que je décrirai dans ce nouvel ouvrage, il existe d’autres Jardins qui renferment des objets précieux, et le zèle éclairé de Madame Bonaparte pour les progrès de la Botanique a déjà trouvé des imitateurs. J’äi pensé qu’il seroit avanta- geux de faire connoître les Plantes rares qui croissent en d’autres lieux, et qui m'ont paru dignes d’être étudiées. Mon but principal est de ne décrire que des plantes vivantes. Je me propose cependant d'insérer quelquefois dans mes livraisons, celles de mon Herbier, qui offriront le plus grand intérêt ; mais seulement, lorsqu'elles seront assez bien conservées, pour que les détails de la fructi- fication puissent être présentés avec autant de netteté que de certitude. Pourquoi craindrois-je d’imiter les Jacquin, les Smith, les Vahl, les Cavanilles, et tant d’autres Botanistes recommandables ? L'homme qui s’est e sur les ob ge garant du succès. BR II IRAN NI AIRIS III I RIRE GUETTARDA SCABRA. Fam. des Rugracées , Juss. — HExANDRIE MONOGYNIE, LINN. GUETTAR DA foliis obovatis, mucronatis, scabris, suprà rugosis , subtüus venosis ; floribus hexandris. MaTurï0LaA folio aspero , subrotundo ; fructu nigricante, PLum. Gen. 16. Icon. 173, fig. 2. MaTHioLA scabra. Linx. et WiLLpen. Spec. Plant. Arbre de moyenne grandeur , originaire des Antilles, cultivé chez Cels et au Muséum d'Histoire Naturelle, de jeunes pieds PRE de par niet 5 Riedlé. Il passe l'hiver dans la serre chaude , et fleurit en messidor. _— Troxc de la grosseur de celui d’un pommier ; droit, cylindrique, très-rameux, recouvert d’une écorce gercée et de couleur cendrée. BRANCHES nombreuses ; horizontales , très-alongées , divisées en un grand nombre de rameaux. R 4- MEAUX opposés, presque droits, d’un brun foncé, cylindriques , nus vers leur base , feuillés à leur sommet, hérissés de poils courts et blanchâtres. FeuiLLes dans la partie supérieure des jeunes rameaux, opposées , horizon- tales, pétiolées , munies de stipules, ovales-renversées , légèrement ondées, ciliées sur leurs bords, un peu échancrées à leur base, surmontées d’une pointe à leur sommet, rudes au toucher comme celles du figuier commun , relevées sur leur surface inférieure d’une côte saillante et rameuse , , créusées sur la supérieure d’un pare I no EE - stries : ridées, Veineuses, d’un vert sombre et presque glabres en este. blanchâtres et très-velues en dessous , longues dans leur pays natal de dix-huit centimètres, larges de douze. Périozes extrêmement courts, ouverts, cylindriques, très-velus. SriruLes situées entre les pétioles, droites ,en lance, très-aigués, hérissées de poils courts , longues d’un centimètre. 4? Péponcuzes dans les aisselles des feuilles supérieures , droits, cylindriques, velus, bifurqués à leur sommet , portant plusieurs fleurs , plus courts que les feuilles. Drrrs10Ns des pédoncules , horizontales, très-courtes. FLeurs droites, disposées longitudinalement sur le côté intérieur des bifur- cations du pédoncule, très-rapprochées , sessiles, blanchâtres , munies de bractées , formant une cime ‘étroite, soyeuses et veloutées en dehors, très- odorantes , de courte durée, aussi grandes que celles du Mogori. : Bracrées droites, en lance, obtuses, soyeuses , blanchâtres , très-courtes. Career adhérent à l'ovaire, tubulé, divisé à son limbe en six crénelures peu apparentes ; pubescent , d’un vert blanchâtre, de la longueur des bractées. CoRoLLE insérée sur l'ovaire , monopétale , tubulée et en forme de soucoupe. Tous cylindrique, un peu dilaté vers le sommet, long de deux centimètres. Lrmse très-ouvert , à six divisions ovales-oblongues, obtuses, planes, trois fois plus courtes que le tube. Évamines six, renfermées dans le tube et attachées à sa partie supérieure. ANTHÈRES sessiles, linéaires, un peu échancrées à leur base , +) jaune soufré. | OvarrE adhérent au calice. Sryzz cylindrique, de la longueur des étamines. STIGMATE un peu épais, presque en forme de massue. DruPE de la forme et à-peu-près de la grosseur d’une cerise; couronnée du limbe du calice, devenant noirâtre et amère à mesure qu’elle approche de sa maturité , ne contenant qu’un seul noyau. NoyAv de la même forme que la drupe , anguleux, creusé intérieurement de cinq ou six loges. SEMENCES solitaires dans chaque loge, cylindriques , d’un brun foncé. : Obs. 1°. Il est probablé que les fleurs qui servirent à Plumier pour établir le genre MATH10L4 , n’étoient pas parfaitement développées, puisque ce célèbre Botaniste dit, en parlant de la corolle, Flore infundibuliformi et veluti tubiformi. Aussi les Botanistes desiroient-ils, depuis long-temps, une description complète et une figure plus exacte du MaruiorA sc4Br4. Ils soupçonnoient, avec raison, que cegenre avoit une grande affinité avec le GuerrARrDA (1); et Jussieu avoit déjà observé que le noyau renfermé dans la baie, étoit à plusieurs loges. Le M1rx10L14 ne diffère donc du GuzrTarD4 que par le nombre des divisions du limbe et par celui des étamines : mais ce nombre varie également dans toutes les espèces du genre GUETTARDA, comme on le voit par les phrases suivantes : - GuerrarD4 Indica. Foliis ovatis , utrinque nudis ; corollis subnovemfdis. Lam. Dict, GuErTARDA argentea. Folüs ovatis, subtüs argenteis , et venis transversis eleganter striatis ; corollis subsexfidis. Lam. Dict. GuErTAaRDA crispiflora. Foliis ovatis, acuminatis, nervosis, subtüs villosis ; floribus pentandris ; laciniis corollæ crispatis. /4xz. Eclog. Americ. pl. 6. GuerrarDA scabra. Folis obovatis , mucronatis, scabris, suprà rugosis, subtüs veno- sis; floribus hexandris. : 2°. Les fruits du GuETTA4RDA scabra m ont de comgraniqués par le cit. Riedlé. J'en ai ouvert plusieurs, et j'ai observé que le nombre des loges varioit depuis quatre jusqu’à six. Les semences que j'ai trouvées dans ces fruits n’étoient pas encore parvenues à leur maturité. Expl. des fig. 1 , Fleur. 2, Corolle ouverte. 3, Pistil. 4, Drupe. 5, La même, dont Ja partie supérieure a été enlevée pour montrer le noyau. 6, Noyau coupé transversalement, pour montrer le nombre des loges. (à) Genus in vivo recognoscendum , Guettardæ affine. Juss. Genera , pag. 207. — Arbuscula soli Plumiero visa , dum occurrat attenté describenda ; imprimis quoad characterem etiamniüm dubium. WiLpEeN. Species Plantarum. — Obrcuris et forté sola species Guettardæ, floribus pentandris. SwaRTZ , Observat, 81. 2 TOURNEFORTIA z4URIFOLrA. Fam. des BORRAGINÉES, Joss.—PENTANDRIE MonoGYNIE, LIN. TOURNEFORTIA caule volubili ; foliis ovato - oblongis , acutis, repandis , gla- bris ; petiolis geniculatis ; baccà 4-torulosà, 2-partibili. Arbrisseau dont la tige est voluble ou s’élève en se roulant en spirale autour de ce qui l'approche; originaire des îles de Porto-Ricco et de Saint-Thomas , cultivé chez Cels et au Muséum d'Histoire Naturelle , de jeunes pieds rapportés par Riedlé. Il passe l'hiver dans la serre-chaude , et fleurit en messidor. — # Trezs volubles de gauche à droite, cylindriques, glabres, très - rameuses, munies de quelques nœuds ou tubercules formés par la base subsistante des pétioles , recouvertes dans leur partie inférieure d’une écorce brune et peu gercée, lisses et d’un vert-pâle dans leur partie supérieure , hautes de trois à | de acte du disthe mètres, de la grosseur du pouce. BRANCHES alternes, s’alongeant beaucoup, ayant la direction, la forme et la couleur des tiges. R4mzAux parfaitement semblables aux branches, beaucoup plus courts. Feuizzss alternes, horizontales ou réfléchies , pétiolées , ovales et oblongues, très-entières , pointues, ondées , glabres, d’un vert pâle en dessous et rele- vées d’une côte rameuse, d’un vert foncé et sillonnées en dessus, paroissant veineuses et finement ponctuées , Jorsqu’o on a Îés observe avec | la Jonpes longues de douze centimètres, larges de cing. A Pér 10LES ouverts, dilatés par le ou nement des Rurds ds nitios: coudés à leur base qui subsiste lorsque les feuilles tombent ; convexes d’un côté, sillonnés de l’autre , glabres, très-courts. PéponcuLes au sommet des rameaux ; solitaires , droits, cylindriques , bi- furqués , glabres, plus courts que les feuilles. Drrrsrons pgs Péponcuzes ouvertes , courbées à leur sommet, simples ou bifurquées, convexes en de- hors, sillonnées intérieurement, longues de treize centimètres. FLEURS droites , situées sur les bords des sillons , alternes , un peu écartées , 3 * | presque sessiles , disposées en épis, formant par leur ensemble une cime lâche; d’un jaune couleur de miel , longues d’un centimètre. PépicuLes extrèmement courts. Caz1ice d’une seule pièce, glabre , subsistant, à cinq divisions profondes , droites, en lance , très-pointues. Corozue insérée sous l’ovaire, monopétale, en forme d’entonnoir, parsemée en dehors de poils peu apparens. Tu légèrement anguleux, renflé à sa base, dilaté à son orifice, deux fois plus long que le calice. Zrwgr ou- vert, à cinq lobes ovales , relevés en dedans d’une nervure saillante , sur- montés chacun d’une pointe alongée et noirâtre. Éram INES cinq, insérées au sommet du tube de la corolle et renfermées dans son orifice. FILETS presque nuls. ÂNTHÈRES ovales, pointues, creusées de quatre sillons. Ovaire libre, globuleux, glabre, verdâtre. Sryze cylindrique » droit, de la moitié de la longueur du tube. Sr1&mATE ovale-arrondi, porté sur un dis- que orbiculaire. | | BaArE éntourée à sa base par le calice, globuleuse , déprimée ; renferment un noyau mince, presque ligneux , creusé de quatre sillons, se divisant en deux hémisphères. HémrsPrHÈRESs à deux lobes et à deux loges monospermes. L , do: ont È + est voluble, dont les feuilles sont gabies, et dont les lobes del it te minés en pointe ; paroït avoir beaucou] : gr avec le TOURNEFORTIA ours mais il s’en distingue par ses feuille: coup plus petites et parfaitement ovales, par ses épis courts et rameux, et sur- tout par son fruit formé de quatre osselets distincts. (Poyez les figures qui ont été données du ToURNEFORTIA volubilis, par Sloane, Hist. de la Jamaïque, planche 143 > fig. 2, par Gærtner, Carpologie , pl. 76, et par Lamarck , I/ustr. Gener. , pl. 95 ; fig. 2.) 3°. 1] seule que les espèces du genre onsensnie seroient moins difficiles à déter- miner, si les Botanistes employoient dans leurs phrases spécifiques les caractères que fournissent les lobes de la corolle arrondis ou acunminés, et le fruit qui se divise en deux hémisphères, ou qui est formé d’osselets distincts. | Expl. des fig. 1, Fleur. 2 , Corolle ouverte. 3, Une étamine trois fois grossie. 4, Pistil trois fois grossi. 5, Fruit désséctié. 6, Le même, divisé en deux Here 7, Un hémisgiane coupé tratisverselement pour montrer don deux loges. Me 3 PRE NOR I IR IR IR IR I IR RAR VIN OR VV RSR NN TOURNEFOR TIA MUTABILIS. Fam. des BoRRAGINÉES, Juss.— Penranprie MONOGYNIE, LiIN\. : TOURNEFORTIA foliis ovatis, integerrimis, scabris ; spicis cymosis , brevibus ; lobis corollæ crenulatis. Arbrisseau originaire de Java, cultivé chez Cels et au Muséum d'Histoire Naturelle, de semences rapportées par La Haye. Il passe l’hiver dans la serre-chaude, et fleurit sur la fin du printemps. É Tirer droite, cylindrique , très- rameuse , rec ouverte inférieurement d’une écorce mince et d’un brun cendré, parsemée dans sa partie supérieure d’un duvet épais et blanchätre; haute de six décimètres, de la grosseur du petit. doigt. Brancres presque droites, alternes , de la forme et de la couleur du sommet de la tige. Ramr Aux axillaires , ouverts, un peu rudes au toucher: FeuiLLes alternes , rapprochées , horizontales , pétiolées , ovales et en lance, aiguës, très-entières, rudes au toucher, pubescentes , relevées d’une nervure rameuse , veinées, d’un vert foncé en dessus et plus pâle en dessous, répan- dant , lorsqu'elles sont froissées, une odeur analogue à celle des Solanées; longues de huit centimètres, larges de quatre. | Pérroes très-courts, ouverts, dilatés par le prolongement des bords des feuilles ; convexes d’un côté, concaves de l’autre , recouverts d’un duvet court et blanchâtre. rom PÉDONCULES au sommet des rameaux, solitaires, droits, cylindriques, bifur- qués, pubescens , plus longs que les feuilles. DirrsroNs Des Péponcr- LES ouvertes , recourbées à leur sommet , très-courtes. Freurs droites, disposées longitudinalement sur le côté intérieur des divi- sions du pédoncule , serrées, sessiles, formant une cime étroite ; d’abord d’un blanc verdäâtre, ensuite marquées d’une bande noire qui s’étend insensi- blement sur toute la corolle ; répandant une odeur agréable , longues de seize millimètres , larges de onze. Cazice d’une seule pièce, pubescent , à cinq divisions droites, en lance, aiguës, subsistantes. CoroLLe insérée sous l'ovaire , monopétale, en forme d’entonnoir, pubescente, Tuzz cylindrique , insensiblement dilaté, trois fois plus long que le calice. Orrrrce fermé par les plis du limbe de la corolle. ZrmzE ouvert, à cinq lobes arrondis, crénelés sur leurs bords, plissés sur leur disque. ÉrAMmiNEs cinq, renfermées dans le tube de la corolle, attachées à sa partie moyenne. FILETS presque nuls. _ANTHÈèRES droites, en lance, fendues à leur base , d’un jaune soufré. Ovaire libre, globuleux, glabre, verdâtre. Sryze nul. STIGMATE de la forme et de la couleur de l’ovaire. | Ba1e globuleuse, entourée à sa base par le calice, munie un peu au-dessous du sommet d’un tubercule noirâtre ; d’abord charnue et verdâtre , ensuite pul- peuse, blanchâtre et presque transparente ; renfermant un noyau ligneux qui se divise en deux hémisphères. AÉMISPHÈRES creusés chacun intérieu- rement de deux loges situées sur les côtés. LocEes à une seule semence. . Os. J'ai donné à l'espèce que je viens de décrire le nom de Mutabilis, parce que ses fleurs, d’abord d’un blanc verdâtre, passent insensiblement et avant de se flétrir, à une couleur noire Sen Se PT RTS | 1 Le étamines. 5 Baie de if 4 PHLOMIS | SAMI A. Fam. des LaBtées Jus, — DiDYNAMIE GYMNOSPERMIE, LINN. PHLOMIS folis crenatis, subtus tomentosis , inferioribus cordatis , summis ovatis ; bracteis tripartitis, subulatis. PHLOMISs samia, herbacea , Lunariæ folio. Tourner. Coroll. , pag: 10. PHLomis samia. LiNN. Spec. Plant. Umtors, Flor, Ætlant. W'1LLDEN. Fe Plant. Plante herbacée, vivace, hérissée dans Ioatobé ses pass sr a courts etg anduleux , trouvée sur les hautes montagnes de la Caramanie , par Brugui ltivée depuis quelques années chez Cels. Elle passe l'hiver dans Rene et Rtante au commencement de lété. Racine fibreuse. É Tiers nombreuses, droites , tétragones, un peu rudes au toucher, simples , * d’un brun foncé, hautes de huit décimètres, de la grosseur d’une plume à écrire. FeurzLes opposées, horizontales, pétiolées : les inférieures en cœur et sem- blables à celles de la Lunaire , celles du sommet de la tige ovales : toutes crénelées , aiguës, relevées d’une côte saillante d’où s’échappent plusieurs nervures latérales; ; veineuses , ridées, d’un vert foncé en dessus et parsemées | de poils peu apparens, blanchätres « et drapées en dessous , longues de dix centimètres et larges de sept ; les supérieures insensiblement plus courtes. PérroLEs très-ouverts, convexes en dehors, creusés en dedans d’un large sillon : les inférieurs de la longueur des feuilles, les supérieurs insensiblement plus courts. VerTiciLLes situés dans les aisselles des feuilles supérieures, formés de dix à douze fleurs très-rapprochées ; plus courts que les entre-nœuds. FLeurs droites, presque sessiles, munies de bractées; d’un violet cendré, pubescentes, aussi grandes que celles du Pazowrs fruticosa. BracTéEes en nombre égal à celui des fleurs, presque droites, alternativement à trois et à deux divisions; longues de deux centimètres. DrrrsroNs un peu écartées , en alène , roides , pubescentes, surmontées d’une pointe épineuse. Cazice tubulé, coriace , pubescent , de la longueur des bractées , subsistant. Tuzs relevé en dehors de dix nervures dont cinq alternes moins saillantes, creusé intérieurement de dix stries. Lrmzz à cinq divisions droites, en alène, surmontées d’une pointe épineuse. Conob1E insérée sous l'ovaire, monopétale , labiée. Tv8# cylindrique, de la longueur du calice, velu intérieurement dans sa partie moyenne. LÈPRE SUPÉRIEURE penchée , en casque, comprimée, creusée sur le dos d’un sillon, échancrée au sommet. LÈrRE INFÉRIEURE plus longue que la supé- rieure ; horizontale, à trois lobes. Loges latéraux, courts, ovales, pointus, réfléchis sur leurs bords ; lobe moyen , très-grand , arrondi. ÉTamiNes quatre, dont deux plus courtes (Didynames); attachées au som- met du tube , situées sous.la lèvre supérieure et de la même longueur. FILETS cylindriques. ÂNTHÈRES en bouclier , à une loge, s’ouvrant intérieurement. Ovazre libre, à quatre lobes, entouré à sa base d’un disque saillant. Sryze filiforme, ayant la même direction que les étamines. Sr1GMATES deux , inégaux : le plus court engaînant celui qui est plus long. SEMEN c£s quatre, situées au fond du calice qui fait les fonctions de péricarpe; arrondies, glabres, de couleur brune. | — tn, 5 me …… Oss. 1°. Le Paromis samia, herbacea, Lunariæ folio, appartient certainement au Puzomis samia Lin. Jai vu dans l'Herbier de Jussieu plusieurs échantillons de la LE trouvée dans le Levant par Tournefort. Ces échantillons parfaitement conformes. espèce que j'ai décrite, et qui est évidemment le PHzomis samia Linx., sont désignés SE Je synonyme que j'ai cité, et l'écriture est de la main de Tournefort. A la vérité, étiquette qui contient ce même synonyme dans l’'Herbier de Vaillant, désigne une autre plante ; mais il est facile de reconnoître que cette étiquette a été transposée, puisqu’elle est annexée à des échantillons dont les feuilles sont ovales-oblongues et drapées sur les deux surfaces. J’ai cherché dans l’'Herbier de Tournefort le PaLromis samia , herbacea j Lunariæ folio, et je puis assurer que cette plante n’y existe plus. -20, 11 est probable que Linnæus ne possédoit que des échantillons de la partie supé- rieure de l’espèce qu'il a nommée PHLomis samia , puisqu'il dit, en parlant de ses feuilles, Fois ovatis. 5°. Le Pazomis samia se distingue aisément de toutes les espèces du genre ré ses brac- tées profondément divisées. Erpl des , Feu: le de la partie inférieure de la tige, vue en dehors. 2 > Fleur avec sa bractée. 3, Corolle ouverte, pour montrer l’attache des étamines. 4, Ge ou pour montrer le disque qui entoure la base de Vovaire. o 5 RAR RAA ARDISIA Sswa4RrTz Fam. des OPHIOSPERMES (1), ŸENT.—PENTANDRIE Mono- GYNIE, LINN.. CHARACTER GENERICUS. Calix minimus , 5-partitus , persistens. Corolla hypo- gyna, monopetala : tubo brevissimo ; limbo.5-partito , reflexo.- Stamina 5, imo-tubo inserta , lacintis corollæ opposita : filamentis erectis ; antheris hastatis , circàa stylum conniventibus , in cuspidem approximatis. Ovarium liberum : stylus staminibus altior ; stigma acutum. Drupa carnosa , subrotunda , fœta semine cui integumentum simplex, crustaceum , slriatum , basi retusum. Perispermum carnosum , durum. Embryo horizontaliter in medio perispermi locatus , teretiusculus , serpentino-flexuosus. Coty- ledones lineares, brevissimæ. ARadiauta. iliformis tie agé + CRÉNULAT A. ARDISIA paniculà terminali ; foliis lanceolato-ovatis , repando-crenatis , acuminatis, basi attenuatis , punctatis. Arbrisseau de deux mètres de hauteur et de quinze centimètres de circonférence; originaire des Antilles , croissant sur le bord des torrens. Il passe l'hiver dans la serre chaude, et fleurit pendant l'été. { Tres droite, cylindrique, très-rameuse, recouverte d’une écorce mince: et cendrée qui se détache par plaques. BRANcCIrES alternes, ouvertes, de: la forme de la.tige. Ramraux axillaires, renflés et noueux " ni recou- verts dans leur partie supérieure d’un duvet court et de couleur de ro rille. FeurLLes alternes , ouvertes ou réfléchies , pétiolées, en Ant et Mile on- dées sur leurs bords et souvent crénelées , terminées en pointe , amincies à leur base , relevées sur la surface inférieure d’une nervure rameuse , Creu- sées sur la supérieure d’un pareil.nombre de sillons; glabres , ponctuées ; planes, d’un vert foncé en dessus et plus pâle en dessous , longues de douze centimètres, larges de quatre. | Périoces très-ouverts , dilatés par le prolongement des bords des feuilles ;, convexes en dehors, sillonnés en dedans, glabres, d’un vert pâle, très-courts. PANICULE au sommet des rameaux , munie de bractées, plus courte que les feuilles , souvent droite, simple et resserrée ; quelquefois étalée et composée de plusieurs grappes qui naissent dans les aisselles des feuilles supérieures. (1) J'ai exposé les principaux caractères de ce nouvel ordre qui est voisin de celui des Hi- lospermes ou Sapotilliers, /uss., dans la Description des plantes cultivées chez Cels , pag. 86. . Ramzavx De LA Panrcuze, cylindriques, renflés à leur base, pubes- cens, de couleur de rouille; les inférieurs droits, les supérieurs horizontaux. FLeurs au sommet des rameaux , peu nombreuses , presque disposées en ombelle , pédiculées, munies de bractées, d’un rouge tirant sur le violet, sans odeur, très-petites. ; … Pénicures cylindriques, d’abord horizontaux , ensuite réfléchis, de la cou- _ leur et de la longueur des fleurs. Bracrées situées à la base des rameaux de la panicule et des pédicules des fleurs ; presque droites , linéaires, aiguës , pubescentes. Caurce libre, .de la couleur des fleurs, à cinq divisions droites, en lance ; aiguës , ciliées sur leurs bords, subsistantes. Corozues insérée sous l'ovaire, monopétale , en roue. T'u8£ renflé, très-court , blanchâtre. LrmBr à cinq divisions linéaires, aiguës, roulées en dehors , munies de cils peu apparens. ÉTaminess cinq, insérées à la base du tube de la corolle et opposées aux divisions de son limbe. ÆrLzETs comprimés , blanchâtres. 4 NTHÈRES droites , d’un jaune doré, adhérentes aux côtés des filets, en forme de flèche, creusées sur leur face interne de deux sillons |, rapprochées en pointe, engaïinant le style. | D Ovarre libre, ovale-arrondi, pubescent au sommet, contenant trois ou quatre “ovules. Sryzzfiliforme, droit, plus long que les étamines. SrYemATE simple. Drupes charnue, de la grosseur d’une groseille, entourée du calice à sa base, . lisse et noire en dehors, de couleur violette à l’intérieur , ne contenänt qu’une semence. Semen ce globuleuse , creusée d’un ombilic à sa base , recouverte d’une seule tunique qui est crustacée , striée, fragile, d’un gris cendré. EmBRrYoN cylin- - drique, légèrement courbé, situé transversalement au milieu d’un péri- sperme charnu et très-dur. Ogs. 1°. Le nombre des parties de la fructification est sujet à varier dans l/rp1s14 crenulata où il diminue quelquefois d’un cinquième. à 2°. Le genre _ZRDISI4 établi par MSwartz, est le même quel HzrEerDENIA4deM. Banks, V_ZNGUILLARTA de Gærtner, l’{c4corr4 d’Aublet, etle B4puza de Jussieu. Il se rapproche ee beaucoup du Bz4#D14 de M. Thunberg. °. Les genres R4Pp4Nx4 d'Aublet , /4L1ENr4 de Swartz, ÆrHruPuyiium de a | =. mn | Adanson, et Muncerizza (1) de Jussieu , paroissent appartenir remets à le que 2 ÆAÆRDISIA et le Myrsinr. Comme la plupart de ces genres ont me mn aflinité avec lZrpis14 , j'invite les Botanistes qui les possèdent et qui peuvent les observer, à prononcer sur leur identité avec le genre établi par à faire ressortir leurs caractères distinctifs. ep nie, ou 4°. L/_4RDISI 4 crenulata se distingue de l_ÆZrp1s1 ee. tDISI A ( A serrulata SW. par ses feuil] i ne sont point ridées et d’un jaune doré en dessous ; de l_ÆrD1s14 bare (2) Mois. par les bractées situées à la base des pédicules ; et de _Ærp1s14 lateriflora Sw. par ses rameaux pubescens, par ses feuilles ponctuées , par son fruit lisse , &c. Expt. des fig. 1, Fleur de grandeur naturelle. 2. C l Exp C0 | - orolle ouverte et grossie d 9 Calice et pistil. 4; Une Etamine grossie et vue en dedans. 5, La FE vue . FES à » Fruit.7, Le mème, donton a retranché la moitié supérieure de l’enveloppe. 8, Se- mence. 9, La mème coupée transversalement | ET à t pour : , situation dans le périsperme., Rte Ja forme de l'embryon et sa , (1) Le C4B41LER1.4 de la Flore du Pérou est évidemment congéni 1 à tcongenèr d (2) Cette espèce paroît avoir les plus grands rapports + hors ga RSR RS RS SR RSR 4 4 0 nn nn "a 219 0 + 4 0. # DAVIESEA" p##F@D 47 AN one LR Fam. des LÉGUMINEUSES, Juss.—Décaxprie Monocyxir, LIN. | DAVIESIA petiolis teretibus : primordiahibus foliosis, foliis ternatis Janceolatisque deciduis ; superioribus nudis, longissimis. SOPHORA Juncea. SCHRADER , Sertum Hannoverianum , pl. 3. Pur. TENÆA Juncea. WiLLpen. Spec. Plant. Arbrissean originaire de la Nouveile-Hollande, cultivé chez Cels, de graines envoyées du jardin de Sainte-Croix de l’île de ei pas, Hrompnal 11 passe l’hiver dans ne Por EE et fleurit en prairial, k F es PTE je D ra mr LES ot à PR RE LP k F a % Racine pivotante, munie de quelques fibres , blanchâtre. Tics droite, cylindrique, feuillée lorsqu'elle commence à pousser, ensuite | nue et simplement munie de pétioles dont les feuilles sont avortées ; rameuse, glabre, d’un vert gai , haute de six décimètres, de la grosseur d’une plume à écrire. RÀAMEzAUX situés dans la partie supérieure de la tige, naissans dans les aisselles des pétioles ; alternes , peu ouverts, cylindriques , glabres. FeurzLes alternes , horizontales, pétiolées et articulées avec le pétiole, munies de stipules : les unes simples, en lance, très-entières , aiguës, glandu- | leuses à leur sommet, relevées de trois nervures , glabres, d’un vert foncé | en Sr et nn pâle en dessous ; BIRORIOR sur leurs bords, longues ” _ folioles presque ur et tement semblables aux feuilles simples. Périones renflés à leur base et articulés avec les tiges; cylindriques, glabres, d’un vert gai: ceux qui portent les feuilles, ouverts, longs de quatre centi- mètres : ceux qui sont dépourvus de feuilles, droits , munis à leur sommet de deux ou trois dents de couleur brune , longs de deux décimètres dans la partie inférieure de la tige, insensiblement plus courts dans la supérieure, Srrpuces deux, opposées , adhérentes à la base du pétiole, droites, linéaires, aiguës, membraneuses , purpurines , très-petites. GRAPPESs au sommet des tiges et des rameaux , solitaires, simples ; droites, longues de sept centimètres. FLeurs, d’un jaune doré, tachées et rayées d’un rouge pourpré , pédiculées et articulées sur le pédicule, munies de bractées, longues de douze milli- mètres : les inférieures s'épanouissant les premières. Péprcuces droits, cylindriques, glabres, de la longueur des fleurs. Bracrées adhérentes à la base des pédicules et deux fois plus courtes; droites, en lance , aiguës, purpurines. Cazrcs tubulé, glabre , pentagone, d’un vert gai , divisé à son limbe en cinq lobes ovales et aigus ; subsistant. CoroLe papillonacée, insérée à la base du calice. ÉTENDARD droit , ovale- arrondi , plié en deux sur les côtés, strié, muni de deux dents à sa base , porté sur un onglet court. ÆrzEs plus courtes que l’étendard , horizontales, oblongues, obtuses, munies d’un onglet sur un côté de leur base , et d’une oreillette sur l’autre. C4RÈNE montante, se divisant en deux pétales de la forme des ailes et plus courts. ÉTaAMIneEs dix, ayant la même attache que la corolle, distinctes. FILETS en alène , alternativement plus courts, d’un rose tendre. ÂNTHÈRES arrondies , jaunûtres, creusées de quatre sillons. Ovarre porté sur un pédicule très-court ; ovale, comprimé, glabre. SrYzz filiforme , courbé à son sommet, blanchôtre , plus long que les étamines, subsistant. Srrew4rr simple, aigu. Lécumes recouvert par le calice dans sa moitié inférieure ; ovale, comprimé, _ pointu à son sommet , noirâtre, ne contenant qu’une semence. SEMENCE ovale-arrondie , lisse, d’un brun clair, creusée sur le: côté d’un ombilic circulaire. Oss. 1°. L'espèce que je viens de décrire se rapporte évidemment au genre D4rresr4 établi par M. Smith dans le quatrième volume des Transactions de la Société Linnéène de Londres. Ce genre a la plus grande affinité avec le PuzrENx1 du même auteur, dont il ne diffère que par son calice nu ou sans appendices, et par son fruit comprimé et monosperme. 2°. Il est probable que les caractères des genres auxquels on a rapporté les espèces de Légumineuses découvertes dans les îles de la mer du Sud , seront réformés , lorsqu'on en aura observé un plus grand nombre. Plusieurs espèces de ces genres nouvellement établis j e paroïssent diflérer de l’_ZsP424rHus et du SrarrTium que par leurs étamines distinctes. 8°. Le Dar. 514 denudata est remarquable par ses pétioles qui sont nus et très-alongés dans les tiges adultes. Ce caractère existe aussi dans quelques espèces du genre Mimosa ; mais leurs pétioles, loin d’être cylindriques , sont très- ap platis et ressemblent à des feuilles en lance. - : 4°, Le fruit du Darirsi4 denudata m'a été communiqué par M. Kennedy , habile Botaniste et célèbre Pépiniériste anglais. : Expl. des fig. 1, Jeune pied. 2, Partie supérieure d’une tige adulte. 3, Fleur avec son pédicule et sa bractée. 4, Pétales. 5, Calice et organes sexuels. 6, Calice ouvert pour montrer l'insertion des étamines distinctes. 7, Pistil, 8, Légume recouvert par le calice dans sa moitié inférieure. 9, Semence. 7 LL DR D RAA RAS D 0 D 0 0 0 0 0 nn en Vo a Un V n "à “à ‘“h “à “à ne 0 à 2 HERACLEUM 248sINTHIIFOLIUM. Fam. des OMBELLIFÈRES, JUSss. — PENTANDRIE DIGYNIE, LIN. HER ACL EU M incanum ; foliis decompositis; foliolis cuneiformibus, trifidis; corollis subuniformibus ; fructu villoso. SPHONDYLIUM orientale humilius, foliis absinthii. Tournxr. Coroll. pag. 22, ex Herbar. VAILLANT et Jussieu. Plante herbacée, bisannuelle, trouvée en Orient, sur la route de Bagdad à Kermanchah, par Bruguière et Olivier ; cultivée depuis quelques années chez Cels , fleurissant en prairial. Toutes ses parties répandent, lorsqu’elles sont froissées , une odeur semblable à celle de l’Ache des marais, . APIUM graveolens, LiNN. Racine charnue, pivotante, laiteuse. Tiers moelleuses, droites , cylindriques, presque nues, sillonnées, hérissées de poils courts et blanchâtres; un peu rudes au toucher, remplies d’une liqueur qui s’épaissit à l’air libre et devient visqueuse ; hautes de cinq déci- mètres, de la grosseur d’une plume de cygne. Ramraux peu nombreux, droits, de la forme et de la couleur des tiges. FEUILLES recomposées et presque trois fois ailées, pétiolées, couvertes de poils courts et blanchâtres, longues de douze centimètres, larges de six : celles de la racine rapprochées en touffe et ouvertes ; celles des tiges peu nombreuses et droites. FEUILLES PRIMATRES sur quatre à six rangées, pres- que verticillées au nombre de quatre dans les feuilles radicales, simplement opposées dans les feuilles des tiges et des rameaux ; toutes pétiolées, trian- gulaires, décroissant insensiblement de la base au sommet. F'£uUILLES szcon- DAIRES sur deux ou trois rangées ; les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles. Fozrores en forme de coin, à trois divisions courtes , linéaires et obtuses. PÉTIOLE cOMMUN dilaté à sa base et engaînant la tige ou les rameaux, con- vexe et strié en dehors, creusé en dedans d’un profond sillon ; de la couleur des feuilles et de la moitié de leur longueur. PÉTIOLES PARTIELS sem- blables au pétiole commun , très-courts. OmBELLES au sommet des tiges et des rameaux, droites, solitaires, formées de vingt rayons; concaves, munies d’une collerette, larges de douze cen- timètres. OMBELLES PARTIELLES également munies d’une collerette , com- posées de douze à quinze fleurs ; larges de deux centimètres. Rayons ou PÉDONCULES DES OMBELLES PARTIELLES de la forme et de la couleur des tiges : les extérieurs ouverts, longs de huit centimètres ; les intérieurs droits et plus courts. CoLLeReTTEs formées de folioles droites, en lance, pointues, très-velues , blanchâtres, courtes, inégales , subsistantes. Fzeurs d’un blanc de lait, pédiculées, hermaphrodites , conformes dans le disque et à la circonférence : celles des rayons intérieurs sujettes à avorter. Pépicuces droits, cylindriques, striés, velus, à peine plus longs que les folioles des collerettes des ombelles partielles. Cazice adhérent à l’ovaire , ondé à son limbe et presque entier, hérissé de poils blanchätres. PÉTrALES cinq, insérés sous le disque qui recouvre l'ovaire, très-ouverts, courbés à leur sommet, paroissant échancrés ou en cœur ; d’abord planes, ensuite réfléchis sur leurs bords; presque égaux , l'extérieur un peu plus grand. ÉTamines cinq, ayant la même attache et la même direction que les pétales, alternes avec eux et de la même longueur. FrzETs en alène, glabres , blan- châtres. ÂANTHÈRES vacillantes , arrondies, à deux loges, couleur de soufre. Ovarre adhérent au calice , recouvert à son sommet d’un disque charnu , à deux lobes et jaunâtre. SryzEs deux, s’élevant du centre du disque, droits, _ filiformes , plus courts que les étamines, subsistans. Srrem4Tzs obtus. Frurr ovale-arrondi, comprimé, muni d’un rebord membraneux et entier, relevé sur chaque face de trois stries peu apparentes, recouvert de poils blanchâtres et couchés. SemEznNcrs planes. PLaceNTA où Axe CENTRAL filiforme , à deux divisions profondes qui s’insèrent chacune un peu au-dessous du sommet de chaque semence. Os. L'espèce que je viens de décrire semble indiquer qu’il existe une grande affinité entre VHrErAcLEUm et le Torpyzivm. En effet, elle se rapproche du Torprzivm par plusieurs caractères , et sur-tout par son fruit presque orbiculaire et un peu renflé sur ses bords. Jai cru néanmoins devoir la rapporter, à l'exemple de Tournefort, au genre HERACIEUM, en considérant que son ombelle étoit régulière; que ses collerettes plus courtes que les ombelles partielles , n’étoient point tournées d’un seul côté ; que son calice 7 - L LI « n'étoit point à cinq dents, et que les bords des semences n’étoient point subéreux et crénelés. Expl. des fig. 1, Fleur de grandeur naturelle. 2, La même grossie du double. 3, La même dont on n’a conservé qu’un pétale, pour montrer le calice presque entier , l'inser- tion de la corolle et des étamines, 4, Pistil. 5, Fruit. 6, Le même ouvert irer le placenta auquel adhèrent les deux semences dont ’ en dehors. ,» Pour mon- une est vue en dedans, et l’autre ‘ Ne So Ra Gi Le is a LT PS 92 + 8 sen CUS TT o no 0 0 0 ne ee 0 0 ee “a ne Va Va Va Vo Va Vo Ve Va JASMINUM GEznrcuLAaTum. Fam. des JASMINÉES, Juss._ Dranprie MoNoGYN1E, LINN. Spec. Plant. $. 1. Folus simplicibus. JASMINUM folis ovatis, acutis, nitidis; petiolis geniculatis; floribus cymosis; caule volubili. JAsMINUM gracile. ANDREWS, Botan. Reposit. pl. 127. Sous-Arbrisseau originaire des îles de la mer du Sud, cultivé chez Celset à la Malmaison, remar- quable par ses feuilles simples dont les pétioles sont coudés et articulés. Il passe l’hiver dans l’orangerie , et fleurit durant tout l’été. Tres grêle, cylindrique, voluble de gauche à droite ou s’élevant à l’aide des corps qu’elle rencontre et autour desquels elle ‘s’entortille; nue et de cou- leur cendrée dans sa partie inférieure; feuillée, rameuse et d’un vert gai dans sa partie supérieure. RÊ4MEAUXx axillaires, opposés, ayant la direc- tion , la forme et la couleur de la tige. FeurLzzes opposées, horizontales, pétiolées et se prolongeant sur le pétiole, ovales , aiguës, très-entières, glabres, luisantes , d’un vert gai, longues de cinq centimètres, larges de trois; les supérieures insensiblement plus courtes. Périozes coudés et articulés dans leur partie moyenne, glabres, de la cou- leur des feuilles, très-courts. ÆÂRTICULATION SUPÉRIEURE convexe d’un côté, sillonnée de l’autre , tombant avec les feuilles, ÆRTICULATION 1N- FÉRIEURE cylindrique, subsistante et devenant presque épineuse. | Cîmes ou FAUSSES OMBELLES au sommet des rameaux, formées de trois pédoncules cylindriques, glabres, d’un vert gai. PÉDONCULES LATÉRAUX ouverts, simples, à trois fleurs. PéÉponcuLE pv CENTRE droit, quelque- fois simple , plus souvent à trois divisions qui portent chacune trois fleurs, et dont les latérales sont munies de bractées. | Fceurs d’un blanc sale, pédiculées, très-odorantes, longues de seize milli- mètres, larges de deux centimètres. Péprcuzes de la forme des pédoncules et de la longueur des fleurs : les deux latéraux munis de bractées. Bracrées situées à la base extérieure des pédicules latéraux , et des divisions latérales du pédoncule du centre ; horizontales, linéaires, aiguës, très-courtes. Cazice très-petit, en cloche, divisé à son limbe en cinq dents courtes et droites; glabre, d’un vert gai, subsistant. CorozLe d’une seule pièce , insérée sous l'ovaire , tubulée. Tv8# cylindri- que , insensiblement dilaté vers le sommet , de la longueur du pédicule. LrmBE à six ou sept divisions ovales-oblongues, aiguës, très-ouvertes et planes lorsque la fleur commence à s'épanouir ; obliques, réfléchies et ondées lorsque la fleur se flétrit. ÉTAMINESs deux, attachées à la partie supérieure du tube. FrzErs droits, très-courts. ÂNrxÈREs droites, linéaires, obtuses, comprimées, jaunâtres. Ovarre libre, arrondi, sillonné sur le milieu de chaque face. Sryze fili- forme, de la longueur du tube. SrzcmATE ovale-renversé, comprimé, fendu longitudinalement sur le côté. FRUITS... Os. 1°. Le pétiole coudé et articulé dans le J'4SMINUM geniculatum, semble présenter une nouvelle preuve de l’aflinité qui existe entre la famille des Jasminées et celle des Gattiliers. Ce caractère, qui n’a été encore observé dans aucune espèce de Jasmin , m’a paru devoir être choisi pour nommer l'espèce que je viens de décrire, et qui étoit gravée avant que jeusse pu consulter l'ouvrage de M. Andrews. 2°. M. Forster a fait mention dans son Prodromus Florulæ Insularum Æustralium , ie espèce de Jasmin qu’il a désignée par le nom de Simplicifolium, et qu’il a caractérisée par cette phrase : J4swinum foliis oppositis , ovato-lanceolatis, simplicibus. X\ est difficile de présumer que lespèce de M. Forster soit la même que le J4sminum geniculatum. Est-il probable que ce savant Naturaliste eût passé sous silence dans sa phrase, les caractères qui distinguent essentiellement l’espèce que je décris? D’ailleurs le nom de Simplicifolium qui convient à plusieurs Jasmins, ne peut pas | être employé pour désigner particulière- ment une espèce de ce genre. Expl. des fig. 1, Corolle vue par-derrière. 2, La même ouverte pour montrer l'insertion des étamines. 3, Calice et Pistil. hi ra 4, ns 4 "nn "a "2 "ne a, Va va Va va Va Va a Van “nn "nn “a ve n “ne ns ho nn Vo a Va Ve à Va a “à va "nn "à "à", *n *à ns “à “n 4 VILLARSIA. GMELIN. [2 FA. des GENTIANÉES,//ENT.— PENTANDRIE MONOGYNIE, LINN. CHARACTER ESSENTIALIS. Calix 5-partitus, persistens. Corolla rotata, limbo sæpiüs ciliato. Stylus brevissimus. Capsula 1-locularis, 2 valvis, valvularum margi- nibus incrassatis. Placenta in suturis capsulæ. Semina duplici serie longitudinaliter digesta , margine membranaceo cincta. VIiLLARSE A OV AT A. VILLARSIA foliis ovatis, erectis; floribus racemoso-paniculatis; corallis ciliatis. Menyan'THEs ovala. Linn. Supplem. Axron , Hort. Kewens. WViLLDEN. Spec. Plant. Lamarcxk, Dict. Plante herbacée, vivace, originaire du Cap de Bonne-Espérance, ayant le port d'un ALismaA, cultivée depuis plusieurs années chez Cels. Elle passe l’hiver dans l’orangerie, conserve ses feuilles radicales , et fleurit en messidor. Racrxe fibreuse. Tiers peu nombreuses, droites, cylindriques, quelquefois nues et semblables à des hampes, plus souvent garnies de trois ou quatre feuilles ; simples, glabres, d’un vert-gai, hautes de cinq décimètres, de la grosseur d’une plume à écrire. FEuizLes droites, pétiolées, ovales, obtuses, ordinairement très-entières , quelquefois ondées sur leurs bords; relevées sur chaque surface de nervures fines et rameuses à leur sommet ; glabres, un peu épaisses, planes, d’un vert-gai, d’une saveur amère, paroissant parsemées de points transparens lorsqu'on les observe à la loupe : celles qui naissent immédiatement du collet de la racine, au nombre de dix à douze, longues de huit centimètres, larges de quatre ; celles qui naissent sur la tige, peu nombreuses, alternes, insen- siblement plus courtes. PérioLes dilatés à leur base et engaînant le collet de la racine ou la tige; droits, convexes d’un côté, creusés de l’autre d’un profond sillon, de Ja couleur des feuilles et trois fois plus longs. GrapPpes axillaires et terminales , peu ouvertes, courtes, formant par leur ensemble , une panicule alongée, peu serrée et étroite. Fzigunrs droites, pédiculées, munies de bractées, d’un beau jaune citron, sans odeur, larges de trois centimètres : les supérieures s’épanouissant les premières. Pépricuces droits, cylindriques , dilatés vers leur sommet, de la couleur des feuilles, longs d’un centimètre. BracTées droites, en lance , obtuses, convexes en dehors , concaves en dedans : celles des grappes terminales longues de deux centimètres ; celles des fleurs deux fois plus courtes. Cazice d’une seule pièce, à cinq divisions profondes, ouvertes, ovales, aiguës, glabres, subsistantes, de la couleur et de la longueur des pédicules. Corozze insérée sous l'ovaire, monopétale, en roue. TuBE très- court. Lrmge à cinq divisions alternes avec celles du calice, ovales, obtuses, gla- bres et concaves en dehors, convexes et pubescentes en dedans, ciliées à leur base, munies vers leur sommet dun rebord large, mince et frangé qui leur donne une forme arrondie. ÉTAmINEs cinq, très-courtes, insérées à l’orifice de la corolle, alternes avec ses divisions et de la même couleur. F’1L£ETs droits, cylindriques. ÂANTHÈRES adhérentes à la moitié supérieure des filets, en flèche , creusées intérieu- rement de deux sillons. Ovaire libre, conique , entouré à sa base de cinq glandes en forme de rein, alternes avec les étamines et d’un jaune doré. STYLE cylindrique, très- - court. SrzGMATE formé de deux lames droites, arrondies, frangées sur leurs bords. FAUFES 0. Ons. 1°. Le genre 7’/1114Rs14 (1) établi par Walther, et nommé par Gmelin, est le même que le NrmPrHoëipes, Tourner. Ce genre a été réuni par Linnæus au MENTANTHES ; mais il en diffère par sa corolle en roue, par son style très-court , et sur-tout comme l’a observé Gærtner, par son fruit dont les placentas n’adhèrent point au milieu des valves, et par ses semences comprimées et munies d’un rebord membraneux. 2°, J'ai rapporté dans le Tableau du Règne Végétal les Menranrues et NympHoïpes Tounwsr. à la Famille des Gentianées. En effet, les espèces de ces deux genres se ra ro— chent de cette famille , non-seulement par les caractères que fournit la ut du fruit, mais encore par leurs propriétés, 5. Le genre ’1LLARSIA comprend les espèces suivantes : — V. nymphoïdes (MENYANTHES rymphoides , W.. Sp. pl lis © i + , + 1 c . 9p. pl). Foliis cordalo-o Y ais floribus umbellatis; corollis ciliatis. PF) Heniatis, . ovala (MENYANTHES ovata , W. Sp. pl.). Foliis ovatis, erectis : flori Re Sea de nc is ; fl - paniculatis ; corollis ciliatis. : en V. indica (Monyantuss indica, W. Sp. pl.). Foliis cordato-subrotundis , nervosis gun à petiolis floriferis; corollis interné pilosis. à . lacunosa (ANONYMos aquatica , WaLTHER, Flor. Carolin. VirLarsra à 1 $ . : IA Aqualica (2). Guec. Syst. 4 eget. et Bosc, Bullet. dela Soc. Philom.). Foliis Se pes Gr peltatis, subtüs Jacunosis, natantibus ; petiolis floriferis ; corollis glabris. : Expl. des fig. 1, Corolle vue en dehors. 2 et 5, Deux étamines dont une vue sde et l’autre en dehors. 4, Calice o : 5, Pistil ) uvert Fe montrer les glandes qui entourent l’oy ans aire. (à) Du. nom du célèbre Auteur des Plantes du Dauphiné. (2) Toutes les espèces de Ÿ’ILLARSIA sont aquatiques. 5 à ns “à VB RAR SSI SR IXIA purs Fam. des Irinées, Juss. — TrrANDr1E Mo NOGYNIE, LINN. Spec. Plant. Edit. »..$. v. Scapo glabro , foliis longiore ; foliis planis. | IXIA foliis ensiformibus; scapo monostachyo ; floribus maculatis ; spatharum valvâ exteriore uniaristatà , interiore biaristat, Plante herbacée, vivace, originaire du Cap de Bonne-Espérance, cultivée depuis plusieurs années dans le jardin de Cels. Elle passe l'hiver dans l’orangerie, et fleurit au commencement de prairial. + Bvuzse arrondi, légèrement déprimé, de la grosseur d’une noisette, recouvert d’une tunique striée et de couleur brune, FeuiLLes radicales, droites, contournées à leur sommet, en forme d’épée, pointues, très-entières, glabres , relevées de plusieurs nervures; engaînantes sur un de leurs bords, d’un vert foncé; les intérieures plus longues. Hawpe droite, cylindrique, grèle et presque filiforme, très-simple, engaînée à sa base, souvent munie d’une bractée dans sa partie moyenne ; glabre, d’un vert-foncé , plus longue que les feuilles, haute de cinq décimètres. BRrACTÉE très-petite, droite, linéaire, pointue , dilatée à sa base qui entoure la hampe en forme d’anneau. | Ép1 au sommet de la hampe , penché, globuleux, long de cinq centimètres. FLeurs au nombre de douze, alternes, rapprochées, presque droites, sessiles, munies chacune d’une spathe , d’un jaune doré avec une tache de pourpre à leur base , peu odorantes , larges de trois centimètres. SPATHES à deux valves membraneuses, transparentes, oblongues; l’extérieure surmontée d’une arèête , l’intérieure de deux. Cazice en forme de soucoupe. T'w28£ resserré au dessus de l'ovaire, cylin- drique, grèle, un peu dilaté à son orifice, légèrement courbé, d’un jaune sale, trois fois plus long que la spathe. LrwBr très-ouvert, à six divisions ovales-oblongues , rétrécies en onglet à leur base, presque obtuses, égales, de la longueur du tube. ÉTaAmineEs trois, insérées au sommet du tube, de la moitié de la longueur des divisions du limbe. Frzrrs en alène , très-courts, d’un pourpre foncé dans leur partie inférieure , d’un jaune doré dans leur partie supérieure. Æn- rHÈèRES linéaires , échancrées à leur base, obtuses, s’ouvrant intérieurement par deux sillons , de la couleur du limbe du calice, de la longueur des filets. Ovaire adhérent à la base du tube, triangulaire , à angles arrondis; glabre, verdâtre. Sryze filiforme , droit, de la couleur des anthères, un peu plus long que le tube du calice. Srrewatres trois, également filiformes, réflé- chis à leur sommet, sillonnés intérieurement. | FREE: S Os. 1°. J'ai donné le nom spécifique de Dubia à la plantequeje viens de décrire, parce qu’elle tient le milieu entre les {x14 erecta et maculata , et que les caractères qui la rap- prochent d'une de ces espèces, sont précisément ceux qui la distinguent de l’autre. En effet, les seules différences assignées par MM. Thunberg et Willdenow pour caractériser les Ix14 erecta et maculata , consistent dans les fleurs qui sont d’une seule et même couleur , ou qui sont tachées à leur base (1). D’après l'exposition de ce caractère, l'Ixr4 dubia devroit être rapportée à l'Ixr4 maculata ; mais elle en diffère par la forme de sa spathe qui la rapproche de l’Zx14 erecta. Si les caractères fournis par la forme des spathes et par le nombre des épis, ne sont pas assez importans pour établir une distinction spéci- fique dans le genre Zxr4, il semble qu’on devroit alors réunir les Zx14 erecta, dubia et maculata, et les considérer comme variétés d’une seule espèce qui pourroit être désignée par le nom de Nervosa , puisque les feuilles de ces trois plantes sont toutes relevées de nervures assez saillantes. à : 2°. Je n’ai pas cru devoir insister dans l'observation précédente, sur le caractère fourni dans l’?x14 dubia , par la hampe qui ne produit qu’un seul épi; parce que j'ai observé des individus de VZxr4 maculata dont la hampe ne portoit pas plusieurs épis, et parce qu’il est probable que s1 la bractée située au milieu de la hampe dans l’/x14 dubia, venoit à s’alonger, il pourroit naître un second épi dans l’aisselle de cette bractée. Expl. des fig. 1, Valve extérieure d’une des spathes. 2, Valve intérieure. 3, Calice ouvert, pour montrer l’attache des étamines. (1) Zxr4 erecta , foliis ensiformibus ; scapo polystachyo ; floribus alternis immaculatis. Wir. Spec. Plant. | TIxX14 maculata , foliis ensiformibus ; scapo polystachyo; floribus alternis; corollis basi maculatis. WiLLp. Spec. P lant. dns dada à duc Gad pie) dttiitiul das eri ET PSS ST SL A DILLENIA rozvzrzrs. Fam. des MAGNOLIERS, JUSS. — POLYANDRIE POLYGYNIE, LINN. DILLENIA foliis obovato-lanceolatis, subintegerrimis , mucronatis, villosis ; floribus solitariis, terminalibus ; caule volubili. DiczeniA humilis. Donn. Catalog. Hort. Cantabr. 64. DiLzLENIA scandens. WiLLDEN. Spec. Plant. DizzenrA speciosa. Curris, Magaz. Botan. pl. 449 (exclusis omnibus synonymis). HisserTiA volubilis ANDREwWS, Botan. Reposit. pl. 126. DiILLENIA turneræflora. GawLEr, Recens. Plant. Botan. Reposit. pag. 27. Arbrisseau originaire de la Nouvelle-Hollande, cultivé chez Cels et à la Malmaison, remar- quable par sa tige voluble, par ses feuilles articulées sur le pétiole , et recouvertes sur chaque surface de poils longs et couchés, ainsi que par l’odeur désagréable de ses fleurs. Il passe l'hiver dans l’orangerie , et fleurit durant le cours de l’été, Tiers peu nombreuses, volubles de gauche à droite, cylindriques, rameuses, recouvertes d’une écorce mince et brune ; glabres dans leur partie inférieure, et creusées de cicatrices orbiculaires formées par la chute des pétioles; velues et feuillées dans leur partie supérieure ; hautes d’un mètre, de la grosseur du petit doigt. RamrAuUx nribin ; ayant la direction , a rire à et la cou- leur des tiges. CE AE FeurzLes dépourvues de “pales; d'abord droites, pliées en deux et soyeuses : ensuite alternes, réfléchies, articulées sur un pétiole très-court , ovales- renversées , rétrécies dans leur partie inférieure et à bords roulés en dehors, surmontées d’une pointe courte à leur sommet, ordinairement très-entières, quelquefois ondées dans leur moitié supérieure et munies de tubercules qui les font paroître dentées ; relevées d’une côte saillante et rameuse, veinées, velues, d’un vert-foncé en dessus et plus pâle en dessous, tombant promp- tement ; les inférieures longues d’un décimètre et larges de quatre centi- mètres et demi, les supérieures plus courtes. PérioLes extrêmement courts, élargis à leur base qui embrasse presque entiè- rement la tige ou les branches, velus, subsistans après la chute des feuilles. FLeurs au sommet des rameaux, solitaires, droites, presque sessiles , d’un beau jaune, répandant une odeur fétide , aussi grandes que celles du Ciste ladanifère. Cazrce formé de cinq folioles ouvertes, ovales, pointues, concaves, glabres _en.dedans,.soyeusesen dehors, coriaces, d’un vert-blanchâtre , subsistantes, ins courtes que les pétales. | PéTaLes cinq , insérés sous l'ovaire, alternes avec les folioles du calice, ou- verts en rose, ovales-renversés, rétrécis à leur base, finement crénelés, un peu concaves. | ÉTaAmiINEs nombreuses, ayant la même attache que les pétales et trois fois _ plus courtes. FrzErs droits, filiformes, d’un jaune pâle. ÂNTHÈRES adhé rentes à la partie supérieure des filets, s’ouvrant en dedans par deux sillons ; linéaires, obtuses, de la couleur des pétales. Ovarres huit, réunis intérieurement à leur base, ovales, comprimés, gla- bres, renfermant chacun plusieurs ovules ou rudimens de semences. Sryz#s en nombre égal à celui des ovaires, ouverts, cylindriques, glabres, blan- châtres , de la longueur des étamines. Srrcm1TzEs simples, concaves. Havre. - Os. 1°. L'espèce que je viens de décrire est évidemment congénère du DuccENrA, dei M. Thunberg a reformé le caractère es M dans - ès volume des Tran- sactions de la Société Linnéène de Londres. es + Lorsque les tiges de DrzLENrA volubilis commencent à pousser, elles s'élèvent dans une direction presque droite; mais à mesure qu’elles s’alongent , elles deviennent volu- bles ou se roulent et s’entortillent autour des corps qui les approchent. 3°. L'absence des stipules dans le Dizrexr4 paroît confirmer l'observation de Jussieu, qui pense que ce genre a de l’aflinité avec les Magnoliers, mais qu’il ne doit pas en faire partie. Expl. des fig. 1, Fleur dont on n’a conservé qu’un pétale, pour montrer Énnriin de la corolle et de étamines. 2, Une ss de grandeur naturelle. 3, La même grossie. 4; Calice et Pistil. 12 CROTON PENICILLATUM.= LA ÉA ESS Fam. des EuPHoRBes, Juss. — Monofcie MoNADELPHIE, : LINN. | CROTON foliis cordatis, integerrimis, ciliatis; petiolis basi apice que penicillatis ; stipulis setosis, ramosis ; caule fruticoso. CRoTOoN ciliato-glanduliferum. ORTEGA, Decas quarta, pag. 51. Arbrisseau originaire de l’île de Cuba, remarquable par ses feuilles ciliées et par ses stipules for- mées de soies rameuses comme dans le JTROPH A gossypifolia, LANN.: contenant dans toutes ses parties un suc laiteux, âcre et ne ue Il passe l’hiver dans la serre-chaude, et fleurit pen- dant tout l’été. Racine blanchâtre > rameuse , épaisse et presque charnue. | | Tics droite, cylindrique, recouverte dans sa partie inférieure d’un épiderme M , cendré ; rameuse dans la supérieure, et parsemée de poils blanchâtres et couchés ; haute de huit décimètres, de la grosseur d’une plume de cygne. | BRANCHES alternes, ouvertes, cylindriques, feuillées, presque drapées. F E E E h È ke | E [< E | RamEAux ayant la direction, la forme et la couleur des branches. F£uizLes alternes, horizontales ou presque pendantes , pétiolées, munies de stipules, en forme de cœur , aiguës, très-entières, bordées de cils roides et glanduleux , relevées en dessous d’une côte rameuse, creusées en dessus d’un pareil nombre de sillons; molles, recouvertes sur chaque surface et princi- palement sur l’inférieure de poils courts , blanchâtres et disposés en étoile ; répandant , lorsqu'on les froisse, une odeur de marrube, longues de sept centimètres, larges de quatre. Périoces horizontaux, cylindriques, drapés, munis sur chaque côté de leur sommet d’un petit faisceau de soies rameuses et Enr de la moitié de la longueur des feuilles. | SriPuLEs distinctes du pétiole et insérées au-dessous de sa base, eubsistantes | après la chute des feuilles ; formées d’un faisceau de soies rameuses, glan- Ë duleuses, inégales, longues de sept millimètres. GRAPPEs au sommet de la tige , des branches et des rameaux; solitaires, un De: droites, simples , monoïques, longues de quatre centimètres. Fceurs pédiculées, larges de quinze millimètres : les inférieures femelles et dépourvues de corolle; les supérieures mâles, ayant une corolle d’un blanc de lait. Péprouces presque droits, de la forme et de la couleur des pétioles, munis à leur base et à leur sommet d’un petit faisceau de soies rameuses et glan- duleuses; longs d’un centimètre. Fleurs mäûles. Caz LICE formé de cinq folioles ouvertes, ovales , aiguës, convexes et drapées en dehors, concaves et glabres intérieurement. Pérazes cinq, insérés sur un disque glanduleux situé au fond du calice ; ouverts, en forme de spatule, alternes avec les folioles du calice et plus longs. ÉTamiNEs nombreuses, attachées au disque qui porte les pétales. #rzETS disposés sur trois rangées, capillaires , d’un blanc de neige, plus longs que les pétales. ÂNTxÈRES droites, linéaires, comprimées, s’ouvrant sur les sillons latéraux, de la couleur des filets. Fleurs femelles. Cazrce à cinq ou six folioles droites, oblongues, aiguës, drapées, ciliées, sub- sistantes. CoroLLE nulle. Ovaire porté sur un disque glanduleux et jaunâtre; entouré à sa base de soies simples où rameuses, arrondi, creusé de trois sillons , hérissé de poils blancs. STYLES trois, à cinq ou six divisions ouvertes , filiformes , velues dans leur partie inférieure, subsistantes, plus longues que le calice. STIGmATES recourbés et comme crochus , sillonnés en dehors. Fru1T recouvert par le calice ; arrondi, creusé de trois sillons, formé de trois coques , drapé, couronné des styles subsistans. Coçwzs s’ouvrant avec élasticité en deux valves qui se contournent; à une seule semence. PLAcENTA central, cylindrique , épaissi à son sommet et divisé en trois lobes qui pénètrent chacun dans une coque et adhèrent aux semences. SzmM£ENcES solitaires, convexes en dehors, anguleuses intérieurement , munies d’un __ à leur sommet , d’un gris de perle , luisantes. Ozs.L’e En inn intérieure du Croron penicillatum ne peut pas être considérée comme faisant partie du calice, puisqu'elle se sépare facilement de cet organe, comme on le voit dans la figure 2. Il ne pan pas non plus que les étamines soient monadelphes dans cette espèce, à moins qu’on ne prenne pour leur base le disque sur lequel elles sont insérées ainsi que la corolle, Expl. des fig. 1, Fleur mâle. 2, La même dont on a retranché le calice, présentée en dessous, pour FAT le disque. qui porte la corolle et les étamines. 3, Fleur femelle. 4, La même sans calice, pour montrer l’ovaire entouré à sa base de filets rameux, et les trois styles divisés. 5, Fruit. 6, Le même sans calice. 7, Placenta. 8, Une coque vue intérieurement, 9, Deux semences vues sur chacune de leurs faces. SRE ‘ce Es 13 RR/R n "ns "+ "ns + "n "0 "0 % "7 MIMOSA FLORIBUNDA. a "à *% % "ss à "à 1e] Fam. des LÉGUMINEUSES, Juss. — Porycamie MoNoËcte, Linn. Syst. Vegetab. (. 1. Foliis simplicibus. MIMOSA foliis sparsis, lanceolato-linearibus, subfalcatis; spicis axillaribus, longitu- dine foliorum; petalis reflexis. æ - Arbrisseau originaire de Botany-Bay , d’un port élégant , couvert dans la partie supérieure de ses rameaux, de fleurs qui répandent une odeur agréable, et dont la couleur jaune-soufre forme un contraste agréable avec le vert tendre des feuilles. Il est cultivé depuis plusieurs années chez M. Cels. Il passe l'hiver dans l’orangerie, et fleurit au commencement du printemps. Troc droite, cylindrique, très-rameuse, d’un brun cendré, haute de deux _ mètres, deux fois plus grosse que le pouce. BRANCHES alternes, ouvertes, courbées à leur sommet, anguleuses , flexibles, d’un brun rougeâtre, nues dans leur partie inférieure et parsemées de tubercules sur lesquels étoient insérées les feuilles. RamzAux nombreux, rapprochés, ayant la direction, la forme et la couleur des branches; paroissant glanduleux et pubescens lorsqu'on les observe avec la loupe. FEuiLzes éparses, droites, sessiles et articulées sur un tubercule saillant , obliques , linéaires et en lance, amincies à leur base et à leur sommet, sur- montées d’une petite pointe, légèrement courbées en faux, striées ou rele- vées de quelques nervures; d’un vert gai, blanchâtres et cartilagineuses sur leurs bords, longues d’un décimètre, larges de cinq millimètres; les supé- rieures insensiblement plus courtes. Éprs axillaires, solitaires, horizontaux et recourbés, grèles, presque sem- blables aux chatons du Chène roure, de la longueur des feuilles. xs des Éprs cylindriques, glabres, d’un jaune très-pâle, entourés à leur base de petites écailles ou débris des bourgeons, munis par intervalles de fleurs groupées et dont la plupart tombent avant de s’épanouir. FLeurs rapprochées deux à deux et presque opposées sur l’axe de lépi, horizontales, munies de bractées ; le plus souvent hermaphrodites, quel- quefois simplement mâles, d’un jaune soufre, répandant une foible odeur de jasmin , longues et larges de cinq millimètres. BracrTées situées à la base des fleurs, ovales, obtuses , Concaves , membraneu- ses, de couleur de rouille, de la longueur du calice, tombant promptement. Cazrce d’une seule pièce, en cloche, membraneux, d’un jaune très-pâle, divisé à son limbe en quatre ou cinq dents, trois fois plus court que la corolle. CorozLe formée de quatre ou cinq pétales attachés à la base du calice, et alternes avec les découpures de son limbe , réfléchis et recourbés, ovales, aigus. | ÉTaMmiINESs nombreuses, insérées sur le calice au-dessous de la corolle. FrrrTs : libres dans toute leur étendue, rapprochés à leur base, étalés en forme de houppe dans leur partie supérieure , capillaires , de la couleur des pétales et deux fois plus longs. ANTHÈREs droites, arrondies, à deux lobes, très- petites, de la couleur des filets. OvairE libre , ovale, légèrement comprimé, glabre, verdâtre. Srxzz laté- ral , capillaire, droit , lâche, plus long que les étamines. SrrGmATE simple, obtus. FRUIET ..::. Os. 1°. Les espèces du genre Mrmos4 Lanx. diffèrent entr’elles non-seulement par leur port, mais encore par le plus grand nombre des caractères de la fructification. Les unes ont les fleurs hermaphrodites, et les autres ont les fleurs simplement mâles ou femelles. La corolle est ordinairement polypétale ou monopétale, et quelquefois il n’existe aucune trace de cet organe. Les étamines sont nombreuses ou en nombre déterminé; et leurs filets sont distincts ou monadelphes. Le fruit présente également de grandes différences. Le péricarpe d’une substance membraneuse, ou charnue, ou ligneuse, est continu ou articulé; et le nombre des semences est sujet à varier. Il est évident que des caractères si opposés nécessitent des divisions dans le genre Mrmos4 Lainx. 2°, J'ai rapporté à la section des feuilles simples la plante que je viens de décrire : mais comme 1l est reconnu que l'organe auquel on donne le nom de Feuilles dans plusieurs espèces du genre MimosA, est un vrai pétiole, puisqu'il porte des feuilles dans les ; jeunes individus qui proviennent de graines, il paroît nécessaire d’établir dans ce genre une nou- velle section qui comprendra les espèces dont les tiges adultes portent des pétioles dépour- vus de feuilles. 5°. Le Mimos4 floribunda se rapproche par quelques caractères des espèces nommées suayeolens (1) et longifolia (2). Il se distingue aisément de la première par ses fleurs qui ne sont point pédiculées ct disposées en grappes; et il diffère sur-tout de la seconde par ses épis alternes , grèles et alongés. Il est probable que le fruit, s’il étoit connu, fourni- roit encore des différences. Expl. des fig. 1, Fleur peu développée , munie d’une bractée à sa base. 2 , La même épanouie. 5, Un pétale. 4, Calice. 5, Une étamine. 6, Le pistil. (Figures grossies. ) | () Surrx Transact, ofthe Linn. Societ, vol. 1, pag. 255. (2) AnDRews Botan. Reposit. pag. et pl. 207. 14 LL “ns “a a Te “© ANAGALLIS rRrUTICOSA. ln. “se nn 0 Fam. des LysimacHiEs, Juss. — PEeNrTanDrRIE MONOGYNIE, Lin. | ANAGALLIS foliis ternis, cordato-lanceolalis , amplexicaulibus ; caule fruticoso, tereti; ramis angulosis. Arbuste remarquable par ses fleurs très-grandes et couleur de coquelicot ; originaire d’Afri- que, cultivé depuis cinq ans chez M. Cels, de graines envoyées de Mogador par M. Broussonet. IL passe l’hiver dans l’orangerie, et fleurit presque toute l’année. RacINE rameuse, fibreuse, d’un brun cendré. Tics de la grosseur d’une plume à écrire, haute de six décimètres; droite, cylindrique , rameuse et recouverte d’un épiderme gercé et de couleur brune dans sa partie inférieure ; flexible , tombante, tétragone , feuillée et d’un vert pâle avec une teinte violette dans sa partie supérieure. RamrAux dis- posés en verticilles, au nombre de trois, glabres, ayant la direction, la forme et la couleur de la partie supérieure de la tige. FeurLzes verticillées au nombre de trois, horizontales et réfléchies, échan- crées à leur base, embrassant la tige ou les rameaux, en lance, aiguës, glabres, un peu rudes au toucher sur leurs bords , relevées sur la surface inférieure de trois nervures, dont deux latérales peu saillantes ; creusées sur la supérieure d’un pareil nombre de sillons; d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous, plus courtes que les entre-nœuds, larges de sept millimètres. FLeunrs dans les aisselles des verticilles supérieurs , en nombre égal à celui des feuilles, pédiculées, horizontales, couleur de coquelicot , larges de vingt- deux millimètres. PéprcuLes opposés aux feuilles et plus longs; cylindriques, recourbés , gla- bres, s’alongeant à mesure que le fruit se forme. Cazice à cinq divisions profondes, en lance, pointues, convexes et relevées d’une nervure longitudinale, membraneuses sur leurs bords, plus courtes que la corolle, subsistantes. Corocze monopétale, hypogyne, en forme de roue. TBE presque nul. Lime à cinq divisions profondes , alternes avec les découpures du calice, très-ouvertes, ovales-arrondies, légèrement crénelées, rétrécies en onglet dans leur partie inférieure qui est d’un rouge de carmin. ÉTaAMmINeEs cinq, insérées à la base de la corolle, opposées à ses divisions et plus courtes. FzzzTs droits, en alène, velus, d’un rouge violet, 4n- THÈRES mobiles, linéaires, obtuses, s’ouvrant sur les sillons latéraux, d’un jaune citron. : | 3 Ovaire libre, globuleux, blanchâtre. Sryzes filiforme, abaissé et recourbé, de la couleur et de la longueur des filets, subsistant. SrremarTe en tête, verdâtre. | CarsuLe recouverte par le calice, globuleuse , surmontée du style, relevée _de cinq nervures peu apparentes, à une loge, s’ouvrant transversalement , d’un brun cendré. | SEMENCES nombreuses, anguleuses, tronquées à leur sommet, de couleur cendrée, portées sur un placenta central, libre, globuleux, creusé d’alvéoles ou petites cellules. Ozs. L’Æn4carzis fruticosa se distingue de toutes les espèces connues du genre par sa tige ligneuse , et par la couleur de ses fleurs. Expl. des fig. 1, Fleur vue par derrière. 2 , Corolle vue en dehors. 3, Une étamine de grandeur naturelle. 4, Calice et Pistil. 5, Capsule recouverte par le calice et surmontée du style. 6, La même dont on a retranché les divisions du calice ; FRERES ... lement en deux valves. 7, Une semence. NES Es 1) RS SSSR S RSR A2 nn "4 24 nn" 0 2 1 POLLETIA sE8rrrozrs. Fam. des NERPRUNS, JuUss. — PEnTAnDRrI1E MoNoOGYNIE, LINN. COLLETIA foliis oblongis, "btusis, argutè serratis ; floribus apetalis. VENT. Hort. Cels. pag. 92. ; RHAMNUSs spartium. Ex Herbario Dose. Arbrisseau épineux, ayant le port d’un LYcrum, originaire du Pérou, se distinguant aisément des autres espèces du genre par ses feuilles nombreuses, dentées en scie et subsistantes. Tics droite, cylindrique, garnie d’un grand nombre de rameaux, noueuse, munie d’épines, glabre, d’un vert cendré. Br4NcHES opposées, très-ou- vertes, feuillées , pliantes, de la forme et de la couleur de la tige. Ramreaux axillaires, nombreux , rapprochés, horizontaux, opposés en croix, épineux vers leur sommet, entourés à leur base de quelques écailles des boutons; de la forme et de la couleur des branches. ÉPiNEs naissant dans les aisselles des branches, des rameaux et des feuilles ; opposées en croix, très-ouvertes , simples, souvent nues, quelquefois feuil- lées, de la longueur des entre-noœuds. | FeurzLes dans les noeuds des branches et des rameaux , entourées à leur base de quelques écailles subsistantes des boutons , qu’on prendroit pour des stipules; opposées, horizontales, pétiolées, oblongues, obtuses , dentées en scie, relevées d’une côte saillante , glabres, d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous , longues de douze millimètres , larges de cinq. Périozes ouverts, très-courts , Convexes en dehors, sillonnés intérieure- ment , glabres, de la couleur des feuilles. PéponcuLes quelquefois solitaires, plus souvent au nombre de deux ou de trois , axillaires, entourés à leur base des écailles subsistantes des boutons; un peu courbés , filiformes, à une fleur , glabres, de la couleur et de la lon- gueur des feuilles. | FLeurs penchées, d’un jaune sale, longues de neuf millimètres , larges de cinq. Cauice en godet, glabre , divisé à son limbe en cinq découpures réfléchies, ovales, aiguës, très-courtes ; muni intérieurement à sa base de cinq plis en forme d’écailles, relevé de dix nervures peu apparentes, dont cinq cor- respondent aux divisions du limbe, et cinq aux étamines. Éramines cinq, insérées dans les sinus du limbe du calice. Fr1ETs nuls. ANTHÈRES arrondies, à deux lobes, s’ouvrant latéralement. Ovarre en forme de poire renversée , creusé de trois sillons, glabre. Sryze cylindrique , de la longueur du calice. Srrew 47e obtus, à trois dents. Frurr porté sur la base subsistante du calice, formé de trois coques, d’un “brun clair. Coçues recouvertes d’une écorce qui se détache aisément , s’ou- vrant intérieurement avec élasticité en deux valves, ne contenant qu’une semence. Semences adhérentes par leur base au fond de la coque, convexes d’un côté, + relevées de l’autre d’une nervure et creusées de deux cavités ; luisantes, noi- râtres. Expl. des fig. 1, Fleur de grandeur naturelle. 2, La même grossie et ouverte, pour montrer l’attache des étamines, et les cinq plis en forme d'écailles situés à la base inté- rieure du calice. 5, Pistil. 4, Fruit. 10 COLLETIA EPHEDRA. a ‘a “à “a "2% “à *: "n © “o : Fam. des NERPRUNS, Juss, — PEentTaAnDrIE MoNoGYNite, LINN. COLLETIA aphylla; ramis erectis, implexis, apicè spinosis; floribus in nodis ramu- lorum glomeratis. RHamnus ephedra. Ex Herbario Domsey. Arbrisseau ayant le port d’un EPHEDRA , originaire du Pérou, divisé en un grand nombre de rameaux dépourvus de feuilles, et terminés à leur sommet par une épine. Tres droite, cylindrique, noueuse , très-rameuse, recouverte d’un épiderme gercé et d’un vert cendré. BRANCHES opposées , rapprochées , presque droites, de la forme et de la couleur de la tige, garnies de rameaux dans toute leur longueur. Ramraux dans les nœuds des branches, munis à leur base et dans leur étendue des écailles subsistantes des boutons; opposés en croix, rapprochés , droits, entrelacés, cylindriques, terminés à leur sommet par une épine. ÉcarzLes droites, ovales, pointues, parsemées en dehors de poils courts et peu apparens, velues en dedans, de couleur de rouille, extrêmement courtes, subsistantes : celles de la base et de la partie supérieure des rameaux, nom- breuses et verticillées sur deux ou trois rangées; celles de la partie infé- rieure et moyenne au nombre de deux , opposées en croix. FLeurs dans les nœuds des rameaux , entourées d’écailles à leur base, rap- prochées par petits paquets opposés, de la grandeur de celles de l’Alaterne : les extérieures sessiles; celles du centre pédiculées. Pépicures droits, cylindriques , pubescens, à une fleur , très-courts. Cazrce en godet, pubescent en dehors, velu intérieurement à sa base , divisé à son limbe en cinq découpures, droites , ovales , aiguës. PéTALESs cinq, insérés au dessous du limbe du calice et alternes avec ses découpures ; semblables à des écailles , ovales-arrondis, glabres, concaves, recouvrant les anthères. ÉrTamINeEs cinq, attachées au milieu du calice et plus courtes. FILETS com- primés, adhérens au calice dans presque toute leur étendue , libres et coudés vers leur sommet. ÆÂNTHÈRES arrondies, à deux lobes, s’ouvrant latéra- lement. Ovazrre libre, globuleux , velu , creusé de trois sillons peu apparens. Sryzz cylindrique , épais, très-court. SrIGMATE obtus, à trois dents. PEULR Ogs. 1°. Le nom spécifique d'Ephedra donné par Dombey à la plante que je viens de décrire, est une preuve que cette espèce est distincte du Cozzzr14 obcordata (1), dont les boutons à fleurs et à feuilles se développent en même temps. Est-il probable que le savant Naturaliste français qui avoit observé plusieurs individus du Cozzer14 ephedra, qui en avoit récolté un grand nombre d'échantillons, eût désigné cette espèce par le nom d’un végétal absolument dépourvu de feuilles, sans avoir acquis auparavant la certitude que ce nom convenoit parfaitement à la plante qu’il avoit découverte ? 2°. Le Cozzerr4 ephedra ne diffère pas seulement du Cozrerr41 obcordata par l'absence des feuilles ; il se distingue encore par ses rameaux droits, entrelacés et simplement épineux à leur sommet, par son inflorescence, &c. &c. Expl. des fig. 1, Fleur de grandeur naturelle, 2, La même grossie et ouverte, pour montrer l’attache et la forme des pétales qui recouvrent les anthères. 3, Pistil grossi. (:) Hort. Cels. pag. et pl. 92. LAS RL 0 0 0 0 2 SPARTIUM ssrrcEUM. Fam. des LÉGUMINEUSES, Juss. _ DrApezrnie DÉCANDRIE, Linx. Syst. Vegetab. . 11. Foliis ternatis. SPARTIUM ramis striatis, inferioribus aphyllis; foliolis subtüs sericeis ; floribus terminalibus , capitatis ; leguminibus subclavatis , monospermis. Arbrisseau cultivé depuis quelques années chez M. Cels, de graines envoyées de Mogador par M. Broussonet; remarquable par ses feuilles soyeuses et argentées, et par ses fleurs d’un jaune doré, rapprochées en tête et presque disposées en ombelle au sommet des rameaux. » Tres droite , cylindrique, très-rameuse, recouverte d’un épiderme qui est de couleur cendrée , et qui s’enlève par lambeaux ; haute de neuf décimètres, de la grosseur du petit doigt. BRANCHES d’un vert cendré , alternes et rap- prochées , droites, cylindriques, striées, nues vers leur base et hérissées de tubercules, feuillées dans leur partie supérieure, parsemées dans toute leur étendue de poils couchés. RsmrAux axillaires, ayant la direction et la forme des branches : les inférieurs nus et d’un vert cendré ; les supérieurs blanchâtres , soyeux et garnis de feuilles dans toute Jeur ide: FeuizLes alternes , quelques - unes très - rapprochées et paroissant verti- cillées ; droites, pétiolées, articulées, ternées , soyeuses et argentées sur la sur- face inférieure, velues et d’un vert pâle sur la supérieure. F'ozroLEs peu écartées les unes des autres, sessiles, linéaires et en lance , aiguës, con- caves, longues d’un centimètre , larges de deux millimètres. PérroLes très-courts, semblables à des tubercules saillans ; convexes et striés en dehors, soyeux, subsistans. FLeurs au sommet des branches et des rameaux, nombreuses , rapprochées en une tête déprimée, presque sessiles, munies de bractées, d’un jaune doré, de la grandeur de celles du SP4ARTIUM triquetrum : les extérieures se déve- loppant les premières. PépicuLes extrèmement courts, cylindriques, soyeux, blanchâtres. BRACTÉES au nombre de trois, droites , très-velues , d’un jaune pâle : une à la base du pédicule , concave, en lance, pointue; les deux autres au som- met du pédicule , opposées, linéaires. Cazice tubulé, soyeux en dehors, glabre en dedans, divisé à son limbe en deux lèvres ; subsistant. LÈVRE SUPÉRIEURE à deux découpures ovales, aiguës. LÈVRE INFÉRIEURE plus longue, à trois dents. Corozzes attachée à la base du calice, papillonacée , formée de cinq pétales munis chacun d’un onglet à leur base. É7ENDARD droit, ovale-arrondi, strié. A1LEs rapprochées de l’étendard et plus courtes, recouvrant la carène, oblongues, obtuses, munies d’une oreillette sur le côté de la base qui est opposé à l’onglet. C4RÈNE divisée en deux pétales soyeux en dehors, de la forme des ailes et plus courts. ÉTamines dix, insérées sur le calice au-dessous de la corolle. F7zETs d’un jaune très-pâle , réunis dans presque toute leur étendue en une gaîne légè- rement comprimée (z#7o7adelphes), libres vers leur sommet , alternative- ment plus courts. ÆNTHÈRES linéaires, vacillantes , d’un jaune doré. Ovaire linéaire, légèrement comprimé , soyeux. STyze filiforme , courbé, blanchâtre , subsistant. STrGMATE simple. LécumeE entouré du calice à sa base, surmonté du style; renflé, presque en forme de massue, laineux , blanchâtre, à une loge, s’ouvrant en deux valves , ne contenant qu’une seule semence. nt SEMEN CE ovale, obtuse, légèrement comprimée, d’un jaune très-pâle, atta- chée par un cordon ombilical vers le sommet de la suture supérieure. Ons. Les genres nommés par Linnœus Sr4rrivm, GenisrA et Crrisus sont si diffi- ciles à déterminer, que jusqu’a présent aucun Botaniste n’a fixé avec exactitude leurs véritables limites (1). L'espèce que je viens de décrire est évidemment congénère du SrArTIUM de Tournefort ; et ce genre qui a été réuni par M" de Lamarck et de Jussieu, me paroît non-seulement devoir être conservé, mais encore devoir être établi sur les caractères assignés par l’immortel Auteur des Institutiones Rei Herbaricæ. Expl. des fig. 1, Fleur pédiculée et munie de bractées. 2, Pétales. 3, Calice et organes sexuels. 4, Gaine des étamines ouverte. 5, Pistil. 6, Fruit. 7, Une valve du légume avec la semence, ‘ _G) Voyez Tableau du Règne Végétal, vol. 5, pag. 589 ; et Géneros y Especies de Plantas demostradas en las lecciones püblicas del Signor CavANILLES, Ano 1802, pag. 535, 18 A _ ARRAA A EE CESTRUM wacrorxyzzum. Fam. des SOLANÉES, Juss. — PENTANDRIE MoNoOGYNIE, LINN. CESTRUM filamentis denticulatis ; foliis ovato-oblongis, acuminatis, glaberrimis ; floribus fasciculatis , sessilibus. Arbrisseau toujours vert, originaire des Antilles , trouvé à Porto-Ricco , par Riedlé, jardinier de l’expédition commandée par le Capitaine Baudin, cultivé depuis plusieurs années chez M. Cels. Il passe l’hiver dans la serre chaude , et fleurit au commencement de l’automne. Racrxe rameuse , de couleur cendrée. Triez haute de deux mètres, de la grosseur du pouce, droite, cylindrique, rameuse, recouverte d’une écorce qui est mince, d’un gris cendré et peu gercée. RamEAUx alternes, ouverts, de la forme de la tige, articulés à leur base, feuillés dans toute leur étendue , d’un vert foncé dans leur partie supérieure. FeuizLes alternes, peu rapprochées, horizontales et réfléchies, pétiolées, ovales-oblongues, terminées en pointe , très-entières, légèrement ondées, parfaitement glabres , relevées d’une côte saillante et noirâtre, veinées, d’un vert foncé en dessus et plus pâle en dessous, subsistantes pendant l'hiver, paroissant pointillées , lorsqu'on les observe à la loupe; répandant, lors- qu’on les froisse , une odeur qui approche de celle des feuilles du Noyer; longues de seize centimètres, larges de huit. Périozes horizontaux, articulés à leur base, cylindriques, sillonnés inté- rieurement , très-glabres, d’un pourpre noirûtre, longs de deux centimètres. FLeurs éparses dans la partie supérieure de la tige et sur les rameaux, axil- laires ou naissant au-dessus de larticulation des pétioles, rapprochées par petits bouquets ; sessiles, munies de bractées, peu odorantes, d’abord d’un blanc de lait, ensuite d’un jaune pâle, enfin de couleur de rouille et se flétrissant ; longues de seize millimètres, larges de dix. Bracrées droites, linéaires, concaves, recouvertes d’un duvet de couleur de rouille, longues de cinq millimètres, tombant promptement. Cazice d’une seule pièce, tubulé, glabre, d’un vert pâle, divisé à son limbe en cinq dents droites et très-courtes. Corozze monopétale , insérée sur le réceptacle de l’ovaire , en forme d’en- tonnoir. 7v2E insensiblement dilaté, trois fois plus long que le calice. LrmsE ouvert, à cinq divisions ovales et aiguës. ÉTaminNeEs cinq, insérées vers la base de la corolle, renfermées dans le tube. FrzeTs capillaires, adhérens au tube dans leur partie inférieure, libres dans la supérieure, légèrement coudés dans la moyenne et munis d’une petite dent. ÂNTHÈRES arrondies, à deux lobes distincts, de couleur brune. Ovaire libre, ovale-arrondi, d’un blanc jaunâtre , porté sur un réceptacle peu saillant Sryze filiforme, un peu plus long que les étamines , renfermé dans le tube, blanchôtre. SzrGmATrE épais, obtus, formé de deux lames qui se rejoignent par leurs bords et représentent un petit entonnoir. FRORS- Ozs. 1°. La plante que je viens de décrire a de si grands rapports avec le CEsTrum laurifolium, qu’il pourroit se faire qu’elle n’en fût qu’une variété. Elle se distingue néanmoins par l’époque de son inflorescence ; par ses feuilles très-grandes , moins rappro- chées, et presque point coriaces ; par ses du. absolument sessiles, et d’un blanc de lait, lorsqu’elles sont fraîchement écloses ; ; par les filets des étamines qui, dans toutes les fon que j'ai observées , sont const pourvus d’une petite dent ; et par la présence des _ bractées qui sont peu apparentes, selon L’Héritier, dans le Cesrrum. laurifolium. 2°. Le Cesrrum macrophyllum est cultivé dans presque tous les jardins de Paris. J’ai vu au Val- de-Grace des individus de cette plante dont les pousses de l'année avoient Fe d’un mètre de longueur. 5°. Le Cesrrum dont l'embryon n’est point roulé en spirale ou courbé en anneau , dont 1 cotylédons sont orbiculaires et planes , et dont les fleurs ne sont point te oliér es, appartient-il véritablement à la famille des Soz4néss? Ce genre ne pourroit-il pas être rapporté aux J'4smINËES , puisqu'il n’en diffère que par le nombre des étamines? Ses caractères annonceroient-ils simplement que les Socanéss et les Jasminéess doivent être rapprochées dans l’ordre naturel , et qu’il fournit une transition entre ces deux familles ? Expl. des fig. 1, Une bractée, 2, Corolle ouverte pour montrer les dents situées au milieu des filets ion étamines. 35, Clive et Pisul. 4, Pistil grossi pour montrer le récep- taie dk l'ovaire et la forme du stigmate. ; ; 4 ? 4 E Mais ds rte Gi dite UNSS à dpi dé de dédié. F9 CORYDALIS (1) Fruycos4. Fam. des PapavérAcéEs, Juss.— Dranerzrare HExXANDRIE, Re" CORYDALIS caule scandente ; racemis axillaribus , corymbosis, cernuis : ; corollis monopetalis, basi bigibbis. | Fumanra fungosa. Floribus basi bigibbis; siliquis linearibus, ancipitibus, corollà fungoso-inflatà tectis ; foliis scandentibus. Arr. Hort. Kewens. 3. pag. 1. Fumaria fungosa. Caule scandente; Corÿmbis axillaribus; corollis basi bigibbis. Wirzpen. Spec. Plantar. Fumaria recta. Caule subscandente ; Eos rhatis : ; spicis laxifloris; corollà majusculà, rectà, basi subæquali. Micx. Flor. Boreali-Americ. 2. pag. 51. Lx Herbar. MicaAux. Plante herbacée, bisannuelle, grimpante, originaire du Nord de l'Amérique, s’élevant à un mètre et demi; fleurissant au commencement de l’été. Son feuillage ressemble beaucoup à celui du THALICTRUM minus. Tiers nombreuses, de la grosseur d’une plume à écrire, s’élevant autour des corps qu'elles rencontrent par le moyen des vrilles qui terminent les feuilles; cylindriques, très-simples, glabres, profondément striées, d’un vert pâle avec une légère teinte purpurine. Feuizes alternes, distantes, horizontales, pétiolées, surcomposées, terminées à leur sommet par une vrille rarement simple, plus souvent rameuse, et quelquefois munie de très-petites feuilles. FzurLLES PRIMAIRES pétiolées, deux fois ternées. Feuriies sEcONDAIRES péuolées et simplement ternées. Foz1oLEs se prolon- geant sur leurs pétioles, en forme de coin, ordinairement à trois lobes, munies d’une glande à leur sommet; glabres, veineuses, d'un vert foncé en dessus, d’un vert plus päle et presque glauque en dessous. Pérroce commun se prolongeant à sa base, courbé vers son sommet; cylindrique, d’un vert pâle, long de quinze téfithiètres. PéTiOLEs PARTIE LS semblables au pétiole commun : ceux des folioles extrêmement courts. Grappes insérées à la base intérieure du pétiole commun; solitaires, réfléchies, composées, lâches, peu garnies de fleurs ; de la longueur dé feuilles primaires. PéponcuLres au nondies de trois ou de cinq, cylindriques, striés, à trois divisions et à trois fleurs; les latéraux opposés, plus courts que l'impair ou que celui du sommet. P£picuzes filiformes, renflés vers leur sommet, à une fleur, munis de bractées, plus longs que les pédoncules. FLeurs articulées au sommet des pédicules, blanchâtres avec une e légère teinte de rose ; longues de quinze millimètres. (1) Nom que les Grecs donnoient à la Fumeterre , et dont Linnæus s'est servi pour désigner une famille qui comprend le genre Fuw4r14. Le genre Corx pars est le même que le C4rnorprs de Tournefort et de Gærtner. Bracrées à la base des pédicules et beaucoup plus courtes; droites, linéaires, aiguës, membraneuses, tombant promptement. Cazice formé de deux folioles prolongées à leur base, opposées à chacune des faces de la corolle; droites, en lance, -pointues, rayées, membraneuses, de couleur brune, très-courtes, tombant promptement. CoroLLE bone. MoivRe. tubulée , irrégulière , subsistante. Tusr com- primé, profondément échancré à sa base, strié. LImBE extrêmement court, à quatre divisions droites et très-rapprochées, opposées par paires : l’antérieure et la postérieure un peu adhérentes à leur sommet, arrondies, en forme de cuiller, recouvertes par les deux latérales qui sont ovales, aiguës, fortement concaves, et gibbeuses en dehors par la saillie des lobes du stigmate. Évamines attachées à la base de la corolle. Fr£eTs réunis dans une grande partie de leur étendue en une gaïne fongueuse qui adhère par chacune de ses faces au tube de la corolle, et qui est partagé vers son sommet en deux découpures linéaires. Awraëres au nombre de trois sur le sommet de chaque division de la gaïne; recouvrant le stigmate, droites, arrondies, à deux lobes, s'ouvrant laté- ralement. Ovare linéaire, comprimé. Srrzr filiforme, court, subsistant. S7/GHATE com- primé, à deux lobes. SiL1QuE recouverte par la corolle qui est devenue fongueuse; linéaire, comprimée, surmontée du style, à une loge, s’ouvrant en deux valves sur les faces antérieure et postérieure. : À SEMENCES quatre Ou six, attachées à un placenta filiforme situé dans chacune des sutures des valves; globuleuses, d’un noir de jais, luisantes. Ozs. 1.° Linnæus a réuni dans son genre Fum4r14, trois genres que Tournefort avoit séparés et désignés par les noms de Fuwarr4, Carnorpes et Crsrrcapnos. Ces trois genres qui diffèrent surtout par la nature et la structure de leur fruit , ont été rétablis par Gærtner, et paroissent devoir être conservés, en donnant aux deux derniers un nom plus conforme aux principes de la science. 2.0 Le Cory p411s fungosa présente une exception remarquable dans les rapports que certains caractères ont entr'eux (1). Tel est celui de calice d'une seule pièce, qui accompagne généralement une corolle monopétale. Ce caractère est tellement constant , que jusqu'à présent on n'avoit observé la conversion de corolle polypétale en corolle monopétale, que dans les plantes qui avoient déjà un calice monophylle, cons les Caryopbyllées , les Légumineuses , etc. Dans le CorrD411s fungosa au contraire, quoique les soient réunis » €t quoique la corolle soit staminifère conformément à une première règle qui veut - corolk monopétales portent les étamines ; néanmoins la seconde règle n'est pas observée, puisque - le calice reste composé de deux feuilles « qui tombent séparément. C'est le seul exemple d'infraction que _ l'on puisse citer touchant les rapports qu'ont entr'eux le calice ! et la corolle dans la conversion des corolles polypétales en corolles monopétales ; et j'ai cru qu'il étoit important de le présenter avec détail. 3.° Si Ton ne connoissoit du genre Fumaria où Cor x DALrs que l'espèce nommé Jungosa , on seroit tenté de désigner par le nom de bractées les folioles calicinales , et de donner celui de calice à l'enveloppe colorée qui devient marcescente , et qui recouvre le fruit. Mais alors les étamines seroient périgynes; et le Fuwarr4 ne pourroit être rapporté à la famille des Papavéracées dont il se rapproche par les principaux caractères. L'analogie , dans cette circonstance, doit guider le Botaniste , et le déterminer à donner une méme dénomination à des organes qui existent dans des plantes évidemment congénères , quoique néanmoins ces organes présentent quelques légères différences. | Expl. des fig. 1, Fleur dont le limbe de la corolle est écarté, pour montrer ses quatre dieu. Se. Pistil. 3, Fruit. 4, Le même retiré de la corolle , et ouvert en deux valves dont une , vue en _n présente un des placentas filiformes auquel adhèrent les semences. (1) JUSS1EU , Genera Plantarum. Introduct. . pag- li. on, + É à : 20 OSSI SSI EU 4 A HELIANTHEMUM zzrss01DEs. Fam. des Cisres, Juss. — PoryAnpriEe MonoGynie, LiIn\. Syst. Vegetab. (. 11. Exstipulati suffruticost. HELIANTHEMUM procumbens; folüs subconnatis, lanceolatis, obtusis, hirsutis; pedunculis calicibusque hirtis. Cisrus alyssoides. Suffruticosus , exstipulatus ; foliis oblongo-ovatis, breviter hirsutis, junioribus subincanis, adultis verd viridibus; pedunculis calicibusque hirus. Lamarcx, Dict. n.° 28. L Cisrus alyssoides. PourRET, Chloris Narbonensis, n° 347, pag. 18. Sous-arbrisseau garni d’un grand nombre de rameaux qui forment une touffe lâche et étalée; croissant naturellement dans les landes du département de la Sarthe ; cultivé depuis plusieurs années, chez M. Cels, de graines envoyées par M. Desportes. Il passe l'hiver en pleine terre, et fleurit au commencement de l'été. Racine rameuse, fibreuse. Tices droites dans leur partie inférieure, et tombantes dans la supérieure; cylin- driques, très-rameuses, recouvertes d’un épiderme gercé et d’un brun cendré; longues de cinq décimètres, de la grosseur d’une plume de cygne. Brawcues opposées, ayant la direction, la forme et la couleur des tiges. Ram Aux penchés, très-courts, grèles, feuillés, hérissés vers leur sommet de poils un peu laïneux et blanchâtres. | 7 FeuiLLes opposées, horizontales, presque sessiles, en lance, obtuses à leursommet, rétrécies vers leur base, légèrement ondées sur leurs bords; relevées en dessous d’une nervure saillante, creusées en dessus d’un sillon; velues, d’un vert cendré, longues de deux centimètres, larges de cinq millimètres : les plus jeunes drapées, entièrement recouvertes de poils courts et disposés en étoile; d’un blanc cendré. Pé£rioces extrêmement courts, dilatés sur leurs bords par le prolongement des feuilles, réunis à leur base, convexes en dehors, sillonnés en dedans, drapés, de la couleur des feuilles. j PinoncuLres deux ou trois, au sommet des rameaux; droits, cylindriques, divisés, velus, d’un vert blanchâtre, s’alongeant, ainsi que leurs divisions, à mesure que le fruit se forme. Pépicures ayant la direction, la forme et la couleur des pédoncules; à une fleur, munis de bractées. FLeurs rapprochées par petits bouquets, d'un jaune soufre, de la grandeur de celles du Ciste à feuilles d'Halime; de peu de durée, s'ouvrant à huit heures du matin, et perdant leur corolle sur le midi : celle du centre se développant la première. BracTées à la base des pédicules ; solitaires, droites, linéaires , obtuses, de la couleur des feuilles. Cazice à trois folioles, velu, subsistant, blanchâtre. FOL1OLES très-ouvertes, ovales, aiguës, veinées, membraneuses sur un de leurs bords; de la moitié de la longueur de la fleur. | Péraces cinq, änsérés sous l'ovaire, très-ouverts, un peu écartés les uns des autres; en forme de coin, tronqués obliquement et crénelés ou ondés à leur sommet; concaves, rayés, tombant promptement. Éramines nombreuses, très-ouvertes, ayant la même attache que la corolle et beaucoup plus courtes. F11£# rs filiformes, de la couleur des pétales. AnraèRrEs droites, ovales, creusées de quatre sillons, s'ouvrant latéralement, d'un jaune orange. Ovarre globuleux, très-velu, blanchätre. Sr filiforme, droit, plus court que les étamines ; subsistant. STIGMATE pavoisé, orbiculaire, à trois lobes concaves et frangés. CarsuLe recouverte par le calice subsistant, et devenu d’une couleur de pourpre assez vif; globuleuse, de la grosseur d’un pois, relevée de trois angles peu saillants, uniloculaire, s’ouvrant en trois valves; de couleur cendrée, V421r ES tapissées intérieurement d’une membrane, sur le milieu de laquelle est une nervure saillante qui fait les fonctions de placenta. SEMENCES nombreuses, anguleuses, de couleur brune, insérées chacune par un filet court à la nervure saillante sur la membrane qui tapisse les valves. Os. J'ai rapporté l'espèce que je viens de décrire à HELIANTHEMU M de Tournefort. Ce genre qui a été rétabli par M. de Jussieu, par Gæriner, etc. diffère essentiellement de celui du Ciste auquel Linnæus l’avoit réuni, non-seulement par la structure du fruit, mais ‘encore par celle de la semence. Dans le CrsTuSs, la capsule est ordinairement à cinq loges et à cinq valves, quelquefois à dix loges et à dix valves; les semences sont attachées à l'angle intérieur des loges ; et l'embryon est filiforime et rosé en spirale. Dans} AE LI 4 N- THEMUM au contraire, la capsule est toujours uniloculaire et trivalve; les semences sont attachées à une nervure saillante sur le milieu de la membrane qui tapisse les valves ; et la radicule est légèrement courbée sur les lobes qui sont planes. Expl. des fig. 1, Fleur dont on n’a conservé qu’un pétale, pour montrer l’attache de la corolle et des étamines. 2, Une étamine grossie. 5, Pistil grossi. 4, Fruit ou capsule recouverte par le calice. 5, Capsule nue. 6, La même ouverte pour montrer la membrane qui tapisse les valves, et qui est relevée d'une » nervure longitudinale à laquelle adhèrent les semences. 7, Quelques semences. Re | 7 + à 21 Et A 2" 2" 2" À CISSUS 4NTARCTICUS. Fam. des Vicwes, Juss. — TÉrRANDRIE MoNoOGyNiE, Lrww. CISSUS foliis ovatis, laxè serratis, glabriusculis, subtüs glandulosis. Arbrisseau sarmenteux, originaire de la Nouvelle Hollande, cultivé depuis plusieurs années chez M. Cels. I passe l'hiver dans l’orangerie, et fleurit pendant l'été. Trcr grimpante, cylindrique, rameuse, munie de vrilles, recouverte dans sa partie inférieure d’un épiderme noirâtre et gercé; d’un vert pâle, quelquefois rougeâtre dans sa partie supérieure; longue d’un mètre et demi, de la grosseur de l'index. Branwcuers articulées, alternes, ayant la direction, la forme et la couleur de la tige; parsemées de tubercules blanchâtres et peu saillants. RamsAux axillaires, recouverts dans leur partie supérieure de poils blancs et couchés. Vrires opposées aux feuilles ; horizontales, cylindriques , glabres , divisées et recourbées à leur sommet, le plus souvent nues, rarement munies de quelques fleurs. FeurLses alternes, pétiolées, munies de stipules; ovales, aiguës, divisées sur leurs bords en dents courtes et écartées; relevées en dessous d’une côte saillante qui se ramifie, et glanduleuses dans les aissélles des nervures; creusées en dessus d’un pareil nombre de sillons; veinées en réseau, concaves, subsistantes, d’un vert foncé : les inférieures réfléchies, presque glabres, longues de neuf centimètres, larges de six; les supérieures horizontales, parsemées de poils couchés et peu apparents, insensiblement plus courtes. PérioLes articulés, peu ouverts, convexes en dehors, sillonnés en dedans, recouverts de poils couchés; de la couleur des rameaux, du quart de la longueur des feuilles. SripuLEs distinctes du pétiole, en lance, pointues, membraneuses, pubescentes, roussàtres, tombant promptement. PéponcuLes opposés aux feuilles, presque droits, cylindriques, bifurqués à leur sommet, de la couleur des pétioles et plus courts. Drrrsrows des PÉnoncuLESs ouvertes, à plusieurs fleurs. Freurs très-petites, herbacées, pédiculées, recouvertes en dehors de poils rous- sâtres, disposées en une ombelle simple au sommet de chaque division du pédoncule : celles du centre se développant les premières. Péprcuces de la forme, de la couleur, et de la longueur des divisions du pédon- cule; peu ouverts, munis chacun d’une bractée à leur base. BracTéEes ouvertes, ovales, aiguës, membraneuses, pubescentes, plus courtes que les pédicules; formant par leur ensemble une espèce d'involucre; tombant promptement. Caz1ce en forme de godet, divisé à son limbe en quatre dents obtuses ; de la moitié de la longueur de la corolle. Corozze formée de quatre pétales insérés sous un disque hypogyne, alternes avec les dents du calice; peu ouverts, ovales , obtus, concaves et à bords courbés en dedans vers leur sommet. | ÉramiNEs quatre, ayant la même attache que la corolle, opposées aux pétales et plus courtes. FrzETs légèrement courbés en dedans, planes, blanchâtres. ANTHÈRES Vacillantes, arrondies, à deux lobes, s’ouvrant latéralement, de la couleur des filets. Ovarre libre, globuleux, plongé presque entièrement dans un disque charnu et tétragone. S7rzE cylindrique, plus court que les filets des étamines. STIGMATE un peu échancré. Bare sèche, globuleuse, de la grosseur d’un grain de raisin, creusée d’un très-petit ombilic à son sommet, divisée intérieurement en deux loges; contenant quatre semences dont une et quelquefois deux sont sujettes à avorter. Czo1sows minces, membraneuses, s’oblitérant à mesure que le fruit parvient à sa maturité. SEMENCES insérées au fond de la baie, osseuses; le plus souvent deux dans chaque loge, et alors convexes en dehors, anguleuses intérieurement; RARES soli- taires, et alors convexes en dehors, ie en dedans. O35s. La famille des Vignes ne renferme que trois genres qui ont entr’eux la plus grande affinité, savoir, Crssus, WITIS et AMPELOPSIS (1). J'ai rapporté à celui du Crssws la plante que je viens de décrire, et qui est connue dans les jardins sous le nom de 77T7s Kanguruh , parce qu’elle s’en rapproche par le caractère que fournit le nombre des parties dnde fleur. Ce caractère, quoique peu important, est néanmoins le seul qui distingue le Crssus du V'iTis et del AmPELOPSIs (2). nl + Expl. des fig. 1, Fleur vue en dessous pour montrer le calice. 2, La même vue en dessus et grossie, pour montrer l’attache, le nombre et la forme de ses différents organes. 3, Fruit. 4, Le même coupé transversalement et dont on a retiré trois semences. 5, Une semence qui étoit solitaire dans sa loge, vue par devant. (1) Ce genre établi par Michaux dans la Flore de l'Amérique Sepientrionale , tient le milieu entre le Vrrisetle Crssus. Il se distingue du Frrrs par ses pétales libres à leur sommet, ouverts et réfléchis ; et il diffère du Crssws par le nombre des parties de la fleur. (2) « Hœc autem tria genera ( Firis , Cissus, AmPELOpsrs) vix ullis floralibus notis inter se discrepant : nequidem a fructu, seminibus pluribus vel unico fœto, petita valet di ifferentia ; namque omnium ovarium biloculare et inträ singulum loculum bioyulatum est.» Micx. Flor. Boreali- Amerie, vol. 1 pag- 159. 22 EE D BUMELIA RECLIN4TA SSI Fam. des SarorizLiers, Juss. — PENTANDR:E Monocxxie, Linx. 2 BUMELITA spinosa; foliis oblongo- -0valibus, subretusis, glaberrimis; ramis reclinatis. SIDEROXYLUM /reclinatum ) spinosum, dumosum, diffusè reclinatum; ramis steri- hbus divaricato-ramillosis : folus parvulis site cibeslaié Me Flor. Boreali- Americ. vol. 1, pag. 122. Arbrisseau touffu, lactescent, muni d’épines, garni d’un grand nombre de rameaux qui sont très- -alongés et qui retombent en arc vers la terre ; découvert par Michaux dans la Géorgie; cultivé depuis quelques années chez M. Cels. Il passe l'hiver dans l’orangerie, et fleurit au milieu de l'été. Tics droite, cylindrique, très-rameuse, munie d'épines, parsemée de tubercules peu apparents qui la rendent rude au toucher; d’un gris cendré, haute de six décimètres, de la grosseur du petit doigt. Br4wcurs alternes, rapprochées, très- étalées, retombant en arc vers la terre à mesure qu’elles s'alongent; de la forme et de la couleur de la tige. RamrAux axillaires , très-divergents, d’un vert tendre. ; Épines axillaires, horizontales, purpurines, se couvrant de feuilles et même de fleurs à mesure qu’elles s’alongent. FeurLces rapprochées par petits bouquets sur le vieux bois, alternes sur les jeunes pousses; horizontales, pétiolées, ordinairement oblongues et ovales, obtuses et un peu émoussées à leur sommet; quelquefois ovales-renversées ou presque en coin; relevées en dessous d'une côte saillante et rameuse, creusées en dessus d’un pareil nombre de sillons ; glabres, veineuses, d’un vert gai, longues de trois centimètres, larges de douze millimètres. Périoces ouverts, très-courts, convexes d’un côté, sillonnés de l'autre, d’une légère teinte purpurine. Pépicuzes naissant plusieurs ensemble par petits faisceaux situés sur le vieux bois, et dans les aisselles des feuilles; ouverts, filiformes, renflés à leur sommet, glabres, à une fleur, de la couleur des pétioles et plus longs. Fzeurs très-petites, d’un blanc de lait. : Cazrce à cinq divisions profondes, droites, ovales, aiguës, concaves, subsistantes, presque de la moitié de la longueur de la fleur. | Corozze monopétale, hypogyne, tubulée. Tue très-court, ouvert et fendu à sa base en cinq parties. Limr à cinq divisions droites, ovales, obtuses, finement dentées, concaves, munies chacune intérieurement sur les côtés de leur base d’appendices plus courts, ayant la même forme, la même couleur, et courbés en dedans. | Éramines cinq, attachées vers la base du tube de la corolle, opposées aux divisions de son limbe, plus courtes que ses appendices. Frzers droits, planes, élargis à leur base, rétrécis à leur sommet, blanchätres. ANTHÈRES arrondies, à deux lobes, s'ouvrant latéralement. Ovarre libre, ovale-arrondi, glabre, verdâtre. Srrzr cylindrique, plus court que les étamines, subsistant. SrIGMATE obtus. | DrupE peu charnu, ovale-renversé, entouré à sa base par le calice, surmonté du style; lisse, verdâtre. OFAU ovale-arrondi, osseux, mince, luisant, d’un blanc d'ivoire; muni d’une cicatrice un peu au-dessus de sa base, creusé de stries peu apparentes, ne contenant qu'une semence. SEemMENcE de la forme du noyau, recouverte d’une membrane très-mince et de couleur brune. P£riSPeRME charnu, épais, blanchâtre. Emzsrron droit, comprimé, plane, de la longueur du périsperme, O3s. La plante que je viens de décrire , a une grande aflinité avec le STDEROXFLUM Lycioïdes LINN.; mais elle s’en distingue aisément par ses rameaux très-alongés qui retombent en arc vers la terre, et par ses feuilles beaucoup plus petites et d’une forme différente. Ces deux espèces, dont le fruit n’est pas une baïe à cinq semences comme dans le STDEROXFLUM, mais un drupe monosperme, doivent être rapportées au genre BumELzIA établi par M. Swartz dans le Prodromus Floræ Occidentalis, pag. 49: ÆExpl. des fig. 1, Fleur grossie. 2, Corolle ouverte et grossie pour montrer le tube fendu à sa base, le nombre et la situation des appendices, et l’attache des étamines. 5, Pistil grossi. 4, Drupe de grandeur naturelle. 5, Le même dont on a enlevé la moitié supérieure de l'écorce. 6, Noyau séparé. 7, Le même coupé transversalement ainsi que la semence, pour montrer la forme de l'embryon et sa situation dans le périsperme. 23. CASSINE xrzoc4rpP1. Fam. des NerrPruNs, Juss.— PenNTanprie TRiGyN1E, Lin. CASSINE folüs petiolatis, ovatis, acutis, subserratis; pedunculis dichotomis, folio brevioribus; fructu (Elæodendri) osseo. ‘ Arbrisseau toujours vert, croissant naturellement à l'ile Saint - Thomas, cultivé depuis quelques années Chez M. Cels. Il passe l’hiver dans la serre chaude, et fleurit au milieu de l'été. ; Tree droite, cylindrique, feuillée, rameuse, recouverte d'un épiderme gercé et d’un brun cendré; haute de sept décimètres, de la grosseur du pouce. Brancurs axillaires, opposées et alternes, peu ouvertes, de la forme et de la couleur de la tige. RamEAUX ayant la même situation que les branches, droits, rapprochés, légèrement anguleux, glabres, d’un vert tendre. FeurzLes pétiolées, munies de stipules; ovales, rarement entières, plus souvent parsemées de dents peu profondes, écartées et glanduleuses ; relevées d’une nervure saillante et rameuse, veinées en réseau, glabres, concaves, coriaces, subsistantes, d’un vert très-pâle en dessus, blanchâtres en dessous:les inférieures alternes, très-ouvertes, obtuses, quelquefois longues d’un décimètre et larges de sept centimètres ; _ supérieures pPEN nd droites, HR beaucoup plus courtes. | sas | : PérioLes très-courts, areuléls droits, convexes d' un côté, plañes de l'autre, ridés transversalement, d’un vert pâle. | | Sripuzes distinctes du pétiole et plus courtes; droites, ovales, mgues, tombant promptement. Péponcures axillaires, solitaires, droits, cylindriques, divisés et dichotomes, glabres, d’un vert pâle, plus courts que les feuilles. Drr1$10ws des Pépowcu es ouvertes, dichotomes dans leur parfait développement, à plusieurs fleurs; munies d'une bractée à leur base; de la couleur et de la forme du pédoncule, Freurs droites, pédiculées, d’un blanc jaunâtre, de la grandeur de celles du CASsINE capensis : celles qui sont situées dans les points de dichotomie se développant les premières. Pénicures droits, cylindriques, renflés à leur sommet, munis d’une bractée à leur base; de la couleur du pédoncule, très-courts. BracrTées solitaires, droites, ovales, aiguës, d’un vert pâle, de la longueur des pédicules; tombant promptement. Cazice ordinairement à cinq divisions profondes, quelquefois à quatre ou à six, ouvertes, ovales-arrondies, concaves, d’un vert pâle, membraneuses sur leurs bords, deux fois plus courtes que les pétales. Pérazes insérés sur un disque hypogyne, en même nombre que les divisions du calice et alternes avec elles; très-ouverts, oblongs, obtus, concaves, rayés. Éramines opposées aux divisions du calice, ayant la même attache que les pétales, en nombre égal et plus courtes. FLE Ts planes, blanchätres, d'abord courbés en dedans, ensuite droits et coudés à leur sommet. ÆNTHÈRES vacillantes , arrondies, à deux lobes, s’ouvrant latéralement, d’un jaune très-pâle. Ovazre libre, entouré à sa base d’un disque saillant et anguleux; arrondi, verdâtre. SrrLrstrois, extrêmement courts et peu apparents. S71GMATES dilatés, tronqués. Drupe globuleux ou ovale-arrondi, de couleur brune, recouvert d'une chair peu épaisse. Vorau de la forme du drupe, ligneux et extrêmement dur, ordi- nairement divisé en trois loges et contenant trois semences. SEMENCES ovales, comprimées, attachées un peu au-dessus de la base de l'angle interne des loges ; recouvertes d’une tunique membraneuse, adhérente au péri sperme, et de couleur brune. PérisPrrme de la forme de la semence, charnu, dur, blanchàtre. Eusryxon droit, comprimé, de la couleur et de la longueur du périsperme. Ozs. Le CAssrwe xylocarpa présente quelques différences dans diverses considérations de ses organes. Ses feuilles varient quant à leur situation et quant à leur forme. Le nombre de cinq n’est pas constant dans les divisions du calice, dans les pétales et les étamines ; et le fruit ovale-arrondi ou globuleux a quelquefois une de ses loges avortée et remplie par la substance du noyau. Cette plante appartient au genre CA4SSINE par tous les caractères de la fleur ; mais elle semble s’en éloigner par ceux du fruit, et avoir plus d’affinité avec lEzxODEnx DRU M. En effet, les C4SS1NE capensis et Maurocenia qui paroïssent devoir constituer seuls le genre C4SSINE (1), ont un noyau extrêèmement mince : leurs semences recouvertes de deux tuniques, sont attachées au sommet des loges; et l'embryon plus court que le mpene: a sa radicule supérieure. Expl. des fe 1, Fleur vue en dessous } pour montrer la forme da ice. 2, La même grossie et vue en dedans, dont on a retranché le calice et quatre pétales pour montrer l’atiache de la corolle et des étamines sur le disque saillant qui entoure la base de l'ovaire. 5, Fruit. 4, Le même coupé transversalement pour montrér les trois loges. 5, Une semence. | (1) Le Cussrne Colpoon semble s'éloigner du genre par son fruit qui, selon Linnæus, Mantiss. 210 ; est une baie à quatre coques. — Le Czssinr barbara, Linn. Mantiss. 220, est une espèce douteuse, selon l'observation de M. Willdenow, pe Plant. vol. 1, pag. 1493. « Planta cœterüm adhuc obscura. » 24 CONVOLVULUS scorarius Fam. des Liserons,Juss.— Penranprie Monocxwie, Lin. CON VOLVU LUS foliis linearibus, pilosiusculis; pedunculis sors ;calicibus sericeis, ovatis, acutis; caule fruticoso; ramis virgatis. Æ4170w, Hort. Kew. 1, pag. h3 WWILLDEN. See Plant. sa 1, pag. 872. . Coxvorvuzus scoparius. Liww. Supplem. pag. 135. Lam. Dict. vol. 3, pag. 553. Arbrisseau ayant le port d’un genêt; originaire des Canaries, croissant naturellement aux îles de Ténérifle, de la Gomère et de la Palme, dans les lieux escarpés et dans les ravins, à peu de distance de la mer; cultivé depuis quelques années chez M. Cels, de graines envoyées de Ténérifle par M. Broussonet. Il passe l’hiver dans l’orangerie, et fleurit sur la fin de l'été. Racine pivotante, munie de quelques fibres, blanchâtre. Tree droite, cylindrique, plante et courbée à son sommet, très-rameuse, feuillée, recouverte de poils blancs et droits qui la rendent un peu rude au toucher; d’un vert cendré, haute de huit décimètres, de la grosseur d’une plume à écrire. BRANCHES axillaires, alternes, articulées, presque droites, de la forme et de la couleur de la tige. Ramraux semblables aux branches, beaucoup plus courts. Feuizres alternes, distantes, sessiles, linéaires, amincies à leur base, pointues à leur sommet, très-entières, relevées en dessous d’une nervure purpurine, recou- vertes de’ poils couchés; un peu rudes au toucher, de la couleur de la tige et des rameaux : les inférieures horizontales et recourbées, longues de six centimètres, larges de trois millimètres ; les supérieurés peu ouvertes, presque droites, insensiblement plus courtes. Péponcures dans les aisselles des feuilles et au sommet des rameaux; solitaires, droits, cylindriques, divisés et ordinairement à trois fleurs; de la couleur des feuilles et beaucoup plus longs. | Fceurs dans la partie supérieure des pédoncules, rapprochées par petits bouquets avant leur développement , ensuite écartées et tournées du même côté ; pédi- culées, d’un blanc de lait, peu odorantes, trois fois plus petites que celles du Liseron des champs. Pépicuzes droits, de la forme et de la couleur du pédoncule; soyeux, munis de bractées, inégaux. Bracrées à la base et au sommet des pédicules, droites, linéaires, soyeuses en dehors, glabres en dedans, très-courtes. Cazice à cinq divisions profondes, droites, ovales, aiguës, concaves, soyeuses en dehors, glabres en dedans, subsistantes, deux fois plus courtes que la corolle. Corozze monopétale, hypogyne, en forme de cloche. Tuzs cylindrique, plus court que le calice. LrMBE évasé, très-ouvert, plissé, paroïissant divisé en cinq lobes obtus et courts; relevé en dessous de cinq nervures planes et soyeuses. Éramines cinq, une fois plus courtes que la corolle, insérées à la base du tube. Frzers droits, filiformes, rapprochés en cylindre. ÆnTaËèREs Vacillantes , linéaires, échancrées à leur base, creusées de quatre sillons, s'ouvrant latéra- lement, blanchätres. Ovarre libre, conique, velu, blanchâtre, entouré à sa base d'un disque saillant et glanduleux. S7rz£ cylindrique, velu dans sa moitié inférieure, glabre dans la supérieure qui est à deux divisions profondes et écartées. S7IGmATES simples. CapsuLe presque entièrement recouverte par lé calice; conique, hérissée vers le sommet de poils droits, rapprochés, et formant une espèce d’aigrette; noirâtre, striée, à une loge, s'ouvrant à sa base, ne contenant qu'une semence. O235s. 1.° M. Broussonet, qui a séjourné quelques années dans les Canaries, et qui se propose de publier la Flore de ces îles si riches en plantes intéressantes dont un grand nombre est inconnu, m'a appris que le CoNFOLPULUS scoparius, connu dans son pays natal sous le nom de Lena - Noel ou Lena-Loel, s’élevoit à deux mètres; et que son tronc de trois décimètres et demi de circonférence, fournissoit, ainsi que celui du Con oLr ULUS Jloridus, le véritable Bois de Rhodes ou de Rose, Lionum Rhodium. 2.0 Je possède quelques exemplaires du ConrozruLus scoparius récoltés à Ténériffe par Riedlé, dans lesquels les pédoncules , quelquefois au nombre de deux dans l’aisselle de la mème feuille , portent chacun communément six fleurs, et forment pàr leur ensemble une grappe alongée , très-étroite et presque unilatérale. Quoique les fruits de ces exemplaires ne soient pas par venus à une maturité parfaite, j'ai pu néanmoins observer qu'ils différoient beaucoup de ceux du genre CoNrozruLus,et qu’ils avaient une grande conformité avec ceux de l'espèce que Linnæus a désignée par le nom de Cowrozrurus floridus. Cette dernière espèce et celle que jai décrite ne pourroient-elles pas constituer un genre particulier, dont un des caractères distinctifs et essentiels seroit d’avoir une capsule uniloculaire , s’ouvrant à sa base, et ne contenant qu’une semence ? ; Expl. des fig. 1, Corolle vue en dessous pour montrer les cinq nervures planes et soyeuses. 2, La même ouverte et vue en dedans pour montrer attache des étamines. 5 Une étamine grossie. 4, Calice et pistil. 5, Pistil grossi pour montrer le disque glanduleux ui , L2 LA es - A q i _—— l'ovaire. 6, Capsule recouverte par le calice, grossie. 7, La même, nue, s'ouvrant à sa base. 2 NOTELÆA (1). Fam. des Jasminées, Juss. — DianNprir MonoGyNnie, Lin. CHARACTER GENERICUS. Calix 4-dentatus, inæqualis. Corolla /-petala, marcescens : petalis erectis, ovatis, per paria ope staminum ad basim connexis, Stamina 2, corollà breviora : filamentis dilatatis, 4-gonis, 2-antheriferis ; antheris utrinque medio filamentorum adnatis, r-locularibus. Ovarium liberum, turbinatum, ovulis quibusdam refertum : stylus nullus : stigma 2-fidum. Drupa….. Frutex. Folia opposita, sempervirentia. Flores racemosi, axillares. (Gemmæ terminales binæ, non secüs ac in aliis ejusdem ordinis hybernantibus plantis, ut prior adnotavit Celeber. Corréa de Serra. ) NO TELÆA LONGIFOLIA. Arbrisseau toujours vert, originaire des Isles de la Mer du Sud, cultivé depuis quelques années chez M. Cels. Il passe l'hiver dans l’orangerie, et fleurit à la fin de l’été. Tres droite, cylindrique, très-rameuse, parsemée de tubercules peu saillants; d’un brun cendré, haute d’un mètre, de la grosseur de l'index. Br4wcurs opposées, ouvertes, feuillées, de la forme et de la couleur de la tige. Ramz Aux axillaires, ayant la direction et la forme des branches; recouverts d’un duvet poudreux. Feuirres opposées en croix, horizontales et réfléchies, pétiolées, en lance, pointues, à bords légèrement repliés en dessous, très-entières et quelquefois ondées; relevées d’une nervure saillante et rameuse; veinées, coriaces, glabres, d’un vert foncé en dessus et plus pâle en dessous, subsistantes : les inférieures longues de quinze centimètres, larges de trois; les supérieures insensiblement plus courtes. Périones courts, renflés et articulés à leur base, dilatés par le prolongement des bords des feuilles; convexes en dehors, planes en dedans, glabres, d’un vert pâle. GRappes axillaires, solitaires, droites, simples, très-courtes. Æxz des GRAPPES cylindrique, glabre, blanchâtre. | PépicuLes opposés, de la forme et de la couleur de l'axe, à une fleur, munis d'une bractée à leur base : les inférieurs ouverts, les supérieurs droits. FLEurs très-petites, d’un blanc jaunâtre, sans odeur. Bracrées à la base des pédicules, très-ouvertes, ovales, aiguës, concaves, mem- braneuses, de couleur de rouille, tombant promptement. CaLice extrêmement court, d’un vert pâle, à quatre dents pointues, inégales; les deux latérales plus grandes que l’antérieure et la postérieure. (1) Formé des deux mots grecs Motos et Elaia, qui signifient Australis Olea , Olivier Antarctique. Corozze hypogyne, formée de quatre pétales droits, ovales, aigus, concaves, réunis deux à deux à leur base par le moyen des étamines; se flétrissant avant de tomber. Éramixes deux, situées chacune entre deux pétales qui les recouvrent; de la couleur de la corolle. Fr£ETs dilatés, tétragones, obtus, portant chacun deux anthères. ANTuÈRES adhérentes à la partie moyenne des faces latérales des filets; à une loge, s'ouvrant longitudinalement. Ovarre libre, en forme de poire, glabre, verdâtre, contenant quelques ovules. SrrLe nul. STIGMATE comprimé, à deux divisions, de couleur brune. O3s. 1.° Le caractère essentiel du genre que je viens d'établir, consiste dans la corolle formée de quatre pétales courts et ovales; dans les étamines dont les filets tétragones portent chacun deux anthères ; et dans le fruit qui, d’après l’inspection de l’ovaire, paroît devoir être un drupe. Ces caractères distinguent le NoTEz Æ A4 du CHIONANTHUS, de l'OzzsA, du LINOCIERA de M. Swartz, et du FONTANESr4 de M. Labillardière. 2.° J'ai observé dans l’'Herbier de M. de Jussieu , un bel exemplaire d’une plante récoltée par M. Leschenaut , sur les bords des rivières qui se jettent dans le golfe d’Entrecas- teaux, près la terre de Diemen. Cette plante est évidemment congénère du NoT£Lz ÆA , et les deux espèces de ce nouveau genre peuvent être caractérisées par les phrases suivantes : NoTezÆ A longifolia. Fois lanceolatis, acuminatis, subreclinatis; racemis _— tudine petiolorum. NoTEL ÆA ligustrina. Folüs lanceolatis, acutis, suberectis ; racemis longitudine foliorum. 3.° Quoique la corolle soit staminifèere dans le NoTEzÆA ; il paroît néanmoins qu’on ne peut pas la considérer comme Monopétale , puisque les Pétales tombent séparément de deux en deux. | 4.° La Famille des Jasminées comprend des genres dont les espèces sont tantôt toutes Apétales, comme dans lZ2D£ z 14 de Brown et de Michaux ; tantôt toutes Monopétales, comme dans le ZLrLAc, etc. ; tantôt Polypétales, comme dans le FOoNTANESIA, dans le LINOCIERA ; tantôt Apétales ou Polypétales, comme dans le ÂRAXINUS; tantôt Mono- pétales ou Apétales (1), comme dans l'Oz£4. Ces différences ou exceptions qui se ren- contrent aussi dans plusieurs autres familles, ne semblent-elles pas annoncer aux Natu- ralistes que le caractère qui résulte de l'absence ou de la présence de la corolle considérée comme Monopétale ou comme Polypétale , peut dans quelques circonstances contrarier des rapports évidemment naturels ? Je dois Se Ares observer sie l'ordre des Jasminées est le seul parmi les Monopétales , qui présente ces exceptions réunies. 5.° M. Corréa de Serra a observé que dans les plantes de la famille des Jasminées , Où la végétation est suspendue pendant l’hiver , l'extrémité des rameaux périt , et que les deux gemmes ou boutons qui étoient à la base de cette extrémité, terminent alors la pousse de l’année. Expl. des fig. 1, Fleur vue par devant. 2, La même, vue par derrière. 3, Un pétale séparé , à la base duquel adhère une étamine. 4 , Calice et pistil. 5, Une étamine. 6, Pistil. (Figures grossies. ) (1) Or apetala. V'4nL , Symbolæ Botaniceæ , 3, pag. 3. 206 CLITORIA zZETErROoPAYLLA. Fam. des Lécumineuses, Juss. — Diaperpuie DécanDriE, LIN. CLITORIA folis pinnatis ; foliolis diversis , exstipulaceis; pedunculis axillaribus, subunifloris ; bracteis lanceolatis. Czironta f'heterophylla) foliis pinnatis : foliolis quinis , aliis rotundioribus , aliis lanceolatis , aliüisque sublinearibus. LamArcx , Dictionn. vol. 2, pag. 51. Plante ligneuse , remarquable par ses tiges très-grêles , et par la forme différente de ses folioles ; croissant naturellement à l’Isle de France, sur les bords des grands chemins, parmi les pierres ; cultivée depuis quelques années chez M. Cels , de graines envoyées par Michaux. Elle passe l'hiver dans l’orangerie , conserve ses feuilles, et fleurit sur la fin de l'été. Racine fibreuse, poussant beaucoup de drageons. Tics nombreuses, très-grêles, dichotomes, feullées, striées, presque glabres, d’un brun cendré ; volubles ou grimpantes à la manière des Haricots, longues de deux mètres. R4MEAUX axillaires , alternes, peu ouverts, ayant la direction , la forme et la couleur des tiges. ER à FeuizLes alternes , horizontales et réfléchies , «208 avec e impaire F rédabés: ; Mu- nies de stipules ; ; d’un vert gai en dessus, d’un vert pâle en dessous , plus courtes que les entrenœuds. Foz10Lrs sur trois ou quatre rangées ; opposées, pétiolées, dépourvues de stipules , sujettes à varier dans leur forme et leur dimension : les unes arrondies et très-courtes, les autres ovales et un peu plus grandes, quelques unes en lance ou linéaires.et longues de vingt-cinq millimètres : toutes obtuses , munies à leur sommet d’une pointe peu apparente , très-entières , relevées en dessous d’une nervure rameuse, creusées en dessus d’un pareil nombre de sillons, veinées en réseau. Périoces des FzurLzLES renflés et articulés à leur base, horizontaux et réfléchis , filiformes , presque glabres , de la couleur des rameaux. PÉr101Es des Foz101rs très-courts, articulés, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre, blanchâtres; parois- sant , lorsqu'on les observe à la loupe , parsemés de poils courts. SripuLes distinctes des pétioles , droites , linéaires , aiguës , très-courtes. Péponcuces axillaires , solitaires, d’abord horizontaux, se réfléchissant ensuite après la fécondation ; ordinairement à une fleur , quelquefois à deux ; filiformes, presque glabres, de la couleur et de la longueur des pétioles ; articulés et munis vers leur sommet de quelques bractées semblables à des stpules, et dans les aisselles desquelles naît souvent une foliole ou une feuille composée. Freurs horizontales, d’un bleu d'azur avec une tache d’un blanc jaunâtre, munies de bractées ; longues de vingt-cinq millimètres , larges de quinze. Bracrées à la base des fleurs ; au nombre de deux, opposées , en lance , aiguës , subsistantes , très-courtes. Cazice de la moitié de la longueur de la fleur ; tubulé, relevé de cinq nervures, glabre, d’un vert pâle, divisé à son limbe en cinq découpures droites , ovales, pointues , inégales : l’inférieure plus étroite et plus longue. CoroLze attachée à la base du calice , papillonacée , formée de cinq pétales portés chacun sur un onglet. ÉrrxD42D penché, couvrant les ailes et la carène; arrondi, échancré , à bords courbés en dedans, plane, strié. Æ1z£s beaucoup plus courtes que l'étendard , ovales, obtuses, tronquées obliquement à leur base. C42ÈwE plus courte que les ailes, se divisant dans toute son étendue en deux pétales demi-ovales , concaves , gibbeux en dehors à leur base. Évamines dix, ayant la même attache que la corolle, diadelphes. F1ZETS réunis au nombre de neuf dans presque toute leur étendue, en une gaïne fendue sous l'étendard ; libres vers leur sommet , alternativement plus courts : dixième filet appliqué contre la fissure de. la gaîne , libre dans toute son étendue. AwTHÈREs vacillantes, arrondies , creusées de quatre sillons ; d’un jaune soufré. Ovaire linéaire , comprimé, légèrement pubescent. Srrze filiforme, courbé vers le sommet, parsemé en dessous de quelques poils blanchâtres. STIGHATE mem- braneux plus large que le calice , cilié à son bord. Lécume réfléchi, oblong, comprimé, aminci à sa base qui est entourée du calice ; pointu à son sommet ; d’un roux cendré , divisé par un diaphragme en plusieurs loges monospermes ; s’ouvrant en deux valves qui se contournent. SEmENCES adhérentes par un tubercule , à la suture supérieure de chaque valve : tronquées à leur base et à leur sommet , comprimées , ridées , d’un brun foncé. Ogs. Le CLITORIA heterophylla se distingue surtout du CLITORIA ternatea par ses tiges tres-grèles , par ses feuilles dont les folioles varient dans leur forme, et sont dépour- vues de stipules ; par ses bractées en lance, situées à la base des calices; par ses fleurs plus _ petites , etc. | Expl. des fig. 1, Pétales. 2, Fleur dont on a retranché la corolle. 3, Gaine des neuf étamines ouverte, et dixième filet libre. 4, Pistil. 5, Le même grossi. 6, Légume. 7, Une valve du légume vue en dedans pour montrer les diaphragmes qui séparent les semences. 8, Une semence. _ PE _e" 2" 2" 2" 2" 42" 2" 2" :" 2 MIMOS À EAU OS 4 Fam. des Lécumineuses, Juss. — Porycamie Mownokcie, Lin. Syst. Vegetab.(.V.Folus duplicato-pinnatis.(Inermes). MIMOSA petolis inter pinnarum paria glandulosis ; floribus capitatis, Éd leguminibus falcatis. Mimosa / Glandulosa) inermis : caule herbaceo : folis muluüjugo-bipinnatis : pedunculis solitariis, monocephalis : leguminibus congestis; planis, arcuato-falcatis. Micx. Flor. Boreali-Americ. vol, 2, pag. a Plante herbacée, vivace, découverte par Bartram’s sur les bords du Mississipi, et par Michaux sur les bords du Tennassée; cultivée depuis plusieurs années chez M. Cels. Elle passe l’hiver dans l’orangerie, et fleurit au commencement de l'automne. Racine rameuse, fibreuse, jaunâtre, d'une odeur forte. Tics moelleuses, droites, cylindriques, cannelées, glabres, rameuses, feuillées, verdâtres avec une légère teinte purpurine; hautes de douze décimètres, de la grosseur d’une plume de cygne. RamrAux peu nombreux, axillaires, alternes, très ouverts, de la forme et de la couleur des tiges. | | FeuizLes alternes, rapprochées, horizontales et réfléchies, deux fois ailées, pétio- lées, munies de stipules; glabres, d’un vert tendre; longues d'un décimètre, larges de cinq centimètres. Foz1OLES PRIMAIRES (Pinnules ), douze à vingt sur chaque rangée, opposées, pétiolées, horizontales et dirigées vers le sommet du pétiole commun ; se réfléchissant aux approches de la nuit, ou lorsque l'atmosphère est chargée d'humidité. Fozrorrs secowbAIRES seize à vingt sur chaque rangée, opposées, presque sessiles, munies de stipules peu apparentes; oblongues, poin- tues, tronquées sur un des côtés de leur base, coupées inégalement par la nervure moyenne; planes, purpurines sur leurs bords et à leur sommet; couchées hori- zontalement les unes sur les autres , lorsque les folioles primaires se réfléchissent ; longues de quatre millimètres, larges d’un seul. PÉrioze commun de la couleur des rameaux, articulé, convexe d’un côté, pro- fondément sillonné de l'autre, renflé et cylindrique à sa base, terminé au sommet par une pointe en alène; muni entre chaque foliole primaire d’une glande sail- lante, en godet, et d’un pourpre vif. Pérrozes des FOLIOLES PRIMAIRES de la forme et de la couleur du pétiole commun, dépourvus de glandes. PériozEs des FOLIOLES SECONDAIRES articulés, très courts. SripuLes des FEUILLES adhérentes à chaque côté du renflement sur lequel est articulé le pétiole commun; droites, filiformes, de couleur purpurine, longues d'un déeimètre. SrrPuLEs des FOLIOLES SECONDAIRES très courtes, peu appa- rentes, blanchâtres. PéponcuLes axillaires, solitaires, presque droits, cylindriques, striés, glabres, à plusieurs fleurs; de la couleur des pétioles et plus courts. Freunrs très-petites, rapprochées en une tête ovale-arrondie et de la grosseur d'un grain de raisin; sessiles, serrées, hermaphrodites, munies de bractées. BracTÉEs solitaires à la base de chaque fleur; de la forme et de la couleur des stipules, de la longueur des fleurs, tombant promptement. Cazice très-petit, tubulé, glabre, d’un vert blanchâtre, divisé à son limbe en cinq dents droites. Pérazes cinq, attachés à la base du calice, et alternes avec les dents de son limbe ; droits, ovales, aigus, concaves, verdâtres avec une teinte purpurine sur leurs bords et à leur sommet. | Éramines cinq, insérées sur le calice au-dessous de la corolle, saillantes, d’un pourpre peu foncé. LE ILETS capillaires, tortueux, inégaux. ÆÂnTaèRrESs mobiles, ovales, comprimées, creusées de quatre sillons, s'ouvrant latéralement. Ovarre ovale, légèrement comprimé, glabre, verdâtre. SrrzE latéral, ayant la direction, la forme et la couleur des filets des étamines. Srrcmare obtus. Lécumes en nombre égal à celui des fleurs, portés sur le pédoncule qui est devenu horizontal; rapprochés en tête, arqués en faux, comprimés, pointus à leur sommet, gibbeux par la saillie des semences; glabres, d’un brun foncé, à une loge, s’ouvrant en deux valves, longs de deux centimètres, larges de six millimètres. SEMENCES trois à six, ovales-renversées, comprimées, glabres, de la couleur du légume, adhérentes par un cordon ombilical et filiforme à la suture supérieure des valves... : ee Ezxpl. des fig. 1, Portion du pétiole commun avec une foliole primaire, pour montrer les glandes situées entre chaque paire de folioles primaires, et la forme des folioles secondaires. 2, Fleur. 5, Un pétale. 4, Une étamine. 5, Pistil. 6, Un légume. 7, Une semence. (Les figures 1, 2, 5, 4 et 5 sont grossies ). 20 MIMOSA HXORRIDULA. Fam. des Lécumineuses, Juss. — Porycamie Monoëécre, Lin. Syst. Vegetab. {. V. Folus #50 - pinnalis. ( Acu- leatæ.) MIMOSA petiolis inter pinnarum paria glandulosis ; pinnis multijugis ; caule tereti, striato ; leguminibus aculeatissimis, quadrivalvibus. Mimosa / horridula _) caule herbaceo , diffuso seu procumbente, petiolisque unci- natim aculeolatis : foliis multijugo-bipinnatis : pedunculis geminis, monocephalis ! leguminibus densissimè aculeato-echinatis , quadrivalvibus. Mrcx. Flor. Pope. Americ. vol. 2, pag. 254. Mimosa éntsia. Wazruer Flor. Carolin. pag. 252. Plante herbacée, vivace , sensible, parsemée d’aiguillons crochus , originaire de l'Amé- rique septentrionale, croissant naturellement depuis la Virginie jusqu’à la Floride; cultivée depuis plusieurs années chez M. Cels. Elle passe l'hiver dans l’orangerie , et fleurit pendant l’automne. Racine grêle, rampante, munie de quelques fibres. Tiers moelleuses, étalées, cylindriques, striées, simples, glabres, cisodshis: d’ai- guillons courts et un peu en crochet; verdâtres avec une Tégère teinte Pepe “4 longues de quatre décimètres, de la grosseur d’une plume de corbeau. Feuizres alternes, horizontales, deux fois ailées, pétiolées, munies de stipules ; glabres, sensibles ou se contractant aussitôt qu’on les touche; d’un vert tendre, longues de six centimètres, larges de trois. F'oz10LEs PRIMAIRES [ Pinnules) six sur chaque rangée, opposées, distantes, pétiolées, oblongues, munies de stipules. FoLioLEs SECONDAIRES dix à douze sur chaque rangée, opposées, presque sessiles, linéaires, obtuses, surmontées d'une glande peu apparente; tronquées sur un des côtés de leur base, coupées inégalement par la nervure moyenne, pur- purines sur leurs bords ; se recouvrant mutuellement dans la direction des pétioles des feuilles primaires, aux approches de la nuit, ou si on les touche; longues de cinq millimètres, larges d’un seul. Périoze commun renflé et articulé à sa base, tétragone, creusé d’un sillon sur chaque face, surmonté d’une pointe en alène, parsemé de petits aiguillons cro- chus; glabre, muni entre chaque paire de folioles primaires d’une glande saillante et pointue; long-de huit centimètres. Périozrs des FOLIOLES PRIMAIRES de la forme du pétiole commun, dépourvus de glandes, parsemés seulement en dessous d’aiguillons souvent rapprochés deux à deux. PÉTIOzES des FOLIOLrS SEcON- DAIRES très courts. SripuLes des FEUILLES adhérentes à chaque côté du renflement sur lequel est articulé le péuole commun; ouvertes, capillaires, de couleur purpurine, longues de cinq millimètres. Sr1PULES des FOLIOLES PRIMAIRES semblables à celles des feuilles, et plus courtes. ne PéDoncuLEs axillaires, solitaires, ouverts , létragones, à plusieurs fleurs, parsemés d aiguillons crochus; glabres, plus courts que les feuilles. FLzeurs très petites, rapprochées en une tête globuleuse, légèrement penchée, et de la grosseur d’une groseille; sessiles, serrées, hermaphrodites, munies de bractées. BracTÉEs solitaires à la base de chaque fleur, linéaires, d’un pourpre foncé, très courtes, tombant promptement. _Cazice très petit, glabre, d’un vert blanchâtre, divisé à à son limbe en cinq dents droites, d’un beau pourpre. | | Pérazes cinq, insérés à la base du calice et alternes avec les dents de son limbe; | | droits , en lance, aigus, d’un vert blanchâtre, et d’un pourpre foncé à leur sommet. ÉTamines dix, ayant la même attache que la corolle, saillantes et deux fois plus longues que les pétales. FrL£TsS capillaires, tortueux, inégaux, d’une légère teinte purpurine. ÂnruèrEes mobiles, arrondies, creusées de quatre sillons, s'ouvrant latéralement, d’un beau jaune, Ovaire ovale, légèrement comprimé, glabre, verdâtre. Srrze latéral, ayant la direction, la forme et la couleur des filets des étamines. $71Gcw47TE obtus. ; Lécumes cylindriques, pointus, creusés de quatre sillons; recouverts d’aiguillons nombreux et très serrés; à une loge, s'ouvrant en quatre valves. f417FS opposées _ deux: à deux, convexes en dehors, concaves en dedans, inégales : l’antérieure et la postérieure plus courtes que les latérales. SEMEN ces nombreuses, disposées sur une seule rangée, presque carrées, compri- mées, noirâtres. | | O3s. Il est difficile de prononcer si la plante que je viens de décrire, et qui est certai- nement le WMrmosA horridula de Michaux , est une espèce distincte, ou une simple variété de la plante découverte à la Véra-Crux par Houston, et nommée par Linnæus MrmosA4 quadrivalvis. A la vérité les caractères que j'ai énoncés dans la phrase spécifique, semblent prouver qu’elle constitue une espèce distincte : mais ces caractères peuvent également exister dans le MrmosA quadrivalvis dont les descriptions, sans excepier celle de Houston, sont toutes incomplètes , surtout par rapport aux caractères de la — Expl. des fig. 1 , Légame. 2 , Le même ouvert en quatre valves. 3, Une semence. +5 AMSONIA:4#0082r0r 14 Fam. des ArociNÉES, Juss. — D MoNoGyNie, Lin\. AMSONTA folis sparsis, lineari-lanceolatis; caulibus pilosis. Amsonia angustifolia. WMrcuaux, Flor. Boreali-Americ. vol. 1, pag. 121. AmsonraA ciliata. Wa4azruarr, Flor. Carolin. pag. 08. TABERNÆMONTANA angustifolia. Æ1r70w, Hort. Kewens. vol. 1, pag. 300. Wiizipenow, Spec. Plantar. vol. 1, pag. ds Plante herbacée, vivace, lactescente , originaire de l'Amérique Septentrionale, crois- sant dans les endroits découverts et sablonneux ; cultivée depuis plusieurs ännées chez M. Cels. Elle passe l'hiver en pleine terre, et fleurit à la fin du printemps. | Tiers nombreuses, droites, cylindriques, simples, pliantes, feuillées dans toute leur étendue, parsemées de poils blanchâtres ; hautes de cinq décimètres, de la grosseur d’une plume à écrire. FeuiLres alternes, très rapprochées, presque droites, présentant un de leurs bords dans la direction de la tige, pétiolées et se prolongeant sur le péuole, linéaires et en lance, amincies à leurs extrémités; aiguës, à bords réfléchis, relevées sur leur surface inférieure d’une côte blanchâtre et rameuse, creusées sur la supérieure d’un pareil nombre de sillons, paraissant veineuses lorsqu'on les observe avec la loupe; d’un vert foncé en dessus, d’un vert pale en dessous, longues de sept centimètres, larges de cinq millimètres : les inférieures ordinai- rement parsemées de quelques poils, et même ciliées; les supérieures parfaitement glabres. Périoces dilatés par le prolongement des bords des feuilles; articulés, droits, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre, glabres, très courts. Grappes au sommet des tiges, peu nombreuses, presque droites, garnies d’un petit nombre de fleurs; formant une panicule étroite et peu étalée. PépowcuLes ouverts, cylindriques, glabres, simples et à une fleur, ou rameux et à plusieurs fleurs; munis de bractées. : FLeurs de la grandeur de celles du jasmin des Acores, d'un bleu pâle, sans odeur : celles qui sont au sommet des grappes et des pédoncules, se développant les premières. BracTéEs à la base des pédoncules et de leurs divisions; droites, linéaires, aiguës, glabres, très-courtes. Cazice d’une seule pièce, très court, subsistant, divisé en cinq découpures pro- fondes, droites, en lance, aiguës et glabres. CorozLe monopétale, insérée sous l'ovaire, en forme d’entonnoir. 7 Y3£ insensi- blement dilaté, glabre en dehors, parsemé intérieurement à son orifice de poils blanchâtres; long d’un centimètre. Liw8£ à cinq divisions très-ouvertes, obliques, en lance, aiguës, égales, de la longueur du tube. | Éramines cinq, renfermées dans le tube et attachées à sà partie moyenne. FrzETs planes, très courts. ÂNTHÈRES droites, conniventes, ovales, obtuses, échancrées à leur base, un peu fendues à leur sommet, creusées de quatre sillons; s’ouvrant latéralement, d’un jaune de soufre. Ovarres deux, entourés à leur base de cinq glandes peu apparentes; ovales, aigus, * glabres. SrrzE filiforme, de la longueur du tube. S71GHATEr en tête, porté sur un disque orbiculaire. Frurr formé de deux follicules réunis à leur base et entourés par le calice; droits, peu écartés, cylindriques, rétrécis en pointe à leur sommet, glabres, de couleur brune, longs d’un décimètre. : — SEMENCES nombreuses, cylindriques, nues, tronquées obliquement à leur sommet. Ogs. 1°. Le fruit de l/MsONrA angustifolia n'étant pas parvenu à une maturité com- plète, il ne m’a pas été possible d'observer et de décrire plus en détail sa structure inté- rieure , qui doit être conforme à celle des autres fruits désignés par le nom de Follcules. 2°. Le genre ÆMSONTA établi par Walther dans sa Flore de la Caroline, a été réuni par Linnæus à celui du T'4BERNÆMONTANA. Mais, comme l’ordre des Apocinées est un de ceux où le fruit fournit des caractères plus importants que la fleur pour l’établisse- ment des genres , il semble que l’on doit distinguer et séparer les TABERN ÆMONTANA et AMSON1A qui diffèrent essentiellement par leur fruit. En effet, les follicules sont courts, ventrus et réfléchis horizontalement dans le premier ; tandis qu’ils sont droits, cylindriques, très alongés , et peu écartés dans le second. Expl. des fig. 1 , Corolle ouverte pour montrer l’attache des étamines , et les poils qui ferment l’orifice du tube. 2, Une étamine grossie. 3, Calice grossi. 4, Pistil grossi pour montrer les deux ovaires, le style et le stigmate porté sur un disque orbiculaire. 5, Fruit formé de deux follicules. - EINDIGOFPE RS ere à Fam. des Lécumineuses, Juss.— Dianezpuie DÉCANDRIE, Lin. INDIGOFERA petiolis diphyllis; foliolis ovalibus, inæqualibus, subasperis; leguminibus arcuatis, compressis. Plante herbacée , annuelle , originaire d’Afrique ; fleurissant au printemps. tes ur DO OR al SES UE dE RS PA SE AMC RS D Es Racine pivotante, très alongée, munie de quelques fibres; d’un brun cendré, de la grosseur d’une plume de corbeau. Trezs tombantes, cylindriques, rameuses, feuillées, pubescentes, d’un blanc cen- dré, longues de deux décimètres, de la grosseur de la racine. Ram aux axillaires, alternes, rapprochés, ouverts, de la forme et de la couleur des tiges. Feurzres alternes, horizontales, munies de stipules; au nombre de deux sur chaque pétiole, dont une au sommet, et l’autre latérale. F OLIOLES pétiolées, ovales, sur- montées d'une petite pointe, relevées en dessous d’une côte rameuse, creusées en dessus d’un pareil nombre de sillons, parsemées sur chaque surface de poils nom- breux et couchés; un peu rudes au toucher, planes, d'un vert cendré, inégales : celle qui termine le pétiole, longue de trois centimètres, large de seize millimètres; celle qui est située sur le côté du pétiole, trois fois plus petite. PérioLE commun très ouvert, convexe d’un côté, sillonné de l’autre, pubescent, de la couleur des feuilles, du tiers de la longueur de la foliole du sommet. Périozr de la Foz101E LATÉRALE semblable au pétiole commun, et beaucoup plus court. SriPuLes distinctes du pétiole commun, et de la moitié de sa longueur; droites, en lance, très-pointues, pubescentes, roussâtres, subsistantes. GRAPPES axillaires, simples, droites, munies de bractées; de la longueur des feuilles. AxE des GnraPpss cylindrique, pubescent, garni de fleurs dans toute son éten- due; de la couleur des rameaux. FLeurs très-petites, horizontales, serrées, pédiculées, de couleur de rose; les infé- rieures se développant les premières. PépicuLes filiformes, pubescents, blanchâtres, du tiers de la longueur des fleurs; d'abord horizontaux, se réfléchissant ensuite à mesure que le fruit se forme. BracTées à la base des pédicules, et plus longues; solitaires, très ouvertes, linéaires, pointues, pubescentes; tombant à mesure que les fleurs se développent. Cazrce en cloche, subsistant, de la moitié de la longueur de la fleur, parsemé de poils blanchâtres, divisé à $on limbe en cinq découpures peu ouvertes, linéaires, pointues, presque égales. Conozze attachée à la base du calice, papillonacée , formée de quatre pétales munis chacun d’un onglet. ÉrrwD4rD presque droit, ovale-arrondi, échancré à son sommet, concave ou à bords réfléchis. 47zrs de la longueur de l’étendard, horizontales, appliquées sur chaque côté de la carène, oblongues, obtuses, mu- nies d’une oreillette à leur base intérieure. C4RÈHE abaissée, de la longueur des _ ailes, à bords relevés, ou en forme de nacelle; portée sur un onglet fendu dans sa longueur, munie au-dessus de l’onglet, sur chacun de ses côtés, d’un éperon court, obtus et concave intérieurement. ‘ha AminEs dix, insérées sur le calice au-dessous de la corolle, diadelphes. Firzers réunis au nombre dé neuf dans la moitié de leur étendue en une gaîne comprimée, blanchtre et fendue sous l'étendard ; libres, courbés , alternativement longs et courts dans leur partie supérieure : dixième filet libre, appliqué contre la fissure de la gaîne. ANTHÈRES vacillantes, arrondies, d’un jaune de soufre, surmontées d'une petite glande. & : : Ovarre linéaire , comprimé, velu, blanchâtre, renfermé dans la gaine des étamines. S7r£E capillaire, courbé, parsemé de poils peu apparents. STIGMATE obtus. Léaums de la forme et de la couleur de l'ovaire; entouré du calice, surmonté du style, à une loge, s’ouvrant en deux valves; arqué ou réfléchi dans sa moitié infé- rieure, redressé dans la supérieure. | Semexces deux ou trois, ovales, comprimées, de couleur brune, attachées par un. «pu ilical très court à à » suture pre du se. OBs. 1e PCR OFE. | | avec VINDIGOFERA arcuata de M. Willdenow; ; mais lle sea distingué aisémen par ses rameaux qui ne sont point anguleux , par ses feuilles qui ne sont point ternées, et par ses nas qui ne sont point tétragones. 2.° La situation des folioles dans lINDIGOFERA diphyll ; dique Pavoniement . d’une seconde foliole latérale : mais cet avortement peut être regardé comme constant, puisque dans tous les individus que Fa observés , il ne s’est pas trouvé un de. pétiole : à. trois folioles. | | | * +: Expl. des fig. 1, Fleur paies 3, Pétales. 5, Calice et organes sexuels. à ee. 5 Fe semence. (Figures grossies, ) 31 TÜURPINIA.(G Fam. des NerPruNs, Juss.—Pozyeamie Dioécie, LIN. Cnaracrer Genericus. Flores Polygami Dioici. Hermapron. Calix 5 - partitus, margine coloratus, inæqualis, persistens. Petala 5, disco inserta, laciniis calicinis alterna. Discus calicem inter et ovarium medius, utriusque basi adhærens, _urceolatus, 10 - crenatus. Stamina 5, disco inserta, petalis alterna. Ovarium trigonum : styli 3 in unum conferruminati : stigmata 3, concava. Bacca 3-gona, 3-locularis ; loculis 2-3-spermis. Semzina ossea, ad hilum obliquè truncata. Corculum planum et rectum, perispermo carnoso cinctum. Masc. Cakix , Corolla et Stamina ut in hermaphrodit Ovari rudimentum. — Fax Arbores. Folia impari-pinnata » Opposita | . Paniculeæ terminales. Flores albidi, in distinctis individuis hermaphroditi, et abortu tantummodù masculr. TURPINIA PANICULATA. Arbre de moyenne grandeur dont le bois élastique pourroit être employé utilement dans le charronnage. Il a été découvert par MM. Poiteau et Turpin à Saint-Domingue, dans les” montagnes secondaires. Il fleurit deux fois l’année, au printemps et dans l’antomne : ses fleurs forment de vastes panicules. Tronc droit, très rameux, formant une tête assez étalée ; recouvert d'une écorce crevassée, .et de couleur cendrée. Br4»cCuEs opposées, ouvertes , cylindriques , de la couleur du tronc. R4mEAUx très nombreux, ayant la direction et la forme des branches; glabres, de couleur brune, parsemés de gerçures sant formées par l’épiderme qui s’entr'ouvre. FEeuizLes opposées, pétiolées , ailées avec impaire, munies de stipules ; glabres , d'un vert gai en dessus, d’un vert pâle en dessous, longues d’un double décimètre. FozroLes trois ou quatre sur chaque côté du pétiole commun; opposées, pétiolées, et se prolongeant sur leur pétiole; munies de stipules; ovales, quelquefois ellip- | tiques; pointues, garnies sur leurs bords de dentscourtes, glanduleuses et piquantes ; relevées d'une côte saillante, veinées, membraneuses : celles qui sont ovales, longues de cinq centimètres, et larges de trois; celles qui sont elliptiques, longues de sept centimètres, et larges de deux et demi. PérioLes communs peu ouverts , cylindriques , glabres, d’un brun foncé, renflés à leur base et dans les points où naissent les folioles. Pérrozes PARTIEL de la forme des pétioles communs; extrêmement courts, à peine longs de six millimètres. (1) Ce genre porte le nom de M. Turpin, botaniste aussi instruit, qu’habile dessinateur; connu avantageusement dans la science par plusieurs mémoires insérés dans les Annales du Muséum d'Histoire Naturelle, et par la belle édition qu’il donne, conjointement avec M. Poiteau, des Arbres Fruitiers de Duhamel. Srreuces droites, en lance ou linéaires, pointues, entières, glabres, très courtes, se flétrissant avant de tomber : celles des feuilles, situées à la base intérieure du pétiole commun : celles des folioles situées entre chaque conjugaison. Panicuzes au sommet des jeunes rameaux; droites, grandes, lâches, munies d’une bractée dans leurs divisions et sous-divisions. Axe de la Pawrcuze courbé vers son sommet; cylindrique, strié, très rameux, glabre, de la couleur des pétioles, et beaucoup plus long. R4mE Aux opposés en croix, très ouverts, écartés, simples et nus dans leur moitié inférieure, divisés et garnis de fleurs dans la supérieure. FLeurs quatre à six, pédiculées, d’un blanc de lait, de la grandeur de celles de l'Olivier commun; hermaphrodites sur certains individus, simplement mâles sur d’autres. Péponcures communs horizontaux, cylindriques, striés, glabres, d’un brun clair : les inférieurs longs de deux centimètres, les supérieurs insensiblement plus courts. PéprcuzEs au sommet des pédoncules communs, de la même forme et de la même couleur; ayant toutes sortes de direction; à une seule fleur. Bracrées à la base extérieure de toutes les divisions de l'axe de la panicule; solitaires, droites, linéaires, concaves, glabres, membraneuses, très courtes. Cazice à cinq divisions profondes, peu ouvertes, ovales, obtuses, concaves, colorées sur leurs bords, inégales, subsistantes. SE Péraes cinq, attachés à un disque, alternes avec les divisions du calice, et deux fois plus grands; droits, peu ouverts, sessiles, ovales, très obtus. - Éramnes cinq, ayant la même attache que la corolle, alternes avec les pétales, et de la même longueur. FrzETs droits, comprimés, élargis à leur base, rétrécis vers leur sommet, de la couleur de la corolle. Ayræëres mobiles, en cœur, à deux loges, d’un jaune citron. Pas Disque situé entre le calice et l'ovaire , adhérent également à la base de ces deux organes; en godet, à dix crénelures, d’un blanc jaunâtre. Ovarre libre, trigone. S7rzes trois, réunis en un seul qui est droit, cylindrique et plus court que les filets des étamines. STIGMATES trois, tronqués, concaves. Bars arrondie, trigone, de la grosseur d’une petite prune; glabre, d’un bleu foncé, divisé en trois loges qui contiennent chacune deux ou trois graines. Graines attachées à l’axe central de la baie, presque globuleuses, osseuses, très glabres, luisantes, d'un gris de perle, tronquées à leur base, et creusées d’un large ombilic. Emsrxow droit, plane, entouré d’un périsperme charnu. Loges ovales, convexes en dehors, planes en dedans, épais. R4prcuzr inférieure, conique, très courte. Ogs. 1.° Le genre que je viens d’établir, appartient évidemment à la famille des Nerpruns. Il se rapproche du STAPHrLEA par le plus grand nombre des caractères de la fleur , mais il en diffère essentiellement par son fruit qui n’est point formé de deux ou trois capsules vésiculeuses adhérentes dans leur moitié inférieure. 2.° J'ai pensé long-temps que la plante qui m’a servi à établir le genre Turr1N14, étoit la même que le STAPHYLEA occidentalis de M. Swartz; mais en lisant avec attention la description que le célèbre Botaniste Suédois a donnée de l'espèce qu’il avoit trouvée à la Jamaïque, j'ai été convaincu que cette plante étoit tout-à-fait distincte du TurpiN14 paniculata. En effet la plante découverte par M. Swartz n’est point polygame dioïque, ses feuilles sont alternes et deux fois ailées ; le nectaire n’est point crénelé à son limbe : le fruit est Le capsule et les graines sont oblongues et solitaires dans chaque loge. : es: Expl. des fig. Fleur Hermaphrodite. 1 , Fleur. 2 » Un pétale. 3, Fleur vue en dessous. 4 , Fleur dont le calice et la corolle ont été retranchés, pour montrer l’attache des étamines. 5, Disque et Pistil. 6 Baie coupée transver- salement. 7, La même coupée longitudinalement » pour montrer l’attache des graines. 8 etg Deux graines. 10 et 11 Coupes transversale et longitudinale d’une graine your montrer l'embryon droit et entouré d’un périsperme charnu. D 392 CDOS IS ASS SSL SCSI DE LS SO LL SOS TL ST MAIETA(G) 4NNULATA. Fam. des MéLasromées , Juss. — Ocrannrie MonoGxnie, Lin. MAIETA foliis cordato-ovatis, acuminatis, quinquenerviis, integerrimis ; pétiolis brevissimis, basi annulato - connatis; corymbis axillaribus pedunculatis. Arbrisseau d’un bel aspect, découvert à Java par M. Lahaie. 1] croit dans les lieux humides, et fleurit dans le cours de l'été. Tics droite, cylindrique, très rameuse, haute d’un mètre et demi, de la grosseur de l'index. Br4wCHES opposées, peu ouvertes, courbées dans leur partie supérieure; de la forme de la tige, striées, noueuses et recouvertes dans les nœuds d’un duvet pulvérulent; d’un brun foncé. Ramraux insérés dans les nœuds; axillaires, ayant la direction, la forme et la couleur des branches. Feuirres opposées, horizontales, pétiolées, en cœur etovales, pointues, très entières; relevées de cinq nervures qui partent du sommet du pétiole, et entre lesquelles se trouve un grand nombre d’autres nervures plus fines et transversales ; veineuses, glabres et d’un vert foncé. sur la s surface supérieure ; d’un vert jaunâtre sur l'infé- e sur les veines, 2 un duvet pulvé- rieure , parsemées sur les n r rulent , longues de douze cent | Périores extrémement courts, 1 naissant “dans Les nœuds des tiges et des rameaux; réunis en anneau à leur base; cylindriques, couverts d’un duvet pulvérulent; d’un brun foncé. Péponcuzes dans les aisselles des feuilles, solitaires, trés ouverts, cylindriques, striés, renflés et dichotomes à leur sommet; de la couleur des pétioles, de la moitié de la longueur des feuilles. FLeurs aussi grandes que celles du MzLA4sTOm 4 grandiflora, et de la même couleur; formant par leur ensemble un corymbe lâche; pédiculées, munies chacune de deux bractées : celles du point de bifurcation s'épanouissant les premières. Pénicuzes très ouverts, de la forme et de la couleur des pédoncules, du tiers de la longueur des fleurs : celui du point de bifurcation toujours simple, les deux latéraux ordinairement divisés et dichotomes. Bracrées opposées, linéaires, pointues, de la couleur et de la longueur des pédicules. (1) Voyez le mémoire inséré parmi ceux de la Classe des Sciences Physiques et Mathématiques de l’Institut, année 1807, sur les Genres M£rASTONA et RuEx14. LS % Caz1ce d’une seule pièce, tubuleux, divisé à son limbe; subsistant, de la moitié de la longueur de la fleur. Tu3r insensiblement dilaté, couvert, ainsi que les pédicules et les bractées, d’un duvet pulvérulent ; hérissé de poils jaunâtres. LME à quatre divisions ouvertes, en lance, ciliées: PéraLes quatre, attachés à la base du limbe du calice, et alternes avec ses divisions ; très ouverts, ovales renversés, rétrécis à leur base en un onglet court. … : 4. Éramines huit, insérées deux à deux à la base de chaque division du limbe du calice: " plus longues que les pétales. Fzers coudés versleur partie supérieure, munis à leur sommet de deux soies réfléchies. AvrxËëRrES couchées dans l'intérieur de la fleur, lorsque les pétales ne sont pas ouverts ; droites et saillantes , lorsque la fleur est épanouie ; en forme d’alêne, à une seule loge, trouées obliquement à leur sommet; d'un jaune de soufre. | OvarrE plus court que le tube du calice , et adhérent à la partie inférieure de cet organe ; divisé en quatre loges qui contiennent chacune plusieurs ovules nichés dans une pulpe; surmonté d’un disque globuleux et velu. S$rrze flexueux , cylin- drique, glabre, de la longueur des _— S7iGMATE obtus. Frurr. : : ee L Expl. des fig. 1 , Fleur. 2, La même coupéelongitudinalement pour montrer l’attache des pétales, des étamines, et l’adhérence de l'ovaire quiest surmonté d’un disque. 3, Une étamine vue avant l'épanouissement de la fleur. 4, la même vue après l'épanouissement de la-fleur. 5, Ovaire coupé transversalement pour montrer le nombre de ses loges. 33 CS SSI SOS CSS LS MAÏIETA sC4zPTa. CSS SLI IS SSII F Fam. des Mérasromées, Juss. — Décannrre Monocynie, Linn. IETA folis ovato-lanceolatis, integerrimis, trinerviis, bullato-tuberculosis ; >edunculis axillaribus, brevissimis, paucifloris. Arbrisseau très rameux, formant une cime arrondie, découvert à Saint - Domingue par M. Poiteau. Il croît sur les mornes de la paroisse de Saïnte-Suzanne, dans les terrains secs et arides; et il fleurit au commencement de l'été. Tics droite, cylindrique, très rameuse, haute d’un mètre et demi, de la grosseur de l'index. BrAncuEs opposées, droites, sillonnées, presque tétragones, noueuses, recouvertes d'un duvet épais et de couleur de rouille. Raw£Au x axillaires, ayant la direction et la couleur des branches. Feuicces opposées, horizontales, pétiolées, ovales et en lance, aiguës, très entières, bordées de quelques cils peu apparents; relevées de trois nervures qui partent du sommet du pétiole, et entre lesquelles se trouvent plusieurs autres nervures plus fines et transversales ; taillées en facettes sur le disque de la surface supérieure, ou divisés en petits manif illants, d'abord polyèdres, s’affaissant ensuite, et prenant une forme presque carrée; creusées sur le disque de la surfaceinférieure d'enfoncements qui correspondent aux mamelons, et qui sont disposés symétri- quement sur plusieurs rangées séparées les unes des autres par les nervures et les veines; d'un vert foncé en dessus, et parsemées de soies roides et peu apparentes; d’un vert jaunâtre en dessous, et hérissées sur les nervures et les veines d’un duvet épais et-de couleur de rouille; longues de six centimètres, larges de deux et demi. Périoces naissant dans les nœuds des branches et des rameaux; très ouverts, cylindriques, couverts d’un duvet épais et de couleur de rouille; à peine longs d’un centimètre. PéponcuLe deux ou quatre, axillaires, peu ouverts, Éliforines, entourés à leur base de bractées ou des écailles de boutons; de la couleur des pétioles , et beaucoup plus courts; quelquefois à une fleur, plus souvent à ‘deux ou quatre fleurs. FLeurs très petites, droites, sessiles, d' abord blanches, ensuite de couleur de rose. BracréEs très rapprochées, entourant les pédoncules , et plus courtes ; ovales, concaves, membraneuses, pubescentes et de couleur de rouille en dehors, glabres et de couleur cendrée en dedans. Cazice d’une seule pièce, en godet, divisé à son limbe; granuleux ou couvert d’écailles peu apparentes; de couleur cendrée, subsistant. LimBE à quatre dents droites, très courtes. Pérazes quatre, attachés à la base du limbe du calice, et alternes avec ses divisions ; d'abord droits, ensuite réfléchis; en lance, surmontés d’une longue pointe, parfai- . tement glabres. Éramines huit, ayant la même attache que la corolle, droites et presque conniventes, plus longues que les pétales. F1LE7s opposés alternativement aux dents du calice et aux pétales; filiformes, coudés et nus vers leur partie supérieure; blanchâtres. Ayruëres mobiles, ovales, à deux loges, s’ouvrant au sommet par deux pores; d’un jaune de soufre. Ovarre globuleux, adhérent au calice dans sa partie inférieure , et libre vers le sommet. $rrzr droit, cylindrique, plus long que les étamines. Sr1GwATE obtus. Bars de la grosseur d’un grain de poivre, globuleuse, couronnée des dents du calice; légèrement pubescente, d’un beau bleu, divisée en quatre loges, remplie de pulpe; polysperme. GRaines menues, nombreuses, nichées dans la pulpe du fruit, presque coniques, | ayant toutes leur extrémité pointue dirigée vers l'axe du fruit; glabres d’un jaune < 3e _ clair. Oss. 1.° L'espèce que je viens de décrire paroît avoir beaucoup de rapports avec celle qui est nommée, dans le Dictionnaire de l'Encyclopédie Méthodique , MrzAsTOmA4 lima : mais l’orsqu’on observe que dans cette dernière espèce les feuilles sont coriaces, dentées en scie, et relevées de cinq nervures longitudinales, et que les fleurs sont disposées en panicules axillaires ; on peut affirmer que ces deux espèces sont réellement distinctes. Le M4rrrA scalpta a aussi une grande affinité avec le MrzAsTomA favosa , Lam. , dont il diflère sur-tout par ses fleurs qui ne sont point disposées en corymbes terminaux et portés sur un pédoncule commun plus long que les feuilles. 2.° La petitesse des fleurs du M41ET 4 scalpta , m’a déterminé à comparer cette plante avec le Mr As7. parviflora d’Aublet, et avecle MrzAsr. micrantha de M. Swartz. Ces deux dernières espèces sont très distinctes de celle que ET ) unies sur leurs surfaces ; mais encore par les fleurs qui forment une panicule terminale dans le M£LAST. parviflora , et par les fruits qui sont octogones et d’un‘blanc de neige dans le MzrAsr. micrantha. 3.° J'ai trouvé dans une collection de plantes qui m’a été envoyée de Santa-Fé de Bogota , une nouvelle espèce du genre Matera. Cette espèce est sur-tout remarquable par son feuillage qui, vu en dessous, est de la même couleur que celui du CurrsoPnrLLUM argenteum. Je la désigne à cause de ce rapport, par le nom de Murr4 argentea. Les principaux caractères qui peuvent servir à la faire reconnoître , sont: Fruter. — Rami teretes, squamis furfuraceis et fuscis obtecti. — Folia oblonga, basi attenuata, apice obtusa, integerrima , trinervia, coriacea , supernè lucida, subtàs squamis furfuraceis et candidis obsita, 6 centim. longa, 22 millim. lata. — Paniculæ terminales, coarctaiæ. Flores parvi. —Calix cyathiformis , 5-dentatus , extus Jurfuraceus.— Petala 5, flava. Stamina 10.— Bacca , 5-locularis, magnitudine seminis coriandri. 4 LA Expl. des fig. 1, Une fleur grossie. 2, La même coupée longitudinalement pour montrer l’attache des pétales, et adhérence de l'ovaire avec le calice. 3, Fruit de grandeur naturelle. 4, Le même grossi. 5, Le méme coupé transversalement pour montrer le nombre des loges. 6, Quelques graines de grandeur naturelle. 7, Une graine grossie, ai décrite, et elles en diffèrent toutes les deux , non seulement par leurs feuilles très grandes, dentées, glabres et 54 MERIANA GG) CrLIARIS. Fam. des Mérasromées, Juss. — Décanprie MoNoGyNie, Lin. STI S MERIAN A villosa; foliis ovato-lanceolatis, serrulatis, ciliatis, quinquenerviis; paniculà terminali, dichotomà. Plante herbacée, vivace, hérissée dans toutes ses parties de poils roussâtres ; croissant naturellement dans la Nouvelle Grenade; fleurissant à la fin du printemps. Tices montantes, étalées , cylindriques, striées, rameuses, hérissées de poils roussâtres insérés sur le sommet de tubercules peu apparents ; hautes d’un “mètre, de la grosseur d’une plume de cygne. R4mrAux axillaires, opposés, très Ouverte, de la forme et de la couleur des.tiges. | Feuicces opposées, horizontales, pétiolées, ovales et en lance, Re Éntenent dentées en scie, relevées de cinq nervures qui partent du sommet du pétiole, et entre lesquelles se trouvent des veines transversales et montantes; hérissées sur chaque surface de poils couchés; d’un vert foncé en dessus, d’un vert jaunâtre en dessous; longues de sept centimètres, larges de trois. Périoces horizontaux, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre, très yes de la couleur des rameaux; longs d’un centimètre. à PanicuLes au sommet des rameaux; droites, lâches, peu étalées, dchotétiés , munies de bractées dans leurs divisions etsousdivisions. R4wr 4 u x de la panicule ouverts, dichotomes, cylindriques, striés, hérissés de poils glanduleux à leur base, et sur- montés d’un tubercule peu apparent. Freunrs droites, pédiculées, d’un pourpre foncé, presqu’aussi grandes que celles du Prunier : celles des points de bifurcation s’épanouissant les premières. Pénicuces très courts, de la forme et de la couleur des rameaux de la panicule : ceux des points de bifurcation toujours simples; les deux latéraux ordinairement divisés et dichotomes. Bracrées opposées, horizontales, en lance, pointues, hérissées, ciliées , de la longueur des rameaux et des pédicules qu’elles accompagnent. Cazice d’une seule pièce, tubuleux, divisé à son limbe; hérissé en dehors, glabre en dedans, subsistant; de la moitié de la longueur de la fleur. Tw2# insensiblement dilaté, strié. Lime à cinq divisions ouvertes, en lance, ciliées. (1) Voyez le mémoire inséré parmi ceux de la Classe des Sciences Physiques et Mathémathiques de l'Institut , année 1807, sur les Genres MrL4sTOMA et REx14. F 1 Pérazes cinq, attachés à la base du limbe du calice et alternes avec ses divisions ; très ouverts, ovales -renversés, rétrécis à leur base en un onglet court; élégamment ciliés. Éramines dix, ayant la même attache que la corolle ; de la longueur des pétales. Frzers opposés alternativement aux dents du calice et aux pétales; filiformes, coudéset glanduleux au-dessous de leur sommet; de couleur purpurine. {yraëres adhérentes aux filets dans leur moitié inférieure; cylindriques à une seule loge, trouées obliquement à leur sommet; d’un jaune de soufre. Ovarre paroïssant adhérent par sa base avec le calice, et libre dans le reste de son étendue ; ovale, obtus, pubescent à son sommet. STrLE montant, légèrement flexueux , cylindrique , glabre, de la longueur des étamines et de la couleur des filets. SrzcwATE. en tête, blanchâtre. CarsuLe entièrement libre et simplement recouverte par le calice; ovale, obtuse, membraneuse, striée, munie de quelques poils à son sommet; divisée en cinq loges, s'ouvrant en cinq valves. Czorsows adhérentes au milieu des valves. Âx£ CENTRAL relevé vers son sommet de cinq angles épais auxquels adhèrent des placentas fongueux et arqués. % : Graines très nombreuses , petites, presque réniformes, glabres, d’un brun clair. MrcroPI£eE situé au-dessus de lombilic. Emsryon droit, de la forme de la graine, dépourvu de périsperme. Loges épais, convexes, courts. R4D1CULzE inférieure, cylindrique. O3s. La plante que je viens de décrire se rapproche des MELASTOMA agresthis et purpu- rassens , AUBL., par son port, par la forme de ses feuilles , et par son inflorescence; mais elle en diffère par ses fleurs beaucoup plus grandes et d’un pourpre foncé, par la forme de son calice, et sur-tout par son fruit qui n’est pas une baie adhérente au calice. Cette espèce faisoit parte d’une collection précieuse de plantes , qui m'a été envoyée de Santa-Fé de Bogota par M. Umana, Savant Naturaliste Espagnol, attaché à l'expédition dont le célèbre Mutis est le directeur. J'ai trouvé dans cette collection six espèces qui appartiennent à la famille des Mélastomées. Quatre de ces espèces ont été publées depuis peu par M. Bonpland, sous les nomsde RHEXT A muricata, mucrophy la, myrtoidea et stricta (x):les deux autres sont celle que je viens de décrire, et celle que jai nommée MATET 4 argentea dans les observations placées à la suite de la description du M4r£74 scalpta. Expl. des fig. 1, Calice et pistil. 2, Fleur ouverte pour montrer l’attache de la corolle et des étamines. 3 , Fruit mûr. 4, Calice ouvert pour montrer la câpsule qui est entièrement libre. 5, Coupe transversale de la capsule. 6, Axe central. 7, Une valve séparée et vue intérieurement, pour montrer la cloison. 8, Graine moe 9, La même coupée longitudinalement pour montrer la forme de embryon. LI _ (4) Cette espèce a de grands rapports avec le MrLAsToMA strigosa LF.5, 35 LA ECLE LILI DS OS LL LE OL CL LL LS LL LLC TRISTEMMA VIRUSANA. Fam. des MéLasToméEs , Juss. — Décaxpie MoNoGyNie, Lin. CES OLIS TRISTEMMA folis ovato- lanceolatis, DAT TA MErasrTomA virusana, Commers. Mss. TrisremmA, Juss. Gen. Plant. pag. 329. Plante herbacée, vivace, originaire de Madagascar, et transportée à l’Isle-de-France où elle s’est naturalisée , et où elle croît sur les bords des ruisseaux; découverte par Commerson , et trouvée ensuite par le Célèbre Naturaliste Riche qui en avoit récolté un grand nombre d’échantillons. Cette belle espèce fleurit dans son pays natal À > commencement de l'automne. CS dè % , Tiers presque droites, fistuleuses dans l’état de dessication, tétragones et à angles aigus; dichotomes, rameuses, hérissées de soies longues et roides ; rudes au toucher, d'un brun foncé, hautes de cinq à six décimètres, de la grosseur du petit doigt. RamEAUx axillaires, opposés, quelquefois alternes par avortement; ouverts, de la forme et de la couleur des tiges. FeuizLes opposées, pétiolées, ouvertes, ovales et en lance, pointues, très entières, relevées de sept nervures longitudinales qui se confondent au sommet du pétiole, et entre lesquelles se trouve un grand nombre de veines transverses; parsemées sur chaque surface , et principalement sur la supérieure , de soies qui sont roiïdes , renflées vers leur base et couchées dans toute leur étendue ; d’un vert foncé en dessus, d’un vert jaunâtre en dessous, longues de treize centimètres, larges de six. PérioLes réunis à leur base qui est dilatée, qui entoure les rameaux, et qui est surmontée de longues soies roides ; ouverts, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre; hérissés, de la couleur des rameaux; longs de trois centimètres. FLeurs cinq à six, situées dans les points de bifurcation , etentre les deux feuilles termi- nales; rapprochées en tête, sessiles, munies chacune d’une bractée; se développant successivement ; d'un pourpre peu foncé. Tère de FLeurs sphérique, presque sessile, entourée d’une collerette. Fozrozrs de la CozzeRETTE au nombre de quatre, semblables aux feuilles de la tige; droites, inégales, dilatées et concaves à leur base qui embrasse chaque paquet de fleurs. Pénoncuce ordinairement peu apparent, quelquefois long d'un centimètre: droit, cylindrique, hérissé, de la couleur des pétioles. BracTéEes se recouvrant par leurs bords, et embrassant étroitement les fleurs et les fruits; ovales, pointues, membraneuses, hérissées en dehors, glabres en dedans, plus courtes que les folioles de la collerette. es é: he. Dr" M 1e Cazice tübuleux, ventru , adhérent à l'ovaire dans sa moitié inférieure; glabre, muni au-dessous de son limbe de trois rangées circulaires de soies courtes et purpurimes, qui forment une espèce de couronne triple, d’où vient le nom de Zr1sTEmmA. Limsr à cinq divisions ouvertes, en lance, pointues, ciliées, subsistantes. | Péraces cinq, insérés dans les sinus du limbe du calice , et deux fois plus longs que ses découpures; munis d’un onglet, ovales-renversés, tombant promptement. Éramines dix, attachées deux à deux à la base de chaque découpure du limbe du calice; de la longueur de la corolle. Frzers droits, en alène, coudés vers leur sommet qui est muni à l’intérieur de deux glandes jaunâtres et portées sur un petit pivot. ANTHÈRES droites, linéaires, aiguës, trouées à leur sommet , presque de la longueur des filets. Ovarre oblong, adhérent au calice. Srrzs droit, fiforme, renflé vers le sommet; blanchâtre, s’élevant presque à la hauteur des étamines. S71GmATEzE obtus, tronqué. Bare ovale, couronnée par les découpures du calice ; devenant anguleuse par la pression des autres fruits que recouvre une enveloppe commune ; remplie de pulpe; divisée en cinq loges; contenant un grand nombre de graines. Graines en forme de limaçon ; glabres, d’un brun clair , paroiïssant chagrinées lorsqu'on les observe avec la loupe. OBs. 1.° Quoique le genre TRISTE M M À soit décrit depuis près de vingt ans, néanmoins la plante qui a servi à l’établir, est encore peu connue des Botanistes. M. de La Marck n’en a fait aucune mention, ui dans son Dictionnaire, ni dans ses Illustrations des genres; et M. Willdenow l’a passée sous silence dans la nouvelle édition qu’il publie du Species plan- tarum de Linnæus. La figure que je donne du TRISTE M M 4 virusana , servira non seulement à faire connoître cette espèce, mais l'analyse exacte des parties de la fructification, prouvera que si cette plante se rapproche infiniment du MÉLAsTomA, Lrwx., elle se distingue aussi par des caractères qui lui sont propres, tels que la triple couronne de soies située au-dessous du limbe du calice , les pétales portés sur un long onglet, etc.... Lorsqu'un genre est aussi nombreux en espèces que celui du MÉLASTOM A, on ne doit pas hésiter, à saisir les caractères distinctifs et tranchés qu’il présente , pour établir des divisions , ou former des genres secondaires, pourvu que ces genres secondaires soient placés, comme dans les familles naturelles, à la suite de celui dont ils émanent, ou avec lequel ils ont le plus de rapports. 2.0 Le genre TRISTE M M 4 comprend les deux espèces suivantes. TRISTEM MA virusana. Foliis ovato-lanceolatis, septemnerviis. TRISTEM M A hurla. Folis ovatis, quinquenerviis. #. Flore d'Oware, pag. 93, pl. 57. “ # , Expl. des fig. 1, Une fleur avec sa bractée. 2 , Calice dont le limbe est ouvert. 3, Le même dont le limbe est fermé, pour montre i es ci i i 3 findi . ,P n Lee trois rangées Re de soies. 4, Le même coupé longitudinalement , pour montrer l'attache des pétales ainsi que celle des étamines, et la forme du pistil. 5, Une étamine très grossie. 6, Un fruit. 75 ge: même coupé transversalement, pour montrer le nombre des loges. 8, Quelques graines. 9, Une graine grossie. - ë 56 CESSISIST. . . PLIS LE LE LI LE LI LE LS LS CE LL LE LL LE LI LE POTTEA OO Fam. des Lécumineuses, $. V, Juss. — Dianezpue DécanDRie, Lin. Cnaracrer EsseNriALIs. Calix obconicus, limbo 5-dentato. Petala unguiculata, ferè in tubum conniventia. ’exillum ovali-oblongum, retusum , alis incumbens et brevius. 4/æ lineari-lanceolatæ, carinâ breviores. Carina »-petala, alis longior et conformis. Stamina petalis longiora, plurimüm exserta. Legumen planum lineari- lanceolatum, mucronatum, polyspermum. Semina lenticularia. Frutex habitu GALEGZ. Folia alterna, impari-pinnata, stipulacea ; stipulis a petiolo distincts. Foliola ut in Enrranrv4, Crirorr4, etc. suprà petiolum articulata , sed stipulis orbata. Pedunculi axillares , 1-4- flori. Flores nutantes, bracteati, emins illos Fucusrx coccineæ mentientes. . POITEA GALEGOIDES. Arbrisseau délicat et efilé, de la hauteur de deux mètres ; découvert par M. Poiteau, à Saint-Domingue, dans les petits bois frais, le long des torrents. 11 passe l'hiver dans la serre Chaude , et fleurit pendant l'été. Tiers droites, cylindriques, rameuses, glabres, de couleur cendrée, de la grosseur du petit doigt. RamEAUXx axillaires, alternes, ouverts, de la forme des tiges, parsemés de poils courts et soyeux. Feures alternes, rapprochées, peu ouvertes, ailées avec impaire, pétiolées, munies de stipules; soyeuses, d’un vert cendré, longues de six centimètres. FOLIOLES douze à dix - huit sur chaque rangée, opposées, articulées sur le pétiole commun, presque sessiles, dépourvues destipules; linéaires, surmontées d’une pointe courte, relevées en dessous d’une côte saillante et jaunâtre, sillonnées en dessus, se réflé- chissant aux approches de la nuit : celles du milieu des ailes, longues de douze millimètres ; les inférieures et les supérieures plus courtes. Pérroce commux de la couleur des feuilles, articulé, anguleux en dessus, sillonné en dessous. PÉTIOLES PARTIELS lès Courts. à Srræures distinctes du pétiole; droites, en alène, roïdes, subsistantes , presqueglabres, du tiers de la longueur des folioles. Pi£poncuLes axillaires, solitaires, filiformes, recourbés, soyeux, à deux ou trois fleurs; de la couleur du pétiole commun, et du tiers de sa longueur. (1) Genre dédié à M. Poiteau qui, dans la nouvelle édition des arbres fruitiers de Duhamel, qu’il publie, joi i i > qu’il réuni s, les connoissances du Botaniste conjointement avec sOn AMI, M. Turpin, prouve qu'il réunit dans un haut degré, les cor aux talents du Dessinateur. FLeurs pendantes, pédiculées, munies de bractées; paroissant, lorsqu'on les voit à une certaine distance, avoir quelque ressemblance avec celles du Fucasr4 coccinea. Pénicuzes réfléchis, capillaires, de la couleur du pédoncule, presque de la longueur des fleurs. Bracrées à la base des pédicules; solitaires, horiontlie. en lance, de la couleur des stipules, et plus courtes. Caxzice en forme de cône renversé, légèrement soyeux, do à son limbe en cinq dents courtes dont deux supérieures, et trois inférieures; de couleur cendrée, subsistant, long de cinq millimètres. Corozze attachée à la base du calice, formée de cinq pétales très rapprochés et munis chacun d’un onglet. ÉrrvD4RD ovale-oblong, échancré au sommet, concave et à bords réfléchis, penché sur les autres pétales qu'il recouvre en partie; pl s court que les ailes. Ærzrs linéaires et en lance, obtuses, munies d’une oreillette sur un des côtés du sommet de l'onglet; appliquées contre la carène et plus courtes. Carëxe formée de deux pétales qui ont la même forme que les ailes. Éramines dix, insérées sur le calice au dessous de la corolle; diadelphes, très saillantes. Frzers neuf, réunis dans leur moitié inférieure en une gaine fenduesousl’étendard, libres dans leur moitié supérieure, alternativement plus courts : dixième filet libre dans toute son étendue; capillaire, placé sous la fissure de la gaine. Awrnëres mobiles, ovales, à deux loges, d’un jaune pâle. Pozzrn de la couleur de la corolle. Ovaire renfermé dans la gaîne des étamines; pédiculé, linéaire, comprimé, glabre, verdâtre. $rrzE de la longueur des étamines; filiforme, glabre, d’un rouge foncé. SriGMATE simple, aigu. Lécuwe réfléchi, pédiculé, linéaire et en lance, comprimé, gibbeux par la saillie des graines; coriace, glabre, polysperme, s'ouvrant en deux valves qui se roulent en spirale; d'un brun foncé, long de six centimètres, larges de sept millimètres. Graines orbiculaires, comprimées, échancrées à leur ombilie, glabres, luisantes, d'un pren foncé. Ors. De tous les genres de la famille des Légumineuses, l'ErrrarinA et le Rupozrni4 sont les side dont le PoiTEA se rapproche davantage , surtout par la direction des pétales qui sont connivents dans ces genres, et qui ne s’écartent point en s’épanouissant, comme dans beaucoup d’autres papillonacées. Mais si l’on considère que le caractère essentiel des ErrrHRrIN A et RUDOzPHIA consiste principalement dans la longueur de l’étendard qui surpasse infiniment celle des ailes et de la carène, on sera convaincu qu’on ne devoit rapporter à aucun de ces deux genres le POITEA dont Vétendard de la corolle est le plus court de tous les pétales. Le caractère essentiel du Porrr 1 est donc diamétralement opposé à celui des ErrrurINA et RuporPuxr4; et le port très différent dans les espèces de chacun de ces trois genres , semble venir à l’appui de la distinction qui doit exister entre eux. EnrramwA. Vexillum longissimum. Alæ et carina calice vix longiores. Stamina vexillo breviora. Legumen torulosum , polyspermum. Folia ternata, foliolis stipulaceis. RuporPzr4. Vexillum , alæ, carina et stamina Enrrmmnx. Legumen planum. polyspermum. Folia simplicia. 4. Vexillum alis Se Alæ carinâ breviores. Stamina exserta. Legumen planum, D is Folia pinnata , foliolis 12-18 jugis , exstipulaceis. ol. des fig. 1 , Fleur. 2, Pétales. 3, Calice, et organes sexuels. 4, Calice et pistil. 5, Calice très _— pour montrer les dents de son limb. 6, Fruit. 7, es graines. 8, Une graine grossie. Es Le 57 RIEDLEA G) Fam. des Hermannies, VENT. — Monanezpuie PENTANDRIE , Linx. CHaRACTER ESssENTIALIS. Calix duplex, persistens; exterior 3-phyllus; interior 1-phyllus, campanulatus,5-dentatus, brevior. Petala 5 ,ungue plano. Stamina 5; filamentis in columnam coalitis; antheris conniventibus. Stylus 5-fidus, lacimiis AE perse Es Lo 5- locularis , 5- valvis, ,. -sperma. si RIEDLEA SERRATA. Plante herbacée, vivace, dont le port abeaucoup deressemblanceavec celuidu MzL oc 1 4 hirsuta, Car. ; cultivée chez M. Cels , en 1800, de graines rapportées de Porto-Ricco par Riedlé. Elle passe l'hiver dans la serre chaude , et fleurit au milieu de l'été. Race presque ligneuse, rameuse, munie de fibres; de couleur cendrée. Trees droites, cylindriques, striées, rameuses, feuillées, hérissées de poils longs et LL ae Le insérés sur un tubercule; très velues, d’un brun cendré, hautes d’un mètre, de la grosseur d’une plume de cygne. he UX axllaises alernes, peu ouverts, de la forme et de la couleur des tiges. Pre “7 Feurzses alternes, pétiolées, ouvertes, munies de ses! en cœur et Gale: aiguës, inégalement dentées en scie sur leurs bords, relevées d’une côte saillante d’où _ partent plusieurs nervures latérales ; veineuses, très velues, longues de sept centi- mètres, larges de quatre. Périoces ouverts, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre, très velus, d la couleur des rameaux, du quart de la ie des feuilles. SripuLes insérées sur les côtés de la base du pétiole, et presque de la même longueur; horizontales, en lance , pointues, membraneuses , me ciliées, pr en es et velues en dessous. ne | nn ,; Grappes au sommet des tiges et des rameau x interrompues, courbées vers leur somme couleur des rameaux. na ‘ (1) Genre consacré à la mémoire de Riedlé, qui, après avoir fait une moisson abondante de plantes séchés vivantes dans les Antilles , accompagna le capitaine Baudin dans son voyage autour du monde, et mourut à Timor, i victime de son zèle pour la science. Freurs rapprochées par petits paquets ou verticilles très écartés dans la moitié inférieure de l'axe de l'épi; presque sessiles, droites, munies de bractées; de la couleur de celles du Mrzocar4 pyramidalis , et deux fois plus grandes. Bracrées deux, opposées, entièrement conformes aux stipules. Caz1ce double, très velu, subsistant : l'extérieur formé de trois folioles droites, en lance et linéaires, pointues, presque de la longueur de la fleur : l'intérieur, plus court, d’une seule pièce, en forme de cloche, membraneux, à cinq dents. Corozce formée de cinq pétales onguiculés. Owezers droits, planes, jaunâtres, de la longueur du calice intérieur. L4mrs ouvertes, ovales-renversées, parsemées de veines nombreuses. + . . r . Érammnes cinq, droites, monadelphes, plus courtes que la corolle. FrzE7s réunis en un tube cylindrique et blanchâtre. Æwraënes droites, ovales, conniventes, à deux loges; d’un jaune pâle. Ovarre libre, arrondi, creusé de cinq sillons, très velu. $7rzE subsistant, de la longueur de la corolle ; simple et engaîné dans sa moitié inférieure par le tube qui porte les anthères; divisé dans sa partie supérieure en cinq découpures droites, écartées, linéaires et pubescentes. Carsuze entourée par les deux calices ; de la grosseur d’un pois, surmontée du style ; membraneuse, très velue, de couleur brune, à cinq loges, s'ouvrant en cinq valves. Locrs monospermes. V4L1rES bifides. PLAcENTA central, pentagone à sa base, cylindrique dans sa partie supérieure. Graines insérées à la base du placenta, solitaires dans chaque loge; convexes d’ un côté, anguleuses de l’autre; glabres, d'un brun foncé. Emusryon dans le centre d’un périsperme farineux. R4p1cuzr inférieure. Loges presque orbiculaires, foliacés, courbés transversalement. Ors. 1.° Le genre que je viens d’établir se distingue du MrzocHI4, par son calice double ; Par ses étamines dont les filets sont réunis non en simple godet, mais en un tube cylindrique, et par ses semences qui sont attachées à un placenta central. Si le caractère fourni par le calice extérieur pouvoit être retranché du caractère générique du RIEDLEA , On rapporteroit alors à ce genre le WErocar4 caracasana , J'4cQ. dont les étamines sont réunies en cylindre, et dont les graines sont portées sur un placenta central. Cette espèce , et celle que j'ai décrite, seroient distinguées et déterminées par les phrases suivantes. ; Rrep1eA serrata. Calice duplici ; foliis cordato-ovatis ; inæqualiter serratis, hirsutis. Riepze4A crenata. Calice simplici ; foliis cordatis, crenatis, subtùs tomentosis. 2.° Le genre RIEDLEA doit appartenir à la famille des omis que j’ai établie dans l’ouvrage de la Malmaison , pag. 91. Cette famille composée des genres de la première {. des Tiliacées , et de ceux des Malvacées dont l'embryon est pourvu d’un périsperme, tels que les }uconr4, Mrzocn14 ,STERcuLzIA , etc. tient le milieu entre one Malvacées et les Tiliacées, et lie ensemble ces deux familles. MALV ACÉES. Mines monadelphes. Embryon à lobes froncés. Périsperme remplacé par un mucilage qui s’insinue entre les replis des lobes de l'embryon. HERMANNIES. Étamines monadelphes. Embryon au centre d’un périsperme farineux. ; Trzracérs. Étamines distinctes. Embryon au centre d’un périsperme charnu. Expl. des fig. 1, Fleur. 2, Calice double. 3, Un pétale. 4, Calice ouvert pour montrer l’attache de la corolle | _etla forme des étamines. 5, Pistil. 6, Fruit entouré par le double calice, et surmonté du style, 7, Le même, avec le calice renversé. 8, Cats transversale de la capsule , pour montrer les cinq loges, et le placenta central. 9, FR Placenta central. 10, Une demi-valve. 11, Une graine. 12 et 13, la même coupée longitudinalement et transver- salement pour montrer la forme et la podioe de l'embryon. (Fig. 3, 4, etc. grossies. ) 58 LPS S SIDE SOLS CS CSC LS OS CS LS LI LS INGA FILIPES. Faw. des Lécumineuses, Juss. — Poryeamie Moxogcie, Lrnn. Spec. Plant., curd Wi1LzLDEN SV Folius-duplicato pinnatis. INGA inermis; pinnis bijugis; foliolis quadrijugis, obovatis, glabris ; pedunculis axillaribus, reflexis, filiformibus, multifloris, longissimis. Arbrisseau découvert à Saint-Domingue par M. Poiteau ; remarquable par la dureté de son bois, par ses feuilles coriaces, par la finesse et la longueur de ses pédoncules et par ses fruits d’un rouge éclatant. 11 croît sur les mornes secondaires, à l’exposition du nord. Ses fleurs s’épanouissent au commencement du printemps, et durant le cours de l'été. Tres droite, rameuse dès sa base, recouverte d’une écorce crevassée et de couleur cendrée; haute de trois mètres, de la grosseur du pouce. BRANCHES alternes, peu ouvertes, cylindriques, noueuses, glabres, gercées, de la couleur de la tige. RamEAux axillaires, droits. Feuies alternes, pétiolées, deux fois ailées sans impaire; munies destipules. 4zzrs opposées, horizontales, quelquefois simplement conjuguées, plus souvent disposées sur deux ou trois rangées. Fozrozrs ordinairement au nombre de quatre sur chaque côté des ailes; opposées, presque sessiles, ovales-renversées , divisées inégalement par la côte moyenne; veinées en forme de réseau surleur surface inférieure; coriaces, glabres, d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous : les deux supérieures longues de trente-cinq millimètres, et larges de vingt-cinq; les inférieures insen- siblement plus courtes. ; | | Périose commux presque droit, cylindrique, renflé à sa base, surmonté d'une pointe courte, muni, entre chaque paire d'ailes, d'une glande cupuléeet sessile; légèrement pubescent, d’un brun clair, long de quatre centimètres. PÉTIOLES SECONDAIRES, horizontaux, de la forme et de la couleur du pétiole commun, longs de six centi- mètres. Périozes des folioles renflés, extrêmement courts. Srrpures distinctes du pétiole; droites, ovales, membraneuses, légèrement pubes- centes, tombant promptement; très courtes. Pépoxcues axillaires, solitaires, réfléchis, filiformes, renflés à leur sommet, presque glabres, à plusieurs fleurs; plus longs que les feuilles. FLeurs au sommet du pédoncule, écartées et ouvertes en étoile, sessiles, munies de bractées; verdâtres, grèles, longues de quatre centimètres : la plupart herma- phrodites, quelques unes simplement mâles. Bracrées en nombre égal à celui des fleurs; de la forme et de la couleur des stipules. Cazice d’une seule pièce, tubuleux, glabre, divisé à son limbe en cinq dents courtes, long de cinq millimètres. Corozze monopétale, insérée à la base du calice, et trois fois plus longue; tubulée, dentée à son limbe. Tue grèle, insensiblement dilaté. Lrw2r à cinq dents ouvertes ou réfléchies. Éramines très nombreuses, ayant la même attache que la corolle et deux fois plus . longues; monadelphes. Frzers droits, capillaires, blanchâtres, réunis en tube dans la partie qui est recouverte par la corolle, libres et distincts vers leur sommet. AnTaëres mobiles, arrondies, très petites, d'un jaune de soufre. Ovaire libre, oblong, glabre, verdâtre. Srrzr droit, capillaire, plus long que les étamines, et de la même couleur. $71GmATE obtus: | Lécumes pendants, longs d’un double décimètre , comprimés, pointus, renflés par la saillie des graines; s'ouvrant en deux valves, d’un rouge éclatant, polyspermes. Graines ovales, légèrement comprimées, presque de la grandeur de celles de lHymEexæA; recouvertes d’une membrane très mince, de couleur fauve, veinées de rouge. < à Emsnvon droit, de la en dedans, charnu conique. = nds, convexes en dehors, planes PLumULE très petites, de forme ï partient au genre 4c4Ccr A4 de Tournefort. | elui du MrmosA : mais l'observation a démontré nsi que dans plusieurs autres, le Célèbre Professeur d'Upsal n set groupe des genres que Tournefort avoit jugé à propos de des genres ACACIA et Mrmosa. Les partisans zélés du système sexuel, ont adopté presque sans examen les genres établis par Linnæus. Cependant Adanson et Gærtner dirigés dans leurs travaux par l’observation la plus rigoureuse, ont rétabli la plupart des gen es de Tournefort , et sur-tout ceux de l’_{c.4c7 4 et du Mrr0s 4. L'auteur du savant ouvr ge sur la structure des fruits et des semences a même ajouté, après. k description de l4e ACTA , Ces expressions remarquables : « Genus Judiciosè a summ o Tournefortio in duo divisum ». Linnæus n’avoit décrit dans le Species de 1762, espèces de Wrwosa; M. Willdenow qui vient d’en publier 205 a pensé que pour 1 convenablement un nombre aussi considérable de plantes, il devoit non seulement adopter les genres ACACTA et Mrmos4 de Tournefort, mais encore rétablir le genre INcA de Plumier , et former deux nouveaux genres auxquels le Savant Professeur de Berlin a donné les noms de SCHRANKIA et DESMANTHUS. Ozs. La plante que je viens Ce genre a été réuni ar que dans cette circons à 1 n’auroit pas dû fori séparer, et sur-tout le Expl. des fig. 1 ,Fleur. 2, La même dont une partie du tube de la corolle a été retranchée . » Q . ? pour montrer la monadelphie des étamines. 3, Une graine coupée transversalement 4 Lâ h , ° Q : s.. < : ? même coupée longitudinalement pour montrer la position de la radicule et de la plumule 59 DS POUIELLARIA INCARNATA Fam. des Lasrées, Juss. — DinyNamiE GymNospERMIE, LIN. SCUTELLARIA foliis cordatis, dentatis, subtùs tomentosis; spicis terminalibus secundis; bracteis lineari-lanceolatis; floribus incarnatis. Var. 8. ( Minor ) foliis lanceolato -ovatis. Plante herbacée, vivace, remarquable par l'éclat de ses fleurs ; originaire de l'Amérique Méridionale ; envoyée de Santa-Fé de Bogota, par M. Umana, Savant Naturaliste Espagnol. » Tiers droites dans leur partie inférieure, et courbées dans la supérieure; tétragones, rameuses, hérissées de poils mous, courts et serrés; de couleur cendrée, longues de six décimètres, de la grosseur d'une plume de corbeau. RameAux axillaires, opposés , ayant la forme et la direction des tiges. Feuizres opposées, très ouvertes, pétiolées, en cœur ou en lance et ovales; aiguës, dentées, relevées d’une côte saillante et rameuse; paroïssant veinées, lorsqu'on les observe avec la loupe; parsemées en dessus de poil mous et peu apparents, drapées en dessous ; douces au toucher, d’un vert foncé ur la surface supérieure, d'un vert pâle sur l’inférieure : celles qui sont en cœur, longues de cinq centimètres et larges de trois; celles qui sont ovales et en lance, moitié plus courtes. Périoves presque horizontaux, ouverts, convexes d’un côté, sillonné: de l'autre; de la couleur des rameaux; du quart de la longueur e | Ce 2 TPE GrapPes au sommet des rameaux; soli ires, très si t courbées, lâches ou peu garnies de fleurs; longues d’un décim »s des gra ppes ayänt la forme et la couleur des rameaux. | GE FLeurs opposées, ou verticillées en petit nombre sur l'axe de grappes; écartées et disposées sur deux rangées; onvertes , pédiculées, munies chacune d’une bractée; d’un beau rouge, longues de trois centimètres. Pénicuzes ouverts, cylindriques, de la couleur de l'axe, longs d’un centimètre. Bracrées horizontales, linéaires et en lance, de la couleur et de la longueur des pédicules. : Cazrce d’une seule pièce, tubulé, comprimé, presque entier à son limbe; hérissé en dehors de poils mous et courts, glabre en dedans; de couleur cendrée, de la moitié de la longueur du pédicule; subsistant. Tuzr insensiblement dilaté, muni dans sa partie moyenne d'une petite écaille concave qui s'alonge considérablement après la floraison, et devient presque plane. Corozze monopétale, hypogyne, tubulée, labiée, pubescente, six fois plus longue que le calice. Tuzr rétréci vers sa base, insensiblement dilaté et comprimé dans le reste de son étendue. Lrw8r peu ouvert, divisé en deux lèvres. LÈVRE SUPÉRIEURE à trois découpures ovales, obtuses, concaves. LÈYRE INFÉRIEURE à une seule découpure très entière. Éramines quatre, dont deux plus longues et deux plus courtes (didynames) ; attachées au dessus de la partie moyenne du tube, situées sous la lèvre supérieure , et plus courtes. Frzers courbés, filiformes. ÂAwvraënes mobiles, ovales, à deux lobes distincts et écartés après la fécondation. Ovarre libre, à quatre lobes, porté sur un réceptacle charnu. $rrzr courbé vers le sommet; filiforme, dela longueur des étamines. $r1GmATE à deuxdivisionscourtes, ouvertes, pointues, inégales. GRAINES quatre, ovales-arrondies, de couleur brune, situées au fond du calice qui fait les fonctions de péricarpe, et dont le limbe s’est resserré. O3s. 1.° J'ai dù considérer les deux plantes qui sont fi urée dans la planche 39, comme des variétés d’une seule et même espèce , puisqu’el blent parfaitement , et qu’elles rer sur les mêmes individus des res en be À PE re ovales. étréséparée du S Sc” SR puisqu’elle présente le caractère s emiitil de ce genre, qui consiste dans une écaille concave, adhérente au calice, et s’alongeant considérablement après la floraison. 3.° Le calice des espèces du genre SCUTELLART A n’est point fermé dans la maturité du fruit par un opercule, mais par les lèvres du limbe qui sont alors très rapprochées , et qui se resserrent comme dans toutes les autres Labiées. La petite écaille, en forme de hotte, qui adhéroit à la partie moyenne du calice, s’est à la vérité beaucoup accrue ; mais elle est souvent droite, et lorsqu'elle est penchée sur le calice, elle ne ferme point son limbe, et ne doit pas être désignée par le nom d’opercule. Expl. des fig. x , Fleur entière un peu grossie. 2, Calice et Pistil. 3, Corolle ouverte. 4, Anthère grossie. 5, Calice qui s’est considérablement accru après la floraison, resserré à son limbe pour retenir les graines. 6, Le même fendu sur un de ses côtés pour montrer les quatre ne qui son Doté sur un réceptacle charnu. ‘à COLIS CSS E LSSSSE OS OS OL LOL CLS CLS" SPATHODEA corrmBosA Fam. des Biexowes, Juss. — Dinynamie ANGiosPeRmiE, LIN. SPATHODEA foliis oppositis, conjugatis, subcordatis, glaberrimis; tee: pedun- culisque basi glandulosis ; floribus corymbosis. Arbrisseau d’un bel aspect, Ceoissnt naturellement dans l’isle de la Trinité, où il fut découvert par Riedlé, lors de la première expédition du Capitaine Baudin. Ses fleurs presque aussi grandes que celles du BrGNON1 A radicans , se développént dans le cours de l’été. Trcss droites, cylindriques, rameuses, glabres, recouvertes d'une ‘écorce gercée et d'un gris cendré; hautes de deux mètres. R4w£ Aux axillaires, opposés, peu ouverts, noueux, feuillés, munis entre chaque pétiole d'un rebord demi-circulaire et peu saillant; de la forme et de la couleur des tiges. Feuicres opposées, horizontales et quelquefois réfléchies, pétiolées, conjuguées, dépourvues de vrilles. Fozrozes pétiolées, en cœur et ovales, aiguës, très entières, relevées d’une côte saillante et rameuse; veinées, glabres, coriaces; d’un vert gai sur la surface supérieure, d'un vert plus pâle sur l'inférieure; longues de dix cen- umètres, larges de six. PérioLes communs articulés dans les nœuds des rameaux; très ouverts, cylindriques, glanduleux à leur base, bifurqués à leur sommet; glabres, de la couleur des rameaux; longs de deux centimètres. Périozrs des Fozrozrs articulés, de la longueur du pétiole commun, ayant la même forme, et la même couleur. Convmses dans les aisselles des feuilles, et au sommet des rameaux; solitaires, pédon- culés, étalés, peu garnis de fleurs. Péponcuze commun droit, articulé, glanduleux à sa base, divisé à son sommet; de Ja forme, de la couleur, et de la longueur des pétioles. Drrrs1ows au nombre de six, écartées comme les rayons d’une ombelle; articulées, bifurquées à leur sommet, ou surmontées chacune de deux pédicules uniflores; de la forme du pédoncule commun , et de la moitié de sa longueur. FLeurs d’un rouge jaunâtre, très grandes, longues de huit centimètres ; ayant les divisions du limbe recouvertes par leurs bords, ainsi que les Apocinées, avant leur épanouissement. Cauice d'une seule pièce, en forme despathe; ventru, légèrement comprimé, glabre, coloré , divisé sur un de ses côtés dans toute son étendue; entier à son limbe qui se prolonge en une pointe conique et rejetée en dehors; long de trois centimètres. ms: RAS £ LT red 4 Corozze monopétale, hypogyne, infundibuliforme. Tusr insensiblement dilaté , strié, veineux, glabre, deux fois plus longs que le calice. Lrw2r très-ouvert, en cloche, à cinq divisions ovales-arrondies, réfléchies, presque égales, parsemées d’un grand nombre de veines. Éramines cinq, savoir quatre fertiles dont deux plus grandes et deux plus courtes (didynames) , et une stérile; insérées vers la base du tube. Frz£rS courbés vers leur sommet, filiformes, glabres, de la moitié de la longueur du tube : celui de l'étamine stérile beaucoup plus court. Awraëres formées de deux lobes qui adhèrent par leur sommet au filet, et qui sont écartés, presque horizontaux, linéaires et à une seule loge. Ovarre libre, ovale, glabre. Srrze droit, cylindrique, un peu plus long que les étamines. $r1cm ATE formé de deux lames rapprochées, ovales, comprimées. Fauré: Ogs. 1.° La plante que je viens de décrire, paroît se rapprocher par la forme de ses feuilles ,et par son inflorescence , du BIGNON1A corymbifera, VARL; mais elle en diffère essentiellement par ses pétioles glanduleux à leur base, par son calice en forme de spathe, par la grandeur de ses fleurs, etc. 2.° J'avois annoncé dans le Jardin de la Malmaison , au verso de la page 43, la nécessité de Sa un nouveau genre qui comprendroit les espèces du BZ&NONTrA , dont le calice étoit en forme de spathe. M. Palissot de Beauvois a établi ce genre dans sa Flore d'Oware et de Benin, pag. 46, sous le nom de SPATHODEA. J'ai cru devoir adopter la dénomination de mon savant confrère; et j'ai désigné par le même nom générique l’espèce nouvelle que je publie. 3.° Le genre SPATHODEA renferme quatre espèces qui peuvent être distinguées par les phrases suivantes. SPATHODEA corymbosa. Foliis oppositis, conjugatis, subcordaüs, glaberrimis ; floribus corymbosis. PI. 40. SPATHODEA longiflora. Foliüs sæpius oppositis, impari-pinnatis; foliolis ovatis; floribus axillaribus , pedunculatis, longissimis. — BrGNON1IA spathacea, LINY. SPATHODEA campanulata. BEAUr. F1. d'Ow. pl. 27 et 28. Foliis alternis, impari-pin- natis ; foliolis lanceolatis ; floribus spicatis ; corollis ventricoso-campanulatis. : SPATHODEA lœvis. BEAUr. F1. d'Ow. pl. 29. Foliis alternis , impari-pinnatis ; foliolis ovaüs , supernè dentatis ; floribus spicatis ; corollis tubuloso-campanulatis. Expl. des fig. 1, Galice et Pistil. 2, Corolle dont la partie supérieure est retranchée, et dont le bo: est ouvert pour montrer l’attache , le nombre, et la direction des étamines. 3, Pistil. A1 La GUAREA RAMIFLORA. Fam. des Azeparacus, Juss. — Ocrannrie MonoGynie, Lin. GUAREA folis bijugatis; foliolis ovato-lanceolatis; ramis floriferis. Arbre de moyenne grandeur, garni d’une cime touflue; découvert à Porto-Ricco par Riedlé. Ses fleurs s’épanouissent sur la fin du printemps. Tronc droit, de la grosseur du Bouleau; recouvert d’une écorce crevassée et de couleur cendrée. Br4wcHrs alternes, très ouvertes, cylindriques, de la couleur du tronc, divisées en un grand nombre de rameaux. R4mF Aux ayant la direction et la forme des branches; de couleur brune, parsemés de tubercules blanchâtres. Jeunes pousses hérissées de poils courts qui tombent à mesure qu’elles prennent de l'accroissement. Feuizcesalternes, peu ouvertes, portées sur de longs pétioles; aïlées, d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous. Fozrorrs ordinairement à deux conjugaisons, et quelquefois à une seule ; opposées, pétiolées, ovales et en lance, retrécies en une longue pointe vers leur sommet, très entières, relevées d’une côte saillante et rameuse; veinées, luisantes, parfaitement glabres sur leur surface supérieure, parsemées sur la côte, ainsi que sur les nervures de la surface inférieure, de poils peu apparents; longues de quatorze centimètres, larges de cinq. PérioLe commun renflé à sa base et creusé destries transversales; cylindrique et glabre dans sa partie inférieure qui est nue; convexe d’un.côté et sillonné de l'autre dans sa partie supérieure qui porte les folioles, et qui est parsemée de poils couchés et peu apparents. Pérrozrs PARTIELS renflés et striés transversalement dans toute leur étendue; convexes d'un côté, sillonnés de l’autre, longs de quinze millimètres. FLeurs naissant sur le vieux bois, rapprochées en petits bouquets écartés les uns des autres; presque sessiles, entourées de bractées; d’un blanc lavé de rose; tétragones et tronquées à leur sommet avant leur épanouissement; ensuite très ouvertes et assez semblables à celles de lAzedarach, mais un peu plus petites. Pépreues droits, cylindriques, colorés, extrêmement courts. Bracrées ovales -arrondies, très velues, de la longueur des pédicules. Cazice très petit, d'une seule pièce, en forme de coupe; coloré, hérissé de poils, divisé à son limbe en quatre dents courtes. Péraces quatre, insérés à la base du tube qui porte les étamines; très ouverts et recourbés; ovales-oblongs, obtus, glabres, quatre fois plus longs que le calice. Tuse sraminirèRe hypogyne, cylindrique, entier à son limbe ; plus court que la corolle. Éramines huit, attachées un peu au dessous du bord interne du tube. Frzrrs presque nuls. ÂwrxËèrEs adhérentes au tube par un filet court qui s'insère dans leur partie moyenne; droites, ovales, obtuses, à deux loges, d’un jaune pâle. Ovame libre, porté sur un réceptacle orbiculaire et concave; globuleux, glabre et verdâtre. $rrzE cylindrique, de la longueur du tube qui porte les étamines. SrrGMATE en tête, creusé de quatre sillons peu apparents. Carsuze entourée par le calice; globuleuse, creusée de quatre sillons, coriace, glabre, roussâtre, divisée en quatre loges, s’ouvrant en quatre valves. Czorsows adhérentes longitudinalement à la partie moyenne des valves; contiguës, avant la maturité du fruit, au placenta ou axe central. GRaINES solitaires dans chaque loge, attachées à l'axe central par un filet alongé; pendantes, ovales, recouvertes à leur ombilic d’une tunique blanche d’un côté, et rouge de l’autre. Ozs. L'espèce que je viens de décrire, et celle que Linnæus a nommée GU AREA trichi- lioides , peuvent être distinguées par les phrases suivantes qui présentent leurs principaux caractères spécifiques. GUAREA trichilioides. Folñüs pinnatis; foliolis 7-14-jugis, oblongis ; racemis axillaribus, solitarnis , longissimis ; capsulis turbinatis. GUAREA ramuflora. Foliüs bijugatis ; foliolis ovato-lanceolatis; ramis floriferis ; capsulis globosis. Ezxpl. des fig. 1, Fleur. 2, Tube staminifère. 3, Un pétale. 4, Calice, et Pistil porté sur un réceptacle. 5, Capsule. 6, La même ouverte pour montrer les cloisons adhérentes aux valves, et les graines pendantes qui adhèrent au placenta par leur cordon ombilical. 7 ; Une graine pourvue de sa tunique. (Toutes les figures de la fleur sont grossies. ) 42 POIRETIA. (Gr) Fax. des Lécumineuses, $. VIIT, Juss. — Dranezpure Décanprie, Liny. - LS SSII TI LS 2 CHARACTER ESSENTIALIS. Calix campanulatus, limbo 2 -labiato , supra emarginato, infrà 3 - dentato. Pexillum semiorbiculatum , emarginatum , à carinà repulsum, lateribus reflexum. 4/æ oblongæ, obtusissimæ. Carina falcata , sursüm flexa. Sfamina 10,quandoquè8, 1 -adelpha. Stigma capitatum. Legumen compressum, articulatum;articulis r-spermis, maturitate à se invicem solubilibus. Frutex scandens. Folia abrupté pinnata , bijuga , glanduloso- pellucida. Stipulæ à petiolo distinctæ. Flores racemosi, bracteati, glanduloso-pellucidr. Habitus et flos Gzreiwes ; fructus verd Heprs4r1. POIRETIA SCANDENS. Gzycine Lamarck, {lustrat. Gener. pl.609, fig. 2. Ex Herbario autoris (absquè ullà descriptione. ) Arbrisseau découvert par M. Turpin, à Saint-Domingue, dans les terrains arides , parmi les Campèêches sur lesquels il grimpe et s'élève; remarquable par les glandes transparentes dont toutes ses parties, et sur-tout les feuilles sont parsemées. Il passe l'hiver dans la serre chaude, et fleurit pendant toute la belle saison. Trcrs grimpantes, cylindriques, striées, rameuses, glabres, parsemées de glandes peu apparentes; d’un beau rouge, longues de deux mètres, de la grosseur d'une plume de corbeau. Ram Aux axillaires, alternes, très ouverts, ayant la forme et la direction des tiges; pubescents, de couleur cendrée. Fevizes alternes, rapprochées, horizontales, ailées sans impaire, pétiolées et articulées sur le pétiole, munies de stipules; paroissant, lorsqu'on les observe avec la loupe, parsemées de veines et couvertes de glandes; glabres, d'un vert tendre, longues de deux centimètres et demi. Fozrozes de la forme et de la grandeur de celles du Cozurz1 cruenta ArT.,au nombre de quatre, disposées sur deux rangées; opposées, pétiolées et articulées sur leur pétiole; en cœur renversé; s’abaissant et s'appliquant l'une contre l'autre aux approches de la nuit; longues de douze millimètres, et larges de dix : les deux inférieures pourvues chacune d'une stipule. Gzanpes éparses sur la surface et sur le bord des folioles qui paroît crénelé; saillantes, transparentes, entourées d’un anneau opaque. Périoce commu cylindrique, très grèle, renflé et parsemé de glandes à sa base; strié, ubescent, de la couleur des rameaux, long de vingt millimètres. Périorrs PARTIEL de la forme du pétiole commun; glanduleux sur toute leur surface, extrèmement courts. e celui qui avoit été déjà nommé S?RENGELI A par stabli Cavanilles, est le même qu a PE te M. de Jussieu, une espèce du DrcHoNDRA RS AR Vi Le genre PornETIA de Gmelin est, d’après l'observation de de Forster. . : : D. her “+. Srræures des Feuizzes distinctes du pétiole commun et situées au dessous de cet organe; ouvertes, en lance, pointues, glanduleuses, subsistantes, très courtes. Srrpuzes des Forrozes conformes à celles des feuilles ; de la longueur des pétioles partiels. Gnappes axillaires, solitaires, très ouvertes, simples, ne contenant qu'un petit nombre de fleurs; à peine de la longueur du pétiole commun. Æx£s des grappes munis à leur base de quelques bractées courtes et conformes aux stipules; filiformes, glanduleux, pubescents. Freurs horizontales, pédiculées, glanduleuses, d’un jaune citron, de la grandeur de celles du Mélilot. Péprcures capillaires, renflés à leur sommet, munis chacun d’une bractée à leur base ; de la couleur du pédoncule, et du tiers de la grandeur des fleurs. Cazrce très petit, en cloche, divisé à son limbe en deux lèvres, glabre, glanduleux , persistant. L£èrre SUPÉRIEURE échancrée. LÊÈVRE INFÉRIEURE à trois dents égales. CoroLLe attachée vers la base du calice, papillonnacée, formée de quatre pétales portés chacun sur un onglet. ÉrrynARD repoussé par la carène; semi-orbiculaire, échancré, à bords réfléchis, plus long que les ailes. Æzzrs oblongues , tronquées obliquement à leur sommet, munies d’une oreillette sur le côté de la base qui est opposé à l'onglet; un peu plus longues que la carène. C4rÈNE courbée en demi cercle, renflée dans sa partie moyenne, obtuse à son sommet qui repousse l’éten- dard ; bifide à sa base. Éramies insérées à la base du calice; au nombre de dix, quelquefois de huit ; monadelphes, contenues dans la carène. FrLers réunis dans presque toute leur étendue en une gaîne comprimée , courbée à son sommet, et creusée en dessous d'un sillon; libres dans leur partie supérieure, capillaires, alternativement plus courts. »TAÈRES mobiles, arrondies, très petites, jaunâtres. Ovaïre renfermé dans la gaïîne des étamines; linéaire, comprimé, glabre. Srrzr coudé, filiforme, plus long que les étamines. $r1cmATE en tête. Liécume pendant, linéaire, comprimé, glabre, glanduleux, articulé, entouré à sa base par le calice qui subsiste. ÆarzcuLATIONS au nombre de trois, oblongues , monospermes, se séparant dans la maturité du fruit. Graines oblongues, obtuses, munies vers leur base d’un ombilic linéaire et court, au dessus duquel on aperçoit le micropile. Oss. 1.” La plante que je viens de décrire doit être placée à côté de l zprs4rum dont elle se rapproche infiniment par la forme de son légume ; mais elle s’en éloigne tellement par les caractères de la fleur, que M. de la Marck, qui n’en connoissoit point le fruit, n’a point hésité, d’après l'inspection des organes de la fleur , à la rapporter au genre GZFCINE. Ainsi le Porrerr4 diffère essentiellement de V'Æ£prs4RUM par son port, et par les caractères de sa fleur ; et il se distingue du Gzrc1NE par son légume formé d’articulations qui se séparent. 2.° Plusieurs botanistes donnent aux légumes moniliformes et articulés le nom de Lomentum. Qu'il me soit | permis de remarquer que le mot Lomentum signifie, d’après tous les lexicographes, la bouillie que l’on fait avec les semences du Haricot, et qu’il ne paroît pas devoir être employé pour désigner une espèce de fruit, ou une sorte de gousse. G. Bauhin dit dans son Pinax , pag. 337, acturi de leguminibus, primè de fabà sermo erit , quia pus Dre maximus honos fabæ : quippè ex qué tentatus etiam sit panis , cujus farina lomentum appellatur. LIN. 1. 18, c. 12. 3.° Le PorrET14 scandens est remarquable par la forme des glandes dont ses feuilles sont parsemées. Ces glandes qui sont saillantes, transparentes, et entourées d’un rebord opaque , ont plus de rapports avec les pores corticaux, qu'avec les glandes miliaires. Elles ont quelque ressemblance avec celles des D14zE4 et de quelques espèces de PSORALEA, qui sont les seules légumineuses dans lesquelles on ait observé des feuilles ponctuées. Voy. fig. a Expl. des fig. 1; Fleur. 2, Pétales. 3, Calice. Expl. 4, Étamines. 5, Pistil. G, Légnme. 7, Le même dont les .. articulations se séparent. 8, Une graine. 9, La même grossie. 10, La même présentée de côté, pour montrer l’ombilie et le micropile. ( figures grossies. ) 43 EC LC SELS CESSE CE DS LL LE LS CL CL LE LS OL CL LI 5 SAMYDA sPINULOS4 é Fam. des SamyDéEs G)—Décanvnre Monocxnir, Lin. SAMYDA floribus decandris; foliis ovali-oblongis, acuminatis, : se , Coriaceis, | aparéins nt pedunculis axillaribus, unifloris. ° L À + Arbrisseau remarquable par la beauté de son 3 ri croissant naturellement à l'ile de Saint-Thomas, où il a été découvert par Riedlé. Ses fleurs s épanonsent. sur h fin de "se . + nt: La Lt Re PRE prete Er PE IUT Per ii ue FL F) "A + Tirer droite, très rameuse, recouverte d’ une écorce gercée et d'un brun mt; haute de quatre mètres. BrA4wCurS alternes, très ouv tronc. RAMEAUX ayant la direction des branc es ; cylindriq légèrement pubescents, parsemés de quelques tubercules Mmes: d'un brun foncé. . * FEuizLes alternes , pétiolées , ouvertes, munies de stipules; pd alta, pointues , ayant quelquefois un des côtés de leur base plus prolongé que l'autre; garnies sur leurs bords de dents aiguës et piquantes; relevées d’une côte saillante d'où partent plusieurs nervures transversales; veineuses, coriaces, parsemées sur chaque surface de petits tubercules transparents; glabres et d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous et légèrement -pubescentes « sur les nervures; longues d'un décimètre, larges d de ue agi ne et demi, PérioLes peu ouverts, convexes € itre, pu couleur des rpea extre plus courtes que les pét PR aers | ie Freuns axillaires , portées « deux ou trois sur un NF ibércule, presque "sie, à incom- plètes, munies de bractées; de la moitié de la grandeur de celles du S4mrp4 serrulata, et de la même couleur. Péponcuces extrêmement courts, droits, cylindriques, pubescents. Bnacrées droites, ovales, aiguës, concaves, membraneuses, pubescentes en dehors, un peu plus longues que les pédoncules; tombant promptement. Cauice d’une seule pièce, tubulé, divisé à son limbe; strié, couvert en FE 2 de poils courts et serrés, glabre en dedans; épais, de couleur pourpre, subsistant. Tuss cylindrique. Lrwsr à cinq divisions ouvertes, ovales, aiguës, de la longueur du tube. ConozLe nulle. . (1) Voyez le mémoire inséré parmi ceux de la Classe des Sciences Physiques et Mathématiques de l'Institut, année 1808, sur la famille des Sawrnérs, Éramines dix, monadelphes, insérées à la base du calice, plus courtes et de la même couleur. F1LETS réunis dans presque toute leur étendue en un cylindre qui adhère dans sa moitié inférieure au tube du calice, qui est libre dans sa partie supérieure, qui est tronqué à son limbe, et divisé en dix dents droites et comprimées. ANTAÈRES portées sur les dents du cylindre, droites, ovales, à deux loges. Ovarre libre, ovale, pubescent, d’un vert blanchâtre. S7rzr droit, cylindrique, glabre, de la couleur, et de la longueur des étamines. S71GMATE épais, en tête. Carsuze globuleuse, pointue, de la grosseur d'une petite prune; entourée à sa base des débris de la fleur; creusée de quatre à cinq sillons; charnue, glabre, à une seule loge, s'ouvrant en quatre ou ui valves, contenant un grand nombre de graines. | GRAINES presqu’entièrement recouvertes d'un arille membraneux, lacinié et entouré d’une pulpe glaireuse; d’abord adhérentes aux valves dont elles se détachent dans la maturité du fruit; ensuite agglutinées et formant une masse globuleuse au centre de la capsule; coniques, renflées et creusées à leur base; d’un brun foncé. Emsrxon entouré d’un périsperme charnu. R4D1cuLE supérieure, cylindrique. _ Loges arrondis, planes. Ogs. Le SAurDA spinulosa RS avoir SR phare avec les ns ds: Lixx. et Samy DA glabrata, Sr. U diffère sur-tout du premier par ses feuilles coriaces et parfaitement glabres, par le nombre des étamines, et par ses fleurs moitié moius grandes. Il se distingue du second par ses feuilles dont les bordé sont munis de dents aiguës et piquantes , par la couleur de ses fleurs par son fruit d’une forme différente, et beaucoup plus gros. Expl. des fig. 1, Fleur vue en dedans. 2, La même vue en dessous. 3 , Pisul. 4, Calice ouvert pour montrer le nombre et la forme des étamines. 5 , Graine vue du côté de son arille. 6, La même vue en dedans. 7 , Graine RrTe de son il, et coupée transversalement. 8, La même coupée longitudinalement. A4 CASEARIA 7£zICIFOLTIA. Fam. des Samypées. — Décanprie MonoGynie, LINN. CSSS SSSSE OI CS CELLES LE LILI CASEARIA floribus hexandris ; foliis ovatis, angulato-spinosis, coriaceis, subtùs tomentosis. Arbrisseau touffu , entièrement dépouillé de feuilles à l'époque de sa floraison , découvert à Saint-Domingue , dans les environs de Mont-Christ, par M. Turpin. Ses fleurs se développent _ dans le courant de juin , et ses jeunes feuilles commencent alors à se dérouler. #4 Le T # Tir droite, cylindrique, très-rameuse, couverte d' une écorce gercée, galleuse et de couleur cendrée; haute d’un mètre et demi, de la grosseur de l'index. Rams Aux alternes, peu ouverts, de la forme de la tige; glabres , parsemés de tubercules blanchätres; garnis d'un grand nombre de boutons. Jruwrs Poussrs drapées.… Bourons à Fu LEURS et à FEUILLES axillaires, se es dans le cours de ci | CESR celles des boutons à feuilles, tombant peniaciaicts Feuirres alternes, pétiolées, ouvertes, munies de stipules; ovales où des. oblongues , souvent Sohancti à leur dr à hr en À ne contour € et munies coriaces , vraie & calé | surface supérieure, pr F. sept centimètres, larges de quatre. Périores ouverts, cylindri ques, hérissés de poils courts; longs de cinq mil Sriuces sur les côtés de la base & ts presque aus, en Nude Ms, tombant promptement. Freurs naissant par petits bouquets entre les écailles subsistantes des boutons ; quelques unes droites , et les autres pendantes; pédonculées, incomplètes, d'un rouge plus vif que celui de la rose, longues d'un centimètre. Pénoncures presque tous réfléchis, écartés, filiformes, pubescents , de la couleur des fleurs, et plus longs. Cazice d’une seule pièce , en cloche, divisé profondément, coloré, hérissé de poils courts; subsistant. Lime à cinq divisions peu ouvertes , oblongues, aiguës , finement striées. Conozze nulle. Éramines six, monadelphes, insérées à la base du calice et plus courtes. F1L£7s au nombre de douze , alternativement fertiles et stériles, réunis à leur base en un godet qui adhère au tube du calice, distincts dans le reste de leur étendue, comprimés et amincis en pointe vers leur sommet; de la couleur des fleurs. ANTaËÈREs droites, ovales, à deux loges, d’un jaune pâle. Ovarre libre, en forme de poire renversée, pubescent dans sa partie supérieure; à une seule loge. Srrzes droit, cylindrique, plus court que les étamines, subsistant. STIGMATE renflé , en tête. Carsuze globuleuse , pointue, de la grosseur d'une cerise ; entourée à sa base des débris de la fleur; creusée de trois sillons; coriace , glabre, d’un beau jaune, à une seule loge; s’ouvrant en trois valves; contenant un grand nombre de graines. Graines presqu'entièrement recouvertes d'un arille glaireux ; d'abord adhérentes aux valves dont elles se détachent dans la maturité du fruit, ensuite agglutinées et formantune masse globuleuse au centre de la capsule; ovales, obtuses, renflées et creusées à leur base; d’un brun clair. Emsryon entouré d'un périsperme charnu. R4picuze supérieure, conique, très courte. Lozrs ovales , planes. Os. J'ai trouvé dans l’herbier de M. de Jussieu , une espèce de C4SE4RI4 qui présente dans son port, dans son inflorescence , dans la forme, la structure et la couleur de ses fleurs , les mêmes caractères que le C4S£ ART A ilicifolia. Cependant cette espèce paroît diflérer de celle que je viens de décrire, par ses feuilles qui sont arrondies, presque membraneuses, et glabres sur chaque surface. Foy. Lett. C, pl. 44. Si ces caractères peuvent suffire pour en sr une espèce disuncte , on pourra la Re r par le nom de comocladifolia, et la déterminer par la phrase suivante. * Ce rar ARS EE Floribus hexandris ; fohis subrotundis , angulato-spinosis , Expl. des fig. A, Rameau garni de fleurs, et de jeunes feuilles qui commencent à se dérouler. B, Rameau garni de feuilles adultes, et de fruits. t > Une süpule. 2, Fleur un peu grossie. 3, La même très grossie dont le calice a été ouvert RE montrer la se des organes sexuels , et celle des filets stériles (nectaires L. ) placés entre ceux qui sont fertiles ou qui portent les des 4, Coupe verticale de l'ovaire, pour montrer qu'il est uniloculaire, 5, Fruits. 6, Une capsule ouverte. 7, Une graine de grandeur naturelle. 8, La même grossie, et couverte en parüe par son arille. 9 , La même, dépouillée de son arille. 10, Coupe horisontale d’une graine pour montrer la situation de l'embryon 11 , Coupe verücale Pine . pour montrer la forme de l'embryon. 49 CCE LOIS LI LILI CLS EOS CS CELS CSCC LE LLLSE CL LLLS CASEARIA CoRrIACEA. Fam. des SamyDpées.— Décanprie MonoGyNnie, Lin. COS OS OC OS OS CMOS CASEARIA floribus octandris ; foliis obovatis, integerrimis, coriaceis, glabris; pedunculis axillaribus , unifloris. Arbre de moyenne grandeur, d’un bois très dur; garni d’une cime touffue; croissant naturellement à Batavia, où il a été découvert par le Célébre Naturaliste Riche , qui accompagnoit le Capitaine Dentrecasteaux , dans le voa à la recherche de La Pérouse. Ses fleurs très ee s’épanouissent au commencement de l’été Tronc droit, de la grosseur d’un Poirier; extrémement rameux, recouvert d’une écorce crevassée et de couleur brune. Bx4vcurs alternes, peu ouvertes, de la couleur du tronc. R4mr AUX axillaires, très rapprochés, presque droits, glabres, d'un brun clair, parsemés de tubereules blanchâtres. Feuirses alternes , pétiolées et se prolongeant sur le pétiole; presque droites, munies de stipules; ovales-renversées, souvent échancrées à-leur sommet; très entières , relevées d'une côte saillante et rameuse; veinées, coriaces, glabres , luisantes, d’un vert foncé en dessus, d’un vert pâle en dessous; longues de six centimètres et demi, larges de vingt-cinq millimètres. PérioLes ayant la dettes des feuilles; convexes d'un côté, sillonnés de l'autre; glabres, d’un brun foncé, extrêmement courts. ; Sripuzes droites, ovales, aiguës, concaves , membraneuses | ; pbs, Dobant promptement ; de la couleur du pétiole, et plus courtes. Pévicuces peu nombreux, axillaires, droits, cylindriques, glabres, à une dr, de la couleur des pétioles, et deux fois plus longs. | FLeurs très petites, d’un blanc jaunâtre, entourées de bractées. Bricrées ou écailles subsistantes des boutons droites, ovales-arrondies, concaves, membraneuses, glabres, extrêmement courtes. Cazice d’une seule pièce, à cinq divisions profondes, ouvertes, ovales-arrondies, concaves, glabres. Conozze nulle. Éramines huit, monadelphes, attachées à la base du calice, et plus courtes. Frzers au nombre de seize, alternativement fertiles et stériles, réunis en godet dans leur partie inférieure, distincts dans le reste de leur étendue; de la couleur du calice : filets à anthères comprimés, élargis vers leur base, amincis et en pointe à leur sommet, glabres : filets stériles très larges, comprimés, pubescens, ciliés à leur sommet, moitié plus courts que les filets fertiles. ANTHÈRES droites, ovales , à deux loges. Ovame libre, ovale-arrondi, glabre, à une loge; contenant un ; ds d’ovules. STrLE droit, I imé , orbiculaire. _ Faurr. » plus nn que les étamines. Sricu4TE viens de décrire; diffère ne -qui ,6 CGASEA RI A STIPULARIS Fam. des Samynées. — Décannrie MonocyNnie, Lin. CASEARIA floribus decandris; foliis oblongo-lanceolatis , acuminatis , serrulatis, subtüs tomentosis ; peduneulis axillaribus, multifloris. SAMYDA arborea. Act. Soc. Hist. Nat. Paris. fol. 1792. PTS de moyenne grandeur , remarquable par ses longues süpules , et par ses fleurs disposées en peuts bouquets au sommet de pédoncules axillaires et solitaires, Il croît naturellement à la Guiane, où il a été découvert par M. Le Blond, et à Porto-Ricco , où 1l a été trouvé par les Naturalistes embarqués dans la première expédition du Capitaine Baudin. Tronc droit, divisé en un grand nombre de rameaux, couvert d'une écorce gercée et de couleur cendrée. BRANCHES alternes, peu ouvertes , de la couleur du tronc. RamEAUx axillaires, très rapprochés, presque droits, cylindriques, garnis d’un grand nombre de feuilles; d’un brun foncé et parsemés de petits tubercules blanchätres dans leur partie inférieure; hérissés de poils courts dans la supérieure, et de couleur cendrée. Feuizzes alternes, pétiolées, ouvertes, munies de stipules; oblongues et en lance, surmontées d’une longue pointe qui est obtuse à son sommet ; finement dentées en scie, relevées d’une côte saillante et rameuse; veinées, fermes et un peu _coriaces, parsemées de pores transparents ; glabres et d’un vert foncé sur leur surface spélieutes couvertes sur l’inférieure d’un duvet épais, court, serré et de couleur cendrée; longues de sept centimètres, larges de deux et demi. Périoses ayant la direction des feuilles; cylindriques, hérissés de poils courts; de couleur cendrée, très courts et à peine longs de cinq millimètres. Sripures sur les côtés de la base intérieure du pétiole, et quatre fois plus longues; réfléchies, en lance, pointues, de la couleur de la surface inférieure des feuilles. Péponcuzes axillaires, solitaires, droits, cylindriques, à plusieurs fleurs; de la couleur des pétioles et deux fois plus longs. FLeurs au nombre de six ou de douze, disposées en petits bouquets au sommet des pédoncules; pédiculées, munies de bractées; de couleur purpurine, de la grandeur de celles du C45£4R14 parvifolia FF. Pénricuces de la forme, de la couleur, et de la longueur du pédoncule commun. BRACTÉES OU ÉCAILLES subésates des Bouroxs droites; ovales , aiguës, concaves, membraneuses, pubescentes en dehors, plus courtes que les pédicules, et situées à leur base. Cazice d’une seule pièce, en cloche, divisé profondément, parsemé en dehors de poils courts, glabre en dedans. Divisions cinq, peu ouvertes, ovales, obtuses, se recouvrant par leurs bords. Corozze nulle. Éramines dix, monadelphes, insérées à la base du calice et plus courtes. F7zETs au nombre de vingt, alternativement fertiles et stériles, réunis en godet dans leur parte inférieure, distincts dans le reste de leur étendue; de la couleur du calice : filets stériles obtus, ciliés, plus larges et plus courts que ceux qui portent les anthères. Avraëres droites, arrondies, à deux loges; surmontées de quelques poils courts et peu apparents. Ovarre libre, ovale, pubescent dans sa partie supérieure; à une loge, contenant un grand nombre d’ovules. $rrzr droit, cylindrique, pubescent, de la couleur des étamines et plus longs. SrzcwmATE renflé, en tête, paroissant pubescent, lorsqu'on l'observe avec la loupe. PaUrr..,.. Ogs. 1.° La plante que je viens de décrire paroît avoir quelques rapports avec les C4SEARI 4 parviflora W., sylvestris Sw., et ulmifolia VAHL (mss.), mais elle diffère de ces trois espèces par ses feuilles couvertes sur leur surface inférieure d’un duvet épais , serré et fort court; par ses stipüles très longues ; et par ses fleurs portées sur un pédoncule commun. ° Les CASEARIA sylvestris Sw (1), parviflora W, à ulnufolia VF AHL, ont entre eux une grande affinité, Ces espèces peuvent néanmoins être distinguées très aisément , même sur le sec » par plusieurs caractères , et sur-tout par celui que fournissent les bords des feuilles, qui sont enuüers dans le C4S£EARIA sylvestris, crénelés dans le CASEARIA parv flore , et finement dentés en scie dans le C4SEARI A ulmifolia. Expl. des fig. 1 , Pédoncule commun duquel on a retranché plusieurs fleurs. 2 , Une fleur séparée. 3, Calice ouvert pour montrer le nombre ; la forme, et la disposition des. organes sexuels. 4, Une partie du godet que forment les étamines par leur réumion , pour montrer la différence des filets fertiles et des filets stériles. 5, Ovaire. 6, Le même coupé longitudinalement pour montrer qu'il est uniloculaire. (Figures très grossies. ) (5) Je soupçonne que cette espèce est celle dont M. Vahl avoit envoyé des exemplaires à quelques Botanistes de Paris , sous le nom de CA4SEARIA integrifolia. 47 COS OS LIST por CSSS CS SILS LE LL IS LEP EE EE EL DE LI LI LI LISE LI LE LS LI LL LS LLTS LI CASEARIA TINIFOLIA. Fam. des Samypées. — Décanprie Monocyxnix, Lin. CASEARITA floribus dodecandris; foliis obovatis, glabris, integerrimis ; pedunculis axillaribus, solitarus, unifloris. Arbrisseau d’un bel aspect; remarquable par la forme de ses feuilles, et par la longueur de ses pédoncules. Il est originaire des Indes HT et 1l a été découvert à Java pie M. Lahaye. Ses fleurs s’épanouissent vers la fin de l’été Tirer droite, cylindrique, rameuse, couverte d’une écorce gercée et de couleur cendrée; haute de deux mètres, de la grosseur du pouce. R4mrAux axillaires, alternes, très ouverts, de la forme et de la couleur de la tige; glabres, parsemés de tubercules blanchâtres. Feuizres alternes, pétiolées et se prolongeant sur le pétiole; horizontales, munies de stipules; ovales-renversées, quelquefois échancrées à leur sommet, trèsentières, relevées d’une côte saillante et rameuse; veinées, glabres, parsemées de pores transparents; d’un vert gai en dessus, d’un vert pâle en dessous; longues de sept centimètres, larges de cinq. Périores horizontaux, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre, glabres, longs d'un centimètre. SripuLes sur les côtés de la base du pétiole, et beaucoup plus ébüités ; droites , ovales, aiguës, glabres, membraneuses, tombant promptement. PénoncuLes axillaires, solitaires, droits, ca té glabres , à une fleur, trois fois plus longs que les pétioles. Freurs droites, incomplètes , de la couleur de celles du S4wrDA serrulata, et moitié plus courtes. Cazice d’une seule pièce, divisé profondément, hérissé en dehors de poils courts et serrés, glabre en dedans. Dirrsrons cinq, très ouvertes, ovales, aiguës, concaves, finement striées. Corozze nulle. Éramines douze, monadelphes, insérées à la base du calice et plus courtes, FILETS au nombre de vingt-quatre, alternativement fertiles et stériles, réunis en anneau dans leur partie inférieure, distincts dans le reste de leur étendue, comprimés et amincis en pointe vers leur sommet , pubescents, de la couleur de la fleur; ceux qui portent les anthères un peu plus longs que ceux qui en sont dépourvus. AnTuëres droites, ovales, à deux loges, d’un jaune pâle. Ovarre libre , ovale, glabre, à une seule loge, contenant un grand nombre d'ovules. Srrce droit, cylindrique, de la longueur etdela couleur des étamines. S71GMATE renflé, en tête. Faurr.... Ogs. 1.° Le CASEARI A tinifolia se disüngue de toutes les espèces connues du genre, par la forme de ses feuilles, par ses pédoncules solitaires, uniflores, plus longs de les péuoles , et par le nombre de ses étamines. 2. Outre les espèces de C4SEAR1A que je viens de publier, j’en possède encore deux qui _ sont inédites , et qu’il me paroït uüle de faire connoître. CasrariA fragilés. Floribus decandris ; foliis ovato-lanceolatis , crassiusculis , glabris, integerrimis; peduneulis axillaribus, unifloris. CLAsTA fragilis. Commrsrs. ex Herb. D. de Jussieu. Tssero0-K 4wwezr. Hort. Malab. vol. 5, pl. 5o? Arbre de moyenne grandeur , originaire des Indes Orientales et de lIle de la Réunion. — Rameaux presque droits, cylindriques. — Feuilles alternes, pétiolées , munies de stüpules ; luisantes, longues de sept centimètres, larges de 4. — Fleurs blanchätres, de la grandeur de celles du C4SEARI A ramiflora. — Calice à cinq divisions profondes. — Étamines réunies en anneau à leur base; dix filets stériles alternes avec ceux qui portent les antheres, velus et plus courts. — Capsule charnue, pyriforme , creusée de trois sillons. J'ai cité avec doute le Tsjerou-Kanneli, parceque dans la Ggaié , ainsi | que dans la descripuon de cette plante , les organes de la fleur ont une sixième parte de plus que dans l’espèce récoliée à Ple de la Réunion, par Commerson. Casrarr4 Grewiæfolia , floribus decandris; foliis cordato-oblongis, serrulatis , subtüs tomentosis ; pedunculis axillaribus, unifloris. Arbrisseau dont le port ressemble à celui d’un GR£EW 7 A ; découvert à Java par M. La Haye. — Rameaux cylindriques, drapés, de couleur cendrée. — Feuilles longues d’un décimètre, larges de quatre cenumètres et demi, portées sur un pétiole très-court, munies de stipules ; glabres et d'un vert foncé en dessus, drapées et de couleur cendrée en dessous. — Fleurs petites, de la couleur de celles du S4W Fr DA serrulata, munies entre chaque paire d’étamines, d’une écaille velue et très courte. — Capsule ovale-oblongue, charnue , entourée des débris de la fleur ; drapée, de couleur cendrée, creusée de trois sillons. Le CASE ARI A Grewiæfolia se rapproche de VA4w4r1ING4 lanceolata ; Lam. ou CassARIA elliptica, WILLD. par son inflorescence, par la couleur et la structure de ses fleurs ; mais 1l s’en éloigne par ses feuilles dont la forme est tout-à-fait différente. Expl. des fig. 1, Calice ouvert pour montrer le point d’attache des étamines réunies en anneau à leur base, et le n i i sr ist ; ombre des filets alternativement fertiles et stériles. 2 , Pisul. 3, Le même ; 1] . LT 4 . . , . . < dont l'ovaire a été coupé longitudinalement , pour montrer qu’il est uniloculaire , et qu’il contient un grand nombre d’ovules. = 49 : ECS ISSL' SOS SI SE OS LS CS LI SI SSL LS LI TSI SOS SS SSI SOS LI LIT ‘ SOS OI PSS OS LS LS OS S'ILS TÜURRÆA RIGID A. Fam. des Azeparacus, Juss. — Décanprie Moxocynie, Lin. TURRÆA ramis strictis ; folüs ellipticis, acuminatis, margine revolutis, rigidis, lucidis; calicibus petalisque glabriusculis. Arbre de moyenne grandeur , s’élevant en forme de pyramide ; découvert à l'Ile de France par le célèbre naturaliste Riche. Son bois extrêmement dur pourroit être employé avec succès dans les constructions, et pour tous les ouvrages de charpente. Ses fleurs s’épanouissent dans le cours de l'été. Tronc très droit, de la grosseur du Bouleau, recouvert d'une écorce brune et crevassée. BrANcuEs alternes, rapprochées et presque serrées contre le tronc ; cylindriques, divisées en un grand nombre de rameaux. R4mEAUX ayant la direction et la forme des branches ; très glabres, feuillés dans toute leur étendue. Feurices alternes, peu ouvertes, pétiolées , dépourvues de stipules ; elliptiques , pointues, très entières, à bords roulés en dessous; relevées d’une côte saillante d’où partent plusieurs nervures latérales peu prolongées et courbées en arc vers leur sommet; veinées en réseau, coriaces, roides, luisantes, très glabres, parsemées de quelques poils sur leur côte moyenne; d’un vert foncé, longues de neuf centimètres, larges de trente-cinq millimètres. Périozes ayant la direction des feuilles; sillonnés et glabres en dessus, convexes et pubescents en dessous; d’un brun foncé, extrêmement courts. Freurs naissant par petits bouquets dans les aisselles des feuilles; pédiculées , entourées à la base de leurs pédicules de quelques écailles subsistantes des boutons ; d’un blanc lavé de rose; parsemées de poils droits et couchés, ou soyeuses avant leur développement; presque glabres lorsqu'elles sont épanouies; longues de seize millimètres. * Pénicures à une fleur, insérés sur un tubercule saillant; cylindriques, renflés vers leur sommet; d’abord droits et pubescents , ensuite réfléchis et glabres après la fécondation ; d’un brun foncé, de la moitié de la largeur des fleurs. CaLice très petit, d’une seule pièce, de la couleur du pédicule; parsemé de quelques poils qui tombent à mesure que la fleur s'épanouit; divisé en cinq découpares droites, ovales et aiguës; subsistant. Péraces cinq, hypogynes, en forme de languette, peu ouverts, recourbés à leur sommet, six fois plus longs que le calice. | Tuse STAMINIFÈRE ayant la même attache que la corolle, et de la même couleur; cylindrique, évasé à son orifice, divisé à son limbe ; presque glabre en dehors , pubescent à l'intérieur; plus court que les pétales. P21 Éramines dix, insérées sur le limbe du tube. F1zeT7s droits, comprimés, pubescents intérieurement; de la couleur du tube, et du quart de sa longueur. Awraëres droites, ovales, parsemées de quelques poils; à deux loges, de la couleur des filets. Ovarre libre, globuleux, glabre. $rrze cylindrique, légèrement courbé vers son sommet, un peu plus long que le tube staminifère, et de la même couleur. STIGMATE renflé, presque en forme de massue. Carsure entourée à sa base par le calice; arrondie, légèrement déprimée, ombiliquée à son sommet, creusée de cinq sillons, coriace, glabre, d'un brun foncé; divisée en cinq loges, s'ouvrant en cinq ce et contenant cinq coques. Czorsows adhérentes au milieu des valves. Coques ovales, cartilagineuses, bifides intérieurement, renfermant chacune (d'après le manuscrit de Riche) deux graines anguleuses. Os. Le TURRÆA établi par Linnæus dans le Mantissa plantarum , p. 237, se disüngue aisément de tous les autres genres que comprend la famille des Azédarachs, par ses pétales alongés et en languette, et par son fruit qui est une capsule à cinq coques. La première espèce connue de ce genre, TURRÆA irens, avoit été récoltée dans les Indes Orientales par le célébre naturaliste Konig. M" Smith, Cavanilles, et Hellenius ont enrichi depuis le TTRRÆA de quatre espéces nouvelles. Celle que je viens de décrire diffère essentiellement des cinq espèces déjà publiées , par ses rameaux qui, rapprochés et serrés contre le tronc, présentent par leur ensemble une forme pyramidale; par ses feuilles elliptiques » Coriaces et roïdes ; par ses fleurs plus petites ; et par ses anthères velues , obtuses ou dont le sommet n’est pas terminé en pointe. Expl. des fig. 1, Fleur. 2, Un pétale. 3, Calice , et Fube Staminifère. 4, Calice , et Pistil. 5 , Portion du tube staminifère vue en dehors. 6 » La même vue en dedans. 7. Fruit. 8, Le même coupé transversalement. 9 , Le même ouvert , pour montrer les cloisons adhérentes au milieu des valves, et les cinq coques. 10, Une coque vue en dedans, vide et dépourvue de graines. 49 CCS S LS LE LSS LS SI LSLS LI LI PP NT Er ES TS ER rs CURATELLA. Fam. des Macnoziers, . 11, Juss. — PorxanpriE Dieynie, LINn. CHARACTER EMENDATUS. Czzrix ES pitus: persistens ; laciniis subrotundis, coriaceis, 3 extimis majoribus. P£7 414 4-5, hypogyna , sessilia. STAMINA numerosa, receptaculo hypogyno inserta ; filamentis apice dilatatis, utrinquè antheriferis ; antheris adnatis, didymis. O7 4 R1 4 23 styli et stigmata capitata totidem. Capsurz 2, minimæ, 1-loculares, 2-spermæ, tardiüs 2-valves. (Ignota Corculi structura.) — Arbusculæ. Folia alterna, magna, asperrima , plicata, sinuato-denticulata, exstipulacea ; petiolis basi dilatatis , et in exortu foliorum , ramulos partim vel omnind amplexantibus. Flores paniculati, axillares , aut. terminales , bracteati. CURATELLA 41474. CURATELLA foliüs petiolatis, oblongo-ovatis; petiolorum alis à folio distincus; paniculà terminal. Arbre de moyenne grandeur , dont la cime est arrondie et garnie d’un superbe feuillage. Il croît naturellement à la Guiane, où il a été découvert par M. Martin, qui en a rapporté un grand nombre d'exemplaires dans le dernier voyage qu'il a fait en France. Ticr droite , cylindrique, très rameuse, recouverte d’une écorce brune qui se détache par lambeaux; de la grosseur et de la hauteur de celle d’un Poirier. Brancuss alternes, rapprochées, peu ouvertes, de la forme et de la couleur de la tige. RamrAux axillaires, presque droits, hérissés de poils dieser ; rudes au toucher, marqués d’impressions circulaires. Feurzces alternes, rapprochées , très ouvertes, pétiolées , oblongues et ovales, arrondies à leur base et à leur sommet, sinuées sur leurs bords, plissées sur leur disque; relevées en dessous d’une côte saillante d’où partent plusieurs nervures latérales qui se prolongent jusqu'aux bords de la feuille; creusées en dessus d’un pareil nombre de sillons ; veineuses, coriaces, rudes au toucher, glabres et d’un vert foncé sur leur surface supérieure , pubescentes et roussâtres sur l'inférieure; longues de quatorze centimètres , larges de neuf. Périoces munis sur chaque côté , comme dans le Crr7RUS Aurantium , d'une aile coriace qui est distincte de la feuille, ou qui n’en est pas un prolongement ; embrassant d’abord à leur base le rameau qui les porte, et sur lequel ils laissent ensuite une impression circulaire ; hérissés en dessous de poils roides ; glabres en dessus ; longs de cinq centimètres. PanicuLE au sommet des rameaux ; étalée, lâche ou peu garnie de fleurs ; de la longueur des feuilles. Âxz de la Pawrcuzr cylindrique, courbé, hérissé de poils roides; d’un brun foncé. Divisions de la Paxicuze alternes, très ouvertes, munies à leur base d’une bractée ; de la forme et de la couleur de l'axe. FLeurs penchées, pédiculées, munies de bractées; blanchâtres ; de la grandeur de celles du Poirier commun. Pépicuzes ouverts, cylindriques, articulés au-dessous du calice; de la forme et de la couleur des rameaux de la panicule; longs de douze millimètres. Bracrées à la base des divisions et des sous-divisions de la pamieule; solitaires , droites , ovales, aiguës, coriaces, velues en dehors, très courtes. Cazice à cinq divisions profondes , arrondies, concaves, coriaces, se recouvrant par leurs bords ; disposées sur deux rangs : savoir, trois extérieures plus grandes, parsemées en dehors de quelques poils courts; et deux intérieures plus petites , soyeuses et d'un jaune roussàtre sur leur surface extérieure. Pérares cinq, insérés sous l'ovaire ; ovales-renversés, coriaces, glabres , de la longueur des divisions du calice. | : Éramixes nombreuses , attachées au réceptacle du pistil, disposées sur plusieurs rangées ; plus courtes que la corolle. FrLETs montants , filiformes , dilatés à leur sommet; tortueux, glabres. ÆÂyraërrs didymes , linéaires, adhérentes dans toute leur étendue à la partie du filet qui est dilatée. Ovarres deux , portés sur un réceptacle hypogyne et semiorbiculaire ; ovales, glabres. Srrzes deux, droits, filiformes , de la longueur des étamines, STIGUATES simples, pavoisés. es _—- ; FrRuiT..……… : # Ne + / Oss.1°Il et été fort ntéreiait: de faire connoître la structure de fuit et des graines du CURATELLA _ alata ;j mais tous les échantillons rapportés par M. Martin, ne m'ont présenté que des fleurs peu dévelop pées. 2e L extrême difficulté de rapporter l’espèce que je viens de décrire » à son propre et véritable genre, m'a . obligé d’examiner avec la plus grande aitention le caractère générique du CURATELLA americana. J'ai observé un échantillon de cette espèce dans lherbier de M. De Jussieu, et j'ai reconnu 1°, que la corolle et que les étamines étoient réellèment hypogynes; 2°, que les filets des étamines élargis à leur sommet , portoient des anthères didymes et adnées ; 3°, que les styles n’étoient point latéraux ; et que les'stigmätes étoient en tête. Ces caractères sur lesquels il existoit encore des doutes (1), ayant été vérifiés, de même que les autres caractères généraux, dans la plante que je publie , j'ai cru devoir rapporter cette espèce plutôt au genre CURATELLA , qu’à celui du TErRACERA (2) dont elle se rapproche beaucoup, par son port, mais dont elle diffère essentiellement par sa corolle, et par ses étamines qui ne sont point périgynes. (3) 5.° Le CURATELLA americana peut être distingué par la phrase suivante. CURATELLA foliis subsessilibus, oblongo-ovatis, in petiolum decurrentibus; paniculis axillaribus. Ezxpl. des fig. 1, Une des divisions extérieures du calice. 2, Une des divisions intérieures. 3 ; Un pétale. 4 ; Une étamine grossie, 5, Pistil. _(1) Voy. Juss. Gen. Plant. pag. 282 et 330. 3 (2) Le genre TeTrAGERA établi dans l’Æortus Cliffortianus, pag: 214, ne comprenoit qu’une seule espèce nommée dans le Species Plantarum de 1762, TETrAcErA volubilis. Reichard et. Murray dans les éditions qu'ils ont données , l’un du Species Plantarum , et Vautre du Systeme Vegetabilium, n’ont ajouté aucune nouvelle espèce à ce genre. Les Botanistes modernes l’ont beaucoup augmenté, en lui réunissant les plantes rapportées aux genres EurrAnDrA Forst. ; Pozrocarrus Roland. . Decima Linn., TicareA, SoramiA , et CazinveA Aubl. Cette réunion qui fait disparoître le caractère essentiel du TETRACERA, ne paroît pas devoir être généralement admise. En effet les TETRACERA es Calinea, etc., ont évidemment la corolle hypogyne. (3) Diversos inter caracteres manifesia datur disparilitas et multiplex æstimatio. Ali si quidem dantur primari semper es, seu essentiales ex organis essentialibus deprompti, ut insertio staminum ete. — M. De Jussieu a attaché une si grande importance au caractère fourni par l’attache de la corolle et des étamines , qu’il n’a point hésité à employer ce caractère dans la détermination des classes de sa méthode, Il semble néanmoins que dans quelques circonstances , l'insertion de la corolle fournit un caractère de moindre valeur, que la structure de la graine, Ainsi en supposant que les graines des Dizenra et Curatezza , dont la structure n’est pas encore connue , soient entourées à léur base d’un arille denté, et que leur embryon soit pourvu d’un périsperme, comme dans le TETRACERA , ne pourroit-on pas rapprocher ce dernier genre des DizceniA et CunatEzLA , en établissant une nouvelle famille , qui seroit voisine de celle des Magnoliers , et qui comprendroiït des plantes évidemment apaoques soit dans leur port , soit dans le plus grand nombre de leurs caractères ? 30 COLIS LS LS CSSS SSI SS SSI CI LS LI II LE A 4 CVS SE CS LS LSLLIS SSII SSI. OS LOIS OS LS BANISTERIA rrz14FroL 14. Fam. des Marricuies, J uss. — Décanprre TRiIGYNIE, LINN. BANISTERTA folüs orbiculatis , acuminatis, subtüs tomentosis ; petiolis biglandulosis; umbellis axillaribus, pedunculatis, compositis; petalis subsessilibus. . ñ UE ï . 1,7 4 é Arbrisseau d’un bel aspect ; originaire de l'Isle de Java , où il a été découvert par M. Lahaie ; fleurissant au milieu de l’été, Trier montante, presque droite, cylindrique, rameuse, feuillée, glabre, couverte d’une écorce mince et de couleur brune ; haute de trois mètres, de la grosseur de l'index. RameAux axillaires, peu ouverts ; renflés et articulés à leur base, glabres dans leur partie inférieure, drapés et de couleur cendrée dans lasupérieure. FeurLces opposées, droites, présentant un de leurs bords dans la direction de la tige ou des rameaux; pétiolées, munies de stipules; orbiculaires, pointues; très entières ; relevées d’une côte saillante et très rameuse; paroissant veinées, lorsqu'on les observe avec la loupe; drapées et de couleur cendrée sur la surface inférieure, glabres et d’un vert foncé sur la supérieure ; longues et larges d’un décimètre. Périoues droits, renflés et articulés à leur base, munis à leur sommet de deux glandes noirâtres ; convexes d'un côté, sillonnés de l’autre, drapés, de couleur cendrée; longs de six centimètres. ï SrIPULES très petites et peu apparentes, situées sur un des côtés de la base du pétiole; en lance et aiguës; membraneuses, de la couleur des feuilles, PéponcuLess axillaires, opposés, solitaires, droits, cylindriques, multflores, munis à leur sommet de deux glandes noirâtres ; de la couleur et de la longueur des pétioles. Freuns de la grandeur de celles du M4rPrGurA urens, de couleur pourpre ; disposées. en une ombelle composée, irrégulière, très étroite et munie d'une collerette. Raronws delOmsEezze GÉNÉRALE inégaux, de la forme et de la couleur du pédoncule, munis à leur base d’une bractée : les uns simples, uniflores, articulés et pourvus de deux bractées opposées dans leur partie moyenne; les autres rameux, à plusieurs fleurs; formant des ombellules. R4rows des OmBELLULES où OMBELLES PARTIELLES conformes aux rayons simples de l'ombelle générale , et beaucoup plus courts. Coizererres de l'Owmsezze GÉNÉRALE et des OMBELLES PARTIELLES formées de deux folioles horizontales, en lance , aiguës , drapées, de couleur cendrée. Bracrées très petites et en forme d'écailles; droites, ovales, aiguës, membraneuses , pubescentes en dehors, glabres en dedans. CaLice très petit, d’une seule pièce, à cinq divisions profondes , droites, ovales, obtuses, membraneuses, veinées, pubescentes en dehors, glabres en dedans, munies extérieurement à leur base de glandes peu apparentes. PéraLes cinq, hypogynes, très ouverts, ovales, obtus, concaves, rétrécis à leur base en un onglet court, ou presque sessiles; légèrement crénelés sur leurs bords; membraneux, glabres, trois fois plus longs que les divisions du calice. Éramines au nombre de dix, ayant la même attache que la corolle, et plus courtes. Firzers droits, en alène , glabres, monadelphes et réunis en anneau à leur base. 2 2 oO nl ANTHÈRES droites, ovales, aiguës, à deux loges, d’un pourpre foncé. , , , , P Ovarres trois, adhérents à leur base, très velus. $7rzEs trois, filiformes, glabres : 2 ? ; de 2 plus courts que les étamines ; subsistants. Sr1Gw4ATES simples, dilatés. SAMARES trois, entourées par le calice subsistant, et adhérentes à un placenta trigone; coriaces, ovales-arrondies, comprimées , monospermes; munies à leur sommet d’une aile très longue, épaisse sur le bord externe, amincie et comme tranchante sur le bord interne, membraneuse, veinée, de couleur fauve, paroissant soyeuse lorsqu'on l’observe avec la loupe. OBs.1.° Les vingt-quatre espèces du Genre BAN1ISTERI 4 décrites par M. Willdenow dans la dernière édition du Species Plantarum , sont toutes originaires de PAmérique. Celle que je publie est la première qui ait été découverte dans les Indes Orientales. 2.0 Le duvet qui recouvre la base du calice des fleurs du BANISTERI A4 tiliæfolia, empêche de voir distinctement le nombre des glandes dont cet organe doit être pourvu. 3.0 Le BANISTERI A tiiæfolia a une grande affinité avec les BANISTERI A4 Julgens Lixx., et heterophylla Wirzo. 11 se distingue néanmoins de ces deux espèces par plusieurs caractères , surtout par sa tige qui n’est point voluble ou grimpante, par la forme de ses feuilles, par ses fleurs disposées en une ombelle composée , et par ses pétales presque sessiles où munis d’un onglet extrêmement court. Expl. des ji 43. 1, Fleur entière, un peu grossie. 2, Un pétale. 3, Calice vu en dehors. 4, Calice, et Étis entre lesquelles on voit les trois ovaires qui sont très velus. 1 CC SI SE LS LILAS EFECTO S CE LILI LI LI LS LS LIS LI LIL LL LI SCC SOS CIE SSI TSI LL La A PT BANISTERIA PARVIFOLIA. Pa: des Mazpicures, Juss — Décanprre à Lin. BANISTERIA folis sibrotenlié ; seminfboicnlatibes | Mie pubescentibus ; corymbis paucifloris, terminalibus. Arbrisseau d’un bel aspect , remarquable par la peutesse de ses feuilles ; croissant naturellement dans l'Isle de St. Thomas, où 1l a été découvert par Riedlé. Tics grimpante, cylindrique, très rameuse, nue , parsemée de tubercules arrondis; noueuse , glabre, de couleur brune ; haute de di mètres, de la grosseur d’une plume de corbeau. Bnawcnrs naissant dans les nœuds de la tige, ayant la même direction, la même forme, et la même couleur. R4 » E 4 u x articulés, opposés, ouverts, tbéténts, très courts. | FEuies opposées, horizontales, pétiolées, arrondies, très entières, relevées d’une côle-qui paroît rameuse, lorsqu'on l'observe avec la loupe ; parsemées de poils couchés ; un peu épaisses, roides, d'un vert foncé en dessus, d’un vert très pâle en dessous ; à peine de la grandeur de celle de l'Origan d'Égypte. PérioLes très ouverts, articulés, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre 9 ? ? 9 pubescents, de la couleur des rameaux, de la moitié de la longueur des feuilles. FLeurs au sommet des rameaux; peu nombreuses, pédiculées, disposées en bouquet ou en corymbe qui s'alonge pendant la fructification , comme dans les Crucifères; munies de bractées ; jaunâtres, de la grandeur de celles du M4zprGa14 aquifolia. : Pénicuzes presque droits, cylindriques, pubescents, articulés dans leur partie moyenne ; de la couleur des pétioles, de la longueur des fleurs. BracTées à la base des pédicules, et sur leur partie moyenne ; droites, ovales , _ aiguës, parsemées de poils roussâtres ; extrêmement courtes. Cazrce très petit, à cinq divisions profondes, droites, ovales , aiguës , pubescentes, munies, à l'exception d’une seule, de deux glandes noirâtres. Pérazes cinq, hypogynes, très ouverts, presqu’en forme de lance ; obtus à leur sommet, rétrécis en un onglet linéaire à leur base, frangés sur leurs bords; glabres, alternes avec les divisions du calice, et trois fois plus longs. Érames dix, ayant la même attache que la corolle, et plus courtes. FrzE7s droits , en alène, monadelphes à leur base. Awruëres droites, ovales, à deux loges. Ovarres trois, adhérents à leur base, très velus. $7rLEs trois, ouverts et écartés vers leur sommet; filiformes, plus longs que les étamines. Sr1Gcw4TES simples. Samares trois, entourées par le éalice subsistant, et adhérentes à un placenta trigone; coriaces , ovales, comprimées, pubescentes, munies d’une ou de deux pointes vers leur base intérieure, terminées par uneaile deux fois plus longue, membraneuse et veinée. Graines solitaires , ovales, aiguës. Ogs. 1.° Le BANISTERIA parvifolia se distingue du BANISTERIA nucrophylla JacQ. , par ses feuilles arrondies et plus petites, ainsi que par son inflorescence. Il est probable que ces deux espèces fourniroient d’autres différences spécifiques, s’il étoit possible de comparer leurs fleurs et leurs fruits qui ne-sont pas encore décrits dans le BANISTERI A microphylla. 2.9 J’ai trouvé dans une collection de plantes, qui m’a été donnée , il y a plusieurs années , par M. Dutrône La Couture, auteur du Précis sur là Canne, etc., une espèce de BANISTERI A remarquable par la forme de son fruit. Voulant m’assurer si cette espèce étoit inédite , j'ai consulté le riche herbier de M. de Jussieu , qui a été d’une si grande ressource à Cavanilles, dans le temps que ce Zélé Botaniste publioit sa Monographie des Plantes Monadelphes. J'ai reconnu que ma plante étoit la même quele BANISTERT A ovata. La descripüon et la figure de cette belle espèce étant très incomplettes , j’ai pensé qu’il seroit utile à la science de Ha À à aux omissions du Savant Botaniste Espaguol. Le BANISTERI A ovala qui seroit mieux désigné par . nom de micropterts , est une plante vivace, croissant naturellement sur les bords de la mer. Elle pousse un grand nombre de .üges cylindriques : les unes droites, hautes de quatre à cinq décimètres : les autres volubles, s’entorüllant autour des plantes voisines ; longues d’un mètre et demi. Ses fleurs de couleur jaune se développent successivement pendant toutes les saisons de l’année. Ses fruits formés ordinairement de trois samares, et quelquefois de deux , sont hémisphériques , charnus, planes en dedans , légèrement concaves en dehors, et surmontés d’une aile membraneuse peu saillante. Ce dernier caractère paroît devoir être exprimé dans la phrase spécifique de cette plante. BANISTERI A ovata. Fois ovato-lanceolatis, pubescentibus ; peuolis biglandulosis ; umbellis terminalibus ; fructibus hemisphericis , alà brevissimä instructis. (F7 op. DE.01, let. A.) Ezxpl. des fig. 1, Fleur vue en dedans. >, Calice vu en dehors. 3, Fleur dont le calice et la corolle ont été retranchés, 4, Pistil entouré de la base des étamines. (Figures grossies. ) 52 LE LS LS CS LE LE LS LI LS LCLE LCI LI LICE LE CECI LI LL LI LL LE LL LA LAS AAA AT: 2 "2 . LA A A A BEJARIA rESsIN0os14. BEJARIA foliis ovatis ; floribus congestis. Linx. Supplem. 246. Acunxa lanceolata. Syst. Fegetabil. Flor. Peruv. 123. Arbrisseau d’un superbe aspect ; remarquable par 167 beauté de son feuillage, par la grandeur et par l'éclat de ses fleurs. Il croît naturellement dans la Nouvelle Grenade. L’exemplaire que : J'ai fait figurer , na été envoyé de Santa-Fé de Bogota, par M. Umana , Savant Naturaliste Espagnol. ‘ LT droite, cylindrique, très rameuse, formée d’un bois dur, et d’une écorce gercée et d’un brun foncé; haute de quatre mètres, de la grosseur du bras. Branwcues aliernes, très rapprochées, peu ouvertes, de la forme et de la couleur de la tige. Ramr Aux prolifères on naissant au sommet des branches; presque droits, légèrement sillonnés, couverts de feuilles , pubescents, visqueux, de .la couleur de la tige. FeuiLLEs éparses ou alternes et très rapprochées ; droites, pétiolées, ovales, très enuères, à bords réfléchis, aiguës, glabres, relevées en dessous d'une côte _saillante, creusées en dessus d’un léger sillon ; d’un vert foncé et luisantes sur la surface supérieure, d'un blanc mat sur l'inférieure; d’une saveur amère ; subsistantes pendant l'hiver; longues de deux centimètres, larges de dix millimètres. Périores extrêmement courts, se prolongeant à leur base; sillonnés et glabres en dessus, pubescents et convexes en dessous ; de la couleur des rameaux. Freurs nombreuses , très rapprochées, disposées en bouquet au sommet des rameaux; pédiculées, extrémement visqueuses, de couleur pourpre, deux fois plus PE que celles du BrrarrA racemosa ; se seat pig depuis le commencement de Maï, jusqu'à la fin de Juin. Pépicuces épars sur la partie supérieure des rameaux ;. à une seule fleur ; droits, cylindriques , striés, hérissés de poils roussâtres ; munis de bractées ; de la moitié de la longueur des fleurs. Bracrées deux ou trois sur chaque pédicule ; alternes, de la forme des feuilles, et beaucoup plus courtes. Cazice d’une seule pièce, en cloche, divisé à son limbe en sept découpures; hérissé de poils, de la couleur du pédicule ; très court, subsistant. Décourures droites, ovales, aiguës. Corozze attachée à la base du calice, divisée profondément. Drrrs1ows ouvertes en étoile; en formé de languette, obtuses à leur sommet, alternativement plus étroites. ÉTAMINES quatorze, insérées à la base de la corolle. FILETS comprimés , rapprochés et presque réunis vers leur base en un cylindre court; écartés et libres dans le reste de leur étendue ; très ouverts, courbés en dedans à leur sommet, velus dans leur partie inférieure, glabres dans la supérieure ; de la couleur de la corolle, et presque tous de la même longueur que cet organe. Awrnëres mobiles, ovales , à deux loges, s'ouvrant au sommet par deux pores ; d’abord d’un jaune de soufre, ensuité de couleur brune. Ovarre arrondi , déprimé , glabre, visqueux, creusé de sept stries, divisé en sept loges qui contiennent chacune plusieurs ovules. Srrzr droit, tortueux dans sa partie supérieure; cylindrique, renflé vers le sommet; de la couleur et de la longueur des filets des étamines. Srzcw TE en tête, tronqué, creusé de sept stries. Faurr.……… O 35. 1.° Le nombre des partes de la fructification est sujet à varier dans le BEJARI A -resinosa. J'ai observé quelques fleurs dont le calice et la corolle ne présentoient que six divisions, et dont les étamines n’étoient qu’au nombre de douze. 2.° Voyez dans le Jardin de Cels, pag. 51, les observations placées après la descripüon du BEJARIA racemosa. 3.0 Les espèces connues du genre BEJ ARI A peuvent être distinguées par les phrases comparatives suivantes. Brr4R14 resinosa. Folis ovatis ; floribus congestis. Brs:4r14 œstuans. Volis petiolatis, lanceolatis , subtùs tomentosis ; floribus _ corymbosis. (Acuww4 oblonga, Syst. Vegetabil. Fior. Peruv.) BrJ4R14 racemosa (x). Foliis sessilibus lanceolatis , utrinque glabris ; floribus racemosis. , Expl. des fig. 1, Fleur vue en dedans. 2 ; Calice et Pistil, 3, Partie supérieure d’un filet auquel l’anthère est attachée. 4, Pistil. (Figures de grandeur naturelle. ) - (1) L'auteur de la Flore de l'Amérique Septentrionale a cru devoir substituer au nom spécifique de racemosa, celui de paniculata. 1 est cependant certain que les fleurs des exemplaires rapportés d'Amérique par Michaux , et que celles des individus, qui fructifient depuis huit ans en France, sont naturellement disposées en grappes. Si les fleurs présentent quelquefois la disposition d’une panicule, il est évident que cette inflorescence est un effet de la chûte ou de l'avortement des feuilles situées sur les rameaux. 55 ECS LE OS LS LS LE LS SSI LI LS LS LS SSII IS LE LCLI SI LI LILI À NDROMEDA 4W45Tomos4Ns Fam. des Bruvères, J'uss. — Décannrie Monocyne, Lin. ANDROMEDA foliis sparsis, ovatis, margine subtüsque anastomosibus punctato- pilosis. ANxprOmEDA folis ovatis, subserratis, subtüs anastomosibus punctatis. Lx. Supplem. pag. 237. . ; é Arbrisseau d’un bel aspect , dont le port ressemble beaucoup à celui du Mr RSrNE ; croissant naturellement dans la Nouvelle Grenade , et fleurissant dans le cours de l’été. Un bel exemplaire de cette espèce intéressante et peu connue, m’a été communiqué par M. Umanna, Savant : Naturaliste Espagnol. Tiers droites, cylindriques, rameuses, lisses dans leur partie inférieure, et recouvertes d’une écorce mince qui se détache par lambeaux ; feuillées dans la partie supérieure, et parsemées de points glanduleux peu apparents ; hautes de huit décimètres, de la grosseur d’une plume de cygne. R4mEAUXx axillaires, alternes, droits, de la forme des tiges ; hérissés de poils blanchätres insérés chacun sur une petite glande; d’un brun foncé. Feuizses alternes, très rapprochées, presque droites, pétiolées, ovales , aiguës, luisantes, roides , veinées, glabres et lisses sur leur surface supérieure ; parsemées sur l’inférieure, ainsi que sur leurs bords, de points glanduleux surmontés d’un poil blanchâtre ; d’un vert foncé en dessus, d’un vert pàle en dessous; longues de treize millimètres, larges de huit. PérroLes extrêmement courts, applatis d’un côté, sillonnés de l'autre; glabres en dessus, parsemés de quelques poils en dessous ; de la couleur des rameaux. Pépicuces naissant dans les aisselles des feuilles supérieures, ainsi qu'au sommet des jeunes rameaux ; rarement solitaires, plus souvent au nombre de deux ou de trois; entourés à leur base des débris des boutons ; recourbés, cylindriques, velus, - d'un brun foncé; à une seule fleur , plus longs que les feuilles; formant par leur ensemble une grappe courte et obtuse. FLeurs pendantes; d'un blanc lavé de pourpre, de la grandeur de celles de VAÂNDROMEDA racemosa. Cazice très petit, d’une seule pièce, à cinq divisions ‘ovales et aiguës ; glabre, subsistant. Coroze attachée à la base du calice; tubulée et presque cylindrique , creusée de “cinq sillons , ‘glabre en dehors, pubescente en dedans ; divisée à son limbe en cinq lobes ovales et obtus ; se flétrissant avant de tomber. Éramines dix , insérées à la base de la corolle, et moitié plus courtes ; rapprochées en forme de cylindre autour du pisul. FrzErTs applaus, en lance, glabres en dehors, velus en dedans. 4wruëres vacillantes , formées de deux lobes ouverts à leur sommet, et surmontés chacun de deux soies roïdes. Ovarre libre, globuleux, creusé de cinq sillons profonds ; pubescent. S7 rzE cylindrique , subsistant , plus long que les étamines. Sr1GWATE en tête, creusé de cinq stries peu apparentes. | Carsure entourée par le calice qui, après la fécondation, devient insensiblement épais et presque charnu; globuleuse, pentagone , creusée d’un ombilic à son sommet ; pubescente, de la grosseur d’un pois ; divisée en cinq loges, s'ouvrant sur les angles en cinq valves. Czorsoxs membraneuses , adhérentes au milieu des valves. GRAINES très nombreuses, anguleuses, portées’sur un placenta central, pentagone, dont les angles sont saillants dans les loges. “ Os. 1.° L'ANDROMEDA anastomosans est une plante très rare dans les collecuons, et peu connue des Botanistes. Les auteurs qui ont publié des recueils d’espèces, ont copié la description qui avoit été donnée de cette plante par Linnæus, Fils. M. de la Marck, après - avoir traduit cette descripüon, a fait une observation que je crois devoir transcrire pour prouver combien il étoit important de décrire de nouveau, et de figurer l_Æ4w DROMEDA anastomosans. « M. Linné ne dit point si cet arbrisseau est grand ou peut ; si ses feuilles , qui sont ovales , « ont un pied ou seulement une ligne de longueur ; si ses fleurs sont blanches où d’une autre « couleur , etc. Cependant quelques notions sur ces objets ne contribueroïent pas peu à faire « connoître , comme il convient, cette nouvelle espèce. » 2.9 LAN DROMEDA myrsinites, Lam. est de toutes les espèces du genre celle qui se rapproche le plus de 4x DROM E D A4 anastomosans. Elle s’en disungue néanmoins par ses rameaux grèles, alongés et pliants; par ses feuilles dentées , glabres sur chaque surface, et plus peutes; par ses fleurs portées sur des pédicules extrêmement courts , etc. Expl. des fig. a , Une feuille vue en dessous. — 1 , Fleur. 2, Corolle. 3 , La même ouverte. 4, Etamine vue en dehors. 5, La même vue en dedans. 6, La même vue de côté. 7, Calice et Pisul. 8, Capsule entourée du calice devenu en grande parte épais et charnu. 9, La même commencant à $ es Ne 10 , La même plus ouverte , pour montrer la position respective des valves'et des angles du STE 11, Placenta à cinq angles saillants; et deux valves sepufères alternes avec les angles du placenta. 12 et 13, Graines. (Fig. grossies , à l’excepuon de la 12.) + 4 CCS LSOS LS LS LI LS LS LI CIS TS ETS OS LOIS OI CI LE LS LS LE CE CSSS LILI SSI LILI LA ds A ESCALLONIA. Fam. des Myrrées. — PENTANDRIE Moxocxxie, Lin. CHARACTER GENERICUS quoad fructum emendatus et auctus. Frucrus nondüm maturus baccam mentiens ; per maturitatem , calice frustatim disrupto, capsulam prodiens. C4Psuz4 bilocularis, à basi ad apicem in duas valvulas dehiscens. Ÿ’41r7 uL1Æ marginibus introflexæ loculos constituentes. Sz #7 1N 4 _numerosissima , scobiformia , tuberculis 4 margini valvularum introflexo adhærentibus affixa. (Corcuzum rectum, radiculà inferà ; lobis hinc convexis, indè planis ? ) ESCALLONIA p/scoL0R. ESCALLON TA folüs cuneiformi-lanceolatis, integerrimis , subtùs discoloribus ; floribus paniculatis ; petalis obovatis. Arbmsseau d’un bel aspect, croissant naturellement dans la Nouvelle Grenade , fleurissant sur la fin de l'été. Plusieurs exemplaires de cette espèce encore inédite, m’ont été communiqués par M. Umanna, Savant Naturaliste Espagnol , lun des disciples les plus disüngués du célèbre Muus. Vice droite, cylindrique , très rameuse, recouverte d’une écorce cendrée qui se détache par lambeaux. Br4nCHES alternes, ouvertes, de la forme et de la couleur de la tige ; nues et parsemées de tubercules dans leur partie inférieure, divisées et feuillées dans la supérieure. R4mEAUx axillaires, peu ouverts, articulés, légèrement anguleux et pubescents vers leur sommet; d’un brun foncé. FeviLes alternes, ouvertes, pétiolées et se étotéhnt: sur le pétiole ; en forme de coin , très entières, relevées en dessous d’une côte pubescente et rameuse; veinées, gites d’un vert Fons sur la surface supérieure, d’un vert glauque sur l'inférieure, parsemées de glandes résineuses peu apparentes ; longues de six centimètres , larges de vint-six millimètres. Périoces ayant la direction des feuilless articulés, convexes d'u côté ; sillonnés de l’autre ; pubescents, d’un brun foncé, extrêmement courts. Grappes dans la partie supérieure des branches et des rameaux ; axillaires et terminales , rameuses et munies à la base de chacune de leurs divisions d’une petite feuille , formant par leur ensemble une vaste panicule. Axz des GrAPPPES presque droit, anguleux, pubescent, d’un brun foncé; nu dans sa moitié inférieure, divisé et chargé de fleurs dans la supérieure. Divisions de l'Axr ouvertes, anguleuses, hérissées de poils courts , munies de bractées; à plusieurs fleurs. FLeurs presque droites, pédiculées, munies de bractées ; blanchâtres, de lagrandeur de celles du Laurus nobilis. Pépicuzes cylindriques, pubescents, d’un brun foncé, de la longueur des fleurs. Bracrées à la base des divisions et des sous-divisions des rameaux de la panicule ; droites, en forme de spatule, pubescentes, de la moitié de la longueur des pédoncules et des pédicules. - Carce en cloche, pubescent , d’un brun foncé, adhérent à l'ovaire dans sa moitié inférieure , libre dans la supérieure, divisé à son limbe en cinq dents; du tiers de la longueur de la fleur. Conozze formée de cinq pétales attachés à la base du limbe du calice, et alternes avec ses découpures ; ouverts , ovales-renversés, glabres. Éramines cinq, ayant la même attache que la corolle, opposées aux dents du calice, plus courtes que les pétales. FzLF7s montants, très ouverts, glabres, blanchätres. ANTuÈèREs attachées par le dos aux filets; ovales, creusées de quatre sillons , s'ouvrant latéralement, d’un jaune de soufre. Ovaire adhérent au calice dans presque toute son étendue; arrondi , divisé en deux loges , contenant un grand nombre d’ovules. Srrzr droit, cylindrique, strié, de la longueur et de la couleur des filets des étamines. SricmarTe orbiculaire, sillonné et presque à deux lobes. S Fruit. .…. Ogs. 1.° Les plantes que MM. Pavon et Ruiz ont publiées sous le nom de STEREOXFLON , sont évidemment congénères de l'Esc1zLON 14. Le motif qui a déterminé ces Savants Botamistes à changer le nom d'ESCALLONT A, est exposé dans leur Prodomus , pag. 38 , « Escallonias Supp. Linnæi f. et CI. Smith ad hoc genus referre oportet, licet Bacca es tribuatur , pericarpio non satis accuratè ex speciminibus siccis observato. » A sun à la vérité de celle observauon que le fruit des espèces du genre ESCALLONTrA est une capsule; mais cette découverte autorisoit-elle les auteurs de la Flore du Pérou à substituer un nouveau nom à celui qui après avoir été consacré par le Célèbre Mutis , avoit été ensuite adopté par Linnæus , Fils, par MM. Smith, Jussieu, etc. 2.0 Jai observé dans la riche collection de M. de Jussieu , plusieurs espèces du genre ESCALLONIA, publiées par MM. Ruiz et Pavon , sous les noms de ST£REOXF LU M rubrum, revolutum , pulverulentum , etc. J'ai remarqué dans toutes ces espèces 1°, que le fruit avant de parvenir à une maturité parfaite, ressembloit beauconp à une baïe (1); 2°, que le système vasculaire se désorganisoit insensiblement, lorsque le fruit étoit entièrement mûr ; qu’alors le calice se déchiroit par lambeaux, et laissoit à découvert une capsule biloculaire ; s’ouvrant depuis la base jusqu’au sommet en deux valves ; 3°, que la cloison étoit formée par les rebords rentrants des valves , et que les graines très menues étoient attachées à quatre tubercules adhérents au bord interne des valves. (Foyez les fig. a, b, ©, etc:, qui sont placées entre deux lignes ponctuées. ) 3°. Parmi un grand nombre de graines que j'ai analysées avec soin , je n’en ai pas trouvé une seule qui fût parvenue à une maturité parfaite. Il ne m’est donc pas possible de prononcer sur leur structure intérieure. Je crois cependant avoié reconnu dans quelques unes que lembryon étoit droit, que la radicule étoit très petite, et que les lobes étoient convexes en dehors , et applatis en dedans. Si ces observations étoient confirmées par la suite , 11 me semble que réunies à celles qui sont déjà fournies par le fruit de lEsC4LLoNr A > elles prouveroient que ce genre doit être rapproché des MEmEcrLon L., SantTarzum Li, BxckEA L., IMBRICARIA Smiru, PHEBALIUM Jard. de la Malm., etc, es former soit une nouvelle fanulle placée entre les Épilobiènes et les Myrtées soit une première section des Myrtées caractérisée par les étamines en nombre déterminé. Ezxpl. des fig. 1, Fleur vue en dedans. 2, La même vue latéralement. 5, Un pétale. 4, Une étamine 5, Calice et Pistil. 6, Coupe verticale de l'ovaire. — a, Fruit qui n’est pas encore parfaitement mür. b, Le même coupé transversalement. c, Fruit parvenu à sa maturité, dont le calice se détache par lambeaux. d ,: Le même coupé transversalement , pour montrer que la cloison est formée par Les bords rentrants des valves, et que les semences sont attachées à quatre tubercules e, Capsule nue, s’ouvrant de la base au sommet en deux valves. f. Une valve, g, Quelques graines de grandeur naturelle, Ë, Une graine grossie. (1) C’est dans cet état que le fruit de l'ESCAZLONIA a été décrit et figuré d’abord par M. Smith dans ses Plantarum Icones, etc. , et ensuite par M. Gæriner, ne à dans la première livraison du troisième volume de la Carpologie. # -55 CS PSI S OS OS IS SSI L BLACKWELLIA czauca Fam. des Rosacées, $. vi, Juss. — Dopécanprir PENTAGYNIE, Linx. | : BLACKW ELLTA foliis ovato-oblongis , obtusis , glaucis; racemis axillaribus paniculatis. Arbrisseau d’un aspect agréable, croissant naturellement à l’Isle de France, où il a été découvert par Commerson. Tic droite, cylindrique, noueuse, rameuse, glabre, recouverte d'une écorce gercée et de couleur cendrée. R4mE Aux axillaires, alternes, ouverts, renflés à leur base, de la forme et de la couleur de la tige. Feuirces alternes, presque droites, pétiolées, munies de stipules caduques; ovales-oblongues , très obtuses, ordinairement entières, quelquefois garnies sur les bords de leur moitié inférieure de dents écartées et peu saillantes ; relevées d’une côte rameuse, veinées, glabres, d’un vert glauque , longues de quatorze centimètres , larges de six. | Périoces droits, articulés, convexes en dehors et recouverts d’une écorce fongueuse, sillonnés et lisses en dedans ; glabres, longs de deux centimètres. Grappes au nombre de deux ou de trois dans les aisselles des feuilles ; composées , penchées, formant par leur ensemble une panicule étalée. Æxzs des Graprrs recourbés, cylindriques , striés, rameux , légèrement pubescents, munis à leur base d’une bractée. RamE Aux alternes, semblables à l'axe commun : les supérieurs insensiblement plus courts. Freurs éparses sur les rameaux, et formant des grappes simples ; pédiculées , rapprochées , très velues, munies de bractées ; aussi petites que celles du R:71x 4 humilis. | Pénicuzes le plus souvent à une fleur, rarement à deux ; filiformes, artüculés au dessus de leur base; légèrement pubescents. Bracrées à la base des grappes, de leurs divisions, et des pédicules des fleurs ; solitaires, droites, linéaires, pubescentes, très courtes. Carice d'une seule pièce , en forme de poire dans sa partie inférieure, divisé profondément dans la supérieure , subsistant. Drrrsiows ordinairement au nombre de quatorze , très ouvertes, linéaires, aiguës, ciliées et comme plumeuses sur leurs bords, inégales : savoir , sept alternes plus larges et un peu plus longues, munies à leur base intérieure d’une glande noirâtre. Corozze nulle. Éramines le plus souvent au nombre de sept; attachées à la base des divisions les plus étroites du calice, et un peu plus longues. F7ZE7S montants, capillaires , glabres. Ayraëres globuleuses , didymes. Ovarre adhérent dans la moitié de son étendue à la partie inférieure du calice ; en forme de poire, très velu , à une seule loge, contenant un grand nue d'ovules attachés à ses parois. SrrzES cinq, écartés, capillaires, velus à leur base, plus longs que les filets des étamines. STIGHATES simples, aigus. Fruir..………. Ogs. 1.° Les divisions du calice qui sont les plus larges , et qui sont glanduleuses à leur base, ne paroissent pas devoir être considérées comme des pétales, puisqu'elles naissent , ainsi que les divisions, plus étroites et staminifères , du sommet du tube ou de la partie entière du calice. 2.09 Le BLACKWELLIA se disungue de l'Hom4Lrum non seulement par ses étamines toujours solitaires à la base des divisions étroites du calice, mais encore par ses styles filiformes qui sont insérés au sommet de l'ovaire, et qui ne paroiïssent pas être, comme dans l’HomALIUm, une prolongation de cet organe. Expl. des fig. 1, Fleur entière, vue en dedans et très grossie. 2, La même dépourvue d’étamines et coupée longitudinalement , pour montrer les glandes situées à la base des divisions ks plus larges à du calice , et la situation de l'ovaire qui est uniloculaire. 56 BLACK WELLIA CERASIFOLIA. Fam. des Rosacées, . vit, Juss. — Dopécanprie PENTAGYNIE, Linx. | | BLACKVW ELLIA foliüs ellipticis , acuminatis, dentatis; racemis axillaribus , compositis , erectis. Aie dont les feuilles ont quelque ressemblance avec celles du PruNuSs Cerasus, Lin. ; originaire de Madagascar ; culüvé dans le Jardin Botanique de l'Isle de France , où Je Célèbre Naturaliste Riche avoit cueilli lexemplaire lé je fais figurer. Tirer droite, cylindrique, très rameuse, recouverte d’une écorce gercée et de couleur brune. Br4wcxrs alternes , peu ouvertes, courbées vers leur sommet, noueuses , glabres, de la forme de la tige. RamsAux axillaires, renflés à leur base, légèrement pubescents. Feuizzes alternes, ouvertes, pétiolées et se prolongeant sur le pétiole ; munies de stipules; elliptiques, rétrécies vers leur sommet en une pointe obtuse ; garnies sur leurs bords de dents courtes, écartées et glanduleuses à leur base ; relevées d’une côte rameuse; veinées, glabres, luisantes, d’un vert gai en dessus, d’un vert pâle en dessous, longues de neuf centimètres , larges de quatre. Périores ouverts, renflés et articulés à leur base, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre, pubescents, de la couleur des rameaux; longs de quatorze millimètres. Sripuces droites, linéaires, pubescentes , de la moitié de la longueur des pétioles; tombant promptement. | Grappes situées dans les aisselles des feuilles , et un peu plus longues ; solitaires , droites, composées, munies de bractées. 4xes des GraPprs cylindriques, striés, rameux, hérissés de poils courts. R4MEAUx peu ouverts, presque opposés, nus. vers leur base, garnis de fleurs vers leur sommet : les inférieurs écartés; les supérieurs rapprochés. Freurs très petites, formant par leur ensemble , au sommet de chaque rameau , un bouquet arrondi ; pédiculées ; munies de bractées; velues et presque drapées, de couleur cendrée. Pépicuzes presque droits , filiformes , articulés dans leur partie moyenne; de la couleur des rameaux des grappes ; ordinairement à une seule fleur, rarement à deux. à Bracrées à la base des grappes , de leurs rameaux, et des pédicules des fleurs ; droites, en lance, aiguës, concaves, très courtes. Caxice d'une seule pièce, entier vers sa base, divisé profondément dans le reste de son étendue; subsistant. Drrrsr1ows ordinairement au nombre de dix, et quelquefois de douze; très ouvertes , en lance , aiguës, inégales : savoir, cinq ou six alternes plus larges , plus longues, munies en dedans sur leur parue moyenne d’une glande saillante et de couleur brune. Corozre nulle. Éramines cinq ou six , attachées à la base des divisions les plus étroites du calice , et de la même longueur. Fr£F7$ montants, capillaires, glabres. ANTHÈRES globuleuses , didymes. Ovarre adhérent légèrement au fond du calice; globuleux, hérissé, à une loge, contenant un grand nombre d’ovules attachés à ses parois. $7rzrs ordinairement trois, quelquefois quatre ou cinq; écartés, courbés vers leur sommet, filiformes, glabres, plus courts que les divisions du calice. $r1Gm ATES très simples. LRU LS, Ogs. 1.° Les stipules que j’ai observées dans les BLACKWELLIA cerasifolia ettomentosa, semblent prouver que cet organe doit exister dans toutes les autres espèces du genre , où il seroit également visible , s’il ne tomboit promptement. 2.0 Le BLACWELLIA cerasifolia se disungue de toutes les espèces du genre par les glandes qui n’adhèrent point à la base, maïs au milieu des divisions les plus étroites du calice’, et par son ovaire qui est réellement libre. Ce dernier caractère seroït considéré dans plusieurs ordres, comme étant d’une grande importance ; mais dans la famille des Rosacées , et sur-tout dans le genre BLACKWELLI A dont l’ovaire est en partie libre, eten partie adhérent, il est de peu de valeur, et ne paroît pas dévoir autoriser l’établissement d’un genre nouveau. | Expl. des fig. 1, Une fleur vue en dedans. 2, La même coupée longitudinalement, pour montrer la différence qui existe entre les divisions glanduleuses et staminiferes. 3 , Calice entier séparé , pour montrer qu'il ne contracte aucune adhérence avec l'ovaire. (Figures grossies.) * + 57 CDS L SOLS LOS SSD LOIS I IT" OC LE LOCLE CCLS LILI S LA 2 4 BLACKWELLIA LE Fam. des Rosacées, (. vins, Juss. — DonécanpriE PENTAGYNIE, Linx. | BLACKW ELLIA foliis cuneiformi-obovatis, dentatis, subtùs tomentosis ; spicis axillaribus terminalibusque solitariis, erectis, longissimis. Arbrisseau originaire de l'Isle de Java , Où il a été découvert par M. La Haye ; remarquable par la beauté de son feuillage , et la disposition de ses fleurs. Tice droite, cylindrique, rameuse, feuillée, glabre, recouverte d’une écorce gercée et de couleur cendrée; haute de trois mètres, de la grosseur de l'index. RameAux axillaires, alternes , droits, de la forme de la tige, noueux, parsemés de tubercules blanchâtres ; drapés dans leur partie supérieure. Feuizces alternes, ouvertes, présentant leurs bords dans la direction de la tige et des rameaux; pétiolées, munies de stipules; en forme de coin et ovales-renversées, surmontées d’une pointe courte et caduque ; dentées, relevées d’une côte rameuse, * veinées, pubescentes et d’un vert foncé en dessus, drapées et de couleur cendrée en dessous ; longues de douze centimètres, larges de neuf. Périoes ouverts, renflés et articulés à leur base, convexes d’un côté, sillonnés de l’autre; drapés ; extrêmement courts. Sripues droites, en alène, pubescentes , deux fois plus longues que les pétioles ; tombant promptement. Épis axillaires et terminaux; solitaires, droits, grèles, semblables à des châtons; deux fois plus longs que les feuilles. 4xzs des Ép1s cylindriques, striés, drapés, couverts de fleurs dans toute leur étendue. Freurs rapprochées , sessiles, drapées, de couleur cendrée, très petites, munies de bractées. | Bracrées solitaires, ovales, membraneuses , de la couleur des fleurs et moitié plus courtes. Cazice d’une seule pièce, en forme de poire dans sa partie inférieure , divisé dans la supérieure; subsistant. Dir 1s10wS ordinairement au nombre de dix, et quelquefois de douze; très ouvertes, ovales, obtuses, presque égales : cinq ou six alternes muniés à leur base intérieure d’une glande noirâtre. Corozze nulle. Éramines cinq ou six, attachées à la base des divisions du calice qui ne sont pas glanduleuses à leur base. Fizers montants, capillaires , glabres. ANTHÈRES mobiles, arrondies, creusées de deux sillons:, et presque didymes: pipes inférieure du calice ; a la PEER 59 Le COMBRETUM rrIFOLIATUM. Fam. des OnacraïREs, Juss. — OM Monocynie, LInn. SOS LS LS S'ILS COMBRETUM floribus danire folüs ternis , ovali-oblongis, acutis ; aus flore brevioribus ; fructibus bois Arbrisseau sarmenteux , découvert à Java par M. La Haye ; croissant dans les lieux élevés , et fleurissant durant toute la belle saison. ice cylindrique, rameuse, feuillée, glabre, de couleur brune; haute de deux mètres , de la grosseur du petit doigt. RamrAux axillaires, opposés, ayant la direction, la forme, et la couleur de la tige. FeuILLESs peu ouvertes , ternées, pétiolées, ovales-oblongues, aiguës, très entières, relevées d’une côte rameuse ; veinées, glabres, d’un vert foncé et lisses en dessus , d'un vert pâle et mat en dessous ; longues de douze centimètres, larges de cinq. Périores ouverts, renflés et articulés à leur base, convexes en dehors , sillonnés en dedans , nee noirâtres, longs de huit millimètres. Épis axillaires et terminaux , rarement simples, plus souvent rameux, formant par leur ensemble une vaste panicule. Axzs des Éprs et de leurs Dirisiows nus vers leur base, garnis de fleurs dans leur partie supérieure; cylindriques, sillonnés , hérissés de poils courts , ou presque drapés. ; Freurs distiques , rapprochées, sessiles, munies de bractées ; très velues, de couleur herbacée , de la grandeur de celles de l'Acrx4 racemosa. BracrTées situées sous les ovaires ; solitaires, horizontales, linéaires, très velues, plus courtes que les fleurs. Cazice d’une seule pièce , situé au-dessus de l'ovaire ; en forme de cloche, divisé à son limbe en cinq dents courtes ; très velu , tombant après la fécondation. Pérazes cinq, insérés dans les sinus’ des divisions du calice ; droits, linéaires , obtus, velus, très courts. Éramines dix, insérées sur le calice au-dessous de la corolle. Frzrrs droits, en forme d’alène, glabres, très saillants, deux fois plus longs que la fleur. AyraËRrEs mobiles , arrondies , à deux loges. Ovarre situé au-dessous du calice; cylindrique, très velu, creusé de cinq sillons peu apparents à cause des poils dont il est hérissé. Srrze filiforme, glabre, de la longueur des étamines. $71GMATE aigu. Frurr formé d’une seule semence oblongue, relevée de cinq ailes ou angles très saillants, recouverte de deux enveloppes. ÆwrELOPPE EXTÉRIEURE coriace, mince, glabre, de couleur fauve. EwrELOPPE INTÉRIEURE spongieuse, membraneuse , presque brune. Ors. 1°. Il paroît que les fleurs de toutes les espèces du genre COMBRETU M sont pourvues de bractées ordinairement caduques. J’en ai observé dans plusieurs exemplaires du Com BRETUM secundum WV., rapporté de St. Domingue par M. Poiteau. Il faut donc exclure de la phrase spécifique de cette espèce , et probablement aussi de celle qui est nommée /axum , le caractère exprimé par ces mots racemis ebracteatis. 2.9 Le COMBRETUN trifohatum a une grande ‘affinité avec le COMBRETUM decandrum Roxs. : mais il en différe par la direction , 4 disposition , etla forme de ses feuilles ; par ses bractées plus courtes que les fleurs ; par son fruit pyramidal dont les ailes ne sont point crénelées sur leurs bords, etc. 3.° Les genres CHUNCOA et T'ANTBOUCA , rapportés par M. de Jussieu à la seconde section de l’Ordre des Chalefs, ou à la famille des Badamiers, ne devroient-ils pas être rapprochés du ComBrETU M ? J'ai observé plusieurs fruits du CHUNCOA ; et quoique leurs semences ne fussent pas en bon état, j’ai cru néanmoins reconnoître que les lobe n’étoient point contournés en spirale autour de la radicule , comme ils le sont dans le TERMIN ALT A. 4.° On doit ajouter aux espèces de COMBRETUM , mentionnées par M. Willdenow dans la nouvelle édition du Species Plantarum , celles qui ont été décrites par M. Richard dans les Actes de la Société d'Histoire Naturelle de Paris , et les deux suivantes rapportées du res par M. Roussillon. CouereTum paniculatum. Floribus octandris; foliis suboppositis, oblongis, obtusis ; paniculà terminali, amplissimä ; bracteis brevissimis ; fructibus ovatis. Cette espèce est sur-tout remarquable par ses fleurs qui forment une vaste panicule. Sa tige ligneuse porte des feuilles presque alternes , pétiolées , glabres, longues de neuf centimètres, et larges de cinq. Les divisions des panicules sont hérissées ; ainsi que les bractées et les ovaires , de poils courts. Les fleurs pédiculées et d’une belle couleur rouge, ont une grande ressemblance avec celles du ComBRETUM purpureum W. ComsreTum aculeatum. Ramis aculeatis; folis suboppositis, ovatis, pubescentibus ; floribus racemosis ; fructuum alis membranaceis. L’exemplaire de cette espèce que j'ai trouvé dans l’herbier de M. de Jussieu , est entiérement dépourvu de fleurs, et les feuilles qui n’ont qu’un centimètre de longueur > paroissent être une pousse de l’arrière-saison. Expl. des fig. 1, Une fleur grossie. 2, La même dont le calice est ouvert > Pour montrer l’attache des pétales et des étamines. 3, Le étamine séparée et grossie. 4, Fruit, ou Semence de grandeur naturelle. E Semence coupée transversalement. Hs LC OS LE LE LOST ECSSSS SI LI LL LLLLLS rs . CASTILLEIA CORONOPIFOLIA. Fam. des PéDicuLaires, Juss. — Dipynamie ANGIOSPERMIE , Lin. = CASTILLEIA caule supernè tetragono; foliis linearibus , integerrimis trifidisve ; bracteis indivisis ; racemis elongatis. Arbuste d’un port élégant ; remarquable par la beauté de ses fleurs; croissant naturellement dans la Nouvelle Grenade. Plusieurs échantillons de cette johe espèce m'ont été communiqués par M. Umana , Savant Naturaliste Espagnol. Racine rameuse, fibreuse. | Tiers droites, ligneuses, cylindriques et glabres dans leur partie inférieure ; tétragones et hérissées de poils courts dans la supérieure ; rameuses, feuillées , d'un brun foncé, hautes de cinq à six'décimètres, de la grosseur d'une plume à écrire. RAME A u x axillaires » alternes, presque droits, de la même forme et de la même couleur que la partie supérieure des tiges. FEuizes alternes, ouvertes, sessiles, linéaires, obtuses » ordinairement à trois découpures vers leur sommet, quelquefois très entières ; hérissées sur chaque surface de poils courts et peu apparents; d'un vert foncé » longues de trois centimètres ; entourées à leur base de jeunes feuilles plus petites et d'inégale . grandeur. | | ee | Freurs dans la partie supérieure des rameaux; pédiculées , munies d’une bractée, distiques avant leur développement parfait, unilatérales ou tournées d’un seul | côté lorsqu'elles sont épanouies ; formant par leur ensemble une grappe alongée et très simple ; d’un rouge peu foncé, de la grandeur de celles de la S41r714 Leonuroides. Pénicures peu ouverts, cylindriqués, pubescents, d’un brun foncé, du quart de la longueur des fleurs. ... Bracrées à la base de chaque pédicule; solitaires, droites, linéaires, très entières, pubescentes , du tiers de la longueur des fleurs. Cazice d’une seule pièce, en forme de spathe ; tubulé , ventru à sa base, comprimé dans presque toute son étendue, fendu antérieurement , divisé à son sommet en deux découpures obtuses et échancrées ; relevé de nervures peu apparentes ; : pubescent, coloré, subsistant , de la moitié de la longueur de la fleur. Corozre hypogyne, monopétale, tubuleuse, irrégulière, labiée. Tugr cylindrique, courbé, glabre, du tiers de la longueur de la corolle. Oxrr1cr renflé, muni de deux glandes à la base de la lèvre inférieure. LÈPRE SUPERIEURE très alongée, concave, courbée en dedans, pubescente, divisée à son limbe en trois dents inégales. LÈVRE INFÉRIEURE extrêmement petite , divisée en trois dents surmontées chacune d’une soie courte. ÉTAMINES quatre dont deux plus courtes ( didynames) ; HAT au milieu du tube de la corolle, situées sous la lèvre supérieure. FILETS capillaires, renflés vers leur sommet; courbés, glabres , de la couleur de la corolle, et de la longueur de la lèvre supérieure. ANTHÈRES didymes , linéaires, droites, adhérentes aux filets par leur partie moyenne , libres à leurs deux extrémités , d’un jaune de soufre. Ovarre libre, ovale, comprimé, ie SrrLe placé obliquement sur l'ovaire; ayant la direction , la forme, la couleur , et la longueur des plus grandes étamines; . subsistant à sa base. SrIGHATE simple, en tête. Capsuce ovale, comprimée, pointue, oblique à sa base, creusée d’un sillon sur chaque face ; glabre, d’un brun foncé; divisée en deux loges ; s'ouvrant par le sommet en deux valves; contenant un grand nombre de graines. Czorson épaisse, fongueuse , opposée aux valves. Graines nombreuses, adhérentes aux deux faces de la cloison; ovales, comprimées, entourées d’un rebord membraneux. Ogs. Linnæus, Fils, avoit mentionné dans le pren Plantarum espèces de CASTILLEIA, genre établi par M. Mutis. Ces deux espèces ont été depuis parfaitement décrites et très bien figurées dans le savant ouvrage de M. Smith, intitulé Plantarum Icones hactenùs ineditæ. L'espèce nouvelle que je publie a beaucoup de rapports avec celles qui étoient déjà connues ; mais elle en diffère par plusieurs caractères, comme le prouvent les phrases comparatives suivantes. CASTILLEIA integrifolia. Caule tereti ; foliis bracteisque lineari-lanceolatis , integerrimis ; racemis elongatis. CASTILLEIA fssifolia. Caule teretiusculo ; foliis bracteisque basi ovaus et integris, supernè pinnatifidis ; racemis brevissimis. -CASTILLEIA coronopifolia. Caule supernè tetragono; folüis linearibus , integerrimis, trifidisve ; bracteis indivisis ; racemis elongatis. Expl. des fig. 1 ; Fleur un peu. grossie. 2 , Calice ouvert. 3 , Corolle. 4, La même ouverte. 5, Pisul. 6, Capsule. 7 , La même s’ouvrant par le sommet. 8, La même coupée horizontalement. 60 . ESIST ESIS DIS SCC LS OS LI SS SDS LCLS PCSI SI LE LLC CS LI CS LS LILI SSII LA A 2 2 GOTHOFREDA () Fam. des Arocixées, Juss. — Penranprie Dicynie. Lrwx. CHARACTER ESSENTIALIS. Calir 5-partitus. Corolla 1-petala, tubulosa; limbo patente , 5-partito ; laciniis longissimis , ligulatis, flexuosis. Apparatus staminum ferè idem ac in Asclepiade. V'Acix 4 pisullo circumposita , Subcarnosa, plurimüm exserta, versus apicem 2-fida. Ovaria 2, ovata : styli >, teretes : stigmata 2, obtusa. Folliculi duo. ....... Suffrutex volubilis, Cynanchi facie. Folia opposita, cordato-ovata, acuminata , tomentosa. Racemi axillares et terminales , pauciflori ; floribus bracteatis, albidis , subtomentosis. — Corolla Strophanti, et vagina pistilli plurimüm exserta, ac supernè bifida , novum hoc genus definiunt. GOTHOFREDA CORDIFOLIA. Sous-Arbrisseau dont le port a beaucoup de ressemblance avec celui d’un CFNANCHUM ; remarquable par ses fleurs dont les divisions du limbe de la corolle sont très alongées, et dont le pisul est entouré d’une gaîne divisée profondément dans sa parte supérieure, L'exemplaire que j'ai fait figurer n’a été envoyé de Santa-Fé de Bogota, par M. Umana , Savant Naturaliste Espagnol. Tirer voluble, cylindrique , rameuse, hérissée de poils courts dans sa partie inférieure, velue et drapée dans la supérieure; de couleur cendrée; haute d’un mètre , é la grosseur d’une plume à écrire. Ramraux axillaires , opposés , de la forme de la tige, et de la couleur de sa partie supérieure. | Fevrzzes opposées, peu ouvertes, pétiolées , en cœur et ovales, pointues, très entières , relevées d’une côte rameuse ; paroissant veinées, lorsqu'on les observe avec la loupe; drapées , d'un vert foncé en dessus , d’un vert pàle en dessous ; longues de sept centimètres, larges de trois et demi. Périoces contournés et volubles, cylindriques, drapés , glanduleux , longs de quatre centimètres. GLANDES solitaires à la base interne de chaque péuole, très petites , glabres , de couleur brune. . GRAPPES axillaires et terminales, presque droites, peu garnies de fleurs. Âxzs cylindriques , de la couleur des pétioles, et deux fois plus longs ; nus dans leur moitié inférieure , florifères dans la supérieure. Freurs penchées , Tire , munies de bractées, blanchâtres , hérissées de poil courts , longues de quinze millimètres , larges de trois centimètres. PépicuLes presque droits, filiformes, drapés, à une seule fleur, longs de deux centimètres. Bracrées à la base des pédicules ; droites , en lance , aiguës, drapées, extrêmement courtes. (1) Genre dédié à mon savant confrère de l'Institut, M. Geoffroy-Saint-Hilaire, Professeur au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. Caurce d’une seule pièce, à cinq divisions droites , en lance, pointues et'drapées ; subsistant. CorozLe monopétale, tubulée. T'u8£ de la longueur du calice. Lier à cmq divisions très ouvertes, en lance, pointues, flexueuses , quatre fois plus longues que le tube. Écarzzes cinq, de la longueur du tube de la corolle, et insérées à sa base ; alternes avec les découpures du limbe ; entourant les organes sexuels; presqu’en forme de coin, tronquées à leur sommet, munies vers leur base interne de deux glandes entre lesquelles s'élève un corps cylindrique et courbé en dedans. Appareiz des Éramines. 1°, FLE Ts réunis à leur base en un anneau charnu, sur lequel s'élèvent cinq anthères en lance, membraneuses, adhérentes par leurs bords, munies sur les côtés d’un appendice prolongé et concave ; biloculaires, formant par leur ensemble un tube cylindrique. 2°, T'userCuzES cinq , insérés au milieu de la gaîne qui recouvre le pistil , alternes avec les anthères ; alongés , linéaires, creusés d’un sillon sur leur face antérieure, munis à’ leur base de deux filaments très courts, auxquels sont suspendus par leur milieu deux corpuscules qui sont acuminés au-dessus de leur point d'attache , conformés au-dessous en une masse de pollen agglutiné , et qui s’'insinuent chacun dans une des loges de deux anthères voisines. Pisriz recouvert par une gaîne presque charnue, très distincte du tube des étamines, saillante et divisée dans sa moitié supérieure. Drr1sr10ws écartées, en forme d'alène , sillonnées le long de leur face interne. Or 4rres deux, ovales. STrzzrs deux, cylindriques. Sr1GmATES deux, obtus, adhérents légèrement à-la gaîne du pistil. F'OSÉIQURES CEUX, 0 5: Ogs.1.° Le GOTHOFREDA se distingue essentiellement de tous les genres connus de l’ordre auquel il appartient, par les divisions très alongées du limbe de la corolle, et par la se) du pistil très saillante et profondément bifide dans sa partie supérieure. 2°. Plusieurs Célebres Botanistes ont tenté d'expliquer comment s’opéroit la fécondation des ASCLEPI4$ , CYNANCHUM , etc. La découverte de l'organe qui engaïine et surmonte le pistil du GOTHOFREDA, loin d’éclaircir ce point important de physique végétale, paroît en rendre la solution plus obscure et plusdifñcile. 3.° J'ai observé sur plusieurs exemplaires de la plante que je viens de décrire, principalement sur les pétioles et les nervures des feuilles, de petits morceaux de gomme-résine. Cette substance est aussi produite par d’autres Apocinées. Linnæus nous apprend dans le Supplementum Plantarum , pag. 170, que des Chinois avoient donné V'ASCLEPIAS carnosa pour la plante qui produit la gomme- gutte. Expl. des fig. * ; Fleur un peu grossie. 2, Calice, et Pistil recouvert de sa gaîne. 3, Calice. 4, Fleur dont on a retranché le calice et la corolle pour montrer les cinq écailles qui entourent de organes sexuels. 5, Une de ces écailles vue en dehors. 6, La même vueen dedans, 7 , Fleur dont on a retranché le calice, la corolle et les cinq écailles , pour montrer l'appareil des étamines. 8, Tubercule muni à sa base de deux filaments ; auxquels sont ide deux corpuscules polliniféres dans leur moitié inférieure. 9 , Le même grossi. 10, Fleur très grossie, dont on a retranché le calice, la corolle, une partie des écailles, et l'appareil des étamines ; coupée longitudinalement pour montrer la forme de la gaine qui recouvre le pistil. Li Li 4 + TABLE ALPHABÉTIQUE. A usonra Dopusioha, page et: planche, rm Tr 29 Anagallis fruticosa , pag. et pl. . . . ns 514 Me NAS Ua ip i 10 M UMeda tfastomosnhé , pag et DL. 24. 00 MOT mt inielel cu 55 DA Crontlata , pale BE DL: . + 0 4 come Mug, Mau mirur 5 DARISTERIL -OVal, DO CD ee ne ot Ii, NU 4 QG RACE 51 : parvifolia | pag. et pl. . . . .. AL RUE 1 SA 0 MORE RTL 5r _tüihiæfolia,. pag. et pl. . . .. SA MR 4 eu ve SUN ..50 Déjeria æstuanié; DAT. niveau Ébiioe tes 21 RÉAGIR CR racémOsS DR eme si 1 brad dieu, en LS Cl r'OSLGOSE ;. PAR PE HU nd hs AS RE LT Blackwellia cerasifolin; pa At pl 4 0 du ox ini 56 GE, D BU NS ass os lan . denis es 508 ONOHONET DAS OU DR TT Nu a, 10 Go la ct one F2 07 Bumelia reclhinata, pag. et pl. . . . . :. .... DÉS A te CE Re UE UT vus 00 CaAsEARIA comocladifolia, pag. et pl. . ... ....... Un VARIE A A MT coriacea , pag. et Dh ue ns à e 00 À 0 DE HR Se A —— fragiis, pag. . . . . . . . . .. Sn PIN NT à SR à I ON re MS 47 ————— grewiæfolia ; pag. . . . . . SES UE TE VU NS LAS dE ot 47 ——— loola, pag: et pl... 4, si DNS ps Ni COR LE pe oc En a ve A ER ST EE 100 EU ue ET TS DT ON PE Rs is CU Cassine xilocarpa, pag. et pl... ......, NÉS RD SR TER EN CAS 10 à + ÿ A9 Cosults DOUCE dé nd 5 59 HAMOUE ; DA. ee UE in sde ya. 59 DNS DPMOUR à PAR 2-5 nd D + ANR dd Did: 09 CS SCOPUS DR CD 6 Mi pts 1. sains d ie 18 Cats TOUS AR ADR ei os cs, 2, Crus: at : Cons DONNE EE M. ue, ., .. |: FRAME Colleua ephedra, pag. et pl... ..... NS PP Die du Fe Epson 5455. ©7170 serratifolia , pag. et pl. . . .. PV TT im TR NAS TR 6 1 1. id Lun Le pe 6 “06 + oo: ris. IV 00 trifoliatum , pag. et pl. . . . . . .. NS AR an a À à 5 SA à es à SONORE SCOPÉPIUS, pag. et pl. 440, . ., :., D RD Es So CR RE GDéynhs fungosé , pag. et pl." ; Sn a en ne sn A Te A9 Grotôn pemcilletum;, pag. et pi + audi . concu 12 . Coratella-alath; pag. de pl M D in ee. ds. (9 VE RE à AS RANCE ne CO) DAVISSIA CRUE DM DE. : . . . : .. . . NT NT LS Dillenia volubs,- pag et ph... . . . . .. in trs ER MT Dh eu. ET EscazLontA discolor , mn on PPT RSC » 54 GoraorrEDA cordifolia, pag. et pl... ......,.. Hu ie ATP + + OÙ Guarea ramiflora , page et planche . . . . .. ÉTAT d'au ie race sie Se te 4t (HODiHoIdDes Ha: .. : |. 4) A0: D Ra ut, PERRET 41 Guettarda RPRON OS MES 0 10 le NERO Ain SRE 2 : és 1 DUR DR: ui, er. à 1, Le, ie indica , pag. . . .. dans 0 dote DO DIU. dde ne à Te e “1 scabra , pag. et pl. . . .. PR PRES Re re ne . I He LIANTREMUM alyssoïdes | pag. et pl. . . .... D RL nd ten Ki. 20 Heracleum absinthäüfolinm DORE OC DA D ep 7 A PR DE 5 5 8 Ip1GorERA diphylla, pag. et pl. . ... Fu) NAS NES D Mer RUE 7 à 30 1 ce et es à 38 a ce le ee CS 2 Re certe 10 Maiera annulata , pag. et pl RS ON AE A er D Mie 32 nn ae er mdr ee een dE b s SUR ML MM ON one 33 3 nn Re 33 D di à: LR .. ar 34 Mimosa Débat > pag. et pl A Le 2 a nana LM nr, SOU nee 13 EE 27 EE 28 Noreræa DR DR D Se 25 Jongiokis pig DR ue Re co 25 PaLomis samia de de Ce A Poiretia lite) in ee 4 Poitea galegoïdes , pag. et 5 MR ne De ee nu ae APT ee PMR gr 36 RIEDLEA ncahet 20 ag AA DR NS D Ci PS ES ee 37 serrata , pag. et pl. . . ... IS REP PSN SEE CEE AR US re 37 SAMYDA spinulosa , PRE MODE RU De Ras do à ie et re 43 Scutellaria incarnata , PR ME D TT an en EC OR Menu ee 39 vor: D'annoe "pe el pl 0. te Con co 39 RPC TUIE PAROORR EDG ef ph 57. 4, 040 MM, (IC MN 17 Spathodea RAIN. à RS a RO TRE NE En TT AR LU ne 40 OR PR Rien... à. rene ou. 40 nn di) ou cedrosmi i x 40 longiflora , pag... . . .. ne MN QU Lo Sn se 40 TounneronrTiA laurifolia, pag.: et: sc — 2 ER 3 : vlubils:: na ee eu . Tristemma hirta, a TER NÉS dE UN NV os Du 35 virusana ; pag. A LR DA A SE 36 Turpinia paniculata , pag. et: pl... PNA RS RL Purræa rigide, pag. et pl... ee TP Re ous 48 VELLARSIA MCE; pag. :. "0%" el Fe RE Se = Se | vw Dersinre par LP. J Redoute. ï Grave par Jelrer . GUETTARDA scab#a. | * Dessinée Par P. J. Redoute . Cravé par aller - TOURNEFORTIA laurifoha. F © Le 5 EE ! Grave: par Jeller . Dessiné par 2. J. Redoute’. TOURNEFORTIA mutabilis. Dessinée par PJ Redoute. | | = Gravé par Jélier. PHLOMIS samia. . | Dessine par PJ. Redoute. é Grave. par Jellier ARDISIA crenulata. b \ * > 6 7 » ” £ 5 ‘ % " % Ca À * M « . t , “ . Dessinée Par P. J. Redoute’. Grave Par Jeller . DAVIESIA denudata. ER TES Grave Par Jelker . Dessiné par P. J. Redoute. RACLEUM Absinthnfolium . FIE Dessine per PJ. Redoute. Grave Par Jellrer . JASMINUM Genicul atuin . Dessine par LP. T.Redoute. Grave’ par WJ'elier. VIitEkRs LA ovata. ie x \ & / \} A CURE Dessine’ par PJ. Redoute’. Crave par WJeler . C1 -Dubia. Dessine par PJ. Redoute . Grave par Jeller . | DILLENIA Volubilis. | Dessine Par P. J. Redoute’, Grave par Veder . CROTON P emcllatum 21. Dessinée par P.Bessa eleve. de Redoute... Grave par Jeter . MIMO SA fl oribunda , ANAL IS Gaticosa. 23: Grave par Jelker . Dessrne: par PJ. Redoute. COLLETIA serratifolia. Desvene par L, Redoute. Grave par Weller . COLLETIA Ephedra . RE r'ave par t G Dessinée par P.Bersa eleve. de Redoute! , Sericeum . TIUM À DA SP 16. Derstne Par P, Bessa eleve. de Redoute. - Grave par Jelier. CEST RUM macrophvllum rs F Dessine par P Besva eleve de Redoute . CORYDALIS fungosa 20, Dessinée par P.Berva cleve de Redoute Grave par Seller . HELIANTHEMUM Alyssoides 27. Dessrré: par P Desra eleve de Redoute: . €: Grave par. Weber . Dessinée Par P.Bessa eleve de Redoute . Grave par Jelier. CASSINE xylocarpa . = 24. N À \ ! ; / V4 f ( ; : 7 Dessine par P. Bessa eleve de Redoute, À - Grave par Jellier:. CONVOLVULUS Scoparius. | / 7) , Jellier . J 1 Pernt par P. ZARedoute . Cravé par Welher : N OTE L ÆA longifoha. a he sd à me Grave par Jodier . Dessiné par Dessa eleve de Redoute . CLITORIA heterophylla . : #%, 111417 L >yr>>}})>> 41 \\ 1117117 CEE, V LAS LS UY er. led n ave par 1 Gr " NIIMOS A Glañdolosa P. Bessa eleve de Redoute ur ASE De, 26. Dessinée par Besse eleve de frdouté . ï Crabe per Jeter. MIMOSA horridula. 29. “ Grave par Jedrer Dessinée par LP J Redoute . AMSONIA angus afoha . ve | } Grave Par Jeler . Dennis Par P.Bessa eleve de Aedoute:. INDIGOFERA Diphylla. ” Grave par Dien. Dessinée par Potteau. lata. anicu TURPINIA p 4 ÿ Grave par Jolie. MAIETA annulata. 34. a hu Pe ML { V1 LA # Wu, 7 y 4% %, y ; 7 ’ Grave Par Plee.. Desviné. par Lorean, MAIETA sc alp ta. I4. 2 9 | 8 9 | 4 ( | | | EE _ à Crave par Plee. MEÉERIANA cdiaris. Grave Pa Jeller . Dessinée par Potteau TRISTEMMA virusana. : Dessinée per Turp 22 Grave par J'ellier . POITEA galegoides. Grave Per Dien }, pa Zurpin 4 essine D LA serrata. RIEDL , Grave par Dren. Porteau’. esstré par D 1pes , Il 1 INGA f F 4 Dessinée pa Ti urpin. SCE TELLARIA mcarnata. Grave par Dien.. FERT Grave par J'ellier . | | Par " urpir. F ee Dessinée EA corymbosa. SPATHOD Dessine par Poteau. Grave par Dien: mer ie : Grave par J'ellier . POIRETIA scandens. Dessinée par Turpin.. ; : Grave par Jellier . , SAMYDA spinulosa. F Lt h 4 / Ar =& Se Grave par Jedhier \ Z ” , Turpin ’ PDess Én : ifol ic SARIA CAS + Dessine’ par Poiteau 4 Gravé par Jeller . Jelier . 4 Grave par Pa Porteau Dessirre CASEARIA 18, lar su pu NS Cravé par Jellier . ne par Turpin.. v/) ess ifolia . In ARIA t + æ | CAS Dessine par Lotteat, : , TURRÆA rig1da SIREN SEE RER EEE {il ê Grave. par Jelher. Dessine Par ré urpin. Ë . %: à va | e | ; " : d0. | | | | | | SR | Dessinée Pa Potteat Gravé par Jeier. . BANISTERINA ühæfolia. Dessine par Poileau: Grave par Dien. 2. BEJARIA resimosa. Cravé par Seller Grave pa Dréen.. Dessinée pe Poteau ANDROMEDA anastomosans. frs 6. ANR | Dessine par T1 urpin er délier. ave Piel , Gr. RE _—_—_————— RENTE ST ESCALLONINA dscolor. M De : \ \ cf Lx , $ 4 ” evo “SU " Dessine par Zurpin. = [ ———— Le SE Le L e ETS pr Ü {] | 1 RE Ses / Dessinée par 71 urpin Grave par Plee BLACKWELLIA cerasifolia. noosd - : ; ; LS Dot ®— 2 cn = " .? e 7 LL n*) dé v ut v L'on es ne 14 me * > : * : ; ee nr .* s ' * . : : | 2” À F7 BLACKWELLIA tomentosa. | | “40 æ L Fr PL L 3 “ M | $ ' x SE SES SE |) À N am / j ra LA 2 s > $ ï de = # < # UT. é ’ Dessinée par Turpin. COMBRETUM trifohiatum . LS Le. % = er . 1 Le Ü 7 * » . LA - % \ Û di # + ’ F ü À ‘ # r, f' / } sl #, Dessine ‘par V2 otleau . Grave Ÿ dé Dien , CASTILERBTEX coronopifolia P44 en D # ave 7 Gr Dessine par Poiteau., 14. cordifol DA + À GOTHOFRI