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_ A
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= (W. P.). _ Synopsis muscorum Europæo | set de ET me “Editio
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES DEUX Mois
Sommaire du N° 1.
Études sur le péristome (suite). Pæiriserr. — Notice sur elques mousses de l’Amérique du Nord. ReNAuLD et CARDOT. nn Sauteri et H. fastigiatum. Amann. — Notice sur une Mycose sporange des Mousses. Amann. — Bibliographie. — Avis.
| TÉTRAPHIDÉES.
Coupons transversalement un péristome encore jeur Tetraphis pellucida. Sous une enveloppe formée d’une s« couche de cellules courtes, qui constitue l’opercule, trouvons un cercle plein, composé à l’intérieur, sur une surface, de grandes cellules hexagones et incolores, à
rieur; de deux ou trois rangs de cellules plus petites et _ régulières, inégales, à parois épaissies et color _ sent par degrés aux cellules hyalines du centre. cherchons quel est le nombre de ces cellules col une même circonférence, nous verrons que ce noi rien de constant; il est plus grand vers la base, et progressivement jusqu'au sommet du péristome ; partie inférieure, on en compte le plus souvent de de telle sorte que plas tard, quand le cercle pri
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uant entre elles d’une couche à l’autre, et formant par leur assemblage un tissu assez irrégulier ; leurs parois sont colorées en rouge-brun, et sont. assez fortement épaissies, surtout les latérales, En somme, l'aspect est assez analogue
_ à la coupe d’une dent dans un Polythric, surtout de celles où
les fibres sônt creuses. Si maintenant nous examinons un des segments sur sa face extérieure, nous reconnaitrons que les cellules colorées qui forment son écorce sont étroites et allongées, ressemblant aussi en ce point, au moins dans une certaine mesure aux fibres péristomiales des Polytrichacées. Il reste pourtant une différence importante; tandis que dans les Polytrichs ces fibres étaient parfaitement simples, non cloisonnées, se continuant sans interruption d’une extrémité de la dent à l’autre, ici, au contraire, elles n’occupent cha- cune qu'une partie de la longueur du périsitome ; elles se succèdent les unes aux autres de bas eu haut, et la largeur des segments diminuant progressivement, celles qui forment sa partie inférieure ne sont pas loutes remplacées dans sa partie supérieure. Vers le haut, elles sont en moyenne de 10 à 15 fois aussi longues que larges, el élles semblent assez souvent se Lerminer par un sommet aigu, qui vient se placer obliquement à côté d’une fibre voisine ; mais on trouve aussi mêlées des cellules plas courtes et plus larges, séparées les unes des autres par des cloisons horizontales. En général la longueur de ces éléments du tissu coloré paraît diminuer progressivement, à mesure que l’on approche de la base, de telle sorte qu'il arrive à la fin à ressembler beaucoup à celui que l’on observe dans la couronnne basilaire des Polytricbs ; dans le haui, au contraire, il tend à se rapprocher de la struclure de leurs dents, mais sans y arriver tout à fait. J] semble que dans les Polytrichs une évolution plus avancée du péristome ait abouti à une différenciation plus complète de ses éléments: la base se compose de cellules presque carrées, tundis que les dents ne contiennent plus que des fibres verticales simples; ici, les cellules de la base sont moins courtes, celles du sommet moins allongées : au lieu d'un changement brusque, c’est une modification graduelle d'une extrémité d’un segment à l’autre,
Dans le genre Tetrodontium la différenciation est encore plus faible : les cellules corticales des segments sont moins allongées que dans les Telraphis, moins épaisses et moins colorées, moins différentes sous tous les rapports de celles de la partie centrale,
n somme néanmoins lorsque l’on compare l’ensemble de la masse conique recouverte par l’opercule dans un Tetra- phis avec les organes homologues des Polytrichacées, on peut y reconnaitre le même plan de struciure; la section corlicale de chaque segment, avec ses deux ou trois rangs de
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cellules épaissies et colorées représente assez bien la coupe d’une dent ou d’une collection de dents dans un Polytrich, tandis que la partie centrale hyaline correspond évidemment à la columelle.
On peut donc considérer ces deux péristomes comme dépendant d’un même type, dont-les Tetraphis nous auraient en quelque sorte conservé l’ébauche, et dont les Polytrichs représenteraient un degré beaucoup plus élevé, un per- fectionnement ultérieur.
Dans tous les cas, la structure du péristome dans ces deux familles diffère profondément, sous tous les rapports, de celle des Arthrodontées. D’un côté, des parois cellulaires, séparées de celles qui formaient avec elles des utricules clos, associées au contraire à des parois contigües qui appar- tenaient à des cellules voisines, devenues solides par le dépôt d’ane matière épaississante , et composant par leur assemblage des lames minces articulées ; de l’autre côté, des cellules entières, consolidées dans toutes leurs parties, et groupées en assez grand nombre, de manière à constituer un tissu compact ; le cercle formé par ce tissu se partageant. aussi en divisions de nombre variable, depuis 4 segments chez les Tetraphis jusqu’à 64 dents chez les Polytrichs, mais chacune de ces divisions contenant toujours plusieurs séries de cellules en largeur et plusieurs couches en épais- seur, Sans qu'on observe jamais rien de semblable aux 16 rangées de grandes cellules des Arthrodontées, qui forment chacune une seule dent par leurs cloisons dorsales chez les diplolépidées, et une seule dent aussi par leurs cloisons ventrales chez les aplolépidées. Entre ces deux modes de formation du péristome, il semble qu'il n'y ait. rien de commun,
N'existe-t-il cependant entre ces deux structures aucune transition, aucune forme intermédiaire ?
À priori on peut admeltre que ces transitions ont dû exister. La nature ne fait pas de sauts, a dit Linnée, et nous comprenons aujourd'hui que des formes actuellement très différentes peuvent cependant être descendues d’une sonche commune, dont elles se seraient éloignées progressivement, en se séparant de plus en plus les unes des autres, et ordi- naïrement en précisant davantage les traits de leur orga- nisation. Les formes intermédiaires et ambigües qui repré- senltaient les degrés successifs de cette évolution ont pn disparaître avec le temps, et souvent on n’en retrouve plus que les vestiges, nécessairement incomplets, dans les débris des époques géologiques antérieures ; mais il arrive anssi
parfois que quelques-unes de ces formes primitives ont per- …
sisié jusqu’à nous et nons aident à nous représenter les évolutions passées.
À REVUE BRYOLOGIQUE.
C'est dans les deux familles des Buxbaumiacées et des Encalyptées qu’il faut, à mon avis, chercher la trace de ces structures intermédiaires qui ont dû précéder la constitution définitive et parfaite des deux types du péristome dans les mousses.
BUXBAUMIACÉES.
Considérons d’abord le Buxbaumia indusiata. Comme dans toutes les espèces de celte famille, c’est le péristome interne qui est le plus régulier et le mieux caractérisé. Il consiste en une membrane conique, tronquée à son sommet, mais du reste très entière, plissée en éventail, de manière à former 32 carènes saillantes en dehors, et 32 autres saillantes en dedans, qui alternent avec les premières, Les carènes dorsales sont fortement épaissies, et elles présentent cha- cune deux trabécules linéaires, accolées, qui les suivent dans toute leur longueur ; sur les plis ventraux on ne dis- tingue qu’une seule ligne mince, non saillante. En examinant attentivement les 64 bandes verticales ainsi limitées, on aperçoit en outre des lignes transversales plus obscures, qui dessinent deux réseaux : un réseau dorsal, formé de lignes parallèles qui vont d’une des carènes extérieures à la carène homologue voisine ; un réseau ventral, moins régulier, dont les lignes plus obliques, plus courtes et moins rapprochées circonscrivent des trapèzes, limités d’un côté par une carène dorsale, et de l’autre par une carène ventrale, n'occupant ainsi en largeur que la moitié des rectangles dorsaux, mais plus allongés dans le sens vertical. En somme celte struc- ture, sauf le nombre plus grand des plis, ressemble assez à celle de la membrane basilaire des Bryacées.
En dehors de cette membrane interne, on trouve ordinai- rement un grand nombre de dents, disposées en plusieurs rangées concentriques ; on en comple souvent quatre rangées, celles du cercle intérieur plus grandes, les autres diminuant progressivement de hauteur du dedans au dehors. Ces dents sont orangées ou grisâtres, papilleuses, irrégu- lières, de largeur très inégale, souvent réunies deux ou trois ensemble, de manière à former des lambeaux dune certaine étendue. Elles se composent chacune de deux lames en épaisseur, et elles sont partagées par des lignes transver- sales en articles plus ou moins hauts, comme celles des Arthrodontées ; on y distingue aussi assez souvent une ligne verticale qui divise une de leurs lames en deux parties ordinairement inégales. Quand elles sont réunies plusieurs ensemble, on distingue des lignes verticales, obliques ou sinueuses sur les deux faces. Tout à fait en bas les dents de chaque rangée paraissent se réunir en une membrane cir- culaire très courte, et si l'on opère une coupe de la capsule
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un peu au-dessous de son orifice, on parvient à constater que toutes ces membranes se rattachent les unes aux autres à leur base, de manière à former plusieurs cercles de cellules creuses, qui alternent entre elles d’une rangée à l’autre ; le plus intérieur de ces cercles surlout est bien visible, et l’on reconnait qu’il donne naissance, d'un côté au péristome interne, et de l’autre aux dents de la rangée la plus élevée.
Il semble donc que l’on peut considérer toutes les dents et le péristome interne lui-même comme les restes d’un tissu, composé à l’origine de plusieurs rangées circulaires de cellules, dont les cloisons latérales et horizontales se seraient résorbées, tandis que les cloisons tangent'elles se seraient épaissies et auraient seules persisté, les unes en demeurant unies entre elles en une membrane continue, les autres en se séparant suivant des lignes verticales pour constituer des dents indépendantes.
Ce mode de formation du péristome serait donc semblable au fônd à celui des Arthrodontées: il en différerait senlement en ce que le tissu primitif serait ici beaucoup plus complexe, le nombre des couches concentriques de cellules étant plus grand et le nombre des cellules qui composent chaque cercle étant aussi plus considérable et en même temps moins fixe, moins régulier.
Mais d’un autre côté, c’est là précisément un des caractères essentiels des Nématodontées : des cellules en grand nombre et en nombre variable sur la circonférence de chaque cercle péristomial, et plusieurs couches de ces cellules s’agglomé- rant dans l'épaisseur du péristome, Pour passer de la structure d’un Tetraphis ou d’un Polytrich à celle de notre Buxbaumia, il suflirait de supposer que les cellules qui composent la couronne de ces Nématodontées, au lieu de demeurer entières et soudées en un lissu compact, épaississent au contraire inégalement les éléments de ce tissu, ne conso- lidant que leurs cloisons tangentielles et laissant les autres se résorber.
Gette analogie deviendra bien plus frappante encore quand nous rapprocherons”"de cette structure celle du Buxbaumia aphylla. Dans cette seconde espèce, on trouve d'abord un péristome interne presque entièrement semblable à celui de … la précédente ; les deux trabécules de chaque carène exté- rieure sont encore plus saillantes ; elles montrent des articu- lations plus distinctes, allernant entre elles d’une trabécule à l’autre, auxquelles viennent se rattacher les lignes horizon- tales du réseau dorsal. En dehors de cette membrane on {rouve une seule rangée de dents, à peu près semblables aussi à celles du Buxbaumia indusiata, quoique moins développées et moins régulières, et enfin entre ces dentsetle
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bord de la capsule se place une couronne circulaire épaisse, composée de plusieurs rangées de cellules ovoïdes ou prismatiques, lisses et luisantes, qui dans les assises supé- rieures deviennent plus allongées, se terminant alors en pointe, quelquefois s’agglomérant pour former de petites pyramides saillantes , souvent aussi se séparant les unes des autres et se désagrégeant en se gonflant sous l’inlluence de l'humidité,
Plusieurs auteurs et particulièrement Schimper avaient conclu de ces derniers détails que ces cellules devaient être assimilées à celles qui composent l'anneau dans les Artbro- dontées; mais M. Lindberg a très bien montré que celle couronne devait plutôt être considérée comme analogue à celle qui entoure la columelle dans les Tetraphis, et par suite aussi à celle qui forme la base des dents dans les Polytrichacées. En comparant des coupes longitudinales du péristome, prises les unes dans le Buxbaumia aphylla, les autres dans le Polytrichum sexangulare ou dans l’Atrichum undulatum, on reconnailra aisément que la structure est tout à fait la même: ce sont toujours quatre ou cinq rangées de cellules, à peu près de même forme et de même aspect, réunies en un tissu compact qui se rattache de la même manière à l’exoderme de la capsule; et il importe peu qu'ici les cellules supérieures de ce tissu tendent à se détacher les unes des autres. Si les propriétés bygrospiques de ces cellules contribuent en quelque mesure à là déhiscence du fruit, on pourra bien, si l’on veut, comparer leur ntilité à celle de l'anneau dans les autres mousses, mais leur signification morphologique n’en demeurera pas moins loute différente.
_ Ce qui constitue les véritables anneaux, c'est une différencis - tion de quelques cellules de la couche la plus extérieure de la capsule, qui, vers les points où l’opercule doit se détacher, s’épaississent d’une façon particulière et prennent des formes spéciales. Ici, au contraire, il s’agit de couches intérieures et profondes, occupant exactement la place de celles qui forment le péristome dans les autres mousses. En comparant particulièrement le Buxbaumia indusiata et le Buxbaumia aphyila, on voit que ce sont les mêmes couches, placées de la même manière, qui chez l’une forment la couronne et chez l'autre donnent naissance à des dents papilleases, Le Buxbau- mia indusiata a du reste aussi une couronne, semblable à celle du Buxbaumia aphylla, composée de cellules de même figure et de même aspect, lisses el entières; mais cette couronne est beaucoup plus étroite, par cela même que les dents sont beaucoup plus nombreuses et occupent un plus grand espace: on comprend ainsi que c’est le même tissu qui dans l’une des deux espèces a été spoye en plus grande partie à la formation des dents e: dans l’autre en plus grande
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proportion à la formation de Ja couronne; dans le premier cas, un plus grand nombre de cellules s’épaississaient seule- ment sur leurs parois tangentielles et se couvraient de papilles, et, dans le second cas, un plus grand nombre de ces mêmes cellules demeuraient entières et lisses. Remarquons d’ailleurs que dans le Buxbaumia indusiata le nombre des dents est très variable, de telle sorte que son péristome semble passer par toutes sortes de degrés à celui du Buxbaumia aphylla.
Enfin, en observant de près la surface intérieure de la couronne dans cette dernière espèce, on voit que la couche par laquelle elle se termine et qui touche immédiatement aux dents, est doublée d’une lame mince, couverte de papilles comme les dents elles-mêmes et d’un aspect tout semblable, Les plaques minces et papilleuses qui composent celte lame sont évidemment les restes, les cloisons exté- rieures d’une couche de cellules, résorbée en partie, dont les. cloisons opposées ont dû entrer dans la composition des dents. Il ya donc ici un passage visible du tissu lisse et compact de la couronne aux dents libres et papilleuses. A'un_ point de vue plus général, nous avons en quelque sorte sous les yeux, dans cette espèce, le passage du péristome néma- todonté au péristome arthrodonté, l’un composé de cellules entières et l’autre de cloisons épaissies. En voyant ces deux structures associées ainsi dans une même capsule, il ne nous est pas difficile de comprendre comment l’une a pû dériver de l’autre ou platôl comment elles ont pà dériver toutes deux d’une organisation plus complexe, à traits moins arrêlés et moins précis.
Le genre Buxbaumia doit donc probablement être con- sidéré comme un exemple de ces formes moins bien définies et plus variables qui ont dû précéder les types fixes et. nettement caractérisés que nous observons aujourd'hui. Par son isolement au milieu des familles actuelles de mousses, par l’aspect étrange de ses fruits, par la multiplicité et l’inconstance des éléments de son péristome, il offre tous : les caractères d’une race très ancienne, associée sans doute dans les époques géologiques antérieures à d’autres formes analogues, et survivant seule aujourd’hui à de nombreux. genres éteints, Il ne comprend plus que quatre espècés connues. Le genre Diphyscium, qui lui est évidemment allié, montre déjà une structure péristomiale, moins com- plexe et comme diminuée, réduite à peu près à la mem- brane interne, qui elle-même, par le nombre de ses carènes ramené à 16, est bien voisine du type des Arthrodontées et semble se rapprocher de certains péristomes aplolépidés (Synirichia ou Cinclidotus), autant et peut-être plus que du péristome interne des Diplolépidées. HE
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Mais on peut mettre en regard des Buxbaumiacées une autre famille, qui, par l’aspect de ses fruits, a quelque chose d’analogue, et qui semble aussi se ratiacher à ces races primitives, aujourd’hui disparues : c’est celle des Dawsoniées.
DA WSONIÉES.
Le système végétatif des Dawsonia est tout à fait sem- blable à celui des Polytrichs, mais la structure du péristome est bien différente.
Il se compose d’une multitude innombrable de filaments
semblables à de longs poils, qui occupent toute la partie supérieure du fruit sous l’opercule, et qui, après ‘sa chute, s’étalent en un large pinceau. Ces filaments sont très allongés : ils atteignent plus de cinq millimètres dans le Dawsonia superba ; leur largeur varie de 15 millièmes à 25 millièmes de millimètres ; ils paraissent simples et con- tious dans toute leur étendue, sans aucune trace de cloisons; dans certaines espèces, par exemple, dans le Dawsonia polytrichoides, ils sont plats et très minces: dans le Dawsonia superba ils deviennent un peu plus épais, et leur coupe semble à peu près arrondie ou anguleuse. A leur base ils se réunissent et s’enchevêtrent en une masse serrée, qui se divise en deux parties: l’une, périphérique, forme une couronne épaisse qui adhère au bord de la capsule un peu au-dessous de son orifice ; l’autre, centrale, paraît (erminer la columelle.
La couronne a à peu près la même structure que dans les Polytrichs : son tissu se compose d’une grande quantité de petites cellules, courtes et irrégulières, à parois épaisses et colorées , qui forment des couches nombreuses dans le sens radial, et dans lesquelles on distingue des cloisons horizon- tales et obliques aussi bien que des cloisons verticales. Ce péristome, considéré à sa base, ne diffère donc pas sensible- ment de celui des autres genres des Polytrichacées, et par conséquent, il peut être aussi comparé sous ce rapport à la couronne des Buxbaumia el au tissu qui remplit la partie supérieure du fruit chez les Tetraphis; mais celte ressem- blance cesse brusquement lorsqu'on arrive aux filaments capillaires .qui forment le pinceau. Ces filaments n’ont qu'une analogie apparente avec les dents multiples du Buxbaumia indusiata : là les denis sont articulées, composées . Chacune de deux lames qui représentent des cloisons épais- sies et accolées, la partie intérieure des cellules étant détruite ; 1ci rien de pareil. Ces fils simples et continus ne _ ha être comparés qu'aux fibres qui composent les dents ans les Polytrichs, et encore les différences sont-elles plus grandes peul-êlre que les ressemblances. Les fibres des
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Polytrichs sont toujours réunies et soudées - en assez grand nombre en un tissu qui présente plusieurs couches en largeur et en épaisseur; elles forment ainsi un cercle régulier de. dents, dont le nombre est généralement bien déterminé. Ici les filaments sont presque toujours absolument isolés ; rarement quelques-uns demeurent unis dans une petite por- tion de leur longueur pour se séparer bientôt. A ce point de vue, ils pourraient rappeler les cellules qui s'élèvent en forme de crête saillante sur la face antérieure des dents dans les Polytrichs de la section Pterygodon; mais ces cellules isolées sont toujours incomparablement plus courtes.
Pour imaginer l’origine de cette espèce de chevelure de Dawsonia, il faudrait se représenter les fibres dentaires d’un Polytrich comme se séparant les unes des autres et s’allon geant démesurément, tout en se multipliant dans des propor- tions énormes. Mais ce qui est vraisemblable, c’est que le type des Dawsonia est bien antérieur à celui des Polytrich et qu’il est bien plus rapproché de la souche primitive qui _ été le point de départ de ce groupe de mousses. La structure
du péristome dans les Polytrichs est une structure très perfectionnée, adoptée évidemment à un but bien déterminé ménayée d’une façon admirable pour retarder et régularise l'émission des spores. Elle doit donc avoir été le résultat _ d’une longue évolution, et bien que cette famille remonte probablement à une époque géologique déjà très ancienne elle doit être cependant bien postérieure aux formes beaucoup plus mal définies des Buxbaumiées et des Dawsoniées ; elle doit en avoir été séparée par de nombreuses formes intermé diaires ; elle serait donc déjà bien plus éloignée que ce deux dernières familles de l’origine commune des deux type du péristome.
_ Remurquons d’ailleurs que les filaments capillaires ‘des Dawsonia ne partent pas seulement de la couronne; il ÿ et aussi qui naissent de la columelle. C’est une analogie di plus entre cette structure et celle des Tetraphis : toutes ] deux semblent se rapporter à une phase de l’évolution des mousses où il ne s'était pas encore produit de différenciali bien précise entre le centre et la périphérie dans la pee | sporogone qui est recouverte par l'opercule,
Les Dawsoniées me paraissent donc représenter l’une formes les plus anciennes du type nématodonté, tandis qu les Buxbaumiées représenteraient le commencement de | transition aux Arthrodontées. Enfin les Encaly ées, « ju nous reste à étudier, représentent, à ce qu’il semble, utre phase de cette transition, déjà plus rapprochée den où le péristome | arthrodonté tend à prendre de nes plu cises et plus semblab les à celles qui ont définitiv
otice sur quelques mousses de l'Amérique du | Nord (Suite).
Dans le n° 5 de 1888 de la Revue Bryol. nous avons décrit ièvement sous le nom de Dicranum sabuletorum Ren. et Card., une mousse dont la synonymie tend à se compliquer de telle sorte qu’une note explicative devient nécessaire. En 1886, nous avons distribué celle espèce sous le nom de num arenarium Ren. et Card. et c’est ainsi qu'elle est ndiquée dans l’Enumération provisoire des Cryptogames de la sse Louisiane, publiée en 4887, par M. Langlois. Plus tard, nous avons substitué à ce nom celui de 2. sabuletorum, afin éviter toute confusion, ayant su que M. Limpricht ‘avait appelé Dic. arenaceum une nouvelle espèce de Silésie. Mais leurs notre mousse est identique à celle publiée en nature par Sullivant et Lesquereux dans les Musci bor. am. exsiccati édition, n° 86), sous le nom de Die. spurium var, avec le synonyme de Pic. condensatum Hedwig. D'un autre côté, quereux et James dans le Synopsis of the Mosses of Nor. rica répètent celte indication et donnent comme syno- ne au Dic. spurium type le Dic. pallidum Br. et Sch ol. Eur. Or, nous avons eu récemment l'occasion de voir ns l’herbier du Jardin botanique de Bruxelles deux échan- lons éliquetés Dicranum pallidum Br. el Sch. et complète- ment identiques à notre Die. sabuletorum. L'un provient du , l'autre de l'Ohio, tous deux étiquetés de Ja ma ême de Schimper. e Dic. pallidum B. CR est ainsi mentionné Pres l'Adum o Floræ muscorum de Jæger : ; F4 D. pote B. S. (Bryol. eur. Jon), C. Mull. D de . scoparium Sull. Musc. All. n° 4 155. atria : Am. sept. locis variis (Beyrich, Sullivant). ; R rché le passage du Bryoloqia eur f on dans cette citation, Les a t du Die. Mühlenbeckii s'expriment ains spèce trouvée une seule fois à la localité « iquée, a quelque ressemblance par rapport au gazonne nt et au port des par avec notre Dic. pallidum à Amérique septentrionale ; ; la capsule en est ongue, presque Hs la même q lle du Die. se SE D ù éte WU chil | e d'Europe ne saurai êt
REVUE BRYOLOGIQUE.
du ti botanique de Bruxelles. Il est certain, au à daube que le Dic. pallidum C Mull. Syn. I, 359, est une plante extrêmement voisine ou une simple variété du Dic. scoparium C’est ce qu'ont bien compris Lesquereux et James qui dans leur Manual of the Mosses of North America, après avoir décrit (page 74) la var. pallidum du Dic. scoparium, donnent en synonyme D. pallidam Müll, non Br. Sck. Ils citent un peu plus loin (p. 76), le D. pallidum Br. Sch, comme synonyme du D. spurium Hedw, ce qui n’est pas exact: c’est _ en réalité le Dic. spurèum var, condensatum des bryologues américains, qui n’est pas le D. condensatum de Hedwig dont nous avons fait notre 2. sabuletorum.
Il résulte donc de ce qui précède : 1° que le D, pallidum B. Sch. n’est pas la même plante que le D. pallidum du Synopsis . de Müller; 2 que notre D. sabuletorum est la même chose
_ que 2. pallidum Br. Sch. me
= Maintenant doit-on reprendre ce dernier nom, ie q ‘il _ prête à équivoque ? Nous ne le pensons pas. Remarquons effet que par suite du nouveau nom créé par Müller et qui fait double emploi avec celui de M. Schimper, c'est € _ général la forme du Dic. scoparium que l’on connaît sou nom de D. pallidm. Ainsi M. Braithwaite (British Mi
_ Flora, 148) écrit ce qui suit: « D. pallidum Sch, ( Dic scopa- _« rium Sull. Musc, Alleg. n° 155). 1 cannot distingaish from « D. scoparium, from which it does not differ in male infl. « while the pale color of the capsule cannol have much « specific value, » Si l’on reprenait le nom de D. pallidum Br. Sch, pour notre D. sabulelorum il faudrait nécessairement, pour éviter tout confusion, changer le nom de la forme du Dic. scoparium désignée généralement sous celui de D. pallidum C. M.1 nous paraît donc préférable de conserver le nom de Re Si
lorum en établissant ainsi la synonymie, ASE
Dicranum sabuletorum Ren,. et Card. (2. pallic
. eur. mem. non Mall. Sya I, 359, pr TUE mm var. condensatum Lesq. et James. Manual 181 nor atum Hedw. D. arenartum Ren, el Card, mss.
REVUE BRYO OGIQUE.
reférenda. est ut nonulli estimant, » C’est ainsi que s'exprime himper dans la 2° Ed. du Synopsis, p. 751. Il n’oublie une chose, c’est de nous dire quels sont les caractères qui ndent le Æ. Sauteri si distinct du Æ. fastigiatum. En com- parant la description qu’il donne de ces deux plantes, on voit que les seules différences qui en ressortent se réduisent aux suivantes: _ H. Sauteri. Caespites tenuissimi arclissime adfixi. Perichætii folia intima oblonga et breviter acuminata. ps Capsula sicca vacua subareuata sub ore dilatato stran- ta, — Annulus latus e trié serie cellularum compositus. H. fastigiatum. Caespites dense contexti. — Perichaetii folia intima elongata, longiuscule apiculata. — Capsula sicca vacua truncata. Annulus angustus. c’est tout ! LA. fastigiatum étant répandu aux environs de Davos et ayant récolté dernièrement de jolis échantillons H. Sauteri aussi bien caractérisé qu’il peut l'être, j'ai erché si les deux plantes présentaient des différences si. nchées que le dit Schimper. Voici le résultat de mon examen consciencieux. ? Sauteri est nne de ces espèces qu'il est plus facile de er à l'œil-nu qu'avec l’aide du microscope. Ces petits u étendus qu’il est difficile d’arracher au roc. calcaire sur lequel ils végètent, ces tiges et ces rameaux si nus, à feuilles fortement recourbées, oitun aPposl parti ilier et caractéristique. ‘examen microscopique comparatif ne. donne pas grand bose : les feuilles du À, Sauteri so us petites et plus courtes (longueur Qi, 4, largeur, Ow!, 3) que celles da H. fastigratum (longueur 0,9, largeur 0", 4). Les cellul oyennes sont plus larges el moins longues Fr es pre-
: iérichétiales intimes est trop variable ets les deux qu'on puisse attribuer une valeur RL ux différences invoquées par Schimper. fastigiatum de nombreuses capsules arquées e em trécies sous l’orifice après la sporose. L'examen minutieux péristome , auquel j'ai toujours recours dans les cas lifficiles, ne donne ici que des différences très légères qt ndent à s'etfacer lorsqu'on examine de nombreux écha lons. Le péristome est plus fortement coloré chez l'4. Sau varaît très grand relativement à la capsule très petite. les deux espèces en question l'anneau est repré ( " une zone formée de denx à trois rangées de cellules mes assez irrégulières, un pen & udinal de Ja capsu
deux plantes. di Re
Les spores sont en général un peu plus grandes chez l'A, fastigiatum (0,012 à 0,016 mill.) que chez H. Sauteri (0,008 à 0,010 mill.). .
En définitive, H. Sauteri ne se distingue de H. fastigiatum que par son habitus et sa ténuilé. Comme ces caractère: n’onl qu’une importance secondaire , je fais de cette plante une espèce de 2% ordre que je subordonne au Æypnum fastigiatum. AMANN. — Davos.
Notice sur une Mycose du sporange des Mousses. = Les mousses pas plus que les autres végétaux ne sont à l'abri des champignons parasites. Le sporange surtout, dont les tissus intérieurs lâches renferment une grande quantité de _ matières nutrilives de réserve destinées à la formation spores, présente un milieu particulièrement favorable au développement de ces parasites. L'un d’eux, le plus commu qui s’observe fréquemment dans les années humides, consiste en un Mycelium incolore, dont les filaments très ramifiés, non cloisonnés, ont une largeur d'environ 0,003 mill. renferment de fines granulations et des globules arrondis très réfringents. Je n’ai pu encore découvrir les organes di reproduction de ce champignon qui attaque la capsule avant sa parfaite maturité et non encore déoperculée, à l'intéri de laquelle il pénètre par les stomates. Il envahit le sac porifère et enveloppe de ses nombreuses ramifications les eunes spores qui s'arrêtent dans leur développement perdent leur chlorophylle, se décolorent, s’agglomèrent en ne masse compacte et deviennent incapables de ger Après la chute de l’opercule, ce mycelium envoie des ram dehors qui recouvrent d’un feutre blanc lorifici >s parois de la capsule. Celle-ci sous l'influence du parasite e déforme, se décompose et Lombe bientôt en pourrilure,. (- é. : el ER
'EBRUARY 3% 1883. — Professor Lindberg gave notes on he following mosses, thé greatest part of which are new to the Flora of Scandina via. ee 1. Peltolepis sibirica Lindb. found at knudshôe in Dovre is scarcely more than an extreme form of the variable P. grandis. 2. Jungermannia quadriloba Lindb. nov. sp., a new species that is to be placed between J. Kunzeï and J. lycopodioides var. Flôrkei; male plants detected at knudshôe in Dovre. 3. J'ungermannia elongata Lindb. nov. sp. is paroecious, well distingued from J. Limprichtii ; collected in Norway on the woody slopes of Tronfjeld near Lilla Elvedal. < 4. Jungermannia Subdichotoma Lindb. (1). Thus prof. Eindberg now names his species J. rigida Lindb., because re exists à J. rigida Austin, established in 1869 on … specimens from the Sandwich Islands. - F 5. Jungermannia saccatula Lind. nov. sp. (= J. rigida É. grandis Lindb.) (1) is according to more recent observations well distinguished from J. subdichotoma. es 6. Plagiachila porelloides (Torr.) has been collected in 4873 äralid in Skäne by prof. Lindberg, but it is to be-consi- dered as only a variety of PI. asplenioides. .
Jungermannia Helleri (= 3. verruculosa Lindb.) belongs the genus Cephalozia. | Nardia (Eucalyx) subelliptica Lindb. nov. sp. resembles h tenderer forms of°J. pumila, but it is a true rdia, nearest akin 10 N. obovala; the new species was cted on Dovre at Blesebäck near Kongsvold. Nardia (Marsupella) aemula (Limpr.) bas been collecte rway on Snebättan by M. Lindberg and on Dovre by RU, PR D en mn 10. Bryum (Eubryum) laetum Lindb. n : Br. erythrocarpon very much in the fruit, the leaves ; detected in : nn
= gs Pellolepis RE (Lindb. has Hé hétécted à a | (Wirland), by doctor V. F. Brotherus.
4. Sphagnum medium Limpr., chiefly dsrstatrel throu the chlorophyll-bodies being situated in the midst of the cel is according lo prof. Lindb. in Scandinavia the common species of the section Sph. palustria.
5. The true Sph. palustre is in Finland very rare and found only in more southern En of the country.
6. Tayloria acuminata (1), which has béën géthéred: in Dovre, differs from T. splachnoïdes by narrower leaves" nd the apex of the leaves being very narrow.
Arkiz 5!" 1884. — Prof. Lindberg has throught the gener sity of D° Hooker got the opportunity of examining an original _ specimen of Aeterocladium Kurrii Scbpr. and has found Le
be only a form of Heterocladium dimorphum (Voit.).
DEc. 6tn 1884. — D' VW. F#. Brotherus announced to th Flora of Finland three new mosses, all of which had bee: - détectéd by himself, viz: Webera séssilis , Tortula _— j var. mucronifolia ana Stereodon Vaucheri a SP Snenere
La
© KRYPTOGAMEN- FLORA von TT À Oesterreich und dér Schweiz. Die LAUBMOOSE von Gusrav Limpricur, 9. Liefer und 10. Lieferung. — Leipzig. Verlag von Éduard Kummer, 1888. — Chaque livraison ? mark 40 P£..
Les livraisons 9 et 10 de cette grande flore contiennent | pages 513 à 640 et les figures 158 à 180. Voici la ist > d espèces qui y sont décrites : _
istichium capillaceum M LAS ca vifoli [ me
eana, P ot ca, : ymodon rubellus, D. one” D. Füber D. lurid s D. cordatus, D. lophaceus, D. rigidulus, D. spadiceus D, alidus, D. rufus, D. giganteus. Leptodontium fexifoli styriacum. Trichostomum cylindricum, T. Dm ve Anacalypta cœæspitosa), T. pallidisetum, T. brevifoliu: rispulum , T. viridulam , T. mutabile, T. nitidum , ! Nr flavoviréns ; à vitidiflavum, T. Le Ehrenbergii (RO ee oma
16 | REVUE BRYOLOGIQUE. |
. flexiseta. Leptobarbula berica, Tortella cæspitosa, T. ineli- nata, T. tortuosa, T. fragilis, T. squarrosa. Barbula unguicu- Jata, B. fallax, B. reflexa, B, vinealis, B. sinuosa, B. revoluta, B.-Horuschuchiana, B. gracilis, B. icmadophila, B. bicolor, B. convoluta , B. flavipes, B. paludosa. Aloina brevirostris, A. rigida, A. ambigua, A. aloides.
__ G WannSTORF. — Aevision der Sphagna in der Bryotheca europæa von Rabenhorst und in einigen älteren Sammlungen {Hedwigia 1888, Heft 11-12). M. Warnstorf donne les noms des sphaignes publiées dans les exsiccata de Raben- horst, Ehrhart, Mougeot et Nestler, Funck, H. Müller, Sendtner et De Brébisson.
F. STepHANI. — Hepaticæ portoricenses ( Hedwigia 1888, p 276-299, tab. XI-XIV.— L'auteur indique 111 espèces dans cette île. Je ne donnerai que les noms des espèces nouvelles et de celles qui sont l’objet de notes, ce sont: Aneura fucoides , À. virgata, A. Zollingeri n. sp., A. Schwaneckei p. sp, Bazzania Wrightii. Kantia portoricensis n. sp. Odon- tolejeunea accedens. Taxileieunea antillana n. sp., Odonto- Jejeunea Berteroana, Ceratolejeunea Breutelii, Odontolejeunea convexislipa, Taxilejeunea Eggeriana n. sp., Platylejeunea
ranulata. Odontolejeunea lunulata, Microlejeunea ovifolia, Harpalejeunea patentissima, Diplasiolejeunea pellucida, Neurolejeunea portoricensis, Cololejennea stylosa n. sp., Pycnolejeunea Schwaneckii n. sp., Cololejeunea sicæfolia, C. Sintenisii n. sp., Harpalejeunea siricta, Euosmolejeunea trifaria. Lepidozia commutata n. sp., L. verrucosa. Microp- terygiuom portoricense n.sp., M. Martianum n. sp., Plagio- chila bicornis, P. distinctifolia. Radula portoricensis n. sp., R. tectiloba. Scapania portoricensis. Syzygiella perfoliata. _ Les quatre planches contiennent : Lejeunea accedens, L. antillaua, L. Eggeriana, L. ovifolia, L. stylosa, L. macroloba, L. Schwaneckï, L. sicæfolia, L. Sintenisii. Micropterygium portoricense, M. Martianum. Radula portoricensis, R. tectiloba.
Avis.
_ Les botanistes qui désireraient compléter leur collection de Ja Revue Bryologique, peuvent se procurer chacune des” douze premières années, au prix de 3 francs, en s’adressant
irectement à T. Husnot, PR nd em. _ Prière de me donner des adresses pour la liste des bryologues du monde que je voudrais publier dans le prochain
° EL
No 9 = 46e ANNÉE
1889
REVUE BRYOLOGIQ
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
UE
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en
anglais.
Sommaire du No 2.
Liste des Bryologues du monde.
Liste des Bryologues du monde.
Les botanistes qui connaîtraient des additions ou des changements à faire à cette liste
sont priés de les adresser à M. Husnot.
EUROPE
ALLEMAGNE Ahles, Professor, Stuttgart.
F. Arnold, Oberlandesgerichtsrat, Sonenstrasse, 7, München. | :
Barbiche, curé à Pontoy par Solgue, Lorraine.
W. Baur, Apotheker, Fihenheim, Baden. Beckaus, Superintendent, Hæxter, Westphalie,
G. Beckmann, Apotheker in Bassum {[Bremen). Bertram, Pastor, Braunschweig.
Bertram, Apotheker, Apolda bei Weimar.
G. Biene, Lehrer, Dresden. ;
Blanck, Oberstabsarzt, Schwerin, Mecklenburg.
0. Borgsteite, Apotheker, Tecklenburg, Westphalie. G.-M. Bose, Leipziger strasse, Dresden.
W. Brehmer, Senator, Lubeck.
Britzelmayr, Kreis-Schulinspector, Augsburg.
H. Brockmäller, Schwerin, Mecklenburg.
A. Brückner, Lehrer, Gymnasiumsgasse, 7, Coburg. D' Buddeberg, Bad, Nassau.
C. Correns, Heustrasse, 20, München. _ À. Doms, Seminarlehrer in Cüstrin.
Dresler, Cantor, Lœwenberg, Silésie. F. Edlich, Maler und Photograph, Dresden. H. Eggert, Lehrer, Neustadt, PAP ras
_ G:-É. Eiben, Seminarlehrer, Aunich, Osi-Friesland.…
4
18 REVUE BRYOLOGIQUE
= Emmerich, Hofrath, Schuldirector, Meiningen. Dr Ehrardt, Passau. E. Fick, Apotheker, Hirschberg, Silésie. K. Flach, Arzt, Würzburg. : 5 Re R. Fritze, Gutsbesitzer, Rydultau bei Gernitz, Silésie Supé- rieure. W. O. Focke, Dr med., Bremen. : À. Gayer, Professor, Aschaffenburg, Bavière. _ A. Geheeb, Apotheker, in Geisa, Saxe-Weimar. E. Geres, Oberslieutenant, Carlsplatz, 21, Freiburg, Bade. K. Goebel, professor, Marburg, Prov. Hessen-Nassau. Goll, Pfarrer, Boetzingen bei Eichstetten, Bade. = Gonnermann, Apotheker, Neustadt bei Coburg. = D" Gotische, Altona bei Hamburg. Dr H. Gräf, Apotheker, Charlottenburg. _ C. Grebe, Kgl. Oberfôrster, Bredelar. C. Haussknecht, Professor, Weimar. Hegelmaier, Professor an der Universitæt, Tubingen. Th. Hellwig, Lehrer, Grünberg, Silésie. _ G. Herpell, Botaniker, St-Goar-am-Rhein,. Hilber, Fortsmeister, München. W. Hintze, sp Berlin. _ A. Holler, K. Bezirksarzt, Memmingen, Bavière. = Jack, Apotheker, Constanz, duché de Bade. = Jahns, Apotheker, in Gœttingen. _ P., Janzen, Apotheker, Eylau. F. Kern, Lôschstrasse, %, Breslau. E. Kienitz-Gerloff, Schumannstrasse, 4, Il, Berlin. . Dr H. Klinggraeff, Langfuhr bei Dantzig. Dr L. Kny, Professor, Schôneberg bei Berlin. R. Kœnig-Warthausen, Warthausen, Wurtemberg. _ 3. Kress, Wundarzt, Kloster Ebrach, Frankonie. _L. Leiner, Apotheker, Constanz, duché de Bade. G. Limpricht, Lehrer, Palmstrasse, 21, Breslau. D’ Luerssen, Professor, Kônigsberg, Ostpreussen. _ C. Lützow, Lehrer, Oliva bei Dantzig. Lucas, Apotheker, Arnstadt, Thuringe. H. Maly, Fabriksbeamter, Aussig-am-Elbe, Bohême. D' Th. Marsson, Apotheker, in Greisswald in Pommern. . Mayenberg, Professor, Passau. = F. Meurer, Augustastrasse, 599, Rudolstadt, Thuringe. J.-C Meyer, Hofapotheker, Beireuth. … Dr Migula, Assistens, Carlsruhe, Bade. L. Molendo, München. | … Dr Herm. Müller-Thurgau, Professor, in Geisenheim. K. Müller, Halle, an der Saale, Prusse. “TS Bibliothekar, Dresden, Ka rec, Nôldecke, Ober-Appellationsgerichts-Rath, in Celle.
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ME AUX FRCneTe
= K. Weinhold, Chemiker, Freiberg in Sachsen.
REVUE BRYOLOGIQUE
Oertel, Custos, Halle an der Saale, Prusse.
Dr Oltmanns, Docent der Botanik in Rostock.
F. Ortloff, Fabrikbesitzer, Coburg.
Osthaus, Oberbergrath, Glausthal-am-Harz.
F. Peichmann, Kreisbauassessor, Landshut.
W. Pfeffer, Professor, Dir. du Jardin Bot., Leipzig.
D' Prahl, Oberstabsarzt, Fichtestrasse, 13, in Stetuin,
K. Prantl, Achaffenburg, Bavière.
Preuschoff, Propst, Tolkemis, Westpreussen. €
Progel, K. Bezirksarzt, Waldmünchen bei Cham, Oberpfalz, Bavière.
J. Roell, Lehrer, Darmstadt.
Ph. Russ, Oberlehrer, Hanau, Wetterau,
R. Ruthe, Thierarzt, Swinemünde.
D: K. Sanio, Lyck, Prusse orientale,
Sartorius, Fabrikdirector, Bielefeld.
Scheffler, Stadtsecretær, Blankenburg-am-Harz. 2e
W. Schemmann, Lehrer, St-Annen, Westphalie. +
Dr ou Director, Waldau bei Osterfeld, Rgbz.
alle a/S. ,
O0. Schmiedeknecht, Gumperda bei Kahla, Saxe-Altenbourg,
Schulze, Inspector, Lorenzgasse, 9, III, Bréslau. ne
P. Schumann, Reichenbach in Schlesien.
F. Sessaus, Mauerstrasse, 50, Berlin, IV.
Graf Solms-Laubach, Prof. der Bot., Strassburg,
F. Stephani, Kaiser Wilheln strasse, 9, Leipzig.
P. Sydow, Botaniker, Schôneberg bei Berlin.
G. F. Tim, Lehrer, Altona bei Hamburg.
0. Uhlworm, Bibliothekar, Cassel.
A. Vigener, Apotheker, Biebrich-am-Rhein.
D: Th. Wahnschaff, Rabenstrasse, 15, in Hamburg,
_ Dr A. Walther, Beireuth.
G. Warnstorff, Lebrer, Neu-Ruppin.
D° H. Winter, Stabsarzt, Cadetienhaus, Bensberg. Ê
F. 7 Director am Landwirthschaftlichen Museum
| erlin.
A. Wolf, Privatier, Semmelgasse, 18, Würzburg.
Chr. Zabn, Lehrer, Nürnberg.
De Zantl, Passau. 3
D'G.K. Zeiss, Professor, Landshut, Bavière. Zimmermann, Lehrer, Siriegau, Silésie.
L]
AUTRICHE-HONGRIE enthal, Transylvanie.
Barth, Pfarrer, Lang F. Bartsch, Ministerial-Konzipist, Wien.
20 REVUE BRYOLOGIQUE
__ J. A. Bäumler, Dürrmautthorgasse 26, in Pressburg. E. Berroyer, Wien. <e S. Bosniacki, Arzt, Krosna, Galicie. Re J. Breidler, Ottakring, Hubergasse, 12, Wien. J. Dedecek, Professor, Karolinenthal, Prag. Ch. Demeter, prof. au collège des Reform, Maros-Väsärhely, Hongrie. : K.-R. von Deschmann, Laibach, Carniole. ___K. Erdinger, Domherr, St-Polten, Basse-Autriche. _ J.-B. Fôrster, Soroksariut Petrol-[ndustrie, Budapesth. Pfarrer H Gander, Innervillgraten, Tyrol. F. Hazslinszky, Professor, Eperies, Hongrie. L. Freiherr von Hohenbühel, zu Rasen in Eppan, Sud-Tyrol. Moritz Heeg, Cirküsgasse, 35, Wien IT. ; J.-L. Holuby, Evang. Pfarrer zu Nemes-Podhrad, bei Waag- . Neustadtl, Hongrie supérieure. K. Keck, Aïsterhaim, Haute-Autriche. : L. Leitgeb, Kapitular des Benediktiner-Stiftes, in Gœttweih, . Basse-Autriche. : F. Melling, Berg und Hüttenwerksdirector, Gratz, Styrie. G. Niessl von Mayendorf, Professor, Brünn. Plukar, Teschen. : = 1.8. Poetsch, Randegg bei Pœchlarn, Basse-Autriche. À. Pocorny, Reïigierungsrath und Gymnasialdirector, Wien. A. Rehmann, Professor, Ormijanska, 30, Lemberg. F, Resh, Professor, Freinberg bei Linz-am-Donau. D" À. Reyer, Glacistrasse, 69, Graz. ‘ S Robic, Hochwürden, Ubrichsberg, Post Zirklach, Carniole. Dr Sauter, Lienz, Tyrol. K. Schiedermayr, Bezirksarzt, Linz-am-Donan. V. Schiffner, prof. au jardin Bot., Prague. . A. Schmidt, Lehrer, Leipa, Bohème. _ G. Stoitzner, Lehrer, Ivecevo bei Vucin, Slavonie. | LE Hochwürden, im Benediktinerstift Admont, Haute- rie.
G. Venturi, Avvocato, Trento, Tyrol.
A. Wallnôfer, Klagenfurt in Käpnten.
BELGIQUE.
C. Aigret, rue de la Source, 4, St-Gilles (Bruxelles). F. Bacq, pharmacien, Carnières par Morlanwelz. G. Bamps, médecin, Grande-Place, Hasselt, Limbourg. À. Bellynch, professeur au Collège de la Paix, Namur, _ H. Van den Broeck, rue de l’Église, 116, Anvers. ne Le re aide-naturaliste au Jardin botanique de l'État, ruxelles,
_ E. Ber er, médecin, Epinal.
REVUE BRYOLOGIQUE 2
G. Delogne, aide-naturaliste au Jardin botanique de l'État, Bruxelles.
G. Dens, substitut du procureur du Roï, Nivelles.
P. Dreesen, rue Anselmo, 74, Anvers.
E. Durand, rue Lambert-le-Bègue, 12, Liège.
F. Gravet, Louette St-Picrre par Gedinne, Namur.
À. Hardy, régent à l’École moyenne, Visé, Liège.
De Keyser, rue des Sœurs-Noires, 4, Gand.
G. Lochnies, négociant, Leuze. Ÿ
E. Marchal, aide-naturaliste au Jardin botanique de l'État, Bruxelles te.
Le Révérend E. Pâque, professeur, rue des Récollets, 14, Lou- vain.
Piétquin, secrétaire des hospices, Nivelles.
J. Van de Put, rue Kipdorp, 71, Anvers.
A. Tonglet, rue Eu-Rhée, Dinant.
P. Troch, rue d'Allemagne, 91, Cureghem (Bruxelles). ‘
H. Verheggen, régent à l'École moyenne, Maezeyck, Limbourg.
DANEMARK
C. Jensen, Apothecary, Uvalso, Zeeland. T. Jensen, Seminarlehrer, Ranum bei Logstor, Jutland.
ESPAGNE
R. Bolos, Olot, province de Gérone.
R. Gonzales Fragoso, Golmenares, 7, Madrid.
J. J. Rodriguez y Femenias, calle de la Libertad, 48, Mahon, île Minorque. :
F. Tremols, professeur à l'Université, Barcelone.
E. Vagreda, Sagaro, province de Gérone.
_ FRANCE
Frère Amable de Jésus, rue des Corroyers, 58, Amiens. Abzac de Ladouze, rue de la Constitution, 6, Périgueux. L. Amblard, médecin, rue Paulin, 14, Agen. Anthouard, avocat, Sauve, Gard.
G. Arnaud, Layrac par Agen, Lot-et-Garonne.
Avice, médecin, Paimpol, Côtes-du-Nord.
L. Bailly, professeur au lycée, Carcassonne.
E. Baronnet, rue Ducan, 98, Bordeaux.
De Bergevin, rue de la République, 116, Rouen.
Berthoumieu, curé de Bayet, par St-Pourçain, Allier. Bertot, pharmacien, Bayeux, Calvados. :
E. Bescherelle, rue Thiers, 11, Clamart, Seine.
A. Besnard, propriétaire, Dol, Ille-et-Vilaine.
_ REVUE BRYOLOGIQUE _Billiet, pércepteur, rue de la Poudrière, 1, Clermont-Ferrand. De Bonnechose, propriétaire, Bayeux, Calvados. 6
. Bornet, membre de l'Institut, quai de la Tournelle, 27, Paris. . L’abbé Boulay, professeur, boulevard Vauban, 127, Lille. Bouchet, rue St-Martin, 24, Soissons, Aisne. _ Bourgougnon, Chareil, Allier. _ G. Bouvet, pharmacien, rue Lenepveu, Angers. j +: D iuen des Vaux, par Belhomert, Eure-et-Loir. P. Brunaud, avoué, rue Si-Vivien, 3, Saintes, Charente-Inf. _E. Bureau, boulevard Delorme, 12, Nantes: Busquét, rue de Lormont, 1, Bordeaux. : R. du Buysson, Le Vernet, par Brout-Vernet, Allier, _ F. Camus, avenue des Gobelins, 1, Paris. 4. Cardot, Stenay, Meuse. Carette, médecin, Maïlly-de-la-Somme. Garon, à Rubempré, par Villers-Bocage, Somme. L'abbé Chevallier, Bazoages, Sarthe. Constantin, médecin, rue St-Denis, 27, Poitiers. Du Colombier, rue des Murlins, 33, Orléans. L. Corbière, professeur au lycée, Cherbourg, Manche. Le Corre, curé de Pont-Melvez, par Bourbriac, Côte-du-Nord. E. Cosson, membre de l’Institut, rue La Boëtie, 7, Paris. Couyba, médecin, Ste-Livrade, Lot-et-Garonne. L. Crié, professeur à la Faculté des Sciences, Rennes. Gros, professeur au lycée, Montpellier. P. Culmann, maison Bréguet, quai de l'Horloge, Paris. L. Debat, au Crédit Lyonnais, rue de Lyon, Lyon, _ À. Delamare, hôtel du Lion d'Or, Bernay, Eure. G. Dellu, place des Grands-Hommes, 14, Bordeaux. = Deloynes, rue d’Aviau, 18, Bordeaux. : L'abbé Dequevauviller, Remiencourt, parAïlly-s'-Noye, Somme. = L'abbé Deshayes, directeur au grand séminaire, Le Mans. Doin, professeur au collège, Chartres. e = L'abbé Donnot, Bussières-lez-Belmont, Haute-Marne. J. Douteau, rue Ste-Catherine, 137, Bordeaux. … Dubois, ingénieur des Magasins Généraux, Le Havre. are L'abbé Dulac, Sauveterre, par Maubourguet, Htes-Pyrénées. Dumas, rue Blatin, 29, Clermont-Ferrand. . Dupray, rue Gustave-Cazavan, 2, Le Havre. L'abbé Dupont, à Ciral, Orne. hu = Dutertre, rue du Pont, Vitry-le-Français, Marne. _ Espagne, médecin, à Aumessas, par Arre, Gard. _ V® Estève, château d’Heudicourt, par Etrépagny, Eure. Etienne, pharmacien, Gournay-en-Bray, Seine-Inférieure . Fautrey, instituteur, Noïdan, par Pont-Royal!, Côte-d'Or. À. Finot, capitaine, rue St-Honoré, 27. Fontainebleau, Seine- _et-Marne. ; Re te GC. Flagey, rue St- Vincent, 16, Besançon.
REVUE BRYOLOGIQUE nn . Fontaine, la Chapelle-Gauthier, par Broglie, Eure.
Foucaud, jardin botanique de Rochefort, Charente-Inférieure.
Frapillon, capitaine, à la direction du Génie, Besançon.
L'abbé Fuzet, curé de St-Constant, par Maurs, Cantal.
E. Gadeceau, rue des Hauts-Pavés, 11, Nantes.
Galland, rue de Dunkerque, 18, Paris.
Frère Gasilien, St-Flour, Cantal.
G. Gautier, place St-Just, Narbonne, Aude.
J. Gautier-Lacroze, rue Ballainvillers, Clermont-Ferrand.
Gérard, rue Herbillon, 3, Châlons-sur-Marne.
hs rue du Faub. S't-Andoche, 5, Autun, Saône-et-
oire. 5
L'abbé de La Godelinais, porte St-Léonard, 8, Fougères, Ille- et-Vilaine.
Gonse, pharmacien, rue Duméril, 7, Amiens.
Goulard, médecin, Banyuls-sur-Mer, Pyrénées-Orientales.
Guédon, cours Pinteville, 41, Meaux, Seine-et-Marne. <
L'abbé Guignon, curé de St-Germain-Laval, par Montereau, Seine-et-Marne. :
Guillaud, professeur à la Faculté de Médecine, Bordeaux.
Hanry, ex-juge de paix, Le Luc, Var.
À. Henry, rue de l’Eventail, Le Mans.
Frère Héribaud, écoles chrétiennes, Clermont-Ferrand.
Hommey, médecin, Sées, Orne. #
C. Houlbert, professeur au collège, Evron, Mayenne.
Hugues, pasteur en retraite, Bergerac, Gironde.
Husnot, Cahan, par Athis, Orne.
L'abbé Hy, professeur à la Faculté catholique, Angers.
E. Jacoutot, rue de Pontoise, 3, Saint-Germain-en-Laye,
Seine-et-Oise. E. Jeanpert, rue Saint-Simon, 9, Paris. F. Lande, Autheuil par Tourouvre, Orne. G. Laurent, Saint-Valery-en-Caux, Seine-Inférieure. Ledantec, rue de Paris, 68, Brest. Legrand, agent voyer en chef, Bourges. ii Lejolis, secrétaire de la Société des Dceites nat., Cherbourg. Lelièvre, Anzin, près Valenciennes, Nord. ee E. Lemoro, rue Guichard, 2, Passy-Paris. Lier. Le Sourd, directeur de la Gazette des Hôpitaux, rue de l'Odéon, 4, Paris. Pt sue P. Mabille, professeur au lycée Louis-le-Grand, Paris. Madiot, pharmacien, Jussey. Haute-Saône. ER A. Magnin, professeur à la Faculté des sciences, Besançon. L. Marchand, professeur, Thiais par Choisy-le-Roi, Seine, Maurel, instituteur, Floure par Capendu, Aude. ne. Méline, instituteur, le Rupt-de-Bâmont, Vosges. De Mercey, propriétaire, Cannes, Alpes-Maritimes. N. Merlet, pharmacien, Saint-Médard-de-Guizières,
_ 0. Meyrand, rue de l'Hôtel-de-Ville, 39, Lyon. _ Michaud, Alix par Anse, Rhône. (es L'abbé Miégeville, Notre-Dame-de-Garaison, H.-Pyrénées. _J. Migault, rue du Haut-Moreau, #4, Nantes. Millardet, professeur, rue Bertrand-de-Goth, 128, Bordeaux. À. Monod. rue Jacques Dulud, 39, Neuilly-sur-Seine, Seine. Moreau, pharmacien, rue du Commerce, Blois. L'abbé F. Morin, professeur, école des Cordeliers, Dinan, de Côtes-du-Nord. _ Mussat, professeur, boulevard Saint-Germain, 11, Paris. À. Nadot, rue de Lille, 31, Paris. À. Nicolas, rue Sénac, 33, Marseille. À. Ninck, Prytanée militaire, La Flèche, Sarthe. - Olivier du Noday, Penhoët par Josselin, Morbihan. _ Fre Pacôme, Saint-Genis-Laval, près Lyon, Rhône. Paillot, pharmacien, Rougemont, Doubs. - G. Panau, Verdun, Meuse. . _ E. Pascaud, juge, rue Porte-Jaune, 5, Bourges. 5 _ Le général Paris, Rennes. +. Payot, naturaliste, Chamounix, Haute-Savoie. _ L'abbé Peyron, curé de Boën, Loire. _ Philibert, professeur honoraire à la Faculté des lettres, Aix, = Bouches-du-Rhône. _ Pierrat, Gerbamont par Vagney, Vosges. _ Plagnol, Fontaine-sur-Saône, Rhône. . H. de Poli, avenue Carnot, 21, Paris. . Préaubert, professeur au lycée, Angers. … L'abbé Puget, Pontchy par Bonneville, Haute-Savoie. L'abbé Ravaud, curé de Villars-de-Lans, Isère. L'abbé Ravin, professeur à la Faculté catholique, Angers. = Ravin, pharmacien, Auxerre. Reignier, médecin, Vichy, Allier. Renauld, commandant du Palais, Monaco. … Renou, avocat, rue du Bouffay, 3, Nantes. 0. Richard, ancien magistrat, rue Magenta, 31, Poitiers. S. Richard, rue Ballainvilers, 68, Clermont-Ferrand. jai re Riomet, instituteur au Grand- Wé, par Esquehéries, -Aisne, Roncy, professeur au collège, Mortagne, Orne. … Roux, rue Saint-Suffren 1, Marseille. _Roze, rue Claude-Bernard, 72, Paris. E. Rupin, à Brives, Corrèze, Fre Saltet, Livinhac-le-Haut, par Décazeville, Aveyron. Sarrazin, capitaine en retraite, Senlis, Oise. | Pre Sébille, Ecuisses par Montchanin-les- Mines, Saône-et- LOIre. en Tanguy, Grande-Rue, 28, Brest. Taxis, rue Sénac, 41, Marseille.
13
REVUE BRYOLOGIQUE
Thériot, professeur, rue Germain-Pilon, 28, Le Mans. L. Troteux, rue Mexico, 1, Le Havre. 4
C. Vercey, rue Cazotte, 11, Dijon.
P. Vuilmin, à la Faculté de médecine, Nancy.
F. Walker, boulevard Montebello, 38, Lille.
GRÈCE
T.-V. Heldreich, directeur du Jardin botanique, Athènes.
HOLLANDE
L.-H. Buse, Renkum près Arnhem. - C.-H. Van der Sande Lacoste, Amsterdam. E. Wench, Zeyst près Utrecht.
ILES BRITANNIQUES (V. Supplément, p. 32) 4° Angleterre
Ashton, Squire, 45 Queen's Road, Oldham, Lancashire. Bagnall, À. L. S., J. A., 84 Witton Road, Aston, Bir- mingham. Eee Barker, Professor, Whaley Bridge, near Manchester. Barnes, J. M., Levens, Milnthorpe, Wesimoreland. Betts Mrs, West S'-Ryde, I. W. Binstead, CG. H., Broom Close, Kendal, Westmoreland. Bloomfeld, Rev., E. N., The Rectory, Guestling near Has- tings. : : ; ot M. A. Hy, 5! Woodstock Road, Oxford. Bower, Frederic, 48 Botham Street, Moss Side, Manchester. Braithwaite, F. L. S. DrR-, 303 Clapham Road, London. Brook, G., Fernbrook, Huddersfeld. | Burgess, George, Rectory Lane, Prestwich, Manchester. Byrom, John Richard, Fairfield, Manchester. pr Capron, Shiere, Guildford, Surrey. Re à Carrington, F. R. S. E., Dr. B., St Mary's Lodge, Eccles, Manchester. Gash, James, Sale, Manchester. . Crespigney, E. de, 64 Tavistock Crescent, Westbourne Park: London. Crouch, Rev. F., Pembridge Rectory, near Hereford. . Cunliffe, Capin P. G., The Elms, Handforth near Manchester. Davies, G. E., Springfield House, Springf. Road, Brighton. = Fraser, J., Ghapel Ash, Wolverhampton. Jo t _. E., Vernon House, West wood Park, Lordship Lane, urrey. FR ARE ET = Gibbs, À. E., St-Albans, Hertfordshire. Gore Miss E., 26 Brunswich Place, Brighton, Sussex.
o REVUE BRYOLOGIQUE = Gough, Dr, Arnbarrow, Milnthorpe, Westmoreland, = Green, W. E., 24 Triangle, Bristol. Griffiths, J. E:. 24 High Street, Bangor, N. Wales, _ Higgins, Rev. H. H., Raiïnhil!, Prescott, Lanc. Hobkirk, F. L. S., C. P., Dewsbury. : Holmes, F. L. S., E. M., Bradbourne Dene, Sevenoaks, Kent.
= Holt, G. À., care of Mr Southern, 139 Gt Ducie Street, Man-
chester. Hooker, F.R.S.,F. L. S., Bot. Gardens, Kew, London. = Howse, T., Cheyne Walk, Chelsea, London. _ Hutton, Miss M.,9 Girdler’s Road, West Kensington, London. Jameson, Rev. H G., 6 College Road, Eastbourne. _ Jelly, Miss G., Folley Cottage, Hampton Road, Bristol.
= Joshua, F. L. S. Wm. Cirencester, Gloucester.
Rogers, Thomas, 27 Oldham Street, Manchester.
Spmne, R,, Coneysthorpe, Malton, Yorkshire.
_ Lees, D" Arnold, Hawes, Wensleydale.
_ Eey, Rev. A., Sellack Vicarage, Ross, Herefordshire. “à Marquand, E., Fermain House, Guernsey. S.
Mathews, W., 40 Harborn Road, Egbaston, Birmingham. 4
_ Melville, J. Cosmo, Kersal Cottage, Prestwich, Manchester.
_ Mitten, A. L. S. Wm, Hurstpierpoint, Sussex.
- Mott, F.J., Birstal Hill, Leicester.
-Nield, J., 29 Radelyffe St, Oldham, Lanc.
Nicholson, G., Royal Bot. Gardens, Kew, London.
_ Ogilvy, Al. W., Travers Cottage, Windsor. :
= Parson, Local Government Board, Whitehall, London, S. W.
= Pearson, Wm Hy, 3 The Polygon, Eccles, Manchester.
Pegler, D: L. H., Ellenborough House, Alfreton, Derbyshire.
= Percival, J., Fair View, Smithy Bridge near Manchester.
_ Ralfs, J., Penzance, Cornwall.
= Rhodes, J., Accrington, Lanc.
- Roper, F., Palgrave House, Eastbourne.
Saunders, J., 47 Rhothesay Road, Luton, Bedfordshire, Slater, M. B., Malton, Yorkshire.
Smith, C. P., Tully Veolan, Clayton Park, Hassocksgate, nn
_ Stabler, George, Levens, Milnthorpe, Westmoreland. Stanley, Wm, Trafford Street, Salford, Manchester. Stone, J. P., S. B., The Grange, Erdington, Birmingham. Vaisey, J. R., University, Cambridge. Waterfall, W. B., Thirlmere, Redland green, Bristol. = Watkins, B. M., Treaddow Hentland, Ross, Hercfordshire. : Webster, G., Holgate Nursery, York. à Weir, Clydesdale Cottage, Hadley Road, Barnet, Middlesex. . West, EF. L. S. Wm, Horton Lane, Bradford, Yorkshire. White, F., 3 Amherst Road, Ealing, London. . Whiütehehead, John, 50 Nile Street, Oldham, Manchester.
\
REVUE BRYOLOGIQUE
Wood, Westward, Wigton, Cumberland. Wood, Dr, Vernon House, Broughton, Manchester. Wright, G. H.,-Royal Herbarium, Kew, London.
20 Écosse
Anderson, L., St Andrews.
Baillie, W. M., Dochfour, Inverness.
Boyd, W. B., Faldonside, Melrose.
Brebner, J., Dundee. ;
Brotherston, A. Sheddon Park Road, Kelso. Calder, D' M., Greennock.
Fergusson, J., The Manse, Fern, Brechin.
Grant, J., Schoolhouse, Lossiemouth. Hardy, J., Oldcambus, Cocksburnspath, Berwickshire. Howie, C., 4 John St., St Andrews, Fifeshire. Keith, J., The Manse, Forres.
Kelly, A., Schoolhouse, Cleckiminn, Lauder. King, T., 110 Hill Street, Garnethill, Glasgow. Lowson, A. P., 72 Keptie Street, Arbroath. Martin, W., Schoolhouse, Aberuthven, Perthshire, Meldrum, R. H., Cherrybank, Perth. Me Andrew J., New Galloway, Kircudbrightshire, “Me Intosh, C., Moer, Dunkeld.
Ogilvie, W. M., Lochee, Dundee.
Ross, G., Woodside Cottage, Oban.
Roy, John, Loanhead Place, Aberdeen.
Sim, J., The Temple, by Stonehaven.
Stirton, Dr J., 15 Newton Street, Glasgow.
White, F. Buchanan, Annat Lodge, Perth.
3° Irlande
Lett, Rev. H., Aghadery Glebe, Loughbrickland. Stewart, S. A., 6 North Street, Belfast. Waddell, G., Whitewell, Belfast.
ITALIE
J. Arcangeli, Istituto botanico, Pisa.
C. Bicchi, direttore dell'Orto botanico, Lu cca. A. Bottini, via San Martino, 20, Pisa.
L. Caldesi, Faenza.
A. Carestia, abate, Riva Valdobbia, Piemobtei- #1
G. Gibelli, prof. alla Universita di Bologna.
C. Giordano, prof., Purita Materdei, 34, Napoli.
D: Levier, Borgo San Frediano, 16, Firenze. _ L. Macchiati, prof., Reggio di Calabria. _ Magnaguti-Rondinini, Mantova.
97
CR. REVUE BRYOLOGIQUE
_ GC. Massalongo, prof. alla Universita di Ferrara. Ing. Mazzuchelli, Cotonificio, Novi Ligure. _ J.'A. Pasquale, prof., Orto botanico di Napoli. J. Passerini, direttore dell Orto botanico, Parma. N. Pedicino. prof. alla Universita di Roma. __ A. Piccone, prof., via Palestro, 20, Genova. sen A, Poli, prof. nel Istituto tecnico, Via San Antonino 21, Pia- cenza. Comtesse L. Rasponi, via Cavour, Ravenna. _ P.-A. Saccardo, dirett. dell Orto botanico, Padova. = F. Sordelli, direttore agg. dello Museo, Milano. Todarv, dirett. dell’ Orto botanico, Palerma. V. Trevizan, Monza, Lombardia.
LUXEMBOURG
. 3. Koliz, garde général, Luxembourg.
RUSSIE
-_ Bomansson, Alan, Sund, Finland. V.-F. Brotherus, 24, Fabiansgatan, Helsingfors, Finland. D: Chatubinski, 8, Mokotowska, Varsovie.
_ D: Filipowicz, Vidok 7 A., Varsovie. _ E.-T. Lackstræm, professeur, Kajana, Finlande. _S.-0. Lindberg, professeur à l'Université, Helsingfors, Finl. Petounikou, professeur de bot., rue Sadowaja, maison Pere- _ pletchikow, Moscou. _ E. Zickendrath, chimiste, Butirki, Haus Buis, Moscou.
SCANDINAVIE 10 Suède
_ Adlerz, E., Lector (prof. de ne Ph. D., Oerebro. = Areschoug. F. W. C., prof. de l'Univ., Ph. D., Lund. _ Arnell, H. W., Lector, Ph. D., Jénképing. = Berggren, S., prof. extraord. de l'Univ., Ph. D., Lund. # + ing, C. F. E., prof, de l’Univ., Ph. D., Lund. _ Cleve,P.T., prof. de l'Univ., Ph. D., Upsala. _ Collinder, E., adj. de l’école publ., Ph. C., Sundsvall. _ Dusén, GC. F., Lector, Ph. D., Kalmar. _ Dusén, P., ingénieur, S. Vi (Smoland). . _ Forssell, H., président, Ph. D., Stockholm. Fries, T. M., prof. de l'Univ., Ph. D., Upsala. … Fristedt, R. F., prof. extraord. de l'Univ., Ph. D., Upsala. _Grape, À., apothicaire, Norrkôping. ve, che Groenvall, À. L., Lector, Ph. D. Malmô. Hartman, R., adj. de l’école publ., Ph. D., Gefle.
REVUE BRYOLOGIQUE
Huss. M., directeur-général, M. D., Stockholm. Indebetou, J. C., apothicaire, Avesta. Jederholm, E., Etud. de l’Univ., Upsala. Johanson, N. A., Rector, Ph. D., Güteborg. Jungner, J. R., Lund. Kindberg, N. G., Lector, Ph. D., Linkôping. . Lônnberg, G. 3. L., Ph. D., Ringstad et Norrkôping. Nathorst, A. G., prof. de l'Acad. d. sciences, Ph. Stockholm. Nordenstrôm, H., M. D., Linkôping. Nordstedt, G. F. 0., Ph. D., Lund. Nyman, E , Ph. Cand., Linkôping. Oisson, P., Adj. de l’école publ., Ph. D., Norrkôping. Persson, J., apothicaire, Hessleholm. Redelius, 0. W., curé, Hallingeberq (Smoland). Scheutz, N.J., Lector, Ph. D., Wexi6. seth, K, À, Pb. G, Upsala. _ Sillén, 0. L., apothicaire, Gefle. Stenstrôm, C. b., Ph. G., Upsala. Thedenius, C. G. H., apothicaire, Tanum et Nôrby. Thedenius, K. F., Lector, Stockholm. Wetterhall, J.E., Ph. C., Helsingborg.
20 Norvège
Blvtt, A., conservateur du musée botanique, Christiania. Bryhn, A., médecin, Hônefos.
= Hagen, J., médecin, Drontheim.
Kaalaas, B., Riddervolds gade, 6, III Christiania. Kaurin, Chr., pasteur. Sande, Jarlsberg.
Kiaer, F., Lokkevei, 4, Christiania.
Môller (Mlle Sophie), Éilert Sundts gade, 42, Christiania. Ryan, E., directeur, Fredrikstad. |
SUISSE
J. Amann, pharmacien, Davos, Grisons.
W. Barbey, Valleyres, cant. de Vaud.
Dr Bernet, rue du Conseil-Général, 3, Genève. E. Burnat, Nant-sur-Vevey. cant. de Vaud.
= Dr Ch. Brügger, professeur, Coire.
Dr C. Cranier, professeur, Zurich.
L. Favrat, professeur, Lausanne.
Dr L. Fischer, directeur du Jard. bot., Berne.
Franzoni, avocat, Locarno, cant. du Tessin.
Gisler, professeur, Altorf, Uri. ge
A, Guinet, route de Carouge, Plampalais près Genève. R. Haist, chimiste, la Chaux-de-Fonds, Neufchâtel.
æ
“
ie REVUE BRYOLOGIQUE Dr Killias, Coire.
= Mortier, Corcelles près Neufchâtel. DrJ. Müller, dir. du Jard. bot., Genève. Schnebli, médecin, Bade. :
. H Siegfried, Winterthur, Zurich.
= Tripet, instituteur, Neufchätel.
Dr B. Wartmann, professeur, St-Gall.
= J. Weber, instituteur, Mænnedorf, Zurich. D" Winter, Hottingen, Zurich.
AMÉRIQUE
a
BRÉSIL
: A. Glaziou, directeur des Jardins impériaux, Rio-de-Janeiro. _ 3. Puiggari, Apiahy, province de Sao-Paulo.
CANADA
Dr Thomas Burgess, London. 3. Macoun, Geol. Nat. Hist. Survey, Ottawa. _ Mrs Jessie Roy, Royston Park Owen, Sound, Ontario.
ÉTATS-UNIS
Dr A. Allen, Grafton, New-York.
_ O.-D. Allen, prof., Sheffield Sc. School, New-Haven, Conn. à a) E. Ames, Auburn, California.
_ Dr Ch. Atwood, Moravia, Cayuga C°, New-York.
- G. R. Barnes, Madison, Wisconsin. ï
_ Alf. Barron, Community, Madison C°, New-York.
_ James L. Bennett, Providence, Rhode Island.
. Miss H.-J. Bidllecome Columbus, Ohio.
… Henry N. Bolander, San-Francisco, California.
Rev. E. GC. Bolles, Salem, Massachusetts.
__ Daner Bowers, Natick, Massachusetts. Dr S.-B. Bradley, West Green, Monroe C., New-York.
_ T.-S. Brandegee, Canyon city, Colorado. : W.-H. Brewer, Sheffield School, Yale University, New- Haven, Conn. dc: . ns = G. Britton, Torrey Bot. Club, Columbia College, New- York:
T. J. Burilz, prof., Champaign, Illinois.
J.-C. Cassube, Minneapolis, Minnesota.
D: W. A. Chapin, Springfield, Massachusetts. ee Miss Clara E. Cummings, Wellesley College, Wellesley, Mass.
D.-C, Eaton, prof., Yale University, New-Haven, Conn.
REVUE BRYOLOGIQUE 31
C. Fitzgerald, 30, Franklin st., Baltimore, Maryland. M5 E.-C. Fuller, Needham, Massachusetts. DeF.-W. Hall, West Cornwall, Connecticut. F.-L. Harvey, prof., Maine State College, Orono, Me. Mrs Helen Hawley, Suspension Bridge, New-York. Rev. H. Herzer, Berea, Ohio. A.-B. Hervey, Pres. St-Laurence University, Canton, N.-Y. Miss Eliza Hosmer, Concord, Massachusetts. C.-H. Hovey, 69, Tremont st., Boston, Massach. C.-M. Hovey, id.” id. id. Dr Elliott C. Howe, Yonkers, New-York. R.-C. Ingraham, New-Bedfort, Massachusetts. Thomas Irish, Dubuque, Iowa. Dr J.-F. Joor, Birdston, Navarro C°, Texas. G.-R. Kleeberger, Whitewater, Wisconsin. Mrs. J.-G. Lemmon, Oakland, California. | L. Lesquereux, Columbus, Ohio. : Le Métayer de Guichainville, Waverly place, 152, New-York. Dr Ch. Mohr, Box 1277 Mobile, Alabama. : Rev. R. Nevius, Spokane Falls, Washingt, Territory. re Rud. Oldberg, German National Bank, Washington, ÉrHRRR Ch.-H. Peck, Albany, New-York. MR Anna S. Ralston, Norristown, Pennsylvania. ai A. Rau, Bethlehem, Pennsylvania. J.-T. Rothrock, prof., West Chester, Pennsylvania. Mrs Rounds, Box 876 Dover, New-Hampshire. Stiles M. Ruts, 112 E. Genesee st., Syracuse, New-York. M.-C. Sampson, 157 Lancaster st., Albany, New-York. W.-D. Schooley, Richmond, Indiana. Mrs E.-A. Smith, Dublin, Indiana. J. Donnell Smith, 505 Park Av., Baltimore, Maryland. R.-J. Southworth, Yonkers, New-York. Mrs E. Jane Spence, Springfield, Ohio. E.-S. Starr, Springfield, Massachusetts. G. Re prof., Washington, New-York. Mt M" Ellen L. G. Tenney, 414, Madison Av., Albany, New-York. Uhler, prof , librarian at Peabody Institute, Baltimore, = Maryland. ve J.-M. Wade, Springfield, Massachusetts. Erastus Wheeler, Berlin, Massachusetts. R. S. Williams, Great Falls, Montana. ae A.-R, Young, 330, Quincy st., Brooklyn, New-York.
RÉPUBLIQUE ARGENTINE
0. Schnyder, professeur à l'Université, Buenos-Ayres.
Hi ee | REVUE BRYOLOGIQUE
AFRIQUE
EF. Debray, prof. à l'école supérieure des sciences, Alger. L. Trabut, professeur, rue Desfontaines, 7, Alger-Mustapha.
. G.-A. Schweinfurth, professeur, le Caire, Egypte.
H. Hillebrand, Orotava, Tenerifle, îles Canaries. Mac Owan, directeur du Jardin botanique, Cape-Town, Cap de Bonne-Espérance.
ASIE
——
G.-E. Post, professeur au collège protestant, Beyrouth, Syrie.
= J.-F. Duthie, directeur du Jardin botanique, Sabaranpuy,
Indes Orientales. = Ad. Seubert, premier inspecteur royal des forêts, Wonosobo (Res. Bagelen), Java.
ee OCÉANIE
E. Baron F. de Müller, directeur du Musée botanique, Mel- _ bourne, Australie.
d. Mes. Australian Museum, Sydney. -W. Naytor Beckett, Nouvelle-Zélande.
= T.-F. Cheeseman, Auckland, Nouvelle-Zélande.
E. Bailey, botaniste, Wailuhu, îles Sandwich.
É D. Baldwin, curateur du Musée, Honolulu, îles Sandwich.
R. G. Me Leod, Lymirgton, Launceston, Tasmanie.
Supplément
Dixon, H. N., Wickham House, East Park, Northampton. _ Greenway, D' A. S., Belvedere, Kent. . 5
Miss Gingell, Long St., Dursley, Glos.
Groves, H., 16 St Michael's Rd, Stockwell, London.
= Holmes, G., The Lodge, New Birley Rd, Stroud. __ Piffard, B., Hemel Hempstead, Herts.
Warner, F.J., 20 Hyde St., Bodmin, Cornwald. _ Vize, Rev. J. E., Torden Vicarage, Welshpool.
Mrs. Rutter, The Cedars, Richmond, Surrey. Jellam, R. V., Bore St., Bodmin, Cornwall,
s Ewring, P., The Frond, Uddingston, Glascow. Mrs. Farquharson, Haughton, Alford, Aberdeen.
Horn, G., 55 Bell St., Glascow. Kidston, R., 24 Victoria Place, Stirling, Scotland. Me Kay, R., 105 John Knox St., Glascow.
Keogh, 3. W. D., H. M Customs, Dundee.
_ Le Mans. — Typographie Edmond Monnoyer,
No 3 46e ANNÉE 1889
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du N°3
Weisia Alberti. CorBrière. — Sur la couleur des Sphaignes. GRAVET. — Bryum imbricatum et B. comense. PHiLiBERT. — Grimmia torquata rfuctilié. ELizaBeTH Brirron. — Etude sur le péristome, 8e article. PaiigerT. — Bibliographie. — Nouvelles.
Weisia Alberti CORBIÈRE
Dioïque. Touffes compactes, aussi vigoureuses que les for- mes ordinaires de Hymenostomum tortile Br. eur., d’un vert- jaunâtre en dessus, brun ferrugineux à l'intérieur, un peu radiculeuses inférieurement.
Feuilles crispées à l’état sec, étalées dressées à l'état humide ; les infimes courtes, ovales-oblongues, aiguës; les autres, de plus en plus longues, lancéolées-linéaires, à bords vivement involutés depuis un peu au-dessus de la base jus- qu'au sommet ; nervure forte, jaunâtre tout d'abord, brunis- sant bientôt, puis rougeûtre, excurrente en un mucron très net, de même teinte; cellules basilaires hyalines, rectangu- laires ou subhexagonales, 3-6 fois plus longues que larges, les autres carrées, puis Carrées-arrondies, opaques dans la partie supérieure, médiocrement papilleuses.
Plantes mâles mêlées aux pieds femelles ; parfois une seule fleur terminale ; généralement la tige est très ramifiée supé- rieurement, et lesr'ameaux, très denses, se terminent chacun par une fleur gemmiforme. Anthéridies 6-20, ordinairement 8-12, enveloppées par trois folioles intimes, subégales, à base très dilatée, brièvement ovale, très concave, subengaïnante; ces folioles sont fortement nerviées (nervure jaune) jusqu’au som- met, et brusquement acuminées en une pointe courte égalant environ la moitié de la longueur de la base, l’une d'elles, par- fois toutes, denticulée aux bords dans la partie moyenne ; paraphyses rares et courtes, ordinairement nulles.
Plantes femelles très rameuses, très fertilès. Fleurs femelles groupées vers l'extrémité des tiges et des rameaux, assez nombreuses, composées chacune de 4-20 (ordinairement 8-12)
3
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archégones entremêlés de bractées de plus en plus courtes vers l'intérieur, les plus petites égalant à peine la moitié de la longueur des archégones. — J'ai observé le passage de quel- ques-unes de ces folioles à l’état d’archégone. — Paraphyses très rares et très courtes, presque toujours nulles.
Pédicelle court, environ 3 mm., jaune pâle, dressé, légère- ment tordu dans la partie supérieure vers la gauche (sysième de Schimper).
Capsule leptoderme, symétrique, subcylindrique où oblongue, lisse ; dimension et aspect de celle de W. viridula var. steno- carpa. Coiffe cucullée, descendant jusqu’à la base de la cap- sule. Opercule convexe, à base d'un jaune orangé, oblique- ment et assez longuement rostré; pas d’anneau. Péristome rudimentaire formé de 46 dents courtes, irrégulières, péles, presque incolores, naissant sensiblement au-dessous de l’ori- fice extérieur de la capsule. Spores finement papilleuses, sem- blables à celles de W. viridula.
Cetle plante a été récoltée en avril 1887 sur le revêtement terreux d’un mur, à la Farlède (Var), par un zélé botaniste, M. Albert, bien connu pour ses belles trouvailles en phanéro- gamie. Je suis heureux de la lui dédier.
Le Weisia Alberti a exactement l'appareil végétatif de Hymenostomum tortile; Son péristome est sensiblement celui de Weisia viridula var. amblyodon Brid. ou encore de W. Wimmeriana Br. eur. (Humenostomum murale R. Spr.) ; mais de tous il se distingue par son mode d'inflorescence.
De l'étude minutieuse que j'ai faite de W. Alberti et com- LR en des espèces affines, il est pour moi de toule
vidence que les Hymenostomum microstomum, tortile, etc. sont des espèces extrêmement voisines de W,. viridula, et que, dans une classification naturelle, elles devraient être réunies dans un seul et même genre, embrassant aussi les Eucladium, Gymnostomum et Systegium de Schimper (Synopsis, éd. 2). Du reste, c'est ce qu'a fait M. Lindberg. Mais peut-être — je n'oserais cependant l'affirmer — a-t-il été un peu loin en faisant entrer dans son genre Mollia la plupart des Trichos- tomum et quelques Barbula. Est-ce qu'aujourd'hui tous les bryologues ne réunissent pas dans le même genre — et quel- ques-uns dans la même espèce — le Pottia Starkeana, la va- riété brachyoda et le P. minutula, à cause de la ressemblance générale, et malgré les variations du péristome ?
D'autre part, en ne considérant que les Weisia — tel que Schimper entend ce genre (Synopsis, édit. 2) — il s'en faut de beaucoup que toutes les espèces admises par l'illustre bryo- logue aient la même valeur. À mon avis, — et suivant l'opi- nion que je partage, exprimée par M. Amann dans la Revue bryologique (1888, n° 6) — W. viridula est une espèce de pre- mier ordre ou Séirpe, auquel je raltacherais comme sous-
REVUE BRYOLOGIQUE 35
espèces les W. mucronata, Ganderi, Wimmeriana et Alberti, de la façon suivante :
INFLORESCENCE AUTOÏQUE
WEISIA VIRIDULA Brid. W. mucronata Br. eur. W. Ganderi Jur.
INFLORESCENCE SYNOÏQUE OU SUBSYNOÏQUE W. Wimmeriana Br. eur. INFLORESCENCE DIOÏQUE
W. Alberti Gorb.
. CORBIÈRE. Cherbourg, 10 janvier 1889.
Sur la couleur des Sphaignes
Les sphaignes offrent les nuances les plus variées de vert, de rouge et de jaune. Le vert se produit surtout dans les lieux ombragés : ainsi les marais des bois où les rayons du soleil pénètrent à peine, sont recouverts d'un tapis de Sphagnum recurvum et de S. cymbifolium d'une belle couleur verte, qui s'accentue davantage dans les endroits les le sombres : celle couleur verte est due à la chlorophylle. Au contraire, dans les marais découverts et exposés à l'action directe de la lu- mière, les sphaignes se revêtent de rouge plus ou moins vif, de jaune, de jaune rougeâtre ou brunâtre, etc., selon les es- pèces et variétés. Ce coloris paraît être produit par le tannim, comme on peut l’observer en traitant les Sphaignes par une solution de sulfate de fer ou de bichromate de potasse. Le sulfate de fer ne modifie pas la couleur des parties vertes et des pseudopodes ; mais, dans toutes les espèces que j'ai soumises à l’action de ce réactif, les chatons mâles et les capsules se sont colorés en noir. Le bichromate de potasse décèle également la présence du tannin dans ces mêmes parties.
On serait porté à croire que, dans les Sphaignes, la forma- tion du tannin est surtout due à l'influence de la lumière; mais alors il resterait à expliquer comment il se produit dans les chatons mâles et les capsules des espèces vertes, par exemple, du Sph. fimbriatum et de certaines variétés vertes du Sph. acutifolium, dont les chatons mâles sont toujours co- lorés en rouge, même dans les endroits les plus ombragés.
Ne ps F. GRAYET.
36 REVUE BRYOLOGIQUE
Bryum imbricatum et Bryum Comense
Le Pohlia imbricata SCUWŒGRICHEN, qui est devenu le Bryum imbricatum du Bryologia europæa, avait été créé d'après les échantillons récoltés par Schleicher dans le Valais. Plus tard, Garovaglio découvrit dans les montagnes situées au-dessus de Côme, une forme de Bryum qui fut d'abord considérée par de Notaris et par Schimper lui-même comme identique à celle de Schleicher. Mais de Notaris le premier (Epilogo, p. 403, 1869), et Schimper ensuite (Synopsis, éd. 2, 1875) constatèrent dans ces échantillons des Alpes de Côme l'existence d’un péristome parfait et de cils appendiculés ; de Notaris en conclut que les figures de Schwægrichen étaient inexactes ; Schimper, au contraire, sépara la plante de Garo- vaglio du Bryum imbricatum, et en fit le Bryum Comense.
Én réalité, la plante Schleicher n’a jamais été retrouvée d'une manière certaine. J'ai pu consulter pendant cet été son herbier, conservé à Lausanne ; il contient, sous le nom de Pohlia imbricata, des exemplaires assez nombreux, renfermés dans la même feuille ; tous, sans exception, appartiennent in- dubitablement au genre Webera de Schimper, etils paraissent en général représenter de simples variétés du Webera poly- morpha. La petite touffe Get singulus), communiquée par Bruch et décrite par Schimper (Synopsis, éd. 2, p. 444), se trouvait probablement mêlée par hasard à l'un de ces échantillons de Webera; elle aurait eu, d’après cette descrip- tion, des fleurs synoïques, des feuilles marginées et révolutées sur les bords, un péristome imparfait, et en même temps des spores très petites (sporæ minulæ), ce qui est assez extraordi- naire pour un Cladodium. Peut-être pourrait-on retrouver cel échantillon dans l’herbier de Schimper; mais que vaudrait une espèce fondée ainsi sur un seul petit exemp aire? D'ail- leurs Ch. Müller (Synopsis, 1, p. 303, 1849) décrit le Bryum imbricatum comme dioïque, bien qu’il ne soit pas question encore de la plante de Côme, mais seulement de celle de Schleicher, ce qui ne fait qu'ajouter à la confusion. Le Bryum imbricatum demeure donc une espèce très problématique, et destinée sans doute à disparatie du catalogue de ce
enre.
è Ïl n’en est pas de même du Bryum Comense SCHIMP. (Bryum imbricatum de Notaris). C'est, au contraire, une espèce bien caractérisée, voisine sans doute du Bryum cæspititium, comme le remarque de Notaris, mais bien distincte à la fois par son système HE A et par ses fruits. M. Renauld l'avait déjà retrouvée, à l'état stérile, sur les murs dans la région pyré- néenne. Pendant l'été dernier, je l’ai observée avec M. Amann, à Davos, dans les Grisons, où elle n’est pas très rare et fruc- tific quelquefois.
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Plante formant, sur les murs des routes ou sur les digues, des coussinets étendus, denses et compacts, verts à la surface, d’un brun rougeñtre à l'intérieur, souvent assez rofonds, jusqu’à deux centimètres, par la persistance des Velles tiges. Les tiges isolées sont très minces, filiformes, souvent simples, l'innovation verte continuant celle de l’année précédente ; souvent aussi deux ou trois rameaux effilés naissent près du sommet de cette dernière. Les rameaux stériles sont couverts de petites feuilles serrées et imbriquées; ces feuilles ovales- arrondies, terminées brusquement par une pos longue et étroite, mesurent de 4 à 1 1/2 millimètre ; elles sont molles, concaves, bien vertes, à bords plans et dépourvus de marge. Les feuilles supérieures des tiges fertiles sont un peu plus allongées (de 4%" 75 à 2 millimètres, en y comprenant la pointe, qui égale Om 40); elles demeurent aussi générale- ment planes sur leurs-bords, mais on y observe de temps en temps par places une marge étroite, non colorée ni épaissie, formée d'un seul rang de cellules un peu plus longues que celles du limbe. La nervure, mince et verte dans toute son étendue, forme à elle seule l'acumen. Les cellules du tissu sont rectangulaires vers la base et rhomboïdales dans le haut, petites, Owm 045 -en longueur, 0,012 à 0,015 en largeur; vertes et remplies de chlorophylle dans les jeunes tiges, elles deviennent en vieillissant incolores et vides.
Les fleurs mâles, que de Notaris n'avait pu voir, ne sont pas rares dans mes échantillons. Elles terminent des plantes spéciales, souvent mêlées aux plantes femelles dans Îles mêmes touffes, et du reste tout à fait semblables; les feuilles qui entourent le groupe des anthéridies, et au milieu des- quelles il est caché, ne diffèrent des feuilles ordinaires ni par leur forme, ni par leur aspect ; seulement, Lout à fait au cen- tre du bourgeon, l’on trouve deux ou trois folioles plus cour- tes et moins longuement cuspidées, mais nullement colorées ; anthéridies peu nombreuses, accompagnées de quelques paraphyses.
Pédicelle long de 7 à 8 millimètres, quelquefois géniculé à la base, recourbé en crochet à son extrémité. Capsule pen- dante ou horizontale, petite, ovale, atteignant à peine deux millimètres en longueur, et Ov» 75 en largeur à l'état frais, se rétrécissant encore à l’étatsec. Opercule convexe hémisphé- rique ; col peu distinct extérieurement, mais occupant en réalité près de la moitié de l’urne. Spores pâles, lisses, très petites, 0m" 010 à Ov" 012. Anneau large. La couche super- ficielle de la capsule est formée de cellules pâles, rectangu- laires ou hexagonales, dont les parois ne sont ni épaissies ni colorées. î
Péristome long d'environ Own 35; les dents sont blan- châtres, avec une base d'un rouge orangé ; le réseau dorsal
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est très apparent, formé de lignes très saillantes et bien ponc- tuées ; les plaques qu'elles circonscrivent sont pâles et très finement chagrinées ; elles dépassent largement la lame ven- trale, de manière à former une marge très distincte. Les
laques ventrales (20 environ) simples et régulières, peu épaisses, à peine colorées, sont munies de lamelles hyalines, courtes et obtuses. Péristome interne parfait; membrane haute; processus larges et bien ouverts sur la carène ; cils très distinctement appendiculés.
Par la forme de ses feuilles, cette plante tient le milieu en- _ tre le Bryum cæspititium et le Bryum Funki ; elle se distingue de lun et de l’autre par son aspect, par les petites dimen- sions de toutes ses parties, et par les détails de son péristome. La description faite par de Notaris, d'après les échantillons de Garovaglio (attribués au Bryum imbricatum) lui convient assez bien. La haute vallée de l’Adda, où ces échantillons avaient été probablement récoltés, n’est d’ailleurs pas éloi- gnée de Davos.
J'ai observé du reste, dans cette partie des Alpes Rhétiques, plusieurs espèces rares de Bryum, entre autres le Bryum Sau- teri, que j'avais déjà récolté dans la vallée du Simplon, mais qui paraît être abondant à Davos. * PHILIBERT.
Grimmia torquata Horns. fertile
On granite ledges about Lakes Pend d'Oreille, Idaho, U. S. A. (20), coll. J. B. Leiberg, 1888. Plants compared with Drummond’s n° 58 and Macoun’s 91 also with European specimens. Basal areolation of 1he leaves less quadrate and more sinuous than figured by D' Braïthwaite (Brit. Moss Flora x1, PI. 47 E) through agreeing with a specimen collec- ted by him in Perthshire at Craig Ghaïlleach in 1888.
Capsule exserted on a slender curved pedicel 3-5 mill. long, erect and twisted when dry; capsule less than 1 mill. long, prolate-spheroidal when young, cylindrical and ridged
n
when old and brown; operculum with a long straight rostrum. ps by the calyptra; annulus none and peristome acking on all our specimens; perichælial leaves 3, longer and stouter than the stems-leaves, with a short hyaline serrulate point, twisted around the base of the pedicel when dry, erect-patent when moist.
Closely resembling in fruit G. trichophylla Grev., capsule smaller on a pedicel longer in proportion to their size, more twisted when dry. Dr Braithwaïte says : « short jointed fila- ments prose globose propagula at upper end, are frequent upon the leaves (1. c., p. 15, f. 10)». These do not seem lo be
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abundant on American specimens, but appear as short, bifurcating, irregular filaments, than as moniliform hairs. Euzageta G. Britrow, Collumbia College, New-York.
Etudes sur le Péristome. Huitième article
Différences entre les Nématodontées et les Arthrodontées ; transitions entre ces deux groupes (Suite)
ENCALYPTÉES
Les Encalypta longicolla et brevicolla sont surtout inté- ressantes à étudier pour la détermination des origines du péristome.
Encalypta longicolla. Dans l'Encalypta longicolla chacune des 16 dents est constituée par un faisceau de filaments articulés, rouges et papilleux, qui semblent au premier abord encheyêtrés d’une façon assez irrégulière. Sur chaque face de la dent on peut compter ordinairement quatre ou cinq de ces filaments, cohérents entré eux à leurs articulations, mais libres dans les intervalles, et souvent partagés en deux groupes inégaux, qui se séparent vers leur base, pour se réunir dans leur partie supérieure. Si l'on opère, vers le milieu de la largeur d’une dent, une coupe longitudinale passant par l'axe de la capsule, on reconnaît que ces fila- ments forment en réalité un tissu d’une certaine épaisseur, dans lequel on distingue des cavités cellulaires étroites et assez allongées; ces cavités sont disposées là sur deux cou- ches au moins dans le sens de l'épaisseur; vers les bords elles ne forment plus ordinairement qu'une seule couche. Elles sont séparées les unes des autres par des cloisons épaissies et papilleuses, semblables à celles qui forment les plaques des dents chez les Arthrodontées, particulièrement chez les Barbulacées. On peut presque toujours constater que ces cloisons sont doubles, composées chacune de deux plaques rouges, à peu près d’égale épaisseur. Dans l'intérieur du tissu ces deux plaques représentent évidemment les cloi- sons accolées de deux cellules contiguës; à l'extérieur, sur chacune des deux faces de la dent, la membrane qui Ka limite est aussi composée de deux lames semblables, dont l'une représente les cloisons d'une des couches de son lissu, et l’autre les cloisons d’une couche, en partie résorbée, par laquelle le péristome se rattachait dans l'origine sur son côté dorsal au tissu de l'opercule, et sur son côté ventral au tissu de la columelle. Fos S ins On voit que ces dents ressemblent à celles des Polytrichs
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en ce qu’elles sont aussi composées chacune de plusieurs rangées de cellules dans le sens de la largeur, et de deux ou trois couches dans le sens de l’épaisseur; elles en diffèrent en ce que chacune des séries longitudinales qui sont ainsi réunies pour former une dent, au lieu d’être constituée par une seule fibre continue, se compose elle-même de plusieurs cellules distinctes dans le sens vertical. Par là celte structure tend à se rapprocher de celle que l'on observe dans le tissu cortical des segments péristomiaux chez les Tetraphis. C'est à ces dents des Géorgiacées que celles de l'Encalypta longi- colla ressemblent le plus par leur couleur et par leur aspect; en plaçant à côté l’un de l’autre deux fragments de ce tissu du péristome pris l’un dans cette espèce, et l’autre dans le Tetraphis pellucida, il est impossible de n'être pas frappé de cette analogie. La ressemblance est aussi très évidente, si l’on examine dans le Pogonatum nanum les fibres rouges des dents vers le point où elles descendent dans la membrane basilaire, et où elles commencent à s’anastomoser entre elles et à former un tissu compact, en se partageant par des cloi- sons transversales. Il reste pourtant cette différence que chez les Tetraphis et les Polytrichs toutes les cloisons des cellules qui forment ce tissu s’épaississent plus ou moins el persistent en même temps; dans le Tetraphis pellucida les cloisons laté- rales deviennent même plus épaisses que les autres; ici au contraire.les cloisons latérales sont en général résorbées; parmi les cloisons verticales, celles qui persistent sont seule- ment celles qui étaient parallèles à la circonférence de la capsule, et même elles se résorbent aussi en partie sur leurs bords entre leurs articulations, de manière à former, au lieu de membranes continues, des filaments à moitié libres; quant aux cloisons horizontales, elles persistent en grande partie, continuant d’unir entre eux ces filaments AE à sens radial, au moins vers le bas de la dent; plus haut ils deviennent quelquefois indépendants.
A ce point de vue cette structure est intermédiaire entre celle que l’on observe d'un côté chez les Tetraphis ct les Polytrichs, de l’autre chez les Buxbaumiées, particulièrement dans le Buxbaumia indusiata, et enfin chez les Arthrodontées.
Supposons que le tissu cellulaire complexe qui forme la base des dents du Pogonatum nanum, la couronne du Buxbaumia aphylla ou les segments du Tetraphis pellucida, au lieu de se consolider uniformément dans toute sa masse, épaississe seulement les parois verticales de ses cellules qui s'étendent dans le sens de la circonférence, toutes les autres étant résorbées, il en résultera quelque chose d’analogue au
éristome du Buxbaumia indusiata, c'est-à-dire, une mem- rane continue là où les cloisons tangentielles persistent dans toute leur étendue, et des dents multiples quand elles se
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résorbent en partie sur leurs bords. Si maintenant l'on suppose que les cloisons horizontales aient aussi persisté, plusieurs dents appartenant à des cercles différents du péri- stome demeureront adhérentes entre elles, et il en résultera des dents complexes, formées de plusieurs branches dans les deux sens, comme il arrive dans ÉEhoakypts longicolla. Que faudrait-il pour passer de là au type normal des Arthro- dontées ? Il faudrait d'abord une réduction dans le nombre des éléments du péristome, et ensuite une séparation plus complète et plus régulière de ses parties principales. 3 Il faut avant tout que le nombre des éléments du péri- stome devienne à la fois moins considérable et plus fixe. Le nombre des dents, si variable dans les Buxbaumiacées et même dans les Polytrichacées, s’est déjà réduit à 16 dans notre Encalypta ; mais chacune d'elles contient encore plu- sieurs couches de cellules en épaisseur et plusieurs rangées en largeur. Il faut, pour arriver au type normal, qu'il n'y ait _ plus en épaisseur qu’une seule couche principale de cellules avec ses doubles parois des deux côtés, la double lame exlé- rieure représentant le péristome externe, ei la double lame intérieure constituant le péristome interne; il faut en outre que cette couche principale ne soit plus formée dans chacune es 146 dents que par une seule rangée de cellules, tandis que les. deux couches qui lui sont contiguës du côté de l’opercule et du côté de la columelle, continueront cependant de contenir, la première des rangées en nombre double, et la seconde des rangées quelquefois doubles auss!, mais souvent triples et quadruples. é à Cette hdoetion graduelle des éléments du péristome se fait en quelque sorte sous nos yeux dans le genre Encalypta. _Ilexiste déjà des formes de l'Encalypta longicolla où l'on n'observe plus que trois branches sur la face de chaque dent, et _ souvent aussi une seule couche de cavités intérieures. La di- minulion devient plus sensible dans l'Encalypta brevicolla. Encalypta brevicolla. Les dents de celte espece sont en général moins grandes et moins colorées, composées de fila- ments grisâtres ; leur structure paraît assez variable ; souvent elle est presque entièrement semblable à celle de l'espèce précédente. Én examinant des exemplaires récoltés en Fin- lande par M. Lindberg, je trouve 16 dents très rapprochées les unes des autres, ne laissant guère entre elles aucun mler- valle, par suite larges; elles paraissent composées sur chaque face de quatre ou cinq filaments inégaux et très enchevêtlrés ; ceux qui forment les bords de chaque côté paraissent simples en épaisseur; c’est seulement vers le milieu de la a rh de la dent qu'on distingue dans l'intérieur de son lissu des ca- _ vités ovales ou oblongues ; à la base, ces filaments semblent se confondre en une masse irrégulière, formée de pelites cel-
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lules courtes, dont la structure présente une analogie presque complète avec celle de la membrane basilaire de certains Polytrichs. D'autres échantillons, récollés en Norvège par M. le docteur Kiær, présentent des dents également larges et et en même temps très épaisses, dans lesquelles on distingue nettement deux couches de cavités cellulaires sur plusieurs rangs ; ces cavités ne sont cru disposées en séries verticales régulières, elles alternent d’un étage à l'autre; elles forment ainsi un tissu complexe, dans lequel l’épaississement, portant rincipalement sur certaines lignes verticales, détermine çà et à des espèces de colonnes jaunâtres au milieu de la masse grise des cellules. Enfin d’autres exemplaires de la même es- pèce, récoltés à Kongsvold, par M. Kindberg, présentent au contraire des dents étroites, séparées se de larges intervalles ; chacune d'elles ne montre plus sur chaque face que deux ou trois rangées de plaques assez régulières, et en épaisseur on ne trouve qu’une seule couche de cavités linéaires, séparées par des cloisons horizontales.
Nous voilà déjà bien près de la structure des Arthrodontées. Mais la tendance à la réalisation de cette structure se montre encore mieux dans une autre espèce, dont le péristome très, variable, imparfaitement caractérisé et comme ébauché, sem- ble représenter le moment précis de la transition entre les deux types.
Encalypta apophysata. Le péristome de l'Encalypta mr 4 sata se compose de 16 dents linéaires et allongées (0mm 45), d’un rouge brun ou grisâtre, contiguës et conniventes en forme de cône. Sur sa face dorsale chacune de ces dents montre deux rangées de plaques rougeûtres ou orangées, sé- parées par une ligne médiane bien visible; souvent même cette lame extérieure semble se fendre par places. Si mainte- nant on place la dent sur un de ses côtés, de manière à pou- voir l’observer dans le sens de l'épaisseur, on y distingue or- dinairement trois couches : 4° la lame dorsale, rouge et assez épaisse, composée d'articles assez éloignés les uns des autres ; ce sont ceux qui sur la dent vue de face forment une double rangée; 2° puis en contact avec celte première couche, une seconde lame, à peu près de même couleur, souvent un peu plus épaisse, très papilleuse, composée d'articles un peu plus rapprochés et saillants sur la face ventrale ; 3° enfin ordinai- rement on observe en outre une troisième lame, un peu plus mince, et souvent plus pâle, qui n'existe pas toujours dans toute l'étendue de la dent, mais que l’on peut presque toujours retrouver par place, soit vers son milieu, soit vers sa base ; cette troisième lame est séparée de la seconde par des cavités vides, étroites et allongées; les parois horizontales de ces
cavités sont formées par les ep y de la lame intermé- diaire, saillantes en forme de lamelles, qui tantôt sont libres
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à leurs extrémités, et tantôt, au contraire, se continuent jusqu à la troisième lame, avec laquelle elles font corps et qu’elles rattachent ainsi aux deux premières.
Cette structure est évidemment analogue à celle des Enca- lypta longicolla et brevicolla, avec cette différence que les éléments dont elle se compose sont moins nombreux et moins complexes; les cavités intérieures ne forment jamais qu'une seule couche; les rangées dorsales sont réduites à deux, et les deux autres lames paraissent assez souvent simples, bien qu'elles semblent quelquefois aussi contenir plusieurs ran- gées de plaques, mais c’est toujours d'une manière très obscure.
D'un autre côté, il est assez facile de reconnaître dans la disposition de ces éléments le plan normal du péristome ar- throdonté ; les deux couches extérieures accolées et soudées entre elles représentent le péristome externe avec sa double rangée de plaques dorsales et sa lame ventrale simple, tandis que la troisième couche, qui est séparée des deux premières par des cavités intermédiaires, correspond au DRE in- ierne: l’on sait que dans plusieurs espèces de Bryum ces deux péristomes sont aussi reliés entre eux par les lamelles ventrales des dents. Les deux lames de la membrane interne sont ici difficiles à distinguer et caractérisées d’une manière très vague; de temps en temps, cependant, l'on voit cette troisième lame s'étendre en largeur au delà de la dent oppo- sée, et former ainsi une sorte d'expansion membraneuse, réunissant quelquefois deux dents voisines ; On Y aperçoit des épaississements jaunâtres, séparés par des intervalles plus pâles et qui semblent correspondre aux différentes rangées de lrapèzes de sa couche ventrale, d'une manière assez semblable à ce que l'on observe dans l'Encalypta streplocarpa . Quelque- fois aussi il arrive que les cavités intérieures disparaissent et les trois lames semblent alors soudées en une masse com- rt c'est ce qui se produit constamment, comme nous al- ons le voir, dans la membrane basilaire complexe de l'Enca- lypta procera.
La structure de l’Encalypta apophysata semble donc exactement intermédiaire entre le périsiome nématodonté et le péristome arthrodonté, et en la joignant à celle des deux espèces précédentes, nous avons ious les degrés du passage entre ces deux types : c'est comme une échelle continue qui EU des Tetraphis,et qui, passant d’abord par l’Encalypta ongicolla, puis par les diverses formes des Encalypta brevi- colla et apophysata, descendrait enfin jusqu'aux Encalypta procera et streptocarpa, où le double péristome du type arthrodonté se caractérise complètement. :
Encalypta procera. Le péristome externe de l'Encalypta procera est composé de 16 dents étroitement linéaires et très
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allongées (près d’un millimètre) rouges et finement papil- leuses. Chacune de ces dents montre sur sa face dorsale deux rangées de plaques crustacées, dont les articulations sont très éloignées entre elles et alternent d’une rangée à l'autre ; elles sont séparées par une ligne médiane verticale, toujours bien visible. Sur la face ventrale il n’y a qu’une seule rangée d’ar- ticles, semblables par la couleur et l'aspect à ceux de la cou- che extérieure, à peu près de même épaisseur et de même largeur ; ces articles forment ainsi une bande linéaire étroite, qui est dépassée de chaque côté et cachée parles plaques dor- sales ; leurs articulations, qui alternent avec celles des deux rangées extérieures, sont munies de lamelles légèrement sail- lantes. Gette structure est évidemment conforme au type que nous avons appelé diplolépidé.
En face de ces dents extérieures se placent 16 cils ou dents internes, qui leur sont exactement opposés et les suivent dans toute leur étendue. Ges cils, dont la longueur et la largeur égalent ainsi à peu près celles des dents, sont d’une couleur orangée ; ils sont formés d’une lame dorsale grisâtre et très papilleuse, assez peu distincte, et d’une couche ventrale jaune et épaisse, dont les articulations, bien visibles, font saillie du côté opposé à celui de la dent ; ces articulations sont éloignées les unes des autres, comme celles des dents extérieures, mais elles ne leur correspondent pas; elles ne forment en général qu'une seule rangée, et l’on n’aperçoit pas de ligne médiane.
Dans leur partie inférieure, sur une longueur de O"" 95 environ, ces dents et ces cils sont réunis en une membrane, dans laquelle tous les éléments du double péristome sont in- timement soudés et comme confondus. Sur la surface exté- rieure de cette membrane les dents se continuent en 16 ban- des d’un rouge foncé, séparées les unes des autres par des intervalles d'un gris brun, à peu près de même largeur ; au milieu de chacun de ces intervalles on distingue une autre bande d'un rouge plus pâle, beaucoup plus étroite, qui se prolonge jusqu'au sommet de la membrane ou même la dé- passe, tantôt par un petit appendice grisâtre, tanlôt par une pointe effilée. Ces bandes étroites sont reliées à chacune des dents voisines par des épaississements transversaux de même couleur, qui continuent de chaque côté les articulations ven- trales ; des es de séparation bien visibles coupent horizon- talement par leur milieu chacune de ces zones transversales épaissies, traversant ainsi la dent dans toute sa largeur, et se terminent de chaque côté à une ligne semblable, qui coupe verticalement la bande rouge étroite. Cette ligne verticale correspond exactement à la carène, ici à peine saillante, c’est- à-dire, au milieu de l'intervalle qui sépare deux dents conti- guës.
(À continuer.) PHILIBERT. .
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Bibliographie
R. Brarrnwaite. — The British Moosflora, part. XI, price 8s. (10 francs). Le prix des 10 livraisons parues est de 2 li- vres 18 sh. (72 fr. sb).
Cette livraison, qui commence le 2° volume, p. 1-56 et pl. XLVI-LIIL, contient les descriptions et les figures des Grim- miacées suivantes : Grimmia conferta, G. apocarpa, G. mari- tima, G. anodon, G. crinita, G. incurva, G. funalis, G. tor- quata, G. Stirtoni, G. Muehlenbeckii, G. pulvinata, G. orbi- cularis, G. trichophylla, G. Hartmani, G. subsquarrosa, G. decipiens, G. elatior, G. Donii, G. alpestris, G. montana, G. ovata (G. commutata), G. ovalis {ovata), G. elongata, G. microcarpa (sudetica), G. campestris (leucophæa), G. atrata, G. unicolor, G. elliptica, G. patens, G. acicularis, G. aquatica À panrpeu dE obtusa, G. affinis, G. heterosticha, G. ramulosa,
. fascicularis, G. hypnoides COR G. canescens. — Coscinodon cribrosus, — Glyphomitrium Daviesii, G. poly- phyllum, G. saxicola. — Anoectangium lapponicum.
À. Geuges. — Neue Beitrage zur. Moosflora von Neu- Guinea, mit 8 Tafeln (Bibliotheca Botanica, Heft Nr. 13, 1889, in-4 de 142 p. et8 pl.). : te
M. Geheeb, qui ft endant quelques années le principal rédacteur de la Revue Bryologique, continue l'étude de diverses collections exotiques. Ceue nouvelle publication contient 28 mousses, la plupart nouvelles, décrites en latin, et une énuméralion de 43 hépatiques déterminées par Stephani. Toutes ces plantes ont été récoltées par Bauerlen, Chalmers, Bridge et Lawes. — Les mousses nouvelles sont : Leuco- bryum auriculatum, Leucophanes minutum, Syrrhopodon gracilis, S. strictifolius, Endotrichum Bauerlent, Neckera nano-disticha, N. Bauerlenii, N. prionacis, . Chætomitrium elegans, CG. cygneum, Pelechium lonchopodum, ere ta- bescens, H. Novo-Guinense, H. angusto-textum, H. subma- millosum, H. subverrucosum, Hy nodendron subarborescens, H. fusco-aciculare. Dans les 8 belles planches, très bien dessi- nées par M. et M°° Geheeb, sont figurées : Syrrhopodon gracilis, Neckera Bauerlenii, N. prionacis, N. nano-disticha, Chætomitrium cygneum, G. elegans, Hypnum Novo-Gui- nense, H. submamillosulum, Hypnodendron fusco-aciculare.
F. Srépnant. — Hepaticæ ex insulis St-Domingo et Do- minica quas collegit Eggers (Hedwigia 1888, p. 299-302). — 36 espèces, dont 3 nouvelles décrites ct figurées : Bazzania Krugiana, Eulejeunea Urbani, Radula Eggersiana.
F. STEPHANI. — Hepaticæ Australiæ, I (Hedwigia 1889,
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p. 128-135). — Cetle première partie comprend 18 espèces, dont 5 nouvelles décrites en latin et figurées dans la plan- che III de ce recueil : Aneura stolonifera, Anthoceros carno- sus, Bazzania filiformis, Chiloscyphus cymbaliferus, Dendro- ceros Mülleri.
C.-H, Wricar. —— Mosses of Madagascar (Journal of Bo- tany, September 1888). Tirage à part de 6 p. — C’est un cata- logue de 224 espèces et 8 variétés trouvées jusqu'à ce jour à Madagascar.
À. WaLLNôFER. — Die Laubmoose Karntens (Sonderab- druek aus dem Jahrbuche des naturhistorischen Landesmu- seums von Kärnten, XX. Heft). In-8 de 155 p., Klagenfurt, 1889. — Catalogue méthodique contenant toutes les mousses et He trouvées jusqu'à ce jour en Carinthie, dont le nombre s'élève à 531. Toutes les localités avec le nom du bo- taniste et l’altitude en mètres, l’état fertile ou stérile, etc., y sont indiqués avec soin. Il serait beaucoup trop long de
__ citer ici toutes les raretés de ce riche pays.
J. BREIDLER. — Beitrag zur Moosflora der Kaukasus (Sepa- ralabdruck aus der « Oesterr. bot. Zeitschrift ». Jahrgang, 1880. Nr. 4). — Cette liste contient 42 mousses et 6 hépati- ques avec l'indication des localités; on y trouve une longue
escription d’une espèce nouvelle, le Bryum (Cladodium) Ardo- nense.
C. KiNDBERG. — Enumeratio Bryinearum exoticarum, Sup- plementum primum. — Cette liste alphabétique supplémen- taire content environ 1,000 acrocarpes.
P. De Loyxes. — Excursions crytogamiques dans le vallon de Chambrilles, dép. des Deux-Sèvres (Extrait du Bulletin de la Bibliothèque scientifique de l'Ouest, 4° année, p. 81, 1888). In-8, de 8 p. — Cette notice sera un guide utile pour les cryp- logamistes qui visiteront cette localité.
L. CoRBIÈRE. — Mousses et hépatiques des environs de Bli- dah (Algérie) récoliées en 1887 par M. Gay (Revue de Bota - nique, n° T8 et 79, déc. et janv. 1889, p. 149-155). — Cette partie du catalogue de la flore de Blidah se compose de 68 mousses et de 14 hépatiques. — Une variété du Fissidens viridulus, l'Orthotrichum speciosum, le Brachythecium trachy- podium, le B. venustum et l'Hypnum cupressiforme var, eri-
Cetorum sont probablement des nouveautés pour la flore d'Algérie.
Tuérior. — Notes sur la Flore Bryologique de la Sarthe
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(Bulletin de la Soc. d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sar- the, tome XXXIe, années 1887 et 1888, p. 493-510).
L'auteur fait le résumé des publications peu nombreuses traitant des muscinées de la Sarthe, dont le nombre était de 234 mousses et 50 hépatiques. Les recherches de M. Thériot et de M. Monguillon ont augmenté ces chiffres de 27 mousses et de 40 hépatiques, ce qui fait un total de 261 mousses et 60 hépatiques. — Le catalogue se compose de deux parties : 4° espèces nouvelles pour le département, dont une, l'Ephe- merum cohærens, est nouvelle pour la France; 2 localités nouvelles d’espèces rares ou peu communes. — Îl serait à désirer qu’un des bryologues de la Sarthe publiât un catalogue de ce département.
A. Leraco. — Les spores des Sphaignes d'après les ré- centes observations de M. Warnstorff (Bulletin de la Soc. Lin. de Normandie, 4° série, 3° volume). Tirage à part de 8 p., prix 0 fr. 80. — M. Warnstorf a retrouvé les microspores de Schimper dont l'existence a été niée par plusieurs auteurs.
A. Leraco. — Note sur les mousses et les hépatiques des environs de Bagnoles et observations sur la végétation des grès siluriens de l'Orne (Bulletin de la Soc. linnéenne de Nor- mandie, 4° série, 3e volume). Tirage à pe de 17 pages, prix 4 franc. — Le catalogue des environs de Bagnoles ne men- lionne que les espèces assez rares. La partie de ce mémoire relative aux grès siluriens comprend : 1° liste des espèces ne croissant que sur les rochers ; do liste des espèces qu on trouve sur la terre, dans les bois et les bruyères ; 3° espèces attachées aux pierres des rivières ou flottant dans les eaux ; 4 comparaison de la végétation des grès et de la végétation du granite ; 5° végétation {des schistes cambriens ; 6° Mousses rares ou nouvelles pour l'Orne. ù
J. Macoux. — Contributions to the Bryology of Canada (Bul- letin of the Torrey Botanical Club, vol. XVI, n° 4, 1889, p. 91-98). — M. Macoun a entrepris la publication d’un cata- logue de la flore complète du Dominion du Canada. Quatre parties ont été publiées, la cinquième comprendra les Fou- gères, les Mousses, les Hépatiques et les Characées. Dans de notice 18 mousses nouvelles sont décrites par M. Kind-
erg.
Euvzagera Brirron. — Contributions to American Bryology, 1 (Bulletin of the docrey pol Club, 4889, p. 106-112). — Dans cette première partie M"* Elizabeth Britton donne un catalo- gue des mousses récoltées par M. J.-B. Leiberg ; 92 espèces y sont énumérées avec la description de la fructification, jus- qu'ici inconnue, du Grimmia torquata figurée dans la planche
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jointe à ce mémoire; nous y trouvons aussi la description d'une espèce nouvelle, l’'Hypnum (Thamnium) Leibergii.
Nouvelles
Un des bryologues les plus connus du monde, le professeur Settus Otto Lindberg, në à Stockholm le 29 mars 1835, est décédé à Helsingfors, Finlande, le 20 février dernier. Ses très nombreuses et importantes publications ont été analysées dans cette Revue, dont il fut un des rédacteurs. Lindberg s'est occupé également et avec beaucoup de succès de la morpho- logie et de la description des espèces ; il a appelé l’attention des botanistes sur un grand nombre de formes négligées avant lui; ses ouvrages devront être consultés par tous ceux qui s'occupent sérieusement de otre — Pour le motif du droit de priorité, Lindberg a changé un grand nombre des noms adoptés jusqu'à ce jour par tout le monde ; il est peu probable que ces changements soient acceptés et que, par exemple, les botanistes appellent les Ulota des Weïsia, les Orthotrichum des Dorcadion, etc. ; ce serait, je crois, encom- brer la science d’une synonymie inutile.
M. Braithwaite m'annonce la mort de Lesquereux, décédé, à je ne sais quelle date, à Columbus (Etats-Unis d'Amérique), où il résidait depuis un grand nombre d'années. Né à Neu- châtel ou aux environs, son premier travail fut un catalogue des mousses de la Suisse, Il quitta ce pays pour aller s'éta- blir aux Etats-Unis et devint le collaborateur de Sullivant, qui
ublia avec lui divers ouvrages et un exsiccata qui eut deux éditions, la dernière contenant environ 600 numéros. Son der- nier volume, en collaboration avec P. James, est le Manual of the Mosses of North America, vol. in-8, de 447 p. et 6 pl., 1884.
M. l'abbé De la Godelinais est mort à Fougères, probable- ment au mois de mars; il est l’auteur d’un catalogue des mousses et hépatiques d’Ille-et-Vilaine publié dans la Revue Bryologique de 1881.
Le D: N.-J.-V. Scheutz, l'auteur du Bryologia alpium Do- vrensium, elc., est décédé à Vexio (Suède), le 26 février, à l'âge _ de 53 ans. D Ce
Le Mans. — Typographie Edmond Moxnover.
No 4 16e ANNÉE 1889
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mors
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du N° 4
Dichiton perpusillum. Srepxanr, — Orthothecium Duriæi. PHILIBERT. — Bryum Comense. Sr ee alpinus. Musci novi rhætici. cs TE trachypodium. Etudes bryologiques. Neuf mousses nouvelles pour la Suisse. Amanxn. — Bryum imbricatum. Husnor. — Sur quelques mousses norvégiennes. PHILIBERT. — Peristome Of Grimmia torquata. EL. BRtTTON. — Bibliographie.
Dichiton perpusillum. Montagne
_Gette hépatique merveilleuse de l'Algérie m'a été commu-
niquée par M. Em. Bescherelle, qui en possède un petit
exemplaire; comme la plante est très peu connue et tombée
presque entièrement en oubli, il sera utile de l’en tirer ; elle est d'ailleurs de grand intérêt.
Dichiton est une vraie Jungermannia dans son port et
ans ses organes tant que nous les connaissons; il croît en
etites troupes sur un sol humide et ombragé par des arbres; à tige couchée et presque ensevelie dans la terre atteintà eine la longueur d'un centimètre; elle produit des radicelles _Ongues en grande quantité ; sa partie basale est déjà en état . de décadence à l'époque de la fécondation de la fleur; sa Pointe, portant le périanthe, se dresse verticalement, sans Produire des innovations; je n'ai vu des ramifications non pass la tige, qui s'accroît vers le sommet, était toujours Simp É: Les feuilles succubes et serrées ont presque la forme d'un
La
Carré à coins arrondis; elles sont assez raidement insérées à: la tige, qu’elles embrassent peu du côté de derrière, descen- dant sur le devant jusqu'à son milieu; elles sont assez dres- sées, à peines concaves el, vers le sommet de la plante, plus . grandes et ondulées; la plupart sont bilobées à coupe lunaire,
S pointes obtuses ; il y en a aussi qui sont Seulement écour- es où d’autres profondément bilobées. . Les cellules, un peu plus petites au bord des feuilles, mon- jette parois très fortes, renforcées aux coins, ainsi que
l'espace libre de l’intérieur paraisse arrondi.
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à Le feuilles du périchèze, trois paires très serrées, sont beaucoup plus grandes que celles de la tige inférieure; elles sont unies sur le derrière par un amphigastre grand, en forme de languette, et montrent trois degrés différents de coales- cence ; cette dernière est petite, réduite à la partie inférieure de l’amphigastre chez la première paire, dans la seconde les trois feuilles forment déjà un cylindre fermé, dont le bord D. pores a deux courtes coupures, qui marquent la pointe de l’amphigastre; la troisième paire enfin ressemble beaucoup au = périanthe, qu'elle renferme et dont elle est un peu plus courte, formant un cylindre fortement plié, # bouche coupée et entière; ces plis correspondent exactement à ceux du périanthe, qui _ en a cinq (deux sur le derrière, un sur le devant, deux laté- raux), son ouverture est contractée et finement crénelée; il est parfaitement libre jusqu’à sa base et comprimé, la section ‘ transversale montrant les plis latéraux beaucoup plus pro- _ noncés; il contient sept à neuf pistilles qui entourent la base de la coiffe toute jeune. ; - Je n’ai pas vu la fleur mâle; selon l’auteur il paraît que la plante est monoïque, le fruit même est encore inconnu. A première vue il semble très merveilleux de rencontrer une hépatique à double périanthe, l’un encaissé dans l’autre, et … parmi les hépatiques d'Europe il n’y a pas d’analogie; parmi ee pa exotiques pourtant, un nombre Core du genre Frullania portent un périchèze semblable; ses feuilles florales _ sont èntièrement unies et prennent la forme d’une cloche ou - d’un entonnoir, tandis que les autres espèces de ce genre les ont libres; comme les organes végétatifs de ces deux sections . dugenre Frullania suivent entièrement le caractère typique du genre et comme il y a nombre de formes intermédiaires, _ dont la coalescence des feuilles florales est plus ou moins _ grande, il va sans dire que cette qualité seule ne suffit pas _ pour séparer une plante de celles dont elle porte d’ailleurs . tous les signes de l’affinité. | Je ne puis finir sans remarquer à cette occasion que la _ manière dont on a nouvellement exercé la formation des genres d’hépatiques à gravement souffert sous les vues res- _treintes d’une étude, qui a été plus ou moins bornée à l’exa- men des formes d'Europe; en mesurant la valeur d'une qua- lité, on en a quelquefois mal compris l'importance; onafondé des genres d'après une seule qualité florate, négligeant en _ même temps la différence énorme des autres organes; ainsi _ona uni sous le nom Nardia les genres très distincts Alicu- _ laria et Sarcoscyphus à cause de la coalescence des feuilles _ florales et du périanthe ; cette qualité peut devenir importante, si elle fait partie des autres affinités, elle devient nulle, si ces dernières manquent. Rats nes Il n’est pas POSTE. de dire quelles
Da importantes pour le groupement des genres ; une chose minime, une petite feuille presque imperceptible, dans une certaine position, peut devenir importante en nous montrant l’affinité, d’ailleurs il n’y a pas de qualité, même la plus importante et la “
lus constante, qui ne nous quitte quelquefois ; par exemple
a grande section des hépatiques foliacées; il y en a qui ap- partiennent aux frondoses à cause de leur développement sexuel et, parmi les frondoses, il y en a qui, pour la même rai- son, se rangent parmi les foliacées ; on a distingué des hépa- tiques à feuilles succubes et incubes, mais on a trouvé qu'il y a des espèces qui peuvent avoir l’une et l’autre insertion des feuilles ; il est absolument nécessaire de comparer toutes leurs - qualités, l’emploi d'une seule, à l'exclusion des autres, doit toujours aboutir dans un groupement artificiel, — le genre Dichiton en souffre aussi. F. STEPHANI.
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Orthothecium Duriæi (Mont.) Bescherelle Hypnum Duriœi Montagne
Cette espèce, découverte par Durieu dans l'île algérienne de la Galite, et observée depuis dans quelques îles italiennes, n'avait pas encore été signalée en France. Je l'ai trouvée assez abondante au pied de l'Estérel, près de Travas, à l'en- droit même où croit aussi une autre espèce italienne et algé- rienne, le Fissidens serrulatus. Grâce à la générosité de M. Bescherelle, j'ai pu comparer mes échantillons à un peut spécimen original provenant de l'herbier de Durieu; ils sont absolument identiques. . La plante forme sur la terre des touffes étendues, serrées et assez profondes ; son aspect rappelle certaines variétés re l'hypnum chrysophyllum, mais plutôt encore l'Orthothecium
_intricatum, auquel elle ressemble complètement par la forme et le tissu des feuilles. Ces feuilles sont lancéolées, longue- ment et étroitement acuminées, planes sur les bords, presque toujours entières; rarement quelques dents obscures et éparses. Le tissu, très uniforme de la base au sommet, est composé de cellules linéaires, très étroites et très allongées, au moins vingt fois aussi longues que larges ; à pes eux ou trois cellules plus courtes vers les angles. Quand on enlève avec la feuille une petite portion de l'écorce de la tige, on voit, sur toute la largeur de la base, une rangée de ces cellules
plus courtes, oblongues-rectangulaires ; mais ces cellules n'appartiennent pas au limbe foliaire, elles représentent la décurrence de Ja feuille sur la tige. Ces feuilles diffèrent
pourlant dé celles de l'Orthothecium intricatum en ce qu'elles sont plus raides, d'aspect plus sétacé, divergentes sur
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deux côtés opposés, de manière à rendre les rameaux aplatis, imitant un peu ceux du genre Isopterygium; mais surtout notre plante s'éloigne de toutes les autres espèces d’Orthothecium par la présence d’une nervure bien développée, qui se prolonge généralement jusque vers le milieu de la feuille. ow même un peu au delà; cependant on rencontre aussi de temps en temps des feuilles où cette nervure devient très courte ou disparaît complètement. :
Getie mousse n’ayant jamais été trouvée fructifiée, son attribution au genre Orthothecium demeure incertaine ; mais _ ses caractères végétatifs la rapprochent dans tous les cas = beaucoup plus de ce genre que du genre Brachythecium, auquel de Notaris l'avait réunie. PHILIBERT.
À _Note sur le Bryum Comense Schimper, Syn., éd.I,p. 444
Dans un petit gazon, arraché par moi, en passant, sur un _ murau bord de la grande route de Davos à Frauenkirch, = M. Philibert, avec sa sûreté de coup-d’œil habituelle, a reconnu le Bryum Comense Schimper. tant retourné avec lui à l'endroit en question, nous avons … Cueïlli une bonne quantité de cette plante avec quelques fruits. _ Quelques jours plus tard, nous découvrimes une seconde _ Station de cette espèce, où elle est très abondante mais sté- _ rile, sur le mur de la chaussée de la route de Fluela près Davos-Dorfli. : __, Dans ces deux stations, cette mousse forme des petils cous- _Sinets denses, engagés dans les interstices entre les moellons calcaires ou siliceux des murs très secs en question. À Ayant examiné avec soin mes récoltes, j'ai pu constater que des échantillons choisis de notre Bryum correspondent par- _ faitement à la description que donne Schimper de son Br. Comense : la tige très courte est divisée en petits rameaux Lars a très grêles, rendus julacés par l’imbrication exacte des feuilles, La capsule portée sur un pédicelle court (1 cent. au plus) est nutante ou inclinée à divers degrés, très petite, _ pâle. Le péristome est parfait et semblable à celui du Br. _ Caespilicium. Les feuilles sont concaves, suborbiculaires, = apiculées par l’excurrence de la nervure, les bords plans et _ entiers. L'aspect de ces échantillons bien caractérisés est si parti- culier, qu’il est impossible de confondre notre plante avec aucun autre Bryum; cependant un fait m'avait frappé lors de notre récolte : c'est que, dans les deux stations o nous l'avons trouvé, le Bryum Comense croît côte à côle avec la variété émbricatum du Br. caespiticium qui lui ressemble
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beaucoup. Én examinant de près mes récoltes, j'ai pu me
convaincre qu'il s’y trouvait un grand nombre de specimens.
ui, évidemment, étaient des formes intermédiaires entre ces eux plantes.
_M'étant rendu sur les lieux avec armes et bagages, c’est-à- F. dire avec mon microscope, j'ai pu me convaincre des faits
suivants :
Sur la terre humide qui recouvre le faîte horizontal her- -beux du mur de la première station, croît le Br. caespiticium, bien caractérisé par ses gazons feutrés de brun à l'intérieur et ses tiges gemmiformes par l'agglomération des feuilles au sommet ; ses feuilles sont ovales et révolutées aux bords.
A mesure que la déclivité et la sécheresse du mur augmen- tent, cette forme type passe insensiblement à la variété im- bricatum : les tiges s’allongent et deviennent plus largement ovales, plus concaves, leurs bords, ne sont plus révolutés que vers la boue. En même temps le pédicelle devient plus court, la capsule plus petite et plus pâle. Le
Sur la partie verticale, très sèche du mur, brûlé parle soleil et la poussière de la route, les gazons deviennent de
lus en plus bas et se transforment en coussinets très denses; es rameaux deviennent très grêles, presque filiformes, les feuilles suborbiculaires, planes aux bords, s'appliquent exac- tement contre la tige, le pédicelle devient très court, la cap- sule pâle et très petite et l’on se trouve enfin en présence au um Comense bien caractérisé. : tte plante n'est donc, selon moi, pas autre chose qu'une forme remarquable du Br. caespiticium, très différente au premier coup-d’œil, par son port, de la forme type, mais qui se relie à celle-ci par l'intermédiaire de la variété imbri- catum. ee Il va sans dire que ces conclusions ne s'appliquent qu'à la. plante de Davos, puisque je n'ai pas vu les exemplaires ori- ginaux du Br. Comense recueillis par Garovaglio dans les Alpes de Côme, sur lesquels repose la description de lau- teur de cette espèce. AMANN..
. Note sur le Campylopus alpinus Schimper, Syn., éd. I Octobre 1888.
= Cette plante nous paraît bien distincte du Dicranodontium _longirostre W. et M. auquel Schimper la réunit dans la 2° édi- tion du Synopsis, à titre de variété. La nervure des feuilles _ du C. alpinus occupe le tiers de la base de celle-ci, tandis = que chez D, longirostre elle est plus étroite (1/4 ou même 1/8 de la base). Ensuite les fortes oreillettes bombées, souvent brunâtres et toujours érès distinctes des feuilles du
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__ C. alpinus, forment des caractères distinctifs très constants et bien suffisants pour distinguer ces deux plantes. La nervure de €, alpinus montre sur une coupe transver- sale : 1° une rangée ventrale de cellules vides assez grandes ; 2° une rangée de cellules stéréicoles ; 3° une rangée dorsale de cellules arrondies, dont quelques-unes font saillies et produisent les stries sur le dos de la nervure. : Chez le D. longirostre la structure de la nervure est ana- logue, mais elle est ordinairement lisse sur le dos, vers la base du moins. > Le Campylopus alpinus Schimper, qui n’est connu jusqu'ici qu’à l'état stérile, doit être réintégré parmi les vrais Cam- 2 ulos, section Campylopus de Limpricht (Rabenhorst
_
= M. Philibert et moi avons récolté cette plante en abon- dance, en août 1888, sur des rochers de gneiss humides de la _ vallée de Fluela, Grisons, vers 1940. AMANN.
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Musci novi rhæetici
… Barbula rhœtica mihi sp. nova. Caespitans ; caespites acquali, sat condensati, centim. unum alti, superne obscure fascescenti, interne ex aurantio-rufi ; __ Caulis erectus, gracilis, parce innovans, fastigiato-ramosus : | = folia dense conferta erecta, siccitate imbricata, in toto caule subaequalia, ex aurantio rufa, breve ovato-lanceolata, mutica, integra, margine reflexa, nervo terete crasso sub apice eva- _ nido, cellulis basilaribus hyalinis elongato-rectangularibus, _ rete partis superiori indistincto, celluls minute quadratis, _ Opacis, papillis latis minus prominentibus. Flores et fructus _ ignoti. Habitat ad terram lapidosam in summo nivoso montis _ Pischa Rhaetiae 2980 ubi socio Encalypta apophysata _ Augusto 1888 parcissime elegi. À Barbula gracili Schwg. proxima differt foliis breviori- : bus muticis, haud cuspidatis et rete celluloso valde diverso. Fissidens riparius mihi, spec. nov. . Caespites condensati, illi Fissid. grandifronti graciliori simili, superne viridi, inferne pallide lutescenti, terra limosa … obruti, haud radiculosi. Caulis gracilis, centim. 3 ad 4 altus, _ Subsimplex vel innovante dicholoma. Folia breviora, in toto Caule subaequalia, longitud’ mill. 4 ad 1 4/9, apiculata, margine _cellulis prominentibus serrulata, costa ante apicem evanida, _ala dorsali ad folii basin attenuata et longe decurrente, dupli- Catura ad 2/3 folii producta, cellulis opacis eadem formae ut in Fiss. osmundoide sed majoribus. F ores et fructus ignoti. ._ Habitat ad ripam dextram « Fluelabach » infra « Tschug-
REVUE BRYOLOGIQUE 55 en, » vallis Fluela Rhaetiae 1940", ubi Augusto 1887 etexi. | D Voisin de F. osmondoides Hw., dont il diffère par ses tiges ‘ grêles, non radiculeuses, à feuilles égales, l'aile dorsale atté- nuée et décurrente à la base, le tissu cellulaire formé de cellules plus grandes. | La tige présente sur une coupe transversale un faisceau central de cellules à parois minces, collenchymateuses, entouré de deux rangées de grandes cellules vides, puis un anneau cortical formé de petites cellules vertes substéréides. La nervure est composée, sur une Coupe transversale : 4° D'une rangée dorsale de cellules vertes au nombre
de treize environ; 9% D'un faisceau central et ventral de sept cellules ovales,
grandes, vides; DRE 3 De deux faisceaux de petites cellules stéréid chaque côté du faisceau central.
Note sur le Brachythecium trachypodium Bridel.
Ayant eu, pendant l'automne 1888, l'occasion d'observer
cette plante dans la nature, j'ai pu me convaincre qu'à côté d'exemplaires bien caractérisés par leur belle couleur dorée et leurs rameaux obtus, on trouve dans les endroits très om-
bragés et un peu humides des forêts de la vallée de Davos, des plantes qui, par leur port, leur couleur verte saturée, leurs rameaux un peu alténués, leurs feuilles légèrement re- courbées à denticulation peu profonde, semblent ambiguës entre les Br. trachypodium et Br. velutinum.
Si l'on n’a à sa disposition que les caractères tirés de l'appareil végétatif, il est difficile d'attribuer ces échantillons à l'une ou l'autre espèce sans mettre dans sa décision un peu d'arbitraire. La longueur de l’acumen est trop variable dans les deux espèces en question pour qu'on puisse attribuer à ce caractère une importance décisive ; d’un autre côté les feuilles
_ raméales de certaines formes de Pr. velutinum, sont souvent. beaucoup plus distinctement et rofondément denticulées que celles d'échantillons d’ailleurs bien caractérisés de Br. tra= chupodium. Re {ci encore c’est dans l'appareil sporifère surtout qu'il faut = chercher des caractères distinetifs. Abstraction faite de ceux tirés de la calyptra (beaucoup plus grande chez B. trachyp dium que dans l'espèce voisine), et de l’opereule, les dents de l'exostôme des deux espèces présentent un aspect assez … différent pour les séparer nettement. 7 24235 2%. He Chez le Br. trachypodium la face dorsale des dents montre une partie inférieure formée de 20-24 paires d'articles rec-
| tangulaires allongés trausversalement, séparés par une ligne
es placés de AMANN.
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médiane mince; puis une partie moyenne composée de 12-14 paires d'articles subcarrés, séparés par une ligne mé- diane sinueuse, très élargie sur la moitié supérieure de la dent; enfin une partie supérieure formée de 4-3 articles allongés dans le sens longitudinal de la dent. ; Chez le Br. velutinum les parties supérieure et inférieure de la dent présentent à peu près le même aspect que ci- dessus et sont formées, l'une de 20-24 paires d'articles, l’autre de 5 articles, mais Ja partie moyenne beaucoup plus courte ne présente que 6-8 (7 en général) paires d'articles subcarrés séparés, par une ligne médiane peu sinueuse et _ élargie seulement sur le tiers ou les 2/5 supérieurs de la dent, | _Gette différence est frappante et me paraît constante, elle permet de distinguer à priori ces deux + voisines. : MANN.
Etudes bryologiques faites en commun avec M. Philibert, en Août 1888
Dicranum longifotium Hw. var. hamatum Jur. — Environs de Davos, legit Amann. — Les dents du péristome de cette variété sont souvent pourvues sur le dos de plaques acces- _ Soires irrégulières, courtes, d'un rouge orangé, en tous points _ Semblables à celles qu’on observe chez Dicranum fulvum = Hook., et dont Limpricht (Rabenb. Kr. F1.) fait un caractère distinctif de sa section « Crassidicranum » comprenant les D. fulvum Hook. et D. viride Lindb. Bryum imbricatum Schleicher. — Les exemplaires origi- Maux conservés dans l’herbier de Schleicher au musée cantonal vaudois à Lausanne, ainsi que ceux de l'herbier Amann _ provenant de la collection de feu le pasteur Leresche, qui les _ ävait reçus de Schleicher, appartiennent sans aucun doute au Webera polymorpha Hoppe et Horn. ! Tayloria acuminata Lindberg. — Schleicher ne distinguait _ nullement cetie espèce du T. splachnoides Hook. Les exem- plaires de son herbier, étiquetés par lui-même :. Tayloria _ acuminata Horn. ne répondent pas à la diagnose donnée par le professeur Lindberg pour cette espèce, mais appartiennent _ bien au T. splachnoïdes Ho. type. en IT Tayloria parvula Philibert et Amann. — Tiges très Courtes, 1-2 mill., simples, formant de petits gazons peu _ étendus, Dioïque, fleurs 4 terminant des tiges distinctes, très _lapprochées des fleurs ©. ire Feuilles peu nombreuses (6 à 8) petites; les inférieures _obovées, presque suborbiculaires, très concaves, brièvement apiculées, la nervure disparaissant vers la moitié du limbe:
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les 3 ou 4 supérieures deviennent plus longuement et plus étroitement acuminées, la nervure atteint presque le sommet, bords presque entiers avec quelques dents très obtuses.
Pédicelle court et épais, 5-10 mill. Capsule atténuée insensiblement en long col, très foncée, noirâtre à la maturité.
Dents du péristome (longueur 0 mill. 25) ordinairement rap- rochées et même soudées deux à deux jusqu'à la moitié, oncées, rendues opaques par des Fi ge très rapprochées. La membrane capsulaire est formée de cellules ovales allon-
gées dans le sens transversal, à parois longitudinales minces,
et transversales épaissies. Opercule court, obtus. Galyptra?
Habitat. — Sur l'humus dans une forêt de la vallée de
Dischma près Davos,1600 m. environ, août 1888, legit Amann.
Cette plante est si différente par son port, sa petitesse et les caractères indiqués ci-dessus, qu’elle mérite d'être distinguée du IT. serrata typique à titre d'espèce de 2° ordre au même titre que II T. tenus Dicks. AMANN.
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Neuf Mousses nouvelles pour la Flore suisse
Dicranodontium cireinnatum Schimper St! — Sur des rochers de gneiss ombragés à l'entrée de la vallée de Fluela près Davos, Grisons; 1500 m., août 1887; legit Amann.
Bryum Comense Schimper c. fr. — Murs secs le long de la
rande route de Davos Frauenkirch. Mur de chaussée de a route de Fluela près Davos, Grisons, 1500 m., août 1888, leger. Philibert et Amann.
Bryum triste de Notaris c. fr! — Vallée de Fluela près read 1600 m., graviers humides, septembre 1888, legit
mann. ne
Anomobryum leptostomum Schimper st ! — Rochers de serpentine humides au-dessus de Davos-Dôrili, 4700 ms octobre 1888, legit Amann. ee
Philonotis tomentella Molendo c. fr! — Frohnalpstock, canton de Glaris, vers 2000 m. environ, août 1885, legit Amaon. FANS
Anomodon apiculatus Schpr c. fr! — En montant à l'Uetli- berg près Zürich, au-dessus de la ruine de « Meinau »,
mai 1882, legit Amann. 5 Thuiïdium delicatulum Lindg. st! — Très répandu dans les prairies marécageuses de la vallée de Davos où il monte jusqu’à près de 2000 m. (Strela alp). Eté 1886, legit Amann.
phagnum laricinum R. Spr. — Sur les bords d’un fossé au « Wildboden », près Davos, 1500 m., août 1887, legit Amann. : | RASE ne Bryum murale Wils. c. fr.! — Murs à la Bourdonnette- … sous-Lausanne, date ?, legit L. Favrat. AMANN.
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Bryum imbricatum Schw. Suppl., p. 71, t. LXIV
M. Philibert, en décrivant dans le dernier numéro le Bryum comense, a dit quelques mots du B. imbricatum. Gette plante n'ayant pas été retrouvée depuis Schleicher, je me suis adressé à M. W. Barbey, qui a bien voulu me communiquer les exemplaires de l’herbier Schwaegrichen. En voici la des- cription :
Tiges de 4-8 mill., dressées ou couchées à la base, portant _ plusieurs rameaux fastigiés et subjulacées; touffes vertes en _ dessus, ferrugineuses à l’intérieur. Feuilles dressées, imbri- _ quées, ovales-acuminées, longuement apiculées par l’excurrence _ de la nervure, entières ou avec 2 ou 3 dents au mucron, sans _ marge distincte, planes ou très légèrement révolutées aux bords; nervure jaune ou rougeâtre; cellules inférieures rec- tangulaires-hexagonales, les supérieures hexagonales celles - du bord un peu plus étroites et plus longues. Inflorescence _ dioïque. Pédicelle de 10-15 mill., courbé au sommet, rou- : | pt capsule inclinée ou horizontale, petite, piriforme-al-
ngée, brune, rétrécie à l’orifice ; col presque aussi long que _ le sporange; opercule conique, obtus, sans apicule; anneau large; dents du péristome dressées, étroites, jaunes dans la partie inférieure; lanières irrégulières, entières ou très peu ouvertes sur la carène, cils nuls ou rudimentaires. Spores _ pâles, de 0 mill. 023-027. : à
- Les figures de Schwaegrichen sont conformes aux exem- _ plaires de son herbier. Cest à tort que De Notaris (Epilogo, _ p. 403) dit de la planche 64 de Schwaegrichen « male ». La plante des environs de Côme, qu'il décrit sous le nom de B. imbricatum, est différente de celle de Schwaegrichen, c'est _ le B. comense de Schimper. four Les auteurs du Bryologia Eur. figurent l'opercule comme étant + gl les deux capsules operculées de l'herbier Schwaegri- _chen ont un opercule obtus et dépourvu d’apicule. Schimper, dans la 2° édition du Synopsis, modifie la description de la 47° édition; il doit avoir pris une autre espèce pour le B. im- _ bricatum, puisqu'il dit les feuilles marginées et révolutées, les _ fleurs bisexuelles et les spores petites. Lust … Gette espèce n'existait déjà plus dans l'herbier de Schleicher il y a une quarantaine d'années, voici ce qu’en disaient à celle _ époque les auteurs du Bryologia Eur. : « Schleicher, l'inven- teur du type, a fréquemment vendu sous ce nom des mousses tout à fait différentes, pour satisfaire aux demandes qu’on lui adressait. Dans son herbier, que son propriétaire actuel, M. E. Thomas, a bien voulu nous communiquer en entier, il n'existe plus de trace de cette rare plante. » Husnor.
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Sur quelques mousses Norwégiennes.
Plusieurs découvertes .intéressantes ont été faites récem- ment par les bryologues Norwégiens, les unes au sujet d’es- pèces rares ou dont la fructification était jusqu'ici restée inconnue, les autres au sujet d'espèces entièrement nouvelles.
Pseudoleskea tectorum Sch. e. fr. — Cette mousse avait été observée sur des points assez nombreux dans l’Europe cen- trale et septentrionale, mais toujours stérile. Elle vient d’être trouvée en beaux fruits, par M. E. Ryan, dans la vallée de Güldbrandsdalen (août 1888).
Les caractères de ces fruits, comparés à ceux du Pseudo- leskea catenulata (j'en ai récolié dés exemplaires bien fruc- tifiés près d'Evolène en Valais), séparent très nettement ces deux espèces. Dans la première la capsule, au lieu d'être ovale, comme dans la seconde, et fortement courbée, de manière à devenir horizontale, est au contraire régulièrement cylindrique et dressée ; les dents sont plus courles, irrégu- lièrement linéaires, au lieu d’être graduellement rétrécies de | la base au sommet; les processus sont moins développés, nullement acuminés en pointe, mais obtus et comme MORIN formes, percés d'ouvertures dont les bords sont étroits et. épaissis ; les cils paraissent nuls ou rudimentaires. Par ces caractères le Pseudoleskea tectorum se rapproche, dans une certaine mesure, du Leskea nervosa, et l'opinion de mms qui réunissait ces trois espèces dans une même seclion au genre Leskea, enétablissant une section à part pour le Leskea polycarpa, semblerait ainsi justifiée. ee .
Brachythecium Ryani Kaurin species nova, C’est encore M. Ryan qui a trouvé celte espèce nouvelle dans la Norwège méridionale près d'Onsô, Par son aspect, Son mode de rami- fication, et la forme et la structure de ses feuilles, elle se rapproche de très près de certaines variétés du Brachythe- cium glareosüm ; elle en a aussi l’inflorescence dioïque PE LE à a des plantes uniquement mâles ; mais en outre l'on observe _ souvent sur les plantes femelles de petites plantules, adhé- rentes par des radicelles, qui se terminent par un groupe d'anthéridies, et quelquefois en portent un autre près de leur base. J'ai constaté le même fait dans une variété du Bra-_ chythecium glareosum qui croit à Bruailles (Saône-et-Loire), et qui ressemble du reste singulièrement au Brachythecium Ryani. Dans les deux espèces la capsule est ovale et courbée, = l'anneau bien développé, le péristome ne présente pas de _ différences; mais le Brachythècium Ryan: se distingue
nettement par son pédicelle, qui est scabre dans toute Sa longueur, tandis qu'il est très lisse dans le Brachythecium lareosum. Il semble done qu’il y ait entre ces deux espèces
\
Se à
OU “revik parceque
le même rapport qu'entre le Brachythecium velutinum et le = Brachythecium salicinum. Thedenia suecica Sch. (Pylæa suecica Lindberg). — Décou- verte en 1836, par Thedenius, dans les montagnes de la Suède, cette mousse n'avait guère été retrouvée depuis ; une __ forme stérile, observée seulement en Laponie, avait pourtant _ été considérée par Lindberg comme une variété de la même _ espèce. Cette espèce a été récoltée récemment à l’état fer- tile par M. le docteur Bryhn, près de Lünder en Norwège. De l'examen de ses fruits il résulte bien certainement, comme l'avait reconnu Lindberg, qu'elle ne peut être séparée du . genre Pylæa. La capsule et le — ont exactement les mêmes Caractères que dans le Pylæa polyantha ; les seules différences se trouvent dans le système végétatif. La plante _est plus verte et moins ferme, fragile, nullement adhérente au Support, n'émettant que sur des points assez rares de gros # _ paquets de radicules ; les feuilles, plus éloignées les unes des Le autres, sont molles, larges et concaves, jamais falciformes, _ bien chlorophylleuses, du moins dans leur jeunesse; leur tissu est formé de cellules beaucoup plus Courtes, rhom- … boïdales ; en somme l'aspect est bien distinct: mais ce sont là des caractères spécifiques et non génériques, et en défini- _ tive cette mousse est beaucoup moins éloignée du Pylæa = polyantha que plusieurs espèces américaines que l’on $S'ac- corde à placer dans le même (onu
… Orthotrichum Rogeri Bridel (Venturi, Muscologia gallica). — De nombreux exemplaires de cette espèce rare ont été récoltés l'été dernier, près de Molde (Norwège occidentale), par M. le docteur E. Kaurin. La forme qu'ils représentent _me paraît bien typique. Elle se sépare nettement de l'Ortho- trichum :pallens par ses stomates, qui $ont complètement recouverts par les cellules environnantes. Elle est peut-être plus difficile à distinguer de l'Orthotrichum pumilum; elle en diffère, 4° par le col de la capsule longuement défluent; 2% par Ja couleur orangée des denis ; 3° par les spores plus grosses, égalant au moins 0 mm. 02; enfin 4° par ses feuilles obtuses, dont la nervure finit bien avant le sommet. Sa coiffe glabre la distingue de l’Orthotrichum tenellam, dont les dents sont d’ailleurs de couleur blanchâtre, et les feuilles aiguës avec une nervure atteignant l'extrémité; en outre, dans l'Orthotri- chum tenellum, les stomates sont constamment groupés sur une zone étroite vers les limites du col et du sporange, tandis _que dans l’Orth. Rogeri, comme dans l’Orth. pumilum, ils sont ispersés sur toute l'étendue du fruit, et placés souvent dans | partie supérieure. Le caractère tiré de l'absence de chrea, mentionné par Schimper (Synopsis, ed. 2), n’a rien de constant; on trouve des individus où cette collerette est bien développée, tandis qu'elle manque sur d’autres.
Interne libre, à processus plus allongés, percés sur la
_ mann, Mais elle a été trouvée aussi sur différents points des
les échantillons qu’ils m'ont envoyés sont absolument iden-
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Bryum (Cladodium) Axel-Blyttii Kaurin species nova. — Espèce très distincte ettrès caractérisée, découverte par M. le pasteur Chr. Kaurin, près de Lille-Elvedal, le 28 juillet 1888.
Monoïque. Plantes très petites, isolées; feuilles variant de O mm. 75 à 1 mm. 50, ovales, aiguës, et brièvement mucro- nées par l’excurrence de la nervure, qui est ferme et épaisse; les bords, très entiers, ‘sont plans et dépourvus de marge dans les rameaux stériles et dans les feuilles inférieures dela tige fertile, ils deviennent étroitement marginés et étroitement réfléchis dans les feuilles périchétiales ; tissu de couleur rou- geâtre lucide, composé de cellules courtes. Pédicelle allongé; capsule horizontale, brièvement ovale et presque globuleuse, rétrécie à la base, d’un rouge vineux passant au noir. Oper- cule en cône aigu. Péristome court, 0 mm. 25; dents d'une teinte rougeâtre, avec une base un peu plus foncée ; articu- lations nombreuses et serrées ; plaques ventrales simples et régulières, munies de longues PATES membraneuses qui viennent se rattacher au péristome interne; celui-ci très adhérent, la membrane assez haute, les processus étroits et entiers ; cils nuls. Spores grosses, de 0 mm. 035 à 0 mm. 40.
Par la forme, la couleur et le tissu des feuilles cette es-
èce ressemble au Bryum Brownii, mais avec des dimensions
eaucoup plus petites; elle en a aussi l’inflorescence, mais la forme de la capsule et la structure des dents sont absolu- ment différentes. L'aspect des fruits rappelle au contraire le Bryum Marratii et le Bryum calophyllum ; mais elle s'éloigne de ces deux espèces par ses feuilles aiguës, fortement mu- cronées, et par les détails de son péristome. Le Bryum acutum Lindberg, récolté en Laponie par M. Brotherus, a les feuilles plus molles, à tissu moins serré, nullement mucro-
_ nées, la nervure finissant souvent avant le sommet, et dans _ tous les cas ne le dépassant pas; la capsule ovale-oblongue,
d'un gris brun passant au rouge seulement par places; les … dents plus päles, à articulations moins serrées; le péristome
Carène ; tous ces caractères le séparent facilement du Bryum Axel-Blytti, bien qu’on puisse les placer tous deux dans une même section, confinant d'un côté au Bryum calo- ie et de l’autre au Bryum purpurascens. d'a
ryum labradorense Philibert. — J'ai décrit cette espèce d’après des exemplaires récoltés au Labrador par M. Gre-
Monts. Dovyre par M. le pasteur Kaurin et par M. Kindberg;
_ tiques à ceux du Labrador. Hs ont été quelquefois rapportés _ Par erreur au Bryum longisetum Blandow. Cette dernière _ espèce, dont je possède un exemplaire provenant du Mecklembourg et donné par Schimper lui-même, est bien dif-
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__ férente du Bryum labradorense, d’abord par son pédicelle, deux ou trois fois plus long et tout à fait caractéristique; puis par la forme de la capsule, plus longue et plus étroite, obovale-pyriforme, avec un opercule en cône aigu, tandis que dans le Bryum labradorense elle est ovale, oblongue et assez courte, de largeur égale dans toute son étendue, avec un opercule plan convexe. Enfin le Bryum labrado- rense est bien caractérisé par les détails de son péristome, toujours très constants, qui sont exactement les mêmes dans les exemplaires de Norwège et dans ceux d'Amérique : les _ dents très courtes, larges à la base et triangulaires, compo- _ sées d’un petit nombre d'articles de couleur orangée, plus foncée dans les deux inférieurs, le réseau dorsal très saïllant, enfin les processus étroitement linéaires et moniliformes, _ tandis que le Bryum longisetum a les dents pâles, avec une _ base rouge, étroitement lancéolées, à articulations nom- breuses, les processus acuminés, en somme un péristome . semblable à celui du Bryum inclinatum. Bryum flavescens Kindberg (Enumeratio Bryinearum do- . vrensium). — Je dois à la libéralité de M. Kindberg _ quelques exemplaires de la plante qu’il a désignée sous ce nom, et qu'il avait récoltée à Kongsvold. À mon avis il faut = voir là une forme hybride, résultant de la fécondation du = Bryum pallens par le Bryum arcticum. Les touffes qui portent ces capsules hybrides ne diffèrent pas de celles du Bryum pallens, particulièrement des variétés de cette espèce qui se “ Le. dempes du Bryum æneum : tiges allongées, rameuses; _ feuilles ovales-lanceolées, acuminées en une pointe médiocre, _ formée par la nervure; marge épaisse et réfléchie; le _ tissu est exactement celui du Bryum pallens. Au milieu de _ces touffes, qui sont larges et profondes, on trouve quelques plantes isolées du Bryum arcticum, portant les capsules nor- males de cette espèce, et conservant tous ses caractères, tant sous le rapport de la forme des feuilles que pour la structure du fruit; ces plantes sont synoïques. Les plantes qui portent les capsules hybrides sont au contraire unique- ment femelles. La structure de ces capsules oscille entre celle du Bryum pallens et celle du Bryum arcticum. Dans le Bryum pallens les dents sont d’une couleur de Chair assez pâle, du moins au moment de la sporose ; leurs plaques ventrales sont simples et régulières ; le péristome interne est libre, parfait; avec des processus bien percés sur Ja carène et des cils ordinairement appendiculés ; les spores atteignent au plus 0"*02 en diamètre. Dans le Bryum areti- cum les deux péristomes sont d’une belle couleur orangée ; l'interne est très adhérent, dépourvu de cils, avec des pro-
dents est surtout caractéristique : dans la moitié inférieure au
_cessus étroits et entiers; la structure des plaques ventrales des
REVUE BRYOLOGIQUE —
moins chacune de ces plaques est munie d'une cloison accessoire, verticale ou oblique, qui semble diviser sa lamelle horizontale en deux parties; enfin les spores sont beaucoup plus grandes, atteignant au moins 0e, 03.
Les capsules que je considère comme hybrides sont géné- ralement grosses et enflées, présentant à peu près la même forme que dans le Bryum arcticum, mais avec des proportions plus grandes : cette enflure et cette exagération dela grosseur du fruit sont du reste fréquentes dans les hybrides. L'oper- cule est étroit et plan convexe. Les dents, d'une couleur orangée presque rouge, sont composées ordinairement d'ar- ticles assez nombreux (25-27), les deux basilaires plus pâles; les plaques dorsales forment des rectangles orangés et finement papilleux, plus étroits en hauteur que dans le Bryum pallens, où d’ailleurs ils sont rares et incolores; les plaques ventrales jaunâtres sont généralement simples, comme dans le Bryum pallens; cependant on en rencontre de temps en temps quelques unes qui présentent une division semblable à celles que l'on observe constamment dans le Bryum arcticum; la contexture
_ des lamelles horizontales est irrégulière et comme plissée, tandis qu'elle est lisse dans le Bryum pallens. Le péristome _ interne est légèrement adhérent, les processus assez larges et percés d'ouvertures plus ou moins étroites; le réseau ven- tral de Ja membrane montre en face de chaque dent deux ou trois rangées de trapèzes qui se terminent chacune par le rudiment d’un cil. Je n’ai jamais rencontré de cils développés dans les échantillons que j'ai examinés, mais M. Kindberg dit avoir observé quelquefois des cils appendiculés : ce caractère serait done aussi variable, comme il est naturel de s'y attendre s’il s'agit d'un hybride. Les spores ont le plus ordinairemont la grosseur de celles du Bryum arcticum, mais On en rencontre aussi de plus petites dans les mêmes capsules, il y a même des cas où ces spores plus petites semblent les” plus nombreuses. Enfin j'ai encore observé dans les mêmes touffes et sur une tige semblable une capsule pe étroite, . à col plus allongé et plus distinct, dont les dents étaient pâles, comme celles a Bryum pallens ou du Bryum æneum; le éristome interne paraissait libre, quoique encore impar- ail. Me . Toutes ces variations de forme et de structure s'expliquent aisément dans la supposition où ces fruits auraient pris nais- sance dans les archégones du Bryum pre fécondés par les anthérozoïdes du Bryum arcticum. Ces sortes d hybrides du premier degré, que j'ai signalés déjà en 1873 dans le genre Grimmia, et plus tard Tate le genre Orthotrichum, paraissent être assez fréquents chez les mousses; j’en ai observé un = autre exemple pour le genre Bryum, à Vals (Ardèche) : sur un talus où le Bryum cæspititium et le Bryum atropurpureum
6% REVUE BRYOLOGIQUE _ croissaient à côté l’un de l'autre, j'ai remarqué plusieurs: Capsules dont les caracières étaient évidemment intermé- _diaires entre ceux de ces deux espèces; quant aux hybrides du second degré, qui résulteraient de la germination des _ spores formées dans de pareilles capsules, leur existence doit être beaucoup plus rare, et je n’ai pu Re la constater
d'une manière certaine. HILIBERT.
_ Peristome of Grimmia torquata Hornsch.
=. Since the publication ofthe note on Grimmia torquata in the
Jast number of the Revue Bryologique, p.38, Mr. Leiberg has sent fresh specimens which show a perfect OL and _annulus. The teeth are short, irregularly bifid and hight _ yellow; the annulus is composed of 4 rows of irregular cells, _ falling in fragments, often one row of cells attached to the mouth of the capsule and one of the edge of the operculum.
ELizABETH G. BRITTON.
Bibliographie
= À. L. GRôNVALL. — Anteckningar rürande nagra euro-
peiska Orthotricka (Ofversigt af Kongl. Vetenskaps-Akade- miens Férhandlingar, 1889, p. 160-180). — Cette notice con- tient les O. arcticum, Blytti, Microblephare, Sommerfeltii, rupesire var. oyatum, lævigatum, Killiasii var. Amannii, cupu- tatum var. papillosum, longifolium nov. sp., urnigerum var. Schubartianum, Schimperi var. plicatum et parvulum, pumi- _ Llum var. recurvum, microcarpum, paradoxum nov. LP
. R+ BaRnes. — Notes on North American Mosses (Botanical | Gazette, 1889, pe 44-45). =. M. Barnes a étudié une petite collection de mousses récol- _tées en 1887 par M. William Palmer. Elle se compose de _T espèces appartenant à la flore européenne, et d’un Bryum (Gladodium) nouveau, décrit sous le nom de 2 um Knowltoni, dédié à M. Knowlton du National Museum de New-York. Les autres espèces sont : Sphagnum papillosum, Gymnostomum rupestre, Dicranum undulatum, Bryum inclinatum, Polytri- chum piliferum, P. juniperinum et var, strictum, < T. Husnor.
Le Mans. — Typographie Edmond Monwoves.
C
No “ . 16e Année 2 : 4889
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
s
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du N°5
Deux nouvelles espèces du genre Riccia. Srepmanr. — Études sur le Péristome. Huitième article. Parent. — Bibliographie.
Deux nouvelles espèces du genre Riccia.
Riccia mamillata. Trabut. pre Dioica, gregarie crescens, triste viridis, gracülis. Frons 1 cm. longa, repetilo furcata, furcis angulo recto divergentibus,e aSi angustata linearis profunde acuteque sulcata, als planis oblique adscendentibus, apice acuminata acuta, subtus valde _ Incrassata, semicylindrica, sectio transversalis ilaque discum … Semicirculare demonstrat superne angulo subrecto excisum." Frondis pars inferior et solida totius crassitudinis tertia pars, _ superior cellulis columniformibus ædificata, quarum ulüima _ (epidermidis) magna globosa et mamillatim- producta. Squa- _ Mae ventrales hyalinæ, margine serrato-crenatæ. Ostiola mas- Cula hyalina, parum prominentia; planta feminea ignota. : Hab. Algeria, legit Trabut. ER ns
_ Riccia Trabutiana. Steph. ; res CE
= Dioica, gregarie crescens, fusco viridis, margine purpureo,
pusilla, 8 mm. longa, simplex vel furcata, oblongo-ovata, apice
… Oblusa, superficies late canaliculata, marginibus erectis vel Jleniter incurvis, acutissimis; ante apicem furcarum frons alve-
_ Olum parvum format, deinde subito in rimam apicalem de "
. Cendit; frondis pars inferior valde incrassata etsemicylindrica iscum seclionis transversalis itaque semicirculare supern
leniter excisum. AD … Stratum solidum humile, superum ut in R, mamillata, cana- iferum, cellulis epidermidis tumen kaud mamillatis; squamæ ventrales purpureæ, validæ, integerrimæ. Sporæ 0,075 mm. in diam. minute lamellatim areolatæ, areolis regulariter hexa: à.
__gonis, margo sporarum itaque tuberculatus ; planta mascula _ ignota. _ Hab. Algeria, legit Trabut. La fronide des Ricciées contient deux couches de tissu, dont Ja structure est très différente, la couche inférieure, qui produit les radicelles, est formée de grandes cellules hyalines, dont le _tissu solide est La base, sur laquelle s'élèvent un grand nombre de colonnes perpendiculaires dont les cellules contiennent de Ja chlorophylle; elles représentent la couche superieure. = Ces colonnes sont formées de simples séries de cellules et _ arrangées tellement que quatre colonnes renferment un canal vide qui sert à la respirauon de la plante. La section trans- _ versale à travers eelie couche nous donne donc une figure _ comme celle d’un échiquier; si les parties foncées sont prises pour la coupe des colonnes, les parties blanches seraient celle des canaux. Gelte couche supérieure est toujours beaucoup plus haute que la couche solide; les colonnes sont couronnées de grandes cellules qui, à cause de leur paroi sphérique, cachent la bouche des canaux et représentent l'épiderme, si on peut donner ce nom à un tissu si peu homogène. Quel- _ ques-unes des cellules de l'épiderme portent quelquefois un _ poil, la Riccia setosa les a allongés en forme de massue, = La formation susdite de la fronde se trouve seulement chez les Ricciées propres; d’autres, pour lesquelles on a nouvelle- ment adopté le nom de Ricciella, possèdent une couche supérieure dont les colounes sont remplacées par un grand nombre de chambres vides en trois ou quatre étages, les parois de ces chambres sont presque perpendiculaires au milieu de la fronde, plus elles s’en éloignent à droite et à gauche plus elles prennent une direction oblique pour suivre enfin le contour plus ou moins élevé de ses côtés ; les dernières chambres sont fermées par un épiderme tendre qui, plus tard détruit, laisse voir leur intérieur. Il y a tout un nombre de Ricciées de cette classe ; la plus commune est la R. crystallina, dont la fronde _à surface rompue est certainement bien connue des lecteurs de la Revue. es A _ La fronde des Ricciées a rarement la surface plane; la plu- part l'ont plus ou moins concave, parcourue au milieu d'un sillon, qui est approfondi vers la pointe de la plante , et y descend sur son revers; c'est là, au point le plus profond du sillon, où la plante forme ses jeunes cellules, d'où elle croît;
elle y produit aussi des écailles tendres qui protègent les
jeunes cellules du point végétalif, en les couvrant de droite et de gauche; ces écailles sont souvent colorées en rouge et
ciles à trouver aussi aux côtés de la fronde qu'elles revêtents
que toutes les Ricciées les possèdent, et si on les a niées uefois, c'est qu’elles n’ont pas été trouvées ; il y a pour- uelques espèces, par exemple la Riccella fluilans, qui
REVUE BRYOLOGIQUE et
e les possède pas et dont la vie aquatique les a fait inu- tiles.
De Ja base de ces écailles naissent des radicelles, très diffé- rentes de celles qui proviennent de la fronde même, c'est que l'intérieur de leurs paroïs est pourvu de petites dents, arran- gées en spirale; ces radicelles sont évidemment destinées à pourvoir les écailles tendres de l'humidité nécessaire; les petites dents aideront l'eau à monter spiralement dans ces tubes étroits en augmentant l’action adhésive de la capilla- rilé. :
Le bord des écailles, comme aussi celui de la fronde même, … est souvent muni de grands poils, dont l’intérieur est rempli d'eau dans la plante vivante: si la sécheresse de l'air est grande, ces poils s'inclinent vers le centre de la plante, les bords s'enroulent dans la même direction en réduisant l'éva- poration. EDR La ramification des Ricciées est dichotome, la pointe de la fronde est déjà bifurquée avant qu'on ne s'en aperçoive; prenons par exemple la Riccia glauca à fronde pointue, aussitôt que les deux jeunes branches, qui tendent às’éloigner l'une de l'autre en divergeant, commencent à naître, sa fronde devient naturellement obtuse, puis écourtée, c'est alors seulement que la bifurcation devient bien perceptible ; on lit assez souventque celle plante a la fronde pointue et obtuse, ce qui na pas le
_ Sens commun; toutes les Ricciées deviennent obtuses par suile de là ramification naissante.
… Qu'il me soit permis de marquer ici les points saillants pour. étude de ces plantes négligées ; ce <ont : leur sexe, le mode de leur association (éparses, rapprochées, radiant d'un centre commun elc.), bifurcation simple ou répétée, couleur et forme de la fronde, celle de la section transversale, direction et épaisseur du bord, couleur et bord des écailles, poils. sillon, l'orifice mâle (long ou peu sortant, souvent rouge), spores.
La flore française contient certainement un assez gran ombre d'espèces ; et principalement le midi de ce pays. -
Les ine | F. STEPHANI.
de. Etudes sur le Péristome. Huitième article. . Nérences entre les Nématodontées et les Arthrodontées 5 transitions entre ces deux groupes (Suite).
Tous ces détails s'expliquent aisément quand on les compare
u plan normal du type arthrodonté, et ils nous conduisent considérer le péristome de cette espèce comme une des pre- ières réalisations de ce type. D’après ce plan, le péristome se
compose essentiellement de seize rangées de larges cellules, entourées sur le côté dorsal par un cercle de rangées cellulai- res en nombre double, et enveloppant sur le côté ventral un nombre de cellules plus variable, mais réduit quelquefois, comme il arrive ici, à trente-deux rangées en moyenne, où même à une quantité inférieure, Ge sont ces éléments, tou- jours les mêmes dans l'origine, qui s'épaississent plus ou moins pour constituer le péristome du fruit mûr. C'est exacte- ment ce que nous trouvons ici, avec cette particularité que _ dans toute la partie supérieure de ces trois cercles l'épaissis- sement a porté seulement sur des zones étroites placées au _ milieu des seize rangées de cellules principales ; à la base, au = contraire, les deux membranes primitives se sont épaissies, . dans toute leur étendue, mais l'intervalle qui les séparait dans le sens radial s’étant rétréci jusqu’à devenir presque nul, elles se sout soudées et presque fondues ensemble. Nous trouvons done dans la partie supérieure d’abord seize dents, dont la lame ventrale simple est formée par les cloisons extérieures des cellules principales, épaissies vers leur milieu sur uhe bande étroite, tandis que leur lame dor- sale double provient des trente-deux rangées du cercle placé en dehors, du côté de l'opercule, dont les cloisons, accolées aux précédentes, se sont épaissies parallèlement sur deux zones étroites le long de chacune des lignes médianes qui séparaient ces rangées et qui se trouvaient situées précisément en face du milieu des rangées principales. Les cils, qui sont _ opposés à ces dents, résultent de l'épaississement des cloisons _ intérieures des rangées principales, associées aux cloisons de A couche accessoire placée du côté de la columelle. Get _ épaississement s'est produit aussi sur une zone élroile, et _ Comme les divisions de la lame ventrale du péristome interne De correspondaient pas ici ordinairement au milieu des cellu- _ les principales, il arrive que la ligne de séparation de ces rangées veutrales se trouve située, tantôt sur la zone épaissie, _ tantôt et le plus souvent en dehors de cette zone: de [à vient _ que les cils présentent quelquelois une ligne médiane, du moins vers leur base, mais ils en sont presque toujours dé- _ pourvus dans la plus grande partie de leur longueur. - Toutes les parties du système primitif situées en dehors de ces zones épaissies se résorbent et disparaissent, du moins dans le haut du péristome, là où les dents et les cils devien- nent libres ; plus bas, au contraire, tous les éléments primitifs persistent, quoiqu'ils ne soient pas toujours faciles à distin- _ guer. Les cloisons extérieures des seize rangées principales de cellules continuent de former, en s'épaississant vers leur mi- lieu, les seize bandes rouges qui descendent sur La face supé- rieure de la membrane ; mais il se produit en outre, vers leur articulations, un épaississement transversal qui se prolonge
REVUE BRYOLOGIQUE 69.
horizontalement de chaque côté jusqu'aux carènes : ces carènes représentent ici, comme dans les Hypnobryacées, les limites des seize rangées principales de cellules. Sur ces carènes elles- mêmes il se produit un épaississement accessoire, correspon- dant à la ligne de séparation des cellules primitives : ce sont ces bandes plus étroites, alternant avec les dents, quelquefois prolongées en un appendice filiforme, que les bryologues ont considérées tantôt comme des dents accessoires,et tantôt comme des cils. En réalité elles appartiennent à la lame ventrale da péristome exlérieur, qui est intimement soudée sur ces points à la membrane interne ; la lame dorsale des denis ne paraît pas en effet s'étendre nulle part au delà de la zone verticale qui s'épaissit dans le sens de leur longueur. Les lignes qui partagent horizontalement sur leur milieu ces épaississements transversaux, jointes aux lignes semblables qui coupent verti- Calement par le milieu les bandes rouges carénales, forment ainsi des rectangles, qui alternent entre eux sur les carènes, et qui dessinent exactement le cadre de chacune des grandes cellules primordiales du péristome. sabre Les deux lames de la membrane interne, qui sont ici inti- _ mement soudées à la base des dents, sont difficiles à distin= S&uer dans cette espèce ; on parvient cependant quelquefois à reconnaître que son réseau dorsal se compose de lignes minces Coïncidant avec les articulations ventraies du péristome _ Extérieur, tandis que son réseau ventral paraît formé assez _Ordinairement de deux rangées de trapèzes plus épaissies, qui Se continuent quelquefois dans la partie inférieure du cil cor- respondant, mais qui, dans tous les cas, disparaissent bien- tôt, ne laissant subsister dans celle dent intérieure qu'une Seule rangée d'articles. UE ee Mais ces détails, ici très obscurs, doivent être étudiés de pré- férence dans l'Encalypta streptocarpa, où les dents, se sépa- Tant plus tôt de la membrane, permettent d’apercevoir plus nellement ses deux réseaux. a 4 APR ES Encalypta streptocarpa. — Le péristome de cette espèce est Construit sur le même plan que le précédent; mais il présente _ Cette particularité que la structure des dents y est plus obscure, _ tandis que celle de la membrane basilaire est plus apparente. Les dents sont plus longues encore que dans l'Encalypta procera, dépassant 1""90 ; elles n'adhèrent au périsiome in- _ terne que tout à fait à leur base, laissant libre un tube qui atleint en hauteur de 035 à 0""40. On constate toujours aisément qu'elles sont formées de deux lames superposées, Vinterne rouge, l'extérieure d’un gris rougeâtre ; mais on ne distingue pas toujours dans cette couche dorsale les deux rangées de plaques et la ligne médiane qui sont si nettement dessinées dans l'Encalypta procera. Îlarrive pourtant assez sot- Vent que l’on parvient à séparer les deux séries d articles fili-
“40. > REVUE BRYOLOGIQUE formes qui la composent, et qui sont bien plus étroits ici que _ les articles simples de la couche ventrale : mais on rencontre aussi fréquemment des dents où l'on ne distingue plus dans celte couche extérieure qu'une seule rangée de plaques ; cela s'explique sans peine. Les cloisons de la double rangée de cellules où cette lame prend naissance ne s'épaississent ici que sur une bande verticale très étroite, il arrive aisément que _ la ligne de séparation de ces deux rangées, au lieu de se trou- _ ver placée vers le milieu de la zone épaissie, se trouve en dehors de cetle zone, et alors l'épaississement ne porte plus que sur une seule de ces rangées. Tout à fait à leur base ces re semblent encore s'anastomoser avec les lignes carénales : _ leurs articulations ventrales se continuent de chaque côté _ jusqu'à la carène voisine, qui se revêt ainsi d'une lame rouge ; mais plus haut, les carènes deviennent libres et ne sont plus formées que par l’épaississement des deux couches du péri- Stome interne, principalement, à ce qu'il semble, de sa couche dorsale. Ces carènes sont alors grisâtres et très papilleuses, saillantes en un angle aigu; elles se continuent souvent au delà de la membrane en un petit appendice court, qui ici évidemment appartient uniquement au périsiome interne. Entre deux de ces carènes la membrane présente d’abord un réseau dorsal très ténu, formé de lignes horizontales qui cou- _ pent l'intervalle dans toute sa largeur, et qui correspondent | = aux articulations intérieures de la dent opposée; puis un réseau ventral plus visible, composé de deux rangées de tra- pêzes, dont les cloisons horizontales allernent entre elles et avec celles du réseau dorsal, tandis que leurs lignes verticales se placent, les unes à peu près au milieu de l'intervalle, les autres tout près des carènes, mais sans coïncider cependant __-lout à fait avec elles, Ces deux rangées de trapèzes s'épaissis- Sent surtout chacune vers le milieu de sa largeur, et forment -ainsi deux zones jaunâtres irrégulières, séparées par des in- tervalles plus pâles et plus minces, qui même se résorbent - quelquefois; puis, vers les points où s'arrête la membrane _basilaire, chacune de ces rangées se continue par une branche _ filiforme, de couleur orangée, à articulations noduleuses : ce _ Sont les deux branches du cil opposé à la dent; dans la partie” _ inférieure, ces deux branches SOnt ordinairement séparées, _uoïque cheminant parallèlement : plus haut elles se rappro- chent et demeurent accolées sur une certaine longueur ; enfin dans la partie supérieure du cil, qui n'alleint guère du reste _que la moitié de hauteur des dents, elles sont ordinairement remplacées par une seule branche, et il n'ya plus alors de igne médiane ; cela indique que là l’épaississement ne s’est roduit que sur une seule rangée de cellules de la couche entrale. C'est quelque chose d'analogue à ce que l’on observe dans le genre Funaria. Quelquefois cependant les deux bran-
REVUE BRYOLOGIQUE MS
ches du cil persistent dans toute sa longueur, et l'on voit en somme que dans cette espèce ces dents intérieures, qui étaient simples dans l'Encalvpta procera, tendent à devenir bifides, par un processus analogue à ce que l’on observe pour le pé- ristome aplolépidé, quand on passe, par exemple, de la struc- ture du Didymodon cvlindricus à celles du Trichostomum _crispulum et du Barbula tortuosa, espèces d'ailleurs si voi- sines les unes des autres sous tous les autres rapports.
Ici, du reste, comme dans l'Encalypta procera, les cils ne présentent d'articulations saillantes que sur leur face ventrale, et en général ils paraissent résulter principalement de l'épais- sissement de la couche ventrale de la membrane primitive. Si l'on examine, dans une capsule jeune, une section transver- sale de l'opercule, on verra sur celte coupe les deux couches de chaque dent se former vers le milieu d’une cloison cellu- laire hyaline, de telle sorte qu'une portion de la matière colorée se dépose en dehors de la cellule, et Pautre partie en _ dedans, la premiére représentant la couche dorsale, et la seconde, la couche ventrale ; puis, sur la cloison hyaline oppo- sée, du côté de la columelle, on verra la matière qui doit former le cil se déposer en même temps en un pelit cercle Coloré, vers le milieu dela cellule, mais presque uniquement sur la face ventrale de la cloison. ; ? = De toutes manières, la conformité de cette structure avec le type normal du péristome arthrodonté est évidente. Chaque dent, au lieu de se composer d'un tissu complexe, comme dans
les Encalypta longicolla et brevicolla, ne comprend plus qu'une _ Seule série de cavités cellulaires, limitées immédiatement des
deux côtés par une seule rangée de cloisons, avec des rangées _ doubles sur les faces extérieures. Et cependant, malgré cette différence du plan originel, ces dents ont à la maturité le Même aspect que dans l'Encalypta longicolla, la même couleur,
la mêmetexture papilleuse, de telle sorte que le passage d’un
type à l’autre semble s'être effectué par une transition Insen-
_Sible, et sans modifier les détails de la structure péristomiale,
pas plus qu'il n’a entraîné de changement notable dans le
_Sysième végétatif, : is
Si l'on cherche maintenant, parmi'les différentes familles
_de Diplolépidées, quelles sont celles dont le péristome à le
_ plus d’analogie avec celui de ces deux espèces, on n'en trouve
_ Point qui s'en rapproche de très près. La membrane de l'E _ Calypla streptocarpa, avec ses carènes légèrement saillantes,
_Yappelle, 1 est vrai, les Hypnobryacées ; mais les petits appen- dices qui surmontent ces carènes ne ressemblent guère aux larges processus des genres Hypnum et Bryum. Le développe ment remarquable des cils ferait songer aux Timmiacées, où plutôt encore aux Funariacées, puisque ces cils se réduisent ordinairement à seize dents intérieures, opposées aux dent
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extérieures; mais les Funaria n'ont point de membrane basi- _Jlaire, leurs dents sont larges, acuminées, munies de lamelles _1rès saillantes, et leur aspect est en somme très différent. La Structure de ces deux espèces semble donc osciller entre les _ diverses formes du type diplolépidé, sans arriver à en réaliser exactement aucune; cela n'a rien d'étonnant, si en effet nous _ avons là sous les yeux l’une des premières ébauches de ce _ type, succédant par degrés au type nématodonté. Enfin si l'on tient compte surtout de l'aspect des dents inté- _ rieures et extérieures, et des détails de leur structure, tels _ qu'ils se retrouvent à peu près dans toutes les espèces du _ genre, on sera conduit à meltre en regard certaines familles . d'Aplolépidées, particulièrement les Barbulacées. Supposons dans l'Encalypta sireptocarpa les dents extérieures avortées :
Ja membrane et les cils qui resteront ressembleront singuliè-
rement au périslome simple d'un Trichostomum ou d'un _Syntrichia. C’est par une évolution de ce genre qu'il faut expliquer, à _ mon avis, la structure de l’Encalypta ciliata et des espèces voisines. … Encalypta ciliata. — L'Encalypta ciliata n’a qu'un péristome. simple, composé de seize dents régulièrement lancéolées, assez _ larges, et à peu près contiguës par leurs bords ; elles sont _ généralement rouges ou orangées, quelquefois presque lisses,
_ ordinairement couvertes de papilles et même assez souvent dé _Stries verticales ou obliques. On n'y distingue au premier abord qu'une seule rangée d'articles, six ou sept environ, séparés par des lignes droites horizontales; ces articulations _ Sont légèrement épaissies et saillantes sur le dos de la dent : elles appartiennent par conséquent à la couche dorsale. La couche Yentrale est très mince, souvent presque invisible. Cependant on rencontre de temps en temps des formes de celle espèce, peut-être accidentelles, où le péristome s'est moins fortement coloré et demeure plus transparent; et alors On peut distinguer un second réseau, formé de ligoes plus ténues, qui dessinent deux rangées d'articles assez inégaux, les lignes horizontales qui séparent ces articles n'occupent chacune qu'une moitié de la argeur de la dent; elles sont _reliées par des lignes verticales- ou obliques, alternant entre elles d'un côté à l'autre de la dent, et alternant anssi avec les … lignes parallèles du réseau dorsal. J'ai pu observer nettement _ces deux réseaux dans des échantillons récoltés en Suède par M. Kindberg, et dans une autre variété que j'ai récoltée moi- même en Suisse, à Davos; mais on pout presque toujours en percevoir des traces obscures dans les variétés ordinaires. La structure de ces dents est done en réalité semblable à celle que eue dans le Blindia acuta, où la couche ven-
trale est aussi dinairement peu visible, dans beaucoup de
REVUE BRYOLOGIQUE S - Weisia, et dans plusieurs espèces de Grimmia à dents indi- vises : elle appartient au lype que nous avons appelé aplolépidé. : Mais nous venons de voir que le péristome extérieur de l'Encalypta procera montre au contraire très nettement le type diplolépidé. Les diverses espèces d'Encalypta sont d'ailleurs
tellement semblables les unes aux autres, non seulementpar leur système végétatif, par la structure de leurs feuilles, mais
aussi par celle de leur coiffe, par la forme et tous les détails de la capsule, qu'il est impossible de ne pas les réunir dans un même genre. Voilà donc des espèces évidemment parentes, el présentant néanmoins des dents dont les éléments sont dis- posés dans un ordre absolument inverse. Admettrons-nous que la structure de ces dents s’est brusquement renversée en passant d'une de ces espèces à l'autre ? Ge serait une suppo- _sition bien invraisemblable. Le fait s'explique au contraire tout naturellement si l'on admet que les dents de l'Encalypta ciliata correspondent au péristome interne des Encalypta pro- cera et streptocarpa. Leur structure est en effet tout à fait semblable à celle des dents intérieures chez les Funariacées,
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temps se trouver en dehors de la dent elle-même, dans la zone _ non épaissie, et dans ce cas il n'y aura plus qu'une seule _ rangée venirale. C’est ce qui arrive dans le péristome interne _ de l'Encalypta procera, dont les cils sont presque toujours simples. | L'Encalypta vulgaris diffère peu sous ce rapport de l’Enca- lypta rhabdocarpa; seulement ses denis deviennent encore plus souvent rudimentaires, laissant quelquefois leurs débris adhérer à l’opercule. Enfin l'Encalypta commutata est toujours _ absolument dépourvu de péristome. Mais du reste on ren- contre aussi des variétés de l’Encalypta ciliata dont la capsule est constamment gymnostome, tous les autres caractères _ demeurent d’ailleurs semblables. Il est donc impossible de _ séparer dans celte famille les espèces sans péristome des espèces à périsiome simple et aplolépidé. _ En résumé, le genre Encalypta peut se partager en trois sections principales, dont le péristome appartient à trois types différents : 40 Les Encalypta longicolla, brevicolla et apophysata repré- sentent le 1ype nématodonté, passant par degrés à la structure _ arthrodontée. 2 Les Encalypta procera et streptocarpa présentent une forme bien caractérisée du type diplolépidé. | = 80 Enfin les Encalypta ciliaia, rhabdocarpa, vulgaris et com- Muiata forment un troisième groupe dans lequel rentrent pro- bablement la plupart des espèces non européennes, où le péris- tome, S’amoindrissant par degrés, présente d’abord le type aplolépidé, pour disparaître ensuite complètement. Ge dernier type est donc celui auquel paraît s'être arrêtée _ celte famille, après avoir oscillé entre les deux autres. Les genres exotiques que l’on rapproche ordinairement des Enca- lypta, comme le genre Syrrhopodon, appartiennent à ce même type aplolépidé, souvent très amoindri. Ce type atteint au contraire un développement ET et présente une de _ses formes les mieux caractérisées dans la famille des Barbu- lacées, qui, par son système végétalif, particulièrement dans la section des Syntrichia, est si voisine des Encalyptées. C’est donc là, à ce qu'il semble que l'on pourrait chercher le point de départ des mousses aplolepidées. = Pour terminer cette étude des transitions entre les Némato- dontées et les Arthrodontées, il me reste encore à signaler pue formes singulières qui semblent avoir conservé la trace es degrés LM lesquels a dû passer l’organisation péristomiale des Diplolépidées, probablement imparfaite et mal définie dans l’origine, pour s'élever peu à peu à son type normal.
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SPLACHNACÉES
J'ai déjà décrit la structure remarquable du péristome dans. le genre Splachnum, vais il est bon de revenir un peu sur ce point. Je prendrai pour exemple le Splachnum sphæricum, plus commun dans notre région, et assez facile à étudier; mais des faits analogues pourraient être constatés dans toutes les autres espèces du genre. ces Splachnum sphæricum. — Pour se rendre compte plus aisé- ment de l'organisation du péristome dans ceite espèce, il est bon d'observer d'abord des coupes transversales d’une dent. Sur une section longitudinale passant par l'axe de la capsule, on constatera immédiatement que la dent se compose de deux membranes, reliées l’une à l'autre par un système de cloisons, les unes verticales, les autres horizontales ; ces deux membra- nes sont séparées ainsi par un vide d’une épaisseur d'un peu moins de 0""02, et elles enferment un ensemble de cellules closes. En opérant des coupes horizontales sur divers points de la hauteur de la dent, on reconnaîtrait que ces cellules for- ment vers sa base trois où quatre rangées verticales, tandi qu’elles n'en forment plus que deux dans la partie supérieure Examinons maintenant la dent sur sa face exlérieure. Avec un grossissement suffisant on y distinguera trois réseaux dif- férents : ; de: 4° Un réseau externe, ici par conséquent superficiel, appar- tenant à la couche dorsale de la première membrane, Ce ré- seau est formé de lignes assez larges, mais obscures et blan- Châtres, qui semblent se détacher sur le fond roussâtre et papilleux de la membrane, par suite d'un moindre épalssisse= ment ou plutôt d'une coloration plus faible de cette couche dorsale à ses articulations. Ces lignes circonscrivent une dou- ble rangée de rectangles, deux ou trois fois aussi larges que hauts, qui aliernent entre eux d’une rangée à l'autre, et se joignent ainsi par des angles sur une ligne médiane sinueuse. Signalons ici en passant un détail dont la signification est assez obscure, el du reste peu importante ; celle couche dor- sale de la dent paraît souvent interrompue, vers le milieu de sa largeur et sur presque touie sa longueur, par une sorte di fente ou de déchirure; cette fente, qui semble résuller d'u défaut d'épaississement de la membrane sur un espace di forme irrégulière et variable, paraît d’ailleurs tout à fait imdé- _ pendante du dessin général des trois réseaux. __ % Au-dessous de ce premier réseau, on en aperçoit un _ second, formé de lignes plus épaisses et plus courbes vers leurs extrémités. Ge réseau moyen est absolument indépen- _ dant du réseau dorsal ; ses articulations n’ont aucune liaison avec les lignes extérieures; elles les coupent ou alternent avec
16 REVUE BRYOLOGIQUE
_elles d’une façon très variable. Ce réseau est celui qui corres- pond aux cellules intérieures dont l'existence a été constatée _par les sections tranversales ; il se compose par conséquent non plus seulement de lignes tracées sur les membranes, mais de véritables cloisons allant d’une membrane à l'autre ; ces cloisons du reste ne sont fortement épaissies que sur les points où elles touchent aux deux membranes ; c’est là surtout qu’elles Sont visibles par transparence. Dans la partie inférieure de la _dent les lignes de ce réseau circonscrivent ordinairement trois ou quatre rangées de cavités, et là elles sont en général plus minces et moins régulières, souvent obliques ; dans la partie Supérieure elles n’enferment plus que deux rangées de cavi- tés, et elles sont alors plus régulières et plus épaisses. Ce se- cond réseau est donc commun aux deux membranes ; il repré- sente d'un côté la lame ventrale de la membrane externe, et _de l’autre la lame dorsale de la membrane interne. = 3° Enfin plus bas encore on distingue un troisième réseau, qui appartient à la lame ventrale de la membrane intérieure. réseau est composé, comme il l’est ordinairement dans le -périslome interne des Hypnobryacées, de deux à qualre rangées É de trapèzes pour chaque dent; d'une manière plus précise, il ‘à présente le plus souvent quatre rangées vers la base de la dent, ; trois dans sa partie moyenne, et deux dans sa partie supérieure. Les lignes qui séparent les articles de ce troisième réseau sont minces mais très nelles ; elles coupent sans ordre et d’une façon irrégulière les lignes plus épaisses du réseau moyen; de là sur la membrane interne deux dessins enchevêtrés, dont les élé- ments sont souvent difficiles à distinguer. Cette structure singulière du genre Splachnnm peut assez aisément s’interprèter et se ramener au type général du péris- tome diplolépidé. Et d'abord les membranes extérieures des dents représentent évidemment un périsiome externe, celui qui subsiste seul dans la plupart des autres genres de Splachna- _cées : Dissodon, Tayloria, Tetraplodon. Dans ces trois genres le réseau dorsal des dents est exactement semblable à celui que nous venons de décrire; le réseau ventral est, il est vrai, plus simple ; ilse réduit à une seule rangée d'articles rectangulaires, andis qu'ici il est nécessairement plus complexe, en raison e la couche intérieure de cellules que chaque dent enferme. D'un autre côté les membranés qui doublait ce péristome ex- …térieur doivent être cunsidérées comme représentant un péri- _Stome interne, qui se serait partagé en seize lanières opposées ux dents, comme cela a lieu dans les Furariacées; ici ces e lanières sont demeurées adhérentes aux dents extérieures, suile de la persistance des cloisons transversales : la même du reste arrive quelquefois, nous l'avons vu, dans le enre Funaria, par exemple, dans le Funaria æquidens. Le ré- de ce périsiome interne a la même structure que
seau ventral
| _ REVUE BRYOLOGIQUE T1 dans la membrane basilaire des genres Hypnum et Bryum. Le réseau dorsal est sans doute bien différent : au lieu d'être formé d'une seule série de rectangles réguliers placée en face de chaque dent, il montre sur le même espace deux ou trois rangées de plaques assez irrégulières; mais c’est là encore une conséquence de la présence de ce tissu interne spécial qui est propre à ce genre; et d'ailleurs, malgré cette différence, un caractère essentiel du moins persiste : ce réseau dorsal de la membrane interne correspond toujours exactement au réseau ventral des dents. ”
(À suivre.) PuiLiBERT.
Bibliographie
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BrüTran. Bericht über eine in hepatilogischer hinsicht aut den Kurischen halbinsel und an der Düna ausgeführte Excursion im Summer 1887. (Sitzungsberichte der Natur- forscher Gesellschaft bei der Universität Dorpat. Vol. VII, livr. 2, in-8°, Dorpat, 1888, p. 299 à 304.)
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; REVUE BRYOLOGIQUE | er Botanical Gazette, pp. 91-100 et pl. 12 à 14, les descriptions
7 ét figures des espèces dont ils avaient donné des diagnoses dans le n° 5 de la Revue Bryologique de 1888.
Dumas-Damon. — Contribution à la Flore Bryologique de l'Auvergne ou Catalogue des mousses récoltées dans le dépar- tement du Puy-de-Dôme, ou près de ses limites. In-8° de 28 p., Moulins, 1889. :
Cette partie du centre de la France a déjà été explorée par un certain nombre de bryologues; ses hautes montagnes, ses _ nombreuses vallées et ses forêts fourniront encore pendant _ longtemps des découvertes intéressantes, on ne saurait trop
engager les botanistes du pays à continuer leurs excursions.
Citons quelques-unes des espèces les plus intéressantes de _ce catalogue, où les localités sont notées avec soin : Weisia _Wimmeriana et mucronata, Dicranella curvata, Dicranum
_strictum, Brachyodus trichodes (assez commun au Puy-de- = Dôme et surtout au Mont-Dore), Barbula fragilis, Grimmia _ sphærica, contorta, torquata, Donniana, sulcata, Tetrodontium _repandum, Webera commutata, Bryum Duvalii, Myurella _ julacea, Piychodium plicatum, Brachythecium collinum, tra- chypodium, Amblystegium Sprucei, lepthophyllum, Andreæa _ alpestris. = B. CarRINGTON and H. Pearson. — À new Hepatic (Journal _of Botany, August, 1889). — Dore et figures du Lepi-
doxia reversa, nov. sp., trouvé par M. C.-A. Wild à Sandy Creek, near Beenleigh, Queensland.
CR. Farneri. — Enumerasione dei Muschi del Bolognese. Prima centuria (Giornale Botanico Italiano, 1889, n° 3). Tirage à part de 8 p. — Cette première centurie comprend
des espèces des différénts genres de mousses acrocarpes et
. pleurocarpes.
_ F. Srepnanr. Hepaticæ Australiæ, I, HT (Hedwigia, 1889, _ Heft m, 155-175, und Heft 1v, 257-278.) — M. Stephan continue dans l’Hedwigia l'étude des Hépatiques d'Australie.
Un grand nombre d'espèces nouvelles sont décrites en latin;
une planche contenant 26 figures est jointe à la 2° partie. HaGcEn. — Index muscorum frondosorum in alpibus Norvegiæ meridionalis Lomsjeldene et Jotunfjeldene hujusque cognitorum. In-8° de 16 pag., Trondhjem, 1889. — L'auteur donne le nom des bryologues qui ont exploré cette contrée et une énuméra- tion méthodique, avec les indications de localités, des 228 espè- ces qui y ont été récollées jusqu’à ce jour; nous y trouvons a description d'un Bryum nouveau, que M. Hagen désigne
us le nom de B. gelidum.
Samsmitit
ss
No 6 Ge ANNÉE 488
REVUE BRYOLOGIQUE
Pararssant Tous LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du N° 6
Notice sur une collection de mousses de l'ile Maurice (suite).
F. Rexauzn. — Espèces et variétés nouvelles. Amanx. — Euryn-
chium diversifolium. Amaxn. — Supplément au Catalogue du Puy-
# de-Dôme. Dumas. — Hépatiques des environs de Dinan. Mori, —
Re Question bibliographique. GRAVET. — Bibliographie. — Table de la 16° année. ;
Notice sur une collection de mousses de l'île Maurice (Suite) (1).
Bescherelle Flor. bryol.
Leucoloma amblyacron C. Müller ; Réunion. . se Quelques touffes stériles un peu plus robustes que celles du L. cæspitulans G. M. des Comores, lequel, ainsi que le fait ustement remarquer G. Müller, ressemble par le port au icranum montanum. Campylopus lonchoclados G. M. ; Besch. loc. cit. Le __ Cette belle espèce, qui paraît commune à Maurice où elle forme de très larges toufes, varie beaucoup d'aspect selon l'âge des plantes et les conditions de la station. antôt les liges sont robustes et trapues et portent au sommet un Capl- tule de feuilles agglomérées, tantôt elles émettent des innova- tions longues et grêles, de telle sorte que la plante peut atteindre jusqu'à 8-7 cent. de hauteur. Jusqu'à présent la
lante mâte seule -était connue, mais dans un ER #..
aurice, que j'aireçu du Rév. Frère Rodriguez, des Ecoles Chrétiennes, j'ai reconnu la plante femelle fructifiée, dont je donnerai prochainement la description. en
= Octoblepharum albidum Hedw.; Besch. loc. cit.
_ En touffes fertiles. | 2 Syrrhopodon fasciculatus Hook. et Grev. £
_ Stérile et mélangé à l'Octoblepharum albidum Hedw.
© (1) Voir le Revus bryol., 1888, n° 6, pages 87-00.
Entre les échantillons stériles de Maurice et la plante fertile de Ceylan, je n’ai trouvé que des différences insigni-
fiantes n'ayant pas de valeur spécifique. En l'absence de fructifications, je crois donc devoir réunir les deux plantes sous un même nom. Le Syrrhopodon fasciculatus n'avait pas encore élé constaté dans les îles austro-africaines. C’est une espèce de plus à ajouter à celles qui marquent l’affinité de la flore de ces îles et de la flore indienne et javanaise.
_Macromitrium Mauritianum Schwgr. ; Besch. loc. cit. En nombreux échantillons fertiles.
_Macromitrium laxo-torquatum G. M.; Besch. loc. cit.
A en juger par les toulfes très étendues qui se trouvaient dans la collection, celte espèce doit être abondante à Maurice, mais elle reste toujours stérile.
Schlotheimia phæochlora Besch. loc. cit. _ Exemplaires fertiles souvent en mélange avec le précédent.
_Schlotheimia badiella Besch. loc. cit. Var. brevifolia Ren. — Jolie forme caractérisée par ses rameaux courts, cuspidés, par ses feuilles plus petites, ordinai- rement apiculées parl'excurrence de la nervure, enfin par les cellules de la partie supérieure plus petites, ponctiformes. _Getle var, est bien plus grêle que la var. longicaulis Besch. et en diffère beaucoup par le port. Le S. badiella, connu à la Réunion et à Madagascar, n'avait pas encore été signalé à Maurice. | _ Brachymenium Borgenianum Hpe. Linn.; Besch. loc. cit. = En gazons denses et très étendus. Plante femelle stérile, identique par son système végétalif aux échantillons originaux de Madagascar (Borgen) que M. le D" Kiaer a eu l'amabilité de me communiquer. Depuis, j'ai reçu cette espèce du Rév. Père Camboué, missionnaire, qui l’a trouvée sur le faîte terreux des murs, aux environs de Tananarive. 2 _ Jusqu'à présent cette plante n'avait pas été signalée en hors de Madagascar. 2 je leptospeiron G. M.; Besch. loc. cit. Exemplaires fertiles, à capsules incurvées. -Bryum nanorrhodon C. M.; Besch. loc. cit. ‘n petites louffes stériles. Philonotis Mauritiana Angstr.; Besch. loc. cit. En nombreuses touffes stériles. Lepyrodon Mauritianus G. M.; Besch. loc. cit. Re Quelques brins stériles mélangés à d'autres mousses. … sque cette espèce a été créée par G. Müller, sa fructitication nnue; mais depuis, M. Bescherelle m'en a com-
| 8 muniqué un échantillon muni d'une seule capsule et qui a été récolté par Marie. ; Re Papillaria Robillardi G. M.; Besch. loc. cit. 4 .
Stérile et mélangé à d'autres mousses : Ærobryum pseudo- Capense, Porotrichum Robillardi, etc. Bien voisin du P. ful- vastra Besch., dont il semble une forme réduite.
* Ærobryum pseudo-capense G. M.; Besch., loc. cit. . : Semble fréquent à Maurice comme à la Réunion, mais toujours stérile. Neckera Comoræ CG. M.; Besch. 1. c. : Exemplaires stériles. Cette espèce a été constatée dans la
plupart des îles austro-africaines.
Porotrichum Robillardi C.. M.; Besch. L. c. :
… Exemplaires stériles munis des flagelles stoloniformes et des filaments verts dont M. Bescherelle parle dans son anno- talion. ne
. Pseudo-leskea tenuissima Besch. 1. ce. Re
Exemp aires stériles mais faciles à reconnaître par les
_ feuilles ligulées obtuses. Gelte espèce n'était connue que parles échantillons du muséum de Paris récoltés par Duisabo. |
… Leptohymenium fabronoiïdes G. M.; Besch. I. e
REVUE BRYOLOGIQUE
AL*
‘orme des toutfes très étendues, stériles. Les échantillons de Maurice appartiennent à la plante mâle. Les fleurs très petites naissent sur la tige primaire. Folioles 5-8, les externes pelites, ovales ou suborbiculaires, concaves, très obtuses; les internes oblongnes, brièvement acuminées, énerves, sinuolées, translucides, à cellules Tâches subhexagones, 4-5 anthéridées vertes, paraphyses nulles. De l'île voisine de la Réunion j'ai reçu une plante très semblable, mais cependant présentant quelques différences : les cellules des angles basilaires sont presque hyalines avec 3 où 4 séries de cellules marginales carrées, plus grandes, disposées en séries droiles, tandis que dans la plante de Mau- rice le tissu des angles est obscur, comnosé de cellules peu distinctes, plus petites, de forme irrégulière et disposées en séries obliques. La mousse de Bourbon porte de nombreuses fleurs femelles sur la tige principale. Folioles 8-10 un peu SCarieuses, les externes étalées, ovales, lancéolées, brièvement aCuminées, obscurément nerviées; les internes dressées- €Conniventes, lancéolées, longuement acuminées, énerves, Munics dès au-dessus de la base de dents irrégulières, espa- _Cées; 15-20 archégones petits, souvent agglutinés au sommel; Paraphyses nulles. 4 SR ee do Par ses organes de végétation et surtout par le tissu des angles basilaires, la plante de la Réunion est à peu près iden- lique à la mousse (également muuie de fleurs femelles) de
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Mayotte que M. Bescherelle a décrite sous le nom de Leptohymenium Ferriezii Besch., danssa Florule de Mayotte. Cette dernière a toutefois le port un peu plusrobuste, les feuilles plus grandes et les rameaux plus ordinairement oblus. Si l'on a égard au caractère tiré du tissu, la plante femelle de la Réunion, qui tientle milieu, comme port, entre le L. fabro- noides de Maurice et le L. Ferriezii de Mayotte, devrait être rattachée à ce dernier; mais les divergences sont si légères entre les deux plantes femelles de la Réunion et de Mayotte d'une part, et la plante mâle de Maurice d'autre part, qu'il y a lieu de se demander si ces divergences ne correspondent pas _ à la sexualité et si les trois mousses n’appartiennent pas au même type spécifique. Brachythecium atro-theca Duby.; Besch. I. c. Quelques touffes mélangées à d’autres mousses. Depuis la _ publication de l'ouvrage de M. Bescherelle, nous avons reçu celte espèce de Madagascar à Tananarive (Camboué), où Bor- gen l’avait d’ailleurs récoltée.
Rhynchostegium homalobotax G. M.; Besch. 1. c. Exemplaires stériles. Bien voisin du R. distans Besch. 1. c.
Es bee Duisaboanum Besch. |. c. xemplaires fertiles appartenant à la forme virescens Besch. Cette espèce semble répandue dans presque toutes les îles austro-africaines. Aux localités citées par M. Bescherelle dans sa Florule, il faut ajouter Madagascar, où la plante a été _récoltée par Borgen (échantillons communiqués par M. le D: Kiaer). Raphidosteqium borbonicum Bél.; Besch. 1. c. = Echantillons fertiles. Cette espèce, qui semble assez répan- due dans les Mascareignes et les Seychelles, se distingue faci- lement par son port spécial et ses feuilles très étroites, falciformes à l'extrémité des rameaux. - Isopteryqium intortum Pal, Beauv.; Besch. 1. c. __ En touffes étendues et fertiles, souvent en mélange avec
Ectropothecium regulare CG. M. var. minus Ren. Cette espèce est fréquente aussi à la Réunion.
Isopterygium argyroleucum C. M.; Besch. 1, c. En petits échantillons fertiles, en mélange avec Octoblepha- rum albidum et Leucoloma amblyacron C. M. Les spécimens examinés par C. Müller étant privés de capsules, la descrip- tion doit être complétée de la manière suivante : _ Perichælium radicans, folia perichetialia anguste lanceo- Jata ecostata. Pedicellus flexuosus, 6-8 mill. longus. Cap- _ Sula nutans, ovalis vel subglobosa, vacua ore dilatata; _ Operculum longe conicum inlerdum recte rostellatum. Peri= _ Stomii externi dentes superne punctulati, inferne striis minu-
_tissimis tranverse notati, linea divisurali sæpe valde aperti. Membrana exothecii laxissime reticulata.
Un petitéchantillon fertile de l'I. argyroleucum provenant des monts Ankaratra, sur le plateau central de Madagascar (Borgen), et communiqué par le Dr Kiaer, présente quelques différences avec la plante de Maurice. Les feuilles sont plus larges (ovales-lancéolées) et plus brièvement acuminées, la denticulation est plus distincte.
Ectropothecium regulare G. M.; Bescherelle 1. c.
En touffes étendues, capsules rares. Gette espèce est très répandue à Maurice et à la Réunion.
Var. minus Renauld. — Habitu graciliore, folia minora semper enervia, caulina basi latiora
Cetie variété, qui paraît aussi répandue que le type et se trouve souvent mélangée à l'Isopterygium intortum, offre constamment des feuilles de moitié plus petites. Elle est d’un vert plus foncé. On pourrait l'élever au rang de sous- espèce. |
Ectropothecium Valentini Besch. 1. c.
Var. minus Ren. — Folia minora, ecostata, caulina del- toidea. Ectropothecium Ayresii Sch.; Besch. I. c. . ME En touffes étendues, fertiles. Cette espèce, qui fait partie du groupe de celles à fleurs monoïques et à tissu lâche Hypnum-vesicularia C. M.), est surtout caractérisée par ses euilles largement arrondies, brièvement acuminées.
Ectropothecium albo-viride Renauld spec. nov. ee Monoïcum. Habitu E. Ayresii Sch. sat simile sed gracilius allidissime vel albo viride, nilidum. Gaulis repens, gracilis, 6 cent. longus, inferne vix radiculosus, regulariter pinnatus, _rami breves vix 3-B mill, longi. Folia caulina laxe patentia = Ovato-lanceolata, ramulina erecto-patula, apice parum Curvala. angustiora, longius acuminato-subulata. Gosta obsoleta. Rete, xo pellucido, cellulis mollibus hexagono-elongatis achloro- phyllosis, vacuis. Flores masculi minutissimi in caule prope fl. femineos siti. Perichetialia pellucida ecostala ex ovata basi raptim longe subulata apice flexuosa. Pedicellus lævis, pallide Tubellus, gracillimus, 15-18 mill. longus. Capsula minu- tissima, e pedicello apice curvato pendula, ovata vel globosa, rugulosa, Sub ore coarctata (1/2 mill. longa); operculum alte _ Convexum, longiuscule et acute apiculatum, verruculosum. Peristomium parvulum, dentes externi 4/3 mill. longi.. _ Geite espèce, très voisine de E. Ayresii Sch., s'en distingue P r sa couleur plus pâle, par son port plus grêle, par ses uges élégamment et régulièrement pennées, par ses feuilles plus petites, plus longuement acuminées, par le tissu composé de
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86 REVUE BRYOLOGIQUE cellules plus allongées. Les tiges et les rameaux qui ne sont pas recouverts par les feuilles apparaissent d'un vert blan- châtre brillant. La capsule, leplus souvent globuleuse, est très ténue, de moitié plus petite que celle de E. sphærocarpum C. M.: parfois même sa longueur dépasse à peine celle des dents externes du péristome ; celles-ci sont de 1/3 plus petites que dans l'E, sphærocarpum.
Rhocopilum Mauritianum G. M. ; Besch. I. c. Quelques exemplaires stériles.
Hypopterygium sphærocarpum Renauld, spec. nov. Monoïcum! Habitu H. Mauritiano sat Simile. Caulis prima- _ rius repens, stipitibus brevibus in frondem pallide vel glauco viridem, ovato vel triangulari orbicularem ramosis, ramis simplicibus vel pinnatis, ereclo-patentibus vel curvatis. Folia ad unum latus dejecta obliqua asymmetrica, late ovata, apice = brevi et abrupte acuminata, superne irregulariter denticulata vel serrata, limbo angusto hyalino ex unica vel duplici serie cellularum composito, costa ultra medium evanida. Folia stipulæformia orbicularia integra vel parce et remote denticu- latà, costa continua vel medio obsolera in cellulas elongatas dissoluta et in apiculum Jlongiusculum excurrente, Flores masculi crassiuscule gemmacei, versus fl. femineos siti in _yamo principali. Folia perig. ovala, acuminata, integra, ecostala. Antheridia 8-18 magna, aparaphysala. Flores femi- nei in ramo principal et in ramulis. Perichetialia lanceolato- _ deltoidea, integra, ecostata. Archegonia 6-10. Pedicellus crassus, flexuosus, purpureus, brevis, vix 8-15 mill. longus. Capsula abbreviaia, parva, turgida, ovalo-sphærica vel sphæ- rica, e pedicello areuato nulans velsubpendula. Operculum alium longe rostratum, rostro valde curvalo capsulam æquante vel superante. Peristomii externi dentes anguste lanceolati, interni in membrana subrugulosa carinati, punctulato papil- losi, superne paulo rimosi, ciliis brevibus singulis vel bimis plus minus coalitis. Annulus latus composilus. = Cette plante, de plus petite taille que le H. torulosum Sch. _ de la Réunion, se rapproche par le port du H. Mauritianum _ Hpe. de Maurice, autant que j'en puis juger par l'unique échantillon de cette dernière espèce que je possède. mais celle-ci est indiquée comme dioïque, tandis que le H. sphæro- carpum est certainement monoïque. J’ai même observé excep- = tionnellement deux archégones dans une fleur mâle. Quelques _ stipes ne contiennent que des fleurs du même sexe, mais le _ plus souvent celles des deux sexes croissent les unes à côté des autres sur le rameau principal, prolongation du stipe, tandis que quelques périchèzes se trouvent en outre à la base _des ramuscules. La capsule de notre plante est plus petite qne ceile du H. torulosum Sch. et ordinairement sphérique. Le
SU
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H. tenellum G. M. de Ceylan, qui, par son port et la forme de la capsule se rapproche beaucoup de la mousse de Maurice, en reste toutefois distinct par ses feuilles plus petites entourées d'un margo jaunâlre épaisst. à Daus plusieurs espèces affines du genre Hypopteryqtum, Rs denticulation des feuilles et la nervure des shipules me sem- blent bien variables et d'un emploi difficile pour la distinction de formes voisines : la nervure des feuilles stipuliformes notamment, très nette et continue dans certaines feuilles, s’efface dans d'autres vers le milieu et, comme l'indique très exactement C. Müller (Syn. II page 8, au sujet de H. larici- num Brid). elle s'épanouit en longues cellules molles, hyalines. Il paraît difficile d'attribuer une valeur spécifique à ces varia- tions en plus ou en moins. ne Les caractères assignés ci-dessus au À.sphærocarpum sontfa- ciles à saisir, sans qu'ilsoit possible encore d'affirmer leur fixité. Notre plante pourrait donc à la rigueur être rallachée comme sous-espèce au H. torulosum, dont elle diffère par une taille moindre et la capsule plus petite, généralement sphérique. Si. elle est inscrite ici comme espèce propre, c'est que d'autres espèces figurant dans la nomenclature né Sont pas distinguées par des caractères plus saillants. En outre, l'usage den méthode de subordination (emploi des sous-espèces ou, cequi revient au même, des espèces du 2 ordre, comme le propose M. Amaun) qui serait d’ailleurs très utile à la bryologie exoti- que, encombrée, pour longtemps encore, d'espèces sans valeur sérieuse dont il n'est pas facile de saisir les affinités, ne peut guère s'appliquer actuellement à des cas isolés, mais devrait lutôt faire l'objet d'un travail de revision dans chaque genre lorsque les variations des types auront pu être étudiées soit dans la nature, soit d’après des échantillons nombreux et complets. Re (A suivre.) sua M RENAUR.-: SE
Espèces et variétés nouvelles.
4 Bryum Philibert mihi spec. nova.
Gazons lâches peu étendus, d'un vert jaunâtre ou rou- eâtre. Dioïque. Fleurs S capituliformes sur des plantules istinces, mélangées aux plantules ©, rougeâtres, hautes de 62% environ, simples ou quelquetois ramifiées, chaque ramifi- cation terminée par une fleur (fl ne s'agit pas ICI d'innova- tions, les anthéridies des fleurs qui terminent ces rameaux _ mürissent en même temps que celles de la fleur qui termine la tige mère.) Anthéridies nombreuses, 60 et plus, longues
— REVUE BRYOLOGIQUE = d'environ Omm4, jaunes d'or à la maturité. Paraphyses roses
_ brunes, longues de 0""60, Folioles j internes (2 à 3) large- ment ovales, brusquement atiénuées en un acümen court, _ marginées sur le contour supérieur par une rangée de cel- _ Jules rectangulaires colorées en rose plus foncé que le reste du limbe, nervure variable, très courte ou excurrente. Les _ folioles externes semblables aux feuilles supérieures des
tiges ©, d'un brun rosé. :
- Tige © haute de 6%" environ, innovant sous l’inflores- cence. Archégones 15-20, longs d'environ Ommÿ, Feuilles in- férieures ovales-lancéolées, à nervure et limbe brun rosé, très étroitement marginées par une rangée de cellules allon- gées-linéaires, jaunâtres. Feuilles supérieures brusquement _ plus grandes, rigides-dressées, carénées-concaves, formant une - touffe en pinceau ; longueur 1mm20, largeur OmmG environ, lan- céolées ou oblongues-lancéolées, longuement acuminées et cus- _ pidées par l’excurrence de la nervure (pointe excurrente _ OmmAQ)), planes aux bords, étroitement marginées comme les _ inférieures, entières sur les bords sauf quelques dents peu _ distinctes à l’acumen. Tissu formé de cellules rectangulaires à = la base, hexagones-rhomboïdales (largeur Omm(12, longueur _ Ommi8), subégales à la partie médiane et supérieure. _ Pédicelle 15-20mm, pourpre foncé. Capsule brusquement _ pendante par la courbure étroite du pédicelle, régulièrement obovée-oblongue, longueur 2mm, largeur 1m®m environ, à col très court, légèrement resserrée sous l’orifice et d’un beau rouge cinabre à la maturité ; opercule orange vif, convexe- . mamillaire, surmonté d’une petite pointe très courte. Anneau _ large, formé de trois étages de cellules. ; éristome jaune-orange. Endostome jaune d'or à la base et sur les sutures, carènes granuleuses, étroites, à ouvertures cir- culaires, trois cils longuement appendiculés. Exostome formé de dents longues de Ommÿ à OmmG; larges à la base de Omm0, d’un beau jaune orangé, rouge orange à la base, courtes, mé- _ diocres, à contours arrondis non dactyliformes. Gouche dorsale prime, finement ponctuée, les articles inférieurs environ _ 5 fois plus larges que hauts, ligne divisurale médiane si- _ nueuse, élargie et rectiligne sur le tiers supérieur hyalin et _ couvert de fines papilles de la dent. Couche ventrale jaune, _trabécules 30 à 3, les inférieurs et les médians larges, les _Supérieurs elliptiques, bombés et saillants, marges con- vexes ou rectilignes scalariformes (jamais concaves comme chez B. atropurpureum). Exothecium formé sous l’orifice Le cellules rectangulaires assez régulières à parois peu
aissies.
Spores d'un vert jaunâtre, diam. Omm012-Omm016, épispore
épaisse, très finement chagrinée. | te Habitat. — Prairies sablonneuses humides où passait au-
REVUE BRYOLOGIQUE 89
trefois le lit de la rivière Landwasser, maïntenant modifié, ë près Davos-Platz, Grisons, à 1.500 mètres environ. Croît en compagnie de Br. Sauteri, argenteum, badium, Barbula con- “ voluta. Découvert le 3 juillet 1889. 2 Les anthéridies s’ouvrent au mois de juillet, la capsule at- teint sa maturité à la même époque, de sorte que le sporo- gone met une année à se former. Cette belle espèce que je dédie à mon maître, M. Philibert, comme un témoignage de respectueuse reconnaissance, rap- pelle par son appareil végétatif le Br. Sauteri, dontelle dif- fère du reste considérablement par l'inflorescence et la cap- sule. Elle diffère du Br. atropurpureum, dont elle est évidem- ment voisine, tout d'abord par la couleur et la forme de sa capsule qui passe du rouge cinabre au brun châtain (et non as au pourpre foncé) et est du reste moins renfléc et plus al- ongée ; ensuile par ses feuilles longuement cuspidées, enfin par les détails de structure de son péristome el ses spores lus grandes, vert jaunâtres et non couleur ocre comme chez e B. atropurpureum. J'ajouterai que cette dernière espèce d'habitat évidemment méridional est fort rare dans les Gri- sons et n’a jamais élé trouvée jusqu'ici, dans nos Alpes, àune altitude supérieure à 800 mètres. Fe
2 Bryum clathratum mihi spec. nova. | 2,
Dioïque. Gazons denses peu radiculeux, d’un vert clairäala surface, brun pâle, décolorés à l'intérieur. Tige haute d'on centimètre environ, émettant sous l’inflorescence des innova- tions grêles, longues de 1 centimètre et plus.
Feuilles inférieures petites, largement ovales, concaves, à | nervure non excurrente, les supérieures plus grandes formant une louffe vert foncé, ovales-lancéolées, acuminées, concaves, _indistinctement marginées, très entières, les bords enroulés jusqu’au sommet, nervure forte, jaune, brièvement excurrente, rouge à la base. Longueur 1"*60-2""; largeur Omn6O-Onn7s.
Tissu cellulaire formé à la base de cellules rectangulaires al- longées, colorées en rouge vineux, à la partie médiane les cel- lules sont rectangulaires, plus courtes, puis subrhombées et rhombées-obtuses à la partie supérieure; les cellules margi- nales sont plus longues et plus étroiles, sans former cependant Fe marge distincte. Archégones et paraphyses peu nom breux. FRE … Pédicelle médiocre, 4 cent. à 1 cent. 1/2, dépassant peules innovations, arqué au sommet. Capsule nulante, oblongue- _ Claviforme, brun châtain clair à l'état de parfaite maturité, at- ténuée à la base en un col distinct, longueur totale 2%, lar- _ geur 4/2nm_3/4mm, Opercule grand, À sde convexe, mamil- L EE brun orange. Anneau très large, formé de à rangées de
: cela ed 0 Fest PR —
> 90. REVUE BRYOLOGIQUE _ Péristome parfait, jaune-fauve, orangé à la base, long de = Omm40 environ, l’interne plus court, libre, jaunâtre, épaissi et plus foncé à la base, carènes largement ouvertes, cils ordinai- _rement au nombre de trois, dont deux longs et longuement appendiculés. ; Dents de l'exostome triangulaires, atténuées vers leur tiers supérieur en une pointe hyaline, lisse ou presque lisse. Tra- bécules nombreuses, 30 environ jusqu'au sommet. Base des _ _ dents assez grandes, orange-foncé, irrégulièrementépaissie, à _ contours arrondis, percée d'ouvertures arrondies. Plaques ventrales inférieures ordinairement divisées par une cloison longitudinale perpendiculaire aux trabécules ou oblique, par- _ fois cette ligne manque et la tendance qu'ont les articles ven- © traux à se diviser n'est indiquée que par un relèvement de la _ trabécule à son milieu, ce qui, vue de face, lui donne l'aspect _ de deux arcs de cercle juxtaposés. La couche ventrale, à la partie inférieure des dents, est ordinairement percée sur Sa _ partie médiane de petites ouvertures circulaires, placées sous _ le relèvement des trabécules. ie = Spores jaunes verdâtres, papilleuses-opaques, diamètre (20) 24 (28) micromillim. Habitat. — Sur les bords de la rivière Landwasser, près Davos, Grisons, à 1.500 mètres environ d'altitude. Les cap- _sules mûrissent en automne. Je n’ai vu quela plante femelle. = Les dents de l’exostome de celle espèce curieuse ont exac- tement la même structure que celles du Bryum calophyllum __R. Br. Chez ce dernier les plaques ventrales sont souvent di- _ visées sur leur milieu par une cloison longitudinale qui va d’une trabécule à l'autre, parfois ces plaques ventrales sont toutes parfaitement lisses, mais alors les trabécules sont élé- gamment ondulées et relevées au milieu. Au-dessous de cette Saillie se voit souvent une ouverture circulaire, percée dans le corps de la plaque. C’est exactement ce qui s’ubserve chez le Br. clathratum, bien distinct du resle par son péristome in- _ terne et l'appareil végétaif. es Barbula rhætica mihi.
La nervure présente sur une coupe transversale la struc- MR UIVEN 1 ii | 4° Une rangée dorsale de petites cellules substéréides à pa-
rois épaissies, rouges, lisses ;
% Deux rangées de cellules stéréides à parois rouges très _ épaissies; .
8 Une rangée de 4 grandes cellules indicatrices médianes disposées en arc de cerele; roue 6 4 Un certain nombre de cellules auxiliaires substéréides plactes à l'intérieur de cet arc de cercle; ms 5° Une rangée de 6-8 cellules ventrales, papilleuses.
TUE
REVUE BRYOLOGIQUE Po .
La tige est composée d’un faisceau central formé d'un pa renchyme pâle, légèrement collenchymateux, entouré de grandes cellules à parois minces el brunes, et enfin d’unan- neau cortical de cellules plus petites, à parois épaissies rouges.
Hypnum stramineum Dicks. Var. procerum mihi.
Caulis tenuis, mollis, valde elongatus, 20-30 cent. el ultra metiens, demissus et repens, ramulis longiusculis filiformi- bus; foliis imbricatis. Sterile ad rupes gneissicas udas infra « Tschuggen » vallis Fluela, Rhætiæ, 1.940 m. ubi Augusto . 1887 legi. :
Hypnum Vaucheri Lesq. Var. Davosense mini.
A forma normali differt : caulibus julaceis, foliis brevius acuminatis, margine reflexis, superne distinctius denticulatis. Inter H. cupressiforme et H. Vaucheri intermedium. Habitat in Alpibus dolomiticis circa Davos, Rhætiæ, versus nives.
Davos, mai 1889. Sa AMANN,
—
Eurynchium diversifolium Br, Eur.
Ayant eu l'occasion d'observer cette plante dans de nom- breuses stations aux environs de Davos, où elle n'est pas rare et fructifie quelquefois, j'ai cherché à me faire une opinion sur ses affinités avee l'Eur. strigosum abondant aussi à Davos, mais dans des stations bien difiérentes. Je vois dans l'E. di- versifolium une espèce naissante, en, train de se dilférencier. Elle se relie évidemment à la variété præcox de l'E. strigo=
sum dont les feuilles raméales supérieures son! souvent obtuses et arrondies au sommet, tandis que les inférieures sont plus ou moins aignës ou même acuminées ; d'un autre ra observé que l'E. diversifolium prend un aspect tout particulier lorsqu'il végète dans les petits enfoncements ombragés et hu- mides entre les moellons, sur la partie déclive des murs sur lesquels il croît : ses rameaux deviennent rampants, grêles, d'un vert saturé, leurs feuilles sont distantes, divergentes, presque planes et toutes aiguës, même celles du sommet. Les feuilles présentent par conséquent exactement les mê- mes variations de forme dans les deux espèces. L'appareil _ sporifère et ses annexes fournissent des caractères distinclifs plus tranchés. cu R Chez l'Eur, diversifolium, les folioles inlimes de l'involucre ont l’acumen plus court et plus large; chez l'Eur. strigosum |. præcox, cet acumen est ordinairement très a de el linéaire, _ presque piliforme. Malheureusement la forme de ces folioles
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est trop variable chez l’une et l’autre espèce pour qu’on puisse attacher à ce caractère une importance décisive.
La structure des dents du péristome offre quelques carac-
-tère différentiels qui m’ont paru plus constants. Les articles dorsaux chez l'Eur, diversifolium sont plus nombreux et for- ment par conséquent des rectangles moins hauts que chez
. l'espèce voisine. A la partie supérieure hyaline de la dent, cette couche dorsale est formée, chez l'E. diversifolium, d’ar- __ticles courts à peu près aussi larges que hauts, séparés par
. une ligne médiane élargie, sinueuse presque jusqu’à la pointe; chez l'E. strigosum præcox, ces articles dorsaux forment des rectangles allongés dans le sens de la longueur de la dent, les supérieurs sont à peu près deux fois plus hauts que larges et +38 séparés par une ligne médiane très élargie et recti- ligne. D L'Habitoé des deux espèces diffère du reste suffisamment pour les séparer a priori : l'Eur. diversifolium forme des touffes denses et compactes, d'un vert jaunâtre, soyeux à la _ surface, jaune paille en dedans; les rameaux sont dressés-fas- _tigiés, julacés, les feuilles concaves imbriquées, en grande majorité obtuses et largement arrondies au sommet. Il croît de préférence sur la terre caillouteuse qui recouvre les _ rochers et les murs très secs; il me paraît du reste assez in-
_ différent à la nature calcaire ou siliceuse du substratum.
= L’Eur. strigosum var. præcox forme des gazons lâches d’un vert saturé, plus ou moins foncé suivant la quantité de lumière que reçoit la plante; les rameaux sont couchés ou ascendants, …_ irrégulièrement distribués sur la tige, sonvent subpennée ; les feuilles dressées divergentes, aiguës-acuminées dans la règle, _çà et là on voit un petit rameau à feuilles imbriquées et muti- ques à divers degrés. Cette plante croît aux environs de Davos,
_ dans les endroits ombragés, sur le terreau formé de débris
végétaux. AMANN.
_ Supplément au catalogue des mousses du Puy-de- He Dôme, récoltes de 1889
= Dicranella curvata Sch. — Retrouvé en spécimens abon- _ dants aux sources du ruisseau de la Biche, à l’alt. de 1,600. _ Dicranum Bergeri. — Assez commun, mais toujours stérile aux tourbières de la Barthe et de la Glamouse, et dans la plu- art des tourbières du sud du département du Puy-de-Dôme. _Dicranodontium longirostre. — Abondant et stérile aux
mêmes tourbières. ; = Fissidens bryoides, var. gymnandrus Ruthe. — Sur parois d’excavations dans le tuf volcanique à la Godivelle. 1,225.
REVUE BRYOLOGIQUE dr:
Leptotrichum homomallum. — Bois de sapins des Gardes
Saint-Genis-Champespe, sur humus demi-sec. | - Barbula gracilis Schw. — Sur calcaire à Jussat (commune Delhanouat).
Grimmia contorta Sch. — Retrouvé au Mont-Dore, sur des blocs de trachyte, à 1,650 d’alt., entre les puys de l'Angle et du Barbier.
Grim. Donniana. — Commun au Mont-Dore. Hi
Amphoridium Mougeoti. — Cette mousse descend presque en plaine. Commune et ordinairement stérile aux bois de Cey- rat et de Redon, près Clermont, entre 6 et 700". Elle y est aussi quelquefois fertile.
Ulota Ludwigii. — Sur troncs de saules au ravin de Riou- peyroux (Mont-Dore).
Orthotrichum speciosum, même station. ce
Encalypta streptocarpa. — Végète ici indifféremment sur granit, basaltes, trachytes, calcaires, à toutes les altitudes, mais toujours stérile. FE
Leptobryum pyriforme. — Je classe aussi un Leptobryum
ue j'ai cueilli sur basalte à Royat, mais avec doute. Les euilles en sont capillaires, réduites à la côte sauf vers la base. Les fleurs sont tantôt dioïques, tantôt paroïques. Il y a des tiges munies à chaque aisselle d’un ou deux paraphyses de trois articles, dont l'intermédiaire est coloré de brun violet.
Webera pulchella.— Sur arène granitique ombragée,à Royat.
Bryum fallax.— N'est pasrare au Mont-Dore, près des filets d’eau. Fée
Bryum pseudotriquetrum. — Petites tourbières au sud du puy de la Croix-Morand. Fa
ryum Schleicheri-latifolium Sch. — Très commune, comme mousse stérile au Mont-Dore. Je l’ai récolté une seule fois en échantillons abondants et bien fertiles aux rampes supérieures de Chaudefour, à l'est du Puy-de-Cacadoque. es
= Meesea tristicha. — En beaux échantillons fertiles à la tour- bière dite Narse d'Espinasse, 1,000. : ;
Camptothecium nitens.Prés tourbeux aux Avaix (Eglise-Neuve-
d’Entraigues), à la tourbière de l'Espinasse; toujours stérile.
Hypnum stellatum. — Petit marécage au sud du puy de la Croix-Morand, assez commun et quelquefois fertile aux prés tourbeux d'Eglise-Neuve. | ne
Hyp. vernicosum. — Prairies tourbeuses près de la baraque de Vassivière ; Narse d'Espinasse. | nn
Hyp. falcatum, Bridel. — Petit marécage au sud du puy de la Croix-Morand. i _.
Hyp. stramineum. — Bords d'une lacune au sud-est de la
= baraque de Vassivière. Rs re _ Hyp. scorpioides. — Bords spongieux du lac de la Laudée ; _ fossés d'irrigation dans des prés spongieux aux Avaix; stérile.
_ Jungermania lycopodioides Wall. — 1,450® d'alt., près des sources du ruisseau de Malvoissière (Mont-Dore). = J. trichophylla, — Aux sources du ruisseau de la Biche {Mont-Dore). < _Pellia epiphylla. — Tourbière de la Ciamouse près Vassi-
vière. Aneura pinguis. — Canaux d'irrigation dans les prairies des
Avaix. | Duwas-Damon.
Liste de quelques Muscinées récoltées aux environs de Dinan (Côtes-du-Nord) de 1887 à 1889.
1° Hépatiques.
… Alicularia scalaris Schrad. — A, C., et non rare, comme l'indique M. Mabille. Fruct. … Plagiochila spinulosa Dicks. — Rochers des coteaux de la Rance à la Vicomté,des vallées de la Roche à Brusvily. Stérile. = Soutbya obovata Dam. — Rochers et sables humides à la descente sinueuse de la fontaine des Eaux près Dinan, à la Pâquenais, dans une vallée au-dessous du bois Lhéraut, près - Bobual. Fruct. = Soutbya hyalina. — Rocher de la vallée du Guinefort sur la rive droite, en face de la Brousse, en Brusvily. Le Stereocau- lon coralloides couvre le haut du rocher, ce qui peut servir à retrouver la plante. Fruct. = Nota. — Par ces deux plantes, et par quelques autres, comme Poa Sudetica, la flore de la région accidentée ct humide de Dinan rappelle celle des montagnes. _Scapania undulata Dum.— Ruisseaux de Coëtquen, Bo- quien, eic., pas rare. Stérile. Scapania irrigua Dum. — Bords d'une pelite fontaine, dans la vallée du Guinefort, en face du bourg de Brusvily. _ Jungermannia exsecta Schrad. — Vallée du Guinefort et de la Roche, en Brnsvily, sur les rochers granitiques. … Jungermannia inflata. — Marécage à gauche de la ligne qui joint Saint-Jacut-du -Menez et Laurenon. … Jungermannia bicrenata Lindenb. — A. C Fruct. _ Jungermannia Turneri Hook. — Sur Weisia fugax à la _ courbure, près Dinan. | … Lophocolea minor et heterophylla .— Ensemble sur les parois d'une grande fontaine, à 200» au delà de Plessis-Balisson. Chiloscyphus rivularis. — Roches du ruisseau du Guinefort.
REVUE BRYOLOGIQUE nn
sapins, etc, à la fontaine des Eaux; dans le bois d'Yvignac, ete, Pas rare. es Blasia pusilla Lin. — Dans deux marécages à la Paque-
nais près Dinan, sur les bords de l'étang et dans la plantation
de châtaigniers voisine ; abondant et fruct., mais les capsules ne se développent pas bien. Eee Riceiu canaliculata.— Bords de l'étang de Beaulieu, non loin de la route; chemin creux de la Ville-Bodinier,en Trébédan. Riccia crystallina. — Abonde dans les années sèches sur la vase du petit étang du Pin. Riccia Huebneriana. — Etang de Rocherel près Mégrit. L'abbé F. Morin.
Question bibliographique.
Schimper, le D" Braithwaite et d'autres sphagnologues citent un travail de Hugo Mohl sur les cellules poreuses des Sphaignes : : Fe
Anatomische Untersuchungen über die porôsen Zellen von Sphaanum, 1854. Ge travail se trouve en effet dans les Ver- mischte Schriften bot. Inh., von H. Mohl 1854. Il existe une autre édition de cet ouvrage portant un autre nom d'auteur. En voici le titre : Anatomische Untersuchungen über die porôse Zellen von Sphagnum. Eine Inaugural. Dissertation, welche zur Erlangung der Doctorwürde in der Medicia und der Chirurgie unter dem Präsidium von Hugo Mohl, Doctor der Medicin und Chirurgie, ord. Prof. der Botanik, im Juli 1837 der ôüffentli- _ chen Prüfung vorlegt Philipp Schlayer von Nürtingen. — Tübingen, gedruckt bei Gustav Bähr. 1837. : . L'ouvrage en question doit-il être attribué à Philipp Schlayer _ Où à Hugo Mohl ? e F. Graver. és
Bibliographie
MuscoLogra GaLLicA, 8° livraison, p. 225-256 et pl. 61-68. — Gette livraison contient la descripuon et les figures des espè- _ ces suivantes : Webera acuminata, W. polymorpha, W. elon- te W. longicolla, W. cruda, W. nutans, W. Sphagnicola, V. cucullata et var. carinata, W. annotina, W. commulata, W. Ludwigii, W. carnea, W. pulchella, W. Tozeri, W. albi- _ Cans Bryum arcticumet var. helveticum, B. ARE + natum, B. imbricatum, B. uliginosum, B. Werneum, B. la Custre, B. calophyllum, B_Marratii, B. fallax, B. canariense et Var. provinciale, B. Donianum, B capillare el var. torquescens, _ elegans et obconicum, B. cæspiueium et var. badium et Comense, B. Funkii et var. tenue, B. Blindii et var. Pay
er
. 96 rs _ REVUE BRYOLOGIQUE
_ B. argenteum, B. versicolor, B. atropurpureum, B. murale, . B. marginatum, B. constrictum (B. Klingraeffi), B. erythrocar- _ pum, B. Sauteri, B. Mildeanum, B. alpinum et var. gemmi-
arum, B. Muehlenbeckii, B. intermedium, B. pallescens, B. subrotundum, B. cirratum et var. cuspidatum, B. bimum, B.pseudotriquetrum, B. Neodamense, B. cyclophyllum, B. Du- valii, B. pallens, B. turbinatum et var. Schleicheri, B. roseum, Mnium cuspidatum, M. rostratum, M. affineet var. insigne et medium, M. undulatum, M. hornum, M. orthorrhynchum et var. lycopodioides, M. margiratum et var.riparium, M. stellare, M. spinosum.
Tue Bririsa Moos-FLora, part XII, p.51-104 et pl. 54-60. — Cette 1% partie contient : Anoectangium Mougeotii. Pleu- _ rozygodon æstivus (A. compactum), Zygodon Slirtoni, Z. viri-
dissimus, Z. conoïdeus, Z. Forsteri, Z. gracilis. Orthotrichum obtusifolium, 0. rupestre, O0. Schawii, O. affine et var. fastigia- _tum, O. speciosum, O. striatum, O. Lyellii, O. diaphanum,
O. cupulatum, O. anomalum, O. rivulare, O. Sprucei, O. stra- mineum, O0. Schimperi, 0. pallens, O. tenellum, O. pulchellum et var. Winteri. Weisia (Ulota) americana, W. coarctata, W. Drummondii, W. Bruchii, W. ulophylla (crispa), W. viltata _ (calvescens), W. phyllantha. Schistostega osmundacea.
Table des matières de la 16° année (1889)
Par noms d'auteurs.
CRE
IRLIUGRABHIE 4e ec nn0é voe pitt itee- su dnsetee tes 1040 O4, D, Darion. — Grimunie t0rqut ie, se. < Oonsint..— Woisin AlDOrti ess Eee dessin reideetes _ Dumas. — Supplément au catalogue du Puy-de-Dôme.,........ : Graver. — Sur la couleur des sphaignes.....… dr indices ne où Question bibliographique. ....... di nnda iririiievire 1 Hosnor. — Bryum imbricalum:s usées iv ee, Se ii -_ Jabra des Rryolobues dt mOn. in, 4, denis rune pe …. Mori. — Hépatiques des environs de Dinan................, #4 = . Pr'uvenrt. — Études suf le péristome….........,.....,..... 1, 39, Fr» Bryum imbricatum et B. Comense....,....,....... .. Orthacium Dürimi ns: rt ne Co Fiat à Sur quelques mousses norwégiennes.,.............. 09 Rexauzo. — Notice sur une collection de l'ile Maurice............ 81 __» et Carpor. — Notice sur quelques m: de l’Am. du Nord. 10 Srepaanr. — Dichiton perpusillum........s.. sv. esvccoe 49 _ » Deux nouvelles espèces de Riccia.........,......,.,. 69
‘
A 1800
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LEs Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du N° 4
Les Fossombronia du département de la Manche. Cormière. — Rhab- doweisia crenulata. JamEesox. — Mousses des environs de Dinan. Morin. — Études sur le péristome (suite). PuiciBerT. — Bibliogra- phie. GRravET, Husxor, Le Jois. — Nouvelles.
Les Fossombronia du département de la Manche
_- L'étude spéciale que j'ai entreprise du genre Fossombronia
| m'a fait découvrir aux environs de Cherbourg, non seulement
toutes les espèces européennes décrites jusqu'à ce jour (à
l'exception d'une seule), mais encore deux autres espèces : l’une, F. Husnoti, entièrement nouvelle ; la seconde, F. ver- rucosa Lindb., signalée seulement en Algérie.
Dans la pensée d’intéresser les lecteurs de la Revue Bryolo- gique, je détache l'extrait ci-après de mes Muscinées dé lu Manche, publiées dans les Mémoires de la Société dessciences
naturelles et mathématiques de Cherbourg, t. XXVI : "
FOSSOMBRONIA Ranbr.
L'appareil végétatif, dans ce genre très naturel, ne fournit, à ma connaissance, aucun caractère qui permette de distin- $uer les espèces. En revanche, comme l’a très justement fait 0
observer Lindberg (Manipulus muscorum secundus, in Not.
Sällok, pr. F: et FL. Fenn. Fôrhandl. XII, 1874, p. 380), les spores mûres offrent, pour chaque espèce, un aspect très par- liculier, C’est en s'appuyant sur ces différences, tirées des _ Organes reproducteurs, que le savant professeur Seti 7h fs fors a établi la classification que je lui emprunte ci-après. [l est absolument indispensable pour la détermination de ces
_ plantes de posséder des capsules en bon état de maturité; ce Qui, du reste, est facile, car tous les Fossombronia fructifient abondamment du 15 mars au 15 avril ou de la mi-septembre _ à la mi-novembre. Dans l'espoir de faciliter l'étude de ce genre encore mal connu en France, j'ai, à l'exemple de Lind-
ess
Fe AP | REVUE BRYOLOGIQUE berg, figuré d’après nature les spores de chacune des _ espèces que j'ai observées, el de plus (d'après le dessin de Lindberg) F. incurva, étranger à notre région, Mais qui pour- rait se rencontrer quelque part en France.
a. SPORE FOVEOLATÆ VEL RETICULATÆ.
°F. angulosa Raoni; Lips. Man. Muse. sec. p. 983, tab. EL fig. 3! C. Massa. et CAREST. Nuov. Giorn. bot. ! jtal. XIV, p. 248, tab. XIV, f. 2, n°3; C. Massa. Rep. epat. it p. #4; bts FL. crypt. Est, p. 839 ; Husx. Hepaticol. gall. RS NE AE ConBiÈRe in Husn: Ho. G. no 166, in Soc. bot. _ Rochel. exsicc. no 2545, et in Soc. Dauph. exsice. ro 5700. _ Dioïque. Deux fois plus robuste que toutes les autres espèces ; vient en gazons denses, confluents, indéterminés. _ Spores arrondies, très distinctes, diamètre 35-38 uw, profon- _ dément alvéolées; alvéoles grandes, peu nombreuses, sensi- blement hexagonales, bordées d'une large membrane qui : fait paraitre le contour ailé. Elatères longs et étroits, à 2 Ou 8 spires. — Fig. 1. At . AG. Dans le nord du département, sur la terre sèche, :10 talus des haies et des chemins, exposition sud : Cherbourg, = Octeville, Nouainville, Hainneville, Querqueville, Urville- Hague, Gréville, Sainte-Croix-Hague, Digulleville, Omonville- la-Petite, Martinvast, Sideville, Acqueville, les Pieux, Saint- Germain-le-Gaillard, Soltevast, Tourlaville, Digosville, etc. Fo ect marsavrils "7 = Gette belle espèce, signalée seulement, jus u’à ce jour, au voisinage de la mer, se rencontre aussi dans l’intérieur. J'en : , possède un spécimen provenant de Moulin-Bondon, Aveyron (leg: abbé Hy.) Lee Éd : = F. Dumortieri Linos.! loc. cit. tab. I, fig. 2; G, Massaz. et Caresr. loc. cit. p. 248, tab. XIV, fig. 2, n° dupe = peolata Laos. loc. cit. p. 382; — F. angulosa var. Dumortiert - Husx. Hepaticol. gall. p. has __ Hétéroïque (paroïque et synoïque). Taille de F. pusilla. _ spores arrondies, diam. 40-42 x, aussi régulièrement alvéolées _ que dans F. angulosa, mais alvéoles plus petites et beaucoup plus nombreuses, bordées d'une membrane peu élevée; con- tour des spores hon ailé, simplement denté par la saillie peu k _ marquée des cloisons. Elatères assez courts et étroits, à 2 (ra- rement 3) spires. — Fig. 2. RTE __R. Sur la tourbe dans les marais : marais de Doville, près Saint-Sauveur-le-Vicomte; marais de Gorges. —c. fr. sept vembre. Ride De D A ARE aussi, en compagnie de mon ami, M. Thériot, trouvé tante dans une bruyère tourbeuse à Yvré-l'Evèque, u Mans (Sarthe) le 2% septembre 1888. — M. l'abbé Hyÿ
=
-
REVUE BRYOLOGIQUE . à 4
_*, vient de m'en communiquer très obligeamment un spécimen récolté par lui à Chaumont (Maine-et-Loire). Il n’est donc pas douteux que cette espèce, que j'ai le premier signalée en France (1), ne se rencontre sur d’autres points. F. incurva Lans. loc. cit. p. 3814, tab. I, fig. 1, — se dis- _lingue par son inflorescence dioïque, ses spores deux fois lus petites que dans les autres espèces européennes Eat 20 x), densément alvéolées ; alvéoles très petites, 24-30, à contour sensiblement arrondi, ni ailé ni denté; élatères courts et un peu épaissis, à 2 spires (rarement 1 ou 83), — Signalé en Finlande La Lindberg; inconnu ailleurs. — Fig. 5 (d'après le dessin de Lindberg, op. cit.). + 7
D. SPORÆ ECHINATO-SQUAMOSÆ VEL VERRUCOSÆ.
Ha F. cæspitiformis DE Nor. ex Lips. ! Loc. cit., p. 385, tab. I, fig. 4; C. MassaL. et CAREST. Loc. cit. p.249, tab. IV, : - fig. 2, n°4; C. Massaz. Rep. epat. it. p. 44; Hus. Hepaticol.
gall. p. 70; Hep. G. n° 418 (leg. Trabut)! L. CorBière, Mouss.
et Hép. env. Blida in Rev. de bot. VII, p. 134. re Eee . Hétéroïque. Taille de F, pusilla, Spores très distinctes, d'un brun noir, à peu près opaques, arrondies, hérissées de ; lamelles nombreuses, allongées, libres entre elles, étroitement leclangulaires, plus ou moins rétuses au sommet; diam. 45-50 u. Elatères longs et étroits à ? (rarement 3) spires. — Fig. 4,
RR. — Sur la terre, talus des haies et des chemins : Octe-
Ville, près du rocher de la Fauconnière ; Maupertus. — c, fr. .) ': Mere ù
- F. Husnoti L. Cons. 4 4, _ Hétéroïque. Appareil végétatif comme dans F. pusilla. Spores vaguement et très incomplèlement anastomosées, Pourvues de lamelles élevées seulement à l'intersection des _ Cloisons alvéolaires ; en sorte que le contour est hérissé de longues dents subrectangulaires semblables à celles de F, cæs- DPitiformis, tandis que la surface semble couverte de mèches Ou d'étoiles PAS Let noirâtres ; diam, des spores, env,
u. Elatères à 3 ou 4 spires. — Fig. 5, +
KR. Sur la terre d’un talus: Maupertus, près Cherbourg. | — c. fr. mars. Je possède cette même espèce des envirpns de Blida, Algérie (leg. H. Gay). Je la dédie à mon amiM.T, . Busnot, dont les publications ont tant contribué à répandre _€n France le goût des études bryologiques. er F. verrucosa Linps. loc. cit. p. 386. rue Hétéroïque. Appareil végétatif semblable à celui de FE. pusilla. Spores couvertes de grosses verrues papilleuses
À
Tapprochées ; les papilles ont la forme de pointes coniques, LU peu obtuses, très denses, peu saillantes, mais cependant bien
-& : REVUE BRYOLOGIQUE
visibles sur le contour, qu’elles rendent irrégulièrement cré- nelé ; diam. des spores 35-38 w. Elatères relativement gros et courts, épaissis, oblus, à 3-5 spires. — Fig. 6.
._ RR. Sur la terre sèche, talus d’une haie, exposilion sud: Octeville, bord d’un petit chemin, près de la Fauconnière,
3 avril 1887, — Bien que je n’aie pu voir aucun spécimen ori-. ..
ginal de l'espèce établie par Lindberg, sur des échantillons
récoltés par le colonel Paris à Blida et à Mouzaïaville (Algé-
rie), — la mort du savant bryologue étant survenue presque
- au moment même où je venais de lui écrire à ce sujet — je
_ bérg a donnée du F. verrucosa, et particulièrement à ces
… de Fossombronia n'a rien de très surprenant: car toutes vien
. « nearibus, humillimis, ut sat difficile observentur et Spori se squa- _« mosôs esse assimilent ». — Lips, Man, musc. sec. p. 386. —
_ &e qui a lieu pour les autres espèces: sans doute parce que Lindberg
crois qu’il y a bien identité entre ma plante et celle d'Algérie. . Le nom que lui a imposé Lindberg lui convient parfaitement, et sa description (1) répond entièrement à la mienne. Lindberg identifie (ir Loc. cit.) son Fossombronia verrucosa au n° 439 des exsice. Gottsche et Rabenh. Hep. eur. A ce sujet je dois faire observer qu'ayant examiné deux exemplaires de ce n°439, qui m'ont été très obligeamment communiqués par leurs possesseurs, MM. Le Jolis et Husnot, j'ai constaté que l'échan- tillon de M. Le Jolis est bien F. cæspitiformis de Not. ex Lindb.! (nom sous lequel il est publié), et que celui de M. Husnot est absolument identique aux spécimens françaisou algériens nommés par moi F. Husnoti. Dans l’un et l’autre cas les spores ne répondent nullement à la description que Lind-
* mois: « densissime verrucosi, verrucis asperulis». On ne doit donc citer ce n° 439 qu'avec beaucoup de réserves, puisqu'il renferme évidemment plusieurs espèces différentes, et que, _ si j'en juge par mon examen personnel, le véritable F. verru- cosa doit y être représenté en minorité. Ge mélange, dans une récolte quelque peu considérable, de plusieurs espèces
nent habituellement dans les mêmes stations, côte à côte, souvent pêle-mêle, et — à part F. angulosa — ne peuvent être distinguées à la simple vue ni à la loupe. — La présence à Cherbourg d'une plante algérienne n’a rien d’extraordinaire puisque nous possédons déjà les F. cæspitiformis et angulosa, qui se rencontrent également aux environs d'Alger; sans
1) « PF. verrucosa Lixps, — feleroica, mitius oscillariaceo-
« fœtens, caespiLosa ; folia et colesula ut in praecedente specie x (F. caespilif.); spirae annulares endothecii hyalini valde incompletæ « luteo-brunneae ; elaleres breves et crassissimi, hyalini, quatuor ve « tres, raro quinque vel duas ah Juteo-brunneas includentes ;
_« spori 0,04 mm., brunnei, tetrahedro-globosi, sat depressi, densissime « verrucosi, verrucis asperulis, circuitu irregularibus, rotundis-subli-
_ Cette description n’est accompagnée d'aucun dessin, contrairement à
ne soupçonnait pas que cette espèce dût se renconirer en Europe.
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* PR +.
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REVUE BRYOLOGIQUE Sr
compter Calypogea ericetorum, Bryum Donianum et beaucoup d’autres espèces méridionales qui témoignent surabondam- ment de la douceur de notre climat.
c. SPORÆ CRISTATÆ.
F. pusilla (Dice. ; L.) Dum. ex Linps. loc. cit. p. 386, tab. I, fig. 5; G. Massa. et CAREST. loc. cit. p. 249, tab. XIV; fig. 2, n° 5 : CG. MassaL. Rep. epat. il. p. 44. À
Hétéroïque. Vit par groupes isolés, peu étendus. Spores
arrondies, pourvues de crêtes flexueuses, parallèles ou sensi-
blement rayonnantes, 16-24, assez élevées, inégales, subra- meuses, formant rarement quelques (0-3) anastomoses ; diam. 40-45 w. Elatères à 2 ou 3 spires. — Fig. T.
PC. Sur la terre des talus ou des murs, et aussi dans les landes et bruyères : Cherbourg, Octeville, Equeurdreville, Sainte-Croix-Hague, Beaumont-Hague, Herqueville, Jobourg, Auderville, les Pieux, Saint-Germain-le- aillard, le Rozel, etc.
— c. fr. février-avril.
8. ochrospora Linps.! loc. cit. p. 387 : L. Cons. in HusN. Hep. G. n° 165. — « Spirae annulares endothecii vulgo minus « completæ, luteæ ut et eædem elalerum ; spori brunneolo- « lutei, cristis in ambitu basilari spori paucioribus (12-20),
# altioribus, tenuioribus, acutioribus meliusque undulatis. »
NDB.
Mèmes stations et mêmes habitats que le type. Semble plus -commun. — c. fr. mars-avril.
. decipiens L. Cons. er = Spores pourvues de crêtes flexueuses, peu nombreuses - (16-20), plus élevées que dans le type et dans la var. $., faisant paraître le contour des spores bordé d'une aile mem-
braneuse, à peu près comme dans F. angulosa. Mais la
surface des spores n'est pas réticulée comme dans cette
dernière espèce. Lee ” UE ns É
ve R. Sur la terre des talus, exposition sud : Octeville, environs
de la Fauconnière; Equeurdreville, près le hameau Guerry. —c fr. févr.-avril ts ai
Je possède également cette curieuse variété de Chemiré,
: Sarthe (leg. Térior), et de Cannes, Alpes-Maritimes (leg. .
Pauipert), fs er Sous ce nom de Fossombronia pusilla sont ordinairement
confondues toutes nos espèces, sauf peut-être F. angulosa. Le Fe
_ véritable F, pusilla ne semble pas commun, à en juger par les échantillons qui m'ont été communiqués. L'espèce qui est de … beaucoup la plus répandue en France, et probablement aussl dans toute l'Europe (au moins centrale et septentrionale), est AUS TON DUT ASE ee ue
6 À © | REVUE BRYOLOGIQUE
.F. cristata Linps.! Loc. cit. p. 388, tab. 1, fig. 6; GC. Massa. et CarEsr. loc. cit. p. 249, tab. XIV, fig. 2, n°6; C. Massa. Rep. epat. it. p. 45. : Hétéroïque. Vit par petits groupes comme l'espèce précé- __ dente, dont il à l'appareil végétatif; peut-être un peu moins sh robuste. Spores plus ou moins régulièrement arrondies, cou- | vertes de crêtes nombreuses, très denses, sinueuses, comme parallèles, subrameuses, formant très rarement quelques anaslomoses; contour denté par la saillie des crêtes (28-36); diam. des spores, 40-45 x. Elatères courts et un peu épaissis, à 2 (rarement 3) spires. — Fig. 8. . AC. Sur la terre humide dans les fossés, les landes, les bruyères, au bord des pièces d’eau : la Glacerie, Nouainville, Martüinvast, les Pieux, landes de Saint-Rémy et de Lessay, etc. — c. fr. sept.-novembre, rarement mars-avril. C'est à cette espèce (et non à F. pusilla) que se rapporte =. léchantillon que je possède des Hepaticæ Galliæ de M. Ho 0} AMOQ: | L. ConBière.
RHABDOWEISIA CRENULATA as a French moss.
= Having occasion recently to examine No 401 of the « Musci - Galliæ » (named Weisia denticulata, from the Cascades du Cœur et d'Enfer) L noticed that some of it, at least,. is Rhabdoweïisia crenulata (Didymodon crenulatus, Milten; Journ. Linn. Soc. I. Suppl.; described and figured in Braithwaite’s Brit. Moss Flora, Vol. I, Suppl. p. 300). I gathered this species last September in Westnoreland in _ fine fruit, with stems 2 1/2 centimètres high, but the French _Speeimens are smaller. It may be distinguished from R. den- ticulata by the larger size of the planis, the much broader … leaves (as much as 1/2 mill. wide in the upper part), and by the much larger, more obscure, cells. The cells of R. denticu- lata, in the upper third of the leaf, measure for the most part . from 8 to 10 & (0 mill. 008 — 010), whilst those of R. crenu- lata are from 13 t0 15 &. (0 mill. 043 — 015). The serration of the leaves is also coarser in R. crenulata, more than one cell = Often entering into the formation of a tooth. Dr. Braithwaite mentions several localities in Scotland and Wales. + Hal Te | .G. JAMESsoN.
LISTE DE QUELQUES MUSCINÉES RÉCOLTÉES AUX ENVIRONS DE DINAN,
DCR COTES-DU-NORD, DE 1887-1889 (Suite). Phascum rectum Sm, — Abondant sur la terre, au bord des Chemins, autour du bourg de Le Quiou, fructif.
Le
REVUE BRYOLOGIQUE
Phaseum recurvifolium Dicks. — Même localité que le pré- cédent, fructif.
Eucladium verticillatum Schpr. — Rocher du Besso en Saint-André-des-Eaux. Stérile. . ce Campylopus brevipilus Schpr. — Rochers de la vallée du | Guinefort, en face et du côté de Brusvily, stérile. di.
Campylopus fragilis, var. densus Wils. — Même localité que . le précédent, stérile. ee
Fissidens decipiens De Not. — Rocher calcaire du Besso, fructif. | ; er
Fissidens incurvus Schw. — Sur la terre à Hédé.
Pottia Heimii Sch. — Sur la rive droite’ de la Rance, un peu au delà de la Courbure dans des endroits que les eaux plus ou moins salées du canal arrosent aux grandes marées; fructifié. ss … Pottia lanceolata G. M. — Rocher du Besso. es
© Didymodon rubellus B. E. — Murs de la Coninais, du viaduc (Dinan), coteaux de Tressaint ; fructif. st ji eee ; Trichostomum convolutum Brid. — Mielles de Saint-Cast, _ fructif. : Abe. ns Barbula Mäülleri Bruch. — Ruelles du quartier de Saint- MAlo de Dinan; fructif. , Re Barbula papillosa Wils. — Troncs des ormes, Sur les pro- -menades de Dinan, côté de la gare, stérile. Rhacomitrium protensum Braun. — Vallées de Rocherel, près Mégrit et de l'Échapt, près Dinan ; fructif. Ne Cinclidotus fontinaloïdes P.B. — Ecluse de Boutron, sur la Rance, sur l'Arguenon, à Bourseul ; fructif. » 1e Ulota phyllantha. — Pas rare sur les troncs de hêtre sur- tout : Coëtquen, Yvignac, le Chalonge en Trébédan, La Gau- HE le Hinglé, vallée de Saint-Carné où il est commun; stérile. Re PT RATE RDS 7 : Zygodon Stirtoni, Z. aristatus Lindb. — Face inférieure F2: des ss humides, à la queue de l'étang de Rocherel; D MONS ere , * ré Ha Splachnum ampullaceum. — Pas rare sur les bouses de = vaches, dans-les landes humides de la Grande Brousse et des grandes landes, en Brusvily; où l'on trouve aussi Schœnus = albus, Narthecium ossifragum, les Jungermannia connivens _ et selacea, le Sphagnœæcetis communis, flore qui rappelle celle du Menez dont l'axe est situé à dix lieux de là; fruct.. Physcomitrium sphæricum Brid, — Vases des étangs de Rocherel et du Pin. — Les premières, desséchant de bonne “heure chaque année, offrent cette plante en abondance ;
fructif. dE NE ad au w.— Falaises de Saint-Cast.
r
+
.
8 ho _ REVUE BRYOLOGIQUE :
= Bryum erythrocarpum Schw. — Coteaux de Livet, bruyères de Brusvily ; fructif. Bryum alpinum L. — Rochers de Livet. = Bryum bimum Schreb. — Vallée de Rocherel, fruct. … Bryum piriforme. — Serre des Cordeliers. ; | . Atrichum angustatum B. E. — Bords de l'étang d’Yvignac. Pterygophyllum lucens Brid. — Bords des ruisseaux de la . Chesnaie, de l'étang du Val (en amont) en Brusvily ; fructif. & Hypnum $corpioides Dill. — Landes de la Garaye. : “ Amblysteqium confervoides. — Pas rare autour de Dinan: . vallée de Caradeuc, etc. = Amblystegium irriquum Wils. — Parois humides d'une _ fontaine, près Chante-Oiseau.
Brachythecium populeum.—Rochers des vallées de Brusvily; MODE: te _ Eeskea subtilis Hedw. — Vallée du Pin, sur les troncs. = Eurhynchium crassinervium. — Rochers ombragés avant
= d'arriver à la courbure; fructif. 4 _ Eurhynchium circinnatum Brid. — Calcaire du Quiou. = Rhynchostegium tenellum Dicks. — Rocher du Besso ; bords d'une fontaine près du Viaduc, Dinan. un
: Etudes sur le Péristome. Huitième article.
.… Différences entre les Nématodontées et les Arthrodontées ; ‘transitions entre ces deux groupes (Suite). :
_Souvenons-nous de plus que la même complexité du tissu intermédiaire entre les deux péristomes se retrouve dans cer- -_ taines espèces de Bryum, les Bryum pendulum, Brownii, Warneum, et à un moindre degré dans le Bryum arcticum. Là : Aussi nous observons des cloisons verticales qui partagent en plusieurs cellules l'intervalle placé entre chaque dent et le - péristome interne; il y a, ilest vrai, cette particularité que, _ dans les espèces de Bryum qui présentent ces cloisons acces- _ Soires, elles s'épaississent fortement sur les points où elles font corps avec les dents, et demeurent minces sur les points où elles touchent à la membrane interne, de telle sorte qu'elles _ peuvent s'en détacher assez aisément, et ne laisser sur elle . Le des traces moins apparentes, tandis que dans le genre Splachnum ces cellules intérieures sont épaissies et consolidées Sur toute l'étendue de leurs parois: l’adhérence des deux _ péristomes devient ainsi complète, et la membrane interne se _Parlage en seize segments qui doublent exactément les seize 6
REVUE BRYOLOGIQUE MO à
dents, conservant jusqu’à leur sommet la même structure qu'à leur base. Dans le Bryum pendulum et les espèces analogues, cette membrane demeure au contraire indivise dans sa moitié inférieure, et plus haut elle se partage en segments alternes avec les dents, auxquels s'ajoutent quelquefois des cils. Ge sont là sans doute des caractères importants, qui éloignent le genre Splachnum de ces espèces; mais au fond néanmoins
ces deux structures ont une origine semblable et doivent
s'expliquer de la même manière : il faut admettre dans les deux cas qu'il se produit entre les deux péristomes une couche plus complexe, formée de cellules plus nombreuses que celles qui les séparent dans le type normal. Mais nous avons reconnu . c’est là qe th ce qui devait exister dans l'origine,
ans cette phase de l’évolution du péristome où le type arthro- donté n’était pas encore nettement séparé du type nématodonté; c'est là ce que nous observons chez les Encalypta longicolla et brevicolla, c'est là aussi ce que l’on retrouve, quoique d’une manière déjà plus éloignée, chez le Buxbaumia indusiata ; en un mot c’est la phase où le nombre des cellules principales dont se forme le péristome n'était pas encore réduit à seze. :
Entre les structures de l'Encalypta longicolla et de l'Enca- lypta streptocarpa il y a à peu près la même différence qu'entre celles du Bryüm pendulum et du Bryum inclinatum,
et c’est aussi en définitive la différence qui existe entre le
péristome du genre Splachnum et celui du genre Funaria.
Dans les trois autres genres européens de Splachnacées nous voyons ces membranes internes des dents disparaître; le péristome externe subsiste seul, et sa structure devient ce | et est dans les diplolépidées ordinaires : une seule rangée de plaques ventrales avec une double rangée de plaques dor-
sales, Le tissu complexe qui caractérise le genre Splachnum
manque-t-il complètement dans ces trois autres genres? ou bien peut-on conjecturer qu’il existe,
quelquefois au moins,
dans le fruit jeune, et ne disparaît qu'à la maturité? En étu-
diant les fruits de ces trois genres, je n'ai pu en trouver de traces nulle part, excepté chez le Tetraplodon urceolatus : dans cette espèce, en examinant avec soin la lame ventrale de la dent, on aperçoit de temps en temps quelques lignes obs- _Cures qui semblent former un dessin complexe, analogue à ce
réseau moyen, correspondant au tissu intérieur du péristome,
‘que nous venons de décrire dans le Splachnum sphæricum. à Mais il existe dans la famille des Splachnacées un autre | genre moins connu, composé seulement d'espèces exotiques,
et dont le péristome. paraît être très différent de celui de tous
_ les genres européens; c’est le genre Splachnobryum. Je n'ai
pu malheureusement observer la structure du fruit que dans . une seule espèce, le Splachnobryum Boivin. Splachnobryum Boivini. — Si l'on examine le péristome de
QE Sa es REVUE BRYOLOGIQUE - _cette espèce, après la chute de l'opercule, on distingue seule- ment au premier abord seize dents étroites, éloignées les unes
des autres, s'élevant à peine de Omm 10 au dessus du bord de
Ja capsule, et paraissant composées chacune de deux rangées
de plaques longues et rougeàtres. Avec plus d'attention on
reconnaît que ces dents prennent naissance bien au dessous _ de l'orifice capsulaire, de telle sorte que la partie ainsi cachée est à peu près aussi haute que la partie émergée; dans cette
_‘ moitié inférieure chaque dent paraît doublée extérieurement
_. d’une membrane plus pâle, sur laquelle elle est appliquée. Mais c’est en opérant une section horizontale, un peu au des-
= sous du bord de la capsule, que l’on peut se rendre compte
exactement de celte structure. Sur cette coupe on distingue :
. 4° un cercle extérieur, composé de cellules allongées, dans le
-. sens radial, et constituant une sorte d’anneau persistant; ces
_ cellules ont leur paroi externe fortement colorée, tandis que
les autres restent pâles; 2 immédiatement après celte couche
_exodermique, se trouve un second cercle, composé de trente-
_ deux rangées de cellules très étroites au contraire dans le sens radial. Ce second cercle représente ici la couche de cellules
= qui, dans le plan normal des diplolépidées, est en contact
_ avec la couche principaledu péristome et forme par ses cloi-
Sons intérieures les plaques dorsales de chaque dent. Dans la
plupart des péristomes construits d’après ce plan, ces cloisons à
_ intérieures sont les seules qui s'épaississent et qui persistent à
. la maturité, les autres éléments de la couche dont elles font *
partie étant résorbés. Ici au contraire les parois des cellules
qui composent ce cercle persistent toutes, du moins dans la partie du péristome qui est placée au dessous du bord de la capsule, mais elles restent généralement minces et incolores; les intérieures seulement, celles qui touchent à la couche sui-
_ vante, s’épaississent légèrement pour former avec les parois
_ extérieures de cette troisième couche une membrane faible:
_ment colorée. 3° Les cellules du troisième cercle sont un peu moins étroites .dans le sens radial que celles du cercle précé- = dent, elles persislent aussi intégralement dans toute la moitié inférieure du péristome, et leurs cavités séparent la membrane
_ extérieure plus pâle des dents intérieures colorées en rouge; plus haut, dans la partie émergée, ces dents intérieures sub
_ sistent seules. On comptait, dans le second cercle, deux rangées
_ de cellules en face de chaque dent; le troisième paraît en -_ contenir deux ou trois pour le même intervalle; les parois de
_ces cellules, persistant toutes également, continuent d’unir à
la maturité la membrane externe et les dents. Il y a doncainsi
entre les deux membranes péristomiales un système de cloi-
sons horizontales et verticales, absolument semblable à celui biere dans les dents du genre Splachnum. Toute la différence, c'est que, dans le genre européen, la membrane
*
L
REVUE BRYOLOGIQUE
à Li 20 fe _ extérieure des dents est plus épaisse, plus colorée, et subsiste = dans toute la longueur du péristome, tandis qu'ici cette mem- & -__ brane extérieure, moins développée, plus mince et plus pâle, .. subsiste seulement dans le bas, et se résorbe dans toute la | artie du système qui fait saillie au dessus de l'orifice capsu= e aire. | SUR re Fe _ Les dents qui sont ainsi visibles au dehors doivent donc être considérées comme des lanières internes, analogues à celles des Funariacées. Les deux rangées de plaques colorées, - allongées dans le sens vertical, et à peu près rectangulaires, . que l'on y observe, appartiennent à leur couche ventrale, et correspondent aux deux séries de trapèzes que cetle lame ven- trale montre dans le genre Funaria.-La lame dorsale est beau- coup moins épaisse, moins apparente, et ce n'est guère qu'en examinant la partie inférieure du péristome quon peut se _ rendre compte de sa structure : là on voit qu'elle est. formée de deux ou trois rangées d'articles, dont les cloisons transver- sales persistantes unissent les dents à la membrane externe. ë Cette membrane extérieure, plus courte et plus pâle, repré- sente le péristome externe du type normal, qui est ici le moins développé et le moins apparent, comme cela arrive du reste dans certains genres et dans certaines espèces des autres familles, par exemple, dans les genres Amblyodon et Meesea, dans l'Orthotrichum acuminatum. Cette membrane est confor- © mée d’ailleurs exactement comme la membrane extérieure des . dents dans le genre Splachaum : sa lame ventrale montre éga- - lement deux ou trois rangées d'articles, dont les cloisons per- -gistantes se continuent jusqu'à la membrane interne, el sa _ Jaime dorsale se compose aussi de deux rangées de plaques, qui représentent les parois intérieures du second cerc e cellu- _ aire, celui qui touche immédiatement à l'exoderme, qui à l'ordinaire se résorbe en grande partie pour laisser libres les _ dents extérieures, mais qui persiste Ici intégralement, en . même temps que la troisième couche, dans la partie inférieure du péristome. . RE AE RS AR De cette manière nous avons en quelque sorte sous les yeux, sur cette coupe de la capsule d'un splachnobryum, le système péristomial tout entier, avec {ous ses éléments primi- tifs, demeurés en place, et conservant leur disposition origi= nelle : la couche extérieure, touchant à l'exoderme et à . l'opercule, composée régulièrement dè 32 rangées verticales = de cellules; la couche principale ou moyenne, composée, _ comme dans le genre Splachnum, de cellules plus nombreuses que dans le type normal; enfin la troisième couche, qui jomt _ primitivement le péristome à la columelle; ce sont les cloi= sons extérieures de cette troisième couche, en partie columel- aire et résorbée, qui se sont surlout épaissies et colorées ur consti ents. rs
pour constituer la lame ventrale des d
“REVUE BRYOLOGIQUE
_ ‘En définitive le péristome de cette espèce est construit sur le même plan que celui du genre Splachnum : ses dents, prises à leur base, se composent également de deux mem- > Dhines jointes entre elles par une couche complexe de cellules .
. disposées sur plusieurs rangs; la différence ne commence que dans la partie supérieure : là le péristome interne subsiste seul, à l'inverse de ce qui se passe dans les genres Dissodon, = Tayloria et Tetraplodon, où c’est au contraire le péristome externe qui seul a persisté. 1
. Gette famille nous présente donc, comme celle des Enca- _ lyptées, une variation de la structure péristomiale, qui semble se rapporter aussi à une phase de l'évolution où cette struc- _ture n'était pas encore parvenue à un type bien défini et par- _ faitement fixé, et où elle conservait encore quelque tendance à se rapprocher des Nématodontées. On peut observer, quoique à un moindre degré, une ten- _ dance analogue dans une autre famille, plus voisine encore _des Funariacées, et qu’on pourrait peut-être leur réunir, celle . des Discéliées.
(4 continuer) Re - PHILIBERT
Bibliographie.
… Ueber das Verhältniss zwischen Sphagnum imbricatum _(Hornsch.) Russ., Spk. Portoricense Hampe und Spa. Hermi- nieri Schpr. — Von C. Warnstorr. Mit 2 Tafel, — In Hcdwi- gia 1889. — 6 pages. Ne _ L'auteur discute la valeur des caractères invoqués par les _Sphagnologues pour distinguer ces trois espèces, et ‘après _ses observations faites sur des échantillons authentiques, il conclut qu'elles appartiennent à un même type spécifique. Die Torfmoos-Systematik und die Descendenz-Theoric. Von D° RôLL. — In Bot. Centralbl. 1889. — 13 pages. Dans un travail précédent, l’auteur avait exposé sa classifi- cation des Sphaignes d'après la théorie de Darwin. Cette classification à fait l'objet des critiques du N° E, Russow (Cr. Uber den Begriff « Art » bei den Torfmoosen, 1888); c’est à ces critiques que le Dr R6I! répond ici, en cherchant à justifier ses _ principes. F, Graver.
S.-0. Linoserc und H.-W. ARNELL. — Musci Asiæ Borea- lis. Beschreibung der von den Schwedischen Expeditionen nach Sibirien in den Jahren 1873 und 1876 gesammelten Moose mit Berücksichtigung aller früheren bryologischen An-
. REVUE BRYOLOGIQUE
gaben für das Russische Nord-Asien. — Erster Theil, Leber- moose (Kongl. Svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar. saqdes 23, N° 5. Stockholm 1889). — Tirage à part de 69 p. in-4.
Cette première partie coftient une liste de 96 hépatiques accompagnées gs ne toutes de notes descriptives en latin, très utiles pour la distinction des espèces voisines. Cinq es- pèces nouvelles y sont décrites : Lophocolea reflexula, Marti- nellia spitsbergensis, Jungermannia Sahlbergii, J. guttulata, Calycularia laxa. |
. Lindberg a créé le genre Arnelliu (dédié à son collabo-
rateur Arnell) pour le Southbya fennica et le genre Prasan- thus pour le Gymnomitrium {Gesia) suecicum. FAR
Uco Brizi. — Adenda ad Floram Italicam. Prima contri- buzione all'Epaticologia romana (Malpighia, vol. II, 1889;. Tirage à part in-8 de 41 p. He . Jusqu'à ce jour l'Hépaticologie des environs de Rome avait été très négligée, on n'y avait indiqué qu’un très petit nombre d'espèces; M. Brizi s'est chargé de combler cette lacune. Dans ce premier mémoire sont énumérées 61 espèces avec l'indication des localités et de leur état stérile ou fertile.
* Uco Briz. — Addenda ad Floram Italicam. Seconda con- tribuzione all’ Epaticologia romana (Malpighia, vol. IL, 1889): Tirage à partin-8 de Tp. , (+ Bet
Dans ce second mémoire M. Brizi donne le résultat de ses nouvelles herborisations : {7 espèces et une variété nouvelle, le Frullania dilatata var. Brisiana Massal.
W. H. Pranson. — À new British Hepatic (Journal of-Bo- tany, December 1889). Tirage à part de 2 p. et 4 pl. — Des- _cription et figures du Lejeunea Rossettiana Massal., qui düfère du L. calcarea par son inflorescence dioïque, sa texture plus opaque, ses feuilles un peu plus étalées dont le lobule est beaucoup plus denté et non incurvé, etc. Re
A. Guiner. — Additions et corrections au Catalogue des Mousses des environs de Genève (Bulletin de la Soc. Bot. de Genève 1869, p. 1-8). — Voici Re bo des espèces les plus rares : Dicranum viride, Fissidens exilis et F. crassipes var, rufipes, Barbula mucronifolia, Grimmia anodon, Don- - niana, tergestina, Fontinalis seriata, Amblystegium confer-
voides, Hypnum sarmentosum. roms L. Convrène. — Excursion botanique du mont Saint-Michel à Granville (Bulletin de la Soc. L. de Normandie, 1889), Ti- rage à part de 15 p. HER Ron IN NO RE, = Si je signale cette nouvelle publication de M. Gorbière cons _ sacrée à la phanérogamie, c'est parce que Jÿ trouve un
Ft | REVUE BRYOLOGIQUE
. mousse nouvelle pour la Flore Française, le Zygodon aristatus, _ récoltée aussi dans les Côtes-du-Nord par l'abbé Morin au
mois de novembre 1889; elle doit exister sur d’autres points _de nos côtes du Nord-Ouest.
P. Deroynes a publié dans les Procès-verbaux de la Soc. L. de Bordeaux (séance du 3 juillet 1889) diverses notes bryolo- _ giques. — L'auteur a découvert le Splachnum ampullaceum
| AE les marécages de la commune d'Uzeste (Gironde) et il fait
remarquer à ce sujet que cette espèce n'avait pas été trouvée : qu ce jour au sud de la Loire, excepté dans la vallée de Médassolles près Luchon. J'ai indiqué autrefois celte localité - d’après des renseignements qui m’avaient été donnés; j'ai vi- -sité celte vallée de Médassolles et je ne crois pas que le
Splachnum y ait été trouvé. — Les autres raretés découvertes
par M. Deloynes dans la Gironde sont : Buxbaumia aphylla Langon sous les châtaigniers, Encalypta streptocarpa fructi- fié à Nizan, Preissia commutata même localité: Sphagnoecetis Communis, Jungermannia setacea, Dicranum spurium et Bryum roseum à Uzeste ; le Riccia tumida à Lamothe,
. E Goxse. — Additions au Cataloque des Muscinées de la Somme (Mémoires de la Soc. L. du Nord de la France. T. VII, 1886-1888). Tirage à part de 41 p. RE M: Gonse nous donne dans ce travail le résumé de ses ré- coltes faites dans ce département depuis la publication de son _ Catalogue en 1885. Cette liste de 78 mousses et 8 hépaliques Contient quelques espèces nouvelles pour le département, ce qui porte le nombre des Muscinées de la Somme à 219 es- : pèces, dont 181 mousses, 3 sphaignes et 33 hépatiques. : Æ. Ryan. — Scapania Kaurini Botaniska Notiser 16, : 2 p. 210-211). : Sous ce titre M. Ryan décrit une espèce nouvelle de Scapa-
nia découverte par M. Kaurin et par lui au mont Nystuguhô Dovrefeld) le 25 juillet 1889. db
ee S. NaAWaAsCHIN. — Atrichum fertile nov. sp. (Hedwigia 1889, n° 6). — La description est accompagnée d’une planche repré- sentant les caractères de celte’ nouvelle espèce indiquée en
Russie et en Hongrie. AE T. Husvor.
ñ <
… ABELEVEN (Th. A. H. J.). Flora van Nymegen. (Nederlandsch Kruidkundig Archief, 2 sér..N, n°3, P- 552). — Acotyledoneæ oliosæ. Enumération de 410 mousses et 50 hépatiques.
ARcaneut (G.). Sopra una particolarità di conformazione | : nel foglie di alcuni Muschi. (ic. e Lao, mell'Ist. bot. di Pise,
» P-
A
REVUE BRYOLOGIQUE
ARcANGELI (G.). Sopra alcune Epatiche raccolte in Calabria (Nuov. Giorn. bot. ital. XXI, n° 4, p. 535-531). ee.
._ Broruenus. Plantæ Turcomanicæ à G. Radde et À. Walter a collectæ, LIL. Musci. (Acta horti Petropolitani, X, n° 2, p. 562- = 568). — Enumération de 28 espèces, dont # nouvelles sont
. décrites : Tortula desertorum, T. transcaspica, T. Raddei, Barbula excurrens. D
Eisen (CG. E). Die Laub-und Lebermoose Ostfrieslands.
Beiträge zu einer Moosflora des Niedersächsisch-friesischen Tieflandes. (Abhandl. des Naturh. Vereins zu Bremen, 1889).
GréNwALL. Ueber die Stellung der männlichen Blüthen bei | ee MUR AR (Botanisches Centralblatt, 1889,
‘ n°93). æ Gurcxaro (Léon). Sur la formation des Anthérozoïdes des
_ Hépatiques, des Mousses et des Fougères. (Comptes rendus de l'Acad. des sciences, CNIL, p- 463). | soie Hacex(J.). To for Skandinavien nye moser. (Botaniska No-
tiser, ASS), n° 4). — Deux mousses nouvelles pour la Scandi- CU MANS Dis * Kuwmen (P.). Die Moosflora der Umgegend von Hann. = Münden. (Botan. Centralblatt, 1889, n°° 42 et 43). de of Go. Wicklow (The Journal of Bo-
Mac Anve. Hepaticæ
* tany british and foreign, XXVIL, n° 321, Sept. 1889). = Massaonco (C.). Ilustrazione di una nuova varietà di Frul- … lania dilatata (L.) Dmrt. (Nuovo giorn. bot. tal. XXI, n° LT … oct. 188), p. 818-521). — Description, avec figures, du Frulla- _ mia dilatata var. Brisiana, trouvé à Rome par M. Ugo Brizi.
© Marnmoro (0). Contributions à la biologie des hépatiques. = Mouvements hygroscopiques dans le thalie des hépatiques Marchantiées. (Archives italiennes de Biologie, XI, n° 5, 1889).
Mervuue (9. Cosmo). Notes on a small collection of Mosses from Mauritius. (Memoirs and Proceedings of the Manchester diterary and philosophical Society, 4°sér. 1). — Enuméralion de _ 80 espèces, parmi lesquelles : ildenbrandtiella nitens Bosw _ mser. et Hypopterygium pugiunculus Bosw. mscr. a
| SCHNIFFNER Victor). Beiträge zur Kenntniss der Moosflora pohnone Ersie Forsetaung. (Lois, X, p- 1-36, 1890)
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Wannsrorrr (C.). Sphagnum crassicladum Warnst. (Bota-
… misches Centralblatt, 1889, n° 44). 31 décembre 1889.
| À. LE Jouts.
Nouvelles
HeraricÆ GaLLIÆ. — Fascicule VIT (n°5 176-200) publié par Arnell, Bernet, Dusén, Hy, Jack et Tolf. Prix B fr. (5 fr. 25 franco par la poste). *ÈrS < Ce huitième fascicule contient les espèces suivantes : Alicu- ria scalaris major, Plagiochila interrupta, Scapania æquiloba,
S. irrigua, S. curta, Jungermannia hyalina, J. crenulata inun- data, J. atrovirens, J, Mülleri, J. intermedia, J. Limprichti,
. Michauxii, Cephalozia Helleriana, C. media, C. catenulata, . serriflora. Ptilidium pulcherrimum, P. ciliare Wallrothia- .
num, Radula Lindbergii, Porella rivularis, Fossombronia Dumortieri, F. cristata, Aneura multifida ambrosioides, curvala, A. latifrons. TT. Husnor.
Grimmia Hartmanni Schpr. in fruit! has been collectedrecen- tly (Sept. 27, 4889) by J. B. Leiberg at 6000 f: altitude in the _mountains of northern Idaho, U. S. A. — This is the second of the gemmiferous Grimmias which occur in fruit in this interesting locality, Grimmia torquata Hornsch. having been | ound by him in March. We have abundant specimens of the latter and will gladly exchange 1hem for other species of the enus (M®° Britton offre le G. torquata fructifié en échange Autre espaces d6:6e genre}. "5". "tv Columbia college, New-York. December 1889.
ÉD Net Sr Mae
M. Ugo Brizi a reconnu le Desmatodon arenaceus Sulliv.dans
récoltes faites en Norvège par M. O. Grampiri; c’est une snouvelé pour la AOF de L'Ebopes
ROUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du N°2
stars circinale et un Grimmia hybride. GanpoT. — Brachythecium
atifolium. Paicisent. — Les fibres des cellules médullaires des sphagna cuspidata. GRAvET. — Grimmia orbicularis var. Therioti et. Leptobarbula berica. Corgrëre.— Supplément au Catalogue du Mont- Blanc. Payot. — Études sur le péristome (suite). PHiLiBERT. — Bi- bliographie.— Nouvelles.
ee Hypnum circinale Hook :
En étudiant dernièrement quelques espèces de l’Amériqu boréale, appartenant à la section Drepanium du genre Hypnum _eten les comparant aux formes d'Europe, j'ai eu la surprise de trouver dans mon herbier un petit échantillon stérile de = Hypnum circinale Hook, récolté à Killarney (Irlande) par - M. D. Moore. Cet échantillon provient de l'herbier de mon regretté beau-père M. Piré, et est étiqueté : « Hypnum hamu- losum B. S. — Rochers humides. Killarney (Irlande), leg. D.
- Moore ». M. Piré l'avait probablement reçu soit de M. Moo
_ lui-même, soit d'un autre de ses correspondants anglais,
l'étiquette originale sous les yeux. Quoi qu'il en soit, la pro
venance de cette mousse ne peut être l'objet d'aucun doute
les collections bryologiques de M. Piré ne renferment que
espèces européennes. ee Se
Le H,. circinale n’était connu jusqu'ici que de la côte nor ouest de l'Amérique septentrionale; j'en possède d’assez nom-
E érique, sur les écorces des is, est assez variable. En petits formes à feui
REVUE BRYOLOGIQUE
_ les finement acuminées et assez vivement dentées du H. _ cupressiforme, maïs il en diffère essentiellement par la struc- ture de ses oreillettes, formées de cellules moins nombreuses, lus grandes, un peu vésiculeuses, d’un brun foncé ou orangées (coloration qui affecte aussi ordinairement les autres cellules asilaires), et par la forme de sa capsule, beaucoup plus courte, ovale, à la fin pendante. Les feuilles sont d'abord redressées, puis vivement courbées en dessous; elles sont, en _ général, un peu dilatées au-dessus de la base, et souvent plus d'un côté que de l’autre, ce qui les rend asymétriques. L'é- chantillon de Killarney, récolté, d’après l'étiquette, sur des _ rochers, est tout à fait identique aux spécimens corticoles de l'Amérique du Nord : les feuilles sont seulement peut-être un peu moins Flares au-dessus de la base. Cest à tort que Fes re et James, dans leur Manual … ofthe Mosses of North-America, placent cette mousse parmi les _ espèces monoïques. Tous les échantillons que j'ai examinés sont certainement dioïques, mais la plante mâle étant ordinai- rement intimement mélangée aux tiges femelles, la constata- , tion du mode d'inflorescence devient souvent difficile. La description que donne de cette espèce le Synopsis de M. Mül- ler (11, 318) et qui est très exacte, est muette sur l'inflores- cence. _ Le H. Sequoieti G. Müll. de Californie, ne me paraît pas distinct du H. circinale, du moins à en juger par le n°474 des Musci boreali-americani ao qui, d'après Lesquereux et James, doit être rapporté au H, Sequoieti. (Cfr. Manual, 392.) La seule différence que présente cet échantillon par rapport aux formes ordinaires du H. circinale, réside dans la teinte des cellules angulaires et basilaires des feuilles, qui est jau- nâtre au lieu d’être brune ou orangée. Le caractère tiré de la
base asymétrique des feuilles et attribué au H. Sequoieti, se retrouve fréquemment dans le H. circinale. J. Carpor.
Un Grimmia hybride
_ J'ai reçu, l'an dernier, du frère Gasilien, l’infatigable explorateur des montagnes d'Auvergne, une mousse extrême- ment curieuse, ee paraît être le produit de la fécondation du -Grimmia one æa par le G. crinita (G. crinito-leucophæa). = L'aspect de la plante est celui du G. leucophæa; la forme, la structure et le tissu des feuilles correspondent également ceux de celte espèce, mais cependant, le tissu de la base st beaucoup plus lâche, formé de cellules rectanglaires, aunâtres, souvent hyalines vers les bords ; le poil est entier ou à peine denticulé. rs cachée dans les feuilles périché- lales, portée sur un pédicelle extrêmement court, g niculé,
. REVUE BRYOLOGIQUI 19
inséré sur Le côté de la capsule, qui est fortement ventrue à la
base; opercule convexe, surmonté d'un bec obtus assez long;
coiffe mitriforme, 4-5 lobulée à la base ; péristome d’un beau
rouge ; dents papilleuses, lacuneuses jusque près de la base et ‘imparfaitement divisées en 4 branches cohérentes, pourvues
de lamelles peu nombreuses ; anneau large.
L'action du G. crinita dans la production de cet hybride se révèle par la forme de la capsule et son mode d'insertion sur
* le pédicelle ; l'opercule et la coiffe appartiennent, au contraire, au G. leucophœæa, mais cependant, le bec de l’opercule est
: moins allongé que dans cette dernière espèce. Le péristome
participe des deux plantes, les dents étant moins lamellifères
et plus lacuneuses que dans le G. leucophæa, tandis qu'elles
ne sont pas aussi nettement divisées en plusieurs branches
que dans le G. crinita, ou du moins ces branches sont beau- coup plus cohérentes sur noire plante. Les fleurs paraissent dioïques, comme le G. leucophæa ; il m'a du moins été impos- sible de découvrir des fleurs mâles sur les échantillons fruc- - üfiés que j'ai reçus. : 66. ee La seule modification que paraisse avoir produite l'action du G. crinita sur le système végétatif de la plante-mère, réside dans le tissu plus lâche dela base des feuilles ; ceci suffit toute- fois pour nous permettre de supposer qu'ils’agit bien ici d'un hybride parfait, c'est-à-dire d’une plante issue de pee pro- duites par une capsule hybride, et non simplement de capsules _ hybrides développées sur des individus femelles de G. leuco- phœu, ainsi que c’est le cas pour le G. orbiculari-tergestina, observé par M. Philibert aux environs d'Aix.
_- Sil'on n’admettait pas l'origine hybride de notre plante, il faudrait y voir une espèce nouvelle, intermédiaire entre _ les Guembelia et les Gasterogrimmia, réunissant le port, les feuilles et le tissu des premières, à la capsule et au pédicelle des secondes ; mais l'hypothèse de l'hybridité me paraît beau- ar plus vraisemblable, _. Hifi _ Cette curieuse Mousse a été récoliée le 3 avril 1888 par le frère Gasilien, au Pont-de-Longue (Puy-de-Dôme), au bord de l'Allier, sur une roche granitique dominée par une forma- _ tion calcaire et plus ou moins injectée de carbonate de chaux. Le G. leucophæa croît abondamment dans la même localité, etle G. crinita existe également dans le voisinage. J. CarDoT.
Le Brachythecium latifolium (Lindberg) ertile
| Geite espèce a été décrite pour la première fois par Lind berg en 1879, sous le nom d'Hyprum latifoliu à Elle avait été trouvée à l'état stérile sur plusieurs points de la Norvège
ee
et de la Laponie : Lorentz en avait d'ailleurs constaté l’exis- _ tence dans les Alpes de la Lombardie ; et moi-même je l'ai . observée, il y a déjà quelques années, sur le col du Simplon _ en Valais, au milieu des petits ruisseaux qui descendent des neiges : c’est exactement dans les mêmes conditions que M. Brotherus l’a récoltée : & in Laponia murmanica, locis aquà nivali humectatis; » mes échantillons sont absolument identiques aux siens. PATTES _ La fructification, jusque-là inconnue, a été découverte * l'été dernier, dans les montagnes de Lom en Norvège, par M. Hagen et par M. le pasteur Kaurin, qui a bien voulu me _ Communiquer la capsule unique qu’il en avait rapportée. L'inspection de ce fruit prouve qu'il s'agit ici d’une forme très voisine du Brachythecium rivulare. Le pédicelle est médiocre- ment scabre dans presque toute sa longueur, tendant à devenir lisse près de la base, comme on l’observe assez sou- vent dans cette dernière espèce; le péristome parfait, d’une couleur foncée, ne paraît pas différer non plus; la forme de la capsule est la même, et l’inflorescence également dioïque. I n'y a donc de différence que dans le Système végétatif. La plante à un aspect caractéristique. Sa couleur est d’un vert clair, et non jaunâtre, comme dans le Brachythecium rivulare; elle est beaucoup moins rameuse; la tige et les rameaux, _ dressés verticalement, se term l'apparence de l’Hypnum cus ; cium rivulare les ti rameaux, nombreux,
mn
chis, les uns plus 6
L ont toujours bien plus Ces différences sans doute n'ont rien de bien essentiel. Cependant comme cette plante se rencontre dans des contrées rès éloignées les unes des autres, conservant toujours un aspect identique, très spécial et facilement reconnaissable, il semble bon de la considérer au moins comme une sous- “espèce. Elle semble propre aux régions alpines ou arctiques.
RE NS
REVUE BRYOLOGIQUE à
_ Les fibres des cellules médullaires des Sphagna ie < cuspidata M. a
On a beaucoup écrit sur les Sphaignes, et il semble que nous connaissons tous les détails de structure de ces mer- veilleuses plantes. Aussi j'ai été surpris, en examinant des coupes transversales de tiges de Es A cuspidatum, de remarquer des fibres dans les cellules de la zone centrale. Je
fis part de ce fait à mon ami M. C. Warnstorf, qui put véri- fier l’exactitude de mes observations sur les coupes de tiges que je lui envoyai, car, sur celles qu'il avait examinées, il n'était pas parvenu à constater la présence de ces fibres. De mon côté, je ne les ai observées que sur un très petit nombre d'échantillons, et principalement sur les formes immergées du Sphagnum cuspidatum; je les ai trouvées aussi sur une forme du Sphagnum recurvum. On les observe au mieux sur des coupes un peu obliques. Le | ne” __ Comme la présence de ces fibres dans les cellules médul- aires de la tige des Sphagna cuspidala n’est pas constante, il serait intéressant de rechercher dans quelles conditions elles se produisent. | : F, GRAVET.
Grimmia orbicularis var. Therioti Corb.
ni de vue de
m'a communiqué plusieurs touffes d’une remarquable variété, que je suis heureux de lui dédier. Elle diminue encore, où plutôt elle efface, il me semble, la faible distance qui séparait G. orbicularis de $ congénère. En voici les principaux caractères 5 51:20 ‘Aspect “spas rappelant les formes moyennes de G. palvi-
: es assez peu denses ; poil des feuilles de longueur
médiocre; capsule elliptique, subeylindrique, à plis assez opercule pourvu d’un bec médiocre ique, à près intermédiaire yn de G. orbicularis
RÉ
REVUE BRYOLOGIQUE
et le bec de G. pulvinata ordinaire; coiffe nettementet longue- ment fendue d'un seul côté. :
Hab. — Saint-Pavace, près Le Mans (Sarthe) : sur les murs
du cimetière autour de l’église ; février-mai 1889 (leg. Thériot). L. CORBIÈRE.
Leptobarbula berica Sch, trouvé en Normandie
M. Étienne, bien connu des bryologues pour son intéres- sante publication d’exsiccata, les Mousses de Normandie, a _ récolté cette rarissime espèce en mai 4879, sur une roche cal- _ caire, à Orival, près Elbeuf (Seine-[nférieure). Il a bien voulu _ m'adresser quelques spécimens de sa précieuse trouvaille, qui . m'ont permis de l'identifier. Ma détermination a été soumise _ au savant contrôle de M. Philibert, en sorte qu'il ne peut y . avoir le moindre doute sur la présence de cette plante dans notre région. | Qu'il me soit permis à ce sujet de rappeler que le L. meri- _ dionalis Sch. ne diffère pas spécifiquement de L. berica (Gfr. Philibert in Rev. bryol. 1889, p. 17). M. Philibert m'a … écrit que M. Limpricht aurait également reconnu, après exa- men de l'échantillon original de Winter, conservé dans l'her- bier de Schimper, qu'il en était de même du Leptobarbula . WinteriSch. ie L, CoRBIÈRE.
_ Premier supplément aux espèces, variétés et loca-
__ lités nouvelles DÉCOUVERTES, DEPUIS LA PUBLICATION, EN
1886, DE mon Catalogue Bryologique, AUTOUR DE LA CHAINE Du Mont-BLanc Er DES ALPES PENNINES.
Gymnostomum microstomum Hedw. — Les champs autour de . Chamonix. Fat
G. calcareum Nees. — Près de la source de la Victoire, Gour- __ mayeur. ; PE
G. tenue Schrad. — Environs de Chamonix. Anæctangium Sendtnerianum Bruch et Schpr.— Bel-Oiseaux, _ (Dr Bernet in litt.) f | Weisia compacta Schp. — Col de Bérard. iccranella varia Nar. tenuifolia Schp. — Au Bouchet de Chamonix, el ee ie + Schreberi Schp. — Entre la Scie et la maison voisine au cPrhaiprés Chamonit. © ii nds res tee remis à 2 Campylopus atrorubens Schp. — Base de l'aiguille du Midi.
4
REVUE BRYOLOGIQUE : 93
x Ceratodon purpureus Brid. Var. conicus. — Moraines des Bos- : sons. - # Didymodon rufus Lorentz. — En suivant l’arête du col de : Bérard, contre les Aiguilles-Rouges. Pottia cavifolia Nar. incana Schp. — Tête du Fortin, Allée Blanche, (Carestia in litt.) : x Mielichoferia nitida Lorentz. — Les Mottets, près le glacier des Bois. Var. elongata. — Aux Mottets, sur l'Arveyron. * Barbula latifolia Schp. — Aux Aiguilles-Rouges. * Barbula Hornschuchiana Schultz. — Au bord de l’Arve, sous les Favrants. . * B. convoluta Hedw. — Couloir des Nants. * B, paludosa Schwæg. — Torrent de Songeonnaz. * B. aciphylla Schp. — Sommet de Songeonnaz. > Barbula alpina Br-Eur.*?— Versant sud des Aiguilles-Rouges. < Grimmia montana Schp. — Vallée de Ghamonix sous Merlet el aux alentours de Courmayeur (Garestia). eo Encalypta spatulata G. M. — Tête du Fortin, Allée Blanche. > (Garestia in litt.) a sie — Encalypta microstoma Balsamo, de Notar, — Grand Saint - Bernard. (Carestia in litt.) A À Webera Ludwigii Schpr., var. elongata.— Col. de la Seigne, 10 juillet 4889. — Var major. — Au bord du ruisseau des Nants.— Var. latifolia. — Aux couloirs des Nants,à cinq : minutes de Chamonix. : es _X W. albicans Schpr. — Lac Combal et le couloir des Nants | près Chamonix. Ë à Bryum subrotundum Brid. — Au lac Blanc, sur la Flégère. B. cirrhatum forma elata Carestia in litt. — Courmayeur. x B. alpinum Linn.,Var. aulacomnioides. — Tenant par son port ï à cette dernière. — Aux Moitets. ne k B. Mildeanum Jurats:. — Bois de la Jorace, sous le Montan- vert, et aux Mottets, près la Mer de Glace, col du Bonhomme et de la Seigne. F HT _ X B. torquescens Br. Europ. — Sur la terre siliceuse aux Mo- de _raines des Bossons. s * B,. Blindii Br. Europ. — Sur le sable moranéique à la base
de lAiguille du Midi. SOS x D. ro: Blytt.— En montant du col de Bérard aux Aïguilles- ie ouges. Res = B ; Nerdamens Iuz. — Moraine gauche des Bossons, dans les ois. .
_* B. carinatum Boulay; B. cymbuliforme Cardot. _ Aux . op et aux Rassaches sur le glacier d’Argen-
B. commutatum Schp., Var. gracile Schp. — Moraines des __ Bossons et du glacier des Bois, à la Jorace et aux Motteis. Bryum commutalum Var. elongatum Boulay ; B. filum Schp. -
REVUE BRYOLOGIQUE
- Me paraît constituer une espèce distincte non seulement par ses Caractères, mais surtout par sa manière de se dévelop- per, par ses grandes touffes serrées, ovoïdes, ayant à peu près 80 cent. à 1 mètre de circonférence, dont les touffes du milieu sont beaucoup plus élevées en forme de cône de pin; . celles du milieu atleindraient 1 décimètre au moins
. tandis que celles des bords de 5 à 6 cent., les touffes stéri- les sont d’un vert beaucoup plus foncé, comparativement
_ aux touffes fertiles, et elles paraissent beaucoup plus jeunes _ que lesfertiles; je puis approximativement donner une exis- _ tence d’un demi-siècle aux stériles, puisque le glacier occu- _ pait à cette époque l'emplacement où se trouvent les plus _Jeunes ou les stériles tandis quelesfertiles sont d'un vert plus sombre el à quelques mètres de distance des stériles quele
_ glacier occupait également, mais à une époque beaucoup plus _reculée, et dont les touffes sont plus développées et en très belles fructifications. Je n'ai constaté sur aucun autre point cette mousse formant des petits monticules comme ‘les Sphaignes sous les sapins et surtout comme le Silene acaulis sur les hautes sommités. — Mnium subglobosum. — Grand Saint-Bernard (Carestia in litt.). _. hymenophyllum. — Au Petit Saint-Bernard (Carestia in
pelle de Berrier et dans le Val Ferret par Carestia.
immia bavarica Hesl. — Au bord du lac Combal et au Grand Saint-Bernard (Carestia in litt.). ue Myurella apiculata Schp. — Au lac Gombal (Carestia in litt.).
omalothecium sericeum, Var. fragilis Cardot. — Finshauts. = (Dr Bernet) | À Brachythecium Funckii, Var. julaceum. — Arête du col de …_ Bérard sous le Buet. se B. Payotianum Schp. in lit. — Je l'ai retrouvé sur deux
autres points de la même chaîne vers son sommet.
Ypnum stellatum. — Au-dessus de l'Ognant.
[y hamulosum Schp. — Du col de Bérard aux Aiguilles-
‘ — Environs de Courmayeur (Carestia in L procerrimum Mdo.— Environs de Courmayeur et de Cha- monix. sn x + aduncum, Var. Blandowi (Carestia in lit). — ÇCour- mayeur. et da DST MES Ce RO RE AR luncum, Var, intermedium (La Saxe, Carestia). olle, Var. alpinum Boul. — Aux Aiguilles-Rouges. alustre. Var. subsphæricarpon Schp.— La Saxe,
w
REVUE BRYOLOGIQUE
x A. sarmentosum Schp. — Col de la Seigne, aux Rassaches, sur l'Ognant, et au Bouchet de Chamonix. : 4 Plagiothecium undulatum Schp. — En belle frucüfication à
la Jorace, sous le Montanvert. V. Payot.
Etudes sur le Péristome. Huitième aride
Différences entre les Nématodontées et les Arthrodontées ; transitions entre ces deux yroupes (Suite)
Discéliées
.… Cette famille, réduite à un seul genre et à une seule espèce, le Discelium nudum, s'éloigne bien peu des Funaria par so aspect et son système végétatif; la coiffe est, il est vrai, diffé- rente, mais la capsule a une forme analogue, et les spores sont aussi semblables. Le périsiome paraît simple au premie abord, et n’est pas très facile à bien analyser.
Il se compose de 16 dents régulières, assez larges à leu base, et se rétrécissant à partir de là en une pointe aiguë; elles sont ordinairement percées dans leur moitié inférieure d’une fente médiane béante. On distingue aisément leurs deux couches. La couche ventrale, épaisse et compacte, lisse, d'un rouge orangé, présente environ 8 articulations, disposées en une seule rangée, et fortement saillantes sur la face inté- rieure. La couche dorsale, plus mince et plus molle, d'un rouge grisâtre, est sillonnée dans toute son étendue de stries vert
_ Cales grosses et profondes; ses articulations, qui alterne _ avec celles de la lame ventrale, sont à peine saillantes, et
- beaucoup moins visibles; dans la partie supérieure du p stome elle s ne forment aussi qu’une seule rangée pour cha dent, et elles la coupent ainsi dans toute sa largeur par ligne droite et horizontale; mais dans la partie inférieure. _ articles de cette couche dorsale deviennent doubles; ils se t minent par des lignes souvent obliques, qui n'occupent ch. cune qu'une des moitiés latérales de la dent, des deux côtés de la fente médiane, et qui alternent entre elles. Ces détai deviennent surtout bien nets, quand on parvient à séparer deux couches l’une de l'autre. Quelquefois il ne se produit de fente, et alors on peut ordinairement apercevoir, dans partie inférieure, une ligne médiane verticale, qui relie les a = ticulations horizontales on obliques de la double rangée dor _ sale en une sorte de réseau. C’est au fond la structure qu nous avons appelée diplolépidée ; mais ici elle tend à s'amoin. drir : le réseau dorsal n'est formé de deux rangées d'articl
* …
26 REVUE BRYOLOGIQUE alternants que dans sa moitié inférieure; il devient simple . dans le hant, tandis que le réseau ventral est toujours simple
_ dans toute son étendue.
C’est donc à tort que certains auteurs ont voulu rapprocher
le Discelium du genre Trematodon. Chez quelques espèces de
ce Rte ilest vrai, particulièrement chez le Trematodon longi-
… collis, les deux couches des dents présentent un aspect assez
semblable; mais il y a toujours cette différence essentielle que dans ce genre, comme en général dans les Aplolépidées, la couche ventrale est composée de deux séries d'articles alter- nants, tandis que les plaques striées de la couche dorsale ne forment qu’une seule rangée. La ressemblance de la structure que nous venons de décrire avec celle du genre Funaria est au contraire complète : là aussi nous observons une couche
_ventrale épaisse et colorée, formée d’un seul rang de plaques
à lamelles très saillantes, tandis que la couche dorsale plus
mince, rouge etsouvent striée verticalement, est partagée d’une
manière plus ou moins apparente en deux rangées d'articles dépourvus de lamelles.
… Jlest vrai qu'il existe en outre chez les Funaria des lanières.
internes opposées aux dents, et nous savons d'ailleurs que
dans certaines espèces, comme le Funaria æquidens, ces lanières demeurent adhérentes aux lamelles des dents dans toute leur longueur. Or, on trouve précisément quelque chose d’analogue dans le Discelium nudum. Si l’on observe attentivement un certain nombre de dents de cette espèce, en les plaçant surle côté, on en rencontrera bientôt quelques- unes chez lesquelles les lamelles saillantes de la face ventrale se montreront réunies entre-elles par une membrane inté- rieure; cétté membrane mince, hyaline, et parsemée de grosses ponctuations grisâtres, s'étend d’une lamelle à l’autre,
Comme sur une sorte de cadre,-dans toute la largeur de la
dent. Rarement tous les articles d’une même dent sont ainsi
oublés en même temps par cette membrane; elle n'existe le lus Souvent que par places, et manque sur les autres points, soit qu’elle ait été brisée par suite de sa grande ténuité, soit que l'épaississement qu’elle représente ne se soit pas produit partout. J'observe, par exemple, une dent composée de huit articles ventraux : les quatre inférieurs sont ainsi doublés par des lames membraneuses parallèles ; dans les quatre supérieurs ces lames intérieures ont disparu, mais les articulations sail-
antes de la dent en portent encore des lambeaux adhérents
e chaque côté à leurs extrémités. |
Uelte membrane représente évidemment le péristome interne,
qui paraît ici n'avoir épaissi que sa couche dorsale, et qui ne
t pas séparé des dents. La ressemblance entre cette struc- ture et celle du Funaria æquidens est donc parfaite, et l'on que cette espèce, en apparence isolée et singulière, se
de miale elle-même les parois
| REVUE PRYOLOGQUE 97
relie de toutes manières aux Funariacées, aussi bien par son péristome que par ses autres caractères. EURE A un point de vue plus général, cette structure du Discelium peut être rapprochée de celle de certaines Encalyptées, parti ‘ culièrement de l'Encalypta apophysata, et aussi de celle des Splachnacées, et elle peut contribuer ainsi dans une certaine mesure à éclairer la question des origines du péristome et de son plan primitif. É ie Enfin, je trouve encore des faits remar uables, à l’appui de 3 la théorie que j'ai exposée à ce sujet, dans la famille des Leptosiomées. S 2
Leptostomées
Cette famille curieuse, propre à l'hémisphère austral, se rapproche évidemment des Aulacomniées par son système végétatif; elle semble s'éloigner de tous les genres connus par son péristome, réduit à une membraneuniforme et indivise mais en réalité cette membrane représente, comme nous allons le voir, la charpente primitive, encore informe et me différenciée, dont est sorti, par une évolution progressive, le double péristome des Arthrodontées. Ge
Leptostomum splachnoides.— Le Leptostomum splachnoides (du Chili) est l'espèce dont le péristome semble plus anormal, le plus éloigné de ce que l'on observe dans les autres genres de mousses. sf
Il consiste en une membrane circulaire et tronquée, à con tour entier et régulier, qui s'élève d'environ O"n95 au-dessus du bord de la capsule. Si nous observons une section verticale de cette membrane, nous reconnaîtrons qu’elle est constitué
ar une véritable couche de cellules, formant quatre ou cint
tages en hauteur, et un nombre très considérable de rangées
verticales ; chacune de ces cellules montre sur cette coupe une
cavité vide, limitée sur chacune de ses faces, extérieure et
intérieure, par des cloisons composées de deux lam épaisseur, Cette couche de cellules s’est donc détachée
deux autres couches contiguës : l'une qui formait autour d'elle
un cercle plus extérieur, touchant à l'opercule, et qui, en se résorbant, a laissé une partie de ses parois adhérentes à de la membrane; l'autre, qui constituait
ps primitivement avec
son tour, en laissant
ale la trace des
iplo-
_ lépid _ s’est formé, avec cette différence que,
_ généralement, ne laissant subsister que
REVUE BRYOLOGIQUE . tielles : ces parois tangentielles, s’épaisissant et se colorant diversement, s'ornant de stries ou de papilles, en même temps
ue les parois des deux autres couches qui leur sont demeu- rées adhérentes, déterminent ainsi les aspects variés des deux péristomes dans les différentes familles. Ici ces cellules péri- Stomiales ont conservé au contraire leur forme, leur situation t leur apparence primitive; c’est à peine si les parois de la ce ventrale montrent un léger épaississement, sans colora- tion distincte. Nous avons donc ici sous les yeux la charpente ont se forme normalement le péristome, demeurée même à la maturité ce qu’elle est originairement dans les fruits jeunes les autres Diplolépidées. _ I faut cependant remarquer que la structure de cette char- p nte n’est pas encore ici tout à fait ce qu’elle doit être dans e type normal. Dans ce type, tel que le montre parfaite- ment réalisé la famille voisine des Aulacomniées, la couche principale du péristome, celle qui forme le rcle moyen, ne contient que seize rangées de cellules ales et régulières, tandis que les cellules du cercle extérieur sont en nombre double, et celles du cercle intérieur en nombre ordinairement triple ou quadruple. Lei ombre des cellules du cercle principal est beaucoup plus considérable, et il paraît n’avoir rien de bien fixe; ces cellules es-mêmes n'ont pas toutes la même largeur, et elles blent alterner d’une façon très irrégulière avec celles des x autres cercles, dont le nombre paraît généralement ore plus grand, mais sans qu’on puisse le ramener à des ruons précises. ÿ He Ness us trouvons donc encore ici un exemple de cette indéter- mination dans le nombre des éléments du péristome que nous ns déjà remarquée dans les Buxbaumiées, dans les Enca- gra longicolla et brevicolla, dans le genre Splachnum, enfin lans la plupart des formes qui nous ont paru indiquer une ansition des Nématodontées aux Arthrodontées. ; Si maintenant nous examinons d’autres espèces du genre piostomum,nous vertons les éléments du péristome normal ndre à se dégager peu à.peu de cette uniformité et de cette erminalion primitives. nes Tr
eptostomum macrocarpum et Leptostomum inclinans. — Dans quelques unes de ces espèces, comme les Leptostomum macrocarpum et inclinans (Nouvelle-Zélande), c'est le péri- e interne qui semble se différencier le premier, et qui per- ste à peu près seul à la maturité. Cette évolution est facile à mprendre : les doubles parois qui limitaient les cavités celz s primitives sur leur face dorsale se résorbent, ainsi que ns transversales, ou bien elles se brisent en demeu-
rentes à l'opercule ; les doubles parois qui limitaien
EVUE BRY
ces mêmes cavités sur la face ventrale
plus épaisses, se couvrent de papilie
assemblage une membrane, analogue :
péristome interne dans les autres mousses,
plus grossière, moins régulière et plus variable. On distingu dans cette membrane deux réseaux, composés chacun de nom- . breuses aréoles, qui se croisent sans ordre constant ; on aper- çoit aussi sur sa surface quelques plis, à des distances qui n'ont rien de fixe, et sans carènes marquées; quelque enfin, surtout dans le Leptostomum macrocarpum, elle se partage en lobes de nombre variable, de grandeur et de form. irrégulières ; assez Souvent on distingue dans chacun de ces lobes trois ou quatre rangées de trapèzes, qui paraissent Dune à la lame ventrale, le réseau dorsal demeurant plu obscur. C'est là à peu près tout ce qui reste dans le fruit mû
_ de la charpente primitive, telle qu'elle se montrait dans . Leptostomum splachnoides, et telle qu’elle doit exisier aus originairement dans les fruits jeunes de ces deux espèce
| ceux de ces éléments primitifs qui ne s'étaient pas épaissis
_ disparu ; à peine en aperçoit-on de temps en temps qu lambeaux, demeurés adhérents à la membrane. °
Mais c'est surtout dans le Leptostomum erectum (Australi que l'on voit bien comment la structure normale des Diplolé- pidées a pu naitre par degrés de cette couche uniforme d cellules qui en contenait primitivement les matériaux, disposés en ordre, mais non différenciés.
(A suivre.) PHILIBERT.
Prof. Dr. E. Russow, Sphagnologische Studien (Sep. À _ ausd. Sitz. d. Dorpater Naturf.-Ges. Ihg 1889, sept. 20 L'auteur divise les sphagna cuspidata d'Europe en espè _et sous-espèces de la manière suivante : Fe PA NES 4) Sph. cuspidatum (Ehrh. ex p.) Russ. et Warnst. _ 9) Sph. Dusenit (Jens.) Russ. et Warnst. 3) Sph. obtusum Warnst., 1889 non 1877. - 4) Sph. recurvum (P. de B.) Russ. et Warnst. - à mucronatum Russ. — 3 amblyphyllum Russ. 4 folium (Jens.) R
REVUÉ BRYOLOGIQUE
= En outre le groupe du cuspidatum comprend les Sph. Lind- ui Schpr., Sph. riparium Angstr. et Sph. molluscum rch. L'auteur donne ensuite quelques détails sur les caractères distinctifs de ces espèces et sous-espèces : il attache beaucoup d'importance à la conformation et à la position des pores des feuilles raméales. Comme ces pores peuvent facilement passer Inaperçus, il recommande de colorer les feuilles à l’aide du violet de méthyle ou de la solution d'hématoxyline de Bôhmer. F. GRAVET.
M. C. Warnstorf vient de publier la 2 série des Sphaignes d'Europe, comprenant les espèces suivantes représentées par de nombreuses formes : S. émbricatum Russ., Wulfianum Girg., compactum D. C., molluscum Brch., molle Sull., Girgen- sohnii Russ., Warnstorfii Russ.. tenellum Kling., fuscum
ling., quinquefarium Warnst,, teres Angstr., subnitens R. et W., sqarrosum Pers., riparium Angstr., Mendocinum Sull., obtusum W., recurvum P. B., cuspidatum R. et W., rufescens Br. germ., obesum Wils.et contortum Schultz (S. lari-
inum Spr.), sous tous les rapports, cette 2° centurie mérite mêmes éloges que la première.
Les échantillons, très bien préparés, sont: placés dans des
veloppes de papier; les étiquettes sont accompagnées de notes descriptives (en allemand) et de dessins. Le prix de cetie 2° série est de 25 marks (31 fr. 25). — S’adresser à l’auteur, à Neuruppin (Allemagne). F. Graver. a
Australian Mosses enumerated by Mitten Esq.
Cet important travail du célèbre bryologue d’Hurstpierpoint constitue le premier ouvrage d’ensemble concernant la Prolog australienne. Il a été publié, en 1882, dans les « Proceedings of the Royal Society of Victoria », par les soins du baron de Muller, et comprend, non seulement les mousses d'Australie, mais encore celles de Tasmanie et de Nouvelle- Zélande. :
On y trouvé énumérés 115 genres et 584 espèces ou variétés, dont 2% nouvelles. Le nom de chagne espèce est suivi de indication de l'ouvrage où elle a été publiée, des synonymes
plus importants, des diverses stations où elle a été récoltée, _nom des collecteurs. 4 M
" .
espèces européennes qui se retrouvent dans ces contrées
x antipodes de l'Europe, sont les suivantes :
© RENUE BRYOLOGIQUE |
Amblystegium riparium. Grimmia funalis.…
Andreaea petrophila. is — leucophaea.
Aulacomnium palustre. — trichophylla.
Barbula mülleri. Hedwigia ciliata. — papillosa, … Hedwigidium imberbe.
Bartramia Halleriana. Hypnum fluitans.
Brachythecium rutabulum. — uncinatum. à
Bryum bimum. Leptobryum piriforme. er: — capillare. Mnium rostratum. de — intermedium. Ptagiothecium denticulatum. — torquescens. Pogonatum alpinum.
Ceratodon purpureus. Polytrichum commune.
Fissidens incurvus. — Juniperinum.
Funaria hygrometrica. Sphagnum cymbifolium.
Grimmia apocarpa. Weissia viridula.
Quatre autres espèces y sont représentées par des variétés : Bryum argenteum, Var. nivea. B. caespiticium, Var. cri- nitum. Grimmia pulvinata, Var. obtusa. Hypnum cupres- siforme, Var. minor. FA
Quant aux espèces nouvelles décrites dans cet ouvrage, voici leurs noms :
Entodon tasmanicus. Macromitrium viridissimum Entostodon varius. Mesotus acutus. Fissidens hyophilus. Meteorium compressum. — maceralus. Physcomitrium flaccidum. — victorialis. _ nodulifolium. Grimmia procumbens. Porotrichum fruticosum. Hookeria lepida. Pterobryum acutum. ‘ = Leptangium tumidum. oo — australinum. _ Macromitrium Baileyi. — humile. oo — carinatum. Sclerodontium Fraserti. — intermedium. Tortula parramattana. — subulatum. Weissia nuda. H. ne Pour.
Uco Brizr. —Contribusione all Epaticologia italiana. (Malpi- ghia, vol. III, 1889.) Tirage à part de 12 pages. — M. Ugo rizi continue l'étude de l'Hépaticologie italienne; cette bro- . chure contient 30 espèces ou variétés intéressantes conservées dans les collections de l'Institut botanique royal de Rome, _ principalement dans l'herbier de De Notaris. as
_ F. Srepmam. — Die Gattung Lejeunea im Herbarium Lindenberg, revidirt von F. Stéphani(Hedwigia, 1890, p. 1-23).
REVUE BRYOLOGIQUE dore _ Cette revision du genre Lejeunea de l'herbier Lindenberg contient un grand nombre d'espèces exotiques.
L. Connière. — Muscinées du département de la Manche, (Mémoires de la Société des Sciences naturelles et mathéma- tiques de Cherbourg, T. XXVI, 1889, p. 195-368 et 1 planche). — Tirage à ŸS : 4 fr. 50 franco; s'adresser à l'auteur, “rue Segondat, 10, Cherbourg (Manche), _ Cet ouvrage du professeur Corbière est le résultat de nom- _breuses recherches continuées pendant plusieurs années dans e département de la Manche et d’études faites avec le plus grand soin. Il contient 317 muscinées, dont un grand nombre sont accompagnées de notes descriptives et critiques très importantes ; les lecteurs de la Revue ont pu en juger par la description et la planche des Fossombronia reproduites dans dernier numéro. Je ne puis indiquer ici les raretés décou- vertes par l’auteur et les variétés nouvelles décrites dans ce olume, ce serait beaucoup trop long. C’est le méilleur cata-
logue que je connaisse. LÉ
Nouvelles
À vendre : collections de Sphaignes, comprenant toutes les espèces de l’Europe occidentale et environ 100 des
riétés et formes décrites dans mes Sphaignes d'Europe (en tout 200 échantillons); franco, 10 francs. — Collec- tion comprenant le même nombre d'espèces, mais seule- ? ment 50 formes et 100 échantillons, 5 francs. —- 25 formes, 50 échantillons, 2 fr. 50. — Sphaignes de l'ile Miquelon
Amérique du Nord), environ 40 formes, 5 francs, — :
dresser à M. Jules Cardot, à Stenay (Meuse). EC . Underwood, professeur à l'Université de Syracuse, ew-York (Etats-Unis d'Amérique), prépare une bibliographie Hépatiques. IL prie les hépaticologues de lui indiquer leurs et prénoms, date et lieu de naissance, leurs publications es hépatiques avec la date et le lieu de publication. T. H.
e ANNÉE
REVUE BRYOLOGIQUE .
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du N°3
Sur la fructification du Marsupella revoluta. PmBerT. — Fissidens minutulus. Taérior. — Notes sur la Flore de la Sarthe. THÉRIOT, — Études sur le péristome (suite). Puicisenr. — Les Philonotis dioïiques. Huswor. — Bibliographie. — Nouvelles. &
Les fruits de cette espèce, connus seulement jusqu'ici à . l'état stérile, ont été découverts au mois de juillet dernier ar MM. Chr. Kaurin et E. Ryan dans les montagnes de la … Norwège. C'est près du mont Lomseggen, au lieu dit Aamil-
lomkampen ou Borgakampen, vers 1,250 mètres d'altitude, que la plante fructifiée a été trouvée; elle existe en assez
rande quantité sur les parois verticales et légèrement humi-
es d’un rocher difficile à aborder. Cette découverte est int _ressante à plusieurs points de vue, et particulièrement en ce qu’elle établit un nouveau passage entre les genres Cesia
(Gymnomitrium) et Marsupella (Sarcoscyphus). SFA
e Marsupella revoluta se distingue à l'état stérile par ses feuilles de couleur noire, couvertes de grosses papilles sur les deux faces, divisées jusque vers letiersen deux lobes aigu et bien révolutées sur les bords; les stolons horizontaux ou descendants portent seulement de petites feuilles pâles, dont _ la longueur n'égale pas leur diamètre, et tout à fait planes.
La plante est dioïque. Sur les tiges fertiles les feuilles augmen- tent progressivement de longueur jusqu'aux deux périchètiales externes, qui sont les plus grandes de toutes; ces deux feuilles, -qui ne différent pas d’ailleurs des caulinaires, enveloppent trois ou quatre feuilles ou bractées un peu plus couries, plus
les et plus molles, qui se recouvrent étroitement. les unes es autres et se soudent entre elles dans leur partie inférieure, de manière à constituer un involucre clos. Ges bractées int rieures deviennent graduellement plus obtusément et plu irrégulièrement lobées, et elles sont planes sur leurs bords
,plus souvent ces folioles accessoires manquent : les archégones le fruit mûr sont immédiatement enveloppés par. la feuille périchétiale intime, devenue très large et irrégulièrement sinuée sur ses bords. Sa calyptra, qui atteint à peine la moitié de la hauteur de l'involucre, estentourée par les archégones flétris, qui se soudent avec sa base, sans jamais s'élever le ong de sa coupole. me +. Le pédicelle épais, etassez longuement exserte à la maturité, se termine à sa.base par un bulbe court, oblong, sans colle- te distincte. Sur sa coupe transversale, ilse montre compos un grand nombre de cellules toutes égales et semblables itre elles, formant 41 à 12 rangées dans le sens du diamètre; on en compte environ 36 sur la circonférence. La capsule est sphérique ;les 4 valves ovales mesurent environ 0 mm, 75 en ongueur ; elles sont formées de deux couches de cellules ’épaisseur très inégale, et dépourvues de fibres annulaires. son aspect et son système végétatif cette plante semble air au genre Sarcoscyphus, auquel elle a été jusqu'ici amment rapportée. La situation des archégones flétris ar de la coiffe, et non sur sa coupole, la rapprocherait ussi des espèces de ce genre. D'un autre côté la structure de volucre et l'absence complète de périanthe devrait la faire placer parmi les Gymnomitria. Cette ambiguité même paraît confirmer l'opinion de M. R. Spruce, qui réunit les deux à pu Gymnomitrium et Sarcoscyphus de Cordaen unseul— Marsupella Dumortier. Si l'on maintient au contraire la sépa- ation de ces deux genres, le Sarcoscyphus revolutus de Nees evra s'appeler Gymnomitrium revolutum ou Cesia revoluta ; alors il faudra du moins reconnaître avec M. Spruce que tuation des archégones flétris par rapport à la coiffe n’est un caractère générique, puisqu'elle peut varier suivant les èces d’un même genre. four Su RINRNES.
Havre, sur des pi
Comme elle n’est pas décrite par les auteurs français, je crois
utile d'en donnerles diagnoses suivantes, traduites de British Moss-Flora, Braithwaite, par M. Gorbière; car il està pré- sumer que celle forme a été négligée et qu’on la retrouvera sur d'autres points de la France (1).
« « « « «
Voici les diagnoses : Fissidens pusillus var. madidus SpRucE. — « Feuilles 5 paires, plus longues et plus étroites (que dans le type). Capsule subcylindrique, à bec obliquement rostré, parfois aussi long quela capsule. Inflorescence le plus souvent autoïque, fleurs mâles Sur un rameau basilaire ; quelque- fois dioïque ». — Spruce in Journ. bot. 1880, p. 361.
*
Hab. — Sur des pierres où l’eau tombe goutte à goutte
(in Braïthw. Brit. Moss. F1, p. 68-69).
« « «
Fissidens minutulus Suuuv.: F. pusillus, v. madidus Spruce. « Dioïque et autoïque, très petit. Feuilles 5-8 paires, les Supérieures longues, linéaires-lancéolées, aiguës, toutes étroitement marginées, nerviées jusqu’au sommet. Capsule dressée ou inclinée, oblongue, bec conique, rostré. »
(Tab. XII *,F.)
Braithw. Brit. Moss. FI. p. 81.
Havre, 1° avril 1890, J. TRÉRIOT.
Notes sur la flore bryologique de la Sarthe (2° article)
Depuis la publication de ma première note sur la flore
bryologique de la Sarthe (2), j'ai eu la satisfaction de décou-
vrir quelques espèces ou variétés non signalées encore dans la région. En attendant la publication d'un Catalogue général des Muscinées de la Sarthe, pour lesquels j'ai déja de nom- breux matériaux, je crois utile de faire connaître dans une courte notice les espèces dont s’est enrichie la flore bryolo- gique de ce département : c'est un document de plus pour la géographie botanique, et un document dans lequel on peut aVoir toute confiance, attendu que les plantes citées ont été vérifiées par M. Corbière, bryologue dont la compétence ne fait de doute pour personne.
Voici, sans autre préambule, la liste des espèces ou formes
non encore signalées dans la Sarthe. J'ajoute à mes décou-
(1) M. Corbière m'écrit qu'il vient de le recueillir aux environs de
Cherbourg.
Î ; à de la’ (2) Note publiée dans le Bulletin de la Soc. d'ag., sc. et arts ! rthe, 185b, et en partie dans la Revue de botanique, même année.
| vertes personnelles les espèces trouvées par d'autres bryo- logues sarthois et dont j'ai reçu des échantillons.
4° Mousses.
SPHAGNUM LARIGINUM R. Spruce. — Trangé, marécage à la queue de l'étang de la Groirie.-
PnySCOMITRELLA PATENS Schp. — Précigné, forêt de Malpaire, _Chopinière et les Plesses (abbé Chevallier). — C. fr.
… Puascum cuspinaTum Schreb. var. PAPILLOSUM (var. nov.). — Plante de petite taille, croissant en touffes assez serrées, feuilles brièvement ovales-oblongues, cuspidées, imbriquées à l'état
sec et simulant un bourgeon; cellules supérieures fortement
_ papilleuses sur le dos. — Le Mans, Talus vers Tuau. J'ai récemment récolté la même forme à Fontaine-la-Mallet, près
le Havre.
: DicraNUM FUSCEsCENS Türn. — Forêt de Sillé-le-Guillaume, à Rochebrune, sur un rocher. Quelques capsules. Cette _ espèce est nouvelle pour le nort-ouest.
* Dicranux aus Türn. — Le Mans, dans un bois à gauche à de la route de Sainte-Croix à Douce-Amie (Henry). — CG. fr.
Dicranun UNDULATUM Br. eur. — Trangé, bois de la Groirie, grande allée, où cette espèce est rare et stérile (Henry).
CAMPYLOPUS FLExUOSUS Brid. var. pARaDoxuS Husn. (C. PARA- poxus Wäls.). — La Flèche (A. Ninck); Ghemiré-en-Charnie, rochers de la Touche (E. Monguillon) ; forêt de Sillé-le-Guil-
_laume, à Rochebrune, rochers. — St. :
CawpyLopus FRAGILIS Br. eur, — La Flèche, bruyères, route
… de’la Bruère à la Guibonnière (A. Ninck). — St. se _. Porria LaNCEOLATA C. Müll. var. LEucoDonTA Schmp. — - Précigné, G. (abbé Chevallier). — C, fr. 3
CERATODON PURPUREUS Brid. 6. conicus Husn. (C. PURPUREUS forma pALUDA ne — La Flèche, à la Bruëre (A. Ninck) ; Ecommoy, talus de la route de Pontvallain. — C. fr.
. TRicnostomux crispuLum Bruch. — La Flèche, garenne des Cerfs (A. Ninck); Le Mans, route de Degré, sur un talus; oulans, talus près la station de la Vannerie, y abonde. — St. — Aucune de ces plantes ne se rapporte exactement au type ; elles s’en éloignent toutes plus où moins. La plante de Ja Vannerie est particulièrement intéressante; elle a des euilles souvent tout à fait planes supérieurement, et se rap- roche beaucoup de T. littorale. ps # BarBuLa mucronara Brid. 6. conrerra Corb. musc. de la
Manche, p. 247. — Le Mans, sur la paroi d'un mur, rue Den- Poshereau. 58 2 Re en
é PT:
B. convoLuTA Hedw. 8. commurata Husn. musc. gail. (B. = COMMUTATA Jur.). — Chemiré-en-Charnie, butte d’Enfer, sur une ancienne place à charbon. — C. fr. ue _ B. squarrosa Brid. — La Flèche, route de Clefs, talus où
elle abonde (A. Ninck) ; Précigné (Chevallier); Le Lude, talus en allant aux Mortes-Evres. — St. Le
. B. ariroura Br. eur. — Le Mans, prairies de Funay, sur les troncs d'arbres dont le pied baigne dans l’Huisne. — Cette espèce croît côte à côte avec B. mucronata Brid. et B. Iœvi- pi a on l’en distingue facilement avec un peu d’attention. — -C. fr. Res re B. montana Corb. (B. 1NTERMEDIA Schmp.). — Le Mans, murs, chemin de Passe-Ravaux, et murs du parc de l'Epau; Brûlon, rochers calcaires de Pissegrêle ; Ballon, murs de l'hô- pital, côté ouest. — C. fr. La ET PA BB. ruraurrormis Besch. — La Flèche, talus à la Brière (A. Ninck}; Parigné-l'Evêque, talus sablonneux, chemin de Pon Brébis. — St. | 2H GRimmia ApocArPA Hedw. var. PRUINOSA Husn. muse. Gall. (G. enuinosa Wäifs.). — Coulans, murs à l'entrée du village.
ras 17.
Groirie, à côté de &. Schultzii. — G. fr. Zxconon viminissimus Brid. var. RuPESTRIS Boul. 7% RUPES TRiS Lindb.). — La Flèche, pierres d’un pont sur la route de Clefs (4. Ninck). — St. PE er à di 2. Forster Wils. — Bazouges, vieilles souches de peu: pliers ; répandu dans cette région, se revoit à La Chapelle- d'Aligné et dans les points voisins en Anjou (abbé Chevalier
inlit). — G.fr. Cr Onrnorricaum RUPESTRE Schl. — Le Lude, sur une pierre près de la barrière fermant le pâtis marécageux de la Touche O. rexeuun Bruch. — Le Mans, Saint-Pavace, Yvré-l'Evê- que, La Flèche, Saint-Germain, ete., sur les troncs d'arbres, articulièrement à la base, — CG. fr. — Gette petite mousse, très répandue et non signalée jusqu'alors, avait sans doute esera Tozert Schmp. — La Flèche, sur un talus, a été
REVUE BRYOLOGIQUE GER rouvé par M. Corbière parmi les échantillons d’un envoi de E. Ninck. ee, HS : Bryun Bimun Schreb. — La Flèche, pré humide à la Bruère
(A. Ninck) ; Saint-Mars-la-Bruyère, marécage près la gare. et Si RS = B. envrarocarpum W. f. BuLBiLIIFERA Corb. musc. de la Manche, p. 281. — Le type est assez fréquent dans les sables des environs du Mans; j'ai rencontré la forme presque par- out où croît le type. — St. à BRACHYTHEEIUM cLArEoSuM Br. eur. — La Flèche, talus à Bouchevreau (A. Ninck); Brains; Parigné-l'Evèque; Domfront URHYNCHHUM PRÆLONGUM Br, eur. Var. ABBREVIATOM Br. eur. La Flèche, route de Clefs (A. Ninck). — St. ; Je RIGIDUM Boul. — La Flèche, sur la terre (A. Ninck)._ … RaYNCHOSTEGIUM MEGAPOLITANUM B. eur. — La Flèche, Le Re à Bouchevreau et près la gare (A. Ninck). RQ fr | ee
- St. Va | ine mare desséchée ; La Flèche, Ninck). — St. a Var. nue Schmp. — Gonlie, marnière ; Brains, dans Din St, ARTS
| % Hépatiques. b |
SCAPANIA RESUPINATA Ldb. — Cette espèce est répandue dans les bois de la Sarthe, et particulièrement des environs du Mans. En revanche le vrai S. nemorosa, pour leque lante ci-dessus a été prise fréquemment, me paraît très rare: Le mais rencontré (Cf. Corbière, Musc. de la Manch
le long de la ligne du tramway, dans le bois vers Rouillon
St. re | :
JuNGERMANNIA EXSECTA Schmid. — Parigné-l'Evêque, laadai sur le chemin de Pont-Brébis, talus d’un fossé près le pré m
récageux de la Saule. — St. |
J. Taycorr Hook. = Chemiré-en-Charnie, sur les pierres qu pin de Glatigny, près de la route de Sillé-le-Gui aume. — St. re
J. nrermentA Ldb. — Précigné (abbé Chevalier). — Flèche, route de Saumur (A. Ninck); Parigné-l'Evêque, ‘tal sur le chemin de Pont-Brébis ; Yvré-l'Evèque. — CG. fr.
CuiLoscyrnus POLYANTHOS Corda var. PALLESCENS Husn. (C PALLESCENS Dum.). — Le Mans, sur la terre des talus dans
: les bois frais, vallée Saint-Blaise. — Fructifie abondamm
Diræna Lveccn Dum. — Sablé, à la Barbotière. L'échan Jon que j'ai en herbier (leg. abbé Réchin}) m’a été donné Ms HUNNDES pou men D Rene Riccarpia LATIFRONS Ldb. — La Flèche, fossé, route de Bruère à la Guibonnière (A. Ninck). — C. fr. (Gf. Corb
Musc. de la Manche, p. 559). Havre, le 21 avril 1890. ë “ji , J. THÉROT.
+
: Différences entre les Nématodontées et les Arthrodonté: transitions entre ces deux groupes (Suite) — Leptostomum erectum. — Dans l'origine le péristome ue espèce paraît être peu différent de celui du Leptostom plachnoïides, te êm
müresoùses élémen
Dans
à
40 REVUE BRYOLOGIQUE
_ qu'ilse réduise ordinairement à 16. Ces dents, à peine deux ou trois fois aussi longues que larges, n’atteignant guère que 0 »®, 10 en hauteur, plus rarement 0 "®,15, se terminent, _ quand elles sont régulières, par un contour arrondi, et rappel- lent par leur aspect celles d'un Cinelidium ou d’un Meesea. En face de ces dents se trouve la membrane interne, souvent un peu plus haute, plus mince et moins colorée, divisée ordi- _ nairement en lobes irréguliers de largeur inégale, dont les uns semblent opposés aux dents, tandis que les autres alter- nent avec elles. _ Il y a des cas où toules ces parties du péristome semblent ntièrement libres et indépendantes les unes des autres; mais souvent aussi les dents paraissent rattachées à la membrane interne par des cloisons transversales plus ou moins épaissies, de telle sorte que leur coupe présente un aspect à peu près semblable à celle des dents d’un Splachnum, ou plutôt encore à celles du Bryum pendulum; j'ai rencontré même plusieurs fois des capsules où, par suite d’un défaut de maturation ou d’un développement imparfait, le système tout entier semblait être demeuré indivis, comme dans le Leptostomum splachnoi- des : l’ensemble des parois destinées à former les dents se distinguait seulement alors par un épaississementun peu plus marqué et une coloration un peu plus foncée, mais sans se séparer du reste du tissu; dans ce cas le péristome restait souvent attaché à l’opercule, # : _ [semble donc que l’on puisse observer dans cette espèce tous les degrés par lesquels les principaux éléments du péris- tome ont pu se différencier progressivement, et se dégager ‘raie Jeu de la charpente primitive. Cependant, même dans les individus où ce développement paraît avoir atteint son
point le plus élevé, la structure, considérée dans ses détails,
demeure encore bien éloignée du type normal. Les dents ayant été comme découpées dans la membrane
originelle, en des points variables, et sur des largeurs sou
vent inégales, il en résulte que le dessin de leurs deux réseaux ne peut avoir rien de bien fixe; ils paraissent se composer généralement l’un et l’autre de deux rangées d'articles alter nants entre eux, presque aussi hauts que larges, qui forment juatre ou cinq étages. Le réseau ventral est ordinairement le plus apparent; ses articulations, alors même qu’elles ne se prolongent pas jusqu'à la membrane intérieure, sont assez fortement saillantes sur la face interne de la dent; sa ligne médiane est le plus souvent bien visible; cependant elle varaît manquer quelquefois, et il n’y a plus alors qu'une seule rangée d'articles. Le réseau dorsal est formé de lignes plus ces, qui croisent irrégulièrement celles du précédent. Ja membrane interne on distingue aussi deux réseaux: omposé d'articles trapézoides ou presque carrés;
REVUE BRYOLOGIQUE
. l’autre forme des aréoles plus obscures, plus étroites et plu sinueuses ; les lobes de cette membrane étant d’ailleurs très inégaux, le nombre de ces aréoles doit nécessairement varier en conséquence. eo .
L'on voit que cette structure est encore bien éloignée de la régularité du type normal des Diplolépidées; elle n’en est, pour ainsi dire, qu'une ébauche; elle est encore séparée par.
une distance considérable de celle du genre Aulacomnium, dont les dents égales et équidistantes, n’ont jamais qu'une seule rangée d’articles ventraux, tandis que la membrane interne se partage en 16 processus alternant régulièrement avec les dents, et en cils qui leur sont opposés. Cette distance a dû probablement .être remplie par une série de formes intermédiaires aujourd’hui perdues. ë
Conclusion
Dune manière plus générale, en rapprochant ces faits de ceux que j'ai constatés précédemment, je crois qu'on peu _ considérer comme vraisemblable l'existence d’une phase de _ transition entre les Nématadontées et les Arthrodontées, don les traces se seraient conservées dans des familles diverses, aujourd’hui bien éloignées les unes des autres, mais dérivées _ autrefois de souches plus voisines.
Faut-il croire que nous avons sous les yeux les formes mêmes par lesquelles s’est accomplie cette évolution, quelques espèces des anciennes périodes géologiques ayant survécu et s'étant maintenues jusqu'à nous sans changement notable? ou bien les espèces où nous observons ces structures ambiguës
sont-elles issues de ces formes plus ‘ancienne carac
De ces familles primitives, presque toutes éteintes aujour- d’hui, seraient sorties d’un côté les Nématodontées, de l’autre les Arthrodontées ; les Nématodontées atteignant le degré le plus. élevé de leur développement dans les Polytrichacées, mais ayant probablement passé par une série de structures moins parfaites, analogues à celle des Dawsoniées; les Arthro- dontées, dont le type devait se diversifier bien davantage et donner naissance à des formes bien plus nombreuses. Ge type, à peine ébauché et encore mêlé à un type différent dans les Buxbaumiées, tend à se dégager et à se préciser dans les Encalyptées. Partant de la structure nématodontée déjà sensi- blement modifiée chez les Encalypta longicolla et brevicolla, mais se reliant peut être originairement aux Tétraphidées, cette famille, après avoir oscillé entre les deux formes princi- pales du péristome arthrodonté, paraît s'être arrêtée enfin à celle des Aplolépidées, et elle pourrait avoir été le point de départ des diverses tribus de ce groupe. D'un autre côté, les Leptostomées et les Splachnacées paraissent avoir conservé la trace des formes par lesquelles s'est opéré le passage du type nématodonté au type diplolépidé; les premières repré- sentant un degré plus imparfait de cette évolution, plus voisin de celui qui correspond aux Buxbaumiées; les secondes se plaçant à peu près sur le même rang que les Encalyptées. Les splachnacées semblent confiner aux trois principaux groupes de Diplolépidées : les Funariactes leur ressemblent par l'opposition des lanières internes aux dents extérieures ; les Orthotrichacées par les caractères du péristome externe ; el d’un autre côté la structure singulière des dents dans le Bryum pendulum et les espèces voisines paraît indiquer une certaine parenté entre le genre Splachum et le genre Bryum. Enfin aux , Bryacées se rattachent les Hypnacées et toute la série des Pleurocarpes, dont le développement, aujourd'hui si vaste, 4 dû probablement être postérieur, du moins en grande partie, à celui des autres Mousses. PHiLIBERT.
Les Philonotis dioïques.
Les Philonotis à fleurs dioïques sont très variables ; on trouve assez souvent des exemplaires mal caractérisés, intèr- médiaires entre les formes considérées comme types. On peui augmenter ou réduire le nombre des espèces suivant que l'on admet une définition ou l'autre pour l'espèce. Les caractères les plus constants sont la forme, la structure et la direction des feuilles périgoniales; la présence ou l'absence de plis dans les feuilles caulinaires, leur tissu et leurs bords plans ou
révolutés sont des caractères beaucoup plus variables. Les fleurs mâles doivent être étudiées à la maturité; ce n’est qu’à cette époque que les folioles périgoniales ont pris leur direc- tion, à l’état jeune elles sont toujours dressées-imbriquées.
Les auteurs du Bryologia Europea n’ont décrit que trois Phi- lonotis dioïques. Schimper, dans la 2e édition du Synopsis, y ajoute comme variété le Philonotis cæspitosa de Wilson, et 1l parle dans une note de deux plantes différentes qu’il a reçues sous le nom de P. capillaris.
Je divise les Philonotis d'Europe en six formes principales dont. j'ai pu étudier les fleurs mâles, j'en laisse de côté plu- sieurs autres que je n'ai vues qu'à l’état stérile. Ce sont les P. marchica, cæspitosa, fontana et calcarea telles que les enten- dent les auteurs, et deux autres désignées généralement sous le nom de P. capillaris que je divise en P. capillaris et P, Ar- nellii.
Lindberg, dans l'Hedwigia de 1867, p. 38, ces un Phi- lonotis grêle croissant dans les terrains dénudés de Suède et de Danemarck ; il l’a appelé, dit-il, P. capillaris dans les en- vois faits à ses correspondants en 1865. Il ajoute qu'il n'en possède qu'un seul exemplaire fructifié et très peu de fleurs mâles, dont il ne donne aucune description. Dans les Musci seandinavici in systemate novo naturali dispositi, p. 15, du même auteur, publié en 1879, on trouve celle note : « Ph. par- vula et capillaris nullo modo ad Ph. marchicam, sed ad maxime
roteam Ph. fontanam pertinent, quod forma et structura
ractearum mascularum optime demonstrant ». C'est là, Je crois, tout ce que Lindberg a publié sur le P. capillaris qu il considère dans ce dernier ouvrage comme une variété du P. fontana. à +
Milde (Bryologia silesiaca, p. 242, 1869) décrit un P. capil- laris dont les fleurs et les fruits sont inconnus.
M. Kindberg m'a envoyé la traduction de la diagnose sué- doise du P. capillaris de la Flore de Hartman, où se trouve la description des feuilles périgoniales: « ovales, aiguës, sub- squarreuses, munies d’une nervure distincle ». L'auteur croit que ce n’est peut-être qu'une forme grêle du À marchica .
Schimper, dans la 2° édition du Synopsis, dit qu il a reçu, sous le nom de P. capillaris, des plantes filiformes d’Alle- magne et d'Ecosse, qui diffèrent de la plante de Danemarck désignée sous ce même nom par Lindberg lui-même ; que la première est peut-être une espèce distincte et la seconde une forme grêle du P marchica.
Geheeb, dans la Revue Bryologique de 1878, p. 65, s'exprime ainsi : « J'ai examiné soigneusement le P. capilla- ris de Suède en état fertile et je l'ai comparé avec toutes les formes du P. capillaris de mon herbier. J'ai trouvé que toutes ces mousses sont exactement identiques les unes aux
autres ! Aussi toutes ces formes s’accordent-elles fort bien au vrai P. marchica qui est plus gros dans toutesles parties. Il est évident que le P. capillaris ne peut être réuni au P. fontana ». Malendo et Limpricht le considèrent comme une variété du P. marchica. Zetterstedt le maintient au rang d'espèce et lui donne pour synonyme le P. parvula de Lindberg. _ L'abbé Boulay (Muscinées de la France, p. 217, 1884) donne le nom de P. marchica var. tenuis à une forme grêle, parceque indberg affirmant que la plante nommée d’abord par lui P. apillaris se relie comme variété au P. fontana, la var. grèle u P. marchica, que divers bryologues ont également nommée “ : illaris, se trouve sans nom. Corbière (Muscinées de la lanche, 1890), adoptant l'opinion de l’abbé Boulay, en fait le
nuis. Ge nom tenuis doit être abandonné parce u’il a été
é, en 4844, par Taylor à un Philonotis de la ouvelle- ques autres îles.
ul échantillon nommé par Lindberg lui-même ; il a été ré- olté par Spruce dans les Pyrénées et il ne diffère pas des xemplaires de diverses autres localités de France et de Bel- ique. — Laquelle de ces deux plantes doit porter le nom de . a pue Lindberg les a-t-il confondues ou l’une d’elles t-elle son P. parvula que je ne connais pas et que Zetterstedt dmettait comme synonyme du P. capillaris? — J'avais prié Brotherus de consulter l’herbier Lindberg dans l'espoir d'y uver quelques renseignements sur ces plantes, il m'a ré- ndu que cet herbier n’était pas visible. Il ne me reste donc pour résoudre cette question que la plante de Spruce nommée par Lindberg et la note des Muscr scandinavici. Lindberg firmant ge son P. capillaris doit être considéré comme variété du P. fontana et non du P. marchica, je dois donner ce nom à celle des deux formes qui s'éloigne le moins du P. ntana et qui de Ms est la plante des Pyrénées nommée par -même P. capillaris et la plante belge publiée sous ce nom s le Bryotheca de Gravet. La plante suédoise restant sans nom, je la dédie à l’un des rédacteurs de la Revue Bryologique rnell, de qui j'en ai reçu de beaux exemplaires. — Je suis de l'avis de la plupart des auteurs qui, contrairement à l'opi- de Lindberg, considèrent ces plantes comme étant beau- us voisines du P. marchica que du P. fontana. donne ci-dessous les descriptions et les localités fran- des six Philonotis et je joins à ce numéro l’une des qui paraîtront dans la 9 livraison du Muscologi
«À { F. périgoniales internes aiguës et nerviées jusqu'au sommet...
F. pér. int. obtuses avec une nervure courte et faible.............
P. Arnellii. P. fontana var. capillaris Arnell.
Tiges (1, 2) de 3-5 cent., très gréles, peu rameuses, Ordin rement simplement bifurquées, formant de larges touffe vertes. Feuilles dressées-étalées, peu. serrées, très petites
_ longues de 4 mill., lancéolées (3), longuement acuminées (4 _dentées, planes aux bords et non plissées. Dioïque ; fleurs mâles discoïdes, feuilles périgoniales (5, 6) beaucoup pl longues (2 mill.), étalées horixontalèment ou recourbées en dehors, ovales-lancéolées, longuement et finement acuminées (1); nervure dépassant le sommel. — Je n'ai vu que des ©‘ exemplaires suédois de cette plante. RS
P. marchica Brid.; Boul., p. 216; M. G., n° 381. Bar mia marchice Brid.. Br: BUR.. L 929 1. 7 pa
Tiges (1) de 2-8 cent., dressées, assez grêles; rameaux verticillés : touffes lâches. Feuilles plus ou moins espac dréssées-étalées ou subsecondes, petites, longues de ! mill. 1} lancéolées (2), acuminées, dentées (3), non plissées, planes aux bords (4). Fleurs mâles discoïdes ; feuilles périgoniale
_ dressées (3), concaves et larges à la base, puis rétrécies-l
__céolées, longuement acuminées (6) ; nervure dépassant le s0 met. Capsule (7) oblique ou horizontale, globuleuse, strié dents du péristome (8) pourpres ; lanières du péristome intern jaunes, un peu plus courtes que les dents. — Print.-E:
Lieux humides du bord des chemins caillouteux, des fossés et di ruisseaux. — Il est difficile d'indiquer des localités, le capill été appelé marchica par la plupart des botanistes. Je l'ai trouvé
_ souvent dans les Pyrénées : Cauterets, Bagnères-de-Bigorre, Luc
_ Corse : Ajaccio (Herb. Bescherelle) ; St-Eustache CRE Deux-Ponts (Bruch); Wissembourg et reguemines (Winter).
_ Cassel (Boulay); etc. :
- P. capillaris Lindb., Herb.; Gravet, Bryotheca belgic n°78. P. marchica var. tenuis Boul., p. 217 non Taylor.
Tiges (4) très grêles, longues d'environ 4 cent, atte
_ quelquefois 2 à 5 cent., simples ou bifurquées. Feuill petites, longues d'environ 1 mill., lancéolées (2), longuem _ acuminées (3), dentées, planes aux bords et. non plissées. Feuilles périgoniales internes dressées où dressées-étalées (à) ovales, beaucoup plus brièvement acuminées que dans les _ précédents, nerviées jusqu'au sommet (5). rès __ Lieux frais et che au bord de la mer où l'air est trè: nids a Ar gs rent trouvé cette plante dans les récol
que Spruce avait faites à Lespérou. Gard : Espérou ere LS Haute- Vienne : Châteauponsat (Lamy). Finistère : Landerneau (Ledantec): Pleyber-Christ (Camus). AC. dans la Manche (Corbière). Chaville près” Paris (Bescherelle). Ardennes : Linchamps (Gravet). Gà et là en Belgique.
P. cæspitosa Wils.; Boul.; p. 217; M. G. n°531. P. mollis Vent. non Dozy et M. sers
Tiges (1) de 3 à 6 cent. ordinairement simples, quelquefois bifurquées, 2-4 rameaux verticillés sous les fleurs mâles qui sont très rares. Feuilles plus espacées que celles du P. fontana, plus ou moins secondes, longues de 2 mill., ovales (2), briève-
ment acuminées (2,2), dentées, planes aux bords, non plissées ;
cellules inférieures (4) plus grandes. Feuilles périgoniales aussi larges que longues (5), triangulaires, aiguës, munies d'une nervure distincte qui atteint le sommet. La plante d’An- gleterre est plus raide et le tissu des feuilles plus serré.
Lieux humides. — Manche : St-James (Besnard), Tourlaville, le Mesnil-au-Val, Sottevast (Corbière), Ardennes : Revin (Bescherelle).
_ Cèetlàen Belgique.
P. fontana Brid.; Boul., p. 215 ; M. G., n° 938. Bartramia
fontana Brid. ; Br. Eur., t. 324.
Plante très variable, Tiges (1) de 4-10 cent., dressées, émet- tant au-dessous des fleurs des rameaux verticillés; touftes
. larges, d’un vert jaunâtre ou glaucescent. Feuilles dressées, . Imbriquées, concaves, ovales (3), acuminées, dentées, papil-
leuses, présentant # ou 2 plis de chaque côté, révolutées aux bords (b) ; nervure dépassant le sommet (4); cellules subrec- langulaires. Fleurs males discoïdes, larges; feuilles périgo- niales (2, 6) étalées, concaves, ovales-obtuses (7). munies d’une nervure mince qui n'atteint pas le sommet, les internes pres- qu'énerves. Pédicelle long; capsule (8, 9) ovale-globuleuse, strée; opercule petit, convexe-conique ; dents du péristome pourpres ; cils développés. — Eté.
Var. gracilescens Schpr., Musci G., n° 530. — Tiges plus grêles ; feuilles (10) ovales-lancéolées, plus longuement acumi- : nées, légèrement plissées, peu révolutées. Feuilles périgoniales aiguës, plus distinctement nerviées.
Var. alpina Brid. — Tiges plus courtes, robustes; féuilles très serrées, plus courtes ; Dédiéolté plus court.
Var. falcata Brid, — Rameaux recourbés au sommet; feuil- les plus longues, falciformes-secondes, disposéesen spirales; nervure forte, rougeâtre. — Le P, seriata Mit. est une forme intermédiaire entre le type et cette variété.
GC. — Bords des ruisseaux et des sources, prairies marécageuses,
* rochers humides; très rare dans la région mediterranéenne, — Les .Var.gracilescens et alpina dans les montagnes,
P. calcarea Schpr.,; Boul., p.214; M.G., n° 382. Bar- tramia calearea Br. Eur., t. 325. iffère du P. fontana par les tiges plus robustes, les feuilles
#
falciformes-secondes, plus longues et plus longuement acuminées (1, 2), légèrement plissées, les feuilles périgoniales triangu- laires, aiguës et nervites jusqu'au sommet (3). — Eté.
AC. — Bords des sources et dans les marais des terrains calcaires. Très rare dans la région méditerranéenne.
T. Huswor.
Bibliographie
RarENHoRsT. — Kryptogamen-Flora. Die Laubmoose von G. Taimpricar. — 12° et 13 livraisons; p. 705-836 et fig. 191-211. Leipzig 1890.
. Ces deux hvraisons contiennent les espèces suivantes : Schis- üdium gracile, S. alpicola, S. confertum, S. pulvinatum, S.atrofuscum, S. brunnescens, S. maritimum, S. teretinerve. — Coscinodon cribrosus, CG. humilis. — Grimmia anodon, G.plagiopodia, G. crinita, G. triformis, G. Ganderi, G. arenaria, G. Doniana, G. tergestina, G. leucophæa, G. commutaia, G. upicolor, G. ovata, G. Hausmanniana, G. apiculata, G. Holleri, G. incarva, G. elongata, G. sessitana, G. subsulcata, G. orbicularis, G. pulvinata, G. Muhlenbeckii, G. trichophylla, G. anomala, G. decipiens, G. elatior, G. funalis, G. torquata, G. andreæoides, G. cæspiticia, G. montana, G. Ungeri, G. alpestris, G. mollis. — Dryptodon patens, D. Hartmani, D. atratus. — Rhacomitrium aciculare, R. protensum, R. su- deticum, R. fasciculare, R. affine, R. heterosticham, R. micro- carpum, R. canescens, R. lanuginosum. — Brachysteleum polyphyllum, B. glyphomitrioides. — Hedwigia albicans. — Hedwigidium imberbe. — Braunia alopecura. ;
La dernière livraison se termine par une table alphabétique des espèces décrites dans les 43 livraisons publiées jusqu'à ce jour.
F. Rexauup et J. Cannot. — New mosses of North America. Botanical Gazette 1890, p. 39-45 et 57-62, pl. v-1x. k
Dans ces deux numéros du Botanical Gazette sont décrits et figurés : Dicranella Langloisii, Dicranum consobrinum, Didy- modon Hendersoni, Grimmia tenerrima, Goscinodon Renauldi, Orthotrichum Hendersoni, 0. ulotæforme, Bryum Hendersoni, Bryum extenuatum, B. crassirameum, Fontinalis Kindbergii, Heterocladium aberrans, Brachythecium Idahense.
C. Earon. — À new moss of the genus Bruchia. Bulletin of the Torrey Botanical Club, 4890, p. 106 et pl. CI.
L'auteur décrit et figure une nouvelle espèce, le Bruclua
/ REVUE BRYOLOGIQUE découverte dans le New-Hampshire par M. A
Cæspitosa, pro genere robusta, monoica; foliis late ovatis laxe areolatis in costam validam subcanaliculatam longissime excurrentem contractis, perichætialibus longioribus lanceolatis convolutis excurrenticostatis ; capsula pedicello folia subduplo superante suffulta collo longissimo prædita ovali-oblonga infra rostellum tenue serie transversali cellularum breviarum notala _atque idcirco dehiscentiam stegocarpicam simulante; calyptra ampanulata basi in segmenta 3-4 fissa ; sporis numerosissimis asperulis 0012-0114 unc. metientibus. À Cette espèce est remarquable par la présence d'une ligne iquant la séparation de la capsule et de l’opercule de sorte qu'elle est intermédiaire entre les Cleistocarpes et les Stego- , pes. à + : _Macoux.— Contributions to Canadian Bryology(continued). letin of the Torrey Bot. Club, 1890, p. 83-90. Ce catalogue contient la description de quelques espèces nouvelles nommées par M. Kindberg, ce sont : Andræea Macounï, Gymnostomum platyphyllum, Dicranum angusti- folium, D. canadense, D. sulcatum, D. subulifolium. F. Srepnani. — Die Gattung Lejeunea im Herbarium Lin- enberg (Fortsetzung). Hedwigia, 1890, p. 68-99. à M. Siephani continue l’examen des nombreux Lejeunea de rbier Lindenberg et donne la description de quelques pèces nouvelles : Drepano-Lejeunea Hampeana, Drepano- nea Teysmanni, Lejeunea papilliloba, Eu-Lejeunea icuapana, Micro-Lejeunea microstipula, Coluro-Lejeunea Zunghuhniana. A A A D hs
Nouvelles
Le professeur Ch. Demeter est décédé le 12 mars àlâge de 38 ans, à Marosväsàrhelytt (Hongrie). Il avait publié quelques notes bryologiques dans cette Revue et dans P'Hed-
. La divéction de la Société botanique italienne de Florence prie les auteurs de vouloir bien lui envoyer des exemplaires leurs ouvrages pour la bibliothèque de cette Société.
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Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais. LA
Sommaire du N° 4
Roellii. Pamiserr. — Guide du Bryologue et du Lichénologue aux
De Pour, Husnor. $ L
ile
Barbulæ rurales
*
l’année 1889, j'ai signalé autrefois à l'attention des bryologues
cherché à plusieurs reprises, avec plus ou moins de succès,
A présent il faut que je revienne sur cet argument pour
signalées par les auteurs, et qu sont, à mon avis, remarqua- bles. Après la publication de
_riabilité excessive. de distinguer plus sûrement les formes diverses, et en même distinctifs. 5
ruralis, vuraliformis et aciphylla, lorsque d'autres distinctions a
REVUE BRYOLOGIQUE
-Barbulæ rurales. VENTuRI — Mnium subglobosum. Amanx — Bryum
environs de Grenoble (suite). Ravaup. — Bibliographie. GRAVET, .
Avec mes notes sur les Barbulæ rurales, dans le n° 6 de 5 un petit groupe de formes à inflorescence dioïque, qu'on a : à considérer comme autant d'espèces distinctes. a tenir compte de quelques formes nouvelles que je ne vois pas
a flore bryologique de l'Allema- gne par M. Limpricht on ne peut plus s'arrêter, dans la déter- minalion des espèces, à la densité du gazon, à la direction et à la forme extérieure des feuilles, au port général de la plante, etc., mais il faut faire un usage plus large des carac- {ères anatomiques de la feuille et de la tige, qui peuvent être avec plus de sûreté invoqués pour le groupement des formes en espèces et en variétés, sans attribuer trop d'importance à _ des caractères qne l’expérience témoigne assujettis à une va-
.En étendant les caractères différentiels à des parties dont On n'a pas tenu compte ci-dessus, on va multiplier les moyens
temps on peut évaluer, à l’aide de l'expérience, l'importance relative de ce qu'on vient à considérer comme des caractères
C'est ainsi qu'on arrive à connaître quelle valeur peut avoir la conformation de la pointe des feuilles dans les Barbulæ
-
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Fe 4 ê re F4
Re d'os | REVUE BRYOLOGIQUE
- ne concourent pas. En effet, il n’est pas rare de trouver les _ feuilles inférieures de la Barbula ruraliformis avec la pointe _ arrondie, ou même émarginée, tandis que les feuilles supé- rieures de la même tige ont la pointe amincie, ou le poil dilaté et décurrent à la base. C'est ce que j'ai observé plu- sieurs fois dans des exemplaires récoltés sur les sables du Lido à Venise, et que j'ai constaté aussi sur un échantillon authentique du littoral de Dunkerque. Il ne reste après cela que la hauteur de la tige, et la couleur jaunâtre de la base ès poils, qui signalent la Barbula ruraliformis, mais Îles formes de transition ne sont pas rares, et on devra conclure qu'on a affaire à une simple variété. Cela n'empêche pas que la Barbula aciphylla, qui n’a pas de caractères anatomiques | propres pour la distinguer de la Barbula ruralis, ne soit une espèce suffisamment déterminée, car on y observe une _ constance plus grande dans la conformation de la pointe des
_ feuilles et dans la couleur des poils, rouges dans toute la lon- _ gueur. À cela s'ajoute la région subalpine où l’on trouve cette . espèce.
Il semble d’ailleurs que la nature ne veut pas attribuer trop Dre d'importance aux poils des Barbulæ rurales, car les auteurs ont déjà reconnu comme une simple variété de la Barbula in- termedia dénommée calva, la forme munie d'une petite pointe _ hispide; on a aussi reconnu comme une variété de la Barbula _ äciphylla la forme terminée par un petit mucron rouge eton
_ la nommée var.mucronata, et moi-même, j'ai eu l'occasion de voir un exemplaire provenant de Lugano qui, avec tous les caractères de la Barbula ruralis, n'a presque aucune trace du _ poil, quoique les fleurs soient bien développées, et les arché-
_ gones fécondées. On pourrait appeler cette variété epilosa.
= Une difficulté d'appréciation de quelque valeur est donnée par ladirection des feuilles humides,qu'on a toujours désignée comme d’un caractère bien constant. J'ai des’exemplaires pro= venant de la Sardaigne, qui, avec une hauteur et les gazons -_ conformes à la Barbula ruralis, ont les feuilles humides sim- plement dressées, étalées et non point recourbées, quoique : elles soient fortement carénées, et aient les bords vivement révolutés jusqu’à la pointe. L'ensemble de ces caractères fait, Ets mon avis, on doit reconnaître encore le type de la Bar- : ula ruralis, quoique la direction des feuilles soit plutôt de la Barbula intermedia.. site Dr.
Les mêmes échantillons de la Sardaigne ont aussi de parti- = culier, que le tissu du limbe foliaire est sensiblement lus
_ dense et les papilles plus minces qu’à l'ordinaire dans la ar- _bula ruraljs. Une coupe transversale des feuilles fait voir que les cellules n’ont qu’un diamètre de huit à dix micromill. et
rs les papilles denses et nombreuses ne s'élèvent plus que d'un à deux micromill. de la surface. De là vient que, étant
REVUE BRYOLOGIQUE D la grosseur du limbe d’un tiers au moins plus grande que le : * diamètre des cellules la coupe transversale se présente comme une échelle avec les pivots très rapprochés, ayant les bords _ faiblement grossis par les papilles. Une pareille structure : est fréquente dans les feuilles de la Barbula intermedia, tandis que la Barbula ruralis, avec ses cellules d’un diamètre de quatorze à seize micromill. a dans la coupe transversale les deux diamètres des cellules presque égaux et les papilles bien plus prononcées. . Malgré la spécialité d’un tel caractère, je ne crois pas que l'exemplaire sarde puisse être considéré comme une Barbula _intermedia, car outre les feuilles carénées, et avec les bords révolutés jusqu’à la pointe, on voit la nervure, dans la coupe transversale, correspondant avec tous ses détails à celle de la Barbula ruralis. Les stéréides ne constituent qu’une double + couche, et les cellules moyennes indicatrices ne sont pas sui-. vies par. le petit groupe E tissu grêle propre à la Barbula ” intermedia, et appelé par M. Limpricht (suivant M. Lorentz) tissu concomilant ou aquifère. qe C'est par ce fan, et par la conformation de la capsule dans _ses détails correspondants à celle de la Barbula ruralis, queje croirais qu'on ne puisse pas considérer la plante en question ‘comme un type intermédiaire propre, en la traitant comme une espèce nouvelle, mais qu’elle ne soit qu'une variété bien distincte de la Barbula ruralis, que j'appellerai var. den- sirelis.
Une autre forme très notable provient de la même île de Sardaigne d’une tige élancée avec les gazons étendus et lâches àla facon de la Barbula ruralis, mais d'une couleur plus sombre, aux feuilles correspondant en grandeur à celles de la . var, ruraliformis ; leur conformation à la base, aux bords, à
la pointe, n’a rien de notable, mais le tissu limbaire l’éloigne sensiblement de ce qu'on voit ordinairement en examinant “une Barbula ruralis. Sans parler des cellules basilaires ee _ n’ont qu’une dimension presque normale, toutes les cellules des deux tiers supérieurs ont un diamètre qui arrive jusqu'à vingt mieromillim. et constituent un tissu collenchymatique ‘avec leurs angles grossis. Chaque parot des cellules aux deux pages de la feuille portent une papille en forme d'un pédicule 4 d’une longueur presque égale au diamètre cellulaire et l'extré- _mité de ces papilles se divise en trois à cinq pointes aiguës, = horizontales, à la façon des poils étoilés de quelque phanéro- | game. Toutefois ces protnbérances ne sont pas de vrais poils, _ car elles sont pleines à l'intérieur comme les papilles, et ne constituent pas des cellules accessoires. Re nie _ Le tissu couvert de cette façon de apilles s'étend non seu- lement aux deux pages du limbe foliaire, mais il couvre aussi l’espace vent'al de la nervure, en laissant découverte seule-
mg REVUE BRYOLOGIQUE ment la partie dorsale de la même, qui n’a que l’hispidité com- mune à la Barbula ruralis. Ces papilles étranges, aussi éloi- gnées de la forme ordinaire beaucoup moins développée, ne - peuvent justifier qu'une autre variété notable que j’appellerai _ var, hirsula. ;
Les fruits, qui ont la dimension de ceux de la var. rurali- : formis, n’offrent rien de particulier si ce n’est un dessin plus délicat des fils contournés des dents, et une couleur presque noire.
: De cette façon j'ai annoncé trois variétés de la Barbula . ruralis avec les diagnoses suivantes : Na
_ &. Var. epilosa. — Slatura humilior, obscure virescens ; foliæ
_ carinatæ, humiditate: arcuato-divaricatæ, margo ad apicem _ usque revolutus, apex ex obtuso breviter mucronatus, vel
_ omnino obtusus ; areolatio et structura normalis. 8. Var. densirelis. — Cæspites elati, laxi, flavorubiginosi, 1 _folia humiditate ereclo patentia et patentia, Carinala, margo cn _ad apicem usque revolutus, apex in pilo hispido repente atte- nuatus, cellulæ mediæ basis achromæ, elongatæ, limbus flavo- virens : areolatio partis superioris ex cellulis -collenchymaticis male perspicuis, diametro 8-10 microm. latis, cum pluribus
papillis mnutissimis obtusis ornalæ. : +. Var. hirsuta. — Cæspites elati, laxi, fuscescentes, folia __ humiditate patentia et arcuato-patentia, carinala, margine ad apicem usque revoluto,apice in pilo hispido repente attenualo, _cellulæ basilares normales; areolatio partis superioris EX cel … Julis collenchymaticis bene perspicuis, diam. 15-18 microm. _ latis; quæque cellula papillam fert pedicelliformem, apice in 8 ad 5 aculeos divaricalos divisam. Papillarum longitudino 43-15 microm. Ge ra : __ Pour achever le groupe des Barbula rurales, il ne reste _ maintenant qu'à mentionner la Barbula pulvinata Jur. (B. virescens de Not.) que je n'ai pas eu jusqu'ici l’occasion dé citer. On pourra bien la regarder comme une espèce pro- _ pre malgré la variabilité de la Barbula ruralis et les diversités notables que j'ai rencontrées dans ses variétés, car, outre que la taille est plus petite, les coussinets denses et la cou- leur verte grisàtre, on doit reconnaître que la nervure des _ feuilles est sensiblement plus faible que dans la Barbula ru- ralis, n'ayant qu’une rangée de cellules stéréides d'où provient Ja mollesse de la plante. | a = Après tout cela on voit que la nervure des feuilles éloigne sensiblement la Barbula intermedia, avec son faisceau de cel- Jules aquifères, des autres formes affines, qui effectivement onstituent les Barbulæ. rurales dépourvues de ces cellules, tandis qu’elle rapproche la même Barbula intermedia des Bar- bulæ lævipilæ, munies d’un tissu aquifère et ayant des feuilles
n carénées ni révolutées aux bords. Ris Le
>
EN
B. lævipilæformis De Not. correspondant à la Barbula
f
7! REVUE BRYOLOGIQUE
En examinant un échantillon fructifié de la Barbula Iævipila var.meridionalis provenant de la Sardaigne, M. Limpricht y a “trouvé les corpuscules reproducteurs de la Barbula pagorum Milde, et, en considération de la correspondance des carac- a tères anatomiques et végétatifs il croit que désormais on doit regarder la Barbula pagorum comme synonyme de la
lævipila Brid. comprenant presque toujours des plantes monoiques et en tous cas des fleurs mâles acrogènes, tandis que ce que M. Schimper appelle B. lævipila, avec l'inflo- rescence toujours monoïque et les gemmules mâles latérales, doit porter la dénomination oubliée de B. pilosa Bruch. VENTURI.
| Mnium subglobosum Br. Eur. mie
J'ai trouvé ce printemps, dans les environs immédiats de - Davos, plusieurs stations du Mn. subglobosum B. E. où il se _trouve en bel état de fructifications. Gette plante affectionne les endroits abrités dans les marais tourbeux alpins, pas trop humides. Dans une de ces stations, il croît mélangé à une forme du Mn. punctatum L. qui lui ressemble d'une façon _ remarquable et dont on ne peut le distinguer que par un
examen très exact. ; #2 C'est du reste pour cela que cette plante a été jusqu'ici _ méconnue en Suisse et ailleurs aussi. À l'exception de M. Phi- : libert qui m’a dit l'avoir trouvé à l'état stérile au-dessus de Vissoie en Valais vers 2100, je ne sache pas que le Mn. sub- __ globosum ait jamais été observé en Suisse. M. l'abbé Boulay, _ dans ses Muscinées de France, n'indique que deux stations
dans les Vosges (Schimper et Pierrat) et une troisième dans = les Pyrénées (Zetterstedt) mais il remarque avec beaucoup de
— justesse que cette dernière se rapportant à une plante stérile | _ est fort douteuse. de ï Lie En effet, après avoir étudié ces deux espèces, je me crois en droit de prétendre qu'il est parfaitement impossible de _ distinguer à l'état stérile le Mn. subglobosum de certaines
Ba: REVUE BRYOLOGIQUE
va plus loin encore, elle s'étend à la forme de la capsule et à FTP celle de l'opercule: Ces formes du Mn. punctatum ont en effet ; des capsules petites, courtes, renflées comme chez le Mi > subglobosum (ceci surtout après l'émission des spores), l’oper- - cule conique à bec droit très court ou indistinct, si bien que, primo visu, On a toutes sortes de chances de confondre ces deux plantes d’aspect si exactement semblable. Malgré cette ressemblance remarquable le Mn. subglobosum reste une : excellente espèce bien distincte du Mn. punctatum, d'abord par son inflorescence synoïque puis par son périsiome moins développé.‘ _. En voyant les nombreux capitules mâles souvent mélangés aux plantes fertiles, il est naturel d'admettre à priori qu'on a affaire à une espèce dioïque; si l'on examine avec soin les | _ fleurs d’un certain nombre de ces plantes fertiles on s’aper- à _ çoit que les unes ne contiennent que desarchégones et appar- | tiennent au Mn. punctatum, tandis que les autres sont les in- … florescences synoïques du Mn. subglobosum. : L'examen ve de l'appareil sporifère décèle des caractères qui suffisent dans tous les cas pour séparer nelle ment et facilement ces deux plantes. Schimper (Syn. Ed. 1H, ni _p. 490) indique que les spores du Mn. subglobosum sont deux fois plus grandes que celles. du Mn. punctatum. Un k es nombre de mesures m'a donné les résultats suivants. Dans les formes robustes bien développées du Mn. punctatum _ typique, les spores ont en moyenne un diamètre de 35 à 40. Dans les formes plus réduites des marais alpins, semblables : = au Mn. subglobosum on trouve, à côté du plus grand nombre _des spores de 40 y, d’autres assez nombreuses qui atteignent jusqu'à 50m | Re = Chez le Mn. subglobosum, le diamètre des spores varie en- tre 40 et 50 p, mais à côté de celles-ci il s'en trouve un assez grand nombre qui ont jusqu'à 65 y de diamètre. Fa La = Passons maintenant au péristome. La différence est telle à de lorsqu'on à comparé attentivement cet organe dans les eux espèces on les reconnait presque du premier coup d’œil (j'allais dire les yeux fermés !). Voici ces caractères dis- linctifs que je ne trouve indiqués dans aucun des ouvrages à ma disposition, caractères qui pour être plus minutieux n’en sont pas moins aussi constants et aussi nets que celui fourni par l'inflorescence. Fo à a
: Mn. punctatum.
Exostôme. Dents jaunâtres | rès la sporose, la base seule |
_ de l'inflorescence, j'ai subglobosum dans des échantillons de Mn. punctatum de C’est ainsi que je l'ai découvert dans
.
tie inférieure des, dents allon- és transversalement 5 à fois plus larges que hauts, couverts d'une ponctuation très fine et serrée ne formant pas de stries distinctes. Couche ventraleà trabécules . nombreuses. 30 à 35 en #ut, très rapprochées à la base. Endostôme. Plaques infé- rieures de la couche interne finement ponctuées de même que celles des processus de chaque côté des ouvertures.
. =
Membrane capsulaire. Pa- _ rois cellulaires externes (li- … bres) à l’orifice peu ou pas _ Épaissies.
REVUE BRYOLOGIQUE Fe 4 Ne k : rs en forme de rectangles dontla
sf
largeur égale deux à quatre fois la hauteur, couverts de
ponctuations plus prononcées
formant un réseau irrégulier de stries bien distinctes.
Coucheventrale Atrabécules
peu nombreuses (15 à 25) et à plus espacées à la base. Plaques inférieures de la
couche interne avec des pon€-
tuations très marquées dispo- sées en stries irradiantes au- tour du centre de l’article (ceci surtout sur les articles : au-dessous des cils). ee Les articles intérieurs qu es
_ forment les processus avec
stries longitudinales distinctes
de chaque côté des ouver- | tures. 7
Parois cellulaires externes e à l’orifice très épaissies.
En général, les cellules de la paroi capsulaire sont notable- ment plus grandes chez Mn. subglobosum que dans l'espèce voisine. Ce caractère est cependant moins constant et moms
_ facile à vérifier.
_ Au moyen de ces caractères fournis par le péristome, qui dans tous les cas ont été en concordance parfaite avec celui
diverses provenances.
pu déceler des
plantes isolées de Mn
_ des échantillons de cette dernière plante provenant de Lyck
en Prusse, communiqués par le D' Sanio. _ J'ai noté des faits de même ordre et tout t: Mniacées également très voisines :
pour deux autres
Mn. spinosum, Shewgr. et Mn. spinulosum
à fait analogues les (B. Eur:) qui, à
Davos, croissent assez souvent à proximité immédiate l'un de . l'autre. (Le Mn. spinulosum B. E. est nouveau pour la flore _ des Grisons.) Ici aussi à la différence dans l'inflorescence cor-
_respondent . péristome.
article, ne voulant numéro de la
y
es différences frappantes dans la structure du Je me réserve de revenir sur ces faits dans un prochain | pas accaparer trop de place dans le présent Revue. Je remarquerai pour terminer que je
;
on REVUE BRYOLOGIQUE
ne puis m'empêcher de voir dans ces espèces synoïques pa- _rallèles, à péristome moins développé, à dispersion sporadique, les restes en train de disparaître des formes ancestrales des espèces dioïques correspondantes, actuellement beaucoup plus répandues et chez lesquelles le développement des élé- ments du péristome à marché de pair avec le perfectionne- ie ment indiqué par la division plus parfaite du travail chez les NS organes de la reproduction. “+ AMANN.
Davos (Suisse).
=
x
Bryum Roellii species nova.
: Polygamum flavovirens. Folia in parte caulis superiore glo- merata, ovato-aut elongato-lanceolata, acuminata, fere inte- gerrima, e cellulis angustis dense texta, nervo in,cus idem _ figidam vix denticulatam longe excedente, margine leviter _ incrassato parum distincto non colorato, in infimis interdum subplano, in cœteris late reflexo. Pedicellus 2 — 4 centim. _æquans. Capsula oblonga circiter 3 4/2millim. longa, palles- _cens ; operculum conicum subinde paulo intensius coloratum. Annulus latus pallidus. Peristomium e basi rubrà totum dein- * 2.1 apr RUE ei externo totâlongitudine tenaciter _ adhærens et quasi conflatum; processus irregulares dentibus _lateraliter adfixi, aut obsoleti; cilia nulla. Dentium lamina _ dorsalis tenuissima vix conspicua ; ventralis pallida dissepi- _ mentis verticalibus membranæ interiori adnatis in 3-4 cellula- _ rum series divisa et excavata, Sporæ 20-25 y metientes. _. America boreali oecidentalis, territ. Washington, Cascaden,
- Ellensburgh; legit J. Rôll, 1 juin 1888. : _. Cette forme curieuse m'a été envoyée par M. Brotherus _ avec d’autres espèces de Bryum récoltées dans le Nord-Ouest de l'Amérique par M. Rôll. Elle est remarquable surtout par son péristome, qui présente la structure propre au groupe du -Bryum pendulum, mais à un degré plus prononcé encore, J’adhérence de la membrane interne et même des processus avec les dents étant ici complète. IT ARE Dans deux articles précédents de cette Revue (4), j'ai décrit. cette organisation spéciale du péristome, qui estcommuneà toutesles espèces de ce groupe. Les plaques ventrales desdents, au lieu d'être simples et entières, comme dans les autres sec- ions du genre Bryum, sont partagées par des cloisons acces- ires, verticales ou obliques, en compartiments plus où moins
(1) Voir Études sur le péristome : Bryacées, et nouvelles observa- diode da gtes Bras à 1 2 D JA
FeR :
REVUE BRYOLOGIQUE
nombreux ; chez les Bryum pendulum, Warneiï, Moeï, chacun des articles de la moitié inférieure contient trois ou quatre de ces divisions; ce nombre tend à diminuer dans le Bryum Brownii et dans quelques autres formes voisines du Bryum arclicum, jusqu'à ce que chez le Bryum arcticum typique il se _ __ réduise à une seule cloison pour chaque article. Ges cloisons Ne accessoires, de forme irrégulière et variable, souvent recour- bées en crochets, sont généralement épaissies et colorées + comme les lamelles ventrales des dents avec lesquelles elles AA. font corps, et elles se prolongent avec elles jusqu'à la mem- _ brane du péristome interne, à laquelle elles sont plus où moins fortement soudées : il y a ainsi entre les deux péristomes un : système plus ou moins compliqué de cellules closes. Cependant dans la plupartde cesespèces, et particulièrementdansleBryum _pendulum typique, l’adhérence des deux péristomes n'est jamais si entière qu'on ne puisse les séparer par la pression ou le frottement. Ici au contraire la soudure est complète : par un frottement entre deux verres, je suis parvenu quelque- fois à séparer la lame dorsale des dents, qui se présente alors “comme une membrane mince et grisâtre, délicatement pone= tuée, partagée par un réseau très fin en deux rangées de rec- _ angles ; mais même alors la lame ventrale demeurait attachée = à la membrane interne, formant avec elle un tissu persistant. . Ce tissu du reste est assez sémblable à celui que l'on observe dans le Bryum pendulum lui-même, sauf que les cloisons transversales qui relient entre elles les deux mem- branes sont ici moins recourbées, et en même temps moins . _ épaissies et moins colorées. Sur une coupe horizontale de la dent, j'ai pu quelquefois aperçevoir nettement les deux, trois _ Ou quatre cellules creuses, souvent assez régulières, qui com | posent chaque article, et cet aspect présente alors la plus grande analogie avec celui d'une coupe semblable prise dans ; une dent de Splachnum. dr A el = D'ailleurs dans le Bryum pendulum les processus sont en général libres et bien développés, les cils même sont souvent = bien formés : ici au contraire le péristome interne est adhérent dans toute sa longueur ; les cils sont absolument invisibles, et les processus ne se montrent ordinairement que sous la forme ©! d'étroits lambeaux, attachés aux extrémités des dents, Cest _ seulement dans les intervalles laissés par les dents entre elles que la membrane interne devient bien visible. Ces intervalles sont ici très larges (contrairement à ce qui se passe dans 1e genre Splachnum, où les dents sont exactement contiguës), et le péristome intérieur se touvant là isolé, on peut aisément reconnaître qu'il conserve au fond sa structure ordinaire, avec ses lignes carénales saillantes, et ses deux réseaux, tels
‘qu'on les observe dans les autres Brya. En somme le Bryum Rôllii, quoique évidemment voisin du
s
_ 58 SES REVUE BRYOLOGIQUE
4 Bryum pendulum, s'en sépare par plusieurs caractères très nets : 4° par la soudure complète des deux péristomes, et par _ l'imperfection beaucoup plus grande du péristome interne, qui en est la conséquence; 2° par la pâleur des dents, qui sont au _ contraire vivement teintes en rouge orangé chez le Bryum 2 endulum. % L'aspect de la capsule est très différent, Sa : orme n'est pas la même, sa couleur est toujours d'un gris très pâle, tandis que celle du Bryum pendulum est fauve ou brune. 4 Ce dernier a aussi l'anneau fortement coloré. tandis __ quilest hyalin dans noire espèce. 5° Les spores du Bryum pendulum sont beaucoup plusgrosses : elles mesurent en dia- . mètre de 0,035 à 0,040, tandis que celles du Bryum Rôlli È
_ n’atteignent guère que 0,020 dans les formes les plus n0m- breuses, et ne dépassent jamais 0,098. | Le système végétatif ne fournit pas de caractères aussi ” tranchés. Chez le Bryum pendulum il est sujet à varier dans des limites assez élendues, et j'ai pu constater le même fait dans notre espèce américaine. M. Brotherus m'a envoyé quatre échantillons représentant quatre formes assez différentes par leur aspect et par leurs feuilles, et cependant si semblables par leurs fruits qu'il est impossible de ne pas les réunir en _ une seule et même espèce. eg € = La longueur des tiges varie de 5 à 10 millimètres; les _ feuilles sont agglomérées vers leur sommet en une toufle serrée. Le tissu est en général ferme et dense, composé de cellules étroites et assez allongées. La nervure se prolonge en une longue pointe, quelquefois un peu dentée. ES limbe est le plus ordinairement étroitement lancéolé; dans les échan- tillons qui semblent les mieux développés il mesure de 3 millim. à 3m. 7 en longueur sur une largeur de 0 m. 75, la pointe * atteignant environ 0 m. 70 ; dans une autre variété ces dimen- __ sions diminuent, mais en conservant la même proportion, et la forme demeure sensiblement la même ; dans une troisième - série d'échantillons la longueur est plus petite, et la lar- _geur relativement plus grande, de telle sorte que la feuille _ devient ovale, mais toujours acuminée en longue pointe “enfin dans une quatrième variété la forme étant à peu près la même _ que dans la troisième avec des dimensions un peu moindres, Je tissu devient plus mou, moins serré, la nervure moins ferme _ dépasse moins longuement le sommet, jet même quelquefois ne l’atteint pas tout à fait dans les feuilles infimes. La marge est constamment formée de cellules légèrement épaissies, un peu plus allongées que les autres, mais du reste de même cou- leur et peu distinctes. Les bords sont fortement réfléchis, du
moins dans les feuilles supérieures et moyennes; vers le bas ouffes cette réflexion est moins prononcé ée, et les feuilles plus inférieures paraissent même de temps en temps tout ït p to e variélé, où la marge
s, surtout dans la quatrième variété,
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_ REVUE BRYOLOGIQUE
est aussi moins apparente et disparaît quelquefois vers le som- met du limbe. ee . L'infloréscence est toujours polygame : on trouve des fleurs He mâles assez nombreuses, des fleurs hermaphrodites et plus rarement des fleurs uniquement femelles. Le pédicelle varie a de longueur dans les mêmes touffes : il y a pourtant un échan- tillon où il paraît constamment court, ne dépassant pas " 9 centimètres. Enfin le péristome, tout en conservant toujours la même structure, la même couleur et le même aspect, varie : un peu de grandeur; mesurant 0 m. 35 ou même 0 m. 40 _ dans deux de nos variétés, il n'arrive plus qu’à 0,30 dans une troisième, et se réduit à 0,25 dans une quatrième. Ces différences sont de peu d'importance, d'autant plus qu’elles semblent indépendantes les unes des autres etnese relient pas pour constituer unensemble de caractères défini et fixe. J'ai observé dans notre Bryum pendulum europèen des variations analogues et en quelque sorte parallèles, soit sous se le rapport de la grandeur des feuilles et de leur pointe, soit dans la marge plus ou moins réfléchie, soit enfin sous ‘le rapport des dimensions de la capsule et du péristome. Quelques-unes de ces variétés paraissent même plus constantes et mériteraient peut-être d'être érigées en espèces. C'est là une question de mesure. Dans toules les sections du genre Bryum on observe ainsi une multitude de formes flottantes, diversifiées à l'infini, qu’il est impossible de décrire toutes, et entre lesquelles on est obligé de choisir un certain nombre de types éminents, en négligeant les intermédiaires. ARE El te HE PHILIBERT.
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Guide du Bryologue et du Lichénologue à Grenoble re et dans les environs (suite) Re
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Hi Def montagnes de Chanrousse
Lorsque de Grenoble l'on se tourne vers le flanc des Alpes, en regardant au Sud-Est, on voit, un peu au-dessous de l'arête de la montagne, de longs pâturages à teinte plus où moins roussâtre, dominés par un sommet arrondi etgazonné ; c'est Chanrousse, le lieu même que nous nous proposons d'explorer. La distance qui nous en sépare est plus considé- _ rable qu'on ne le croirait tout d'abord, et notre excursion, S1 nous tenons à ce x Ron plus ete Pat sans être trop fati- gante, exige pour le moins un jour et demi. AE | Ne danois 44 Grenoble Sa ie orte Très-Cloîtres. C'est en voiture que nous franchissons les 12 kilomètres que nous
D HR REVUE BRYOLOGIQUE
avons à parcourir de Grenoble à l'établissement des bains d'Uriage; de là nous allons à pied, et, prenant sur notre gauche le chemin qui longe, en montant toujours, le coteau de. aulnaveys, nous le suivons, pendant deux heures, jusqu'à Prémol où nous couchons ; le lendemain, nous faisons à l'aise l'ascension de Chanrousse. / /
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3 Vaulnaveys
Le chemin de Prémol s'élève graduellement le long du : oteau de Vaulnaveys, de la région des noyers et des châtai- 1 net à celle des hôtres et des sapins : il se déplie tantôt à _ travers des champs et des prairies, tantôt entre de vieux murs. de clôture et les rebords de petits marécages, produits par le _suintement continuel de plusieurs fontaines, pour aller, de là, s’enfoncer sous l'ombre des bois et des forêts. À celte variété Me à _ de stations et d’altitudes correspond naturellement la variété _des plantes qui les habitent. RENE, +R Signalons, au pied de Vaulnaveys, sur le tronc des noyers les Leptogium saturninum et Hildenbrandii, et sur cel. des 7 châtaigniers l'Orthotrichum patens. Notre berbrisation crypto- gamique ne prend de l'intérêt qu'à partir du moment où, après _ avoir franchi les maisons du dernier hameau et étre parvenns. à la partie supérieure du coteau de Vaulnaveys, nous com mençons à entendre le bruit du torrent qui descend de Prémol : c’est alors seulement que nous fouillons dans les interstices Fe de vieux murs de soutènement pour y découvrir, Sous la forme d'une moisissure glauque du milieu de laquelle s'élèvent des pédicelles délicats de même couleur, le Stereocaulon
_ manum Ach. Là, le chemin plus pierreux devient en même temps plus raide; maisil va bientôt, pour s'aplanir un peu, faire un long contour vers le nord et revenir ensuite par le . sud où il s'engage dans les sapins el se continue presque sans nouvelle montée. C’est lorsqu'il traverse la forêt que nous avons à prendre, à notre gauche, contre des talus rocheux constamment arrosés par des eaux de source, le Blindia acuta Br.et Schpr., abondant et muni de nombreuses capsules .
(4 suivre) RaAvAUD.
dorées nrmene ere
Bibliographie ï
# Husnor. Vas Muscologia Gallica, 9 livraison, p. II . relate des genres), p. 257-284 et pl. 69-19. 5 M:
Dans eue livraison sont déenites et figures les espèces
. ex IT
HS LA AMOR BANOÉOÉIQUÉ de OÙ TU : Lee s ri L -! Mnium spinosum, M. spinulosum, M. cinclidioides, M. punctatum, M. subglobosum, M. Hymenophylloides. Cincli-- dium stygium. Aulacomnium androgynum, A. palustre, Amblyodon dealbatus. Meesea uliginosa, M. Albertinit, M. lon- giseta, M. triqueta. Paludella squarrosa. Gonostomum boreale. Xnacolia Webbii. Bartramia stricta, B. ithyphylla et subulata, nb, pomiformis, B. OŒderi, B. Halleriana, Bartramidula Wil- + soni. Philonotis rigida, P. Arnellii, P. marchica, P. capillaris, P. cæspitosa, P. fontana, P. calcarea. Breutelia arcuata. ar Timmia megapolitana, T. morvegica, T. austriaca. Tetraphis _ pellucida. Tetrodontium Brownianum et repandum. Buxbau- mia aphylla, B. indusiata. Diphyscium foliosum. Atrichum undulatum, A. angustatum, A. tenellum, A. crispum. Oligo- trichum hercynicum. Pogonatum nanum, P. aloïdes, P.urni- , gerum, P. alpinum. Polytrichum sexangulare, P. piliferum, P. juniperinum et strictum, P. gracile, P. formosum, L: commune. Oreas Martiana. Catoscopium nigritum. Scopelo= - phila ligulata et agoyanensis. Geheebia gigantea. ns __ Les souscripteurs recevront en mème temps que cettelivrai- = son un nouveau tirage des 10 premières planches qui étaient _ trop mauvaises et une couverture pour ce premier volume qui, © contient les mousses acrocarpes; le second volume (pleuro- carpes) se composera de 5 livraisons. — Prix du 4° volume:
5 | 45 francs. .
_ E. BESCHERELLE. — Nouvelle contribution à la flore bryolo- gique du Tonkin. Journal de Botanique, 1*° juin 4890, p. 201-206. Cette deuxième Note contient 20 mousses récoltées par M. Balansa, dont 8 espèces nouvelles décries en lan: = Wilsoniella tonkinensis, Trematodon tonkinensis, Meteorium _ phymatodes, M. Balanseanum, Trachypus baviensis, Sema- tophyllum baviense, Isopterygium clerophyllum, Ectropothe- éium: ton kinense Su en te TR ip
.
© De pansxe Srmacnuw. — Arter beskrevne af. G. JENSEN, med 6 Tavler. — Saertryk af den botaniske Foreniags : Festskrift. — Kjobenhavn, 1890. — 67 pages. ue = GC. Jensenest déjà connu des sphagnologues par son ouvrage sur les Variations analogues dans les Sphagnacees (4883). — = La Revue bryologique en a donné une traduction. — Son
nouveau travail contient la monographie des sphaignes du : Danemark : l'anteur se trouvait dans.les meilleures conditions pour écrire cette œuvre, et on doitle féliciter de ce qu Hne.
s’est point hâté de la publier. Habitant une localité extrême- _ ment riche en sphaignes, il s’est livré, depuis 1875, à une
étude suivie de ces mousses intéressantes, el il a pu observer, ne. d'année en année, les innombrables . variations auxquelles elles sont sujettes, et les conditions qui les produisent. Cette
_@2 REVUE BRYOLOGIQUE
._ étude doit être. faite dans la naturepar l'exploration des mêmes _ localités pendant une longue suite d'années : c'est ce que CG. Jensen a fait. En outre il a consulté tous les travaux qui . ont été publiés sur les sphaignes et dont il donne une liste complète. L’au- si teur divise, d'après Lindberg, le genre Sphagnum en trois ‘gi sous-genres : Eusphagnum, Isocladus et Hemitheca. Toutes les | espèces danoïses appartiennent au premier sous-genre ; un 534 _ tableau dichotomique en facilite la détermination. : Les genres, sous-genres el espèces sont décrits en détail, __ avec des observations sur les formes les plus remarquables. _. G. Jensen a adopté les dénominations, proposées par le Dr. E. __ Russow, de formes dasyclades, eur LH anoclades, etc., . dénominations qui ont l'avantage de former facilement des mots composés. | En | Voicila liste des espèces et sous-espèces observées en Fa Danemark : 1. Sphagnum imbricatum Russ.; 2. S. cymbifolium Ehrh. ; * S. papillosum Lindb.;"S. medium Limp. ; 3. S subsecundum Nees.; k.S. contortum Schultz(S. laricinum Spr.); _ *S. platyphyllum Lindb.; 5. S. teres Angstr.; 6. S.squarro- | sum Crome. ; T. S. compactum De Cand. ; 8. S: molle Sull. : : = 70 9, S. subnitens R. et W.; 10. S. acutifolium Ehrh!;A1.5 700 quinquefarinm Warnst. ; 12. S. Warnstorfii Russ.; 13. de rubellum Wils.;: 414. S. fuscum Kling.; 15. S. Russowu Warnst.; 16. S. Girgensohnii Russ. ; A7. S. fimbriatum Wils. ; 418. S. tenellum Brid. (molluseum Brch.); 19. S. recurvum P. de B.; *S. amblyphyllum Russ. ; * S. angustifolium subp. n.5. 20. S. laxifolium C. Müll. ; 2. S. majus Russ. ; 22.5. riparium Angstr. ; 23. S. obtusum Warnst.—Les sous-espèces sont prè- _ cédées d'uneastérique. Le groupe descuspidataest traité d’après la division proposée par le Dr. E. Russow in litieris, division qu’il a un peu modifiée dans ses Sphagnologische Studien . _ La monographie de C. Jensen est accompagnée de 6 plan- _ ches, représentant des coupestransversales de feuilles raméales et de tiges, et les feuilles caulinaires et raméales des différen- tes espèces. F. GRAvET.
J mi
GC. Müzcer Hal. — Brpobgs Austro-Georgiæ. (Sep. abd. aus d. Werk-über d. Ergebn. d. Deutsch Polar-Exped.). 1889, 46 p. # on Ce nouveau mémoire de M. C. Müller résume les découver- _tes bryologiques del'expédition allemande de 1883 au Pôlesud.
_ Les diagnoses sont en lalin : tout le reste est en allemand.
- De ce qu’on peut appeler le domaine antaretique, on ne connaissait jusqu'ici Les deux points : La Terre de Feu, située à l'extrémité de l'Amérique, par 54° de Lat. S., et Pile uelen ou de la Désolation, à 12 ou 1300 lieues à l'Est de rre de Feu, par 50° de Lat. S. Les recherches de l'expé-
x + FRERES RENE 6 EN PNR JUNE TR ae à È % at BAS Fu
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REVUE BRY . dition allemande font connaître un troisième point, l'Austro-. Géorgie,ouîle du Roi Georges, découverteen 1675 parle Français La Roche, d'après les Dictionnaires de Grégoire et de Larousse, + en 4773 par Cook, d'après le Dictionnaire des Dictionnaires. Cette île inhabitée, de 4.000 kilom. carrés de superficie, et de bordée de rochers élevés, couverts de neige presque toute : l’année, est située dans l'Océan atlantique, à environ 250 lieues | à l'Ést de la Terre de Feu, (et non à l'Ouest, comme le disent Grégoire et Larousse), et sur le même parallèle. FRS , La Fuégie, dit M. Müller, est la terre des bois du domaine antarctique : Kerguelen et l’Austro-Géorgie en sont les terres des prairies. ue. Malgré ses glaciers et ses volcans qui lui ont valu son nom, la Terre de Feu abrite une végétation bryologique importante. On y connaît présentement 182 espèces, réparties entre 49 familles et dues, pour bon nombred'entre elles, aux recher- ches de botanistes français, MM. Savatier, Hyades, Hahnet Paul Hariot. À Kerguelen, on a trouvé 100 espèces, appartenant à 41 familles, dont 10 sont représentées à la Terre de Feu. Ra 41e, Fontinalaceae, est propre à l'île. Ch ee À l'ile du Roi Georges, où les botanistes de lexpédition allemande ont herborisé, de février 1882 à juillet 1883, ils ont découvert 32 espèces, réparties entre 9 familles, 8 d'entre elles sont représentées sur Îles deux autres points du doinaine * antarctique. La9+, Distichiaceae, est propre à l'Austro-Géorgie. . L'existence, sur trois points, d’un domaine botanique, ayant à peu près la même latitude, d'espèces de mêmes familles, n'a
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rien qui doive étonner : mais ce qui pourra surprendre, C'est _ que sur les 52 espèces récoltes par l'Expédition, une seule _ était précédemment connue, Catharinea antarctica C. M., _ de l'ile Kerquelen. Les 51 autres sont toutes espèces nouvelles. L'une d’elles a même donné lieu à la création d'un genre _ nouveau, le genre Willia, famille des pottiaceae. see © Voici les noms de cés 51 nouveautés : _ Andreæa regularis, A. viridis, A. Willi. Barbula anacam- ptophylla, B. filaris, B. fontana, B. lepto-syntrichia, B. runci- _ nata. Bartramia acicularis, B. leucolomacea, B. Oreadella, B: = pycnocoleos, B. subpatens, B. Will. Blindia brevipes, "ie - dicranellacea, B. grimmiacea, B. pallidifolia, B. subinclinata. Bryum amplirete, B. inflexum, B. lamprocarpum, B. obli- quum, B. pulvinatum, B. viridatum. Gatharinea tapes. Conos- _ tomum pi Mme at _Dicranum Austro-georgicum , D. -tenuicuspidatum. Distichium austro-georgicum. Grimmia _ austro-patens, G. glacialis, G. Dee crane G. occulta. G. syntrichiacea, &. urnulacea, G. Will. ümbelia immerso, Jeucophæa. Hypnum austro-fluviatile, H. austro-stramineum. H. georgico-antarctieum, H. georgico-glareosum, H. georgico- uncinatum. Meesea austro-georgica. Mielichhoferia austro-
a
1
UGE © ‘- REVUE BRYOLO
GIQUE à 2 georgica. Polytrichum austro-georgicum, P. macroraphis, P. ; _ nanocephalum, P. plurirameum, P. timmioides. Willia grim- fa = mioides. < | 7: © La mousse que M. GC. Müller a nommée Bartramia subpa- __.tens devra, sans doute, recevoir un autre nom, Hampe Payant * déjà employé pour une mousse trouvée par Lindig dans les FS = Andes de Bogota. (Ann. sc. nat. 1865. vol. 1. p. 375). se Meuse er H. »E Pour.
Le
CG. R. Barnes. — Artificial Keys to the Genera and Species of Mosses of North America. (Trans. of the Wisconsin Academy + of Sciences, Arts and Letters, vol. VILLE, p. 12-81: May 1890). : Tirage à part de 70 p., prix 50 cents (2 fr. 65). S'adresser à l’auteur, professeur de botanique à l'Université du Wiscon- sin à Madison. | e He … Presque tous les genres et une partie des espèces d'Europe se trouvant dans le Nord de l'Amérique, ces clefs peuvent être utilement consultées même par céux qui n’étudient que les mousses européennes. re à
TJ. Breincer. — Beitrag zur Moosflora der Bukowina und … Siebenbürgens (Oesterr. bot. Zeitschrift. Jahrg. 1890, N. 4-5). Tirage à part de 10 p.
Ce catalogue contient 26 Hépatiques, 10 Sphaignes et 90 Mousses récoltées en Bukowine par le professeur J. Dorfler.
vi:
HeparicÆ AwERICANZ prepared by L. M. Underwood and * 0.F. Cook. Decades VII and VIII. Prix de deux décades 4 dollar 50 (environ 8 francs). 411 Comstock Ave, Syracuse,
EUR CPR
GC. Deueter. — Bryologiai Jegyzetek. 1890
He | 2 — Bryologische Notizen. 4890 À Dans ces deux notices le professeur Démeter, dont nous _ avons annoncé le décès dans le dernier n°, donne certains
caractères distinclifs de quelques mousses et hépatiques.
% H. W. ARNELL. — Om nagra Jungermania ventricosa ue en lefvermossarter (Botaniska Notizer 1890, L'auteur étudie dans cette note les Jungermania alpestris,
Wenzelii, guttula, longidens et porphyroleuca.
.H. W. ARNELL. — Om de skandinaviska Thyidia tama- riscina. — Description des T. tamariscifolium, delicatulum et
_recognitum.
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Le Mans. — Typographie Edmond Monsoven.
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
TABLE DES MATIÈRES DES 17 PREMIÈRES ANNÉES DE LA Revue BryoLo- Gique (1874-1890), par C. Kiær, à Christiania (Norvège) — Biblio- graphie. — Nouvelles. mn.
Disposition
PRÉMANons 5, US EN ei, MF: HE D Tes. ru Midi rise il ae 66-75 2. MIDHOËTAPRIes SU lee ri de qi Se TN SE Correspondance botanique.................... EL à ie SERRE RE SEE D re 16: Excursions botaniques. ..,.:,..404.,..,%.0t 16-74: D Pasiélat herbierdi 7, 50, nc. 77-18
CT ET OS PES ET IDR A Te 78 D DA MMNT UE Un bras. she er tee e tn 10080 w Fe æ % \ ë: L 3 # Pi
‘a. Anatomie, biologie.......,.................... 18°: b. Bibliographie, notices, traités par pays européens Fe
! et exIrA-EUFOPÉPNS........ errors 75-82
c. Espèces mentionnées comme récoltées dans les
divers pays et régions....................sss.s 82-83
_d. Genres et espèces européens...........s.s.sere. 83-85
e. Espèces européennes nouvelles.................. f. Genres et espèces extra-européens.....,......... Ts ÿ: ALISIOTIQUE, à nes e ses dgéene sn enbr mess tn see fRe en se 86. Ps t. SYSTÈME ,..... mess eseseersessenereeesenesrese je 86. _ Hybrides, monstruosités....................... 86 ÿ LICNENS. .., semer peseneeensereresss . Liste des bryologues, renseignements personnels, 5 À AAAPOSROS Re line resp as o ves ose «0 86 : OO DR D a Rens hip ro rvcuse 189 : MOhsses (Muscinées.p. D)... 2. -socsonncers | 87-119
‘a. Anatomie, biologie. morphologie........,....... 81. b. Bibliographie, notices, trailés par pays européens Fa et extra-EUTOPÉENS..........s.sssecesssssenese 87-105 c. Espèces mentionnées comme récoltées dans les OURS Fi “dhrbte DANS BE PASTONR., 4. 525 2 hsoereramuesepe tbe 108107 _ d. ‘enres et espèces européens.................... 107-115
= ‘ e. Espèces nouvelles, rares ou critiques (L).......... 15-16
à (1) La fn de la disposition est à la page 129. à “&
HA TABLE
: Abréviations . B.— Bibliographie. Géogr. — Géographique. ‘Bot. — Botanique. |. M. = Mousses. _ Bryol. — Bryologique. Hép. — Hépatiques.
Cat. — Catalogue. PI. — plusieurs fois ou Crypt. — Cryptogamique. endroits.
Dépt. — Département. Réc. — Récoltées.
… Env. — Environs. Auteurs _ Amann
Fe Méthodes de préparations microscopiques pour l'étude des = Muscinées. XV, 81-83. — Causerie bryologique. XV, 83-86. . — Hypnum Sauteri et Hyp. fastigiatum. XVI, 11-13. — Notice sur une Mycose du sporange des Mousses. XVI, 13. Note sur le Bryum Comense Schp. XVI, 52-53. — Note sur le Campylopus alpinus Schp. XVI, 53-54. — Musci novi rbætici. XVI, 54-55. — Note sur le Brachythecium trachypo- dium Brid. XVI, 55-56. — Etudes bryologiques faites en commun avec M. Philibert en août 1888. XVI. 56-57. — Neuf mousses nouvelles pour la flore Suisse. XVI, 57. — _ Espèces et variétés nouvelles. XVI, 87-91. RL Es -_ diversifolium Br. Eur. XVI, 91-92. — Mnium subglobosum 4 = Br. Eur. XVII, 53-58. 3 : Ar, HW: 5: se
= An observation of the fecundation ot Mosses. IE, 114-115. _ — Analyse de « De Skandinaviska Loefmossornas Kalenda- . rium, If, 26-28. — Journey to Sibiria. IV, 33-M. — A _ proposal of phænological observations on mosses. V, 17-22. — Nécrologie de M. Zetterstedt. VIT, 47-48. — Bryological notes from the Meetings of the Society pro Fauna et Flora Fennica {S. O0. Lindberg). IX, 81-85 (voir 95); X, 74-16, 87-89; XVI, 13-15. — Scandinavian Bibliography in the years _ 1871-1882. X, 104-107; XI, 8-14, 26-47, 61-64, 93-98: XII, 13-15; XIV, 44-48, 62-64, 93-95; XV, 73-80. — Bibliogra- _ phie européenne XI, 44-45. — Musci Galliæ, n° 742.
LL
4e Balansa, B. et Savès, Th.
Musci exotici. XIV, 56-58. Le Bernet, D: = Sarcoscyphus alpinus Gottsche, var heterophyllus. XIE, _ 41-48, 62. — Bibliographie italienne. XII, 31-32. — Une = excursion à la gorge de Salvan. XIII, 42-44. oo Mur, Berthoumteu, abbé fi. ee Note sur quelques Mousses du Bourbonnais. X, 67-69. —
LA à
NN + 1 he AUTEURS ee 67
Glef analytique des mousses pleurocarpes de la flore française _ à l'état stérile. XII, 1-11. — Deux mousses nouvelles pour la France. XII, 60-61. Berthoumieu et Du Buysson. Catalogue des muscinées du Mont-Dore. XIV, 25-29. Bescherelle, Em. Bibliographie exotique. 1, 29-39, 40-43, 60-62; IT, 46-47, 115-118; III, 30, 74-18: IV, 13-15, 60-61; V, 77-78; VI, 86-90; IX, 11-13; X, 39-60: XII, 77-79. —: Biblio- ‘ graphie. I, 39-40, — Bibliographie des hépatiques exo- tiques. If, 9 — Note sur un Phascum pleurocarpe de la asmanie. II, 29. — Note sur deux espèces nouvelles de mousses du groupe des Pterobryella de la Nouvelle-Calédonie. . V2 90-31. — Mousses nouvelles du Paraguay de Balansa. V, 57-58. — B. universelle. V, 76-77. — Fiorule bryologique _ de Nossi-Bé. VII, 17-93, 33-40. — Ephemerum Philibert …_. Besch. VIII, 48-49, —_B. belge. X, 86. — B. italienne. XI T8. Liste des mousses du Paraguay de Balansa. XII, 17-19. _ Besnard, Aug. - Mousses des environs de Saint-James (Manche). XIII, 2-9. à Boulay, abbé N. de Notice sur les travaux bryologiques de Prost dans les envi- _lons de Mende (Lozère), région du Plateau-Central, I, 20-98. — Observations sur quelques mousses du XI: fascicule des usCi Galliæ., Il, 49-23. — L'Orthodontium gracile. VII, 84-85. — Voir Le Dartec et Boulay. Breidler, J. Bryum Reyeri nov. sp. XV, 33-36. Di on Brin et Camus, F. | AR pe de Bryologique sur les environs de Cholet. V: 60-94; VE
.
. Britton, Elisabeth G. ue Grimmia torquata Hornsch. fertile. XVI, 38-39, 64 — Grim- ; Tia Hartmani Schpr. in fruit. XVII, 16. nr es _Brotherus V. F. .
Excursions bryologiques en Caucase. VII, 49-58,
. Camus, F. s
Note sur les mousses et les hépatiques de l'Ille-et-Vilaine. » 33-42 (voir 96). — Voir Brin et Camus. |
\ Cardot, J. | F _ Note bryologique sur les environs d'Anvers. IX, 87-90 ; X, - 11-173; XI, 24-26. — Hypuum (Gratoneurum) psilocaulon qd Ov. X, 55-57 (voir ib. 69-71). — Notes sphagnologiques. XI, … BES6. — L'Andreæa commutata Limpr. XE 87-89. — Deux Qousses nouvelles. XIE, 21-28. — Sur le Bryum catenulatum Fi Schp, XII, 28-29, — Note sur les récoltes bryologiques du
ent
JD re re. ABLE à frère Gasilien dans le Puy-de-Dôme etle Cantal. XHIT, 37-41. = — Mousses récoltées dans les îles de Jersey et de Guernesey. XIV, 1-4. — Didymodon subalpinus (De Not.). XIV, 21-22. — Bryum cymbuliforme Card, XUF, 27-28; XIV, 22. — Biblio- Ha exotique. XIV, 91-93. — Le Zygodon du Rigi. XV, 22... 500 © — Note sur une Fontinale du Rhône. XV,13. — Hypnum circinale Hook. XVIL, 17-18. — Un Grimmia hybride. XVIE 18-19. — Nouvelle. XVIF, 32. — (Voir Renauld et Cardot). Carestia, À. Voir Massalongo et Carestia AR LA Chauré, Jean Les plantes et la mousse. X, 57-58. ; | ; Chaussegros, P. Moyen d'utiliser la mousse. X, 58. Me Chevallier, L. Nouvelles localités du Sphærocarpus Michelii dans la Sarthe. IV, 19-20. : Cogniaux, Alfred Bibliographie des hépatiques. Il, 10-11, Corbière, L. Muscinées nouvelles pour les environs de Cherbourg. XII, 58-60. — Weisia Alberti Corb. XVI, 33-35. — Les Fos- . sombronia du département de la Manche, avec 1 pl. XVI, 4-6. — Grimmia orbicularis var. Therioti Corb. XVII, 20-21. Leptobarbula berica Schp. trouvé en Normandie, XVII, 22. és . Crié, L.. ja = Note sur un cas tératologique offert par une hépatique = (Frullania dilatata Nees). IV, 3-4. — Sur quelques stations où = Sphærocarpus Michelii dans l'ouest de la France: IV, 6-7. Culmann, P. “A Piychodium erectum sp. nov. XI, 89. Debat, L. a Re = Deux mousses nouvelles ? VII, 41-43. — Note sur l'Hypaum _ psilocaulon de M. Cardot. X, 69-71. Et CU ae … Delogne, C.-H. Bibliographie belge. II, 13-14. hits Demeter, Ch. — Entodon cladorrhizans, Scheicheri et Transylvanicus. XIE, 83-89. — Cynodontium Schisti (Wahlenb.) Lindb. en Tran- _sylvanie. XV, 60. 4 re Re ni | De Notaris. AR à = Bibliographie italienne. IF, 45-16, 31-32, 47-48. atuit LS NE. Ne P0l Me te ue Bibliographie exotique. XVII, 30-34, 62-64.
Du Buysson, R., voir Berthoumieu et Du Buysson. Duby-de-Steiger.
Note sur les Hypnum polymorphum Hedw., H. stellatum Schreb., H. chrysophyllum Brid. et H. Sommerfeltii Myr. 1, 49-50. — Note sur les genres Eriopus Brid. et Mitropoma Duby. VII, 85-87. ;
Dumas-Damon Supplément au catalogue des mousses du Puy-de-Dôme, récoltes de 1889. XVI, 92-94. Du Noday, Olivier Notes bryologiques. XIIT, 9. Dutertre, H. . Notes bryologiques sur Amélie-les-Bains et ses environs. XV, 6-8. — Notes bryologiques sur Alençon et ses environs.
XV, 65-71.
Fergusson, J.
Notes on some British mosses. VI, 25-26.
Geheeb, Adalbert.
Sur une petite collection de mousses d'Australie récoltée par un amateur. ILE, 2-4. — Deux nouvelles espèces de mousses européennes. III, 6-7. — Bibliographie exotique. _ D,41-492: IV, 15-16, 46-48, 69-70; V, 62-63; VI, 77-86; 85-86, 90-95; VIX, 5-13, 58-64, 87-91, 94-94. — B. allemande. ILE,
48, 95: IV, 93. — B. suédoise. HE, 31; IV, 26-27; V, 11-12, 64%. — B. irlandaise. II1,43-44. — Notes sur trois espèces. 111, 68. B. française. LIL, 93: V, 47-48. B. norvégienne. IL, : _ 93-95, — Notes sur quelques mousses rares où peu connues. IV, 2-3, 18-19, 41, 49-51; V, 98, 84-85; VI, 14-15, 81-83. — — Note sur le Weisia Ganderi Jur. IV, 4-3. — Note sur l'Hyp- um turgescens. IV, 7. — Sur les nouvelles mousses décou- _Yertes par M. Breidler dans les Alpes de la Styrie. IV, 20-22; : V, 29-20, — ei de la Lungovie. VI, 8-11. — B. belge (Sphai- _gnes). IV, 26-27. — Sur deux intéressantes variétés de Plagio- thecium denticulatum L. IV, 42-43. — Sur quelques nouvelles : espèces de mousses d'Australie et d'Afrique. IV, 43. — _B. européenne. IV, 48; V. 18-80; XIII, 9-12. — Sur quelques Nouvelles espèces de mousses antarctiques. IV, 52-53. — B. sibérienne. IV, 68-69; VII, 13-14. — B. russe. IV, 70-75. _— B. autrichienne. IV, 77-78, 92-95; V, 44; VI, 29-30; VI, 30. = BR, des Sphaignes. IV, 94-95; V, 14-15. — Surune
19-43: 44-47, 89-69, 91.92: IV, 11, 61-64, 73-17: V,49-14,46 41, 63 94-05: VI, 47: VIE, 98-29. — Nouvelles. III, 16, 31,
70 TABLE — Une nouvel.e espèce de mousse d'Europe et sa relation avec une espèce d'Afrique. VI, 33-37. — Une nouvelle espèce bré-. silienne du genre Daltonia. VI, 66-67. — Une petite collection _ de mousses portugaises. VI, 73. — B. hongroise. VIT, 15-16.
— Note surle Weisia Welwitschii Schpr. VIE, 45. — B. an- glaise. VII, 45-46. — Voir Hampe et Gebeeb.
Gillot. Liste des muscinées récoltées en Corse pendant la session
de la Société botanique. V, 8-10.
Godelinais, l'abbé de la Mousses et hépatiques d'Ille-et-Vilaine. VIIE, 57-72, 104-111; : IX, 6-9. ; a Gravet, F. Barbula sinuosa Wils. I, 5-7. — Barbula nitida Lindb. I, 19-920. — Bibliographie belge. I, 43-46 ; IT, 12-13; IX, 79; XIV, 45. — Revue de la flore bryologique de Belgique. I, 56- 57; III, 40-41, 73-74. — Ouvrages sur les Sphaignes. IIL, 12, 64; VIII, 85-87 ; IX, 78-79; X, 14, 40, 73-74, 89; XI, 91-92; XII, 48, 79; XIV, 14-15, 30, 33-42; XV, 45-46, 60-62; XVII, 49, 29-30, 61-62. — Bibliographie hollandaise. III, 43-14; X, 60. — B. danoise. III, 63-64. — B. européenne. IV, 11-12; X1, 76; XII, 79; XV, 13-16. — B. exotique. IV, 23-25; XIV, 80; XV, 60. — Liste de mousses rares ou nouvelles pour la flore belge. IV, 85-87; X, 90, 103; XI, 7-8. Note sur le pus Sphagnum. V, 28-29. — B. anglaise. VI, 31. — . allemande.VIH, 14-15, 31, 46-47; XIII, 12-13. B. italienne. X, 12-44; XII, 109, — Enumeratio muscorum europæorum.
X,17-40. — B. scandinave. X, 40; XV, 13. — Notices bryo-
1 pe X1, 27-98; 72-73, 89-90; XII, 61-62. — B. suisse. XI, 79. — B. sibérienne. XIII, 29-30. — Bibliographie. XV, 44-46. — Sur la couleur des Sphaignes. XVI, 35. — Ques- _ tion bibliographique. XVI, 95. — Les fibres des cellules mé- _dullaires des Sphagna cuspidata. XVII, 21. - | Groenval, A.-L. : Remarques sur quelques formes du genre Orthotrichum. XV, 2-6. | | 5e Hampe, E. et Geheeb, À. Mosci frondosi in Tasmania et Nova-Seelandia a D° O. = Beccari, anno 1878, lecti. VIII, 25-28. Husnot, T. Notre but. I, 4.— Guide du Bryologue dans les Pyrénées. [, 7-10, 57-60; INT, 7-41, 69-73. — Bibliographie universelle. I,
13-14, 99 : Î, 47: LIL, 43: IV, 60: V, 71. — B. européenne.
1, 14-15; IX, 32; XI, 60 ; XIII, 13-15. — B. française. 1,15- 46, 46-48, 63; III, 47-48; IV, 25, 30-39, 48; V, 10-114, 80; VE, 46, 47, 64; VII, 16, 31-32; VIII, 40, 49-50; IX, 31-32, 62- 63, 98: X, 15-16, 74; XI, 15-16, 31-32, 43-44, 78-74, 11-78,
AUTEURS 1H
79: XII, 63-64, 80; XIII, 15-16, 31, 95, 110; XIV, 16, 29-30, 78,91: XV, 47, 95; XVII, 13-14, 32. — Nouvelles. I, 48; IT, 16, 48 ;1IT, 31-39, 48; IV, 80; VII, 32, 47-48, 96; IX, 16, 32; XI, 32, 410 (nécrologie) 110-111 ; XV,96; XVII, 16,32.— Excursion bryologique dans le Guess (Hautes-Alpes). I, 51-56. Cata- logue des muscinées récoltées aux Antilles françaises. IT, 1-5; HE, 57-59, 65-68. — Bibliographie des hépatiques. IT, 11-12, 419; III, 75-80 ; LV, 27-30, 44-46 ; IX, 15-16, 47, 95; X,14-16, 87; XI, 30-31, 78-19, 92; XII, 80; XIII, 16, 44-48, 95-96; XIV, 43, 44, 60-61, 78, 91; XV, 63, 94-95 ; XVII, 13, 14, 16, 31-32. — B. espagnole. IT, 12; III, 64 ; XI, 30. — B. anglaise. Il, 44-15; IV, 27-30; VII, 96; VIIL, 22-923, 40; IX. 29-31, 63; X, 15, 86-87, 89-90, 92; XII, 63; XIII, 30-51; XIV, 43-44, 60. — Session extraordinaire de la Société Botanique de France en 1873. II, 102-104. — B. belge. 11, 118-119; IX, 63- 64; X,74; XII, 63; XII, 31, 110. B. italienne. III, 62-63; VII, 32; XI, 78; XIII, 16,31; XIV, 61-62, 91; XV, 47; XVII, 13. — Catalogue des mousses récoltées jusqu'à ce jour en France. III (1876), 81-91 ; IV. 8-10.—B. exotique. IV, 12-13; VII, 46: IX, 27-98, 19-80; XI, 15,75; XIII, 32; XIV. 16,43; XV, 47, 63,94, 95; XVII, 12-13. — B. de biologie. V, 95. —
B. des Sphaignes. VIT, 111; IX, 32, 63; XI, 15; AH:
XV. 94. — L'Orthodontium gracile. VI, 22.—Barbula nitida Lindb. VIX, 49. — Sphagnum sedoides. IX, 14-15. B. hollan-
daise. IX. 28-29. — B. portugaise. IX, 31. — B. allemande.
IX, 32; XI, 31, 43; XII, 79-K0; XIII, 48; XIV, 90-91; XV,
46-47, 95. — B. russe. IX, 47; XVII, 14. — Eustichia Sava-
tieri Husn. X, 85-86. — Bibliographie. XI, 15; XIII, 109-
410 ; XV, 47. — Les spores des sphaignes. XI, 59. — Bad 0 trichienne. XI, 60-61, 77. — Avis. XI, 80. — B. suisse. XI, 62-63: XV, 62-63, 72; XVII, 43. — B. scandinave. XIE, 146; XV, 63. — Bryum cerinatum et B. naviculare. XV, 44. — . Bryum imbricatum. XVI, 58.— Les Philonotis dioïques, avec pl. XVII, 42-47.
Jaeger, À. |
Conspectus systemalis generum muscorum omnium qe ex operibus et actis Bryologorum conscripsit. If, 102-11
Jæger et Sauerbeck. .
. Conspectus He generum muscorum et summa spe- cierum. VI, 17-95 (voir ib. 48). ; : Jameson, G.
Rhabdoweisia crenulata as a french moss. XVII, 6.
us | Jensen, C. et Gravet, F ee Les variations analogues dans les sphagnacées. XIV, 33-42. Re | Kindberg, Aer s a. ee
ie uisse de la flore bryologique des environs de Kongsvold an Norine KL 20-24. 5 Tab à analytique des Pen 7.
-_ rocarpes européennes. XIF, 24-31. — Bryum argenteum et les
2 “re suivantes. XIII, 41-49. — Cinclidotus falcatus sp. nov.
V,/43. — Contributions à la flore bryologique de la Grèce. XIV, 52-54, 90. | Lie Lamy, E. 4
Simple aperçu sur les mousses et les hépatiques du Mont-
Dore. NL, 93-31, 33-43. — Mousses et hépatiques de la Haute- Vienne. I, 49-101. — Supplément aux muscinées du Mont- Dore et de la Haute-Vienne. III, 49-56. — Deuxième supplé-
_ ment. V. 33-43. — Les publications cryptogamiques de
Lamy. XI, 4141. | . | Le Dantec et Boulay. | Catalogue des mousses des environs de Brest, VIIT, 1-19. ARS Legrand, À. Bibliographie française. III, 14-16. ü Le Jolis, À. Bibliographie. XVI, 71; XVII, 14-16. Letacq, l'abbé À. Bibliographie italienne, XI, 76. | Lindberg, S.-0.
. Genera europæa hepalicarumsecundum novamdispositionem naturalem. IE, 412-414. — Riccia bicarinata nov. sp. IV, #1- 49. — Cinclidium latifolium nov. sp. IV, 68-69. — Tortula Jingulata nov. sp. VII, 40-41. — De peristomio Encalyptæ
_ streptocarpæ et proceræ. VII, 71. — Distinctio Scapaniæ Carnthiacæe Sc. apiculata, VII, 77-78. — Schistophyllum- Orrinov. sp. VII, 97-99. — Sphagnum sedoides found in Europe, IX, 1-3, 14. — Novæ de speciebus Timmiæ observa= __ tiones. IX, 24. — Bryological notes. IX, 81-85 (voir 95); X, 74-16, 87-89: XVI, 13-15. — Pohliæ novæ boreales. X, 5-8. = — De Taylorix acuminata et T. splachnoidi. XI,47-19.— De _ Krauseella C. M. XI, 19. Scalia Hokeri et Fossombroniæ _ scandinavicæ descriplæ. XII, 33-44. — Bryum oblongum. XIII, 33-35. — Sur la Morphologie des mousses. XIII, 49-60, = 87-94, 100-109. — De planta maseula Pleuroziæ purpurcæ. XIV, 17-19. — Hepaticæ novæ lusitanicæ. XIV, 19-21. is Massalongo, C.. | = Sur la découverte du Dumortiera irrigua (Wils.) Nees, en Italie. XI, 6-7. 5 : Massalongo, C. et Carestia, À. “ = Trois espèces d'hépatiques nouvelles pour la région des Alpes-Pennines. X, 402-103. RS A à Morin, l'abbé F. re Liste de quelques muscinées récoltées aux environs de : Dinan (Côtes-du-Nord). XVI, 94-95; XVIE, 6-8.
AUTEURS 73
_ Mueller, C. et Geheeb, A =
Prodromus Bryologiæ Argentinicæ. VI, 90-95; VII, 5-13, e 58-64, 87-91. : | “
Payot, V. es Catalogue des hépatiques du Mont-Blanc et des Alpes- Pennines. XV, 17-24. — Supplément au catalogue des mousses du Mont-Blanc et des Alpes-Pennines. XVI, 22-95. Philibert. : Note sur l'Ephemerum tenerum. V, 26-27, 48. — Note sur la fructification du Trichostomum nitidum. V, 27-28. — Sur deux mousses nouvelles découvertes dans le département de Saône-et-Loire. VI, 62-64, 63-66. — Sur une nouvelle espèce de Seligeria. VI, 67-69. — Notes sur quelques espèces rares ou critiques. VII, 27-28, 43-45; XI, 28-99, 33-37. — Une espèce nouvelle de Neckera voisine du N. Menziezii Hook. et du N. turgida Jur. VIL, 81-84. — Le véritable Thuidium deli- catulum Hedw. et Lindb. trouvé à Vals (Ardèche). VII, 99- 402. — Orthotrichum acuminatum sp. nov. VIII, 28-31. — _ Gyroweisia acutifolia sp. nov. IX, 3-4. — Sur l'Orthotrichum : Schawii. IX, 9-14. — Sur le Leptobarbula berica. IX, 17-20. Une nouvelle espèce de Grimmia (arvernica). IX, 24-27. — Sur quelques hépatiques observées à Cannes. IX, 49-54; X, : 4:5. — Un Orthotrich hybride. X, 8-13. — Les fleurs mâles du Fissidens decipiens. X, 63-67. — Le véritable Trichos- _ tomum nitidum Schp. X, 77-80. — Sur le Thuidium decipiens De Not. XL, 3-6. — Funaria pulchella sp. nov. XI, 41-45. — Etudes sur le péristome. XI, 49-52, 65-72, 81-87 ; XII, 67- 11, 81-83 ; xH, 17-21, 81-86: XIV, 9-11, 81-90; XV, 6-12, 94298. 31-44, 50-60, 63-69, 90-93; XVI, 1-9, 39-44, 67-71; XVI, 8-12, 25-29, 39.42. — Fissidens subimmarginatus Sp. nov. XI, 36-59. — Blindia trichodes Lindb. XE, 90-91 — = Rhacomitrium mollissimum sp. nov. XII, 99-93.— Observation au sujet du n° 742 des Musci Galliæ. XIT. 23-24. — La fructi- _ fication du Didymodon ruber. XII, 89-94. — Barbula Buys- _ soni sp. nov. XIIE, 36-37. — Bryum Corbieri sp. nov. XIV, _ 93-94. —_ La fructification du Grimmia Hartmani. XIV, 49- 52. — Bryum labradorense SP nov. XIV, 55-56. — Bryum. _ imbricatum et B. Comense. XVI, 36-38 (voir ib. 58). — _ Orthothecium Duriæi EL XVI, 51-52. — Sur quelques mousses norvégiennes. XVI, 59-64. — Le Brachythecium latifolium (Lindb.) fertile. XVII, 33-34. — Bryum Roelli sp.
: nov. XVII, 56-59. Ÿ Port D Pin LE Note sur le genre Pancovia. I, 3-5.
| Guide du Bryologue ét du Lichénologue dans les environs
74 ‘, - TABLE
_ de Grenoble. F, 17-19; 11,5-8, 44-46; III, 4-6, 35-40; IV, 22-
23, 54-59, 78-80, 87-92; V, 60-61; VI, 37-40, 74-77; NII,
106-110 ; VIIT, 36-40 ; XVII, 59-60.
: Réchin, l'abbé. - Fleurs mâles du Fissidens grandifrons. XI, 30. Renauld, F.
_ Notice sur quelques faits de dispersion des mousses dans la Haute-Saône. [, 10-13. — Additions à la flore bryologique de la Haute-Saône. I, 36-39; VI, 83-85. — Note sur l'Hypnum
_ Vaucheri Les LIT, 28-29, — Note sur le Neckera Menziezii Hook., Schp. fII, 41-42. — Note sur l’Antitrichia Californica (Sull.). IF, 56-57. — Notice sur quelques mousses des Pyré- nées. IV, 65-68, 81-85; V, 3-7, 29-926, 72-76. 81-84; VI, 26- 29, 40-47, 69-73 ; VII, 2-5, 78-79, 103-106; VIII, 32-36; IX, - 20-24, 90-94 ; X, 80-82; XI, 37-41, 52-54; XII, 31-32, 55-58. . — Une excursion bryologique dans les Pyrénées-Orientales. V, 49-57. — Classification systématique de la section Harpi- dium du genre Hypnum de la flore française. VIII, 73-82, — Notice sur la section Limnobium du genre Hypnum. X, 41- À 52. — Les Sphagnum des Pyrénées. X, 97-109. — Notice sur - un Fontinalis de l'Auvergne, XV, 69. — Note sur une collec- 4 tion de mousses de l'île Maurice. XV, 87-90; XVI, 81-87. raie Renauld, F, et Cardot, J. = Notice sur quelques mousses de l'Amérique du Nord. XII, 11492, 44-47; XV, 69-72; XVI, 10-11. — Enumération des Muscinées récoltées par le D° Delamarre À l'île Miquelon (Amérique septentrionale). XIV, 4-6, — La fructification de J'Ulota phyllantha Brid. XV, 36-37.
Ripart. Encalypta trachymitra nov. sp. IV, 51-52.
| Roxe, E. , De l'utilité de faire connaître l'époque de la: fécondation = chez les Muscinées. I, 2-3. — Des mousses cleistocarpes au FA pos vue de leur réunion en un groupe naturel, autonome, , 33-36.
. Sauerbeck, voir Jaeger.
3% Schiffner, V.
= Note sur le Riella Battandieri Trab. XIV, 43-14. — Biblio graphie européenne (mousses). XIV, 31, 32. — Bibliographie
(muscinées). XIV, 43-44. |
is Schimper, W. P. = Deux nouveaux genres de mousses établis et décrits. II, 17- 19.— Fontinalis Duriæi. HI, 1-2, — Hypnum Goulardi. HE, ND Sphagnum spectabile Schp. 1V,17-18 (voir II, 685
Lei “.
AUTEURS en ne.
Spruce, Richard.
On Marsupella Stableri noy. sp. and some allied species of european hepaticæ. VIII, 89-104 (voir IX, 15). — Voyage dans l'Amérique équatoriale pendant les années 1849-1864. XII, 61-79. — Hepaticæ in prov. Rio Janeiro a Glaziou lectæ. XVI, 33-34. — Hepaticæ Paraguayenses, a Balansa lectæ. XVI, 34-35. ; ts
Stephani, F. ASS
Gymnomitrium confertum Limpr. XII, 19-22. — Hépatiques insectivores, avec 1 pl. XIII, 97-99. — Anthoceros Husnoti nov. sp. XV, 49-50. — Marchantia Bescherellei nov. sp. XV, 86-87. — Dichiton perpusillum Mont. XVI, 49-51. — Deux nouvelles espèces du genre Riccia. XVI, 65-67. 1150
Thériot, J. #4
Fissidens minutulus Sull. XVII, 34-35. — Notes sur laflore
bryologique de la Sarthe. XVIF, 35-39 (voir XVI, 46-47). ne Trabut, L. RUE à
Riella Battandieri sp. nov., avecune pl. XIIT, 35 (voir XIV, + :
FRE — Mousses et hépatiques nouvelles d'Algérie. XIV,
Venturi, G. can, Description des Orthotrichum Philiberti, O. strangulatum et O. fallax. V, 43-45. — Etude sur les Orthotrichum Schu- bartzianum, O. Venturi et O0. urnigerum. VI, 2-8.— Bryineæ ex regione italica Tivolis, Tridentina dicta. VI, 49-62;1 , 61-62. : — Une nouveauté bryologique (Bryum calcareum). VII, 23-26. no. — Notes critiques sur le genre Orthotrichum. SEL 65-76, — : Bibliographie scandinave. VI, 94-95. — Le Thuidium pu chellum de la Transylvanie. VII, 102-108. — Notes sur le“ # Campylopus polytrichoïdes fructifié et quelques autres mousses du Portugal. IL, 96) ; VIT, 19-20. — Une mousse hybride. VIII, 20-22. — Bryum baldense. VIT, 31-32. — L'Orthotri- chum Sardagnanum. VIII, 47-48. — Le Hypnum curvicaule Jur. VIII. 82-85. — La flore bryologique de la Toscane NRE rieure, IX, 46. — Considérations sur le genre Philonotis. IX, 49-47. — Observations sur les Orthotricha cupulata. IX, 54 60. — Dicranoweisia robusta. IX, 61. — Bibliographie autri- chienne. IX, 79. — Barbulæ rurales. IX, 85-87; XVII, 49-53. — Les espèces européennes de Fabronia. X, 52-55. — Bra- = chythecium venustum De Not. X, 61-64. — Monstruosités ” bryologiques. X, 83-85. — Une nouvelle espèce de Fissidens. X, 93-94. — De la Pottia latifolia Schp: X, 95-96. — Notes _sur le genre Potlia. XII, 51-55. — Nouveautés bryologiques. XII, 65-67. — Grimmia sessitana De Not. et G. anceps oul, XI, 94-95. — T'Orthotrichum Rogeri Brid. XIV, 58-60. ne ae 5 Weébelsd : = Didymodon subalpinus (De Not.). XIV, 78.
A) Faute TABLE Vue Bibliographie 1,136, 29-32, 39-48, 60-63; II, 9-16, 31-32, 46-48, 115- _ 419; III, 11-16, 96-28, 30-31, 43-48, 59-64, 74-80, 91-95; IV, 11-16, 23-32, 44-48, 60-64, 69-78, 92-95; V, 10-15, 46- . 48, 62-64, 76-80, 94-95; VI, 16, 29-31, 47, 64, 77-80, 85-95; VII, 5-16, 28-39, 45-47, 58-64, 87-96, 111; VIII, 22-25, 40, 49-55; 85-88, 111 ; IX. 11-13, 15-16, 27-32, 47, 62-64, 78-80, 94-93: X, 13-16, 40, 59-60, 73-76, 86-90, 404-107; XI, 8-16, 30-39, 43-47, 60-64, 73-79, 91-95 ; XII, 13-15, 48, 62-64, 77- = 80: XIII, 9-16, 29-32, 44-48, 79-80, 95-96, 109-110; XIV, 44-16, 99-39, 43-48, 60-64, 78-80, 90-95; XV, 13-16, 44-47, 60-63, 72-80, 94-95; XVI, 13-16, 45-48, 64, 71-80, 95-96 ; _ XVII, 12-16, 29-32, 47-48, 60-64. — Deux publications pos- _thumes de A. Roese. A. Geheeb. IV, 75-71. — Question bibliographique. F. Gravet. XVI, 95.
is Correspondance Botanique - Liste des jardins, des chaires, des musées, des revues et
des sociétés de botanique du monde. VIIF, 49.
Décès
--Anderson, 1877. V, 32. Juratzka, 1878... VI, 16. Aongstroem, 1879 VI, 32 (VII,2). Kaiser, 1877... IV V, & Boissier, 1885... XII, 95. Lamy, 1886...... XII, 110-111. Braun, 1877... IV, 48, 64; Lopalt..,..ssies Rd “ht 7e x. ee Lesquereux, 1889 XVI, 48. Brongniart, 1876. ILE, 32 (IH, Lindberg, 1889... XVI, 48 ER Le a 31, 95). Lorentz, 1881... IX, 16. Buchinger, 1888. XV, 80 Malbranche, 1888 XV, 64. Delamare, 1888.. XV. 80. Moore, 1819... VI,64 (VIL,2).
_Demeter, 1890... XVII, 48. Pelvet, 1882..... 1X. 96. De Notaris, 1877. IV,32; V,2. Pérard, 1857.... XIV, 80.
- Duby, 1885... XV; 51, PiIrOS 1887 UE XIV, 80, 95; Durieu, 1878.... V,48. X VIE, 17 Duterte, 1887.... XIV, 95-96. Priem, 1876...... IV: V7 Fiorini-Mazzanti, VI, 64 (VII, Ripart, 1978. VI 106,
:« 1879. 2 Roesé, 4873::..42: TV, 16 Gallée, 1579... NE, St (VE, Roussel, 1874... 11, 16,32, 104 ASE D: : 2); VIU, 57- Sauerbeck, 1882. D à Cras à 58; IX, 33- Scheutz, 1889.... XVI, 48 ON Us 34. Schimper, 1880... VII, 47 Godelinais (de la) XVI, 48 Schoenefeld, 1875 II, 104. 1889. Silbermann ..... V,2.
Hampe, 1880... VIII, 55-56. Sullivant, 1873... VI, 78. Hohenacker, 1874 II, 16. ‘Thüper, 1870-7222 JE, 104 J IV, 80; V, 2. Trouillard, 1888. XV,64.
ne 48. + IN Mes AUS. : se Hs 3e
Winter, 1887... XIV, 80. - etterstedt, 1880. VIL, 47-48.
_ mann, A. Mousses de l'Afrique méridionale. VII, 11
EXCURSIONS, VOYAGES | . à IX, 23. — Geheeb dans la Norvège ct la Suède. VII, 48. —
Goulard. Y, 32. — Husnot. T, 32, 48. — Rehmann dans 5 l'Afrique australe. V, 14; VIT, 111. — Roze, I, 48. a.
Exsiccata, herbiers à vendre ou vendus, mousses à échanger. FOURS
Balansa. Mousses du Paraguay distribuées en 1884. XIE 17-19; XIV, 56. — Balsamo et de Notaris. Musci mediola- nenses exs. Il, 46.— Baudouin. Herbier cryptogamique. IV,48. — Brongniart. Bibliothèque et herbier. LEE. 95. — Brothe- rus, V. F. Musci Fenniæ exsiccati. XIV, 46. — Buddie’s Hortus siccus. The mosses, S. 0. Lindberg. XV, 75 (voir XIV, 47). — Cardot, J. Collection de Sphaignes de l'Europe et de l'Amérique. XVII, 32. — Etienne. Mousses de la Normandie (exs.). XVIF, 22. — Fendler. Musci venezuelenses. VII, no FR — Gander. Mousses, hépatiques et lichens du Tyrol. IF, 32. — Gravet, F. Sphagnotheca belgica, herbier des sphaignes de Belgique. IV, 26. — Hampe, E. Mousses exotiques, ILE, 31. — Hartman, R. Bryaceæ scandinaviæ exsicc. X, 106- 407. — Collection de mousses de la Nouvelle-Zélande, 1886. XIV, 48, — Husnot, T. Musci Galliæ. II, 16, 19-25; VII, 16: VIII, 24; IX, 48,62-63; XI, 32; XII, 23-24, XIII, 44; XIV, 32, 48; XV, 80; XVII, 6. Musci Galliæ
in° 264, XIV, 58; n° 401, XVII, 6; n° 402, IT, 69; n° 422, LIL, 58; n° 491, HI, 50; no 505, II, 20 ; n° 508, IE, 68; no 513 et 5132,519, 599, 530, IL, 20-93; n°592, X, 46: n°593, X, 44: n° 619, VIII, 75; no 693, X, 50; no 742, XII, 23-24, et XIII, 44; n° 747, XI, 40, n° 767, XII, 86. Genera Musco-
* rum europæorum exsicc., |, 48. — Jæger, herbier des
mousses : énumération des diverses collections de mousses européennes et exotiques. V, 15-16, 32. — Kaurin, C. Collec- tion de Brya et Webera norvégiens. XE, 47-48. — Keck = Collection de mousses exotiques. IIE, 32. — Lesquereux (
. collections de). XIE, 95. — Limpricht. G. Bryotheca silesiaca. VI, 95. — Lindberg, S. O. et Lackstroem. Hepaticæ scandi- navicæ exsiccatæ. XI, 8-9. — Lorentz, voir C. Mueller. - Marie. Mousses de Mayotte et de Nossi-Bé. XII, 80. -
Mueller, G. Mousses de Bolivie récoltées par P. G. Lorent II, 46. — Rabenhorst, L. Bryotheca europæa. Di Laubmoose Europa's. IV, 11-42; VII, 75; n° 25, II, 55; n° 206, IE, 84; n° 400, VI, 69: n° 5717, II, 72, n° 677, Vil,
84: n° 692. Vi, 71; n° 855, I, 53; n° 1175, XII, 95.
Les sphaignes du Bryotheca, voir XVI, 16. — Reh-
— Roussel. Bibliothèque et herbier. II, 32, 48, 104. — Sac- cardo. Musci Tarvissimi exsicc. IE, 48. — Sauerbec . Herbier des mousses et des hépatiques. XI, 16, 95. — Savè
RS
410 Pr "TABLE . Musci et hepaticæ Novæ-Caledoniæ. XIE, 17-19; XIV, 56. — Schimper, son herbier. VIL, 80. Le Bryologia Europæa. 1, 48. _ — Sillén, 0. L. Musci frondosi scandinaviæ exsicc. X, 107. — … Underwood, L. M. and Cook, O0. Hepaticæ americanæ prepa- red by. XVII, 64. — Warnstorf, C. Sammlung Deutscher Lebermoose. VII, 46-47. Deutsche Laubmoose. IT, 104; HE, * O2; VII, 14-15. Sphagnotheca europæa. Europæiche - Torfmoose. X, 40; XV, 61; XVII, 30. — Zetterstedt, J. E. = Les doubles de l’herbier. XII, 95. Mousses de Scandinavie et _ des Pyrénées. XV, 32. . Echanges : — Alexandre, à Alençon (Orne). Fungi. IF, 32. — Amann, à Davos (Suisse). Mousses XIV. 95. — Boulay, à _ Lille (Nord). Mousses exotiques. XIE, 95. — Cardot, J. à _ Stenay (Meuse). Mousses exotiques. XIV, 48. — Corbière, = à Cherbourg (Manche). Mousses et hépatiques. XV, 48. — Correns, E. Haute Engadine (Suisse). Mousses XIH, 96. — : Cummings, Clara, à Massachussets (Elats- Unis d'Amérique). Mousses et hépat. XV, 94 — Fitzgerald, à Viareggio (Italie). Mousses, VI, 64 — _ Hommey, à Séez (Orne). Mousses. V, 16. — Kiaer F., à Christiania (Norvège). M. exotiques. V, 16. — Roumeguère, à = Toulouse. M. et hép. exotiques. V, 42. — Sanio, G., à Lyck _ (Ost-Preussen). Phanérogames et cryptogames. II, 32. — = Sardagna M. et Phanérogames. X, 93. — Smith, à Arbroath _ (Ecosse). Mousses. XII, 64 — Sordelli, F.. à Milan. _ Mousses. V, 16. — Britton, E. G. Grimmiées. XVII, 16. as Géographie Principes généraux de la distribution g'ographique des mousses. Boulay. IV, 31. — Etudes de la distribution géogra- _ phiques des mousses de France au point de vue des prin-
_ cipes et des faits. Boulay. V, 10-11. — Forsoeck till analy- = tisk behandling of vaext formationerna. R. Hult. XIV, 47-48.
Hépatiques
a. ANATOMIE, BIOLOGIE.
= Om blommorna hos skandinaviens bladiga lefvermossor (Jungermanniaceæ foliosæ). E. V. Ekstrand. XN, 18-79. — : Om groddbildningar hos de, bladiga lefvermossorna. E. V. Ekstrand. XNV,11.— Contributions à la biologie des hépatiques. Mouvements hygroscopiques dans le thalle des hépatiques marchantiées. 0. Mattirolo. XNIL, 15. — Sopra alguni movi- menti pont nelle Epatiche Marchantieæ. 0. Mattirolo XVI, 79. — Hépatiques insectivores, avec 1 pl. F. Stephani. XIL, 97-99. — Ueber das Laengenwachsthum und den Geo-
a,
“aberlandt. XVA, 1278.
opismus der Rhizoïden von Marchantia und Lunularias
b. BiBcocraruie.
Bibliographie. HIT, 75-80 ; IX, 47; XVII, 32 — Traités : énéraux et flores d'Europe. III. 75-77. — Flores régionales. HI. 77-80. — Hepaticæ Europæ. Jungermanideæ Europæ | post semiseculum recensitæ, adjunctis Hepaticis. B. C. 5 Dumortier. T1, 10-11 ; IV, 48. — Hepaticæ europææ exsiccatæ. à Gotische et Rabenhorst. n° 467, IX, 41 : n° 648, VIII, 101, 103.
Allemagne. — Bibliographie. IIT, 79-80. — Die Lebermoose Deutschlands, OEsterreich und der Schweiz. Sidow. IX, 47. — Brandenburg, Moosflora der Provinz. V. C. Warnstorf. XIII, 12-13. Hercynica, Flora. E. Hampe. HI, 91-92. — Ostfries- lands, die Laub-und Lebermoose. C. E. Eiben. XVII, 15. — Schlesien, Kryptogamen Flora von. G. Limpricht. IV, 61-64; VIIL, 87. — St-Goar, Die Laub-und Lebermoose in der Umge-
end von. G. Herpell. V, 12-13. — Thuringe, Laub-und
bermoose. H. Lucas. V, 63. — Weitereau, Laub-und
Lebermoose. G. Ross. V, 14. Sammlung deutscher Leber- moose. C. Varnstorf. VII, 46-47.
Autriche-Hongrie. — Die Lebermoose Deutschlands. Oes- terreich und der Schweiz. IX, 47. — Neue und Kritische Lebermoose. G. Limpricht. — Boehmen, Beitreage zur Litera- turgeschichte und Verbreitung der Lebermoose in. J. Dedecek.
VII, 30. — Boehmens, die Lebermoose. J. Dedecek. XIV, 44. — Oberoesterreichs, Beitrag zur Kryptogamen-Flora. A. Loitlesberger. XNI, 79. — Styrie, Hépatiques en. VII, 411. — Tatra, Die Lebermoose der hohen. G. Limpricht. IV.77-18; VIE, 111. — Tatrenses, Hepaticæ. O. rozmieszezeniu watro- bowcow w Tatrach. 1gn. Sxyszytowicz. (XIE, 93); XII, 16. Belgique. — Bibliographie. HE, 79. — Voir Hepaticologia . gallica. — Note de cryptogamie. C. Delogne. IX, 63-64. France. — Bibliographie. [II, 78. — Hepaticologia gallica. Flore analytique et descriptive des hépatiques de France et _ de Belgique. T. Husnot. I, 105; INf, 78; (VII, 32); VILLE, 24,
- — Hepaticæ Galliæ opaques de France et de diverses
contrées de l'Europe). #,
_ Uque des Hépatiques du. T. Husnot. IX, 47. — Est, Flore Cryptogamique de l'Est (Mousses, Sphaignes, EÉPAUneMS Boulay. I, 15: III, 78. — Ouest, sur ques stations, du Sphaerocarpus Michelii dans l'— de la France. L. Crié. IN,
5-7. — Sud-Ouest, voir Gironde..— Alpes-Maritimes, sur
1-5. — Calvados, Lejeunea ulicina Tayl. dans le. VIE, 54. — Côtes-du-Nord, liste de quelques muscinées récoltées
— Gironde et du Sud-Ouest, essai d'un catalogue des hépati- ques de la. De Loynes. XIV, 78-19. — Haute-Savoie, catalo- Sue des hép. du Mont-Blanc et des Alpes-Pennines. V. Payot.
HÉPATIQUES A
usnot. VII, 24; X, 163; XV,80, 94; XVII, 16 ; n° 86, IX, 93. — Nord-Ouest, Catalogue analy-
Dogue hépatiques observées à Cannes. Philibert. IX, 49- a À,
aux environs de Dinan. 1° Hépatiques. F. Morin. XVI, 94-95. à
80. ri TABERS XV,17-24. — Catalogue des hép. du Sud-Ouest de la Suisse et de la Haute-Savoie. A. Bernet. XV, 72. — Haute-Vienne Fe el) hépatiques de la: E. Lamy de la Chapelle. X1, 84- MT; HI, 78; V, 41. — Maine-et-Loire, notice bryologique sur. es environs de Cholet. Brin et Camus. Hépatiques : VI, 12-14. — Manche, les Fossombronia du dép. de la. L. Corbière. XVII, 1-6. — Mayenne, voir Sarthe. — Mont-Dore, voir Puy- de-Dôme. — Morbihan, catalogue des hép. observées dans le. - Arrondeau. 1, #1 ; HI, 78. — Moselle, monographie des hép. du dép. de la. Kremer. I, 47; If, 78. — Normandie, liste des-espèces d'hép. qui ont été observées en. De Brébisson. I, 47: NI, 78. — Puy-de-Dôme, simple aperçu sur les mousses et hép. du Mont-Dore. Lamy de la Chapelle. Hépatiques : IE, 87-43 ; III, 54-55, 18: V, 40-41. — Pyrénées, The musci and . hepaticæ ofthe. Spruce. HI, 78. — Hépaticæ pyrenaicæ circa = Luchon crescentes. E. Zetterstedt. III, 93 (KV, 76). — Sarthe et de la Mayenne, observations sur la flore cryptogamique de la. L. Crié. Il, 78: — Sarthe, nouvelles localités du Sphæro- carpus Michelii dans la. E. Chevallier. IV, 19-20. : Iles Britanniques. — Bibliographie. IT, 71-78. — British Hepaticæ, containing descriptions and figures of the native species of Jungermannia, Marchantia and Anthoceros. B. Gar- rington. I, 11-12, 419. — Hepaticæ britannicæ exsiccalæ. _ B. Cavrington and W. Pearson. N, 64; VI, 95-96 ; X, 60. — = À new British Hepatie (Lejeunia Rossetliana Mass.). W., Pearson. XVII, 15. Ireland. — Report on Irish Hepaticæ. David Moore. LE 97-28. — Hepaticæ in Hibernia lectæ. S. O0. Lindberg. W, 419-4145 TUE, 43-44; XV, 75. — Hepaticæ of Co. Wicklow. . Mac Ardle. XNH, 15. ÉLUS Na 0 Italie. — Bibliographie. IE, 48 : TN, 78-79. — Epaticologia ilalica, repertorio della. C. Massalongo. XUE, 95. — Appunti statistici sull'Epaticologia italica con relative indicazioni fisio- grafiche. C. Massalongo. XIV, 61. Epatiche italiane, Osser- = vazione critiche sulle specie e variela di — create dal De = Notaris. Massalongo. XV, 94-93: XVI, 79. — Sur la décou- … verte du Dumortiera irrigua (Wils.) Nees en Italie. C. Mas- _ salongo. XI, 6-7. — Contribuzione all’Epaticologia Italiana. . Ugo Brisi. XVII 81. — Alpes-Pennines, voir Haute- © Savoie. — Alpi Pennine, Epatiche delle —; ulteriori osser- _ vazione ed aggiunte. GC. Massalongo ed À. Carestia. IX, 95. — Alpes Pennines, trois espèces d’hépatiques nouvelles pour la région des. C. Massalongo et À. Carestia. X, 102-103. — Çalabria, Sopra alcune Épatiche raccolle in. G. Arcanñ- … gel. XVII, 15. — Romana, Prima e secunda contribuzione all’ Epaticologia. Ugo Brixi. XVI, 77; XVII,43. — Sardinia, hépatique nouvelle. F. Stephani. XI, 30.— Toscana, Appunti di epaticologia. C. Rosetti. XVI, 79. CE
UE
HÉPATIQUES 81
Portugal. — Ueber cinige Lebermoose. F. Stephani. XIV, 44.— Hepaticæ lusitanicæ novæ. S. O0. Lindberg. XIV, 19-91.
Russie. — Bericht ueber eine in hepatologischer hinsicht auf den Kurischen halbinsel und an der Duena ausgefuchrte excursion. Bruttan. XVI, 78.
Péninsule scandinavique (et Fennia pr. p.). — Hepaticæ scandinavicæ exsiccatæ. S. O. Lindberg et E. Lackstroem. XI, 8-9. — Anieckningar oefver Skandinaviska lefvermossor.
E. V. Ekstrand. XV, 11-18. — De Skandinaviska arterra af
slaegtet Scapania bland lefvermossorna. J. G. Théel. XI,47. Norvège. — Sur la fructification du Marsupella revoluta
Dum. Philibert. XVII, 33-34. — Scapania Kaurini sp. nov.
Ryan. XVII, 14. Nr pe — Hepaticæ Kinnekullenses. J. E. Zeiterstedt. N, Suisse. — Die Lebermoose Deutschlands, Oesterreichs und
der Schweiz. Sidow. IX, 47. — Suisse et de la Haute-Savoie, Se catalogue des hépatiques du Sud-Ouest de la. H. Bernet. XV,72.
Hépatiques extraeuropéennes. — Flores exotiques. IIT, 80. — On Anomoclada, a new genus of hepaticæ, and onits allied genera, Odontoschisma and Adelanthus. R. Spruce. IV, 28- 30. — Blepharidophyllum gen. nov. Aongstroem. IV, 25. — -Cephalozia, Monographie. Spruce. VIIT, 56. — Die Gattung Lejeunia im Herbarium Lindenberg revirdit von Stephani. XVII, 31-32, 48. — Hepaticarum species novæ vel minus
cognitæ (Mastigobryum). Stephani. XIV, 44. — Myriorrhyn- pe
chus, voir Sandea. — Sandea et Myriorrhynchus, nova hepa- ticarum genera. Lindberg. X, 14; XI, 78-195; (XV, 76). — Observationes. de exoticis quibusdam hepaticis. Schiffner. XIV, 31. — Hepaticarum species novæ vel minus cognitæ.
Stephani. X, 87: XII, 80; XIII, 47-48.
Afrique. — Atlas de la Flore d'Alger. Battandier et Trabut. L
XIV, 16. — Algérie, mousses et hépaliques nouvelles d'. XIV ; 12-43. — Hepaticæ knysnanæ (capenses). H. Pearson.
XIV, 91. — Hep. natalenses. H. Pearson. XII, 95-96. : Amérique du Nord. — North America, North Mexico, cata- logué of musci and hepaticæ of. Clara Cumings. XV, 9%. Groenland, Hépatiques du. X, 105. Hepalicæ americanæ L. M. Underwood and 0. Cook. XVII, 16. — Hep., Notes on. — M. Underwood. XVII, 16. |
. Antilles. — Santo-Domingo et Dominica, Hepaticæ ex insu-
lis —, quas collegit PRgers. Stephani. XVI, 45. — Portori-
- censes, Hepaticæ. F. S
_ Hepaticæ. IV, 25. | ù Rides re “À ique méridionale. — Amazonicæ et Andinæ, Hepalicæ.
_ R. Spruce. (X, 91); XIII (32), 44-47. — Americanæ- australes
_ Hepaticæ novæ. É. Bescherelle et C. Massalongo. XIV (16), :30-31.— Brésil, Hepaticæ in prov. Rio-Janeiro a Glaziou lectæ
SAT MU AE
tephani. XNI, 16. — Iles des Perles, è
FLE TABLE
. R. Spruce, V, 33-34. — Brésil, espèce nouvelle. XV, 86-87. = Paraguayenses, Hep. a Balansa leciæ. F. Stephani. XIV, 58. _ R. Spruce. XV, 34-35. — Terra del Fuoco, Epatiche della. Massalongo. XII, 11-18. — Magelhaens Sund, Porte Famine
Hepaticæ. J. Aongstroem. AV, 23-24. Asie. — Musci Asiæ borealis. Beschreibung der von den =: Schwedishen Expeditionen nach Sibirien in den Jahren 1875, _ und 1876 gesammelten Moose. Erster Theil, Lebermoose. … Lindberg und Arnell. XVII, 12-13; voir XVI, 14. — Bornéo, __ Épatiche di, —raccolte dal D" O. Beccari nel ragiato di Sara- __ wak. De Notaris. I, 9, 16; IE, 80. — Javanicarum, Synopsis __ hepaticarum, adjectis quibusdam speciebus hepaticarum novis _ extrajavanicis. Van der Sande Lacoste. TK, 80.
Australie. — Hepaticæ Australiæ. Stephani. XIV, 80. —
_ Novæ Caledoniæ, Hepaticæ. Stephani. XIV, 58. New South e
Wales, List. of Hepaticæ collected by T. Whitelegge in — de
_ B. Carrington and W. Pearson. XV, 63.
C. ESPÈCES MENTIONNÉES COMME RÉCOLTÉES DANS LES DIVERS PAYS ET RÉGIONS.
Europe. — X 14-15; XI 15; XV 75. _ Allemagne. — X 102; XIL 40; XIV 61. Bade XII 42. Fich- _ telgebirge VIII 99. Environs de Hambourg XII 36. Hercynie ; Le XII 42; XIV 18. Riesengebirge VIII 98, 101, 103. Silésie XII 36, 42. Sudètes I 88. Autriche-Hongrie. — XIV 61. Bohème XII 44. Carinthie (Kaernten) VIIL 99. Salzbourg VIII 99. Styrie VIE 414. Tyrol IE 144. Hongrie {Tatra) VII 111. Transylvanie XV 60. _ Belgique. — IX 63-64; X 73, 102; XI 26, 73. Danemark. — X 88; XII 36. = Grèce. — XNI 78. Pa = France. — X 102; XIV 61: XV 49. Alpes-Maritimes XI 37; XVII 5. Ardèche XI 43. Ariège IX 23. Auvergne II 86. Aveyron XVII 2. Calvados VIII 54. Cantal XIII 41. Corse IV 42. Card X137. Haute-Savoie XII 48, 62. Hautes-Vosges IT 88. . Hérault XIV 32. Ille-et-Vilaine IV 6. Maine IV 6. Maine-et-Loire XVII 3. Manche XII 63-64. Mayenne IV 6. Morbihan IV 7; VIII 410 pl. Normandie XII 40. Ouest IV 6; IX 41. Puy-de- Dôme I 89, 91 ; XII 49; XL 41: XVI 94. Pyrénées VIII 99, AOL suiv.; XI6; XIV 8. Sarthe IV 4,6, 19-20; XVII2,5. : Seine-Inférieure IV 6. Tarn-et-Garonne IX 93. Var XI 57.
_ les Britanniques. — IX 16, 80; X 92 pl.; XI 16; XIV 17, 1. — 4° Angleterre IL 41; VIII 54, 88, 97, 98, 99, 104 suiv.; _X16, 91, 92 pl., 102; XI48, 64; XII 36, 40, 42. Galles (Wales) IX 16; X 75, 92 pl.; X116, 48, 80; XIV 17. Jersey, Guernesey,
À ! F Ya |
HÉPATIQUES | us,
et Sercq XIV 2-4. %® Ecosse VIII 55; XI 80; XII 16, 36. —
3° Irlande IV 29; X 102; XI 6; XII 36; XIV 43. rt Russie. — XIV 95. Caucase VII 55; XVI 46. Finlande IX 82: X 75, 88 pl.; XI 19, 14 pl., 47; XIL 36, 37, 42; XIII 35; XIV 62-64; XVI 15; XVIL 3. Éniabarg XI 48. CHER" Péninsule Scandinavique.— IX 82; XI 13; XIT 40; XIV 61. Suède IX 82 pl.; X 73, 88 pl.: XI 12, 48, GL-63, 93, 94; XII
6. 49, dt: KIVAL: XV 78: XVT 14. Laponie XT3, 88: KIT:
48, 76, 93; XII 36; XIV 15; XV 13; XVI 14 pl. Suisse. — XIV 61. Valais XIIT 43. | Hépatiques ertra-européennes. XI 92. 1 Afrique. — Algérie V 48; XIII 35; XIV 14; XVI 49.suiv.,
65-67 ; XVII 3, 4. : Fe Amérique du Nord. — X 88; XI 31; XAL 40: XV 75 pk: -: _ Mexique. — IV 30; X 87. Antilles IV 30. Jamaïque XI 15. _ Amérique du Sud. — XMI 102. Am. tropicale IV 29-30; XIII 64 suiv., 68-69, 75,77; XV 75 pl. Am. antarctique XV 73 bis. Brésil XI 79: XIE 40; XV 87. Chili IV 30. Equateur + XII 80. Terre-de-Feu XI145. ce
se — XIII AS. OT. Asie du Sud XV73 bis. AmuretSachalin
: KW78.
_ Australie et Océanie. — XIII 97; XV 75. Nouvelle-Hollande
… XIV 61: XVI 80. Nouvelle-Zélande X 87; XII 402; XEV 61, 80. Samoa et Norfolk. XII 80. Sandwich-XI 14; XVI 14.
de 7 D. GENRES ET ESPÈCES EUROPÉENS. Le _ Anlhoceros. + rigida sp. n. Ldb.. XI44 PICRSE. MT M
constans Ldb.... XIV 20 | Gesia adusta. . Husnoti sp. nov. Clevea, voir Pelto- Qtpi Es ccuvs, SOON. 7 Dis. .esnost ie multilobulus Ldb. XIV 20-21 Dumortiera irrigua Blepharostoma. — Nees découvert.en $ À : palmatum db... XIV 60-61 Italie. . , ss. et #8 6-7 F ds : Pare, È bia = Fossombr'oniæ spe- rs - Môrchii var. cari- CieS +: « ses ras) PET PR ne en coihe «RE :90 Fossombronia me pe Calypogeia, . ù artement de 1 ne Pr ha Mis. XI 2 . Manche........... XVIE LG _cricetorum Raddi. IX 49-54; subgenus Simo= É ÿu XI 1-4 don Ldb........ LS ee 37% cristata Ldb...... XLL 41-43.
_ tichomanis v. re-
Husnoti Sp. n. ; Pr Corb:.s..esesssr \ XVHS
pusilla v. decis : __ piens Corb.......: LV. verrucosa Lindb.…. XVIL 3-5. | Frullania dilatata, Le
|: Illustrazione diu-
_ XIT 40. Norvège V 12; IX 82 pl., X 73 pl., 88 pl. XI11-42,
| XV 73-74 Assam XI T9. Indes XV 95. Japon X 87; XF,
Var. Wondraczeki XII 43-44. D à Dumortieri Ldb.. XIL 39-41.
incurva Ldb...... Xil 37-39.
_ Jungermannia.
Marsup. D
s':
: Stableri s redire
HE:
, Frs nuova varielà
FES 6.0 » 676 à ss...
Éiminomibiun adustum Nees....
confertnm Spr.., obtusum, On... ? suesicum Gott.. Jungermanniæ spe-
s......
badensis Gott.... cordifolia Hook... crenulata Sm.... divarieata v, lati- 4 Mr qu dr A elongata sp, n, LE EN RE Helleri so... _ minwa v. Rues elia De Not. 4 # icularis Mich.. earsoni Sp. n..,. sp. n.
Saccatula sp, n. Ldb
ss...
subdichotoma Ldb
_ ventricosa Dicks. : nagra naers- taoende lefvermos-
| ..... Free
_ Lejeuniæ species…
oltii sp. n. es Rosettiana s
scoperta da Doti, Rosetti in Toscana Massa]. LR] ..... ulicina Tayl....
idozia. Pearsoni sp. n... dr le sp.
ns
: Laphocolen incisa sp,
Madoih. simplicior.… V um. Spr. olivacea sp. n.Spr.
profunda Ldb....
_ revoluta Dum. sur
la fructification du. Philib
5. © did
......
XIV 43,
TABLE
XVII 15: VII #2: X 8
xit 19-22. VUL 54 X 105.
X 88.
IX 82.
IV 85 III 87-88.
XVII 64, XIV 43,
X VI 79. XVII 15. VII 45. VIII 54. X 75.
XI Son VI 92 suiv. VI 97-
100. XIV 19-20
KVIT 33:31 F :
cies R. Spruce.. VOLS cl, - ustulata sp.
23 OPA LEE
MAN, M Pa phia Ldb... Nardia Gray, Spr..
Nardiæ s Nardia (Marsupella) æmula Limp..... Breiïdleri Limp... in Re sp. n.
CIS...
Odontoschisma. .….… Peltolepidis Saule- riæ et Cleveæ, mo- nogra bia præcur- soria
sv...
Peltolepis andis EY gr
Plagiochila porel- JOM0S 4 5 50.42 4 Pleuroziæpurpureæ, De planta mascula Ldb sos ie Levieri Sp. Rodule, Arten, Die Europeaschen — Jack...
Carringtoni
doser e
sp. Soaete sp. n. germana Jack.… Lindbergii G... Notarisii Steph... ke
Riccia (atromar nata Levier), na nuovo specie di. Er cs : BD. D:
ns mme
illosa Moris… Doarté Dick., On. Ldb ..... so... subinermis sp. n. Ricciocarpus natans. soie er ner arcoscyphus Cor Neue Arlen und
Formen der Gat- tung. Limp.......
ire v.
“1X 16505 7
. VIII 89-104 IX
15: VIIT 100- 104. XV 75.
VIII 9 suiv. 88.
XVI 14, IX 82.
XVI 14. IV 28.
IX 47; X. 78 (KV 76). XVI 15.
XVI 14.
XIV 17-19 XVI 78.
(VILA IX 15-16 -
IX 16.
IX 62. XI 92
phyllus.......... XIL 47-48, 62 ;
obcordatus Bergg. IV 7,4. Sauteria, voir Pelto- : lepis.
_ alpina, Utredning
de under namn : af sammanblan- dade former. Lind- BR rade . XI 46. ScaliaHookeri et Fo sombronicæ scan- dinavicæ vivæ des- criptæ. Ldb....…. Hookeri (Lyel)- se ._Scapania, De Skan- dinaviska arterna
XII 33-34. IX 82.
AV 41-42: V 12; VIL 77-78; VIII 89 suiv.; XIL 19-22, 37-39 ;
On Anomoclada, a new genus of hepaticæ, and on its allied pers Odontoschisma and Ade- _ lanthus. R. Spruce. 1V 28-30 Anomoclada mu- 0088. Sp... Blepharidophyllum SD ANT... Calycularia crispu- la M
IV 29 1V 95
XV 95.
Cephalozia, On — (a genus ofhepaticæ
_ itssubgeneraan some allied ge-
nera. Spruce.....
Dichiton perpusil- UNE ML és ben o) yphus g. n. _ Fossombronia cor- bulæformis Gé n. Trabut avec 1 pl. XIV 12,16. … Jungermannia Va- L en NS De Ce XX 105 _ Lejeunia, Die Gat- tung— im Herba- rium Lindenberg revirdit von Ste- DU dre ces
XVI 49-51. nr
LA te
Lepidozia reversa sp. TA TN XVI 80,
_ Marchantia Besche- :
: rellei sp. n. Ste-
phani. LE + En +0.
Mastigobryum, énu-
af slaegtet—bland
Lefvermossorna Hé ii si Apiculata spr.... Scapaniæ carinthia- cæ Jack, Distinc- tio — e Sc. apicu- lata Lindb.......
Southbya. alicularia..... ir tophacea Spr...….
Dre og re Mi- chelii, Nouvelles localités du — dans la Sarthe. Chevallier.......
e. ESPÈCES EUROPÉENNES NOUVELLES. XIV 19-21; XV 49-50; XVII 3°
f. GENRES ET ESPÈCES EXTRA-EUROPÉENS,
mération de toutes les espèces et des- cription des espè- ces nouvelles. Ste- Ranis ss. se Metzgeriae, Mono- aphia. Ldb.... Myriorrhynchus g. _n., voir Sandea. Pellolepis sibirica Ldb CRÉES LL] .. Physiotium, mono- graphie der Le- bermoosgattung. EU CR PTE Pigafetioa g. n-. ; ASS eos. Radula, Die Gat-
ss...
. tung. Riccia mamillaia Te.
Trabutiana St.... Riella sp. n. avec 1 pl.
ss...
tandieri. Sch
Cossoniana sp. n.
avec 1 pl......... Sandea et Myrior- rhynchus , hepaticarum ge- nera.
-Sclerocaulon, sect.
COPPETELEI]
Metzge) # jella g.n. Spr. Zhopsis, On
ss...
cr.
LA
Battandieri
nova
XI 47 VII 48.
VIL 77-78 re 9 A Ne
XIIL 95. IX 23-24.
IV 19-20.
XIV 44 % ne XV 75 $
XVI 14
XIII 80. XII 78
LR. AVI: XVI65-66..
XL 35 : XIVI3-U XIV 12
+
ne 0 TABLE | | A0 g. HISTORIQUE.
re Hepaticologiens utveckling fraon aeldsia tider till och med ne Linné. S. 0. Lindberg. XV 7 9-80. rs:
h. SYSTÈME.
Genera europæa hepaticarum secundum novam disposi- . tionem naturalem. $. O0. Lindberg. I 112-114. — Schema di 4
una nuova classificatione delle Epatiche. Conte Vittore Trevi-
_ san. IN 44-46.
Hybrides, Monstruosités.
= Ueber die Bastarde bei Farnen und Moosen. Klingraeff. 0. XVI 78. — Un Grimmia hybride. J. Cardot. XVII 18-19. — ‘aie Une mousse hybride (Pleuridium Leptotrichum). Venturi. © VHE 20-22. — Un Orthotrichum hybride. Philibert. X 8-13. — Om et nyt fall af acrosyncarpi. $. 0. Lindberg. XV 79. — Monstruosités bryologiques, avec fig. Venturi. X 83-85. — Note sur un cas tératologique offert par une hépatique (Frul- lania dilatata Nees). L, Crié. IV 3-4. — Tératologie des mousses. E. Heckel. XII 15. — Notice sur une mycose du
sporange des mousses. Amann. XVI 13.
Lichens.
© Flore des lichens de la Franche-Comté. C. are XI 48. _ — Préparations microscopiques de lichens. J, Bourgogne père. V 64. Voir Ravaud, Guide à Grenoble. re
+ Liste des Bryologues, renseignements personnels, adresses.
_ Liste des Bryologues de l'Europe. — (I 119) ; III (1876) 17- 25, 33-35 Le TEE : IV 1-2 (S.); V 1-2 (5.); VI4-2($.); VII 1-2 (S.); VILLE 23 (S.). er Vs
ee Liste des Bryologues du monde. — IX (1882) (32), 65-78; .. XI11-2(S.); XIII 1-2 (S.); XV 1-2 (S.); XVI (1889) 17-32. . . _ Renseignements personnels, adresses. — Austin, HI 16.
= Bescherelle, IE 31-82. Boulay, II 4119; IV 32. Cardot, XI 45.
_: De Notaris, XII 64. Kienitz-Gerloff, VII 48. Legrand, FE 104. Lindberg, XII 64. Professeurs de botanique nommés. VIH, 56.
Ms = IL 80. Roze, XII 64. Spruce, V 32 ?Théveneau,
+ Microscope ue Traité du microscope. D: Pelletan, IX 80. — Méthodes de
_ préparations microscopiques pour l'étude des muscinées. à es XV 81-83. — Das Mikromillimeter. X. Schliephacke.
LS
CRE 0 USSÉS | Mousses (Muscinées p. p.).
a. ANATOMIE, GÉOLOGIE, MORPHOLOGIE.
Anatomie comparée. Noterelle brioligiche. À. Bottini. XVI 17. — Sur les homologies des mousses. Vuilmin. XII 140.— Sur la morphologie des mousses. Lindberg. XUL 49-60, 87- 04-100-109. — Europas och Nord Amerikas hvitmossor Mae (Sphagna) jaemte en inledning om utvecklingen och organ- bildningen inom mossornas alla tre hufvudgrupper. Lindberg. : IX 64 : (XV 76). — Bidrag till mossornas morfologi och in= bderdes systematiska staellning. Lindberg. XN T9. — Om proembryots utveckling och bygnad hos slaegtema Diphyscium och Oedipodium. Berggren. XV 77. — Ueber kuenstlich her- vorgerufene Protonembilding an dem Sporogonium der Laub- moose. Stahl. IV 44, 32. — L'appareil reluisant du Schistos- tega osmundacea. Vuilmin. XIV 62. — Evolution des feuilles chez les Fissidentacées. Debat. V 95.—The morphology ofthe leaf of Fissidens. Spruce. VII 54.— Recherches sur le dévelop- ‘ ement des filaments et des lamelles chez les feuilles des Bar- ula, des Pottia et des Polytrichacées. Debat. V 95. — Sopra una particolarita di conformaziône nelle foglie di alcuni muschi. Arcangeli. XVII 14. — Ueber die Stellung der maennlichen Bluethen bei der Orthotrichum-Arten. Groenwall. XNH415— Disposition anomale des périgones dans le Webera annolina. Bescherelle. HE 15. — Sur la Yormation des Anthérozoïdes des hépatiques, des mousses et des fougères. Guignard. XVH 15. Recherches sur l'archégone et le développement du fruit _ des muscinées. Hy. XI 78. — Oefvergang af hanorgan till hanorgan hos en bladmossa. Lindberg. XI 41. — An obser- vation of the fecundation of mosses (Discelium nudum). En jakttagelse af befruktningen hos mossorna. Arnell. II 114- 113: XV 76. — De l'utilité de faire connaître l'époque de la fécondation chez les muscinées. Roze. 1 2-5. — A proposal of. phænological observations on mosses- Arnell. V 11-22; XV 76-77. — De Skandinaviska loefmossornas kalendarium. Arnell. 1 404 ; III 26-98 ; XI 9. — Naogra iakltagelser roe-. rande sporernas spridning hos Archidium phascoides. Berg-. gren. XNI 717. — Note sur deux exemples de fructification de __ mousses sous la neige. Payot. V 47. — Etudes sur Je péris- tome. Philibert. XI 49-52, 68-72, 81-87; XII 67-77, 81-85; XIE 47-27. 81-86 ; XIV 9-41, 81-90 ; XV 6-19, 24-98, 37-44, 80-60, 63-69, 90-93 ; XVI 1-9, 39-44, 67-17; XVIL 8-12, 25- 29, 39-42. | or : D. BIBLIOGRAPHIE, NOTICES, TRAITÉS PAR PAYS EUROPÉENS ET. Rd ue EXTRA-EUROPÉENS. Re Bibliographie universelle. — Traités généraux. 1143-14. — Genera et species muscorum systematice disposita vel adum
brätio floræ muscorum totius orbis terrarum. À. Jaeger et - F. Sauerbeck. 129, 32; I1 32, 47, 105 ; III 16, 43; LV 60, 80 ; V76-77; VI 71; VIL 80. —— Conspectus syslematis generum muscorum el summa specierum. À. Jaeger « Adumbratio floræ muscorum ». Emend. Sauerbeck. VI 11-95, voir 1b. 48. — Kritisk granskning af Mossorna uti Dillenii Historia mus- corum (1741). Lindberg. XI 15.
Europe. — Flores de l’Europe, I 14-15. — Synopsis mus- corum europæorum præmissa introductione de elementis bryologicis tractante. Editio secunda. Schimper. II 32, 119;
HL 32,43. — Enumeratio muscorum europæorum. Gravet. IX
96; X 17-40, 40. — Mousses acrocarpes, Utkast till eu natur-
“_ dlig gruppering af Europas bladmossor med toppsittande frukt. = Lindberg. V 78-80; XV 80. — Mousses leurocarpes, Table _ analytique des -- européennes. C. Kindberg. XII 24-31. —
_ De Cryphæis europæis. Lindberg. IX 32. — Bryologische
_ Fragmente. Geheeb. XI 31. — Deux nouveaux genres de mousses d'Europe. Schimper. II 17-19. — Deux nouvelles espèces de mousses européennes. Geheeb. III 6-7. — Einige
neue Arten und Formen Europaeischer Laubmoose. €. : Warnstorf. XII 79.
Europe arctique. — Jan Mayen, Flora der Insel. Reichardt. XIV 32. — Novaia-Zemlja (Semlia), Mosser fra —, samlede
à paa Dijmphna-Expeditionen. Jensen, XIII 109. — Id., Wai- __ Satschaenen og ved Jugorstraedet, Bidrag til kundskaben om _ Vegetationen paa. Blytt. XIV 94. — Spitsbergenses, Musci et _ hepaticæ. Berggren. IV 70-75 ; (XIV 79, 93). — Spitzhergen, __ onthe mossvegetation of — Berggren. XIV 64.
Allemagne. — L. Rabenhorsts kryptogamenflora von
= Deutschland, Oesterreich und der Schweiz. Vierter Band. Die
= Laubmoose von G. Limpricht. XII 80, 95 ; XIII 9-19, 48, 109; XIV 90-91 ; XV 46-47; XVI 15-16: XVII 47. hs Bibliographie : III 12-13, 44-47, 59-62, 91-99: IV 61-64,
31, 46-47, 111 ; VIII 51-52 ; IX 32.
. Exsiceata : II 104 (bis) ; I192: VI 95: VI 14-15.
… Traités spéciaux : Algau, Beitraege zur Laubmoosflora der . — und der Ungebung von Augsburgs. A. Holler. I 39-60. Voir Ostrachalpen. — Augsburg und des kreises Schwaben, Neue Beitraege zur Laubmoosflora. — Holler. VII 28-99. — Augsbur Die Laub-und Torfmoose der Umgebung von — Holler. II 60-61. — Baden, Zusammenstellung der bis jetzt
Seubert, V, 63. — Bayern's Laubmoose, Vorlaeuñige Ueber-
[I 12-13, 48. — Brandenburg Mark — Botanische Wan-
+ FOND DR Te du à
75-11; V19-14, 46-47, 63, 91-93: VI 47: VII 1415, 28-29! ;
im Grossherzogihum — beobachteten Laubmoose. Moritz
sich{ mit besonderer Ruecksicht auf Niederbayern. L. Molendo.
derungen durch die. — C. Warnstorf. IX 32. — Id., Eine Excursion un der Ungegend von — a. d. H. W. Hechelund
MOUSSES he
H. Winter. NI 47, — Id. Moosflora der Provinz. — C. Warnstorf. XIII 12-13 (voir IL 104). — Fraenkischen Jura, Die Laubmoose des — Arnold. N 46-47. — Hann. Muenden, Die Moosflora der Umgegend von —. Kummer. XVII 15. — Hercynica, Flora Anhang enthaltend die Laud-und Leber- moose. £. Hampe. I 91-92. Rueckblicke zur Flora des Harz- Fe gebietes. Hampe. NI 92. — Mecklenburgs, Die Laubmoose. ‘tre Brockmueller. V 94-95. — Ostfrieslands, Die Laub-und Leber- moose. — E. Eiben. XVI 95. — Id., System. Verzeichn der Laubmoose. — E. Eiben. V,64. — Ostrachalpen, Die Moos- flora der. — Ein Beitrag zur Bryogeographie des Algau. Holler. XV 95. — Rhoen, Excursion bryol. dans le —. Geheeb.X 90-91. — Id., sur quelques mousses rares des montagnes. — sa Geheeb.. V 61-68. — Rhoengebirge, Bryol. Notizen aus dem. Geheeb. II 48, 61-62; XI 45. — Saargebites, Die Flora des : — F. Winter. KI (32), 46-47. — Schlesien, Kryptogamen- Flora von —. Les mousses et les hépatiques. G. Limpricht. IV, 61-64. — St-Goar, Die Laub-und Lebermoose in der Umgegend von —. Avec suppl. G. Herpell. V 1213. — Thue- ringen, Verzeichn. d. in d. Umgegend von Arnstadt... gesam- melten Laub-und Lebermoose. H. Lucas, V 63. — Thue- « ringen’s, Geographie der Laubmoose —. Avec une carte bryo-géogr. À. Roese. IV 76-71. — Thueringer, Die — _ Laubmoose undihre geogr. Verbreitung.J. Roell. NL (32), 44-46. Thueringische, System.-statist. Uebersicht der — Laubmoose. 4 A. Roese. IV 17. — Weeze-und Gaehlgebietes, Beitraege zur Laubmoosflora des oberen —. C. Roemer. VII 31. — Wette- _ rau, Uebersicht der Gefasscryptogamen, Laub-und Leber- moose der —. Ph. Russ. V, 14. : © Autriche-Hongrie. — Oesterreich-Ungarn, Laubmoosflora von —: J. Juratzka. IX 79. — Kryptogamenflora von Deutschland, Oesterreich, etc., voir Allemagne. Fe Bibliographie : IV 77-78, 92-95; V 14; VÉ 29-30, VIL30. Traités spéciaux : Cernagoria et in Albania adjacente, Plantæ in — lectæ. Les muscinées. Beck et Szyszylowicz. XVI 71.— Bochmen (Bohème), ET zur Kenniniss der Moos- flora des — ‘s. V. Schiffner. XIV 16; XVII 15. — Nordboeh- men, Ein Kurser Ausflug auf den Jeschken und Mileschauer in —, J. Dedecek. VI 29-30. — Boehmen, Noerdlichen, Moos+ flora des —. Schiffner et Schmidt. Boehmen, Die Turnauer Umgebung bryologisch skizzirt. J. Dedecek. IV 94. Bosnien, Sued — und der angrenzenden Hercegovina, Flora von —. Bryophytes. Beck, J. von Sxyszylowicz et J. Breidler. XV179. = —"Bukowina und Siebenbuergens, Beitrag zur Moosflora der. J. Breidler. — Galizien, West — Versuch einer Aufzehlung der Laubmoose von —. A. Rehmann. V 14. — RE + Jegyzetek. — Bryologische Notizen. C. Demeter. X U
d., Potadatok Newes-Pohrad Mohoiranyahoz. L. ;
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Traités spéciaux : Anvers, Note bryol. sur les environs d’ _ : ÎX 87-90; X 71-13; XI 24-26. — Flandres, Flore
DEN ETS
MOUSSES HE cryptogamiques des —. J. Kickx. 1 43-43. — Gand, Compte rendu de la XX° herborisation gén. d. la soc. bot. de—. Crépin. X 74. — Han- sur-Lesse, Découverte du Pseudo-leskea cate- nulata et coup-d'œil sur la FI. bryol. des environs de — Van den Broeck. XIV 13. — Liégeoise, les mousses de la flore —. Delogne et Durand. IX 19 — Monireux-Clarens, Spicilège de Ja flore bryol. des env. de—. Louis Piré. IX T9.—Spa, Contri- butions à la flore bryologique de —. Cardot. XIV 19. — Spa, _ Les muscinées des environs de —. Piré et Cardot. XIII 0: 7
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principes et ni 1 2 = L'Est, Flore cryptogamique d é __ ranéenne, région —. Boulay. la flore des départements = Nord-Ouest , Flore re et —. Husnot.115-16., id. 2° itic | __ voirles Pyrénées. — Mousses nouvelles pour
2:09 TABLE VII 80; IX 48; X 76; XI 15; XII 60-61. — Notes bryolo- giques. Olivier du Noday. XI 9.
#4 ibliographie française. 1 15-16, 46-48, 63; III 14-16, 47-48;
IN 30-32; V 10-11, 47-48, 80; VI 16, 47, 64; VIT 16, 31-32 ;
VIII 49-50, 87; IX 31-32; XIII 111.
… Flores spéciales : Abbeville, voir Somme. Alençon, voir Orne. — Allier, Mousses et hépatiques de l’—. Berthoumieu et
Du Buysson. X1 15. — id., Note sur quelques mousses du
= Bourbonnais. Berthoumieu. X 61-69. — id., Supplément au Catalogue des mousses du Bourbonnais. À. Pérard. X 16. —
_ id., cryptogames de l'arrondissement de Montluçon. Pérard.
11145. — Alpes-Maritimes. Note sur les mousses récoltées aux
environs de Nice. Bescherelle. I 45. — ïd., Notice bryolo-
_ gique sur les environs de Nice. Olivier du Noday. XIV 91. —
. Amélie-les-Bains, voir Pyrénées. — Angers, voir Maine-et-
* Loire. — Annecy, voir Haute-Savoie. — Ardèche, mousses
- de l—. Philibert. VII 99-102; VIII 28-31. — Ardennes, les
_ mousses des—, J. Cardot. XIIL 31, 110. — id., Florule des
environs de Revin. Bescherelle, IT 15. — Aube, Catalogue des plantes observées dans le département de l- Briard. VIII 50. — Aude, Bryologie de l’—. Roumeguère. I AT. — Auvergne, voir Puy-de-Dôme. — Bagnoles, voir Orne. — Basses-Alpes,
Notice sur les mousses récoltées dans les —. Debat. III 48. —
_ id.. Recherches sur la distribution géog. des muscinées dans = l'arrondissement de Forcalquier et la chaîne de Lure, suivies
_. d'un Catalogue du bassin principal de la Durance. Renauld.
IV 30-31. — Beauvais, voir Oise. — Besançon, voir Doubs.
.__ — Bonneville, voir Haute-Savoie. — Bouches-du-Rhône. VI 33.
_ — Brest, voir Finistère. — Calvados, Catalogue des mousses
_ du —. Husnot HI 14. — id., Catalogue des plantes de l’arron-
dissement de Vire. Dubourg-D'Isigny. 163. — Cantal, voir
Puy-de-Dôme. — Chambéry, voir Savoie. — Ghambrilles voir
Deux-Sèvres. — Chamonix, voir Haute-Savoie. — Charente-
… Inférieure, Catalogue des plantes vasculaires et cryptogames
- des environs de Saintes. P. Brunaud. IV 48; VI 41, — Liste
des muscinées recueillies dans les # départements du Poitou
et de la Saintonge (Gharente-Inférieure, Vendée, Deux-Sèvres et Vienne). Richard. XUI 110. — Cherbourg, voir Manche.
— Cholet, v. Maine-et-Loire. — Corse, Liste des muscinées
récoltées en — pendant la session extraord. de la Soc. bot. de
France en 1877. Gillot. V 8-10; voir EX 9 et suiv. — Côtes-du-
_ Nord, Liste de quelques muscinées récoltées anx environs de
Dinan et de Saint-Mâlo. Mabille. 163. — Dauphiné, lettre sur
les mousses du. — Mougeot. I 15. — id. voir Isère. — Deux
Sèvres, v. Charente-Inférieure. — ld., excursions cryploga-
miques dans:le vallon de Chambrilles. De Loynes. XVI 46. —
Dinan, v. Côtes-du-Nord.— Diozaz, v. Haute-Savoie. — Doubs,
s mousses, hépatiques, etc. des environs de Besançon.
æ
MOUSSES 93
Paillot et Flagey. VHI 50. — id., Catalogue des mousses, sphaignes et hépatiques des environs de Montbéliard. Quélet. 11144. — id. voir Haute-Saône. — Durance , le bassin de la — , v. Basses-Alpes. — Ecouché, v. Orne. — Eure, Satistique bot. de l'—. Chesnon. 163. — Finistère, Catalogue des mousses et sphaignes des env. de Brest. Ledantec et Boulay. VIT 1-19 — id., Florule du —. Crouan. 1 63. — Forcalquier, v. Basses- : Alpes. — Forez, v. Loire. — Gironde, Notes bryologiques. P. Deloynes. XVIL14. — id.,, Plantes rares dela —; catalogue des mousses. Desmoulins et Lespinasse. IE, 44. — Granville, v. Manche. — Grenoble, v. Isère. — Hautes-Alpes, Excursion bryol. dans le Queyras. Husnot. 1 51-56. — Haute-Garonne, Catalogue des muscinées des env. de Toulouse. Jeanbernat.L#T. — id., Flore bryologique des environs de Toulouse. Jeanbernat. VI1 31-32. — Haute-Saône, Aperçu phytostatique surle dépar- tement de la —; catalogue des mousses. Renauld. 1 65. — id., Notice sur quelques faits de dispersion des mousses dans la —. Renauld. 140-143. — id.. Additions à la flore bryo- nr es de la —. Renauld. 1 36-39; VI 83-85. — id. et les par- ties limitrophes du Doubs, liste des plantes rares ou nouvelles . 1 le département de la —. Paillot, Vendrely, Flagey et enauld. X1 15-46. — Haute-Savoie, Deux mousses nouvelles de Chamonix. Debat. VII 41-42. — id., Flore bryol. ou Guide du botaniste au Mont-Blanc. Payot, XIV 16. — id., Florule de l’excursioniste aux gorges de la Diozaz, Payot. V 47-48. — id., Premier supplément au Catalogue ie du Mont-Blancetdes Alpes-Pennines. Payot. XVII 22-25. — 1d., Mousses, hépa- tiques et lichens des env. d'Annecy. Puget. IL 45. — 14, Mousses récoltées dans l'excursion de Bonneville au Grand- Saint-Bernard. Roxe. III 45. — Haute-Vienne, Mousses et , hépatiques de la —. Lamy. I1 49-101. Supplément. HE
IL 43. — id., Mousses, hépatiques et lichens sement de Grenoble jusqu'aux montagnes qui Ravaud. II 15 —. Josselin, v. Morbihan. — Jura,
. géog. des mousses dans les Vosg
RE TABLE __id., Mousses de la tourbière des Rousses. Cornu. HI 15, — _ Loire, Statistique bot. du Forez. Legrand. 165. Supplément.
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Jan
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excursions aux env. de Beauvais. Rose et de Marcilly. IT 15. > Orne, Bryologie des env. d'Ecouché. Letacq. XI 79. — id, A
Ê ré
MOUSSES ® DR
bution géog. des muscinées dans le dép. de l sé et Catalogue
ou Catalogue des mousses et hépatiques observées à Alençon
logue des mousses des env. de —. Ledien. I 47. — id., Flore
des mousses des env. de —. Kleinhans. 147. — id., Notes sur quelques mousses rares ou nouvelles, récemment trouvées aux environs de —, Rose et Bescherelle. HI 15. — Poitou, v. Gha- rente-Inférieure. — Provence, Catalogue des mousses et hépa- tiques de —. Hanry. 1 41. — Provins, v. Seine-et-Marne. —
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logie des —. Husnot. II 16.—id., Une excursion bryol. dans
x Plantes cryptog. cellulaires du dép. de —. Grognot.163.— _ Sarthe, Catalogue des plantes de Saint-Calais. Diard. I 63. —
méthodique. Letacq. (XII 95); XIII 15-16. — ïd., Notes bryol. dans un rayon de 20 kil. Duterte. XIV 65-77. — Paris, Cata-
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id., Catalogue des muscinées du Mont Dore. Berthoumieu et Du Buysson. XII 60-61; XIV 25-29. — id., Simple aperçu sur
33-43. Supplément LIL 49-56; V 33-43. — id. et le Cantal, a Note sur les récoltes bryol. du frère Gasilien dansle—. J. Cardot. XI 37-41. — Pyrénées, Guide du Bryologue dans
… "Teanbernat et Renaud {°° et % parties. XI 31-39, 71; XIE . 80; XIII 48, 79-80. — id., Musci pyrenaici circa Luchon cres+ centes. Zetterstedt. I 47. — id., The musci and the hepaticæ.
9-5, 78-79, 103-106; VIII 32-36; IX 20-24, 90-94; X 80-82; XI 37-41, 59-54; XII 31-32, 55-58. — id.,. Nouveaux docu- ments sur l’histoire des cryptog. et des phanérog.des—.Roume- _ guère. IV 31-32. — id., Orientales, Histoire naturelle des—. Companyo. II 14-45. — id., Notes bryol. sur Amélie-les- Bains et ses env. Duterte. XIV 6-8. — id., Notice sur la bryo-
les—. Renauld. N (26), 49-57. — Queyras, voir Hautes-Alpes. _ — Rambouillet, v. Seine-et-Oise. — Revin, v. Ardennes. — Rhône, Catalogue des mousses croissant dans le bassin du—. Debat. XIV 16, 32. — Rouen, v. Seine-Inférieure. — Rousses, v. Jura. — Saint-Calais, v. Sarthe. — Saint-James, v. Manche. de — Saint-Mâlo, v. Côtes-du-Nord.— Saint-Michel, v. Manche. — Saintes, voir Charente-Inférieure. — Saintonge, v. id. — Saône-et-Loire, Liste des muscinées récoltées dans le Morvan. - Bouvet. HI 16.—id., Sur deux mousses nouvelles découvertes dans le départ. de —. Philibert. VI 62-64, 65-66. — id.,
id, Flore de la — et de la Mayenne. Desportes. 1 63. — id., Muscinées des env. de Mamers. Chevallier. VII 16. — id., Notes sur la flore bryol. de la — (Mousses et hépatiques).
* Thériot. XNI 46-47 ; XVII 35-39. id., Observations sur la flore _ crypt. de la — et de la Mayenne. Crié. I 47. — id., Grimmia
orbicularis var. XVII 21-92. — Saumur, v. Maine-et-Loire. —
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. Marchal. IX 19. — id., Notice sur les mousses réc. en —. = Debat. HE 48. — Seine-et-Marne, Note sur une excursion
_ bryol. aux env. de Provins. Bouteiller et Roxe. IT 15. — Seine-
_ et-Oise, Note sur les mousses des env. de Rambouillet. Bes-
_ cherelle. HI 45. — Seine-Inférieure, Catalogue des plantes de
Ja —. Blanche et Malbranche. I 63. — id., Muscologia Rotho-
* magensis. Behéré. L 47. — Somme, Catalogue des mus- cinées de la — (Mousses et hépatiques). Gonse. XIIT 95. Additions au Catalogue. XVII 14. — id., Cat. raisonné des mousses de l'arrondissement d'Abbeville. De Vicq et Wignier. V 80. — Stenay, v. Meuse. — Tarn, Florule du —. De Martin- Donos et Jeanbernat. Y 63. — Toulouse, v. Haute-Garonne. —
: Var. Florule bryologique des env. d'Hyères. Bescherelle. HI 15. — Vendée et Vienne, v. Charente-Inférieure: — Vimoutiers, y. Orne. — Vire, v. Calvados. — Vosges, Distribution géogr.
des mousses dans les — et le Jura. Boulay. III 16. — id.,
Tableau des plantes qui croissent spontanément dans le dép.
des —. Mougeot. I 65. e
Grèce. — Contributions à la flore bryol. de la —. Kindberg.
. XIV 52-54, 90. Sue Hollande. — Overzicht der Mosoorten, welke in de Pro- _ viozien Nederland zijn waargeuomen. Van der Sande Lacoste.
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MOUSSES NES
anglaise. VIII 52-55; XV 74. — Baildon, A stroll near —. West. IX 30-31. — Jersey et Guernesey, Mousses réc. dans les îles de —. Cardot. XIV 1-4. — Westmorland, some rare mosses in —. Brinstead. XIV 43-44. - 20 Ecosse. Musci scotici. Drummond. II 15. — The crypto- gamic flora of Muill. Buchanan White, IX 31. Vis 30 Ireland — Muscologiæ hibernicæ Spicilegium. Turner. JT 15. — A list of the mosses of the North-East of Ireland. Stewart. Supplément to a list. XII 63. — Flora of the North- East of Ireland. Stewart and Corry. XVI 19. Italie. — Cronaca della briologia italiana. De Notaris. H 32. — Enumerazione critica dei muschi ilaliani, Venturi ed Bot- tini. X178, (92) - Epilogo della briologia italiana. De Nota- ris I147. — Geographica crittogamica in Italia, quali sia- no le condizione attuali della — et quali i mezzi che potreb- bero migliolarle. Parte I Muschi. Bottini. XIV 62. — Liste des mousses récoltées en Savoie et en Italie. Marchal. IX T3. — Musci italici. De Notaris. H31.— Muscologiæ ltaliæ Spicile- gium. De Notaris. II 31. — Pugillus muscorum ltaliæ novo- rum. De Notarisil 31.—SpecimendeTortulisitalicis. DeNotaris. I131.—Syllabusmuscorumin Italia et in insuliscircumstantibus hujusque cognitorum. De Notaris Il 31.Bibliographie italienne. 1115-16,31-32, 47-48 ; III 62-63 ; VI 30-31 : VII 32; VIII 50-51. * Ouvrages spéciaux.— Alpes-Pennines, v. la France (Haute- Savoie).— Apenino casentinese, Prime muscinee dell" —. Pichi ed Bottini. XV 47. — Bolognese, Enumerazione dei Muschi del —. Prima centuria. R. Farneti. XVI 80. Calabria, Prima contribuzione alla flora briologica della —. Bottini, G. Arcan- geli, L. Machiati. X 13-14. — Colosseo, v. Roma. — Como e della Valtellina, Catalogo di alcune crittogame della pro- vincia di — (Muschi frondozi). S. Garovaglio. IL 47. — Elba, Ricerche briologiche nell'isola d' —, con una nota sul Fissi- Lee _ dens serrulatus Brid. Bottini, XUI 109; XIV 16. — Giglio, Muscinee dell'isola del —. Bottini. XIV. 91. — Gorgona, Muscinee raccolte alla. —. Bottini. XIV 61.— Liguria, Elenco dei muschi della -—. Péccone. IL 41.— Longobardiæ, Enume- ratio muscorum — superioris. Anxi. III 62-63. — Medio- lanenses, Musci-exsiccati. Balsamo et De Notaris.I16— Medio- lanensi, Synopsis muscorum in agro — hujusque lectorum. Balsamo et De Notaris.H16—Mediolanensis,Prodromusbryolo- giæ —, Balsamo et De Notaris. 16—Monte Amiata Elencodelle. muscinee fino ad ora raccolte al—.G.Arcangeli.XVI Te Nas, __ politano, contribuzione alla flora briologica del —.Giordano.W 48 — Napolitanæ, Bryologiæ — commentariolum. Pascale I : 4T.—Neapolitano, Pugillusmuscorumin agro—lectorum.Gior- à … dano. VIH 39. — Pavia, Muschi della provineia di —. Farneti. = Secunda centura.XV 72-78. — Pedemontanam, Maantissa mus- _ corum ad floram —, De Notaris. I 16— Roma, Muschi nuovi,
+
An à
- Gr TABLE
per la provincia di —. Ugo Brixi. XVI 717. — id., Specimen ; cp romanæ. Fiorini-Mazzanti. I 15. — id., Florula del Colosseo (Musci, hep.). Fiorini-Mazzanti. VI 30-31. — __ Sardoæ, Floræ — Compendium. W. Barbey. XIII 16, 31-32. _ Sicilia, Primo elenco briologico di —, Lojacono. X1 76 — Tarvissini, Musci —. Saccardo. H 48 ; id., exsiccati. Saccardo IL 48. — Torino,Elenco dei muschi dei dintorni di —. D.Liza. IL 47. — Toscana, Appunti di briologia. Bottini. XIV 61-62. _: —Seconda serie. XV 47.— Toscanesupérieure,Prodromo della = briologia dei bacini del Serchio e della Magra. Fitzgerald € = Bottini. VILL 50-51 ; IX 4-6. — Venezia, Flora briologica della —. Saccardo e Bizzozero. X1 78. _ Luxembourg. — Prodrome de la flore du Grand-Duché de . —: Kolts (NHE 111); IX 28-29. 2° partie X 60. À . Portugal. — Une nu collection de mousses portugaises … (Oporto). Geheeb. VI 73, — Notes sur le Campylognes polytriz = choïdes fructifié etquelques autres mousses de —. Venturi, VIL 96; VII 19-20. — Nouvelles mousses du —.E. Sequeira. IX 31 (voir ib: 61). … Russie. — Anteckningar om vegetationen Kring floden k Svir. Elfving. XIV 94-95. — Caucase, Etudes sur la distribu- tion des mousses au. — Brotherus. XI 60, (92), — Excursions bryol, en —.Brotherus. VIL(48). 49-58; (XIV 94).— Kaukasus, . Beiïtrag zur Moosflora der —. Breidler. XN1 46. — Fennia: Bryological notes from the meetings of Societas pro fauna et _ flora fennica. Lindberg.IX 81-85, 95; X 74-76, 87-89; XI 13. ….—« Bidrag til Nordens mossflora. Lindberg. XVI 19. — Musci -_ Fenniæ exsiccati. Brotherus. XIV 46. — Three new mosses 10 theflora of Finland. Brotherus. XV1 15. —Aavasaksa och Pallas- tunturit, Mossfloran i trakterna mellan —, Hult. XVI 79. — = Kemi Lappmark, v. Oesterbotten. — Kola, Botanische Wan- .. derrungen auf der Halbinsel —. Brotherus. XILE 110. — Kola, Utdrag ur bref fran Protherus. XIV 47.— Ocsterbotten et dans le Kemi Lappmark, Mousses dans l —. Hull. XIV 41-48 — Ponog, Naogra exkursioner omkring —. Brotherus. XIV 41. — Tavastlands, Bidrag till sydoestra— Flora. J. P. Norrlin. XIV 62. — Tavastlands, Naogra anteckningar till mellersta Finlands (n. v. —) Flora. Norrlin. XIV 64. — Torne, Beraet- telse à anledn. af en i — Lappmark verkstaelld naturhist. resa. Norrlin. XIV 62-64. — Torne, Oefversigt af — (Muonio) och angraensande delar af Kemi Lappmarkers mossor och lafvar. = Norrlin. XIV 62-64.— Livlandia, Tortula lingulata sp. nov. en _ —. Lindberg. VII 40-41. — Novaja Zemlia, v. Europe arcli- _ que. — Pologne: — Catalogue des Mousses, des hépatiques et des lichens du royaume de —. €. Filipowics. IX 41. — L a v. Europe arctique.
éninsule scandinavique. — Musci scandinavici in sysle-
… +
_ male novo naturali
MOUSSES 99
| ir 2 oefver Skandinaviens mossor jemte deras bytes- vaerden. Edquist. XI 9-10.— Points foerteckning oefver Skandinaviens vaexter. 2. Mossor ordnade efter Hartm ans Flora. Gleerup. XI 9-10 — Swedens und Norwegens, Die Familien und Gattungen der Laubmoose (Bryineæ) — hauptsaeblich nach dem Lindbergschen Systeme uebersi+ chtlich beschrieben. Kindberg. X 40. — Scandinavian mosses number of —. Arnell. XI 10.— Scandinavici, Musci non- nulli—-descripti. Lindberg. VI 80 ; XI 46-47.— Skandinaviska mossorna, Spridda anteckningar roerande de —. Lindberg. XI 13.— Sveriges och Norges, Novitier foer— mossflora. Kind- berg.X110-11.—Spridda vaextgeographiska bidrag.Arnell. XI 11.— Bidragtill Kaennedomen om de nordiska arterna af Ortho- trichum och Ulota. Groenwall (KIT 95) ; XIII 16. — Om de skandinaviska Thyidia tamariscina. Arnell. XVII 64, — Brya- ceæ scandinavicæ exsiccatæ.Hartman.X 106-107.—Musci fron- dosi scandinavici exsiceati. Sillén. X 107, — Scandinavian bibliography. VIE 94-95 ; X 104-107; XI 8-14, 46-47, 61-64 93-95 ; XIL 13-15; XI 16; XIV 44-48, 62-64, 79-80, 93-93 ; XV 73-80 ; XVI 13-145, 79.
Norvège. — Norwegens, Beitraëge zur Moosflora —, Warns- torf. XV 13. — Norvegia, Enumerantur muscorum quorun- dam rariorum sedes in—. Wulsberg. XII 14-15 ; XIV 44-45.—
Nogle norske Moslokaliteter. Waulfsberg. XII 14. — Mosliste fra den nordiigste Boegeskov. Wulfsberg XIV 45. — To for ndinavien nye moser. Hagen. XVII 15. — Sur quelques _ Mousses norvégiennes. Philibert, XVI 59-64. — Journey in Norway 1882. Lindberg. X 74-76. — Bryologiska skizzer fraon Norges kusttrakter. Berggren. X194-95. sé Le Flores spéciales : Alenfjord, Om vegetationen vid —. Zet- terstedt. M circa sinum — crescentes. Zetterstedt. IL 93-95; XIV 45-46. — Christianias Mosser. The moss flora of Christiania. C.Kiaer. … AÏT48.—Dovre, Et lidelBidrag til Kundskaben om—s mosflora. _ Kaurin. XII 14. — Dovrensiuom Enumeratio Bryinearum. — Kindberg. XV 63. — Esquisse de la flore bryologique des env. _ de Kongsvold. Kindberg. XI 20-24. — Florula bryologica alpium. Scheuts. XIL 14. — Lomsfjeldene et jotunfjeldene, Index muscorum frondosorum in alpibus Norvegiæ meridio- Nalis — hujusque cognitorum. Hagen. XVI 80. — Nordland, Resa til — och Torne Lappmark.Efstrand.XI 11-42. — Ranen, Bidrag til Kundskaben om Vegetationen i den lidtsydfor og under Polarkredsen liggende del af Norge. Blytt. XIF43. _ Suède, — Bibliographie. X1 61-62, 93-94 © Flores spéciales : Blekinge. XI 63-64. — Bohuslaen. XI 62, 98. — Dals. XI 62. — Gottandiæ, Musci et hepaticæ —. Zet-
V 45. — Altensem, Musci et Hepaticæ Finmarkiæ
tersedt.1V 26-97, — Gottand.X163, 64, 93.— Halland. XE64 — Hunneberg et Halleberg, Florula bryologica montium —.
100 à TABLE
_Zetterstedt. V 64; (XI 94). — Kinnekulle, Supplementum ad dispositionem muscorum frondosorum in monte —nascentium. Zetterstedt.N 11; (XI 94).— Kolmoren.X1 63.—Medelpad. XF 93. — Nerike, Beraeltelse om bryologiska forskningar i — under aor 4874. C. Hartman. I 31: XI 62 (bis). — Oeland, XI 61-64. — Oestergoetland. XI 61-62. — Skaone. XI 62, 64 (bis). — Smaoland, Bryologiska notiser fraon det —’ska hoeglandet. Arnell. XIV 16, 31.— Smaoland. X1 61, 63 (bis), © 64. —Torne Lappmark, Resa till Nordland och — Lappmark.
Ekstrand. XI 41-42.— Upland. XI 61-62. — Vestergoetland.
XI 98. — Visingoe. XI 94. — Wermland. XI 62.
Suisse, — Essai d’un catalogue des mousses du sud-ouest dela —.Amann. XII 62-63. Supplément. XIV 31-32. — Etudes = bryol. faites en commun avec M. Philibert. Amann. XVI 56-57 _— Espèces et variétés nouvelles. Amann. XVI 57, 81-91. —
_ Zwei neue Laubmoose aus der Schweiz. Schliephacke. XI 79.
Ein neue Laubmoose. XVI 78. — Genève, Catalogue des mousses des env. de —. Guinet. XV 62-63. Additions et cor- rections. XVII 43. — Gd. Si-Bernard, HI 145. — Rhætici, Musci novi —. Amann.XVI 54-55.— Salvan, Une excursion à la gorge de — (Valais). Bernet. XIII 42-44, voir ib. 28. —.
Unterengadins, Die Flora des —. Killias. XVI 79,
IL. Mousses exotiques ou extra-européennes
Bibliographie. 1 29-32, 40-43, 60-62; 11 46-47, 115-118; IL 11-12, 16, 29-30, 74-75; IV 23-25, 46-47, 60-61, 69-70 ; V 62-63, 71-78; VI 77-80, 85-95 ; VIL5-14, 46, 58-64, 87-94; VIL 87-88 ; IX 11-13, 27-98. — Ouvrages généraux. 129-380. Ouvrages périodiques à consulter. 1 30. — Voyages. 130. —
se Enumeratio Bryinearum exolicarum quam alphabetice dis- suit C. Kindberg. XV 60. Supplementum.XVI 46. — Voyage,
par Hildebrandt. 11116.—Flores spéciales : Abyssinie. 1 31—
oerteckning och beskrifning oefver mossor, samlade af
Professor J. Anderson under fregatten Eugenices verldsom-
segling aoren 1851-53. Aongstroem. IV 93-35; (XV 76. —
‘à musCorum quatuor nova memorabilia. Mueller. (VIE
4141); IX 12-43. — Genera muscorum Macrohymeniumet Rhegmatodon revisa. C. Kiaer. X 59-60. — Enumeration de
_ nouvelles plantes phan. et crypt. découvertes dans l’ancienet
_le nouveau continent Jardin. (Schimper). IV 25. — Mousses
exotiques nouvelles ou mal connues. Duby. 1 115-116; IV 60-
61; VIL48. — Musci novi exotici. Brotherus. XV 94. a. … Afrique. — Bibliographie. I 30-31.— Mousses d'Afriqueréc.
lger, Atlas de la flore d'—. Battandier et Trabut. XIV 36. -* Contributions à la flore des environs d’—.Battandier et Tra- VII 46.— Algérie, Catalogue des mousses observées en —
escherelle (VAL 48); IX 79-80. — id., Mousses et hépatiques
:
_ MOUSSES ee 101
nouvelles d’—, avec 1 pl. Trabut. XIV 12-13. -- id., Mousses et hépatiques des environs de Blidah. Corbière. XVI 46. — Bibliographie. I 30-31. — Angola, Bibliographie. I 31. — Austro-Africani, Musci —. Rekmann. X 76; XIII 82. — id., Mousses nouvelles de l'Afrique Méridionale réc. par le Dr Reh-
. mann. À. Geheeb. V 68-72. — Comerson-Mountains, Bib. 1 31
— Canaries, Îles —, Bibl. [ 51, voir Madère. — Cap de Bonne- Espérance, Bibl. I 31. — id., sur quelques mousses du —. Geheeb. IN 43; V 68-72. — Centralem, Musci Schweinfurthiani in itineribus duobus in Africam — collecti. Mueller. HI 11-12. Voir kilima - Ndscharo. — Comores, Musci Hildebrandtiani in Archipelago Comorensi et in Somalia littoris africani lecti. C. Mueller. IV 13-15. — Comores, Mousses recueillies par Boivin. Bescherelle. IN 14-15. Voir Mayotte. — Egypte, Bibl. 1 34. — Kilina-Ndscharo’s, Die Mooswelt des —. Mueller. XNI 78. — Madagascar, Bibl. [ 31. — id., Mosses of —.Wright. XVI 46. Voir Nossi-Bé. — Madère et les Iles Canaries, Bibl. I 31. id., Matériaux relatifs à la flore bryol. de ces îles. Geheeb. VII 144, voir XIII 96. — Maurice, Florule bryol. de La Réunion, de Maurice et des autres îles austro-africaines de
l'Océan indien. Bescherelle. VIII 87-88 ; IX 27-28. — Maurice. Mousses et hépatiques de l'île —. IV 24-25, 61. — id., Note sur une collection de mousses de l’ile —. Renauld. XV 87-90;
= XVI 81-87. Notes on a small collection of mosses from Mau-
ritius. Cosmo Melville. XVII 145. — Sur une petite collection de mousses de l’île Maurice. Geheeb. V. 59. — Mayotte, Florule bryol. de —. Bescherelle. XAIL 80 (bis). — Natal,Bibl. I 31. — Nossi - Bé, Florule bryol. de l'ile de —. Bescherelle. VIX 11- 23, 33-40. — id., Mousses réc. par M. Boivin. IV 15. — id..
Mousses réc. par M. Marie. XIII 80.— Orientali-tropicæ, Musci
Africæ — Hildebrandtiani. Mueller. VE 85-86. — Réunion, Bibl. I 31; voir Maurice.— Somalia, voir Comores. — St-Hele-
na, Mousses réc. dans l’île de —. IV 25. Lise
Amérique du Nord. — Manual of the mosses of North Ame-
_rica. Lesquereur and James. (VII 56; X 16; XI 64), 75. —
Catalogue of musci and hepaticæ of North America, North of
Mexico. Clara Cumings. XV 94. — Catalogue of North Ame-
rican Musci. Rau and Hervey. VIIL 55. — Analytic Key of the
genera of Mosses. Barnes. XIII 109. — Artificial Keys to the
enera and species of mosses of North America. Barnes. XVIE .
. — Bibliographie. I 31-32. — Beitraege zur Bryologie Nord-
Amerika’'s Mueller. XIV 93. — Contributions to American
Briology. Elisabeth Britton. XVI 41-48. — Descriptions of some new species of North American mosses. Lesquereux end James (with a Supplément by Sa 85 VIL (80), 91-94. — Espèces nouvelles des Etats-Unis. Mueller. IL 46-47. — New.
_ mosses of North America. : — Notes on North American mosses. Barnes. XVI 64. — id,
Renauld et Cardot. XV 95; XVII 47.
4102 TABLE
E. Britton. XNIL 16. — Notices sur quelques mousses de l'Amérique du Nord. Renauld et Cardot. XII 11-19,44-47 ; XV 69-72; XVI 10-11, 19-80. — A revision of North American species of Fissidens. Barnes. XIV 39, 43. — Canada, Gontri- butions to the Bryology of —. J. Macoun. XVI 47; X VI 48. — Columbia, Mosses of the district of —. Oldberg.XN 16. — Groenland, Undersoekning af mossfloran vid Diskobugten och Anleitsivitfjorden i —. Berggren. IV 69-70; (XIV 79, 93). — Groenlandia, Islandica et Færoeer, Enumeratio muscorum ; Gopaeont et Sphagnæorum qui in — occurunti. Kindberg ® XV 47, — Kansas, Fourth contribution to the knowledge of _— mosses. À. Rau. XIV 30, — Miquelon, Enumération des muscinées réc. à l'île —. Renauld et Cardot. XIV 4-6. — —— Miquelonensis, Flora. Delamare, Renauld et Cardot. XV 47. Amérique Centrale et Antilles. — Bibliographie. 1 40-41. —
: . Mexique, Bibl. 140; Il 117. — Perlas, Archipel de las —
(Saint-José), Mousses réc. dans l'—. [V 25. — Antilles fran- çaises, Catalogue des muscinées réc. aux —. Husnot. IL 1-5. Done 1157-59, 65-68 (mousses). — Antilles françaises
lorule bryol. des —, ou énumération et description des mousses nouvelles réc. à la Guadeloupe et à la Martinique. Bescherelle. IV 12-13, 46-47. — Cuba, Bibl. 1 41. — Haïti, vie I 41. — Portorico, Bibl. 141. — Saint-Vincent, Bibl. . Amérique Méridionale — Bibl. I 41-43; IT 117. — Amérique australe, Mousses nouvelles de l'—. Bescherelle. XII 32: — … Amérique équatoriale, ue de R. Spruce dans l'—pendant
les années 1849-1864. XI _ tropicale, Andes et l'—, Bibl. I 42; II 117. Argentinicæ, Pro- dromus Bryologiæ — seu Musci Lorentziani Argentinici. Mueller. N177, 90-95: VIL 5-13, 58-64, 87-91. — Bolivia. 141. — id., Mousses de — réc. par G. P. Lorentz. II 16. — Bra- silia (Brésil), Bibl. I 41-42. — 1d., Primæ lineæ muscorum cognoscendorum, qui ad Galdas Brasiliæ sunt collecti. Aongs- treem. IV 15-16, 47-48; (XV 76). — id. Mousses réc. aux env: de Rio-Janeiro par Glaziou. Hampe. IL 116-117; V 71-178. — — Brésil, Enumération des mousses réc. jusqu'ici au — dans les provinces de Rio-Janeiro et de Santo Paulo. Hampe. VI
86-90. — Brasiliensibus, Additamenta ad enumerationem ”
muscorum hactenus in provinciis— Rio de Janeiro et Sao Paulo … detectorum.Hampe et Geheeb.—1X 11-12.Une nouvelle TE brésilienne du genre Daltonia. Geheeb. VI 66-67. — C ill,
LS Bibl. I 42. — Colombie, v. Nouvelle-Grenade. — Equateur
Bibl. 1 42. — Galapagos, Muscinées des îles —. IV 24. —
- : Guyane, Bibl.I 43.— Juan Fernandez, Bibl.I 43.— Nouvelle- F2 Grenade, Bibl. 142; 11117. —id., Mousses réc. par G. Wallis. Û Mueller. NT 30. — Paraguay, Liste des mousses du — distri-
1-79, voir ib. 112, — Amérique
MOUSSES Bi Fr 103
butes en 1884 par M. Balansa.Bescherelle. XII 17-19; XIV 57. — Mousses nouvelles du Paraguay. Bescherelle. V 57-58. — Pérou, Bibl. I 43. — Terre de feu, Patagonie, Bibl. I 43. — Bryologia Fuegiana. Mueller. XI 78-79. — Mousses de Pata- onie, Magellan Sund, Port Famine. IV 23-24. — Venezuela, ibl. 1, 43; IT 30. — Venezuelenses, Musci — Fendleriani. Mueller. V1 71-80; (VIT 32). us Asie. — Bibliographie I 60-61. — Asie boréale, Bibl. I 60. — Asiæ boreali- orientalis, Contributio ad floram cryptogamam —.Lindberg. XN 73-14.— Amurenses, Musci —.XV 75-74.— Archipel Indien, Bibl. I 61. — Chine, Bibl. I 60. — Indes- Orientales, Bibl. I 60-61. — Indicorum, Decas muscorum — novorum. Mueller. V 62-63. — Japon, Bibl. I 60; IV 60; XV 73. — Philippines, Iles —. Bibl. Ï 61 ; II 117-118; IV 61. -—
Sachalinenges, Musci —.XV 73. — Sibiria, Journey to —.
Arnell. IV 33-41 ; (XIV 64). — Sibiriens, Beitrag zur Mossflora des westlichen —. Geheeb.VIL 13-14.— Beschreibung der Har- pidien Sibiriens. Sanio. XIII 29-30. — Sibérie, Dicranum atratum sp. n. en —.Geheeb. VII 44.—Tonkin, Nouvelle contri- bution à la flore bryol.du —.Bescherelle. XVII 61.—Transcap- sici, Musci novi —. Brotherus. XV 63. — Turcomanicæ, Plantæ —.III. Musci. Brotherus. XNII 15.
Australie. Océanie. — Bibliographie. I 42, 62-63. — Aus- tralian mosses enumerated by Mitten. XVII 30-31.— Australie et d'Afrique, Sur quelques nouvelles espèces de mousses d'—. _ Geheeb. IN 43. — Australie, sur une petite collection de
mousses d'— (Sydney). Geheeb. III 2-4.— Nouvelle-Calédonie, Bibl. 1 62.— id., Mousses réc. par Savès. Mueller. XIV 57. — id., Notes sur deux espèces nouvelles de mousses du groûpe des Pterobryella. Bescherelle. V 30-32. — New-Guinea, Neue Beitraege zur Moosflora von —.Geheeb.XV135.—Nya Holland,
Mossor vid Wollongang. Aongstroem. IV 24. — Melbourneo ns
Anstraliæ, species muscorum novæ ex herbario —. Hampe. Ni IE 118; II Fa-TB. — Nouvelle-Zélande, Bibl. I 62; XVI I
30-31. — Nova-Seelandia, Musci frondosi in Tasmania et—a À
D: Beccari lecti. Hampe et Geheeb. VIII 25-28.— Nya Zeeland, En botanisk exkurtion pao —.Berggren.XIV 93-94.— Samoa, Îles — ou des Navigateurs, Bibl. [ 62. — Sandwich, Archi-
pel des îles Hawai ou —, Bibl. 1 61-62. — Muscinées réc.
dans ces îles. IV 24. — Taïti, Archipel de —, Bibl. I 61. — Taïti et Eimeo, Muscinées réc. dans ces îles. IV 24. — Tasmanie, Bibl. I 62; XVII 30-31. — Tasmania et Nova - Seelandia, Musci frondosi in — a D° Beccari lecti. VII 25-98. — Tasmanie, Note sur un Phascum pleurocarpe de —. Lindberg. IX 29.(On a new moss from Tasmania XV75). — Viti ou Fidji, Iles —, Bibl. I 62. se
Antarctiques. — Sur quelques nouvelles espèces de mousses
antarctiques (Ile d'Auckland). Geheeb. IV 52-53. — Austro- Georgiæ, Bryologia —. Mueller. XVII 63-64. A à.
104 se | TABLE”
C. ESPÈCES MENTIONNÉES COMME RÉCOLTÉES DANS LES DIVERS PAYS ET RÉGIONS Allemagne. AN 3 ; V82 ; V19; IX 87 ; XI 40, 76, 90 suiv. ; XII 73, 86 ; XII148. — Alsace VI 72, 84; XI172. — Bavière IV 7, 32, 49, 50-51, 95; V 85; VI 29, 42; XI 19; XII 82, 86; XIV 50,78. Brandenburg IV 3, 18, 43; V 65, 74; VI 69; VIII 48,51: XI 70, 72: XII 19. Fichtelgebirge VI 41. Forèt- Noire VI 49. Franconie VI 43; XIV 50. Hercynie (Hartz) IV 43: VI 42: VIII 44; XI 19. Lorraine XI 41. Mecklenbourg IX 94, XVI61. Palatinat (Pfaliz) XVII 45. Prusse orientale HI 68; IV 3; V 74; XIII 18; XV 15; XVIL 55. Prusse rhénane II 48, 404 ; IV 2,19, 41 bis ; VI 82 ; IX 17, 86; X 43. Monta- ne de Rhoen 1 7 ; HI 42; 1V 43; V 65-67, 74; NE ST: VE # 7, 83 ; XIV 50. Ile de me IX 24. Silésie IV 49; V 65; V1 46,70,85 ; VII 105; VIN 75, 87 ; X 49 ; XI 18, 19; XVI 10. Thuringe HI 42; VI 44, 47; IX 25 ; XIV 50. Westphalie IV 3; _ V 98,68: VI 70, 82; VII 27, 105. Wurtemberg XII 86.
Autriche-Hongrie. — Basse-Autriche VI 27; IX 87. Haute- Autriche IV 2. Bohème XIV 50, 59. Carinthie (Kaernten) I 50; VI 9, 27: XI49; XII 58, 59, 89; XIV 60. Carniole (Krain) - 1V 149; VE 42; XI 60-61. Dalmatie I 20. Galicie IX 44. Mora- vie XI 49. Salzbourg VI 44; VIIT 84, X 44; XI 49; XII 82, 86; XIII 22. Siyrie 11 49 : III 6 ; IV 9, 18, 41 ; V 24, 28, 12; V197, 49,45 ; VIL 5, 15 ; VIII 34, 51,24, IX 94, 82 : X 43, 45, . 49, 63, 92; XI 19 ; XII 89; XV 60. opt et Trentin IV 2 bis, 5,41 ; V928 pl.; VI 5, 4. suiv., 43: VII 2, 23-26; VIII 28, 31-32, 34, 46, 47, 83 bis; IX 21, 44 suiv., 48: X 45, 53; XI 3, 49, 99 : XII 86, 89, 95; XIV 50,59; XV 36. — Hongrie X
832 XV 48: XVII 14. Tatra V6, 73 X 45. ren. ylvanie ÎV 413
VI 81, 83; VII 102-103; XI 77 ; XII 85 suiv.; XV 60. Belgique 1 6, 19-20; IV 3; VI 28, 41,72,73; VILS1; IX 45; X 36: XI 72, 76, 88, 89; XII 61 suiv.; XVI 78; XVII 46 bis. Danemark N 66, 67; IX 83; XIII 109 (Islande); XIV 59. Espagne 190; HI 2,8-11, 26, 69-70 ; IV 19, 41, 49-50; V 72, 13, 85; VI 15 bis, 81-82 ; VII 79, 106; VII 34; IX 22 pl, 93 bis, 58; X 43, 45, 55, 64; XII 57 ; XIV 60. Grèce IN 3 ; VI 82; VII 81; XIV 43. France. — Ain XV 65; Alpes françaises IX 22, 23. Alpes . Maritimes IT 18 : VI 492 ; IX 17-20, 78, 80; XI 29; XIT9 ; XIV 50: XV 30. Ardèche VII 43, 43; VIII 28; IX 2; X 80;
XV 69. Basses-Alpes II 49; III 28, 4 ; V72; VI 41,44; VI
IX 35, 88. Basses-Vosges II 22. Bouches-du-Rhône Il _ V 28,44; VI 32-37, 82; VII 27, 43: IX 44,47 suiv.; X 77; XI 28, 29, 82, 56 suiv. Cantal 1176; V 38. Cévennes VI 41.
FA: # Mae à nr LAS UM pa
X143: XVI 63.Ardennes 157; XI 64,76, 88; XIL61 (belges ?); XVII 46 (bis). Aude IX 90 suiv. : XI 55. Auvergne XII 50;
_ 8, 3,81 suiv.; VIII 35-36. Bretagne IX 2. Besté-Bretqte |
MOUSSES \ 405 Charente V 27, 48; VII 43 ; X 77. Cher IV 52: LY. 49. Corse VII 44, 45 ; IX 9, “11; X 79: XI 90; XIV 48 sniv.; XV 30; XVII 45. Côtes-du-Nord VI ‘39: IX ‘38: XV 56. Creuse II 55. 58, 60, 64, 66, 78, 79 ; V49; VI 44. Doubs VI 45:70: F5 VIII 78 : IX 90 : X 80: XI 28, 29; 57; XH:61,-72; Finistère VI 2%: VII 48, 80, 84: 14, 45 44, 34- 37, 39 ; X 89 : XVII 46. Gard I 20 : Il 29, 64: V4: VI 59 : XI 37 : XVII 46. Gironde XI 53. Hautes- -Alpes TI 24, V72; VII 3, 5, 400 ; VIII 34; X 46 {(Pelvoux). Haute-Garonne, voir les Pyrénées. Haute-Marne VII 100. Haute-Saône V Th: VI 44, T0. Haute-Savoie (Mont- Blanc, etc.) II 20, ILE 42, 68’: IV 32 : V417,72; VIL 41, 81: IX 21,93; X 44; XII 94 ; XIII 98. 99 ; XIV 22: XV 63. Haute-Vienne XVII 46. Hérault VII 97 : XI 99; XIT 50 suiv.; Indre IT 75, 78. Isère VI 28, 41 ; VII 3, 4100 : X 46 (Pelvoux) ; XII 50. Jura I 21: VAL TTISS VII 3; VIII 38 : IX 292: 95, 9: X 80; XIII 9, 22. ‘Landes X 81, 82; "XI 40, v. les Pyrénées. Loire V 42. Loir-et-Cher V 49. Loire-Inférieure IX 36, 37 XII 80; XIII 9.Lozère XI 37.Maine-et-Loire IT 109-104: il is pl. Manche 148; XIT 72 ; XIV 1, 23: XVII 46 (bis). Région méditerranéenne XI 74: ee 16, 47. Meuse IX 8 : X 68. Morbihan VIII 106; IX 37 pl., 38 ; XIE 9. Nord XVIT "48, 50. Normandie XII 72 : XII 18, 19. Orne VII 96; XIV 50. Ouest VI 31; VII 96; IX 36, 37 pl. Paris XVII 46. Provence IX 20: X 55 ; XII 72. Puy- de-Dôme IL 77,84 4 V 73 (bis), 97 suiv. : VI 41 : IX 24 suiv.; XI883; XII 60-6 86; XIII 37: XVII 48-49. Pyrénées Il 99 : V 26, 34; VI 98 VII 406 ; VIII 33, 52, 53 pl. ; IX 84, 85; "X 43, 45 (bis), 46,
50, 76, 18: XI 19, 30, 56, 60; XII 30 suiv. , 12; XIV 50: 47 ne
86; XVII 6, 14, 45 (bis), 53. Saône VIII 80. Saône-et-Loire
V 9%, 48; VI 16; VIL 44, 112; VIII 48; X 9; XVI 59. Sarthe
XVII 99 | Savoie VIII 46; X13, 5 + 4 XIV 80. Seine-Inférieure
XVII 22. 34, 36. Var III 41 : V 16: VI 37: VII 80, 84 suiv.;
IX 54: X 80 (bis) ; XI 928. 31: XV 30, 35: XVI 34, 51. Vau- per 1122 ; IH 98; VI 35 ; IX 3; XII 56. Vienne ÏL 54, 2, 282: Lire VIA. 84, 85 ; VII 100; VIII 46, 75, 19-805 XI 49: XI 41: XVII 53. Hollande WI 73: V 65; VII 105. à: Lles-Britanniques IN 18, VIII 52 ; XVII 35. — Le Angleterre 1 5-6, 10, 20; IEI 44 ; IV 81 : 5% à 15, 16, 25-26, 42-43, 46 47, 7, 84; VII 43, 46, 80, 84. 104, 112; VIII 53, 75, 80, 88 : IX 30, 36, 42, 33, 48 pl 03; X 44, 16, 79, 92 ; XI 16, 48, 64, 76, 90 suiv. ; XIII 8,
31, 80: XIV 50, 78.— % Wales
110 : IX 30: 48: X 46, 89-90 : XVII 6. — 3° Ecosse IV 81, V :
66 ; VI 26 pl. : VII 104 : IX 9-10, 21, 30, 46, 48; XI 3; XIII 98-29. 839 ; vi 38; XVILG. — 4. Irlande HI 44 : VI % : VII 97-99 ; VIII bg: IX 30 ; X 47: XI 80: XV 96; XVII 17-18. à Italie 190 ; X 55, 61: XI 19, 29; XVI 36 suiv,, 54, 53, 88. de : Calabre IX 48. Gênes 1 20 ; VI 97. Lombardie Ÿ 84 ; VI LS À
406 | > TABLE 2
VII 78, 103 ; VIIL43, 46 ; XI 84; XVII 90. Massa et Carrara VII 87. Modène XII 54, 66. Naples I 20 : IV 19; V 16: IX 17 suiv.: X 54, 19; XV 30. Piémont VI 4: VII 78: VIII 45: IX 46 ; XII 32, 94. Rome et Romagne V 43, 92’: IX 17 suiv. Sardaigne I 42; X 93; XI 29, XVII 59, 53. Sicile IX 50. Toscane I 90 : III 63 ; VI 81-83; VII 43, 48, 79-80.; VIT 49; IX 49, 80, 90 suiv. ; X 34,77; XI 36, 37 suiv.{; XII 51. Urbino IX 86. Venise IX 17 ; X 82; XVII 50,
Portugal NI 2,74; VIL 45, 96; VIII 20-22; IX 45,48; X 47 ; XI 58 suiv.
Russie IX 24: XVII 14. Caucase VII 68 ; X 55 ; XI 35, 91; XII 61,68. Finlande VII 402 ; IX 83-85; X 6, 49, 70 ; XI 13; XII 75 ; XIII 34, 86 ; XIV 11. 46-48, 62-64; XV 30; XVI 14, 45, 41, 64. Kola IX 83; X 76; XVII 20. Laponie VIN 78; X 46,87; XI3. Ladoga Karelen XI 46. Livlande VII 41; IX 24. Perm IV 34. Spitzberg IV 69 ; VI 15; IX 58, 84.
| Péninsule scandinavique NT 41: IX 49, 84; XI 49, 47, XI
95: XIII 33-35, 41-492: XV 4 suiv., 43. — Norvège IV 69; V 90: VI 15 ; VII 46 ; IX 83-85 ; X 6-8, 44, 50,75 pl., 76 bis, 87-89 pl., 92; XI 44-45, 18, 47-48, 76, 94-95; XII 14, 72,
13, 715. 16, 81-83: XIII 18-27, 35, 42, 82, 83, 85, 86, 410 ; XIV 48, 44-46 ; XVI 14, 15, 49, 78; XVII 16, 19-20. — Suède 11 114 : III 44 : IV 19, 69. V. 20-29, 68, 66 ; VI 7; VII 4149: VIII 46 : IX 83-85 ; X 45, 74, 75, 103; XI 11, 12,15, #1, 16, 61-63, 93, 94 ; XIII 48, 22, 49, 80 ; XIV 9, 50; XV 6, 71; XVI 44, 60, 72 ; XVII 43. 45. : Fr,
Suisse VH2, 103; VIII 35, 45, 45-46 ; IX 49, 46; X 55, 80 ;
_ X119; XIV 50. Berne IE 19: XI 33. Genève XV 13, 62-63.
Glaris XVI 57. Grisons VI-7 bis, 49, 44, 45 ; XI 18 ; XVI 12, _ 36, 38, 52 bis, 54, 55 bis, 56-57 pl., 72, 89, 90-92; XVIE 53, 58. Chaine du Jura III 28 (Chasseron); VITE 35; XV 63. ee XIV 21-29, 78 : XV 12. Saint-Gal XI 89. Tessin VEHI 84: KIV 59, Valais IV 3: V 84, 83: VI 45; VII 400; VII 39, 45 ; IX 46; X 78, 80; XI 3, 83 bis, 84 : XII 22, 66, 72, 89; XIII 28,39; XV 29; XVI 36, 38; XVII 20, 55. Vaud
He XVI 57. Zurich XVI 51.
Il Pays extra-européens.
| Afrique V 15: X 59. Abyssinie XIV 93; Algérie 2; V 48e NT 35-34: VILA3, 83 suiv.; VIII 48: IX 3, 495 XVI 51.
© Açores IX 51. Canaries IX 312 XII 31. Cap de Bonne-Espé- __ rance IX 87 ; XV 89. Cap Vert VI 35. Comores VII 39; I .. F 87; XVI 81, 84. Egypte I 19-20. Iles austro-africaines VII 39
NII 87: XVI 83, 84, Madagascar II 116 ; IV 42; V. 16: VII
IP 28; VI 67 ; IX 3-4: XT3, 98; XII 94, 72,863 XUIS55
[34 39: VIII 87: X 60: XV 94; XVI 82, 84, 85. Madère X2, : XII 96. Maroc XII 30. Mascareignes XVI 84. Maurice (Ile de
France) II 446 ; VII 38, 39. Natal, Orange et Transvaal VII
MOUSSES 107
111 ; IX 13; XI 58. Nossi-Bé VIII 87. Réunion {Ile Bourbon) IV 14; VII 39; XV 87, 90: XVI 82, 83-86. Seychelles VII 36 ; rt XVI 84. Somalie IV 45; V 35-36. Tristan d'Acunha Amérique du Nord V 15, 43: VIII 52; IX 24, 85 : X 47,48: XI 18, 19, 40-41 ; XII 32, 56, 85, 86 suiv.; XVI 38, 64. Alas- ka VII 93; XIV 93. Colonies anglaises VI 25; XV 73; XVI 47. Canada VIT 94; VIII 55. Labrador XIV 55 ; XVI 61. Etats-Unis IT 46-47, 116; VIT 81 suiv., 91-94, 100suiv., 103; VIII 53, 55; X 44; XV 36 suiv., 10-72; XVII 16, 17-18, 47-48, 56. Groën- land IX 84; X 45, 105: XV 70. Miquelon XV 71.
Mexique IX 4, 30; VII 55 ; X 60.
Costa-Ricu WI 30.
Antilles. — Jamaïque XI 15. Trinidad 1I 118.
Amérique méridionale V 15-16; X 60. Bolivie VII 9, 41 bis. Brésil II 118 ; XIII 50; XIV 22; XV 94. Cayenne II 118. Chili VI 94-95; XVII 27-98, Equateur II 118 ; VIII 53. Amé- rique équatoriale VIII 53; XIII 64-66, 68, 74, 76-77; XIV 93. Juan Fernandez II 116. Nouvelle-Grenade IE 3; XVII64 Paraguay VI 93; XIV 99, 93. Patagonie II 116 : XI115 pl. one IT 418. Uruguay VI 93, 94, 95; VII 6, 59, 62,63, 64,
Asie. — V, 15. Amur. XV, 73-74. Ceylan VIE 36; IX 13 ; X 59 bis; XVI 82, 87, Chypre I 20; VI 82; X 61 suiv., 79. Indes orientales IX 13; X 60. Japon X 85-86; XV 73. Java
IV 44; VII 36; IX 13 bis, 59 bis. Philippines V 31,32. Sacha- lin XV 73. Sibérie IV 69 ; VI 47; XI 49; XIIL 44 ; XV 44 0
Australie, Océanie.— N 16 ; VII 86; IX 13 ; XV94; XVII 29, Se. 39-41, 44. Fidji V 31, 32. Ile de Lord Howe IT 418, V 31, 32.
Nouvelle Calédonie IV 44 ; VII 36. Nouvelle Hollande III 2-4;
VI 14-15. Nouvelle Zélande XIV 61, 80, 93-94; XV 74 dis
(antarcticam) ; XVII 28. Taiti II 416 ; X 59.
D. GENRES ET ESPÈCES EUROPÉENS
Amblystegium, Essai analytique Amphoridium lap- du het ire XI 13H. PONICUM ess... V 66, V Etude sur les carac- . RÉ tères du genre et Andreæa aïpina T.. XII 61 description des es- commutata Limp. XE 72-76, DOCRE F4 vues st XIII 31. 87-89. (Stereodon) alpico- falcata Schp..... 157. tom Edb......:e. 88. rupestris FI. bel, I 57. Anzianum de Not III 63. Anodus Donianus.. XI28 Cashii du B..... XII 31. Anoectangium com- ee. curvipes F1. belge IIE 74. pactum...c...s.. VIHE3S . densum Milde... V 46-47. Anomobryum jula- . enerve Schpr.... X 87-88. COUM ....... « sois DL TR. Juratzkanum Sch VIIL33-34. Antitrichia califor- # ie :- Kockii Br. Eur... X 68-69. nica (Sull.), Note ie 2 Sprucei Br....... IV SR 1 mel... LE 9887.
| Aomgstroemia sas y
Bou sus sses
"A Apodontées, diffé- _ rences entre les Nématodontées et les —, transitions entre ces 2? grou-
# PES sssssssesssss
+: Atrichumn angusta- Rte Sp. NOV... _ Aulacomnium turgi- En UT... ......
Le rm Buyssoni
| eiespitosa FL. D. .: cavifolia FI. b.... chionostoma sp. 4, 2 à PRÉPA TRE
commutata.......
Zlindrica Sch.. Fiori he n. Vt.. fragiis W
ss...
ne do ini hybride... uepial hybride
a nblthata Schg..….. lingulata sp, Né:
nitida Ldb.......
_ obtusifolia Schg.. _ paludosa Schg...
_ papillosa Wils... _princeps de N... recurvifolia Sch.. ” “map Sp: n....
XV 90-93 ; XVI1-9, 39-44,67- 77; XVII 8-12, 25- 29,39-41.
IX 83. XVII 14
VI 96. XIII 36-37. LUE 41. ILE 40.
XII 65-66. VI 73, 81- 82 :
. mücronifolia ses :X 80
— én Belgique — Note sur le. tortuosa W..:... vaginata Sp. n.... vinealis FI. b.. LDarbulæ rurales.
Bartramia stricta.. Blindia trichodes.. Brachythecium colli- me... FR erythrorrhizon ... Geheebii Milde.. laciale Br. Eur. Him Délire. latifolium Ldb... Mildeanum Sch.. Olympicum ..... ‘
rivulare v. diver- PAU FÉRIÉS — fluitans..….
: ani SP. n..... ebrosum ch. . sdlicinnnt D. 5; Tauriscorum Md. trachypodium, no- tesur I6:..+ ‘ venustum De N.. Braunia sciuroides. Breuteliu arcuata... Bruchia trobasiana. Bryacées, le péristo- me, ss... .....
L Su
Bryum, nouvelles observationssur
arcticem..: 5% __ — groupe du. arcuatum Lp..... Ardonense....... arenarium Ldb.. argenteum et les
pis suivan-.
nos
AXeLBlyt. Re te
Baetnitzii s sh D: AVE ent.
baldense Bomanssonii Ldb. Brownii B. -E.. e
brannescens Sp. bulbifolium sp.n. XI _ calcareumn sp. n.. Ÿ
CR ARR AE
V 925,26bis
XI 47.
X 87.
VII 79.
IV 4l.
XVI1119-20
Ÿ 73-74.
X 61-64, XI157-58.
ne NT,
81-86. XII 82-83. XIII 22-27. XII 75-16. XVI 46... X 67.
XIII 41-42. X VI61-78.
carinatum Boul...
catenulatum Sch. clathratum sp. n. comense Schp.
Note sur le...
concinnatum Sp.
Corbieri sp. n...
cymbuliforme ....
pere red SséstÉe Rep um. 3
…....
filum Sch... ‘ flavescens AE Funckii Schw..
fuscum sp. n..... gelidum sp. n.... gemmiparumD.N.
helveticum sp n.
imbricatum......
inclinatum - caes- piticium...... inflatum sp. n. Kaurini sp. n.... Kindbergii sp. n. labradorense vu ie -Ilætum sp. n.. laxifolium WW. leptostomum ss Limprichtii sp. n
Lorentzii Sch..... Juridum Rut......
mamillatum micans Spr..... ‘ Mildeanum d..... Moei Sch...,..... muticum murale Wils..... naviculare, v.Cym- buliforme ........ oblongum sp.n..
ss.
Li
....
CŒlandicumsp.n. pendulum,.......
— var. angus- tatum....
ns: ureum me 2 evyerl Sp. + PRES Roellii cs L'EPEEE
MOUSSES
LATE
XV 44. subglobosum TA XI1128-29. versicolor Br... XVI89-90. viride Sp. n...... Warneum ss... XV136-38, | 52-53. Buxbaumiacées, le V 85; VI péristome...... 44. Campylopus adus- XIV 23-24 GRR AIIÉ 27; alpinus Sch_..... XIV 22; arduennæ F1. b.. XV 44 atrovirens ..... re 81. brevifolius..... ss X 67-68,81 III 73. — var. elonga- VII 104- nice * 105. brevipilus....... . XVI123-24 XVL:62-64. flexuosus var. uli- VIEIL 33. ginosus..... sé XVI 14. fragilis var. den- XVI 80. , PET Se II 62: IV micans sp. n..... IX SV; VI 82-83; paradoxus Wils. 76. polytrichoïdes XIII 83-85 fruc ....... XVI 36-38, 56-58. di : m ri ..... 68. Æ XII181-83 XIII 21. XII 83-85. subulatus Sch.... XVI61-62. (urficpus.... XVI 14 4e XV 13 bis Campylostelium sa- IV 16. ACOIL vue cree XHIL 110. strictum Solm..... XII 74-75 Carpoecia gen. nov. XII 70-71. ae re dimor- MS |: pus... XII 81-82. Cine. le péris- : I 26-28. ss... } XIII 20, Cinchdotus falcatus VI 82-83. Cleistocarpi, Musci. IV 67. Conostomum boreale : Coscinodon humilis. IX 83; XIII pulvinatus....... 38: lvinatus var. XIV 9-11. subperforatus IX 20-21 ; CAPE, De — eu- XI171-72. Reese se SR Cy ntium (On IX 21. cophorus) brevi- XIIL 18-21. Me se evE XVI 87-89 Éoyorsruss XII 24-25, Desmatodon arena- XV 35-36. EE COUS.. sms Es sp. n..... I 62
| Énbrillenié F1.b. humilis Rut...... Schreberi Sch.... stricta Sch...... L +. varia, var. obtusi- RE OMG LR à» » 56 0 0 e aies mi aristatum .....
TABLE
var. : flacculum. ss. Muehlenbecki =.
— ium alpes-
__ — compactum * / DCRISMArT... 000 _ spadiceum.......
D
tenuinerve..….….
# pisenturi. SE a Len cylin- » : dricus :...:....
_ denticulatus ee = flexifolius Dick.
:— F1. belge... ruber sp. n. DE — fructifié.
F LL sp. ne a. pu MS
(Zyg pue
Cssvosoovsus
Mcaie Turn.
IX 48. II 413 1X 30
IIL 68. IV 4. 56
Discelium nudum,la fécondation..... M eh gen. n.
ssssssss.
ss...
brotiolits voire OMR. sr . longicollis........ DEOCCRR 54 ve ee e
spatulata ....
streptocarpa......
trachymitra Rip. Encalyptæ strepto- carpæ et proce-
ræ, De peris- POI --crheve .
Encalyptées, le pé- risiome...s.s.s
Entodon cladorrhi- zans,Schleicheri et transsylvani-
transsylvanicus ..
Eros Aer Fe cen
CREER]
Fe FAT
Philiberti........
Salam... . stenophyllum .... ur ab ,Note sur
TR Ti PR NRG crassinervium..., diversifolium..... strialuium .......
Fabronia, les espè- ag européennes Fissidens decipiens, les fl. mâles du. Li purge môû-
ss.
gra MARS à « mitrius Sp...
inconstans Sch... incurvus Schw..
IL 114-115,
XVI139-44,
XII 85-89. X177, XII CARS
minutulus Sull... XVIL34-35
Orri sp. Densssee VI
polyphyllus...….. PRE rrperee
riparius EH eve MIYUIARIS-...... ° sæpincola....... ‘ Sardagnai sp. n..
serrulatus .......
— Jlesue forme e LÀ sua diffusio-
…...........
Mhnarentis
Fissidentacearum, Enumeratio nerum et specie- rum RRRLLLEREE)
Fontinalacées, le pé- FIRIDENO.;.,5
Fontinalis androgy- 5 APRES:
‘: antipyretica ro- baume.
arvernica... ie Duriæi,. LRRLRLLLLEE])
Heldreichii sp.n. Pac RE ongifolia sp. n.. _ Ravani | FREE seriata Sp. n.... Funaria hygrome- trica var. arcti- PERL does + puisholn 5... Funariacées, le pé- É ristome .......+
ee Rs
RNCS. e.re AFVOPRICA eve commutata....... am + fn et les espè-
aflines..... Hertéant, la fruc-
tification du... “montana... : Mu ehlenbeckii.
iris 4 $ À
MOUSSES
VII 52; orbicularis V.The-
XV 75 PURE ss Ten Ver tt to ce Lit
tile); ] plagiopodia..,...
52-53 ; Per fps hotes vs
XII 50- streptop M De vos
51. sulcata F! ii VI 42-43; tenera sp. n.
IX 20. XVI54585. tergestina......., XIV 61. torquata fertile. X 92.
X 93-94. Ungeri Jur...... VII 46, 48; unicolor FI. b.. XI 28; Grimmiæ Tatrenses XII 50-51, Grimmiées, clef ana- lytique des mous- ses dela famille XIII 109. 1 RQ XI 32, 56- Gymnostomum cal- 9, CHPOUMR 40. PNR, ons tenue FL: B....., Gyroweisia acutifo- I 29. id. RRRLRLRELIET: réhera;;..,,:.,, XV 40-44. Harpidien — Bas- SL CAPE Te VS. Noûe....,1..... Harpidiis europæis, IX 88-89. Commentaiio de XV 69. — inductiva... XL 1-2; Additamentum <#
VII 44. cundum in Harpi- XIV 53-54 diorum cégnitioe VII 30. DOM issues.
XIII 109. Harpidium, classifi- EX 95. cation ir IX 85; XV QUE neo oe ne
13.
a de la section Ilar- RS pidium de la flore XI 41-43. française. ....... Are , Revision de cette XV 56-60, section. .….....,
65-68. Helerocladium Kur- Pi saiesantiiosees VIII 32-33. Homalia lusitanica. III 41. Homalothecium seri- XII 94-95. ceum var. fragile. IX 24-27. Hymenostomum ros- HI 41 bis. tellatum, 5, HF 92, IV 49. Hylocomium brevi- rostre....... ….. XI 12-13. Oakesii Sull..,... subpinnatum..... XIV49-52: | pe ge “ie ir
XVII16 | En adunci, Ad-
Lo . er PS es \' 83. pe cognitionem. LA se
CITÉE
XVIA
III 4
XVI 15. V 85.
XII 28, IR XI
V 83-84. VII 4
VI BAT. 0 V83: X89, |
XML
ne D: Essst dt une nouvelle classifica- _ tion des espèces européennes. .....
SHUNCUM, crc
_ L Éaégraciiescons —, var. Kneiffi. ne
— var. xt; _—, var. orthothe- - cioides..... + —, var. Schimperi ë alpestre BW: _ alpinum Schw.... _ arcticum Sft arcuatum Ldb... __ Barkerisp.n.....
. Bottinii reidl. Breidleri Jur..... callichroum......
+ pri ont cs Éréenes
cr castrensis < es à, en Calabre... . _ curvicaule........ densum Milde.... SA ie net dilatatum ...... CE . dolomiticum.....
Dune. dre elodes............
exannulatum. its yrium ...
…..
+ PAPAS ICE
4 tan
filicinum var.cras- / sinervium...... __ flexuosum sp. n.. k _fluitans ..........
cens.… Re Fe
ere N 76 Goulardi sp. n... Il
TABLE
IL 95! : Ris
LV 6-VIIT 34-35.
_ subchrysophyilum
Hioons <e 1 LT; VIT :
hamifolium..….... {V 3; VII x 15 - 16. :
hamulosum ...... 4
PAIN LIGUES TEE
IMPONENS. ......r.
intermedium,....
rss
lusitanicum ....
lycopodioides..... micans....... os molle Dicks......
montanum Wils.. napaeum Lpr. … norvegicum PRES
ochraceum . PRET
palustre L......:. polare Ldb polygamum..... . polymorphum, stellatum, chry- sophyllum et Dr Note sur les — pratense FI. b..... procerrimum. ..., psilocaulon......,
reptile Mx......:4 revolvens Sw..... sarmentosum..... Sauteri et fastigia- tum..... scorpioides.......
Mu 4
.....
Sommerfeltii..... stellatum Schr.... stramineum var.
JPOCELUTD à « ve ee subenerve Sc sulcatum Sch.....
terrestre Ldb. LE +. turgescens Sch...
— var.tenue...:..° yasinaïnte 2e
se
ere
var. te à IN
_-var.subsulcatum XV ! | vallis-clausæ..... XIE 55-56 ue spinifoliun
Mielchho
Vaucheri.....ss.e
— var. Davosense vernicosum Ldb
—, Die Metamor- phosen von —..
VITESCENS. ... « » » oo + Wilsoni Sch…...
Leptobarbula gen.n. CFO. soossseuce
meridionalis....…. :
: Winteri Sch....…. Leptodon Smithii.... Leptotrichum arcti- cum. LR ELLE: ) VASINANS. . ose Leskea? patens.:... Lesquereuxia striata Limnobium, Notice sur la section. sn A Le Die — von ss yck sms Pères le or rte Merceya ligulata...
Melzleria gen. n..…..
al PING.,..,.....es oferia nitida _ Mnium affine v. ela- tum. br. curvatulum sp. n. insigne Mitt...... lycopodioides Hok. medium Br-E. ct E punctatum var.
elatum..... ss spinulosum Br-E,. subglobosum.....
ia pulvinata. Mure lla Careyana. nomitrium gen. n. Neckera Besseri.... mediterranea Phil. Menziezii. ......
Sendinerists Beck.
turgida Jur..…..... Nématodontées,difré-
rences entre les—
MOUSSES .
IL 28-29; tées; transitions .. 4 entre ces deux , 104 LRRRLRLLLZ] 22-23. Dre XVI 91. VI 28-29 ; VIII 80 Hé SR resp gra- RUES drcssescs V 5-7; VII 3-4, VII 75-76 Orthopus gen. n..… I 17. Orthothecium chry- IX 17-20 ; SOM n ss . XI 29 Duriaei 21 XVII 22 rene ge ©. stric- NL L'ÉCRR A LA PR 16. Orthotricha, remar- II 17-18. ques sur quelques VI 105. espèces européen- OS isnsecmsisessé IX 84. IV 65-66. conspectus of the IX 84. EUTOPEAN. ..6..+ IX 85 Orthotrichacées, le péristome ...s. v…. a 41-52. Orthotrichum, notes XV 13. or pt sur XV 7-11. genre miss IV 66-67 ; et Ulota, ‘observa- V5; VIÉ tions sur les es- 79. pèces boréales. II 19. TE 19. Orthotricha affinia.… IX 21 cupulata, observa- MONS...) VII 2-3. IX 83 rupestria. ....... VII 2-3 UPNILETA ose IX 21, 83 Orthotrichum acu- 3. minatum sp..n... NIER IV 83-84. aetnense D. N... V68; XVII australe Jur..... è 53-56. brevinerve sp. n. VII 112. cupulatum v. Win- IV 19.° PES sien à 39. fallax BW risrsot 53. gevaliense sp. nn... VII 81-84 gymnostomum.... JIL 41-42 ; microcarpum. .... VIL 81 Philiberti..... es suiv ROM ose V 16. VII 81 —v. defluens..... suiv. - . Sardagnanum....
8 se
413 XV 90-93; XVL1-9, 39-44 TEXVIL 8-12, 25- 29, 39-41
VII 80,84 85; VIII
22. XII 15. IX 85. XVI 51-52
V 26.
XV 26; XVI 64.
XV 74. XV 11-12, 24-98.
VI 65-76.
(XIE 95); XIII 16! VI 72-76. VIT 67-68; IX 54-60 VII 68-70.
- Shawii Wils..... speciosum fuscum Sprucel ...... sie
strangulatum..... urnigerum.......
4
: Venturi ..... ...
| Pancoviaynote sur le
x CAT. .sssese .…..
| phéromitriun: sub-
F1 sessile.. d'rviti des
_ Phascum carnioli- cum AS EU UE CNT
_ cuspidatum papih losüm.. "ie
ss.
Stagninu = Phälonotis, considé- : rations sur le g. ee os etetes Ê 4 Pl....ssssmssses
_ Arnellii sp: n.... _ cæspilosa........
RE calcarea.......... _ Capillaris.........
-marchica Brid.... mollis Vent....... rigida FL b 1SOrIALG . se.
Pliyscomitrium acu- _ minatum.........
ss...
_ ?Barkeri sp. n.... LS Borrerl- es
cuspidatum : octo denticulatum var.
css.
#3 _— var. undulatum _ elegans...
sr...
Muehlenbeckit. 2
aride Hitdats
">= -Hbadé -Brid:….. |
hercynicum ....
MÉPAM ee
XIV 63.
VI? suiv,; VILL 47.
L3-5...: XI 75.
“XII 49-50.
XVII 36. II 91.
IX 42-47. XVIL 42-
analytique des mousses — euro- PDÉENNES. ss. clef analytique des mousses — de France à l'état SIOPHO es eee Pleuroweisia Schlie- phackii...........
Polytrichacées, le péristome ........ Polytrichum gracile. piliferum alpestre strictum Bank... Pottia, notes sur le LONPB soso +» cavifolia Ehr..... latifolia Sch......
Pseudoleskea catenu-
HE. 2 Sir tectorum........e
… Plychodiumerectum
Piychomitrium po- lyphyllum........ pusillum Br. E...
Pylaea suecica......
Hhabdoweïsia crenu- PR ist
Rhacomitrium hete- FOSÉICHUMES. 5. 0e
microcarpum FI.b.
Rhaphidostegium elwitschii....,. Rhynchostegium al- gerianum. murale v. subalpi- NUM... “es rotundifolium : ss
ss...
Seligeria calcarea. :
erecta Sp. D...
obliquula sp. n... polaris S] sue ere trifaria RS
Schisstege. oSmun-
BA ,....sssere
| Trans he Ornel-.
lanum ..........e
Scorpidium, sur la section—du gun us Hypaum.........
Scorpiurum ri
XIL 24-31.
re
XIE rit,
XI 76); XI 79.
XV 91-93. XI 53. XIV 45. XH 32:
XII 51-55.
ss le pé- RS ne Le Fe
nee ARE HE
Splachnum ampulla- COUM sos... far mnioïdes ......... sphæricum ....... Stegonia gen. n.. rue acuminata parvula Sp. n... __ splachnoides ..... Tétraphidées, le pé- piste..."
Fe mnioi-
sers sstsess.e
md S ndides ete _Thamnium spot _ folium............ Thedenia suecica... decipiens...... ee
delicatulum ......
… pulchellum..…..
Timmia austriaca. .
_megapolitana..... NOPVEgICA ....s.s
Timméecées, le pé- (MISIOME, ds ccan-t
malum...... paruiee
‘inflexum Bruch..
limosum D. et M. . (Hydrogonium)
À FAR:
Thuidia tamariscina de Scandinavie...
“bavarica Hessl..:. IX:244 Vos IX A
Trichostomum an0- NET
. “ccspulum de V
flavovirens Bruch !
mediterraneum ; ge Mosserrssese
dam. .. ; À
Bryological notes. Notes of the so indberg. IX 81-85
56. XVI 56-57 XI 18-19.
XVI 14. XVI 78. III 62. XIII 80.
XI 6 XII 56-57 V1199-102;
NAIL 51; 74 *
LE VI 83; VI
102-103. NV 93-24 ; 1X 24,
V 24-35 ; VII 79; IX ?1,
XV 53-56.
5.0. Lindberg. of Soc. ue 2e 7. Gehecb. pus
allidisetum F1.b. hiliberti :....... triumphans D.
Trochobryum nov. g. Seligeriacearum
Ulota, observations |
sur les espèces bo- réales.. 4er.
intermedia Sch.. nn fl. mâ-
ses...
re “fructifeation:
Webera Snnotiiak és commutata v.elon- gala..... sosvuce
— forma...s.... Se crassidens Sp. n.. crassinervis Sp. n. erecta Sp. N.+-.... Ludwigii v. sub-
a polymorpha ...... Tozeri SChiit.se
Weberae novae boreales...
. à Weisia Alberti...
Dicksoni FL. D... da Ganderi.........s
Welwitschii Sch.
Zygodon aristatus
Sp Dipsorrseree
‘Je. — du Rigi.…. à {voir Didymodon subalpinus).
: BAPARES: : fran
TS | EsPÈcES dotraties: RARES, CRITIQUES OU PEU CONNUE. ee
XV. — Br ological à
Fauna et Flora 16, 87-89. — Bryologische er: _— Fine dns à
; 2. 5
RATE 435 :
(Pohliae)
“Role ;
(RIT. 95); XI 16. V 28.
IX 38-39. ER XV 36-37, de
96. mr Sr: sy GS XL 2820
VI 45. Au
de XVI
| vi 26. PE
ennica.
É
116 Re AT : _ Sanio. XV 13-16, 44-45. — Deux mousses nouvelles. Cardot.
_: XIE 97-98. — 2 M. nouvelles. Debat. VII 41-43. — 9 M. nou-
velles. Geheeb. IT 6-7. — Einige neue Arten und Formen bei _ den Laub-und Lebermoose. Einige neue Laubmoose. Lim- richt. XI 76. — Manipulus muscorum secundus. Lindberg. 39-40; XI 46. Mousses européennes nouvelles. IL 47-19 ; IIT 1-2, 25-26, 44, 94-95 ; IV 4-5, 51-52 ; V 26-27, 45 ; VI 33-37, 56, 62-64, 65-66, 67-69 ; VII 40-41, 45, 19-80, 81-84, 97-99 ; VIII 28-31, 47-49, 82-85; IX 3-4, 24-97, 31, 61; X 5-8, 55-57, 69-71; 93-94; XI 41-43, 47-48, 56-59, 60-61, 72, 87-89, 89; XII 22- 23, 75-77, 19, 81-82, 83-85, 85 suiv., 94-95 ; XIII 21, 24-29, 33-35, 36-37, 42. 81-85 ; XIV 9-11, 22-24, 43, 55-56, 63-64 ; XV 28-32, 35-36, 44, 69; XVI 33-35, 34-55, 59-60, 61-64, 87-91; XVII 45, 56-59. ue Musci præteriti, sive de muscis nonnullis adhuc neglectis,
_ praetervisis vel confusis, nunc recognitis. Spruce. VIII 52-54.
— Notes sur quelques espèces rares ou critiques. Philibert. VII 27-28, 43-45; XI 98-29, 33-37. — Notes sur quelques mousses rares ou peu connues. Geheeb. II 68; [IV 2-5, T, 18-19, 41, 49-51; V 28, 84-85; VI 14-15, 81-83. — Nou- veautés bryologiques. Venturi. VII 23-26 ; XII 65-67.
f. GENRES ET ESPÈCES EXTRA-EUROPÉENS (1).
Alsia californica var. Chaelomitrium cata- flagellifera ....... XV 71, TACtATUD 0 VIL 34. … Amblysteqium ripa- Cinclidium latifo- rum var. florida- SN siess IV 68-69; DURS russe AV TE XV 10.
_ Anocctangium Ma- Cleistocarpi, Musci-
0 My elite VII 18. DOVE A oder cu XVI 78. Barbula Brandisi... V 62. Conomilrium Mariei VII 19. Bescherella gen. n, II75. . Crossomitrium gen.
Brachymenium Bor- Mi iscéiet 11 117-118.
genianum........ XVI 82. Daltonia Hampeana VI 66-67. Bruchia longicollis. XVII 47- Dawsoniées, le péris- et ; 48. lome...........se XVI 8-9. mi ir alpinulum.. VII 22-23 Dicranella limosa.. VII 18. : » labradorense Ph.,, XIV 55-56 Dicranum arena- Mariei Besch...., VII 93. FN M XV 0; Origanum. VII 45-46. XVI 10. : Sawvyeri-R. C..... XV 71. atratum Geh..... VIL 14. _ Calymperes decolo- Hovellii R. C..... XV 70. VESNE se cunessccoce VII 20-21. hyperboreum var. Kurzianum Hpe.. V 62. papillosum ..... XV T0. leucopteryx M.... IV 53. Kroneanum H... VII 26. Campylopus loncho- pallidum B.E.. XV 70: Pt Dedoss. ioa ss. AVTSE, - XVI 10: _ Catharinea obtusula V 62. pseudo-robustum
si e (1) Les noms des espèces mentionnées VI 77, 85-86, 90-95; VIL5-13, . _ 58-64, 87-94, > Ah pas indiqués. moe
Mis icie die
sabuletorum......
_spurium var. con- densatum RAT
Ectropothecium al- o-viride... .…. Avyresii Sch..... Bescherellei Ren. Boivini Besch.. de var, mis
ss.
.phæ ........... Eriopus, Note sur le genre, ous.
Erpodiacez ee nova. ie. pépie &. Eurhynchian. stri-
gosum var.Bar- toshis. ve Eustichia Suvatieri, AVE DE des norvegie, on the SEUIL... Fissidens, "À
ss.
revi-
XIV 92-93 II 117,
> GE r * X 85-86. XI 15.
sion of North
Americam spe- cies of.. Fe comoriensis Fr he flavo-limbatus B. nossianus rh obsoletidens M. tortuosus Geh.. Fontinalis antipyre- tica var. orega- HenSISE En Delamarei R. C... Garckea Foi. sise Goniomitrium acu- minatum....... Hampeella gen. n… Harpidia, s en Sibérie..... _ Hedwigia emodica. Henoniella..... sou Hookeria lacerans : bd ue AROOAPPUROER LS Pymenocloiston Er yophila Potieri.. Hypnum (Abietinel- de Age tt matulina) Kro-
x neéanum....... olium
+
récoltés”
XIV 32,43. VII 19. VII 19. VIE 19. VII 19-20. VU127-98.
XV T1. TE
Besche-
VII 18.
VI 15. IX 13.
X11129-30. V 62.
al Macro pho-
ss...
Br oi H.
symmetricum ....
Hypopterygium re um...
torulosum Sch....
Isopterygium argyro- IONCUNR 5340 Boivini Besch. fr Combæ Besch..…. subleptoblastum. Jægerina solitaria var, nossi-bea- unie De: M DRE TNEER gen. Lepiohymenium fa- bronioïdes .....
Leptosiomées, le pé- ristome ........
Leptostomum erec- tum re ..
inclinans ..… macrocarpum Re
splachnoïdes. ie
bats Le pet
sms.
Lotions He Macrohymenium re- VOIR Eire:
. Macromitrium rhi-
zomatosum..... Mesotus,Remarks on ne y re DD taie) ne- matosum ...... Mitropoma, Note sur
le genre....... 1, VE
Mniadelphus Beccari
Nrlerh (Distichia)
Andamana......,
- arbuscula.....,.. Birmensis tes “ Boivinina H..... longe-exserta Hpe V Pervilleana Besch Orthotrichum groen- landicum ...... Papillaria acinacifo- ia. CRM EL.
_ Boiviniana.….…. Jet Renauld £:
so.
XV 8788. | XV 88-80.
SVIÉ- 99: XVII 98 29, XVII 28- 29, . XVH2T
VII 33-38. IV 0. " XV 80.
8
aTi-
è Physcomitruum jiri- are è XV 70-71.
- forme var. _ gloisii ......... A dsl gen.
Plagioihecium denti- à culatum var.mi- CTOCArpumM.... _ succulentum Wils Pleurophascum < grandiglobum.. : La NE ct spe- Polyirichum ohio- .. ONSE.s.se.ss.ee Pottia chottica Trab. Pterobryella, - surdeux espèces . nouvelles ........ er ea gen.
teoton prae - lungum var.nos- - sianum.........
_califerum sp. n.. _loucoubensesp.n. _microdus sp. n... ovalifolium sp. n. rubricaule sp. n..
. rufoviride sp. n.. _Rhegmalodon, genus De POVISUIN.. : sé ne sue Rhynchostegium su- cp Lee iephackia g. n. : CREER ba -
Note
EE RABRES ie diella .............
IV 46.
XV 71-72. IX 85.
LIL 29.
I 115-116.
XII 1112. XIV 13. V 30-32. VL92. VIII 27. XV 7. IX 13. un 22-93.
VII 36-37.
VIL 36. VIE 36. .
VIL 35-36. :
X Le
IV 53. HI 30.
noscibeana sp. n. Schraderella pun- gens gen. ei Sp. HOVAË. se. crooner Sclerodontium pal- Hidum.....73% must Scopelophila agoya- NENSIS eee Splachnobryum Boi- vini. snpnrsesesrss
_inundatum sp. n. obtusum Ldh.... Streblopilum gen.n. APECUPIE gen. Syrrhopodon fasci-
culatus , some fps
nessibéänes sp. n. Seignaci Sp. n.... Taxithelium RAS phyllum ......... nossianum sp. n. planulum sp. n... scutellifolium sp. Thiemia gen. N.... Qi da subscis-
Trichodon? flexito-
Le PRE RES SL
; Trichosiomim (Hy-
. drogonium ) fonta- ME LES feu eee (Hydrogoniom)me- |
Triplerocladium, tribu nouvelle... Tristichiaceæ M... Tristichium tete Webera Cardoti R Weisia viridula : var. LR SAR TER SR AE
| are gen. nn:
XVI &. VI 22, VI 80. VEIL 53. VIS::20 XVII 9. VII 20. XV 7h IV {6 VI 92. XVI 81.
VI 94-35
XV T0, VE 556
diterraneum var. à “algeriae.........
xv 70.
IX i213.
“6: OBSERVATIONS den DIVERSE NATURE | re
Ë Lei plantes et la mousse. J. Chauré. X 57-88. D ie d'utiliser la mousse. Chaussegros. X 58-59. — Mousses : trouvées sur B #igae AM TH: É ee
NOUVELLES. — RENSEIGNEMENTS — FM
IT 405-119. — Conspectus systematis generum muscorum et
summa specierum. Jaeger et Sauerbeck. VE 17-25 qe ib. 48).
— Enumeratio muscorum europaeorum Gravet. I
40, 40. — Causerie bryologique (sur la classification des
_ mousses). XV 83-86. — Utkast till en naturlig gruppering af. Europas bladmossor med toppsitande frukt (Bryineæ acro-
carpæ). Lindberg. N 78-80; XV 80. — Table analytique des
06: XATe |
mousses pleurocarpes européennes. C. Lindberg. XI 24-31. x
— Bidrag till mossornass morfologi och inboerdes systematiska staellning. Lindherg. XN 19. — Des mousses cleistocarpes au
point de vue de leur réunion en un groupe naturel, autonome,
Roze. I 33-36. — Clef analytique des mousses pleurocarpes de France. Berthoumieu. XIL 1-11. — Classification systéma- tique de la section Harpidium du genre Hypnum de la flore - française. Renauld. VIIL 73-82; voir VIT 29; XI 44-45; XV 14-16. — Musci scandinavici in systemate novo naturali dispo- sit, Lindberg. XI (80), 94-95; XI 9-40; voir X 40. 4
Nouvelles 1 32, 48; II 16, 32, 48, 104, 419 ; LIT 16, 31-32, 48, 80, 93;
IV 32, 48, 80, 93: V 15-16, 32, 48, 64; VI 16, 31-32, 64,95 96: VII 46, 32, 41-48, 80, 96, 111-142; VILL 24, 56, 88, 111;
IX 16, 39, 47-48, 80, 93-06: X 16, 40, 60, 76, 90-92; XI 16,
39, 47-48, 64, 19-80; XII 15-16, 64, 95; XIIL 32, 48, 80, 96, 410-111 ; XIV 16, 39, 48, 80, 95-96; XV 16, 32, 48, 63-64, 80, 96; XVI 48; XVII 16, 32, 48. ee
Renseignements sur des soc. crypt. ou botaniques .
: Ecosse, La soc. cÉGbl. a'58, IX 31. — Florence, La soc. bot. ; ‘, À __ jtalienne de —: XVII 48. — France, La soc. bot. de —. 132,
48 ; Il, 32, 102-104, 119; V 8-10; XI 48, 64, 88; XIV 80. —
Manchester cryptogamic society. VII 55-58; IX 16, 30, 65, # : 80; X 16, 40, 92; XI 16, 32, 48, 64,80; XIL 16. — Norman-
die, La soc. lnnéente A —. 1 48. — Torrey botanical club (Bulletin). HI 16, 32. Rudi e 7 a [1 (notre HUE 11 16, 48,119; HT 1; : ;
VIT A6: X 16: XI 80; XII 64; XV 15; XVI 16.
Sphaignes .. a. ANATOMIE, BIOLOGIE
; ne Anatomie resp. physiologischen und vergleichenden re
_ Anatomie der Fée ussow, XV 61-62. — Anatomische Utésdchuagen. ueber die pass Zellen von EE |
H. Mol. P. Sehlayer. XV195.— Sur la couleur des Sphaignes
120 2 x TABLE
Gravet. XNI135.— Les fibres des cellules médulaires des S. cus-
ra Gravet. XVII 21 .— Die Schimperscher Mikrosporen der : Sphagna. Warnstorf. XI 28 ; XIIL 79. — Zur in ueber die Bedeutung der bei Moosen (Sphagna) vorkommenden zweierle Sporen. Warnstorf. XIV 15. — Les ts des Sphaignes d'après les récentes observations de M. Warnstorf. Letacq. XVI 47. — Les spores des Sphaignes. Husnot. XI 59. — Sphag- nologische Rückblicke. Warnstorf. XI 91-92. — Sphagnolo- rte Studien. Russow. XVII 29-30. — Analoge Variationer
os Sphagnaceerne. Jensen. Traduit du danois : les variations analogues dans les Sphagnacées. Gravet XIV 33-42.
D. BIBLIOGRAPHIE
11119, 64; V 14-15, 85-87; IX 32. = The Sphagnaceæ or Peat Mosses of Europe and North
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Amerikas hvitmossor (Sphagna). Lindberg. IX 64; (XV 16). 1 Europe.
Sphagnologia europæa. Description et figures des Sphai- ñ es de l'Europe. Husnot. IX 47-48, 63. — Die Europaeischen = Torfmoose. Eine kritik und Beischreibung derselben, Warns- torf. VII 85-87. — Les Sphaignes d'Europe. Etudes critiques _ et description de ces végétaux. Warnstorf. XV 94. — Sphag-
_numformen, Einige neue —. Neue europaeische —. Warns- _ torf. X 40; XI 91. — Les Phys d'Europe, revision cri- ne des espèces et études de leurs variations. Cardot. XIII 96. — Aperçu des espèces du genre. Limpricht. XII 10-12. — Notes sphagnologiques. Descriptions de quelques variétés nouvelles. Cardot. XI VE 54-56. — Notices bryologiques
ee _(Sphaignes européennes). Gravet. XI 27-28. — Beitraege zur
Kenntniss der Sphagna. Schliephacke. V 14-15.
Herbiers. Collection de ee de l’Europe et de l’'Amé- rique du Nord. Cardot. XVII 32. — Sphagnotheca Europaea. Europaeische Torfmoose im K. bot. Museum zu Berlin. Die Torfmoose des v. Flotowschen Herbarium in K. bot. Museum
in Berlin. Revision der Sphagna in der Bryotheca Europæa von Rabenhorst und in einigen aelteren Sammlungen. Warns-
torf. IX (47), 78 ; X 89; XVI 16.
Allemagne. — Neue Deutsche Sphagnumformen. Warnstorf. IX 78-79, — Die Laub-und Torfmoose der Umgebung von CPP: Holler. I 60-61. — Die Sphagnumformen der
# m
Torf
oose der Thueringischen Flora. Roeël. XI 91. — id :
© Schliephacke. X 4.
Autriche. — Die boemischen Sphagna und ihre Gesells- chafter. Dedecek, TV 9498. set
"2
gend von Bassum in Hannover. Warnstorf. X 40. —Die
SPHAIGNES | 12.
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_ de Belgique. Gravet. IV 26.
Danemark.— De Danske Sphagnum. Jensen. XVII 61-62. France. — Les Sphagnum de la Gironde. Deloynes. XII196. — Les Sphagnum des Pyrénées. Renauld. X. 97-102.
Russie. — Ueber seine wieder aufgenommenen Studien an den einheimischen Torfmoosen. Russow. XV 45-46.
I1 Amérique du Nord.
Revision des Sphaignes de l'Am. du Nord. Cardot. XIV 19; voir XI 27, — Sphagnorum novorum descriptio. Mueller.. XIV 91-92. : | n.
C. ESPÈCES MENTIONNÉES COMME RÉCOLTÉES DANS :
L'Europe XI 91 suiv. Allemagne II 68 ; XIII 55. Rhoen IIL
68. Silésie III 68: IV 12. Belgique III 64; X 71-73; X193-27. France : Ardennes X 76: XI 15, 27 pl. Cantal V 40, 42-43: XI 54. Finistère IX 1-3, 14-15: XI 27 bis. Landes X 99
suiv.: XI 27. Loire-Inférieure XI 27. Manche XII 3. Mor- #
bihan VIII 409. Orne XIII 80. Pyrénées XI 27 pl. Vosges V 40; XI 54. Italie XI 27 bis. Russie : Finlande XIV 64, XVI 45. Spitzberg XIV 38. Péninsule scandinavique XVI 15. Nor- vège XI 94-95; XV 13. Suède XI 2T bis, 62, 63, (64, 94). Suisse XVI57. Afrique : Algérie XI 54. Ile Bourbon bacs IX 78. Amérique du Nord IX 1 suiv., 14; XII 44-47; XIV 5-6, 40,
92: XVI 64. Floride VIL91. Groenland IX 15; XIV 38. 3
Miquelon XI 28, 56. Terre-de-Feu XII 78. d. ESPÈCES EUROPÉENNES ET EXTRA-EUROPÉENNES
Note sur le genre - Fitzgeraldisp.n.. XII 46-47. mi
Sphagnum. Gra- flexuosum D. M.. III 14. ms éjsrdies ist V 28-29. Girgensohni R... °X 82 . Sphagnum aculea- HerminieriSch... XVIL. 12. LM: ch -eutes IX 78. imbricatum Rus- acutifoliumgruppe, sow. S. portori- are des ga be und n der Sphagna . Herminieri ans der Warns- | … Sch., Ueber das” LOT. néons eee XIV 30, ar amas Die Acutifolium zwischen. où appe der euro- Warnstorf..... XVII 12. paeischen Torf- laricinum v. flori- : moose. Ein Bei- danum......... XIE 46... trag zur kennt- medium Lpr..... XI 27-28; niss der sphagna NE Warnslorf..... XV 60-61. molle v. compac- Sphagnum affine... XII 44-45. tum purpureum Austini réc. dans mé Ang... le dép. des Ar- voté L.:5,..: _ dennes. Cardot. X76;,X[15. rtoricense...…... crassicladum W. XVII 16. | Pylaiei Brid..….. IX 23 cuspidatum v.ser- rigidum Nees.... X 82
PAUL. eco ve XII 46. 6 — var. humile....
ne 3 vob: Fe subsecundum v. XV GS ps’: gt ge "Ex É : M 15. À !'teres Ang... °\ 683; | Warnstorfi ibid
PP EE TE DU PR L NUE dE)
comme Fais: dans les
Re
BIBLIOGRAPHIE + RE: :
Bibliographie EL
Canmineron et P£arson. — Hepaticæ Rritanniæ exsiccatæ., Fasc. IV Nos 216 to 290. — Price L 1 10 s. To subscribers of Fasc. IL. I and I, L 1 1 s. — Les souscriptions sont reçues par M. Pearson, 3, the Polvgon, Eccles, Manchester. té Ce quatrième fascicule de cette belle et importante collec- : 3 tion contient les espèces suivantes préparées avec le plus grand soin : ms
Gymnomitrium coralloides, G. revolutum, Marsupella uslu- lata, M. sparsipolia. Nardia compressa. Plagiochila asplenioides
var. minor, P. spinulosa var. procumbens. Mylia Taylori, M.
anomala. Scapania subalpina, S. uliginosa, S. planifolia. . Diplophyllum albicans, D. taxifolium. Adelanthus Carringtoni.
Jungermannia saxicola, J. Kunzei, J. Pearsoni, 3. turbinata, _J. incisa, J. capitata, J. Iycopodioides, J. barbata, J. Orea-
densis, J. Bantriensis et var. Mülleri, J. gracillima. Gephalozia _ catenulata, C. multiflora, C. bicuspidata var. tenuirama, C: -bicuspidata var., C. Lammersiana, G. curvifolia, GC. fluitans,'
C. divaricata. Pleuroclada albescens. Lophocolea spicata. Har-
panthus scutatus var. imbricatus, H. Flotowii. Bazania tricre- : pata. Kantia Trichomanis. Lepidozia reptans, L. cupressina
var. tumidula. Mastigophora Woodsii. Radula Carringtoni,
R. Holtii. Porella lævigata. Lejeunia Rosseitiana, L. calcarea,
L. ovata var. pumila, L. microscopica, L. diversiloba, L. Hot tü, L. flava, L. patens. Dumortiera irrigua. Blasia pusilla. Riccardia latifrons. Riceia nigrella. lobe
ë R. BearruwarTe. — The british Mossflora. Part XIII. Price SG CETE DO RTE SE FR Cl ét 43 Eu comprend les pages 407 à 144 du second _ volume et les planches LXI à LXV de l'ouvrage entier, On _ ÿ trouve figurés et décrits les genres et espèces suivants : Splachnum ampullaceum, $. vasculosum, S. pedunculatum _ (sphæricum). Tetraplodon bryoides, T. angustatus. Tayloria tenuis, T. lingulata (Dissodon splachnoides). Oedipodiam Griffithüi. Discelium nudum. Amblyodon dealbatus. Nanomi- _triüm tenerum (Ephemerum ténerum). Physcomitrella patens. Physcomitrium sphæricum. P. piriforme. Funaria obtusa _ (Entosthodon ericetorum), F. fascicularis, F. attenuata (Entos- thodon Templetoni), F. calcarea, F. microstoma, F.hygrome- _trica. Oreas Mielichhoferi (Mielichhoferia nitida). Stableria _ gracilis (Orthodontium gracile). Leptobryum piriforme. Poh-
ia acuminata, P. polymorpha.
; » eu Ê EE : : NOUVELLES
P. Decornes.— Les Grimmia de la région de l'Ouest (Bulle- tin de la Bibliothèque Scientifique de l'Ouest, 2e année, 2-par- tie, n° 7, p. 93, 1889). Tirage à part de 11 p. \ L'auteur donne quelques indications générales sur les régions et les stations qui conviennent aux Grimmia, la liste “des publications bryologiques de l'Ouest. Vient ensuite le cata- - Jogue méthodique des 12 espèces avec les habitat, les localités, des observations au sujet de plusieurs d’entre elles et une table analytique où sont résumés leurs principaux caractères.
te.
Nouvelles
La 1% livraison de l'excellent ouvrage « Die Laubmoose von
K. G. Limpricht, dans D' L. Rabenhorst's Kryptogamen-Flora»
_ comprenant une partie des Orthotrichaceæ m'est parvenue
récemment. À mon grand étonnement j'y trouve que non moins que trois des espèces nouvelles que j'ai établies sont
placées sans façon sous l'O. pallens comme de simples syno- nymes.
Parce que c’est tout à fait contraire à mes observations et à mon opinion sur ces formes et peut d'ailleurs mettre en irop gros discrédit la méthode et le résultat de mes études, je me
-_ hâte d'y protester en déclarant qu'aussitôt que la partie de cet.
ouvrage sur les Orthotrichum sera publiée en entier, je veux
_ revenir sur cette matière et alors exprimer aussi mon avis Sur _ diverses autres formes des deux genres en question. É.
__ Malmô, 15 août 1890. L. GRÔNVALL.
Je désire attirer l'attention des bryologues sur une société _ d'échange qui existe depuis Fi années déjà et s'occupe exclusivement des muscinées (Mousses et hépatiques). L'échange
_a lieu chaque année. — Adresser les listes d'oblata pour
l'échange de 4890 à M. W. Schemmann à Annen, Westphalie.
ar J. AmaNN.
Vient de paraître : Lydie, Lycie et Carie 1842, 1883, 1887. Etudes botaniques revues par Wiiziam BarBey. Un volume _in-folio cartonné, avec 5 planches. Prix : 6 francs. En vente
chez Georges Bridel et Ci’, éditeurs à Lausanne, et çhez les principaux libraires de la Suisse et de l'étranger. Res : : F TT: H. En
Le Mans. — Typographie Edmond Moxnoren
| REVUE BRYOLOGIQUE
é PARAISSANT TOUS LES D£ux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais. 2 e x F |
ie
Sommaire du N° 1
Sur quelques mousses norvégiennes. J. HAGEx. — Un cas tératologique.
J. Hacen. — Un nouveau Bryum hybride. PæiumEerT. — Junger- mania medelpadica. Anne. — Bibliographie. Le Jours, Husxor. — Avis.
/ .
4. BarBuLa oBTusIFOLIA (Schleich)
Dans cette Revue, 1890, page 16,se trouve une notice selon Brizi avait trouvé une espèce jusqu'ici connue
le Desmatodon arenaceus, dans
par M. le
m. de hauteur, 1
malo-
‘2 5 |. REVUE BRYOLOGIQUE . : 5 PE) _ dents pâles et un peu inclinées à droite, en sorte qu’elles font l'impression d'être arrêtées dans leur développement, oud'être restées dans un état rudimentiaire. AAA LENS
= En considérant, d'un côté, les ressemblances, et de l'autre,
__ les différences entre les deux plantes, il paraît impossible de
les rapporter à des genres divers. Mais pas même comme espèce le Desmatodon arenaceus est soutenable, il doit être regardé comme une simple forme à péristome imparfait de la
= Barbula obtusifolia. Une forme analogue est déjà antérieurement connue du ‘: monde bryologique de l'Europe. Dans cette Revue (1884) ; "2% M. Philibert a décrit une Barbula obtusifolia du Petit-Saint- Bernard (dessinée par M. Hysnot dans la Muscologia Gallica tab. 27), caractérisée par un péristome encore plus rudimen- taire que celui des plantes norvégiennes et américaines, qui constituent, quant au développement du péristome, un élat
Es
intermédiaire entre la vraie Barbula obtusifolia et la forme du
%
_Petit-Saint-Bernard. ar. | … Quoique le Desmatodon arenaceus ne soit donc ni une “espèce propre ni nouvelle pour l’Europe, M. Brizi a toujours
Au: 2. GRIMMIA ALPESTRIS, etc. En 1887 je trouvai à Galdhô (en Lom) à une hauteur
de 2,000 m. environ, une Grimmia que je soupçonnai être la . sessilana de Not,; mais le défaut d'échantillons certains et de descriptions précises dé cette espèce ne me permit pas d'en faire une détermination sûre, c’est pourquoi il fallut l'admettre : dans mon catalogue des mousses de ces montagnes comme G. alpestris. PR FR Plus tard, cependant, M. Limpricht a donné une description très détaillée de la G. sessitana, et grâce à ce travail il n’est pas difficile de s'assurer que la mousse citée plus haut est réellement cette espèce. Ma MGR ne En 1889, M. Kaurin et moi la retrouvâmes en grande quan- tité à la même place, à une hauteur de 1,500-2,050 m.,etpen- ant l'été 1890, MM. Kaurin et Ryan l’ont trouvée à un autre “endroit de Jotunfjeldene, près du lac Gjendin. à Mais elle se trouve aussi sur les montagnes de Dovre, ‘du moinsen trois lieux différents, c’est à dire Langhô, Nystuhô et Kalvella près de Kongsvold; c'est de là que je la tiens dans on herbier sous d'autres noms. Il est probable qu’elle est us répandue dans nos hautes montagnes. * La Grimmia de Kalvella sl viens de citer, a été jusqu’ r considérée comme G. Üngeri. Gette espèce rap es cu pee
Lindberg comme ayant été également recueillie par
_ REVUE BRYOLOGIQUE
_ Zetterstedt à « Lomfjellet », (vraisemblablement Lomseggen, = montagne visitée par ce bryologue). Je n'ai pas vu de spéci- men provenant de cette localité, mais en considérant que Lomseggen n’est pas loin de Galdh6, station de la G. sessi-. tana, et que Lindberg a pris la G. sessitana de Kalvella pour une G. Ungeri, il ne me reste aucun doute que laG.Ungeride - « Lomfjellet » ne soit, en effet, la G. sessitana. Par.conséquent, … Ja G. Üngeri ne se trouvant pas à ces deux stations, les seules où l'on a prétendu qu’elle existe en Scandinavie, elle doit dis-. paraître, au moins provisoirement, de la flore scandinave. Dans l'herbier de l’université à Christiania se trouve aussila Grimmia subsulcata Limpr.comme provenant de deux localités _norvégiennes différentes : Bergsfjeld, de Vang en Valders, (leg. M. N. Blytt 1839) et Filefjeld (Legg. M. N. Blytt et Moe 1839). à | Au lieu de deux espèces de ce groupe, Grimmia alpestris et = Ungeri, la Norvège en possède donc trois, G. alpestris, sessi- tana et subsulcata. | PR AE CRE
Haussknecht près de Lenkoran au Caucase, de la manière suivante : as | g mn. « Arricuum HaussknecuTu Jur. et Milde n. sp. Habitu et magnitu-
dine ad A. ANGUSTATUM proxime accedens. Caulis semipollicaris usque pollicaris, tenuis, erectus, simplex. Folia inferiora minuta, apicem
versus sensim majora, anguste lingulato-lanceolata, subtus superne dentibus acutis hispida, margine undulato anguste limbato dentibus acutis saepe gemellis ornato, basi integra haud vaginantia, Costa _paulo infra apicem desinenté, dorso superne dentata, lamellis angus- _tis 3-6 instructa. Flores paroici; masculi juxta perichaetium, fol. perig. e lata basi brevius longiusve subito acuminatis, costatis, Mar- gine subintegro. Fructus ex eodem perichaetio 1-4 ; capsula e mem- brana tenui constructa, erecta, vix arcuata, obconico-cylindracea, - sordide fusca, operculum alte convexum in rostrum suberectum capsula sesquilongum productum. Calyptra apice sublaevis. Peris-. tomii dentes breviores, sporae paulo minores quam in À. ANGUSTATO. »
Cette description a passé inaperçue, car la même espèce a été décrite plusieurs fois plus tard sous d’autres noms. En 1886, M. Bryhn établit comme n. sp. la Catharinea _anomala, dans la diagnose de laquelle ‘on retrouve tous les .
. caractères essentiels de la G. Haussknechtii, mais, en outre,
elle contient plusieurs détails importants, qui manquent dans - la description de la GC. Haussknechtii. M. Bryhn décrit l'inflo- _rescence comme étant composée de fleurs mâles et de femelles dont ces dernières entourent en un seul rang les premières. La tige innovant du centre de la fleur mâle, les vieux fruits se |
placent, par conséquent, sur les côtés de la tige et restent 1-2 années sans se détacher. YA Fe Le Vu qu'il y a aussi quelques différences (peu considérables d’ailleurs), entre les deux diagnoses, il était indis ensable, vue convainere de l'identité des deux plantes, d'en avoir es échantillons authentiques. De la C. anomala j'avais depuis longtemps des spécimens recueillis par M. Bryhn lui-même ; : quant à la C. Haussknechtii, il était difficile de s’en procurer quelques tiges,parce qu'on en avait trouvé que très peu ; C'est | pourquoi ps à M. le prof. dr. Haussknecht, de Weimar, ‘autant plus de reconnaissance pour lafaveurqu'ilm'a accordée d'étudier son spécimen d’herbier. Or, un examen scrupuleux m'a démontré que tous les caractères propres à la G. anomala se retrouvent aussi nettement chez la C. Haussknechtii l'échantillon du dernier montre au premier coup d'œil sur Ja plupart des tiges fructifiées, de vieux pédicelles partant, à un u à deux, du côté de la tige au-dessous des fruits nouveaux, et ceux-ci prenant également naissance sur les côtés de tige. Mais aussi pour ce qui regarde toutes les autres notes on
LCA ARENEE BRYOLOGIQUE lore, assez distinctement limité, et d’une couche corticale de cellules jaunâtres. La nervure est composée de deux rangs : médians de 3-6 cellules indicatrices, chacun avec de peuts groupes de cellules conductrices disposés avec intervalles; de deux bandes de stéréides, une inférieure robuste et une supé= ï rieure plus faible; d'un nombre de cellules extérieures tur-
_gides qui peut aller jusqu'à 10, et de 5-6 cellules intérieures (quelquefois divisées en sens tangentiel), d'où s'élèvent envi ron 3 lamelles ayant chacune 3-4 séries de cellules. Een
Quant à l'inflorescence, il faut que je me borne à constater : sa parfaite identité chez tous Îles exemplaires examinés par moi, quelle que soit leur origine. Voici ce que M. Bryhn en dit : « Flores masculi éentrum inflorescentiæ occupant, flores
_ feminei peripheriam occupantes serie singula masculos circum-
cingunt », Il m'a cependant toujours paru comme si ce cercle
des pistillidies ait été ouvert d'un côté et que ces organes,
“quand ils sont en nombre plus grand, aient été amassés au côté opposé de sorte qne leur ensemble formait une figure de
croissant dont la concavité embrassait partiellement la fleur
mâle. Ges observations permettraient, peut-être, une autre
“explication plus simple de l'inflorescence que celle qui nous à
été donnée par M. Bryhn; mais comme je n'ai pas eu l'occa-
__ sion de faire toutes jes investigations désirables là-dessus, _je nai pas pu non plus m'en faire une opinion absolument
certaine: — Les «feuilles périgoniales » -que l'on reconnaît aisément à l’aide des descriptions ont une position singulière, parce qu'elles n'entourent pas les anthéridies, mais sont
_ entourées .par ces organes, dont deux sont le plus souvent
_ appuyés contre la face dorsale de chaque feuille, un de chaque. côté de la nervure. On ne peut donc les appeler des feuilles, érigoniales dans le sens ordinaire du mot, mais elles doiven
_ être considéréés ou comme les feuilles inférieures de l’innova ‘tion, où mieux encore, comme des bractées. Elles ont, d'ail
| Jeurs, la forme qu'a décrite M. Bryhn : « E basi angusta
7: subito dilatata et dehinc in apiculum brevem contracta, elim-
lante norvégienne comme chez r le pédicelle, est com- l'orifice seulement on
he _ REVUE BRYOLOGIQUE __ En 1889, la même espèce a per en Angleterre sous le nom de « Catharinea lateralis’Vaiz. (C. anomala Bryhn), a new English moss, » décrite par M. Vaizey. Quoique je n'aie pas eu l'occasion de voir l'ouvrage du bryologue anglais déjà décédé, le titre seul suffit pour nous convaincre qu’il s’agit de _ Ja GC. anomala et conséquemment aussi de la G. Haussknechtir. … Mais pourquoi l’auteur a-t-il refusé à sa plante le nom plus ‘ancien qui lui était connu ? Probablement parce que Mildea _ donné, en 1869, le nom d’Atrichum (Catharinea) anomalum à une autre mousse qui n’est pas, cependant, selon des bryo- logues distingués, autre chose qu’un Polytrichum gracile en état juvénile. (Voir, par exemple, Juratzka, Laubmoosflora, page 347.) M. Bryhn a-t-il eu droit de transférer ce nom à une autre plante, ou M. Vaizey a-t-il eu raison de le rejeter? Voilà une question qu’on peut se poser, mais qui, au reste, présente peu d'intérêt lorsqu'on considère que ni l’une ni l’autre de ces dénominations n’a la priorité absolue. | … Quelques mois plus tard notre plante est décrite de nouveau _ par M. Nawaschin comme Atrichum fertile. Sa diagnose etla planche qui l'accompagne ne laissent point de doute que on ait devant soi l'espèce citée ci-dessus et décrite plusieurs fois précédemment. M … Mais il existe encore un synonyme, dont je ne puis, cepen-
dant, pas donner une histoire assez exacte; c'est Atrichum ‘andulatum & attenuatum. Les auteurs de la Br. eur. (vol. IV, _monogr. gen. Alrichi, page 8), ont établi sous ce nom une variété, « foliis angustioribus, tenerioribus, siccitate magis . crispalis, costa angustissime lamellata, capsula graciliori. » I _me semble peu probable, pourtant, que cette forme de l’Amé- rique du Nord soit identique avec la GC. Haussknechtii, parce que les feuilles de la dernière ne sont pas du tout plus _«angusta, crispata » que celles de la G. undulata. Quoi qu'il en soit, ce nom à été appliqué à notre espèce par M. Holler dans sa € Moosflora der Ostrachalpen » (Ber. d. naturh. Ver. in Augsburg, 1887, page 247), et il est mentionné aussi dans la description de M. Nawaschin. Je ne sache pas que ce nom ait été appliqué à la C. Haussknechtii dans des travaux plus anciens que:célui. de M. Holler... 1 4. vf La nomenclature de l'espèce est donc la suivante : *_ CATHARINEA HaüsskNEcATI (Jur. et Milde) Brotherus, « Etu- des sur la distribution des mousses au Caucase », 1884, :
RE
Ai REVUE BRVOLOGIQUE
_Atrichum undulatum, 8 attenuatum (vide supra). * Catharinea lateralis Vaiz. Annals of botany vol. Il, page 69 Atrichum fertile Naw. Hedwigia, 1889, page 359. RE
Voici l’'énumération des localités connues : AE Er Dans la Russie : Lenkoran au Caucase (leg. et comm.
Haussknecht); Pestschanka dans la prov. de Twer; dans le bois Wenewskaja Sassjeka dans la prov. de Toula. 7 Dans la HoNene : Eperies. Les 3 dernières stations sec, - Nawaschin. DTA Dans la Bavière : Grâce à l'extrême obligeance de M. Holler qui m'a permis d'étudier les Gatharinea contenues dans s0 herbier, j'ai pu constater plusieurs localités dans cette contrée : Geissach bei Tôlz (leg. Molendo); Arxbach et Saxenkamm bei Télz. Dans Algaeu : Breitachsehlucht bei Rieglern im ki. Wal- serthal, 3.000’; Breitachufer zwischen Oberstdorf und Tiefen- bach. 2,300"; Sauwald im Ostrachthal, 3,000" (leg. Holler). Dans l'ANGLETERRE : sec. Vaizey. if re CT A Dans la Nonvéce : près des villes de Skiën et de Hünefos (eg: et comm. Bryhn). Gr. sie elon l'excellent ouvrage de M. Arnell, « Musci Asiæ bo-
realis » vol. II, page 11 elle se trouve aussi à deux divers endroits de la SIBÉRIE : Antsiferova et Potkamina Tunguska.
_ D. LESQUEREUXIA PATENS (Lindb.)
Cette espèce de Lindberg étant peut-être moins connue,
je vais citer de sa description les notes principales qui la - distinguent de la Pseudoleskea atrovirens (Lesq. filamentosa - Lindb.): a _ « Caulis totus remotiuscule foliatus, folia caulina patentia- subdivaricata, e basi longe lateque decurrente late ovali late brevi- _ terque acuta, apice acuto-acuminatulo, marginibus dimidio sut _ riore dense sed minute serrulatis, nervo in dorso apicis ro papilloso ibidemque dissoluto ; cellulæ fere uniformes et æquimag circiter -!. mm., paginis ambabus valide et recte unipapillosæ, re Sri pes quadratæ, superiores rotundæ et irregulariter angu Cette plante n’a-t-elle pas été décrite auparavant? np Guant on compare sà description avec celle de Pseudoleskea
_atrovirens var. brachyclados donnée par M. Boulay (Musc. de la France, page 162), ou mieux encore, si l'on compare ensemble les spécimens de l'une et de l'autre, il est évi qu'il n'existe pas de différence entre elles. C'est pourqu probable.que la Lesquereuxia palens est seulement une nou- velle édition de la vieille Leskia brachyclados Schwægr. Je dis . probable parce qu'il n'est pas entièrement clair ce qu vraiment que l'espèce de Sehwægrichen, les divers auteurs ne
\
ses
var. brachyclados. ryc
ES + $ _ REVUE BRYOLOGIQUE ni “œuropæa, avec la description de laquelle concorde bien d’ailleurs celle de M. Boulay, décrit les feuilles comme « sublævia et subnitida », caractères qui sont étrangers à notre plante; et, dans la Bryologia silesiaca, de Milde, on _ trouve sous le même nom une autre forme, à feuilles le plus souvent homotropes, plus longuement et étroitement acuminées qe celles du type et presque lisses. Vu cette incertitude, : il serait désirable que les bryologues ayant accès à des spéci- mèns originaux de la Leskia brachyclados, voudraient bien fous’ en faire:connaître les caractères vrais. FQuant à la valeur spécifique de la Lesquereuxia patens, je n’en tiens aux mots de M. Boulay qui dit que de nombreuses formes de transition relient entreelles la Pseudoleskea atrovi- rens typique et le var. brachyclados, ar | _ Lindberg en à connu seulement deux localités (en Scandi- navie), et 11 n’a pu l’examiner que dans son état stérile; mais . elle doit être répandue dans la Norvège, car je l'y ai trouvée à plusieurs endroits; et même fructifiée:; je possède aussi dans mon herbier des Su plaies de l’Ecosse, (c. fr.), de la France (c. fr.), et dela Suisse (&). Des recherches plus éten- . dues montreront certainement qu'elle n’est pas rare dans toute _ la région subalpine de l'Eurepe. | de à 6. Hvpnun NOMENDicks) js En dehors des notes ordinairement mentionnées dans les ouvrages systématiques, cette éspèce diffère des autres Lim- nobia par un caractère qui semble avoir échappé à l'attention es bryologues. Chez tous les spécimens queïj'ai eu l'occasion ‘examiner (de quelques endroits de la Norvège’êt d’une foule … de localités des alpes autrichiennes), la tige est constamment | pores de petites feuilles accessoires, lancéolées ét hyalines. Yen a si peu et elles sont si minces qu'il estsouvent difficile : de les distinguer des bases des feuilles quand on. regarde-la tige effeuillée sous le microscope; et voilà la canse probable - pour laquelle on ne les a pas observées avant ce temps, : Drontheim, Norvège, novembre 1890.
.
En examinant une fleur mâle d’un spécimen de la Webera & cilis (Schleicher), recueilli le 2 août 4889 dans le Gokker- dalen (vallée alpine de Jotunfjeldene, située de 4,000-1,100 m. au-dessus de la mer), j’observai une anomalie dans les anthé-
Sa ge oran Re POI be je sache. fleur mâle en question contenait 23 anthéridies, pour la es, à contours réguliers, mais avec des jointures
CAR ES Fe Leu PONT LUE RD SANGLIER 7 0 0 GS: des cellules pariétales presque totalement effacées. À part cela, les 7 plus petites, dont la longueur variait entre 019 et 0.43 mm., n'offraient rien de singulier, mais les autres 46 plus grandes {de 0,46-0,50 mm:) montraient dans leurs parois plu- sieurs anneaux épaissis distincts, de 0,010-0,013 mm. de dia- mètre, entourant une membrane extrêmement amincie, de: sorte que l'aspect rappelait, à première vue, les pores à bord incrassé de quelques sphaignes. Cependant, en les examinant . de plus près, je pouvais m’assurer qu'il ne s'agissait pas ici de trous, car un petit nœud au point central de plusieurs des … anneaux incrassés et quelques faibles plis au-dedans indi- quaient nécessairement la présence d’une membrane bien mince. Les anneaux semblaient assez raides, car ils formaient des saillies distinctes au profil. Tout cela paraissait plus nette- _ ment encore quand les anthéridies étaient colorées à l’aide = d’une solution étendue de violet de méthyle. Da. Chaque anthéridie présentait toujours plusieurs de ces irré- gularités ; la moitié de l’une en laissait apercevoir jusqu’à 90 sous le microscope. Elles étaient disséminées sans ordre de la base jusqu'au sommet, tantôt isolées, tantôt en groupes . de 2-3 dont les bords se touchaient et quelquefois même se - confondaient. FÉES = J'ai cherché, en vain, l'existence d'une anormilé analogue chez d’autres spécimens de la même espèce soit de la localité _ nommée soit d'autre provenance. RACE FRERE Quant à‘la question sur la cause de ces monstruosités décrites plus haut, on ne peut y répondre que par des conjec- tures. Comme il ne paraît pas vraisemblable que ce phéno- mène extraôrdinaire vienne prima formatione, 1l faudra sans doute recourmr:à la théorie qui l’attribue à l'influence exercée _ par les HE leules microscopiques (des nématodes etc. __ qu’on rencontre assez souvent dans les touffes des mousses. Drontheim, Norvège, 1890. AS +
ie
ordinairement
Ver
entre deux espèces si distinctes et si nettement séparées ‘qu'aucun doute ne peut subsister sur sa réalité.
” Le 24 juin dernier, en suivant, dans le val d’Anniviers en Valais, la route curieuse, suspendue au-dessus des précipices
_ sur le flanc d'énormes parois verticales, que l'on appelle les . Pontis, je récoltai, au pied d'un rocher humide et ombragé, . de nombreuses touffes de Brynm pallens. Ces touffes étaient _ couvertes de fruits, et pour la plupart pures de tout mélange avec d’autres Brya, mais associées à une grande quantité de Leptotrichum flexicaule ; sur un point seulement le Bryum pallens se trouvait mêlé à quelques plantes du Bryum pendu- lum, et alors, en examinant les capsules qu'il portait sur ce point, je constatai d'abord que leur aspect devenait un peu différent, et en étudiant de près le péristome, je reconnus - qu'il était complètement modifié. , É sage normal du Bryum pallens présente des carac- tères bien constants, qui le distinguent aisément non seule- ment du groupe du Bryum pendulum, mais aussi du groupe -_plus étendu qui comprend les Bryum pallescens, bimum, Cir- rhatum, intermedium, et même le Bryum cæspititium. Dans cette dernière section les dents montrent toujours à leur base un ou deux articles vivement colorés en rouge, tandis que dans le reste de leur étendue elles sont d’une couleur pâle, grisâtre ou tendant au brun; chez le Bryum pallens au, contraire la coloration de la base ne difilère pas de celle que lon observe dans la moitié ou les deux tiers inférieurs de la dent; elle est généralement d’un jaune pâle, ou légèrement % teintée de chair au moment de la sporose; cette teinte tend à devenir plus foncée avec l’âge, mais sans qu'il sé produise aucune différence sensible entre les articles de la base et ceux du milieu. Du reste, dans le Bryum pallens les plaques de la couche ventrale sont simples et régulières, comme en général dans les Eubrya;'le péristome interne est libre, les processus réguliers, les cils ordinairement bien développés et munis ‘appendices: dans certaines variétés ces cils semblent quel- : quefois manquer par places ou même disparaître entièrement mais si alors on examine la partie supérieure de la columelle, en ayant soin de prendre des fruits encore asséz jeunes, On reconnaîtra que, lorsque les cils ne se montrent pas sur les bords de la capsule, c’est qu'ils sont demeurés adhérents à extrémité columellaire, et là ils ont gardé leur structure ordinaire, avec leurs appendices bien saillants. Le péristome du Bryum pendulum est, on le sait, très diffé- rent : les dents sont d’une couleur orangée assez vive, avec
dont la structure devient par suite moins parfaite et moins régulière, les cils étant en général mal conformés et dépour- vus d'appendices. Un autre caractère distinctif des deux : éspèces se trouve dans la grosseur des spores, qui atteint de 35 à 40 p dans le Bryum pendulum, tandis qu'elle ne dépasse guère 20 w dans le Bryum pallens. VEN Ceci posé, j'examiue d’abord les touftes de Bryum pallens, pures de tout mélange, qui remplissaient les cavités du rocher ombragé des Pontis. Parmi les innombrables capsules dont elles sont couvertes, je n’en puis trouver aucune qui ne pré- sente le péristome normal de cette espèce, sans aucune diffé- rence, avec les plaques ventrales parfaitement simples et la base des dents concolore; les spores ont aussi leur grandeur habituelle; le péristome interne est libre et régulièrement - conformé, les cils toujours bien appendiculés. | ". J'examine ensuite les touffes mélangées, et je constate en premier lieu que le Bryum pendulum ne montre là aucun changement, ni dans son système végétatif, ni dans ses fruits: | _ ses tiges et ses feuilles ont conservé tous leurs carattères habituels, son inflorescence est toujours monoïque ou poly- game; la forme des capsules, la couleur des dents, la struc- ___ ure compliquée des plaques ventrales, la grosseur des spores, _tout est demeuré identique à ce que l'on observe ordinaire- ment dans cette espèce. D'un autre côté, les plantes du Bryum êlées n'ont subi elles-mêmes aucune
4,
es cessus sont ordinairement bien conformés, les cils plus varia- bles; un ou deux de temps en temps se montrent bien déve- oppés et même appendiculés ; la plupart demeurent impar- faits, soudés entre eux ou avec les dents. Mais ces caractères du péristome interne, bien que très constants dans les échan- tillons non mélangés du Bryum pallens que j'ai récoliés dans cette localité, paraissent sujets à varier dans d’autres formes de cette espèce. C'est donc principalement dans la structure et la couleur des dents, dans la teinte rouge orangée de leur base, ét surtout dans la division de leurs articles en plusieurs cellules, que l’on peut reconnaître avec certitude l'influence Lai pendulum.
Cette complexité du tissu péristomial, qui est propre à ce groupe de Brya que l’on pourrait appeler Brya ptychosioma, le se rencontrant jamais ailleurs chez le Bryum pallens, et se “produisant là seulement où il est en contact avec le Bryum pendulum, il est impossible de n’en pas conclure qu'elle est due à l’action de ce dernier. Celui-ci, d'un autre côté, con-
“servant tous ses caractères normaux dans les touffes mélan-
gées, et les plantes du Bryum pallens qui portent les capsules ainsi modifiées n'étant pas altérées elles-mêmes dans leur système végétalif, il faut admettre que ces fruits seuls sont
hybrides : ils résultent immédiatement de la fécondation des
archégones du Bryum pallens normal par les anthérozoïdes du Bryum pendulum. Prigent. +
Jungermania medelpadica nov. Spc. — Dioïea; cæspites humiles et laxos formans vel inter alios | muscos vigens, læte luteo-viridis vel interdum (planta mas- -cuüla) rubro-viridis, subnitida, ad 4,5-2 cm. longa et 2 mm. ata, tumide squarrosula, repens apiceque plerumque arcuate recurvata. Caulis simplex (vel rarissime dichotome ramosus), sub périchætio innovationem brevem emittens. ruber, 0,3-0,4 mm. crassus, rigidus, flexuosus et apice vulgo arcuate recurvatus, postice hic illic longe et dense radicellifer, rotun- dus et in diametro transverso a 15 cellulis, interioribus duplo majoribus et membranis tenuioribus at sat distincte, præser- tim in angulis, luteolo-incrassatis munitis, cellulis duarum serierum corticalium autem dimidio minoribus et membranis 10 ambitu æqualiter et latissime incrassatis ornatis. Folia ad mm. longa et 1,7 mm. lata, rigida, crassiuscula, fere æqui- igna, inferne paullulum remotiora, superne sat dense disti- ad anticuin vergentia, qua causa planta postice convexa im affixa, non decurrentia, patentia, recurvala, concava, symmetrica, rotundate rectangu
he | REVUE BRYOLOGIQUE ; . quadratæ, tridentata; incisuris ad 1/10, obtusissimis et latis . (raro una alterave et tum sæpissime antica acutiuscula) plus. minusve gibbis ; dentibus sat æqualibus, medio tamen vulgo paullulum longiore, incurvatis, late triangularibus, rotundate- _obtusatis; rarius (sæpissime antico) acutiusculis ; margine integro, recto vel interdum inferne distincie recurvato ; cellu- læ basilares et mediæ ad 0,06-0,07 mm. longæ, 0,02-0,03 mm. late, ellipticæ, superiores et marginales ad 0,025-0,135 mm; tongæ et 0,025 mm. latæ, rotundatæ vel rotundate ellipticæ ; lumine stellariformi, granulis numerosis chlorophyllophoris et oleinis ad parietes aggregatis pro maxima parie opaco at vulgo in medio plus minusve inani et pellucido, sæpe cum processibus e luminibus cellularum adjacentium confluente; mémbrana hyalina ad angulos valde incrassata et ibi spatia intermedia varie formata; sæpissime irregulariter ovata vel rotundata, efficiens, ad (vulgo 6) processus luminis stellarifor- _misautem valde tenuis et sæpe deficiens. Foliola nulla. Bracteæ perichætii, foliis parum majores, latiores, rotundatis, magis “ irregulariter tridentatæ, incisuris valde gibbis, areolatione * foliorum ; foliola multoties minor, oblonga, apice rotun- data et integra. Involucrum (unum modo junius et nulla _ wvestigia sporogonii includens visum) tertia parte bracteas superans, 2,5 mm. altum et 1,8 mm. crassum, parum curvatum, viride, cylindrico-obovatum, paullulum applanatum,
edris llidia
rac
h REVUE PRYOLOGQUE
Pan 9 Bibliographie
: Basrr (Eugène). Comparaison entre le rhizome et la tige _ feuillée des Mousses. (Bulletin de la Société botanique de France, XXXVI, pp. 295-305.)
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_ 81 pages et 43 pl. A
- Bornini (A.). Appunti di Briologia italiana. (Nuovo Gior-. ; nale botanico italiano, XXII, n° 2, avril 1890, pp. 259-266) — Parmi ces mousses on remarque : Fontinalis arvernicaRen., ‘2e Rhaphidostegium Welwitschii Schpr., Rhynchostegium litoreum Bott., Grimmia Lisæ De Not., Anacolia Webbii Schpr. de _ Büncer (E.). Beitræge zur Anatomie der Laubermoos- kapsel. (Botanisches Centralblatt, 1890, n° 21 et 22).
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versikæt Dorpat, VI, no 3, pp. 413-426.) rat Srimron (J.). Scottish species of Grimmia. (The Scottish Naturalist, janv. 1890.) AS it tir Tanram (E.). Florula di Giannutri. (Nuovo Giorn. botan. ital., XXII, n° 2, p. 153-216, 1890.) — KEnumération de 16 mousses, parmi lesquelles Systegium multicapsulare Schpr. Wanxsrorr (C.). Bartramia halleriana Hedw., ein für die Mark neues Laubmoos. (Verhandlungen des botanischen
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PET PSC SOL 1 | 20 Warnsronr (C.). Sphagnum degenerans var. immersa, ein
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n° 17.) = vu . WerTsTEIN (R. von). Ueber das Vorkommen von Trocho- * bryum carniolicum in Südserbien. (Oesterreichische botani- sche Zeitschrift, n° 4, april 4890.) ie: te Bünçer (E.). Beitræge zur Anatomie der Laubmooskapsel. . (Botanisches Gentralblatt, 1890, n°* 24 à 25.) LPEN = Decpino (F.). Simbiosi fra Epatiche fogliose e Rotiferi. (Malpighia, IV, fasc. 1-3, 1890, p. 32, pl. V, fig. 47.) — Rappelant les travaux sur les Rotifères par M. GC. Zelinka, où 1l est fait mention de la symbiose d’une espèce de Rotifère Callidina symbiotica, avec diverses hépatiques, M. Delpino figure cette symbiose chez le Frullania dilatata, dont les oreillettes des feuilles sont habitées par les Rotifères, etla regarde comme existant généralement, l'ayant observée sur _ des exemplaires provenant de diverses localités, et aussi sur plusieurs espèces de Lejeunea et Frullania de la Nouvelle- : Zélande. Pre me our Horrweister (W.) Beitræge zur Kryptogamenflora der = Umgegend Osnabrücks. (Siebenter Jahresbericht des Natur- . wissenschaftlichen Vereins zu Osnabrück, 1889.) — Les mousses ét hépatiques sont énumérées pp. 138-143. (re = Losacono-Posero (M.), Terzo Elenco briologico di Sicilia. .. (Rivistaital. nat. Siena, X, 1890, p. 54.) nr Roœzz (.). Uber di Warnrstofsche Acutifoliumgruppe der. __ europæischén Torfmoose. (Botan. Centralblatt, 4890, n°5 23 à 25.) En te ee me ti Rosserni (Corrado). Epaticologia della Toscana Nord-Ovest = (Nuovo Giorn. botan. ital., XXII, n° 3, juill. 1890, pp. 305 346.) — Etudes sur la distribution des hépatiques dans ce région, et énnmération de 101 espèces. DR _ Scmener (V.). Lebermoose (Hepaticæ) gesammelt auf der Reise S. M. S. Gazelle, vorzüglieh in der Magellan-Strasse, auf den Malagischen Inseln und Kerguelen Land. Mit zugrun- delegung der von A. G. M. Gotische ausgeführten Vorarbei ten. Gr. 4, 48 p. et 8 pl. gravées sur cuivre. (Publicationsde _l'Expédition de la Gazelle, Berlin, 4890.) = Srewarr (S.-A.). Report on the Botany of South Clare anc the Shannon. (Proceed. of the R. Irish Academy, 34 ser. I, _ n°3, 1890, pp. 343-359.) — 87 mousses et 14 hépatiques __ sont énumérées pp. 367-369. Da ohe ss 2 GE Jous.
mssronr. — Beitræge air Kenniniss exotischer Sph D
ï
L’äuteur divise les Sphagna en 8 groupes : acutifolia, trun- cata, squarrosä, polyclada, cuspidala, rigida, subsecunda et cymbifolia. M. Warnstorf, qui réduisait les sphaignes de l'Europe à 13 espèces en 1881, en admet aujourd'hui 30 dont il donne la liste dans les premières pages ; il passe ensuite à la description des espèces exotiques : 18 dans la section acutifolia, 12 dans la section cuspidata, 12 dans la section rigida. Les feuilles caulinaires et raméales, leurs coupes trans- versales et quelquefois la coupe des tiges sont figurées dans les planches. La suite paraîtra dans les numéros suivants.
_S. O. LinpserG und H. W. ARNELL. — Musci Asiae borealis. Deuxième partie. Mousses (Musci veri). Kongl. Svenska Vetenskaps-Academiens Handlingar ; Bandet 93, n° A0, Sto-
kolm, 1890. Tirage à part de 163 p. in-4. ;
. Get ouvrage contient 410 espèces avec l'indication des loca- lités et des notes en allemand et en latin. On y trouve la des-
Yiption en latin des espèces suivantes :
olytrichum grandifolium, P, microcapillare. Oligotrichum tschuctschicum. Catharinea anomala, C. lævifolia. Astrophylk lum curvatulum, A. magnirete. Trachycystis (Mnium) flagel- Jaris. Timmia comata, T. sibirica. Sphærocéphalus acumina- tus. Meesea Tschucischica. Bryum mirabile, B. obtusifolium, B. sibiricum, B. planiusculum, B. oblongum. B. calobolax, B. microblastum, B. teres, B. flexisetum, B. utriculatum, -acutum, B. serotinum, B. globosum. Pohlia brevinervis,
. alba, P. viridis. Tetraplodon Mülleri, Tortula leptopyxis. Barbula rotundata. Dicrannm brevifolium, D. atratum, D.
ngustum, D: Tundræ. Oncophorus glaucescens. Dorcadion
Orthotrichum) pallidum, D. sibiricum, D. subperforatum,
D. cribrosum, D. platyblepharis, D. imperfectum. Coscinodon latifolius. Scouleria Rschewini. Grimmia breviseta, G. cavifo-
ia. Andreæa paténs, A. compacta, A. filiformis, A. cuspidata, À. Krauseana, A. assimilis. Thyidium sachaliense, T. longi- nerve. Anomodon subpilifer. Amblystegium latifolium, A. ongicuspis, À. brunneo-fuscum, À, inflatum, A. Tundræ. Hypnum apiculigerum, H, jeniseense, H: auriculatum. Les-
1ereuxia robusia. Myurella acuminata. Stereodon plicatulus, >. recurvatus, S. adscendens, S. obtusus, S. alpicola. Entodon scabridens. Porotrichum obtusatum, Fontinalis nitida. Fissi- dens (Leucodon) pendulus. : : T.H.
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Revue Bryologique, peuvent se procurer chacune des quinze Dore années, au prix de 3 francs, en s'adressant directe-
LE
LE D.
No 2 ; 48e ANNÉE us 4891 Fe
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais,
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Sommaire du No 2
Travaux bryologiques de la société helvétique. Amann. — Mousses rares ou nouvelles des environs de Genève. Guinet. — Les Sphaignes euro- péennes d'après Warnstorf et Russow. VENTURI. — Bibliographie. Graver, Husnor.
Compte rendu des travaux bryologiques présentés à l’Assemblée annuelle de la Société helvétique des Sciences naturelles du 18 au 20 août 1890 à Davos (Grisons). ;
À l’occasion de l'assemblée annuelle de la Société helvétique des Sciences naturelles, la Société suisse de botanique s’est réunie à Davos Platz, le mardi 19 août. La bryologie y était représentée par le D' Hegetschweiler et par moi. J'ai eul’hon- neur dans cette séance de présenter quelques espèces intéres- santes de la flore des environs de Davos, telles que : Orthotri- chum paradoxum Grônv., Barbula rhaetica Amann, Fissi- dens riparius Amann, Dicranodontium circinnatum Wils.
A l’assemblée générale du lendemain, j'ai, comme sujet de la Conférence dont j'étais chargé, donné les résultats d’une étude que je poursuis depuis sept ans : Les propriétés optiques des membranes cellulaires végétales et l'application de l'obser- vation, à l'aide de la lumière polarisée, à l'étude des crypto- games en général et des Mousses en particulier. Il m'est impos- sible de donner ici un compte rendu complet de cette conférence. Voici aussi succinctement que possible ce dontil s'agit: Les différences que l’on observe au moyen de l'appa- reil de polarisation adapté au microscope, dans les propriétés optiques des membranes cellulaires chez les Mousses, sont qualitatives et quantitatives. Quantitatives en ce sens que 6: pouvoir biréfringent de ces membranes varie entre des limites très étendues (sans cependant être jamais nul); qualitativesen ce que ces membranes sont positives ou négatives dans le sens e. que ‘exemple de H. de Mohl et d’autres, j'attribue à ces déno- _ minations, appelant positives les membranes dont le grand
_ A8 REVUE BRYOLOGIQUE
axe de l’ellipse active (section diamétrale de l’ellipsoïde d'élas- ticité par un plan normal à Paxe o tique de l'instrument) est parallèle à l'axe longitudinal de la membrane (coïncidant ordinairement avec celui de la cellule); et négatives les mem- _branes où ce grand axe de l’ellipse active est placé perpendi- _ culairement à l'axe longitudinal de la membrane. — En général les membranes superficielles planes des cellules végétales peuvent être assimilées pour leurs propriétés opti- ques à’ des lamelles minces de cristaux biréfringents. C'est ainsi que les parois superficielles supérieures et inférieures _des cellules hexagonales isodiamitriques qui forment le limbe des feuilles de plusieurs Mniacées représentent des lamelles = d’un prisme hexagonal, taillées perpendiculairement à l’axe principal du cristal. Ici l'ellipsoïde d'élasticité est un elip- _ soïde de révolution, et l’ellipse active de la membrane observée dans un plan perpendiculaire à la direction du faisceau pola- risé est une section circulaire de l’ellipsoïde. ; = La détermination des axes de l'ellipse active (propriétés 1 positives ou négatives) se fait au moyen de l'observation des teintes d’interférence de Newton que la membrane présente lorsqu'on l'oriente de différentes façons par rapport au plan . de polarisation au-dessus d’une lamelle mince de gypse cris- _tallisé à orientation courte. & Au lieu de m’attacher dans tous les cas à construire l’ellip- _ soïde d'élasticité des membranes cellulaires étudices, j'ai pré- = féré donner au problème une tournure nouvelle et plus _ pratique. En effet, vu l’'exiguïté des objets observés, la déter- mination des axes de l'elhpsoïde est souvent pratiquement = impossible. Puis dans beaucoup de tissus (paroi capsulaire, p.ex), la position des axes de l’ellipsoïde par rapport à ceux de la membrane varie considérablement d’une cellule à l’autre, _ ce qui rendrait cette construction tout à fait oiseuse. À J'ai préféré m'attacher à noter l'effet des propriétés opli- _ ques des membranes cellulaires sur l'image microscopique _des tissus ou des organes considérés in toto avec l'appareil de polarisation. Get effet est beaucoup plus constant. L'obser- . valion à la lumière polarisée nous dévoile des détails de struc- ture qui ne pourraient être décelés par une autre méthode ôu _ dont l’observation par une autre méthode présenterait des . difficultés souvent très considérables. La lumière polarisée est “un peintre habile qui colore par ex. les stries de la membrane _ capsulairé d’un Orthotrichum en bleu-vert, tandis que les interstries présentent la teinte pourpre de la lamelle de gypse rouge premier ordre; elle colore le limbe d'une feuille de Maium en rouge pourpre, la nervure en jaune orange bordée de deux zones vertes, les cellules basilaires formant une large e d’un bleu magnifique. I! faut avoir vu ces images pour faire une idée de leur splendeur.
L'observation de ces images ne présente aucunesdifficultés, celles-ci ne commencent que lorsqu'il s’agit d'en donner l'explication et de déterminer quantitativement et qualitative-" ment le rôle que jouent dans la formation de l’image de pola- risation les différents facteurs dont elle dépend: orientations des ellipses actives, excentricités desdites pete et épaisseur des membranes biréfringentes. La chose serait encore relati- vement simple, si nous n'avions pas affaire dans la grande majorité des cas à des systèmes de lamelles superposées, ce qu complique singulièrement le problème en y introduisant les ellipses résultantes que l'on ne peut éviter que par l'obser- vation de coupes minces qui malheureusement ne sont pas
—oujours possibles. É. Quant aux applications pratiques de cette méthode tout à fait nouvèlle d'investigation, je les ai étudiées dans deux diréctions principales, à savoir : du rapport je existe entrela composition chimique des membranes celllaires et leurs propriétés optiques, et de l’utilisation des images de polarisa- tion pour la bryologie systématique. Et Il me suffira ici d'indiquer que les propriétés positives des + membranes cellulaires correspondent à une disposition protec- trice. Ces membranes positives se trouvent en effet chez les organes ou Îles parties d'organes qui entourent et protègent les parties faibles et délicates telles que, p. ex., les organes de reproduction, les bourgeons, etc., etc. Je ne peux assimiler ces propriétés positives à une simple euticularisation. Les : propriétés biréfringentes des membranes cellulaires sont d'autant plus considérables qu'on a affaire à des organes lus hygroscopiques dont les tissus se trouvent, pour ainsi dire, dans un état d'équilibre instable. Les membranes très bi fringentes sont en général riches en tannin. ne * Quant à l'importance des images de polarisation pour la bryologie systématique, elle me paraît être considérable. Ces
_ images fournissent en effet d'excellents caractères distinctifs
_ faciles à observer et d'une gran
. fournis par la structure anatomi
auxquels on attribue à juste titre
_ caractères fournis par l'observatio plutôt des caractères géné
| tance est telle que je suis
polarisation auront ères optiques fi ême titre que
20 REVUE BRYOLOGIQUE
dans les mémoires de la Société helvétique des Sciences natu-
_relles, soit dans un recueil analogue.
Dans un article subséquent, je rendrai compte du résultat, au point de vue bryologique, de l'excursion entreprise à la suite de l'assemblée annuelle par la section de botanique.
AMAnN. — Davos.
Mousses rares ou nouvelles pour la florule des
is environs de Genève.
Hymenostomum tortile, Schw. — Rochers calcaires du
‘ Mont Salève, près Veyrier, alt. 500 m. (Haute-Savoie).
Dicranodontium longirostre. (W. et M.) — Tourbière des. Rousses, alt. 1075 m. (Jura). nee.
Trichostomum cerispulum, Br. — Rochers du col des Etroits, près le Grand Bornand, alt. 850 m. (Haute-Savoie). : .
Barbula paludosa, Schw. — Rochers du Crêt de la Neige, alt. 4700 m. (Ain).
Leskea nervosa, Schw. — Forêt de la Dôle, sur des troncs
de hêtres.
Pseudoleskea tectorum, Br. — Sur un mur au Petit-Lancy, alt. 400 m. environ.
Cylindrothecium concinnum, de Not. — Au bord de la route près Entremont, alt. 790 m. (Haute-Savoie). a
Orthothecium strictum, Lor. — Sur l'humus près la Glacière de Solaison, alt. 1600 m, env. (Haute-Savoie).
Camptothecium nitens, Schreb.— Monts Voirons, marécages du dernier plateau, alt. 1300 m. env. (Haute-Savoie).
_ Brachythecium cirrosum, Schwaegr. — Rochers près la . Glacière de Solaison, alt. 1600 m. env. (Haute-Savoie). |
= Hypnumsulcatum, Sch. — Mont Reculet (Bernet, 4 juin 1882) Rochers des Colombiers de Gex, alt. 1600 m. env. (G.) (Ain). Hypnum callichroum, Brid. — Rochers humiques de la
. Glacière de Solaison, alt. 1600 m. env. (Haute-Savoie).
I ne sera pas inutile de trouver dans la Revue Bryologique
_ Plampalais, le 15 décembre 1890. A. GUINET.
| Les Sphaignes européennes d’après Warnstorf et
Russow.
.
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pe MCE
PS
REVUE BRYOLOGIQUE PEUR SES
_ peut-être trop artificielles qu'avait reconnues Lindberg dans son traité « Europas och Nord Amerikas hvitmossor ».
Ce fut en réalité une réaction très raisonnable contre la ri gueur excessive que cet auteur avait adoptée en fixant l’exis- tence d’une espèce presque exclusivement à l'aide de la con- formation des cellules chlorophylleuses et des couches corti- cales des tiges. Le fait que Lindberg, en réduisant les espèces sur la base de ces seuls caractères, a créé deux nouveaux genres basés sur la forme de la capsule (Hemitheca) et sur Vabsence des fibrilles dans les cellules hyalines (Isocladus), implique une contradiction dans le principe et fait voir
u'outre les caractères acceptés comme décisifs pour la réduc- tion des espèces, il peut exister d’autres caractères non moins valables, qui non seulement suffisent pour constituer une es- pèce, mais qui (ce qui est bien plus) justifient la création des genres.
IL est bien vrai que les auteurs qui ont précédé Lindberg ont donné une importance exagérée à des caractères végéta- tifs, sans trop d'études des caractères anatomiques; mais d'autre part on a restreint la considération à certains carac- tères anatomiques,en n’attribuant à d’autres qu'une importance subordonnée. é
C'est à l'aide de ces caractères négligés par M. Lindberg et tirés de la configuration et de la structure des feuilles cauli- naires et raméales ou des organes de la fructification, que MM. Russow et Warnstorf ont multiplié les espèces en les di- visant plusieurs fois.
”expérience fera voir si la tentative est soutenable, et si, dans l'indéfinie variabilité des formes que revêtent les sphai- gnes, on pourra conslaler une stabilité suffisante dans les groupements proposés par ces auteurs pour leur conserver la qualité d'espèces. , tn PA
Dans la « Botanical Gazette of New-York » de 1890,
M. Warnstorf a publié la description des espèces établies sur
les débris des espèces Lindbergiennes, en comprenant des formes exclusivement américaines, et je m'empresse, avec SON.
assentiment, de reproduire les descriptions qui ontun intérêt
pour la sphagnologie de l'Europe. : Je donnerai des détails plus minutieux pee les espèces qu'on a proposées ên divisant le S. acutifolium; pour les
autres nouvelles espèces, il suffira d'indiquer les caractères
qui ont semblé suffisants à M. Warnstorf pour les constituer.
Les espèces conservées sans modification sont déjà délimitées |
dans les descriptions de M. Schimper (Syn., ed. II) ou de
M. Lindberg dans son Europas, och North-American hvitmos-
sors à
= Je ferai mention aussi de ces variétés que je trouve indi- _ quées dans les articles de Warnstorf publiés dans la « Bot.
Mc. REVUE BRYOLOGIQUE er <e | Gazette de New-York » ou dans la collection de Sphaignes de __ l'Europe du même auteur, omettant les variétés spéciales à l'Amérique.
1. Sphagna acutifolia.
cellules résorbée, É
4.58. rimsrrarus Wils. — Feuilles caulinaires s'élargissant de la base à l'extrémité supérieure, fimbrives au sommet et sur les bords jusqu'au milieu. Paroi extérieure de l'écorce de la tige poreuse; rameaux mâles jaunûtres. Var. tenue Gravet. — Touffes vertes ou blanchâtres, com- munément lâches, tiges grêles, avec des rameaux longs, fins, _étalés, arqués. a Var. arcticum Jensen. — Touffes denses, blanchâtres. Tiges avec les fascicules des rameaux rapprochés, dressés. sa 2. S. GircEensognif Russ. — Feuilles caulinaires non élar- _ gies, linguiformes, avec le sommet arrondi, fimbrie, bords la- _téraux entiers. Paroï extérieure de l'écorce de la tige poreuse. _Rameaux mâles jaunâtres, jamais rouges. 5 … Var. coryphaeum Russ. — Tiges d'un vert vif, d’une taille élancée de 15 à 50 cm., avec un capitule terminal riche, dense, ombelliforme, et Jes rameaux arqués, claviformes, ob- _tus; feuilles caulinaires d’une taille moyenne, communément aussi longues que larges, rétrécies de la base à la partie supé- _xieure, avec le sommet tronqué-fimbrié. Cellules médianes basilaires très étendues et toute la fenille sans fibres, mais avec des pores sans ou avec un anneau, ro Var. stachyoides Russ. — Touffes plus denses, tiges d'une hauteur de 8-30 em., densement et uniformément revêtues de rameaux fasciculés, sans un capitule plus large. Feuilles cauli- _naires d’une grandeur moyenne, on plus pelites qu'à l'ordi- aire, sommet fimbrié, fréquemment avec pores. = Var. leptostachys Russ. — Tiges élancées de 20 à 40 cm., touffes denses, jaunâtres, étendues; rameaux minces, souvent filiformes ; rameaux mâ'es distinctement claviformes, d’une “ouleur jaune-rubigineuse. Feuilles caulinaires très grandes, très peu rétrécies vers le sommet, tissu élargi à la base. Var. cristatus Russ. — Touffes moyennes, de 40 à 20 cm, lus on moins denses, d'un vert jaunâtre:; rameaux du capi- le obtus, ou même claviformes, étalés: feuilles caulinaires ne grandeur moyenne, communément avec des traces de
2 REVDE BRYOLOGIQE + à : . Var. molle Russ. — Touffes molles, délicates, vertes où
jaunâtres; tiges d’une longueur de 5 à 15 em.; feuilles cauli- naires petites, fréquemment avec fibres. ie F3
B. — Les membranes des cellules dans les feuilles caulinaires né © sont jamais complètement résorbées, et en conséquence le sommet : est denté, où tout au plus lacéré. ee
æ. — Feuilles caulinaires faiblement rétrécies en ascendant, lin- guiformes, sommet arrondi où cucullé, rarement lacéré; limbe très élargi vers la base. He
8. S. Russowi Warnst. in Hedwigia 1886, p. 225. (Syn. S. acutifolium v. robustum Russ. — $S. Girgensohnii var. roseum Limpr.). — Tiges fréquemment élancées, d'une taille . et d'un habitus correspondants au $. Girgensohni; touffesplus ou moins denses, blanchâtres, vertes, violettes ou rouges; tiges avec un cylindre ligneux ordinairement rouge, rarement pâle, une triple ou quadruple couche corticale, dont les parois extérieures sont munies de pores isolés, irrégulièrement distri. bués, sans anneau. -— Feuilles caulinaires linguiformes, fai- blement ou non rétrécies vers la partie supérieure, avec le som met arrondi ou cucullé, ou quelquefois lacéré, et le limbe très
élargi vers la base; ordinairement sans fibres .et pores: cellu- les hyalines dans la partie supérieure, larges,rhomboédriques, avec de petits plis de la membrane, presque sans parois diago- ‘xales. Rameaux réunis par 4-5 en un fascicule, dont 2 ou 3 divergents ou dressés, et les autres plus longs pendants, et couvrant la tige. Cellules lagéniformes bien prononcées avec le col faiblement recourbé, et munies d'un pore au sommet, rarement d'un autre au milieu. — Feuilles raméales plus ou _ moins étroitement imbriquées, rarement squarreuses au som. met, ou subsecondes, lancéolées, avec une marge étroile et le sommet involuté et denté; les cellules hyalines ont des plis à = Ja membrane, et les pores nombreux et larges sont correspon- _ dants à ceux du S. Girgensohnit sur les deux faces. Cellules” chlorophylleuses, triangulaires où trapéziformes dans leur . section transversale, placées à la face ventrale des feuilles, où. les cellules diaphanes sont faiblement: convexes; leur con- … vexité est beaucoup plus prononcée à la face dorsale. -— In- florescence ordinairement dioïque, rameaux mâles rouges; — feuilles périchétiales comme chez le S. Girgensohnii; — spo- res dimorphes, lisses, jaunes; macrospores d'un diamètre de 91-95 ou même 33 microm., microspores de 12-13 microm., _ Sphériques. sn k Mers ni Var. Girgensohnioides Russow (in Warnstorf, coll. des Sphaignes d'Europe). — Touffes d'une hauteur de tout an % Pa ep cent., vertes à la surface, rougeâlres à l'intérieur et. = décolorées à la base; cylindre ligreux pâle ou d'un rouge pâle, cellules de la couche corticale extérieure avec des pores | isolés, exannulés; feuilles caulinaires rougeâtres, linguifor-
. ;
RL or REVUE BRYOLOGIQUE
mes, arrondies au sommet, el dentées ou érodées; cellules hyalines supérieures avee de petits plis, et presque jamais ré- sorbées, sans fibres. Pores des feuilles raméales comme chez le S. Girgensohnil.
Var. intermedium Russ. in Warnstorf (ibidem). — Toufes à
, la surface vertes mais avec une prévalence de rouge.
Var. poecilum Russ. in Warnst. (ibidem). — Toufles éten- dues, hautes jusqu'à 25 cm., d'une couleur rouge-violet ou rouge; rameaux divergents relativement courts, arqués, ou dressés; rameaux mâles très nombreux; couche corticale
extérieure avec des pores nombreux exannulés; feuilles cau- __ linaires ordinairement sans fibres. . Var. rhodochroum Russow in litt. (Warnst., Bot. Gazette). — Cette variété est caractérisée par une couleur jaune, ou vert- - jaunâtre mêlée de rouge. Les branches mâles sont d’un rouge * violacé. Var. molleWarnst.Coll. des Sphaignes de l’Europe.—Touffes jaunâtres, grêles; tiges avec des rameaux allongés, filformes, _ d’où vient “his peut distinguer la variélé de certaines for- mes du $. Girgensoni exclusivement par les rameaux mâles . rouges. ; - Var. obscurum Warnst. Bot. Gazette of N.-York. — Toufles d’une couleur noirâtre, provenant d’un violet foncé mêlé de brun et de gris. : _ 4.S$. ruscum Klinggr. (S. acutifolium v. fuscum Schp.). — Tiges ordinairement délicates, grêles, ayant le port du S. te- _ nellum. Touffes étendues, denses, d’une couleur brun-rou- = geâtre, plus rarement vertes. Cylindre ligneux toujours brun- _ rougeûtre, avec les parois fortément grossies ; — couche cor- _ ticale triple ou quadruple, rarement quintuple, composée de = cellules d’une grandeur médiocre; les cellules externes sans pores à la surface, ceux des parois internes sont très minces. — Feuilles caulinaires d’une grandeur médiocre, lingui- = formes, faiblement érodées,au sommet arrondi ou cucullé; pres- _ que toujours sans fibres et pores. Cellules hyalines divisées _ par 2 ou 3 parois diagonales, leur membrane extérieure mu- nie de plis délicats, longitudinaux. Rameaux fasciculés, étalés = ou dressés. Feuilles raméales minces, opaques, plus ou moins = imbriquées, avec le sommet arrondi, involuté et denté; marge _ composée de 3 ou # rangs de cellules étroites, et avec un pli à la base. Cellules hyalines à la face ventrale dans la moitié _ supérieure des feuilles munies de plusieurs pores ordinaire- _ ment sans anneau; à proximité du bord et à la base des feuil- les Les pores sont situés au milieu de la paroi cellulaire; dans toute la face dorsale les cellules hyalines ont de nombreux pores,
anneau faible ; à la base de la feuille les pores sont plus Jarges ue
qui à l'angle supérieur et inférieur de chaque cellule sont min ces et munis d’un anneau, et les autres plus larges et avec un ins
SRE
REVUE BRYOLOGIQUE et sans anneau, ils occupent le milieu de la cellule, tandis que les supérieurs sont situés le long @es jointures. — Les cellules chloropliyleuses triangulaires ou trapéziformes tou- | jours libres à la face ventrale, et fréquemment couvertes à la face dorsale. Inflorescence dioïque, rameaux mâles d'une cou- leur jaune-brun; feuilles périchétiales, larges, obovées, faible- ment émarginées au sommet, avec un limbe large de cellules étroites : cellules hyalines du milieu divisées par 2 ou 3 parois diagonales, sans fibres et pores. Spores d'un jaune d'or, gra-, nulées ou lisses, d'un diamètre de 23 à 30 microm.
Var. fusco viride Russ. in Warnstorf, Coll. des sphaignes
de l'Europe. — Touffes d'une couleur mêlée de vert et brun,
dont l’une ou l'autre couleur prévaut.
Var. fuscescens Warnst. (ibidem). — Touffes toutes d’une couleur brune, les capitules quelquefois d’un brun rougeâtre.
Var. pallescens Russ. in arnstorf (ibidem). — Touffes plus profondes qu’à l'ordinaire, d’un brun verdâtre.
Var. viride Warnst. (ibidem). — Touffes moins denses, d'un vert grisâtre, inférieurement décolorées. «Gylindre li-
gneux brun-jaune, cellules des feuilles raméales ayant au 24
sommet un pore très petit; cellules lagéniformes des rameaux avéc un pore au sommet, et fréquemment au milieu.
5/S. renezium Klinggr. (Syn. S. rubellum Wils., c'est l’auteur qui a le premier distingué cette espèce, en y compre- nant les seules formes plus grêles et rouges). — Tiges grêles, . taille peu élancée. Touffes molles, plus ou moins denses,
d'une couleur très variable, blanchâtre, jaunâtre, verle, rouge +
ou violette. Cylindre ligneux pâle ou rougeûtre, avec les parois des cellules grossies. Feuilles caulinaires linguiformes, plus ou moins grandes, ordinairement le sommet est cucullé par l'involution des bords et denté. Cellules hyalines divisées par lusieurs parois obliques, rarement on voit des traces de fibres. Fascicules des rameaux rapprochés ou éloignés, com- osés de 2 on 3 rameaux divergents et 1-2 sr grêles pen- ants. Cellules lagéniformés avec un cou i 1 courbé, et un pore au sommel. — Feuilles raméales minces, _ fréquemment subsecondes, obovées, ou lancéolées-obovées, dentées, avec le sommet involuté et arrondi; marge étroite composée de 2-3 Hg. à cellules hyalines avec de
stinctement re-
de cellules étroites; membrane des . nombreux plis. Pores de la face ven-
trale vers le sommet, et surtout ceux des angles supérieur et
inférieur des cellules, nombreux et petits, en descendant ils se font plus larges. A la face dorsale les nombreux pores du som-
met sont petits, et munis d'un anneau bien prononcé; en des-
_ cendant les pores s'élargissent peu à peu jusqu'à la base où ils | atteignent le plus de grandeur, mais ils sont sans anneau, et si-
_ tués au milieu de la paroi cellulaire. Cellules chlorophylleuses
. comme dans l’espèce précédente. — Inflorescence presque
se de
GO REVUE BRYOLOGIQUE
toujours dioïque; rameaux mâles rouges, avec les feuilles pé- _ rigoniales à la base sans fibres et pores. Feuilles périchétiales _obovées, avec le sommet contracté, involuté:; les cellules hya- - lines divisées par plusieurs parois diagonales, sans fibres ou _ pores; la pointe est exclusisement constituée de cellules __ chlorophylleuses étroites. Spores dimorphes. Var. rubellum [Wils. comme espèce). — Touffes rouges ou d'un violet plus ou moins vif. Feuilles raméales subsecondes, renflées à la base, ; Var. versicolor Warnst. — Feuilles ramtales quelquefois _ imbriquées, ou faiblement subsecondes, Cylindre ligneux rouge, constitué de cellules munies d'une paroi très grossie, et avec de petits pores. Couche corticale triple ou quadruple, avec les parois extérieures rarement perforées. Touftes rouges et vertes, en particulier dans les capitules.
Var. viride Warnsi. — Touffes vertes où d'un vert grisätre,
quelquefois sans trace de rouge, à l'exception des rameaux.
antbéridifères. Feuilles raméales subsecondes.
…. Var, pallescens Warnsi. — Touffes dans leur partie supé- _Meure blanchâtres ou d’un vert jaunâtre; dans la partie moyenne d'une couleur rouge-brunâtre, avec les rameaux an-
… théridifères d’un violet sordide.
6. S. Wannsronri Russow. (syn. S. aculifolium var. gra- _cilé Russ.). — Touffes ordinairement lâches, étendues, d’une
REVUE BRYOLOGIQUE
TE f
Les pores de la moitié inférieure sont au contraire tout à coup larges, ovales et plus rares. Les feuilles de la partie apicale des rameaux divergents, et toutes les feuilles des rameaux pendants ont,à la face dorsale, des pores, qui décroissent par degrés du sommet à la base, et les pores plus petits du som- met sont toujours plus grands que ceux de la partie correspon- dante des feuilles susdites. Les pores de la face ventrale de toutes les feuilles sans distinction sont plus nombreux dans la moitié inférieure et le long des bords ordinairement dépour- vus d’un anneau. Les cellules chlorophylleuses sont commu- aément trapézoïlales. et par conséquent les cellules hyalines, olus convexes à la face dorsale, sont ordinairement séparées l’une de l’autre. Inflorescence dioïque ; rameaux anthéridifères elaviformes, subulés à la pointe, et d’un rouge plus où moins foncé. Feuilles périgoniales plus larges que les autres, et dans 4 leur moitié inférieure sans fibres ou pores; leur moitié supé- rieure porte à la face dorsale des pores très petits, munis d'un fort-anneau. Feuilles périchétiales ovales-lancéolées, grandes, sans fibres et pores, mais les cellules hyalines sont divisées par 1-3 parois diagonales Spores d’une couleur jaune foncé. a M. Warnstorf observe que cétte espèce est la plus distincte de toutes les aûtres espèces affines, et que les pores extrême- ment petits de la partie supérieure des feuilles à fa face dor- sale, qui passent presque tout à coup aux pores plus grands de la partie inférieure, sont exclusivement propres à cette espèce, car les pores correspondants des feuilles du S.Wulfia- num qui ne sont pas plus grands, passent par degrés aux _ pores plus visibles de la base et s'élargissent vers les bords. © Var. purpurascens Russ. in Warnst., coll. des Sphaignes de l'Europe. — La partie supérieure des tiges est d'un beau rouge ou rouge-violet, sans vert; la partie inférieure est : décolorée. 3 X | HE as © Var. versicolor Russ. ibidem. — Touffes rouges et vertes à la surface, dans l’intérieur verdâtres, et décolorées à la base. Var. viride Russ. ibidem. — Touftes presque toutes vertes avec çà et [à des traces d’un rouge pâle. AR
8. Feuilles caulinaires d’une base large, distinctement rétrécies | vers le sommet, et par conséquent affectant la forme d’un triangle isoscèle, sommet ordinairement involuté, tronqué ou denté. Limbe
_ très élargi vers la base. en Ch pl à TS. ouauéraniun (Braithw.) Warnstorf, Hedw. 1885 (Syn. _$. acutifolium v. quinquefarium Braithw.). — Touffes plus où moins denses et élevées, d'une couleur communément pâle on verte, avec les capitules fréquemment bruns ou rougeñires. Tiges délicates comme S. Warnstorfi, où robustes comme S. Russowi. Cylindre ligneux incolore ou jaune-paille, très ra- rement avec une trace de rouge; cellules avec de petits pores. ‘ouches corticales 3-4, composées de cellules d'une taille
PAR « 3 % TT à SEM $ m <
B. _ REVUE BRYOLOGIQUE
médiocre, et les parois minces. A la surface de la tige les
parois extérieures ont de rares interruptions de la membrane sans anneaux; les cellules des couches intérieures sont poreu- _ ses. — Feuilles caulinaires d'une base élargie, deltoïides, non linguiformes, au sommet ordinairement brusquement rétrécies, tronquées, dentées et involutées, avec un limbe très élargi vers
Ja base, et construit de cellules étroites avec les parois interrompues. Cellules hyalines dans toute la partie moyenne de la feuille, larges, rhomboïdales, fréquemment divisées par une ou deux parois diagonales, membrane avec des plis; dans
la partie supérieure quelquefois avec des fibres et des pores;
_ les cellules hyalines de la base sont protubérantes en forme de sac, auriculées, petites. Fascicules composés de cinq
rameaux, dont trois plus robustes, longs et atténués à la |
* pointe, ou courts avec une pointe abrupte. Cellules lagénifor- _ mes à peine recourbées à l'extrémité munie d’un trou. — * Feuilles raméales distinclement pentastiques, et par conséquent les rameaux pentagones, imbriquées jamais subsecondes, petites, _ ovales-lancéolées, au sommet involutées, dentées avec une _ marge composée de deux à trois cellules étroites. Cellules
hyalines de la moitié supérieure de la feuille à la face ventrale avec des pores très petits, isolés et munis d'un anneau ; dans la.
+ moitié inférieure vers la base et en particulier près du bord les pores sont plus grands, ordinairement sans anneaux. À la face dorsale les pores sont nombreux le long des jointures, à rOXi- mité du sommet beaucoup plus grands que dans le S. Warns- dorfii,semi-circulaires et munis d'unanneau.Membrane cellulaire … avec desplis.— Gellules chlorophylleuses, dans la coupe trans-
la face ventrale de la feuille, couvertes ordinairement par les _ cellules hyalines. — Inflorescence ordinairement monoïque. = Rameaux anthéridifères claviformes, rouges ou violets. Feui les ee pos égales aux autres, mais sans fibres et pores dans la moitié inférieure. Feuilles périchétiales grandes, obovées, _ terminées en une pointe plus ou moins longue, involutées, _ émarginées, avec une marge très large; au milieu les cellules sont biformes, avec 1-3 parois diagonales. Spores lisses, jau- nes, d’un diamètre de 21-25 microm. Var. roseum (Juratzka comme variété du S. acutifolium). — Touffes avec les capitules d'un rouge plus ou moins foncé, les . autres parties de la tige verdâtres. : : © Var. viride Warnsl., Contribut. in the bot. gazette of N. Y..
Li sans trace du rouge; dans la partie inférieure déco- lorées, Var. pallescens Warnst. in collect. des Sph. de l'Europe N. 69. — Touffes d'un vert plus ou moins pâle; cylindre
_ versale en forme de triangle isoscèle, ou trapézoïdales, situées à
_ p. 191. — Tiges vertes, dans la partie supérieure presque
pâle; feuilles caulinaires avec la membrane des cellu-
REVUE BRYOLOGIQUE dé ee très amincie et résorbée en quelques places, presque sans
res. ES 27
Var. fusco-flavum Warnst. ([bidem, n° 161). — Tiges d’un vert grisâtre et les capitules d'une teinte brun-jaunâtre. Rameaux mâles claviformes, violets.
M. Warnstorf observe que cette espèce est fréquente dans la région des montagnes et que la disposition et la forme des pores sur la face dorsale des feuilles raméales, comme aussi la conformation des feuilles caulinaires, suffisent à bien distin- guer celte espèce de certaines formes du S. Warnstorfii. :
(4 suivre) VENTURI.
Bibliographie
Vorlæufige Mittheilungen über die von mir im Jahre 1888in Nord-Amerika gesammelten neuen Arten und Varielæten der; Laubmoose. Von Dr. Juuus RœLL in Darmstadt. — Sep Abd. Bot. Centralblatt. Nr 51, 1890. — 13 pages. ie LU
Description des espèces et variétés nouvelles de mousses recueillies par M. le D: J. Rœll dans l'Amérique du Nord en 1888. Ces espèces et variétés ont été étudiées et établies par. MM. Barnes, Brotherus, Karl Müller, V. Venturi, Jules Car- dot et F. Renauld. En voici l'énumération : Dicranum Bon- … jeani de Not. var. Schlotthaceeri Barn., var. Reællii Barn., var. alatum Barn., Barbula subcylindrica Broth., Timmiella Yancouveriensis Broth., Grimmia cinclidodontea C. Mall, Grimmia speciosa C. Müll., Guembelia tenella C. Müll, Guembelia crassinervia C. Müll., Scouleria aquatica Hook.var catilleformis C. Müll., Ulota megalospora Vent. Orthotrichum stenocarpum Vent., Orthotrichum Rællii Vent., Orthotrichum Schlotthaueri Vent., Orthotrichum euryphyllum Vent., Ortho- trichum praemorsum Veni., Orthotrichum rhabdophorum Vent. Orthotrichum strictum Vent. subsp., Orthotrichum speciosum Nees. var. Rœltii Vent., Orthotrichum pulchellum Sm. var. leucodon Vent., Pohlia longibracteata Broth., Mnium Rœllüi Broth., Myrinia? Dieckii Ren. et Card. Pseudoleskea stenophylla Ren. et Card., Fontinalis antipyretica L. var. rigens Ren. et Card. Fontinalis mollis C. Müll., Neckera Menziesii Drum. var. limnobifoides Ren. et Card., Camptothe- cium lutescens Huds. var. occidentale Ren. et Card., Campto- thecium dolosum Ren. et Card. subsp,, Brachythecium lae- tum Brid. var. fallax Ren. et Card., var. Rœllii Ren. et Card. var. pseudo-acuminatum Ren. etCard.; Brachythecium albi- _ çans Neck. var. occidentale Ren. et Card., Brachythecium reflexum Stark. var Pacificum Ren. et Card., Brachythecium
| Villardi Ren. et Card., Brachythecium Rœllii Ren. et Card
#
+
ne | REVUE BRYOLOGIQUE
= Brachythecium pseudo-Starkii Ren. et Gard., Raphidostegium :. - Rœllii Ren. et Card., Amblystegium Schlotihaueri Ren. et - Card., Hypnum polygamum Sch, var. longinerve Ren. et Card., Hypnum aduncum Hdw. var. filiforme Ren. et Card., Hypnum Heufleri Jur. var Villirdi Ren. et Card., Hypnum Dieckii Ren. et Card., Hypnum Haldanianum Grev. var. Rœl- _. lit Ren. et Card. F. GRAVET.
: 7 Die Cuspidatum-Gruppe der europæischen Sphagna. — Ein
Beitrag zur Kenniniss der Torfmoose. Von K. WanmnsroRF. de af. Lund I. — Sep.-Abd. aus d. Abh. d. Bot. Ver. der en = Provinz Brandenburg XXXII. — 29 pages. “0
_ C’est une étude approfondie des lypes composant le groupé . naturel des sphagna cuspidata, dont les innombrables formes “à offrent les plus grandes difficultés et qui sont si diversement comprises par les sphagnologues, Comme les sphagnum moi luscum Brch., S. Lindbergii Schpr. et S. riparium Angstr. . sont généralement reconnus comme des espèces bien disünc- tes, l’auteur les exclut de la discussion et s'occupe surtout des formes que, jusqu’à présent, on a rapportées soit an S. cuspl- datum Ehrh., soit au S. recurvum P. B. En se basant sur les recherches anatomiques du D' E. Russow et sur celles qu'ila faites lui-même, il divise ces formes en quatre espèces : S. cuspidatum (Ehrh.) Russ. et W., S. mendocinum Sull, et _Lesq., S. recurvum P. B. et S. obtusum W. Pour la délimita- tion des complexes de formes, d’accord avec le D' Russow, : Warnstorf attribue une grande importance à la conformation et à la position des pores dans les feuilles raméales. Il admet = aussi l'existence de formes hybridesdans les sphagna cuspidata. Les espèces du groupe sont disposées de la manière sul- vante: … A. Lanceolata. a. Fimbriata : S. Lindbergü Schpr. b. Erosa : S. riparium Angstr. ©. Triangularia. a. S. cuspidatum (Ehrh). R. et W. 8. S. Mendocinum Sull. et Lesq. y. S. recurvum (P. B.) R. et W.. à. S. obtusum W. : = B. Ovalia. S. molluscum Brch. ue _ Les descriptions des espèces ét variétés sont très détaillées; la partie synonymique est traitée d'après l'examen d’échantil- ons originaux. L'auteur termine la partie descriptive par une liste de 11 espèces exotiques, appartenant au groupe du &. cuspidatum. Les deux planches représentent les feuilles cauli- es et raméales, la conformation des pores et la formeet ition des cellules chlorophylleuses des fouilles raméales.
: REVUE BRYOLOGIQUE Re Uco Brizr. — Note di Briologia Italiana. Malpighia, vol. IV, fase. V-VI, 1890. Tirage à part in-8 de 36 p.. Cette notice est divisée en 3 parties : 4° Muschi rari o nuovi per varie regioni d'Italia ; : __. % Elenco di alcuni Muschi di Lombardia e Piemonte, = 3° Nota di alcuni Muschi dei dintorni di Osimo (Marche). Les deux dernières parties sont des catalogues avec indica-, tion des localités. Dans la première partie on trouve de plus des notes sur les caractères des espèces et leur distribution géographique en Italie. | ses H. W. Lerr. — Reportonthe Mosses, Hepatics, and Lichens of the Mourne mountain district. Proceedings of the Royal Academy, 34 Ser., vol. I, n° 3, p. 265-325. Dublin, 1890. , Ce catalogue contient 275 mousses, 54 hépatiques et 84 lichens, avec l'indication d'un grand nombre de locali- tés, principalement pour les mousses. an eos W. H. PEarson. — List of canadian hepaticæ (Geological y natural _. survey of Canada, 1890). Tirage à part de 31 p. et12 pl. FA Etre 14 catalogue de 165 hépatiques contient la description des espèces suivantes : Frullania Selwyniana, n. sp.; Gephalozia Macounii, G. minima; Diplophyllum argenteum; Jungermania Vahliana. D’autres espèces sont accompagnées de notes plu: ou moins étendues. Dans les 12 planches sont figurées : Frul -- lania Selwyniana, F. Eboracensis, F. Nisquallensis; Radula spicata ; Lejeuna Biddlecomiæ ; Cephalozia minima; £capania Bolanderi, S. glaucocephala; Diplophyllum albicans, D. _ taxifolium; Lophocolea minor; Plagiochila porelloides; Jun- _ germania exsecta. , et À. Borrini. — Pseudoleska ticinensis nov. sp. (Estratto da processo verbale della Società Toscana di Scienze Natural. Adunanza del di 18 gennaio 1891). — Description d’une espèce nouvelle. arr O. Burcaarn. — Beinæge und Berichtigungen zur Laub- moosflora der Umgegend von Hamburg (Aus dem Jahrbuch der Hamburgischen Wissenschafilichen Anstalien, VII). Tirage à part de 25 p. — C’est un catalogue annoté des mousses des environs de Hamburg. è l'une s N. C. KinpsenG. — Bidrag till om Canada-omradets Moos- flora (Ufversigt æf Kongl. Vetenshaps-Akademiens Fœrhand- _ lingar, 4890, n° 8, p. 449-455). US one Tuénor. — Herborisation bryologique dans les vallées de = Saint-Aubin-Roulot et d'Oudalle (Bulletin de la Soc. Lin. de Normandie, 1890). Tirage à part de T pages. Les espèces les plus rares trouvées par M. Thé.iot sont
TH 1 REVUE BRYOLOGIQUE
- Fissidens algarvicus, Brachythecium salebrosum, Webera
= Tozeri, Lophocolea heterophylla, Rhynchostegium depres- sum, Lophocolea spicata, Jungermannia pumila, Eurhyn- chium atrovirens, E. crassinervinm, Webera annotina, Hypnum Sommerfeltii.
P. RIMELIN. — Enumération des mousses et des hépatiques
recueillies au château de Grignon (Côte-d'Or). Proslogium,
tome Ier, fasc. V, 4891, p. 149-150. — Liste de 54 mousses et 7 hépatiques.
NV. F. Brormerus.— Some new Species of Australian Mosses described (Ofversigt of Finska Vet.-Soc. Fœrdh., Bd XXXIII, 4890). Tirage à part de 22 p. | M. Brotherus décrit 23 espèces récoltées par M. Bayley et * par M. Wild. Ge sont : Anisothecium pycnoglossum, Trema- he an Leucoloma serratum, L. subintegrum, Fissidens Wild, F. calodictyon, F. arboreus, Leucophanes australe, Barbula Wildii, Tortula Baileyi, Schlotheimia Baileyi, Bryum pusillum,B. Baileyi, A Wildii, Rhizogonium brevi- = folium, Wildia solmsiellacea, Lepidopilum australe, Hooke- . via Baileyi, Chætomitrium nematosum, Rhaphidostegium ovale, Trichosteleum kerianum, Hypnum nano-pennatum.
R.SPruce. — À New North American Lejeunea (Bull. of
= the Torrey bot. cl., 1890, n° 140, p. 258-259). — Description
du Lejeunea Macounii. ‘
© S. Macoux. — Contributions to Canadian Bryology, conti- nued (Bulletin of the Torrey bot. club, 1890, ne 41, p. 271-
Éroa 280). — Descriptions de 25 espèces nouvelles par M. Kindberg. 2
E. G. Brrron. — Contributions to American Bryology. IE (Bulletin of the Torrey bot. club, 1891, n° 2, p. 49-56) et une planche représentant deux espèces nouvelles : le Bryum luci- dum et le Grimmia Philibertiana. C'est un supplément à l’'énumération des mousses récoltées = par M. Leiberg, publiée par M" Britton dans le bulletin de 1889, p. 112. L'auteur décrit, sous le nom de Grimmia Philibertiana, une espèce fructifiée très voisine du G. Hart- manni. Le Bryum lucidum diffère du B. roseum par ses feuilles non crispées à l’état sec, les pédicelles non agrégés, etc.
G. MassaLoNGo. — Di due Epitache (Bulletino della Societa bot. ital., ottobre 1890).— Notes sur le Jungermannia obtusa et l’Harpanthus Flotowianus. L
© I HaGex. — Ad bryologiam Norvegiæ contributiones spar- _sæ 4890, 9 p. — Catak : e |
‘rad et pe l’auteur; on y remarque le Bryum juliforme,espèce
nouvelle pour l’Europe septentrionale. T.H.
— Le Mans. — Typographie Edmond Moxnoren
ogue de mousses récoltées par M. Con-
No | Ad A à 4: 18)
REVUE BRYOLOGIQUE.
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du No 3 . is
Sur l'Orthotrichum Schimperi et les formes voisines. PHILIBERT. — Bi- bliographie. Le Jozis, Husnot, DE Pozr. — Nouvelles. Fe
4
Sur l’Orthotrichum Schimperi et les formes voisines
Dans les diverses sections du genre Orthotrichum onren- contre souvent des séries de formes qui passent insensible- ment les unes aux autres, et qu'il est très ditficile de ranger dans des cadres rigoureusement limités. Il en est ainsi parti- culièrement des variétés voisines de l'Orthotrichum Schimperi Hamm. (Orih. fallax Schimp.), auquel se relient l'Orthotris chum Braunii B. E., et l'Orthotrichum microcarpum de Nota-
ris. Ces formes appartiennent toutes à la section des Ortho- trichs à stomates immergés, à dents réfléchies après la sporose, soudées en huit et alternant avec huit cils ; elles se distinguent des autres espèces de cette section par un certain nombre de caractères communs : d’abord la petitesse de leurs dimensions et surtout la brièveté de leur capsule, et en second lieu, leur grande précocité : placées dans les mêmes conditions, surun même arbre, elles mürissent leurs fruits un mois au moins avant les espèces les plus voisines, comme l'Orth. pumilumet l'Orth. tenellum:; chez l'Orth. pallens la sporose est encore plus tardive. L : Le J'ai eu l’occasion d'observer pendant ces dernières années _un assez grand nombre de races ou variétés qui rentrent dans ce groupe, et qui semblent constituer une série Continue, : avec des modifications de détail, entre ces trois espèces, assez bien caractérisées quand on les considère isolément, maisen _ réalité reliées les unes aux autres par une multitude de transitions. Fe: < no ur Chez toutes ces formes les stomates sont enfoncés dans la paroi capsulaire, mais à des degrés très divers et qui varient
%
REVUE BRYOLOGIQUE
souvent, non seulement dans des capsules prises à côté les ‘unes des autres et sur les mêmes tiges, mais encore dans une même capsule, D'une manière générale l'Orthotrichum Braun a les stomates complètement clos: les cellules qui les recou- vrent sont absolument conniventes, et ne laissent entre elles aucun vide ; dans l'Orthotrichum microcarpum ces cellules Sont, au contraire, tout à fait écartées, couvrant à peine le = bord du cercle stomatique, de telle sorte qu'il est en appa- _ rence superficiel. L'Orthotrichum Schimperi tient le milieu: là les cellules qui entourent le stomate sont généralement bien épaissies’et dilatées en arcs saillants qui s’avancent plus a ou moins pour les recouvrir, mais elles laissent néanmoins entre elles un certain intervalle, qui permet d’apercevoir l'ostiole et une partie des deux hémicycles. C'est ainsi du … moins que les décrit M. Venturi (Muscologia gallica, p. 178); 722 mais ce n'est là, à vrai dire, qu’un terme moyen, plusrare peut-être que les termes extrêmes. En réalité la structure des _ Stomates varie considérablement dans chacune des races de _cette espèce, de telle sorte qu'on ne peut guère les distinguer _ les unes des autres que par la prédominence plus ou moins _ marquée d’un de ces modes de structure. Les caractères tirés de la calyptra et du col établissent d’ailleurs entre elles d’autres … différences qui se lient plus ou moins à ceux des stomates, el qui permettent ainsi d'établir un certain nombre de variétés _assez bien déterminées. | : de considère comme représentant le type de l'Orthotrichum Schimperi une forme que j'ai récoltée abondamment à Ve (Ardèche), principalement sur les mûriers, à Chaumont (Haute-Marne), et à Bruailles (Saône-et-Loire), sur différents arbres ; je l'ai observée de temps en temps à Aix en Provence, surtout sur les ormes et sur les chênes. Les échantillons que j'ai reçus de Schimper lui-même sous le nom d’Orthotrichum fallax, et qui avaient été récoltés en Alsace, lui appartiennent aussi. Chez cette forme typique la coiffe est toujours parfaite- ment glabre, munie de plis profonds et sutante plus où moins colorée, longue de 1mm10 ou un peu plus, et évasée en forme de cloche; j'ai examiné des centaines de calyptra dans cette variété sans jamais y trouver un seul oil. La cap- sule mesure de 1*"20 à jan) au plus ; son col est toujours court, obtus et arrondi à la base, aussi large que la partie supérieure. Il est généralement peu compact, et laisse aper- cevoir par transparence une sorte de pédicelle intérieur, qui Doppone le sporange et qui n’est rattaché à l'enveloppe cap= sulaire que par quelques chapelets de cellules. Après la Spo= c@ col devient flasque, se contracte, et quelquefois étend un peu au-dessous de sa base en une sorte de petite qui se prolonge autour du pédicelle pop
tte particularité paraît n’avoir rien de bien constan
41
REVUE BRYOLOGIQUE 38. même en examinant des capsules prises dans les mêmes touftes; à plus forte raison ne peut-elle servir de criterium pour distinguer les variétés appartenant à l'Orthotr. Schim- : pes (fallax) de celles qu’il faudrait au contraire rapporter à, "Orth. pumilum Swartz. Les: stries de la capsule sont com- posées ordinairement de sept à huit rangées de cellules colo rées et assez longues. Les dents sont: larges et courtes, d’une teinte orangée ; on compte seulement 6 à 7 articulations dans : chacune de leurs rangées dorsales. Les huit cils, plus courts Le encore, étroits, lisses et hyalins, montrent une seule rangée,
; ou plus rarement et seulement par place, deux rangées d’arti- culations ventrales. Les spores ne mesurent que 12 à15gen diamètre. La vaginule est nue. Quant à la forme des stomates,
- 1l est nécessaire de comparer de nombreuses capsules pour bien s’en rendre compte. Après en avoir examiné à diverses reprises une grande quantité, je suis arrivé aux résultats sui-. vants. Le plus gratid nombre, la moitié au moins des stoma- tes observés étaient complètement clos, les cellules du contour bien serrées ne laissant entre elles aucun vide. Les stomates à moitié clos sont en proportion un peu plus petite ; ils ne for- ment guère qué le tiers du nombre total: là les cellules du contour laissent entre elles un intervalle plus ou moins pro-
. noncé, et permettent d’apercevoir une portion plus ou moins grande du cercle stomatique. Enfin d’autres stomates, mais
en petit nombre, sont tout à fait ouverts : les cellules qui les
entourent, quoique généralement encore assez épaisses, ne couvrent que le bord extrême du cercle, et le laissent voir presque en entier. Ces stomates largement ouverts ne se ren- contrent d’ailleurs qu'isolément, un ou deux dans chaque capsule, tandis que ceux qui sont placés à côté dans le même fruit sont complètement clos ou à moitié clos. Ces deux der-
_ nières structures, plus fréquentes, se mêlent ordinairement
dans les mêmes fruits en proportions variables; quelquefois
cependant oh ne trouve dans certaines capsules que des sto-
_ mates complètement clos, tandis que d’autres présentent seu-
_ lement des stomates à moitié ouverts. NU rt S
Cette variabilité de la forme des siomates se montre d’ail-
leurs d’une manière tout aussi frappante dans le groupe voisin
… qui comprend l'Orthotrichum pumilum et l'Orth. pallens. Les
bryologues qui ont créé ces deux espèces n'avaient probable-
ment pas tenu beaucoup de compte de cette structure stoma+ tique, de telle sorte que la synonymie en est assez incertaine;
: 2 on s'accorde en général pour rapporter à l'Orth.
_ pallens les formes dans lesquelles les stomates sont à peu près complètement ouverts, en apparence superficiels, tandis que
_ celles où ils sont à -moitié clos ou presque entièrement clos
appartiendraient à l'Orth. pumilum. Mais entre ces deux termes
trêmes on rencontre une multitude d’intermédiaires : il ÿ a
D REVUE BRYOLOGIQUE : ie des variétés, d’ailleurs assez bien caractérisées pour tout le " … reste,chez lesquelles, si l'on prend au hasard uné capsule dans une touffe, on trouvera la plupart des stomates rigoureuse- , - ment fermés, tandis qu'en prenant une aulre capsule tout à
f
.
côté, ils paraitront presque tous aux trois quarts ouver!is. J'ai: observé en Provence et en Suisse plusieurs formes qui sont . dans ce cas; j'en ai reçu d’autres de différentes localités, entre autres'une variété récoltée par Lindberg à Helsingiors sur des rochers siliceux, et qu'il m'avait envoyée sous le nom d'Orthotrichum pallens. Plusieurs des espèces nouvelles créées récemment par M. Grünvallréntrentdans celte catégorie, _ étilne serait pas difficile de trouver dans Île même groupe _ d’autres variétés, présentant une certaine somme de caractères . _ distinctifs. Mais si l'on voulait les ériger toutes en espèces séparées, on arriverait à multiplier le nombre des espèces à l'infini. Il faut nécessairement se borner à décrire les formes les plus saillantes, celles qui constituent en quelque sorte des points éminents au milieu de la multitude des formes secon- _daires. Mais prétendre’ à définir là des espèces absolument - stables, rigoureusement séparées les unes des autres, el s’ef- forcer de’ ramener toutes les variétés que l’on rencontre nue ou à l’autre de ces espèces, ce serait tenter l'impos- mL e. Fa Pour en revenir particulièrement au groupe qui fait l'objet _ de cette note, on peut considérer ici comme formes éminentes deux espèces, placées en quelque sorte aux deux extrémités opposées de la série dont l'Orth. Schimperi tient le milieu : FOrih. microcarpum et l'Orth. Braunü. a L'Orthotrichum microcarpum de Notaris, dont M. Husnot _a bien voulu me communiquer un exemplaire, récolté par de Notaris lui-même dans la vallée d'Intrasta, a une capsule à peu près de même difnension que celle del’Orth. Schimpert, quelquefois un peu plus longue, et relativement plus étroite; le col, un peu plus atténué à sa base, occupe le tiers ou rare- ment près de la moitié de l’étendue totale; les stries sont semblables, formées de sept à huit rangées de cellules. La _ vaginule est nue; la coiffe glabre, ou portant seulement un ou _ deux poils. Les feuilles sont souvent planes sur leurs bords, ou légèrement réfléchies par.places. Mais le caractère le plus saillant se trouve dans la structure des stomates : je les at . toujours trouvés du moins dans les deux ou trois capsules que _ j'ai pu analyser, très Di ouverts, laissant voir le cercle Stomatique tout entier. Îl serait peut-être nécessaire, pour arriver sur ce point à une certitude parfaite, de pouvoir tudier un plus grand nombre de fruits. Mais du reste l'er- reur même du savant botaniste italien, qui les décrit comme rficiels, prouve bien que tous ceux qu'il avait observés htaient cette même apparence.
(REVUE BRYOLOGIQUE. DRE É.
L'Orthotrichum . Braunii B. E. semble se placer sous ce A db à l'extrémité opposée. J'ai reçu de Schimper des échantillons de cette espèce provenant des forêts de Bade. Je l'ai récoltée moi-même en assez grande quantité près de _ Bex (Suisse), principalement sur les noyers; enfin j'en ai —- trouvé un certain nombre de touffes près de Beaufort en Sa- voie. Les échantillons de ces trois localités m'ont paru iden= tiques. Les stomates sont toujours rigoureusement clos, : dispersés, comme dans l'Orth. Schimperi, sur la moitié : supérieure de la capsule, ce qui contribue à distinguer cette ! espèce de l’Orth. tenellum, chez lequel ils sont groupés beau- : coup plus bas, vers la jonction du col et du sporange. La : coiffe est parfaitement nue, blanchâtre, de forme conique,, = assez fortement striée, mesurant de 1""10 à 1"#40. La vagi- nule au contraire est toujours garnie d'un assez grand nombre de poils courts. De Notaris (Epilogo, p. 313) dit cette espèce commune dans les vallées voisines du lac Majeur ; il a __ toujours observé aussi de petits poils sur la vaginule ;ila . constaté le même fait dans des échantillons qui lui avaient été envoyés de Saltzbourg par Sauter. Ce caractère paraît donc | bien constant, du moins dans la forme typique de l'espèce, et il peut servir à la distinguer de l’'Orth. Schimperi. La capsule * est toujours courte, de 1""20 à 1"#40 (sans l’opercule), et _ généralement plus étroite que dans les espèces voisines. On y distingue un col assez développé, qui occupe la moitié ou au moins lé tiers de sa longueur totale ; ce col est légèrement _atténué et ovale à la base dans les échantillons de Badeet dans ceux de Beaufort ; dans ceux de Bex il semble quelque- fois se rétrécir davantage, dé manière à se fondre raduelle-. ment dans lé pédicelle, qui est toujours très court. Les stries ne comprennent que quatre rangées de cellules bien colorées, _ qui même de temps en temps se réduisent à trois ; ces cellules sont larges, carrées, à parois verticales fortement épaissies. _ Les dents sont ordinairement que pâles, plus étroites et plus - acuminées que dans l'Orth. Schi
imperi; les cils courts, hyalins _ et assez épais sont formés d’une seule rangée d'articles ven- _ traux en petit nombre ; mais on aperçoit assez aisément par transparence la ligne médiane et les articulations plus fines, “alternant sur deux rangs, qui composent le réseau dorsal, J'arrive maintenant aux variétés qui établissent une sorte de transition entre ces trois espèces. TR © J'ai observé à Vissoie, dans le val d’Anniviers en Valais, vers 1200 mètres d'altitude, une forme remarquable, qui croît principalement sur les frênes, mais quelquefois aussi sur d’autres arbres. Chez cette forme la coiffe ést blanchâtre et : . toujours très notablement velte ; elle porte ordinairement de _ 42 à 15 poils dressés et assez Er 3 denticulés, placés sur- out près de son sommet; elle ne dépasse guère en longueur
4 Le
4mm90, La capsule est aussi très petite, 4#30 au plus, géné- -ralement atténuée à sa base en un col plus ou moins allongé. Les stries ont le même aspect que dans l’Orih. microcarpum et dans l'Orth. Schimperi typique; elles comprennent 7, 8, et jusqu'à 9 rangées de cellules colorées ; les cils et les dents sont semblables aussi. Enfin les stomates sont la-plupart lar- $ gement ouverts, laissant apercevoir l’ostiole et les deux _ hémicycles à peu près en entier, semblables par conséquent à ceux de l'Orth. microcarpum; mais on trouve néanmoins dans he presque toutes les capsules quelques autres stomates en plus Es petit nombre qui sont à moitié clos ou même complètement : clos. On rencontre même de temps en temps des capsules où _ ces stomates fermés sont les plus nombreux. Cette variété * semble donc tenir le milieu sous ce rapport entre l’Orth. microcarpum et l’Orth. Schimperi typique. Les poils nombreux = de sa calyptra la distinguent de l’un et de l’autre, et l’on serait _ tenté de l'en séparer, si l’on ne craignait de trop multiplier le nombre des espèces. Cette variété paraît d’ailleurs bien constante dans les nombreux individus que j'ai récoltés en _ différentes localités aux environs de Vissoie; elle se retrou- vera probablement sur d’autres points du Valais. | D'un autre côté j'ai observé dans le canton de Vaud, près de Bex, une autre forme, très abondante sur les peupliers, qui = tout en ressemblant beaucoup à celle de Vissoie, se rapproche: — davantage du type de l'Orth. Schimperi. La coiffe est pâle, longue à peine d'4* 20, un peu moins évasée, le plus souvent glabre, ou portant quelquefois un ou deux poils. La capsule - esttoujourstrès courte (1% à 1%" 90), et relativement épaisse; … le col est très obtus, mais il ne descend pasén gaine autour . du pédicelle; les stries montrent de. cinq à huit rangées de cellules; les dents sont courtes et orangées, les cils étroits et _. souvent irréguliers. La forme des stomates varie beaucoup. _ On rencontre souvent des touffes dans lesquelles presque = tous les stomates sont rigoureusement clos, quelques-uns : seulement un peu plus ouverts, mais avec un vide assez étroit; sur d’autres tiges les différentes capsules présentent une structure moins conslante ; les stomates fermés se mêlant en nombre presque égal à ceux qui sont plus où . moins ouverts; enfin on rencontre aussi fréquemment des _ touffes dans lesquelles tous les stomates de chaque capsule sont complètement découverts, paraissant ainsi superficiels - quand on les regarde de face. Cependant si on les examine sur une coupe horizontale de la capsule,et si l'on choisit de _ préférence un de ceux qui sont placés sur l’une des stries, on
= - REVUE BRYOLOGIQUE RTE à des six ou huit cellules exodermiques qui les entourent, de # manière à former avec elles un polygone à six ou huit côtés : rectilignes, qui est exactement plan pris en lui-même : les ;1 cellules du pourtour ne sont en effet nullement saillantes sur les points où elles touchent au stomate, mais à partir de là elles se relèvent progressivement en- pente douce jusqu’à leur extrémité opposée, de manière à former autour du cercle stomatique une sorte de coupe évasée, peu proéminente, à bords légèrement déclives, sans arriver à dépasser le niveau de la surface exodermique. Si l’on examine au contraire les … stomates situés dans les intervalles des stries, on constatera qu'ils sont placés quelquefois exactement sur le même niveau que les cellules qui les entourent : ces cellules de l'exoderme n'étant là ni saillantes, ni colorées, elles se rattachent aux cellules stomatiques par des parois tout à fait semblables à. celles qui les relient entre elles ; le stomate paraît alors cons- tituer un polygone parfaitement planet régulier, et ilne se
distingue du reste du tissu que par le diamètre qui le partage en deux hémicyclés et montre à son milieu un pore central. J'ai observé souvent une structure identique dans certaines variétés de l'Orthotrichum affine et même de l’Orth. speciosum : les stomates de ces deux espèces sont aussi parfois exacte- ment enchassés dans le tissu exodermique et situés sur le même plan, bien que plus ordinairement ils semblent plus ou ou moins saillants au-dessus de sa surface. De Notaris avait
_ dû sans doute observer des stomates construits de cette. manière dans son Orthotrichum microcarpum, et ainsi il ne. s'est pas complètement trompé en lui attribuant des stomates
superficiels (stomata normalia); il a seulement trop généralisé,
_ ces stomates normaux étant accompagnés dans celle même espèce d’autres stomates plus enfoncés dans le tissu.
Cette forme de Bex est donc une de celles où les stomat . paraissent variér dans la proportion la plus étendue; leur dif- _férence est souvent telle qu’on serait tenté au premier abord _ de soupconner là le mélange de deux espèces, où peut-être un phénomène d'hybridation. La coexistence fréquente de ces
| diverses structures stomatiques dans une même capsule ferait
pencher vers cette dernière hypothèse, si le fait était isolé ;
k ‘ À mais comme il se produit sur une très large échelle, chez
+
LA
-_ part des mousses, et qu’ils ont d’ailleurs conservée dans plu-_ sieurs espèces de ce genre et dans le genre voisin des Ulota, . pour se transformer par degrés, s’enfonçant peu à peu dans le tissu de l'exoderme, tandis que les cellules de leur pourtour _. devenaient de plus en plus saillantes et tendaient àles recou- vrir de plus en plus. Avant d'arriver à l’état complètement clos que l’on observe, par exemple, dans l’Orth. tenellum, ils ont dû passer par une série continue de formes intermé- _ diaires; quelques-unes de ces formes de transition se sont - maintenues dans certaines espèces ; mais en raison même de _ leur origine, ces formes intermédiaires doivent être moins _ Stables, et peuvent tendre encore aujourd’hui à osciller et à passer de temps en temps aux structures voisines. C'est dans l'Orth. Schimperi, et spécialement dans Îles variétés de celte espèce que l’on rencontre en Suisse, que . cette tendance se manifeste de la manière la plus frappante. J'ai récolté à Ragatz, dans le canton de Sainit-Gall, une autre _ forme, très voisine sous ce rapport de celle de Bex, et il est probable que l’on pourrait en signaler beaucoup d’autres. . On peut aussi rapprocher de ces formes celle que j'aitrouvée en Provence, et que M. Venturi avait appelée Orthotrichum = Philiberti. Dans cette variété méditerranéenne la coifle conserve à peu près les mêmes dimensions et la même forme =. que dans l'Orth. Schimperi typique, mais au lieu des plis _ profonds dont elle est sillonnée dans cette espèce, elle se _ distingue au premier abord par son aspect lisse et sa, cou- leur blanchâtre ; elle portetoujours quelques poils. La capsule, _ Souvent un peu plus allongée, a un col plus développé et moins obtus, quelquefois même légèrement atténué et décur- rent, mais qui est surtout plus ferme et ne devient jamais … flasque après la sporose. Les stries, également bien saillantes,
. et plus carrées, du moins dans le haut de la capsule; plus bas elles tendent assez souvent à se multiplier en £e divisant,
et cette tendance se manifeste même quelquefois dans la par-
tie supérieure, mais toujours d’une manière moins marqu
tantôt complètement clos, tantôt assez largement ouverts, ou
tantôt intermédiaires entre ces deux degrés extrêmes, à peu près comme dans l’Orth. Schimperi typique et dans la même proportion. Enfin les dents du péristome sont un peu plus longues, plus pâles, et les cils au contraire plus bolore quel- Res même ils deviennent tout à fait rouges; j'ai observé
Roquefavour près d'Aix quelques capsules remarquables sous ce rapport, dans lesquelles les cils,même avant la sporose,
nts; ces cils étaient très développés,aussi longs quelepéristome ne, el en outre des huit, qui alternent normalement ave6
ra
ne sont formées que de quatre rangées de cellules plus larges |
que dans les autres variétés de l'espèce. Les stomates sont
nchaient par leur teinte rouge foncé sur la couleur pâle des
les dents,onen obsérvait assez souvent de plus courts placés en ee, face de leur milieu ; ils sont toujours du reste très étroits, | ‘assez épais, et formés d’une seule rangée d'articles ventraux.
L. M. Venturi avait considéré d'abord cette forme méridionale comme uné espèce distincte, voisine de l'Orth. gr ee Le: en a fait depuis une variété de l'Orth. pumilum. Elle s’en rapproche en effet dans une certaine mesure par le col de sa capsule plus ferme et moins obtus, par ses stries générale- ment moins larges et composées de rangées cellulaires en plus petit nombre, peut-être aussi par sa tendance à produire de temps en temps des cils opposés aux dents; mais d'un autre côté elle se relie à l'Orth. Schimperi par des caractères plus nombreux et plus importants : les petites dimensions de son.
fruit, la forme de sa coiffe, sa grande précocité, les rangées des stries tendant quelquefois à se multiplier, les dents courtes et composées seulement de six à huit articles dans chacune _de leürs rangées dorsales, tandis que chez l'Orih. puümilum on en compte ordinairement une douzaine, enfin par son aspect et son port, et s’il fallait la ranger dans l’une ou l’autre de ces deux espèces, j'inclinerais plutôt à la rapporter à la seconde, comme le veut M. l’abbé Boulay. Elle est toujours se néanmoins facile à distinguer de l'Orth. Schimperi typique, qui croit assez fréquemment sur les mêmes arbres. Je Far. observée bien constante, non seulement dans un grand nom- bre de localités des environs d'Aix, mais aussi à Cannes; elle a été trouvée près de Nismes par M. Boulay; elle doit être plus ou moins répandue dans toute la région méditerranénne. Je crois en définitive qu'ilfaat voir là une forme de transi- _tion entre l'Orth. Schimperiet l’Orth. pumilum. Elle diffère de … tous les deux par la coloration de ses cils et par les poils de sa calyptra. Par ce dernier caractère elle se rapproche de la forme de Bex, et surtout de celle de Vissoie, qui établissent elles-mêmes, sous le pd des stomates, une transition ° entre l'Orth. Schimperi et l'Orth. microcarpum. = D'un autre côté j'ai observé à Bruailles (Saône-et-Loire) = deux autres formes qui paraissent au contraire relier l'Orth. = Schimperi à l'Orth. Braun. rie Ft = La première de ces formes a une coiffe blanchâtre, garnie ordinairement de quelques poils, de mêmes dimensions d’ailleurs, ainsi que la capsule, que dans les deux espèces voisines : le col est assez long et légèrement atténué; les
__stries comprennent quatre rangées de cellules carrées;
__ Jes stomates sont toujours hermétiquement clos; les dents
- sont blanchâtres etassez étroites, les cils courts et filiformes.
Tous ces caractères s'accordent assez bien avec ceux de l’Orth.
Braunii typique, mais à la différence de ce que l'on observe
ailleurs dans cette espèce, la vaginule est tout à fait nue.
La seconde forme, à peu près identique pour tout le reste,
REVUE BRYOLOGIQUE
i
on + PES
1 49 © ‘7 REVUE BRYOLOGIQUE a la coiffe très glabre, et montre au contraire un où deux. à dre à la vaginule ; le col est un peu plus obtus, plus semblable
* À celui de l'Orth. Schimperi. Les cellules qui entourent les _-stomates sont d'ailleurs toujours très serrées, ne tendant. . jamais à s’écarter pour découvrir l’ostiole. Ce caractère bien constant me paraît devoir faire rapporter ces deux formesàä : = l'Orth. Brauniüi. De Notaris d’ailleurs a aussi observé quelques _ échantillons de cette dernière espèce dont la calyptra portait “quelques poils (Epilogo, p. 313). Cependant, par leur vaginule toujours à peu près nue, elles semblent indiquer une certaine tendance à se rapprocher, la première de l'Orth. Philiberti, et , ,:
la seconde de l’Orth. Schimperi. Je les ai récoltées sur les cu ’arbres d’un petit chemin ombragé, principalement sur des charmes ; les Orth. Schimperi, pumilum, patens, tenellum et affine croissaient ensemble sur les mêmes troncs, mais avec cette particularité que ces deux formes de l'Orth. Braunii, ainsi que l’Orth. Schimperi, mûrissaient leurs fruits à la fin d'avril ou dans les premiers jours de mai, tandis queles autres espèces avaient encore en ce moment leurs capsules re etne devaient les ouvrir que vers le milieu du mois _ de juin. | Enfin je signalerai en dernier lieu une variété que j'ai observée à Vals sur des peupliers, qui par son aspect se dis- tingue immédiatement de l'Orth. Schimperi typique, mais qui cependant n’en diffère guère au fond que par des dimensions beaucoup plus grandes. Les tiges sont généralement très dé- veloppées et très rameuses ; les feuilles, larges et obtuses mesurent 2% /2 à 3um en longueur sur une largeur de Omm90; elles sont formées de grandes’ cellules bien vertes, à peines _papilleuses; la nervure disparaît toujours un peu avant 1e: : sommet. La coiffe, d’une éouleur rouge violet très remarqua- _ ble, fortement striée, s’évase en une large cloche qui dépasse Am 50 en longueur; je l'ai toujours trouvée tout à fait -glabre. La vaginule est nue et surmontée d’une collerette très développée, qui entoure le pédicelle. La capsule atteint quelquefois deux millimètres en longueur (sans, y Com ae prendre l’opercule) sur une largeur de Om} : elle se termine brusquement par un pédicelle court, qui atteint au plus Omm50. Le col au premier abord paraît nul, la capsule étant aussi large et aussi ferme dans la partie qui lui corréspond que dans celle qui correspond au sporange; mais par transpa= rence, ou en opérant une coupe longitudinale, on reconnaît 4 y a en réalité un col court, de 0"»35 environ, le sporange tant porté’sur un petit pédicelle intérieur. Après la sporose, ce col, au lieu de se contracter et de devenir flasque, conserve u contraire une épaisseur aussi grande ou même plus grande
celle de la capsule. Les stries, très colorées et très sail-
à l’état sec, sont formées de 7 à 8 rangées de cellules
“REVUE BRYOLOGIQUE be. | à = Les stomates sont présque tous complètement clos, exceptéun. Le ou deux dans lesquels les cellules du pourtour sont légère- a ment écartées et laissent apercevoir une petite portion du . cercle intérieur. 2 spores, opaques et ponctuées, d'un brun ferrugineux, me$urent de 15 à 16 & en diamètre. Le péri- stome se compose de huit dents, d’une belle couleur mg va 3 mesurant de 0rm22 à Omw24 : on ne compte guère dans cha= ‘ cune de leurs quatre rangées dorsales que 7 ou 8 articles, qui sont ainsi presque tous plus longs que larges. Les huit cils sont bien développés, larges et d’un jaune foncé; ils & m'ont toujours montré deux rangées de plaques ventrales, g dont les articulations obliques ou arquées forment une ligne interrompue et serpentine. Il ne faut pas confondre cette ligne sinueuse du réseau ventral avec la ligne médiane de la lame dorsale, qui correspond à la saillie de la carène, et qui mar- que la limite des deux dents contiguës au cil. Cette ligne caré- nale existe toujours dans les cils de tous les Orthotrichs, et elle est toujours droite ; mais elle est généralement très fine et souvent peu visible. La ligne serpentne, plus épaisse et plus apparente, qui partage quelquefois la lame ventrale en deux. rangées d'articles, est au contraire tantôt présente et tantôt ‘absente, souvent dans une même espèce. Gela tient à ce que” les séries verticales de trapèzes plus ou moins irréguliers qui composent à l'origine le réseau ventral du péristome interne n’ont pas dans les Orthotrichs un nombre bien arrêté, ni sur- : tout la situation fixe qu’elles conservent toujours chez les Bryacées. Dans les genres Mnium et Bryum, par exemple, on voit toujours en face de chaque carène une large rangée ven: -tralé qui forme le processus; ici, au contraire, la ligne caré- _ nale se trouve tantôt vers le milieu d’une rangée ventrale, e = alors le cil ne se compose que d'une seule rangée d’article _ et tantôt elle est placée sur les limites de deux de ces rangées d’aréoles trapézoïdes: dans ce cas, lorsque la membrane _ s’épaissil sur une zone étroite pour former le cil, ces deux _! séries d'aréoles ventrales data chacune sur une por- tion de leur largeur, et les cloisons obliques qui les séparent apparaissent en lignes saillantes : le cil présente alors deux rangées d'articles. C’est ce qui arrive d'une manière constante __ dans la variété qué nous décrivons, assez rarement au contraire dans l'Orth. Schimperi Dr tree PARU APRES _ En somme cette variété se rapproche un peu de l'Orth. _milum par les dimensions de son fruit ét par la consistance de son col; mais la brièveté et la lärgeur de ce col, sa forme arrondie à la base, les stries formées de nombreuses rangées, la teinte orangée des dents et le petit nombre, de leurs articu- lations, la couleur et l'aspect de la calyptra l'éloignent de cette espèce ; la plupart de ces caractères la rapprochent au con- . Schimperi, auquel il me parait naturel de la
T
“traite da TON
M 7 REVUE BRYOLOGIQUE rapporter, si l'on ne veut pas en faire une espèce séparée ; elle en diffère seulement par ses dimensions, par son col ferme et ses stomates plus serrés. Elle ressemble très peu d’ailleurs
_ à la forme que M. Grônvall a appelée Orth. Schimperi var. _: major, et dont il a bien voulu me communiquer un exemplaire. _ Cette variété, récoltée en Suède par Arnell, n’a de commun “avec celle de Vals que ses dimensions, peut-être même un peu
- moindres, et la forme de sa capsule; le col est également
. arrondi à la base, quoique moins ferme ; les dents sont d’ail- _ leurs aussi courtes que dans les formes ordinaires de l'Orth. _Schimperi, et plus pâles ; les cils, très fins, filiformes, et par- _faitement hyalins, ne se composent que d’une seule rangée d'articles; les spores sont peutes ; je n'aipas vu la calyptra, et M. Grônvall n’en dit rien dans sa description.
Ilest donc nécessaire de donner un autre nom à notre ariété de Vals: je l’appellerai var. vivariensis. Je lai récol- tée en touffes assez peu nombreuses sur des peupliers, au bord de la Volane ; les capsules étaienf bien mûres le 16 avril 1888. :
- La conclusion générale qui me paraît résulter de ces obser- vations, c’est qu'ici, comme dans plusieurs autres genres de mousses, et peut-être dans tous, les espèces ne constituent pas Re des types arrêtés, invariables, rigoureusement séparés et déli- mités; ce sont plutôt des cercles plus ou moins larges, dans chacun desquels ont peut faire rentrer, pour la commodité de
Ja nomenclature, un certain nombre de races, semblables les unes aux autres dans une certaine mesure, mais souvent aussi assez différentes pour faire naître des doutes sur la . possibilité de les ériger en espèces distinctes ou de les rattacher à l'une ou à l’autre de celles qui ontété d'abord ‘admises. Re
_ Mais ce qui est bien remarquable aussi, c’est cette tendance
à varier que l’on observe dans quelques-unes de ces races, et qui est telle, qu'en examinant isolément, par exemple, cer taines touffes de l'Orth. Schimperi, particulièrement dans la forme de Bex, on serait tenté, en voyant tous les stomales largement ouverts, de rapporter ces individus à VOrth: amicrocarpum, tandis qu'en examinant d’autres toulles, 4 prises à côté sur les mêmes arbres, où tous les stomates sont bien fermés, on pourrait presque les attribuer à l'Orth.
Braunii. . vitre ui _ Paumerr.
Bibliographie
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#,
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œ
à
GC. Warssrorr. — Beiträge zur Kenntniss exotischer Sphagna ledwigia, 1891, p. 12-46. — PI. I-V). M. Warnstorf, continuant la Revue des Sphagna exotiques, décrit 31 espèces appartenant à la section subsecunda. Les espèces européennes de cette section sont, d'après le même auteur, au nombre de 7 :S. Pylaiei, S.contortum (S. laricinum),
. platyphyllum, S. subsecundum, S. rufescens, S. obesum, 9 crassiclaqum.. | eur C. Kaurin et I. HaGEN. — Supplementum indices muscorum frondosorum alpium Lomsfjeldene el Jotunfjeldene, 4890, 12p. — Catalogue de 160 mousses, au nombre desquelles se trouve Je Grimmia sessitana De Not. (Species distincta est, a G. alpes- tri præsertim seta curvala vel potius geniculata et capsula ad basim stomatibus instructa diversa, elc. 1. Fu
JA. HENRIQUES. Catalogo dos Musgos encontrados em Portugal. : (Boletim da Sociedade Broteriana 1889, Vol. Vire
- On n'avait jusqu'ici que fort peu de renseignements sur la bryologie du Portugal. Le premier catalogue des mousses dr. ce pays fut donné en 1804 par Brotero dans sa Flora lusita- nica, et il comprenait à peine 60 espèces. is
= Après Ja publication de cet ouvrage, il s'écoula près d'un. demi-siècle sans contribution nouvelle à l'étude de la bryologie portugaise. En 1850, M. Mitten, qui eut entre ‘les mains 16 espèces récoltées de 1842 à 1850 par Welwitsch, consigna e résultat de son examen dans un mémoire intitulé « An enu- _meration of the Musci and Hepaticæ collected in’ Portugal by
D'F. Welwitsch, with brief notes and observations ». de las Cryptogamas de España y Portugal, ne mentionne en ernier pays que 73 mousses. ême année, de Solms-Laubach publiait le « Tentamen
ne ann
bryo-geographiæ Algarviæ », où se trouve une liste de. 106 espèces, originaires de cette province. ee rat Deux ans plus tard, M. Estacio da Veiga donnait dans le «Jornal de Sciencias mathematicas, physicas e naturaes, 1870 » un catalogue de plantes de l’Algarve, où figuraient 42 mousses. Schimper donna en 1876 le nombre de mousses comme habi- tant le Sud de l'Europe : mais cette détermination vague n'implique pas leur existence en Portugal. Il ne mentionne positivement l'habitat en ce pays que’ de 32 espèces. Depuis lors, ce coin de l'Europe, si peu connu des bryologues, : a été le théâtre d'herborisations plus fréquentes. sue En 1880, MM. Leresche et Levier firent paraître un mémoire intitulé « Deux excursions botaniques dans le Nord de l'Espagne et en Portugal, en 1878 et 1889, où ils donnaient une liste de 30 mousses, récoltées par eux dans la Serra da Estrella. A En 1881, M. Sequeira fit connaître dans la « Revista da Sociedade de Instrucçao do Porto » les résultats d’une herbo- _risation dans le voisinage de Penañel. Enfin M. Henriques publia en 4883 une liste de 59 espèces récoltées à la Serra de Estrella, et peu après, une nouvelle liste de 57 espèces, de la Serra do Gerez. PUR Mage En même temps, l’'herbier de l'Université de Coimbre accu- . mulait les récoltes provenant des nombreuses herborisations de MM. Henriques, Moller et divers employés du Jardin Bota- nique de cette ville, et s’enrichissait encore des libéralités de M. Newton, l’infatigable bryologue d'Oporto, bien connu des lecteurs de la Revue. HOW) s Er Toutes ces récoltes ayant été déterminées par Schimper et Lindberg, M. Henriques, Directeur du Jardin Botanique, jugea ju’en réunissant les découvertes de ses devanciers et celles es plus récents explorateurs, il avait tous les éléments d’un catalogue à peu près complet de la bryologie portugaise. Ces _ ce travail qu'il a eu l’heureuse idée de faire paraître l’année dernière dans le « Boletim da Sociedade Broteriana ». Il n'y . énumère pas moins de 255 espèces portugaises, avec l’indica- tion des diverses localités où elles ont été trouvées et le nom des collecteurs. Li Ane He L'ouvrage sera certainement très apprécié des bryologues, _et, pour cette raison, il est à regretter qu'il n'y en ait pas.eu de tirage à part. Pour se le procurer, 1l faut acheter l’année entière du Boletim. | , Ta FU On n’y trouvera qu’une espèce nouvelle, non décrite, Fissi- … dens firmus Lindb., récolté au Valle de Cannas près Goimbre _ par M. Henriques, et quelques variétés, dont une décrite, Bryum torquescens var.brevifolium Lindb. OL = On devra retrancher du-Catalogue Weissia Welwitschii, qui, dé l'aveu de Schimper, son auteur, n’est qu'un synonyme
*
de Campylosteleum sirictum (Rev. Bryol. VII, p.45.)
… * 14
LS à
A
L'auteur ne paraît pas avoir eu connaissance de l’herbori- sation de M. Sequeira, que nous avons mentionnée plus haut; car, il ne cite pas dans son travail l’Orthotrichum stramineum, et l’Orthotrichum affine, Var. flavicans Venturi, récoltés près _ de Penafiel par M. Sequeira. H. DE Port.
F. Camus. — Sur les collections bryologiques du musée e Cholet (Maine-et-Loire). Bulletin de la Société des Lettres et Beaux-Arts de Gholet, 1891. Tirage à _ part de 42 p. in-4. M. Camus, dont les recherches bryologiques ont enrichi la flore du Nord-Ouest d'un assez grand nombre d'espèces, à eu l’heureuse idée de faire don au musée de Cholet d’un herbier des muscinées de l’arrondissement. a.
_ Cette collection se compose actuellement de 206 espèces de mousses et de 49 espèces d’hépatiques. RE Fe
L'auteur ‘signale une augmentation d'un cinquième
4 mousses et 12 hépatiques) depuis la publication en 1878, du Catalogue qu'il rédigea en collaboration avec Brin. —Le _Cryphæa heteromalla var-Lamyana se rencontre sur plusieurs ous de la Sèvre et du cours inférieur de la Moine. Dans la liste des espèces qui termine cette notice, nous trouvons : Hymenostomum tenue, Fissidens exilis, Leptotrichum subula-
tum, Pottia viridifolia, Trichostomum mutabile, Barbula mar- inata, Rhacomitrium protensum, Orthotrichum rivulare, histostega osmundacea, Philonotis marchica, Buxbaumia phylla, Scleropodium cæspitosum fructifié çà et là, Eurhyn- chium crassinervium, E. speciosum, Plagiothecium elegans, Jungermannia Schraderi, J. Turneri, etc. PRE
Nouvelles
_M.A.Grape, à Norrkôping (Suède), désire faire des échanges ec des bryologues français. Il offre : SL _ Cinclidium stygium, C. subrotundum, C. arcticum. Mnium seudo-punctatum, cinclidioïdes, hymenophyllum, hymeno-. hylloides, Blytiii. Paludella squarrosa. Catoscopium nigritum. CG nostomum boreale, Bryum obtusifolium, rutilans, cyclo phyllum, Funckii, calophyllum, cernuum, Warneum, purpu-- rascens, Brownii, arcticum. Webera annotina, pulc ella,
cucullaia. Discelium nudum.Splachnum luteum, ampullaceum;, vasculosum, sphæricum. Tetraplodon bryoïdes, angustatume ayloria tenuis. Oncophorus gracilescens. Dicranum elonga:
im, Schisti, varcticum, Starkei, Grimmia unicolor, atratà
ongata, etc., El& LÉGER Re EPL LE
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ONCE 0 © Beaune 0 100
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du No 4
Revision des Fissidentacées de la Guadeloupe et de la Martinique. Enice BEscHereLcce. — Contributions à la flore des Muscinées des îles austro-africaines de l'Océan Indien. F. Rexauzn-J. CARDOT. — Les Sphaignes européennes d’après Warnstorfet Russow (Suite). VENTuRI. — Bibliographie. — Nouvelles.
Revision des Fissidentacées de la Guadeloupe et de la Martinique.
par M. Eire BESCHERELLE
La florule bryologique des Antilles françaises que nous avons publiée en 1876 ne comprend que 5 espèces de cette famille appartenant au genre Fissidens dont 4 les F. Marti- nicæ, F. nigricans, F. Guadalupensis et F. polypodioides re- lèvent de la section Eufissidens, et la 5°,le F, corticola, de la section Conomitrium (sensu Müller). Depuis cette époque Edouard-Marie, alors commissaire de marine à la Guadeloupe, nous a envoyé de nombreux échantillons de mousses de la ré- gion parmilesquelssetrouvent une douzaine d'espèces de Cono-
- mitrium qui, à l'œil nu, paraissent identiques et sont cepen- dant très différentes vues au microscope. C’est le résultat de cet examen que nous donnons ci-après ; il comprend la diag- nose des espèces qui nous ont semblé nouvelles et des obser- vations complémentaires pour celles qui font l'objet de la flo- rule précitée. En vue de faciliter l'étude des Fissidentacées de la Guadeloupe et de la Martinique, nous croyons devoir grou-
er toutes les espèces sous la dénomination courante de Fissidens, ce qui permettra aux Bryologues, nous l'espérons du moins, d'arriver avec quelque certitude à la détermination des échantillons qu'ils peuvent avoir dans leur herbier ou re- cevoir de leurs correspondants. . Conspectus des Fissidentacées de la Guadeloupe et de
la Martinique. ne
EL — FRUCTUS TERMINALIS.
A. Folia undique marginata.
b. f. apice integra
lie obtuse acuminata : a. cellulis papillosis. . . . . . .. À. papulans. b. cellulis lævibus. . . . . . . . . À. bryodiciyon
a folia inferiora sine margine. a. folia papillosa. . . . _F. corticola. b::f0ha tie, |. . . . . Æ, excavalus. folia omnia marginata : © à. lamina dorsalis partim limbata.. F. Lefebvrei. É b. lamina dorsalis elimbata : . laminaapicalis sensim acuminata. Fe hemiloma, cs laminaapicalisabrupteacuminata. F. ñ ARR Folia undique immarginata : £ Galyptra conica minutissima, plante nanæ : a. folia linealia basi serrulata. . . PF. xt b. folia lanceolata integerrima . . : F stenopteryz Calypire cucullata major, An elatæ : : : & folia serrata. : 3 . . F.Guadalupensis 8 olia apice subcrenuiu ee - a. lamina dorsalis pou defluens . . F. Martinicæ. b. lamina dorsalis basi rotundata, : F. nigricans. roue axillaris rarius terminalis “2 | tive lata obtusa, integerrima . . . F.polypodioides
- Gonomirnum Migne. Price sp- nov. É irciter lon us, ba iridis. Foli
‘
+ mota 3 millim. Tr apice RUE ; a, undique limbo colorato late marginata; cine s ma- gnis hexagonis bryaceis chlorophyllosis inferioribus longiori- Jaxioribus ue ; costa longe inira apicem evanida; lamin infra medium producta, lamina dorsalis late defluen la in pedicello tortili terminalis, ovata, minuta, symme- a, sub ore contracta, sicca recta madiditate ob lorsionem celli inclinata. Peristomii dentes rufñ, papillosi, dense lra- ati, humore i incurvi. Calyptra? e, le Gommier, _. Mare. n° 622 et 662 différents par ses
que limbo colorato cum apice confluente marginata, celluli: rhombeis opacis luteolis; costa longe infra apicem evanes- cente ; lamina vera ad medium usque producta basi angus- tiore cellulis longe rectangularibus hyalinis reticulata, lamina dorsalis late defluens laxissime areolata. Flos masculus gem- maceus inter folia inferiora oriundus, foliis elimbatis hyali nis concavis, antheridiis paucis. Capsulæ in pedicellis sæpe aggregaiis inferne geniculatis gracilibus 6-7 mill. longis ter- minales, ovatæ, curvatæ, horizontales. Cetera non visa. Guadeloupe : L'Herminier. A Diffère au premier abord du précédent par sa taille plus petite, ses feuilles brusquement acuminées-dentées au som- met, à réseau formé de cellules plus lâches et plus longues à la base et enfin par sa capsule horizontale beaucoup plus exiguë. ; 3. GC. fleæifrons, sp. nov. cs Dioicum:; caules perpusilli, simplices, dense aggregati, fron- dem valde flexuosam lutescentem spectantes. Folia 8-10 juga flexuosa, angustissime lanceolata, acute acuminata, celluli grossis basi rectangularibus quadratisve chlorophyllosis cete- ris hexagonis pellucidis areolata, limbo viridiusculo angusto Cum apice confluente omnia cincia, costa excurrente ; lamina vera latius marginala brevis infra medium producta, lamina dorsalis basi late defluens. Planta mascula minutissima a dem plantæ femineæ paucifoliata nascens, perigonio term nali folis hyalinis angustius limbatis. Capsula in pedicello basi geniculato pluries torto lutescenti brevissimo (3 mill.) ter- minalis, erecta, ovato-cylindrica, minuta, symmetrica, ore ‘bro, operculo curvulo capsulam æquante. Calyptra minuta _ tuberculata, longe fissa. res ; =. Guadeloupe, sur la terre au camp Jacob, 10 octobre Éd, Marie. RU + Pr ee È &,C. crassicolle, sp. nov. _ Monoicum; C. flexifronde habitu proximum sed minus. Folia 4-5 juga, superiora inferioribus duplo longiora, cuspidata, firma, limbo infra apicem evanido sinuoso _nata, cellulis quadrato-rotundatis opacis fabrica crassio tescente; lamina vera basi angustiore angustius margina! = cellulis hyalinis quadratis pentagonisve arcolata, lamina dor salis supra basin defluens. Capsula in pedicello flavido 4-5 _ longo inferne geniculato dein recto ovata, minuta, collo cra so, operculo curvirosire in longitudine capsulam suba quente. Re _ Guad Ma
loupe, associé à C. papulans En. Mani. . nique, Pitons Absalon, mai 1861, En. JarDiN. Lase..8, C. papelans/speno:-:
ce
9 REVUE BRYOLOGIQUE
dis latins acuminatis superioribus apice truncato-denticulatis _inferioribus subserratis omnibus grosse papillosis, laminà _verà latius marginatà laxius areolatà. Planta mascula minu- _tissima ad pedem plantæ fertilis obsita, 6-foliata tenuissime cylindrica, operculo curvato breviore, calyptra minutissima _conica papillosa. _ Guadeloupe, sur les troncs d'arbres, En. MARIE. G. C. corticola Schimp. (In Florule bryologique des Antilles françaises.) ajouter à la description : … Lamina vera in foliis superioribus tantum limbo lato mar- ginata ; calyptra (juvenilis) minuta conica papillosa; capsulæ Rs aggregatæ. ë _ Guadeloupe, le Gommier, 26 nov. 1877, Éd. Marie, n°57, 663 et 667.
LS 1. GC. excavatum, sp. nov. Dioicum, minutulum, intense viride. Folia 8-15 juga basi ovali-elliplica late acuminata integerrima vel subtiliter serru- lata, inferiora breviora, superiora erecta, cellulis minutis pen- tagonis obscuris chlorophyllosis, costa lutea sinuosa sub apice evanida: lamina vera in foliis superioribus marginata apice pou excavata, lamina dorsalis basi latiusculà rotundata. Planta mascula prope fertilem nascens, floribus minutissimis . paucifoliatis terminalibus vel sæpe axillaribus foliis tenuissimis _laminà verà late rotundatà concavà dentato-erosà, laminà dorsali pprodiel, laminà apicali angustissime ovali. Capsula in pe- licello abrupte geniculalo gracili brevissimo, 2 mill. longo terminalis, ovato-cylindrica, regularis, minuta, inclinata hori- zontalisve. Calyptra minutissima, conica, lævis. + nr le Houelmont, 25 août 1877, En. MARIE,
8. C. hemiloma, sp. nov.
_ Monoicum, pusillum, innovans, ætate nigrescens, junius viridiusculum. Caulis basi nudus. Folia 8 et 10 juga, flexuosa, lanceolata sensim cuspidata, cellulis minutis densis obscure areolata, papillosa, toto ambitu subtiliter serrulata, costa lata concolore cum apice evanida ; Jamina vera limbo lato crenato e cellulis ultra-marginalibus elongatis hyalinis nu-
merosis, marginalibus paucis quadratis chlorophyllosis composito tantum marginata, lamina apicalis immarginata
eroso-dentata, dorsalis basi rotundata. Flores masculi ad fo-
liorum axillam enati minutissimi 4 foliata foliis superioribus
longioribus.Capsela in pedicello pallido tenue 2 millim. longo basi geniculato terminalis. minuta, cylindrica, erecta, inclina- Peristomii dentes madidi valde ineurvi, difficile emolien- s. Calyptra minutissima, conica, operculum aciculare obvol-
Guadeloupe, le Gommier, associé à diverses Jungerma- : nes, En. MARIE n°s 643 et 646. es Le Proche du Fissidens flavifrons, mais s’en éloigne par l'in- florescence monoïque,les tiges noirâtres à feuilles dressées, plus aiguës garnies dans la partie basilaire et moyenne de la feuil proprementdite (/amina vera)d’un margoassez largecomposé de deux sortes de cellules, les plus extérieures carrées chlorophyl- leuses, semblables à celle de la partie supérieure (lamina apicalis) quoique plus fortes, les autres longues et hyalines.
Var. atrovirens, caule graciliore arcuato, foliis numerosi ribus atro-virentibus latius acuminatis. FRE
Guadeloupe, le Gommier, 26 novembre 1877. En. Marie n° 562. <
9, GC. Lefebvrei, sp. nov.
Monoïicum, minutum, erectum, vel prostratum, simplex vel basi fasciculatim ramosum. Folia plantæ fertilis 5-7 juga sterilis 12-15 juga, viridia e basi latiore late lanceolata sen- sim cuspidata superiora majora, cellulis quadratis obscuris ad basin laminæ veræ majoribus distinctis marginalibus in parte elimbata prominentibus ; costa e fuscescente albida fle- xuosa fere cum apice continua ; lamina vera altissime pro- ducta semper late luteo-marginata crenato-dentata, lam
conica alte fissa operculum obtegens. LA Guadeloupe, du Camp Jacob à la cascade Vauchelet N. LEFEBvRE in herb. GAUDEFROY. A | 40. C. firmiusculum, sp. nov. ee. Monoïicum, cespitosum, atro-viride, vernicosum. Caul vix centim. longus, pluries divisus. Folia firma, subscariosa sicca plana apice incurva, 40-20 juga e basi concava latiora _ lanceolata, fere subilo in acumen latiusculum obtusum pro- tracta, immarginata, ob cellulas minutas acute prominentes subserrala,cosla flexuosa pallida sub summo evanida ; lami vera amplior apice obtusa supra ad 2/3 foi producta bas cellulis latioribus rectangularibus chlorophyllosis reticulata. lamina dorsalis angustior supra costæ basin rotunda oriunda = inferne late flexuosa revoluta. Flores masculi gemmacei minu ad foliorum axillas in ramis pores e ramo fructifero p _ ximis enati. Capsula in pedicello basi geniculati pallido ætate rubello 4 millim. lougo tenui flexuoso inclinata, horizonta- _ lisve, sicca irregularis, madore erecta, ovata æqualis, eury-
stoma ; operculo recto conico obtuse rostrato. Peristomii den
REVUE BRYOLOGIQUE tes radiantes madore incurvi difficile emolliendi. Calyptra minuta conica glabra operculum tantum obtegens.
_ Guadeloupe, sur la terre, Ed. Marie, n° 626, 630 et 635. G. Fissipexs Hedw. 4, F, (?) flavifrons, sp. nov. Dioicus ? Caulis simplex gracilis, 5-6 mill. longus, siccitate arcuatus. Folia 25-30 juga, eleganter oblique disticha, flavo- viridia, sicca patentia, elongate oblonga, late et abrupte obtu- so-acuminata, Costa pallida cum apice acuto finiente, cellulis undique minutissimis opacis papillosismarginalibus prominen- tibus ; lamina vera ad 2/3 folii producta acuminata tantum limbo lato crenato-dentato marginata, lamina dorsalis e basi folii rotundata enata. Flos femineus terminalis ; cetera desunt. Guadeloupe, sur la terre, Ep. MARIE, n° 607. Espèce remarquable par ses petites frondes d’un vert opale, | Liebe de feuilles petites, très nombreuses et disposées paral- lèlement d’une manière très régulière. Elle ressemble par le ae au Fissidens pennatulus Thw. et Mit. de Ceylan, mais à l’état stérile, le seul que nous connaissions, elle s’en distingue par ses tiges simples à feuilles marginées uniquement sur le contour de la lame vraie et non jusque près du sommet de la
me apicale.
ne 2. F. (?) stenopteryx, sp. nov.
Monoïcus ; caulis brevissimus, 5 mill. longus, arcuatulus, asi subnudus, cum foliis { mill.latus.Folia eleganter disticha, 0-15 juga,rigida,erecta,imbricata, tenerrima, elliptica,omnino
Immarginata viridiuscula, sicca nigricantia ; cellulis undique
minutissime quadratis chlorophyllosis ; costa flexuosa luteo- viridi ; lamina vera ad medium excavatum usque producta, lamina dorsalis defluens brevissima longe supra basin enata. Flores masculi minutissimi 3-4 foliau inter folia caulina obsiti, flores feminei terminales. Fructus desideratur. _ Guadeloupe, bord de la rivière Duplessis, En. MARIE, 26 nov. 1877, n° 518. | . Cette espèce sedistingue de toutes les Fissidentacées dela Gua- deloupe par les petites frondes nues à la base, garnies de feuilles élégamment distiques. Elle s’éloigne du F.exilis Hedw. (F.Bloxami Wils.) par la position axillaire des fleurs mäles, arses feuilles plus étroites et plus longues, la lame vraie étant Le à la lame apicale ou sensiblement plus courte et la
lame dorsale prenant naissance presqu’au niveau du sommet
e la lame vraie. — 3. F. Guadalupensis, Schimp. In Florule Bryologique des Antilles francaises.) Ra 2 iocus ; Caulis simplex vel innovans, 5 cent. longus vel
ia 3-4 mill, longa, angusta, serrulata, undique im-
\
marginata. Archegonia sterilia inter folia superiora visa, inde fructus terminalis. Cetera ut in loco cita HS he Guadeloupe : LaermiNIER ; En. MARIE, échantillons portant des archégones stériles au sommet de la tige. n°608, 609 687, 803, 807et 820. | 4, F.Martinicæ Besch. In Florule des Antilles françaises.) ee. . Guadalupensi satis similis sed caule minore, foliis obtus acuminalis basi lævibus e medio ad apicem ob cellulas mar _ ginales prominentes suberenulatis. lamina dorsali defluente Martinique, Pitons Absalon, En. Jarnix, 1861. . nr 8. F. nigricans Schimp. . (In Florule des Antilles françaises.) 6. F. polypodioides Sw. (In Florule des Antilles françaises.)
. Clamart, 49 mai 1894.
Contributions à la flore des muscinées des îles aus- tro-africaines de l’Océan Indien.
= Parmi les collections de Mousses que nous avons eu l’occa - sion de recevoir des îles austro-africaines se trouvaient m langées un assez grand nombre d'Hépatiques. Notre sa
correspondant M. Stephani a bien voulu se char
étude et a reconnu ut notable d'espèces nou: ailleurs les découvertes de nos collecteurs (4) : fourni un appoñht important à la flore muscinale de « ‘qu’à notre connaissance aucune liste générale des Hépa de cette région n'a été publiée encore, nous avons pensé pourrait être utile de résumer les résultats acquis jusqu” sent et dans ce but, nous avons rédigé l'énumération suivant _ d’après les indications qui nous ont été fournies par M Se M ne “N'ayant pas encore complètement terminé l'étude des _ses, nous nous réservons de faire connaître plus tard 1 ments nouveaux qu’elle apportera à la connaissance flore des îles austro-africaines. ne
Rév. Frère Rodriguez à Bou jon et Maurice;
et Campenon, le capitaine Chenagon, MM. Per
REVUE BRYOLOGIQUE
I. — HépariQues.
_ Lesespèces dont les noms sont en ltaliques proviennent 4 des envois de nos collecteurs. Fe _ Abréviations B. Bourbon, M. Maurice, Mad. Madagascar. Les espèces suivies d'un point de doute ont été indiquées, mais sont considérées comme douteuses pour ces îles par M. Stephani. Adelanthus unciformis (T. H.). B. Aneura comosa (Stephani nova species). B. M. _ — latissima (Spruce) B. — longispica (Steph. n. sp.) Mad. — saccatiflora (SL n. JE — cæspitans (Si. n.sp.) B. — ramosissima (Si. n. sp.) B. — . nudiflora (St. n. sp.) M. Anthelia hirtella (Web.) B. Mad. : Anthoceros fuciformis (Mont.) Mascareignes. . — : Jævis(L.) Mad. Bazzania borbonica (St. Hedw. 1883.) B. _— convexæa(Ldbg.) Mad. B. ._ — decrescens (L. L.) B. M. Mad. __— schismoidea (St. Hedw. 1888.) B. — Stephan (Jack.) Hedw. 1835. Mad. — reflexa (Gottsche Rel. Rut.) Mad. lyttia byssophora (Nees.) Mascareignes. Chiloscyphus grandistipus (St. n. sp.) B.
— dubius (G. Rei. Rat.) Mad. Dendroceros lacerus (Nees.) Mascareignes. Dumortiera hirsuta (Nees) B. 5 Fimbriaria Boryana (Mont.) B.
Frullania affinis (Nees.) Mascareignes.
— apiculata (Nees.) Mad.
— Anderssonii (Augstrom). M. B. Mad. — Madagsscariensis (G. Rel. Rut.) Mad. + — borbonica (Ldbg.) B. — diptera(L.et L.) Mad.
— Capensis (G.) B. M. Mad.
— Cambouena (St. n. sp.) Mad.
cyparioides (Schwgr.) Mascareignes.
longistipula (St. n. sp.) )Mad.
Junghuhniana (G.) Mascareignes.
Mauritiana (Austin Acad, Phil. 1869.) M.
Rutenbergii (G. Rel. Rut.) Mad. k Mundiana (L. et G.) Mad. | | re varia (G. Rel. Rut.) Mad. is ue FE serrata (G.) Mad. sn.
| _Stricta (Ldbg.) B. Mad. _
| REVUE BRYOLOGIQUE Frullania squarrosa (Nees) B. Mad. M. — Sandei Kiaer. Mad. — robusta Kiaer. Mad. Herberta juniperina (Nees.) Mad. — capillaris (St. n. sp.) Mad. — dicrana (Mitt.) B. M. Mad. Jungermannia purpurascens (St. n. sp.) B. macrocalyx (Mont.) B. aberrans (Mont.) Mascareignes. Borgenii Gottsche Mad. subæquifolia (Mont.) Mascareignes. — incerta (G. Rel. Rut.) Mad. _Isotachis uncinata (Web.) B. “— Rutenbergii (G. Rel. Rut.) Mad. Leioscyphus borbonicus (St. n. sp.) B. Lejeunea (acro) fulva (G. Rel. Rut.) Mad. - Renauldü (St. Hedw. 1888.) B. — ? abnormis (G. Rel. Rut.) Mad. — parviloba (Si. n. sp.) M. : — Borgent (St. n. sp.) Mad. Mascareignes. — Pappeana (Nees). Mad. — inflexa (G. Rel. Rut.) ? (archi) nobilis (G. Rel. Rut.) Mad. — rodundistipula (Ldbg.) Mascareignes. (Bryo) Gaudichaudi (G.) Mascareignes. .:— filicina (Neés.). (Cerato) Belangeriana (G.) Mascareignes. — mascarena (St.n. sp.) M. — variabilis (Ldbg.) Mad. — Mauritiana (Si. n.s Fe — Renauldii (St n. us à (Cheilo)lineata (L. L.) ? < — Kurziü(St.n. sp.) Mad. SEA — marginata (L. et L.) (G. Rel. Rut) Mad — cuneata (L. et L.) (G. Rel. Rut.) Mad. — punctata (G.)(G. Rel. Rut.) Mad. (Diplasio) pellucida (Meiss.) Mascareignes. (Drepano) physæfolia (G. Rel. Rat.) Mad. _ — securifolia (G. Rel. Rut.) Mad. . (Eu) ecarinata (St. n. 3po Mad. — flava (Swartz.) Mad. — flavovirens (Angstr.) M. _— obtusata (G. Rel. Rut.) Mad. — isomorpha (G. Rel. Rut.) Mad. B. — vulgariformis (G. Rel. Rut.) Mad. — Rodriguezii (St. Hedwigia 1888.) B. . (Euosmo) brachytoma (G. Rel. Rut.) Mad.
u A none trés HAS
REVUE PRYOLOGIQUE
— contigua ? 2 (Nees). = Harpui Madagascariensis (G. Rel. Rut.) Mad. — solitaria (G. Rel. Rut.) Mad. _ (Bygro) alata ? (G.) Delessertn (Mont. ) Mascareignes. (Lopho) intermedia (Ldbg.) Mascareignes. multilacera (St. n. sp.) B. sphærophora (L. et L.) Mascarcignes. fimbriata (G. Rel. Rut.) Mad. _sinuata (Mitt. Lin. Soc. 1886.) M. _subfusca (Nees.) Mascareignes. _ (Micro) oblongistipula (G. Rel. Rut. à Mad. . _ byssoides (G. Rel. Rut.) Mad. ta papulosa (G. Rel. Rut.) Mad : Omphalo) filiformis ? (Nees) Mad. ? (Odonto) Sieberiana ? (G.). Pycno) silvestris (G. Rel. Rut.) Mad. Priono) deplanata (Mitt. Lin. Soc. 1886.) B. — cardiantha (G. Rel. Rut.) Mad. — Rutenbergi (G. Rel. Rut.) Mad. — grata (G. Rel. Rut.) Mad. M. — (Ptycho) striata (Nees.) Mad. (Strepsi) cardiophylla (G. Rel. Rut.) Mad. brevifissa (G. Rel. Re B. | (Taxi) conformis (Mont.\ B. — trichamanoïdes (M. et N.) B. — (Thysano) spathulistipa (Ldbg.) Mascareignes. \ idium heteromorphum (L. et L.). pue ne idozia Stephanii (Renauld, n. sp. in B:: dure hocolea borbonica (Si. n. sp.) B. . connata ? (Swartz.) concreta (Mont.) B. ; heterophylloides (Nees.) Mad. ? inflata (St. n. sp.) B. muricata (Nees.) Mad. longifolia (St. n. sp.) B. longispica (St. n. sp.) Mad. ‘ mollis (Nees,) Madagascariensis (G. Rel. Rut.) Mad. _ rubescens (St. n. sp.) B. - silvestris (G. Rel. Rut.{ Mad. rchantia globosa (Brid.) Mascareignes. . — Viridula (L. et L,) B. Mad, tzgeria furcata (1 (Nées) B. Mad. — madagassa Kiaer. Mad, _ conjugata (Lindbg.) B. M. Mad. phora re (Endi.) B. M. Mad. 1 (Mitt. Hep. RE
Odentoschiis ligulatum (SL. n. aie de
- Omphalaria filiformis. se Hep. Ma
Plagiochila augusta (Ldbg.) Mascareignes. Borgenii (G. kel. Rut.) Mad. borbonica (Mont.) Mascareignes. Boryana (G. ms.) Mascareignes. Cambouena (St. n. sp.) Mad. calva (Nees) B. Mad. Comorensis (St. Hedwigia 1888.) Mad. B. M. crispulo-caudata (G. Rel. Rut.) Mad. bursata B. drepanophyllu (Sande Lac.) B. Mad. dicrana (Mitt. Lin. Soc. 1866). Mad. dichotoma (Nees) B. macrostachya ? (Lindbg.) mascarena (G.) B. Mad.
_ javanica (Nees et Mont. }B;
se Rivii (G. Rel. Rut.) Mad.
; larifolss (G. Rel. Rut.) B. Mad. nudiuscula (G. Rel. Rut.) Mad. nemophila (G. Rel. Rut. Er pge pallida (G. Rel. Rat.) pectinata (Ldbg.) B.
_ repanda (Ldbg.) B. M.
Rutenbergii (&. Rel. Rut.) Mad.
_ Rodriguezii (St. n. sp.) B. simplex ? (Ldbg.) sinuosa (Mit. Dinn. Soc. 1886) M. Mad. sublinéaris (G. Rel. Rut. ) ne F superba ? (Nees.) B.
_ subintegerrima (Nees.) B. : _ tenax (St. nov. sp.) ne ÈS
_terebrans (Nee .
Pouce gigantea (Weber.) B
us Boryana (Nees)B. :
capensis (St. Hodwigs 1884. ]R. iles (St. Hedw. 1888.) B. _ comorensis gr Hedw. ) 1884. B. _ javanica (G.) M. madagascariensis ee Rel. Ru) Mad. _ mascarena (St Rel. Rut.) Mad. … macroloba (St. n. sp.)B. _ pallens ? (Nees.) silvestris Sen B Rel. Rut.) Mad. Hé | Rodula Perrottetii 7e ss recurvifolia GE Hedw. 1888 )M. B. Si ala nsis ? ts er
Symphyogyna Gottscheana (M. N.) B. Mad. à _ a rhizoloba Neue) Mascareignes. Re spinosa (L, G.) Mascareignes.
Schistocheila piligera (St. n. sp.) Mad.
D — borbonica (St. n. sp.) B.
— Thouarsii (Hook.) B.
F. REenauLp. — J. CARDOT,
Les Sphaignes européennes d’après Warnstorf et sr Russow (suie). 9 /
. S. ACUTIFOLIUM. — (Ehrh. ex parte) Russ. et Warnst.) — Plantes très variables dans la couleur et l’aspect. Touffes compactes ou lâches, d’une hauteur très variable, vertes, blanchâtres, vert-jaunâtres, rougcâtres, rouges, ou variées. — Tiges grêles ou robustes. Cylindre ligneux vert, jaunâtre, pâle, et plus fréquemment rouge, jamais brun. Gouches corti- cales 3-4, avec des parois minces, sans pores à la surface extérieure. Feuilles caulinaires d’une grandeur variable et
isqu'à 3 fois 1/2 plus longues que larges; plus ou moins étrécies de la base au sommet, isoscèles-triangulaires, ou trian- ulo-linguiformes; quelquefois le sommet est prolongé en une ointe involutée et dentée; limbe s’élargissant beaucoup en escendant vers la base; cellules hyalines de la moitié supé- eure rhomboïdales, divisées ordinairement par une paroi agonale; communément avec fibres et pores, plus rarement sans traces des uns et des autres. Rameaux 3-5 par fasci- cule, dont 2 plus robustes divergents, et 1 ou 2 grêles plus ou moins éloignés de la tige, d’une longueur variable; feuilles raméales toujours imbriquées, opaques, jamais disposées en séries distinctes, ni secondes, ni squarreuses, avec des plis dans membrane des cellules hyalines; pores de la moitié supé- rieure à la face ventrale petits et munis d’un anneau fort, dans la partie inférieure nombreux, grands, ronds et presque sans neau. À la face dorsale les pores sont nombreux le long des commissures grandes, et vers la base de la feuille, ils occupent, milieu de la membrane parmi les fibres. Cellules chloro- face ventrale des feuilles, où elles sont toujours libres; andis qu’à la face dorsale elles sont fréquemment couvertes. orescence ordinairement dioïque, rameaux mâles clavi- mes, rouges; feuilles périgoniales, plus larges et moms es que les autres, dans la moitié supérieure brusque- t contractées en une pointe tronquée-dentée, et presque
hylleuses isoscèles-triangulaires ou trapéziformes, situées à
REVUE BRYOLOGIQUE Here sans fibres et pores, feuilles périchétiales grandes, obovées, ayant une aréolation de la base de la marge et du sommet constituée de cellules homomorphes, étroites; la partie moyenne est composée de cellules dimorphes presque tou- jours sans fibres et pores, mais avec les 5 parois diagonales. Spores dimorphes, macrospores jaunes papilleuses d’un dia- mètre de 25 à 30 microm., les microspores en forme de polyèdres et d'un diamètre de 12 à 13 microm. Les tiges, qui. portent exclusivement les microspores sont mêlées aux tiges macrosporiphores. STAR Var. purpurascens Warnst. bot. gaz. of N. Y. — Tiges dans la partie supérieure et en particulier dans les capitules d’une belle couleur rose ou rouge; dans la partie inférieure décolo- rées, sans trace de vert. res Var. versicolor Warnst. (Ibidem). — Touffes denses, dans la partie supérieure vertes et rougeâires. | Var. flavorubellum Warnst. (Ibidem). — Toulfes d’un rouge . pâle mêlé de jaune pâle. os Var. pallescens Warnst., coll. des sph. de l’Europe. — Tiges dans les capitules vertes, ei en dessous rougeûtres ; rameä minces et longs, arqués. Gylindre ligneux rougeûtre ; couch corticale à l’extérieur sans pores, feuilles caulinaires commu nément triangulaires avec fibres et pores dans la partie supé- rieure: cellules hyalines presque toujours avec une seule paroi diagonale. deg | se © Var, viride Warnst. (Ibidem). — Touffes vertes, ou d'un vert foncé, dans la partie inférieure décolorées. Pen e Var. chlorinum Warnst. (Ibidem). — Touffes à l'état sec
9. S. suprrens. Russ. et Warnst. (Syn. Sph. acutifol var plumosum Milde bryol. siles. — Sp. acutifolium v. flavi _ mans Cardot. Rev. Bryol. 1884.) C'est l'espèce la plus robust parmi les acutitoliæ. Les plantes desséchées sont très molles avec un reflet métallique plus ou moins prononcé, et d’un _ couleur variée, verte, ou vert-jaunâtre, ou jaune-brunâtre violette, rouge. Cylindre ligneux vert, blanchâtre, violet ou rouge foncé. Couches corticales 3-4, à la surface avec de pores rares; parois des cellules corticales minces ; feuilles caulinaires grandes, allongées en forme de triangle isoscèle, larges à la base, quelquefois avec les bords ondulés, au sommet brusquement rétrécies en une pointe plus ou moins longue, _ dentée, involutée ; limbe s'élargissant beaucoup vers la bas composé de cellules étroites. Gellules hyalines à la moitié de a base larges et grandes, en montant plus courtes, rhom- sans ou pos sans fibres et pores, divisées par diagonales, et munis de plis longitudinaux de le
« PE SRRS
62 - REVUE BRYOLOGIQUE
membrane. La pointe est quelquefois formée uniquement de cellules chlorophylleuses. Rameaux réunis par 4-5 dans un fascicule, dont 2 divergents en diverses directions, et 1-2 Pendants, pressés contre les tiges; feuilles des rameaux diver- gents plus ou moins grandes, plus au moins densement imbri- quées, rarement subsecondes ou squarreuses, jamais distincte- ment pentastiques,luisantes à l'état sec, d'une base ovale rétrécie €n une pointe allongée, dentée, involutée. Marge composée de 3 5 cellules étroites. Gellules hyalines avec nombreuses fibres; pores à la face ventrule à proximité des bords grands, nds, presque toujours sans anneau et au milieu des parois de cellule ; à la pointe les pores sont petits et isolés aux angles trémes des cellules ; la face dorsale a les pores beaucoup plus mbreux,etceux des 2/3 supérieurs sont larges, munis d'anneaux mielliptiques et situés aux commissures: ceux du tiers infé- très grands, exannulés et situés au milieu de la mem-
ne cellulaire. Les feuilles des rameaux pendants ont les
s de la face ventrale sans anneaux. Cellules chlorophyl- euses en forme d’un triangle isoscèle ou trapéziformes ; les dernières prédominent à la pointe et sont situées comme dans es autres espèces ; cellules hyalines plus convexes à la face orsale. Inflorescence presque toujours monoïque; rameaux mâles rouges ou violets, claviformes, atténués à l'extrémité; feuilles périgoniales ne différent pas des autres feuilles, mais près de la base elles sont presque sans fibres et pores; euilles périchétiales grandes, obovées, rétrécies en une
inte-émarginée composée de petites cellules vertes. Spores
nes, papilleuses, d’un diamètre de 25 à 31 microm. arnstorf observe que cette très robuste espèce est
istinguée par le brillant particulier des feuilles raméales,
par les feuilles caulinaires avec une pointe bien prononcée aux sommet, et par la mulliple division des cellules hyalines ‘Opéréc par des parois diagonales. Cette espèce est voisine du ph. quinquefarium, mais les feuilles raméales ne sont jamais eniastiques, et les feuilles caulinaires ont une forme particu- ière; le sph. molle est distinct, même dans les formes peu développées, par le bord denté des feuilles raméales. Var. flavicomans Cardot, Rev. bryol. 1884.— Touffes élevées | us ou moins denses, d’une couleur bran-jaunâtre comme le 1. fuscum. Cylindre ligneux rouge sanguin ; cellules exté- leures de la tige avec des pores isolés, feuilles raméales randes, ovales-allongées, dentées au sommet, tra ar. viride Warnst. Bot. Gazette of N.-Y. — Tiges dans partie supérieure d’un gris-verdâtre, décolorées au-des-
Var. versicolor Warnst. Coll. des sph. de l’Europe. — Touffes très compactes peu élevées, à la surface vertes, ou d’un vert jaunâtre; dans l’intérieur d’un rouge pâle.
Var. pallescens Warnst. ibidem. — Tiges grêles, formant des touffes d’un vert jaunâtre. AK ae
10. S. mouue Sull. Musci Alleg. (Syn. S. Mülleri Schp.). —
Feuilles caulinaires d'une base plus étroite, élargies au milieu e: après prolongées en un sommet plus ou moins long, tronqué et denté; marge étroite et presque égale de la pointe à |: base, avec ou sans fibres. Cylindre ligneux toujours jaunûtre. Feuilles raméales largement imbriquées, faiblement luisantes et dans la moitié supérieure superficiellement dentées aux bords. sa II Sphagna cuspidata
Couche corticale extérieure sans pores, verte ou jaunâtre quelquefois non distincie du cylindre ligneux. Feuilles raméales à la pointe involutées et dentées, cellules chlorophyl Ms triangulaires ou trapéziformes situées à la page di sale à ot ue br de
ou lacérées au sommet.
41.8. Lieeren Schp. Syn.Ed. I et I1.— Feuilles caulinaire d’une base plus étroite, élargies vers le sommet tronqué
fimbrié.
_ 42. S. riparium Aongst. (Syn. Sph. spectabile Schp. Sy Ed. If). — La plus robuste espèce des sph. cuspidata. | onnaît aisément par les feuilles caulinaires ligulato-tr _ laires, avec le sommet lacéré-bifide, sans fibres, et ’ ture dans la membrane des cellules hyalines à la orsale, : Re UN t DR = Var. coryphaeum Russ. in Warnst. in coll. des
‘Europe. —Touffes de 20-25 cm. d'un vert-grisätre à | ace, à l’intérieur brunâtre ; capitules très étendus um formes. ei Dé Fe-Q me.
es
ne REVUE BRYOLOGIQUE re Weitere Beitrage zur Flora der Ukermark, von K. WarNs- ToRF, in Abh. d. Bot. Ver. der Prov. Brandenburg, XXXIL. _ Enumération des phanérogames et de 63 mousses, 2 sphai- gnes et 12 hépatiques observées par l’auteur dans l’Uker- mark en 1889. Il décrit une espèce nouvelle, le PRE ericeum. W. F. G. ù _RenauLp ET CaRDOT. — Musci exotici novi vel minus cogniti. Extrait du Bulletin de la Société botanique de Belgique, XXIX, 1890, p. 161-186. — Les auteurs décrivent 25 espè- ces provenant de diverses contrées. V. F. BROTHERUS ET SAELEN. — Musci Lapponiæ Kolaënsis cum mappa. Helsingfors 1890, in-8 de 100 p. Les 33 premières pages sont consacrées à la distribution ographique des mousses dans cette contrée ; le catalogue tient 287 espèces. L'ouvrage se termine par une carte colo- la presqu'île de Kola. C. Kipgenc. — Enumeratio Bryinearum exoticarum. Sup- ementum secundum,circiter 970 species complectens, 1891. R. SeBize. — Récoltes bryologiques de la société française e botanique pendant sa session au Mont-Dore, du 47 au 24 août 1890 (Revue de Botanique, 4890, p. 333-546). — Au ombre des espèces rares est le Jungermannia cordifolia, Ge: nouvelle pour cette région.
+ JACK. — Hypnum (Linnobium) Gerwigi G. M. (Mittei- ngen des Badischen Botanischen Vereins).— Description de tte espèce nouvelle trouvée aux environs de Schaffhouse. ConBière. — Compte rendu de l'excursion de la Société nnéenne de Normandie à Pont-Audemer et au Marais rnier en 1890. — M. Corbière indique quelques mousses et patiques du Marais Vernier. US
Nouvelles
| REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mots svt
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du No 5
Sur l’idée d'espèce dans les Sphaignes. D" E. Russow. — Musci no Guadalupenses. E, BEscAERELLE. — Les Sphaignes européenn d'après Warnstorfet Russow. VEnruRt. — Bibliographie. — Nouvelles
Sur l’idée d'espèce dans les sphaignes.
… Par le Dr E. Ruüssow, professeur à l'Université de Dorpat (Russie Traduit de l'allemand, par F. Graver, avec la permission de l'au: teur (1) s $
Monsieur le Prof. Russow a communiqué le résultat des observations sphagnologiques qu'il a faites pendant l'été der- nier, et ensuite il a développé, d’après les données qu'il recueillies jusqu'ici, sa manière de voir. ses
Sur l'idée d'espèce dans Les Sphaignes.
= L'exposant a consacré les vacances de l'été dernier et des deux années précédentes à l'étude et à la récolte des Sph: _ gnes à Kasperwick. En même temps, il a appris par expérier _ que, pendant l'été dernier, de nombreuses formes qui se re _ contraient abondamment dans les années précédentes, s _ taient très peu ou point développées, tandis que, d'autre pa … plusieurs formes nouvelles que jusque-là il n'avait observée _ qu’en échantillons incomplets, se faisaient remarquer par leu _ abondance. L'exposant voit la cause de ce fait dans la diff _ rence des conditions météréologiques de l'hiver passé; __ beaucoup plus abondant en neiges que les deux hivers pr _ dents, et par suite, au commencement de l'été de cette ann qui, du reste, ne fut pas plus riche en précipités atmosph ques que les étés de 1886 et 1887, l'eau était beaucoup p
_ {1} IL serait superilu de rappeler ici les important travaux sphagno logiques du Dr E. Russow. Sans doute, les lecteurs de la Revue bryc logique liront avec intérêt son opuscule intitulé : Uber den Beg
Art bei den Torfmooseu. — Separat-Abzug aus der Sitzungsb
der Dorpater Naturforscher-Gesellschalt. Lhrg. 1888.
abondante dans les bas-fonds, et les endroits plus élevés étaient encore plus desséchés qu'auparavant, à cause de la sécheresse persistante. On en conclut combien l'étude et la récolte des Sphaïgnes pendant une ou deux périodes de végé- tation est insuffisante pour donner une idée de Ja stabilité et du nombre des formes qu’on peul rencontrer dans les limites d’une localité restreinte, même par le travail le plus assidu. Mais il est bien plus important d’avoir appris, par des obser- _ valions répétées en un même lieu pendant plusieurs années, à _ne pas envisager les formes à un seul point de vue. On est _ porté, dans les premières années de l'étude et de la récolte, à pousser aussi loin que possible la division des formes, mais plus tard on cherche à les réduire autant que possible, surtout lorsqu'on s’est imposé la tâche de rassembler de grandes | rai d'échantillons d’égale valeur, dans le but de faire es échanges avec des collègues ou de contribuer à une col- eclion normale comme celle qui est actuellement publiée par Warnstorf. On apprend ainsi à distinguer les caractères plus importants de ceux qui, n'ayant qu'une valeur subordonnée, sont parfois les plus saillants à première vue. Cette récolte de grandes masses n’est donc pas à dédaigner, quoiqu’elle prenne beaucoup de temps et qu'elle soit très fatigante (4). Par {à non seulement le coup d'œil devient plus sûr et le jugement plus énétrant, mais On réunit des matériaux précieux, et même indispensables à nos contemporains et aux générations futu- res, matériaux qui, avec le temps, peuvent acquérir une va- leur inappréciable ; car, qu'on ne l'oublie pas, la culture ne s'accroît qu'au détriment de la nature, et ce que nous pou- yons encore nous procurer aujourd'hui avec facilité, sera introuvable dans quelque dix ans. L'exposant a vu avec peine que, dans le cours des vingt années précédentes, les stations les plus riches en Sphaignes ont, pour ainsi dire, disparu, et même pendant les trois dernières années, par suite de l'assé- chement de marais, de forêts marécageuses et de bas-fonds, On a opéré beaucoup de changements nuisibles aux Sphai- ères, dont la destruction est surtout hâtée par l'extension le la culture. C’est pourquoi l'exposant croit pouvoir considé- rer le temps et le travail qu'il a consacrés jusqu'ici à l'étude & à la récolte des Sphaignes, comme un capital avantageuse- ment placé dans l'intérêt de la science. “4 Après ces considérations, en se basant sur les observations u'il a faites jusqu'ici dans la nature et sur le résultat de
| D'après une évaluation approximative, l’exposant, dans le cours
s trois dernières années, a récolté, pendant ses excursions, environ
q à Six mille livres de Sphaignes fraiches et imbibées d'eau; il en
rapporté chez lui la plus grande partie sur ses propres épaules ; ce constitue avant tout un exercice excellent, et très avantageux à la
l'examen des matériaux recueillis par lui-même et réunis par voie d'échange, nombreux surtout pour les deux groupes de Sphaignes les plus riches en formes, les Acutifolia et les Cuspi- data, l'exposant a développé sa manière de comprendre
L'idée d'espèce dans les Sphaignes.
La richesse extraordinaire de formes rend la délimitation de l’espèce plus difficile dans les Sphaignes. que dans les autres mousses ou la plupart des groupes de plantes. Si l’on veut i éviter de grossières erreurs, il faut avoir à sa disposition de nombreux matériaux réunis par de longues recherches et des récoltes méthodiques; il faut les avoir examinés sous toutes les faces et avec le plus grand soin. Naguère encore, les Sphaignes, de même que la plupart des autres plantes, étaient récoltées en échantillons peu nombreux et souvent incomplets. (La revision des anciennes collections nous laisse l'impression
_ que les Sphaignes faisaient seulement l’objet d'une récolte __ accidentelle et incidente.) Il en résultait une connaissance des formes extrèmement incomplète; si à celle cause on ajoute l'emploi d’une méthode d'examen tout à fait insuffisante et la supposition tacite de la constance des caractères, on ne s'é- tonnera pas que les formes n'aient pas été reconnues d’après leur valeur systématique, que les mêmes formes aient été dé- crites sous différents noms par différents auteurs, que des for- mes entièrement différentes aient été réunies et que des varié- tés ou des formes et même des sous-formes et des formes d’habitus aient été établies comme espèces. RE | L'examen attentif de nombreux matériaux rassemblés systé- _ matiquement ne tarde pas à nous convaincre que les carac res ne sont pas constanis, mais qu'ils oscillent, les uns plus, _ les autres moins, entre des limites tantôt plus restreinte tantôt plus larges, surtout les caractères qui, dans les group riches en formes, doivent être mis en première ligne pou distinction de l’espèce : telles sont, par exemple, Yes feui caulinaires et l'écorce de la tige, tandis que les caractèr des groupes d’espèces, comme la forme et la position des ce = Jules chlorophylleuses, peuvent être considérés comme re _ vement constants, parce qu'ils oscillent peu entre certai _ limites. Les Sphaignes ne sont pas seules dans ce cas : car] en est de mème pour les autres êtres vivants dont Ja forme n’est pas fixe, mais mobile entre certaines limites. Maintenan nous arrivons à la question : puisque les caractères ne son __ pas constants, y a-t-il réellement des espèces, ou plutôt com ment doit-on comprendre aujourd'hui l'idée d'espèce? Dans un opuseule {*) que j'ai publié l'an dernier, j'ai d l'espèce un groupe de formes, qui, se composant de chaîno
nt Gr, Situngsber. d. Dorp. Naturfslschft. Octbr. 1887. LS #:
68 REVUE BRYOLOGIQUE
reliés entre eux dans toutes les directions, est nettement séparé d’un deuxième groupe de formes, même par un seul caractère. Cette définition paraît avoir donné lieu à des ma- Jentendus ; car R6Ï(**) en a tiré la conclusion que jesuis par- _tisan de l'espèce constante dans le sens des ancienssystémati- ciens. Assurément je ne le suis pas, comme le lecteur de mon _opuscule le reconnaîtra par ma diagnose du Sph. Girgensoh- mi M. et du Sph. Russowii W., et par la franche déclaration À je suis partisan de la théorie de la descendance (Descen- denzlehre). Mais comme cette théorie présente différentes nuances, 1l ne sera peut-être pas superflu que j'expose ici mon opinion sur la question de l'espèce. Si nous examinons les êtres vivants qui nous entourent, nous remarquons d’abord des individus de conformation mblable ou presque semblable, et d’autres de conformation différente : tenons-nous-en aux mousses et en particulier aux phaignes. En premier lieu, nous réunissons en une seule
.
unité les individus que, sous aucun rapport, nous ne pouvons distinguer les uns des autres : nous désignerons cette unité par a. Nous trouvons un second groupe de formes qui s’écar- _tent très peu de celles du groupe a, et qui se rattachent à celles-ci par des formes intermédiaires : nous désignons ce groupe par b ; nous trouvons peut-être encore un groupe £, qui se Pure envers b comme b envers a. Ces trois groupes 4, b, «, reliés entre eux par des formes intermédiaires et concordant de très près les uns avec les autres,sont réunis en une unité plus élevée que nous nommerons a. En outre nous s remarqué des groupes d'individus, nommons-les «’ etb,
ont également les mêmes relations entre eux que « et b, mais qui diffèrent davantage de ceux-ci qu'ils ne diffèrent en- tre eux. Nous les réunissons en un groupe plus élevé b, qui paraît coordonné à a. Admettons que nous ayons encore _ observé un groupe c, formé des sous-groupes «?, &, €, et qui doit être coordonné à a et b. Un examen plus approfondi nous montre que les chaînons des groupes a, b et e sont si voisins, qu'il paraît impossible de les séparer nettement. Nous les réu- uirons donc en une unité plus élevée que nous nommerons &. En poursuivant notre examen, nous reconnaissons encore de nouveaux complexes de formes à coordonner et à subordonner es uns aux autres : nous les désignerons par Bet y, puisque B. paraît composé de a’ et b’, y des composants a?, b?, tandis que a”est formé de af, b’, «’, b' de at, bt, a? de a, b5, b? de , 5. Les groupes d'individus «a, b, ce, a’, b', «2, b?, etc, usque «° et b° sont reliés entre eux de telle sorte, que nous Jus voyons forcé de réunir de nouveau les complexes «, 8,
n une unité plus élevée A. On comprend que, par rapport au
rs REVUE BRYOLOGIQUE Pa. 69 degré de concordance, les individus des groupes les plus infé- rieurs sont les plus voisins entre eux; viennent ensuite les anités plus élevées a,b,c, etc., puis les unités a, b, c, et enfin les complexes «, 8, y. 2x
A côté des formes dont il a été question jusqu'ici et que nous avons réunies en un complexe A, nous avons aussi re connu des formes plus ou moins nombreuses qui nous ont porté à distinguer un complexe B à chaînons d'égale valeur à À et composé également des groupes «, 8, y, etc. De plus, nous avons encore trouvé des complexes C et D à coordonner à A et B, le complexe G présentant des chaînons moins nom- breux, D des chaînons encore plus nombreux que A ou B. En examinant attentivement ce qui est commun aux complexes A, B, Get D, nous remarquons que A et B d’un côté, G et D d’un autre côté, sont plus voisins entre eux, mais que ces quatre complexes réunis forment une unité plus élevée par rapport aux complexes E, F, G, et que de leur côté, ces dei niers se relient par un caractère commun : nous désignerons ces complexes de l'ordre le plus élevé par I et IT, et respecti- vement par II, IV, V, etc. Ainsi les complexes A, B, G, se
PASS
distingueront les uns des autres à un plus haut degré que les complexes «, 8, y.., de même les complexes I, I, IL... s'é- carteront les uns des autres encore plus que A, B, C ne difiè- rent entre eux. à LÉNE ES _ Tandis que les complexes «,6,y, de même que les groupes ui leur sont subordonnés, sont reliés les uns aux autres par es chaînons intermédiaires, on ne trouve plus de chaînons de liaison entre A, B, CG, et naturellement encore moins entre J, H, HE...... Ainsi nous rencontrons, sur les degrés d’une _ différenciation qui va toujours en suivant une progress - ascendante, les complexes A, B, G, comme premiers groupes fermés. Nous désignons un tel groupe comme species, esp _ tandis que nous nommons les complexes «,8,y...... e DS Give res orne, 6, MTS S Ub om UT = Arrêlons-nous aux complexes A, B, G...... qui son espèces, et recherchons ce qui est commun à toutes les f . mes du complexe A d’une part et du complexe B d'autre pa . pour établir le caractère de A et de B ; par ce moyen nous en établissons un troisième pour distinguer les formes appa _ nant au complexe A de celles du complexe B. Nous reche = chons tous les caractères de A et de B, et nous examinons _Jes caractères queB ne possède pas appartiennent à A et versa, Or comme tous les caractères varient entre certai limites, il peut arriver que, dans des complexes très voisi on ne trouve pas un seul caractère bien tranché qui n’appar tienne exclusivement qu’à toutes les formes de À ou à toute Jes formes de B. Il faudra donc comparer la somme de tot les caractères d’un complexe, avec celle de tous les caractèr
e
un autre complexe, et le plus d’un côté ou de l’autre décidera si nous devons rapporter la forme douteuse à À ou à B. \
… Représentons-nous une espèce A quise distingue par les
caractères a, b, c, d, e, et une deuxième espèce B qui se dis-. tingue par les caractères a’, b’, c', d’, e”. Les caractères a, b, c....eta’,b',c'...... sont des grandeurs variables entre certaines limites ; c’est pourquoi, sous les désignations a, a’, b, b’, etc, il s’agit de la valeur moyenne du caractère en ques- on. L'oscillation du caractère a, par exemple, peut avoir lieu un même côté, de sorte que a = a’ ou inversement a — a, uc'—=c,ou e—e’ ; l’oscillation peut en outre aller si loin un autre côté que a — a?, si par a°, b?, elc. nous désignons caractères d’un troisième complexe qui, d’un autre côté, pproche de A. En somme, nous remarquons rarement a—a, b’—Db,etc. ; au contraire, il n’est pas rare de ir qu'une valeur partielle de a devient égale à une valeur
elle de a’, aussi de b'— b ou de c—c’. etc. Orsinous
rouvons une forme, par exemple, a, b” c, d, e, il n’est pas outeux que nous la rapporterons à À ; de même nous n’hêsi- terons pas à rapporter à A la forme a, b’, c’, d,e, et à B la forme a, b, c’, d’, e', puisque dans un cas, ce sont les carac- tères distinctifs du complexe À qui dominent, et dans l’autre, les notes caractéristiques du complexe B ; dans les deux cas,
>rmes d’une espèce ou à celle d’une autre. En outre, il est à marquer que les caractères a, b, €, d.... d’une part, et . a’, b', c’ d’.... d'autre part, ne sont pas d'égale valeur “entre eux, et que certaines combinaisons caractéristiques où corrélations de caractère diffèrent selon les espèces. ie Dans quelques groupes de Sphaignes, nous rencontrons des formes qui, par leur étendue comme par leur enchaînement, nnent l'apparence d'espèces ; mais leurs caractères oscil- à un tel point, que nous ne pouvons pas tracer une limite | nette entre ces complexes ou, en d’autres termes : nous: rencontrons des formes que nous pouvons rapporler, au même re, à l'un ou à l’autre des complexes ; où les caractères b,c, d,eta’,b’,c', d’, oscillent tellement que, par exemple, produit des formes avec les caractères a, b, ce’, d'ou a”,
c’, d. De telles formes peuvent être rapportées aussi
à À qu’à B, et par consequent les complexes ren-
nant des formes de cette nature ne doivent pas être
prises comme espèces, species, mais comme subspecie:
s-espèces. Les subspecies qui se divisent en va
»s et sous-formes, ou même en formes et
REVUE BRYOLOGIQUE MR A formes sont réunies en une espèce qui se distingue de la plu- part des autres par des chaînons plus nombreux, de sorte que nous pouvons la désigner comme espèce à quatre chainons (vierglierderig), tandis que nous appellerons espèces à trois chaînons celles qui comprennent des variétés, des formes et des sous-formes. En ce sens, il y a aussi des espèces à deux chaînons, et peut-être même des espèces à un chaînon. Je considère comme espèce à deux chaînons, par ex., les Sp Wulfianum Girg., Angstroemii Hartm., fuscum Kingf., quinque- farium W. et même le Sp. rigidum Schimpr. ; comme e pèces à trois chaînons : les Sph. Girgensohnü M., Russovvii W. Warnstorfii M., acutifolium Ehrh. e. p., riparium Angstr. ; au nombre des espèces à quatre chaînons on com- pte : les Sph. cuspidatum Ehrh. e. p. (excel. Sph. As x et ‘autant que je peux en juger actuellement, les Sph. cavifolium JW. et palustre L. e. p. Le Sph. molluscum Bruch pourrait être une espèce à un chaînon, car tel que je le connais, il ne comprend que des formes qui correspondent aux sous-formes des espèces à deux et a trois chaînons. Quant aux espèces exotiques, on n’en possède en Europe que des matériaux fort incomplets, de sorte qu'il est impossible de se prononcer S
leur mode d’enchaînement. PACA atre chaînons, j'ai naguère examiné .
complexes comme des espèces ; _ fois de rencontrer des formes _ titre, rapporter à deux complexes. Actu pas me prononcer sur les subsecunda et | que mes recherches sur ces groupes ne sont pas encor nées. Mais en ce qui concerne les acutifolia, je ferai rem _quer que les 10 espèce
s que Warnstorf et moi avons disti _ guées dans ce groupe,ont {ous les caractères des Re | formes qui répondent à l'idée d'espèce telle que je l'ai éve Joppée ici. Jusqu'à présent, je n'ai pas rencontré de forn _que je n’aie pu rapporter avec certitude à l'une de ces 10 es:
Après la distinction que j'ai établie entre le Sph. Girge M. et le Sph. Russowii W., je ne comprends pas que Rôüll encore aujourd'hui (L. c.) qu'il existe des formes (réunies par
nstorfii Rôll qui peuvent être :
1s le nom de Sph
72 REVUE BRYOLOGIQUE
Dans ce qui précède, nous avons rattaché logiquement les unes aux autres des abstractions que l'observation des choses réelles nous a fait reconnaître, et ainsi nous sommes arrivé à l'idée de species, subspecies, varietas, forma et subforma : ce sont donc des idées abstraites comme plante, animal, mai- son, chêne, palmier, cheval, lion, etc. Comment ces idées s’accordent-elles avec la théorie de la descendance?
D’après cette théorie, l'espèce se compose de tous les des- cendants d’une souche, dont la connexion génélique avec une autre souche semblable est devenue méconnaissable ou ne peut plus être démontrée avec certitude, parce que leur souche communeest éteinte. Servons-nous d’un exemple qui nous fera saisir clairement la chose. Représentons-nous un arbre extrêmement ramifié dont les derniers rameaux sont à leur tour 3 - 4 fois divisés — nous dirons plusieurs fois di- chotomes, pour nous exprimer plus simplement ; — figurons- nous que ces rameaux sont coupés et qu'ils sont étalés de- vant nous sur un plan: ces rameaux extrêmes représentent les espèces avec leurs sous-espèces, leurs variétés, leurs
aussi bien à l'une qu'à l'autre de ces deux espèces. Aussi longtemps qu’on avait méconnu les pseudo-fibrilles du Sph. Girgensohnii et qu'on n'avait pas remarqué les plis longitudinaux dans les cellules hyalines, leur mode de division, la forme, l'épaississement des parois, l'écarte- ment des cellules hyalines à la base des feuille caulinaires, j'aurais compris la manière de voir de Rüll, mais après qu’il s'est convaincu non seulement de la justesse de mes observations, mais encore qu'il leur. accorde une haute valeur scientifique, je ne peux comprendre l’obsti- . nation de Rôüll à soutenir sa première opinion. Les échantillons que que Rüll m'a envoyés sous la dénomination de Sph. Warnstorfii se rapportaient tous soit au Sph. Girgensohnii soit au Sph. Russowit : il ne restait aucun doute à ce sujet. Lorsque Rüll exprime le regret que ho dû avoir recours à l'admission de formes hybrides pour justi- fier l'autonomie des Sph. Girgensohnii M. et Russowii W., ilme prête un motif qui n'existe pas. de dis (/. c.) : « Dans la diagnose de ces deux espèces, j'ai pris en considération les hybrides probables ; si nous séparons ceux-ci, la distinction devient beaucoup plus tranchée! » Ensuite j'ai émis la conjecture que certaines formes du Sph. Russowi peuvent êlre des hybrides, non pour rendre possible la séparation des deux espèces, mais parce que la combinaison particulière que nous rencontrons ici de Caractères du Sph. Russowii W. avec quelques caractères du Sph. Girgensohnii M. m'ont conduit à admettre une for- mation hybride. Ces hybrides probables montrent tous, au moins en partie, la coloration rouge de la tige et des feuilles caulinaires, ce qui n'a jamais lieu dans les formes de Sph. Girgensohniti, et par consé- uent, la connexion génétique de ces hybrides probables avec le ph. Russowii ne peut être mise en doute. Si on déplace arbitraire- ment les bornes de deux espèces, comme Rüll le fait, toute limite cesse naturellement entre les espèces et celles-ci paraissent reliées par des formes intermédiaires ; mais ce procédé a surtout l'inconvénient de mettre fin à toute systématique qui s'attache étroitement aux lois de la logique, et à sa place nous avons une pseudo-systématique (Aftersystematik), où l'arbitraire est permis. Ce n'est pas ici le lieu d'entreprendre une polémique contre l'ouvrage de Rüll; ce n'est pas non plus mon intention ; j'ai seulement voulu exprimer mon opinion contre le principe de RülI.
formes et leurs sous-ormes. Tandis que la connexion géné tique des rameaux qui représentent les sous-espèces, varié -tés,etc., est encore distinctement visible, nous ne pouvons pl apercevoir cette connexion, si nous voulons la chercher plu loin en arrière ; les rameaux séparés de l'arbre se présenten à nous comme ces unités nettementlimitées. Surle sol qui nos rameaux, il nous est impossible de rechercher des forme de transition ou des formes d'union, puisque celles-c restées attachées à l'arbre auquel nous avons enlevé n meaux. Ainsi on ne doit pas s'attendre à retrouver, parmi le formes vivantes, les chainons qui relient deux ou plu espèces, puisqu'ils sont éteints : naturellement nous su sons que nous avons réuni, dans les espèces, tous les di cendants encore existants d'une même souche. Ainsi nous pourrons pas établir solidement les limites d'une espèc aussi longtemps que nous n’aurons pas étudié toutes l _ formes ou du moins des formes assez nombreuses, provent _ de différentes stations et localités, pour nous permettre d’ac quérir la conviction que nous avons vu approximali toutes les formes. C’est pourquoi nous distinguons d’autan plus d'espèces que notre connaissance des formes est incomplète. À mesure que nous apprenons à connaîtr nouvelles formes intermédiaires que nous croyions ne p . trouver parmi les formes encore existantes, nous nous vOy! - obligés de réunir des complexes de formes que jusque-là 1 avions considérés comme espèces. Si nous trouvons les li
_ d'une espèce très inégalement comprises à différentes épc
ve" la cause en est toujours dans le défaut de connaissa es formes qui provient soit des matériaux incomple d'unexamen insuffisant, soit même de ces deux causes à = Revenons à nos branches coupées. Admellons la
_ que les branches continuent à se diviser en croi _ séparons de nouveau le pied qui réunit deux ram
= dans nos branches, représentent les variétés et resp _ ment les sous-espèces, alors nous voyons cesser
_ nexions de ces rameaux-variétés avec le pied qui le pour former une espèce, et les premiers deviennent nant des pieds qui portent de nouvelles ramification
_ bolisent ainsi l'espèce. Si nous continuons par la
| processus que nous avons pris pour exemple, nous __ vons à reconnaître que les rameaux qui représenta __ sous-formes sur nos complexes de rameaux que nou d'abord coupés, sont maintenant devenus des ramea ces. Ge que nous avons accompli en pensée par une s
n répétée, la nature accomplit, dans le co |
r lextinction des formes vivantes, c’est-à-
rine de la descendance. Ai s sous-espèces deviennent des
deviennent des sous-espèces, les formes deviennent des va- riétés,etc., et les formes intermédiaires ou de transition {qu'il serait mieux de nommer chaînons d'union) n'existent plus qu'en dessous des sous-espèces. ! : Par le groupement phylogénétique, nous arrivons donc à une distinction de complexes de formes, qui concorde exacte- ment avec celle que nous avons obtenue auparavant en les groupant d’après la mesure de leur concordance plus ou moins grande. Nous ne sommes pas à même desuivre les stes généalogiques de tous les êtres vivants, même entre les mites du complexe de formes le plus inférieur d'une espèce, car la nature ne nous fournit que des lambeaux ment incomplets de semblables données généalogi- il ne nous reste donc actuellement que la somme plus ins grande de ressemblances pour former un jugement a parenté plus ou moins rapprochée ou éloignée, et ainst assification phylogénétique coïncide avec la classification sorphologique comparée, en pratique (én praxi), non d’après théorie, au moins pas toujours, car par la méthode synthé- ique, la seule qui jusqu'ici soit pratique, on doit admettre rement et simplement la possibilité de rapporter à une spèce À des formes qui généalogiquement appartiennent à pèce B, puisqu'il est possible que le développement, qu'a ieu d’abord selon deux directions divergentes se change, rès une suite de générations, en un direction convergente. Dans certains groupes de plantes, particulièrement dans les nérogames, comme Nägeli et Peter l'ont fait pour les Hie- (Piloselloïdes), nous arrivons à des conclusions pré- sur la connexion génétique des formes, par l’expéri- nentation, en transplantant des plantes de leurs stations na- turelles dans nos jardins et en observant les changements qu'elles éprouvent : mais malheureusement, en ce quicon- rne les sphaignes, il y a peu d’espoir d'arriver à d'impor- ntes conclusions phylogénetiques par des essais de culture. tuellement il ne reste d’autre moyen que d'établir notre issification d’après le degré de concordance et de différence; 1 outre, nous pouvons, par des motifs de commodité on d'ha- bitude, parler de parenté plus ou moins rapprochée où plus
moins éloignée, sans nous imaginer pour cela que dans s arbres généalogiques que nous construisons sur le fonde-
de nos recherches, nous avons donné autre chose qu'une ression figurée, facilement compréhensible, de notre ap- éciation subjective. die Ne théorie de la descendance nous impose de répondre à la jon : que doit-on entendre par espèce ? Actuellemen ponse n'a qu'une importance théorique. En pratiqu erons comme par le passé à employer la méthod: en réunissant les individus en groupes d'ord
comme le moyen le plus propre à atteindre ce but, del thode analytique, en descendant des groupes d'ordre rieur à ceux d'ordre inférieur. Par l’emploi de la mét synthétique et de la méthode analytique, nous suivons : reusement les lois de la logique, et par conséquent, la dis tion c'est-à-dire la délimitation de l'espèce n’est nullem conventionelle, comme R6ll le pense ; assurément il v loin en proposant de fixer la délimitation des espèces à majorité des voix d’un comité choisi de sphagnologues. Ge proposition peut être d'une conception ingénieuse ; mais el ne peut pas avoir la prétention d’être prise au sérieux, € elle venait à être mise à exécution, elle mettrait certaine fin à la systématique scientifique des Sphaignes.
we
= SYRRHOPODON (ORTHOTHECA) LÆVIDORSUS Sp. nov.
Caulis semiuncialis, simplex, arcuatulus, luteo-vel r cente viridis. Foliarigida, erecta, superiora flexuosa s . cata, 3-6 millim. Jonga, basi angusta decurrentia, € _obovata, in parte latiore sinuosa denticulata, di angusto-ligulata apice oblusa grosse dentata, lin _crasso concolore haud lamellato remote dentato _ cellulis hyalinis numerosis spatium ovale occupan bus lis chlorophyllosis quadratis minutis ad marg _ grum fohi usque basin longioribus products. OR ni co ti A dun _ Guadeloupe : sur les écorces d'arbres, Ed. Mare _ Espèce très voisine par le port du Syrrhopodon _roanus, mais en diffère par les feuilles à bords épa _ Jamellés, à dents obtuses et à nervure lisse en dessous. SPLACHNOBRYUM MARIEI SP. n0v. _ Dioicum;dense cespitulosum, minutissimun, ruben Caulis brevissimus basi fasciculate ramosus rufescens. dida erecto-patentia, basi dense imbricala, an, unde concava elongate ovata apice obiusissime decurrentia, margine plano, novella pallide viri ubspathulata longiora,superiora erecto-pa
£ REVUE BRYOLOGIQUE ibella sub apice evanida; cellulis inferioribus rectangula- ribus supra hexagonis marginalibus uniseriatis quadratis revioribus, omnia utriculi primordialis vestigio repleta. lanta mascula minutissima rufescens flore terminali gem- maceo, antheridiis paucis turgidis. Capsula in pedicello 9-6 mill. longo tortili flexuoso carnoso vel vinoso terminalis, vato-cylindrica collo defluente, sub ore coarctata, operculo xbmamillato breviter acuminato. Peristomii dentes 16 sim- ices brevissimi lineares rufescentes vix emergentes. Guadeloupe: du camp Jacob à la cascade Vauchelet, sur la associé intimement avec une Nostochinée. te petite mousse paraît se rapprocher du Splachnobryum right CG. Müll., de Cuba, mais elle en diffère notamment, aprè: description qu'en donne l’auteur (in Verhandl. d.- . 001.-botan. Gesellschaft in Wien 1869, p. 505), par les’ Is du péristome plus développées, et saillantes au-dessus rifice de la capsule, par les feuilles plus nombreuses, igulées ovales, à marge non recourbée. :
er
SPLACHNOBRYUM JULACEUM Sp. nov.
Densissime congestum, lateque cespitosum, intense virens. jaulis simplex vel innovalione singulari ramosus, tenuissimus, : mill. longus, erectus. Folia sicca julacea dense imbricala, madida erecta, lale ovala, concava, vix decurrentia, obtu- me acuminata, integerrime vel ob cellulas marginales minentes apice subdentata margine e basi ad medium voluta; costa flavida sub apice evanida, cellulis basi- rectangularibus hic illic pellucidis, ceteris rhombeis rimordiali persistente impletis, marginalibus 2-3 atis quadratis pellucentibus. Capsula in pedicello 4 mill. go torto flexuoso rubello terminalis, anguste cylindrica sub > coarctata, operculo crasso conico. Peristomit dentes basi truncati, vix emersi. ne ‘ uadeloupe : Matouba, sur la terre, en touffes serrées, Ed. IE, sans n°; rappelle pas le port l'Ilecebraria julacea, is se distingue de toutes ses congénères par les tiges cylin- ues à feuilles dressées.
SPLACHNOBRYUM ATROVIRENS Sp. nov.
D nn ribusque hyalinis, ceteris hexagonis majoribus utriculo pri-
.
mordiali persistente valde repletis. Cetera desunt. Guadeloupe. Ed, Marie, n° 504. c F
DISTICHOPHYLLUM MARIEI Sp. nov. 3
Monoicum. Gespites dense congesti inferne vinoso-rufes centes superne aurato-virides, Caulis erectus ‘centimet: longus vel brevior ramis brevibus paucis divisus. Folia obo- vato-spathulata media breviora basi angustissima apice Ja! acute acuminata integerrima, cellulis prosenchymatosis obs- cure hexagonis pachydermibus basi longioribus fuscis are lata, limbo colorato e cellulis biseriatis longis chlorophyllosis composito latiuscule marginata ; costa vinosa medio evanida Folia perichætialia minutissima lanceolata laxius reticulata angustius Jlimbata. Capsula in pedicello 8-14 mill. longo flexuoso purpureo glabro erecta, inclinata et horizontalis minuta,lævis, crassicollis, ovata, deoperculata eleganter urceo- lata fusca ; operculo longiuscule acuto recto. Calyptr lævis, minutissima, basi longe fimbriata. Peristomii dentes externi geminati sæpe liberi, interni breviores filiformes.
ne à la Soufrière, Ed. MARIE, mars-mai 187° n° 48. Hit
Assez semblable par le port au Mniadelphus aurat C. Müll; en diffère cependant au premier abord par la couleur ferrugineuse et vineuse des touffes et le brillant des feuilles supérieures, ainsi que par le réseau foliaire ; s'éloigne égale: ment du Mniadelphus parvulus de la Guadeloupe par les feuilles beaucoup plus courtes arrondies en spatule au son met et très étroites à la base :
Clamart, 1% août 1891.
E. BESCHERELLE.
Les Sphaignes européennes d’après Warnsto Fe. et Russow (suite). Go.
Var. speciosum Russ.ibidem. — Touffes à la surface ver avec les capitules plus serrés. 1 Fa
Var. sylvaticum Aongstr. in Warnst. ibidem. — Touffe plus grêles que dans les var. précédentes ; dans la partie s périeure jaunes ou vert risâtre, décolorées en bas. Rameau _ arqués, allongés, reourbés, avec les feuilles ondulées e courbées à la pointe. Couche corticale non ou partiellem
. distincte du cylindre ligneux. or Var. aquaticum Russ. in Warnst. ibidem. — Touftes t _ élevées, 30-40 cent., jaunâires, capitules denses, étendus
_ feuilles à l'élai sec presque crépues.
B. — Feuilles caulinaires sans pores ou avec des trous iso- lés, de rot de la face dorsale. Quelquefois avec des tra- s de fibres.
48. S. recurvum(P.-B.) Russ.et Warnst.(Syn.S.intermedium Hoffm. sec. Lindb.).— Feuilles caulinaires, à l'ordinaire petites, triangulaires, ou en forme de triangle allongé, aigu, oulinguifor-
e et obtus,rarement munies de fibres au sommet.Feuilles ra-
éales avec une marge étroite; à la face ventrale les pores Sont nombreux, ronds dans presque tous les angles des cellu-
. à la face dorsale près du sommet fréquemment n'existent le pores, ou bien ils sontisolés ou même nombreux mais et en files interrompues; dans les autres parties de la” , notamment à proximité des bords, les pores sont larges le supérieur des cellules.
pulchrum Lindb. in Braithw. Sph. of. Eur. and N. r. — Forme très élégante; feuilles caulinaires triangulai- aiguës, sans ou avec fibres au sommet. Feuilles raméales l'état humide, imbriquées et distinctement pentastiques à état sec, légèrement ondulées, lancéolées, presque brusque- ent contractées en une pointe courte, étroite, dentée. Gou- ur fréquemment jaune-brun aux capitules, inférieurement écolorée. Var. mucronatum Russ. comme subespèce. Rel. des séances la soc. nat. de Dorpat, 1889. — Feuilles caulinaires à l’or- : inaire petites, triangulaires, acuminées, sans fibres et pores; quelquefois plus grandes, isocèles-triangulaires et fibreuses sommet. Feuilles raméales lancéolées, prolongées en une plus longue: à l’état sec élégamment ondulées et avec mmet recourbé ; à l’état humide indistinctement pentasti- Hk . Couleur verte, blanchâtre ou dans les capitules jaune- Re æ Var. amblyphyllum Russ. comme subespèce, ibidem (S: Ichrichoma C. Müll.). — Cette variété diffère de la précé-
dente uniquement par les feuilles caulinaires triangulaires-
uiformes et munies au sommet de trous isolés, mais pres- toujours sans fibres. ï PR . parviflorum (Sendtn.). Warnst. in Flora, 1883. —Tige ou moins grêle, touffes compactes, peu profondes. Gou- s corticales non bien définies. Feuilles caulinaires petites, ngulo-linguiformes, presque toujours sans fibres au som- Feuilles raméales petites, à l’état sec légèrement ondu- où sans trace d’ondulation ; dans ce cas, la variété res- able au S. acutifolium. La face dorsale dans la moitié supé- porte des pores minces, imparfaitement munis d'un
et situés aux commissures. Feuilles des branches pen-
vec des grands trous dans la membrane aux angles
issimum Russ. in Warns
Es  BRYOLOGI re
_rope. — Touffes compactes, jaunâtres, peu profondes, fasci-
cules de rameaux denses; tiges avec les couches corticales plus ou moins distinctes, feuilles caulinaires petites, triangu
laires, obtuses. Pores des feuilles raméales conformées comme
ceux du Sph. recurvum. are Var. undulatum Warnst. Coll. des Sph. de l’Europe, n°:
> — Touffes lâches, profondes; tiges robustes, couches cortica:
les suffisamment distinctes du cylindre ligneux ; feuilles cau.
linaires petites, triangulaires, sans pores et fibres; feuilles
raméales très bien ondulées, avec de nombreux pores, pres
LE que sans anneaux à la face ventrale; à la face : dorsale les pc
res Sont très petits et munis d’un anneau imparfait.
Var. semiundulatum Warnst. Ibidem. — Tiges grêles, d’u
vert Jaunâtre, rameaux courts; feuilles raméales indistincte= ment ondulées, petites ; couches corticales distinctes; feuilk
corticales petites, triangulaires aiguës, sans fibres; pores des
. feuilles raméales nombreux à la face ventrale, rares à la fs
s:
dorsale 0e dre | L'ANSE 14. 8. ogrusum Warnst. Act. de la Soc. nat. de Dorpat,1889 p. 99. (Sph. recurvum auct. ex parte). — Espèce distincte di Sph. recurvum surtout par les feuilles caulinaires plus gran- des et linguiformes, sans fibres, et légèrement fimbriées à1 pointe arrondie; et par les pores très petits qui existent en nombre plus ou moins grand à la face dorsale des feuil raméales. Ges pores, par leur petitesse et par l'absence d’ anneau, ne peuvent être aperçus qu'après une tinction fo des branches dans une couleur d’aniline (violet de méthyl Les tiges d’une taille variable atteignent quelquefois la g deur du Sph. riparium. ue
15. S. cusrinarum (Ehrh.). Russ. in Warnst. ibidem Syn. S.laxifolium G, Müller, Syn. musc. — S. cuspidata _submersum et plumulosum Schp. Histoire du dévelop Sphaignes, 1858.— Feuilles caulinaires plus grandes, en | _ d'un triangle isocèle, à l’ordinaire avec fibres au somm _ Feuilles raméales munies d'une marge large , involutées _ pointe jusque bien au delà de la moitié supérieure; por … plus ou moins nombreux à la face ventrale, et à la face d _ on n'en voit que peu et minces dans les angles supérieu cellules. Couche corticale des tiges suffisamment distinc … cylindre ligneux. Po. en “ PE Var. falcatum Russ. Gontrib., p. 59. — Rameaux cour la pointe, et feuilles raméales falcato-subsecondes. Es Var. plumosum Br. Germ. I, p. 24. — Tiges d’un vert f rameaux en forme de plume, feuilles raméales subulées, ar la pointe. composée uniquement de cellules chlorop oi ue Ver. sibmersum Schp. Syn. Ed. I. UE ee PR RCE D Your
", Camus. — Etudes bryologiques sur le département de la ire-Inférieure (Bulletin de la Soc. des sc. nat. de l'ouest de rance, n° 1, p. 34-47). a à travail est une revue de l’herbier Pradal, suivie de l’énu- tion d'espèces rares trouvées dans ce département: Hed- ium imberbe, Schistostega, Trichodon cylindricus, Ephe- enophyllum, Atrichum angustatum, etc. — L'auteur n collaboration avec M. E. Bureau, un catalogue es de la Loire-Inférieure. or AE F. Brornerus. — Contribution à la flore bryologique du L (Acta soc. sc. Fennicæ, 4891, n°5, p. 1-21). 5 teur, ayant été chargé d'étudier les récoltes du D° Wai- 0, y a reconnu 9T espèces, dont 28 nouvelles, dont il donne description en latin. “ao J V.-F. BroTaerus. — Musci novi insularum Guineensium. Extr. do Bol. da Soc. Brot., VIII, 1890), tirage à part de
ion en latin de 27 espèces nouvelles récoltées par
3RILLI. — Alcune muscinee ed alcunilicheni Marchigia- orn. ital. 44 03, p. 508-512). à ;
logue de € sses, 7 hépatiques et 6 lichens.
A. Borrini. — Contributo alla briologio del cantone Ticino.
ti dell Acc. Pont. de nuovi linceï, 17 maggio 1894, 25 p.).
Ce catalogue contient 294 mousses et 9 sphaignes avec lin-
ation des localités et quelques notes. Dans
Barnes. — Notes où North american mosses. (The bot.
1891, n°7, p. 205-207. ne Var
Hs Nouvelles : A
F. Walker, boulevard Montebello, 38, à Lille (Nord), re acheter un exemplaire des Alques marines de Crouan. .-B. Rousseau, libraire à Clermont-Ferrand (Puy-de- fre : Bruch, Schimper et Gumbel. Bryologia europæa, , reliés, franco, nel: OU Ir. rit ns
REVUE BRYOLOGIQUE
PARAISSANT TOUS LES Deux Mois
Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais.
Sommaire du No 6
Tableau méthodique et clef dichotomique du genre Fontinalis J. CarpoT. — Enumération des mousses nouvelles récoitées par - M. l'abbé Decavay au Yun-Nan (Chine), dans les environs d'Hokin et de Tali. BESCHERELLE. — Les sphaignes européennes. VENTURI. Bibliographie. — Erratum. — Nouvelles.
;
Tableau méthodique et Clef dichotomique du genre FONTINALIS.
Gette classification du genre Fontinalis est extraite d'une monographie de la famille des Fontinalées à laquelle je tra- vaille depuis longtemps ‘et que j'espère publier l’année pro- chaine. Elle résume l’état actuel de mes connaissances sur ce genre ; mais comme je n'ai pu étudier encore certaines espè- ces que sur des matériaux incomplets et insuffisants, il est
_ possible que quelques modifications devront être apportées, dans le travail définitif, au groupement et à la délimitation des espèces admises dans ce tableau provisoire. |
I. Tableau méthodique. _ Secr. I. — Tropidophyllæ Card. Re
Feuilles généralement uniformes, rarement plus ou moi dimorphes (F. Kindbergüi, F. gothica, F. chrysophylla), assez fermes, ovales-lancéolées ou oblongues-lancéolées, diverse
_ ment acuminées, typiquement carénées-condupliquées, le
_ raméales parfois arrondies sur le dos. .
F. Heldreichii G. Müll. — Eur. : Thessalie. F4 F. antipyretica L. — Eur. Am. sept. Sibérie. Indiqué auss ee dans le Caucase et en Algérie
Forma tenuis Card. — Eur, nie
Forma robusta Card. — de,
Forma diffusa Card. — de,
Forma imbricata Card. — d°. us
Var, gigantea Sulliv. (F. gigantea Sulliv. « Lesq. F. Eatoni Sulliv. et Lesq.). — Am 7 1 Pop x ne
REVUE BRYOLOGIQUE
Var. californica Lesq. (F. californica Sulliv.). — Am. sept. : Californie. ME gracilis Sch. (F. gracilis Lindb.). — ur. Var. oreganensis Ren. et Card. — Am. sept : Orégon. Sibérie : Jéniséi. Var. rigens Ren. et Card. — Am. sept. : Vancouver, Territoire de Washington. Var. ambiqua Card. (F. subbiformis Ren. et Card. in litt.). — Am. sept. : Orégon. -Subsp.*F. Kindbergi Ren. et Gard. — Am. sept. : Vancou- Fe ver, Orégon, Idaho. Subsp.*F. arvernica Ren. Eur. : Auvergne. Subsp."F. neomexicana Sulliv. et Lesq. (F. antipyretica À var. Sulliv. et Lesq. F. mercediana Lesq.). — Am. sept. : Montagnes Rocheuses, New-Mexico, Idaho, Californie, Territoire de Washington, Vancouver. = Subsp.*F. columbica Card. in herb. — Am. sept.: Colom- bie anglaise. = F. islandica Card. in herb. — Islande. EF. gothica Card. et Arn. — Eur. : Suède. FE. chrysophylla Gard. in herb. — Am. sept. : Territoire de Er Washington. -
Secr. II. — Heterophyllæ Card.
Feuilles nettement dimorphes, non ou indistinctement caré- ées ; les caulinaires largement ovales-lancéolées ou lancéo- lus ou moins longuement rétrécies-acuminées, les Tai es beaucoup plus petites, étroitement lancéolées, cana- liculées ou tubuleuses dans le haut, généralement raides à Von nee: :
_F. Howellii Ren. et Card. — Am. sept. : Orégon.
F. biformis Sulliv. (F. disticha var. Sulliv. Pilotrichum sphagnifolium G. Mall. et P. distichum G. Müll. in ia parte). — Am. sept. : Ohio, Wisconsin. F. disticha Hook. et Wils. — Am. sept. : Louisiane, Ala-
mea
1 . Dame, EF. Renauldi Card. in herb. (F. Sullivantii Aust. non Lindb. F. Lescurii var. ramosior Sulliv.?). — Am. sept. :
New-Jersey, : Secr. IL. — Lepidophyllæ Card. Feuilles uniformes, non carénées, concaves, assez fermes, ales-lancéolées ou oblongues-lancéolées, parfois étroite- ment lancéolées, diversement acuminées. : F. sa L. — Eur. Indiqué aussi en Algérie.
= Forma latifolia Gard. — Eur.
Forma julacea Card. — Eur,
REVUE BRYOLOGIQUE 83 Var. Curnowii Card. (Rabenh. Bryoth. eur. n° 926). — Eur. : Angleterre, Subsp.*F. Delamarei Ren. et Card.— Am. sept. : Miquelon. -Subsp.*F. dalecarlica BS. Eur. : Scandinavie, Laponie. Am. sept. : Etats de l'Est, Canada. Var. gracilescens Warnst. in littt — Eur. : Allemagne, F. bogotensis Hpe. — Am. mér. : Nlle Grenade, Pérou. F. Novæ Angliæ Sulliv. (F. Howeï Aust. in herb.). — Am. “ sept. : Etats de l'Est. s Subsp.*F. Cardoti Ren. in litt. — Am. sept. : Virginie. F. involuta Ren. et Card. in herb. (F. squamosa Drumm. Musci Amer. (coll. II), ne 152). — Am. sept. : Loui- siane.
SECT. IV. — Malacophyllæ Card.
Feuilles uniformes ou à peu près uniformes, peu concaves ou presque planes, ordinairement très molles, généralement espacées, ovales-lancéolées ou étroitement lancéolées, presque toujours longuement rétrécies-acuminées.
F. hypnoides Hartm. — Eur. Sibérie. Am. sept,
Var. Ravani Card. (F. Ravani Hy). — Eur. : France. Forma androgyna Card. (F. androgyna Ru- the). — Eur. : Allemagne. "
Subsp.*F. ne Lindb. et Arn. — Sibérie. Colombie an-
glaise.
Subsp.*F. tenella Card. in herb. — Am. sept. : Idaho.
FE. longifolia Jens. — Islande.
F. seriata Lindb. —- Eur. : Scandinavie, Suisse. :
F. Duriæi Sch. — Eur. : Portugal, Baléares, France, Italie,
Algérie, Maroc. Am. sept. : Californie. ne
F. Lescurii Sulliv. (excl. var.). — Am, sept. : Canada,
Etats-Unis. ne
F, flaccida Ren. et Card. — Am. sept. : Louisiane. Fe
F. Sullivantii Lindb. (F. Lescurii var. gracilescens Sulliv.).
— Am. sept. : Etats-Unis. Secr. V. — Stenophyllæ Card.
__ Feuilles uniformes, canaliculées, assez fermes, étroitement _ Jancéolées, longuement acuminées. ras F. dichelymoides Lindb, — Eur. : Finlande. Am. sept. :
Minnesota. ae Secr. VI. — Solenophyllæ Card. _ Feuilles uniformes, étroitement lancéolées, raides, tubuleu- ses ou canaliculées dans le haut. on EF. filiformis Sulliv. et Lesq. (F. disticha var. tenuior Sul __ Jiv.). — Am. sept. : Kentucky. |
REVUE BRYOLOGIQUE HP. day Card. in herb, — Am. sept. : Louisiane.
Espèces qui me sont encore inconnues.
F.mollis C. Müll. — Am. sept. : Territoire de Washington F, maritima C. Müll. — d° d°
EF. fasciculata Lindb. — Algérie (1).
A SA rite Sch. — Abyssinie.
II. Clef dichotomique.
Feuilles toutes, ou au moins les caulinaires évidemment caré- nées-condupliquées. (Sect. I. Tropidophyllæ.) 2 Feuilles non carénées-condupliquées, ou les caulinaires seu lement subcarénées (F. Howellit). 10
Cellules des feuilles, vues sur she coupe transversale, très irrégulières de forme et d'épaisseur. Feuilles allongées, oblongues-lancéolées ou étroitement lancéolées.
F. islandica Card.
Cellules des feuilles régulières et d'épaisseur égale sur une coupe transversale, 3
Feuilles suborbiculaires. F. Heldreichii C. Müll.
Feuilles ovales ou lancéolées. -4
Feuilles caulinaires et raméales semblables ou très peu pee rentes. Rameaux non plumeux.
Feuilles presque dimorphes, les raméales beaucoup ie étroites que les caulinaires. Rameaux plumeux.
Feuilles périchétiales arrondies ou ne mt
Feuilles périchétiales apiculées.
Capsule arrondie, lisse. F. AT L
Capsule pourvue d'angles obtus et ordinairément un peu sil-
_ lonnée. “FR. arvernica Ren Jante un peu raide, d'un vert es ou obscur. Feuill assez rapprochées, :
Plante assez molle, d'un vert. Feuilles espacées talées. *F. columbica Car Feuilles toutes nettement carénées-condupliquées. ue grêle à feuilles écartées. F. gothica Card. et : _ Feuilles raméales non ou obscurément carénées, C: culées dans le haut. | Plante robuste. Feuilles antians. rap rochées, largemen ovales-lancéolées, assez NÉpRORRE né trécies-acuminées. Kindbergii Ren. et Card. Plante assez grêle. Feuilles Mdr pos cartées, raides, étroitement lancéolées. F. chrysophylla Card. Feuilles nettement dimorphes. (Sect. II, Heterophyllæ.) À Feuilles uniformes. ds Fe ; - Treillis du péristome interne parfait. Plante subdendroïde rameaux drques pl ro F. Howellüi Ren. et Card Treillis du ee interne IR Plantes ae dendroïdes. =
mg l'herbier du Jardin ne > | rm n Al s _Bov De cars A NT Die +
N REVUE BRYOLOGIQUE 83 | Feuilles des jeunes tiges se détruisant de bonne heure et de
paraissant presque entièrement sur les Le adultes. Ra- meaux assez rapprochés, étalés-dressés. F. biformis Sulliv. ie caulinaires persistantes. Rameaux écartés, très éta- és. 4143 | Plante rigide. Feuilles caulinaires lancéolées, très longuement
et étroitement acuminées; feuilles raméales étroitement lan-
céolées, longuement acuminées, subtubuleuses et un peu tordues dans le haut. Cellules des angles médiocres.
s F. disticha Hook. et Wils.
Plante un peu raide, mais non rigide. Feuilles caulinaires et
raméales moins longuement et moins étroitement acumi-
nées. Cellules des angles très dilatées. F. Renauldi Card.
| Feuilles molles, à peine concaves ou presque planes (Sect.IV.
13
Malacophyilæ). Feuilles assez fermes ou raides, Concaves, canaliculées ou tubuleuses. 24
14
Feuilles lâchement imbriquées, presque toujours fendues en
deux en vieillissant. : F. longifolia Jens.
19 Feuilles généralement étalées ou étalées-dressées, rarement subimbriquées, ne se fendant jamais en deux en vieillis- sant. 16
16 | Feuilles entières, sinuolées ou subdenticulées au sommet. 17
Feuilles insérées sur trois lignes distinctes, étroitement lan- céolées, dressées-étalées ou subimbriquées. : F. seriala Lindb. Feuilles non distinctement sériées, plus étalées. 18
Treillis du péristome interne parfait. Plantes assez robustes
Feuilles en général distinctement denticulées au sommet. 21
17
Treillis du péristome interne imparfait. Plantes très nr.
Feuilles ternes, longuement acuminées ; capsule assez grosse, os à demi émergente. F. hypnoides Hartm. .19 4 Feuilles un peu brillantes, moins longuement acuminées ; ue capsule petite, complètement immergée. Ve ACER _ *F. nitida Lindb. et Arn __ Feuilles toutes planes, étroitement lancéolées, longuemen: acuminées. Capsule ovale ou oblongue. Treillis du péri- stomé interne à traverses inférieures seules armes Fe AUS *F. tenella Card Feuilles raméales canaliculées, étroitement lancéolées, très longuement linéaires-acuminées. Capsule étroite, cylindri: que. Toutes ou la plupart des traverses du treillis incom-
ii .
| plètes. ie F. Sullivantii Lindb. __({ Feuilles ovales-lancéolées ou oblongues-lancéolées, briève- 21 { ment ou médiocrement acuminées. AC
23
Feuilles très allongées, longuement rétrécies-acuminées. Feuilles brièvement acuminées. Cellules des angles peu
+
en tées. Treillis du péristome interne parfait, F. Duriaei Sch 22 / Feuilles plus longuement acuminées, Gellulesdes angles assez _ | dilatées. Treillis du péristome interne a nr ie AR a . . Lescurii Sulliv Plante assez robuste, Feuilles assez larges à la base, obtuses, __ subobtuses ou tronquées et assez fortement denticulées au à ANT 2 F. flaccida Ren. et Card. _ Plante très grêle. Feuilles très étroites, linéaires-acuminées,
_ aiguës, légèrement denticulées au sommet. ee à PF. Sullivantii Lindb.
REVUE BRYOLOGIQUE
Feuilles concaves, généralement assez larges, ovales-lancéolées ou oblongues-lancéolées, rarement étroitement lancéolées. (Sect. III. Lepidophyllæ.) 254
Feuilles étroitement lancéolées, longuement linéaires-acumi- nées, canaliculées ou tubuleuses dans le haut. 31
Feuilles entières ou sinuolées au sommet, rarement distinc- tement denticulées. Cellules des oreillettes peu apparentes. Tiges divisées en branches irrégulièrement rameuses, Ta- meaux ordinairement nombreux, souvent fasciculés, dressés ou ascendants. 26
Feuilles denticulées au sommet. Cellules des oreillettes dila- tées, très apparentes. Tiges régulièrement pennées ; rameaux généralement écartés, étalés ou étalés-dressés. 29
Cellules à parois fermes et épaisses. Feuilles généralement rapprochées et imbriquées. 27 Cellules à parois assez minces. Feuilles écartées, étalées- dressées. F. bogotensis Hpe. Capsule grosse, ovale (long. ? 1/2-3, diam. 1 1/2-1 3/4 mill.). - Dents du péristome externe longues d’un millimètre, pour- vues de 25 à 35 lamelles. F. squamosa L. Capsule petite, oblongue-subcylindrique ou ovale-oblongue (long. 2, diam. 1/2-3/4 mill.). Dents du péristome externe longues de 1/2-3/4 de mill., pourvues de 14 à 22 per
Rameaux épais. Feuilles oblongues-lancéolées, obtusément acuminées. Feuilles périchétiales obtuses-arrondies. Dents du péristome entières sur la ligne divisurale. 7
*F. Delanarei Ren. et Card.
Rameaux fins, très allongés. Feuilles oblongues-lancéolées ou étroitement lancéolées, plus ou moins longuement acumi- nées. Feuilles périchétiales ordinairement apiculées. Dents du péristome perforées sur la ligne divisurale. :
F1 ne + *F, dalecarlica BS._
Rameaux comprimés. Feuilles raides, fortement involutées
__ aux bords et cucullées au sommet. C'urhe
à an … F. involula Ren. et Card. Rameaux non comprimés. Feuilles fermes, mais non raides,
non involutées ni Cucullées. ; Et
Feuilles lâches, étalées-dressées. Feuilles périchétiales à la fin
tronquées et lacérées au sommet. Opercule brièvement coni-
que. Dents du péristome à 18-20 articulations. Plante assez grêle. Le F. Novae Angliæ Sulliv. Feuilles assez rapprochées, dressées-imbriquées. euilles pé-_ richétiales arrondies ou subapiculées, non lacérées. Oper- cule conique-acuminé. Dents du péristome à 13-16 articula- tions. Plante plus robuste que la précédente. - *F. Cardoti Ren. Feuilles assez fermes, mais non raides; plante ayant le port d’une forme submergée des Hypnum fluitans et H. Kneif- _fii. (Sect. V. Stenophyllæ.) F. dichelymoides Lindb. Feuilles raides; plantes à tiges régulièrement pennées, rappe- lant le port du Fontinalis disticha. (Sect. VI. Soleno- phyllæ.) es 32 Tige très grêle et très délicate, assez molle; feuilles subulées } et tubuleuses dans le haut. F. filiformis Sulliv. et Lesq. Rh ap s grêle, assez raide; feuilles acuminées, canalicu- di Poe es ui | RC loisii Carc
REVUE BRYOLOGIQUE Lo
FonrinaLis GoTæicA Card. et Arn. sp. nova.
Gracilis, laxa, inferne obscure viridis, superne lutescenti viridis, semipedalis et pedalis. Gaulis gracilis, flexuosus, basi denudatus, irregulariter divisus, ramis numerosis, elongatis, laxissime foliosis, plumosis, apice plerumque cuspidals. olia valde remota, patula vel patenti-erecta, solum ad apicem cau- lis etramorum imbricata, fere dimorpha, inferiora et media ovato-vel oblongo-lanceolata, 3-3 1/2 mill. longa, 4-1 1/2 mil. Jata, superiora angustie lanceolata, 2 1/4-2 1/2 mill. longa, 4/3-4/2 mill. lata, omnia carinato-conduplicata, integra vel apice lenissime denticulata. Cellulæ angulares dilatatæ, su- brectangulares velsubhexagonæ, hyalinæ vel lutescentes, au- riculas paululum excavatas et plerumque distinctissimas effor- mantes; ceteræ lineares, elongalæ, altenualæ, flexuosæ, parictibus firmis et crassiusculis, utricula primordiali distincto.
— Cetera desunt. À Syn. : F. dichelymoides Arn. et Norstedt, in schedulis,non
Lindb.
Hab. : Suède méridionale : Westergôtland, Sandhun, Sjô- backsjôn (0. Nordstedt). ;
Par son port, cette espèce rappelle le F. hypnoides, mais ses feuilles carénées-condupliquées la rangent dans la section des Tropidophyllæ. Elle difière du F. antipyretica et des formes voisines, par son faciès, ses feuilles écartées, étalées etses cellules à parois plus épaisses, celles des angles plus dilatées
et très apparentes.
J. CarpoT. H.-W. ARNELL,
Enumération des Mousses nouvelles
Récoltées par M. l'abbé DELAVAY au Yun-Nan (Chine) dans les environ d'Hokin et de Tali ke M. l'abbé Delavay, missionnaire apostolique en Chine depuis plusieurs années, a envoyé a Muséum d'histoire naturelle de Paris de riches collections de plantes parmi les- uelles se trouvaient des Mousses en petites quantités, dont j'ai été chargé de faire l'étude. Le résultat de mon examen sera consigné prochainement dans les Annales des sciences natu- relles avec la diagnose des espèces nouvelles. Je crois toule- fois devoir donner dès à présent dans la Revue bryologique l’énumération de ces dernières, afin de conserver la priorité des noms spécifiques adoptés. Fr I. ACROCARPES 1. Anœectangium obtusicuspis 57. 700. nu-
méro 3950. à a Assez semblable à l'A. clarum Miu.; de l'Himalaya ; mais
+. dd REVUE BRYOLOGIQUE
en difière notamment par ses feuilles plus largement ovales- _acuminées, arrondies au sommet et à réseau composé de _ cellules papilleuses. 2. Symblepharis asiatica sp. nov., n° 4875. _ Offrele port du S. heliophylla Mont. du Mexique; ses feuilles à peine denticulées au sommet, à nervure lisse, ses _pédicelles solitaires, sa capsule cylindrique courbée l'en distinguent suffisamment. 3. Dicranum blindioïides sp. nov., n° 4815. Diffère du D. lorifolium Mitt., des Monts Khasian, par un port beaucoup plus grêle, des feuilles moins longues, des apsules plus fortes, comme tronquées et poriées sur des pédicelles de moitié plus courts. 4. Dicranum Delavayi sp. nov., n° 1867 (e. p.). Port du Dicranum scoparium Hedw., mais feuilles du ). crispifolium GC. Müll, comme forme, tissu et serrature quoique non crispées, capsule dressée du D. gymnostomum Mitt., mais atténuée à la base. _ 0. Fissidens Yunnanensis 5p. n0v., n° 4385, 4467, 4631, c. fr. Très grande espèce voisine de F. grandifrons Brid., d'Eu- rope et de F. subgrandifrons G. Müll., du Thibet occidental ; diffère du dernier dont on ne connaît pas la fructification, par s feuilles obtusément accuminées, à pointe plus étroite et à cellules marginales saillantes seulement dans la feuille pro- prement dite (lamina vera) et lisses dans les lames dorsale _apicale, par la nervure disparaissant au-dessous du sommet peu distincte des ailes qui sont plus épaisses. 6. Frichostomum atro-rubenssp.nov.,n®1631, 3965, 4132. Semblable par le port à diverses espèces de s. g. Leptodon- tium, mais s’en distingue suffisamment par son péristome à dents papilleuses et par la capsule garnie d’un anneau volubile. 71. Ulota bellissima sp. nov., n° 1647. 8. Orthodon Delavayi sp. nov.,n° 2947. Diffère des autresespèces congénères de l’Asie par ses touffes us robustes qui rappellent celles du Mnium hornum, par ses fortes capsules portées sur de longs pédicelles et munis ‘un péristome à dents rayonnantes et enfin par la coiffe tièrement lisse. . Philonotis rufocuspis sp. nov., n° 1616. Semblable par le port au P. subulosa Griff., des Monts asian, s’en éloigne suffisamment par ses feuilles beaucoup us étroites à marge à peine repliée au milieu et par ses
Ceylan : diffère du P.Furneriana Schwgr., de l'Himalaya, ses tiges à feuilles moins espacées et à rameaux plus
ux très courts qui rappellent ceux du P. angusta Mitt., ee
REVUE BRYOLOGIQUE 89 rigides et de tous ses congénères de l'Asie par le pédicelle cap- sulaire plus court. Fer
10. Breutelia Yunnanensis sp. nov., n°4182.
Proche par le port du B. dicranacea G. Müll., de l'Hima- laya, maisfeuilles d’un vert noirâtre, destituées de brillant,plus longues et plus longuement cuspidées, profondément striées de 4 plis de la base au sommet et bordées de dents aiguës plus fortes. .
11. Webera yunnanensis sp. n0v., n° 3890.
Diffère du W. himalayana Mitt., dont il se rapproche le plus, par l'inflorescence synoïque, les feuilles plus aiguës, moins fortement révolutées à dentelure plus accusée, par la capsule plus longue et par l'opercule non apiculé. 2
12. Webera tapintzensis sp. nov., n° 2305.
Assez semblable au W. carnea ; s'en éloigne par l'inflores- cence synoïque, les périchèses offrant quelques anthéridies au milieu d’un grand nombre d'archégones, et les périgones pré-. sentant quelques archégones entremêlées à de nombreuses anthéridies: les feuilles sont plus allongées, plus fortement dentées, à réseau formé de cellules plus larges et plus lon- gues, bordées à la marge de deux rangées de cellules fusifor- Mes de la base au milieu et d'une seule ensuite jusqu'au sommet ; la capsule est aussi plus courte. px
munies sur le dos de denis spiniformes très nombreuses, et su la face ventrale de lamelles bifides au sommet, occupant pres que toute la surface du limbe, à l'exception de 2-3 cellule marginales; se rapproche du P. hexagonum Mit, de
mais différent au premier abord par ses capsules papilleuses et son péristome composé de 24 dents seulement. nee
| (à suivre) (Clamart, le 20 août 1591.) ‘ | _ E. BESCHERELLE.
REVUE BRYOLOGIQUE
Les Sphaignes européennes d’après Warnstorf et Russow (Suite).
_ 46.$S. MExnoanum Sull. et Lesq. in Sull. Icon. muse. Suppl., _p. 12(Syn.S. Jaricinum Aongstr. in Aefvers. V. Ak. —S. Duseni Russ. et Warnst.). — Feuilles raméales à la face ven- rale presque toujours sans pores ; à la face dorsale avec nom- >reux pores plus ou moins larges, en une ou deux séries dans milieu de la paroi cellulaire, ou près des commissures ; ces res sont toujours bien délimités, et fréquemment dans la rtie apicale de la feuille, ils passent en trous élargis. Feuil- caulinaires grandes, triangulaires-linguiformes, presque toujours avec fibres et pores. La présence de nombreux pores, es, bien distincts, à la face dorsale des feuilles raméales a conformation et la structure des feuilles caulinaires dis- ent très bien cette espèce des S. cuspidatum et obtusum; le dernière espèce a les pores à la face dorsale des feuilles
s étroits avec des contours mal définis.
17. S. moicuscum Bruch in Flora, 1825. Schp., Dévelop. des Sphaignes (Syn. S. tenellum Ehr. sec. Lindb).
re HE. Sphagna squarrosa. 418. S. squarrosum Pers. in journ. bot. Sw. 19. S.reres Angst. in Hart. Scand. flora, p. 417.
| IV. Sphagna polyclada Warnst. bot. gaz. 20. S. WULFIANUM Girg. in Arch. nat. Liv. Est.
NV. Sphagna truncata Warnst. ibid. - 1. ANGSTROEMI C. Hartm. flor. Scand., p. 399.
se VI. Sphagna rigida. 22. S, compacrux D. C. fi. franc.
Te VIL Sphagna subsecunda. Tiges avec une couche corticale distincte. Cellules chloro- phylleuses des feuilles raméales situées au milieu, parmi les cellules hyalines, et par conséquent libres aux deux faces de | feuille. Feuilles raméales avec une marge composée de plu- sieurs cellules étroites. À
. — Feuilles caulinaires et raméales sans pores; rarement à la + d
orsale avec résorption de Ja mersbrane parmi les fibres dans
moitié supérieure des feuilles. Cellules chlorophylleuses rectangu- es avec des parois très grossies, qui laissent un lumen central le. Tige sans, ou avec un très petit nombre de rameaux uni
REVUE BRYOLOGIQUE . {Lest à remarquer que M. Warnstorf, qui n'accepte pas le
genre Hemitheca proposé par Lindberg, avoue n'avoir jamais vu ni une capsule ni une fleur mâle du S. Pylaieï. FRS
B. — Feuilles raméales toujours munies de pores. Fibres avec une projection meniscoïde dans l'intérieur de la cellule, Cellules chlorophylleuses libres aux deux faces de la feuille, en forme d’un trapèze étroit, au milieu parmi les cellules hyalines, avec les paroi grêles à leur contact, et grossies vers les deux faces ; lumen de la cellule elliptique. Tiges à l'ordinaire avec les rameaux dimorphes réunis par 3-5 en fascicules, .
«. — Couche corticale double ou triple.
94. S. puarypnyLiun (Sull. Lindb.) Warnst. in flora, 1884 Syn. $. laricinum v. platyphyllum Lyndb. Notiser, fase. 15, 403.—Feuilles caulinaires grandes, correspondantes en forme et aréolation aux feuilles raméales, munies de fibres et por jusqu’à la base; pores de feuilles raméales à la face dorsale dans la moitié supérieure minces, el serrés aux commissures M. Warnstorf observe que cette espèce occupe envers le contortum, la situation des rufescens et oboesum envers le S. subsecundum. #2
93. S. conrorTum Schulz. in prodr. fl. Storg. n. 93 (Sy S. laricinum Spruce). Feuilles caulinaires égales à celles di S. subsecundum. Feuilles raméales ovales-lancéolées. Pore à la face dorsale petits, isolés où nombreux, mais disposés files interrompues le long des commissures. M. Warnstorf observe qu'après avoir pris inspection avec M. Limpricht d'u échantillon original du S. contortum de Schultz, dans l'herbi de Bridel, on ne peut plus douter qu'il s’agit de la même ce que M. Spruce, en 1847, a appelée S. laricinum.
_ = Couche corticale simple, ou avec de rares cellul doublées. # :
26. S. sussecuwpux Nees in Sturm flore d'Allemagne Feuilles caulinaires petites, avec une marge élargie vers base; cellules hyalines fibreuses vers le sommet; pores de la face ventrale des feuilles raméales rares, presque limités angles supérieurs et inférieurs des cellules. À la face : sale les pores sont très nombreux presque dans toute la surf et disposés le long des commissures comme des filets perles. | 1
97. S. Rurescens Bryol. Germ., p. 15. Syn. S. contor! Nees sec. Schp. et Ldbg. — Feuilles caulinaires grande: ovales-linguiformes, avec une marge étroite, uniforme jusq la base; cellules hyalines fibreuses du sommet jusque près de . Ja base, avec des petits pores aux deux faces Fodilies raméa- les grandes, à la face ventrale avec nombreux pores, qui €
proximité des bords sont disposés en rangs ; à la face dorsal
REVUE BRYOLOGIQUE pores sont plus nombreux, disposés le long des commissu- s, comme des filets de perles. Cette espèce, quelquefoistrès buste, est caractérisée par la disposition des pores dans feuilles raméales, qui sont petits avec des anneaux s prononcés. La couleur des toufles est d’un vert vif, ou ncé, quelquefois d’un brun rougâtre, ou laché de rouge et ert. La plante croît dans des lieux humides, mais rare- on la trouve nageant dans l’eau comme l'espèce sui-
S. osesum Wils. Bryol. brit., p. 22. — Feuilles cauli- orrespondant en forme et structure à celles de l'espèce ente, mais avec un nombre plus limité des pores dans ux faces ; les cellules hyalines sont fibreuses jusqu’à la euilles raméales grandes, avec des pores rares dans faces, ou plus nombreux à la face dorsale, mais ja- sés en séries continues aux commissures des cel- les. Gette espèce est véritablement aquatique, nageante ; la uleur est semblable à l'espèee précédente. Souvent elle pré- e un aspect plumeux, comme quelques formes de S. cus- m. 29. S. crassiczanum (Warnst. bot. Centralbl. 1889). — _caulinaires très grandes, obovées, ou allongées-oho- presque planes, avec les bords non involutés ; tronquées net avec 7-9 dents, marge composée de 3 à 5 séries ules. A l’état sec, les feuilles sont légèrement luisantes, ords ondulés. Les cellules hyalines ont les fibres mu- ee l'intérieur de la cellule de projections meniscoïdales, et la partie supérieure à la face ventrale des feuilles les i sont réunies par des fibriles lransversales, qui resser- ent entièrement les pores très pelits. A la face dorsale les >s du sommet de la feuille sont partiellement réunies par fibriles incomplètes qui rarement resserrent un pore. En put cas, la disposition des pores est l'inverse que dans le S. afescens, car ils sont beaucoup plus nombreux à la face ven- qu'à la face dorsale. VIII. Sphagna cymbifolia. ches corticales multiples, fibreuses et poreuses. Feuilles ra- ; cucullées au sommet. : Le .S. mpmicaruu (Hsch.) Russ. in Centr., p. 21. Syn. S. nii Sull. in Aust, Muse. Appal. — Cellules chlorophyl- triangulaires à la face ventrale des feuilles raméales ; et
les chlorophylleuses, existent des côtes ou des crêtes moins denses. A De mpirouium Ebrh. Hanov. Maz. 1780. — Cellules
rieur des cellules hyalines le long de leur contact avec
En 2 REVUE BRYOLOGIQUE ventrale des feuilles raméales ; et dans l'intérieur des cell hyalines le long de la ligne de contact avec les cellules ch phylleuses lisses, ou plus où moins papilleuses, mais jamai avec des côtes ou crêtes. pre M. Warnstorf n’accorde pas la valeur d’une espèce au S. pillosiüm Lindberg et cela par l'instabilité des papilles selon cet auteur, sont l'unique caractère distinctif, au ne peut donner une valeur pour cette espèce, sans lui ac der une valeur égale pour S. Wulfianum, Sphagnum squa sum, S. teres et S. medium. Il sera à voir si l'expérience : dra confirmer cette conclusion, ou si on acceptera lopi contraire de Lindberg, Braithwaite et Limpricht, qui les papilles ont trouvé plusieurs autres particularités pro au Spb. papillosum. 39. S. menrun Limpr. Bot. Centralbl. 1881. — Ci chlorophylleuses elliptiques situées parmi les cellules hya qui les couvrent aux deux faces. Cylindre ligneux rouge couche corticale des tiges avec fibres ou pores, raremen fibres, limitées à la couche corticale des rameaux. Parois térieures des cellules hyalines, à la ligne de contact avec cellules chlorophylleuses, lisses ou papilleuses. Re à En conséquence de son principe de n’accorder pas une . portance décisive aux papilles des cellules hyalines, M. Wa torf regarde comme des synonymes les Sphaignes tro S. ergthrocalix Hampe, Hahnianum C. Müll., Peruvic Mitt. qui ont les papilles des cellules hyalines des feuille la couche corticale des tiges et des rameaux diversemei veloppées. D' VENrur
*
chives des sc. phys. et nat. de Genève, oct.-n pp. 76-82). — Mousses des environs de Davos (Ibid. pp _ — Compte rendu de l'excursion de la Société botanique _ les 20-23 août 1890 : Mousses, déterminées par M. (Ibid., pp. 138-137). cs . ie
Anperssox (G.).— Studier üfver Torfmossar i südra (Bih. till Vet. akad. handl. Stockholm XIV. 1889.) _ Bacnazs et Grove. — The flora of Warwickshi. = wering plants, ferns, mosses and lichens by Jame
- mins fungi by W. B. Grove and Bagnall. London
REVUE BRYOLOGIQUE
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1891, pp. 306-313.) — Les hépatiques et les mousses sont énumérées, pp. 311-313.
Brizi (Ugo). — Cinclidotus falcatus Kindb. (Malpighia, IV, 60, 1891.) — M. Brizi, qui a rencontré celle espèce parmi lantes rapportées du Monténégro, pense que ses carac- s distinctifs sont insuffisants, et que pour la maintenir, il rait attendre à connaître ses organes de fruclification. forme, récoltée près de Rome, correspond parfaitement
catus quant à la forme et à l'anatomie des feuilles, que la fructification est identique à celle du C. aqua-
RIZ1 (Ugo). — Appunti di Briologia romana. (Malpighia, 1891, pp. 85-88.) | ÿ (Malpig
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Bryan (N.). — De Bryinearum in Norvegia distributione rvationes nonnullæ sparsæ. (1bid., XXI n° 91891, 144140.)
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REVUE BRYOLOGIQUE 98
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A. LE Jours.
Août 1891.
D GizLor. — Herborisations dans le Jura central. 4 vol. in-8 de 83 pages, 1891. — Quoique l’auteur se soit occupé dans ce volume plus spécialement des phanérogames, il n’a pas oublié les eryptogames; il donne des listes de mousses et de champignons.
D: Gizror. — Herborisations dans le Morvan pendant l’an- née 1890. — Brochure in-8 de 32 pages (Extrait du Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Autun, tome quatrième, 1891). — La partie bryologique est due à l'abbé Sébille, qui a pris part à ces herborisations. Il indique le rare Bryum cyclo- phyllum comme étant très abondant (stérile) dans les marais de l'étang desséché de Touron.
F. Camus. — Glanures bryologiques dans la Flore Pari- sienne. In-8 de 9 pages (Extrait du Rulletin de la Soc. Bot. de France. Tome XXX VIII, 1891). L D. __ J'ai eu très souvent à citer, dans mes publications, les dé couvertes de M. Camus. Dans cette brochure se trouve un certain nombre d'espèces ou de localités non indiquées dans la 2e édition de ma Flore du Nord-Ouest. Les plus rares pour les environs de Paris sont : Sphærangium triquetrum, Phas- cum rectum, Pleuridium alternifolium, Weisia mucronata Dicranum flagellare, Distichium capillaceum, Trichostomu tophacem, T. Crispulum var. brevifolium, Barbula marginata B. pulvinata, Leptobryum piriforme, Hetcrocladium heter(
terum, Eurhynchium pumilum, Rhynchostegium curvisetum,
. megapolitanum, Plagiothecium undulatum, Amblystegium radicale, Hypnum uncinatum, H. Haldanianum. —" Junger mania Mülleri, Riccia nigrella, R. Bischoffi. 0
F. Srepnani. — Hepaticæ africanæ. (Hedwigia 1891, n° 4 p. 201-217 et T. XXVI-XXX.) a. = M. Stephani décrit 20 espèces, dont 17 sont figurées dans
96 REVUE BRYOLOGIQUE
les 5 planches, ce sont : Aneura reticulata, A. limbata, Nar-
dia Dusenïüi, Geratolejeunea diversicornua, Drepanolejeunea cristata, Mastigolej. nigra, Eulej. saccatiloba, Cololej. ele- gans, Chiloscyphus spectabilis, Taxilejeunea epiphyta, T. Du- senii, Colurole]. obtusa, Sprucella succida, Plagiochila armata, P. strictifolia, P. bomanensis:
W. Baur. — Beiträge zur Laubmoosflora der insel Malta. (Hedwigia 1891, n° 5, p. 217-219.) — Liste de 40 mousses récoltées à Malte, parmi lesquelles on peut citer: Sphærangium triquetrum, Fissidens Gyprius, Pottia venusta, Trichostomum inflexum, Entosthodon curvisetus.
e Erratum Page 74, ligne dernière, et page 75, ligne première du n° 5, au lieu de : « en réunissant les individus en groupe d’ordre mmédiatement supérieur », lisez : « en réunissant les indi- « vidus en groupes d'ordre le plus inférieur, ceux-ci en grou- pes d’un ordre immédiatement supérieur... .....
Nouvelles
M. E. Monguillon, avenue de Ponilieue, 101, Le Mans (Sarthe), désire faire des échanges de mousses.
Table des matières de la 18° année (1891) ie É Par noms d'auteurs. E A Re se Pages *. — Travaux bryologiques de la Société helvétique......... 17 LL. — Jungermannia medelpadica........,.................. 12 BescnereLe. — Revision des Fissidentacées de la Guadeloupe et F de la Martinique.......... RES opens Musci novi Guadalupenses......... fret iRiint … T9 Enumération des mousses nouvelles récoltées par l'abbé Delavay en Chine ; bor. — Tableau méthodique et clef du genre Fontinalis....….. 81 AVET. — Ropr nee eV es ts TOI SH CS 29, 30, 63 ee 20
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