DICTIONNAIRE DES SCIENCES NATURELLES. TOME XX. GUA=HEO. Le nombre d'exemplaires prescrit par la loi a été déposé. Tous les exemplaires sont revêtus de la signature de l'éditeur. Te A tbe Dex à DICTIONNAIRE DES SCIENCES NATURELLES, DANS LEQUEL ON TRAITE RS DES DIFFÉRENS ÊTRES DE LA NATURE; CONSIDÉRÉS SO UX- MÊMES, D'APRÈS L'ÉTAT ACTUEL DE NOS ARESE pee SA SOIT RELATIVEMENT A L UTILITÉ QU'EN PEUVENT RETIRER LA MÉDECINE, L'AGRICULTURE, LE COMMERCE ET LES ARTS SUIVI DUNE BIOGRAPHIE DES PLUS CÉLÈBRES NATURALISTES. Ouvrage destiné aux médecins, aux agriculteurs, aux commerçans, aux artistes, aux manufacturiers, et à tous ceux qui entintérét à connoître ls productions de la nature; leurs caractères «a et spécifiques, leur lieu natal, leurs propriétés et leurs usages PAR . Plusieurs Professeurs du Jardin du Roi, et des principales Ecoles de Paris. TOME VINGTIÈME. F. G. Levrauzr, Éditeur, à STRASBOURG, et rue des Fossés M. le Prince, N.° 33, à PARIS. Le Nonmanr, rue de Seine, N.° 8, à PARIS. 1921. Missour!: BOTANICAË RDEN LIBRARYX Liste des Auteurs par ordré de Matières. Physique générale. M. LACROIX, membre de l’Académie des Sciences et professeur au Collége de France. (Ls ; ; _Chimie. VREUL, professeur au Collége a es Charlemagne, (Cs. ) Minéralogie et Géologie. M. BRONGNIART, membre de l'Académie des Sciences, professeur à la Faculté des Sciences. (B. M. BROCHANT DE VILLIERS, membre de l'Académie des Sciences. ( B. ne V,) M: DEFRANCGE, membre de plusieurs Sociétés savantes. (D. F. Botanique. . M. DESFONTAINES, membre de l'Académie d icn se.) M. DE JUSSIEU, membre de l’Académie des Sciences, prof. an Jardin dà Roi, (J.) M. MIRBEL, membre de l'Académie des Be Sciences, profess à la Faculté des Sciences. (B. M.) M. HENR bre de la Société I CASSINI, mem! philomatique de Paris. ( H. Cass. M. LEMAN, membre de la Société philo- matique dè Paris. ( M. oi DESLONGCHAMPS, Leu, Zoologie générale, Anatomie ét ysiologie. M. G. CUVIER, membre et secrétaire per- pétuel de l’Académie des Sciences, prof. au Jardin du Roi, etc. (G. C. où CV. ou C.) Mammifères. M. GEOFFROY, membre de l’Académie des Sciences , professeur au Jardin duRoi. ( G. } Oiseaux. M. DUMONT, membre de plusieurs Sociétés savantes, (Cx. D.) Reptiles et Poissons. M. DE LACÉPÈDE, des Sciences, professeur au Jardin Roi. (L. L.) M. DUMERIL, membre de l’Académie des Sciences, professeur à l'École de médé- ine. (C. D.) membre de l’Académie du izd M. CLOQUET, Docteur e. (H.C.) Insectes. M. DUMERIL, membre de l'Académie des Sciences, professeur à l'École de médecinė, + (CG. D.) Crustacés. M, W. octeur passes savantes. (L. D.) M. MASSEY. ( Mass. ) M. POIRET, membre de plusieurs Sociétés |1 savantes et littéraires, continnateur de clopédie botanique. (Poir.) M. DE TUSSAC, membre + plasien | Sociétés savantes, Er a Flore sk EACH, membre de la Société ore de Londrés, Correspondant du Mu- čum ‘d'histoire rss de France. (w. E, L Mollusques, Vers et Zoophytes. M. DE BLAINVILLE, professeur à la Faculié des Sciences. (De B.) . TURPIN, naturaliste, est chargé de Antilles, (De T pm dl et RAMOND E que articles généraux de zoologie et à l’histoire la direction géaérale l'exécution des dessins et de la direction de la gravure, 5 articles sur les objets r les sujets dont ils- ge de l'ouvrage, des mammifères. (EF. e des ant DICTIONNAIRE ` DES SCIENCES NATURELLES. GUA Guaar. (Bot.) Les Hottentots nomment ainsi une espèce de stapele, séapelia pilifera, qui leur sert ee de nourri- ture , au rapport de M. Masson. (J.) GUABAS. ( Bot. )Voyez Guaso. (J. jan GUABIPOCAIBA. (Bot. ) Voyez GUAIBI-POCARA-BIBA. (J.) GUABIRABA. ( Bot.) Arbre du Brésil, cité par Pison , qui a un bois très-dur, et s'élève trės-ħaut dans les grands bois, Il est plus bas sur les coteaux et dans les plaines. Sa fleur est blanche et odorante ; cueillie avant le lever du soleil, et mise dans un alantine, cle ee tae ha trés-employée pour obuleux, de couleur rouge, et d’une SE On ne peut, sur cette indication, déterminer son genre; on soupçonne seule- ment que ce peut être un sebestier, cor. £) GUABO. ( Bot.) Nom donné , suivant MM. de Humboldt et Kunth, à Farbre qu’ils ont publié récemment sous celui de inga insignis, inga éclatant. C'est le même qui est nommé guabas, dans la province de Quito, et pacues dans le reste du Pérou, et cité sous ces deux noms dans le Recueil des Voyages. Son fruit est une gousse longue de plus d’un pied, zemple d'une pulpe bonne à manger, dans laquelle sont mées ‘quelques graines, Voyez Guayas. (J. ) 20, 4 Fu, 2 GUA GUACA-GUACU. (Ornith.) Nom donné par les Brésiliens à la mouette d'hiver, larus hyÿbernus , Linn., gaviola des Por- tugais, selon Marcgrave. Le mot guacu, que l’on recontre assez souvent dans les noms de ce pays, paroît n’être qu'une épithète. ( Cu. D GUACAMAYA. (Ornith. y Les aras rouges et les aras bleus paroissent être indistinetement désigaéssdns ce nom, dans Gar- cilasso de la Vega, dans Joseph d'Acosta, où ce motest aussi terminé par un C, et dans d’autres auteurs. Le même nom est écrit guacamayo , dans les Oiseaux du Paraguay, de M. d’Azara, N= 271 et 272. (Cn. D.) GUACARI. (Ichthyol.) Voyez Hyrosrome. (H.C.) GUACATANE. ( Bot.) Clusius parle d’une plante de ce nom, venant de la Nouvelle-Espagne, et ayant , selon lui, de l'affinité avec le polium, mais privée d’odeur. (J. ) GUACCO. (Ornith. ), nom d’un héron -S ardea seal Lath. (Cu. D.) EACH ( AEREA M.de Pambo. en gt ac ché yallée de Caripe, située dans la partie mentueuse de Cumana, au i Pérou ja trouvé, à Se distance de cette vallée, upe pe longue caverne appelée Guacharo, du nom de Foi- st hu Dé ts rae oiseau nocturne parmi les passereaux Mentitosises { Ce volatile, de la taille d’une poule commune, avoit le port des väutours ; et la bouche des engoulevens et des procnias. L'il- lustre voyageur en a formé, sous le nom de steatornis, un nouveau genre dont les principaux caractères sont d’avoir le bec de la fongueur de la moitié de la tête , solide , comprimé sur les côtés; crochu à la pointe, fendu jusqu’au-dessous de la partie postérieure de l'œil, et présentant une large ouverture ; la mandibule supérieure armée de chaque côté, vers Le milieu, de deux petites dents, dent l’antérieure est la plus aiguë, et couverte à sa base de poils longs et roides, dirigés en avant; la mandibule inférieure dilatée à sa base, et grêle; ies narines placées à la moitié du bec; les pieds courts, les quatre doigts pr rm jusqu’à leur origine ; les ongles umo et sans den- Ce jäi ressemblant en beaucoup de points à Lois: delen- goulevent, M. de Humboldt fait remarquer qu’il en diffère par GUA + 3 lé force deson bec, muni d’une double dent, et par le défaut absolu des-membranes , dont les doigts de l’engoulevent sont garnis à leur base ; mais la force et la dépression latérale du bec, la séparation totale des doigts, et l'absence. des dentelures aux ongles, se rencontrent aussi chez les podarges, placés par M. Cuvier immédiatement à lasuite des engoulevens ; de sorte que , abstraction faite des proportions dans la force et la com-. pression du bec , la nécessité d'isoler les guacharos auroit peut- être besoin d'être établie par une figure et sur des caractères plus précis et plus distincts. Il est vrai, cependant, sous d’autres rapports, que le volume de la voix des guacharos est. bien plus considérable, et que leùr nourriture n’est pas la même, puisqu'ils sont granivores, ou au moips frygivores: Au surplus, la seule espèc tle Gua- CHARO DE CARIPE, steatornis carinensis décrit -par M. de Hum- boldt, Relation kepes: t-a Foia ayant le plumage d’un gris bleuâtre foncé , avec des stries es points noirs; la tête, les ailes et la queue ere ré grandes taches blanches ca forme de cœur, et bordées de noir; et les ailes composées de dix-huit pennes , et de trois pieds et demi d'envergure: il ne sort de la caverne qu’à la chute du jour, dont il ne peut supporter l'éclat. Ses yeux sont bleus -et plus petits que ceux des engoulev avec lesquels la largé ouverture du bec; Les poils de sa bäse, la proportion des pates, des ailes et de la queue , lui donnent des traits frappans de ressemblance , tandis qu'il en a, par la form orme du bec et des pates, et par le cri aigu, avec des espèces de la famille des corbeaux, telles que le casse-noix, corvus-caryocalacles, qui se nourrit aussi presque exclusivement de fruits durs, et le chocard des Alpes , autrement nommé eorbeau de nuit, corvus pyrrho- corax, lequel, en outre; loge comme lui, dans les cavernes et ins, pointes. -nstyrelles: de pshique toutes-les ge aar solr l'Europe, A a ot hiden insheten lamellicornes ,. bee Un lènes, qui servent de nourriture aux vens, et l'on n'e en effet trouvé dans lejabot des jeunes. individus vite que am Ouin: trérdurs et des périadrpes osseux. ; Le t leur nid F4 prés dis privés maipri d'élévation, dans des trons en forme Fy entonnoir, dont le pla- l. 4 GUA fond de la grotte est criblé, Plusieurs des fruifs que les vieux portent à leurs petits tombent à terre, et germent- partout où ils peuvent $e fixer, dans le terrain qui couvre les incrustations calcaires. Il y croît, malgré les ténèbres, des tiges qui ont jusqu’à deux pieds de hauteur, mais dont les feuilles sont tel- ‘lement étiolées et rudimentaires, qu'on re peut reconnoître spécifiquement les végétaux auxquels elles appartiennent. C'est à environ quatre cent trente pieds que l'on est obligé d'allumer des torches, et que Fon commence à entendre de loin le bruit rauque des oiseaux nocturnes que les Indiens croient exclusivement propres à ces lieux souterrains ; bien- tôt les cris perçans des milliers de guacharos, qui, se réflé- chissant contre les voûtes des rochers, causent une telle épou- vante aux naturels, qu’on ne parvient que difficilement à les faire pénétrer plus loin. Ils attachent d’ailleurs des idées mys- tiques à cet antre, où ils croient que séjournent les àmes de leurs ancêtres, et où les magiciens font des jongleries pour conjurer les mauvais esprits. Les ténèbres se liant partout à l'idée de la mort, LR de Caripe est le tartare des Grecs; et les guacharos, qut planert au-dessus du torrent en poussant dés sons plaintifs, rappellent les oiseaux stygiens.. C’est au mois de juin que, chaque année, les Indiens, E rigés par les missionnaires; entrent la caverne, armés de perches; au moyen desquelles ils détruisent la majeure partie des nids, pour faire tomber Les jeunes et recueillir la graisse dont ceux-ci ont une conche qui se prolonge depuis l'abdomen jusqu’à Panus. L'obscurité et le repos favorisent là formation de cette graisse, qu'on fait fondre à un feu de broussailles, près de l'entrée de la caverne, et découler dans des pots d'argile : après quoi, elle devient pour les moines une sorte de beurre ou d'huile , connue sous le nom de manteca ou acéite, et qui est à demi liquide, transparente, inodore, ne donne aux mets aucun goût ni odeur désagréable, et se con- serve au-delà d’un an sans devenir rance. La quantité récoltée de cette huile ne répond guère au carnage que les Indiens font dés guacharos, puisqu'on n’en retire pas annuellement au-delà de cent soixante bouteilles, tandis que, par un genre d'indus- trie semblable, on récoltoit autrefois en Caroline, suivant Pennant, Aretic Zoology, tom. 2, pag. 13, quelques milliers de nn EE us Se GUA ER bariques d'huile de pigeon, provenant du columba migratorias Si la race des guacharos n’est pas éteinte par cette énorme destruction, c’est probablement parce que les idées supersti- tieuses des indigènes leur ôtent le courage de pénétrer bien avant dans la grotte , ou parce que des oiseaux de la même espèce habitent des cavernes voisines, trop étroites pour être accessibles à l’homme, et qui servent à repeupler la grande. On a envoyé au port de Cumana de jeunes guacharos, qui y ont vécu plusieurs jours sans prendre de nourriture, les fruits qu’on leur offrit n'étant peut-être pas de leur goût. Quant à ceux qu’on trouve desséchés dans l'estomac des jeunes, et que l’on connoît sous le nom bizarre de semilla del guacharo, on ramusse soig tcette graine. comme un remède trés- célèbre contre les fièvres intermittentes. ( Cu. D.) re ( Ornith. ), nom mexicain des colibris. GUACO. ( Bot.) M. Alibert, dans la nouvelle édition de ses Elémens de thérapeutique etmatière médicale , fait men- tion, vol. 2, pag. 552, d’une plante ainsi nommée aux en- virons de Santa-Fé, dans laquelle on a reconnu la vertu de ` guérir parfaitement les morsures dês- ae les: plus veni- meux. Cette vertu étoit d’abord connue de quelques nègres qui se trausmettoient ce secret. -Le docteur Mutis, célèbre naturaliste de cette ville, parvint a. le découvrir, et le com- muniqua à plusieurs personnes qui voulurent en faire l'ex- périence en sa présence. Un peintre de cette société consentit à se laisser piquer par un de ces serpens reconnus comme très-venimeux, et muni des dents meurtrières. Le nègre qui \ dirigeoit l'érpériéicés: frotta la blessure avec des feuilles de guaco, et l'artiste put aussitôt aller continuer ses travaux or- dinaires. Il est dit encore que ceux qui se sont fait quelques incisions sur lesquelles ils ont versé du suc de cette plante, et qui ont avalé deux cuillerées de ce suc, sont à l'abri des _morsures de cessserpens qu'ils peuvent manier impunément, avec le soin de recourir à cette boisson plusieurs j jours chaque mois. Quelques uris se contentent de porter sur eux des + feuilles de cette plante, dont la seule odeur étourdit le ser- pent. M. Alibert, en transcrivant ce récit transmis par M. Zea; élève de M. js témoigna le désir d’avoir sur ce PE) 6 GUA point de nouveaux renseignemens. Le guaco est mentionné dans le volume 4, pag. 156, des Plantes Equinoxiales de MM. de Humboldt et Bonpland . publié par M. Kunth , et rapporté au genre Mikania, voisin de l’eupatoire, sous le nom de mikania guaco, avec l'indication de ses caractères bo- taniques, sans aucune mention de ses propriétés. (J. ) GUADARELLA. ( Bot.) La plante tinctoriale, ainsi nom- mée dans la Toscane , suivant Césalpin, est la gaude, reseda luteola. (J.) GUADO, GUADUM. ( Bot.) Voyez Guëne. (J.) GUADUA ( Bot. ), nom sous lequel est désignée, suivant MM. de Humboldt et Bonpland, une espèce de bambou., bambusa guadua , qui croît sur le revers des montagnes de la Nouvelle-Grenade et de Quito. {J) GUAGUEDI ( Bot. ), nom du protea abyssinica , dans son pays natal]. (J.) GUAHEX. ( Mamm.) Marmol (Description de l'Afrique) désigne, par ce nom de la Haute-Ethiopie, une espèce d’an- tilope dont il ne donne point les caractères, et qu'il est im- possible de reconnoître. (F. C. GUAIABARA. ( Bot.) Voyez Gurasara. (J. } GUATACANA. ( Bot.) Le plaqueminier auquel Tonrnefort dJonnoit ce nom‘, étoit le guaiacum de Cordus , le guaiacum pafavinum de FaMope, le guaicana de Belton , l’ermallinus de Césalpin , le lotus africana de Mathiole et de C. Bauhin. Le nom de diospyros, donné par Théophraste , est celui qui a été préféré par Linnæus pour ce genre, et qui a prévalu. (J .) GUAIARATA. { Bot.) M. Bose fait une simple mention d'un palmier de ce nom, qui croît dans l'Amérique méridionale, nécessaire. Le goyavier porte encore dans l'Inde les noms de guaiabo, guaiavos, gujavo , gujavus. (J.) blet ; l'arbre du Brésil et de la Guiane, désigné sons ce nom par Marcgrave , est le mimosa vaga de Tinnæus. Barrère le GU À 7 cite également dans sa Guiane, mais il en fait à tort une es- pèce de casse. Le même estnommé guabipocaiba par Pison. ( J.) GUAICURU. ( Bot.) Arbrisseau du Chili, dont Molina a fait un genre sous le nom de plegorhiza. Son caractère n’est PIS, assez déterminé pour qu ’on jme Le tapparier à pes fa- C’est avec les la I quelque afBaité, (I AFER ( Bot.) Marcgrave cite, sous ce nom brésilien , Varbrisseaù nommé icaque dans les Antilles, chrysobalanus par les botanistes. (J.) GUAINIER. ( Bot.) Voyez Girra. (L. D.) GUAINUMBI ( Ornith.) , nom brésilien des co bi et des oiseaux-mouches. ( Cu. D. GUAJANA-TIMBO. ( Bot.) C'est un .arbrisseau grimpant du Brésil, nommé aussi cururu-ape, et cité par Pison , qui est le panllinia pinnata, (J, GUALLE. ( Ornith.) Suivant je les Catalans donnent ce nom et celui de guatla à la caille commune, tetrao cotur- nir , Linn. (Cu. D.) GUALMELLES ( Bot,), l'un des noms vulgaires de laga- ricus procerus. Voyez Fongen.’ 39. ( Lem. ) GUALPA :{ Ornith.) , nom péruvien de la poule. (Ca: D.) GUALTHERIA. (Bot.) Voyez Parommier. ( Porn.) GUAMA. ( Bot.) Clusius soupçonne que l'arbre , cité sous ce nom par Oviedo , est celui qui fournit animé , espèce de résine. On sait qu elle est tirée du courbaril, PEPES dont la gousse est épaisse, ligneuse et grande, contenant plusieurs graines ovoïdes trés-dures. (J. GUAMAIACU APE. ( Ichthyol.) Marcgrave (Hist. nat. Bras. , lib. 3, cap. 1) a décrit sous ce nom une espèce de coffre, qui se rapproche, par plusieurs traits de conformation , du coffre maillé, ostracion concatenatus , auquel Bloch, Walbaum et l'abbé Ray Le rapportent. L'individu que Marcgrave a examiné avoit un pied de longueur et t quatre doigts de ! hauteur : sai cui- rasse éteit divisée en p frais, et qui devenoient des boucliers solides lorsque l'animal avoit été exposé au soleil. La bouche étoit étroite, et les mä- choires avoient de petites dents oblongues et peu saillantes, * au nombre de cinq en baset de onze en haut, Feyen grande 8 GUA et ronds, étoient d’un brun mêlé d'argent. La queue, à peu près carrée, avoit ses côtés arrondis en arc. La couleur générale étoit un gris blanchâtre. ( H. C.) GUAMAJACU ATINGA ( Ichthyol.) Dans lë nouveau ii tionnaire d'Histoire naturelle , M. Bosc donne ces mots pour le nom brésilien du lompe , cyclopterus lumpus. (Voyez Cycror- TÈRE.) La np a "= re res les regardent a de Linnæus. Voyez Dioron H. C.} GUAMAJACU GUARA ( Ichthyol.), nom brésilien du guaren ahe de diodon. Voyez Guara et Dovon. (H. C. ) GUAN (Ornith.), nom donné. au Brésil à des oiseaux du genre Marail , penelope. (Cu. D.) . GUANA. ( Erpétol.) Dans quelques ouvrages, le nom de l'iguane est ainsi défiguré, Voyez IGuaxe. (H. C. GUANABANUS. (Bot.) Ce nom, donné anciennement à un arbre dont le fruit étoit gros et chargé d’aspérités, paroît avoir été appliqué par Oviedo, Clusius et Daléchamps, au ' durion , genre de la famille des cinniri Plumier, croyant que ce fruit étoit celui du corossolier , avoit adopté le même nom, pour ce genre, et par suite il été nommé au Pérou gua- navana , guanayano. Oviedo lui-même, trompé par quelque ressemblance , nommoit guanabano une espèce de corossolier , mais en même nepi en citoit une autre , sous celui de anon , et onenretro ne troisième dans l'Hort. Malab., sous celui de anona-maran. e = probablement ce qui a déterminé Lin- næus à faire revivre cet ancien nom, en nommant Anona le genre de Plumier , qui est le type dé la famille aa anonées. (3.) GUANACO (Mamm.), un des noms les Espagnols du Pérou donnent au Lama. Voyez ce mot. (F.C UANAPO. ( Mamm.) C’est ainsi que Legentil écrit ce nom, que d’autres écrivent guanaco, et n% les Espagnols du Pérou donnent au Lama, Voyez ce mot. (F. C GUANARONA (Ornith.), nom Fees à libis rouge , dans le. Brésil, où on l'appelle aussi guarana guara, (Cu. D.) : GUANAVANA. (Bot.) Voyez Guanasanus. (J.) GUANAYO. ( Ornith.) Ce nom, sous lequel on parie Tu oiseau, dans l'Histoire générale des Voyages, tom, 14, p. 116, GUA 9 en citant dom Ulloa (Voyage au Pérou, liv. 2, chap. 5) semble être une corruption de celui de guacamayo, quì désigne les aras , puisqu'on se borne à faire mention de la beauté de son plumage, et de ses cris aigus et importuns, qui ressemblent à ceux des loros, des lotoros et des periquitos. (Cn. D.) GUANDU (Hot) x mre de rade du Brésil, citée par Pison. (3) GUANICOE, GUIANICOE , GUIANICOERO. ( Mamm. ) s Espagnols du Pérou donnent ces noms au lama. (F. G.) GUANIMIBIQUE.(Ornith.) Ce nom désigne l’oiseau-mouche dans les relations portugaises. (Cu. D.) GUANO. (Min. ) Substance mixte, employée avec succés au Pérou, comme engrais, et qui, d’après les expériences de MM. Fourcroy et Vasquelià , est composée, d’une part, de matières animales qui ont beaucoup de rapports avec la fiente des oiseaux; et de l’autre, de sable en partie quar- zeux et en partie ferrugineux. Ce singulier fossile, dont nous devons la connoissance à MM. de Humboldt et Bonpland, se trouve trés-abondamment dans la mer du Sud, aux îles de Chinche, près de Pisco , ainsi que sur les côtes et les îlots plus méridionaux. Il y forde des couches de cinquante à soixante pieds d’épaisseur, que l’on exploite à ciel ouvert. La fertilité des côtes du Pérou , suivant les célèbres voyageurs que nous venons de citer, est due à l'emploi du guano „qui est l’objet dun commerce actif pour les'habitans de Chancay ou Chan- chay, villé capitale de là province de ce nom : ils vont le cher- cher sur de petits bätimens qu’on nomme guaneros, et qui en portént chacun 1,500 à 2,000 pieds cubes ; le voyage entier dure vfngt jours C’est péttiéulisrenient pour la culture ia maïs, que le guano, employé modérément, est un excellent engrais; mais une trop forte dose produit le même effet que l'excès de tous les fumiers animaux, et surtout la fiente des oiseaux, qui renferme, comme on le sait, les mêmes principes que l'urine des ma RA: Voici les principes constituans du guano, tels que MM. Fourcroy et Vase les ont publiés dans les ‘Annales de Chimie. (2) EE A ES: de son Tani d'acide "o Tom. LVI, pag 258. mr e 10 GUA urique, en partie saturé d'ammoniaque et de chaux ; 2.° acide exalique, combiné en partie avec l’ammoniaque et la potasse ; 3.° acide phosphorique , uni aux mêmes bases, et à la chaux; 4.” de petites quantités de sulfates et de muriates de potasse et d’ammoniaque ; 5.° un peu de matière grasse; 6.° enfin, un sable quarzeux et ferrugineux, simplement mélangé. Cette substance animale fossile, dont l'accumulation énorme n’est point facile à concevoir, est absolument au regne minéral, dans le même rapport que lui sont les bois submergés qui passent aux lignites, et certaines tourbes herbacées où les plant teni nnoissables, Il n'ya donc rien d’extraor- dinaire à admettre le guano au nombre des fossiles. ( Brann.) GUAO. ( Bot.) Dans l’île de Cuba on nomme ainsi > Suivant Jacquin , son comocladia dentata, genre de la famille des téré- binthacées. (J.) : :GUAPARAIBA (Bot,), nom d’une espèce de manglier du Brésil, rhizophora, cité par Pison, Marcgrave le nomme gua- pereiba. (J. | GUAPERVA ou GUAPERVE. { Ichthyol.) Ce nom a été donnéau chevalier américain, poisson déseaux de la Caroline , de la Guadeloupe, etc. C’est le chætodon lanceolatus, de Lin- nœus. (Voyez CHEVALIER. ) ni Sonnerat a fait, avec quelques espèces de chétodon, voi- sines de celle-ci, un genre qu'il a appelé Guaperva, mais qui n'a point été adopté. On trouve encore désigné, par le même nom, un chétodon de Linnæns , qui a été rangé par M. de Lacépède dans le genre Holacanthe, sous l'appellation d’holacanthus arcuatus. Voyez Horacantre. (H. C. “o GUAPIRA. ( Bot.) Genre de plantes de la Guiane , décrit et figuré par Aublet. Il paroît congénère de l'avicennia, dont il ne diffère que par l'addition d’une étamine, si le caractère d'Au- blet est exact, Necker , admettant ce genre , avoit changé son nom en celui de gynostrum. { 3.) GUAPIRE, Guapira. (Bot.) Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes, monopétalées , irrégulières , de la famille des gattiliers , de la didynamie angiospermie de Linnæus , tròs- rapproché des avicennia , et dont Le caractère essentiel consiste dans un calice à quatre ou cinq divisións courtes, profondes; dd D S VE $ GEA 11 une corolle tubulée : le Umbe à cinq ou six dents; six étamines alternativement plus grandes et plús petites; un ovaire supé- rieur; un style; un stigmate à cing ou six rayons. Le fruit est une baie à cinq ou six côtes; une seule semence. Ce genre, d’après M. de Jussieu, doit être réuni aux avicen- ma; mais, n'ayant point été mentionné dans cet article , j'ai cru devoir le rappelerici. Necker lui a re de gynos- frum, Il ne comprend qu’une seule es GUAPIRE DE LA GUIANE ; en guianensis , Aubl., Guian. , pag. 508 , tab. 119. Arbre d'u ,quis'élève à peine à dix ou douze ere dd haut sur | un tronc Pédéton sept à huit pouces de diamètre. Son écorce est verte et lisse ; son bois blanc, léger et cassant; ses branches noueuses , éparses, cylindriques , garnies de feuilles opposées, pétiolées, disses, vertes, ovales-aiguës, très-entières , longues de quatre à six pouces ; les rameaux couverts d’écailles velues et rous- sâtres. Les fleurs sont Prusse) petites, disposte en grappe rameyse et médiocre; les d rtes, ovales, aiguës; les filamens des étamines aplatis, striés; es anthères vertes, à deux loges écartées par le bas; l'ovaire ovoide : le style cannelé. Le fruit est une baie rouge , ovoide renfermant une seule semence recouverte d’une membrane blanche. Cet arbre croît à la Guiane , dans les haies : il fleurit et fructifie au mois de janvier. (Pois. } GUAPURU, Guapurium. ( Bot.) Genre de plantes dicotylé- dones, à fleurs complètes, polypétalées + régulières , rappro- ché des psidium, de la famille des myrtées, de V'icosandrie mo- nogynie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel : Un calice à quatre divisions; quatre pétales: des nom- breuses , insérées sur le calice ; les anthères arrondies. Le fruit canoine en üa baie eiie; ombiliquée å à w sommet, see pu Pérou; Guapuru peruvianum , Jass., Gen: Plant., ag. 524. Arbrisseau originaire du Pérou, qui a le port d’un rt mais dont il diffère par son ovaire inférieur. Ses tiges se divisent en rameaux chargés de feuilles très-caduques; les jeunes rameaux garnis de feuilles epposées , très-simples , à points transparéns, imitant, par leur disposition, des feuilles aïlées, composées de trois à six paires de félioles #2 GUA sans impaire. Les fleurs sont latérales, et naissent par paquets sur les vieux rameaux. ( Porr.) ` GUARA (Ichthyol.), nom d’un Dionox. Voyezce mot. (H. C.) GUARA (Ornith.), nom brésilien appliqué à libis rouge, tantalus ruber , Gmel: (Ca. D.) EST GUARA CAPEMA. ( Ichthyol.) Ray nomme ainsi un poisson du Brésil, qui nous paroît être une espèce de coryphène. (H.C.) GUARACIABA. ( Ornith.) Ce nom et celui de guaracigaba, qui signifient rayons et cheveux du soleil, désignent-des es- pèces de guainumbis ou oiseaux-mouches. (Cs. D.) , GUARANGUILLO. { Bot.) Dans l'herbier du Pérou, de ombey, on trouve, sous ce nom, une espèce de casse, cassia mimosoides. ( J. ) GUARAPUCU. (Ichthyol. ) Marcgravea désignésous ce nom un poisson du Brésil, que l’on a cru , trop légèrement sans doute, être le même que notre thon , scomber thynnus , Linn. Ilest probable que c’est Palbacore. Voyez Maqueneau: (H.-C. ) GUARAQUYMIA. ( Bot.) Arbrisseau du Brésil, cité dans le Recueil des Voyages. On le dit semblable au myrte de Portu- gal, et ayant une vertu verinifuge.(J.) GUARA-TEREBA (Ichthyol.) , nom brésilien du guaré, espèce de scombre. (H.C.) GUARAUNA. (Ornith.) L'oiseau , ainsi nommé au Brésil, est le courlis brun d'Amérique, de Brisson , le scolopar gua- rauna, Linn. (Ca. Di}: + GUARCHO. ( Mamm. ) Voyez Guaromo. (F.C.) : r GUARDIOLE , Guardiola. ( Bot. } [ Cory mbifères , Juss.; Syn- génésie polygamie nécessaire, Linn. | Ce genre, : établi par M. Bonpland, dans ses descriptions de plantes de l'Amérique équinoxiale , et décrit de nouveau par M. Kunth, dans ses Nova G t Species Plantarum, appartient à la famille des sy- nanthérées, et probablement à notre tribu naturelle des hélian- RS Lu FUI +: 2 3 génériques, que nous prenons dans la description parce que nous n'avons pas pu les observer nous-même. La calathide est radiée : composée d’un disque piuriflore, régulariflore, masculiflore; et d’une couronne unisériée, pau- _ciflore, liguliflore, fémiuiflore. Le périeline est inférieur aux fleurs du disque , tubuleux-campanulé, formé de trois squames PE IL E pense ete GUA 13 unisériées, presque égales, oblongues , obtuses, subfoliacées, à bords membraneux. Le clinanthe est garni de squamelles inférieures aux fleurs , oblongues-linéaires , aiguës, concaves ; scarieuses, nervées. Lés ovaires de la couronne sont oblongs- inaigrettés. Les corolles de la couronne ont le tube pt grêle, un peu velu inférieurement, et la languette petite, oblongue, bi-tridentée, nervée , recourbée; Tes corolles du disque ont le tube long g; grêle, glabre , et le limbe cam- panulé , à cinq divisions intééolées ; recourbées. Les étamines ont le filet velu , et l’anthère noirätre. Les styles du disque ont deux faux Same ts ts garnis de collecteurs piliformes. L’excellente Ar Et de M. Kunth ne nous laisse rien à désirer, si ce n’est l'indication du senssuivant lequelles ovaires et les faux-ovaires sont aplatis. Ce caractère , négligé par tous les botanistes, est à nos yeux d’une haute importance, surtout dans la tribu des hélianthées, où il nous sert à distin- guer une section nategelle: c est seulement par conjecture que nous avons dit que les o t obcom primés, c’est-à-dire aplatis en avant et en arrière. Si cette conjecture se réalise, le guardiola sera: inement une hé- lianthée-coréopsidée ; dans le cas contraire, il faudroit peut- être rapporter ce genre, soit à la tribu des tagétinées, soit à la section des hélianthées-millériées. M. Kunth le place parmi les hélianthées, entre l'heterospermum et le tragoceros. M. Bon- pland lui trouvoit de l’affinité avec le piqueria , qui est une eu- patoriée, On ne connoît qu’une seule espèce de guardiola. ` GUARDIOLE MEXICAINE : Guardiola mezicana , Bonpl. , Plant. Æquin., tom. 1,. p. 144s tab. 41; Kunth, Nov. Gen. et Sp. Pl., in-fol, „tom. IV, pag. 1 94. C’est une plante herbacée, annuelle , > de trois à quatre pieds, produisant plusieurs tiges dres- sées, anne, cylindriques, striéesun, pen. u poilues. dans leur r jeunesse, sées ; leur ‘pétiole est long de sis lignes, canaliculé, pin peu poil en dedans; leur limbe est long de vingt lignes, large de dix, ovale-oblong , aigu à la base , acuminé au sommet, denté en scie sur les bords , avec une dent plus grande sur chaque côté de la base, triplinervé , veiné, réticulé , membraneux, i4 GUA glabre ; les calathides sont disposées en fascicules de deux # cinq, terminalés, courtement pédonculées, dressées ; leur péricline est glabre; leur couronne est composée de trois à cing fleurs blanches. Cette plante a été découverte par MM. de Humboldt et Bonpland, dans les lieux arides et froids du Mexiqué , aux environs d’Ario , d'Aguasarco , et sur la mon- tagne voltanique de Jotullo, entre quatre cént et mille toises de hauteur au-dessus du niveau de la mer: elle fleuritau mois dé septembre. (H. Cass) … . SA GUARÉ (Tehthyol.) , nom d’une espèce de scombre , scomber cordilla, de Linnæus (H. C.) GUAREA. { Bot.) Voyez Gouaré. (Porn. ) GUARGHÆD , GUALGET(Bot.), noms égyptiens de l’har- male , peganum , qui est aussi l’harmel des Arabes. (J) GUARIBA (Mamm.), nom sous lequel Marcgrave parle d’une espèce d’alouate , de l’ouarine. Voyez Sarasous. (F:C.) : GUARIGUE. ( Bot.) Espèce de champignon de l'Amérique septentrionale, citée dans le Recueil des Voyages, laquelle croît au sommet des pins blancs, et dont les sauvages de ces contrées se servent contre la dyssenterie et les maux de poi- trine. ( J:) f ne i ` GUARIMBÉ. (Ornith.) Dénomination générale des canards chez lês Guaranis, d’après M. d’Azara , Apuntamientos, etc. ; tom. 3 ; pag 408. (Cm. D.) € GUARI PARIBA. ( Bot.) Voyez GUARA PARIBA. (3.) GUARIRUMA ( Boé.), nom péruvien dè quelques espèces de muülisiæ, genre de composées, consigné dans l’herbier du Pérou , de Joseph dé Jussieu. (J.) GUAROHO ( Mamm. ), nom que les Hottentots donnent au bufle du Cap, suivant Kolbe. On trouve dans quelques ou- vrages ce nom écrit guärcho, mais parerreursans doute.(F. C- -GUAROUBA (Ornith.), nom d’une perruche jaune du Brésil, psittacus guaroaba , Gmel.(Cu.D.) * GUARRACINO (fchthyol.), nom italien du petit casta- gneau; Voyez Cnnowis. (H. C.) = 7o o | ~ GUART. ( Bot.) Suivant Clusius ; les Arabes nomment ainsi larbre triste, thes; c’est le gul des Tures et des Persans , le singadi des Malais, le parizataco de la côte de Canara , voi- sine du Malabar , le prel des habitans du Decan. (3.) GUA 15 GUATACARE. (Bot.) Loefling a trouvé sous ce nom, aux environs de Cumana, dans l'Amérique méridionale, un petit arbre, qu’il prenoit pour un nerprun, et que Linnæus a fa- mené au genre Ehretia sous le nom de ehretia exsucea. (3.) GUATLA. ( Ornith.) Voyét Guazre. (Cu. D.) GUATTE (Ichthyol. j), nom que lon donne à Bayonne à l’alose dans son premier âge. Voyez Ciurée.(H. C.) GUATTERIE, Guatteria. ( Bot.) Génré de plantes dicotylé- dones , à fleurs complètes, polypétaléés, régulières, dé la fa: mille des anonées , de la polyandrie polygynie de Linñæus ; caractérisé par un Calice à trois divisions profondes; une corolle composée de six pétales; un grand nombre d’étamines attachées au réceptacle; les anthères presque sessiles; des ovaires nombreux; autant de styles simples, et de baïiessèches, coriaces, monospermes , pédicellées, Ce genre renferme des arbres ou arbrisseaux nombreux $ originaires des contrées les ph saute de deux Indes ; sont étalés, cylindriques ; lès feuilles simples, entières ; les pé- litaires, géminés ou ternés, trés-oritiairénieut uniflores. Ce genre a mère par les auteurs de la Flore du Pérou, traité en monographie par M. Dunal, adopté par M. Decandolle dans son Système du Règne végétal. Il y a fait entrer plusieurs espèces dë LANANGA, Juss.; d'Uvania, Lamk.;l'Arsenomoa d’Aublet, etc. (Voyez ces mots.) Nous nous bornerons ici à ne citer que quelques unes des espèces qui n’ont point été mentionnées ue des pes précédens. GUATTERIE A COURT PÉDICELLE ; riirii Dee., Syst. Regn. veget., 1, pag. 502. Espèce découverte dans la Guiane par Joseph Martin. Ses rameaux sont glabres, ss. prane driques, garnis de feuilles amples, médiocrément axillaires , uniflores ; le fruit consiste, en mima ouai baies ovales, monospermes, à hs GUATTERIE A LONG PÉDIC ao pidoidrpis Ds) Le Cette plante, tés hphtashus de ré. paasei A Lamk.; en diffère par la longueur des pédicelles de ses fruits, trois 16 GUA et quatre fois plus longs que les baies. Ses feuilles sont ovales- oblongues , brusquement acuminées, glabres à leurs deux faces; les pédoncules solitaires, axillaires, un peu hispides ; ; le calice divisé en trois lobes Hata épais, un peu aigus; les pétales oblongs, aigus, couverts d'un duvet tomenteux, un brun roussàtre; les baies, mucronées, très-grosses. Cette plante croît a Cayenne. GuATTERLE ROUSSE : Guatteria rufa, Dec., 1. c. ; Dunal, Mo- nogr., tab. 29. Les rameaux sont srhadriques garnis de fouilles ovales, acuminées, en cœur à leur base, longues de deux à quatre pouces, couvertes en dessous, ainsi que les jeunes ra- meaux, d’un duvet roux, tomenteux, glabres et un peu pi- leuses en dessus; les pédoncules très-courts, chargés d'une ou deux fleurs; le calice velouté; les trois lobes larges et courts; la corolle pps; un pen tomenteuse ; le réceptacle pi- leux; les bai t veloutées. Cette plante croît aJava, dans les Indes et. à l’île de Timor. GUATTERIE EN CŒUR : Guatteria cordata, Dec., 1. c.; Dunal., Monogr., pag. 129, tab. 30. Cette espèce, originaire de Java, a des rameaux légèrement ponctués et ridés, pubescens vers leur sommet, garnis de feuilles oblengues, en cœur à leur base, un peu aiguës, longues de quatre ou six pouces, légè- rement tomenteuses, et roussâtres en dessous, rudes en dessus; les pédoncules très-courts, apposés aux feuilles, portant une grappe tomenteuse ; le calice presque campanulé ; les pétales ovales-aiguës ; les dnthères alongées ; les extérieures courtes, stériles, élargies en pétales. GUATTERIE A PÉDONCULE VELU ; Guatteria eriopoda , Dec. , l. c. d'environ dix-huit à vingt pieds, garni de rameaux bruns, munis dans leur jeunesse de poils ferrugineux, garnis de feuilles oblongues, lancéolées, un peu rétrécies à leur , acuminées, longues de trois à quatre pouces, hispides et velues à leurs deux faces, principalement dans leur jeu- nesse ; les pédoncules latéraux, solitaires, uniflores; les lobes du calice ovales, un peu veloutés; les pétales bruns, ovales- oblongs, couverts d’un duvet cendré; les anthéres presque sessiles. Cette plante croît au Pérou. ` : ATTERIE TOUJOURS VERTE: Guatteria semper virens, Dec., l. Cs Duval, Monogr.,pag-153; Tsierou-panel, Rhéede, Hort, M ĜUA js 6, tab. 16. Arbrisseau peu élevé, découvert dans les posses- sions anglaises au Malabar : il est presque toujours vert chargé de fleurs et de fruits; ses feuilles sont médisérement pétiolées, glabres, épaisses, ovales- -0blongues, acuminées , d’ rt sombre et luisant en dessus; les pédoncules cy- lindriques, uniflores, lanugineux; le calice est petit, à trois divisions; les pétales rougeàtres, oblongs, cuspidés; environ neuf baies glabres , noïrâtres, charnues, pédi ellées, mono- spermes, d'une saveur acide assez douce, = Guatrene Korinti : Guatteria Korinti, Dunal, REZ pag.153; Dec., l e.; Korinti-panel, Rhéede, Hort. Mal. 5,tab.14. Arbrisseau du Malabar, qui s'élève à la hauteur de dix ow douze pieds. Ses racines sont d’un blané cendré, revêtues d’une écorce lanugineuse; ses feuilles épaisses, ovales-oblongues , acuminées, glabres, luisantes, d’un vert foncé en dessus, ner- veusés en dessous ; les Médéucüles aiir , uniflores; le ca- ons préfondes; la corolle verte ; les pétales oblongs, un peu obtus, € réfléchis à leur sommet ; les baies globuleuses, environ au 1 t, pédicellées , d'abord verdâtres, puis rouges, onde ‘enfermant une chair assez douce. Le guatteria montana, Dec. , 1. €., kaltsjerou- -pa- nel, Rhéede, Hort. Mal., 5, tab 17, très-rapproché de l'espèce précédente, en diffère pars ses perd pres cours, düne saveur et d'une odeur Courts, rameux ; les fleurs plus petites. Cette plante croît né Malabar. GUATTERIB A FLEURS AIGUES : Guatteria acutiflora, Déc. , 1. ci; Dunal , Monogr., 154. Katsjam pirhi seu panel sylvestris; Rhéede: Hort. Malab., 5, tab. 18. Arbrisseau toujours vert, qui s'élève à la hauteur de trois pieds; ses tiges sont gréles, ra- uses; les rameaux glabres, ridés, cylindriques ; le “bois trémités, réticulées, un peu rouillées en dessous, clair en dessus ; les pédoncules courts, saine calice obtus; les pétales oblongs , trés-aigus paie leusés , pédicellées. Cette À hr croit sur les: more rer ču | Mal DÉE: murs PE EE oops T Ty. OS E a Goxrreure OMBILIQUÉE; a b ; ; Eo Pre sion de : à a. LOU PP à : s EEE e tab, 33: Plante de i l'Amérique ’ 20, - 3 18 GUA sont glabres, bruns, élancés, cylindriques, garnis. de feuilles å peine pétiolées, glabres à leurs deux faces, oblongues, ellip- tiques, acuminées , longues de six pouces, larges de deux ou trois; les pédoncules axillaires, solitaires, uniflores, étalés; longs de huit à neuf lignes, cylindriques, munis de bractées; le calice divisé en trois lobes persistans, courts, élargis à leur base; le réceptacle presque turbiné, portant six baies globuleuses, pédicellées, déprimées à leurs deux faces, om- biliquées, monospermes, de la FRERE. d’une petite cerise; la semence globul euse. auteurs de la Flore T Pie. en SATa ce nouveau Res en ont mentionné plusieurs espèces , telles que le guat- teria ovalis, Prodr. Syst, FL. Peruv., 1, pag. 146. Ses tiges sont hautes de vingt-quatre pieds ; ses feuilles oblongues, AN les pédonculesaxillaires. Guatteria pendula;arbrisseau de douze pieds, à feuilles lancéolées ; les pédoncules trés-lon , axil- laires et pendans. Guatteria hirsuta. Getarbrisseau d'élève à la hauteur de dix ou douze pieds; ses feuilles sont lancéolées , acuminées; les pédoncules glabres, axillaires; les fleurs héris- sées. Ces plantes croissent au Pérou. (Pør: } GUATUCUPA. (chihyal ) Marcgrave + fanet avoir. désigné (H:C e) ER -A e -GUAULDE. ea Voyez GAUDE. i D. D.) ; GUAVAMAYA. (Ornith.) C’est par erreur qu'on lit au. pe 1 %de l'Abrégé des Voyages de La Harpe, pa pag. 353, ce nom au lieu de celui de guacamaya, en parlant de perroquet: (Cu. D GUAVAS. (Bot.) Le fruit cité par C. Bauhin, sous ce ss et sous ceux de hobos et pacayes, est Sitaki le même que. le guabo, cité précédemment, et indiqué comme une espèce dei inga. Veys Guaro: (J.) - i (Bot. Jacquin Ari à OT PNR À 1 à Amd 7 ya 1 en Ame rique on : donne ce nom à une espèce de fabagelle en arbre, qui est son zygophyllum arboreum , dont le bois trés-dur le de-. vient encore plus dans l’eau. Il ajoute que dans ce pays tous les bois durs sont nommés de même. On sait encore que le plaqueminier »diospyros, a, pour le même motif, a mp + avec le de PENA ame: de son rapporten ce ee gyae. (J.). D ju di div LÉ em : GUA 19 GUAYAPIN. { Bot.) Voyez Gurarin. (J.) GUAYCURU. ( Bot.) Voyez Guaicunau. (J.) GUAYO-COLORADO. ( Bot.) On nomme ainsi, dans le: id e kagenekia ge de la Fiare me Pérou ; qui croît sur Ce genre se rapproche beaucoup du quillaï, quillaia, ou smegmadermos de la même Flore, snegmariä de Willdenow. Le trohe de cette espèce est employé comme bois de charpente ; ses feuilles, trés-amères, peuvént servir pour la guérison des fièvres intermittentes. Dans l’herbier du Pérou de Joseph de Jussieu, il est nommé gayo-colorado , et lloque , ou loque ; et ce voyageur dit que ses rameaux flexibles sont employés dans la province du Casco pour fabriquer de grosses cordes, qui, tendues plusieurs en- semble d’un rocher au rocher opposé , au-dessus des ruisseaux et torrens profonds, tiennent lieu de < eme de come nlention entre divers lieux. (J) GUAZE ( su , nom d'une espèce de Be Voyer ce mot. (H.C.) GU: AZU. es ) pk: qoi piir grand iibi grande perdrix, est donné par les Guaranis à une espèce de tinamou, dont M. Temminck a fait son tinamou guazu ; tina- mus rufescens , Hist. gén. des nas yy tom. 3, “pag. 652. (Cu. GUAZUMA. (Bot.) Genre de iinit diii à fleurs complètes,. polypétalées, de Ja famille des malvacées ; de la monadelphie décandrie, de Linnæus, offrant pour carac- tere essentiel : Un calice à trois febialés; cinq gétaies.e sonate: a leur base, terminés à le h 5 dix filamens réunis à es base en un petit telië peinp drees filamens lancéolés , inig m EEE CT terminés par trois anthères ; glob guazuma, kig ; Cenchramedia;ete.; Fitis Alm., ab775 66 2 2ÿ 20 GUA vulgairement One p'Aménique. Arbre originaire des Antilles, qui s'élève à la hauteur de trente à quarante pieds, sur un tronc garni dè fortes branches, qui s’étalent horizontalement en tout sens, et produisent un très-bel ombrage. Son tronc est de la grosseur du corps d’un homme , revêtu d’une écorce noirâtre et crévassée ; les jeunes rameaux couverts d'un duvet court et cotonneux; les feuilles alternes , pétiolées, ovales, acuminées, un peu en cœur à leur base, vertes, luisantes et un peu rudes en dessus, cotonneuses en dessous , à dentelures inégales et obtuses, accompagnées de stipules petites, li- néaires, subulées ; les poils fasciculés, ouverts en étoile. Les : fleurs sont petites, d’un blanc pâle ou jaunàtre , disposées dans Vaisselle des feuilles, en petites grappes axillaires , corym- biformes, portées par des pédoncules cotonneux., Leur ca- lice est composé de trois folioles concaves, cotouneuses en dehors, ouvertes et réfléchies; la corolle un peu plus grande que le calice. Le fruit est un drupe, dur, ligneux, profondément gercé en dehors, et comme hérissé de tuber- „cules; il renferme, dans cinq loges, plusieurs semences réni- formes. ment. Elle est teens en pos à. série dei. liées: Four lui donner une tête touffue , et se procurer un bel om- brage ; on a coutume de étêter lorsqu'il est parvenu à la hauteur de huit à dix pieds,et, comme il est sujet à être renversé par le vent, on a soïn, tous les cinq ou six ans, de débarrasser son sommet de toutes ses branches. Un mois après cette opération, qui se fait vers la saison des pluies, il est chargé de feuilles, et forme une boule de plus de six pieds de diamétfe. Son bois est fort estimé ; il est blanc ; liant, flexible; ep aux varreges de: tonnellerie: Ses feuiltes sont une excellente n tiaux. (Voyez Bois DORME.) | _ Nous és obli ligés e en France, de le tenir dans les serrés; mais il passe, sans inconvénient, une partie de l'été en plein air, pourvu qu'il soit placé à une exposition chaude. On le multiplie de graines tirées de’soh -pays natal, semées sur couche, et sous chässis, dans des pots mêlés de terre franche, de terreau et de terre de bruyère. Il lui faut des arrosemens fréquéns péndant'les chaleurs de l'été, beaucoup plus rares GUE a: quand il a perdu ses feuilles, Sa terre doit être da tous les ans en automne, ( Porn.) GUBARTAS CMa) , un des noms de la baleine jubarte š ina boops. (F.C,).. UBE ( Bot.), nom japonais dns rajania quinata de M. Thun- ees (J.) ` -GUBERA. ( Bot.) Sépiancmidaris araberité par Clusius dit, d'aprés Rhasés, autre médecin de la même nation, que ce nom est donné à une espèce de sorbier, sur ne trouve la laque, qui, comme Fon sait, est l'ouvrage d'un espèce d'insecte; mais qu’il qualifie de gomme, et qu'il past tombée du ciel sur cet arbre , dont il ne donne aucune des- cription. (J. GUCHSTERN et GEUSTER (T chthyol. ), noms par lesquels, en Silésie, on désigne la bordelière , cyprinus latus; Gmel. Voyez Brêms, dans le supplément du Dr volume de ce Dictionnaire. (H.C,.) GUCKAUCK. (Ornith. ý Ce: tem, et ceux de guchquek gucker, gugckuser, sont des dé allez coucou commun , cuculus canorus , Linn. f Ci Ds GUCKER. (Ornith, ) Voyez-Gocravcr: (Cm Doorsin noi GUCKERLIN (Ornith. ) , nom allemand de alouette com- mune , alauda arvensis, Linn. { Ca. D.) GUDJEON (Ichthyol.), un des noms anglois du piira Voyez ce mot. { H.-C. } : GUDUNGE ahid , nom atda de re anas ilij sima, Linn. (Cu. D.) i. GUEBUCRE ( Iebttyol. ka nom brésilien du macaira, i- Voyez Esranox. (H. C NET GUEBUNE. mn ti ) Voyeti Voren.: (aCe GUEDE Saaana des noms vi du. GUEGELA - EITA (Bo), nom du “agara Avicenna, à : Ceilan , suivant Burmann. A): sE KIPEE GUEGGER. (Orniih.), uns m ms.sliemands du bouvreuil, loria: pyrrhula, Linn.{( Cu. D.) ses oran GUELDENSTEDIA.( Bot.) Voyez Dions. ( PE GUÉMINTE. (Ornith. ) M. Geoffroy-Saint-Hilaire, enidade 3 1 FER Re PR Ven ce e Let AE 8 á 7} 3 nant, tom. 1, pag. 19, une nouvelle diráriptiðte de calao ce buceros nus, dit que les Nègres l'appellent guéminte, qu’ils le regardent comme sacré, n'osent jamais le tuer, et sont dans l'opinion que la mort d’un guéminte enrhume tout le canton. (Cn. D.) GUÉMUL. (Mamm.) Cet animal, du Chili, dont Molina a ie rs parés et qu il SE er Ra comme at établir là tra que, d’une part, j ra ales pieds ROE aeeie dè Vautré il a les dents et la LB ASE SR 38 l'âne, n’est point encore connu de Molina feroit penser que le er n’est qu’une adipi espèce du genre Lama, si ce qu’il dit des dents de cet animal né laissoit encore des déetes sur ce point. PASSER habite PRAESES par es des Andes. (EF. €.) GUENON. (iink: ) Vieux mot fatigué dont on n’a point donné l’étymologie; et qui pourroit avoir la même origine que guenipe, guenille, etc. C'est le nom qu'autrefois on donnoit gé- néralement aux singes, pour la plupart femelles, qu’on se plai- soit à élever dans les sans et sé pes ari A Es et leurimpudeur. pp de guenipe. Q Quoi qu'il en soit, il d'hui: dans le langage de naturabstes, à une famille de quadrumanes de F A gapian- Mabdno roat l'angle facial-est de soilta iii par des abajoues, et aae callosités aux fesses; par des membres postérieurs beaucoup plus langs queles antérieurs, ce qui relève singulièrement le train de derrière de ces ns, et donne à ns marche quelque embarras, f; leurs sauts ; parune qitni longue ;: et ne relevée en arc sur le dos; mousses, sans talon a Jà D. èr: i de Ces ont l P ael'Arique etde Aie, ei tquisontäf è de la gr: deur par leur: pétulance et leur agilité que par: leur finesse. et leur malice. Organisés pour monter aux arbres et et pour se, nourrir de fruits, et portés, par leur instinct, à vivre réunis, ils rem- ý GUE i 25 plissent les forêts, en couvrent les cimes et viennent, pres des habitations et des lieux cultivés , se jeter sur les champs pour les dévaster. On assure qu’ils mettent à leurs excursions la plus grande prudence; que lës plus âgés, placés en tête ouen queue de la troupe, la conduisent et veillent à sa sûreté, et s’il faut combattre, s'exposent les prèmiers aux coups; qu’arrivés sur le lieu du pillage, des sentinelles sont établies sur les points Tes plus élevés, afin d au moindre dangér, et que, rangés sur né ou plusieurslignes, les fruits ou les plantes sont jetés, parlés individus qui les arrachent ou les tueillent, à ceux dont ilssont les plus proches, qui, à leut tour, les jettent à leurs voisins; de sorte que , dans le moins de temps possible, toute une récolte à passé de main én main d’un champ ou d’un verger mr le repaire de ces animaux dévastateurs. Lorsqu'un animal ärger où us homme pénètre dans les domaines dont ils se. pi établis lės souverains, ils se réunissent autour de lui, le poursuivent, lui jettent lès branches qu’ils peuvent rompre, et ne lé laissent en paix qué nn ue asséz éloigné pour né plus leür inspirer d'inquiétude Mälgré le haut degré d'intlligetiée äist ils paroissent être aokés, la vivacité et la mobilité dé leur sentiment empéchent qu'ils ne se souméttent ét ne s’apprivoisent entièrement. C’est pourquoi on est obligé dé les tenir continuellement à la chaine pour eviter” lès dégats 2 an ie pa Res GE s'ils étoient en liberté. Dans leur) quelque docilité, et leur pélülahee est agréablé; mais dès do'i atteignent l’âge adulte, ils déviénnent plus méchans et plus intraitablés même que des animaux féroces , lės måles surtout; car les femelles conservent toujours plüs ou moins is de doùceur € et ee GR J Le ; Nr. ; E tite, féggénôns ew deir du tois gidip Le premier, qui se desè etlé db, ù $é réunissent la mone Mean, la diáne, le moustaé, le hocheur, le blanc nez , qui {ous PRE avec autant d’agilité, avoir moins de violence dans les passions que = pens ë étre plus affectueux. PAte mie de Gas. dar leur lenteur, ühest ahtiônéer un citée E NTA 24 GUE, dont aucune autre espèce n’est douée ; maison ne posséde point encore d'observations suffisantes pour caractériser ces groupes par des signes extérieurs trés-sensibles ; c’est un but de re- cherches qu'une étude plus exacte de ces animaux fera sais doute bientôt atteindre. Ces singes, d’après leurs rapports d'organisation, se placent entre les orangs-outangs et les macaques; mais, sousle paprert de li intelligence, ils sembleroient ne devoir venir qu'après ceux-ci, beaucoup moins pétulans que, les guenons, et plus semblables conséquemment aux a TEERAA par lė calme et l'apparence de mouyemens. E organisation interne desg guenons al avec celle de l'homme; et elles ont encore avec l'espèce hu- maine beaucoup de ressemblance par les organes extérieurs. L'œil est entiérement semblable au nôtre danstoutes ses par- ties; l'oreille n’a point d’hélix postérieurement; ce replis s'ar- rête et finit insensiblement à la partie supérieure de la conque, et tout ce qui vient ensuite est aplati; d’où ilsuit que la grande cavité de RTE n grise pas, et qu ’on P aperçoit plus qu le bord interne avec ses n 1 J ri rieures; les tragus sont trè sensibles; mais le lobe inféri s'est effacé ; et on voit généralement au-dessous de l'antétragus deux enfoncemens , séparés parune légère saillie. Le nez, composé ans ses parties essentielles comme celui de l’homme, n’a de cartilages extérieurs qu ‘en rudimens : aussi cet organe n est-il point saillant, excepté chez une seule espèce. Les narines s'ou- vrent immédiatement dans la face, à peu près å égale distance de la bouche et des yeux. Les rre sont simples et minces; un sac se trouve de chaque côté des joues dans la bouche; et la lan- gue, fort douce, est erminée enarrière par quatre glandes à calices, disposées comme celles de Phomme. Le: siége principal du toucher est dans les quatre mains, gar- nies entièrement d’une etorsa e celle de nos mains. Les lèvres, sans être. garnies de moustaches j ont cependantsur c: césp ceux du reste de ia E et le pelage, généralement a assez bien fourni, anx p , Est entierement soyeux dans Tå phipart des espèces, Les organes génitaux des måles GUE +5 sontsemblables à ceux des cynocéphales; le scrotum renferme etles aliae etla hii: et eplieci e: ter pe un gland items ercé del’urètre. Chez les es. toutes les parties extérieures de ces organes sont rudismenteires, et r ture g t parune simple le.Ch l spe lant, le clitoris 2 gi g r ? Anne pi site aîdil in MS se Ep Pa 1 + pt F d fe H rr elles wont de commun, dans la manifestation du rut, que l’ac- cumulation du sang aux parties génitales et la menstruation ; EP | LE é á + à 1 Rhe » | pY avons parlé a l’article des cynocéphales, tandis que d’autres ne le font point. Deux callosités nues garnissent les fesses et adhé- rentaux tubérosités gia se trouvent à la partie postérieure « ns l'ischion. Les dents sont a m quatre incisives, deux canineset dix molaires; cinq à droite et cinq à gauche. A la mâchoire supérieure, les deux incisives moyennes sont trés-larges, comparées surtout aux deux laté- rales ; les canines sont longues et fort aiguës; les deux pre- miéres molaires sont seulément à deux racines, et compôsées, sur leur couronne, de deux tubercules; les suivantes onttrois racines et quatre mhie. A la mâchoire inférieure , les in- cisives moyennes sont aussi plus larges que les latérales; mais la différence est beaucoup moindre qu'a la mâchoire opposée : les canines sont un peu plus petites que les supérieures; deux fausses molaires viennent immédiatement après : la premiére est mince et à une seule pointe, comme celles des carnassiers la seconde est semblable aux fausses molaires supérieures, et les trois molaires qui suivent ont entièrement la structure de celles quileur sont opposées. . Comme nous l'avons déjà dit, ces animaux marchent : et courent mal; mais ils sautent et grimpent avec une prodi- gieuse facilité; et la faculté qu'ils ont de pouvoir empoigner avec les guette mains favorise à tel point leurs mouvemens, qu'un des sujets les plus grands d'étonnement, lorsqu'on les rencontre dans les forêts, est de voir la variété grotesque de leurs attitudes et la bizarrerie de leurs gestes: iln’est point de Position difficile qu'ils ne prennent, point de sauts périlleux qu'ilsn ne fassent, et cela avec une assurance, une prestesse dont ucun autre animal ne pourroit donner l'exemple. Dans le 26 GUE repos, ils se tiennent assis sur leurs fesses, et pour dormir, ils laissent donnait assis , » tomber löt tête sur ked? poitrine: la bouche, ils je pértent ordinairement avec leurs mains, = Re ss re Seggi leur epeei ils remplissent pè ‘adresse les fruits qui ont besoin de l'être, en détachent la An avec leurs deñts, et ils flairent toujours ce qu’on leur donne avant qué de le manger. Ils boivent en humant. Ils rejettent leurs excrémens partya aù ils a: aaae 3: +t at paroissent epet aucun en en esclavage à bien différens en cela dé tant d'autres : ur la propreté autour d'eux, Oñ fie Léoéhott “rie sur leur géné- ration, exnârre ni ra pf énrit HE FT Az COHPECLESN UC vingt; et toutes celles qui existent nė sont +résghblé és eut point encore connues: Le Caucirricre : Simia sabæa, Linn.;Callitriehé ,F. bus ist. nat. des Mammifères; Buff., ex, pl37, Ménagerie du Mu- séum. Gette genog à les padi ês supérieures sou à corps d’un vert. + o E Cette couleur P tde poils convérts d'aninéaux jaunes et noirs, sur lesquels le jaune domine; là face externe a jambes et le dessous de la queue est plus gris, le jaune des poils ayant disparu en partie; le dessus de la queue est comme le déssus du corps, mais elle est terminée par un long pinceau de poils jaunes. Les parties inférieures, la face interne dés jambes, le JR a i FT ee , de la gor PONS M j FU PES G | bd s ge ñàtres , ainsi les poils qui iror: éétédrrèré, es parties RE er ssus d il ét ceux des favoris is sé) MER et "e derhtérsse dirigent d'avant en ar- ièrè 'vusde face , ilsforment comime uné sorte "s fraise, sx à face 1 lés oreilles seee peau des R RS Dr ELPP les oreilles commencent à s'aloûger en pointe. Le callitriche a trtice plus atoñgée et sat arrondie que Pespèce nd , ies qüalités de l'énteñdémient. GUE 27 Un des callitriches vivant à la Ménagerie du Muséunt avoit, de l’oeciput aux callosités, 1 pied 4 pouces; au train dedevañt, 1 pied 3 pouces o lignes ; au train dé derrière, x pied 5 pouces 3 lignes; du bout du museau à aps A 6 Homes: sa queue avoit 2 pieds 2 pouces. Modi: a trouvé te calliteiehe eñ très-grande quantité ät ee patoit qu'il habite en outre la capes ët tes NE du cap Vert. : idéale Simia faunus, Get le Malbrouck , F.Cuv., Hist. nat..des Mamm: ; Simia cynosuros ,Scopoli, Delicic Fâunæ een. ds “kgs sansara _ are PONT: ne me ve + d’un gn E VNVMICTUE LU es LE jai St SR Le ere 1 #22 + sin: E G A „ën dës- sus, et la q pan te dans , Sotit d’une douleur BrsE ; la face iiterte des membres, n partie postérieure des cuisses, le tour des testicules, le ventré; la poitrine, le cou, Ia gorge, nt. joues et un bandeau s sur "les séureils; sont blanes; iles poils J5 mMmantds 2. ` ee PERS doi à excepté le tour des : yeux qui est coulèür de’ chair; les oreilles et les paumes des mains sont également noites; les callosités et le tour de Fanus sont rouges, et les tésticulés du plus beau cas lapissIl dé l'occiput aux callosités, 1 pied 4 lignes; de l'occiput au bout: du museau, 5 pouces 4 lignes $ Hatert da train de nn me pe ur der traii de ice és P area 2 pouces: Ihestd'un caractère fart irritibte, cherché tout iti- PRS SN TO EKEGTUJ kemia ditque cet animal vient dë Bengale ; “erquity porte te son Anr e hemia Loan es ot i At Greki șSimia sabviridis; F P: Cav; Hist. nat. des Mami Cette ess es couleurs; 4 re ; dont lé à la med cé erdene res dé la têté i Par les testicules qui bn d'u vert de cuivre , au liéa d'être bleu lapis, et par la couleur dés poils qui envirounent ces Parties, d'un bek orangé chez le premier, et blanes chez le Second, T se rapproche n. là du callitriche, chez lequel ce- par se €. a z8 | -GUE pendant ces poils sont jaunes, et aussi par la couleur des testi- cules et la forme pyramidale de la tête; mais il s’en distingue par sa couleur d’un vert beaucoup plus sombre, le bandeau blanc de ses sourcils , ses favoris blancs, et sa queue grise, ter- minée de noir. Toutes les parties supérieures de son corps, €x- cepté les membres et la queue , sont d’un vert gris, qui résulte de poils annelés de gris noirâtre , et de jaune livide :. les poils des cuisses ont les mêmes couleurs; mais ily a très-peu de jaune, et tous les anneaux sont gris et blancs sur les pates de devant a de dernières A la face: interne des membres ; ‘au vèntre, à antérieure des éf cou, et à la face i interne dela queue, le pelage est blanc ‘Tes favoris et un bandeau ai paaa: sur les sourcils ont aussi cette couleur; les l dset la face sont d’un noirvio- Jâtre ; mile Je tour des yeux est d'une couleur de chair livide ; quelques poils noirs, longs et roides, assez semblables à des soies, naissent sur la crête sourcilière entre les deux yeux. Sa taille étoit celle du malbrouck, et sa patrie est inconnue. Il ressembloit solide à Pos le caractère , aux deux RTE PRE oreilles, ee. d D r SN Agi > py egri a croire qu'il aura été confondu y par es arte, avet le cal ou ayes le Pas Ibrouek.. CRE 7 PES OT T T; F. Cu uv., Hist- mat- des Mammifères; Buff., Dani pple Sae Toutes lés ela n beau gris d'ardoise , qui devient noir sur rr les ue les Re infé- rieures sont d'un blanc grisàtre; les favoris, plus ow moins foncés, ont quelquefois le gris du dos; et d’autres fois châtre des parties inférieures, eton enrencontre de toutes les nuances entre es ms ess Les poils de cès se ‘se / la face: varie pars ses couleurs: quelquefois elle est d'une seule seau est noirâtre, et] tee lufied niv it did trés-hagee sur jambes , paupières est constamment d’un beau blanc. Cette guenon est | k LL cri Éé gra PRA 11 din à eue p : cut À } È 7 F 1 + 28 à he LUS ð 3 D n y G n r y ù $ , à l'époque du GUE 29 rut, un gonflement considérable autour desparties de la généra- it bin: ed 5 1? mad dat EM ET lve Cette espèce a encore deux variétés, l'une ayant un léger col- lier blanc sur le cou ,et étant brun dechocolat en dessuset blan- châtre en dessous; l’autre étant brun de chocolat , uniforme en dessus et fauve-päle en dessous. Toutes deux ont les paupières blanches; et, comme cette variation du gris au brun n’a été ob- servée que sur deux individus placés dans-la Collection du Muséum , il est à présumer qu’ils ne la doivent qu'à la manière dont ils ont été conservés. hs à La- patrie du mangabey est peu connue; Hasselquist cepen- dant le dit d’Abyssinie. Le Paras: Simia rubra, Gmel.; le Patas; F; Cuv., Hist. nat. des Mammif. 5 Buff., t. XIV, pl, 25 et 26. Cetteespèce a toutes les parties supérieures du corps d’un fauve brillant, qui s’affoi- blit de ton et prend une légère teinte grise.en descendant Sur les braset sur les jambes ; la-queue est fauve à son origine, et cette couleur se mélange avec du gris et du jaunâtre à me- <11 sise ali 2 p dus £. LE EE : + d i r3 ayali y rà 5 $ teintes e EE a i 3 1 4 t lus fi laipoitrne la face interne des membres et les favoris des côtes des joues Sont blancs, légèrement nuancés de jaune. La peau des quatre Mains est d’une couleur de chair verdâtre, et celle de la face de la même couleur, mais plus claire; des poils noirs forment un bandeau sur les yeux, et le nez, ainsi que deux lignes suf . la lèvre supérieure en. forme de moustaches, sont aussi revêtus de poils noirs, mais très-courts, ce qui donne à cet animal une physionomie toute particulière. = oce ier Le patas a, de l'origine dela queue au bout du museau, 1 pied 4 pouces; du museau à l'occiput, 5 pouces; laqueue a ? pied 5 pouces; et la hauteur à la partie la plus élevée du dos est de à pied.2 pouces. speuren NTE a a Tl paroît se trouver au Sénégal, et peut-être vers le haut de l'Egypte. hernie bone tant he ORNE La Drave: Simia diana; Linns; le Rolowai, Buffo; Suppl. pos- thume ; ph sozla: Diane, Audebert; ‘Hist:des Singes; fam. 4, Sect.2, pl. 6. Tout le dessus du corps. les flancs , les bras, les Cuisses , les. ;amb ti t d’un noir gris ardoise; le bj ni 4 frontest garni de poils b] clair semé p 5 30 GUE couvertes d’un poil blane très-touffu, qui se termine sous te menton en une longue barbe mince et pendante ; la poitrine a TS LE, 4 L sg. à 5 à 4 4 p PR Et Wi a ans - Led 8 À? p S z Br Y IR ds 2. kJ 2 1 a T E e 1 7 T j 1 Ve A S + z nE | bak 1 etnine a" > R Lei 7 ligne blanche s'étend sur la partie externe de la cuisse, de Fanus . au genou; la face est toute noire. Ontrouve la diane en Guinée: L’Ascacne : Simia petaurista ,Gmel.; l'Ascagne, F.Cuwv.; Hist.. nat. des Mammifères; le Diane ser Ménage du Muséum. Tout le dessus du pe est ` 5 dos et la , et de gri popij inibe Niani vent: d'un vert à assez à pur; toutes! s “hs ps prtsies sperie sont e des state, quelques poils plus noirs que les autres entourent le front, et, passant au coin de l'œil et au-dessus des oreilles, , viennent se rejoindre derrière la tête; les joues et le menton sont garnis de poils blanes, légers et touffus; et, entre l'œil et Voreille , se trouve un pinceau des mêmes poils séparés des prend et se dirigeant en arrière ; la peau des mains, des lévres, du menton et des oreilles est violâtre: le bout du net est blanc, à cause des petits poils de cette couleur qui le re- couvrent; le dessus du nez, le tour des yeux et les joues, surles pommetées ;: sont bleuâtres pan e e étroite de poils noirs > cette pana et s'étend sur la lèvre sapiee r La heuteur de l’ascagne étoit, lorsqu'il se trouvoit sur ses quatre + n 10 pouces; sa tête POUA pauan etsaquene 1 pied 6 pouce Cette sers paroit être, comme la précédente, BTE de la Guinée Le rien Allamand, édition holisadoise des Ohvie de Buffon, etBuff. , Suppl. posthumes, dont plusieurs naturalistes ont nes uae espèce distincte de l’ascagne ; n’en différant que parce q àtre à la face ceque ce dernier ableu; e enr do LE ra dapi leHoch ; Audebert, Hist, nat, des Singes, Tam 4. sect: P Sopi: 2p Guenon à ner 18: Tout der desteily: né lesoméset de la tête, Je Fe es dessus des GUE 51 cuisses, la poitrine ct:le ventre sont d’un gris d’ardoise, résul- tant de poils gris à leur base , alternativement annelés de noir, et d’un étroit anneau gris, qui se trouve jaune sur la tête et le dos, et d’autres poils entièrement noirs et en petite quantité ; let membre, 1e cou etle qusus son noirs; sles faxorjasotk très- ci par une bande d'autres poils totalement noirs, qui v va de l'œil. a l'oreille : celles-ci sont d'un noir brunâtre ; la face est d’un noir bleuâtre ; les paupières supérieures sont de éduleur tannée; le nez est noir à sa base ; et d'un beau blanc à la moitié inférieure; il y a sous la mâchoire inférieure des poils gris, ainsi qr à. le face interne des cuisses et sous les aisselles, Ila ue. ed h pouces; i p1 ni du museau à à l'occiput, 4 pouces; la queue: a 2 , pieds 1 1 pouce; il a de hauteur à l'épaule, 8 pouces. Il y a tout lieu de croire que. ceite espèce est, comme i pré- cédente, originaire de Guinée. La FA Simia mona ; Schreber; la Mone, F. Cuv., Hist. ' nat. des Mammifères; Bus 19 FEV ph. Sh. et Supalémens posthumes, pl. 19. Le dos de la croupe, sont d’un beau marron tiqueté de : noir; le dessus des jambes et des. cuisses et la queue d’un gris ardoisés; de chaque côté de ce dernie e, sur la croupe, s tache oblongue d'un Te bisag: ie cou en dessous, la moitrine, le ventre et la face interne des membres sont aussi d’un blanc trés-pur : la tête est d’un vert doré brillant; les sourcilsontun léger bandeau gris, et, de chaque côté de ses joues, sont d'épais favoris jaunes-paille, tiquetés de noir; la face, depuis les yeux jusqu’au nez, est bleuûtre , et sur le reste du m mi s d'une belle couleur de phais; les pates et les oreilles sont couleur de chair livide. . satte, espèce est d'Afrique, s x e trouve en Barbarie; pris Fe nai : Simia- cephus, ue A T Moustac, Buffo, t XIV, Pl. 34; Audebert, Hist. nat. des Singes, fam. 4, sect. 2, pl. 12- Le dos, les épaules, la croupe et le. dessus dela cuisse sont d'un Fasa roussâtre ; le dessus des bras, des jambes et des mains d'un cendré verdètre foncé ; la queue a sa moitié antérieure grise et le reste jaunâtre ; tout le dessous du corps et l'intérieur des pente sent d’un blanc grisàtre; La dessus de la tête est ; al oreille; les favoris sont touffus et d’une belle coule ; le tour dé la boucheest étu d il ; la face est d’un bair bicai etl’on voitsur la lèvre supérieure une place nue, d’un joli bleu très-clair, en forme de croissant, dont les pointes remontent de chaque côté du nez. Il a du museau à l pe de la queue , 1 pied; et celle-ci a 1 pied 6 pouces. eatur Il est vraisemblable qu %L est originaire | 1 Ome Le Bansigue: Simia latibarbatus , Temminck ; Guenon à Pih pourprée, Buff., Supplémens posthumes, fig. 21 , et Pennant, Quadrup.; tom. 1, p. 184, pl. 21. Cette guenon , l’une des plus petites, est noire; sa queue, très-longue , se termine par un pinceau de poils Mines très-touffus; la face et les mainssont d’un violet pourpre ; la barbe et les favoris sont blanes; la pre- mière est triangulaire, Courte et descendant en pointe sur la poitrine ; les seconds sont très-grands, cachent les oreilles, et s'étendent en forme “ailes. de chan sará de la, tête. Cet espèce, fort douce ment , etse trouve dans les hé de Ceilan, où elle: se nourrit de fruits et de bourgeons. Le Douc: Gaia nemeœus , sb: le Das Buf. j Frs XIV, Rex Audebert, Hist. nat. desSinges, fam. hs sect, HT y Pl peu cor gris, l'épaule et h haut des bras d'u àn, n gris plus avé: à avant-bras, la queue et la cuisse et les jambes sont d'un brun. pourpré; les pieds, les mainsetle frontsont noirs; les favoris etla barbe, peu touffus, sont jaunes; nn collier dun brun. send SADNA son cou, g’ BR ROEG bai. ; r sm: habite la Cochinchine, oùl’ pre sdok toute espèce de singe; se voit très-rarement en Europe, et a plus de denx pieds de haut étant debout. Le Kanat: Simia nasicay Schreber; vs Giai pikad ne, Buf, ; Suppl. Su gt pl. 11 et 12; Audeb,, Hist nat. des inges ; 4yse esh. 2 Estare pho SRE Te AP rise le précédent, la queue et une tache sur la croupe “blauchätress i ’un blanc jaunàåtre; Be gs dr GUE 53 là face est d’une couleur tannée, ainsi que les oreilles; le front et le sommet de la tête sont roux foncé; le menton est garni de longs poils, dirigés en avant, courbés en haut, et d’unroux clair ; le dos est roux foncé, irréguliérement varié de roux un peu plus pâle ; la poitrine et le ventre ontune légère teinte grise, avec une ligne transversale plus claire surles mamelles; le bras est d’un roux vif, avec une ligne diagonale jaune pâle; l’avant - bras, les jambes, les mains et les pieds sont d’un gris jaunâtre, Miis ce qui distingue particulièrement cette guenon , est un nez e de # poitèes ; large, fort plat au bout, et légèment échancré. en dessous et au bout, et sus- ceptibles dés s'élaroir et dei se renfler à 38 volonté de animal. Cette espèce habite, en tronpesn , l’île de Bornéo, et se tient prés des rivières, où elle fait entendre son cri qui articule assez distinctement kahau ; elle se trouve aussi à la “Cochinchine, où on la nomme dòc ou grand singe. L’Evrerce: Simia entellus, Dufrêne; VEntelle, F. Cuv., Hist. nat. des si ; Audebert; Hist. nat. des Singes, fam. 4, sect, 2, pl. 2, Cette guenon,: dont on doit la connoissance à M. Dufrêne, est absolument d’un blanc sale et grisètre, qui prend une teinte roussâtre sur la croupe, et jaunâtre sur la tête; les épaules ont une teinte grise assez foncée, et la quene d’un gris roux; la peau du visage , de la gorge, des oreilles, des mains, des pieds et des callosités est d'un noir violet: iris est brun roux; les poils du front et du menton sont longs , et se dirigent en avant, en suivant la ligne des mâchoires. Il a de occiput à l’origine de la queue, 1 pied 1 pouce; du museau à locciput, 4 pouces 2 lignes; du sol à l'épaule, $ lig.; du sol de la croupe, 1 pied; la queue a2 pieds 2 Pouces 5 lig. Cet animal vient du Bengale, a les mouvemens gauches et lents, et les membres très-longs. Lion. peut douter qu’il ait des abajoues ou du moins qu’il les remplisse; car, here. 0 les-côtés de ses joues ne font aucune illie, bien en différent en 2 n e, s par Le Mavae : Simia maura , Linn. ; n. E. ou pl. Ba1; le Jeune, Schreber, 228. Cette guenon eni est taute noire, avec une t de la queue, et de lon} poils ombragent son front et ses oreilles. Jeune, elle est d'ud 20. > 34 GUE réukx Verdätre, plus Krui sur là ep = pes premiers à düféuire "ENE Näite Tava, est fra stite: que « Béécédentes á a, vomiie elle’, Tes inéssés fort älongés. On distingue encore La GUENON DORÉE; Sihir auratus; de M. Geoffroy: D'u jik ‘doté , avec üne tache noire sur le genou : elle ofre beaŭcoup de apporte avèc le ‘aure par ses formes isamaa et 18 vi Link de sa süt ee de ses nr es espè pä tés site: éBÉNEes e Te “éotébes : ces singes ‘de Vancien Môtidé qui, d ndior i söl ‘de devant, maïs Sur lesqt nn” tés rétiseigneens' si es, siin- éérthihs, que eur Ab a paru douteuse EVE des na- turalistés les moïns prévenus ét les moins exigeans. Le Corore «’cañAtz : Simta policomos, Schreber; la Guenon à Catmail, Buff., Suppl: posthüuiés, pl. 17; ; le Full-botton, Pen- nant, Hist. nat. des Quädrupèdés, tom. 1, page 19% pl. z4 Nöir sür le corps; ‘lès bras' ét Les jainbes; ‘la queue: longue; d’ün-béxu Blanc 'ét'terminée pirin’ pincean de poils; la’ tête, le tür de la fct té'côw , les épaules ‘et datpoitrine couverts de longs HR rt et mine as ag méga ss la facerest nue et Cette aipee gai prets à de haut three est debout, a Hahife la Guinée. T ifii nat eg Lar hav} $ Ba a L votre àla tête tles; ; j aa LARA SE ge fi da je i M à + dd tt $ y fe d p es ma hi Le Ai LU PASS DE sect Han is - RES "Le el Ton ‘Sir Temminck ; : Desmarést, Mam rites de è; Le dessus de la R les ect e éxterné Pié des cuissés sont noirs lesjambes ét les bris sdt dün roux clair: la fice, les mains et la queue soatdan my ourpre; léÿentre est 2 + Me ra a; niise a queue» pie 7 âne 0 ESS bs mena se PEE ro ASE SH Gre ya er rs’ ‘et mi. af E T die De à ra ae Jusieurs va D ` Pipes aaa a de FA ae Fan La dohti s ne raisons f »P + Key, Pennänt, Hist: nat. one tom. rp: nu Del de mais ce à ee UT PEN NN PR PISE GUE 35 sont trop imparfaitement caractérisées. Nous en panierons à l'article de leurs noms propres. ( F. C.) GUENTHÉRIA. ( Bot.-Crypt.) Genre de la famille des si tiques , récemment établi par Treviranus, et qui l’avoit déjà été par Raddi, dans les Opusculi Scelti de Bologne, pour 1818, sous le nom de Corsinia, Ce genre est voisin dù Riccia, et ihe est formé à ses dépens. Treviranus pose ainsi ses caractères : Périgone à deux ou trois folioles des et crêtées sur le . bord; bourses ou coiffes agrégées, sans ouvertures; capsules A Lan dans chaque coiffe, presque sessiles, complétément fermées; séminules nues ; privées d’élatère. Raddi donne cès ca- ractères aux parties qu'il regarde Comme les organes femelles, etilindique, pour les organes ms: des LE ee es pegue +71 coniques, blanchâtres melles, et tantôt sur le même pied, tantôt surdes pieds s séparés, Quant à présent, une seule espèce de ce génre est décrite : c'est le riccia, Michel., tab. 57, fig. 1 ; mais il est à croire que plusieurs des riccia de la pl. hys de Micheli doivent être ra- Raddi, Opuscul. Scelt. Bol. 148, P. + Bic coriandritea Spreng., Aan 3; Riccia, Mich.,t. 572 fi 1 eta; ; Di > re 78, fig.15-16. Ce le a 7 et ses a l'odeur t et Ja: vue de la coriandre , selon Rad. Tre- anus, qui ne l'a observée que à FAR. des ossillatoires. Elle est tr ur Florence, dans lei feux humides, montueux et gazoanés. El croît pendant l'automne, et en hiver jusqu’au. mois d'avril. Ses frondes croissent à côté les unes des autres, et sans ordre; elles sont d'un ert-clair; chaque piana si, Kap d après e ' TE dans le ent te. La fructification est. située sur k gan milieu, ou prês du bord antérieur. Raddi fait remarquer que € ‘est. yers le printemps que. Éépanpuit cetie dal enr et qu'il | nd Plusieurs fossettes sur la mê même fi . Mais nous. craignons qu'il yaitici confusion, et queles. pt auteursque nous citons 55 66: GUE ont probablement décrit deux plantes différentes. Les coiffes qui contiennent les capsules sont surmontées d’un prolonge- ment styliforme , analogue à celui qu'on observe dans les jun- germannes ,et qui ne s'observe pe suek papnat fe est proue certain, selon nous, nommé par Linnéus fils (Suppl ) Rupinia; dù moins où ne peut contester la grande ressemblance qu'il y a entre la fig. 2, pl.57, de Micheli, et celle du rupinia rupestris, dounée dans les Amé- Ris Académiques, vol. 10, pl. 5, fig. 5. Cette plante est de Amérique méridionale, et ne sauroit être ‘confondue avec i aytonia, Forst. Voyez Rurixia. (Lem GUÉP AIRES, Are (Entom .)M. ASE nt ainsi diples ou duplicipennes, laquelle comprend les piepie, po- listes , ei PRÉ odynères, synagres et eumènes. Voyez Préro- pipes. (C. GUEPAR ss ), nom que les fourreurs donnent å une es- pêce ~k “gs À esp des igts; dont le pau entre dans leur "CUP, Fe. (Entomol.) Genre d'i fnsccies byménoptérés, aiguillonnés , = la famile des ptérodiples o ou RSS N Ce nom de mot latin vespa, que! per prononcé uespé, comte le verbe gåter de vas- tare e d’autres. Quant : au mot de vespa, quoique em- ployé par Pline ( Hiske. anim., lib. II, cap. 27), son étymologie est tout-à-fait perdue, carlenomgrec correspondant est soné, sphez. Le genre des guêpes est facile à distinguer de tous ceux qui appartiennent à l’ordre des hyménoptères par les c suivans : Leur abdomen est pédiculé, non concave en des- sous, avec un aiguillon caché; leur lèvre inférieure ne dé- passe pasleurs , bri- sées, avec le leu: i ticles pl longs; et, enfin , leurs ailes supérieures sont Pisina ong sur toute leur Dae dins l'état de repos, ce qui les fait paroitre comme doublées. Par tous ces caractères on voit que les guêpes différent, 1.° des tenthrèdes ét autres genres de la famille des uro- pristes, dont l'abdomen est sessile, et dont les antennes ne sont jamais brisées; 2,° des abeilles et autres genres de la famille des mellites, dont la lèvre inférieure est plus longue Voy. Cuar. (E.C.) AE ETA ae a ERE GUE 37 que les mandibules; 35.° des chrysides dont l'abdomen‘ est concave en dessous, et peut se rouler en boule, tandis que dans les uen le ventre est toujours arrondi en cône ou en toupie; 4.° de toutes les autres familles, telles'que celles des ichneumons , des sphex, des fourmis, des philanthes, des diplolèpes dont les ailes supérieures ne sont jamais doublées. Les guêpes ont été parfaitement connues des premiers en- tomologistes : c’est même dans Moufet, dont les ouvrages ont été imprimés il y a près de deux cents ans, que l’on trouve les premiers détails curieux que présente l’histoire de cesinsectes. Nous ne pouvonsréäister au plaisir de copier ici quelques uns des passages de cet auteur, qui agléerit parfaitement les guê- piers (vespata ). e Est autem vespa insectum volucre , gregale ; annulosum , oblongum , quatuor alis membranaceis præditum , exangue, intùs aculeatum , sex pédibus donatum , colore lutea deaurato super maculas nigras triangulatim positas , corpore toto transversim variegatum, Corpus vesparum medio pectori tenuissimo quo- dam filo alligatur ut veluti elumbes videantur, atque hiatulæ. Bombum quoque edunt ut apes, sed stridulum magis atque horri- sonum præsertim eùm irritantur. Si animi dotes describi velis , vespa est polilicum et gregale animal, monarchiæ subditum , operosum , QIAOTERVOV , ZAANAOQIAOV 3 pugnaeis admodum naturæ , et ad iram proclivis; politicæ vitæ signum est, quod solitariæ non vivunt , sed civitatem sibi ædificant pu à cons- Picuam, in quà statis A obtemperant , AGE in Eila « quàm animo modum a L'histoire détaillée ae nous avons int du genre des abeilles, s'applique à peu près à celui des guêpes. Les larves sont à peu près semblables. Quelques femelles sont souvent Privées des organes de la génération, et travaillent en com- mun, comme des ouvrières, à la construction du nid com- mun, que l’on nomme un guépiér , dont la forme et la struc- ture sont les mêmes } pour chaque race , mais fort différentes dans les diverses espèces. En général les gateaux ou lesrayons d’alvéoles, dont il y a souvent plusieurs rangées dans la même constru ruction , sont formés d'une sorte de carton ou de papier composé de fibrilles solides de végétaux agglütinés à l’aide d'une sorte de colle ou de gomme que l'insecte ii, à des- RARRSRRRARR 4 R A À 36 ; GUE sus pour en former une véritable pâte ductile qu'il étend et qu'il façonne, suivant le besoin , pour en construire une toi- ture, des murs extérieurs et solides, des planchers, des cloi- sons, des pilastres et des cellules imperméables , destinées à recevoir les œufs, à protéger les larves , et à pra : 4 qu les nymphes, lorsque le développement de ces insectes s'est opéré par les soins que leurs parens ont apportés à leur édu- cation physique. Mais, en décrivant les mœurs de deux des espèces principales, on connoîtra mieux les détails, ay). serons par cela même „plus préc L La Guère FRELON; vA crabro Nous ne pouvons pas citer de pétiaes figures de cette es- pèce; la moins mauvaise a été donnée par Schæffer, pl. 136, fio 3. Sra ena parfaitement éxprimé. cs caractères comme il suit Jaune, Yearielet noir, roux en devant et sans taches; les an- neaux de l'abdomen marqués chacun d’un double point noir contigu. Les antennes et la tête d’une couleur fauve un peu brune; la lèvre supérieure jaune; les yeux noirâtres; le corselet noir au milieu, brun sur le devant, sur les côtés et par der- rière; les pates d’une couleur Write, tirant sur le marron; le premier anneau du ventre noir, mêlé de brun, et bordé d’un peu de jaune citron; les autres noirs à la parile ar rieure, en partie recouverte par l'anneau qui précède , jaunes à leur bord libre, où l’on voit cependant les ere où points noirs qui caractérisent cette espece. Les guêpes frelons vivent en très-grande société : elles pra- tiquent leur demeure commune à Vabri de l'humidité et du vent, dans les troncs d'arbres creusés par le temps, dans les trous de murailles et de rochers ou sous les charpentes de grands é ces. La matière de ces guépiers est composée du liber ou de da partie fibreuse de l'écorce séchée de jeunes branches de saule , de frêne, que ces insectes Fe aies avec leurs mandibules , en y dégorgeant un suc visqueux qui en forme une sorte de pâte de carton dont les frelons composent la base solide, Où un pilier sur lequel ils attachent ensuite uve sorte de calotte ou ‘de voûte de forme variée , suivant l'espace où elle doit s'étendre. Cette première caïotté semble GUE 53 être pérforée par le pilier sur lequel est-construit le premier rayon où hit de cellules; chacune de ces cellules est à six pans à peu prés comme celles des abeilles ; leur orifice est constamment dirigé vers le bas : à peine sont-elles formées , que des œufs y sont déposés, à mesure qu'il en éclot des larves qui sont alimentées par leurs mères : car on remarque que toutes ces premières ouvrières sont des femelles fécon- dées ; mais les larves, probablement par la manière dont elles sont nourries, ne produisent que des neutres condamnées à une stérilité complète ; l'époque du développement arrivée, ceslarves se filent , dans l’intérieur de la cellule ou de l’alvéole, une coque soyeuse, fermée extérieurement par un opercule de même nature : au fur et à mesure que ces ouvrières at- teignent à leur perfection , elles rompent leur cellule, et se mettent à travailler au guêpier comme les véritables femelles, et a prendre soin de la recherche de la nourriture et de l'é- ducation physique de`leurs jeunes sœurs. On présume qu'il en est de ces ouvrières comme de celles des abeilles , que leur état de stérilité es du non i développçment des ovaires, mais que fest pas moins chez elles : aussi des unes travaillent-tlles å al agrandissement de la croûte extérieure; les autres à’ la construction de nou- veaux rayons owpitétux de cellules, disposés par plans hori- zontaux , offrant un plancher soutenu de distance en distance par des piliers qui les suspendent solidement ; et qui laissent, par leur étendue qui dépasse de six à huit lignes le bord libre sd re Rues: Re a de galeries où sas guêp Tout Pliken ainsi disposé ne s'ouvre au pie et dans. la paroi inférieure que par un seul orifice dont le diamètre est tout au plus d'un pouce. Un guêpier de cette sorte n'est ha- bité que par cent cinquante ou deux cents individus. Se est dans La saison la plus chaude seulement qu'il naît des es pondues par les femelles, et des'mâles et des femelles Re de devenir mères, où d'étre fécondées : souvent même on ne les aperçoit que dans les premiers jours de l'au- tomne ; dès ce moment toutes les autres larvessont négligées, et rit le plus souvent elles sont sacrifées, arrachées de leurs celtes et jetées au dehors. Les mâles périssent eux- ko GUE mémes peu de temps après que les jeunes femelles ont êté fécondées. Les anciennes ou les plus vieilles femelles suc- combent elles-mêmes; il ne reste plus que des femelles fécon- dées, qui rentrent dans le nid et qui s’y engourdissent pen- dant la saison de l'hiver , pour émigrer au printemps et re- commencer les travaux que nous venons d'indiquer. 2.” La Gure communs ou vuiçaine; Vespa vulgaris. Nous avons donné une figure exacte de cette espèce sous le n.° 8 de la planche de l'Atlas de ce Dictionnaire, qui repré- sente les hyménoptères anthophiles, chrysides et ptérodiples. Son caractère peut être exprimé comme il suit: $ Noire, corselet à deux lignes alongées jaunes, s'étendant vers l’origine de l'aile de chaque côté; écusson à quatre taches jaunes; anneaux de l'abdomen HEET de noir à la base, de Jaune à l'extrémité libre , avec des points noirs distincts. Le mâle diffère de la femelle par la longueur de ses an- tennes et par ses dimensions : cette espèce construit son gué- pier sous la terre dans un terrain sec, ordinairement sous le gazon, dans quelque ancien trou de taupe , à huit ou dix pouces de profondeur de la superficie, En général, sa forme est globuleuse, de plus‘d’un pied de diamètre, et il contient de douze à quinze mille cellules , lorsqu'il est terminé. x. L'enveloppe extérieure des guépiers construits par cette espèce est composée de lames d’une sorte de papier ou de car- “ton léger, mais superposées de manière à acquérir près d'un | pouce d'épaisseur; les teintes en sont nuancées diversement du grisau verdätre, au brun, au bleu ou au rougeätre „suivant les matériaux qui sont entrés dans la pâte de cette croûte , qui présente ordinairement deux orifices qui servent indifférem ment d’issue ou d'entrée, Quand on ouvre ces guépiers, on voit qu'ils sont er gulièrement construits à l'intérieur, par autant d'étages qu'il -y ade gâteaux ou de planchers de cellules ; et les cloisons sont au nombre de douze à dix-huit , suivant leur forme plus ou moins alongée ou étroite. Il y a, de même que dans les gâteaux des guêpes frelons, deux sortes de pilastres ou de colonnes qui lient entre eux "à rayons, car c'est toujours på! la partie supérieure que les guêpes commencent leurs tra- vaux de construction. t è Ẹ f p GUE 41 Les P E sont absolument réunies en société: tous leurs travaux , leur profession, leurs dangers sont communs; ciles se nourrissent elles et leurs larves, de matières animales , de chair des viandes qui sont exposées à lair, des insectes morts, des fruits sucrés et bien mûrs, qu’elles déchirent et qu’elles emportent par lambeaux. Pendant les plus fortes chaleurs , les femelles ne sortent pas du guêpier; elles ne s'occupent que des soins domestiques, de la ponte et de la nourriture des larves, auxquelles elles préparent les alimens, suivant leur degré de Métélopienrent) à peu près de la même manièré que les oiseaux délivrent la becquée à leur progéniture. Dans la saison chaude il faut à peu près un mois pour que l'œuf pondu devienne un insecte parfait. Il est vingt jours à croître sous forme de larve ; il file alors son cocon dans l'alvéole, et, de huit à douze jours après, il en sort avec des aites. La cellule n’est pas perdue pour cela; elle est nettoyée avec soin, et sert de nouveau berceau à une larve dont l'œuf ne tarde pas à être déposé dans une cellule que la femelle trouve pré- parée. On a remarqué que les œufs destinés à produire des måles ou des femelles n’étoient jamais déposés dans les rangs d’al véoles qui servent: à Kéducainn des ouvrières : aussi dis- tingue t-on a S » qui en Tirgo st et en hauteur. Un guêpier de cette sorte n’est cependant habité que pen- dant une seule saison; la plupart des guêpes måles , ouvrières et femelies, qui ont pondu , périssent pendant l'automne ; quelques jeunes femelles pesant Fhiver dans une sorte d'en- gourdissement dont e inte et l'on croit qùe chacune d'elles, comme une nouveile Didon, devient la fondatrice d’une nouvelle ville. Il paroît que, sous un grand b de rapports, les mæurs de la guêpe commune sont. à peu près les mêmes que celles de la guëpe frelon. Parmi les guêpes de nés. Line à peu près décrites par les pen nous citerons parmi celles du pays : ° La Gois. D ÅLLEMACNE ; Vespa germanica, figurée par “es. eah. 49 pl. 20. Elle est noiré : sa tête a des taches de rouille, dont une 42 GUE grande sur le chaperon, avectroispoints noirs en... , et uneer croissant sur le vertex. Elle ressemble d’ailleurs à la guêpe commune, excepté que le bord libre des apnçaux pe pré: sente pas des points distincts et isolés, mais unis à la bangs | noire de la base. 4 La Guêrs D'AUTRICHE ; Kobe austriaca. Figurée par Panzer, d'après M. de Megerle, mais qui paroit être un mâle, Semblable à la guêpe commune, mais de moitié plus petite , n'ayant que deux taches jaunes sur l’ écusson; le chaperon togtiupay et pas de: pret sur Ierpereeaus j Jann S ‘abdomen. ° La GUÊPE SAXONE ; aa FRE s qui Denis être eh a un mâle par la longueur de ses antennes, la forme de ses yeux plus globuleuse, et dont l'abdomen n'a que de trés-petits cerceaux jaunes. 6. La Guêrs rousse; Fespa rufa. Semblable à peu près à la commune, mais offrant une tache couleur de rouille à la base de l'abdomen. __ Parmi les espèces étrangères dont les nids ont quelques rap- ports avec les guêpiers. des deux premières espèces, nous ci- terons: 7. La Guêpe rarov: Mel nest eue M. Caria a décrite. et figurée dans le Bulletin de la Société philomathique , an VII. Elle est tou te noire, Rebense nons en avons observé un + de Cays ennê et seiibiabbek une cloche irréguliè REE parla DRE ayes une ouverture latérale. ; ` 8.” La 'Gufre canronnière, Vespa nidulans. Décrite ét figurée par np Hist. des Insectes, tom. yi» pl. xx etsuivantes. C'est une petite espèce noire, à abdomen capique, avec des taches et des cerceaux ; jaunes. vient également de Cayenne où elle construit des nids de très-grandes dimensions, d'un carton très-fin et très-blanc, qu'elle suspend à l'extrémité des branches d’arbres: L’ lorifies de ce nid est en dessous et aw centre; il correspond à unë sorte de cheminée qui traverse chacun des gâteaux, sou vent au nombre de seize à vingt, adhérens, par toute leur cir- conférence , à l’enveloppe extérieure. On a rapporté à un genre particulier, sous FA nom a polisler i ne p GUE 43 l'espèce suivante qui est très-commune aux environs de Paris. + 9° La Guêre FRANÇAISE; Vespa gallica. Elle a été décrite par Geoffroy, tom. i1, pag. 394,2 5,sous le nom de guêpe à anneaux bordés paj jaune, et à deux taches jaunes sur le deuxième. . Elle a six taches lantes à l'écusson: ell truit un trés-pelit nid composé de vingt à trente cellules, dont celles du centre sont plus longues. Ce guêpier est très-com- mun dans les broussailles sur les arbustes. Les mères sont fort attachées aux larves, et ne quittent pas le nid quand on le détache des branches. Enfin , pour indiquer encore nique espèces d’une formé pärticuliére , que l’on a même rangées dans des genres parti- culiers sous le nom de zethes, d'eumènes et de diseælies, nous ferons connoître les suivantes: 10.7 La Guèrs EN romme; Vespa pomiform Il paroit que la femelle et le mâle ont été figurés sous deux noms différens par Panzer, eah. 63, n°” 7 et Elle est noire , tachetée de jaune : le pétiole Le l'abdomen présente. deux potits jaunes dans la partie la plus renflée ; le deuxième et le troisième anneaux ont une-double tache jaune interrompue , tandis que tousles autres sont bordés de jaune. Elle a été décrite par Rossi, par Allioni. 11 La Gure financée; Vespa coaretata. Figurée par Geoffroy; tom. 17, pl. 16, fig, 2, sous le nom de guêpe à premier anneautdu ventre en poire , et le second en cloche. Elle est noire ; lè devant du corselet et la pitie postés rieure ont des taches jaunes; l'anneau en cloche de l’abdo- men a deux points et une bande interrompue jaune. Geoffroy a observé le nid de cette espèce : ilne cootinait qu’une seule el au Das M ae Edo et sampit d'une terre fine. t R Gvêre DÉGINGANDÉE isasi. (Voyez Cesrowe nekon) Guêres non£ts. (Voyez Cnarsie.) ; ; PE ICHNEUMONE, MAÇONNE. ijik Dopisz: £ c.D.) GUÉPIER. Moses pue Favorus. (Lex. ) GUÉPIER. ( Entomo 1) On nomme sin ls nids de Gus. Voyez te mót, (C: D.) * 44 GUE GUÉPIER (Ornith. ) : Merops , Linns; Apiaster, Briss, Les oiseaux avec lesquels les guépiers ont le plus d’analogie sont, les hirondelles. Ils ont, comme elles, le corps alongé, tout d’une venue, le gosier ample et les ailes longues. Leur manière | de voler et de se nourrir est la même; toujours en l'air où perchés sur des branchessèches, on ne les voit jamais sur terre, | d’où la brièveté de leurs jambes ne leur permettroit de se re- lever: qu'avec beaucoup de difficulté, et c'est avec assez de jus- tesse que les colons hollandois du cap.de Bonne-Espérance fes sppslient hironidajiis dé memes ériqu onsistent Se un bec triangu- | laire à sa base, alongé, en arête, un peu arqué , et terminéén pointe aiguë ; des narines petites, arrondies, couvertes, En extensible, à peu prés de Ja moitié de la longueur du bec, ! Supit Le. déchiquetée sur ses hprds, mais non terminée ' comme Font supposé quelques nasiralisies: des tarses courts, daa de plumes; un-doigt derrière et trois devant dont l'extérieur est réuni à l'intermédiaire dans la plus grande partie de sa. longueur, comme chez lesmartins-pêcheurs ou alcyons; l'onglé intermédiaire le plus fort de tous et dilat surson bord interne; une queue composée de douze pennes, , etles plumes couvrant les différentes pies du corps, » dagres soyeuses, à longues barbes désunies.- i Al . l Peida iaiia la emelle, ; y + dont les Elea, ont sue teinte : moins prononcée et moius nte, -oi . ll 11. e dünen | On n'en apas vu.en FF et les oiseaux de la Nouvelle- | Hollande qui ont été placés dans ce genre par Latham et pa! | Shaw, sont des polochions et des créadions de M. Vieillot. Le | vol est l’état naturel des guépiers, qui mangent, boivent, | baignenten volant , et nese perchent sur les branches d'arbres, nn ei so sur celle qi, sont défeuillées, que pour s repose diptères ou tétraptères, á: surtout de ceux qui font amas de cire et de miel, comme les irélons etles abeilles. Quoiqu’ils.tirent leur nom françois d mot guêpe, M, Leyaillant men a jamais trouvé dans estoa | f Shen De GUE 4$ des enaren individus pn 'ila Onte enigne: Les graines ue Be dita celu l'espèce eue LAS sont aussi étrangères à la nourriture de ces oiseaux que petits poissons FA" Ray a supposé qu'ils faisoient aussi Que proie, d'après l'habitude quil ibn ont Rr nager sur les Feux aquatiques; ils les si qui y abondent, fi pils s nichent d'ailleurs, comme au pe des trous qui se rencontrent surles bords Mass rivières, ou qu'ilssavent se creuser eux-mêmes avec le bec et les pieds. C’est dans cestrous,;au fond desquels, après y être en- ve: ils REREIEORS en name qu’ils font leur ponte etélèvent chaleurs, laquelle, pour PAfrique, EN nôtée hiver. Les scale martinets leur en dis- 4 Putent souvent la jouissance, et les guépiers, quoique mieux ima, sont quelquefois obligés de céder au vol impétueux et à la miocie des mouvemens de leurs ennemis, Les différentes espèces recherchent les mêmes lieux pour leur habitation; mais élles ne se mêlent point, et se réunissent séparément pour leur départ et leur retour, Les unes vivent en troupe, les autres par paires, et ensuite par familles com- posées du | père, de la mère et detoute la nichée. Mi Levaillant a observé dans b partie de l'Afrique par lui visitée, que cette dernière habitude appartient aux espèces dont la queue est ap gu : fourchües; sn dis que celles dont les deux penyes tres, vivent en grandes bandes. Flien dit que fés guépiers volent à rebours, Buffon nie cette assertion, qui seroit « en effet absurde, si l'on entendoit par la voler la queue ên avant; mais M. Levaillant explique ainsi ainsi le pi nsecte “mi parun guépier er près d'être PF ri échap- so: et celui-ci, afin de ne pas til 4 est obligé de s'élancer plus ow moins obli- querent par derrière pour couper le passage à insecte et le saisir; dans i cetté action, l'oiseau paroit au spectateur, placé convenablementau-devant de lui, voler un instant à rebours, ou du moins : renversé, en n’avançant toutefois que du côté du bec, Le savant voyageur prétend même que tous les oiseaux qui vivent de la husse ont de ces mouvemens brusques qui 46 GUE - 4 présentent de pareils tours de foréé dans l’art du vol ,'et il cite le hobereau poursuivant dans les airs une vieille alouétte, et pläisantes cabrioles du traquet qui, de lapointe la plus élevée d’un buisson , fond sur une mouche passant à sa portée, et revient ensuite à sa plate en pirouettant et en imitant les culbates dù pigeon dont le nom exprime ce vol bizarre. Comme les abeilles et les bourdons, quisont le mets de pré- dilection ans gnépierss se pie ve d'odeurs mas: fn Re ERA A FE Ar Pautre sut et leur peau épaisse ; qui a la même qualité que c celle des sucriers ét des indicateurs, vivant aussi de miel, la doit pro- on ne les tourmente pas; mais les coups de fusil les effraient ; et lorsqu'on en tire dans les environs d’une berge par eux ha- bitée, on les voit se précipiter hors de leurs trous, en poussant des cris aigus: la répétition de cèt exercice par les chasseurs les détermine même å abandonner le.canton, surtout lorsque les pement: pris leur mon Ces ongini bicn. Lure en chair, » : x ieur as €tquia en effet la gorge dela même couleur, et lesailes aussi courtes, inais dont le plumage est d’ailleurs bien différent. M. Levaillant a fait figurer cet oiseau , pl. 20, sous le double nom de Gué- PIER A GORGE ROUGE ou Burock, parce que l'individu provient d’un échange fait avec le naturaliste anglois. Les plumes de cette espèce, plus courtes et encore plus soyeuses que celles des autres, sont d’un vert éteint et nuancé de fauve sur toutes les parties supérieures du corps, a l'exception du dessus de la tête, où ces nuances sont bleuàtres; les moyennes pennes de l'aile sont largement terminées de noir; la gorge, d’un vert bleu à sa naissance, offre ensuite une plaque rouge circu- laire; la poitrine est d'un fauve olivåtre , et le bas-ventre, ainsi que les plumes anales , sont d’un bleu d'outre-mer. Le bec et les pieds sont noirs, comme le bandeau qui traverse les yeux. Ce second individu , qui paroît jeune, ne seroit -il qu’une variété d'âge ou de sexe du précédent? Te M. Cuvier indique comme appartenant à le section des queues à peu près carrées, le merops cayennensis représen dans les Planches enluminées de Buffon , n.° 454, sous le nom de guépier à ailes et queue rousses de Cayenne, en obser- vant que cet oiseau, dont les autres parties n’offrent qu'un Vert oliyåtre , ne vient pas d'Amérique : mais , suivant M. Le- vaillant , l'oiseau lui-même seroit un merle et non ün guépier. I. Levaillant a compris, n° 11, parmi les espèces dont il a donné la figu e, le guépier citrin, qui se voit au Muséum 33 QUE de Paris, et S orté de l'Inde , avec quatre autres individus i à Kpu près pareils; i il pense lui-même, d’après de oppées, qu'il ne s'agit ici que ss de ces DOIA ou variétés accidentelles dont on a trouvé des exemples en Europe sur des nichées d'oi- seaux tout entières; et comme les jeunes des espèces de gué- piers à queue en flèche n’ont pas de pennes caudales prolen- gées dans leur jeune âge, il ne répugne pas à croire, avec. d’autres naturalistes, que ces guépiers citrins, à queue égale, appartiendroient à ns du guépier a gorge bleue, dont la queue est en flèch = HI. Queue fourchue. . Guérin rawa, Lev., pl. 8. Au Heu de joindre à cette déne- BESAR celle de guépier à queue fourchue , Lev., ou de F2 pier à queue d'hirondelle, merops hirundinaceus , Vieill., croit devoir lemployer seule, parce que Fautre Bei” d'être spécifique si Fon trouvoit de nouvelles espèces présen- tant le même caractere. a mot cemi, qui peut se joindre au terme latine gnifie fiel, dansla langue | des grands namaquois : il a été paia là cet oiseau à cause de sa couleur, par ces Africains, voisins du cap de Bonne- Espéranee. Sa queue, fort longue, est fourehue du bout comme l’est celle de notre milan , et non comme celle de certaines hi- rondelles. Le dessus de la tête, le derrière du cou, les scapu- laires e et les couvertures supérieures r ms sont d’un vert . aires soft i d'u un paN gai à l'extérieur et rs rater, avee le bout noir; les yeux, rougeàtres, sont traversés par un ban- deau noir; à une plaque jaune dont la gorge est d’abord cou- verte, sucede un large cellier d'un beau bleu d'outre-mer, qui colere également le croupion et le dessus de la queue; la poitrine et les parties inférieures sont d’un vert clair. Le bee et les ongles sont noirs et les pieds bruns. La femelle, un peu plus petite, a les couleurs moins prononcées. Les jeunes ont la queue moins fourchue , et ressemblent d’ailleurs aux femelles: Cette espèce vit isolément, par couple, sur les bords de la rivière d'Orange, au cap de Bonne-Espérance, et jusqu'a iropique ; elle fait dans l'intérieur des berges, dans des eret GUE 59 de rochers, et quelquefois dans un grand trou d'arbre, un nid où la femelle pond cing à six œufs d’un blanc bleuâtre, dont l'incubation dure dix-huit jours. Les petits forment, avec le père et la mère, une troupe de sept à huit individus, et les diverses familles du canton .ne se réunissent qu'à l’époque du départ, Le cri de l'oiseau exprime la syllabe wi, répétée cinq à six fois de suite en traînant. Ce seroit le cas de former ici une quatrième section à queue étagée, si l’on pouvoit s'en rapporter au dessin de M. Poivre, d'apres lequel Brisson , et ensuite Buffon, ont décrit le guépier d'Angola, ou petit guépier vert et bleu, merops angolensis , Gmel. et Lath., lequel auroit effectivement la queue étagée; mais, outre cette singularité, l’oiseau, long seulement de cinq Pouces et demi, c’est-à-dire d’une taille inférieure à celle du Buépier minule , est annoncé comme étant d’un vert dorésur ` la tête, le cou et le dessus du corps, tandis qu'aucune autre espèce ne présente des reflets métalliques; on sait d’ailleurs combien peu les dessins de Poivre et de Sonnerat sont exacts. . Quoi qu'il en soit , la bande passant sur les yeux étoit cendrée et pointillée de noir, la gorge jaune, le devant du cou d’un beau marron, Les pennes alaires et caudales étoient vertes en dessus et cendrées en dessous; la poitrine et le ventre d’un vert d’aigue marine un peu doré; les plumes anales d’un vert marron ; les pieds cendrés ; l'iris étoit rouge ; et le bec noir. Les autosre PER | 23 hi A ds > A H Guépier ; mais quelques unes de ces espèces sont douteuses, et la plupart appartiennent évidemment à d’autres genres. Le Guérien À TÊTE JAUNE, rÉROCÉ , Merops congener, de Linnœæus et de Latham, qui Vont décrit d’après Gesner, Aldrovande et Brisson , paroît à M. Levaillant n'être qu'un Jeune du guépier d'Europe. Le Guérien cars »'Erurons , Merops cafer, Linn., que plusieurs naturalistes ont rapporté au promérops à ventre brun, «pupa Promerops, Linn., est, suivant M. Levaillant, le sucrier du Protea, Le Guérin pu Bnésir, de Seba, est probablement quelque troupiale ; et le Guévier de Sur: est décrit var Fermi RE peut pas plus appartenir à ce genre, étranger au nouveau Continent, z Le GUÉPIER A TÊTE carse, Merops cinereus , Lathi., gue Seba 6o GUE donne pour un oiseau du PS Le est A a par M. Cuvier comme un souïi-manga à longue que Le GranD GUÉPIBR VERT BT BLEU A GORGE JAUNE , Merops de socephalus, Lath., n’est, selon M. Levaillant, FE un jeune indi- vidu du guépier commun. Le GUÉPIER A TÊTE JAUNE ET BLANCHE, Nan flavicans, Lath., dont Aldrovande a originairement donné la description sous le nom de manucodiata secunda , après l'avoir vu à Rome dans le cabinet de M. Cavalieri, paroît à M. Levaillant n'avoir été autre chose qu'un individu falsifié par des préparateurs, €t qui, dans tous les cas, étoit étranger au genre Guépier. Le GUÉPFIER A COLLIER ET A TRÈS-LONGUE QUEUE, Merops longi- | cauda, Vieill., n’est encore, selon le même naturaliste, qu'un : individu travesti de la variété de son guépier Savigny; pl. cag M Vieillot, avoue que c’est en elles seules que consiste la différence des deux oiseaux rapprochés par M. Levaillant. Le Guérrer ScnænacHa , dont Forskael fait mention dans sa Flora Ægyptiaco-arabica, a été considéré par Gmelin et Latham comme une variété du guépier commun; mais il est même douteux que ce soit un guépier, puisque son bec n’est pe en arête, et qu’il ne paroît pas avoir deux doigts joints) jusqu’ a la premiére articulation. - Le Guérin corny, Merops iaaii etit; dont M.Vicillot a fait un créadion, est, suivant M. Levaillant, son corbicalao. Le Guérien FAAEE; Merops carunculatus , Lath., est aúss | le créadion à p teur, plus vulgairement pie à pendeloques; et: le suébier er en est la femelle. : Le guépier wergan, merops monachus, Lath.; le guépiernoïf etjaune, merops phrygius; le guépier à capuchon, merops cu: cullatus ; le guépier aux joues bleues, merops cyanops ; le gué pier jasenr, merops garrulus ; le Bint kogo , merops cincinnâ- tus; le guépier moho, merops fasciculatus, sont. placés par M. Cuvier parmi ses philédons, et par M. Vieillot avec sês polochions, M. Levaillant fait observer, dans sa Monographie Į esguépiers, que le moho se rapproche des sucriers, et que le kogo a été par lui décrit, à la suite des étourneaux d'Afrique» sous le nom de cravate frisée, et figuré pl. 92. ( Cu. D.) GUEREBA. ( Mamm») Voyez Guanisa. (F. Ca) ml GUE 61 GUÉRÉZA. ( Mamm.) Ludolphe, dans sa Description del'A- byssinie, donne, sous le nom de guéréza , la figure d’un animal singulier, et tout-à-fait inconnu des naturalistes , qui semble avoir des rapports avec les sagouins de Buffon. Aussi quelques auteurs l’ont-ils regardé, mais à tort, comme un ouistiti. Poncet, dans la relation de son Voyage en Ethiopie, paroît aussi parler de cet animal, qui, dit-il, est de la grandeur du chat domestique, qui a le visage d’un homme et une barbe blanche, et qui vit continuellement sur les arbres. Sa voix est semblable à celle d’une personne qui se plaint, Enfin M. Salt, dans son Voyage en Abyssinie, donne la des- cription suivante du guéréza : « Cet animal est de la taille d’un chat; on le voit sur les arbres. Il a la queue longue , légèrement rayée de noir et de blanc, et terminée par une touffe de poils blancs Sa robe a le poil long, et elle est partout d'un blanc trés-clair, excepté sur le dos, où elle a une grande tache ovale, dont le poil est très-court et trés-noir. > Les peaux de ces animaux sont apportées du Damet et du Gojan, pays situés au sud-ouest de l’Abyssinie; on en fait des Couvertures, et M. Salt en rapporta une dont il fit hommage âu prince Régent, actuellement Roi d'Angleterre. Nous igno- rions une partie de ces détails , lorsque nous avons fait l’article Fonxes. (F.C.) GUERRIER, ( Ornith.) Levoyageur Dampier donne ce nom à la frégate, pelecanus aquilus , Linn. et Lath. ( Cu. D.) GUESISAMI, BUNEPALLA (Bot.), noms arabes anciens; cités par Mentzel, du macis, qui est le tégument aromatique, recouvrant la coque de la noix muscade. L'auteur ajoute que les Arabes modernes le nomment , comme Serapion, bisbele et beshaca (J.) 3 GUETIIS. (Bot.) Voyez Gur. (J.) , GUETTARDA4. ( Bot.) Le genre, fait par Linnœæus sous ce nom la 1 #14 x VE LE toir ess Ga ag ape auparavant. Cette analogie, que nous avions indiquée, a été confirmée par Ventenat et par M. Persoon , qui ont supprimé le matthiola. Tl auroit paru plus naturel de conserver le nom le plus ancien. M. Persoon réunit aux précédens le laugeria de Jacquin, qui , en effet, n’en diffère presque pas. Le ravapu des é GUE | Malabares, ou cadamba de Sonnerat , appartient au méêémé geure. Aublet avoit placé dans le puettarda une autre plante sous le nom de guettarda coccinea. La pluralité des graines, dans chaque loge, oblige de les séparer, et même de les placer dans une autre section de la famille, Nous l'avions d’abord rapproché de lhamelia; Schreber en a fait le genre voisin, tsertia, adopté généralement. (J. GUETTARDE , Guettarda. ( Bot.) Genre de plantes dicoty- lédones, à fleurs complètes, monopétalées, régulières, de là famille ès rubiacées , de la pentandrie monogyÿnie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel : Un calice oblong, entier, comme tronqué à son bord ; une corolle tubulée, alongée; le ` limbe ouvert, de quatre à huit divisions ; autant d'étamines; mn Pers ere unovaire inférieur, surmonté d’un style simple et d’un stigmate | obtus. Le fruit est un drupe sec , un peu arrondi , comprimé ou ombiliqué å ason sommet, Ex: à six côtes, renfermant un noyau à six loges monospermes. Le nombre variable des parties de la fleur dans ce genres a rendu son caractère difficile à déterminer, et surtout à le distinguer du laugeria et du matthiola, qui n’en différent es: sentiellement que par le nombre des Aiie de leur fruit. Plu- sieurs botanistes ont cru devoir les réunir en un seul gente, surtout le maftthiola. Re ÉLÉGANTE : Guettarda spinosa , Linn.: Lamk., fil. f gen., tab. 154 , fig. 2; Sonner., Voyag. aux Ind., vol. 2, tab. 128; Eur La FLEUR DE Seiat Arbre élégant, ä fleurs odorantes, cultivé, comme arbre d'ornement, dans l'Inde, son pays hint I s'élève peu, mais il procure uné | cire agréable par ses grandes feuilles pétiolées , opposées,. sl , Oväles, très-entières , ldngues de huit ou neuf pouces sur cinq de large; les stipules lancéolées, très -caduques; les fleurs sont blanches, veloutées en dehors, assez semblables à celles du jasmin, portées sur de longs pédoncules dichotomes, axillaires, toutes sessiles, alternes sur le pédoncule ; quelques unes a Or Ent : elles répatident une odeur très-agréable. Guerranoe ancenr#e : Guellarda argentea, Lamk., Dict. €t | FIL, gen., tab 164, fig. 1 ; Halesia, etc. Brown, Jam., 205, tab« 20, fig. 1. Arbre originaire de la Jamaïque et de l'ile de Cayenne, distingué par ses feuilles glabres, finement ridées nan de ES ai | GUE | 63 en dessus, velues et argentées en dessous, remarquables par une quantité de veines transverses, qui les font paroître élé- gamment striées entre les nervures; les stipules élargies à leur base, puis subulées ; les pétioles, les pédoncules et les fleurs sont chargés d'un duvet cotonneux très-fin ; la corolle à six divisions , et le drupe divisé en six loges monospermes. GURTTARDE nIDÉE : Guettarda rugosa, Sw., Hist. Ind. occid., 1, pag. 652; Vahl., Symb., 5, pag. $0. Ses tiges sont moins hautes que celles de la guettarde élégante; ses feuilles alon- gées: moins larges, rudes, hérissées en dessus, tomenteuses en dessous; les pédoncules plus courts que les feuilles, presque dichotomes; tes fleurs blanches, petites, sessiles; le calice tu- bulé; hérissé et bifide; le tube de la corolle court, un peu courbé, pubescent et argenté en dehors; lé limbe à six décou- pures, en Ovale renversé; six étamines ; le stigmate globuleux, à deux lobes. Le fruit est un drupe arrondi, de couleur pur- purine; contenant six semences enveloppées d’une pulpe charnue. Cette plante croit à Saint-Domingue , et dans les iles de l'Amérique, GUETTARDE-A FeviLLeS ELLIPNIQUES ; Guettarda elliptica, Swartz, l. c. Arbre de la Jamaique, qui s'élève à la hauteur d'environ vingt pieds, chargé de rameaux lisses et cylindriques; les feuilles sont souvent térnées, elliptiques, obtuses, très- en- tières, pubescentes. en dessous; les pédoncules axillaires, di- chotomes, plus courts que les feuilles; les fleurs petites, ses- siles , unilatérales, à quatre étamines; le calice à quatre dents obtuses; le tube de ia corolle soyeux , long d'un pouce; lë limbe à quatre lobes courts, ovales et réfléchis; le stylé bi- íde; le fruit: est un drupe sec, un peu arrondi, ombiliqué a Quatre semences, 3 DU taD Guerranne MEMBRANEUSE ; Guettarda membranacea, Swartz, Le. Cette espèce se disti de l cédente ses feuiiles E D“r £ rie ; membrageuses ; acuminées, rudes, hérissés. Son port est Celui d'un arbrisseau , dont la tige n’a qu’un pouce d'épaisseur, revêtue d'une écorce rude; les rameaux un peu hérissés ; les fleurs sont Presque sessiles, pnilatérales, disposées en grappes termisales, opposées, dichotomes, de'la longueur des pé- ioles; le calice tubulé, tronqué, presque à deux lobes; la: corolle blanche; le tube pubescent; long d’un demj-pouce ; Le 7 r 2ta 66 | GUE limbe à quatre lobes oblongs et obtus; quatre étamines; ut style subulé; le stigmate en tête. Le fruit est un drupe sec; blanchâtre, de la grosseur d’un petit pois, à quatre semences. Cette plante croît à la Nouvelle-Espagne, sur les hautes mon- tagnes. GUEXTARDE À PETITES FLEURS; Guettarda parviflora, Vahl, gti 2, pag. 26: Arbrisseau de Vile Sainte-Croix, en Amérique. Il s'élève à seize pieds de haut ; ses rameaux sont tétragones, d’un brun pourpre, parsemés de points grisâtres ;ses feuilles ovales oblongues , lisses, membraneuses, longues d’un pouce ; les pédoncules capillaires, plus courts que les feuilles, à trois fleurs trés-petites; l'intermédiaire sessile; quelquefois les pé- doncules latéraux portent deux ou trois fleurs ; le calice est tubulé, obscurément trifide; la corolle en soucou grêle , velu ; le limbe à six découpures oblongues, blanchâtres en dehors; cinq à six anthères presque sessiles; le stigmate en tête. Le fruit est un drupe globuleux, de la grosseur d'un pois, un peu tétragone, ombiliqué, à quatre loges monos- permes RSR A FEUILLES RUDES: Guettarda scabra + Vent. Choix des Pl., tab. 1; Lamk., Ill. gen., tab. 154, hi ; Matfthiolë scabra, Linn., Spec. ; Plum. , Amer., fig. 6, et Bije. ; AMET., ab.! Es fig. 2. Arbre de moyenne gran driiz; originaire des Antilles, chargé de branches nombreuses , de rameaux oppo- sés, hérissés de poils courts et blanchàtres; ses feuilies sont opposées, pétiolées, ovales, arrondies à leurs deux extrémités, un peu mucrorées, rudes à leurs deux faces, velues et blan- châtres en daat les stipules iancéolées , très- aiguës; les pédoncules velus , axillaires, bifurqués à leur sommet, for mant une cime chargée de fleurs. blanchâtres, sessiles, 1 odorantes, accompagnées de bractées soyeuses, lancéolées; le calice tubulé, pubescent, à six crénelures; le tube de la co- rolle élargi à son orifice ; le limbe à six divisions ovales oblongues; six anthéres sessiles; le stigmate en massue ; le fruit est un drupe de la grosseur d'une cerise, contenant un- — f à cing ou six loges monospermes. RDE A FLEURS CRÉPUES; Guettarda erispifiora, Vabl, - RE 2, Fe 6. Arbrisseau de dix pieds, à tiges g grêles. ses | rameaux sont tétragones, un peu velus ; ses feuilles GUE 63 élargies, : ovales, acuminéès, longues de sixipouces, un peu pileuses. en ‘dessus, velues, ét'un peu soyeuses én desi sous”; les stipules ovales; longües d'in pouce; les pédon- cules uxitiaires et pileux plus courts que les pétioles ! les flèurs sessiles, disposées en épis unilatéraux, bifides, lé calice très-” court ; à trois petites dents ; le tube de la corolle loñg d’un pouce;:le limbe à cinq lobes oblongs, crépus; laciniés ; cinq anthères presque sessiles ; le stigmäte en tête. Le fruit est un drupe veld, alongé , presque änguleux, à quatre faces; pres-' qu’à quatre ailes, et autant dé loges monospermes. Cette plante croît dans l'Amérique, au Mont-Serrat, sur les hautes’ montagnes. ( Porr. ra a FOUR ( Ornith.') , un des noms vulgaires de la mésange à longue queue, parus caudatus; Linn. (Cu. D.) GUEULE ! LION ou GUEULE DE LOUP per , noms vulgaires du muflier des‘jardins. (LD. “GUBULE DE LOUP (Conchyl.); nom que les marchands de coquilles donnent encore assez-fréquemment à une espèce de coquille, dont Linnæus a fait som helix scarabœus, que Pon a depuis reportée parmi les auricules, et dont M. Déhys de Montfort fait un Rens sous le nom de mecs MW ss Cire (DeB. ‘GUEULE: NOIRE. ‘(Bot ) On donne ee nom aii fruits de irel e;q lorsqu'on lês mange. Re (adig aingi i - GUBULE : -NOIRE C Conchy ; ) y Strombus lihani, Linn. De B: GUEULE- DE SOURIS. (Conchyt:) 3 ; om marchand d’une espèce de moule, le mytilus murinus; Linn. ( DeB.) (ess - GUEUSE. (Chim.) Ce môt est ler a les ateliers, ‘désigner la fonte de fer. (Om) zx GUEUX. (Ornith.) Bartram cite parmi les oiseaux x de mer qui se:tr environs. dela ri dans la Floride | s des -gueux de diverses espécés; qu'ik amare die Par leur association aux hérons aux pélicans, ete. (Cs. D.) GUEVEI, GUEVAI KAYOR. fat J, noms que l’on: donsie ; :aw.Sé “une d'Axrirors. va ez ce mot. (EG ):0 si B DT (ao Aa nom ddr amana du Chili, 66 GUH qui est le periphragmos fatidus de la Flore du Pérou. Nous fa: viops nommé , dans les Annales du Muséum, vel, 3, pag. 1184 cantua ligustrina, en conservant le nom générique précédem- mentado pté. Willdenow, dans son Hort. Berol., Le cite comme étant le même queson vestia, qu'il distingue du çantua, par. une capsule à quatre loges, et des graines non aïlées, Cepen- dant, la gravure de cette plante, dansla Flore , présente une capsule à trois loges et des graines ailées, comme dans le, cantua, ce qui infirme assertion de Willdenow. (J:) à GUFO. (Ornith.), L'oiseau auquel. les Bolonois donnent.ce, | nom, et celui de guyo, est le grand-duc, strix bubo, Lini ( Ca. D.) GUGELFIRAUS. ( Ornith. ) Dénomination allemande FE riot d'Europe; oriolus galbulu, Linn., qui se nomme haben merle. ( Cu. D. . GUGER. ( Ornith. ) Voyez Guecçea. (Cu. D.) GUGGEL ( Ornith.), un. des noms allemandscdu coq: Ca lus, qui se nomme aussi gul. (Ca. De} GUGHAREO. ( Ichthyol, )}, nom que lon donne à Nice suivant M, Risso, au centropome. rayé yde: M: Lacépède: paise | son que nous dicari A Far Prasr (le Gu hi co GUGLIA, (Bot.) Nomfi pindi | remarquable par son. desi s, d'un blanc rosé: ou d'un rose sa garai de. feuillets. noiratres et porté sur un stipe élevé, Fa Es fistuleux, blanc, f muni. d'un collier cadue: 11: croît. en automne dans. les lieux | sablonneux; il fait partie des Œurs-A-L'ENCRE. Voyez Cet sh: ticle derkaniet, où se trouve rangé l'agaricus Fons , Linn- (Len) | GUGRUMBY (Ichthyol), un des noms. arabes de la yav- | doise. Voyez Aste, dans le RerpIANAN du. prenisey volut | (H.C) | RU (Ornith): Ce nom, dana Albert, crues : coucou. cuculuss ass Cu. Bj) on GUH: Ornith.) , dénomination génie des ams Paraguay. (Cs. D.) 3 GUHR. ( Min.) Matière vii „formée; suivant MiBe rard , d'un mélange de terres très-divisées, chargées de quel | ques substances métalliques, provenant de la décor positio” GUI 6; des minéraïs, et suintant dans les travaux de miné à travérs les fentes dela roche. On a donné, par une fausse analogie, le gén nom de guhra la hais subfatée niviforme, ét à la chaux carbonatée pulvérulente, parce que l'on voustdérdit: oé deux variétés comme des produits d'altération: (Brann) ==" GUI où GUY ( Bot. }, Viscum, Einn: Genre de putes di- ` cotylédones, de la famille des: loranthées , Juss., et°de la dioéeie tétrandrie ; Linn. y dont les fleurs sont disige ayant un calice ipod entier, à peine säillañt ; quatre pétales ca- liciformes, réunis par leur base. Dans Les: fur mâles, chaque pétale-porte, sur le milieu de sa face interne, une anthère sessile, oblongue, Dans des femelles, ovaires est iñférieur, couronné par le calice, ét sûrmonté d’un style court, terminé par un stigmate arrondi, Le fruit est une Bate globuleuse , remplie d'une pulpe visqueuse, et contenant uñe seule graine en cœur, un peu comprimée et charnue, Les guis sont des Pare ligneuses’et parasites à des arbres; . ont is feriHes simples es; Vhdinaitétment opposées, quelque- r : 4 DFE CM sec à Cr I PUR) Ve Lf p rry pa rom e prer e } ingta PES 4 2 Fr SA ss: ni: AT ad is Hé PASS dou cs LUMURLY T'AULETR JUS ICE ux, sò ticmaer re les suivantes, Ft "Gii prake du Gür COMME ? Pidhi albúm, Linn., Spec., 1481; Viscum baccis albis, Fournef., Inst, 6oÿ; Duhamel, Arb ;°2 pl sale t 104. Sa tige è èst ligneuše , cylindrique ; divisée“ presque dès sa basé en räméaux dichotomes, arti- culés ; pre étalés, Pun vért assez clair, où un peu jehai dé même que toute Ta plante, formant une touffe “pie , haute d’un pied à un pied'e et demi. Ses feuilles sont és, entiérés;;un péu épaisses e et glabres ; ses terre à d'un jaurie verdâtre, ramässées trois à six ensemble, dans les bifuresfions mépris des rameaux, les fr des p ; elles pa- roissent àla firr de: ihr: òu au commencement du prin- temps. Sés' fruité sont de petites. baies blanches, de la grosseur d'un ‘grain dé groseille. Le gui n'a point ses racines dans la terre, mais il vit parasite sur les branches des arbres, où elles” x "implantit dans le liber éiitre l'écorce et le bois. On le trouve [A PE] 66 GUI- fréquemment sur les pommiers, les poiriers , les tilleuls, et ít vientaussi sur les frênes, les pengan les pins; les RATE etc. Il ne croît que très ly avons jamais vu. Cependant il res dans łe cabinet: je: sp ie Muséum d L dE 2 £ BE à | le gui est implanté. Cetteh $ et donnée au p Mäi par M. le marquis de Chatena J Dans toutes; les plantes dont la germination- s'opère déisis terre , ou même. à sa surface , la radicule. tend toujours à des- Dr ce et à s'enfoncer,.p t:le gui s'écarte: cette loi; et, d’après l'observation. de. Duhamel, orsque: raine se trouve appliquée, par la substance visqueuse qui: Re une branche ou.au tronc d'un arbre, quelle que: soit sa position , lorsqu'elle se trouve dans une circonstance convenable pour déterminer la germination, c'est-à-dire, dans un degré d'humidité suffisant, car,elle n’a pas besoin de passer auparavant par l'estomac: des oiseaux- qui.se nourrissent -des aies, sa radicule , qui est renflée à,.son extrémité, se recourbe en tout sens; et lorsque cette extrémité, touche: au corps qui. supporte la semence, elle, s S'euvrs et présente à peu Fee ” forme d'une trompe d leux, et cette partie évasée ésrphiaus. exactement. sur. dé corce de l'arbre. Alors la plumule ce à se développer, se redresse , et + prit Len premier es. des: feuilles, pr € ; rt pas avoir, comme . ; e dis p position à. se diriger vers le ciel; car cette tige et ces Li a nes s en haut. que lorsque le. pied de gui a pris naissance sur la surface supérieure d'une branche d'arbre; si, au contraire , il est placé, sa;desoun gejai branche, les tiges descendent. QE der 110% Duhamel a encore observé, que FREE HUE co noient silos. deux á à HEAR même, nes arr bryons - tien 1 n a lord in- a sur ses fi nes. lina mana M. Decandolle a constaté de nouveau: qe cet arbuste; | PRE Me D ALU DS EN EE GUI 69 aux dépens de la sève même des arbres sur lesquels il croit, et que ses tiges et ses feuilles ne peuvent absorber l’eau dans laquelle on les plonge; ses observations à ce sujet sont consi- gnées dans les Mémoires de lInstitut, année 1806. Duhamel avoit déja tenté, mais inutilement, de l’élever sur la terre. Se nourrissant uniquement de la séve des arbres, le gui ‘fait tort à ceux sur lesquels il s'établit; et il eur nuit d'au- tant plus qu'il y est plus multiplié. Les cultivateurs doivent donc le détruire et l'empêcher de se propager dans leurs vergers. Les anciens Gaulois avoient pour le gui un respect reli- gieux, particulièrement pour celui qui croissoit sur les chênes, Tous les ans , au commencement de leur année , qui arrivoit au solstice d’hiver, les druïdes, en même temps philoso- phes, prêtres et magistrats chez les Celtes, accompagnés du peuple qui faisoit retentir l'air du cri célébre : au gui Van neuf, se rendoient dans une forêt au pied d’un chêne antique €t chargé de gui. On dressoit autour, avec du gazon, un autel triangulaire , et on préparoit toutesles choses né ires p le sacrifice, et le festin qui devoit suivre. On gravoit surle tronc et sur les deux plus grosses branches les noms des dieux les plus puissans : ensuite un druide, vêtu d’une tunique blanche , montoit sur l'arbre , et coupoit le gui avee uneserpe d'or, tandis que deux autres étoient au pied pour le recevoir dans un linge blanc, et prendre bien garde qu'il ne touchåt à terre. Alors ils immoloient les victimes , prioient les dieu . ? ._ > . ‘de les faire jouir des vertus divines du gui, distribuoient ) ARS Le mot aiguillan, qui se dit encore pour étrennes dans CeT- et particulierem: EPRE pays upa , rappelle le.cri: au gui l'an neuf, dont l'air retentissoit soit pen- dant cette-cérémonie gauloise, et qui est cité et traduit par Ovi ëme des Fastes: . FE Re e Re on nan à Tat 70 GUI druides pöurte gui ,et desidées superstitieuses qu'ils àvoient attachées à cette plante, qu’il faut chereher la causé de la nde réputation dont le gui a joui pendant long-temps en MédéoiGe On lui attribuoit jadis une vertu spécifique contre l'épilepsie , et on l’emplayoït aussi dans toutes les affections nerveuses et convulsives, dans l’apoplexie , les fièvres inter- mittentes, etc, Ses fruits sont âcres ,amers, et passent pour être fortement purgatifs; mais aujourd’hui on n’en fait aucun usage, et toutes les autres parties de la plante sont ae tombées en désuétude, On faisoit autrefois de la glù âvee l'écorce ‘dû gui; mais on la prépare maintenant de préférence avec la substance glus tineuse que fournit écorce de houx, Les grives, les merles , etquantité d’autres oiseaux se noër- rissent des baies du gui pendant l'hiver, et c’est par ce moyen que la nature opère la dissémination des graïnes de cette plante. La substance glutineuse dont celles-ci sont envelop- pées, fait qu’elles passent dans l'estomac et les intestins des oiseaux , sans perdre leur faculté penon et ceux-ci lës répandent avec lèurs extrémenssur ke Arig où ces semences peon et prennent racine. i © GUI ps r'oxvcèpas : Viseum oxÿcédri, Deca cmi FI. Fr, #50 pag: 274; Viscum in oxyeedro, Clus. , His. 39. Satige est droite, | grêle, longue de trois à quatre pouces, d’un vert pe | charnue , rameuse , pi sé in de hist i fani nee e ateur place de petites g a cr dans ui petit renflement ovoïde , situé à l'extrémité de chaque rameau. Cette plante est parasite des rameaux du genévrier- PAPERS rs le wiar de: la France et de l'Europe, Far GUI A FRUITS POURPRES ; Vi Linn., Spee Je Cette espèce n’a pas ses tiges hôteuses “t se! rameaux arti lés; ses feuilles sont opposées; ovoides, rétrécies et pét à leur base ; ses fleurs sont disposées ‘en grappes: axifaires, Tâches, et les fruits sont dès baies oblonigues , ‘d'un pourpre violet, Ce gui croît sur les mancerilliers, à Gor pu Car; Viscum capense, Linn. fils > Suppl., 426. Ge gi est un arbuste dont la tige est divisée en rameaux rar articulés, dépourvus:de feuilles. mais dont ‘chäque articula- : = | GUI 2 tion est terminée à son sommet par une écaille obtuse. Lés anthères sont sessiles au nombre dé deux où de quatre ; les - baies sont sessiles, latérales, opposées, souveñttrois ensemble, de la grosseur d'un grain de groseille , couronnées par ún re- bord tétragone , quadrifide, et chargées d’un style persistant. Cette espèce croît sur les arbres au cap de Bonne - Espérance. GUIABARA. ( Bot. ) Nom donné dans lès Antilles, suivant Oviedo, au raisinier de mer, adopté par Plumier et Adanson, regardé comme barbare par Linnæus., qui lui à substitué celui de eoccoloba, èn adéptantle nom coccolobis de P, Browh , avec une terminaison différente. Miller avoit nommé séhlos- seria. ( J.) GUIABELHA ( Bot.) , nom espagnol de la côrne de cerf, plantago coronopus, suivant Matthiéle, ( J.) GUIACUM. ( Bot, ) Voyez Gaÿac. (Pori. ) GUIANDAN. ( Bot.) L'arbrisseau existant dans Pherbier du Sénégal, d'Adanson, et nommé ainsi par les Ouolofs, pà- roit être de la famille dés câppäridées, et se rapprocher du genre Boscia, ( J. Y - gays GUIAREBAROGU. ( Bot. } Une espèce de genipayer est ainsi nommée dans le pays des Ouolofs, voisin du Sénégal, suivant Adanson. ( J. } ` ; GUIARUBA. ( Ornith.) Voyez Guakousa. (Ch: D. } GUIAVA. (Bot.) Ce nom consacré par Daléchamps, Clu- sius et d’autres, pour désigner le goyavier , arbré à fruit dés Pays chauds, avoit été adopté par Tournefort, et énsuite Par Adanson. Linnæus Pa rangé, peut-être à tort, au nombre dium , maintenant adopté. On trouvé dans d’autres cantons le même arbre nommé guyabo , guyavos. C'est encorè , suivant Hernandez; Le zalcocotl des Mexicains. (3.) = = 4 mier à Guy : , premiér médecin de Louis XIV , et sur- intendant du Jardin dir Roi, d’abord professeur dè botanique dans ce lieu, et-énsuité protecteur zélé de cette science et de ceux qui la cultivoient, Comme le nôm de fagonia avoit déjà 72 GUI été donné par Tournefort à une autre plante, celui de gui- _dona , désignant la même personne ,.a dû être supprimé. Dail- $ leurs lesdifférentes espèces de ce genre ont été. disposées dans d’autres genres, tels que lanavinga, le samyda , le guarea , le swictenia, P.:Brown;, dans son Histoire de la J amaïque , a aussi fait un .guidonia, nommé mesterna. par Adanson , indiqué par l'un et l’autre comme polypétale, et que Swartz cite comme synonyme de son laelia guidonia., qu'il dit apétale. (J.) GUIDE DU- LION. ( Mamm: }-On. a désigné ainsi quelques animaux carnassiers , et, entre autres, le caracal , espèce de lynx, pensant qu'il précédoit le lion pour luïindiquersa proie dont.il mangeoïit les restes. (F. C.)1 ...: :. uiri GUIDE DU MIEL ( Ornith.), dénomination du coucou in- dicateur, cuculus indicator , Gmel. et Lath. ( Ca. D.) GUIEBEKEOLL, ( Bot.) Les peuples voisins du Sénégal nomment ainsi, au rapport d’Adanson , une plante légumi- neuse deson herbier, qui est le glycine parvifiora de M. La- | marck. (J.) GUIER, Guiera. (Bot.) Genre de plantes dicotylédones, å fleurs complètes, polypétalées de la famille des onagraires , de la décandrie monogynie.de Linaæus, offrant pour caractère essentiel: Un calice cylindrique, à quatre dents ; quatre pé- tales courts; dix étamines saillantes ; un style simple. Le fruit est une capsule inférieure, oblongue ; Pentagone, très-velue, “ment environ cinq semences... ER. Gumer ou Sénécar : Guiera senegalensis , Juss, , Gen.; Lamk., III. gen.,.tab.. 360, Arbrisseau.. découvert. par.. Adanson au c sont cylindriques, presque glabres, -de couleur cendrée, garnis de feuilles opposées, médiocre z Sénégal, dont les ‘ment pétiolées, molles, ovales, obtuses, un peu mucronées; trés-entières , à; peine.longues d’un pouce , ponctuées, pù | bescenies, et cendrées à leurs. deux, faces. Les fleurs sont ses- siles, assez nombreuses, réunies. ea, tête_à. l'extrémité des rameaux, placées sur un axe commun, muni, à son sommet» : -Tun involucre persistant; à quatre. folioles lancéolées „aiguës, . pubescentes, réfléchies après la floraison. … Le calice esteourt, campanulé, persistant, à quatrepetiles | dents; la corolle fort petite, composée de quatre pétales; dix GUI 73 étaminessaillantes, très-longues, alternativement plus courtes; les anthères globuleuses, à deux loges; le style plus court que les étamines. Le fruit consiste en une capsule trés-étroite, presque filiforme , longue d’un pouce et demi, hérissée de trés-longs poils roussâtres et touffus, un peu renflée dans son milieu, subulée à ses deux extrémités, à une seule loge , ren- ont cing semences fort pelitos suspendues par um fil. (Porr...) GUIFETTE. ( Ornith. ) Ce. nom est donné, sur les FPE département de la Somme, à plusieurs espèces de sternes ou hirondelles de mer. La guifette proprement dite de Buffon, est le sterna nævia de Brisson et de Linnæus; le sterna fissipes est appelé guifette noire, ou épouvantail. (Cu. D. GUIFSO-BALITO. ( Ornith.) Ce passereau à bec dente!é et à trois doigts, est le phytotome fans loxia iridastyle, Gmel. ( Cu. D | GUIGNARD. ( Ornith. ) Cette espèce de pluvier est le cha- radrius morinellus „-Linn. L Cu. D. GUIGNE. ( Bot. ) C'est le fruit du guignier. (L. D.) . GUIGNEQUEUE. (Ornith.) Un des noms vulgaires de la „lavandière , motacilla: alba et:cinerea, Linn., que dansles dé- partemens méridionaux on appelle aussi grise que en guigno-quoue. { Cu. D GUIGNETTE. ( Ornith. } Cette espèce de chevalier est le tringa hy poleucos, Linn. (Cu. D.) GUIGNIER..( Bot. ) On donne ce nom à une variété du cerisier des oiseaux. ( L. D. } GUIGNOT { Ornith. ), un des: noms + vulgaires du pins Jringille cœlebs wlinn. {Ca D: i RIA, (ie) Marta Boxnur. 4 Pora.) UILAND Hort. Cliff. nr d'abord doué ce nom à né EE Enr son gua: m afrum pet qui. maintenant : est lé -schotia de Jacquin , x% genre. distinct rapporté au x légumineuses. (h) is due Bot.) Vayez Grossowa. (J) GUII + (Ornith. ). On appelle ainsi le grand guille- TES “eolymbus troile, Linn., dans la principauté de Galles. GUILLEMOT rn Ÿ} Une, Briss., Lath, et Iig. ; Co- 74 GUI f lymbus , Linn. Les oiseaux de ce genre, qui appartient à la fa- | mille des brachyptères, ont pour caractères généraux la tête | Rens spiate; le ne comprimé sur ps côtés, sr 72 à l'extrémité Ja supérieure est convexe, un peu courbée à la pointe, de. -laquelle s'insère celle de léarésieuie , qui est moins longue, et a un renflement anguleux versson centre ; desnarines latérales percées de part en part, et à demi cachées par une membrane | Fee ne pu unè e Bigat nd grêle et entière; | à l’arrière du corps | point de pouce, et les Kis doigts antérieurs engagés dans la même membrane; les ongles recourbés et pointus ; les ailes 3 courtes et étroites; la queue très-courte et composée de doute | ou quatorze pennes. i Ces caractères, dont le principal est le défaut de pouce f ont été établis sur pee uria troile et grylle, de Latham; ils sôût susceptibles de quelques modifications, si l’on y ajoute , avet M. Temminck , l’alea alle du même, dont M. Cuvier à propos de faire une section particulière sous le nom de cephus, et dont M. Vieillot a formé le genre Mergule, Le bec de cet oisean est moins long, et a là symphise de la mandibule inférieure extré | x guillemots proprement dits, selon M. Vieillot, qui , d’une autre part, lui donne des narinés arrondies, tandis qu’elles sont li néaires suivant d’autres. M. Cuvier observe, de plus, que les ailes de alca ou uria alle en ph fortei et si les mare de ses pieds, entières ch ces circonstances, on laissera provisdireitenit luria alle où me lombe du Groënland, avec les guillemots, dont les mœurs l'habitation sont d'ailes les mêmes. 1 . Le nom de guillemot, tiré de l'anglois, au és cerotioh | stupide, si, € en n l'appliquant à à celui-ci , on avoit suffisamment | t de la structure d'un êt dont les ailes sont tellement courtes et étroites, qu'il mai ptine voleter; dont les jambes, par leur position , son enca À “moins propres à la marche, et qui ne se trouve dans yon éé i ment naturel qu’au sein des mers, où il nage avec la pl : grande vitesse, et plonge même sous la glace. Uria estle no% ; ‘GUI 75 grec, ou plutôt latin, d'un oiseau aquatique qu'on ne peut point positivement déterminer, mais qui avoit des rapports avec les guillemots ou les grèbes, auxquels on en a donné un autre. Les guillemots, presque étrangers aux contrées tempérées de l’Europe quoique, d’après une note communiquée par Scopoli , Pennant dise qu'ils se montrent jusque sur les côtes d'Italie, sont assez communs sur celles de là Norwége, de l'Islande, des îles Féroé, au Spitzberg, au Kamtschatka, à l'ile de Terre-Neuve, à Nootka, etsur les edtes boréales dé l'Amé- rique et de l'Asie, Ces ‘oiseaux, dont les ailes ne peuvent fournir qu'un vol foïble et de peu de durée à lasurface des mers i s. a bit iaa % arctiques, s en accélérer z E Jorsqu’ils nagent entre deux eaux à la poursuite des poissons, ‘insectes imarins et dés crabes, ét autres crustacés, qui font leur nourriture ; c'est aussi par le secours de ces courtes ailes qu’ils s’élancent sur les rebords saillans des rochers, ou sautent de pointe en pointe, jusqu'aux endroîts assez es- Carpés où ils placent leurs nids; maïs, quoiqu'ils soient accou- frnd k 3 P. . y. PE ae a A SES Se 7 dei va NET PIS ‘çons flottans, commeilsni pi Hat Évegt sise EE qii dans une mer ouverte , ils sont forcés d'émigrer quand elle se glace entièrement ; c'est alors qu'ils descendent le long des côtes d'Angleterre, où l'on a vu des familles rester et s'établir sur des écueils, et même de celles de Hollandé et de France. x ER Il y à peu de différences extérieures entre les sexes, ët l'on n'a encore pu S'assurer si ces oiseaux éprouvent deux miès. a 1 le doset les ailes: sont ùn brun mbir j la poitrine et toutes les Parties inférieures sont blanches; on voit sur l'aîle une ligne cette coule: ps $ x ESA ES TERP P Ti 7 ks god S aret A Le bee, d'un noir-Verdätre, et long de trois doigts, est en Partie couvert d'un düvet enfumé; l'intérieur de la bouche est jaune; l'iris brin; les pieds sont d'un noir jaunâtre, et les Mmembrmies unire iea aane o a 76 GUI f La femelle, un peu plus petite, ne diffère presque point | du vieux mâle; mais il n’en est pas de même des jeunes, che | lesquels domine une teinte cendrée, qui, à l’âge d’un an, se | rembrunit, et laisse du blanc sur la gorge, et entre une raie brune qui descend de derrière les yeux sur la partie latérale du cou; les pieds et la base du bec sont alors d’un brun jaù- nâtre, k. Cet oiseau qui-habite, pendant la plus grande partie de | l’année, les mers -arctiques des deux Mondes, se rend, hiver, le long des bords de la Baltique ; il paroît plus rarement sur les côtes de Hollande et de France, et accidentellement sur les mers de l'intérieur, Il fait en grandes bandes, dans | les fentes des rochers, un nid sans apprêt, où la femelle pond | des œufs d’un bleu verdâtre, plus ou moins brouillésde macw i :latures noires, quisont pointus paruy bout, et très-gros M | i la taille de l'oiseau, laquelle est, à peu près, celle du morillon. GUILLEMOT À MIROIR BLANC : Uria grylle, Tate: ; Colymhis grylle » Linn. ; planch. 5o. des ‘Glanures d'Edwards. Ceti espèce, longue de douze à treize pouces, qu’on nomme ausi | colombe du Groënland , n’est pas celle qui a été peinte ie les Planches de Buffon, sous le n.° 937 ; elle a sur le milieu! ailes une grande tache blanche, formée par leurs couverturéé et le reste du corps est noir chez les vieux. Cette dernière cou- leur est aussi celle du bec ; l'iris est brun; l'intérieur de lt bouche et les pieds sont rouges. Le noir du plumage est moins l profond chez la femelle. Les: jeunes de l’année ont la gorge ét toutes les parties inférieures d’un blanc pur; le sommet de b 1 tête, la nuque, la partie inférieure du cou et les côtés de la po trine ont des taches grises et blanches sur.un. fond noirätréi le dos et le croupion sont d’un noir mat; les ailes sont noires | à l'exception du miroir, dont le ss est Rs de aati cendrées ou noiràtres; l’int dun rougeåtre livide. Quand l'oiseau a atteint sa première PA lén noir. om davantage sur la tête et sur le cou; mais Ja plus gran de la poitrine et du ventre est encore blanche, et le : Vaile est déjà d'u blanc pur. Ce n’est qu'à l'âge de deux o! t trois ans que toutes les parties du corps sont d’un noir pus | GUT 77 moins profond, entremêlé seulement de quelques plumes blanches sur les parties inférieures. L'individu qui à servi à la description: de cepphus lacteolus de Pallas, Spicileg., fase. 5, p: 55 ; étoit un jeune de l’année, dont Gardin a fait son colymbus Lnétpolios et Latham son uria lacteola. C’est celui auquel Sonnini a. din le nom françois de guillemot blanc de lait; et le guillemot marbré du même au- teur, uria marmorata , Lath., est un individu: plus avancé: en âge, qui commence à prendre les couleurs de l'adulte. Le guillemot à miroir, nom que lui à donné M. Temminck, est revêtu: d'un duvet noir sages) les Ptit jours de sa nais- sance; les part même couleur , et le bec seul est blanc à son extrémité. Ces oiseaux habitent les mêmes contrées que le grand guillemot: Ils es de meer en Mixer long desbords:de l'Océan, ets lacs et les mers de: kiok erk Ane On les voit ordinairement voler pèr PRÉ et en rasant de: près la surface de la mer avec un battement vif de leurs petites ailes. Hs, ondes leur nid ds: les crevasses de che peu éle- vés d'n 1 la proi d ri i “suivant Anderson, Histoi PARENT de l'Islande et du Groënland, tome. 25 De 55, ne cessent de les guetter, Les gr ras SN A land, nn al E d = les côtes du pays à Galles de l’'Ecosse.et. dela province de Gotkland en Suède; Ponte ne consiste qu’en deux œufs d’un céniré cnies inar- qué de tachés noires, trés-rapprochées vers le gros bout. Suivant Othon Fabricius, Zool: Dan: Prodromus ; cet oiseau est ess ques ne peut le tuer “qu ‘en cherchant à Sistan Prendre ou entends aig bien propre à PRE toute idée de stupidité da combattue en tête Se cet article, OT MER ma Sag unes Temm. Gatojca, ER Ma SE se ét qui est l'alca alle de Linnæus et de Latham, : À n’a Fee huit pouces et demi à neuf Pouces de 1 Son et dontla n mán- dibule AP y 3 CE est de moitié ; moins De eip diend: dont le sommet est d'un | noir Profond, as la gorge, là partie supérieure 38 GUT du cou, la nuque et tout-le dessus du corps, à l’exceptio® des pennes secondaires des ailes, qui sont terminées de blanc ; et des rémiges, qui le Sont de brun noirâtre: Le dessous du corps est d’un blanc pur; le bec est noir, liris d’un brun noi- râtre ; les tarses et les doigts sont d'un brun rougeätre, mais les membranes sont noirâtres. M. Temminck citela planche 91 des Glanures d'Edwerds, comme représentant un vieux måle dans le figure du fond, et un individu d’un an dans celle de devant. Tba’ ir a pas, selon net amie de différence entre lessexes, mais de | j de Pa aiia „le sommet de la tête:l jlanuque;: les.côtés de Fa poitrine et toutes les ST supérieures sont. noirs A l'exception des.pennes secondaires des ailes; qui sont terminées de blanc, et de trois ou quatre! bandes longitu- dinales d’un blanc pur sur les grandes couvertures les plus près du corps, dont tout le dessous est blanc. Cette dernière couleur, parsemée. de quelques traits noirâtres, occupe aussi les côtés de la tête, etse dirige sur loceiput en formant une bande #ésiétroite et pes sppanenie ws tusar etles doigts se sont dun brux j daus cet état qu'on le tree pen la 1 78 planche e “entuiniaée Parmi Le “E 3 Aa r LS Li : a de E s 11 3 LD LE PO o 1 r r d T F a EE N TE 1 PCR EU OURS à 1. Ter Cet oiseau, quil habite jusque súr les côtes état poté Re trn A = en Europei et iln'y:en a de passages: accidentelssur les côtes de Hollande et de France que dans les fers trérigoureuss ou: pes seie d'ouragans : il fait son nid-d et y pond, suivant le rapport des voyageurs, deéx vid dun bleu clair. (Cu. D.) GUILLERL ( Ornith}; um des noms: Re Ass de: ER damestique; onia e gi Joga Ppap Te pagoi GUILLOT. (Ornith) Le pingouin ét le ilmot sont nonr iatt guïllet à dong hec: (Ca: D.} à GUIMAUVE (Bot.), Althæa, Linn. Ce sé aë ot aisé | | 4 i $ £ GUI 93 tylédones, de la famille des malvacées, Juss., et de la mona- delphie polyandrie, Linn., dont les caractères essentiels sont avoir : Un calice double, monophylle, l'extérieur à six où neuf divisions, et l'intérieur à cing; une cerolle de cing pé- tales; réunis a leur base, et adhérens au tube staminifére; des étamines nombreuses, ayant leurs filamens réunis infé- rieurement en un tube cylindrique et adhérent aux pétales, libres dans leur partie supérieure, portant des anthères presque réniformes; un ovaire supérieur , arrondi, surmonté d'un style multifide, à stigmates nombreux et sétacés; dix à vingt capsules monospermes, rassemblées en un plateau orbi- enlaire, au fond du calice persistant. d antes herbacées, à feuilles altern simples ou découpées; à fleurs axillaires ou en épi terminal. On en connoit dix espèces, la plupart indigènes de FEurope, Parmi lesquelles sont compris les alcæa de Linnæus, réunis à ce genre par Cavanilles et M. de Jussieu. Gurmauve-orricixare : Linn, , Spec., 966; Flor. Dans, 580. né feuilles. sont pétiolées.; ovales-aiguës, anguleuses, douces eu toucher, comme veloutées, Se ou légè- -Parpurines, assez grandes, ramassées plusieurs en- Riisa dans les aisselles des feuilles supérieures; leur calice extérieur est à neuf divisions. Cette plante croît dans les ter- reins humides et aur les bords. des ruisseaux, en. France, en Angleterre, en Allemagne , etc. pelle fleurit en juillet-et août, “outes les parties de la guimauve. sont mucilagineuses, cmellientes,; on en fait beaucoup; d'usage en médecine; soit ‘Alérieurem ment, soit extérieurement.. De la premiére ma-: qe > c'est principalement les feuilles qué l'on emploie. | ent cuites, on les applique, en tations °u;en r les parties douloureuses ow enflam- mées; leur décoction fait la. base de la plupart des ‘bains ka lav ns.émolliens. ent, c'est surtout la dé- “Een légère ms ou Vinfusion des Genra dant onse sert, eton en fait les maladi. à a erroen néral To 5 | sis ghm 8o GUI enire encore dans là composition de plusieurs préparations pharmaceutiques ; elle donne son nom à uün sirop, pen Ds à une pâte, etc, En préparant les tiges de la guimauve à la manière de celles du chanvre, on peut, selon Cavanilles, en extraire de la filasse ; et M. Martres, pharmacien à Montiubah; en traitant les racines d'une manière particulière , en a également rétiré de la filasse, qu'il a fait filer, et des étoupes ere a ipse ou dont on peut fabriquer du papia? SE GUIMAUVE A FEUILLES DECHANVRE + AHhœa fohhidiie Linie + Spec. 966; Jacq., FL. Aust:;t. 101. Ses tiges sont droites, eff’ lées, un peu une ter reliés" hautes de-cinq à’ six pieds, pes de au touch pa miigére jisqu! au pétiolc:ų en eh digitatioüs, ‘lancéolées et dentées ; ag en p étroites Les faux sont rougeâtres ou ites , por- êz pe: etit tées une ou deux ensemble sur ‘des ses duilléités ét” plus longs que les feuilles. Cette espèce croît dausle midi de la France.et de l'Europe ;‘elle fleurit en juillét ét abût. EE . Guimauve: ne NarëoNn® ; Alihæa narbonensis | Câvan., Mias 2p pag. 945 pa 29 Spa. Z Bez Planté ’s se rapproche, oupéés ; et toutes sé: parties sont cotonneuses etblañchatres. Elle croît an Le ne, La guimauve à feuilles de éhanyré |: et tene ae marne sont vivaces. Dans quelqnés cantons de l'Espagne, ön fait rouir leurs tiges, et on en tiré de la filasse, que l’on filé pour en fabriquer de Ia toile, qui auroit peut-être toutes les qualités de celle faite avec le chanvre, si lés procédés, pour nes cette nya ek tamet DE SO $ msi: É f Jek plus mauvais terrains, et qu'une fois semées} elles peuvent durer ‘dix à douze aiis y) et peut-être plus!" säns’autre soin qu'un année, La filasse quelles don: nent est d'ailleurs d’une beaucoup meleri Lire que - par 8 officinale, à di né dl cu: dx El © GUI ai Goimavve aicée : vulgairement Passe-rose , Rose trémière, Trémier, anses de Saint-Jacques ; Althæa rosea, Cavan., Dissert., 2, n.° 156, t. 28, fig. i; Alcea rosea , nimt Spec.. 966. Sa s est bisannuelle; elle produit une où plusieurs tiges, hautes de cinq à huit pieds, droites, cylindriques, ve- lues , garnies de feuilles larges, catdi arrondies ; par= tägées en cinq à sept lobes crénelés, et couvertes de poils des deux côtés, Ses fleurs sont grandes, belles, de différentés cou: leurs selon les variétés, portées sur de très-courts pédoncules dans les aisselles des feuilles supérieures, où elles forment, par leurrapprochement, un long épi terminal; leur calice extérieur ùa ordinairement que six divisions, Cette planté croît natu- rellement dans les lieux montagueux du midi de la France et de l’Europe: on la cultive pour l’ornement des jardins, à cause de la beauté de ses fleurs qui se développent en juillet et août, et qui, souvent doubles , offrent des nuances infinies, depuis le blanc et Le jaune jusqu’au rouge plus où moins foncé, ou qui sont agréablement panachées de ces diverses couleurs. Les différentes parties de la passe-rose paroissent jouir des mêmes propriétés que la rer ERREP mais on ees aa emploie pas en médecine Guimauve A FEUILLES DE FIGUIER ; Atih@a RES Cara. que ses feuilles sont presque pälmées , découpées’ en lobes trés-profônds. Elle passe pour étre ôriginaire de la Sibérie, et on la cultive dans les jardins comme la passe-rose, Les cinq autres espèces de guimauve, dont nous donnerons sculement les noms, sont: l'Althæa hirsuta, Linn: , Spec., 966, indigène de l’Europe; l'Althæa Ludwigii, Linn. , Mant., 88, croit en Sicile; PAlthæa acaulis, Willd., Spec., 3, pag. 75, qui vient ‘dans VOrient; Fans pallida, A; Spéci, 3, pag. 773; , Swartz 3 Flor. Ind. occid., 2, pag. BAS, de la Nouvelle-Espagre, et la seule du genre qui, jusqu’à ere ait été trouvée en Amé- rique, £ Outre les espèces de ce nom, ra sau genre Althea, €t parmi lesquelles est la` guimauve étés on désigne encore vulgairement sous eë nom des plantes d'autres genres 20, 6 te GUI avec des épithètes particulières. Ałnsi le sida abutilon est la fausse guimauve ; le lavatera olbia est la guimauve en arbre; l'hibiscus abelmoschus est la guimauve veloutée, le corchorus olitorius est la guimauve pose (J. GUIMAUVE ROYALE ( Bot.), un des noms vulgaires de la ketmie de Syrie. (L.D.) GUIMAUVE VELOUTÉE DES INDES. (Bot. ) On a donné ce nom à la ketmie musquée. ( L.D GUINAMBI. ( Ornith.) Voyez pas (Cu. D.) GUINARIA. (Bot.) Genre de Loureiro , qui doit être, rapporté au Cookia. Voyez ce mot. (Porr. GU UINDOULIER (Bot.), nom oia donné dans le Lan- guedoc : au jujubier. (J.) . GUINDOUX. ( Bot.) C'est une variété de cerise. (L. D.) GUINGARROUN (Ornith.), nom arvest À de la mesange bleue, parus cæruleus, Linn. (Ca: GUINSON (Ornith.), un des noms PART ai du pinson, fringilla cœlebs, Linn. (Cu. D.) GUIOA. ( Bot.) Le genre que Cavanilles a fait sous ce nom, ne peut être séparé du Molinæa de Commerson; et, de plus, en . examinant avec attention ce dernier genre, cité dans la famille des sapindées, on est porté à le réunir lui-même au cupaniu. GUIRA. (Ornith. } Ce mot, q qui précède le nom de plusieurs. oiseaux de, papig ue. méridionale, signifie g oiseau 2 ns la L Brési nom de l'espèce, qu = alonge inutilement. D'un autre côté, le mot, guacu paroit n'être qu’une épithète dans les noms dont il fait partie. (Cu D.) GUIRA ACANGATARA. (Ornith.) C’ est le coulicou huppé. V ieill, +, cuculus cristatus ; Lath. (Cu. GUIRA BERABA. (Ornith.) Abréviation faite par Buffon du mot guira guacu beraba par lequel Marcgrave désigne l'espèce . de pitpit que Linnæus nomme molacilla guira, et Latham, sylvia guira, GUIRA € ANTARA. ( Ornith.) Cet oiseau sqai est accolé w aug T, a Pisy rangé ] par M. Vieillot Sammi les: anis, sous le nom cdg cro- tophaga piririgua, (Ca. D TRST GUI 83 GUIRA COËREBA.( Ornith.) C’est le guit-guit noir et bleu, certhia cœrulea, Gmel. (Cu. D.) GUIRA GUACEBERABA. ( Ornith.) L'oiseau auquel ce nom est appliqué dans Edwards, est le tangara à gorge noire. (Cu. D.). GUIRA GUACU (Ichthyoh ), nom brésilien du Bacre. Voyez ce mot. .) GUIRA GUAINUMBI (Ornith. J, nom brésilien du momot houton , ramphastos momota , Linn. ( Cu” GUIRA JENOIA. (Ornith.) Ce pasetëan du Brésil a été rapporté au tangara bleu de ce pays, tanagra brasiliensis, Gmel. (Ca. D GUIRA NHEEMGATU. ( Ornith.) L'oiseau des topinam- bous, ainsi nommé dans Marcgrave , p- Fr est le guirné- gat, emberiza brasiliensis, Linn. (Cu. D.) GUIRA NHEMGETA. (Ornith.) Ce nom brésilien et celui de güuraundi et gurarhæ engera , sont donnés aù même oiseau, qu’on appelle aussi teitei, en françois tangara teité. (Cu. D.) GUIRA PANGA { Ornith. ), noin brésilien du cotinga blanc , ampelis carunculata , Gmel. Voyez Guina runga. (Ca. D. . GUIRAPARIBA (Bot. ), arbrisseau du Brésil, cité par Marc- grave, et rapporté par Linnæus (sous le nom k guari pariba), à son bignonia pentaphylla, qui est maintenant une espèce de tecoma.(J. GUIRA PAYÉ. ( Ornith.) Ce nom, qui signifie oiseau sor- cier , désigne lé même oiseau que le mot tingazu, sous lequel M. d’Azara , n.” 265, décrit le coucou piaye, cuculus SIr Linn. (Cn. D. ) GUIRA PEREA. (Ornith. j L'oiseau décrit sous ce nom par Pison, et que Brisson a confondu avec le guira beraba de Marcgrave , paroît à Buffon être une espèce Attente. dont le plumage est de couleur d’or, à l'exception des ailes et de la queue, qui sont d’un vert RON et de mouchetures pareilles à celles de étourneau sur le ventre, (Cn. D.) - GUIRA PITA. (Ornith.) Ce nom , qui signifie oiseau rouge , cst donné dans le Paraguay à la R rose. D’autres , suivant M. d’Azara , n.° 345, la désignent par le nom de guira i ,Oisęau blane. (Cu. D.) GUIRA PUNGA. ( Ornith.) C'est l'ampelis variegata, Gmel. , SU procnias carno barba, Cuy. ; mais il est bon d'observer, R 6. < 84 GUI s'agit ici de deux espèces différentes, que Haraerare écrit les deux noms, guira punga. (Cu. D. ‘GUIRA QUEREA (Ornith.), nom Sis une espèce Peine vent du Brésil et de la Jamaïque, cag nn et Lath. (Cn. D.) GUTRAROU. (Ornith.) L'ignorance dans laquelle on est resté Jong-temps sur la signification générale du mot guira ,a occa- sionné beaucoup d'erreurs et de confusion , et a contribué sans doute à la mauvaise orthographe d'un assez grand nombre de noms dont la seconde partie aurait été plus cor- rectement écrite si l'on avoit considéré que c’étoit la seule essentielle, Le mot guirarou est évidemment formé de guira huro : cependant les auteurs sont assez d'accord de considérer le dernier comme un troupiale; et, tandis que Brisson fatt un cotinga du premier , Cest un motteux pour Willughby; une piegrièche, lanius nen geta , pour Linnæus et pour Latham; un tyran pour M. Levaillant ; et Montbeillard le place à la suite des cotingas d’après la forme un peu aplatie de son bec, la force de sa voix et son séjour sur le bord des eaux. Au reste, cet oiseau du Brésil, long de neuf ponera se E demie a Aala tête , le cou et nie psgris,e i en i, Les cou- vort +1 A + vk 3, coupée carrément, est blanche ; le bec est entouré de barbes, G, D.) : GUIRA TANGEIMA. (Ornith. } Cet oiseau du Brésil est le carouge à long bec, oriolos icterus, Linn. ( Cu. D.) GUIRA TI. (Ornith.) Voyez Gurna prra. (Ca. D.) GUIRA TINGA (Ornith.), nom brésilien du héron blanc, ardea alba, Linn. (Cu. D. ) GUIRA TIRICA. ( Ornith. } Cet oiseau du Brésil a été rapporté par Buffon au grivelin, loria brasiliana, Linn. ( Ca. D.) GUIRA TONTEON. ( Ornith.) On lit, dans les Voyages de - La Harpe, tom. 15, p.452, que cet oiseau du Brésil tire son vom de lépilepsie à laquelle il est si sujet qu’on a voulu ex- primer par ce mot composé qu'il meurt et ressuscite souvent: On se borne, pour toute description, à annoncer qu'ilest très- blane et d'une beauté rare. ( Cu. .) GUIRA YETAPA (Ornith.) Ce nom brésilien, qui FRA ciseau coupeur ou en ciseaux, est celui que donnent les gua- ranis à l'espèce décrite par M. d'Azara, sousle n.° 226, et qui | GUI 85 a les mêmes formes et les mêmes habitudesque son petit cog , dònt M. Vieillot a fait le genre Gallite. ( Cu. D-) GUIRNÉGAT. ( Ornith.) Ce mot a été formé, par contrac- tion, de guira nheemgatu , nom que porte au Brésil oiseau que des naturalistes ont placé parmi les brüants, emberiza brasi- liensis , Linn., et dont M. Vieillot a fait une p ne. (Cu. D.) GUIR RZIM. ( Bot.) L'arbrisseau qui porte ce nom chez les Maures, doit être reporté au genre Nitraria, quoique, selon ‘Aditsdn; son fruitse partage en sept coquescoriaces. (J.) GUISEAU. (Ichthyol.) Suivant M. Noël, c’est le nom que les pêcheurs donnent à une variété de l’anguille commune, que l'on prend dans la Seine, depuis le Hoc jusqu’à Vitlequier. Sa tête est plus courte et plus large que celle de Fanguille ordi- naire ; son corps est aussi plus court, son œil plus gros, sa chair plus fermé et sa graisse plus délicate. On en pêche quelque- fois plusieurs centaines d’un seul coup de filet: (H:C.) GUISSE. Se, Dans querques cantons on donne ce ROM aux gesses. (Li D.) - GUISTRICO. ( Bot. ) Dodoens dit que le te ligustrum , est ainsi nommé par les Italiens. (J.) GUIT (Ornith.), nom vulgaire du ré dans le midi . la France. (Cu. D. GUIT-GUIT. (Ornith.) Ces oiseaux forment, dans le Rs il de M. Cuvier , une section de ses sucriers, acefarinia, Mig., dont le bec, de longueur médiocre, arqué, pointu et comprimé, ressemble à celui des grimpereaux , et qui cepen- dant ne grimpent pas, ainsique l'annonce leur queue non usée ; mais, comme la dénomination de sucriers, qui, d’ailleurs ; est d'une acception plus générale, a déjà été appliquée par M. Le- vaillant, Ornithol. d’Af., aux soui-mangas, afin d'éviter des con- fusions, l’on croit devoir préférer ici le nom deguit-guit pour désigner ces oiseaux, dont M. Vieillof a fait un genre sous celui de coereba, qu’une des espèces porte au Brésil. Les ca- re que leur assigne ce naturaliste, sont d’avoir un bec > trigone, arqué, à pointe aiguë; la mandibule supé- As fine ment entaillée vers le bout ; les narines cou- vertes d’une membrane ; la langue divisée en deux filets ou ciliée à la pointe ; les deux premières rémiges les plus lon- , ves; quatre doigts, deux devant et un derrière, dont les 86 GUI extérieurs sont soudés à leur base. Mais les espèces qui com- a le genre de M. Vieillot, appartiennent exclusivement à V'Amérique méridionale , et M. Cuvier y en fait entrer quel- ques unes qui se trouvent dans d’autres contrées. Les insectes sont la nourriture ordinaire de ces oiseaux qui y joignent le suc doux et visqueux de la canne à sucre, par eux recueilli en enfonçant le bec dans les gerçures de la tige. Il y en a qui viventen troupes, et même danslasociété d’autres petits oiseaux , tels que des sittelles, des picucules, des tan- les insectes qui viennent sy PRE; les cales de Perte les confondent avec les colibris, et seille d’ y prendre garde en lisant les relations des voyageurs qui souvent ne les distinguent pas davantage, Les espèces dont on connoît les nids les suspendent à l'extrémité d’une branche foible, et l'ouverture en est tournée vers la terre, ce qui garantit la couvée contre les attaques des araignées, des lézards et des autres ennemis. La ponte, qui se répète plu- sieurs fois dans l’année , est ordinairement de quatre œufs. Les variations que les guit-guits éprouvent dans leur plumage, sui- RUE heyr sexe g aux “mére époques ms rempes ons pai M. Cuvier n'en indique pour tanérique que deux; auxquelles Ipi r trois d'Or Girme PROPREMENT D DIT: Coereba Coie, Vieill; Cerhia cyanea, Linn, et Lath,; PL enl., de Buff. , n.° 83, fig: 2, sous le nom de grimpereau du Brésil; et pl. 41, 42, 45 des Grimpe- raux de M. Vieillot dans les Oiseaux dorés. Celui-ci, dont la longueur totale est de quatre pouces trois lignes, se trouve au Mexique, au Brésil et à la Guiane. Son front est d'une cou- leur brillante d’aigue-marine ; il a sur les yeux un bandeau d'un noir velouté, couleur qui se remarque aussi sur le haut du dos , sur la partie du cou qui est voisine , et sur les ailes, So aiat pliées, à l'exception d'une bande bleue tra- versant Lo rent | leurs couvertures; le reste de la tête, le bas du , la gorge et tout S Sn du corps sont couverts de pistes brunes à leur base, vértes dans leur partie moyenne, et biens a leur RSR Taser GHE : 87 extrémité, mais lorsqu'elles sont bien couchées elles paroissent entièrement d’un bleu d'outre-mer ; le dessous des ailes est d'un brun jaune , et les couvertures inférieures dela queue sont d'un noir-mat. Le bec est noir, etles pieds, tantôt rouges ou orangés, sont quelquefois jaunes ou blanchâtres. Certains individus ont la gorge mêlée de brun, d’autres l’ont noire; il arrive aussi que le bieu prend une teinte de violet: Gurr-Gurr noir sr BLEU: Certhia cœrulea, Linn. et Lath.; Coereba cerulea, Vieill.; pl. 21 d'Edwards;et 44; 45, 46dés Grimm: pereaux de M. Vieillot. Cet oiseau, dont la longueur est d'en- viron quatre pouces, n’a d'abord été présenté par Gueneau de Montbeillard que comme une variété de la précédente; mais ce naturaliste areconnu depuis que c'’étoit une espèce réelle, qui, en effet, se distingue aisément de l’autre par une taille plus petite, la queue plus courte, les ailes non doublées de jaune, et le dessus de la tête du même bleu que le des. Le måle a le bec, le front, la gorge, les pennes des ailes et de la queue d'un beau noir, et le reste du plumage d’un bleu nuaucé de violet, sur quelques individus; les pieds sont, en général, jaunes ou noirs, et les plumes de la poitrine sont de trois cou- leurs , comme dans l'espèce précédente. L'individu qu'er sup- pose être la femelle, et qui est un peu plus petit, à un trait blane sur les yeux; le dessus du corps et la queue d’un brun clair; la poitrineet la gorge d'un gris jaunätre ;les plumes abdo- minales et anales roussâtres : le bec brun en dessus etjaunätre nus , les pieds bruns. Les jeunes ont le dessus de la tête et du corps, et le bord extérieur des ailes et de la queue d’un . brun vert; les parties inférieures sont mélangées longitudina- lement de-vert , de jaune et de blanchâtre, et leur plumage est d'ailleurs de tâches bleues et noires pendant. la mue: Le éd de: cette pirs y qui la forme d'une cornue, est composé en del paille et de brins d'herbes un peu fermes. L'oiseau entre. pas l'ouverture inférieure dans le a de cette cornue, qui est presque. droit et de la longueur un Se et il grimpe jusqu’ à P endroit où a de: vrai nid, dont matér Les guit. guit-guits vert- -tacheté, nhi cayana , Lin PL. ebl., ‘9 fig: 2 ; à bracelets, certhia armillata, Sparrm., pi. 36; va- rié » certhia variegata, Seba, tom. 2,p.5,tab. 5, fig. 5; coii- 88 +: GUI bri, certhia trochilea , vert bleu de Surinam, certhia surinamen- . sis, Lath., et, ochroclora, Gmel. , sont des variétés des deux espèces qu'on vient de décrire , et le guit-guit vert et bleu, cer- thia cyanogastra , Lath., n’est qu’un jeune en mue de la der- C E Cesobseryations doivent tribuer à faire naître des doutes sur beaucoup d’autres espèces, regardées un peu légèrement e 11 S : J P 4 a 4 ’en paséle- ver surle guit-guit sucrier, ou simplementsucrier de Gueneau -~ de Montbeillard, coereba flaveola, Vieill., certhia flaveola, Linn, et Lath. , figuré dans les Oiseaux dorés, pl. 51 des Grimpe- Taux, quoiqu'il y ait des différences assez considérables dans les descriptions qu’on a faites des individus provenant de Cayenne, de Saint-Domingue, de la Martinique, qu de Ja Jamaïque. Celui de Cayenne, que les Créoles et les Négres ap- pellent sicouri, et dont la queue dépasse fort peu les ailes, a la -tête noirâtre ; deux sourcils blancs qui se prolongent jusqu’au derrière du cou: la gorge d'un gris cendré clair, qui devient plus foncé sur le dos, et les c tures supérieures des ailes, dont la partie antérieure est bordée de jaune citron, couleur qui se trouve sur le croupion, la poitrine et le dessous du corps- Le bec est noir, et les piedssont bleuätres. Celui de Saint-Domingue a la tête, le dessus du cou et le dos d’un brun noiràtre; le dessous du corps gris et les ailes noi- râtres,. avec du blanc au milieu des pennes primaires; la queue de la même couleur, avec du blanc à l'extrémité; le bec et les pieds noirs. Ryder À la Martinique , le même oiseau a les sourcils jaunes, la gorge noirâtre, A la Jamaïque, la tête, le cou, le doset la gorge sont noirs, et la femelle a cette dernière partie d’un blanc Jaunàtre , ainsi qu’il résulte d planet t321 d'Ed:wards. Cet oiseau, dont il a déjà été fait mention dans ce Diction- naire à la suite du mot Fournin , tom. 17, pag. 356, a un cri foible qu’on peut exprimer par zi » 2i. Il se nourrit, comme les autres espèces, du suc de la canne ; en insérant son bec dans les gerçures de la tige, et il attache son nid: à l’extréinité des lianes qui pendent sur le milieu d'un ruisseau, Ce nid, dont Ven trée est dessous, et qui a la forme d’un œuf d'autruche, est divisé en deux pièces par une cloison. sien. SE és caches M de ji E E si pT PO ne Pt GH 89 M. Vieillot regarde aussi comme une espèce réelle le guit- guit vert à tête noire, coereba atricapilla , pl. 47 des Grimpe- reaux dans les Oiseaux dorés ; il pense même que cet oi- seau, long d’environ cinq pouces, dont Latham ne fait qu'une variété de son certhia spiza, et qui est fort commun an Brésil et à Cayenne, doit être plutôt considéré comme le type de Ves- pèce. Le cou, le haut du dos, le merton et la gorge sont d’un vert-pomme brillant; le reste du dos , le croupion , la poitrine , le ventre sont d’un vert bleu , ainsi que le bord des pennes alaires et caudales, qui sont d’un bruu foncé. Le bee, fort Peu courbé, est noir en dessus et blanchätre en dessous ; les pieds sont de couleur plombée. La femelle, qui est représentée pl. 48 de l'ouvrage qu'on vient de citer, est d’un vert plus tendre au-dessus du corps et jaunâtre sur la gorge; les pennes peupe de Faile ze bor- dées de vert, et les pennes dos. Le bec est de couleur de corne , et les pieds soit bruns: Cest le guit-guit tout vert, certhia spiza, var. de Latham. Avant la mue le jeune måle a les parties supérieures d’un vert tendre et le dessous du corps d’un vert jaune. Il est repré- senté à l’âge de la mue dans la pl. 49. Le guit-gnit fauve , cer- thia fulya , = , paroît être aussi une variété du jeune âge de même espèc M. Vieillot nA le nom de guit- FES à tête grise, coereba griseicapilla, à un oiseau de Cayenne peint sur la 50.° pl. de ses Grimpereaux, dont la queue est un peu arrondie à son extré- mité, et qui a la tête grise en dessus ; les yeux et les joues soat . tutourés de noir; le dessus du cou, le dos, le croupion et queue sont'd’un vert olive, et les des inférieures dus jaune vif, Le même auteur range avec ses EERE » Te anki gularis, Sparrm., 3 79, ou guit-guit à gorge bleue , oiseau de la Mar- tinique trois paee HET ne de rer, a Faz gorge, le AA P pe > jaune avec une grks P cette csaten au-dessus des yeux et sur les côtés du cou ; les ailes fuligineuses en dessus et jaunes en dessous; la queue et le bec noirs. Mais l'opinion de cet orni- thologiste est que le guit-guit vert et bleu à gorge blanche, Edw., pl. 25, fig. inf, ; certhia spiza, Var., Lath. , n'appartient a R GUI pasā ce genre; quoique le dessinateur lui ait donné un bec un peu incliné à son extrémité, vu qu'il croit reconnoître dans cet oiseau du Brésil, le pipit vert, motacilla eyanocephala, Gmel. Les trois oiseaux que M. Cuvier juge susceptibles d’être clas- sés avec les guit-guits, sont les certhia borbonica, sanguinea et cardinalis, Gwel. Le premier, peint dans les Planches enluminées de Buffon, n.” 681 , fig. 2 , sous le nom de grimpereau de Pile dé Bourbon, certhia körbonitā: Gmel: et Lath., a le dessus de la tête ët du corps d’un brun verditre; le croupion d’un jaune olivatre ; la gorge e et tont w dessous du corps d'un gris brouillé, qui prend la queue ; les flancs roux ; les pennes alaires et caudales noïrâtres ; le bét et les pieds noirs. Le second, certhia sanguinea, Gmel., est représenté dans l'Histoire naturelle des Grimpereaux de M. Vieillot, n° 66, sous le nom d’héorotaire eramoisi; il a cinq pouces et demi de longueur , et il est d’un rouge-cramoisi sur la tête, le dessus du corps, la gorge et la poitrine , avec uné teinte marron Sur le bord Ur er des pea ak Ë. - epret est blanc, ai es pennes de la Quene” dont l'extrémité ést pointue ; le bec, très-peu arqué, est noir, et les pieds sont jaunâtres. Le troisième , qui a été décrit par Gmelin , sous les noms de certhia rubra et AE hië akamani: ; griinpereau ċardinał, et eprésenté parmi les Grimpereaux de M. Vieillot , sous ceux d’'héorotaire scarlate, pl. 54, et de kuyameta, pl. 58, ést un oiseau de la Noërellé Hohsade: et dés îles de la mer du Sud, qui a environ trois pouces et demi de longueur, et dans le plu- mage duquel l’écarlate domine , mais dont les ailes et la queue sont noires, ainsi que le bec, qui est très-peu courbé, ét dont les pieds et les ongles sont noïrâtres. ( Ca. D. Y} GUITI. ( Bot. ) Les ques du a cités s sous ce nom par Marcgrave , p , Achras; ou au moins à un genre très-voisin ; puisque, seloni la descrip- tion, ils sont de même laiteux , à feuilles simples, à fleurs axil- laires; leur corolle est monopétale, à six divisions, et portant six étamines. Leur fruit, de la grosseur d’une orange, est charnu et contient des noyaux sphériques , lisses et brillans d’un côté; inégiux à leur surfäcedél'autre: Maitgtar cditque hs can- ne E ml E a GUL 91 tenant un lait âcre , n'est pas bon à manger. Cette circonstance le fait cependant différer de la sapotille vraie, qui est au nombre des bons fruits d'Amérique. Marcgrave distingue plusieurs espèces ou variétés qu’il nomme guiti toroba, guilieoroya, guiti iba: les mêmes sont nommés guetiis par Pison: (J.) GUITNE, ( Conehyl,) C'est le murer perversus de Linnæus, type du genre Foudre de M. Denis de Montfort. (De B.) - GUITTARIN (Bot.), nom françois du citharexylum ou boi de guitare. (J.) | | GUL, ( Bot.) Ce nom est donné parles Turcs, suivant Clusius, Stirp. Pannon., p. 138, à la rose, et par suite à d’autres fleurs qui out la même forme , et surtout à celles qui sont doubles et qu'ils nomment gul-catamer ; telles sont la rose, l’anémone, le pavot, la rose trémière, etc. Le même auteur, dans ses Erotica, dit que l’arbre triste ; nyctanthes, est aussi nommé gul par les Turcs et les Persans. Voyez Guant: (J.) GUL. (Ornith. ) Voyez Guceër. (Cu. D.) GULAUN (Ornith.) , nom islandois de Voie , que Gmelin et Latham appellent anas borealis. La dénomination de gul-ond est, suivant Muller, n.° 133, donnée au harle commun, mer- gus- merganser, Linn, (Cu. D.) ee GULDSHAH. (Mamm,), nom que les Mongols donnent à l’argali mâle, Ce dernier nom est celui de la femelle. (F. €:) GULEDER, (Ornith,) On appelle ainsi, sur le lac de Cons- tance , la petite mouette cendrée, larus cinerarius, Linn. (Cu. D.) RE GULFOTTING (Ornith.), nom norwégien du goéland brun, larus fuscus, Linn. (Cu. D. - GUL-GAT, (Ornith.) Les Hollandois ont imposé ce nom, qui Signifie cul-jaune, au merle brunet, turdus eâpensis, Latb., Parce que son croupion est jaune. (Cn. D.) GULGURUK (Ornith,), nom turc du vanneau, fringa va- téllus, Linn. (Gy. D. ne x GULIHAYANG, CULICADAYANG, LOYONG (Bot.), noms donnés dans les Philippines, suivant Camelli, cité par Rai, à une espèce d'ébénier, diospyros. (J,) GULIN. (Ornith: } Voyez Gouzix. (Cn. D.) à GULL (Ornith.), nom anglois d ttes.(Cu. D.) GULLA-CAVAELA (Ornith.) Voyez, pour cet oiseau des +21 32 GUM environs du fort Saint-Georges, aux sr le mot Sancuirro, (Cu. D. GULO. (Ornith.) Vas désigné sous le : nom de plancus gulo dans Klein, p.142, n.° 1, est le pélican, pelecanus onocro- talus, EBinn.; et le gulo de Schwenckfeld, cité par Klein, pag. 144, n.° 5, est le cormoran, pelecanus carbo, Linn. (Cr. D. GULO ( Mamm. ); nom du glouton en latin moderne. (F: C:) GULSPARF. (Ornifh.) Le bruant commun , emberiza citri- nella, Linn. , porte ce nom et celui de golspink dans la Suède. GUMARA , GUMALLA. ( Bot.) Dans Pile d'Otahitiet däi d'a autres îles voisines, on donne ces noms et celui de umara, à la racine tubéreuse d'un liseron, convolvulus chrysorrhizus, qui a beaucoup de rapport avec la patate. Forster la prenoit our une simple variété; mais Solander en fait nne espèce distincte: On la cultive dans toutes ces iles, où elle est une des nourritures des pa rs A je GUMENISKI. (Ornith.) K il b a donner, d’après Steller, lenonidé cette oie du Kamtschatka, (Ca. D. ÿ: GUMILLÉE , Gumillæa. { Bot.) Genre de plantes dicotylé- dones, à fleurs incomplètes, de la pentandrie décandrie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel : Un calice campa- pulé, à cinq divisions ; point de corolle ; cinq étamines placées sur le réceptacle ; un ovaire supérieur, à demi bifide ; deux styles, Le fruit est une capsule à à deux loges, à à deux becs ré- fléchis, renfermant d AAIRGIEL MILLÉE AURICULÉE; Gumillæa auriculata , Ruiz et Pav.,: , FL Per. , 3, pag. 23, tab. 245, fig. 2, Sthéhsen découvert dans les jraodäi forêts du Pérou , qui s'élève à la hauteur de dix à douze pieds et plus, sur une tige droite, cylindrique, munie de rameaux étalés, velus y leur jeunesse, gar de feuilles pétiolées, alternes, ailées avec une impaire; les folioles pédicellées, glabres, ovales, vblengues; Less peuacu- minées, très-entières b ur nervure du milieu, un peu Maléei à leurs bords; les pénil hérissés, Tongs ds pied ; les stipules opposées, sessiles, presque réni- : formes, rélléchies latéralement. $ GUN 93 Les fleurs sont sessiles, agrégées ; disposéés en grappes longues, pendantes , hérissées , presque en épis. Le calice est jaunåtre, à cinq découpures droites, aiguës , étalées ; point de corolle; les filamens des étamines presque planes, subu- lés , un peu recourbés, entourant l'ovaire ; les anthères un peu pendantes , arrondies, à deux loges; l'ovaire presque en cœur, à demi bifide, surmonté de deux styles subulés et ré- fléchis ; les stigmates aigus. Le fruit consiste en une capsule ovale , bifide , à deux becs réfléchis, à deux loges; les semenses petites, nombreuses, arrondies. (Porr.) Re | . GUMMÆXEE, NÆDÆVA (Bot.), noms égyptiens de les- pèce de soude, qui est le salsola inermis de Forskael: le dernier de ces noms est encore donné au cressa. (J.) GUMPEL. (Ornith.) Le bouvreuil ordinaire, lotia pyrrhula, Liun. , est désigné par ce nom et par celui de gympel dans dif- férentes parties de l'Allemagne. (Ca. D. | GUNDÉLIACÉES. (Bot.) M.Decandolle, dans son premierMé- moiresur les Composées, présenté à l’Institut, enjanvier 1808, a distribué les cinarocéphales de Vaillant et de M. de Jus- sieu en quatre divisions, sous les titres d’échinopées, gun- déliacées, carduacées, centaurées. Dans notre article Comro- SÉES Où SYNANTHÉRÉES, nous avons dit (tom. X, pag. 155) que la dernière division , celle des centaurées, étoit la seule qui fût naturelle. Celle des gundéliacées , au contraire, est. tout-à- it inadmissible, car l'auteur la compose des deux seuls genres Gundelia et Acicarpha, dont le premier appartient à la . famille des synanthérées, et le second à une nouvelle famille que nous avons établie, en août 1816, sous le nom de boopi- dées, Cette petite famille des boopidées , composée des trois senres Boopis, Calicera et Acicarpha ou Cryptocarphæ, est dispersée par M. Decandolle de telle sorte, que. le boopis est + 36; Cnyprocanrua , tom. XII , pag. 84. (H. Cass.) GUNDÉLIE, Gundelia. (Bot.) iCinarecephales, Juss. ; Syngé- 94 : GUN nésie polygamie séparée; Linn.] Ce genre de plantes, établi par Tournefort, en 1703, d n Corollarium instituti Rei Her- bariæ, et dédié par lui à Gundelsheimer, son compagnon de voyage dans le Levant, appartient à la famille des synanthé- rées, et à notre tribu naturelle des vérnoniées, dans laquelle nous le plaçons auprès des Corymbium , Lagascea , Rolandra, Elephantopus , et autres genres analogues. Nous regrettons beaucoup de n’avoir pu jusqu’aujourd’hui observer ce genre intéressant, que sur des échantillons secs ACe Ier vivans: cetexcellent observateur va donc nous servir de guide; et néanmoins, en nous fondant sur la comparaison dés genres analôgues, que nous avons soigneusement observés , nouS ris- querons de décrire les caractères de celui-ci , selon un système qui nous est propre, de la manière suivante. La calathide est unitlore, régularifloré, androgynifiore. Le péricline est très-inférieur à la fleur, tubuleux, plécolépide; formé de plusieu quames unisériées, entre-greffées depuis la base jusqu'au dessous du sommet qui est libre, subulé, spines- cent, Le clinanthe est ponctiforme, inappendiculé. L'ovaire De - est oblong-elliptiqué , aplati, glabre, atténué supérieurement ' Le style est épaissi supérieurement ; ses deux stigmatophores sont courts, larges, obtus, arqués en dehors , leur face inté- rieure stigmatique est plane et glabre; leur face extérienre est garnie, ainsi que la partie supérieure du style, de collecteurs limeliformes, membraueux, courts, larges, obtus. Les calathides sont réunies en plusieurs capitules partiels, qui sont eux-mêmes rapproché pitule général, Chaque GUN © ai capitule partiel est comppsé de Hpi à asepi calathides uniflores, dont l puis la base jusque près du sommet, e formeni BIF leug réunion un seuil cOKPa/ pharay , cena: $ par- 4 p Le ecapitule général est composé de nombrent capitules partiels, rapprochés et sessiles sur un axe cylindrique, garni de bractées, dont chacune accompagne extérieurement un capitule partiel; il n’y a point d'involucre proprement dit à la base du capitule général. GUNDÉLIE DE Touaneronr ; Gundelia Tournefortii, Lino. C’est une plante herbacée, à racine vivace. Sa tige, haute d'un pied ou un peu plus, est rameuse, cylindrique , un peu épaisse, glabre. Ses feuilles radicales sont longues, nues, vertes, inci- sées assez profondément et inégalement sur les bords en dé- coupures épineuses; leur côte est un peu grosse, saillante en dessous, blanche , et garnie d’un peu de duvet lanugiveux, Les feuilles caulinaires sont sessiles, et même semi-décurrentes sur les rameaux; elles paroissent un peu larges, parce qu ’elles sont p courtes et moins profondément découpées que les radi- oli tai res, sessi iles, Ma analogues e en apparence aux têtes de la car- dère, ou à celles du panicaut des Alpes; ils sont plus ou moins pe et munis chacun, à la haten ae AUGUE brosiéea invol es, in égales sessiles. a Patin Cette. plante, qui est la seule espèce dug genre, habite l'Arménie et la Syrie, dans les lieux arides et incultes. On en distingue deux variétés, l'une à capitules glabres, l'autre à capitules pourvus d'un duyet laineux, imitant la toile d'arai- gnée. Nons avons emprunté, la description spécifique qu'on. vient de lire à M. de Lamarck , dans l'Encyclopédie. Ce-bota- naie Pense que la gundélie a de l'affinité AVER ap échinopes; Be épineux Toa : Cette famille estcomposée d'arbres ou arbrisseaux remplis , Je plus souvent, d’un suc résineux ou résino-gommeux. Les feuilles , le plus souvent opposées, sont généralement entières, glabres et coriaces, n’offrant ordinairement qu’une nervure longitudinale , d’où partent beaucoup d'autres plus ou moins transversales. Les fleurs sont axillaires ou terminales; Lames sont måles ou femelles , par suite d’avortement. On divise maintenant cette série en deux sections, caracté- risées par la présence ou l’absence du style, On ne trouve pas de style dans les genres suivans : Clusia, Quapoya, Cambogia, Garcinia , Ochrocarpus de M. du Petit- Thouars ; Marialva, de Vandelli , dont le tovomita d'Aublet est congénère ; Brindonia du Petit-Thouars; Ruyschia et son con- génère souroubea, Marcgravia , Norantea Les genres qui ont un style sont les akvan : Antholoma , Sou- roubea, de M. La Billardière; Stalagnutis de Murrai, auquel se rapporte le guttæfera de Kænig , qui fournit la vraie. gomme- gutte; Moronobea et son congénère symphonig ; Macssibis Mammea , Rheedia , Macanea, Singana, Mesua, Chloromyron de M. Perséon ou verticillaria de la Flore du Pérou; Calophyllum, venana , de M. de Lamarck , avec doute, et peut-être vateri. Cette distribution n’est pas définitive, parce que plusieurs genres ne sont pas encore assez connus. Nous avons déjà an- sanot siens gae le clusia peene dans la suite devenir le YP maregravia ; nouv: ment rapproché; n’est pas complète, de même que celle des psc genres de la série, Nous y avions rapporté le qualea et le vochifia d’Aublet, dont M. Auguste Saint-Hilaire vient de faire une nouvelle famille ; augmentée de deux nouveaux genres du Brésil. Il est divinitpsirs de retravailler Les gut- - tiféres, d'en observer avec soin les caractères dans leur lieu rs pour mieux reconnoître cenx qui sont les plus essen- iels. (J.) . GUTTURNIUM. ( Conchyl.) Klein, Doniin ostrac., P= S propose, sous ce nom, un petit genre de coquilles, qui ne diffère des murex cordonnés que paree que le canal qui ter- nine antérieurement l'ouverture, est loug et un peu recourbé n dessus. Le type est l'espèce figurée par "e tab. 24; iet H. (De B.) GUZ : 193 GUULAGTIG. (Ichfhyol.) En Norwêge on donne ce nom au gunnel, espèce de poisson rapportée par M. Cuvier au genre Gonxerte. Voyez ce mot. (H. C, Y GUUO. ( Ornith. ) Voyez Guro. (Ca. D GUYAPIN, GUAYAPIN. (Bot.) Dans le Craonnoïs, limi- trophe de la Bretagne , on nomme ainsi le genista anglica. (3.} GUYNETTE. ( Ornith.) Ce nom, dans Cotgrave, désigne la peintade , numida melig ea. (Ë (Ca. D.) GUZMA ANE , Guzmania. ( Bot.) Genre de plantes monocoty- lédones , de la famille des amomées, de l’hexandrie monogynie de Linn næus , offrant pour caractère essentiel : Un calice à trois -découpures volées sur elles-mêmes ; trois pétales rapprochés en tube; six filamens; les anthères rapprochées en € ylindre; un e pyramidal; un so trois stigmates; une capsule à à trois BES. “Les auteurs de la Flore Ji Pérou avoient d'ébôrd placé ce genre parmi les pourretia , qu’ils ont depuis supprimés. Le guz- mannia a de très-grands rapports avec le puya de Molina, au- quel il pourroit être réuni : il en diffère par ses anthères Presque réunies en cylindre, par son port offrant des feuilles dépourvues d’épines , des fleurs disposées en un épi très-làche. ANE TRICOLORE ; Guzmana tricolor, Ruiz et Pav., FL. Per, 3; pag. 58, tab. 361. Plante découverte sur les man- tagnes du Pe: Ses racines sont fusiformes et fibreuses; ses tiges dressées, cylindriques, hautes d’un pied , couvertes d'écailles ovales-lancéolées , aiguës; garnies; à leur partie inférieure, de feuilles glabres , imbriquées presque sur deux rangs, S'engainant les unes les autres par leur base , “étalées, ensiformes, très-élargies à leur Lesfleurssontsessiles, Aitite disposées en un épisimple;: long d'un pied; chaque fleur accompagnée de bractées concaves, imbriquées; les inférieures plus longues, ovales-lancéolées, trés-aiguës ; les intermédiaires plus larges, ovales- acumi- on rayées de lignes violettes ; les supérieures plus courtes, Calice est pâle, partagé en trois divisions profondes , coriaces, ovales, roulées sur elles-mêmes; la corolle blanche, de tob pétales linéaires, obtus, serrés et róulés en pen une fois plus longs que le càlice, insérés sur le récep- tacle, > se desséchant et persistant; six étamines plus Courtes `= 306 GYA que la corolle, placées sur le réceptacle; les filamens planes, linéaires; les anthères linéaires , aiguës à leurs deux extrémi- tés, rapprochées en cylindre, à Ta loges, s'onvrant longitu- dinalement; l'ovaire supérieur, pyramidal, trigone , obtus , surmonté d’un style filiforme , à trois sillons, de la Tongaat des étamines; trois stigmates aigus. Le fruit est une capsule pyra- midale, trigone , à trois loges , à trois valves, renfermant un grand nombre de semences oblaggues, acuminées. ( Porn.) | GWAZ (Ornith.), nom breton de l'oie domestique, anas anser , ka (Ca. GWENNELI (Ornith. ), nom des hirondelles en bas-breton. GWILLIMIA. (Bot.) Voyez Macnou&n. (Poin.) GWINIARD (Ichthyol.), nom anglois du lavaret , coregonus lavaretus. Voyez Corécoxe. (H. GWRACH {(Ichthyol.), nom Fe me donne, en Angleterre, au labre tancoïde de M. de Lacépède , labrus tinca, Linnæus. Voyez Larre, (H. C.) GYALECTA. ( Bot. Crypt.) Genre de la famille des lichens, établi par Acharius , et qu'il place entre les genres Solorina et Lecidea, rapprochement qui nous paroît peu naturel, Ses ca- ractères sont d’être crustacé, plane, étalé, uniforme, adhé: Tent ; d'offrir des conceptacles pani ET AEE et en godets, enfo oncés. dans. Ja croûte, presque cartilagineux, minces, à ouvertures resserrées, à peine marginées. Ce qui distingue le gyalecta du genre Urceolaria, Fa: il faisoit partie dans le Methodus d'Acharius, c'est que les conceptacles sont formés d’une substance Propre, sérente de pellg qui constitue le thallus, différente. Dans l’urce olaria „aù con- traire , pe conceptacles sont formés par la substance même du thallus. Cette distinction, qui dans le Synopsis d *Acharius est la base de sa classification, est loid d'avoir l'importante qu'on lui a attribuée, et n’a pas peu contribué à rendre cette classification artificielle. Dans sa Fr universelle, Acharius faitconnoitre cing espèces de ce genre , et, dans son Synopsis, il ea portele nombre à huit. Files croissent à terre cu sur les rochers; et plus rarement sur les mousses et l'écorce des arbres, 1. GYALECTA EPULOTIQUE : Gyalecta epulotiea , Ach., Lich- i GYG 107 , univ., p. 151, f. 1, fig. 7; Syn., p. 9. Croûte couleur de tuile, mais påle ; d’abord contiguë, puis presque plissée; conceptaçies arrondis, se touchant çà et lå , difformes, rougeâtres, à bord libre , élevé, entier. Cette espèce à été observée sur les rochers. a 2. GYALECTA TERRESTRE : Gyalecta geoica, Àch. , Lich. univ., p.151; Syne, 9; Urceolaria geoica, Ach., Meth, » P- 149; Lichen prochés, jaunâtres au fond , à bord gris, pulvérulent, Cette plante a été observée par Wahlenberg, sur le sable, près des montagnes calcaires de la province de Gothland, en Suë te. 3. Gyacecra pe Waurensenc ; Gyalecta wahlenbergiana , Achar, , Lich. et Syn, , l. c, Croûte lépreuse , raboteuse, d’un blane påle; conceptacles épars, pâles, bruns, roussâtres au fond, à bord rétréci, infléchi, un peu rugueux. Cette espèce a été observée à terre, sur les mousses, dans les cavernes dorpe de la Laponie et jusque vers le Çap-Nord, Acharius, Schleicher auroit découvert une variété de cette plante sur des troncs d'arbres en Suisse; elle se fait re- marquer par ses conceptacles ro et peu enfoncés dans la croûte : celle-ci est d’un gris 4. Grarecra pe Persoon; Gyalecta persoonianas Ach, , S Sy 10. Croûte cartilagineuse ,raboteuse, bl un PEumembraneux, épars, d’un jaune de cire, conter, à pour- tour proéminent, un peu flexueux, s’aplauissant avec l’âge, Cette plante a été observée en France, sur les écorces d'arbres. 5. GYALECYA BRYOPHILE : Gyalectu bryophila , Aeh., Syn., 10; Urceolaria bryophila, Ach., Lich. unie., pe 3415 Enel. Syn. s Hoffin, et varietat. : ; Urceolaria scruposa; Bryophila, Ach., Meth., 148; FL Dan., tab, 1551, fig. 2, Croûte rugueuse, Plissée , blanc-grisàtre ; conceptacles d'un noir bleuâtre ; élar- gis de le fond, à bord élevé, infléchi, à peine rétréci, un Peu tranchant, entouré dés la base par un rebord étranger au Vrai thallus de la plante, On trouve cette plante sur les mousses mortes, à terre, et sur les rochers, en Suède, en Allemagne, en Suisse + en ne etc. (Lem.) GYCKEN (Bot. }, nom de la massette , typha, dans la Hona grie, suivant Mentzel. Œ + 108 GYM GYFITZ ( Ornith.), nom suisse du anneau commun , tringa vanellus , Linn., qui est aussi appelé gybitz et giwilz. (Cu. D. GYGES. (Ornith.) Cét oiseau. n’est désigné, dans Gesner, Pag. 525, que par son habitude de faire entendre des cris presque perpétuels. (Cn. D.) GYLFINBRAFF (Ornith.) , nom du gros-bec ordinaire, loxiæ coccothraustes, Linn., en gallois, langue dans laquelle le bec-croisé , loria curvirostra, Linn. „est appelé gylfingroes. (Cu. D.) ne t GYLLENRENA (Ornith), nom suédois de Vépeiche , picus major, Linn. (Cu. D.) ; GYMNADENIA ( Bot.); Rob. Brown , in Ait:, Hort. Kew., edit. nov. Ce genre de la famille des orchidées a été établi par Rob. Brown pour l'orchis conopsea de Linnæus : il le caracté- rise par une corolle ringente ; la lèvre munie à sa base d’un long éperon; les glandes des pédicelles du pollen nues et rap- prochées, Voyez Oncas» (Porr, } MNANDRA: ( Bot.) Ce genre de Pallas, le même que le lagotis de Gærtner et de M. du Petit-Thouars ; a été réuni par Linnæus fils au bartsia. On devra peut-être y rapporter aussi, .3.° le sturbia de M. du Petit-Thouars, différent seulement par est formé de squames régulièrement imbriquées, appliquées» inappendiculées, ovales, ‘coriaces. Le clinanthe est plant: GYM 109 inappendiculé, rarement muni de quelques fimbrilles pili- formes, éparses. Les ovaires sont cylindracés, garnis de glandes ou de poils, et pourvus d’un bourrelet basilaire cartilagi- neux ; leur aigrette est composée de :squamellules nom barbellulées ; les corolles ont le limbe divisé, par des inci- sions égales et profondes, en cing lanières longues, étroites, linéaires; le syle offre les caractères propres à la tribu des vernoniées. GYMNANTHÊME CUPULAIRE : Gymnanthemum cupulare, H. Cass. ; Baccharis senegalensis , Persoon , Synt Plant., tom. 2, pag. 424. La tige est épaisse, cylindrique, striée , subtomenteuse , rous- sàtre, trés-ramifiée supérieurement; oa feuilles sont alternes, a pétiole long d’un pouce, à limbe long de cinq pouces, large de trois, ovale, entier, glabre en dessus, subtomen- teux en. SE les inabidi sont nombreuses, die en panicule corymbiforme à l’extrémité de la tige et des ra- meaux , et portées sur des pédoncules rameux, nus; chaque Calathide est composée de fleurs nombreuses, à corolle blanc- jaunåtre. Le péricline, hémisphérique et assez semblable à la Cupule d’un gland de chêne , ne couvre que le tiers inférieur des fleurs ; il est formé de squames très-réguliérement im- briquées, appliquées, ovales, coriaces, parsemées de glandes. Le clinanthe est inappendiculé : les ovaires sont cylindracés , Couverts de glandes, et pourvus d’un bourrelet basilaire ; leur aigrette est roussètre : les corolles sont arquées et par- semées de glandes. Nous avons observé cette belle espèce de gymnanthême , qui est le type du genre, dans un herbier de M. de Jussieu, composé de plantes recueillies au Sénégal par Roussillon. L'échantillon étant incomplet, nous doutons sî c'est une tige ou une branche, et si la plante est herbacée ou ligneuse : si c’est une tige herbacée, elle est haute proba- blement de deùx à trois pieds au moins. M. Persoon, quì a mentionné cette plante sous le nom de baccharis senegalensis , suppose que sa tige est ligneuse, ce qui nous paroît vrai- semblable. RSR ar FIMBAILLIFÈRE; Gymnanthemum fimbrilliferum , H. Cass. La ti tige est pointe, prenne tomenteuse, striée. Les feuilles sept pouces, larges 7 2 110 GYM de deux pouces et demi, obuvales -lancéolées-acuminées, étrécies à la base en forme de pétiole, bordées , autour de leur partie supérieure , de quelques dents trés-petites, iné- gales, irrégulières ; léur face supérieure est glabre ; l'infé- rieure est parsemée de phe sonne: et pubescente sur les nervures, q thides, trés-nombreuses, sont disposées en une trés- ste panicule corymbiforme, terminale , trés-ramifiée , dépourvue de feuilles et de bractées, et dont les dernières DRE rs fournissent des pédoncules particuliers à toutes les calathidés ; chaque calathide est com- posée ordinairement de’trois, quelquefois de quatre fleurs. Le péricline, PAGES aucoup plis: court que pas purs , est formé de s appliquées, Fe coriaces, pubescentes; le clinanthe est petit, plane, muni de quelques fimbrilles piliformes, éparses Les ovaires sont hispides, pourvus d’un bourrelet basilaire caftilâgineux ; leur aigrette est roussàtre , composée de squa- mellules très-nombreuses , trés-inégales , filiformes, épaisses , barbellulées : les corolles, probablement jaunes, ont le limbe divisé en cinq lanières égales, longues, linéaires; le style offre les caractères propres à la tribu des vernoniées, Nous avons observé cette espèce chez M, de Jussien, sur un échan- tilion sec ; très-incomplet, recueilli à l'ile de Bourbon paf Commerson, et qui appartient probablement : à une plante ligaeuse. RE Ra ENTASSÉ; “SRE SAR congestum, H» Cass- La tige est ligneuse , cylindrique, glabre; les feuilles sont alternes, Courtement pétiolées, longues de quatre pouces, ovales - entières, glabres en-dessus , pubescentes en-dessous, parsemées de petites glandes ponctiformes. Les calathides sont petites, très-nombreusées, disposées en panicule terminal, €t. rassemblées, au sommet dei drair reniisstions de j m A en faisceaux plusieurs aédiatement VRE is chague calathide est compo- sée pr ERA de trois fleurs. Le péricline, cylindrique et plus court LS les fleurs, est formé de squamnes régulièrement imbri ; appliquées, ovales, à peine coriaces, presqué glabres. Le PARA est petit et inappendiculé : lès ovairès sont cylindracés, striés, velus, pourvus d’un gros bourrelet t GYM tit basilare qarlilagineux ; leur “pre ęst blanche, composée rès-i négales, £liform Tmes, épaisses, Brbelluilées : les euralles. sont jaunètres, et divisées en AE longues, linéaires ; les anthères ont l'appendice apicilaire long y obtus, les appendices basilaires pollinifères ; le style offre les caractères propres à notre tribu des vernoniées. Nous avons observé cette espèce dans l’herbier de M. de Jussieu, où elle est faussement étiquetée eupatorium dalea, et accompagnée d’une note indiquant que l'échantillon vient du Mexique, et a été donné pn M. Bonpland. { Voyez notrearticle Carronra, tom. XII, pag. Le genre SEE a M diffère des lepidaploa, vernonia, ascaricida , en ce que l’aigrette est uniforme, les squamellules étéricime n'étant point laminées ; il diffère des centrapalus et centratherum , en ce que les squames du périeline ne sont point appendiculées; de a REPOM: en ce que la calathide est androgyniflore. ( H. Cass. ) GYMNANTHÈRE, ne (Bot.) Genre de plantes dicotylédones , à fleurs complètes , monopétalées, régulières, de la famille des apocynées, de la pentandrie digynie de Lin- næus, caractérisé par un calice à cinq divisions; une corolle en soucoupe ; cinq écailles, terminées par unè arête , situées à l'orifice du tube ; cing étamines saillantes ; deux styles ; deux follicules lisses, cylindriques. GYMNANTHÈRE LUISANTE ; Gymnanthera nitida, Rob. Bro ` Nov. Holl., 1, pag. 46%. Arbrisseau de la Nouvetlé-Hollénde” . dont les tiges sört grimpantes, cylindriques, trés-glabres ; il en découle une liqueur laitéuse. Les feuilles sont opposées, glabres, luisantes ; les pédoncules latéraux, presque dicho- tomes ; les fleurs d’un blanc verdâtre, sans poils; la c en forme de LIRE ayant le limbe parae en cinq pures: ci , placées à orifice de la corolle, un peu au-dessous des échancrures de he surmontées Re d'une arête ; kä flypen saillans, distincts, situés a mn acuminées, appliquées Contre les divisions du stigmate. Le fruit consiste en deux fol- pie lisses, cylindriques, divergens, du des se» enses aigrettées. (Porn. ) | EYMNARRHÈNE, Gymnarrhene: (Bot.) gene ifères, Juss.: 15 GYM Syngénésie polygamie nécessaire, Linn.] Ce genre de plantes, établi par M. Desfontaines, en 1818, dans le quatrième vo- lume des Mémoires du Muséum d'Histoire naturelle, appar- tient à la famille des synanthérées , et probablement à notre tribu naturelle des inulées, section des inulées-buphtalmées, dans laquelle nous hasardons de le placer auprès des $ grangea, ceruana, et autres genres analogues, M. Desfontaines ayant bien voulu nous associer à son travail sur le gymnäarrhena , nous allons exposer les résultats des obsérvations que nous avons faites avec lui, en octobre 1816 , sur des échantillons secs de cette plante rehhtittable! Les différences qu'on pourra trouver entre la description publiée par ce botaniste et cellé qu ‘on va lire, doivent être attribuées à ce quë notre manière, _ bonne ou mauvaise, de considérer, dé décriré et de classer les synanthérées , ne ressemble à celié d'aucun autre, Il ne faut donc pas s'étonner si notre description offre beaucoup de détails que M. Desfontaines a dû négliger, comme trop minu- tieux, et comme étrangers à ses vues et à sôn plan. Le gym- narrhena présente ptoitekis particularités très-extraordinaires dans la famille des synanthérées. Une des plus notables con- siste dans les différences que l’on rémarque sur les mêmes parties, selon qu’on les observe au commencement ou à la fin de la fléuraison. Cela nous détermine à donner deux descrip- tions des caractères génériques, observés à ces deux époques. Nous pouvons espérer , par ce moyen, de les exposer tiae ment et complétement > SeN de la caläthide, observée au commencement de le Jleuraison. La calathide est subcylindracée, discoïde : voiiphs ae à d'un disque pauciflore, régulariflore, maseuliflore | et d’une cou- ronne multisériée , multiflore , tubuliflore, féminiflore. Le péricline, qui paroît manquer Souvent, où plutôt se réduire aux squamelles extérieures du clinanthe, est quelquefois ma- nifeste, mais as em ape 3 interrompu; formé de quelques squam éga mem- Uiivsin ionici, Le diodit est mara oblique, darge; orbiculaire; son disque est garni de fimbrilles seulement ; 58 couronne est garnie de squamelles, et de fimbrilles interposées PRE S S G YM saN 113 Entre les ess: les fimbrilles, plus nombreuses que les fleurs, sontinégales , laminées, membraneuses, subulées, den- ticulées sur les bords, comme barbellulées, marquées de stries pennées: les squamelles, égales en nombre aux fleurs de la couronne, sont enveloppantes , linéaires-lancéolées-aiguës, membraneunses inférieurement , coriaces supérieurement, Spis nescentes au sommet, Les fleurs du disque, au nombre d’envi- rou dix òu Rest et accompagnées de fimbrilles seulement, . offrent : 1.” un fus ovaire très-long, filiforme, glabre ; son aigrette, pin à la corolle, est composée d'environ cing où six squamellules unisériées , entre-greffées inférieurement, li supérieurement, à peu prés égales, blanches; leur , partie inférieure est laminée-paléiforme , membraneuse , ob- longue, laciniée sur les bords ; leur partie supérieure est fili- forme , irrégulièrement barbellulée ; 2° une corolle glabre, formée d'un tuba ne grêle, ue » et d’un limbe court, campanulé, p ou quatre ayons oblongues , presque obtusts, à nervures marginales; 3.° trois ou quatre étamines ; leur filet est greffé à la corolle jusqu’au sommet de son tube ; sa partie supérieure est libre, courte et grêle; son article anthérifère est conforme au filet, et peu dis- tinct; l'anthère est libre, arquée en dedans, canaliculée; son. appendice apicilaire est res aigu ; ses appendices basi- laires sont nuls ou presque nuls; 4.° un style filiforme , simple, dont la partie supérieure est un peu épaissie , pointue au som- met, hérissée de quelques grésses papilles éparses. Les fleurs de la couronne tparune squamelle, w üt cle-méme entourée extérieurement de Plusieurs fimbrilles, offrent: 1.° un ovaire grêlé , cylindracé, hérissé de poils biapiculés; son aigrette est compüiée de squa- mellules nombreuses, plurisériées, trés-inégales, filiformes , barbellulées ; 2. une corolle tubuleuse, grêle, cylindrique, fili- forme, membraneuse, ayant le sommet tronqué, ou décou €n trois ou quatre dents ou crénelures extrêmement petites ; ~ unstyle filiforme, qui s'élève au-dessus de la corolle ; et qui Porte deux stigmatophores longs, grêles, arqués eu dehors, demi - Ré bordés de deux bourrelets stigma- tiques, r4 GYM Description des changemens opérés dans la calathide, durañt la Jleuraison. La calathide , observée à la fin de la fleuraison , est Es leuse, et beaucoup plus grande qu’elle n’étoit au commence- > 8 q ment. Le clinanthe est devenu un peu convexe. Lessquamelles, qui étoient plus courtes que les fleurs de la couronne, se son .alongées, et sont devenues égales ou supérieures à ces fleurs qu’elles accompagnent. Les fleurs de la couronne, primitive- ment égales à celles du disque, sont devenues plus longues. L'ovaire de ces fleurs est obconique ou obovoïde-oblong, et prolongé inférieurement en une sorte de pied ou de bourrelet basilaire glabre; les poils dont il est tout couvert, et qui sont dressés , droits, fins, biapiculés au sommet, sont devenus excessivement longs; son aigrette , auparavant beaucoup plus courte que la corolle, s'est alongée au point d’être égale ou supérieure à cette corolle; les cinq ou sept squamellules inté- rieures de cette aigrette, s'étant élargies inférieurement, sont devenues laminées, paléiformes. membraneuses, linéaires- lancéoJées, aiguës au sommet , dentées sur les bords, munies d’une côte médiaire. La corolle des fleurs de la couronne s’est alungée par sa partie inférieure, qui s’est en même temps renflée prodigieusement et est devenue ovoide; il est résulté de cet alongement de la corolle, que le style qui s'élevait au dessus de son sammeta. se e ouwe entièrement inclus dans son intérieur, et que sa mble avoir été coupée- Les fleurs du disque ne paroissent avoir éprouvé aucun chan- gement. GYMNARRHÈNE A PETITES FLEURS : FE D ieronthtés Desfont. re une petite plante herbacée; probableme nt an- nuelle; ne simple, pivotante, produit de son Collet ia aa courtes, étalées horizontalement, dichotomes, qui paroissent être un peu ligneuses , et dont la largeur semble indiquer qu’elles sont comme aplaties ou déprimèes ; les cala- thides , composées de fleurs à corolle et anthères jaunes, sont » €t réunies en capitules qui aceupent l'extrémité des des rameaux, et sont immédiatement appliqués sur Tér iiet supérieure ; ces capitules sont entourés de quelques feuilles oblongues, larges, membraneuses, et qui nous ot GY MO 115 baru être les seules feuilles q lante. Les échantill que nous avons analysés , et qui ue sont peut-être pas complets, au moins à l'égard des feuilles , ont été recueillis dans la Tur- quie asiatique , sur la route de Mosul à Bagdad, par Bruguières et Olivier. Malgré le soin que nous avons apporté à l'analyse de ces échantillons secs, dont nous avons décrit et dessiné plusieu rs gymnarrhena doit occuper dans notre classification naturelle des synanthérées, est aussi un problème que nous ne croyons Pas avoir résolu définitivement. La corolle et les étamines res- semblent un peu à celles de la famille des boopidées ; le fruit et son aigrette ont de l'analogie avec ceux de la tribu des arc- totidées; le port de la plante semble la rapprocher du naven- burgia , qui est une hélianthée-millériée ; elle a aussi de l'afi- nité avec le gymnostyles, qui est une anthémidée ; on peut enfin lui trouver des rapports avec le sphæranthus. M. Desfon- taine croit qu’elle est voisine de Vevaz de Gærtner , qui est une inulée-gnaphaliée. Aprés avoir long-temps hésité, nous nous sommes décidé à placer le gymnarrhena dans notre tribu na- turelle des inulées, et dans la section des inulées-buphtalmées, auprès des grangea, ceruana , et autres genres analogues. Mais nous avouons que cette synanthérée , très-extraordinaire , ne nous paroît pas pouvoir être associée d’une manière tout-à-fait satisfaisante avec aucun des autres genres connus jusqu'à à pré- sent dans la famille, (H. Cass.) YMNÈTRE , Gymnetrus. (Ichthyol.) Bloch a donné ce nom à un geure de poissons osseux thora raciques e la famille des Pétalosomes , lequel comprend des espèces fort bizarres et dépourvues ie nageoire anale , ainsi que leur nom, tiré du grec, l'indique suffisamment. Le genre Gymnètre est f: t issable aux carac- tères suivans : an Une seule nageòire dorsale : point de nageoire anale; les rayons des catopes. très-alongés, mais non en forme de fil ; les nageoires Peciorales petites; la nag caudale isolée; les dents très-peliles. Le 8. 156 GYM Les Gruxèrres ont beaucoup de rapports avec les Récatecs, mais ils en différent en ce que ceux-ci ont deux nageoires dorsales et les rayons des catopes isolés et filiformes. On les distingue aussi Sans peine des Lérinores , qui ont les catopes Ce genre doit être encore trés-voisin de celui des Bocmanes, dont nous avons parlé dans le Supplément du cinquième vo- lume, et de celui des TracayrrÈères, dont nous nous occu- perons plus tard. On n’en connoît bien encore que fort peuffespèces. Le Gyuvèrne Lacérkne; Gymnetrus cepedianus , Risso , pl. v, fig. 17. Corps tres-comprimé, diminuant insensiblement de hauteur enapprochant de la queue ; museau rétractile; ouver- ture de la bouche ample et oblongue ; mâchoire supérieure garnie de quatre grosses dents : cinq aiguës et crochues à l'in- férieure ; deux orifices à chaque narine ; opercules oblongs et osseux ; ouverture des branchies large; ligné latérale for- mée par de petites aspérités qui grossissent vers la queue; anus situé au milieu du corps; nageoire dorsale , grande et régnant tout le long du dos; catopes trés-longs. Ce poisson , qui habite la mer Méditerranée, atteint trois et quatre pieds de longueur, et pèse jusqu’à dix et douze livres. La nature a versé sur lui ses trésors avec une grande pro- fusion, et c’est la richesse de sa parure qui a engagé M. Risso à lui faire porter le nom de notre grand ichthyolo- giste françois. oussière d'argent le recouvre; trois grandes taches ne noires et rondes, imprimées sur son dos, et une oblongue, située sur l'abdomen, en relèvent l'éclat. Ses yeux sont tros: grands; l'iris a le brillant du platine, et la pupille ovale ‘est d’un noir de jayet. La nageoire dorsale est d’un beau rouge pourpre, et les PES Eee sont d’un rose pres la caudale brille d’un rouge carmin chair du byahe cépédien . est müqueuse purée quelques heures après que l'animal a été ee de oisson s'approche des côtes de Nice, quand la mer est ire et tranquille, mais plus particulièrement pendant les mois d'avril et de mai- GYM 119 Sa nourriture ordinaire consiste en salpes, en méduses, en velelles et en petits poissons. Le GYMNÈTRE HAWKEN ; Gymnetrus Hawkenii, Bloch, tab. 423. Chaque catope formé de deux rayons, qui se partagent vers le bout en plusieurs rameaux enfermés dans une large mem- brane : nageoire caudale en croissant ; corps ensiforme. Bloch a décrit cette espèce de poisson d’après un individu qui lui avoit été envoyé par M. Hawken , et qui avoit été pêché ` dans la mer des Indes , aux environs de Goa, en juillet 1788. Il avoit trois pieds et demi de longueur sur dix pouces de lar- geur, et pesoit dix livres, Ses nageoires étoient d'un rouge de sang; le corps et la queue, d’un gris bleu, avec des taches et de petites bandes brunes, disposées assez régulièrement. Cette espèce a, du reste, été représentée d’après un dessin que l’on a reconnu depuis pour être défectueux, âu moins par rapport à la queue. (VoyezScunrisr , p. 481.) Aussi M.Cuvier hésite-t-il à la classer définitivement. (H. C. GYMNOCARPE, Gymnocarpus. (Bot. ) Genre de plantes di- cotylédones, à fleurs incomplètes, de la famille des portula- cées, de la pentandrie monogynie de Linnæus , offrant pour stériles; un ovaire supérieur; un style; un stigmate simple; une semence renfermée dans un péricarpe membraneux. Ce genre ne diffère des trianthema que par ses capsules uni- 4 + 1 fer h ffrentnne loculair $ iN ? E Capsule à deux loges, renfermant chacune deux semences ; cette différence n’a point paru suffisante à plusieurs auteurs Pour tenir ces deux genres séparés. D'ailleurs celui-ci se borne aà une seule espèce. se GYMNOCARPE À DIX ramiNss : Gymnoearpus decandrum, Forsk. , FI, Ægypt. arab. , pag. 65, et Icon., tab. 10; Trianthema Jruti- cosa ; Vahl , Symb., 1 , pag, 32. Arbrisseau d’un à deux pieds, à tige droite , noueuse , chargée de rameaux diffus ; l'écorce d'un. vert cendré, plus blanche en vieillissant ; les feuilles Opposées , charnues, un peu cylindriques, glabres, subulées ; mucronées à leur sommet, longues de quatre à cinq lignes, placées aux nœuds des tiges, contenant la plupart des fasci- cules de petites feuilles dans leur aisselle, munies d’une pë- 118 GYM tite stipule int diaire, b triangulaire, Les fleurs sont situées vers l'extrémité des rameaux, dans l'aisselle des feuilles , réunies trois ou cinq en petits paquets sessiles, entremélées' de bractées fort petites. Leur calice est court, vert en dehors, d’un violet pourpre en dedans, à cinq découpures linéaires, membraneuses à leur contour, tomen- teuses et mucronées à leur sommet; paint de corolle; dix étamines un peu plus courtes que le calice, dont cinq sté- riles , alternes ; cing fertiles. opposées aux divisions du calice; les anthères petites, simples, jaunâtres, versatiles ; l'ovaire globuleux, pubescent , surmonté d’un style grêle, subulé, d'un stigmate simple , aigu ; le fruit est une eapsule dont le péricarpe membraneux ne renferme qu’une seule semence nue, ovale, aiguë. Cette plantercroit en Barbarie , dans les environs de Cafza, et dans les déserts de l'Arabie. ( Porn.) GYMNOCARPES [{raurrs], ( Bot.) M. Mirbel désigne parce mot les fruits qui ne sont masqués pa aucun organe étranger. La plupart sont dans ce cas:il nomme angiocarpes ( fruits couverts ) ceux qui sont masqués par des organes: essentiels ou accessoires de la fleur, qui subsistent: après la maturité; et - semblent faire partie du fruit lui-même. Tels sont ceux du châtaigner, de l'if, du noisetier, du pin, etc. ( Mass.) GYMNOCARPES , Gymnocarpi. ( Bat.\, nom du premier ordre de la famille des champignons, dans la méthode de M. Persoon. Voyez CHamrienons. (Lew. GYMNOCÉPHALE ( Ichthyol.), nom donné par M. de La: cépède à une espèce de Lurian. Voyez ce mot. ERC) GYMNOCEPHALE. (Ornith. ) Voyez la deseription de cet oiseau et du gymnodère, seus le mot Cornea, $. IV.: (Cu D. } GYMNOCEPHALUS. ( Bot.-Crypt. ) Les-fleurs mâles dispo- sées en petites têtes pédicellées et dégarnies de feuilles, voilà le caractè ti igné à Ce genre par Schwægrichen, son auteur ; mais si ce Caractère existe dans le gymnocephalus an- drogynus (mnium androgynum; Linn.; bryum, Hedw.), il n'a pas encore été vu dans le gymnocephalus conoides ( bryum e0- ovale. aiguë. presque ? ju : Van À ~ 7 hr deux mousses, les seules que Schwægrichen ramène dans ce genre, ont deux péristomes , un extérieur à seize dents droites, GYM ; agg aiguës, libres à leur semmet , un intérieur mernbraneux, là- cinié ; à dents caréiées, alternes avec des cils capillaires. © Bridel, qui avoit cru devoir adopter ce genre, et même laugmenter d’une troisième espèce, à fini par lé réunir à son bryum , et à en faire la première section du genre. Hooker et Taylor, dans leur Muscologié britannique , ont jugé conve- nable de laisser le gymnocephalus androgynus avec les bryum où Hedwig l'avoit placé le premier, et ils ont conservé le gym- nocephalus conoides ; mais , attendu que les fleurs mâles ne sont pas connues, ils n’ont pu adopter le même nom générique Que celuïiimposé par Schwægrichen: Cependant il n’est peut- être pas impossible que les fleurs mâles existent, comme le soupçonne ce dernier botaniste , car il y a tant de rapports entre cette plante et le gymnocéphalus androgynus, Linn. , qu'on doit croire à la similitude de leurs fleurs mâles ; mais jusques-là Hooker < Feyer. oat peie | ie nom de mie, de Jeur invention, et co joug - plante; et s rippi RS dami ce genre les dents des se anasir sont nee aires fré dans les et qui poutedit faire critiquer Ma ni: de e golin; d'il ne fàl- loit å une époque où l’on crée un si grand nombre de genres en botanique, de sorte que l’on est fort embarrassé pour les nommer. Bien avant Schwægrichen , Palisot de Beauvois avoit ôté le bryum androgynum, du genré Bryum; et avoit cřù qu il dé- voit former ún genre, où sp ner bir à un autre, et il en fit une espèce de orthopyzis ; c’est pourquoi il ne l’avoit pas mentionné dans ce Dictionnaire à son article Bay, et qu'iln’en a pas été question non plus dans notre article Baryum ; nous ré- servant d'y revenir à l'article Onraoôprxis. ( Lem. } GYMNOCLADUS. ( Bot.) Voyez Cnicor. ( Poià.) GYMNOCLINE , Gymnocline. ( Bot. ) [ Corymbifères ; Juss. ; Syngénésie polygamié superflue, Länn. | Ce genre dé plantes , que nous avons proposé, dans le Bulletin des Sciences de dé- asc 386, VOPRRNTONE kaing dor des synañthéréesy et à notre dans laquelle nous łe plaçons entre les genres Pyrethrum et Achillea; ik diffère du. pyrethrum Par les corolles de sa couronne, qui sont semblables à celles 920 GYM de l’achillea ; il diffère de l’achillea par son clinanthe qui est inappendiculé comme celui du eneen et par ses ovaires qui sont aigret a calathide radiée : composée d’un disque maltifore: régulariflore , androgyniflore ; et d’une couronne unisériée , paucifiore , liguliflore , féminiflore. Le péricline subhémi- sphérique, et presque égal aux fleurs du disque , est formé de squames paucisériées, imbriquées , appliquées , oblongues, ‘subcoriaces, pourvues d’une bordure scarieuse. Le clinanthe est convexe, de ip Les ovaires sont oblongs, non comprimés, munis de eurs côtes, et de globules parsemés entre les côtes ; leur nie est stéphanoïde, courte, con- tinue, formée d'une membrane cartilagineuse ; entière ou denticulée. Les corolles de la couronne ont la languette courte, aussi large que longue, déčoupét au sommet en trois en dents arrondies. GYMNOCLINE À CALATHIDES BLANCHES : be mnocline lencéocplgles H. Cass. ; Chrysanthemum macrophyllum , Waldst. et Kit., Descr. etIc.Pl.rar. Hung. ; Achillea Se Desf., Tabl. de F'Ec. de Bot. du Jard. du Roi. C’est une plante herbacée, à racine vivace, produisant des tiges hautes de quatre pieds, dressées, es. cylindriques, striées, pubescentes. Les feuilles sont alternes, sessiles, étalées, ovales-lancéolées, d’un vertsombre, ment pinnatifides, surtout en ieur partie inférieure; les divi- sions inférieures distancées, les supérieures rapprochées ; toutes oblongues-lancéolées, partagées en lobes aigus, qui sont eux-mêmes découpés, sur le côté extérieur, en grosses dents aiguës ; les feuilles inférieures sont longues de près d’un pied, et larges de cinq pouces; les supérieures sont graduel- lement plus courtes. Chaque tige est terminée par un corymbe large d'environ cinq pouces, arrondi, convexe, serré, dont les ramifications presque nues portent des calathides nombreuses, subglob Free larges de quatre lignes, hautes de trois lignes. Les fleurs isque sont blanches, aussi bien que celles de la éuse ui sont au nombre de dix, et dont la lan- guette est presque orbiculaire. Les squames du péricline ont. une bordure noirâtre , frangée ; les ovaires du disque sont munis de cing côtes; l'aigrette n'est point dentée, Cette belle GYM 121 plante à une odeur analogue à celle des anfhemis où des achillea ; son port est tout-à-fait semblable à celui des achillea , et nullement à celui des chrysanthemum. Nous l'avons décrite sur des individus vivans cultivé Jardin du Roi, où ils fleu- rissent au mois de juillet. Elle habite les forêts de la Croatie, les montagnes de l'Esclavonie et du Bannat, et les confins de la Valachie. GYMNOCLINE A CALATHIDES JAUNES : Gymnocline ranthocephala, H. Cass. ; Achillea pauciflora , Lamk., Encycl. Une-souché, vi- vace, diffuse, brune , produit des tiges herbacées, longues un pied et demi, ascendantes, rameuses, cylindriques, tuses ; les autres feuilles sont plus courtes, sessiles, bipinnées. Les calathides sont disposées en corymbes terminaux peu ré- guliers ; elles sont larges de cinq lignes, et composées de fleurs jaunes; leur couronne est interrompue ; l’aigrette des ovaires est denticulée. Cette plante exhale, quand on la froisse, une odeur aromatique analogue à celle des achillea. Nous l'avons décrite, comme la précédente, sur des individus vivans cul- tivés au Jardin du Roi, où ils fleurissent au mois d'août. Elle ie” ` habite le Levant et l'Espagne, ' Grunoerxe DE Vaiczanr : Gymnocline Vaillantii, H. Cass. ; Achillea Pubescens, Linn. Nous wavons point vu cette plante, qui est peut-être la même que la précédente, ou qui n’en est Peut-être qu’une variété. Cependant M. de Lamarck, qui les a observées l’une et l'autre, les regarde comme deux espèces distinctes; mais l’achillea pubescens de M. de Lamarck est-elle celle de Linnæus? Nous ne croyons pas du moins que ce soit celle de Willdenow , car la description donnée par ce bo- - taniste diffère beaucoup de celle.de M. de Lamarck , surtout Pour la longueur des feuilles. Quelle est de ces deux des- criptions celle qui s'applique à la plante de Linnæus ? Vail- lant, Linnæus, Gærtner s'accordent à lui attribuer un cli- nanthe dépouryu de squamelles; c'est pourquoi Vaillant la Tapportoit au genre Matricaria , et Gærtner, au genre Pyre- thrum, IL est donc indubitable que la plante en question ap- 122 GYM partient à ét genre Gymnocline. Mais, quoique la nudité du clinanthe soit bien remarquable dans une achillea, M. de Lamarck et Willdenow n’en font aucune mention dans leurs descriptions. On ne prétendra pas sans doute que le geure Gymnocline n’est pas suffisamment distinct de Achillea ; nn on voudra probablement le confondre avec les Ch , Pyre- thrum , Matricaria. En cè cas, pour être i il fav- dra re en un seul genre les Anthemis ét les Achillea. (H. T ATAN { Bot. ) J. Bauhin cite sous ce nom une plante céréale qui est son hordeum nudum. Rai et Tournefort la nomment triticum spicà hordei; Elle n'est citée par aucun des auteurs plus récens. C’est la même que C. Bauhin msg: zeopyron et ritico-speltum. (3) GYMNODÈRE. ( Ornith. } Voyez Corine. (Cu: D w) GYMNODERMATES, Gymnodermati. (Bot.) Ce sont les champignons qui forment la troisieme division dela deuxième section de l’ordre premier dans la méthode de M. Persoon. Voyez CHAMPIGNONS. ( Lem. GYMNODONTES. (Ichthyol, } M: Cuvier donne ce now à la première nie si ses poissons prenges Les es- FRA qui la à leurs màchoires garnies d’une ee” d'ivoire, divisée intérieurement €n lames , dont l’ensemble seprliente une sorte de bec de per- roquet, et qui, pour Vessentiel , sont de véritables dents réu- nies. Cette disposition est indiquée par le mot gymnodontes, tiré du oe (yvuvoc, nu, et odwe, dent), etsignifiant animaux ù dents nu La famille des gymnodontes tenferiie les genres Diono“: Morr et Térnaobon. Voyez ces mots. ( H. C.) GYMNOGASTER. (Ichthyol.) Brünnich ; le premier,a étabii sous ce nom un genre de poissons que nous avons décrit sous celui de Bocmans, dans le Supplément du cinquième vulume de ce Dictionnaire Le mot Gymnogaster est tiré du grec (yuures, nu, nr ventre), et indique l'absence des catopes et de la nageoirt ‘anale dans ce genré de poissons. ( H. C. } i GYMNOGRAMMA. ( Bot.-Crypt.) Parmiles espèces de fot GYM 123 gèresque Swartz et Willdenow avoient classées dans les genres Hemionitis et Grammitis, il s’en trouve plusieurs qui m'offrent point les caractères assignés à ces genres, tandis qu’elles eñ possèdent qui ont paru suffisans à M, Desvaux pour en faire un genre propre, T VHYOY pau, ainsi nommé en grec, Parce que sa fructification est disposée en lignes droites, simples ou bifurquées, placées sur les nervures des feuilles, et quelquefois sur la côte, et qu’elles sont nues, c’ést-à-dire non recouvertes d’une membrane. Ts Treize espèces sont décrites par M. Desvaux , Parmi les- quelles se trouve le polypodium leptophyllum , Linn., que nous avons laissé dans le genre Grammitis. Swartz augmente ce nombre de trois espèces qu’il a décrites dans les Mémoires dè l’Académie de Stockhol pour 1817, p.53. Ainsice genre comp- teroitune vingtaine d'espèces; toutes, à l'exception dti polypo- dium leptophyllum , sont exotiques, la plupart des Antilles et du Brésil ; quelques unes de la eôte d'Afrique, des iles Bourbons, et même du Japon. Elles ont le port des acrostichum et des as- plenium, genres dans lesquels plusieurs espèces ont été placées anciennement, Leurs frondès sont simplement ai à fronde ailée , à découpures velues, alternes, distantes’, igues; pointues , un peu en cœur à leur base : à fructi- ne en lignes un peu courbes, fourchues à Péxtrémité à stipe court, cylindrique, velu. Cette fougère est vélte, et recouverte d'un duvet roux, qui lui a fait donner son nom spé- Cifique ; elle croît à Ja Jamaïque, Elle a servi de type au genre J nt is de B k li, qui sh 2 ting e des PEN SP À tp ses capsules pédicelées, groupées en lignes. Il est trés-possible Tu une partie des espèces de gymnogramma appartienne à ce genre, ` re RE E Tii ] Fia Ahr T Er 2 a On peut voir le t èces, dans le Jour- nal d Botanique de janvier 1815, Voyez Grammrtis ét Hesio- GYMNOGYNUM: ( Boi.:-Crypt: } Un des sept genres en les- quels Palisot de Beauvois divise Les lyeopodes. Dans ce genre , il reconnoit des fleurs mâles et des fleurs femelles sur le 124 à GYM même pied. Les premièressont réniformes, bivalves , sessiles, éparses, sous des bractées, herbacées , réunies en un épi ter- minak :apgulens $ sessile. Les “rs sas sont solitaires sphérique, . be s'ouvrant verticalement, monosperme FE semence dau e. Une seule espèce est placée dans ce genre par de Beauvois; il l'appelle Gymnogynum domingense, parce que c’est à Saint- Domingue qu’il en a fait la. découverte, le. long d’une ravine, en allant du quartier de la grande ibn a l’Attalaye. Cette plante est rampante, avec des surgeons droits, garnie de deux autres trés-petites, et étroitement imbriquées sur la tige et les RARE ER NE. T) AN D NE éténn CS Lt debari et il y rapportoit encore le lycopodium EREET Linn.; qu'il a depuis placé daus son genre Stachygynandrum. ( Lem.) GYMNOLOMIE, Gymnolomia. ( Bot.) Sr se -i Syngénésie polygamie frustranée, Linn. | Ce genre de pla établi par M. Kunth, ef publié.en 1820, dans le iaia volume des Nova Genera et -Species Tiaia appartient à l'ordre des synanthérées, à notre tribu naturelle des hé- lianthées, et probablement à la section des hélianthées-rud- beckiées La calathide est radiée, sampasée dun disque multiflore , centre) et d'une couronne unisériée , “liguliflore; neutriflore ; le péri- cline subhémisphérique, est formé d’environ vingt squames imbriquées , inappliquées, sublancéolées, aiguës, foliacées, membraneuses; le clinanthe est un peu convexe , pourvu de squamelles inférieures aux fleurs , linéaires ou “lancéoléés; subulées au sommet, un peu Maure scarieuses, persistantes; les ovaires, qui sont d’abord linéaires, deviennent ensuite obovés ou eunéiformes, un peu comprimés, un peu tétra- gones, lisses, convexes sur le sommet; leur aigretie est sté phanoïde, en forme de rebord étroit, lacinié, frangé, et elle finit par disparoître entiérement ; les fleurs de la cou- ronne ont un faux ovaire sans style, et une corolle à tube court, à languette elliptique-oblongue, bi-trilebée au sommet GYM 125 M. Kunth a décrit quatre espèces de ce genre; recueillies par MM. de Humboldt et Bonpland, dans l'Amérique équi- noxiale, Ce sont des plantes herbacées , poilues, hispides , scabres, à feuilles opposées, ovales, entières, dentées ou cré- neiées, trinervées ou triplinervées, et à pédoncules, les uns axillaires, les autres presque terminaux, solitaires, alongés , portant chacun une calathide de fleurs jaunes. , La première espèce, nommée gymnolomia ‘tenella, a les “feuilles ovales, un peu cordif àla base, aiguës au si t, scabres sur les deux faces. La seconde espèce, nommée gym- nolomia hondensis , a les feuilles ovales, arrondies à la base, presque acuminées au sommet, trinervées, poilues sur les deux faces. La troisième espèce, nommée gymnolomia tripli- nervia , a les feuilles ovales, aiguës à la base, étrécies et acu- minées au sommet, triplinervées, munies sur leurs deux faces de petits poils appliqués. La quatrième espèce, nommée gym= nolomia rudbeckioides , a les feuilles ovales, arrondies à la base, acuminées au sommet, trinervées, poilues sur les deux faces; la couronne de ses calathides est composée de sept fleurs seu- lement; les fleurs du disque ont les anthéres exertes. M. Kunth pense que ce genre a beaucoup d'affinité avec le wedelia de Jacquin, et le chrysanthellum de M. Richard. T} soupçonne que le wulfia de Necker est congénèré du gymno- lomia (H. Cass. ) FA GYMNOMURÈNE, Gymnomuræna. (Ichthyol.) Commerson nous à fait connoître deux espèces de poissons que M. de La- cépède a réunies en un même genre sous le nom de gymno- murène. Ce genre appartient à la famille natürelle des ophich- thyctes ; suivant l’auteur de la Zoologie analytique , et est re- Connoissable aux caractères suivans : Pr ES Ouvertures des branchiesiatérales ; nageoires impaires peu appa- rentes; dents obtuses ; corps el queue presque cylindriques. esn lieu de rayons. C’est ce qu'indique leur nom, tiré “grec (yvuves, nu, et pupae, murène). ; La Gy; ` ies G) i doliata, Lacépède Anus beaucoup plus près du bout de la queue que de la tête; 126 GYM corps et queue comprimés; mâchoire supérieure plus avancée que Flinférieure ; deux orifices à chaque narine; point de vé- ritable ligne latérale. La gymnomurène cerclée paivient à la taille de trois pieds environ. Sa couleur générale est brune ; on observe à peu près soixante bandes transversales, très-étroites, et formant presque toutes une roue autour du corps, et quelques bandes plus longues , irrégulières et interrompues , sur les côtés. es dents molaires garnissent le disque formé par chaque mâchoire. Ce n n a Atá observé, i ei C Tson, . auprés des rivages de la ae. où on le trou) lors de la basse-mer, sous de grosses pierres ou des blocs de rochers. Sa morsure passe pour très-doulourense. La GYMNOMURENE MARBRÉE; gymnomuræna marmorata , Lacé- pède. Auus plus prés de la tête que du bout de la queue; na- geoire caudale très-courte ; corps èt queue marbrés de brun et de blanc. Museau alongé; joues et derrière des yeux comme gonflés; mächoire supérieure avancée. Peau dénuée d’écailles facilement visibles, et trés-visqueuse. Iris doré. Cene capeée cd de la même tailte que la précédente. Ön la un peu submergées, levant sa tête au-dessus de l’eau pour attendre sa proie, qu ‘elle mord avec foree et acharnement. morsure de cette gymnomurène est d'autant plus dou- loureuse , qu'indépendanment d’une rangée de dents très aiguës qui garnit chaque mâchoire, des dénits semblables hé: rissent le palais. (H. C.) GYMNONOTE,, onu { Tehthyol. jc 'est ainsi que nous désignerons un genre de poissons d’abord établi par Ar- tédi sous le dénémiriation latine de gymnotus , et reproduit lans t ede gymnote, dé nominations évidemment vicieuses; puisquece mot, qui dérive du grec, et signifie dos nu, est formé po re. tra pour, nu; et du substantif »w7oc, dos. Le genre Gymnonote appartient à a amie des tes et est reconnoissable aux caractères su Pas de nageoire caudale ni de sakosire ee anus placé fort en abant; nageoire anale régnant sous la plus grande parbe GYM 127 du corps, et le plus souvent jusqu’au bout de la queue; peau sans écailles sensibles. À l'aide de ces notes et de la table synoptique que nous donnons à l’article Pérorrèes, on distinguera aisément les Grmnonores vrais des Carares , qui ont le corps couvert. d'é- cailles; des Tricuiures, qui n’ont point de nageoire anale ; des Récarecs et des APTÉRONOTES, qui en ont une caudale ; des Nororrënes et des Orarsures, qui en ont une dorsale. ( Voyez ces différens mots, et Pénorrènes.) Les intestins des gymnonotes, pliés plusieurs fois, n'oceupent qu'une cavité médiocre. Ils ont de nombreux cœcums, et un estomac en forme de sac court et obtus, fort plissé en dedans, et presque aussi calleux que celui du dindon. Comme les anguilles, ces poissons ont les owies en partie fermées par une membrane, mais cette membrane s'ouvre au devant des nageoires pectorales. Une de leurs vessies aériennes, cylindrique et alongée, s'é- tend beaucoup en arrière dans un sinus de la cavité abdemi- nale; l'autre, ovale et bilobée , de substance épaisse, occupe le haut de l'abdomen ; sur l’œsophage. ppro Toutes les espèces que l’on connoit dans ce genre, habitent les rivières de l'Amérique méridionale; la plus remarquable, Sans contredit , est : `~ Le Grmvoxors étecraigue : Gymnonous electricus; Gymnotus electricus, Linn. ; Bloch, 156. Tête parsemée de petites ouver- tures; nageoire anale s'étendant jusqu'à l'extrémité de la queue ; forme presque tout d’une venue ; tête et queue ob- tuses; mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure. - ~e gymnonote électrique j ient ordinai i de trois pieds ou trois pieds et demi, et la circonférence de šon corps, dans l'endroit le plus gros, est alors de quatorze à quinze pouces; il a donc onze ou douze fois plus de longueur que de largeur. On en a vu des individus de la taille de cinq et six pieds. ; à À ng *: La tête est, comme nous l'avons dit, percée de petits trous ou pores trè ibles, qui sont 1 5 3 . destiné “répandre sur sa surface une humeur visqueuse; des ouver- tures plus petites, mais analogues , sont disséminées en très- grand nombre sur le corps et sur la queue , ety répandent ta la taille 128 GYM une matière gluante en telle abondance, que; si l'on veut cona server, ainsi que cela se pratique à Surinam, des gymnonotes électriques dans de larges baquets, où on les nourrit de vers et de petits poissons, l’on est obligé de changer l’eau à peu près. tousles jours. La bouche est yi comme celle des gre- nouilles. Les dents du poisson que nous décrivons sont nombreuses et acérées, et l’on voit des verrues sur son palais ainsi que sur sa langue, qui ést large, charnue, et couverte de papilles rameuses d’un jaune orangé. Les nageoires pectorales sont très-petites et ovales. La couleur générale de l'animal est noirätre, et relevée par quelques raies étroites, et lougitudinales d’une nuance plus foncée. Cette couleur paroît varier selon l’àge, la nourriture, et selon la nature de l’eau bourbeuse dans laquelle il vite Bajon a vu des gymnonotes d’un noir d’ardoise ; Bloch assure qu'il y en a de rougeûtres; tous ceux que M. de Humboldt a observés étoient d’un vert d'olive un peu foncé. La queue est beaucoup plus longue que l'ensemble de la tête et du corps proprement dit; la hauteur de cette partie est assez considérable , etest encore augmentée par la nageoire de l'anus, qui en garnit la partigginférieure. Les muscles des- tinés à la mouvoir sont très-puissans, et l'animal la remue, avec une re étonnante; les deux élémens de la force, la la vitesse , sont donc réunis dans cet organe. Frs vessie natatoire, somme naus le dirons ERES a cru pendant quelque temps, et même des, naturalistes fort instruits, Bloch, entre autres, ont publié qu e le gymnonote électrique étoit privé de cette vessie, et c’est probablement dla position de cet organe qui aura été cause de cette erreur- Quoi qu’ilen soit, la poche membraneuse dont il est ques- tion est entourée d’un lacis de vaisseaux sanguins, dont Hun: ter nous a fait connoître la disposition , et qui partent de la, anguille « de cinqà six pieds de longueur. Mais il habite le sein de ces fleuves i immenses qui coulent vers les bords orientaux RS GYM x 129 de l'Amérique méridionale , dans des régions brûlées par les feux de- l'atmosphère , et sans eesse hbumectées par l'eau des mers et des rivières. C’est là que la terre est prodigue de vé- gétaux vénéneux et d'animaux nuisibles, impurs habitans de savanes noyées. Aussi, quoiqu'à Surinam, à la Guiane fran- goise et au Pérou, ce poisson porte le nom d’anguille, ilse ressent de la nature du climat sous lequel il est destiné à vivre. De loin , il attaque et renverse d’une commotion électrique, les hommes et même les chevaux les plus vigoureux et les plus agiles. Il est d'autant plus redoutable que, doué d'organes de natation trés-énergiques , il est, dans un espace de temps incalculable , transporté près de sa proie, ou loin de ses enne- mis, et peut par là ménager l'électricité qu’il sécrète, pour ainsi dire, afin de répandre tout à coup autour de lui la mort - ou la stupeur. Plus terrible que la torpille, il ne cesse d’être à craindre que quelque temps aprés avoir perdu la vie, € gymnonote électrique est très-commun dans les petits ruisseaux et les mares que l’on trouve çà et là dans les plaines immenses et généralement arides qui séparent la rive orien- tale de l'Orénoque , de la Cordilière de la côte de Vene- zuela. Moins ces mares sont profondes, plus il est facile d'y Prendre ce poisson ;car, dans les grands fleuves de Amérique, dans le Méta, l’Apure et l’'Orénoque même, la force du cou- rant, l'abondance et la profondeur des eaux empêchent les Indiens de s’en empärer. Il y ena une immense quantité dans les environs de la pe- tite ville de Calabazo; et, prés ďd'Uritucu , une route jadis très- fréquentée a été abandonnée à cause des poissons électriques. Il falloit passer à gné un ruisseau dans lequei beaucoup de mu- lets se noyoient annuellement , étourdis par les commotions que ces animaux leur faisoient éprouver. | La qualité torporifique de cette anguille , ou, pour parler plus exactement, de ce gymnonote électrique, que Muschen- broëck et Priestley confondent avec la torpille, avoit été ob- servée à Cayenne dès 1671, par le naturaliste et astronome Richer; mais ce n’est que long-temps après cette époque, que les physiciens et les médecins cherchérent à en approfondir les phènomènes. La Condamine, Jngram, Gravesand, Alla- mand, Gronou , Van der Lott, Bankroft, Schilling, Bajon; ete. , 20. 9 > 130 GYM : jetèrent quel i rs 177$; "Williamson, à Philadelphie: Garden, dans la Ep "Walsh et Pringle, à Londres, ont fait connoître la source et la na ture de cette puissance étonnante. Mais c’est surtout à M. le baron de Humboldt que l’on doit des détails précieux sur l'ani- mal qui mous occupe : un homme , aussi riche en Connoïssances -exactes que l’est ce célèbre voyageur, pouvoit seul les donner. Au reste, ce poisson extraordinaire a été transporté deux fois vivant en Europe. Walsh, comme nous l'avons fait présu- mer eu; ena eu un x tadéséde s à Anpdnes: en 1778, et unautre Tahlberg, à a Stockholm, au: cemmencémient de l’année 17975 - «> Si l'on:touche-lè gymnonote damiga ayec une peA - main son n’éprouve point de commotion, ou du moins on wen ressent qu’une très-foible; tandis que la secousse est violente si l’oapplique les deux mains à une distance assez grandel'une ‘de Pautre sur ce même animal. Ne peut-on point, avec M. de ‘Lacépéde , voir ici une action analogue à celle qui se past lorsqu’ on chéroke à recevoir un coup ns es le moyer d’un plateau de plaques es métal liques, et connu sous le nom de carreaufulminant 2Silon n'ap- proche qu’une main, - et qu'on ne touche qu’une surface, ? peine est-on frappé; mais on reçoit un choc très-vif si Fon em- oieles deux mains, etsi, en Der À RAER aux deux es Li Mao ge lies les décharg lta , - Touë les dé zai l fois, Le poison aout: Lrnbs ame Colins Ethan d Phi? ae ofthe Ame La CA Fisa Sti vol: à tipe DoY t fournit de fluide élec”. trique pour causer aux deux bras une as aus -de plusieur années de durée: $ Suivant M.deH >ldt: 1 +5 J; dur il Ls æ reçues sui pasent èm ‘force les coups SEE les pinsa | Libres Co ETS ie 3 Ie diet TEL : ! Rue x C4 z AU. r £E ny 2 à PASS 2 x Fer e ET a E RAP T p Sga vi qr p 5 Uau LC t 3 s i F 5. S > 1 de nament mt qani ues p 5 k B SERT SC MOICHE Y RES dax Di iaa 1 à dù LT i 3 Eeer -~ aussi- issi-violente ; “dust, est bièn apatie de de- pre nr OT EN GYM 131 Pouf avoir placé ses deux pieds sur un gymnonote que l’on ve- noit desortir de l’eau, ilfut frappé d’une commotion effrayante, et ressentit le reste dü jour ùne vive douleur dañs és sea. et presque dans toutes lés articulations du corps. ' Les métaux, l’eau ; les cofps mouillés, etc. , transmettent la forcé Ékébirdtsqute du gymnonote, et cela nous explique comment on est atteint au milieu des fleuves, quoiqu'on soit ‘encore assez éloigné de Panimal, et comment, à environ quinze pieds de sine, de petits poissons sott immédiatement frappés de mo Au reste, ainsi tine cela à lieu pour la torpille, F épée d'arc de cercle qué forment les deux mains, peut être très-agrandie 3 sans que la force de la commotion soit sensiblément diminuée. Vingt-sept imiia se Dit ds par la RES et composant une chaîne dont ent à deux points de la sùrface du FRRONNtE, ont ressenti à la fois une très-vive se- cousse, Il dépend de la voisit de Pt de donner des commo- tions plus ou moins fortes; REA même il faut ga "ise soit, os dire > prog 5 Or ent, les pre- motions sont plus foibles; elles deviennent de plus en plus vives à mesure que Virritätion et l'agitation se pro- noncent davantage; enfin, elles sont terribles, disent les obser- vateurs, quapd il « est livré à une sorte de rage, orsqu” un Fri TUT ta a frappé ainsi à blé t de lui „il semble épuisé, et p: Y faut un repos plus ou moins prolongé avant qu'il puisse faire éprouver, de nouveaux chocs. On diroit qui il emploie ce TERRES à chegcege ses. A orgna oue droyans d’une En Amé- rique, anwani LE. ıh tt PE t mue pour prendre ces poissons avec iai: de risques à. reuries On fait entrer de force . nat eg o "OF SNS a à ir aa TF J x? CR LRU 11: KR ir | à mn | hr PRE ia z F 2 5 décharges; é étourdis, abattus, ils di TE r etles shii p + E $ iiki Y aai à > ETE 5 pêcheurs s’ S'Étiharont RU illans, SE SR do on pe : sa avec le harpon, í pa amna Fanlog s > ZA 49 pimeina pear € combat est fini au bout d'un quart-d'h Les. Jadiens. ont assuré à : à M..de die qu'en mettant les ch ER re evaux, deux jours de suite, dansune mare rempliede gym- 9» 132 GYM nonotes, aucun cheval n'est tué le second jour : autre preuvede la nécessité du repos chez ces poissons pour l'aceu- mulation d’une nouvelle quantité de fluide électrique. : Un phénomène bien digne d'attention, et que nous présente encore le pae pasos _ le TE on assure que des Nèégres, t „jouissent du. Mig de le touch er + sans ressentir l'influence ds: son action, On ignore si c'est en le pressant fortement par le dos, comme lont dit quelques personnes, ou si c'est en interposant entre leurs mains et le corps de l'animal, quelque substance non conductrice de l'électrité, ou en employant quelque autre moyen d'adresse, qu'ils ont intérêt de faire passer pour une fi- culté surnaturelle; mais on sait positivement que des femmes atteintes de fièvres nerveuses ou hectiques ont pu le manier sans nul inconvénient. Henri Collins Flagg a vu une femme. affectée d’une des maladies que nous venons de citer, inter- rompre une chaîne préparée pour le passage du courant élec- trique de l’animal. Des étincelle EZ 4 A PR À à cellesque l'on doità l'électricité dans nos laboratoi ifi re produites par le gymnonote. Elles ont été vues, pour première fois, à Londres, par Walsh, Pringle et M dia Il a suffi au premier de ces observateurs, pour les obtenir, de composer une partie de la chaîne iret deux lames de métal isolées sur un carreau de vero et assez rapproekées porn + facilement la lueur : lorique l'expérience se fait dans une chambre où la clarté du jour ne peut point pénétrer. ` T lamson (Philosoph. Transactions, vol. LXV grand nombre d'expériences qui prouvent l'identité de l’ alec: iricité et du fluide actif du gymnonote. . C'est au-dessus de la vessie natatoire qui, chez ce pois s'étend à l'intérieur de la queue, et se prolonge presque depuis ina tête nr son extrémité; que F ün tröave un appareil plus encore i , app pae e que p Wera L i © Ta PRE D CAE gi En ae dé i A POSSIDIEC p trique, et H. 1 . 12 s t4 3 tandis Le j 7 que, dès 167; Sté si J. PTT RE LE Do PEPR S, | el orsane q eE? que I Orën PPs . 3 Fii m à , dns | os : -i 7" a GYM | 133 -Châique gymnonote a quatre organes engourdissans, deux anale. L’ensemble de ces quatre faisceaux est si considérable, qu'il forme peut-être le tiers de la totalité du poisson. Les deux grands faisceaux sont assez larges pour n'être sé- parés Pun de l’autre vers le haut que par les muscles dorsaux, vers le milieu du corps, par la vessie natatoire, et vers le bas, par une cloison avec laquelle ils s'unissent intimement, tandis qu'ils sont attachés par une membrane cellulaire lâche, mais trés-forte ; aux autres parties qu’ils touchent. «Les petits faisceaux inférieurs sont séparés des deux grands faisceaux supérieurs par une membrane longitudinale et presque horizontale. Chacun de ses auaine faisceaux est formé par un grand nombre g? SANARE ERS] horizontales, La et érarté 1 y 0 Ancenvtrpe demi gne Hunter a compté. trente-quatre dans un des grands faisceaux, et Quatorze seulement dans un petit. (Philos. transact., LXV.) autres lames verticales et ag la mimp aptori waji beau- coup p piu „coupent 1 à angle droit ; ce qui forme un réseau large et profonds composé de cellules multipliées età plans rhomboïdaux. Hunter a compté deux cent quarante de ces lames verticales dans une longueur de onze lignes environ ` L'intérieur des sue est rempli d'une substance onc- tueuse et comme gélatineuse Cet appareil, tout aussi milope à la pile RE que celui de la torpille , est mis enijeu par un système de nerfs émanés de la moelle vertébrale , composé d'autant de troncs qu'il y a de vertèbres, et reçoit en outre des branches d’un gros nerf, qui se dirige e droite du crâne à l'extrémité de la queue, en sus'du rachis. Toutes les rami- ec de ces divers nerfs se répandent et s'épanouissent ans les alvéale Rene SUR dit M. le. professeur Geoffroy Saint-Hilaire, autant d'instru- jes capables de Sepper: de mort, ou au moins de uaar , t à leur portée. 134 GYM L'assemblage des parois des aréoles de ces organes est com- paré par M. de Lacépède, avec beaucoup de vraisemblance; à une batterie composée d’une multitude de pièces idio-élec- triques, ‘ou d'une suite nombreuse de petits carreaux fou» droyans. Or, comme la force d’une batterie de cette sorte s'éva- lue par l'étendue plus ou moins grande de la surface des car- reaux ou des vases qui la forment, il a caleulé quelle pourroit être la grandeur d’un ensemble que l’on supposeroit produit par les surfaces réunies de toutes les membranes verticales et rer so que renferment les quatre organes torporifiques un gymronote ! de A Sae long d'environ quatre pieds, er u re So p chaque n b que la surface E- Fe VS A a de à 2 Limites dcr Le ; CODCSHET offeren une étéh due d'ax moins eent tirbtmois pieds earrés, et, chez la torpille, les deux organes ne donnent, pouri même étendue, que cinquante-huit pieds également earrés. e l’on se rappelle les effets terribles: que produisent, danis les’eabinets des physiciens, des carreaux de verre dont la surface n'est que de quelques pieds, et Fèn ne sera point étonné qu'un animal qui renferme daris son intérieur, et péut employer à volonté un instrument électrique dé eent vingt-trois pieds carrés de surface; pime frapper des pre tels que reux dont nous avons parlé. ~“ De même que Fanguille et tous les: poissons rstongé) et plus où moins eylindriques, le gymnoônote éléctrique, dont la peau est entretenue dans son état de‘souplesse par la ma- tière visquéuse et souvent renouvelée qui ha “agit suc- cessivement sur l'eau qui l’environne par divers es portions de son corps on dé sa queue; qu'il meten- vanati ‘Jes unes après les autres, dans lordre'dë leür moindre éloigné- ment de la tête ; il ondute, iF partage > ainsi que le disent Garden et M. de Lacépède , son action em plusieurs actions particulières; UE il combine Ags degrés “ge force pin - gite OUT Vaini #. E fase Pie EE a | a a LE. aa i , “por : res parties 4 PRE Te PT. GL 724 utallerer varie eontrairé, évint- toutes es autres: Jr parr sel vlée de cette même queue lorsqu'il désire aller en arrière; en un moti il nage dans Feau comme les serpens raippent sur la terre GYM 155 Quoique muni d'une arme invisible et redoutable, le gms nonote électrique ne paroît pas vorace. On lit aussi dans quelques ouvrages que ce poisson a nne chair délicate et savoureuse. C’est une erreur qui prouve que- les auteurs qui en font l'éloge n'en ont jamais goûté. Cette. ce mucilagineuse. Les colons de la Guiane la dédaignent, et il n'y aguère que les Nègres qui en mangent. L'air contenu dans la vessie natatoire du poisson, que: nous décrivons, a se à M. de Humboldt, contenir 0,04 d'oxygène, ; et-o,g6 d'az ~H existe: d'ailleurs. peu de poissons d'eau douce aussi nom- breux. que les gymnonotes électriques. Dans les plaines im- menses ou sayanes que l’on désigne sous le nom des Planos de Caracas ou de Apuros, chaque lieue carrée , d’après le caleul de M de Humboldt, contient au moins deux ou trois étangs qui en sont remplis. ; température des eaux Sanh lesquelles.o on les trouve est de 26° duthermometre centigrade, iM: Van der Lott, Mt à “Esséquibos a publié, ti Hol- lande , un Mémoire su p électriques, DANAA, assure qu'à Démérary on les cniois Pour guérir les paralytiques, et nous savons qu’en Abyssinie va se-sert de la torpille dans la même intention, Au reste, Bo n ne re piete connu dans les colonies epi- zuoles, a ya a quarante : ans environ que le docteur Schiliaeun mé- tecinide e. Surinam, a avancé que le gymnonote perdoit de ses Dreesen approchant du fer aimanté ; qu'il se sentoit attiré Ralgré lui par l'aimant; et que , pour lui rendre sa première Mergie, rs falloit le couvrir de limaille de fer. Ingenhouz a téja é de réfuter ces assertions extravagantes et a fait a expériences à ce sujet, consietement avec Beeren- e M. de Humboldt ont fait re justice dede: ce Pévgée… nes | Le:Grusovore-x LÈVRES : ÉGA tss Gymnonotus. ous, čyinnotus:æquilahiatus: 5 Er APE Corps alongé, serpenti- iatme., comprimé ; nU ret visqueux ; lèvres obtuses, égales; 156 GYM dos d’un vert d'olive; ventre argenté, et he de petits points rougeàtres. Taille de vingt-huit à à trente pouc Cette nouvelle espèce a été décrite par M. de Humboldt pour la première fois. Ce savant l’a observée dans la grande rivière de la Madelaine , et les habitans du royaume de la Nou- velle-Grenade le nomment le rat, elraton, à cause de la confor- mation extraordinaire de sa queue. Ce poisson offre une nourriture assez recherchée par ceux qui remontent la rivière pour se rendre de gate. Andes à la capitale de Santa-Fé de Bogota. Il paroît avoir les mœurs du gymnonote électrique , sans jouir de la propriété de lancer des coups galvaniques. Aussi son anatomie ne présente-t-elle rien d'analogue aux organes décrits par Hunter. Sa vessie natatoire est placée uniquement dans la partie antérieure du corps. Elle est très-petite, ovale par derrière, échancrée par devant, et, en somme, bien diffé- rente de celle de l'espèce précédente. Un canal étroit, mun: d’un sphincter, la fait communiquer avec l’estoma > GYMNÖNOFE PÖTAOL: Gymnonolus putaol ; ses puis .; Gymnotus fasciatus , Linn. Tête petite, queue courte, on inférieure plus avancée que la supérieure. Teint? générale jaunâtre, avec des raies transversales, souvent on- dées et brunes, où rousses , ou blanches Ce pes qui ressemble henpiinepa a électrique vit dans les eaux è Ha été figuré par Bloch, pl. 107, fig. Pio Plusieurs espèces de gymnonotes des auteurs ont été “dé. crites à l’articie Canare. Voyez ce mot, (H. C GYMNONTHES. ( Bot.) M. Swartz, ducs son Braiden) avoit établi ce genre de plantes, que lui-même a reconnt ensuite dans sa Flore comme congénère de l'ercæcaria y dan la famille des euphorbiacées : il y rapporte également lt cametti de l Hort. penen et Willdenow a arae cette double réunion. (J.) GYMNOPERISTOMATI. (Bot. EAN paira In opabali classe de la famille des mousses, dans la première classica tion de Bridel. Cette classe comprend les genres Sphagnum- anictangeum, Gymnostomum et Anðdontion. Les trois dernier: genres , divisés en quatre : gymnostomum , pyramidula, sehisti GYM 137 dium et anoectangium , forment la deuxième classe , les gym- nostomi, dans la nouvelle classification publiée par le même auteur. Voyez Mousses. (Lem. ) GYMNOPOGON. ( Bot.) Genre de plant tyléd a fleurs glumacées, de la famille des graminées , de la polž- mie monoécie de Linnæus, établi par Palisot de Beauvois pour une espèce PETO découverte par Michaux dans l'Amérique septentrionale. Son caractère essentiel consiste dans des fleurs polygames, munies d’un calice bivalve , à deux fleurs; les valves roides, subulées, inégales, sortant de la con- cavité d’un rachis anguleux; une fleur stérile, sous la forme d’une soie pédicellée. Dans la fleur hermaphrodite ; la corolle est bivalve; la valve extérieure terminée par une arête roide et longue ; la fleur stérile fort petite, munie d’une seule valve, avec une arête un peu plus longue que le pédicelle ; une se- mence linéaire, oblongue , marquée d’un sillon longitudinal. Le caractère de ce genre, tel que je viens de le présenter, est extrait de Nuttal , qui a formé également un genre particu- her, ainsi que de Beauvois, de l’andropogon ambiguum de Michaux, sous le nom d'anthopogon. Comme je n'ai pu avoir à ma disposition la plante de Michaux, et que les caractères présentés par de Beauvois différent de ceux de Nuttal, j'ai cru devoir les rapporter ici, afin de les soumettre au jugement de Ceux qui posséderont des individus de cette plante. Selon de Beauvois, ce genre est caractérisé par des épillets sessiles, alternes et distans ; les deux valves calicinales, lancéo- - lées aigues, plus longues que celles de la corolle: ceRes-cisont ifides ou à deux dents; l’inférieure munie d’une soie sous son sommet, le rudiment d’une fleur avortée sous la forme d'une nervure de la valve inférieure, dégagée de sa partie mem- braneuse ; des écailles trés-petites, presque tronquées, glabres et catières; mermeaièes oblongue , sans sillon. Grym emosus , Pal. Beauv., hd. pag. 41, Gk 9» Frs 3; Andropogon ambiguum; Mich., FI, bor. Amer., 1, pag. 58; Anthopogon lepturoides , Nuttal, Amer., 1, pag. 82. Cette plante a des feuilles amplexicaules , lancéolées, Pon en siap Ses tiges se Bosa par une simples , ? LA alternés, très- lesénilletsealt z iiaia: distans OR: y * 238 sessiles ; les valves calicinales lanoéaléés ; aiguës , plus longnes que celles de la corolle; celles-ci bifides ou dentées au sommet; l'inférieure munie d'une arête un peu au-dessous du sommet, Cette plante croit aux lieux sablonneux, ‘dans la Caroline. GYMNOPOMES. { Ichthyol.) M. Duméril, dans sa Zoologie analytique, a établi, sous ce nom, une famille parmi les pois: sons holobrauches abdominaux, et lui a assigné les caractères suivans : Rayons des nageoires pectorales réunis; opercules lisses , sans écailles; des rayons osseux aux nageoires du dos ; mächoires now prolongées. te 3 al > Par! 2s doa auteurs, présente posais de difficultés pour ja détermina? tion des espèces, et ains va Se ent vée quand ils sh vb esrdiviser-en genres établis sur ga caractères solides et bien tranchés. Tous les gymnopomes ävoient été compris can iéfieoe et par Artédi dans les genres Clupée et Cyprin : quelques autres naturalistes ont partagé postérieurement ces deux genres ER plusieurs sous-genres; M; de Lacépède y aajouté des genres nouveaux, ceux-des hydrargyres , des stoléphores , des clu- panodons : Bloch y. a introduit le genre Serpe ; mais, plus ré- cemment encore, cette fi famille a été beaucou P augmentée; € ; # ci-jointe sen averlissant éoutéfnis que ce mot gymhopomes est tiré du grec, pupris nu, etre pas operculer, ni 27 le ca- ractère sen cree es Le ere de re l désigne- Nu mem RUN en TABLE SYNOPTIQUE Sg yiyor Te HE Er ; D à E o en sÿ $ ES EUR 5 ” f "h LME TAA 5 B k A TA, 5 D ik y Eo H'E ee # : i AE AN D Mr Li ARRE HE e H 3 L aS $ FE à à x j | Famille des RPTE old AS rue g 5 y j + ’ c va Oo [à 0 yi í 7 ÿ ” r DOES À pa 4 a ee : 9 HU Eh" + MN FU UE © AATER - DE far e 5, m af des dents........ siteste tiens iie aa. RES à 2, à à î 4 de AU EE LE Bakir. 5 ed T s X E > tion. 4 i logue À deusiihe r rayon | épineu A ra $ T. PU Ganke. = Bi à a" Mt dian DADON À B g pinen; bailon | sit ; úniqué it ie “gi de e T Cixinins. Ms À Ve r 5 | courte; ; nec : | pas de dents ; lèvres R T y à 2 rayon -deg baťhillons; smali DRE anale. FF p] : s £ non ete 2 f RES PA BP NA n double dede E AE E D 1 pone AR eR g.: ; ý à 4 À 7 n N r hé ue : Hu es fi pique Pa e SSE zi dé Esaus piq e ns, vexe, à: dr Boat, rtd; dosi. r n ommes bossa pek très-peti A Be « leve de E a ti . v, i Guilin: i i ka Anetiois. presque 6 eti ; F masies po ofét d iedh. E. +. 15.2. Cru PAREDON: s, ue Å tE nigegine eaiahe d HE LUE de convexe ; nageoire dorsale. «4. caréne , demtelé et. it. 4,40 44 libre br des dents ; 5 bouche Voyez ER noms s de kime te le mot Cyran. tY ue EON AER : 340 GYM G PS | + a $ N larl. Nom donné par Schæffer et Degéer aux insectes à quatre ailes nues, sans écailles ou sans étuis, comme les hyménoptères et les né- vroptères, par opposition aux coléoptéres et aux lépidop- tères. { C. D. GYMNOPTERIS. (Bot.-Crypt.) Ce genre , de la famille des fougères, établi par Bernhardi , et qui n’a pas étéadopté, diffère à peine du genre GYMNOGRAMMA. Voyez cet article. (Lem. ) GYMNOPUS (Bot.}, nom imposé, par M. Persoon , à la onzième section de son genre Agaricus ( Voyez Foncs.), dont les espèces sont eR de eollier , d’où le nom de AE pied nu, en l pS GYMNOSE ( nes 3; nom d'un kalidadea, holocentrus £gymnosus, Lacép., que M. Cuvier présume être le même poisson que le! Sekin à grosse tête. Voyez Bopran et Horo- CENTRE. ( H. C. GYMNOSPERMIE. (Bot) La didynamie , xrv.* classe du sys- tème de Linnæus, est divisée en deux ordres , la gymnospermie et l'angiospermie, Le premier réunit les plantes qui ont quatre raines nues (érêmes) au fond du calice ( lamium ); et le se- cond, celles qui ont les graines renfermées dans une capaulé (melampyrum , etes } (Mass.) - GYMN RANGIUM. (Bot.-Crypt.) A enci formés d'une masse gélatineuse, de diverses formes, traversée pe des filamens qui partent de la base, et viennent aboutir à la surface, où ils portent chacun ùn réceptacle à deux loges; coniques, ‘prapa sE leur base , et qui se séparent à leur aturi Ce bilia établi par Hedwig fils: sur A tremella juniperina, Linn., a été adopté par M. Decandolle , qui, le premier, 2 fait connoitre le travail d'Hedwig fils. li l'a augmenté de deux espèces déjà connues ; ce sont le tremella sabinæ, Dicks-s ou puecinia janipatóy Pers., et le: tremelle clavariæ formis, Jaėq. Linck a également adopté ce Éginie; mais la n’y rapportoit pas d'abord les deux dernières espèces qu’il plaçoit dans son gank Podisoma ; 7 Majs peue est mamine à peine diget Lyngoy e seroit dans l'opinion que le tremella j Es de Roth est 502 GYM 1$t paimella rupestris; ce qui ne paroît pas devoir être, puisque dans le genre Palmella, les réceptacles sont granuleux, glo- buleux et solitaires dans la masse gélatineuse. Il dit aussi que c'est encore la même plante que le tremella sabinæ , Engl, Bot. , t.710. Mais il est plus que probable qu'il aura observé une espèce différente. Le genre Gymnosporangium n’est donè qu’un démembre- ment du tremella de Linnæus. Il est très- voisin de l’Acaos- FERMUMe (Voyez cet article, valı , Suppl.) On peut consi- dérer ces espèces comme formées de filamens gélatineux, réu- nis en masses, ayant une forme propre. Ce caractère est si peu différent de celni assigné au podisoma par Linck , qu'il réunit ces deux genres. La sécheresse fait presque disparoître ces plantes que l'humidité gonfle et rend gélatineuses. Les espèces de gymnosporange sont d’un jaune fauve ou brun, ou orange; elles vivent sur les branches des conifères, et particulièrement sur celles des genévriers : elles naissent sous l'épiderme , qu’elles percent pour se développer. 1: GYMNOSPORANGIUM DU GENÉVRIER : Gymnosporangium coni- cum, Decand., Fl. Fr., n.° 578.; Tremella Juniperina, Linn. Champignon sessile, d’un jaune fauve, en forme d'oreille ou de cône, obtus , souvent creusé à son sommet. Cette plante croît au printemps sur le genévrier commun et ła sabine , et forme des touffes de cinq à six individus. Les genévriers en sont quelquefois tellement couverts, qu’on prétend qu'ils en Périssent. Elle est très-gélatineuse ; sa surface, vue à la loupe i Paroît veloutée. Cette plante est considérée comme une espèce de epe: dans la Flore de Scandinavie. 2. GYMNOSPORANGIUM BRUN : Gymnosporangium fuscum, Dec., Le., n° $09 ; Puccinia juniperi, Pers., de Pre 2, fig. 1; Clavaria resinosorum, Gmel.; Tremella sabinæ , Dicks., Crypt- s Engl. Bot., 710: Puceinia, Michel., Gen. bte t. 92, fig. 1- Champignon d’un roux fauve ou brun , conique ou presque cylindrique, obtus, quelquefois marqué par un sillon. Cette plante croît en touffe de quatre à cinq lignes de hauteur, sur có rs de la Virginie et sur la sabine. Elle est un peu neuse; sa surface est velontée; lorsqu'elle est sèche , sa Chair est blanche et comme cotonneuse en dedans 8. GYMNOSPORANGIEM CLAVAIRE : Gymnosporangium clavariæ- Di t Jormis, se Lc., n° 580; Tremella clavaritformis, Jacq.; Pers., Synops., 629; Tremella digitata: Vill., FI. Dauph., 5, t. 56; Tremella ligularis , Bull., Cha amp., t: 427, fig. 1. Cham- pignon d’un jaune orange, költik ; pulpėux, cylindrique, souvent un peu comprimé , obtus et simplé ou bicorne à l'ex- trémité , avec un sillon longitudinal partant de la bifurcation. Cette prii croît en te sais de six lignes de rase sur le genévrier commun. GYMNOSTACHYS. AF A de plantes onocotÿlé dones, à fleurs incomplètes, de Ja famillé des arotdes , de tétrandrie monogynie, rapproché des dracontium , et TET pour caractère essentiel : Une spathe fortpetite, en forme de éarène; les fleurs disposées en un chaton cylindrique ; munies chacune d’un calice à quatre divisions; point de coroile: quatre étamines insérées à la base des divisions du calice:un stigmate sessile, en formë de sphincter ; lé fruit est une baie”: nue, mo- ùosperme. GYMNOSTACHYS A DEUX ANGLES; Gymnostdchys anceps, Rob. Brown. Novy. -» 1, pag. 357. Cette plante, découverte dans la Navete ionad a des racines cotifogées d tuber- cules fusiformes, fasciculées ; i il en sort des kita toutes radicales, aālongées , nerveuses , semblables à celles des gra- ( fauve CYMNOSTOMUM. Rasule, Bridel, (Bot. “Crypt) Genre de plantes de la famille des mousses. Point de péristome ; fleurs mâles et femelles terminales : voilà les caractères assignés’ à ce genre par Hedwig. Cét auteur plaçoit dans son genre tin gium (ou Anoectangitm) des mousses également à à i périsiome nul, mais chez Eee ad les à mâles LS axillaires, Ces deux Pess fte sé ji ıbsence du u péristome, celui Re par la coiffe qe n ‘entoure pas la Pra à sa Paz comme © GYM 143 mais qui, du reste, diffère totalement du gymnostomum. Bridel «avoit d'abord adopté les genres Gymnostomum et Anictangium, 1 > 4 # 47 s Jie ‘a måles disciformes et terminales, ainsi que les femelles; dans le second , il rangeoit les espèces monoïqnes ou dioiques, ayant les fleurs mâles, gemmiformes et axilläires, et les femelles terminales ou latérales. A ces deux genres, il en joignoit un troisième, l’anodonfion, dont nous avons parlé à cet article, etque Bridel a sagement supprimé dans la quatrième partie de son Supplément, où il classe les moussessuivant une méthode différente de celle qu’il avoit adoptéé jusqu'ici. Dans cette nouvelle méthode ; on voit reparoître les genres Gymnostomum et Anoeclangium ; plus, les genres Pyramidula et Schistidium , et ces quatre genres ne sont plus caractérisés, comme précédem- ment, mais d'après la forme de la coiffe: elle est cuculliforme, ou dimidiée , subulée et tombante, dans le gymnostomum ; pyre- midée , persistante, et avec Pâge déchirée par le côté jusqu'au milieu, dans Le prramidula; en forme de mitre ou de cloche conique, fendue à la base en plusieurs lanières presque égales, dans le schistidium ; dimidiée et subulée, dans l’anoectangium qui se distingue encore par sa capsule latérale, Íl résulte de cette manière de caractériser ces genres que l’anoectangiumne conserve qu'une seule des espèces d'Hedwig: plus, la compac- tum, Schleieh. (gymnostomum æstivum, Schkuhr, Deut. Moos., t 11), qui y est rapporté avec doute. Toutes les autres espèces rentrent dans le schistidium et le gymnostomum. Palicas 43 R: . 4 * ; va Cet “4 droite, sans péristome; tube médiocre, quelquefois trés-court ; Point de périchèse; gaine oblongae. ce HR C | dot lines EE op FER à AU CPAS et Anictanoi Jai FLE ES De nR Tar offre pas. C'est dans ce dernier que se retrouve l’anictangium setosum d'Hedw, (Voyez Anicrawcrum.) Nous ne devons pas omettre iei que ces deux genres avoient été créés par Hedwig; ils furent ré Hitsi p is'eüh seul par cet auteur dans son Spe- Cies Muscorum, ouvrage publié après sa mort. ` . G +4 GYM sas 2 x D + 1° an à la sables n Supplément de Bridel, achevé d’être imprimé en 1819; mais la première et la dernière partie de ce Suppiément sont postée. rieures à la Muscologie britannique de Hooker et de Taylor, dans laquelle on retrouve les trois genres Gymnostomum, Anic- langium et Schistostega. Le premier est celui de même nom de Bridel; le second, son schistidium; et le troisième, le schistos- tega (Web. et Mohr) , doit être supprimé, étant établi sur un faux caractère , comme l'ont fait observer Schkuhr et Bridel; par conséquent, l'espèce qui le compose doit être reportée dans le genre où Hedwig l’avoit placée: c’est le gymnostomum penna- tum, Hedw., qui n'a pas l’opercule lacinié, comme le croyoit ce botaniste. Cependant, cette espèces LS des autres par son port qui est parfaitement celui ses mousses du genre Fissidens. Ces nombreux changemens démontrent que les genres que nous venons de citer méritentavec raison de n’en former qu'un seulet d'autant plus que les espèces ne s'élèvent guère qu’à une quarantaine; qu’elles font déjà partie pregis toutes du genre Gymnostomum , et que le ca t les distin- guer : capsule à péristome nul, munie d’un opercule caduc et d’une gaîne (vaginula). Le genre Gymnostomum, ainsi établi, contient des mousses terrestres qui croîssent sur la terre, sur Les Pierres: et sur les marh aone 11 Le, z HA . . t + eten- E o LS L2 dus,serr tit ti śnéral ; tee quelquefois presque aE ; esei aussi rameuse ; les pédicelles sont presque toujours terminaux, droits, assez longs, et supportent chacun une capsule ovale ou oblouike, quelquefois pyriforme. Souvent, après la chute de l’opercule, elle paroît avoir été tronquée. Presque toutes les espèces connues croissent en Er rope, plusieurs en Amérique, et même en Asie. Les- connues de Linnæus ont été placées par lui parmi ses Bryum- A. Pédicelle terminal ; coiffe fendue latéralement. ETS a Sei nulle ou fort courte. GY É „Hedw Muste 2 , tab. 6, Schkuhr, Deut. Moos., tab. 9; Hook. etTayl., Muse: Brit. 11, tab. 7; Engl, Bot., 1889. Tige droite, simple ; feuilles GYM 148 ovales, concaves, terminées par un long poil blanc; capsule ovoide ou elliptique. Cette mousse est fort commune partout, po RS; F tes Soh , Sur les murs pae terre. Elle forme par le grand nombre de re ét i qui les couvrent : Le pédicelie et Les capsules se font remarquersur le beau vert des feuilles, par leur couleur rouge ou brune. Toutes les espèces ps ce genre offrent le même apsect à la maturité des. capsules. Grunosromdm conique : Gymnostomum conicum, Schw., Suppl, 1, tab, 9; Hook. et. Tayl., Musc. Brit., 7: Tige tiès: courte, simple; feuilles ovales- oblongues , très-en- miicronéec. E aie Cette mousse, dont la tige n’a pas une ligne, et le pédi- dans le Devonshire , en Angleterre. ( Voyez ce que nous avons dit plus haut sur le Zen nre que Weber et Mohr, et Hooker et pour ont cru devoir faire sur cette mousse. J H°. $. Tige droite rameuse, G A tortil ,Schwæg , Suppl., gS 10; Trg in w Selvik New. Bot. Sora 4s tabs ; Schk., eu ; t.11,e. Tige droite, rameuse; feuilles droites, Ja Pi D i subulées , carénées, se tortillant par 14 sécheresse ; capsule ovale, resserrée à son orifice; opercule conique à la base , surmonté d’un long bec a Cette es- pêce, qui paroît avoir été confondue avec le omum à petite bouche, croît dans les Pyrénées, en a (a kiir cluse), en Italie, en Suisse, en ne sur les murs etles rochers. GYMNOSTOMUM na Sounas: Gymnostomum je Schw», See 1 y 10; , Schkuhr, Deut. Moo. ers Ré: Syn, Smith Tige uses rameuse, te, si linéaires, aiguës, un peu tortillées par l sécheresse ; capsule ovale, à orifice contracté; opercule c0- nas , un peu oblique. Cette mousse, Les a quelques rapports avec courbé ( après), a été obser- „vée sur sies rochers humides, en Suisse; par Schleicher et, ` suivant Bridel, par M. Dejean, sur la terre argileuse, p rés des fontaines, en Dauphiné ; au Font-de-hennvsiits mél s avec € gymnost omum Le GYMNOSTOMUM A BEC counsé : naiss ecrire Brid.; Schkuhr , Deut. Moos., 6p. 22; f.10; Hedw., Must, 2: ? E i i n Tige droite, foible , rameuse, longue de huit lignes; feuilles linéaires, capillacées, recourhécs; capsules ovales, droites: bons dessein ES CS GYM 149 opercule muni d'un bec long et grêle. Cette mousse croît en touffe sur les rochers, en Angleterre, en France, en Alle- magne , dans les marais des Alpes , en Tyrol, etc. Hooker et Taylor rapportent à cette espèce le gymnostomum stelligerum ( Bryum, PER Fase: žl: 4» f 4) de Smith, Fi. Prit., et Engl. Bot, eolum , Smith, 15: le gymnostomum Hapene, Schwæg. rte ci-dessus Gymnosto- mum tordu); le g , 5m mi th, etEngl. Bot 2200 ; et toutes ces mousses ne seroient.; selon eux , que le dois æstivum, Linn. Il est certain qu’il existe beaucoup de coufusion dans les auteurs à l'égard de ces plantes. La II.° $. Tige rameuse , couchée ou nageante. Grinosromuw rAmrANT : Gymnostomum prorepens , Hedw. , Muse., tab. 5, fig. 1-4; Anodontium prorepens , Brid.; Suppl., 1, P-41. Méipaite e; rameaux très-nombreux, droits, simples, presque égaux ; ; feuillesimbriquées, oblongues, lancéolées, éta- lées par l'humidité; capsule ovale; opercule conique. Cette mousse croît en Pensylvanie. Ses pédicelles sont terminaux et sur des rameaux fort courts : la coiffe est tordue latérale- ment, i varie rm aquatieum, Decand., FI. Fr., n°1182; Schkuhr, Deut. M dosi, t: 8; Hedwigia aqai tica Baike Muse., 3, fg. 11; Brid., Muez art 13 E 4; ontinalis subulata, kinki Dillen., t- 43, f. 7. Souche pro- t cing à six tiges droites, fermes, longues d’un à trois Pouces, noïrâtres, nues vers le bas; feuilles: d’un vert foncé tourbées, rejetées du même côté; capsules terminales sur r des ne à fart- courts ; nes un peu pis Feng : que = opereules squrss surmontés d'un. petit bec. Cette mousse ; la plus belle espèce a dar genre, et qui sen éloigne beaucoup Pour le port, croît dans les ruisseaux, les rivières et les fon- . taines d’eau pure, attachée aux pierres : on la trouve dans DER toute FEarope Sagita eae Angleterre; elle me des vent fort épaisses, et qui se chargent de Capsules ; troie qui supportent celles-ci sont infiniment courts; de sorte qu'elles paroïssent latérales sur la tige. Selon LA 150 GYM ; Bridel; la coiffe, dans la maturité, est dimidiée, comme dans les autres espèces de ce genre, subulée et cuculliforme. B. Pédicellé términal ; coiffe fendue en plusieurs lanières. á (Schistidium , Brid.) " GÉMNOSTOMÉ SUBSESSILE : Gymnostómum subsessile ; Brid. , Spee. Muse.; t.55; Gymnostomum acaule; W eb. et Mohr, Taseh., t.6; t. 4-8; Sehkuht, Deut: Mooss, t: g; Sehistidium subsessile, Brids; Spec. Musc. Suppl.: 4, p; 21: Presque sans tige; feuilles ovales, terminées par un poil, droites; capsules euveloppées dans les feuilles; opercules un peu aplatis, surmontés par un petit bec oblique. Cette plante croît en Allemagne, sur la terre argileuse près Jéna et Erfurt. Elle est excessivement petite, et le plus souverit couverte par la terre: elle est extrêmement voisine de la suivante. L'une des fentes de sa coiffe est beaucoup plus pro- fonde que les autres. La coiffe a la forme d’une mitre, Gyrmnôstoms EN COUSSINET: Gymnostomum pulvinatum ,Hedw., Spec. Muse., t. 3; Schkuhr; Deut. Moos.; t 9. Tiges droites; simples ou rameuses, rassemblées en petits coussinets : feuilles ovaies-imbriquées ,les Supérieures pilifères; capsules presque sessiles , ovales, arrondies; opercule convexe, très-petit. Cette espèce à été trouvée sur les rochers, en Allemagne dans le Hartz, en Suisse ; à. dans le Jura, à la montagne de la pAn Fa ; E CE, Lies ; Smith; m #iliatum. SWar ? Gymnöstomum Hedwigii, Schkuhr , Deut. Moos., t. 8; Hedwigia ciliata ,Hedw:; Musc. st: 40; Brid., Musc:, 2, t.1, f 3; Anic- tangium -ciliatum , Hedw., Muse. Spec. ; Brid., Specs Muse Suppl., 1, p- 22; Hook, et Tayl., Muse. Brit., 14, t.6; Schis- tidium ciliatum, Brid., Musc., 1, Suppl, 4,p.21;Dillen., Must», t52; f. 5; Vaill.; Bot, , te 27, fs'18. Tige droite, grêle, haute d’un demi-pouce, noiråtre, très-rameuse ; feuilles imbriguées, oyales-lancéolées, terminées par un prolongemént blane fili- forme, aigu, souvent barbu, plus long dans les feuilles pee GYM 261 aussi aux Etats-Unis, où même l’on en trouve encore une va- riété à tige AG rae et à coiffe ùn peu velue. GYMNOSTOME STRIÉ : Gymnostomum striatum , Nob. ; jHėdwigia lapponica , Hedw.; Gymnostomum lapponicum , cjusd. sa c.2,3,f. 5, À; Swartz; Schkuhr, Deut. Moos., t. 8; k: et Tayl., Musc. Brit., t.6; Engl. Bot., 2316. Tige droite, ra- meuse , alongée, en Giles serrées; feuilles lancéolées, alon- gées, se erispant par lasécheresse ; pédicelles un peu plus longs que les feuilles ; capsule en forme de toupie, cannelée; tome calleux , édenté; opercule convexe, surmonté dun bec. Cette espèce se trouve en Allemagne, en Suisse, en Angleterre et dans les Alpes du Dauphiné. Elle se plaît dans les lieux es- carpés et ombragés. Wahlenberg fait observer qu'elle est fort rare en Laponie, C. Pédieelle latéral. one À GYunosrome béré: Gymnostomum æstivum, Schkuhr, “48 Fes t.115 Ezel, Syn.; Anoectangium compactum , Schleich Brid., Spec. Musc., Suppl. 4, p.23; Schwæg., Suppl. 1 ,tab.11. Tiges droites, . hautes fe deux à trois pouces, trés - longues, simples ou rameuses , assemblées en touffes très-serrées ; Ph Do HEE i obtuses; pédicelles latéraux fins, longs de six lignes; capsules droites, oblongnes: opércule obligue , plan à la base, surmonté par un bec effilé, extrême- ment long ; coiffe subulée , fendue latéralement ét caduque. Cette espèce croît en Suisse, en Tyrol, en Suéde , sur les ro- chers, Elle fleurit en été, pendant le mois d'août. Bridel pense que cette mousse n’est point la même que le &rmnostomum luteolum de Smith = que cet auteur donne pour le Gymnostomum æstivum g Hedwig. Bridel conclut, contré Topi- :nion de Mohr, Schkuhr et Wahlenberg, que c'est une différente. Dans la mousse d'Angleterre, l'opercule est, selon Smith, hémisphérique,avec un léger 4 gonflementau centre ; tan- dis qu'il est très-courtement tpoin ekst, tostom um æsti- PRE ges Ms Dans la plante de Suisse , lope. sa base, s'alonge de dans le milien 6 en un n long bet subulé, oblique. Fast sur cu exemplaires FRE ou bien que! MM. Hooker et Taylor sergieut tombés dans l erreur. commune; Car, dans leur á 252 GYM Muscologie Britanniques pl. 16, on ra Le Ogre du bryum æsti- escrip- tion, ils ramènent à leur « espèce les synonymes de bryum luteo- lum (Engl. Bot., 2201), et æstivum, Hedw. (Lem. GYMNOSTYLE, Gymnostyles. (Bot) [ Corymbifères, Juss.; Syngénésie polygamie nécessaire, Linn.) Ce genre de plantes, établi par M. de Jussieu, dans les Annales du Muséum d'His- toire naturelle, appartient à. l’ordre des synanthérées , età notre tribu naturelle des anthémidées, dans laquelle nous le plaçons entre le cotula et l'hippia, près de l’eriocephalus. Comme ce genre est un des. plus remarquables de l’ordre des synanthérées, à raison des singuJarités qu’il présente, nous croyons devoir donner ici une analyse complète de la cala- thide du gymnostyles anthemifolia, que nous àvons soigneust- ment étudiée sur des individus vivans, cultivés au Jardin du Roi. La calathide est discoïde : composée d’un disque pauciflore, régulariflore, masculiflore , et d’une couronne large, multi- sériée, multiflore, apétaliflore, féminiflore. périchine, supérieur aux fleurs, est formé de squames subunisériées, à peu prés égales, linéaires, membraneuses-foliacées ; ae quées inférieurement, étalées supérieurement. Le elinanthe est hémisphérique; son disque est garni de très-longues fim- brilles capillaires, interposées entre les fleurs mâles; ‘sa cou- ronne est garnie de stipes courts ; épais, informes , charnus, ga portentles ovaires des fleurs femelles. Les fleurs du dispit rent: 1,” un faux ovaire grêle, filiforme , inaigretté; 2.°une ete formée d’un tube et d'un limbe peu distincts l'un de l'autre, à peu près égaux en longueur, et portant quelques globules pédicellés épars sur leur surface; le tube est cylin- dracé, large, un peu irrégulier; sa base paroît tantôt artieu- lée, tantôt continue, avec lesommet du faux ovaire; lelimbe, à peine plus large que le tube, est presque cylindraté ou sions plus courtes que la partie itidirisé: un peu divergentes; très-peu srqhées en dehors, semi-ovales, épaisses, opaques; £ 2 Pre papillu lé sut les bords de la face i in téricure ; 3.° des étamints \ GYM 153 dont lé filet subeylindrique, épais, n’est greffé qu'à la partie basiläire du tube de la corolle; l'article anthérifère est un peu cylindrique, glabre, rer la base est articulée sur le nectaire, et dont le sommet forme une large troncature orbiculaire, garnie de anaa papilliformes peu RE Les fleurs de la couronne lle , d'éta- mines et de nectaire, mais elles offrent : ° un ovaire inai- C'est-à-dire aplati sur deux faces, Pune intérieure, plane, l'autre extérieure , convexe; il est oblong, élargi et épaissi su- ieurément , un peu arqué en dedans, bordé sur ses deux côtés , ainsi qu’à la base et au sommet, par un énorme bour- relet Tinge épais, charnu, spongieux, celluleux, blanc, ridé tran sversalement, devenant subéreux; le Sin de cha- cune des déux faces, enibe par le bourrelet, forme une aire ovale-alongée, brune, hérissée de poils très-courts; le sommet de l'ovaire, occupé par le bourrelet, est hérissé de très-longs poils capillaires, flexueux; 2.° un style, dont la base paroït quelquefois semi-articulée, mais presque toujours parfaitement continue avec le centre du sommet de l'ovaire ; il est cylindrique , aminci de bas en haut, charnu, hérissé de petites papilles tubereuliformes, à l'exception de sa partie supérieure qui est lisse; il porte, sur son extrémité, deux stig- matophores trés-courts, cylindriques, amincis de basen haut, Hamisi aù sommet, am S cour bé: sou erts de la féconda- ICu 3 zS o tion; E ES L AT A pns les porte persiste ako ovaire et continue de végéter an avec ë 2: + ts d'une écorce verte, sčabres = © io . | Grarnosrrze A \ FEUILLES D 'axrits; Gomme anthemifolia, ’ paeen 3 | Vo M 1 + Ha pro ile , en sorte que les feuilles Naana uge est eulle TE T2 Dt 4 4 . E T 4 la racine, Les feuilles sont longues de deux pouces ; leur partie inférieure est pétioliforme ; la supérieure est pinnée , et ses pinnules sont elles-mêmes pinnatifides et dentées. Les calathides sont sessiles à la base des feuilles ; elles paroissent être verdàtres, parce que les corolles du disque, qui sont jaunûtres, ont fort peu d'apparence. Suivant M. de Jussieu, cette singulière planteest indigène à la Nouvelle - Hollande : mais M. R. Brown pense qu'elle y a été ps et il eroit qu'elle est originaire du Brésil, Deux autres espèces de ce genre ont été décrites par M. de Jussieu : nous n’en parlerons point, parce que nous ne les avons pas observées. M. R. Brown a remarqué que le genre Gymnostyles de M. de Jussieu à pére être A au “prose soli iva de Ruiz et Pavon, pu de la Flore du Pérou et du Chili. Quoique nous n’ayons point vu les Solivæ, nous sommes très-disposé à partager l'opinion de M.R. Brown, néanmoins, nous n'avons pas cru devoir renvoyer à l'article Soriva, nos observations sur le gymnostyles anthemifolia. D'après l'analyse minutieuse que nous avons faite des 0r- ganés floraux de cette plante, il est très- évident qu'elle carl'ovaire, le style masculin , les étarines , et la corolle staminée , offrent tous les caractères propres à cette tribus Mais le gymnostyles rm en mème CES me een qui donnent lieu iv +? t vénéral det lathide, aussi bien “là port. de la plante. “établissent une certaine aflinité entre le gymnosiyles p Je grangea; et cette affinité est confirmée par quelques carac- tèrës communs aux deux genres remarquez que le graat fe pere de" tribe des Saakin i nt voisin celle des å t des deux genres n'empêche paint de le classer: dans deux tribus distinete EM d ns les sypan- thérées : ‘cépendant il a lieu dans Les fleurs femelles des am- brosiées , comme dans celles prete: ke je paepae" que Bi: Mid k e tes anthémidées. Toutefois, je ne pease pas que le g) mnosiy w GYM 155 doive être placé sur la limite dé eës deux tribus; mais je lé rapproche du CEE qui estusesnihémidéé. #iantienfieurs femelles ont la nent, ou méme absolument nulle, Les stipés à nés du clinanthe, ét qui portent les ovaires des fleurs femelles ; constituent un autre caractère Nine temaris able , cons au gymnostyles et au cotula, le grangea, le clinanthe paroît étreun peu stipifère.… La forme des ovaires es fleurs femelles, et quelques autres caractères, viennent encóré à l'appui de l’affinité qui nous paroît indissolublé entre le-gymnostyles et le cotula. M. R. Brown paroit croire que la disparition de la corolle dans les fleurs femelles du gymnostyles résulte de ce qu’elle est greffée sur lé style : nous pensons, au contraire, que cètte disparition résulte d'un avortement et non d'une greffe; notre opinion est fondée sur l'analogie , car, dans le cotula , il est évident que la corolle des fleurs femelles n'est point grélfée avec le style, mais qu’elle est réellement avortée; iben est de même dans les ambrosiées. L'hippia, qui est âussi une anthémidée , n’a pas moins d’analogie que le còtula avec le gymnostyles : or, nous remarquons que, dans les fleurs femelles de l'hippia , la base de la corolle, excessive- ment élargie, se confond entièrement avec la bordure de l'ovaire; nous supposons , par analogie, que cette confusion a également lieu dans le gymnoskyles; et que l’avortement de la corolle r t du bourrelet qui borde Fovai et qui as b 10 t la nourriture destinée à cette corolle. HA siyle des fleurs måles du gymnostyles n'offre pen il est parfaitement analogue au style masculin depluieurs artemisia ; de l'hippia, et des autres an- thémidées à disque masculiflore : mais le style des fleurs peras présente deux anomalies apis La première 1. Sbirka style + £ + game pra A Peur malien d'être main ble: sur lui. C'est ainsi que, dans le zinnia et le tragoceros, la corolle des fleurs femelles conti- nue de végéter avec l'ovaire après la fluraison, parce que veue corolle est confondue. par sa base aveé le sommet de l'ovaire. Ceg dans le ranthium orientale , À E à LA > 156 le style, quoique non articulé sur Upili ne continue pas de croître avec lui après la fécondation : mais ces différences s'expliquent très-facilement. La seconde anomalie consiste en ce que les stigmatophores sont cylindriques et tout couverts de papilles stigmatiques, comme dans la tribu des tussilagi- mit; “ bies d'être demi = ee - Ne dé doses (H. spa j GYMNOTE. (Ichthyol.) Voyez Gymnowors. ( H.C.) GYMNOTE BBANC. (Ichthyol.) Voyez Carape: (H:C.) - | SYMNORE: ons -MUSEAU. ( Sa Voyez Cages? Hi Ci 7 _ SYMNOTHORAX. (Ichthyol. Bloch a nommé ainsi js es proprement dites. VoyezMurèns et Murénoruis: (H-C.) -GY MNOTRIX. (Bot.) Genre de plantes monocotylédones ; à fleurs glumacées, de la famille des graminées , de la triandrie ` digynie de Linnæus, trés-peu différent des pennisetum , offrant pour caractère essentiel: Des épillets à une seule. fleur herma- Pheaditei et une ses anne paii une pan aes na z également mutiques; troisétamines; d st les; un involucré composé de pen filets simples 3 glabres, inégaux. GYMNOTRIXA ;Gymno- triz ge or m aane tab. nag fig. 6; Panicum longisetüum, | longs filets be. à t dressées srglabres, radies; eylihdriques; ses anaga un peu étroites, alongéês, rudes à leurs bords; leur gaîne un peu large, très-glabre; fortement striée, pileuse à son orifice ; les fleurs nombreuses, disposées en un épi, m es PS très-simple , lancéolé, un peu aigu; les épillets glabres, ;aigus, d'un run rougeàtre, entourés d’un isvohscre roussitre , composé de. plusieurs filets: trés-longs ; rinegan; "sétacés: DRE UT" ÉOn mnorat a CHEVSLU ; Gymnotrir ai Kuntis;: in Humb- «Bonpl. Nov: Geni; 1, p. 112. Plante du Mexique, dont les tiges Sélévent à la hauteur de six ie sue peus iesp entre - nimnies defeuilles-phènes > glabres, linéaires, rudes et denti- GYN C o culées à leurs bords; les gaînes ciliées à leur orifice; les fleurs disposées en un épi PER touffu ‘cylindrique, long de six à huit pouces ; les épillets soins lancéolés, fortement im- briqués ; l’involucre composé de soies rudes, nombreuses , presque de la longueur de l’épillet ; les valves calicinales un peu rudes; l’inférieure ovale, trois fois plus courte ; la supé- rieure oblongue, aiguë, à trois nervures; les valves de la co- rolle concaves, ovales-oblongues, pirogue égales , à cinq rer- vures; une paillette stérile , tridentée , à cingnervures: : arnee A TROIS ÉrIS; Gymnotrix tristéthya, Kunth , in umb., 1. e. Graminée découverte proche Puembo , dans en coute. aux lieux humides et ombragés. Elle s'élève avec élégance à la hanteur de six à douze pieds, sur - une tige dressée , rameuse , munie de feuilles planes, linéaires, lancéolées, rudes en dedans et à leurs bords; leg gaînes pur- PURE une HR Serre et pileuse à leur orifice. , pédonculés, longs dedeux ou trois: pouces, sortant trois. ou quatre de la même ses es dpillets senti, en involnerëji a soies apg er aiguës; linféri è teşl spi une fois p lus longue; } leś sies mé la Den presque égales, i a cinq ervures châtre (P Pois ) |MNOTUS, ie ) ae Gruvoromi { H. C.) ŅVoyez Gouret. (Cs. D. GYNANDRIE( Bot. j nom de la'xxri.® étais du système de plantes qui, comme maaa hbioche) etes; a les EEEa réu- nis en un seul corps. SRE Father x Fr Em té aa 2 K 77 F L) vant Pline, LE s a T à CR 7 me (3 ) GYNÈME, Gien: SAR RENAN A Juss.; aai. sie polygamie superflu superflue, Linn. | Ce genre: ARA proposé par M TE aTi t e PE S 7 AN Vorck en ESS 4° Jia 3 hs Éd ,änotre g - F J \ AT SR En lées; et à la ee dE ct gnapha Kées.d } 7. 1 1 FRE à aphalium. dont r k z È x y E 3 z ä TRE RAPE a La calathide est disępiïde, composée d'un disque pauci- 158 GYN flore, régularifiore , androgyniflore, et d'une couronne pli» risériée, multiflore , tubuliflore , féminiflore. Le péricline est cylindrique, et formé de squames imbriqnées , foliacées , sea- rieuses, colorées. Le clinanthe est inappendiculé. Les ovaires portent une aigrette Composée de squamellules filiformes, Les corolles de la couronne sont filiformes, bi-tridentées au. sommet ; celles du disque sont à cinq divisions. GYNÈME BALSAMIQUE; Gynema balsamica, Rafin. C'est une plante herbacée, dont la tige, haute de trois à quatre pieds, est cylindrique ét pubescente; les feuilles sont alternes, pi- tiolées , décurrentes, grandes, ovales-oblongues, né visqueuses , d’un vert foncé. Les calathid t grandes et d'une belle couleur lilas; les squames de tous péris cline sont arrondies; le disque est composé de sept ou buit, fleurs; celles de la couronne sont trés-nombreuses, M. Rafi- nesque dit que cette plante est fort belle, qu'elle a beaucoup ”d’analogie avec le conyza camphorata, qu’elle fleurit en sep- tembre et octobre, qu'elle a une odeur fortement „e tique et agréable, qu’elle est stoinachique et su dorifique : que les Sauvages de la Louisiane, où elle est indigène, la con- sidèrent comme hja remède GYNÈME aroenten Ban. Ceti T te élé. La 5 7 F gante a unetige haute de trois à quatr. feuilles sont soyeuses m irge t £ ý ne Toast ++ sont t petites et pti Ellea é le she : Elle habite ia Louisiane. M: Rance pense qu'e spielle de. mins. “tir sinnen anri Gynema.mieroerphala 5 peri i pamah a Sa tige est euilles ses calathides sont excessivement petites et | croît dans de couleur blanche. Cote plante, qui est odorante, croît ltes de la Louisiane. Re PEE + Aditi: å nart? ol Syu {1 S ii à F que les f. R 11. but ai F 2 Taipa onire leg conva À Eh 1} ble à } Ar ere ri ” 67 ` ni j fan SR a A 3 ‘212 Ea LL desea- ÈJ me p p CHIRE , la iorme tashkii FAR 1 3e 2i : plu- 24 par leur disposition. Il pense que s P ra TL S 1 TNA 1 sieurs espèces de conyza: g 2 : 2pparteair à ce genre. $ = GYN 15q Nous ne c i le gynema que par les descriptions très- imparfaites et incomplètes de l'auteur. C’est pourquoi notre opinion sur ce genrese réduit aux Conjectures suivantes. Nous croyons que la première espèce n’est point congénèredes deux autres , et même qu’elle appartient à un groupe naturel diffé- rent. Selon nous, les deux dernières espèces seroient proba- blement de véritables gnaphalium , tandis que la première devroit être attribuée au genre Pluchea, que nous avons pro- posé dans le Bulletin des Sciences, de février 1817; ce genre Pluchea fait partie de notre tribu naturelle des vernoniées, et il a pour type la _— marylandica, Mich., La est peut- être la même espèce q balsamica, ou, t une espèce très-peu différente. Cependant il se potiéoit: que le gynemia balsamica fes une inulée-prototype, voisine des vrais conyza. (H. C GYNERIUM. (Bot. ) ere de plantes monocotylédones, à fleurs gtumacées , de la famille des graminées, de la dioécie triandrie de Linnæus, qui ne diffère essentiellement de V arundo ger par ses fleurs dioiques , trés-rapproché d’ailleurs de notre phragmites: Les épillets sont composés de deux fleurs, les mes séparées des femelles sur air matos difenne ta fleuri ile, la 3 cinales plus courtes due a: corollés celle-ci mante de longs poils à sa base; trois étamines ; deux styles. tar FAUSSE CANAMBLLE : Gynerium saccharoides ; Hurmb. » PL Æquin., 2, tab. 115; Gynerium sagiltatum SE Bear; Agrost. , 138. Cette belle plante s'élève # iu hauteur de. quinze à dix-huit pieds et plus, sur une tige dressée, épaisse de deux ou trois pouces en diamètre, munie o feuilles her cart glabres ; pe ne. p a "O" VFP Tarh larges Aa À r + Anitai épi ses à Frs bords; la nervure du ' milien concave et pileuse' en dedans ; T AL fleurs sont orifice. s dispo- sh en bien touffue, trés-ample ; longue de eing à six pieds. Les fleurs måles n'ont É orega rare p pi épillets Pontia aires, subulées, rudes et arr meme te voire Sobésisdee une fois plus longue que Ja supérieure ; celles de la -corolle 160 GYN blanchàt ; Vinféricure. lancéolée, longuement acuminée, entourée de poils blancs plus lüngs que la fleur : la valve infé- rieure une fois plus courte , à double carène, rude et ciliéé sur le dos; l'ovaire glabre, alongé; les stigmates en pinceau. Cette espèce a été découverte aux lieux bymides, dans l’Amé- rique méridionale, proche Cumana. (Porn GYNHETERIA. ( Bot. } Dans le Bulletin des Sciences de février 1817, nous avons remarqué que le genre proposé sous le nom de Gynheteria par Willdenow, en 1807 , dans les Mé- moires de la Société des amis et curieux de la nature, de Ber- lin, alt évidemment le même que le genre Tessaria , établi mps auparavant par. Ruiz et Pavon. Le nom de tes- saria pps donc être préféré à celui de BADelT ist et nous décrirons ce genre sous son premier nom. ( H. Cass. GYNICIDIA. ( Bot.) Voyez Gazovr. ( J.) GYNOBASIQUE [nectare]. ( Bot.) Lorsque le nectaire est placé sur le réceptacle , il est tantôt resserré sous l’ovaire, et ne s'étend pas beaucoup au delà (labiées, ruta,- cneorum); tantôt étendu comme un enduit sur le Ré ca jusqu ‘à la ligne d'insertion des étamines ( rosacées, myrtées, légumi- neuses ) ; tantôt placé autour des étamines (. rilophylla mon- tana ) ; tantôt autour de la corolle ( chironia frutescens ). C'est dans le panier tay c'est-à-dire xAUsaU il sert de, base à l'o- vaire, que M. A (Mass. ) GYNOPHORE , rs mi (Bot. ) | Partie saillante du ré- ceptacle de es fleurs, qui élève le pistil ( cleome; dianthus ym osurus, e te), et souvent sert en même temps de support, soit aux étamrines (passi iflora;cleome pentaphylla, ete.) soit aux étamines et à la corolle ( dianthus , silene, etc.). Dans certaines plantes (eneorunt, zygophyllum. monglana, etc. ), le nectaire exhausse l'ovaire de même que le gynophore , et ne se distingue. alors. de cet organe que par son tissu serré et glandulaire. Le gynophore est dit monogyne, dre staminifère, 7 ovaires, : lenétamines şa corolle, etc. (Mass. ) | LES -GYNOPHORIEN {sis ]. ( Bot.) Prenant naissance sur un r zynophore (ris gomphia). (M JOR E[s ass.) | ECTAIRE |. $ Bot. ) Exhaussant l'ovaire $ GYN 161 comme un gynophore, zigophyllum monglana, eneorum tri- coceum. ( Mass. GYNOPOGON. ( Bot.) Genre de plantes dicotylédones „+à fleurs mp monop ttai, LE de imille des apaqyndes êt tiel: Ün calice fort petit à cing Ee une corolle igo- cratériforme , nue å son orifice; cing étamines non saillantes; deux ovaires; deux styles presque connivens; les stigmates obtus : deux drupes pédicellés, dont un avorte souvent : plu- sieurs semences; une seule parvient à maturité. Les espèces qui composent ce genre sont jusqu'alors peu connues : ce sont des arbrisseaux glabres, lactescens, garnis de feuilles touffues, opposées ou verticellées, coriaces, tou- jours vertes ; les fleurs axillaires ou terminales , blanches, sou- vent odorantes , quelquefois disposées en épis; les semences presque à deux lobes; le périsperme corné; l'embryon dressé ou un peu courbé, Ce genre, établi par Forster, a été depuis . Tectifié et augmenté par M. Rob. Brown, qui lui a donné le nom d’alyria. Dans Yalyria spicata , Rob. Brown, Nov. Holl., 470, les feuilles sont ternées , ovales-oblongues, pétiolées ; les fleurs verticillées, presque sessiles, munies de trois bractécs. dis- posées en épis axillaires ; les pédoncules gts plus li que les pétioles. L’alyria tetragona , Brown, 1. c., a les feuilles oblongues , quaternées; les épi ikra. chargés de en verticillées , presque sessiles, munies de trois bractées ; pédoncule commun renflé en bosse à sa base. Dans LE obtusifolia , Brown, l. c. , les feuilles sont ternées , ovales, trés-obtuses : les fes Lan en une mbee axillaire , pé donculée ; les calices dé wn,l.c.,a ses feuilles Das ou ternées, elliptiques ou lancéolées , terminées pirso pointe épineuse, à veines en angle aigu. Les fleurs soht presque sessiles ; teřminales. Dans Pias TN Brown, l. c., les fleurs sont ~da géminées, axillaires; les feuilles opposées , ovales, perà veines, Ces plantes sont toutes originaires de la -asii lollande, Forster avoit mentionné trois autres espèces de gynopogon, découvertes dans les iles de la Société et des Amis; savoir, 20, 1i 162 GYP gynopogon stellatum , Forst., Gen., 56, et Prodr., 19: Lam Ill. gen., tab. 118, dont les féuflles sont huvéviéer; verticillées outernées ; Le ui alyxia , Forst., já Ce; dontles feuilles sont enva versé, verticillées aai ticille; sos scandens , Foret. Pk: Plante grimpante ` dont les feuilles sont opposées , ovales, à côtes saillad ( Porn.) GYNOSTRUM. ( Bot.) Voyez, Guartra. (J.) GYNTEL. ( Ornith.) Montbeillard, en décrivant cette pré- tendue linotte de Strasbourg, fringilla argentoralensis de: Gmelin et de Latham , annonce qu’il ne la regarde pas comme une espèce particulière; et en effet, om l’a cherchée en vain dans le pays qui est indiqué comme sa demeure particu- lière. (Ga. D.) GYOUNDON. ( Bot. Voyez Dsyounnos. (J.) GYP, USUC. ({ Bot.) Clusius, dans sés Erotica, parle d'un suc concret d'Amérique, qui lui avoit été envoyé sous cesnoms, sans indication du végétal dont il étoit extrait. Son odeur ap- prochoit de celle de l’aneth. Il étoit nr brillant, enveloppé, dans des feuilles de bananier. S 5 Pem- ployoient dans les fumigations et pour corriger le mauvais air geni des morts avant qu'on les portàt à la sépulture. (J.) YPAETE , Gypaëtos.( Ornith. } Ce nom , qui est formé des grecs gyps, vautour, et aëtos, aigle , indique, chez oiseau. aüquel on l'a appliqué, des rapports avec les deux genres Vultur et Falco; mais , quoique lės gypaëtes aient, ainsi que les aigles, la tête tout-à-fait emplumée, ils se rapprochent davan- tage des vautours par leur conformation, leurs mœurs et leur habitude de vivre 10n par paires. Ils ont, comme ceux-ci, les yeux à fleur de tête, les serres proportionnelle- ment foibles les ailes à demi écartées dans le temps du repos: le jabot couvert d’un simple duvet et saillant au bas du cou quand il est plein. Leurs caractères propres et distinctifs sont d’avoir un bec très-dur et trés-fort , alongé, comprimé, à dos convexe et arrondi; la cire mince et couverte de poils nom- breux, roides, dépassant la moitié du bec; les narines ovales: cachée par ces poils; la mandibule supérieure crochue et ren” filée vers le bout ; l’inférieure plus courte, obtuse à sa pointe; couverte sur les côtés, vers sa base, de poils semblables à ceux GYP 163 de la cire, et garnie, derrièré l'anglé rentrant formé par l'union de iesdens branches, d’un pinceau de plumes où soies Sr d déiées longues, simplesou ne ns: AE $ y A’n$ a +: 1 h km } due f, à ge, si q sous Jes yeux; $ les tarses courts, , épais, robustes et j A gts; les ongles intérieurs et postérièurs plus E que les autres et plus erochus ; une échancrure aux quatres pre inières pna | desailes, dont la troisième est la plus longue. Les caractères tirés du bec et des pieds sont assez bien ex- primés dans la deuxième planche de l'ouvrage allemand de Meyeret Wolf, intitulé Taschenbuch der dnirehen V'ügelkunde, tom, 1, pag, 9 Ce genre est le même que M. Savigur: a formé, ansson Sys- tème des Oiseaux d'Egypte et de Syrie, sous le’ñom de phene, Quoique divers auteurs laient présenté comme composé de plusieurs espèces, elles se rapportent toutes à la même, qui est tout à la fois le laemmer geyer des Allemands, en françois vautour des agneaux ; le vautour doré et le vautour barbu de Brisson, le falco barbatus: et le vultur barbatus de Linnæus et dë Gmelin, le gypaëte des Alpesde Daudin; tom. 2, pag. 25, pl.10; le nisser ou aigle d’or de Bruce, toin. 5in-4.°, pag. 182, pl. 31; le phene ossifraga de M. Savigny. Pour ne pas confondre le gypaëte avec le condor et le grifon, il suffit de remarquer que le condor, vultur gryphus, Linn., a la peau de la tête et du cou glabre et caronculée, que ces parties sont simplement garnies d’un duvet court étlaineux chez Le griffon ; Buff. ; vultur fulvus, Daud. et Lath.,.et que tous les deux ont la cire, les narines et les pieds nus ; mais, ara que l'existence d'une seule espèce de gypaëte puisse dis d’une description partienlière, comme les différencesque son plumage éprouve peuvent avoir contribué à en ex eee plu- sieurs espèces, iLne sera pas inutile de les signal Les vieux, qui atteignent quatre pieds et même plus, de longueur, et jusqu’ a neuf et ae pieds SRE ont la tête. et le hawt duc cou he EI oire, qui part de la base du bec, PATE TRS 3 3 e autre ; quiprend naissance derrière les yeux s passe sur les oreilles; la partie in- férieure du cou et la poitrine sopt d'un fauye clair et brillant 11, rô4 GYP qui s’affoiblit sur le ventre : le manteau et le dos sont d'ùn gris brun foncé, ainsi que les couvertures des ailes, dont cha* que plume a au centre une raie blanche longitudinale; les pennes alaires ét caudales, qui sont d’un gris cendré, ont les tiges blanches ; la queue est longue et très-étagée ; l'iris est orangé ; les paupières sont ES les pieds bleus et les ongles noirs. On voit quelquefois des individus , et surtout des femelles, qui n’ont presque pas de jaune sur le plumage , lequel est alors d’un brun roussàtre. Les jeunes+ dans les deux premières an- nées, ont la tête et le cou d’un noir brun ; le dessous du corps d’un gris brun avec des taches d’un blane sale ; de grandes taches blanches sur le haut du dos ; le manteau et les couver- tures des ailes bruns, avec des taches plus claires; les rémiges d’un brun noirâtre ; l'irisbrun et les pieds livides. Le-gypaëté est le plus grand des oiseaux de proie de l’ancien monde, dont il habite, mais en petit nombre , toutes les hautes shot de ins Oh se trave assez rarement dans les , rhétiennes etnoriques, mais pius nine dans les montagoes du Tyrol et de la Hongrie. Pallas l’a rencontré en Sibérie , et Fortis dit avoir vu sur les rochers qui bordent la Cettina, en Dalmatie, un de ces terribles animaux qui avoit douze pieds d'envergure, ce qui n'égaleroit pas encore la taille de l'individu tué dans l’expédi- tion des François en Egypte, et dont les ailes, mesurées en présence de MM. Monge et Bertholet, avoient vingt palmes lière , sous le nom de phene gigantea. Le plumage de cet oiseau re soak 2m ane Fou par M. Barrey,, d’un brun noi- râtr it él di nele T. 5 FE E yer; kdl 17 eypaëte, tant er on l'a laissé Secang les vautours ou les faucons, rique qu'on lui consacre: puisque. Ja barbe est un des earéctéres de ce genre; et, se 3 celle de gpaëtes des Alpes , gypaetos alpinus, Daud. , ait Tin- convénient de paroître restreindre les ieux d'habitation ka cet oiseau, comme elle a déjà été adoptée, et qu'elle est la plus - GYP 165 ‘connue, peut-être doit-on la préférer , au moins jusqu'à ce qu’on se soit assuré s’il existe une autre espèce qui mette a portée d'établir une opposition dans la nomenclature. 5 Les gypaëtes attaquentleslièvres, les agneaux, les chèvres, les chamois, et, à ce qu’on dit , les hommes endormis; on pré- tend même qu’il leur est arrivé d'enlever des enfans. Il est per- mis de douter de ces derniers faits, que la férocité audacieuse de ces oiseaux aura porté à exagérer ; mais on a eu occasion de s'assurer qu’ils n’ont pas de répugnance pour la chair morte. lls nichent dans les rochers les plus escarpés, et y pondent deux œufs à surface rude , qui sont blancs et mouchetés de brun, à | Bruce, en parlant du nièser qu'il a tué dans son voyage aux sources du Nil, cite, comme extraordinaire, un fait dont on peut facilement donner l'explication. Au moment où sa suite Prépareit un repas sur la haute montagne du Lamalmon, cet oiseau s'approcha, non en fondant avec rapidité du haut des airs, mais en rasant la terre avec lenteur, et il emporta une cuisse de chevreau dans ses serres, sans s'élever plus haut qu'iln’avoit fait en venant, On cite cette circonstance du vol bas, parce qu’elle annonce Fhabitude d'attaquer les mammi- ] 1 T isser ét $ i J féreenlutAs Li fois, tourna autour de ka troupe en planant, et alla se poser 4 une distance peu considérable qui denna au voyageur le moyen de l’atteindre facilement d'un coup de fusil, Bruce , al- lant ram 4 IEI te A $ sea fut forts oi. verles mains couvertes d’une poudre jaune; et, en le retour- nant, il vit sortir du tube apparent des pennes qui vraisem- blablement se renouveloient alors, une abondance de-cette Poudre, telle que si on l’eût jetée avec une houppe,etquiétoit de lä même couleur que la partie dont elle provenoit. Bruce SOupÇonnoit cette substance destinée, pour le nisser et pour les autres habitans ailés des hautes montagnes du pays, à leur ir un moyen de résister aux pluies abondantes qui y -tombent pendant six mois de l’année ; mais il ne s’agissoit ici que d’un effet de la mue, et c’étoit tout simplement la pelli- ‘cule dont les plumes sont enveloppées à leur naissance, qui, esséchant à mesure de l'épanouissement,de barbes , se di- tpar os es = ] Ti ie à k ” _ pa = 1 £ se d Visa’ 11 x p 166, GY Daudin présente le vultur aureus et le falco magnus de Gme- , lin le voyageur, comme des variétés du:gypaëte des Alpes, et . le gypaëtedesiles Falkland , ou gypaëte basané, Sonn., gypaetos ambustus , ainsi que le gypaëte d’Angola, falco angolensis, Gmel., et le vultur angolensis , Lath., comme des'espèces réelles; mais aucun de ces oiseauxn’al téresdes gypaëtes, la barbe. Le falco magnus a les pieds duvetés , mais la cire et les narines sont découvertes. L'oiseau, qui est figuré avee des jambes nues et assez longues, dans les Illustrations de Brown, pl. 1, sous le nom anglois de tawny vulture, me présente pas même l'apparence d’un vautour, et ins d’un gypaëte, quoique ; suivant la description , il ait au menton une touffe -de plumes dont la planche n'offre bas même de vestiges. Enfin _ le falco ou vultur angolensis, a de l’analogie avec le vautour de Norwége. ( Cu. D.) GYPAGUS. (Ornith.) M. Vieillot a donné ce nom latin à son genre Zopilolte, qui comprend le roi des vautours. notamment (Ca. D. "E ; GYPOGERANUS. (Ornith;) Illiger a formé sous ce nom un. genre particulier avec le secrétaire ou messager, (Cu. D.) GYPS (Ornith,), nom -gréc du vautour fauve ou vautour commun , vultur fulvus, Gmel. (Cu. D.) : GYPSE. ( Min.) Le mot gypse est adopté en géognosie pour exprimer d’une manière à la fois claire et laconique les varié- es des petits accidens qu’elles peuvent offrir, Cet article n'étant consacré qu’à retracer les caractères géo- logiques et les différentes formations des gypses , on renvoie, Pour ce qui tient à la minéralogie proprement dite, à l'histoire de la chaux sulfatée. 2 S OE | 1 e à g tr m PCs : t d’accord sur le nombre et l'antiquité relative des formations gypseuses ; CE- Pendant nous pouvons espérer que les belles observations de GYP 167 MM. Brochant et Charpentier su r les gypses anciens contri- bueront infiniment, avec celles de M. Brongniart sur les gypses modernes, à éclaircir ce point géologique ; dans l’état actuel de nos connoissances , nous pouvons admettre : . 1° Des gypses primitifs, en les restreignant à un petit nombre de localités qui paroissent incontestables ; 2° Des gÿpses alpins ou de transition ; 3. Des gypses secondaires ou des salines; 4 Des gypses tertiaires ou des plaines; - 5. Des gypses récens. Tous ces gypses sont formés par cristallisati fuse, même les plus modernes ; mais nous allons tâcher de leur assigner d’autres caractères distinctifs qui les différencient, en les exa- minant successivement. Gypses primitifs. On avoit considéré comme primitifs tous les gypses alpins qui se trouvent sur le penchant des montagnes primordiales, _ ou dans le fond des vallées élevées que l’on rencontre dans ces mêmes terrains ; mais les observations de M. Brochant ent démontré que la plupart de ces dépôts gypseux appartiennent aux terrains de transition, c’est-à-dire, à ces terrains qui font le passage des primitifs aux secondaires; et que leur applica- AN DO FE rer n . hé nl il és atesur g € ; plus q é lange de talc ou de mica , n`étoient point des raisons suffisantes DPOUr AI P, AAt HUE 4 ta la LE LS ton primitive Or, sil tadmett imitif le gypse de Cogne en Piémont, sur lequel les données ne sont point assez prééises pour que l’on puisse affirmer qu’il rentre dans le ter- Tain de transition, celui du Mont-Cénis, et surtout celui de la gorge d'Isoverde ; près la Bochetta dans l'Etat de Gênes, qui, suivant M, Cordier, est disposé en couches presque horizon- y lage , lesquelles sont elles-mêmes surmontées par des schistes argileux primitifs, luisans et satinés, en couches également parallèles, Composant un système très-puissant ; que si l’on veut ajouter encore à ceux-ci le gypse de Sibérie, dans lequet 163 GYP ` Pallas prétend avoir reconnu du felspath, on aura l'énumėration complète, jusqu’à ce jour , des gypses que l’on peut véritable- ment considérer comme primitifs, au moins d'après plusieurs savans naturalistes. Gypses alpins ou de transition. . M. Brochant, qui a fait une étude particulière des gypses alpins , range tous ceux qu'il a été à même d'étudier sur place dans la formation des terrains de transition, qui sont essen- tiellement caractérisés par la présence de l’anthracite (1). Ces gyÿpses, ainsi que les précédens , sont d'un blanc de neige, altéré parfois , et passant au gris ou au jaunàtre. Ils se trouvent presque toujours en amas superficiels et comme plaqués à la surface, ou sur la tranche des couches primordiales des gneiss talqueux. Quelques uns ont la texture imparfaitement schis- teuse, mais le plus grand nombre se casse indifféremment dans tous les sens. Leurs masses sont tellement hbouleversées, qu’il est souvent très-difficile d'en saisir la constitution, ce qui tient en partie à l’action dissolvante de l’eau, qui excave ces amas gypseux, qui produit des éboulemens, et qui détruit les traces de la conformation première. Les cavernes gyp- seuses, qui sont quelquefois en forme de cloches, ont été observées par Saussure , Patrin et d'autres minéralogistes voya-. geurs. La plus célèbre est celle que Lecler a décrite sous le nom de labyrinthe de Kongour , et qui est remarquable par la faculté dont il jouit de conserver la glace pendant l'été. s gypses superficiels alpins sont rase d’une pureté parfaite: mais ils contiennent souvent aussi des substances hétérogènes qu'il importe infiniment de faire remarquer ; c’est ainsi que l’on en trouve de mêlés : 1° De mica, ou plutôt de tale , disséminé uniformément où par veines, sous laforme de paillettes ou de lamelles d’un blanc argentin ou d’un À VERRE et communiquant alors à Ce gypse un te avec le marbre cypolin; qui est un calcaire saccaroïde mélangé de talc, qui recouvre parfois le gypse dont il est ici question, et qui a pereen s_n «D: ea de Villers, OBSERVAT, SUA LES TERRATNS pe GYrsE ANCIEN, es Mines, tom. H, pag. 257. GYP 169 avec lui plus d'un genre d’analogie, tel est le gypse du Val- Canaria au pied dù Saint-Géthard , celni de Brigg dans le haut Valais, etc. : 2° Dé sléalite plus ou moins verte ou plus ou moins ter- reuse, disposée en pétites plaques ou en fragmens anguleux irréguliers. Cette substance se trouve dans les gypses de Cogne, de Sarran, de Saint-Léonard en Valais, de la Grilla dans la vallée de Chamouny, et de Saint-Gervais-les-Bains , près Sal- lanches en Savoje; 5° De fer oridulé et de fer sulfuré, de Saint-Béat aux Pyré- nées. Ce gypse , que je n’ai point vu en place, mais seulement dans les Hagstins de Toulouse, ma semblé tellement pareil à ceux que j'ai observés dans les Alpes, que je ne balance point à le citer ici comme appartenant aux mêmes terrains; 4° De chaux anhydro-sulfatée ( anhydrite de Charpentier ). Ce gypse, qui n’est point susceptible de se réduire en plâtre par l’action du feu, qui est gris, violåtre , dont la cassure est lamellaire et saccaroï de, et qui est dar comparativement au gypse ordinaire, se troûve au milieu de la chaux sulfatée hydratée, qui n’est, suivant M. Charpentier, que le produit d'une épigenie de l'anhydrite (pour les gypses alpins seule- ment). Cette opinion paroît au moins bien prouvée pour le Bite des salines de Bex, et j'ajouterai, à l'appui de cette obser- vation, que le gypse de la Grilla, dans la vallée de Chamou ny, renferme un assez grand nombre de nœuds ou de rognons d'anhydrite d’un blanc moins terne que celui de la masse, d'une cassure saccaroïde, d'une dureté infiniment plus grande que celle du gypse qui les entoure, ét qui ne sont point sus- Ceptibles de se convertir en plâtre. Ayant fait exploiier ces Eypses pendant plusieurs années pour le service de l’établisse- ment des mines de Servoz , j'ai été à même de vérifier souvent Ra passage graduele et insensible qui existe entre ts et = beaute tr traversent sa mbé é De aus carbonalée compacte, d'un gris cendré qui ide au noir, engagée en fragmens auguleux ou arrondis, qui donnent à cette roche l'apparence d'une brèche ou d'un 370 Ses CIP poudding dont. le ciment seroit gypseux. Le. gypse qui se trouve dans l'intérieur de la mine de plomb de Pesey, et qui est appliqué sur le tranchant des feuillets de la roche métalli- fère, est le meilleur exemple que l’on puisse citer de ce sin- gulier agglomérat. M. Brochant ne se prononce pas positive- ment sur.la formation contemporaine ou antérieure des fragmens calcaires ; 6. De soufre. Ce combustible, qui ne se trouve qu’en très- petites quantités dans les gypses de nos Alpes, -paroît beau- coup plus repanda dans les gypses de Sibérie , pwisque Pallas prétend qu’on en extrait douze milliers par an de la plâtrière . de Samara » Sur la rive gauche du Volga, Il se trouve en Sa- voie dans le gypse de Gébrulaz, près Pesey, et Pon m'a assuré Favoir également reconnu dans celui de Saint-Gervais-les- Bains prés silanches, mais je wai pu constater le fait sur ` piace ; 7- De soude muriatce.et d'eau salée. Le sel à l’état solide est disséminé dans les gypses en molécules si microscopiques qu'on n’en reconnoît la présence qu’a l’aide de la saveur qu’il leur communique , et d’une humidité constante dont ils sont presque toujours couverts. Les chamois, les chèvres et les moutons, attirés par ces rocs salés, en ont quelquefois procuré la découverte en venant les lécher avec avidité. Tel est le roc salé d’Arbonne, près Saint-Maurice en Tarentaise. Enfin, si les sources salées de Moutiers ne sortent pas précisé ment dd gypse , elles en sont si voisines, que l’on peut bien, par analogie, et à raison de la constante union su gypses et du sel, les considérer comme lui appartenant a _ Le peu d'étendue de ces dépôts gypseux , Le À place qu'ils occupent au fond de certaines vallées, leur aspect même; axpicnt fait Préqume 4 à Fanpnon qik étoient le résidu de, , dont l’eau ét hargée de sulfate de chaux. Patrin pensoit qu A étoient dus à la transformation des tufs calcaires par l'intermédiaire des pyrites, ete. Mais que que soit leur nagi il paroît bien certain que ceux même que lon considèr out au plus aux dernier membres de cette bont mais qu? ceux qui ne sont point recouverts, et qui sont comme appli- qués sur le penchant des montagnes primordiales, ont suivi GYP ige leur formation de très-près; eufin , que tout porte à croire qu'ils appartiennent beaucoup moins qu'aux terrains véritablement primordiaux , aux terrains d'anthracites qui sont caractérisés par des schistes impressionnés, dont l'épaisseur des plantes est occupée par du talc et par la présence du gauwacke. Le gypse de la vallée de Chamouuy et de Saint-Gervais-les-Bains, que M. Brochant n’a pas été à même de visiter, est très-rap- proché de grands dépôts d’anthracite , et se trouve ainsi par- faitement analogue à ceux du Valais et de la Tarentaise. On doit ajouter aux gîtes de la Savoie, du Valais, du Vai-Cana- ria, elc,, ceux de Vizille, près Grenoble, qui reposent sur des L Le. . $ A .1 ne . A i >. 1 suivant M. Héricart de Thury qui les a décrits (1), tout le désordre et toutes les cavités ou crevasses qui caractérisent les gypses alpins ; ils contiennent, comme ceux de la Savoie, de èla chanz snliatde F anhydre et du soufre disséminé; eni, # sel et de gypse, se rapporte aussi aux tensaius de transition ad Gypses secondaires ou u des salines. a Dans le calcaire alpin. Le gypse des salines de Bex, en semble, par sa proximité des gypses de transition par excellence, et surtout par des rapprochemens très-prononcés, devoir se trouver placé dans la description, immédiatement après nos gypses alpins et en tête de nos gypses évidemimnent secondaires. En effet, il résulte dés observations de M. Char- Pentier, directeur de ces salines , que cette roche gypseuse forme deux couches fort épaisses dans le calcaire de transition argileux et carburé qui constitue la masse principale de ce _'errain intermédiaire; que Jes deux couches nesout qu'une “tréspetite portion d'une immense bande, où, plus exacte- -ment , d’une file de différentes couches de gypses, que l'on Peut suivre jusqu'au lac de Thoun (3); que ce gypse € estaccom- Pâgné de couches. hanitautes au calcaire comme comi ki, de m et T a L) erat Des Mis., n°189, sept. 8ra., (a) Cordier, Ans. SOE is Pt sur Le Grese ps Bex, Ann. des Mires, tom. IV, 8559. 172 GYP schistes argileux, dé-grauwake, de pouddings et de brêches; mais ce gypse, infiniment plus étendu que ceux qui sont appli- qués sur le revers des montagnes, ou qui sont déposés dans des espèces de bassins, en diffère aussi par ses caractères minéra- logiques. En effet, le gypse de Bex est rarement blanc; il varie du gris de cendre au gris verdåtre , à la couleur de lilas, au rouge de brique, etc. Il est à l’état anhydre, et passe , à l'air, à l'état d’hydrate ; il est souvent mélangé d'argile grisâtre , et pe présente jamais ni mica , ni talc, ni stéatite , tandis que ces subtances sont si:communes dans les gypses blancs de transi- , À ES SE Peal dé: S7 H SR LT 2 à fiques pour la pureté et le volume , attachés aux cavités qu'il renferme dans son intérieur, et recèle dans sa masse, qui est frés-souvent lamellaire, des cristaux de quarz d’une couleur grise et d'une netteté remarquable; or, rien de tout ceci ne se voit dans les gypses de transition , et nous pensons , avec M. Bonnard, que l’on doit considérer celui-ci comme appar- tenant plutôt à la formation du calcaire alpin qu’à ceHe du terrain de transition, quoiqu'il s’en rapprache aussi par la présence de la grauwacke. 2.° Au-dessus du calcaire alpin. Le gypse qui appartient à cette formation ne s'y présente point en couches ou en am# considérables ; il se trouve disséminé en masses assez volumi- nenses dans l’argile salifère, et se présente ordinairement à l'état anhydre comme celui de Bex. Telle est la manière d'être des gypses de la plupart des salines de Bavière, dë Tyrol, et surtout dans celles qui sont ouvertes au. pied du mont Krapaks sûr l’un ou l'autre revers, et où sont situées les fameuses exploitations de Bochnia et de Wiélickzka, Ieile ` gypse est associé, tantôt à l’eau salée et tantôt au sel gemme. Cette seconde formation du gypse des salines passe insensi- blement à celle qui est caractérisée par la présence des psam- mites ou des grès bigarrés; mais, dans cette troisième , le gyPS£ prend un nouvel aspect : il est tres-souvent fibreux, soyeux, radié; sa couleur passe du blanc 'neigeux au rose , au rouge €t# la couleur fleur de pêcher ; quelquefois aussi il est d'un assé? beau jaune à sa surface. Il forme , au milieu de l'argile grise 00 verdâtre à AA a + és 1: ES p X ; is, quand 0n le trouve au milieu des psammites, il semble plus FR et GYP 173 plus suivi. Le sel est rarement disséminé dans le gypse de cette formation; cependant, on trouve un grand nombre de sources salées dans le grès bigarré qui l'accompagne ; ce qui a fait ; penser à quelques naturalistes que l'argile étoit plus infailli- blement associée au sel que ne l’est le gypse. Une partie des sources salées que l’on exploite dans le nord de l'Allemagne, et les dépôts de sel du comté de Chester en Angleterre, pa- roissent appartenir à celte formation. Les gypses colorés de Saint-Cernain du Plein , près Couches, département de Saône et MGR E me paroissent appartenir à cette formation 1, quoi- qu'on n’y ait trouvé aucune trace de sel. Il est contenu dans une argile verdâtre et accompagné de calcaire fétide. Les gypses rouges Er gne, DA La rénteriment des cristaux de quarz béètorde ques, me semblent devoir aussi rentrer dans ce même groupe: à M. Leman a cru devoir mettre hors ligne les gypses fétides calcarifères, renfermant du soufre, qui se trouvent en Sicile, à Daxe, et qui reposent sur des bancs de calcaire coquillier. Leur association à la strontiame, leur odeur particulière, leur couleur jaunàtre , et surtout leur position supérieure au calcaire coquillier, a fait penser à ce naturaliste qu'ils de- voient se rapprocher des gypses tertiaires ; mais, comme le gisement n’en est point assez connu, il a préféré d'en différer ła téunion, avec d'autant plus de raison, que le soufre ne vest jamais trouvé dans les gypses de Paris. Gypses tertiaires ou des plaines. Jusqu'i ici nous n'avons rencontré aucun débris de corps organisés dans les différens gypses qui viennent de nous occu- per. Les calcaires fétides , les argiles, les schistes qui les : ac-, Compagnent, en ont souventoffert; mais, jusqu'à présent, les“ 8ypses proprement dite, de ces diverses formations, n'en ont jamais présenté; ce qui caractérise donc géologiquement ceux qui appartiennent aux terrains tertiaires est la présence des ossemens fossiles ou des coquilles que P on y trouve; de plus, ils sont alliés à une assez forte proportion de chaux carbona- tée, ce qui leur donne la faculté de faire effervescence avec les acides, et ce qui leur a valu le surnom de gypses calca- riferes. ` 174 GYP Ces gypses, qui se trouvent sous les plaines ou sur des col lines fort éloignées des terrainsprimitifs, appartiennent donc à une formation bien postérieure à celles qui précèdent ; ils forment des bancs épais et continus, sensiblement horizontaux ou inelinés sans être contournés. Leur grain est grossièrement E ; mais pra Re et ils renferment, au mi- , d'oiseaux, etc.; qui ont été rassemblés et hace par M. Cuvier, avec la plus grande sagacité. Les couches de marne argileuse ou calcaire, qui séparent les bancs gypseux; renferment aussi des restes de corps organisés, particuliérement des coquilles dont les espèces sont très-variées et appartiennent tantôt à des genres nota èt tantôt à des genres qui vivent aujourd’hui dast ‘eau douce. Ceci se rapporte particulièrement aux environs de Paris » qui ont été si bien étudiés et si parfais tement décrits dans la Géographie minéralogique des environs de Paris, de MM. Brongniärt et Cuvier. On trouvera, à lar- ticle Tennaixs, le déveléppement de ce benu trans et lese con= es gypses calcariféres tertiaires constituent la plupart des RE qui dominent la ville de Paris; mais ils se trouvent aussi aux Luques prés de Toulon; à hik en Provence, à Aigue-Perse en Auvergne, à Strasbourg, dans le comté d'Ox- fort en Avgleterre, etc. On wa trouvé jusqu'à présent ni soufre , ni sel gemme, ni eau salée dans ces gypses ; mais On trouve, dans les couches marneuses qui les avoisinent , des €s- -pèces dè rognons de strontiane , dont les cloisons sont tapis sées en petits cristaux de cette Hbstaut. Plusieurs des bancs gypseux les plus épais ont offert un retrait prismatoïde assez régulier, qui a été décrit et figuré. avec une grande exacti- ‘tude par M. Desmarest père, et c'est à cette portion de la . montagne de Montmartre que les ouvriers ont-donné le nom de Hauts-Piliers ; toutes les couches gypseuses on a pit même les plus minces, ont reçu chacune un nom plus 0u moins bizarre , mais qui aide à se reconnoître dans les diffé- re ns escarpemens de cette colline, à | Gypses récens. Les gypses récens ou d’alluvion ne jouent qu'un rôle très GYP 145 secondaire , non seulement par leur étendue, mais encore par leur peu d'importance géologique ; il s’en forme tous les jours dans les solfatares et les fu-aéroles volcaniques, par l'action de l'acide sulfureux , qui s’y produit abondamment, et qui tend à décomposer les laves qui sont à portée de son action; mais le produit de ees jeux de l’affinité des acides pour les bases est si médiocre > qu’il mérite à peine d'être consigné dans l’histoire des gypses considérés en grand. L'on peut en dire qutant des gypses que l’on rencontre dans les déserts de la Basse- Egypte, entre la mer Rouge et la Méditerranée, qui sont accompagnés de cailloux roulés, de sel gemme, de coquilles marines encore fraiches , adossés aux montagnes de calcaire coquillier, et entrecoupés de lacs saumâtres. Tout porte ici l'empreinte d’une formation nouvelle et de la retraite Peu ancienne des eaux de la mer. Les changemens du Delta et des bouches du Nil ont peut-être occasionné cette petite révolution locale , où le gypse se trouve compris au nombre des témoins qui semblent l’attester. Re Je ne rappellerai point ici les usages multipliés des gypses; tout le monde en connoît l'emploi dans l’art de bâtir, dans l'art de mouler les statues, et personne n'ignore aujourd'hui ` l'heureuse application qu’on a faite à Pamendement des terres et des prairies artificielles en particulier. Je voudrois pouvoir rapporter le travail de M. Héricart de Thury sur cette belle application de la minéralogie à l’agriculture, dont Vintro- uction en France ne remonte qu’à l’époque de la guerre de. Sept-Ans, et est due à des militaires françoi ar pagnes d'Allemagne, avoient remarqué ses bons effets sur les Prairies artificielles. Ce fut dans les arrondissemens de Vienne etde la Tour-du-Pin , département de l'Isère, que les premiers essais en furent faits, et ce sont jourd’hui les contrées u cet amendement est le plus employé. Il résulte, enfin, des recherches faites par M. de Thury, 1.° que la production brute d'un fonds exploité par les méthodes anciennes, est à Celle du même fonds exploité par la méthode du plåtrage sans Jachères, comme un est à trois ; 2.” qu’une dépense de cent à deux cent mille francs en plâtre , rapporte autant de bénéfice AU une dépense de deux millions en engrais ordinaire; 3.° que depuis 1793 jusqu'à 1804: le plâtre, provenant des environs ui dange les Can ? + $ 16 GYP de Vizille, a donné une production ces Ro excède, de près de cinq millions, la valeur d e les sols fécon- dés auroïent produites dans un temps ordinaire, indépendam- ment de celle qu'ont acquise les mêmes sols, et de l’accroisse- ment des capitaux d'exploitation ; 4.° enfin que chaque année, plus de trente mille mesures de terres, de vingt-cinq ares chacune, ont été fécondées par cel engrais minéral G}. (Brar GY PSE-EN-GUHR. (Min.) Voy. CHAUX SULFATÉE, GYPSÉNIVI- FORME et GUmR. ( BRARD. GYPSOPHILE. ( Bot.) Gypsophila, Linn. Genre de plantes diċòtylédones, de la famille des caryophyll ées, Juss., et de la igynie, Linn., dont les principaux caractères sont les suivans : Cite monophylle, campanulé, persistant, à cinq découpures profondes; cinq pétales ovales, à onglets très- courts ; dix étamines ; un set e supérieur, die md po leux , surmonté de d énpatde globuleuse , à cinq “valves, à à une | dut loge, conte- nant des nes nombreuses et Re rs g , à feuilles: imples, opposées , Sons à leur pë: et à fléurs TATAE le plus sou- vent disposées en panicule terminal. On en connoît une vingtaine d'espèces , toutes naturelles à l’Europe ou à l’ancien - Nous nous bornerons à parler ici des plus remar- GYPSOPHILE PANICULÉE : Gypsophila paniculata, Linn., Spec- + 585 ; Jacq. , Flor. Aust., 5, t. 1. Ses tiges sont noueuses, hautes de deux pieds, divisées en un grand nombre de rameaux très- déliés, garnis de feuilles lancéolées, trés-pointues, un peu rudes sur les bords. Les fleurs, blanches, fort petites, sont extrêmement nombreuses et disposées, db la partie supé rieure des tiges et des rameaux, en panicules larges et étalés- Cette espèce est vivace; elle croît en Sibérie et en Tartarit- On la cultive au Jardin du Roi. GYPSOPHILE FRUTIQUEUSE ; Gypsophila strutium, Lin., Spec?» 582. re cette espèce , le collet de la racine est une "souche — TT (1) Héricart de Thury, SRE a DU DÉPARTEMENT x L lsège, Journ. des Min., n? 189. 1 * GYP 177 ligneuse , haute de quelques pouces, qui donne naissance à plusieurs tiges droites, dures , frutiqueuses dans leur partie inférieure, ordinaire menk, simples, appjes de inza à vingt pouces, garnies de fi , Char- nues, redressées. Ses fleurs sont le disposées en. co- rymbe au sommet des tiges. Cette plante croît en Espagne, et on la cultive au Jardin du Roi. Ses racines et ses feuilles, broyées et mêlées avec de l'eau , forment une sorte d'écume savonneuse dont les anciens PEREN usage en guise de savon. En Italie et en Espagne on s'en sert encore pour dégraisser les laines. GYPSOPHILE DES MURS; Gypsophila muralis; Linn., Spec. , 583. Sa tige est haute de trois à cing pouces, divisée en rameaux filiformes , étalés , garnis de feuilles linéaires, les supérieures presque oder Ses fleurs sont petites, rougetres, portées sur des pédoncules capillaires, simples; elies ont les pétales - échancrés, Cette plante est annuelle; on la trouve dans les champs sablonneux en France, en Allemagne, en Suisse, en Suède , etc. (L. D GYPSOPHYTON. ( Bot. ). Ce nom est donné par Thalivs 3 auteur du Sylva Hereynia, à une plante qui est le gypsophila repens de Linnæus, première espèce d’un genre auquel il en ajoute plusieurs autres. Adanson adopte le nom primitif pour un genre dans lequel il rapporte la même plante avec quatre arenaria et un carustium de Linnæus ; mais ce genre n’a pas - été conservé, (J. se Gyptis, ke. ) [ Corymbifères, Juss.; Syngénésie Polygam inn.| is-genre de plantes, que nousavons proposé ee le RRA des Sciences de septembre 1818, ap- partient à l’ordre des DRE a notre tribu n aturelle des eupatoriées, et au genre Eupatorium, Il diffère des vrais eupalorium par plusieurs caractères suffisans pour. constituer un sous-genre ; dans ce genre composé d'un grand nombre espéces, et qu'il seroit par conséquent ile de diviser en Plusieurs grovpet , distingués par des noms et des caractères Sous-génériqu La calathide est subglobuleuse, one à he équaliflore, multiflore , régulariflore , androgyniflore. Le péricline, à Peu près égal aux fleurs, est formé de squames bi-tri A, 12 En - ; GYP riées, irréguliérement imbriquées, appliquées, spatulées ; à partie inférieure coriace , oblongue, plurinervée, striée; à partie supérieure appendiciforme , foliacée-membraneuse , élargie, arrondie. Le clinanthe est planiuseule , inappendi- a Les ovaires sont oblongs, pentagones; leur aigrette est omposée de squamellules inégales, fiiformes , longuement nues lulées. Les corolles sont jaunes ss styles ónt la Base velue. GYPIIDE PINNATIFIDÉ ; Gyptis pinnatifida, H. Cass., Bulletin des Sciences, septembre 1818. La tige est herhacée, haute de plus d’un pied; dressée , simple, épaisse , cylindrique, striée, pubescente, dépourvue i AAN ên sa partie supérieure. longues de quatre à cinq “sémicarplesicautés : 5 SE BéHORlorhies inférieurement, pouces, ovales , variables, munies de poils épars; tantôt simplement tobèës, à lobes dénités ; tantôt bi-tripinnatifides. Les feuilles RE ds sai Sitenei Les calathides, composées de fleurs jaunes, sont trés- , entassées, dispusées eu fausse- sadelo corymbée au sommet de la sighi Cette plante, re- cueillie dans les environs de Montevideo , par Cominersón, est nommée, dans l’herbier de M. de Jussieu, eupatoriim $0- és ru Mais cette étiquette est sans doute inexacte, car umier dit positivement que l’eupatorium sophiæfolium à les fleurs purpurines. E DE COMMERSON ; Gyptis Commersonti, H. Cass. C C’est une iii haute d'un fei; dont la tige est ligneuse, rameuse; dimas, FRERE: 5 épaisse, à écorce rude ; ses branches sont - Les feuilles sont opposées, pé tioke, petites, irrégulières , sébhtcEdiees dissemblables , les unes entières, d’autres dentées, d’autres presque lobées; elles sont trinervées, pubescentes, presque tomenteuses, cou- vertes d’une multitude de petites glandes saïllantes sur les deux faces. Les ne composées de fleurs jaunes, sont disposées en petits coryinbes qui térininent lës gr avons observé cette espèce, chez M, de Jussieu , sur un tillon innommé, en mauvais état, faisant partie de l'herbe de Commerson, et recueilli dr ce ' voyageur nâturaliste dans les environs ab Moine vaos Il existe S ' de M. de Tatsiéu “plüsfeurs Butréé V SUSSEUR, GYR 174 éspèces de gyptis; mais les échafitil'ons Sont en trop eh étât pour être décrits avec exactitudé. ( H. er * GYPTUS. ( Ornith.) Voyez GYrirte, (Cu. D “GYR. (Ornith. ) Les ots gyr, geir, Dei geyer signifient vautour en allemand, et le mot gyrfalcos ‘appliqué d'une ma- nière spéciale du gerfault. Suivant Marsigli , Dankb., tom. 5, p- 86, le nom de gyrfalco marinus est'aussi do nné | par quelques uns au kutgeghef, ou mouëtte tachétée, larus “tridaetÿ lus y A re riga; Linn. (Cn. D = GYRARTA: { Bot.) Nées ramène dans ce genre lës tree tremelles contournées en cercle et Bt a telles* ps la tremellé mesénterica. Voyez TREMELLA. ( LE.) : GYRASOL ( Bot, ) , un des noms vulgaires de VRélianth: is annus. Ce nom de gyrasol id Sn la Ton tourne ses ealathides du côté du soleïl. ( H. C GYRAFFA. ( Mammi.) Ginarrs. Voyër cé mot. (F. 6. yi ` GYRENIA. ( Bot.) Les habitans de ta Béotie , contrée an- ciemne de la Grèce, dont Thèbes étoit la éapitäle, nommoièrt ainsi le fragon , ruscus, au RES nt CARPE a de Diosceride, (J. Y= ` GYRIN, Gyrinus Clio ya nom Tatin tiré đu gied, ca rendu en françois par sen 44° = le mot de pti à en ce mot. (C. D ~ GYRINOPS WALLA. ( Bot.) Gærtn., de fruct., 2 pag. 276, tab. 340, fig. 6. Genre établi par Gærtner pour une plante de l'ile dé Cean, dont le fruit seûf est connu. I consiste en unè sr op comprimiée , roan bi ovale Tenverséj d'un rebord trés-&troit; surmontée Pue pointé eh crochet; ouvrant en deux valves; un réceptacle “étroit, opposé : aux deux valves; chaque loge renferme une semence ovale, assez grande, acuminée , convexe d’un côté, plane de Vautre , pourvue , à sa base d’une queue triangulaire, lañcéolée , plus longue que la semence. enveloppe extérieure de cette së- menec'est coriace, un peu dure; l'intérieuré membraneuse. Ce fruit est accompagné d’un catiee inférieur, court, cylin- drique; d'une seule pièce, sans dents. 5) GYRNAYA ZIBA. ( Ichthyol. } Près des bords de la mer Caspienne, on donne ce nom au ; chalcoïides de Lin- 12, 1 t 180 GYR næus, qui est décrit ss sous Ja Fpminstion de cyprin clupeoides. Ce poisson ul estlong d’un pied environ, rentre dans le Sout-genre des Amisi Voyez ce mot dans le Supplément dw premier volume de-ce Dictionnaire. ( H. C.) : GYROCARPE, Gyrocarpus. ( Bot.) Genre de plante à fleurs polygames, dela polygamie monoécie de Linnæus, dont le ca- ractère.essentiel consiste dans les fleurs hermaphrodites, en un calice à quatre découpures-inégales ; point de corolle; un appendice glanduleux à quatre divisions lancéolées , placées entre les divisions du calice; quatre étamines ; un ovaire sur- monté d'un stigmate sessile. Le fruit est un drupe unilocu- laire ,indéhiscent , surmonté de deux grandes ailes à une seule semence ; les cotylédons roulés en spirale. GyROCARPE D AMÉRIQUE: Gyrocarpus ameri sine tab. 178, fig. 80 ; Laink., IL, nets sh, 850, fig. 1, var.; Gyrocarpus Jatni, Roxb. , Goron. 1, tab. 1 ; Gærtn., tab. 97; Lamk., IL, fig. 2; Gyrocarp cus, Willd., Spec.; 4, p.982» Bel arbre, trés-élevé, fortrameux, d’un port élégant; garni de grandes feuilles alternes} FAR presque en cœur, plus ou moins profondément diviséesen trois lobes ovales; aigus; quel- quefois sans lobes, luisantes, longuement pétiolées ; les fleurs disposées en grappes lâches, terminales + eles produisent des drapes: oyales,à à huit atiglea peu marqués, indéhiscens, termi- , minces, oblongues, obtuses; rétrécies. et ere: à leur base, longues d'environ deux e seule semence blan- châtre , brune: vers sa base; avale, un peu globuleuse ; les epistédons foliacés, roulés en spirale autour de la plumule. Cette plante croît au Mexique et dans plusieurs autres cor- trées de l'Amérique méridionale. Elle se trouve également sur lës côtes du Coromandel; cette dernière , un peu différente de celle de l'Amérique ,+n’en paroît être qu’une variété dont les feuilles sont arrondies et non en cœur à leur base , les ailes des fruits moins rétrécies à leur partie inférieure. Les fruits de cet arbre, d’après Jacquin , servent de jeu aux enfans : ils en font des volans qu'ils chassent avec des raquettes. Poussés dans r ie Sa në: tombent.qu” avec lenteur; et tournent et eurs ar es GYR iĝi ` Deux autres espèces de gyrocarpe, découvertes à la Nou- velle-Hollande, ont été mentionnées par M. Rob. Brown : 1. Gyrocarpus sphenopterus , Brown , Nop. Holl., pag. 405. Les feuilles sont en cœur , tomenteuses à leurs deux extrémités, de couleur cendrée en dessous; les feuilles florales entières , quel- quefois à deux ou trois lobes ; le pédoncule commun plus long que le pétiole ; les ailes des drupes ovales-oblongues, obtuses , ‘entières, quelquefois divisées. 2.° Gyrocarpus rugosus, Brown , , Le. Les feuilles florales sont presque en cœur, auguleuses, à trois lobes, molles, un peu glabres en dessus, ridées, tomen- teuses en dessous; les lobes étroits, acuminés, très-écartés ; le Pédoncule plus long que le pétiole. ( Porn.) s GYROFFLÉE DES DAMES. (Bot.) C'est,suivantDaléchamps; la julienne , hesperis matronalis. La gyrofflée d’eau est l'hottonia Palustris. Le nom simple de gyrofflée a été aussi donné ancien- nement à l'œillet ; maisil est resté définiti tau cheiranth €t on l'écrit maintenant Ginoftés. Voyez ce mot. (J.) | : GYROGONITES. ( Foss. }Ce corps fossile äyoit été regardé d'abord comme une coquille; mais il paroît que l'opinion géné- rale le regarde comme une graine de chara. Voyez le rmot Faurrs FOSSILES où il en est parlé. ( D.F.) AJRA GYROLE. (Bot.) C’est le nom qu’on donne aux racines de chervi dans quelques cantons. (Es D.) è S; i ROLE, GYROULE, GYROLLE. ( Bot.) On donne aussi ces noms et ceux de ceps, de cepe et de bruguet au bolet comes- tible (boletus edulis), La gyroleroug ile est lebolet orangé (boletus aurantius » Pers.) On le mange lorsqu'ilst jeune. (Lem.) -~ GYROME , Gyroma, trica. (Bot.) Réceptacles des organes reproducteurs de certains lichens ( umbilicaria), formant sur la fronde du lichen une protubérance orbieulaire ; marquée de plis saillans et contournés en spirale, qui se fendent dans leur longueur, à la maturité, et laissént échapper des élytres soane particuliers ) contenant chacune huit séminules. M. ) z a # ` GYROMIA ( Bot.). Nuttal, Gen. of North. Amer. pl 3, Pag. 258. Genre de plantes dicotylédones, établi par Nuttal Pour le medeola virginica de Linnæus, offrant pour caractère Essnt At. FT, Me R E A PEE . Point de calice; six étamines ; filamens et anthères libres; point de € 352 GYR styles strais stigmates filiformes, divergens, réunis à leur base; une baie à trois loges; cinq à-six semences compriméts, a trois côtés, dans chaque loge, é -Cette plante porte, dans l'Amérique septentrionale, sa pas trie, le nom de Fhsenie ngs Andes; à ss tés sss racines tubé» reuses, épaisses te,simp e munie d'une gaîne à sa abase; couverte d'un duvet lanugineux, caduc, Ses feuilles sont glabres , entières, sessiles , lancéolées, réunies en un verticille vers le milieu de la tige, au nombre de six à sept, mais seulement deux ou trois au sommet de la même tige. Les fleurs sont terminales, agrégées, petites, pen- dantes „de couleur pâle , herbacées, soutenues par des pédon- cules filiformes, a u nombre de trois à six. Dans une variété, . ia picta , les feuilles sont ovalès, aiguës, d'un rouge cra- moisi à leur base; les fleurs plus nombreuses ainsi que les se- mences. Elle croit dans le nord4e Ja Caroline, (Porn.) GYROMIUM. (Bot.) Voyez GyrornorA. (Lem.) GYROPHORA. (Bot. ) Aeharius , dans sa kiakia a eru devoir adopter cette dénomination dérivée du grèt proot et pogos qui signifient abondant en cereles, pour désigner le genre mans d'Hofmann gika arsit d'abord adopté F 114 A €evoir Conserver. ( Voyez Uareanta. } Ce genre, comme on mit offre des seat rome marquée: plis concentriques. Cénom de ; à cel mis li PAW abenar pour désigner ee même employé d'abord } genre, (Lam } 5: GYROSELLE, Ar (Bot, } Genre de plantes dieo- pare à Seur complètes, n menopétalées ; de la famille des Primulacé sj T innæus, offr ant pour caractère. essentiel : Un'cslies-à sine désopaes une coroile en roue; le limbe à cing divisions rabattues ; cinq étaminesi les éliegie Courts, attachés au tube de la.corolle ; les anthères sagittées et conniventes ; un ne supérieur, ovale-conique; un style Le fruit estune capsule oblongue , nie. nie s’ouvrant à son sommet; les s€- ics es attachées à un placenta libre.et central: : 7 GyroseLée pe Yméinre: Dodecatheon meadia, Linm: | La Hi, gen, RE Catesh., Çarol,, 3, Pageta prs 14 = GYR 183 Trew Ehret., tab. 12. Plante élégante, dont la racine est jaune et produit plusieurs feuilles toutes radicales, oblongues, étalées en rosette , rétrécies vers leur base, bordées de dents rares et obtuses, vertes, glabres, langues de cing à six pouces. _ sieurs folioies oblongues, beaucoup plus courtes que les pé- doncules..Le pce est persistsót, dane seule pièce , à demi ivisé en ei corolle en roue ; le tube court; le Ghad a dog Adaon evoles, oblongues-lancéolées, rabattues sur le pédoncule ; le style filiforme, plus long que les étamines. Le nel en une € paie solos s: uniloculaire, s’ouvrant à s amet, contenant un grand nombre de semences fort Bein es a un placenta libre , petit et central. SERRE stp anti V rginie etdans plusi t trées de l On Ja le au Jardin du Aay oh elle fleurit tous les ans fers h fin d'avril. Elle le grade les corbeilles des bords des massifs , dans. les jardins paysagers; lorsqu'elle esten pot, onp liers, sur les fenêtres, sur tes. cheminées, On la cultive même €n pleine terre ; cependant elle oraint les hivers trop pluvieux et trop froids, Elle demande un ielle et fraiche, e de FRE franche et de terre de Ver es à elle pré- fère aaia au nord ou au levant. On la multiplie par graines peu après qu’elles sont récoltées; elles lèvent. enau- : on couvre, pendant l'hiver, de feuilles de fougeres, le plant qui en provient, et on le tient dans l'orangerie, Il fleurit la troisième ou quatrième année. On peut encore la multiplier Par la division de ses-racines, ayi se fait es. auianne: on lesre- Pique desuite, et elles d suivante. baux, dans. Flese d le l'Amériq trionale, en a mentionné une nouyelle espèce, per nom de dodecatheon integrifolium : il y rapporte auricula ursi virginiana , etc., Pluk. , tab. 79 » fig. 6, que Linnæus attribuoit a l'espèce précé- dente, Sellesie en diffère pa ses feuilles oblongues, presque + 184 BAR spatulées, Jne + erot >] } | le hell roides, bien moins garnies de fleurs; les folioles de l'involuele Er et nou ovales. Cette plante croît sur le bord des ri- vières, dans les forêts, sur les monts Alléghanis. (Por) GYRRENERA. ( Ornith. ) Latham cite ce nom comme étant celui que porte, dans la Nouvelle-Hollande, un pygargue qui a des rapports avec l’aigle des Grandes-[ndes, aide pontice- rianus, et dont le jii est d’un couleur de rouille sale, à l'exception de la tête, du cou et du ventre, qui sont d’un blanc pur. (Ca. D. GYSOPTERIS. ( Bot.-Crypt. ) Voyez LR na GYWITZ. ( Ornith.) Voyez Gyrrrz. (Cu. D.) GZEGZOLKA ( Ornith.),nom Re dë coucou commun, euculus canorus , Linn. ( Cx. D.) 3 H HAA-HIRNINGUR (Mamm. ), nom sous lequel Olafsen et Polvesen paroissent désigner le dauphin gladiateur. Voyez Cacxazor. ( F. C.) HAARKAPPE, (Bot.) C’est le nom allemand employé par Bridel pour désigner les mousses du genre Polytrichum qu'il sppelle cn françois Cappe-poil et Polytric. ( Lem. ) RNASE (Mamm.), nom allemand qui signifie nez en et qu'on a donné à la taupe à museau étoilé, sorer > Linn. Voyez Tavre. (F. C. } aetema ( Ornith.) On nomme ainsi, en Allemagne; la petite bécassine , scolopar gallinula , Gmel. (Cu. D.) HAAS , HAASEN. ( Mamm.) Voyez Hase. (F: C.) HAASTOR (Ichthyol. ), un des noms par lesquels on dé- signe en Danemarck l’esturgeon ordinaire FR sturio. Voyez ere (CH Ci HAAVELLA, ( Ornith. } L'oiseau qui, selon Fabricius J n.” 45, et Muller, n.° 123, _est'ainsi nommé dans le an est le canard à has queue d'Islande , anas hyemalis, L Linn., qu'on appelle dans cette île havelda. ( Cu. D.) HABAGBAG. (Bot.) Forskaël cite ce nom arabe pour 50n genre polycephalos qui nous paroît devoir être réuni au sphæ* ranthus ; à la suite de la famille des cinarocéphales. (3.) * HAB 185 ' HABAK. ( Bot.) VoyezHowæscx. (J.) ~ HABALNIL ( Bot.) , nòm arabe cité, d’après Sérapion, par Rauvolf, pour une espèce de liseron, convolvulus nil, nommé ailleurs, selon lui, hasinsea, et parles Perses acafra. (J.) ABALTE, HACHILLE ( Bot. }, noms arabes de la fève de marais, selon Daléchamps. C’est le foul des Egyptiens, suivant M. Delile. (J.) sé n HABANKUKELLA. ( Ornith.) Ce nom est donné, dans l'ile de Ceilan, à un francolin armé de deux éperons très-acérés ÿ Perdiz ceylanensis, Lath. (Cr: D. "3 sd HABARALA. (Bot.) Ce nom est donné, dans l'ile de Ceilan, suivant Hermann et Linnæus, à un gouet, arum macrorrhizum. J.) w HABASCON. (Bot.) C. Bauhin parle d’une racine de ce nom que Pon trouve dans la Virginie, Elle a la forme et le vo- lume de celle du panais , et on l'emploie de même, (J.) HABAZIS. ( Bot.) Voyez Durcacminum. ( J.) HABBEN (Bof. }, un des noms arabes du ben, moringa , se- lon Daléchamps. (J. ) HABBURES. ( Bot.) Camerarius donne ce nom, suivant C Bauhin , à une espèce de plantain que celui-ci nommoit ho- losteum ; et qui est voisin du plantago cretica. (J.) = ` HABCH. (Ornith.) Ce nom, qui s'écrit aussi habich et habicht, est donné , en Allemagne , à l'autour, falco palumbarius , Lint. (Cr. D.) HABEBRAS ( Bot. ), un des noms arabes de la staphisaigre , delphinium staphysagria , selon Daléchamps. (J.) e HABECULCUL. ( Bot.) €. Bauhin croit que la plante nommée ansi par Sérapion , estuñe espèce de curcas, plante de la famile des euphorbiacées. Chisius, dans ses Erotica, dit qu’on doit la rrer hab aleulcul , et il ajoute qùe c’est le kilkil de Rhasès.” HABEL MiCKENES (Bor:), nom donné , suivant Rauvolf, dans le voisinage di Mont-Liban, au fruit de'losyris ou casia re des anciens, qui est nommé mackmudi et muckmisi. . HABENAIRE, Habenaria. ( Bot. } Genre de plantes monoco- - tylédones ; à fleurs incomplètes, irréguliéres, de la famille des orchidées, de la gynandrie diandrie de Linnæus, offrant pour 186 * .. HAB caractère essentiel: Une corolle à trois où cinq pétales réunis en casque; le sixième pétale , ou la lèvre , éperonné à sa base; une anthère à deux loges séparées, ou soudées dans leur lon: gueur; les paquets du pollen pédicellés. ; RE À LEO! Habenaria ceratitis, Willd.; Orchis habenaria, Linn., Swartz, Obs., pag.:319, tab. 9. Cette plaute est pourvue d’une seule bulbe oblongue et tomenteuse: Ti s'enéléve une tige droite ; anguleuse, haute d'environ deux pieds, garnie de feuilles alternes, ovales-lancéolées. Les fleurs sont blanches, disposées en un épi lâche, muni de larges bractées aiguës, presque aussi longues que l'ovaire; le _ pétale supérieur en casque ; les deux latéraux un peu ré- fléchis; la lèvre à trois divisions ; celle du miléeu plane, lan: céolée , aiguë ; les latérales filiformes, rabattues, trois fois plus longues; un éperon quatre à cinq fois plus long que l'ovaire. Cette plante erqit à la Jamaïque. i HABÉNAIRE Tririne ; Habenaria trifida , Kunth , in Humb: et Bonpl. Nov, Gen., 1, pag. 330. Il s'élève du tubercule alengé de ses racines, une tige glabre, cylindrique, longue d'un pied et demi, avec des feuilles oblongues, lancéolées, aiguës, striées, vaginales à leur base, longues d’un pouce et demi. Les fleurs sont peu nombreuses, pédicellées ; les trois pétales extérieurs Presque égaux, d'un blanc verdàtre, étalés, ovales, aigus; les deux intérieurs trifides ; la lèvre à trois lobes linéaires , rapprochés, munis d’un éperon pendant, long de deux pouces, échancré et à deux tubercules au sommet ; la colonne des organes sexuels, courte; charnue , portant un grand stig- mate à cinq angles; le fruit est une capsule glabre, oblongue, à six stries, Cette plante croit à la Nouvelle- Grenade. HABÉNAIRE A FE ÉTRO Hab ia angustifolia , Kunth, l. c. Cette espèce, très-voisine de la précédente , Sen distingue per ses pétales intérieurs latéraux et bifides. Ses feuilles sont lancéolées, rétrécies et acuminées à leur sommet, longues de trois pouces, larges de six lignes : les fleurs solitaires, pédi? cellées ; les trois pétal téri les, alongés; la lèvre & trois lobes linéaires + pendans; l'éperon tubulé, long d'u pouce; l'ovaire long d'un demi-pouce. Cette plante croit aux lieux humides , dans la Guiane. sé het mes Hasévaine a sances revues : Habenaria latifolia, Kunths, : HAB 187 1. c. Ses racines sont composées de fibres épaisses et hé sa tige droite, striée ; ses feuilles ovales-oblongues, aiguës, . planes, striées , à ciné nervures, longues de deux pouces, larges de neuf à dix lignes; les fleurs réunies en un épi termi- nal, long de trois ou quatre pouces ; les bractées plus eourtes : que les fleurs ; la corolle brune par la dessiccation; les trois pé- tales extérieurs étalés, presque égaux, ovales; alongés, les deux intérieurs à deux découpures; la lèvre à trois lobes lis néaires, divergens ; la colonne des organes sexuels munies de chaque côté, de trois dents subulées. Cette plante eroît à le Nouvelle-Grenade + sur le revers des montagnes des Andes. HABÉNAIRE À UNE SEULE BULB share brachyceratitis , Willd., Spec. ; Orchis RE Swart., Fl. Ind. occid., 5, pag. 1591. Plante de la Jamaïque , remarquable par la grandeur de sa corolle. Sa bulbe est SE tomenteuse ; ses racines filiformes, cylindriques, tomenteuses; ses tiges anguleuses, garnies de feuilles glabres, ovales-lancéolées ; leur gaîne am- plexicaule, blanchâtre à la base; les fleurs blanches, dispo- sées en un épi terminal ; les baci recourbées à leur sommet; le pétale supérieur en voûte; les deux intérieurs plus courts ; a we seste to noi Seerpi vrolondes: sels du onau es, ei dituba trigones š riedia à ns bass. à trois angles prese que saillans e Inas A GRANDES BRAETÉES: Habenaria bracteata, Ait.. sš Hort, Kew., ed. nov.; Orchis papers à illd. asai ce Hi étalées „presque trois fois plus longues que les fleurs; les trois pétales supérieurs connivens; les deux latéraux droits, ovales, une fois plus larges; la lèvre linéaire, bifide avec une petite Pointe dans le fond de V'éckancrere ; tipeoin: très-court , obtus , en forme de bourse.. > Hanévarng aniis Atos ciliata, Ait. Hort.: Kew., ed, nor, ; Orehi is, I espèce, originaire de la es et du Canada, rer par s ses Ae urs d'un jaune g’ de deux pieds , sur une tige 188 . HAB un peu torse, à d ngles. Ses feuill t oblongues , aiguësi ses fleursiombreuses, Birro les pétales tÉérieuts petits, réunis en casque; les latéraux plus arrondis ; la lèvre pendante, étroite , divisée en un grand nombre de filets capillaires, mu- nie d'un éperon pendant , étroit et trèslong. HABÉNAIRE EN CRÊTE : Habenaria cristata ,* Ait., l. c.; Orchis eristata , Mich., Fl. Amer., 2, pag. 156. Cette espèce a été dé: couverte dans les forêts de la Caroline et de la Virginie. Elle se rapproche beaucoup de la précédente: elle en diffère par ses fleurs plus petites ; les pétales supérieurs arrondis et obtus; es deux intérieurs un peu aigus, et dentés en forme de crête; la lèvre finement déchiquetée en barbes pe plume; Pepa ; beaucoup plus court que l'ovaire. ABÉNAIRE FRANGÉE : Habenaria fimbriata, Ait., 1. c.; Orchis fimbriata, Encycl. Ses tiges sont presque tétiagoers garnies de feuilles oblongues, aiguës. Les fleurs sont purpurines ; dis- posées en un épi ovale, oblong, muni de bractées lancéolées, un peu plus longues que l'ovaire ; les pétales planes, d’égale longueur ; le supérieur droit, ovale ; les latéraux intérieurs oblongs, obtus, élargis et légèrement dena vers leur milieu; la lèvre plus liite divisée en trois découpures égales, planes, élargies, cunéiformes , laciniées vers leur milieu et cils subulés ; He RS ru long que EE Cette plante ph auCanada. ( Porn.) HABER. (Ornith.) Gesner, pag. 765, cite ce nom arabe étant donné par le médecin R. Mosés, à à un EE employé dans les maladies des yeux. (Cn.D.) ‘ HABESCH. ( Ornith.) L'oiseau ainsi appelé en Syrie, où Bruce l’a trouvé, et que Buffon place entre la linotte et le serin , est le frhièis syriaca de Gmelin et de:Lathanr. re D.) HABET. ( Bot.) Voyez Conner. ( J.) HABHEL. (Bot.) L'arbre de ce nom, cité comme un #huy® par Rauvoif, est aussi indiqué comme tel par. Clusius que Je nomme abhel; c’est encore l'abhal de Guilandinus.(J.) : HABIA. ( Ornith. ) M. d'Azara a trouvé au Paraguay Six espèces d d'oiseaux qui y portoient ce nôm. Les deux pere nn à < 5 \ EE o 4 y PRES # w noïninations de grive erdegrive blanche et see n.“ 79et 80 deses taie por la His f HAB 184 toria natural de los paraxos del Paraguay. I] a réservé aux quatre autres le noin sr g’ habia, auguet il a donné.plus d'ex- tension enl quant aux oiseau E lesn.“ 81491, dont les c té tent des différences assez speuttiess surtout chez les deux écrnlèese: L'espèce sous le n.° 90, qu’il nomme habia des lieux aq atiques , paroît être un bruant ou une Passerine de M. Vieillot, puisqu'il la regarde lui-même comme n'étant autre que lembérizeà cing couleurs; et l'oiseau du n°91, qu’il appelle le denté , est évidemment un phytotome. Au reste, les seiis physiques que M. d’Azara expose Comme appartenant à tous ces oiseaux, sont un bec volumi- Deux, d'une autre forme que celle du jia des grives , plus fort, Plus solide , légèrement courbé dans toute sa longueur, échan- cré prés de la pointe, tranchant sur les bords; la mandibule inférieure droite, aussi forte et aussi Dast que la supé~ ` Tieure, les ouvertures des narines circulaires et placées près du Gais le tarse robuste, comprimé et rude ; la tête plus ar- rondie et plus de grosseur dans l’ensemble. M. Vieillot, qui, adoptant la dénomination. d’habia pour le nom, Peniicpis dece genre, et lui donnant en latin celui de saltator , y a ajouté des espèces de Cayenne et d’autres appar- tenant aux anciens genres Tanagra ft Coracias, Gmel. et Lath., mais toutes der Jena ainsi établi les ca- sie Bec és à la bar; FORMES convexe e en demus, com- un peu fléchie en arc, couvrant les bords de binférienre, en- taillée et courbée vers le bout; celle-ci droite et plus courte; les narines frontales, petites, ouvertes et orbi sints langue épaisse et pointue ; les quatres premières 1 à peu près égales entre elles et les plus longues de tontes; les extérieurs des trois doigts de deyant réunis à leur déni intérieur libre, M. Vieille FR SA hI F sT -e ie la ete der saltator ;} parer gue] M. d'Azara, après avoir Frac que les habias pénètrent moins avant que les grives dans les bois et les broussailles ‚et se perchent plus haut sur les arbres, dont ils descendent rarement, ajoute qu’ils avancent Par sauts et peu vite, tandis que la démarche des grives est très-leste, Suivant l'auteur “espagnol, les habias ont d’ailleurs i ‘90 HAB ‘instinct sédentaire; ils vivent seuls ou par paires : leur vol n’est ni élevé ni prolongé. quatres premiers habias dont M. CArita pere la des- Ha , et qui portent ce nom dans le pays, so © D'HABIA À SOCACILS BLANCS, n.° 81 , dont M. Propreté fait son ana PLOMBÉ , Saltator cœrulescens , et qui a huit pouces et demi de longueur. La queue de cet oiseau est étagée ; un trait blanc ou d’un jaune paille s'étend au-dessus de l'œil; la tête et les Rues parties RO ont une teinte de plomb, plusrem- les ailes. L’iris, roux en général, est ns brun ; il y a, entre le bec et l'œil, une petite tache noire, et un trait de la sem couleur descend "s ch aque côté du cou. Les autres į èst presque noir. - Cette espèce est la plus commuñe dans les halliers épais, où. élle place , au milieu des buissons, un nid dont le diamètre ex térieur n’a que quatre pouces pi rpm deux pouces et demi, et qui est tissu avec des} Je lianes sèches et flëxi bles, entremélées de PERPE d'arbre, La feinellé pond deux œufs d'égale grosseur aux deux bouts, avec des taches noires sur un fond d’un bleu de ciel, et dont les diamètres sont, l’un d'environ un pouce, et l'autre d'un peu plus de huit lignes. Le plumage n'offre pas de différences ni pour les sexes ni pour l’âge. M. d’Azarà a fait, sur un individu par lui élevé, la remarque qu'il n’avaloit pas les alimens à la manière des autres oiseaux , mais qu’il sembloit les mâcher comme mi Bras sans les assujétir avec les pieds ni les secouer. 2 L'Hasta À GORGE NOtrgy Azara, n.° 82, Saltator atricollis Vieill. Cet oiseau , fort rare au Paraguay, où M. d’Azara n'en 8 vu que quatre individus, a beaucoup de rapports avec le pré cédent. Long de hvit pouces, il n’a point de trait blancou jaune au-dessus de l'œil; le dessus du corps est entièrement brun; lå gorge ét üne partie du devant du cou sont tout-à-fait noires sur des iidividus, "n marbrées de kant et uoirsur arr FOR EE ( sont d’un blanc rougeâtre ; et le dessous des ailes d’une cow leur perlée ; le bec est d’un jaune paille et pois On ne connoît pas ses habitudes. 3." L'Hasra A BEC ORANGÉ , Azara, n.° 85, sr: aurantii HAB iĝi èollis, Vieill. La longueur de cette espèce excède d’environ : trois ligt celle de la précédente; une bandelette blanche, qui passe sur l'œil en partant du milieu, descend derrière les oreilles où elle prend une teinte fauve qui règne sur lå gorge, dessous laquelle est une plaque d'un noir vélouté , qui remonte sur les côtés de la tête et sur le front. Le dessus de la tête est noirâtre, et toutes les parties supérieures sont de couleur plombée : le dessous du corps est d’un brun roussâtre , etcelui des ailes d’un blanc argenté. On voit, sur la penne extérieure de la queue , vers le bout de chaque côté, une tache blanche qui diminuesur la deuxième, et ne paroît presque plus à la troi- . ième. Les tarses sont d’un brun clair, et le bec, en général d'une couleur orangée fort vive, est. quelquefois rayé de af ° L'Hapra ROBUSTE; Azira, n.” 84, Saltator validus, Vieill. | re. » ainsi noïumé par le naturaliste espagnol, d'après Une induction tirée de ce qu "il Jui BE SAS les kaes pea oE le corps plus arrondi et les huitpouces de longueur. Une ta che d’un noir vélouté , qui com- inencé aux narines, passe sur sés yeux, et couvre toute la pattie inférieure de la tête. Le dessus du corps est brun, le dessous d'un blanc roussâtre , et les couvertures hteures des ailes d'un gris de perle. Le bec, noir à la base de la REPE supérieure , est d’une couleur erangée sur le reste. On a pu remarquer dans la description des quatre promis 1bias beaucoup de points de ressemblance et des variations ct lë petit nombre des individus observés par un seul natura- raliste dans la même contrée, paroissent des motifs sı Pour faire douter de la réalité des quatre espèces, et- désirer des études plus suivies, des rapprochemens Lo nombreux , én légères différences dans les individus qui lui tombent sous la main , et il en est ainsi- pour l'oiseau dont il à fait son habia. rongeätre, n°85 ,et pour l'habia tacheté, n.° 86. Le premier, saltator rubicus , Vieill. , n’a été par lui rencontré qu'une seule fois; ét, avec son ami Noséda, ila tué lé màle e$ 192 HAB la femelle qui avoient , comme les autres habias, dix-huit pennes aux ailes et douze à la queue, laquelle étoit étagée. Le måle avoit sept pouces et demi de longueur totale, et la femelle cinq pouces de moins. Le premier portôit une huppe d'un rouge de feu; le front, les côtés et le derrière de la tête, le dessous des ailes et les pieds étoient d’un brun rougeàtre ; la gorge, les parties inférieures du corps et la queue d’une cou- leur dé vernillon ua peu terne, particulièrementsur le ventre; le dos étoit aussi d’un vermillon obscur, et le bec noiràtre.La femelle, d’un brun doré sur le corps et sur les ailes, avoit les parties inférieures de couleur d’or avec des nuances brunes. - Le second, saltator maculatus , Vieill., dont M. d’Azara n'a vu que trois individus, , achetés au Faaa , étoit long d'envi- ron sept pouces; il avoit dix-neuf pennes aux ailes, et la penne caudale extérieure étoit, de chaque côté, plus courte de quatre lignes que les autres. Il avoit le dos brun, les ailes et la queue noirâtres avec des taches blanches ; le dessous du corps étoit d’un roux pâle avec de longues taches de cou- leur brune sur: le devant’ du cou ; les plumes des côtés dè la tête et du dessous des ailes} noirâtres au centre, étoient brunes sur les bords ; les tarses , très-comprimés, étoient noi- ràtres, ainsi que la PEE a supérieure ; l’inférieure étoit d’un bleu de ciel. | M. d’Azara a placé trois autres oiseaux parmi ses habias, maisil leur recennoît lui-même plusieurs caractères différens, et. la nécessité de les examiner de nouveau ne peut, en consé- SHIRES. faire la matière d’un doute. Ces oiseaux sont: 2 L'HABIA JAUNE, n°87, qui avoit lebecnon comprimé, 8r05 un Fe courbé et pointu; la mandibule supérieure échancrée profondément sur ses bords, avec une arête, longitudinale €n dedans; la langue étroite , assez forte ; les tarses robustes, etles douze pennes de la queue presque égales, Les deux individus observés avoient huit pouces et un quart de longueur; les par” ties inférieures étoient d’un jaune foncé; l'œil étoit surmonté d’un trait de la même couleur , qui burdeit aussi les couver- tures supérieures et les pennes des ailes, dont le fond étoit brun. Le reste du plumage étoit d’un brun unter nel noirâtre en dessus, éloit d'un bleu de ciel en desso: 2° L’HABIAPONCEAU , n,” 88, dont M,d’Azaran’a possédé qu'us HAB 195 seul individu ; long de sept pouces deux lignes, et qui avoit, comme le précédent , le bee un peu courbé, très-pointu , assez fort, non comprimé, et les douze pennes de la queue presque dire: Le trait qui s'étendoit sur les yeux étoit d’un rouge ponceau trés-vif, ainsi que les parties inférieures, Les pennes et les couvertures alaires et caudales étoient bordées de la même couleur, qui, sur les autres parties du c corps, étoit dominée par un brun sombre ; le bec étoit d’un bleu 2er aa obscur. 3° L'Hasra vert, n.° 89; qui avoit le bec fort, maïs moins gros pea se sea pee les ti $ e plus RTE sur lee rA uneéchancrure , étoit aussi plus on quoique Pmféñedre fût droite; la langue étoit plate et pointue, et de petits poils noirs recouvroient en partie les narines, d’où partoit un trait Tougeàtre qui passoitsur les yeux. Le dessus de la tête étoit d’un brun qui s’éclaircissoit sur les côtés et par derrière; le manteau et la gorge étoient d’un vert jaunâtre ; les ailes Panen jaunes, mais leurs barbes et celles = pans PR t brunes; la poitrine et les autres p t blanches; le becétoit d’un rouge de corail, terne en dessuset bleu en dessous. Cet oiseau, fort commun au Paraguay et jusqu’à la rivière de la Plata, fréquente les halliers épais; il s'yrencontre seul ou Pär paires, et sa voix sonore exprime quatre fois de suite le mot torribio. Sonnini pense que c’est le bruant: à poitrine et ailes j Jaunes, emberiza chrysoptera, Lath.; et, selon M. Vieil lot il a dns: le bec de grands rapports avec les pyrangas, see a mandibule supérieure offre la même échancrure. On trouve, dans le genre Habia du nouveau Dictionnaire Pr sy me , plusieurs espèces non décrites par M: d’Aza , d'une part, les habias grivert, à eravate noire , AE snah le premier est extrait du genre Co- Tacias, et les deux suivans du genre Tanagra; d’une autre Part, les habias à épaulettes bleues, noir et blanc , tacheté, à orge blanche, et à tête rousse ; er M. Vieillot n'in- D pas de synonymes. GAIVERT : Saltator virescens , viat ; Coracias cayen- pe Gmel. et Lath., figuré dans les planches enluminées de n. 616, sous le nom de grivert ou rolle de Cayenne. 13 20, 194 HAB Cet oiseau, que M. Cuvier, Reg. Anim., p.401,regarde Comté un tangara, avoit été rapproché par M. d’Azara, de son habia à sourcils blancs, n.° 81; mais il en diffère surtout par son bec, qui est rouge, tandis que ce dernier l’a presque noir, Du reste , le grivert, long d'environ neuf pouces, a la queue an peu étagée, tout le dessus du corps d’un vert-olive, et le dessous d’un gris cendré. HABIA A CRAVATE NOIRE : Saltator melanopis, Vieill. ; Tanagra melanopis; Lath. ; Camail ou Cravate de Buff., pl. enl. 714, fig, 2 Le måle de cette espèce, qu'on trouve à Cayenne dans les lieux découverts, a la tête, la gorge, le devant du cou noirs, et le reste du plumage d’un send bieutra; la femelle pats dit-on, brune, etie jeune malt S q" sont noires chez le måle adulte, . HABÍA VERT-OLIVE OU DES GRANDS ROIS: Saltator set Vieill. ; Tanagra magna, Gmel. et Lath.; pl. enl. de . n.’ 205. Cet oiseau, qui fréquente les grands bois de Cayenne et les lieux découverts, est d’une couleur olivâätre sur la tête, le derrière du cou et tout le dessus du corps; le dessous est d'un blanc roussätre plus foncé sur les plumes anales. Les couleurs de la femelle sont les mêmes, HABIA TACHETÉ A GORGE BLANCHE; Saltator albicollis, vieil Les sourcils et la gorge de cet oiseau de Cayenne sont blancs; les parties supérieures d’un gris rembruni, et les parties infé- rieures d’un gris clair, avec des taches longitudinales brunes. M. Vieillot, à qui Findividu a paru jeune, lni a trouvé de grands rapports avec l'habia grivert; mais le bec de as n'a point d’ l érieure de en avoit une profonde. Le même éoteune: a, piia un ms A droit ; rapproché l’oiseau dont il s'agit, de l’habia jaune. HABIA 4 ÉPAULETTES BLEUES ; Saltator cyanopterus, Vieill- Cette espèce du Brésil, dont la taille est un peu supérieure à celle du tangara bluet, a le plumage d’un gris bleu à reflets verts: €! plus foncé sur le corps que dessous; mais ce qui le disting" particulièrement, Cest une grande marque d'un bleu d'out? mer que le mâle a sur le haut de l'aile, où elle présente à forme d'une épaulette. Hania Nor Er Banc; Saltator melanoleucus, Vieill; Cet oi- seau de Amérique méridionale a la tête, la gorge, le cou le HAB 19% dessus du corps, les ailes et la queue noirs, ainsi que le haut de ia poitrine, où cette couleur-se fermiue par une grande échancrure, dont les deux extrémités descendent sur les flancs. Le reste du plumage est d'un beau blanc. La mandibule supérieure du bec est noire, etune tache de la même cou- leur se remarque aux bords de la mandibule inférieure, dont le reste est jaunâtre. | a A ~ HABIA À TÊTE rousse; Saltator ruficapillus., Vieill. Cet indi. vidu ,enyoyé du même pays que le précédent, est décrit comme ayant la tête, la nuque et toutes les parties inférieures rousses, le front et le ventre d'un noir roussàtre , et le dos, ainsi que la queue, d'un gris bleuâtre; les ailes noires et bordées de gris à l'extérieur : le bec, d'abord jaunâtre, et ensuite d’un noir bleuâtre. Les couleurs , non encore fixes, des différentes parties du corps de cet oiseau et du précédent , donnent lieu, de penser qu’ils ne sont que des jeunes doni ies différences tiennent à l’âge ou au sexe, et qui peut-être appartiennent à l'espéce de l'habia à cravate noire, dont ils ont Jataille. (Cu. D.) HABILLA. ( Bot.) On lit dans le Recueil des Voyages que te nom est donné daus le voisinage des côtes de l'Amérique méridionale baignées par la mer des Antilles, à un arbre du genre des béjuques, hippocralea , dont le fruit est nominé e de Carthagène. Son amanie, bonne à manger, est aussi regardée dans ces pays comme un autidote puissant conire la morsure des serpens. (J,) Te HABITATION, STATION. ( Bot. ) L'habitation d’une plante lst le pays où elle-croît spoutanément; sa station est la place où elle aime à végéter. L'habitation du riz, par exemple,.est dans Finde , et sa station dans les. endroits. marécageux, C’est Sous le rapport de la station que les plantes sont distinguées en aquatiques, marines, fluviatiles, fontinales , marécageuses, terrestres, alpines, campestres, sylvatiques, etc. ( Mass.) E. HABITATION DES INSECTES. ( Entom. } Quelques auteurs de l'Histoire des Insectes, eten particulier Fabricius-dans:sa Rüosonhie Dpaie DSF © sii z Ena Slances où se développent les diverses espèces d'insectes. Sous le rapport des lieux ou des régions, voici les noms par lesquels la plupart des naturalistes désignent les divers points de la surface du globe, Comme çe ne sont pas tout-à-fait ceux 13: 196 HAB que nos géographes emploient , il est bon de savoir ce qüé Linuæus, Fabricius et les autres auteurs ont indiqué lorsqu'ils ont dit qu'une espèce d'insectes vivoit, se développoit ou ha- bitoit dans tel climat. Ainsi, Celui des Indes, correspond aux jini comprises entre les tropiques en Asie, en Afrique et en Amérique. [l n’y a pointlà d'hiver ; l’eau n’y gèle jamais; la respiration ne laisse pas distin- guer les vapeurs de l'haleine ; la saison des pluies, qui dure quel- quefois la moitié de l’année, correspond à l'hiver. Les plus hauts degrés de chaleur et de froid sont compris entre les trente- re et vingt-huitiéme degrés du thermomètre de Réau- ia climat d'Egypte est à peine différent de celui des Indes: ìl y fait une chaleur si forte et si constante pendant la moitié de l’année que tes Sits des nvitecker, placés sous le sable, y éclosent : sry VICHUCUS les pluies ou les inondations du Nil. Le climat Méridional ou Austral, s'étend de l'Ethiopie jus- qu'au cap de Bonne-Espérance : Yair y est dit tempéré, quand il est de dix-huit à douze degrés au-dessus de zéro. L'Amérique méridionale, le Pérou, le Brésil sont re sous ce nom de climat austral. Le climat Méditerranéen , comprend tout le littoral de la Mé- diterranée, l'Arménie ou partie de l'Asie, l'Italie, la Gaule Narbonoise, l'Espagne , le Portugal. Il s 'étend depuis Paris jus- qu’au tropique du Cancer. Le climat du Nord, septentrional ou boréal : il renferme le nord de ss: entre Paris et la : Laponie. e climat d’ de l'Asie, la Sibérie; la Tartarie et partie de la Syrie, où le froid est irès intense per dant l'hiver., Le alimiit: Occidental ou de l'ouest, catini à l'Amé- rique du Nord, au Canada, comprend le Maryland , la Pen- sylvanie, la Ĉiüroline; la Virginie. On y rapporte aussi le Japon et la Chine, Enfin le climat des Alpes, c'est-à-dire toutes les régions levées où, selon latempérature de la région, il régne des neiges éternelles. Là l'hiver rest TE r été très-court, et Vair très rare ou re cond peu d d’; nsectes, ainsi ù * HAB 197 que dans toutes les régions élevées, où ces animaux ne font que passer dans leurs migrations. Quant aux substances qui servent à la nourriture des in- sectes, nous en traiterons sous ce nom. Linnæus a déjà donné une dissertation dans laquelle il indique les plantes dont se nourrissent les insectes. Elle est insérée dans le tome III des Å me x rx. = La 426 + ti EF La De r Flora, et d Il 4 ’il a intitulée Pand ins edtôr a; M. Jac- ques Brez a publié, sur ce même sujet, un travail beaucoup plus complet sous le titre de Flore des Insectophiles, à laquelle il a joint un extrait d’un manuscrit de M. Bosc sur le même sujet. ; On trouve des insectes dans les eaux douces, sous la forme de larves ou dans l’état parfait, mais trés-peu dans les eaux sa- ` lées. Tous se nourrissent de matières organisées, vivantes où mortes, nouvellement détruites ou altérées depuis long-temps. Les uns attaquent les racines, le bois, l'écorce , les feuilles, les fleurs, les fruits des végétaux, Quelques familles d'insectes s'attachent aux graines, tels sont les bruches, les cha- Tançons; d’autres aux feuilles, comme le plus grand nombre des larves des lépidoptéres , des chrysomèles ; d’autres at-. taquent les tiges, les pédoncules, les pétioles, les sarcocarpes. [l'en est qui ne vivent que dans les tiges d tylédonées ; d’autres dans les champignons. Quelques uns ne sucent que le nectar des fleurs, ou les sucs qui suintent naturellement de la surface des végétaux; d’autres, comme la plupart des penta- tomes, des scutellaires, des cigales, des pucerons, percent le tissu même des organes pour en pomper les sucs. Il en est de même des espèces d'insectes qui se nourrissent des humeurs des animaux vivans ou ‘morts. Voyez à l'article NOURRITURE ' DES Insectes, (C. D.) HABITCH. (Ornith.) Voyez Hascu. (Cr. D.) HABIT-UNI. ( Ornith.) Montbeillard a ainsi appelé un petit de la Jamaïque, placé avec ses demi-fins, et qui est la fauvette babit-uni, des méthodistes, mofacilla campestris, nn., et sylvia campestris , Lath. (Cu. D.) HABITUS + Port, MANIÈRE D'ÊTRE, CONFORMATION , CONFIGURA-. tton dans les insectes. (Entom.) Les auteurs d'histoire naturelle désignent sous le nom d'habitus, de caractères habituels, une 148 HAB | certaine conformité d’apparences, d'analogié de formes, de structure, de mœurs et de transformation dans des espèces qui sont d’ailleurs rapprochées d'après d’autres caractères plus spéciaux et qui distinguent ces geires et ces familles. La plu- part des entomologistes ont, sans l'avouer, consulté avec soin tes rapports lorsqu”!s ont rapproché les espèces. Linnæus et Fabricius y ont eu les plusgrands égards, quoique ce dernier, dans sa Philosophie Entomologique , ait dit: Nimis habitui ad- _h&rere, est stultitiam, loco sapientiæ , invenire; quum Nakrar determinari vel describi haud possit, L'habitude est, en effet, difficile à exprimer; € *estunesorté de physionomie dont on est frappé au premier coup-d'æil, et dont il est difficile de se rendre compte. C’est une sorte de sen- timent naturel, d’instinct qui ne peut frapper que celui qui a. beaucoup vu ét qui a su conserver la mémoire des formes, et qui est un éxcellent indice du caractère on de li nature de Tobjet observé. Les caractères habituels sont tirés de la ressemblance dans . les métamorphoses : c’éstce qui est évident pour certains ordres, comme pour les coléoptères, les hémiptères, les lépidoptéres. Mais il n'en est pas dé même , par exemple, pour les hymé- noptères, dont les uns, comme les uropristes , proviennent d’unelarve qui: i sesuffit à elle-même, qui est agile, êt qui change de lieu à volonté s sous la forme de chenille; tandis que la plu- part des autrés noptères ont passé leur premier àge Sous la forme de vers Mics. apòdes, nourris par leurs parens ou _ déposés an milieu de leur nourriture: Il en est Gé même de certaines larves de diptères commè de celles des tipules et de là plupart des hydromies qui ressemblent, plus où moins, à . des chenilles: tandis que d’autres sont tout-à-fait apodes. La même observation pourroit encore s'appliquer à Fordre des névroptères, dont quelques uns, comme les odonates ou les libelles, sont agiles sous leurs trois états de larves , de nympñes et d'insectes parfaits, tandis que les stégoptères, comme m fourmilions , subissent une métamorphose complète. Si l'on considéroit ainsi successivement la structure et les mœurs dans les différens ordres. on reconnoitroit qu'il y ê réellement des points de conformation habituelle qui auto- risent et nécessitent la distinction des familles, tandis que HAB 199 d'autres circonstances analogues ne doivent pas réellement ètre prises en considération. On pourra voir, au mot Ârreres, que beaucoup d'insectes n'appartiennent réellement pas à cet ordre , quoiqu'ils soient privés d’ailes, puisqu'on en voit parmi les coléoptères, tels que la femelle du lampyre ver-luisant, quelques meloës, qui n'ont que des rudimens d’élytres. Parmi les orthoptères, plu- sieurs gryllons et locustes, des mantes; parmi les névroptères, psoques et des termites, et même les forbicines. Enfin, beaucoup d'hémiptères, comme les pucerons, les cochenilles femelles, la punaise des lits; des lépidoptères, comme les femelles de quelques bombyces; parmi les hyménoptères, des fourmis, des mutilles, des ici ,etc.; patmi les diptères, les mélobosques. Le nombre même des ailes ne suffit pas pour faire déterminer qu’un insecte est de l’ordre des diptères. Ainsi, quelques éphémères, des cochenilles, des pucerons, et même quelques coléoptères , n'ontréellement que deux ailes. La structure même des'ailes n’autoriseroit pas le rappro- chement de certains genres. C'est ainsi que, parmi les hémip- tères, la plupart des collirostres, comme les cigales, ont de véritables ailes de névroptères , tandis que leur transformation bec qui constitue leur bouche, les éloignent tout-à-fait des névroptères. Parmi les lépidoptéres, quelques espèces de Papillons diurnes, comme le gazé, l’apollon , sont privées des écailles qui garnissent les ailes, et elles ressemblent par là à des névroptères; des hémiptères, au contraire, tels que les ` rodés, ont des ailes semblables à celles des bombyces. C'est encore ainsi que, par le port seulement, on voit des coléoptères, comme les molorques, qui ont la forme et lap- Parence des ishnéumons : d’autres, comme quelques 2ônitis, dont labouché rappelle celle desabeilles et de quelques autres hyménoptères. 11 ya de même, dans presque tons les ordres > des espèces qui ressemblent à d’autres, dont la structure, les NEAS , les métamorphoses sont tout-à >it différentes. Tels étangs iins a hanat : : : ais sf (44 AEE TET TR) | Quelques mantes avec des “raphidiés , des panarpes avec quelques hémiptères, des phryganes avec des noctuelles, des éuêpés, des philanthes avec des sésies, des diptères qui ont reçu le nom de craboniformes, d’ichneumonées , de bourdons , 200 HAC d'apiformes , de mellins, comme quelques asiles, stratyomes; cénogastres, syrphes. Enfin , il est des diptères, tels que les mélophages, les nyctéribies, qui ressemblent à des poux, à des trombidies, | On voit, par cette énumération d'espèces d'insectes qui rememblent à à d’autres tout-à-fait. différentes dans l’ordre na- turel, qu il ne faut pas que le naturaliste s'en rapporte à la première apparence. Au reste , il en est des insectes commé de certaines plantes qui ont le dd d’autres végétaux , ou au moins avec lesquels ils ont quelque analogie dans les feuilles, les tiges, . les racines. C’est ce que Les botanistes ont souvent ex- primé dans le nom de l'espèce: ainsi, parmi les renoncules, il en est. à feuilles de plantain, de parnassie, d’ophioglosse, d'aconit, de platane, de rue, de persil, de cerfeuil, de mille- feuille, de lierre , etc.; et, dans la famille des bec-de-grue, tels que les pelargonium, géranium, les analogies sont beau- coup marquées encore, (C. D. HABLITZ. ( Ornith.) L'oiseau qu’on nomme ainsi en Perse est la fauvette des Alpes ou Pégot, motacilla alpina, Gmel.; accentor alpinus , Mey, (Cu. D.) HAB (Mamm. ), nom que l'on trouve appliqué, dans les RES de l'Encyclopédie, ap muspheus de Pallas. Voyez ENE (Bot.) Cette plante de Sérapi t un poivrenoir, piper oblongum nigrum de | 8 Bauhin. (3. ) HACCHIQUIS. (Bot. ) Voyez Caissipayinac. (J.) HACH. (Ornith, )Flacourt dit, p. 164deson Histoire de Ma- dagascar, qu'on y appelle ainsi une sarcelle de couleur grise, dont les ailes sont rayées de vert et de. blanc, (Ca. D. HACHAL-INDI (Bot.), nom péruvien da: la belle-de-nuit ; nyctago, suivant Clusius et Pison.. Les Espagnols qui habitent le Pérou la nomment marabillas ou maravillass( J} HACHE ou ACHE D'EAU (Bot.), RAR ee la berle, à feuilles larges. ( LD.) HACHE ou BATON ROYAL. (Bot) Lasphodèle rameux est quelquefois désigné ainsi. (L. D.) HACHES DE PIERRE. ( Min.) Les armes où. lex instrumens de pierre connus sous les noms de haches, de casse-tête, de ceraunites, de sécures, de pierres de nade ou de circoncisioR HAG ‘ 20} se découvrent assez souvent dans les fouilles, dans les atté- rissemens ou dans lés tombeaux des vieux Celtes. Ces pierres travaillées, dont la forme est généralement celle d’un cône aplati latéralement et tranchant à sa base , considérées sous le point de.tvue minéralogique, présentent une suite de sub- stances pierreuses, assez dissemblables, mais généralement so- lides , dures, tenaces, jet susceptibles de se laisser polir et ai- guiser par le frottement. CESr: raias . La roche qui semble avoir été employée de préférence à la confection de ces instrumens de guerre, est une espèce de jade dun vertobseur, qui se fond aisément , au chalumeau, en un Yerre-brun; mais, outre cette pierre tenace qui conserve par- faitement les arêtes et le tranchant, on a fait usage de la roche tornéenne, du jaspe, du porphyre, de la variolithe, de la cal- Cédoine, du basalte-et du silex blond pyromaque. Ce dernier surtout, par la faculté dont il jouit de se casseren éclats longs, droits et minces, semble avoir été trés-recherché par les pre- miers: habitans des. Gaules, non seulement pour la fabrication des haches et des coins , mais éncare pour celle des couteaux ct des dards de fléches ; car on trouve’ encore en France les traces et lesdébris de quelques uns desateliers où l'on façonnoit ces divers instrumens ; et M. J ouannet , qui à fait beauconp de recherches sur ces armes antiques dont on trouve un grand nombre aux alentours de l'ancienne Vesunna (Périgueux), les a décrites dans une dissertation pleine d'intérêt, qui fait partie de l'Annuaire de la Dordogne pour 1819. 1 À quelle époque leshaches de pierre étoient-elles en usage ? 4 quelle époque a-t-on cessé de s’en servir? comment parve- noit-on à les tailler d’une manière aussi élégante et aussi uni- forme sans le ser. du fer? mit] da te le poli Ti. nous surprend encore? comment emmanchoit-on solide- mentra + 1: i . ge 34 P EOE a , quable. les. habitans:des RE RE Jisk du Sud fabriquent-ils encore aujourd’hui des haches de pierres parfaitement sem- Des, pour, la forme, à celles que l’on trouvé sur tous les points de l’Europe, et qui sont les monumenis des premiers ses de la civilisation ? Voilà des questions du plus grand in- térêt, €t auxquelles il seroit difficile de répondre d'une ma- nière satisfaisante, (Baann. ) 202 HAD HACHETTE, (Entom.) On trouve ce nom parmi ceux des papillons d'Europe, décrits par Ernst. C’est le Bomsycs TAV: Voyez cé nom, tom. V, pag. 119, n.° 3: (C: D. HACHIC (Bot), nom donné dans l'Inde , suivant Clusius, à l'arbre dont on retire le cachou, plus connu dans les mêmes lieux sous celui de cate. Cet arbre estune espèce d’aeacia, com- mune en divers lieux méridionaux de l'Asie. (3.) > HACHILLE,. ( Bot.) Voyez Hasarre. (J:} HACHOAC ( Ornith. ), un desnoms cs so de la corneille corbine ; corvus corone , Linn. ( Ca. D: HACQUETIA: ( Bot.) Necker sépare du gross rohutranié j sous ce nom, l'astrantia epipactis , dont les poen sont en têtes portées sur une hampe. (3.} HACUB. (Bot.) Vaillant, dans les “ee de l'Académie desSciénces, désigne le gundelia de Tournefort sous ce nom; sous lequel il étoit connu dans le Levant. (J.) HADAGZ. (Ornith.) L'oiseau désigné soûs ce nom êt sous ceux de hadah, hedah, haddayeh chez les Arabes, est le milan étolien, milvus &tolius de M. Savigny, qui, p. 29 des Oiseaux d'Egypte et de Syrie, lui donne pour synonymes le falco @gyp- tius et le falco ater de Gmelin: C’est le même oiseau dont le nom est écrit par Forskal;p. VI, n°4, haddaj ; et par na „t.5, P+ 175, de la traduction françoise, édit. in-4°, h ar” addaya: ms: Du “HADAK (Bol), nom Re du ss pese cordatum de Fors- RCE HADAS (Bot. J pom iire} suivant Rauvolf, vi myrte ordinaire, sm est indiqué comme l'as de l'Arabie heureuse- G (J HADDA DAS. ( Ornith.) Les colons du reip de Bonne-Espé- Tantalus; h we Bartos ne désigne pee n iè eph p se à si 1219 AC LS , tom. 2; + 2 à i traduction françoise: es D.) HADDAJ; HADDAYA. (Ornith.) Voyež Hamaët: (Cë. D-) _ HADELD E (Ornith.), nom donné par lės colons, dans nord du cap de Bonne-Espérance, à un oiseau dont il exprime assez bien le cri, et: qu'ils pr aussi Hacepasm. Voy: € mot. (Cu. D.) | & HAE 203 © HADES ( Bot.) , nom arabe, suivant Rauvolf et Daléchamps, de la lentille ordinaire, très-cultivée dans les ênvirons d'Alep. M. Delile la nomme àli. (J. HADGINN. ( Mamm.) Voyez Hadiînn. (F,C.) HADHAD, ( Bot.) C'est sous ce nomarabe qu'est connu lesne | appelé lycium par Dioscoride, qui est extrait d’un arbre nommé zaroa, suivant Rauvolf. On le trouve décrit et figuré fe Da- léchamps, sousle nom de Lycion , auquel nous renv de plus grands détails. Il est dihs Chasse celui de Hadith. HADJAL (Ornith.), nom arabe d’un gallinacé que Fors- kal, Descriptiones Animalium, etc., désigne, RE 11, par l'ex- pression latine de phasianus Sa (Cu. D HADJINN. ( Mamm.) Suivant Forskal, un dei noms arabes du dromadaire. (F. C. ADOCK ( Ichthyol. ), un des noms de l'églefin. Voyez Mo- RUE, (H, C. HADUTANA (Bot.), nom d’une cypéracée de l'ile de Ceilan, mentionnée par Bur énann , qui est le scirpus CRUE de Lin- lus. (CI HAEGER.(Ornish.) C'est, en suédois, le héron commun, ardea major ettinerea, Linn. (Cu. D. HAEGNO a ), nom américain par tequel r AÉPERE , Suivant M, d’Azara, les coatis, quel lieux déserts : ce nom, en effet, signifieroit qui va seul. (F. C.) HAEHER. (Ornith.) Ce nom et ceux de haer, haetzel, haetzler désignent en allemand , suivant Gesner et Aldrovande, = p ire , COrvus TE Linn. (Ca. D.) LBE. (Bot. ) Voyez Hersen. (J.) TTET AK (Bot.), nom arabe, suivant Forskal, ‘de son sælan- thus digitatus, espèce de cissus, dont les feuilles acides sont em- P Fi en tisane dans les fièvres. (I. UE. i ACAT Le Son nom d'ane Virèse. Voyez ce mot. LS MAS A HÆMANTHUS. (Bat. JV Heanrne. (Porn) . HÆMARAGHO (Bot.), un des noms donnés dans l'ile de Ceilan, suivan at RE à son ludwigie oppositifolia. (3.) CA. ( Ornith.) Ce terme désigne la barge rousse, limosa rafa de Brisson, scolopax lapponica, Linn. (Ca. D.) 204 HAE HÆMATOPUS (Ornith.),nom latin d Huitri s a.D.} HÆMATOXYLUM. (Bot. } Voyez Cauracis, (Porn. HAEMFLING{(Ornith.), nom suédois de la linotte she fringilla linota, Linn. (Cu HAEMODORUM. { Bot.) Voyez Hémonons. ( Porn.) HAENCKEA. ( Bot, ) Les auteurs de la Flore du Pérou avoient d’abord fait sous ce nom un genre qu'ils ont reconnu ensuite être une espèce de celastrus, Ñs ont postérieurement transporté le même nom à un autre qui a été conservé, D'une autre part, M. Salisbury a fait un haenckea , du portulacaria de Jacquin, claytonia partalacarie de baas {J:); ERITE. (Min.) On avoit RER de dise ce nom à cette variété particulière d'amphibole, qui a été ensuite beaucoup plus connue sous les noms de trémolite et de gram- matite. M. Galitzin assure que c’est M. Hæpfner qui l’a décou- verte le premier dans la vallée Levantine, et qu'elle n’a jamais été trouvée dans celle de Trémola. (B.) HÆRANDA. (Bot.) A Ceilan, on nomme ainsi le ricin or- dinaire , suivant Hermann et Linnæus. (J.) TULÆ. (Foss.) Luid a donné ce nom aux huîtres fos- siles. (D.F HAERBA. (Mamm.) On donne cé nom comme étant celui, | du hérisson en Egypte. (F, C.) HAERFOGEL ( Ornith.), nom suédois de la huppe,» upupa AT Linn. ( Cu. D.) NIA. (Bot.) La plante ainsi nommée par Sérapion; est reportée par C. Bauhin à une dont lé fruit, semblable au poivre, est un peu strié, et celle-ci est nommée par Linnæus viter trifolia. (3.) RUCA. (Entoz.) C'est le nom que Zeder, et Gmelin dans son édition du Systema Naluræ de Linnæus , avoient proposé de substituer à à la dénomination de pseudo - echinorhynehus » , isi 37 f; 4 à Fr ns fégaer dis RC ue A phur a 11 , que M. = dolphi n’a a pas. cru le devoir adopter. En effet, il est probablé ile qu’on a cru remarquer dans Vechinorhynchus muris, type de ce "gfare; tient àun pe d'ob- servati ainsi ; puisque, ae ses premiers ras il FER rapporté ace HAG 208 genre une autre espèce trouvée dans le hérisson : c’est mainte- nant son echinorhynchus napæformis. Voyez ECHINORHYNQUE et Pseuno-Ecrinonnynoue. (De B: HÆSINN. ( Mamm. ) , nom allemand de la femelle du lièvre. F. C. HAFERK, ( Bot.) Voyez Hasacm. (J.) - HAFFARA (Ichthyol.), nom d’un poisson du genre des sargues. Voyez Sançue et Spane. (H. C.) HAFF-HÉRT. ( Ornith..) L'oiseau auquel on donne ce nom et celui d’haubest dans les iles Féroë, est le pétrel cen- dré ou fulmar , lequus marinus de Clusius , le mallemuke de Martens et de Willughby , procellaria glacialis, Linn. (Cn.D.) HAFFPADDE. ( Ichthyol.) A Heiligoland, on appelle ainsi le gras-mollet ou lompe ; poisson du genre Cycrorrèrr. Voyez ce mot. (H.C. HAFKIN (Ornith.), nom flamand de lautour, falco palum- barius, Linn. (Cn. D.) HAFLAX ( Ichthyol } un des édoïs d in (H. Go HAFLE ( Ichthyol.), un des noms de la dorade > Coryphæna hippurus. Voyez Convraène. (H. C.) 3 HAFSAGG (Malacoz. ) , nom suédois du clio boréal. (DeB.* HAFS, HAFUS ( Bot.), noms arabes de la noix de galle, Selon Daléchamps. (J.) zy HAFS -TJAEDER (Ornith.), nom suédois du cormoran, Pelecanus carbo, Linn. (Cu. D.) HAFSULA. (Ornith.) Cet oiseau, cité dans le Voyage d’Olafsen en Islande, tom. 3, p. 261, est le fou de bassan Pe- s bassanus , Linn. (Cn. D.) & HAFTIRDILL. ( Ornith.) Olafsen et Polvesen disent, tom. 5, P- 268 de leur Voyage en Islande , que ce nom est donné, à uue espèce de grèbe. ( Cu, D.) ess | “HAGARD. (Fauc. ) On appelle ainsi le faucon qui a été Pris hors du nid , et qui s’apprivoise plus difficilement (Cr. D.) HAGARRERO ( Ornith.), nom que porte à la baie de Dusky, dans la Nouvelle-Zélande, une grande espèce de colombe, citée par M. Temminck, dans son Histoire des Pigeons. (Cu. D.) HAGEDASH. (Ornith.) L'oiseau auquel ce nom et celui de delde sont dennés par les colons du cap de Bonne-Espérance, El dont le D, Sparrman parle; tom. 1 jin-4.°, de son Voyage, tob HAG `p. 301; est une espèce de tantale, tantalus hagedash, Lati.; ou ibis hagedash , Vieill, (Ca. D. HAGÉE, Hagea. (Bot.) Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes, polypétalées, régulières, de la famille des caryophyllées, de la pentandrie monogynie ; trés-voisin des po+ iycarpon , caractérisé parun calice à cinq folioles; cinq pétales échancrés; cinq étamines; un style simple : une capsule supé- rieure, à trois côtés, à une seule loge; les semences nombreuses, Ce genre ne diffère essentiellement du polycarpon que par le nombre des étaminesen plus, et celui des styles en moins. M. de Lamarck, qui en est l’auteur ,l’avoitnommé polycarpæa, La consonnance de ce nom avec celui de polycarpon a déter- miné Ventenat à y substituer celui d'hagea, nom latin de M. Delahaye, el anni , qui, employé dans le voyage entrepris pour la recherche de La Peyrouse, découvrit sur le pic de Ténériffe l’espèce qui a servi de type à ce genre. Will- denow l’a nommé mollia dans son Hort. Berol, Hacés ne Ténéaiers : Hagea T'eneriffæ, Vent.; Polycarpea Te- neriffæ, Lamk. , Journ. d'Hist. naty vol. à pe 5, tab. : 25, Fe herbacée, étalée sur la terre, d un.grand nombre de tiges difoses, rameuses, articulées ; les feuillessont vertes, OPPOSÉES, verticillées, inégales, spatulées; scarieuses, verticillées. La panicule est sr its rame euse , dichotome, presque en corymbe, composée de petites fleurs panachées de vert, 5 de blanc argenté y les, ermioales ramas- sées PRES paque sti pulairess scarie ER argentées; les folioles du calice concaves, FRS ds blanches et scarieuses à leurs bords; la corolle un peu plus courte que le calice; les flamens courts, un peu memz braneux à leur base. Le fruit est une capsule ovale, aiguë. à à trois faces, enveloppée par Le calice persistant. Cette plante 8 : été découverte sur le pic de Ténériffe. On la cultive au. Jardin ie Hacée Des Inpes : FRS indica, Vent.; Poly carpæa pr sr 4 Lamk., 1. c., pag. 8; Achyrantes corymbosa , Linn.; Burm., Zeyl tab. 65, fig. 1; Boccon., Mus. , 44, tab, 59. Plante de l'ile de Cei- lan, datha tiges sont herbacées, un peu pubescentes, cylin- driques,articulées, rameuses, longues d’envi iron un pied, garnies ~ HAG 207 E E OR »0pposées, très-éiroites,un peu pubescentes, aiguës; des stipules en forme de paillettes; de petits paquets de feuilles axillaires, qui appartiennent à des rameaux non euveloppés. Les fleurs sont blanches ou un peu rougeàtres, disposées, à l'extrémité des rameaux,-en corymbes dichotomes ou agglomérés; les capsules uniloculaires, à trois valves, poly- spermes. ; ; HAGÉE A FEUILLES DE GNAPHALE : Hagea gnaphalodes, Pers., Synops.; Polycarpea, Poir., Encyel., Suppl. : Polycarpea my- crophylla, Cavan. in Ann., n° 7, pag. 25. Cette plante a été découverte par Schousboë au royaume de Maroc. Il l’avoit nommée illecebrum gnaphalodes ; mais elle appartient évidem- ment à,ce genre par sa corolle. Ses tiges sont dures, couchées j Presque ligneuses; les rameaux mous, nombreux , tomenteu x; Surtout dans leur jeunesse ; les feuilles sessiles, épaisses, blan- ches, t t » Un peu arrondies, petites, entières ou légé- rement crénelées; les fleurs réunies par paquets à l'extrémité des rameaux ; les bractées blanches, scarieuses, agglomérées; les folioles du calice tomenteuses ; cing pétales blancs, lancéo- lés, une fois plus courts que le calice; cinq étamines, le stig- mate obtus, pileux à sa base ; une: capsule à trois valves, mo- nospermes, s'ouvrant à leur sommet. Hacépar LI 1-5 £ RS PET DNS 2 1e en À Wild., Enum. Plant., 1, pag. 269; Polycarpea latifolia, Encyci., Suppl, Cette espèce, très-rapprochée de l'hagea Teneriffæ, en diffère par ses tiges presque ligneuses et non herbacées, d'ail- leurs diffuses , trés-rameuses, glauques, presque rondes, un peu pubescentes ; les (leurs sont disposées en corymbes termi- naux et touffus; les calices argentés et scarieux, Cette plante croit dans l'ile de Ténériffe. (Poia.) PEN EN HAGENIA, (Bot.) Les cinq angles aigus du calice du sapo- ` naria porrigens » avoient été jugés par Moench un caractère suf- fisant pour former sous ce nom un genre nouveau ĝui n’a pas été admis. Le Cusso EA (voy ar AE itg Bruce, SStanssi maintenant nommé hagenia par les botanistes. ( J. ) HAGIAS (Bot.), nom arabe de la prune, suivant Palé- champs, (E) à ; HAGISTER (Ornith:} nom sous lequel ta pie, eotvus pica, Liau., est vulgairement connue en Angleterre. (Cua. D: . +03 HAT: HAGLEHEY (Bot.), nom caraïbe, cité par Surian , et relaté dans le Catalogue de Vaillant, d'une espèce de mauve des Antilles. (J.) HAGLURES. (Fauc. ) Les taches des pennes des faucons se désignent par ce nom et par celui d’aiglures. (Cu. HAGOJO (Ichthyol.) , nom qu'auprès de Milanie on donne à lorphie , esor belone, Linn. Voyez Onrre. (H. C.) HAGUIMIT. ( Bot.) Voies Amr. (J.) HAGUR (Ornith.), un des noms hébreux de l'hirondelle, en latin hirundo. (Cu. D. HAHER (Ornith.), nom allemand du geai commun, corvus glandarius, Linn. ( Ca. HAHLE (Ornith.), nom jalen kT, suivant Frisch , du bou- vreuil, loria pyrrhula; Linn., que, selon Gesner et Aldro- vande, on nomme auss? hail dans le même pays. (Cs. D.) HAHN (Ornith.), un des noms du coq en allemand , sent Rzaczynski. (Cn. D.) HAHUOL, MALAHUOL, ( Bot.) Rumph dit qu'à à Amboine on nomme ainsi son. caprificus amboinensis, espèce de figuier, (J. HAI-ALEM MAOVI. ( Bot.) Dans l'Egypte, suivant Prosper Alpin, on nomme ainsi une plante aquatique, qu'il prend pour un stratiotes , mais qui est un genre distinct sous le nom de mere (J.) ALEZ. ( Bot.) Voyez Baramararen. (J. ) HAIAS. (Bot.) Dans le grand Recueil des Voyages, publié par Théodore Debry, il'est fait mention d’une racine de ce nom, cultivée dans l’ Amérique , laquelle est tubéreuse comme la patate, et employée de la même manière comme nourri- ture. Clusius, cité par C. Bauhin, la nomme aies; mais l'un et l’autre ne dis aucune indication qui puisse aider à déterminer le genre de la plante qui la AREN on la dit seu- lement semblable à la patate. (J.) HAIDSCHWAMM ( Bot.) , nom allemand que Toi donne, à AT et au champignon de couche, agaricus edulis, Bull. Leu HAINGHA ( Ornith. ) nom donné, selon M. dela Billardiéré, dans les iles des Amis, à une petite perruche à tête bleut- (Cu D.) | HAK 209 : HAIRA: ( Mamm.) Voyez Eira. (F. C.) | HAIRE ou HÈRE (Mamm.), nom du cerf commun à l’âge d’un an, au moment où ses dagués vont commencer à paroitre. (F. C.) i : 4. , HAIRI. ( Bot.) Voÿez Esenus. (J.) HAIRON. ( Bot.) Rauvolf parle d’üne variété du palmier dattier, ainsi nommée, dont les dattes sont plus alongées. (J.) HAIRON. (Ornith.) Voyez Héron. (Cn. D.). HAIS (Bot.) , nom arabe , suivant Daléchamps, de l'espèce de froment distinguée sous celui d'épeautre. (J.) HAI-TSING. (Ornith.) L'oiseau que les Chinois nomment ainsi est, dit Grosier, tom. 13 de l'Histoire générale de la Chine, in-4.°, p. 428, le plus guerrier, le plus courageux, et celui qu’ils regardent comme le roi de leurs oiseaux de proie. li est assez rare , et ne paroît que dans la province de Chen-si et dans quelques cantons de la Tartarie. Lorsqu'on en prend un, on est obligé de le porter à la cour , et de le remettre aux oficiers de la fauconnerie de l’empereur. (Cu. D. HAJ (Ichthyol.) , nom suédois des SQuares. Voyez ce mot. H. C.} HAJE (Erpétol. ), nom spécifique d’un serpent d'Egypte, qui est incontestablement le véritable aspic des anciens, et que nous décrirons à l’article Nasa. (H. C. $E (Bot. }, Hakea, Vaubier , Encycl. Genre de plantes dicotylédones; à fleurs incomplètes, de la famille des pro- téacées , de la tétrandrie monogynie de Linnæus, offrant pour Caractère essentiel : Une corolle à quatre pétales; point de calice; quatre étamines placées sous le sommet des pétales: un ovaire pédicellé, muni d’une glande unilatérale ; un style; un stigmate turbiné et mucroné. Le fruit est une capsule à une Seule loge, à deux valves, contenant deux semences aïlées. prenre:!neitis.£ CAt 1 3 y a 211 la plupart des autres botanistes , est le même que le conchium, Plus récent, de M. Smith. Ila de très-grands rapports avec les bancksie , dont il diffère par ses fleurs solitaires et non réu- nies en chatons, par ses capsules, à une seule loge. Les espèces, toutes originaires de la Nouvelle-Hollande , sont aujourd’hui irès-nombreuses. On en compte plus de quarante : nous ne Mentionnerons ici que les plus remarquables. Ce sont des ar- 20, ; 14 210 HAR brisseaux à feuilles simples, roides , souvent sidi Les fleurs sont solitaires, latérales , SEANA ou terminales. ` HAKÉE A FEUILLES DE HOUX; Hakea ruscifolia, Labill., Novs Holl., 1, pag- 30, tab. 39. Arbrisseau dont la tige est droite, glabre , cylindrique , haute de cinq à six pieds : les branches chargées de rameaux courts, alternes, pileux vers leur som- met, garnis de feuilles éparses, presque sessiles, touflues) ovales- mucronées, longues de six ou huit lignes, légèrement tuberculeuses, un peu pileuses. Les fleurs.sont latéräles, soli- taires , axillaires , pédonculées : Le fruit est une capsule d'um brun noiràtre, un peu tuberculée médullaire et subéreuse en dedans, ovale, obtusë, à deux valves. M. Rob. Brown en æ obseryé une variété à feuilles elliptiques , pétivlées, rudes et ponctuées en dessus, tomenteuses en dessous. Haxée EN massue; Hakea clavata, Labill., Nov. Holl., hoce Cette espèce est remarquable par ses feuillespresque en forme de massue , par ses capsules munies à leur sommet d’un éperon dorsal à chaque valve ; ses tiges sont hautes de quatre à cing pieds; ses rameaux glabres: les feuilles éparses, sessiles, un peu épaisses, longues d'environ trois pouces, arrondies, élat- gies et mucronées à leur sommet, _rétrécies vers leur base. Les fleurs sont solitaires, latérales, médioerement pédonculées:: les capsules ovales, longues de huit à + Nous: ae. d valves: ; dapis: valve portantsur le dos un éperon court, épais, oblique eto Les Tre de calis espèce, ainsi que celles de V'hakes gib- bosa et epiglottis , mentionnées ci-après, macérées dans l'eau ; puis broyées, fournissent des fils fins, soyeux, assez solides pour être employés dansles arts. ARÉE EN. POIGNARD : Hakea pugioniformis, Cavan» ; Feon. rar. „6 , tab. 553; Hakea pulchella , Sert, Hann., tab. 27: Con- chium. DL. et pugioniforme , Smith, Frans. Linn.; 9; pag. 121 et 122 ; Lambertia teretifolia, Gærtn., F. Carpol., 3; tab. 217 : Conchium torniculatum , Wild., Enum., 1 pág 141 Cet arbrisseau s'élève à la hauteur de sept à huit pieds, sur une tige revêtue d’une écorce brune. Le bois est blane; les rameaux étalés, quelquefois pendans ; les feuilles älternes toujours vertes, étroites, glabres; cylindriques, de HAK 51% trois poutes, surmontées d'une pointe courte étrougeätre, Du centre d'un bourgeon ovale sort un pédoncule court, velu , divisé en trois où quätre pédicelles uniflores, presque en èm- belle, La corolle est blanche, fort petite; les pétales velus ; une glande jaunâtre à la base de l'ovaire : la capsule est ovalé à sa partie inférieure, relevée en crête versson milieu, ridée, prolongée en forme de poignard, très-aiguë, longue d’an pouce ;lessemences noirâtres, convexes, rudes à leur surface. Haxés en sosse; Hakea gibbosa; Cavan., Ic. rar., 6 , tab. 534: Cette espèce diffère de la précédente par la formé deses fruits. . Elle s'élève à la hauteur de six ou huit pieds. Son écorce est brune; son bois blanc ; ses feuilles éparses, nüinibreuses, ve- lues dans leur jeunesse, glauques, cylindriques , terminées par une pointe rouge. Les capsules sont axillaires, pédoneu- lées, pr jue ovales, rétrécies et obtuses à leur sommet, rele- vées en ‘un peu au-dessous, de la grosseur d'une petite noix ; les valves ligneuses, s pa jusqu'à leur E sa aran piii à leur facè intern d’un aile presque noirâtre.: ARÉE ÉPIGLOTTE ; Hakeu epiglottis, Labill. ; Nov. Holl., 1, ms 30; tab. 40: Quoique cette plante ait de grands rapports | ec i: hakea gibbosa, elle s’en distingue sùffisatiment par la riats de ses feuilles et par celle de ses capsules: Sa tige s'élève au plus à la hauteur de cing où six pieds , divisée en rameaux lomenteux dans leur jeunesse, garnis de feuilles alongées, tr s-étroites, rétrécies à leur base , d’abord coufbées en are, puis inbes; couvertes, dans our jeunesse, d’un duvet roussâtre, longues dé deux ou trois pouces. Les fleurs sontsoli- taires et latérales; les capsules épaisses, tubéreulées, presque de la dodécandrie monogynie de Linnæus; offrant pour carac- tère essentiel : Un calice fort petit, à quatre dents ; une co- rolle grande, ventrue , Asa es à Vson limbe en quatre lobescourts; do i en tube à leur base ii sur la coroile; un ovaire inférieur ; 216 . HAL un style; un stigmate simple. Le fruit est une noix, oblongue, à huit-pans, recouverte d’une enveloppe ; quatre des angles munis d’une membrane en forme d'aile; quatre loges mono- spermes, surmontées du style persistant. Ce genre a été consacré au célèbre Hales, auteur de la Sta- _tique des sie Il comprend des arbrisseaux assez élégans, originaires de l'Amérique septentrionale , à fleurs blanches, PE era pendantes, formant, par leur ensemble , une grappe presque terminale. Leurs feuilles sont simples, alternes, saat chant de celles du merisier. Ces arbrisseaux réussissent ass hian, bF pleine Jere dans ee oljsisi: Sie en racore pe pos 4 ei E “ kb à Le] » t ? EE +1 i h E L JEU F) T1, 1 PEA i g L À tec étant cultivés dans uu bon fond de terre ; il leur fant peu de so- leil. On les multiplie par marcottes, qui ne sont bien enra- cinées qu'au bout de deux ou trois mois : ils fournissent aussi en France des graines mûres qui ne lévent souvent que la se- conde année. Hazésien A QUATRE AILES : Helesia tetraptera, Linn. ; Lamk; tu. gen., tab. 404 ; Gærtn., de Fruct,, tab. 52, Ellis, Act. Angl., vol. 51, p.351, t. 22, fig, A; Catesb., Carol., 4 tab» 64; Cavan., Diss. Bot., n° 497, tab. 186. Arbrisseau qui s'élève à la hau- teur de quinze à dix-huit pieds, chargé de rameaux làches, cylindriques et alternes. Les feuilles sont pétiolées, alternes., oblongues, aiguës, acuminées, légèrement dentées en leurs bords , vertes en dessus , plus pâles et légèrement cotonneuses en da principalement dans leur jeunesse, longues de quatre pouces sur deux de large ; pie pét tinies pubescens, gland Les fleurs sont un blanc de. neige pendantes , ; latérales, pédonculées, réunies.trois ou quatre ensemble par petits bous quets sur les vieux bois; elles s'épanouissent dans le mois de mai, avant l’entier développement des feuilles ; les pédon- FRS EN PU Y a 1 je des R eorolle ca panulée , à quatre lobes, grosse comme le bout du doigt : les fruits oblongs, quadrangulaires, à quatre ailes rétrécies vers leur. base, mucronées au sommet par le style persistant. Cet arbrisseau. est originaire de la Caroline: il perd ses ns tous les hivers. On le cultive au Jardin du Roi. HAL 217 HaïésiEn A DEUX AILES: Halesia diptera, Linn., Spec., 636 ; Willd., Arbr., 138 ; Cavann., Diss. Bot., 6, pag. 338, tab. 187; Ellis, Act, Angl., vol. 51, tab. g% , fig. B. Cette espèce, qu’on pourroit soupçonner n’être qu'une variété de la précédente ; en diffère par ses feuilles beaucoup plusigrandes, à pêine acu- minées à leur sommet, glabres, douces et molles en dessous par un duvet de petits poils très-courts , seulement visibles à la loupe. Le fruit est pourvu de deux grandes ailes , les deux autrestrès-courtes, etle style persistant qui le termine est moins long. Ce fruit renferme une noix dure, cannelée, divisée in- térieurement en quatre loges, dont deux avortent trés-sou- vent; chaque loge renferme une semence. Cet arbrisseau croît ` dans la Caroline et la Pensylvanie. 1l est cultivé dans plusieurs jardins de botanique de l'Europe. Il demande la même culture que le précédent. Hatésts À PETITES FI hrs Halesia pas pre Mich., F lor. Kan Amer., 2, pag 4 oO ‘brécédentes, par ses fleurs beaucoup plus petites; auxquelles succèdent des fruits également petits , fortement rétrécis à leur base, ayant la forme d’une massue, pourvue de quatre ailes courtes, inégales: Michaux rejette, comme insufli- sante, la distinction des espèces , établie d’après les feuilles, et les glandes situées sur le pétiole, ces parties étant très-su- jettes à varier, et la présence des glandes n'étant point cons- . tante. Le caractère spécifique doit être tiré particulièrement des fleurs ef des fruits. Cette plante croît dans la Floride, aux environs de Matemça. Il est très-probable qu'elle pourroit re cultivée en Franse us bien que les deux espèces précédentes: , Porn. ) TO REUR ( Ornith, ), espèce d'engoulevents autrement re AMPTI ericanus , 1: in et Lath; (On: D.) HALEX. ( Ichthyol. } Chezles anciens, on sapisti ainsi une Bg de sauce composée avec la saumure et les entrailles d'un Petit poisson , sans doute l'anchois ou la sardine. Voyez Cuuré g etes craure: (H. C. HALFE ({ Bot. ), N arabes suivant Forskal, d’une graminées qui est Le L Linnæus , saccharum cilindricum de Lamatck: (3.) 2 18 HAL ¿HALI (Ornith ) Ge nom désigne la poule dans la denis Calédonie: (Cx. HALIÆTUS. eus ) Quoique l'oiseau de proie, désigné sous le nom d’haliætos par Aristote, ne quitte point, suivant cet auteur, les rivages de la mer, beaucoup de naturalistes ont appliqué cette dénomination au balbuzard, falco haliæthus, Linn., dont les eaux douces sont le séjour ordinaire ; mais M. Dies. qui, dans son Système des Oiseaux d'Egypte et de Syrie , a donné le nom générique de pandion au balbuzard, a réservé celui d'haliæthus, qu'il écrit haliæetus, à l'aigle de mer ou pygargue , lequel est tout à la fois le falco oui (orfraie), le faleo albicil'a et le faleo albicaudus, Gmel., épi- tètes dont les deux dernières se rapportent au vultur albicilla et au falco leucocephalus, Linn. Ces changemens ont été adoptés par MM. Cuvier et Vieillot. M. Savigay, dans ses Observations sur sou Système, p- 12, explique d’une manière très-eurieuse, et avec beaucoup de sagacité , le passage, jusque-là fortétrange, où Pline dit, d'après l'auteur du traité de mirabilibus PH que les haliæelus, on aigles de mer, proviennent du mélange de divers aigles, et ajoute que leurs petits sont de l'espèce des ossifraga , et que de celles-ci naissent de petits vautours, lesquels produisent de grands vautours , qui sont inféconds. M. Savigny, rangeant les grands oiseaux de proie dans une ordre de filiation qui présente la dégradation des rapports par lesquels les espèces sont liées entre elles, fait voir que rien ne s'offre au-delà du dernier rang, auquel on a pu, dans un sens figuré, appliquer l'épithète d'infécond. ( Ca. D.) HALICA. ( Bot.) Voyez Caoxpaus. (J.) HALICACABUM. ( Bot.) Ce nom avoit d’abord été donné par Camerarins à un eoqueret, physalis angulata, dont Je principal caractère générique est un calice renflé en forme de vessie, Rumph, dans son Herb. Amb., l'a donné aussi à la corinde; corindum de Tournefort et Admis, cardiospermum de Lin- næus, qui a également un calice reuflé, Rivin le nommoit vesicaria: c’est l’uliñja des Malabares, le pirudukka des Brames.(J- ) HALICTE , Halictus. ( Entom.) M. Latreille a nommé ainsi un sous-genre d'insectes hyménoptéres, de la famille des mel lites et du genre des andrènes, (C. D.) HAL 214 HALICORNE (Mamm.), nom tiré du grec, qui signifie fille marine, et qu'Illiger a donné au genre qui se compose de la seule espèce de dugong. Cet animal a l’organisation générale des cétacés : il est privé de pieds de derrière ; sa queue se terminé par une nageoire horizontale; ses membres antérieurs, quoique composés in térieurémént des parties essentielles, qui constituent ceux des mammifères, sont tellement enveloppés par la peau, qu'ils sont transformés en véritables nageoires; le cou èst si court que la tête ne paroît point distincte du corps : mais les hali- cornes ne respirent point par des évents; leurs lèvres sont garnies de moustaches; quelques poils se développent sur leur peau , et ils ont aux deux mächoires desmolaires à couronne plate ,ce qui les distingue essentiellement des cétacés propre- ment dits : aussi forment-ils, dans eet ordre, avec les laman- tinset les stellaires , la division des celice Beérbivöres établie -par M. G. Cuvier. L rois a cha que mâchoire ; elles ont des racinesdistinctes de la couronne, et semblent composées chacune de deux cônes réunis par le côté; leur mâchoire supérieure , qui se reploie à son extrémité, en descendant sur l'inférieure , a deuxincisives proprement dites, qui, ne se trouvant point opposées à d’autres dents, se déve- loppent sans résistance, et deviennent de véritables défenses. Le Ducoxc : T'richechus dugong , Gmel.; Renard, Poissons des Indes, pl: 34, fig. 180. Cet animal a la tête arrondie vers le haut, oblique du front au museau , et brusquement coupée Par un museau vertical qui la termine; cette partie de la face est formée par la lèvre supérieure, qui pend de chaque côté de la bouche, et y forme deux larges babines mobiles et char- nues, carrées en avant, arrondies en bas, et recouvrant lätéra- : lément une partie de la mâchoire inférieure ; ces babines sont Parsemées de petites épines cornées, de la longueur d'un Pouce environ, qui sans doute sont des moustaches, des or- ganes du toucher ; elles laissent entre elles une échancrure en avant de la Michoiré supérieure, qui reçoit l'extrémité de la mâchoire inférieure, au - dessus de laquelle on aperçoit de ne. 26 côté la panie: des à etre L'intérieur de ces lèvres est nimal <8 ce quel’on suppose, em- ploteà : Li gr nca 7 Eg i aa + a P ArT acher 230 + AD $ h E apea j RIE « 2 the PEA A LE À à ES t 2 LA Fr T An minican p + Aal CE à P ette, etn *est point - accompagnée Et “nee ec Les pesi sont simples et stige d'ongles; seule- ment elles sant garnies en dessous, prés de leur bord antérieur, de callosités verruqueuses. La queue est horizontalement échan- créeenarcde cercle.Le corps est pluslarge à son milieu qu'a ses extrémités, et le côté de la queue est plus mince que le côté opposé, La peau est lisse, avec quelques poils épars. Un indi- vida à pi pus de HR; et font on doit la description et a ,avoitsept pieds de long, et voici quelques unes des chiersations qu “iténra offertes: Ils ont trouvé suspendus dans les chairs de chaque côte, en face de la huitième vertèbre lombaire, deux os étroits et plats, c'est-à- dire, des rudimens de bassin ; ses vertèbres étoient au nombre de cinquante-deux, et ses côtes de trente-six. Les ventricules du cœurétoient séparés à leur origine; les poumons n’étoient point lobulés; et la trachée-artère étoit bifurquée immédiate- ment au-dessous du larynx. Le foie étoit divisé en deux larges lobes, et la vésicule du fiel recouverte par un lobe plus petit, et en forme de langue. Les reins étoient gros, et la vessie pouvoit s'étendre considérablement. L'animal avoit me estomacs; le sécond plus petit que le pre- mier; et, près de son orifice, deux cœcums coniques. Le gland de la verge avoit és èvres plissées, grandes et écartées, ` entre lesquelles sortoit un tubercule conique , percé; à son extrémité, par l’orifice de l’urètre : cette verge étoit longue ; grosse , et renfermée dans un fourreau légèrement saillant. : e dugong se trouve dans la mer des Indes; les Malais l'ap- pellent, douyong , et estiment tellement sa chair, qu’elle est réservée pour la table du Sultan et des rayas. ( F. C.) HALIDRYS. (Bot.) Stackhouse caractérise ainsi ce genre» qui west qu'un démembrement de celui des Fucus : Substance de Ja fronde coriace; une membrane rétiforme , intermé- étifor. Les fucus. vésiculeux, dentelé N kai Fa les espèces ' ‘Aux HAL 334 principales de ce genre, et sont décrits à l’article Fucus, §. 6 et 10. Stackhouse en cite huit autres. So sa Néréide Bri- tannique, seconde éditio L'halidrys de Lyngbye rép aux genres Siliquaria et Fis- talaria, Stack., réunis. aan Fucus; $. 4et 7 à Íl le définit de la manière suivante : Fronde comprimée, rameuse ; récep- tacles latéraux ou en rites à l’intérieur , et remplis de tubercules sphériques, seminiféres. ( Les.) HALIEUS. ( Ornith.) Ce nom, tiré du grec æAeuc , piscator, a été donné par Illiger au genre Phalacrocorazx de Brisson , qui renferme les cormorans , en y comprenaut la frégate. (Ca. D.) HALILIG. (Bot.) Voyez Derecr. (J.) HALIMATIA. ( Bot.) Belon, dans son Voyage du Levant, parle d’un arbrisseau de ce nom qui paroît être le même que le halimus , dont on forme des haies, et dont les sommités sont bonnes à manger. (J.) HALIMEDE, Halimeda. ( Corallin. ) M. Lamouroux sé- pare sous ce nom un.certain nombre d'espèces de corps orga- nisés de la famille des corallines; parmi lesquelles- en “effet Pallas, Linnæus, Ellis, Solander et beaucoup d’autres zoolo- gistes les rangent, et doni M. geba pren a sa som ss EE Flabellaire, e en y que M. Lamouroux distingue: sous le sion générique d'udotée. "= sont réellement de vérins: corallines phytoïdes, mais ontles lbeaucoup plus planes; ns ce qui donne à Sonsehie de la eorshiné un aspec flabelliforme, zi aiie g à ja structure, elle-est misii sembiable à celle c’est-a-dire, qu’ ’elles sout composées d’un axe fibreux, hs et encroûté d'espace en espace d’une écorce assez peu créatrice Ellis. est le seul aaner qui ait pu apercevoir, à la surface des es- pèces d'Amérique, des traces évidentes de pores qu'il suppose polypifères. M. de Dar où leur trouve des rapports avec les ans tandis que ffinmiress; et surtout des: observateurs ita- ji PES E p r o y pensen ntg gue és vegetaux. Quoi qu'il en soit, on ne iec espèces de corallines ou a ans les: mers des pays chauds, et d'autant plus qu'on se oi des mers équatoriales. Adhérentes rochers sous-marins elles sont toujours fort petites; leur 322, A HAL touicur est verte dans l’état vivant ; elles deviennent blanches en se desséchant.: On €n. trouve ordinairement dans ce qu'on nomme dans les pharmacies mousse de Corse. 1° L'HauMÈDE érarsse : Halimeda incrassata, Ellis, Corall. ; tab. 25, fig. a À ; Corallina incrassata; Gmel. C’est l'espèce la plus commune dans les collections ; les articulations de formes assez variables sont larges et planes, d'autant plus qu’elles sont plus inférieures, Des mers des Antilles. I! nous semble, comme le proposé M. Lamouroux, qu’on doit regarder comme une simple variété de celle-ci; la co: rallina monile, d'Ellis et Solander, tab, 20, fig. e. 2.° L'Harime úre; Halimed lticaulis, Lnck., Ann. du M., t..204.p. 302. Il paroît que celle-ci diffère principale- ment de la précédente parle grand nombre de ses tiges, et parce que les articulations inférieures sont presque cylindriques; et les supérieures planes, cunéiformes et peu lobées, On ignore sa patrie. LA 3." L'Harmmène mRÉGULNÈRE ; Halimeda irregularis, Lam. , Polyp. Flex. phan, fig. 7- Cette espèce, qui vient aussi de la mer . des Antilles, a ses articulations plus petites et polymorphes: sont comprim Elle se trouve dansla Méditerranée. M. Lamouro pense que Pallas l'a confondue a tort avec la suivante, z : : ; 5° L'Hasimène Tuns Halimeda funa ; Lamè. ; Polyp: Flex:; pl. 11 , fig: 8 a,b. Les articulations sont comprinées ; discoïdes. De la mer Méditerranée. dé e doute que cette espé tél sé dc ie sr Elis, Corall., tab. 25, fig. b B, Espèce dont les articulations t imé PRESE ES PET ETE RRS A y NEIL RURALE Li Sesuvium. y qui est le halimum de Loefling. yone commentateurs. de Dioscoride, faisoit aussi du troëné un:hå* lims , et le même nom étoit donné par Tragus au lonieerā HAL ns &ylosteon de Linnæus. Browne, dans son Histoire de la J:+ maique, nomme de même une autre plante, qui est le por- tulaca halimoides de Linnæus. (J. HALINATRON. (Min.) Le carbonate de soude impur que lon rapporte d'Egypte, et celui que l’on recueille sur les murs de certains édifices, ont été désignés par quelques natura- listes sous la dénomination d’halinatron. Voyez SOUDE CARRO- NATÉE, Natron. ( BRARD. } HALION, HELION , (Bot.), noms arabes de l’asperge, selon Daléchamps. Gj HALTOTIDE , Haliotis. ( Malacoz.) Genre de mollusques ex- trêmement aisé à reconnoître : aussi a-t-il été admis par tous les zoologistes; mais sur la place duquel, dans la série, il est assez difficile de se décider : c’est cependant presque toujours auprès des patelles et des subdivisions de ce genre qu'il se trouve ordinairement rangé, par la plupart des méthodistes. Aussi Limnæus, qui n’a pas établi de familles, le place-t-il immé- diatément avant le genre Patelle. M. de Lamarck a varié dans presque tous ses ouvrages : ainsi, dans la première édition de ses Animaux sans vertèbres , il én faisoit un genre de la seconde section, c’est-à-dire, de coquilles sans canal et sans échan- crure, et le mettoit entre latestacelle et lé vermiculaire ; dans sa Philosophie zoologique, c’est ur genre de la famille des au- riculaires, dans laquelle entrent aussi les genres Melanopside , Mélanie et Lymnée ; enfin, dans l'Analyse de son cours, ainsi que dans sa Méthode conchyliologique, les haliotides sont rapportées avec les patelles, et sans subdivisions, dans une famille particulière, sous le nom de macrostomes. M. G. Cuvier Wa pas moins varié que M. de Lamarck. Dans la gt édition de son Règne animal, c'est un genre placé entr les spatelles et les nérites. Dans les tableaux d'eits: mie comparée il en est encore à peu près de même; et, dans l deuxième édition du Règne animal, il est mis avec toutes les subdivisions du genre Patelle , sauf les patelles elles- mêmes, dans wne famille à laquelle M. Cuvier donne le nom de Seinem ( Voyez ce mot). M. Duméril, dans sa Zoologie analytique, le range dans deux de ses familles ; sa- Voir: dans ses dermobranches, non seulement avec les pa- - ‘elles, mais encore avec les doris, les eolides, et même les os Fr HAL caprinns; et plus loig „ille reporte dans celle quil nanie À À | Li à n À planorbes et tous les cycli insetfuviatiles.M.Ocken en fait un genre de la troisième famille de la troisième tribu de son ordre trois, et il met dans cette famille les patelles, les phyllidies, les oscabrions. C’est pour nous le type d’une sous- ivision dans la section des megastomes, et très-probablement celui d’une famille particulière. M. Schweiger, dans son His- toire naturelle des Animaux sans vertèbres, imite entièrement M. Cuvi I CT Tai „très déprimé, pourvui inférieurement d’un large pied qui le déborde presque de fautes part et ga sa t pireonlérenpg Šance double frange te, avec quatre ; Paai Lay Sah dont deux Biy grands, un peu aplatis, et deux plus courts, prismatiques, portant les yeux au sommet ; cavité bran- chiale située à gauche, contenant deux longues branchiesiné- gales, et terminée antérieurement par deux lobes inégaux du manteau : coquille très-déprimée , ovale, à spire très-basse, presque postérieure et latérale; à ouverture très-ample;lebord gauche ou columellaire replié et tranchant ; une série de trous parallèles à ce bord, dont les antérieurs seuls sont perforés et nes au p- pasagi gos lobes tentaculiformes du manteau. vec les pa- ES et surtout ayec les fissurelles. Leur corps est Rés encore beaucoup plus déprimé et moins conique : toute la partie inférieure est formée par un large disque musculaire servant d'organe de locomotion ; le dessus offre également; dans sa partie médiane, un espace ovalaire assez large, qui est aussi musculaire, et qe provenant du pied, s'attache à coquille; c’est, jusqu’à un certain point, le muscle de la co- lumelle des autres mollusques à coquille spirale, et en même temps l’origine de la disposition du muscle adducteur desbi- valves. De toute la circonférence de cet espace must naît le manteau , qui est fort mince tant qu'il est ENA sur e a masse des viscères, et qui Rap à memre qu'il la aeea à e S snria aa pi 3 D'UN on ut p a ae , sans qu'il y ait division, si ce n'est en avant et à gauche: $ + HAL 225 en effet, dans cet endroit il est assez profondément fendu en deux lobes plus ou moins pointus , dont le gauche dépasse sen- siblement le droit. Dans le reste de son étendue de ce côté, c’est-à-dire , entre le côté hed l éri g périeur etle bord latéral de ce même côté, le manteau forme une route assez vaste pour la cavité branchiale , qui, pat conséquent, est tout- à-fait à gauche, et se prolonge fortement en arrière. Entre le pied et le bord du véritable manteau se trouve une assez larse membrane évidemment musculaire, qui règne dans toute lacir- conférence du corps de l’animal, avec une seule échancrure antérieure pour le passage de la tête, c’est-à-dire qu’elle nait sur les côtes de celle-ci, en dehors destentacules. Elle est bord ée, dans toute sa circonférence, d’une double frange fort épaisse ; l'inférieure est entièrement composée de petits tubercules Charnus, irrégulièrement disposés sur plusieurs rangs; tandis que la supérieute n’en a qu'un seul : mais en outre, on voit, en dessus, une ligne de véritables appendices tentaculaires assez longs, qui semblent sortir d’un petit trou percé à leur base, et cu, RE : PG | Teet goala Cotta? r avant se prolonge au-dessous des tentacules en espèces d’ap- Pendices qui peuvent , sans doute, dépasser beaucoup le pied, et même la tête, Entre cette lame médiane et le pied, règne un sillon assez profond, mais qui n’offre rien de remarquable : mais, entre elle et le bord libre du manteau, il en règne un autre dans lequel se trouvent la tête en avant, et la cavitébran- Chiale à gauche, La tête, assez distincte , large, déprimée, pré- sente deux paires d’appendices ; la postérieure , supérieure et Externe, est beaucoup plus courte; elle est assez grosse :-elle i PAS S ab +. HE TE ps orte ee] F mité un p > qU on regard tomme un œil. Cette paire est réunie à sa base par une mem- mince, transverse, qui cache une partie de la trompe. L'autre paire d'appendices est formée par les tentacules : is Sont assez] ge la; + PE P ERE PER PENE à ] ili p ETT © E r a ji z de leur facesupérieure , existe une sorte de dépression longitu - dinale et les bord + PRE I , tp mnp e igés, ce quitient peut-être isse t. Entre ces deux tenta cules, et un peu en dessous , on voitsaillir une sorte de trompe ou de masse charnue, aplatie, ridée trans l t; au milieu antérieur de laquelle est fente verticale, bordée de lèvres 20. 15 assez épaisses pour la bouche. La cavité buccale est médiocre, et pour l'étendue, et pour les muscles qui l’entourent et qui la meuvent; à sa face inférieure est une langue triangulaire, pointue et libre en avant, élargie et comme canaliculée en ar- rière; elle est garnie de denticules brunes, cornées sur quatre Tangs qui se prolongent suran ruban lingual en arriére. L'œsophage , qui se porte de suite à gauche, est assez étroitsil est accompagné de deux glandes salivaires assez longues; il pise. tarat ; pes. Ja paroi Fatéeiante de la a mere la masse sistein aa: est tout-b-fuis en gerière et au-delà du bord postérieur de ce disque: est dans cette masse qaet ai phage se renfle en situé tout-à-fait à son côtégauche, et qui est entièrement com- pris dans le foie qui, comme dans les bivalves, forme autour de lui une sorte de couche assez épaisse, Le canal intestinal, ex- trémement court, naît de l'estomac, presque tout à côté linsertion de l'œsophage, et se porte d'arrière en avant pour former le rectum. Celui-ci, collé immédiatement sous le ceur, s'en dégage bientôt, et fait une saillie de près d'un pouce dans la cavité branchiale où il s'ouvre. Il ma semblé que , dans sa partie libre, il est accompagné d'une sorte d'organe glan- . duleux. insit branchiale, comme il a été dit plus haut, est située tout-à-fait à à gauche; elle est grande ; et surtout fort alongée d'avant en arrière ; sa paroi inférieure est formée par la peau et qui du côté externe et profond du muscle médian au lobe gauche du mañteau; la paroi supérieure est également formée par le lobe droit du ‘manteau qui serecourbe en arriére pour border le côté gauche du mušele: médian, et qui passe ensuite transversalement pour du manteau. Nous avons déjà men widhné comment le pori antérieur de cette paroi de la cavité bronchiale se et en deux lobes triangulaires, in inégaux , j ; la coquille. A la face i interne de cetle paroi | upé i , €t'peùt-être deux séries d'ap- ‘pendices un. très-aplatis, dont j'ignore la nature zt Pusage; ea. rie sont pas vasculaires. Les branuifiés propre ts, quioccupent e HAL 227 toute la longueur de la cavité branchiale. Le droit, qui est fue immédiatement collé contre le: isuscle médian, est . cependant un peu plus court que le gauche. L'un et l'autré'sont formés d'une quantité innombrable de petites lames qui reçoi- ventiefluide à élaborer parune veine branchiale qui en occu pe le dosou la partie adhérente, et qui est entrée à leur base, äprės avoir été formée de = een ppt des veges de chaque côté du corps. I au contraire, la face libre d& chaque peigne branchial: nées À a leur pointe, ètes augmentent de diamètre à amesure sh ’ellesse ETa enarriére; parvenues à la partie ant viscérale , au-dessus du rectum, eiles se réunissent dans ec Fer su semble double, et qui s'ouvre d le cœur > est extré- mement adhérent à la racine du rectum, å à pä près comme dans les mollusques bivalves. De ce véréévite partent ensuite les aortes qui se subdivisent de suite en plusienrs branches’, dont les plus fortes pénètrent dans le foie et dans l'ovaire: Les organes de la génération ne m'ont. paru composés que d'un énorme ovaire qui non seulement enveloppe la presque totalité du foie, mais qui, seul et formant une masse consi- ‘dérable qui schiphissnit la spire, se portoit à droite, et oc- Cupoit tout le côté du corps jusqu’à ta partie antérieure du muscle médian. Je ne suis pas absolument certain d’avôir vu Ja fin de l'oviducte ; mais il m'a semblé unique etse terminer “dans la cavité branchiale, collé contre le‘côté gauche du miusele central, us: et un peu en arrière de le térmiséiso a rectum. D'après ce que nous venons de dire de T oréénisatiôn deTha- med e est Gok te eHe ups he de rapproche- q our ainstdiré, Ben ardal T.h O Lu ` RE r z x ar tes ; m par exemple; en effet. ; poure LIL faire VE LR ré + 32 suffiroit presque de mettre d’abord l'animal sürle bor: Puis de diminuer la largeur du pied ét de là rendre plus sem- babe à celle du musclé médian supérieur, de räbattre en- suite le côté gauehe du mantéai avec la lamë frangée, ét alors le € Corps se : ea droite et Pautre à gauche; dont le bord seroit divisé en dés 3 Parties : l'une attachée au Bord dé la coquille , et l’autre ten- 25: 228 HAL taculaire et libre , ce qui a également lieu- dans une huître; la tête alors, tordue et ployée dans la ligne médiane , aurêïit, de chaque côté , une paire d'appendices comme dans ces mêmes animaux. Le bord droit deviendroit alors le bord inférieur de l'animal , et les branchies , le cœur, l'anus lui-même se trou- veroient au bord opposé ou dorsal, ce qui a lieu daus presque tous les acéphales, avec cette différence, cependant, qu'ici c'est vers la bouche que l'anus est dirigé, tandis que c’est le pie en les acéphales. La simplicité du canal intestinal, la forme a disposition de l'estomac et du foie offrent aussi plusieurs poins de suptmblance; PEREON a ne peut pas nier qu'il i , qui semble être réduit à l'organe essentiel femelle, mais avec un énorme dé- veloppement, La coquille des haliotides, plus RAR vai de mer, a cause de la grossière ressemblance qu’elle offre avec la conque auditive de certains animaux, est remarquable par la beauté de la nacre qui la tapisse intérieurement. Son bord droit est toujours mince et tranchant ; il offre assez souvent à la partie antérieure une échancrure plus ou moins profonde, quiest le commencement d’un trou semblable à ceux qui pet- forent le disque de la coquille , et qui servent au passage des lobes tentaculaires du manteau, pour former sans doute une sorte de canal de respiration. Le nombre de ces trous est vä- : ils se remplissent successivement et en dedans à mê- sure que la coquille s'accroît, de manière à ce qu’il n'en reste que cinq ou six d’ouverts ; le bord gauche ou columellaire forme une sorte de lame tranchante nacrée qui pénètre dans le sillon du côté gauche du corps. D’après ce que dit Adanson, dans son Histoire du Sénégal, il paroit que ces coquilles V8 rient beaucoup dans la même espèce avec l'âge , et cela non seulement pour la forme , c ’est-a-dire, pour la proportion des eux diamètres , ce qui rend les unes plus longues; plus i étroites, et les autres plus courtes, plus larges; pour les COU- - leurs, pour le nombre des trous qui est de six ou sept dans Jes vieilles , et de trois ou quatre seulement dans les jeunes mais encore pour le nombre des sillons dont la plupart sont ornés en dessus. Adanson dit, en effet, qu’il n'y en a que cin- quaute à soixante dans. les jeunes, et jusqu’à cent cinquante HAL 229 dans les vieilles. Ce sont sans doute ces variations qui rendent la distinction des espèces de ce genre si difficile. Leshaliotides paroi texister dans toutes les mers : comme les patelles, elles se trouvent principalement dans les lieux remplis de rochers qu'elles recouvrent quelquefois presque entièrement , quoiqu’ils puissent être découverts à la basse mer. Elles se meuvent aussi assez lentement, au moyen du large disque musculaire qui forme la partie inférieure de leur Corps, mais cependant beaucoup plus vite que les patelles. Dansle moment où elles marchent, on ne voit pasleur pied pro- prement dit, et encore moins le manteau, mais, au contraire, la frange musculaire qui se trouve entre eux, se déploie de manière à dépasser beaucoup la coquille, et enfin à offrirune disposition de franges extrêmement élégante et régulière. On ignore à peu près entièrement l'espèce de nourriture que re- cherchent ces animaux. Ilme semble cependant qu’elle est plus végétale qu’animale. Il est probable qu'il n'existe aucun rapport entre les individus , et que chacun d’eux produit , indépendamment de tout autre » un grand nombre d'œufs, où mieux peut-être de petits : mais c’est sur quoi nous n'avons. encore aucune donnée positive. Comme les haliotides sont nombreuses dans les éndroits qu’elles préférent, qu'elles atteignent un assez grand volume, tt qu'elles contiennent beaucoup de parties charnues, on les Mange presque partout; mais, comme leur chair est dure, ce ne sont guère que les pauvres, du moins dans nos pays , qui en font leur nourriture. Les pêcheurs les recheñchent aussi Pourservir d'appåts pour la pêche, et, entre autres, pour celle des crustacés Le nombre des espèces de ce genre est assez considérable ; mais il est assez difficile de les distinguer, à cause des varia- tions dont la coquille est susceptible, et Ponne connoît que cela dans nos cabinets, encore souvent sont-elles encroûtées Presque entièrement d'impuretés de mer, de serpules ; ou de glands de mer, ou bien au contraire ont-elles été polies Pour montrer la beauté de leur nacre. Les différences spéci- es les meilleures se trouvent sans doute dans la disposi- tion des franges du manteau. On a, dans ces derniers temps, établi plusieurs genres ayec 230: HAL quelques espèces que Linnæus rangeoit parmi les hakotides: ainsi FRERES a paf inite M. de -Lamarck ont fait de l'Ha- (Voyez ce mot.) MM. De- nysde Monfort et Leach ont fait dua espèces de véritablesha- liotides qui ont une sorte de sillon intérieur, PRE à le série des trous , le genre Padolle., + L'Hanorine onmier : Haliotis vols : Linn., vul gairément l'Ormier, l'Onetire ve mer. Coquille as ou peu. alongée, de quatre à cinq pouces de long sur trois et demi de Digi regendi e t dessus, par le eiod nombre de cans nelures ; couleur t rouge, De ; quelquefois de blane.. = ette espèce se trouve Fée: toutes les mers, et même sur les côtes de Bretagne ; mais, comme c’est celle-ci que j’ai disséquée, je doute unpeu que ce soit la méme que celle observée par Adanson, par exemple. -> L'Hatotinesratée ; Haliotis striata, Linn. „Mart: Conch., 1,114, fig. 138. Trésvoisine de la précédente dont elle ne diffère que parce que les stries, dont le dos estorné, sont plus régulières , moins tuberculeuses, es est rouge ou verte, où variée de ces deux couleurs. Des mers d'Asie et de Barbaries 3° E HAtIOTIDE variée; Halioäis as nii Linn., Murt. Conch: , t. 15, fig. 144. Ovale , avec des stries lobgitudrales, dont les plus grandes sont tibëmolkes, de couleur blanche ou d’un brun jaunâtre , ou d'un vert sale : vingt à trente trous, dont quatre ou cing'sont percés. Mers de l'Inde. &* Dans se Haliotis marmorata; Linn.; Gm.; Gualt:, t: 6g; figo A, CiC'èstentore une espèce ovale de trois à quatre poucesde long, avec des stries longitudinales très-fines, et d’autres transversales, presque effacées; le nombre des trous est de trente environ, dont quatre à cinqsont ouverts. Lá cow leur est variée de trie, de blanc, de vert et de se + Des mers d'Afrique et de l'Inde. 5° L'Hantoride A D Hatiotis bistriata, Linn.: Gi per Conchyl., 1, t: 15, Gg. 142: Coquille ovale; ornée de Stransverses , dévéer et doubles ; couleur verdâtre, avet ont rayons d’un brun pourpre, le côté droit daper ‘es d'Afrique: 6 L'Harrompeasiverze: Habiotis asinium, Linn, ; 3 úk Guélts HAL sit Test., t. 69, fig. D. Coquille beaucoup plus étroite, plus lisse que les autres espèces, de trois pouces de long au plus, avecle bord droit, fortement arquée; couleur variée de brun, de vert et de blanc; les stries longitudinales aupres de la spire , tuber- _culées, et souvent ponctuées de rouge, Espèce rare de l'Inde. 7° DHALOTIDE AUSTRALE : Haliotis australis, Linn, ; Gm.; Chemnm., Conch., 10, t. 166, fig. 1603 et 16904. Coquille ovale, convexe, de dix à douze pouces de long sur deux et demi de “are; cancellée, c'est-à-dire, striée. dansles deux sens; la spire etproéminenté; couleur variée de rouge et debleuâtre; les ouvertures rondes, rapprochées, et au nombre de six à sept. De la Nouvelle-Zé slan 8.° L'HALOTIDE DE GUINÉE : Balida guineensis, Linn.; Gm Sehroët:, Einl..in Conch. y 2, p. 588, t. 4, fig. 18. Craie ovale ,subconvexe, solide ; striée dans les deux sens, variée de blane , de vert et de rouge; les ouvertures déprimées, au ombre de six entieres. Côtes de Guinée 9." L HALIOTIDE TRES-BELLE : Haliotis pa aA Linn. ; Gm.; ; Chemm. , Conch., 10,-p. 313, t. 166 , fig. 1695 et 1606. Jolie petite espèce de sept lignes de lang au des. presque ronde, avec des stries granulées ; la spire saillante; le bord gauche très-large, externe crénelé: couleur variée de blanc et de rose trente ouvertures dont cinq entières. Îles de la mer du a TT PE pe- Minas : Haliotis de. a. Gun. ; Guat., Test., t. 69 , fig. 5. Coquille épaisse, + septà neuf Pouces de long, presque dé. ayéc des stries longitudinalés, oadulées en dessus; couleur ordinairement verte. Mers de ` l'Inde et d'Afrique. 11. L'HauoTIDE GÉANT : akoi gigantea, Linn. ; Coa Chemm. | Conch., 10, p.115, t..167. fig. 1610 et 1611. Co- quille trés-aplatie , de quatre à six pouces de long sur trois et demi de large, rugueuse en dessus pardes stries longitudi- nales, ondulées, croisées par des transverses; Couleur variée de Er et de blane : le bord gauche trés-large. Nouvelle- LES LHanonon IRIS ; Haliotis iris, De Gm.; Chemm., 10, p.317 ,t. 167, fig. 1612 et 1613. Coquille rare, ventrue » de quatre pouces et demi de long sur trois de urso 252 HAL rude en dessus par des plis transverses et longitudinaux, d’un jaune bleu en dessus, et brillante des plus belles couleurs de l'iris en dedans. Nouvelle-Zélande. | 13. L'Hauiorine ROUGE ; Haliotis rubra, Leach, Melang. Zool., pag. 54, tab. 25. Très-belle sonpaié RÉ, striée longitudinalement, avec d , pro- venant de trous qui sont tosti très-nombreux (45 à bo): snet très-serrés; couleur rouge de brique. Elle vient des mers de la Nouvelle-Hollande. 14° L'HaLIOTINE DE Cracnerone ; Haliotis Cracherodii, Leach, l. c., p. 131 , tab. 58; Ovale, de trais pouces de’ long, substriée, de couleur noire bleuâtre en dessus, irisée en dedans. Mer de la Californie. (De B.) -~ HALIOTIDE. ( F oss+)‘Luid et Scheuchzer annoncent qu'on a trouvé des haliotides à l’état fossile. Bertrand dit, dans son Dictionnaire oryctologique, qu’il a possédé une coquille de ce genre, qui avoit été apportée de la Virginie, et qui ressem- loit à une pierre ferrugineuse. Si l’on a trouvé des halio- tides à l'état fossile, elles sont extrêmement rares, car on n’en voit aucune qui soit citée dans les collections existantes, et nous douterons que l’on en ait trouvé, jusqu'a ce pu la preuve en soit mieux établie. (D.F.) HALIOUTS, (Ornith.) Nom donné , dans lile de Madagascar, suivant Flacourt, à un oiseau gris, de la grosseur du pigeon» qui a une longuequeue, et vit dans les bois; on nipele prae ( oe D. HALI S. (Bot. ) On trouve sous ce nom, dans Dalé- champs, l'es espèce de chêne qui est le quercus cerris de Linnæus. C'est le cerris de Pline, P'ægylops à petit gland de Dodoens. Voyez Cune. (J.) =- HALIPLE, Haliplus ( Entom); nom donné par M. Latreille à une division de coléoptères pentamérés, comprise aupar® vant dans le genre Dytique, de la famille des Labor p? remipédes. Ce nom, comme nous l'avons fait remarquer dans la Z0ol0- gie analytique, n’est pas heureusement choisi; il ne si pas un bateau, mais un navigateur sur mer, 4À#rA00€ ; mare navigans Or, hui insectes dont il est ici ere ne se trapen jamais dans les eaux salées, HAL 233 Illiger, pour indiquer la particularité la plus remarquable qui distingue ce genre, et qui consiste dans une lame de la poitrine, qui s'étend au-dessus des pattes postérieures qu’elle recouvre , avoit donné à ces insectes le nom de enemidotus, de wyni, siriá ; la jambe, et de dre, oreille. - Nous avons fait figurer, sous le n.° 5 de la Slanche des nec- topodes, dans ce Dictionnaire, une espèce du genre Haliple. Geoffroy l’a très-bien indiquée sous le nom de dytique strié à corselet jaune. Il remarque que se tiepsons ds VOTEN forme deux larges plaques qui recouvrent p térieures et la moitié de leurs cuisses, ce qui les empêche de RME En thorieontalsmenio aussi Viasecte pepas très hie L’insecte dont il est ici question est ne imprimé. Un autre, appelé oblique par Fabricius, porte sur les élytres, qui Sont jaunâtres, cinq taches obliques brunes, Il est figuré dans le xiv.” cahier de la Faune de Panzer, sous le n.° 6. Une troi- es espèce est appelée fauve E> Fabricius. nr qu l'article Drrique. (C. D IUN ( Bot.) nom dénné, dans les environs d'Alep ; M'orobanchè , suivant Rauvolf, (J. ) - HALIVE, (Ornith, ) Sarcelle de Madagascar, qui, suivant Flacourt, p. 164 , a le bec et les pieds rouges. (Ca. D.) HALKA. (Bot.) Voyez Haras. (J. HALK-REGEL:( Ornith.) , nom allemand du rollier com- mun , coracias garrula, Linn. A (Bot.) , nom ed de l’aspalathus tertius de s qui est le spartium scorpius des modernes. (J.' HALLAR { (Bot.) ; nom arabe , selon Forskal, de son. aa lateralis, (CT: HALLEBARDE (Conchyl.), nom que Jii MEAS kea Gibis- foire. ages emploient quelquefois pour e le pied de ombus pes pelicanus. (DE B. HALLEDRAN, ( Ornith. ) On appelle ainsi les jeunes ca- . Sre SASS Ce mot paroît avoir été tiré de l'allemand ui signifie demi-canard. Aldrovande l’a rendu en Fe sue (Cu. D.) HALLELUIA ou ALLELUIA (Bot.), nom vulgaire de loxa- “lide surelle. (L: D.) 334 HAG HALLER Hollériaà( Bot.) Genre de plantes dicotylédones, ä fléurs complètes , monopétalées, irrégulières, de la famille des scrophulaires , de la didynamie angiospe#ifite de Linnæus , dont le caractère essentiel consiste dans umbeälice très-pêtit; persistant, à trois divisions itégales; une corolle renflée ; ins fundibuliforme ; le Hmbé oblique, irrégulier, à quatre divi- sions; la supérieure plus grande; quatre étamines didynames ; ün ovaire supérieur; un syie;“on stigmate. Le fruit'est une baie terminée par une pointe, à deux loges polyspermes. Ce genre a été consacré à la mémoire ducélébre ape : il ry a de bien: teenei qae Popas suivarite. 3 HE pont tab: 5x6: ‘Buriny 3 Afrig pagi an4 tab By; HA RANA d'une forme assez élégante; qui conserve ses feuilles en ‘hiver: Il s'élève à la hauteur de dix à douze piedssur une tige glabre, rameuse ; les petits rameaux gréles, opposés, cylindriques’, garnis de feuilles petites , pétiolées opposées; glabres, ovales, d'un vert-luisant, dentéés en scie sur les'bords, longues d'enr viron un pouce. Les fleurs sont. Jatérales," ‘pédoncuiées 4 pens dantes, d'un rouge-vif;elles natbent: ordinairement deux à deux, le long des rameaux, dansies aisselles des feuilles, elles s’'épanouissent dans: l'été: leur pédoncule est long d'environ un demi-pouce „accompagné de deux bractées. Leur calice est court; leur corolle tubuléé ;+ irrégulière’, : évasée ‘de la base u sommet; dé limbe oblique; non ouvert; à quatré lobes BE les étamines un peu. plus longues que la corolle les anthères petites, arrondies, à deux loges ; l'ovaire supérieur arrondie, placée sur le calice, mucronée par lets La variété pde bitisna Buri: ; 4 dita tab. Rome 1; présentée par distincte ; sou: nom de halleria elijitidă ; distinguée. pass un-calies à ro divisions , par les feuilles obléngues; aiguës, dentées, cupéi- formes et entières à aooe les lobes de la npialié r : perses non saillant 5 et arbrisseau croît au pr de. FRS Aie MT on le Re au Jardin du Roi, On le multiplie.de drageons èt ae måärcottes que l'on fait sur conche et à l'ombre, dans le epe a été HAL -a86 rant dè mai ou de juin. Il lui faut une terre un peu forte, de l'ombre et des arrosemens fréquens dans le temps des grandes chaleurs. Tous les ans, au printemps, onle change de, potet de terre ; quoique peu délicat, cet arbrisseau doit être tenu: dans la serre tempérée pendant Phiver. (Pom. ) HALLFFISCH. (Ichthyol.) En Ecosse , on rs ce nom au saumon lorsqu'il a atteint l’âge de cing ans..( H HALLIA. ( Bot.) -Genre de-plantes pa à fleurs complètes, papillonacées , de. la famille des légumineuses, die, la, diadelphie. décandrie de, Linnæus , offrant pour caractère ssentiel: Un calice à cinq divisions presque égales ; une co- ol papillonacée; dix étamines diadelphes ; une gousse non rticulée , RAPA rme, à deux valves. pocas a pour type plusieurs espèces d’hedysarum et de glycine, à Lester 2 simples, ft ont. les gousses sont mono- spermes, bivalves il à été-établi par Than- berg, qui l’a enric ré de plusieurs. espèces découvertes au cap de Bpnne-Espérance. HALLA A -FEUILLES EN cœur: Hallia ees PPR Willd., Specs js 3 , pag. 1168 ; Hedysarum cordatum, Jagg., Hort. Schæœn. Bamia pag. 25, tab. 269; Glycine monophylla,.Linn., Mant., 10%- Plante du cap de Bonue-Espérance, doat, les tiges sont éta= lées sur la terre , longues de deux pieds, de l'épaisseur d’un fl, pileuses. et trigones , garnies de feuilles simples, alternes, oblongues, en cœur, très-entières, un peu pubescentes a leurs deux faces, trois fois plus longues que le ,pétiole, terminées Par une petite pointe molle, accompagnées de deux stipuies. Les fleurs sant solitaires, axilaires; les pédoncules-uniflores, capillaires plus ‘longs que les RES la corolle violette; un involucre fort petit et trifide ; l'ovaire oblong et velu. - ALELA ASARINE : ses asarina, Willd.; Thunb.,4 70 MEN 151 ; Crotalaria asarina, Ber: ergi, PI, Cap. ,194. Ses tiges sont trés-longues, Gliformes à herbacées, étalées sur la terreg striées, esgnlenscns RATER É ERA se, Jongs, poils: des: RIRE. simples „alternes; fili ; échantrées. en cœur, obtuses , Diani veinées, réticulées ; 3 deux stipules rabattues , ovales, aiguës, un peu pileuses ; lrs fleurs petites, axiilaires, solitaires et- pédoneulées ; les pés doneules les. capillaires , hérissés; ua peus pilus courts que les 336 -HAE feuilles ; le calice turbiné, velu, fort petit, à cinq décou- pures linéaires- lancéolées , aiguës, linférieure un peu plus grande ; la corolle violette ; l'étendard en e Preen rayé. Cette plante croit au cap de Bonne-Espéra rapprochée ; elle en différe par la petitesse de ses feuilles , par l’absence des stipules , par ses fleurs jaunes, par les pé- doncules glabres et courts. Ses tiges sont difusess hérissées, rameuses , un peu cylindriques; les feuilles petites, nom- breuses, à peine pétiolées , longues de deux ou trois lignes, un peu arrondies, échancrées en cœur, parsemées de points transparens et de poils à leurs deux faces, ciliées à leurs bords; les pédoncules très-courts, solitaires, axillaires; les gousses glabres, ovales, monospermes et bivalves HaïtiA A FEUILLES IMBRIQUÉES : Hallia abat: Willd. ; Thunb., Prodr., 131; Hedisarum imbricatum , Thunb., Nov. Act. Ups., 6 , pag. 42, tab. 1 , fig. à. Cette espèce est bar ment distinguée par la disposition de ses feuilles imbriquéts ; et par ses larges stipules. Ses tiges sont diffuses, filiformes ; herbacées et rameuses; les rameaux simples, un peu velus; les feuilles shssiles, sabiqiees contre les tiges, ovales, En na ne eur sommet, ci ciliées; ee pepan non , litai , axilla Teur calice velu; à cinq sais: étroites, rene ci- liées par de longs poils blancs ; la corolle purpurine, rayée par des veines noiråtres; Pétendard plus long que le carène ; les ailes étroites , de la même longueur et presque aussi larges que la carène, Le fruit est une gousse bivalve, à une seule semence, IA A FFUILLES RILOBÉES: Hallia aa Willd., iai Hedysarum sororium , Linn.; Glycine monophyllos, Burm., Fih Ind. , 161, tab. 50, fig. 2; Petiv., Gasoph., tab. 32; fig. j Cette espèce , originaire des Indes orientales , a des , Sarmenteuses , herbacées , grêles , D hautes d'environ un pied; les feuilles sont petites, distantes , pae lées, arrondies, échancrées presque en deux lobes à leur sommet, en. forme de rein à leur base, glabres, médiocre- HAL 337 ment réticulées ; les stipules courtes, ovales, élargies : les fleurs distantes, pédicellées, disposées deux à deux le long d'un pédoncule commun , axillaire , pubescent; les pédicelles très-fins, longs de trois ou quatre lignes ; les calices très- courts, campanulés, pubescens, à cinq dote dents obtuses; la cote petite, PA ou arma les gousses courtes, ovales , comprimées, glabres, monosperm Quelques autres espèces d’hallia, toutes es du cap de Bonne Espérance , sont Mentianiées par Thunberg, dans son Prodrome, pag. 131, telles que, 1.” le hallia alata, à feuilles simples , panra, oblongues; des stipules courantes sur une tige ailée ; 2.° hallia flaccida, dont les feuilles sont lancéolées, que les feuilles ; ils ne portent qu’une seule fleur; les feuilles sont glabres, lancéolées, mücronées. ( Porn.) HALLIER. (Ornith.) Ce terme, qui désigne un plasi de buissons et d’arbrisseaux , est également le nom d’une sorte de filets que , vraisemblablement , on appelle ainsi parce qu’étant tendus ils forment une haie, dans laquelle se prennent les oiseaux qui essaient de la PLAN ER manière a Sanstpire les halliers et de s’en servir pourp sonné est indiquée sous le mot Fims. (Cu. D.) HALLITE, (Min.) L'alumine native ayant été trou Pour première fois, à Halle, en Saxe, fut appelée } hallite par de' La Métherie. Voyez htésilees NATIVE. ( Bear HAEMATURUS ( Mamm. ), nom générique EOIR ane aux Kançuroos. Voyez ce mot. (F. C.) HALO. (Phys.) Cercle coloré qui se forme autour du So- leil, de la lune et des planètes. Ce phénomène, dû à la ré- fraction et à la réflexion que les rayons lumineux souffrent rsqu'ils passent au travers du brouillard, est du genre de l'Anc-ex-Crer. (Voyez ce mot.) E il se pregoi plu- sieurs de ces C'est autour de la lune qu’il s’en montré de plus souvent, parce que la lumière du soleil est presque toujours trop forte pour les laisser apercevoir, et us des Pons trop foible pour les produire, (L:G) HALODENDRUM. (Bot.) Ce genre de M. du Petit-Thouars #33 HAL ne diffère de l'avicennid que par un calice à cinq divisions au lieu de quatre , et par son fruit à deux loges monospermes. Ne pourroît-on pas en conclure que, dans l’avicennia , l'unité de “Toge et de graine, généralement observée , n’est que le résultat d'un avortement? (J. HALOPHILA. ( Bot.) Genre de plantes monocotylédones, a fleurs incomplètes, diviques, de la famille des narades ; de la d'oétie monandrie de Linnæus, établi par M. du Petit-Thouars ( Gener. Nov. Madagas. , pag. 2}, pour une plante herbacée de File de Madagascar, dont ke caractère essentiel consisté dans _ des fleurs didiques. La fleur mâle solitaire , dépourvue de ca- lice et de corolle , munie seulement d’une gaine conique; en forme de spathe ; üne seuleétämine ; le filament alongé, ainsi que l’'anthère ; le pollen visqueux, agglutiné ; la fleur femelle semblable à la fleur inâle, mais privée d’étamines; un ovaire ` simple , surmonté d’un style grêle, alongé, terminé par trois Stigmates étalés ; une capsule à une seule loge, à trois valves, contenant PEAH semences fort petites, attachées ri pa- rois internes de la capsule. Cette plante est fort petite, pourvue deracines rampantes, d'où sortent des fenilles toutes radicales , péliolées, transpä- rentes, pourvués de stipules arrondies, également transpa- rentes. Les fleurs sont solitaires, situées dans Vaisselle des feuilles. Cette pan seis dans les eaux, sur les bords de la mer. (Porr.} HAEORRGIS: (Bot. YGenre 4 de plantes pune par Forster , i est me que le cercodea de Solander, type de la fa- mille de Pre mn ii 54 et Gertner le nomment cerco- dia. (JF. HALOS et HALOS-ANTHOS. (Min.) Sûivant de Bomart: les anciens donnoïent ce nom à des espèces de pellicules com- posees de ser et de bitume » qui surnagent à la surface de cer” aint On sait que ces deux subs- tances sont souvent associéés dáns la nature, et particulière- ment dans ces petits Volcans froids et vaseux que re" salces. Voyez Sarces: (Brärr HABOSACNE. ( Min.) CE Oh doai par les natura- listes de Pantiquité aux enduits mi et spongieux qui se dé- posent à la surface des tothers vois hs de la mer, ct même 54° HAL 259 les plantes qui eroissent sur ses bords. Meye ez SOUDE MURIATÉE. (Buaro.)- HALOTECHNIE. (Chim .) Ce mot est dérivé de-zàç, sel, et de Teywn, art, Plusieurs savans Font employé pour désigner l'ensemble des connoissänces qui se mr aux substances salines. (Cn.) s HALPAN:( Bot:) y mem : dupi souchet ,. prus s longus, à Ceilan , suivant Hermannét Linnæus, (J. HAQUE: ( Bot.) Dans le: Levant on révasoitisinit aS es- «pèce de genevrier , suivant M. Bosc. (J.) HALSBUK ( Mamm.) , nom du renne en ans - HALT-BEC (1ehthyol.), nom hollandois du petit espadon. Voyez Demi-Bec et Gamsanur. (H. C. HALTER (Entom.), nom latin du balancier des diptères. (C. D.) HALTÉRIPE ÈRES (Haras, nitrate (Entom.) Scopoli a donné ce nom po , chez ces diptères 1 ' tebal i I thalt ‘té emprunté LA en effet, pardes I atins, aux Grecs gui dési. i s AA THPES, gra né de plomb ou de Fous iei les satni parlaient maine ét dont Martial a dit: Haltorks agilirotat inpertes (CsBi) “HALTOMENE (Entom.), nom sous lequel Hedwigg, dans ta Faune Etrusque de Rossi, à indiqué un genre de coléoptères de la famille des ornéphiles , espèce de serropalpe, ( C. D.) HALUS. ( Bot.) Pline parle d'une plante ainsi nommée par les Gaulois, et qui est le cotonea des Vénitiens. Elle paroît ‘avoir quelque rappert avec l'origan, et ne doit pis me éon- fondue avec le cotonea malus ; qui est le cogwassier, (F.) HALYDE, Halys. ( Entom. )Fabricius (Syst. Soient) a désigné, sous ce nom de ernrp que hpdes espèocasdepuaniats de hois. ou cères. (C D. ) HALYMENIA. { Bot. J Quelques plantes marines, de La fer miile des algues , placées d'abord par les i Fuces et les Uzves, forment le-genre. Halymenia « ma Synops., coraciirisó de. la: semi ère Mae cet avteur : « Fronde > c pp: a ou tu- use, A pus ns sé R ciro A de la fronde et. PR RS fée tits paquets épars. » 240 H AM Ce genre est divisé en deux sections par Agardh. , La première comprend des espèces planes qui rentrent dans | dai les genres Sarcophylla et Hymenophylla de Stackhouse , et dans le genre Ulva de Decandolle et de Lyngbye- Quatreespèces composent cette section; ce sont les fucus floressia, Clément: ; soboliferus , Turn.; edulis, Turn.; palmatus; Turn. Les deux dernières espèces sont décrites à l'article Decesseria« La seconde section représente en quelque so sorte le genre Dumontia de Lamouroux, et renferme les espèces tubuleuses, au nombre de quatre ; savoir : akak wentricosa, qui est- le dumontia ventricosa, Lamx. ; TE t.44 fig. 6. (Voyez Dumont As) 2.° L’halymenia ramentacea, ou sr sobolifera , Latt même plante que Fulva airi, Fl. Dan., tab. 356, et que le fucus ramentaceus, Türn., et le seytaxiphes ramentaceum ; Lyng., Tent. Hydroph. Dan. , tab. 61. 3. L’halymenia saccala, ou fucus saccatus; sl > Mas: Com. , Petr. xix , tab. 21. PAC >: RE faœniceulacea. Espèce douteuse, déja placée par Agardh dans le genre Scytosiphon. Lyngbye la ram mène de mowveans à cg pense st = pense que cetie plante peyki tire uttchinsia fl Agardh, et le ceramium fibrosum , Roth, seroient des mr) de cette espèce , selon ere Ce genre ne nous ms ei dans le cas d’être adopté. (Ler HAM.: (Ornith. ) Sirja (Ca: D. ; HAMAAQUA GROUS,( Ornith.) John Barrow dit; dans son premier Voyage dansla partie méridionale de l'Afrique ; t. 2 de la traduction françoise, p: 50, que les oiseaux ainsi nommés au cap de Bonne-Espérance vivent en société près des oups: qu'ils forment de grandes iesto et rs de bâton ou de fouet. ie voyageur ne dit rien à de la taille n° tvlédones à fleurs i lète azis tement, J >g ars 1 eres , G10 ay HAM 241 lẹ famile des nait de la dioécie polyandrie de Lin- næus, offrant pour caractère essentiel: Des fleurs dioiques ; un calice à cinq ou six folioles; dix à douze pétales linéaires, alongés ; des étamines courtes et nombreuses daris les fleurs måles; des ovaires nombreux, réunis en tête dans les fleurs Temite ; autant de stigmatèr; point de ee Le fruit con- siste dans des capsules ovales, monosperm - Hamannyane De Macsican: Hamadryas néon Eat, Enucycl.; Commers., Herb, Cette plante a l'aspect d’une renon- quatre à cinq pouces. Ses feuilles sont pétiolées , toutes radi-' cales, lanugineuses, presque en cœur , profondément divisées en trois lobes aigus, laciniés, presque pinnatifides, larges d'environ un pouce ; le pétiole long de deux ou trois pouces, en gaîne à sa base. De leur centre s'élève une hampe simple, nue, lanugineuse,. un peu plus longue que les feuilles, ter- minée par deux à cinq fleurs alternes, sessiles, dioïques, presque en épi, longues d'environ un demi-pouce, de cou- leur jaune. Les folioles du calice sont concaves, ovales, ai- guës et caduques ; les pétales linéaires trés-aigus , un peu ne . longs que le calice ; les filamens des draine: cotés sétac les anthères ovals-oblongues. Cette plante a été déébuvente par Commerson , au détroit de Magellan, sur le sommet des montagnes boisées. Hamanayans TOMENTEUSS; Hamadryas tomentosa, Dec., Syst. vegi, 1, p. 226. Plante herbacée , blanche et tomenteuse sur toutes ses rte Le collet de sa racine est couvert de fila- mens fibreux , reste des anciennes feuilles détruites. Toutes les feuilles sont radicales, presque orbiculaires, pétiolées, en Cœur à leur base, à cinq ou sept lobes oblongs, entiers, élar- gis, aigus, quelquefois trifides; blanches et “tés-tomen- leuses en dessous, couvertes en dessus : de disposés en toile d'araignée ; leur pétiole cylindrique, ARR long de quatre à cinq pouces ; deux ou trois fleurs sessiles, très- Tapprochées, placées au sommet de la hampe; le calice velu; environ vingt capsules ovaies, réunies en tête, striées , acu- minées par le stigmate persistant. Cette plante croit sur la Pente des montagnes, dans l'Amérique méridionale ; elle fleu- rit vers le commenceme ent du mois de février, ( Porn.) 20, 16 242 | HAM : | HAMADRYAS (Mamm.), uom donné par Linnæus au cyng- céphale tartarin. Voyez CYNOCÉPHALE. (FG HAMADZ, HUMADH, HUNDH (Bot.), noms arabes, suivant Däléchamps, du lapathum , nommé aussi par lui lapais , qui est la patience des François, reportée au rumex de Linnæus. Forskal dit que le rumezx vesicurius est le hunbeyt des Arabes, et que leur hemsis est son rumex pictus. M. Delile nomme ce dernier hommeydt, et j’assimile au rumex roseus de Linuæus. (d; HAMAGOGUM. ( Bot.) On trouve, dans quelques anciens livres de matière médicale , la pivoine otħcinale désignée sous ce nom. tL. D. - ; Eri HAMAH (Orniih.), nom arabe de l'effraie , striz flammes, Linn. (Ca. D.) , ; HAMAM (Ornith.), nom arabe du pigeon, columba, selon Forskal, Descriptiones Animalium, ete., p.. 9. (Cu. D. HAMAMA ( Bot.) , nom arabe d'une espèce de cardamome; suivant Rauvolf. (J.) Es: HAMAMELIS. ( Bot.) Ce nom grec étoit donné, selon Dalé- champs, par Athenæus, à l'amélanchier, mespilus amelanchier de Linnæus ; maintenant celui-ci l’a appliqué à un genre três- différent. (J.) z f HAMAMELIS. ( Bot.) Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes, polypéialées, de la famille des herbéridées, de la tétrandrie digynie de Liunæus, offrant pour caractère essentiel : Un calice persistant, à quatre divisions, entouré > } de deux ou trois écailles; une corolle composée de quatre pé» nospermes, s'ouvrant au sommet avec élasticité ; les semences obivugues, luisantes; la cicatrice supérieure ; la radicule descendante ; l'embryon entouré d'un périsperme charnu. TI, LÉ. Ly Bd $ foe Es ce u M- Arbr., 1, tab, 11 4; Lamk, Iu. gen. , tab. 68; Catesb., Carol, 5, P- 2: tab, 2. Cet arbrisseau s'élève à la hauteur de quatre # six pieds. Il a le port et le feuillage du noisetier. Ses HAM. 243 se divisent én rameaux lâches, cylindriques, glabres et gri- sâtres, chargés d’un duvet très-court sur les bourgeons-et les jeunes pousses. Les feuilles sont alternes, pétiolées, ovales, obtuses, crénelées , glabres, larges de deux ou trois pouces sur environ quatre pouces de long: les fleurs d’un blanc jauntre, latérales, ramassées, portées sur des pédoncules courts, pu- bescens ainsi que les pétioles; les pétales linéaires, étroits, alongés, Ces fleurs, ordinairement hermaphrodites, sont quel- quefois monoiques ou dioïques, sessiles, et réunies trois en- semble dans un involucre à trois folioles ovales. | Cette plante croît dans la Virginie et dans plusieurs autres contrées de l'Amérique septentrionale ; elle a été introduite en Europe par Collinson, en 1736. On cultive cet arbrisseau en pleine terre; il s'accommode assez bien de toute sorte de ter- rains, pourvu qu'ils soient un peu frais. Comme il fleurit en automne, il peut servir à la décoration des bosquets de cette saison ; ses fruits müûrissent au printemps suivant. Quoiqu'il ne craigne pas la gelée, il fructifie rarement dans nos climats. On le multiplie de drageons et de graines qui ne lèvent ordi- nairement que la seconde ou troisième année. Son écorce a une saveur amère et astringente , qui laisse sur la langue une Émpression durable. - Pursh, dans le Flor. Amer.. 1, p- 216, a mentionné une autre espèce de hamamelis sous le nom d’hamamelis micro- Phylla; elle croît dans la Nouvelle-Géorgie, et se distingue de la précédente par ses feuilles beaucoup plus petites, presque orbiculaires , échancrées en cœur à leur base , glabres en essus, un peu udes et ponctuées en dessous, à grosses den- telures obtuses. ( Porr. ) ; = HAMARGON , HAMAGDONG. (Bot) Camelli cite sous ces noms un grand arbre dés Philippines, à feuilles alternes ét à fleurs axillaires blanches, Ses feuilles, mêlées avec un peu de Chaux et cuites sous la cendre , donnent ensuite, par expres- sion, un suc huileux et lactescent, qui, appliqué chaud surles teurs , les résout promptement. On nepeut, sur cette courte description , déterminer le genre de ce végétal. (J. HAMBERGERA. (Bot.) Scopoli et Necker ont donné ce nom au cacoucia ou cacucia d’Aublet, qui a aussi été nommé schous- baea par Willdenow., Il ne paroît pas que le changement du 16, 244 . HAM ` nom- primitif soit nécessaire. Willdenow, dans les Mémoires ‘des Curieux dela Nature à Berlin, a fait un autre genre Lume nilzara, qui, d'après sa description, ne diffère du cacucia que . par deux bractées au-dessous du calice. (J. ) HAMBOUVREUX, ( Ornith.) Cet oiseau, qui a été décrit _ par Albin, et figuré, t. 5, pl. 24, sousle nom de grimpereau de Hambourg, paroît n'être autre chose qu’un friquet ou moineau de bois, fringilla montana, Linn., quoique l’auteur anglois le donne comme excédant la taille du moineau propre- ment dit, fringilla domestica, et qu’il lui suppose les habitudes des grimpereaux. (Cn. D.) - HAMBURGE. (Ichthyol.) Voyez Canassin, ( H. C HAMCHAVELLA , INHAMEHAVELLA ( a ), noms arabes de la berle , sium , selon Daïléchamps. (J. ) HAMDAMANIAS (Bot.), nom donné, suivant Hermann, dans l'ile de Ceilan, à une espèce de greuvier, grewia asia- tica. (J. HAMEB ALHOMALEB, HAMEB ALCHAICH ( Bot.) , noms arabes, suivant Daléchamps, de la morelle , solanum nigrum., HAMEÇON DE MER (Ichthyol.), un des noms vulgaires du leptocepħulus Morrisii, Gmel. Voyez Lerrocépnaze. (H. C. HAMEÇONNÉ ( Bot.) , ayant le sommet rebroussé en hê- meçon. Les épines du cactus spinosissimus , par exemple , sont hameçonnées. ( Mass: ) HAMEFITEOS ( Bot.), nom arabe de l'yvette musquée , teucrium iva , selon Daléchamps. (J. MEL (Bot. ), nom arabe de l'alternanthera de Mes qui est l'illecebrum sessile de Linnæus, selon Vahl, (J. E SA amelia. *(Bot:) Genre de plantes ab à fleurs GORETE monopétalées, régulières, de la fa mille une corolle infundibuliforme ; le tube très-long, le limbe petits cinq lobes; cinq étamines ; un ovaire inférieur; un style ; U” stigmate. Le fruit est une baie ovale, couronnée par le calice; séparée en cinq loges par des cloisons membraneuses ; des semences nombreuses dans chaque loge. „Ce genre renferme des me ee dont jàé ne sont fort HAM 245 élégantes, assez généralement d’un beau rouge, ou d’un jaune orangé; les feuilles opposées ou ternées. On en cultive plusieurs espèces qui exigent la serre chaude, une terre substantielle et des arrosémens fréquens en été. On les mul- tiplie de marcottes faites dans des cornets , sur la plante, avec les pousses de l'année précédente ; elles prennent ra- cine dans l’année, et doivent être coupées au printemps. > HAMEL À FEUILLES veLuEs : Hamelia patens, Linn: ; Lamke., … gen. , tab. 155; fig. 2; Flor. Per., 2, tab. 221, fig.a; rm., Amer., tab. 218, fig. 2; Smith, Exot. , g 24; vul- pétenicnc Mont AUX RATS, Érbisede de cinq à six pieds, à rameaux anguleux , velus vers leur sommet, garnis de feuilles ternées, pétiolées, molles , ovales, aiguës à teurs deux extrémités, cotonneuses en dessous j Jais de trois à quatre pouces;les stipules petites , aiguës; jes fleurs rouges, oo en grappes velues, pañiiulées. terminales, courbées où dres- sées dans une. variété, unilatérales, à pédicelle très - padel Les baies sont noires, et contiennent un suc d’ un noir pourpre. On cultive cette plante au Jardin du Roi : elle croît dans YA- mérique méridionale au milieu des bois , dans le on aux environs de Carthagëne, etc. Hamer A FRUITS sPaéRIQUES ; Hamelia” sphærocarpa y Ruiz et Pav., Fl. Per., 2, tab. 221, fig. b. Cet arbrisseau s'élève à la hauteur de dix à douze pieds sur des tiges dont les rameaux sont ternés, rougetre s, velus dans leur j jeunesse ; les feuilles longues de trois pouces, à nervures rougeàtres, ainsi que les Pétioles; les stipules lancéolées, caduques : les fleurs termi- nates , disposées en épis unilatéraux réunis en corymbe. Le- calice est tubulé; la corolle d'un rouge jaunàtre. Le fruit est une baie globuleuse, de la grosseur d'un pois, hérissée , d’un Pourpre noiràtre; Le semences comprimées, orbiculaires. Cette plante croît au Pérou, dans les forêts. Hamer À rLeURs saunrs: Hamelia chrysantha , Swartz., F1. Ind. occid.“ 1, pag. hgs dacgi; leon. rar., 2, tab. 355; Lamk., I., tab. 155, fg. 1; Hamelia patens , West., St. cruc., Pag. 200. Cote FEES “éétéesie sur-les montagnes de la Jamaïque et à Caracas, est un arbrisseau dont les rameaux M glabres, souvent rabattus, garnis de feuilles glabres, 246 HAM ovales-oblongues, acuminées; les fleurs disposées en grappes axillaires , paniculées, étalées, ou terminant de petits ra- meaux à peine plus longs que les feuilles, La corolle estjaune, longue d’un pouce et plus; le tube renflé dans son milieu, le limbe à cinq lobes ovales, obtus; les anthères très-longues, fendues longitudinalement ; le stigmate en massue alongée, Le fruit est une baie saillante hors du calice, à cing loges po- lyspermes. - - Hawez 3 eraxpes FLEURS: Hamelia grandiflora, Lhérit., Sert, Angl., 4, tab. 7; Hamelia ventricosa , Swart., 446. Cet arbris- seau, originaire de la Jamaïque , a ses rameaux glabres, sês feuilles ternées, glabres , ovales, acuminées, quelquefois co- dorées en rouge à leurs bords; les stipules subulées , recour- bées en forme d’aiguillon; les grappes terminales, quelque- fois axillaires ; leurs ramifications à trois divisions; les fleurs presque sessiles , inclinées ; la corolle presque campanulée, jaune , longue d'un pouce; le tube ventru à sa base; le limbe à trois découpures droites, et deux autres supérieures un peu plus longues ; une baie oblongue, presque à dix pans, de cou- leur écarlate, à cing loges polyspermes. . HAMEL A GRAPPES AXILLAIRES; Hamelia axillaris, Swartz, Flors, 445. Ses tiges sont à peine ligneuses, hautes de deux ou trois pieds ; les rameaux glabres, herbacés; les feuilles d'un vert obscur, glabres, ovales, acuminées : les grappes axillaires, talées ; leurs ramifications trifides ; les fleurs petites, sessiles, Put ed es HAMELIA. ( Bot. } M. Lamarck et Willdenow ont- réuni à ce genre l'amaiova d'Aublet, qui doit être conservé, parce que les diverses parties de la fructification sont augmentéts HAM 247 d’un sixième, que l'ovaire ne tient au cálice que par sa base, et que, dans chaque loge, les graines disposées sur deux rangs sont séparées ee des membranes qui.forment ainsi autant de demi-loges. ( J HAMELLUS, ( Foss.) C’est un des noms que l’on a donnés autrefois aux huitres fossiles. Scheuchzer désignoit sous ce nom les oreilles des peignes fossiles. ( D. F. HAMESTER. ( Mamm. ) Voyez Hamsree. (F.C.) HAMGAHA (Bot.), nom donné, dans l'ile de Ceilan, au champac de l’Inde, michelia. (J.) HAMILTONIA. ( Bot.) Le genre de plante, ainsi nommé par Muhlenberg et par Willdenow , est te pyrularia de Mi- chaux, Beauvois avoit antérieurement décrit la même plante sous le nom de pleurogonis, dans une dissertation qui n'a pas été imprimée. ( J. HAMILTONIA. (Bot.) Genre de plantes dicotylédones , à fleurs incomplètes, dioiques ou polygames, de la famille des chalefs, de la polygamie dioéciede Linræüs, offrant pour ca- ractère essentiel : Des fleurs polygames ou dioïques; dans les hermaphrodites , un calice fort petit, à cinq divisions ; point de Corolle; un disque charnu, nectariforme , à cinq dents; cinq éiamines attachées à l’orifice du tube du râlice; un Ovaire in! ‘érieur; un style; unstigmate en tête. Le fruit est un drupe couronné par les divisions a om contenant vue petite noix uniloçu!aire, monospe Hamirroxta gorev : Hamiltonia fs ‘Willd. » Spec., 4, Pag. 1114; Pursh, Flor. Amer., 1, pag. 178, tab. 13; Pyru- laria pubera , Mich. , Amer., 2, pag. 253. Arbrisseau décon- vert dans la Virginie et dans les montagnes de la Caroline occidentale, Ses racines ont une odeur forte et désagréable. Sa tige s'élève à la hauteur de trois à six pieds et plus; elle se divise en rameau x pubescens, garnis de feuilles aîternes, pétiolées, ovales-oblongtes, entières, acuminées à leur som- met, glabres, veinées, pubescentes sur leurs veines, un peu tétrécies à leur base, lvigues de quatre pouces; les pétioles pubescens, longs d’un demi-pouce; les fleurs disposées en érappes, ou plutôt en épis terminaux, longs d'eiviron ur Pouce et demi; le ealice légérement pubescent, tubulé à sa partie inférieure ; ses divisi ons rétéchies e en dehors; les fila- a Es 248 e mens des étamines couris, épais; les anthères ovales, à deux loges, stériles dans les fleurs femelles; le style droit, épais, pus court que les divisions du calice; le stigmate en tête comprimée. Le fruit estun drupe pyriforme , contenant une petite noix globuleuse , à ùne seule semence arrondie, hui- leuse, revêtue d'une enveloppe membraneuse, un peu fibreuse. ( Porn. HAMIOTA. ( Ornith.) Nom donné par Klein, Prodr. Av., p- 1223 à son 19.° genre, qui embrasse les trois tribus, ar- dea, ciconia et anomaloroster. ( Cn. D.) Foss.), Hamites, Parkinson, Organ. rem. Les singulières coquilles de ce genre , dont on ne trouve que des portions du moule intérieur se rencontrent dans les couches anciennes avec des bélemnites et des ammonites, et paroissent avoir été placées par M. Sowerby avec les baculites; mais, quoiqu’elles s’en rapprochent, à certains égards, ainsi que des ammonites, il est aisé de les distinguer, puisqu'elles ne sont ni droites comme les premières, ni roulées en spirale sur elles-mêmes comme celles-ci, Voici les caractères que M. Sorrerhy leur assigne dans son ouvrage (Min. Conck.), t. 1.” ,.p. 135 : Coquille cloisonnée, fusiforme, recourbée ou pliće sur elle-même , ayant le bord de ses cloisons ondé, et à syphon placé près du bord exté- rien Les hamites ont de commun avec les baculites et les ammo- nites, d’avoir leurs cloisons découpées dans leur contour, et percées par un tube placé prés du bord extérieur; mais il paroît que ces coquilles, après avoir pris en ligne droite un accroissement d’une certaine longueur, se aboe sur elles- ' mêmes, pour reprendre ensuite une nouvelle prolongation en ligne droite. Les cannelures dont elles sont couvertes, étant exprimées sur toute leur surface, il y a lieu de croire que leurs tours, ou plutôt leurs accroissemens repliés, ne s'appuyoient pas les uns sur les. autres, comme les tours es ammonites qui sont toujours soudés sur le tour qui n cè de trouve, dans l'ouvrage de M. oo ci-dessus cité. , Pl: 6i, fg.6, la figure duac coquille, ou du moule d'une co- quille fossile, Sangle a donné Le nom d’hamites adpressus» 1 | > un + “Gt O E E EE dt a HAM 249. et dont le sommet paroît entier. Elle est pliée deux fois sur elle-même, en ligne droite, sur une longueur de sept à huit lpnei-l'otvérire troide; et, les bords des cloisons n'étant pas sinueux , cet auteur soupçonne qu'il pourroit dépendre . d’un autre genre que celui des hamites. Voici les autres espèces que M. Sowerby a publiées: Hamites tenuis. Va portion du moule intérieur de cette es- pèce, qui se trouve représentée pl. 61, fig. 1, est droite, mince et chargée de cannelures obliques. Ce morceau , par á form droite, pourroit être pris pour une portion de parie a si l'on en connoissoit quelque espèce qui fût chargée de pareilles cannelures ; et c’est sans doute de pareils morceaux qui ont pu faire confondre ces dernières avec les hamites; mais il y a lieu de croire que celui dont il est ici question, étant une portion droite qui se pri entre deux coudes, dépend de ceux-ci et non des baculite Hamites rotundus, Sov T C RET EIS fe morceaux figurés sont cylindriques a chargés de cannelures circulaires; ceux qui sont représentés sous le n.° 2 présentent une légère courbure, et celui qui est me n. 3 présente un coude. — Hamites attenuatus , Sow., l. €. , fig. 4. Cette figure représente un coude et deux portions parallèles dun vite intérieur, dont l’une est proportionnellement beaucoup plus grosse que l'autre : ; l’espace vide entre ces deux portions indiqueroit que le sommet devoit occuper cette place. Hamites compressus, Sow., l. c., fig. 7 et 8. Il paroît que ces Morceaux né différent des précédens ge par leur forme comprimée. Hamites maximus, Savenhs, pl. 62, fig.1; Psrkinsütis Org. rem., 1.3, pl. 10, fig. 4. Ce morceau , qui a dix à onze lignes de diamètre sur dent pouces de longueur, présente une forte courbure, et a de tres-grands rapports avec Thamites rotundus. Hamites intermedius Sowa L C:, mM 3) 3 et4, à l'excep- tion de la figure å a aries Parkinson, t. 5, pl- 10, fig. 1 et e Cette espèce, chargée de cannelures obliques, est moins grosse que la précédente, et FS se rapprocher, par ses tres _de l'hamites fenuis. ` s gibbosus, Sow., l. c.; fig. 4. Cette espèce paroit. avoir beancoup de rapports avec l'espèce précédente. 250 : HAM Toutes ces espèces se trouvent dans des couches anciennes, aux environs de Folkstone Kent, en Angleterre Hamites armatus, Sowerb., pl. 68. Cette pie est trés- remarquable par sa grandeur et par les épines dont son têt étoit armé. Le morceau que M. Sowerby a figuré pour la signaler a huit à veuf pouces de longueur sur un pouce de diamètre environ; il est d’une forme un peu comprimée. Il est composé de deux portions droites et parallèles, repliées par un coùde arrondi, et distantes d'un pouce l’une de l’autre; et il est couvert de cordons de deux grosseurs qui alternent entre eux. Sur la carène dorsale de une d'elles il se trouve un double rang de pointes afiiées, longues de six à sept lignes, et placées a un demi-pouce l’une de l’autre. Sur l’autre portion il se trouve , de chaque.côté, une rangée de tubercules arron- dis, placés, ainsi que les pointes, sur les p'us gros cordons. Ce morceau a été trouvé dans une marne craieuse à Roak, près de Beuson en Oxfordshire. Hamites spinulosus, Sow. Le joli morceau de cette espèce, figuré pl 216, n°1, est un peu courbé ; sa longueur est d’un pouce sur deux lignes de diamètre , et 1l présente sur sa Caä- rène dorsale de petites pointes aiguës. | Hamites spiniger, Sow., même pl, fig. 2. Les morceaux représentés sont légèrement courbés, déprimés sur les côtés, et chargés, sur Sok courbure extérieure, de deux rangs dë nœuds, Hamites tubereulatus, Sow. Les morceaux représentés fig. 4 et 5 de la même planche, ainsi que de l'hamites turgidus et de l’hamites nodosus , figurés n. 6 et 3 de la même peee ont beaucoup de rapports avec } l'hamites spiniger, n trouve ces espèces aux environs de Folkstent: . Hamites plieatilis, Sow., pl. 256, fig. 1. Le morceau repré- senté est courbé et déprimé sur les côtés; sa surface est chargée de légers cordons transverses, et il porte. de chaque côté, deux rangées de tubercules arrondis. I] a été trouvé dans une marne craieuse à a Bishopstrow , près de Warminster En Angleterre, Je possède quelques morceaux de ce genre, qui différent - de tous ceux ci-dessus décrits; mais l’on ne peut assurer g ils dépendent d'espèces différentes, attendu que tous les mor- # HAM á 251 ceaux que l’on à rencontrés jusqu'à présent paroissent être des portions de la coquille ou de son moule intérieur, dont les derniers tours pouvoient ane des prem comme cela arrive pour quelques espèces d’ammonites avec lesquelles les hamites = parainent avoir noe d’analogie. ( D. F.) HAMMAR. (Ornith.) Suivant le D. Shaw ; Voyage eu Ba: - barie, tom. 1 „p. 328 de la traduction fropénise. la bécasse, scolopax rusticola , est appelée, dans ce pays, ma el paies l'âne des perdrix. (Cu. D. HAMM Mamm.), nom allemand du mouton. (F. C.) HAMMER, { Ornith.)1Ce nom, avec laddition des mots gerst ou yellow, désigne , en allemand, le proyer et le bruant commun , emberiza milliaria et emberiza taste Lian. (Cu. D.) HAMMONIE, Hammonia. ( Entom.) M. Latreille a fait con- noître squs ce nom une espèce de coléoptère de la faiie des sternoxesque Rossi it etque nous avons nous-même fait connoître, sous le.nom de <ébrion à antennes courtes, tom, 7, pag. 330. (C. D.) HAMMONITES. (Foss.) On a quelquefois dopin ce nom aux cornes-d'ammon. ( D. F HAMONI. (Ornith.) L'oiseau qui È nomme ainsi en Perse, suivant Gesner et Aldrovande, est le pygargue ou orfraie, - 2: . falco ossifragus , albicilla et albicaudus , Gmel. (Ca, D HAMOS. ( Bot.) Voyez Corus. (J: ) HAMPE, Scapus. ( Bot.) Le support des fleurs prend le nom de pédoncule , lorsqu'il part de la tige, des branches ou des rameaux; lorsqu'il naît de la racine , à la place de la tige, il preud le nom de hampe. a hampe ne diffère de la tige que parce qu ‘elle ne porte point de feuilles. ` Elle est simple ou rameuse. Elle est simple dans le pissenlit j le statice armeria, le cyclamen ; etc, Elle est rameuse dans le plantain d’eau , la sagittaire, etc. Elle naît HR ne entre les feuilles (jacinthe, pissen- lit, bellis perennis, ete.), et quelquefois d'un autre point que re feuilles (convallaria majalis; limodorum purpureum , etc. 2. un certain nombre de pma elle ne porte qu’une fleur (e clamen , trithronium, etc.) ; dans la plupart elle en ponte pigiai (iin ea po etc.) sba : : HAM Dans quelques espèces (tussilago Jarfara, tussilago petasites, agave americana, etc.) , elle est garnie de rudimens de feuilles comparables à des écailles. Celle du bananier, envelóppée, dans presque toute sa longueur, par la base des feuilles, a l'aspect d'une véritable tige. (Mass. HAMPILLA. (Bot. ) C'est une espèce d’astragale, qui est ainsi nommée à Ceilan , suivant Burmann. (J.) AMPINNA. ( Bot.) Le petit arbre de ce nom, à Ceilan, regardé par Burmann comme un charme, d'après la première mee de son fruit, est le hedysarum she ph de Linnæus. (J. HAMP.MEIS. (Ornith.) L'oiseau, ainsi nommé en Norwége, est la mésange nonnette, parus palustris , Linn. ( Ca HAMRUR (Bot.), nom arabe d’un Hipan is est le phyllanthus hamrur de Forskal. HAMRUR Se ), nom du poisson du ES Lursan. Voyez ce mot. (H. ` HAMSCHED. ds On nomme ainsi, dans l'Arabie, le caid- beja de Forskal, que Linnæus a reproduit sous le nom de forskalea. (J. HAMSTER. (Mamm? Nom teii d’une espèce de ron- geur, que les François ont adopté pour le même animal, et dont les naturalistes ont fait un nom générique. Le hamster est la seule espèce de ce genre qui soit bien con- nue; toutes les autres ne sont rapprochées de celle-ci qu'avec doute ,et Parce qu’elles ont avec elle un point commun d'or- ganisation, des abajoues; c’est Pallas qui a formé ce groupe sous le nom de mures buccati; mais, comme il ne considéroit pas les caractères génériques sous lé même point de vue qu’on le fait aujourd'hui, il restera beaucoup d'incertitude sur les véri- tables rapports de ces animaux , jusqu’à ce qu'ils aient été de nouveau étudiés, et comparés avec le hamster, plus complé- tement que Pallas ne l’a fait. C’est pour cette faison que nous ne donnerons pointici, contre notre tape; = CR = s de ceux qu'élles auroient: nous rapporterons De à] à chatte espèce tout ce qui sera connu de leur organisation ; ; seulement nous dirons ici que toutes ont cinq doigts à tous les pieds, excepté les trois dernières. Ce plan, que nous avons e. HAM 253 suivi pour le genre Gerbille, a le double avantage de distin- guer les genres artificiels des naturels, et de faire connoitre les parties les moins avancées de l’histoire des mammifères, et qui demandent de nouvelles Re CRereues et de nouvelles observations. Le Hamster : Mus cricetus, liana le Hamer, F. Cuv. Hist. nat. des Mammifères; Buff., "tom. 15, pl. 14. Cet ani- mal a trois molaires à chaque côté des pere : la première supérieure a trois paires de racines et trois paires de tuber- cules formés par deux sillons transversaux, et par un troi- sième qui traverse la dent dans le sens de sa longueur; la seconde , pius petite que la première, n’a que deux paires de racines et deux paires de tubercules; et la troisième, la plus petite de toutes, a trois racines et trois tubercules, La pre- mière molaire de la mâchoire inférieure n’a que cing racines et cinqtubercules, parce que sa partie antérieure n’est point divisée, et les deux qui suivent se ressemblent tout-à-fait : elles ont quatre racines et quatre tubercules, et sont de la même ue Lorsque l’âge , en usant la couronne de ces dents, ace les tubercules et les sillons, elles sont en- core RENANE par le feston que leur bord présente, et dont les entoncemens, comme les saillies, correspondent aux sillons et aux tubercules quiexistoient auparavant. Les yeux sont petits , g'obuleux , saillans et à pupilleronde:la conque externe des oreilles est assez étendue , arrondie et simple; les narines sont ouvertes sur les côtés d'un petit mufle, partagé dans son milieu par un sillon ; la lèvre supérieure est divisée par une fente qui n’est que le prolongement de ce sillon ; l'in- `- férieure, trés-petite, couvre à peine les incisives; la langue est épaisse et douce; la lèvre supérieure est garnie de longues moustaches. La paume est nue et à cing tubercules : l’un, placé à a la base du doigt externe et de l’aunulaire, est-alongé en tra- Yers; l’autre est arrondi et répond au doigt médius; le troi- sième répond à l'index; le quatrième est grand, arrondi et placé sous le pouce; pi le cinquiéme est en carré arrondi; l'une de ses faces répond au premier tubercule, la seconde au quatrième ; la troisième termine une partie de la paume , et la quatrième borde extérieurement cette paume, La plante me is 254 HAM est nue; seulement du côté externe, vers le talon, on voit út demi-cercle - poils ¿ à poro aipee vers le centre de la plante, 1tubercules: l’un, arrondi et divisé par deux légers : sillons en trois parties , répond aux doigts ex- terne et annulaire : le second, petit et ovale, se trouve entre les doigts annulaire et médius; le Honma est piger Se le médius et l'index: le quatrième esti dessou de celui-ci, et vis-à-vis le pouce; et le cinquième est valé: léger et placé un peu au-dessous et entre le premier et le qua- trième. Enfin, la verge est dans un fourreau libre et pendant, et le scrotum se distingue très-peu de l'abdomen. Cet animal a les parties supérieures d’un fauve grisâtre ; les côtés de la tête, le tour des oreilles, les côtés du corps, les fesses et la queue d’un fauve assez brillant ; tout le dessous du . corps et le haut du bras sont noirs; le tour des lèvres et les parties antérieures des quatre extrémités sont blancs ; trois taches, d’un blanc jaunàtre, se trouvent sur les côtés du corps: l'une sur la mâchoire inférieure , la seconde en avant , et la troisième en arrière de Vépaulé: le tour des narines et les doigts sont nus et couleur de chair; les ongles sont blancs, et les moustaches noires et longues. Il a, de l’origine de la queue au museau , huit pouces; la queue a un ponce six lignes. Le hiite nourrit de racines et de toutes les graines cé- réales et farineuses que l’homme cultive; il peut cependant vivre de chair; et, lorsqu'il est poussé par la faim, il mé- pargne pas même sa propre espèce; sa femelle denendi la première victime de ce besoin , sì son instinct ne la portoit à s'éloigner de lui, dès que les Badia de l'amour ne les rendent. plus nécessaires l’un à Fautre. Ilse creuse un terrier à double dr : d'un, obtiques sertà srar les pars ae: ex piiga et 2 canaux conduisent à àun nombre indéterminé d'exeavations = rizontaux : Püsti est garnie pan bon lit c herbes sèches, et sert de retraite à l'animal; les autres sont destinées à contenir les ions qu'il amasse vers le temps de la maturité des mois- sons.et- des fruits, en les transportant à l’aide de ses abajoues, pat chacune ste, dit-on, ‘une once et te ET de A, "5 L LT $ 4 : 1 b ca E TE E Ean EPERE oia ES E HAM ; 253 sortes, et lui servent à passer l'hiver sans éprouver de priva» tions. Durant cette saison il s'engourdit, après avoir bouché les ouvertures de son teprien. Il paroit que les h luisent troi quatre fois par an; que la durée de la | gestation est de quatre nes ons et que la femelle met bas de six à douze petits qui la quitient après un allaitement très-court. On dit que, pour mettre bas, elle se creuse un terrier à plus de deux issues, et formé de deux chambres seulement, l’une pour elle et ses petits, et l’autre pour les provisions, et qu’elle ie quitte souvent après le départ des petits. ; Cet animal vit solitaire, mais en grand nombre, en France, dans l'Alsace , l'Allemagne , et la partie australe de la Russie et de la Sibérie, et en Tartarie. Le HaGat : Mus accedula, Pall. ; le Hagri, Vicq-d'Azir, Syst. anat, des Animaux ; Mus accedula , Pallas Gliris, p. 257, pl. 18, a. Le nez est arrondi et pubescent : une bande placée au~ dessus des narines, et un bourrelet en croissant, placé sur ia cloison desnarines, sont seuls nus. Celles-ci sont divisées par“ un sillon qui se coutinue sur la lèvre supérieure; la lèvre in- férieure et les bords de la bouche sont singulièrement enflés; les incisives supérieures sout jaunes à leur faee externe ; les inférieures sont plus blanches. Les oreilles sont demi-nues ; oblongues , arrondies vers le bout, et légèrement sinuées vers le bord en arrière. Le rudiment du pouce de la main n’a poiut as lą paume a trois tubercules correspondans aux doigts, un quatrième cor respondant au pouce, eh un cinquième plus pelit est parallèie : la plante a six tubercules. Cet animal a le tour de la bouche et du nez, et le dessus des abajoues blancs; le reste du corps est, en dessus, d'an gris jaune mêlé de brun, et, en dessous, d’un blanegris; le bout des extrémités est Hat: la quee: est brune en dessus, et- blanche en dessous; les moustaches sont blanches et presque de la longueur de la tête. Ila, du nez à l’origine de la queue; trois pouces onze lignes, et celle-ci a neuf lignes. i Il se trouve dans l'Asie anse ne sort que la nuit, et émigre , dit-on, en troupes nom Le Pag: Mus pacus, Pall.; le Lu. atn d'Air, Syst. anat. Ft rames Mus phacus, Pallas, Gliris, page 261 ,pl13,2, 256 H AM Le nez est nu , et il se trouve un pli au-dessus des niarinés le nez et la ou supérieure sont divisés par un même sillon; les lèvres sont épaisses, et les oreilles ovales et velues au- hout. On distingue, en avant du trou auditif, un pli annu- laire et une petite lame externe , ronde et trés-courte; le pouce des mains est sans ongle : il se trouve deux grands tu- bercules sous le carpe, et un autre conique et externe ; la plante en a cinq, placés sous le métacarpe et disposés en pen- tagone; les ongles sont blancs. - Il est d’un cendré blanchàtre , légèrement brun en dessus: les côtés du corps, le front et le museau sont plus blanes; et le tour de la bouche , tout le dessous du corps et le bas des membres sont d’un beau blanc :ilse trouve, de la nuque sur le dos, une ligne de longs poils noirs; les li sont brunes, -et la queue est brune en dessus , et blanchätre en dessous; les moustachessont noires et longues : il a, du museau à l’origine de la queue , trois pouces cing lignes; celle-ci a neuflignes ef demié.!Il vient des parties tempérées de la Perse, et on en - trouve près d’Astracan. Pallas ne croit pas qu'ilsthibernent, en ayant pris au piége au mois de décembre , et leur ayant trouvé l’estomac rempli d’alimens. Le SABLÉ : Mus arendrius, Pall.;le Sablé, Vicq-d'Azir, Systs . anat. des Animaux; Mus arenarius, Pallas, Gliris, p. 26 pl- 16, a. Le nez est rougeàtre et pubescent : les moustaches sont. plus longues que la tête, et très-nombreuses; les lèvres sont petites, et les incisives jaunes. Les oreilles sont grandes, larges, ovales, légèrement poilues et jaunàtres. Le pouce des mains a un ongle , et il y a deux tubercules sous le carpe: la plante en a cinq sôus le métatarse , et le reste , jusqu'au bout du talon, est nu. Tout le dessus du corps est d’un gris perle ; et le dessous, le bas des côtés, les quatre pieds et la queue sont d’un beau Frs Ha,du nez à l’originede la queue, trois pouces huit lignes ; celle-ci a dix lignes. Ilse trouve dans les plaines sablonneuses qui bordent le fleuve Ortin , ne sort que la nuit, etse repose le jour, dans un terrier à troisissues, garniau fond d'un dit d'herbes molles. Pallas a trouvé , à la fin de mai, dans un de ces terriers, une femelle avec cinq petits. e SonGan: Mus songarus, Pall.; le Songar, Vicq- -d'2 si anat. des Animaux : Mus longarus, Pallas, Gliris, pe 269, à = + HAM 297 pl. 165b. Les Fe sont pe pouri que la tête, et nom- breuses ; 1 Les oreilles sont ovales, issées, molles et légèrement values? 5 „le pouce des mains est rudimentaire; les tubercules dela paume et de la plante sont ro Hyaa; $ a Ses dessus du corps d'un gris cendré, avec une lign e la nuque ala queue Ilse trouve, de chaque côté du corps, os taches encadrées de brun roux versle haut et jusqu’au milieu : l’une sur le cou, l’autre derrière l'épaule , la troisième sur la cuisse, et la qua- trième sur les côtés de l’origine de la queue. Tout le dessous du corps et de la queue et és pieds sont de cette couleur. Ii a, du nez à l'origine de la queue, un pouce une ligne; celle-ci a quatre pouces et demi. Il se trouve avec le précédent, sort lejour, et se creuse un terrier oblique. Celui dans lequel se trouvent la femelle et ses petits, descend obliquement p se St vd ER une rires ronde tapissée d'herbes sèches p cette chambre descend un canal: SR qui pti sans doute à quelque autre retraite d'hiver. L'Orozo : Mus furunculus, Pall., Gliris, Fa 273; pl 15, b; L'Orozo , Vicq-d’Azir, Syst. anat. des Animaux. Les incisives sont étroites , les supérieures sont nes et les inférieures jaunes; les moustaches sont de la longueur de la tête ; les oreilles sont grandes, ovales et presque nues. Le pouce des mains est onguiculé. Il est, en dessus, d'un brun jaune grisâtre, d’une teinte plus. pâle sur les côtés, et d’un blanc sale en des- sous ; la jointure du carpe et du talon est d’un gris-brun, plus pâle que dans le reste du corps dans les uns, tandis que dansles autres, cette différence est à peine sensible autour du talon, Les pieds antérieurs sont blancs. Il se trouve une ligne noire longitudinale qui, partant de l’occiput, va jusqu’à l’origine de queue où elle s'éteint un peu. La queue est blanche avec une ligne noire en dessus : les oreilles sont ne avec un bord blanc. 7 de de: 3 + Fe LI f D: gi AJ AI -Les trois | espèces suivantes ne peuvent être rapportées à cë genre qu'avec p plus de doute que ot cinq précé- dentes. . Pune iia Zoologie, P. 100, fg. 138, ; 20, 17 x 358 HAM n’a pas d'oreille externé; ses incisives supérieures sont caft+ nelées longitudinalement. Il n’a que quatre doigts aux pieds de evant, et cinq à ceux de derrière. Les ongles de ceux-ci sont courisetpetits; ceux de devantsont plus forts, et les deux du milieu sont fort longs , recourbés et fouisseurs. Cet animal est d’un brun jaune ; plus pâle en dessous, aux extrémités et à la queue, et plus foncé vers la tête ; les doigts sont couverts de poils blancs : les abajoues sont pendantes et revêtues de poils gris blancs ; elles sont entourées, en dessus, de poils qui se relèvent comme une sorte de fraise. ILsetrouve au Canada. Be Crivcaumca : Mus laniger, Molina Hist. nat. du Chih; le CR; ete À ss des Animaux du Muséum. Le corps ,et le pelage est irré- gulièrement éndalé de blanc ; de gris et de brun; te ventre et les pattes sont tout-a-fait blanés Lesoreïillessont assez grandes, arrondies et membraneuses, Ila, dit-on, quatre doigts aux pieds antérieurs, et eing aux paters ieurs : sa queue est mé- diocre, et on ne sait s'il a des abajoues. Molina le dit du Chili. Le Mus RARE Frans du Lens de la Société linnéenne, dontM.D anomal , Desm., Nouv.Dict. d'Hist. nat., qui auroit : des abajoues : cinq doigts à tous les pieds, armés d'ongles aigus; le pouce très-court; une queue longue , presque nue et écailleuse ; et des épines lancéolées , mêlées en grand nombre dans son poil. Ses formes générales Se ASE à á pdi A EEE E E rnient tapissées , en dedans, de poils rares et blancs. Tout le dessus du corps est d’un brun marron; les par- ties inférieures des joues et de la gorge, le dedans des membres, le ventre et la moitié inférieure de la queue sont blancs; le dessus de la queue est d'une couleur qui approche noir. -- Ilse trouve à la Trinité, et M. Desmarest a proposé ; le cas où il devroit former un genre, le nom d'Heteromys. (F: € J HAMUL (Bot.), nom arabe de Vutricularia infiera, de Forskal. (J. Joi HAMULAIRE, Hamularia. ( Entoz, } Genre de vers intes- tinent établi par Treutler pour une espèce de ver ascäroïde qu'il avait trouvée dans les glandes bronchiales d'un homme 1 | 3 HAM 359 éxténné par la maladie vénérienne. Schranck a donné à ce genre le nom de linguatule; Zeder, celui de tentaculaire. M. Rudolphi qui, dans son grand ouvrage sur les Entozoaires, avoit adopté ce genre avec le nom imaginé par Zeder, et qui même y avoit ata deux espèces , que il fit Har obser- ver que la paire bouche, et qui forme le prineipit caractère de ce genre ; avoit Békdrout de ressemblance avec les appendices måles des ascarides, a changé d'avis dans son Synopsis : en effet, il y supprime ce genre; ct , des trois espèces qu’il y raugeoïit, les deux premiéres, c'est-à-dire , l'hamularia subcompressa , qui est l’éspèce observée par Treutler, etl’hamularia cylindrica vont parmiles filaires, et la troisième, ou l'hamularia nodulosa, passe dans lé genre Tri- chosoma. Nous croyons cependant donner lés caractères de ce genré et faire connoître l'espèce trouvée par Treutler. Ces ca- räctèrés sont : Corps arrondi, EE sans traces d’articu- lations; une des extrémités tête?) munie de deux tenta- cules latéraux on terminaux AS: bouthe, anus et ter- minaison des organes de la génération inconnus. L'HamuLaune LYMPHATIQUE : Hamularia lymphaticà, ia., Observ. path. an., p. 10; tåbi 11, fig: 27. Ver d'un pouce dé long à peu près, grêle, brun ; varié de blanchàtre, arrondi, un péu comprimé sur les côtés; la tête non distineté, termi- née par un sommet obtus sous lequel proéminent deux ere chets (ham uli}; la queue eontinue, obtuse. Tréutler, qui, comme il a été dit plus haut, d rov ce ver dans des glandes bronchiales, ajoute qu'il croit avoir vu l'a nimal fixé par ses deux tubes, à la paroi interne des vais. seaux lymphätiques, et qu'il n’y a pas d'autre bouche. K par roit qu'il n’a été vu depuis par aucun autre observateu L'HAMOLAIRE CYLINPRIQUE : Hamularie cylindrica, Rud., En- ver rond, égal, obtus à ses deux extrémités, d'un pouce et demi de long, ayant à l'une des extrémités ( au-dessous sui- vant Zeder, et dans la même direction ; selon Schranck) deux tentacules filiformes; courts et réunis à leur base. Il a été trouvé dans la pre d'une ae de rs omi collurio, 17. i . L 260 HAM NOR parie, dela troisième eenèoe à l’article TRICHOSOME ; f. Ru udolp i , dans 1 es carac- tères du genre Filaire, ne donne qu'un appendice unique pou l'organe mâle du filaria papillosa, la seuie espèce dans ect il ait vu les organes de la génération; en sorte qu’il se pour- roit qu'il y eût réellement des vers intestinaux qui auroient ainsi l'une des extrémités pourvue d’une paire d’appendices, qui n’appartiendroient pas à l'appareil de la génération. Nous le supposerions d’autant plus volontiers, que nous avons ob- servé nous-mêmes, dans la collection du Muséum , un ver très- grêle, cylindrique , de quatorze a quinze pouces de long sur que demi ligne de diamètre, et dont une extrémité étoit n peu recourbés en dedans, pe prie obtus, de la même nature que le reste du corps; et, à leur base, étoit une petite fente transversale pour la bouche. Nous ne U iini cependant pas assurer que ce ver fût in- testinal, parce que la peau étoit irisée à la lumière , comme . cela a lieu dans le ne grand nombre des vers qui ne le sont pas. ( De B. Y HAMULION, Hamuliun. pe ne Juss.; Syn- re de plantes que pous proposons ici, D à moe synanthé- rées, à notre tribu naturelle des hélianthées, et à la section des hélianthées-prototypes , dans laquelle nous le plaçons au- prés du genre Verbesina, dont il diffère principalement par l'aigrette. Voici les caractères génériques, que nous avons observés sur des individus ee La calathide est très-courtement radiée : composée d'un disque multiflore, ae mu nca + et d’une couronne irrégulièrement uni. riée, continue, multiflore , liguliflore, féminiflore. Le péricline orbiculaire, convexe, ou subhémisphérique, et inférieur aux fleurs du disque , est formé de squames irrégulièrement unj-biteisérhtes , peu iné- gales, appliquées, oblongues, subfoliacées, à partie supé- rieure appendiciforme, haies: Le clinanthe estconique, et pourvu de squamelles irrégulières, variables, inférieures aux fleurs, imi PS oblongues lancéolées, sub- membrane neuses rvées. Les ovaires sont très-comprimés : bilatéralement." PACE EN Kispidules; une ds bor- kd HAM l 26: dure arrid se développe, aprèsla floraison, sur skatte des deux arêtes antérieure et postérieure ; l'aigrette est composée de deux squamellules opposées l’une à l’autre, continues à l'ovaire, très-épaisses , filiformes , subulées , cornées- spines- centes , absolument nues ou fsdppendientéés: l'extérieure beaucoup plus courte et droite, rarement nulle par avorte- ment, l’intérieure plus longue et courbée au sommet en forme de crochet. Les corolles de la couronne , un peu plus longues que celles du disque , ont le tube aussi long que moitié de la languette , et la languette courte, elliptique, un peu bidentée au sommet. Hauuzios ané : Hamulium alatum, H. Cass. ; Verbesina alata , Linn. , Sp. Pl., ed. 3, p: 1270. C’est une plante herbacée, à racine vivace, dont les tiges, hautes d'environ trois pieds, sont dressées, un peu flexueuses s, rameusēš; cylindriques; siles , décurrentes, oblongues, étrécies rt dat. ob- tuses ou très-peu aiguës au sommet, dentées et ondulées sur les bords, poilues sur - mR Ampa Les gen | larges de huit lignes, et p ran sont solitaires au sommet de longs rameaux nüä; petúsiculi formes , dressés, striés, pubescens. Cette plante habite l'ile de Céragio, Surinam, et les environs de la Havane, ges File de Cuba, où elle fleurit au mois de février. innæus avoit dit (Sp. Pl., ed. 3, p. 1270) que la verbe - sina alata diffère considérablement des autres espèces de ver- besina , par son port et par sa structure , en sorte qu’elle doit Peut-être constituer un genre particulier. M. Kunth professe une opinion contraire ( Nov. Gen., ed. in-4.°, t. 1v; p.205), Parce que les deux squamellules de laigrette sont égales et droites au sommet dans la verbesina discoidea , Mich., qui est une espèce très-analogue , suivant lui, à la né csihn blata: ` Le crochet de Pigrette : qui caractérise noite genre Hamu- lium , est destiné sans doute à faire opérer la dissémination des fruits par les animaux qui passent auprès de la plante , etaux poils desquels ce crochet s'attache facilement. L'auteur de la Bature a donné aux fruits de beaucoup d’autres plantes des lustrumens analogues et ayant la même destination, (H,Cass. } | “HAN | HAN. (Mamm.) Un. des noms que Thevet donne à Vat. y s ? } d HANAB. ( Bot.) Voyez Esnas: (J.) HANÇHA.-(Ornüh:) Flacourt, en citant ce nom parmi ceux des visegux! ‘quibabitent les bois de Madagascar, se borne a dire qu'il estgrand ;.et de couleur grise. V oyez Haxcaoax.(Cn.D.) -HANCHE DANS LES INSECTES, Coræ, eorarum. (Entom.) c est la partie.-de la régioninférieure-de la poitrine et du cory selet qui reçoit la cuisse ou la premipre pièce des pattes anté- rieures ; moyennes et postérieures. La plupart des auteurs n’ont pas des cette premiére ars ticulation de la patte, à moins qu'elle n'ait ofert quelque par- ticularite.. Fabricius lu i-même , dans sa Philosophie entomolo- gique, n'a même pas ae ‘cette partie dans l'énumération qu'ik.fait des diverses articulations des pattes, et dans sa des- eription du corselet ou thorax et de la poitrine. Cependant, la hanche offre des particularités des plus curieuses, paree que son mode d'artieulation avec le trone détermine la nature du mouvement général de la patte, Ainsi, dans les coléopteres, les paties dites thoraciques ou antérieures sont, pour la plupert, articulées sur une hanche globuleuse , qui permetau coude ou à l'angle de la jonction de la pièce cornée du bras et de lavant- bras, autrement dit, de-la cuisse ou de la jambe antérieure, de se porter topt-à-fait eh. avant ; tandis que, dans les pattes care et postérieures , la here est ordinairement telles itée; qu'à peine peut-elle sẹ y mouvoir. Queique- fois rien la banehe esi tout-à-fait soudée , et par conséquent immobile , comme on le voit dans les dytiques, les haliples, les tourniquets, les motoneetes ;-aù la-rotation.de la hanche auroit nui à la solidité que doivent avoir les rames: représentées par les pättes de ces insectes. Dans les cétoines et Les scarabées, au contraire , les pattes moyennes et postérieures sont supportées _ par une hanche très-développée, dont le plus grand diamètre est transversal et mobile sur cet axe, probablement pour pro- curer aux jambes une plus grande étendue de mouvement ; ces insectes fepienre pegent: la terre à la manière dés. taupes.: ` -Dani doi: Fur les lépismes ; les “hprhicinrs, da hanche est r “pas kS ” HAN 263 les chrysoméles, qui ne se servent guère des pattes que pour marcher, comme aussi dans la plupart des diptères et des hy- ménoptères , les hanches sont globuleuses. (C. D. HANCHOAN. (Ornith.) La Fhemayedire-Bois; Dict. Univ. des Animaux, dit, d'aprés Rédi, qu'on nomme ainsi, au Brésil, un oiseau de proie fort mblible au es poer la taille , la figure et le plumage , excepté qu’il : à l'endroit où le cou se jointà la tête. Cet oiseau paroît être le même que celui qui a été décrit par M. d'’Azara , Oiseaux du Paraguay, n.°.33 , sous le nom de buse brune des champs, le- quel a une collerette de petites plumes noirâtres. Il est rapporté par Sonnini à la soubuse des marais, falco uliginosus, Linn. et Lath.; c’est le circus campestris , Vieill. (Ca. D.) HANDACHACHA. ( Bot.) Voyez Gancs. (J. ) HANDALAM. ( Bot.) Voyez Hanngar. (J.) HANDHAL, HANDHEL, HANDALAM, HENSAL, ALCA (Bot.) , divers noms arabes donnés à la coloquinte et cités dans Rauvolf. (J.) HANDIR-ALOU. (Bot.) Grand arbre du Malabar, décrit par Rhéede. C'est un figuier, ficus septiea de Rumph et de Burmana, qui dure plusieurs siècles, et dont le fruit est fort recherché par les oiseaux. Le suc, retiré des feuilles , est employé dans la médecine de l’Inde. (J.) - HANFLING. (Ornüth.) L'oiseau que, suivant Rzaczynski , on appelle ainsi en Allemagne, et dont le nom s'écrit aussi henfling, est le verdier, loria éhloris, Linn. Cependant le mot haenfling est aussi employé pour aper la linotte, fringilla cannabina , Linn. (Cu. D. ) HANGEKOPF. (Bot) Dénomination allemande dont fait Penpurne et NECkERA. (Lem. HANGE:-80 (Bot. ), nom japonois du saururus cernuus , Sui- vant Thunberg. (J. HANGHATSMAH. (Bot. y} On nomme ainsi à Kidagaa 5 _Süivant Flacourt, une plante basse, souveraine , dit-il, pour la brûlure , rapportée par Vaillant à un lycopode, qui est le y copodium cernuum de Linnæus, Cependant, la mauvaise figure 264 HAN = ‘en donne Flacduré; n.” 149, ne lui ressemble nullement. RARES (Ornith.), nom hollandois du courlis com- mun, scolopax arcuata, Linn. HANIPON. ( Ornith.) Suivant Salerne, ce gom est donné, dans le département du Pas-de-Calais, à la petite bécassine qu'on appelle aussi bécot , scolopax gallinula , Linn. (Cx. D.) HANKA , HANKAJA (Bol.), noms arabes, suivant Fors- kal; de son can PSS ; qui est maintenant une espèce de cissus, dans la famille des vinifères. (J.) à =- HANNAQUAW, (Ornith) C’est ainsi que Baneroft écrit, dans son Histoire de la Guiane, p.176, le nom du parraqua de Bajon, Mémoires sur Cayenne, tow. 1 , p. 378, pl. 1 et2; et la différence d'orthographe m'est pas étonnante, puisque ce mot est formé des sons que fait entendre l'oiseau, qui est le phasianus parraka de Gmelin. ( Cu. D. HANNEBANE { Bot. ), un des noms françois anciens de la jusquiame. (J. HANNEKIN (Ornith.), nom flamand du choucas, corvus monedula , Linn. (Cu. D. i : ANNETON, Melolontha. (Eutom :) Genre d'insectes coléop- ~ tieg + petama, ou à i og arched à as gp tarses, sonk ue de + famille des’ pétalocères ma lamellicornes. us i uant à celle pes -nom que: Fabricius, d'après quelques auteurs anciens, à emprunté du grec pnàoruba, unAorba, pnhovboc, pnàohorbn, en neue Fongines mais Es sophie i ki sortant nc E, néral, san ses les scarabées. C'e est surtout a dans son His- tur te ( Hierozoicon) , qui acru reconnoître l'identité de notre hanneton avec le mélolonthe d’Aristophane , parce que ce poëte, dans sa comédie des Nuées, fait dire à son Socrate (vers 761) : Laissez aller votre pensée comme le mélolonthe, qu'on lâche en l'air avec un fil à la patte. Quoi qu’il en soit, le nom de mélolonthe a été adopté par tous les auteurs systématiques depuis Fabricius. NE les cas ractèresauxquels A poi sp ce genge.: ohe x + ché 2 porte ie À CIS T : HAN 26% est trés-distinet, large, de forme carrée, alongée et étroite. D'ailleurs, les mélolonthes ont tous les caractères des Péraro- CÈRFS. (Voyez ce mor as Į 1 PT IE 5 4 narce jee rer EE est extrêmement court. Dans les coprides, ateuches et onites, en un mot, dans le genre Bousier, et dans celui des aphodies, le chaperon est en croissant; dans les géo- „trupes, il est rhomboïdal; enfin, dans les cétoines et les trichies, qui ont aussi le chaperon carré, cette partié est plus large que longue. Les hannetons ont, en général, le port, la conformation €t les mœurs des scarabées, parmi lesquels Linnæus les avoit placés. Cependant leur corps est moins déprimé; il est relevé en dessus et en dessous, comme bossu ; la tête est engagée dans le corselet, qui est un peu plusétroit en devant et le plus sou- vent accolé aux élytres en arrière. Les antennes, en masse feuilletée, sont mr re de dix articles, dont les derniers | n panache, que l'insecte étale à volonté comme des appz: quelquefois a au ie de sept, et quisont beaucoup plus 1 iles. Les élytres sont, en général, moins PE que l'abdomen. Le corps des Dénnetons est très-souvent velu et couvert de poils et dé seailles imbriquées, colorées diversement comme dans les lépidoptères : quelques espèces même sont très-brit- lantes et sont ornées de couleurs métalliques quireflètent les couleursles plus agréables, tels sont l'écailleux violet de Geof- froy; l’argenté, le pulvérulent, etc. Ris hannetons Seni ie ra pane prs ba végétaux; qu'is LI TERR Na EE 4 le premier, q 11] 1 les espèces, ils dtisadint PA racines, j on- iles connoit sous le nom de vers blancs ou de mans, L'insecte parfait conserve tout au: plus Pe Henin mois: sa mare ie nue gomis 9 Paro a feuilles âe jasié srbrès de manière à faire le plus pro mer rt auxplanta ti ops, st méme aux pr, sont pasiek es: cer netons, dans certaines années. "> leur race est iá bondante, deviennent un véritable fléau pour les campagnes. x% 266 : HAN 7 $ z h; pag 2409 kan jenis rovion Melolontha fullo. Deus n avons fait figurer dans l'atlas de tères pétalocères , n.° 6 : c’est le mâle. Il est d'une couleur brune testacée, tachetée de blanc ; deux taches blanches sur l'écusson ; la masse des antennes est composée de sept feuilles larges. Sa taille est du double de celle du Spn commun. Sacou- leur est d'un brun marron clair, Le corselet offre trois lignes longitudinales blanches. Les élytres sont parsemées de points et de taches blanches irrégulières, mais symétriques à droite et à gauche, On voit beaucoup de poils sous le corselet et à la poi- trine, qui paroissent aipsi velus, Le dessous du ventre est cendré, Get insecte se trouve principalement dans les sables secs des bords de la mer, en Italie , en Provence, et même sur nos côtes de France, dans le Marquenterre, les dunes de Dunkerque, de Hollande. On assure même l'avoir trou vé à Fontainebleau. Le Hanneron commun on vuzcaine, Melolontha vulgaris. La plupart des auteurs l'ont figuré: l’une des meilleures popriion- tations a été donnée par Olivier, caen se n° NG 1, fig. 1. "ni est noir; les élytres et les pattes sont d’un is rougeâtre; som abdomen, terminé par une sorte de RE , Offre latéralement, sur chaque segment, une tache triangulaire blanche. Le hanneton commun est l’un desinsectes les ia nuisibles; c’est pourquoi nous croyons devoir en présenter ici Fhistoire avec quelques détails, Les larves de hsmseioss; qu’ ue ne anlgnirement vers à es du genre Sca- rabées mais elles sant beaucoup TER à sédonier: parce que les dernières n ‘attaquent que les végétaux altérés par leur mort ps ou Les 1 résidus de ces mêmes pentes dont les autres avoient fait di eles A Ps aux racines des plantes et des arbres qu'ils dévoren On peut voir, dans les Mémoires de la Société d'Agriculture de Paris, pour 1787 et 2792» de très-bonnes observations sur CES larves, par M, le marquis de Gouflier et Lafihaneà Nous plions en extraire les faits principaux. -| HAN 267 Ces larves vivent trois ou quatre ans sous cet état. Elles ne mangent cependant que pendant la belle saison : en automne , elles s'enfoncent plus profondément dans la terre , afin de se mettre à l'abri des geiene À cette époque, u sas en- gourdies etdans hibernation, f ne font aucun mouvement et ne prennent aucune éurritare, Au printemps, elles sortent de cet état, se rapprochent de Ja surface du sol. Il paroît qu'elles muent ou changent de peau plusieurs fois, mais surtout au commencement de chaque ré- veil annuel. Ce n’est qu’à la fin de leur troisième année, et lorsqu'elles ont pris tout leur accroissement , qu’elles se préparent à la métamorphose qu'elles doivent subir. Elles cessent alors de manger; elles se vident même du résidu de leurs alimens : elles sont alors très-grosses, dans toute la force du terme, c'est-à-dire que, si on les ouvre, on trouve dans la ` capacité de leur peau mibcuitusé poranne d’un tissu blanc eomme de la crême , et vérit ileux, qui surnage à la surface de l’eau, et qui paroît êt is lá és au développement utérieir des organes et à F isspaéon pendant l'espace de temps , qui est à peu près de six Leo mi où ‘insecte conservera la forme de uymphe. Ces larves, pour subir leur héin s'enfoncent assez profondément dans la terre ; quelquefois à plus de deux - pieds, Là , elles se creusent un vide ou uneloge arrondie, dont elles consolident sy ARIES nds Lab té de bave qu'elles y dégorgent; on di ident par quelques fils d’une soie Te qu elles séerètent. Lorsque l'insecte a fait ce travail, ilsemble malade; ilreste tranquille; itse gonfle en se vacidurr sont: il éprouve une dérnière mue, et, à la place de la peau ae le ee fe on és une Ari ge molle, blanchätre, où to , posés tamment de la même manière, laissent apoian distin- ` guer les rudimens d'élytres , les antennes, éufin, toutes les Parties. Peu à peu, cette nymphe prend de la consistance : alors elle se colore de plus en plus en brun: Ce n’est qu'au mois, rs février que l’insecte parfait peut quitter la peau mince qui A veloppoit les diverses parties extérieures de la nymphe. Le , jaunâtre: de jour en jour, il prend va de consistance. Vers le moïs de mars où d'avril, il gagne là 268 HAN surface de la terre, et ce n’est guere que sur la fin de ce der- nier mois, ou au commencement de mai, qu’il sort tout-à-fait de terre; ce qui l’a fait nommer en allemand mai e scara- bée de mais Sous l'état parfait, les hannetons passent le plus souvent la majeure partie de la journée dans une sorte d'immobilité ou de sommeil sur les feuilles des arbres dont ils se nourrissent. Ce- pendant, quand la trop grande lumière qu la chaleur du soleil les gène, ils se réveillent et volent pour se mettre à l'abri Mais le soir, à la chute du jour, presque tous les individus mâles et femelles s’élancent dans l'air, soit pour accomplir le grand but de la reproduction, soit pour chercher leur nourriture. Le vol de ces insectes est lourd et, bruyant; il se fait presque toujours vent-arrière, et insecte en est si peu. maître, qu LE a peine ase diriger, et qu’il heurte et s'abat sur tous les corps . solides qui se rencontrent dans sa direction; de sorte une pe défaut de prévoyance est passé en proverbe en France „où lon dit: Etourdi comme un hanneton L'accouplement des bisoti présente quelques particula- rités : le måle qui est, en général, plus petit que la femelle, toujours reconnoissable au grand développement qu ‘a pris la masse des antennes feuilletées. Avant l’ acte, il est extrême- . ment actif; mais, aussitôt que. Horna s'est opérée; tombe ses une sorte d'anéantissement et de aamini w dosen dessous et les pattes. en l'air, - Les organes mâles de la génération sont aussi fort sine ils pont conaténite. de manière à ce q cer iquevrséminale PR ne S 5 EU lice valves jä corne Sgi qui, par. leur rapprochement. constituent une sorte de pointe roide; mais ces deux pièces portent sr une autre, dans Finpériens de ARE sont des pasiek A ; à.xo instant donné, se > 11PFANR. i 1 sions CA -a écartées, tiennent aussi salmia deuxsexes dansun étatd' adhé” rence qi et remarquable dans cette sorte de kopiet pes ia and} adl Ag ctede Ja LS reproduction, ils ne tardent pas à périr.Ils ne mangent plots sk HAN #6 ds meurent de Faim et de foiblesse. La femelle fécondée quitte aussi lesarbres; elle s’abat sur la terre, et, à l’aide de sespattes, elle creuse une sorte de canal ou de tuyau à six ou huit pouces de la surface, et elle dépose au fond ses œufs qui sont fort gros, au nombre de cinquante à quatre-vingts. On prétend que ces femelles sortent de terre aprés leur ponte pour vivre encore eux ou trois jours, pendant lesquels elles prendroient de la nourriture sur les arbres ; mais nous n'avons jamais eu occasion de vérifier ce fait. = - Ces œufs ne tardent pas à éclore; lesjeunes laryesou les vers blancs qui en proviennent se nourrissent des racines des herbes ét des arbres qu’elles rencontrent sur leur route; car elles se treusent des sortes de galeries souterraines. Elles mettent, comme nous l'avons dit, près de quatre années à passer de cet état à celui d’insecte parfait; de sorte que, tous les trois ans, la Tace Se perpétue, et non d’année-en année. C’est ce qui fait qu'on a observé que certaines années sont, comme on le dit $ des années aux hannetons; tandis que dans d’autrescesinsectes sont beaucoup plus rares. Mais, tant de circonstances peuvent faciliter ou empêcher la propagation d’une race, que ces pro- tications d'années aux hannetons n’ont pas toujours été vérifiées par l'observation. PSS "HT RER R ` On a proposé divers moyens pour s'opposer aux ravages des hannetons; mais la plupart sont inutiles ou inexécutables. De meilleur seroit sans doute de faire recueillir dans une sorte - de attue générale, par les femmes et les enfans, le plus grand nombre possible de hannetons; pendant quatre années consé- cutives ; mais ce seroit une grande dépense , et encore, si on trouvoit le moyen de tirer quelque parti du grand nombre de ‘ésinsectes, qu'on pourroit recueillir de manière à intéresser leur récolte ? R, 1 pag PEE vages. Il est probable qu’ils formeroient un excellent engrais. Pettéten ce É SCANS Lo ne A dns # VER VOTE or c tr 4 i 4 X k à ME. eo y Lo z SEN 7 Een à ? PRE UE | 14 Les P vári i 4 # de ; ares | # C2 SAR M ig ar. ME Haxwerow COTONNEUX, Melolontha villosa. . CRE ‘4 Il estena £ aie DE blanc; les élytres sont AA ai -g d Á gih ouvertes d'unduont Lan: LE ST A PREE Lt + «ie EAN E - dis z ni $ ETE # que les CUlSSes. M: s; i i EE. er Ve. HAN se trouve quelquefois aux environs de Paris et de Fontai- vebleau, vers le mois de juin, sur les ormes. Hannetow sozsrticraz, Melolontha solstitialis. C’est lé petit hanneton d'automne de Geoffroy, tom. 1, 74e . | Flest testacé ; les élytres sont jaunes, avec trois lignes élevées plus ne Lanus west pas prolongé; la masse des antennes est de trois lam I le a très-commun dansles prairies , dans les soirs niiaj au jour tombant. Nous avons observé qu'il se nourrit “ms _Cipalement des excrémens des oiseaux. HANNETON DE LA VIGNE , Melolontha vitis, 3 D'un vert gti surtout en dessous; bords du corselet jaunes. On le trouve surla vigne, dont il détruit iesj paaa feuilles. Haxneron DE Frisca , Melolontha Frisehii. Il ressemble au précédent, mais ses élytpes sont testacées : il est beaucoup plus commun aux environs de Paris; le premier wen est peut-être qu’une variété. HANNETON VARIABLE , Melolontha variabilis. C’est le scarabée couleur de suie. Geoff., tom. 1, pag- 84; n° 24. IL est ovale, d'un noir soyeux; les élytres sont striées. Il varie pour la couleur, étant quelquefois jaune. On le trouve dans le tronc pourri de certains arbres. H estrare. *‘ NNETON RURICOLE, Melolontha ruricola. | C'est le scarabée à bordure de Geoffroy, 1, peg. th m? ys Il est noir, velu ; les élytres sont striées, testacées noir. HANNETON mumérAt , Melolontha on dits: C’est le scarabée velours noir de Geoffroy, pag. 84, n.” peri Noir, pubescent, avec une tache testacée sur la base externe rt élire striées. Y HANNETON HORTICOLE ; Melolontkë horticola; ` es n à corselet vert. Geoffroy, tom. 1, | pag: 7 ; n° np D'an noir mas, ne © et nege verts ; Fee sense pe PARINEUX ; iiaii PR es D'un jaune verdûtre, couvert ns ee E argenti orgenté edessous; ? 5 HAN zji Il est tres-commun à Fontainebl les fl de ronces. HANNETON ÉCaILLEUXx , Melolontha squammosa. C'est l’écailleux violet de Geoffroy, pag: 79, n? 3. D'un vivles changeant, métallique en dessus, d'un blanc brillant ar- gent en dessous, C’est le plus bel insecte de France. Ilse trouve dans les troncs de saules pourris ou sur les fleurs des arbris- seaux. : Le ohnrAat} 4 3 PE Eh $ú = l'Entomiologie de Fabricius, Diii des Eleuthérates. M. Latreille y a fait trois autres subdivisions, suivant que la bouche est plus ou moins découverte par le ekipit; et que lesmandibules sont plus ou moins solides et dentées. Tels sont les glaphyres : tels que le hanneton du chardon, le maure et celui de la serratule de Fabricius Les amphicomes : tels que les mélofônthes ; meles , vulpes, vit- tata, abdominalis, bombylius, cyanipennis, Et les anisonyz : tels sont les hannetorisà ANSE, ätrompé, cendré, ours, lynx, qu'Olivier a figurés dans sés planches sousle n.° 5, i$ qui sont presque tous d’ id t et patiente _Fement du cap de Bonne-Espérance. (C. HANNONS. ({ Malucoz.) On donne assez ; vitésiréient ce nom , dans plusieurs provinces de Franee, à dés coguiiles du genre Péroneres. Voyez ce mot. (De B. HANSAPE. ( Bot, ) Le coldenia procumbens , de Ja famille dës borragin ées, ést ainsi nôrmimé à Ceilan , suivant Linnæus. (3.) HANTA , BENTA, HENCHA (Bot.), norisurabes du froment cultivé, suivarit Daléchamps. C’est lé hontah de M. Delite, Ai Forskat Homme hanta Pépeautre , triticam spelta. (CDR HAN-TA-HAN, ( Mamm.) Buffon donne ce. vo” Comme le synonyme d'élan. (F.C. Sas THI. as } C’est sous ce ñom que Thevet paris de Oy HANTOL , Sodetisan: Bot.) Genre de plantes dicotylé» dones, à fleurs dacism: (3 polypétalées ; de ta famiile de es ;-de la décandrie monigi de Linnæus ; offrant Pour caractère essentiel : Un calice court, à cinq dents ; cing Pétales linéaires, plus grands que le calice; dix éta- mines réunies en ui tube éylindrique , à dix dite, soute “ant chacune une anthère ; un ovaire supérieur; üt style; + LA 372 HAO cing stigmates bifides. Le fruit est une très-grosse baie. phl- peuse en dedans, contenant cinq semences enveloppées d'un arille à deux valves. Hanroz pes Innes : Sandoricum indicum , Lamk., Encycl.,et Hl. gen. , tab. 350; Cavan., Diss., 7, pag. 357, tab. 202, 203; Sandoricum, Rumph, Amb., 1 , pag. 167, tab. 64; vulgairement le Faux Maxcoësran , Sonner. Grand arbre des Indes orien- tales , dont le bois eit rouge dans son centre; le trone revêtu d'une écorce cendrée. Les feuilles sont alternes , ternées, lon- guement pétiolées ; les folioles pédicellées, kerpes ovales, un peu arro ies, trés-entières, veinées $ acuminées à leur sommet, glabres e n dessus, tomenteuses et ferrugineuses en dessous; Le étoiles tomenteux ; les fleurs disposées en grappes axillaires, paniculées, nues, un peu plus longues que le pé- tiole. Leur calice est petit, campanulé, à cinq dents; la co- rolle composée de cinq pétales linéaires-lancéolés; l'ovaire supérieur, globuleux, chargé d’un style simple, d’un-stigmate, en tête, à cinq E, bifides. Le fruit est une baie, au moins de la grosseur d’une orange, arrondie, un peu plus large que haute , légèrement tomenteuse en dehors, contenant une pulpe blanche et fondante : ; Cinq semences assez grosses, convexes sur le dos, comprimées latéralement , renfermées chacune dans une coque ou arille coriace, s ouvrant en deux valves à sa base. La pulpe de ce fruit est assez bonne à à manger: eile: a dir bord un goût un peu aigrelet, assez agréable; mais elle laisse ensuite dans la bouche un arrière-goût qui approche de celui de l'ail. On en fait une gelée , un sirop, une conserve quê Fon sert sur les tables au dessert. ( Porn.) ANTVARK. (Ornith.) Les Norwégiens appellent ainsi la piegrièche ESA lanius.collurio, Linn. (Cx.D.), HANZACRA (Bof), nom arabe Ja coris. de Montpellier, suivant TRH, (J:) H > ALASER, ALHUSAR. (Bot.) Noms arabes sti vant ue. d’une ne qui laisse suinter de ses rameaux €t de sen feuilles un sucabondant, dont le fruit, assez gros, í un. autre suc caustique, et contient, de plus, une matière propre à NS des coussins, 4 paroît que cette nee = + HAP 273 mème que l’alhasser , décrit précédemment, c'est a-dire , Vas- E syriaca, (J.) OUAI. (Bot. ) Voyez Anouar. (J. ) U Aos. (Bot.) Ce nom, quë Jacquim avoit donné à un de ses genres , voisin dela comméline , a été changé par Linnæus, en celui de callisia, maintenant adopté. (3: LE (Mamm.), nòm sfr donné aux ouistitis par Maer, (E.C.) ES AYE. (Ornith.) Voyez Hanpave. (Cu. D. T: e SAT ( Bot.) Genre de la famille des champignons , de l'ordre des mucedines ; série des byssoidées , dans la méthode de Link, voisin des genres Acladiam, Sporothrieum, Chlor:- dium , etc., établis par le même botaniste. Voici son caractère: as. simples, ou bien un peu rameux et dichotomes, écartés , droits, cloisonnés, porfant çà et là de petits amas de sporidies, į Harcarta GRISE ; Haplaria grisea, Link, in Berl. Ma Za 3, p J, t 1, fig:12:; Nées, Trait. Cl., tab. 4, i 49. Cette espèce se trouve sur les feuilles sèches des rubauiers, sparganiunm , des ' Toscaux et d'autres. plantes ; elle forme, sur cès feuilles, de petites taches grisàtres, longues de cinq à six lignes, ntrés-déli- cates, et cependant un peu roides. C’est après ce genre que Nées place Re qu ‘il nomme acrOS= porium , auquel IL assigne pour caractére : Filamens simples, réunis en tas, en forme de chapelet ou de cellier; leur extré- mité est garnie çà et là d'arti ulati t. La seule espèce citée, V'acrosporium en collier (Acrosporium | Monilio Nées , Tr. Champ., pl. 4, fig. 496); forme de pelites Teki grises, très-minces , sur les feuilles vertes des graminées. Lors- qu'on les touche, elles donnent une poussière blanche. Ce genre est infiniment plus voisin de Loiahuge ce Link que de lhaplaria. ( Lex. ) HAPPE - ran) (Ornith.) La Chesnaye-dés-Bois dit qu'on appelle ainsi un_oiseau de mer , si friand du foie de morue , Qu'on le prend aisément à la igue; en mettant un morceau n de ce foie au bout de l'hameçon, et qu’en conséquence on lui a donné, en latin, les noms de hepalo-prensor et hepati- harpagus. Il . probablement ici question d'i un cormoran où dun fou. (Cu. D.) 20. a 18 . 274 HAR HAPPIA. (Bof) Necker donne ce nom au {ococa d'Aubief, genre de plantes de la famille des melastomées. (J. RACHE. ( Ichthyol.) On donne vulgairement , dans pops cantons , Ce nom à un poisson n du genre Clupée, s qu'on ne sait encore à quelle éspète rapporter positive- . ment. (H.C.) HARAHA, HARA, CHARBA (Bot.), noms arabes de la calebasse , cucurbita lagenaria, suivant Daléchamps. Voyez Cxansa. (J.) HARAK Laga J, nom d’un poisson du genre DAURADE. Voyez © ce mot. (EC ARAM, HARAME. ( Bot.) Arbre de Madagascar, cité pat Flacourt et Kochon, dont on tire, par incision , une résine blanche, ganeen iy Les femmes malgaches; dit Rochon, en fontune pâte dont elles sè frottent le visage pour conserver leur peau dans toute sa fraîcheur., Lorsqu on brûle cette résine, il s'en exhale un parfum semblable à celui de Fencens. Cet arbre, dont Poivre a recueilli dés échantillons existans dans notre Herbier, paroit avoir beaucoup d’aflinité avec le genre Poupartia, de la famille des térébinthacées. Ses feuilles sont ` également pennées, à folioles opposées avec une impaire; et ti fleurs sont disposées en panicules terminales. Le fruit est un brou qui recouvre une noix trés-dure, terminée supérieu- rement en pyramide à trois pans. Cette forme pyramidale est peut-être l'origine de son nom : car, suivant l'observation de Volney, les pyramides sont nommées en Egypte haram, €t l'on sait qu'une colonie d’Egyptiens à été très-anciennement transportée à Madagascar. (3) ANGUET (Ichfhyol.), nom que, dans quelques cp vinces du nord-ouest de la France, on donne à la sardine ee Crurée. 1 H. C.) RANKAHA ( Bot. }, nom d'unè zédoaire de Cè suivant Burmann, Sa racine êst regardée dans cette ile cie ùn remède souverain contre les maladies les plus graves; elle pousse fortement les sueurs et les urines. (J.) HARB B (Bot.), nom ture, suivant Clusius, de l'arbre connu % sous celui d’ ambare , sur la côte de Canara, dans la presqu ja de l'Inde, Voyez Me arc, (J.) H/ AREN icas ), nom que les Arabes donnent à l'éry* 4 ra F2 HAR 275 : éèraste, de Daudin , anguis cerastes , Linn. V oyez Eryx. (H. C.) HARBATUM ( Bot. y, nom úrábe du peucédan , peuceda- num, selon Daléchamps. (J. j HARBETO FERO ( Bot.) nom RER dela bette ou poi- rée, suivant Garidel. (J. HARCHA (Tchthyol.), nom itaién du glanis, primes du genre SirurEe. Voyez ce mot. ( H. C ‘ HARCOMAN. (Bot. ) Suivant Belon, cité dans Rauvol; te noñ arabe est celui d’une variété à graines blanches d’un Sorgho, holcus sorghum, de Linnæus , dont on fait, dansle Le- vant, un pain très-savoureux. (J.) * HARD-LOOPER (Mamm.), nom donné, parles Hollandois du capde Bénne-Espérance, au phacochère de cette contrée. (F. C.) HARDA ue ELA (Mamm.), noms espagnols de Pirus reai Eiti, (REJ - HARDE où HORDE (Mumm.), nom par lequel on désigné üné troupe de bêtes fauves. (P:°C HARDEAU (Bot. YOn lit dans Hate livres, que’ ce nom est quelquefois donné à la viorne, viburnum. H ne faudroit pas le confondre avec le charme , qui est nommé en anglois horn baam ou hardbeam , suivant oi du Disägnaaite ELORO mique. (J.) | HARDER (Téhbiyot: à un des noms alemands du puit de mer, mugil cephälus, (Voyez Mucr.) Remarquons aussi que les “fois hollandois donnent lés noms de harder ou herder; qui signifient berger, à divers poissons, d’après des’ idées sem- esà celles qui leür ont fait donner par les nôtres ceux de conducteur , pilote , etc. Voyez Pasteur. (H. C.) HARDERIE. ( Min.) L'un des noms du fer oxidé kématite Qui sert à brunir les métaux, ét qui est plus connu des artisans Sous le nom de ferret ou ferrette pi dde parie cout fo OxIDÉ RÉMAPITE. (BRARD > à MARDOUCKIA, Hardwickia. ( Bot.) Genre de piaite dico- Ft incomplètes, polypétalées ; de la famille des génies, de la décandrie Bern se de er of- citi FAAARA aùx pistes cinq alternes; un ovaire supérieur; style ascendant; le stigmate kirge et pelté, Le fruit est une + i 8 270 HAR gousse à deux valves, ne renfermant qu’une seule semence vers le sommet. Harpouckra GÉMINÉ ; Hardwickiæ binata , Roxb., Corom., vol. 3, pags 4, tab. 209. Grand et bel.arbre des mon- tagnes du Coromandel , chargé de branchessnombreuses, al- ternes, étalées , garnies de feuilies alternes, pétiolées , gémi- nées, composées de deux folioles sessiles, conniventes à l'ex- trémité d'un péliole commun qui se prolonge entre les folioles en une petite pointe courte : ces folioles sont ovales, obtuses à leurs deux extrémités, entières à leurs bords, longues d’en- viron trois poucessur deux de large ; le pétiole cylindrique, long ` d’un pouce ; les stipules petites, en cœur, caduques, Les fleurs sont disposées en panicules axiliaires et terminales, munies de petites bractées caduques : il n’y a point de calice ;la corolle est blanche, assez petite, composée de cinq pétales ovales, concaves , obtus ,étalés ; les étamines à peine plus longues que la corolle ; les anthères tombantes, ovales, à deux lobes, sur- montées d’une petite pointe ; RARE oblong, surmonté d'un style ascendant, un peu plus long que les étamines, €t d'un stigmate pelté, te fruit est une gousse Jancéolée, longue d'en- viron trois pouces, striée, rétrécie à sa base, souvent termi- née au sommet par une petite pointe en crochet; à deux valves vides dans leur partie inférieure, ne renfermant à son sommet qu'une seule semence élire ( NAE ; HARDSCHA (Ichthyol.), nom hongrois do CE Voyer re ee RDY-SHERW (Mamm), nom anglois de i inusoraigne r% e ) Kai HARE. (Mamm.) Voyer Hass. (E: Gi j 7 HAREFOD. (Ornith.) Le lagopède, tetrao lagopus; Linn., est ainsi nommé en Norwége. (Cu. D.) HAREIS, (Ornith.) L’ ibis noir , tantalus niger, Lath., porte, en Arabie, ce nom » qui ; s'écrit aussi hareiz et hereis. (Cu. +) G( Ichéhyol. Ja “tu vulgaire d’un: poisson du genre Cuvée, dont on trouvera l’histoire à ce dernier article. (H.C) HARENG A LA BOURSE, (Ichthyol.) Les pêcheurs appellent ainsi le hareng quand il a frayé. Voyez Curte: (HQ) HARENGADE, (Ichthyol.) A Marseille, on donne ce. nom Aux grosses sardines. Voyez Crurée. (H.C.) i P D Ea HAR 277 HARENG GAI (Ichthyol.), nom que les pêcheurs donnent : au hareng qui ne montre encore ni laite ni œufs. ( H. C. } HARENG DE LA CHINE. (Ichthyol.) On a donné ce nom au clupanodon chinois. Voyez CLupanonow. ( H. C.) . HARENG DES TROPIQUES. (Ichthyol.) Quelques auteurs “ont ainsi nommé la clupée des tropiques, clupea tropica, Gmel. Voyez CLurée. ( H. C.) ; HARENG MARCHAJS (Ichthyol.), nom que donnent les pêcheurs au hareng qui, après le frai, a repris sa chair et sa graisse, Voyez CLurée. (H. C.) : HARENG PLEIN. (Ichthyol.) Les pêcheurs appellent ainsi le hareng qui a déjà des œufs ou de la laite. Voyez Crurés. (H.G HARENG VIDE. ( Ichthyol.) Voyez Harewc car. (H. C.) HARENGS. (Géol.) Les natuřalistes genevois , et Saussure surtout ($. 679) , ont désigné , par le nom de harengs, cesbancs de sable, étroits et pointus à chaque extrémité, qui se forment au milieu des torrens ou des ri ta leur ht Ca sti é 25 Se + ri à + F j i! les grandes crues d’eau ou vers leur fin , sont souvent emportés par les crues suivantes; mais il arrive quelquefois aussi que , lorsqu'ils ont été déposés par une crue très-extraordinaire ou qui ne se renouvelle que très-rarement, ces bancs de sable se couvrent de végétation, prennent de la consistance , résistent ee 2 à l'effort des eaux, augmentent par les nouveaux atterrisse. mens qu'ils arrêtent, et donnent enfin naissance à ces iles fer- tiles et boisées qui divisent le cours des rivières et le forcent à S partager en plusieurs bras. L’Arve, qui est sujette à des crues annuelles, forme souvent des harengs, qu’elle enlève année suivante, et c’est probablement à raison du voisinage de ce torrent fougueux , que les naturalistes gènevois ont dopté cette dénomination particulière à leur pays. (Branp.) HARENGS NOUVEAUX ou HARENGS VERTS. (Ichthyol.) Dans le commerce, on nomme ainsi les harengs qui sontle pro- duit de la pêche du printemps ou de l'été. Voyez CLUPÉE: ME} à HARENGS PECS ou PEKELS. (Ichthyol.) Dans le com- merce, on appelle dece nomles harengs pris pendant l'automne Où Phiver. Voyez CLurée. (H.C,) ps 278 : HARENGUS (Ichthyol.), nom latin du Harewc. Voyez ce mot et Crürée. (H. C.) HARETAC,. (Ornith.) Flacourt, dans son Histoire de Mada- gascar, p. 164, cite, parmi les oiseaux aquatiques de cette île, lè harelac, comme étant de la taille d’une sarcelle, por- tant une huppe rouge , et ayant le plumage et les pieds noirs. ' Dapper, qui le copie, dans sa Description des îles de l'Afrique; P: 459, n’en dit pas davantage. (Cun. D. RFANG. ( Ornith.) Cette grande chouette est le strix nyctea, Linn., dont técrit édois harfaong. (Cu. D.) HARGILAS. {Ornith.) L'oiseau qui est connu au Bengale sous cë nom et sous ceux d’argala et d’hurgill, est le même - que Marsden dit s'appeler à Sumatra boorong cambing , où boorong bolar : ilse rapporte à la grue argala de Sonnini, édit, de Buffon, à l’ardea dubia de Gmelin , et au jabiru ar- gala de M. Vieillot. (Cu. D.) | RE HARGUMP (Malacoz. ), nom suédois des doris. ( DeB.) HARICOT, (Bot.) Phaseolus, Linn. , Genre de plantes dico- tylédones, de la famille des légumineuses de Jussieu , et de la diadelphie décandrie de Linnæus, dontles principaux caractères sont les suivaus : Calice monophylle, un peu bilabié, lalévre supérieure échancrée, l’inférieure à trois dents ; corolle pa- pilionacée , à étendard réfléchi , et à carène roulée en spirale avec les élamines et le style ; dix étamines, dont neuf ont leurs Jilamens soudés ensemble; un ovaire supérieur ; oblong, un peu comprimé, surmonté d’un style contourné, terminé par un stigmate simple ; une gousse oblongue , s’ouvrant en deux valves, contenant plusieurs- graines réniformes. = ` Les haricots sont, pourda plupart, des herbes annuelles; à feuilles alternes, ternées, munies de stipules à la base de leur pétiole, et dont les fl t t disposées en grappes axillaires. On em connoît une trentaine d'espèces , toutes exotiques, dont plusieurs sont d'un assez grand intérêt à cause de leurs fruits qui forment un aliment trés-nourrissant; ét ont On fait grand usage, soit dans leur pays natal, soit À beancoup de contrées du monde où ils ont été transportés Neus nous bornerons à parler ici des espèces qui sont cle vees en grand dans les campagnes, ou qu'on trouve dans lef jardins de botanique. HAR 278 _* Espèces grimpantes et volubiles. | HARICOT MULTIFLORE Où Hanricor p'EsPAGNE : Phaseolus multi= florus , Lamk., Dict. encyc.,3, p.70; Willd., Spec., 3, p.1030. Sa tige est herbacée, volubile , rameuse, et peut s'élever, quand on lui donne un appui, à la hauteur de douze à quinze pieds. Ses feuilles sont composées de trois folioles ovales, por- tées sur un pétiole commun , canaliculé en dessus. Les pédon- cules axillaires, fort longs, portent, dans leur partie supé- rieure, des fleurs disposées en grappe , attachées à des pédi- celles pour la plupart géminés, et munies à leur base de deux petites bractées ovales, serrées contre le calice ; ces fleurs sont assez grandes, d’un rouge écarlate très-vif dans une variété, et de la même couleur que la fleur lorsque celle-ci est blanches Cette espèce est, selon Miller, originaire des contrées chaudes de l'Amérique méridionale ; le nom de haricot d'Espagne, lell #1 1 1 s 4 p FPS e i £ e ’ Souslenne 2 L'ESLIC pius 5 I n , L ntp blementde ce qu’elle aura été apportée de l'Espag France Ce haricot n’est le plus souvent cultivé dans les jardins que Pour l'ornement, parce qu'il est chargé de fleurs éclatantes Pendanttout l'été, et même pendant une partie de l'automne. « Mais, dit Rosier, dans son cours d'agriculture, je ne vois Pas trop pourquoi, dés nos provinces du Nord, ce haricot est cultivé comme plante de simple agrément, D'après ma propre expérience , il est certain que ce légume, cueilli nouveau, ea très-bon et s’accommode de tous les assaisonnemens qu’on “tanx haricots ordinai Les semences, parvenuesà une cer- taine grosseur, sont très-bonnes mangéesen vert; et, lorsqu'elles Sont sèches, elles fournissent une bonne purée. > Miller est du même sentiment ; mais il faut dire que, pour cultiver cette espèce en grand , ses tiges, qui s'élèvent beaucoup, ont l'incon- Yénient d’être difficiles à soutenir. Dans les jardins du nord île la France on sème ce baricot à la fin de mai. On l'emploie pour couvrir les murs, pour garnir des tonnelles ; on le fait aussi: monter autour du tronc des arbres. à fi nd 280 HAR Harrcor commun : Phaseolus vulgaris, Linns, Spec., 1016; Lob., Ic., 59. Sa racine est fibreuse, annuelle ; elle donne naissance à une tige rameuse , volubile, haute de quatre à cing'pieds ; garnie de feuilles alternes, pétiolées, composées de trois folioles ovales, pubescentes. Ses fleurs sont blanches ou ùn peu jaunâtres, disposées en grappes peu fournies et axillaires. Il leur succède des gousses qui contiennent des graines que tout le monde connoît, et qui, selon les variétés, sont plus ou moins réniformes et blanches, jaunâtres, rouges, violettes, noires, ou enfin jaspées de différentes nuances. es graines portent le même nom que la plante elle-même; selon les provinces on les appelle encore favioles, féveroles, petites fèves , fèves à visage ; fèves peintes , phaséoles , pois ne de mer, etc. Le haricot commun passe pour être originaire de FInde; mais il est cultivé aujourd'hui dans les quatre parties du . monde, et il fait, dans l’Europe méridionale et tempérée , un objet de culture assez importañt. Comme toutes les plantes dont l'homme prend soin depuis long-temps, il a produit de nombreuses variétés; les plus répandues sont les suivantes: eq blanc commun , nommé mongette dans quelques Can- ons. Haricot blanc hâtif, propre riiti plaise 4 à être mangé en vert HaYicot deðbliðöna. Il est plat et gros ; on l'estime plus à Paris que toutes les autres variétés. 11 ne paroît cependant être que le haricot blanc commun. On le cultive presque phrtont; mais il acquiert à Soissons une finesse de goût et de pĉau qui le rend supérieur à ceux de la même race cultivés pa la plupart des autres terrains. Cé haricot est tardif. Haricot sans gr ou vu pridhonime blanc. Sa bn tendre jusqu’à ce qu’ell rvénue à toute sa grandeur, €t qu'elle soit presque ithe: Cultivé surtout pour en manger m gousses en vert, il est aussi fort bon en sec ; Ses pe wai petites et ie der Haricot sabr. i tblanchés, aplaties, de moyenne grosseur. Cette variété produit aniden? et elle est peut-être la meilleure de toutes: Ses gousses sont num et trés-larges; j jeunes, elles font d'excellens haricots verts; P E A L2 <$ HAR a81 venues presque à toute leur grosseur , elles sont encore tendres etcharnues, et peuvent être mangées en cet état, soit fraîches, étant divisées par morceaux , soit en hiver, après avoir été coupées en lanières et PE au sel. Die les graines , soit fraîches, soit sèches, sont égales ou peut-être supérieures à celles du haricot de Soissons. Les tiges ont besoin de grandes et fortes rames, parce qu’elles grimpent très-haut Haricot sans fil. Variété qu’on cultive particulièrement dans les environs de Lyon. La nervure de sa gousse n’a point les- pèce de fil qu'on est obligé d'enlever à tous les autres haricots lorsqu'on veut les manger en vert. Les gousses vertes du ha~ ricot. sans fil sont trés-tendres et très-délicates ; ses graines sèches sont encore très-bonnes. Gette variété se sème en juillet et août, etpendant toute l'automne ; tant qu'il ne gèle pas, on en obtient des légumes frais. * Haricot rognon de cog. Il doit son nom à la forme de ses graines; semblables à celles d’un rein ou rognon de coq. Bon en vert et en sec. Haricoë riz. Ses graines sont très-petites ‘ obrondes et blan- ches;elles sont trés-bonnes, écossées fraîches. La plante rap- porte beaucoup. Haricot de Lima. Gousses larges, courtes et un peu chagri- nées; graines trés-grosses et blanc hes. Cette variété produit beaucoup, et elle est d’une bonne qualité; mais elle est délicate et trop.tardive pour les environs de Paris, où on ne peut ‘obtenir qu’en la semant d’abord dans de petits pots qu ‘on met sur conche., Elle sera trés-bonne pour nos départemens du Midi. Lestiges s'élèvent très-haut i Haricot rouge d'Orléans. Ses re sont petites, rougeàtres, avec l'ombilie blanc. Il est peu recherché aujourd’hui, + Haricot de Prague, ou Pois rouge. Graines arrondies, d'un Touge violet. Cette variété est très-productive quand lau- tomne est favorable ; mais elle ne mûrit que tard. Elle a be- Soin d'avoir des rames très-élevées, Ses gousses sont très-bonnes tu haricots verts, parce qu’elles sont sans parchemin, c’est-à- dire, que leur membrane interre est tendre, et non dure ct Coriace comme dans plusieurs autres. Les graines sèches ont la peau un peu épaisse; mais elles sont trés-farineuses ct d'un fort bon goût. * Li Le + & è 282 HAR . Ce seroit ici.le lieu de parler de la culture et des usages des haricots ; mais comme le haricot nain, qu'on regarde omme une espèce distincte, appartient à la section des haricots à tiges droites non grimpantes, et que, sous beau- coup de rapports, ces deux espèces doivent être considérées sous un même point de vue , nous renverrons, à la fin de cet article, pour tout ce qui concerne leurs usages ou qui tient à leur culture, et nous continuerons la description des autres espèces dont nous nous sommes proposé de parler. ih Hanicor roNuLé; Phaseolus lunatus, Linn. , Spec., 1016. Ses tiges, dedia dans leur partie iendre) devient volubiles dans leur partie supérieure, et s'élèvent à deux ou trois pieds: Ses feuilles sont composées de trois folioles ovales , pointues; dont les latérales ont le côté extérieur une fois plus large que l’autre. Ses fleurs sont petites, blanchâtres, disposées en grappes axillaires plus courtes que les pinis Les gousses sont comprimées, ont presque la forme d'an sabre, et elles . contiennent des graines ovales-obrondes, plates, rougeàtres: Cette plante est originaire du Bengale; on la cultive au Jardin Roi F «Haricor A GRAND ÉTENDARD: Phaseolus verillatus , se Spee. , 1017 ; Phaseolus flore odorato, vexillo amplo pion Dill. , Elfh., 513, t: 234, f. 302. Ses tigémgont velues, grim pantes, hautes de quatre à six pieds. Sès feuilles sont com sées de trois folioles. assez semblables à celles du haricot commun, mais plus alongées et plus étroites. Les fleurs sont grandes, odorantes, d’abord d'un blanc rougeûtre, ensuite purpurines ou d’un viket pâle, enfin d’un brun Rs E et elles sont ramassées en tête trois à quatre au sommet pédoncule commun ; leùr étendard est large, échancré et ré» fléchi ; les gousses sont longues, étroites ; Presque cylindriques: Cette Shjite croit naturellement dans les Antilles ; on la € tive au Jardin du Roi, Hanrcor caracorte : Phaseolus’caracalla , Linn., Spec», 10175 Phaseolus indicus, cochleato flore, Triumf., Obs., giy tgm Sa racine, grosse, tubéreuse et vivace, produit une tige ligneuse inférieurement , divisée en rameaux menus; sat feux, volubiles, susceptibles de s'élever à six pieds et plus: Şes fleuilles sont composées de trois foliales ovales,- pointues + ` y A HAR ; 383 ` #labres. Ses fleurs sont grandes, odorantes, d’une couleur Purpurine, et disposées en une belle grappe axillaire ; tous leurs pétales sont contournés en spirale. Cette espèce est originaire de l'Inde, et cultivée depuis assez long-temps dans les jardins. Dans le nord de la France on la met en pot, eton la rentre dans l’orangerie, et même dans la serre chaude, Pendant l'hiver. Dans le midi de la France, où elle mûrit facilementses graines, on la place, comme plante annuelle, au ied d’un mur ou à une exposition chaude, Hanicor rovrree : Phaseolus semierectus , Lion., Mant., 100; Jacq., Ic.) 5, t. 558 ; Phaseolus barbadensis erectior, siliquà ans gustissimå , tinctorius , Dill., Elth. s512; t. 235, f, 501. Ses tiges sont d’abord tout-à-fait droites jüsqu’à la hauteur d’un'pied et demi à : ai allés s’affnihl; A t. deviennent ? , E- LES Yolubiles, èt atteignent jusqu’à la hauteur de trois pieds. Les “15 Jusq Pp} folioles des feuilles sont presque glabres en dessus, un peu velues en dessous , Obtusės daus lå partie inférieure des tiges, et pointues dans la partie supérieure. Les pédoncules axil- laires, beaucoup plus longs que les feuilles, sont chargés, vers leur sommet, de plusieurs fleurs d'un pourpre foncé ôu hoi- ràtre, sessiles, géminées et disposées en épi. Cette plante ps naturellement dans les Antilles ; on la cultive au Jardin u Roi. ; - Harcor PA - ; Phaseolus paniculatus , Mich., Flor. boreal, Tea 2, p. Gr, Ses tiges sontÊvivaces, grimpantes, pubes- fentes ainsi que les autres parties de la plante. Les deux fo- lioles latérales de ses feuilles sont ovales, élargies, et l’impaire “St presque en cœur. Ses fleurs sent d’un pourpre-violet obs- Sur; disposées en panicules pyramidales, très-garnies et sou- Yent longues d'un pied. Les goussessont comprimées, courbées en faucille, longues d'environ deux pouces ; elles renfer ment "s graines réniformes, comprimiées, et d'un noir foncé. Cette Plante est originaire de l'Amérique septentrionale; on la culs tive au Jardin du Roi, KO Ti ; : * Espèces à tiges droites non grimpantes. | Hamicor NAIN : Phaseolus nanus, Liun. , Spec., 1017; Pha- $eolus vul Hist., 2 i > P. 558, Cette espèce ressemble, sous beaucoup de garis , italicus, humilis, seu minor, ete., J; Bauh., “ 284 3 HÀR rapports, au haricot commun ; mais elle en diffère émenitiets lement'en ce qx ‘elle ne grimpe point, reste droite, et në s'élève guère qu’à un piëd ou quinze pouces. Originaire de FInde , èt cultivée comme le haricot commun déguisé” un temps Mimers en Europe, elle a de même produit, par la cul- ture, plusieurs variétés qui diffėrent par la prone et la cou- be: Ses fruits, me ceux de la première espèce, se mangent, ‘ soit entierset en vert, sit bons frais ou secs. La plante est plus facile à cultes, parce que ses tiges n’ont pas besoin d’échalas ou de rames pour se soutenir. Les variétés les plus connues sont : Le haricot nain håtif de Laon, ou le haricot fonts trés- ` estimé, très-répandu aux environs de Paris , et fort employé pour faire des haricots verts, principalement ceux de primeur qu’on élève sous ‘ehässis. Ses graines sont blanches, Sirona alðngées;un peu cylindri iques. Le haricot gros pied, ou. haricot ia Soissons nain ; tro Don en grain , frais écossé et en sec. Leharieor nain blane sans parchemin. Ses gousses sont lon- gues efen même ne Sr niet Ses graiñes sont ee. aplaties, assez peti Le haricot suisse sis Cette variété a b oup pde rapports, par la forme de ses graines et par la qualité de ses gousses, avec le haricot suisse gris, le haricot suisse rouge , le haricot gris de Bagnolet, et drone de biche. Ces cinq variétés ont les graines alongées ; elles sont toutes très-bonnes en kari- cots verts, et c’est principalement pour cet emploi qu 'elles sont cultivées; + Le haricot nègre nain. Il est hàtif, d’un bon produit. = le préfère en ‘Poutaine pour manger en vert. Le haricot nain jaune du Canada est le plus bas et le plus håtif des haricots sans parchemin; son i n “est por” rue d’un jaune pâle. Le haricot de la Chine. Ses graines, assez grosse dies, couleur de soufre pâle > sont ilins do ie sont * et en sec. Hanrcor À cousses vécues : Phaseolus mar, Linn., Spec. » 1018 ; Mungo seu Phaseolus orthocaulis, Hernand., Met; 887- 5a tige est droite, velue, anguleuse, fléchie ef zigzag, 2r “ s HAR : 285 de feuilles composées de trois folioles velues, ainsi que le pétiole qui est accompagné de stipules ovales. Les fleurs. sont petites , jaunâtres , disposées en grappes axillaires. Il leur suc- cède des légumes pendans, hérissés de poils, terminés par une pointe recourbée- en, crochet, et contenant une dizaine de graines noires, marbrées de roussètre. Cette plante croit naturellement és l'Inde, et les habitans du; pays en mangent les graines; on en fait aussi usage comme aliment gume tout le eat j RICOT A RAYONS : Phaseolus radiatus , Linn., aa, are “en zeylanicus- siliquis radicatim Fran , Dil., Elth., 315,1t.235,.f. 304: Les tiges sont velues , cylindriques, hautes de eu a trois pieds, garnies de feuilles à folioles ovales, pointues, velues sur les bords. Les fleurs sont mêlées dé blane et de pourpre, ramassées en tête, et portées sur des pédon- cules anguleux: Les légumes sont presque cylindriques, dispo- ss horizontalement et.en maniére de rayons. Cette plante est originaire de l'ile de i Cailor on sda: ce au Jardin du Roi. © Hanicora STIPULES; amk., Dict encyc. PE P: 74: Sa tige est droites rer cc haute desquatre à ciaq pouces ; garnie ait esse de feuilles longuement Pétiolées, à: folioles ovales, presque arrondies ; les feuilles Supérieures ont.le pétiole plus court, et la foliole terminale est comme. trilobée. Les fleurs. sont mêlées de brun, de jaune et de. blanchätre , disposées : en épi court sur un pédon- cule beaucoup plus sn que les feuilles. Les gousses sont cy- lindriques et honman comme dans l'espèce “précédente. Ce haricot est originaire du Pérou ;il est cultivé, au Jardin a du oi, de graines envoyées par Dombey ré ‘À. FÈVES-RONDES : ee spharospermus ; Les 5 Spec., 1018; Phaseolus erectus. minor, semine sphærico o albido, hilo nigro. arema Jam., 72, Hist, -1,5 p. 1854 t. 1175 E TT Sa tige est droite , anguleuse, haute de cing à six pouces, un Peu velue vers son sommet. Ses feuilles sont composées t trois folioles ovales, portées sur un pétiole chargé de poils blancs renversés. Les fleurs sont d’un blanc jaunètre, portées deux à. trois.ensemble sur un: pédoncule velu comme les pé- tioles, Les-gou usses - cylindri riques, droites, contiennent des graines globulguses, blanches avec une tache+noïre à lom- 286 HAR bilie. Cette espèce croît naturellément dans les Indes ;.on iè cultive au Jardin du Roi: Culture des haricots. Les haricots, nous ayant été apportés des pays chauds, doivent remets REA ne EUR pa se font sentir o d’assignerl'époque à mg on doit les semer. Dans l'Inde , où il ne gèle jamais; on peut les mettre en terre dans toutes les saisons. En France on ne les sème qu’au printemps ; mais un mois à six semaines RAE: tôt danse midi que dans le uord , parce qu'on ÿ a bien à redouter les froids tardifs. Il est très-avantageux de choisir, pénis culture des haricots, un endroit qui soit ex- hoix de la terren’ tégalementpas EE légère, et F PN 2231 “ser D lieux marécageux ne sont pas propres pources plantes, qui, aù contraire, se plaisent davantage dans un terrain un peu sec. ture qu’on donne aux haricots dans les jardins, diffère de celie en grand, qui n’a pour but que la produetion des semences. Dans cette daie on commenced’abord pen les terres où l’on de vache à celui de me parce que ce premier. conserve bien plus long-temps une sorte d'humidité qui est nécessaire pour ce légume. On passe ordinairement trois fois la éharrut sur les terres qui sont destinées à recevoir des haricots ; ĉe pendant on se contente de deux quand la terre est légère. Où donne le premier laboür vers le milieu dë pos 2 et On sème les haricots de deux manières : par raies ou en * échiquier , et on laisse un sillon vide entre thaqué raie, afin de pouvoir disposer les rames , ét de manière à ce gen ù sp cueillir les gousses facilement ; lorsque c’est l'espèce: A que lon cultive. Dans les champs des environs de Paris, cest presque toujours en échiquiér qu'on sème les: haricots. O2 creuse une petite fosse dans Jaquelle on-met de six à m mences. Dans les endroits où l'on sème les haricots eñ i "2 est-à-dire, pour en recueillir, seulement les grainés, 0 es dans l'habitude de semer: a la volée ; mais rage menière re des inconvéniens, La Gr HAR 28) Le semis en rayons se fait en laissant tomber une à une les graines dans les sillons, et on les recouvre ensuite avec la herse. On se sert encore du plantoir pour faire des trous dans chacun desquels on met une graine ; mais c’est la méthode la plus longue , et c’est aussi la moins usitée, On enfonce les se~ mences à la profondeur d'un pouce ; il faut même avoir soin de ne pas les mettre beaucoup au-dessousfde cette pro- fondeur, parce que, dans les années où lês froids sont tardifs, les haricots, n'ayant m assez de chaleur, pourrissent très-rapi- dement. La distance qu’on doit mettre entre chaque semence est relative à la nature du terrain : ainsi, quand il est sec, on doit les éloigner davantage , surtout quand l'espèce s'élève beaucoup. Dans les environs de Paris, on sème les haricots en échiquier, à la distance d’un pied, et on ne donne que Quatre pouces seulement pour les semis en rayons. Il en est des haricots comme de toutes les semences possibles, on doit toujours choisir les plus belles. Dans le midi de la France, on a l'habitude de faire tremper les graines dans l’eau pendant vingt-quatre heures avant de semer. C’est une chose favorable qu'il survienne un pen de pluie, afin que la germination svit plus: prompte: “On donne jusqu’: à pigan g dayan tage plus abondante Le premierbinage se pratique quand les ts ont deux à trois pouces. Dans ce premier binage il faut avoir soin de ramener la terre autour des ra racines. Le second se fait quand les premieres fleurs a ` Toissent, et le troisième environ un mois plus tard, pe se du moe ni on met des échalas ou : des haricots grimpans sont arrivés à une certaine hauteur, on en retranche le met, dans l'intention d’augmen- er la quantité, et sye la grosseur des gousses. Mais cette opération, qui peut être bonne dans le midi et dans les Parties les plus se de la France , est très-nuisible dans le nord, parce que la séve’, se portant ators avec plus de force dans les boutons are fait naître de nouvelles branches, dont les fleurs avortent presque toujours; tandis que dans le Midi; au 4 contraire, la chaleurpermettant à la séve de se déve- - 1 288 HAR lopper avec plùs de vigueur, le nombre des gousses augmeñte en proportion se iveue un plus grand nombre de ra» T pe tés il d éch sont EA aux haricots, soit qu'on Eté élève pour en garder la graine, soit qu'on les destine à être mangés en vert. Une-trop graude sécheresse nuit au développement de la semence, et surtout en rend la peau très-dure; les pluies abondantes , au contraire, fa. rorisent trop ares dévrioppehent in ni pourrissent ies son eraines en- © tr ut: END A Or ee à i & : + e qu’en fl Onp foi dier à la sécheresse en pratiquant me arrosemens, s gand on a rde l’eau.a pe la pluie occasionn ne. : Dans les pays froids on est obligé de cueillir les gousses une à une et à mesuré qu’elles sont mûres , tandis que dans le Midi on arrache les tiges, et on attend pour cela-qu'elles soient desséchées. Pour que les: haricots ne s'altèrent point; il-fatti les laisser dans la gousse et ne les en sortir que quand on est sur le point de les employer; de la sorte ils se conservent bien plus long- temps. Il est bon aussi zda ue les enfermer qu'après leur avoir fait subir une d soleil : alors on peut. les.rentrer au grenier ou les- re sous des hangars. Ce-que nous disonsi ici ne pus s SADLI à toutes les variétés en général; car les h ; surtout, lent sans interruption pendant pre mois : ‘ily a presque toujours des gousses qu? sont mûres alors que les dernières fleurs sont à peine épa- nouies, de sorte qu’on trouve sur le même ‘pied des fleurs et des gousses vertes, et d’a es sont mûres et De être cueïllies, - Onrécosse les haricots: xs deux manières, ne qu'on Jes cultive en grand ou en petit: Quand on les cultive en grands on se sert du fléau comme si on battoit du blé, et on Le ensuite. La séconde manière consiste à écosser les al main; elle est préférable à la première ; parce que les graines ne sont jamais brisées; mais elle est la plus. longue, et p% “méi ne peut guère être appliquée qwà-la petite euiture- Les 1x n'aiment pas beaucoup les tiges sèches op: HAR 289 haricots ; on s’en sert ordinairement ges faire de la litière aux chevaux. Jusqu'ici nous n'avons guère traité que de-la: culture des haricots en grand : celle qui se, fait en petit, ou dans les jar- dins, ne laisse pas que d’être très-étendue; car, dans les cam- pagnes, et même pi les villes, il est bien rare, quand on a un coin de terre , qu’on ne cultive pas un peu de haricots pour. usage du ménage, Comme il est alors bien plus facile de trouver une exposition au midi, et bien abritée, Fépaque des semis varie d'autant plus qu’on se rapproche des-provinces méridionales; ainsi, dans la Provence, on sème les haricots vers la-fin du mois de février ou dans les premiers jours de mars, tandis qu'aux environs de Paris il faut attendre la fin d'évzil. et même le commencement de mai, IL est aussi bien , plus facile de les gprentir des gelées tardives, en les couvrant de paillassons, ce qui n’est pas praticable quand on .fait des semis en grand, Dans les jardins on fait un choix de variétés, ce qu'on ue fait pas ordinairement dans les champs. Voici la manière de semer les haricots dans les jardins : : On,commence par bien Jabourer la terre avec Ja béché, eton la recouvre ensuite avec du fumier un peu vieux ; et, afin que les planches soient régulières, on sème la graine au cordeau et en rayons. On peut encore les semer en touffes de cing à six, et alors, de cing en cing rangs, on laisse un petit sentier, Ce sentier est d'autant plus utile, que, les haricots qu'on cultive dans les jardins sont presque toujours destinés à être mangés verts, et qu'il faut un espace pour qu'on Puisse passer pour cueillir les gousses. On doit biner trois fois Comme dans la grande culture, et à peu près aux mêmes époques. Pendant l'été il faut les arroser fréquemment , afin que la sécheresse n'empêche. pas les pics de postent ane leur grandeur... -A Paris. on mange,des Lace verts presque toute l'année ; Mais leur saveur est bien loin d'égaler celle des haricots ré- toltés dans la saison favorable; car, pour en avoir en hiver, on est. obligé de les faire venir dans des serres, sous des châssis ‘ €isur des eouches. -iLorsqu’ on veut conserver les NES on les étale sur des claies qu'on met à l'ombre dans un lieu qui soit bien aéré; 20, 29 se HAR on les enferme ensuite dans des greniers bien secs, afin qu'ils ne se moisissent pas. Dans des temps de disette, on introduit la farine de hari- cots dans le pain de froment ; cela rend ce pain beaucoup plus lourd et plus indigeste. Les haricots, soit verts, soit secs , se mangent cuits de plu- sieurs manières, On en fait des potages ; on les met à des sauces particulières ou en salade. Les haricots secs sont plus hourrissans ; mais ils sont aussi beaucoup plus difficiles à digé- rer, et ne valent rien pour les estomacs délicats. Quand on les mange en purée , dépouillés de la peau qui les recouvre, et qui paroît être la partie qui cause des vents, ils sont plus faciles à digérer, Les haricots sont un aliment fort en usage chez tous les peuples de l’Europe ; ils conviennent surtout aux personnes robustes qui ont besoin d’une nourriture solide, aux habitans des campagnes et aux jeunes gens, Ils sont au contraire pré- judiciables aux enfans, aux femmes délicates, et en génėrał à tous ceux qui ont l'estomac foible, Dans la médecine on emploie fort peu les haricots ; ils passent cependant pour être apéritifs, diurétiques et em nagogues. On peut, en les réduisant en purée, en faire des du eactus parasiticus , différent de ses congénères , surtout par son fruit, de la grosseur et couleur d’une groseille blanche. (3) HARISH. ( Mamm.) Dapper suppose que ce mot arabe synonyme de celui d'arweharis, que tes Ethiopiens, dit #f; donnent à un animal qui n’a qu’une corne, et qui ressemble # - un chevreuil. ( F. C.) E 'HARISSONA. ( Bot.) Voici comment Adanson ceractéris® , Ce genre, qu’il établit dans la famille des mousses : Feuilla2® cylindrique et aplati; feuilles alternes et triangulaires; feu” mâles : anthère, solitaire, axillaire, sessile, élevée , droit: fleur femelle en cône, solitaire, axillaire, sessile sur HAR 291 ième pied; étamines : anthère ovoïde, avec un opercule sans coiffe; graines ovoïdes, entre chaque écaille des cônes. Il ramène à ce genre le fontinalis squammosa , Linn. , le fis+ sidens semi-completus , Hedw., unë variété del’hedwigia ciliata, Hedw: , les neckera heteromalla, Hedw., patagonica, Bridel ; undulata, Hedw. ( fontinalis crispa , Swartz) , et pennata , Hedw: Dans toutes ces mousses l’urne est sessile et axillaire, et les gemmules (fleurs femelles, Adans.; fleurs mâles, Hedw. ); également axillaires , sont sur le même pied. Voyez Necxera Fissinexs et Fonrinauis. ( Lem.) HARLE, Mergus. (Ornith. ) Ce gente, de l’ordre des palmi: pèdes, et de la famille des lamellirostres ou dermorhynques, c'est-à-dire, dont les mandibules sont revêtues d’une peau molle, a pour caractères le bec droit, étroit, à peu près cy- lindrique , armé sur ses deux bords de petites dents pointues comme celles d’une scie , et dirigées en arrière; la partie su- Périeure onguiculée et crochüe à l'extrémité, qui est d’uné matière dure et cornée: l'inférieure plus courte, droite et obtuse ; les narines latéralement situées versle milieu du bec š de forme elliptique, et percées de part en part ; la languë hérissée de papilles dures et tournées en arrière comme les dentelures du bec ; les pieds courts et retirés dans l'abdomen; les trois doigts: de devant entièrement palmés , et dont l'ex: terne est le plus long ; le pouce pinné, et portant à terre sur le bout; la première rémige la plus longue de toutes. Les harles vivent sur les lacs, les étangs et les rivières : ils détruisent beaucoup de poissons, et ils ont pour cela été com: Parés aux loutres. C’est afin de pouvoir retenir ces poissons Blissans, que les mandibules et la langue sont garnies de ces dentelures et papilles qui en facilitent l'entrée dans le go- “er; la grosseur des poissons qu'ils avalent, est même quèl- quefois telle qu'ils ne peuvent les introduire tout entiers dans eur estomac, où le corps ne descend que quand la tête est lgérée. Le gésier de ces oi t moi leux que celui des Canards; leurs intestins et leurs cæcums sont plus courts. Le renflement du larynx inférieur des mâles est énorme eten Partie membraneux. Ces oiseaux, en nageant, tienneht la tête seule hors de leau ; ils plongent aussi à une grande profondeur pour aller 19. ; LA 293 | HAR : àla recherche des crevettes; et comme l'air, qu'ils ont la fa» culté d’accumuler dans leur trachée, leur permet de rester _ quelque temps sous leau , sans venir respirer à la surface, ils ne reparoissent qu'à des distances fort éloignées. Malgré la, brièveté des ailes, leur vol filé est long et rapide ; mais la si- tuation des pieds rend leur marche vacillante. Leur demeure habituelle est dans les régions arctiques des Deux-Mondes, et c'est la qu'ils se reproduisent le plus généralement; on nedes voit qu’en hiver dans les climats tempérés, où leur arrivée en grand nombre est regardée comme l’annonce d'un hiver ri- goureux; et ce pronostic paroît d'autant plus fondé, que les harles, dont une espèce est appelée en Suisse canard des : laces, sont en effet chassés par les glaces du Nord, dont la densité et l'étendue ne leur permettent plus. de chercher leur nourriture sur les lacs et les rivières de ces contrées Ces oiseaux retournent au printemps vers le Nord. On n'a pas de données certaines sur les endroits où ils nichent; il pa- roît que c'est dans les jones qui bordent les rivières et les lacs, entre les pierres roulées , dans des buissons, ou même dans des arbres creux, et que la femelle pond douze à quatorze œufs. Les mâles, au moins dans l'espèce du grand harle, se sé- parent des femelles après la naissance des petits, avec lesquels celles-ci forment bande à part; et c’est probablement cette circonstance qui a fait soupçonner à des naturalistes que cés oiseaux étoient polygames. C'est aussi à elle qu'on, doit attri - ESEI . buer l'introduction, dans les livres systématiques , d'une pré- tendue espèce sous le nom de harle cendré ou bièvre, mers gus castor, Gmel; carle plumage des jeunes måles ressemblant à celui de la femelle, et la dissection ayant fait remarquer des A a E TE J 3 Era a A rere con” 1 4. f 1 d r te 4 A 3 clu 1 desd la même livrée Les harles n'éprouvent qu'une mue par année: mais, SU! vant M. Temminck, celle des vieux mâles a lieu au printemps: tandis que les vieilles femelles et les jeunes mâles muent €n automne, . ne ee RS - Gnann Harre: Mergus merganser, Linn. Cet oiseau ,dontle måle et la femelle sont représentés dans les Planches enlumi- nées de Buffon, n. 951 et 953 ; dans les Oiseaux de la Grande- Bretagne de Lewin, tom. 7:P4 252 et 253; dans ceux de Do- HAR 293 novan, tom. 3, pl. 49 et 65, est également connu sous les noms deharle proprement dit, et harle vulgaire; il est plus gros que le canard sauvage , et né; de de à mas pierin La forme de son corpsest large et le dos. A l’âge de trois ans, la tête du måle, d’un bte verdätré et à reflets, ainsi que la partie supérieure du cou, est Couverte de plumescourtes, fines et soyeuses, relevées en toupet; le bas du cou, la poitrine, le ‘ventre, les couvertures des ailes et les SERERE les plus dégriées du corps sont d’un blanc pur qui offre, dans l'oiseau - vivant ou fraîchement tué, des nuances d’un rose jaunàtre, les- ‘quelles sont rendues sensibles dans la figure du måle , qu'on trouve dans le deuxième volume de l’'Ornithologie angloise de Georges Graves. Le haut du dos et-les scapulaires les plus près du corps sont d’un noir profond; le poignet de l'aile est noirâtre ; le miroir est blanc sans bandes transversales; on voit un liséré de gris sur le croupion ; la guene est grise et étagée. Le bec, noir en dessus et sur l'onglet , est d’un rouge foncé en déaôus: Les pieds sont d’un rouge vermillon. La femelle de cette espèce, plus petite que le mäle, ala huppe longue et effilée. La tête et la partie supérieure du côu sont d’un rouge bai; la gorge est d'un blanc pur; la partie iż- érieure du cou, la poitriié, les flancs et les cuisses sont d’un cendré biinétiétre: le ventre est d’un blanc jaunûtre , et toutes les parties supérieures sont d’un cendré foncé. es jeunes-mäles de l’année ne diffèrent presque point des femelles : on distingue néanmoins ceux-là, lorsqu'ils ont at- teint l'âge d’un an, à des taches noirâtres disposéessur le blanc dela gorge , a des She de la même couleur qui se montrent sur le sommet dela tête, et à des plumes blanches qui pa- Toissent sur les couvertures des ailes. Cette espèce, dont la chair est sèche et mauvaise à sis SeT, est répandue dans le Nord jusqu'en Re SRE > et même au Groënland , où ell uk et pi suk, On la trouve également dans l'Aniétique Tidit. On en voit, pendant les fortes gelées, en Angleterre, sur les De de Franee et de Hollande , sur les lacs de l'intérieur, €t même j jusque dans le Midi. Comme ce harle paroît presque tout blane lorsqu'il vole en filant sur leau, on lui : a donné dans TMelques endroits le nom de harle blanc. 294 HAR Hance uurré ; Mergus serrator, Linn. et Lath. Le mâle de cette espèce est représenté dansles GI >s d'Edwards, tab,95; dans les Planches enluminées de Buffon, n.° 207 ; dans le tom. 7, pl. 234 de Lewin ; dans le tom. 2, pl. 58 de Donovan; dans la planche 69, fig. 2 de l’Ornith, amér. de Wilson ; et la figure des deux sexes se trouve dans Naumann , tab. 61 et 62. Cet oi- seau est de la grosseur du canard, et il a vingt-un à vingt- deux pouces de longueur ; sa huppe , composée de brins fins, longs et dirigés de l’occiput en arrière , est, ainsi que la tête etla partie supérieure du cou, d’un noir verdâtre; un col- lier blanc entoure le cou; la poitrine est d'un brun roussâtre avec des taches noires ; on voit cing ou six grandes taches blanches bordées de noir à l'insertion des ailes; le miroir de l'aile est blanc comme dans l'espèce précédente, maïs cou pé par deux bandes transversales noires; le haut du dos et lẹs scapulaires sont d’un noir foncé; le ventre est blanc; les cuisses et le croupion présentent des zigzags cendrés. Le bec et l'iris sont rouges, et les pieds orangés. La tête, la huppe et le cou sont d’un roux sale chez Ia vieille femelle , qui est longue de dix-neuf à vingt pouces, €t qui a la gorge blanche, mais dont le miroir, de la même cou- leur, est transversalement coupé par une bande cendrée, circonstance propre à faire distinguer cette femelle de celle du grand harle dont le miroir est tout blanc. Le devant du cou et la poitrine sont variés de cendré et de blanc; les parties inférieures sont blanches ; et, en général , tout ce qui estnoir dans le mâle, est d’un brun sale dans la femelle, dont le bec -et les pieds sont d’un orangé terne. Les jeunes mâles ont, dans la première année, la tête d'un brun foncé, la gorge d’un blanc cendré, le bec d’un roug? clair, et l'iris jaunâtre, Lorsque cette année est révolue, les parties supérieures sont variées de nairâtre, et des teintes roussètres paroissent sur le cou et sur la tête. Naumann, t. 0? n.” 95, donne une figure exacte du jeune mâle. Cette espèce j qui se trouve en Danemarck , en Russie, a Norwége , en Laponie , au Groënland , où on la nomme paik et nyaliksak , arrive accouplée , dans le commencement dejui® # la baie d'Hudson, où elle niche sur les mottes de terre q"' s'élevent au-dessus de l'eau dans les marais, et y pond dix 4 HAR 295 douze œufs d'un blanc cendré, et de la grosseur de ceux du canard. On la voit aussi communément en hiver dans les la- gunes de Venise, sur les côtes de Hollande et dans le nord de l'Angleterre, où Lewin dit qu’elle multiplie au mois de juin. Cet oiseau étant très- farouche, on l'approche difficilement; et les Groënlandois ne parviennent à le tuer à coups de flèches qu'au mois d'août , lorsque les plumes de ses ailes tombent par l'effet de la mue. Le harle noir et le harle blanc et noir, réunis par Buffon sous la dénomination de harle à manteau noir, doivent être considérés comme des individus appartenant à la même es- pèce, et de simples variétés d'âge ou de sexe, Hance rærre : Mergus albellus; Linn.; PI. enl. de Buffon, n° 449, le måle; de Lewin , tom. 7, pl. 235 et256, mâle et femelle; de Donovan, tom. 3, pl. 52, la femelle sous le nom de mergus minutus, Cette espèce est un peu plus grande que la sarcelle : le mâle a environ seize pouces de longueur, et la fe- melle quinze. Le premier, dans l’état adulte , a, de chaque côté e la tête, une large tache d’un noir à reflets verts, qui enve- loppe l'œil, et une autre de la même couleur qui s'éteud sur l'occiput, et au-dessus de laquelle une huppe, composée de Plumes blanches, effilées , retombe comme la crinière d'un Casque, Le cou, les schpulsifen, les petites couvertures des ailes et toutes Lu parties inférieures sont d’un blanc pur; un demi-collier noir et étroit revêt le haut du dos et descend sur les côtés de la poitrine , et. tout le dessus du corps offre un Mélange de noir et de blanc. Le bec et les jambes sont de Couleur plombée, La tête on huppée de la femelle, ses joues et l'occiput sont d'un roux bai; le haut du cou, le ventre et les parties infé- Dettes sont blanté; le has du cou, la poitrine et les EER sont cendré, rå l'exception de taches blanches sur les côtés des ailes. Cette espèce , qui niche dansles contrées boréales des Deux- des; est de passage en automne , et surtout dans l'hiver, en Angleterre - ‘en Allemagne , eu Hollande , en France ,et jusques en Italie, Elle niche sur les bords des lacs et des marais, et y pond, ‘dit-on, comme les autres espèces; huit à douze œufs. blanchâtre es. 296 HAR Le mergus minutus , Linn. , et le harle étoilé , mergus stells- tus , Brunn., Ornith. boreal; n.° 98, sont des femelles ou des jeunes de cette espèce; et il en est probablement dé même du harle impérial de Cetti, qui, pag. 314 de ses Oiseaux de Sardai- gne , ne lui trouve que de légères diffé le harle étoilé Harte couronné ; Mergus cucullatus, Linn. Cet oiseau, à peu prés de la grosseur du canard , et que l’on rapporte aux deux ecatototl d'Hernandez, chap. 46 et 47 , est figuré dans les Planches enluminées de Buffon , sous le nom de harle huppé de Virginie, n.” 935 et 936, mâle et femelle. La huppé dont . la tête du mâle est ornée, a près de trente lignes de hauteur, et se compose de plusieurs plumes relevées en un disque qui est blanc au centre , et noir à la circonférence , effet qu'onn'a pas rendu dans la planche de Buffon, mais qui l’est beaucoup mieux dans celle que Catesby a fait dessiner d’après un indi- vidu vivant. La face, le cou et le dos sont noirs; la poitrine et le ventre sont blancs; les pennes caudales et une partie des pennes alaires sont brunes : mais les plus intérieures de ces dernières sont noires et marquées d’un trait blanc. Le bec et les pieds sont noirs ; et l'iris est jaune. La femelle ést presque entièrement brune, et sa huppe, plus petite, n'est que d'une seule couleur, “fi Cette espèce se trouve dans l'Amérique septentrionale, de- puis le Mexique jusqu'à la baie d'Hudson, où les Sauvages LI 5 mére efd ] TT SC ‘1 3 z tre Pi thlanes, LA huit brins, mergus octosetaceus, Vieill. , qui est décrit comme venant du Brésil , sans indiquer où il se trouve, quel est lë voyageur qui Fa rapporté, ni quel auteur en a parlé le pre mier. Les huit plumes dont la huppe occipitale et verticale est formée, sont annoncées comme longues de deux pouces; étroites et à barbes désunies. Le plumage de oiseau est ar- doisé sur le dos et blanc sur les parties inférieures, avec des taches sur les côtés. Sa taille est celle du-harle piette, €t huppe de la femelle est plus courte que celle du mâle. H AR TIF Latham présente, d'après Pennant , le harle brun , mergus fascus, comme une espèce particulière ; mais cet oiseau, qui se trouve dans les mêmes contrées que le harle couronné, ne paroît être autre chose que la femelle, d’après la description suivant laquelle il seroit brun sur le manteau , blanc en des- sous, avec des taches noires à la gorge et à la poitrine, étune marque blanche sur l'aile, et se rapporteroit ainsi en tout ‘point à la 936.° planche de Buffon. : rA L'auteur anglois présente encore , comme espèce particu- lière, un harle à queue fourchue, mergus furcifer, dont la tête non huppée seroit noire, et qui auroit les joues brunes, le Cou blanc et entouré d’une bandelette noire , et les parties inférieures du corps blanches , ainsi que les pennes latérales e la queue; mais cette prétendue espèce n'offre aucun ca- ractère d'authenticité , et il en est de même du mergus cæru- leus, indiqué par Latham d’après la Zoologie arctique de Pen- nant, comme se trouvant à la baie de Hudson, étant huppé , et ayant la tête, la queue et les pieds noirs, la gorge et le ventre blancs ; et une tache de cette dernière couleur sur les ailês, (Cu. D. E A. “HARMALA. (Bot. ) Voyez HarmeL. (J.) 2 z MEL. (Bot.) Ce nom arabe , transformé par les auteurs latins en celui de harmala, adopté par Tournefort pour un genre voisin de la rue, a été changé par Linnæus en celui de Peganum qui a prévalu. (J.)- ` HARMOOU { Bot.) , nom provençal de l’arroche cultivée, atriplex hortensis , Suivant Garidel. (J. ) . HARMOTOME. (Min.) C’est la substance minérale qui fut nommée hyacinthe blariche cruciforme par Romé-de-Flsle, andréolithe par de Laméthrie, ercinite par Naplone. L'harmotome de M. Haüy est un minéral remarquable par la conformation particuliere de ses cristaux prismatiques, qui Sont Ordinairemént mâclés deux à deux , mais dans le sens lon- itudinal ; en sorte qu'ils présentent l'aspect d’un prisme qua- angulaire , dont chaque arête auroit été remplacée par une Tamure parallèle aux pans du prisme, et que la Coupe de ces ; x ou leur projection horizontale présenteroit la figure Croix dont les branches seroient égales et raccourcies, cun de ces deux -éristaux imäclés, pris isolément, est un dune ch 298 HAR prisme à quatre pans ; terminé par des pyrami A ce mode particulier sous lequel les cristaux d’harmotome sont susceptibles de se màcler, et qui devient caractéristique toutes les fois qu'il est visible, il faut ajouter que cette substance raye légèrement le verre, présente une cassure terne et rabo- teuse dans le sens transversal, fond au chalumeau en un verre blanc ; que sa poussière jetée sur les charbons ardens y devient phosphorescente et d’un jaune verdâtre ; enfin , que sa pesan- teur spécifique est d'environ 2,33. Les ayalyses de MM. Klaproth et Tassaert s'accordent sensi- blement dans leurs résultats, qui sont : | 4 auatre faces Silice RS EE 49 se 10 Ne nie S Er A 10 a en ii 1:19 La présence de la baryte rend la composition de ce minéral frès-remarquable, et le fait tir d’ jè illante du milieu de cette foule de substances qui sont composées en pro- portions variables , il est vrai, de silice, alumine et chaux: L’harmotome varie peu, jusqu’à présent, de couleur et d'as- pect: ses principales variétés sont le blanc mat, le blanc de lait, le blanc rosé et le brun rougeûtre. ; Ce minéral, doublement remarquable par sa cristallisation ordinaire et par sa composition, se trouva, pour la premier? fois, à Andreesberg; au Hartz, dans les filons du plomb sul- furé qui traversent les schistes argileux, et où il est associé au quarz, à l'argent rouge, à la chaux carbonatée, etc. € pour rappeler cette première localité qu’on lui avoit donné le nom d’andréolithe; mais, depuis lors, il fut reconnu * Strantion, dans le duché d'Argile en Ecosse, à Kousberg €” Norwége, et dans les géodes d’agate et d’améthiste de environs d'Oberstein en Palatiuat. Dans ce gisement que ja visité, l’harmotome se trouve en cristaux simples ou mà à assez volumineux, et d’un blane rosé, implantés à la surface de la chaux carbonatée métastatique, assogiée à la core et au quarz améthiste. Je tiens de M, Léman que cette 5" tance a été découverte dans les pierres rejetées par Lancien Vésuve, et dans les vakites du Vicentin. ( Baann. ) HAR 299 HARNEB ( Mamm. ); nom arabe du liévme. (F. €.) HAROD (Bot.), nom arabe, suivant Forskal, de son malva montana , que Vahl a réporté au malva nicensis d’Allioni, (J.) HARONDELLE (Ornith.), ancienne orthographe du mot hirondelle , qu’on écrivoit aussi arondelle, (Cu. D.) HARONIGI. (Bot.) Voyez Doronier. (J.) HARPA. (Ornith.) Il ya peu d’accord chezles anciens sur la signification de ce mot, qu'on écrit aussi harpe. Les uns rap- portent cet oiseau au milan ou à l’orfraie ; d’autresen font une espèce de vautour. La ressemblance du nom pourroit encore en faire trouver avec la Harrave; et c’est l'opinion de Camus, danssesnotessur la Traduction des Animaux d’Aristote , tom. 2, P: 411. Voyez ce mot. (Cu. D. HARPACANTHA, ACANTHA ( Bot.) , noms grecs sous lesquels Dioscoride désigne l’acanthe ordinaire. Ruellius, son traducteur, ajoute que, dans divers lieux , il est nommé me- lamphyllon , Lopiarta, mamolaria, cræpula ; que c’est le pederota des Romains. (J. HARPALE, Harpalus. (Entom.) Nom donné, par M. Latreille, à une divişion du genre Carabe, parmi les coléoptères penta- mérés créophages. Il comprend de petites espèces qui offrent quelques différences légères dans les parties de la bouche. Le nom d’harpale est grec apranoc , et signifie qui vit de rapine. Tels sont les carabes bordé, porte-épine, à yeux blancs, etc. carabus marginatus, spiniger, leucophthalmus, prasinus, ete. (C.D.} HARPALE (Mamm. ), nom qu'Illiger a donné au genre Sa- gouin de Buffon, (Pip HARPALION , Harpàlium. ( Bot.) | Corymbifères ; Juss. ; ngénésie polygamie frustranée, Linn, ] Ce sous - genre de Plantes, que nous avons proposé, dans le Buletin des Sciences de septembre 1818, appartient à l’ordre des synanthérées, a notre tribu naturelle des hélianthées, à la section des hélian- thées-prototypes, et au genre Helianthus. Il diffère des vrais helianthus par l’aigrette , composée de plusieurs squamellules unisériées, par le péricline inférieur aux fleurs du disque , hémisphérique , et formé de squames régulièrement imbri» quées, entièrement appliquées, coriaces, inappendiculées , enfin , par les squamelles du clinanthe, qui sont arrondies ay WAR. o í Zoo HAR La calathide est tadiée : composée d’un disque multiflore, régulariflore , androgyniflore; et d'une ceuronne unisériée, * liguliflore, neutriflore. Le péricline, inférieur aux fleurs du disque, est hémisphérique, et formé de squames imbriquées, appliquées , ovales, obtuses, subcoriaces, nullement appen- diculées. Le clinanthe est convexe, et garni de squamelles inférieures aux fleurs , demi - embrassantes , subfoliacées, longies, arrondies au sommet. Les ovaires sont comprimés; ‘obovales-oblongs, hispides ; leur aigrette est composée de plu- sieurs squamellules unisériées , paléiformes , membraneuses, caduques) dont deux grandes , lancéolaires, l’une antérieure, l’autre eure, et les autres petites , oblongues, latérales. Les fleurs de la couronne ont un faux-ovaire inovulé, le De le nul, la languette large. Haii ROIDE ; Härpalium rigidum , H. Cass., Bull. dessef septembre 1818. La tige est herbacée, haute d'envirée cinq pieds, dressée, rameuse, cylindrique, garnie de poils roides. Les feuilles sont opposées, presque sessiles, lancéolées, pas sensiblement dentées, d’une substance ferme et roide, d'un vert glauque ou téndié ; munies sur les deux faces de poils courts et roides: Les calathides sont grandes, solitaires au som- meétdes rameaux nus et pédonculiformes; les fleurs sont jaunes» Cette plante est cultivée au Jardin du Roi, où nous avons ob- servé, sur des individus vivans , les caractères piane spécifiques. que nous venons de décrire MD s pense que c’est l’helianthus diffusus, plante vivace, pe PAmériie Re décrite dans le Botanital Magazine. (H: Cass-) RPAX. ( Ornith.) Suivant Oth. Muller , c’est ainsi quê 1s Danois appellent la P commune , lanius’ pr ) Linn: (Cun. D. k HARPAYE. (Ornith. s Cet oiseau, du genre ` Buzard; dont P RP RE sous le ré < baind ct à tr LA RAY n° 470, et qui est décrit, voi. 5, p. yor de ce Dictionaairt; ~- estle busard roux de Brut , falco rufus, Linn. (Cu. D.) + HARPE, Harpa. (Conchyl.) Genre de ps pti univalves, ét aA Biipar M. de Lamarck, pourun assez petit no 'espec buccins de nues; ee Anin aea; Sense s proposé et tères que j'assigne à ce genre, ai Panimal inconnu p ktr HAR i 3ot probablement fort voisin de celui des véritables buccins, sont Les coquilles de ce genre nous viennent des:mers des pays chauds, et surtout des mers orientales. On ignore même si l'animal est pourvu d’un petit opercule corné comme les véri- tables buccins. Lu here T Les conchyliologistes distinguent .plusieurs-espèces dans ce enre; mais sont-elles bien certaines? : : , 1,” La Harre COMMUNE; Harpa ventricosa; Lameck., Encycl. Méth., pl. 404 » fig. 1, a et-b. C’est celle qui atteint les plus grandes dimensions :. ses côtes paroissent plus. nombreuses, et Surtout plus serrées, parce gwell tb 1p: plus larges et Plus aplaties que dans aucune autre espèce. o La HRUE 2? FAR 2. La Harpe NOBLE; Harpa nobilis, Lamck.,1..c., fig. 5, a.b. Généralement un peu plus petite, plus mince; elle se di singue Surtout de la. précédente parce que-les côtes sont Plus séparées et pl LES ou f E re etbariolées- de blanc : elle a deux pouces et demi-de long sur deux .de large ; elle est marbrée de diverses tac} àt brunes, gris de lin et aurore R o 7 » interrompmes,par des zones. de couleurs canelle de diverses nuances. Elle est susceptible d’un assez erand nombre de variétés et pour le nombre des tout pour les couleurs, Elle est d’un prix très-élevé, : ::/: rh ARPE, ROSE ; Harpa. rosea, -Lamek ; 1, c.,-fig.:2, cije espèce , qui.est remarquable parla grandeur et la viva- 1 Enfin la dernière pèci g M. de Lamarck disti gue dans ce stare est la plus petite de toutes, puisqu'elle n’a qu’un pouce 302 Sr MAR et demi de long. La disposition et la forme de ses côtes a beaü- coup de rapports avec ce qui a lieu dans la harpe noble, mais il paroît que les stries longitudinales qui existent, plus ou À À 1 Sd 11 3 A à 3 ri à . moins sont dans celle-ci beaucoup plus marquées. Mais ces diffé- rences ne tiendroient-elles pas.à l’âge? En général il est tou- jours difficile d'établir, d’une manière certaine, les espèces dans les coquilles dont on ne connoît pas l'animal, (Voyez MALACOZOATRE:) _1L est probable qu’il faut rapporter à la première espèce: 1." la variété que les amateurs de coquilles nomment la Bere Haare ou le Mawrsaw ne Sainr-Hérène. Le nombre deses côtes va à trente et au-delà : la surface est ornée de taches brunes et pourprées, qui forment une douzaine de zones inégales, sur un fond blanc et jaune, Elle atteint trois pouces de long sur presque autant de largeur. 2.° LA GRANDE HARPE, qui a un moins grand nombre de côtes (quinze ou seize J, s'élar gissant quelquefois assez pour se toucher, et ornées de zones alter- natives Pourprées et couleur de rose. Elle atteint trois pouces et demi de long sur deux et demi de large: La Perrre Harre ést la harpe striée , sans aucun doûte. Quant à la Harpe rLume, elle mériteroit peut-être, autant que les précédentes, d’être distinguée : elle est large, ramas- sée , avec quatorze à quinze côtes nuées d’incarnat et de brun Ces côtes sont chargées de deux rangées de petites pates plus saillantes dans. ie ape ” la rm et, ce qui ui Jui # Lots de > traits ar- qués de couleur marron et pourpre obscur , ondulés et dispo” sés de manière à imiter un peu des plumes d'oiseaux. (DE B. HARPE. ( Foss.) Quoique les coquilles de ce gk ne egra pas rares dans les mers des pays chauds, on en rarement à l’état fossile. Les deux seules espèces gh je con- . moisse à cet état ont été trouvées dans les couches du calcaire Re see + sp 8 ; Harpa mutica, \ Banik, Aiala du Muséum nag bioti tom. 6, pl. 44, fig. 14. Coquille ovale; dont le dernier tour est couvert environ de douze côtes lon” gitwdinales élevées et un peu tranchantes. L'intervalle entr les côtes est couvert de stries écartées qui se croisent: 1°" HAR 305 gueur, quinze lignes. On trouve cette espèce à Grignon, mais elle est rare. Elle a beaucoup de rapport avec une espèce que je possède à l’état vivant. Haare DE maurevicte ; Harpa altavillensis, Def. Cette espèce paroît ne différer de celle que lon trouve à Grignon, que parce que l'intervalle entre les côtes n’est point couvert de Stries croisées, On la trouvé dans la faluniére de Hauteville ; département de la Manehe. i Cette différence ne suffit peut-être pas pour établir une espèce différente de la harpe mutique, puisqu'on remarque que presque toutes les espèces qu’on pourroit regarder comme identiques, qui se trouvent dans cette falunière, différent plus Ou moins de celles qu’on trouve à Grignon. (D.F. HARPE (Ichthyol.) , un des noms vulgaires de la trigle lyre. Voyez Tarere. (H.C.) HARPÉ, Harpe, (I chthyol.) M. de Lacépède a établi, sous té nom, dans la division de ses poissons thorachiques, et d’a- près un dessin du P. Plumier, un genre qui ne renferme encore qu'une espèce, et quiestr issab} aractè i Plusieurs dents très-longues , fortes et recourbées , au sommet et auprès de l'articulation dechaque mâchoire ; des dents petites, com- Primées et triangulaires , de chaque côté de lamâchoiresupérieure, entre les grandes dents voisines de l'articulation et celles du sommet , un barbillon comprimé et triangulaire, de chaque côté et auprès de la Commissure des lèvres ; les catopes et les nageoires dorsale et anale d'une grande étendue et falciformes ; la nageoirecaudalecon- Se son milieu , et étendue en forme de faux très-alongée dans ERaulet danclsE E : PT Se r J? J ; - d’uneprolon- gation charnue, écailleuse : très-grände, comp ir ée ettri lai L'espèce qui sert de type au genre est: ` Le Harrý BLEU-DORÉ; Harpe cæruleo-aureus , Lacépède. La tête et les deux premières pièces de chaque ópercule dénuées de petites écailles; plusieurs rangs de celles-ci sur la base de 1 nageoire du dos; diamètre vertical de la queue allant en aug- . entant depuis le second tiers de la longueur de cette partie, jusqu’à la base de Ja nageoire caudale; un seul orifice pour Chaque narine ; écailles du corps larges et polies. ta Poisson ne montre que CÈRES de lor J et du saphir le plus pur. La premiére de ces deux. 304 HAR nuances resplendit sur les lèvres, sur l'iris, sur les côtés, sur lapartie inférieure du CORPS et de la panee ; Sur gs haut de la ale, et à l falciforme qui sanani cettenageoire , sur les catopes, l'an ana!e.et.la caudale. Le reste de la surface de l’animal est peint d’un: azur gue des reflets dorés animent et varient. Le harpé bleu-doré.a été dessiné par Phamisr fanh les men d'Amérique. Il est très-bien rep lin qui sont déposées au Muséum d'Histoire naturelle de pete] MM. Shaw et Cuvier regardent ce poisson comme très-voisin dus parus falcafus,, qui doit rentrer dans la division des Dentés, Voyez ce mot. (H.C, HARPENS Tome ) Belon , P- mw ne cite ce mot. que comme PS pe nom vulgairement donné, dans les environs de Briançon, à des oiseaux qui fréquentent les lieux inaccessibles des hautes montagnes du Dauphiné: et nichent dans les-ouver- tures des rochers. Cet auteur n ’a pas été à postée d'e en,Jecon- noître l'espèce. (Cu..D.) HARPIE, ( RE Ms M. Caviek : a, sahi son Rione animal, tom, 1, p.317 «eus le nom H HaRPIES, Harpyia une division d’ aigles a vos à ailes courtes, particuliers à l'Amé- rique, qui ont les tarses trés-gros ? très-forts i réticulés et à moitié emplumés , comme chezles aigles pêcheurs proprement dits, dont ils ne différent que par la brièveté de leurs ailes, ayant d’ailleurs le bec et les ongles plus forts même que dans aucune autre tribu. Le genre que M. Vieillot a établi sous le même nom a, pouf caractéres, le Res robuste -grand, presque droit et garni d'une cire a sa buse dilatés, € 4 et acuminée à la pointe ; ; l'inférieure ‘droite, plus courte » et obtuse; les narines ovales et transversales; les tarses très- épais, Edrin, vêtus en devant et au-dessus du genou, plus longs „gue le doigt infermédiaire, y. Compris Pongle; les ailes Ti moyenne longueur; la première rémige la plus courte € > et les troisième. et quatrième les plus longues. de toutes; la ses -arrondie.. On a donné, ‘dans ce Dictionnaire, au oué t AIG tom. 1, D. 353, la. description, de la grande harpie d Fu WRG paroit étre le même oiseau que l'aigle destructeur de i HAR ; 305 le grand aigle de la Guiane, de Mauduyt; le falco harpyia et le faleo cristatus, Linn.; le vultur cristatus , Jacq., ou falco Jac- quini, Gmel.; le falco imperialis, Sh. M. Cuvier ne doute pas que ce ne soit également l'izguauhtli de Fernandez, chap. 100, dont la taille a été beaucoup exagérée. M. Vieillot associe à ce genre l'aigle d'Orénoque , indiqué par le P. Dutertre, l'ouira- . ouassou du Brésil, le calquin et le tharu du Chili, l'aigle plaintif d'Amérique, falco plancus, Gmel., etvultur plancus, Lath., qui ont aussi été décrits sous le mot Aieze; l'aigle austral de Daudin ou aigle des Etats, de Sonnini , falco australis, Lath.; enfin , l'aigle couronné de M. d’Azara , n.° 7, ou buse bleue des guaranis, ‘que Sonnini ne distingue pas du calquin , et qui, au reste, d’après les mœurs que l’auteur espagnol attribue tant à cet viseau qu'aux trois autres espèces décrites dans le même ar- ticle; paroît tenir beaucoup plus des buses que des aigles , et Sécarter, par conséquent, des habitudes générales des harpies, (Ca. D. HARPIE (Mamm.), nom donné par Illiger aux animaux déjà nommés céphalotes par M. Geoffroy-Saint-Hilaire. (F.C.) HARPONNIER. (Ornith.) Ce nom a été formé du mot alle- mand harpunierer, en latin jaculator, employé par Klein, Ordo avium, p. 127,7 ési les hé bi i t > PO s > 4 de leur bec ; fort et sios) comme d’un dard ou harpon , afin d'ouvrir les crabes dont ils se nourrissent. (Cu. D.) HARP-SEAL, HEART-SEAL (Mamm.), noms anglois du Phoca groenlandica d'Erxleben. (F. C.) HARPURUS. (Ichthyol.) Forskal a donné ce nom à un 8tnre de poissons que l’on a long-temps confondus avec les Chétodons. Ce genre n’a point été généralement adopté, et les espèces qui le composent rentrent dans les Acanrnures de Bloch, et les Tazums de Linnæus. (H. C. } HARPYIA ( Mamm.) , nom donné par Illiger aux céphalotes de M, Geoffroy-Saint-Hilaire. (F. C.) HARR. (Ichthyol.) En Suède et en Norwége , on donne ce Rom au THYMALLE. Voyez Conécowe. (H.C. HAR-RINDO ( Bot.) , nom japonois du gentiana aquatica , Suivant Thunberg. (J.) HARRISONIA. (Bot.) Linnæus avoit réuni au zeranthemum de Tournefort toutes les espèces d’elychrysum du même, dont 20. $ 20 506 - O HAR les écailles intérieures du périanthe ou calice commun sonf longues ; colorées, imitant des demi-fleurons, comme dans une fleur radiée. Il ajoutoit à ce caractère celui d’un réceptacle nu. Ce double caractère étoit exact pour les elychrysum; mais le reranthemum de Tournefort, muni d’un réceptacle paléacé, a dû être séparé , et même reporté dans une autre famille ou section. Necker l’a nommé harrisonia ; il étoit plus naturel de lui conserver son ancien nom, en restituant celui des ely- chrysum aux espèces à réceptacle nu; ce qui a été exécuté par Willdenow. Dillen avoit déjà nommé ces dernières reran- themoides. (3.) Hanmsowia. (Bof.) Dans ses Elemente Botanica, publiés en 1791, Necker a divisé le genre Xeranthemum de Linnæus en trois espèces , suivant sa manière de s'exprimer, c’est-à-dire, en trois genres. Ces trois genres, qu'il nomme Xeranthemum ; Harrisonia, Trichandrum, correspondent aux trois sections formées par Linnæus dans son genre Xeranthemum, et à trois genres de Gærtner publiés en même temps que ceux de Necker. Le Xeranthemum de Necker correspond à la troisième section du Xeranthemum de Linnæus , et au genre Argyroeome de Gærtner; l'Harrisonia de Necker correspond à la première section du res de Binukess etaugenre Xeranthemum. de Gærtner; le Trich d à la seconde section du Xeranthemum de Linnæus, et au genre Elichrysum de Gærtner; Nous n’hésitons pas à préférer les noms géné- riques employés par Gærtner, et les applications qu'il en a ea parce què les genres de ce botaniste, publiés enmême mps que ceux de Necker, sont infiniment mieux établis, ARAIN , décrits et désignés; et parce que le nom de zeranthemum doit être conservé au genre ainsi nommé par Tournefort, Vaillant et Gærtner, préférablement à celui que Dm re a désigné par ce nom. (H. Cass. ART ( Mamm.) , nom anglois du cerf. (F. C:) - HART-DEEST. PRE Noih jogs lequel les Anglois et les ui pourroient bien ne pas toutes appartenir a la même. espèce, Barrow en. parle comme d’un animal du Cap , dont les cornes partiroient d’un noyau commun, et qu'il dit être le bos bubalis de Linnæus, Ce qui seroit une erreur. Solt, de son côté, parle d’un hart-beest HAR 507 en Ethiopie, mais sans le décrire, etc. Il est cependant vraisemblable qu’au cap de Bonne-Espérance les Européens donnent communément ce nom au caama , qu'ils appellent aussi cerf du Cap. Voyez Axnirors. (F.C. HARTOGIA. ( Bot.) Linnæus, primitivement , divisoit en deux le genre Diosma, à raison du disque placé sous l'ovaire, qui est ou siipli denté ou prolongé en cing languettes. Il nommoit hartogia les espèces qui avoient ce dernier carac- tère. Dans la suite il a renoncé à cette séparation et supprimé ce dernier genre. Il existe un autre hartogia de Thunberg, adopté par Linnæus fils, qui paroît être entièrement congé- aére du schrebera de bonus dans la famille des rhamnées.(J.) HARUNDO,. (Bot.) Voyez Anuxpo, (L. D HARUNGAN, ue ne (Rat) Fi de plantes dicotylédones, à fl » régulières, la famille des hypéricées, de la polyadelphie polyandrie de Tin næus, caractérisé par un calice à cinq folioles persistantes ; cinq: pétikEES des étamines nombr:uses, réunies en plusieurs paquets ; un ovaire supérieur; ang styles ; autant de stigmates simples. Le fruit est une baie-à- cing loges; une ou deux se- mences dans chaque loge. - Hanuncan DE Mapacascar : Harungana see es TE Ill. gen., tab. 645 ; Arungana. paniculata , Pers. , Synops., à, p.91; Rouco; Poir., Encycl. Arbre ou arbrisseau découvert par Commerson dans l'ile de Madagascar, dont les rameaux sont droits, pubescens, un peu comprimés, garnis de feuilles pétiolées, opposées, très-entières, ovales-oblongues -ou lancéolées, parsemées , dans leur jeunesse, de points glan- duleux; glabres, vertes et luisantes en dessus, cendrées et presque glabres en dessous, pubescentes sur leur pétiole, longues de cinq à six pouces sur deux et demi de large; les nervures simples , latérales, alternes et saillantes en dessous ; les pétioles roides, épais, un peu comprimés , longs d’un pouce, Les fleurs sont petites, d’un blanc jaunûtre; elles forment , à l'extrémité des rameaux, un beau panicule droit, ramifié Par bifurcation; les rameaux pubescens , un peu roussâtres , légèrement striés, terminés par de petites touffes de fleurs ramassées et pédicellées. Le calice est glabre, très-court, à 20, + 508 HAS cinq découpures profondes, Jlancéolées, aiguës; la corolle composée de cinq pétales oblongs, rétrécis à leur base , légère: ment ailés à leurs bords, un peu plus longs que le calice; les étamines en nombre indéfini : les filamens réunis au-delà de leur moitié en cinq paquets séparés, plus longs que la corolle, terminés par des anthéres petites et globuleuses ; l'ovaire glo- buleux; les styles rapprochés. Les fruits consistent en petites baies succulentes, d’un rouge vif, de la grosseur d’un grain de poivre , accompagnées à leur base du calice persistant, divisées en cinq loges, renfermant chacune une ou deux semences fort petites. L’embryon , d'après la remarque de M. du Petit- Thouars, est renversé, dépourvu de périsperme ; la corolle renferme cinq petitesécailles alternes avec les fillamens. Commerson a recueilli également, dans l'ile de Madagascar, quelques autres espèces très-rapprochées de la précédente , et qui n’en sont peut-être que des variétés, telle que l’harungana „mollusca , Pers., Synops., 2 , pag. 91, à feuilles ovales, acumi- nées, obscurément crénelées, molles, päles en dessous; les fleurs axillaires, presque en corymbes. Dans l’harungana cre- nata , Pers., l. c., les feuilles sont plus élargies, ovales, à cré- ‘nelures plus prononcées; enfin , elles sont pubescentes à leurs deux faces, ovales, lancéolées, aiguës, dans l’harungana pu- bescens, Poir., Encycl. Suppl. (Porr. ) HASACH , HAFERK ( Bot. )}, noms arabes de la herse; tri- bulus terrestris , selon Daléchamps. ( J. HASAR ( Bot.), nom arabe de l'indigofera oblongifolia, de Forskal ; la décoction de l'herbe fraîche est employée en Arabie contre la colique. (J.) HASBECH. (Ornith. ) Voyez Harescew. (Cu. D.) HASCE {( Bot.) , nom arabe du thym de crête , satureia ca- pitata, suivant Rauvolf et Daléchamps. ( J. HASCHSE eai nom arabë de l’heliotropium fruticosum , selon Forskal. HASE F un des noms japonois cités par M. Thun- berg, de son lindernia japonica, dans la famille des sar nées. (J.) HASE ( Mamm. ) , nom allemand du lièvre commun, dont on fait haas, haase, haasen , jase, hare, etc., dans les dia- lectes qui en sont Mitis: (F.C.) l. 509 HASECK , HASACH, HAFERK. (Bot.) Voyez Gatesa. ( J.) HASEL-HUHN ( Ornith.), nom allemand de la gélinotte , ou poule des coudriers , tetrao bonasia, Linn., que les Anglois appellent hasel-grous. (Cn. D HASÈLE (Ichthyol. ), un des noms vulgaires du meunier, leuciscus dobula , que quelques auteurs latins ont nommé ha- sela. Voyez Age, dans le Supplément du premier volume de ce Dictionnaire. (H. C HASEL MAUS ( Mamm. ), nom allemand ia muscardin , et qui — PP souris des noisettes, ( F. C. H S ( Mamm. ) , nom que quelques auteurs al- lemands ont ra au renard isatis, à cause de ses pieds couverts de poils en dessous, comme le lièvre, ce nom signi- fiant pied de lièvre. (F. C. HASEN MAUS ( Mamm. ), nom allemand quisignifie lièvre- souris, et que l’on a donné au Lirèvse ne Java , de Catesby. Voyez ce mot. (F. C.) HASEN SCHARTE ( Mamm, ), nom allemand du vespertilio leporinus, de Gmelin , dont on a fait le genre NocrtiLion. Voyez ce mot. ( F. C HASIDA. (Ornith.) Voyez Caasipa. (Cu. D.) HASINSEA. ( Bot.) Voyez Hasarni. (J.) HASJISJET ERRITH, ou HACHYCHET ELRIK. ( Bot.) Voyez Herxine. (J.) HASKEL (Ornith.), nom que porte, en Laponie , le sterco- raire parasite ou labbe, larus parasitieus, Linn. (Cu. D. , HAUSEL (Bot), deux des noms arabes de la scille, cités par Daléchamps. M. Delile la nomme asgyd et ba- sal fes: Voyez aussi Ascir. ( J.) HASSEK ( Ichthyol. ), nom spécifique d’un labre. ( EC} HASSEL. ( Ichthyol.) En Autriche on donne ce nom au meunier , leuciscus dobula. Voyez Agre dans le Supplément du premier volume de ce Dictionnaire. ( H. C.) HASSELQUIST ( Ichthyol.), nom spécifique d’un poisson du genre Mormyre , lequel rappelle celui d'un célèbre voya- geur dans le Levant. Voyez Monuvas. ( H. HASSELQUISTIA. ( Bot.) Genre de piani dicotylédones, à fleurs complètes, polypétalées, de la famille des ombelli- Fères, de la pentandrie digynie de Linnæus, trés-voisin des for- sr 316 “HAS dylium, offrant pour caractère essentiel : Un calice à cinq dents; les fleurs de ombelle hermaphrodites à la circonférence , celles du centre mâles : cinq pétales bifides, recourbés ; ceux du centre égaux; ceux de la dircoñférenes inégaux , les ex- térieurs plus grands; cinq étamines; deux styles : les fleurs “extérieures produisent deux semences ovales, comprimées avec un rebord épais, crénelé : les fleursintérieures ne donnent qu’une seule semence hémisphérique , concave, urcéolée; celles du centre stériles. Plusieurs auteurs ont rapporté, peut-être avec raison, ce genre aux {ordylium. Il n’en diffère essentiellement que par les semences très-remarquables des fleurs intérieures des om- belles: Elles sont solitaires , semblables à une membrane vé- siculeuse, chacune d'elles accompagnée d’une petite écaille sèche, qui paroît être la seconde semence avortée. Il seroit important de savoir si ces semences, placées dans une terre convenable, peuvent lever. Je l'ignore; mais l'expérience est d'autant plus simple à faire, qu'on cultive Vhasselquistia dans plusieurs jardins de ee ar HASSELQUISTIA D EGYPTE ti iaca, Linn.; Jacq., Hort., tab. 87; Gærtn. , de Früet; $ tab. ass seen ægyp- tiacum , is Ill. gens, tab. 193, fig. 2. Cette plante a des racines fusiformes : il s’en élève une tige haute d’un pied et demi , hérissée de poils rudes et blancs. Les feuilles sont al- es, ailées, composées de folioles pinnatifides, rudes en dessous sur ss principale nervure ; les découpures presque linéaires, obtuses , inégales; le pétiole rude, vaginal et ven- tru à sa partie inférieure: les bords de la gaîne blanchätres et lanugineux vers le sommet, de couleur purpurine à la se. ete . Chaque rameau se termine par un pédoncule roide, hérissé, presque à cinq angles; il supporte une ombelle composée d'environ dix rayons ee plus. courts dans le centre, munis d’un involucre court, à cinq ou trois folioles simples, subulées; les ombellules planes, offrant dans leur centre un corps charnu, noirâtre , pédicellé, hérissé en dessus; la C0- role est blanche ; les pétales extérieurs bifides; les anthères verdâtres. Cette -plante croît dans l'Egypte et l'Arabie. HasseïQuisita BN cœur : Hasselquistia cordata , Linn, fils; HAS 33% Supp., 1793 Jacq., Hort., tab. 102; Tordylium cordatum , En- eycl. Ses tiges sont flexueuses , pileuses, un peu striées : les feuilles alternes, les inférieures à trois folioles ; les deux laté- rales ovales, sessiles , crénelées; la terminale pédicellée, obtuse, en cœur à sa base ; les feuilles supérieures simples, et en cœur ; les ombelles sont composées de rayons nom- breux, munis d’un involucre à plusieurs folioles sétacées ; point de fleursstériles dans le centre; dans les corolles de la circonférence, deux pétales plus grands; les semences sem- blables à celles de l'espèce précédente, mais plus petites. On ignore le lieu natal de cette plante: elle est cultivée dans plusieurs jardins de botanique , ainsi que la précédente. Ces plantés se sèment sur couche au printemps, €t doivent y rester, tout le temps de leur durée, à une exposition chaude. Elles demandent une terre légère et des arrosemens fréquens. ( Porn. : HASSI. ( Bot.) Voyez Neassr. ( J. ) HASSING-BÉ. ( Bot.) Voyez Assy. (J.) HASSLING. ( Ichthyol.) En Saxe on donne ce nom au meunier, leuciscus dobula. Voyez Asze dans le Supplément du premier volume de ce Dictionnaire. ( H. C.) : 2 HASSUN (Ichthyol.), nom arabe du crénilabre lapine , labrus lapina , de Linnæus. Voyez CrÉNILABRE. (H. G) HASTÉE | Feuuce] (Bot.) , dont la base se prolonge en deux lobes rejetés en dehors. On en a des exemples dans larum italicum, V'antirrhinum elatine, etc. ( Mass. HASTINGIA. ( Bot.) Kœnig donnoit ce nom à l'abroma de Jacquin, genre de la famille des malvacées : un autre has- tingia de M. Smith, Erot. Bot., t. 80, est notre platunium rapporté aux verbenacées , qui paroît être le même que l'hol- mskioldia de Retz. ( J. ; HASTINGIE, Hastingia. ( Bot.) Genre de plantes dicoty- lédones , à fleurs complètes, monopétalées, irrégulières, de la famille des verbenacées , de la didynamie gymnospermie de Lin- næus, offrant pour caractère essentiel : Un calice campa- _ mulé , trés-évasé, à cinq lobes à peine sensibles; une corolle labiée ; la lèvre inférieure à quatre lobes; la supérieure en- tière; quatre étamines didynames ; un style; un stigmate bi- fde; quatre semences tuberculées , situées au fond du calice. 812 HAT H É astingia coccinea, Smith , Exot. Bot., 2, pag. 41 , tab. 80; nn Obs., 6 >Pag- 31; et in Hoffm., Phytogr. blaett., pag. 361, tab. 3; Platunium ru~ brum, Juss., Ann. Mus., vol. 7, pag. 76. Plante des Indes orientales, dont les tiges bont glabres, ligneuses, cylindriques, munies de quelques rameaux opposés. Les feuilles sont oppo- sées, pétiolées, ovales, en cœur, assez larges, acuminées , glabres à leurs deux faces, longues de trois pouces , légère- ment crénelées , sans stipules; les pétioles canaliculés, longs ce pre ill tt 1 édonculées,presque en grappe, placées le long de petits rameaux courts, accom- pagnées de petites bractées. Leur calice est d'un rouge vif, très-éclatant , se es en pan obtus, sans pointe épineusé, approchar i lles; la corolle d'un rouge écarlate plus sie un peu plus longue que le calice, tubulée à sa partie inférieure , divisée à ‘son limbe en deux lèvres; l’inférieure à quatre lobes arrondis, les deux latéraux réfléchis ; la lèvre supérieure un peu plus longue, entière , obtuse, roulée à ses bords, un peu erénelée à son sommet; les étamines didynames , un peu plus longues que la corolle ; les anthères ovales; le style de la longueur des étamines; le stigmate bifide ; quatre semences ovales, noirâtres, un peu uberculées , situées au fond du calice. (Foie, ) HASTY-GAS SURCULI ( Bot. ), nom brame de l’ana-schori- geram du Malabar, décrit par Rhéede, qui paroît être une grande espèce d’ortie. (J.) HATAR. ( Bot.) Voyez Farar. (J.) HATATGNAO. (Bot.) L'arbrisseau des Philippines, men- tionné sous ce nom par Camelli, remarquable par ses feuilles opposées, marquées de cinq nervures longitudinales, et ses fruits en baie à calice adhérent, paroît être une espèce de mélastome. ( J.) HATAWARYA. (Bot) Une ne espèce d'asperge ligneuse , 4s- paragüs falcatus , est ainsi nommée à Ceilan , suivant Burmann et Linnæus. (J. i HATI. ( Ornith, ) tes guaranis eppehent ainsi leshirondelles de mer ou sternes, et i guazu le bec-en-ciseaux, parce qu’on le voit souvent sur la plage avec tes hatis. (Cu.D. } pra s HAU 313 HATIVEAU ( Bot.) , nom d'une petite poire d'été. (L. D.) HATLE ( Bot. ), nom cité par C. Bauhin, d'une racine dela Floride , dont on tire une farine employée dans les temps de disette an faire _ pain. {A )-: HATSCHE (O : feld, au re Piee , anas domestica, Linn. (Cu. D.) ATTA. (Bot.) Dans une note manuscrite de M. Velez, apothicaire de Madrid, communiquée anciennement à Ber- nard de Jussieu, on lit que ce nom est donné en Espagne au cistus ladanifera , sur lequel on recueille une espèce de manne blanche en grains, nommée manna de hatta , qui purge comme la manne de Calabre. Nous ignorons s’il y a quelque rapport entre cette manne et le ladanum visqueux et odorant qui suinte de ses feuilles , ce qui lui a fait donner son nom spécifique. Ce ciste abonde dans la Sierra Moréna en Espagne. La manne qui en coule se durcit facilement, et les bergers du lieu s’en nour- rissent; mais la pluie la dissout facilement, et la fait dispa- roître. HATTAB ACHMAR (Bot. ), nom arabe, suivant Forskal, du ar (J. ER (Ornith.), nom allemand du geai commun, cor- vus ne Binn. (Cu. D : HAUBEST, (Ornith.) Voyez Harr-nerT. (Cu. D.) HAUBREAU (Ornith. ), ancienne orthographe du mot Ho- BEREAU. (Cn. D.) ” HAUCHFORELLE (Ichthyol.), nom que, dans quelques contrées de l'Allemagne , on donne à un poisson du genre des saumons , nommé aussi Huca. Voyez ce mot, Saumon et Taurrs. (H. C HAUD (Bot. ), un des noms arabes de l’agallochum, ou bois. aloës, qui est aussi nommé agalugen. (3.) HAUGE-HYLDE. (Ornith.) Suivant Muller, Zool, Danicæ Prodromus , n.° 253, l'oiseau, de l’ordre des passereaux, qu'on appelle ainsi en Danemarck, est le pipit des buissons, alauda trivialis, Linn. , anthus arboreus, Bechst. (Cu. D.) HAUHTOTOTL (Ornith.), nom que porte au Mexique le tangara scarlatte, tanagra rubra, Linn. (Cu. D.) HAUKEB (Ornith.), nom arabe du grand aigle, ou aigle doré, falco Ee Linn. (Cx, D.) C'122> : ECAR 1 $14 HAU HAUM ( Bot.) , espèce de vesce d'Egypte, mentionnée par Pockocke, cultivée dans ce pays , etne contenant qu’une grosse graine dans chaque gousse. Les Egyptiens la mangent crue. lorsqu'elle est verte; et, cuite, elle n’est point inférieure au pois. C’est peut-être le ciche, cicer, nommé Homos dans. TEgypte. Voyez ce mot. (J.) HAUMIER. ( Bot.) On désigne sous ce nom une variété du cerisier commun, ou une race particulière, qui comprend plusieurs sous-variétés qu’on distingue à la couleur de leurs fruits blancs, rouges-clairs, rouges et d’un pourpre noir. Les haumiers be à dè grands rapports avec les bigarreautiers. (D) - HAUR (Bot. };, nom arabe du peuplier blanc, suivant Rauvolf, (J.) HAUSCHEB. ( Bot.) Forskal dit qu'on nomme ainsi, dans l'Arabie, le cynoglossum linifolium. (J. HAUSEGI, ALHAUSEGI, HAUSEIT (Bot), noms arabes du nerprun, cités dans Rauvolf. (J.) HAUSEL. ( Bot.) Voyez Hasrec. (J.) HAUSEN (fchthyol.), un des noms de l'acipénser huso où grand esturgeon. Voyez Esrurcson. (H. C.) AUSHA EN COR , nom allemand du coq, gallus. | HAUSSE-COL. (Ornith.) Cenom, avec les épithètes doré, - ver, à queue. fourchue, est donné à tros espèces de colibris, et Fon appelle aussi hausse-col noir une alouette et un merle. (CR: AU QUEUE, (Conchyl.) Les marchands de coquilles désignent ainsi le casque tuberculé, cassida echinophora, à cause de la manière br se relève Pentrémité antérieure de cette coquille. ( De B _ ` HAUSSE-QUEUE (Ornith. ); un "a noms vulgaires de la lavandière, motacilla alba et cinerea , Linn. (Cu. D. - HAUSSUNKE. (Erpét.) Les paysans saxons ‘donnent ce nom, qui signifie crapaud domestique, au crapaud des joncs , bufo calamita , parce qu'i 'il est commün dans leurs maisons ; € où A suivant Goëtze, sur les murs. ds caves. Voyeë Craraun. (H. C.) HAUSTATOR (Conchy!.), nom latin du genre Tire-fonds, 4 HAU 315 établi par M. Denys de Montfort, dans sa Conchyliologie systé- matique , pour une espèce de turritelle des conchyliologistes modernes dont l'ouverture ést anguleuse. Voyez TURRITELLE €t Tire-ronps. (De B.) 2 HAUSTELLÉS ou SCLÉROSTOMES. ( Entom.) Noms que à nu Tps a e A t J f udani | SH ailes, dont la bouche est formée par un suçoir saillant, alongé, sortant de la tête même dans l’état de repos, et souvent coudé. Le premiernom est tiré du latin haustellum. Voyez l’article sui- vant. Sclérostomes signifie bouches cornées. Il a été donné à ces diptères par oppostion aux astomes, comme aux oëstres, dont on ne voit pas la bouche, et aux sarcostomes, comme les mouches, les syrphes, les stratyomes, etc., qui ont une trompe charnue. Voyez Dirrères et SCLÉROSTOMES. (G: D: HAUSTELLUM. ( Entom.) C’est le nom latin donné par Fa- bricius au suçoir corné de quelques insectes qu’il caractérise ainsi : Gaîne cornée renfermant des soies dont le nombre varie de une à cinq. Voyez Suçoim, Dirrères et Boucne dans les in- sectes, tom. V, pag. 252. (C.D.) å HAUT. ( Mamm. ) Niéremberg désigne sous ce nom le pares- seux tridactyle ou Pai, (F. C. : , E à HAUTAINS. (Bot.) Daléchamps dit qu’en nomme ainsi les érables sur lesquels on fait grimper la vigne, à laquelle ils servent de support. (J. | HAUTE [Raprcurr]. (Bot.) Considérée dans sa situation, rela- ` tivement au fruit, la radicule est tournée ou vers le centre ou vers la paroi, ou vers la base, ou vers le sommet, ete., du fruit; et, suivant ces positions, on dit qu'elle est centripète, ou centrifuge , ou basse, ow haute , ete. Le prunier . parexemple, le ricin, les conifères, etc., ont la radicule haute. ( Mass.) HAUTE-BONTE. (Bot.) C'est une variété de pomme à gros fruit, qui mûrit en automne. ( L. D.) `` ae . HAUTE-BRUYÈRE. (Bot.) La bruyère à balais est quelque- fois désignée sous ce nom. (L. D. sors HAUTE-GRIVE ( Ornith. ) , dénomination vulgaire de la grive draine, turdus viscivorus , Linn. (Cu. D. HAUTIN. (Ichthyol.) On donne vulgairement ce nom à plu- sieurs poissons de genres différens ; savoir : une ARGENTINE, UR Conécons et un Taiwrénonors. (Voyez ces divers mots.) 316 HAU Le corégone en particulier, qui s'appelle ainsi, est un poisson de la mer du Nord, auquel Schœneveld a transporté mal à propos le nom d’albula nobilis, et qu’Artédi et Linnæus out confondu avec le lavaret , en quoi ils ont été suivis par Bloch. Ce poisson paroît être le même que le salmo oxyrhinchus de Linnæus, et que le hauting des Hollandois et des Flamands. (H. C.) HAUYNE. ( Min.) La hauyne estla mêmesubstance minérale qui fut nommée latialite par Gismondi, et saphirin par Nose. Il ne faut point la confondre avec la hauyne de Thomson , qui est une idocrase jaunâtre du Vésuve. L e proprement dite se présente ordinairement en guas ou en cristaux d’un bleu céleste, toujours engagés, jusqu’à présent, dans les produits host anciens OU m0- dernes. Ce minéral est fragile, quoiqu’assez dur pour rayerle verre et le felspath. Il est infusible au chalumeau , et soluble en gelée blanche dans l'acide sulfurique et muriatique. Cette mi-solution est accompagnée d’un dégagement d'hydrogène sulfuré, très-sensible à l’odorat. La hauyne enfin s'électrise résineusement par le frottement et par communication. Les principes constituans de cette espèce sont trés-remar- quables , et lui assurent un rang distingué dans la méthode du savant minéralogiste auquel Brun-Neergaard en fit un juste hommage. Bans ; l - Suivant M. Vauquelin, 100 parties de hauyne du Latium se sont trouvées composées de Silice és=+00,0 Alumine 15,0 Sulfate de chaux ++, 20,5 NT D poeme 5,0 Potasse s... 11,0 Fer oxidé..... Le. 2 Hydrogène sulfuré, eau et Dit. 17,0 Suivant le docteur Léopold Gmeélin , 100 ts de la même substance contiennent : SR ie save sign ukee 35,48 Alumine sé 10507 HAU 517 Sulfate de thAukis cise rricasoie 21,79 Xas... none sssssse 2,66 POUMSC.- ur den S cudess es 15,45 Fer OxXIdÉ: siise ... 1,16: Hydrogène sulfuré, eau et perte.. 4,65 L'on voit par ces deux résultats que le sulfate de chaux n’est point accidentel, qu’il constitue plus du cinquième du poids total, et que la principale différence porte sur la proportion de l'hydrogène sulfuré, qui est un principe fugace et difficile à apprécier, et sur celle de l’eau de cristallisation , qui est souvent différente dans la même espèce minérale. Jusqu’à présent, les variétés de forme de la hauyne sont peu nombreuses : les plus tranchées appartiennent au dodécaëdre , à plans rhômbes et à ses modifications. Quant aux variétés de couleur, elles appartiennent au bleu-céleste, au bleu de ERE: au bleu d’indigo et à toutes les nuances intermédiaires. On e cite même de verte et de noire; mais, ayant examiné cette der nièrevariété dans le Cabinet de M. de Baurnon, je crois pouvoir assurer ve cette prétendue hauyne noire n appartient point à cette espèce : M. de Bournon partage aussi cette opinion. Faujas avoit ramassé depuis long-temps des fragmens de pierre-ponce, renfermant des grains mr rt aux environs de l’abbaye de Laach et de Pleyth, près d’Andernach, et il avoit appris du bibliothécaire du couvent que lon avoit fait mention de ces petites pierres bleues sous le nom de saphir, dans Es necios chrfaipue Fe pay Se Tn - ints du Latium, et Sirlit dans les A des be Nemi, d’Albano et de Frascati; il la nomma latialite. Le Vésuve l’offrit aussi aux minéralogistes. M. Cordier la trouva en cristaux dodécaëdres dans une lave poreuse d’Andernach, sur la rive gauche du Rhin. Nose leur donna le nom de cn Ils ont pour gangue le felspath blanc se vitreux > que l’on a cru devoir désigner sous le nom de sa- ni Ein, tout fait présumer que les grains bleus découverts dans plusieurs roches volcaniques de Keniaa parMM. Hé- ricart de Saint-Vast, Weiss et Grasset, doivent se aiher 318 HAX à l’espèce hauyne qui ; je le répète, appartient jusqu'a ce jour exclusivementau sol volcanique. En effet, l’on remarquera que les ponces de l'abbaye de Laach, le sanidin d'Andernach, les roches de pyroxène micacées dá Latium ou du Vésuve, les phonolites du Cantal, ‘de Sanadoire et du Puy-de-Dôme, sont généralement regardé aujourd’hui comme évidemment vol- caniques. (Brann.) HAVASI-HORTSOK ( Mamm.), nom hongrois de la mar- motte. (F.cC. HAVASI-KETSKE (Mamm.), nom hongrois du. chamois, HAV-EMMER. (Ornith. } Cenom, dans Eggède , correspond. à l'alca impennis , de Linnæus, ou grand. pingouin de Buffon. (Ca. D HAVELDA (Ornith.) , nom islandois du canard à longue queue de Terre-Neuve, anas glacialis, Linn, (Cu. D. HAV-MAASE (-Ornith. ), nom que porte en Norwège le goéland à manteau noir, larus marinus , Linn. (Cu. D.) HAV-SULE, (Ornith. yi Ce nom norwégien est rapporté par. Muller, Zool. Dan. Prodr., au fou de Baket , pelecanus bassa- nus, Linn. (Ca. D.) HAV-HEST. (Ornith.) L'oiseau ainsi nommé par Pontoppi- dan, Natur. Hist. of Norway, tom. 2, p. 75, est le pétrel es le même que le haff-hest des iles Féroë. (Cu. D.) i V-HEST E Matin) , un des noms norwégiens de la vache marine, (F.C.) =i HAV-HYMBER. (Ornith. J Suivant Oth. Fabricius, Fauna Groenl. , n.° 62, cet oiseau est le colymbus glacialis ou l'imbrim. (Cr. D. -HAV-NODD (Mamm.), nom danois du nt: (FG) HAV-OLD. (Ornith.) Ce nom norwégien est donné à Panas hiemalis, Linn: ; qu’on appelle aussi hav-æller. (Cu. D.) HAWA-SIRO-GOMI. (Bot. ) Ce nom est donné dans le Ja . pon, suivant Thunberg , à son elæagnus umbellata.: (3. } | + HAWA-S0. (Bot), : nom japonois d’un chêne, san ser- rata 1 de Thunberg. (J.) - E Amih ), nom ds des faucons en a ci : HARIN CACHULE. (Bot) Ce son anbes cité dans Garcias, . HAY 3197 qui signifie herbe à laver, herba lotoria , suivant Rumph , a été donné au schenante, andropogon schænanthus, parce que les Arabes le mêlent dans les eaux qu’ils emploient pour laver eux et leurs troupeaux. (J.) HAY (Ma mm.) , nom;sous lequel Laet (Hist. de l'Amér.), parle de l’aï, espèce de paresseux. (F. HAY-BIRD. (Ornith.) Les Anglois daigai; par cette déno- mination , leur pettychaps lesser, correspondant au motacilla hyppolais, Linn. (Cu. D.) HAYEN. (Ichthyol. ) Ray paroît avoir Jenga par ce nom une espèce de requin des Indes, canis carchariæ S. Lamiæ species. (Synops. Meth. Pisc., p. 161, n.° 14.) (H.C.) HAYNEA. ( Bot.) Willdenow a, sans nécessité ni utilité, et par conséquent fort mal à propos, substitué le, nom d’haynea à celui de pacourina employé par Aublet, pour-désigner un genre établi par cet auteur de l'Histoire des Plantes de la Guiane françoise. Nous profitons de cette occasion pour appeler lat- tention des botanistes sur un problème que ce genre présente à résoudre, Aublet attribue au pacourina un clinanthe pourvu de squa- melles arrondies, concaves, plus longues que les fruits, et interposées entre eux (receptaculum carnosum ,paleaceum , paleis subrotundis , concavis, longioribus quèm semina ,seminaque distin- guentibus). Ce cle est adopté, sans aucune hésitation, par MM. de Jussieu, de Lamarck , Willdenow, Persoon. M. De- candolle, dans ses Observations sur les Plantes composées ow Dunin présentées à l’Institut le 18 janvier 1808, déclare (premier Mémoire , pag. 21) avoir vérifié les caractères dy pae courina , sur un échantillon sec de PHerbier de M.. taines ; et, comme tous les botanistes qui ont écrit avant lui sur ce genre, il lui attribue un clinanthe pourvu de, squamelles plus longues. que les fruits. Au mois d'avril 1817, nous avons soigneusement analysé une calathide du seul PURE tant à cette époque dans l’ Herbier de M.D: so! nom de pacourina, et nous avons reconnu avec + a que- le clinanthe étoit parfaitement nu. À l'exception de ce point essentiel , la plante dont il s’agit ne nous a pas semblé différer de celle À'Aublet. Cependant la présence ou l'absence dessqua- melles sur le clinanthe estun caractère si facile à déterminer 520 HAY exactement, dans presquè tous les cas, que le plus médiocre observateur ne peut presque jamais s’y tromper ; et, dans le cas particulier dont il s’agit, l'erreur est d'autant moins présu- mable, qu’Aublet décrit des squamelles arrondies , concaves , plus longues que les fruits, et interposées entre eux. Ces ré- flexions nous ont persuadé que la plante de l'Herbier de M. Desfontaines n’étoit point le pacourina d’Aublet ; que M. De- candolle avoit peut-être négligé d’observer le clinanthe sur cet échantillon , ou que peut-être il avoit examiné un autre échan- tillon appartenant au vrai pacourina , et qui auroit depuis dis- paru de 1 eper ae si: pren En Les bre nous 1817, sous le nom de pacourinopsis, un nouveau genre voisin du pacourina , dont il ne diffère que par le kthe qui est inap- pendiculé. Dans le quatrième volume des Nova Genera et Species Plantarum , publié en 1820, M. Kunth a décrit, sous le nomde pütourine cirstfolia , une plante qu’il regarde comme une es- pèce différente, mais pongénere, du pacourina d’Aublet; et, comme cette plante a le diculé, l’auteur croit pouvoir réformer les caractères da- genre Padéirint: en lui attribuant un clinanthe nu , malgré l’assertion contraire Aublet. La plante de M. Kunth seroit à nos yeux une espèce de notre genre Pacourinopsis. Le possesseur de l’Herbier d'Au- blet pourra seul résoudre ces difficultés, en vérifiant la struc- ture du Linn., Hort. Clif. , 497; Royen. Lugdb: , 500. Ses feuilles sont linéaires, és aa plus obtuses ; les épis plus lâches; les ractées ovales; les corolles munies d’un tube très-long. Dans l'hebenstretia ericoides , Linn. fils , Supp., pag. 286, les feuilles sont oblongues, pileuses, dentées en scie; les bractées his- pides et entières. HÉBENSTRÈTE A FRUILLES EN cœur; Hebenstretia cordata, Linn. , Mant., 420. Ses tiges sont droites, ligneuses, glabres, blan- 836 : HEC châtres, ramifiées à leur partie supérieure, garnies de feuilles alternes ou opposées, sessiles, presque amplexicaulcs, échan- crées en cœur à leur base , obtuses, charnues, légèrement crénelées , renflées ou gibbeuses en dessous; les fleurs dispo- sées en un épi términal et sessile ; les corolles blanches, de couleur incarnate à leur origine; les anthères jaunes et com- primées. Dans l’hebenstretia fruticosa, Linn. fils, Supp., 289, les tiges sont ligneuses : les feuilles glabres , lancéolées, den- / tées; les bractées entières. Je ne sais sur quoi fondé, M. Per- soon rapporte à cêtte espèce l’eranthemum parviflorum , Berg., PI. ah Ê pag: 2, qui n’a que deux étamines, le limbe de la cinq divisions: Voyez ERANTHÈME. ( Porr. ) HEBERDINIA. (Bot.) Banks avoit fait, sur une des plantes recueillies dans son voyage, un genre de ce nom, que Gærtner a reporté à son anguillaria , refondu postérieurement dans Tardisia de Swartz, type de la nouvelle famille des ardisiacées; . voisine des sapotées. (J.) BI. (Bot.) Voyez Herrane. (J.) HÉBRAIQUE. ( Conchyl. ) C’est une espèce de còne , conus hebraicus ; ainsi nommé à cause de la disposition des taches noires qui sont à sa surface, et que l'on a comparées à des caractères hébraïques. ( De B. ) HÉBRA RAÏQUE. {pe ) Daubenton et M. de Lacépède ont donné ce nom à une vipère que Linnæus a na Par celui de coluber severus. Voyez Vipère. ( H. C.) - HÉBRAIQUE (Ichthyol. E nom spécifique d’un poisson rap- porté par M. de Lacépède au genre Labre , et que nous avons décrit à l’article Giaecre. Voyez Lasne et Ginecte. ( H. Ci HEBULBEN. ( Bot.) Voyez Courcout. (3) HÉCATE, Hecatea. ( Bot.) Genre de plantes dicotylédones, à ses incomplètes, monoïques:, de la famille des euphor- biacées , de la monoécie monandrie de Linnæus, dont lé ca- ractère essentiel est d’avoir des fleurs monoïques ; un calice à cinq divisions profondes; point de corolle ; un disque charnu; trois anthères réunies en tête de clou sur un seul filament. Dans les fleurs femelles , un ovaire acuminé par un style court, terminé par trois stigmates. Le fruit est une baie renfermant trois semences. Hécate À Deux GLanpes ; Hecatea biglandulosa , Pet.-Thou.; HED 327 Plant. d'Afr., pag. 13, tab. 5. Arbre observé par M. du Petit- Thouars dans lile de Madagascar : il s'élève à la hauteur d'en- viron vingt pieds ; son tronc est divisé en branches diffuses , un peu touffues, garnies de feuilles pétiolées, opposées ou élargies vers leur sommet, glabres à leurs deux faces, d’un vert foncé en dessus, plus pàles en dessous, munies, un peu au-dessus de leur base, de deux glandes orbiculaires , enfon- cées à leur centre , à nervures fines, simples, distantes. Les fleurs sont disposées en un panicule terminal, feuillé, peu garni; les ramifications alternes; les pédicelles opposés ou ternés ; celui du centre portant une fleur femelle ; les deux autres des fleurs mâles; leur calice divisé profondément en cinq lobes courts, arrondis ; point de corolle ; un disque cen- tral et charnu; un filament court , terminé en tête de clou, divisé en trois fentes très-étroites, chaque fente contenant une anthère à une loge, formant trois anthères réunies ; le. style court; les stigmates fort petits. ( Por. HÉCATE. (Erpétol.) Dampier a mé , Sous ce nom , ré tortue desiles de l'Amérique, 1 la tortue terrapène de M. de Lacépède. Voyez Tonus e et Cué- LONIENS. (H. C.) +- HECATOLITHE. (Min.) Le falspath adulaire nacré a reçu le nom “d’hécatolithe ou de pierre de lune. La lumière douce et argentine qui flotte à sa surface a suggéré cette synonymie. Voyez FELSPATH ADULAIRS NACRÉ. ( BRA HÉCATOUNIA (Bot.), Lour., Flor. che Ce genre, établi par Loureiro, appartient aux renoncules; et la plante qui lui 7 sert de type, paroît se rapprocher beaucoup du ranunculus sceleratus , ce qui a été vérifié dans son herbier. ( Porr.) . HECHT (Ichihyol.), nom allemand du brocheton « ou jeune . brochet. Voyez Esoce. (H. C. HECTOCERUS. ( Bot.) Voyez CÉROPHORE. (Liu) HEDEMIAS (Bot.), un des noms anciens de la conyse , cité par Ruellius. (J.) . HÉDENBERGITE ou EDEMBERGITE. (Min. ) Fer siliciaté SeTunaberg, de Berzelius. (Brann) HÉDÉOMA. ( Bot. ) Genre de plantes dicotylédones, à - -> 328 HED fleurs complètes, iali , irréguliéres, de la famille des labiées, de la didynamie g.ymnospermie de Linnæus, of- frant pour caractère essentiel: Un calice à deux lèvres, re- levé en bosse à ŝa base; une corolle labiée; la lèvre supé- rieure droite, plane, un peu échancrée; l'inférieure à trois lobes ; quatre étamines didynames, dont deux stériles; un ovaire supérieur à quatre lobes; un style ; un stigmate bi- | fide; quatré semences nues au fond du calice. Ce genre se rapproche beaucoup des cunila:ila été étcbli par. M. Persoon sailapté, per Pursh. et Nuttal, qui y out ajouté plusieurs : il diffère principalement des muii par son calice, relevé en bosse à la base. Les espèces qu'il contient sont des plantes herba- cées , à feuilles opposées; les fleurs disposées par ver- ticilles ÉOMA A PETITES BRACTÉES; Hedeoma bracteolata, Nattaly Fior. sos add. Plante découverte dans l'Amérique scp- tentrionale „particulièrement dans la Virginie : elle est pu- bescente sur toutes ses parties, Sa tige est grêle, point ra- meuse , garnie de feuilles opposées, linédires, presque lan- céolées, entières à leurs bords, aiguës à leurs deux extrémi- tés; les fleurs pédonculées, dispüsées en verticilles à la pe üe rhbiriearè de la tige; chaque verticille composé de trois à Cinq fleurs ; accompagnées de petites bractées ; les pédoneules sé- tacés > le calice oblong, à deux lèvres égales ; la corolle ee Hépéoma nisrivE : Hedeoma hispida, Pursh; FI, Amers ; 2, P88: 414; Hedeoma kirta, Nuttal, Flors Amer., 1, pag. 16. Plante naine, herbacée, pubescente , dont la tige irès-couxie se di- vise à sa base en rameaux garnis de fouilles opposées; trés- entières, linéaires-lancéolées „pubescentes , aiguës à leur sommet, rétrécies à leur base, traversées par des veines; les fleurs disposées en verticilles à l'extrémité des rameaux, aC- compagnées de bractées ciliées à leurs bords. Le calice est rude; à goor Euros; " anne petite j piis sun que le calice, Cette e. Dans l'hedeoma. glabra , Pers. , Synops.; éinila grite; Mich., Flor. Bor. A ds pag. 13; # Wal, Sanny 1 à pag- 214s les feuilles lesi périeurés ke 5 7 ANT Mr HED 529 lanééolées. dentées en scie ; les dentelures distantes; les fleurs pédonculées, verticillées, terminales, réuniés trois par trois à chaque verticille; les dents du calice courtes ; terminées par une arête. Cette espèce a été découxerie dans l'Amérique septen- trjonale. HÉDÉOMA A FEUILLES DE POULIOT: Hedeoma pulegioides, Pers., Synops.; cunila pulegioides , Linn.; Lamk., Ill. gen., tab. 10. Selon M. Smith, cette plante seroit la même que le meniha evi- gua. Ses tigessont pubescentes, hautes d'environ un demi-mied et plus, lobes, rameuses; les rameaux garnis de feuilles pé- tiolées, ovales-lancéolées , bordées d’üne à trois dents de chaque côté, glabres en dessus, ponctuées en dessous, avec des poils trés-courts, assez semblables à celles de la menthe Pouliot; les fleurs disposéesen verticilles axillaires, plus courts que les feuilles ; les deux divisions inférieures du calice sé- tacées. Cette plante croît dans la Virginie et le Canada, cux lieux secs et arides. On la cultive au Jardin du Roi. Il faut ~ encore ajouter à ce genre le cunila thymoides, Linn: ; Moris. , Hist., 3, §. 11, tab. 19 , fig. 6. Cette plante ressemble, par son ; A eu ` ên dessous ; les verticilles disposés dans toute la longueur de la tige. Elle croît dans les environs de Montpellier. ( Poir. HEDEONA. (Bot.) Sous ce nom , M. Persoon a distingué lcs _ espëcesde cunila, dans la famille des labiées, qui ont le calice bilabié, avec une gibbosité à sa base. Ce genre n’est pas encore x adopté. (3.) HEDERA. ( Bot.) Ce nom étoit donné au lierre dès E Et de Diosco oride; mais, suivant Rucllius son traducteur, il en à _ reçu d’autres en dites lieux, tels que citharon , cissaron , chr) - AR ,corymbetru, cyssion, dionysia, ithyotherion; persis, ce- poetica , helix. C’est aussi le cissos ou citlos des ; asplenos , (cs suivant Débats Le nom hedera a encore été doant à d’ autres plantes qui ong N A PESCE i l'héderà terrestris i est maintenant le PEER lire nil dé le €. petit liseron ordinaire; Yhedera sazatilis de C, Baukin est » E 330 : HED l'asarine, antirrhinum asarina. L’aralia arborea étoit un hedera: de Plumier, “+ Plukenet donnoit aussi ce nom au menispermum canadense. (J. HEDERALIS (Bot.), nom donné par Ruellius au dompte- venin, asclepias SRE ES ERULA. ( Bot.) Tragus donnoit ce nom à une variété u lierre ee sur terre. Lobel nommoit hederula aquatica une lentille d'eau , lemna trisulca. L'hederula de Heister est la terrete, glecoma hederacea, qui est le chamaæcissus de Tragus, le c'amæclama de Cordus , et que l’on connoît généralement sous le nom de lierre terrestre. (J.) HEDGE-HOG. (Ichthyol.), nom anglois da guara , Falih histriz. serey Diopon et Guara. (H. C HÉDG. G (Mamm.), nom aaoi qui se prononce heyde-hog, URSA res cochon de laie, et qu'on donne au hérisson. (F. HEDGE-SPARRO W RS dénomination angloise de la fauvette d'hiver, ou traîne-buisson, motacilla modularis , Linn., la seule qui nous reste en hiver, et égaie un peu cette saison par son agréable ramage. (Cu. D HÉDIOSME , Hediosmum. ( Bot.) Genre de plantes dico- tylédones, à fleurs incomplètes, monoïques, odorantes, de la famille des amentacées , de la monoécie polyandrie , offrant pour caractere essentiel : Des fleurs monoïques, les mâles disposées en un chaton sans calice et sans corolle; point de filamens ; des anthères oblongues, imbriquées, conniventes; placées sur un réceptacle linéaire. Dans les fleurs femelles , un calice d’une seule pièce, à trois dents très-petites; un ovaire trigone, oblong; un siyle trés-court, triangulaire; le stigmate simple , obtus. Le fruit est un drupe trigone, un peu arrondi, monosperme, entouré par le calice con- verti en baie. HÉDIOSME A CHATONS PENDANS ; Hediosmum nutans , Swaärtz; FI. Ind. occid., 2 , pag. 959. Arbrisseau qui répand une odeur aromatique très-agréable. Il s'élève d'un à cinq pieds sur une tige droite, lisse et rameuse ; les rameaux sont opposés, Erag tragones, géniculés , garnis de feuilles opposées, pétiolées , glabres, lancéolées, longuement acuminées, d’un vert påle » dentées en scie, longues de deux ou trois pouces; les pétioles ET LAS HED 331 courts, réunis à leur base par une gaîne he en forme de stipule, tronquée , ciliée à ses bor Les chatons des fleurs mâles sont ovales, pendre, longue- ment acuminés ; les pédoneules filiformes; opposés , longs de auelqueé petites déispées Pr acuminées. Le fruit est un drupe glabre, luisant, de la grosseur d’un grain de poivre, | vue. à une seule loge , enveloppé, par le calice charnu , d'un rouge éclatant. Cette plante croît à la Jamaïque sur les hautes montagnes. HÉDIOSME EN -ARBRE ; Hediosmum arborescens, Swartz , Fi. Ind. occid. , 2 ‘pag: 961: Arbre des hautes montagnes dë la Jamaïque, gui s'élève à la hauteur de douze à quinze pieds, dont lesrameaux sont glabres, opposés, géniculés, garnis de feuilles opposées, pétiolées, ovales ou oblongues-laneéolées, luisantes, d’un vert-brun, obtuses; les pétioles courts, réunis par une gaine en capuchon, ample, munie de deux dents de chaque côté, Les fleurs femelles sont sessiles, rapprochées trois par trois, disposées en grappes droites, terminales, étalées, trifides , plus courtes que les feuilles ; trois ou quatre écailles ovales; concaves, en forme de bractées , placées sous chaque feuille. Les fruits sont blanchätres, presque dia- phanes. ( Pom HEDIUNDA ( Bot.) , nom péruvien d’un cestreau , cestrum hediunda. (J.) HEDONA. ( Bot. ) Ce genre, établi par Loureiro, dans sa Flore de la Cochiièhise, appartient au lychnis. ser sel grandiflora ` in pe (Porr.) HED WIGIA. ( Bot.) Ce genre, de la famille des mousses, est le même = celui nommé aniclangium ou anæctangium. E Hedwig, qui avoit adopté la première dénomination, est aussi l'auteur de ce changement de nom. me cs botanistes ont fait comme Hedwi g; maisle plus grand nombre; et, entre autres, Schreber, Weber et Mohr, Decandolle, Schkuhr ont réuni ce genre avec le gymnostomum: plusieurs ont placé seulement quelques espèces dans ce dernier genre, et vice versà; quelques uns enfin ont partagé l’anictangium en deux genres, savoir : Bri- 332 HED del en ceux qu'il nomme anæctangium et schistidium ; et Palisot de Beauvois, en ses genres Anictangium et Hedwigia; encore ces deux auteurs renvoient - ils quelques espèces à d’autres genres. L'hedwigia ou anictingium d'Hedwig ne diffère du gymnos{o- mum que par ses fleurs monoïques et axillaires. Son port est différent, et c’est peut-être là la seule bonne raison qui pour- roit faire conserver ce genre. Bridel, qui avoit d’abord suivi le sentiment d'Hedwig, et dans le nom, et dans les caractères de ces mousses, ne met dans l’anæctangium que les espèces à coiffesubulée et dimidiée; et, parmi elles, nous citerons lanic- tangium setosum, Hedvw. Il range dans le schistidium les espèces dont la coiffe, en forme de mitre ou conique , est découpée à sa base en plusieurs lanières, Ce dernier genre de Bridel ren- ferme aussi plusieurs espèces du genre Gymnostomum des au- teurs, en sorte qu'il pourroit être considéré comme faisant le passage de ce dernier genre à l’anictangium. Les espèces les plus remarquables sont Res lapponicum, Hedw., et Tanic- tangium ciliatam jH arunesingulière circonstance, Bridel élimine de ce — pA met dans le genre Gymnostomum Vanic- tangium aquaticum , Hedw., belle mousse aquatique qui, avec les des ni Re forme la première section du genre Gym- nostomum de Decandolle. Il est vrai que cette mousse est fort difficile à classer. Cependant M. de SESS Vavoit, pour ainsi dire, donnée p Anictangium „caract - risé par l'absence de pirihi. Son hedwigia , caractérisé au contraire par la présence d’un périchèse, ne comprend que trois espèces, deux nouvelles d'Amérique, et une troisième ; assez commune en Europe, et qui est l’hedsrigia ciliata, 0% anictangium ciliatum d'Hedwig. chwægrichen (Suppl. 2, p. 58) conserve le genre Anæctan- gim tel kavil r; avoit semi. gt en kpina nombre des espèces ; , Hedw., où ES RESSE Smith dont il fait, avec Labillardière , une espèce de leskea, ILrapporteavec Bridel, au genre Schloteimia, Vanictangium cirrhosum, Hedw., mousse qui, selon Swartz, est une espèce de neckera. Voyez ANICTANGE , GYMNOSTOMUM » Hookénra, Sourorermra , Scuisrmmium. (Lem) HEDWIGIA. (Bot.) Ce nom, qui Lippele l'auteur célèhre HED 533 Wuntraité précieux sur les mousses , a été donné à trois genres très-différens. Celui qui appartient aux mousses, et què Hed- wig lui-même paroît avoir adopté, avoit d ee été nommé par lui anictangium , et ensuite hedwigia ; mai auteurs ontpensé qu’il devoit être supprimé et réuni à au gymnostomum, Plus tard, Medicus, observant dans le commelina africana des enractéses particuliers qui le distinguoient un peu de la com- meline, en avoit fait un hedwigia qui, eps présent, n’a pas été adopté. Mais très-antérieurement, Swartz, dans son Prodromus Generum et Specierum Indiæ occidentalis , avoit donné ee nom à un genre de la famille des térébintacées. fl est nommé dans les Antilles bois cochon , et voisin du bursera. Il en diffère soit par la réunion inférieure des pétales en une corolle d’une seule pièce, profondément divisée, soit par l'addition d’une quatrième partie dans le calice, la corolle et les étamines. Ces Caractères ne paroîtront peut-être pas suffisans pour une constant, et s'élève même quelquefois au-dessus de celui qui est désigné dans l'hedwigia de Swartz. Ainsi, le genre-qui doit conserver le nom d’hedwigia west pas encore déterminé in- Yariablement. J. HÉDYCAIRE , Hedycatia. ( Bot.) Genre de plantes dico- tylédones, à fleurs incomplètes, diviques, de la famille des articées , de la dioécie polyandrie de Linnæus, offrant pour te essentiel : Des fieurs pr j un calice pian, à huit sessiles, barbues : à es amet à quatre sillénsi Dans les fleurs femelles, des ovaires nombreux, r point de styles; des papilles éparses qui paroissent constituer les stig- mates. Le fruit consiste en six ou dix noix x pédicellées, mo- nospermes, presque osseuses. Héoyeaire penté: Hedycaria arbob) rak; Gen., pl rð, tab. 64 ; Lamk, , Il. gen; tab. 827. Arbrisseau- de la Nou- velle-Zélande, glabre sur toutes ses parties, et dont les ra- meaux sont garnis de feuilles alternes, ôblongues, dentées à leur contour, trés-glabres, munies de veines presque trans- _ versales, pisia s sur des pétioles cousts. Les fleurs sont dis- 334 í HED posées en grappes axillaires ; elles sont dioïques, Leur calice est velu, plane, ouvert en.étoile, à huit ou dix découpures lancéolées ; les étamines nombreuses, privées de filamens , composées d'environ cinquante anthères oblongues , sessiles, placées dans le fond du calice sur le réceptacle commun , dont elles occupent la totalité. Dans les fleurs femelles, le calice persiste; il renferme des ovaires nombreux, pédicellés, glo- buleux, comprimés en dessus, dépourvus de styles, parsemés de papilles. Le fruit est composé de six à dix noix globuleuses, pédicellées, monospermes ; placées sur un réceptacle pae peux qui occupe le fond du calice. (Porr. ) HÉDYCARIA. (Bot. } Voyez Hépycaie. ( Poir. ) HÉDYCHIUM. ( Bot. ) Voyez Gannasuzr. ( Porn. ) HÉDYCRE, Hedycrum. ( Entom.) M. Latreille a rangé sous ce nom de genre les espèces de chrysides ou de guêpes dorées, qui offrent une lèvre alongée, échancrée, qui cache les palpes. Telles sont les espèces que nous avons indiquées sous les noms de dorée, royale. Ce nom d'hédyere viendroit-il du grec pape: dont la chair est de bonne saveur? M. Jurine n’a nes adopté ce genre ni celui des parnopés. (C. D EDYCREA. ( Bot.) Schreber et Vahl ont nommé ainsi le genre Licania d'Aublet, auquel paroît se rattacher le karaia , genre de la Guiane, établi par M. Richard dans son herbier, mais non encore publié. Il est apétale, à calice campanulé; ovaire libre, de la base rés s'élève un style latéral terminé par un seul stigmate. Le fruit est uniloculaire, renfermant trois graines attachées au bas de la loge, dont deux avortent souvent: (J. HEDYOSMOS. (Bot.) Dioscoride nommoit ainsi la paspa Ce nom a depuis été employé par Van Royen et Mitchell, pour désigner la plante qui est devenue le cunila de Linnæus, dans la famille des labiées. (J.) HÉDYOTE, Hedyotis; ( Bot.) Gehire de plantes dicotylé- dones , à fleurs complètes, monopétalées , régulières, de la famille des rubiacées , de la tétrandrie monogynie de Linnæus, caractérisé par un calice persistant, supérieur, à quatre dents; une dns iefandibe forms: le ut quatre divisions ; 1 ho Es dr Pr E DEN ë A 2 L nd: PS PUR VAE un ovaire HED 555 inférieur; un style terminé par deux stigmates. Le fruit est une capsule globuleuse, à deux lobes, biloculaire, couron- née par le calice, s'ouvrant à son sommet transversalement; - plusieurs semences dans chaque loge. Ce genre comprend des arbustes ou des herbes, originaires les unes de l'Amérique, les autres des Indes orientales. Leurs feuilles sont simples et opposées; les fleurs axillaires ou ter- minales. Cavanilles et les auteurs de la Flore du Pérou ont ajouté à ce genre plusieurs espèces nouvelles. On n’en cultive que rarement dans les jardins de botanique. Les hédyotessont si voisins des vldenlandes, que plusieurs auteurs ont cru de- voir y placer quelques espèces d’'hédyote. L’hedyotis americana de Jacquin a été reconnu pour un buchnera. Héoyore r1GNEuSe: Hedyotis fruticosa, Linn., F1. Zeyl.; Lamk., Ill, gen. , tab. 62, fig. 1; Burm., Zeyl. , tab. 107. Arbrisseau de Vile de Ceilan , dont la tige est glabre, tétragone; les feuilles opposées, lntcéoléess nerveuses, glabres, entières, péticlées; les stipules ovales, chomhedsies: les fleurs petites, disposées en corymbes terminaux , trifides ou fourchus, accompagnées de bractées, presque en forme d’involucre ; les étamines un peu saillantes hors de la corolle. L' had paniculats Lamk., Encycl. , assez semblable à la précédente, en diffère par ses tiges herbacées; par ses fleurs FER À un ee ter- minal, pyramidal, branchu ; les ramifications opposées , ter- minées chacune par un paquet de huit à douze fleurs ses- siles ; la corolle deux fois plus longue que le calice. Cette plante croît dans l'ile de Java. Heoxors nerveuse : Hedyotis nervosa, Lamk., Encyel.; Burm., Zen. tab. 108, fig. 1 ; Hedyotis auricularia? Linn., Zeyl.Ses tiges sont simples. ou à peine rameuses, longues d’un pied , velues à leur partie supérieure , garnies de feuilles lancéo- lées, un peu pétiolées, nerveuses, “pubescenies sur leurs ner- Yures , longues d’un à deux pouces ; les fleurs sessiles, petites, ramassées dans l’aisselle des feuilles; les stipules conniventes _€t ciliées. Cette plante croit dans l'ile de Java. Dans l'hedyotis hirsuta, Lamk., Encycl, , muriguti, Rhéede, Hort. Malab. , 10, tab.32, les tiges sont plus menues, moins élevées; les feuilles ovales, : aiguës, presque sessiles, longues d'un pouce; les fleurs aiim axillaires, presque. sessiles, réunies deux à cinq € dans 336 HED chaque aisselle. Cette plante croit aux lieux sablonneux dans les Indes orientales. HÉDYOTE HERBACÉE : hdi herbacea, Linn., Fi, Zeyl.; Lamk., Ill. gen. , tab. 62, fig. 3 ; Oldenlandia tenuifolia, Burm., Irid. . tab. 14, fig. 1; Parpadugam, Rhéede. Malab., 10, tab. 23. Quelques auteurs ont prétendu que cette plante étoit le. chayaver des Indes, employé dans les teintnres; mais il ne peut lui être rapporté, si l'on consulte la description et la figure qui se trouvent dans les Lettres édifiantes, vol. 14, p-224. H convient beaucoup mieux à l'OLDENLANDIA UMBELLATA, { Voyez ce mot). La plante dont il est ici question aides tiges herbacées , hautes d'environ un demi-pied, des rameaux éta- ` lés, presque dichotomes; les feuilles sont opposées, lancéo- lées, très- étroites, glabres, aiguës, longues d'un pouce; les pédoncules très-fins, longs d’un pouce ; axillaires , soli- des tiges et des rameaux; les fleurspetites, infundibuliformes ; Jes. capsules blanchàtres. Cette plante croit dans l'ile de Ceilan. HÉDYOTE À GRAPPES : Hedyotis racemosa , Lamk. , Encycl., et HI. gen., tab. 62, fig. 2; Pluk., tab, 454, fig: 2. Plante des Indes , à tige herbacée, haute de huit à dix pouces, simple ou un peu rameuse, garnie de feuilles ovales -lancéolées, glabres , entieres, longues d’un pouce et plus; les grappes pé- donculées, peu garnies, un peu plus longues que les feuilles; situées au sommet des rameaux. HÉDYOTE A FLEURS NOMBREUSES; Hedyotis multifiora, Cavan. , F c., tab. 574, fig. 2. Plante découverte dansl'ile des Amis , dont les tiges sont longues d'environ deux pieds, inelinées , glabres , lancéolées , dichotomes ; les feuilles presque sessiles, ovales, oblongues , acuminées; les fleurs disposées en un ample panicule terminal; les rameaux terminés ordinaire- ment par trois fleurs pédicellées , munies à nue. re de deux pa folioles très-courtes: ` HÉDYOTE A FEUILLES DE MÉLÈZE ; PERA larieifolia, Cavan.» larges à peine d'une ligne, longue: de trois ou sen HED en fleurs sont placées dans la bifurcätion des rameaux en petits panicules ; la corolle est un peu rougeûtre, Cette plante creît au Chili, sur les montagnes. Plusieurs autres espèces d’hédyotes sont mentionnées dans Ja Flore du Pérou, dans les Icones rar. de Cavanilles, danste té Gen, Humb: et Bonpl., dans le Supplément a au Diction- aire de botanique de l'Encyclopédie , etc. (Porr: STE NOIDE, me van (Bot. )[ Chicoracées , da Syn- génésie polygamie égale , inn.] Ce genre de plantes appartient à l’ordre des x épi et à latribu mp des pére Voici lese des individus vivans d'hedypnois PolrheforÉt et d’hedypnois rhaga- dioloides. La calathide est incouronnée, radiatiforme; multifloré, fissi- flore, androgyniflore. Le POE D her 58 ca inférieur àux fleurs marginales, est , égales, a Se da HHUSTÉES: et il es ACEOMPAERE, à sa bas Le clinanthe- est sai et intppéndiculé: LA ovaires sont cylindracés, munis -~ de côtes plusou moins saillantes, lesquelles sont hérissées d’as- Pérités plus ou moins manifestes; ceux qui occupent le milieu se ” calathide sont a. Se. ne ae ddr ts est pa NOE- laminée, micek; et la jarke supérieure, filiforme , barbellulée; cette aigrette offre souvent un second Fangexliérieur de squamellules rudimentaires, semi-avortées, iformes ; les autres ovaires , disposés sur plusieurs „E portent une aigrette stéphanoïde. Héoypxoïne ne Toursrronr: Hedypnois Toumefoi Hedpnoi £ annua , Tourn. ; Hyoseris hedypnois ; Linn. ; liensis, Willd. C’est une plante herbacée, pias dont la tige, haute d'environ un pied et demi , est rameuse, cylin- drique ra de ss a nes tres tune) droits et roides; Tun pouce vers le sommet, erditi ré la re Bordées de dents un peu écartées, es de quelques poils roides; les feuilles supérieuressont sessiles resque embrassantés, lncéo= lées ; les calathides, tomposgess de fleurs jaunes , sont d'u ndeur médiocre, terminales et De sur paseme un 20. 22 358 HED eu épaissis au sommet ; leur péricline , entièrement glabre ; devient globuleux après la fleuraison. Cette espèce croît dans les champs cultivés ou incultes, en Dauphiné, dans la Pro- vence méridionale , et près Montpellier. Hépy?Noine RHAGAD1OLE : Hedypnois rhagadioloides ; Hyoseris rhagadioloides, Linn. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, dont elle n’est peut-être qu'une variéié, suivant M. Decandolle, quoiqu’elle paroisse en différer par ses feuilles plus embrassantes à leur hase, et par ses périclines hérissés de poils roides. C’est aussi une plante annuelle qu'on trouve en Dauphiné et aux environs de Montpellier. On connoît quelques autres espèces d’hédypnoïdes : mais nous avons dû nous borner à décrire celles qui sont indi- gènes en France. Le genre Hedypnois fut d’abord établi sous ce nom par Tournefort. Vaillant reproduisit ensuite le même genre sous le nom de rhagadioloides. Linnæus a réuni en un seul genre, sous le nom d’hyoseris, le genre Hedypnois de Tournefort, ou Rhagadioloïdes de Vaillant, et un autre genre dé Vail- laat, nommé tararaconastrum. Adanson, adoptant cette Téunion, a désigné, par le nom de frinciatella, le genre veau l'hedypnois de Tournefort, et le tararaconastrum de Vaillant, auquel il applique le nom d'hyoseris. Gærtner a dis- tingué aussi un genre Hyoseris et un genre Hedypnois; mais il a interverti l'emploi de ces deux noms génériques, ensorte que l'hyoseris de Gærtner correspond à l’hedypnois de Tourne- fort et de M. de Jussieu, et que l’hedypnois de Gærtner corres- pond à l'hyoseris de M. de Jussieu. Necker a un genre Hyoseris qui paroît correspondre à l’hedypnois de Tournefort et de M. de Jussieu , et un genre Achyrastrum, qui paroît corres- pondre à l'hyoseris de M. de Jussieu. Les dénominations em- ployées par M. de Jussieu sont adoptées par Willdenow, qui en fait la même application , en distinguant les deux geures- TTS de Lamarck‘, Decandolie, Persoon les réunissent; à l'exemple de Linnæus, sous le nom d’hyoseris. Allioni les réu- nit également, mais sous le nom de rhagadiolus. Hudson €t M, Smith attribuent le nom d'hedypnois au genre Leontodon. RNA EE PE au, g y es E pes et Eva ed'Hprent neil l'un de UT rs su éd E HEG 539 "Vautre : cependant ils méritent d'être distingués, ainsi que nous le démontrerons dans notre article HyosérDe, auquel nous renvoyons le lecteur. ( H. Cass. HEDYPNOIS. ( Bot.) Ce nom latin, sous lequel Daléchamps désignoit le pissenlit ordinaire , taraxacum , et Lobel une cré- pide , érepis tectorum , avoit été appliqué par Tournefort à un autre genre de la même famille , que Linnæus a détruit en le -réunissant à son hyoseris. Pline parle aussi de l'hedypnois ; qu'il dit être une espèce sauvage de chicorée. (J.) HEDYSARUM ( Bot.), nom latin du genré Saibi (L. D.) HEEDE-LARKE. (Ornith.) On appeile ainsi, en Danemarek et en Norwège, alouette cajelier, alauda arborea et nemorosa, Linn. (Ca. D. HEEL-SPOVE (Ornith.), nom danois du courlis commun , FER up arcuata, Linn.; numenius arcuatus de ce Mrtonmére. HEERING ( Ichthyol.) , nom allemand du hareng. Voyéz Czurér es (Ornith.), nom allemand de la bécastiée ordinaire, scolopax gallinago, Linn. (Cu, D. HEGER. ( Bot.) Voyez Danne. (J.) HEGESCHARA. (Ornith.) La poule d’eau ; à laquelle, sui- vant Gesner et Aldrovande , les Allemands donnent ce nom “et ceux de hegesar, sre , heggschaer et eggenschaer , est le porphyrio rufescens de Brisson. (Ca. D. HEGETRE, Hegiter. (Entom.) Genre d'insectes coléoptères hétéromérés, voisin des blaps, établi par M. Latreille dans notre famille des lueifuges. M. Latreille n'indique , comme espèce, ‘que lé blaps elongata d'Olivier, avec ce signe? aui marque le doute. (C. D.) HEGG, (Ornith. X Baise auquel les Arabes. de: Mataryeh donnent ce nom, qui s'écrit aussi egg, est, suivant M.Savigny, le.. Petitaigle noir, aguila melanæetos , dans un âge avancé, (Cu. D.) © HEGIN. ( Mamm. ) Suivant Marmol, dans sa Description de Te > : nom qu’on donne du chameau de charge MÉGRAT. RE Ruysch, dans son RE PR 10%, řäpporte qu'on nomme ainsi, en Amérique, un animal de Ja Srandeur du chat, de couleur marron, qui aime beaucoup le 32, 154 _: ‘HEI miel, et dont la nature approcheroit de celle du blaireau, te ao ne suflit point pour le faire reconnoître. (F. C.) : GRE. ( Ornith.) On donne en Islandë ce nom, qui s'écrit = ia ethejre, au héron commun, +8 major, Läinn:, et particulièrement à la variété B, ardea cinerea. (Cu. D.) HEHOC. (Ornith. ) Flacourt, en citant ce nom parmi les oi- seaux syivestres de Madagascar, se borne à dire que c’est une poule de boisdontles plumes sont violettes, avecles extrémités rouges. (Cu. D.) HEIDE-DROSTEL ( Ornith.), nom allemand dela grive mau- vis, undai iliacus, Fes į a l'on appelle aussi, dans la même langue , heiden ziemmer. (Cu. D HEIDEN-ELSTER (Ornith. x , nom allemand du rollier com- mun, coracias garrula, Linn. (Cu. D. EIL. (Bot.) Voyez Hersaxe. (J.) ee (Bot.) Necker a voulu substituer ce nom à celui de montira, un des genres d'Aublet, placé avec doute à la suite de la famille des personées ou scrophularinées. (J.) HEINZIA. ( Bot.) Voyez Dirrsrix. (J. HEISTER, Heisteria. ( Bot.) Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes, polypétalées, régulières, de la famille des aurantiacées , de la décandrie monogynie de Linnæus , offrant pour caractère essentiel : Un calice trés-petit, persistant, à cinqlobespeu apparens; cinq pétales, dix étamines; les filamens plans, ne prie plus courts ; les anthères arrondies ; -un ovaire supérieur; un style court; un stigmate prengue à cinq divisions: Le fruit est un drupe monosperme ; à demi enveloppé par le calice considérablement agrandi. ER A CALICE ROUGE: Heisteria coccinea, Linn., Spec.; , Ill. gen., tab. 354; Jacq., Amer., pag. 126, tab. 81; et sr et pag. 64, tab. 122 ; Borbonia Fa oblongo, etc. ; Plom: , mer. y 4; vu gairement Bors-Perprix. Arbre ra meux qui élève à la hauteur de vingt pieds et plus, €t -qui offre l'apparence d’un laurier. Ses feuilles sont simples; alternes , pétiolées , oblongues , acuminées , très-entières ; terminées par une pointe courbée latéralement,’ glabres, i longues d’un demi-pied; les pétioles courts ; les fleurs petites, er, solitaires, pédonculées. Leur calice est petit, campanulé, s'agrandit et se colore à mesure que le fruit sag dt] pinin ES iar AO HEL 343 grossit; Ja corbtté est blanche, composée de cinq pétales ou- verts, ovales , concaves , aigus; les filamens des étamines plans, ovales, aigus; les ditévres plus courts; l'ovaire arrondi, aplati en dessus, surmonté d’un style droit et court, d’un stigmate obtus, à quatre divisions. Le fruit est un drupe de la forme d'une olive, oblong, obtus à son sommet, renfermant une noix ovale, obtuse, monospérme. Le calice; qui accompagne etentoure ce fruit à sa partie inférieure, acquiert une grande ampleur, et devient d’un rouge éclatant, avec le limbe très- étalé, à cing lobes obtus. Cet arbre croît dans les forêts épaisses de la Martinique et de la Guadeloupe, au voisinage des tor- rens. Il fleurit dans les mois de février et de mars: les créoles le nomment bois de perdrix , qui signifie bois des tourterelles, parce que celles-ci portent le nom de perdrix à la Martinique, et qu’elles sont très-friandes des fruits de cet arbre. Bergius #2 dans ses Plantes du cap de Bonne-Espérance, a menti sous le nom générique: de heisteria, une plante qui parien aux sE a Die est le polygala stipulacea de Linnæus. (Porn.) HEI (Bot.) Linnæus avoit fait, sous ce nom, un genre que ie, a “ensuite réuni au genre Polygala, quoiqu'il ait les divisions du calice égales, la corolle non fendue, et l'ovaire surmonté de quatre pointes. Ces différences suflisoient pour établir ce genre; mais, comme dans l'intervalle Jacquin avoit ait un autre heisteria , adopté plus généralement, il a été né- cessaire de donnerun nom différent au premier genre. Necker en a fait le genre Muralla, qui fait maintenant partie de la nouvelle famille des polygalées, pubMée dans le premier vo- lume des Mémoires du Muséum d'Histoire naturelle. (J.) HEIVA. (Bot:) Les habitans de l'ile d'Otahiti nomment ainsi, suivant Forster, l’eugenia malaicencis , dont ils mangent le fruit , quia un goût-acide et sucré. (J. L (Bot. }, nom persan du pêcher, suivant Rauvolf. (3.) nc {Mamm.) Nom dérivé du grec , et qu'a reçu le genre que j'ai formé de l'espèce de rongeur nommé aupara- vant lièvre sauteur, gerboise du Cap, etc., dans mes Essais surde nouveaux caractères pour les pe de mammifères. Oona du nn f pr i xtérieure d’une ae; c'est-à- des que ses membres aiitra très-courts, et Je pes 342 HEELE térieurs très-longs; de sorte que, quand il court debout sur ses pieds de derrière, il s'élance par sauts successifs, comme le font aussi les kanguroos. Sa taille surpasse celle des lièvres , etil avoit reçu le nom de lièvre sauteur à cause de ses grandes oreilles, assez semblables, pour la forme et les proportions, à eelles de ce dernier animal. Ses dents ont des caractères par- ticuliers, et qui seuls sufliroient pour le faire distinguer des utres rongeurs. Les incisives des deux màchoires sont sem- blables, et les molaires sont dans le même cas. Leur couronne approche de la forme cylindrique, et présente , à leur sur- la mâchoire inférieure naît à la faceinterne des dents, et, à leur face externe, à la mâchoire opposée. Ces molairés sont au nombre de quatre de chaque côté de l’une et de l'autre må- choires, et leur racine est semblable à leur couronne, c'est-a- dire qu’elles n’ont point de racines proprement dites. Il a quatre doigts aux pieds de derrière; l’externe est très-petit ; des trois suivans le moyen est le plus long , et les deux autres sont à peu près égaux. Tous quatre sont armés d'ongles très- épais, droits, pointuset triangulaires; les pieds de devant ont cinq doigts très-distinets, terminés par des ongles longs, étroits et en gouttière. La plante est couverte de plis plutôt que de tubercules ; mais là paume a deux lobes charnus d’une gros- seurdémesurée: l’un , à la base du pouce, de forme sphérique, nu et de la diménsion d'une petite noisette; l'autre. à la base du petit doigt, a la formed'un disque; il ne tient à la paume que par un point de son tranchant ; le reste de cette partie est libre et garni de poils, Les pieds de deyant lui servent parenté à fouir et à porter ses alimens à sa bouche ; il ne s'appuie dessus que lorsqu’ilmarehelentement; et, quand il veut aller vite, il les applique contre sou corps, et les cache dans ses poils de telle manière qu’il semble être bipéde. Sa queue , très-épaisse, très-musculeuse , pourroit bien , comme me vs eraa et za i kangaroos, l'aider dans ses mouve- e; l'oreille, longue, étroite , Rbrinée en pointe, es remarquable par un tragus long de plusieurs lignes et fort étroit; les narines consistent dans deux fentes qui forment entre elles un angle droit ; elles HEL 343 sont entourées d'un poil tréssfin ; et, sous ce rapport, assez dif- férent de celui du reste de la tête, pour donner à la partie qu'il recouvre l'apparence d’un muffle; la langue est char- nue et penia de papilles douces; la lèvre supérieure est eùn- tière , mais elle offre cette particularité bien remarquable que ses bords, de chaque côté de la mâchoire supérieure, se réu- nissent en arriére des incisives, et forment au-dessous de ces dents une poche dans laquelle on pourroit cacher une noi- sette, de sorte que le palais ne s'étend pas jusqu'à la base de ces incisives ; l’intérieur de la bouche ne m'a pointparu es d’äbajoues. Le rectum et les parties génitales ont un mê orifice à l'extérieur. La vulve est grande, simple; mais, de chaque côté du vagin, sur les bords de l’orifice commun à cet organe età l'anus , se voient deux ouvertures assezgrandes, toris naît d’une cavité particulière, est obtus et divisé longi- tudinalement en dessus par un sillon; et l'abdomen, chez les emelles, a une poche analogue à celle des didélphes ; mais les mamelles n’y sont point contenues, elles sont pectorales et au nombre de quatre, deux de chaque côté. La verge est dirigée en arrière, et a le gland verruqueux. Ce que je rapporte des organes mâles a été pris de FE man (Transact. de la Société Royale de Suède, 1778). J'ai ob- servé le reste sur une femelle rapportée par M. de Lalande, dans la liqueur. Les poils sont de deux sortes : les laineux en Petite quantité, et les soyeux assez épais. De fortes moustaches garnissent les lèvres supérieures et le dessus des yeux. Ces animaux, d’après.les rapports de M. Lalande, vivent dans des am très-profonds d’où ils s ‘éloignent péu, et où + rentrent précipitamment, et comme s'ils s’y plongeoient, que le moindre bruit alarme leur timidité qui est exces- sive. Ils passent une partie du jour à dorinir, etne pourvoient à leurs besoins que pendant la puit ou durant les crépuscules. id, qui a vu cet animal vivañt én Héllande, nous apprend. que, dans son sommeil , il ramène sa tête entre ses jambes de derrière , qui sont kinadai, et qu ’âvec celies du devant il rabat ses oreilles sur ses yeux, et les y tient commé Pour les préserver de toute atteinte extérieure, Sa voix ne A 344 HEL consiste que dans un grognement assez sourd , lorsqu'il cst calme. j ; Allamand nous apprend aussi que les Hollandois du Cap Yappellłent aermannetje, springende haas, ete, En contractant le premier de ces noms, j'en avois fait celui de mannet pour désigner spécifiquement en françois cet animal qui ne peut conserverniceluidegerboise du Cap, ni celui delièvresauteur, e Manner: Helamis cafer; Yerbua capensis, Sparrman; Mus cafer, Pallas; Dipus cafer, Gmel. ; Buffon, Suppl. vi, plegis fig. de Forster. PET | Eki Cet animal a le dessus de la tête, le dos, les épaules, les flancs et la croupe d’un brun jaune, légèrement grisàtre ; le dessus de la cuisse est un peu plus pâle, la jambe est plus brune, et a une ligne noire en arrière vers le talon, Le tarse et le dessus des doigts sont d’un brun jaune, très- pâle, etilse trouve, au côté interne du tarse, une ligne d'assez longs poils noirs; les côtés de la tête sont d’un brun jaune mêlé de blanc , et le dessous du menton, la poitrine, leventre, l'intérieur des bras, le carpe, le dessus des doigts, le devant de la cuisse et de la jambe, et une ligne transversale placée en avant de chaque cuisse, sont d’un beau blanc. L'intérieur de la cuisse est d’un brun påle; la queue est d'un roux assez vif en dessus jusqu'à son milieu, grise à l’origine en dessous ; blanche en dessous, de même jusqu’au milieu, et noire jusqu’au bout, en dessus et en dessous. Les oreilles sont rousses à la racine et noirâtres à la pointe; le dessus du nez est de cette couleur, et les ongles sont roses. Les moustaches sont noires et moins longues que la tête. Il se trouve quelques soies longues et de même couleur sur l'œil. pEb} ja HELBANE (Bot. ), nom arabe du petit cardamome, suivant C. Bauhin. Il est nommé hebi, heil , Selon Mentzel. ( J.) HELBEH (Bot.) , nom arabe du fenu-grec , trigonella fænum græcum , suivant M. Delile. Il est écrit hælbe par Forskal; helbe, helba, hebbe par Mentzel: (J:) UE 3UNION (Bot,), un des noms anciens du dictamne de . Crète; origanum dictamnus, cité par Gesner et Ruellius. (J.) HELCALIMBAT ( Bot.), nom arabe du térébinthe, selon HELCH ( Bot.), nom arabe du gui, selon Mentzel, (J. } HEL 545 HELCION, Helcion. ( Conchyl.) C'est une division géné- rique établie dans le grand genre Patelle de Linnæus, par M. Denys de Monfort, pour les espèces bien symétriques, & bords horizontaux , dont le sommet médiane est très-rappro- ché du bord antérieur de la coquille, sans cependant reposer sur lui, Ce sont donc évidemment de véritables patelles dont la tête est toujours du côté du sommet de la coquille, et dont l'atiache musculaire, et par conséquent son empreinte, est en forme de fer à cheval, ouvert en avant, ou du côté du som- met. Cette section doit contenir un assez grand nombre d'es- pèces; mais elles «n’ont pas encore été suffisamment distin- guées. Le type du genre est la patella pectinata de Gmelin, fig. dans Schroet., Eini. in Conch., 2 ; p. 418,t. 5, fig. 3, que M. De- nys de Monfort nomme l’helcion pectiné , helcion pectinatus, C'est une coquille de la Méditerranée, de deux pouces de long environ, sur presque autant de large, opaque , quoique mince, de BR ne cendrée, et sillonnée à sa surface externe, de E mA rugueuses, divergentes du sommet à la base, et de couleur brune. Voyez le mot Patere, où nous ferons con- Aotre un certain nombre d'espèces de chaque section, en Ôtant de ce genre-toutes celles qui ne lui arap nt réel- aapt pas. (Ds B.) ELEA. (Ornitk.) Pour l'oiseau qui set désigné sous ce nom =- sous celui de velia dans Belon, p- 227, voyez Erea: (Ca. D.} HÉ »Heleus. (Entom.) M. Latreille indique comme ap- partenant à un genre qu'il forme sous ce nom, cinq espèces d'insectes hétéromérés, voisin des cossyphes ou de -notre fa- mille des mycétobies. Is-ont le corps orbiculaire ; mais le cor- selet est échancré en devant pour recevoir la tête; les antennes Srossissent insensiblement. Les cinq espèces rapportées à ce genre sont toutes de la Nouvelle-Hollande, (C:D.) HELEGUG.(Ornith.) L'oiseau connu sous ce nom, Tar la artie méridionale du pays de Galles, est le macareux, alca arctica, Linn. Voyez Hertgoc. (Cu. D.) HÉLENE (Erpétol.), nom spécifique d’un serpent du genre Couleuvre, Nous l'avons décrit dans ce Dictionnaire, tom. X, Pag. 179.(H. C. HÉLENE (Ichthyol.) ; nom sidi d'un poisson du genre Muxzxorms, Voyez ce mot, et Munëns. (H. C.) { 546 HEL HELENIA. ( Bot.) Voyez HELENIASTRUM. (J.) HELENIASTRUM. ( Bot.) Ce genre de composée, fait par Vaillant, a été adopté par Linnæus, qui l'a nommé hele- nium. C'est V'hélenia de Gærtner, la brasavola d Adanson. Il ne faut pas confondre avec Phelenium de Linnæus, Vhelenium de Vaillant et d’Adanson , qui est celui des anciens, et dont Lin- næus a fait son inula. (J. : HELENIDE, Helenis. (Conchyl.) Genre de coquilles submi- éroscopiques, établi par M. Denys de Montfort, pour un corps crétacé, organisé, décrit et figuré par Leo. Von Fichtel, Test. microscop: , p. 119, tab. 23, fig.a, sous le nom de nautilus duneus. C’est une sorte de coquille celinleuse, contournée symétriquement en disque aplati , dont la spire est apparente et excentrique sur les deux côtés ; le dos ou le bord est ca- réné, et ilj paroît que ce que M. Denys de Montfort nomme la bouche, n’est qu’une partie de ce bord qui est criblé de pores. Ce petit corps, qui a deux lignes de diamètre, et quia été trouvé dans la cavité de véritables coquilles venant de la mer Rouge, est de couleur blanche; ses deux flancs sont sil- Tonnés par des stries qui vont dans le sens des cloisons inté- Ticures , et qui sont croisées par d’autres: d'où résulte la struc- ture celluleuse, et probablement la grande quantité de pores qu’on voit au bord d’accroissement. C'est dans ces petites cel- lules que M. Denys de Montfort suppose qu'existe l'animal, òu mieux, ditil, des formules de mollusques vivans en $0- ciété, comme les polypes dans les polypiers, mais plus rap- prochés des sèches : ne seroit-il pas plus probable que ces Pt” tits corps, que M. Denys de Montfort s'efforce de définir comme des coquilles, ne sont autre chose que des corps crétacés in- RE comme los de la sèche ? (De B. # HÉLÉNIÉES , Helenieæ. ( Bot.) La plus nombreuse des vingt tribus naturelles que nous avons établies dans l'ordre des sy- nanthérées, est la neuvième , ou celle des hélianthées , qui est précédée par celle des tagétinées, et suivie par celle des am- brosiées. Comme elle comprend une centaine de genres, nouS avons essayé de la diviser en plusieurs sections ; qui ont été d'abord indiquées à la fin de notre quatrième Mémoire Sur les Synanthérées , lu à l’Académie des Sciences le 1+ novembre 1816, et publié dans le Journal de Physique de juillet 3617- HEL 347 Ces sections nous paroissent assez naturelles, et assez bien ca- ractérisées par la forme de l'ovaire et par la structure de son aigrette. Nous nommons la premiere hélianthées - héléniées ; la seconde, hélianthées -coréopsidées ; la troisième , hélianthées- prototypes; la quatrième, héliänthées-rudbeckiées ; la cinquième et dernière, hélianthées-millériées, Dans la section des hélian- thées-héléniées , voisine de la tribu des tagétinées, l'ovaire est squamellules paléiformes ou laminées , membraneuses, sca- rieuses, ou quelquefois filiformes-laminées et barbées. Dans la section des hélianthées-coréopsidées, l'ovaire est ordinaire- ment tétragone et obcomprimé, c’est-à-dire , comprimé anté- rieurement et postérieurement, de sorte que le sens de sa largeur est de droite à à gauche; l'aigrette est composée de quelques squamellules épaisses ; roides , ordinairement tri- nv koton des hadisa iSi “prétsiypes, Faiaire A ordinaire- egue son t eu grand dimit est t-de-devantesarrièn posée de squamellules adhérentes ou cadu uguè; fili formes triquètres ou paléiformes. Dans lasection des hélianthés-s beckiées, l'ovaire est ordinairement tétragone, ASS et pas sensiblement comprimé, de sanie gueses a amètres sont égaux : il est comme tronqué au sommet, qui porte une ai- grette stéphanoide, Dans la section des RE š voisine de la tribu des ambrosiées, l'ovaire est ordinairement épais, obovoïde, arrondi en son contour, et dépourvu d'ai- grette; les ovaires extérieurs de la calathide sont souvent plus ou moins enveloppés par les squames du périeline. Remarquez que les carsotòera de nos sections, comme ceux de nos tribus, ne sont que des tè rdinaires, c’est-à-dire, sujets à ex ceptions, ; se Nous attribuons à la section des hélian thées-héléniées , les 2 ngt-six genres suivans , rangés ici dans l’ordre tique: : Achyropappus , Kunth; Actinea, Juss.; Allocarpus, Kunth ; Bahia, seak ; sat Fes Balduina, Flis Calea , R. Br.; Caleacte, R Caw.; Cass.; Li 348 HEL Eriophyllanr, Lag. ; Florestina , H. Cass.; nn ; Fouger. ; Galinsoga, Cav. ; aia iiano Hymen , Lirér.: Leon: lophtalmum ,-NVilid.; Leptopoda ; Nutti; Dtorhtiée , SChreb. ; Mocinna, Leg. ; Polypteris, ER Ptilostephium, Kunth; Schkuh- riz, Roth; Sogalgina , H. Cass. Tithonia; Desf.; Trichophyllum, Nuit. Cette liste n’est point défiitive , et pourra être aug- mentée, diminuée, rectifiée par des observations ultérieures. ~ Le groupe de cinq genres, proposé en 1818 par M. Nuttal, sous le titre de galardi, se trouve compris dans notré-section des hélianthées - Repas D est beateoup plus étendue , moins restrictifs. Voyez notre article. Gaïanvirs, SeA lequel nous avons mi te les H;Cass.} HÉLÉNION, Heidi: (Bot.) | [ nabari Jus’ ; Syngé- nésie polygamie superfiue , Linn. | Ce genre de plantes appartient à l’ordre des synanthérées, à notre tribu naturelle des hiélian- thées ; et.a la section des hélianthées-héléuiées , dont itest le type: Il fut établi par Vaillant, en 1720, sous le noin d’Hele- niastrum , dans les Mémoires de l'Académie des Sciences. Lin- næus, ayant jugé à propos de donner le nom d'inula au genre ` Helenium: de Vaillant, appliqua le nom d’helenium au genre Heleniastrum. Adanson a conservé le nom d’helenium au genre ainsi nommé par Vaillant, et il a donné à l’'heleniastrum le nou- xean nom de brassgvoln. Le PRE ms Linnæus étant nous dévons nous y conformer. Voici iie S génériques que nous esi helenium autumnale €t d'helenium ERP de La calathide est radiée; composée d’ün dique multifiore, régularifiore , audrogyuiflore ; et d’une couronne unisériée r liguliflore, féminiflore. Le périciine est double : l'extérieur , involucriforme, -très-supériéur aux pee du disque, orbicu- laire, plécolépide, est formé de ames unisériées, entre- subulées, foliacées; l'intérieur peu régulier , beau- cdup | plus court es l'extérieur, à peu près égal aux fleurs di disque y est formé de squames subunisériées , Anéguler, libres, appliquées, linéaires-subulées, foliacées, squamelliformes. Le clinanthe cstsubglobuteux ou cylindracé,: inappendiculé. Les HEL 349 ovaires sont cylindriques; leur surface est divisée en douze baudes longitudinales, parallèles, dont les unes sont parse- mées de globules jaunatres, et les autres, alternes avec les premières, sont hérissées de très-longues soies roides; l’aigretté est composée de six squameliules correspondantes aux six bandes velnes ; elles sont unisériées, entre-zreffées à la base, paléiformes, lancéolées ou arrondies; membraneuses, à base charaue, à bords entiers ou denticulés, à sommet obtus où prolongé en une arète épaisse, er denticulée. Les corolles de la couronne ont la languette large, cunéiforme, tri-quadrilobée au sommet; les corolles du disque ont le tube extrêmement court, et le limbe cylindracé. divisé au sommet en quatre ou cinq lobes très-courts. Lesétamines ont Panthère jaune, devenant ensuite un peu noiràtre, pourvue d'un ap- pendice terminal'et de deux appendices basilaires. Le style est remarquable en ce qu’il est absolument conforme à celui des anthémidées ou des sénécionées,. ÉLÉNION- D'AUTOMNE ; Helenium autumnale, Linn: c est une plante herbacée , a racine tres-vivace, produisant chaque an- née des tiges senbro ss haute d'environ dre pak = sées, peu rameuses, ailé cı sont alternes, sessiles, décurrentés, étroites, acéstécé, un peu dentées en scie sur les bords; les calathides sont terminales, un peu corymbées , assez grandes, et composées de fleurs d’une belle couleur jaune. Ily a deux variétés de cette espèce, l’une à feuilles trés-glabres, l’autre à feuilles pubescentes. Plusieurs botanistes les considèrent comme deux espèces distinctes. Ces Plantes sont originaires de l'Amérique septentrionale, ' et culti- vées en Europe dans les grands jardins, où elles produisent un bel effet quand on les mêle avec des asters pour rompre l'uni- formité des couleurs. Elles fleurissent depuis le mois d’août jus- ah au mois de novsmbée-Tout terrâin et toute exposition leur nvi d'autre soin que d’être soutenues Par de foris. appuis; on ps paulaple par le mers Ne leurs graines , et suriout par la en automne. On connoît une seconde espèce Tiitso; ei qua- dridentatum, à feuilles inférieures pinnatifides, feuilles su- Périeures trés-entières et sobres à corolles du disque décou- 4 p 550 HEL pées au sommet en quatre dents. C’est, comme la premiére pes une Baro SRD de l'Amérique septentrionale ; te et pius difficile à cultiver. M. Kunth a récéiment ns. une troisième espèce , sous le m d’helenium mericanum.(H. C "HELEN IUM. ( Bot.) ris aia nommée , suivant Pline, parce qu'eile est née des pleu Hélène. La première qui a porté ce nom, cité par Dhsnarils et qui auroit dû le conser- ver, est la grande aunée, helenium vulgare de C. Bauhin, dont haha avoit mien son À menée bé dans les SEO de TAcadém beau coup d'espèces que Linnæus a réunies presque toutes à son genre In nu elenium. Plus xécémmient, M. Merat en a ERE un genre distinct de Finl; sous le nom de corvisartia, qui n’a pas encore été adopté. Da- léchamps cite un second heeii de Dioscoride , dont la des- cription est trop incomplète pour qu’on puisse en déterminer le genre. Plusieurs espèces de soleil, helianthus , ont aussi été nommées helenium par divers auteurs, et C. Bauhin en fait mention. Le helenium de Théophrasté paroît être un th ym, thy- mus mastiliena. Il est encore question d’un helenium comagenium de Dioscoride , cité par Cordus et C. Bauhin , dont ła racine est nommée costus amarus officinarum, et qui n’est pas rapporté par les auteurs modernes. Linnæus, ayant réuni le premier helenium à son inula, à cru pouvoir appliquer ce nom, resté sans emploi, à un đe ses autres genres dans la même famille, auquel on Fa laissé pour éviter de nouveaux changemens, toujours nuisibles à la science. (J.) HELEOCHLOA. ( Bot.) Genre de plantes, de la famille des graminées, établi par Aost, et qui ne diffère pas du genre Cona n ce dernier articte, Baas Hyp sö. (L D.) | ax laiche, nommée, pour cette raison , c arez hel tes par niet næus fils. ( J. - HÉLÉPHANT, HEEFANT. (éämm.} L Le nom de l'éléphant se trouve Las a écrit ainsi dans des auteurs allemands. {F C.) HELEREBOSEMA TFA. ( Bot.) Voyez Lrwowxoz. (J.) HELEUX (Ornith,), nom sous lequel Descourtilz parle, su Re rh PR DÉC IT ER A HEL 351 deuxième vol. deses Voyages d’un Naturaliste, p. 198, d’une espéce de héron , qui est l’onoré de Saint-Domingue. (Cu. D.) HÉLIANTHE. (Bot) Voyez Hszrocouus. (J.) HÉLIANTHE , Helianthus. (Bot. ) [ Corymbiféres, Juss.; Syn- génésie polygamie frustranée, Linn. ] Ce genre de plantesappar- tient à Fordre des synanthérées, à notre tribu naturelle des hélianthées, et à la section des RE Il fut d’abord établi par Tournefort, sous: suce pim de corona solis ; mais ce botaniste y g diffé rens. RE a co bl éformé dont ils’agit et il lui a donné le nom rares pe Adanson a voulu depuis substituer celui de Vosacan. Les hélianthes sont des plantes à racine vivace ehez la plite part, à tige ordinairement herbacée, souvent très-élevée 5 rarement ligneuse ; leurs feuilles opposées ou alternes, sout entières, ordinairement trinervées ou triplinervées, souvent roides et scabres ; les calathides, composées de fleurs jaunes, sont TES et, le plus souvent, disposées en corymbes, On en connoit jusqu’à présent plus de trente espèces , presque toutes indigènes de FAmériques Nous pensopg que se-gunrs A tro sous etrnrtar ICLFE oit de laigrette et: pir “celle du péricline. (Voyez notre article Hanparion.) Voici les caractères génériques, que nous avons observés sur des individus vivans de plusieurs espèces appar- enant à celui des trois sous genres qui doit conserver le nom d'Helianthus. - La calathide est radiée; composée d’un disque multiflore, régulariflore, androgyniflore, et d’une couronne unisériée, ` liguliflore, neutriflore. Le péricline , supérieur aux fleurs du disque, est formé de squames paucisériées, irréguliérement obimbriquées (1 ); presque RES uées , folia- cées, ordinairement linéaires-aiguës. clinanthe est COnr vexe, pourvu de lit uen aux brasentes, ee aiguës. Les ovaires sont Lens cow- Gi) Les Squames sont OBIMBRIQUÉES quand, étant disposées sur plusieurs rangs circulaires concentriques, celles des rangs intérieurs sont progres- “ivement plus courtes que celles des rangs extéricurs. Voyez tom. X, 352 HEL primés bilatéralement; leur aigrelte est composée de deux squamellules opposées, l’une antérieure, l'autre postérieure, paléiformes, sublancéolées, articulées, caduques. Les fleurs de la couronne ont un faux-ovaire inovulé, à aigrette semi- avortée, le style nul, la languette elliptique. HÉLIANTHE A GRANDE CALATHIDE : Helianthus platycephalus $ Helianthus annuus , Linn: C’est une plante herbacée, annuelle, dont la tige dressée, simple ou rameuse, épaisse, cylindrique, rude au toucher, acquiert depuis six jusqu’à quinze pieds d'é- RS ses feuilles sont alternes, pétiolées , grandes , subcor- iformes , pointues au sommet, dentelées ou crénelées sur les Domi rinervées, rudes comme la tige; les calathides , larges quelquefois d'u HE et composées d’une multitude de fleurs d'un beau ss pe Ress solitaires, et inclinées de sque vertical, etle plus souvent exposé né midi, Cette nee, ayn au Pérou , est cultivée depuis long-temps en Europe pour orner les jardins. où elle est connue sous les noms de soleil ou de tournesol, Elie á aussi quelques usages écon omiques. Ses fruits torréfiés ont une odeur et une saveur qui approchent, dit-on, de celles du café. On en fait, dans la Virginie, une sorte de pain, et de la bouillie pour ne sr On en retire une haia bonne a er oe mêmes pla isent ? Lu pas z beaucoup > er h Pre + het Rx “T les fleurs. L'écorce pourroit être filée comme celle du chanvre. Toute la plante contient beaucoup de nitre. Il faut, dans nos climats, lui donner une bonne terre, et Pérpbsion la plus chaude, pour qu'elle puisse élever sa tige et produire ses cala- pote qui fleurissent en juillet etaoût. ANTHE A CALATHIDES NOMBREUSES : eme A Minihi multiflorus , Linn. Sa racine est vivace et produi des tiges nombreuses, herbacées, hautes ne quatre pieds ; rameuses, rudes au toucher :ses feuilles sont alternes, spétiolées, dentées, rudes, trinérvées; les inférieures cordi- , les supérieures ovali pointues : les calathides sont nombreuses; > terminales, solitaires, et composées de fleurs un beau jaune; ee sont bien moins grandes que dans l'es- ee précédente, et ne sont point inclinées. Cette espèce » originaire de la Vi Fe ie, est la plus agréable du genre, par le Les RES 853 mbré, la beauté et là lie durée dé 5e$ tälathides. Sà JMEN dâns les jardins a produit une Charmante variété, im- propréient dite à fleurs doubles, et qui consisté dans là mé: tamorphose des corollés régulières du disque en corolles liku- lées comme celles de la couronne. Cette Variété décore, du inois d’août, nos parterres, où on la multiplié très-facilement en divisant ses racines en automne ou au printémps ; ellé exige aucun soin, êt prospère dans la plupart des terrains. HébraNfus A RACINES fupéneuses; Helianthus tuberosus; aas . Šées, Souvent simples, épaisses, cylindriques; les feuilles, tan- tôt alternés , tantôt opposés du même térnéés ; ‘soût pétiolées; êrandes, avales; pointues, dentélées, ün peu rudes’, décur- réfités sur lë pétiolé, triplinervées ; les calathides, composées de fleurs jaunes, sont terminales, solitaires; point inclinées, petites rélativÿément à celles des deux espèces précédentes et relativément à la grandeur de la plante. Elle est originaire dü Brésil, et cullivéé en Europe soùs lé nöm de topinamboër où de voire dé terre, à cause des tubérosités dé sa râcine qui fournissent uné bonrie nourriture aux moutons et autres best taux, pendant l'hiver, ét que lés hommes petivent manger se en les faisant cuire et les ässaisonnant de diverses ma- : leùr saveur douce et sucrée à de l'analogie avec celle de Danian mais élte ne plait pas aussi géuéralenient que celle des pommes de térre; qui sont d'ailleurs beaucoup plus nr et plüs saines. Comite la plante fleurit trèstard, Sésgraines mûrissënt rdrément dans nôtre Pays : :inais les racines se multiplient spontanément à uñ tel point, qu’ après en avoir rei une partie pour les usages alimentaires il et reste Lei Beano piut done Tiimercesplántes; Benitènt biehdes années, dans le même lieu , et récoltér leursracines , sans qu'il soit besoin de les rangia, Elles ne demandent aucun soin pour leur culture, et elles croissent dansles plus mauvais ter- rains: mais un bon terrain leur fait produire des racines plus gros'es et d’une meilleure qualité. Ces tubercules, quon re 204 23 554 HEL cueille au mois d'octobre , doivent être garantis de la gelée, dans un endroit qui ne soit ni trop sec ni trop humide ; on peut, de cette manière , les conserver en bon état jusqu’à Pâques. Les trois espèces que nous venons de décrire, étant les plus intéressantes du genre Hélianthe, qu'elles font suffisamment connoître , nous devons omettre ici les descriptions des autres espèces. (H. Cass.) HÉLIANTHÉES, Heliantheæ. (Bot.) A l'époque où nous avons rédigé l’article Comroséss ou SyNANTHÉRÉES , inséré dans : le: tome X de cé ctin uous n'avions pas encore fixé divisions naturelles decet ordre de FE as nes depuis long-temps (1), ces caractéres exigeoient un nouvel examen, avant d’être pré- sentés avec une entiére confiance. C'est pourquoi nous nous sommes abstenu de les exposer dans l’article qui auroit dù les contenir. Depuis cette époque , la révision des caractères des tribus a été terminée ; nous croyons les avoir perfectionnés autant qu’ils en sont order: ou du moins autant que nos moyens nous le permettent; et le résultat de ce travail a été publié sous le titre de Sirième Mémoire sur la famille des Synan- thérées, dans le Journal de Physique, de février et mars 1819. Il devenoit dès lors indispensable de remplir l'espèce de lacune laissée à dessein dans l'article Composéss de ce Diction- naire. La tribu des hélianthées étant la plus considérable de toutes, elle peut MBRÈT: de pére pour offrir, dans Pasele qui la concerne bus, qui doit être considéré par nos lecteurs comme un supplément des- tmé à compléter l’article Composéss ou SYNANTHÉRÉES. Nous divisons l’ordre des synanthérées en vingt tribus natu- relles, qui sont : 1." les lactucées, 2° les carlinées , 3.° les centau- rides; 4° Je terrine. es les, F 6.° les arctolidées, 9° les hélianthées ,10.lesam- ee 11.° les arihéilées. TR ° les inulées , 13.° les astérées , Rated, 15 Hesse, 16.° SRE ea TRUE (1) Les caractères des tribus qi _ San dans nos quatre Mé- moirés'süf les synanthérées, lus en 1812, 1813 1814, 1816, et Pah dans i tomes 76, 78; 82 et 85 du Journal de Physique, HEL 355 tussilaginées , 18.° Les adénostylées, 19.° les crie 20.° les vernoniées. Ces tribus sont caractérisées, 1.° par l'ovaire, avec ses PÉRpOUIEES 2 pes le pe SESE avec ses deux ; 3.° par les éta- mines ; h? par la corolle staminée. Remarquons pe cet orde de rate , conforme à l’or des organes, n’est point conforme: a l'ordre d'importance des caracteres; car, en général , c’est le style Lines aux tribus leurs caractères les plus importans. 5 1." Tribu. Les Lacrucées tes. Caractères ordinäires. L'ovaire, en mürissant, change plus du moins de forme, de dimensions, a proportions, et ikse Etapes a sa satiate des des écailles, des tubercules:o: ou des épines. L'aréolé basilaire est ordinairement supportée par un pédicellule souvent diffi- cile à dégager du clinanthe. La forme de l'ovaire et la structure de l'aigrette varient selon les genres, et souvent: sur la même plante, selon la situation mire, Nasa ou intermé- diaire , des fleurs dans la calathide. rake style androgynique porte sur son sommet denai agais: tophores demi-cylindriques, qui, à l'époque de la fleuraison, divergent en s’arquant en dehors; le stigmate est formé de petites papilles, et couvre la face intérieure plane de chaque stigmatophore; les collecteurs sont piliformes, et occupent la face extérieure convexe de chaque Re ainsi me la partie supérieure du style. * Les étamines ont le filet greffé à la ou jusqu'au sommet de son tube; l’article anthérifère conforme au filet: Panthère sed ; ” SERES os AERE ; wa appendice apieilaire nk ter- ia, i non Mi, greffés avec les appendices des anthères voisines ;le pollen composé de globules sphériques, Mmamelonnés, conservant leur forme sans altération, et dont chacun semble iai de l'agrégation de plusieurs globules “beaucoup plus La corolle PRE est a c’est-à-dire que l’incision in- 25, 356 HEL térieure se prolonge jisto’; à la base du limbé, les quatre autres étant i bli sn aroile ni ange i . étroite, ée e s 'épanouit € en une lame pi lane, linéaire ; opaque; ses. cinq dti, sionssont courtes, épaissies. foniièes lé sommet par üne callo- sité mamelonnée. La jonction du tube et du limbe est souvent garnie d’une sorte de manchette de poils. F Jui å b Lr Remarques. La calathide est incouronnée, radiatiforme, pluriflore , an- drogyuiflore: Le clinanthe est le plus: Eee imtppendiculé + chine: sont tantôt imbriquées, tantôt unisériées , et, dans ce ‘der- nier cas, ordinairement accompagnées de squames surnumé- raires: Les feuilles sont alternes; les tiges presque toujours herbacées. Les vaisseaux propres contiennent un suc laiteux- Les corolles sont ordinairement jaunes, quelquefois orangées) rouges, violettes owbleues ; elles sont, en général, d’une subs- tante très-délicate , etsujettes à éprouver les alternatives de la veille et du sommeil, suivant Les heures du jour, ou suivant Vétat de l'atmosphère. = , Cette tribu diffère PR de sine les autres: par la coralle fendue ;, etde presque toutes par le style, quine tes- semble qu'a c celui: des vérnoniées. Les apparentes extérieures du pollen desl dent que chaque globule est intérieurement. divisé-en. une multitude de petites cellules, dont lesextérieures forment à la surface les mamelons où por- tions de petits globules, que autros, hotanjsies considèrent fort mal à propos, selon nous, co euses. La calathide radiatiforme | est: ‘propre aux c lactucées et aux nassauviées. Le but de cette disposition est d'emph cher que rels des fleurs putérionre UCS LCL] par Jee ki PEE pa a FE à C’ est aussi ponr dégager dé sis FY organes qua PES ess SR ES corolle d DU d'un ben 1” 1 NE Cie L'Europe produitun a nombre de Lo: ilyen a moins en Âsie et en Afrique, EM en na a, et AEA du tout aux Terres Australes, LE de A Eee a HEL 857 11. Tribu. Les Canuiwées (Carlinèæ). rte ordinaires. L'ovaire est ordi tcylind , non comprimé, cou- vert de longs poils biapiculés, mini d'au meins cinq nervures finesnon saillantes, ayant l nonoblique. L'aigrette est AR régulier, formée. de squamellules uni-bisériées ntre- -gre pffées ipférieurement uiii ou à la base; ellessontle p plus filiformes supérieurement, roides, barbées, tendantes à a s'ar- quer en dehors; quelquefois elles sont paléiformes. Le style andragynique est un peu diversifié, et quelquefois anomal. Ordinairement, ses deux stigmatophores sont très- courts, à peu près semi-coniques, obtus, point ou presque point sd avec le style, sea iy pu peu distincts, san sommet ntouré d’une zone de poils; ils sont ‘entre-greffés, ou au moins s appliqués par leur face in- terne plane, à l'exception des marges qui sont stigmatiques, lisses, libres et réfléchies; leur face externe convexe est garnie de Re bass un peu plus longs à la base des stigmatopher _ Les Ares 4 filet greffé à la coroll met de son tube, laminé, parfaitement glabre, sans aucun vestige : de poils ou de papilles; l’article anthérifère plus étroit que le filet; l'appendice apicilairelong, linéaire, aigu, coriace, greffé avee les appendices des anthères voisines; les appendices basilaires longs et barbus. La corolle staminée est très-diversifiée, et souvent anomale, _ Elle est régulière, subrégulière , ringente ou palmée ; sa subs- tance est le plus souvent épaisse, subcartilagineuse, coriacée , peu colorée; tantôt elle est parfaitement glabre, tantôt toute couverte de poils extérieuréments ce gene rase me velue dans l'intérieur du tube; le limbe dracé €t pluslong que le tube, dont il se distingue foiblement: ses di- Yisions sont courtes ou Sodros? demi-lancéolées ou linéaires ; quelquefois elles sont surmontées d’une corne derrière le sommi ; Remarques. : La calathide ést ordinairement incouronnée , rarement dis- 358 HEL coide ou radiée. Le clinanthe est presquetoujours fimbrillifère, ry e E T à | P P rt g ITA Lun Chas $ ou à la base. Les squames du péricline sont imbriquées ; les inté- rieures souveut surmontées d’un appendice scarieux , coloré, radiant; il y a quelquefois un involucre outre le péricline. Les carlinées sont ordinairement plus ou moins épineuses ; leurs feuilles sont alternes , souvent coriaces ; leurs tiges sont assez souvent ligneuses ; leurs corolles sont ordinairement jaunâtres ou rougeàtres, rarement bleues, | Cette tribu , quoique foiblement caractérisée , est naturelle, et suffisamment distincte. De tous les caractères qui la distin- guent des centauriées et d duinées , le seul qui soit exempt d’exceptions consiste dans la glabréité parfaite des filets des étamines. ~ Il y a des carlinées dans les quatre parties du monde. UL.° Tribu. Les Cexrauntées (Centaurieæ). Caractères ordinaires. laires. L'aréole basilaire est sessile, et fortément adhérente à la #2 E re a ; elleesttrès oblique intérieure, etsituée dans une large échancrure en losange , à bords curvilignes. Il y aun bourrelet basilaire peu distinct, et un bourrelet apicilaire coroniforme , crénelé, saillant au-dessus de l’aréole apicilaire. L'aigrette implantée sur le pourtour de cette aréole, en dedans du bourrelet, est double : l'extérieure composée de squamel- lulesmultisériées, régulièrement imbriquées et étagées, celles du rang le plus extérieur étant extrémement courtes, et les autres progressivement plus longues; ces squamellules sont la- minées, linéaires, obtuses, droites, roides, barbellées sur les deux bords; leurs barbelles cylindriques, obtuses, droites et oides, sont égales, trés-rapprochées, appliquées, comme pec- es. L'aigrette intérieure est composée de squamellules uni- sériées, courtes, semi-avortées, membraneuses, linéaires, t Fr ) LÙ wi ro Lestyle andro; H * i + és i. ates HEL 5359 et ses collecteurs, ne diffère point essentiellement de celui des carduinées; mais cet organe offre plus de diversité et d’anoma- lies chez les centauriées. Les étamines sont pas à Ane des er si ce n’est que let est ordinairement courbe, au lieu d'être droit Comime dans presque toutes les carduinées. La corolle staminée ne diffère de celle des carduinées qu’en ce que les cinq incisions sont ordinairement moins inégales, en sorte que le plus souvent cette corolle estsubrégulière, au lieu d'être obringente. Remarques. La calathide est ordinairement radiée, souvent discoïde, sarement incouronnée; sa couronne est composée de fleurs neutres, à corolle très-diversifiée , et le plus souvent anomale. Le clinanthe, plan, épais, charnu , porte des fimbrilles nom-: Pure, Loge de inégaiess libres, filiformes -laminées. Les , Coriaces, ordinairement TETRIS d'u appendice ou d'ané "boidire bivani Les feuilles sont alternes; les tiges presque toujours Kitbet: Tec fi Je s 4 hat i ý quelque-: fois bleues. Les centauriées ne diffèrent essentiellement des carduinées que par l’ovaire et son aigrette : c’est pourquoi il seroit peut- être plus convenable de réunir ces deux tribus en une seule Qu'on diviseroit en deux sections naturelles, sous les titres de mea are et de AEETI: e La plupart il y en a beau- coup en As eu en Afrique, presqué point en Amé- rique, aucune aux Terres Australes. * IV." Tribu. Les Canouinées (Carduineæ). Caractères ordinaires, L'ovaire est obovoïde, comprimé sur les deux côtés, glabre et luisant, muni de quatre côtes ou arêtes, une intéfieure, une extérieure, deux latérales. L’aréole basilaire est wane targe, plane, arrondie, un peu oblique-intérieure. Il n'ya Point de bourrelet basilaire. Le bourrelet apicilaire est peu distinct, coroniforme. L’aréole apicilaire est souvent couverte d'un plateau charnu , entouré d'un anneau corné, qui porte l'aigrette etse détache spontané t. L'aigrette, souvent brune: en sa partie moyenne, est formée de squamellules plurisériées, irrégulièrement disposées, inégales, barbellulées ou-barbées:, celles des rangs intérieurs sont laminées en leur partie infé- rieure, triquètres en leur partie moyenne, filifarmes en leur partie supérieure, qui s'épaissit quelquefois au sommet; celles des rangs extérieurs sont plus courtes, plus grêles, presque, entièrement fliformes. Les barbes et les barbellules sont cour- $ E A #2 la AA, + bes, inégales, distancées, irrég posées: cependant, les barbes octupent de préférence les deux côtés des squamel- lules , et les barbellules, leurs deux côtés et leur face exté- eue : Le style androgynique est, comme dans les autres tribus 3 formé d’un style proprement dit, portant sursonsommnetdeux stigmatophores, Le sommet du style est presque toujours en- touré d’une zone de collecteurs pilformes, et souvent un peu renflé. Les deux stigmatophores sont articulés sur le style, et presque toujours greffés incomplétement enseruble par leurs faces intérieures respectives. Chacun d'eux asa face extérieure. convexe, couverte de très-petits collecteurs papilliformes, et. sa face intérieure plane, parfaitement lisse. Les facesintérieures des stigmatophores sont ordinai tarelfées bled toute leur étendue, à l'exception de deux marges latérales et d'une marge terminale, plus ou moins larges, qui restent libres, et qui se réfléchissent plus ou moins fortement pen- dant la fleuraison, Ces marges sont stigmatiques. Les éfamines ont le filet greffé à la corolle jusqu’au sommet de son tube , et hérissé sur sa partie libre, qui estarquée, en dedans, de poils ou de Papilles plus ou moins manifestes: Var- ticle anthérifère conforme au filet, mais un peu plus grêle et très-glabre ; l’anthère longue et étroite; le connectif large ; l'appendice apicilaire de substance ferme et sèche, à partie in-. férieu vhs A pe pi 3: 3 Iha oi L rc MURS ege gerar de ES EXD as d o eN ni STE à PRE 4 tiS HHCÇAIrTE ELE =. ER pa i sines et à parties pin LE EAN a #17 LORS dic es has: ices basilaires très-variables, pollinifères supérieurement , ne s verstextrémité, greffés l’un avec l'autre en leur partie. sHpérieure, et entièrement greffés avec les appendices des ve ’ HEL 361 anthères voisines; le pollen composé de globules cire ovoïdes, à bin granulée , se déformant après l'émission. La le se est obringente, c’est-à-dire os deux incisions qui forment la division situe sont beaucoup plus profoudes que les trois autres. Cette corolle est longue, étroite, arquée en dehors, glabre: le tube, qui s'alonge beaucoup à l'époque de la fleuraison , devient en même temps eaunelé en dehors, et creusé, dans l'intérieur de sa substance, de cing lacunes cioses de toutes parts, qui règnent d’un bout à l'autre entre les nervures: le limbe est cylindracé, à base ur- céolée, un peu gibbeuse du côté intérieur; il est opaque, et le plus soavon TA aes ; Je diyinians sont longues, étroites , linéaires, ntes, point arquées en dehors; leur NL est épaissi. extérieurement par une callosité co- nique; leur bordure est cartilagifeuse, et forme une callosité à la base externe de chaque incision; leurs nervuressontintra- marginales et fines. Remarques. La calathide est presque toujours incouronnée , très-rare- ment radiée : cependant les organes sexuels sont assez souvent imparfaits dans les fleurs extérieures; mais la forme de la- co- rolle n'étant point altérée, il n’y.a pas lieu d'admettre une Couronne, Le clinanthe est ordinairement planiuseule, épais; charnu, garni de fimbrilles nombreuses, longues, inégales, libres Siren laminées; rarement il est alvéolé, sans fim- brilles. Les squames du péricline sont imbriquées, coriaces, souvent spinescentes au sommet. Les carduinées sont le plus souvent épineuses; leurs feuilles sont alternes ; leurs tiges Presque toujours herbacées; leurs fleurs ordinairement pur- purines , quelquefois jauues, rarement bleues. … Cette tribu diffère des carliaées par les filets des amine, hérissés de poils ou de paRiss: ges SEP AUFIÉSRe RAT AMEN ture de l'ovaire etder aigrette; inopsé u coup de caractères trés-importans. Fr. Les carduinées habitent ATA FA et l'Afrique: : ny ee à presque point en Amérique, et asiak du tout aux Terres ustrales, 363 HEL V. Tribu. Les Écnnorséss (Echinopseæ). Caractères ordinaires. L'ovaire est cylindracé , non comprimé, muni de cinq ner- vures. Sa partie inférieure est atténuée et prolongée en un pied , ylindracé. L’aréole basilaire, qui termine le pied, n’est point oblique; elle n’adhère que par son point central au elinanthe, et elle est bordée d’un bourrelet basilaire pentagone. L'aigrette est quadruple , composée de squamellules multisériées, im- plantées sur toute la surface du corps de l'ovaire et de son pied. La première aigrette, située autour de l’aréole apici- laire, est formée de squamellules unisériées , paléiformes, courtes, souvent entre-greffées inférieurement. La seconde aigrette, qui occupe tout le corps de l'ovaire , est formée de squamellules multisériées, filiformes , longues , barbellulées. La troisième aigrette, naissant de la partie supérieure du pied de l'ovaire, est Pnrinée de squamellules plurisériées , palét-, formes, foliacées, coriaces, trés-grandes. La quatrième ai- grette , implantée sur la partie inférieure du pied, est formée de squamellules plurisériées, laminées, membraneuses , divi- sées en lanières filiformes, barbellulées. Le placentaire est irés-élevé. Le style androgynique est semblable à celui des carduinées, libres jusqu’à la base , et qu'ils divergent en s’arquant en de- hors pendant la fleuraison, d’où l’on peut conclure que leur face intérieure plane est entièrement stigmatique. Les étamines différent de celles des cardiinées, en ce que le filet est parfaitement glabre , et qu'il est greffé avec la corolle, non seulement jusqu’au sommet de son tube, mais encore jusqu’à la base des incisions du limbe. Les molécules polliniques nous ont paru être prismatiques , à quatre faces, avecun sillon longitudinal médiaire sur chaque face. La corolle staminée est régulière et trés-droite. Le limbe est plus long que le tube ; sa partie indivise est extrémement ; ses divisions sont trés-longues, étroites, linéaires, €t coudées brusquement en dehors à quelque distance de leur base ; un petit appendice plus ou moins manifeste, en forme déc: aille courte, denticulée , est situé transversalement sur la S EREE A as MERT E BER . 365 face intérieure de chaque division, à l'endroit où elle se. coude. | À Remarques. re t sy hé ig i S , équaliflore „multi - I éelinanthé est éphériqué; inippendicuté, Le périeie est NDS formé d’une mul- titude de squames diffuses, rabattues, semi-avortéés, ana- logues aux squamellules de la fuairitik aigrette. Les feuilles sont alternes, épineuses, pinnatifides; les tiges herbacées; les fleurs blanches ou bleuåtres. L'ordre de fleuraison de la cala- thide est inverse, c’est-à-dire que les fleurs intérieures s'épa- nouissent les premières.. Ordinairement les fleurs marginales ne se développent qu'imparfaitement. L'ordre de fleuraison inverse, ainsi que le demi-avortement où l'imperfection des fleurs marges et du péricline, sont, selon nous, l'effet de la situation gênée et renversée dés par- pa Seed de ne Era nn né ae résulte de la I g R. Brəwn (J our- nal de Physique, tom. 86, pag. 398 et 410) croit trouver dans l'ordre de fleuraison inverse une preuve certaine de l'opinion généralement admise, et qui attribue aux echinops un capitule composé de hdi calathides reine gas soutenons an contraire que lės prétendues de ces plantes sont réellement a simples fleurs, et nous démontrons rigou< reusement cette proposition de la manière suivante. a calathide est essentiellement composée d’une ou plu- sie rs fleurs, Bar sur un eserim et entourées d’un pé- ric té sur les bordsdu clinanthe. D cette définition incosteststié , nous tirons deux Consé- quences : la première est qu’une prétendue calathide uniflore Qui maüroit ni clinanthe , ni péricline, ne seroit point une ca- lathide, mais une simple fleur ; la seconde est qu’un prétendu péricline qui naîtroit, non des bords du clinanthe , mais de la surface de l'ovaire , ne seroit point un vrai périclime. Posons a un principe : č 'est ns voue iiai ro sr aaa est , qui s'articule avec le clinanthe: d’où il: sé que tout appe éndice qui auroit son origine sailei de cette aréole basilaire, dénotée par ore, ] +64 : EE l'articulation, seroit une dépendance de Fovaire, et non du clinanthe. ı Appliquons ces principes à l’echinops. 1.° L’aréole basilaire de chaque ovaire repose immédiatement sur le clinanfthe com- mun à tous ;etilne peut y avoir d’équivoque sur cette aréole, attendu . ‘qu’elle est jointe au clinanthe par une articulation manifeste, et qu'elle estbordée d’un bourrelet.: Donc la préten- due calathide uniflore est dépourvue d’un clinanthe propre. 2.” Le prétendu péricline de la prétendue calathide uniflore est implanté sur l'ovaire, bien au-dessus de l’aréole basilaire. Donc ce n’est point un vrai péricline ; donc la prétendue cala- thide est dépourvue de péricline comme de clinanthe; donc ce west point une calathide, mais une simple fleur. Maintenant, si on nous demande pourquoi nous considérons comme une aigrette ce faux péricline, qui ne ressemble guëre à une aigrette, et qui d’ailleurs est implanté sur la base de l'ovaire au lieu de l'être autour de son sommet, nous répon- drons que tous appendices qui sont implantés sur des points quelconques de la surface de l'ovaire , entre les deux aréoles , basilaire et apicilaire , et qui sont manifestement analogues à des squames de péricline , ou à des squamelles de clinanthe; ne peuvent être assimilés à rien, si ce n’est des squamellules d'aigrette. La tribu des échinopsées, parfaitement distincte de toute autre tribu, et extrêmement ne Lee ses singuliers caractères, ne comprend qu’un seul genre composé d’un petit nombre d'espèces qui habitent l'Europe, VAsie ou l'Afrique- VI Tribu. Les Ancrormées (Arctotideæ). Caractères ordinaires. ` = L'ovai t tie inféri stplus ou moins prolongée en un piis a, IL offre une fice intérieure dépourvue de côtes, et une face extérieure minip de cinq côtes longitudinales. Ordi és-longuts soies membraneuses, qui occupent. de préférence le me et la face imérieure. IL y a un bourrelet apicilaire. L'aigrette est tantôtnulle, tantôt stéphanoïde , tantôt composée de squamel- lules unisériées ou plurisériées, peltiin laminées; ou fi- HEL 365 liformes , barbéllées ou barbellulées. Le placentaire est élevé. ix cavité de l'ovaire cst souvent diviséé en trois loges, dont unité vulifére correspond à la face intériéuré , ét les deux autres les et semi-avortées corréspondent à la face extérieure. Le style androgyniqué ést éomposé de deux articles, dont Pinférieur est filiforme et glabre; l'article supérieur, plus court et plus gros, forme une colonne cylindrique, dont là Partie supérieure est divisée en deux languettes! la surface ex- térienré de cet article est colorée , et toute couverte dé col- lectéurs ponetiformes à peine sailläns ; qui présentent un äs- péct Velouté; les collecteurs sont moins courts et piliformessur le contour de la base , léquél est en outre un peu épaissi de manière à former un Sn PRES ~ qar $ ra ts à nairement à l’époque de la I déux languettes constitue le stigmate ; ellé ést plane, aites glabre , et autrement colorée que lasurface éxtériéùre: A Pé poque de la fleuraison , les deux languettes divergent en sar- l g n dehors, B em Bafa sé réfléchissent en dessous: à la corolle jusqu’au sommet de son e et souvent papillés sur leur partie libre; les an- thères souvent noirâtres en tout ou partie; les ices spivilairés dust semis orbiculaires, s imbriqués se PRESS et sam pm des deux côtés” : i ` La corollé staminée est régulière et droite ; ses divisiöns sont Se étroites, linéaires, souvent munies, derrière le söm- met, d'une callositétrés-remarquable ; la eoni du Rens est svuveht subcartilagineuse. Fe a Là cslathide est radiée; son disque est souvent masculiflore intérieurement , et androgymiflore éxtérieuremenñt. Le cli- nänthe est alvéolé, et souvent en outre fimbrillifère: Les Squämes du péricline sont ordinairëment imbfiquées, que. quefois bisériées, rarement- unisériées, trés-souvé#t entre- sinfétieurement. 1 Les féuill erment opposées. Lestiges DAMES LIÉE EE his jaunes; quelquefois celles de là coufoune sat blanches “h Purpurines, 366 HEL Cette tribu est trés-remarquable par la structure de l'ovaire; surtout lorsqu'il est triloculaire. L’analogie frappante que nous avons observée entre les ovaires d’a retotidé ées et les ovaires de alérianées , nous a que les ovaires d’arc- PA à 2 avoient pour type un ovaire réellement triloculaire et triovulé. Les arctotidées ne sont pas moins remarquables par ‘la conformation du style, qui démontre leur affinité avec les échinopsées, les carduinées, les centauriées et les carlinées. Nous devons avertir que les caractères fy style np, fon pas, chez toutes les arctotidées, aussi f chez celles qui servent de «ais à cette. tribu, et d’après lesquelles nous. avons fait notre description; mais, malgré quelques mo- difications, on retrouve chez toutes. ce qu’il y a d’essentiel dans la structure décrite. _. Toutes les arctotidées jat exclusivement la région. du „cap de Bonne-Espérance VI Tribu. Les Carsnourées (Calenduleæ ). Caractères ordinaires. + L'ovaire, abstraction w de ses sappendices; est EE ou cherie. quelquefo rissant, le péricarpe ae 3 lement UE rable, à souvent il devient presque difforme ; en produisant de sa “née. es excroissances trés-grandes et trés-variées. Il n’y a point aigrette. anbe style androgynique Pik deux: stigmatophores très- courts , larges, arrondis au. sommet, qui divèrgent €n s’arquant en dehors; chaque stigmatophore est bordé, sur la face intérieure, de deut ; gros bourrelets stigmatiques cylin- driques, obfiérés au RES aaeain en Sebo rie 9s à la base avec les bourre ; la face t extérieure. de chaque pi ce forme au "o uR demi-cône dont la base est bordée d’une. rangée de collecteurs Piliformes. _Les étamines ne différent de Rai des hélianthées que si les. „Appendices basilaires ; qui sont subulés aigus, dépourv de en leur partie inférieure, ordinairement libres iv ire, côtés. HEL 367 La corolle staminée est régulière et très-analogue à celle des hélianthées, dont elle diffère par la consistance des divisions du limbe, qui sont , comme sa partie indivise, minces, mem- tie demi- Re LES point épaissies sur la face in- térieure par une lame charnue, ni par des papilles. Quelque- foisle limbe est subcartilagineux , et muni de callosités situées derrière le sommet des divisions, et analogues à celles des arc- ces Le limbe, en préfleuraison, est pyriforme. Remarques. La calathide est radiée ; son disque est ordinairement mas- culiflore , rarement androgyniflore, quelquefois masculiflore intérieurement, et androgyniflore extérieurement ; sa cou- Tonne est féminiflore. Le clinanthe est presque toujours inap- pendiculé, rarement fimbrillifére. Les squames du péricline sontunisériées ou paucisériées. Les feuilles sont ordinairement alternes. Les tiges sont tantôt ligneuses, tantôt herbacées. Les corolles sont drdiréirement jaunes ou orangées, quelquefois blanches, pourpres ou bleues. Les calendulées ont une odeur FRRDRRC dans toutes les es- pètes, et qui paroît cette petite tribu. Elles ont tde rer avec re arctotidées, atst qu ‘avec FEN lianthée autant que perte la trop némbretée tribu des hélianthées, nous y aurions Su: celle des calendulées, qui est très-foi- blement caractéris La plupart des PRET habitent l’ Afrique , et surtout ia région du cap de Bonne- ro on trouve les autres Europe et en Asie. VIILE Tribu. Les Eraik (regimes). Caractères ordinaires. L'ovaire est ps étroit, cylindracé ou prismatique, i quefois un peu comprimé ou obcomprimé; il est obscurément et ipl tas anguleux, légèrement strié, bispidule , quelquefois pourvu d’un bourrelet basilaire trés-éle vé, pédi- forme; son placentaire est très-élevé. L'aigrette très-diversi- fie, et le plus souvent irrégulière, est composée de squamel- inat unisériées ou plurisériées, semblables ou dissemblables, 568 HEL ordinairement inégales et entre-greffées à là båsë , coriaces, roides; elles sont Paléitormés, läminées, dquerres ou fili- formes , très-barbeïlulées ou hip etdiutéss © souvent paléi- formes inférieurément, et filiformes supérieurement ; quel- quefois paléiformes itféiéurén ent , €t divisées supérieure- ment en plusieurs lanières Aliformes. Le style androgyniqüé porte sur son sommet deux stigmato- phores qui divergent en sarguante en dehors pendant la fleu- raison; ils sont longs, d ques , semi-coniques-obtus au sommet; deux poterle tigmati demi-cylindri papi contigus, couvrent la face intérieure plane ` des SR pa à l'exception de sa partie apicilaire , qui, n'étant point stigmatifére, forme un petit appendice; la face extérieure convexe dés stigmatophores est hérissée en sa pat- tie supérieure , de collecteurs piliformes. Chez plusieurs tagé- tinées, le style androgynique est trés-anomal, imitant arat tement un style masculin, parce que les Fe, stigmatophores sont Es presque jusqu’au bout. s étamines ont l’article anthérifére long et conforme au tei; ; appendice apila CEAPA fenisnneéolé-ohr e nu n PA? Staminée est réralière ou LS sé mie son limbe est. ordinairement trés-peu distinct du tube, et divisé.en la- nières longues, linéaires , dont la face fee sert est hérissée de papilles pi orm " o très-lpngnes, à | Rémérques. es La calathide est ordinairement radiée, quelquefois quasi- radiée ou discoïde, rarement incouronnée; le disque est an- drogyniflore; la couronné est composée d’un petit nombre de fleurs femelles ligulées à languette large et arrondie. Le cli- nanthe est inappendiculé, ou le plus souvent fimbrillifère. Les squames du hr pen ne sont ordinairement unisériées, libres « ou iis > Ced pennées ou pennatifides, tantôt indivises , "Ut pilye! pe rer la basé. Les ti et soient añguleises ou striées. Les Au S6ût presque tou jours jaunes’ öt orangées: là couroune est Souvent véloutite- HEL 369 Les tagétinées sont ordinairement glabres, et pourvues de glandes larges et souvent oblongues, situées sous les feuilles et sur le péricline ; leur odeur forte, et d’une nature particulière, est due sans doute au suc propre contenu dans ces réservoirs glanduliformes. Les tagétinées ne sont réellement qu’une section trés-natu- relle et très-remarquable de la tribu des hélianthées, dont elles différent principalement par la forme de l'ovaire; elles ont surtout la plus grande affinité avec les hélianthées-héléniées, -ainsi qu'avec les hélianthées-coréopsidées, et un genre d’hé- ` lianthées-prototypes : cependant quelques tagétinées semblent se rapprocher des sénécionées ou des astérées ; mais c’est sur- tout pour diminuer un peu la trop grande tribu des hélianthées, que nous nous sommes décidé à en séparer les tagétinées. Presque toutes les tagétinées habitent l'Amérique. . IX Tribu. Les HÉLIANTHÉES (Helianther }, . Caractères ordinaires. L’ovaire est oblong, obovoïde , arrondi ou tronqué au som- met; tantôt comprimé; tantôt, et plus rarement, obcomprimé; muni de quatre côtes ou arêtes plus ou moins prononcées, une intérieure, une extérieure , deux latérales, de sorte qu'il semble offrir quatre faces limitées par quatre arêtes, dont deux souvent oblitérées. L'aréole basilaire est sessile, et le plus souvent oblique-intérieure. L’aréole apicilaire est moins étendue que la sommité REF OY are nr est tantôt sue ; tantôt stéphanoïde , tantôt breuses, unisériées , souvent entre-greffées ala base. ordinai- rement ié torfeent adhérentes à l'ovaire ; quelquefois ca- duques; elles sont tantôt paléiformes ou laminées, tantôt triquètres ou filiformes, épaisses , roides, munies de fortes barbellules, quelquefois de barbelles. Le style androgynique porte sur son sommet deux es a tophores , qui, à l’époque de la fleuraison, divergent en s'ar- Quant en dehors; ils sont demi-cylindriques inférieurement , et ges Pr SA ÉERSAREREE ta réel plane porte deux , papil- al tn a =. sas, devenant ensuite contigus, puis con- ue e t près du sommet; 20, 24 370 -< HEL leur face extérieure convexe est hérissée, en sa partie supé» rieure, de collecteurs piliformes. La base du style se prolonge souvent en une sorte d’appendice filiforme ou obconique, , engaîné par le nectaire alors tubuleux Les étamines ont le filet greffé à la isole; jusqu’au sommet de son tube; l’article anthérifère à peu près conforme au filet; V'anthére noirâtre ou brune; l'appendice apieilaire libre, sub- cordiforme , cartilagineux; les appendices basilaires longs comme l’article anthérifère , obconiques, ROM Rss: libres . et be à par pur côté pére greffés par leur côté exté- ; les molécules du inj Robes: sphériques, échinulées. Le filet se flétrit le plus souvent aussitôt après la fécondation, et avant l’article anthérifére. La corolle staminée est régulière; son tube est court; la partie indivise du limbe est longue, subcylindracée ; ses divi- sions sont courtes, épaissies sur la face intérieure, qui est hé- rissée de papilles cylindriques. Cette corolle porte des poils subulés, articulés; sa couleur est ordinairement jaune foncé; ses nervures sont le plus souvent intra-marginales, épaisses. Remarques. Fee à rue me = $ R A Ta + O 3 2 E quelquefois discoïde, xe ch inanthe Than E Xa lé is fmbhrillifi T essquames se À à j ? t T> + 4 el a 4 FE +: 4 ps : 4 LA es 4 r 1 isériées , égales inégal timbriqué L es feuilles sont PR EEE rement opposées souvent. alternes, souvent trinervées. Les: tiges sont ordinairement -herbacées, souvent ligneuses, Les, feurs sont Re souvent blanches, quelque- fois purpur De RE s tribus dont se compose l'ordre des synau- y celle-ci est la: plus. nombreuse en genres, et lune des = cé difficiles à caractériser: elle.est trés-naturelle, et ce- pendant il ny a peut-être pas un seul de ses caractères qui. ne soit sujet à, beaucoup d’exceptions. ou. de modifications plus ou moins graves. Il est indispensable de la. diviser. en plu- sieurs sections naturelles, dont nous ayons expo, les. titres, et. les caractères dansnotre article HÉLÉNIÉES. HEL 33 t La plupart des hélianthées habitent l'Amérique ; plusieurs sont en Asie, quelques unes en Afrique ; PEurope n’en a presque point ; les Terres Australes en paroïssent dépourvues, X.° Tribu. Les Ampnosiées ( Ambrosieæ). Caractères ‘ordinaires. L'ovaire est ovale, obcomprimé, à face intérieure plane, à ‘face extérieure convexe; il est glabre, lisse, marqué légère- ment d’une dizaine environ de lignes longitudinales paral- lèles, quelquefois parsemé de globules; l’aréole basilaire est sessile, irrégulière , oblique-intérieure. L’aigrette est nulle. Le style féminin est court, quelquefois continu au sommet de l'ovaire ; il porte deux lodge stigmatdphorťs laminés, qui divergent en s’arquant en d ; chacun d'eux est bordé de deux gros bourrelets stigmätiques, cylin- driques, fortement papillés. Le style masculin est tantôt in- divis, et terminé par une troncature garnie de collecteurs; tantôt anomal et variable. Les étamines ont les filets larges, épais, greffés à la partie basilaire seulement de la corolle; mais ordinairement greffés entre eux en un tube; les articles anthérifères très-courts, et à peine distincts des filets; les anthères Hbrés, épaisses; les appendices apicilaires charnus; les appendices basilaires presque nuls, pointus; le pollen un peu verdâtre. La corolle re est régulière , et a la forme d'une figue; sa substance est verdatre, Kérbacée, analogue à celle d’un ca- lice : elle a le tube confondu avec le limbe‘, les divisions très- Courtes. les nervures intra-marginales, les poils pour la plu- part coniques , articulés. b a a aa $ à: cris y > des fleurs femelles et des La calathide féminiflore est composée d'u ne seule fleur dé- pourvue de corolle ; son clinanthe est fn Et : son pé- ricline est formé de plusieurs squames imbriquées, entre- greffées; souvent deux calathides sont réunies par leurs pê 24, 372 HEL riclines entre-greffés. La calathide masculiflore est composée de plusieurs fleurs; son clinanthe est presque toujours squa- mellifère ; son péricline est formé de plusieurs squames unisé- riées, souvent entre-greffées. Les feuilles sont ordinairement alternes; les tiges sont ordinairement herbacées ; les fleurs sont verdàtres. Chez les ambrosiées douteuses, les fleurs femelles nt une corolle, et la calathide est bisexuelle, discoïde, à i asd blanchâtres. Les three: Los opi une nas bien remarquable avec* ne se rapprochent pas moins des kälianthées-millériées , ER nous aurions pu les réunir : mais nous avons mieux aimé restréindre qué tendre la tribu des hélianthées, qui a le défaut d’être ue nombreuse, trop diversifiée, et d’avoir en conséquence des caractères trop vagues. Nous avons souvent observé, sur quel- ques ovaires du xanfhium strumarium, une sorte d’ajgrette semi- avortée, épigyne , composée de squamellules difformes (ou, s Sk veut, des rudimens informés de corolle), accompa- es quelquefois d'une étamine épigyne. Les nervures de la m semblent un peu rameuses chez liva frutescens. On a trouvé des ambrosiées en Europe, en Asie et dans les deux Amériques. XI. Tribu. Les Antnéminées ( Anfhemideæ). Caractères ordinaires. L’oyaire est épais ou large , irrégulier, anguleux , de forme diversifiée, glabre; muni Pda ERS , inégales, sou- vent ESA irréguliėęrement disposées, arrondies ou laire est sessile , large, LE ière, point oblique. L'aigrette est le plus souventnulle ou stéphanoïde, irrégulière, quelque- fois composée de sans es paléiformes. Le style androgynique porte deux stigmatophores demi-Cy- lndriques, qui, à l’époque de la fleuraison , divergent en + térieure plane est bordée de deux bourrelets stigmatiques non-confluens ; leur sommet est comme tronqué transversale- HEL 373 . ment en une aire semi-orbiculaire , bordée de collecteurs pi- liformes. Les étamines ont le filet greffé à la partie inférieure cites ment du tube de la corolle ; l’article anthérifère subglobuleux ; les loges amincies en pointe à la base ; Méediée apicilaire ligulé , charnu ; les appendices basilaires nuls ou presque nuls, Les anthères sont courtes, foiblement entre-greffées. La corolle staminée a le tube au moins aussi long et presque aussi large que le limbe , très-irrégulier, presque difforme, iné- galement anguleux, souvent prolongé par sa base autour du sommet de ovaires d'une substance verdàtre , trés-épaisse , fongueuse ou spongieuse , lacuneuse. Le limbe est régulier ow subrégulier, campaniforme, à nervures verdàtres; ses divi- sions, presque aussi longues que sa partie indivise , sont semi- ovales, très-divergentes et arquées en dehors, tapissées de très-courtes papilles sur la face intérieure, et épaissies der- rière le sommet par une callosité quelquefois énorme. Des globules didymes, sessiles, ou élevés sur de gros et courts pé- dicules perpendiculaires å la surface qui les porte, sont pi en petit nombre sur cette corolle. Remarques. La calathide est ordinairement radiée, souvent discoïde , souvent incouronnée. Le clinanthe est tantôt squamellifére , tantôt idappeadiculés rarement fimbrillifère ou stipifère. Les squames du péricline sont ordinairement imbriquées. Les feuilles sont alternes, e etle plus souvent très-découpées. Les tigessont tantôt et le plus souvent herbacées, tantôt ligneuses.. hu ges errant sons srdinsiremees jaunes, queue: souvent jenden, L'odeur aromatique et la saveur amère sont communes dans cette tribu. idées ont beaucoup d’aflinité avec les hélian- ds Elles ressemblent par le style à beaucoup d'inulées , ‘aux sénécionées et aux nassauviées; mais elles s en distinguent bien par les autres organes floraux Les anthémidées habitent ae Asie et tangue; il 2'yen a presque point en Amérique, non plus qu'aux Terres. Australes. $ 374 HEL XII Tribu. Les Ixurées (Inuleæ). . Caractères ordinaires. L'ovaire est ordinairement grêle, non comprimé, cylin- L’aigrette est ordinairement très- longue, régulière, composée de squamellules peu nombreuses, égales, RARE assez souvent entre-greffées à la base: ces squamellules sont grêles, droites, ayant quelque tendance à a s'arguer régulièrement en dehors , souvent caduques ; elles sont filiformes, sublaminées en leur partie inférieure, qui est barbellulée, subtriquètrés en leur partie supérieure, qui est barbellée, surtout dans les fleurs måles ; les barbellules sont ouvertes, -rapprochées, ré- gulièrement disposées sur deux ou trois lignes; les barbelles sont très-souvent appliquées, comme entre-greffées. Le.style androgynique parte deux stigmatophores demi- cylindriques, un peu élargis et épaissis vers le sommet, lequel est arrondi; leur face intérieure plane est bordée de deux bourrelets stigmatiques confluens au sommet ; leur face extér rieure convexe est munie, sur son tiers supérieur, de collec- teurs piliformes, très-menus, très-courts et trés-rares; à lé- poque de la fleuraison, les deux stigmatophores divergent sans se courber sensiblement ni en dehors ni en dedans. Beau- coup d'inulées ont le style semblable à celui des anthémidées, c'est-à-dire que les stigmatophores sont arqués en dehors, et. tronqués au sommet, que les collecteurs sont rassemblés sur cette troncature , et que les verniet stigmatiques ne con- -fluent pas sensiblement au sommet, Les étamines ont le filet greffé à la partie inférieure Tal ment du tube de la corolle; Varticie anthérifère , grêle ; voisines ; les KA SEE basïilaires pee subulés , sou- br Se meux. staminée est régulière, grêle, lisse et glabre, sub- coriacée, à nervures peu ‘manifestes ; intra-marginales; le limbe, peu distinct du tube, est pyriforme; ses divisions sont courtes, peu divergentes, peu arquées, demi - lancéolées; + HEL 375 épaissies sur les bords qui sont munis d'une arête cartilagi- neuse, très-saillante en dehors, et se prolongeant derrière le sommet en une corne calleuse ; des poils terminés en globule sont couchés verticalement sur la face extérieure des divisions. Remarques. La calathide est tantôt radiée , tantôt discoïde , tantôt in- couronnée. Le clinanthe est ordinairement inappendiculé , souvent squamellifère , quelquefois garni d’appendicés ano- maux. Les squames du péricline sont ordinairement imbri- quées, et souvent surmontées d'un appendice scarieux, coloré, Les calathides sont assez souvent rassemblées en capitules. Les feuilles, rarement opposées, sont ordinairement indi- vises, et le plus souvent tomenteuses en tout ou partie. Plu- sieurs inulées, de différens genres, ont les feuilles concaves et tomenteuses en dessus, convexes et glabres en dessous, et retournées sens dessus dessous par l'effet d’une torsion. Les tiges sont tantôt herbacées , tantôt ligneuses. La couleur des coroiles est ordinairement jaune-pâle. Beaucoup d’inulées ont le style semblable à celui des an- thémidées, inÉci é td 16 isl 1 $ leur aigrette , leurs étamines, leur corolle les fixen ment dans la tribu des inulées. D'autres inulées , au con- traire, sont fixées dans cette tribu par le style , quoique les autres organes offrent des anomalies. Les inulées ont des rap- ports d'affinité avec les carlinées. Il y a des inulées dans les quatre parties du monde, et sur- tout dans l'Afrique méridionale; presque toutes les synanthé- rées des Terres Australes appartiennent à cette tribu. XII. Tribu. Les Asrénées ( Astereæ ). Caractères ordinaires. t solide- L'ovaire est pédicellulé, plus ou moins comprimé sur les deux côtés, obovale-oblong, rarement glabre , le plus souvent garni de poils biapiculés; muni d’uné côte sur chacune des deux arêtes, et quelquefois d’autres côtes moindres sur les deux faces. L'aigrette irrégulière, courbée vers le centre de la calathide, comme chiffonnée , rarement nulle ou semi- avortée, est le plus souvent composée de squamellules trés- 376 HEL inégales, filiformes ou subtriquètres, épaisses , flexueuses ; hérissées de barbellules longues et fortes, rapprochées, irré- gulièrement disposées. Quelquefois l'aigrette est composée 3 a chacun desquels on distingue une partie inférieure demi-cy- lindrique , bordée de deux bourrelets stigmatiques non con- fluens , et une partie supérieure ordinairement plus courte, semi-conique', non stigmatifère, hérissée de collecteurssur la face extérieure convexe; à l’époque de la fleuraison , la partie inférieure stigmatifère se courbe en dedans, de sorte que les deux süigmatophores, sex Tun vers l’autre , représentent une sorte de pince. Les étamines ont le filet greffé à la corolle, ordinairement jusqu’au sommet de son tube ; l’article anthérifére , souvent jaune ou orangé , trés-distinct du filet; les loges arrondies äla base; l’appendice apicilaire , libre, demi - lancéolé , obtus , un peu sinué sur les côtés ; les ippies basilaires nuls. La corolle staminée est tvpulière ou subrégulière; le tube offre cinq côtes arrondies; le limbe est le plus souvent sub- pyriforme , à nervures cylindriques, charnues, épaisses; ses divisions sont semi-ovales, oblongues, sub-acuminées, mem- braneuses, demi-transparentes, bordées d’un gros bourrelet cylindrique, charnu ; les poils , qui occupent presque toujours la partie inférieure du limbe, sont SEE , obtus, di- visés en articles courts, č < Remarques. La calathide est ordinai tradié E coide , rarement incouronnée. Le clinanthe at M Goairevieni inap- pendiculé, fovéolé ou alvéolé, rarement fimbrillifère ou squa- mellifère, Les squames du péricline sont ordinairement im- briquées, quelquefois unisériées, Les feuilles ordinairement “alternes, quelquefois opposées, sont toujours indivises. Les : tigessont herbacées ou ligneuses. Les corolles inradiantes sont jaunes; les radiantes sont jaunes , blanches, rouges , violettes ou bleues. Cette tribu est caractérisée principalement par le style, qui suffit pour ja distinguer de toute autre tribu, quand les HEL 377 caractères de cet organe sont bien prononcés. Dans.le cas con- traire , il faut recourir aux autres organes floraux, qui offrent aussi plusieurs bons caractères. Les astérées sont répandues inégalement sur toutes les par- ties de la terre; ily en a beaucoup dans l'Amérique septen- irionale et en Afrique. XIV.* Tribu. Les Sénécionées (Senecioneæ). _ Caractères ordinaires. * L'ovaire est pédicellulé, non comprimé, cylindracé; sa sur- face est divisée en dix ou vingt bandes longitudinales, qui, ordinairement , sont alternativement glabres et hérissées de poils papilliformes ; l’aréole basilaire n’est point oblique. L’ai- grette est le plussouvent longue, blanche, composée de squa- mellules filiformes, très-grêles , caduques par fragilité, striées longitudinalement, barbellulées ; les barbellules ordinaire- ment éparses, distancées, menues , courtes, obtuses, peu saillantes. > : Le style androgynique porte sur son sommet deux stigma- phores demi-cylindriques, qui, à l’époque de la fleuraison,. divergent en s'arquant en dehors, en forme de demi-cercles ; la face intérieure plane des stigmatophores est bordée de deux bourrelets stigmatiques, quelquefois confluens ; le sommet de chaque stigmatophore est ordinairement tronqué , et garni de collecteurs, qui se répandent aussi quelquefois sur la face ex- térieure convexe des stigmatophores ; quelquefois un appen- dice collectifère, plus ou moins long , surmonte le sommet de Chaque stigmatophore. Les étamines ont le filet greffé à la corolle, ordinairement jusqu’au sommet de son tube; ia partie libre du filet est le plus souvent contournée en zigzag avant la fleuraison ; l'article an- thérifère est presque toujours notablement épaissi et strié; les loges sont amincies en pointe à la base; les appendices basi- laires sont nuls ou presque nuls. ; | La corolle staminée est régulière, grêle et glabre, à tube lisse , à limbe pyriforme; les divisions, beaucoup plus courtes que la partie indivise du limbe , sont semi-ovales, bordées d’un bourrelet souvent papillulé ,etmunies , sous le sommet de leur face extérieure, d’une petite bosse papillée, quise prolonge 378 HEL inférieurement en une nervure surnuméraire plus ou moins étendue. Remarques. La calathide est tantôt incouronnée , tantôt radiée, quel- quefois discoïde. Le clinanthe est ordinairement inappendi- culé, souvent alvéolé, quelquefois fimbrillifère , jamais squa- mellifère. Lessquames du péricline sont, Le plus souvent , uni- sériées, ou subunisériées, égales, oblongues, quelquefois entre- grellées inférieurement. Les feuilles sont alternes, tantôt indivises, tantôt découpées , et, dans ce dernier cas, presque toujours pennatifides. Les tiges sont herbacées ou ligneuses. Les corolles sont ordinairement jaunes , souvent sad vio- lettes, orangées , blanchâtres, Cette tribu se confondroit parle style avec les Asiviées, les anthémidées, et une partie des inulées ; mais elle s’en dis- tingue bien par lesautres organes floraux. Ou trouve des sénécionées dans toutes les parties du globe; l'Afrique méridionale, surtout, en produit un très- grand nombre. M. de Humboldt remarque qu’il y a beaucoup de sé- “ nécionées dans la région supérieure des Andes, située au-dessus de la limite des neiges perpétuelles, où le soleil a peu d'em- pire, où règnent habituellement des vents impétueux, et où aucun arbre ne peut croître (1). XV.° Tribu. Les Nassauviées {Nassauvieæ). Caractères ordinaires. L'ovaire, dans cette tribu, varie selon les genre Le style audrogynique a ses deux pal Eure d'une marginaux , souvent imperceptibles ; leur troncature termi- näle est garnie d’une touffe de collecteurs piliformes. La base du su: est souvent très-épaissie et globuleuse. 7 () Nova Grxena er Srreres PLauraru, tom. LV, ge pag. 240. Voyez, dans le Journal de Physique, de juillet 1819, notre critique et xaisonnée de ce quatrième v volume de l'ouvrage de M. Kate HEL 379 Les étamines ont l’article anthérifère épaissi; le connectif court ; hons SE long, lnénise, greffé inférieu oisines ; les ap- rementavec les app ces des V pendices basilaires longs, laminés. La corolle staminée est labiée; le tube et le limbe sont peu distincts l'un de l’autre; les deux lèvres deviennent inégales en longueur’ à l’époque de la fleuraison ; la lèvre extérieure plus longue, plus large , et à trois divisions plus courtes , est d'une substance plus “paite, ‘plus apies plus colorée, et d'une forme ovale; la courte, plus étroite, et à deux sous plus longues, mais | quelqiefois cohérentes, est d’une substance plus mince, plus transparente, plus pâle, et d'une forme demi-lancéolé Remarques. La calathide est incouronnée , androgyniflore ; elle devient radiatiforme , à l’époque de la fleuraison, comme dansla tribu des lactucées , la lèvre extérieure de la corolle s’alongeant davantage dans les fleurs extérieures qué dans les fleurs inté- rieures de la calathide. Le clinanthe est tantôt inappendiculé, tantôt fimbrillifère, tantôt squamellifère. Les ne du pé- ricline sont ordinairement unisériées ou subunisériées, quel- quefois bisériées ou paucisériées. Les ele. sont alternes, quelquefois imbriquées, le plus souvent sessiles sur la tige, ordinairement plus ou moins dentées ou découpées en tout ou Partie, souvent coriaces. Les tiges sont herbacées , ou quel- quefois ligneuses. Les corolles sont ordinairement jaunes, quelquefois rouges , bleues ou blanches. Cette tribu diffère de la suivante par le style , et de toutes les autres par la corolle; car il ne faut point confondre la co- rolle labiée, qui est exclusivement propre aux nassauviées et aux mutisiées, avec les corolles biligulées et ringentes, quise rencontrent dans d’autres tribus. Les nassauviées ont des rap- ports d’ailiuité très-remarquables avec les carlinées et et” tucées, ` Lesplantes de cette tribu habitent l'Amérique ue XVI, Tribu. Les Munistées i Mutisieæ). Caractères o: L'oyaire est cylindracé, tire, érdissistiiitt 580 HEL couvert de tias papilles charnues, arrondies ; quelquefois garni de poils, ou glabre. Il y asouventun borrelet opirinine ene horizontalement. EUR est Lfor Ta 21..14 rmes, tł rean] Duchées Le style e a ses deüs stigmatophores courts, non divergens, un peu arqués en dedans, demi-cylindriques, arrondis au sommet qui est un peu épais: leur ‘face interne plane porte deux très-petits bourrelets stigmatiques margi- naux, confluens au sommet, et souvent imperceptibles; leur face externe convexe porte sur sa partie supérieure. quelques pn ONERENrS papilliformes , épars Les ines ont: Pace anthérifère pa le connecti , lin éaire; greffé inférieurement avec les appendices des deux anthères voisines; les appendices basilaires longs, subulés La corolle staminée est labiée ; le tube et le limbe sont peu distincts l’un de l’autre; les deux levres sont égales en lon- gueur, et linéaires; l’extérieure plus large, et à trois divi- sions plus courtes; l'intérieure plus étroite , et à deux divisions pluslongues. Remarques. La calathide est ordinairement radiée , quelquefois dis- See rarement incouronnée , jamais radiatiforme. Le clinanthe est ordinairement inappendiculé , rarement fim- HANG e er mellifére. Les squames du péricline sont plurisériée i ent imbriquées. Les mutisiées sont aes plantes babke ou pbs ligneuses, assez ordinaire- ment tomenteusesen toutou partie , tantôt pourvuesde vraies. tiges, tantôt, et le plus souvent, n'ayant que des hampes. Leurs feuilles sont alternes, sessiles sur les tiges, tantôt indivises , tantôt découpées, et, dans ce dernier cas, lyrées , roncinées;. pennatifides, ou pennées, quelquefois munies de vrilles. Les corolles du disque sont ordinairement jaunes , rarement pur- purines ou blanchâtres; celles de la couronne radiante sont ordinairement plus colorées , jaunes, orangées , ou pourpres ; et leur languette radiante est souvent épaisse, comme char- nue, et velue en dessous: elles sont ordinairement ET ai eee smpiement Lie ée HEL 381 Cette tribu diffère de la précédente parlestyle, et detoutes. les autres par la corolle: Elle a, comme la précédente, des cées et les carlinées : c’est pourquoi il eonviendroit peut-être de ranger les matisieës et les nassauviées entre les lactucées et les carlinées La plupart des mutisiées habitent l'Amérique méridionale; l'Afrique en produit plusieurs, et l'Amérique septentrionale quelques unes. XVII.® Tribu, Les TussiLAGINÉES (Tussilagineæ). Caractères ordinaires. L'ovaire est pédicellulé, oblong , non comprimé, cylindracé; aréole basilaire n’est point oblique; il y a un bourrelet basi- laire et un bourrelet apicilaire ; le corps est glabre , muni de cinq nervures ou de cinq côtes. L’aigrette est formée de squa- mellules unisériées, filiformes, barbellulées; les barbellules irréguliérement disposées, distancées, courtes et fines. Le style féminin a deux stigmatophores extrêmement courts, uses > arcanes au Font convert anr tote. ae Le style ein a sa partie, supérieure épaissie en une masse hérissée de solenteurss: et fendue supérieurement en deux languettes. Les étamines ont le filet et l’article anthérifére presque en- ékrement confondus. sasembles Yarticulajop étant à pee e8olé obtus „libre aps Fanen an Ecja trê t i „arrondis, polli- nifères, en fi d'oreillettes. ee TR DCE La ear aiii staminée est régulière, glabre. Le limbe est large, campaniforme, à nervures épaisses; ses divisions sont aussi longues quesa partie indivise , étroites, semi-ovales, membra- Reuses et demi-transparentes comme la. parle indivise, bor- dées d’un bourrelet. . Remarques. La calathideest discoïde , ou radiée , à ae: A ; età couronne féminiflore. té clinanthe est Pre a squames du péricline sont subunisériées. Les tussi En 382 HEE des plantes herbacées , plus ou moins velues ou tomenteuses en tout ou partie, et pourvues, au lieu de tiges, de hampes mono- calathides ou polycalathides, garnies de bractées squami- formes. Les feuilles ne se développent qu'après la fleuraison ; pek sost rpo% pétiolées, ordinairement kaborbor; et angu leuses ou dentées. Les corolles sont jaunes, rougeàtres ou blarichâtres! Aucune tussilaginée connue jusqu'ici n’a de fleurs herma- phrodites ; ainsi, nous n’avons pu décrire le style androgynique de cette tribu. Peut-être seroit-il semblable. à celui des adénos- tylées; et, dans ce cas, les deux tribus devroient étre réunies ensemble. En attendant, les tussilagimées se distinguent très- bien de toute autre tribu par la structure singulière de leurs styles, quiest surtout remarquable en ce que le stigmate oc- cupe toute la surface tant extérieure qu'intérieure des stig- matophores. Presque toutes les ARR habitent l'Europe. XVIII Tribu. Les Anévosryzées ( Adenostyleæ). Caractères ordinaires. | L'ovaire, dans cette tribu, varie sélon les genres. Le style androgynique porte sur son sommet deux stigmato- a qui divergent en s'arquant en dehors pendant la fleu- : chaque stigmatophore est demi-cylindrique , arrondi au pre face extérieure convexe est toute couverte de collecteurs glanduliformes, dont souvent quelques uns oc- cupent le sommet dustyle; sa face intérieure est creusée dans son milieu, depuis la base jusque près du sommet, d’une rai- nure trés-étroite, qui sépare deux gros bourrelets stigma- tiques poncticulés, HAN FhJERBRe gs n "a n tophore, et c p elaut stigmatophore. i Les étamines ne PRES pas pouvoir servir à caractériser - la tribu. corolle preminte est Teee souvent munie de ner- Rag La calathide esttantôt i incouronnée, tantôt cote, tant ES eg de, LE SE déteste LES F a HEL 385 radiée, toujours pourvue de fieurs hermaphrodites.: Le cli- nanthe est inappendiculé. Les squames du péricline sont ordi- nairement unisériées. Les feuilles sont alternes, pétiolées, in- tarron t linai t i Tes tigress 5 divises, herbacées: I trougeàt Cette tribu a beaucoup d’analogie avec les eupatoriées , les tussilaginées et les sénécionées, et elle ne s'en distingue que par le style. Les adénostylées sont, pour la plupart , européennes, XIX.® Tribu. Les Eurarontées (Eupatorieæ). Caractères ordinaires. L'ovaire est oblong, non comprimé, un peu épaissi de bas en haut, arrondi au sommet ; ordinairement prismatique „à cinq fa 1: s2 . Ag “ig 4 1 | nié 4 DE A a A E rE 5,3 pi ? i avec cing ou ds nervures ; il est glabre, ou garni de poils, ou parsemé de globules substipités. Cet ovaire est ordinairement porté sur un pied plus ou moins grand, et de forme diversifiée, souvent articulé avec le corps. Le placentaire est ordinaire- ment très-élevé. Le fruit mûr est ordinairement de couleur noire, L’aigrette , rarement nulle ou stéphanoïde, est ordi- _ näirement composée de squamellules uni-bisériées , libres ou entre-greffées inférieurement, filiformes ou paléiformes. . Le style androgynique a: ses stigmatophores longs, colorés comme la corolle, peu divergens pendant la fleuraison; leur partie inférieure, un peu arquée en dehors, est courte, grêle, demi-cylindrique , bordée de deux très-petits bourrelets stig- ée en dedans, rement, toujoursarrondie au sommet, couverte de collecteurs papilliformes ou glanduliformes. La base du style est souvent velue, - Les étamines ont l'article anthérifère quelquefois. épaissi ; l’appendice apicilaire arrondi au sommet (nuldanslepiqueria, denticulé dans quelques stevia); les-appendiees basilaires.nuls où presque nuls. Li $ BOT La corolle staminée est régulière, mais ellement diversifiée du reste, qu’elle ne peut fournir cette tribu aucun autre ca- ractère général, Celle desiséeyia et.de-quelques autres eupalo- GUL CO EUR 384 HEL | riées est remarquable par les poils qui garnissent sa surface intérieure. Remarques. La calathide est incouronnée, équaliflore, pluriflore, ré- lariflore, androgyniflore. Le clinanthe est presque toujours inappendiculé, rarement fimbrillifère , ou squamellifère, Le squames du péricline sont tantôt imbriquées, tantôt unisériées ou bisériées. Les feuilles sont ordinairement opposées, sou- vent alternes, Les tiges sont herbacées , ou quelquefois li- gneuses. Les corolles sont ordinairement rouges, blanches ou bleues, quelquefois jaunes. Les eupatoriées sont bien caractérisées par le style, qui ne permet pas de les réunir avec les yernoniées. Presque toutes les eupatoriées habitent l'Amérique ; il y en a très-peu en Asie, encore moins en Afrique ,et l'Europe n'en . possède qu’une seule espèce. XX" Tribu. Les VEernoniées ( Vernonieæ ). Caractères ordinaires. L'ovaire est sessile ou pédicellulé. L' aréole basilaire est ra~ rement oblique. Il y a i un bourrelet basilaire ; le bourrelet apicilaire manque souvent, mais s quelquefois il acquiert un développement PPS et simule une ai- grette + me Corps, souvent parsemé a Danton ou garni de poils, e etmuni de dix côtes; tantôt en pyramide fenversée ; à cinq arêtes plus ou moins saillantes , dontune ou deux sontsouvent oblitérées ; tantôt dépourvu aè côtes et d'arêtes, et atténué supérieure- ment en e col gros : med sk t- L'aigrette est simple ou double, , quelquefois nulle ; ses squamélinles sont filiformes Sa liiite barbellulées ou inappendiculées. Le style androgynique pète sur son sommet deux stigma- tophores Ecrire, qui, à l’époque de la fleuraison, divergent en s'arquant en dehors. Le stigmate, formé de petites papilles, couvre toute la face intérieure plane des deux stig- matophores,. Les collecteurs, piliformes, ou quelquefois la- HEL 305 melliformes, occupent la face extérieure convexe des deux stigmatophores et-le haut du style. Les é/amines ont l’'anthère munie ordinairement appen- dices basilaires pollinifères. La córslle staminée est eilai rT purpurine, membrat neuse, et parsémée de glandes, souvent arquée en dehors; A le tube et le limbe sont le plus souvent peu distincts Pun de l'autre : le Himbe, presque toujours subrégulier, € est-à-dire à à incisions un peu inégales, estquelquefoispalmé, jamais fendu; ses diyisions sont lengues, étroites, linéaires, Remarques. Le calathide est ordinairement incouronnée , décidés discoide, rarement radiée ; rarement subradiatiforme , que!- quefois uuiflore, rarement unisexuelle. Le clinanthe est or- dinairement inappendiculé, quelquefois fimbrillifère , rare- mentsquamellifère. Les squames du périchine sont ordinaire- ment imbriquées gquelquefois unisériées ou bisériées, quél- quefois entre- ei isférieurement. Les calathides sont quelque fois rassemblées en capitules. Les feuilles ordinaire- ment alternes , rarement opposées, sont souvent parsemées de points glanduleux. Les tiges sont tantô! et le plussouvent her- bacées, tantôt ligneuses. Les fleurs sont le plus souvent purpu- rines, strates: jaunes, isa sh ou bleues. es vernoniées di des lactucées par la corolle qui n’est point fendue , et de toutes les autfes tribus, par le style qui est absolument analogue à celui dés lactucées. coro le fendue , ainsi que par la calathide qui est quelquefois Tadiatiforme. La plupart des vernoniées sont d'Amérique; les autres ha- bitent l'Afrique ou l’Asie ; aucune n’est rs en Europe. -{H. Cass, ) HÉLIANTHÈME, Helianthemam. ( ra 3 Tournef., Jnss. ‘Genre de pla tes décotylédenrs ; de la fämille des cistées s ‘Jus. et de la polyandrie monogynie dé Linnæus , dont les caractères principaux sont les: snivans : -Calice de chig folioles ersistantes, dont res plus petites; cinq pétales 20. 25 586. HEL égaux , disposés en rose et très-caducs ; étamines nombreuses, insérées au réceptacle ; un ovaire supérieur, ovale, surmonté d’un style simple, et terminé par un stigmate aplati; une cap- sule à une seule loge, s’ouvrant en trois valves revêtues inté- rieurement d’une membrane, et munies dansleur milieu d’une . nervure saillante à laquelle les graines sont attachées par de petits cordons ombilicaux. Le mot latin helianthemum vient de deux mots grecs nÀt0ç3 avbeuov, qui signifient fleur de soleil, et ce nom paroît d’a- bord avoir été donné à une espéce de ce genre , l’hélianthème commun, dont la fleur est d’une belle couleur jaune d’or. - Les hélianthèmes sont des arbustés ou des herbes à feuilles pour la plupart opposées, accompagnées ou dépourvues de stipules, et à fleurs ordinairement disposées en grappes ter- minales. On en connoît aujourd'hui environ quatre-vingts es- pèces , dont plus des trois quarts croissent en Europe, et sur- tout dans ses parties méridionales. Jusqu'à présent on n’en a trouvé qu’un très-petit nombre en Amériqge : ces plantes ne présentant d’ailleurs presque aucun intérét sous le rapport de leurs propriétés ou de leurs usages, nous ne ferons mention ici que de quelques unes des plus remarquables. * Feuilles dépourvues de stipules. HÉLIANTHÈME À OMBELLES : Helianthemum umbellatum, Desf., Hort. Par. „éd. 1, p. 152; Decand. LEPE: Fr., 2 pe 815; Cistus umbellatus ; Linn., Spec. , 739. Sa tige est ligneuse , haute dé huit à douze pouces, divisée en rameaux grêles, pubescens, un peu visqueux, garnis de feuilles linéaires , d'un vert foncé en dessus, un peu blanchâtres en dessous. Les fleurs sont blanches, pédonculées, disposées cinq à six ensemble en une sorte d’ombelle terminale; elles sont très-fugaces, etne durent que quelques heures. Cette ‘espèce se trouve en France dans les lieux secs et sablonneux; elle. est commune dans Ja forêt de Fontainebleau. _Hécravrnème GRÊLE: Helianthemum levipes, Desf. , Hort. Par. , éd.1, P- 152; Decand., Flor. Franç! , 43 p- 816; Cistus levipes, + Linn., Spec. »739- Ses tiges sont lignèuses,; un peu couchées , très-rameuses, hautes de sept à huit pouces, garnies de feuilles alternes, linéaires, d’une couleur glauque. Les. fleurs sont - t ES MR Ml BE ff ASS EEE HEL | 387: jaunes, pédonculées, disposées cinq à huit au sommet des ra~ meaux et en manière de grappe. Cette plante croit dans les parties méridionales de la France et de l’Europe. Hérrantaème acyssoinr : Helianthemum alyssoides, Vent, , Choix de PI. ,n.ett, 20; Cistus alyssoides, Lamk., Dict. Enc., . 20, Sa tige est ligneuse à sa base, divisée en rameaux nombreux, étalés et couchés sur la terre, chargés, ainsi que les feuilles, de petites taches a formées za pois GE courts qui, vusala loupe, p ovales- roblongues; opposées ; ses fleurs sont jaunes, pédicellées, disposées deux à trois ensemble à l’extrémité des rameaux. Cetie espèce est commune dans les lieux sablonneux du midi de la France , et prn OP RCA dans les Landes, entre Bor- DE et Bayon ne p S ET 52 th tuberaria, Mill., Dict., n. 10; Cistus tuberaria , Linn. , Spec., 741; Cavan. , Icon. , t. 67. Sa racine est ligneuse, cylindrique, tortue ; elle produit uae à trois tiges herbacées , hautes de huit à dix pouces, garniesa leur base de feuilles GARPODONQUEE chargées A nervures longitudinales, saillantes, et de Les feuilles, placées dans la longueur des tiges, sont opposées, lancéolées et glabres; les flous sont jaunes, pédicellées, et ne au sommet des tiges, une grappe courte ou un bouquet corym- biforme; leur calice est glabre ; deux fois plus long que la cap- sule pubeseente, Cette plante croit dans le midi de la France et de FEuro Harane raCHÉ : Helianthemum guttatum, Mill., Dict., n. 18; Cistus guttatus, Linn. , Spec., 741. Sa tige est herbacée, plus ou moins rameuse , hérissée de poils, haute de six DRE pouces, garnie de feuilles oblongues, opposées, sessiles, VE» lues. Les fleurs , disposées en une grappe lâche, au RASE la tige et des rameaux, sont d’un jaune peu foncé, Temar- . quables par une gran si tache “violette placée à la base de chaque pee Cette espèce croît dans les lieux sablonneux et r les } s des bois : elle est commune - aux environs de + * Feuilles munies de deus sigle à ë leur base. Hé à A CENTIER HEE ontho salicifolium; MINTE Y g z s i ` 388 HEL Decand. , Flor. Franç., 4, p. 820; Cistus salicifolius, Linn. y Spec. ,742. Sa racine est grêle, annuelle, comme celle de l'es- pèce précédente ; elle produit une tige quelquefois simple , souvent divisée dès sa base en plusieurs rameaux étalés, re- dressés, pubescens, hauts de quatre à six pouces, garnis de feuilles ovales ou oblongues, opposées, munies de stipules lancéolées. Les fleurs sont petites , d’un jaune pâle, disposées en grappes terminales et peu garnies. Cette plante croît dans les lieux stériles et sablonneux du midi de la France. HÉLIANTHÈME A FEUILLES DE LAVANDE : Helianthemum lavandule- folium , Desf., Hort. Par., éd. 1, p. 1 55; Cistus lavandulæfolius , Lamk., Dict. Enc. , 2, p. 25 ; Cistus syriacus , Jacq. , Icon. rar., t. 96. Sa tige est ligneuse , faute d’un pied à dix-huit pouces, divisée en plusieurs SAS redressés, couverts ainsi que les feuilles, les pédoncules et les calices, d’un duvet court et blanchâtre. Les feuilles sont lancéolées-linéaires, munies de stipules étroites. Les fleurs sont jaunes, nombreuses, pen- dantes avant leur épanouissement, et disposées, au sommet des rameaux, en grappes serrées, Cette plante croît sur les. collines , en Provence et en Espagne. HÉLIANTHÈME COMMUN : vulgairement HERBS D'OR, HYSOPE DES GARIQUES , FLBUR DU SoLEIL; Helianthemum vulgare, Desf. , Hort. Par., éd. 1, p. 153; Cistus helianthemum, Linn. > Spec., 744i Flor. Dan., t. 101. Sa tige est ligneuse à sa base, divisée en rameaux grêles, étalés, légèrement velus , Toùgs de six à huit pouces, garnis de feuilles ovales-oblongues, opposées, portées sur de courts pétioles, vertes en dessus et blanchätres en des- sous. Ses fleurs sont jaunes, pédonculées et disposées en grappe lâche à l’extrémitédes rameaux; leur calice est presque g glabre. Cette espèce est commune sür les collines et sur les bords des bois, dans les lieux secs. Elle passoit autrefois pour vuiné- raire et astringente, | On trouve qu'elle a été conseillée contre le crachement de : sang, Ta dyssenterie, Ia diarrhée, eic.; au- jourd'hui clle est tout-à-fait tombée en désuétude. LE. D.) HELIANTHEMOIDES. (Bot.) Boerhaave avoit donné primi- tivement ce nom à une plante dont Linnæus a fait depuis son turnera cistoides, (J. ) HÉLIANTHES. ( Bot.) M. de Sn a proposé de diviser ses on dog en quatre groupes naturels, intitulés eupa- M. Decandolle, dans ses Observations sur les plantes composées Ou syngénèses, a proposé de diviser cet ordre en trois tribus : 1. Les chicoracées ou semi-flosculeuses , qui ont toutes leurs co- Tolles en languette; 2.° les labia tiflores , qui ont les corolles , ou au moins celles du disque, divisées en deux lèvres inégales ; 5. les tubuleuses, qui ont les fleurons, tous, ou au moins ceux du disque, tubuleux, à cing dents ou cinq lobes égaux. IL .Subdivise ensuite la tribu des tubuleuses en trois sections : .1.° Les cinarocéphales , remarquables par léur feuillage ferme €t souvent épineux; leur réceptacle charnu , toujours couvert à de paillettes; leurs ll tb Į ient enflées vers la gorge; leurs anthères fermes, souvent contractiles; leurs fleurs hermaphrodites ou stériles, mais jamais unisexuelles ; leurs styles souvent simples et noueux au-dessus des anthères: .2« lescorymbifères, qu’on peut reconnoitre à leu rs feuilles sou- vent alternes, rarement épineuses; à leur réceptacle plus mince, souvent dépourvu de paillettes; à leurs graines nues ou couronnées par une aigrette qui se sépare du sommet du fruit sans déchirement, et qui est presque toujours caduque: 3.° les hélianthées, qui ont les feuilles presque toujours oppo- .dolle distribue les genres des cinarocéphales en quatre divi- -Sions:1.* Les échinopées, qui ont les fleurons solitaires dans Chaque inyoluere; 2,° les gundéliacées, qui ont les paillettes 390 i HEL ‘du réceptacle soudées et formant des loges monospermes ; 3. les carduacées, qui ont dans chaque involucre plusieurs fleurons, tous hermaphrodites et attachés au réceptacle par ‘un ombilic basilaire ; 4.° les centaurées qui ont lé disque com- posé de fleurons hermaphrodites, le rayon composé de fleu- rons neutres plus grands, tous les fleurons attachés au récep- tacle par un ombilic latéral. Cette méthode de classification des synanthérées est très-séduisante au premier aperçu; mais en la soumettant à un examen approfondi , on reconnoit qu ‘elle n’est ni naturelle ni artificielle, et qu elle a le défaut des méthodes mixtes, qui réunissent les inconvéniens de la “méthode artificielle et ceux de la méthode naturelle, sans offrir les avantages de l’une ni de l’autre. (H. Cass HELIAS (Ornith.), nom spécifique donné par fiiius à l'oiseau du éoleil , de Fermin , ou cauraleet petit paon des roses, de Buffon , ardea helias, hian. Voyez Caurate. (Ca. D. HÉLICE , Helix. ( Malacoz. ) Genre de mollusques conchy- lifères, admis par tous les zoologistes pour un grand nombre d'espèces d'animaux de la famille des limacinés, répandus dans toutes les parties de la terre , et qu’il est aussi aisé üe carac- tériser par la forme de Fanimal, que cela est difficile par “celle de ła coquille : aussi a-t-on proposé, dans ces derniers - ETE arte dans ce ere un AoD assez conseran e lle Ses caractères sont FAnimal de forme à peine variable, pourvu inférieurement d'un disque musculaire ou pied quelquefois subpédiculé , plus ou moins gibbeux et spiral en dessus ; “manteau formant, au point de jonction des deux parties du ‘corps, une sorte de bourrelet où d'annéau (collier), dans l'épaisseur duquel sent percés Torifice arrondi de la cavité respiratrice et celui de lanus. La tête peu distincte, avec deux paires de tentacules obtus, rétractiles, Pantéricure plus sommet. ‘fort courts et obtus , et armée supérieurement d’un petit peigne dentaire. Les organes de la génération se terminant a l'ex térieur par un orifice unique, situé au côté externe €t pose ‘térieur du grand tentacule gauche: Coquille de forme extré- ‘mement variable, en général pins ou moins globuleuse, HEL ; | 3921: quelquefois discoïde ; à spire courte, obtuse ; l'ouverture entière, arrondie, ondina tomin transverse , à bords désunis, t plus ou moins modifiée par le dernier tour de spire : point d'opercule véritable, mais un épiphragme dans un gran nd nombre d'espèces. L'organisation de l’animal dés hélices , plus connues sous le: nom de colimaçons, ou même de limaçons, a beaucoup de rapports avec celle des limaces. Pour s'en faire une idée, il faut concevoir une de ces limaces , c’est-à-dire, un corps ova- laire alongé, convexe en dessus, plane en dessous , dans lequel a masse des viscères de la digestion et d’une partie de ceux de la génération , auroit formé une sorte de hernie dans l'étendue du tiers moyen du dos, ou mieux, dans l’espace formé par le bouclier, et auroit entraîné avec elle la peau, considérable- ment amincie., Cette masse, au devant de laquelle est lappa- reil de la respiration, se contourne en spirale, et-est contenue dans une coquille de même forme. Alors nous avons à décrire le corps proprement dit, c’est-à-dire, la tête et l’'empatement le bourrelet qui forme le manteau autour de l'espèce dicule qui joint cette masse au corps; set: ce LS AR le collier; et enfin la coquille, q le-ei et dans boule peuvent rentrer plus ou moins complétement la tête et le pied. Le corps, comme nous l'avons circonscrit, est à peu près demi-cylindrique dans toute sa partie antérieure , étant plus ou moins convexe en dessus et plane en dessous; en arrière il se termine en une sorte de langue, ou de pate plus apla- tie et ordinairement peù pointue, qui est entièrement muscu- leuse , et qui n’est que le prolongement, du pied. On donne ce nom à la portion Fplate et fort épaissé de Fearaloppe spe Tieure qui occupe toute au co parce que c’est sur elle. gu “il se meut: en sans Ce Sek tout à-fait libre en arrière, se prolonge pee sous la tête, dont il est séparé par un sillon assez profond. T oute la sur- face inférieure du corps ou du pied est parfaitement lisse , au contraire de la supé rieure, qui est rendue rugueuse par un grand nomite de tubercules peu saillans, séparés 592 HEL par des sillons assez irréguliers en général, mais dont quel- ques uns paroissent disposés d’une manière plus symétrique; ainsi on ën voit un qui fait le tour du bord supérieur du pied, et il en est deux autres qui occupent la partie an- térieure du dos, se dirigeant, de chaque côté, vers l’espace qui sépare le pied de la tête; celle ci n’est réellement bien dis- tincte. surlout en dessus, que par les organes dont elle est pourvue. Ces òrganes sont les tentacules ; ils sont au nombre de deux paires : l'une antérieure et un peu iüterné, ce sont les plus petits, et l’autre postérieure et externe, ce sont les plus grands, qui, d'ailleurs, sont toujours reconnoissables, parce qu'on voit à leur extrémité un point noir regardé comme un œil, Ces tentacules différent beaucoup des organes de même nature qu'on trouve dans les autres familles de mollusques, parce qu'ils sont rétractiles, c'est-à-dire, qu'ilspeuvent entiè- rement disparoître en rentrant à l'intérieur de Fanimal par un mécanisme qui sera expliqué plus loin, Enfin, à l'extrémité antérieure de la tête du limaçon est une ouverture plissée qui forme la bouche et; de chaque côté, la tête s'élargit en un ap- pendice arrondi assez court, en forme d'oreillette :ce sont les appendices buccaux. Pour terminer tout ĉe qui a rapport à l'extérieur de l'animal, dans cette partie; nous ajoutérons qu’on voit souvent, assez aisément , à peu de distance de Ja ra- ci t du tentacule droit, une petite fente dans nne sorte de renflement; c’est par là que se terminent les appareils de ła ation. La masse viscéräle, comme il a déja été dit, est en spirale, et plus ow moins saillante, couverte d’une peau n HEL í 595 chaque côté, un appendice arrondi. C’est également dans une échancrure latérale droite de cette membrane que se trouve l'orifice pulmonaire. L'autre partie du manteau est le collier proprement dit; elle est beaucoup plus épaisse , et forme un véritable bourrelet qui, en passaut sur l'échancrure latérale droite de l'autre partie, la convertit en un trou à peu près rond. C’est entre ces deux mêmes parties, et em arrière de l'orifice pulmonaire, qu'est celui de l'anus, dans unè sorte de fente verticale. La coquille, dans les hélices , offre la même structure géné- raie; et, par conséquent, lemême mode d’accroissement que celle des antres malacozoaires : elle est médiocrement épaisse, souvent même fort mince , rarement couverte d’un épider- me, et jamaismacrée intérieurement. Elle est quelquefois assez disproportionnée avecle corps de l'animal, et de manière qu’il n'en est recouvert que dans une partie de son étendue : cette partie est toujours la masse des viscères , et surtout l'appareil de la respiration; par là ces espèces rapprochent le genre Hélice dés vitrines. La forme générale de cette coquille est extrêmement variable. Ainsi, quelquefois elle est réellement déprimée, ou écrasée de haut en bas, et dans ce casta spire est composée d'u petit nombre de tours, dont le dernier est três- grand; d'autres fois elle est globuleuse, eteñfin il arrive qu’elle soit fortement comprimée ou planorbique; alors les tours de spire See très-nombreux ; s’ er presque dans le même plan ; t de dia mètre Enfin, on trouve duek espèces qui sont trochiformes, ou dont la spire s'élève verticalment en pointe conique, tandis que la base reste plate. Quant à celles qui sont très-élevées, et même cylindriques, elles n ‘appartiennent pas au genre Hélice, tel que nous le en rien ici: si tours de spire sont presque tonjours carén d le; Lam âge; mas il e un ertai 1 RES i 4. 1 ment. se presque toutes My cogaillés d'hélices mur ombili- quées dans ARE cet ombilic disparott ou est caché par une sorte de callosité, produite par un élargissement du bord gauche de P aerae e iiey de rei À. rc) en PE formé par le p 594 HEL plus large que longue, est toujours parfaitement entière ot sans échancrure; elle peut être-arrondie, ovale, ou semilu- naire; mais elle est toujours plus ou moins modifiée par la- vant-dernier tour de spire, qui saille dans son intérieur. Les bords sont presque toujours désunis, ce qui forme le péristome discontinu , ou, s'ils sont réunis, ce qui est désigné par péris- tome nacue ou FRERES y Cela n’est produit que par un dépôt calleux, Le bord guba a5 formé en plus ou moins grande partie p leg g columelle; et, au point dejonctied; o t ted illie : cette LS ER -a a A ? 21 Se: Ie er plus ou moins Pombilie quelquefois en se so dant complétement sur ses bords. Le péristome peut être tranchant, épaissi, ou bordé par un bourrelet marginal ou intérieur; il peut être droit, évasé ou rebroussé en dehors; mais, Los tous ces caractères, il y a des nuances insensibles. On voit aussi, dans la disposition des couleurs, quelque chose de général.Les hélices sont assez sauvent de couleur uniforme, et alors elle est brune dans toutes ses nuances ; mais, le plus généralement, sur un fond plus clair, se détachent des bandes colorées. Ces bandes peuvent être initiés en deux sortes : les inférieures. et les supérieures ; les inférieures sont les plus courtes et celles qui manquent le plustôt; elles se décomposent en deux etmême cinq filets continus, et quelquefois en taches. Le systéme de bandes supérieure est toujours borné par la carène ou sa place ; il peut aussi se subdiviser en trois, cinq et plus de bandes continues ou décomposées, dont la plus constante et la plus étendue est celle qui suit la suture, et la carène dans toute sa longueur. Enfin, on trouve un groupe d'espèces d’hélices dans lesquelles la couleur est uniforme, sauf une bande brune ou blanche qui suit Ja carène. Il m'a semblé que la disposition des couleurs dénote assez bien les petits RReS naturels des espèces d’hélices. la coquille, qui ne tient au reste du corps que par les muscles rétracteurs du pied et de la tête, nous passerons main- tenant à l'étude de l’organisation. La peau ı ou l'enveloppe du limaçon ét, Jon les droits qui ne sont ] pas recouverts par la coquille, done sensibilité ex- trême: aussi réçoit-elle une grande quantité de nerfs. Elle est HEL 395 rendue rugueuse, à la face supérieure, par un grand nombre de tubérosités irrégulières , peu saillantes, séparées par des sillons proportionnels, dans les squéls semble circuler la ma- tière muqueuse , et se répandre sur toutes les parties. Sa struc- ture ou composition anatomique est du reste la même que dans les autres mollusques, avec cette différence cependant quele nombre des pores muqueux doit encore être plus considé- rable, ce que l’on peut juger par lå grande quantité de ma- tière visqueuse ou muqueuse qu’elle rejette; il est cependant moindre que dans les limaces. Le collier offre surtout béau- Coup de ces pores, dont on peut même apercevoir la disposi- tion et la terminaison. Ainsi le sens général du toucher doit être et est en effet extrêmement délicat dans ces animaux. Il faut y joindre les tentacules dont nous avons déjà exposé la forme et la disposition : la peau qui les rs paroît être d'une sensibilité encorè plus grande que ce reste du corps: elle est plus fine, moins visqueuse St MES et Mais leur fonction se borne-t-elle à cette sensibilité ‘générale ? n’en ont-ils pas une particulière ? C’est ce qui nous semble probable. Dans notre manière de voir, la paire de tentacules antérieure serviroit d'organes de l'olfaction. Quelques personnes ont pensé que toute la peau de ces mol- Jusques étoit, pour ainsi dire , pituitaire , c ’est-à-dire , qu’elle Pouvoit Kür transmettre la sensation deg odeurs ; mais, d’a- prés l’analogie, cela ne nous semble pas probable. Quoi qu’il en soit, car ce n’est pas le moment de discuter ce point, il est Certain que les colimagons odórëht ARS puisque v'ils sont aisément attirés pun t La dernière paire dé tentacules porte, comme il a été dit plis haut, un pointé noir vhs ou Moins etenas à let extré- mité: Cest ce que tous les garder Comme des yeux, et. très- pre avec Feüütoup de räison, Swammerdam en a même fait l'anatomie, et il dit y ‘avoir trouvé toutes les parties qui composent un véritable œil. H faut cependant qu’il soit assez imparfait, puisque Fon sait _qWen opposant un corps à la première ou à la seconde paire PE 306 HEL de tentacules de çes animaux, ilsne l'aperçoivent, à ce qu'il m'a semblé , pas plutôt avec l’une qu'avec l’autre. n ne trouve, dans les limaçons , aucune trace d’un organe spécial de RES et, en effet, ces animanx ne paroissent pas apercevoir le ct , à moins qu'il ne devienne assez consi- dérable et assez voisin d'eux pour produire un mouvement sensible dans lair qui les evvironne, L'appareil de la locomotion des hélices est général ou par- tiel; il est général tant que la fibre musculaire ou contractile n'est. pas distincte de la peau dont elle forme la couche in- terne, en se dirigeant dans tous les sens ; elle est seulement beaucoup plus épaisse , et elle prend une direction plus dé- icrminée, lorsqu’ elle appartient à la partie de l'enveloppe au moyen de laquelle l'animal se meut réellement: aussi l’épais- seur de la peau au pied est-elle beaucoup plus considérable qu'ailleurs, et les fibres musculaires, coupées en petits fais- ceaux, sont disposées Ioneitudinalement. C'est, en effet, au moyen de ce pied que l'animal se meut, et même assez promp- tement, en contractant eten alongeant successiyementchacun de ces petits faisceaux dans la direction longitudinale, de ma- nière à former des espèces d’ondulations. Les organes partiels de la locomotion , Sont les muscles proprement dits, c'est-à- dire , des faisceaux distincts de fibres, ayant une direction dé- terminée, Le plus rémarquable de ces muscles est celui qu'on neme le muscle de la columelle, parce qu'il a son origine l'axe de la coquille, Ce muscle est considérable et formé de nie faisceaux” distincts : tous s'attachent à la coquille , comme il vient d'être dit, Le plus gros faisceau va se terminer à la partie médiane, a peu près, de la face supérieure ou yiscé- Tale du pied; c'est ce muscle qui rentre ce disque musculaire . dans Re formé por le collier, et par suite dans la €0- quille, en ı mili eu.Du côté externe du même aie > part un ı autre muscle ; il pénètre dans l'intérieur du tube de chaque tentacule , dont il forme la paroi interne, et il va se fixer à à son extrémité ; en sorte que, par sa Con- traction, il fait rentrer le tentacule en dedans, eten le Te- tournant comme un doigt de gant, Ces organes sont, au com- traire , déployés par Faction des fibres- annulaires de la peau qui les forme ; ; une autre paire de muscles , appartenant aè HEL | 397 même faisceau columellaire, se termine sur és côtés de la masse buccale, et la tire par conséquent en arrière: elle ‘est portée en avant par de petits muscles beaucoup plos courts, qui, de la circonférence de la lèvre , se terminent sur les bords antérieurs de cette masse. Enfin , il existe encore un muscle distinct qui, de la partie moyenne des muscles du col- lier, se porte à la racine de la partie renflée de la v érge. Les organes de la digestion ont encore plusde rapports avec ce qui a lieu dans les limaces, que ceux de la locomotion. Ea tête, que nous avons vue être séparée antérieurement du pied par un sillon assez profond, présente , de chaque côté, un petit appendice court et ovale, et, à son extrémité, un orifice de même forme, un peu transverse, dont les bords, et surtout le supérieur, sont plissés assez régulièrement: c’est la bouche. A son bord supérieur et un peu intérieurement se voit un petit pcigue dentaire, corné, de couleur noire , et qui est divisé fort régulièrement en un nombre de dentélares variable sui- Vant les espèces. On pénètre ensuite dans la cavité buccale, qui est enveloppée de muscles assez épais dont l’ensenrble forme la masse buccale : nous Avon sih dit comment ee masse, qui est composée quement tissu de chaque côté, un peu comme dans le des oiseaux, est portée en arrière au moyen d'une paire de muscles provenans du faisceau columellaire , ‘et en avant, à Faide de muscles également Moi mais beaucoup Plus courts, qui, du point où arrivent les rétracteurs, vontse terminer à la circonférence de lorifice buccal. Dans son inté- rieur on trouve inférieurement un renflement lingual quinése prolonge que très-petenarrière, et qui n’estpas garni d'épines tornées, C’est contre ce Déaftblet que, dans la mastication, agit le peigne dentaire supérieur, qui esttiréenarrière par un fais- Ceau distinct de Er LS ele Du 18 re putes Périeure del mince, et à l’entrée duquel : viennent se terminer des glandes Salivaires d’un blanc mat, granuleuses, et qui se prolongent èn #'élargissant assez loin sur le canal intestinal ; celui-ci, toujours _Mmembräneux, se prolonge au côté gauche de tn masse visté- rale, én augmentant d'abord un peu de volume , et formant | ainsi une sorte de premier estomac peu distinct et longitudi- 398 | HEL nal; mais; parvenu vers l’exirémité de la spire , il se renfle un peu davantage, en formant un cui-de-sac peu considérable, d’où naît, tout près de la terminaison de l’æsophage , l'intestin qui revient en avant, et qui, aprés une circonvolution assez forte, appliqué contre le foie, suit la cavité de la respiration, place au côté postérieur de son plancher, et vient sou- vrir au dehors par un orifice situé immédiatement en arriére de celui de la respiration. Le foie, d’une étendue médiocre et de couleur d’un brun foncé, est composé de trois ou quatre lobes, dont le plus postérieur remplit la sommité de la spire avec l'ovaire ; les autres sont appliqués le lorg de l'intestin. Les canaux biliaires , successivement réunis, viennent se ter- miner par un canal unique dans l’estomac Toime. dans Fintervalle du cardia et du pylore. Des parois de ce canal intestinal , ainsi que de tousles autres viscères de la digestion et de la génération , comme du foie, de l'ovaire et des testicules, naissent, par des ramifications nombreuses , les veines faisant seules , et comme dans tous les autres mollusques, fonction de vaisseaux absorbans. Ces veines se réunissent successivement , et il en résulte une grosse veine qui suit le bord concave delaspire, etqui, arrivée versla cavité respiratrice , suit le trajet du rectum; près de la terminaison de celui-ci, cette veine se réunit avec deux autres veines qui ont riséiabilé Je sang de l'enveloppe de l'animal. et qui sont placées une de chaque côté. Enfin il se réunit aussi à la veine vaissea neux provenant des viscères si- / tués en avant de l'o organe de] z respiration, et qui a passé sous le cœur. IL résulte de lå que tuste Le cavité respifatrice est bordée par de gros vaisseaux vein , qui maintenant, en s€ subdivisant dans cette cavité, vont ie l'office d’artére pul- monaire. L'organe de i respiration est situé dans une vaste cavité placée au-dessus de la masse générale des viscères , et occu- pant tout le dernier tour de spire.de la coquille, par consé- quent obliquement dirigéé de gauche à droite, et d'arrière en avant : nous avons déjà dit qu’elle communique avec lair ex- térieur au moyen d'un orifice à à peu prés arrondi, et percé dans le côté droit du bord é épaissi du manteau, ou dans-le collier. Toute ja partie inférieure e cette cavité est lisse, et- Ë s i fn 14 = 4 7, j? T, E A HEL 599 formée par une membrane évidemment musculaires mais la supérieure ou le plafond est presque entièrement vascu= laire. Les ramifications d’une partie des vaisseaux qui s'y trouvent, proviennent des grosses veines que nous avons vues suivre la circonférence de la cavité; elles forment le plan le LA externe. i l'extrémité des ramifications de ces vaisseaux naissent d’autres qui se réuniss ent successive- don, les aoii en rameaux , les rameaux en branches; et, enfin, ces branches, au nombre de six ou sept, se portent d'avant en arrière, et se terminent dans un assez gros tronc qui occupe le milieu de la partie supérieure de la cavité, em se dirigeant vers son angle postérieur € où il s'ouvre dans l’oreil- lette du cœur. Ainsi le limaçon, comme tous les mollusques de la même famille, respire lair en nature dans une cavité évidemment pulmonaire. Le mécanisme de cette fonction est assezsimple = l'animal y fait entrer Fair en ramenant la cavité respiratrice dans le dernier tour de spire, c’est-à-dire, dans le plus large, eu sortant de la coquille toutes les parties-qui peuvent en sortir, et en dilatant fortement l’orifice pulmonaire ; il l'en chasse, aw contraire, en retirant son corps dans une partie plus étroite de la coquille, et cela d'autant plus complétement qu'ily fait rentrer davantage sa tête, son pied, etc.; mais jamais € ces mou- vemens de respiration ne sont isochrores ou réguliers: Le fluide élaboré dans l'organe respiratoire, ou le sang qui est de ulcur d’un blanc un peu bleuâtre, arrive, au moyen de la veine pulmonaire, dans le cœur. Cet organe est situé um peu obliquement au côté gauche et au tiers postérieur de la cavité respiratoire, dans une cavité particulière ou péricarde. Il est considérable et formé de deux parties triangulaires pla- cées bout à bout , et se touchant par leur base. La veine. pul- monaire entre par La pointe de l’oréillette, qui est sensible- ment plus petite, et à parois plus minces que le ventricule. Au point de l'embouchure de l'une dans l'autre, existent deux | espèces de petites valvules dirigées suivant le cours du fluide. De l'extrémité du ventricule sort, au contraire „l'aorte qui , après s'être renflée en un petit nabe se divise presque aus- sitôt en deux trones, dont l'un va se ramifier dans la partie postérieure des voire: c'est-à-dire au foie, à l'oraire, du 406 ` REL testicule , à l’oviducte, après avoir suivi la convéxité de la spire; l’autre trone se distribue, au contraire, aux organes an- térieurs ainsi qu'au pied. Nous devons commencer la description de l'appareil! de la génération par celle d'un organe sur l'usage et la nature du- quel les Ansionisies ne CARRE g aina s se Maoia appartenir à lad postérieure du plafond de la cavité pulmonaire, il forme ün sae trian- gulaire, lisse en dehors, et; au contraire, garni intéricurement d’un très-grand nombre de lames placées de champ, et assez régulièrement disposées. Le long du bord qui se trouve du côté du rectum, règne un canal excréteur qui se porte en arrière jusqu’à l'angle postérieur de l'organe. Arrivé en cet endroit, il se recourbé subitement , et, suivant le rectem contre lequel il est collé, il se porte en avant et à droite, pour se terminer, près de l’orifice de la cavité pulmonaire, ms un sillon + Les organes de x ER STE sont nent compliqués ng-temps on a fait l'observation que chaque individu est pourvu des deux sexes distincts , et pes par conséquent, il est véritablement hermaphrodite , quoi- qu'il n: puisse eE pas sé Re sans l'action d’un autre individu. femelle se compose, 1.° d’un ovaire; :.° d’an pre- . mier-oviduete ; 3: d’une deuxième sorte d’oviducte ; feu de Er momentané que nn auteurs nomment matrice; et enfin d’une vessie. >. L'ovaire est assez peu crmtlérebié: : : il forme uné sets masse composée de grains blanchâtres , et située dans le lobe postérieur du foie , a tout-à- s à l'extrémité de la spire. L'oviducte est un cuié idine partant, d’une manière assez difficile à déterminer, de l'ovaire, et qui, aprés avoir d'abord augmenté de diamètre en formant un grand nombre de re- plis en zigzags très-serrés, s'amincit tellement, lorsqu'il est arrivé én.eonrexion avec le testicule z ét surtout avec la se- conde partie de l'oviducte, qt il est ss difficile d'assurer comment il sy termine. La seconde partie de léviduos est pee dimmètre petik TR SEPT sr ÉD S EANET y dis koi coup plus considérable : elle forme des boursouflures assez ser- rées, déterminées par la manière dont le canal déférent y adhère, et qui la font assez bien ressembler à l'intestin côlon des mammifères. C’est dans cette partie de l’oviducte que les œufs reçoivent leur enveloppe gélatineuse, que déposent sur eux les parois de cet organe. Près de sa terminaison, cette par- tie de l’oviducte n'offre plus de boursouflares, et'elle s’ouvre largement dans le cloaque commun aux appareils des deux sexes. _ Tout prés de l’endroit de sa terminaison on trouve celle du canal d’une vessie , dont l’usage est totalement inconnu , et qui est profondément située parmi les viscères de la digestion. Elle est globuleuse ; ses parois sont minces ; elle contient un fluide blanc, bien liquide; son canal, fort long ; ares s'applique le long du canal déférent et de la seconde partie de l’oviducte ; et, avant de se terminer avec celle-ci, i. se RER assez forte- | ment. M. G. Cuvier a fait l'observation que la longueur de ce canal est proportionnelle à celle de la verge. Un peu plus en avant que l'ouverture des deux canaux que nous venons de décrire, de chaque côté, se voit un groupe de petits cæœcums alongés , souvent fort nombreux (il y en a 66 dans l’hélice ienérdnsti qui se réunissent quelquefois plusieurs ensemble avant de s'ouvrir par un canal commun dans le cloaque. Leur orifice est, ‘ot por ce bis ue pe organe dont on ignore l'usage; il | nombre des cœcums varie PER les piir: on les nomme quelquefois vésicules multifides, ce qui feroit croire qu’on les compareroit avec les vésicules séminales ; je les regarderois plus volontiers comme des espèces de prostates. Ils contiennent en effet un fluide d’une La nerve "L'appareil mâle est composé, 1.° d'un testicule; 2° Pas épidydyme; 3.° d'un canal “äéférent; 4° d’un organe excita- “eur ou ver, _ Le iae est beaucoup plus considérable que l'ovaire : il e une masse alongée, assez lisse, d’un tissu presque ho- mogène et assez ferme , collée contre l'oviducte , et se pro- longeant aussi -beaucoup en arrière; à l'endroit où la pre- mière partie de l’oviducte se joint à la seconde , il y a aussi une connexion bien intime avec le testicule, C’est en cet en- 20. er 26 # 402 HEL droit gwon voit naître l'épidydyme. Célui-ci, dont le volume varie suivant i g Lei es on Aeosiny Fanimal, freer une assez large I qui se collent contre la san panié dè Poviducte dont de forme les boursouflures. Un peu avant la terminaison du ca- nal de la vessie, contre lequel l'épidydyme est placé, celui-ci se continue en un canal unique, non plissé, d’un diamètre assez gros, et qui, après quelqués flexions irrégulières, se ter- mine au point de jonction des deux parties de la verge. L'organe excitateur, ou la verge, est composé de deux par- ties: Pune, très-grêle et très-longue, presque filiforme, est li- brement flottante , dans la cavité viscérale , dans Pintérvatle des ‘viscères; son extrémité libre est terminée par un très-petit renflement ; elle est entièrement creuse, et ses parois sont mtüiseulaires. La seconde partie de la verge est beaucoup moins longue , mais aussi d’un diametre plus considérable ; ses parois sont fort épaisses, formées de fibres annulaires ou transverses. Son extrémité antérieure saille en forme de mamelon dansle cloaque. On admet assez généralement que, dans l’accouple- ment, cette longue verge se retourne comme le font les tenta- culés, et que , par conséquent , elle devient extérieure. Ti nous reste à décrire un dernier organe qui n'appartient qu'aux limaçons ; et dont l'usage est fort singulier, comme on le verra plus loin en parlant des mœurs de ces animaux ; c'est ce qu’on nomme la bourse du dard. Il seroit difficile de déci- der à quel appareil il appartient; il est formé par une bourse plus ou moins alon ngée , te Se à son re Tibre ou postérieure, et musculeuses : élle est ms dons des uni multifides; son intérieur présente une cavité fort peu considérable, à quatre sillons, et dont le fonda un mämelon; elle se ter- mine dans le cloaque par un orifice étroit, au-dessous de F Or. fice de l'appareil femelle. L'intérieur de cette poché, et sur- tout le mamelon, excrète une matière crétacée , comme spathique, qui, en se disposant par-couches dans la cavité de lä bourse, en prend la forme et produit une éspèce de dard pointu et quadrangulaire, ayant un canal fort étroit dans son intérieur. Ce bord peut être remplacé lorsqu'il a été perdu ou rompu. Mai vérrons bientôt l’usage de cette A ne de dard EE WOR T ATN S AE HEF 403 entièrement calcaire, qui ne commence à se former, que vers le temps du rut, et qui paroît ne plus exister aprèsla ponte. Le système nerveux, dans les hélices, est très-considérable : il est formé d’une partie centrale supérieure au canal intesti- nal, ou d’une paire de ganglions fort gros, aplatis, réunisdans la ligne médiane par une commissure de continuité ; c ’est.le cerveau proprement dit ; les nerfs qu'il fourait de tout son externe sont assez nombreux et fort considérables. La Nous, paire me semble naître d’une sorte de tubercule peu distinct , qui est u n peu inférieur au ganglion; elle fournit un gros nérf qui se porte versla racine du petit tentacule ; une grande partie s’y perd, tandis que le reste va à l'appendice . buccal. Ala racine de ce nerf, et évidemment plus en dedans, naît un autre filet qii se porte à. la masse bacens; un antag plusgros va tous nait à part sur un plan plus supérieur, c LE. le nu duten- tacule oculaire; il pénèlre, dans la cavité qu'y forme le muscle rétracteur, et, aprés s'être plus ou moins contourné enspirale, suivant que le rte est plus ou moins étendu, ilse termine dans le toculaire. L'angle externe et postérieur de chacuu des hop supérieurs se prolonge en arrière par un cordon considérable, composé de trois filets, jusqu'a un double gan- glion inférieur, qui est celui de l'appareil de la locomotion. I est réellement situé sous œsophage où il semble ne former qu'une masse aplatie symétrique ; plus grosse que le supérieur, Les nerfs qu’il fournit sont très-nombreux ; les plus inférieurs, au nombre de trois de chaque côté, plongent de suite dans le pied avec les subdivisions du muscle de la columelle, Les an- térieurs. très-fins, vont aux muscles columellaires des tenta- cules et de la masse buccale. Ily a un ganglion particuher pour l'appareil de la génération, qui est situé à la racine dela poche terminale : il reçoit un gros filet de communication du gan- glion cérébral, et fournit des filets aux différentes parties « de À l'appareil. Quant au ganglion des viscères digestifs, quoique je ne me rappelle pas de l'avoir vu distinctement, je ne fais presque aucun doute qu'il n'existe comme daps les aplysies. Les hélices se trouvent, à ce qu'il paroit, dans toutes les Parties de la terre : on en connoit, en effet, de l'Europe, de l'Afrique, des deux Amériques, de FAse et de l'Australasie. 26, 404 HEL C’est en général dans les lieux humides qu'il s’en trouve da- vantage; mais on en rencontre aussi dans des endroits arides et AS ce qgar y! a kitais lieu pour rues Elles se retirent es roch ersy sous l'écorce des vieux arbres, etmême dans la ee Elles s'en- foncent plus profondément pendant la saison hibernale , du moins dans nos pays; Car, dans les climats où la végétation est continuelle, il est probable que les limaçons n’hibernent pas, ou bien, c’estau contraire pendant les grandes chaleurs, et sur- tout pendant l’époque où il ne tombe pas de pluie. Avant d’en- trer dans cet état de torpeur, les hélices de nos climats re- tirentsentièérement leur corps dans la coquille , et produisent à son entrée une sorte d’opercule momentané , fixe, auquel on donne le nom d’épiphragme. Il estévidemment composé de molécules calcaires, peu abondantes, réunies par un gluten animal, et exsudées par couches des parties du corps qui ren- trent les dernières dans la coquille, c’est-à-dire, du bourrelet externe du collier. Il est cependant un certain nombre d'es- pèces, même dans nos climats, qui ne produisent pas ainsi d'épi- phragme: peut-être alors s’enfoncent-elles plus profondément dans la terre. C’est à la fin de l'automne que les limaçons se retirent ainsi. Pendant toute la belle saison, ils ne rentrent dans les excavations qui les recélent que pendant la chaleur du jour, et surtout dans les temps secs; car, aussitôt qu'il vient à tomber de la pluie, et surtout des pluies fines et douces, on les voit sortir de toutes parts, comme ils Le font ordinaire- ment pendant la nuit. Leur mode de locomotion, que l'on peut aisément apercevoir en plaçant un de ces animaux Sur un corps transparent, est une reptation particulière dans la- quelle l'animal semble glisser sur le plan qui le supporte; et dont il suit toutes les anfractuosités; mais, en y regardant de plus près , on voit que cette reptation est exécutée au moyen de l’action successive de tous les rangs des petites fibres mus- culaires dont la face inférieure du corps est composée, Un peu comme dans certains animaux articulés, dont le nombre des articulations est trés-considérable. Quoique ce mode de locomotion soit fort lent , les limaçons ne laissent pas encore d'avancer plus qu’on auroit cru au premier abord. Comme leur point ns est toujours pris ëh avant, C'est toujours HEEL job dans cette direction qu’ils se traînent, et jamais en arrière. La matière muqueuse qui sort de toutes les parties de ces ani- maux, mais surtout de leur pied, et qui leur sert à adhérer plus fortement aux corps même les plus lisses, reste à la sur- face de ceux-ci, et, par la dessiccation qui est très-prompte , laisse une trace comme argentée, qui trahit toujours la route que ces animaux ont pu suivre. C’est cette matière qui forme l'épiphragme, comme c'est de celle qui sort de toutes les parties dela peau, quirecouvre la masse viscérale, et surtout desbords du manteau ou du collier, que se produit la coquille. Je n'ai „jamais vu d’hélices qui puissent nager, ni même ramper dans unesituation renversée à la surface de F les lymnées et genres voisins. C’est en général pour aller à la recherche de leur nourriture, ou d’un individu de leur éspèce, dans lebut de s’accoupler, que les limaçons sortent de leur retraite. Ils. sont avertis de la présence des corps extérieurs seulement au moyen de la Gnesse de leur toucher : en effet, au moindre contact d’une partie quelconque de leur corps, mais surtout de leurs tentacules, ils se retirent plus ou moins compléte- ment dans l’intérieur de leur coquille , et n’en ressortent que peu à peu et avec la plus grande précaution. Le choix que les limaçons font de certaines herbes ne permet pas de douter qu'ils soient pourvus du sens du goût. Il paroît qu’ils n’aper- çoivent les corps à distance qu’a l’aide du sens de l’odorat, dont le siége doit être dans la première paire de tentacules, et cela d’une manière assez complète , puisqu'on sait que ces animaux sont attirés d'assez loin par l’odeur des plantes qu'ils préfèrent. Il n’est pas probable que Forgane de la vision qui se trouve à l'extrémité des grands tentacules leur soit d’un grand usage. D'abord, c'est pendant la nuit qu'ils agissent le plus; ensuite il est évident que la structure de-l’organe est bien incomplète; et l'expérience montre en outre , qu’en ap- prochant un corps de ces tentacules, le limaçon ne l’aperçoit Pas plus tôt que lorsqu'on l'approche de même de la première paire. D'ailleurs, is gp timidité; k Pres qu’ils P rennent, ‘étendre, bl .lesdeux paires de” tentacules en avant de leur corps, pour explorer tous les obstacles, indiquent évidemment un animal à is Près aveugle, 406 | HEL Les limaçons se nourrissent essentiellement de substancés végétales, d'herbes tendres, succulentes, de fruits de même nature : mais il paroît qu'ils mangent aussi des substances animales; comme du fromage ; ils rongent les feuilles et les fruits au moyen de leur mâchoire opposée à la langue, et cela; avec une asséz grande vigueur, et assez vite quelquefois’ pour fäire beaucoup de tort dans nos jardins. Mais c'est sur- tout dans les temps chauds, ét vers la fin du printemps, lors- qu'ils sortent de l'hiberhation, qu’ils mangent davantage, et DS Cas pre Da as plus de dégâts. A'mesure que dans 2 dav an tage ‘de l'automne, ils mar- ; menee moins en iais jusqu’à ce qu’enfin ils s'enfoncent dans’ quelque excavation, et tombent daris une espèce de tor- ti C’ést aussi vers la fin du-printemps que les limaçons se Te- cherchent dans le but de se reproduire, Chaque individu, comimeika été dit plus haut, contient les appareils des deux sexes ; mais ibne peut se suffire à lüi-mêmie ; et-il faut, pour quë ses œufs soient fécondés ,:qu'ils le.soïent par le fluide sé- aninal d'un autre individu: RE luj; et auquel il rend Je même office. Une hélice:agit done à la'fois comme màle et mon à rer on Pie re des animaux âussi erain- complétement qu'ils w ti prune foule de précautions: Quelques jours avant t'He-manger, sait ‘au moiBS Fr FU] sous suffisimment peere ils se ‘dressent Mie -corps ; l'autre-mioitié réstant appliquée sur sol, læ pointe de: la coquilléen bas: Le désir de la sit és ee est ane ad pe = Ce ARE de rs à ui e tprésque-convulsif de dilatation ‘et de qe deVotifice cémmun des ót- ‘er dë ta génération : cest -r que, p poue Gorua" si js s'essaient, -pöur ainsi Ari; remse lançant le: dardoqu'a x Pre la bourse. . pr da quelquefois il est lancé avec âssez-de force pour hérent à la peau de tetdi qui l'a reçu , et d'autres fois IR : ‘ik me paroît plus probable qu'il n'ést pas lancé, mais que, retenu dans la poche qui le-contient, >€% HEL 407 quiest à moitié retournée , chaque individu se pique lun après l'autre, et qu'alors il peut entrer assez profondément dans la peau, ou tomber. Cependant les deux individus se rappro- chent, et appliquent l’une contre l’autre la moitié redressée de leur corps. Il se produit alors des mouvemens extrêmement nombreux dans la tête, les appendices labiaux, et surtout dans les tentacules, qui sont dans une agitation presque con- vulsive; mais si les tentacules d’un individu viennent à tou- Abet ceux de Hauts, plars ils is retirent subitement. Ces pré- , pendant lesquels Jes organes de la génération tendent à se déployer: On voit d’abord l'orifice commun se dilater, se renverser en dehors, et montrer alors les deux: orifices particuliers intérieurs : il en résulte que le tentacule droit inférieur est obligé de se déjeter fortement en dedans, de manière à toucher celui du côté op- posé. La poche commune de l'appareil femelle se retourne la première en dehors, comme le feroit un doigt de gant, puis da partie épaisse de l'organe excitateur mâle en fait autant, €t enfin la partie grêle. Tous ces organes , considérablement gonflés par l’afflux des humeurs, présentent un aspect et une sonion? dapales Ge peny SPES E au dehors se fait il wen est pas de même sé pente set, ea effet, h individu lanceà l'aut aqu: Pp nière ê tlàche, et F } t A SUE E KER von de la rencontre pes ‘des parties Mis se adeerné ai pendant, les deux indiv: qu'ils i-bont l'un es par le côté droit du cou, n .couplement a lieu, c'est-à-dire, l'introduction réciproque de l'organe excitateur mâle dans le conduit de la femelle; c’est alors que la partie grêle de l'organe mâle se déploie davan- age et, suivant Swammerdam , on peut voir ses mouvemens à travers les parois transparentes de ce qu'il nomme la ma- trice. Pendant _ aadaki iles; entanpiens sn maramahés Presque en. pescle en temps. ; ; La durée -de diopi accouplement. est d'environ douze heures: le gonflement des organes. empêche. qu'on puisse sé- parer les doux indiwidu us , à moins que d’un assez iolent effort. A chaque til se reproduit un dard, ‘408 HEL Le rut de ces animaux dure fort long-temps, et l’on dit que même, apres dix ou douze accouplemens, ils peuvent encore s'accoupler au bout de six semaines : il paroît même que la fécondation n’a lieu qu’au troisième accouple- ment. i Après que l'accouplement a cessé, les parties sortent gon- flées , et ce n’est qu'au bout d’un bon quart d'heure que l’état d'irritation a cessé, qu’elles peuvent rentrer. L'animal alors semble épuisé: il paroît morne, rentre dans la coquille, on rampe tréès-lentement. - Si l’on ouvre une hélice peu de temps aprés qu’elle s’est ac- couplée, on trouve la verge diminuée de volume, la bourse du dard contractée , et ne contenant plus de trace du dard, les vésicules multifides vides, le canal de la vessie plus di- laté, et renfermant quelquefois le dard, suivant l'observation de Swammerdam. Les ramifications de l'oviducte dans l’inté- ‘rieur de l’ovaire renferment un fluide dans lequel nagent de petites membranes rondes, marquées d'un point noir, ou des œufs; la premiére partie de l’oviducte , proprement dit, offre quelques dilatations inégales, et comme remplies d'une ma- tière calcaire. Sa seconde partie, ou la portion boursouflée; est manifestement augmentée dans toutes ses dimensions, €t elle contient une grande quantité d’une matière blanche, analogue à de la laitance de poisson. Par la suite, la matière - qu’elle contiendra sera gélatineuse, et se gonflant beaucoup dans l’eau. Quant au testicule, il paroît qu'il est encore rem- pli d’une assez grande quantité de fluide. æ: Quelque tempsaprés, les bry $ détachés de l'ovaire, par- viennent dans la portion renflée ou boursouflée de l’oviducte. Ils y sont enveloppés dans une quantité considérable de la mä- ` tière dont nous venons de parler, et qui forme au petit animäl LP. ER PS SU TN pti TES STA stard; ou dans une autre partie de cet oviducte, il se dépose une membrane exté- rieure, quelquefois assez calcaire, et l'œuf est complet; c'est au bout de quinze jours que ces œufs sont rejetés. Duverney fait une observation curieuse sur la manière dont se forment, -pour ainsi dire, ces œufs. Si on ouvre, dit-il, le limaçon ; pet de temps avant qu’il ponde ses œufs, on ne lui trouve pas d'œufs, mais de petits embryons qui nagent dans une liqueur ETE S 2e i HEL 409 fort claire , et qui ont des mouvemens fort vifs; ils deviennent œufs dans le chemin qu'ils oah a faire sé sortir. Les œufs des hélices sont t rrondis , assez gros et de couleur blanche : ss sont d’abord un peu rént et surtout dans les espèces qui les déposent à la suite les uns des autres, et en forme de chapelet. Le plus souvent ils sont dé- posés un à un, ou en masse irrégulière, dans des trous que l'a- nimal creuse dans une terre molle, mais beaucoup plus ordi- nairement dans des excavations naturelles, anfractueuses ét plus ou moins profondes de la terre , des arbres, des rochers ou des vieux murs; en général, dans les lieux que la sécheresse ne peut atteindre, et où l'humidité est constante. Le nombre de ces œufs ne paroît pas extrêmement considérable. Àu bout d’un temps un peu variable , suivant les espèces, et peut-être aussi suivant les circonstances, les œufs éclosent, et ilen sort un petit limaçon qui est déjà revêtu ‘d’une co- quille, il est vrai, extrêmement mince, et presque membra- neuse : aussi craignent-ils beaucoup à cette époque l’action desséchante de l'air, et surtout celle du soleil, et ne sortent- ils des trous où ils sont nés, que pendant la nuit. Leur ac- croissement est d’abord assez prompt: mais ensuite il de- Yient beaucoup plus lent; en sorte qu’à en juger par lesstries d’accroissement de la coquille, ces animaux doivent vivre long-temps; mais c’est sur, quoi il n’y a rien de bien connu. L'accroissement de-leur corps nécessite en effet un accroisse- ment proportionnel dansla coquille. A l’époque où cela a lieu, les hélices se rassemblent en troupes. L'animal reste en repos. s'enfonce dans quelque cavité, et il sort de toutes les parties du manteau, et surtout de son bord épaissi en bourrelet, une couche sA matière glutineuse-calcaire , qui s'applique en : dedans de la précédente, en la débordant un peu; c'est cet endroit de la jonction de cette nouvelle couche qui forme la strie d’accroissement; elle est d'autant plus large que l'animal est mieux nourri et plus vigoureux. Lorsque Ja coquille est parvenue à tout l'accroissement qu’elle peut atteindre , elle ne fait plus que s'épaissir, et elle forme, dans la plupart des espèces, pne soete se -Bonresiet plus ou ps pais et il se épose su e ma- tière te. ordinairement peu épaisse, qui peut en naise np HEL deux bords: c’est ce qu’ Ilosité. Quoique ce soit là ce qu’on appelle capii complète ou abtiées Panimal étoit adulte, c'est-à-dire, pouvoit se reproduire bien aupara- vaut;maïs il estrimportant de faire l'observation que la co- Anionin individu différesbeaucoup , suivant l'époque de la yie de l'animal à laquelle on lexamine. En général la spire est d’ autant moins élevée que l'animal est plus jeune, €t, par conséquent, de derniertour est plus grand proportion- mellement; Vombilic est plus découvert, louverture est plus darge,:le-bord:plusitranchant , et la coquille est plus mince. Aussi, quand-elleest-términée , le dernier tour sort de la Jigue de la spirale, RAS nos: y ce vähi rend louver- oit j tes à connoître: n$ quoi; ioni s'exposeroit à considérer destiné espèces des in- papes ges: différente pa trouve aussi dans ces animaux; o “voit qui sont cntitrement goéhsées c'est-à-dire dont toutes les Parties sontrenversées de droite à gauche ; et alors la coquille &:son bord libre à gauche, et le columéllaire à droite. On en -trouve aussi dans: lesquelles le tortillon ou la partie du corps + esten spirale, au lieu d’être très-serré , est au contraire tordu d’une manière fort lache , óu séulement un peu Te- pouas alors la coquille a pris la forme d’une sorte de tire- bouchon, et;se: nomme scalaire, On ignore la cause de ces anomalies: : Les Hibana 'hélices sont assez peu nombreux : il paroît cependant: ques les grosses espèces , et surtout l'hélice vigne- past, sil à la nourriture de Frapan dans plusieurs pays- p Ī pp liv VIIL s chap-3y, en . choient PS FE á MACE Ag PEEN EAT Ed et ! Lu sur ir leu s tables ponyer cét auteura cru devoir don- 1 i le premier, parcs, et ee engraisser av avec ta substances choisies, Les meilleurs yr sde : s 5 vetiuidg E E 1927 4 he F, ł t 3 “Réate dans la Sabine ; les plus grands de bnyrie ; et les La En menrserre de Saite; dans la Mauritanie tangitanne. à Le PERS Po 3 hélices de je urto ile, ‘des tles Daléares'et'de l'ile-de Caprée. On:les enfermoit HEL ; 11 atis des espèces defgarennes, et on les y engräissoit avec dù Viù cuit, de la farine , ete. C’est Fulvius Harpinus qui eut le premier cétte idée peu avant la guerre civile du grand Pom- pée. Il séparoïit avee soin chaque espèce, et il étoit parvenu a obtenir des individus dont'la coquille contenoît octoginta quadrantes. Toute cette ‘histoire ésttirée de Pline; mais il pa- roit qu'il a fait ici quelque confusion , surtout re ” same deur que l'éducation auroit produite ; car: Varron Jequel il mws ne ak mi ir des espèces de Solite, er at- teignent t. Au reste, il paroîtque cétte édueation dés hélicés ne dura pas long-temps, car Ma- crobe n’en parle pas. Quélques auteurs rapportent qu'on en mange encore dans différentes contrées, et enträutres dans la Silésie; le Bräbant , le pays ‘de Liége, 'la'Suisse, Pltalie , et Plusiéurs départemens de’ la France. On dit que, dans les en- virons de La Rochelle, on les fait parquer'en les mettant les ‘unes au-dessus’ des attik par couches ,’entre chacune des- Quelles on étend de Ta mousse où d’autres plantes. On admet ‘que les individus qui vivent dans les lieux élevés'sont lesmeil- leurs, et qu'ils prennent un peu le goût des plantes dont ils se nourrissent, En général s! est Tort probäble que ce’ doit être üne Chair asséz dure, à cause de la ‘grandeur propor- tionnelle du’pied. Ce qu’il y a de CE c'est que plusieurs Peuples à démi éivilisés mangent se boucanées, io adire desséthées à la fumée. Dans Paris, et dans plusieurs autres grandes villes, on en trouve ne grande quantité au marché : mais ce n’est pas pour Ernonrriture qu'élles sont employéés; on en fait des bouillons Thucilagieux pour les pérsonhes attaquées de certaines ma- ladies dë poitrine; et l’on conçoit qu'elles peuvent assez bien Templir lindicätion qu'on se proposé dans ce cas. Il est un Peu plus permis dé doutér de la propriété qu'on attribue aux limaçons de pouvoir être employés avec avantagė pour guérir ‘Tes hernies commençantes, en produisant Le rétrécissement ‘de l'änneau inguïnal. C'est cependant ce qu'assure l’auteur à + un “nuls traité ińtitolé Cochliopérie, M. Oeorges Tarenné. 3 kiei T1 ; es aveë un instrument ai, u, et en le mettant, en forie “d'unesorte de catépläsme, sur la e tre A bäntlage, En qee 412 HEL ques mois deux'ou trois cents de ces animaux peuvent, dit-it, suflire pour une guérison complète. Je ne m’arrêterai même Pas à énumérer toutes les autres propriétés qu'on a attribuées. aux hélices entières, ou à quelques unes de leurs parties, et qui pour la plupart étoient conçues à priori de la viscosité du sang et de la matière calcaire que leurs humeurs contiennent, Les personnes qui désireroient les connoître , devront avoir recours à Gesner, à Aldrovande et aux anciens traités de théra- peutique, car les nouveaux n’en parlent guère , et avec raison. - Je vais m'étendre un peu davantage sur l'emploi que les physiologistesont fait de ces animaux, pour prouver que la re- pre oduction ne se bornoit pas à des parties peu essentielles et à des animaux peu élevés, mais qu’elle pouvoit également avoir lieu pour des composés d'organes nombreux et trés-im- portans, c’est-à-dire pour la tête tout entière. C’est en effet sur les hélices que Spallanzani aflirme positivement s'être assuré de ce fait par des expériences nombreuses ; mais, comme dans presque toutes les questions de jiya où l’on a em- ployé seulement ce qu'on nomme la méthode expérimentale, d’autres auteurs, s'appuyant également sur des expériences; ont nié le résultat annoncé par Spallanzani. Les belles expériences de Trembley sur les hydres vertes; ou les polypes d’eau douce, avoient mis hors de doute que, dans ce degré d’ organisation, un animal pouvoit reproduire non seulement les différentes parties de son corps, mais que; celui-ci coupé en morceaux, chacun d'eut pouvoit deve- nir un animal parfait; il étoit même parvenu à faire pous- ser six à sept têtes sur un seul corps, en divisant celui-ci lon- g'tudinalement en autant de lambeaux: c’est ce qui fut an- noncé par Trembley à Réaumur, qui le fit connoître dans la prolece, gu sixième: pue de ses Mémoires sue. les Et AL ia immortel du premier en 1744. année suivante, c'est-à-dire en sA Bonnet , voulant répéter les expériences de Trembley, et n'ayant pu se pr®- curer d'hydres vertes, essaya si des vers d’eau douce , €s- pèce de nais, ne pourroient pas reproduire aussi les parties qu'on leur aur oit coupées; et, comme il ne pouvoit expéri- menter sur les appendices , il ne le fit que sur le corps, € til HEL 45 vitque l’on pouvoitle couper en vingt-six parties, etque chaque partie reproduisoit un animal complet; en sorte que, par um calcul bien simple, il montra que d’un seul individu de deux pouces de long, que l’on couperoit en huit parties, et celb les-ci successivement en un même nombre, à mesure qu'elles seroient devenues parfaites, on auroit, au bout de la qua- trième année , 32,768 individus Cette faculté dont jouissent Les vers de se reprenie quand ou les mutile , fut démontrée également dans des animaux en apparence pins compliqués, c’est-à-dire, dans les actinies, par l'abbé Dicquemare: il fit voir, en effet, que l’on peut partager leurs corps en un assez grand nombre de parties, pourvu que dans le lambeau il se tronvaf une pons de la care Jusques là, quoique cesf. i cependant, comme ils n’ avoient été observés que sur des ani- maux peu élevés dans l'échelle , et dont toutes les parties sont jusqu’à un certain point siuslitines, il se trouva un assez petit nombre d’incrédules, où mieux, comme les expériences étoient faites sur des animaux qui n’étoient pas très-communs et fa- ciles à se procurer, on y fit peut-être moins d'attention ; mais lorsqu’en 1764 , dans une lettre du P. Boscovich à M. de La- Condamine, où le savant géomètre annonça que lės limaçons dont on coupoit la tête, en repoussoient une autre toute sem- blable, comme le prouvoient les expériences de l'abbé Spal- lanzani; et tome nef je le fit connoître plus en détail, g'a- l'Avant-Coureur du 30 octobre rs la même année, et ensuite dans un programme sur les re- productions, publié en italien en 1768 , et traduit en fran- Gois la même année, un grand nombre de personnes massa- crérent une quantité innombrable de RARE. dans le but de vérifier ces expériences. Voltaire lui-même, comme on le AR voir dans ses non sur r l'Encyclopédie re Cori- MAÇON, SE lus habile physiologiste ; que dans une autre occasion-il ne s’est montré bon géologue, En 1769 le célèbre Adanson , de l'Académie des Sciences, après en avoir fait l'essai sur plus de 1500 limaçons, nia que les individus auxquels on a Coupé, non pas la tête entière, mais même les tentacules et la mâchoire seulement, Mais sans en laisser de racines, reproduisissent ces organes , etil en conclut que Dés rit dans ses amputations, n’en- levoit que la calotte ou le bonnet. + M. Cotte, savant este. fit; imprimer, dans le Jour- nal de Physique de 1774, tom. 3, pag. 370, un article dans lequel il déclaroit qu'après des expériences nombreuses faites de 1768 à 1774, il étoit aussi obligé de conclure que les li- maçons auxquels on a coupé la tête complétement, ne la re- produisent pas, et qu’ils meurent, quoiqu'ils ne rester fort long-temps sans manger. Valmont de Bomare essaya les mêmes expériences, en 1768 et en 1769, sur plus de cinquante limaçons, mais aussi sans succès, comme on le peut voir à Particle Lima çon. de son Dic- tionnaire d'Histoirenaturelle, édition de 1776. Cependant, quelques personnes avoiert été plus Ré et, entr'autres, la célèbre madame Bassi de Bologne, MM. I voisier, Schæffer, etc.; mais le Mémoire qui sembla mettre 7 résultat de l'expérience de Spallanzani hors de doute, fut celui que Bonnet inséra dans le Journal de Physique , tom.10, p- 165. Il insista sur les précautions à prendre pour que l'ex- périence réussit ; il accompagna son Mémoire de figures pour montrer les parties retranchées, et la manière dont elles se reproduisent par une mre de végétation : on y voit qu'il n’a qu’à leur base, ainsi que toute i calotte de la tête et la SREE et que la reproduction qui offre quelques variations, et pour le temps au bout duquel ellé se fait, ainsi que pour l'ordre dans lequel les organes se reproduisent , a cependant réellement lieu. Malheureuse- ment il ne fit pas l'anatomie des organes qu :] retranchoit, ni celle de ceux qui pr. en sorte que ses expériences ne sont pas encore conclua En 1778, M. O. Muller, de Physiq., t. 12, 2° part., août, publia des expériences confirmatives de celles de Bon- net; il se servoit de ,ciseaux bien tranchans et il les plaçoit obliquement, de manière à n’enlever aussi que la moitié su- périeure de la tête , C'est-à-dire les quatre tentacules , la lèvre ROME la mâchoire, et quelquefois une petite partie du pre. des expériences sur le même sujet, FA ER plus concluantes, ont été faites par M. G, Tarenne , qui les publia ` 4 - HEN | 15 en1208 dans.un.petit traité de cochliopérie, dont nous avons. entière, puisqu'il assure que le morceau qu'il coupoit subi- tement avec des ciseaux bien tranchans, et en les plaçant perpendiculairement un peu en arrière des grands tenta- cules et sous le iog , renfermoit non seulement les tenta- cules, la mâchoire etla lèvre supérieure, maisencore la: masse buccale tout entiere, le cervead et la partie DRE du pie n au ut d’un an et plus, ont rapensté une tête complète ; et, si d'autres. observateurs, dit-il, wont pas vu ce fait, € on ne sauroit trop remarquer, ajoute-t-il, que, sil'animal ne se nourrit pas, la reproduction de sa tête est impossible: ce- pendant Spallanzani ne parle pas de cette circonstance , et il dit pourtant bien positivement que la tête se régénère, soit qu’on fasse la section au-dessus ou au-dessous du cerveau. Ainsi donc, quelque répugnance gelon puisse bpo à admettre ce fait A la régénération de 1 silseroit difficile de À nier. Elle a iens deux sun environ speini décol- lation, etla tête nou cegue la peau. qui la recouvre est plus blanche et plus laias lee fois, en outre, il y a une sorte de.sillon à la jonction du tronc. D'après Spallanzani, il paroît que la manière dont se fait cette reproduction est assez variable , et que quelquefois même elle reste incomplète ; mais M. Tarenne dit qu'ayant coupé la . tête à deux cents hélices, et les ayant jetées dans un“bosquet bumide à l’extrémité d’un jardin, afin qu’elles trouvassent plus aisément la nourriture qui pouvait leur être: coponabie, il aperçut à tous les individus qu’il put retrouver à à la fin de la belle saison, une nouvelle tête assez ressemblante à un grain de café; elle avoit quatre petites cornes, une bouche et des. lèvres ; à la fin de l'été suivant, les têtes furent parfaitement ait donné moins de détails sur le procédé opératoire qu'il swi- ess Re ne goka as Po 20 on voit qu'il avoit déjà ts,.comme celui-ci seplatt 16 HEL à l'avouer, D’après cela il devroit rester constant que la tête entière des hélices peut se régénérer quand elle a été coupée, etcependant nous ne Cacherons pas une certaine répugnance à admettre cette assertion comme un fait hors de doute. Nous concevons difficilement comment il se peut que les filetsner- veux, les muscles, les vaisseaux qui ont été coupés dans le milieu de leur longueur, se raccordent avec les portions qui poussent de la tête, devenue une sorte de bourgeon, ou bien, en admettant que la régénération partiroit des filets nerveux et musculaires eux-mêmes, comment les filets nerveux, par exemple, pousseroient et donneroient naissance au cerveau ? : Pour que la conviction fût entière , il faudroit que l'on fitune dissection soignée de la tête reproduite, et qu’on la comparât avec celle que l’on auroit coupée. Au reste, ce n’est pasicile lieu de parler de iout ce qu’auroient d’intéressant ces diffé- rentes recherches, c’est à l’auteur de l’article sur la régénéra- tion ou la reproduction dans les corps organisés animaux, de traiter un si beau sujet. $ Si les avantages des hélices sont assez peu considérables , il mwen est pas de même de leurs désavantages, ou au moins de leurs iuconvéniens; toutes les personnes qui s'occupent de jar- dinage les regardent comme une sorte de fléau. En effet, lorsque ces animaux sont abondans, ils détruisent souvent en une seule nuit tout le semis d’une plante oléracée , très-peu de temps aprés qu’elle est sortie de terre ; et lorsqu'elle est encore extrêmement tendre : ils attaquent aussi les plus beaux eux-mêmes , soit en facilitant l’action des autres animaux fru- givores, comme les guêpes , les faucheurs, ou celle de la pluie d’où provient la pourriture. On s’est donc beaucoup occupé de rechercher les moyens proprés à détruire les hélices , ou à „les empêcher d'arriver jusqu'aux fruits. Le meilleur pour les détruire , est bien certainement d’en faire la chasse avec soin ‘le matin, le soir, ou après une petite pluie, et de les écraser; mais on peut aussi empêcher leur propagation en ayant soin de tenir toujours les murs bien recrépis, sans lézardes ou an- acluosités, en rejetant les bordures-touffues, et surtout celles faites avec du buis, les haies également serrées, et tous Ces dr tint HEL à anciens ornemens:de jardins formés d'if, d'aub pit en gé- néral il faut éviter toute disposition qui paneo offriraux hélices l'humidité et abri, à moins qu’on ne s'en serve comme d'une espèce de piége dés lequel on puisse les trouver réunies n plus ou moins grand nombre pour les écraser. On pré- viendroit encore leurs effets nuisibles sur les fruits d'arbres isolés, en ayant soin d’en enduire une partie du trone avec une matière très-visqueuse, et entr'autres, avec l'espèce de goudron , résidu de la distillation du charbon de terre, ou du charbon de bois. On obtient à peu prèsle même effet en met- tant une certaine quantité de cendre ou de matière pulvéru= lente au pied de l'arbre; mais le goudron est meilleur, parce qu'il arrête aussi la marche Le plusieurs autres animaux nui- sibles. Les du d’hélices paroiïssent être excessivement nom- gées par les conchyliologistes, parce que , en général, elles ne présentent rien de bien remarquable sous le rapport de la {orme et des couleurs, et que d’ailleurs les marins , qui re- cueillent les coquilles pour nos collections, s'éloignant ordi- nairement assez peu des bords de la mer, n’en rapportoient que fort rarement ; mais, depuis qu'il s’est fait des voyages spéciaux d'histoire naturelle, que les continens ont ét exploités, et surtout depuis la distinction précisée que les géologues ont faite des terrains d’eau douce, ou des attérisse- mens méditerranéens, on a eu un bien plus grand besoin d’é- tudier les’ hélices, et on les a recueillies avec beaucoup plus de soin : mais aussi, il est résulté de cette grande accumulation d'espèces une plus grande difficulté de caractériser le genre qui doit les contenir, et de les distinguer entre elles. En effet, s'il est certain que les animaux n'offrent réellement aucunes différences génériques, ou d’une valeur un peu im- portante, il ne l'est pas moins qu’il est possible de trouver . dans la coquille presque toutes les formes possibles, ou au moins un très-grand nombre de celles que l'on retrouve dans - d’autres groupes de familles de mollusques , et dont on a fait des genres distincts, sans avoir égard à la forme de l'animal: faudra-t-il donc établir tousces:genres, ou s’en tenir à ce que Linnæus a fait ? Certainement il-étoit impossible d'en rester 20, i 418 HEL au point où Gimelin étoit lorsqu'il a caractérisé les espèces de ce genre, puisque dans les deux cent cinquante-deux espèces qu'il partage en sixsections, d’après la forme générale de lë coquille, l'existence d’une carène óu d’ün ombilie, il con- fond des animaux extrêmement différens sous le rapport de l'organisation et; par conséquent, sous celui des mœurs et deš habitudes; et, ce qu’il y a de remargüable , c'est que les es- pèces du même genre naturel sont quelquefois partagées däns des sections différentes. On peut donc hardiment assurer qu'il a gàté ce qu'avoient fait Adanson et Muller, qui avoient établi plusieurs genres bien caractérisés avec des espèces con fondues sous le nom d’hélice. Bruguières , dans l'Encyclopédie méthodique, et surtout M. de Lamärek, adoptèrent ces diffé- rens genres qui furent confirmés par l'anatomie plus ou moiris détaillée que M. G: Cüviér donna des espèces principales. Draparnaud , dans son Histoire naturelle des Mollusques ter- restres et fluviatiles de France, établitencore quelques genres nouveaux qui furent généralement adoptés. Enfin M. Denys de Montfort, ne considérant absolument que les coquilles qui différent si fort dans les hélices, propôse encore ün bien plus grand nombre de coupes génériques, que plusieurs zoo- logistes étrangers ont admis, de telle sorte qué le genre Helit de Gmelin est, dans ce dernier conchyliclogiste, partagé en trente-deux genres qui sont, en les subdivisant par familles: 1.° dans celle des cyclostomes, les genres Cytlostome, Cyclo- phore, Paludine et Valvaire ; 2 .° dans célle des ellipsostomes, qui est fort rapprochée de la précédente, les genrés Ampul- laire , Mélanie et Janthine:; 3.° Guns lés pulmoués à deux ten- taculés contractiles, les genres Lymnée, Radix et Planorbe ; 4” dans les pulmonés à denx tentacules rétractiles , Scara- bæus èt Carychium; 5.° enfin dans lés véritables hélices où puimonés à quatre tentacules contractiles, les genres Bulime, Ambrette, Agathine, Ruban, Polyphême, Vertigo, Clausilie, Maillot, Ibère, Zonite, Straparolle, Acave, Capraire, Polyo- ` doñte, Cépole et Tomogère, auxquels il faut joindre Les genres Bulimule, Grenaille et Hélicelle, établis depuis. Däns léta- blissement de ces genres, tant qu'on a ‘eu égard, non pas seulement. à la coquille, mais essentiellement à l'animal , les subdivisiüns qü’on a successivement proposées sont véritable- HEL 419 - Ment bonnes, et ont été presque généralement adoptées; mais ilmen est pas de même des autres, c’est-à-dire , dés genres qui ne reposent que sur la considération de la coquille. Plusieurs 20ologistes n’en admettent qu'un très-petit nombre: et ils re- fusent, par exemple, presque tous ceux que M. Denys de Montfort a établis dans le genre Helix, tel que Draparnaud l'a circonscrit. M. de Férussac , qui fest occupé plus spécialement ? rentre tout-à-fait dans la manière de voir de M. Denys de Montfort, qu’il à même peut-être encore exagérée; car il est évident que lorsqu'on voudra indiquer une espece de coquille de son grand genre Helix, òn citera de préférence la subdivi- sion générique à laquelle elle appartiendra , et par conséquent a dénomination qu'il lui a assignée. Mais, commé M. de Fé- tion du péristome ou du , bordé, ou simple et 27. En trois divisions, d'a près la considérä 420 HEL tranchant, Cette disposition des hélices „ quoique assez artifi- cielle, facilite cependant beaucoup la distribution , et, par conséquent, la connoissance des espèces; mais elle est bornée à celles de France. M. Denys de Montfort a voulu nécessaire- ment comprendre dans ses coupes génériques toutes les es- pèces connues au moment où il écrivoit; mais il a beaucoup moins égard à la forme générale de la coquille , et n'envisage guère que l'existence de l’ombilic , la carène de la spire et la forme de l'ouverture tranchante ou rebordée, dentée ou nou; et, comme il ne cite qu’une seule espèce pour chaque genre, il est ut loii d’avoir autant contribué à une meilleure dis- espèces que Mais M. de Férussac , en employant, à nec de chôse | près, les mêmes considérations que celui-ci, avec cette différence , comme nous l'avons fait observer plus haut, qu'il fait rentrer dans son genre Henz toutes les subdivisions qu’on en avoit séparées, est arrivé à en comprendre toutes les espèces dans une table synoptique qué nous allons donner, après en avoir exposé les bases. Il considère d’abord , comme l'avoit indiqué Draparnaud, l'a- nimal et la coquille, et la proportion relative de l’un à Fautre, ce qui établit un rapprochement avec les pulmonés à quatre tentacules, qui sont nus ou presque nus; c’est là-dessus qu'est établie la première subdivision en espèces redundantes , € ’est- à-dire, dont l'animal i LATE NS pote sa coquille, au point voir que diffi edans;.et les espèces inclusæ, qui offrentune disposition contraire. Il prend ensuite, dans chacune de ces coupes premières , en considération la forme générale de la coquille, suivant que la spire s'en- roule plus ou moins dans le sens horizontal ou vertical; c’est ce qu’il nomme helices volutatæ dans le premier cas, ou héli- coides , et helices evolutatæ, ou cokloïdes dans le second. C’est de cette considération sitede que sont tirées les déno- minations de ce qu'il nomme sous-genres, qui ne corres- pondent même pas toujours aux genres de Draparnaud et de MM. Denys de Montfort et de Lamarck, quoiqu'ils soient établis sur les mêmes caractères, à très-peu de chose près, que ces auteurs ont employés , c'est à-dire, sur l’existence ou non d'un ombilic, d’une carène plus ou moins évidente; d'un bourrelet et de dents au péristome , qui-peut étre | | TABLE SYNOPTIQUE p | DES DIVISIONS DU GENRE HELIX (pag. 421). 3 | Sous-genres. Familles, [ f z Vit i ïd . i Sp. HELI COÏ DES. Polutate. Coquille P rfi é ombiliquée s HÉLICOPHANTE. z ed es i redundantes.. ; à Vésies COCHLOÏDES. £volutate, Columelle en filet solide . CocHLOHYDRE:. Ambrettes. Ni La Columellées, ‘ombilic masqué ; quelquefois’ la columelle solide : ps ; ; globuleuse ou ‘surbaissée : péristome non bo rdé.. „e Hértcocine... d Perforées. ouverture dentée : ombilic couvert ou -visible sis HELICODONTE.. Anastomes, - HELICOÏDES... Volutatæ. Impressionnées coquille carénée, quelquefois conique : ombilic couvert ou visible hrs. Carocolles. Tourbillons. Lomastomes. d ay apia surbaissée ou aplatie : ombilic découvert, raremen asqué ou couvert : péristome réfléchi, si imple ou bordé, HÉLICELLE, +» -» Eare Hygromanes. { Héliomanes. { Aplostomes. Lan solide : coquille Purbeanie ou trochiforme : ne Lamellées. uefois des lames ou des den Héurcostrze.. Canaliculées inées. ; Lomastomes. a e filet non tronqué..........+:°+ COCHEOSTYLE.. { Aplostomes. solide, DRE eniq. Rubans. ' plate, tronquée; | ventrue . CocuziTomE. . À > ouverture .…. Agathines. édentée : étroite: ee | columelle... or Car corz. . À 2 we z e à ns a = Jong nn cuis: uefois des dents.. Cocmcocèxe.. COGRRSSERE | Lvolutatæ, Ouverture.....,.. ttière : péristome gé- TEUA pr rae t non continu.. Cr. = A dentée., soso ban sans gouttière : péristome gé- Rte in rs: use = DER Pom à su at ss ai * HEL 421 continu ou discontinu; et enfin sur la forme et la manière dont se termine la columelle. Ainsi, tous les sous-zenres qui appartiennent aux espèces hélicoïdes ont une dénomination formée du mot helico, réunie à un autre quiindique un carac- tère plus secondaire, tandis que, pour les sous-genres des es- pèces cokloïdes; leurs noms commencent toujours par le mot coklo ; enfin chaque sous-venre est encore subdivisé en petites familles qui correspondent ordinairement aux genres dés au- teurs précédens, mais qui ne sont distinguées que par des épithètes. Quoique tout cet échafaudage soit évidemment ar- tificiel, comme se plaît à l'avouer son auteur, s’il est vrai qu’il permette une distribution des espèces de manière à les faire plus aisément d'or Das il devra être adopté, au moins provisoirement, jusqu'a ce que l’étude définitive des animaux confirme ou détruise ce premier aperçu : toujours est-il que, celles d'Europe, et surtout de France, car il nique: serait im- Possible de les faire eonnoître toutes. Sous-genre HÉLICOGÈNE , Helicogena. fi * Les Columellées, columellatæ. Espèces dont la BA est solide et torse. 1, L'Héuece nanicoïpg : Helix naticoides, Chemm.; de Fé- russac, pl. 11, fig. 17. Coquille subglobuleuse , un peu ven- true, mince, pilian striée, d’une couleur uniforme , d’un brun verdâtre en dessus; l'ouverture grande, à bords presque tranchans ; la columelle évidée intérieurement. L'animal, d’une couleur grisètre, peu foncée, est fort gros: aüssi est-il contenu difficilement dans sa coquille, et son épi- Phragme’ est-il bombé en dehors. Il est très-hardi et craint beauconp ke froid : il s'enfonce de bonne heure dans la terre où il passer, dit Draparnaud, dix mois de l'année. De tontes les espèces d’hélices qu'on mange, il paroïît que c'est celle dont la chair a le meilleur goût, etest moins indigestible, on la trouye dans la France méridionale, où elle est nommée påla, ainsi que dans les iles etsurles côtes de la EO, , 423 HEL 2. L'Héues rarte: Helig picta, Linn,; de Férussac, pl. 12, 13 et 14, tout entières pour ses nombreuses variétés. Espèce dont la forme a beaucoup de rapports avec celle de la précé- dente , c'est-à-dire , qui est un peu globuleuse, renflée; l'ou- verture est cependant moins grande proportionnellement. La couleur est extrêmement variable ; le fond peut être d’un gris cendré, rose ou couleur desvufre , ayec une bande brune plus ou moins étroite, décurrente de la pointe dela spireau berdde louverture. Elle vit en Italie, d’après Gmèlin. M.:.de-Férussac dit qu'on n’est pas certain de sa patrie, et indique la Chine. 3. L'Héuice méLanosroms ; Helix melanostoma ; Drapara. , Hist, nat. des Mollus. terrest. et fluy.. pl. 5, fig. 24. Coquille globuleuse , ventrue, épaisse, solide, large, grossièrement striée, d’un gris fauve, souvent avec une bande plus colorée sur la moitié tours de spire, le dernier beaucoup plus grand que les autres. Le péristome ordinairement simple; l'intérieur de l'ouverture de couleur de café. L'animal est épais et lourd: la partie antérieure du corps est marquée de trois basdesblau- châtres, longitudinales ; son épiphragme est assez mince, l Elle se trouve dans le midi deja France, à Marseille ;. dans les champs, au pied des amandiers; elle y est connue. sous nom de ferrassan. On la mange. 4. L'Héuice DE ta ré Helix jämaicensis , Gmel.; de Fér.… pl 14, fige 637,8, 9. Coquille.encore unm: pen glebu- leuse , mais plus épaisse, d'un pouce et demi de large , brune, fasciée de blanc ; la spire obtuse; le péristome en bourrelet. Elle vient de la Jamaique. | 5. L'Hércs CORNET DE CHASSEUR : Helix cornu PAS Linn. zd Gmel. ; de Fér. Fe 15, fiz. Ba 6: LA Grasse et belle coquilles subdéprimée, et un peu. carénée; dont.le péristpme, est rer troussé en bourrelet, ayec une-cxcavation sensible à la ter- minaison de Ía columelle. Couleur blanche, sous un é épiderme brun; l'ouverture rousse. De l'Inde, Elle s'éloigne déjà beau- coup qes deux premières, Oni ignore an juste s sa patrie... # Les Ataves , Acavæ; sous“genre AcavE. (Den. de Môütf) Es- pêces dont l'ombilic est Sn Foueti par une sorte. d'é rapar Et nouissement a eA ‘columelle. QE 2 ee: ur 05 où RE O ln NÉ NÉS pete pe de = HEL gairement la Jannyikre, de Fér., pl. 18 et 19, fout Eire pour les variétés de couleur et les monstruosités, Dans cette espèce , malheureusement trop commune dans nos jardins, la coquille est globuleuse, à tours de spire bien arrondis ; la surface estrugueuse ; le fond de la couleur est d’un jaune quel- quefois fauve, et d’autres fois plus foncé, trayersé par quatre larges bandes DEC décurrentes de laspire à l'ouverture, dont le péristome est blanc et évasé en dehors. Ces bandes sont sou- vent mal marquées et interrompues. La couleur de l'animal £st d’un vert noirâtre en dessus, et plus clair en dessous. Elle est très-commune dans toutes les parties de la France, en Ita- Jie, etc. Elle est quelquefois gauche et scalaire. 7- L'Héuce sxLyATIQUE : Helix sylvatica, Drap. ; de Fér., “pl. 30 , fig -43 9: Coquille globuleuse, assez mince et légère, re ne dir blanche en dessus, et jauuâtre, en dessous; tra- versée par des bandes brunes ou Tause, variables en nombre, et dont la supérieure est quelquefois comme frangée. Le pé- ‘rislome, élargi, excavé et à bord tranchant, est de couleur violette, ainsi que la callosité de l’ombilic. Assez commune ‘dans la France septentrionale, mais souvent confondue avec ni Suivante dont elle diffère principalement, parce que You- “verture est môins déprimée, et que le bord columellaire offre „une saillie moins sensible. 8. L'Hérice NÉMOnRALE : Helir nemoralis, Lin, : ; de Fér., pl 53 et 34, tout entière; vulgairement la Livaée. Espèce assez voisine de la précédente dont elle ne diffère peut-être difie l'ouverture ; du reste , le fond de la couleur est également jaune, quelquefois sans aucune bande, mais le plus souyent _orné d’un nombre de bandes brunes, RERS depuis t une jus- qu'à cing. On en trouve dont le fond de la couleur est au contraire couleur de chair, ou quisont toutes rousses, ou enfin DE N brun assez foncé, Quand'i elle est blanche, c'est qu’elle a perdu son épiderme, et gu’ ’elle est morte depuis fort long- tem ps. ai s trouve dans les champs, les jardins et les forêts Es 3aRDiNs : Helis hortensis, Muller; de Fér., pl. za E ae C’est encore une espèce extrêmement voi- 424 HEL sine des précédentes, et qui n’en diffère guère que parce que le péristome est blanc; car la disposition générale des cou- leurs , et même leur excessive variation, sont tout-à-fait lés mêmes. Il paroît cependant qu’elle est en général pluspetite, et que la spire est un peu moins élevée. On la trouve dans les mêmes lieux que la précédente. 10: L'Hérrce vermicurée : Helis vermiculata , Mull.; Drap., pl. 6, fig. 7, 8. Coquille encore très-rapprochéé des précé- dentes, mais un peu plus globuleuse, plus épaisse, dont la gris plus ou moins fauve, parsemée de points blancs, avec dés “bandes brunes, dont les supérieures sont assez tiiblifement décomposées. Le péristome est blanc. Elle habite les jardins, les vignes. On la mange. P Les Perforées, Perforatæ , ou sis d'hélices dont la co- ee. est plus ou moins globuleuse , et dont l’ombilic est un peu à découvert ; en fente derrière l'épanouissement de la columelle. ais L'Hérics ` VIGNERONNE : Helix pomatia, Linn.; de Fér., pl. 21, tout entière ; et pour l'animal, pl. 24, fig. 1. Coquille globuleuse, se assez solide , Baik de stries trans- versales, irrégulières, de couleur roussâtre, avec des bandes souvent presque effacées de la même couleur plus foncée. Le périsiome un peu épaissi, à peine évasé, et quelquefois d’un brun violet. L'animal est fort gros, d’un gris jaunâtre ; et couvert d'un grand nombre de tubercules alongés, irréguliers On trouve des individus gauches et des coquilles scalaires dans cette espèce. _ Elleest commune dans la partie septentrionale de l'Europe : aux environs de Paris on la rencontre communément dans les vignes, On là mange, et surtout on l'emploie pour faire des bouillons visqueux, C'est elle que l’on trouve dansles marchés. 124 L'Hécice nusannée : Helix ligata, Mull. ; de Fér., pl. 20, fig. 1, 4. Subglobuleuse, un peu ovale, d’un pouce et demi bilic paroït n'être guère visible. Elle vient d'Italie. ” 13. CHin cenre: Helis eineta y Mull.; de Fér,, pl. 207 HEL 425 7, 8. Beaucoup de rapports avec la précédente , dont elle ne diffère guère que parce qu’elle est plus grosse, ,et que la spire est proportionnellement un peu plus grande, et enfin que le péristome est de la même couleur que les nn Elle vient ‘également d'Italie. 14 THs apti his nn.;de Fér., pl. 27, fg.5et6,et pl. 20, fig. T, 5. Coquille he mr en ob kde, à tours de spire ob -etindiquant une trace de ‘Carène ; l'ouverture dssez petite, suborbiculaire, bordée par «an bourrelet réfléchi de couleur blanche; le reste de la co- - quille étant ordinairement brun verdûtre „ avee de petites = taches jaunes; une bande brune sur la trace de la carène. = Dans les haies et les arbustes de l'Europe septentrionale. . Il paroît qu’elle offre quelques variétés de couleur : ainsi dielquefois la bande brune est presque nulle. M. de Férussac en figure un individu same et un autre dont la spire étoit subscalaire, 15. L'Hérice ronceLaINE : Helix candidissima , Draparn. ; i de Fér. » pl. 27, fig. 9,12. Jolie espèce, assez semblable à la précédente pour la forme générale , mais encore plus glo- euse, plus solide ; la spire plus bombée et parfaitement blanche, Le ts Een est simple š obin, s à peine og L'animal, à noiràtr cE -On la trouve i en Provence et dans le Comtat, fut les champs “Staur La fe des Frais sèches. mées, et dont LPombilie est rempli : 3 ra L'Hévce cactée : Helix. lactea, Linn.; Gmels, d'après i | “Muller; Chemm., Conch. , 9 , f. 116 1- Déprime; imperforée ; À | decouleu couleur grise ponctuée de blanc; louverture d’un brun san- ne bise, et rebordée. Espagne, Portugal, et la Jamaïque ? L'Hérics puissée; Helix plicata, Lamck., planch. du Dictionn., ne fig. 1 d. b. Coquille assez déprimée, d’une couleur e brune-jaunâtre , avec des stries transverses tellement ntes, qu’elles forment des espèces de plis. L'ouverture Na par l’avant-dernier tour de spire , et fortement Xtbordée, La patrie de cette espèce m'est inconnue, 426 HEL 17. L’Hérrce serexoipe ; Helir splendida, Draparn., Mol- Jusq. de Fr., pl. 6 , fig.9, 11. Coquille subdéprimée, lisse , luisante ; mince, fart légère , et presque transparente, avec un petit enfopcement à la place de l’ombilic. L'ouyerture presque arrondie, plus haute que large , a bords tranchans, avec un petit bourrelet blanc intérieur, Couleur blanche, avec une à cinq bandes brunes ou fauves , apauni un peu décomposées, France méridionale. Sous- genre HÉLICODONTE; Helicodonta, c’est-à-dire , espèces dont la coquille, plus ou moins globuleuse ou perses a l'ouverture £ pori de dents. : * Personées, Faa 18. L’Hétrez cniIMACE : Helix personata , Lamarck ; Helir isognomostomos , Linn.; Draparn. , 1, c., pl. 7, fig. ee Petite coquille déprimée , à spire un peu saillante, couverte d’une assez grande quantité de poils caduques; l'ouverture subtrian- élire, tombante et rétrécie par un péristome bordé et garni ‘de dents à li intérieur ; couleur uniforme et cornée. Elle est ‘Commune en Alsace et aux environs d’Arboiïs, Gmelin ajoute qu’elle se trouve aussi en Thuringe et en Yarga ce qui est plus douteux, 19. L’'Hérice rLanoRsE : Helir obvoluta, Muller ; Helix ho- losericea ; Linun, ; Gmel.; Draparn. , l. €., pl. 7, fig. 27, 28, 29 3 la VeLOUTÉE À BOUCHE TRIANGULAIRE , de Geoffroy. Petite coquille -un peu plus grande que la précédente, de la même couleur, également hérissée de poils caduques, dû moins dans la jeu- nesse, mais qui en diffère en ce qu’elle est entièrement dé- primée , la spire étant plus concave que saillante; l'ouverture a aussi à peu près la même forme, avec cette différence qu'elle n'est pas rétrécie par des dents. Elle a d'ailleurs un aiic très-ouvert. - Il paroît qu’on la trouve dans toute la France, en Alle- magne, en Suisse, etc. *t Lamellées, Lamellajæ, k Rina CARABINÉE ; Helir carabinata , de Fér, Cette es- es pèse, nouvellement introduite par M. de. Férussac, a été ob- servée par lui dans-la Collection de-M. de La Tour; elle nest pasencore figurée. On ignore sa patrie... Se dater re her + HEL 427 „> Maxillées, Mazillatæ, 21. L'Héucr ewreneur ; Helix imperator , Den. A Montf., t. 2, pl. 154, Grosse et belle coquille, assez déprimée, sib- ‘Carénée, ombiliquée, de couleur blanche, avec des stries d'ac- croissement très-marquées, et dont Paie eri , un peu tom- bante et subcarrée , est rétrécie dans toute sa circonférence par six à sept dents trés-fortes et trés-saillantes. Le péristome renflé en bourrelet épais. De l'Inde. C’est le type du genre Poivononte, de M, Denys de Montfort. H Anostomes, anastomatæ. + L'Hécrcg RINGENTE : Helix ringens , Linn. ; Gmelin ; Lesch , Mélanges de Déoloe.. tom. 2, pl. 107. C'est une co- quille assez singulière, en ce que l'ouverture arrondie > à pé- ristome subcontinu et denté, est retournée vers le dos de la spire. Du reste, celle-ci est déprimée et non ombiliquée. La couleur générale est d’un blanc laiteux, avec des bandes étroites, orangées , décurrentes dans le sens de la spire; des taches de la même couleur en dessous. C’est une coquille Tare des Indes orientales. Le nombre des dents de louver- ture paroît beaucoup varier. C’est le type du genre Tomocère de M. Denys de Montfort, Elle est figurée dans les planches de ee Dictionnaire ; sous le nom de T OMOGÈRE DÉPRIMÉ. Le Rai A Imprimées impressæ. ( G. Gerore, Den. de Montf.) 228, L'Héuce sinenmée : Helir bidentata, Linn.; Gmel.; Chemm.,.Conch:, t. 22, fig. 1052, a B.Coquillepyramidale, Subcarénée, finement striée et ornée de bandes; Le péristome serre et garni intérieurement de deux dents. On dit que ette espèce a été trouvée dans le jain de botanique de eE, Draparnaud wen parle pas 24. L'Hérice imprimée: Helix imieni; -Lamcek.; Nicolson , Histoire de Saint-Domingue , tab. 3, fig. 9. Le Cérorg ı dE Ni- corsox, de M. Denis de Montfort. Coquille globuleuse, subcaré- PÉRI sE couleur brun foncé, ayec une bande lactescente dans toute la spire ; łe péristome bordé ,; avec une dent au bord gauche; un pli ou une impression au dos et vers le bord de la coquille, formant une PRE saillie intérieure. De l'ile de Saint-Domiogu ue. i 428 FE. Sous-genre Hérrcicons. Espèces dont la coquille est carénée. * Les Carocolles, Cürocolla. ( Den. de Montf.) 25. L'Héuce carocozre : Helix carocolla, Linn.; Gmel. ; Lister., tab. 63, fig. 61 ; vulgairement l’Œrz ve souc; la Fausse Lampre, le Canocorze. Coquille assez grosse , quelquefois de deux pouces de diamètre, à spire déprimée ou surbaissée, composée d’un grand nombrede tours; carénée; ouverture subanguleuse bor- dée par un péristume renflé en bourrelet et blanc. Tout le reste de la coquille ordinairement d'un brun de chocolat; l’ombilic est caché. On‘trouve des individus chez lesquels la teinte générale ‘est plus claire, et où. as carène est blanchâtre, -- C’est une caquille de l'Inde. ++ Les Tourbillons , Vorticés, genre Vortex. ( Ocken.) 26. L'Hérice LAMPE : Helix lapicida, Linn.; Draparn., pl. Ps fig. 55, 37; vulgairement la Lampe. Petite coquille d’un brun assez foncé, ou quelquefois grise, avec des taches longitudi- nales d’un brun obscur, trés-déprimée; fortement carénée, ombiliquée ; Ve subanguleuse ; à péristome continu, large et évasé, L'animal est noirâtre. Elle se trouve sous les pierres, sur,les rochers, dans toute l'Europe. "A aga L’Hérce MançciNée Helis marginata , Linn. ; Gmel., d'après Muller. C'est le Carocorre a BANDES des Planches de ce Dictionn., Ellipsost:, fig.3 a. b. Coquille de neuf lignes de dia- mètre, convexe en dessus, un peu plane en dessous, subombi= liquée, striée obliquement; blanche, avec deux ou trois bandes brunes RES ae AE me Youvertüre, qui est transveT- l rebordé. Patrie inconnue. Sous-genre Héricerte, Helicella. (Lamarck.) i * Lomastomes, Lomastomæ. 28. T'Hévice cornée; Helix cornea, Drap; pl. 8; BE 1, 2 3. Coquilte transpärente , déprimée, mais à peine even ee un peu plus convexe en dessous qu’en dessus, avec un ombilic médiocrement évasé; l'ouverturé ovale, oblongue; le péris- tomeblané, réfléchi, presque so Couleur de corne, avec une bande bn rougeñtre , décurrénté ; et, vers le bord, Vorigine de deux autres. L'animal Este Al se trouve en HEL 429 France aux environs de Castelnau. Il ne faut-pas rapporter à cette espèce l'helix cornea de Gmelin , qui est une espèce de planorbe, 29. REX MIGNONNE : Helix PARS Mull. ; Draparn., pl. 7, fig. 30, 34.; la Petite sratés de Geoffroy. Très-petite es- liquée , de couleur blanche ou cendrée , garnie de côtes sail- lantes espacées, reste des péristomes successifs , mais ne pro- venant que de l’épiderme. Péristome entièrement continu , circulaire, épais, réfléchi et Trės-commune sous les mousses dans toute l’Europe. L'Hécice pes Pyrénées; Helix pyrenaica, Drap. 1. c., pl. 13, fig. 7. Coquille très-rapprochée de l’hélice cornée, presque Complétement planorbique, cornée, lisse, luisante, à peine carénée ; ouverture ovale; le Dea réfléchi, un peu épaissi, blanc, et très-évidemment discontinu : couleur générale ver- dåtre, sans bande brune. Cette espèce a été trouvée à Prats de Mello, dans les Pyré- nées, d’après Draparnaud.: L'Héuce a zong: Helix zonaria, Linn. ; Gmel., d’après Mull.; pany » Corel 9» t.1 39 , f. 1188-1189. Goquilles assez pinces déprim tte are oblique. à E évasé ou réfléchi, Ponit et de couleur blanche; ombilic profond et ouvert; Socle Tun blanc sale , ou couleur de chair, avec une bande longi- tudinale d’un brun foncé, décurrente ; quelquefois elle est d'une rule comeur blanchatre, pnnAiE.0 ou couleur e chair påle, et lle offre dedeu 3 dont les supérieures sont quelque déco pesée Il y en a une variété dont la spire est moins déprimée. Cette espèce paroît n’exister que Aa les parties méridio- nales de l'Europe et dans les pays élevés; dans les Alpes, et peut- être dans les Pyrénées. Muller dit qu’on la trouve aussi dans la Ba rbarie. L'Hérice pe RE ; Helix quimperiana, de Féruss. , Hist. nat. des Moll. terr. et fluv., pl. 66, fig. 2. Espèce rapprochée de l’hélice planorbe pour la forme et la disposition de la spire, enroulée absolument dans le même plan, la partie supérieure étant plutôt excavée que saillante, mais beaucoup plus mince, 430 - HEL plus fragile, âvec les stries d’accroissement bien marquées ; l'ombilic très-profond , presque cylindrique, quoïque large; l'ouverture semi-lunaire; le péristome élargi, plat, blanc, subtranchant à son bord externe et blanchàtre : couleur géné- rale d’un brun de corne assez foncé, avec deux ou trois cercles blanes, provenant probablement d'anciens péristomes, à diffé- rens points de la longueur de la spire.. L'animal a les tentacules longs et grêles; il porte sa coquille très en arrière; et, à travers ses parois, on voit un assez grand nombre de taches noires sur la peau intérieure. Cette espèce se trouve en France, aux environs vga L'Hérrce sanoererré ; Helir faseiola, Draparn., 1. c., pl. 6, fig. 22. Espèce qui paroît voisine dé l’hélice cornée, sq elle carénée, un peu plus convexe en dessous qu'en dessus, le sommet étant également un peu relevé; elle est également de couleur de corne, avec une bande brune décurrente; mais elle en différe ; parce que l'ouverture est un peu tiiangulafe, et parce que le péristome est garni d'un bourrelet à peine blanc et un peu sinueux; que par consequent il n’est pas réfléchi, et enfin qu'il est bien loin d’être cn rer l’ombilic ést éga- lement profond et cylindrique. Elle a été trouvée aux environs de La Rochelle. *+ Aplostoimes , Aplostomeæ. 30. L'Hérice reson : Helir algira, Lion. ; Helir ægoph- falmos, Gmel.; Draparn., l. c- pl. 7, fig. 38; vulgairement le Faux ŒIL DE Bouc. Assez. gosse coquille fort déprimée ou planorbique , un peu convexe en dessus, et concave en des- sons; très-fortement ombiliquée , subcarénée, quand elle est les tentacules supérieurs sont fort longs. Il paroit que les or- pogs e la génération offrent quelque différence d'avec ce a lieu l'hélice vigneronne, du moins pour la verge et le dard. Ils accouple ordinaïrement en automne, ne forme pas d’épiphragme , et se cache sous les feuilles mortes ou dans des excavations. Il paroît que sa ire- ar ei ETET mais qu'elle est très-aqueuse. HEL 43t Cette éspèce est trés-commune dans la France méridionale, däns les jardins, les champs, les bois, etc. na dit en Barbarie ; dans Inde et dans l'Amérique méridion 1. L'Heuce Des cecriers : Helis cellaria, Gmel, , ne Ki . Muller; Schroeter, Coq. terrest., t. 2, fig. 26. paille très- gläbre , pellucide , du diamètre de trois lignes et demie, dé- primée , convexe en dessous, jaunâtre en dessus, et lactes- cente en rar ra fe avec un ER ombilie. L'animal est blanc et uñ peu transpar Elle est commune Sr la Thuringe et dans les celliers du Danemarck. HE Hygromanes , Hygromane. 5a L'Héuck sIMARGINÉE; Helir carthusianella , Drap., 1. êh tène, produite par une ligné d'ùn blanc de lait, qui suit les eiii de Ja spire ; l'ouverture demi-ovale ; le péristome tran- chänt, un peu évasé , avec un bourrelet blanchätre intérieu- bei. Ombilic assez peu ouvert : couleur générale blan-" châtre, brune vers le es et plus blanche en dehors, È Tehdit dû bourre L'animal pâle est teperta? tacheté de noir, ce qui s'aper- Çòit à travers la coquille. Trés-commune dans les champs et les jardins de la France méridionale. 33. L'Hérice voureuse : Helix incarnata, Mull.; Drap., L c., pl.6, fig. 30. C'est une espèce assez voisine de la précédente par la forme générale ; elle estglobuleuse, subdéprimée, assez solide, transparente, d’une couleur de corne claire ou de chair, un peu cârénée, avec une ligne blanchâtre qui suit la cürène. À Ta loupe, sa surface paroît comme finement guillo- chée par des stries spirales ondulées; la couleur du péristome est intérieurement plus Ha 7 4° et il est pd plus réfléchi. Elle habite dans les fo 34. L'Hérrce CHARTREUSE : Helix EE Maller; Drap., lc., pl. 6, fig. 35. C’est éncore une éspèce assez rapprochée des deux préthabates; mäis qui est un peu moins bombée que lhélice douteuse, et plus que la bimärginée; l'ouverture est 432 HEL semi-lunaire, moins alongée et plus arrondie que dans celle-ci. L'ombilic est plus ouvert; enfin , le péristome est blanchâtre en dedans, et non brun; la bande blanchâtre à peine visible. "e se pe dans les uso . L'Héuce crasezze; Helix glabella; Drap., L c., pl.7 Fe 6. Espèce beaucoup plus petite que la précédente, an elle est cependant fort rapprochée; elle est plus colorée, ca- rénée, et la bande blanchàtre de la carène est plus marquée ; l'ouverture est plus arrondie , et le bourrelet blanchâtre in- n L'Héuce trompeuse : Helix fruticum, Mull. ; Helix terres- tris , Linn.; Gmel.; Draparn., 1. c., pl. 5, £ T Coquille silent. assez mince pour être transparente ; l'ouverture ronde; le péristome très-évasé, un peu épaissi et garni d'un bourrelet intérieur; l’ombilic large et très-profond : couleur ordinairement toute blanche, quelquefois avec une bande rougeûtre ou variée de brun et de rougeätre, ou enfin cornée, avec une légère teinte rose. Lan varie aussi de couleurs: *il est le plus souvent jaunâtre, soufré ; ce qui se voit même à travers la coquille. De la Bresse L'Hérice Lucine; Helix lucida Deyen c., pl- 8; fig.11-12. Trés-petite espèce subdéprimée, lisse, luisante, mince, trans- parente, de couleur de corne brune; ouverture médiocre; emi-ovale, TEEMAS à péristome tranchant; l'ombilic fort ouvert - L'animal, qui est noir et gris, habite les lieux humides et marécageux : c’est l'helix nitida; de Muller, suivant les obser- vations de M.de Férussac. L'HÉLICE BRILLANT : Helix cristalina, Mull. ; ; Draparn - ? Lc.,pl. 8, fig.13-17. E la précédente, car elle varie assez pour la grandeur ; encore plus comprimée ou aplatie, très-mince, très-fragile, très-trans- parents et irerbriléntes caleur blanche un peu verdâtre ; ée ; le péristome tranchant etun peu rebordé; Fombilic étroit : 2 :2 à 3 millimètres. uand elle est morte, elle devient d'un blanc mat. Elle habite la France pétionsle, à Manio NtsA elle existe aussi aux environs d’ ; ; HEL 433 L'Hérice rürsanTE : Helix nitida, Draparn.; Melir ee Mull.; vulgairement la Luisanre, de Geoffroy; Draparn., lc., pl. 8, fig. 23-25. Espèce plus grande (8 à 15 iilimétres) š d’un blanc de laitun peu verdåtre en dessous, Suture très-mar- quée ; ouverture grande, oblique, àbords tranchans. L’ombilic est infundibuliforme. L'animal est grand , d’un gris bleuâtre, e se trouve communément dans toute la Frances dans les lieëx humides et ombragés. L'Héuice oies. LE Bu RS si j i č.j pk E fiz. 21-22; La les hélices Hiinaiateb:(-a8 pail limêtres) , égâle ment très-aplatie, concave en dessous, et surtout fort rapprochée de la précédente. Elle est cependant moins blanché en dessous. Son ouverture est moins grande, tanchante ; moins oblique , et les deux bords se pres davantage. L'ombilic est aussi plus évasé. cn est d'u gris ‘de perle tacheté de points noirs et blan ‘EHe se trouve avec la précédente, dont EA n’est peptone qu'une variété. L'Héuics ryemée ; Helia prenons Draparn.,l.c., md. fig. 8-10. eu Coquille, Pune des plus petites du genre, déprimée, un peu Convexe en dessus, finement striée, un peu transparente; de Couleur grisâtre eu brun påle; l'ouverture arrondie, semi-lu- naire; péristomeé tranchant; ombilic infundibuliforme. “Des-environs de Lyon t L'Héuce BOUTON : Helis rotundata , iiia Gmg d’après Muller; vulgairement le Bourton, Dena Lc:,pl8, fig.4-7. Espèce fort: ses déprimée , un pue convexe en SEUTA _arénée, s riée; iladi irae d'éuveture tradovérées le périsiome tran- Chant : couleur peine cernée-ou brunâtre ; avec des taches Plus foncées .et assez rég posées en dessus. Lis Va SR 4 imil set nn àt de trés-courts. Cette espéce sé tisuve dans toute l'Europe, sous » feuilles pourries et le bois mort. shit Héliomanes, Heliomanes. tbe sriiés; Helix striata, Draparn,, l. c., pl.6, es 20, 434 HEL 21; le Perit Rusan, de Geoffroy. Coquille de 6 à 8 millimètres, tantôt subglobuleuse et tantôt presque déprimée, striée trans- versalement d'une manière assez égale, un peu carénée, le plus souvent blanche avec des bandes décurrentes brunes, dont une seule, et la plus large, atteint le bord , quelquefois toute blanche; le van on eeproeé toujou brun; Fauth arrondie; l d'un bour- relet blanc, quelquefois marqué d’une ou deux très-petites dents Cette espèce, qui offre un assez grand re: de variétés, se trouve communément dans toutes les parties de la France , et recherche les lieux secs, rocailleux, le pied des murs, le gazon exposé au soleil. L'Héuce rosan : Helix dioram j Gmel.; Mull. ; Dipi l. c., pl. 6, fig. 12; le Grann Rusan, de Geoffroy. Généra= lement des grande de la précédente , dont elle est fort rap- prochée ( 8 à 10 millimètres}; elle est cependant plus dépri- mée; les stries sont moins saillantes; l’ombilic est plus ouvert; les deux bords de l'ouverture sont plus près de se toucher, et les traces de la carène du dernier tour sont encore moins sensibles : elle est aussi quelquefois toute blanche. L agina est ahinchitag nr en dessus. Onl êmes lieux jp la prë- cédente, et elle semble rechercher le sol calcaire. L’Héuce pes GAZONS : cespitum ; Helix ericetorum ; var. a, Mull.; Draparn., l c., pl. 6, fig: 14-17. C'est encore une espèce extrêmement vo se des deux précédentes, mais qui est encore un peu plus grande que l’hélice ruban; elle est ordinairement subdéprimée, quelquefois un peu subglobu- leuse : sa couleur est du reste ou toute blanche ou bien ornée d’une ou plusieurs bandes brunes, dont une seule arrive jus qu’au bord; le péristome est presque toujours violacé ; ainsi que le bourrelet interne : l’ombilic ést trés-évasé. Des mêmes lieux que le ruban, L'Héree Reis ; Helix z naglecia , Draparn., l. e t; me 6; S Egalement rapproc t pour la grandeur; son ombilic est également très-évasé ; ; mais il paroît qu’elle est généralement plus en ou moins dé- primée; ella eat ai aussi généralement blanche ou brunàtre, fás- t HEL 435 ciée de brun; mais les bandes qui se prolongent dans l'intérieur s eap pagis her 2 par de petits Sa dias qui vont de hanches et Le péristome est d’un brun vineux. Elle offre aussi quelques variétés. On la trouve, dit Diújar- naud, à Lauserte et dans le Sorezois. L'Hérice DES OLIVIBRS : Helir olivetorum , Linn. ; Gmel. ; He- liz incerta, Draparn., l. c., pl. 13, fig. 8-0. Coquille déprimée, et encore semblable, pour la forme, à l’hélice ruban, ordi- nairement plus bombée, mais qui en diffère beaucoup , parce qu'elle est assez mince, lisse, luisante, d’un roux foncé en dessus, et d’un roux pâlé, blanchâtre ou bleuàtre en dessous : son ombilic est aussi fortement évasé; le péristome paroit tou- jours être tranchant, sans bourrelet intérieur. Cette espèce, que Draparnaud avait reçue de M, de Férussac, se trouve, à ce qu’il paroit, dans la France méridionale, eten Italie, dans les oliveraies. L’Hénce présé ; Helix pidan, Draparn., 1. c., pl. fig. 5. Cette espèce commence la série de celles dont la surface ést hérissée de poils, malheureusement assez caduques. Elle est subdéprimée; mince , pellucide, légèrement striée ; le dernier toùr de spire, un peu caréné, est marqué d’une bande blanche, sur un fond brunàtre : le péristome est brunâtre avec un léger bourrelet intérieur blanc, formant à l'extérieur une bande plus claire que le reste de la coquille : l’ombilic est médiecre- ment év Elle est de France , et très-commune aux environs d'Arbois , en Franche-Comté, suivant M. de Férussac. L'Héuice verus; Helix villosa, Draparn., l. €., pl. 7, fig. 16. Espèce un peu plus grande que la précédente, dont elle diffère surtout parce meei la bopis est on pen plus- déprimée > vert le sommet, ir zies , ERRO cs, et Fimke e erws PE 2e Re A PU D D pe es de coloré, et son bourrelet matri marqué. Elle se trouve dans les montagnes de Savoie. L'Héuice PUBESCENTE : Heliz crues = mee Draparn., Lė. 1 pl.s 7; 5fig.16-17.Coq , mince, À transparente; ug peu carénée, ; de éculeur de torse claire, et ` hérissée de gs poilsį courbés; le péristome simple 28. 436 HEL ou tranchant, quelquefois avec un bourrelet intérieur; l'om- bilic très-étroit : 4 à 5 lignes de diamètre. Commune dans toutes les parties dela France , sur le gazon, dans les jardins. L'Héuce sacs; Helix conspurcala , Draparn., 1. c., pl.7, fig. 23-25. Dans cette espèce , qui est également commune dans les haies de toutes les parties de la France, dans les fentes des murs, la coquille est subdéprimée, marquée de stries sé hd inégales, et hérissée de poils déliés, mous, recourbés : la cou- leur est grise ou roussâtre , tachetée 4 e brun ou de fauve; Pou- verture a ses bords tranchans; l’ombilie est médiócre. : L'Héuice HISP1DE ; Helix hispida, Linn.; Gmel. ; Draparn. 5 p c., pl. 7, fig. 20-22 ;la Verourée de Geoffroy. Petite espèce encore plus commune que la précédente, également subdépri- mée, pellucide, très-mince, cornée, mais tout-à-fait hrune et hérissée de poils recourbés blancs, ou de petites lames lui- santes caduques ; le péristome, simple, est quelquefois garmi d’un bourrelet à l'intérieur. Commune dans toutes les parties de la France. < L'Héuce aiseee : Helix albella, Linn., Draparn., 1..c spl Š, Gg. 25-27, Coquille extrêmement déprimée, tout-à-fait Dldté en dessus, convexe en dessous, fortement carénée, les stries d'ac- croisement trés-visibles; lomale très-profond, en entonnoir ; gu T pétisiome tranchant, RS D SE due nue À TT L KR t t uniforme d un jaune påle, „avec la carène blanche ou toute blanche, si ce n’est le sommet de la spire , qui est brun. | Elle habite les plages maritimes de la France méridionale, et, suivant Gmelin , les rochers de l'Europe. L'Héuce ÉLÉGANTE : Helix elegans, Linn., Gmel.; Draparus. L e., pl.5. » fige1 1-2. Espèce extrêmement distincte de la-précé- dente, quoique pour l’ensemble des caractères elle en doive êtrer rapprochée, en ce qu'elle est trochiforme : du reste, elle est aussi fortement carénée,. et la carène se prolon nge sur les tours de spire ; les stries d’accroissement sont très- sensibles, et Touverture de la même forme : elle est blanche, si ce n'est en dessous | où. se trouvent deux ou trois lignes concentriques de pean irp gt etau sommet. qoi est te SEA et obis y a aussi un tit piee aee itida i EU à HEL 437 Elle est commune dans les champs, sur les plantes sèches. : L'Hécice contgüe; Helix conica; Draparn., l. c., pl. 5. fig..5, 4et 5. Appartient encore à cette section et se HEERA beaucoup de la précédente : elle en diffère cependant en ce qu'elle ‘est moins rigoureusement trochiforme, sa base étant moins plate, et que les tours de spire sont un peu plus renflés, moins rubanés; la ligne de la carène est cependant encore sail- lante et détachée de la spire : enfin, l'ouverture est moins dé- primée; du reste, l’ombilic, les stries d'accroissement sont les mêmes. Un autre caractère distinctif est une bande brune dé- currente sur la spire, et une série de petits points de même couleur qui la suit également. Le sommet est obtus et brun; le péristome y tranchant comme dans toutes les autres espèces de cette section, a aussi un petit rm Hans intérieur. Elle habite sur les côtes de la Méditerra _ L’Hérice conoïns ; Helix conoidea, Daren kt PRE, fig. 7, Egalement trochiforme, mais un peu plus alongéc , et surtout beaucoup moins carénée ; aussi louverture est presque ronde : le péristome est tranchant, peut-être sans bourrelet in- térieur. Le sommet est également mousse et brun; les tours de spire arrondis, avec des stries d’accroissement très-visibles : la couleur Serie est blanche, avéc une bande brune décur- rente ; la suture est profonde. Cette espèce, qui offre quelques variétés sous ierippöri de la division des bandes, se trouve, comme les précédentes, sur les côtes sablonneuses de la Méditerranée. L'Hérice PYRAMIDÉE ; Helix pyramidata, Draparn., pl. 5 fig. 6. Cette espète paroît être fort rapprochée de “Phétiée conoïde , dont elle ne LR > Eee qoe parce q qu ierat Ep grande et moins : dant plus comprimée, et elle est plus ventra; i ie: reste, le péristome, $ relet blanc intérieie: ehai est kiai brun; tont 4 reste étant blanc, avec les stries d’accroissement QE. os Elle se trouve dans les mêmes lieux. Sous-genre HÉLICOSTYLE. ` F Aplostomes,. Aplostomæ. L Heneti ocunozeuque; Kelit échroleuca, de Fér., l. c., pl. 50, 433 HEL fig. 1. C'est une espèce nouvelle dont on ignore la patrie, et dont le nom indique la couleur d’un blanc roussåtre. _**Lamellées, Lamellatæ. | L'Héuce érisrve ; Helix epistylium, Mull. ; Lister., Conch. , tab. 67, f. 60. Coquille d’un pouce de diamètre, hyaline, striée, subglobuleuse, un peu plane et lisse en dessous, à sept tours de spire , imperforée ; l'ouverture semi-lunaire; le péristome réfléchi et poli. La couleur est toute blanche. Sa patrie est ignorée. ; + Canaliculées, Canaliculatæ. L'Hénces ras: Helix unidentata, Chemnitz. be Marginées, Marginatæ. L'Héuce DÉ cer Helix stouderiana „de Fér., l. Ce, pl.105; 6: Presque toutes les espèces qui entrent dans la seconde di- vision du genre Helix, tel que M. de Férussac le dispose, 4p- partiennent à des genres assez généralement admis, et par conséquent ont été ou seront décrites à l’article de ces genres. Nous croyons cependant, pour compléter le tableau, devoir au moins indiquer le nom d'une espése pour chaque subdivi- sion , parce qu’alors il sera aisé de s’en faire une idée. Pour plus de détails, on devra recourir au nom de genre. : S. G. CocuLosryre , Cochlostyla, * Lomastomes, Lomastomæ. Helix ventricosa, Chemn.; Buli- mus ventricosus, Brug. #+ Aplostomes, Aplodome. Helix undata; Bulimus undatus, Brug. S. G. Cote Cochlitoma. Liguæ, genre Rusan de Denys de qua Helix virginea ; ha virgineus, Brug. ** Achatinæ, genre AGATHINE, tiak: Hélix zebra; Bulimus zebra, Brug. SG; a Cochlicopa. lyphemæ, gen re Porvrnême, er de Montf.; Hei» pa Linn.; SE glens, Brug. | HEL 459 ** Styloidæ, Sryzoïpées; Helix columna ,. Linn.; Bulimus cos lumna , Brug. S.Q: COCHLICEILE, Cochlicella, * Turritæ ; Bulimus decollatus , Brug. et Draparn. S. G. CocurocÈnse, Cochlogena. xi er Helix James, Mull. ; Linn. Le KamsEUL Adan forie: ; Helix radiata , Linn., Gmel.; Bulimus radiatus, Brug. *#* Bulimæ; Helix obscura , montana, Linn., Gmel.; Bulimi pe ; Draparn +++ Helicteres; Turbo lugubris, Chemn. Net S'om dvd: ; Voluta auris silenis, Linn. ; Gmel, ; Bulimi Sp., Brug.; Auris Spec., Li +t Dontostomæ; Auriculæ Spot: ; Lamk.; ns 4-dens , Draparn. S. G. Cocarononte, Cochlodonta. . * Pupæ ; dolium, umbilicata, Draparn. _** Cereales , genre Grenauze, G. Cuvier ; Pupa cinerea, secale, - Draparn. pies S. G. Cocuronine, Cochlodina. + Pupoides; Helix carinula, Linn., Gmel. ** Tracheloides; Turbo cylindricus, Chemn. *#** Anomales; Pupa fragilis, Draparn. + Clausiliæ, genre Ciausue de Draparnaud. Enfin, je terminerai par une énumération des espèces de France, avec une disposition, d'après ensemble des rapports, en plusieurs petites sections qui me semblent trés-naturelles , mais que je suisbien loin de regarder comme devant former ui genres ni sous-genres, c'est-à-dire, avoir des dénominations particulières, avant de s'être assuré si les animaux offrent quelques différences, ce qui n’est pas probable. A. Espèces hémisphériques ou naticoïdes, dont le péristome est simple, sans être tranchant; l'ombilic entièrement ca- ché par l'épanouissement de lo origine du bord gauche. Helix nasicoides ; 2.° Helig melanostoma. 440 HEL B. Esp. globuleuses / le dernier tour beaucoup plus grand que les autres; la spire assez saillante; l'ouverture à bord simple, à peine évasée; l’ombilic un peu visible en fente. 5.” Helix eat 3 4° Helix candidissima; 5.° Helix ar- bustorum. C. Espèces un peu déprimées ; le péristome élargi, oblique, évasé, trés-tranchant à son bord extérieur, et pourvu, à l'in- térieur, d’un bourrelet sÉpATÉ par une sorte de sillon, si ce n’est dans la première espèce; l'ombilic entièrement caché par l'origine du bord columellaire qui s'applique dessus en se soudant par son bord externe. Coloration par bandes de plus en plus tranchées. 6." Helix aspersa; 7° Helix vermiculata; 8.° Helix hortensis ; 9.° Helir nemoralis ; 10.° Helix sylvatica ; 11.° Helix splen- dida. D. Espèces subglobuleuses, fort minces ; le péristome tran- chant, un peu évasé, sans bourrelet intérieur, commençant par un élargissement qui ne s'applique qu’obliquement sur .Fombilic, et dont le bord extérieur est toujours libre. 12.° Helix rhodostoma; 15.° Helix variabilis; 14° Helix ma- rilima; 15.° Helie fratieun. E. E déprimé , mi nces, translucides, conne corn vent subéaréhées : PORTE visible et a ms rétréci; ne | ar sé un ipen évasé, €t + tép nige le bord gauche PS parun nr qui borde lombilic, et dont le tranchant est tout-à-fait relevé é Coloration uniforme plus ou moins lavée, souvent avec une bande lactée sur la carène. 16.° Helix carthusianella; 17° Helix carthusiana ; 18? Helix incarnata; 19.° Helix glabella; 20° Helix strigella ; 21° He- liz limbata; 22.° Helix unidentata; 23° Helix edentula; 2h. He- dix. cinctella. F. Espèces encore plus déprimées, tout-à-fait phiqes dilitomne « où cylindrique; le péristome Hanéhant “droit et HEL 444 sans beri Couleur ordinairement unifornreet toujours sans bandes A. Espéces lisses et luisantes : * Planorbiques. 25° Helix nitida; 26° Helix aiii; 5 27». Helix crystal- lina ; 28° Helix EE ** Subconoïdes. 29° Helix fulva ; 50° Helix rupestris; 31° Helix acu- ata, ; ; _ B. Espèces non luisantes : 32.° Helix olivetorum ; 35° Helix rotundata ; 54. Helix pyg- .. mæa; 55. Helix algira. 6. Espèces tout-à-fait déprimées ou planorbiques, et quel- quefois entierement trochiformes, carénées ou- non; mais toujours ombiliquées. et dont le péristome est constamment tranchant, droit et garni intérieurement d'un bourrelet. Coloration par bandes ou uniforme. a. Espèces plarorbiques colorées par bandes 36° Helix ericetorum ; 57.° Helix cespitum ; .38. z ' Heliz ne- glecta. b. Espèces planorbiques de couleur unifonme net ordi- nairement hérissées de poils 39.° Helix plebeium; 40.° Heliz villosa; 41° Heiz sericea ; 42. Helix conspurcata; 45.° Helix hispida; 40. Helix striata. c. Sice trochoïdes, disposées d’après l'évidence de la ca 45. Helix conoïdea; 46° Helix pyramidata; 47: ar co- nica; 48.° Helix elegans: . Espèces planorbiques et fortement carénées: 49.° Helix albella; 50.° Helix la H. Espèces tout-à-fait déprimées ou nor Nbre ` ment trés-ombiliquées ; l'ouverture ane avec ua péristome subcontin De ane marginal. Couleur uniforme, cornée ou o souyent -avec üne bande plus foncée à la place de Ià cagène. 442 HEL a. Ouverture sans dents: 51.° Helix cornea; 52.° Heliz pulchella ; 53.° Helix pyrenaiea; 54° Helix zonaria; 55.° Helix quimperiana ; 56.° Hélir fasciola; - 57.° Helix obvoluta. b. Ouverture dentée : 58° Helir personata. Cette espèce fait le passage à celles du genre Carocolle. Ce qui fait en tout cinquante-huit espèces , c’est-à-dire le même nombre qu’en a figuré Draparnaud , quoique celui-ci ait epris à tort, comme de France , ses helix rufa ct brevipes. qui n’en sont pas, comme l’a fait observer M. de Férussac, et qui d’a ailleurs appartiennent au genre Helico-limace de celui- ei; mais nous y avons compris une espèce nouvelle des envi- rons de Quimper, sous le nom d’helix quimperiana, et l'helix zonaria, qui se trouve au pied des Alpes, et par conséquent très-probablement en France . (De B. HÉLICE. ( Foss.) Les hélices proprement dites étant des coquilles terrestres , il doit paroître étonnant qu'on en ren- contre à l’état fossile dans des dépôts marins. Quand cela est arrivé, c’est qu’elles y ont été transportées par les fleuves ou les rivières, ou par quelque irruption de la mer sur les terres; et, dans ce cas, ce sont des témoins qui attestent que quand ces dépôts ont été formés , il y avoit des terres découvertes où avoient pu I pirre les animaux qui les ont formées. Le f: e la Touraine est, à ma connoissance , le seul en- droit où l'on en ait trouvé, J'en possède deux qui viennent de ôt, et qui m'ont été communiquées par M. de Tristan : cles ont les plus grands rapports avec l'helir vermieulata qu'on ne trouve à l'état vivant que dans nos départemens méridio- maux , et elles sont remplies de débris de polypiers et de co- quilles marines. Les hélices fossiles se trouvent, en général, dans les terrains d’eau douce, où elles sont souvent accompagnées de lymnées a. de planorbes, et où elles n’ont laissé souvent que leur intérieur. On en opel dans les brèches RÉ aee- Yoici les espèces qui ak pe des caractères suffisans pour les distinguer, a HEL 443 Héuce ne Ramono , Helix Ramondi , Brong., Ann. du Mus. d'Histoire naturelle , tom. 15, pl. 25, fig. 5. Cette espèce n'a que quatre tours de spire, dont le ter s'élargit très-sen- siblement vers la bouche : elle est couverte de stries obliques, un peu sinueuses ; diamètre, un pouce. Elle a quelques rap- poris avec l'helix guttula, Oliv. On la trouve dans les marnes calcaires, dures, mêlées dans le tuf de Vake , imprégné de bi- Hae À RE près de Clermont. pe Cog: Helix Cocquii, Brong., l. c., pl. 23, fig. 6. np late , à tours cylindriques, marqués de stries iné- gales, parallèles au bord de la bouche ; diamètre, six lignes. On la trouve à Nouette prèsd’Issoire, dans un calcaire dur, etaux environs d'Orléans. Elle a beaucoup de rapports avec l'helix cathusiellana de Draparnaud , qui vit dans le midi de la France. Hérics ne Moroçue; Helix Moroguesi ; Brong. ; 1. c., pl. 25, fig. 7. Coquille suborbiculaire, à cinq tours de spire, très- OKA ; diamètre, huit lignes. On la trouve avec la suivante dans le calcaire d’eau douce de la route de Pithiviers, à trois lieues d'Orléans , avec des planorbes et des lymnées. Héuice pe Tristran; Helix Tristani, Brong., 1. c., pl. 235, levée sur le milieu ss d ernier tour, Elle est CPR de Fa resta a cinq rie Elle a beaucoup de rapports avec l'heliz cinctella de Draparnaud , qu'on trouve vivante à Loriol, Mon- limart, à Beaucaire et autres endroits aux environs. On trouve encore dans le même caleaire les moules inte- rieurs de grandes hélices qui ont dix lignes de diamètre, et qui paroissent avoir beaucoup de rapports avec l’heliz nemo- ralis, Dans les mêmes lieux on trouve aussi une autre espèce d'hélice globnleuse , plus petite que la Moroguesi, plus grande que la Tristani, et n'ayant pas la carène de cette dernière. HÉLICE DE Erman; Helix Lemeñi, Brong-; $ Ces phai; fig. 9. Cette espece a beaucoup mais elle est plus bombée , moins striée, et ele est ombiliquée. Diamètre, quatre lignes. 0 1 de P sine: apeslits i D an d oan daira Hérice pe DESMAREST; Heliz e Desmarestiana, Brong. , lb €, pl. 25, fig. 10. Coquille lisse, extrêmement plate, composée Ma | HEL de six tours ou six tours et demi, qui diminuent insensible- ment de grosseur; et le dernier, vuen dessus, n’est pas beau- coup plus large que les autres. Diamètre, deux lignes et des mie. On la trouve avec la précédente. Héuice De Menar; Helir Menardi, Brong., l. c., pl. 23, fig. 12 Coquille trochiforme, composée de cinq tours de spire à peu près égaux, marqués de stries ou côtes compactes, trans- versales et oblique Diamètre , deux lignes et demie. On la trouve dans un calcaire d’eau ie tantôt marneux, tantôt solide, gris et rempli de cavités, à une demi-lieue du Mans, entre la Sarthe et la route ÉAlvsigue ` Héuice rune; Helis scabra, Def. Ste Re À composée de cinq tours chargés de petites aspérités. Avant d'avoir acquis toute sa grandeur, elle porte, comme beaucoup d'espèces de coquilles de ce genre, une carène sur la partie du tour où doit être placée la suture. Diamètre, cinq Dr On la trouve dans le Batsberg. M. d’Audebard de Férussac a trouvé dans le calcaire secon- daire du. Quercy et de l’Agénois les Rs espèces d’hélices fossiles ci-après. . 1. Helix nemoralis affinis , de Féruss., mS du Mus. d'Hist. nat., tom. 19, pag. 242. La forme de cette coquille est abso- lument la même que celle de la némorale ; mais elle est pour- vue de stries quila résines Elle a aussi quelques ga ss avec l’helir Ramondi. 2. HÉLICE DE ta Chabi; de Féruss. , 1. c. Coquille composée de quatre tours, ombiliquée et à ouverture rétrécie. Elle à beaucoup de rapports avec en arbustorum de Draparnaud, que l’on trouve rarement aux environs de Paris, mais qui est commune dans le midi de la France. 3. Une autre espèce voisine de nriqus: Mull., ou p être la même. - 4. Et une autre dont finigas lui est inconn M. de Férussac admet que les hélices vis dans les brèches osseuses de Nimes appartiennent aux espèces Vi- -vantes connues sous les noms#d'helix cornea, d'helir pisani, dhelix algira; d'helir lupicida et l'helir vermiculata. 1 à cru reconnoître l'helix albella dans le mans M nel de < décrit par M. Brard. HEL 448 … On trouve des moules intéricurs d'hélices dans un calcaire dur à deux lieues à l’ouest de Mayence. Le diamètre des plus gros est de dix lignes, mais on ne peut reconnoître l'espèce, On rencontre de pareils moules qui ont plus d'un pouce de diamètre , à Martigues, département des Bouches-du-Rhône. M. Cuvier a reconnu l’helix algira dans les brèches osseuses de Nice. Je posedo un morgi de la gepen du pes f qu n° est composé “4 . ` A 4 11 F4 n ciment rougeätre qui ne - les remplit. q qu’en partie. Ce morceau ne indiqué ,‘par une éti- quette, venir du mont Bolca, On a encore trouvé des hélices dans les brèches de Cette, aux environs du Giengen en Souabe , à Schaffhouse , à Qued- limbourg dans la haute Saxe, aux environs de Francfort sur le Mein , d'Ulm , de Nordlingen, et-en Angleterre. . Le genre Helix de Linnæus'comprenoit des coquilles qui dcpuis ont été rangées par M. de Lamarck dans de nouveaux genres. De ce nombre sont les agathines et lés aimpullaites; etcomme à ces deux mots il est fait, .dams cet ouvrage, des renvois au mot Hérics, nous allons présenter ici les espéces fossiles qui se rapportent à ces deux genres... s- On trouve dans lgs dépôts marins du. Pong ini une espèce de coquille qui est lisse, mince, globuleuse,.et dontles ca- ractéres se rapprochent beaucoup de ceux des.agathines;mais cependant sa columelle n’est point tronquée à la base. Sa spire, composée de quatre à cinq tours, est trés-courte; et- le der- nier tour est proportionnellement beaucoup plus gres que les autres. Sa longueur est de huit lignes :elle se, trouve figurée dans l'ouvrage.de Brocchi, Conch. Foss. subapp. , tab,3, “es Cet auteur lui a donné le nom de balla helicoid i uoïque cette espèce ne réunisse pas AAS a des caractères assignés aux coquilles terrestres auxquelles on a donné le nom. d'a agathines, et qu'elle se trouve:dansun dépôt marin, nous ayons cru devoir.la pad de ces dernières plutôt que de tout autre genre: . p ampullaires étant des: jatiles de climats “r CLAE nd: iLest étonnant qu'on ne. “les. rencontre à l'état fossile dans les dépôts marins. À la -vérité-ces dernières sont en que général plus épaisses, et différent assez de celles qui ne sont 446 HEL pas fossiles pour en être distinguées. On est fondé å croire que leur opercule étoit corné: car, quoique ces coquilles soient très-communes dans les couches du calcaire coquillier gros- sier, on ne rencontre jamais aucune trace de celui-ci. Il n’en est pas de même desnatices, avec lesquelles quelques auteurs ont voulu les ranger ; il n’est pas rare d'en rencontrer l’oper- cule calcaire qui s’est conserv M. de Lamarck ayant rangé d'abord dans le genre Ampul- laire , etdepuis dans un antre genre qu'il anommé Ampulline, les coquilles dont il est ici question, nous croyons devoir les prenien; comme ce savant l’a fait dans les Annales du Musée g nat AMPULLAIRE isis; Ampullaria pygmæa , Lamk., Ann. du Mus., vol. 8, pl-6r, fig. 6. Coquille ventaiés discoïde-globu- Jeuse , lisse, smhhiliquée ; ouverture alongée et tournée à gauche. Longueur, une ligne. On la trouve à serre (Oise). ÂMPULLAIRE FORTUN Ampullaria ezcavata, Lamk., l c.; Vélins du Musée , n.° 21 , fig. 5. Coquille ventrue, Se leuse , lisse , à columelle enfoncée ou nulle. Longueur, trois lignes. On la trouve à Grignon près de Versailles. AMPULLAIRS CONIQUE; Ampullaria conica , Lamk. Coquille ovale-conique , à tours lisses et eonvexes, à ombilic à demi recouvert. Longueur, 14 lignes. On la trouve à Betz ( Oise J” AMPULLAIRE POINTUE ; Ampullaria acuta; Lamk: , 1. c., vol. 85 pl. 61, fig. 5. Coquille ventrue, lisse, à spire courte et poin ea 61 , fig. 4. Coquille ventrue à la base, lisse, à spire alon- gée et pointue, à ombilie recouvert. Les coquilles de cette espèce que l’on trouve à Grignon , ont douze à dix-huit lignes de longueur, mais j'en possède > qui: ont it deri pouces et demi de longueur et qui sont sverses sur le dernier tour. J'ignore où elles ont été trouvées. AMPULLAIRE À RAMPE; Ampullariaspirata, he., pl. 61, fig. 7> Coquille ventrue , à spire courte , ayant une rampe plate au- tour de héolosle quoique les coquilles de eette espèce , qu Fons trouve Grignon, n pa neur lignes de ton- a même D' mme a HELE 4h? espèce Yampullaire bybride, Lamk. , que l’on trouve à Betz et à RE "i armi est rs nesh ae la grosseur du poing. 1PULL Lamk əl c pl 6r; fig. 3; Nerita helicium ; Brôcehi; tab. rs" 10: Coquille gios bulease , épaisse , ombiliquée, portant une carène peu élevée sur le milieu du dernier tour. La base de la columelle est dé- primée. Longueur, quatorze lignes. On la trouve à Grignon , à us à Acy (Oie) > à Arzani et ai le Plaisantin. , Lamk.Cette jireh a beaucoup de rapport avec la précédente: mais elle en diffère essentiellement parce qu’elle est constamment plus petite, et que la spire est eanaliculée. Longueur, cinq lignes. AMPUÉLAIRE OUVERTE; Ampullaria patula, Lam: , tsei, pl 61, fig. 2; Helix mutabilis ; Brander; fig. 57. Coquille lisse, ven- true, ombiliquée, à ivre courte et pointue, à Sn ser pat grande. Longueur, dix-huit lignes. AMPULLAIRE SIGXRETINE; Ampullaria sigaretina, Lamk: jiet; pl 61, fig. 1: Coquille-ventrue , sans ombilic, à spirë coürte; à ouverture grande et auriculée. Longueur, dix-huit lignes. Ces trois dernières espèces se trouvent à Grignon, à Courta- gnon, à Parnes, et dans le Hampshire en Angleterre. AMPULLAIRE GLOBULEUSE; Ampullaria globulosa , Def. Cette espèce se rapproche de l’ampullaire déprimée : mais elle est plus globuleuse et plus grande, et ne porte point ‘de carène sur le dernier tour. On la trouve à Betz et à Montmirai On trouve, dans les volcans éteints de la vallée de Ronca, mais elle est moins globulense et plus grande; et quelques in- dividus portentsur le dernier tour deux larges bandes trans verses sar h noir. Tupe volemique qui a saisi ces LA ru coqu uilles $ ont permis qu'elles SE gardé ces couleurs: iiy) : AMPULLAIRE CRASSATINE ; Ampullariæ caisses: Lei: j 1. ež pl. 61 ; fig. 8. Coquille très-ventrue ; presque globuleuse , # têt épais et à spire courte, canalieulée, conique , composée de sept tours: la columelle offre. à la base üne courbure et un évasement qui semblent la rapprocher des mélanies. Elle est RE te de li p. > 2 On " trouve à phébéséanèoées :< kri E 448 HEL appartenir à la seconde formation marine, dont on trouve les traces au haut dela butte Montmartre. Les espèces de coquilles fossiles qu’elle contient différent de celles qu’on trouve à Gri- gnon, qui n’est éloigné de Pontchartrain que d’une lieue, M. Faujas a trouvé à Saint-Paulet, près de la ville du Pont- Saint-Esprit, dans une marne bitumineuse, au-dessus d’une mine de charbon fossile, une espèce d’ampullaire dont le têt est fort épais. Le bord supérieur de chaque tour porte une carène quiforme une rampe au tour de la spire. Elles dif- fèrent de toutes celles qu'on connoit, en ce que louverture est ovale. Cet auteur en a pese la figure dans les Annales du Musée, tom. 14, pl. 19 6: . A MPULLAIRE IMPERFORÉE ; pa ace rit) Def. J'ai cru devoir rañger cette coquille dans lé genre Ampullaire dont elle paroît se rapprocher. Quoiqu’elle wait pas beau- coup plus d'une ligne de longueur, elle présente dès carat- tères trés-singuliers. Sa spire pointue est composée de trois tours dont le-dernier est beauc oup plus grand que les autres, etle seul qui soit creux, les autrés n’offrant aucun vide qui ait pu contenir: l'animal, La “epluesile cotostbäliquée: ssi > dessus du dernier to ya lieu de croire wii ceita caille étoit tnccter ete alé ani- mal quite wa puy: nadi contei: Qa: tio beke eiie: œepèce s 4 A + Ampu illari a P Def, Coquil fu- PRE g 28 forms s couverte de ctm seg le hau de chaque tour est est- plissé- i la: suture 5 Fouverture Er ovale et le. vo droit pare une seikat rs 7 res e Tétrég i 7 A du dernier; tour, un- pouces. l sia - Je wai pas cru devoir- Anici api jiarah pde cette irès-singuliėre coquille qui m'a été: nel par Lg ae qu'elle a été trauvée-avec plusieurs es semblables. à Pile Sainte- Hélèné. Unécértaine trans+ poama qu'elle -a conservée: fait douter wi Por soit fossile; mais son extérieur rell dant t-tpèsdongrtemps dane lo t terre: A: oo Éd T PS ct 2 S ik e aig 4 voir at- Ex te tmi M ` iai à dupe: ET, PT as it ‘quelque maiade ( nal, Sowerby wavoi -< Doa PRE PS Pier PEN Se — HEE 449 pas assuré qu'il en existe plusieurs semblables, est un carac- tère assez A pour les coquilles terrestuédi mais jusqu'a présent on n’a guère eu occasion de l’observer pour lés co- quilles marines :en sorte qu'il est très-dificile d’être assuré, nou seulement qu’elle soit fossile ; mais encore qu'ellesoit ma- rine, Cependant M. de Last pense qu'elle appartient au genre Ampullaire plutôtqu’à tout autre: ( D..F *HÉLICELLE, Helicella. (Conchyl.) Genre de Saai établi , âce qu'il paroît, par M. de Lamarck, et adopté comme sooë genre. par | Mi de: Férussac; apanr pou espèces d’hélices planor- j j hi ou même bordé, Voyez Hécrice, (De B ) HÉLICHRYSE, Helichrysum. (Bot.) | Corymbifères, Juss. Syngénésie polygamie superflue, Linn.] On n'est pasd’ éénbidigéer sur létymologie et l'orthographe de ce nom générique. Les uns, tels que Tournefort, le faisant dériver de deux mots grecs qui signifient or des marais, écrivent elychrysum ou elichrysum ; les autres, tels que Vaillant, le faisant dériver de deux mots grecs qui signitient soleil d’or, ou doré comme le soleil, écrivent heli- chrysum.. On n’est pas plus d'accord sur les caractères du pe et sur les espèces qui le composent. Tournefort paroît n avoir considéré que le péricline formé de squames brillantes, co- Méréne, dotées: ou argentéess Vaillanta mo piee: exact ont ils’a- git une calathide composée de fleuñgtoutes bèrmapiesdiik, ou mêlées avec des fleurs qu'il nomme eflleurées; des ovaires à aigrette simple ou plumense ; ; Le clinanthe nu; le péricline formé de squames qui ont au moins leur partie supérieure Fan membraneuse ; le plus souvent-luisante. Linnæus, eu au nom d’helichrysum celui de gnaphalium, appliqué par Tour- nefort au genre Diotis, et par Vaillant, au genre Filago. Adanson a rétabli le nom d’helichrysum , sans reformer conve- nablement les caractères génériques, ni la composition du genre, Made J usien adopte le RE spé de Linnæus, sans y faire aucun a osé de rétab l'helichrysum de Toyaneforts: en prenant pour. type de ce genre le gnaphalium orientale, et en lui attribuant pour caractères : Une calathide composée dc. iiinis: uniformes, toutes hermas 204 i 29 450 HEL phrodites et à cinq divisions; une aigrette simple; un clinantire nu ; un péricline de squames obtuses, scarieuses et ordinaire- ment colorées. Legenre , présenté par Necker sous le nom de trichandrum, correspond à l’helichrysum de Gærtner. Willdenow -et M; Persoon, qui admettent un genre Helichrysumetun genre Gnaphalium , les distinguent l’un de l’autre uniquement par le péricline , radié dans le premier, non radié dans le second. Nous pensons qu'il convient de fonder ces deux genres sûr des caractères moins vagues, mieux déterminés, et susceptibles d'une application plus exacte. Dans notre article GNAPHALE, nous avons décrit des vrais caractères de ce genre, que M. R. Brown avoit indiqués avant nous. Ceux du genre Héli- ehryse` vout résulter des dbservations que nous avons faites sur des individus vivans de-gnaphälium stæchas et de grapha- lium orientale. Nous avons choisi ces deux espèces, paree que Fune occupe le premier rang dans la liste des helichrysum mentionnés par Tournefort, et parce que l’autre.est présentée par Gæriner , comme étant le type du: genre Helichrysum. -Ce genre de plantes, qui appartient. à l'ordre des synanthé- rées, à notre tribu maturelle des inulées, et àila section des inulées-gnaphaliées, offre les caractères suiva lathide discoïde ; disque multiflore Srs aE andro- gyniflore; couronne unintsièe ssahiguifioses féminiflore. Pé- ere tantôt: appin: sie tantôt égal, pese un peu ar ns ki A N SO : >a pets es d'un TE ER liqué, scarieux , luingi coloré yovale, anses concave; des extérieures: presque réduites: au seul appendi ceÿ souvent presque igappeadiru- 'lées. Clinanthe pł onvexe, fovéolé , à réseawpa- pililé ou deritioulé.s Ovaires: oblongs, eylindriques, papilés ; nnisériées T- FES, égales, jes, filiformes; barbellulées. Pih rs naie la tébunne “privées du disque, si cen léstiqaidlleest plus rroite ; moins régulière; Un peu v y à quatre. euéing divisions. Corolles dri e pgo ; M + OLF 5 +tronmé à Née ble voue Bic Li ais 1 à pour Yuc ÿ o` rE r N : Ea ji D PE y RS sh lee “à > HEL -o i- : En comparantlescaractéres que nons attribuons à d'helichry- sum avec ceux du gnaphalium, décrits dans le tome XIX, pag. 119, on reconnoît que ces deux genres diffèrent l’un de l’autre , principalement par les proportions du disque et de la couronne , et par la forme des corolles de la couronne. Dans l'helichrysum, le disque est large, multiflore , et la couronne étroite, unisériée, pauciflore, à corolles presque semblables à celles du disque. Dans le gnaphalium , le disque est. petit, pauciflore, et la couronne large, multisériée, multiflore , à corolles tubuleuses, tres-grêles, filiformes. L’helichrysum a beaucoup d'aflinité avec l'argyrocome de Gærtner, et avec notre genre Lepiscline ; mais il ne doit pas être confondu avec eux , car il diffère suffisamment de Par- gyrocome, dont l’aigrette est pénicillée ou plumeuse, et du lepiscline, dont le clinanthe est pansmelifé re et la calathide incouronnée. Gærtner a commis une erreur en. attribnent à à l'hdichréu une calathide composée de fleurs uniformes, toutes herma- phrodites et à cing divisions; et cette erreur a été reproduite par plusieurs autres botanistes. Nous pouvons affirmer qu'il y A une couronne de fleurs femelles, à corolle ambiguë , e’est-à- dire, d’une forme intermédiaire entre la sgrollá re et la karle tubuleuse. La radiation du périclin i par Willdenow et M. Persoon comme le one sé th de Thelichrysum, a, selon nous, peu g’ importance, nes qu ‘elle ne résulte souvent que d’un effet hygrométrique, v. Comme. l'état de l’atmosphère : cela est surtout remarquable sur le gnaphalium orientale , dont le péricline est, quand Yair est sec, et non radié quand il est humide. La. longueur „des appendices du péricline contribue aussi à sa radiation ; mais cette longueur est très-d èces très analogues. La distinction adoptée par Gærtner, et Findit ar l’aigrette simple ou plumeuse, nous semble préférable , bien Welle ne poit pas 1 non. plus exempte € de e dificultan Conépeur- rantla structure de l’a aigrette, etsans avoir égard à Ja radiation -Plus ou moins manifeste du péricline, que nous employons eulement pour diviser chacun des deux genres en sections. Nous n avons étudié que les trois espèces d’ FE 452 HEL . crites ci-dessous ; mais il en existe sans doute un plus grand nombre , dont les caractères génériques n’ont pas encore été vérifiés avec assez de soin pour que nous puissions attribuer affirmativement ces espèces au genre dont il s’agit. HÉLICHRYSE ORIENTAL : Helichrysum orientale, Gærtn.; Gna- phalium orientale , Linn. C’est une plante à tiges ligneuses, tor- tueuses, comme sarmenteuses, longues d'environ quatre pieds; les branches de l’année sont simples, cylindriques, tomen- teuses, blanchätres, garnies de feuilles plus ou moins rappro- chées : ces feuilles sont alternes, sessiles, très-entières, uni- nervées, tomenteuses et blanchâtres sur les deux faces; les inférieures lancéolées-spatulées, longues d'environ deux à trois pouces, larges de quatre à cinq lignes; les supérieures linéaires-aiguës , courtes, larges d’une ligne et demie; les ca- lathides sont disposées en corymbes qui terminent les branches; chaque calathide a trois ou quatre lignes en longueur et en largeur ; le péricline est jaune pâle ; les corolles sont jaunes. Nous avons fait cette description sur un individu vivant, cultivé au Jardin du Roi. Ce sous-arbrisseau, connu vulgair é- mentsous le nom d'immortelle j jaune, est phg en Afrique, et cultivé en Europe, soit pour orner les jardins, soit pour former des bouquets secs et naturels qui rivalisent avec les fleurs artificielles, et sont employés aux mêmes usages. Il est délicat ; on le muléphe de boutures , ou parses graines semées sur couche : on l'élève dans un pot tédipii de terre légére et substantielle , exposé au soleil, et qu’il faut serrer dans unè “orangerie perki l'hiver. Il est, durant toute l'année, garni de feuilles vivantes, et il fleurit depuis le mois d'avril jusqu ‘au mois d’août.-Ses nériehaès conservent , pendant plusieurs années, leur couleur et leur brillant éclat ; mais il faut pour pir Er les CES dès que le sp i sont parvenus croissance > et: avantqu ’ils me Et pour laisser Épanbdst les fleurs HÉLICHRYSE srÆcuas : Helichrysum: ‘stæchäs ; Décand.; Gnå- Trae, Linn. Arb un pied et demi; le tronc épais, très- rameux, porte dèi branches menues, simples; Soper, dressées, eiie ait Sanaan blan- châtres, ga ; étalées ¥ ces “feuilles, longues d'un pouce, pei Beie, + ét sessiles , HEL 453 linéaires, obtuses, uninervées , trés-entières sur les bords, qui sont courbés en dessous , tomenteuses et blanchâtres sur les deux faces; les feuilles supérieures sont plus courtes : chaque branche ss, terminée par un corymbe de calathides subcylin- dracées , longues d'environ deux lignes, dont le péricline est jaune pâle, et les corolles jaunes. On distingue deux variétés de cette espèce : l’une plus grande, à feuilles plus longues, tomenteuses et blanchâtres sur la face inférieure seulement; l'autre plus petite, à feuilles plus courtes, cotonneuses et blanchâtres sur les deux faces. C'est cette dernière que nous ayons décrite sur un individu vivant, cultivé au Jardin du Roi. Le plans habite les coteaux arides des departemene méridi rance , et de ceux de l’ouest jusqu’à Nantes - on le trouve aussi dans l'Alsace, la Bresse et le Lyonnois. Cette plante est employée en uae comme vulnéraire et diapho- rétique; elle répand une odeur agréable quand on la froisse. ÉLICHRYSE DOUTEUX; Helichrysum dubium, H. Cass. Plante herbacée , dont la racine, P Viiner , produit plu- sieurs tiges longues de trois à six pou ressées ou ascen- dantes, très-simples, g grêles, FRS, parsemées de longs poils mous et caducs; leur partie inférieure est très-garnie de feuilles, la E Efe est pourvue seulement de quelques _bractées ; les feuilles sont plus ou moins rapprochées , alternes, sessiles, demi-amplexicaules, longues d'environ cing lignes, larges d'environ une ligne , oblongues-lancéolées , acuminées et presque spinescentes au sommet , uninervées , à bords très- entiers et un peu roulés en dessous, à face supérieure verte, d'abord hérissée de longs poils mous et caducs, portés chacun sur un tubercule qui persiste après leur chute, à face infé- rieure blanche et tomenteuse , excepté sur la nervure, qui est glabre; les bractées qui garnissent la partie supérieure des tiges sont alternes, distantes, appliquées, longues de deux lignes, lancéolées, squamiformes , scarieuses , transparentes etblanches, à l'exception de leur base, qui est foliacée i chaque tige est terminée par une seule calathide , ayant trois å quatre lignes en longueur et en largeur , et composée de fleurs à à co- rolle j jaune. Er ~ Lacalathideest composée de fleurs nombreuses, régulieres, hermaphrodites, dout la corolle a le tube long et le limbe Â54 HEL nu! , Quinquéfide ; il y å en outre, à la circonférence, uelques fleurs dont la corolle n’a que quatre divisions, et EPA lés étamines sont avortées, Le péricline, ún peu infé- rieur aux fleurs, est formé de squames régulièrement imbri- quées; les intermédiaires étroites, linéaires, coriaces, sirmon- tées d'u un grand appendice oblong-laricéolë, utihervé, eii i transpareñ tet incolor à bords frängés ou garnis de cils prolongés en lotigs poils möni flexueux ; les intérieures à peu prés semblables aux intermt- diaires; les extérieures presque réduites au seul appendice. Le € the est plan, inappendiculé. Les ovaires, grêles, portent une longue aigrette composée d'environ douze squamiellules ünisériées, e entré-greffées à la base, égales , filiformés, blanches, FE la partie inférieure est garnie de barbellulés libres, et lä supérieure de barbelles entre-greffées. Nous avons observé cétte espèce, que nous croyons noù- vellé, ën février 1820, chez M. Desfontaines, sur dés échan- éillons secs apportés de la Nouvelle-Hollande , et recueillis at Port-Jackson. Elle semble différer un peu des Vrais helichry- sum par ses caractères génériques, ainsi que par son aspect HEL 46% Ehrenb., Hort. Phys. Berol., pag. 83, pl. 17, fig. 2, est formé de petites touffes noires ; ses sporidies sont petites et de même couleur, Cette espèce a été observée sur les feuilles d’un arbre inconnu, D pa Adal. Chamissus, dans sonVoyageautour du M ge rer genres, comme l’helmisporiumet les genres que nous avons décrits à cet article, rentrent promesse des De soïdées de Linck., ( Lem.) HÉLICOSTYLE , Helicostyla. (Conchyl. ) sotvigain de co- quilles établi par M. de Férussac , dans son genre Helix, pour les espèces dont la columelle est solide , dont la forme est sur- baissée ou trochiforme, et dont l’ouverture ést mere quel- quefois de lames ou de dents. Voyez Héuice: (De B :) HELICOTRICHUM. (Bot.) Ce genre de champignons, établi par Nées, diffère nt sn de paie pe a us helie: up rium. Dans ce genre, les fibres sont coüchées, rameuses, - mêlées , et les sporidies roulées en spirale, presque da et DER L'HecTCOTRICHUM COUSSINET ; Helicotrichum pulvinatum , Nécs, in Nov. Act, Nat, Car., 9, p.146, tab. 5, fig. 15, forme, au mois de mars, sur les troncs de chênes coupés, de petits coussinets de deux à quatre lignes de diamètre, irréguliers, à fibres molles , olivâtres, es des sporidies d’un jaune verdâtre.Cetle plante a une demi-ligne de hauteur totale. (Lew.) HÉLICTE, Hlicté san ie Bet Juss.: iiid polygamie superjflie, Linn. | Ce genre de plantes, que nous avons proposé dans le Bulletin des ercis de novembre 1818, ‘appartient à l’ordre des synanthérées , à nôtre tribu naturelle des hélianthées, et à la section des Lélianthéeérudbeckiées , dans laquelle nous le pen auprès du wedelia dont il il dif- fère peu. Voici les caractère mpeua trement que dans le Bulletin des Sciences; où ils avoientété imparfaitement décrits. La calathide est radiée, sénpéseé d’un Bagues Mélétore, régularifioré , androgyniflre, et et d’une couronne unisériée , décemflore, liguliflore, féminiflore- Le péricline campanulé, supérieur aux fleurs du disque, inférieur aux fleurs de la cou- ‘ronne, est formé de squames bisériées ; les extérieures ; au 462 HEL nombre fe cinq; spal phei; longues, spatulées, ayant leur oblongue , coriace, et leur partie supérieureinapeliquée š appendiciforme, grande, elliptique, #oliacée ; Less s intérieures sont plus courtes, appli- 2 ovales , oblongues ou lancéolées, coriaces, foliacées raneuses. Le clinanthe est convexe, pourvu de squa- pps inférieures aux fleurs, embrassantes, oblongues , ai- guës au sommet, membraneuses, uninervées. Les ovaires sont comprimés bilatéralement, oboyoïdes-oblongs, étrécis infé- rieurement , hispidules supérieurement bordés, sur leurs Seur eriten, d'un HOREERIEE peu: apparent , Soie à pren dis ette (abs irrégu- Küre; épaisse, „cartilagineuse ; dentée- areren, Les ~- corolles de la couronne ont le tube court, fendu jusqu’à la base , et la languette elliptique-oblongue , tridentée au som- met. Les corolles du disque ont le tube nul; les étamines ont le filet Ehee catirise, non greffé a la congés et l’anthère ‘noire , ubercules g j Tappen- dice apitilaire et le hó du cotnectif. - Héuere sarmenteuse; Helicta sarmentosa , H. Cass. C’est un pasar à tiges longues d'environ trois pieds, étalées, diffuses, -rameuses ; tortueuses, sarmenieuses , grêles, cylindriques; les -jeunes rameaux sont épais, cylindriques, un peu hispidules : ‘les feuilles sont opposées, un peu counées, presque sessiles, ou à pétiole trés-court , large, semi-amplexicaule ; elles sont ‘longues de-trois pouces; larges d’un pouce et demi, ovales; -obtuses, bordées de quelques dents ou crénelures. peu sail- , lantes, écartées : leur partie inférieure est notablement étré- “cie, entière, et ; elles sont-épaisses , coriaces- .charuues, d'un vert: visant _parsemées de trés-petits poils - rares etroides, triplinervées, à nervures trés-épaisses , sail- dautes anidemonss les salsthides; dJergts de veus lignes et com- rs aires , solitaires ; pédonculées , : a à pédoncule long de trois pouces. Nous avons ‚observé cet arbuste au Jardin du Roi, où il est cultivé ae : long-temps: sous le faux nom de verbesina mutica, = i nn nie par les corolles de la cour uropne -dont letube est fendu, par les corelles. du disque. sept le tube ~est nul, etpar les étamines dont test libre, Observons que la liberté du filet-de l’étamine est la conséquence néces- saire de la nullité du tube de la corolle. Nous avons trouvé une disposition à peu préssemblable chez quelques autres sy nanthérées , et notamment chez le rudbeckia purpurea | dont Mænch a fait, sous le nom d'echinacea , un genre qu’on devroit peut-être adopter, en ajoutant aux caractères qu’il a proposés ceux de la corolle et des étamines quila négligés. Indépen- damment des particularités qui viennent d’être signalées, lhe- licta diffère. encore du svedelia par l’aigrette,, qui n’est point Ț DS frangée, ni portée sur un col formé pae Yé- trécissément du sommet de l'ovaire. (H. Cass. «HÉLICTÈRE, Helicteres ( Bot. ) Genre.de plantes dicoty- lédones, à fleurs completes, polypétalćes , de la famille des pédicule qui -porte:à son sommet les organes sexuels ; dix étamines et plus ; les: filamens réunis en tube vers l'extrémité du pédicule ; les antheres prés ns placées à l'extrémité des découpures très-courtes du tube; un .ovaire supérieur à l'extrémité du pédicule , a cinq sillons; un style subulé; un stigmate à cinq divisions. Le fruit est composé de. cinq cap sules trèés-rapprochées, souvent torses en Ne daires , univalves , contenant plusieurs seme: +Ce genre.est très-remarquable par le. caractère PR p ide ses fleurs, par le pédieule qui sort du fond, du calice et ‘porte.a son sommet les: organes: serne, enfin., PAE} la, RAEE du fruit, des manièré à i présenter. lg petit baril. Les tiges Pèces dans les jardins dethatanique iles veulent être tenues É fa Eng D +, i 1 = CRE Vies On in RS E ne. AE à nnée ; on les proc AL is de mnhiple de boutures ou de taines once ur couche; le rare BEUMiSS: DE eumMauvE : 3 s altheafolia x Lamk., Il. gens, taba735, fige. mime a etc., Plum., -Gen,, 24,- et mss., vol: &,itab., 48. Arbrisseau originaire des Antilles et de Saint-Domingue, cultivé au Jardin du Roi, dis- 464 ORDS . tingué par son feuillage sembiable à celui d’une guimauve. Il s'élève à la hauteur de six à huit pieds: Ses rameaüx sont élancés ,: pubescens : vers leur sommet, garmis de feuilles al- ternes, en cœur, aiguës, dentées, molles, un peu anguleuses, cotonneuses, un peu blanchätres en dessous, amples, longues de six pouces; les pétioles courts; les fleurs sont latérales, axil- laires , souvent gérinéess métis pééaneulées; le ca- lice presque labié; capsules trés-serrées, lanugineuses, contansidis en n spirale, longues d'un puce et plus. HÉLICTÈRE A FEUILLES OVALES : FA re “are $ cyel.; Pluken.,: us 245, fig. s Cette plante. a des rameaux arnis de feuilles ovales, aiguës, “dents point banerdésd à leur base ; ver: dâtres en dpsie avec is poils en étoile, blanchàtres en des: sous; les stipules filiformes et cotonneuses; les fleurs latérales, miilini deux ou trois sur chaque pédoncule: le fruit coton- neux dans sa jeunesse, à cing capsules en spirale, corniculées et anguleuses, Cette plante croît au Brésil. . M.de Lamarck regarde comme variété de cette espèce l'he licteres isora, Rumph, Amb., 7, tab. 17; Bot. Magaz., 206%. Cette plante, d’après Swartz, doit être distinguée de Phe licteres jamaicensis, Jacq. Ses feuilles sont elliptiques, un peu en cœur à Ra base, dentées, glabres en dessus, tomenteuses et pileuses en d : les feurs, au nombre de deux ou quatre sur chaque pédoneulé Sillsire: le fruit contourné, terminé par une longue pointe subulée. Cette plante croît sur la côte du Malabar et aux Moluques. AL HÉLICTÈRB A PEUILLES a Helicteres napotiti pran Osbeck , Itin., 252, tab. 5. Espèce bien distinguée par łe forme de ses feuilles et de ses fruits. Ses rameaux sont grêles, éffilés, cotonneux , garnis de feuilles étroites, lancéolées , trésent res, glabres en dessus, cotonneuses en dessous; des “fleurs latérales disposées deux à cinq ensemble dans Vaisselle des feuilles ; pédoncules courts, souvent biflores: les pétales soblongs, munis d’une dent de chaque côté à leur base; le pé- dicule à peine de la longueur de la fleur. Le fruit est coton- neux, emie Les gd RE ct et -i ralléôlss p. re + HEL 465 Dans l'helicteres hirsuta, Lour., Fl. Cochin., 2, pag: 721, loi fruits sont droits; presque point contournés, très-velus ; les feuilles tomenteuses, ovales, acuminées ; les pédoncules axillaires, chargés de plusieurs fleurs; le tube du calice long et pileux. Cette plante croît dans les forêts a la Cochinchine. Héricrène ne Banu : Helicteres baruensis, Linn. ; Jacq., Amer., tab, 149, et Icon. pict., tab. 227; Lamk,, IL ger ; tab. 735 £g.:3. Arbrisseau de l'ile Baru en Amérique, qui s'élève à la | hauteur de douze pieds, dont les jeunes rameaux sont coton- |. neux; les feuilles en cœur, ridées, aiguës, dentées, coton- neuses et blanchàtres en dessous; les pédoncules terminaux, à plusieurs fleurs; le calice cotonneux, presque à deux lèvres; la corolle blanche; les fruits à cinq capsules torses en spirale; leür sommet droit. Héricrère pe La Jamaïque : Helicteres jamaicensis , Jacq. , ea tab. 179, fig. hr tab. 145; Icon. pict., tab. 226 ; Lam - gen; ta , fig. 2. Arbrisseau médiocrement taiea, qui parans àla hauteur dé dix ou douze pieds. Ses jeunesse A les feuilles -molles, en catir crénelées, velues en dessous, d’un vert blanchâtre; les fleurs blanches , pédonculées , (erite; for- mant une petite me cotonneuse ; le calice velu, oblique, campanulé : les pétales blancs , linéaires-lancéolés; les capsules Corniculées, contournées en spirale, tomenteusés dans leur jeunesse. Cet arbrisseau croît à la Jamaïque. Dans l’helicteres carthaginensis, Jacq., Amer. , tab. 150, et Icon. pict., tab. 228, les capsules : ne sont nullementcontournées, mais rapprochées, + 1 fleurs ont une odeur fétide et naissent dix ou douze ensemble, formant une panicule courte ; leur calice est campanulé, enflé où ventru; la corolle purpurine. Cette are mi eror: -E les bois , aux envirens de Carthagène. © Hérscrère arérate : Helicteres apetala , Eiin E br” x tab, 181, ae g8; et Icon. pict., tab. 263, fig. 274 ; Macpak- tochi-quahnitl; Hern., Met., pag. 583 et 459. Cette espèce se rapproche aires dés stereulia. C'est un bel arbre qui sé- lève à quarante pieds de haut} terminé par une cime ample, d'un aspect agréable. Ses feuilles sont grandes, pétiolées, pal- 20. 30 466, HEL mées , plissées, à demi divisées en cing lobes ovales, arrondis, aigus, larges d’un pied et plus, un peu velues en dessous; les fleurs disposéesen panicules amples, làches , terminales, d'une odeur fétide, dépourvues de corolle, d'un jaune sale avec des taches purpurines. Leur calice est veju , campanulé, très-ou+ vert, à cinq divisions; le pédicule pluscourt que le calice ; les étamines au nombre de quatorze ou quinze, Cette plante croît dans l'Amérique méridionale, dans les abais, aux environs de Carthagène. „On cite encore jahtai autres espèces d’hélictères , mais bien moins connues. ( Porr , HELIOPHYTON (Bot.), noms anciens smilaz aspera, cités par Gesner et Ruellius. (3) `" HELIMUS (Bot. ), nom grec du panis, qui a été transporté par Litnæus à un autre genre de graminée, elymus.( J.) ' HELIOCALLIS. (Bot.) Dodoens dit que ce nom avoit été donné anciennement à l'helianthème, parce que les grandsde la Perse le méloient dans une composition dont ils se faisoient frotter la peau pour lui donner une couleur plus agréable. C’ l ] est la même plante , mentionnée par Pline sous le nom d’he-. ianthe à laquelle la même propriété est attribuée, Voyez aussi Hgrmasis. (J.) HÉLIOCARPFE, Haliocarpus. ( Bot.) Genre .de plantes die cotylédones , à Tae ap complètes , polypétalées, régulières, de la famille des tiliacées, de la dodécandrie digynie de Linnæus ? offrant pour caractère essentiel: Un calice coloré, caduc, à quatre folioles; quatre pétales; environ seize étamines ; les anthères à deux lobes; un oyaire supérieur, pédicellé; deux styles trés-courts; les stigmates simples. Le fruit est une petite pale un peu comprimée, à deux loges, à deux valves, Ci- s à leurs -bgrda; une SCENE dans chaque lagean ne š tab. 409: Jaeq., Hort. Schanbr.. és et Fragm abr% fig. 1; Trew,-Ehret. ; tab. 45. Grand arbrisseau, qui s'él ève à la hauteur de quinze ou de dix-huit pieds sur un tronc Fa- meux, dont le bois est tendre, plein de moelle ; l'écorce cen- Se pans de points tuberculeux ; les fenilles.s sont al- HEL 567 larges de deux pouces et demi; les pétioles ùn peu longs, lė- gèrement ciliés ; les stipules petites, subulées , caduques. Les fleurs sont petites, d’un vert bianchâtre, placées aux extré- mités des branches sur de petites grappes rameuses, presque paniculées; les pédoncules velus; le calice à quatre folioles li- néaires-lancéolées, concaves; là corolle composée de quatre pétales ser plos courts que le ealice ; les étamines de la longueu chées au réceptacle; lesanthères « nes supérieur, are . pédicellé, hispide. | Le fruit est une petite capsule presque turbinée, obtuse , un peu comprime; les valves ovales, élégamment ciliées à leurs bords, et comme plumeuses; une semence dans chaque valye. Cette plante a été découverte par Houston, aux envi» rons de la Wera-Cruz. On la cultive au Jardin du Roi: l'hiver on la tient dans la serre chaude. On la multiplie de graines et de boutures, placées dans des pots sur couche et sous châssis : elle exige une terre franche, mêlée avec un tiers de terre de bruyère, qu’on renouvelle touslesans ; le plant Aleurit au bout de deux ou trois ans; les boutures la seconde année, ( Pen.) BELIOCHAYSOS. (Bot.) Tragus »CitéparC. Bauhin, nomme ainsi la cotonnière ou herbe à coton; filago germaniea, Belon z dans son Voyage à l'ile de Crète, parle aussi de l'heli ~ commun sur toutes les montagnes et nommé Maing par le peuples du pays. (J.) HELIODROMUS. (Ornith.) Gesner . dit de ect oiseau dés Indes , qu mc après sa naissance il s'envole vers l'Orient, et previapt avec le soleil vers l'Occident, Cet auteur ajoute circonstances aussi iia ien et qui ne paroissent pas moins fabuleuses. (Cu. D.) LITHE. (Min. ) On peut croire que les anciens ae dune. sous le nom d’héliolithe, pierre dusoleil, un fossile ou plutôt EE mars du. genre re des es madrépores; T organisa- A EATI O TATY HELIOLITHE. (Foss. ) Guettarda: a donné ce, nom aux poly- piers pierreux , føssil perficie des étoiles, ou. parfaitement: rondes âit re ee lt pe ren- fermés F.) dans des figures circulaires. (D. 22 30. 468 HEL HELION.{ Bot.) Voyez Harron. (J.) HÉLIOPHILE: Heliophila. (Bot.) Genre de plantes dicotylé- donita à fleurs complètes, polypétalées; régulières, de la fa- mille des crucifères , de la tétradynamie siliqueuse de Linnæus os pour cäractère essentiel : Un calice à quatre e ont deux extérieures un peu vésiculevses, couvra deux corja ls recourbés; quatre pétales en croix; six étamines tétradynames ; un ovaire supérieur; le style court; le stigmate obtus. Le fruit est une silique alongée, COREMQNES un peu nr Las bivalve ; ne rien un peu mucronée , à deux loges AL 21° L.°1 ri EE Pod it s dans les jardins del Lbtanicies plutôt pour l'instruction que pour l’ornement. Elles éxigént une terre de bruyère, d'être semées en pot et sous châssis au printemps; puis, lorsqu’elles sont levées, il faut les placer contre un mur abrité des vents du Nord, avec de légers arrosemens. Aux approches des froids et de l'hiver, on rentre dans la sérre d’orangerie les espèces bisannuelles ou li- gneuses. Ces dernières se multiplient de boutures et de mar- _ æottes, les annuelles de graines. . Héuormire reuse : Heliophila pilosa, Lamk., Dict. et Til. gen., tab. 560, fig. 1; Heliophila integrifolia , Linn.; Burm., Nov. Act, Ups., 1, tab. 7; Herm., Lugd., tab. 367 ; Seba , Mus. ,1, tab. 17, fig. 5. Cette plante est originaire du cap de Bonne- spérance , où elle croît dans les terrains incultes et pierreux. Sa tige est bise: haute d’un pied et demi, droite, velue, un peu rameuse , garnie de feuilles alternes , sessiles, linéaires- lancéolées, vertes, hérissées, un peu succulentes #la plupart entières, dipi unes trifides, incisées, même pinnatifdes : 3 les fleurs pédonculées , diagok en grappes terminales ; la corolle d’un beau bleu; les gousses à peine noueuses : les o bosités de la base du see scarieuses, presque HÉLIOPHILE A SILIQUES PENDANTES : Heliophila pendula, Willd: ; Heliophila pinnata, Vent., Malm., tab. 113; Lamk., I. gen., tab. 565, fig. 2. Cette plante a des tiges gréles, trés-glabres, ee pue filiformes, rameuses , hautes de deux pieds; es rameaux étal ! disposées en grappes terminales; les folioles du calice obtuses, d'un jaune rougeàtre ; la corolle d’un jaune pâle; les siliques glabres, noueuses, pendantes , longues d’un pouce, mucronées. à leur sommet. Cette plante croit.au cap de Bønne- Espérance. L'heliophila coronopifolia, ue et pesa dugd., tab. 367, est très-rapprochée de la précéden entières, linéaires, irib étroites; les inférieures ailées, à fo- lioles très-étroites ; les fleurs d’un violet clair; les siliques très- pis toruleuses. HILS FLUETTE : Heliophila pusilla, Linn. fils, TA RE E Bira pos tab.,32, sa 2. Sa tige est glabre, et s'élève à peine à Y hauteur de cinq ou six pouces, menue, rameuse; ses feuilles courtes, glabres, ds opens ées, longues de cinq. à six lignes : les fleurs blanchât wo, pédonenl lées, disposées en grappes låches et terminales. L comprimé( moniliformes , longues d'environ un: ‘demi-pouce ; Les articula- tions bien séparées et presque orbiculaires. Hécopaice ritironme : Heliophila filiformis , Linn ee Suppl. ; š mih “NE A tab, 563, fig. 3. Gette gias s'élève àla hau- teur de ; munie vers sa base de Faina d’abord trésétalés, pu puis is aacendaus garnis de feuilles étroites, trés-entières, presque; filiformes; Le Prier riéures nombreuses , longues d’ pédonculées, disposées en grappes terminales ; la corolle une fois plus grande que le calice; les pétales bleus, pâles.ou jau-, uâtres à leur base; les siliques sabre linéaires, fort menues , point toruleuses, 4 + - Hévroprire Heliophil. lis, Lina. fils, Suppl. Jacq., her pag.. 495. tab. ps ig 2. Cette plante est d’une saveur amè parties: bd tigessont tgrêles, droites, hautes d'un pied, peu rameuses > tières, un peu aigus A ART pre et demi z les 0. si x t P p3 ki. LÉ i $ à . 1 EET tdia Adini anik t £ 7? cat ii td Les Li à ET: a mens ha FRERE SOUPER RER Hahl | tal ] 7 J x s > - aia: ablongs. obtus. Atres par la dessiccati lande verte Sr VHS Se © pa us i w ` ; ala ba 33 3 £l z1: talab coms- vrimées, ne AE, Vi rinon un pouce. FLE HÉLIOPHILE COANUE : “Flotiophila cireæoidet, Linn. fils; $áppl. , 298; Chamira cornuta , Thunb. , Gen. , 48. Espèce remärquable par la saillie en forme d’éperon ou de corne à deux des folioles de son calice, caractère qui avoit déterminé Thunberg à en faire un gente particulier, sous le nom de chamira. Ses tiges sont foibles, herbacées, un peu couchées, gläbres et raméuses : ses feuilles alternes, pétiolées, en cœur, un peu änguleuses; les inférieures plus grandes : les fleurs blanches, disposées en grappa nana les a du calice droites, lanééolées , base une saillie en éperon : les . pétäles K aeiia ovales, obtus, trés-ouverts ; ùne glande séssile , vos see à i Ta basé externe de Chacune dës étamines, pl ptacle; lasilique presque arti- éülée, longue d’un pouce. Héuoruire cieneus : Heliophila frutescens, Lamk., Encycl.; Heliophila incana, Ait. , Hört. Kew., 2, pag. 397 ; Burin., Nov. Act. Mus., 1, pag. 94, tab. sa seias piste an un SEE ETE viron deux pieds de haut, d gärnis de feuilles nombreuses, éparses , ouvertes, un pèu dhar nues, spatulées , pubescentes, d'in blane grisatre , un peu er > ques, longues d'environ dénx pouces. Les fleurs sont d'u pourpre bleuûtre ; les siliques droites; presque cylindriques, ; de DA aaa r a EC ro EST Toutes čes plantés croissént aw cap de Bonrie- Espérance. Où en cite encore beaucoup d’autres, maïs bien moins cón- nues, tellès que l’heliophila digitata, Linn. fils, Sipp. fe Hs marquable par l'épaisseur de ses tiges, dont les Fénilles So palmées ; pinnatifides, velüés; les découpures linéaires. HO Phila érithmifolia, wina." Enutn., ët Hort. Beròl:, à, pag 682. Les fleurs sont de cowlé un péu tharnues ; les folioles À demi cylindriques , ‘enaliculées ‘en dessus ; lés siliques Hinéaires , inclinées. platisiliqua , Ait. Hort. Ré; éd Rov:; 4 Pòg. 09. Plante Por re : à feuilles charaues, à demi ai entières ; dei e es, etc. sa Classification des diptères d'Europe, a donné ce nom, qüe Fon 'a écrit aussi élophile, à une division dés syrphes du éris- HEL hyi tales; qui ont la palette, ou Ia partie élargie de Fantenne qui porte la soie latérale au moins aussi longue que large. J} rap- porte à ce genre les syrphes , tenaz, nemorum , arbustorum , æs- traceus , tricolor, berberinus, etc. C. HÉLIOPHTHALME ; Heop haleine ( Bot.) { Corybifétes, Juss. — Syngénésie polygamie frustranée, Linn.] Ce genre de plantes, proposé par M. Rafinesque , en 1817, danssa Firal Ludoviciana, appartient à l’ordre des synanthérées, à notre tribu naturelle des hélianthées, et à la section des hélianthées-- rudbeckiées. L'auteur dit qu’il diffère du rudbeckia, par là forme du péricline , par celle du clinanthe qui est plan, et par la disposition des squamelles du clinanthe. Voici les caractères génériques, tels qu’ils nous paroissent résulter de la descrip- tion incomplète et peu intelligible présentée par ce botaniste. La calathide est radiée, composée d’un disque multiflore , régulariflore , androgyniflore, et. pae. po, unisériée , A octoflore ,liguliflore, neutriflore. L et formé de squames plurisériées , inégales ; lesi. extérieures plus longues et plus étroites, inappliquées, foliacées ; Fes in- térieures squamelliformes , scarieuses, colorées. Le clinanthe est plan et pourvu de squamelles scarieuses , colorées, dis- posées sur un seul rang circulaire, entre la couronne ét le disque. Les ovaires portent une aigrette stéphanoïde, dentée, penis de la couronne ont la languette ovale. HTHALME A FEUILLES DE CIGUE; Heliophthalmum ciettae folium , “Rafin. C’est une plante herbacée, dont la tige, haute de trois à péhstre, pieds, est rameuse , sllonmée ; Sione, Benai monocalathides; les feuilles sont opposées ; | bipinnées, a folioles lancéolées et laciniées; les éalathides sont te me nales, solitaires, larges de deux pouces, composées de fléurs à corolle jaune et.à anthères brunes. Cette belle netaa marquable par spilin feuilles siset grandes calat rit da Louisiane. roit attribuer au clinanthe de l'heliophthal- mum deux rangs de enr dont Vun entobreroit ets rieurem couron le disque, C’est ainsi que la plupart de b 4 fig e Dhi St the de l’helenium uù rang de squamelles entourant extérieurement la couronnes 472 HEL cela nous semble inexact et inconséquent. Si l'on veut que Îles descriptions génériques des synanthérées soient méthodiques, régulières, et comparables entre elles, il faut nécessairement admettre, comme une règle générale, que toutes les bractées qui se trouvent en dehors des fleurs extérieures d’une cala- thide , quelle que puisse être leur apparence, fontpartiein- tégraute du péricline, et que toutes lesbractéesquise trouvent en, dedans des fleurs extérieures sont des squamelles du eli- nanthe. Si l’on n’admet point cette règle, nous soutiendrons que. toutes les synanthérées, sans exception, offrent un cli- nanthe squamellifère, ou, comme on dit.vulgairement, un réceptacle paléacé ; car il y a toujoursun ou plusieurs rangs de bractées en dehors des fleurs extérieures ; ainsi les brac- tées formant la rangée unique comme ne: le bellis, ou-la rangée intérièure comme dans le chr) , devront, ` suivant ce système, être qualifiées paillettes du réceptacle, En considérant arbitrairement les bractées dont ils 'agit; tantôt comme des pièces du calice commun. , tantôt comme des pail- lettes du réceptacle, sans avoir dent: a leur situation relati- vement aux fleurs, les botanistes commettent une .inconsé- quence qui produit une grande confusion. La manière.dontils décrivent le genre Filago, et celle dont ils décrivent le genre Helenium , sont deux exemples bien remarquables de la D rerie de leur,système, et des inconvéniens qui résul l'absence d’une règle générale pour les descriptions : en eff dans le filago , ils attribuent au péricline ce qui appartientau clinanthe > €t dans l’helenium ils attribuent au clinanthe ce qui appartient : au péricline. Cette discussion n’intéresse que la:bo- tanique descriptive ; car, en théorie, les squames du péricline et les squamelles du clinanthe sont Fe bractées de même na- ture, ainsi que nous l'avons démontré dans notre. aisas Com- PosÉES: où Synanrnénkes „ tom, X, pag»:251. (He Gates 5 .HELIOPHYTON. (Bot.) Voyez Hénin. (J.) «ue » 10 HELIO OPSIDE, Heliopsis. ( Bot. ) [Corymbifères, Jussi = — SA énésie polygamie superflue, Linn. | Ce genre de plantes; établi par M. Persoon. en 1807, dans son Synopsis Planiarum ; ap- artient à Leynanthérées, nette mmvnelle HE 473 Helicta , Wedelia, dont il diffère par ses ovaires absolument one d’aigrette. Voici les caractères génériques que nous avons observés sur des individus vivans d’heliopsis lævis. Calathide radiée; disque multiflore, régulariflore, andro- gyniflore ; couronne unisériée, liguliflore, féminiflore. Péri- cline supérieur aux fleurs du disque , irrégulier, formé dé squames subunisériées , Pit x aMbeitile, à partie infé- rieure, appliquée, coriace, à partie supérieure appendici- forme, inappliquée, foliacée, Clinanthe conique-élevé, pourvu de squamelles inférieures aux fleurs, déni rt li- néaires , membraneuses , à sommet arrondi et coloré. Ovaires ma tétragones, lisses, comme trouqués au sommet, inai- gretté ÉLIOPSIDE LISSE; Heliopsis lævis , Pers. C’est une plante her- bacée , à racine vivace, produisant des tiges hautes de cinq à six pieds. droites, fermes, rameuses, labres, brunes à leur base; les PE sont opposées, pétiolées, ovales-län- céolées, pointues, dentées en scie, triplinervées , glabres, un peu rudes en dessus; les calé, assez grandes et com- posées de fleurs jaunes, sont terminales et ARE Cette Plante de l'Amérique septentrionale est facilement cultivée en Europe, et peut contribuer à ornement de nos à jindan, où elle fleurit en août et septembre. Elle avoit été successi- ement rapportée aux pan Buphthalmum , Helianthus , Rud- pasá > Silphium. (H. Cass. a HELIOP OPUS. (Bot.) Voyez Herrotaorrom., (J.) = HÉLIORNE. aoi. Bonnaterre ale premier f formé, sous le nom d’heliornis, un genre par avoit it donné une simple notice sous. p de prike- frais et àla foulque. Le plumage de eet ieeaun'oMrant que deseoa- leurs rs ternes,, qui ne p Ja déno- mination d’oiseau du soleil, on a déjà exposé, au mot Ax- nea, ie: ce nom.prozenoit vraisemblablement d'une con- de e Gmelin 1 rar helias d ên t ni donnait pour synonymes à cs deux e — 24 bien différentes, l'oiseau du soleil de Fer- min, Description de Surinam , t. 2, p. 192, ou petit paon des roses; et si déjà Illiger n’avoit créé, pour le caurale, ie mat 474 HEL eurypiga, qui n'indique que des caractères tirés de la forme de sa queue, il auroit été plus naturel de transporter le terme générique de Bonnaterre à ce dernier, que de l’appliquer au grèbe-foulque, et de contribuer ainsi à propager une erreur et une confusion qu’il eût mieux valu détruire. Néanmoins Von se contentera ici de cette observation ; et comme l’auteur dés articles d'Ornithologie, dans le Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, adoptant le mot Hérione, heliornis, B décrit sous ce nom, outre le grèbe-foulque , une seconde ës- pet, pois ne pas introduire de nouveaux RE dans on va suivre celle qu’il a établie. : dus du genre sont d’avoir le bec entiers as Ac à bords tranchans , un peu incliné vers le bout ; lës narines longitudinales, et d'égale largeur dans toute leuréten- due, situées au milieu du bec et recouvertes d’une membrane ; les pieds placés à l'équilibre du corps; les trois doigts antérieurs lobés, et le pouce lisse et portant à terre sur le bout. Hévionse pe Surinam ; Héliornis surinamensis ; Vieill. Cet oi- seau, qui est le plotus sürinamensis, Gmel. et Lath., a été figuré sous le nom de grébi-foulque , de Cayenne , dans les Planches enlum. de Buffon, n°893, et dans la trenté-nenvième pl. de Brown, Illustrat,, sous celui d’hirôndelle de mer de Surinam. 1 a, suivant Latham, treize pouces de longueur et la taille d'une sarcelle; mais Brown, pag. 97 , ne lui donne que celle d’un merle. Son bec, de couleur påle, n’a, selon le même auteur, qu'un peu plus d'un pouce de longueur; le haut de a tête est couvert de plumes noires qui forment une sorte de huppe pendante; les joues sont d’un fauve clair; une ligne blanche part de chäque œil, et des lignes noires et blanches s'étendent longitudinalement sur les côtés du cou et par der- rière; les ailes ét lé dos sont d’un brun obscur; ainsi que là ‘queue, qui présente la forme d’un éventail , etse termine par une bande noire, suivie d’une autre blanches cette dernière -couleur est celle de la poitrine; les pieds sont d’un brun pésine,. e Le doigts, faris rie ed EEA or la Tite nt quatre bandes hoier et blanvhes, > e cet signe > dont t 1a tete ete eorpssont anad HEL 475 domestique. Gmelin ajoute qu'il prend éés inseëtes avec une dextérité extrême; mais, comme cette particularité est citéé par Fermin , à l’occasion de son oiseau du soleil , il y a lèu dé traindre qu’elle ne soit attribuée à l’autre qu’en raison de ce fapprochement fautif, èt lon ne -in éncore Ai hd COTE hi sur les mœurs nisur la de Pespèce de. ne paroît pas différer du masas a doigtier de M. PAH, 446. Le seul individu que le naturaliste espagnol ait eu Ft d'examiner au Paraguay, avoit neuf pouces et demi de longueur totale , ét vingt-sépt de vol. Le bec étoit noïrâtre en déssus, blañchätré en dessous, ét rouge le long dès bords. ` L'autre espèce décrité dans le Nouveau Dictionnaire d'His- toiré naturelle, ët figurée, pl. E 32 du même ouvragé, est PHécronne Du SÉNÉGAL , Heliornis senegalensis , Vieill. On n'y fait Pas connoître à qui en est due la découverte, mäis on annonce què $a taille est presque égale à celle d’un anhinga; qué les parties supérieures du corps sont d’un brun qui est plus foncé _ da = nre coi, ‘dontles côtés sont, dinisi que lës flancs, artant du bec, passe pero de l'œil, et descend suf tes côtés dé là gorge et du cou, dont le devait est blanc, dé mêmé que toutés lés parties ereua? ; qûe les pénnés dés queue sont étroites, roides, élägées, et d’une couleur d'orange sur la tige; qu'enfin le bec èt les pieds sont röugės. (Ci *HELIOSACTE ( Boč, U di nom ånċiens de ryéble, sam- bucas èbulus , cité par Ruéllius. (J.) ` HELIOSCOPION. ( Bot.) Pline parle, d'une éspêce de tithÿ- rs porte ce or, et tqui a í des feuilles de pour ier. C'est ” HÉLIOTROPE ( ( Bot.), Héliotropiin ; Linn. Genre de piiat dicotÿlédones, de la aims des bortagindes , Juss., ët dè la pen- monogyrie, Ein les suivans : Came onaphyrte, à à | int divisions profondes , rapprochées en tube; ‘corolle monôpétale, LE forme de sou- MAL. nbéa de E LIUC pétites dents, tatane ha à sor entrée cinq Etnii es tré tourtés, placées dans la gorge de la corolté: quatre ovaires sürinontés d'un seul style; deux à quatre graines ovales, en- téürées par le calice persistant. 476 HEL Les héliotropes sont des plantes herbacées, ow des arbustes: à feuilles simples , alternes, et à fleurs petites, tournées d’un seul côté » rapprochées en épis terminaux ou latéraux , recour- bés et roulés à leur extrémité en manière de crosse, avant leur parfait développement. On en compte une cinquantaine d’espèces pour la plupart exotiques, et dont deux seulement croissent naturellement en France: Nous ne parlerons ici-que de celles-la, et de quelques espèces egin qui sont Guia vées dans RN jardins. Le nom latin heliotropium, d'où. nous avons fait en FES héliotrope, est dérivé de deux mots grecs, nAsoc, soleil , er TETO, je tourne; les anciens donnoient ce nom à une plante dont les fleurs. se tournoient toujours. vers le soleil: Nous regardons comme fort incertain qu'aucun de nos hélio= tropes soit celui des anciens. Les descriptions que Dioscoride (lib, 4, cap. 185 ).,.et Pline (:lib. 22, cap..21), nous ont laissées, sont.trop incomplètes pour qu’on puisse y. recon- noître, avec un certain degré de certitude, la plante dont, ils ont voulu perler sous ce nom ; et ils sont d’ailleurs: en Con tradiction l’un avec l'autre, quant à la couleur de la fleur que Dioscoride dit être blanche ou pr esque fauve, tandis que Pline, l'indique de. couleur bleue. D'un autre côté, Ovide en park: comme étant d’un violet foncé, et Apulée, danse couleur aps prochante de la pourpre. Au reste, quelques auteurs ayant remarqué que les fleurs de l’héliotrope ,que-nous connois- sons, ne sont pas tournées d'une manière particulière vers lastre du jour, out donné une autre explication du nom de ee “plis en. disant. qu’il vient de ce que celle-ci fleurit t le solstice ss donnee. le sale retourne vers l'é- aa À Héuiorrore D'Eunors : En ee, : 7 FES AUX, vami > TouRNEsOL; Heliotropium europæum, Linni, Spec., 187; Jacq., p F1, +» t207. Sa racine est fibreuse, annuelle ; elle pro- duit une cars droite. ,-rameuse, plus ou moins- dites quel- quefois tout-à-fait simple , haute de six à douze pouces, char- gée de poils courts, et garnie de feuillesovales, pétiolées, un re 'etues Rare: A d’un. yett DE hei Rens mos tds + Se AIF E E À HEL, 437 meaux, sur des épis géminés, roulés en spirale avant leur parfait développement. Il leur succède quatre graines chagri- nées, environnées par le calice qui est velu. Cette plante se trouve en fleurs pendant tout Pété, dans les champs et les lieux incultes. Héciorrore coùcné : Heliotropium supinum , Linn., Spec, , 187; Clus., Hist. XLVII. Cette espèce diffère de la précédente par ses tiges plus rameuses, couchées, chargées , ainsi que les feuilles, de poils plus nombreux; par ses fleurs-plus petites, disposées en épis moins garnis , souvent solitaires, et surtout par ses.graines seulement au nombre de deux, presque lisses et entourées d’un rebord particulier. Elle se trouve dans les Prairies du midi de la France et de l’Europe. : Ces deux espèces d’héliotropes n’ont aucune propriété bien déterminée : la première, appelée vulgairement herbe aux verrues, n’a pas reçu ce nom parce qu’elle est propre à dé- truire les verruesy mais peut-être à cause de la forme de ses cr we ‘on aura pu comparer à ces excroissances de la Peau , ou, plus vraisemblablement sans doute , parce que, le nom d'héliotrope ayant été transporté aux plantes de ce genre, on aura voulu aussi leur trouver les propriétés que les an- ciens avoient attribuées à leur héliotrope ; et que celle de dé- truire les verrues est une de celles que Dioscoride et Pline reconnoissent à une des deux espèces dont ils font mention, ce qui avoit fait-qu’on avoit aussi donné à celle-là le nom vul- gaire d’herba verrucaria, Nous passerons sous silence les nom- et merveilleuses vertus sur lesquelles Pline (livre 22, chapitre 21) s'étend fort longuement, et qui ne sont pour que des eontes absurdes, comme celui-ci : « On pré- tend que le scorpion ne pique penr les Der so ER qui partens tette plante sur elles, et que, sil un cercle autour de cetianimel, p'e y reste arrêté, et n'ose en sortir, » Ou bien encore comme cet autre : «On dit que quatre grains de sa SERRE y prik en boisson , guérissent la fièvre quarte, et qwavec trois on arrête la fièvre tierce, > On ne doit pas d’ailleurs être surpris de voir les anciens at- 4ribuer à leur héliotrope des. vertus si étonnantes ; cette Plante étoit consacrée dans leur mythologie , et son origine étoit encore-plus merveilleuse. Selon les poëtes ( Ovide, 478 HEL Métam., liv. 4, v. 25Gà 370), Clytie, nymphe de l'Océan, aimée, et ensuite délaissée par Apollon, se laissa mourir de faim , tournant sans cesse les yeux vers le soleil, et l’accom- pagnant de ses regards pendant toute sa course, jusqu’à ce qu'enfin le dieu, touché de son malheur, la changeât en cette fleur qui tourne toujours vers cet astre , et qu’on a nommée à cause de cela héliotrope : Heliotropii miraculum sæpius dizi» mus, cum sole se circumagentis , etiam- nubilo die: tantus sideris amor, ( Plin., l. c.) | Hécoraors pes Inpes : Heliotropium indicum, Linn., Spec., 187 ; Heliotropium americanum cæruleum, foliis hormini, Tour- pnef., Inst, 339 ; Moris. + Hist: 3, p..465,:sect. 11, tesh; fig. 1. Sa racine est annuelle; elle donne naissance à une tige médiocrement rameuse , haute d'un pied à dix-huit pouces, garnie de feuilles pétiolées, ovales, pointues , un peu en cœur à leur base, trés-ridées et rudes au toucher. Les fleurs sont bleuâtres, sessiles , rapprochées les unes des autres , sur deux rangs et d'un seul côté, en épis solitaires, les uns latéraux et opposés aux feuilles, les autres presque terminaux, et ac- quérant, en se développant, cinq à six pouces de longueur, Les fruits sont lisses et bifides, Cette espèce croît dans les deux Indes; on la cultive au Jardin du Roi, . HÉLIOTROPS A PETITES FLEURS : Heliotropium parviflorum, Liam; Mant., 201; Hcietrorine barbadense, parietariæ folio, minima., Dill., Hort. Elth, ,:178, t, 146, fig. 175. Sa tige est droite , rameuse, un pey velue, haute d’un pied et demi ou environ, garnie de feuilles ovales, un peu rudes au tou- cher, verdâtres, pétiolées, et la plupart opposées. Les fleurs sont très-petites - blanches, sessiles , unilatérales, disposées en épis grêles, le plus souvent solitaires, placés à l'opposition des feuilles, ou dans la bifurcation des rameaux. Cette espèce est annuelle ; Dillen la dit originaire de l'Amérique ; et, selon Linnæus, on la trouve dans l'Inde, On la cahin au sgae du Roi. P: PE DE A GAN Heliotropium. curassavicum dress Spec. , # 188 : -Heliotropium curassavicum , folio lini umbilicati „> Inst, 359; Moris., Hist. , 5, pag. 452 sect. 119 t 5a, fig. ult, Sa tige est droite, rameuse, haute d'un pied, glabre, aigsi que toute la plante, garnie de feuilles sessiles, HEL 479 linéaires ou linéaires-lancéolées, un peu charnues, d'un vert glauque. Les fleurs sont blanches , disposées en épis géminés, ou quelquefois trois ensemble sur le même pédoncule. Cette espècë croît dans les lieux maritimes des pays chauds de l'A» mérique. On la cultive au Jardin du Roi Héuorro?e pu Pérou : Heliotropium ob AAAS Linn., Pins: j 187 ; Mill., Ic., t. 143. Cette plante est un arbuste dont lá tige ne s'élève guère dans nos serres qu'a un pied et demi ou deux pieds; mais , dans son pays natal, elle atteint six à sept pieds de hauteur. Ses rameaux sont cylindriques, velus, garnis de feuilles ovales- òblongues, un peu poine tues, ridées , légèrement velues , d'un vert brun en des- sus, plus påles en dessous, et portées sur des pétioles courts, Les fleurs sont d’un blanc violet ou bleuâtre, disposées au sommet des rameaux, sur des épis passé prugna ERA 3 1 . k d ha Ratt à On cultive général t pe s cause de l'odeur.suave de vanille que répandent ses fleurs qui se succèdent les unes aux autres pendant tout l'été, et même pendant toute l’année, en lui donnant, pendant la mauvaise saison, une chaleur srtiieinillé, Ses graines ont pour la première fois en France , au Jardin du se en wia par Joseph de Jussieu. Cette espèce se multiplie facilement de boutures; elle donne, aussi des graines, même dans le clis mat de Paris, et celles-ci lèvent facilement en les semant sur couche; Ex il faut beaucoup -de soin pour garder les pieds pendant l'hiver, parce qu'ils sont très-sensibles au moindre froid, etcen ‘est que dans une serre chaude gue Fon or ee re qui porte le piper i bin A -Héuiornore A GRANDES FLEURS. : Heliotropium. grandiflorum , Donn. , Hort. Cantabrig. , éd. 6, p.425 Lois. Herb. Amat:y n. et t, 151. Cette plante ressemble tellement, au premier Coup d'œil, à l'héliotrope du Pérou, qu'en pourroit, en la regardant superfciellement # me: ja, prendre que pour une le vari St « win id Paa siti en attentif , on lui trouve simp e bientôt des caractères arrange pour la distinguer comme es- pèce. Ainsi ses tiges et.sesrameaux sont plus élevés; ses épis de fleurs sont plus grands, plus làches, plus divisés ; ses ca. 460 HEL rolles sont plus grandes, et leur tube est une fois plus long que le calice , et non pas égal à ce dernier; le stigmate , au lieu d’être presque sessile, est porté sur un style assez long; enfin ses fleurs, au lieu d’avoir une forte odeur de vihille, wont qu'une douce odenr, comme de miel. Cet héliotrope est originaire du Pérou, et on le cultive en France depuis environ douze ans. Dans la serre chaude , ses fleurs se succèdent sans interruption pendant toute l’année ; mais on peut le laisser à Pair libre pendant toute la belle saison. Il se multiplie facilement de graines, de marcottes et Fe ee din: rs mé} zA E Ho eten le mettant en pleine terre, quand le jeune semis est assez fort, on en fait, ainsi que de l'espèce précédente, une plante annuelle qui donne des fleurs pendant tout l'été, mais qui périt dés les premières gelées, ( L. D.) RONDE D'HIVER ( Bot.), nom vulgaire du tussilago Freen (H. Cass. } GTROPE. i (Mim) L'on confond assez souvent, ee le commerce, sous le nom d’héliotrope, un jaspe f de rouge, BAPI: pite est opens opaque, avec un ut agate, t , opaque dans d’autres, et parsemés de points roses; mais: c’est au dernier seulement que l’on devroit, dit-on, appliquer cette épithète, et non pas au jaspe sanguin. Telle étoit au moins l’opinion de: y de Laméthrie et de Patrin. + Peut-on croire que les anciens aient appliqué le nom sie héliotrope (je tourne avec le soleil) à une pierre qui n'offre qu'un assemblage irrégulier de parties opaques et de parties translucides, et dont aucun qe se pori peee hasiorotite de Clytie, amante du Soleil? . L’agate jaspée, piquée de rouge, pa Sy est convenu de her comme lhéliotrope des naturalistes de l'antiquité , se trouve parmi les jaspes agates, et les agates jaspées de la Sicile, du Palatinat et de la Bohème; les parties méridionales de l'Asie fournissoient , dit-on, l'héliotrope des anciens. Voyez Quanz. jasPe SANGUIN, Quarz AGATE , ete. ( BRARD.) - HELIOTROPIUM. ( Bot.) Ce nom, qui signifie une plante versle soleil, est donné par les anciens au gremillet, myosotis scorpioides ; au tournesol, croton tinctorium, età l'herbe ché HEL 481 aux verrues, qui l'a conservé. Celle-ci est NU de Pline ; ; Yheliopus des Grecs, suivant Mentzel. (J. HELIOTROPIUM. (Min.) Voyez Due (Braro.) HELIUSTRUS. ( Bot.) C’est, suivant Mentzel, un des noms grecs du suc que C. Bauhin dit être extrait de ii ieie d’un ar- brisseau nommé agasillis ou agazylon, qwilcroitêtre une férule. Ce suc est l'emmoniacon de Dioscoride; le guttahammoniaca de Cordus; le gummi ammoniacum dés rhamatiens) la gomme ammoniaque employée dans la matière médicale, ainsi nom- mée parce que la plante qui la fournit croît dans l'Égypte , aux environs du lieu où étoit bâti le temple de da ta Ammon. Cette substance est -plutôt une gomme-résine qu’une gomme. On croit généralement qu’elle provient d’une plante ombelli- fere, mais il n’est pas sûr que cétte pistein une férule. (J.) HELIX. ( Bot.) Nom ancien donné au lierre quand il est bas. On l’a encore appliqué, par comparaison, à une espèce basse de saule, Mitchel avoit aussi nommé helix la vigne vierge, dont Cornuti et Tournefort faisoient un lierre y mais qui est une mors espèce de vigne. (J. ` HELIX (Malacoz.), nom latin du genre Héucr: (DeB. ) : HÉLIXANTHÈRE, Heliranthera. ( Bot.) Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes, ment a dela famille des loranthées, de la pentandrie monogynie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel : Un: calice alongé ct tronqué; une corolle en soucoupe, à cinq découpures profondes; cinq éta- mines; les anthères en spirale; un ovaire caché par le calice ; un style; un stigmate épais. Le fruit est une baie monosperme , recouverte par le calice. Sa IXANTHÈRE PARASITE : Heliranthera paris Lour. KAA Cochin, 1, pag. 167; Helicia parasitica; Pers: 1, pag.214. es NP on sur es arbres; ste Coéhihichine, “dans alongées, rameuses, éarnies de feuilles glabres, “trés-simples, lancéolées = entières , ; petites, d'u un rouge écarlate , disposées en PSE alongés , axillaires : le calice d’une seule pièce, cylindrique, tronqué aù sommet, coloré comme la corolle, accompagné à sa hase d’une bractée ovale et charnue; la corolle en soucoupe; le tube Court; le limbe à cinq découpures réfléchies, oblongues, ob- 20, 21 482 H EL tuses; un appendice urcéolé, à cing angles, à cinq divisiogas serré contre le style; les étamines attachées à l’orifice de la corolle ; les anthères linéaires, roulées en spirale; un ovaire oblong, renfermé dans le calice; le style de la longueur des étamines. Le fruit est une baie ovale, alongée, d’un beau rouge écarlate, uniloculaire, monosperme , recouvert par le calice; la semence ovale. ( Porr. . HÉLIXARION. (Malacoz.) Nouveau genre des pulmobran- chestétracères ou de limacinés , établi par M. de Férussac pour un petit nombre d’espèces rapprochées des vitrines ou hélico- limaces. L'animal, dont le corps est tronqué en arrière, est pourvu en avant ER une sorte de cuirasse , sous le bord anté- rieur de laquelle peut se retirer la tête , et qui, à la partie pos- térieure , offre une petite coquille extérieure; mince , transpa- rente, fragile, dont la columelle est évidée, et dont l'ouverture est trés-grande; le pied est séparé du corps par un sillon, et il y a un pore muqueux en forme de boutonnière à l'extrémité du pied. Du reste, les tentacules , l'orifice pulmonaire}, la ter- mipaison des organes de la génération, et même les appendices du manteau , qui peuvent se recourber sur la coquille, parois- sent être comme dans les vitrines. M. de Férussac pense que ce petit genre lie les hélices aux parmacelles encore mieux que les PORE EINE 1.” L'Héuixarton De Cuvier; Helirarion Cuvieri, de Fér., Hist. nat. des Moll. terr. et fluv. , pl. IX, fig. 8; et He IX A, fig. 1 et 2. Coquille héliciforme, subglobuleuse , déprimée , très-finement striée, d'un brun verditre , de 5 à 6 lignes de long sur 4 à 5 de large. On ignore au justesa patrie ; mais M. de pi priae qe ’elle provient des Terres Australes. Helixarion Freyeineti, de Fér., Le C} B IX A, fig. 3-4. Cette espèce, < asdi la coquilles n° Font pas connue, Len tpa pass que la p Sa “een j z 5 spa oh Amh à i partie je postérieure, ef 5 SR ut here Elle a a été rapportée | des environs du port, Jackson de la Nou- vell reycinet (De B. } MELLALENIA. Cr Rai, san ops. meth, Are P- 65, z + Ca euriculésuhe (Cs.D.).. HEL 485 HELLEBORASTER, Bot.) On lit, dans Lobel et C. Bauhin, que ce nom est donné à vert, qui estle consiligo de Pline. Daléchamps nomme le même élborssién (3.) HELLÉBORE. ( Bot.) Outre les plantes anciennement con- nues sous ce nom, €t qui font encore parie est Ag du genre Helleborus, il en estpl c ces der nières, que des rapports plus ou moins éloignés. De ce nombre est l’adonis vernalis, que Tragus croyoit être le véritable hellé- bore noir, l’helléhore d'Hippocrate, et que Gesner nommoït helleborastrum nigrum. Les anciens donnoient , à cause de quel- ques rapports de propriétés, le nom de helleborus albus , à deux espèces de veratrum , très-différentes d’ailleurs par leurs carac- tères, mais qui ont conservé pour cela le nom vulgaire de hel- ` lébore blanc. Dodoens, trompé pär une bee dans le port, donnoit le nom de préere “ae à = u sanicle de montagne, qui, faisant parti > diffère beauc P des ou s hellébores ane à celle des ue, par l'inter- mède ke ce goard; ces ooga familles ont des E LR a rieu urs, été faits dans l'école du Jardin royal de Paris. (dF : HELLÉBORE (Bot. ), Helleborus, Linn. Genre de pii de la famille des renonculacées de Jussieu , et de la polyandrie polygynie de Linnæus , dont les principaux caractères sont les suivans : Calice de cinq folioles coriaces, persistantes ; rs de cinq à douze pétales tubuleux ; étamines au nombre ‘trente à soixante , insérées au réceptacle; trois à cing ovaires anse supportant RG un style een à srquée en »dé- hors, àstigmate simple; trois Saanak s'ouvrant d’un seul côté, et contenant abus. graines arrondies, attachées à la suture opposée. Le mot latin helleborus paroît tirer son origine des deux mots grecs Assy, faire sé us 20 nourriture , et signifie ne cela nourriture 4. yiri ap L. 4 4 s chez les anciens et T; 77; Diod. 13* sect. 2, 30); et: de tous les purgatifs , aucun ne paroît Fhellébore. Tout commence par gelé fable dans la haute antiquité : dès les siècles hé- St: 484 HEL roïques, Mélampe, berger, devin et médecin, ayant, dit-on, observé que ses chèvres étoient purgées quand illeur arrivoit de brouter l’hellébore , imagina de faire usage de cette dé- couverte dans les maladies de l'homme, et cette invention lui valut le surnom de Kaaprns, purgeur. Cette plante fut même appelée par la suite de son nom melampodium. Il s'en servit pour guérir l'étrange folie des filles de Prœtus, roi d’Argos, qui se croyoient changées en vaches. La main de l’une de ces princesses, et une partie du royaume d’Argos , furent le prix de ses soins, et on lui éleva des temples par la suite. Les cures les plus admirables ne sont plus ainsi récom- msées, | Une foule d'auteurs anciens racontent cette histoire de la guérison des Prætides , av des circonstances un peu diffé- rentes; mais tous sont d'accord sur le fond, (VoyezDiosc., IV, 146; Plin,, XXV,5; Apollod., Il, 2; Galen., de mr Herod., IX, 33 ; Pausan., II et VIII. Les anciens, dout les dénominations génériques étoient aussi souvent fondées sur les propriétés que sur les caractères exté- rieurs des plantes, désignoient, sous le nom d’hellébore, deux espèces très-différentes, l'hellébore noir et l’hellébore blane, qui ont pourtant quelquefois été confondues. Galien, par . exemple ( de Atrabil.), attribue à l’hellébore ‘blanc, veratrum aE la gosein des fee de Prœtns, que Dioscoride et les que Fon croit aujourd’hui, comme nous le Fes plus bas, être l’helleborus orientalis ;. trouvé par Tournefort dans les mêmes lieux où l’hellébore noir abondoit suivant les anciens. C’est Dioscoride qui semble avoir le premierbien distingué les deux hellébores PR” parle assez confusément. Les anciens employoient plus particulièrement selébere noir comme purgatif, et le blanc comme émétique. Le noir, celui d'Hippocrate, le melampodion, étoit une des principales ressources de la médecine antique , qui faisoit un usage fré- quent des purgatifs, et w'en connoissoit guère que de dras- tiques. La racine de l’hellébore est un des plus violens : aussi l’art de tempérer, d'enchaîner son action par des correctifs , étoit-il regardé dans l'antiquité comme une partie importante de la science du médecin. Le satirique Perse attaque les mé- HEL 485 decins ignorans qui osoient prescrire l’hellébore sans la con- noissance approfondie des moyens de dompter sa violence: Diluis helleborum, certo compescere puncto Vescius examen : vetat hoc natura medendi. Sart. v, v. 100. On employoït l'hellébore dans une foule de cas, mais surtout contre la folie que les médecins de l'antiquité attribuoient ordinairement à l'atrabile. Le plusestimé, le plus célèbre étoit, comme tout le monde. sait, celui d'Anticyre, île voisine de l'Eubée, où les malades alloient souvent en faire usage. Il étoit passé en proverbe d'y envoyer un homme pour dire qu’il avoit le cerveau malade : Naviget Anticyras. Horac. Le’préjugé sur les vertus de l’hellébore étoit si fort que les plus célèbres philosophes en prenoïent souvent avant de tra- vailler pone tenir nn aS Ce fut en Epee de Fhel- kh 3 jet t Chry- ICUULC ue Ca iIrHCauc sippe, Suivant Pétréné;e en faisoit de ssh usage pourse rendre Pesprit plus inventif. Une plante si célèbre ne püti manquer de donner lieu à quelques superstitions : aussi falloit-il, pour jouir de ses pro- priétés, la cueillir avec certaines précautions, certaines pad monies mystérieuses. ( Diosc. , IV, 146. En voilà beaucoup sans doute sur cette plante : mais il con- venoit, en parlant du genre auquel elle a donné son nom , de rappeler ce qu’il y avoit de plus curieux sur un végétal aussi fameux chez les anciens. Nous allons nous occupermaintenant des espèces d’hellébore en général :on en connoît une dizaine d'espèces, presque toutes settrelés aux contrées septentric- nales ou orientales de l’ancien pme nee titerons: seu- lement ici les plus intéressantes. Hercépore rérive : vulgairement Pren DE GRIFFON: ts Héllehorus fatidus, Linn., Spee., 784; Büt., Herb., t. 71. Sa racine, com- posée de longues fibres cylindriques, produit une tige dioite , haute de doire à vingt pouces, g glabre comme toute la plante, simple inféricurement , rameuse, et comme paniculée dans sa partie supérieure. Les predites inférienres sont pétiolées , d'un vert sombre, coriaces , partagées, jusqu'a leur base, en 486 - HEL huit à dix digitâtions alongées, aiguës, dentées en scie; les supérieurés sont ovales-lancéolées, entières, d’un vert biii châtre. Les fleurs sont verdàtres, un peu bordées de rouge, pédonculées, penchées et disposées plusieurs ensemble, à l'ex- trémité de la tige et des rameaux, en une sorte de paaicules Cette plante croît naturellement en France, en Allemagne, én Angleterre, etc., dans les lieux incultes et piérreux, sur lès bords des bois. Les feuilles et les fleurs de cet helléboré ont une odeur fê- tidé, nauséeuse , et une saveur amère , très-àcre, même lors- éélles sont sèches, Lès änimaux n'y touchent point. Depuis quelques années, l’hellébore fétide à été employé avec succès comme verniféges On peut donner un gros de ses feuilles fraîches en décoction , ou quinze grains de leur poudre ; lorsqu'elles sont sèches. On se sert aussi de tette plante dans la médecine vétérinaire ; avec ses racines on fait des espèces de sétons, et la décoction des feuilles est employée contre le farein des chevaux. - HELEÉBORE LIVIDE : Poe lividus , Willd., Spec., 2, p- 1338 ; Curt. , Bot. Mag. , t. 72. Sa reihs est fibreuse, tra- çante ; elle produit une ou plusieurs tigescylindriques,simples dans leur partie inférieure, rameuses , glabres comme tout le reste wdi la plante, haute de huit à dune pouces, Les feuilles 5 , Coriaces, luisantes, d’un vert foncé, etre de trois folisles lancéolées, ordinairement dentées. Les feuilles supérieures sont oies: ovales, d'un vert plus clair. Les fleurs sont d'un vert blanchâtre, pédonculées, et deux à trois ensemble à l'extrémité de eii rameau; elles ont les folioles de leur calice ouvertes, et les pétales au nombre de douze ou environ. Cette espèce croit naturelle- ment dans l'ile de Corse : on la cultive dans quelques jardins. Herrésore vert: Helleborus viridis; Linn., Spec: , 784; Jacq., Fih Austr., t. 106. Sa racine est horizontale, charnue ; garnie de longues fibres; elle produit une ou pere tiges droites, glabres, hautes de six pouces à un pied; nues et trs-simples dans leur partie inférieure, feuillées ment à l'origine des rameaux. Les feuilles sont luisantes; un peu coriaces, partagées en sept à neuf et jusqu'a quinze folioles lancéolées, dentées en scie et disposées en pédale. Les fleurs HEL 487 sont verdåtres , peu nombreuses, inclinées, les unes termi- nales, les autres axillaires ; elles ont les folioles de leur calice ouvertes, et les pétales au nombre de dix ou environ. Cette plante croît dans les bois et les lieux pierreux des montagnes, en France , en Suisse, etc. Herrésore norr: Helleborus niger, Linn., Spec., 783; Jacq., ustr., t. 201. Cette espèce diffère de la précédente par --ses : feuilles plus coriaces , se vert plus foncé; par ses tiges plus simples, qui ne portent qu'une ou deux fleurs et r ou trois feuilles re ini blanchàtres, assez petites ; par ses fleurs beaucoup plus grandes, d’une couler ie avec une légère teinte rose; et par son fruit ordi sairement composé de six à huit capsules. Elle croît au pied des mon- tagnes, en Dauphiné, en Lists en Suisse, dans les Py- T’helléh ~ a À PEET E T E PTE h ds jardins pour la beauté de ses fleurs et pour l'avantage qu'il a de les donner à une époque où naturellement on n’en voit aucuneautre, souvent lorsque la terre est couverte de neige. On peut laisser cette plante à la même place pendant plu- sieurs années ; elle finira par former une touffe qui donnera d'autant plus de fleurs qu’elle sera plus considérable. Tout terrain et toute exposition lui conviennent. Pour la multi- re en divise ses racines en automne, et on les plante tout . “de su On: a en attribué à l’hellébore noir tout e les anciens ont débité de leur hellébore, qui est tapesi d’'O- Met: Lamk. Cette erreur a d’ailleurs été sans-con A notre plante indigène ne différant que très-peu de celle de Orient ,et ses ist comme ses effets, étant à peu près les. minti- La racine racine pulvérisée de l'hellébøre noir employait autre- fois comme purgatif à la dose de. six à vingtg ikai et surtout ‘dans les hydropisies, l fF manie , les sP A << à les- heliébores, berkias abandonner par Ja plupart des médecins. On.a vu leur usage indiscret causer d’affreux vo- -missemens, la cardialgie , des syncopes , et quelquefois même a mort. 438 HEL Herzérore »'OntenT : Helleborus orientalis , Lamk., Dict: Encs, 3; p; 96; Desf., Ann. Mus., 11,.p. 278, tab. 32; Helleborus niger orientalis amplissimo folio , Tournef., Corol. Inst., 20.Sa racine est grosse comme le pouce, dure , ligneuse, couchée en travers, et divisée en quelques fibres plus menues ; elle donne naissance à une tige haute d’un pied.a un pied et demi, simple dans sa partie inférieure , rameuse dans la supérieure, garnie de feuilles aliernes , sessiles, ou presque sessiles , pla- cées à la base des rameaux ou des pédoncules. Ces feuilles sont partagées en trois à cing lobes lancéolés et dentés en scie; nâtre, larges d’un pouce et demi à deux pouces, pédonculées, penchées et disposées, dans la partie supérieure des tiges et des rameaux, en une sorte de panicule. Il leur succède trois à cinq capsules comprimées et terminées par le style persis- tant. Cette espèce a été trouvée par Tournefort sur le mont Olympe, à Anticyre , et sur les bords de la mer Noire. ; « Il paroît assez bien prouvé (dit M. Desfontaines) que cette plante est le véritable hellébore noir que les médecins grecs ` con et autres lieux circonvoisins, où on le recueilloit pour l'usage de la médecine. (Théophraste , liv. X, c. 113.et Pline, Liv. XXII , ec. 5.) - | « Tournefort, en visitant ces mêmes contrées, n'y trouva que l'espèce d’hellébore dont il est maintenant question, et il en conclut, avec assez de fondement, que c’est l’hellébore des anciens. Tournefort essaya l’usage de l’hellébore ; mais les effets ne répondirent point à son attente, Il dit que.l’ex- trait en est brun, résineux et trés-amer: qu’en ayant donné à trois Arméniens depuis vingt grains jusqu’à un demi-gros , les malades se plaignirent d’avoir été fatigués par des nausées et des tiraillemens d’entrailles, qu'ils ressentirent une im- pression de feu et d’äcreté dans œsophage: et l'estomac, ac- compagnée de mouvcmens convulsifs et d’élancemens dans la. ‘donne ce nom à HEL 489 tête, qui se renouvelérent pendant quelques jours; qu’un mé- decin habile, qui avoit pratiqué long-temps la médecine à Constantinople, à Cutaye et à à Pruse, lui assura qu'il avoit abandonné l'usage de cette plante à cause des mauvais: effets qu'elle produisoit, et que les Turcs, qui la nomment zoptème, lui attribuoient néanmoins de grandes vertus. Les anciens médecins regardoient V'hellébore comme un remède violent ; mais, pour en adoucir l’action, ils lui faisoient subir, avant de l’employer, différentes préparations qui nous sont inconnues. Ils avoient soin aussi de disposer lês malades par une diète de plusieurs jours, par des médicamens prépa- ratoires , et ilsne le donnoient ni aux vieillards, ni aux enfans, ni aux femmes délicates , ni à ceux qui étoient sujets à des hé- morrhagies internes. Ils regardoient ce remède comme très- puissant et très-utile, lorsqu'il étoit prescrit à propos; et Pline rapporte que Drusus, tribun du peuple, fut guéri à Antycire du mal caduc, par usage de l’hellébore. « Il seroit utile que des médecins habiles l’essayassent de nouveau, afin d'en bien déterminer l’action, et qu'ils Péniployaissit ‘de différentes manières, à différentes doses et dans des cas différens ; peut-être parviendroient-ils à o tenir des résultats ntilés d’un remède dont l'antiquité a pro- é` les vertus. > (Desf., Ann. Mus,, 11, p- 280-282.) L. D. areas BLANC ma ), nom vulgaire du vératre blanc. (L. re à D'HIPPOCRATE. ( Bot.) Tabernæmontanus à l’adonide printanière. ( L. D HELLÉBORE D'HIVER. ( Bot.) Les botanistes font auj a un genre particulier de cette espèce. Voyez maa È. HELLÉBORE NOIR FAUX. ( Bot.) On trouve, dans gaet | ques auteurs , l'adonide printanière et la nigelle cultivée dé- signées sous ce nom. ( L: D. HELLÉBORINE. ( Bot:) Ce nom latin, ‘consacré d’abord Par Dodoens et Tabernæmontanus à un genre d'orchidée, a été adopté pour le même par C. Bauhin et par Tournefort ; Mais 6e 4 A Fa AALi 4 tilp 24 le diminutif, Eéséos enle supprimant , lui a substitué celui ao 490 HEL de serapias , qui réunit les mêmes espèces. Swartz, dans une Dre des orchidee; a préfére ,pource genre, le nom epipactis, par Camerarius pourle même, en “reportant le nom serapias a un autre geere de la même fa- mille. Plusieurs remière lettre du nom donné par Dodoens, en lappliquant aux mêmes €s- ` pèces, et quelques uns en l’attribuant à d’autres plantes. Ainsi _ l’elléborine de Dioscoride, est , selon quelques uns, la tur- quette , herniaria, au rapport de Daléchamps ; celui de Clu- sius est le cypripedium, et celui de Césalpin est l’helleborus , ainsi nommé par lui parce qu'il étoit alors le plus petit des hellébores connus. Quelques uns donnent aussi ce nom à la double feuille, yeye ovata, Voyez ELLÉBORINE. ) HELLEBORITES ( Bot. ), nom grec dela petite centaurée, suivant Mentzel. (J. ). HELLEBOROIDES. { Bot.) Boerhaave a donné ce nom à l’helleborus hyemalis, qui se distingue de ses congénères par sa fleur solitaire , terminale sur une hampe, entourée d’une feuille en forme d’involucre, et dans laquelle on compte six feuilles du calice, six pétales et quatre ovaires. Ce genre a été adopté par Adanson avec le nom donné par Boerhaave ; M. Biria, dans sa monographie, l’a nommé boelera; c’est le robertia de la Fiore Parisienne de M. Merat. ( J.) HRLLESS S (Bot. ), nom latin sa genre Hellébore. L. D. HELLEBUT ({chthyol.), un ls on désigne dans certaines provinces, le flet “pleuroneotss flesus. Voyez Fues et Pure. (H C. HELLENIA. (Bot.). Genie de plantes monocotylédones, à fleurs irrégulières, de la famille des amomées, de la monandrie monogynie de Linnæus, offrant pour-caractère essentiel : Un calice en forme de spathe, campanulé et bifide ; le limbe de la corolle double; l'extérieur presque trifide, l'intérieur bifide ou à-deux folioles; uné étamine; un style ; une capsule carénée, enflée, presque globuleuse, à trois loges. Ce genre est peu connu: il se rapproche.des maranta ou a des alpinia. Retzius avoit publié sous la dénomination d’heritiera; mais ce nom ayant été appliqué à un autre genre (voÿez. Heke- HEL 493 TIERA et annee > Willdenow l'a méntionné sous le. nom d'hellen Les apites qu’il renferme n’ont été qu’ rte ob- pecan On y distingue ° Hellenia iugis Willd., Spa, 1: pag. 4; Merilina ete >» Retz, Observat., fase. 6, table 2; Aliughas , Linn. fils, Fl. Zeyl., n° 448 ; Mala inschikua, Rhéede , Malab., 11, pag, 29, tab. 14. Cette plante a des feuiliès oblbagéts ; aiguës, glabres à leurs deux faces, trés-entières , munies, à leur contour, d’une bordure glabre, blanchâtre : les fleurs sont rouges, disposées en panicule; le limbe intérieur de la corolle à deux folioles; les fruits capsulaires, à trois loges, quelquefois parsemés d’une poussière cendrée. Cette pa croît à l'ile de Ceilan , et dans les marais, aux environs de w? Hellenia alba „Willd; I. es baeban Obs., fasc. 6, pag. 18; Languas vulgare, Kænig. , apud Retz., Obs., fase: 5, pag. 64; Amomum medium? Lour., Fi: Coch., pag-5. Cette plante , disposées en épis rameux. Ses feuilles sont oblongues, aiguës, glabres à a leurs se mé EE et rudes à leurs bords. Elle croît tales, àl cC s orien 3.° Hellenia chinensis, W Vilids, 3. c.; iiin ROUE, Obs., fase. 6, pag. 18; Languas chinensis, Kænig., apud Retz, Obs., Jasc. 5; pag. 65; Arundo indica florido, ete., Moris., Hist., 5, +8, tab. 14, fig. 7° Cette espèce a des fleurs jaunåtres; des feuilles cMospurts SF courbées à à seue dress paas à poilsrares à leur contour, finèment denticulées à leur partie supérieure. Les Chinois la cultivent dans leurs jardins. - - -H° Hellenia aquatica, Willd.,1.c.; Heriliera aquatiea, Retz, Obs., fase. 6, pag. 18; re aquaticum seu sylvestre, Kœn., apud Retz etz; Obs. fase. 3 ; s pag. 67- aes raas sbt adage us a vue deux faces. Eile croît dans les Indes orientales, sur les bords des ruisseaux marécageux, des arbustes. M. Rob. Brown en a découvertunespèce à la Nouvelle-Hol- lande, qu’il a nommée hellenia eærulea, Prodr. Nov. Holl., t pag.308.Sesfi lab très satièsens le style hérissé; les capsules glabres et colorées. (Pois. ) 492 HEL HELLIGOG. ( Ornith.) Montagu, dans son Ornithol. Dic- tionary , donne ce nom comme synonyme de razor-bill; lequel est le pingouin de Buffon ; alca torda, Linn. (Cm. D. HELLUO. (Entom.) M. Bonelli a décrit , sous ce nom , dans ses Observations entomologiques, une espèce d'insecte coléop- tère pentaméré créophage , voisin des anthies, et provenant de la Nouvelle-Hollañde. (C: D.) ntomoz.) M. Ocken, dans son n Système général d'Histoire nattenités me paroît avoir propôsé, le premier, de former, sous ce nom, un petit genre avec les espèces de sangsues T ont le corps aplati, rampant, términé, comme à lordi- naire ; postérieurement par ùn disque préhensile, dont les er qu’on regarde comme des yeux ; -sont fort sen- sibles, et dont la bouche est presque entièrement dépourvue de mâchoires. Je l'avois également établi dans mes manuscrits sousle nom d’ErrospeLLE, que M. de Lamarck a adopté dans son Système des Animaux sans vertèbres. M. Savigny, dans son Système des Annélides, qui n’est connu que depuis la fin de lannée 1820 , désigne BEHE: mine Cpe générique: sous dg nom Beleni. (Voy Les espèces qui appartiennent à cette echo sont , e M. Ocken, les hirudo vulgaris, stagnalis , complanata, heian marginata et lineata , dont les trois dernières ne sont dti que des planaires. (De B.) HELM. ( Bot.) Nom donné, dans la idista roseau des sables , mE N arenaria. sie Linneus; pramme de Beauvois , ] eki eeann zw E toutes! stes s dunes. Hl est nommé heaume 1 Boulogne Cette se jointe à sh x échaMiiion de la plante, me fut coaomai: quée par M. de Malesherbes qui, dans un voyage en Hollande; avoit herburisé sur ces côtes par suite de son goût constant pour l’histoire naturelle, et surtout pour la botanique: (3 } ELMIN ; Haine (Entoz.) C’est le nom que M. Du- mérila proposé pour le groupe très-artificiel d'animaux que lon connoit plus ordinairement sous la dénomination compo- sée de VERS INTESTINAUX , et que M. Rudolphi, dans ces derniers ten Es en celle see Entozoaria: Il paroït e mot sApuvde, en latin y HEL 495 lumbrici, pour désigner les principaux vers que l'on rencontre dans le corps de l’homme, savoir : les ascarides et les tænias ; mais n’y comprenvienéilé pas aussi les véritables lombrics ou vers de terre? (De B.) HELMINTHIE, Helminthia. (Bot) [Chicoracées , Juss. = Syi génésie polygamie: égale, Linn. ] Ce genre de plantes, établi par M. de Jussieu, en 1789, dans ses Genera Plantarum , ap- partient à foär des synanthérées, età la tribu hétürelle des lactucées, dans laquelle il est immédiatement voisin du picris, dont il se distingue par son involucre et par ses fruits collifères. Vaillant, que nous considérons comme le fondateur de la synanthérographie , parce qu'il est le premier qui ait formé, dans l'ordre des synanthérées, un grand nombre de genres excellens et parfaitement bien caractérisés, Vaillant avoit réuni sous le nom d’helminfhotheca les deux genres Hel- minthia et Picris, mais en indiquant soigneusement les carac- tères qui ont servi plus tard à les distinguer. Linnæus,: qui les a également confondus, n’a pas aussi bien caractérisé som genre Picris; lequel n’est autre chose que l’helminthotheca , dont il a changé le nom sans aucun motif valable, puisque ce nom exprimoit la ressemblance du fruit avec le corps d'u ver. Adanson, encore moins juste que Linnæus envers Nek lant, a fait, sous le nom de crenamum , un SEERE genre, Qui paroît être composé des trois genres Barkhausia , Helmi thia et Picris. Enfin M. de Jussieu a aniei distiigué le picris et l'helminthia. Voici les caractères de ce dernier genre, tels que nous les avons observés sur des individus vi- vans d’helminthia echioides. La calathide est incouronnée , radiatiforme, multiflore, fissiflore, androgyniflore. Le péricline éviasceidensés in- férieur aux fleurs marginales , est formé de squames unisé- riées, égales, contiguës , appliquées , demi - embrassañtes , largement linéaires , es munies sur le dos, à as aa distance du sommet, d’un appendice cylindracé, s quelques petites squames surnuméraires, régulièrement dit posées, appliquées , inégales, subulées, EUERE RE du péricline, lequel est en outre environné d’un involucre plus g diformes , foliacées. Le cliganthe êst. plan, hérissé de 494 HEL fimbrilles piliformes. Les fruits sont pédicellulés, comprimés bilatéralement, oblongs, un peu obovales, munis de rides transversales, parallèles, ondulées; ils sont prolongés et atté- nués supérieurement en un long col cylindrique, élargi au sommet; leur aigrette est langue, blanche, composée d'en- viron vingt squamellules unisériées, à peu près égales, fili- formes-laminées, garnies, d'un boutà l’autre, de longues barbes capillaires qui naissent principalement du dos et des deux côtés; les fruits marginaux sont difformes, velus, adhérens au clinanthe immédiatement par toute la surface de leur aréole basilaire, et leur aigrette est souvent courte, comme semi-avortée. Les corolles ont de gros et longs poilsconiques, presque charnus, paroïissant articulés, situés autour du som- met du tube et de la base du limbe. Hezmivruie virérins : Helminthia echioides, Gærtn.; Picris echioides , Linn. C’est une plante herbacée, annuelle, hérissée de poils roides, divisés au sommet en deux pointes diver- gentes et crochues; sa tige, haute d’un à deux pieds, est dres- sée, rameuse , cylindrique ; les feuilles sont luisantes, d'un beau vert; les inférieures ohovales, un peu sinuées; les supé- rieures amplexicaules, oblongues , échancrées en cœur à la base , aiguës au sommet, entières sur les bords, étalées; les calathides , composées de fleurs jaunes, sont disposées en une sorte de panicule , et pédonculées ; leur involucre est com- posé de bractées larges, ovales-cordiformes, un peu épineuses. On trouve cette plante dans les champs et sur les bords des chemins , dans presque toute la France, et notamment aux environs de Paris, à md Montmoreney , Montreuil ; elle fleurit en juin et juillet. M. Decandolle a décrit une seconde espèce nommée helmin- thia spinosa ; elle diffère de la première, principalement par son involucre composé de bractées courtes, laucéolées ; épi- neuses sur les bords et au sommet: elle habite les Pyrénées. ©- On ne connoît jusqu'à présent que ces deux espèces. ( H. Cass. ) _ HELMINTHOCHORTON (Bot), c'est-à-dire herbe à vers, pes ns les pharmacies, on donne ces noms et ceux de mousse de Corse , mousse de mer; d’helminthocortos, à un assem- blage de dive ines, soit de la famille des HEL 495 h et qu'on emploie comme vermifuge. Nous avons décrit, à Pasicle GIGARTINA , Pespèce de plante qui paroît être celle qui donne à cet asser hdRgS la propriété qui le fait employer. Voyez GIGARTINA VERMIFUGE à Particle Gicanriwa, et Mousse pe Const: (Lem.) ‘à HELMINTHOCORTON et HELMINTOCORTON. ( Bot.) Voyez HELMINTHOCHORTON. ( LEM. Y HELMINTHOLITE ( Foss. ), nom sous deuil on a désigné les vers, ou ce qu’on a pris pour des vers de terre ou Guner fossiles. ( Voyez INSECTES FOSSILES. ) Autrefois on a aussi donné le nom d'helminthelites a aux be- lemnites et aux débris de tiges d’encrines fossiles: (D. F. ) HELMINTHOLOGIE , Halminthelegiäs (Z: ool.) erns a pa partie de la zoologie qui traite sp des vers intestinaux. Ce seroit donc la place où iiia parler de l'histoire de cette partie de la science et des auteurs qui s’en sont occupés : mais, comme dans notre système de classification nous n’adoptons pas cette classe, nous renvoyons ce que nous avons à dire des VERS INTESTINAUX au mot Vers- {Ds B.) HELMINTHOTHECA: (Bot) Le genre que Vaillant avoit fait sous ce due a été réuni ps picris par kiria c'étoit son algues, it de la classe d en admettant le nom de Vaillant , mais abrégé, Il est nommé maintenant helminthia.(J.) HELMISPORIUM. ( Bot. ) Genre äs la famille des champi- guons, de l’ordre !des mucédines , série des byssoidées , dans la Méthode de Linck , eréateur de ce genre adopté par Kunze et par Nées s, etqui est un démembrement du , dematium de Persoon. 1Lest formé de fibres droites , peu rameuses, roides, opaques ,souvent cloisonnées à leur extrémité, pr lesquelles Jon voit des sporidies caduques, ra anne- es { pan toujours À selon Linck): . . rtes: elles forment de maet taches ou pointilures noires ou brunes. 21. Hecuisrontum soveux : Helmisporium velutinum , Linck, Berl. Mag., 5,tv; = g: Nées, Trait. Champ., t. v, fig. 65; . ciliare ers. Fibres éparses, un pæ ramenses, sointi; sporidies ne x farie. de poires alongées 496 HEL la base. Si cette plante est bien le dematium ciliare , Pers. , elle est aussi l’hypoxylon ciliare, Bull. On la trouve sur les tiges sèches. LMISPORIUM PETIT : Helmisporium minus , Linck, l. e. Eialé, noir; fibres simples, ou peu rameuses ; sporidies glo- uleuses, point annelées, éparses. On le trouve, comme précédent, sur les branches et les herbes desséchées. 3. HELMISPORIUM NAIN : Helmisporium nanum , Nées, Trait. Champ., pl. v, fig. 65, a; Ejusd. , in Nov. Act. nat. curi, t.-5, fig. 15. Etalé , noir; bec simples ou fourchues', un peu noueuses ; sparidies es presque cylindriques; annelées, un peu plus courtes que les fibres. Cette espèce croît sur les herbes sèches, et ne me paroît pas être la même aese la Srm ; a développée. “4. Hermisronium ARTICULÉ : Helmisporium rasispéra Linck, l. c.; Dematium articulatum , Pers. Fibres noires, eu ra- meuses , réunies en Fes sporidies globuleuses, point apnee adhérentes de tous côtés: Il se trouve:sur les tiges èc s graminées, et ressemble à un ögñopisa: Ses spori- dies rot par ua petit trou, ce qui paroît à Linck un ca- ractère dont on pourroitse servir pour faire de cette espèce un genre qu’il propose de nommer coelosporium. 5. HELMISPORIUM TRÈS-RAMEUX ; Helmisporium ramosissimum, Linck, l. c. Fibres très-rameuses, fasciculées, noires; spori- dies globuleuses , adhérentes vers la base. Ila été observé sur les herbes sèches. On doit à Kunze la connoissance de plusieurs autres €s- pèces , ainsi qu'a Théodore Nées , d’'Esenbeck. Les Helmispo- rium simplex , Kunze; stenuissimum , Kunze ; et subulatum. , Nées, sont figurés , fig. 11 à 12, pl. 5 du neuvième volume des not- veaux Mémoires des Curieux de la Nature de Berlin Le genre Helmisporium tient le milieu, selon Nées, entre le cladosporium , Linck, et le circinotrichum, et par conséquent appartient à la même série. Dans le Craposrorium , les fibres qui le constituent sont droites, , Simples, ou bien un peu rameuses, assez brillantes , ées ; les sporidies sont placées par séries, et caduques. LADOSPORIUM DES HERBES : Cladosporium herbarum, Linck , Berl, Mag, 3, p.31: Nées, Trait., tabl., 5, fig: 64, B., forme r IT le ie L HEL Me 497: surles tiges séchées des herbes, de petites taches d’une belle cou- leur olivâtre ; ses sporidies sont ovales etse tiennent fortement. Voyez ce que nous avons dit sur ce genre à l’article Demarium. Dans le Craciornicuum , les fibres sont opaques, couchées , ténues, courbées en cercle et embrouillées ; les sporidies sont transparentes, présque en forme de fuseau , éparses et fugaces. IRCINOTRICHUM EN FORME DE TACHE, Circinotrichum ma- culiforme, Nées, Trait. , tab. v, fig. 66, paroît, sur les feuilles mortes, comme de petites taches ou points d’un noirolivâtre, semblables à de petits flocons soyeux. Un troisième genre vient se placer PS pa de l’hélenispo- rium et du cladosporium, c'est l’AcrNocranium d'Ehrenberg , genre qu'il caractérise ainsi: Fibres droites, roides, cylin- driqués, annelées , transparentes, en ombelles au sommet; sporidies transparentes , disposées sans ordre. Une seule es- péce a été décrite par Ehremberg : c’est son actinocladium rho- - dosporum Lin Spreng., r etc., Jahrb. Gewæchs., 1819y: vol.1,n.°2,p.82,t. 1, fig. 3); plante bissoide fort petite, qui forme surile tronc écorcé du he des pointillures, „des taches ou plaques irrégulières , d’un beau rose violacé. Exi minée à la loupe, on voit un amas farineux, entremêlé de petits filamens noirs. Ces filamens sont bifides à l’extrémité ; les sporidies ou séminules sont roses, et forment la partie fa, rineuse. Ehrenb a a recueilli cette plante en décembre aux. envirous de Berlin ( Lem. ) RE: HELMONTI s (Min. ) Les anciens naturalistes désignoient sous le nom de ludus helmontü, de jeux de vanhelmont, d’helmon- > ete., Seam mases argileuses, gxaides ou sphéroïdales, dont , et dont les intervalles avoient été remplis par r des incrustations calcaires. Ces pierres, d'un aspect assez singulier , reçoivent un beau poli, et sont recherchées par les amateurs des Sai figurées, (Brann. ) HELMYTON. ( Bot.) Corps alongé, verni loc ou = rai drique, gélatineux , élastique , jouissant. d’une certaine trans- lucidité ou transparence qui laisse voir les séminules ou gon- gyles situés dans l'intérieur. Ce genre, ainsi que le Pexisperma, établis tous les deux par Rafinesque-Schmaltz, sont placés par lui dans la famille des algues, et se rapprochent des ulves. 20, 32 e- a 498 ; HEL L'helmyton comprend les deux espèces suivantes : pr AGGLOMÉRÉ : ons és glomeratum , Rafin.,Caract., P-90; 0; Îco ] ,en Sicile. Filimens cylindriques, filiformes see Bxéspar une de leurs extré- Cette Li La > 1 PT - 3 ss 4 ns se F t Aa PE z 1} 1} séiscdshses qu ’on A 7 ` i olivâtre et le jaune orangé. Elle croît sur les côtes de Sicile. HELMYTON srate; Helmyton spiralis, Rafin., l. c. F ilamens repliés en spirale, ess Ne ste par: un ROUES sémnes ‘las bstance diaphane de la plant 5v ci estjaun ë blanchâtre © ou grisâtre; elle vit sur P. aiva tomentosa , Decand., qui est le lamarckia vermilara d’Olivi, ou myrsidrum ne de Rafinesque. ( Lem HÉLOCERES o ou u CLAVICORNES. (Entom.) Noms sous less une famille d'insectes coléoptères pen- tamérés, à Sans -e couvrant tout le ventre, et dont les antennes sont terminées en massue perfoliée, souvent alongée. . Ce nom, tiré du grec, est formé des deux mots nàog, Me clou, et de zepaç, corn + H est facile de Ming les insectes de cette division des coléoptéres à cinq articles à tous les tarses, par lesobservations suivantes. D'abord, leurs élytres sont dures, et non molles comme sus les téléphores, les ane qui sont dits apalytres. yir t ne laissent pas l'abdomen à nu dans la majeure partie de leur étendue, comme dans les brachélytres , tels que les staphylins. Leurs antennes ne sont pas en soie ou en fil comme-dans les carabes, les dytiques, les taupins, les vrillettes, qui appartiennent aux familles des créophages, des nectopodes , des sternoxes , des térédyles ; et, quoique leurs antennes soient en masse, elles ne sont pes feuilletées comme dans les hannetons, les cerfs-volants, qui être confondus avec les hélocères, si, dans ces premiers, la masse des antennes n'étoit pas solide et non perfoliée ou for- mée d'articulations aplaties ët comme e en party ou nie: par le centre. + HEL 499 X Les hélocéres font leur nourriture principale ‘des mâtières erganisées qui sont privées de la vie, et qui commencent à se _ décomposer ou à entrer en putréfaction. Il semble qu'ils soient appelés par la nature à dresse rois tout ed d'qui poustais altérer l'éclat d } les lieux où peuvent être déposées les matii dont ils se noùr rissent, dans Les eaux etsur les rivages, dans les terrainsles plus secs et les plus arides, dans l’intérieur de la terre ou à sa sua perficie. La plupart paraissent jouir du sens de l'odorat d’une manière très- parfaite ; de sorte qu’à peine un cadavre est-il déposé dans un endroit, que les insectes de la famille des hé- locères , alléchés par l'odeur, se rendent bientôt en troupes vers ces restes inanimés pour s’en repaître et pour y déposer leur progéniture. Quelques uns cependant ne paroissent vivre que des matières végétales qui se pourrissent et fermentent, dans les ulcères des arbres; ou du suc rues de la séve, dans lequel ils pénètrent. bit l'épaisseur des bolets et des autres cha pigeons qui s’altèrent et se décomposeñt. + Rite a sé inimene est en général tos-eurinuse; mais senter = 1 és. ils, ? 1 1 E his Nous Fesp krpóii ei particulier aux genres Silphe, Boucli lier, Néerophore, Dermeste, Nitidule, Birrhe, Hydrophile, ete. cp a fs it Gare SE sur deux des planches de YAtias de ce p3 tères hélocères. N ionsle lecteur d'y segoarir pours suivre LS des V'exposition etes fi Cee genres, } e quenous en ollrice Le premier de ces genres semble lier cette famille å à celle hé- ridies avec les sarsbées: Hs. ont en effet la tête plus ardis w DeaNEoVp moins monger qe tous les cp suivags “leurs ‘dans les st oi saltérent, sous les écorces des nrisies qoi se pourri ans les arbres; qu + sparbiènt reduire s ou "du moins dont ils yé roissent prolonger la durée et les ravages. Quelques espèces semblent préférer les corolles épaisses de certaines sun. très- succulentes au mòment où elles se fanent. 52. Sao HEL Lesscaphidies ontle corps ové, c'est-à-dire, à peu près aussi épais que large, et ressemblent en cela aux birrhes; mais leur abdomen se prolonge en arrière en une sorte de pointe, comme dans les boucliers et les nécrophores. On ne lest guère que dans les bolets ét les autres champignons, avec les mycétobies. * Les nitidules ressemblent à de petits silphes : leur corps est aplati,alongé:leur ventre est tp l sly tres; la forme des antennes est seulement différente. Elles ont à peu près les mêmes mœurs que les scaphidies et quelques dermestes. Les silphes, les boucliers et les nécrophores se nourrissent, pour la plupart, des chairs des animaux à vertèbres; ils ne dif- gp: 4 eaen E he gs 3 a AE 4 | PP a à dy Tree À! r à Pt 5 J £ des antennes , plus ou moins globuleuses. Les seconds recher- 1 «1 z ae | 1 Tlonte Rdn A | Z À depuis long-temps et rejetés sur les rivages. Les derniers pré- fèrent ceux. des petits animaux , comme ceux des souris, des musaraignes, des taupes, des grenouilles, des lézards. Ils se réunissent pour enterrer ces cadavres : ils leur creusent une sorte de fosse; et, avant de les recouvrir de terre, ils leur ` confient des œufs qui se développent ainsi sous terre. Les élophores et les parnes se trouvent le plus souvent sur les plantes aquatiques qui se pourrissent. Ils diffèrent principa- lement par la forme du corps et des antennes. On ne connoit pas bien leurs mœurs. = ` Sr Les hydrophiles ont toutes les pattes propres à nager. Leurs mœurs et leur conformation, qui offrent beaucoup d'intérêt , sont exposés avec détails, à leur article, dans ce Dictionnaire. Les dermestes, qui ont reçu leur nom du choix qu'ils pa- roissent faire principalement pour leur nourriture de la peau des animaux , sont faciles à distinguer par la forme de leur corps, de leurs pattes, et par celle de leurs antennes, qui sont plus longues que leur tête. On ne connoît pas encore les mœurs des birrhes, dont plu- sieurs espèces cependant ne se rencontrent que dans les plaies humides qu’on observe sur les écorces ou le tronc des arbres; d’où la séve altérée s'écoule ou se dessèche et prend une con- ; sistance spongieuse. Le tableau suivant, extrait de la Zoologie analytique, in- dique les caractères essentiels de chacun de ces genres. TABLEAU DE LA 6 FAMILLE. — CLAVICORNES ou HÉLOCÈRES. AL Fr dot à élytres dures, couvrant la plus grande partie du ventre ; à antennes en masse perfoliée , ronde ou alongée. bémihésiqe ; jambes antérieures dentelées, aplaties PRE. 2 1: SFR pointues ARE ARE D 2, ScAPHipie. ové, tiens: À , arrondies , obtuses A ` se LI. BIRRHE. ii globuleuse.,,...,.,... 6. Nécnornone. plus courtes que le ventre : antennes à masse 4 o | À tii | alongée 5. . Boucuer. Re aplati ; élytrés à | s ei t 6 non relevés : corselet chiffonné.. .... J. Ecornore. > > et longues, ä bords globuleuse, ....:.. vs. tA. © SILPHE. nee at antennes en masse 4 alongée F; N ITIDULE, F 4 $ propres à Pager plats, liés. 9. Hroaventre, ovale ; tarses : plus courtes que lutte o., 8. Panne. ” “ed ambulatoïres : antenne | ] pa longues que la tête., 10. DERMESTE.-- (C. D.) ’ Se 502 HEL HÉLODE, Helodes. ( Entom.) M. Paykull, dans sa Faune de Suède , et par snite Fabricius , ont employé ce nom pour indi= quer un genre d'insectes coléoptères tétramérés phytophages, voisin des criocères, dont ils différent : d’abord, parce que. leurs antennes ne sont pas aussi longues que la tête, ni en fil, c’est-à-dire, de même grosseur de la base à l'extrémité libre; mais, aù contraire , qu’elles vont en grossissant insensibleme ensuite, parce que le corselet ; au lieu d’être arrondi et étroit que les élytres, est au contraire aplati et beaucoup pie large que la tête. Fabriciu e genre et, pour éviter a avec les élodes sA la a famille des: apalytres, il a nomike: ces ier et Fabricius, ns a nue lei nom de POSDENTE. oici comment peut être exprimé le caractère du genre Hélode : Coléoptères tétramérés, à antennes à peu près fili- formes, grénués ;non portées sur un bec, plus courtes que le corselet; à corselet plat, plus large que la tête. M. Fabricius n’a rapporté que cinq espèces à ce gente, et trois se trouvent en France, ; Be sae kis PHELLÄNDNIÖM , ikoga Euer i C'est la chr} de Geoffr m.1,pag-266,n.°4, H est noir, avec les barg du EE et deux lignes sur chaque élytre jaunes. | _ On trouve cet inseete sur les feuilles et Ai les tiges du phaidir >il est très-commun sur cette plante. Il vit en société comme la plupart des crioeëres. 2. Héronr viorer, Helodes violacea, Geoffroy l'a décrit, tom:1, pag. 254, n.°6, sous le nom de galéruque violette. Cetinsecte est en effet d’un violet foncé ,surtouten dessous ses élytres ont des stries đe points; kecorelet est eme marqué de pointes enfoncées. 3.° Héros cuamrêrre, Helodes campestris: Linnaus Va décrit , comme une chrysomèle. I est d’un noir bleuåtre; le corselet est encadré de roux ; les élytres sont bordées de jaune, et trois gan de cette cou- leur s’y unissent. Les deux äütres espèces du génre Hélode , décrites par “Fabricius, sajas sip ‘de e Bonne-Fspérance. (CE, Di? HEL 505 * HELONIAS (Bot. E sun des noms anciens dela ps cité HELONIAS. (Bot;) Genre de -plantes ‘moreeni ; à fleurs incomplètes, paypa de la famille des cotchien: cées; de l’hexandrie trig gyniedé Linnæus, offrant pour caractère _ éssentiel: Une corolle à six divisions très-profondes; point de calice; six étamines souvent plus longues que la corolle; un ovaire supérieur, trigonéë, chargé de trois:stylés courts ; réfléchis ; les ionini obtüé. Le fruit est une: capsule trois loges roia - ~ HELONIAS À FLEURS ROSES : Helonias büllata , Linn., pai acad., yiles 12, tab, 1, fig. 1; Lamk., IU. gen.,tab. 268 ; Mider, Icon., 181, tab. 272; tétons Adans. j Fam, @es PIL; Helo- nias latifolia , Mich., Amer. ‘Géite pus a nes vitini rfi céuso et charnue, de laquelle sortent lancéolées , aiguës, nerveuses, striéesi, étalées en rosette: la tige est simple, droite , cylindrique ; haute d'un pied p garnie de quelques écailles éparses , distantes , lancéolées, aiguës; les fleurs d’un rose pourpre, disposées en une grappe courte; ovale , terminale; les dns de la re Ress les anthèÿés bleuàtr “Cette plante ne aux lieux un peu sablohnrifs et rA geux, dans la Pensylvanie, On dä-ctibtive au Jardin du-Roi, I faut la placer dans nne terre de bruyère et à l’expositiondu nord, avec dés EE On la multiplie de graines semées au printemps; dans des pots; sur couthe ët sous chassis, ou d'œilbetons ‘que produisent EE EE ses _ racines. Il faut'sortir-des ‘potszet Pine en EnA jar okies tes rares dès pph péùvent supp r la ton. vas ST SE ENT Tes xr. if. LE" Lo. s ai RS À FRUILIÉS É ee Magaz:, tab: 748 ; are sark Amers ATSE asphôdète s-simples ; striées, Aant de deux pieds; FES de feuilles. Pr à glabres, linéaires, présque sétagées, un peu peu rudés sur leurs bords, relevées Été tee E blanches ;pétites et nombreuses, ramassées en épi terminal; la corolle ouverte en roue;les filamens un peu connivens:à leur base; une capsule presque globuleuse, s'ouvrant par trois fentes à son sommet, à trois “ rT . ` HEL loges ; d i dans chaque loge. Cette plante croît dans la Pensylvanie. - HecoNias nare : Helonias minuta , Linn., Man!., 225; an rnie, au sommet, d’écaillés linéaires, conniventes , d’où sortent des feuilles linéaires; un:peuc charnues; les hampes plus courtes que les fentes tesiilenses peus bee penig de uelques rameaux; ; les fleurs se Blanches Ja corolle ouverte; les étamines plus courtes que r O : VERDATRE; aa i À ST inHurmb et sa v Bonpl. N ov. Gers; pag. 2 67. Cette Set est munie d’une | bulbe ovale et de fibres fasciculées à la base : il s'en élève une tige droite , simple, longue de six a septpouces : les feuilles, toutes Dudieités à page glabres , rétrécies aux deux.extrémités ; longues desix à huit pouces; munies , à leur base, d’une gaine brune, longue d’un pouce et demi: les fleurs disposées en une grappe terminale ¿longue de deux pouces ; la corolle blanche, campanulée ; les pétalesoblongs; les bractées ovalés-lancéolées, aiguës ; les pédicelles longs de trois ou quatre-ligues; les filamens subulés; l'ovaire trigone. Cette plante eroit aux lieux pierreux ;, dansla Nouvelle-Espagne. : Plusieurs autres espèces d’helonias sont citées. par divers aps Fhclonisà pie $ Mithe y Plant Amers, dont les es hautes d’un pied et demi; les fleurs blanches, disposées ; en une: grappe terminale. Elle croît aux lieux humides, dans Ha Caroline: (Poin:) i “HÉLONOMES , Helonomi, (Ornith.) Cette famille, de l'ordre des sr rent tribu at biem a dans le Système. de M: Vieillot, iseaux qui ont le bec droit-ou ar- qué, pres jüerond ,. un peu grêle, dilaté eu arrondi àla pointe; et dont je ee sin plus haut que les doigts antérieurs ; élevé det de bout; elle renferme les genres rashami, ÿ Potier Tringa, Chevalier ,. ns: ne , Bécässine, Barge , Cautale, Cours. (Cu: D.) , Helops. (Entom.) Nom d’un genre d'insectes co- vptbiés Kosai , à élytres dures , larges ; à antennes fis liformes ; à corselet presque Carré ; échancré en devant. = HEL z 505 Les hélopes appartiennent par conséquent à la famille des 4 piece ou SERRE tee nes ce. sr op a celui , quoi que leurs aeth ne sigit pas en masse. e nom d’hélope est tiré du grec sao4; c’étoit celui d'un ` poisson que quelques SA à croient être le nom de l’estur- geon, d’autres d’ het. C’est un de ces noms pris au hasard par Fabricius, comme celui d’un animal inconnu. Nous avons fait figurer sous le n.° 1, dans les planches de VAtlas de ce Divtisnagise- parmi les coléoptéres Di rt ý l’une des espèces de ce genre. On trouve les hélopes sous les écorces des arbres ou dans les fentes quéyaont se par la pue chaena n où découle la séve. y r is qui se blent un peu aux larves d “énébrion dela pourri E farine, Les rossignols et les f. beaucoup : aussi les hacer les recueillent-ils pour agaire des appâts: Les er a espèces du pays sont les suivantes 1.” Hérore seu, Helops cœruleus. rs dans l'Atlas de ce Dictionnaire. Il est de couleur bleue , un peu cuivreuse : le corselet. est légèrement arrondi sur les hotte les élytres sant striées. - - Nous l’avons trouvé dans la forêt de Fontainebleau. 2. HÉLOPE PIED-LAINEUX ;' Helops. lanipes, C’est l'espèce la plus commune, Geoffroy l’a déerite, tum.1, pag. 549, n° 5, sous le nom de lénébrion bronzé. -Il est noir en dessous ou brunâtre, bronzé en dessus : ses élytres, striées ,se Pinge un peu cepin ipe pstjer sont values, w IL se; trouve souvent sous des: écorces RE hêtres. Il paroît qu'il n 'est agile que:le soir. Rent dej poy il paroît i, et comme en léthargie. 3° Hévore norn , Helops niiki il estt ut ngr- La plupart des autres espèces sont. gères. D.) HÉLOPIENS, Helopii. ( Entom.) M. Latreille avoit d'abord indiqué, sousce nom de famille, la plupart de nos coléoptères, ornéphiles ; depuis, il les 1 appelés se Ce ne sonû cependant,pas nos sténoptères. (C. D e- - 506 HEL HELOPODIUM. { Bot.) Acharius, dans son Prodrome de la Lichénographie de Suëde, avoit cru nécessaire d'établir ce genre jusques-là confondu avec le cladonia, par Hoffmann et par Schrader, et avec le boemyces, par Persoon. H lui avoit assigné une place entre les seyphophorus et les eladonia, et il l'avoit cru assez distingué de tes genres par ses conceptacies fongiformes , terminaux , supportés p des upee à peine di- visées, creuses, un peu solides, et dilatées vers les extrémités, fl avoit mêne jugë cette dernière circonstance "a être AA parle nom géné. ler de clou. Peu me’ ne sentant Es co me Er et “dans son M thodus , le réunit, ainsi me Te cladonia, à celui-ci. qu'il dé. signe par Boemyces; enfin, encore mécontent de ces rappro- chemens, il réunit définitivement lhelopôdium avec son genre Cœnomyce, qui n'est autre quele cladonia qui, par: cette nou- velle séparation , se trouve avoir perdu son nôm nonobstant son droit d'ancienneté, ét l'avantage qu'il yavoitälé conserver. Le Synopsis d'Acharius ne-présente plus d’autres chanigémens. Quelques botanistes ont adopté le genre Helopodium, par exemple, MM: Decandolle, Mithäux, eté. Nous apprenons que M. Léon Dufour se propose de publier bientôt la mono- graphie’ de ce genre qui, au resté, ne contient que neufes- pèces, et est l'intermédiaire entre les chadonia et les spa Il a aussi beaucoup d'afimité avec les seyphopho: L'Hecoroniun pécicar : Helopodium delicatun , Sat, fi. Fr, + 918; Cœnomyee délieata, Ach.; Lich. üniv., p: 569% Lichen AUS Hoffm., Enam: Lich:; t: 8, f: 57 C'est l'espèce la plus commune : on la trouve ske le oi pourri qu'elle re- couvre. Ctte plante est d’un vert blanchâtre ; composée de petites feuilles ou écailles radicales Habriguéedh ‘crérelées où déchiquetées. Du milieu de ces feuilles s'élèvent des pédi- celles creux, ouverts au somimët , gârnis de quelques fotioles avortées, semblables à des grains partagés au em:un petit nombre de branches courtes qui portent des conéep- taclés ou tubercules globuieux , charnus ; nombreux , rappro- chés et groupés; d'abord bruns ouw fauves, puis noirs. Cette petite A ae Sr de six lignes di e hauteur. HEL 507 L’Heroromum RONGÉ : Cœnomyce cariosa, Ach., Nov. Act. Acad. Sc. Stockh., 5, t. 4, fig. 4; Lich. univa, p- 567, tab. 11, fig. 5. C’est une seconde espèce qu’on trouve en France et dans le nord de l’Europe, dans les champs stériles. Les folioles: de sa base sont lobées, très - petites et imbriquées ; les pédi-. celles paroissent rongés et comme grillagés; ils sont rudes et se divisent du sommet presque en forme de doigts; lesrameaux sont rapprochés en bouquet ; les conceptacles égalementrap- prochés sont d’un noir pourpré: "+ reste , ré pr rer d'un . vért pâle en dessus et blanchâtre e ême grandeur que la précédente. Les autres espèces, à trois près, dont deux sont de l’Amé- rique septentrionale, et une qui se trouve au cap de Bonne- Espérance , eroissent en rHatone , sur la terre, ou sur le bois pourri. ( Lem. ) -HELOPS, {Tehéhyot.) Voyez Erors. (mc F HÉLORE , Helorus. (Entom. ) M. Latreille a désighé sous ce nom un pee Protnopiere , Voisin des diplolèpes, dont il a fait un genre : Cest l'espèce de petit sphex que’ Panzer a dé- erite ét figurée sous le nom d’anomäalipes.. M. Jurine l’a figuré sous le nom d’helorus ater, pl. 14 du en ioan A de son His- toire des Hyménoptères. ( CiB; HELORIUS. ( Ornith.) Gesner écrit, pag. 327, avec une pih ce nom d’un oiseau de rivage, qui paroît être le même que Sie 5 La ’on poea aisge comine se de Lois. au vcourlis (Cu: ns (Bot. ) Champion stipite, à viurpésié saines membraneux , bombé-ou hémisphérique , quenans pn et à bord teplé en dedans, lisse sur ses deux tant des séminules disposées com më aoa des LS er si- mare Pr n dessus, ss panaon: T : sèmblables souvent à de petites er blancs; “rosés ou jäunés, et croissent sont ramassés par tas sur meaux morts et eñ matféisect on. Plusieurs rs espèces ont été placées dans le genre Helvelle, et d'autres dans celi des leo iia , et même une espèce (helotium gal-atum , Pers.) a été prise Pour un clavaria par Holmskiold, et pour un acrospermum par 503 HEL Tode et Persoon ; Gmelin (Syst. veget.) place ce genre entre le xylostroma etle clavaria. Persoon, SOS. e loge entre les genres Ascobolus et Stilbum ; Decandoll tavant le peziza, genre avec lequel Theli a beaucoup d’affinité, suivant Fries; Nées d’abord entre les genres Helvella et Leotia, puis entre les genres typhula de Fries, et Geoglossum, qui ne sont que des démembremens du genre Clavaria. Ces diverses variations prouvent l'incertitude Bs botanistes sur la vràie place qu’on doit assigner à ce:gen : Le nombre des espèces est peu RAT TIR Gmelin- en décritsix, mais la plupart ont été rejetées par M. Persoon , qui même regarde comme douteuses celles dont Tode s’est ` servi pour établir le genre. Ce genre ainsi réformé contient encore une douzaine d'espèces, parmi lesquelles naus, mens lerons les suivantes. $: E Espèces persistantes ; fructification sur la surface supé- rieure. i TES, S AGARICOÏDE : Helotium , Pers.; ; Feloti Decand. , Fl. Fr., n.° 189; Helvella acicularis., Bull, Ai à t. 475, fig. r; Helvella. agariciformis, Bolt., Fung., tab. 98, fig. 1; Halle agaricoides ,; Gmel, , Syst., pè 1442. Blanc ; stipe de la grandeur d'une.petite épingle, plein; chapeau mince, bombé, uni des deux côtés, régulièrement ‘arrondi. Cette espèce croît sur le bois pourri. OTIUM ACICULAIRE : Helotium acicularis , Pers. , Sy my p- FEF Fries, Obs. Mycol. ,.1818, p. 310; Bolt., Exelus: Syn.; Leotia acicularis, Pers., Obs. Mycol., 2, tab. 5, fig. 1; Helyella agariciformis, Sowerby, Fung., tab. 87. D'un. blane cendré; chapeau d’abord concave, puis. convexe; ; stipe alongé, grêle. C èce se rapproche beaucoup de la précédente : elle très-petite. On la trouvesurles tron chênes décrit une variété à chapeau hémisphérique core plus alongé, blanc et velu à la base; c’est une espèce distincte. On en peut dire. autant d’une autre RAA décrite par Albertini etSchweinitz, c'est- à-dire, de leur helotium acicularis abietinum.. Schumacher en a même ait à une espèce distincte qil, pomas helotium.. elore gatum, HEE 50$ L'helotium aciculaire est considéré par les nes comme le vrai type du genre. HeLorium sustii : Helotium svbtile. Fries, Observ. Myéokss 1818, p. 311; Helotium album, Étui Sæll. Fort petit, blan= châtre ; chapeau d’abord plan, puis soumari mpe nes à ment court. Cette plante forme de mortes des sapins. Elle n’a pas plus-d’une ligne. et demie de bauteur : elle a des rapports avec le peziza chionea, qui en diffère par son stipe beaucoup plus rt , et sa Res tou- jours concave. HELOTIUM RADIQUÉ : PHeloktén iedh, Alb. et Fr 3 Consp., tab. 8, fig. 6; Nées, Trait., tab. 18 , fig, 161. Blan- châtre ; stipe aea, muni d’une racine; kigin aplani; Méécoésent bordé. Ou Pre cette espèce sur les troncs des pins. ' E - Hetorrum Doré: Helotium aureum , Pers., Syn.; Decand., FL Fr, ,n.° 190 lt, Fung. , 3, t.98 , fig. : Dub de doré; stipe ilr z radiée, blanchir et cotonneux à sa base; chapeau arrondi, orbiculaire, ou en forme de lentille. Cette espèce ne s'élève pas à une demi-ligne de hauteur; ellé croit sur les écorces des vieux troncs de 6 | Herorium pes rumiers : Helotium fimeta , Pers. prk : Decand. , Fl. Fr: ; n° 190; Leotia Ste rare Obs. Mrye.s tabl. 3, fig. 4 et 5. D'un rouge vif;stipe gréle, cylindrique ; spots un peu plan et un peu anguleux. Il varie de forme selon l’âge, d’abord presque conique, puis en forme de têté: Sa hauteur égale à peine une ligne. Il croît en automne sur les bouses de vaches desséchées, et est peu commun. $, I. Espèces fugaces dont la fructification est située à la surface _ inférieure du chapeau. ( Helotium, Tode.) Herorium ccasre; Helotium glabrum, Tode; Fung.,1,p. 22, tab. 4 , fig. 35. Très-fugace; blanchtre, entièrement glabre. Se trouve sur les branches tombées et sur les tiges des herbes en décomposition. Il est tellement délièat qu'on le disperse en soufflant un peu fort dessus HELOTIUM VELU $ H RE hirsutum, Tode , 1. c., fig. 36 Pique: d'un FA de neige; velu, Il croît en petits bouquets sur les branches mortes. >å 510 - HEL Ces deux divisions pourroient fort bien constituer deux genres; alors il faudroit laisser le nom d’'helotium à celui qui seroit formé par la deuxiéme, comme étant le plus ancien. ( Lem. HELSING. ( Ornith. ) L'oiseau auquel on donne en Islande ce nom, ou ceux d’helsinger et helsingen , est la bernache ou le cravant, anas brenta ou Miel Linn. (Cu. D. HELT. (Ichthyol.)En Danemarck, on appelle ainsi le ire: Voyez Corécone. (H. C HELUNDO. (Ornith. ) Ce nom, en ancien n latin; dd A doità hirundo, kirpat: (Cs. D - HELVELA et ELVELA. (Bot) Ce on, cité par citiran, db. sa lettre à Gallus, est le même que le boletus de Pline et notre oronge franche que les anciens comme les modernes ont placée au premier rang des champignons co- méstibles, et qu’ils regardoient comme un mets délicieux. Ce champignon est étranger au genre Helvella des botanistes. Voyez Amanite et Orowcs. (Lem. HELVELLA et ELVELA. (Bot.-Crypt.) Vulg. Hervene ; Mosacere. Linnæus, en établissant ce genre de la famille des champignons, le définissoit ainsi : Champignons en forme de toupie et à surface unie. Par la suite il ajouta : A surface unie en dessous et en dessus, {1 n’y plaça d’abord qu’une seule planté, c'est l’helvella mitra , puis une autre espèce, son helvella pineti, qui paroît être une espèce de fhelephora. Gleditsch., Bolton, Batsch, Sehæffer, Scopoli, Bulliard; Sowerby, Bergeret, ete., ont successivement enrichi ce genre de beaucoup d'es- pèces, et on peut très-bien les porter à quarante-cinq. Les caractères assignés par Liunæus ne pouvoient point convenir à cette réunion , €t demandoient à à être modifiés. M. Persoon opéra les changemens les plus notables ; vingt espèces environ furent rejetées par lui dans les genres Merulius, Thelephora , Helotium , Peziza, Morchella et Spathularia. Son leotia comprit une dizaine d’autres espèces, et il ne resta aussi dans le genre Helvella que dix espèces, celles dont le chapeau est membraneux , enflé, un peu irrégulier , et plissé des deux côtés. M: dollene pense pas qu'on doive séparer Î les leotia des helvella. Fries et Nées sont non seulement d’un avis contraire; mais encore ils subdivisent ces genres : le premier en trois, [j + H E G 4 5: x Mitrila; Leotiaet Wersra et le second en deux ;Rhizina et Hel- sella; Sans avoir égard à ces changemens , nous ne considére- rons ici que le genre helvella de Fries, qui est le même que ce- lui de Linek , de Nées, ete. Les helvella sont ; champignons charnus; transparens ou 4 ] -4 el ~d a "E 1 1 il y en a de grises, d’orangées, de fauves, de noirâtres, etc. ; leur consistance est plutôt fragile que mollasse. Toutes sont formées d’un stipe ou pied, qui porte un chapeau irrégulier, voûté en dessus, à plusieurs lobes, plissé ou sinueux: ses deux surfaces sont parfaitement unies, et n'offrent point de veines comme dans les merulius , et le chapeau des helvella ne se re- tourne pas pendant ła végétation, ce qui les distingue des the- lephora ; les séminules sont situées seulement à la surface infé- rieure, . Les helvella ont des liaisons avec les peziza. į et même Adanson avoit. réuni ces dens Bonte; qui, cep endant, nous Ron section , et Le de l’helvella M Decandolle met ce dernier genre nimes après ie tremella, et avant les clavaria. Ces incertitudes prouvent que l’helvella a des rapports avec les enres que nous venons de citer, Il est le type de la section des helvella de Persoon. Les espèces de ce genre sont peu nombreuses; on en ut compter une douzaine: elles vivent à terre, sur les mousses, sur les arbres morts. Elles forment de petites touffes; quelque- fois aussi les individus sont solitaires : voici l'indication de quelques unes de ces espèces les plusremarquables $. I." Stipe sillonné ou marqué de côtes. Herveie mirre: Helvella Mitra, Linn.; Bull., Champ., t. 190 et 466; Decand., Fl. Fr., n.? 243; Monuse EN MITRE, Paulet, Trait. Champ., 2, p.411, tab. 180, fig. 5; Nées, Trait., fig. 163; Helvella Roms, Holmsk., Ot., 2, tih: Æncte Oh: pri 1818, pa5 30. sillonné in LE åd td tréaléhes réfléchi “ou divisé en une ónt p petits lobes verticaux: bord du chapeau adhé- rent quelquefois au stipe. Cétte espèce est transparente et 512 HEL fragile comme de la cire : ily en a trois variétés pour la couleurs La premiére est d'un gris blanchàtre; ou de couleur de paille; c’est l’helvella pallida , Schæff., Champ. Bav: , t. 282; et la morille lichen ou morille de moine, de couleur pâle, de Paulet. La se- conde variété est fauve ou roussâtre, c’est l’hetvella spadicea, Schæff., tab. 283. La troisième est brune, plus ou moins foncée, quelquefois presque noire; c’est l’helvella nigricans, Schætf., tab. 154, et également une variété de la morille lichen de Paulet. * Elle se trouve partout en Europe. Elle croît çà et la, et en touffes, sur la terre , dans les bois ; elle lance ses séminules par jets ét insfshtañés. Elle est agréable à manger, et de très-bonne alité. Sa chair a le goût de celle de la morille ordinaire; son chapeau a le plus souvent deux lobes plùs. élevés que les autres, ce qui l’a fait comparer à une mitre d’évêque. Persoon ramène à cette espèce, qui est le type de ce genre, etavec laquelle on a confondu beaucoup d’autres champignons, qui portent le même nom, l’'helvella monacella de Schætfer , tab. 162; Mich., Gen., tab. 86, fig. 8 , qui est de inoitié plus petite, à stipe plus égal, dont la couleur du chapeau est plus noire, et qui croît sur les troncs d'arbres. J.-B. Porta est le premier qui nous ait fait connoître les champignons, qui, de son temps(1584), étoient connus à Naples sous la dénomination de monachella ou.monacella , qui signifie, petite religieuse. On ne se faisoit pas de scrupule de les manger: on leur préféroit cependant les morilles CE ape: dites, ou. Rs : Helvell rs., Syn. ; Binha mitra , Sowerby , A ang-x tab. 39; š Phalls er Á- , Scop. Stipe lacuneux, sse lies en forme de côtes, venia on n renié a x base: capes non adh en au stipe, à plu- eurs p ] tcomme frisé. Cette espèce le chapeau d’un blanc jaunàtre € à des ssus, et d’un gris noirâtre, en dessous; son stipe ést. blanchâtre et celluleux à l'intérieur. Toute la plante noircit avec l’âge. Elle croît sur le sol, dans les bois, et est souvent souillée de térre ou rongée parles vers; elle se trouve principalement en Angleterre et en Allemagne; et se rencontre également dans la haute, Italie, si le phallus erispus de Ge est la méme plante , comme le peuse M. Per-; HEL 518 soon. Ce phallus crispus estle fungoides, Mich., Gen:yt. 86, f7, que rene botanistes disent être la même espèce que ei vella mitra §. IT. Stipe à surface unie, ELVELLA ÉLASTIQUE : Helyellaelastica , Bulls, Ghamp., tab, 242; rés albida , Pers., Syn., 616; Helvella lævis ,Bergeret, Phy- A d 1,tab.149.Stipe grêle, cylindrique; fistuleux, alongé ; chapeau mince, lisse, un peu en forme de mitre, à deux ou trois lobes verticaux, plus ou moinscontonrnés. Gette es èce hêtres. Elle est d’un bjanejanphiats quelquefois brunàtre (Eir. futsinne Laye , t. 320). Selon M. Persoon, elle devient oussètre en se desséchant, chapeau à un pouce de dia- QE au AE ses bords adhérent quelquefois au stipe. Le stipe, coupé dans sa longueur, donne deux moitiés qui se fe- plient en leurs bords comme si elles étoient de gomme-élas- tique, et prennent chacune la forme cylindrique. ELVELLA COMESTIBLE : Helvella esculenta, Pers., Syns; Elvella mitra ,Schæff., Fung. Bav., t- 160. Stipe raccourci, blanchâtre; FES arrondi, pe couleur chåtaine, ou presque apr marqué de rides ou de plis contournés, formant des espèces de cellules naissantes, oblongues , transversales ou un peu en spirale, Ce champignon printanier croît au Hart: et en Ba- vière , dans les mêmes endroits que les morilles, et onte recueille pêle-mêle pour les manger. Il fait le passage aux ` morilles. Ses séminutes sont lancées par des jets instantanés. HeuvecLa amèasg; Helvella amara, Loureiro, Cochinch., p, 695: Stipe blanc, médiocre; chapeau presque orbiculaire, uni; renflé au milieu , blanc en dessus, d’un jaune brun en sr Ce champignon que bope Roy APS ne dorpi: point spparicnir au genre » a 6 Il croit sûr les enza , €t principalement sur le melaleuca leucodendron. Les naturels lui donnent le nom de nam tram , et s’en servent comme d’un aliment trés-sain. Ils lui enlévent so par la cuisson. Loureiro indique deux autres espèces de ce genre en Cochinchine; lune est donnée pour l’hel- vella mitra, et west certainement pas cette espèce, ni aucune dla nitt 2 pa 1 4 Tona 6 OE PEE, = 20, 33 514 HEL que c'est une espèce nouvelle. La seconde seroit, selon Lou- reiro, l’helyella pineti ; mais cela n’est pas : ces deux plantesmême sont sans doute des thelephora. Voyez Leortia et Menuzius. ( Lem.) HELVERLING (Ichthyol.), un des noms allemands du co- règone de, Wartmann , pendant sa t- première année. Voyez Corkcoss. ( H. C.) HELVIN. (Min.) Le minéral, nommé helvin par Werner, se présente en petits cristaux din; dont la forme la plus commune est celle d'un octaèdre irrégulier; sa couleur est le jaune pau Res sur le j Pine serin, ét même sur le blanc jaunàtre P aspi , et quelquefois opaque. surface saek t fort éclat il est fragile, et ne se trouve pas assez dur pour rayer le: verre. Sa: cassure n'offre aucun in- dice de lames ; elle est inégale, raboteuse et peu éclatante. . M. Cordier, à qui nous devons une bonne description de ce minéral, suppose, par approximation, que sa pesanteurspéci- fique est nd'ensives SL ivis fond au chalumeau avec facilité en bouillonnant légèrement, et donne un émail brun noiràtre. Sa poussière n’éprouve aucun changeinent dans les acides ni- triques, sulfuriques et muriatiques froids. M. Cordier, en étudiant attentivement les petits cristaux d'helvin, s'est aperçu qu'ils appañtiennent, dit-il, à un rhom- boïde aigu, tronqué aux deux sommets par une facette perpendiculaire à l'axe qui, en prenant plus ou moins d'ex- ttnmok, fait passer ces Res se la jorme d’un octaëdre i réguler VU ET L conserve Y 11 1 TE DA ALES | tétraedre ré; avoit été $ i par M. Cordier comme servant de noyau ‘ou de forme primitive : à cette espèce minérale. Les caractères géométriques unis aux propriétés physiques que nous venons dénoncer d’après M. Cordier (1), prouvent que l’helvin n'a d'analogié réelle avec aucun minéral déjà connu, et que les seules substances qui en rappellent l'aspect sont quelques variétés du schéelin calcaire , du corindon et du tétane siliteo-calcaire, et seulement quand les espèces sont Seet jaunåtres. ON pag. 9. oué HE LE ‘515 L'helvin, quip: ERE TET T minéral 4 "42 91 A nouvelle, ainsi que lavoit pensé Werner, estcomposé, ee, de manganèse et de silice (ma vert dans la mine de Swartzemberg, en Saxe; il apour giiigut une talc chlorite compacte, d’un vert noirâtre, tantôt clairet tantôt foncé, qui est mélangé de blende brune, et de chaux fluatée, incolore ou rosée. (Branp.) HELVINGIA. ( Bot.) Adanson nomme ainsi le éhamnia de P. Browne , que Linnæus a réuni à son genre Laetia. Une nou- velle inspection est nécessaire pour déterminer si cette réu- nion est fondée, et si le genre de Browne ne doit pas être sé- paré et même porté dans une autré famille. M. Thunberg a nommé osyris Japoniea un arbrisseau trés-singulier, ayant le port dun orme, les fleurs dioïques. L'individu mâle lui a offert des fleurs en ombelle, portées sur la nervure moyenne des feuilles, comme dansle ruseus, Leur caractère est le même que celui des fleurs mâles de l’osyris. Il n’a point vu les fleurs femelles , et il présume que cette plante formera un genre érent. Wiildenow , M cette opinion , en a fait d’a- vance son genre Helringia. (J. HELWINGIE, Helpingia: (Bot.) Genre de plantes Men lédones , à fleurs incomplètes, dioïques, de la famille des osyridées, de la dioécie triandrie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel: Des fleurs dioïques ; les fleurs mâles, dis- ' posées en petites ombelles à la surface supérieure des feuilles: chaque fleur composée d’un calice à trois divisions très-pro- fondes; point de corolle ; trois étamines insérées sur se pisem Les fleurs femelles ne sont pas connues. -Ce genre a été établi, par Willdenow , une aii rapportée d’abord aux osyris, par Dares daat Saaai "a måles offrent en effet le caractère, point été rip il reste de Yii incertitude sur le véritable caractère. de cegenres mais da disposition des fleurs mâles est si i éloignée de celle de losyris , qu'il est dificile de eroire e qu'elle } puisse SPORE au même genre. gia ruscifolia., Willd., Spec., "+ pag. 716; Osyris jeponicas Thunb., Pi. Jap. +, pag. 31; ét Plant, Jap., fase. 3, tab. 21. Arbrisséau découvert par Thunberg, dans les montagnes de la Fakonie , au Japon. Il s'élève ä Ja 33. 516 HEL hauteur de cinq a six pieds sur une tige tuberculée, divisée en rameaux alternes; flexueux, glabres, cylindriques, redressés, garnis , principalement vers leur sommet, de feuilles nom- secs alternes , reset Re Der nerveuses , tà huit lignes, ; les pétioles courts ; les fleurs Her : les mâles sont seules connues. Ces fleurs naissent sur la surface supérieure des feuilles, où a iai LA ave. Sa 5 Le A je. s | ENERET E 3 E RA „lali eur, rougie par un excès d'acide, tire un peu plus sur le jaune 3 ne le feroit la liqueur rougie par l'acide sulfurique. L'acide nitrique agit comme les précédens ; mais la couleur rouge qu’il développe Saig par passer au jaune: alors l'hématine sé décompose. Les acides phosphorique et phosphoreux font pasm rhé- matine au rouge jaunâtre. L’acide borique, préparé par la voie hüinidés et l’acide borique sublimé, qui ne change pas lë sirop de violette, mis avec la solution d’hématine, la font passer aw rouge sans pou- voir développer de couleur-jaune , ainsi que le font les acides prie que l’on verse en petite quantité dans la solution d'hématine: et sep qu il ya de hien remarquable »« c'est qu’ en voreont y par l'acide ss la couleur passe au jaune, comme s’il n 'y avoit pas d'acide borique; ou comme s’il étoit neutralisé par l'acide sulfurique, et la couleur rouge reparoît par l'addition d’une nouvelle quantité d'acide sulfurique ou borique. La solution d’hématine, saturée- de gaz acide sulfureux, est jaune ; elle se conserve plusieurs mois sans. pe le principe colorant soit altéré. - Le gaz acide earbonique , que l’on fait passer dans une so- lution d'hématine , la jaunit, Les acides acétique, citrique, oxalique et tartarique, jau- nissent Ebimatine: en male SEE quantité, ils la mepuerts HEM 525 L'acile bensoïque-la jaunit sans jamais la rougir. _ En saturant la solution d’hématine , de gaz acide hydrosul- furique, la couleur devient jaune. Si l’on conserve la liqueur ns un vaisseau fermé pendant quelques jours, la couleur s'évanouit presque entièrement. La liqueur ainsi décolorée paroît être une combinaison d'acide hydrosulfurique et d'hé- matine; car, 1.°, si on en fait passer dans une petite cloche renversée sur le mereure, et qu’on y introduise ensuite de la potasse, et même du potassium, l'acide est absorbé par la , et l'hématine forme , avec lalcali libre, une combi- naison bleue ; 2.° en chauffant un peu de la liqueur décolorée, au-dessus du mercure, dans une petite cloche, la couleuroran- gée disparoît quand l'acide est dégagé; et, si la température est sufisamment élevée pendant un certain temps , lasolution d'hématine passe au pourpre; enfin; par le refroidissement, l'acide est réabsorbé , et la liqueur est décolorée. Action-des alealis énergiques. se eaux de potasse, de soude, de baryte, de strontiane, de chaux, dammoniagque, qui ne contiennent pas d’oxigène pp er en dissolution , mêlées avec l’eau d'hématine pareillement dépouillée d'oxi- gène, forment, avec ce principe colorant , des combinaisons bleues qui peuvent être cossemvées pendant apres rai sans altération, lors même qu ue les sels des alcalis précédens ogissent par leur base surl'hématine; ils la se arr dans les circonstances mé À mêmes Mes es excès d'aci p jaune: Askana FR EA aT fie tx A FA ; 1 ; © a bles JT h 3 Pal de glucine, d'y rftrin À B Yozide dez siog, Par Je fus l'oxide de manganése vert hydraté, ere a Verite gris de cobalt; l’hydrate rt Vhy- drate bleu de cuivre , oxide de bismath, par lelfeu; le mas- sicot, en se combinant plus ou moins lentement avec lhé- matine, ar des combinaisons bleres, comme PRES en u protoxide d’étain et d'être r remarqué, c'est que le péroxide. de ce- méték formes j au Contraire, avec l’hématine, une jé Sete nangu) a la ne nière Epin énergiques. Nous avons établices doti actions, qui pan tres-importantes Pour la teinture et pour la manière dont on doit considérer la 526 HEM nature acide ou alcaline des composés de l’oxigène avec l'é- tain, sur plusieurs faits dont les plus démonstratifs sont les suivans : 1.” L’hydrochlorate, le nitrate de protoxide d’étain , mêlés avec l’infusion de campêche , donnent lieu à un précipité bleu. 2.° Si l’on chauffe de la potasse avec du péroxide d'étain, et qu'on traite la masse par l’eau , on obtient un résidu in- dissous, qui est probablement un surstannate de potasse, lequel se teint en rouge lorsqu'il est basig avec l’infusion de cam- pêche. À cti . s sels sur lhé trouve dans Ù Paeron = bois lapi vampire Sels à buse Ery potasse 2 Li oade. Fe mit = ns et de potasse n’ont pas d'action sur l'hématine; mais il faut qu'ils aient été cristallisés plusieurs fois. J'ai observé que l’hématine indiquoit un excès d'alcali dans des sulfates qui n’avoient au- cune action sur le sirop de violette. Les sulfates acides de potasse et de soude , calcinés dans des ereusets de platine, donnent des résidus qui rosent non seu- . lement l’hématine, mais qui ver pRdjssent encore le sirop de violette. Le nitrate. de potasse est sans action sur l'hématines Les acéiates de potasse et de soude y qui sont sans action sur le sirop de violette, agissent par leur alcali, sur Phématine, lors même qu'on les a mêlés avec un excès d'acide acétique qui est est sensible au tournesol, arsen gans de plusieurs sels à tai peu soluble ou insoluble dans re, Les sulfates de magnésie et de chaux, le nitrate de baryte, l’hydrochlorate de chaux cristallisé, lesacétates de baryte; , de strontiane et de chaux, agissent, par leur base , sur F ti Action de l'alun. Lorsqu'on mêle une inhsios concile bois de campêche avec une solution aqueuse étendue de 5 pue d'alun à base de potasse, on obtient, - : Fes Ha précipité d'un wiolet rougeàtre ; 2°, une liqueur da raies one és par l'eau froide, puis par l'eau eilai » nn ce quil ne $ cède qu à ce liquide que des atomes de HEM . $27 matière colorante , il reste un composé bleu d'alumine , et de matière RES Nue ee = iaiia £ jo la quantité ils contiennent de Valini et de là matière coléränté, formée d'hématine et de beaucoup de matière brun On peut considérer le précipité non de comme une com- binaison de matière colorante et d’alun avec excès de base, ou, plus simplement, comme un composé d’aluinine et de matière colorante qui aura entraîné avec lui de l'alun, en exerçant sur ce sel une action analogue à celle qu’un solide exerce, en général, sur une substance dissoute , lorsqu'il la précipite par le contac pan d'un rouge foncé. Pa 7 assit tontentret; puis refroi- dir, on isai que dusulfatede chaux (i): L'edh inère dé dei chistà xX, évapo- rée à siccité, et traitée par Palcool, cède à serata baucar d'hématine retenant de la matière brune ; il reste un peu alun. “Tout Palun, provenant de la liqueur dun rouge foncé, redissous et cristallisé, donne environ quatre grammes d’octaèdres d’un beau rouge de grenat, qui présentent Plusieurs phénomènes instructifs. Quoique leur couleur pa- isse uniformément M rares dans toute leur masse, cepen- dantelle west spphiqiée qu'à à leur surface, eir il sam de les ts, pour les décolorer: Si on dissout les cristaux colorés dans beaucoup d’eau , et si on évapore, il se dépose des pellicules bleues, Rirmécs d’alumine et de matière colorante. Il nous paroît que les cristaux gd me agöscat — lhémaltse répandue : sur. Jeur surface, Į acideetp que l’on pourroit appeler capillaire + ES paisui; mors ils + sont dissous, la matière colorante a, pour former avec Palu- mine une combinaison ` RE PTE une tendance ee Paction M ns à $ (1) Ce sulfate provient de la HR de T. te de chaux con- ten dans l'extrait, par l'acide sulfurique dont l’alumine s’est unie à la colorante, et par celui d’une portion de sulfate de potasse. (a) Pa rce que Palun exerce cette action, sans que sa forme soit altérée, et il l'exerce à la surface de ses cristaux. Nous pensons que toutes, ou 528 HEM de l'acide sulfurique ne peut pas, surmonter, au moins en totalité. a production de cristaux d'alun, qui sont incolores dans l'intérieur de leur mässe, au milieu d’un liquide qui contièntun principé colorant doué d’affinité pour la potasse , l’alumine, l'acide sulfurique et l'eau, principes immédiats de ces cristaux, démontre bien l'influence de la force de cohésion, pour isoler certains composés les uns des autres i; Action de l’hydrochlorate de prototide d'étain, Si Lou verse assez d’infusion de campêche dans une solution de’ ce sel, on par en précipiter presque tout] Joxide. Dans SCE Cas, la gueur Le précipité bleu qu’on obtient, traité par r l'eau bouillante ,se réduit en hydrochlorate acide qui se dissout, et en un com- posé bleu d'oxide pur et de matière colorante. Actiôn de l'ucélate de plomb. L'infusion de campêche, versée dans lacétate de plomb, y fait un précipité bleu, qui, étant épuisé par l’eau de toute matière soluble, est une "combinaison d’oxide jaune de plomb et de matière colorante. La liqueur où ce précipité s’est formé, donne, à la distillation, de l'acide acétique, et laisse déposer de nouveaux flocons bleus. Action de l'hématine sur la gélatine. On met dans un petit matras 0°’,05 d'hématine et 40 gram. d'eau. On fait ee 0 jusqu’à ce que le liquide commence à bouillir. D'un autre côté, à. fait dissoudre 0,5 de colle de poisson dans 20 grammes d’eau. On prend 10 gr. de la solution d'hématine filtrée : on y fait tomber, à l'aide d’un tube effilé; 8 gouttes de so- lution de colle : il ne se fait pas d'abord de précipité; mais, au bout de vingt-quatre heures, il se dépose des flocons rou- geàtres qui sout formés d’hématine et de gélatine. En faisant réduire 10 grammes de la dissolution d'hématine à 5 grammes, on obtient sur-le-champ un précipité abondant avec la colle, presque toutes les teintures que P on cd ne sur les étofles, sont fixées par une affinité de de ce genre. Plusieurs substances NES pe que l'on rencontre dans la nature, tantôt alors et tantôt colorées, peuvent Lewis couleur + une D à ré RU qui est Ta par une dar A 4 entré te lames dont le cristal est his : HEM 529 Tl est évident , d’après ces expériences, que l'hématine n’a, qu'à un foible degré la propriété de précipiter la gélatine. Mais, ce qui est remarquable, c’est que l'union de la substance brune qui accompagne l’hématine dans l'extrait de campêche ? augmente beaucoup l'intensité de cette propriété : on en a la preuve par l’éxpérience suivante. On prend 0%,05 de la partie de l'extrait de campêche qui reste indissoute, après qu'on a traité cet extrait par l'alcool à 0,840 , on les fait fait bouillir dans 40 grammes d’eau : on filtre. Le mélange de 10.grammes de cette solution et de 8 gouttes de gélatine donne lieu, sur- le-champ, à un précipité abondant , formé de gélatine, de mae. tière brune et d’hématine. En mêlant 5o grammes d’eau à 10 grammes de la dissolution précédente, on tend encore un précipité assez considérable avec la gélatin S'il y a une expérience propre à E a combien la précipitation de la gélatine est insuffisante pour caractériser un principe immédiat organique, c’est sans doute celle que je viens de rapporter. Elle prouve clairement que, si cette pro- priété étoit l'apanage exclusif d’un corps, la combinaison de ce corps avec un autre, loin d'en augmenter l'intensité, devroit. au contraire la diminuer. Or, il arrive le contraire. L'hématine qui, dansson état de pureté, ne jouit de la p propriété tannante qu’à un foible degré, acquiert l'énergie d'un véritable tannins Par son union avec un corps qui ne paroît pas capable se précipiter la colle quand il est isolé. T | Cas où l’hématine se décompose. L'hématine est décomposée par le chlore et l'acide nitriques ce dernier donne lieu à une production d'acide oxalique. : Quelques gouttes d’eau de potasse aérée, versées dans dix es de solution saturée d’hématine, la font passer au rouge pourpre, qui a quelque chose de jaune. La liqueur; gardée dans un flacon bouché, passe au rouge jaunâtre. Si on verse un excès de potasse dans la solution d'hématine, la couleur devient d'abord d’un -bleu violet; aprés quelques minutes, d’un rouge brun; et, au bout de quite siege d'un j jaune brun : l’hématine est alors décomposé Quelques gouttes d’eau aérée de baryte, de es ou de chaux, font passer l'hématine au pourpre; une plus grande 20, 34 550 HEM ; , quantité précipite le principe colorant en flocons bleus. Un excés des bases unune sur le précipité finit par décom- poser le principe coloran « Pi PEGEEN aérée se sets avec lente + comme la tasse. + Dans toutes ces décompositions de l'hématine, il y a absorp- tion d'oxigène; de sorte que l’alkali ne fait que faciliter la com- bustion de l’hématine.. Je compte rechercher la nature des produits qui se forment dans cette circonstance (1). 6“,50 d’hématine distillée donnent de l’eau, de l'acide arti nne MENEP ds N E T éd 2? Lis 9 à i r LE: 1 +? gr E E A CROIRE RRE NP S du, LTÉE + SR PE © 427 Qemi Å 4 Ps: sa T E ss € as 4 rre. Ce cha rban ne laisse qu'un- atome de cendre, formée de peus et d'oxide de fer. Histoire. J'ai découvert l’hématine en 1810. Si Usages. L'hématine, comme principe colorant du bois de campêche , ‘est employée en teinture; mais, à l’état de pu- feté, on ne s'en est servi que comme réactif. Je dois à ce sujet présenter plusieurs observations. Lorsqu'il s’agit de re- connoître si un liquide aqueux est acide, rien de plus sensible que Fhématine , rendue légèrement pourpre par un peu d'al- esli: dans ce cas, la couleur passe au jaune. S'il s’agit, au còn- traire, de reconnoître lalcalinité, rien de plus sensible que rares pure, parce-qu'il suffit d'un atome d’aleali pour () A Farticle de Paasi GALLIQUE, j'ai fait observer que l’on ne pouvoit pas unir cet acide aux eaux de patasse, de soude; de baryte, de stron- tiane ét de chaux avee le contact de Pair, sans qu'il ÿ eût une altération se l'acide pose: dr. ce me suis assuré ns oss gallates de ces e l'air, et qu'ilsse conservent indéfiniment. Je me suis assuré que, dès qu ls sont en contact avec l’ oxigène, ils l’absorbent, et se colorent. J'ignore enċore la nature du changement que l'acide éprouvé; mais il m’a paru que le changement âvoit lieu, sans que l’oxigène se portât sur du carbone; de sorte que, ŝi je ne me suis pas trompé, la nouvelle substance pes -dé l'acide gal- lique; plus de Foxigène, ou bien de Vacide gallique; moins de l’hydre- err r C'est-à-dire, que Vaside galligue seroit, dans ge cas, une espète echerçher jusqu'à quel point by ses conjectures sont fondées. | HEM 531 donner à sa solution aht: teinté purpre, L'hématine tst encore un excellent ré et de potasse, composés iis acide énergique comme le sul furique et le nitrique, sont neutres ; mais elle né peut servir pour reconnoître la RS des FER dont la base est inso- luble ou peu sdlable, parce PE tendant à former, avec cette base, un composé insoluble, presque toujours ik arrive que Kaide ne peut surmonter cette téndance, et que dès lors le principe colorant indique dans le sel un excès de base; quoique souvent il contienne réellement un excès d’acide. Ce que nous disons ici de la base seroit applicable à un acide insoluble comme le péroxide d'étain , qui seroit dissous dans la potasse ou dans la soude, et qui formeroit, avec l’héma- tne, un composé insoluble ; dans ce cas, Lhéstin pourroit indiquer un excès d’acide, quoiqu'il y eût réellement un excès alcali. Il'est évident quete principe colorant, le plus propre à réconnoître la neutralité d’un sel, est celui qui, étant suse ceptible de changer de couleur, et par l'acide et par la base de ce sel, exerce sur ces élémens la moindre nn paaie Nous iaio sur cet oher à l'article Sers. ` jus Benelli entra l'hémalires iali "Le principe ‘éblorant du bois de Brésil n’a point été obtenu t de pureté comme l'hématine. (Voyez Bors De Brtn. } endant , autant qu'il est permis de juger de ses propriétés, Far celles de l'extrait du bois de Brésil, on peut croire que, comme l’hématine , il est soluble dans l’eau, l'alcool et l'éther hydratique; qu'il est susceptible de précipiter la gélatine; qu'il à moins de disposition a se décomposer spontanément que l’hématine. Le principe colorant du bois de Brésil éprouve, de Ia part des ie foibles, le même effet que l'hématine ; par leùr con- tact, il passé à un jaune, qui m'a paru être moins orangé que celui de rene rer Tia issént cett an RARE Le 24 t le même effet sur la couleur du bois de Brésil, ‘seulément la teinte tire Sas sur le pourpre ; elle est plus rose. Le péroxide d'étain l'action d'un acide. L’acide bydrosulfurique décolore lin- Aston du bois de Brésil. 34. Le 532 HEM- - Les bases salifiables, décidément alcalines, agissent sur cette kre comme sur l'hématine , avec cette différence, que les combinaisons, au lieu d’être bleues, sont pourpres; le PRES d'étain se mener onse un freres alumine ière d'un ns se conduit un péu différemment avec le principe du bois de Brésil ; en s’y unissant, il forme un composé dont la couleur. paroît intermédiaire entre celle qui est développée par un'alcali et celle qui l’est par un acide. Quant aux sels į ils se comportent d’une manière tout-à-fait sur les deux principes colorans, en tenant compte toutefois dë Vaction queleur acide ou leur base exerce sur chacun des principes colorans en particulier. Carmine. MM. Pelletier.et Caventou ont donné le nom de carmine au principe colorant de la cochenille, parce que c'est à lui que le carmin „doit sa couleur. Nous allons présenter un extrait détaillé FR trayail intéressant a ces chimistes ont fait. sur cette matière. Composition. La carmine est Dah d'oxigène, de carbone et d'hydrógène ; suivant MM: Pelletier et Caventou. Ces chi- mistes, l'ayant distillée en ont obtenu du. ga#hydrogène car- uré, beaucoup d’huile, et un peu d’eau très-légèrement acide. Ces produits ne contenoient pas d'ammoniaque. e, Propriétés physiques. La carmine a un aspect grenu , comme cristallin ; sa La eid est un rouge pourpre très-éclatant. Elle se fond à 50° environ. © Propriétés chimiques. Elle est tres-soluble dans l’eau. Cette solution est d’un beau rouge qui tire sur le cramoisi ; elle se laisse concentrer en un liquide syrupeux qui refuse de: cris- tallise Lao dissout d'autant mieux le éarmine qu'il est moins coucentré. OERE Pi Esther E ne, a Soo pas. égétales ne la précipitent pas de sa Sicltan a Les huiles TE et its Le es graisses ne la dissolvent pas. L'albumine, la gélatine semblent faire tourner la carmine HEM 535 au cramoisi (1); lorsqu’ on PENS les substances animales ne Teau, de.la carmine s’y u Le chlore jaunit la Lx st en la PEE il ne jli précipite. pas. L'iode la décompose également. - Le perchlorure de mercure est sans action sur la carmine : le arr d’or l’altère sans la précipiter. Aucun acide ne précipite la carmine pure de sa solution aqueuse. Ils la précipitent au contraire tous, lorsqu'elle retient de la matière animale de la cochenille. Tous les acides font passer la couleur de la carmine suc- cessivement au rouge vif, au rouge jaunâtre et au jaune : quand ils ne sont pas très-concentrés, ces gopra sont produits sans que la carmine soit altérée. . L’acide sulfu mas concentré la décompose, en mnia ii charbon à nu; lac e hydrochlorique la transforme :en une matière jaune améere; l'acide nitrique la décompose plus ra- pidement que le précédent , et il y a production de cristaux dont la nature n’a point encore été déterminée. Action des bases salifiables.La potasse, la soude, l'ammoniaque font passer la solution de carmine au violet cramoisi. Si l’on neutralise sur-le-champ lalcali,le principe colorant ne paroît pas avoir éprouvé de changement dans ses principales proprié- tfs; cependant ila sybi quelque légère altération caril ne PESE En laissant réagir Yalcali sur rla carmine (2) , ou en n'élevant la température des matières, la couleur violette qui s’'étoit d’a- bord produite s'évanouit; elle est remplacée par une poienr rouge, et enfin paf une couleur jaune : alors la est décomposée. . La morphine fait passer la carmine au cramoisi. La baryte, la strontiane la font passer au cramoisi violet j sans la précipiter : la chaux la précipite en violets Et (1) Je me suis assuré que cette om et étoit dr à une absorp- tion d’oxigène, et non à l’action PERASA ’alcali sur la carmine. (2) J'ai tout lieu de tt l ourpre est produite par Valeali ou les sels sains qui accompagnent toujours l'alumine et Ia gélatine de la colle forte. 834 HEM L’alumine gélatineuse sépare toute la carmine de l'eau qui tient cette dernière en dissolution, en s’y unissant, La-com- binaison est d’un très-beau rouge ; mais, en élevant la tempé- rature, la couleur passe au cramoisi „puis au violet. Ce qu'il y a de remarquable, c’est que quelques gouttes d’acide ou quelques grains d’un sel à base d'alumine, ajoutés à la solu- tion de carmine avant d'y mettre l’alumine, accélère la pro- . duction dela couleur violette par la chaleur ; et qu’au contraire, l'addition d’une petite’quantité de potasse, de soude, d'am- moniaque, ou dé sous-carbonate de ces bases, dos de la stabilité à la combinaison rouge qui se forme lorsqu'on met Bases dans la solution de CADRA = silyal 4 2 À is , aumi- nim ee se e condunt, % la manière Pim alcali, avec le prin- cipe colorant de la cochenille ; tandis que te pene agissoit sur lui à la manière d’uu etidé: Action des sels sur la carmine. Les sels de potasse, de soude et d’'ammoniaque , neutres, font tourner plus ou moins la couleur de la carmine au violet. (1) Voyez ANNALES DE CHIMIE, tom, 66, pag. 262. A cette occasion, je ferai remarquer que MM. Pelletier et Caventou, dans leur Mémoire sur la cochenille, ont fait une citation bar tt incomplète de mes expériences relatives à l'action des oxides d'étain sur l’hématine. Apres avoir dit qu’ils établissent en principe que le protoxide d'étain = sur la carmine comme ur alcali , et le péroxide comme un acide, ils mettent en note Le i avois déjà vu que le protoxide d'étain se conduisoit avee l'hé- matine comme un alcali; pour être justes , ils auroient dù ajouter que j'avois vu aussi que le péroxide se comportoit à la manière d’un acide. + Pelletier et Caventou pouvoient iguorer l’existence du Mémoire sur le bois du Brésit, qui se trouve dans les Annales de Chimie, tom. 66, E ‘ai parlé de la sieste : ils pouvoient ignorer encore l’esistence d’un Mémoire spécial sur l'influence de l'oxidation dans Les combirai- sons des oxides d'étain avec la couleur du campéche ; mais, puisqu ls connoissoient mon Mémoire sur l’hématine , je ne sais comment expli- quer qu'ils n'aient vu, nes ce travail, où Tr on a étudié pour la pre- mière fois, d'une manièr aA et aire Faction que les acides et ] AR PER PS ETE A EE e de pureté, et beaucoup de sels, exercent sur un principe colorant mr qu un seul fait , celui de action du protoxide d'étain sur l'hématine ; pp eùt de l'ana- , logie avec leurs observations sur la cochenille. +- ; HEM s$ Les sels de ces bases, avec excès d'acide, la font passer à l’é- carlate. Dans les deux cas, il n’y a point de précipité. Les sels de baryte ; de strontiane , de chaux, rendent la car- mine violette ; excepté le sulfate de chaux, tous les autres ne la Me point. s sels d'alumine , même soie légèrement, rendent la carmine cramoisie sans la précipiter. Uh A L} + -2 4 A i LP T f, 1 un précipité violet trés-abondant, qui tire sur le cramoisi, si la solution étoit avec excès d'acide, L'hydrochlorate de pé- roxide ne fait pas de précipité, mais il fait tourner la couleur à l’écarlate. Les sels de fer font tourner la carmine au brun sans la pré- cipiter. Les sels de cuivre la Es tourner au violet, ils ne la pré- cipitent pas. ; i Les sels de plomb renden la carmine violette; Yacétate la précipite sur-le-cham Le nitrate de mioiide de plomb précipite lá carmine en violet. Le nitrate de péroxide de mercure la PRES en rouge écarlate. Le nitrate d'argent paroît être sans äction sur la carmine, Analyse de la cochenille et préparation de la carmine. La cochenille est composée, pivapt MM. Pelletier et Ca- ventou , de earmine, d’ coccine, avec M. Done: d’une matière grasse, formée de stéarine , d’élaine et d’un acide odorant, analogue aux acides butirique, delphinique, etc.; enfin , de phoplak ek de carbo- nate de chaux ; de phosphate de pol, ta sel es es e de potasse , et de chlorure de potassium. A. Traitement ses Fe Esther hpřrntiguz rectifié. 2e liquide, Ebanssile se = sou la ue grd ye 'est-à-dire , la stéarine, Peai e et de odorant outre, un peu de earmine,. “Ea traitant r Pr éthéré par l’alcoel absolu bouillant, on abiient, par le refroidissement, la stéarine cristallisée; on la purifie en la traitant plusieurs fois. par l'alcoel. 536 -HEM L'alcool, d’où la stéarine s’est précipitée , retient de l’élaïine en dissolution, de l’acide odorant libre et de la carmine. Enle distillant on obtient acide libre dans le récipient, et un résidu formé d’élaine et de carmine retenant un peu de stéarine, En exposant l’élaine au froid, on en sépare la stéarine à l’état solide; et, en dissolvant l’élaine dans l’éther pur, agitant la solution avec l’eau, la carmine est dissoute. s auteurs du tbai que nous analysons ont observé que la carmine pouvoit se combiner à la matière grasse et la rendre soluble dans Feau , et que cette combinaison étoit orangée , ‘ce qui, suivant aig a induit en erreur leschimistes qui ont es de l'existence d’une matière N dans la co- ch Il est Frasemblable. që une porkon de l'acide ainin. est engagée dans une combinaison d’aspect huileux qui se trouve dissoute dans l’élaïne, ainsi que cela a lieu, d’après mes obser- vations, pour les acides butirique et deiphinique qui sont en sonbla neutre dans les élaines du beurre eten de l'huile n Dauphin. B. Traitement par l'alcool è 4o? de la cochenille spee par’ Véther hydratique. H faut faire trente décoctions dans le Drersreur distilla- toire (voyez ce gmot) > pour épuiser la cochenille de ce qu’elle peut céder à Palco a) Les premiers R alcooliques sont d'un rouge foncé y pe ils déposent des cristaux entièrement solubles dans l’eau. Ces cristaux sont formés de coccine, de carmine et is stéarine. En les traitant par l'alcool concentré à froid, la coccine n’est pas dissoute. L'alcool évaporé laisse un com- posé cristallisable de carmine et de sféarine dont on parvient à isoler la carmine : premièrement, en lépuisant-par l'éther, qui ngeni la plus grande partie de la stéarine avec un peu d e e; deuxiémement , en reprenant le résidu par Yalcool très-fort, et ajoutant à cette solution un volume égal d'éther; she en suauet à Yalcool, forme un liquide duquel se prétipite la pluse e partie de lacarmine à Fétat de pureté: le reste estrito en dissolution avec la stéarine. HEM 537 © La cârmine purese reconnoît à ce qu’elle n’abandonne rien à l'éther ; qu’ellene précipite par aucun acide, ni par _ chlore, ni par le nitrate d'argent, b) Les seconds pot menus ont la ere More que les premiers; ils s e matière. c) Les derniers lavages ne contiennent plus w carmine. C. Traitement par l’eau bouillante, dans le digesteur distillatoire, e la cochenille épuisée par l’éther et l'alcool. Premiers lavages : ils sont colorés en rouge cramoisi ; ils contiennent de la carmine, de la coccine et de la matière grasse. Devxièmes lavages : ils sont incolores, et ne contiennent que de la coccine, _ d) Propriétés de la coccine qui n’a pas été dissoute dans l’eau. Elle est blanche ou brunätre, translucide; sèche, elle se con- serve ; humide, elle se pourrit. ‘Au feu elie se ramollit sans se fondre , donne les produits des matières azotées, et notamment beaucoup de sous-carbo+ nate d’ammoniaque. La coccine est fort peu soluble dans l’eau bouillante. Cette solution est jaune ; évaporée, elle donne des pellicules qui se redissolvent facilement dans Feau Ce qui la distingue de la gélatine, c’estque l'alcool mêlé à sa solution ne la trouble qu’au bout d'une heure , tandis que la solution de gélatine en troublée gene dt ; c’est en outre Le chlore la SES abondamment, ainsi que le e perchlo- rure de mercure et la noix de galle. La potasse et la soude la dissolvent dicita} sans djig ment PESE en neutralisant l’alcali, la coccine se précipite, : ~ .Tousies sels, ec neutres. La coccine , mise avec ds solutions de cuivre, de Planið; d'étain, de nitrate dargent, se précipite, en entraînant avec si de l'oxide et de dome i és d'acide, 1 Padati POF; : P Y+ lle; On en détermine la nature 538 HEM en incinérant la cochenille, La cendre des =50 du p> dad la maire hrolées l i MM: Pelletier et Caventou dans l'analyse de la cochenille, sa kermès, M. Las- saigne a trouvé que ce dernier insecte étoit formé, 1° D'une matière grasse, jaune, fusible à 45°, inodore, sans action sur le tournesol , facile à saponifier par la potasse rer he y 2 De carmine; ` * De coccine; FA De sigba hivat sutaani et de soude ; de pne de sodium et de potassium; et enfin, d'oxide de fer, © Usages. La carmine à Pé tatde pureté est sans usage ; mais, comme principe de la cochenille,-elle est employée pour pee parer le carmin; et, dans les teintures sur laine, elle sert à faire le cramoisi fin, écarlate, etc. (Cu.) : HÉMATITE. (Min. ) haie proprement dit estune va- riété du fero: ble par son tissu fibreux et rayonné, par sa couleur d'un rouge sombre, par son aspect métallique, et enfin par le haut degré de dureté qui lui est propre , et qui le fait rechercher pour Vart de brunir les métaux, Le nom d’hématite s'étend aussi-au EE hydraté pion dont plusieurs variétés concrétionnées sont de la même couleur et du même aspect que l'hématite par excellence; on l’erdistingue avec facilité, en la touchant avee une lime, car l’hématite faux produit une poussière couleur de jaune, de rouille, tandis que l’hématite ferret, qui est d’ailleurs beaucoup plus dur , produit une poussière rouge sombre. Voyez Fer oxiDÉ HÉMA- TITE et FER HYDRATÉ. (Brann HEMATOPOTE, Avéipbét (Entom.) M. Meigen et par aie Tibia , ont désigné sous ce nom les insectes diptères que nous avons décrits sous le nom de chrysopsides : penom sigoifie buveur de sang. Ce sent des espèces de taon, de la fa- mille des sclérostones ; mais le dernier article de leursantennes est arrondi au lieu d’être denté. Ils ont ensuite un port tout parti : la tête est plus darge que leur corselet; et leurs yeux < sont, Sasa leur Der très-brilians et comme métal- ligues. (G,D,} HEM 539 HEMBAGRA. (Bot.) Dans le Catalogue manuscrit de l'Her: bier de Vaillant, on trouve inscrit, sous ce nom, une plante n des Antilles, mentionnée aussi par Piumier sous le de gramen avenaceum lappulaceum, qui est le pharus lappu- sa d'’Aublet. Le même nom est attribué , dans ce Catalogue, au carex lithosperma de Linnæus ;Téuni maintenant au genre Selerya. (J) HÉMÉLYTRES. (Entom.) Ce nom Composé d ’npasuc, moitié, et de sAu]por, gaîne, signifie demi-élytre. Il a été donné à l'ordre des insectes Héwirrènes. Voyez ce mot. (C. D.) Free (Bot.), nom arabe du serpolet, selon Daléchamps. HEMERIS. ner trot Gaza, cité pan E: Baubit; EAN nommoit ainsi le chêne ris du mont Ida; l'etymodris Musedoiin de Théophriste he- meris elymodrys de Daléchamps. (J.) HÉMÉROBE , Hemerobius. ( Entom.) Nom d’un genre d'in- sectes à quatre ailes nues, à nervures réticulées, ou névrop- téres, de la famille des stégopières ou sEligénsis , à cinq arida à tous les tarses, et à antennes en soie. ,/ Nous avons fait figurer une espèce de ce genre sous le n? 5 de la première planche des névroptères cogir dans FAtlas de ce Dictionnaire Le nom d’hémérobe a été emprunté du grec par Linnæus d'après un passage de Pline le naturaliste, qui est fort obsesi; et qui paroit se SRE à Téphémère. Le mot on id signifie qui ne vit qu’un jour; il conviendroit mieux à l'éphé- mère qu'aux insectes qui vont faire le sujet de cet article, et qui vivent pendant plusieurs semaines, quoique leur nom semble indiquer le contraire, Les hémérobes sont des névroptères pentamérés , de: les parties de la bouche sont très-distinetes et non recouvertes par la lèvre inférieure, dont les antennes sont en soie alongée. Ce isg NS P e ra les distinguer de tous lesi insectes du meme ordre; d’abord, des agnathes comme les éphémères et les friganes, dont la bouche est très-peu déve- loppée, on qui ont des mächoires et des mandibules excessi- vement petites, et ensuite, des odonates, comme les demoi- selles, dont les antennes sont trés-courtes, comme un poils 540 HEM et dont la lèvre inférieure recouvre toute la bouche; parmi ‘ les autres stégoptères ou tectipennes, c’est-à-dire, qui ont les ailes relevées en toit sur le dos, les raphidies, les perles, les termites et les perles n’ont que quatre articles au plus aux tarses, le plus souvent trois ou deux; parmi les espèces .pen- tamérées, les fourmilions et les ascalaphes ont les antennes en fuseau ou en masse , tandis que les panorpes et les semblides les ont semblables à un fil. KT Sous l’état parfait, les hémérohes sont de très-jolis insectes acorps très-mou, soutenu par des ailes en réseau, d’une ténuité telle que la lumière se décompose et s’irise à leur surface ; leurs yeux sont en général d'une couleur d’or brillante et très- ique, ce qui les a fait désigner par Mouffet, sous le nom de ss Ces insectes sont très-utiles, parce que, sous la forme de larves, ils détruisent les pucerons, ce qui leur a valu le nom de lions des pucerons, parce qu'ils ont quelque rapport avec les fourmilions. . Réaumur a décrit avec soin les mœurs de ces insectes qu’il a bien observés. Tl en a consigné l’histoire dans le tome troi- sième de ses Mémoires. Nous allons en extraire les faits prin- cipaux. s larves des hémérobes sont. plus alongées que eres des fourmilions. Elles ne marchent pas à reculons , mais direete- ment en avant en s’accrochant par l'extrémité postérieure. Elles sucent les pucerons en les tenant entre les mandibules, qui sont percées à leur ee celles des FOURMILIONS. ay Loyer se n à $ h 2: as NE iy ei pP . t t “L j OTET àl zá 1 A cette éj > Fr kak g les. replis de quelque feuille, et Ja elles se filent une coque de soie arrondie en boule de la grosseur d’un pois. Elles ont la lière; placée comme les araignées, vers la partie posté- rieure inférieure du. corps. Elles font agir, avec beaucoup d'adresse, cette partie du corps pour former l'espèce de pelo- ton auquel leur corps sert ainsi de noyau. is. nympbes des hémérobes sont: semblables à à celles ee rmerétat, etquel- E$ Sa t dut l'hiver. M ancre ro qui sort de la coque, toune- par son vo- =- 54T lume; et l’on a peine à concevoir qu'ilait pu étre renfermé, dans un cocon aussi petit; ilest vrai que ses ailes sont si.minces et son corps si peu pesant qu’il a peine à se soutenir dans les, airs qui le transportent. Les œufs que pondent les hérsabes présentent une pars 3 rité qui en a imposé à plusieurs naturalistes, qui tantôt les ont décrits comme des plantes parasites, tantôt comme des fleurs. avortées. Réaumur les a très-bien représentés dans la planche 52 du- tome III de ses Mémoires; nous les avons nous-même fait figurer dans l'Atlas de ce Dictionnaire; mais le peintre les AEEA» de argi p? ya à si de l’état de dessé- ts. Cesontde petites masses globülenses fixées à l'extrémité d’un long filament qui semble être attaché à nee fruilless ou à une ne:tige dont un LS RSS nombre partent comme d trouve, page 117 du second volume des Actes de Curieux de. la Nature , une observation et une figure sur une réunion de: ces œufs-fixés à une cerise , avec les larves qui en sont provenues. Réaumur présume. que, quand la mère pond ces œufs, chacun- est enveloppé d’une matière visqueuse, we: cette matière se fixe sur le point où l'hémérobe a placé so anus, qui, ens'éloignant , en forme une sorte de filet, lequelse sèche et prend la consistance d’un gros brin de soie, à l'extré mité duquel se trouve l'œuf, qu'il supporte, et idies lair, peut-être pour le protéger. FE Toutes les larves des hémérobes se rare »àpeuprés, pour la forme; mais les unes ontle corps nu, d’autres ont des touffes de goii isy r paies ipérales:; $ “quelques unes se recouvrent d qu’elles ont dévoré et elles se- soka dessous.ou: en, pro té- gent leur. carp pcomme Fier Jergod irei si die quelques criocères se pa des: réduves, dé paap assez légères: pour se săli tinan poils visqueux : il paroît que ces insectes se servent de ces moyens pour dérober leur présence aux pes des oi- seaux, qui en sont fort friands. - Les principales espèces du genre Baniodik sont Jess Suie vantes: - Hémérose Pears; Hemerobius pérlés C C'estle Fan das ee aii HEM que Geoffroy a décrit, tom. II, et fait figurer pl. 15, fig. 6. Elle est d’un vert jaunàtre ; les ailes sont transparentes comme de la gazė, avec des nervures vertes. L'insecte frais porte une odeur très-désagréable que Petiver indique ainsi : merdam redolens. HÉMÉROBE YEUX D'OR; PAISSE chrysops. C'est Thémérobe à ailes ponctuées de DEC TE Son ii a est vert, these denoir: les t de brün. Elle est de moitié plus petite gë la précédente. Sa larve se couvre des dépouilles de pucerons. HémMÉROPE PHALÉNOÏDE ; Hemerobius phalenoides. Réaumur en a donné une bonne figure ; tome HF; pl. 32 fig. 8. Elle est , ét comme papes ét découpées en arrière. ( C. D HÉMÉROBINS. (Eniom.) M. MY: a indiqué comme famille sous le nom d'hemerobii, le genre des hémérobes dont ita distingué, comme formant un genre à part, l'espèce que Fabricius nomime tachetée , maculatus , parce qu’elle a des stemmates ; et qu'il a nommée osmyle. (C. D.) HÉMÉROCALELE (Bot), Hemerocallis , Lin. Genre de plantes monocotylédones ; de Ja famille des asphodélées et de l'hérandrie monogynie de Linnæus, dont les principaux caractères sont les suivans: Calice nul ; corolle monopétale, infondibutiforme , tüubuleuse inférieurement, ayant son limbe campanulé et découpé en six divisions; six étamines insérées sur le tube de la corolle; un ovaire supérieur, arrondi , situé au fond du tube de la corolle sans y adhérer, surmonté d'un style filiforme , et terminé par nn stigmate à trois lobes peu prononcés; une nie a wais Ss ; contenant aeee A sieurs graines arrondies _ Les hérmérocalles sont dës plantes herbacéesjà nantikan ples , la plupart radicales, et à fleurs grandes, d'un bel aspect, disposées en corymbe ou en grappe, dans la partie’ supérieure des tiges. Leurs fleurs sont en général de pas de durée; tes ont reçu jët nom i hemiraiitkis; qui vient de e deux mots grees; noga , jour, et zañ, besité: ce qu'on peur: rendre PE “a Re é $ ont beaucoup de resemstice HEM 543 avec celles des lis, lorsqu'on neles examine que superficielle ment; mais, si on les considère avec attention, on voit bientôt qu’elles présentent, dans leur organisation , des différences re- marquables. En cie la cotes des Ms est formée de six pé- tales distincts, qui tomb des autres, lors- que la floraison est accomplie ; tandis que, daus les héméro- calles, la corolle, monopétale, partagée seuleinent plus ou moins atefsadéins: en son limbe , ne tombe point tout de suite lors de la défloraison, mais est marcescente, ‘ét persiste autour du jeune fruit aussi long-temps qu'il n’a pas acquis un volume assez considérable pour la déchirer et la forcer à le laisser libre. Ce caractère diaig ue ; non rss les hémé- rocalles des lis, ger qu’elles soient placées dans upe autre famile, celle des asphodélées, dont les fleurs ont toutes lé même caractère; lequel, selon nous, sépare d’une manière positive ces deux familles, que: RA pi botanistes ont confondues , et confondent même : encore lune avec l’autre. M. de Jussieu , dans Son Genera p place l’hemerocallis dans la famille des pe ; mais, d’après la considération de son ovaire supère ; nous pensons qu'il ne peut appartenir à ce dernier ordre, et qu’il a beaucoup plus de rapports naturels avec les asphodélées. On connoît aujourd'hui six espèces #’héméroaliess, dont deux croissent naturellement en Europe: les autressont exoti+ ques. Nous parlerons ici de celles qui sont plus partia ment cultivées dans les jardins -Héméaocazze JAUNE : + Hemerocallis fav, Linn.. ; Spec, , 462 ; Jacq., Hort, Vend., 9 e, de tubercules are aies naissance à beaucoup de feuilles linéaires, canaliculées, longues d’un pied.et demi à deux piéds, du milieu desquelles s'élèvent une ou plusieurs tiges nues, cylindriques, hautes de deux.pieds ou environ, divisées, à leur sommet, en deux ou trois rameaux qui portent chacun wulani de fleurs dans jase clair , presque sepsiies, Phn ape gı pius L lose 1 44 + u + Aane toe Re montagn en Suisse, en Piémont, € n Hongrie, ete c€. On la shitiné. das les jardins sous les noms de fmnhadlle; lis jonquille, belles de-jour, Elle aime un terrain frais et peu exposé au soleil, On 34% HEM la multiplie facilement en éclatant ses racines en automne.: Ses fleurs paroissent en juin , et souvent en septembre, pour la seconde fois. HÉMÉROCALLE FAUVE: aus fulva; Linn., ou: 462 ; Rhéede , Lil.,n. et t.16. Cette plante a beaucoup de rapports avee la précédente; mais elle en :diffèee par ses aS un peu . nainhrenuastes „dun rouge fauve, ayant les pe Pre presque aussi laura que la corolle. On la trouve dans les montagnes , en Provence , dans les Pyrénées, en Suisse, et à la Chine, selon Linnæus. On la cultive , de même que la précédente, pour l’ornement des jardins ; elle est encore plus rustique, etsouvént même ses racines , qui s'étendent beaucoup, la multiplient considéra- blement, et la rendent incommode pour les autres plantes qui sont dans son voisinage. Ses fleurs paroissent en aieh i elles sont presque inodores. HÉMÉROCALLE Du JAPON : Hemerocallis japonica, Thunb. , FI 4 Jap., 142: Willd. , Spec»; 2, p. 198. Sa racine, composée d’un faisceau de grosses fibres, donne naissance à plusieurs feuilles ovales, presqu’en cœur , pétiolées, marquées d’une douzaine de nervures etplus. Du milieu de ces feuilles, s'élève une hampe cylindrique, nue inférieurement, haute de douze à quinze pouces , chargée, dans sa partie supérieure ; de quinze a, vingt fleurs pédonculées, d’un blanc pur, d'une odeur trés-suave , et disposées en grappe terminale; chacune d'elles est munie , à sa base, d’une bractée foliacée. Cette plante est originaire du Japon. On la cultive, depuis vingt et quelques années, en France , et elle brave maintenant nos hivers en. pleine terre. Elle iint en août. Héméaocaire BLEUE: Hemerocallis cærulea, Andrew, Bot. Repos», t. 6; Vent., Hort. Malm., t-18; Rhéede, Lil., t. ro6-Gette seps nervures; parce que ses fleurs sont bleues, accompagnées de bractées semi-membraneuses. Elle fleurit aussi plus tôt; ses fleurs paroissent à la fin de juin et en juillet. On la multi- plié. de même que l'hémérocalle du Japon, en éclatant ses ¿à l'automne. Elle peut, comme elle, être es en pleineterre. keD.) +; HEM 545 HEMEROCALLIS. ( Bot.) Ce nom, donné Maintenant par Linnæus au lis-asphodéle, lilio -asphodelus de Tou rnefort, étoit employé, par Discoride et Matthiole , pour désigner le lis rouge, lilium bulbiferum ; par Dodoens, pour le lilium calcedo- nicum; par Lobel, pour le lis martagon; par Clusius, ete le Less maritimum, (J.) HEMEROS ( Bot.) , nom ancien du sureau, cité par Gesner et Cordus.. Le concombre cultivé est nommé hemeros a pis Dioscoride , suivant Mentzel. (J.) . HEMEROTES. (Bot.) Apulée, cité pär Datéchanipés dit que c’est un des noms anciens donnés à la grande centaurée, centaurea: (3.) HÉMIANDRE, Hemiandra. ( Bot.) Genre de plantes do tylédones , à iesi complètes, monopétalées, irrégulières, de, la famille des lahiées, de Ya didynamie gymnospermie, offrant Pour caractère essentiel : Un calice comprimé, à deux lèvres ; la supérieure entière , l'inférieure à demi-bifide; une corolle labiée; la lèvre supérieure plane, bifide ; l’inférieure à trois divisions; celle du milieu bilobée; quatre étamines didyna- mës : les anthères à deux lobes; un des lobes rides stérile; quatre semences au fond du calice, HÉMIANDRE: PIQUANT ; Hemiandra pungens ; Rob. Brown, Nov.-Holl., 1, pag. 502. Arbrisseau découvert à la Noüyélles Hollande , à tige glabre, tombante, basse et rameuse, garnie de feuilles opposées, très-entières, terminées par une petite pointe piquante; les fleurs sont pédonculées ; solitaires , pla- cées dans l’aisselle des feuilles ; les pédoncules münis, à leur partie supérieure, de deux bractées opposées ; le calice, comprimé, nerveux, à deux lèvres mucronées au sommet de leurs divisions ; la corolle blanche, mélangée ou ponctuée de pourpre; les anthères à deux lobes ; un des lobes stérile. (Porn.) ÉMIANTHE NAINE (Bot.), Hemianthus micranthemoïdes , Nuttal, Gen. of roth. Amer., PI. 2, pag. 41; Journ, acad. of nat. scien. of. Philadelp.; 1, pag. 119, tab. 6; fig. 2. Genre de plantes dicotylédones, à fleurs irrégulières, de la famille des utri- culinées de Jussieu , de la diandrie. monogynie de Linnæus, ayant pour caractère essentiel : Un calice tubulé, à quatre dents avec une fente latérale : une corolle labiée ; la lévre sū- Périeure peu sensible; l'inférieure à trois divisions; celle du 20. 35 546 HEM milieu en lanière, beaucoup plus longue e tronquée, un peu recourbée ; deux étamines; un filament à deux divisions, subulées, une seule munie d’une anthère à deux lobes; unstyle bifide; une capsule à une loge , à deux valves; plusieurs semences ovales, luisantes. Cette plante est fort petite, rampante , garnie de feuilles entières , opposées ou verticillées ; les fleurs sont très-petites, alternes, solitaires, pédonculées. Elle croît dans les marais de FAmérique septentrionale. (Poir. ) HEMICHROA. ( Bot.) Ce genre de M. R. Brown sitôt de- voir être réuni au polycnemum , dont il diffère seulement par cinq étamines, ou moins, Een se réunies à leur base. Le cnemum avoit d'abord été indiqué comme ayant trois éta- mines. Pallas lui a ajouté deux espèces, l’une à deux étamines, l’autre à une seule, Si on leur associoit celle de M. Brown qui en à cinq au moins, il suffiroit d'indiquer dans le polyenemum ce nombre Lam rapke S a)i, G licotyléd 8 fleurs incomplètes, SA EL ET de ‘la famille des airiplicées ; de la pentandrie digynie de Linnæus, ayant pour caractère essentiel : Un calice à cinq divisions, persistant ; coloré en dedans; point de corolle; cinq étamines, quelquefois moins, adhérentes à la base des filamens ; un ovaire supérieur; un style profondément bifide ; les semences pe aa vértiea- lément, à double éveléppe. Ce genre a des rapports avec le path dés il comprend des arbastes originaires de la Nouvelle-Hollande, à feuilles alternés, à demi cylindriques. Les fleurs sentiéotitiifés : sessi- tes, axillaères, pourvus, sous le calice, de deux bractées/assei courtes. Les ‘étamines varient de deax à cinq; les filamens, ps au foñd'du calice, adhérens entre eux par leur base. ob. Brown, auteur de ce pae ena nn “red pres sé ti ikas péntändra , Brown ,; Nov. Holk ya; ir: hu Arbuste dont és tiges sont ligneuses ; les feuilles alternes; les fleurs sessiles , solitaires, munies, à leur base, de deux bractées de moitié plus courtes | que le talice : tes fleurs renferment -s étamine. 2. Hemichros ait ; PRET Le. Cette espèce diffère de | HEM RS 547 ła précédente par ses fleurs qui ne renferment que deux éta- mines, et par les bractées à peine plus courtes que le calice. (Porn) HEMICYCLOSTOMES , Hemicyclostoma. (Conchyl.) C'est le nom sous lequel nous avons réuni, dans notre Système de con- chyliologie , toutes les coquilles non échancrées ni canaliculées, dont l'ouverture est en forme de gueule de four ou de demi- cercle, Cette division correspond au genre Nérite de Linnæus. Voyez ConcayztoLocre. ( Ds B. HÉMICYLINDRIQUE ( Bot.) : alongé et ayant une face ‘plane et l’autre convexe. On en a des ta GE dans les feuilles du tipha angustifolia, du pin sauvage, et dans la a du convallaria majalis, de la jacinthe d'Orient, etc. (M HÉMIDACTYLES. (Erpétol.) M. Cuvier a établi, sous ce ‘nom , un sous-genre parmi les geckos, Ce sous-genre renferme le iriko de Siam et celui de Java, entre autres espèces. Les animaux quile composent ont tous cinq ongles et une rangée de pores des deux côtés de l'anus. Les écailles du dessous de ‘leur queue sont en forme de bandes rii comme celles du ventre des serpens. Voyez Gecxo. (H. C HEMIDESME , Hemidesmus. ( Bot.) Ganei plantes dicotylé- dones, à fleurs SRT a , monopétalées , de lą famille des |‘apocynées, de la pentandrie digynie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel : Un calice persistant, fort petit, à cinq divisions ; une corolle monopétale , en roue ; cinq étamines ; les paquets de pollen granuleux, attachés ensemble t leur base par un fil; deux pellicules; les semences aigrettée = M. Rob. Brown, dans la nouvelle édition de Hortus Ke- wensis, a Étrenthé du genre Periploca une plante qu’il a dis- tinguée comme devant former un genre particulier , à cause de la disposition remarquable du pollen des étamines. Hewinesms pes Innes : Hemidesmus indicus, Rob. Brown, in Ait., Hort.Kew.,nov.edit., 2,p.75; Periplocaindica, Linn., Spec.; Barm., Zeyl., p- RE tab. 83, fig. 1. pe Re a des tiges = ëés-glabres arron i peu rudes, garnies de feuilles opposées, à pe pétiolées, 5 glabres ovales, “obtuses Âteursommet, arrondies, et Rings un peu échan- 35. 548 .… frontirostres ou de rhinos- tomes. Voici un tableau synoptique qui présente les six divisions d'une manière analytique. Ga 5 Cinquième ordre. Les HÉMIPTÈRES. À ailes supérieures soie. TE larges: longues,en +: - *f croisées: | antennes fil ou en masse., 1 RHINOSTÓNES. corlaces, > vibi £ ` très-courtes, en soie. PR | Hxproconées. très-étroites, linéaires: tarsés vésiculeux. 6 PhysaroDes. trois sa. 4 Auanénoninqurs. non C: membraneuses : rer aux tarses.. = 5 dass Les hémiptères ne subissent qu’une métamorphose i incom- plète, à peu prés comme les orthoptères. Les seuls phytadel- ges présentent quelques différences à cet égard. Ils sont agiles sous les trois états de larves, de nymphes et d’ insectes. parfaits. Souvent même les larves, en sortant de l'œuf, et abstraction faite de la taille, ne différent de l’insecte parfait que par Ta privation des ailes, de sorte que les changemens principaux (558 “HEM -ne sont, pour ainsi dire , que des mues, l'animal ne cessant ‘ses mouvemens et ses autres actions que pour quelques heures. Il y a même dans cet ordre un très-grand nombre d'espèces chez lesquelles les ailes ne se développent pas, et qui restent ainsi aptères , avec ou sans élytres. Les mœurs , ainsi que nous l'avons dit, nesont pas les mêmes dans les diverses familles. Il ést remarquable que parmi les espèces qui ont les ailes supérieures croisées lune sur l’autre, -et le plus souvent même à leur extrémité libre , toutes celles dont les antennes sont en soie , longues ou courtes, soit qu'elles vivent dans l'eau ou sur la terre, ne se nourrissent que des “humeurs des animaux; tandis que celles qui les ont alongées, en fil ou en masse , sucent toutes, sans exception, les plantes ou les sucs des végétaux. Les hémiptères qui n’ont pas les ailes croisées, différent’, sous plusieurs rapports, des véritables hémélytres : aussi De- géer en avoit-il formé une division ne sous un autre nom d'ordre, siphonata. sp HÉMIPTÉRONOTE, Her dhetés: (Ichthyol .) M. le comte de Lacèpède a établi le premier, sous ce nom, un genre de pois- sons osseux holobranches dans la famille des lophionotes. Ce genre, que plusieurs ichthyologistes n’ont point adopté, et qui a été formé aux dépens des coryphènes de Linnæus, ést recon- oil aux cCaractéressuivans: Sommet dela tête très-comprimé et comme'tranchant par le haut, et finissant sur le devant par un plan presque wertical ; une seule na- geoire dorsale, ne faisant qu'égaler ou surpassant à peine la moitié de la longueur du corps et de la queue pris ensemble ; opercules dis- tinctes ; dents des mâchoires et du palais en carde ou en velours. ne pe SETENE dont ~ nom, pees pa ai indique du Tug ,4 S, FTEpOY; pus, vaT, , dorsum) S est; pir EANGE: cite à à à distinguer des PARSEENEN doii les opercules sont peu distinctes; TA Caevauens, qui ont deux nageoires dorsales; des Rasons, dont les mâchoires sont armées d’une rangée de dents coniques, et dont le palais est pavé de dents hémisphériques. Ce genre ne ere encore R a ’une bai atia bien caracté- risée , c'est: FE HEM 559 L'HéurprénonoTE Gueux : Hemipteronotus Gmelini ,: Lacép. ; Coryphæna hemiptera Gmel. ; Coryphène à dnroimneése ; Bonnaterre. BE dorsale courte; mâchoires également avancées. On pêche ce poisson hs les mers d'Asie. C’est M. de Lacé- pède qui l’a dédié au savant Gmelin , auquel on a l'obligation de la treizième édition du Système de la Nature de Linnæus. Nous décrirons , à l’article Rason, l'hémiptéronote-cing- taches de M. de Lacépède , ou le corypheæna pentadactyla dè Linnæus. (H. C. HEMIRAMPHUS. (Ichthyol. ) Voyez Dewi-sgc. (H.C.) HÉMISPHÈRE x ), nom spécifique d’un poisson rap- porté par M. Lacépède au genre Searg. Voyez ce mot. (H.C.) HÉMISPHÉRIQUE [Scanasée]. (Entom.) Nom sous lequel on a désigné bp t les coccinelles, (C. D.) HEMISTEMMA. (Bot.) Genre de plantes doia à fleurs complètes, Lorpéiaiiess de la famille des dilléniacées , de la polyandrie digynie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel: Un calice à cinq folioles concaves ; cinq pétales obtus ou échancrés à leur sommet: des étamines nombreuses, placées latéralement; les extérieures stériles, en forme d’écail- les; deux ovaires velus, libres ou connivens à leur base ; deux styles; deux capsules hérissées, monospermes ; les semences munies d'un arille membraneux et d'un périsperme charnu. Ce genre. comprend des echrissentx. es porteuse os offrant ppe- sées ou alternes; les pédoncules ue, chargés de ms de deux vert deux espèces à l’ile de Madagascar; Rob. Brown, plu- es autres sur côtes de la Nouvelle-Hollande, LISTE Hemistemma Commersonii, Dec. , ou. Veg., 1, pag. 413; Icon., te 74; Poir., Ill. gen. Sup., tab. 064, 2 ; Helianthemum coriaceum , var.cc; Pers., Synops., 2, pag. 76. Cette plante, découverte par Commerson à l'ile de Madagas- car, a des tiges ligneuses, des rameaux bruns, cylindriques , garnis de feuilles opposées ovales-oblongues , mucronées , glabres, luisantes en dessus , blanchâtres et veloutées en des- sous, longues d’un pouce, larges de quatre à cinq lignes; les 560 "HEM pétiolés .très-courts; les pédoncules axillaires , tomenteux et lanugineux, ainsi que le calice, chargés de plusieurs fleurs presque unilatérales; les pétales échancrés au sommet; les éta- mines stériles, spatulées á leur sommet. hier éiies An UBERT : Hemistemma Aubertii, Dec k 5:44. ; pens El: gen. Supp., tab. 964, fig: 1; Helianthemum coriaceum; var:, angustifolium, Pers., l.c. Cette espèce, découverte à l'ile de lagascar , par M. „Aubert du Petit-Thouars , ressemble anag à la précédente; mais ses feuilles sont plus étroites et plus longues, lancéolées, rétrécies à leur base, aiguës à leur sommet, glabres dhiii d’un blanc roussètre en Besse, dangai deni: tpaugani demi, larges de ven à cinq ou a placés entre les rameaux opposés; les calices pubescens et soyeux; les pétales échancrés; les étamines stériles , terminées eu Rte 6 CH H dealbatum miet fat dk c.,t.76. Arbrisseau de la Neuvelie-Hollande, ainsi que les es- pèces suivantes. Ses rameaux sont couverts, dans ieur jeunesse, d'un duyet cendré, garnis de feuilles alternes, médiocrement pétiolées, oblongues, presque ovales, obtuses, mucronées , chargées en dessous d’un duvet blanchàtre trés-serré , longs de deux pouces; les pédoncules anguleux, plus longs. que les feuilles, un peu pubescens; portant huit a dix fleurs sessiles, unilatérales , accompagnées chacune de deux bractées, l'une ovale , l’autre linéaire-sübulée ; les divisions duealice ovales, oblongues ; soyeuses. et coneaves ; les pétalés ovales, obtus; "les Fa stériles linéaires ; ainsi que dans les éspèces sui: van les ovaires RTE š tomenteu®, connivens ; les perae ess filiform sè sh ob HÉMISTEMME DE BANCKS; istemi Baneksit; rae mis r3 & Cette espèce a. des rameaux-eylindriques y glabres; et-de:tou- ler. brune, Lomme NEhoutés; de -couleur cendrée dans REL alternes, oblongues obtuses;: PRERA àadehrs base ; glabres et un. peu ridées en- dessus , tomenteuses et légèrement roussàtres en dessous ; les GE PEN Xehe un peu plus longs que les feuilles, chargés a leur sommet de deux dueinq fleurs sessiles, Res les fheenpnrae calice chargés de p soyeux. HEM > 661 HÉMISTEMME A FEUILLES ÉTROTTES; Hemistemma angustifolium, Dec., Syst., l. c., t. 77. Arbrisseau dont les tigesse divisent en rameaux très-grêles, cylindriques, un peu velus et pubescens dans leur jeunesse , garnis de feuilles sessiles, alternes, étroites, linéaires , longues de deux pouces, à peineslarges d’une ligne, aiguës, bn becs en dessus, blanches et pubesentes en dessous; les pédoncules à peine de la longueur des feuilles, portant six à sept fleurs sessiles; les calices et les bractées chargés d'u duvet roussètre, un peu soyeux. (Porn. HEMITELIA. (Bot.) Ce genre, proposé par R. Brown, est un démembrement du cyathea de Smith. Voyez à cet article les caractères assignés à à l’hemicelia, genre dont les fructifications, semblables à celles du genre Alsophila, sont munies de tégu- mens persistans. ( LEM. HÉMITHRÈNE. ( Min.) Roche essentiellement composée d’amphibole et de calcaire, dont on cite des exemples à Schmalzgrube et*à Manersberg, en Saxe. Si, comme quelques minéralogistes le pensent, le marbre bleu turquin devoit sa teinte bleuâtre à de FAP Roi trés-atténué, ce seroit un bémithrène. (BRARD. HEMITOMUS. ( Bot.) Lhéritier a fait,sous ce nom, le même genre établi par Linnæus fils sous celui de hemimeris qui a pré- valu. Il appartient à la famille des personées, et M. Persoon lui a associé comme congénère l’alonsoa de la Flore du Pérou. Voyez Hémimérine. (J. HEMMERLING. ip Ornith.) Voyez Emertrz. (Cu. D.) ODORE, Hæmodorum. (Bot.) Genre de plantes mono- cotylédones, à Fe incomplètes, de la famille desiridées, de la triandrie anag nie de Py ED px Rica essentiel: l Une coroll Pp :F ; si } La EA 3 + Lt? + + Un ovaire inférieur; un style ; un stigmate obtus. Le fruit-eat une capsule à trois loges. _Hémonone a conxmses : Hæmodorum corymbosum, Smith , | Trans. Linn., 4, pese ss Re ena 2, pag. 179. rene plants N -Hollande , a de grands rapports à avec les eee mais elle en diffère par son ble parson port, aun corvmbhium- 12 Ni haddde | eile est glabre sur toutes ses parties, Ses fleurs sont d’un rouge 304 56 562 HEN écarlate, disposées en corymbe; elles noircissent par la dessic- cation ; les trois étamines sont situées sur les trois pétales inté- rieurs :il n'y en a point de stériles. (Porn. RERO RES ( Bot.) Ce nom latin a été donné à di- attribuoit la propriété d’arrêter ou de onher tes hémorroides , telles que la petite éclaire , ficaria , une espèce de renouée, poly 'gonum , un pissenlit, leontodon bul- bosum. On le donnoit aussi au carduus arvensis , Maintenant cirsium arvense , qui est le chardon hémorroïdal , dont les. tumeurs, résultantes de piqûres d'insectes, et, ayant, dit-on, la forme d’hémorroïdes, étoient regardées comme utiles en amulettes pour guérir les hémorroïdes, ou empêcher leur re- tour : Ce qui a été imprimé et cru trés-sérieusemént. CT.) HEMORRHOIS. (Erpétol.) Aetius et Nicander ont parlé, s sous ce nom, d'un petit serpent fort dängereux, et qui causoit à ceux qu'il mordoit des hémorrhagies mortelles par le nez, la bou- che, l'anus, la vulve et le canal de Purètre. Lucain a décrit, did Pharisie ; ces funestes symptômes. Ray dit que l'hémor- rhoïs habite en Egypte , et Nieremberg le place aux Indes. L'histoire de ce reptile est fort obscure. Nous en parlerors plus en détail, eu traitant des serpens vénimeux. Voyez SERPENS. (H.C.) ; HEN. (Ornith.) Ce nom anglois désigne la poule , qu’on appelle en allemand henne. (Cu. D.) HENCHA. ( Bot.) Voyez Hanra, (J.) HENDEB, HENDEBEH. ( Bot.) vie Curconen. (J. ) HENDIBE. (Bot.) Nom arabe, suivant Forskal, du cicho- tium endivia, H indique te même pour son lactuca us qui est le scorzonera dichotoma de Vahl. Le nom à hendeb est rapporté par le même au cichorium intybus. (J.) HENGST ( Mamm.), nom allemand de l'étalon. tre E aeneae (Ornith.) “Ees Anglois désignent par ce m, qui sigoifie déchireur de poules, 'oisésh” Saint-Martin eu hesi; fais cyaneus et pygargus, Linn. (Cu. `- HÉNIOCHUS , Heniochus. (chthyol.) M, Cuvier s vest servi de ce mot, tiré du gree evo yes, cocher, pour désigner un genre de poissons feriné aux dépens des chétodons , de Ia plupart pE an Ceg geare e présente tous Tes carac = € HEN 663 téres des chétodons proprement dits , caractères que nous avons cxposi en faisant l’histoire de ceux-ci {voyez Cuéro- Don); mais il s’en distingue en ce que Quelques unes des premières épines dorsales sont très-prolongées, et forment comme un long fouet; derrière elles, viennent d’autres épines plus courtes, et, enfin , les rayons mous à l'ordinaire; leur nageoire anale ne se prolonge pas dans la même proportion. Les Héxiocuus, qui appartiennent à la grande famille des leptosomes, se distinguent, en eutre , des Caermows, parce qu'ils n’ont point le museau saillant en forme de bec; des Épmippus, parce que leur nageoire dorsale n’est point partagée en deux portions par une Chen des CaéroDiPrèREs, qui ont deux nageoires dorsales. ( Voyez ces mots, Caéropon et Lerrosouss. Ce genre ne TE me qu ‘un petit nombre d'espèces. . L'Héviocuus GRANDES ÉCAILLES : Hern iochus macrolepidotus; Chætodon macrolepidotus , Linn.; B och, pl. 200 , fig. à- choires également avancées; tête couverte de petites alias couleur générale argentine ; deux bandes transversales brunes ; deux taches de la même couleur sur la tête ; quatrième rayon de la nageoire dorsale terminé par un filament plus long, ou - aussi long que le corps et la queue. Ecailles RARE _Ce poisson vient des Indes vibao Sa chair, grasse e d’une säveur délicate , a été c compa à celle de la sole. 4 pèse quelquefois siuat-dins à trente fs Ainsi quele pense M.Cuvier, le chætodon acuminatus, douné ' par Linnæus dans le Mus. Adol. Frid., tab. xxxux, paroît n'être que la femelle de cette espèce d’héniochus. L'Héniocaus connu : heniochus cornutus ; Chætodon cornuius , £ Troisième rayon de la nageoire du dos plus long que la tête, le corps et la queue pris ensemble; nagcoire caudale en SFRsants N OMS , deux aiguillons au-dessus eux; s-petites gées de dents à chaque ` hors dun HAL h ine ; dos tres-élevé; oper- cules arrondies et couvertes, Maé que la fête, et même le mu- seau, d'écailles semblables à celles du corps. Teinte générale argentée; une bande. transversale noire, large, souvent divi- sée en xs et passant au-dessus de l'œil; une seconde bande $ e de la même couleur ; s'étendant de la nageoire 56% HEN dorsale à l’anale ; une troisième bande noire, terminée par “un croissant gris sur la nageoire caudale, On trouve ce poisson dans les grandes Indes. Commerson l’a observé sur les rivages garnis de coraux ou de madrépores de la Nouvelle-France et de quelques îles du idees Océan équi- noxial. Sa chair est d’une Saveur agréable. Bloch l’a figuré, 200 , fig. 2. Cette espèce manque de piquans dans le premier âge. Aussi se ch œiodors:ct rer a, si = Seba, m1 , xxv, 7, n'est-il ; E, Lawsonia. (Bot.} Genre de jiska ascoyridinas à fleurs complètes, polypétalées, régulières, de la famille dês lithraires , de l’octandrie monogynie de Linnæus, offrant pour caractère essentiel : Un calice persistant, à quatre divisions; une corolle à quatre pétales; huit étamines disposées par paires entre les pétales; un ovaire supérieur ; un style; le stigmate simple. Le fruit est une sens globuleuse , à quatre loges ; les semences nombreuses, | ENNÉ D'ORIENT : Lawsonia inermis , Linn. ; Lamk., Ill. gen. , tab. 296 ; Desf., Fl. Atl., 1 , pag: 325 ; Matth., Comm., 154, Ic.; Cyprus, Rumph , Amboin., 4 ,tab.17; Mail-anschi, Rhéede, Malab., ı , tab. 40; Pluken., Almag. , tab. 220, fig. 1. Arbris- seau de huit pieds, qui a le port d’un troëne , chargé de ra- meaux opposés, étalés, trės- ouverts. Son bois est dur, son écorce grisàtre et ridée ; ; les es K ARTAS médiocrement pétiolées, elliptiques, ës à ités , glabres, très-entières. à peine longues d'un pouce. Les fleurs sont pe- tites, blanches, nombreuses , disposées en une ample panicule terminale, dont les ramifications sont grêles, opposées, qua- drangulaires, Le calice est glabre ; ses découpures ovales; la corolle un peu plus grande que le calice; les pétales ovales- lancéolés, ouverts: les étamines une fois plus longues que la coro rolle, Ï pair es, placéessur leréceptacle, alternes avec les pétales: le fruit consiste en aë petite capsule Tun pois. globuleuse portion du style, divisée en quatre loges, à quatre valves; le semences nombreuses, petites, roussätres, anguleuses. Les fleurs répan- dent au loi od très-agréable ME HEN 565 Cette plante croît dans les Indes orientales, dans l'Arabie, la Perse, l'Egypte, la Barbarie, etc. Elle aime les lieux hu- mides.et ombragés ; elle fleurit dans l'été. Elle exige, dans le climat de Paris, lá serre tempérée. Il.est très-probable Es pourroit être cultivée en pleine terre dans les départ méridionaux de la France. On la multiplie diMiélement de marcottes, encore moins de boutures. Il faut donc la per: péluer de graines tirées de leur pays natal. On les sème sur couche et sans châssis. Il faut changer de pots les jeunes pieds tous les ans, en automne, Sous le nom spécifique de lawsoniæ inermis , ie næus n’a fait que mentionner la même espèce dent les vieux rameaux endurcis deviennent épineux. ` Le henné est connu depuis très-long-temps. Il portoit, chez les anciens, le nom de cyprus: Qa trouve d'anciennes momies dont les ongles ont conservé la couleur jaune dont les Oricn- taux font encore usage aujourd’hui, à moins, comme le dit Oli- vier, qee cette couleur n'ait été produite par action des bi- es qu'on re en embaumant les corps. bes pe et ile henné, grand usage pour teindre leurs pkoi j pe particulièrement les ongles des pieds et des mains , ainsi que le sabot, et même une partie des jambes de tit chevaux ; les femmes surtout en font un objet d'ornement, mais s’en abs- tiennent à la mort de leurs maris ou de leurs parens. On re- cueille les feuilles de henné au commencement du printemps; on les met sécher à lair, puis on les réduit en poudre, dont on forme une pâte ar l'on applique sur les parties que l'on | veut teindre : elle sèche dans l’espace de cinq à six heures, et forme une couleur éne E RE feuilles sont broyées et appliquéessur les pl J lider , ainsi que pour résoudre les abcès. Le henné, dit Olivier , est le cypros des Grecs, le häospier Hébreux. Ses fleurs ont une odeur forte, pénétrante , hir- rine , approchant de celle des chåtaigniers et de l'épine-vi- nette. On en obtient, par la distillation, une eau dont on se sert pour les bains, et dont on se parfume dans les visites, et ‘dans les cérémonies religieuses, telles que la circoncision et le mariage, ainsi que dans:les fêtes du Bairam et du Courban- bairam. C'est sans doute, à cause de leur odeur, que les Hé- 566 HEN breux répandoient les fleurs du henné dans les habits des nouveaux mariés, et c'est par la même raison que les Egyp- tiennes les aiment beaucoup , et en ont, pendant tout le prin- temps et l'été, dans leurs appartemens. Les feuilles de cet ar- brisseau sont ramassées avec soin, et mises en poudre dans des moulins faits exprès. La quantité que le commerce en en- voie dans toutes les possessions turques et persanes, est im- mense et d'un très-grand revenu pour l'Egypte. Les expé- riences faites en Egypte, par MM. Berthollet et Descotils, prou- veut que la partie colorante du henné est très-abondante, et qu’on pourroit en teindre, sus SR “les étoffes _ laine. On obtiendroit des de brun, selon qu'on e: t feuill x séehes: ou qu’on auroit recours à Faiva 0 vu au sulfate de fer. ie Voyage en Egypte, vol. 2, pag. 171.) Hewwé a LONGS PÉNOLES : Lawsonia acroñichia, Linn. fils, Suppl., 219; Acronichia lævis, Forst. , Gen., 54, tab. 27. Cette plante, découverte par Forster, dans la Nouvelle-Calédonie , avoit été considérée, par ce célèbre voyageur , comme devant former uù genre partieulier qu’il avoit établi sous le nom d’acronichia. Le caractère de ses fleurs annonce qu’elle doit se rapporter aux- lawsonia. Elle se distingue de la précédente par les pétioles de ses feuilles et les pétales de ses fleurs. Les pé- tioles sont très-longs, comme articulés à leur insertion, et s'épanouissent en une feuille cunéiforme. Le calice des fleurs est fort petit; les pétales linéaires , un peu concaves, terminés par une pointe courbée en dedans ; lovaire entouré, a sa base, de huit petites écailles. Le lawsonia purpurea , ns, Eneycel., qui est le poutaletsjé de Rhéede, Hort. Malab., 4 ,tab. 57, a été exclu de ce genre ; il paroît devoir être placé parmi les Peresra. Voyez ce mot: (Pora..) HENNEBANE. ( Bot.) , nom vulgaire de la jusquiame noire. (L. D HENOPHY LLUM. ( Bot.) cassé, auteur ancien, nommoit ainsi un petit muguet, convallaria bifolia de Linnæus, dont on à fait, plus récemment, le genre Maianthemum, distinct par ses divisions du calice et ses étamines réduites au nombre de quatre au lieu de six. (J.) . -O BEN 567 HÉNOPS. (Entom:) Illiger, Meigen, et par suite Fabricius ont désigné, sous ce nom tiré du grec evo} , et qui signifie bril- lant, un petit genre d'insectes diptères trés-voisin des cyrles, ou des ocgodes de M. Latreilie , qui ne comprend que deux espèces, l’un est le syrphus gibbosus, l’autre le syrphus orbicu- lus de Entomologie systématique. lis correspondent à la famille des diptères aplocères. Voyez Cynres ét Occonrs. (C: D. s HENRICIE , Henricia. (Bot.) [Corymbifères, J uss.—Syngénésie polygamie superflue , Linn.| Ce genre de plantes, que nous avons proposé d'abord , dans le Bulletin des Sciences de jan- vier 1817 , et que nous avons ensuite plus amplement décrit dans le Bulletin de décembre 1818, appartient à l'ordre des synanthérées , et à notre tribu naturelle des astérées, dans laquelle nous le plaçons auprès de l’agathæa ; il est aussi très- voisin du felicia et du bellis. Voici ses caractères : + . diculé. Ovaires cylindracés, hérissés de poils ; aigrett squamellules filiformes, barbellulées. HenRiciE AGaATuÉIDE ; Henricia agathæides, H. Cass., Bull. des Sc., janvier 18:17 et décembre 1818. C’est probablement um sous-arbrisseau; sa tige, qui paroît être ligneuse, est cylindri- que ,grisàtre, pubescente, rameuse; les feuilles sont alternes , un peu inégales, à pétiole long d'environ trois à quatre lignes ; à limbe long d'environ un pouce neuf lignes, large d'environ dix à onze lignes, ovale-lancéolé, un peu décurrent sur le pétiole, denté en scie, ferme, paroissant un peu coriace , nerveux, ridé , scabre, hérissé sur les deux faces de poils courts et roides; chaque branche est terminée par un corymbe peu ramifié, dépourvu de feuilles et de bractées, composé de calathides peu nombreuses, portées chacune sur un rameau Pédonculiforme , long, très-menu, poilu : les calathides i larges d'environ six lignes, ont le disque jaune, composé de 568 HEO fleurs très-petites et très-nombreuses, et la couronne blanche; leur péricline est poilu extérieurement, Cette plante ressem- ble nn peu à l'agathæa celestis, par sa tige étses feuilles: mais ses calathides ont quelque ressemblance extérieure avec celles du bellis: Nous l'avons étudiée, dans l’herbier de M. de Jussieu , parmises baccharis ,sur un échantillon innomimé, recueilli par Commerson à Madigiacat Le genre Henricia diffère du genre res , par la forme de sa calathide, qui est subglobuleuse, par son péricline com- posé de squames bisériées, dissemblables, et per ses ovaires cylindracés , non eds pétiliéei (H. Cass.) HE em af Voyez Hanpwar. (J. ee INTA: ( Bot.) Voyez Hanra. (3) HÉOROTATRS. ( Ornith. ) M. Vieillot a formé, sous ce nom, que la principale espèce porte à Atooï, l’une des îles Saudwich, un genre d'oiseaux qu'il a appelé en latin meli- threptus ; ce genre comprend tous-les certhia des Terres Aus- trales, dont Le miel et le beve | rés former la nour- riture, et quin’ontniles ni la langue conformée comme la deii Jla “donné pour caractères à ces oiseaux le bec arrondi à la base, entier, plus court ou plus zong que la tête, arqué , acuminé ; les narines ovales , à demi couvertes d’une membrane; la langue longue, divisée en deux filets, ou ciliée à la pointe; les trois premières rémiges presque égales , et les plus longues - de toutes chez la plupart; les deux extérieurs des trois doigts de devant unis à la base, et l’interne libre. M. Cuvier. ayant reproché à M. Vieillot d'avoir placé parmi ses héoro-taires des espèces qui auroient été classées plus: convenabiement avec les dicées ; les fourniers et les philédons du premier de ces auteurs, correspondant aux polochions , aux créadions et aux picchions du second, celui-ci a répondu que, le bec échancré étant un des caractères principaux du genre Philédon , plu- sieurs des héoro-taires que M. Cuvier y introduisoit n’en pouvoient faire partie, puisqu'ils avoient le bec entier; et . il a cité particulièrement ses héoro-taires bleu , noir et blanc, noir, melanops et cap-noir. M: Vieillot a divisé son genre en deux sections, caractéri- sées : la première, par un bec épais à la base, robuste, très- HEO 563 alongé et trés-arqué; la seconde, par un bec grêle, plus ou moins courbé en arc, quelquefois plus long que la tête. Les les seules indiquées par M. Cuvier, qui ne reconnoîtcomme véritables héoro-taires que ceux dont la queue n’est pas - usée, et dont le bec, extrêmement alongé, est courbé pres- que en demi-cercle. Ces espèces sont: PES E Taas PROPREMENT DIT : Certhia coceinea, Gmel. ; Certhi a, Lat tiert n M AA vestiaria , Vieill., qu’on ne sta re à l’île ï, eteee-eve dans es iles des Amis. fi é té pl Bo 1 Longue de einq pouces deux lignes, elle est Apen près de la grosseur du moineau franc ; le bee et les pieds sont blanchåtres ; l occiput et le haut du cou, de couleur de buffle chez les jeunes, sont d'un rouge PE es chez les vieux , qui ont la tête, le dos, la gorge, la poitrine et le ventre de la même couleur; les pennes alaires et caudates sont aan noix fonte Jes games rouges de cet oiseau servent ? jů fabriquer des manteaux qu'ils ont en grande estime. 2.° L'HÉORO-TAIRB AKAIÉAORA , nom qu’il porte à Owhyhée, Yúne des îles Sandwich: Certhia obscura , Gmel. et Lath. ; Meli- threptus obscurus , Vieill. , lequel, à l'exception d'une tache entre le bec et lYæœil , a tout le plumage d’un vert olive sur les parties supérieures, et jaunâtre en dessous. Cet oiseau ý figuré dans les Oiseaux dorés, tom. 2, pl. 53, est long de cinq pouces Rythmes ce alongie in ee postérieur très-alongé. Ses plumes, des guépiers, etc.,servent aux insulaires. 3.° L’Héoro-rarre nono : Certhia pacifica, Gmel. et Lath. ; Melithreptus pacificus, Vieill., pl..63, tom. 2, des Oiseaux dorés, e les habitans d’Owhyhée nomment hoohoo. Cette espèce, de la grosseur de l’étourneau et de huit pouces de long, a le croupion , les couvertures de la queue et le ventre jaunes; les pennes primaires des ailes bordées de blanc, et le reste du corps noir; le bec de la même couleur, et long de vingt-deux lignes; les pieds noirâtres, grands; les doigts gros et converts d’écailles raboteuses ; les ongles forts, noirs et très-erochus. Les oiseaux qui composent la secondesection de M. Vieillot sont bien plus nombreux. Ceux qu'il a spécialement désignés. 36 20% $70 HEO éominie ne pouvant se placer avec les philédons de M. Cuvier, attendu que leur bec est éntier, sont les cingespèces suivantes : Héono-ramE BLEU : Certhia cærulescens , Lath. ; Melithreptus : cærulescens , Vieill. , Oiseaux dorés, tom. 2, pl. 83. Cette espèce de la Nouvelle-Galles méridionale , longue de cinq pouces, a le dessus du corps d’un brun pâle ; le dessous du cou d’un bleu grisåtre; les parties inférieures d'un blanc-nuancé de couleur de chair; le bec brun; la langue divisée en deux branches ER RS son milieu, et chaque tivinen onién en pinceau, Héoro , Vieill., pi. 55 des Oiseaux dorés, tome 2. Cet oiseau de la Nouvelle» Hollande , d'environ six pouces de longueur, a la tête et les parties Scpiientes res du corps d’un gris cendré;-le devant du cou, le milieu dela poitrine et du ventre, et les couvertures des ailes noirs , ainsi qu’une bande demi-circulaire bordée de blanc sur les côtés de la gorge ; les flancs gris ; les pennes alaires et caudales noirâtres , avec une partie des barbes exté- rieures EENS Héoro xor ; Melithreptus ater,Vieill., pl. 71 des Oiseaux dorés, tom. 2. M. Viéillot «ui trouve d'assez grands faprorts entre cet oiseau, dont lal longueur estde ec in et le précédent, le regarde comme pouvant + en être la. femelle, ou celle de l’héoro-taire tacheté, pl. 57, lesquels sont tous deux de la même contrée. Quoi qu’il en soit, celui-ci a la tête et le nn Je "tps dan bruy naiire, le haut de la gorge noir; les côtés du cou ; la gorge, la poitrine et le ventre noirâtres", ainsi que les ailes et la queue, dont les bords extérieurs sont jaunes. Héorc-rA1RE mécanors : Certhia melanops , Lath.; PR esa tus melanops, Vieill., pl. 85 des Oiseaux dorés, tom. 2, sous le nom d'héoro-taire mellivore. Cet oiseau, qui a environ sept pouces de longueur, et qu’on trouve à la Nouvelle-Galles du Sud, a le dessus de la tête roux ; une bande blanche passe au-dessus de l'œil, qui est entouré d’une tache noire plus large ; une bandelette de la même couleur s'étend en forme de croissant depuis lei oreilles j jusqu ’au Le se, la gorge, qui est blanche, i Ẹ p dneoros dont le dessus est roux Le bec est iry tbru HÉORO-TAIRE CAF-NOIR : Certia cucullata, Lath. ; ; Melithreptes | HEO l 574 eutuilatus, Vieill., pl. 6o des Oiseaux dorés, tom. 2. Cette espèce a cinq pouces trois quarts de longueur; sa langue est ciliée ; sa tête est couverte d’un capuchon noir ; les côtés du cou et zug ehtoa rank jaunes; la gorge est traversée par une bande poitrine et les parties inférieures sont de couleur de souci ; les pennes alaires_ et caudales sont noires. Il y a lieu de penser que l’héoro-taire à coiffe noire, certhia atricapilla, Lath., et melithreptus atricapillus, Vieill., dont la longueur est la même que-celle du pr récédent , et qui habite comme lui la Nouvelle-Hollande, wen est que la femelle, Les héoro-taires à collier blanc , neghobarra, et vert - olive, o aaa ök “a et 68 de M, Vieillot rsont placés, par M Gutier, à on 5 fouge, a été décrit so sous le ; mot Dicés, tom. XII 1 de ce ea, pag. 175. On trouve, dans la seconde section des héoro-taires de M. Vieillot, la description de beaucoup d’autres espèces, Héo Mclithreptus GE Vieill, Cet oiseau de la pra ad Galles méridionale , dont les mouches sont la principale nourriture, est d’une extrême mobilité - Héoro-TaIRE ARDOISÉ ; Certhia canescens, Vieill. De la Nou- velle-Galles du HÉORO-TAIRE A BEC Fe Certhia tenuirostris , Lath_ 2° supp. du Synopsis , pl. 29 ; Melithreptüs tenuirostris, Vieill De la Nouvelle-Galles. Héono-ratre BRUN : Certhia fusea, Gmel. en des ae Juscus, Vieill. HÉORO-TAIRE A TÊTE BLANCHE ET NOIRE : Cardis albicapilla Temm.; Melithreptus albicapillus, Vieill., dont l’héoro-taire à e blanche, melithreptus albicollis du même auteur , qui se trouve, comme le premier, à la Nouvelle Hollande, pa- roît être la femelle. H TAIRE A GORGE JAUNE ; Melithreptus Jlavicollis, Vieill, De la Nouvelle-Hollande. + HÉORO-TAIRE JAUNATRE; EEE Jlavicans , Vieill. De la même contrée. 572 HEO | Héono-raine kuyamgra: Certhia cardinalis, Gmel. et Lath.; Melithreptus cardinalis , Vieill. On le iiare a la Neuvelle- Hollande, et il est aussi fort communà l'ile de Tanna. Héono-raiRE MOUCuETÉ: Certhia guttata , Lath. ; Melithreptus guttatus , Vieill,, Oiseaux dorés, tom. 2, pl. 5g. De la Nouvelle- Hollande. Héono-rarre DE LA Nouverte-Horranne: Certhia Novæ Hollan- diæ, Lath. ; Melithreptus Novæ Hollandiæ , Vieill. Héoro-raiRe ROUGE TaCHgté : Certhia dibapha, Lath. ; Meli- threptus dibaphus , Vieill. Oiseau de la Nouvelle-Galles méri- dionale, qui, même suivant M. Vieillot Portes mieux placé parmi les dicées. HÉORO-TAIRE SANGUIN : Cris sanguinolenta , Lath.; Meli- threptus sanguinolentus , Vieill. De la Nouvelle-Galles, _ Héono-rarme À Tête GRISE; Melithreptus. gilvicapillus , Vieill, De la Nouvelle-Hollande. Héono-rare véLocs : Certhiæ agilis , Lath. , et Melithreptus. agilis, Vieill. De la même contrée. __ Héono-TAIRE VERDATRE; Melithreptus virescens, Vieilk De la Nouvelle-Hollande. HÉORO-TAIRE VERT-BRUN ; Certhia pipilans, Lath. Cet oiseau, dont le chant est un babil continuel , se trouve dansla mêmes contrée. (Cm. D.) k FIN DU VINGTIÈME VOLUME». IMPRIMERIS DÉ FH NORMANT, RUE DE SEINE, N° 8,