NE “ og re . _1901 Ra REVUE BRYOLOGIQUE PARAISSANT TOUS LES DEUx Mois _ Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 1 Timmia cucullata, Wizirams. — Le Lejeunea Mackayi. Camus. — Flore bryol. de Pont-Aven (Finistère). DismiER. — Hypnum Bestii. RENAULD. % Mousses récoltées au Brésil par Puiggari. GEHEEB. — Grimmia homo- dictyon et Gampylopus subulatus var. elongatus. Dixon.— Tortula cernua. Hogkiek. — Muscinées de la Côte-d'Ivoire. Paris. — Notices bryologiques. KiNDBERG. — Orcoweisia laxifolia. SALMON. — Bibliographie. — Nouvelles. Timmia cucullata, Michx. In a package of European mosses lately received by Mrs. Britton from Harald Lindberg is a species of 7immia labelled 7. megapolitana, wich proves to be T. cucullata, Michx. As this latter species has generally been misun- __ derstood in this country and never credited to Europe, it ._ will be well to point out some of its characters. Timmia cucullata, Michx. has the leaf blade as wide above or even wider than the clasping base in mostofthe leaves ; the leaf cells are larger than in T. megapolitana, the median cells being about 12 y in diameter. The capsule is always curved, nodding, scarcely furrowed when oldand wide-mouthed, gradually narrowing from mouth to setas the exothecal cells are mostly elongated and sinuous walled. In the United States this species seems to be the only one found any distance East of the Rocky Mountains ; it occurs also on the Pacific slope and north to the Yukon River, growing usually on damp, shady banks and some- times on the base of trees. de è _ Timmia megapolitana, Hedw. as a leaf base wider than _the blade above, median cells about 8 y in diameter, ripe capsule nearly straight, becoming furrowed with age and mouth not wider that the capsule below ; the exothecal cells are irregular, scarcely elongated and sinuous walled. I have found this moss usually growing at a somewhat higher elevation than the preceding, mostly on rather dry soil at the base of ledges of rock. It occurs in the Rocky Mountains and northward to Alaska. The European specimens of 7. cucullata above referred to was collected by F. V. Brotherus on the river Dvina neer Archangel, Russia. = New-York Botanical Garden, U. S. A. R. S. WILLIAMS. d : REVUE BRYOLOGIQUE Le Lejeunea (Phragmicoma Dum.) Mackayi (HookK.) en Frauce Dans une note sur le Lejeunea Rossettiana présentée l'été dernier à la Société botanique de France, je considérais comme probable l’existence en France du Lejeunea Mac- kayi. J'ai effectivement trouvé cette Hépatique au mois d'août dernier en Bretagne. Ne pouvant, pendant mon voyage, vérifier faute de microscope mon diagnostic, j'envoyai un échantillon de la plante à M. Husnot, avec prière de l’examiner. Dans sa réponse, M. Husnot m’'apprit que le L. Mackayi avait déjà été découvert en France par M. Orzeszko, mais que le fait n’avait pas encore été publié. À mon retour, je me suis adressé à M. Orzeszko qui, avec _une complaisance dont je ne saurais trop le remercier, m'a envoyé échantillons, photographies et renseignements circonstanciés. Je crois bon de signaler dans la Revue les deux localités françaises actuellement connues de cette rare Hépatique. Alpes-Maritimes : Lingostière près Nice, rive gauche du Var, crevasses dans des collines de pouddingues où suinte une eau chargée de carbonate de chaux, 1894 et 1899, legit N. Orzeszko. Finistère : La Roche près Landerneau, butte de quarzite supportant les ruines du château de la Roche-Maurice, 26 août 1900, legit F. Camus. Les échantillons de Lingostière appartiennent à la variété italicum de Not., caractérisée par le développement des dents du bord libre du lobule foliaire. Sur les échantillons de La Roche, le degré de développement de ces dents est _ plus variable, comme du reste sur plusieurs échantillons de provenance anglaise. Je crois donc que ce caractère n’a pas grande importance, et il est assez difficile de trouver une limite entre le type et la variété. On observe également une grande diversité dans la forme des amphigastres qui _ varie du type arrondi au type rénitorme, ce dernier surtout marqué sur les tiges à foliation serrée. Le Lejeunea Mackayi, comme on le sait est monoïque ; il développe _ ‘issez bien ses périanthes, et, à la Roche, j'ai trouvé quel- ques Capsules exsertes et ouvertes, malheureusement trop avancées. _ Je suis heureux de pouvoir faire figurer le Lejeunea Mackayi dans les Hepaticæ Galliæ . dont l’infatigable M. Husnot prépare un nouveau fascicule. Fernand Camus. REVUE BRYOLOGIQUE 3 Aperçu sur la Flore bryologique de Pont-Aven 5 re (Finistère) ' Pont-Aven — ville de renom, quatorze moulins, quinze maisons, dit un vieux dicton local — est une très pittores- que localité du Finistère qui dépend de l'arrondissement de Quimperlé. A proximité de la mer, dont elle n’est séparée que par quelques kilomètres ; traversée, du nord au sud, par la rivière maritime l’Aven, qui coule dans une vallée profonde et sinueuse. Ses environs tour à tour rocheux ou boisés, secs ou humides, aux expositions les plus variées, offrent au bryologue un champ d’exploration fort intéressant. Celui-ci pourra trouver, dans cette petite localité bretonne, sans grande fatigue, dans un rayon très restreint, plusieurs espèces spéciales à cette région de la France. : En 1867, les frères Crouan publièrent, en collaboration, une « Florule du Finistère » qui comprend (p. 173-490) une liste de Muscinées (Hépatiques, Mousses, Sphaignes). Quatorze ans plus tard, MM. Le Dantec et Boulay faisaient paraître (in Rev. bryol. 1881, p. 1-19) un Catalogue des Mousses des environs de Brest (Mousses, Sphaignes). Depuis, aucun travail spécial n’a été fait sur le Finistère. Or, le catalogue de MM. Le Dantec et Boulay, étant le moins ancien et renfermant presque toutes les espèces citées dans la Florule du Finistère, nous lui comparerons donc la flore … de Pont-Aven. Le catalogue des Mousses des environs de Brest comprend 205 Mousses (1) et 6 Sphaignes. Nos recherches, tant dans Pont-Aven même qu'aux environs, nous ont permis de recueillir 183 Muscinées, se décompo- sant comme suit : 139 Mousses, 6 Sphaignes et 38 Hépati- ques. Mettant à part cette dernière classe de végétaux, qui n’est pas mentionnée dans le catalogue de MM. Le Dantec et Boulay (2); ainsi que les Sphaignes dont le nombre est exactement le même ; il ressort, en somme, un écart de 66 espèces de Mousses vraies. Différence qui paraît a priori assez sensible ; mais le lecteur voudra bien tenir compte que les courses de M. Le Dantec, qui seul a herborisé, ont eu lieu pendant cinq années consécutives ; que les localités citées sont parfois assez éloignées de Brest ; qu’en ce qui nous concerne différentes circonstances ne nous ont permis d’herboriser que pendant quelques jours du mois de (1) Ge catalogue se compose en réalité de 206 Mousses. L'espèce qui fait différence est le Grimmia funalis Schpr. qui a été cité par erreur. M. l'abbé Boulay a du reste fait une rectification dans son ouvrage sur les Mousses de France (1884 — p. 379). (2) Les frères Crouan (loc. cit.) indiquent 58 Hépatiques. 4 | REVUE BRYOLOGIQUE juillet. Par suite les Pottiées et les Phascacées nous ont fait complètement défaut, ainsi qu'un certain nombre d’espèces, qui appartiennent à d’autres familles et qui se _ développent ordinairement au printemps ou à l'automne. De plus le Finistère est, comme on sait, exclusivement constitué par des roches cristallines : en conséquence flore muscinale particulière à cette formation géologique. Cepen- dant sur le littoral — tel est le cas pour Brest — les débris de coquilles apportant un élément chimique nouveau, M. Le Dantec a pu y recueillir plusieurs Mousses calcicoles. Or Pont-Aven, distant d'environ 7 kil. de la mer, est située sur un sol où la chaux manque complètement. Ce n’est donc que sur les murs jointoyés en mortier qu'il nous a été possible de trouver quelques-unes de ces mousses spéciales. Les différentes raisons, que nous venons d'exposer, vien- nent expliquer en partie l’écart signalé plus haut. Les espèces ou variétés suivantes, que nous avons recueillies à Pont-Aven, ne sont pas indiquées dans le catalogue de MM. Le Dantec et Boulay. .…. Dicranum scoparium Hediw. var. curvullum et ortho- phyllum ; Campylopus paradoxzus Wils. ; Fissidens _ pusillus Wüils; F. tamarindifolius Brid.; F. osmundoides Hedo. ; Pleuridium alternifolium B. E.; Barbula muralis Hedio., var. rupestris ; B. vinealis Brid. ; Cinclidotus fontinaloides P. B.; Grimmia Schultzii Wils.;: Rhacomi- trium heterostichum Brid., var, microcarpum ; Hedwigia _ciliata Ehr., var. leucophaea; Zygodon Stirtoni Sch. ; Ulota intermedia Sch ; Aulacomnium palustre Schw., var. polycephalum ; Webera annotina Schp. ; Bryum argenteum L. var. lanatum ; B. murale Wils. ; Mnium affine Schw.; Philonotis fontana Brid. var. graciles- cens; Atrichum angustatum B. E.; Neckera pumila Hediw., var. Philippeana ; Homalia trichomanoides B.E.(1). Brachythecium rivulare B. E. 9 ; Eurhynchium Mmyosuroides Schw., var. filescens ; E. speciosum Sch. ; . E. abbreviatum Schpr.; Amblystegium fluviatile B. E. ; _ À. riparium B. E. var. distichium ; Hypnum cupressi- forme L. var. filiforme (1 ). M. le D' Camus qui, depuis plusieurs années, parcourt la Bretagne avec le succès que tous les bryologues connais- sent a déjà recueilli toutes ces Mousses, ainsi que les _ Sphaignes et les Hépatiques dont on trouvera la liste plus loin. Cependant les quatre Muscinées suivantes n’ont pas encore été signalées, à ma connaissance, dans le Finistère. 19. — Fissidens osmundoides Hediw. — Trouvé en abon- (4) Indiqué dans la Florule du Finistère /Loc, cil.). REVUE BRYOLOGIQUE oi dance sur des îlots formés par des to ricées dans un marécage du bois de Kerminaouët. — Plante femelle 2%, — Bryum murale Wils. — Commun et en beaux fruits, sur les murs à Pont-Aven même Ce B. doit être, très probablement, répandu en Bretagne, car je l’ai recueilli à Tregunc, à Rosporden, à Scaër et à Lorient. . 30, — Eurhynchium Schleicheri Hart. Sur un talus :.40, — Sphagnum isophyllum Russ. et Warnst. — Dans un marécage voisin du moulin du Plessis. MUSCINÉES DE PONT-AVEN . Mousses acrocarpes Gymnostomum microstomum Hedw. — Fr. Weisia viridula Brid. — Fr. Rhabdoweïisia fugax B. E. — Y: SRPPAUrUs Bruntoni Lind.— - Dicranella heteromalla Schp. — Fr. Dicranum: scoparium Hedw. — Fr. var. orthophyllum Brid. var. Curvullum Schp. D. Bonjeani D. N. . D. majus Turn. — Fr. Leucobryum glaueum Hpe.— PT. Campylopus flexuosus Brid. C. paradoxus Wils. C. turfaceus B. E. C. fragilis B. E. _C. polytrichoides D. N. Fissidens bryoides Hedw. — Fr: F. tamarindifolius Brid. FE. pusillus Wils. — Fr. EF. incurvus Schwaëgr. — Fr. _ Fissidens osmundoidesHedw. Se F. taxifolius Hedw. — Fr. F. adiantoides Hedw. — Fr. Ceratodon purpureus Brid. — Fr Archidium phascoïdes Brid. : dr os nitidum B. E. — *: ; _B. vinealis Brid. .B. cylindrica Tayl. P. alternifolium B. E. — Pr. Pottia Wilsoni B. E. — Fr. Didymodon luridus Hornsch. Trichostomum flavovirens Bruch. | T. mutabile B. E. T. littorale Mitt. : x Barbula ambigua B. E. — Fr. B. cuneïfolia Brid. — Fr. B. muralis Hedw. — Fr. var. rupestris Schultz, — ee RT: B. canescens Bruch. —Fr. B. unguiculata Hedw. — Fr. B. revoluta Schwaëgr. B. convoluta Hedw. — Fr, B. squarrosa Brid. B. subulata P. B. — Fr. B. lævipila Brid. — Fr. B. ruralis Hedw. Cinclidotusfontinaloides P. B. - Re pe apocarpa Hedw. — Dr: LÉ G. leucophæa Grev. G. pulvinata Sm. — Fr. G. trichophylla Grev. — Fr. G. Schultziü Wils. — Fr. Rhacomitrium aciculare Brid. — Fr. K. heterostichum Brid. — Fr. var. microcarpum. — Fr. R. lanuginosum Brid. Hiawigis ciliata Ehr. — Fr. = var. leucophæa Schpr. Ptychomitrium polyphyllum E. — Fr. FOUR viridissimus Brid.— Fe 2 Strtoni Schpr. — Fr. - Ulota intermedia Schpr. — Fr. U. phyllantha Brid. Orthotrichum affine Schrad.— CRE . Orthotrichum à iaphanum Schrad. — Fr Ephemerum serratum Hpe.— FPT. . Entosthodon ericetorum Schpr. — Fr. à ee hygrometrica Hedw. | éhèré carnea Schpr. — 6. . W. annolina Schwaëgr. W. Tozeri Schpr. -Bryum capillare L. Le Fr. _ B. argenteum L. —Fr. var. lanatum Schpr. Fontinalis antipyretica L. — er Res +: squamosa L'= Fr 5 prie heteromalla Sion … Leptodon Smithii Mohr. = Neckera pumila Hedw. var. Philippeana Schp. .N. complanata Hüb Homalia note es Brid.… Leucodon sciuroides Schw. des Lindb — Fr. Pterygophyllum lucens Brid. uidiumtamariseinum B.E. —Fr. CamptotheciumlutescensB. E. : Brachythecium rivulare B. E. ea 8; rutabulum B. E. — Fr. _B atropurpureum B. E.— Fr. - Eurhynchium Pterogonium. DAORDNQE" | HER, Isotheciun myurum Brid.—. Homalothecium sericeum B.E. | REVUE BRYOLOGIQUE B. murale Wils. — Fr. B. alpinum L. B. pseudotriquetrum Hedw. Mhnium affine Schwaëgr. M. undulatum Hedw. M. hornum L. — Fr. M. punctatum Hedw. Aulacomnium palustre Schwaëgr. var. polycephalum B. E. Bartramia pomiformis Hedw. Philonotis fontana Brid. — 6, var. gracilescens Schp. — Diphyseium foliosum W. et Atrichun dite PSE. cr À; and tan B. E. Pogonatum nanum B. E. — ES P. aloides P. B. = Fe. Polytrichum piliferumSchreb. — Fr. . P. juniperinum Hedw.— Fr. P. formosum Hedw — Fr. Mousses pleurocarpes Brachythecium plumosum B. E. — Fr. B. populeum B.E. — Fr. B. velutioum B. E. Scleropodiumillecebrum B.E. myosuroides Schp. — Fr. var. filescens Ren. - circinatum B. E. . Striatum B. E. . Crassinervium B. E. . Stokesii B. E. — Fr. . speciosum Schp._ . prælongum B, E. . Schleicheri Hartm, Eurhynchium pumilum Schp. Rhynchostegium confertum Ës Pl nr 8 R. rusciforme B. E. ne Thamnium alopecurum B. E. Plagiothecium elegans Schp. P. denticulatum B. E. — Fr. P. be B. É.: P. undulatum B. E. Amblystegium serpens B. E. — Fr. A. | fluviatile B. E. A. filicinum D. N. A. riparium B. E. var. distichium Boul. Hypnum stellatum Schreb. Hypnum fluitans L. ni ee cupressiforme L. — var. filiforme Brid., ela- . : eo . ane Sphagnum eymbifolium (Ebr.) - Russ. var. compactum, brachy- Jum. + _ Sarcoscyphus emarginatus Boul. Plagiochila spinulosa Dum. P. asplenioides Dum. Scapania compacta Dum. S. undulata Dum. S. nemorosa Dum. Jungermannia albicans L. J. crenulata Sm. _ var gracillima Sm. J. ventricosa Dicks. var. gemmiparàa. J. bicrenata Lindb. J. attenuata Lindb. Fe Cephalozia divaricata (Sm.) Spr. Le bicuspidata Dum. - C. connivens (Dicks). Lophocolea bidentata Nees. L. heterophylla Dum. Cordg.. : Cofoa. var. Sprengelii Nees. ARR PRE Pre :: REVUE BRYOLOGIQUE a te . H. purum L. cladum et squarrosu- $S. inundatum Russ. Hépatiques _Lejeunea inconspicua D. N. a L. sepyllifolià Lib. FE. Tamarisci Dum. ; 7e RREUDEE cristata Lindb. . — Fr, Pellia epiphylla Corda. — Fr. 7 Shioscyphus, polyanthus _Calypogeia trichomanis -R. fluitansL. … 7. tum Schp., ., ericetorum Schp. H. resupinatum Wils. — Fr. H. cordifolium Hedw. H. cuspidatum L. H. Schreberi Wild. Hylocomium splendens B. E. . H. triquetrum B. E. _ H. squarrosum B. E. H. loreum B.E. — Fr. S. subnitens R. et W. S. laricinum R. Sp. - S. isophyllum Russ. S. Gravetii Russ. Mastigobryum trilobatum a Nees. de Radula complanata Dum. var. propagulifera Hook. Madotheca platyphylla Dum. M. Porella Nees. na — Périanthes. L. ulicina Spr. Fr Frullania dilatata Dum. Aneura multifida Dum. Lunularia vulgaris Mich. Marchantia polymorpha L. Fegatella conica Corda. Reboulia nrAnppheres Raddi. — Fr. Anthoceros lævis L. — Fr. Targionia hypophylla L. Riccia glauca L. G. DISMIER. | BEN A LUE REVUE BRYOLOGIQUE . - Notice sur un Limnobium de l'Amérique du à Nord et une forme analogue des Pyrénées. HYPNUM {Limnobinum) Besri Ren. et Bryhn — Habitu proprio distinctissimo. Caespites laxi olivacer. Caulis robus- lus 6-10 cent. longus. Folia remota* undique patentia, nonnulla squarrosa, majora, usque 3 mill. longa, ovata e medio sensim attenuala, late ét obtuse acuminata, summo subtiliter denticulata. Costa pervalida bifurca, Rete laxiusculo e cellulis lineari-rhombeis flexuosis composito, _ mediis 60-90 » longis, subacutis, alaribus paucis obscuris auriculas parum distinctas sistentibus. : Hab. America septentrionalis: Avalanche Basin, Montana. Alt. 4500 ped. leg, J. Holzinger, 29 Jul. 1898. Le port de cette plante est assez différent des autres Limnobium pour donner à première vue l’idée d’une espèce distincte ; cependant comme elle reproduit les caractères principaux, notamment la forme des feuilles. du H. molle _ Dicks. tel qu’il est décrit par Schimper Syn. éd. IL (H. molle _ Dicks. var. maximum Boul. Muse. Fr.) et que, d’autre part, les 1. dilatatum Wils. et H. alpinum Sch. sont reliés entire eux et au /1. molle Dicks. par de nombreuses formes de transition indécises, je crois que le A. Bestiü R. et B. sera Mieux à sa place comme sous-espèce subordonnée au A. molle Dicks. (sensu stricto). Une forme récoltée en 1883 par le D' Jeanbernat dans les Pyrénées et que j'avais conservée dans mon herbier sous le nom de H. motte Dicks. forma insignis, se rattache, _ Quoique moins robuste dans toutes ses parties, au H. Bestii _ R.etB. par son port spécial, ses feuilles espacées, le tissu un peu plus lâche et les cellules moyennes plus longues que dans le Æ. molle Dicks. chez lequel elles oscillent entre 40 et 70 u : var. Pyrenaicum Ren. planta americana _ habitu simile, sed statura minus robusta, foliis minoribus Fons paulo se minus crassa, _ Hab. Pyrenæi-Lac de Camporeils (Ca sir) alt. 2200n leg. Dr Jeanbernat, 1883. : a ke Nice, 6 Décembre 1900. F. RENAULD. | REVUE BRYOLOGIQUE = Révision des mousses récoltées en Brésil dans la province de San-Paulo par M. Juan J. Puig- gari pendant les années 1877-1882. Il. Espèces des genres Sphagnum, Trematodon, Holo- mitrium, Leucobryum, Ochrobryum et Octoblepharum. D'abord je ne me proposais pas d'admettre, dans cet article, les sphaignes dont il ne se trouve qu’un très petit nombre d'espèces dans les envois de M. Puiggari. Gepen- dant M. E. Warnstorf, à qui je soumis les formes dou- teuses, a bien voulu les examiner de sorte que je puis en ma reconnaissance à Ce grand connaisseur de ce groupe _ difficile. Le | 4. Sphagnum brachybolax C. Müll. (in Ule, Bryothec. _ touffes du Sp4. campicolum C. Müll. en fort peu de tiges _ séparées. — Apiahy: Vila Vella. Pantanos. Octobr. 1880 , (N° 4140°). #3 9. Sphagnum paucifibrosum Warnst. (in Hedwig. 4891, p. 152). Apiahy, «Serra de Boa Vista», Augusto 1880, sub nomine « Sph. submollusei Hpe » missum ! (N° 172) = 3. Sphagnum Weddelianum Besch. (in hb. Mus. Paris Warnst. (in Hedwig. 1891, p. 163). — Apiahy : « Morro del Oro », Septembr. 1880. (N° 172, sub nomine « Sph. _ submollusci Hpe.>» miss.). LS : 4. Sphagnum campicolum C. Müll. (Warnst, in Hed- wig. 1800, p. 208).— Apiahy: Vila Vella, Pantanos. Octobr. 1880 (N° 1140).— Selon M. Warnstorf cette espèce est très _ voisine du Sp. pe Era d'Europe. 5. Sphagnum pulchricoma C. Müll. (Synops, L., p.102). _ {Syn. Sph. recurvum P. B., var. amblyphyllum Russ.)— Apiahy : Vila Vella, in paludibus, Junio 4880 (N° 573); et Octobr. 1880 (N° 1141); Apiahy : Agua Himpa, Augusto _ 4881 (N° 573); Apiahy, Junio 4882 (N° 573). — Toutes ces espèces ont été récoltées en état stérile ! 6. Trematodon squarrosus C. Müll. (in Bot. Zeit. 1857, p.381). — Apiahy : « Taguaval», Majo 1880 (N° 408), et _ « Camino de Iporanga », Julio 1880 (N° 387, en touffes magnifiques avec capsules parfaitement mûres); Apiahy : « Posa Bonita », 30 August. 1881 (N° 1962). re 7. Trematodon reflexus C. Müll. — Apiahy : «Tagua- : val », Majo 1880 (N° 21), « Camino de Iporanga», Junio . _ 4880.(N° 38 b), « Serra de Boa Vista», Augusto 1880 _ (N° A)et « Jacupiranga », leg. Capit. Souza, Julio 488 (sine N°). Se ee 2 parler dès aujourd’hui, eten même temps exprimer toute brasil., n° 78).— Cette jolie espèce était cachée entre les Doc - 20 REVUE Miorocgiour 8. Holomitrium crispulum Mart.— Cette espèce semble être assez commune en San Paulo d’où elle m'a été envoyée 11 fois, savoir : Faxina, Junio 1880, ce. Schlotheimia tri- chomitria mixt. (N° 19): Apiahy, de diverses localités toujours sous le N° 39 ; Martio 1880 et Majo 1881, « Ponte Alta », Aug. 1880, « Potrero del Senor Vieva », 29 Majo 1880, « Barro Branco », Aprili 1882 ; Apiahy, Junio 1880 (N° 411) ; « Sitio de Siverino », Aug. 1879 (N° 433), et Camino de los Pincheyros », Aug. 1880 (N° 433) ; Bords aù Tijuco », Aug. 1880 (N° 584) et Apiahy Majo 1881 (N° 1997). - 9. Holomitrium arboreum Mitt. — Apiahy, Aprili 1880 ‘(N° 1879). — C’est seulement la deuxième fois, que j'ai reçu celte espèce différant du A. crispulum surtout par la forme et la direction des feuilles! : 10. Holomitrium Glaziovii Hpe. (in Flora 1881, p. 341). — Gette belle espèce découverte par M. le Dr A. Glaziou dans les environs de Rio de Janeiro est nouvelle pour la province de San Paulo, où. M. Puiggari Va récoltée dans _5 localités ; Apiahy, Aprili 1880, c. Schlotheimin tricho- Mmitria mixt. (N° 39), Majo 1880 (N° 1903), Julio 1880 N° 2010) ; « Morro del Oro », Aug. 1880 (N° 972) et « Vila ella », Octobr. 1880 (No 1880). — « Holomitrio antennato Mitt. proximum, sed caulis erectus, nec decumbens, theca elliptico-cylindrica, nec Ovalis, dentes peristomii lon- giores subulati. » Hpe, 1. e.).—En 1879 j'avais reçu d’Apiahy _un assez chétif échantillon d’une espèce de Holomitrium avec peu de capsules trop mûres, sous le N° 433; M le D' Hampe l'avait déterminée comme le Holomitrium 12. Leucobryum sordidum Angstr. (1876). Igua e, leg. M. le capitaine Souza, Julio {881 (Ne Ë : ane « Agua Limpa », Sept, 1881 (N° 2001).— Ces deux espèces, à ce qu’il paraît, ne sont connues jusqu’aujourd’hui qu’en état stérile ! . : 13. Leucobryum longifotium Hpe. — Apiahy : « Serra de Boa Vista », Augusto 1880 (N° 40).— De magnifiques touffes ertiles de plus de 10 cm. de hauteur ! - REVUE BRYOLOGIQUE | 11 14. Leucobryum megalophyllum Raddi(Syn. L. gigan- teum C. Müll. — Apiahy : « Serra de Boa Vista », in . cacumine, Aug. 1880, stérile (N° 45). | 15. Ochrobryum paulense Broth. et Geh. n. sp. ! Tenellum, caespitulosum, ex albicanti glauco-viride ; caulis ad 6 mm. altus, erectus, strictus, simplex ; folia sicca et humida erecto-patentia, strictiuscula, concava, e basi vix angustiore sensim lanceolato-linearia apice sub- cucullato brevissime mucronata, saepe propagulis articulatis fuscidulis obsessa, 3 mm. longa et basi c. 0,35-0,455 mm. lala, integerrima, e cellulis rectangulis bistratosis reticu- lata, limbo hyalino e cellulis angustis parallelogrammis _ 5-6 seriatis composito, versus medium folii evanido. Cætera desunt. x . Faxina prope Apiahy, in ligno putrido, Majo 1880, sterile (N° 561). — A6 Ochrobryo Gardneriano Mitt. statura duplo majore foliis angustioribus apice subcucullatis et limbo latiore differt ; ab O. subobtusifolio Broth. foliis longioribus saepe propaguliferis et cellulis marginalibus 5-6 seriatis valde diversum. : 16. Octoblepharum albidum Hdrw.— Cette espèce assez __ commune se trouve de 4 stations dans la collection de M. Puiggari, toujours portant le même numéro (28) : Apiahy: « Serra de Boa Vista », Aug. 1880, Iporanga, Julio 1880, Faxina prope Apiahy, Junio 1880 en belle fructifica- tion et Iguape, leg. Capit. Souza, Julio 1881. 47. Octoblepharum fragillimum Angstr. (1876). — Apiahy : « Serra de Boa Vista », Augusto 1880 (N° 894). — L'auteur de cette espèce en dit : « Ab Octoblepharo longi- folio Mitt. (— O. Mittenii Jäg.) differe videtur foliis mar- ginatis subserrulatis fragillimis ». — Cette espèce déjà signalée de San Paulo (Santos, leg. Mose’n, N° 36) semble être toujours stérile ; les échantillons d’Apiahy montrent une faible lueur de couleur rose-violacée. Le prochain article traitera les espèces du genre Fissi- dens, environ 20 espèces dont quelques-unes semblent être nouvelles. — Pour finir, j'ai encore à faire mes plus vifs remefciements à mon cher et excellent ami, M. V. F. Bro- therus pour le grand soin avec lequel il a bien voulu examiner toutes mes déterminations. Re Fribourg en Brisgau, le 25 novembre 1900. : À. GEHEEB. _ REVUE BRYOLOGIQUE Grimmia homodictyon Dixon. — SD. nov. _ Resembling G. calyptrata Hook. Tuft low, grey, hoary With the hair-points of the upper leaves; stems readily falling apart, half an inch in height, two or three times branched, erect, séraight, rather rigid. Central strand of stem smaller and more indistinet than in G. calyptrata, ground tissue of somewhat smaller, more incrassate cells. _ Leaves crowded, erecto-patent when moist, erect and Straighf when dry, Oovate-lanceolate, from a rather wide _ OVate base gradually tapering {o a rather broad point ; - 1,45-2 mm. in length (to base of hâir-point) by 0,5- 0,6 mm. broad at widest part; Carinate-concave, the lower - With a short, the upper with a longer (about 1 mm.) _ Srongly spinulose broad hair, resembling that of G. Zeu- _ Cophæa Grev. One or both margins (usually one slightly, _ the other Strongly) recurved ; one or two marginal rows , above slightly wider, distinct slightly ; 1 strongly convex and very _ Prominent at back. Cells near/y uniform throu leaf ; at basal angles sometimes about half-a- É , but frequently quite absent ; marginal cells in two or three ro » Quadrate or slightly elongate trans- ne _ versely ; almost all cells of base short, opaque, 23 times _as long as broad, only a very few at éxtreme base and near allÿ the basal ones present marked ints of _ difference, the hyaline alar cells in G. calypirata being _ very numerous, in several rows at the and extending REVUE BRYOLOGIQUE ARE | a long way up the leaf, all the rest of the basal cells being thin-walled, reclangular, pellucid, and elongate (4-8 times as long as wide), extending to some distance from the base and only gradually passing into the short upper cells which are usually more angular, less sinuose and less incrassate than those of G. homodictyon. : Specimens have been submitted to Mrs. Britton, and to Mr. R. $S. Williams, who knows G calyptrata well, having gathered it in the field, and they agree in thinking the Scotch plant specifically distinct. I have to express my indebtedness to them and also to M. Cardot, for notes and” specimens kindly sent me. G. homodictyon bears some resemblance to G. leuco- phæa, but the microscopical characters at once separate it, the latter plant having much broader, less tapering leaves, with plane margins, thin and indistinct nerve, and larger, pellucid, sub-quadrate basal areolation. Only a single tuft was found, but the characters are so distinct from any European species of Grimmia, that there can be no hesita- tion about describing it The specific name refers to the unusually uniform character of the areolation _Hab. — On a detached block of limestone, crags south of Inchnadamph,Sutherlandshire, Scotland ; ; July, 19, 1899, W. E. Nicholson, E.S. Salmon and A. N. ‘Dixon. | Eost Park Parade 23, Northampton (England). H. N. DrxoN: Cempylopus subulatus Schimp. var. slongatus Bosw. cfr. Wulfsberg described the young fruit of C. subulatus i 1875, having gathered it the previous year on the island of Varalds6 i in Norway ; and finding the seta erect he reinoved it to a new genus Orthopus, as O. brevifolius (Schimp.) Wulfsberg. Brailthwaite however points out that the seta is erect in several exotic species, and the point is not of sufficient importance to constitute a generic character. The seta is described as half an inch long, the calyptra fim- -briate, but other characters are not given. As far as I am aware the species had not been found in fruit again until August, 1899, when Prof. T. Barker gathered the var. elongatus Bosw. on rocks in the R. Llugevy at Pont-y-Pair Bettws-y-Coed, N. Wales, with 3 or 4 old capsules and à few very young setæ. Prof. Barker Kindly communicated ou of the gathering to me, ape me to ae the occurebl + REVUE BRYOLOGIQUE on record. The setæ of the old fruit were 6-8 mm. in length, the capsules small, 1,5 mm. long, dark brown, narrow. The setæ in both the old and young fruit were erect, readily hygroscopic, but not becoming cygneous on moistening, at the most slightly geniculate in the middle. Outer perichætial bracts shortly sheathing, abruptly nar- rowed to a long fine subula, slightly denticulate at apex ; inner longly convolute. sheathing, more gradually narrow- ed above. The plants Were rather more robust than the original specimen of the var. elongatus from the R. Wye gathered by Boswell, and about 3-4 cm. high. East Park Parade 23, Northampton (England). N. Dixon. . Tortula cernua (Hueb) Lindb. en Angleterre J'ai l'honneur d'annoncer que mon ami et confrère, M. George Webster (of York) a eu la bonne fortune de découvrir au mois de septembre dernier, sur une roche calcaire plusieurs touffes que nous avons constaté être le Tortula cernua Hueb., c’est-à-dire Desmatodon cernuus Bryol. Eur., dans la plaine centrale du Yorkshire. C’est _aussi très probablement la première fois que cette espèce ait été trouvée dans les Iles Britanniques. Voyant que cette mousse est si largement répandue sur le continent de ‘Europe et aussi dans l'Amérique du Nord, il est assez curieux qu’elle ait échappé jusqu’à ce jour aux recherches dés nombreux bryologues de nos provinces. Et c’est encore beaucoup plus curieux qu’une espèce, qui est surtout d’un type arctique et alpin, soit trouvée pour la première fois en ce pays, dans une plainé qui n'est pas plus de 50 mètres au-dessus du niveau de la mer. Hkley, Yorkshire (England), 10 Déc. 1900. CP HOME. LS 47" _ REVUE BRYOLOGIQUE 15: Muscinées de la Côte de l'Ivoire et du Quang Tcheou Wan Re. M. le Ministre des Colonies ayant bien voulu, sur ma prière, inviter les Gouverneurs de celles qui sont situées sur la Côte occidentale d’Afrique à faire récolter des mousses à mon intention, M. Roberdeau, gouverneur de la Côte de l’Ivoire, a chargé de ce soin M. A. Jolly, jardinier en chef du jardin d’essai de Dabou. J'ai reçu de lui, il ya quelques semaines, un premier envoi, dans la récolte et la préparation duquel je n’ai pu méconnaître dès le premier aspect, et même avant d’avoir vu sur les étiquettes la qualité du collecteur, la main d’un professionnel. La Côte de Guinée étant sensiblement située, depuis le cap des Palmes jusqu’au Cameroon, sous le même parallèle (5° L. N.) et baignée dans toute son étendue par le courant de ce nom qui coule de l’W. à l’E., au N. et à contre sens du courant équatorial et ne disparaît que vers le cap Lopez, se trouve par suite dans des conditions climatériques (alternatives de saison sèche et de saison humide) et géo- logiques (cordon littoral, auquel succède une terre argilo- ferrugineuse, formée par les détritus granitiques et feldspathiques du sous-sol) identiques. Il était dès lors présumable, à priori, que Les mousses venant de Dabou (les premières, très vraisemblablement, qui aient été récoltées dans cette partie de la côte) situé près du bord N. de la lagune Ebrié, seraient, sinon tout à fait les mêmes que celles qui ont était recueillies dans les colonies voisines, et décrites par M. M. Protherus dans : Engler’s botanische Jahrbuch (189% et 1897), Dusen et K. Müller dans les : K. Svenska Vet. Akad. Handlingar (1895) de Stockholm (je ne possède malheureusement pas ces dernières descrip- tions), tout au moins leurs cousines très germaines. Il en a été en effet ainsi, sous réserve cependant de ce phéno- mène assez Curieux : c’est que si l’une au moins des trois jungermannes qui figuraient dans l'envoi de M. Jolly appartenait en propre jusqu’à ce jour à la Colonie allemande de Togo, qui n’est séparée de la côte de l’Ivoire que par la Colonie anglaise de la Côte de*l’Or, non encore, que je sache, bryologiquement explorée, pas une seule des mousses de cet envoi n’est mentionnée, si l’on en excepte l’inévitable Octoblepharum albidum, parmi celles qui en sont connues. J’indiquerai du reste, à la suite des espèces non nouvelles, leur habitat antérieur. Fissidens alomoïdes C. M. — Parcissime et sterilis ad Landolphiam…. locis humidis silvæ Haëby, prope Dabou, socio Leucophanide calymperaceo. Majo 1900. — Hab, ant. : Cameroon. : _ Après l'avoir comparé aux deux espèces de Togo décrites par M. Brotherus dans l'ouvrage ci-dessus mentionné, et aux dix autres décrites et figurées par M. Mitten dans : On _some new species... inthe Herbarium of sir W. J. Hooker _ (1860), je m'étais cru autorisé à y voir une espèce nouvelle ue j'avais nommée #7, Jollyi. Fort heureusement M. Bro- _ therus, qui possède le F. alomoides, a pu couper court à - cette intrusion d'un nouveau synonyme dans la nomen- _clature, déjà pléthorique. … Octoblepharum a'bidum Hedw.— Ad Elaïm guineensem _circa Dabou Majo 1900. ee - Leucophanes calymperaceum GC. M. — Cum Fissidente alomoide. — Hab. ant. : Cameroon. ; _ CALYMPERES JoLLyt Broth. et Par. spec. nova. — Planta _dense gregaria, 4 mm. - 4 mm. 5 alta, plerumque simplex, læte viridis. Folia 2m Summum continua, basilaris 2-, ventralis 3-cellulata ; _ cellulæ marginales, virides-quadratæ ad ventrem 4-6-, _basi rectangulæ pellucidæ 1-$eriatæ. Cancellina ovata bre- viter scalariformis, cellulis maximis quacratis 6-, ad tenio- lam anguste rectangulis 2-3 seriatis. Cætera desunt. . Ad Landolphiam.….. locis humidis silvæ Hourotte, pr. Dabou. Majo 1900. Her _ C. secundulo et aspero proximum ; à priore caule foliis que multo brevioribus, teniola 2- et 3, nec 5 cellulata, etc.; à posteriore cancellinis 6-nec 14 seriatis. Me ss _Calymperes secundulum C. M. — Cum precedente et fr. — Hab. ant. : Cameroon. HyopuiLa BINGERt Broth. et Par. Spec. nov. — Pusilla, 2 mm. alta, gregaria, intense viridis Folia 9-19, 23 infima inima, cætera cito majora, superiora 4mmÿ longa, Onm5 ata, sicca crispato-tortilia, e basi valde constricta, late athulata, concaviuscula,margine inferoinvoluto,superiore lano vel subundulato, nervo crasso sub apice acuto eva- nido, integra vel rarius superne minutissime denticulata, cellulis basilaribus rectangulis, pellucidis, cæteris exacte quadratis dorso subpapillosis. Cætera desunt Ad murum vetustum prope Dabou. Junio 1900. — AH. Potierii Besch. MasCarenicæ affinis, nervo sub apice evanido jam differt. s. _ Espèce dédiée à M. le commandant chacun connaît le beau voyage (février 1887 Binger, dont — janvier 1889) REVUE BRYOLOGIQUE te admiré des Allemands eux-mêmes (1), ces compatriotes des Barth, des Vogel, des Rohlfs, des Nachtigall, etc. lorsque partant de Bamakou sur le Niger, il arriva, après avoir traversé les états de Samory, à Kong, que n'avait encore visité aucun blanc ; puis avant de quitter définitivement cette ville pour rejoindre la côte à Grand Bassam, décrivit au N.-E., à l'E. et au S.-E. une vaste circonférence qui lui permit de reconnaitre le cours supérieur du Comoë, des deux Volla noire et blanche; et: : qui aujourd'hui, Directeur de la section d'Afrique au Ministère des colonies, apporte à faciliter mes relations avec ses gouverneurs une obligeance dont je ne saurais assez le remercier. ë DR … Hookeria africana Mitt. — Ad arbores locis bumidis silvæ Haëby, prope Dabou, parcissime et sterilis. Majo 4500. — Hab. ant. : Ins. Fernando-Po, Niger inf. Thuidium gratum (P. B.) Jæg. — Ad ligna emortua _prope Dabou, parcissime et sterile. Majo 1900.— Haë. ant.: Cameroon, Niger, Benin. Pre Se ve Taxithelium ramivagum (G: M.) Broth. — Ad Landol- phiam.…. locis humidis silvæ Hourotte, pr. Dabou, c. fr. Junio 1900. —-- Hab. ant. : Cameroon. es T_rotundatulum (G. M.) Broth. — Cum præcedente. — Hab:'ant: ;: Cameroon: : = Microthamnium subelegantulum Broth. — Ad arbores 2 locis humidis silvæ Haëby, pr. Dabou, copiose sed sterile. TR -Junio 4900.— Hub. ant. : ns. San Thome. M. Brotherus dit de cette espèce qu’elle est autoïque; je _n’ai pas réussi à en trouver les fleurs mâles. _ Hépatiques Eulejeunea Jungneri Steph. Lophocolea diversifolia Gottsche. Plagiochila togoensis Steph. Fe Le Sypnopsis Hepaticarum qui date, il est vrai, de 1844, n'indique le Lophocolea diversifolia qu'au Cap de Bonne Espérance. Si aucune localité intermédiaire n’a été signalée depuis pour cette hépatique, sa découverte près de 40 de latitude plus au nord et en pleine zône tropicale est un cas d’aire disjointe des plus intéressants. | [A suivre) Général PARIS. (1) Petermann’s Mittheilungen 1890, p. 26. REVUE BRYOLOGIQUE | Notices bryologiques Je viens d'examiner quelques échantillons de mousses _ critiques de ma collection, j'ai trouvé plusieurs espèces _ très rares, dont je ne connaissais pas l'existence ici. - Grimmia Stirtoni Schimper, Braithwaite., — Norvège, = Alpes de Dovre, près Kongsvold 1885 ! — Diffère du G. tri- chophylla par les feuilles canaliculées et non révolutées à la base. se Grimmia anomala Hampe. — Suisse, Grisons (Grau- _bünden) Staeizerhorn 1888 ! — Très distinct par les feuilles _papilleuses, diffère du G. elatior surtout par les cellules non sinueuses et appartient à la section Eu-Grimmia. y … Bryum Jackii GC. M. — Norvège, Kongsvold ! — Diffère un peu par les feuilles des jets stériles, lâchement disposées. = Bryum Culmanni Limpricht. — N orvège, Kongsvold 1 — Mes échantillons ne diffèrent que par les touffes tomen- teuses (comme chez B. caespiticium) et les spores un peu plus petites. Les fleurs sont bisexuelles (<< synoïques ”’). … Bryum dovrense Schimper. — Norvège, Alpes de Dovre, Knudshoe au-dessus de Vaarstien, au moins 1200 mètr au-dessus de la mer, 1884 ! — Les échantillons correspon- dent assez bien à la description de Schimper, mais les oufles sont moins hautes, les pédicelles un peu plus longs. Les cils de l’endostome sont courts et noduleux, non appendiculés ; les spores à peine de 0,02-mm. — Cette” espèce avait été découverte par Lorentz mais pas retrouvée jusqu'ici. : Bryum subgemmuligerum Kindb. — Norvège, Korgs- old ! — Parfois synoïque. ee _ Bryum Græfü Schliephacke. Norvège, Kongsvold ! — Les échantillons étaient'déterminés auparavant comme | B. lacustre. 7 ns ue _Bryum Bonitzii C. M. — Norvège, Kongsvold ! Bryum lapponicum Kaurin. — Norvège, Kongsvold ! Bryum badinum Bruch.— Suède, Hagalund près Linkoe- Pinz, mai et juin 1900 ! — II croît sur la terre remplie de gravier. Il diffère, si on l’observe quand il croit, du _B. caespiticinm par la couleur rouge sang de sa capsule avant que les spores soient mûres, Les touffes sont pourvues de rhizoïdes seulement à la base. Le col de la capsule est lus épais que chez le B. caespiticium. ns . J'ai reçu en 1855 du Prof. W. P. Schimper un Grimmia, étiqueié *‘ Grimmia obtusa Schwegr. ”, récolté en France : il correspond bien au Griminia subcurvula, que je viens de décrire, surtout par les cellules sinueuses des feuilles, la _ Courte capsule et l’opercule obtus mamelonné. Il est peut- REVUE BRYOLOGIQUE 149. être identique au ‘‘ Grimmia pulvinata, forma brevicapsula; à var. obtusa Br. eur., Schimp. syn. ” Boulay, muscinées de la France, p. 386. — Le vrai ‘“G. obtusa Schw. ” est le G. Doniana Smith. a Prof. J. Macoun vient de me communiquer le rare Racomitrium depressum Lesq , récolté par M. A. P. Low. au Labrador, trouvé auparavant dans la vallée de Yosemite, Californie. Cette espèce est alliée au R. protensum (Braun) ; mais les feuilles sont décurrentes el auriculées, distinctement carénées, peu ou pas appliquées à l'état sec, presque falciformes à l'état humide ; cellules basilaires | pas longues, nervure percurrente ; couleur noire (à l’état sec). ee | se Upsala, Suède, 10 déc. 1900. N. C. KINDBERG. Oreoweisia laxifolia (Hook. £) Par. Index bryol. Grimmia laxifolia Hook. f. in Hook. Ic. PI. Rar. t. 194 B (1837) et in Hook. Journ. of Bot. II, 5 (1840) ; CG. M, Syn. I, 783 (1849) ; Jaeg. Adum, I, 344 (1874). — Weissia scrrulata var. laxifolia Wils. in Hook. Kew Journ. Bot.IX, 291 (14857). — Didymodon laxifolius Mitt. Musc. Ind. Or., 23 (1859). — Weisia laxifolia Hpe. mss. in Jaeg.. Adum., Il, 634 (1879). — Grimmia flaccida Royle mss. in Herb. Hook.— Leptodontium laxifolium Hook. f. in Herb. E. Ind. Comp., nr. 22. Pa Hooker, in the original account of the above moss inthe Ic. PL Rar. and in Hooker’s Journal of Botany, gives a description scarcely full and detailed enough to allow of the species being recognized at the present day, besides, unfortunately, erroneously describing and figuring the leaves as quite entire. Hooker observed of his species, ‘€ very dissimilar in general appearance from any known species of Grimmia, although a careful examination of the peristome has induced us to refer it to that genus ” Müller, in Syn. I, 783, remarked ‘ Grimmiae apocarpae var. rivulari ex icone habitus affinis videtur ”. In 1857, however, Wilson indicated the true affinity of the plant by placing it as a variety under ‘ Weissia serrulata” ; and in the Musc. Ind. Or. Mitten summed up the leading characteristics of the present species by describing it as “ D serrulato {(Weissia Funk) simillimus, foliis autem laxioribus latiori- bus et theca firmiore diversus esse videtur ”. Às, however, no full description of Oreoweisia laxifolia has appeared . up to the present, it seems worth while to give here à “ De REVUE BRYOLOGIQUE diagnosis and figures of the plant. The following descrip- tion has been drawn up from an examination of the fine series of specimens in the Royal Herbariuin at Kew. Autoica, flore masculo ut in O. serrulata ; caespitosa, caespitibus 2-3 1/2 cent. altis mollibus flavo-viridibus, caule erecto simplice vel ob innovationes pseudodichotome ramoso, foliis 3-3 1/2 mill. longis patulis flaccidis laxis siceilate torqualis e basi suberecta vaginante latiore fere 4 mill longa ad angulos decurrente elongato-lanceolatis subcarinatis subacutis, margine in parte basilari revoluto integro superne erecto flexuoso cellulis aculis hyalinis prominentibus dense et minute serrulato, cellulis in parte _ basilari hyalinis rectangulis laevibus leplodermicis, in parte superiore chlorophyllosis hexagono-quadratis in utraque pagina mamillari-papillosis, nervo latiore sub _apice summo desinente dorso apicem versus spinoso- dentato, foliis perichaetialibus exterioribus caulinis confor- mibus, intimis longius vaginantibus, vaginula cylindrica, _ Capsula in pedicello erecto 1/2-1 cent. alto pallido tenui _ ovato-oblonga vel oblonga 1 1/2-2 mill. longa badia brevi- _ Colla pachyderma haud striata exannulata erecta vel -interdum asymmetrica et curvula, peristomio ut in O. serrulala, operculo obtuse rostrato, calyptra cucullata _ laevi, sporis 17-18 y diam. Species O. serrulatae (Funk) Schpr. affinissima ; ab hac habitu minus condensato-caespitoso foliis laxis longioribus Capsula paulo majore firmiore solum diversa. 5 … The stem of O. laxifolia shows a well — marked ‘ cen- tral strand ”, as in O. serrulata, and as in the latter species, the leaf-nerve is composed of median ‘ deuter ” cells, and a dorsal band of stereid cells, — ‘ begleiter ” _ cells are absent. The distribution of O. laxifolia is as follows : — India: — Sikkim Himalaya (regio temp.), Phallut, _ alt. 9,000 ft. (Herb. Ind. Or. Hook. f. et odice: nr. 154) ; Wallanchoon, 10,000 ft. (idem, nr. 146); Kam- bachen, 11,000 ft. (idem, nr.104) ; Singale Lah, 11,000 ft. (idem nr. 103): Khapron, 8,000 ft. (idem, nr. 105), _ Myong valley, Nipal orient. (regio subtrop.) 4,000 ft. (idem, nr. 107), Oongar, Bhotan (Herb. Griffith in Herb. _ East India Company, nr. 22). Descent from Sanah, 10,900ft. [1838] Herb. Griffith, nr, 44 (labelled < Dicranoid”). = Above Namik, Kumaon, 9000 ft. (Strachey and Winter- _ bottom, nr. 14). — Western Ghauts (Beddome). — Darjee- Jing, 7,800 ft. (C. B. Clarke, Aug. 1875; and 7,500 (H. C. _ Levinge). — Flora of Manipur, nr. 7107 (partim) (G. Wait, 1881-82). — Musjid Valley, Kashmir, 12-13,000 ft. (J. F. Duthie. July, 1893, nr. 14,401). — Chundagiri, Sikkim, REVUE BRYOLOGIQUE 91 11,000 ft. (G. B. Clarke, Oct. 1875). — Sikkim, 7-13,000 ft. (Herb. Hampe) ; Phalloot top ; Sinchul (S. Kurz in Herb. Hampe). — Bescherelle (Musci Yunnanenses, p. 49 (Ann. sci. nat. VII sér., XV (1892) records O. laxifolia from - Yunnan, China. 3 It seems just possible that Zygodon Schmidii G. M. (in Bot. Zeit., 1853, p. 60) may be identical with the present species. In Hampe’s herbarium at the British Museum (Natural History) there is a specimen labelled ‘ Weisia. Zygodon Schmidtii. Ost Ind. Neelghier. leg. Schmidt.” This specimen is certainly Oreoweisia laxifolia. There is, however, another label appended, viz. ‘ Sikkim, Sinchul (S. Kurz) ”, so that it is very probable that the Oreoweisia belongs to this latter label. On the other hand, Mül!er’ s description of his plant (ifweexceptthe ‘ dioicous inflorescence ”, and ‘‘ erecto-patent leaves ”) suggests in many points O. larifolia, and it would be well if some bryologist possessing an authentic specimen of Zygodon Schmidii would ascertain this point. D P. Hennings, of Berlin, at my request, kindly looked for the original specimen of Z. Schmidii in Müller’s. herbarium , pui“ unfortunately was unable to find it. Explanation of Plate : ne: A, Oreoweisia lnifotia (Hook. f.) Far portions of plants, X 2/3; 2, two leaves, X 17 ; 3, areolation in basal part ofleaf, X 260 ; 4, areolation in upper part of leaf, X 260,5, 6,trans- verse section of leaf, “towards the base, X 260 ; 7, transverse section stem, showing the ‘‘ central-strand ”, X 170 ; 8, two capsules, X 17; 9, portion of peristome, X 170; 10, calyptra, n 11. Charlton House, Kew (England), Dec. 1900. ERNEST S. SALMON. Bibliographie. BAUER (E.). — Bryotheca Bohemica, centuria IE, n°s 101- + 200. (Prix de chaque centurie 30 marks). BescuerELLE.— Liste des Muscinées récoltées au Japon, : par M. le prof. À. E. Nordenskiold au cours du voyage de la Vega 1878-79 (Oefvers. K. Vetensk.-Akad. forhandi, LVII, p. 289-97). HAGEN (J. ). — Musci Norvegiæ borsaile, fase. L. (Tromsoe Museums Aarshefte (1899, p. 14-119). INGHAM (W). — Mosses of Durham. (Journ. of. bot, | XXX VIII, p. Du) | . 2 REVUE BRYOLOGIQUE JAAP (Otto).— Beitrige zur Moosflora der Umgegend von Hamburg. (Verh. des Naturw. Vereins in Hamburg, 1899, p. 1-49). LoEskE (L.).— Die Moosvereine im Gebiete der Flora von = Berlin. (Abh. d. bot. Ver. Prov. Brandenburg, XLII, _ p. 75-164). _ LOITLESBERGER. — Verzeichniss der gegentlich einer Reise im Jabre 1897 in der Rümanischen Karpathen gesammelten Kryptogamen. II. Musci. (Ann. Hofmuseums _ Wien, 1900). _. MANSION (A). — Supplément à la florule bryologique _ d’Ath et des environs. (Bull. du Cercle des naturalistes = Hutois, 1899, p. 73-78). _ MEYLAN (Charles).— Contributions à la flore bryologique au Jura. (Mém. Herb. Boissier, n° 18, p. 103-108). MüLLER (K.). — Vorliufige Bemerkungen zu einer Mono- graphie äer europäischen Scapania-Arten. (Bot. Centralb. -LXXXIT, p. 401-411). RADER (H.-P.).— Burbaümia aphylla in Staffordshire. _(ourn. of bot. XXX VIII, p. 278). WiLL (0.). — Uebersicht über die bisher in der Um- . gebung von Guben in der Niederlauzitz beobachteten _ Leber-, Torf - und Laubmoose (Allg. bot. Zeitschr. VE p. 82-83). | AUG. LE Jouis. _ F. Camus. — Note sur les Muscinées de l'archipel de Bréhal et étude préliminaire sur les Muscinées des Côtes- du-Nord, Bulletin de la Soc. des Sc. Nat. de l'Ouest de la _ France, 1900, pp. 105-161. = 1° Description des îles de l’archi Le flore avec d’autres iles de la M : : Sphaignes et 79 hépatiques ; _ elle est suivie de notes /rês intéressantes relatives à un grand nombre d'espèces, dont 6 Fissidens,. ; =. d: CARDoT. — Recherches ana _ bryacées. In-8 de 84 p. et 19 pl 40 fr. Ce mémoire, couronné en 1899 par l’Académie des _ Sciences, a été publié par la Soc. des Sc, Nat. de Cherbourg. = L'auteur commence par les Caractères histologiques de la feuille et, d’après ces caractères, il divise les Leucobryacées REVUE BRYOLOGIQUE | er en 4 tribus : Leucobryées, Leucophanées, Octoblépharées et Orthrocormées, comprenant la 1" les genres Ochrobryum, . Schistomitrium, Cladopodanthus, Leucobryum, la 2e le genre Leucophanes, la 3° les genres Cardotia et Octoble- pharum et la 4° les genres Orthrocormus et Exodyction. Un tableau analytique et une description de ces genres terminent cet important ouvrage. Les planches contiennent de nombreuses figures très nettement dessinées. P. CULMANN. — Vezeichnis die Laubmoose des Kanton Zurich. In-8 de 77 p. Winterthur, 1900. Ce catalogue des mousses et des sphaignes du canton de Zurich contient 387 espèces. Les localités et l’altitude y sont indiquées avec soin ; on y trouve aussi des notes sur les caractères d’un certain nombre d'espèces. ee DISMIER. — Catalogue des muscinées des environs d'Arcachon (Bull. de la Soc. Bot. de France, 1900, p.p. 227- 240). Ce recensement des récoltes de Bescherelle, Chantelat, Durieu, De Loynes, Renauld, etc. comprend 135 mousses, 9 sphaignes et 24 hépatiques ; il est précédé d’un Index bibliographique de la région. : tu Moss ExCHANGE CLUB. — Reports and Extracts from the Club Note Books for the Years 1899, 1900 ; in-8 de Cette société d'échange, organisée par M. Waddell, se compose actuellement de 37 membres. Cette brochure n’est pas un simple catalogue des plantes distribuées en 1899 et 1900, beaucoup d’espèces sont accompagnées de notes très intéressantes. se H. PEARSON. — Lejeunea Macvicari sp. nov. — Notice de 2 pages et 1 pl. (Extrait du Journ. of Botany, 1900). Description et figures de cette espèce nouvelle découverte par M. Macvicar dans le West Inverness (Angleterre), où elle croit parmi les mousses et d’autres hépatiques. Elle est irès distincte de toutes les autres espèces européennes par son périanthe très lisse. ee E. S. SALMOxX. — Bryum (Rhodobryum) formosum Mitt. — 1 p. et pl. (Journal of Botany, 1900). — Descrip- tion et figures de cette espèce des Indes. He C. JENSEN. — Enumeratio Hepaticarum Insule Jan Mayen et Groenlandiæ Orientalis ; in-8 de 8 p., 1900. — Catalogue de 29 espèces récoltées par M. Dusen en 1899. M. Jensen donne des figures du Jung. groenlandica, quin'a été trouvé jusqu’à ce jour que dans 2 localités du Groenland occidental. Re as K. MUELLER und BROTHERUS.—Musci Schauinslandiani, 94 REVUE BRYOLOGIQUE — In-8 de 20 p., 1900. — Etude des mousses et des hépatiques récoltées var Schauinsland dans les îles du Pacifique, contenant la description de 21 espèces nouvelles de mousses. KINDBERG. — Addilions to the North American. and European Bryology. In-8 de 12 p. (Extrait de The Ottawa Naturalist, n° 5 de 1900). — Révision des caractères d’un __ assez grand nombre de mousses rares et description de plusieurs espèces nouvelles. THE NATURALIST 1900. — Le n° 523 (August) contient les découvertes des membres du Yorkshire bryological committee ; MM. Ingham, Marshall, Needham, Hobkirk.— Dans lenumérosuivant on trouve deux notes de M. Ingham : _Additions to the Moss-flora of Yorkshire (Leptobryum minus, etc.) et Eurhynchium myosuroides var. caverna- rum. — Dans les n° 525 et 527 : Moss-flora of Arken- garthdale (observations sur diverses espèces), par M. Ing- ham et des notes sur le Leptobryum minus et quelques sporadic mosses. à JM. HozziNGER. — Some new North American mosses _ (The bot. Gazette 1900, pp. 122-195 et 1 pl.). — Notes sur plusieurs espèces dont 4 nouvelles figurées par M. Cardot. V. CHiFFNER. — Hepaticæ Massartianæ Javanicæ. _ Hedwigia 1900, pp. 191-208. — Catalogue de 166 espèces _ récoltées à Java en 1894-95 par M. Massart. K. LOITLESBERGER. -- Verzeichnis der gelegentlich einer Reise in Jahre 1897 in den rumänischen Karpathen gesam- melten Kryptogamen (Ann. des K. K. nat. Hofmuseums, Band xv, Heft 1, np. 111-114). — Catalogue des mousses récoltées dans les Karpathes, avec indication des localités et de l’altitude. Nouvelles M. Douin, professeur au lycée, 26, rue de Varize, à .. Chartres (Eure-et-Loir), demande des Hépatiques euro- __ péennes non publiées dans les Hepaticæ Galliæ. Le Il offre en échange Cephalozia dentata ( Raddi) Lindb., Ceph. Turneri Lindb. (c. fr.), Ceph. Francisi (Hook.) Dum., Ceph. fluitans (Nees) Spruce, Calypogeia ericeto- rum Raddi, Aplozia nigrella Dum. Jung. Schraderi var. undulifolia Nees, Aneura latifrons Lindb., Sphærocar- terrestris Sm. et autres raretés du département d’Eure- et-Loir. : | Caen — Imprimerie É. Lan, 1 et 3, rue Guillaume, — B, 1685 No 2 | 28e ANNÉE 4901 REVUE BRYOLOGIQUE. ParaissanT Tous Les Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 2 Un groupe de Brya parallèle à la section Mucronatum. PHILIBERT. — Muscinées de Quang Tcheou Wan. PARIS. — Didymodon glaucus. Ryan. — Additions à la flore de la Haute-Vienne. LACHENAUD. — Bibliographie. ; Un groupe de Brya, parallèle à la section Mucronatum “ _ La section du genre Bryum que j'ai désignée par le mot Mucronatum comprend des formes variées, dont les unes, comme celles de l'Asie centrale, peuvent assez aisément être érigées en espèces séparées, tandis que d’autres ne se dis- tinguent entre elles que par des caractères peu essentiels et peu stables. de telle sorte qu'ilest difficile de les distribuer en des cadres à limites précises. C'est ce que j'ai observé répandues dans l'Amérique du Nord. Parmi les Brya prove- nant des diverses localités voisines de l'Alaska que m'a le nom de Bryum mucronigerum, j'ai rencontré des variétés qui semblent passer insensiblement à cette forme typique ou s’en éloigner irrégulièrement par des différences gra- duelles. M. Treelease a recueilli dans l'ile Saint-Paul (mer de Behring) plusieurs échantillons où de petites plantes de ce Bryum sont éparses au milieu de tapis assez larges appar- tenant à des mousses de familles différentes et cachées par = es rameaux stériles de ces mousses qui s'élèvent à diverses hauteurs, le pédicelle et la capsule étant seuls émergés. … __. L'aspect est ainsi tout autre que celui du Bryum mucroni- __ gerum typique; les petites tiges isolées, courtes et à peu près simples, ne portent qu'au petit nombre de feuilles, qui paraissent souvent plus étroites et plus acuminées que dans le type ; tantôt la nervure, surtout dans les inférieures, finit avec le sommet ou même un peu avant, et tantôl au con- traire elle dépasse en une pointe plus longue et plus saillante que chez la forme typique, de sorte qu'on pourrait être tenté de voir là une ou deux espèces distinctes; mais ces diffé- pour les formes de ce groupe qui paraissent nombreuses et É- communiqués M. Cardot, outre l'espèce que j'ai décrite sous Br. se REVUE BRYOLOGIQUE rences sont trop inconstantes pour limiter des cadres nou- veaux, les caractères du fruit paraissent d’ailleurs rester toujours les mêmes. à + Dans la flore bryologique de l'Europe la section mucrona- _ tum semble être remplacée par un Bryum très rare, qui, sans pouvoir lui être véritablement réuni, doit se placer tout près: c'est celui que M. Bomansson a décrit sous le nom de Bryum maritimum (Revue Bryologique 1897, page 1). Cette espèce, qui croit dans l’île finlandaise d’Aland, se sé- pare de notre section mucronatum par ses feuilles à peu près toujours mutiques, concaves, dont le contour supé- rieur reste parfois obtus, surtout chez les rameaux stériles, quoi qu'il soit pourtant plus ordinairement aigu, avec une nervure qui atteint habituellement le sommet sans le dé- _ passer, et disparait quelquefois un peu au-dessous. En étu- diant de près les spécimens de cette plante que m'avait . envoyés M. Bomansson, j'ai trouvé de temps en temps au _ milieu des tapis irréguliers dont ils sont composés, à côté . de petits bourgeons arrondis à feuilles imbriquées et muti- bourgeons, semblables pour tout le reste, dont les feuilles supérieures élaient acuminées en une pointe saillante et _ dressée, résultant de l'excurrence de la nervure. Il y aurait là comme une transition à la section mucronatum, dont cette plante a d’ailleurs le péristome. __ En face de cette première série, bien caractérisée, j'ai parallèle, comprenant des espèces à feuilles généralement de signalerai d'abord dans cette seconde série une espèce de nos alpes européennes, que j'ai récoltée, il y a déjà assez _ longtemps, au-dessus de Davos, dans le canton des Grisons ; assez nombreux êt en bon état, je n'avais pas encore pu déterminer sa place d’une manière précise. pe Bryum subexcurrens dénes oc 2 ques, qui sont de beaucoup les plus fréquents, d’autres £ _ constaté l'existence d'une autre série, en quelque sorte : plus grandes et surtout plus larges, qui le plus souvent _ s’éloignent aussi des précédentes par leur péristome parfait. _ bien que j'aie rencontré là cette mousse en exemplaires = Plante de petites dimensions, formant des touffes peu étendues, hautes de 8 à 10 millim. ; parfois aussi des tiges fructifères très courtes naissent isolées, simples ou munies seulement d’un ou deux rameaux basilaires. La partie infé- rieure des touffes est composée de vieilles tiges noirâtres, à moitié détruites ; vers le haut naissent des innovations d'un jaune rougeàtre ou d'une teinte vineuse égalant de 3à 4%, plus ou moins rapprochées, mais qui ne sont pas unies î ok mètre. :. tiques, sauf les supérieures, dont la neryure tend à devenir inférieurs de la feuille ces cellules mesurent en moyenne REVUE BRYOLOGIQUE 27 entre elles par des radicelles. Feuilles des branches stériles, ovales, aiguës et mutiques, longues à peine de 1°"; planes sur les bords et sans marge distincte ; la nervure atteint généralement le sommet sans le dépasser, elle disparait même un peu avant dans les feuilles infimes. On rencontre de temps en temps des tiges stériles basilaires dont les feuilles atteignent de 11/2 à 1"%3/4, la plupart aussi mu- saillante en une petite pointe. Tissu livide, formé de cellules courtes, irrégulièrement rectangulaires ; dans les deux tiers 17 à 18 v en largeur sur une longueur d'environ 30 x; vers le milieu on en rencontre par places qui sont exactement carrées ; dans le tiers supérieur elles approchent un peu plus de la figure rhomboïdale, et égalent de 35 à 40 y en longueur. Fra de . Chez les tiges fertiles, hautes à peine de 3", les feuilles, _ longues habituellement de 1""3/4 à 2%", sont plus étroite- ment ovales ou lancéolées, et se prolongent en une pointe assez épaisse, formée souvent par la nervure ; quelque- fois cependant les feuilles comales restent mutiques, et les périchétiales seules sont légèrement cuspidées. Ces feuilles de la coma fructifère sont aussi en général planes sur les bords et dépourvues de marge ; chez un petit nombre seulement il tend à se former sur le contour un ou deux rangs de cellules plus allongées que celles du tissu général, étroites et légèrement colorées ; en même temps les bords _ tendent à se recourber par places, sans se réfléchir entière- SR Sa ne gs. Re ou __ L'inflorescence paraît dioïque : les fleurs fertiles sont tou- jours simplement femelles; je n’ai jamais rencontré de fleurs mâles, 5 es Fe Pédicelle long au plus de { centim. et souvent moins. Capsule pendante ou du moins penchée vers le bas, élégam- ment obovée quand elle est bien développée et atteignant alors 3%1/2 avec un diamètre de 1""1/2 ; le col est beaucoup … plus étroit que le sporange et un peu plus court. Ces dimen- _ sions varient d'ailleurs suivant les individus. Dents du = péristome acuminées, mesurant jusqu'à 0"#47 en longueur, _ pâles, avec deux articles d'un jaune foncé à leur base ; plus _ de 30 plaques ventrales très régulières. Membrane de l'en- dostome bien développée et assez haute ; processus réguliè- rement rétrécis ou parfois linéaires, percés d'ouvertures étroites. On observe ordinairement dans chacun de leurs _ intervalles deux ou trois cils filiformes, munis d'appendices très saillants ; plus rarement ces cils restent courts et sim- plement noduleux. Les spores égalent de 16 à 17 y en dia-. X . D. REVUE BRYOLOGIQUE J'ai trouvé cette espèce près de Tschuggen, dans la vallée de la Fluela, à une altitude de près de 2,009 mètres, le 29 juillet 1888. Lindberg à donné le-nom de Bryum excurrens à une mousse norwégienne très rare, qui n’a d'ailleurs aucune analogie avec notre plante et se placerait plutôt-dans le voi- sinage du Bryum cespititium. Ce n'est donc pas à cause d’une ressemblance véritable avec l'espèce d'Opdal que j'ai appelé celle-ci Bryum subexcurrens, c'est pour marquer sa place à côté de plusieurs espèces américaines que je vais maintenant décrire. Ces espèces ont été récoltées par M. Williams, les unes dans l'Alaska, les autres dans le Mon- _tana, et m'ont été communiquées par Me Britton. » Bryum submuticum species nova Tiges longues, étroites et rameuses, soudées par de nom- _ breuses radicelles en touffes serrées et très compactes, qui _ atteignent en hauteur de 2 à 3 centimètres ; dans leurs trois quarts inférieurs, ces touffes se montrent comme une masse noirâtre, composée de vieilles plantes en grande partie _ détruites et d'un lacis de radicelles très abondantes ; quel- ques tiges un peu moins anciennes et devenues brunâtres sont enchevêtrées et ramifiées irrégulièrement dans l'inté- rieur de cette masse, où elles Sont cachées ; on n'apercoit à l'extérieur que les jeunes innovations, plus ou moins sail- lantes, les unes courtes et pales, les autres plus allongées et groupées par places en uné sorte de buisson d’un beau vert; un certain nombre de tiges fructifères, éparses cà et là, ont = leur partie feuillée plongée dans ces touffes, dont émergent le pédicelle et la capsule. be Le développement de ces divers éléments est très variable. Je sépare par exemple d'une de ces toulfes une petite plante, _ quiisolée, égale à peu près cent. 1/2; elle se compose de _ deux parties : {° une tige principale d'un gris brun, enfoncée _ dans la masse, à laquelle elle est fortement adhérente, lon- gue en apparence de 7 à 8 millim. et s'élargissant en haut en une sorte de bouquet ; 20 une innovation grêle el dressée, à peu près de mème hauteur, bien verte, qui nait immédia- tement au-dessous du bouquet terminal de Ja tige, et cons- _titue un rameau latéral stérile. Cette innovation porte dans presque toute son étendue des feuilles ovales, acuminées, lon- gues de 1% à {"%1/4, à bords plans et non marginés ; la ner- vure disparait bien au-dessous du sommet, ordinairement avant l'origine de l’acumen : à sa base le rameau est couvert seulement de radicelles abondantes, à la suite desquelles on ‘ ‘d'assez nombreuses variations; quelquefois celles de la | moitié inférieure sont ovales, mutiques et à peu près UT CRENGR BRYOLOGIQUE. © | + 28 observe un certain nombre de feuilles courtes, de 050 à Omn75, ovales et obtuses. | En analysant maintenant la tige principale, on reconnait que son étendue apparente est constituée entièrement jus- qu'à une certaine hauteur par des amas épais de radicelles rameuses ; au-dessus commence la tige véritable, qui porte d'abord un petit nombre de feuilles courtes et obtuses, aug- mentant progressivement en longueur de 0""40 à 080, à nervure finissant assez loin du sommet, à bords plans non marginés; les feuilles moyennes qui viennent ensuite mesurent de 14/2 à 13/4 ; elles deviennent peu à peu de plus en plus aiguës; leur nervure atteint l'extrémité sans la dépasser ; sur leur contour il tend à se former une marge assez mince et non réfléchie, consistant en une ou deux rangées de cellules longues et étroites. Le bouquet terminal représente une fleur femelle ; il se compose de feuilles ovales, légèrement acuminées ; l'acumen est moins déve- loppé que sur les branches stériles, mais la nervure s'avancé > plus loin, s'approchant par degrés du sommet et l’attei- gnant chez quelques-unes des bractées supérieures; la marge est quelquefois assez distincte, et tend assez souvent à se recourber, mais sans se réfléchir tout à fait. È On observe la même structure chez les tiges fructifères, mais avec des particularités inconstantes : tantôt les feuilles sont toutes ovales et mutiques, et tantôt la nervure dépasse chez quelques-unes en un petit mucron ; on rencontre aussi des périchèzes dont les bractées sont à peu près toutes acuminées en une pointe assez robuste. , Les feuilles des innovations stériles présentent aussi obtüuses- jusqu'à une assez grande hauteur, les supérieures seules devenant acuminées ; sur d’autres rameaux les feuilles régulièrement ovales et celles qui sont acuminées sont mêlées sans ordre, la nervure, d’ailleurs, chez les unes et chez les autres finissant assez loin du sommet, On rencontre fréquemment, au milieu des innovations stériles et des fleurs femelles, d'autres branches qui se ter- minent chacune par une fleur mâle ; leurs feuilles assez souvent ne diffèrent pas dé celles des branches femelles, mais assez souvent aussi les bracttes du périgone devien- nent plus largement ovales, presque orbiculaires, et se terminent en un contour arrondi; quelquefois même elles sont surmontées brusquement par un court mucron. En somme, c'est toujours très rarement et comme par exception que chez cette espèce la nervure devient exeur- rente, et c’est en raison de ce caractère qui la sépare bien de la plante de Teschuggen, que je l'ai appelée Bryum ON - REVUE BRYOLOGIQUE __ submulicum. Elle’s’en 6 _ points: 40 par son inflorescence mon x en largeur, leur longueur variant tantôt entre 95 à 30 y, tantôt entre nt à 50 y. Sur certains points S presque orbiculaires, à peine plus longues que larges, mais toujours à contour arrondi. e des feuilles que le tissu tend à . devenir un peu plus lâche, irrégulièrement rectangulaire. “à ressemble d'ailleurs en aucune facon à celui du Bryum subexeurrens. larges et percés de grandes ouvertures ; s et munis de longs appendices, - Le 2 juillet Suivant, il à recueilli da Station de l'Yucon un aut placé tout près, bien que ses feuille … absolument muliques. Ce second __ très voisin d'une mousse trouvée dans la Colombie britannique, et ae Fee er Jidentité de ces deux aregrrerai provisoirement à celle de l'Alaska | REVUE BRYOLOGIQUE | 31 Bryum suborbiculare species nova Les tiges rameuses, hautes de plus d'un centimètre, se composent de nombreuses innovations étagées et irrégu- _lièrement agglomérées, d’âges différents; chacune de ces _ innovations, ovale ou arrondie dans son'ensemble, égale de 5 à 6 mill. ; les plus jeunes, de couleur verdâtre, sont cou- vertes de feuilles concaves et imbriquées, en général pres- que orbiculaires et obtuses, planes sur leur bords et dépour- vues de marge; la nervure atteint exactement le sommet, sans jamais le dépasser, et quelquefois disparaît un peu avant : tout à fait en haut de la branche les feuilles tendent 40 à devenir un peu moins largement ovales et un peu plus aiguës, sans que leur nervure soit jamais excurrente. Le tissu se compose de cellules courtes et étroites, qui égalent de 42 à 45 g en largeur sur une longueur de %5 à 30p. Les branches fructifères ont la même structure; les feuilles, de même forme, prennent une couleur roussâtre et des dimen- tions un peu plus grandes ; tandis que celles des rameaux n'ont qu'A”"1/2 sur 1% en largeur, celles-ci atteignent 2% _sur 4"%1/2 ; leurs bords sont aussi le plus souvent plans, _ mais les cellules du contour tendent à devenir plus allon- gées, de manière à dessiner une marge plus ou moins appa- rente ; les feuilles périchétiales ont une figure plus ovale, avec des bords réfléchis, mais toujours sans aucune pointe. _Pédicelle de 2 à 3 centimètres; capsule largement ovale, longue seulement de 2", avec un diamètre de 1”, turbinée ou infundibuliforme dans les vieux fruits. Péristome très parfait; dents pâles avec une base bien rouge ; articulations ventrales très nombreuses, près de 40, étroites et serrées, régulières ; processus percés de larges ouvertures, cils _appendiculés. ; EN Ce Fri) ee Je rapproche de ces deux espèces de l'Alaska un autre Bryum américain, qui a été trouvé par M. Williams dans une région très différente, vers les grandes cascades du _ Missouri dans le Montana, et qui me paraît appartenir au même groupe. M. Williams, qui a récolté celte mousse à plusieurs reprises, en des saisons différentes, l'avait rap- _ portée au Bryum Mubhlenbeckii Schimp, mais elle en est certainement très distincte, et je la considère comme une espèce nouvelle. 32 REVUE BRYOLOGIQUE Bryum Williamsi spec. nov. Touffes vertes à l’état jeune, mais souvent incrustées de calcaire, et paraissant ainsi blanchâtres par places ; leur hauteur varie entre 2 cent. 1/2 et 4 cent. Rameaux stériles plus ou moins nombreux, égalant chacun de 6 à 7 millim., assez grêles ; feuilles étroitement lancéolées, longues en moyenne d'4%%1/2 ; leur plus grande largeur est vers leur = base; de là elles se rétrécissent graduellement en un acu- men, suboblus dans celles du bas, aigu dans toutes les autres ; chez quelques-unes, la nervure finit un peu avant le sommet, chez la plupart elle l'atteint. Ces feuilles ne sont _ jamais ni concaves ni cucullées, mais planes dans toute leur étendue, et généralement aussi sur leurs bords, sans marge - distincte; les cellules du tissu, d'abord remplies de chlo- rophylle,se vident avec l’âge ; elles ont la figure de rhombes allongés, qui ne mesurent guère plus de 42 # en largeur, et . quelquefois moins, sur une longueur qui varie de 50 à 60 et même à 80 y. La tige principale qui porte ces rameaux se termine par une fleur femelle ; ses feuilles mesurent 2% avec la même forme, mais leurs bords sont en partie réfléchis, et assez Souvent marginés ; la nervure se prolonge jusqu'au sommet. : : Des tiges plus âgées, en partie fructifères, sont mélées à ces jeunes innovations ; elles ont conservé la même struc- ture, mais elles ont pris une teinte rousse, et leurs feuilles sont mêlées à une multitude de radicelles ; la nervure très épaisse, d’un jaune foncé ou rougeâtre, se continue exacte- ment jusqu'à l'extrémité de l'acumen, qui se termine en un _ Sommet aigu, Sans pointe distincte : sa dernière cellule, _ d'ailleurs peu allongée, détermine seule une légère saillie. De chaque côté de cette nervure, la lame foliaire assez _ étroite, d'un tissu lâche et à peu près hyalin, est ordinaire- ment bordée de deux rangs de cellules linéaires, et se réflé- chit par places. See Los FRS La plante paraît dioïque ; je n'ai point vu de fleurs mâles. Le pédicelle atteint parfois jusqu'à 4 centimètres, mais il _ Teste souvent plus court. La capsule varie aussi beaucoup dans ses dimensions, égalant dans cértains échantillons jus-_ qu'à 4% avec plus d'{mm en diamètre, et chez d'autres seu- lement 2mm sur Gmm80 : le col est presque aussi long que le _ Sporange. Opercule en cône obtus, avec un mamelon peu _ Saillant. Les spores mesurent ordinairement 15 à 16 u, plus _ rarement jusqu'à 20u. D es on . Dents d'un gris ferrugineux, à base concolore, atteignant Jusqu'à Omm5( en longueur ; plus de 30 articulations ven- trales, très régulières. Le réseau dorsal est de temps en temps bien visible, composé de deux séries de rectangles REVUE BRYOLOGIQUE 33. assez larges, à surface finement papilleuse ; dans le tiers supérieur de la dent, il devient habituellement encore plus apparent; la ligne médiane verticale est épaisse et colorée, et les lignes horizontales qui s'en détachent de chaque côté simulent au premier abord des cloisons accessoires ; mais il est facile de reconnaître la véritable signification de cette apparence en voyant les lignes horizontales de cette double rangée alterner avec les articulations horizontales de la lame ventrale disposées sur un seul rang. L'endostome est tou- jours libre et bien développé, mais il n'est pas également parfait dans toutes les capsules ; les processus paraissent ordinairement étroits, entiers ou à peine percés sur la carène : les cils sont le plus souvent dépourvus d’appen- dices ; rarement quelques-uns deviennent appendiculés. J'ai constaté des variations analogues chez le Bryum Muhlenbeckii ; dans des échantillons récoltés par Schimper sur le Grimsel, j'ai observé des cils ornés de longs appen- dices, tandis que chez une forme norwégienne que m'a envoyée M. Bryhn, les cils, quoique longs et filiformes, en sont toujours privés. D'ailleurs, chez l'espèce européenne, les processus m'ont toujours paru larges et percés de gran- des ouvertures. L'évolution du péristome semble donc en somme moins complète chez le Bryum Williamsi. Cette espèce se sépare d'ailleurs très nettement du Bryum Muh- lenbeckii par son système végétatif: chez la plante euro- 5 péenne, les tiges atteignent ordinairement 2 cent. 1/2 en hauteur, et les rameaux 1 cent. ; ils ne sont jamais grêles, et conservent à peu près la largeur des branches princi- pales ; leurs teuilles sont plus grandes, molles et concaves, nullement acuminées, avec une terminaison obtuse et sou- vent cucullée ; ce qui donne à la plante un aspect très diffé- rent ; le tissu est épais et comme charnu, composé de cel- lules plus larges. J'arrive maintenant à deux espèces singulières, qui quoi- que ressemblant aux précédentes par la forme et la structure de leurs feuilles, se rapprochent davantage de la section è mucronatum par leur péristome, et semblent établir un passage entre les deux séries. La première a été récoltée par M. Treelease dans l'ile Saint-Mathieu, voisine de l'Alaska, et m'a été communiquée par M. Renauld. Elle paraît croître dans une vase maréca- geuse mêlée à des hypnes aquatiques et particulièrement à une espèce de la section Harpidium. À l'état adulte elle présente dans toute son étendue une couleur d’un brun noirâtre ; les tiges fructifères, hautes de 4 ou ou 2 centim., portent des feuilles régulièrement ovales, obtuses et muti- ques ; les inférieures longues environ de 1%, planes et non, marginées, ont une nervure qui ne dépasse guère le milieu; # cr < RU | puvue BRYOLOGIQUE les suivantes, par degrés plus grandes, mesurent de 2 à 3mw sur une largeur de près d'A : Le contour supérieur continue d’être arrondi, avec une légère tendance à devenir aigu chez les plus hautes, mais elles restent toujours mutiques ; la nervure s'approche davantage du sommet, rarement elle l’atteint, les bords sont munis d'une marge distincte, formée de deux à quatre rangs de cellules allongées ; cette marge, d’abord assez mince et sans couleur spéciale, devient épaisse et noirâtre dans les feuilles Supérieures, avec une tendance à se recourber, surtout chez les périchétiales ; sur une coupe _ transversale on distingue alors quatre rangées de cellules _ plus épaisses que celles de la lame foliaire, mais ne formant cependant qu'une seule couche, qui dessinent une sorte d'arc convexe, sans venir s'appliquer contre la feuille. Le tissu général est composé de cellules rhomboïdales, _ qui mesurent habituellement de 20 à 24 # en largeur, sur une longueur de 50 à 60 p. La consistance ferme et char- _ nue, l'aspect brun et opaque de ce tissu rappellent d'une … manière frappanie ceux d’une espèce scandinave que Lind- _berg a nommée Bryum serotinum, et qui d'ailleurs se rap- proche elle-même ‘singulièrement : du Bryum Lindgreni Schimp ; tous deux sont très voisins du Bryum purpuras- . cens. Remarquons cependant que chez le Bryum serotinum et surtout chez le Bryum Lindgreni les feuilles sont acumi- _ nées ; leur nervurè se prolonge en général jusqu'au sommet _ de l’acumen et dépasse de temps en temps en une petite pointe. Chez notre plante le contour supérieur est constam- ment obtus, et la nervure n’est Jamais excurrente. _ En somme, la ressemblance parfaite du tissu dans ces trois espèces ne permet guère de douter qu’elles ne soient _ alliées. Une autre particularité qui leur est commune, c’est la présence fréquente au milieu des bractées périchétiales de petits rameaux stériles à peu près de même longueur que _ ces bractées, qui portent chacun une dizaine de feuilles Courtes, de même forme en petit que celles de la tige ; dans notre espèce, ces pe ites feuilles sont ovales et mutiques, planes et sans marge : chez le Bryum Lindgreni elles sont étroites, acuminées et marginées. Les trois espèces sont d’ailleurs synoïques, et leurs fleurs ont une structure abso- lument semblable, RS Pis REVUE BRYOLOGIQUE Fe © le Bryum Lindgreni, qui ont tous deux le péristome du Bryum purpurascens. Mais cette structure du fruit est ici trop obscure et trop douteuse pour qu'on puisse fixer d'une manière positive la place de cette espèce: Je l'appellerai Bryum Treeleasi. La dernière espèce qu'il me reste à décrire est au con- traire représentée par de nombreux échantillons, portant des fruits en bon état, dont les uns m'ont été communiqués par Mwe Britton, et les autres par M. Cardot ; ils ont tous d’ailleurs été récoltés dans les îles Agattu, en 1894, lors de l'expédition de l'Albatros. kr Bryum agattuense species nova Feuilles courtes, assez largement ovales, les inférieures obtuses à contour arrondi, les supérieures plus aigües; mais la nervure disparaît toujours bien avant le sommet, et souvent ne dépasse pas le milieu ; de temps en temps, Sur- tout dans la coma fructifère, les feuilles deviennent plus étroites et plus acuminées, avec une nervure qui atteint à _ peu près l’origine de l’acumen ; très rarement une ou deux des bractées périchétiales se terminent brusquement par un petit mucron subulé, formé tantôt par le limbe et tantôt par la nervure exeurrente. Dans les feuilles du bas les bords sont habituellement plans et sans marge distincte, mais chez le plus grand nombre ils sont largement réfléchis ; la marge se compose d’ailleurs de cellules peu différentes de celles du tissu général, de mème teinte et de même aspect, constituant seulement des rhombes plus allongés, à termi- _ naisons plus aigües ; dans tous les cas le contour demeure plan dans le voisinage du sommet, et se compose là de. cellules absolument semblables à celles de la lame foliaire. Ce tissu est serré, les cellules à parois fermes ont la forme de losanges étroits et courts, qui mesurent en largeur de 10 à 12, tandis que leur longueur n'atteint guère que 30 à 35 u, quelquefois seulement 25. de Les petites tiges, groupées en touffes lâches, ne sont ni _ cohérentes ni rattachées entre elles par des radicelles. Chez _ certains exemplaires elles semblent se composer de plusieurs _ étages de rosettes superposées, imitant en petit l'apparence d’un Rhodobryum; l'ensemble ne dépasse pas ordinaire- ment 4 cent. en hauteur, et chaque rosette n'égale guère que 3», Chez d’autres spécimens les tiges, moins rameuses. et moins longnes, ne portent chacune, outre le bourgeon fructifère très court, qu'un ou deux rameaux stériles assez grèles, hauts de 5 à 6»; là les feuilles ne mesurent guère que 1m sur Omn75, tandis que celles des rosettes atteignent db se. REVUE BRYOLOGIQUE _2%® sur 0*"90, Jamais d’ailleurs ces feuilles ne m'ont paru décurrentes. | na L'inflorescence est le plus souvent Synoïque ; cependant, j'ai rencontré de temps en temps des fleurs uniquement mâles, et les fleurs fructifères sont quelquefois simplement femelles. Le pédicelle ne dépasse pas ordinairement $gmm ‘Al est toujours courbé vers son sommet, de telle sorte que la capsule devient à peu près horizontale, parfois légèrement inclinée vers le haut ou vers le bas, jamais pendante : mais assez souvent le pédicelle est en même temps géniculé vers Sa base, imitant ainsi l'aspect d'un Plagiobryum. La capsule, largement oblongue, égale de 2mm1/2 à 3mm1/2 avec un dia. mètre de 1mm1/% ou un peu plus ; elle reste béante après la sporose ; le col atteint presque la longueur du sporange. Opercule conique avec une pointe aigüe. Les spores ne = mesurent habituellement que 20 z, rarement 24 & en dia- mètre. Le péristome, observé dans de nombreux échantillons, _ m'a toujours paru très imparfaitement développé et fragile ; les dents, pâles dans toute leur étendue, sauf quelquefois un _ article rougeâtre à la base, sont le plus souvent comme tronquées ; quand elles sont mieux conservées, elles mesu- rent à peu près Omm35 en hauteur ; On y compte alors 95 ar- ticulations régulières, sans trace de cloisons accessoires : _ les lamelles sont toujours très courtes et semblent souvent manquer tout-à fait. L’endostome est à peine différencié et à peine épaissi, de telle sorte qu'il reste mince et fugace ; on . n'apercoit ni cils, ni membrane basilaire ; les processus seuls = Se montrent sous la forme de lanières irrégulières, linéaires où légèrement acuminées, adhérentes à l’une des dents voi- sines, et s'en détachant par lambeaux . IL semble qu'il y ait là comme un arrêt de développement, qui seul suffirait pour _ Séparer cette plante des espèces précédentes de ce groupe, _ auxquelles elle ressemble Par la structure de ses feuilles ; cet ensemble de caractères la distingue évidemment de toutes les espèces connues du genre Bry M: Kindberg, dans l'Enumération des qu'il en donne, elle différer feuilles décurrentes : 90 par la brièveté du 3° par les dents du péristome orangées et € celles du Bryum pendulum ; 4° atteignant 40 & en diamètre, : D'un autre côté, j'ai recu de Me Britton, sous le même nom de Bryum brachyneuron, une mousse récoltée en 1889 _ Par M. Macoun dans l'ile Saint-Paul, qui se rapproche bien Ne REVUE BRYOLOGIQUE FAN ET CREER davantage de notre Bryum agattuanum ; elle paraît avoir un péristome imparfait, des dents pâles, sans cloisons acces- soires ; ses spores ne dépassent pas 20 x; ses feuilles ne paraissent pas décurrentes. Ces caractères sont absolument en contradiction avec la description de M. Kindberg, et je crois pouvoir en conclure que M. Macoun aura récolté dans Ja même localité deux espèces différentes, qui auront été confondues dans ses envois. Celle qui a été décrite par M. Kindberg paraît devoir conserver le nom de Bryum bra- chyneuron; la seconde ne diffère du Bryum agattuanum que par des détails d’assez peu d'importance, et elle devra pro- bablement lui être réunie. H. PHILIBERT. Aix, le 5 janvier 1901. Muscinées de Quang Tcheou Wan ; ie Les éventualités que je pressentais ici-même (1900, p. 76) Fe se sont réalisées. Par prudence, les missions d'étude de CAE chemin de fer et topographiques de la frontière sino-tonki- noise ont été licenciées, et M. le lieutenant Moutier a dû de l'empire du milieu, situé au nord de l'île d'Haïnan (210 12° lat. N ), qui nous a été cédé par lui il y a bientôt … 3 ans. Il y était à peine depuis une vingtaine de jours, entièrement consacrés à l'organisation militaire du terri- toire, lorsque sa batterie a reçu l'ordre de s’embarquer pour rejoindre le corps expéditionnaire du Pe-tchi-li. Si, comme soldat, je ne puis assez le féliciter de celte nouvelle destina- tion, je ne puis non plus, comme bryologue, assez déplorer son départ, car il a décidément, dans ses récoltes, la main singulièrement heureuse. Désireux, avant de quitter Quang Tcheou Wan, de m'en envoyer un souvenir, il a gratté hâti- vement deux murs et le sol d'une aire à battre le riz ; et sur les quelques morceaux de terre que j'ai reçus par la poste, se sont trouvées trois espèces, dont deux nouvelles. Parmi ces dernières, un £'phemerum, genre dont aucun représen- tant n'avait encore été rencontré en Asie ! ; | EPREMERUM ASIATICUM Paris et Broth. spec. nov. — Omnes inter congeneres gigas, oculo nudo Phasei cujusdam formis minoribus hand dissimile. Prothallium hyalinum vel læte viride, ætate pallide fuscescens. Plantæ dense gregariæ, Qum3_Jgum altæ, sœpius 4-2 ramosæ vel sub fructu innovan- tes, ramis ereclis subjulaceis. Folia omnia appressa, infe- riora late ovalo-cuspidala, Omm5 longa, Omm25 lata; supe- riora anguste lanceolata, 0mw75-Omm2 longa, Omm8 lata, inte- gra vel solo apice obsolete denticulata, valde flaccida, costa rejoindre sa batterie à Quang Tcheou Wan, ce lambeau +48 REVUE BRYOLOGIQUE _crassa longe excedente acuminata, cellulis inferioribus late, superioribus anguste hexagonis, omnibus hyalinis granulis chlorophyllosis instructis. Capsula (immatura) sessilis vel subsessilis, sphærica, subacuminata, Omm30 crassa. Calyp- tram nec sporas vidi. Sol de l'aire à battre le riz au village de Pac-Moun, 25 août 1900. La découverte de cette remarquable espèce me paraît avoir pour conséquence nécessaire l'établissement, dans le genre Ephemerum, de deux sections : la première Phascoidella, pour la plante que je viens de décrire ; la seconde, £'uephe- _merum pour toutes les autres, sous réserve des espèces dont _ je ne possède ni échantillon ni description, et sur la place qu'elles occupent dans l’une ou l'autre je ne puis naturelle- ment me prononcer, savoir: £. capense, homomallum, liqu- latum, Pechuelii. eee Hyopmiza Mourtert Par. et Broth. spec. nov. — Dioica ? _Cæspitulosa; caulis 4mm alta; folia 22-25, sicca crispata, inferiora minora fuscescentia, superiora 2mmÿ-3mm longa, {mn lata, intense viridia, e basi paulo angustiore ovato- lanceolata, margine interdum basi vel superne uno rarius utroque latere involuto, mucronata, costata, costa crassa ru- bella, sub vel cum apice evanida, superne remote minuteque dentata, cellulis basilaribus rectangulis hyalinis, cæteris rotundato-quadratis minutissimis opacis. Fol. perich. 2-3 parva, rotundata, nervo longe ante apicem evanido, laxius areolata. Archegonia numerosa ; paraphyses ramosæ clavatæ. Cætera desunt. FES | Murette d'un puits à Fort-Bayard, avec le 7richostomum _ orientale. 30 août 1900. | | se = Foliorum forma a congeneribus asiaticis diversa. = Trichostomum orientale Willd. — Murs de la pagode du village de Pot-Pi, briques mandarines. 24 août 1900, Pierre de Bien-Hoa, village de Pac-Noun, 25 août 4900. Forma propagulifera. — Murette d'un puits de Fort- … Bayard. 30 août 1900. c. fr. junior. M ; Cette espèce n'avait encore 6t6 signalée en Chine qu'à Re Hong-Kong. Ses stations connues les plus rapprochées sont : à TW. le Bengale, auS. Bornéo: ‘1 2, Dans la description que le Bryologia javanica donne (1, p. 99) de cette espèce, sous le nom de Zarbula indica, on lit: « folia.. costa dense papillosa (on le constate même Sous un faible grossissement) exeurrente apiculata », ce qui est parfaitement exact. On ne s'explique pas dès lors que, sur la planche 81 qui lui est consacrée, la nervure n'offre pas trace de papilles dans la fig. 10 représentant une coupe trans- versale de la feuille ; et que, dans la fig. 12, cette nervure soit arrêtée bien au-dessous du sommet. Gal PARIS. ‘ REVUE BRYOLOGIQUE ee Didymodon glaucus #. sp. Synon. : Didymodon rigidulus Hedw. var. angus- tifo!lius Breidl. in sched. 4 Dioicus. Flores feminei terminales, demum ad latera dejecti. Archegonia ad 14, 0,5"® longa. Paraphyses paucæ, breves. Cæspites exlensi, laxe cohærentes, subtus luteoli, su- pérne in statu sicco glauci, crispati. | Planta tenera, ad 7mm alta, simplex vel ad basin parce st ramosa, inferne radicellas luteo-fuscas læves,ceterum goni- dia rotunda, transverse septata, stipitibus longis, ramosis, radicellis similibus suffulta, et paraphyses axillares profe- … rens, e basi florum femineorum et ex apice ramorum steri- lium innovans. | LS Caulis rotundatus — obtuse polygonus, diametro 0,240 metiens, ‘fasciculo centrali præditus, folia alternatim lon- giora et breviora emittens. Fons Folia sicca glauca, crispatissima, humida e luteo viridia, fragilia, inferiora e basi latiore lanceolata, margine plana, superiora mullo majora, erecto-patentia — recurvala, ad. 9,95mm longa et 0,42m lata, e basi anguste lanceolata elon- gato-lineari-lanceolata, sensim angustala, carinata, in Mu- cronem ad 0,35mm longum, lævem, a costa exeurrente for- matum subito contracta, ab apice pæne ad basin margine recurva. Alæ ubique unistratæ. Cellulæ basilares quadratæ © breviter rectangulæ, in foliis vetustis hyalinæ, superiores quadratæ — transverse breviter rotundato-rectangulæ, 0,008 — O,014mm magnæ, cellulis triangulis parce inspersis, in series dispositæ, chlorophyllosæ, leviter incrassatæ, læves. Costa valida, fuscescens, in toto folio pæne æqualis, in cus- pidem longam, viridem, terelem excurrens, supra basin dorso convexa, 0,072mm lata, ducibus medianis 4, fasciculo stereïdearum dorsali validissimo, in facie ventrali stratis substereïdeis 2 — 3, e cellulis nonnihil majoribus, chloro- phyllosis, prominulis formatis ; apex € stratis 3 — 2 cellu- larum uniformium, chlorophyllosarum compositus. Planta mascula et fructus ignoti. are Ad detritum calcareo-schistosum sub rupibus imminenti- _ bus et in locis quidem, quæ et Juce et humidate carere videntur, . PR re eat se Adhue e tribus locis provinciæ Gudbrandsdalen Norvegiæ, ‘inter 61° 30° et 61° 47° lat. bor. et 400 — 550" supra mare _elevatis cognitus. Primus ad Kvamsporten par. Nordre Fron leg. B. Kaalaas, in mense julii 1897 ad Taarud ejusdem paroeciæ leg. Chr. Kaurin, qui mihi plantam examinandam * AD | REVUE BRYOLOGIQUE tradidit, in julio 1899 in Hedalen una cum D. valido Limpr. ipse legi. ., À D:rigidulo Hedw. habitu dissimili distinguitur colore in statu sicco glauco, foliis siccitate valde crispalis, margine - earum unistrato et fragilitate. D. validus Limpr. fusco- virens est el foliis siceitale irregulariter tortis, haud cris- patis, basi latioribus, ad apicem usque æqualiter angustatis, cellulis basilaribus longioribus, rectangulis instructus. Græsvik pr. Fredrikstad Norvegiæ mens. febr. 1901. È E. Ryan. Additions à la flore de la Haute-Vienne Syslegium crispum Schp. — Fr. :; dans les champs, près _ de Saint-Priest-Ligoure. a _ Dichodontium pellucidum Schp. — Sur des rochers grani- _ tiques humides à Saint-Priest-Ligoure.. : ip Dicranum strictum Schleich. — Sur de vieilles souches de chêne dans les environs de Janailhac. Altitude, 300 mètres. . Fissidens pusillus Wils. — Fr.: assez fréquent au bord des cours d’eau à Limoges, Néxon, Nieul, Saint-Yrieix. F'issidens bryoides var. Lachenaudi Thériot in litt, — Fr; cette variété, que mon savant confrère M, J. Thériot a eu J'amabilité de me dédier, se distingue du F. bryoides par sa taille plus robuste 1-2 cent. :; sa capsule ovale, penchée, asymétrique ; ses spores plus grosses 16-19 # (au lieu de 10-12»). Elle s'éloigne en outre de la var, cœspitans par l'absence de radicules rouges au bas des tiges. Je l'ai récol- - tée sur des rochers humides, près de La Jonchère. Altitude, 600 mètres. : - . Bruclia vogesiaca Schw.— Fr.: sur la terre tourbeuse au bord d’une rigole qui alimente l'étang de la Pécherie, près de Saint-Sylvèstre. Altitude, 425 mètres. : __ Acaulor muticum Müll. — Fr.: dans les champs, près de _ Limoges et de Saint-Priest-Ligoure, . . Barbula tortuosa W. et M. — Rochers ombragés à Condat. + Grimmia Hartmani Schp. — Rochers à Condat et Saint- Priest-Ligoure. Fe VE Brachythecium salebrosum B. E.— Fr.: au pied des arbres à Verneuil-sur-Vienne. LEE # Hyocomium flagellare B. E.— Rochers humides à Saint-_ _ Sylvestre et à Saint-Sulpice-Laurière. Je crois que cette espèce n'est pas rare dans notre région : je lui connais encore trois stations dans le département de la Corrèze. Plagiothecium siloaticum var. Ræseanum Hpe.— Fr.; dans! les fissures des rochers, près de Saint-Sylvestre. Hypnum chrysophyllum Brid.— Cette mousse calcicole est Li REVUE BRYOLOGIQUE A1 peu répandue en Limousin : j’ai constaté sa présence sur les terrains amphibolifères. de Saint-Jean et Saint-Priest-Li- goure, sur les rochers de serpentine de La Roche-l'Abeille et sur le granit (4) aux environs de Limoges. Hypnum aduncum f. lævis Boul. et var.integrifolium Boul. — Dans les lieux humides à Limoges et à Janailhae. a. Hyprum uncinalum Hedw. — Fr.; au bord de la Vienne, près d'Eymoutiers. + a Hyprum commultatum Hedw.-— Dans un marais, au pied des roches de serpentine de La Roche-l'Abeille. Hypnum stranineum Dicks. — Je ne parle ici de cette espèce que pareeque j'en ai recueilli des exemplaires fruc- _tifiés près de Saint-Sylvestre. Altitude, 450 mètres. he Cephalozia dentata (Raddi) Lindb. — Sur le bord d'un fossé près de La Roche-l'Abeille. "ture Lophocolea heterophylla Dum.— Sur les troncs pourris, à Isle et à Saint-Priest-Ligoure. ve + Frullania fragilifolia Tayl.— Sur les parois ombragées des rochers à Coussac-Bonneval et à Janailhae, HU Sphagnum laricinum Spruce. — Dans un marécage, à _ Janailhac. G. LACHENAUD. Bibliographie Réponse à un abonné. — Nous trouverez dans différents numéros des 3 premières années de la Æeoue un bulletin. bibliographique donnant l'indication des principales publi- cations sur les mousses et les hépatiques, classées par pays. Ce travail est dû à divers botanistes : Bescherelle (partie exotique), Delogne, Geheeb, Gravet, Husnot, Legrand, De Notaris, etc. RAS ES Die Il existe deux ouvrages de bibliographie botanique, com- * prenant les phanérogames et les cryplogames, ce sont: Lo PrrrzeL. T'hesaurus literaturæ otanicæ, 2 édition 1872, A vol. in-4 de 576p., imprimé en petits caractères sur 2 colon- * nes, broché. Mon exemplaire, neuf mais un peu jauni, m'a coûté 45 fr. chez P. Klineksieck, rue Corneille, 3, Paris. — _ Dans la première partie de 368 p., les ouvrages sont rangés _ par noms d'auteur d'après l'ordre alphabétique et pour chaque auteur par ordre de dates. Le titre de chaque ou- ‘vrage est reproduit en entier avec l'indication du format, la date, le nombre de volumes et de pages de chacun ; le nom- “bre de planches s'il y en a et souvent le prix de publication. Dans la seconde partie, les livres'sont classés suivant le sujet _ qu'ils traitent et suivant les pays ; le titre est abrégé et il n'y nr -4}-Ce granit renferme des nodules de carbonate de chaux cristallisé. LA re ap 42. REVUE BRYOLOGIQUE a que la date et le format, il faut se reporter à la première partie pour les autres renseignements. 2° JACKSON. Guide to the literature of Botany, 1881, 4 vol. petit in-4° de 626 p., cartonné. Mon exemplaire m'a coûté 25 fr. (27 fr. avec le port), chez Wesley, 98, Essex street, Strand, Londres. — Les livres sont classés d'après le sujet _ traité et ensuite par pays. M. Jackson ne donne que la pre- mière partie du titre, le format et la date; aucune indica- tion du nombre de pages, aucune indication s’il y a des _ planches, etc. Pritzel est bien préférable, mais on y trouve un grand nombre de livres et de brochures (l'auteur dit 6000) qui ne sont pas dans Pritzel. — T. Husor. Dixon (H. N.). — New and rare mosses from Ben Lawers. (Journ. of Bot. XXX VIII, p. 330-336). Dixon (R. H,). — Intracellular rhizoids of the Marchan- tiaceæ. (Notes from the botanical school of Trinity College, . Dublin, n° 4 (1901), p. 441. * | E Evans (A. W.). — Papers from the Harriman Alaska __ Expedition. V. Notes on the Hepaticæ collected in Alaska. (Proc. Washington Acad. Soc. II, p. 287-314, 3 pl.) HErz0G (Th.). — Standorte von Laubmoosen aus dem _ Florengebiet Freiburg. (Mitth. d. bad. bot. Ver. 1900, p. 189-198). Hs - INGram (W.).— Mosses of north-east Yorkshire. (Journ. of bot. XXX VIII, p. 484-489). M ee …. KaaLaas (B). — 7richostomum arcticum, nov. spec. (Bo- _ tan. Notiser, dec. 1900). PR RENE ER LEurz. — Schistotega osmundacea. (Milth. d. bad. botan. Ver. 1900, p. 198-199). | Flora von Berlin. (Verh. d. bot. Ver. d. Prov. Brandenburg, XLIT, p. 75-164). es à ns. ; à : Macvicar (M. S.). — Fossombronia cristata Lindb. (Journ. of Bot., XXXVILL, p. 400): ee MarouscuEk (F.). — Bryologisch-floristische Mittheilungen aus Oesterreich-Ungarn, der Schweiz und Baiern. (Verh. d. z0ol.-bot. Ges. Wien, L, p. 249-254. pes _— Die zwei ältesten bryologischen Exsiccatenwerke aus . Bühmen. (ibid. p. 276-286). AL nes Se : 380 D' Alois Poech's « Musci bohemici ». (ibid. p. 373- ee Bryologisch-floristische Mittheilungen aus Bühmen, . © VHI. (Sitzungsb. d. naturw. Ver. Lotos, 1900, n° 4). * 7. MEYLaAN (Ch.). — Contributions à la flore bryologique du _ Jura. (Bull. herb. Boissier, n° 18, p. 103-108). .. LoEske (Léopold). — Die Moosvereine im Gebiete der $ REVUE BRYOLOGIQUE re |: — Une excursion bryologique à la Dôle et au Colombier de Gex. (ibid. n° 22, p. 74-80). Nicuozsox (W. E.). — Sutherlandshire Mosses. (Journ. of Bot., XXXVIIE, p. 410-420). ir Ne Paracky (J. P.). — Studien zur Verbreitung der Moose. Il. Die pleurocarp. Moose. (Sitzungsb. der bühm. Ges. d. . Wiss. Prag.). 45 p. Quezce (F.) — Ein Beitrag zur Kenntniss der Moosflora des Harzes. (Bot. Centraibl., LXXXII, p. 402-410). Rexauzp (F.) et J. Carpor. — Musci, in Matériaux pour la flore du Congo, par Th. Durand et Ed. de Wildeman. (Bull. Soc. Roy. botan. de Belgique, XXXIX, 4° fasc., p. 106-112.) — Description de 7 esp. nouv.: Microdus congolensis, Leuco- bryum congolense, Garckea elongata, Calymperes Gilleti, Pilotrichella subbiformis, Isopterigium Dawevret, Stereo- phyllum pallidifolium. as = Semrrxer (V.) — Kritische Bemerkungen über Junger- Mr collaris N. ab Es. (Oeterr. bot. Zeitschr., L, p. 269- 276). | 5 Wanxsrorr (C.). — Neue Beiträge zur Kryptogamenflora von Brandenburg. Bericht über die im Jahre 1899 unternom- menen bryologischen Ausflüge nach den Neumark, Altmark und Prignitz. (Verh. d. bot. Ver. d. Prov. Brandenburg, XLIE, p. 175-221). re | : — Beiträge zur Kenntniss der Moosflora von Südtirol. (Verh. d. K. K. zool. -- bot. Ges. in Wien, L, p. 6-24). lite : Auc. LE Jours. C. MÜLLER. — Genera Muscorum. Frondosorum. Classes : Schistocarporum, Cleistocarporum, Stegocarporum eomplec- tentia, exceptis Orthotrichaceis et Pleurocarpis. Un volume broché (texte allemand), in-8 de 464 p., Leipzig 1901, librai- rie E. Kummer, prix 12 mark (15 francs). ERNST Cet ouvrage, publié après la mort de l’auteur, est précédé d'une préface par le D' Schliephacke. — C. Müller, si connu des bryologues pour ses très nombreuses et importantes . publications, donne, dans ce dernier ouvrage, la descriplion en allemand des classes, des groupes et des genres, l'histo= rique de chaque genre, le nombre des espèces qu'il contient et de nombreux détails sur leur distribution géographique. Comme l'indique le titre, les Orthotrichacées et les Pleuro- . carpes ne sont pas comprises dans ce volume. © AJ. Grour. — Mosses with a hand-lens, illustrated by. M. V. Thayer. Un vol. in-8 cartonné de 73 p., avec de nom- : breuses figures. New-York City, 1900. ANR Re M. Grout donne les caractères des genres et de une où , "HA +: "REVUE BAYOLOGIQUE plusieurs espèces de chacun avec figures de grandeur natu- relle et des détails grossis de 2 à 10 fois, c'est-à-dire tels qu'on les voit avec une loupe. Ces descriptions sont précé- dées d'une clef analytique des genres, et suivies d'un dic- tionnaire illustré des termes bryologiques. Cet ouvrage est destiné aux personnes qui étudient avec une loupe. I. HAGEN. — Votes bryologiques, 1-20. (Nyt Magazin Natur- videnskab, 1900, p. 321-341). Ces notes, écrites en français avec les descriptions en latin, comprennent, ainsi que l'in- dique le titre, 20 espèces. Elles donnent : 1° Les descriptions de quelques formes nouvelles ; 2° Les diagnoses d'un cer- tain nombre d’autres espèces nouvelles, dont les descrip- tions seront publiées ailleurs; 3° Les localités de plusieurs mousses nouvelles pour la Norvège ; 4° Quelques autres renseignements sur diverses mousses. — On ne saurait trop engager le bryologue norvégien à continuer la publication de ses très intéressantes notes. se ‘ H. LiNDBERG. — On some species of Polytrichum (Botan. Centralblatt, n° 50, 1900 ; tirage à part de 3 p. et 1 pl). Observations sur quelques Polytrichum et description d'une espèce nouvelle, le P. angustidens. La planche indique les caractères différentiels des P. ohiense, decipiens, atte- nuatum, gracile et angustidens. J. M. HozzivGEr.— A Polytrichum new to North America. (Asa Gray Bulletin, 1900, p. 95-99). — Cétte note sur quel- ques Polytrichum, contient des figures du P. Jensenü et des figures comparatives de cette espèce et du P. commune. M. Fieiscner. — Diagnose von Ephemeropsis tjibodensis = (Aun. du Jard. bot. de Buitenzorg, 1900, pp. 68-71 et 2 pl.)— M. Fleischer donne une nouvelle description de cette curieuse plante et il la figuré de grandeur naturelle et grossie avec beaucoup de détails dans deux belles planches dont la pre- mière est coloriée. Er _ L. Juriste. — J'ai reçu du professeur Jurisie une brochure in-4° de 13 p. C'est un catalogue de mousses et d'hépatiques, c’est tout ce que je puis en dire, la langue dans laquelle elle _ est écrite né me permet même pas d'en reproduire le titre. _. E. G. Brirrow. — Bryological Notes. — À (Bull. of the _Torrey bot. Club 1900, pp. 648-649). — Me Britton conclut de ses études que le Dydimodon riparius, le Pottia riparia, le Barbula lingulata (Trichostomum Warnstorfii), le Leplo- dontium canadense et le Dydimodon Macounii ne sont qu'une seule et même espèce. Le Grimmia Philibertiana est le mème que le G. anomala. à Pre Caen, imp. V° A. DoMin, rue de la Monnaie RYOLOGIQUE REVUE PrATUE E. S. Salmon del, OREOWEISIA LAXIFOLIA REVUE BRYOLOGIQUE | is ne PARAISSANT TOUS LES Deux Most: :, ï Les Manuscrits doivent être écrits en.français, en latin ou en anglais à ARR Sommaire du n° : 43 . Note sur le genre Scapania. DOUIN. — Bryological notes. SALMON. Bryum Arnellii. BomANSsox. — Contributions à la flore de l'Amérique du Sud. KINDBERG. — Études sur le péristome (10° article). PHiLt- BERT. — Bibliographie. — Nouvelles. Ne FÉNEE ed Note sur le genre Scapania I. — LA NERVURE DES SCAPANIAS * Une feuille de Scapania nemorosa Dumt.examinée au mi croscope présente (fig. 1) une ligne très sombre suivant laquelle se soudent les 2 lobes : c'est une véritable nervure;. au-dessous, se voit une bande claire et étroite formée de 2 à 4 rangées de cellules : c'est une lame dorsale, analogue à celle des Fissidens ; enfin, au-dessus de la nervure se trouve une troisième partie un peu sombre formée par la superposition des deux lobes. ane M RRUU Une coupe suivant mn, c'est-à-dire perpendiculaire à la ligne de soudure des 2 lobes, montre (fig. 2 et 3) en effet cette constitution avec la plus grande netteté. Il en est exac- tement de mème chez Scap. undulata Dumt (fig. 4, 5 et Ge: Voyez aussi les figures 7 et 8 représentant des coupes de feuilles des Scap. eurta et aspera. : ee 3 J'ai constaté la présence d'une nervure dorsale chez toutes les espèces suivantes que j'ai examinées : | rie Se. compacta Dumt.; Sc. subalpina Dumt.; Sc. nimbosa Tayl. : dans cette dernière espèce les 2 lobes sont toujours un peu soudés à la base, et la nervure existe, quoique très courte. Sc. æquiloba Dumt.; Sc. aspera M. et H. Bern.; Sc: + - verrucosa Heeq : dans cette dernière la lame est très nette sur presque toutes les feuilles. Sc. nemorosa Dumt.; Sc. uliginosu Dumt.: c'est dans ces 2 plantes que la lame atteint sa plus grande largeur (3 à 6 rangées de cellules). Sc. undulata Dumt. ; dans une variété curieuse, à laquelle j'ai donné le nom de dentata, la lame se termine par À ou 2 rangées de. grandes dents superposées , mais dans les feuilles involu- crales seulement (fig. 9). C'est comme sl les 2 lobes, primi- tivement libres et dentés sur tout le contour, s'étaient sou. : REVUE BRYOLOGIQUE dés partiellement d’un côté, Sc. resupinata Dumt.; Sc. inter- media Husn.; Sc. purpurascens Tayl.; Sc. umbrosa Dumt.; Se. irriqua Dumt.; Sc. curta Dumt. Ce double caractère, la présence d'une nervure et d’une pétite lame dorsale, me parait caractériser exclusivement le g. Seapania. H faut en excepter toutefois, parmi les espèces européennes, le Sc. planifolia Dumt, dans lequel les 2 lobes sont complètement séparés, ce qui en réalité forme 4 ran- gées de feuilles. ; La nervure existe dans toutes les feuilles ; quant à la lame, souvent nulle dans les feuilles inférieures, elle appa- rait presque toujours très distincte dans les feuilles supé- _rieures ; on peut la voir, chez toutes les espèces, au moins dans les feuilles les plus développées des tiges robustes. Il y a quelque chose d’analogue à ce qui existe chez Fissidens bryoides Hedw., où la lame, nulle dans les feuilles infé- rieures, grandit peu à peu pour atteindre sa grandeur nor- male dans les feuilles du sommet. = Parfois le petit lobe des feuilles des Scapanias parait être de ce dernier ; très rarement c’est le contraire. à La nervure des Scapanias évitéra des confusions avec d'autres genres à feuilles condupliquées-bilobées quand on se trouvera en présense de très jeunes plants. Pa ‘attaché sur le grand (voy. fig. 4), et alors la lame fait partie Il, — VARIATIONS DE Sc. NEMOROSA DUMT. A différentes reprises, dans le bois de Dangeau (Eure-et- Loir), j'avais enlevé des portions de Sc. nemorosa au milieu de touffes presques pures de cette espèce ; et les années _ suivantes, je récoltais dans les parties enlevées des Scapa- _ nias- tout différents, beaucoup plus petits, mais qui, dans ma pensée, devaient être de jeunes pousses de Sc. nemo- rosa. Pour m'en assurer, j'ai semé, sur un terrain bien nettoyé des propagules de cette espèce. J'ai pu ainsi récolter . la plante à divers âges : 1 an, 2 ans et 3 ans. , Très jeune (moins d’un an, semis d'automne récolté au printemps), Sc. nemorosa a des feuilles dont les lobes sont _ entiers ou n'ont que quelques faibles dents. Soumis à un = bryologue exercé ét non prévenu, celui-ci le nommera (c'est __ arrivé) sans hésitation Sc. curta. Comparez en effet les fig. 10 et 11 d'une part, 12 et 13 d'autre part, on verra que l'erreur est fort excusable. Il n'est pas douteux que certaines localités de Sc. curta sont à rayer comme étant de jeunes Sc. nemorosa. Mais Scap nemorosa jeune est toujours com- plètement stérile, sans anthéridies ni archégones ; si done on voit les uns ou les autres de ces organes, on pourra affirmer se trouver en présense de SC. curta. à _ Pendant la seconde année, la tige de Sc, nemorosa s'al- PU A REVUE BRYOLOGIQUE Sn 117 - longe, ses feuilles grandissent et deviennent nettement den- tées: les dents sont à la fois beaucoup plus longues et beaucoup plus nombreuses. En cet état, on dirait Se. resupi- nata Dumt. J'ai même en herbier un échantillon de Sc. nemorosa nommé Sc. resupinata par 2 bryologues distin- gués, le premier ayant soumis sa détermination au second. Si l'on examine les figures 14 et 15 d’un côté, 17 et 18 de l'autre, on voit en effet que la différance est insignifiante. Enfin, il y a quelques semaines (exactement le 7 février dernier, j'ai récolté, toujours à la même place, un Scapania montrant des feuilles garnies de dents et de cils (F. 16.) plus ou moins longs (3-6 cellules en file), c'est-à-dire le type de Sc. nemorosa adulte, car c'est alors qu'il fructifie quand toutefois il le veut bien. Si les feuilles ne se détruisaient pas peu à peu à la base, On devrait retrouver sur une même tige ces trois sortes de feuilles superposées ; malheureusement, il n'en est pas ainsi ; cependant, on peut encore distinguer les 3 espèces indiquées ci-dessus. Sc. nemorosa a toujours, dans ses feuilles une lame dorsale très nette formée de 2 à 4 rangées de cellules, même dans les feuilles supérieures des tiges jeunes, et le petit lobe a des dimensions qui ne dépassent guère la moitié de celles du grand, Sc. curta et resupinata ont toujours une lame nulle ou très étroite, même dans les feuilles supérieu- res ; et, de plus, chez ces 2 plantes, le petit lobe a des di- mensions qui dépassent beaucoup la moitié de celles du grand ; Sc. resupinata vient sur les rochers siliceux et Se. nemorosa sur la terre argilo-siliceuse ; enfin, et surtout, a dans Sc. resupinata, la plupart des feuilles supérieures (fig. 19; possèdent plusieurs grandes dents à la base du petit lobe près de la tige, tandis qu'au-dessus, le bord est entier. Chez Sc. nemorosa le petit lobe est toujours entier à la base. dir Ce caractère, bien que très secondaire, ne m'en paraît pas moins, par sa constance, le plus caractéristique de cette espèce, car il lui appartient exclusivement, très probable- ment. En tout cas, il est excessivement commode pour la _ détermination. Je l'ai même observé sur des tiges très jeunes et très courtes (n'ayant certainement pas un an) de Sc. resupinata récoltées sur les grès de Saint-Denis d'An- thou (E.-et-L.) ; ce doit être la var. minor de M. Pearson. Ce caractère est très nettement accusé sur des échantil- lons que je dois à la bienveillance de divers bryologues ; = sur deux échantillons de Sc. resupinata des environs de Cherbourg, récolté par M. Martin et par mon collègue M. Cor- bière ; sur la même plante récoltée à Jersey par M. Martin ; sur le n° 61 des Hep. Galliæ, publié sous le nom de Sc. Las æquiloba ; sur le n° 6 des mêmes exsiccata étiquelé Sc. ne- CAS: REVUE BRYOLOGIQUE : | morosa: sur un échantillon d'Ecosse récolté par M. Macvicar, etc. Je conclus de là que ce caractère doit ètre général. s% PR ee F HE SCAPANIA INTERMEDTA HUS\. Entre Sc: nemorosa Dumt (type) bien développé avec ses feuilles et son périanthe ciliés et Sc. undulata Dumt. (type) avec ses feuilles et son périanthe entiers ou à peine dentés, existe toute une série d'intermédiaires parmi lesquels je citerai : 2 : Se. resupinata Dumt. < VAE Sc. intermedia Husn. ae Sc. purpurascens Tayl. et Sc. undulata var. dentata Douin dont ; j'ai déjà parlé. Les auteurs ont hésité beaucoup sur la place de ces plantes. Ainsi Se. resupinala à été rangé dans le Synopsis de Nees à côté de Se. undulata sous le nom de __var. À; Sc. purpurasens Tayl. a été placé à côté de Sc. ne- morosa sous le nom de var. 8 purpurascens (Hook.) Dumt, quoiqu'il soit beaucoup plus près de Se. undulata. Sc. un- dulata var. dentata est une forme de cette var. speciosa Gott. et Rab. rattachée à Sc. resupinala, mais en réalité bien plus voisine de Sc- undulata. comme je le montrerai st tout à l'heure. et La tendance actuelle ést de faire de ces dhnts. des espè- 4: _ ces distinctes : c’est en somme la meilleure manière de se tirer d'affaire, car leurs caractères sont assez constants. Sc. resupinata a été élevé au rang d'espèce il y a déjà longtemps. M.W. H. Pearson, dans son magnifique ouvrage The Hepaticæ of the British Isles à accordé cet honneur à Se. intermedia Husn. et à Sc. purpurascens Tayl. : Sc. pur ‘purascens présente tous les caractères (taille, cou- _ leur, denticulation, structure cellulaire) des variétés den- tées de Sc. undulala, et forme probablement avec. elle un même type spécifique. M. Pearson (loc. cit. p. 225) passe sous silence ces variétés embarrassantes, et renvoie à Nees (Eur. Leber.); c'est fort Tepreae dans un LM de cette importance. _ J'ai recueilli en août 1899 Se. utero nd autour | du Sancy (M! Dore) croyant ramasser Sc. umbrosa. Par sa lame dorsale très étroite, son petit lobe proportionnellement e “beaucoup plus grand, son port, sa petite taille et son périan- thé entier ou faiblement denté, Sc. intermedia se sépare très distinctement de Sc. nemorosa. Il est intermédiaire entre Sc. resupinata et purpurascens Le = d'une part et Sc. umbrosa d'autre part, en étant beaucoup on plus raproché de ce dernier. Re Il a les dents, la forme et les FETE relatives dés lobes Fe À rar à ce le ROTAAURE et ds Rec du : rs # " + e à ; REVUE BRYOLOGIQUE + 49 second; il diffère des premiers par sa petite taille, par ses petits lobes, qui sont fortement imbriqués et par son péri: anthe peu ou point denté ; il diffère du‘second par ses lobes arrondis à dents beaucoup plus nombreuses. En réalité, Se. intermedia est un Sc. umbrosa poussant sur un support dif- férent, d'autant plus qu'il y a des intermédiaires et que Se. umbrosa n'a pas toujours les lobes de ses feuilles aigus. La var. dentata indiquée ci-dessus et la variété speciosa qui en est le type doivent être rattachées à Sc. undulata, si on ne veut pas les confondre tout simplement avec Sc. pur purascens Tayl., dont ils ont souvent la couleur rougeâtre, _ le périanthe entier ou faiblement denté et le lobe inférieur des feuilles assez longuement déecurrent, tous caractères de Sc. undulata. On ne voit jamais ces grandes dents de la base du petit ldbe qui caractérisent si bien Sc. resupinata et au- _quelen ne peut véritablement le rattacher. ue IV. — SCAPANIAS A FEUILLES PAPILLEUSES. ; Il existe en Europe 4 espèces actuellement connuës avant des feuilles à cellules papilleuses ; ce sont : de ce Sc. nimbosa Tayl, Sc. æquiloba Dumt, Sc. aspera M. et H. Bern, Sc. verrucosa Ileeg. AE UE M. Pearson (loc. cit. p. 224) dit que les cellules des feuilles de Sc. nimbosa sont lisses (epidermis smooth). L'échantil- lon d'Ecosse, que je dois à la gracieuseté de M. Macvicar, a des cellules très fortement papilleuses ; les papilles sont même tellement aceusées qu'elles empêchent de voir nette-. ment les séparations cellulaires, à tel point que je croyais la _ feuille formée de plusieurs couches de cellules, quand je lexaminai la première fois. Le Se. nimbosa d'Irlande que je ne connais pas aurait-il des cellules lisses ? Y aurait-il deux espèces au lieu d'une seule ? I y a là une question que . M. Pearson ne manquera pas d'élucider. re = Les Sc. æquiloba et aspera seuls existent en France. Le ‘second a été trouvé dans le Jura, par le docteur H. Bernet, qui l'a distingué le premier comme espèce distincte et signé = de son nom. 11 n'avait pas encore été indiqué ailleurs en = France confondu probablement avec Se. æquiloba. s'en distingue facilement par ses lobes arrondis garnis de dents assez fortes et nombreuses, sur presque tout le contour. - Cependant, si l'on examine les plantes jeunes on voit qu'elles sont fort peu distinctes, car les dents de Sc. aspera — si j'ose m'exprimer ainsi — lui poussent en vieillissant, = comme cela a lieu chez Se. nemorosa et probablement chez toutes les espèces à feuilles dentées. NP J'ai récolté Se. aspera à la Grande Chartreuse dans les Alpes, à La Bourboulé en Auvergne et dans plusieurs locali- _tés des Pyrénées : Gabas, Eaux-Bonnes, gorges de l'Affrau D REVCE BRYOLOGIQUE + _ef vallée de l’Audé. Je regrette de ne l'avoir pas récolté plus abondamment, les parts des Hepaticæ Galliæ eussent été plus convenables. Fe L'examen des 4 localités ci-dessus sur la carte, montre que cette espèce doit se rencontrer dans toutes les parties calcaires de la chaine pyrénéenne. Elle paraît dans ces ter- rains, remplacer les Sc. nemorosa et resupinata de nos terrains siliceux et argilo-siliceux. J'ai étudié aussi le Sc. verrucosa fees (voy. la Revue Bryologique, 20e année, p. 82), grâce à l'amabilité de M. Heeg ; c'est une espèce voisine du Sc. aspera. Il en diffère par ses cellules deux fois plus petites (15 à 18 seulement en diamètre vers le milieu des lobes ; car, comme cela a lieu dans toutes les espèces, les cellules sont plus petites sur les bords et plus ou moins allongées à la base), et par ses dents beaucoup plus petites formées en général d’une seule cellule saillante. Une autre particularité assez curieuse _ de cette espèce, cé sont ses propagules anguleux ; chez _ toutes les autres espèces où j'en ai vus, ils sont elliptiques et arrondis. Enfin, comme dernier caractère distinctif, M. Heeg . l'indique comme venant sur les rochers siliceux. Douin. NN. B. — M. Husnot m'apprend que le nom de dentata a déjà été appliqué par M. Stéphani à une var. du Sc. undulata. La var, que j'ai indiquée sous ce nom, _ pourrait s'appeler pyrenaica, ayant été trouvée dans les pyrénées. PLANCHE II Explication des figures Les grossissements sont d'environ 15 diamètres pour les feuilles grossissement plus fort (210 diamètres). | entières et de 130 pour le tissu cellulaire ; la figure 6 seule est à un 1. Feuille de Sc. nemorosa, adulte (3 ans au moins). 2. Coupe de la feuille précédente suivant mn. 3. Extrémité de cette coupe montrant la nervure et la lame dorsale. ge ; 4. Feuille de Sc. uliginosa du Sancy. _ 5.-6. Coupes de cette feuille suivant ab. - 7. Nervure de Sc. curta, 8, Nervure de Sc. aspera. 9. Feuille involucrale de Sc. undulata var. dentata Douin 4 RATE" NB DAT JOSSOUS;: 5 nd or 10. Jeune feuille (moins d’un an) de Sc. nemorosa. 11. Extrémité du grand lobe de cette feuille. 42, "Féuille de Sc. curta:: 27": A ee 13. Extrémité du grand lobe de cette dernière. 14. Feuille de Sc. nemorosa de 2 ans. : : 15. Extrémité du grand lobe de la même. AE | 16. Denticulation des feuilles de Sc. nemorosa adulte. 17. Feuille de Se. resupinata prise dans la partie moyenne . à es tiges. . 18. Extrémité du grand lobe d'une de ces feuilles. 19. Feuille du même prise dans la partie supérieure. ne ie ML REVUE BRYOLOGIQUE Le Bryological Notes (continued) (43). Barpuza Bzvrrn Schp., Syn. Muse., 2 ed. p. 208 (4876): — This moss, since its original discovery by D° BI in Finmark and its publication in Schimper's Synopsis in 3 1876, has not been found by any Norwegian bryologist. For this reason, D' I. Hagen suggested to me that an examina- tion of Schimper's type specimen in the Kew Herbarium would be of interest. In Schimper's herbarium there isa specimen bearing the following label in Blytt's handwriting: « Ob folia madefacta recurvala pro nova species habui, et in Herbario meo Bryum recurvifolium nominavi. In Alen, _ Finm. occid. Blytt ». On this label Schimper has written « Trichostomum novum » and « 7r. angustifolium ». This specimen, as shown by the locality, collector, and charac- _ters of the plant, isthe Barbula Blyttii of Schimper's Synop- sis. An examination of this material shows il to consist (besides a few fruiting stems of Webera elongata) of barren plants of Amphoridium Mougeotii (Bryol. Eur.) Schpr. The examples of the latter are slightly different from the usual habit of the species in being a little more rigid with the leaves perhaps more erect and more solid than usual, and often broken off above. They are in these characters identi- cal with some of the type specimens of « Barbula Wood ». Schpr. (from Killarney, Ireland), which has been shown to be a form of A. Mougeolii. Schimper separated « Barbula Blytti » from « Barbula Wood » by the characters « foliis _angustioribus, solidioribus, angustius reticulatis, utroque margine e medio ad inserlionem basis reflexo », but these distinctions do not hold good in the specimens examined. As regards the rather stiff habit of « Barbula Blytti » there are forms of A. Mougeotii in the Kew Herbarium, from several places on the continent quite similar in this respect _ and there is, I think, no doubt that Barbula Blythi must be > considered a synonym of the latter plant, with which it agrees exactly in the shape and areolation of the leaves. (44). Meteorium pendulum Sulliv. in China. — Amongst the collection of Chinese mosses, of which I have given a istin the Journ. Linn. Soc. (Bot.), XXXIV, p. 449 (1900), there occurred a species of Meteorium which, from the figure given in Sull. Ic. Musc., seemed to agree with M pendulum Sulliv. Being unable, however, at the time to see ». specimens of H. pendulum, I could not complete the iden- à _tification. Just lately, however, M"° Britton has sent to Kew À . a fruiting specimen of M. pendulum, from Thibbadanaville, Louisiana, U. S. À., (coll. D° Chas. Mohr), and on comparing this with the Chine£? plant the specific identity of the two US REVUE BRYOLOGIQUE was evident. The Chinese specimens were collected by Dr A. Henry; on the branches of à tree, in a glen near Ichang, Hupeh (Central China, Mar. 11, 1888, nr. 7910. The specimens are luxuriant fruiting examples of the species, and agree in every way with Sullivant's description of his species, and . with the spécimens sent by Mr Britton. = Up to the present M. pendulum has been known only from Louisiana, U. S. À., whence it was originally described by Sullivant in the Mosses of the United States, p. 81 (1856) _ and figured in Ie. muse., fab. 73. M. pendulum affords, therefore, a case ôf remarkable dis- tribution, being at present known only from Louisiana, in the South of the United States, and from China. Amongst _ Cryptogams, however, similar cases are found : there are cerlain species of mosses which are known only from N. . America and Japan ; amongst Fungi there are species of | Erysiphaceæ with the same distribution, and it is especially interesting to find that one species occurs in China (Yunnan) and Japan, in the South and East of the United States, and in $S. America (see Bull, Torr. Bot. Club, XX VIL, 442 (1900). RE ei ANR _ErNEsr S. SALMON. Charlton House, Kew, England-April Are PR Bryum (Eucladium) Arnellii, spec nova. Mon. . Autoicum, sat dense cæspitosum, sterile 1-2 cent. altum, inferne nigrum et sat ubertim radiculosum, superne obs- cure viride-luteoviride, opacum, caule ramoso et flagellis teretibus, gracilibus, fragilibus, filiformibus-clavatis, inter- _dum nilidulis ornatum. Æolia in ramis floriferis ad apicem rami conferta, sicca late adpressa, haud torta, madida parum Patentia, crassa, concava, ovata, perbreviter acuminata ; Mmargo Integer, fere ad apicem anguste vel interdum late- reflexus, in foliis juvenilibus vix limbatus, in foliis vetustis Magis distincte anguste vel. interdum latius (3-4 cellulas) vens, rarius excurrens; cellulé sat minutæ, basales rubes- centes, inferiores rectangulares, superiores plus minusve anguste rhomboidales juxta marginales angustiores, mem- _ branis mediocriter incrassatis, luteis. Folia elles se _dum caulem Magis æqualiter disposita vel superne magis late recurvus, integer; vel in sommo apice serrulatus, haud breviores et latiores. Sea 1-2 cent. alta ilis, luteorubra, Cat _tuores. oefa 1-2 cent. alta, gracilis, luteorubra, naide, flexuosa, Theca pendula, anguste pyriformi parum Eu mbalus ; nervus viridis-fuscoluteus, in apice folii se dissol: conferta, valde concava, crassa, late ovata : margo inferne Us Jimbatus: nervus Jongius infra apicem evanidus; cellulæ es en REVUE BRYOLOCOT mes Tr pe curvala, opaca, luteorubra, fuscorubra; collum rugosum, obscurius, sporogonio sub ore non contracto, dimidium ängustiüs et paullulum brevius; cellulæ exothecii rotundate rectangulares-quadralæ, 0,09-0,04% longæ, 0, 0,05-0,027mm latæ, membranis sat tenuibus, luteis et flexuosis, juxta ostiales in 2-3 seriebus modo minores et paulluftm applanata. # Annulus 2-3 cellulas altus, basi fuscolutéa. Operculum coniee É convexum, rubroluteum, nitidulum, obtusum vel maille Le upicali brevissima. munitum. Peristomium 0, 065-0,05 mm. * infra o8tiuin insertum, insertione rubrofusca; dentes lutei (inferne trubrolutei), dense papillose punctati, linea media et lineis transversalibus grossius papillosis, distincte limbati et dentati, hatd perforati, apicibus hyalinis et papillosis, lamellis ventralibus ciréiter 22, haud emarginatis; mem- brana peristomii interni lutea, sat dense papillosa, tertiam altitudinem dentium attingens; processus angusti, sensim attenuati, luteoli-hyalini, fenestris circiter octo, rotundate Ovalibus, superne rimosis pertusi et superne aculeis paten- _tibus vel apicem Yéfsus paullulum vergentibus monitf; cilia rudimentaria. Spori 0,023-0,027 mm. virides, opaci, parum papillosi. Fruct. mat.: Junio. Le Hab. — Suecia, prov. Gestrikland, paroecia Hille, ubi ad Edsküroyning in ripa maritima argillacea mense Junio anno 1898, cum fructibus maturis, ab 4. W. Arnell detec- tum ; sterile ab eodem etiam lectum ad Wärd et Iggô ejus- dem paroeciæ ut et in ripa maritima arenaria ad pagum Solum insulæ Hernô (prov. Angermanland). : re Species inflorescentia autoica et foliis crassis, perbreviter acuminatis Pr. maritimum Bomansson (Rev. Bryol., 1897, p. 1) valde similis, sed ab hac specie seta altiore et graci- liore, theca angustiore, cellulis exothecii majoribus, oper- _culo multo altiore et minus distincte apiculalo, peristomio . longius infra ostium thecæ insertum , dentibus peristomii _ magis papillosis, distinctius limbati et dentati, processibus fenestris pluribus et latioribus pertusis et appendiculatis, _ sporis majoribus, etc. diversa. În Pr. maritimo seta crassa = et modo 0,5-1 cent. alta, theca fere sphærice pyriformis, … cellulæ exothecii 0,07-0,04 mm. longæ, 0,04-0,027 mm. latæ, _ opereulum fere planum distincte apiculatum, peristomium modo 0,02-0,03 mm. infra ostium imcertum, dentes. indis-. _ tincte limbati et dentati, processus haud appendiculati = fenestris 3-4 angustis pertusi et spori 0,02-0,023 mm. _ magni sunt. Se RU _ Alandia (Finlandia), mense Martius 1901. “e in DU HS US 6 #10, BOMANSSON. ue NUE Me REVUE BRYOLOGIQUE ; Contributions à la flore de l'Amérique du Sud. Les mousses énumérées ici ont été récoltées par M. le prof. C. F. Baker près Bonda, aux environs de Santa Marta, Colombie. Plusieurs ne concordant pas tout à fait aux descriptions de M. Mitten dans Musci Austro Ameri-_ cani, je dois à la bienveillance de mon ami le Dr Brotherus la détermination des numéros 58, 63, 61 b, 53 et 55: ila aussi accepté les n° 59, 57 et 62 comme espèces nouvelles. 53. Rhaphidostegium galipense (C. M.). — Hypnum dis- solutum Sullivant. | 50. Rhaphidostegium subsimplex (Hedw.) 56. Rhaphidostegium subloxense Kindb., nov. sp. ? Touffes compactes olivâtres, pas brillantes. Tiges peu di- visées ; rameaux subfasciculés, presque simples et très Courts, environ 0,5 cent. Feuilles oblongues, plus ou moins (mais pas longuement) acuminées ou avec une pointe fili- forme, entières, révolutées ; insertion pâle, jaunâtre ; cel- _ lules alaires subhyalines ; les autres cellules. étroitement _ lancéolées ; nervures indistinctes. Capsule oblongue-ovoïde, asymétrique, peu étranglée, souvent arquée, jaune, puis rouge ; dents extérieures brunâtres, les intérieures subhya- lines, entières; cils distincts ; bec égalant la moitié de la capsule; pédicelle lisse, long de 1 cent, Feuilles périché- tiales entières, longuement acuminées. Fleurs mâles non vues. — .« R. cæspitosum, forma ? incerta » Brotherus. 68. Thuidium involvens (Hedw.). — Pédicelle rude ; __ tige simplement pennée. 67. Thuidium ciliatum Mitten. — Tige bipennée ; feuilles des petites branches obtuses, les périchétiales ciliées. 54, Thuidium complanum Mitten. — Bipenné. F. Rhacopilum tomentosum (Hedw.) Mitten. : 58. Hookeria humilis Mitten. — Diffère de la description par la capsule étroitement obovée (pas « ovalis » ), les cel- Jules des feuilles hexagonales (pas « rotundæ » ). 63, 64 a. Microthamnium thelistequm (C. M.) Mitten. — Opercule de la capsule parfois mamelonné. 65. Æntodon complicatus (G,M).'Mitien.. u A. Entodon Beyrichi (Sehwag:) G. M. — Les échantillons | _ correspondent à _ culis, columella longe exserta » M. Austro-Amer., p. 595. … 99. Plagiothecium (Isopterygium) pseudo-tenerum Bro- therus et Kindb., nov. sp. « Diffère du P. tenerum (Sw.) par les feuilles plus larges et plus brièvement acuminées » Bro- therus, et aussi par Fopercule apiculé ( pas «oblique rostra- tum » }. - D. Plagiothecium (Isopterygium) tenerum (Sw.)?— Diffère ; re il à la description de Mitten : « theca fusca ; Peristomii dentibus angustis, processibusque rubris brevius- 1901 REVUE BRYOLOGIQUE PL 11 tr M eat ve pt 2, ct ti GZ 13 . PL AO” . __ scur; opercule rouge nitide, convexe et mamelonné; péri- RE pie PE TERRES Dre. nt ER pe EX ONE) PA A NP 2 + CR IR 5e VE REVUE BRYOLOGIQUE , ph) du précédent par la capsule plus petite et le pédicelle plus court ; opercule non vu. frs ; 62. Æhynchosteqium deplanatiforme, Kindb., nov. sp. Tige pennée ou irrégulièrement ramifiée ; rameaux com- primés, longs d'environ 1 cent. ; paraphylles de la tige étroites, subulées. Feuilles subdistiques, presque planes, vertes et nitides, approchées ou peu distantes, non décur- rentes ; cellules alaires indistinctes ; nervure indistincte. Feuilles caulinaires de la base dilatées, subovales, acumi- nées, Ssubulées, presque entières ou faiblement sinuolées. Feuilles raméales (au moins les supérieures), mamilleuses dans la partie supérieure, finement denticulées sur tout le contour, obtuses ou subaigües, non acuminées ; leurs cellules supérieures souvent dilatées, suboblongues ; les autres cel- lules (comme chez les feuilles caulinaires) étroites subli- . néaires. Capsule petite, obovée-étranglée ; pédicelle lisse, long de 1,5 cent. Opercule, anneau et fleurs mâles inconnus. Diffère de l'espèce voisine AÆhynchostegium deplanatum (Schimp.; Sulliv., Icon. Musc.) par les feuilles plus petites et hétéromorphes, les raméales non acuminées, etc. ; cette espèce et le X. depressum sont rangées, par Mitten, S. O. Lindberg et Brotherus, dans le genre /sopterygium. I y à aussi une autre espèce voisine, l'/sopterygium planissimum Mitt., L. e. ; mais elle diffère par les feuilles subondulées, les rameaux longs de 3,5 cent. 66. Philonotis (Philonotula) Osculatiana De Notaris. ee 60. Philonotis (Philonotula) umbonata Kindb., nov. sp. ? Plante verte. Tige stérile longue d'environ 0,5 cent. : la fertile à peine distincte ou tomenteuse ; rameaux longs de 0,1 cent. Feuilles serrées, peu ouvertes, non courbées, peu ou pas révolutées, non décurrentes, linéaires-lancéolées, plus ou moins aigües ou parfois assez longuement acumi- nées, très papilleuses (aussi dans la partie supérieure), Sim- plement dentées ; cellules assez petites ; nervure faiblement : ne dentée sur le dos, percurrente (pas excurrente). Feuilles périchétiales à peine plus larges, subulées, nervure exeur- rente. Capsule assez petite, subglobuleuse, oblique, sillonnée et inclinée ; péristome double ; opercule plan, mamelonné ; pédicelle rougeâtre, long d'environ 2 cent. Diffère du Ph. tenella C. M. pur les feuilles souvent assez longuement acuminées, l'opercule plan (pas « conicum »), ete. Ph. versifolia (Hampe) est « rufescens…. cellulis flaves- centi-pellucidis.….. seta flavescens » Mitten, 1. c.; ce qui ne convient pas à notre espèce. Ph. sphærocarpa (Sw.) a « cau- les unciales » C. M. Syn., E, p. 481. Die 61 a. Bryum coronatum Schwægr. — Très distinct par la forme de la capsule qui est de couleur rouge de sang ob- RAA 86 REVUE BRYOLOGIQUE _ store parfait; dents oranges avec de longues pointes hya- lines subulées : segments libres, pâles, avec de grands trous _et des pointes filiformes ; spores à peine de 0,01 mm. 61 b. Funaria calvescens Schwægr. var.; feuilles supérieu- res subovales, brièvement acuminées et denticulées près du sommet ; nervure brièvement excurrente. . | C. Bryum dichotomum Hedw. (Mitten). — Difère de tous. les Brya de l'Amérique du Nord et de l'Europe par la ner- vure robuste (raide et épaisse). Van + = 84. Octoblepharum albidum (L.). ET 57. Fissidens camptodontius Kindb., nov. sp. = Feuilles petites, en 8-10 paires, linéaires-oblongues, sub- _ aigdës, non acuminées, papilleuses aux bords ; cellules ‘ opaques, très petites ; nervure pellucide, percurrente ; ailes _eourtes. Capsule très petite, oblongue-piriforme ou obovée, ‘inclinée ; opercule conique ou rostellé ; dents (comme chez les F. Closteri et pauperculus) entièrement défléchies à l'état: sec ; pédicelle jaunâtre, courbé. — « Très'distinct du F. ra- _dicans » Brotherus. ere “se | ot rende FEES N. C. KINDBERG. _ Upsala (Suède), 26 mars 1901. RUE : Etudes sur le péristome (40e Article) tt Da | BUXBAUMIA JAVANICA _ © M. Max Fleischer, qui explore et étudie avec tant de succès Es _ Ja belle flore bryologique de Java, a bien voulu m'envoyer quelques spécimens des plus intéressants’parmi ces mousses, et en particulier plusieurs exemplaires en bons fruits du = Buxbaumia javanica, espèce très rare, qui n'a pas encore été trouvée en dehors de cette île. En étudiant le péristome de cette plante, j'ai été frappé tout d'abord des nombreuses “variations qu'il présente chez les différents individus de l'espèce, de telle sorte que chaque capsule demanderait si ete description spéciale ; cette inconstance d’ail- _ leurs n’est pas très surprenante dans une famille qui établit | en quelque sorte le passage entre les deux grandes classes _ des mousses, lés Nématodontées et les Arthrodontées. _ Parmi les capsules que du ‘examinées je décrirai d’abord celle où le péristome semblait avoir atteint sa plus grande complexité et son développement le plus complet. __ A.— Icomprendalors deux parties bién distinctes: 4° l'en- = dostome, qui s'élève ici assez haut, sous la forme d'un tube _ creux et cylindrique, constitué par une membrane cendrée et papilleuse, qui porte verticalement de nombreuses côtes brunätres ; la substance de la membrane elle-même est REVUE BRYOLOGIQUE 14 87: absolument uniforme et simple, sans aucune trace de lignes horizontales ; les côtes laissent apercevoir de temps en temps dans leur épaisseur deux couches de fibres linéaires, d’ailleurs sans articulations transverses ; 2 l'exostome sé compose d’un cerele de dents, un peu courbées' en dehors et situées à une certaine distance de la membrane interne. Chacune d'elles montrait en général, vue de face, plusieurs rangées verticales grisâtrés ; quelquefois quatre ou cinq rangées étaient ainsi juxtaposées, quelquefois seulement deux ou trois. Chacune de ces rangées se composait elle- même de plusieurs couches de plaques, épaisses et aplaties, soudées horizontalement deux à deux, et laissant parfois entre elles des vides étroits. Ces plaques, grises et papilk leuses, se succédaient ainsi verticalement en des séries d'articles, aussi larges ou même plus larges que longs, sépa- rés par des lignes horizontales assez rapprochées. Cette structure est absolument semblable à celle que j'ai observée chez deux Encalyptées : l'Encalypta longicolla et l'E. bre- _ vicolla ; là aussi chaque dent montre sur sa face horizontale _ quatre ou cinq rangées de filaments articulés, plus ou moins colorés, et sur une coupe transversale ou verticale, quatre Ou cinq couches de plaques, soudées entre elles par paires, qui représentent les cloisons séparées et épaissies de plu- sieurs séries de cellules péristomiales. D'ailleurs tout en rappelant ainsi ces deux Encalyptées, ces dents rappelaient dans une certaine mesure ce que lon observe assez souvent dans le péristome externe du Buxbaumia indusiala, avec cette différence que dans cette dernière espèce chaque dent ne montre généralement qu'une ou deux rangées d'articles. Mais dans notre capsule du Buxbaumia javanica les dents ainsi conformées n'oceupaient pas le cercle-entier de l'exos- _ tome; à côté d'elles on trouvait par places d’autres lanières qui, quoique assez semblables au premier aspect, avaient en - _ réalité une structure très différente ; ces lanières étaient for- _ mées uniquement de quelques séries de cellules ovoïdes et rougeâtres, demeurées entières et non différenciées, analo- _ gues à celles qui, groupées en amas plus considérables, com- posent la couronne du Buxbaumia aphylla. Ces lanières mal _ différenciées étaient bien moins nombreuses que les dents” _ articulées, du moins dans cette capsule, qui du reste est la seule, parmi les fruits du Buxbaumia javanica que j'ai pu … examiner, où j'ai rencontré un péristome aussi complexe ; _ tous les autres sporogones que j'ai passés en revue présen- __ taient une structure beaucoup plus simple, voisine en géné- _ ral de celle du Buxbaumia aphylla. B. — Ici les dents, ou plutôt les lanières qui les rem- placent sont toutes constituées par des cellules ovoïdes, rougedles, lisses ou parsemées à peine de quelques rares à Men REVUE BRYOLOGIQUE = papilles. Ces cellules sont quelquefois irrégulièrement agglo- mérées en des lambeaux informes d'une certaine largeur : elles conservent alors chacune la figure et les dimensions d'une cellule normale, d'une épaisseur uniforme et d'une teinte rosée dans toute sa masse ; de temps en temps elles semblent se désagréger sur le bord des lanières et se séparer les unes des autres. Ailleurs la couronne externe se Partage en un certain nombre de lobes plus distincts, qui s'élèvent autour de l'orifice capsulaire ; on en compte assez souvent 10 à 12 sur ce contour ; ils se composent ordinaire- ment chacun de 3 ou 4 rangs de cellules, plus rarement de 2 séries seulement ; ces cellules, déjà un peu plus modifiées que dans la structure précédente, deviennent assez allongées, plus étroitement ovales, et aigües; fortement épaissies et plus colorées sur leurs-parois longitudinales, elles restent minces sur les cloisons horizontales qui les limitent entre elles, et pâles à l’intérieur. Enfin chez d'autres capsules ces _ lobes de la couronne deviennent plus nombreux et plus étroits, se composant seulement chacun d'une ou deux ran- gées de cellules rougeâtres, rectangulaires ou carrées, plus _ serrées dans chacune des séries verticales. La composition du cercle extérieur semble ainsi passer par toutes sortes de degrés dans cette seconde variation du péristome, tandis que celle de l’endostone reste à peu près Constante, sauf ses dimensions ; il consiste toujours en un tube plissé, haut “ordinairement de 060 à 070, resserré vers son sommet et | se rétrécissant de bas en haut; il est toujours formé d’une membrane simple et continue, cendrée et papilleuse, mar- quée verticalement de lignes brunâtres, plus où moins épaisses ; le nombre de ces lignes m'a paru n'avoir rien de _fixe ; il approche quelquefois de 32. Cette seconde structure du péristome parait de beaucoup la plus habituelle dans cette espèce: c'est-seulement chez une seule des capsules analysées que j'ai rencontré une troi- sième forme, très curieuse, qui s'éloigne considérablement des deux autres, tout en se présentant sous un aspect très régulier et très nettement caractérisé. C. — Le péristome entier, sans aucune distinction de l'in- _ terne et de l’externe, se réduit ici à un cercle unique de 16 = dents assez hautes, libres dès leur base, égales entre elles et semblables au premier aspect ; assez larges vers le bas, _elles se rétrécissent toutes progressivement à partir de leur origine jusqu'à leur sommet. Mais quand on étudie leur structure intime, on les trouve en réalité très différentes les unes des autres. Quelques-unes sont composées dans toute leur étendue de petites cellules ovales, creuses, grisâtres, ui forment un réseau régulier ; dans la partie inférieure e la dent ces cellules paraissent disposées sur une seule # Lu ET à anse ee EAP POV LÉ RE ds lie EN REVUE BRYOLOGIQUE s9 couche, mais plus haut cette même dent en se rétrécissant Fe devient plus épaisse, et sur une coupe transversale on reconnait qu'elle est composée de deux ou trois couches de ces petites cellules ovales ; dans le quart supérieur on compte jusqu'à quatre couches de c2llules superposées. Les petits utricules creux qui forment ce tissu conservent d'ail- leurs partout la même figure et les mêmes dimensions : ils mesurent en longueur de 22 à 244 sur une largeur de 17 à 18 x ; leur teinte est uniformément d’un gris cendré. Chez d'autres dents faisant partie du même cercle, au Lee lieu de ces cellules creuses groupées en un réseau, on trouve au contraire des plaques épaisses, ‘plates et soudées entre elles, rappelant les dents extérieures de notre première Cap- sule ; ces plaques, qui représentent également ici des cloi- sons cellulaires, devenues indépendantes et consolidées, forment trois ou quatre couches, disposées sur trois ou quatre rangées horizontales dans la partie inférieure de chacune de ces dents , et sur deux ou trois seulement vers le haut. C'est encore la structure des Encalypta longicolla et ‘brevicolla, à peine moins complète. Ici encore ces dents sem- blent tenir la place d'un péristome externe, et elles en ren- ferment les éléments, bien qu'elles soient placées sur la cir- conférence d’un cercle intérieur et tout à côté de ces autres o lanières composées d’utricules entiers et creux, qui semble- raient plutôt résulter d'une transformation de l'endostome : on dirait que la structure de la membrane plissée qui le _Constitue s'est combinée d'une facon bizarre avec la struc- ture des cellules pleines et rougeätres qui composent la Couronne extérieure pour engendrer ce réseau d'une nature Si particulière ; les éléments des deux péristomes se trou- veraient ici associés et comme fondus en un organisme, élégant dons son étrangeté, dont les sporogones de cette famille n'ont pas offert jusqu'ici d'exemple. (A suivre.) PuILIBERT. _ Bibliographie À. W. Evans. — Notes on Hepaticæ collected in Alaska - Xvi-xvin, October 1900). . AE ue Cet important mémoire contient 63 espèces dont la plupart sont communes à l'Amérique et à l'Europe. Un grand nom- bre sont accompagnées de notes et de descriptions très in- téressantes. Dans les 3 planches sont figurées : Gymnomi- trium oblusum, Anastrophyllum Reichardtii, Cephalozia leucantha, Diplophylleia plicata. ; R. BratrnwaiTE. — The bristish Moos-flora,, Part xx, pp. (Proc.-of the Wash. Ac. of Sc., vol. 1, pp. 287-314 and PI. 97-198 and PI. au-cvin, Décember 1900, price 6 sh. (7 fr. 50). : REVUE BRYOLOGIQUE Contient les Hypn. megapolitanum et rotundifolium, les _ sous-genres Brachythecium et Pleuropus (Camptothecium), les genres Lesquereuxia, Isothecium, Pterogonium et Ple- rygynandrum. ll serait bien à désirer que l'auteur aille un peu plus vite pour l'achèvement d'une aussi importante pu- blication commencée il y a plus de 20 ans. LE. Tnéror. — Complément aux Muscinées de la Sarthe, 21 planches et texte explicatif (Bullet. de l’Acad. int. de géog. bot., mars 4901). Tirage à part, 8 francs chez l'Auteur, rue Dicquemars, 1; Le Hävre (Seine-Inférieure). : __ Cet atlas indique les caractères différentiels d'un assez = grand nombre d'espèces voisines et de variétés d'après la = forme des feuilles et leur tissu ; il rendra service non seu- lement aux bryologues de la Sarthe, mais aussi à ceux de la plus grande partie de la France: ph: _ ‘Tne BryoLogisr, 4° année, n° 4. — Ce n° contient: Vege- _tative Reproduction of mosses by Besr: L'auteur traite des modes de reproduction autres que celui par les spores. — :Hylocomiums of the northeastern United States by A. M Surru. M Smith fait précéder d'une clef analytique la des- * cription des 8 espèces, y compris l'Hypnum rugosum, que 2 = l'on rencontre dans cette partie des Etats-Unis et quiexis- _ tent toutes les 8 en Europe ; elle y joint des dessins des H. ru- gosum, triquetrum, squarrosum et proliferum (splendens). = Illustrated Glossary (fin) by Grour. — Notes on Buxbau- mia by H. WugeLer. — Funaria flavicans by Wicrrans. Des- _ cription et figures de cette espèce. — Grimmia Manniæ and G. Holzingeri, Webera proligera in North America, Hyprum Bestii by HozzxGer. — Hypnum occidentale by Besr. — Ce n° se termine par un article sur les Usnea (Lichens) accom- pagné de 2 planches. Fi _ Nouvelles so Réponse à un abonné. — Nous demandez quels sont les pays où l'on fait le plus de bryologie ; je ne puis vous ré- pondre que d'après mes relations et sans vous en garantir l'exactitude : Ce sont, en Europe, l'Allemagne, l'Angleterre, la France, la Finlande et la Scandinavie. Il n'y a pas, ‘ou à très peu, de bryologues en Espagne. Grèce, Russie (la Fin- lande exceptée) et la Turquie. — Hors de l'Europe il n'y à nombre de bryologues ; le Massachusets (Etats-Unis) est : une des contrées du monde où l'on fait le plusde bryologie. M. Diswer, Avenue du Raincy, 9, à Saint-Maur, Seine (France), désire échanger des mousses intéressantes recueil- lies principalement en Angleterre. FN ae. _ Caen, imp. V* A. Domi, rue de la Monnaie que l'Amérique du Nord où l'on compte un assez grand ii + dar No4 ou ANG | | 190 REVUE BRYOLOGIQUE Paraissanr Tous Les Deux Mors Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 4 Rs Révision des mousses du Brésil de J. Puiggari. A. GEHKEB, — Nou- Mu velle classification des Leucoloma. RENAULD. — Supplément aux hépatiques d’Eure-et-Loir. DOUIN. — Bryum Dixoni. NICHOLSON. — Isotachis Stephanii. SALMON. — Une variation nouvelle de Hypnum. L. micans HERZOG — Herborisation au lac de Génin (Ain). DISMIER. — ee Bibliographie. — Nécrologie. — Nouvelles. RÉVISION DES MOUSSES RÉCOLTÉES AU BRÉSIL DANS LA PROVINCE DE SAN-PAULO PAR M. Juan J. Puiggari PENDANT LES ANNÉES 1877-1889. Par À. Geheeb. IT. £'spèces du genre Fissipens. M. le D'C. Müller dit dans son ouvrage posthume « Genera muscorum frondosorum » (Leipzig, £duard Kummer, 1901) à l'égard de la distribution des espèces de Fissidens spécia- lement des « Fissidentes bryoidei » p. 57 : .… « C'est le Brésil qui en est le pays le plus riche, où d’après les obser- vations de M. £’. Ule, chaque vallée murmurée par un ruis- seau semble produire ses propres espèces. » Nous avions toujours pris ce pays pour la patrie des genres Schlotheimia, Macromitrium et Hookeria, cependant on peut l'appeler éga- lement la région des Fissidentacées dont on y connaît main- tenant environ 80 espèces : c'est-à-dire que les espèces bré- siliennes forment à peu près la septième partie de toutes les _ espèces connues du monde ! Après avoir terminé, avec mon excellent ami M. £. Bescherelle, l'étude des Fissidentacées de San-Paulo, je ne pouvais à mon grand regret publier aus- sitôt le résultat de nos recherches ; des occupations profes- sionnelles et des chagrins de famille avaiènt interrompu mon étude favorite pour longtemps ! Cependant aujourd'hui, ‘Justement au bout de 20 années, il s'agit de conformer nos déterminations d'alors avec l'état actuel de la bryologie et j'ai réussi à terminer ce travail assez difficile avec l'aide énergique de mon cher ami M. V. F. Brotherus. Ce grand et savant connaisseur des mousses de toute la terre a bien voulu examiner soigneusement tous les échantillons de ma collection provenant des récoltes de 1877-1879 d'où il résulte "62. © REVUE BRYOLOGIQUE % = que presque toutes les espèces regardées par M. Bescherelle et moi comme nouvelles, l’étaient réellement en 1882, tandis qu'un certain nombre de ces espèces ont été déjà publiées en 4895 par M. Brotherus dans ses « Vouvelles contributions à la flore bryologique du Brésil. » En somme il me reste posi- tivement 7 espèces nouvelles pas encore publiées, Dans ce rapport elles seront pourvues de courtes diagnoses, pour être décrites plus tard par mon cher ami M. Brotherus dans sa « Flore bryologique du Brésil » avec le soin minutieux qu'il apporte à toutes ses descriptions bryologiques. Cependant = les noms donnés par M. Bescherelle et moi aux espèces déjà = publiées par M: Protherus, seront ajoutés en synonymes, _ pour ceux qui iront consulter l'important herbier de M. Bes- - cherelle. 4. Fissidens {Octodiceras) substissotheca Broth. (Nouvelles contributions, etc., 1895, p. 10). Iguape : ad saxa in rivulo _ prope Buisununga, leg. Capit. Francisco Cajetano de Souza, oct. 1880 (N° SR Apiahy: Catas allas da Ribeira, in rivulo ad lapides, leg. Puiggari, sept. 4881 (N° 1972). « À _ Fissidente stissotheca Hpe . stalura minore, foliis nervo longiore, infra summum apicem evanide nec non areola- tione densiore certe differt. » Les échantillons d'Iguape sont ornés de nombreuses capsules mûres ! un 2. Fissidens {Conomitrium) minutissimus Besch. et Geh. _N. sp. ! Dioicus ?, perpusillus ; folia 3-4-juga, anguste lan- ceolata, acuminata, late limbata, cellulis rotundatis laevi- bus areolata, nervo crasso flavido percursa, integerrima ; primum erecta, demum subinclinata, opereulo subulato recto theca breviore. Iporanga ; Serra de Boa Vista, 18, Julio 1879 (No 300). — Dans cette fort petite espèce mêlée aux tiges d’une espèce stérile de Æookeria je n'ai pu trouver que : des fleurs femelles, si l'inflorescence est véritablement “dioïque? Selon M. Brotherus, cette espèce est très alliée au F. perexilis Broth. dont elle diffère notamment par la forme des feuilles et par le pédicelle un peu plus court. Pt, 3. Fissidens (Conomitrium) perexilis Broth. (L e., p.13). _— Iporanga, parcissime mixt. ce. praecedente (ne 300P). 4. Fissidens (Conomitrium) rubiginosus Hpe. — Aphiahy, _adterram,Junio 1877 et 1879 (n°96 et 320b), Septembr. 1879 (nos 912», 913b, 916); Iporanga, 1879 (n° 3054). — Cette _jolie espèce distinguée parles feuilles papilleuses et entières, se trouve presque toujours associée aux Pissidens Astero- dontium, F. commulatus, ete. | LR 5. Fissidens (Conomitrium) Apiahyensis Besch. et Geh. nesr.! (Syn. F. Tguapensis Besch. el Geh. in herb). A F. _rubiginoso proximo differt : statura majore, inflorescentia theca in peduneulo tenui rubello 2-3 mm. alto minuta,ovalis, : MN as © REVUE BRYOLOGIQUE & nat 63 dioica, lamina vera limbata, theca inclinata, ete. — Apiahy: ï ad saxa in rivulo, Sept. 1879 (n° DEA ne 6. Fissidens (Conomitrium) acicularis C. Muell. (in Bro- therus, Nouvelles contributions ete. p. 12). (Syn. F. pau- lensis Besch. et Geh. in herb.). — Apiahy, Augusto 1879 (n° 915), Majo 1879, parcissime c. Distichophyllo aristato | mixt. (n° 1782) et copiose, c. /ruct. perfect., ad « Coba de Agua limpa, » Majo 1879 (n° 630). — « À Fissid. rubiginoso Hpe., quocum foliorum structura bene convenit, statura multo altiore, foliis remotis nec non theca cernua recedit ». 7. Fissidens (Conomitrium) Puiggarii Geheeb et Hpe. (1879). Apiahy, ad terram, Sept. 1878 (n° 407). 8. Fissidens (Conomitrium) Ipordnganus Besch. et Geh. N. SP.! — Monoicus (flos maseulus ad basin plantae femi- _neae), pusillus ; folia 4-6-juga, immarginata, lanceolato-acu- minata, obtusiuscula, papillosa, toto margine minutissime crenulata, nervo crasso flavido percursa ; theca in pedun- culo longiusculo rubello erecta, ovalis, operculo subulato theca breviore; calyptra conica, basi integra, apice fus- Céscéntrs 770 à Te Iporanga : Serra de Boa Vista 1879 (n° 304). Fo À F. Puiggari simillimo foliis apice erenulatis et celluli marginalibus rotundis (nec obliquis) distinguendus ! 9. Fissidens (Conomitrium) Asterodontium C. Muell. — Apiahy, Julio 1879 (n° 12), ad terram, Sept. 1879 (nos 912, 913%, 916) et ad saxa in rivulo, Sept. 4879 (ne 914c). 10. Fissidens (Conomitrium) commutatus C.Mueell. (Hed- wigia, 1900, p. 24). (Syn. F. pseudo-flabellatus Besch. et Geh. in herb.). — Apiahy, ad terram haud rarum, Martio_ 1879 (N° 527) et Septembr. 1879 (Nes 919, 943,917). — A l'égard de cette belle espèce aux cellules hexagonales, M. Brotherus vient de m'écrire : « Il me reste douteux, si celte espèce diffère du Fissid. (Conomitrium) prosenchyma- _ticus C. Muell. (Hedwigia, 1900, p. 2M). La description de l'auteur n’est pas tout à fait correcte, puisque les cellules _ marginales forment une bordure plus ou moins accentuée et la diagnose ne fait pas voir le caractère par lequel le … Fissidens commutatus doit différer du F. prosenchymaticus. A1. Fissidens (Conomitrium) laxe-reticulatus Besch. et _ Geh. x. sp! — Dioicus ; folia 8-juga, lineari-lanceolata, sen- sim acuminata, limbo lutescente marginata, integerrima, nervo crasso percursa, valde pellucida, laevia, laxe reticu- lala, lamina vera supra medium folii producta, limbata: sela recurva, adscendens, rubella, ad 7 mm. usque alta; … theca subinclinata, oblique-obovata, operculo brevi, conico. _ — Apiahyv, ad terram, Augusto 1879 (Nos 315, 319, 320), et 2 ad saxa in rivulo, Sept. 1870 (ROUE) EE . REVUE BRYOLOGIQUE 12. Fissidens (Conomitrium) circinatulus Besch. N. sp. ! — AF. laxe-reticulato simillimo differt : colore obscuriore, foliis paulo latioribus superne subdentieulatis, angustius limba- ‘tis, lamina apicali circinato — crispulis, densius reticulatis, leniter papillosis. — Apiahy, Augusto 1879, c. n° 320 parce mixtum (n° 3204). — MM. Bescherelle et Brotherus compa- rent ces deux espèces nouvelles au F. pseudo-bryoides Schlieph. _ 43. Fissidens (Conomitrium) camptothecius Besch. x. sp. ! — Dioieus ; folia 6-10 juga, late oblongo-lanceolata, acuta, obscura, toto margine papillis minutissime crenulata, lamina vera supra medium folii producta, limbata, nervo pellucido percursa ; theca curvata, operculo subulato thecam suhae- quante. — Apiahy, Februar. 1879 ad terram (n° 434). 44. Fissidens (Eufissidens) paulensis Broth. (1. e. p.14). — = (Syn. F, cataractarum Besch. et Geh. in herb.) — Apiahy, ad _ cataractas, sterilis, Auguslo 1879 (n° 318); parcissime c. … Hookeria (n° 971) mixt., sterilis, Augusto 1879 (no 9712). 45. Fissidens (PUÉDNE obtusatus Hpe. (1872) (Syn. F. slipilatus in herb. Bescherelle haud Angstr.).— Apiahy, ad _lapides in rivulis, sterilis (n° 312), Aug. 1879. : TU 16. Fissidens (Eufissidens) asplenioides Sw. (Syn. F. glos- sophylloides Besch. et Geh. in herb.). — Apiahy, Augusto 1879, sterilis (n° 314). — Espèces très polymorphe ! À 47. Fissidens (Eufissidens) ædiloma C. Muell. (in Brothe- rus « Nouvelles contributions, etc., » p. 15). (Syn. F. mu- cronifolius Besch. et Geh. in herb.). — Apiahy, Aug. 1879 (n° 26%), sept. 1879 (n° 914), ad saxa in rivulis, Aug. 1879 (n°s 29%4, 3921); Iporanga, Julio 1879 (n° 305 et 307). — _ Cette belle espèce distincte ayant le port de notre F. cras- = sipes, semble être assez commune en San-Paulo; on en trouve quelquefois avec les pédicelles aggrégés (2). 48. Fissidens (Eufissidens) crenatulus C. Muell.(in Brothe- vus, E €. p. 16). — (Syn. F. mucronifolius Besch. et Geh. in *_ herb.). — Apiahy, Augusto 1879 (n° 96b), in rivulis ad _ Jlapides, Aug. 1879 (n° 294P), Iporanga, Julio 1879 (n° 295) et Iporanga : « Orillas del rio Iguape » 20 Juli 1879 (n° 299). _ — Nous avions confondu, M. Barker el moi, cette _ espèce avec la mousse précédente, c'est-à-dire que nous l'avions regardée comme variété du F. ædiloma. Cepen- dant M. Protherus a démontré (I. €. p. 17) la différence entre les deux espèces ainsi : « Fissidens crenatulus C. Muell. À F. œdiloma C. Muell., habitu simillimo, statura paulum graciliore limbo foliorum angustiore, bistratoso, e medio ad apicem indistincte denticulato, cellulis paulum majôribus, pellucidis nec non sporis majoribus optime diver- ER 7 REVUE BRYOLOGIQUE | sus ». — Les échantillons d’Apiahy sont mèlés avec le F. oediloma, ceux d'Iporanga sont purs. 19. Fissidens (E'ufissidens) capillisetus Broth. (1. ec. p. 17- . 48). — Apiahy : Agua Limpa, loco arenoso, Aprili 1882 (N° 409). « Species elegans, folüs in cuspidem latam, acutam subito contractis necnon seta tenuissima facile dignoscenda. » 20. Fissidens (Eufissidens) Hampeanus Besch. et Geh. N. SP. !(Syn. F. ramulosus Geh. et Hpe. 1877, in herb.). — « Monoicus ; caulis simplex vel ramulosus, pallide vi- ridis ; folia 8 — 12 — juga, papillosa, lanceolata, acumi- nata, limbo longe sub apice evanido circumdata, nervo valido in apice crenulato dissoluto percursa ; cellulis rotun-. datis subopacis ; seta breviuscula, plus minusve reclinata, adscendens : theca inclinata vel subnutans, ovali — cylin- drica, sicca evacuata sub ore contracta, operculo subulato subrecto theca breviore ; Calyptra cucullata ». — A cette description jointe aux mousses indéterminées qui me furent renvoyées après la mort de M. Aampe, on pourrait ajouter : caulis ad 40 — 12 mm. altus, laminae omnes limbatae, sela 4,5 mm. alta. — Iguape, ad truncos arborum, Majo 1877 (N° 70) ; Apiahy, ad cortices arborum, Sept. 1879 (N° 166) et parcissime €. N° 918 mixt. (N° 918 2). Comme il y a déjà le Fissidens ramulosus Mitt. (4860) d'Afrique, nous croyons devoir dédier au D' €. Hampe cette espèce nouvelle recon- nue aussi par M. Brotherus qui en dit : € Gette mousse à tout-à-fait le port de Moenkemeyera, mais les dents du péris- tome sont profondément divisées. « , à 21: Moenkemeyera Uleana C.Meull.(Hedwigia, 1900, p.237). — (Syn. kissidens inflectens Besch in herb.). — Apiahy, ad truncos arborum, Majo 1879 (n° 658). Sri 29, Moenkemeyra Wainionis C. Muell. (in Brotherus, « Con- tributions à la flore bryologique du Brésil, » 1891, p. 11). — (Syn. Eissidens infleciens Besch. in herb.). — Apiahy, ad cortices arborum. Sept. 1879 (n° 918). — Les échantillons de ces deux mousses sont un peu passés dans la maturité des capsules, c'est pourquoi nous avions malheureusement négligé d'en examiner le péristome, — en 1881 où ce curieux genre n'était pas encore Connu ! Aujourd'hui j'ai réussi à trouver quelques capsules portant des dents véritablement entières, — « dentes indivisi weisiacel anguslissime lan- ceolati asperuli »! — M. V. F. Brotherus à qui j'exprime de nouveau mes plus vifs remerciements pour l'infatigable _ secours qu'il a bien voulu me prêter, vient de m'écrire : « Les deux espèces, Moenkemeyera Uleana et M. Wainionis, sont intimement alliées l'une à l’autre et elles ne diffèrent que par leur taille ; probablement elles sont à regarde comme variétés de la même espèce. » | F 0 Fribourg-en-Brisgau, le 23 mai 199. 2H RPETRR REVUE BRYOLOGIQUE Nouvelle classification des Leucoloma à Par F. RENAULD Le nombre des espèces appartenant à l'ancien genre Leu- . coloma s'est considérablement accru depuis quelques années. Il en résulte une difficulté toujours croissante à dé- terminer les espèces d’après les seules descriptions des auteurs etla nécessité d'établir des sections et de distinguer des groupes naturels d'espèces ayant entre elles des analogies _ évidentes. Il est désirable d'arriver à ce résultat qui permet de rédiger les descriptions sur un plan uniforme, de les _ dégager des caractères de section qui les encombrent inu- _ tilement et au milieu desquels se trouvent noyés les carac- _ tères servant à distinguer les espèces voisines, ceux-là qu'il importe le plus de mettre en relief. Or tous les Leucoloma sont dioïques et la plupart ne sont encore connus qu’à l'état _stérile, inconvénient auqüelil faut ajouter celui trop fréquent, quand il s’agit de Mousses exotiques, d'échantillons chétifs insuffisants pour donner une idée satisfaisante du port et même souvent des caractères intimes de l'espèce. . Nous avons donc dû chercher dans les organes de végé- _ tation le moyen d'établir des coupes naturelles dans un _ genre qui comprend actuellement 180 espèces et nous _ l'avons trouvé dans la disposition des divers éléments anato- miques qui constituent le tissu foliaire. Ce résultat a été corroboré par des différences correspondantes dans les = organes de reproduction, différences qui, à la vérité ne sont pas très importantes, mais dont, toutefois, on doit forcèment tenir compte. Or nous les avons trouvées constantes dans tous les échantillons fertiles que nous avons pu examiner et il est très probable qu'elles se vérifieront également dans _les espèces dont on ne connaît pas encore la fructification. publié en 1897, nous avons indiqué un premier sectionne- ment établi principalement pour les espèces des îles Austro- Africaines, en tenant compte toutefois d'un certain nombre d'espèces étrangères à cette région dans laquelle M. Bes- cherelle avait déjà reconnu quelques groupes très naturels îles du Pacifique, de l'Australie, de l'Amérique ét de l'Afri- qué australes, nous avons constaté qu'ils se classaient faci- lement dans les coupes déjà établies. La pensée nous est donc venue de donner plus de généralité à ces divisions et notamment d'élever au rang de genres les 3 sous-genres _ Dicnemoloma). Plus récemment encore, nous avons été ami M. Brotherus à pu faire rentrer tous les Leucoloma Dans le Prodrome de la Flore bryologique de Madagascar, à ‘espèces. Plus tard en étudiant des échantillons reçus des de que nous avions distingués (Dicranoloma, Euleucoloma et A confirmé dans notre opinion par le fait que notre savant REVUE BRYOLOGIQUE Re er connus actuellement dans les cadres tracés dans le Pro- drome de la Flore bryologique de Madagascar, en Y ajoutant seulement une section, et qu'il à reconnu que MST . majorité des espèces australes comprises aujourd'hui dans le genre Dicranum, étaient en réalité des Dicranoloma (AE Il est évident qu'en se plaçant au point de vue strict des FERA principes, on peut contester la valeur générique que nous so accordons à nos anciens sous-genres ; mais il est non moins clair que le prodigieux accroissement du nombre des espè- ces résultant des découvertes qni se sont faites et se feront sur toute l'étendue du globe doit conduire forcément à l'élargissement des anciens cadres. Le côté pratique de la : question ne peut pas être complètement négligé, et, dans les genres trop encombrés, on arrive à ne plus trouver de : termes pour désigner les divisions et subdivisions secon- daires ; et cependant quelques-unes acquierrent une singu- lière importance par le fait de leur distribution géogra- phique, surtout lorsque les espèces qui les composent occupent une aire bien déterminée, comme cela se produit dans les îles de l'hémisphère austral. on « : Ce déclassement nous à obligé à modifier les noms FE, plusieurs sections principales. Nous regrettons d’avoir à créer des noms nouveaux ; mais c'était nécessaire pour nous conformer aux habitudes de la terminologie botanique. HS n'y à d'ailleurs de changements que dans quelques noms; les divisions sont restées les mêmes el on retrouvera faci- lement la concordance du nouveau classement avec celui du Prodrome bryol. de Madagascar et de l'ouvrage de. >. Ms Brotherus. :: :.. ER Re NE ra . Pour faciliter l'intelligence de cet article, nous devons décrire rapidement le tissu foliaire des Leucoloma 1 On trouve d'abord, de chaque côté de la nervure une le plus souvent papik arrondies ou } Fi 68 | REVUE BRYOLOGIQUE | coin à une distance plus ou moins grande au dessus de la base (subgenus Sphenodictyon), ou bien elles descendent “sans se rétrécir jusqu'à la base ou à peu près (subgenus T'æniodictyon) — tantôt, RE de côtés ainsi qu'à une certaine ‘distance au dessus de la base elles passent par des transi- tions insensibles au tissu membraneux qui occupe alors toute la base (subgenus Syncratodictyon). PE Dans le genre Dicnemoloma ces cellules internes qui occupent presque toute la feuille descendent le long des marges jusqu'aux oréillettes tandis qu'un espace basilaire juxtacostal généralement restreint est constitué par du tissu membraneux. Cette différence essentielle dans la position respective des deux tissus sépare complètement les Dicnemoloma des vrais Leucoloma. Mr es 90 Entre les cellules internes juxtacostales et les marges de la feuille se trouve un tissu pâle et serré, sans chloro- phylle ni papilles, développé surtout dans la moitié infé- rieure de la feuille et qui se compose de cellules linéaires allongées et étroites à parois plus ou moins épaisses. Nous les appellerons cellules intermédiaires où membraneuses parce que, par suite de l'épaisseur de:leurs parois, elles semblent souvent confluentes en une masse scarieuse. C'est naturellement dans les sous-genres Sphenodictyon et © Syncratodichyon où les cellules ‘internes cessent à, une distance notable de la base, que le tissu membraneux a son plus grand développement et occupe entièrement celle-ci. Nous avons vu que dans le genre Dicnemoloma, il est ré- duit à un très petit espace juxtacostal à la base de la feuille. 30 Vers les marges de la feuille les cellules membra- _meuses, plus ou moins subitement, s’allongent encore,leurs parois s'épaississent à ce point que le lumen est réduit à une ligne à peine perceptible et la feuille est alors bordée par un margo blanchätre plus ou moins large selon les espèces et qui est la note caragtéristique de nos 3 genres relative- ment aux Dicranum. Nues sur une coupe transversale, ces cellules marginales ne diffèrent des cellules intermédiaires où membrameuses que par le lumen plus étroit, tandis qu'elles se distinguent nettement des cellules internes. Lorsque le passage entre le tissu membraneux et le margo ; est brusque, celui-ci apparaît très net et mème parfois se sépare de lui-même du tissu voisin dans les anciennes feuilles ; ailleurs, la transition s'opère peu à peu et la lar- geur du rebord hyalin varie dans une même feuille selon le point où on l'examine; parfois mème le margo n'est pas” apparent et nous signalons son absence dans nos descrip- tions ; mais, en réalité, il n'est jamais complètement nul et se r{duit toujours au moins à une seule série de cellules er plus allongées qui forment le bord de la feuille. ES" ER RS 7 "RE A PA Re RES REVUE BRYOLOGIQUE M ce 4 Les oreillettes composées de grandes cellules carrées, rectangulaires ou subhexagones presque toujours colorées en roux brun où pourpré ressemblent à celles des Dicranum et ne manquent jamais. Elles offrent cependant 2 types assez: . distincts qui aident à caractériser les sous genres. Dans les Tæeniodictyon, et les Sphenodictyon elles sont planes et composées de cellules carrées où rectangulaires apposées bout à bout et ayant un aspect scalariforme. Dans les Dicra- . noloma et les Syncratodictyon, elles sont excavées comme celles des Dicranum et formées comme elles de cellules plutôt subhexagones à parois plus ou moins incurvées. n'y. a que peu d’exceptions à cette règle. Nervure. — L'histologie de la nervure, au moins dans les divers genres et sous genres où nous l'avons examinée, n'offre pas de caractères génériques bien particuliers ; elle est du type Dicranum et dépourvue de lamelles dorsales. Les épidermes ventral ét dorsal sont plus ou moins distincts de l'hypoderme, celui-ci formé de stéréides en 2 plus rare- ment 3 assises suivies sur chaque face. Les eurycystes des vrais Leucolomu et des Dicnemoloma sont en nombre moindre que dans les grands Dicranum (D. scoparia), généralement 4; plus rarement 5 ou 6, parfois partiellement dédoublés. Dans les Dicranoloma, le tissu est uniforme transversa- lement et ne diffère de celui des Dicranum que par la pré- sence d’un margo hyalin parfois large, d’autres fois étroit, © ou même peu visible, constitué par des cellules subitement très allongées, à parois épaissies, blanchâtres el à lumen à peine apparent. Dans le plus grand nombre des espèces, “par ex.: D. dichotomum (Brid.) Ren. des Mascareignes, D. commutatum (Hpe.) Broth. et D. tabulare (Rehm.) Ren. du Cap, 2. assimile (Hpe) Broth et D. Blumei (Nees) Broth. de Sumatra, D. formosum Besc. de la Nouvelle-Calédonie, etc., le tissu est analogue à celui du Dicranum scoparium et composé de cellules allongées à parois sinueuses et plus ou moins poreuses, formart une masse assez semblable à celle du tissu membraneux des. vrais Leucoloma, moins __ dense cependant. Dans quelques autres ‘espèces par ex, = D. Menziezii (Tayl.) Broth., de la Tasmanie, D. suberectum «Hpe) Broth. et À. serratum Broth. du Queensland, la moitié ou les deux tiers supérieurs de la feuille sont constitués par. _ des cellules courtes, chlorophylleuses rappelant, quoique = généralement plus anguleuses, moins petites et moins obscures, les cellules internes des Leucoloma et-qui ne s'al. Jlongent que dans la partie inférieure de la feuille ; mais que _ ce soit l'un ou l'autre, de ces deux types de tissu que l'on _ considère, il y a toujours homogénéité entre les cellules . _… juxtacostales et les cellules juxtamarginales prises au même ce AEVPAN EC ue ici Fr » À _REVU UE | BRYOLOGIQUE k nl est à | présumer aussi que le ncnbi un peu plus. grand _ d'eurycystes que dans les vrais Leucoloma, constaté chez quelques ‘espèces pourra devenir, à la suite de nouvelles _ observations, un caractère général rapprochant les Dicra- : noloma des Dicranum. : En partant des données précédentes, uniquement basées sur les organes de végétation, on arrive aux trois coupes: "2 ÉRETLNES suivantes : Tissu foliaire non diflérencié. . . . 1 Gen. LR CAT Tissu foliaire difiérencié. s , 2 - À. Marges basilaires de la feuille toujours formées par du tissu e membraneux (cellules inter- ; __ médiaires) IT. Gen. LEUCOLOMA (sensu stricto). B. Marges basilaires de la feuille À Fe. 3 s toujours formées par du tissu rer rés fers ur te 4 qe : “+ IE Gen. DICNEMOLOMA. # a : Supplément aux : Hépatiques d'Eure-ot-Loir «par Dou IN pète la ue Brion (te année, p. ss). ai | publié pe une liste des hépatiques du département d'Éure-et-Lüir, ja avec l'indication des localités pour les espèces rares ou peu communes. Depuis lors, j'ai découvert quelques autres espèces que j'indique ici sommairement, en attendant la publicationd'un catalogue des Muscinées d ARureRe Eos ca- _talogue dont le manuscrit est presque achevé. © Le — espèces nouvelles portent à 80 le nombre des Hépati- : e j'ai récoltées jusqu'ici dans notre département | l'altitude maximum ne dépasse pas 285 m. C'est un . nombre relativement considérable. Il est vrai que les ter- “rains y sont assez variés; on y trouvé des sables humides | _éocènes et cénomaniens avec Sphaignes ; l'argile à silex _avec ses forêts y abonde ; enfin les calcaires frais du Tete afleurent dans le flanc de quelques vallées LR | Quetque ES MOTS SUR 3 ESPÈCES ss Do 0 dentata Raddi. — J'avais né id cette espèce avec un point de doute. En effet, sur les tiges robustes, les amphigastres sont très grands ; ils alteignent parfois les dimensions d'une demi-feuille (fig. 4) et sont dentés de la même facon; sur les tiges gréles seules, la plante réalise bien les caractères signalés par Raddi, créa- teur de l'espèce. Elle se distingue des Cephalozia Turneri et MERARRER ar ses > Huiles. et ses amphigast dents plu- REVUE BRYOLOGIQUE ricellulaires pour la plupart (fig. 5). Sur les figures 1, 2, 3 et 4, ces dents sont figurées trop émoussées ; elles devraient être plus aiguës, comme dans la fig. 5. À Dangeau, Cepha- lozia dentata (Raddi) est constamment stérile et propaguli- fère et les propagules sont dentés-spinuleux (fig, 6). La plante est certainement dioïque comme l’affirmait le regret- té R. Spruce ; je n'ai jamais rencontré que des archégones _avec quelques périanthes développés ça et là; 'ceux-ei sont courts et dépassent peu les feuilles involucrales (fig. 1 et 2) ; & 1 # 7 % REVUE BRYOLOGIQUE _ à Saint-Denis d'Authou, Dangeau, ete. — La plante de Saint-Denis d'Authou n’était autre que Jung. ventricosa, et celles des autres localités était Scapania curta. Je croyais cette plante à rayer de notre département quand je l'ai trouvée en avril dernier sur le talus d'un fossé dans un bois près Logron. Elle était très abondante, mais stérile, mêlée à Diphyseium foliosum; je n'ai vu que le pied à anthéridies. Cephalozia papillosa Douin sp. nov. — J'ai trouvé celte _ espèce sur des grès ombragés dans un bois à Nottonville, croyant ramasser Ceph. Stareckii. Elle diffère des autres Cephalozias, surtout par ses feuilles papilleuses (fig. T et 8) sur le dos. Je l'ai soumise à M. le Professeur Schiffner. :L'éminent hépaticologue y à vu « une espèce nouvelle et très intéressante » qu'il à eu l'amabilité de me dédier sous _ seconde. le nom de Cephaloziella Douini Schiffner in litt. _ ESPÈCES NOUVELLES POUR LE DÉPARTEMENT D EURE-ET-LOIR 4. Scapania resupinata Dumt. — Sur les grès cénoma- niens à Saint-Denis d'Authou. Fa TRE 2. Aplozia gracillima Dumnt. — Jungermannia Genthiana _Hiibn. —- Sur la terre humide dans la forêt de Senonches, en trés petite quantitè ; les angles du périanthe étaient sur- montés de grandes papilles très nettes. 3. Aplozia nigrella (De Not.). — Sur le calcaire frais aux environs de Châteaudun : Marboué, Douy. 4. Jungermannia inflata Huds. — Stérile sur le talus des fossés et des mares dans le bois Saint-Denis et le bois de Bouthonvillers près Dangeau. AC TR He 5. Jung. socia Nees. — Sur les grès de Saint-Denis d'Au- thou avec Jung. gracilis, Jung. ventricosa, porphyroleuca, Dicranum scoparium, etc. - 6. Jung. Limprichtii Lindb. — Sur la terre des talus des _ fossés dans les bois. Ces 2 dernières espèces forment très _ probablement un même type spécifique avec le Jung. excisa Dicks dont elles ne diffèrent guère que par la taille, beau- coup plus grande dans la première, plus petite dans la 7. Jung Schreberi Nees. — Stérile sur des grès ombragés Le dans un bois à Nottonville. = 8. Cephalozia Lammersiana (Hübn.) R. Spr. — En re- voyant mes récoltes de Ceph. bicuspidata, j'ai trouvé à Guipéreux et à Senonches des spécimens réalisant les ca- _ ractères indiqués pour le Lammersiana ; je ne suis pas con- vaincu pour cela que ce soit une bonne espèce. ns 9. Ceph. Francisi (Hook.). — Sur le sable humide à Gui- péreux et dans la forêt de Senonches. Dans ces deux loca- à lités, je n'ai trouvé que le pied à archégones. Rs 10. Zophocolea cuspidata Lindb. — Senonches, environs REVUE BRYOLOGIQUE de Chartres. Cette plante, à part l'inflorescence, est absolu- ment identique à Loph. bicuspidata dont elle n’est à mon avis qu'une variété peu importante. M. C. Jensen dans ses « Bryophyta of the Færoes » lui refuse aussi le nom d'es- aa pèce. En réalité, je trouve plus de différences entre Loph. 5 = Hookeriana Nees et Lop. bicuspidata Nees qu'entre ce der- Fe nier et Lop. cuspidata Lindb. à .. Chez les Hépatiques, les espèces qui se distinguent seulement par leur inflorescence, sont à mon avis, de mau- vaises espèces. Ainsi Lejeunea serpyllifolia est ordinairement dioïque ; je l'ai trouvé monoïque: ce serait alors Lejeunea patens. De mème, les Aneura multifida et palmata qui sont habituelle- meñt dioïques, sont parfois autoïques, comme je l'ai cons- taté plusieurs fois. A1. Calypogeia ericetorum Raddi. — Stérile sur le bord d’un sentier fréquenté à l'ombre des bruyères dans le bois de Dangeau et dans le bois Saint-Denis près Dangeau où il est assez abondant, , A 12. Fossombronia cæspitiformis de Not. (ex Lindb.). — Trouvé une fois sur la terre dans le bois de Dangeau où il vivait mêlé à Fissidens exilis. o + 413. Metzgeria conjugata Lindb. — Siérile, bien que mo- noïque sur des troncs à Brétigny près Dangeau et à La Croix du Perche. Cette espèce, outre sa monœæcie, se distingue bien de M. furcata par sa couleur jaune et surtout ses cils bigéminés sur les bords du thalle. S _. 14. Aneura latifrons Lindb. — Sur la terre à Senonches, Trizay-au-Perche. pre 2. ï., 45. Aneura pinnatifida Dumt. — Sur l'argile à silex bu- mide à Luisant et à Saint-Prest près Chartres. STE é Explication des figures 1. Périanthe de Jung. dentata Raddi vu par dessous (35 diamètres). 2. Le même vu par dessus. He tante = 8. Bord du périanthe montant les longues dents qui le terminent 2 (85 diamètres). : é ne 4. Portion de tige portant 3 feuilles et 2 amphigastres (35 diam.). E sis sn tue sd el RAT À . Propagule anguleux de Jung. dentata. RE. 7 et 8. portion dé tige de Cephaloziella Douini Schiffner (85 diam). Bryum Dixoni Card. sp. nova _ By W.-E. NIGHOLsON rois Inflorescence and fruit unknown. — In small compact 1 yellowish tufts, 1,50 to 2,50 em. high, golden glossy when | REVUE BRYOLOGIQUE dry, darker below and interwoven with brownish strongly papillose rhizoids. Stems elongate, erect, filiform, stuff, _brittle, ramulose, in section obscurely 5-angled, with a cen- ral strand of a few small thin-walled cells becoming ob- solete above, three to four rows of large thin-walled cells _forming the ground tissue and a marked cortical layer of one to two rows of small incrassate cells, vellowish in the _younger and orange in the older parts of the stem. Leaves . small, 0,55 to 0,80 mm. long and 0,36 to 0,40 mm. broad, ovate-lanceolate, shortly acuminate,concave,narrowly decur- rent, imbricated, not twisted when dry, erecto-patent when moist ; margin plane without a distinet border, and entire or subdenticulate near the apex. Nerve strong, yellowish throughout, percurrent or generally very shortly excurrent, thickened below where it is 50 to 70 g broad, gradually tapering above, in section showing one or two ventral layers of two or three large cells, six to eight medium sized dorsal cells, and eight to ten small stereïd central cells. Leaf cells _somewhat inçrassate, shortly rhomboid above, 25 to 30 y long and 12 Lo 15 » broad, more elongate below, 30 to 50 & long and 12 to 20 x broad, and quadrate, to 20 y broad, at the basal angles, where they are usually yellowish, beco-. ming orange with age, the marginal cells narrow, subli- near, but not forming a distinet border, 49 to 42 p long and : 8 Lo 10 » broad, terminating shortly below the apex and between which point and the apex the margin is often obscurely denticulate. Te a ed Cie . Hab : On the face of rocks in the bed of a stream AI Sugach, Ben Narnain, Argylishire, Scotland, in company with B. Mildeanum, B. filiforme, Rhacomitrium ellipti- : cum, eté., 22 th july 1898, H. N. Dixon. B. claviger Kaur. (which Mr Limpricht refer to B. vero- : nense De Not.) is found in similar localities and might pos- sibly be mistaken for it in the field. The stems, howéver, | are paler and distinetly catenulate, while the rounder leaves, with short thin-walled cells and weaker nerve abundantly distinguish it under the microscope. The almost smooth rhizoids and the hardly differenciate cortical cells of B. claviger also form important distinetive characters. ‘ By the distinct cortical layers of the stem, B. Dixoni resembles the species of the sect. Anomobryum, but the latter have a much more dense areolation, formed of nar- rowly linear cells. A te de do te _ The axils of the upper leaves of some of the stems ot -B. Dixoni bear small buds with short somewhat modified leaves, which appear to be ill-defined and, as it were, rudi- _ mentary gemmae, somewhat similar to those which are occasionally found on B. argenteum L. (Vide Correns, Un 7 7 "REVUE BAYOLOGIQUE ‘1 Brutorgane und Stecklinge, p. 175 et seq.). Lu _ Lewes, 28 Nov. 4900. Explanation of the plate. — a, entire plant, nat size. b, b, leaves Daue €, basal areolation of a baf X 138. d, areolation in the middle 138 . €, areolation of the upper part X 138. f, transverse section of a leafin the middle X 270. g, transverse section of the stem x 270. hk, part of a-rhizoid X 138. À . . + < ë é o tersuchungen über die Vermehrung der Laubmoose durch > Isotachis Stephanii sp. nov. (Plate IV) by E. S. SALMon. NE _ Robusta, dense caespitosa, flaccida, sordide badia ; caule usque ad 8 cent. longo flexuoso supra in ramulos subju- ._ laceos partito interdum simplici inferne sordide badio apice . laete badio, foliis distichis dense imbricatis flaceidis tenuibus … erectis vel erecto-patentibus amplexicaulibus subcomplieatis late oblongis 3-3.5 mm. longis 2.5-3 mm. latis basi ven- tricosis margine integro vel obluse dentato ad 1/7 bifidis … siou infra plus minus angustato segmentis late triangulari- bus plerumque minute apiculatis cellulis superioribus firmis __ quadratis et breviter rectangulis 30-50 longis 12-90 p latis _- parielibus plus minus incrassalis trigonis nullis, cellulis inferioribus elongato-rectangulis, amphigastriis foliis paulo minoribus 2,5-3 mm. longis 2 mm. latis parum concavis caeteris conformibus. - + à te Reliqua ignota. ES SR RARE CR A _ L grandi Carr. et Pears. affinis, sed habitu robustiore, foliis et amphigastriis majoribus minus profunde bifidis far + SUR CM E E t QN R ARREA TE He = Hab. Grôwing in water in large round tufts, on the top . of à hill at Orepuki, Foveaux Slrait ; on the summit of. .. Mount Thompson, one of the spurs of Mount Anglem, Stewart Island, New Zealand (Robert Brown, in lit, PCR MER rc sue : se à in = The hepatie above described was sent to me by M" Robert _ Brown, of New Zealand. The specimens sent, although _sterile, clearly belonged to /sotachis, a genus which as _ Gottsche has remarked (see Carrington and Pearson, in _ Proc. Linn. Soc. N. 8. Wales, sec. ser., Il, p. 1042 (1888) _ Cis readily recognised by its evenly arranged leaves and stipules, which last so nearly resemble the leaves in size and form that the foliage might almost be called trifarious. » = Not being able to identify the plant with any species of = Asotachis in the Kew Kerbarium, [ sent a specimen to Herr = Stephani, who kindly informed me that it was a new spe- _cies. 1 am indebted to Herr Stephani for the following. US L RS 1e _ REVUE BRYOLOGIQUE - - noteon the affinity of the present plant; — « IL is very near Æ. grandis Carr. et Pears., but that plant has asymmetric _Jeaves, the postical part being more rounded than the antical; itis a particular feature of the New Zealand plant that the leaves and stipules are perfectly symmetric. / _ grandis, also, has the leaves (not always but often) 3 lo- " ate. » There is a small specimen of /. grandis « on wet rocks = Lawson, Blue Mountain, N. S. Wales ») in the Kew Herb., and in this the largest leaves measure 2 x 1,75 mm. (Car- _ rington and Pearson give 1,75 x 1,5 mm.) ; the stipu- _ les measure 1,5 x 4 mm. /. Stephan, besides having much larger leaves and stipules, differs in the manner in. _ which the apex of these is bipartite. This is seen most __cleärly in the case of the stipules, — in Z. grandis the stipule _is concave at the base of the sinus, and the sinus is not _ narrowed towards the base ; in /. Stephanii the apex of the stipule is plane, and the shallow sinus is distinctly _narrowed downwards. HERAT on = Explanation of Plate, — Fig. I. Isotachis Slephanii sp. nov., -part of plant, about nat. size (lefthand branch turned round to _ show the stipules); 2, leaf (flattened) X 17, 3, stipule x 17; 4, _areolation of leaf towards apex x 270 ; 5, areolation of leaf towards base X 270 ; 6, transverse section of stem x 170; 7,8 I. grandis Carr. et Pears. — 7, leaf (flattened) x 17; 8, sti- Mot fs er ÿ RES | ca ie Charlton House, Kew, England, June 14901. . SES Une variation nouvelle de HYPNuM micaNs WIES. espèce irlandaise trouvée dans la Forêt-Noire Badoise F ; D F k 3 ï par Tn. HERZOG. ya dans les environs de Freiburg, dans la partie méri- _ dionale de la Forêt Noire une gorge sauvage, nommée _« Hexenküche « près Oberried qui souvent a été le but de ë mes excursions bryologiques. Ce charmant endroit abonde d'une flore remarquable de mousses, et l'automne dernier _ j'ai eu la chance d'y trouver entre autres espèces eXCeSSIVE- ment intéressantes : habdoweisia denticulata, Dichodontium flavescens, Anœctangium compactum, Fissidens osmundoides, Pterygophyllum lucens, Plagiothecium Müllerianum, Hyp- num Mackayi , une mousse gracieuse d’une splendeur vive qui croissait blottie contre les humides rochers applatis et de _ gneissiques au bord ombragé du ruisseau. Cette mousse. charmante me sauta immédiatement aux yeux par son aspect étrange. J'examinai les premiers échantillons de suite après LR Ÿ AS REVUE BRYOLOGIQUE 77 é cette excursion, mais je ne pus obtenir aucun résultat re positif ; je croyais cependant reconnaître dans cette espèce : une congénère du genre Limnobium. D'autres comparai- sons faites plus tard me firent cependant revenir de ma première idée d'autant plus que parmi les espèces de Zim- _nobium que je connaissais il ne s'en trouvait pas une d'une + plus grande ressemblance, et je me décidai pour un Æaphi- Re dostegium et mème pour une variation de Æ?h. demissum d'une nervure double bien développée et particulièrement vigoureuse et d'une forte denticulation du limbe. À une publication de mes trouvailles dans lesenvirons de Freiburg dans les « Mitteilungen des bad. bot Vereins » j'avais encore soutenu l'idée de conformité avec le genre Limnobium. Mais avant de me prononcer positivement je comptais cependant envoyer cette mousse à un expert des Flores étrangères. Dans ce but je m'adressai à M. A. Geheeb à Freiburg qui comparait quelque 80 espèces du genre Æaphidosteqium à l'échantillon en question. Après un résultat négatif il eut l'obligeance d'expédier les exemplaires à M. Brotherus à _Helsingfors. Au bout de quelques jours, par l'intermédiaire de M. Geheeb je reçus la nouvelle de ce qu'ilen était. M. Bro- therus écrit : « Zweifelsohne ist das Moos mit-Æypnum micans sehr nahe verwandt. Die Herzog'schen Exemplare unterscheiden sich von irlaendischen nur durch groessere Alarzellen und besser entwickelte Doppelrippe. Ob diese Merkmale hinreichend sein moegen, um darauf eine neue Art zu begründen, scheint mir zweifelhaft. » ee. Ensuite je comparai mes exemplaires à ceux de Killarney qui récoltés par G. £. Huyt en 1864 furent mis à ma dis- position de l'herbier de M. A. Geheeb. D'après mes recher- _ches je me sens tenté de prendre mes spécimens pour une variation nouvelle de Æypnum micans pour laquelle je me . permets de proposer le nom de //. micans var badense. Hypnum Micaxs WILS VAR BADENSE MINI Caespites plane appressi, teneri, splendore oleaceo, laete virides. Caulibus jacentibus paucis rhizoides robustis sub- strato rupi alligatis, irregulariter ramosis. Rami cauli fere - parralleles et supini, quare caespites plane effusi videntur. Plantæ 1-3 em. longae. Folia caulium ramorumque “similia in omnes partes directa, cava, laxe squamosa 0,6-0,8 mm, fere longa, 0, 3-0, # mm. lata € basi angusta ovato-lancolata, apice plus minus raptim acuminata, percava, interdum cum paucis plicis, ambitu ab apicé sub medium acute dentato- serrata, costa duplice, saepe oplime distinèla, usque ad medium folium pertinente, viridi, rarissime modo significata. = Cellulae omnino perlongae et anguste prosenchymaticæ = fere vermiculares, 0,056-0,064 mm. longæ, 0,006 mm. latæ, _. K 78 REVUE BRYOLOGIQUE in apice, 0,035-0,04 mm. longæ, 0,006 latæ, basi curtiores ; __alares bene cæteris distinctæ, amplæ, 0,32X0,3 mm., hya- linæ vel luteolæ, quadratæ rectangularesque. Cetera desunt. = Plantæ omnibus partibus maiores iricis quibus comparavi __exemplaribus. L'endroit où croît cette espèce rare dans la Forêt-Noire est extrêmement intéressant au point de vue géographique ; _ il démontre une base commune des anciennes flores de _ l'Irlande, de l'Ecosse et de la Scandinavie avec celles des . montagnes primitives autant de l'Europe moyenne que des - Alpes et des Pyrénées , limites entre les Flores de l'Europe moyenne et de la zône méditerranéenne, raisonnement pour lequel parlent aussi d’autres éléments arctiques-alpins, savoir: Hyocomium flagellare, Raphidostegium demissum , Plagiothecium Müllerianum ,; Hypnum éngyrium, Mackayi, arclicum et Andreaea Huntii, trouvés dans la Forêt-Noire. Freiburg in Breisgau, 3, V. 1901. Une journée d’herborisation au lac de Génin (Ain) . © Par M. G. DismiER ve = Le lac de Génin (alt. 834 m.), à 6 kil. environ de la sta- tion de Charix-Lalleyriat, est situé en plein Jura et au milieu d'une importante forêt dont l'essence principale est _le sapin. Ce lac a déjà été exploré par M. Hétier (1), quiny indique que deux Mousses intéressantes. RO PU = Disposant d'une journée dans le courant de l'automne dernier, nous avons entrepris une herborisation au lac de _Génin. Nous n'avons pas eu à regretter cette course car elle nous à donné, non-seulement plusieurs espèces peu com- munes, mais de plus deux Muscinées nouvelles pour la flore bryologique du Jura. Re ea do Te Ne ne . Partant de Charix, sur les arbres dela route on trouve: Ul. crispa Brid.— fr. Frull. dilatata Dum. 6. Orth. abtusifolium Schrad. Metz. furcata Dum. Leuc. sciuroïdes Schw. DE NU NE) M LEONE Se e. Le long de la montée, dans les anfractuosités humides a Gym. curvirostrum Hedw. Trich. tophaceum Brid. Eucl. verticillatum B. E.— fr. Phil. calCarea Schpr. : © (1) A. Magnin et F. Hétier. — Observations sur la Flore du Jura et REVÉE BRYOLOGIQUE : Sür les tés a au bord des chemins : ee Dic. varia Schp. — ©. Cer. purpureus Brid. _Lept. flexicaule Hpe. Trich. crispulum Bruch. Web. carne& Schpr. — Mousse nouvelle pour le Jura. | Bry. capillare L. — fr. Barb, convoluta Hedw. Barb. inclinata Schw. Barb. recurvifolia Schpr. Thuid. recognitum Ldb. Cyl. concinnum Schpr. Eur. prælongum B. E. Hyp. chrysophyllum Brid. Hy. molluscum Huds.._ Hyp. rugosum Ehr. Hyp. albicans Neck. . Hyp. cupressiforme Li Les ruisseaux et les pierres pi ou moins mouillées don nent asile à :. Barb. insidiosa J. et M. — fr. Orth. cupulatum Hffm. — fr. Cincl. fontinaloides É B. Phil. marchica Brid. Au bord du lac régétént : Barb. paludosa Schw. _Bry. pseudotriquetrum Schw. à FR FT + Bry. Neodamense Itz Q $ Dans l'eau mème : Hyp. scorpioides LL rich: ras B.E. Ambl. filicioum D.N. Hyp. commutatum Hedw. HE P. rs L. — # Clim. Aie Wet M. Hyp. Helodes Spr. (1). Hyp. intermedium Lindb. De | PROPR à 1 ne giganteum Senpr… Fe Les troncs de sapins avoisinant le lac portent : - Pterygn. filiforme Hedw. Mad. kevigata Dum. AU Frull. fragilifolia Tayl. — ce ë _ tique nouvelle pour le Jura. L’ intérieur d un tone d arbre servant de rigole est recou: Æ à vert par : x Amblyst. fallax (Brid. ) Dans la forêt, sur de gros. dues calcaires Us ombragé ou humides, on recueille : $ ‘Sel pusilaBE _Trich. rnutabile B. *: A ae . Didym. rubellus B. E. ie Te Barb. RE W. et M. — aa Orthoth. rufescens B. E. _ Lei. serpyllifolia Hi - Lej. calcarea Lib. Metz. pubescens Ra Le Preissia coran 5 ’ se toblers . secs or à : “bebe anomalum Hdw.. | . Bry. capillare L. — var. Le Frochelit B. FH ee # Enc. cbopiocatpa Hedw. Pseud. Loges ” a à Éd et F. fétier a. c.) pp. ÉRES POLE REA é- RARE À Fo 4 / : 2 REVUE BRYOLOGIQUE D 7 * Bibliographie Husnor. — Hepaticæ Gall, fascicule IX (n° 201-231), . publié par Arnell, de Brébisson, F. Camus, Douin, Jack, Husnot, Hy, Mandon, Réchin, Renauld, Thériot, Tolf et Trabut. — Ce fascicule, qui termine cette publication com- _ mencée il y a 30 ans, esi du prix de 6 fr. 50 ; il contient: Sarcoscyphus Sprucei ; Southbya tophacea; Scapania su- balpina, S. undulata var. dentata, S. nemorosa, S. aspera, _ Jungermannia alpestris, var. littoralis, J. guttulata, J. hete- rocalpa, J. inflata var. fluitans, J. Kaurini, J. longidens, = 4. hycopodioides, J. orcadensis, J. ovata, J. polita, J. por- - phyroleuca ; Gephalozia Francisii, C. pleniceps ; Harpanthus = Flotowianus ; Calypogeia fissa ; Madotheca Thuja ; Lejeunia minutissima, L. Mackayi: Riccia palmata, R. spinosissima, _ canaliculata, R. natans. : E. Zickennrarn. — Beitraege zur Kenntniss der Moosflora Russlands, (Bull. de la Soc. Imp. des Naturalistes de Moscou, 1901, p, 241-366). — Ce catalogue contient 62 hépa- quelques espèces avec figures : Sphagnum annulatum , $. num simplicissimum. C. JENSEN. — Bryophyta of the Færoes (Botany of the Færûes, Part 1, pp. 120-197, with a Map. and 5 plates, 1901). _ 95 hépatiques, 15 sphaignes et 228 mousses ont été trouvées jusqu'à ce jour aux îles Færoes. Un certain nom- bre de notes indiquent les caractères des espèces et leurs différences d'avec les espèces voisines. Le catalogue est suivi d'une étude sur la distribution des muscinées en Norvège, en Ecosse, aux îles Færoes et en Islande. Les 5 planches contiennent: Radula commutata , Philonotis Ryani, Poblia feroensis nov. sp. et Dicranum Andersonii. iles Færoes complète cette intéressante publication. * _ manière d'étudier les hépatiques ; viennent ensuite, la clef . des genres et la clef des espèces trouvées jusqu'à ce jour dans les îles britanniques. “2 _R. subinermis, R. fluitans var. terrestris, R. fluitans Var. _ tiques, 36 sphaignes et 320 mousses; on y Wrouve un très grand nombre d'indications de localités et la description de Zickendrathii, Orthotrichum speciosum, O. elegans, Hyÿp- Une gravure intercalée dans le texte représente les feuilles des Dicranum Starkei et D. arcticum. Une belle carte des SM. Macvican. — A Key to british hepalicæ (Journal of Botany, May 1901, tirage à part de 16 p.). La première page est consacrée à des renseignements très utiles sur la 3 E. Levier. — Sfagni italiani (estratto dal Nuovo Giornale botanico italiano, n° 4, 1901, 12 p.). — Le dernier récense- REVUE. BRYOLOGIQUE 81 ment des sphaignes italiennes datait de 1884 (Enumerazione critica dei Muschi italiani di Venturi ed Bottini), M. Levier donne le catalogue des espèces et variétés récoltées par M. Artaria et par lui; au nombre de 27 espèces d'après la classification actuelle de M. Warnstorf qui n’admettait autre- fois qu'une douzaine d'espèces pour l'Europe. V. F. BroruERUs. — Bryales of Koh Chang (Flora of Koh . Chang by Schmidt, pp. 61-74, 1904). — La partie bryologique de cette flore contient 44 mousses, dont 19 nouvelles décri- tes en latin. à BEsr. — Aevision of the North American species of Hetero- cladium (Bull. of the Torrey Bot. Club, Feb. 1901 : pp. 193 431 et pl. 13-14), — L'auteur décrit et figure avec beaucoup de détails les 4 espèces de l'Amérique du Nord : H. procur- _rens, H. squarrosulum (H. dimorphnm) et sa var. compac- . tum. H. Macounii sp. nov., H. heteropterioides sp. nov. et une var. filescens. K. MüzzEr. — Vorarbeilen zu einer Monographie der Gat- tung Scapania (Bull. de l'herb. Boissier 1901, pp. 593-614): — Les 49 espèces sont réparties en 7 groupes : Compacta, Ur Æquiloba, Curta, Dentata, Planifolia, Nemorosa, Undulata. Tue BryoLocisr. — Le n° 2 de 1901 contient : Æypnum : Bestii Ren. et Br. par HOoLzINGER avec des dessins de feuil- les de cette plante, de sa var. pyrenaicum et de la var. maxi mum de l'H. molle par Renauzb. — Grimmia Holzingeri once more par HorziNGEr avec dessins de feuilles de cette espèce et du G. Manniæ par Carnor. — Mosses new to North America par HozINGER. — Discelium nudum in New Jersey par BEsr. — The peristome par Grour, avec 2 fig. — Some further observations on Burbaumia par Duranr. {— Mar- chantia and Conocephalum par BARBOUR, avec 8 fig. — Li- chens par Harris, avec figures dans le texte et 1 pl. M. À. Howe. — An Ænumeration of the Hepaticæ collec- ted by S. Wars in the Yukon Territory (Bull. of the New- York Botanical Garden, vol. IH, n° 6, 1901, pp. 101-105 et pl. 14). Cette collection se compose de 23 espèces existant également en Europe et d'une espèce nouvelle, le Scapania imbricata figuré dans la planche. S. Wizcrams. — An Enumeration of the Mosses collected in the Yukon Territory. — Cette publication fait suite à la précédente dans le mêmé Bulletin, pp. 105-148 et pl. 15-24, M. Williams fait l'historique de ses excursions dans cette contrée en 1898 et 1899, et il adresse des remerciments à Me Britton qui lui a aidé à étudier ses récoltes. Les spha- gnums ont été déterminés par Warnstorf. L'auteur paraît s'être occupé plus des mousses que des hépatiques, car le Fe Fe 82 so REVUE BRYOLOGIQUE nombre des mousses est relativement beaucoup plus élevé. De même que pour les hépatiques presque toutes les espèces se trouvent en Europe. M. Williams crée, pour une espèce nouvelle, un genre © nouveau qu'il dédie à M" Britton sous le nom de Bryobrit- | jonia, voici la description qu'il en donne : « Closely related to Tortula and Desmatodon from which it is distingued by the mamillose leaves, the exposed surfaces of the very dis- tinct cells being highly convex. From 7richostomum and _ Timmiella it is distingued by the costa with only one stereid band; the first of these also has the leaves smooth or papil- lose and the second has à leaf lamina of 2 layers of cells, mamillose on the upper surface only. » Le Bryobrittonia _ pellucida est stérile. Les autres espèces nouvelles décrites __et figurées sont : Ditrichum giganteum, Bryum Dawsonense, = B. conditum, B. submuticum, B. suborbiculare, Plagiobryum argenteoides, Polytrichum inconstans, Brachythecium petro- philum Harpidium amblyphyllum. 2 Sr _ Cars Muizér. — Symbolæ ad Bryologiam Brasiliæ et _ regionum vicinarum (continuatio). Hedwigia 1904, n° 1 et ; À . C'est la fin de ce travail contenant les nos 129 à 241 _ d'espèces considérées comme nouvelles par lauteur et _ décrites en latin. pie a ee 0 CG. Wanmnsrorr. — Weber Rhizoidenitialen in den Ven- tralschuppen der Marchantiaceen (Hedwigia 1901, pp. 132- 409:et 7 08}. Re es j'me Nécrologie H. Pargerr. — La Bryologie et plus spécialement la = Revue Bryologique, viennent de faire une très - grande _ perte dans la personne de M. Henri Philibert, décédé à _ Aix, le 44 mai, dans sa 79% année. | Htre des lettres) en 4840, il fut agrégé de philosophie en 1846 et docteur ès-lettres en 1865. — De 1843 à 1867 (sauf une in- _terruption de deux années à la suite du coup d'Etat de 1851, ce grand crime qui fit tant de victimes dans les lettres et les sciences) il enseigna la philosophie dans divers Iveées, entre autres ceux d'Avignon, Pau, Grenoble, Montpellier, Chaumont et Angoulème. Il fut chargé du cours de philoso- phie à la Faculté des lettres d'Aix en, 1867 et y professa _ nommé professeur honoraire. les. œuvres des philosophes grecs, traduisit Aristote et © Né en 1892, entré à l'Ecole Normale Supérieure (section ta jusqu'en 1883, date à laquelle il fut admis à la retraite re ï Il était helléniste et, en cette qualité, étudia spécialement ee REVUE BRYOLOGIQUE er publia un ouvrage intitulé: Le Principe de la vie suivant Aristote. - M. Philibert n'avait publié, je crois, qu'une ou deux courtes notices sur les mousses lorsque, au commencement de 1878, il devint un des rédacteurs de la Æevue Bryologi- que et, à partir de cette époque, il n’écrivit plus dans aucun autre recueil ; c’est lui qui, depuis un certain nombre d’'an- nées, lui a fourni le plus d'articles. Il est inutile de les rappeler à nos lecteurs, ils n’ont pu les oublier ; je ne citerai que ses études sur le péristome et sur le genre Bryum si appréciées de tout le monde en France et à l'étranger. On m'écrivait souvent pour avoir son adresse et lui demander des renseignements qu'il s'empressait de donner à tous avéc la plus grande bienveillance. k Il ne se contentait pas d'étudier dans son cabinet, il faisait de fréquentes herborisations. Des échantillons de ses belles” découvertes ont été publiées dans les Musci Galliæ et dans les Hepaticæ Galliæ. Travailleur infatigable jusqu'au dernier jour, le 44 mai il a rédigé encore deux notes sur un Grimmia de M. Cul- mann. Il s'affaiblissait depuis quelque temps, mais il attri- buait sa faiblesse à l'influenza et il espérait aller, comme d'habitude, passer l'été dans le département de Saône-et- Loire. La fin de son dernier article sera publiée dans le n° 5. Je n'oublierai jamais avec quelle bienveillance et quel dévouement il à collaboré à mes publications. Late Il laisse un fils, commandant du génie à Montmédy. C'est à Mademoiselle C. Brunet (Boulevard Notre-Dame 9, à Aix) ue doivent s'adresser les personnes qui lui auraient envoyé es échantillons en communication ; ils leur seront renvoyés en indiquant bien ce que c'est. T. Husnor. es. J'ai la douleur de faire part aux bryologues de la mort de M. Juan J. Puiggari qui est décédé à San-Paulo en Brésil dans le mois d'avril, après une longue maladie. Nous n'avons pas besoin de rappeler les immenses services qu'il a rendus à la bryologie de la province de San-Paulo, explorée par lui avec le plus grand succès pendant bien des années. Le sou- venir de cet excellent homme ne s’éteindra jamais dans mon De ne OR Met etre DRRER: . ia Nouvelles Dans sa séance du 29 avril, l'Académie des Sciences a élu membre de la section de Botanique, en remplacement de M. A. Chatin décédé, M. Zeiller, professeur à l'Ecole nationale = des Mines, par 35 suffrages contre 22 accordés à M. Xenault, = assistant au Museum d'histoire naturelle, ne - 84 REVUE BRYOLOGIQUE L'Association française de botanique tiendra sa session de 1901 en Bretagne du 5 au 11 août. Le 5 août ouverture de la session à Quimper, le 6 août, excursion sur le littoral de Pont-l'Abbé, le 7 août, excursion dans les montagnes noires, _ _ le 8 août, excursion dans les monts d’Arré, le 9 août, excursion aux environs de Quimper, le 10 août, visite de la ville, le 11 août, autre excursion dans les Monts d’Arré. Ce voyage en Bretagne, à cette époque de l’année, sera surtout intéressant pour la récolte des cryptogames : fougères, mus- cinées et lichens. Pour renseignements s'adresser à M. H. Léveillé, sociétaire de la Société, rue de Flore, 26. Le Mans (Sarthe). ” Un groupe de botanistes de divers pays (M.le D' Bornet, membre de l'Institut, pour la France) ont publié une circu- _ Jaire recommandant la création d'une Association interna- tionale des botanistes dans le but de contribuer aux progrès = de la botanique etils invitent les botanistes à se faire inscrire comme membres de cette nouvelle société. Une assemblée _ générale aura lieu à Genève (Suisse), Le 7 août, dans le labo- _ ratoire de botanique de l'Université, à 10 heures du matin, au cours de laquelle plusieurs questions seront soumises à votre jugement; etoù vous êtes invités à faire, de vive voix ou par écrit, les propositions qui vous paraîtrgnt pouvoir contribuer à la prospérité de l'association. z On propose’en premier lieu la publication d'une bonne revue bibliographique, qui examinera impartialement tout ouvrage botanique et en fera connaître la valeur, Aussi ne suivra-t-elle pas les traces de quelques périodiques qui, tout en consacrant des pages entières à des brochures d'un intérêt douteux, passent sous silence des ouvrages de pre- mière importance, ou bien en expédient le compte rendu en quelques lignes. Les comptes rendus seront imprimés en français, en anglais, ou en allemand suivant le désir des différents collaborateurs. Toute communication sera soumise au jugement d'un rédacteur responsable devant l'association, par laquelle il sera nommé. 2 . | _ Plus le nombre des membres sera grand, plus la cotisation sera modique ; en tout cas, elle ne dépassera pas la somme de 30 francs, pour laquelle on recevra le périodique gratui- tement et franco de port. Les botanistes sont priés instam- ment de bien vouloir adresser leur adhésion à M. le Dr P. Lolzy., à Wageningen (Pays-Bas). : À moins que l'assemblée ne s'y oppose le Botanisches Centralblatt deviendra la propriété de l'association. Caen. — Imp. V* A. Domin, rue de la Monnaie. 1901 REVUE BRYOLOGIQUE LS x: di di HE sf re si Hi 1 ( sl fl DE EE \ si Ù ki qu sut fl HAUTE QUE ta \ lt FRE DHAIRR k 4 1 [ J, nt (0 DONC ENTER { si mx Hit ANA HE Pn (ragl HE h j LH NI HA] airs il AL ni Fe ni jt FES LRO Se F9] AURA EE es Was 22Z Æ à STS S SNS TUE, ALL) PRE CALE SE SAS LAS RTE 4 Gap LA STIF) pes FE. S. Salmon del. ISOTACHIS STEPHANII ee : s : | ci es date ; de 2 un REVUE BRYOLOGIQUE ParaïssanT Tous Les “Deux Mors Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 5 Nouvelle classification des Leucoloma. RENAULD. — Contribution à la flore bryologique et lichénologique de Madagascar. LEVIER. — Ré- coltes bryologiques aux environs de Genève. GUINET. — Muscinées de l’île de Jersey. MARTIN. — La Jungermania obtusa au Mont-Dore. Douix. — Bibliographie. — Nécrologie. — Nouvelles. Nouvelle classification des Leucoloma (suile) . _ par F. RENAUD. Pour établir la diagnose des 3 genres Dicranoloma, Leucoloma et Dicnemoloma, il nous reste à ajouter aux caractères histologiques ceux que fournissent les organes de reproduction. Nous mentionnons aussi les sous-genres des Leucoloma pour indiquer leur concordance avec les anciennes sections qu'ils ont remplacées. Gen. I. Dicranozoma Ren. — Faciès des Dicrana Scoparia. Feuilles pourvues d'un margo hyalin. Tissu foliaire non différencié formé de cellules uniformes dans le sens trans- versal, ordinairement sinueuses et poreuses ; papilles dor- sales nulles ou peu saillantes. Eurycystes de la nervure en nombre très variable. Oreillettes excavées composées de cellules plus ou moins subhexagones, non scalariformes à _parois plus ou moins incurvées, Coiffe nettement cucullée, dépassant beaucoup la base de l'opercule. Capsule générale- - ment arquée (dressée symétrique dans peu d'espèces). Dents du péristome fendues jusqu'au milieu ou au-delà. _ Gen: II. Leucoroma Brid. — Faciès varié dicranoïde ou spécial. Feuilles pourvues d'un margo hyalin. Tissu foliaire différençié composé: 1° de cellules juxtacostales petites subhexagones ou carrées arrondies plus ou moins obscures, chlorophylleuses, à papilles souvent très saillantes, parfois bifides (cellules internes) ; 2 de cellules allongées, linéaires à | parois épaisses souvent confluentes en une masse SCATIEUSC, dépourvues de chlorophylle et de «papilles, occupant le limbe entre les cellules internes et le margo, parfois toute la . base, toujours les marges basilaires ( cellules intermédiaires ou membraneuses). Eurycystes de la nervure au nombre de 4, plus rarement 5-6. Oreillettes planes ou excavées. Coifle elite dépassant à peine la base de l'opereule plurilobée à la ee ou fendue d'un seul côté, ordinairement papilleuse au REVUE BRYOLOGIQUE sommet, Opercule à bec droit. Capsule dréssée symétrique. Dents du péristome divisées jusqu'au milieu ou au-delà. Subgen. I. Zæniodictyon Ren. (Syn. Section Vittata Ren. in Prod. Madagascar). Faciès spécial non ou vaguement dicranoide. Cellules’ internes formant de chaque côté de la nervure deux bandes parallèles régulières nettement sépa- rées sur les côtés du tissu membraneux et se prolongeant jusqu'à la base ou à peu près. Papilles généralement peu saillantes. Oreillettes planes formées de cellules scalarifor- mes. Pédicelle court dépassant peu la longueur de la capsule, celle-ci presque toujours renflée ovale oblongue ou subg- < lobuleuse. Subg. IL. Sphenodictyon Ren. (Syn. Sectio Attenuata Ren. lc.) Faciès spécial non dicranoide. Feuilles généralement _ bossuées sur le dos, souvent ridées en travers, papilleuses _ sur les deux faces, à papilles denses, bifides. Cellules inter- nes formant une masse obscure bien séparée sur les côtés _ du tissu membraneux voisin et se terminant en coin à une distance notable de la base qui est entièrement formée de _ tissu membraneux. Oreillettes planes composées de cellules scalariformes. Fructification inconnue. è Subg. HE. Syncratodictyon Ren. (Syn. Transmutantia Ren. 1. c.). Faciès généralement dicranoide, rarement spécial. insensibles, soit sur les côtés, soit vers la base, au tissu membraneux qui occupe toute la base. Papilles petites ou presque nulles dans quelques sections, très proéminentes et bifides dans d’autres. Oreillettes excavées formées de cel- lules non scalariformes. Pédicelle allongé, capsule étroite, subcylindrique. : - Le s Gen. IL. Dicxemocoma Ren. — Faciès Spécial non dicra- noide. Feuilles pourvues d'uñ margo hyalin étroit. Tissu foliaire différencié. Cellules internes occupant presque toute la feuille et descendant le long des marges jusqu'aux oreil- _lettes, le tissu membraneux n'occupant qu'un espace res- _ treint, juxtacostal à la base de la feuille ; papilles dorsales ordinairement très saillantes. Oreillettes planes. Coiffe eu- fendues au-dessus du milieu, parfois seulement au sommet. Les caractères Lirés des organes de reproduction, cités plus haut, ont une valeur qui ne dépasse pas beaucoup celle de caractères de sous-genres ; mais ils prennent de limpor- tance par leur concordance avec les données histologiques. = Pour la fondation des genres, on a d’abord, avec raison, | cherché des distinctions dans les organes de reproduction qui sont plus stables que ceux de végétation. Ceux-ci plus. Cellules internes ne formant pas de bande juxtacostale net- È tement délimitée sur les côtés et passant par des transitions tullée. Pédicelle allongé. Capsule arquée. Dents du peristome REVUE BRYOLOGIQUE * 87 \ : sensibles à l'influence du milieu ne peuvent fournir que des caractères d’un ordre inférieur, si on ne les envisage qu'au point de vue morphologique. À l'époque où ce principe à été admis et où les principaux genres ont élé créés, on ne con- naissait encore qu'une faible partie des Mousses exotiques, l'encombrement ne s'était pas encore produit dans une foule de genres et, surtout, on n'avait pas encore accordé aux caractères histologiques toute l'attention et toute l'impor- tance qu'ils méritent. L'emploi judicieux et non exagéré de ces derniers permettra de mieux préciser les limites de certains genres et de mettre en évidence des affinités ou filiations encore inconnues ou seulement soupconnées. Si les différenciations que subissent d’une part l'appareil reproducteur et, de l'autre, la structure histologique des organes de végétation suivaient une marche concordante, on arriverait rapidement à une classification satisfaisante ; _ mais il n’en est pas toujours ainsi et, lorsqu'il n°y à pas - parallélisme, c'est tantôt chez les unes, tantôt chez les . autres que se trouvent la plus grande fixité et uniformité de structure, et qu'il faut chercher le caractère dominateur. Nous voyons. par exemple, de nombreux genres comme les Schlotheimia, Macromitrium, Calymperes, ete., complète-. ment fixés par leurs caractères carpologiques, tandis que ‘dans les Leucobryacées, qu'on ne pourrait songer à disso- ‘cier à cause de l'unité de leur structure histologique, quel ques genres diffèrent à peine par leur appareil sporifère des Dicranum, et d'autres des Syrrhopodon, ainsi que notre sa- vant ami, M. Cardot l'a démontré dans son remarquable travail sur cette famille. lei c’est l'histologie qui fournit le caractère prédominants RE Chez nos Leucoloma, malgré la structure assez uniforme et peu tranchée de la nervure, relativement aux Dicranum, c’est la disposition des éléments anatomiques de la feuille qui offre le caractère principal pour la distinetion des gen- res. Les Dicnemoloma ne comptent encore que 7 espèces ; mais le nombre des Dicranoloma s'élève à plus de 60 es- pèces. Il ne s’agit pas ici d'un fait isolé, st remarquable qu'il soit, comme la place spéciale qu'occupe le Dicranum (Paraleucobryum) albicans, à cause de la structure de sa _ nervure, mais bien de caractères qui se reproduisent chez une foule d'espèces appartenant toutes à l'hémisphère aus- Fe Treo les vrais Dicranum sont en revanche, en minorité, surtout dans la zône tropicale. Fe Nous ne terminerons pas cet article sans exprimer notre _ gratitude à notre savant et généreux maitre, M. Bescherelle, Le qui nous a communiqué un grand nombre d'espèces de Leu- _ coloma, et à nos amis Cardot et Brotherus, qui ont partagé _ avec nous leurs collections. ee do ou 6 août 1901. es mo REVUE BRYOLOGIQUE Contribution à la florule bryologique et liché- nologique de Madagascar Par E. LEVIER La liste qui suit comprend deux petites collections de mousses, d'hépatiques et de lichens du Madagascar oriental, que j'ai recues à l’état brut, l'une, en différentes fois, de M. Perrot (Tamatave), l'autre de mon savant ami, le docteur Charles Forsyth Major qui, occupé principalement de re- cherches de paléontologie, a néanmoins trouvé le temps de récolter, en passant, des cryptogames cellulaires et de dé- couvrir quelques nouveautés. Feu Karl Müller avait nommé les mousses frondeuses du premier envoi de M. Perrot; MM. Renauld et Cardot ont étudié toutes les autres et con- trôlé les nouveautés inédites du regretté Karl Müller. Je leur suis redevable, en outre, des diagnoses latines des 8 espèces ou variétés nouvelles figurant sur ma liste, et -qu'ils ont bien voulu me permettre de publier dans la Revue. M. F. Stephani a déterminé les hépatiques; M. le prof. E. A. Wainio, les lichens. SE à Mousses frondeuses déterminées par MM. Renauld et Cardot : 1. Brachymenium lineale Ren. et Card. n. sp. (in lit. ad Levier, Dec. 1900) c. fr. « Tenellum ; caulis pergracilis subsimplex 5-10 mm. altus, tota fere longitudine denudatus vel squamose foliosus. Folia comalia conferta erecto-patentia lineali-lanceolata 31 /2 mm. longa, elimbata, cellulis mediis lineari-rhombeis 8-10 longio- ribus quam latioribus, superioribus angustioribus linearibus. Capsula in pedicello rufo 5-8 mm. longo erecta, rufa, an- guste cylindrica, basi longe attenuata, ore truncala, 2-3 mm. longa. Peristomii pallidi dentes externi 0,260 mm. longi tenuiter trabeculati, superne papillosi, membrana interna ad medium vel paulo infra producta, processus integri æquilongi granulosi, marginibus erosi. Cilia.… ? Sporæ gra- nulosæ 16-20 y crassæ. RE ., AHab. — Madagascar, in monte Anteby supra Ambositra _legit 11 Dec. 4894 Dr Forsyth Major. | on Se Espèce très distincte de toutes celles de la région par le port qui rappelle celui des petites formes gréles du Webera elongata. Elle ne peut, d’autre part, être confondue avec le Brachymenium coarctatum (C. Müll.) Sde. Lac. de Java avec lequel elle n'a qu'une ressemblance extérieure. » R. G. 7 Bryum (Eubryum) angustissimifolium C. Müll. (n. sp. in lit. ad Levier, Jan. 1897). = A _ «Delicatulum. Caespites laxi saturate virides. Caulis gra- Se REVUE BRYOLOGIQUE © cilis circa 15 mm: altus subsimplex, inferne vix denudatus. . Folia remotiuseula e basi longe angustata imbricata decur- rente, humida extus recurvata subsquarrosa, sicca pro more spiraliter torta, medio latiora, anguste lanceolata ; sensim ‘cuspidata, 3 4/2 mm. longa ; costa exeurrente ; marginibus e basi ad medium vel ultra revolutis, superne planis, denti- culatis : cellulis basilaribus vinosulis elongate rectangulis, nonnullis hexagonis, mediis hexagono-rhombeis, utriculo primordiali moniliformi repletis, marginalibus sensim angus- tioribus et longioribus, limbum angustum (35 y latum e cel- lulis 2-4 seriatis) interdum aegre limitandum efformantibus. Caetera desunt. - ee | Hab. Madagascar, Fenerive, leg. Perrot 1896. ae Espèce caractérisée par son port un peu grêle, ses feuilles étroites, étalées-squarreuses à l’état humide, tordues en spirale à l'état sec, ce qui la distingue des espèces de cette section habitant la région. » R. C. 3. Bryum appressum Ren. Card. var. nov. Forsythii Ren. Card eL 2 : SAR rs « À planta typica differt foliis minus appressis latioribus, costa oblique exeurrente abruptius apiculatis, denique Jimbo duplo latiore € cellulis 6-8 seriatis efformato. Forsan _ species propria. » RE CN fee Hab. Madagascar in silva Ambohimitombo (Tanala) leg. Dr Forsyth Major 26 Dec 4894 + a ue PS 4. Bryum homalobolax C. Müll. ster. — In silva Fito (distr. Tamatave) leg. Perrot Pal TROP ENT RS 5. Bryum leptospeiron C. Müll. c. fr.—In silva Fito (Tama- tave) leg. Perrot Jul. 1897. — Ambohimitombo, cum Bryo _appresso leg. Dr Forsyth Major. A EE ré. Callicostella lacerans C. Müll. c. fr, — In silva Fito (Tamatave) leg. Perrot Jul. 7 NE SR Re 7. Calymperes decolor ms C. Müll. abunde c. fr. — Fene- … rive (Tamatave), 1896 leg. Perrot... Re er 2 8. Campylopus doliohdium C. Müll. ms. (in lit. 1897) c. fr. unico. — Fenerive( Tamatave) 1896 leg. Perrot. « Ne semble _ pas différer suffisamment du C. rigens R. C. » (Renauld SR RS A ni) Et Re ot Ne do Da ne Heribaudi Ren. Card. ster. — Ambohimi- = tombo (Tanala), 13504440 m., 27 Nov. 1894 leg- Forsyth ons 10: Campylopus rigens Ren. Card. ster. — In silva Fito (Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. tr nor ue, 44, Cardotia Boiviniana (Besch.) Card. ster. — mins. _ Sae Mariæ 1897 leg. Perrot. |: . HN es as 42. Cardotia heterodictya Besch. Ster.— In ins. Sr Mariæ D OT Le ÉD A A Lie 43. Daltonia intermedia Ren. Card. c. fr. et var. angusit 90. REVUE BRYOLOGIQUE … folia Ren. Card. c. fr. — In silva Ambohimitombo (Tanala), 21 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. ane ; 14. Ectropotheciumnano-Crista-castrensis (C. Müll.) Kindb. €. fr. — In silva Fito (Tamatave) Jul. 4897 leg. Perrot. 15. £ctropothecium Pailloti Ren. Card. e. fr. — Fenerive (Tamatave), 1896 ; in silva Fito Jul. 1897 leg. Perrot. 16. £'etropothecium Perroti Ren. Card. ster. — In silva __ Fito (Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. 17. Funaria subleptopoda Hampe, €. fr. — In silva Fito (Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. Ps 18. Leplodontium epunctatum C. Müll. var. paludosum % Ren. Card. ce. fr. -— In monte Anteby ‘supra Ambositra 4 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. a 49. Leucobryum madagassum Besch. ster. — In monte ._. Antcby supra Ambositra ; frustula inter Parmeliam probos- = cideam 1894 leg. Forsyth Major. | 20. Leucobryum molle C. Müll. ster. — Fenerive (Tama- lave) 1896; in insula S® Mariæ 1897; in silva Fito (Tama- lave) Jul. 1897 leg. Perrot. 21. Leucoloma albo-cinctum Ren. et Card. c. fr. — In ins. Ste Mariæ, 1897 leg. Perrot. ROUX, RE 21%. Leucoloma albo-cinctum var. subelimbatum Ren. ster. : . — In silva Ambohimitombo (Tanala), inter Hymenophyllum , polyanthos 27 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. © 22. Leucoloma Brotheri Renauld n. sp. ster. | « Pallidistime lutescenti-viride nitidum. Caulis 2-4 em. _ altus dense foliosus. Folia subsecunda superne spiraliter _ contorta 4 mm. longa anguste lanceolata, summo apice _ denticulata ; rete pallidissimo ; cellulis internis obscuris, … mediis ovalibus (diam. 6 x), basilaribus elongatis in mem- = branam scariosam conflatis ; limbo hyalino (40-60 y) e cel- _ lulis 15-25 seriatis composito; papillis bifidis dorso valde _ prominentibus. : ra Hab. Madagascar, in insula Ste Mariæ 1897 leg. Perrot. Voisin du L. Isleanum Besch. des Seychelles, dont il diffère par le margo 2-3 fois plus large et par les papilles plus forte- ment saillantes. » R. ee ME die RAT 23. Leucoloma Crepini Ren:. et Card. ster. — In silva Fito (Tamatave) Iul.1897 408 Perpat 7" , ni . 24. Leucoloma fuscifolium Besch. e. setis. — In silva Fito (Tametave) Jul. 1897 leg. Perl 40700 rt . 25. Leucoloma leptocladum Renauld n. sp. ster. € Caulis gracilis 2-3 em. longus flexuosus, apice attenua- lus, ramis nonnullis gracillimis præditus. Folia caulina _ erecla apice vix secunda, haud crispata, 2 4/2 mm. longa, late ovata, sat subito in subulam remote denticulatam atte- _ nuata, ramea breviora et angustiora ; ‘costa breviter excur- _ rente ; cellulis internis distinctis oblongo-quadratis (diam. 7 REVUE BRYOLOBIQUE + "0 2 1/2 y); alis membranaceis e cellulis plerumque parenchy- matosis 15-18 seriatis reticulatis ; papillis dorso granulosis ; limbo hyalino subnullo. : Hab. Madagascar, in silva Fito dit. Tamatave Jul. 1897 leg. Perrot. Se distingue à première vue par ses tiges grêles, munies de rameaux effilés, et par ses feuilles dressées appliquées, légère- ment secondes par la pointe. Diffère du L. subbifidum Ren. par les feuilles plus courtes et plus larges, par la subule denticulée . dans UE sa longueur et par la nervure plus brièvement excur- rente. » R. 96. Leucoloma Levieri Renauld n. sp. Ster. « Caespites laxissimi intus rufescentes superne pallide lutescenti-virides. Caulis 3 1/2-4 1/2 em. altus plus minus divisus. Folia inferiora patula, superiora undique sub- flexuosa 3-4 mm. longa, oblongo-lanceolata, nervo excurrente longe cuspidata, superne subtiliter denticulata ; marginibus, superne involutis; lamina interna transverse plicata vel rugulosa inferne truncala, vix attenuata, vage supra basin desinente ; cellulis internis rotundatis (diam. 3 p), basilari- bus elongatis membranam scariosam sistentibus ; limbo hyalino angustissimo (10-12 x) € cellulis 2-3 seriatis Com- posito ; papillis bifidis dorso corrugato maxime prominenti- bus, pro more in lineas rugulosas transverse disposius. Hab. Madagascar, in silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. hote tie Très voisin du L. tuberculosum Ren. dont il se distingue par . le port, par les feuilles plus Ingues, ovales lancéolées, longue- ment cuspidées par l'excurrence de la nervure, à cuspide Su- baiguë presque entière ou subtilement denticulée. » R. 97. Leucoloma ochrobasilare Ren. n. Sp. Ster. SES « Caespites laxi inferne rufo-castanei, superne lutescenti- virides, caulis 45 em. longus plus minus divisus. Folia sicca apice ineurvato-crispuia 2 3/43 1/2 mm long ovato-oblonga euspidata, superne denticulata; costa eum apice finiente vel paululo excedente ; lamina interna sat longe supra basin pallida, vix papillosa (unde nomen); cel- _ Julis internis mediis et superioribus utraque pagina papil- _ Josis; alis membranaceis € cellulis 45-20 serialis ComposiUs ; Jimbo hyalino angustissimo (6-10 y) € cellulis 4-3 seriatis formato, interdum subnullo ; papillis ventralibus rotundatis, dorsalibus bifidis magis prominentibus- | Hab. Madagascar, Amboudromba (Betsileo), 1893 leg. Rev. . Talazac. — Ambohimitombo (Tanala), alt. 1350-1440 m. 1895 leg. Forsyth Major. Rd de Espèce bien caractérisée par les feuilles papilleuses sur les deux faces et les papilles dorsales bifides, contrairement à = Vhabitude du sous-genre, ainsi que par la lame interne Qué: _ cesse d’être papilleuse à partir du tiers inférieur et qui est formée vers la base de cellules oblongues. Ressemble par le port au L. subchrysobasilare CG. Müller de la même région, mais outre les caractères précités, les feuilles sont plus brièvement cuspidées et la nervure non ou à peine excurrente, » R. 28. Leucoloma pumilum C. Müll. ce. fr. juv. — In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. ne 29. Leucoloma Rutenbergi C. Müll. abunde c. fr. — Fene- rive (dit. Tamatave) 1896; in ins. Sancitæ Mariæ 1897 ; in silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. 30. Leucoloma Sanclae Mariae Besch. c. fr. — Tn insula Sanctæ Mariæ, 1896 ; in silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 -. leg: Perrot. = 30. Leucoloma Sanctae Mariae Besch. var. subelimbatum = Ren. ster. — In silva Ambohimitombo (Tanala) alt. 1350- 1440 mm. inter Æymenophylla leg. Forsyth Major. 31. Leucophanes Rodriquezü G. Müll. ster. — In silva Fit _ (dit. Tamatave) Jul. 4897 leg. Perrot. Fa 32. Macromitrium semidiaphanum Ren. Card. €. fr. — In 7 que Ambohimitombo (Tanala) 27 Nov. 1894 leg. Forsyth Major. pu Es 33. Octoblepharum albidum Hedw. €. fr. — Fenerive carie à 1896 et in silva Fito (Tamatave) Jul. 1897 leg. errot. a 34. Papillaria Boivini Besch. ster. — In silva Fito (dit. . Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. | 34b. Papillaria Boivini Besch. f* gracilis Ren. Card. ster. . — In silva Ambohimitombo (Tanala) Nov. 1894, leg. For- -sSyth Major. | PE pa 35. Papillaria fulvastra Besch. var. madagassa Ren. Card. _Ster. — Abunde in silva Ambohimitombo (Tanala) 26 Dec. = REVUE BRYOLOGIQUE- 4894 leg. Forsyth Major. : : 36. Papillaria pseudo-fuloastra C. Müll. ster. — In silva = Ambohimitombo (Tanala) 31 Dec. 1894 et 3 Jan. 4895 leg. - Forsyth Major. RP “Reise rs 37. Philonotis caespitans C. Müll. n. sp. (in lit. 1897) ster. — Fenerive (dit. Tamatave) 1896 leg. Perrot. « Ne semble D ae suffisamment du Ph. laxissima C. M. de Java »_ " ; 38. Philonotis comorensis C Müll. abunde c. fr. — In silva _Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. ai 39. Phyllogonium viscosum Pal. Beauv. — In silva Ambo- himitombo (Tanala) inter Æymenophyllum polyanthos leg. Forsyth Major. — « Nouveau pour Madagascar » (Ren.). = 40. Pilotrichella longinervis Ren. Card. ster. — In silva Ambohimitombo (Tanala) 4 Jan. 1895 leg. Forsyth Major.— In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 4897 leg. Perrot. A. Pogonatum Hildebrandti C. Müll. ster. — Fenerive É 2 QaitTamätave) 1806 leg. Perrot. | REVUE BRYOLOGIQUE | SU 49. Polytrichum subformosum Besch. c. fr. — Ambohimi- tombo (Tanala), 1350-1440 m., Dec. 1894 leg. Forsyth Major. 43. Porotrichum tamariscinum Hampe, ster. — In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. 44. Rhacopilum Cardoti Ren. ster. — In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 4897 leg. Perrot. se 45. Rhacopilum madagassum Ren: ster. — In silva Ambo- himitombo (Tanala), 26 dec. 1894 leg. Forsyth Major. 46. Rhacopilum prælongum Hampe, ster.— Fenerive (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. ë 47. Rhaphidosteqium Duisaboanum (Mont.) Besch. ster. — In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 4897 leg. Perrot. re 48. Rhynchostegium Comoræ C.Müll. ec. fr. vetust.— In silva Ambohimitombo (Tanala) 26 Dec. 4894 leg. Forsyth Major. x9. Schlotheimia foveolata Ren. et Card. c. fr. — Fenerive (dit. Tamatave), 1896 leg. Perrot. 50. Sematophyllum stellatum Ren. Card. ster. — In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. 51. Syrrhopodon qglaucophyllus Ken. Card. frustula ste- _rilia, — In silva Nmbohimitombo (Tanala), 96 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. is ee 82. Syrrhopodon raminifolius Ren. Card. ster. — In in- _ sula Se Mariæ 1897 leg. Perrot. MD ant Fu 53. Syrrhopodon hispido-costalus Ren.: Card. ster. — In insula Se Mariæ 1907 leg, Pettot. 7 Neue : = 54 Syrrhopodon nossibeanus Besch. ster. — In insula Sae Mariæ 4897 leg. Perrot. a LR 55. Taxithelium planulum Besch. ec: fr. — Fenerive (dit. _Tamatave) 1896 pulehre leg. Perrot. eus PUR DR RE A2 DO, azithelium serratum Ren. Card. ster. (Sigmatella. “D Papillidium) taxicaulioides G. M. ms. inlitt. ad Levier 1897). In insula S* Mariæ 1897 leg. Perrot. Fenerive (dit. Tama- . tave) 1896 leg. Perrot. nu RO Ent 57. Thuidium subscissum C. Müll. ster. __ In silva Fit (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. ee 58. Trichosteleum borbonicum (Bél.) Jacg- var. brachycar- mn Ron. Éard.e.fr.-Fenerive(ditTamataye)1896Ig- ED 59. Trichosteleum leviusculum Ren. et Card. n. sp. ef. _ « A T: Perroti R: C- differt foliis breviter acuminatis CON- _cavis marginibus inflexis, papillis dorso vix prominentibus | sparsis, interdum obsoletis, “cellulisque angustioribus lon- __ gioribus, rete pallidissimo. Pedicellus superne el capsula in _medio inferiore tubereulosi. Peristomium, epithecium et sporæ ut in 7. Perroli. Membrana basilaris alle produeta. | Cilia singula » R. CG CHAR ASE ie à Hab. Madagascar, in silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 À PER leg. Perrot, ee (Tanala) Dec. 4894 leg. Forsyth Major. legit Forsyth Major. e 9 ; | REVUE BRYOLOGIQUE © Hépatiques déterminées par M. F. STEPHANI 4. Aneura longispica Steph. — Fenerive (dit. Tamatave) : parce inter muscos, 1876 ; in silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. 2. CEPHALOZIA GROSSITEXTA Steph. n. sp. ined. (in lit. ad Levier).— In insula Se Mariæ 1897 leg. Perrot. 3. Chandonanthus birmensis Steph. -— In silva Ambohi- _mitombo (Tanala), alt. 1350-1410 m., 27 Nov. 1894 leg. - Dr Forsyth Major. so “Re = 4. Chiloscyphus oblongifolius Mitt. — Fenerive (dit, Ta- … malave) 1896, et abunde in silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 Fe Portot: "7." 5. Frullania borbonica Lindenb. — In silva Ambohimi- = tombo (Tanala) Dec. 1894 leg. Forsyth Major. 6. Frullania crispistipula Steph. — Habui a Museo Kew. a cl. Forsyth Major in ins. Madagascar lectam, absque ullo : A0co Spécial» + °° Lane 7. Frullania dense-pinnata Steph. — In silva Ambohimi- tombo (Tanala) 22 Dec. 1894 leg. Forsyth-Major. mes 8. Frullania Elliotii Steph. — In silva Ambohimitombo (Tanala) Dec. 1894 leg. Forsyth Major. RES 9. Frullania loricata Kiaer. — In silva Ambohimitombo 10. Frullania ovalifolia Pearson. —— In silya Ambohimi- tombo (Tanala) Dec. 1894 leg. Forsyth Major. Se RS _ 11. Frullania renistipula Steph. — In silva Ambohimi- que (Tanala) 26 Dec. 1894 et 3 Jan. 1895 leg. Forsyth ajor. : ; Es 12. Frullania Rutenberqi Gottsche. — In silva Fito COTE. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. PA a 43. Frullania varia Gottsche. — In silva Ambohimitombo (Tanala) 22 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. he EE 14 Acrolejeunea Pappeana Steph. — In silva Ambohi- | . mitombo (Tanala) 22 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. Ne 15. Ceratolejeunea papuliflora Steph. ms. — Fenerive (dit. . Famatave) 1896 leg. Perrot: : 71460 2 pare à = 16. Eulejeunea isomorpha (Gottsche) Steph. — In silva = Ambohimitombo (Tanala) Dec. 1894 et Jan. 1895 abunde 17. Euosmolejeunea trifaria (Rw.BI.N.) : Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. NAS : 18. Strépsilejeunea decemplicata Steph. -— In silva Ambo- himitombo (Tanala) 4 Jan. 1895 leg. Forsyth Major. = : 19. Thysanolejeunea spathulistipa (Rw. BL N.) Steph. — pruce. —Insilva ss In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. sit 0 REVUE BRYOLOGIQUE 20. Lophocolea longispica. Steph. — In silva Ambohimi- tombo (Tanala) 3 Jan. 1895 leg. Forsyth Major. 91. Lophocolea madagascariensis Gottsche. — In monte Anteby supra Ambositra, inter muscos, 11 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. ” 99. Mastigobryum convexzum Lindenb. — In silva Ambo- himitombo (Tanala) 26 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. — In. insula Sanctae Mariae 1897 leg. Perrot. | 93. Mastigobryum decrescens Lehm. et Ldnbg. — In silva Ambohimitombo (Tanala) 28 Nov. 1894 leg. Forsyth Major. __ ]n insula Sanctae Mariae 1897, in silva Fito (dit. Tama- tave) Jul. 1897, et prope Fenerive 1896 abunde leg. Pérrot. . 24. Mastigobryum mascarenum Steph.— In silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 1897 leg. Perrot. 25. Mastigophora diclados (Brid.) Nees. — In silva Ambo- himitombo (Tanala) inter Hymenophyllum ciliatum 26 Dec. 4894 leg. Forsyth Major. : 26. Metzgeria madagassa Steph. — In silva Ambohimi- tombo (Tanala) 21 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. 27. Plagiochila Cambouena Steph. -—- mitombo (Tanala) Dec. 1894 leg. Forsyth Major. 28. Plagiochila tombo (Tanala) 23 Nov. 1894 leg. Forsyth Major. _ * 29. Plagiochila comorensis Steph. — In silva Ambohimi- tombo (Tanala) Dec. 1894 leg. Forsyth Major. 30. Plagiochila divergens Step tombo (Tanala) 23 Nov. 1894 leg. Forsyth Major. — Fito (dit. Tamatave) leg. Perrot. Sec _ 81. Plagiochila drepanophylla Sde. Hate © pb: In Silva Ambohimitombo (Tanala) Dec. 1894 leg. Forsyth Major. _ 32. Plagiochila furcala Steph. — In silva Ambohimi- témbo (Tanala) Dec. 1894 leg. Forsyth Major. a _ 33. Plagiochila mascarenu Gottséhe. —— In monte Anteby supra Ambositra 11 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. rh? Plagiochila mauritiana Nees (frustula sterilia vix tute determinanda). — In silva Ambohimitombo (Tanala) 97 Nov. 1894 leg. Forsyth Major. FRE a es 35. PLAGIOCHILA PERROTANA Steph. n- SP- ined. (in lit. ad Levier Apr. 1897).— Fenerive (dit. Tamalave) 1896, et in silva Fito (dit. Tamatave) Jul. 4897 leg- Phrroke 36. Plagiochila repanda Ldnbg. — In Silva Ambohimi- . :_ tombo (Tanala) 27 Nov: 1894 leg. Forsyth Major 37. Radula javanica Gottsche c. per. — In silvo Fito (dit. ‘Tamatave) Jul. 14897 leg. Perrot. ’ Li ARR 38. TYLIMANTHUS? MADAGASCARIENSIS Steph: n. sp. ined. (in lit. ad Levier 1897) ster. — In silva Fito (dit _ Tamatave) Jul. 1897 leg. PRE 0 AN. In silva __ In silva Ambohi- Fa Chenagoni Steph. — In silva Ambohimi- Sie h.— In silva Ambohimi- REVUE BRYOLOGIQUE | Fa Lichens Les lichens, récoltés par le docteur Forsyth Major dans le . Madagascar oriental au nombre de 50 espèces, ayant déjà été publiés par M. le prof. Edw. Wainio dans Hedwigia … (t. 37, 1898, pag. 33-36), je ne citerai, dans cette énuméra- _- tion, que les localités des espèces absentes dans la première -_ collection étudiée par M. Wainio, et qu'un dépouillement _ minutieux m'a fait découvrir parmi les matériaux, souvent _ très mélangés, qui me furent remis par M. Forsyth Major. 1. Anaptychia dendritica (Pers.) ster. — In silva Ambohi- mitombo (Tanala), alt. 1350-1440 m., Dec. 1894 leg. Forsyth Major. : 2. Anaptychia leucomelaena (L.) Wain. fert. 9 Vo Pres » var. mullifida et Mother Se 3 Anaptychia hypoleuca (Mühlenb.) Wain. fert. 4» podocarpa (Bél.) Trev. fert. 3. » ‘ speciosa (Wulf. Wain. ste. Aa Co 6. Cladonia medusina var. dealbata Wain. ster. (atreac- _ tione differens). — In silya Ambohimitombo (Tanala) 25 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. AAA es 7. Coccocarpia pellita (Ach.) Müll. var. cronia (Tück.) LE LS "es F 8. Erioderma Groendelianum a g » (videtur), ster. re} Nain. fete mate n. (videtur), ster.— In silva - 1894 leg. Forsyth Major. - ad formam cyanorhizam 55 js (frustulum sterile Mae 24. P Doryana (Mnt.) Wain REVUE BRYOLOGIQUE | 97. Pseudocyphellaria fragillima Nyl. var. dissecta Müll. ster. — In silva Ambohimitombo (Tanala) 31 Dec. 1894 leg. Forsyth Major. . ÿ 98. Sphaerophorus Madagascariensis (Ny1.) Wain. Ster. 29. Sticta Ambavillaria (Bor.) Wain. fert. 30. » damaecornis (Sw.) Ach. ster. Less ee 31. » orbicularis (A. Br.) Nyl. (videtur); frustula ste- rilia. D 32. Usnea florida (L.) Wain. var. comosa (Ach.) Wain. ster. é | | 32b, » » var. perplexzans Wain.ster. _Récoltes bryologiques aux environs de Genève … | Par A. GUINET (1) Vue 27 PLEUROCARPES | 2 Neckera complanata Hüben.— Haute-Savoie : Espèce abon- damment fructifiée sur des buis formant sous bois à Coudrée au bord du lac Léman. C'est dans une station analogue, bois du Vengeron près Genève, qu'elle à été également ren- contrée fertile par Bernet père. HET _ _ Myurella julacæa Bryol. Eur. Rochers calcaires et humus de la région alpine. Haute-Savoie : Mont-Hirmente, pointe, _ des Brasses, Haute-Pointe, chalet de Vésine, lapié de la © pointe de Zambey. chalets de Sales, les Fonds sur Sixt, _; pentes du col de Léchaud, lac de Flaine, chalets de Memise, Mont-de-Grange, pointe de Chavache, Rochers d'Entre HS Pertuis. D AU er Van . L 7 à Pseudoleskea atrovirens Bryol. Eur. — Zones moyenne. et supérieure de la région silvatique, région alpine. Cette espèce parait ‘indifférente au point de vue de la nature ehi-*” _ mique du support, car si on la rencontre le plus souventsur les rochers calcaires, elle n'évite pas le flysch. Générale- _ ment stérile. > Heterocladium dimorphum Bryol. eur. — Haute-Savoie : Sur la terre, forêt de sapins du Mouillet-sur-Arraches. = Thuidium intermedium Philib. — Haute-Savoie : Mont- Hifiionte, DRDION, SEL (M. D or . Lescuraea striata Bryol eur. var saæicola Bryol eur. — Région alpine. Haute-Savoie : sur le flysch des vallons de Gers et des Foges, lac Vernont. ire _= Cylindrothecium Schleicheri Br ol. eur. Haute-Savoie : = Sur des blocs calcaires él ulés à Saint-Martin, près Sallan- ; RE 1 RE MR PU D OU ii Hit Voir Revue bryologique 4894, pages @-71 ; 1806, poges OR. M PHitibect a bien + | | + G) nu revoir la détermination. REVUE BRYOLOGIQUE ? _— Orthothecium intricatum Bryol. eur, — Haute-Savoie : Fertile sur des rochers calcaires dans une forêt de sapins, près Abondance. too -. Orthothecium rufescens Bryol. eur. — Rochers calcaires humides. Haute-Savoie : Fertile près Abondance, au bord = du lac de Flaine et dans une forêt de sapins, sous les cha- + lets .de-Véron:.….. | Ptychodium plicatum Sch.— Rochers calcaires des zônes moyenne et supérieure de la région silvatique, s'élève dans __ la région alpine ; c'est en somme une espèce très répandue. 2 Brachythecium collinum Bryol. Eur.-Humus de la région alpine. Haute-Savoie : Cornettes de Bise à 2,000 mètres G"CRVIFOR. ! Ne . Fi À Brachythecium reflexum. Bryol. Eur. — Ain : Jura de : ivonne sur un dronc de sapin à 1,400 mètres environ. _ Eurhynchium Tommasinii Ruthe. — Haute-Savoie : Ro- chers calcaires ombragés sur Sixt. . — Eurhynchium cirrosum (Schwägr), — Humus et rochers _ calcaires de la région alpine. Haute-Savoie : chalets de Me- mise, Creux de Novel, Cornettes de Bise, col de Chéserey, Rochers d'Entre IT Pertuis, les Hautforts, pointe de Chalune, chalets de Flaine.- oh — Hypnum stellatum Schreb. var protensum Bryol. Eur. … Rochers calcaires. Haute-Savoie : Mont Voirons, forêt de - Sapins près Sixt, pic de la Corne près Abondance. . sés du Mont de Sion. — Interméd. entre forma falcata Ren. et forma lævis Boulay. Genève : Dans une rigole du bois de - Bernex (1). FA PU ee He —. Hypnum aduncum MHedw. (Kneiffii) var. polycarpon Bland.— Haute-Savoie : Marécage près des chalets d'Avoriaz. — Var. intermedium Bryol. Eur. forma laxifolia Sanio ? Valais : au bord du lac de Tannay. EU 7 Hypnum aduncum Hedw. (pseudofluitans Sanio) var. pa- … ternum Sanio.— Genève : Dans une rigole à Læx. Ta 7 Hyprum Wilsoni Sch. var. hamatum. -— Genève : Lieux Harécageux du bois dé Berhet ee 0 nn Are — Hypnum fluilans L. (exannulatum). — Haute-Savoie: Tourbière de Soman, dans un petit marécage au pied de la DONS 0e Minbel "er RP TR ner — Var. pinnatum Boulay. — Jura : Tourbière des Rousses. en, Hypnum [luitans L. (Rotae). — Lieux marécageux. Haute- Savoie : Montagne des Habère, vallon des Foges. be = Var. falcifolium Ren. forma viridis Boulay. — Haute- _ Savoie : chalets de Vésine. | ce LE 10e Le échantillons de je section Harpidium ont passé sous Ce À F. Renauld, le blige: die à Hiotts * voutu revdir 1e den baone 0 A Ne — Hypnum aduncum Hedw. (typicum). Haute-Savoie : Fos- "4 Hypnum revolvens Sw. var. intermedium (Lindb.) Ren. Savoie : Monts Voirons, col de Jouplane, tourbière de Soman, chalets de Sales, Pas de Graiddon. l — Hypnum irrigatum Zett.—Ruisseaux de la région alpine. Haute-Savoie : Entrée du vallon de Gers, près du lac Vernant, chalets de Memise. 2 . 7 _ Hypnum decipiens Limp. — Lieux mouillés des terrains À sur-Orange, combe de Véret, près du lac Vernant. alpine. — Haute-Savoie : chalets de Sales, chalets Vernant. Var. subsulcatum Sch. — Haute-Savoie : Cornettes de FA Bise, pointe de Tavaneuse, les Chardonnières près Morzine, d'Entre IL Pertuis, pointe de Nions, chalets de Sales, chalets de Flaine. : : L'extrème variabilité de la nervure chez les feuilles de espèce ou à sa variété, j'en ai adressé un certain nombre à plus bas « foliis ecostatis vel obseletissime uni costatis » , de la feuilles. | ue ï. 2 Hypnum rugosum Ehrh. — Var. imbricatum Pfff. — voie: Pic de Borée. les Hautforts, Rochers d'Entre Il Pertuis, lapié de Plaine Joux. __ Hyprnum incurvatum S mente, Abondance. _ Grammont, ce Hyprum call Le dot ne tiste _’ zône supérieure de la région silvatique et région alpine. Haute-Savoie : Col de Morgin, Pas de Graiddon, Morzi- REVUE BRYOLOGIQUE 99 TT La L4 °°» Lieux marécageux. Jura : Tourbière des Rousses. Haute- : Ee siliceux ; région alpine. Haute-Savoie : chalets de la Balme- Signal de Bostan, les Hautforts, col de Jouplane, Rochers H. sulcatum, parfois sur le même indinidu, rendant souvent incertaine l'attribution de certains échantillons à cette M. Ernest Salmon, à Kew, qui a bien voulu les comparer avec le-type de Schimper. Ge botaniste me fait observer = que, quoique la descriplion telle que la dônne le Synopsis, éd. 2, p. 744 porte « costa nulla vel debili » et dans une note- chez le type de Schimper la nervure est épaisse et bien développée et se continue jusqu'à la moitié de la longueur Rochers calcaires et humus de la région alpine. Haute-Sa- atum Schrad. — Rochers calcaires de la région silvatique, atteint plus rarement la région alpine. Haute-Savoie : les Allinges, Mont-Hérmone, montagne d'Hir- Hypnum fastigiatum Brid. — Rochers calcaires de Ja”: région alpine, descend parfois dans la zône supérieure de la région silvatique. Haute-Savoie : Cornettes de Bise, rochers d'Entre I Pertuis, Sixt, pointe de Zambey. Valais : Le callichroum Brid. — Humus et roches siliceuses; nette, col de Jouplane, les Hautforts, les Chardonnières, li = Joux Verte, pic de Marcelly, Soman, chalets de Sales, pointe = Hyprum sulcatum Sch. — Rochers calcaires de la région 3 #E REVUE BRYOLOGIQUE de Zambey, lapié de Plaine Joux, lac Vernant, Tête de Pré des Saix. Hu ; — Hypnum arcuatum Lindb. — Haute-Savoie : Rochers _ calcaires dans une forêt de sapins près Morzine. fe _— Hypnum Heufleri Jur. — Rochers calcaires de la région _ alpine. Haute-Savoie : Pic de Borée, Cornettes de Bise, . Mont-de-Grange, rochers d'Entre-Il Pertuis, col de Cheserey, . sur le flysch de Tête Pelouse, lapié de Plaine Joux. Valais : _ Le Grammont. Se Hyprum procerrimum Mol. — Rochers calcaires de la région alpine. Haute-Savoie : Pic de Borée, Cornettes de _ Bise, col de Cheserey. Ain : Le Gralet, — Hypnum Vaucheri Lesq.— Rochers calcaires de la région alpine. Haute-Savoie : Pointe de Surcou, pointe de Miribel, Mont Hirmente, pic de Borcé, col de Cheserey, col de Cor- don sur Soman, pointe de Chalune, Ain : Toute la crête du Jura de la Dôle au Credoz. | DONC Hypnum giganteum Sch. — Eaux stagnantes. Haute- _plane, tourbière de Soman, chalet de Vésine, lac de Roy, _ chalets Vernant. Move de | _ Hypnum cuspidatum L., var. laæum Musnot. Haute-Sa- -T voie : Rochers au bord du lac de Montriond. ue .. Hylocomium umbratum Sch. — Haute-Savoie : Forêt de la Joux-Verte, sur Montriond. a 7. Hylocomium pyrenaicum Spruce. — Zones moyenne et supérieure de la région silvatique et région alpine. Haute- Savoie : Morzine, pointe de Nions, Cascade de la Serraz et ; “hs à Cheval près Sixt, vallon de Gers, Tête de Pré-des- T'OAIX. He TA FRE .… Hiylocomium brevirostre Bryol-Eur. — Région silvatique. 7 Haule-Savoie :Sur des troncs au-dessus de Meillerie, rochers Sur Saint-Gingolph. | M era RU. Plampalais, Juin 4904, | RS CURE | Muscinées de lle de Jersey . | Par A. MaRTIN ne ae = En 1899, au mois de septembre, ayant eu l'occasion de passer à Jersey quelques jours de vacances, j'ai publié dans _ Ja Revue Bryologique la liste des muscinées que j'avais . récoltées pendant cette belle saison (4). 2" sollicité, d’ailleurs, de continuer mes recherches dans des (1) In Revue Bryologique, XXI, 1899, pe 98-96. à Savoie : Tourbière de Jambaz, lac de Morgins, col de Jou- ME Encouragé par l'accueil flatteur fait à ce premier travail, EU REVUE BRYOLOGIQUE ee à parages à peu près inexplorés à au point de vue Fa bryologique, j'ai fait une nouvelle excursion, le mois de mars dernier, dans le but de recueillir spécialement des _ muscinées d’ hiver. : _ Laissant plus ou moins de côté les paroisses de Saint Clément, de Saint-Sauveur, de Saint-Jean, de Sainte-Marie et de Saint-Laurent, j'ai herborisé tout particulièrement sur les territoires de Saint- Ouen, de la Trinité et de Grouville, dans la longue baie de Saint-Ouen, dans la plus petite, mais gracieuse baie de Bouley, Boule, y-Bay, et enfin dans la pit- toresque baie du Rozel. J'ai récolté ainsi les muséinées dont la nomenclature va suivre ; ce qui porte à 189 le nombre des espèces que j'ai reconnues dans l'ile de Jersey : (1 sphaigne, 151 mousses À et 37 hépatiques). . Il est bien évident que ce nombre, déjà important, ne représente pas la totalité des espèces qui existent dans l'île. Ainsi, je n'ai pas trouvé le Fissidens exilis Hedw., le Marsu- pella Funckii Dum., et le Madotheca lævigata Dum. que . J'avais rapportés de Guernesey en 1899. D'ailleurs, on ne . Saurait prétendre tout découvrir pendant deux excursions faites aussi hâtivement. Pour former une liste complète des _ muscinées qui poussent dans ce coin de terre, il faudrait y faire un séjour plus long que mes occupations ne me le per- mettent, et quels que soient à ce sujet les conseils et les” entouragements de MM. F. Camus et L. Corbière, je ne sau- rais encore entrevoir à pe Spore ie aus mener ce travail à bonne fin. SAINT-OUEN F5 hdi acutifolium Ebrh Brgum dire Wils. Fe Sphagrns a Schreb.. * —capillare L. Pleuridium subulatum Rabenh. — caespititium L. Le alternifolium Rabenh. -_Mnium hornum L. tinflor. RAT à .. — undulatum Heédw. edw. Weisia viridula A ulacomnium palustre Schwæg. eu — viridula Hedw. Var. am- Philonotis fontanu Brid. = blyodon Schp. Atrichum undulatum Pal. Done. Dicranella Noberému Schp. : Polytrich um attenuaturmn Mentz. rufescens SChp. — Juniperinum Wild. 1 Dicranum RE HOT Lea Cryphaea arborea Lindb. .. Prerygophyllum lucens Brid.. .. Jsothecium myurum Brid.. pe ne ape L à ee. url rastineroium Br. _Pottia cd cn ri PORN RE Eu et SQRp: — Starkeana CG. Müll myosuroides Schp. idymodon luridus Hornsch. # Rh chostegium rusciforme Br. re han ambigu Schp. ©. Schp. ‘ _muralis RS Ta Amblystegium serpens, Br. et Schp. unquiculata Hedw. _ riparium Br. eur. hrs Rohp. = 1: Hyprum m Si iicinum L. à : montana Neës.:. 4 4 Hire Stokesit Turn. sa Orthotrichum affine Schrad. Var prie squarrosum Br. eur Lie cr Vent. RÉ À des _ splencdens Br. eur. odon { 2 ee ne cree eur, REVUE BRYOLOGIQUE | . Hylocomium arène Br. eur. Kantia trichomanis Carringt: Var. : — _ loreum Br. eur. Fra Jissa Husnot. : Scapania nemorosa Dum. Radula complanata Dum. __resupinata Dum. Madotheca platyphylla Dum. : Diptophylum “albicans Dum. Cenocephalus conicus Dum. ephalozia Turneri Lindb. MR Astere la enenese Pal Beauv. Clitoseyphus RE et Corda. BAIE DE SAINT- -OUEN Ge la POINTE CORBIÈRE à la PETITE POINTE ETAQUEREL) _ Phascum rectum Sm. Physcomitrium piriforme Brid. 4 — Hymenostomum microstomum R. B. Entosthodon Templetoni Schvæsg. . Dicranoweisia cirrata Lindb. Webera Toseri Schp. (Touffes d'un Dicranellà rubra Huds. vert rougeâtre). — Huds, Var. callis- . Bryum pendulum Schp. toma Schp. — argenteum L: _Fissidens bryoïdes de — ani iaust din Schwæg, PRÉ devipiens. de Not. Polgtrichum piliferum Schreb. _ Ceratodon : purpureus Brid. “Var. Camptothecium lutescens Br. : conicus Husnot. 1 1 SCD. “Arenue Repienrie Lindb. sn Poarnriun albicans Br. . Pottia Heimii F Le : c Pottia ere DFE T Scgropodium illecebrum Br. et _ . Mittenii “Corbière is Qu Fe : _Wülsoni Corb. © Rhy néhostegiun algirianum _ Mittenii Co Var. crinita Lindb. 0 Z richostomum brevifolium Dicks. © ANR ; — crispulum Bruch. Hy gpnum molluscum Hedw._ _— littorale Mitten. ’ — resupinatum Wils. # flavovirens Bruch. : : — cuspidatum Le. % Barbula: atrovirens Schimp. Dee pda scalaris B. et Gr. (dioïque). 2 squarrosa Brid. pire ia compacta Dum. ornschuchiana Schultz. Lophodolié heterophylla Dum. For ape Schw: (2) = Lejeunea serpylli ifolia Lib. \ ruralis Hedw. ‘. nes a thuja. nt Dum. ; 3 ruralijormis Besch.. Var. Corbierei Sc riffn, ne lice, ac - Grimmia a es Sm. Var. lon- pr. Corbière. (3) 2 _ gipila Sc . _Pellia calycina Ness. TA PR A heterostichum Brid. Targ gionia nie Dum. # Thin rien Lite yph prune Br. Riecia glauc Le, cres minor Lândb. FRS eut. k _ confectum Br. et È ai récolté k Jersey, sous des variations tés rs tingué . nat Sal ere pres crinita £ ] + à ses * vi p N 6) Voici la description que M. le] fesseur Corbière a faite Ph la variété té er son nom et qu'il a bien voulu me 8 présent Corbie a Diffère du type — mes SR lier que le représente Pearson Es de Brit. Isles, ke XXIX) + va un | port | des ban re très Aparass Fanette» sec, re Fun lus fortement i en sorte nr à 1e milieu rameaux, à une longueur de 1/2 mr mm. peine, . 4 mm. environ dans le type pour des,rameaux de même Miamtre: ro ; 2 mm.) ; br “lobule des fenilles est brièvement linguiforme, très bd à au sommet, sensiblement de mèmes dimensions et de même forme que les amphigastres. La teinte générale de plante “est d’un jaune terne au sommet des rameaux, puis au-dessous elle passe Æ ent au brun noirâtre. Les bractées, au voisinage des archégones, sont très finement ciliées sur tout leur contour (lobé. et lobule) ; les autres feuilles ont leurs _ deux lobes très entiers, ainsi que les amphigastres ; le lobe supérieur des feuilles est suborbiculaire, souvent un peu plus large que long. M «_ Cette variété ent spéciale au littoral. Elle est répandue ça et à sur le littoral do. département de la Manche, depuis Barfleur jusqu'au dela es ie Granville ; sa présence à Jersey est donc toute net Co devra PR 4. "6 en Bretagne, surtout dans les Côtes-du-Nord et le Dies Corvière. : Cette hépatiqu Hé récolte à Guermsey par M E.-D. : REVUE BRYOLOGIQUE LA TRINITÉ Pléuridiire sub Rabenh. Weisia viridula Hedw. Dicranella heteromalla Schp. | fampliopus piriformis Brid. ; _frigilis Husnot. Fissidens pusillus Braithw. bryoïdes Hedw. taxifolius Hedw. Ceratodon purpureus Brid. Pottia truncatula Lindb. Starkeana C. Müll. var. bra- chyoda Lindb. Didy ymodon rubellus Schp. Barbula atrovirens Schp. muüralis Timm.; var. in- É cana Husnot. Barbula convoluta Hedw. laevipila Brid. Grimmia trichophylla Grev.. _ Orthotrichum diaphanum Schrad. Se à Sd Br. eur. - Le eptobrqum piriforme Schp. _ Funaria y ygrometrica Hedw. _ Bryum murale Wils. capillare L - Mnium hornum L. une Schp. var. — é Re POINTE BELLE-HOGUE FR Potia Mitenü Corb. Var. Wäülsoni + orb. . Barbula unguiculata Hedw. nr alpinum L. + AE pu Ut ANR ie cirrata Lindb. PART j Roue Micrenst Corb, Var. Wilsoni Corb. Corb. Var. 1 PU ou littorale Mitt. — brachydontium Bruch. | Barbula unguicu ulata Hedw. aspe- Cor. Pogonatum nanum Pal. Beauv, Potgtrichum ie Schreb. Leptodon Smithii Mohr. ne Neckera complanata Hüben. RL D qe ee as Br. chp = net nt SUR Br. Eurh hynehium striatum mn BE et au : prælongum Br. et Schp. Rhgnchostegiumn confer tum Br, et chp. Plagiothecium elegans Schp. Hy ylocomium squarrosum Br. eur. _triquetrum Br. eur. _ loreum Br. eur. Cephalost ia bicuspidata Dum: Lephocolea bidentata Nees. Lejeunea minutissima Dum, _Radula complanata Dum Ep o eca platyphylla Dum. Fossombronia pusilla Dum. Pellia epiphylla Corda. Riccardiæ multifida Lindb. : Lunularia cructata Dum, Asterella hemisphæwrica Pal, Beau. 1 © Bryum argenteum Es. capillare et otrape divaricata Du. BOULER. Barbula flo Hole e vinealis Brid. _inclinata Schw. Éa ae aloides Pal. Beauv. _— Hypnum resupinatum Wils.. Scapania compacta Dum. De Es rate Nees ne se BAIE DU ROZEL et Falaises one. Weisia giridute Heédw. _Fissidens bryoides rare . … viridulus Braithw. Poutia intermedia Fürn. Var. litto- _ralis Braith. Mittenië Corb. Var. ; viridi- À Starheana C. Müll Var node LINE. + ostomum littorale Mitten. de _ flavovirens Bruch. nütidum Schp., | Barbula. act tre Schp. Var. leu- . codonta Cor ière. cs | canescens Prudh. Zy ygodon. viridisaimus Brid. Barbula unguiculate Peer Grimes maritima Turn. _ leucophaea Grév._ Qpulvinata Sm. Var. longi- É pile a SChp. : Orthotrieur nella, Bruch. ne e Schrad, : Po Fycrièn um pilifer Homalothecium sericeum Br. et. : Rh nchostes um con ertum Br. et 1 y ogteiu Var. Delognei Boulay. me, ns Br. et Hypnun cupressiforme L. Var. tec- ue ner es Ris. Targionia nr Lors (Nar. REVUE BRYOLOGIQUE SAINT-MARTIN Pleuridium subulatum Rabenh. Amblystegium serpens Br. et Schp _: Weisia viridula Brid. Hyprum cupressiforme L. ; var. _ Fissidens bryoides Hedw. erivetorum SChp. ‘ ; - Fissidens taxifolius Hedw. … Seapania resupinata Dur (dioïque) Pottia intermedia Fürn. _ Metzgeria furcata Dum. ee Lt | GROUVILLE _ Barbula cuneifolia Brid. j Scapania compacta Dum. j — unguiculata Hedw. Cephalosia divarieata Dum — vinealis Brid. : Frullania dilatata Dum, | . Neckera complanata Hüben. © Lejeunea inconspicua de Not. Rhynchostegium confertum Br. et (plantes d'un vert blanchâtre). \ «Sch: ‘ ee Lejeunea serpyllifolia Lib. Hypnum chrysophyllum Brid. Riceardia multifida Lindb, Hylocomium loreum Br. eur. SAINT-HÉLIER (Nicolle Mill.) -Pottia intermedia Fürn. = Bryum argenteum L. . Trichostomum littorale Mitten. Nardia scalaris Carringt. Barbula muralis Timm. Pau Lepidozia reptans Dum. —. rares Schwaeg. Frullania dilatata Dum. evipila Brid. Her ro Re à à t _ CHATEAU ELIZABETH [Elizabeth Castle) Trichostomum littorale Mitten.… Er - Barbula muralis Timm. Gremmia pulvinata Sm. é RAD EC de © Cherbourg, le 12 Mai 9. La Jungermannia obtusa Lindb. au Mont-Dore R La vallée de la Dordogne au Mont-Pore est une des plus riches de la France en ce qui concerne les Muscinées. = Depuis Lumy de la Chapelle, qui l'a explorée le premier _ avec soin, les botanistes s y sont succédé chaque année, et = chacun d'eux a enrichi notre flore française de quelque espèce nouvelle. AC dé ne . C'est ainsi qu _— "4 e j'ai recueilli dans le voisinage du Saney deux Jongermannes non encore indiquées en Auvergne. Je ne suis pas encore fixé sur l'identité de la première qui pour- rait bien être une espèce nouvelle ; j'en reparlerai dans quelques mois. Quant à la seconde, c'est Ja Jungermannia obus. Lindb. 1/5 enr es C'est une plante assez rare dans l'Europe occidentale. J ne connaissais en France que la localité du Jura découverte _ par le docteur H. Bernet (Catalogue des Hépatit ues du S.-0 _ de la Suisse, page 79, pl. IV) et où Héovent te de 155 de | gleterre, elle ne se trouve qu'en Ecosse où elle a été - a ée par M. Macvicar (Hep. of Moidart, West-Inverness, __ En Anglete REVUE BRYOLOGIQUE 105 En Italie, M. Massalongo (Specie ilaliene del genere Jun- germannia, p. 13) n'indique aussi qu'une seule localité et n'a vu que la plante mâle. Le Mont-Dore forme actuellement la seconde localité fran- caise connue de cette intéressante plante. Cette espèce ne doit pas être rare au Mont-Dore sans être abondante nulle part: c'est probablement la raison pour laquelle elle a passé jusqu'ici inaperçue, Je l'ai rencontré 3 fois à une altitude de 12 à 1400 mètres. La première fois je l'ai recueillie sur un tronc pourri dans le bois du Capuein, il y à une dizaine d'années : la plante était stérile avec des propagules verts au sommet des tiges. Je l'ai trouvée la seconde fois sur la terre dans le val Lacour en août 1899 avec Blasia Lyelli, Southbia obovata, Jung. nana et Genthiana, etc. Enfin, l'an passé à même _ époque, je l'ai récoltée au bas du Saney sur les rochers | moussus au milieu de touffes profondes d'autres Muscinées : Bazzania tricrenata, Jung. minuta c.pér., Zygodon Mougeot- dis etes. : s Dans ces deux dernières localités, la plante était dépour- _vue de propagules, mais possédait des anthéridies : c'est même la forme des feuilles périgoniales qui m'a permis _ d'identifier cette plante que j'avais étiquetée d'abord Jung- inflata. | E 1. Comme on l'a vu ci-dessus, la Jung. obtusa s’accommode de milieux assez différents, puisque je l'ai rencontrée SuC- cessivement sur un tronc pourri, Sur la terre nue et au milieu d’autres Muscinées. Bibliographie Amaxx. —— Deux cas de symbiose chez les mousses. (Bull. de la Soc. Murithienne, XX VII, p. 192-124.) . Corows-Durzax (G.). — Les Hépatiques du Valais. (Bull. de la Soc. Murithienne, XX VII, p. 177-221.) Davis (B.-M.). — Nuclear studies on Pellia. (Ann. of Bot., XV, p. 147-181, 2pl). É _ Durenrre (E.). — Muscinées des environs de Vitry-le- Francois. (Mém. Soc: Vitry-le-Francçois, XIX, p. 458-474.) Fe : 4 he er . ; Evans (A. W.). — Fossombronia salina in Connecticut. (Rhodesia, I, p. 7-11 et 1 fig.) +, GARIEANNE (A. L M.). — Mosflora. van Nederland. Gronin- gen 1901. 8 el 135 p. avec figures. HaGex (1). — Musci Norvegiæ borealis, fasc. I. (Tromsoe = Museums Aarshefter, XXI-XXIL, p. 41-112). — L'autéur em- . ploie la nomenclature usuelle de l'immense majorité des REVU E BRYOLOËIQU E vélagnes. et évite le bouleversement de Hindberg et de ses disciples. Herzoc (Th.). — Beiträge zur Kenntniss der Schweizer Laubmoosflora. (Bull. Herb. Boiss., 2% ser., [, p. 129-140.) HorreLz (E. C.). — Europæan Sphagnaceæ . (Journ. of Bot. London 1901.) 87 p. KAALAAS (B.). — EL ser arclicum nov. Sp. (Lund _ Bot. notis. 1900.) à ë MUELLER (K.). — Ueber die Vegetation des « Zastlerlochs » - und der « Zastlerward » am Feldberge, speciell über deren ; Moose. (Mitth. Bad. bot. Ver. 1901, p. 205-214.) = Ponpera (J.).— Prispevky ku bryologii Cech vychodnich. (Sitzungb. der K. bühmischen Ges. der Wiss. 1899, n° 8, p. 1-18. ; À SORIFFNER (W. . — Ro ode plantarom i in itinere suo in- dico annis 1893-94 suscepto collectarum, etc. Series IL. Hepaticarum partem continens. (Denkschr. Ve Akad. der _ Wiss. Wien, 1900. p. 53-116.) TANSLEY (A. G.) and Miss E. Cnrek. — Notes c on the con- ducting D D in Di à gi (Ann. of Bot. XV, p. 1-39, 2 pl.) | AUG. Le JOLIS HISTOIRE NATURELLE DE Mans rsbste Mousses at RENAULD et Carnor. Atlas # partie, pl. 107-143. Paris 1901 (voir Revue Bryol. 1900, p. 83). — IL est très regrettable qu'un ouvrage si utile se l'étude de la bryologie exotique, soit d'un prix aussi élevé; les cinq volumes contenant le texte : As publié) et les planches, seront, dit-on, du és de ie me cents francs. _ E. BESCHERELLE. — Deurième dite à la flore got | _gique de Tahiti(Bull. de la Soc. Bot. de France 1901, pp. 11- 17). — Ce % supplément contient l'étude des récoltes de M. Temarii, le compagnon d'excursions du D' Nadaud et son exécuteur testamentaire. Listes d' Me es es pee et description de 7 mousses nouvelles. E. Bescnerezse. — Liste des Muscinées récollées au Japon par MWordenkiold en 1878-79 (Ofv. Kongl. Vetenskap- . Akademiens Férhanlingar 1900, pp. 289-296. Catalogue de _ 15 mousses et 7 AT a ee et description de $ mousses ; nouvelles. ? HP, Dur à — inde zar Laubomoosflora Okirpri lat und der Znsel Jan Mayen (Bihang till K. Svenska Vet.-Akad. Handlingar, 1904, 69 p. et 1 carte Fafie genre à ae Are la plus De aa de ce ravai est le genre Bryum k REVUE :BRYOLOBIQUR : ‘407 on y trouve la description du 2. obtusifolium Lindb. avec | _ figures, du 2. teres Lindb. avec figures, du 2. subnitidum _ Arnell, sp. nov., avec figures, du 2. Dusenü Arnell, nov. sp., avec fig., du 2. minus Arn. nov. sp., avec fig., du -B. groenlandicum Arn. nov. sp. avec fig., du Z. Jan- Mayense Aïn. nov. sp., avec fig. . ù LS À. Genres. — Uecber ein fossiles Laubmoos aus der Umge- bung von Fulda (Bot. Centralblatt, 1901, Band X, Heft 3, 3 p.). — Cette mousse fossile et une forme de Æypnum fluitans. C. MASSsALONGO. — Sopra un interessante caso di viviparila nelle epatiche (Bull. della Soc. bot. ital. 1901, 4 p. et 2 fig.). = Ce cas de viviparité a été observé sur un Lophocolea récolté aux environs de Cherbourg par Corbière. E. SaLMoN. — 7'huidium Broleri sp. nov. (Journ. of Bo- tany, May 1901, 1 p.et 1 pl.).— Description et figures d'une espèce nouvelle de l'Inde. © : 4 S. St Raprax. — Contributiuni la flora bryologica a Roma- ñiei (Publicatiunile Soc. Nat. din Romania, 1901, in-8 de 8 p.). — Catalogue annoté d'hépatiques et de mousses. .J. VezENovsky. — Jatrovky Ceské. — Grand in-8 de 49 p. et 4 pl. doubles, 1901. — Ce mémoire sur les hépatiques est très important pour l'étude de la flore européenne. Les.des- criptions sont accompagnées de magnifiques planches conte- nant 64 espèces ou variétés importantes ; je regrette de ne pouvoir indiquer le prix de cet ouvrage publié à Prague. Tue BrvoLogisr. — Le n° 3 de 1901 contient: Lichens par Harris. — J. Grour, Two new varieties of Brachythecium, ‘avec figures. — J. M. HozziNGEr. — Notes on rare and little known mosses : Ditrichum elatum.-- 3. Grour. Climacium: clef analytique et description avec figures des C. america- . num, C. dendroides et C. Kindbergii. | o Yorkshire bryological committee, report for 1900 (The Na- turalist:4904, p. 65-67) 44 | do CG. Srow. — List of mosses néw to north or to south Lin- _ colnshire (The Naturalist, 1904, p. 67-68). Ge. W. IxGuam. — Sphagna of Yorkshire and Durham (The _ Naturalist, 4901, pp. 145-148). — W. InGnam. — Note on . hepatics, découverte du Morckia hibernica et du Petalophyl Jum Ralfsii dans le Yorkshire (The Naturalist, 1901, p. 215). CG. Muier. — Symbolæ ad Bryologiam Brasiliæ et regio- _ num vicinarum (Hedwigia 1904, n°1 et 2). — Dans le n°2 finit ce travail de feu C. Muller; c'est un total de 241 espèces | décriles comme nouvelles, SE x * 408 REVUE BRYOLOGIQUE ©. Warwsrorr. — Ueber Rhizoideninitialen in den Ven- tralschuppen der Marchantiaceen (Hedwigia, 1901, n° 2, pp. 132-135 et 7 fig.) ; C. GREBE.— Ein neues Cynodontium (€. laxirele) und eine neue Varietät (v. glareola) von Webera annotina (Hedwigia, 1901, n° 4, Beiblatt, pp. 106-112). — L'auteur décrit comme espèce la variété laxirete de Dickson et une nouvelle variété du Webera annotina. Nécrologie d os La Bryologie vient de faire encore une grande perte ; M. Jack est décédé le 14 août à l’âge de 83 ans. Il était très connu par ses publications sur les hépatiques d'Europe et _ sur les hépatiques exotiques qui ont été analysées dans cette Revue. Il publia, en collaboration avec Leiner et _ Stizenberg des exsiccata cryptogamiques importants ayant pour titre: Kryplogamen Badens ; il me donna un certain nombre d'espèces, en très beaux exemplaires, pour les __ fascicules 8 et 9 des Fepaticæ Galliæ. I devait publier, avec ‘le Dr Levier, une monographie des Riccia. é ! Nouvelles “2 ne o M. Jules Cardot a honneur d'informer ses correspon- dants, qu'à partir du /er octobre prochain, son adresse sera square du Petit-Bois, n° 1, à Charleville (Ardennes). La famille de M. Philibert a donné son herbier brvologi- _ que à la Société d'Histoire naturelle d'Autun (Saône-et- Loire). La conservation de cet intéressant herbiér se trouve _ ainsi assurée et il sera à la disposition des botanistes qui _ auraient besoin de le consulter ; s'adresser à M. le Dr Gillot, rue du Faubourg Saint-Andoche, 5, à Autun. Ne M. £. Burnat a récolté cet été, dans les Alpes maritimes | piémontaises, à environ 2,400 m. dans une pelouse humide, le Desmatodon systylius Schp. qui croissait avec le Saxi- fraga cernua. C'est, je crois, la limite méridionale de cette espèce qui doit être nouvelle pour la flore italienne. Elle n'a _ été signalée en France que dans le département des Basses- Alpes, où elle a été trouvée par M. Boudeille. nat _ Caen, Imprimerie-Reliure V* A. Domin. REVUE BRYOLOGIQUE LOU }JUUMEN NU NA | ÿ. Z Al \ } R. Sebille del. < pr à © [oui op) Q = Q Se en me 2 z C4 © © 4 es) te" n +. (és) Fee à Mes 1 | REVUE BRYOLOGIQUE ParaissanT Tous Les Deux Mois ‘Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 6 Note sur le genre Taxithelium. RENAULD et CarpoT. — Note sur deux collections de mousses de l'archipel indien. CARDOT. — Sur une nouvelle Grimmia de la section Gasterogrimmia, la G. pœcilostoma. SÉBILLE. — Muscinées du Tonkin (2° article). PARIS. — Etudes sur le péristome (suite). PHiLrB£rT. — Bibliographie. — Table de la 28 année. NOTE SUR LE GENRE Taxithelium, R. Spruce par F. RENAULD et J. CARDOT. Le genre Z'axithelium créé (sans être décrit) par Richard . Spruce et pourvu d’une courte diagnose par Mitten (Musci Austro-Americani) subit le sort des genres fondés sur un petit nombre d'espèces, quand ce n’est pas sur une seule. A mesure qu'on découvre de nouvelles espèces qui, sans cor- respondre exactement aux caractères primitifs du genre, semblent néanmoins y mieux trouver leur place que dans les genres voisins, on les y admet et on est obligé, par cela même, d'élargir le cadre tracé tout d'abord pour le genre dont les limites finissent par devenir obscures. Le Dr C. Müller, dans les Musci Schweinfurthiant a distin- gué plusieurs groupes d'Hypnacées à feuilles plus ou moins aplanies et papilleuses, en les fondant sur le mode de folia- tion et la disposition des papilles, mais sans tenir compte de la forme de l'opereule, de sorte que, dans ces groupes, . se trouvent associées des espèces appartenant à des genres différents admis aujourd'hui, tels que: Zrichosteleum Mitt., Sematophyllum Mit., Taxithelium Spr.… La foliation aplanie doit être prise en considération ; mais ce caractère est d'une importance moindre que la forme de l'opercule qui ne varie guère, tandis que la foliation, aplanie dans les tiges cou- chées, tend à devenir plus ou moins nettement imbriquée dans les rameaux normalement ou aceidentellement re- dressés. RUN UNE tri On a séparé, à cause de leurs cellules papilleuses les : Trichosteleum des Rhaphidosteqium ; les Sematophyllum et Acanthocladium {Trismegistia) sont suffisamment distincts par leur port et l'opercule rostré. Il convient de comprendre dans le genre Z'axithelium les espèces à foliation plus où moins aplanie (à peu d'exceptions près), à cellules papil-. leuses et à opercule conique ou apiculé, non rostré. Ainsi - s PARU e mi. REVUE BRYOLOGIQUE délimité, ce genre ést assez homogène at s'adapte à un nombre notable d' espèces qui trouveraient difficilement leur place dans les genres voisins. : Nous pensons qu’on ne doit pas admettre dans les Taxi- thelium quelques espèces encore peu nombreuses qui en ont d’ailleurs le port par leur ramification et par leur folia- tion aplanie, mais dont les cellules foliaires sont lisses. La distinction deviendrait difficile relativement au genre Isopterygium dont la foliation est plus ou moins aplanie dans un nombre notable d'espèces. La première espèce qui a servi de base à la création du genre J'axitelium (T. planum (Brid.) Spr.) a des cellules munies de papilles disposées en série et les angles basi- . laires formés de cellules dilatées-vésiculeuses comme celles qu'on rencontre dans les Æhapidosteqium et Trichosteleum ; _ mais d’autres espèces ont été découvertes dont les cellules … sont unipapilleuses et les cellules alaires vésiculeuses et on conçoit que si ces caractères sont reconnus sur une espèce _ stérile non décrite encore on est tenté de la classer dans le Me mir Trichosteleum ; c'est ce qui nous est arrivé pour le serratum Ren. Card. de Madagascar ; mais après la cons- _ tatation de la forme de l'apercule, aucun doute ne peut subsister. : Nous avons d'abord cherché à établir des sous genres en combinant la disposition des papilles avec la forme des cellules alaires; mais nous avons reconnu que celles-ci n'offrent pas toujours un caractère bien sûr et qu'elles sont _ parfois inégalement dilatées-vésiculeuses dans différentes feuilles appartenant à un même échantillon. La disposition des papilles est au contraire stable et permet de a are trois sous-genres suivants : Subgenus L. Porvsriëma Ren. et Card. — Cellules pluripa- ’ pilleuses ; papilles petites, à disposées en séries régulières. x Sectio I. Vera Ren. Card. Plantes non sinaiqnés: ce. Jules alaires vésiculeuses ordinairement colorées. T, planum (Brid.) Mitt. Amérique atoriale. su T, instratum (Brid.) Broth. ee D PR - T. leptopunetatum, Broth. Afrique Liberia. TT. chloropterum (C. M.) Ren. Card. eue Po. TT. rotundatulum Both,. Cameron TT, laxiusculum, Ren. Card. Costa Rica. ut T° olidum (G. M.) Ren, Card. Brésil pre Sectio IL. Aptera Ren. Card. — rs non a aquatiques: cellules. alaires carrées ou rectangulaires, Lane ps _vésiculeuses. se T. planulum, eh Comores, Nossi. Bés de r pseudo TR st tee “REVUE de 7. Gliéopat ibn, Besch. Madagascar. T. Loucoubense (Besch.) Ren. Card. NOR T. Nossianum, Besch. Nossi-Bé. T. Lindbergü (Lac) Ren. Card. Java. T, luetum, Ren. Card. Mada +. T. Nepalense (Schwgr.) Bro Nepal, Java. T. isocladum (Br.-Jav.)? Iles de la Sonde. - T. argyrophyllum, Ren. Card. Madagascar. T. perminutum, Broth. Cameron. T. ramivagum (C. M.) Broth, Cameron. T. Kuilui (G. M.) Ren. Card. Afrique ue Gabon. T. Vernieri (Dub.) Besch. Tahiti. L T. leptosigmatum (G. M.) Par. Nouvelle Guinée. * Sectio III. Limnobiella, C. Müll. — Plantes semi aqua- tiques habitant'les rochers arrosés, tige flottante ; papilles très petites à peine distinctes ; ; cellules alaires peu ou non vésiculeuses. T. Schwecinfurthii 1€ M.) Jaeg. Mas am: _ T. orthodiceroides (CG. M.) Jaegr. Niam-Niam. T. truncatulum (CG. M.) Ren. Card. Pérou. T. choiropyxis (G. M.) Ren. Card. Brésil. T. oophyllum (C. M.) Ren. Card. Brésil. TT. natans (G. M.) Ren. Card. Brésil. T. tenerescens (C. M.) Ren. Card. Nouvelle-Guinée. - T. Quelchii (CG. M.) Par. Guyane. dé pseudo acuminulatum (C. M.) Par. Guatemala. : Subgenus IT. Moxosricma Ren. (or: — 7e Re peer à papilles fines. ON red Cellules alaires vésiculeuses. P. papillatum (Harv.) Broth. Java, Siam. T. tabescens (C. M.) Kindb.? Nouvelle Guinée 4) à T. Schmidtii, Broth. SIA >, : Bs Cellules alaires non ER À v. decolor (Besch. ) Ren. Card. Seychelles. T. prostratum (Doz. Molk.) Jægr. Java. ri distichophyllum (Hpe.) Broth. Gélèbes, Java (ss Subgenus HI. Ourcosriema Ren. Card. — Cellules uni où paucipapilleuses ; papilles grosses, festonnées, fortement saillantes sur la face dorsale, parfois bifurquées, non régu- lièrement sériées dans toutes les cellules, paraissant éparses dans certaine: parties du timbre foliaire. Abe 4 Cellules 1 uni, rarement bee 2 L serratum, Ren. Card. Madaga | pont NE Le #) (1). La place de cette espèce dans k. sous genre Monostigne FE F est à vérifier. - Loi ule très brièvement rostré. 4 * dl t À A2 REVUE BRYOLOGIQUE et B. Cellules paucipapilleuses T. trichochaete (C. M.) Ren. Card. Iles Andaman. | À Il convient de citer ici 2 espèces de Java : Fypnum glos- = soides Bosch. et Lac. et 7. similans Bosch. et Lac. restées : jusqu'à présent dans les « incertæ sedis » et qui, malgré. leur inflorescence dioïque et leurs caractères spéciaux, notamment la forme de leurs feuilles rappelant celle des Callicostella, quoique beaucoup moins papilleuses et faible- ment nerviées, pourraient trouver place dans le sous genre Oligostigma, en attendant que la découverte d'espèces ana- logues permette de les réunir en un groupe particulier. Le Taxithelium scutellifolium Besch. de Nossi Comba est dans _ le même cas. Malheureusement l'échantillon qui nous a été __ communiqué sous ce nom par M. Bescherelle, ne compre- nait que dés fragements de Callicostella Nossiana Besch. qui croit dans la même localité. | 14 Nous n'avons pas mentionné un certain nombre d'espèces de Taxitheliwm récemment découvertes, notamment à Borneo et dans la Nouvelle Guinée, parcequ'elles n’ont pas été encore décrites et que nous n'en possédons pas d'échan- tillons. Cette notice n’est pas, d’ailleurs, une révision du genre; elle a seulement pour but de le délimiter et de le Sectionner. -: :/., Us Hs Poe Nice et Stenay, septembre 1901. F. RENAULD, J. CARDOT. Note sur deux collections de Mousses de l'Archipel indien, par J. Carpor. “+4 La première de ces collections m'a été communiquée par M. le D' Ernst Zickendrath. Elle provient de l'ile Célèbes ; : toutes les espèces qui la composent ont été récoltées en décembre 1895 par M. H. Fruhstorfer, à Bua-Kräng, à une altitude de 000 4 7000 pieds "5" us es … La seconde série, dont je dois la communication à M. le Dr Em. Levier, a été recueillie sur le mont Gedeh, à Java, pot M: Lefébrés.. MS SR Sn DL Re 1. Espèces de Bua-Kräng (lle Célèbes). : se 0 4. Dicranum Braun ©, Mül qe: — brevisetum (Doz. et Molk.) Doz. et Molk.. 2118 5e 2. Blumüi Nees. RTE M ti D tee O4 — dives C. Müll. ? — Echantillon stérile, en : __. assez mauvais état et, par suite, de détermination un peu _ douteuse. e ee Va ie dr LT tante cs 5. Leucoloma molle (C. Müll.) Miti. ï à se _ REVUE BRYOLOGIQUE . 413. 6. DICRANODONTIUM noRRICUSPIS Card. sp. nova (1). — Diffère . de D. uncinatum (Harv.) Jaeg. par la subule dentée aux bords et sur le dos dans presque toute sa longueur. Rappelle beaucoup, par le port, l'Atractylocarpus auriculatus Mitt., du Bhotan, mais celui-ci à les feuilles lisses et à peu près entières. — Stérile. à sit 7. CAMPYLOPUS CELEBESICUS Card. sp. nova. — Diffère du C.nitidus Doz. et Molk. par les cellules du tissu foliaire plus courtes et plus larges, et du C. Zollingerianus (CG. Müll) Bosch et Lac. par la subule distinctement denticulée au sommet. Nervure occupant 1/2 ou 3/4 de la base. — Stérile. 8. Campylopus Blumii (Doz. et Molk.) Bosch et Lac. 9. Leucobryum pentastichum Doz. et Molk. 10. — Hollianum Doz. et Molk. | FAX à MMA angustifolium Broth. non Wils. — Une seule petite touffe. À de 12. Fissidens asplenioides (Sw.) Hedw var ANGUSTATUS Card. var. nova. — Fronde plus étroite ; feuilles plus étroites et proportionnellement plus longues, obtuses ; nervure dis- _ paraissant sous lé sommet. — Seulement quelques tiges stériles, en mélange avec d’autres mousses. ee Fe A3. Trichostomum cuspidatum Doz. et Molk. — Quelques tiges stériies au milieu d'autres espèces. ï 14. Syrrhopodon tristichus Nees._ ss ” 45. — japonicus Broth? — Echantillon stérile et en mauvais état ; détermination un peu douteuse. , . A6. Macromitrium longicaule CG. Müll. : Po (res — Zollingeri Mitt., avec une forme elata. . 18. — FruusrorFEert Card. sp. nova. — Voisin du M. Salakanum C. Müll. ; en diffère par les feuilles incur- vées par la pointe à l’état humide, la nervure non exeur- rente, les cellules inférieures plus étroites, les supérieures plus papilleuses. os ‘ es en $ 19. MACROMITRIUM RECURVULUM Card. sp. nova. — Rappelle _ le M. reflexifolium Lac. par ses feuilles recourbées-squar- _reuses à l’état humide ; mais elles sont plus courtes que dans _ celui-ci, assez brusquement mucronées par l'excurrence de = Ja nervure, ordinairement erénelées-denticulées vers le = sommet (non entières) ; les cellules basilaires sont courtes, peu distinctes des autres, et toutes sont pourvues de grosses | : A M ire Fac ADI ER An MER ON = 20. MACROMITRIUM DIFFRACTUM Card. $p. nova. — Espèce _ voisine, par là structure des feuilles, des M. (Micromitrium) goniorhynchum Mitt. et andamanum C. Müll.; diffère de ces _ deux espèces par ses tiges plus grèles, plus lâchement _ feuillées, et par ses feuilles rétrécies en un acumen plus (1) Je donne ici de courtes diagnoses provisoires des espèces nou- _ velles, qui seront décrites et figurées ailleurs, RE EE ee _ REVUE BRYOLOGIQUE étroit, subobtus, presque toujours brisé. Dans ces trois Mousses, le tissu des feuilles est le même : il est formé de ‘petites cellules arrondies, descendant presque jusqu'à la base ; à ce point, on trouve, de chaque côté de la nervure, un petit groupe de plusieurs cellules lâches ; puis, en allant vers les bords, une bande de cellules étroites, linéaires ; les cellules marginales, allongées, très étroites, jaunâtres, forment une bordure distincte, qui se prolonge jusque vers le milieu dé la feuille ; enfin, en dehors de cette bordure, on remarque ordinairement vers la base une rangée de cellules plus larges, hyalines. — Stérile. - 7 21. BRACHYMENIUM (?) ISCHYRONEURON Card. sp. nova. — Notre échantillon ne porte que des débris de pédicelles, et il faudrait le péristome pour être sûr que cette Mousse est. bien un Brachymenium. Toutefois, elle parait très voisine du Brachymenium nepalense Hook., dont elle diffère par son port plus trapu, par ses feuilles plus grandes, non tordues en spirale à l’état sec, très concaves, oblongues, et par sa - nervure du double plus forte, jaunâtre. < Fe. 22. Bryum Decaisnei Doz. et Molk. — Quelques tiges sté- riles parmi d’autres Mousses. : _23. BRyYüM ZicKkENpRATHI Card. sp. nova. — Diffère du - B, Decaisnei Doz. et Molk. par ses feuilles espacées à peu près régulièrement sur la tige, non agglomérées en touffes, et pourvues d’un margo plus étroit (2 ou 3 séries de cellules seulement) et faiblement denté au semmet ; et du 2. Wightü Mitt. également par létroitesse du margo et par les feuilles _révolulées seulement dans le bas. — Stérile. 2%. Bryum leucophyllum Doz. et Molk. 25. Hymenodon sericeus (Doz. et Molk.) C. Müll. 26. ARhizogonium spiniforme (L.) Bruch. 27. POGONATUM CELEBESICUM Card. sp. nova. — Espèce pa- raissant voisine du P. rufisetum Mitt. de Himalaya; en . diffère par son port plus robuste et par ses feuilles moins « fortement dentées, — Stérile. ia a Ée ÉRRNRENET MA = 28. PTEROGONIELLA FORNICATA Card. sp. nova. Cette Mousse _ est très voisine du P. hamata (C. Müll.) Jaeg. avec lequel _elle a même été confondue, car j'en ai recu sous cenom, de = M. Brotherus, un échantillon récolté par Wichura dans la … forêt de Tjibodas, à Java. G. Müller attribue à son Meckera … hamata (Syn. IL. p. 78) des feuilles anguste longe lanceolato- _acuminata, et sur la planche CCXIX du Bryologia javaniea les feuilles se terminent. également par un acumen allongé, aigu ou subaigu, réfléchi ; j'ai recu du Musée royal de bota- nique de Berlin un brin de la plante originale de Müller, qui est bien conforme à la description du Synopsis et aux figures du Re Jjavanica. Sur la Mousse de l'ile Célèbes et de la forêt de Tjibodas, les feuilles sont, au contraire, très « \ ÿ "Ana “ RME er a Le” , % 2 \ REVUE BRYOLOGIQUE A15 brièvement acuminées, obtuses, avec le sommet renversé en forme de capuchon, ce qui la distingue suffisamment de l'espèce voisine. — Stérile. Er es 29. Oedicladium rufescens (Hsch. et Reinw.) Mitt. var. PALLIDUM Card. vaÿ. nova. — Diffère du type par sa teinte plus pâlé et par ses feuilles moins brusquement rétrécies au sommet ; s'éloigne, d'autre part, de l'O. Warburqü C. Müll. par les cellules alaires peu nombreuses et ne formant pas une tache apparente et bien délimitée, et parle port moins robuste. — Beaux échantillons, portant quelques capsules. 30. Garovaglia plicala Endl. — Une seule tige stérile, trouvée parmi d'autres Mousses. ne Se 31. Papillaria fuscescens (Hook.) Jaeg. et Sauerb. — Nombreux échantillons, comprenant plusieurs formes : le type, la var. crassiramea Ren. et Card., et une forme grêle, avec des formes de transition. 32. Papillaria leuconeura (C. Müll.) Jaeg. et Sauerb. var. CELEBESIAE Card. var. nova. — Diffère du type par son port plus robuste, sa teinte brunâtre, ses tiges et ses rameaux plus épais, moins atténués, et ses feuilles plus concaves, à oreillettes moins grandes. — Stérile. : 33. Papillaria Miqueliana (C. Müll.) Ren. et Card. 34 — floribunda (Doz. et Molk.) C. Müll. 35. : .: — Morokae C. Müll. AU 36. Zrachypus bicolor Reinw. et Hsch. 37. — crispatulus (Hook.) Mitt. | 38. Aerobryum speciosum Doz. et Molk. — Un seul brin stérile, trouvé au milieu d’autres espèces. * | 39. Aerobryum longissimum (Doz. et Molk.) C. Müll., avec la var. {nue Bosch et Lac. : Drois ‘à 40. Meteorium squarrosum (Hook.) Mitt. — Beaux échan- tillons stériles. tr à te AL. PTEROBRYUM SCAPIHIDIOPHYLLUM Card. sp. nova. — Je | n'ai trouvé qu'une seule tige stérile de cette Mousse parmi d’autres espèces. Elle diffère du P. cylindraceum (Mont.) Bosch et Lac. par sa petite taille, par ses feuilles plus rap- prochées, non comprimées, plus courtes, très concaves, naviculiformes, par sa nervure plus courte, généralement _ trifurquée, et par ses cellules moins allongées. _ 42, Neckera Lepineana Mont. de. 43. Homalia scalpellifolia (Mitt.) Bosch et Lac. 44. Trachyloma indicum Mit. St 45. T'huidium cymbifolium Doz. et Molk. ucinum (Mitt.) Bosch et Lac. nombreux échantillons, malheureusement stériles. Parmi les espèces asiatiques et malaises, je n'en connais aucune à laquelle on puisse comparer cette Mousse. Par contre, elle HR. AT, — : crisparuLum Card. sp. nova. — Beaux et | AG REVUE BRYOLOGIQUE est excessivement voisine des 7h. hastatum (C. Müll.) Jaeg. et Sauerb. et unguiculatum (Hook. fil. et Wils.) d'Australie, de Tasmanie et de la Nouvelle-Zélande ; toutefois, dans ces deux espèces, l'acumen des feuilles caulinaires est plus court et recourbé. Peut-être la fructification fournirait-elle d'autres caractères pour distinguer le 7h. crispaltulum ; si non, il serait sans doute préférable de n'y voir qu'une variété du 7h. unguiculatum, lequel ne paraît pas lui-même spécifiquement distinct du 7h. hastatum. F 48. Entodon Bandongiae (CG. Müll.) Jaëg. et Sauerb 49. Symphyodon Perrottelii Mont. — Quelques tiges sté- _ riles, parmi d'autres Mousses. 50. BRACHYTHECIUM SUBPROCUMBENS Card. sp. nova.—Espèce voisine du 2. procumbens (Mitt.) Jaeg. et Sauerb. de Jinde, et du 2. lamprocarpum (GC. Müll.) Jaeg. et Sauerb. de … Java. Elle diffère du premier par ses feuilles plus brusque- _ ment et moins longuement acuminées, plus fortement _ plissées, à nervure plus courte, disparaissant vers le milieu, et à tissu basilaire plus lâche, et du second par ses rameaux plus fins, par ses feuilles plus larges à la base, à acumen peu denté ou subentier, et à cellules alaires plus grandes et plus nombreuses. — Stérile: “ . 51. Eurhynchium trichocladon (Doz. et Molk.) Jaeg. et Sauerb. St , : REVUE BRYOLOGIQUE _ thocladium Armitii Broth. et Geh., de la même localité, et _ qui est indiqué également dans la Nouvelle-Guinée anglaise. = Beaux échantillons, mais ne portant que deux ou trois capsules en bon état. ‘ Ne Aa 57. Trichosteleum hamatum (Doz. et Molk.) Jaeg. et Sauerb. 58. Microthamnium macrocarpum (Hsch.) Jaeg. etSauerb. 59. £ctropothecium intorquatum (Doz. et Molk.) Jaeg. et Sauerb. LA Re Pa 60. Mniodendron divaricatum (Hseh. et Reinw.) Lindb. 61. Aypnodendron Junghuhni (C. Müll.) Lindb.— Seule- _. ment late fragments stériles, parmi d'autres Mousses. 62. Rhacopilum demissum Bosch et Lac. Lara 11! Espèces du mont Gedeh (Java) GEnEANuM Ren. et Card. sp. nova, — Taille flexum Ç. Müll.; en diffère par la présence line très distincte et assez large, s’éten- le tiers supérieur de la. est fort voi- eu À 6. qi see à et Molk.) C. Müll. tte forme appartient un CC on provenant de de L et un échantillon pe 18 D AS 'RENUE BRYOLOGIQUE sur les troncs d'arbres (leg. Fleischer) : ‘mont Gedeh (leg. à Lefèbre). — Tous ces échantillons sont stériles. 10. Homalia scalpellifolia (Mitt.) Bosch et Lac. A1. Trachyloma indicum Mitt. 12. Distichopyllum Mittenii Bosch et Lac. 13. Lriopus remotifolius C. Müll. — Dans la notice sur les Mousses récoltées à Java par M. J. Massart (Revue bryologique, 1896, n° 6), et dans les Contributions à la flore bryologique de Java (Annales du Jardin botanique de Bui- ‘ tenzorg, 1° suppl. 1897), j'avais pris cette Mousse pour un : Cyathophorum et l'ai décrite sous le nom de C. limbatum. __ — D'après M. Bescherelle, le C. limbatulum serait un Epipterygium. 44. Thuidium cymbifolium Do. et Molk. 15. Symphyodon Perrottetii Mont. forma peau 16. Zsothecium neelgheriense Mont. RE. TP Eurhynehium trichocladon Pau et Molk.) Jaeg. et. _ Sauerb. 18. Sematophyllum sirésiphy lim (Monk. )Jaeg. et Sauerb. 19: . gracihcaule Lac. 20. Micr bete macrocarpum (Hsch. ) Jaeg. et Sauerb. 21. Ectr opothecium Antorquatum (Doz. et Molk. ) "ee ge : Sauerb. se 22. Ectr opothecium Buitenzorgqii (Bel. ) Jaeg et Sauerb. 23. Hypnum polychaetum Bosch et Lac. 24. Mniodendron divaricatum (Hsch. et Reinw. Le 25. Hypnodendron Reinwardti (Hsch.) Lindb. ue 26. — arborescens (Mitt.) Lindb. ‘ ‘e Dee | NÉE Junghuhni (G. Müll) Lindb. 28. Rhacopilum Spectabile Reinw. et Hsch. 29. PHPOPIEr NOTE Struthiopteris Brid. - Note sur ‘une nouvelle cas DE : LA SECTION Gasterogrimmia, LA dE ou pan - _ lostoma CarDoT ET SEBILLE, NY Par R. SEBILLE ‘Dans Va. premiers jours du mois d'août 1900, en en . rant la pittoresque vallée du Vénéon en société de deux collègues en bryologie : M. l'abbé Rechin et M. le docteur = Dezanneau d’ Angers, notre attention avait été attirée par les _ nombreuses espèces de Grimmia qu'on trouve dans cette région rocheuse et dénudée, notamment aux environs de Saint-Christophe-en-Oisans. L'étude de mes récoltes faites en celte localité 1 me À réser- 2. _ vait une an À cr es FORT . Parmi les nombreux échantillons de Grimmiacées, j'avais une curieuse Gasterogrimmia dont il m'était impossible d'établir l'identité. rs M. Cardot à qui j'avais communiqué cette plante, tout en me déclarant Jui aussi, qu'il ne pouvait la rattacher, à aucune espèce connue, me signalait cependant ses traits de ressemblance avec une’ prétendue hybride publiée par lui en 1890 dans la Revue Bryologique, et trouvée à Pont-de- Longue dans le Puy-de-Dôme par le Frère Gasilien. Pour indiquer la double paternité qu'on lui supposait, M. Cardot l'avait nommée Grimmia crinito-leucophœa. Je me trouvais, fort heureusement, possesseur de nom- breux échantillons de cette Grimmia dus à l'obligeance du Frère Héribault. Cela m'a permis de faire, entre ces deux plantes, une très minutieuse comparaison. De cette étude il résulte pour moi la conviction que ces deux Grimmia sont identiques, et qu’elles ne peuvent être attribuées ni l'une ni l'autre au produit d'une hybridation. Leur identité au point de vue des organes de la végétation est aussi rigoureuse que possible. Les capsules elles-mêmes sont absolument semblables dans leur forme etleurs dimen- sions : la coiffe et l’opereule offrent les mêmes:caractères. Une différence se manifeste seulement dans la structure du péristome, mieux développé dans la plante d'Auvergne, - plus rudimentaire dans celle de lOisans. Néanmoins cette différence est plus apparente que réelle, car en observant sur de nombreux échantillons, on s'aperçoit que le déve- loppement du péristome est loin d'être constant sur la _ plante d'Auvergne. Sur dix capsules, on en trouve à peine . deux dont le péristone ait atteint sa forme parfaite. Les autres ont, comme dans la plante de l'Oisans, des dents in- complètes, à demi avortées vers le sommet, ou formant des - dessins inachevés très irréguliers. Dans les péristomes les mieux développés de la plante de l'Oisans, les mêmes séries de plaques dorsales se re- \ trouvent avec leur mème dimension, mais moins différen- ciées, moins lacuneuses. Les épaississements devant for- x ‘mer les branches de chaque dent sont à peine ébauchés, toutes les parties du péristome sont plus minces. | De ces comparaisons, il résulle wentre les péristomes _ de la plante d'Auvergne el ceux de la plante de l'Isère qui _ sont les moins parfaits, on trouve toute une SERIE de formes - intermédiaires, (voir les fig. 11, 14et 15 de notre planche). _ L'impression qui en reste, c'est que les deux plantes appartiennent au même type spécifique et que celle de : l'Isère représente un élat dégradé où le péristome à subi un ‘arrêt dé développement dû, sans doute, à une influence … climatérique. 7 REVUE BRYOLOGIQUE Mrs ADS 420 - REVUE BRYOLOGIQUE Cette plante peut-elle, d'autre part, être considérée comme une hybride ? Je ne le crois pas, et voici les raisons qui me font adopter cette conclusion. | L'hybridation dans les Muscinées est un fait acquis à la . Science, mais il est aussi bien acquis qu'elle se manifeste, comme dans les autres plantes, par une variabilité très spé- , ciale qui enlève à la plante hybride son homogénéité et fait _osciller ses caractères en faisant prédominer tantôt ceux de l'un des progéniteurs, tantôt ceux de l’autre. Le Dr Chalubinski a bien décrit cette particularité pour une forme hybride entre Grimmia Donniana et Grimmia _alpestris. « Forma hybrida, dit-il, saummopere ‘inconstans est, et non solummodo in variis caespitibus, sed in uno _eodemque specimine formam et slructuram organorum . multat. » as de ua = Rien de semblable ne se remarque dans les deux plantes qui nous occupent ; c’est au contraire une fixité rigoureuse et une ressmblance uniforme dans tous les échantillons, sauf ‘en ce.qui concerne le péristome. Sur ce point seul il pe _ une sorte de variabilité non divergente, qui ne fait pas _osciller les formes entre deux directions contraires, mais qui modifie les mêmes éléments par une division plus ou _ moins complète de leurs parties, tout en conservant le plan _ général d’une même structure. , ur à A I manque donc à notre plante l’inconstance des formes spéciale aux hybrides. Si d'autre part la fixité des caractères - d'une plante végétant dans des régions très différentes de _ climat est un signe distinctif des espèces légitimes, je ne crois pas qu'on puisse hésiter à ranger dans ces dernières Ja Gasterogrimmia en question. a ut . En niant cette conclusion, et en maintenant l'hypothèse … d'unehybridation, on seraitamené à dire, ou bien que ces deux _ plantes ne sont qu'une seule et même hybride, ou bien qu'elles sont deux hybrides distinctes produites par des progénitetrs drfféredis 5 US Re AE UE Si elles se rapportent toutes deux à l'hybride déjà nom- mée par M. Cardot, Grimmia crinito-leucophæa du nom des eux parents supposés, l'hybridation de la plante de Oisans est inexplicable, car la Grimmia leucophæa serai peut-être trouvable dans la localité de Saint-Christophe, mais la Grimmia crinita, plante des régions chaudes, végé- tant sur les vieux mortiers calcaires des murs ne se trouve certainement pas dans cette station alpestre d’une altitude de 1100 mètres, ou nous n'avons vu que de gros blocs sili- ceux. Si au contraire nous faisons des deux plantes deux … hybrides distinctes, il paraîtra encore plus inexplicable que _ des progéniteurs différents aient produit dans deux régions A REVUE BRYOLOGIQUE si opposées deux plantes absolument identiques sauf dans quelques détails du péristome. > Fe Je crois donc plus rationnel de considérer notre plante comme une espèce autonome de la section Gasterogrimmia, accusant dans ses organes de végétation quelque parenté avec la section Gumbelia. Son péristome plus ou moins développé appartient au type des péristomes à dents bigé- minées. Il rappelle vaguement celui d’un Schistidium et n'offre guère de ressemblance avec celui dé Grimmia cri- nita dont les dents sont plutôt géminées avec une branche : médiane mal définie. À cause de la variabilité de cet organe nous avons pensé qu'il convenait d'appeler notre plante Gasterogrimmia pæcilostoma (de roms variable). = Ses deux stations connues sont : Pont-de-Longue, sur les bords de l'Allier (Puy-de-Dôme), et le Clapier de Saint-Chris- tophe-en-Oisans (Isère) sur des blocs siliceux. | + Voici la description détaillée de cette nouvelle Gastero- grimmia. : Se ©” Plante formant des coussinets denses assez bien délimités et un peu encombrés de poussière et de détritus des feuilles anciennes. Tiges longues de 5 à 8 millimètres, innovant au dessous des fleurs, et non à la base, simples ou bifurquées, renflées supérieurement par l'inégalité des feuilles qui sont * plus longues au sommet qu'à la base. Feuilles dressées, appliquées et imbriquées à l’état see, lâchement dressées étalées à l’état humide, terminées par un poil hyalin, rigide, _ dressé, entier ou très superficiellement denticulé au som- _ met, un peu décurrent, court dans les feuilles inférieures, 5: pneus presque la longueur des feuilles vers le sommet de CPR TDR NS da res ROLE, D rit 1er Feuilles longues de 4 1/4 à 2 millimètres, sans compter la: longueur du poil, largement ovales-oblongues à la base, lancéolées au sommet, assez brusquement rétrécies vers la _ base du poil, arrondies sur le dos et non carénées, canali- _ culées à la face supérieure, planes vers les bords qui sont _ infléchis en dedans, munie d’une forte nervure un peu _ saillante sur le dos, évanouie vers le sommet, formée de trois à quatre couches de cellules dans la partie la plus épaisse. Une section transversale de cette nervure montre plusieurs séries de cellules ponctiformes comprises entre | ke deux couches superficielles qui sont formées de cellules = béaucoup plus grandes, comprimées latéralement, à parois _ jaunâtres. Cellules du sommet de la feuille petites, arron-. _dies à l'état jeune, anguleuses et irrégulières dans les _ vieilles feuilles, lisses, à parois médiocrement épaisses, vertes à chlorophylle diluée, paraissant opaques par 6: … doublement des couches, sans aucun épaisissement sur les bords de la feuille. REVUE BRYOLOGIQUE Du milieu à la base, les cellules foliaires deviennent gra- = duellement plus larges, plus rectangulaires, arrondies aux angles, ne formant plus qu'une seule couche, et paraissant alors plus translucides. Ha pote Cellules basilaires médianes allongées, rectangulaires, ou irrégulièrement tronquées, 3 ou 4 fois aussi longues que larges, formant ainsi plusieurs séries diaphanes remontant _le long de la nervure, les autres plus courtes et plus rectan- = gulaires. Cellules basilaires externes hyalines,rectangulaires, _ allongées, à parois très minces dans le sens de la longueur, _. très épaisses dans le sens transversal, formant une bande = translucide remontant vers les bords jusqu'au quart de la _ feuille. ; , es Feuilles de l'involucre femelle plus grandes, demi-engai- nantes, très caractérisées par leur base diaphane occupant la moitié et même les deux tiers de la longueur, composée ‘de cellules délicates, dépourvues de chlorophylle, irrégulië- _rement rectangulaires, rhomboïdales, flexueuses, très allon- _ gées et à parois très minces. La partie supérieure de ces _ feuilles est seule composée de petites cellules chlorophyllées, disposées sur deux couches. re = Fleurs femelles au sommet de la tige; 6 à 10 archégones = brièvement pédicellées, sans paraphyses ; les deux feuilles intimes plus délicates et plus courtes que les autres. ous __ Pédicelle très court un peu géniculé, inséré latéralement sur la capsule qui est courte, obovée, très ventrue d'un _ côté, à parois minces et jaunâtres, légèrement resserrée vers l’orifice, couverte d'un opercule un peu bombé, terminé par un apicule robuste, oblique et obtus. RATE Coiffe mitriforme lobulée à la base. Columelle épaisse et persistante. Dr ue Spores très petites, mesurant de 10 à 12 », lisses, globu- leuses, irrégulières, d'un jaune pâle. RTE din _ Dans la plante de l'Oisans, le peristome est imparfait, = formé de dents larges, insérées au dessous de l'orifice, irré- _ gulières, tronquées vers leur sommet qui reste incomplet, _ composées de deux à cinq assises de plaques minces, lacu- _neuses, d’un rouge jaunâtre clair, finement papilleuses dès la base. D UNE Pen de eme _ L'anneau est large et très apparent surtout dans la plante _ de Pont-de-Longue. Dans cette plante de l'Auvergne, le péristome est composé des mêmes éléments, mais bien * mieux différenciés, et dont le développement varie cepen- _ dant d'une capsule à l'autre. Dans les capsules les mieux … développées, les dents, d’un rouge plus accentué, sont plus papilleuses, percées dès la base de lacunes irrégulières, - semblant ébaucher le dessin de quatre dents très imparfaites _ dont les branches sont plus ou moins cohérentes. Dans RE va ’ mars 4901, de Larminat. é + + HS REVUE BRYOLOGIQUE | 193 d'autres capsules, à péristome moins parfait, les dents irré- ‘gulièrement perforées laissent à peine deviner le dessin des branches. Dans d'autres enfin, les plaques du péristome sont plus minces, plus pâles, moins papilleuses et à peine lacuneuses comme dans la plante de l'Oisans. FR = Nos deux plantes paraissent être dioïques, ou pour parler plus exactement, il nous à été impossible d'y trouver un involucre mâle. A Explication des Figures de la pl. V. Fig. 1. Plante entière, non fructifiée. — 9. Feuilles moyennes normales. — 3. Feuilles périchétiales, chlorophyllées vers 1e sommet. — 4. Involucre femelle portant une capsule. —5.Coupe transversale d’une feuille au sommet. — 6. Coupe transversale d d’une feuille vers sa base. = 7. Cellules hyalines de la base d’une feuille périchétiale. — 8. Cellules basilaires médianes d’une feuille moyenne. — 9. Cellules chlorophyllées réparties sur une seule couche vers le milieu de la feuille. — 10. Ce lules chlorophyllées réparties sur deux couches vers le sommet de la feuille — 11. Péristome bien développé de la plaute d'Auvergne. — 12. Capsule operculée. — 13. Capsule déoper- _ culée. — 14. Péristome moins parfait de la plante d'Auvergne. À — 15. Péristome de la plante de l'Oisans. | R. SEBILLE, | Curé d'Issy-LEvêque (Saône-et-Loire). Muscinées du Tonkin (2° article) L'un des premiers résullats des espérances d'une pacifica- tion prochaine (?) a été la reconstitution des différentes missions de la frontière Sino-Tonkinoise. De retour à Pho-Lu, M. le L' Moutier m'en à fait déjà trois envois ; un quatrième, _ près d'être expédié, a été emporté ainsi que tout le matériel (et presque le personnel, qui n’a pu sauver que les carnets de piquetage) par une crue subite et formidable du fleuve Rouge. D'un autre côté j'ai recu ‘de mon parent M. le D'le Mithouard, médeein-major à la légion étrangère, quelques espèces cueillies à Dong-Dong, près de Lang-Son. Enfin M. le S:-Lieutenant Potier de La Varde m'a communiqué _ plusieurs échantillons de mousses et d'hépatiques récoltées : dans la banlieue d'Hanoï par M. de Larminat, ingénieur des ponts et chaussées. 7 N à REA Ce sont les espèces comprises dans ces différents envois ‘qui font l'objet de la présente notice. sé = Dicranella eustegia Besch., junior! — Environs d'Hanoï, er D. Moutièri Par. et Broth. .c. f. operc. et deoperc. er 424 REVUE BRYOLOGIQUE “ Talus de la route de Yen Bay à Lao Kay, entre Thaï Van et Pho Lu, le 47 mars 14901. Lt Moutier. “4 Fissidens japonicus Dz. et MK. — Rives argileuses du ..N'Goï hié, affluent du fleuve Rouge, entre Pho-Lu et Than- Nyen, 76 mt. alt., 15 février 1901, ster. Lt Moutier. — Nouvelle pour le Tonkin, cette espèce n'était encore connue, que du Japon et de Hong-Kong. Sale V. FissipEns rares Par. et Broth., spec. nov. — Pseudo-dioïc.? _ Densissime gregarius, tapetes læte virides percompactos _ efformans. Caules novelli simplices, A4mm-4mm5 alti, cum fol. Omm5ÿ-Omm7 Jati, perennes tunc radicantes ramos flagel- . liformes erectos emittentes. Folia 10-12 juga, erecta, infe- riora minuta, remota, superiora 1"® longa, basi Omm95 Jata, _densius approximata et sibi invicem incumbentia, auguste _ lanceolata,acuta,integerrima velcellulisprominulisadapicem _ minute denticulata, nervo sub apice flexuoso percurrente ; _ lamina vera ad 3/4 vel nonnunquam ad 4/5 folii producta, _ immarginata ; lamina apicalis in dimidio inferiore e 3-4 _ Cellularum angustarum seriebus limbata; lamina dorsalis basi angusta rotundata,: immarginata ; cellulis minutis quadratis vel 5-gonis obscuris. Flos masculus ad pedem = flagellorum oligophyllus, antheridia 2-3 eparaphysata. - Fructus terminalis: vaginula longa, cylindrica, antheridiis _ et paraphysibus vestita ; pedicellus ruber, robustus, tortilis, _3m%5 longus. Cœtera ignota. RMS CL Url _ Talus de la route Vietry-Lao-Kay, entre Pho-Lu et Than . Nyen, 14 janvier 1901. — L' Moutier. ne Cette espèce diffère du Æ. dongensis Besch., que je ne _ €Onnais que par sa description, par son mode de végétation, … Fétroitesse plus grande de sa tige feuillée, ses feuilles lan- _ céolées ét non assez largement ovales, ses cellules toutes : _‘ obscures, etc. C'est en outre, de toutes les espèces à moi = connues de,ce groupe, celle dans laquelle la séparation des … lamina vera et gpicalis se fait le plus près du sommet de la _ feuille. Les touffes portent de nombreux pédicelles unifor- d mément décapités. … Leucobrqum sanctum (Brid.) Hpe. — Lieux ombragés aux environs d'Hanoï, Ster., mars 1901. De Larminat. — Nou- velle pour le Tonkin, cette espèce n’était connue que du Nepal, de la Malaisie, des Philippines, et de q.-q. archipels du Pacifique. PARA LA de PTE à Barbula scleromitra Besch. — Rochers et rives argileuses _ du Fleuve rouge entre Thaï Van et Pho Lu, ster., 4° fé vrier 1901; talus de la route éntre Yen Bay et Lao Kay, _Ster., 40 avril 1901 ; L' Moutier. — Dong-Dong, près la forma caule folisque longioribus. — Dong-Dong, avec le type, ©. ster.: DrLO-MHBOdR 0 0 7 ER TT | REVUE BRYOLOGIQUE 495 _ B. sordida Besch. — Talus de la route entre Thaï Van et Pho Lu, ster., 10 avril 1901. L'Moutier. s : Trematodon tonkinense Besch. c. f. junior. Avec le pré- cédent. te é . SYRRHOPODON LARMINATI Par. et Broth., spec. nov. — Den- “ sissime gregarius. Cœæspites infra ferruginei, supra vires- centes. Caulis erectus, sub fastigiato-ramosus, haud radi- culosus, 10-12m altus. Folia sicca crispatissima, madida erecta, dense conferta, vix 2"" longa et 0"m4 lata, e basi amplexicauli hyalina integerrima ligulata, obtusa vel bre- vissime mucronata, costa sub apice evanida, in tertia media parte ciliata, ciliis 4-cellulosis pellucidis, marginibus infra planis superne involutis, cellulis inferioribus pellucidis rec- tangulis, marginalibus augustissimis pallide viridibus in 3-4 seriebus dispositis, superioribus quadratis minutissimis obseuris papillosis. Flos masculus terminalis : fol. perigon. ovata, concava, semi-pellucida, acuta, dentata, ciliis expertia ; antheridia 4-6 crassa, paraphysibus numerosis antheridiis duplo longioribus. Cœtera desunt. & Voisin du $. ciliatus de l'archipel Malais etde la Nouvelle Guinéé, le S. Larminati s'en distingue par sa taille plus: élevée, par ses tiges dépourvues de radicelles, par la forme de ses feuilles, la couleur verdâtre de sa marge inférieure, l'existence de paraphyses dans les fleurs mâles, et surtout _ par l'emplacement des cils, d'ailleurs plus courts, qui, au ‘lieu de border la feuille dans presque toute sa longueur, ne garnissent que le haut de la partie pellucide et le bas de la . partie opaque, c'est-à-dire environ le tiers moyen du limbe. _ Le genre Syrropodon est nouveau pour le Tonkin. de -Hyophila involuta Hook. — Rochers et rives argileuses du fleuve Rouge entre Pho Lu et Than Nyen, ster., 1° fé = vrier 1904. L! Moutier. — Nouvelle pour le Tonkin, celte ‘espèce n'était connue que du Nepal et du N. W. Himalaya: _ Philonotis.… spec. — Dong Dong près la porte de Chine, 29 juin 4901. Dr Le Mithouard. Ps = Ph. angusta Mitt. var. tonkinensis Besch. — Rives sablon- neuses du Fleuve Rouge entre Thaï Van et Pho Lu, c. fr. deopere., 4% février 1901. L! Moutier. . Bryum argenteum L. — Dong Dong, près la porte de . Chine, 29 juin 4901. Dr Le Mithouard. — Il est curieux que cette mousse si ubiquiste soil signalée au Tonkin pour la SE DÉGOUBEE TOISE T ) e re PRESSE © Br. ptümosum Dz. et MK, ster. avec le précédent, . Br. subplumosum Broth. et Par. — Arbres entre Thaï Van et Pho Lu, ster., 20 mars 4901. L' Moutier. © Brachymenium cellulare (Hook.) Jaeg.var. foliis distinctius limbatis, cellulis laæioribus. «An spec. nov.» (Broth. in litt.) © = Rochers et rives sablonneuses du Fleuve Rouge éntre Thaï 126. D RS REÿte PRYOLOGIQUE | Van et Pho Lu, Me , 40 mars 1901. L' Miles. + Nou-” | veauté au moins géographique, le Br. cellulare n “étant connu que du Népal et du N. W. Himalaya. Erythrodontium juliforme (Mitt.) Par. — Arbres à Dong : Dong, près la porte de Chine, ster., 29 juin 4901. D' Le Mithouard. … Anomodon subintegerrimus Broth. et Par. — Arbres entre Thaï Van et Pho Lu, 18 mars 1901. L' Moutier. : Leskea filiramea Broth. et Par. — Dong Dong, près la LA porte de Chine, ster., 29 juin 4901. Dr Le Mithouard. Arbres entre Thaï Van el Pho Lu, c. f. deoperc, 20 mars 1901. ; L' Moutier. Pseudo-Leskea cryptocolea Besch. — Environs d'Hanoï, ster., mars 1901. De Larminat.— Rives argileuses du fleuve : re Rouge près Pho Lu, e. f. deoperc, 5 mars 1901 : L' Moutier. ii ue Dong près de La porte de Chine, ster., 29 juin 008 . Dr Le Mithouard. = Thuidium Bonianum Besch. — Arbres entre Thaï Van et Pho Lu, c. f. deopere, 15 mars et 10 avril 1901. L' Moutier. Th. cymbifolium (Dz. et MK.) Bryol. jav. — Dong Dong près la porte de Chine, ster., 29 juin 1901. D' Le Mi- thouard. — Cette espèce, répandue dans toute la chaine de l'Himalaya, la Malaisie, le Pacifique nord-tropical, le Japon, la Mandchourie, la Chine orientale et le Yunnan, n° avait pas encore été signalée au Tonkin. Rhynchosteqium menadense (Bryol. jav.) Jäg. - __ Talus de la route entre Thaï Van et Pho Lu, ster., 15 mars 1901. L' Moutier. Rh. sarcoblastum Broth. et Par. — Arbres.dans la brousse “entre Thaï Van et Pho Lu, ster., 20 mars 41904. L! Moutier,. . Sciaromium Moutieri Broth. et Par. — Arbres des rives du Fleuve Rouge, entre Thaï Van et Pho Lu, 17 mars 1901. L' Moutier. — Les très beaux échantillons que j'ai recus cetle année de cette mousse me permettent d'en compléter _ la description (Rev. Bryologique 1900, P- 18) par celle des _ fleurs femelles: È Perichaetia in lié foliorum nidulsntia. Folia Om7S- : Omn80 longa, Omm95 Jata, concaviuscula, lanceolata, fere e medio latissime acuminata, obtusato-apiculata, integra, costata, nervo ad 1/2 vel 2/3 folii producto, cellulis elon- __gato-rhombeis subopacis papillosis, archegoniis 3-7 epara- | physalis. ie Æctropothecium chloroticum Besch., ster. — Arbres dans = : la brousse entre Thaï Van et Pho Re 12 avril 1900. > L' Moutier. ‘és _E. tonkinense ? Besch., ster. — à pied des arbres entre Thaï Van et Pho-Lu, 15 mars 1901. L' Moutier. a E. SaPhoPiLUM Rrpti. et t Par., ipeR nue, MolnnE Fu REVUE BRYOLOGIQUE. :,- ‘ : 127, Cæspites valde intricati, læte virides. Caulis repens, ligno arcte adfixus, 0202-0m03 longus, crassus, divisus, irregu- lariter confertimque pinnatus, ramis erecto-patentibus vel patulis, obtusis, 2-3 1/2" longis. Folia caulina 3/4" longa, 1/4 mm lata, ovato-lanceolata, enervia, acuminata, in dimidio superiore denticulata, cellulis alaribus sat magnis, hyalinis, cœteris perangustis ; ramealia concaviuscula, angustiora, - _ Jlongius acuminata, integra vel apice obsolete denticulata. Flores utriusque sexus cauligenæ, crebri, masculus minutus: "+ folia perigonialia laxius reticulata, acuminata, subintegra, ; ‘archegonia perpauca (2-3) eparaphysata ; perichætium radicans ; folia perich. lanceolata, longissime acuminata, pellucida, integra, costata, nervo continuo. Cætera ins _quirenda. $ : A Sur des arbres morts dans la brousse entre Thaï Vanet Pho Lu, 10 mars 1901. Lt Moutier. — Cette espèce se. distingue de toutes les autres de la section Vesicularia par létroitesse de ses cellules. nie ee Hypnum plumaeforme Wils., ster. — Dong Dong, près de la porte de Chine, 29 juin 1901. D' Le Mithouard. : Nouvelle pour le Tonkin, cette espèce n'avait encore été signalée qu'au Japon, aux îles Lao-Choo et dans la Chine orientale. — forma alare : a typo differt cellulis alaribus _perfectè hyalinis. Avec le type. ie mn es Hépatique Anthoceros Miyabei Steph. — Environs d'Hanoï : de Lar- Fu minat. fe ne he Bien que ce soit un peu sortir du cadre de la Revue, je crois devoir signaler, en terminant, la découverte du Sela- _ ginella proniflora (Lam.) Baker, en fruits, par M.leL'Moutier, sur les talus de la route Vietry-Laokay, entre Than-Nyen et. Pho Lu, le 14 janvier 1901. Cette plante, dont je dois la détermination à M. le D' Christ, n'était encore connue que _ de l'Himalaya oriental, Ceylan, l'archipel Malais et l'Aus- Arabe REC __ Général PARIS. Etudes sur le Péristome À FA “4 (Surre pu 40° ARTICLE) Le Peut-être si l'on observait un plus grand nombre de _ fruits du Buxbaumia javanica, rencontrerait-0n encore d'au- tres variations et d'autres combinaisons de formes dans les détails du péristome. Mais d'ailleurs ce nest pas seulement chez cette espèce rare que l’on peut constater des variations _ dece genre; le Buxbaumia indusiala présente aussi SOUS. = ce rapport des particularités très diverses selon les localités à LS SE | REVUE BRYOLOGIQUE où on le récolte ; la structure complexe qui est décrite par = la plupart des bryologues comme caractérisant celte espèce, et qui comprend, d’un côté un endostome régulièrement développé, sous la forme d’une membrane plissée en éven- tail, et de l’autre quatre verticilles de dents, diminuant de hauteur de l'intérieur à l'extérieur, ne m'a pas semblé fréquente. Je l'ai observée de temps en temps sur de vieux troncs dans quelques stations subalpines, assez inconstante d’ailleurs, les dents ne formant souvent que deux ou trois cercles irréguliers ; elles sont en général composées chacune _ de deux couches de plaques épaissies, la lame dorsale pré- sentant habituellement deux rangées d'articles, et la lame _ ventrale une seule : quelquefois plusieurs de ces dents ten- dent à se souder ensemble en des lambeaux de membrane, où l'on distingue un réseau dorsal et un réseau ventral, ce qui semblerait indiquer une sorte de transition vers _ l'endostome. Celui-ci, constitué par un tube membraneux plus ou moins évasé, montre des lignes verticales très sail- _ Jantes, et laisse aussi apercevoir de temps en temps, surtout - dans sa partie inférieure, des lignes horizontales plus obs- cures qui relient entre eux les plis longitudinaux. Mais c'est assez rarement que le péristome du Buxbaumia _indusiata m'a paru aussi développé. Chez la plupart des = échantillons provenant de localités européennes très di- _ verses que j'ai analysés, j'ai trouvé une structure beaucoup plus simple, souvent réduite à l’endostome, à peine entouré = de rares filaments qui s’en détachent ; le plus ordinairement é cet endostome lui-même, au lieu de constituer un tube entier, cylindrique et creux, ne présentait qu'une agglomé- ration, assez confuse de filaments enchevêtrés, plus ou moins dressés, tantôt libres dans la plus grande partie de leur hauteur, tantôt soudés irrégulièrement surune étendue plus au moins grande en des lambeaux de membrane ; j'ai _ compté assez souvent dans chacun de ces lambeaux cinq ou = six bandes d'une substance mince, papilleuse et cendrée, _ qui rattachaient entre elles des côtes verticales brunâtres _ plus ou moins saillantes ; mais le nombre des bandes ainsi soudées est toujours très variable ; il peut augmenter dans certaines capsules, jusqu'à composer un cylindre complet et entier inférieurement ; lobé seulement dans sa moitié supérieure. On rencontre ainsi toutes sortes de degrés entre un endostome groupant des filaments à peu près libres, _ où des lanières plus ou moins larges tendent à s'unir en une membrane fermée. | RAS SR eee _ En constatant les modifications multipleset graduelles de _ cette structure, il est difficile de ne pas songer aux Dawso- niées, dont le péristome consiste uniquement en un faisceau de poils, très nombreux, il est vrai, et très allongés, mais | REVUE BRYOLOGIQUE A à À . peu différents, au fond dans leur structure de ces bandes linéaires qui forment par leur assemblage l'endostome des soudés peu à peu latéralement en une membrane continue : de part et d'autre on trouve en définitive une substance mince et comme papyracée, d'un aspect cendré, se conti- nuant sans interruption dans le sens vertical : car les lignes transversales que l'on aperçoit de temps en temps d'une manière obscure chez quelques Buxbaumiées sont plutôt une exception; et quant aux côtes longitudinales qui forment les plis de l'éventail, elles représenteraient dans notre ‘hypothèse les bords adjacents des poils, soudés entre eux eten même temps épaissis. Même chez les Dawsoniées les poils du pinceau péristomial montrent souvent quelque ten- ‘dance à s’épaissir par places, tantôt sur l'une de leurs lignes latérales, tantôt des deux côtés à la fois, tantôt sur leur ligne médiane, qui devient ainsi plus où moins saillante. D'autre part chez les Buxbaumiées le long des plis saillants du tube on peut souvent distinguer des fentes étroites, et comme des vides interrompus : respond à la ligne de jonction de deux bandes adjacentes ; de deux poils soudés entre eux. _ capsules dans ces deux familles ne perme R oui qu'elles ne soient alliées, et qu'elles n'aient une origine commune, les Dawsoniées étant les plus anciennes. Une autre ressemblance qui n'avait pas encore, je crois, été signalée, et que j'ai pu étudier, est celle de la columelle. de Salvan en Valais avant la déhiscence d analysé dans plusieurs capsules cette structure de la colu- melle, ou plus précisément de sa partie supérieure, qui se détache du sporange au moment de la sporate, et demeure “’adhérente au fond de l'opercule. Cette portion de la colu- “melle contenue dan houppe blanchâtre, _ assez courts, et d viennent articulées, tout en conservant 1 e _ la même consistance. Dans une capsule du Buxbaumia javanica, j'ai constaté la présence d'un ap . ‘ de la columelle, consistant en une sorte d'un ton laineux, conique, dont le prolongemer venait se rattacher à la paroi terminale intérieure de Vopercule. Chez le Buxbaumia aphylla la structure est ana- _ logue : la portion de la columelle “contenue dans la cavité _operculaire part d’une base arrondie composée de quelques poils simples Buxbaumiées. Il est aisé de concevoir que, dans le cours d'une longue évolution, ces poils des Dawsoniées se soient elle représenterait dans notre hypothèse la ligne de suture : La ressemblance si frappante de la figure extérieure des t guère de douter = Chez des échantillons du Buxbaumia indusiata, récoltés près es fruits; Jai s la cavité operculaire à l'aspect d’une un feutre laineux, dont les cellules de- 3, a même couleur et pendice semblable te de pelotte grisâtre, longement rétréci dont les cellules blan- chacune de ces fentes cor- _ REVUE À BRYOLOGIQUE | châtres sont à peu près aussi larges que Dés puis elle se continue en un prolongement linéaire, dans le tissu duquel, au milieu de ces mêmes cellules ‘devenues plus allongées sont enchâssés des filaments brunâtres, de même aspect que ceux qui forment les côtes saillantes de la mem- brane endostomiale quand elle est régulièrement conformée, et parfois l'endostome tout entier quand il est moins déve- : a RES : PHILIBERT. _ (4 siuvre.) Bibliographie " CaRDoT. - — Résultats du voyage du S. Y. Belgica en 1897-09. Mousses des Terres Magellaniques. In-4 de 48 p.et 44 pl. Anvers, 1904. —- Prix : 20 fr., il ne sera mis en vehte Re qu'une dizaine d'exemplaires. < A = L'auteur indique d’abord ce qu'il tomipreud » sous le nom de Terres Magellaniques. Le nombre des mousses indiquées jusqu'à ce jour dans cette région par Mitten, Müller et Bescherelle s'élevait à 217, les récoltes de M. Racovitza, le _ botaniste de l'expédition, portent ce chiffre à 227, dont les Ke pleurocarpes ne forment qu'un cinquième. Le nombre des espèces endémiques est de 148, M. Cardot en donne la liste. _ Les pages 17-44 contiennent le catalogue et la description _ des espèces nouvelles, déjà décrites dans la Revue Bryolo- _ gique de 1900 mais plus brièvement. Les 14 pl. sont _lithographiées avec le plus Ars soin, on y ei toutes nes espèces nouvelles. _" J. PODPERA. — Monografické Studie 0 qu druzich : _ rodu PZryum. In-8° de 85 p. et 3 à _ Cette monographie du genre Rs contient la descrip- tion de trente-trois espèces de i'Europe centrale qui sont figurées avec détails des feuilles et du péristome dans trois “grandes planches pliées en trois; très dessins très utiles pour la distineti des es] 7. } 4 Bhængebirge ad ie | flora, 50 p. d'a (Extrait Festschrift z zum 95 jähri- gr Jubiläum des Rhünelubs am 10, 14 und 12 August 1900) = Le nom des monts Rhôüns est très connu des bryologue: es nombreuses et importantes découvertes d Æ teur commence son travail par des considé- nliess générales sur la flore du Milseburg, puis il indique les plus r rares espèces des plus riches localités et des trois -(300-5 550-750m et a catalogue qui / REVUÉ BRYOLOGIQUE N. C. KINDBERG. — Grundzüge einer Monographie über die Laubmoos-Familie Æypopteryiaceæ (Hedwigia 1901, p.p. 275-303. — Dans cette monographie M. Kindberg donne la description de 33 espèces appartenant l'une au genre Catha- romnion et les 32 autrés au genre Hypopterygium. G. SALMON. — Bryological notes (Journal of Botany 1901, pp. 339-341). — Le Philocrya aspera Hag. et Jens. ne parait pas à l’auteur différer du Lyellia crispa. re | G. Kexxeny and F. Corus. — Bryophytes of Mount Katahdin (Rhodora 1901, pp: 177-181). — Cette notice contient une liste de 60 mousses et de 17 hépatiques qui existent presque toutes en Europe. F. CozziNs. — Notes on the Bryophytes of Maine. — Kalahdin mosses (Rhodora 1901, pp. 181-184). — 15 mousses sont traitées dans ces notes. _ A. FRIREN. — Catalogue des Hépatiques de la Lorraine (Bull. de la Soc. d'hist. nat. de Metz 1901, 24 p. in-8°). — La monographie des hépatiques de la Moselle de Kremer (1863) renferme tant d'erreurs qu’elle ne peut inspirer aucune confiance ; le catalogue de l'abbé Fréreu rendra service aux botanistes en leur faisant connaître la flore hépaticologique de la Lorraine. : | Sas TER A. FRIREN. — Promenades bryologiques en Lorraine (Bull, … de la Soc. d'hist. nat. de Metz 1901, 58 p. in-8). L'auteur du _ catalogue des mousses de la Lorraine et du catalogue des hépatiques avait annoncé, il y a 2 ou 3 ans, la brochure qu'il vient de publier; c'est un guide du bryologue aux environs de Metz qui permettra aux botanistes de trouver facilement les espèces indiquées par l'auteur. Marat _ Tne BryoLoisr 1901, n° 4 (octobre). — Ce n° contient: The Parmelias par Harris. — Notes on rare and little known mosses par Mesdames Brrrron êt Smrrn. — Pseudocaliergon Ren., a new subgenus of Hypnum, avec figures des feuilles Fe et des cellules des 4 espèces, par RENAULD, traduit par Hot singer. — Bazsania par Bazrour, avec figures. — North. american Zhuidiums par Best. L'auteur décrit et figure les A1 espèces de l'Amérique du Nord et il rectifie plusieurs … erreurs du Manuel de Lesquereux et James. 0 | REVUE BRYOLOGIQUE TABLE DES MATIÈRES DE LA 28° ANNÉE (1901) "5 RS br ; PAR NOMS D'AUTEURS IBLIOGRAPHIE à D 9 veux due 1 2) 41, 00ÿ 105, BomanssoN. — Bryum Arnellii, . . . . . + . «+ «+ + . Camus. — Lejeunea Mackayi: . : . . . . + . . . . . Garpor. — Note sur 2 collections de mousses de l'archi- ne pel Indien. , 1... #1... "ee vs DISMIER. — Aperçu sur la flore bryol. de Pont-Aven. . » Une herborisation au lac de Génin (Ain). . DIxoN. = Grimmia homodictyon. . : . . . à . + « . + » Campylopus subulatus var. elongatus, . . + .. “ Douin. — Note sur le genre Scapania . . . . . , » Supplément aux hépatiques d'Eure-et- Loir. » La Jungermannia obtusa au Mont-Dore . .. . . re Genper. Révision des mousses récoltées au Brésil, par Paiggarbr ss + Niue os 9, = Guver. — Récoltes bryol. aux environs de Genève. . . HersoG. — Une variation nouvelle de l’'Hypnum Micans. Hogxirk. — Tortula cernua en Angleterre. . . . . + . KINDBERG. — Contributions à la flore de l'Amérique du LC NC ER LACHENAUD. — Additions à la flore de la Haute-Vienne . LR Tôris. — Bibliographie 44/4 ns 0 OA, Levier. — Contribution à la flore bryol. et lichén: de Madagascar." (ose uni pe MARTIN. — Muscinées de l'ile de Jersey. « . . . « . + . SNÉGROLOMIE 1070 6e a ete Gé éte 82, NICHOLSON. — Bryum Dixoni. . . : . : .. . « . . . 14 NODVBLBES 1 Use 2 dd ns CN 50 RON 60, __ Paris.— Muscinées de la Côte d'Ivoire et du Quang Tcheou D ddr Want si ip bic ete ils » Muscinées du Tonkin, 1,5 5... + «01e PHILIBERT. — Un groupé de Brya parallèle à la section : ua M Sue re és » Etudes sur le péristome (10e article). AVE: L'M : RENAULD, — Hypnum Bestil.. su: da ei en ie _ » Nouvelle classification des Leucoloma. . 66, - REN. et Carpor. — Note sur le genre Taxithelium. so Ryan. — Didymodon glauçus . . . . . .. . . « . . . : SALMON. — Bryological nôtes à .2. »/ . .. «0 » Isotachys Stephanii. . . . . ie ARR ra SÉBILLE. — Notes sur une nouvelle Grimmia.. PE Mu er c nr VER ere cucullata . « : . * - . ee ie Caen, imp. V* A, Domi, rue de la Monnaie, No 99e ANNÉE REVUE BRYOLOGIQUE ParaïssanT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n°4 nier À MuscinéeS de Madagascar (2 article). Paris. — Cephaloziæ species be duæ novæ. KAALAAS. — Etudes sur le péristome (10° article). : PHILIBERT. — Contribution à la flore bryologique de la Haute- - Vienne. LACHENAUD. — Bibliographie. — Nouvelles. Muscinées de Madagascar (2 Article) On a pu remarquer qu'en faisant connaître les Muscinéés récoltées par le Cap° Lespagnol et le L' Croll dans le Cercle | me des Baras, j'avais fait suivre d'un point d'interrogation € le nom du Porotrichum Chenagoni (Rev. Bryol. 1900, p. 89). M. le Cap° Renault y a en effet reconnu une espèce nouvelle, de second ordre il est vrai, mais qui ne saurait cependant être confondue avec les espèces affines : Pete PoroTRICHUM REGULARE Ren. et Par. spec. nov. — « Læte vel lutescenti viride, complanatum. Caulis repens, divisio- nibus 2-3 1/2 cent. altis, strictis, erectis vix basi denudatis, simpliciter sat dense pinnatis, ramis inferioribus 5 mm., mediis vix 2 4/2 mm. longis, regulariter decrescentibus, rigidis, subobtusis vix flagelliferis, frondem angustam com- planatam sublinearem sistentibus. Folia stipitis sicca plica- tula imbricata inferiora minora; media late ovata subligu- lata, apice rotundato obtusa, 4 1/2 mm. Jonga, marginibus plus minus reflexis, integris apice tantum subcrenulatis. Costa flexuosa sub apice abrupte evanida vel subfurcata. Cellulis basilaribus hexagono-vel rhombeo-rectangulis, lon- giusculis, cæteris (etiam basilaribus) parce chlorophyllosis hexagono-rotundatis vel rotundatis, lævibus, marginalibus diaphanis. Folia ramulina “arcte imbricata, mullo minora. 3/4-1 mm. longa, conformia, apice crenulata. Cætera ignota. ©" Hab. — Cercle m° des Baras. Secteur d'Ivondro : 1900 leg. Cap° Lespagnol. SR M : Cette espèce se dtstingue à première vue du P. Chenagoni C.M. par sa fronde étroite plane, simplement pennée, à ra- museules courts régulièrement décroissants ; les feuilles du stipe sont aussi plus grandes. Le P. callochlorum C. M. du = Cameroon a une fronde élargie avec des ramuseules plus longs, munis de feuilles non imbriquées, presque étalées ; © dans le P. oblongifrondeum Broth. de l'Usambara, la fronde _est courte, obloñgue, à ramuscules non régulièrement dé- croissants ». et 9 REVUE BRYOLOGIQUE f À Province de Majunga. — Je dois à M. Savelli, garde prin- _cipal de !° classe de la garde civile indigène, un envoi com- posé du Philonotis comorensis ©. M., de l’Octoblepharum albi- dum Hedw., parmi les touffes duquel M. Cardot a reconnu quelques brins du Leucobryum cucullatum Broth., qui n’était . connu que de Zanzibar, et un Fissidens qu'au premier abord M. le Cap° Renauld et moi avons pensé pouvoir être le. F. reflexzus Mpe., dont la description est incomplète à ce point que le nombre des paires de feuilles n’y est même pas mentionné. M. A. Gepp, du British Museum, a non seule- ment bien voulu à ma prière le comparer avec l’échan- tillon type de Hampe, mais il a encore eu l’obligeance de m'envoyer, des deux espèces, un dessin comparatif qui ne laissait plus aucun doute sur leur non-identité. D'autre part M. Brotherus, auquel je l'ai ensuite soumis, n’y a re- . connu aucune des espèces de la côte orientale d'Afrique. FissinExS SAvELLR Par. et Ren. spec. nov. — « Cæspites laxi, superne saturate virides, inferne fusco-variegati. Caulis circa O m. 01 altus, usque basin versus foliosus. Folia 15-20 juga, inferiora remotiuscula,superiora magis conferta, humida subsecunda, sicca plus minus erispatula 2 3/4-3 mm. longa, lineali-lanceolata, immarginata. Lamina vera ad 2/3 vel 3/4 producta ; lamina dorsalis apice brevi acuminata, interdum acutiuscula vel rotundato-obtusiuscula, basilari haud decurrente rotundata vel truncata, auriculam effor- mante, marginibus integris, costa basi 47 y lata sub apice finiente, rete viridi subobseuro, cellulis basilaribus secus costam in lamina vera paulo majoribus hexagono-rectan- gulis, cæteris omnibus subæqualibus subrotundis 3-5 y _latis, marginalibus paulo majoribus apice oblique promi- _ nentibus. Cætera ignota. Hab. Mampikony, vere 1901 leg. Savelli. Cette espèce, très voisine du FÆ. Zippelianus Dz. et Mk. de Java, s'en distingue par la base de la lame dorsale qui a _ la forme d’une oreillette arrondie ou tronquée séparée de la * nervure A sinus étroit très distinct. Dans les figures . du Zryo | - lianus communiqué par M. Fleischer, la base de la lame ogia javanica et dans un échantillon du #. Zippe- dorsale nait de la nervure par une décurrence gonflée ou non au dessus du point d'insertion, mais sans la moindre trace de sinus. » pu Nossi Be. — Calymperes disjunctum Besch. c. fr. ! Bryum alpinulum Besch. nr Forêt de Loukoube. Vere 1901 interprete Moudon leg. Betsimisarakas du Sud; — Les mousses provenant de ce | _ cercle ont été récoltées par le sergent Verdillon au commen- … cement de 1901, dans le district d’Anosibe. mes à REVUE BRYOLOGIQUE ÿ-: Campylopus Gallient Par., var. brevifolius Ren. — Vallée de l'Ofika. : C. subvuirescens R. CG. — Vallée du Lohato. G. VERDILLONI Par. et Ren., spec. nova. — « Laxe cæspi- tosus. Caulis erectus 3-4 cent. altus, inferne mediocriter tomentosus, superne fasciculato-ramosus, innovationes imbricate foliosas emittens. Folia inferiora subsecunda 4-6 mm. longa, superiora plus minus imbricata, comalia interdum congesta, flexuosa, omnia e medio vel infra invo- luta, subulata, passim apice truncatula, marginibus superne serratis, costa 2/3 folii latitudinem occupante dorso rotun- date lamellosa, superne remote serrata, sectione transver- sali modo sequente composita : 4° pagina ventrali, e cellulis magnis, hyalinis, bi-stratosis ; 2° dorso, e cellulis vacuis medie magnis alternantibus ; 3° e cellulis stereitormibus inter præcedentes interrupte aggregati. Cellulis folii mediis rhombeis secus margines minoribus, quadratis usque basin versus descendentibus, alaribus magnis cruento-fuscescen- tibus auriculas maxime excavatas sistentibus. Fructus in . eodem perichætio 3-4. Capsula in pedicello 10-114 mm. longo arcuato, ffexuoso demum erecto pallido, humida anguste oblongo-piriformis collo attenuato elongato, sicca areuata anguste cylindrica, sulcata, pallide castanea, collo obsolete stumoso. Calyptra basi fimbriata pro more in perichætii apice nidulans nec non radicans. Cætera desunt: Her Hab. — Vallée de l'Ofika. 54 Sn Voisine par le port du C. Heribaudi R. C. dont il diffère ‘ par les lamelles dorsales de la nervure, obtuses et peu sail- Jantes, formées d'une seule cellule arrondie et non de crêtes élevées pluricellulaires, par la subule moins fortement den- tée, par le pédicelle plus long et la capsule étroitement piri- forme atténuée en un long col peu ou point renflé. La struc- ture de la nervure est à peu près la même que dans le C. Gallienii Par., mais ce dernier se distingue à première vue par un port plus robuste, par les feuilles uniformément secondes et plus grandes, par la subule plus fortement dentée et par l'absence d'innovations à feuilles dressées _ appliquées. » ui Me C5 = Leucobryum Hildebrandti C. M. — Vallée du Lohato. L. molle C. M. — Id. e Rs : Syrrhopedon hispido-costatus R. CG. — Vallée de l'Ofika. Microthamnium flexile R. C. — Vallée du Lohato. Var. fuséo alare R. C. forma depauperata. — Vallée de l'Ofika. op. me | Les auteurs de’eette espèce l’ont placée plus tard (Renauld Prodrome de la fl. bryol. de Madagascar, etc. p. 235) dans le” genre Sematophyllum, subgen. Zrismegislia, dont la princi- pale caractéristique est comme dans loutes les espèces du Sr à pe : sr . REVUE BRYOLOGIQUE genre l'existence de cellules alaires très grandes et vésicu- leuses, tandis que dans cette espèce, comme le fait remar- quer M. Renauld, elles sont beaucoup plus petites. Je crois donc qu'il est préférable de la laisser dans le genre où ils _ l'avaient primitivement placée. A Hépatiques Mastigobryum decrescens L. L. Jaru Mastigophora diclados (Endl.) Steph. : Cercle m° des Buras, (1) secteur d'Ivohibe.— Les muscinées provenant de ce cercle ont été récoltées par le sergent Pel- letier au commencement de 1901. | se … Garovaglia patentissima Hpe. … Pilotrichella longinervis R. C. — subimbricata (Hpe.; Jæg. are Pt rire Hépaliques k Plagiochila angusta Lindb. _ Toutes les espèces provenant des trois provinces qui = suivent ont été récoltées par des indigènes et par les soins de leurs administrateurs pendant l'hiver 1900-1901. ee Province d’'Andovoranto. Administrateur : M. Gerbinis. Campylopus subcomatus ? R. C. — Antseranandratsy. Cardotia heterodictya (Besch.) Card. — Mème localité. Octoblepharum albidum Hedw. c. fr. — Mème localité. Leucoloma albo-cinctum R. C. — Tsongatsa. L. Crepini R. C. — Antseranandratsy. : = Syrrhopodon glaucophyllus R. C. ce. f. ! — Même localité. La fructification de cette espèce était encore inconnue, et la _ description doit en être complétée comme il suit: = Fol. perich. caulinis similia, limbo hyalino minus dis- tincto, interdum interrupto. Capsula cylindrica castanea - 4 4/4 mm. longa in pedicello 11 mm. alto rubello, lævi erecta. Vaginula cylindrica, archegoniis vestita. Peristomii simplicis dentes breves, obtusi, pallide lutei, granulosi, 3-4 articulati. Sporæ aureæ, parvæ, muriculatæ. Macromitrium Sanctæ Mariæ R. G. — Andovoranto. Nou- veau pour la grande île. on METRE x = Pterogoniella madagascariensis (Brid.) Jäg. — Andovo: * AaMtO, Ad Cram,. No Ur dpi Aérobryuuw subpiligerum Hpe. — Antseranandratsy. … Brachytheciumatrotheca(Duby)Besch.— Bords de l'Iaroka à Marovato. RS A AR SPHAGNUM GRANDIRETE Warnst. in litt. spec. nov. . M. Warnstorf, qui décrira cette espèce, la compare au 4) Parmi les Muscinées recueillies en 1900 par MM. le Cape Lespa " | REVUE BRYOLOGIQUE + ÿ Sph. medium Limpr., dont elle diffère en particulier par les cellules chlorophylleuses émergeant sur les deux faces. — Androrangobe. de È Sph. ikongoënse Warnst. — Même localité. Hépatiques Anthoceros… spec. (Sporae immaturae) Euosmolejeunea if (Nées) Steph. l mé Frullania nodulosa Nees. sde Province d'Ankazobe. Administrateur : M. Lacaze. Anoectangium impressum Hpe. — Distr. de Fihaouana. Campylopus Cambouei R. C.. id. … — forma robusta. id. Brachymenium Philonotula (Hpe.) Broth. forma. : id. à Ka- mandja. Font + ie | FABRONIA LACHENAUDT Ren., sp. nov. — « Monoïca. Pallide viridis, cæspites laxiuseuli sat extensi. Caulis radiculosus repens, rami flexuosi vel eurvuli. Folia sat dense conferta apice subsecunda e basi ovata brevi sat subilo breviuscule tenuiter cuspidata, 1/2 mm. longa, minute irregulariter = denticulata, costa medium versus evanida ; rete pallide lu- _teo sat pellueido, utriculi primordiali .vestigio conspicuo, cellulis alaribus quadratis, cæteris elongate rhombeis, me- _diocriter amplis. Fol. perig. concava apice grosse eroso- dentata. Antheridia 3-4. Fol. perich. minuta, semi-vaginan- | tia ovato-euspidata, denticulata. Capsula in pedicello pallido 3 1/2 mm. ovato-globosa, ore dilatata. Membrana exothecii Ce cellulis irregularibus valde sinuoso-undulatis composita. Sporae majuseulae 19-23 y crassa. Peristomium deest. Hab. — Distr. de Fihaouana. rle port des F#. Vallis " Campenoni R. C. de Madagascar, es feuilles courtes, plus larges, t contractées en une cuspide nullement ciliées _ ou dentées ; elle diffère retis R. C. par le port et la le F. Gueinsi Hpe. du Cap _ grandes, plus longuement nervi ” | lutae, laeves. Caetera desunt. … Frullania squarrosa Nees. — District de Fihaouana. _ Anoëctangium impressum Hpe. — Janjanina, canton de __ Mahaïza. : _ Brachymenium Borgenianum Hpe. FAnoectangium impressum Hpe. mox usque ad summum revolutis. Costa pervalida superne paulo dilafata vix papillosa eum apice finiente vel vix cla- subargenteum Hpe. | puis rapidement rétrécies, non crispulées à l'état sec, par _ arrondies très distinctes ». _ subsimplices, 0 m.015-0,02 aiti, vix tomentosi. Kolia erecto- appressa, plerumque apice diffracta, superiora | É.” REVUE BRYOLOGIQUE { 7-7 1/2 mm. alto, tortili, laevi erecta. Vaginula ovato- oblonga archegoniis vestita. Perist. dentes externi madidi conniventes, sicci intus convoluti, fusci, trabeculati, intus lamellosi, obtusi, linea divisuriali vix perspicua, apice hyalino granulosi ; processus papillosi medio angustissime fissi dentibus subæquilongi in membrana 1/3 dentium aequante positi, sicci inter dentes erecti. Sporae minutae, Hépaliques. — usambarana Steph. — Id. | Province de Betafo. Administrateur: M. Garnier-Mouton. Fissidens comorensis C. M. — Canton de Kinagy, mêlé au F. luridus R. C. — Janjanina, canton de Mahaïza, mêlé à Campylopus Cambouei R. C. — Canton de Kiangara, à Amboto. ue à PorriA PUNCTULATA Ren. et Par., sp. nov. — « Cæspites laxiusculi rufescentes. Caulis subsimplex cirea 7 mm. altus apice obtusus. Folia humida erecta, sieca incurvala, passim vage subspiraliter torta 4 1/2 mm. longa, ovalo- acuminata, apice obtusa, marginibus intégris basi planis valo — excedente, cellulis basilaribus ad costam majoribus, lævibus, hyalinis, rectangulis, ad marginem numerosis 42-45 serialis quadratis, passim vage subhexagonis papillis 2-6 majusculis ornatis, dorso et marginibus dense et subti= liter prominentibus. Cætera desunt, ; Hab. — Janjanina, canton de Mahaïza, mêlé au Bryum : Diffère du Pottia (Anacalypta apiculata Kiaër) C. M: par 4 k nt ovales à la base” argement ovales à la base” un port plus robuste, les feuilles nervure plus forte un peu renflée au sommet qu'elle atteint ou qu'elle dépasse sans former d'apicule, à papilles peu saillantes, à cellules carrées plus grosses munies de papilles laxi inferne rufescentes, rubiginosi, superne virides. Caulis repens fasciculato-ramosus, rami acuti parum divisi vel. ScuLornetmiA ACUTIFOLIA Ren. et Par., sp. nov. — «Cæspites Ë Guniora) m conferta viridia vix flexuosa haud spiraliter tort REVUE BRYOLOGIQUE 4 dorso corrugata, e basi oblonga mox attenuata, lanceolata, longe angusta, acuta haud mucronata, magnitudine inæ- qualia, majora 3 1/2 mm. usque longa ; costa flexuosa sub vel eum apice finiente, cellulis basilaribus elongatis oblique rectangulis, cæleris quadrato-h exagonis,4-6 y latis, sæpius — parietibus incrassatis — minoribus irregularibus subrhom- beis. Fol. perich. longiora erecta. Capsula in pedicello 4mm. longo erecta, cylindrica, 2 mm. longa, sicca brnnnea plica- tula. Calyptra 2 4/4 mm. longa apiculata, kevis in lobis 4 latis truncatis brevibus fissa. Cætera ignota. à Hab. — In silva Ambohitantely. Se distingue immédiatement du Schl. Boivini Besch. par le port plus grêle, les rameaux non gonflés, les feuilles moins serrées, dressées, nullement contournées en spirale, plus longues et plus étroites longuement et nettement rétré- cies acuminées, el par la coifte lisse, de moitié plus petite. Ne peut d’ailleurs être confondu avec le Schl. quadrifida 1 Brid. qui a le pédicelle 3-4 fois plus long. Philonotis obtusata Angstr. — Mianadantsola. ; Brachymenium Borgenianum Hpe. c. fr. — Janjanina, canton de Mahaïza, 20 Février ; canton de Kinajy. Br. Philonotula Hpe. forma. — Canton de Kiangara. Bryum subargenteum Hpe. c. fr. — Janjanina, canton de Mahaïza, 20 Février. Po "i : GAROVAGLIA PLANIFRONS Ren. et Par., spec. nov. — « Pal- lide vel læte viridis, nitida. Caulis repens denudatus corti- cibus adfixus ; caulis secundarius erectus simplex 1-2 1 cent. altus. Folia frondem angustam linearem, complana- tam sistentia, subdisticha, conferta, rigida, erecto-patala, ee conduplicato-navicularia, subasymmetrica, anguste oblonga sublingulata, apice interdum subeucullata (apiculo extus_ _ recurvato), 1-4 1/2 mm. longa, integra vel vix sinuolata; ne * costa pertenuis ad 3/4 producta; rete pallido delicatulo _denso, cellulis linearibus interdum subflexuosis, apice acutis, lævibus, achlorophyllosis, parietibus angustis nec _ sinuosis nec porosis, alaribus rufescentibus amplioribus = breviter rectangulis, apicalibus brevioribus, subporosis. _ Cætera desunt. _ Hab. — Antoagazi. do Par le port, cette espèce rappelle L'Orthorhynehum Niet- neri C. M. de Ceylan (Phyllogonium fulgens Mitt. FI. Ind, or.) : mais les feuilles ne sont pas exactement distiques ét = possèdent une nervure qui dépasse le milieu, Par des earac= _tères intimes, elle se rapproche du G. Bescherellei (Kiaër) _Ren., et en diffère par la foliation aplanie, les tiges secon- _ daires simples, les feuilles subdistiques plus étroites et plus = longues, par la nervure un peu plus longue, enfin par le tissu serré composé de cellules linéaires à parois minces ni REVUE BRYOLOGIQUE sinueuses ni poreuses, non Are entre elles par des de _verses latérales. Neckera Borgeni Kiaër. c. fr. — = Ahtsirbbé, 25 mars. - Aërobryum subpiligerum Hpe. — id. eee africana CG. M. — | id. — Boivini Besch. — id. : — læta R.C.— Forêt d'Ambohitantely; canton de . Kiangara. ioirchella ae C. M. — Antsirobe, 25 mars. —— mascarenica CG. M. id. | Entodon Rutenbergii G. M. c. “ — id. Microthanmium. . M. serrato proximum. — id. se Gal Paris. | EPHALOZLE SPECIES DUÆ NOVÆ : Auctore B. Kaalaas à Lréhabiae vu | ë | Dense intricato-cæspilosa vel inter Sphagna magis mi- nusve sparsa, flavoviridis-viridis, interdum albicans, 1-2 em. _ longa et cum foliis 0,5 mm. lata, eflagellifera, Fa 4 _ ramis posticis sine foliis suffulcientibus. Caulis valde flexuosus, radicellis erebris hyalinis répenb,- apice assurgens, flavoviridis, 0,1142-0,126 mm. in diametro metiens, Sectio transversa rotunda, cellulas conformes, ro tundato-polygonas, tenuimembranaceas, 7-8 in diametro, exhibens, cellulæ ar solum paulo majores magis ve” ; -reclangulares. Folia caulis ramorumque sierilium sat distantia, baud contigua, oblique vel fere longitudinaliter affixa, antice de- currentia, patentia-ereclo-patentia, ad anticum paulum vVer-. gentia, plana vel leniter concava, e basi angustiore oblique rotundato-quadrata, usque ad 0,3 mm. longa et lata, ad 1/2 incisa, sinu obtuso-rotundato, segmentis subparallelis vel conniventibus, acutis, .—. plérunique à a CeRDE duabus : uniserialis constante. Cellulæ folii mediocres, héxagond polygonse, (1) 1023-0,035 rom. longæ et 0,019-0,023 mm. latæ, ad basin majores, parce ch lorophylliferæ, tenuimembranaceæ-leniter incras ir trigonis vix conspicuis. Cuticula sublævis ar astria in plantis sterilibus rara, sed hic illic obvias : minuta bifidave. , Flores dioici, plantæ masculæ et toines À in eadem ces. pite commixtæ. Androecia pro more apicem rami — rarius medium — tenentia, maxima, usque ad 2,25 mm. lor plerumque albido-vi ridia, ob bracteolas thicis lecta. REVUE BRYOLOGIQUE valde conspicua, unde nomen plantæ specifieum. Bracteæ usque ad 44-(plerumque 10-) jugæ, foliis duplo-triplo ma- jores, imbricatæ, transverse affixæ, erecto-patentes-erectæ et subappressæ, canaliculatæ leniterque concavæ, ovato- rectangulares, ad 1/2 vel ultra acute bi-(rarius tri-) fidæ, segmentis parallelis vel paulum divergentibus, longe an- gusteque lanceolatis, acutis, apice a cellulis 2-3 longis uni- seriatis formato, marginibus plus minus spinoso-dentatis. Cellulæ illis foliorum majores, rectangulares, 0,03-0,06 mm. longæ et 0,03 mm. latæ, pellucidæ, leptodermes. Antheri- dia in axillis solitaria, subhyalina, ovalia, in stipite brevi. Bracteolæ inferiores bracteis minores subquadratæ-quadra- to-ovatæ, plerumque breviter 2-3-fidæ, superiores gradatim majores bracteis conformes el æquimagnæ. : Perianthium in ramo-brevi terminale, foliis 5-6-plo lon- gius, elongato-ovatum vel prismaticum, leniter curvatum, _superne hyalinum acutéque trigonum, ore subconstricto interdum solum dentato sed plerumque setuloso, setulis a cellulis 3-4 uniseriatis formatis, unistratum, solum versus basin bistratum ; cellulæ in parte superiore elongatæ, hyalinæ (ad 0,07 mm. longæ), in parte inferiore illis folio- rum congsimiles et æquimagnæ. Calyptra triplo brevior, obovata, carnosa. Archegonia ad 10 observata. Bracteæ perichælii trijugæ, extimæ parvæ, intimæ foliis triplo ma- __ jores, late ovatæ vel ovato-quadratæ (ad 0,8 mm. longæ et 0,6 mm. latæ), ad 1/2 vel ultra acute bifidæ, segmentis lon- gis, lanceolatis, acuminatis, plerumque plus minusve spinoso-dentatis. Bracteola intima bracteis major, trifida, spinoso-dentala. HR et + Capsula matura haud observata. Fe pet Hab. ad terram humidam turfosam in insula Ramholmen parvechiæ Glemminge prope oppidum Fredriksstad, Norve- giæ, ubi Lepidoziæ setaceæ, Jungermaniæ inflatæ, Odontos- SE Pr et Sphagnis associata a clariss. £. Ryan . mense Augusto 4898 primum inventa, iterumque eodem loco mense Aprili 4901 ab eum abundanter cum perlan- % = Planta feminea atque planta sterilis hæc speciei nova lis Cephaloziæ mediæ Lindl.(— Ceph. multifloraSpr.)similes, et ab eis certe aegre discernibiles ; differt tamen ab hac planta © nostra ramis numerosioribus, foliis minoribus densiusve textis, segmentis folii sæpius parallelis. Planta mascula . contra valde insignis, androeciis suis teretibus longispicis _ sæpe albescentibus, bracteis à folüis toto diversis amphi- gastriisque bracteis æquimagnis. Quoad magnitudinem _ androecii Cephaloziæ Virginianæ Spr. proxima, differt __ autem hac a specie nostra forma foliorum, androeciis minoribus, bracteis foliis similibus amphigastriisque parvis, 40 REVUE BRYOLOGIQUE 2. Cephalozia subsimplez Lindb. in sched. « Caulis subsimplex, tenuissimus sed rigidus, serpentino- _flexuosus, dense radicellifer, ætate brunnescens, in sectione transversa a cellulis consimilibus, æquimagnis, periphericis 16-18 solum optime valdeque incrassatis. Folia maxime remota, fére transverse affixa, patentia, _ plana, elliptica, 2/3-3/4 fissa, angulo fissuræ obtusiusculo, | segmentis triangulari-oblongis, obtusis, inter se valde diver- _gentibus et apice incurvulis et ab una cellula apiculatis, margine dense repanda et dentes nonnullas non raro ostendentia. ; Ne _ Cellulæ sat magnæ, rectangulares-quadratæ, marginales minores et quadratæ, omnes sat valde incrassatæ, læves, Foliola nulla. He : _Cetera desunt ». (Lindb. Mscr.). à Tota planta pallida vel subhyalina, inter muscos laxe _ repens, em. pluria longa, ramis omnino carens. Caulis 0,09-0,1 mm. in diametro metiens, subhyalinus vel flaves- _cens valdeque flexuosus. Spatium foliorum’ 0,3-06 mm. Folia interdum ad basin canaliculata vel carinata, obovata, segmentis sæpe subparallelis ad basin 5-6 cellulas latis. Cellulæ foliorum basales et mediæ 0,021-0,027 mm. longæ et 0,015-0,018 mm. latæ, marginales 0,015 mm. . Hab.: inter Dicranum angustatum in palude juxta flumi- nem Folla prope Lille Edvedalen, Norvegiæ, a el. prof. S. 0. Lindberg mense Augusto 1887 parce lecta. _ Species certe distincta; similitudinem sat magnam cum nulla alia specie Cephaloziæ exhibet, ut comparari possit. | Verisimile ob modum crescendi valde sparsum adhuc præ- tervisa. % _ Christiania, die 12 Novembr. 1901. Etudes sur le Péristome (SurrE pu 10e ARTICLE) ia ET _ Or cette structure de la columelle paraît être aussi celle _ des Dawsoniées. J'ai pu l'observer d'une manière très pré- … cise dans une capsule du Dawsonia longiseta Æampe, récol tée à Paramatta (Australie) el provenant de l'herbier de _Kew. La columelle, qui dans l’intérieur du sporange paraît _ large et enflée, molle, avec un tissu obscur, prend un tout autre aspect vers les limites de la capsule et de l'opercule. Celui-ci, qui dépasse 3 millim. en hauteur, se compose d’un __ cône allongé creux et se termine par une sorte de bec; la ._ columelle remplit tout l'intérieur de la cavité, jusqu'à la naissance du bec, par un appendice linéaire, long de 1#/70 à REVUE BRYOLOGIQUE | il 9m/m: vers l'entrée de la cavité on trouve quelques houppes laineuses du même genre que celles que j'ai observées chez le Buxbaumia de Salvan; un peu plus haut, et sur une étendue plus ou moins grande, cette sorte de massue colu- mellaire est couverte d’un certain nombre de poils, assez semblables à ceux qui forment le pinceau du péristome dans cette espèce ; mais ces poils n'occupent qu'une petite portion de l'épaisseur de cette massue; son tissu général est com- posé de cellules feutrées, les unes assez petites, les autres plus grandes et surtout plus allongées qui présentent exacte- mént la même apparence que dans la columelle des Bux- baumiées. Malheureusement je n'ai pu étudier ces détails que dans cette seule espèce ; les grandes Dawsonia, dont M. Geheeb m'a envoyé de beaux exemplaires, avaient toutes leurs fruits trop mûrs pour se prêter à cetexamen ; mais il suffit d'avoir constaté, chez une espèce au moins, l'analogie dans la structure interne de la columelle qui existe entre ces deux familles, pour qu'il y ait là un nouvel indice de leur parenté et de l'origine commune de leur appareil péristomial, sur- tout si l’on remarque que ces deux organes paraissent avoir entre eux, chez l’un et l’autre de ces deux genres de mousses, des liens étroits. " Enfin j'ai encore observé chez une capsule de Buxbaumia javanica, celle que j'ai décrite précédemment la première. une particularité qui vient à l'appui des mêmes conjectures, L'endostome, qui se composait là d’un tube remarquable- ment allongé, portait en dehors, vers son extrémité supé- rieure, un certain nombre de filaments accessoires, sembla- bles à des poils, qui s’élevaient plus haut que son orifice, descendaient verticalement vers sa base, et paraissaient brisés inférieurement : ces filaments ne représenteraient-ils pas les poils d'une sorte de faisceau, homologue à celui des Dawsoniées, qui auraient persisté là accidentellement, 5 et se seraient rompus un peu au dessus de leur origine ? L'endostome des Buxbaumiées aurait donc une tout autre signification et un tout autre point de départ que celui des Arthrodontées. Dans toute cette grande classe des Mousses il est constitué par les cloisons intérieures des mêmes cellules primordiales, disposées au nombre de seize en un cercle ou plus exactement en une enveloppe cylin- drique, dont les parois extérieures, épaissies et consolidées ‘en face en deux couches soudées entre elles, donnent naissance aux seize dents. Il est impossible de concevoir comment le tube endostomial des Buxbaumiées pourrait _ s'être formé de cette manière. # ; at D'un autre côté dans ce genre singulier le péristome externe sémble être résulté d'une transformation des cel- ERTSE BRYOLOGIQUE | Pole rougeâtres et fab dont se compose la couronne de la capsule. Cette couronne, surtout très développée chez cer- … taines variétés du Buxbaumia aph ylla, comprend là plusieurs . couches de cellules ovoïdes, d’une épaisseur uniforme dans leur masse, et toutes semblables entre elles. Chez d’autres - variétés de la même espèce ces cellules, tout en formant des couches moins nombreuses, se différencient davantage : elles tendent à devenir plus allongées, et en même temps à s'é- paissir sur leurs parois verticales, leur substance intérieure _ devenant au contfaire mince et pâle ; en outre les plus voi- sines de l'endostome tendent parfois à prendre graduee- ment une couleur et un aspect sémblables à ceux de la mem- _ brane interne : elles deviennent d'un gris cendré et se cou- vrent de papilles, soit sur toute leur surface, soit seulement sur leur face ventrale. Il y a ainsi chez cette espèce, comme lu reste, nous l'avons déjà vu pour le Buxbaumia javanica, toutes sortes de transitions entres les cellules primitives de k. couronne et les éléments des dents véritables. Les deux péristomes se forment donc dans cette famille par deux processus qui n’ont rien de commun: tandis que le tube interne correspondrait au faisceau de poils des Daw- soniées, les cellules d’abord uniformes de la couronne se- raient les matériaux qui, en se transformant par degrès, auraient engendré les structures, de plus en plus diversifiées des cercles extérieurs. \ Ces transformations progressives et ces variations. d pé- ristome auront sans doute trouvé des conditions favorables dans la constitution du sporogone, qui dans celte famille a pris un développement si considérable en grosseur et en épaisseur, et cela sans aucune liaison avec le développement _ de l'appareil foliaire, qui semble souvent comme atrophié ou demeuré rudimentaire. La capsule devait parsuite puiser en grande partie ses aliments directement au dehors, et l'on comprend que son évolution ait dû être ici encore plus in- dépendante de celle du système végélatif qu’ elle ne l'est rdinairement chez les mousses. En un autre sens les Dawsoniées semblent avoir été le oint de départ d'une évolution bien différente. Elles se rattachent évidemment par l'ensemble de leurs caractères aux Polytrichacées : le système végétatif est à peu près le … même dans les deux familles, et d'autre part le péristome très spécial des Polytrichs pourrait être issu du pinceau pileux des Dawsoniées par un processus assez analogue à celui des Buxbaumiées. Là aussi des poils d'abord simples et libres auraient pu s'associer pour former, non plus une pd unique, mais des dents complexes, contenant REVUE BRYOLOGIQUE sans articulations transverses. Dans le cours d'une évolu- tion, probablement très ancienne, ces éléments se seraient combinés d'une façon très compliquée, de manière à engen- drer le mécanisme si caractérisé et si parfait que l’on trouve maintenant à peu près chez toutes les espèces de cette nom- breuse famille. \ ne L'évolution des Buxbaumiées s’est faite dans une direction presque opposée, tendant à engendrer peu à peu des articu- - lations transversales, d'une manière toujours très obscure dans l’endostome, mais très nette et de plus en plus pro-. noncée dans l’exostome, annonçant ainsi et préparant les véritables Arthrodontées. La ressemblance singulière de la structure des dents chez certaines Encalyptées et chez certaines Buxbaumiées est un vestige remarquable de cette évolution. Chez les Encalyp- tées le processus s'est poursuivi beaucoup plus loin: à la suite des Encalypta longicolla et brevicolla sont venus d'a bord les Encalypta procera et streptocarpa, à péristome double, semblable à celui des Diplolépidées, et enfin les Encalypta ciliata et rhabdocarpa, à péristome simple, sem- blable à celui des Aplolépidées. : 3 Aix, 2avri 19044: : H. PHILIBERT. Muscinées nouvelles pour le département de. la Haute-Vienne A (2e Note) Le RRN Grimmia tortifolia. var. calvescens Kindb., teste Kind- berg. — St. Sur les rochers de serpentine de la Roche- l'Abeille, — Mousse nouvelle pour la France. s ée Anomobryum juliforme Solms-Laub. — St. Talus de tuf: sur plusieurs points autour de Limoges. CSS _ Bartramia stricta Brid. — St. Sur le mortier des vieux murs aux ruines de Chalusset, près Pierre-Buffière. Thuidium delicatulum Lindb. — Fr. Rochers humi bord de la Vienne entre Eymoutiers et Nedde. “ Scleropodium caespitosum B. E. — St. Rochers à Isle et à tannins 6 0 de D Ed Le” = Eurhynchium crassinervium B. E. — St. Sur le granite, _ près Eymoutiers, sur le porphyre à Pierte-Buflière et sur les granulites et les diorites à Saint-Priest-Ligoure. ù © Eurhynchium pumilum Schp. — St. Fissures des rochers. entre Le Vigen et Pierre-Buflière et à Saint-Priest-Ligoure, souvent en compagnie de Lophocolea minor Nees. St. Eurhynchium tenellum Milde. — St. ? Sur des vieux murs à Chalusset, près Pierre-Buflière, dans le voisinage de LS des au © Leptobryum piriforme Schp. Fr. A “REVUE BRYOLOGIQUE __ Amblystegiumirriquum B. E.—St. Cette espèce parait très rare dans notre région tandis qu'au contraire Amblystegium _ fluviatile est abondant et fructifie même quelquefois. ù Amblysteqium irriquum var. spinifolium Schp.— St. Ro- chers granitiques humides près Eymoutiers. Hypnum revolvens Sw.-c. fr. — Bruyères marécageuses à Château-Chervix. Liochlæna lanceolata Nees. — Fr. sur la terre argilo-sili- ceuse dans un bois près de Saint-Jean-Ligoure. _ Jungermannia pumila Wither, — Fr. Rochers siliceux humides entre Eymoutiers et Nedde. : : G. LACHENAUD. Bibliographie Dixon (H. N.). — Three new varieties of Hypnum flui- tans L. (The Journ. of Bot. XXXIX, p. 275-277). + FAMILLER (Dr). — Beiträge zur Moosflora des Amtsge- _ richtes Mitterfels. (xvr. Bericht des botan. Ges. in Landshut, 1901, p. 1-8). ; “e FARMER (J. B.). — The quadripolar spindle in thé spore- # nr of Pelliu epiphylla. (Ann. of Bot. XV, p. 431- __ GUGELBERG (M. von). —Beitrag zur Kenntniss der Laub-und Lebermoosflora des Engadins. (Jahresb. der Naturf. Ges. Graubündens, XLIV p. 41-85). _ LOoEskE (L.). — Beiträge zur Moosflora des Harzes. (Verh. Bot. Ver. Prov. Brandenburg, 1901). Berlin, A p. . Lorcn (W.). — Beiträge zur Anatomie und Biologie der Laubmoose (Flora, LXXXIX, p. 434-454). MOELLMANN(G.).— Beitrag zur Flora des Regierungsbezirks Osnabruck : Die Moose. 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La planche contient le 7, prostrata, le rh ie é. natum microstomum (P. paucidens Besch.) et le Zyellia & crispa. \ ; ee J. Tuérior. — Etude comparative du Pseudoleskea Arta-... riæ et du Leskea obscura (Soc. d'Etudes Havraises 1901, 4 trimestre, pp. 2-6 et 1 pl.). — Description des deux mousses cilées et figures de ces espèces et des Leskea poly- _ carpa et gracilescens. : : M. À. Howg. — Aiccia Beyrichiana and À. dictyospora (Contrib. from the Depart. of Botany, Columbia University, _ n°177, 1901).— L'auteur fait l'historique du À. Beyrichiana -_et reconnaît que c'est une bonne espèce ; il décrit ensuite, sous le nom de 2. dictyospora, une nouvelle espèce trouvée en Georgie par M. Harper. JAM. HozzGer. — Some interesting cases of plant Dis- tribution (The Plant World, Octob. 1901, pp. 185-187. — M. Holzinger passe en revue la distribution des Coscinodon _-Raui, C. Wrighti, Ditrichum elatum, Grimmia teretinervis, Webera proligera et Weisia Wimmeriana. _ G. DismiEr.— Le Bryum pollescens aux environs de Paris = (Bull. de la Soc. bot. de France 1901, pp. 95 et 96).— Cette _espècé des montagnes, de mêmé que le Distichium capilla- __ ceum, paraît être égarée dans la région parisienne. . Nouvelles M. Max Fleischer vient de publier la quatrième série de ses Musci Archipelagi Indici, contenant les n° 151-200. Dans le catalogue ci-dessous de cette magnifique collection, les noms des espèces et variétés nouvelles sont en italiques, et j'ai fait suivre des lettres st. celles qui sont stériles, les autos sont fPuctifébs, Leucobryum scalare C. M. var. {jibodense F1., st. L. angus- _tifolium Wils. var. macrophyllum F1., st. Calymperes crista- tum Hpe, st. Fissidens papillosus Lac. Microdus Schmidii REVUE BRYOLOGIQUE C. M.) F1. Trematodon acutus C. M. Ditrichum amænum (Mit) FL. Scopelophila sulfatara FI, st. Weisia viridula Brid. Trichostomum orientale Willd. Barbula Ehrenbergii (Lor.) F1, st. Rhacomitrium lanuginosum, f. leucophæum F1., st. Macromitrium Michelii Mitt. M. celebense Par. Entos- thodon Beccarii (Hpe) Par. Bryum compressidens C: M. B. _ plumosum D.et M. B. Sandii D. et M. B. erythropilum FI. Mnium rostratum Schw. var. rhynchophorum C. M. Rhizo- à tres latifolium Lac., st. Bartramidula Treubii FI. Phi- Jonotis Thwaitesii Mitt. P. laxissima (C. M.) Lac. P. imbri- catula Mitt. P. heterophylla Mitt., st. P. Turneriana (Schw.) Mitt. P. angusta Mitt. P. eurybrochis R. et G., st. P. se- = cunda D. et M. Endotrichella elegans (D. et M.) F1. PrEero- Brvorsis crassicaule (C. M.) F1., st. Neckera Lepineana Mont. _ NAloriformis Lac. N. plumula (Nees) C. M. N. subcrispula (Broth.) F1., st. Homalia exigua Lac., st. H. flabellata (Diks.) Lac. H. javanica (C. M.) Lac. H. scapellifolia (Milt.) Lac. var. angustifolia FI. H. ligulæfolia Mitt. (non Lac.), st. H. squarrulosa F1. f. densiramea FL. Trachyloma indieum Mitt., _ st. Trachypus hispidus (CG. M.) Par. st. Papillaria Mique- Jiana (CG. M.) R. et C. var. turgidifolia FL. P. leuconeura _ (GC. M.) Jæg. P. cuspidifera (Tayl.) Jæg., st. P. semitorta (GC. M.) Jæg., st. Cylindrothecium Bandongiæ (C. M.) Lac. = Erythrodontium squarrulosum (Mont.) C. M. : Le prix de cette 4° série est de 22 fr. 50, franco poste.— S'adresser à M. Max Fleischer, au jardin botanique de Bui-_ _ tenzorg (Java) ou à M. C. Warnstorf, à Neu-Ruppin ( Alle- _ magne.) Rats HR = A vendre : Un microscope Nachet (ancien grand modèle n° 2 du Catalogue de 1863 où il figure à 600 fr.) complet. 8 oculaires n° 1,2 et3, 6 objectifs n°° 0, 1, 2, 3, Set 7;ré- +; volver porte-objectif, prisme redresseur, diaphragme opaque pour travailler à la lumièrè, micromètre oculaire et objectif, = chambre claire, outils de dissection, ete., dans sa boîte. — _S'adresser à la Revue. HN ee dues A vendre : Un bel herbier de Normandie comprenant les Lichens par Malbranche, les Mousses par Etienne, ete. — _S'adresser à M. E. Fleutiaux, avenue Suzanne, 6, à Nogent- _sur-Marne. SR Re Echange: M. G. Lachenand, À, rue des Clairettes, à Limoges (Haute-Vienne), désire échanger des mousses et des hépatiques d'Europe et des Etats-Unis d'Amérique. M. E. Ballé, place Saint-Thomas, 14, à Vire (Calvados), s'occupe de bryologie depuis quelque temps. we L DSP, De _ Caen, Imprimerie-Reliure Ve A. Dosix No 2 29e ANNÉE 1902 REVUE BRYOLOGIQUE PaARaissanT Tous Les Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits-en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 2 Note préliminaire sur un voyage bryologique en Corse. F. CAMUS. — Quelques raretés de la flore bryologique française. F. CAMUS. — New species generis Kantiæ. H. W. ARNELL. — Sur quelques Hépa- tiques du Mont-Dore. DouIN. — Bibliographie. — Nouvelles. Note préliminaire sur un voyage bryologique en Corse Par FERNAND CAMUS La Société botanique de France a tenu cette année 1901, du 21 mai au 5 juin, une session extraordinaire à Ajaccio, d’où elle a visité plusieurs points de la Corse. Profitant des facilités de voyage que la Société offre à ses membres, j'ai pris part à la session. Arrivé avant l'ouverture, le 18 mai au matin, je n'ai quitté la Corse que le 17 juin, ayant passé dans l'ile un mois plein qui, à part le temps consacré aux courtes séances de la session et celui nécessité par le trans- port d’un centre d'excursions à l'autre, à été entièrement occupé par la recherche des Muscinées. Je donne ci-des- sous un simple aperçu des résultats de mon voyage. Le sol de la Corse est extréèmement tourmenté et très montagneux. Une douzaine de sommets dépasse 2,000 mè- tres, et le point culminant, le monte Cinto, atteint 2,710 mè- tres. Lors de mon voyage, tous ces sommets étaient recou- verts de neige. En vain j'essayai l'ascension de quelques- uns, je parle d’ascension botanique et non d’alpinisme. Au monte d'Oro, où j'ai dépassé 2,000 mètres, les points abor- dables pour les recherches se réduisaient, au milieu des champs de neige, à quelques fissures de rochers, où les Mousses commencaient à-peine leur développement annuel. J'ai compris qu'il valait mieux remettre à plus tard l'explo- ration de la zone alpine, et j'ai consacré plus particulière- ment mon temps à l'étude de la zone des forêts. Celles-ci, surtout composées de Laricios et de Hètres, sont nombreuses et magnifiques en Corse, et le bryologue est assuré d'y faire une ample et intéressante moisson. La zone littorale, déjà un peu grillée en mai, m'a cependant fourni nombre d'espèces qui, pour n'être pas en parfait état de fraicheur, étaient la plupart suffisamment reconnaissables. La bryologie de la Corse est à peine ébauchée. En com- 18 3 REVUE BRYOLOGIQUE pulsant la littérature botanique et en fouillant les herbiers, j'avais établi au moment de mon départ une liste de 263 espèces de Muscinées indiquées en Corse, se décompo- sant en 226 Mousses, 4 Sphaignes et 33 Hépatiques (1). C'était bien peu, eu égard à la superficie de l’île, à la variété de ses stations et de ses terrains, à l'altitude considérable de ses montagnes. Pendant mon voyage, j'ai pu vérifier sur place la présence de 205 de ces Muscinées (179 Mousses, 2 Sphaignes et 24 Hépatiques) et ajouter à la flore corse 106 espèces nouvelles (56 Mousses, 1 Sphaigne, 49 Hépatiques). Le nombre des Muscinées corses s'augmente done de plus d'un quart (exactement 2/7), et atteint pour l'instant le chiffre de 369 (282 M., 5 S., 82 H.). Non seulement le nombre des Muscinées jusqu'alors con- nues en Corse était peu considérable ; mais, chose plus regrettable, on ne savait presque rien de leur dispersion. La grande majorité des espèces n’est indiquée que dans une localité, rarement dans deux ou plus; beaucoup portent pour toute indication « Corse »; quelques-unes enfin ne sont citées dans l'ile qu'avec un point de doute. Rarement aussi l'altitude est indiquée, chose capitale dans un pays qui comprend des zones d'altitude aussi différentes. J'ai fait tous mes efforts pour combler ces lacunes. J'ai recueilli dans toutes les localités où je les ai rencontrées, des échan- tillons des plantes qui m'ont semblé offrir de l'intérêt à un titre quelconque. J'ai noté de plus chaque soir, sur un car- net préparé à l'avance, toutes les espèces que j'avais recon- nues sur place dans la journée. Ce procédé que je mets en (1) Les principales sources de renseignements sur la bryologie corse sont, indépendamment du Synopsis de Schimper et des ouvrages fran- çais de MM. Boulay et Husnot, À mg ca ouvrages de de Notaris Syt- labus Muscorum 1838, Epilogo della Briologia italiana 1869, Primitiæ Hepaticologiæ Lalicæ 1839, Appunti, &c. 1859 et 1865); diverses Notes publiées par Lindberg, M. Gillot, et surtout par le regretté Philibert dans la Revue bryologique ; F. Camus, Note sur les récoltes de M. P. Mabille en Corse (même Recueil 1895); un travail sur le Riccia Michelit us M. Levier (Ilerb. Boïssier 189%); la première centurie du Bryotheca Europæ meridionalis de MM. Fleischer et Warnstorf : enfin Sfagni LL nd pee da F. A. Artaria ed E. Levier (Nuov. Giorn. bot. tal. n° 1). _ L'Enumerazione critica dei Muschi italiani (1884) par MM. Venturi et Bottini, et le Repertorio della kpaticologiaæ italiana (1886) par M. Mas- salongo résument ce qu'on connaissait sur les Mousses et les Hépa- LE er la Corse à l’époque de la publication de ces deux ouvrages. .Le chiffre 263 est inférieur de quelques unités au total des espèces. citées dans la littérature botanique. J'ai cru devoir faire quelques ré- duetions dont il serait trop long d'exposer ici les raisons. Kr , le Fa- bronia octoblepharis et le Riccia lamellosa cités dans ma Note sur les récoltes de M, Mabille sont à supprimer. Par contre, on peut ajouter aux Mousses corses le Leptotrichum pallidum dont il existe, dans plusieurs herbiers, des exemplaires récoltés par Thomas et que je n'ai vu mentionné dans aucun ouvrage. | : : «ge REVUE BRYOLOGIQUE 49 pratique depuis de longues années dans tous mes voyages, et que je me permets de recommander à mes confrères, corrige les insuffisances et Îles illusions de la mémoire. Enfin, j'ai toujours voyagé avec un baromètre en poche et j'ai scrupuleusement noté toutes les altitudes. J'ai pu de la sorte amasser des matériaux suffisants pour commencer à faire — avec preuves en main — quelques généralisations el essayer d’esquisser la dispersion de plusieurs espèces prin- cipalement dans la zone des forêts. J'ai eu un instant l'envie de réunir les faits nouveaux dùs à mes recherches aux faits antérieurement connus et d’ex- poser, sous forme d’un Catalogue provisoire, l'état actuel de nos connaissances sur la bryologie corse. Malgré les nom- breuses lacunes qu'eût présenté un pareil travail, il aurait peut-être été de quelque utilité et eùt pu servir de base aux recherches ultérieures. J'ai abandonné ce projet parce que je compte faire mieux. Je retourne en Corse. J'y ferai deux voyages, dont l'un au moins en 1902. J'étudierai en hiver la végétation littorale ; en été celle des hauts sommets. J'es- père rapporter de ces deux excursions des matériaux sufli- sants pour publier sur la question un travail moins inégal, et pouvoir offrir un tableau exact de la végétation bryolo- gique de la Corse. Je me contente aujourd'hui d'exposer aussi brièvement que possible les résultats de mon premier voyage. Voici d’abord la liste des espèces nouvelles pour la Corse : Ephemerum sessile (E.. stenophyllum Sch.) Iles Sanguinai- res ; Phascum cuspidatum. Hymenostomum torlile ; Weisia Wimmeriana, Monte d'Oro et massif du M. Rotondo 1600-1750 m. ; Rhabdoweisia fugax, M. d'Oro ; Dichodontium pellucidum, forêts d'Aitone et de Valdoniello; Dicranella hetéromalla, rr. forêts de Vizzavona et d’Aitone. Campylopus fragilis, Evisa, “Lai Fissidens bryoides ; F. incurvus, Calvi; F. taxifolius ; F. adiantoides (A). | Ditrichum homomallum, forêt de Vizzavona. : Pottia Wilsoni, Calvi, Corte, Sagone, îles Sanguinaires ; P. lanceolata ; Didymodon spadiceus, FAI +. SERRES Trichostomum cylindricum, Monte d'Oro ; T. nitidum ; T. littorale, Calvi ! J'ai recueilli dans un certain nombre de localités, et même en dehors du littoral, un 7richostomum qui appartient vraisemblablement à cette espèce , parfois (1) J'ai rapporté des environs d’Ajaccio, de Corte et de Calvi da pe- tits Fissidens. L'état trop avancé des échantillons ne m'a pas permis d’en faire une étude satisfaisante. “D | REVUE BRYOLOGIQUE difficile à séparer de certaines formes du 7. multabile (qui lui est commun en Corse). Barbula ambiqua ; B. revoluta ; B. tortuosa, monte d'Oro 2,000 m. ; PB. papillosa, Corte. Grimmia rivularis, affluent du Golo à la Scala Santa Regina ; G. funalis, près du Lac de Mélo, 1,750 m.; Grim- mia... Plante stérile ayant l'aspect extérieur et le long poil du G. arenaria (espèce généralement très fertile) dont elle est assez voisine par certains caractères anatomiques. Elle se rapproche encore beaucoup du Grimmia subsulçcata Limpr. par la structure de la feuille étudiée sur une coupe trans- versale ; mais cette dernière espèce n'a pas le long poil de de la plante corse. Bien que je ne puisse mettre un nom certain sur cette Mousse, je crois devoir la signaler dès aujourd'hui : elle n'appartient certainement à aucune des espèces de Grimmia déjà connues dans l'ile. Pointe Grado près du sommet 1,575 m. Ulota Hutchinsiæ, rR. forêt d’Aitone. Il est remarquable que je n’aie pas trouvé jusqu'ici un seul pied d’Ulota arbo- ricole dans les forêts corses. Orthotrichum Sturmii, RR. au Salario près d’Ajaccio; O. tenellum peut-être commun : répandu autour d’Ajaccio, vu également à Corte et à Calvi. Tetraphis pellucida, fruct. forêt d'Aitone. Encalypta streptocarpa, sur le ciment calcaire d'un ancien fort génois au col de Vizzavona. Webera annotina, probablement répandu à l'état stérile : huit localités de 300 à 1,000 mètres, bien fructifié forêt de Valdoniello. Bryum cæspilicium ; B. Mildeanum, Monte d'Oro et vallée de la Restonica. _Mnium stellare, rR. Nizzavona. Bartramia Halleriana, lisière de la forêt d'Aitone ; Philo- nolis capillaris ? Ajaccio au Salario. Ce Philonotis, dont je n'ai vu que la plante mâle, se rattache certainement au groupe de formes ou espèces rangées ou confondues sous le nom de Ph. capillaris. Doit-on le rapporter à l'espèce minu- _tieusement décrite sous ce dernier nom par Philibert ? Il en diffère, entre autres caractères, par ses feuilles caulinaires toujours étroitement révolutées jusqu'aux 3/4. Je propose d’en faire provisoirement une variété corsica. Atrichum angustatum, plante mâle abondante et bien développée dans la vallée de la Restonica. Pogonatum nanum ; Polytrichum commune, stérile au lac de Mélo. , ; Buxbaumia indusiata, en très petite quantité sur deux pue assez distants de la forêt de Vizzavona, 900 et 100 m. ; | P. REVUE BRYOLOGIQUE Rs Homalothecium Philippeanum, Vizzavona. Brachythecium albicans, plusieurs localités ; 2. reflerum, sur les souches d'Alnus suaveolens au lac de Mélo 1,750 m., même s'ation Monte d'Oro 1,650 m.; 2. populeum, forèt de Vizzavona. | Scleropodium cæspilosum, Ajaccio, Calcatoggio, Calacuc- cia, Calvi. Peut-être répandu. J'ai trouvé dans des récoltes de M. Mabille un échantillon fructifié provenant de Bastia. Hyocomium flagellare, Bonifato près Calvi. Eurhynchium crassinervium, sur plusieurs points de la forèt de Vizzavona avec quelques capsules, et passant à la variété turgescens, Bonifato, entre Cristinacce el le col de Sevi; Æ. speciosum ; E. Schleicheri? Plagiothecium elegans, touffe unique au Monte d'Oro. Amblystegium riparium, plusieurs localités. Hypnum Sommerfeltu, Vizzavona montée de la Foce; _H: Slellatum type et var. protensum ; H. eugyrium, forêt d’Aitone. Andreæa alpestris, Monte d'Oro 2,000 m. es compactum (= $. rigidum Sch.). arsupella sphacelata, paraît répandu dans le massif du Rotondo : M. commutata, en bel état de fructification à Calacuccia. : Alicularia scalaris, deux localités, très rare; A. compresst, massif du Rotondo. ; : Southbya nigrella, Corte ; S. tophacea, mème localité. Calypogeia ericelorum, route de Sagone à Vico, Evisa, Corte, Calvi. à Aplozia sphærocarpa? Pointe Grado ; A. pumila, forèts de Vizzavona, de Valdoniello. SRE À _ Jungermannia, acuta, Corte, vallée du Tavignano, plaine de Calvi : J. exsecta, Vizzavona ; J. bicrenata, Sagone, Bont- fato; J. ventricosa, forêt d'Aitone; J. alpestris ? Monte d'Oro; J. barbata (J. Schreberi), La Punta di Pozzo di Borgo ; J Lyoni (1), plusieurs localités dans la région des forêts, bien fructifié. FA Lophocolea cuspidata, forêts de Vizzavona, d'Aitone, de Valdoniello, avec de nombreuses capsules ; L. fragrans, forêt de Vizzavona près des bords du Vecchio, entre 1,000 et 4,100 mètres en très petite quantité sur la terre humide mélangée de débris organiques, 23 mai 1901: Cette Hépa- tique doit être très rare à Vizzavona, car elle m'avait beau- (1) M. W. H. Pearson a récemment fait remarquer (The Hepaticæ of the British 1sles, p.341) qu'il est absurde de persister à nommer quin- quedentata une ipatique dont les feuilles sont tridentées. N'ayant en aucune façon le fétichisme de la « Priorité, » je saisis avec empresse- ment l'occasion d'abandonner un nom impropre et, avec M. Pearson, je nomme ici J. Lyoni Tayl la plante généralement connue sous le nom de J. quinquedentata. 22 REVUE BRYOLOGIQUE coup frappé sur place, et je l'ai recherchée en vain pendant les trois jours passés ultérieurement dans la forêt, dont l'un presque tout entier le long du Vecchio. Le Lophocolea fragrans a été découvert en 1837 par de Notaris dans l'ile de Capraja, située entre les côtes de la Toscane et la Corse, non loin et au nord de l'ile d'Elbe. Il est décrit et figuré dans le Florula Caprariæ. J'en ai vu un échantillon origi- nal dans l'Herbier Montagne. Le Synopsis Hepaticarum l'indique également à Naples d'après Gasparrini. En repro- duisant cetle indication (£'numerazione crilica, p. 33), M. Massalongo la fait suivre d’un point de doute. Je ne crois pas que cette plante ait été retrouvée depuis. Saccogyna viliculosa, Bonifato près Calvi. Cephalozia divaricata, plus. loc.; C. symbolica (Gotts.) Breidl. (= prob. C. lunulæfolia Dum.), forêts de Vizzavona et d’Aitone en bel état de fructification ; C. curvifolia, très beau dans la forêt de Vizzavonä ; €. fluitans, Lac de Mélo ; C. bicuspidata: C. dentata, route de Sagone à Vico, Evisa, Bonifato; C. Colombæ sp. nov.? Parmi les touffes du Dicranum strictum croissant sur les troncs morts et tombés des pins dans la forêt de Valdoniello 1,000 m., avec périan- thes, 8 juin 1901. Le nom que je risque ici — et qui rappelle l'héroïne du célèbre roman de Mérimée — trahit l'incertitude où je me trouve de rapporter exactement mon Hépatique à une espèce déjà connue. Elle se rapproche du C. Massalongoi Spruce, décrit et figuré par MM. Massalongo et Carestia (sous le nom erroné de C. dentata) dans les Epaliche delle Alpi pennine (Nuov. Giorn. bot. Ital. XI 1880), p. 336, pl. XI, fig. 1. Elle en a le galbe général, une grande ressemblance quant aux feuilles et aux amphigas- tres ; mais, bien que le texte dise « foliis. hic illi subin- tegris », la variabilité de ces organes parait beaucoup moins prononcée que dans ma plante. En examinant en même temps deux tiges différentes ou deux portions séparées sur une même tige du G.-Columbæ, on croirait souvent avoir sous les yeux deux espèces distinctes : tantôt le bord des feuilles est fortement denté-spinuleux, tantôt il est à peine sinuolé. Comme dans le C. Massalongoi, la cuticule est gra- nuleuse ; mais ce caractère est lui aussi sujet à des varia- tions considérables dans son intensité. Chose curieuse ! les cellules foliaires du €. Columbeæ portent çà et la sur le côté dorsal des pointes analogues à celles de l'Anthelia phyt- lacantha représenté dans le Mémoire de MM. Massalongo et Carestia, mème planche, fig. 2. Ce caractère est encore aussi variable que les précédents, et la même tige peut offrir des feuilles absolument dépourvues d'épines à côté d'autres à dos fortement épineux. Il est impos- sible de songer à l'Anthelia phyllacantha pour la plante REVUE BRYOLOGIQUE 23 corse, les caractères du périanthe sufliraient seuls à empê- cher ce rapprochement. D'autre part le C. Colombæ diffère du C. Massalongoi par ses feuilles moins profondément divisées, jusqu'aux 2/5, et dont certaines portent des pointes dorsales (ce qui n’est pas le cas dans le C. Massa- longoi — du moins le texte est muet à cel égard), ses feuilles involuerales à dents moins marquées, son périanthe à bord libre simplement irrégulier et non denticulé, terminant un long sameau sinon la tige principale.et ne devenant point pseudolatéral par suite du développement d'une innovation. Le C. Columbæ ressemble également beaucoup au C. pa- pillosa brièvement décrit et figuré dans la Revue bryologi- que (1901, n° 4), par M. Douin qui l'a découvert et à l'ama- bilité duquel j'en dois un échantillon. Toutefois cette der- nière espèce, dont le périanthe est encore inconnu, à un aspect assez différent, et il me paraîl imprudent d'identifier les deux plantes. Je rapprocherai de ces Hépatiques un Cephalozia, dont je ne puis retrouver les échantillons, que j'ai recueilli autrefois près de Cholet (Maine-et-Loire) et qui m'avait frappé par la denticulation parfois très marquée de ses feuilles qui portent moins en partie des prolongements spiniformes du côté dorsal. Peut-être toutes ces plantes appartiennent-elles à un mème type spécifique, à dispersion assez large, et dont les caractères demanderaient à être précisés. Je ne puis dis- cuter cette question dans un travail destiné à énumérer simplement mes récoltes. Je n'ai d'ailleurs pas en ce mO- ment les matériaux suffisants pour le faire avec profit. Kantia Trichomanes!; Blepharostoma trichophyllum, Vizza- vona ; Lepidozia reptans, forêt d’Aitone, fruct. Diplophyllum taxifolium, Monte d'Oro, 1,725 m. Scapania irriqua, Calacuccia. Lejeunea ovata, la Spelunca près EVE 2. Frullania Tamarisci, commun ! ; F. fragilifoha, forêts de Vizzavona, d'Aitone, de Bonifato.. Radula germana ? Fossombronia cristata, Ajaccio. Pellia epiphylla ; P. calycina, Corte. : ë Aneura pinguis, plusieurs localités ; Æ multifida ; A. pin- natifida ; À. palmata, forêts de Vizzavona et d'Aitone où il fructifie abondamment. Sphærocarpus Michelii, Sagone. it FegateYn conica, bien fructifié forêt d’Aitone. Riccia nigrella, AjacciQ, îles Sanguinaires ; R. sorocarpa, Ajaccio ; À. Bischoffii, Ajaccio, fructifié ; À. ciliata, Sagone. Anthoceros lævis. ina On pourrait ajouter à cette liste le Leptobryum piriforme qu'un de mes collègues, M. Klincksieck, a récolté à mon 2% REVUE BRYOLOGIQUE intention dans les serres de la Carosaccia près d'Ajaccio, Si on lui trouve des droits suffisants pour l'admettre dans la flore corse, il faudra augmenter d’une unité les nombre que j'ai donnés plus haut. Parmi les espèces déjà connues en Corse, je signalerai à divers titres les suivantes : Pleuridium subulatum, nombreuses localités; Gymnosto- _ Mmum calcareum, Corte; Evisa ; £ucladium verticillatum, bien fructifié à Corte; Dicranoweisia cirrata, probablement ré- pandu dans les forêts ; Dicr. crispula, Monte d'Oro, 2,000 1.4 Dicranum strictum , abondant et chargé de capsules sur plusieurs points des forêts de Vizzavona et de Valdoniello ; D. longifolium, Pointe Grado ; Ceratodon corsicus me paraît beaucoup moins rare qu'on ne le dit, il est abondant autour d’Ajaccio et à Ajaccio même ; 7richostomum flavovirens, probablement sur tout le littoral, bien fructifié à Ajaccio, aux îles Sanguinaires, à Calvi: Barbula Brebissonti, entre Sagone et Vico, Evisa, Corte: 2. subulata, Mousse très Commune en Corse, même à une altitude élevée 42-1,500 m., constatée à 2,000 m.; 2. inermis, très rare à Corte; B. pa gorum lrès bien caractérisé dans la ville même d'Ajaccio. Je ne le range point parmi les nouveautés corses, parce que j'ai peine à voir en lui autre chose qu'une forme malade du 2. lævipila ; Grimmia conferta, Monte d'Oro et Pointe Grado ; G. lorquala, forêts de Vizzavona, de Valdoniello, massif du Rotondo ; G. Hartmanni, parait répandu dans les forêts corses, Restonica, Aitone, Valdoniello, Vizzavona, il abonde dans cette dernière, J'ai trouvé des pieds mâles et des pieds femelles, mais non la capsule que Philibert avait découverte à Vizzavona: G. unicolor, Monte d'Oro vers 4,400 m. fruct. : Rhacomitrium sudelicum, Monte d'Oro et Rotondo ; Rh. patens, forèts de Vizzavona et d’Aitone, Boni- fato ; Ptychomitrium polyphyllum, Vizzavona, Evisa; Am- phoridium Mougeotii, nombreuses localités entre 300 et 1,000 m., richement fructifié dans la forêt de Valdoniello : Zygodon viridissimus, s'élève assez haut même à l'état fruc- tifié ; Orthotrichum Lyellii, fruct. à Valdoniello: Æ£ntostho- don curvisetus, Corte: Funaria convexa, nombreuses loca- ° lités ; Webera nutans, forêts de Vizzavona et de Valdoniello 900-1,150 m. ; Bryum provinciale, stér. au col de Teghimo ; B. pallescens massifs du Rotondo et de l'Oro, forêts de Val- doniello et de Vizzavona ; Incudine (M. Lutz); B. erythro- carpum, environs d'Ajaccio et de Calvi ; B. Muhlenbeckii, sur plusieurs points du massif du Rotondo; B. gemmiparum, commun ; fructifie bien à Ajaccio et aux environs de Corte. Constaté depuis le littoral jusqu'à 1,000 m.; B. Donianum, commun et fructifié autour d’Ajaccio, Calcatoggio, Sagone. REVUE BRYOLOGIQUE 25 Evisa, Corte, Bonifato, monte à 950 m. dans la forêt d’Aitone: Anomobryum juliforme, Ajaccio, Corte; Aulacom- nium palustre , massif du Rotondo; A. androgynum, bien fructifié dans les forêts de Vizzavona, d’Aitone et de Valdo- niello:; Bartramia ithyphylla, répandu dans la zone des forêts ; Philonotis rigida, Ajaccio au Salario, Caleatoggio ; Ph. calcarea et P. marchica, tous deux à Corte ; Pogonatum urnigerum, commun dans la zone des forêts; Diphyscium foliosum, forèts de Vizzavona et d’Aitone, Bonifato ; Fonti- nalis antipyrelica parait répandu, vu de 0 à plus de 1,000 m., bien fruct. à cette altitude dans le Vecchio; F. squamosa, très rare à Corte ; Antitrichia californica, La Punta di Pozzo di Borgo près d’Ajaccio; Habrodon Notarisii, bien fructifié autour d’Ajaccio, de Corte, de Cali; Pseudoloskea atrovi- rens, abondant et bien fructifié dans la forêt de Vizzavona, surtout vers 1,200 m., massif de Rotondo, forêt de Valdo- niello, constaté à 2,050 m. au M. d'Oro ; Heterocladium dimorphum, Pointe Grado et Monte d'Oro 1,500-2,000 m. ; H. heteropterum, Bonifato, forèt de Vizzavona et Monte d'Oro ; Camptothecium aureum, semble répandu, assez sou- vent fructifié ; Brachythecium rivulare ©! dans les torrents des forêts corses entre 500 et 1,000 m., descend presque au niveau de la mer dans la rivière de Sagone, rarement fruc- tifié; Æurhynchium Swartzii, paraît commun ; Rhynchoste- giella litlorea, je crois devoir rapporter à cette espèce la plante récoltée par M. Mabille à Bastia et que j'avais indi- quée sous le nom de 2h. curviselum ; j'ai encore trouvé le Rh. littorea sur plusieurs points autour d’Ajaecio et à Calvi ; Rh. Teesdalei, la Punta di Pozzo di Borgo; Plagiothecium piliferum et P. silesiacum, forêt de Vizzavona ; AHypnum exannulatum Var. purpurascens , près du lac de Mélo , la variété Rotæ m'a été rapportée de l'Incudine par M. Lutz ; H. uncinatum forèt de Vizzavona, Monte d'Oro (atteint 2,000), massif du Rotondo ; Archidium alternifolium, semble commun sur le littoral d’Ajaccio et de Calvi, où il se pré- sente souvent en gazons compacts. La même forme se retrouve sur le littoral breton. Sphagnum acutifolium, et.S. subnilens, massif du Rotondo. Jungermannia lycopodioides et sa variété J. Flærkei, Pointe Grado, a du Rotondo, Calacuecia ; Madotheca T'huja, Ajaccio au Salario, route de Sagone à Vico, Corte ; M. rivularis, abondant dans la forêt de Vizzavona et parfois avec des fruits complètement développés ; Riccia fluitans, Calvi; À. Michelii, vraisemblablement commun sous ses deux formes ciliée et inerme. Indépendamment des envi- rons d’Ajaccio où il a déjà été trouvé par M. Max Fleischer, je l'ai vu autour de Sagone, de Corte, de Calvi et de Bastia, 26 REVUE BRYOLOGIQUE Enfin j'ai retrouvé plusieurs des raretés corses dans des localités déjà connues: à Vizzavona Brachythecium sali- cinum et Blindia trichodes, à Bonifato Breutelia arcuata et Fissidens serrulatus, ce dernier avec quelques capsules. Ce n'est pas le lieu dans ce travail tout spécial de dire quel excellent accueil mes Confrères de la Société botanique de France et moi avons recu en Corse. Qu'il me soit permis cependant d'évoquer un instant le souvenir des belles forêts et des merveilleux paysages de l'ile que j'espère contempler de nouveau d'ici peu. : Paris, 31 Décembre 1901. Quelques raretés de la Flore bryologique française Adelanthus decipiens (Hook.) Mitt. J'ai recueilli cette rare Hépatique à Pontchrist, prés Landerneau (Finistère), le 31 août 1900. Elle est nouvelle pour la France. Leptobarbula berica (De Not.) Sch. Sur des affleurements de calcaire grossier entre Champagne et Jouy-le-Comte (Seine-et-Oise), en compagnie des Southbya nigrella et Jungermannia acuta, 19 janvier 1902. . Myrinia pulvinata (Wahl.) Sch. J'ai reconnu cette espèce qui ne compte encore qu'une localité francaise, dans un lot de plantes que m'avait chargé d'examiner un jeune bryo- logue plein d’ardeur, M. Louis Hillier, Il l'avait recueillie le 9 septembre 1900, près de Salins (Jura). FERNAND CAMUSs,. Novæ species generis Kantiæ, auctore W. ARNELL. KANTIA SPHAGNICOLA, Arnell et Persson, nov. sp. Auloica, repens, gregaria vel parce Sphagnis intermixta, _ gracilis, foliata 1-1,5 mm. lata, sat rigida, viridis, ætate _pallide fusco-lutea, nitidula. Caulis repens, pallide viridis, ramosus vel fere simplex, 2-3 cm. longus, cellulis cortica- libus circiter 20, rectangularibus, membranis tenuibus, ex axillis amphigastriorum rhizinas plus minusve crebras, hyalinas, longas emittens. Folia sat densa, disticha, oblique affixa, convexa, æqualia, paullum oblique ovata, inferne decurrentia, apice deflexo vulgo rotundato et integro vel obtusissime acuminato vel rarius parum emarginato ; cellulæ basilares parum majores,0,04-0,045 mm.longæ,0,03-0,35 mm. latæ, hexagonales, apicales rotundate quadratæ, marginales breviter vel fere quadrate rectangulares, membranis parum, es ce] (=. _— © [= = © pt Æ = = — a Léa] a C. Jensen del. Explicatio tabulæ 4, Ramus sterilis, latus dorsale, He 9, Ramus sterilis k » 1 . A7 af à r AR $ £ 5 © ss. ? 3 n 5 4 L Lei 3, Pars rami fertilis, _ 4. Pars rami fertilis, latus ventrale, 5. Pars plantæ cum ramo gonidiifero, 2. 1 latus dorsale, Ê £ + 5 [—] C1] & 8 8 g a-* £8 "| É$ 8 À S = H.. 1 18 Apex-foli, 2. _ 98 : REVUE BRYOLOGIQUE ad angulos magis et sat distincte triangulariter incrassatis, granulis chlorophylliferis numerosis vulgo in cireulo circa lumen internum hyalinum dispositis, Amphigastria bene evoluta, non adpressa sed fere patula, caule fere duplo latiora, rotundata, ad medium biloba, incisura vulgo augusta, interdum latiore, inferne vulgo rotundata, lobis erectis vel rarius parum distantibus, apicem versus atte- _ nuatis, interdum ïin latere exteriore dentem magnum et obtusum exibentibus, apice loborum obtuso vel obtuse acuminato. /nflorescentia autoica, ramis floriferis in caule posticalibus, brevibus ; ramus masculus polyphyllus, foliis parvis, varie formatis ; ramus femineus fere globiformis. Fructus ignotus. Surculi gonidiferi erecli, apicem versus _foliis magnitudine, immo minoribus, sæpe oblique emargi- natis attenuati. Gonidia in apice surculi conferta, globifor- mia, bicellularia, membrana sat incrassata, etc. Hab. SÜECIA, prov. Dalarne, par. Mora, in Sphagnis inter- mixta et Mylhiæ anomalæ associata, ubi ab J. PERssoN 20 Au- gusto 1890 lectum ut et in prov. Skane, ad Hürby, in spha- . gneto repens, Junio 1901 (J. PERSSON). Ab Æ. trichomani facile distinguenda inflorescentia autoica, gracililate, Consistentia rigidiore, colore viridi, membranis foliorum magis præsertim ad angulos incras- satis, amphigastriis minoribus, profundius incisis et patulis. K. sphagnicola usually occurs creeping in single surcles in tufts of Sphagnum, al times, however small and pure tufts may be found on the surface of the lastmentioned _mosses; the habitus varies somewhat according to these different ways of occuwence. The single surecles have a longer, almost always unbranched stem, the leaves re- moter, obliquely erect, more irregularly and obliquely formed and usually longer decurrent, whereas in the other form the stem is shorter and pretty richly branched and _ the leaves less remote, planely distant and more regularly _ formed. The leaves of this species point more towards the apex than in Æ. {richomanis, their longitudinal direction usually forming an angle of 45° against the stem. The male _ and female branches are-postical and very short. The male = branches are not thicker than the stem, cylindrical, with numerous bracts ; the bracts are very small, about 0,2 mm. long, 0,1 mm. large, variously shaped, often to the midst = bilobed; the antheridia are sphaerical with a very short sStalk that consists of only two cells. The female branches are sphaerical, brownish, with few small bracts of varying shape ; the archegonia are few, as it will appear only 8. In the specimens, collected in June in Skane, both the antheridia and the archegonia were in their best state of maturation. Liste REVUE BRYOLOGIQUE 29 Kawrra suEcIca Arnell et Persson, nov. Sp. Dioica, sat dense cæspilosa, gracillima, foliata 0,3 mm. Jensen del. g Explicatio tabulæ . Ramus sterilis, latus ventrale, +. . Planta mascula, latus ventrale, 2. a. Basis rami . Ramus gonidiiferus, latus dorsale, +. . Gonidia, 2. pe . Bracteæ masculæ cum antheridiis, 3. OT wo 19 à . Apex foli, 2. os 30 REVUE BRYOLOGIQUE lata, Cephaloziæ mediæ magnitudine et habitu sat similis, pallide viridis-albescens-rufoluteola, surculis gonidiiferis erectis numerosis. Caulis repens, 0,5 em. longus, viridis, sat ramosus, rhizinas paucas ex axillis amphigastriorum emittens ; cellulæ corticales circiter 15 longe et late rectan- gulares, membranis tenuibus. Æolia sat remota, oblique affixa, semierecta, fere plana vel apicem versus deflexa, oblique triangularia-ovata-fere rectangularia, decurrentia, apice vario modo formalo, vulgo rotundato, hic illie leviter _emarginato ; cellulæ magnitudine æqualia, 0,03-0,035 mm. longæ et latæ, rotundate hexagonales-quadratæ, membranis tenuibus, ad angulos sat distincte incrassatis. Amphigastria = haud adpressa, caule duplo latiora, convexa, rotundata, _ bifida, ad medium incisa, incisura vulgo late triangulari, rarius semilunari, lobis latis, triangularibus, vulgo acu- __ tis, sursum vergentibus. Surculi gonidiiferi numerosi, -erecti, graciles ; folia apicem versus immo remotiora et minora, oblique decurrentia, in apice obtuse acuminata vel bifida, incisura ad 1/5 semilunari vel aëuta, lobis latis obtusis vel obtuse acuminatis ; amphigastria patula, foliis dimidium minora. Gonidiu in apice innovationum nascen- _tia, globiformiter aggregata, globosa, bicellularia, parum granulifera, fere hyalina, membrana tenui. Rami masculi ex axillis amphigastriorum evoluti, breves, in eodem caule numerosi, densifolii ; folia crebra, patula, convexa, bi-qua- drifida ; antheridia globosa breviter stipitata, stipa unicellu- lari vel bicellulari vel quadricellulari. Ramus femineus globi- formis, foliis sat numerosis, parvis, vario modo formatis, vulgo ad medium bi-trifidis ornatus; archegonia pauca, 6 solum in flore visa; ramus in quo archegonium unum feeundatum erat pluries major at globiformis. Hab.SveEcra, prov. Herjedalen, par. Hede, ©, in trunco pu- trido, ubi sociis Jungermannia guttulata, Cephalozia media, C. Helleriana et Blepharostomate trichophyllo 27 Augusto 1899 ab J. PErsson detectum, etiam in prov. Vestmanland, ad Ramnäs, à, in trunco putrido 45 Aug. 1900 (J. PERSSON). Inflorescentia dioica, colore pallido haud glauco, graci- litate, cellulis foliaribus ad angulos triangulariter incrassa- tis, amphigastriis semipatalis et profundius incisis, etc. ab Æ. lrichomani mox distinguenda. 4 KaNTIA SUBMERSA Arnell, nov. sp. Sterilis, submersa, foliata 2-3 mm. lata, inferne obscure viridis, superne juvenilis læte luteo-virides. Caulis simplex vel bic illic ramum emittens, 4-5 cm. longus, fragilis, _viridis, vetustior nigrescens, cellulis corticalibus circiter 20, elongate rectangularibus, ex axillis amphigastriorum rhizi- nas paucas et breves emittens. Folia applanate disticha, sat . REVUE BRYOLOGIQUE 4: remota, æqualia, longitudinaliter affixa, plana vel in apice parum deflexa, e basi lata et inferne decurrente paullulum oblique ovata, in apice integra sed obtusissime acuminala ; cellulæ basilares majores 0,045-0,065 mm. longæ, 0,03 mm. C. Jensen del Explicatio tabulæ 4. Pars rami, latus ventrale, ££. 9, Pars rami, latus dorsale, 2. 3. Apex folii, — : : ® latæ, elongate hexagonales, apicales minores 0,03-0,35 mm. longæ et latæ, hexagonales-quadratæ, membranis tenuibus, ad angulos non incrassalis, granulis chlorophylliferis uni- seriatis in cireuitu cellulæ sitis, media parte luminis A 32 re REVUE BRYOLOGIQUE _byalina. Amphigastria modo in innovationibus junioribus bene evoluta, adpressa, convexa, caule paullum latiora, semilunaria, ad vel paullum infra medium bifida, incisura lata et semilunari, lobis in parte basali 6-7 cellulas latis, oblique triangularibus, obtusis, vulgo distantibus. Cetera ignota. Hab. SUEcrA, prov. Vestergütland, par. Sandhem, in lacu Sjôbacksjô, circiter 3 m. submersa, ubi Æontinali gothicæ et ARiccardiæ pingui associata 25 Augusto 1887 sat copiose. ab doctore O. Norpsrepr lecta. Species nova non forma aquatica Xantiæ trichomanis esse _potest, ut toto habitu et præsertim amphigastriorum forma ab hac, specie valde diversa. Alia species submersa Æ. _ aqualica Underw. in Scott's Spring prope Ocala in Florida anno 1891 detecta, habitum primo aspectu sat similem præbet, sed gracilitate, colore læte viridi, foliis rotundatis, in apice haud raro emarginaltis, etc., facile distinguenda. ARNELL. Sur quelques Hépatiques du Mont-Dore par Doux. SCAPANIA UNDULATA DUMT. — Autour du marais de la Dore, non loin du sommet du Sancy, se trouve assez com- munément une hépatique nommée Scapania uliginosa Dumt. par lous les botanistes français qui ont herborisé au Mont-Dore ou qui ont examiné les plantes recueillies dans cette localité. C'est une feuille de ce Scapania que j'ai des- sinée dans la Revue bryologique de l’année 4904, planche If, fig. 4. Ce ne serait que le Scapania undulata Dumt. d’après M. Schiffner à qui je l’ai soumise, Le bord des lobes et le périanthe présentent assez souvent de petites dents, ce qui n'a pas lieu dans Scapana uliginosa type. De plus, les feuil- les sont bien plus grandes et le petit lobe est fort peu . concave, tandis qu'il l'est beaucoup dans le vrai Scap. _uliginosa, presque autant que dans le Scap. grandirelis Bryhn. La plante du Mont-Dore est tout à fait identique à une espèce recueillie par M. C. Müller dans le grand duché de Bade et nommée par lui Scap. undulata Dumt. En réalité, ce Scapania du Mont-Dore est intermédiaire entre le Scap. . undulata typique et le vrai Scap. uliginosa, tout en étant beaucoup plus rapproché du premier auquel on doit le rattacher. À l'état frais, les feuilles sont très vassantes et se brisent facilement par la pression ; à l’état sec, ce caractère Spécial disparait et les feuilles mouillées acquièrent une _ très grande souplesse comme dans les autres formes du _ Scap. undulata. Cette espèce est des plus polymorphes et a REVUE BRYOLOGIQUE | FEAR déjà fait noircir beaucoup de papier aux hépaticologues. Elle à recu par suite différents noms, parmi lesquels je citerai les suivants : Sc. undulata var. ambiqua De Not., Scap. undulata var. curvata C. Müll., Sc. irriqua var. Sude- _tica Velenowsky. C'est également à ce groupe, toujours d’après M. Schiffner, qu'appartient la forme curieuse à lame dentée que j'ai citée dans la Revue bryologique de 1901, p. 45, sous le nom de Scap. undulata var. dentata Douin et figurée pl. I, fig. 9. Le scap. uliginosa type n'a pas encore été trouvé en France, du moins à ma connaissance. ANTHELIA JURATZKANA Lime. — Dans le voisinage de l'es- pèce précédente, on trouve aussi abondamment sur la terre et les rochers l'Anth. Juratzkana Limp. = Anth. nivalis Lindb. Cette plante, que je croyais être l'Anth. julacea Dumt. dioïque, est certainement paroïque comme j'ai pu le constater dans les échantillons fertiles ; mais ses feuilles ne sont pas ou à peine homotropés comme elles Le sont dans Anth. Juratzkana typique. NARDIA HYALINA VAR. HETEROMORPHA GOTTSCHE ET RABENH : Hp. EUR. Exs. N° 628. — Cette plante, déterminée par M. Schiffner, l'éminent hépaticologue, est très curieuse ; c'est l'espèce que j'indiquais dans une note précédente (voy. Rev. bryol. 1901, p. 104) comme pouvant bien être une espèce nouvelle, et je crois qu’elle est réellement une bonne espèce. Le caractère le plus frappant de cette hépa- tique, caractère que je n'ai encore constaté chez aucune autre, c'est la très longue décurrence des feuilles périgo- niales à leur partie antérieure. Malheureusement je nai ré- colté cette plante singulière que par hasard, sans men douter, et en très petite quantité sur les bords d'un ruisseau qui tombe dans le marais de la Dore. Je l'ai également re- cueillie, il y a quelques années, dans la vallée de la Roman- che, en montant à Bourg-d'Oisans (Isère). JuUNGERMANNIA oBrusa Livps. — Cette espèce avait déjà été trouvée au Mont Dore, précisément aussi dans le bois du Capucin. Je l'ai vue en masse compacte et pure sur un tronc pourri, tandis que dans les autres échantillons que je possède de cette plante venant d'Ecosse, de Suède et du Jura, elle se présente toujours en brins isolés et disséminés parmi les Mousses. " APLOZIA GENTIANA pumT. — J'ai vu quelques périanthes anguleux et dentés de cette hépatique sur la terre, dans le val Lacour avec Blasia Lyellii, Nardia hyalina, etc. NARDIA OBOVATA VAR. ELONGATA. — Dans les endroits très humides, le Nardia obovata s'allonge et devient plus grêle, os = REVUE BRYOLOGIQUE plus délicat que dans la forme type : c'est la var. elongata Schiffner. J'ai récolté très abondamment cette forme sur un rocher humide au bas du Saney et à la source de quelques ruisseaux sur le flanc gauche de la vallée de la Dore. SCAPANIA INTERMEDIA HUSN. — Cette rare espèce n'avait encore été récoltée en France qu'au Mont-Dore. M. Schiffner l’a reconnue dans un lot d'hépatiques que le lui ai envoyées récemment, Elle provenait de la forêt de Senonches (Eure- et-Loir) où je l'avais recueillie sur la terre argilo-siliceuse du talus d’un fossé. Je l'ai également rapportée de la forêt de Gabas dans les Pyrénées. Là, elle croissait sur le limon amené par la gave à la surface d'un tronc pourri, en com- pagnie de Liochlæna lanceolata, Jungermannia exsecta, Blepharostoma trichophyllum, ete. Bibliographie Engler-Prantl: Die natürlichen Pflanzenfamilien. Musci von V. F. BroruErts. Leipzig. W. Engelmann. Par la publication de son nouveau « Genera » que les Bryologues attendaient impatiemment, M. V. F. Brotherus comble une grande lacune qui, depuis longtemps, entravait l'étude de la Bryologie exotique. Il était en effet très difficile de rechercher dans une foule de brochures où elles se trou- vent disséminées les descriptions des nombreux genres fon- dés depuis la publication déjà bien reculée du Synopsis Muscorum de Karl Müller. Il était en outre indispensable de coordonner tous ces genres dans un ensemble dont toutes les parties doivent s’enchainer et figurer à leur place systé- malique, L'ouvrage paraît par livraisons successives. La portion publiée jusqu'à ce jour comprend les Acrocarpes jusqu'aux Pottiacées et est disposée de la facon suivante : 1° Enumération suecinte des mémoires traitant de la Bryo- logie des diverses contrées du globe ; 2 Clef analytique des Acrocarpes conduisant aux noms des Familles, Sous-Famil- les ou genres selon le cas ; 3° Description à leur place sys- tématique, et clefs analytiques des Familles, des Sous-Fami- les et des genres. La description de chaque genre est étendue et très soignée, comprenant toutes les particularités des organes de végéta- lion et de l'appareil reproducteur, Les sous-genres sont également décrits et, quand il y a lieu, les sections et sous- sections et même souvent, dans les genres à nombreuses espèces, les caractères d'après lesquels on peut grouper les espèces affines. Toutes les espèces sont énumérées par régions d'habitat, REVUE BRYOLOGIQUE | 39 dans les genres, sous genres, sections, Sous sections et groupes. Cette heureuse disposition rétrécit peu à peu le champ des recherches et permet de reconnaitre rapidement les espèces avec lesquelles il serait surtout utile de compa- rer tel échantillon que l'on voudrait déterminer. On évite ainsi de grandes pertes de temps et le risque de détériorer les échantillons types de l'herbier qu'on ne possède souvent que par menus fragments. L'auteur à ütilisé les travaux monographiques les plus récents dans son œuvre qui se trouve ainsi au Courant des derniers progrès de la science. Les caractères histologiques qui prennent aujourd'hui une grande place dans la classifi- cation sont judicieusement employés par M. Brotherus, quand il y a lieu, pour la délimitation de groupes plus ou moins élevés. Enfin, presque tous les genres sont accompar gnés d'excellentes figures intercalées dans le texte, qui représentent les notes caractéristiques principales des gen - res ou sous-genres. ï Les lignes qui précèdent sont suffisantes pour faire res- sortir l'importance de cet ouvrage à la fois savant el pra tique et qui est non seulement un « Genera » mais un véri- table répertoire des Mousses actuellement connues. C'est moins une œuvre de compilation que le résultat des recher- ches personnelles de l'auteur qui possède de très riches collections et était tout désigné pour cette entreprise par ses nombreux et importants travaux sur les Mousses de la plu- part de& contrées du globe. On ne doit pas moins lui être reconnaissant d'avoir assumé sur lui une aussi lourde tâche, devant laquelle auraient reculé probablement, pendant long- temps encore, les Bryologues les plus autorisés et Je ne doute pas que cet excellent ouvrage ne donne une vive impulsion à l'étude des Mousses exotiques devenue gràce à lui, très abordable. Nice, 4er Février 1902. F. RENAULD. . Nouvelles I paraîtra, dans le courant de mars, un numéro supplé- mentaire de la Aevue Bryologique (n° 2 bis). : © M. I. Dorfler (Barichgasse 36, Wien TI, Autriche), vient de publier la 2* édition de son BorANIKER-ADRESSBUCH, COM- posée de 356 pages, contenant 9815 adresses, plus de 3000 de plus que la fe édition. Cet ouvrage; indispensable pour la correspondance botanique; est du prix de 10 Mark = 12 Kronen — 12 fr. 50: M. Nicholson a découvert, en Angleterre, l'EPHEMERUM “6 : REVUE BRYOLOGIQUE STELLATUX in terra arenaceo-argillosa humida ad latera via- rum prope Crowborough in Sussexia, Déc. 1901. M. Thériot (rue Dicquemare 1, Le Havre, Seine-Infé- rieure), désire échanger des mousses de l'Europe, de l’'Amé- rique du Nord et d'autres régions contre des mousses exotiques. Le bureau de la Société botanique de France est composé pour l’année 1902 de la manière suivante : M. Bureau, pré- sident ; M. Bonnier, 1® vice-président; MM. Hua, Julien- Crosnier et Mouillefarine, vice-présidents ; M. Malinvaud, secrétaire général, etc. M. Giuseppe Camillo Giordano, professeur d'histoire natu- relle à l’Institut technique de Naples, est décédé récemment. On lui doit plusieurs écrits bryologiques: Pugillus Musco- rum in agro Neapolitano lectorum 1879 et Nuova contribu- = zione di Muschi meridionali 1891. M. F. Arnold, le lichénologue très connu, est décédé à Munich. Il s'occupait aussi de bryologie et récoltait des mousses pendant ses voyages, il avait fourni quelques es- pèces pour la collection des Musci Galliæ. Le professeur Alonzo Linn, est décédé à Washington, Pennsylvanie, Etats-Unis d'Amérique , le 28 septembre 1901. Il avait publié une Preliminary List of Mosses de Washington Country. SIMEON SAINT-RADIAN. — Contributiuni la flora bryologica a Romaniei (Contributions à la flore bryologique de la Rou- manie). Extrait du Bulletin de l'herbier de l'Institut Bota- nique de Bucarest, n° 1 ; in-8 de 31 p. L'auteur a eu l'excellente idée de publier la partie descrip- tive en deux langues : le roumain et le français. M. Saint- Radian passe en revue un certain nombre d'espèces et il discute, d’après l'étude qu'il en a faite, les caractères indiqués par Schimper, Boulay, Husnot et Limpricht. Cette brochure est très intéressante et très utile à consulter. _ E. SazmoN. — Bryological notes (Journal of Botany, 1902, : pp 1-9 et 1 pl.). — L'auteur étudie et décrit: Catharinea = Henryi sp. nov., E'ucamptodon * sa Dicnemon rugosus et Hypnum lentum Mitt., cette dernière plante ne serait pas distincte du Scleropodium cæspitosum. Tue BryoLogisr. — Le n° 1 de 1902 contient : J. Grour. Leucodon sciuroides, L. julaceus et L. brachy- pus, avec une planche et fig. dans le texte. — BaRBouR. Frullania, clef analytique et description des espèces des Etats-Unis avec 5 figures. — HozziNGER. Funaria americana avec 1 pl. Caen. — Imprimerie-Reliure V'* A. DOMIN, rue et cour de la Monnaie. No 2 bis 29e ANNÉE . 1902 REVUE BRYOLOGIQUE ParaissanT Tous LES Deux Mois à Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 2 bis Une cascade vosgienne, étude de géographie botanique en vue de l'avenir. BOULAY. — Ephemerum tenerum. DOUIN. — Bibliographie. Une cascade vosgienne Le Saut-du-Bouchot Étude de Géographie botanique en vue de l'avenir par N. BOULAY Les Muscinées présentent un intérêt spécial en géographie botanique. : Leur structure délicate les rend, pour la plupart, très impressionnables aux moindres changements dans les con- ditions de lumière, de température et d'humidité de l'air, qui constituent le climat. Elles sont d'ailleurs très exigeantes à l'égard des propriétés physiques et chimiques du support. Douées en même temps d’une vitalité très grande, dispo- sant de moyens de propagation variés et très efficaces, elles tendent à occuper tous les emplacements favorables à leur existence. Ces petits végétaux sont dès lors très propres à nous ren- seigner sur la persistance de l'équilibre actuel entre le règne végétal et le milieu inorganique, ainsi que sur les modifica- tions qui pourraient se produire d'une part comme de l'autre. Quels que soient les indications et les signes figuratifs employés, les flores dont le territoire est plus ou moins étendu ne peuvent fournir que des renseignements généraux, utiles sans doute, mais trop vagues, lorsqu'il s'agit de péné- trer dans le détail en vue d'une précision de plus en plus grande. : Il faut donc choisir des circonscriptions restreintes, afin de pouvoir les décrire avec plus de rigueur. Des essais inté- ressants ont été tentés en ce sens. Il convient de mentionner, en particulier, Les Muscinées de Huy et des environs, par MM. A. Mansion et P. Clairbois, Huy, 1894, et Les Muscinées d’Ath et des environs, par M. A. Mansion, Huy, 1898. 38 REVUE BRYOLOGIQUE - Les auteurs de ces mémoires se sont appliqués à noter, outre la répartition générale des espèces, la quantité de distribution, l'abondance ou la rareté relatives, la constance ou l’inconstance par rapport aux stations données. C'est un progrès très appréciable. Toutefois il est désirable et possible de préciser davantage. La florule d’Ath, la plus restreinte, porte encore sur un domaine de 9,000 hectares. C'est trop. On rencontre, dans la chaîne des Vosges, principalement dans la région granitique du versant lorrain, des stations très riches en Muscinées, au double point de vue de la diver- sité des espèces et de l'abondance des individus qui les représentent. Ce sont les cascades, plus ou moins remar- quables au point de vue du pittoresque, mais, en tout cas, intéressantes pour le botaniste. On en compte de vingt-cinq à trente, échelonnées à des altitudes successives de 400 à 1,000 mètres. Elles sont situées pour la plupart dans des forêts de sapins, à des endroits escarpés, dus à la résistance spéciale de certaines roches porphyriques, de la microgra- nulite en particulier. Plusieurs de ces cascades sont mentionnées dans les guides des touristes. Le Saut-de-la-Cuve, à Saint-Amé, le Saut-des-Cuves, à Gérardmer, celles de Faymont, au Val- d’Ajol, de Tendon, du Rupt-de-Lin ou Rudlin, ete., sont dans ce cas (4). Mais il en existe un grand nombre d'autres, autour du Tholy versle Haut-du-Tôt, dans la haute chaîne, au fond de Retournemer, au-dessus des lacs de Blanchemer et de Marchais, sur le versant vosgien des ballons de Servance et de Saint-Maurice, dans le massif du Champ-du-Feu, près de Schirmeck. J'ai choisi.comme type, le Saut-du-Bouchot, paree que cette cascade est située à une altitude relativement inférieure et d’un accès facile. IL y a lieu d'étudier successivement la topographie de la cascade et la végétation actuelle dans son voisinage immédiat. Ï. -— TOPOGRAPHIE État présent. — Le Saut-du-Bouchot est sur le territoire de la commune de Sapois, à sa limite S. au contact de la commune de Gerbamont et près du quartier où s'arrête à l'O. la commune de Rochesson. La distance de la gare de Vagney (ligne de Remiremont à Cornimont) à la cascade est d'environ 4.500 mètres, à moins (1) Les deux plus remarquables au point de vue botanique, celles qui ont. le plus: de chances d’une longue conservation à l’état actuel sont celles de. Tendon et du Rupt-de-Lin. REVUE BRYOLOGIQUE - ei de 109 mètres à droite de la route très carrossable de Vagney à Gérardmer. Fig. 1. Carte des environs du Saut-du-Bouchot, 416" hi &æ Chevreroche e . re a ù SU et ES V* x FOR NÉ LR RÉ AT TAN © \ ROLE N Re CN the ! m. ets NS % mr , x PEER * Pas Es 10 RS RTS SE 5 « ï MU en Wa SU 49%" nn ER 2 OS : LP N nt RQ rà : SE RAIN ds NY € HAE St | eZ SSP NA WA à w < W KR AA NT Ai SS LS uwbr az à À S KE 4 NS à ” &S S ne SNS AN A Sù x A \ i SS Le, = MES Le kr L se Echelle L'altitude est comprise entre 405 mètres à Bréhaviller et 484 mètres, sommet du petit massif voisin du Mettey. Ces deux indications, empruntées à la carte de l'état-major, per- mettent de fixer approximativement le niveau moyen de la _ cascade de 420 à 430 mètres, certainement pas au-dessus de ce dernier chiffre. Le seuil résistant à l'érosion est constitué par un dycke puissant de microgranulite, qui reparait un peu plus loin, dans la direction du N., à gauche de la route où on l'a exploité pour matériaux d'empierrement- La microganulite doit son relief à sa dureté, contrastant avec celle beaucoup moindre de la granulite, ou petit granite, très fendillé et souvent peu consistant, qui forme l'ossature principale du pays. ’appareil de la cascade se compose des gradins du massif microgranulitique et du ravin creusé au pied de ce massif. Les planches ci-contre, exécutées d'après des clichés pho- tographiques, permettent de fixer l'état actuel de la cascade. Ces vues ont été prises en hiver après la chute des feuilles ; en été, l'abondance du feuillage eut masqué le relief des rochers et la vraie physionomie de la cascade. La planche 1 donne une vue de l'ensemble, à l'exception de la chute inférieure et du ravin. La planche II montre bien le ruisseau débouchant au milieu de gros blocs glaciaires et se précipitant sur une paroi abrupte pour aboutir à une série de cuvettes commu- 40 : REVUE BRYOLOGIQUE niquant entre elles. Au sortir de là, les eaux coulent en cascatelles sur des gradins moins prononcés qui conduisent à la chute inférieure, la plus remarquable représentée par la planche II. Ces planches donnent l'aspect, que l'on peut appeler nor- mal, du Saut-du-Bouchot, pris au moment où les eaux ne sont ni trop basses, ni gonflées comme il arrive à la suite des grandes pluies ou de la fonte rapide des neiges. * La cuve du fond est creusée dans la granulite vers l’ex- trémité E. d’un ravin ou d’une gorge étroite, qui court de JE. à l'O. sur une distance de 100 à 150 mètres, s'inflé- chit vers l'O.-N. puis débouche assez brusquement dans une prairie. ere mesures achèveront de fixer l’état de choses actuel. Fig. 2. Coupe du ravin et plan vertical passant par les deux cascades Comme on peut le voir sur la figure schématique n° 2, la paroi granulitique qui limite le ravin au S. en face de la cascade inférieure atteint une hauteur de 1750 au-dessus du niveau de l’eau dans la cuve inférieure de la cascade ; les éboulis rocheux au pied de la muraille réduisent sa hauteur verticale effective à 16"50. La largeur du ravin en face de la cascade est de 17"40, De l'arête supérieure du rocher, au point À, à la base de la cascade supérieure, en B, la distance est d'environ 30 mètres en suivant la ligne de pente moyenne ; elle se réduit à 25 mètres selon l'hori- zontale CB. Si aux 5"50 de hauteur de chute de la cascade inférieure, on ajoute 4"50, représentant la distance AC, on obtient 10 mètres pour la différence de niveau entre les cuves infé- rieure et supérieure. La hauteur verticale de chute de la cascade supérieure REVUE BRYOLOGIQUE AL. est de 680, et de 720, en suivant l'inclinaison du rocher. Il importe d'en faire la remarque, AB se décompose en deux parties. La moitié supérieure, 12 mètres de dévelop- pement, est formée par les cuves communiquant entre elles de la cascade supérieure. Les deux cascades ne sont pas superposées sur une même droite perpenticulaire à la grande muraille du ravin infé- rieur. Comme on peut en juger par l'inspection des planches l et II, la ligne de jonction des deux chutes est oblique par rapport au ravin, dirigée du N.-0. au S.-E. La distance hori- zontale de la cascade supérieure à la paroi S. du ravin n'a pas été relevée. Elle est inférieure au moins de 4 ou 5 mètres à la somme de 17.40 + 95, inférieure en tout cas à 40 mè- tres (1). Le champ d'exploration peut être représenté par un tra- pèze dont la base sera une ligne de 60 mètres prise le long de la paroi S. du ravin ; la hauteur, de 40 mètres et le côté supérieur de 30 à 40 mètres. La surface horizontale serait done de 1.800 à 2.000 mètres. Il faut naturellement tenir compte de l'irrégularité et de la complication des surfaces réelles, surtout lorsqu'il s'agit des mousses qui s'accommo- dent très bien des parois de rochers sensiblement verticales. Le passé. — À l'E. du village de Vagney, fig. 1, s'ouvre une vallée longue et étroite qui se termine au col du Phény, dans la direction de Gérardmer. C'est la vallée de Sapois, qui plus haut s'appelle vallée de Menaurupt. Parallèlement à cette vallée, court celle de Rochesson séparée de la pre- mière par uné colline d’abord peu élevée jusqu'à la hauteur du village de Rochesson, mais prenant bientot, à la Roche- des-Ducs, un relief imposant. - : Le thalweg de la vallée de Rochesson, immédiatement au- dessus de la cascade du Bouchot est plus élevé de 40 à 50 mètres que celui de la vallée de Sapois. Cette différence de niveau se traduit au yeux sur une carte par le tracé de la route en lacet en vue de franchir la pente trop prononcée au passage de la vallée de Sapois dans la vallée voisine. Dans un passé lointain, au début des temps actuels, celte différence de niveau a donné au Bouchot une vitesse tor- rentielle qui lui a permis d'affouiller son lit. Le phénomène s'est produit probablement sous la forme d'une cascade qui a reculé successivement d'aval en amont, comme celle du Niagara, si parva licet componere magns, Jusqu à ce que la () La fig. 2 est purement schématique. Elle se décompose en deux parties, dout la première donne la coupe du ravin per- pendiculaire à la paroi en face de la cascade ; la seconde partie AB n’est pas dans le même plan que la première, elle est obli- que au ravin. 42 REVUE BRYOLOGIQUE gorge d’approfondissement se soit trouvée arrêtée en face | du banc de microgranulite. La puissance érosive du torrent qui avait triomphé de la résistance du granite, est demeurée s incapable jusqu’à nos jours de démolir ce dernier obstacle. Il est naturel de faire remonter le début de ces phéno- mènes à la fin de l'époque glaciaire, dont les vestiges abon- dent dans toutes ces vallées. Des moraines encombrant les flancs de la vallée de Rochesson sur toute sa longueur. À quelques dizaines de mètres, à l'E. de la cascade, sur la rive gauche, près de la jonction du torrent du Couchetat, un dépôt glaciaire important, exploité pour sable, gravier et moëllons, se prête très bien à l'étude. Les parties saillantes du massif microgranulitique sont d’ailleurs moutonnées, comme tous les rochers du pays; elles présentent de plus des cannelures que l’eau seule n’a pu produire. L'avenir. — Un examen attentif de la cascade, lorsque les eaux sont basses, prouve que le régime du Bouchot s'est modifié sur ce point de diverses facons. On remar- que des surfaces polies, actuellement hors de la por- tée des eaux au moment des crues les plus fortes. Peut-on prévoir l'avenir ? Dans une mesure restreinte, évidem- ment. Le massif microgranulitique est capable de résister à - l'effort des eaux, à l'usure produite par le frottement des graviers et des cailloux roulés, pendant un nombre de siè- cles difficile à calculer, mais certainement très élevé. Au- dessous de la cascade, le ruisseau possède un régime de stabilité ; il ne creuse plus son lit et ne tend pas à le rem- blayer. Il ne semble pas que les propriétaires des terrains avoisinants aient un intérêt quelconque à modifier l'état de choses actuel. Il n'y a rien à craindre des propriétaires actuels et il faut espérer que leurs successeurs auront à cœur de conserver intact un site qui, sans être de premier ordre, attire la visite des amateurs de paysages et présente aux spécialistes des sujets d'étude variés. ed I faut signaler, à cette occasion, l'existence, depuis long- temps déjà, d’un canal de dérivation qui emprunte les eaux du Bouchot, à une certaine distance au-dessus de la cas- cade, pour les conduire directement à Sapois au service d’une usine, comme force motrice. Cet emprunt diminue _ l'effet pittoresque de la cascade, sans l'amoindrir outre _ mesure. Pendant l'été, lorsqu'une sécheresse exceptionnelle se prolonge pendant plusieurs semaines comme cela se pro- uit périodiquement, en moyenne, tous les dix ans ou à peu près, la cascade est presque à sec, sans l'être tout à fait. 1l _est évident que la végétation muscinale est en souffrance pendant ces temps secs. Si la sécheresse se prolongeait : REVUE BRYOLOGIQUE 43 davantage, des modifications se produiraient certainement dans la flore. On peut concevoir d’autres hypothèses, des changements dans la température, moyenne ou extrême, dans l’état hygrométrique de l'air, etc. : Le but de ce travail est précisément de laisser à nos suc- cesseur un tableau suffisamment précis de l’état de choses actuel, afin qu'ils puissent l’utiliser comme terme de com- paraison dans l'étude des changements susceptibles de se produire dans un avenir de plus en plus éloigné. Parmi les causes modificatrices actuelles, il convient de mentionner le torrent descendu du Couchetat. Le bassin de réception de ce torrent est assez restreint, cependant, au moment de la fonte des neiges, il acquiert une réelle im- portance. Il tend à prolonger dans la direction de l'E.-S.-E. le ravin creusé par le Bouchot au pied du massif microgra- nultique, comme il vient d'être expliqué. Le torrent du _ Couchetat s'attaque avec un résultat appréciable à la granu- lite altérée et peu résistante dans celte direction de l'E. Il est à prévoir que des éboulements considérables se produisent dans la paroi S. du ravin, en face de la cascade ; ces éboulements sont amorcés au point où s'effectue la des- cente actuellement. Ils se sont produits successivement dans la gorge creusée anciennement d'aval en amont. On peut y suivre très visiblement la succession des phéno- mènes. Quand l’éboulement des blocs rocheux est terminé, les terres entraînées par les pluies glissent à leur tour el viennent combler les interstices des blocs ; un gazonnement entremélé de mousses communes et de fougères s'établit à la surface, remplacé à son tour par une végétation arbo- rescente. II. — VÉGÉTATION Phanérogames. — Les plantes herbacées aux abords immédiats de la cascade n'ont pas été l’objet d'une attention bien spéciale ; elles ne semblent pas d'ailleurs offrir un grand intérêt. Le Spiræa Aruncus L. est peut-être l'espèce la plus remarquable dans le ravin. Sa station normale est à une altitude plus élevée, vers 700-800 mètres. Il est des- cendu le long du torrent du Couchetat ; la plante est très ere près de la cascade, en raison de l'humidité du milieu. Le Valeriana tripleris L. caractéristique d'une zone un peu plus élevée 800-900 mètres ne se rencontre pas près de la cascade, quoiqu'il se trouve près de Thiéfosse à une alti- tude aussi basse que celle du Saut-du-Bouchot ; il se main- tient à Thiéfosse au versant N. en raison sans doute de courants d’air froid qui n'existent pas au Bouchot. Dans les prairies des alentours, on rencontre au premier 44 REVUE BRYOLOGIQUE printemps, Varcissus Pseudonarcissus L. et Leucoium vernum L. plus lard Geranium silvalicum L., Centaurea jacea L. nigra L., (obscura Jord.). Un peu plus loin dans la vallée de _Sapois, on a constaté Carex brizoides L., Potentilla micran- tha Ram., Liltorella lacustris L. à l'Etang-des-Sangsues, Helodes palustris Sp. dans les rigoles des prairies tour- beuses. Le Silene rupestris L. est fréquent dans les fissures des rochers granitiques ; /Ulecebrum verticillatum L. existe cà et là dans les lieux caillouteux, frais, au bord des sentiers. Les environs de la cascade sont encombrés actuellement _ par une végétation arborescente en plein développement. Les principales essences rangées par ordre de fréquence sont les suivantes : LS Alnus glutinosa Gærtn. Fraxinus excelsior L. Quercus pedunculata Ehrh. Acer pseudoplalamus L. Prunus Padus L. Corylus avellana L. Carpinus Betulus L. Salix capræa L. — cinera L. Rhamnus Franqula L. Aronia rolundifolia Pers. (4). On à repiqué, en aval sur la pente S. du ravin Abies ercelsa Lam. et Pinus silvestris S. Il est à noter que la lisière inférieure des forêts spontanées d'Abies pectinata DC se trouxe dans le voisinage, à un niveau sensiblement supé- rieur, 500-600 mètres, à l'exception des versants N. humides et froids, par exemple, entre les gares de Vagney et de Thiéfosse. J'ai le souvenir d’avoir vu le Saut-du-Bouchot également ombragé, il y a de 35 à 40 ans. Des coupes de bois taillis et de futaie pratiquées à des intervalles éloignés, apportent dans l’état des lieux certaines modifications qui ont leur retentissement sur la végétation bryologique. Il en sera question plus loin. On remarquera que le massif rocheux microgranulitique servant de support à la cascade, est disposé en gradins, à = l'exposition du midi ; il est situé dans une dépression abri- tée de toutes parts contre les vents froids des vallées envi- ronnantes. Cette situation explique la présence d’une espèce à tendances méridionales , l’Aronia rotundifolia, qui se retrouve également, à quelques kilomètres de là, dans une station abritée ‘et chaude, au pied de la Hazelle, dans les (4) Cette liste n’est pas complète; elle a été dressée sur de simples souvenirs. ; à REVUE BRYOLOGIQUE A5 éboulis du Saut-du-Cerf, avec Potentilla micrantha Ram., non loin du rocher où se trouve l’Æedwigia imberbis R. Spr. (1). Li Cryptogames. — Les champignons et les lichens ne rencontrent pas aux abords immédiats de la cascade des stations favorables. J'ai remarqué quelques diatomées sur mes récoltes de mousses et d’hépatiques ; elles n'ont pas été étudiées. Les Fougères sont faiblement représentées près de la cas- cade, quoiqu’elles soient fréquentes et variées dans ces val- lées inférieures du massif vosgien. Les plus remarquables sont : Polypodium Phegopteris L. — Dryopteris L. Aspidium aculeatum SW. Lastræa Oreopteris Bor. Asplenium Adiantum-nigrum L. tas germanicum Weiss. — septentrionale SW. — Trichomanes L. Blechnum boreale SW. MUSCINÉES Une simple liste des espèces et variétés de cette classe recueillies aux abords de la cascade ne permettrait pas de se rendre un compte exact de la distribution des espèces et des conditions de leur existence dans cette localité. , D'autre part, il n’est pas possible d'expliquer, à l'occasion de chaque espèce, tout le détail de sa répartition. Ce serait d'abord trop long ; de plus, on n’arriverait pas à se faire comprendre. Si restreint que soit le champ d'exploration, il comporte un assez grand nombre d’anfractuosité, de recoins, de fissures profondes ou superficielles, qu'il ne faut pas son- ger à décrire ou à signaler à part de quelque façon. Enfin, malgré des recherches attentives, il me serait impossible d'atteindre ce degré de précision. Ce ne serail pas sans doute un travail absolument inutile. Si un observateur saÿace, résidant dans le voisinage, pouvait établir cette statistique minutieuse, poussée jusqu'aux moindres détails, et ensuite vérifier, d'année en année, pendant une période * de quelque durée, par exemple, de vingt à vingt-cinq ans, toutes les modifications produites dans cet intervalle, on (4) Ce rocher est représenté sur la fig. 1 par un petit empä- tement en arrière et près de la première lettre du mot Hazelle à Fontaine. Outre l’Hedwigia imberbis, on rencontre sur ce rocher Orthotrichum Hutchinsiæ, Andreæa petrophila et rupes- tris, Webera elongata. A6 _ REVUE BRYOLOGIQUE aurait une base excellente pour continuer les observations à des intervalles successifs plus ou moins éloignés. Ce travail préliminaire n’étant pas possible en ce moment, je dois me contenter de consigner, dans ces pages, une approximation générale des données acquises, en discutant les stations secondaires les plus faciles à retrouver aux abords immédiats de la cascade. Stations. — On suppose l'observateur arrivant par le côté S., chemin de Gerbamont, et descendant, un peu à gauche (en aval) de la cascade, dans le ravin, par un sentier abrupt, ressemblant à un escalier dont les marches sont formées de gros blocs anguleux, irrégulièrement entassés à la suite d’un éboulement. Il ne commence l'exploration qu’à la des- cente dans ce ravin, au point où il rencontre de grosses touffes de Sphagnum acutifolium Ehrh. et des Mastigobryum _ trilobatum N. ab Es. deflexum v. implexum N. ab Es. Des- _cendu au fond de la gorge, il examinera attentivement la = flore de la grande muraille granitique, en grande partie ver- ticale qui borde le ravin en face de la cascade. Cette paroi très fissurée et humide, constamment ombra- _ gée, représente la station la plus riche en muscinées de tout le massif. Voici la liste des espèces les plus remarquables que l’on Aire sur un développement de 40 à 60 mètres de ong : Hypnum cuspidatum L. _ stellatum Schreb, — Stokesii Turn. — piliferum Schreb. Climacium dendroides W. et M. Heterocladium heteropterum Br. E. et v. fallax Pterygophyllum lucens Brid. Tetraphis pellucida Hedw. Mnium hornum Hedw. — undulatum Neck. — rostratum Schwgr. — affine Schwgr. — punclatum Hedw. ser Mougeoti Br. E. Philonotis fontana Brid. et var, Bartramia Halleriana Hedw. — _ pomiformis Hedw. Didymodon tenuirostris Wils. Dicranum fuloum Hook. — montanum Hedw. — squarrosum Schrad. _— polycarpum Ehr. Dicranodontium longirostre Br. E, REVUE BRYOLOGIQUE Fissidens adiantoides Hedw. — laxifolius Hedw. Blindia acuta Br. E. Weisia Bruntoni De Not. — cirrala Hedw. Sphagnum aculifolium Ehrh. Trichocolea tomentlella Dum. Lepidozia replans Dum. Mastigobryum trilobatum N. ab Es. — deflexum N. ab Es. — — var. implexum. Chiloscyphus polyanthus Cord. Plagiochila asplenicides Dum. Lophozia barbata Dum. — — v. d-denlatu. — — allenuala. — minula Cr. Aplozia autumalis (DC.) Schiffn. Pellia epiphylla Dum. Aneura pinquis Dum. — mullifida Dum. Fegatella conica Cord. En suivant le ravin vers son extrémité E. on arrive à la _jonction du torrent descendu du Couchetat. Ce quartier est fortement encombré d'arbres et d’arbustes, à la base des- quels on rencontrera des espèces à divers degrés intéres- santes : Hypnum molluscum Hedw. — cupressiforme L. var. — denticulatum L. var. — velutinum L. Isothecium myurum Brid. Homalia trichomanoides Br. E. Leskea attenuata Hedw. Neckera complanata Br. E. Zygodon viridissimus Brid. Frullania Tamarisei N. ab Es. Madotheca lævigata Dum. — platyphylla Dum. Lophocolea bidentata Dum. Plagiochila asplenioides. Metzgeria furcata N. ab Es. et var. Si on aborde ensuite les rochers et les blocs avoisinant la cascade inférieure, sans qu'ils soient constamment ivondés, On remarquera : RS REVUE BRYOLOGIQUE Hiypnum alopecurum L. Bryum alpinum L. Rhacomitrium aciculare À. Br. Grimmia apocarpa Hedw. Blindia acuta Br. E. Scapania nemorosa Dum. — undulata Dum. Aplozia autumnalis DC.) Schiffn. ipalle emarginata Dum. Sur les pierres ou pointements rocheux plus ou moins complètement inondés, sur le contour de la cuve inférieure et dans le ruisseau en aval, on constate : Hypnum ochraceum Turn. — eugyrium Sch. — fluviatile Sw. — flagellare Dieks. | ; .— . plumosum Sw. à ; Fontinalis squamosa L. :. Pendant la saison d'été, on peut franchir le torrent en aval de la cascade, en sautant d'un bloc émergent à un autre. On aborde ainsi les rochers du massif microgranuli- tique qui endiguent à droite le torrent dans sa chute. Les saillies rocheuses présentent un relief très accentué, avec des faces inclinées dans tous les sens, des fissures et des cavités garnies d'humus, favorables à des espèces va- riées. Constamment émergés, exposés au soleil par leur côté S., ces rochers sont garnis de mousses et d’hépatiques à divers degrés xérophiles : Hypnum myôsuroides L. Pterogonium gracile SW. Pterogynandrum FAGrs Hedw. Antitrichia curtipendula Brid. Bryum cæpititium L. — capillare L. … — nulans Schreb. Orthotrichum Hutchinsiæ Sm. Rhacomitrium lanuginosum Brid. — heterostichum Brid. Grimmia commutata Hueb. — ovata W. et M. — Hartmanni Sch. Hedwigia albicans Lindb. Dicranum scoparium Hedw. — undulatum Br. E. Frullania tamarisci N. ab Es. — fragilifolia Tayl. Cephaloziella Starkii (N. ab Es.) $ REVUE BRYOLOGIQUE 49 Vers le sommet du massif, aux alentours de la chute su- périeure, il y à des parois de rochers ombragées, des fis- sures fraiches qui sont à explorer. On y rencontre en bel état des espèces déjà indiquées, telles que Dicranum fuloum Hook, et d'autres encore, comme Æulejeunea serpullifolia Spr. ; Ahacomitrium aciculare À. Br. est partout abondant au contact de l’eau. Il y a lieu de reprendre l'exploration des rochers qui encadrent la cascade du côté gauche. Ils sont plus compli- qués et d’un abord moins facile que sur la rive droite. Il est possible que des recherches plus attentives et plus com- plètes que les miennes amènent la découverte, dans cette direction, d'espèces non remarquées jusqu'ici. Une dernière station, représentée un peu partout, mérite une mention spéciale, celle des troncs d'arbres. Il y a lieu de distinguer les troncs d'arbres vivants et les troncs pour- rissants, passant à l'état d'humus. L'humidité produite par la cascade favorise le développe- ment sur les troncs d'arbres d'espèces nombreuses. Plu- sieurs ont été indiquées ; il suffira d'énumérer les plus saillantes : Hypnum myosuroides L. Iscthecum myurum Brid. Thyidium tamariscinum Br. E. — recognitum Lindb. Leskea attenuata Hedw. Leucodon sciuroides Schwgr. Neckera pumila Hedw. — complanata Br. E. Zygodon viridissimus Brid. Orthotrichum liocarpum Br. E Luther — crispulum Br. E. Dicranum longifolium Hedw. Frullania tamarisci N. ab Es. Madotheca lævigata Dum. — platyphylla Dum. En cherchant bien sur les parties plus élevées des arbres, on trouverait sans doute en plus quelques espèces du genre Orthotrichum, qui n’ont pas été poursuivies à fond. Les troncs pourris provenant des coupes de bois antérieures sont à examiner principalement dans les recoins ombragés et frais. On y trouve: Dicranum montanum Hedw. Dicranodontium longirostre Br. E. Tétraphis pellucida Hedw. Lepidozia reptans N. ab Es. PO # 50 REVUE BRYOLOGIQUE _ Comparaisons et remarques diverses La flore muscinale du Saut-du-Bouchot se range très net- tement à la base de la zone silvatique moyenne, telle que je l'ai établie dans mes £'{udes sur la distribution géographique des Mousses en France, pp. 154 et suiv., et dans les Musci- nées de la France, 1, p. xcvr. Les espèces de la zone silvalique inférieure y sont encore _ nombreuses en raison de l'altitude peu élevée, de l’exposi- tion chaude et abritée du site. D'autre part, l'humidité exceptionnelle provoquée par la vaporisation et le rejaillis- sement de l’eau en fines gouttelettes autour de la cascade, et en particulier dans le ravin, amène et retient un certain nombre d'espèces caractéristiques de la zone supérieure, sans qu'il s'y trouve cependant d'espèces alpines ou subal- _ pines proprement dites. Ces espèces remarquables de la _ Zone moyenne descendues à un niveau inférieur par suite des conditions spéciales qui viennent d'être rappelées sont les suivantes : Hypnum-ochraceum Turn. — eugyrium Sch. — flagellare Dicks. — _ plumosum Sw. Heterocladium heteropterum Br. E. Pterogynandrum filiforme Hedw. Antitrichia curtipendula Brid, Pterygophyllum lucens Brid. Fontinalis squamosa L. Zygodon Mougeoti Br. E. Bartramia Halleriana Hedw. Orthotrichum Hutchinsiæ Sm. Rhacomitrium aciculare À, Br. Grimmia Hartmanni Sch. Didymodon tenuirostris Wils. Dicranum longifolium Hedw. — Squarrosum Schrad. — polycarpum Ehrh. Blindia acuta Br. E, Weisia Bruntonii De Not. — cirrala Hedw. Mastigobryum trilobatum N. ab. Es. — deflexum N. ab. Es. Marsupella emarginata Dum. L'examen attentif de cette liste donnerait lieu à des observations secondaires ‘qu'il faut réduire au minimum Pour échapper à la minutie. Les Pterogynandrum filiforme, Dicranum longifolium , Polycarpum , squarrosum, existent REVUE BRYOLOGIQUE "Le au Bouchot, mais très rares, tandis qu'ils deviennent C. et bien développés à une altitude supérieure de quelques cen- taines de mètres. Si l’on veut se rendre un compte exact de la végétation bryologique accumulée autour de la cascade du Saut-du- Bouchot, il faut explorer les montagnes voisines, à une altitude de 800-900 mètres sur les hauteurs de Planois, de Gerbamont et de Rochesson, que l'on peut atteindre, à partir de la cascade, par une marche à pied de une heure à une heure et demie. On rencontrera dans les forêts, dans les fissures ou sur les parois des rochers abrupts exposés au nord : Hypnum umbratum Ehrh. — uncinalum Hedw. — Crista-castrensis L. Bryum crudum Schreb. Bartramia ithyphylla Brid. Encalypla cihata Hedw. Rhacomitrium protensum À. Br. — fasciculare Brid. Dicranum pellucidum Hedw. Campylostelium saxicola Br. E. Ces espèces n'ont pas été rencontrées au Saut-du-Bouchot ; elles demeurent caractéristiques de la zone moyenne vers sa limite supérieure confinant à la zone alpine inférieure. Le champ d'exploration au Saut-du-Bouchot a été réduit aux abords immédiats de la cascade ; il ne compte approxi- mativement, comme il a été dit, qu'une surface de 1,800 à 2,000 mètres carrés, dont le tiers au moins est complète- ment inhospitalier à la plupart des petits végétaux dont il s'agit ici. Il n’est donc pas étonnant que toutes les espèces possibles, à la rigueur, ne s'y rencontrent pas. Une dernière observation doit prendre place ici. Le bas- sin de réception du Bouchot, et de même le massif de la cascade sont formés de roches granitiques ou porphyriques avec de rares lambeaux de grès vosgien sur les hauteurs ; les terrains superficiels, d'origine en grande partie glaciaire ne renferment que des éléments siliceux. Il est donc tout indiqué que la flore soit strictement silicicole ; elle est à cet égard d'un type très pur. Les petites quantités de cal- caire provenant du mortier des maisons du village de Rochesson, qui peuvent être entraînées par les eaux, n'ont pas suffi pour amener à la cascade une seule espèce calci- cole. 352 + REVUE BRYOLOGIQUE be Liste générale des muscinées constatées aux abords du Saut-du-Bouchot, en 1901. Hypaum triquetrum L. C. fert. — squarrosum L. C, stér. — loreum L. AC. — brevirostre Ehrh. C. fert. surtout en aval. — ochraceum Turn. CC. stér. formes diverses prin- cipalement var. uncinatum M. 4 — eugyrium Sch. C. fert. — splendens Hedw. C. fert. — purum L. C. _ cuspidatum L. C. —— molluscum Hedw. et var. condensatum Sch. fert. — cupressiforme L. et varr. — stellatum Schreb. R. stér. — fluviatile Sw. R. stér. — denticulatum L. et varr. — alopecurum L. stér. — prælongum L. — Stokesii Turn. AC, stér. — piliferum Schreb, fert. en aval. _ pumilum Wils. — _ myosuroides L. C. fertile. — flagellare Dicks. AC. surtout en aval; stér. — rivulare Br. fert. — velutinum L. fert. : — plumosum Sw. AC. fert. et var. homomallum Br. E. fert. Isothecium sericeum Spr. stér. — myurum Brid. C. fert. Pterogonium gracile Sw. R. stér. Homalia trichomanoides Br. E. fert. Climacium dendroides W. et M. stér. Thyidium tamariscinum Br. E. fert. — recognitum Lindb. Heterocladium heteropterum Br. E. et v. fallax Milde. Leskea attenuata Hedw. R. stér. Pterogynandrum filiforme Hedw. v. filescens N. B. R. Pterygophyllum lucens Brid. AC. . Antitrichia curtipendula Brid. AC. fert. Leucodon sciuroides Schwgr. Neckera pumila Hedw. stér. _ — complanata Br. E. C. Fontinalis squamosa L. stér. Polytrichum formosum Hedw. — piliferum Schreb. Atrichum undulatum P, B,. REVUE BRYOLOGIQUE Tetraphis pellucida Hedw. Mnium hornum Hedw. C. fert. Bryum undulatum Neck. C. fert. rostratum Schwgr. fert. affine Schwgr. ? stér. punctatum Hedw. fert. argenteum L. alpinum L. R. cæspititium L. pseudotriquetrum Schwgr. capillare L. nutans Schreb fert. Philonotis fontana Brid. et v. gracilescens Sch. Bartramia Halleriania Hedw. fert. pomiformis Hedw. fert. Zygodon viridissimus Brid. R. Mougeotii Br. E. Ab., stér. Orthotrichum liocarpum Br. E. Lyellii H. et T. Hutchinsiæ Sm. crispulum Br. E. Rhacomitrium lanuginosum Brid. fert. — heterostichum Brid. fert. — aciculare A. Br. CC. fert. Grimmia commutata Hueb. ovata W. et H. Hartmanni Sch. apocarpa Hedw. formes diverse Hedwigia albicans Lindb. Didymodon tenuirostris Wils. C. stér. ; fert. R. Ceratodon purpureus Brid. Dicranum -Bonjeani De Not. Indiqué au Dr Berher, Catal., p. 301. S. Bouchot par le undulatum Br. E. fert. (Dismier) scoparium Hedw., v. vulgare N. B. et v. 0r- thophyllum Br. E. longifolium Hedw. R. stér. fulvum Hook. AC. stér. montanum Hedw. R. stér. squarrosum Schrad. R. stér. polycarpum Ehrh. Fe heteromallum Hedw. v. serice um H. M. Dicranodontium longirostre Br. E. AR. fert. Leucobryum glaucum Hpe. stér. Fissidens adiantoides Hedw. fert. — taxifolius Hedw. fert. Blindia acuta Br E. AC. peu fert. Weisia Bruntoni De Not. 4 REVUE BRYOLOGIQUE - Weisia cirrata Hedw. fert. Sphagnum acutifolium Ehr. — subsecundum N. ab E. Frullania tamarisei N. ab E. C. — fragilifolia Tayl. R. Eulejeunea serpyllifolia Spr. stér. Madotheca lævigata Dum. AC. — platyphylla Dum. C. Scapania nemorosa Dum. C, fert. _ — undulata Dum. C. fert. Diplophyllum albicans Dum. C. fert. — minutum Dum. AR, Trichocolea tomentella Dum. AR. Blepharostoma trichophyllum Mitt. Lepidozia reptans Dum. . Mastigobryum trilobatum N. ab E. Ab. — deflexum N. ab E. Abond. À v. implexum N. Cephaloziella Starkii N. ab Es. Chiloscyphus polyanthus Cord. R. Lophocolea bidentata Dum. Plagiochila asplenioides Dum. AC. v. minor N. ab E. v. pumila N. ab E. Lophozia barbata Dum. v. à-dentata N. ab E. v. attenuata N. ab E. Aplozia crenulata Dum. — autumnalis (DC.) Schiffn. — (Jung. Schraderi Mart.) Marsupella emarginata Dum. AC. fert. Pellia epiphylla Düm. C. Metzgeria furcata AC. v. uloula N. ab E. _ Aneura pinguis Dum. AC. — multifida Dum. AC. Fegatella conica Cord. AC. Il est à peine besoin de rappeler que cette liste ne contient cade. En étendant les recherches à quelques dizaines de . mètres sur le contour, on pourrait constater la présence d'un assez grand nombre d'espèces qui n'y figurent pas, pour le motif qu'on ne saurait plus dès lors où s'arrêter. = Les abords de la cascade du Bouchot ont été explorés, à diverses reprises par D. Pierrat et par moi, de 1860 à 1870. = En avril 1886, j'en ai fait une étude attentive en vue du _ présent mémoire dont la rédaction a subi un long retard. _ que les espèces recueillies aux abords immédiats de la cas- + REVUE. BRYOLOGIQUE . J9 La dernière excursion que j'y ai faite à eu lieu au mois d'août 1901. M. Dismier a eu l’obligeance de me communi- quer, avec des échantillons à l'appui, des. indications pré- cieuses. J'ai formé de ces diverses récoltes un herbier spécial des- tiné à servir de témoin et de justification à ce travail. Ces. spécimens.de l'herbier me dispensent de longs commentaires descriptifs sur l'état des espèces existant au voisinage de la cascade. Il me reste encore quelques spécimens dont l'étude est inachevée ; ils formeront sans doute avec d’autres l'objet d'un supplément. Les clichés photographiques ont été pris en décembre 1901, par M. Souvay, photographe au Thillot; les phototypies sont l'œuvre de M. Bergeret à Nancy. Les mesures de la fig. n°2. ont été relevées par MM. H. Boulard et L. Boulay. L'EPREMERUM TENERUM C. Muzz. = dans la flore parisienne ENT Les espèces du genre Ephemerum sont si petites et du- rent si peu de temps, qu’elles échappent la plupart du temps aux bryologues. Je suis persuadé qu'elles sont beau- coup moins rares qu'on ne le croit généralement. Jusqu'ici, dans la région de Paris, on n'a encore indiqué que l'Æph. serratum Hpe et Y'Eph. recurvifolium. Boul. J'ai vu, en outre, deux autres espèces : l’Æ ph. stenophyllum Schp.. et le Nanomitrium tenerum (C. Müll.). J'ai récolté le premier dans le bois de Dangeau, et à Chas- sant (E.-et-E.), au bord d’un bois, dans un chaume de blé, mais en très petite quantité dans les deux localités. Le Vanomitrium tenerum (€. Müll.) mérite une mention spéciale par son opereule mamelonné bien net. A lä simple loupe même, quand la capsule est noire et bien mûre, cet opereule se voit très distinctement. La plante étant fraiche, si l’on presse cette capsule entre les deux lamelles de la pré- paration, l'opereule se sépare aussitôt. J'ai fait l'expérience une douzaine de fois de suite sans aucun Insucées. Chez Systegium crispum, l'opercule est beaucoup moins évident. A l'état sec, ce caractère n'est plus aussi nel : de là, sans doute, les hésitations des auteurs qui n'ont pas examiné la plante fraîche : M. Husnot, dans son Muscologia Gallica n'en dit rien, quoiqu'il ait autrefois, — m'a-t-il écrit, — constaté et même dessiné ce caractère ; M. Limpricht, dans ses Laub- moose von Deutschland, p. 162, n'ose pas en parler quoiqu il ait dessiné un opercule isolé ; ce n’est que dans le supplé- ment, p. 638, qu'il cite ce caractère. S6 REVUE BRYOLOGIQUE J'ai récolté abondamment l'Ephemerum tenerum sur la vase d’un étang de la forêt de Rambouillet, près-Poigny ; il m'en reste quelques parts à la disposition des botanistes qui me le demanderont. - Il vivait avec le Pleuridium nitidum B. E., également très abondant. Je ‘n’y ai pas vu la var. bulbiferum Besch., mais j'ai récolté cette dernière, non loin de là sur la tourbe : c’est tout simplement le Leptobryum pyriforme Schp., comme je le pressentais, il y a déjà une dizaine d'années ; je lai même écrit alors à M. Bescherelle, qui ne m'a pas répondu. Bibliographie Fe C. GREBE. — Cynodontium Limprichtianum, nova species (Hedwigia 1897, pp. 103-107 et À pl.). — Description très _ détaillée et figures d’une petite plante sans fruit ayant le - port d’un Weïsia. -- - . CG. Grebe. — Ein bryologischer Ausflug in den Thürin- ger Wald (Allgemeime Botanische Zeitschrift, pp. 1-6). — C'est ‘le compte réndu d’un voyage que l'auteur a fait en juillet 1901 en Thuringe, il comprend un grand nombre d'espèces intéressantes de mousses et.d’hépatiques. _, E. BESCHERELLE. — Note sur les mousses nouvelles récol- tées à la Guadeloupe et à la Martinique par le: père Duss (Journal de Botanique, 1902, pp. 6-11). — Description de 1 espèces nouvelles. : Fan SAN 22841 A: GEuEe8. — Beitrag zur Moosflora von Syrien (Allge- meine Botanische Zeitschrift 1902, pp. 1-3). — Catalogue de 9 mousses, de 1 sphaigne et de 2 hépatiques récoltées en Syrie,.en 1900, par M. E. Hartmann. RUN - WuELnon et Wisox. — Notes on the flora of over Wyres- _ dale, (The Näturalist 4901, pp. 357-362). — Ce Catalogue _ contient des phanérogames et des muscinées (sphaignes, __ mousses et hépatiques) récoltées dans cette partie du Lan- cashire. Le Catharinea crispa y est fréquent et le Polytri- chum alpinum y descend à moins de 200 m. ——#——— Caen. — Imprimerie-Reliure V'* A. DOMIN, rue et cour de la Monnaie. Cliché Sour ay Phototypie A. Bergeret et Ci. - Nancy VUE D'ENSEMBLE DE LA CASCADE “ Le Saut-du-Bouchot ” liché Souvay Phototypie A. Bergeret et Cie, Nancy. CASCADE SUPÉRIEURE Cliché Souvay Phototypie A. Bergeret et Gie, Nancy. CASCADE INFÉRIEURE No 3 29e ANNÉE 1902 REVUE BRYOLOGIQUE PaARaISsANT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 3 Notes on a few mosses from South-Western Switzerland. W. E. Ni- CHOLSON. — Muscinées de l'Afrique occidentale française. Général Panis. — Nouvelles. Notes on a few mosses from South-Western Switzerland. z by W. E. Nicuozson. LV The following notes are the result of a short holiday in Switzerland from the 6th to the 315 July 1901: From the 6th to the 15t* July was spent at the Riffel Alp Zermatt, where favoured by excellent weather, I was able to explore the district as well as my short visit would admit of. From the 16th to the 22 July was spent at Glion-sur-Territet above the Lake of Geneva, while after a stay of two days at Aigle, whence an excursion was made to Les Plans-sur- Bex, from the 24th to the 31° July was spent at Diablerêts in the upper part of the valley des Ormonts. The districts visited thus embraced portions of the principal zones of vegetation, which have been recognized in Switzerland. The neighbourhood of the Lake of Geneva and the lower por- tion of the Rhone valley have several immigrants from the Mediterranean region, such as 'ortula membranifolia, Hook., Grimmia crinita, Brid. and G. tergestina, Tomm. The woods about Glion, Les Plans and Diablerêts are very characteristic of the subalpine zone, while the Riffel Alp, Zermatt, situate as it is at the upper limit of the tree-line, is an excellent centre for exploring the riches of the alpine zone. I am much indebted to MM. J. Cardot and F. Renauld, Culmann and M. H. N. Dixon for assistance in determining some of the more difficult specimens. Upwards of 200 species were noliced, of which the following are perhaps the most interesting : Buxbaumia indusiata, Brid. Rotten pine trunks Les Plans and Diablerèts, c. fr.; in scattered stems, rare and difficult to find. As pointed out by Schimper it was generally asso- ciated with Plagiothecium silesiacum. “ Swartzia inclinata, Ehrh. Terminal moraine of the Finde- 58 REVUE BRYOLOGIQUE len Glacier, Zermatt, abundant and by La Grande Eau Diablerèêts, c. fr. Seligeria tristicha, Bry. Eur. On the roof of a cave in the Creux de Champ, Diablerêts, c. fr. — S. recurvata, Bry. Eur. Wall by the roadside near the Col de Pillon, Diablerèts, EE id Ceralodon conicus, Ldb. Waste ground near the Riffel Hotel, c. fr. À rather small form but with the nerve of the leaves considerably excurrent and the peristome teeth scar- cely, if at all, bordered. Dicranella Grevilleana, Schp. Terminal moraine of the Gorner Glacier, c. fr. — D. curvata, Schp, with the last, c. fr., rare and, though well characterized in the fruit, less so in the vegetative characters. Dicranoweisia compacta, Schp. Wet rocks by the path to the Gorner Grat at an elevation of about 8000 feet, c. fr. The specimen, which is poor, has been very carefully exami- _ned by Monsieur Cardot who referred it to this species pointing cut that it differs from the type in the slightly arcuate capsule, the peristome teeth smooth at the base and with only 6 or 7 lamella instead of 12 to 14 and leaves rather less crisped when dry. Dicranum strictum, Schleich. Rotten stumps, Diablerêts. — D. longifolium, Ehrh. Rocks near the Riffel Hotel. Grimmia conferta, Funck. Rocks near the Riffel Hotel, c. fr. — G. sphærica, Schp. Rocks at the summit of the Rocher de Naye above Glion, €. fr. ; in small blackish fra- gile tufts. The very rudimentary peristome is apt to come away with the operculum. — FA anodon, Bry. Eur: In small blackish tufts on the hot dry walls between Montreux and Glion also in larger greener tufts on rocks near the sumrmit of La Palette above Diablerêts at 7000 feet, c. fr. — G. crinita, Brid. Fairly common on the walls of vineyards. near Aigle, c. fr. — G. torquata, Hornsch. Rocks near the Gorner Glacier, Zermatt, a very slender form with a very short hair-point to the leaves. — G. elatior, Bry. Eur. Rocks between the Riffel Alp and Zermatt, not infrequent but _sterile. A rather remarkable form was gathered from rocks near the Findelen Glacier above Zermatt, which Dr P. Cul- mann has kindly examined very closely for me. The leaves are considerably narrower than is usual especially towards _ the base, resembling in this respect those of G. papillosa, Kindb. which Limpricht, no doubt with justice unites to _G. elatior. The hair-point is shorter and the upper areolation more pellucid and less papillose than is usual, but in these respects the species is very variable and D' Culmann sends me à specimen of G. elatior from Vals (Grisons) in which the upper areolation of the leaves is almost as smooth as in REVUE BRYOLOGIQUE SE the present plant. — G. anomala, Hpe. La Palette and rocks above the Cascade du Dard, Diablerèts, This species appears to be commoner than is generally supposed. — G. alpestris, Schleich. Rocks above the Riffel Hotel not uncommon, c. fr. — G. tergestina, Tomm. Hot vineyard walls near Glion and Aigle, rare. G. unicolor, Hook: Rocks near the Gorner Glacier. _-Coscinodon cribrosus, Spr. Rocks near the Gorner Glacier in dense tufts, the leaves with very short hair-points and scarcely perceptible striæ. Pottia latifolia, G. M. Fairly plentiful by the side of the path to the Gorner Grat at an elevation of about 8000 feet, Céfr. Desmatodon latifolius, Br. Eur. Abundant in many places, generally above the tree-line, ce. fr. — Var. brevicaulis, Schp. Path to the Gorner Grat with Poitia latifolia. — D. systylius, Br. Eur. Rare; summit of the Rocher de Nayÿe, c. fr. Path to the Gorner Grat, c. fr. In both places it was growing with D. latifolius and it is very difficult to distin- ‘guish in the field from the var. brevicaulis of that species, which also has the columella adherent to the operculum. Under the microscope the smooth areolation will, of course, at once distinguish it. Tortula membranifolia, Hook. Not infrequent on the dry hot vineyard walls between Montreux and Glion, c. fr. — T. mucronifolia, Schwæg. Earth among rocks on the sum- mit of La Palette, c. fr. — 7”. angustata, Wils, Wood above Diablerêts on the way to La Palette, c. fr. The plant agrees well with English specimens of 7°. angustala. — T.aciphylla, Hartm. Not uncommon, Diablerêts and the Rocher de Naye, c. fr. Geheebia cataractarum, Schp. Wet rocks by the Cascade du Dard, Diablerêts. = Weisia crispata, Jur. Earth among rocks on La Palette at 6000 feet, c. fr. Molendoa Sendtneriana , Limp. Wet rocks by a small waterfall below the road to Le Sépey from Aigle, in large steril tufts. Trichostomum tenuirostre, Lindb. Rocks by a small stream above Diablerèts, c. fr., a very poor stunted form. Cinclidotus aquaticus, Br. Eur. Stream between the old and new roads to Le Sépey from Aigle near the Molendoa, Cr. Encalypta apophysata N. et H. Rock crevices in the Zmutthal above Zermaitt, c. fr. Orthotrichum obtusifolium, Schrad. Walnut and other trees near Glion. — 0. speciosum, N. v. E. Not infrequent near Diablerèêts, c. fr. ; generally best developed on trees by 60 : REVUE BRYOLOGIQUE water. — O. alpestre, Hornsch. In small bluish-green tufts on rocks below the Riffel Alp, c. fr. Tayloria serrata, Br. Eur. Loose earth by the path bet- ween Zermatt and the Riffel Alp, c. fr. Timmia austriaca, Hedw. Rather common in the neigh- bourhood of Zermatt and fruiting by the small stream from the Riffel Alp. — 7. bavarica, Hessl. Earth under rocks about Zermatt and Diablerèts, c. fr. Var Webera longicolla, Hedw. Rock crevices in the Zmutthal, Zermaitt, ce. fr. — W. Ludwigii, Schp. À form approaching the var. latifolia, Schp. near the Gandegg Hut above Zer- matt at an elevation of over 9000 feet. — W. commutata, Schp. var. catenulata, Dixon. A. slender yellowish form which M. Cardot is inclined to refer to this occurred on sandy detritus among rocks near the foot of the Gorner Glacier. Bryum pendulum, Schp. Perhaps the commonest species of Bryum in the district, especially at an elevation of bet- ween 7000 and 8000 feet, where most of the specimens approached the var. compactum Schp.— B. elegans N. v. E. In a large pale sterile tuft near the summit of the Rocher de Naye. Var. Ferchelii, Br. Eur. Rocks above Diablerèts, c. fr. — B. Schleicheri, Schwaegr. Marshy ground near the . Col de Pillon above Diablerêts, abundant and fruiting spa- ringly here and there. — B. claviger, Kaurin. In golden yellow tufts in sandy detritus among rocks near the foot of the Gorner Glacier, growing with : Bras commutala var. catenulata. Mnium orthorhynchum, Br. Eur. Not uncommon in the subalpine region with fruit at Glion and Les Plans. — M. lycopodioides, Hook. On a rock under the shade of a lime tree close to the village of Les Plans on the way to the Pont de Nant, c. fr. This species appears to be rare in the district, since I could only find it in this one place, which is evidently the locality described by the late Prof. Philibert (Rev. Bryol. 1895, p. 2). The capsules were poor and injured by the drought, but as pointed out by Prof. Philibert in his excellent diagnosis they at once distinguish it from M. orthorhynchum. K is more likely to be mistaken in the field for M. serratum, the capsules of which are very similar in shape and in the areolation of the exothecium. — M. spi- * nosum, Schwaegr. Above Glion and Diablerêts common, c. fr. — M. stellare, Réich. Rotten stumps near Glion and Diablerêts, c. fr. — M. Blyttü, Br. Eur. Earth among rocks near the summit of the Tète du Moine above Diablerèts : a single tuft only, which agrees well with Norwegian speci- mens. — M. Fymenephutodtes, Hüben. Earth under rocks = near the Cascade du Dard, Diablerèêts, sparingly. REVUE BRYOLOGIQUE ee Myurella apiculata, Br. Eur. Rocks near the foot of the Gorner Glacier. Leskea nervosa, Myr. Trees near Diablerêts, c. fr. Anomodon longifolius, Hart. Rocks near Les Plans and Diablerêts. The specimens from Les Plans are rather robust. — À. attenuatus, Hüben. Abundant, but sterile on shaded rocks near Glion. Pseudoleskea atrovirens, Br. Eur. Rocks near the summit of the Rocher de Naye, c. fr. A form with the leaves almost smooth, but not otherwise very different from the type. Var. filamentosa, Boulay. Rocks above Zermatt and Diable- rêts. — P, catenulata, Br. Eur. Rocks near Zermatt and Diablerèts. à Thuidium Philiberti, Limpr. Moist rocks near Glion. — T. hystricosum, Mitt. Rocks near the summit of La Palette and on the top of a dry hot wall near Glion; in the latter locality with 7. abietinum, Br. Eur. The specimens, though rather more robust, agree in the longer, more striate leaves with longer cells with the English plant, as found in Surrey. From the examination of a considerable series of specimens from various parts of the world in the Kew Herbarium, it is clear that the characters of 7. abielinum are somewhat va- riable and it is probable that the present plant is only a marked form of that species, though in extreme cases it has a very distinct appearance. : . Lescuræa striata, Br. Eur. On bushes of Alnus incana, Dec. near Diablerèêts. c. fr. Var. saxicola, Br. Eur. Rocks near Zermatt and Diablerèts rather common. It was usually stérile but fruited in several places on the Riffel Alp. Platyqgyrium repens, Br. Eur. var. rupeslre, Milde. Rocks in the Zmutthal. A very delicate slender form forming a dense mat upon the rocks. The margin of the leaves, which are very small, is not perceptibly recurved. Cylindrothecium cladorhizans, Schp. Shaded rocks near Glion and Aigle, c. fr. Ë Pylaisia polyantha, Br. Eur. Common near Diablerèts, e. fr. Orthothecium intricatum, Br. Eur. Moist rock crevices In the gorge de la Verraye near Glion, c. fr., sparingly. — O. chryseum, Br. Eur. Among rocks by the upper cascade du Dard, Diablerêts. _ Homalothecium Philippeanum, Br. Eur. Rocks and stumps of trees near Glion and Les Plans, €. fr. Brachythecium plicatum , Br. Eur. Common but sterile near Zermatt ; Diablerêts, €. fr. — PL. collinum, Br. Eur. Several places near Zermatt, c. fr. (sparingly). — B. re- flecum, Br. Eur. Zermatt, c. fr. — B. glaciale, Br. Eur. Rocks at the summit of the Tête du Moine above Diablerèts. 62 REVUE BRYOLOGIQUE Eurhynchium cirrosum, Jur. La Palette and near the sum- mit of the Rocher de Naye. — Æ. strigosum, B. S. À rather loose form. Var. diversifolium, Ldb. In a very compact dense tuft near the foot of the Gorner Glacier, well characterized. — £, Vaucheri, Br. Eur. Shaded rocks, Glion and Les Plans, e. fr. — £. crassinervium, Br. Eur. Rocks Glion, c. fr. + Plagiothecium silesiacum, Br. Eur. Rotten stumps Diable- _ rêts, Les Plans, rather common, c. fr. P. Müllerianum, Schp. On the shaly banks of a stream above Diablerêts on the way to La Palette, c. fr. Amblystegium Sprucei, Br. Eur. Rocks near the foot of the Gorner Glacier ; a rather compact form. — A. confervoides, Br. Eur. Shaded rocks Glion, c fr., very sparingly.— A sub- _tile, Br. Eur. Trees near Diablerêts, not infrequent, c. fr. — A.filicinum, De Not. Var. prolixum, De Not. Wet rocks near. = the Cascade du Dard, Diablerêts. The auricles are distinctly incrassate in this specimen. — À. curvicaule Ldb. Rocks on the Riffel Alp., a robust form near the type ; rocks near the summit of the Tête de Moine, a slender plant more like the form occurring on Ben Lawers. Hypnum chrysophyllum, Brid. Glion, c. fr. — 4. incurva- tum, Schrad. Shaded roks near Glion, rather common, c. fr. — H. fastigiatum, Hartm. Rocks in the Zmutthal, Zermatt ; a robust somewbat tufted sterile form ; Diablerêts, a more spreading form, c. fr. — H. cupressiforme, L., var. subjula- ceum, Mol. Rocks above Diablerêts, Creux de Champ, La Palette. Two forms occurred one slender scarcely branched with the leaves hardly secund and the other more robust, pinnately branched and with the leaves more secund. Both forms are very glossy and have very well defined brownish auricles. — 1. revolutum, Ldb. Rocks between 7000 and 8000 feet, Diablerêts and a the Riffel Alp ; rather common in the latter locality, — #. hamulosum, Br. Eur. Rocks by the Cascade du Dard. Diablerêts. — H. Bambergeri, Schp. The Riffel Alp and the Cascade du Dard, Diablerêts. — AH. procerrimum, Mol. Moist rocks by the Cascade du Dard, La Palette and the Tête de Moine, Diablerêts. — Hylocomium umbratum Br. Eur. Shaded rocks in the Creux de Champ, Diablerêts, e. fr. — H, pyrenaicum, Lab. with the last, c. fr. sparingly. Lewes, Sussex, April 1902. REVUE BRYOLOGIQUE 63 Muscinées de l’Afrique occidentale française par le général Paris. Haut Sénégal. EcrroPoTnecrum Roorn Par. et Broth. sp. nova. — Cæspites depressi, intricati, pallide virides vel lutescentes, molles. Caulis radicans, 5-6em longus, ramosus, irregulariter et dense pinnatus, ramis erecto-patentibus, decrescentibus, inferioribus 10-11mm longis sæpe 1-2 divisis, superioribus Amm Jongis, obtusis. Folia caulina remotiuscula, sicca sub- crispata, integerrima vel ad acumen cellulis prominulis denticulata, concava, marginibus erectis sub apice involutis, enervia, cellulis omnibus consentaneis majusculis, hexago- nis, granulis viridibus instructis, demum vacuis et hyalinis, parietibus ehlorophyllosis ; folia ramulina similia sed mi- nora. Cætera desunt. Hab. — Cercle de Bafoulabe, parois des montagnes bor- dant le Bakhoy, à Kale, 26 avril 1901. Communiqué par M. l'Administrateur Root. . Voisin des Z. Dubyanum et Montagnei, il se distingue du premier par ses feuilles plus larges et d'un tissu régulier, du second par la rectitude de l'acumen, de tous les deux par l'absence complète de nervure, la forme presque tubu- leuse de la feuille sous l'acumen, et par la longueur des rameaux inférieurs ainsi que par leur décroissance régulière de la base au sommet. Fouta Djallon. Ces mousses ont été recueillies, grâce à l'obligeante entre- mise de M. le Commandant Binger, par M. le Lieutenant (aujourd'hui Capitaine) du génie Normand, membre de la mission d’études du chemin de fer Konakry-Kouroussa, qui, du moment où il s'agissait d’être agréable et utile à un ancien (trop !) frère d'armes, ne s'est pas laissé arrêter par des fatigues que peuvent seuls apprécier ceux qui ont rempli des missions semblables ou analogues dans les régions désertiques ou intertropicales. 13, peut-être 14 espè- ces nouvelles sur 24 recueillies disent assez à quelle riche moisson pourrait s'attendre le botaniste auquel il serait donné d'explorer méthodiquement et avec quelque loisir cette région, encore vierge de toute recherche bryologique. CAMPYLOPUS RETICULATUS Par. et Broth. sp. nova. — Gæs- pites condensati, fuscescentes. Caules 7-8°" alti, e basi fastigiati interdum 1-3 divisi, ramis ereclis. Folia 2 1/2 — 2 3/4mm Jonga, basi 1/3"" lala, sicca erecta subtortilia, madida undique patentia, rigida vel apice paululum in- 64 REVUE BRYOLOGIQUE ss curva, marginibus fere e basi leniter involutis, integris, costa 1/2 folii latitudinem occupante, dorso scaberula, apice passim truncalo dentieulata ; cellulis superioribus et mediis rhombeis, inferis rectangularibus, juxta alaribus perfecte quatratis horizontaliter et verticaliter seriatim dis- positis, alaribus magnis numerosis (utroque latere nervis 15-16) hyalinis auriculas maxime excavatas sistentibus. Cætera inquirenda. Hab. Arbres près de Donhol Neera (cire. 1180 mt. alt.), 29 mars 1901. _ Les cellules carrées de la base forment un véritable da- mier ; leurs séries s'élargissent naturellement dans les oreil- lettes, où les grosses cellules alaires leur font suite dans le même ordre. Ce tissu, très caractéristique, n’existe dans aucune autre espèce à moi connue. CAMPYLOPUS SALESSEANUS Par. et Broth spec. nova. — Cæs _pites laxe cohærentes, læte virides. Caulis 5-6" altus, e basi prostrata denudata assurgens, tomento rufo obtectus, interdum e medio vel paulo supra bipartitus. Folia 5-5 1/2%m longa, basi 3/4m® lala, sicca appressa, madida erecto-patentia, stricta, superiora in comam penicilliformem congesta, e basi lanceolata sensim subulata, marginibus € medio vel inferius involutis superne argute serratis, costa 1/2 basis occupante, dorso breviter lamelloso, ad apicem horride spinulosa, in sectione transversali e strato medio cellularum magnarum vacuarum composito; stratis ventrali et dorsali e cellulis stereiformibus efformato; cellulis alari- bus 20-22 subhorizontaliter seriatis, maximis, quadratis, vesiculosis, hyalinis, sed parietibus juxta costam et basin fuscis, auriculas magnas sistentibus, suprabasilaribus rec- tangularibus, juxtamarginalibus horizontaliter, juxtacosta- Jibus verticaliter elongatis, subobseuris, superioribus ovoi- deis. Cætera desunt. : Hab.— Rochers près Kadjel (ce. 1180 mt. alt.), 29 mars 1901. Se rapproche du C. horridus Welw. et Duby par la subule hérissée de dents aculéiformes souvent géminées, mais s'en éloigne par sa taille plus élevée, ses tiges presque com- plètement dénudées à la base, ses marges entières au- dessous de la subule, etc. Espèce dédiée à M. le Capitaine du génie Salesses, apôtre et chef de la mission d'études du chemin de fer Konakry- Kouroussa. ._LeucoLoma Normanpt Par. et Broth. spec. nova (1). — Cæs- piles sat densi luteo-virides. Caulis 5-10m" longus, erectus vel e prostrata denudata basi incurvato-assurgens, superne parce fastigiato-divisus. Folia dense conferta subsecunda, = (1) M. le Capitaine Renauld, le monographe des Leucoloma a bien voulu se charger de la description de cette espèce. # REVUE BRYOLOGIQUE 65 sicca diverse et laxe tortilia, comalia falcata 3-3 1/4" longa, anguste lanceolata longe subulata, marginibus pas- sim late involutis subundulatis superne convolutaceis, subin- tegris superne eroso-papillosis, tantum summo apice denti- bus 2-4 ornatis, costa basi 28-30 p lata cum apice finiente, limbo hyalino 6 & lato e cellulis 2-3 seriatis efflormato, longe ante apicem dissoluto ; rete basilari parenchymatoso, cellulis lineari-rectangularibus plerumque apice truncatis, superio- ribus quadratis haud distinctis 2 1/2-3 4 latis, alaribus qua- dratis vel rectangularibus rufescentibus, exterioribus pro more hyalinis, päpillis densis dorso parum prominentibus acutis apicalibus haud uncinatis. Cætera desunt. Hab. — Rochers près de la riv. Tenguesemi (c. 850 mt. alt.), 7 avril; près la riv. Parenta (c. 80 mt. alt.), 20 mai 1901. Var. ALPINA Par. et Broth. — A typo differt cæspitibus densioribus, caule foliisque brevioribus, subula longiore. Hab. — Rochers entre Dango et Boumo (c. 1000 mt. alt.), 30 mars 1901. Leucosryum Foura-DJALLONI Par. et Card. sp. nova (4). — Humile, dense cæspitosum. Folia valde conferta, erecta, imbricata, breviter lineari-lanceolata, circa 27" longa, inte- gerrima, superne canaliculata, apice cucullato obtuso minute et acute apiculato, alis angustissimis, basi à 3-5 seriebus cellularum compositis. Costa homostrôsica vel subhomos- trôsica, chlorocystis subcentralibus vel superne leviter hypercentralibus. Cætera desunt. k Hab. Rochers près Molosar (c. 400 mt. alt.) 23 avril 4901. Par ses feuilles cucullées, cette espèce rappelle un peu le L. cucullatum Broth. de l'Usambara, mais celui-ci s'en dis- tingue essentiellement par sa nervure nettement heteros- trôsique. Par la structure de cet organe, le L. Fouta-Djal- loni se rapproche beaucoup du L. mayottense Card. (Ochro- bryum Boivini Besch).); il s'en distingue facilement par ses feuilles plus courtes, plus obtuses, fortement cucullées au sommet, et par l’étroitesse des ailes. Ce sont jusqu à pré- sent les deux seuls Leucobryum africains à nervure non heterostrôsique. Ocurogryum Normanpt Card. et Par. sp. n0va. — Colore, statura habituque 0. Gardneriano brasiliensi simillimum. Folia e basi lineari-lanceolata longe acuminata, 3-4"" longa, acumine obtuso vel acutato, integerrima, fére ubique cana- liculata, summo apice tamen € sectioni subtrigonali vel semicireulari, alis angustis medium versus vel infra evanes- centibus, basi a 6 vel 7 seriebus cellularum angustarum linearium compositis. Costa perfecte homostrôsica, chloro- cystis in costæ majore parte leviter hypercentralibus, sed (1) La description de cette espèce et celle de la suivante sont dues à M. J. Cardot, l’auteur des « Recherches sur les Leucobryacées ». 66 REVUE BRYOLOGIQUE superne valde hypocentralibus et ibidem contiguis. Cætera desunt. Hab. — Arbres près Donhol Neera (cire. 1180 mt. alt.), 29 mars ; rochers entre Dango et Boumo (c. 1000 mt. alt.), 30 mars ; arbres à Bourroual Tope (c. 1150 mt. alt.), 2 avril ; rochers près de la riv. Kaligourou (c. 900 mt. alt.) 29 avril 1901. Au point de vue du système végétatif, cette mousse $e rapproche tellement de l'O. Gardnerianum Mitt. que j'aurais “hésité à l'en séparer s'il n'était presque invraisemblable qu'une espèce brésilienne, puisse se retrouver au Fouta- Djallon. Il est bien regrettable que les échantillons recueil- lis par M. le Lt Normand soient stériles, car peut-être le fruit _ aurait-il fourni des caractères distinctifs. Quoi qu'il en soit, la seule différence que j’ai pu constater jusqu'ici entre les deux mousses consiste en ce que dans l'O. Gardnerianum les feuilles sont canaliculées jusqu'au sommet, tandis que dans l'O. Normandi elles se terminent par une pointe subrigone ou semicirculaire, comme dans la plupart des espèces de ce genre ; mais ici, ce n’est que dans le voisinage immédiat du sommet que l'on peut observer ce caractère. J'ajouterai que sur le seul petit échantillon d'O. Gardnerianum que j'ai pu examiner jusqu’à présent (Brésil: Lagoa Santa, leg. Warming), les feuilles sont un peu plus courtes que dans la mousse du Fouta-Djallon. La structure anatomique de la nervure ne permet guère de conserver des doutes sur la position générique de cette espèce, qui constitue probablement jusqu'ici le seul repré- sentant du genre en Afrique : car l'O. Boivini Besch. de Mayotte parait être un Leucobryum à nervure subhomostro- sique, et il en est fort probablement de même de l'O. Ruten- bergii C. M. de Madagarcar. ; : Élyophila Bingeri Broth. et Par. f. foliis variegatis. — Riv. Kaligourou (ec. 900 mt. alt.), 29 avril 4901. — Hab. anter. (typus): Côte de l'Ivoire. H. crenulatula C. M. — Près de la rivière Parenka (c. 80 mt. alt.), dans des touffes d'£etropothecium oreadel- phus Broth.— Hab. ant.: Cameroon. Cette espèce, qui n’a pas encore été décrite, est très remar- quable par sa capsule exactement cylindrique ou légère- ment incurvée à son extrémité supérieure, et près de 7 fois plus longue que large (2m sur 030). . CALYMPERES PERSERRATUM Broth. et Par. sp. nova. — E ma- joribus, forsan maximum generis, laxe gregarium, intense viride. Caulis. erectus 42-14 altus, tota longitudine filis confervoideis acicularibus 1/5"% longis obrutus. Folia lori- formia, 11-19m ]onga, 1/4m® Jata, sicca subcirrosa, madida subpatula, basi concava, superne plana vel passim subundu- REVUE BRYOLOGIQUE Te lata toto ambitu serrata, dentibus in lamina remotis et subobtusis, versus apicem confertis et acutis, mucronulata ; costa solida facie interna profunde canaliculata, lamina utro- que latere sinus gibbosa. Tæniola nulla ; cancellinæ rectan- gulares 9-11, cellulæ marginales dentiformes 1-2, interme- diæ 7-8 seriatæ elongato-rectangulares, granulis chloro- phyllosis instructæ, laminæ quadratæ minutæ papillosæ. Cætera desunt. Hab.— Arbres le long de la riv. Kelessi (c. 305 mt. alt ), 23 avril 1901. Voisin du C. thomeanum, pour lequel en l'absence de toute description autre que les deux lignes que lui consacre M. Bescherelle dans le tableau synoptique qu'il donne des espèces de ce genre (p. 272) et d'échantillons qu'avec son habituelle obligeance M. Brotherus a bien voulu m'envoyer ainsi que des espèces voisines de la section Machrimantus, il s’en distingue par sa couleur vert-pré, les dimensions plus grandes de toutes ses parties, la forme et la serrature de ses feuilles, etc. CALYMPERES PEULHORUM Par. et Broth. sp. nova. — Pulvi- natim gregarium, fuscescens. Caulis 8m" altus. Folia 3% longa, sicca erecta, madida erecto-patentia, ligulata, acuta, nervo sub apice evanidp, marginibus involutis, toto ambitu (vagina excepta) minutissime et argute serrulata, tæniola basilaris 3 —, ventralis 4 — cellulata, cancellinæ ad- ven- rem 11-13 seriatæ ; cellulæ marginales integræ, superiores valde papillosæ. Pedicellus 3 1/2-4mn altus, capsula generis. Hab. — Sangarva (c. 340 mt. alt.), sur le Phaenix..………, 13 avril 1901. : 1 Les caractères indiqués en italiques n'existent réunis dans aucune des espèces africaines de la section Eurycycla à. MACROMITRIUM LIMBATULUM Broth. et Par. sp. nova. — Dioï- cum? Cæspites densissimi, intricati, fulvi. Caulis repens ; rami conferti, erecti, 2 longi, pro more e medio vel paulo supra 1-2 divisi, divisionibus erecto-patentibus, apicibus api- cem rami attingentibus. Folia 1""5 — 2"* longa, 0"m40 — Omm50 lata, sicca crispato-tortilia, madida erecta, lanceolato- acuta, plicata, nervo crasso sub vel cum apice finiente ; cellulis basilaribus magnis, rectangularibus, hyalinis, superioribus punetiformibus papillosis, marginalibus e basi usque fere ad medium folii 2-3 seriatis elongatis, pellucidis, limbum angustum efficientibus. Capsula castanea obovata brevicol- lis 2 1/2mm longa, in ped. crasso rubro Iævi stricto 3" alto suffulta. Cætera desunt. Hab. — Arbres près de Bourouhadjo (c. 1000 mt. alt.), 1 avril 1901. x s Mes échantillons ne portent qu'une seule capsule que je n'ai pas voulu sacrifier, mais qui ma permis cependant de 68 REVUE BRYOLOGIQUE constater que le péristome est blanchâtre. Le tissu des feuilles et surtout le margo qui rappelle celui de certains Leucoloma à bordure très étroite ne permet d’alleurs de confondre cette espèce avec aucune autre. MACROMITRIUM PLEUROSIGMOIDEUM Par. et Broth. sp. nova.— Cæspites rufi, caulis cortici arcte adfixus. Rami quam ma- xime conferli, crassi, cylindracei vel subglobosi, 2-3 mm. _longi. Folia sicca crispatissima, madida erecta, lineali-lan- ceolata, acuta, 4 1/2 mm. longa, 1/4 mill. lata, concavius- eula, marginibus erectis passim subundulatis, nervo crasso continuo. Cellulæ marginales basi biformes ; exter. 5-6 sal magnæ, rectangulæ, hyalinæ, 2-seriatæ, int. 3-seriatæ rec- tangulares, augustæ papillos® ; in media parte folii pleuro- sigmoideæ 3,2 et À seriatæ ; cæteræ ovoidæ minute papil- losæ. Plura desiderantur. Hab.— Arbre près Dango (c. 1120 mt. alt.), 30 mars 1901. _ Le tissu marginal très caractéristique de cette espèce, el qui ne permet de la confondre avec aucune autre, est assez compliqué. Il est formé à la base d’une série de grandes cel- lules hyalines à laquelle succède, du côté de la nervure, une autre série de cellules très allongées disposées inférieure- ment sur trois rangs, puis sur 6 et 7, lorsqu'elles gagnent le bord au dessus de la série, plus courte, de cellules hya- lines. Ces cellules allongées disparaissent bientôt elles mê- mes pour faire place, les intérieures aux cellules ovoïdes, les extérieures à 3, puis 2, et enfin une rangée de cellules en forme de Pleurosigma. A la pointe supérieure de chacune de ces dernières formant l'extrême bord correspond une petite dent, alors que tout le reste de la marge est entier. .BRYuüm Foura-DaLLont Par. sp. nova ?—Cæspites compacti, vinosi superne virescentes. Caules erecti, 1 cm. alti, sub apice innovante, innovationibus 3-5 fastigiatis. Folia 1 mm. longa, 0 mm. 35 lata, concaviuscula, lanceolata, nervo crasso longe excurrente cuspidata, cellulis basilaribus magnis, rec- tangularibus , hyalinis sed granulis chlorophyllosis nonnul- lis instructis, superioribus parallelogrammicis, apicalibus sublinearibus, marginalibus 1-2 seriatis elongatis pellucidis limbum angustissimum efficientibus. Cætera inquirenda. Hab.— Sur la terre près Bourrout-Tago (c. 1150 mt. alt.), 4° avril 1901. Voisin du Bryum comatum Besch. (Broth. in litt.), il s'en distingue à première vue par l’acurmnen égal au 1/5 et quelque- fois au 1/4 de la longueur du limbe. _ Papillaria jumboana C. M. stér. — Arbres près de la riv. Kaligourou (e. 900 mt. alt.). — Hab. anter. : Cameroon. Tracayrus Normanpi Broth.et Par. sp. nova. — Cæspites condensati, rufi. Caulis irregulariter et plus minus remote pinnatus. Rami 6-8mm Jlongi leviter ascendente-incurvi REVUE BRYOLOGIQUE ”- 69 patuli, obtusi. Folia 1 1/4" longa, 1/2"m lata, sicca crispato- recurvata, madida erecto-patentia vel subpatula, lanceolato- acuminata, acuta, versus apicem sæpius Ccorrugata, Conca- viuseula, plicata, marginibus subrecurvis, nervo crasso ante apicem evanido, toto ambitu argute serrala ; cellulis alaribus magnis rotundatis vel ovoideis levibus, cæteris inferne linearibus, superne rhombeis, omnibus (basilaribus raris- sime !) 1-2 papillosis. FI. masc. cauligeni gemmiformes, fol. perigon. etiam papillosa ; antheridia 5-6, paraphyses paucæ. Cætera inquirenda. Hab. — Arbres près la riv. Kaligourou (c. 900 mt. alt.), 29 mars ; sur la terre humide au confluent du Bambeolioual avec la riv. Miti (c. 1000 mt. alt.), 5 avril 1901. Voisin du 77. crispatulus, il s'en distingue immédiate- ment par ses feuilles non hastées, sa nervure épaisse, et surtout par la présence de nombreuses (20-25) et grosses cellules alaires. Thamnium Molleri C. M. ster. — Arbres près la riv. Kelessi (c. 305 mt. alt.), 23 mars ; Guemetigni (€. 1000 mt. alt.), 9 mai 1901. — AHab anter.: Cameroon, ile Saint- Thomas. Thuidium pycnangiellum C. M. ster. — Rochers entre Dango et Boumo (c. 1000 mt. alt.), 29 mars; rochers pr. la riv. Kaligourou (c. 900 mt. alt.), 29 avril; source Gabete (c. 900 mt. alt.), der mai 1901. — Æab. anter. : Cameroon. LEPTOHYMENIUM PINNATUM Broth. et Par. sp. nova. — Dioïcum. Cæspites late extensi depressi intricati fusces- centes vel lutescente-virides. Caulis 4-5°" longus repens pro more divisus, passim radicans, confertissime et subregula- riter pinnatus ; rami inæquales 3-5"% longi, erecto-patentes vel subpatuli, simplices, julacei, sicei attenuati, madidi obtusi. Fol. caul. 3/4mm longa, Omm33 lata, imbricata, late cordato-ovata sensim acuminata, enervia vel rarius obsolete _bicostata, integerrima vel ad apicem cellulis prominulis inconspicue denticulata, cellulis alaribus margine quadra- tis versus costam lato-rhombeis, obseuris, parietibus pellu-" cidis, superioribus elongatis anguslis ad intersectionem parietum 1-papillosis. FI. masc. in caule ramisque siti ; archegonia 3-7 crassa, paraphyses breves. Cætera desunt. Hab. — Arbres près Donhol-Neera (c. 1180 mt. alt.), 29 mars : rochers près Kadjel (c. 1180 mt. alt.), 29 mars ; rochers à la Kabarina près Tete (c.250 mt.alt.), 13 avril 1901. Se distingue du L. Ferriea Mar. par Sa ramification presque régulière, ses rameaux plus courts et presque con- tigus, ses feuilles plus Sr et presque toujours entières, etc. Erythrodontium perjulaceum (G. M.) Par. ster. — Arbres à Keliri (c. 1080 mt. alt), 3 avril 1901. — Hab ant.: Cameroon, EC — REVUE BRYOLOGIQUE _ RHAPHIDOSTEGIUM JULICAULE Broth. et Par. sp. nova. — Cæspites densi pallide aurei vel lutescentes. Caulis cortici arcte aflixus, irregulariter et sat dense pinnatus ; rami julacei inæquales, 3-5m% Jongi vel 12-18mm flagelliformes, erecto-patentes vel subpatuli, obtusi. Folia sicca et madida appressa, 1"% longa, 1/4mn Jata, oblongo-lanceolata, acumi- nata acumine patente, concava, integerrima vel ad apicem parce et_inconspicue denticulata, enervia vel brevissime obsoleteque costata, cellulis alaribus 7-8 rectangularibus maximis, fuscis, vesiculosis, supraalaribus ad marginem 15-20 minoribus ovoideis vel quadratis, cæteris rhombeis angustis levibus. Cætera desunt. | Hab. — Arbres près Donhol-Neera (c. 1180 mt. alt), 29 mars; entre Dango et Boumo (ec. 1000 mt. alt.) 30 mars 1901. Se distingue à première vue des autres espèces du même genre par ses rameaux julacés, et probablement aussi par les dimensions de ses cellules alaires. C’est également le premier Xhaphidostegium sur lequel je constate la présence de rameaux flagelliformes. Microthamnium subelegantulum Broth. ster. forma. — La Kaberina près Tete (c. 250 mt. alt.), 43 avril 1901. — Hab. anter. : (Lypus) île Saint-Thomas ; (var.) Côte de l’Ivoire. ECTROPOTHECIUM BINGERIANUM Par. et Broth. sp. nova. — Minus, tener, pallide viride vel glaucescens. Caulis filiformis repens, divisus; rami remoti 2 1/2-3 mm. longi, pinnati, pinnulis sat confertis 1-1 1/2 mm. longis, patentibus, obtu- sis. Folia sicca et madida patenti-recurva vel patula, 0 mm. 8- 0 mm 9 longa, 0 mm. 4lata, oblongo-lanceolala, acuminata, falcatula, concaviuseula, integerrima, enervia ; cellulis basi- laribus ovoideis sat magnis, cæteris linearibus margine paulo majoribus, omnibus levibus. Cætera desiderantur. Hab. — Rochers près du confluent des rivières Miti et Kakombo, 6 avril 1901. Se distingue facilement de l'£. brevifalcatum (CG. M.) par _ Sa couleur, ses moindres dimensions, ses feuilles moins falciformes, très entières, et par le tissu de leur base. E. brevifalcatum (C. M ) Kindb., ster. — Rochers près de _ la rivière Kaligourou (ce. 900 mt-alt.), 29 mars ; de la rivière Tristifa près Baghea (c. 280 mt-alt.), 20 avril ; de la rivière Kelessi (ce. 303 ble. 23 avril; à Guemetigni (ec. 1000 mt- alt.), 9 mai 1901. — Hab. anter. : Cameroon, ins. Sao Toma. E. oreoadelphus (C. M.) Par., ster. — Près de la rivière Sarenka (c. 80 mt-alt.), 20 mai 1901. Hub. anter. : Côte de l'Ivoire, Cameroon. À Racopilum brevipes C. M. c. fr. — Arbres près Tembazi a 400 mt.-alt.), 20 avril 4901. — Hub. anter. : Togo, Came- Troon. REVUE BRYOLOGIQUE 74 Rh. Bitineri ? Broth., ster. — Rochers près Demakoudine (c. 360 mt.-alt.), 13 avril; Guemetigni (c. 1000 mt.-alt.), 9 mai 1901. — Hab. anter. : Togo. Hépatiques. Acrolejeunea occulta Steph. — Arbres près de Tembazi (c. 400 mt. alt.). Plagiochila divergens Lindb. — Près Donhol-Neera (c. 1180 mt. alt.), 29 mars 1901. PI. Heudelotiana Steph. — Près de la source « Gabete » (c. 900 mt. alt.), 147 mai 1901. Côte de l’Ivoire. Les mousses de cette Colonie ont été récoltées au mois de mai 4901 dans la forêt d’Akrèdiou, entre Dabou et Thiassale, par M. A. Jolly (1). Fissidens alomoides C. M. Leucophanes calymperaceum C. M. ! Déjà reçus l'an dernier, Hookeria africana Mitt. ce. fr. Papillaria Cameruniæ C. M. ster. — Hab.anter.: Cameroon. Pilotrichella communis C. M. ster.— id. Neckera spurio-truncata C.M. c. fr. — id. PoroTRICHUM JoLLYI Par. et Broth. spec. nova. — Caulis primarius 3-5" longus, repens, radicans, denudatus, fili- formis ; caules secundarii erecti, simplices et 8-9mm vel pen- nati tune 2-2 1/2cm alti, brevistipati, inferne foliis squa- mæformibus præditi, dein laxiuseule pinnatim ramulosi, ramulis inferioribus et superioribus mediis brevioribus, complanatis, patulis, attenuatis, simplicibus, in frondem planam oblongam dispositis. Folia stipitis remota, minuta, patula vel recurva, ovata, acuminata ; caulina complanata late ovato-lanceolata, apiculata, concava, conferta, toto ambitu argutissime serrata, plicatula, nervo versus medium evanido ; cellulis basilaribus rectangulis, cæteris oblongis angustis, omnibus levibus chlorophyllosis. Plura deside- rantur. à : Cette mignonne petite espèce se distingue bien du P. oblongifrondeum Broth., de l'Usambara, par ses feuilles apiculées, dentées sur tout leur pourtour, et par leur tissu. Ectropothecium M ga er = (C. M.) Par., var. GLAUCO- VIRIDE, var, nova Broth.— Diffère du type, comme son nom l'indique, par sa couleur glauque. Hépatique. Sprucella succida Mitt. (2). (1) Cf. Revue bryologique 1901, p. 15. ns (2) J'avais fait observer (. c., p. 17) que le Lophocolea diversifolia G. 3 r: REVUE BRYOLOGIQUE Dahomey. Les mousses dont l'énumération suit ont été recueillies au mois d'août 1901, aux environs de Porto-Novo, par MM. À. Nouvel, commissaire de police, et Etève, agent de culture, sur l'invitation de M. le Gouverneur Liotard qui, en 1896, comme lieutenant-gouverneur du Haut Oubanghi, poussa jusqu'aux limites orientales du M, Bomou, signa à Tamboura, près d'un affluent du Bahr el Ghazal, un traité de protectorat avec le sultan de cette région encore inex- plorée, et prépara les voies à la mission Marchand. Octoblepharum albidum Hew. c. fr. Fissidens congolensis R. C. forma ster. — Hub. anter. : Congo belge. Calymperes megamitrium C. M. c. fr. ad Ælaidem quine- ensem. — Hab. anter. : Cameroon. Philonotis nanothecia C. M. ster. — Hab. anter. : Ins. Sao Thome, Brachymenium..... « verosimiliter spec. nova sed ob sterilitatem vix rite determinandum. » (Broth. in litt.). ce ium aptychopsis (CG. M.) Broth. ster. — Hab. anter.: Old Calabar. Général Paris. Nouvelles L'adresse de M. W. H. Pearson, l'hépaticologue bien connu, est: Park Crescent, Victoria Park, Manchester (Angleterre ). La librairie Hermann, 6 et 12 rue de la Sorbonne à Paris, a fait réimprimer le Synopsis methodica Lichenum de W. NYLANDER publié en 1858-64, avec 9 pl. coloriées au pin- ceau, prix 40 francs. — Séparément la pl. 9 coloriée 2 fr. 50. Cette pl. 9 et son explication (1 page) manquent à presque tous les exemplaires. n'était indiqué par le Synopsis Hepaticarum qu'au Cap de Bonne- Espérance. M. le Dr Stephani m'a écrit à ce aojét: 4 .“-.... Il y a tout un nombre d’hépatiques connues du Cap qui ont été retrouvées en Loanda, Cameroon, Fernando-Po, San-Thome, Togo, même à Stanley-Falls. — Le L. diversifolia est une de ces hépatiques largemant distribuées. » Parmi les mousses envoyées l'an dernier des environs de Dabou par M. À. Jolly, se sont trouvés les Trichomanes muscoides Stt. et Punctatum Poir. (déterminés par M. le Dr Christ). Caen, Imprimerie-Reliure Ve A, Domix. No 4 99e ANNÉE | 1902 REVUE BRYOLOGIQUE ParassanT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent ètre écrits en français, en latin où en anglais Sommaire du n° 4 Riccia Grozalsii. Levier et CRoZzALs. — Muscinées de Madagascar. Paris. — Le Cephalozia catenulata. DISMIER. — Quelques muscinées des Ardennes. DisniER. — Bibliographie. — Nouvelles. Riccia Crozalsii Levier nov. spec. par E. LEVIER Monoica, exigua, 2-3 mm. longa 1/2-3/4 mm. lata, satu- rate viridis lateribus excepto apice nigricantibus, simplex vel furcata, furcis divergentibus sine ordine aggregatis nec in rosulas regulares expansis. Frondis segmenta linearia demum elongato-ovata obtusissima, apice acute et profunde sulcata, parte media depressa plano-convexiuscula, margi- nibus elevatis tumidulis duplice serie ciliorum plus minus introflexorum circa 1/3 mm. longorum armalis. Squamæ ventrales prope apicem. frondis hyalinæ parvæ, cæterum nigro-purpureæ. Sectio apicis frondis crassa fere æquilata ac alta, sectio medii thalli sesquilatior quam alta, superne sulcis duobus modice profundis rotundato-excisa segmento medio convexulo, inferne semi-circularis, lateribus fere verticaliter adscendentibus. Stratum superius chlorophyllo- sum cirea tertiam partem crassitudinis frondis occupans. Antheridia plerumque prope frondis apicem ægre dete- genda, ostiolis parvis 120-130 y longis e sulco mediano prominulis decoloribus. Sporangia in eadem fronde sat numerosa, sæpe 2 in eadem sectione verticali, stylo niger- rimo supra epidermidem parum prominente. Sporæ 65-85 pu, opacæ aterrimæ, angustissime limbatæ, ala integra vel parce minute granuloso-papillosa ; foveolæ numerosæ 8-12 in diametro. Rhizinæ hyalinæ et papilligeræ Coplosis- simæ. Cellulæ epidermidis non incrassalæ nec mammillosæ. Hab. prope Roquehaute (Agde) et in silva Lamoure ditio- nis Monspeliensis (Hérault, Gallia merid.), ubi multis aliis Ricciis nec non Tessellinæ pyramidatæ , Fossombrontis- que consociatam uberrime fertilem detexit oculatissimus A. Crozals, Mart. et April. 1902, et mihi benigne vivam misit. Cette hépatique, de taille exiguë, enrichit d'une jolie 74 REVUE BRYOLOGIQUE espèce, facile à reconnaître, la série déjà assez nombreuse des Riceia ciliés d'Europe. Au premier abord, elle rappelle le Æiccia ciliata Hoffm. espèce monoïque qui croît sur les mêmes terres ensoleillées de l'Hérault et dont elle semble une forme minuscule à soies moins longues. La distinction est aisée dès qu'on examine une plante isolée de profil et surtout de front. Piquée de flanc sur une aiguille et mise de face sous une forte loupe, la fronde présente à l'œil de l'observateur son contour, correspondant à la sec- tion verticale. Ce contour est presque aussi haut que large, c'est-à-dire que le thallus est beaucoup plus épais qu'il ne l'est dans le Æiccia ciliata, ainsi que dans ses formes à flancs colorés et à bords tumides (1). Dans cette dernière espèce, a section verticale est beaucoup plus large que haute (dans la proportion de 3 à 1), et l'épais- seur de la fronde est presque la même partout, le contour inférieur restant parallèle au supérieur. En outre, les spores, dans les échantillons du ZX. ciliata de Roque- haute, récoltés par M. Crozals, mesurent de 90 à 405 u, et leur limbe transparent, plus large, est garni de papilles plus nombreuses, plus longues, généralement tronquées. Le Æiccia atro-marginata Lev. de Palerme, autre espèce affine par sa couleur, la forme de sa coupe et de ses spores, est sensiblement plus grand que le À. Crozalsii et revêtu de deux sortes de trichomes : 4° d'une couronne de cils courts et serrés encadrant la fronde tout le long des bords colorés en noir; 2 de papilles hyalines en massue, irrégulièrement semées sur la surface de la fronde, à peu près comme dans Je Bi. papillosa Moris, mais en moins grand nombre. Notons, à ce propos, que le vrai ficcia papillosa, forme papilleuse et forme nue, se trouve également parmi les découvertes récentes de M. À. Crozals aux environs d'Agde. Le Riccia Michel Raddi var. ciliaris (R. tumida et R. Palmata Lädnbg.), récolté par M. Crozals dans la station Classique du À. palmata Lindenberg (absolument identique d'ailleurs à la plante de Florence sur laquelle Lindenberg fonda son Riceia tumida) est dioïque, ce qui l'éloigne d’em- blée du R. Crozalsii qui est monoïque. La taille du À. Mi- chelii, au surplus, est du double plus grande, et les bords du thallus, plus fortement tuméfiés, conservent sensible- ment le même relief jusqu'au bas de la fronde sans beau- (1) MM. Heeg et Warnstorf attribuent par erreur à M. Underwood le nom de Riccia intumescens (R. ciliata var. intumescens Bisch.) appli- ré une forme ou variété du R. ciliala, pourvue de bords tumides. mt en effet, aprés avoir, en 1884, élevé au rang d'espèce re. variété de Bischoff, l'a annulée lui-même en janvier 1895 (Syst. + Of N. Amer, vol. 1x, p. 7), en en faisant un synonyme pur et simple du R. tumida Länb i Pape 20 L * une autre plante, g qui est dioïque ! C’est donc évidemmen a X. REVUE BRYOLOGIQUE S TS coup diminuer d'épaisseur, tandis que dans le R. Crozalsi, plus on s'éloigne de l'extrémité de la fronde, plus les bords s'amincissent et plus leur relief tend à s'effacer sur les coupes. | 4 Nulle confusion n'est possible avee le Aicia Ligula Steph. des bords occid. du lac Majeur, espèce ciliée aussi petite que le À. Crozalsü (et quelquefois sans cils), mais à coupe verticale 3 à 4 fois plus large que haute. ÉSevier dt Explication des figures : : 1. Groupe du Riccia Grozulsii, grossi > 3/4 diamètres. 9. Fronde isolée, vue de côté; même grossissement. he 3, Coupe verticale près de l'extrémité de la fronde, montrant l'ostiole d’une anthéridie et la direction des canaux aérifères entre les colonnes des cellules du tissu chlorophylleux assimi- lateur, 18 diamètres. ‘ 4 Mème ostiole, grossie plus fortement, 83 diamètres. 5. Coupe pratiquée vers le milieu de la fronde, avec deux sporanges en partie évacués de leurs spores. Sur les côtés des 2 coupes (3 et 5) vers le haut, le tissu est coloré en pourpre foncé par l’anthocyanine, 21 diamètres. 6. Cil marginal et cellules colorées des flancs du thallus, 7e re ge + nr À res, grossies 130 fois. Mons Emile LEVIER. M. Crozals a trouvé ce Riecia : +. 4e Dans les terrains humides du bois de Lamoure, situé entre Montpellier et Maugio. — Assez rare, terrain argileux. o Sur une pelouse située en face d'un bois de pins sur les bords du chemin qui va du bois de Lamoure vers la route de Montpellier à Maugio, à 400 mètres du côté ouest du bois en se dirigeant vers le Mas du Ministre. — Abon- dant, diluvium siliceux. Altitude 30m, Es $ REVUE BRYOLOGIQUE - 3e Sur le diluvium siliceux de Roquehaute près Vias (Hérault). Dans les terrains humides qui bordent le côté sud de l’ancien chemin creux de Vias à Portiragnes, et __ situés au nord-ouest du point culminant du territoire de Roquehaute. — Assez abondant. Altitude 20%, 4° Sur les bords des fossés à côté de la ferme de Bite- relle située à mi-chemin entre Vias et Villeneuve-les- _ Béziers sur les bords de la route. — Rare. = 5° Sur le terrain volcanique des bords des mares de = Roquehaute, au sud de la maison du garde-chasse.— Assez _ abondant. Ce Riccia vit dans les endroits humides généralement en _ plein soleil, mais quelquefois aussi sous les Cistes en com- pagnie du Juncus bufonius, J. capitatus, Oxalis Acetosella, Trifolium Bocconi, à côté des Cistus salviæfolius et monspe- _ liensis. . _ En outre du Riccia décrit par M. Levier, M. Crozals a trouvé trois Riccia nouveaux pour la France : À. macro- _carpa Levier, c. fr., À. papillosa Moris, ec. fr., à Lieuran- Ribaute près Béziers et au bois de Lamoure, et Riccia Gou- geliana Mont. c. fr. et ©, forme bordée de nombreux cils robustes et ciliée même à la surface de la fronde, comme la var. ciliifera (Link) du À. Bischoffü. Les spores de moitié plus grandes que celles du Z. Bischoffii (140 ») n'arrivent Cependant pas aux dimensions exceptionnelles de celles du … R. Gougetiana de l'ile de Giglio (archipel toscan) qui attei- … gnent et dépassent 200 g. — Stations : 4° Sur le diluvium siliceux à Lieuran- Ribaute près _ Béziers. Alt. 40m, 2 Sur les terrains volcaniques à Roquehaute, sur le pla- eau, au bord des mares. Alt. 20m. 3° Sur les terrains granitiques. Massif du Caroux, expo- _Silion sud. Alt: 1.000". Sur les bords du sentier forestier _ qui va du Verdier à la maison forestière du Caroux. I doit la détermination de tous les Riccia qu'il a récoltés au savant docteur £. Levier, de Florence, lequel a eu l'amabilité de guider ses premiers pas dans l'étude de ce genre si diflicile. . A. CROZALS. Muscinées de Madagascar (3° article) par le Ga! Paris. rh Territoire Sakalave. : Toutes les muscinées de ce territoire ont été récoltées par _les tirailleurs sakalaves. DicRANOLOMA PATExTIFOLIUN Ren. et Par. sp. nov. — « Cæs- LE REVUE BRYOLOGIQUE qe pites laxiuseuli luteo-virides. Caulis elongatus 6-10 c, lon- gus, erectus, flexuosus, simplex vel parce divisus. Folia remotiuscula caulem haud abscondentia falcato-patentia vel undique patula, comalia falcata, 5-6°" longa, e basi oblonga longe lanceolato-subulata, marginibus e medio late inflexis, superne convolutaceis, serratis ; costa anguste basi 40g lata superne dorso argute serrata, rete pallido, perdenso, subsea- rioso, scoparioideo, e cellulis elongatis porosis efformato, _alaribus rufo-purpureis quadratis vel breviter rectangulis subcatenulatis auriculas excavalas sistentibus ; limbo hya- lino angustissimo interdum obsoleto 6 # lato e cellulis 2-se- riatis composito. Cætera desunt. Région de Mandritsara, 1901. Diffère du D. scopareolum (C. M.) Ren. de la même région par les feuilles fortement dentées en scie, ainsi que le dos de la nervure dans le tiers supérieur. Se distingue du D. drepanocladium (CG. M.) Broth. du Kilima N° Djaro par un port différent, plus robuste, par les feuilles espacées, élalées- falciformes, plus étroites, munies d’oreillettes plus grandes, excavées, par le dos de la nervure pourvu de dents plus fortes disposées sur 2-3 rangs. » Leucoloma Rutenbergii C. M. var. elatum R. C. 1 Fissidens Zippelianus Bryol. jav. — Cercle de Maintirano, 4904. — La constatation de l'existence de cette espèce type au voisinage de la région où a été récolté le #. Savellii Par. et Ren. ne permet plus de considérer ce dernier que comme une sous espèce du précédent. Ocuoënvum Saxaravum Card. et Par. sp. nov. ©. fre —. Cercle de Maintirano, secteur de Rakobe, poste d'Ampoza, près du village de Tahutofoly, 1900, parcissime. : | La description de cette espèce sera donnée ultérieure- ment par M. Cardot. sie PorriA TUBERCULOSA Ren. et Par. sp. n00. — € Cæspites humiles laxiuseuli saturate virides terra obruti.Caulis erectus gum altus debilis flexuosus inferne radiculis paucis ornalus- Folia inferiora remota patulo-recurva, Superlora confertiora erecto-patentia sicca apice subcrispata, oblonga, 0, Re longa sublingulata apice rotundata ; Sæplus brevi et late acuminata interdum apiculata, marginibus integris seb ob cellulas marginales papillosas apice prominentes valde aspe- ris; costa tenni dorso papillosa, basi 17 g lata in apiculum brevem acutum pro more exeunte, rarius sub apice evanida. Rete dimidii inferioris pellueido e cellulis longioribus hexa- gono-rectangulis magnis fere inanibus epapillosis efformato, cellulis mediis et superioribus exacte hexagonis pro folii magnitudine amplis, usque 10-13 g latis, distinctis tenuiter limitatis, granulosis et papillosis, papillis dorso prominen- tibus. Cætera desunt. Me ; REVUE BRYOLOGIQUE Cercle de Maintirano, 1901. En l'absence de fructification, il est difficile d'appliquer à celle espèce une place générique certaine, Par le port et . l'ensemble du caractère de végétation, elle a de l'analogie avec les petites espèces de Splachnobryum qui croissent dans l'île voisine de Nossi-Bé ; toutefois le tissu est plutôt celui d'un Pottia de la section Splachnobryella CG. M. avec les cellules de la moitié supérieure de la plante amples, régu- lièrement hexagones, remplies de grains chlorophylleux distincts et d’une grosse papille nettement saillante sur la face dorsale, les marginales festonnées à leur paroi inté- rieure. On peut la comparer au P. vernicosa Dz. et Mk. de Java dont elle se distingue d'ailleurs facilement par les feuilles non spathulées, par la nervure plus longue générale- ment excurrente en un court apicule aigu, par les papilles plus fortes, très grosses. Le P. apiculata (Kiaër) C. M. (Bar- bula Kiaëri Broth.) est plus robuste et son tissu foliaire est _plus dense, composé de cellules beaucoup plus petites, fine- ment et densément papilleuses ; la nervure est couverte dans presque toute sa longueur de grosses papilles arrondies. Le Barbula (?) madagassa R. C. à les feuilles beaucoup plus grandes, rétrécies obtusément acuminées, nettement dentées au sommet avec des cellules moyennes carrées dont le diamètre n'excède pas 6 p (1); la nervure forte (25-28 pu) est distincitement évanouissante. » Hyophila clavicostata R. C., cercle de Maintirano, 1901. . HYOPHILA SAKALAVENSIS Par. et Ren. sp. nov. — Cæpites incohærentes laxiuseuli saturale virides. Caulis erectus gracilis 4-5 mm. altus. Folia subremota sicca incurvato- subcrispula 1 3/4-2 mm. longa, 1/2 mm. lata, e basi oblonga sensim augustala, lanceolata summo subrotundata, inter- dum late et obtusissime acuminata haud mucronata, mar- ginibus parce involutis vel planis, integris rarius apice _obsolete erosulis haud crenulatis. Costa valida 36-38 p lata sub apice evanida, dorso subtiliter granulosa vix papillosa. _ Cellulis basilaribus rectangulis inanibus, mediis quadralis, Superioribus 6 y latis subhexagonis vel rotundatis, dense papillosis, obscuris. Cætera desunt. Cercle de Maintirano, 1901, parcissime. _ Diffère du 4. Potierii Besch. par les feuilles plus allon- gées et plus étroites, oblongues-lancéolées, longuement | rétrécies dans la moitié supérieure, arrondies au sommet, (1) « La place générique de cette plante est encore indécise. . Brotherus, dans les Pflanzen Familien croit plutôt à un Hyophila, ce qui est possible. Cependant mon ami M. Cardot et moi avons … hésité à la rattacher à ce genre à cause du tissu de la lame chloro- Phylleuse moins obscur et moins dense que dans les Hyophila, Cette plante appelle de nouvelles observations, » REVUE BRYOLOGIQUE 79 non mucronées, à marges entières non crénelées. Se dis- tingue du A. lanceolata R. C. par la forme du sommet de la feuille et les marges entières, du Æ. angustifolia Par. et et Ren. par les feuilles moins étroites à Lissu plus large, non cucullées ni mucronées ». Tricnosromum (Æydrogonium) Broruert Ren. et Par. sp. nov. — Dioïcum. Cæpites laxiusculi pallide vel luteo virides inferne terra calcarea obruti. Caulis rigidus 2-3 cm. longus, fusco-purpureus, erectus, rigidus, subsimplex eradiculosus. Folia in dimidio inferiore vel fere ad apicem remotius- cula indumento tophaceo vestita, erecto-patenlia, superiora sicca erispatula e basi oblonga decurrente late lanceolato- ligulata, apice latissime acuminalo-rotundata, interdum subtruncata, 2% longa, basi 0, 4-0, 5" lala, costa basi 30 y _Jata, valida, sub apice haud cucullata distinete evamida, dorso lævi; marginibus planis passim breviter revolutis, integerrimis. Rete laxiuseulo tola longitudine usque ad apicem pellueido, cellulis lævibus inanibus, basilaribus laxis _ ad costam latioribus elongate subhexagonis, secus margines paulo augustioribus elongate rectangulis, mediis breviler rectangulis vel subquadratis, apicalibus ad costam subhexa- gonis marginalibus quadratis. Flores feminei in coma abs- conditi, autheridiis 8-10 eparaphysatis. Cælera inquirenda. Cercle de Maintirano, ad moles tophaceas, 1901... Cette belle plante, très voisine du 7: E'hrenbergü LU., n'en diffère guère que par son tissu hyalin dans toute la longueur de la feuille jusqu’au sommet et ses cellules supé- rieures vides et lisses ainsi que le dos de la nervure- Dans le 7». Æhrenbergü Ltz., (T. mediterraneum C. M.) var. Algeriæ C. M. du Rummel (Constantine), les toufles sont plus molles, la tige grêle non rigide, les feuilles un peu plus longues, le tissu plus dense, les cellules basilaires plus étroites, rectangulaires, la nervure un peu plus large (35 w à la base), un peu rugueuse sur le dos au sommet, les cellules de la moitié supérieure remplies de matière verte el munies de papilles espacées, larges, arrondies et très distinctement saillantes sur le dos de la feuille. ; | On attribue, il est vrai, au type de Marseille un tissu un peu plus lâche que dans la var. Algerie ; Mails l’acumen est souvent subaigu et cueullé. Les cellules de la moitié supé- rieure sont fortement chlorophylleuses et légèrement papil- leuses, la nervure est un peu plus forte. : ME D'après C. M., le type du 7r. Ehrenbergii Liz. du Sinaï, différerait du 77. mediterraneum C. M. par un port plus robuste, des feuilles plus larges, obtuses et cucullées au sommet et le tissu plus lâche dans toute la longueur de la _ feuille. Toutes ces différences sont légères, et bien que l'ab- sence de chlorophylle et de papilles dans la moitié supé- REVUE BRYOLOGIQUE rieure de la feuille du Tr. Brotheri, lesquelles restent hyali- _nes jusqu'au sommet, ne constitue pas un caractère bien important, il permet tout au moins de considérer cette plante de Madagascar comme une sous-espèce ou race régionale du Tr. Ehrenbergii Liz. EPIPTERYGIUM DIVERSIFOLIUM Ren. et Par. sp. nov. — « E minimis, £’. T'ozeri europæo aliquantulum simile, In terra humida inter Algarum tapetem gregarie vel sparse cres- cens. Caulis debilis 4-8" altus basi parce purpureo radicu- losus. Folia valde diversiformia, inferiora remota, patula, vinosula, late ovata apice rotundata subcochleariformia, su- periora pallide viridia confertiora laxe imbricata longiora (1®®) elongato-oblonga obtuse acuminata, comalia in gem- mam conniventia, omnia valde concava, marginibus inte- gerrimis late inflexis. Costa pertenuis deplanata, interdum _ obsolete notata longe ante apicem dissoluta. Rete perlaxo hyalino ; cellulis fere conformibus subinanibus, basilaribus vixX brevioribus, mediis elongate subhexagonis 3 long. (90-100 y) quam lat. (25-30 y), marginalibus interdum an- gustioribus sed haud limbum efformantibus. Cætera desunt. Cercle de Maintirano, ad moles tophaceas Confervis obrutas, 1902, parcissime. Cette espèce ne peut être confondue avec £. convatlium Dusen (£'. Duseni C. M.) du Cameroon, dont le port et la forme des feuilles sont très différents. Elle a plus de rap- ports avec £. Tozeri d'Europe, mais elle s’en distingue faci- lement par ses feuilles dépourvues de margo. Le genre £'pipterygium est nouveau pour Madagascar. Thuidium subscissum C. M.) .- L 9 Leplohymenium Ferriezi Marie! Cercle de Maintirano,1902. TAXITHELIUM HIRTELLUM Par. et Ren. sp. nov. — « Monoï- cum, pallide viride. Caulis repens corticibus adfixus 1-2 __ longus sat regulariter pinnatus, rami patuli breves 1 1/2- 2% longi. Folia suberecta imbrieata concava vix compla- nala ovato-oblonga basi paululum contracta 3/4um longa e _ medio vel paulo ultra angustata longiuseula acuminata _ €CoSlata, marginibus passim involutis, interdum e basi Sæpius e medio remote subtiliter eroso-denticulata et inter dentes papillis dentiformibus ornata. Cellulis alaribus plus _Minus numerosis (6-14) quadratis haud vesiculosis, vacuis, mediis et superioribus elongatis flexuosis lineari-fusiformi- bus nune sal regulariter 4-papillosis, nune præcipue di Midio inferiore folii papillis in parietibus vicinis equitan-. libus veluti sparsim papillosis, papillis fere omnibus remo- Liusculis latis dorso valde prominentibus, nunce cylindraceis vel acutis vel pedicellatis apice dilatato bifidis. Folia perichæ- lialia intima oblonga longe attenuata 4 1/20 longa integra vel Summo vix crenulata, levia (lantum apice obsolete # REVUE BRYOLOGIQUE si papillosa). Capsula in pedicello 6m" longo purpureo arcuato inclinata vel horizontalis minutissima 1/2"" longa, demum purpureo-fusea, ovata. Peristomii perbrevis dentes ext. 0,24 longi obsolete cristati, interni e membrana alte pro- ducta subæquilongi, carina integri. Cilia singula breviora robusta dense papillosa. Sporæ læves pusille 10-12 4 crassæ. Cercle de Maïntirano, 1901. ’ Cette plante a de l'analogie surtout avec le Rhaphidoste- gium loucoubense Besch. (FL. de la Réunion, etc.) de Nossi-Be et de Sainte-Varie de Madagascar ou du moins avec l'échan- tillon original de M. Bescherelle et qui est certainement un T'axithelium. Cet échantillon s'accorde du reste parfaitement avec la description sauf en ce qui concerne la denticulation des feuilles, qui sont très finement denticulées à dents sou- vent simplement papilliformes plutôt que « argule serrala ». Les angles basilaires sont à peu près dépourvus de cel- lules carrées qui se remarquent dans le 7. hirtellum, en nombre inégal, il est vrai, dans deux échantillons récoltés à Maintirano (6-8 cellules dans l'un et 12-14 dans l'autre) ; en outre, tandisque dans le 7°. loucoubense les papilles sont très denses, petites, disposées en lignes bien régulières, dans notre plante ces papilles sont moins serrées, grosses, dilatées et chevauchant souvent sur les parois des cellules voisines de facon à ne plus former de lignes régulières, et font fortement saillie sur la face dorsale en protubérances cylindriques ou dilatées-bifides au sommet. Le péristome est moins élevé et les cils deux fois plus courts. Les spores sont aussi un peu plus petites (10-12y% au lieu de 13- 15 y). La grosseur, la disposition moins régulière et Ja saillie plus forte des papilles qui font classer le T. hirtellum dans le sous-genre Oligostigma R. C. et qui le différencient du 7. loucoubense, aident aussi à le séparer de plusieurs espèces très affines de la région dont il est utile de rappeler quelques autres traits distinctifs pour éviter de faciles confusions. à Le 7. glaucophyllum Besch. a les feuilles plus larges, entières, plus brièvement acuminées ou apiculées ; Le 7. planulum Besch. a la foliation comprimee et la capsule dressée : 2 : Le 7’. lætum R. C. a les feuilles plus brièvement acumi- nées, les folioles périchétiales papilleuses à cuspide nette- ment denticulée ct la capsule pendante. Ectropothecium sphærocarpum (C. M.) Besch. — Cercle de Maintirano, 1901. E. subsphærieum C. M. var. LAXIFOEIUM Rep. et Par. var. nov. — « À planta typica borbonica differt ramis rigidiori- bus, foliis remotioribus, rele densiore e cellulis longioribus et augustioribus efformato. » — Cum præcedente. se Sphagnum ikongoënse Warnst. — Cercle de Maintirano. REVUE BRYOLOGIQUE Hépatiques. CHEILOLEJEUNEA CRENULATA Steph. sp. nov. Radula javanica G. Cercle de Maintirano, secteur de Rakobe, poste d’Ampoza, près de la rivière Maniakampy. Province d'Ankazobe. Calymperes decolorans C. M. var. LATIFOLIUM Ren. et Par. var. nov. — € À planta typica comorensi differt habitu robus- tiore, foliis majoribus latioribus (4 1/4") apice rotundatis _ vel truncatis, costa crassiore (80-85 y loco 60-65 y), teniola basilari paulo angustiore e cellulis 2-3 seriatis composita. » District de Fihahoua, parmi les lichens, 1900. _Comparée au type de Mayotte, cette forme est beaucoup plus robuste, le port est plus rigide, les feuilles de 1/3 plus longues et plus larges, ce qui fait paraître plus étroite la teniole qui ne comprend à la base que 2-3 séries de cellules et3 sur le milieu de la gaîne, tandis qu'on en compte, 3-4 dans le C. decolorans type. C'est peut-être une espèce pro- pre, toutefois les échantillons sont trop maigres pour qu'on _ puisse être bien fixé à ce sujet. Li Province de Betafo. Cette seconde récolte a été faite, grâce à la persistante _obligeance de M. l'administrateur Guérin Mouton, au mois d'août 1901, sur la rive droite de la Mania, par MM. Galinon to Heu | _ LEcoBRYUM GarINont Card. et Par. sp. nov. — La des- €ription de cette espèce sera donnée ultérieurement par M CRIdOts, HYopuiLa ANGUSTIFOLIA Par. et Ren., sp. nov. — « Cæspites Sat densi, luteo-virides. Caulis erectus circa 5% altus radi- culosus. Folia dense conferta sicca crispula, 4 3/42 4/40 longa. 0,3mm lata, lineali-lanceola, marginibus fere paralle- dis planis, medio undulatis, integris, summo in acumen obtusum pro more cucullatum subito involutaceo conniven- bus. Costa valida 36 lata percurrente vel in acumen bre- Vissimum excedente, dorso lævi. Cellulis basilaribas inani- bus ad costam rectangulis vel rhombeo-rectangulis, margi- nalibus multo angustioribus, superioribus minutis papil- _losis obscuris. Cætera desunt. | Cette plante paraît être très voisine du Æ. Holsti Broth. de l'Usambara. D'après la description de l'auteur (Engler's Bot. Jahrb. 1894, p. 183) cette dernière semble n’en différer que par les feuilles plus longues 3 1/2-4m" ainsi que par l'acumen aigu non cucullé. » L REVUE BRYOLOGIQUE ei Bryum homalobolax C. M. Papillaria fulvastra Besch.? | Fabronia Vallis-Gratiæ Mpe. Var. GARNIERI Par. et Ren. var. nov. — « À planta capensi differt foliis paulo breviori- bus superne abruptius angustatis cellulisque brevioribus. Ressemble par la forme des feuilles au #. Campenoni ‘R. C.; mais elles sont simplement dentées, non ciliées et les cellules de l’exothecium sont rectangulaires subrégu- lières, à parois densément ondulées. Pédicelle long de 1 1/2un : spores un peu rugueuses (diamètre 16-18 y) ». TuUrDIUM TRACuYNOTON Ren. et Par. sp. nov. — Cæspites laxi lutescentes inter alios muscos vigentes. Caulis 2-4°* longus, flexuosus, simpliciter et irregulariter pinnalus, paraphyllis densis brevibus. Folia caulina erecta vel apice subsecunda, e basi late ovata cordata raptim longiuscule acuminata (long. 3/4-1mm), plicatula, marginibus eroso papillosis vel denticulatis recurvis. Costa valida dorso spinulosa usque apicem versus fere continua. Folia ramea ineurvata ovato-vel oblongo-acuminata, denticulata, 1/2 longa, evadiinervia, cellula apicalis emarginala bipapil- losa, omnia pallide et distinetissime reticulata, cellulis oblongo-ellipticis papilla unica magna dorso valde et acute prominente ornatis. Folia perichætii (haud evoluti) externa breviora squarrulosa, intima erecta oblongo-lanceolata in acumen loriformem produeta, 4 1/4"m longa, usque ad apicem fere tenuiter coslala, marginibus passim revolutis plus minus distincte crenulatis vel remote denticulatis, non ciliatis, levibus haud plicatis. Capsula immatura 1 4/20 longa, operculum rugulosum. Pedicellus pallide purpureus 1 1/2en longus, lævis. Cætera inquirenda. é Cette espèce se distingue à première vue du 7h. versicolor Hesch. du Cap par un port plus robuste, les touffes très läches, les tiges beaucoup plus longues, simplement pen- nées, par les feuilles caulinaires el raméales du double plus grandes, plus longuement acuminées. Elle a aussi des rap- ports avec le 7h. borbonicum Besch. dont elle diffère par le port tout autre, lâche, plus robuste, les tiges plus longues simplement pennées, les feuilles caulinaires plus grandes dressées appliquées, par le tissu plus transparent, par la saillie plus forte et aculéiforme des papilles dorsales, par le pédicelle un peu plus court. Elle ressemble par le port au Th. tenuisetum R. C. du Congo, mais ce dernier à les feuilles _crispées, plus brièvement acuminées, les papilles dorsales peu saillantes, les folioles périchétiales 2 fois plus longues, ciliées. Leptohymenium Ferriezi Mar. Var. IMBRICATUM Ren. et Par. var. nov. — € À planta typica mayottense differt habitu + REVUE BRYOLOGIQUE densiore, ramulis brevioribus turgidiusculis apice obtusio- . ribus, foliis dense imbricatis brevius apiculatis. » Entodon Rulenbergi C. M. IsoprERYGIuM ManIÆ Ren. et Par. sp. nov. & Cæpites laxi … deplanati luteo-virides, nitidi, inferne sordidi. Caulis pros- _tratus 3-4em longus, sat robustus, irregulariter subdichotome _ divisus, parce ramosus, pallide viridis vel lutescens. Folia _ subdisticha complanata fere patula 4 1/2" longa, e basi _ ovato-oblonga lanceolata sensim acuminala, plus minus _ longe cuspidata, marginibus planis passim late involutis e _ basi obsolete et remote superne acute dentatis serratisve ; costa gemella distincte notata interdum crure longiore sal alte producta. Rete denso pallido vermiculari, cellulis sæpius _apice obtusis (long. 60-70 y), alaribus perpaucis parvulis quadratis granulosis. Cætera desunt. Cette espèce, par son port et sa taille robuste, se distin- gue à première vue de tous les /sopterygium de la région _et même de l'Afrique australe. Elle ressemble à certaines formes saxicoles robustes du Plagiothecium denticulatum d'Europe, dont elle diffère d'ailleurs essentiellement par la _ forme des feuilles et la densité du tissu qui est plutôt celui d'un /soptleryqium que d'un Plagiothecium. Les feuilles étalées subdistiques, d’une couleur pâle et d'un aspect par- _ fois scarieux laissent voir la tige robuste d'un vert pâle où _ Jaunâtre. » Taxithelium hirtellum Par. et Ren. ’ctropothecium nano-crista castrensis (C. M.) Kindb. EE. sphærocarpum (G. M.) Beseh. var. suBPILIGERUM. Ren. et Par. var. nova. — À forma normali differt foliis longius acu- minatis subpiliformis cuspidatis, cellulisque paulo angus- tioribus, longioribus. » à Hépatiques. : MADOTHECA OVIFOLIA Steph. Sp. nov. — Vico leg. a Mastigophora diclados (Endl.) Steph. Province de Moramanga. Les muscinées de cette province (cire. 4.006" alt.) ont _ été récollées, grâce aux bons soins de M. l'Administrateur _Carrouy, par le préposé forestier M. Louvel. Je regrette d'avoir connu leurs noms trop tard pour pouvoir donner leur nom à l’une ou l’autre des espèces nouvelles, déjà distribuées à plusieurs de mes correspondants, de cet inté- ressant envoi. Leucoloma albo-cinctum R. C. REVUE BRYOLOGIQUE ne 85 L. persecundum CG. M. c. fr.! (n'était encore connu qu'à l'état stérile). L. Rutenbergü C. M. Campylopus rigens R. C. c. fr. ! (id.) HyopniLa LEtoNEuRA Ren. et Par. sp. nov. — Cæspites saturate virides basi terra obruti. Caulis rigidus, erectus, simplex, 6-10mm altus, basi fere denudatus. Folia inferiora remota, superiora densius conferta in gemmam clavatam contorta 4 4/2 longa, e basi dilatata 0,5" lata fere sen- sim augustata acuta vel subacuta, marginibus integris, planis. Costa crassa in mucronem brevem acutum pro more 1-2 dentatum excedente, dorso lævi vel sublævi. Rete basilaris densiusculo e cellulis inanibus breviter reclan- gulis efformato, cellulis superioribus hexagonis 6 p latis dense papillosis, obscuris. Cætera desunt. LR Cette espèce se distingue immédiatement par se5 tiges raides, un peu espacées non conltiguës encombrées de terre à la base. Par la forme des feuilles elle se rapproche du À. Girodi R. C. de Sainte-Marie de Madagascar ; Mails cette dernière a un autre port, s'étale en tapis denses, et ses feuilles sont plus longues, dilatées à la gaine, puis plus rapidement rétrécies, et la nervure est couverte dans pres- que toute sa longueur de grosses papilles tubereuleuses, tandis qu'elle est à peu près lisse dans l'espèce voisine. Le 1. usambarica Broth. de l'Usambara se rapproche aussi de notre plante ; mais la taille est plus robuste, les tiges sont densément feuillées dès la base, les feuilles sont plus grandes (2 1/2-4m") et la nervure est excurrente en un mucron beaucoup moins long. BRYUM SUBGRACILESCENS Ren. et Par. sp. nov. — « Cæspites molles pallide virides. Caulis fastigiatus subsimplex flexuo- sus, elongatus, gracilis, erectus, circa 0"04 longus, basi rufescens superne viridis. Folia remotiuseula, inferiora deco- lorata erecto-patentia, sicea flexuosa, nonnunquam spiraliter torta, usque 5""longa, oblongo-lanceolala, acute acuminata, longe decurrentia, haud spathulata, costa breviter excedente, marginibus dimidio inferiore arcte revolutis superne planis et spinoso dentatis, cellulisque marginalibus sensim angus- tioribus 3-4 seriatis veluti limbatis. Cellulis basilaribus va- euis rectangulis vel hexagono-rectangulis, mediis et supe- rioribus elongate subhexagonis 60-70 » longis, utriculo pri- mordiali plus minus conspieuo. Cætera desunt. Forèt d'Analamazaoha. Par le port, cette espèce rappelle un peu la forme grèle du 2. spinidens R. C. de Fianarantsoa (ef. Ren. Prodr. fl. Mad., ele. p. 166), quoique les feuilles soient moins grandes : REVUE BRYOLOGIQUE et moins étalées ; mais ce dernier a les feuilles du double plus longues, les cellules plus amples, les marginales supé- _rieures ne formant pas de margo. Par la forme des feuilles et le tissu, le 2. subgracilescens se rapproche du B. trunco- rum Bory ; mais celui-ci à un tout autre port, une fige courte, les feuilles réunies en rosette comale, munies de dents beaucoup plus faibles. Le Z. gracilescens C. M. du Brésil voisin, par le port, de notre mousse, s’en distingue par le margo des feuilles très étroit et jaunâtre. Pilotrichella subimbricata. (Hpe). Jaëg. Sphagnum..…. (non encore déterminé par M. Warnstorf). Hépatiques _ BRYOPTERIS MaADAGASsUS Steph. sp. nov. — « Cette espèce est des plus intéressantes, étant très rapprochée du B. dif- fusus, plante américaine qui à aussi les branches dicho- tomes et le même port que celle de Madagascar. Les autres espèces de ce genre ont le « caulis pinnatim ramosus ». _B. diffusus a le Clobulus folii subplanus, grosse dentatus », tandis que notre plänte a lé « lobulus parvus, inflatus, inte- gerrimus » ; elles sont donc bien distinctes. Certainement les hépatiques de l'Afrique ont plus d'éléments d'Amérique que de l'Asie, quoiqu'il y ait un nombre d'espèces, dans l'Ouest de l'Afrique qui sont identiques à celles trouvées | dans les Indes Orientales, par ex. » (Dr Stephani in litt.). Le collecteur du Bryopteris madagassus fait observer, dans l'étiquette jointe à la plante, qu'il finit par étoufter complètement les arbres auxquels ils s'attache. . Général Paris. 0 Cephalozia catenulata (Hüben.), à Cherbourg 5. par M. G. Dismier. - Au commencement de l'année dernière, M. A. Martin, zélé botaniste cherbourgeois, eût l'obligeance de m'adresser un certain nombre de Muscinées. Dans ce lot se trouvait une Hépatique accompagnée de l'étiquette suivante : Cepha- lozia lunulæfolia Dum. — Cephal. multiflora Spr. — Sur la terre. — Cherbourg : montagne du Roule.—14 avril 1897.— c. fr.—Leg. À. Martin. Cette Hépatique est sans aucun doute le Ceph. catenulata (Hüben.). ; d REVUE BRYOLOGIQUE 87 La découverte qu'a faite M. À. Martin est certainement très intéressante : le Ceph. catenulata est une plante fort rare, tout au moins pour la France. La première liste a été donnée par M. Husnot (Hep. Gall. — 1876, p. 43). « Sur la terre et les troncs -pourris dans les forêts des montagnes : Pyrénées, vallée de Burbe (Zetterstedt), Jura, le Salève et la Dôle (J. Müller); Vosges, Preyé au-dessus de Moussey (Le- maire) » ; la seconde liste a été établie par M. l'abbé Boulay (FL. cryp. Est.—1872, p. 809) « Hautes-Vosges et Haut-Jura sur des troncs pourris dans les forêts élevées et sombres : Chaufour, Retournemer (Mougeot, Boulay) ; le Valtin (Bou- lay) ; Preyé au-dessus de Moussey (Lemaire) ; le Salève et la Dôle (J. Müller) ; indiqué aussi dans les Vosges inférieures (Zeyher) ». R. Spruce (On Cephalozia.— 1882, p. 34) signale cette espèce dans les Pyrénées (T. R.) notamment au Pic de Ger. Puis le F°° Héribaud (Musc. d'Auvergne.— 1899, p. 484) la mentionne en Auvergne. « Sur les troncs pourris rare- ment sur les rochers dans les forèts des zones moyenne et subalpine. Cantal : Le Lioran, rochers au bord de l'Allagnon (Brévière) ; sur le bois mort dans les ravins de la Croix et de la Goulière bois Mary (Héribaud). Puy-de-Dôme : Les Naires près la Croix-du-Fossat, à la base de Pierre-sur- Haute (Brévière) ». En résumé le Cephalozia catenulata n'était encore connu en France que dans les Vosges, le Jura, les Pyrénées et le Plateau-Central. En ce qui concerne le reste de l'Europe cette Hépatique est indiquée dans les contrées suivantes: Angleterre, Ecosse, Irlande, Suède, Allemagne (Baden, Hauts sommets de l'Eiffel, Forèt-Noire, Sudètes, forèt Hercynienne), Autriche (Styrie), Jura suisse (A. C. d'après M. Meylan). M" W. H. Pearson (The Hep. Brit. Isles. — 1899-1902, p. 145) dit que le Ceph. catenulata a été trouvé dans l'Amérique du Nord. Comme on vient de le voir ce Cephalozia est indiqué dans les Iles Britanniques, où il a été recueilli dans plusieurs lo- calités notamment dans le sud-est de l'Angleterre à Tun- bridge-Wells (Kent). Cherbourg sert donc de trait d'union entre les localités de la Grande-Bretagne et celles du con- tinent. Nous donnons ci-dessous les caractères qui nous parais- sent le mieux différencier le Ceph. catenulata des deux es- pèces avec lesquelles il a le plus d’affinités : Ceph. lunulæ folia Dum. et Ceph. connivens (Dicks). Nous rappellerons, tout d’abord, qu'à l'état sec, le Ceph. catenulata a les feuilles vivement incurvées, ce qui donne à l'ensemble de cette hépatique un aspect tout spécial justi- fiant bien, d'ailleurs, le nom de catenulata qu Hübener lui a donné. REVUE BRYOLOGIQUE *epo suo 9p 184 QURUI9] 29YMO ‘SAINI[99 2P 2U92N09 aqnos aun,p 9S0dw09 euueH9d *SAAUUA squotu8es R S9[IONIOAUT SONO ve ‘COX SO va Y0 X 70 — ‘Y0 X LO — ‘SO X L0 CLO SeIn(89 S2p SUOISUOUI(T “saourut SONT ‘SOPUBIS 298 -se ‘sapion7jed Sa[nT[29 ‘S9TU9IIN99P sou ‘quawarmupnnbuo onbseid so91 -9SUT “9INOU E[ & no sion ne,nbsnl sopyiq ‘saquesip nod un ‘soputis ZOSSE JUOUWOJIIBUIPIO S9I[NAX “and juoa ‘saguaporoaud xnep soçonb ‘soryed sas sajn07 Sup ‘opuei8 sndjuawaireurpio zur] d “onbrouoyt CSAIQ) suoaruuo) “peydon É: *(San199 Z no FE ‘S1AIN09 SIN)) ‘212 no pjn9 -U2p 90JHO ‘AU2NO9 97n2$ aUnP ‘“JouIuOS 9[ SI9A ‘9 $2Y/92n09 & 9P narjru ne ‘SaNI[99 AP $2/2n09 £ 9P ose EI S194 9S0dW09 eyJuëu9d "SAGUYUI squat 59s R SO[BIONIOAUL SA[IINOY ‘S0XS60 — ‘ÿ0 XSLGO —"S0XY0 — YOXSE0 — ‘ÿ0 X #0 S2INII89 S2p SUOISUOUUI(T -sasstoda 29880 : stored “sopuei8 sajd ‘sapiongqod sen -j00 ‘saqueinoop snjd 3e juowuonb -nqo sad sogiosur ‘sion nenbsn( quatuaines SapyIq e7e[nu,7eo ‘don suep onb sesuap sulou So[[Ino x “and quoa anopno9o op ‘oyod oquerq “anbro 2 cumg ægopepnun peudo) *aGuvu] no 211 JUOWIANOD OÙ -H1Q ‘SAINII20 2P 2Y2N09 97h98 AUN,P (ednoo ue) 9sodwoo eujueu?d “ænapnuuds NO s7JU9p squowu89s & S2]{BIONIOAUT SA[[IN9 A “60X80 ‘ 566 X 60 * C880 X 860 080 ‘S&0 S2INII29 SP SUOISUSUI(E -snsswdp stored e ‘samnod ‘2.4pu -nol ayuiey op senbodoqns Sa|n]199 ‘inougque plioq eo JEd sojquaino op juowejqrez 3e quowenbrqo ned un S9919SUI ‘UOIIAUS 91IOU 7 Rnb -snf Sopylq ‘SOABIUOD JU9WOIQBO ‘sognbuqui ‘sogyooiddei sa[1ina -aque1suoo 2an0/ inoyn0o ap ‘saulsioA S999dS9 xn9p se onb away snjd ‘ayred oquejd “onbiouT À (uoqu) wremuons “reudo) REVUE BRYOLOGIQUE 89 Quelques Muscinées nouvelles ou rares pour les Ardennes françaises, par M. G. DismiEr. Dans une course, contrariée par la pluie, faite au moment des fêtes de la Pentecôte, dans les Ardennes françaises, j'ai recueilli à Laifour et à Revin, quelques Muscinées nouvelles ou intéressantes pour la région. L'Alicularia compressa a été indiqué, dans ce massif mon- tagneux, par M. Cardot (1), il y a déjà plusieurs années. À Laifour, j'ai récolté cette Hépatique en fruits, dans un petit torrent descendant des Dames-de-Meuse. Non loin de ce ruisseau, sur des rochers frais, à proximité de belles touffes de Dichodontium pellucidum (st) et de Scapania undulata (fr.) croissait le Jungermannia hyalina. Cette espèce est nouvelle pour les Ardennes. + À Revin, partant de la gare, et sortant du premier pont, se dresse un rocher humide (schiste ardoisier) à parois ver- ticales où végètent de nombreux coussinets d'Amphoridium Mougeotii. Tout à côté, j'ai eu la surprise d'observer l'£ucla- dium verticillatum (2), espèce qui, comme on sait, est exclu- sivement calcicole. Pour expliquer la présence de cette Mousse sur ce rocher, je ferai remarquer qu'il supporte plusieurs maisons de Revin. Dès lors, on est porté à penser que les eaux, qui viennent suinter à la surface dudit rocher, contiennent du carbonate de chaux. Cependant quelques gouttes d'acide versées sur la partie inférieure des tiges, encore encombrée de terre, n’ont donné aucune efferves- cence. Quoi qu'il en soit, M. l'abbé Boulay (3) a démontré, qu'une quantité relativement légère de carbonate de chaux avait suffi pour permettre l'établissement dans la même région, aux escarpements de Robersart (Vallée de la Semoy), d’une petite colonie. de Mousses calcicoles. Dans les fissures de ce même rocher végétaient le Webera annotina (st.) et le Barbula intermedia (st.). Ces deux es- pèces n’ont pas encore été signalées dans les Ardennes fran- çaises (4). s À un kilomètre environ de Revin, dans un vallon très encaissé, au fond duquel se trouve un sentier conduisant (1) gpus — Les Mousses des Ardennes (Bull. Soc. de Fr. — Sess. extr. . XIID,. | (2) Dans ; « Mousses de France » (1884, p. 548), M. l'abbé Boulay, indique cette Mousse comme rare dans les Ardennes, sans toutefois citer de localité. , ë (3) Boulay. — Bull. de la Soc. bot. Fr. — Sess. extr. 1835, p. C. (4) Dans les Ardennes belges, le Web. annotina est commun autour de Louette-Saint-Pierre (Gravet in litt.); et le Barb intermedia a été trouvé dans la même région, notamment à Dinant (Gravet) et à Bouil- lon (Delogne). 90. | REVUE BRYOLOGIQUE _ des bords de la Meuse à l'endroit dénommé sur la carte de l'Etat-Major « Caserne des Douaniers, » j'ai recueilli, sur l'argile fraiche, au voisinage du Jungermannia Lyoni, le Dicranella curvata ; et, un peu plus haut, le Dicranella subu- lata. Gette dernière espèce, d’après M. l'abbé Boulay, appar- tient à la région alpine. La présence à Revin, du Dicranella subulata (4) à une altitude d'environ 140 m. est certaine- ment intéressante ; et rappelle la découverte du Grimmia atrata faite, presque dans la même localité, par M. Cardot (2). Je profite de la publication de cette note pour faire con- naître l'existence aux environs de Braux, du Gymnostomum rupestre, que j'ai trouvé, il y a plusieurs années, sur des schistes ardoisiers humides. Ce Gymnostomum, qui est nouveau pour les Ardennes françaises, n’a pas été indiqué, que je sache, dans les Ardennes belges. r Bibliographie Broruerus (V.-F.). — Die Laubmoose der ersten Regnell- schen Expedition. (Bihang till K. Svenska Vet. Akad. Hand. XXVL, afd. 3, n° 7). — 65 pages. GUGELBERG (M.-V.). — Beitrag zur Kenntniss der Laub- und Lebermoosflora des Engadins (Jahrb. Naturf. Ges. Graubündens, XLIV, p. 41-85). _” Hinrze (Fr.) et C.-F. Koncuorr. — Einige seltene Moose aus Pommern (Verh. bot. Ver. Prov. Brandenburg, XL, p. 141-146). INGHAM (Wam), — Hepatics of Yorkshire and Durham, (The Journ. of bot, XL, p. 30 34). . Jap (Otto). — Bryologische Beobachtüngen in der nürd- lichen Prignitz aus dem Jahre 1900 und früheren Jahren (Verh. bot. Ver. Prov. Brandenb. XLIII, p. 54-71). Kummer (P.). — Führer in die Lebermoose und die Gefäss- kryptogamen. Berlin 1901. 153 p. et 1pl . LaxG (W.-H.). — On apospory in Anthoceros lævis (Ann. of bot. XV, p. 503-511 et 1 NE | € LœskE (L.). — Zur Moosflora der Südwestlichen Mark . (Verh. bot. Ver. Prov. Brandenb. XLIIH, p. 15-33 et 101-104). — Beiträge zur Moosflora des Harzes (Ibid. p. 80-100). - LD le Dirasbulais tindiqué:on Belthtus À Loudbe-Halsbbiere Lobtae et à Bethane près Ha 006 pas 8 Le Dic. curvata a été écouvert aux environs de Laroche (Luxembourg belge), par M. Mar- _Chal. (2) Loc. cit. p. xv. . REVUE BRYOLOGIQUE CIE _—— Ein neue Bürger der norddeutschen Moosflora { Webera proligera Kindb.). (Ibid., p. 131-132). Mc. ARDLE (David). — Report on the Hepatics of the Dingle Peninsula Barony of Corkaguiny, County Kerry (Procéed. Irish Acad. 3e ser. VI, p. 289-330, pl. 16-177. Marouscuek (F.). — Bryologisch-floristiche Beiträge aus Mähren und Oesterschlesien (Verh. Naturf. Ver. Brünn 1901. XXXIX, p. 19-64). — Beiträge zur Moosflora von Tirol und Vorarlberg (Ber. naturw. med. Ver. Innsbruck XX VI. 1901). — 180 p. MuLer (Fr.). — Ein Nachtrag zur Moosflora des Herzog- tums Oldenburg. (Abth. Naturw. Ver. Bremen XVIL, p. 157- 168). QUELLE (F.). — Das Vorkommen von Splachnum vasculo- sur in Deutschland (Beibl. Hedwigia, XL, p. 117-149), ScRiFFNER (V.). — Untersuchungen über Mærckia Floto- wiana and über das Verhältniss der Gattungen Meærchia und Calycularia zu einander (Oesterr. bot. Zeitschrift, 1901). — A1 p. — Nachweis einiger für die bühmische Flora neue Bryo- phyten. (Sitzungsb. Lotos, Prag 1900). — 35 p. Srepnant (F.) Hepaticæ novæ Dussianæ. (Symb. Antillanæ, IT, p. 469-472). — Beiträge zur Lebermoosflora Westpatagoniens und der südliechen Chile, mit einer Einleitung von P. Dusen. (Bihang till sv. Vet. Akad. Handl. xxvr, afd. 3, n°6).— 69 p. — Lebermoose der Magellansländer mit ein Einleitung von P. Dusen. (Ibid. n° 17). — 36 p. Zscacke (Hermann). — Neue Moosfunde aus Anbhalt. (Verh. bot. Ver. Prov. Brandenb. XL, P- 112-118). Aug‘ LE JoLis. R. Brarruwarre. — The british Moss-flora.. Part, XXI. _ Fam. x1x, Hypnaceæ v. P. 129-168 and T. CIX-CXIV: April 1902. Published by the Autor, 26 Endymion Road, Brixton Hill (London). Price 6 s. a. + : Cette livraison contient : Helicodontium (Myrinia) pulvi- natum. Habrodon perpusillus. Myurella tenerrima (apicu- lata), M. julacea. Heterocladium heteropterum, H. squarro- sulum. Hylocomium umbratum, brevirostre, pyrenalcum, proliferum (splendens), parietinum (Schreberi), triquetrum, squarrosum, loreum, rugosum: Campylium Halleri, hispi- dulum (Sommerfeltii). Ctenidium molluseum, procerrimum. Hyocomium flagellare. Ptilium cristacastrensis, Semato- 92 REVUE BRYOLOGIQUE phyllum demissum, micans. Stereodon Lindbergii (arcua- tum), imponens, Bambergeri, cupressiformis, resupinatus, revolutus (Heufleri), canariensis, circinalis, callichrous, hamulosus, incurvatus, polyanthos. F. Cauus. — £'xcursions bryologiques en Finistère (Bull. de l’Assoc. française de botanique, 1902, pp. 76-89). M. Camus, chargé du rapport bryologique sur la session de Quimper de l'Association francaise de Botanique, a ajouté aux récoltes faites par la société les espèces qu'il avait récoltées à diverses époques à ces localités, ce qui rend ce travail plus intéressant pour les botanistes qui visi- teront plus tard ces contrées, et pour ceux qui s'intéressent -à la flore de cette région et à la géographie botanique. Ce n'est pas une simple liste, beaucoup d'espèces sont accom- pagnées de notes fort intéressantes. F. Camus. — Une Hépatique nouvelle pour la France (Bull. de la Soc. des Sciences nat. de l'Ouest, 1902, pp. 1-2). — L'Auteur annonce la découverte de l'Adelanthus deci- piens (rare espèce qui n'était connue que dans un petit nombre de localités des Iles britanniques) dans les inters- tices d’une roche siliceuse au-dessus du village de Pont- Christ, commune de La Roche, près de Landerneau. : E. BarsaLt. — Bibliographia Epaticologica italiana. In-8 de 36 p. — L'Auteur indique tous les ouvrages italiens et étrangers où l'on trouve des descriptions ou des renseigne- ments concernant les hépatiques italiennes, depuis Micheli jusqu'à nos jours. Ce n’est pas une simple liste, on y trouve la copie complète du titre et une courte analyse. Il serait à désirer que tous les pays possédassent sur chaque branche de la Botanique un travail semblable. LP BARSALI. — Prime Muscinee del Livornese (Bull. della Soc. bot. italiana, 1902, pp. 33-37.— Catalogue de 18 mous- ses et de 15 hépatiques. À. W. Evans. — Hepaticæ collected by William Setchell ‘in Northern Alaska (Zoe, vol. v, 4 p.). — Catalogue de 23 hépatiques. Nouvelles M. Brotherus (Bangatan 44, Helsingfors, Finland) est chargé de la distribution des Mousses, que M. Dusén à faites dans la Patagonie et le Chili. Chaque collection contient environ 200 espèces et le prix est de 50 fr. la centurie. Les échantillons sont très beaux. Caen, Imprimerie-Reliure V° A. Domix. No5 . 29e ANNÉE "4902 REVUE BRYOLOGIQUE Paraissanr Tous Les Deux Mors —_ Les Manuscrits doivent être éèrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 5 Muscinées de l'Asie occidentale française, PARIS. — Guide du bryo- PE et du lichénologue aux environs de Grenoble. RAVAUD. — Bibliographie. — Nouvelles. Muscinées de l’Asie orientale française. Dicranodontium.…. spec. — Bois pourri à Kou Piou Ping, entre Muong Hum et le Col des Nuages {1000 alt.), 5 décem- bre 19014. M. le L'de la légion étrangère Mercier.— Le genre Dicranodontium est nouveau pour le Tonkin. Campylopus Blumii Bryol. jav. — Rochers à Nam Giang, entre Muong Hum et le Col des Nuages (900 alt.), 5 décem- bre 1901, ster. Lt Mercier. — Le genre Campylopus est également nouveau pour le Tonkin. Leucobryum Hollianum Bryol. jav. — Arbres à Mgai Pio, entre Muong Hum et le Col des Nuages (1200 alt.), 5 décem- bre 1901, ster. L' Mercier (1). Fissidens Cameruniæ C. M. — Ile de Gac Ba, 190L, ster. De Larminat. La détermination de cette espèce, dont l'existence au Tonkin constitue un fait d’aire dissociée des plus curieux, est due à mon savant ami M. Brotherus auquel, en l'absence d'échantillons et de toute description, je l'avais soumise. (1) En séparant l'une de l’autre différentes espèces mélan- gées dans une touffe de mousses récoltées au mois de mai 1901 par M. l'abbé Faurie dans l'ile de Tsu-Shima, entre la Corée et le Japon, où il en a découvert encore bon nombre de nouvelles (Trichostomum, Œdicladium et Schwetschkea Fauriei, Mnium muticum, Meteorium pinna- tum, Bryhnia sublævifolia, etc.), j'ai constaté que l’une d'elles était un Syrrhopodon voisin du S. Larminati, dont il est en quelque sorte une miniature. Le Japon possède donc désormais son Syrrhopodon (S. japonicus Par. et Broth.) comme il avait déjà son Calym- ne (C. japonicum Besch.), l'un et l’autre tenant, dans eurs genres respectifs, le record de la septentrionalité, 94 REVUE BRYOLOGIQUE Elle est du reste facile à reconnaître lorsqu'une fois on l'a étudiée. À une distance égale à 2-2 1/2 fois sa largeur au- dessus de l'insertion, le lamina dorsalis se recourbe et se dirige très obliquement vers la nervure, et, lorsqu'il en est arrivé à 0"»2-0mn3, il se redresse et la suit parallèlement jusqu’à l'insertion. | Fissidens dongensis (Besch.) Par. ? — Terre aux environs de Saïgon, 4 décembre 1901. M. l’aspirant de marine F. Gaultier. Correspond parfaitement à la description qu'en donne son auteur, sous celte réserve que les feuilles sont fortement papilleuses à la face inférieure, caractère dont M. Besche- relle, toujours si rigoureusement exact et précis, ne fait pas mention. FISSIDENS GAULTIERI Par. et Broth. spec. n0v.— Monoicus ? Pusillus, gregarius. Caulis 1""5-9mm altus. Folia 4m3 longa, _ 05 lata, 45, in planta sterili 6-7 juga, lanceolata, integra, _inferiora patula, superiora erecto-patentia, nervo rubente = continue vel paululum excurrente, lamina vera ad medium producta late marginata, lamina dorsalis basi abrupta et lamina apicalis e duabus cellulorum seriebus subhyalinis limbatæ, cellulis inferioribus hexagonis vel rectangularibus, superioribus polygonis, omnibus pellucidis, parietibus cras- sis chlorophyllosis. Flos femineus terminalis. Capsula (sub- vetusta) atro-brunnea in pedicello crassiusculo 1 1/2-1 1/3v» alto suffulta, ovato-cylindrica, vix 4/2vm longa sicea sub ore leviter constricta. k Terre aux environs de Saïgon, 4 décembre 1901, F. Gaul- ier. Mélangé au précédent dont il ne peut être distingué qu'à l'aide du microscope, et beaucoup plus rare, il en diffère par sa taille encore moins élevée, ses feuilles caulinaires étalées, entières, plus longues et plus étroites, parcourues Par une nervure rougeûtre, à cellules diaphanes, et surtout je la présence d’un margo dans les lamina dorsalis et api- calis . Ditrichum ..... D. tortili proximum. — Terre un peu humide près Laokay, 27 octobre 1901. L! Mercier. — Genre _ nouveau pour le Tonkin. BARBULA SCABERRIMA Broth. et Par. spec. nova. — Dioïca? _ Gæspites densiuseuli, sordide virides vel fuscescentes. Caulis_ _Simplex 14-16%m altus, inferne ruber superne viridis ; folia remoliuscula, lineari-lanceolata, acuta, 1 1/4%m Jonga 1/42 _ lata, sicca crispato-tortilia, madida-erecto patentia, comalia Subpenicilliformia , marginibus planis vel passim subinvo- lutis, costa crassa in mucronem 1-cellularem hyalinum exeunte, cellulis basilaribus rectangularibus subpellucidis, REVUE BRYOLOGIQUE +98 Superioribus quadratis minutis perpapillosis obscuris. Cæ- teràa desunt. Rochers humides près de Lao-Kay (125® alt.), 10 novem- bre 1901. Lt Mercier. : Se distingue des autres espèces de la section Æelicopogon, à laquelle elle appartient, par les papilles qui hérissent la face inférieure des feuilles dans leurs 2/3 supérieurs. Hiyjophila involuta Hook. — Rochers à l'ile de la Gacha, 1901. De Larminat,. | CALYMPERES SAIGONENSE Par. et Broth. spec. nova. — Pusil- lum, gregarium. Caulis 2-2 1/2» altus e basi fastigiatus. Flos masculus ad pedem caulis ; folia perig. brevia, latis- sime ovala, hyalina, solo apice emarginato quadrato papil- losulæ, costa crassa sub apice evanida, antheridiis 16-12 paraphysatis. Folia sicea crispato-tortilia, madida erecto- patentia, viridissima, 1 1/2"® longa, 0"®40 lata, e basi bre- vissima angustiore spathulato ovata, integerrima, margi- _ nibus subinvolutis, nervo erassissimo excedente apice den- tato dorso papilloso ; tæniola nulla, cancellinæ rectangula- res 6-8, cellulæ marginales quadratæ, 8-seriatæ, seriebus 4 internis viridibus, 4 exterioribus hyalinis, superioribus mi- nutissimis dorso prominulis obseuris. Cætera desiderantur. Arbres du Jardin botanique de Saïgon, 4 décembre 1901. F. Gaultier. Voisin du €. tenerum C. M., il s'en distingue par les tiges ramifiées dès la base, la nervure papilleuse au dos, le nom- bre des séries de cancellines, etc. : C. tenerum C. M. — Arbres des environs de Saïgon, 4 dé- cembre 1901, ster. F. Gaultier. — Cette espèce n'était encore connue que de Calcutta et de Java. Dasymitrium gymnostomum Lindb.? Ster.— Entre Lang- Son et Dong-Dong, octobre 1901. D' Le Mithouard. PuiLonoris MERGIERI Broth. et Par. spec. nova. — Cæspites . densi, læte virides. Caulis simplex vel parce ramosus, erec- tus, ruber, 1 1/2-2em altus, in parte inferiore tomento rufo obrutus. Folia remotiuseula e basi amplexicauli late lanceo- lata, 2% Jonga, 1/2mm Jata, acuta, sicca erecto-appressa, _madida erecto-patentia, nullomodo falcata nec plumosa, concaviuscula, nervo continuo, marginibus planis argute denticulatis, cellulis rectangularibus elongatis, inferioribus Majoribus ad commissuram papilla crassissima instructis, Marginibus et superioribus angustissimis, hisce sub-vel omnino lævibus. Plura carent. Rochers humides dans la vallée de Nam Pou Ho, affluent du Ngoï Phat Hao, près Muong Hum (650 alt.), 3 décem- bre 1901. Lt Mercier. : Voisine du P. mollis Bryol. jav., cette espèce s'en dis- l 96 REVUE BRYOLOGIQUE tingue immédiatement par sa taille plus petite, son port plus raide, ses tiges nullement plumeuses, ses feuilles plus larges et dans lesquelles la nervure finit avec le limbe, etc. Ph. mollis Bryol jav. — Rochers humides près Lao-Kay (125n alt.), 3 décembre 1901, ster. L! Mercier. — Plante de Java et de Sumatra, nouvelle pour le Tonkin. Bryum balanocarpum Besch.? (fructus juniores). — Envi- rons d’'Hanoï, 1901. De Larminat. Mnium voxense Besch. —- Rochers humides dans la vallée du Nam Pou Ho, près de Muong Hum (650m alt.), 3 décem- bre 1901, ster. L! Mercier. Pogonatum laokayense Par. et Broth. — Rochers humides près de Lao-Kay (125"m alt.), 10 novembre 1901, ster. L' Mercier. . POGONATUM LYELLIOIDES Par. et Broth. spec. nova. — Caules e rhizomate plures (5-8?) enatæ 4-5em ali, simplicissimi, erecti, rigidi, trigoni, inferne rubescentes nudiusculi mox foliis minutis squamæformibus remotis appressis costa excedente mucronatis instructi ; folia superiora lineali-lan- ceolata, 6-7ma longa, 1/2mm lata, sordide viridia, sicca cris- pato tortilia, madida ereclo-patentia apice curvata, e basi brevi vaginante tenera e cellulis rectangularibus longius- culis obsecuris formata, cellulis superioribus quadratis, in tertia parte inferiore integra, dein argute dentata, dentibus luteis simplicibus, nervo sub apice 2-vel 3-dentato evanido. Laminæ permultæ. Cætera desunt. Rochers au Col des Nuages, entre Muong Hum et Phong- Pho (1800% alt.), 6 décembre 1901, L! Mercier. Cette plante, dont l'aspect rappelle celui du Lyellia crispa R. Br., est très voisine du Pogonatum cirratum Sw., dont elle semble différente par le port plus raide, les feuilles plus larges, la nervure n'alleignant pas le sommet de la feuille, etc. Le P. cirratum n'est d'ailleurs connu en Asie qu'à Java et Bornéo. Papillaria floribunda C. M. — Sur des feuilles mortes dans la vallée du Nam Pou Ho, affluent du Ngoï Phat Hao, près Muong Hum (650m alt.), 3 décembre 1901. L' Mercier. Aérobryum lanosum Milt. — Avec le précédent. — Le genre Aëérobryum, dont l'existence a été constatée en Yun- nan (A. hokinense et integrifolium Besch.) et au Japon (A. Ferriei Broth. mss.), n'avait pas encore été signalé au Tonkin. L'A. lanosum n'était connu que de Sikkim, Ceylan, Sumatra et Hong-Kong. Anomodon devolutus Mitt. -- Arbres entre Lang-Son et Dong-Dong, octobre 1901. D' Le Mithouard. — Les échan- tillons de celte espèce, nouvelle pour le Tonkin, sont sté- riles, mais comme NL hs de végétation bien supérieurs à tout ce que j'ai reçu du Japon et de l'Himalaya, REVUE BRYOLOGIQUE 97 Axomonon Mrrnouarpt Par. et Broth. sp. nova, — Cæspites densissimi intense virides. Caulis filiformis repens irregula- riter pinnatus et bipinnatus, ramis usque 8m Jongis, ramulis brevissimis. Folia Omm925-Omm3( longa, Omm10-Omm12 Jata, sicca appressa, madida patula, lanceolata, obtusa vel apice subrotundata, interdum e medio subligulata, marginibus basi involutis cellulis prominulis obsolete crenulatis, nervo crasso paulo ultra medium evanido, cellulis quadratis papil- losis seriatim dispositis. Cætera desiderantur. Arbres entre Lang-Son et Dong-Dong, octobre 1904. D' Le Mithouard. Voisin de l'A. tristis (Ces.), il s'en distingue par sa cou- leur d’un vert pré, ses feuilles obtuses ou même arrondies, _ ses cellules carrées et non hexagones, etc. : | Erythrodontium juliforme (Mitt.) Par. — Arbres (Lecchi) du jardin botanique d'Hanoï, ster., 41 août 1901, de Lar- minat. — Arbres entre Lang-Son et Dong-Dong, c. fr. copio- siss., octobre 1901. D' Le Mithouard. Rhacopilum Schmidii C. M. — Entre Lang-Son et Dong- Dong, octobre 1904, ster. D' Le Mithouard.— Arbres à Mgaï Pio, entre Muong Hum et le Col des Nuages (1200 alt.), > décembre 1904, ster. Lt Mercier. es C'est bien le type, tel qu'on le connaît des M. Neilgher- ries, et non la var. tonkinense Besch. « foliis lateralibus e medio magis dentatis ». Hépatiques. Plagiochila frondescens Nees.— Rochers au col des Nuages (1800" alt }, 6 décembre 1901. L! Mercier. Cephalozia. .... spec. — Sur la terre entre Lang-Son el Dong-Dong, 8 décembre 1901. D' Le Mithouard. Saccogyne..…... spec. — Avec le Lepidozia tonkinensis. Lepidozia tonkinensis Steph. mss. M. le Dr Stephani a déjà reçu cette espèce, mais ne l’a pas encore décrite. — Rochers humides près de Lao-Kay, 20 octobre 1901. Lt Mercier. L. trichodes Nees. — Rochers humides dans la vallée du Nam Pou Ho, près Muong Hum( 650" alt.), 3 décembre 1901, : L' Mercier. Mastigobryum intermedium G. — Avec le précédent. Trichocolea Pluma Mont. — Avec les deux précédents. Ptychanthus reconditus (L. L.) Steph.—Arbres entre Lang- Son et Dong-Dong, octobre 1901. D' Le Mithouard. Frullania squarrosa Nees. — Avec le précédent, — Tronc d'un vieux Banian à Ti Ban, 22 septembre 1901. De Lar minat. Marchantia angusta Steph. — Rochers humides près Lao- Kay, 20 octobre 1901. Lt Mercier. Le umortiera .. spec. — Avec le Lepidozia trichodes. Gal PARIS. 98 REVUE BRYOLOGIQUE Guide du bryologue et du lichénologue aux environs de Grenoble (Suite). Puits-Vacher, sous les glaciers de la Grave. Les pentes et les rochers qui s'étendent sous les glaciers de la Grave méritent une journée d'excursion. Pour s'y rendre, on descend, au sud du bourg le chemin pierreux qui mène à la Romanche : on la franchit et l'on monte, en prenant légèrement la direction du sud-ouest, jusqu’à Puits- Vacher. Toutefois, avant de nous éloigner du torrent, nous nous arrétons quelque temps à chercher parmi les graviers - de ses bords, Sfereocaulon tomentosum var. alpestre, et, sur _ les schistes le long desquels il a creusé son lit, Parmelia Contortuplicata et albina, Lecanora fuscata Schrad. et vitel- ina, Placodium elegans, Squamaria chrysoleuca, melanoph- … thalma, disperso-areolata Schœr., Jsidium Westringii Ach., _ espèce critique qui ne doit être considérée peut-être que eomme une transformation accidentelle du Lecanora parella, Lecidea fusco-atra, var. fumosa, Endocarpum compactum Massal., fluviatile D. C. et complicatum Ach., trois espèces qui ont entre elles la plus grande affinité et dont il est bien difficile de préciser les caractères distinetifs, Verrucaria clopima, pallida et fuscella Ach., Aruntii Massal. et in- lercedens Nyl., lichens qui tous se retrouvent ailleurs aux environs de la Grave. ; La pente qui aboutit à Puits-Vacher est généralement un peu humide, et en quelques endroits spongieuse : ce sont des mousses plus particulièrement que nous y observons, ‘telles que Dicranella varia, Hypnum uncinatum var. graci- lescens, Bryum cirrhatum, pallescens var. boreale, turbina- lum , Webera nulans Var. uliginosa, Philonotis calcarea , Catoscopium nigrilum abondant, Bartramia iüthyphylla, ete. La cascade, qui se précipite du sein des glaciers à Puits- Vacher, ne tarde pas à se faire entendre, et son sourd _ Mugissement nous sert de guide. Bientôt nous sommes en _ face de la cascade elle-même : peu élevée, mais large et puissante, elle tombe avec fracas, et, dans sa chute, bouil- lonne et rejaillit en flots d'écume à la surface d'un Jae étroit __ €t arrondi qu'on dirait un bassin destiné à abreuver le bétail _ et que, sans doute, l'on a pour celle raison appelé Puits- _ Nacher. _ Sur les bords du petit lac reparaissent plusieurs des _ Mousses que nous venons de mentionner, et des recherches _atlentives nous y ont fait découvrir aussi d'intéressantes hépatiques :Mastigobryum deflezum var. tricrenatum, Jun- x REVUE BRYOLOGIQUE : 99 germannia sphærocarpa, tersa, obovata, inflata, Miilleri et Hornschuchiana ; ces deux dernières espèces, que nous avons déjà récoltées à Taillefer, quoique bien rapprochées. du J. acuta, montrent ici les mêmes caractères distinetifs. de La montagne granitique, surmontée d'une épaisse bor- dure de glaciers, étend des deux côtés de la cascade ses flancs taillés à pie, mais en les développant et les étendant bien davantage à l’ouest : c’est de ce côté plus facile à par- courir et d’ailleurs plus riche en plantes que nous dirigeons nos pas pour herboriser. Au lieu où nous sommes, ce sont les lichens surtout qui attirent d’abord notre attention : ils y sont disséminés en assez grand nombre, soit contre les parois dénudées de la montagne, soit sur les blocs détachés et épars à ses pieds, soit sur la terre des pelouses qui lon- gent sa base ; signalons sur les rochers : Umbilicaria poly- phylla, Placodium variabile var. alpestre, Lecanora simplex, * nimbosa, atra, turfacea, badia, glaucoma var. bicincta, ver- rucosa, eucarpa, aurantiaca Var. erythrella, Lecidea atro- brunnea et morio, conglomerata et aromatica, Verrucaria radicescens qui se plait dans les cavités pierreuses ; parmi les pelouses, Lecanora lepidora et brunnea, Lecidea scabrosa et {ripetheliza ; sur de vieilles mousses et sur de courtes herbes mortes et desséchées, Lecanora ferruginea var. va- riata, fusco-lutea et tetraspora, Lecidea sphæroïdes et verna- lis, cupræa, Hookerii et triphragmia. Le Solorina bispora, indiqué à la Grave, par Rendre auteur de celte espèce, vient probablement aussi à Puits-Vacher où je l'ai cherehé et ailleurs, mais sans pouvoir le distinguer du S. saccala que l'on y rencontre : il est vrai que la confusion est facile, car, dans son Synopsis methodiea Lichenum, le savant liché- nologue convient que son espèce est bien semblable au type connu et qu'elle n’en est peut-être qu'une simple variété. Le Villard-d’Arène. De la Grave au Villard-d'Arène, il y a trois kilomètres : hâtons-nous de les franchir. Chemin faisant, nous rencon- trons, sur notre droite, des rochers peu élevés qui nous offrent Ændocarpum hepaticum et rufescens, S nalyssa sym- phorea, Omphalaria nummularia, Lecidea lurida et tabacina, Lecanora Hageni var. crenulata et autres liéhens plus com- muns. es Nous arrivons au Villard-d’Arène, patrie du botaniste dauphinois Mathonnet, situé à 1.651 mètres d'altitude, le Villard-d'Arène nous présente, à peu près, le même ensemble de plantes que la Grave : cependant il a quelques raretés à part, et nous irons à leur recherche dans deux herborisa- tions successives : le Pic-du-Bec sera l'objet de la première. 400 -_ REVUE BRYOLOGIQUE Le Pic-du-Bec. Le Pic-du-Bec est ce mont qui, au-delà de la Romanche et au midi du village, élève ses flancs coniques et sa cime aigüe. Singulier mélange de terrains divers, et contenant _des gisements de cuivre pyriteux et de cuivre argentifère, il est en partie granitique à sa base, schisteux-ardoisier à son milieu, et calcaire au sommet. A l’ouest, le Pic-du-Bec ne peut être escaladé que par des alpinistes grimpeurs, et ce n’est point de ce côté par conséquent, que nous en ferons l'ascension, toutefois, de ce côté même, les rochers contre lesquels il s'’adosse, au dessous des glaciers, sont d’un abord facile et l'on y peut aisément herboriser : disons que c'est une localité très intéressante à explorer ; voici en effet, quelques unes des plantes que l'on y trouve, ce sont : . Cynodontium virens, jolie mousse ici commune ; Cetraria û Juniperina var. Tilesü, qui étale sa croûte Jaunâtre au pied des mélèzes, tandis que les Parmelia olivacea, pulverulenta et ciliaris en recouvrent le tronc ; Cladonia sylvatica, race- mosa, deformis qui viennent à terre : Lecidea elata et margi- nala, Squalida et conglomerata, geminata, globifera var. rubiformis, Verrucaria cataleptoides, integra et intercedens, Ungeri et autres lichens dont le thalle aime à se fixer sur les rochers. Pour la diagnose de plusieurs espèces que nous avons signalées, soit ici, soit à la Grave, nous invitons à lire, dans le Bulletin de la Société botanique de France, séance du 8 mai 1863, l'excellente notice de M. Nylander, qui à pour titre : Circa lichenes regionis alpinæ Delphinatus observationes. A l’est, une forêt recouvre la partie inférieure du Pic-du- Bec ; un sentier qui monte par cette forêt conduit à une pente gazonnée d'où l'on voit pleinement la haute pointe qu'il s'agit d'atteindre ; c’est par celle pente que nous ferons notre ascension : en amont de la Romanche, au bout de la lisière pierreuse, à l'ouverture de la brêche étroite que tra- verse le sentier qui mène à l'Alpe du Villard-d'Arène, contre les rochers nus le Glypholecia rhagadiosa, rare lichen que je n'ai récolté encore qu'à cet endroit, et qu’il est aisé de recon- naître à son thalle épais, écailleux et blanchâtre, à ses seu- telles d’un jaune clair, composées, et où sont comme _ Sculptées des rides singulières, qui font le trait caractéris- lLique du genre, | Montons maintenant au Pic-du-Bec, en prenant au-dessus des dernières maisons du village, jusqu'à l'extrémité ouest de la forêt, le sentier que nous avons indiqué. — Près d'ar- river au pied des sapins, récoltons d'abord, le long de talus humides, Distichium inclinatum, Encalypta rhabdocarpa, Dissodon Frælichianus, lequel se retrouve sous les sapins REVUE BRYOLOGIQUE 101 eux-mêmes, au bord du bois, en compagnie du brillant Hiypnum callichroum. Une fois entrés dans la forêt, nous ne cessons d'en tenir le sentier ascendant qui, après s'être avancé quelque temps à l’ouest, se replie brusquement pour se diriger vers le sud-est. Bientôt nous rencontrons sur notre droite un gros rocher granitique, tout couvert de Jichens, et où se voient ensemble Cornicularia tristis, Umbi- licaria tessellata, Squamaria peltata, Lecanora alphoplaca, ventosa et tenebrosa.Nient aussi sur ce rocher Orthotrichum alpestre, mousse bien voisine de l'O. patens dont il n’est peut-être qu'une simple forme. Au sortir de la forêt, après avoir cueilli sur les branches de sapin le ZLecidea pineti, petit lichen à thalle et à scutelles jaunâtres, nous remar- quons, à notre droite, des rochers où nous trouvons le Lecanora subcarnea et le Squamaria electrina. C'est au pied de ces rochers que j'ai découvert et que nous cherchons de nouveau les Hypnum hamulosum et Ravaudi. Quelques pas plus haut, à la brèche que franchit le sentier pour aller dé- boucher sur le flanc opposé de la montagne, le Grimmia sulcata nous montre en assez grande quantité ses petites touffes, bien fructifiées, et nous invite à en faire provision pour notre herbier. A l’ouest, le Pic-du-Bec dresse au-dessus de nous et à peu de distance sa cime pyramidale. En nous y dirigeant, pour aller la gravir, nous nous détournons sur notre gauche pour visiter divers rochers où nous trouvons Orthotrichum rupes- tre, Amphoridium lapponicum, Bryum Mühlenbeckii qui a le faciès du 2. alpinum avec lequel il est aisé de le confondre, mais qui s’en ni par le tissu de ses feuilles à cellules beaucoup plus larges et plus molles. Autour des mêmes rochers, dans des lieux frais et humides, viennent Bryum pallescens et cirrhatum, Jungermannia tersa, Mülleri et Hornschuchiana. ; Arrivés. au Pic-du-Bec, des espèces non moins intéres- santes nous attendent au delà, sur le flanc opposé de la montagne. Pour nous y rendre, il faut, à l’aide du bâton _ ferré, traverser rapidement, au dessus d'un profond abîime, des schistes mouvants qui glissent et croulent sous nos pieds, et les franchir à la hâte, avant que, sur la pente où ils roulent, ils nous aient entraînés avec eux dans le pré- cipice. Ce passage effectué, nous aboutissons à des pelouses et des rochers le long desquels nous trouvons, en montant toujours, quelques mousses, dont plusieurs sont des raretés bryologiques, Dicranum Mühlenbeckii B. Eur., D. elonga- lum Schw., D. scoparium var. compactum Ren. bien fruc- tifié, Æncalypta commutata, Pogonatum alpinum var. septentrionale Schp., Hypnum ES raiaeun et Halleri, tichium capillaceum var. brevifoiium ; divers lichens, Pelti- æ” REVUE BRYOLOGIQUE 102 gera ‘malacea, Lecanora epibryon, brunnea, lepidora et frigida Ach., Cetraria islandica var. crispa, cucullata et nivalis, Lecidea fulvo-lutea et tetraspora Nyl., atro-rufa Ach., scabrosa, triphragmia Nyl. et disciformis Fr., Stereocaulon alpinum, parmi les gazons ; Lecidea nimbosa Fr., verrucosa, lurida, squalida, confluens, amytlacea et polycarpa, marginata el geminala, paresema, sous la forme vilellinaria Nyi., sur les rochers. J'ai cherché à la cime du Pic-du-Bec, autour des glaciers, mais sans pouvoir le rencontrer, le Brachythecium glaciale B. Eur. ; cependant cette mousse n'est pas très rare dans le massif du Pelvoux, où elle a été cueillie notam- ment, par l'abbé Boulay, à la montagne du Grandvillard. Pour descendre, au lieu de revenir sur nos pas et de fran- chir de nouveau les schistes dangereux que nous avons tra- versés, nous tournons à l’est, entre le pic lui-même et les neiges éternelles étendues à notre droite, et récoltant, sur notre passage, le Bartramia pomiformis qui est ici commun, nous allons reprendre par le flanc de la montagne le sentier de la forêt. Le lac du Pontet et Puy-Golèfre Au Villard-d'Arène, si de la grande route on tourne le regard vers le nord, on voit, à l'opposé du Pic-du-Bec et lui faisant face, de hauts escarpements, schisteux et ravinés, généralement arides ou peu gazonnés, s'étendre entre la Grave et la côte occidentale des Trois-Evêchés, ce sont les pentes de Puy-Golèfre ; à leur pied et près de la base des. Trois-Evêchés s'arrondit un petit lac, entouré de prairies qui se développent et s'allongenf à l’est pour aller rejoindre celles du Lautaret, ce lac est celui du Pontet. te : En partant de Villard-d’Arène, on suit la route du Lauta- ret jusqu'au point où se rencontre la maison du cantonnier, € là, on prend le chemin qui est à gauche de la route. De Ce point jusqu'au lac, il y a une heure de marche environ. Dans les prairies et autour du lac, dans les lieux humides et marécageux, on trouve de nombreuses phanérogames. A la base des Trois-Evêchés, nous récoltons, dans les fis- _ Sures des hauts rochers taillés à pic, quelques mousses, et ©n particulier, Barbula aciphylla, Timmia megapolitant, Coscinodon cribrosus, Spr., rare, Encalypta rhabdocarpu. Contre les parois de ces mêmes rochers, nous trouvons un bon nombre de lichens que nous avons déjà observés, soit _ à la Grave, soit au Villard-d'Arêne, dans des stations ana- _ logues. = Nous revenons vers le lac du Pontet pour gravir, au dessus, les schistes de Puy-Golèfre, en nous dirigeant de l’est au nord-ouest où s'ouvre le passage le plus facile pour aboutir à l'arête de la montagne. Le Dicranum Muhlenbeckii, REVUE BRYOLOGIQUE 103 cette mousse rare, que nous avons déjà vue au Pic-du-Bec, reparaît ici, ainsi que l'£ncalypta commutata et l'Hypnum fastigiatum. Pour retourner au Villard-d’Arêne, nous allons reprendre, à l’ouest de l’arête de Puy-Golèfre, le passage par lequel nous sommes montés. Bibliographie ANDREWS (A. L.).— Bryophytes from Mt. Greylock region. (Rhodora, IV, p. 29-31). ARMITAGE (Leonora). — Mosses of Co. Limerick. (The Journ. of bot., XL, p. 226-229). BomanssoN (J. O.). — Alands Mosser. (Acta Soc. pro fauna et flora fennicæ, 1900). — 131 p. Duncan (J. B.). — Octodiceras Julianum Brid. in Britain. (The Journ. of bot. XVI, p. 6-11, 11 fig.). GoLENKIN (M.). — Die Mycorrhiza-ähnlichen Bildungen der Marchantiaceæ. (Flora XC. p. 209-220). HErzoG. — Das St. Wilhelmer-und Oberriederthal im ba- dischen Schwarzwalde im Kleide seiner Laubmoose. (Beih. Bot. Centralbl. XI, p. 546-551). — Racomitrium torluloides nov. spec. (Bull. herb. Boiss. 2e sér. II, p. 404-406, 1 pl.). HuNTER (J.) — North Donegal Mosses. (The Journ. of bot. XL, p. 191-197). Jones (D. A.) et Horrezz (E. C.). — J'etraplodon Worms- …— Lindb. in Britain. (The Journ. of bot. XL, p. 49-51, 1 fig.). : JÔRGENSEN (E.) — Ueber das Perianthum der Jungerman- nia Orcadensis Hook. (Bergen Mus. Aarb. 1902). 5 p. et 1 pl. — Drei für die skandinavische Halbinseln neue Leber- moose (ibid.) 18 p. me — Lidt om Udbredelsen af nogle afvore sjeldneste Vest- landske Levermoser. (ibid.) 45 p. LoEske. — Neue Beiträge zur Moosflora des Harzes. (Beih. Bot. Centralbl. XI, p. 359-367). É Macvicar (S. M.). — New british Hepaticæ. (The Journ. of bot. XL. p. 157-159). Marron (P.). Catharinea undulata und ihre Verwandt- schaft. (Magyar bot. lapok, I, p. 46-55). Marouscuek (Franz). — Bryologisch-floristiches aus Sals- burg (Sitz. des Vereins Lotos, Prag., XXI, p. 171-180). 104 REVUE BRYOLOGIQUE MEYLAN (Ch.). — Recherches sur les Veckera Menziesi Hook. et furgida Jur.(Bull. herb. Boiss. % sér. I, p.153-157). MÔLLER. — Scapaniæ Indiæ orientalis, curante cl. Gollan annis 1900 et 1901 lectæ. (Beih. bot. Centralbl. XI, p. 542- 545). | QUELLE (F.). — Güttingens Moosvegetation. Nordhausen 1902, 163 p. SCHIFFNER (V.) — Kristische Bemerkungen über die euro- päischen Lebermoose mit Besug auf die Exemplare des Exsiccatenwerkes : Hepaticæ europææ exsiccatæ, I Serie _ (p. 75-130), II Serie (p. 194-249). (Sitz. des Vereins Lotos, _ Prag, XXI). _ Srozz (F.). — Zur Biologie der Laubmoose. (Flora, XC, _p. 305-315). WARNSTORF (CG). — Kryptogamenflora der Mark Branden- burg. Moose. Berlin, 1902. = — Vier neue exotische Sphagna. (Magvar bot. La ok, I © p.436). 6e. (Magy pok; 1, WILLIAMS (R. S.). — A preliminary List of Montana Mosses. (Bull, Newyork bot. gard. Il, p. 351-381 et 2 pl.) ZEDERBAUER (E.). — Untersuchungen über Anlage und Entwickelung der Knospen an der Vorkommen einiger Laubmoose (Oesterr. bot. Zeitsch. LIT, 45 fig.) Aug. Le Jours. : A. W. Evans. — The Lejeuneæ of the United states and Canada (Memoirs of the Torrey Bot. Club, 1902, p. 113-183 and PI. 16-22). Prix : 1 dollar. Cet important ouvrage commence par un historique des ouvrages contenant des renseignements sur les Lejeunea de l'Amérique du Nord ; il est suivi d’une notice sur la dis- tribution des espèces et d’une clef analytique des 23 espèces. Les descriptions commencent à la page 122 ; elles contien- nent beaucoup de détails sur la Synonymie, les caractères de l'espèce et les localités où elles ont été trouvées. Les planches Contiennent 15 espèces. NN. BRyux. — Ad muscologiam Norvegiæ contributiones Sparsæ (Nyt Magasin f. Naturvidenskab, 1902, 36 p.). — Ca- talogue annoté d'hépatiques, de sphaignes et de mousses. Description d'une espèce nouvelle désignée sous le nom . Pa mblystegium auriculatum et de plusieurs variétés nou- _ velles. De - À. FRIREN. — Su plément au Cataloque des Mousses de la Lorraine (Bull. de la Soc. d'Histoire naturelle de Metz, 1902. — Tirage à part de 15 p.). BE re et RS PE SE eh LR tn ut REVUE BRYOLOGIQUE Le Catalogue des Mousses de Lorraine de l'abbé Friren a été publié en 1898. L'auteur ayant eu, depuis cette époque, à sa disposition les nombreuses récoltes de feu l’abbé Bar: “biche, et ayant lui-même continué ses herborisations, un supplément était devenu nécessaire. Il est divisé en deux parties : la première contient les espèces nouvelles pour la Lorraine, la seconde les localités nouvelles. À. FRIREN. — Promenades bryologiques en Lorraine (Bul- letin de la Soc. d'Histoire naturelle de Metz, 1902. — Tirage à part de 37 p.). Les localités explorées sont : le bois des Etangs, Landon- villers, Hombourg-l'Evèque et Merlebach. — Les étangs ont disparu de la première localité, où l’on ne voit plus que quelques places plus ou moins marécageuses ; M. Friren n’a pu y retrouver le Bryum cinclidioides qui, d’après la flore de Hollandre, y aurait été trouvé en 1830 par Léo. — À Ean- donvillers, le Leptobryum piriforme croit sur un rocher de grès. — L'excursion de Hombourg-l'Evèque nous procurera: Microbryum Floerkeanum, Jungermannia lanceolata, Blasia pusilla et Schistostega osmundacea. — Dans le bois de pins de Merlebach, M. Friren a trouvé une dizaine de capsules de Buxbaumia aphylla sur une vieille souche. J. B. FôrstER. — Ahacomitrium leptodontioides nov. sp. (Ann. des k. k. Naturhistorichen Hofmuseum, 1901, p. 71).— Description de cette espèce stérile trouvée par J. B. Moore à Lord Howe lisland et conservée dans l'herbier du Musée de Vienne sous le n° 30. MASSALONGo. — Sulla scoperta in Italia del Petalophyllum Balfsii Gott. (Bull. della Soc. bot. ital., p. 37-38). — Récolté par M. Sommier dans l’île de Pianosa. E. LEVIER. — Remarques à propos des genres Calypogeia, Kantia, Cincinnulus et Congylanthus (Bull. della Soc. bot. ital., 1902, p. 92-98). — Il résulte des citations de dates, de textes et de planches que la 2% section du genre Calypo- geia de Raddi doit continuer à porter ce nom et que la {re doit s'appeler Gongylanthus ; Kantia et Cincinnulus doi- vent être abandonnés. The Bryologist. : Nous n'avons donné précédemment que l'analyse d'une partie du n° 1 de 1902, voici la suite : Bryum capillare flac- cidum et Cynodontium schisti par HozrzINGER. Climacium Kindberqi par Hunriveron. — Notes on nomenclature par M E. G. Brrrrow, comprenant Platygyrium is qui, d'après l'auteur doit conserver le nom de repens, P. brachy- cladon et Anomodon Toccoæ. REVUE BRYOLOGIQUE Le n° 2 contient : C. W. Harris. Lichens-Physcia, p. 21-24 avec 6 fig. et. Apl. —E. G. Brirron. Seligeria campylopoda Kindb. n’est qu'une forme plus courte du S. recurvata. — G. N. BEsr. Sectioning stems and leaves of mosses. — J. M. HOoLzINGER. À puzzling moss from northwestern Montana, p. 26 et 27. Description et figures d’une nouvelle espèce, l'Amblysteqium Montanæ Bryhn. — J. M. HozziNGer. Grimmia pachyphylla Leiberg. — HozzINGER. Some additions to the Alasken moss- flora. N°3: R. H. TRUE. — Sun prints in bryology, p. 37-38, 1 fig. et _Apl.— B. Fix. Ecologic distribution an incentive to the stüdy of lichens. — J. M. HozziNGer. Orthotrichum Hallii Sull. et L. p. 42-43 avec 5 fig. — W. C. Barsour. Radula complanata avec 5 fig. — A. J. Grour. Scientific names and their changes, with special reference to the mosses. Dans le n° 4 on trouve : _ À. J. Grour. The peristome, 11, p. 53-56 avec 1 fig. et 1 belle planche. — E. J. Hz Fissidens grandifrons, its habits and propagation, p. 56-58 et 6 fig. — C. W. Harris. Lichens ; Theloschistes, Pyxine, p. 59-62 et 7 fig: —J. M. HozzinGer, Seligeria tristichoides, p. 62-64. — E. G. BRITTON. The genus Sematophyllum, p. 64-66. L'auteur donne la sy- nonymie des 8 espèces de l'Amérique du Nord. — E. G. Brrrrox. Note ou a long island moss, Isopterygium micans Sw. (Hypnum albulum). F. Camus. — Le Æarpanthus Flotowianus Nees en France (Bull. de la Soc. bot. de France, 1902, p. 448-151). — C'est dans les récoltes faites le 28 juin 1867 par l'abbé Puget aux Moises (Haute-Savoie) que l’auteur a reconnu le arpan- thus Flotowianus qui, jusqu’à ce jour, n'avait pas été indi- qué en France, E. JinernoLM. — Einige Beiträge zur Kenntniss der trans- kaukasischen Moosflora (Hedwigia 1902, p. 84-88). — C'est un Catalogue de mousses récoltées dans la région citée. = MoENKEMEYER. — Pleuridium nitidium var. anomalum (Beiblatt zur Hedwigia, 1902, n° 2, p. 53-54). — L'auteur _ décrit et figure une variété anomale du 2. nitidum dont les _ pédicelles sont très épais. F. Togcer. — Eine Polytrichum Monstrositaet von Poly- drichum (Beïbl, zur Hedwigia, 1902, no 9, p. 36-38 avec fig.). — Monstrosité du Polytrichum gracile, dans laquelle deux _ pédicelles, l’un droit, l'autre flexueux, arrivent sur la même coiffe qui est glabre. C. Müzuer Symbolæ ad bryologiam Australie I (Hedwi- + GT + # dE RS ES RE PER, ER TE EE ur à REVUE BRYOLOGIQUE 407 gia 1902, p. 119-134). — Description d'espèces nouvelles nu- mérotées, 301-339. « N. C. KINDBERG. — Grundzüge einer Monographie der Laubmoos-Gattung Thamnium (Hedwigia 4902, p. 203-224). M. Kindberg donne une description du genre des 4 sous- genre, qu'il désigne sous les noms de Æu-Thamnium, Poro- trichum, Camptolepis et Lembophyllum, des sections et des sous-sections avec l'énumération des espèces au nombre de 96. Cette première partie ne comprend que la description de 20 espèces de £u-Thamnium. S. C. Srow. — List of Lincolnshire Hepatics (The Natura- list 1902, p. 55-58). — Miss Stow a dressé cette liste de 36 hépatiques d’après ses récoltes et celles de plusieurs au- tres botanistes. J. A. WeErnon. — The north of England Æ/arpidia (The Naturalist, 1902, p. 65-92 et 4 pl.). — Cette importante étude contient la description d'un très grand nombre de formes de Harpidia, les 4 planches représentent le port de 37. Quatre figures dans le texte indiquent la forme des cellules basi- laires dans les 4 groupes du {. fluitans. W. IxGnam. — Harpidioid Hypna of Yorkshire and Durham (The Naturalist 14902, p. 93-96). — Catalogue des Harpidia des comtés de Yorkshire et de Durham avec les indications des localités et quelques notes. S. C. Srow. — Note on Lincolnshire Mosses and hepatics (The Naturalist 1902, p. 130). — C'est une addition au Cata- logue publié par l’auteur. T. BaRkER. — Is Webera cucullata Sch. a Derbyshire Moss ? (The Naturalist 1902, p. 131). — Les échantillons du Der- byshire, indiqués sous ce nom, ont été soumis à l'examen de plusieurs bryologistes compétents qui leur ont donné trois noms différents : W.cucullata, W. nutans etW. polymor- Le : pha._ J. À. MARTINDALE. — On the name Harpidium (The Natu- ralist 4902, p. 131). — M. Martindale observe que le nom de Harpidium a été employé, pour la première fois, à la dési- gnation de mousses par Sullivant, en 1856 (Musci and Hepa- ticæ of the United States), tandis que Kürber avait, en 1855 (Systema Lichenum Germaniæ), donné ce nom à un nouveau genre de lichens. Les bryologues doivent donc abandonner ce nom et adopter celui de Drepanocladus de C. Müller ou en créer un nouveau. ; G. B. Savery. — Mosses of Pool, Yorkshire (The Naturalist 108 = REVUE BRYOLOGIQUE 4902, p. 229-234). — Ce Catalogue contient quelques espèces rares : lissidens rufulus, Bryum Duvalii, etc. T. BAKER. — Bulbiferous forms of Webera annotina (The Naturalist 1902, p. 235-236). — Le professeur Correns, se basant sur la forme et le développement des bulbilles, a établi quatre espèces: W. erecta, W. proligera, W. annotina et W. bulbifera. M. Baker décrit ces 4 formes. Nouvelles La partie nord de la Martinique est bouleversée par les éruptions de la montagne Pelée et toute végétation a dis- paru jusque vers les Pitons du Carbet. C'était dans cette région que se trouvaient les plus hauts sommets de l’île et le plus grand nombre de plantes rares. Plusieurs espèces spé- _ciales à la Martinique n'étaient connues que dans cette par- tie, les retrouvera-t-on ailleurs ? C'est douteux et même très peu probable au moins pour l’une d'elles, l'£ntosthodon Hus- ex qui était abondante au bord de l'étang de la montagne elée. M. À. Crozals, à Vias (Hérault), prépare un travail sur la flore bryologique de Roquehaute. Il prie les bryologues qui auraient quelques renseignements à lui fournir sur les mous- ses el hépatiques de cette Jocalité de vouloir bien se mettre en relation avec lui. A vendre, après décès, un herbier de plantes presque toutes européennes, renfermant, outre des phanérogames, des muscinées (5-600 espèces par de nombreux échantillons), des lichens et quelques algues. — S'adresser à M. Fernand Camus, %5, avenue des Gobelins, Paris XII. Un bryologue, M. Molendo, bien connu, il y à 35 à 40 ans, par quelques publications et surtout par ses collections, récoltées et publiées comme voyageur de l'Unio itineraria dirigée par Schimper et Rabenhorst, est décédé à München (Bavière), le 25 juillet 1902, dans sa 69° année. Mon ami Lorentz fut, en 1866 ou 1867, le dernier voyageur de cette société, Caen, Imprimerie-Reliure Ve A. Domi. 99e ANNÉE 1902 No 6 REVUE BRYOLOGIQUE PARAISSANT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 6 Le Riella de l'Hérault. CORBIÈRE. — Interversion dans la croissance des organes sexuels du Plagiothecium silvaticum. DE BERGEVIN. — Le Ceratodon chloropus sur le littoral océanique français. GAMUS. — Contributions à la flore bryologigue du Jura. MEYLAN — Webera serrifolia. BRYHN. — Bibliographie. — Exsiccata. — Nécrologie. — Nouvelles. — Table des matières de la 29 année. Le Riella de l'Hérault. Le 10 avril dernier, j'avais la vive salisfaction de recevoir de M. A. Crozals, de Béziers, excellent observateur et cher- cheur émérite, de magnifiques échantillons — aussi frais que s'ils sortaient de l'eau — d’un Aiella trouvé par lui à Roquehaute, près Vias (Hérault), sur les bords et dans l'inté- rieur des mares du plateau volcanique de cette localité, à 2 kilomètres de la mer, en compagnie des /soetes lacustris et Duriæi, du Juncus bufonius, etc. — Quelques jours plus tard, mon aimable et zélé correspondant découvrait la même plante, dans des conditions analogues, à la mare de Rigaud, près Agde, dans le même département, croissant avec Ela- line macropoda, à 100 mètres au nord de la caserne de l'in- fanterie. M. Crozals voulait bien me consulter relativement à cette hépatique rarissime qui, pensait-il avec raison, devait être celle dont M. Husnot disait en 1881 (Hepaticol. gall., p. 87): « Le D' Goulard a trouvé dans les mares de Roque-Haute, près Montpellier, un Aiella qui est peut-être le R. Clau- soni (1), d'après la description qu'il m'en a faite, car il n'en à conservé aucun échantillon ». Toutefois M. Crozals, après un sérieux examen de sa récolte, se refusait, à juste tre, à y voir le À. Clausonis supposé (À. Parisii Gott.). Croyant qu'il y avait peut-être là une espèce nouvelle, il me priait, dans ce cas, de la décrire. s J'eus vite acquis la certitude que le Æiella en question ‘avait fait l’objet d'une étude approfondie de M. L. Trabut : Révision des espèces du genre Riella et description d'une es- pèce nouvelle (in Rev. gén. de Bot. 1m, 1891, p. 449-454, (1) Clausonis est plus correct, A0. . REVUE BRYOLOGIQUE pl. 18); mais l'étude personnelle que j'entrepris des beaux exemplaires de M. Crozals me permit aussi de reconnaitre immédiatement que la description du savant professeur d'Alger contenait une grave erreur : le nouveau (?) Æiella (R. gallica), donné comme divique, était nettement monoï- que | Cette découverte, jointe à quelques autres observations, m'a déterminé à publier la présente note. Comme il s’agit d’une plante fort rare, appartenant à un genre dont les autres espèces ont elles-mêmes une aire de dispersion très limitée (1) et, par suite, sont pour la plupart peu connues, j'ai pensé que les lecteurs de la Æevue bryolo- gique voudraient bien me pardonner si, dans le désir de leur être agréable, je m'exposais à être un peu long. Le Jiella de Roquehaute fut signalé, pour la première fois, en 1866 (in AZull. Soc. bot. de France, p. 93, aux Nou- velles) comme ayant été découvert par M. Balansa ; la des- cription devait en être donnée dans ledit Bul etin, mais elle n'y a jamais paru. C'est seulement en 1891 que M. Trabut (à qui j'emprunte ces détails), après avoir recu, dès 1886, de M. le professeur Planchon, « un tube contenant dans de l'alcool quelques brins d'un ÆRiella récolté par lui depuis longtemps à Roquehaute » (£. c., p. 449), et s'être procuré, les années suivantes, par l'intermédiaire de M. Husnot, divers renseignements intéressants, se décida à publier le résultat de ses recherches. Ayant cru voir dans ce /iella une espèce nouvelle, il lui imposa le nom, resté jusqu'alors manuscrit, de À. gallica Bal., sous lequel le D' Théveneau en avait autrefois distribué quelques exemplaires récoltés par lui en 1869. | Le Dr Trabut a donné de cette rare hépatique la des- criplion suivante que je crois devoir reproduire, en sou- lignant les expressions qui, ainsi qu'on le verra un peu plus loin, ne s'accordent pas avee mes propres observations. € Fronde de 20 à 50mm, à odeur de Coriandre, ramifiée, ram- pante sur la vase, composée d’un axe en forme de nervure por- tant sur un côté une aile membraneuse ondulée et de l’autre, de distance en distance, des touffes de poils radicaux ; sur le même côté naissent aussi de nombreuses écailles falciformes, obtuses. L’aile formée d'une seule couche de cellules, les unes à chlorophylle, les autres à essence, a environ 2m» de largeur ; -_ elle est ondulée et se termine insensiblement sur la partie infé- rieure de la tige ou des rameaux, tandis que son sommet est _ falciforme arrondi ; sur les individus mâles les anthéridies doivent se rencontrer sur cette aile (n. v.) ; les folioles sont inégales, obtuses, abondantes sur le côté libre de la tige, quelques-unes (1) Le-genre Riella semblait spécial à la région méditerranéenne ; mais, d’après une lettre récente du D' Trabut, R. Gossoniana Trab. existe dans le Turkéstan et dans les Canaries, REVUE BRYOLOGIQUE , ail atteignent d’assez grandes dimensions (2mm), Les archégones naissent sur la tige parmi les folioles, mais non à leur ais- selle ; l'involucre grand (1,5 à 2mm) est ovoïde perforé et subpa- p'lleux à son sommet; il contient un sporange globuleux en- touré d’une coiffe surmontée d’un styl2 court excentrique; le pédicelle est court, noir, persistant après la chute des spores ; à la maturité le sporange mesure 0,7mm, et contient des spores brunes de 80 , réticulées échinulées à aiguillons pointus coni- ques ; en même temps que les spores, il se développe dans le sporange des cellules nourricières à parois minces et contenant de l’amidon. » M. Trabut ajoute cette remarque : « Le À. gallica se rap- proche surtout du À. Battandieri Trab. des environs d'Alger, qui se distingue de suite par son caractère très particulier d'ètre toujours monoïque,. par sa taille plus petite, par ses spores de moindres dimensions, 60 y au lieu de 80 w ». Je dirai tout à l'heure ce que valent ces prétendues différences. Grâce à la réputation scientifique de M. le D° Trabut et à la belle planche qui accompagne sa Aévision des espèces du genre Riezra, le À. gallica est devenu classique et, en quelque sorte, le type du genre. M. le professeur V. Schiffner, dans son magistral traité Hepaticæ (in Engl. et Pr., Die naturli- chen Pflanzenfam., 1893), a reproduit (p. 54, f. 29) la plu- part des dessins de M. Trabut. M. Stephani, de son côté, place dans son Species Hepaticarum en cours de publication (in Bull. herb. Boissier, Vi, 1899, p- 660, p. 201 du tirage à part), le À. gallica en tête des espèces dioiques, avec uné diagnose qui semble être le résumé de la description de M. Trabut, alors que Æ. Battandieri et R. Reutert sont les deux seules espèces monoïques connues. : Or le Riella de Roquehaute, c'est-à-dire R. qallica (Bal.) Trab., est très certainement monoique : on peut aisément le constater, tout particulièrement sur les individus jeunes et à l'état frais. L'aile de la fronde étant d’un tissu très délicat s'altère vite et les anthéridies, surtout après l'expulsion de leur contenu, peuvent cesser d'être visibles ; cependant, sur des échantillons intacts, même lorsque les sporanges appro” * chent de la maturité, j'ai toujours assez facilement observé les anthéridies, soit vers le sommet de l'aile, soit latérale- ment au niveau des sporanges, surtout après avo:r fait avec soin, sous une loupe montée, l'ablation des involucres qui presque toujours masquent l'aile membraneuse. Les anthé- ridies, isolées ou rangées 2-5 côte à côte, apparaissent dans le tissu de l'aile, à une certaine distance de la marge, sous la forme de sacs à contour brièvement elliptique ; à l'époque de leur maturité elles sont munies d'un canal allongé qui _ débouche, par un ostiole un peu sallant, dans un pli ou au fond d’un sinus de l'aile. M. Trabut a bien représenté ce 412 REVUE BRYOLOGIQUE caractère sur la planche qui accompagne sa description du R. Battandieri (Revue bryol. 13° année, 1886, p. 35, pl. 3). Ce À. Battandieri d'Alger, dont je possède des échantillons authentiques publiés par M. Trabut (in Husnot, Hepaticæ Gall. n° 173) et par M. Battandier (Soc. dau Jhinoise, 1887, n° 5346), ne diffère, en r(alité, de À. gallica par aucun caractère de quelque valeur. L'inflorescence est la même, franchement monoïque. La taille qui, d'après le créateur des 2 espèces, serait de 20-25w" pour À. Battandieri et de 20- 90%" pour À. gallica, s'est maintenue, sur plus de cent échantillons mesurés par M. Crozals et par moi, entre 10 et 25®m; mais il n'y a rien d'extraordinaire à ce que, dans cer- taines conditions, la même plante puisse atteindre 50m, Quant aux spores, leur aspect dans la plante d'Alger (2. Bat- landieri) et dans celle de Roquehaute (2. gallica) est abso- lument identique, comme on peut le voir du reste sur la pl. 18 (Rev. gén. de Bol.) déjà citée (1); toute la différence serait, d'après M. Trabut, dans leurs dimensions : 60 a pour R. Battandieri, 80 y pour R. gallica. D'après les nombreuses mesures prises par M. Crozals et par moi, les spores du Riella de Roquehaute varient réellement entre ces deux extrêmes ; celles qui ont 80 » de diamètre, en y comprenant les épines qui les hérissent, n'ont que 60 4 environ si l'on ne lient pas compte de ces épines. L'erreur du très distingué professeur d'Alger, qui a vu deux espèces dans les Æiella d'Alger et de Roquehaute, provient sans nul doute des matériaux imparfaits qu'il avait sous les yeux quand il à décrit son ZX. qallica, de ces « quelques brins conservés depuis longtemps dans l'alcool » d’où s'était effacée toute trace d'anthéridies. J'ajouterai que les figures G1, 2et 3 de la pl. 48 repré- sentent un aspect du Æiella de Roquehaute qui doit être exceplionnel, car ni M. Crozals ni moi n'avons observé sur les rameaux de la plante les renflements gemmiformes qui Y figurent, et nous n'avons pas vu les rhizoïdes naître « de distance en distance » par « touffes », mais partir réguliè- rement de la base de la fronde ou des innovations (comme, par exemple, dans G4et B 1 de la planche 18). Les écailles ou folioles que porte l'axe de la fronde ne sont pas @ falei- formes », si ce n’est quelquefois vers le sommet ; elles sont ordinairement droites, presque loujours « obtuses » mais quelquefois subaiguës. Le sommet de l'aile est aussi excep- _ tionnellement « falciforme », d'ordinaire simplement ar- . rondi ; après l'apparition des involucres, il est souvent Masqué, comme dans pl. 18, G 4 : très rarement il est ausäi (1) Mais non dans la Revue bryol. (1886, pL 3, f. 9) qui donne, pour les spores du R, Battandieri, un dessin fort différent et trés inexact. . REVUE BRYOLOGIQUE SR apparent que dans B 1 (reproduction de fig. 5 de la pl. 3 de la fev. bryol. 1886). Le style qui surmonte la coiffe est par- fois terminal, souvent plus ou moins latéral (1) ; le pédicelle du sporange ne devient « noir », ainsi que le sporange lui- mème, que vers la maturité des spores, et celles-ci, vues à un grossissement de 300 diam. seulement, sont hérissées d'épines évidemment coniques, mais à pointe mousse ou même tronquée, et non fine comme sur les fig. G7 et B2. de la pl. 18. En résumé, l'espèce R. gallica Trab. Rev. gén. de Bot. III (1891), établie sur des caractères erronés, doit disparaitre ; la plante de l'Hérault, qui ne diffère pas spéci- fiquement de celle d'Alger, doit, comme celle-ci, porter le nom de À. Battandieri Trab. Rev. bryol. 1886, qui a pour lui la priorité et une diagnose suffisante. Toutefois, comme le Riella français offre, en général, un aspect plus robuste que l'algérien et des sporanges plus nombreux (4-12 en moyenne), on peut le considérer, à la rigueur, comme une forme régio- nale, que je propose de désigner sous le nom de À. Battan- dieri Trab. forma gallica (Bal.) Corb. : cette appellation aura l'avantage de faciliter les recherches bibliographiques et de conserver, dans la seule mesure possible, le nom manuscrit donné par l'inventeur en France de cette très intéressante hépatique (2). is Voici, pour terminer, la description du Æiella Battandieri (auquel j'incorpore le À. gallica rectifié). — Cf. fig. A, B, C, ci-après. Monoïque. Fronde longue de 10 à 25®” /rarement 50°"), simple ou peu rameuse, ordinairement bi-trifurquée, dres- sée ou ascendante quand elle est submergée, rampante sur la vase après le retrait de l'eau, formée d’un axe (ou nervure) à section tranversale elliptique ; cet axe porte sur le dos une aile plane, ondulée, lobée, atténuée insensiblement vers la‘ base de la tige ou des ramifications, arrondie (parfois falciforme) au sommet de l'axe qu'elle dépasse plus ou moins ; à la face ventrale de l'axe naissent, au contact de la vase, des rhizoïdes hyalins abondants, très fins, et au-dessus de ces poils, rarement mêlés à eux, des écailles ou folioles épar- ses, plus abondantes au voisinage des sporanges, linéaires, ou un peu lancéolées, rarement falciformes, longues de 12 environ. L'aile, large ordinairement de 1-20, est com- posée, ainsi que les folioles et l'involucre, d’une seule cou- che de cellules délicates, subhexagonales, la plupart chloro- phylleuses ; quelques cellulessont glandulaires etrenferment . {1) L'expression « excentrique » (au lieu de latéral) me semble impropre. ee ES . Crozals publiera prochainement, dans les Hepat. eur, exsicc, de M. le profr Schiffner, des spécimens du Riella français, 114 REVUE BRYOLOGIQUE une gouttelette huileuse qui donne à la plante une forte odeur de Coriandre. Anthéridies décrites plus haut (p. 114). Archégones naissant vers le sommet de l'axe, à col droit ou courbé. Fruits (1-12) groupés en épi subterminal assez dense ; involucre enflé sacciforme, ovoïde acuminé, long d'environ 2m, lisse, à sommet perforé subpapilleux ; capsule globuleuse (0,7 à 4m), brièvement pédicellée, étroitement Ri£LLA BaTranDieRt Trab. forma GALLIcA (Trab.) Corb. .4. — Sommet de la plante (fig. grossie et en partie schéma- tique) montrant 3 groupes d’anthéridies (a) sur l'aile membra- neuse, 2 involucres (i) dont un avec capsule incluse (c) et les folioles (/) placées sur l’axe de la fronde. — B. Plante grossie __3 fois, — C. Spore mûre grossie 175 fois. et totalement enveloppée par la coiffe hyaline. Spores nais- sant 4 par 4, subglobuleuses-tétraédriques, comprimées sur les faces de contact dans la cellule-mère, atteignant 80 w _ (épines comprises), brun foncé à maturité, réticulées, à _ lamelles vivement relevées aux angles des mailles du ré- _ Seau sous forme d'épines coniques (égalant env. 8 y, soit 4/4 du rayon de la spore) à pointe obtuse ou tronquée. Hab. — Algérie : fossés du chemin de fer entre Maison- Blanche et l'Oued-Smar, près Alger (Battandier et Trabut ! 1886); France: mares de Roquehaute près Vias, Hérault __ (Balansa 1866, Crozals 1902); mare de Rigaud près Adge, Hérault (Crozals 1902). on : L. CORBIÈRE. REVUE BRYOLOGIQUE CARTE : À. INTERVERSION dans la croissance des organes sexuels du PLAGIOTHECIUM SYLVATICUM L. _ Personne, parmi les bryologues, n’ignore les difficultés que l’on rencontre parfois, lorsqu'il s'agit de classer d'une facon précise des spécimens de Plagiothecium appartenant à ce que j'appellerai le stirpe P. denticulatum. De ce groupe, rayonne un certain nombre de formes plus ou moins mal définies, possédant presque toujours à côté de caractères propres plus ou moins saillants, un ou plu- sieurs caractères de la forme voisine qui ne permettent pas de l'en détacher complètement. . C'est ce qui se produit lorsque l’on veut séparer spécifique- ment la forme dite denticulatum, prise ordinairement comme type, de la forme. sylvaticum avec laquelle elle conserve encore des liens étroits de parenté. L'objet de cette note n'est pas de chercher les points de contact ou de séparation de ces deux expressions d’un type unique à l'origine ; qu'il me suflise d'indiquer que les bryo- loges ont, pour la plupart, cru trouver dans l’inflorescence, - les meilleurs symptômes de différenciation spécifique. En bryologie, il est nombre de cas, à mon avis, où les caractères tirés du tissu sont au moins aussi importants que ceux empruntés à la disposition des organes sexuels. Particulièrement, en ce qui concerne les Plagiothecium denticulatum et sylvaticum, le mode d'inflorescence est tellement variable que ce caractère devrait être considéré comme de second ordre. On décritle P. denticulatum comme monoïque et le P. syl- valicum comme dioïque ; mais il est des formes monoïques qui, par le tissu, se rapprochent beaucoup plus du P. silva- ticum que du P. denticulatum et inversement. 1 Je n'insiste pas sur cette particularité, bien connue d'ail- leurs, mais que j'ai rappelée pour en retenir ceci, cest que le mode d’inflorescence de cette mousse n'est pas encore: fixé. Les deux formes peuvent être monoïques, dioïques, voire même synoïques et polyoïdes. - Bien plus, l’archégone lui-même peut subir au cours de sa croissance des modifications fondamentales qui semble- raient indiquer une certaine indifférence dans la sexualité. Ce sont ces modifications qui constituent le principal objet de cette note. ; vi Le 19 juin dernier, je récoltais aux environs de Lisieux, dans un chemin creux très-humide et très ombragé, dit che- min de Coquainvilliers, plusieurs spécimens d’un Plagiothe- cium qui, par son port, la forme des feuilles et la dimension des cellules, doit être rapporté au P. sylvaticum. Les touffes sont lâches, d’un vert gai, un peu pâle ; les rameaux longs, A6 REVUE BRYOLOGIQUE quelque peu dressés, sont garnis de feuilles espacées bien nettement distiques. Le tissu foliaire est formé de cellules longues et larges (100, 120 X 12,14) soit de 8 à 9 fois aussi longues que larges, médiocrement chlorophylleuses. Le vert chlorophyllien est peu concentré, les grains s'accumulent aux deux extrémités de la cellule et les agglomérations ainsi _ formées sont reliées entre elles par un chapelet d’une ou deux rangées seulement. (fig. 16.) La forme, les dimensions de ces cellules sont bien carac- téristiques du P. syloalicum. Quant au mode d'inflorescence, il est très complexe : Les fleurs échelonnées au nombre de 3 à 5 le long de la moitié inférieure des rameaux, sont généralement mâles, mais quelques autres sont synoïques et comprennent un arché- gône entouré de deux, trois ou quatre anthéridies (fig. 4). Ce serait bien la plante dont Wilson a fait la variété succu- Lentum (Bryol.brit. p. 407-8, Husn. Muscologia gallica p.352). Sa tendance à produire des organes mâles plutôt que des organes femelles paraît évidente. Mais cette tendance se manifeste en outre d’une facon fort curieuse. Il est des fleurs dont les anthéridies se forment au détriment des archégônes, ou plus exactement dont les archégônes se transforment en anthéridies. _Les figures 1 et 15 représentent les anthéridies normales, les figures 3 et 4 montrent les archégônes en voie de trans- formation. Dans les figures 5 à 142, on voit les différentes phases morphologiques par lesquelles passe l'organe pour arriver à son état parfait (figures 13 et 44). Sous la figure 2 on voit un archégône accolé à une jeune anthéridie normale ; sous la figure 5, c’est encore une jeune anthéridie normale, mais l'archégône est déjà en voie de transformation … Les figures 3 et 4 sont particulièrement intéressantes ; ce sont les seules sur lesquelles j'ai pu saisir les traces de _-slructure du col de l’archégône. Je présume que, dans ces deux exemples, la structure du col était trop avancée pour que la transformation ait pu opérer son évolution complète. Elle n'est qu'esquissée, mais elle suffit pour révéler le méca- nisme du phénomène, Ce qui devait être le col s’allonge beaucoup plus que s’il s agissait d'un archégône ordinaire ; l'extrémité, au lieu de s'élargir et de se creuser en orifice, devient obtuse-aiguë, le tissu de néo-formation constitue un obturateur là où nor- malement doit s'ouvrir le canal, ce dernier lui-même se comble et disparaît. Mais dans la grande majorité des cas, le phénomène de transformation s'opère avant l'apparition des cloisonne- ments du col. Les formations représentées par les figures REVUE BRYOLOGIQUE 117 3 et 4 semblent donc n'être que de simples témoins de la destination primitive de l'organe. Une fois l'allongement préparatoire du col terminé, celui- ci se renfle en massue, l'accroissement gagne de haut en bas ; ce qui était à l’origine le ventre de l'archégône, se résorbe et l’anthéridie nouvelle prend sa forme définitive (Fig. 12, 13, 14). La comparaison des figures 14 et 15 révèle au premier coup d'œil la différence qui existe entre les anthéridies de néo-formation et les anthéridies normales. 22 RP Te MST E SUNSET PEL STE Der RER 92 209 29 =) Res Les premières dépassent les secondes en hauteur d'un liers ou de moitié, elles sont oblongues allongées, les autres ovoïdes, larges et courtes. : En réalité, il y a là une véritable interversion dans le pro- cessus organique. a Il serait intéressant de savoir si, pour l'espèce qui nous 118 REVUE BRYOLOGIQUE occupe, des observations du genre de celle-ci ont été déjà faites. Il y aurait alors à tirer des conclusions qui emprun- teraient à un ensemble de faits une importance beaucoup plus grande que celles qui peuvent découler d’une observa- tion isolée. Tel qu'il est, le phénomène qui vient d’être décrit dénote une préférence de la plante pour le mode dioïque, mode qui se réaliserait par deux procédés différents : Procédé normal ou développement des anthéridies à l'exclusion des arché- gônes ; procédé anormal, ou développement des anthéridies au détriment des archégônes déjà ébauchés. 1 Mais le mode dioïque, de quelque procédé qu'il dérive, est loin d'être définitif dans ce groupe ; il est encore à un stade d’hésitation, et bien que les probabilités d'avenir soient _ en sa faveur, il est peut-être prématuré de le prendre dès _ maintenant comme criterium spécifique. __ Des considérations et de l'exposé qui précèdent découlent deux hypothèses sur la cause et sur les conséquences du phénomène. Les Plagiothecium de Lisieux présentaient quelques indi- ces d'étiolement. Y a-t-il un rapport entre cet état et l’ano- malie observée ? S'il en élait ainsi, il faudrait admettre que le développement des organes exclusivement mâle, est subordonné à un état relatif de dépression dans la physio- logie du végélal, ou à une exagération de l'hydrata- tion de ses tissus ; que, par contre, le processus normal des organes femelles exigerait des conditions d’ambiances plus favorables ou mieux équilibrées. On sait, en effet, que cette question de l'hydratation des tissus joue un rôle considérable dans le monde organique et que le summum de vitalité correspond à un optimum d'hydratation en decça et au delà duquel des désordres sont susceptibles de se produire. (I y aurait même beaucoup à dire à ce sujet sur les mo- … difications de structure que peuvent provoquer les pressions barométriques et l'état hygrométrique de l'atmosphère chez nombre d'espèces, les espèces alpines, par exemple). _ Le milieu très-ombragé et très-humide dans lequel vivait le Plagiothecium en question, rendrait cette supposition admissible ; on serait ainsi amené à fournir une explication rationnelle de cetle propension vers le mode diodique que nous constations tout à l'heure dans le P. syloalicum, Cette plante, en effet, recherche toujours les lieux plus Ou moins humides et ombragés ; quand les conditions d'om- brage et d'humidité restent en deçca d'une certaine limite les archégônes seuls se développent, quand cette limite est dépassée les archégônes font place aux anthéridies, au delà enfin, des désordres de la nature de ceux qui viennent d'être # REVUE BRYOLOGIQUE : 119 décrits deviennent à leur tour possibles. — Les milieux intermédiaires favoriseraient les plantes synoïques. Ce n'est là évidemment qu'une hypothèse, mais elle pour- rait être vérifiée par l'expérimentation. Une seconde question se pose. Les anthéridies anormales sont elles capables de féconder l'organe femelle ? Cette véri- fication délicate serait fort intéressante, car une modifica- tion morphologique aussi notable de l'organe doit entraîner une modification correspondante de sa valeur physiologique et l’on pourrait y voir une des sources de la variabilité qui caractérise cette forme. Dans tous les cas, quelle que soit la cause, quelle que soit la fin du phénomène, il est assez curieux par lui-même pour retenir l'attention des bryologues qui s intéressent quel- que peu aux problèmes si attachants de la physiologie. Ernest pE BERGEVIN. Nota. — Les figures 4 à 15 sont faites à un grossissement de 120 diamètres environ. — La figure 16 à un grossissement de 400 diamètres. Le Ceratodon chloropus Brid. sur le littoral océanique français par FERNAND CAMUS. Poursuivant le cours de mes études sur la végétation bryologique des îles des côtes françaises, j'ai consacré huit jours du mois d'avril 1901 à explorer l’île de Noirmoutier, _ située sur les côtes du département de la Vendée. Je nai pu encore terminer l'étude des Muscinées que j'ai rapportées de cette île, et je crois préférable d'exposer simultanément et comparativement la végétation bryologique des deux îles vendéennes d'Yeu et de Noirmoutier, très différentes dans | leur physionomie et dans leur constitution géologique. Jé pense toutefois intéresser les lecteurs de la Aevue en leur signalant dès aujourd'hui une des espèces rares rapportées de Noirmoutier. | Il s'agit du Ceratodon chloropus Brid. J'ai trouvé quelques belles plaques de cette mousse sur la lisière du bois de la Chaise (Chènes verts el Pins) non loin des ruines de l'an- cien fort Saint-Pierre. Elle y est stérile, mais en bel état de développement végétatatif. La structure Si particulière de ses feuilles la fait reconnaitre sans la moindre hésitation au microscope. Sur place, comme l'a très bien remarqué Schimper, elle rappelle le Barbula gracilis ; mais son aspect est moins grèle, sa coloration moins foncée et plus mate. Le Ceratodon chloropus pouvait être considéré, jusqu à ces dernières années, comme un habitant exclusif de la région méditerranéenne, où il est d'ailleurs loin d'être com- 420 REVUE BRYOLOGIQUE mun. La deuxième édition du Synopsis de Schimper ne l'indique encore qu'à Rome, en Sardaigne et dans trois loca- lités de la Provence. Depuis, il a été trouvé dans un certain nombre d'autres localités italiennes et en Istrie, Je l'ai moi- même indiqué, d'après des récoltes de M. Mabille, près de Bastia en Corse, où je n'ai pas eu l’occasion de le voir sur place. Le Catalogue des Mousses du Portugal (1) par M. Hen- riques le signale pour la première fois sur l'Atlantique : Serra de Montemor, Calhariz (Welw. n°° 44, 88). La localité de Noirmoutier est la seconde sur le littoral de l'Océan, et elle est séparée de la première par un arc mesurant environ dix degrés de latitude (2). Il est permis de croire que le Ceratodon chloropus se retrouvera dans bien d’autres loca- lités intermédiaires, d'autant qu'il semble une plante amie des terrains sablonneux ou mélangés de sable, station très répandue entre Noirmoutier et le Portugal. L'île de Noirmoutier est le point terminus vers le nord de plusieurs plantes phanérogames intéressantes : Silene T'ho- rei, Cistus salvifolius, Daphne Gnidium. En serait-il de même du Ceratodon chloropus ? C'est possible. Il serait toutefois prématuré de l'affirmer, le littoral du Nord-Ouest de la France étant encore trop imparfaitement connu. Cer- taines espèces — e. g. Bryum Donianum, Calypogeia erice- forum — m'ont jadis échappé, que je trouve, maintenant qu'elles me sont familières, dans de nombreuses localités. Rien n’empêche de penser qu'il peut en être de même de notre mousse, et j'espère que de nouvelles recherches me donneront bientôt raison. | Contributions à la flore bryologique du Jura He Par Cu. MEYLAN Comme suite à mes précédents travaux *, j'indiquerai (1) Catologo dos Musgos encontrados em Portugat (Boletino da Sociedade Broteriana 4889 vol. VIH). (2) L'ile de Noirmoutier est traversée par le 47e degré de lati- _ tude septentrionale, , (3) On pourrait ajouter les Quercus Ilex qui, au-delà, ne montre plus que de rares bosquets ou des pieds isolés dont l’indigénat est contesté. * Les résultats de mes précédentes herborisations ont été Consigrés dans mes diverses « Recherches » et « Contributions pour la Flore bryologique du Jura » (Mémoires de l'Herbier Boissier), dans mon « Catalogue des Hépatiques du Jura » (même publication) et dans « Étude de la Flore bryologique du haut Jura », par J. Amann. | Les noms en PETITES CAPITALES sont ceux d’espèces nou- velles pour la chaine du Jura. ie REVUE BRYOLOGIQUE 4191 dans celui-ci les résultats de mes recherches dans le Jura pendant les années 1900, 1901 et 1902. ARCHIDIUM PHASCOIDES Bd. c. fr. Granges de S'e Croix 1180". Acaulon muticum CG. M. Chasseron (versant sud) 1400, Station remarquable par son altitude. Physcomitrella patens Br. Eur. La Chaux (S® Croix 1080 m., ne dépasse ordinairement pas 600". Gymnostomum rupestre Schwgr. Chasseron, Gorges de Covatannaz. ; Weisia Wimmeriana Br. Eur. Colombier de Gex, Reculet 1680". Oncophorus virens Bd. Mont de Bière. Creux du Van 1450”. Dicranum neglectum Jur. Sur toutes les sommités au- dessus de 1400. Dicranum Mühlenbeckii Br. Eur. c. fr. Sur le Montoisey, le Mont Tendre, le Marchairuz et le Chasseron. Dicranum fuscescens et D. congestum Bd. Si certains exem- plaires de l’une ou de l’autre espèce sont bien caractérisés, il en est beaucoup qu'il est impossible d'attribuer nettement à l’une des 2 formes. Très souvent le système cellulaire du D. fuscescens est allié à une capsule lisse, ou vice-versa, et les formes à caractères croisés ou mélangés sont si fréquentes, qu'il devient impossible de séparer spécifique- ment le Dicranum congestum du D. fuscescens. CamPyLoPus suBuLaTUus Schpr., Nov. pro Jura. Chasseron versant sud de 4300 à 1400" et Aiguille de Baulmes versant nord 1180m. Fissidens exilis Hedwg. Plusieurs stations aux Granges de St Croix de 1050 à 1200". Didymodon giganteus (Funek). Cette espèce forme des touffes énormes sur les rochers du Vallon d’Ardran (Recu- let) et de la montagne de S' Jean. Trichostomum viridulum Br. c. fr. Près S® Croix. 1200". Doit être très rare à cette altitude. Trichostomum mutabile B. E. Creux du Van, Dent de Vau- lion, Chasseron. Dans plusieurs stations la plante est identique en tous points au 7’. cuspidatum et correspond très proba- blement à la plante de Westphalie indiquée par Schimper sous le nom de 7. cuspidatum. Par contre les exemplaires de la Dent de Vaulion présentent un acumen à demi tordu et la nervure des feuilles ne forme pas de mucron, la feuille _se terminant par une pointe régulièrement acuminée. Desmatodon latifolius Br. Eur. Reculet. Tortula pulvinata (Jur.). La Chaux. Sur un vieux frêne m . Schistidium atrofuseum (Seh.) e. fr. Colombier de Gex, Vallon d’Ardran. Roche de Champion (Risoux). Lesquereux avait déjà récolté cette espèce en 1843 au Chasseron, ainsi 192 REVUE BRYOLOGIQUE que le témoigne un exemplaire de son herbier, portant comme dénomination : Grimiria apocarpa var. atra. S. teretinervis Limpcht. Mont-d'Or. Cette plante avait aussi été recueillie par Lesquereux en 184? près de Fleurier. C’est elle qu'il indique dans son Catalogue des mousses de la Suisse comme suil: Grimmia funalis. Rochers du Jura. Ce Schistidium doit être d’ailleurs répandu dans toute la chaîne sur les parois de rochers bien exposées aû midi. Grimmia anodon Br. Eur. Colombier de Gex, Reculet, Mont-d'Or. Vraconnaz. Existe ainsi dans toute la chaîne, en préférant la région subalpine. Orthotrichum cupulatum Hoffm. Si l'on examine de nom- breux exemplaires de cette espèce, on s'aperçoit bientôt qu'aucun caractère n’est constant. Les stomates sont presque complètement fermés, ou presque superficiels, la coiffe est nue ou poilue, blanche ou brune, la capsule possède, tantôt nn Col défluent dans le pédicelle, tantôt un col brusquement _ arrondi. Plusieurs de ces caractères sont attribués à l'O. Sar- _ dagnanum et certains exemplaires pourraient recevoir cette dénomination, mais un bien plus grand nombre possèdent | à la fois des caractères distinctifs de Q. cupulatum et de O. Sardagnanum. Cette dernière espèce a cable peu de valeur; ce qui tendrait à le prouver, c'est que, parmi les bryologues les plus compétents, Venturi et Limpricht ne sont pas d'accord quant à sa diagnose. Encabypta commutata N. H. Reculet, Creux du Van. ANOMOBRYUM CONCINNATUM (Spr.). Reculet, 4600% avec Des- malodon latifolius v. brevicauis ; espèce nouvelle pour la chaîne. 3 Webera sphagnicola Schpr. J'ai récolté cette plante comme jolie forme du W. nutans, parmi des Sphagnum dans la tourbière des Petits-Plats au pied du Noirmont 1300". Ren- tré à la maison, j'ai disséqué toutes les inflorescences. Les fleurs mâles, très pures, formaient de petites boules au sommet de tiges spéciales ; les fleurs femelles ne renfer- maient que des archégones: dans une seule j'ai vu une anthéridie au-dessous des organes femelles. 1 est probable que le W. Sphagnicola n'est que la forme dioïque du W. nutans, forme due à la grande humidité de la station. Webera commutata Schpr. Suchet, Noirmont, €. fr. La Chaux ; Risoux. Bryum arcticum Br. Eur. Reculet. Colombier, Montoisey, Noirmont. BRYUM MICROSTEGIUM Schpr. Mont-Tendre 4650, juillet 1902 ; nov. pro. Jura. Ne diffère du type que par ses feuilles un peu plus fortement marginées el révolutées. B. INrERMEDIUM W. M. La Chaux 1080", 1901. Nouveau pour le Jura. > REVUE BRYOLOGIQUE . 193 B. Burnout Br. Eur. c. fr. Bord du lac de Joux 1010", 1902. Egalement nouveau pour la chaine. j B. argenteum L. var: Juranum mihi Suchet; Dent de Vaulion. B. Mildeanum Jur. Répandu sur toutes les sommités. B. Neodamense Wz. c. fr. Vallée de Joux. B. turbinatum Schwg. type. Sur le tuf au Chasseron 1200". Mnium medium Br. Eur. Amburnex (Vallée de Joux). M. Seligeri Jur. ce. fr. La Chaux 1020". Cinclidium stygium Sw. ce. fr. Tourbière du Solliat (Vallée de Joux). Catoscopium nigrilum Br. Abondant et couvert de capsules dans la tourbière des Amburnex près du Marchairuz 1300". Bartramia ithyphylla Bd. Côte aux Fées, Grand Savanier, Noiraigues. Timmia austriaca Hedwg. Vallon d'Ardran, montagne de Saint Jean, Noirmont, Chasseron, Creux du Van. Cette es- pèce est ainsi répandue dans toute la chaine de 4350 à 1600. Timmia norvegica Zeit. Crêt du Creux de la Neige, Am- __burnex près du Marchairuz. | Pogonatum urnigerum Ræœhl. Fréquent sur les terrains décalcifiés ; monte jusqu'à 1600". Les deux espèces voisi- nes, P. aloides et nanum, sont beaucoup plus disséminées, fuient davantage le calcaire et s'élèvent moins haut. PoLyrricuum ALPINuM Rœhl. Mont d'Or avec la variété areticum Bd. Creux du Van, Chasseron, Tête de Ran. Espèce nouvelle pour la chaine. ; : P. piliferum Schreb. Monte au Chasseron avec Leptotri- chum homomallum jusqu'à 1550", sous une forme à coiffe d'un rouge-brun. P. PERIGONIALE Mich. La Chaux, sur la molasse, 1100. P. formosum. Hedwg. Dans les stations élevées et en même temps très humides. On trouve une forme très ro- buste à capsule cubique avec un opercule brièvement co- nique. be indusiala Bd. Cette espèce, qui croît ordinai- rement sur des troncs pourris, et qui n'est pas rare dans le Jura, existe sur l'argile, en compagnie de Fissidens exilis, Lophocolea heterophylla, dans une forêt près de la tourbière de la Vraconnaz. En la récoltant dans cette station je croyais avoir affaire à 2. aphylla, mais la plante est sans aucun doute Z. indusiata. Neckhera pumila et N. pennata Hdg. sont répandus dans toute Ia chaine. à e Myurellu apiculata Huebn. Dent de Vaulion. D HérerocLAbIUM sovarrosuLuM Lindg. Genre nouveau pour ee. la flore jurassienne. J'ai eueilli cette espèce c. fr. aux Am- burnex (juillet 19092) et la var. compactum Mid. au sommet du Montoisey, 1690. 124 REVUE BRYOLOGIQUE Thuidium delicatulum Lindg. ec. fr. La Chaux. Répandu dans toute la chaîne ; aussi fréquent que 7°. Philiberti, mais rarement fertile... Orthothecium intricatum Br. Eur. ce. fr. Colombier de Gex. Eurhynchium Vaucheri Schp. var. julaceum= Æ. cirrosum c. fr. Chasseron, 1400n. £. velutinoides Br. Eur. Sur un bloc erratique près de la gare de Six Fontaines au pied du Suchet, 700", E. slriatulum Br. Eur. Répandu dans la région alpine sur les rochers secs tournés au nord. HYPNUM POLYGAMUM Schpr. Bord du lac de Joux. H. fastigiatum Bd. Cette espèce saxicole croit dans une curieuse station au Suchet: soit sur un tronc pourri à 1450. H. pratense Koch. Les Amburnex près du Col du Mar- _ chaïiruz 1400", Hiyjlocomium pyrenaicum Spr. Très abondant de 1300 à 1600" du Reculet au Chasseral. Var. lufifolium mihi. Plante plus courte et plus trapue ; aspect turgide ; feuilles deux fois plus larges, plus concaves, beaucoup plus brièvement acuminées. Cellules deux fois plus larges quoique plus courtes que dans le type, donc 4 à 6 fois plus longues que larges, tandis que chez H. pyre- naicum type elles le sont huit à douze fois. — Cette plante se comporte relativement à celle dont elle dérive comme I. calvescens à H. squarrosum. Chasseron 155 m, La Neuve 1400°, Chalet à Roc 1400", Mont Tendre 1450, Pâturages à sol argileux. Sphaignes Sphagnum papillosum Lindg. Tourbière de la Vraconnaz. Hépatiques Riccia sorocarpa Bisch. Sommet des Aiguilles de Baulmes du Suchet, du Chasseron et du Creux-du-Van avec Pottia latifolia, de 4450 à 1600. Aneura multifida Dum. Dans les tourbières de la vallée de Joux, et sur l'argile dans les bois aux environs de La Chaux. . Aneura pinnatifida Dum, Tourbière de la Vraconnaz. Melzgeria conjugata Lindg. Gorges de Covatannaz, près Sainte-Croix. Fossombronia pusilla Nees. C. fr. Cette espèce de la région inférieure s'élève, près de la Vraconnaz, jusqu'à 1150". Sarcoscyphus Funckii et S. Ehrarhtii Corda. Versant sud du Chasseron 4350m. Alicularia scalaris Corda. Chasseron. Jungermannia crenulata Sm. et J. hyalina Lyell sont répandus dans tout le Haut-Jura. REVUE BRYOLOGIQUE 43. 7 Jungermannia tersa Nees. Chasseron, Suchet. Jungermannia sphaerocarpa Hook. Chasseron, Noirmont. LOPHOZIA BICRENATA (Schm.) S. c. fr. La Chaux sur sable molassique 1080", Lopnozra ALPESTRIS (Schl.) St. Sur l'argile et parmi les mousses sur les rochers : Chasseron, Aiguille de Baulmes, Suchet, Montois y. Lopnozra Limericarir (Lindg.) ec. fr! La Chaux sur sable molassique 1100". Lophozia obtusa (Lindg.) St. Creux du Van, Mont-d'Or, Noirmont. Lophozia gracilis (Sch1.) St. Cette espèce, assez commune dans le Haut-Jura à l’état stérile, est très rarement fertile. Je l'ai recueilli avec des capsules au Chasseron 1400. —— LopuoziA MarcuicaA (Nees) St, Tourbière de la Vraconnaz parmi Sphagnum cymbifolium. Malgré d’attentives recherches je n'ai pu le recueillir mélangé à d’autres espèces de Spha gnum alors que je le possède de Scandinavre parmi Spha- gnum aculifolium. Cette rare espèce existe probablement dans d’autres tourbières de la chaine, bien que je l’aie recherchée en vain dans un grand nombre. … Lornozra FLogrkir (W. et M.) Sur l'argile avec la var. Naumanni et parmi les mousses sur les rochers et les troncs pourris dans tout le groupe du Chasseron de 1300 à 1600 m. Sphenolobus exsectus St. et S. EXSECTAEFORMIS (Bd.). Ces deux espèces sont abondantes nans le Jura et croissent éga- lement toutes deux- sur les troncs pourris, sur l'argile, le sable siliceux et les blocs erratiques. ï Elles sont le plus souvent nettement caractérisées, mais j'ai observé assez fréquemment des formes de transition. On trouve parfois les deux formes de corpuscules sur la inème plante, et certaines tiges présentent de grandes diffé- rences dans le tissu cellulaire d'une feuille à l’autre tant au point de vue de la forme et de la grandeur des cellules que pour l’épaississement des parois cellulaires. - Chiloscyphus polyanthus Corda var. lophocoleoides Nees. Sur des troncs pourrissants. Pouetta-Raisse, La Chaux. _" Cephalozia elachista Jack. Cette plante minuscule est abon- ”_ dante dans la tourbière de la Vraconnaz parmi Aulacomion. Je l'ai aussi recueillie dans les tourbières des Ponts (Jura -neuch.) et dans celles de la Vallée de Joux où elle m'a paru commune. : CEPHALOZIA LEUCANTHA Spruce. Sur les troncs pourris au Creux-du-Van, au Chasseron et au Risoux. Cephalozia catenulata (Huebn.). Sur la tourbe et l'humus dans les tourbières du Sentier et de Derrière la Côte, dans la vallée de Joux, au fond du Creux-du-Van et au Chasseron. PAR. REVUE BRYOLOGIQUE Le Cephalozia reclusa : C. serriflora: Lg. soit la forme à feuilles périchetiales dentées, est fréquent sur les troncs pourris. CEPHALOZIA PLENICEPS Lindg. Chasseron, Suchet, Mont d'Or. Gorges de Longeaigues, sur l'humus Cephalozia multiflora Spruce. Risoux et forêts aux envi- rons de Sainte-Croix, sur les troncs pourris. Cette plante . semble rare, alors que son voisin €. connivens est très com- mun. J'ai récolté dans un endroit très humide, au fond du Creux-du-Van, une forma grandifolia de cette dernière espèce, correspondant à la forme analogue de la var. Lam- mersiana du C. bicuspidata. Odontoschisma denudatum Dum. J'ai trouvé cette plante dans un grand nombre de stations, sur des troncs pourris dans les tourbières, les gorges et les forêts humides. Calypogeia trichomanis Corda. Cette espèce si commune _a fourni matière à dissection grâce à sa grande force de variabilité. Dans ces dernières années, on en a séparé plu- sieurs formes pour en faire des espèces autonomes, espèces qui, je le crois, ne reposent, pour la plupart, que sur des caractères différentiels fort peu constants. J'ai pour me rendre compte des variations du système cellulaire du C. trichomanis recueilli et examiné un grand nombre d'exemplaires, de stations souvent très éloignées. Le résul- tat de mon examen est que cette plante est infiniment variable, comme aspect, teinte, grandeur, amphigastres, système cellulaire etc. Je ne donnerai que quelques-uns des mesurages faits afin de ne pas répéter les mêmes nombres ou à peu près. Forêts des Etroits, cellules 15 à 30 y ; Signeronde 25 à 35 u, col du Marchairuz, 18 à 30 ; tourbière du Sentier, 30 à 40 ; Signeronde (autre ex.), cellules du bord 95 y, centre 50 4; sur la même plante, des feuilles ont toutes bus cel- lules de 40 à 50; La Chaux, 35 à 50, autre station, 25 à 40 Er de grands épaississements angulaires ; Vraconnaz, 30 à oÙ p. is Bien que tous les exemplaires examinés proviennent du Jura, les chiffres précédents prouvent combien le système cellulaire du €. trichomanis est variable et que l'on trouve toutes les transitions possibles d'une forme à l’autre, ces transitions existant également si l'on ne considère que la couleur ou la grandeur, en un mot l'aspect général des. plantes. Mastigobryum trilobatum Nees. Mont d'Or 1350". Ptilidium ciliare Nees. Type : Rochers du Chasseral. — Var. EriceroruM Nees. Parmi les mousses et les lichens : Montoisey, Colombier de Gex, Col du Marchairuz, Mont d'Or, Creux du Van, | REVUE BRYOLOGIQUE _ Je ne puis considérer le type (incl: v. ericetorum) et la var. Wallrothianum (P. pulcherrimum) comme deux plantes distinctes. L'incisure des feuilles est très variable dans un mème exemplaire. J'ai vu d'ailleurs le passage insensible d'une forme à l’autre au Montoisey. La variété ericelorum ayant rencontré un morceau de bois, s’est transformée insensiblement en P. pulcherrimum. Scapania umbrosa Dum. var. inermis C. Mül. Vraconnaz, Marchairuz, sur l'argile. SCAPANIA APICULATA Spruce. Sur un tronc pourri au Chas- seron, 1300". “ ScapaniA nELvETICA Gottsche Chasseron, La Chaux. Scapania curta Dum. Répandu dans toute la chaîne sur l'argile et souvent fertile. — Var rosacea (Corda). Chasseron. SCAPANIA SUBALPINA Dum. Chasseron, principalement sur le versant est où il est abondant, versant nord de l'Aiguille de Baulmes. (det : Karl Müller). ScapanrA Barruinerr Nees. Sur un tronc pourrissant dans les gorges de la Poueta-Raisse. 1150". C'est une station inté- ressante car ce Scapania croit plutôt sur les rochers. Le Le Sc. æquiloba qui en est très voisin, se trouve fréquem- ment, il est vrai, sur les troncs pourris. FRULLANIA FRAGILIFOLIA Tayl. Sur Abies pectinata, dans les gorges de la Pouetta-Raisse 1050". Additions TremaropoN aMBGuus H. Dans la tourbière de la Vraconnaz, 4100® sept. 1902. Espèce nouvelle pour le Jura observée pour la première fois dans la chaîne par M. Hétier d'Arbois, à La Brévine, 10 jours auparavant. Tortula montana Lindg. Saut du Doubs. Hylocomium brevirostre Br. Eur. Gorges de la Pouetta- Raisse (Val de Travers) 900®. Doit être rare dans la chaîne du Jura, car c’est la seule station où je l'ai observé. ; Pellia epiphylla (L.) Corda. Sur l'argile dans les bois, entre Sainte-Croix et Pontarlier, où l'on trouve aus! Pellia Neesiana. La Chaux (S!° Croix), Suisse, le 13 octobre 1902. WWEBERA SERRIFOLIA nomen novum. Dans « Nyt Magazin for Naturvidenskaberne » (Ghris- _tiania, 1902) j'ai proposé de considérer la Webera annotina Hedw. var. fenuifolia Schimper comme une espece propre, naturellement sous le nom de Webera tenuifolia. Depuis cela j'ai remarqué que ce nom malheureusement n'est pas libre, car le Bryum tenuifolium Hook. et Wils. de 198 REVUE BRYOLOGIQUE la Nouvelle-Zélande est aussi une Webera (W. tenuifolia Jæger). L'espèce australe possède la priorité à l'égard du nom parce que le Bryum tenuifolium Hook. et Wils. a été publié en l’année 1844 et la Webera annotina Hedw. var. tenuifolia Schp. en 1876. - Conséquemment je propose pour la dernière comme espèce un nom nouveau : Webera serrifolia. Hôünefoss en Norwège, le 20 sept. 1902. . N. BRYEN. Bibliographie Carpor et Tuérior, — The mosses of Alaska (Proceedings of the Washington Academy of Sciences, July 1902, pp. 293- 348 et pl. xiI-xxim). Prix : 8 fr. 50 chez les auteurs M. Cardot, à Charleville (Ardennes) et M. Thériot, rue Dic- quemare, 1, Le Havre. Ce mémoire contient les mousses de l'Alaska et de quel- ques îles voisines provenant principalement de la collection faite par l'expédition Harriman en 1899. Le nombre des espèces est de 280, sur lesquelles 124 sont nouvelles pour l'Alaska et 46 nouvelles pour la science. Les espèces nouvelles décrites et figurées sont : Cyno- dontium Treleasei. Dicranum subflagellare. Trichostomum cuspidatissimum, T. sitkanum. Barbula brachypoda, B. ri- gens, B. Treleasei, B. Saundersii. Rhacomitrium cyclodic- tyon. Ulota alaskana. Orthotrichum fenestratum. Entostho- don spathulifolius. Webera pseudogracilis. Bryum mucro- nigerum, B. drepanocarpum, B. cylindrico-arcuatum, B. leptodictyon, B. pseudo-Stirtoni, B. ateleostomum, B. hete- rogynum, B. laurentianum, B. Treleasei, B. agattuense, B. Harrimani. Bartramiopsis Leseurii. Polytrichum yukonense, P. Jensenii. Brachythecium beringianum , Plagiothecium fallax. Hypnum Treleasei, H. plesiostramineum. Meesea tschuctschica. Il y aurait à ajouter à cette liste quelques variétés nouvelles. À. W. Evans. — Hepaticæ of Puerto Rico (Bull. of the Torrey bot. club, August 1902, pp. 496-510 et pl. 22-24). . Cette première partie comprend : The species of Leptole- Jeunea, including an account of their vegetative reproduc- lion. — Les espèces décrites et figurées sont : Leptolejeunea exocellata, L. elliptica, L. stenophylla et L. hamulata. Les descriptions sont très détaillées et les figures très bien des- sinées. Le n° 5 de 1902 du Bryologist contient : : À. J. Grour. The peristome, ur. p. 73-74 et 1 pl. (repré- REVUE BRYOLOGIQUE 129 sentant les péristomes des Buxbaumia aphylla, indusiata et Diphyseium foliosum) qui est une reproduction réduite de la planche du Brylogia europæa. — A. J. GrouT. Brachythe- cium Nelsoni, espèce nouvelle, voisine du B. rivulare, décrite et figurée en même temps que le B. rivulare pour faire voir les différences existant entre la forme de la base des feuilles et des cellules. — Jucia T. Smnx. Lunularia cruciata en fruit. — Cora H. CLARKE. Bryological millinery. Mme Clarke mentionne la fabrication de bonnets et de chapeaux avec des mousses : Hypnum, Neckera, Dicra- num. — W. C. BarBour. À good collecting ground. C'est le nord-est de la Pennsylvanie que l'auteur indique comme une contrée très riche. — J. M. HozzNGER. Psilopilum Tschucts- chicum, description et figures. — E. G. Brrrron. Octodi- ceras Julianum, its propagation, distribution and history, 2 p.et 1 fig. G. Dismier. — Le frullania fragilifolia aux environs de Paris ; étude sur sa distribution géographique en France (Bull. de la Soc. bot. de France, 1909, p. 115-118). — L'au- leur à trouvé sur des arbres et des rochers le Frullania fragilifolia dans la forêt de Fontainebleau et à plusieurs localités aux environs de cette ville. Dans les Vosges, où il est commun, il se répartit sur les trones d'arbres et sur les rochers. M. Dismier ne l’a récolté que sur des rochers sili- ceux. Il est assez souvent muni de périanthes ; le climat du littoral semble lui être particulièrement favorable. R. KELLER. — Beiträge zur Kenntnis der Zaubmoos/lora des Kantons Unterwalden (Berichten der schw. botan. Gesells., Heft x1r, 1902, p. 76-83). C'est un catalogue avec les indications de localités et d’altitudes. On y remarque : Microbryum Floerkeanum, Seligeria tristicha, Barbula palu- dosa, Grimmia longidens, Orthotrichum leucomitrium, Tetrapladon angustatus, Hypnum subsulcatum, etc. Exsiccata Musci archipelagi indici exsiccala : M. Max Fleischer continue la publication de cette magni- fique collection. La série v (n° 201-250), vient de paraitre, elle contient les espèces suivantes : Campylopus Hildebrandianus. Pilopogon Blumit nov. f. tectorum. Leucoloma javanicum, L. uncinatum nov. sp. Leucophanes Massarti. Calymperes javenicum nov. sp. C. bataviense nov. sp. C. fasciculatum nov. var. robustum. Gymnostomiella vernicosa. Merceya thermalis nov. sp. nov, var, compacta. Hyophila Micholitzii nov, f. javensis. 130 REVUE BRYOLOGIQUE Angstrômiopsis julacea. Barbula sobolifera, B javanica nov. var. epapillosa, B. cataractarum nov. sp. Leptodontium Warnstorfii nov. sp. Macromitrium orthostichum, M. ochra- ceum, M. tylostomum, M. fasciculare. Rhizogonium spini- forme. Calyptothecium tumidum. Porotrichum Kuhlianum. Papillaria Miqueliana nov. f. robusta, P. aurea, P. longis- sima nov. var. densifolia, P. longissima var. tenue. Meteo- rium Kurzii, M. amoenum, M. rutilans, M. chlorodiclados nov. sp., M. squarrosulum nv. sp. Floribundaria floribunda, F. capilliramea. Meteoriopsis squarrosa, M. reclinata. Tham- nium ellipticum. Fabronia curvirostris. Entodon flavescens. Pterogoniella bogoriensis nov. sp. Clastobryum indicum. Daltonia angustifolia var. longipeduneulata Distichophyl- lum nigricaule nov. f. subcirratum, D. Mittenii. Eriopus ra- mosus nov. sp., E. parviretus nov. sp. Hookeria Blumeana var. Vescoana. Chætomitrium horridulum. Cyatophorum _Spinosum n0v. sp. Sematophyllum hermaphroditum. Nécrologie La Bryologie vient de faire une très grande perte dans la personne de M. Gusvav Limrricur, né en 1834, décédé à Breslau, le 20 octobre, dans sa 69 année. Dès sa jeunesse il s'intéressait vivement pour les plantes et dès 1858, où il était employé à un lycée à Bunzlau en Silésie, toute sa vie était consacrée à l'étude des mousses et des hépatiques. Plus tard, comme professeur des sciences naturelles’ à la Realschule à Breslau, les fameux botanistes, les professeurs Milde et Goeppert, exercèrent sur lui une influence importante. Avant tout, c'étaient les mousses et les hépatiques de la Silésie auxquelles il se dévouait tout à fait. Bientôt il publia le « Bryotheca silesiaca » (7 livrai- sons; Revue briologique, vi, %5), et plus tard il fut l'auteur de l'ouvrage « Schlesiens Laub und Lebermoose » (/ievue bryologique, 1v, 61, 64, vin, 87). Mais l'ouvrage principal de sa vie est Part. 1v de Rabenhorst’s Kryptogamenflora « Die Laubmoose Deutschlands, Oesterreichs und der Schweiz » _ (3 gros volumes), mentionné souvent dans cette revue, et sur les suppléments duquel il travaillait encore dans les dernières semaines de sa vie. Déjà il se réjouissait d'être bientôt en état de commencer le volume sur les hépatiques, quand la mort l'enleva, trop tôt pour sa famille et pour la science. Le souvenir de cet excellent homme ne s’éteindra jamais dans mon âme. Breslau, 26 octobre. F. KERN. Vers le commencement du mois d'octobre, l'éditeur | REVUE BRYOLOGIQUE se ASE. M, Edouard Kummer m'informa de la maladie de M. Lim- pricht, et en même temps il m'annonça que le fils de l'au- teur, étant également botaniste, s'occupait du manuscrit de son père. Espérons que les suppléments ne se feront pas attendre trop longtemps. Fribourg en Brisgau, 1° novembre. À. GENEEB, Le bryologue CnarLes P. Hogktrk est décédé le 29 juillet après une longue maladie. Il consacrait à l'étude des mous- ses tout le temps que lui laissaient libre les fonctions qu'il remplissait depuis longtemps dans une importante maison de banque. Hobkirk fut, avec Porritt, l'éditeur du Naturalist de 1875 à 1884. IL publia, avec Boswell, le London Catalogue of the british mosses en 1877. Son principal ouvrage est le Synop- sis of british mosses, in-8 de 196 p., 1873. Il m'adressa quel- ques notes qui ont été publées, à diverses époques, dans la Revue bryologique. L'hépaticologue Morrrz HEEG est décédé à Vienne (Autri- che). De même que Hobkirk, il m'envoya plusieurs notes pour la Æevue bryologique. On lui doit aussi quelques publi- cations sur les hépatiques de la Basse-Autriche : Niederæsterreichishe Lebermoose, 1891. — Mittheilungen ueber einige Arten der Gattung Riccia, 1898. — Die Leber- moose Niederæsterreichs, in-8 de 86 p., 1893. Huco von KunGraërr est décédé en avril 1902. Il est connu des bryologues principalement par ses études sur le genre sphagnum : Beschreibung der in Preussen gefunde- nen Arten und varietæten der Gattung Sphagnum, suivi d'un Catalogue des muscinées trouvées en Prusse, 1871. VENANCE Payor est décédé le 13 mars à Chamonix (Haute- Savoie), à l’âge de 76 ans. Il avait débuté comme guide et avait créé ensuite un important magasin d'objets d'histoire naturelle et de curiosités du Mont-Blanc. Il est l'auteur d’un grand nombre de catalogues de plantes de cette chaine de montagnes, et il m'envoya quelques espèces pour les Musci Galliæ. Il n'avait reçu que peu d'instruction, ses manuscrils avaient besoin d'être revus. C'est lui qui a contribué le plus à faire connaitre les richesses botaniques des montagnes des environs de Chamonix. Nouvelles À vendre : à 1° Environ 400 espèces de phanérogames, presque la majeure partie provenant des Alpes de la Haute-Savoie (1000 à 2800m d’alt.). à : 2 350 espèces de lichens représentées par 800 échantil- * 132 REVUE BRYOLOGIQUE lons magnifiques. Un assez grand nombre des Alpes, 70 à 80 des environs de Bogota (Colombie). Les espèces liti- gieuses ont été vues par Nylander ou par Wainio ou par l'abbé Harmand. , 30 200 à 250 espèces de mousses représentées par environ 600 échantillons, un bon nombre provenant des Alpes et déterminées par Corbière. S'adresser à M G. Parrique, rue Valbenoîte, 40, à Saint- Etienne (Loire). TABLE DES MATIÈRES DE LA 29° ANNÉE (1992) PAR NOMS D'AUTEURS ARNELL. — Nove species generis kantiæ. . . . . . . . 26 DE BERGEVIN. — Interversion dans la croissance des or- ganes sexuels du Plagiothecium silvaticum. 415 PRIOR. 2, 0... . , . 15, 5B,01 104, 128 BouLaYy, — Une cascade vosgienne, étude de géographie botanique en vue de l'avenir. . . . . . . 37 Camus. — Note préliminaire sur un voyage botanique en D D nu à 17 » Quelques raretés de la flore bryologique fran- MS + io + to VUE 26 » Le Ceratodon chloropus sur le littoral océa- IQ ARNO D à ee à de CORBIÈRE. — Le Riella de l'Hérault, . . . , . . . . .« 19 DiSMIER. — Cephalozia catenulata à Cherbourg. . + . . 86 » Quelques muscinées nouvelles ou rares pour les Ardennes françaises. , . , , . . . . 89 DouIN. — Sur quelques hépatiques du Mont-Dore . . . 92 » Ephemerum tenerum dans la flore parisienne. D9 KAALAS. — Cephaloziæ species duæ novæ . . . . . . . 8 LACHENAUD. — Muscinées nouvelles pour le département de la Haute-Vienne, . . . . . . . . EE LE Jocis. — Bibliographie. A os NP LEVIER. — Riccia (rozalsii, . . Re de 13 Ua NN Re D MRCROLOGE + 61 1 1e 5 2 0, ., “10. NOUVELLES.-; 4 46 16 4 0. 10,88 1 08 NS 2m Paris. — Muscinées de Madagascar (2e article) . . . . » 1 » » » Charte). D » » de l'Afrique occidentale française. . 65 » SE de l'Asie orientale française. . . .« 93 PHiLiBerT. — Etudes sur le péristome (suite du 40e art.) 10 RAVAUD. — Guide du bryologue et du lichénologue aux L ; - environ de Grenoble (suite). . . . . . . 9 # RENAUED. = Bibliographie, . . . . : . . , . os «09 Caen, imprimerie V'* À, DOMIN, rue de la Monnaie, Noi 80e ANNÉE | 1903 | REVUE BRYOLOGIQUE PARAISSANT TOUS LES (DEUx Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 1 Aux Rédacteurs. — Sur les Cephalozias à feuilles papilleuses et autres hépa- tiques. DouIN. — Jungermannia exsecta et J. exsectæformis. DOUIN. — La fontaine intermittente de Fontestorbes. DOUIN. — Fossombronia Crozalsii sp. nov. CORBIÈRE. — Bibliographie. . CORBIÈRE, HUSNOT. — Nouvelles. Aux RÉDACTEURS. La description des eryptogames étant entrée dans des détails minutieux, dont on ne s'occupait pas autrefois, il devient de plus en plus utile de joindre des dessins aux descriptions. Le nombre des abonnés de la /tevue Bryologique n'est pas suffisant pour payer tous les frais, les dépenses sont plus élevées que les recettes; je propose aux auteurs de prendre à leur compte les frais de pho- togravure qui ne sont que de cinq centimes par centimètre carré. Is recevront franco les clichés qui resteront leur propriété et dont ils pourront se servir pour d'autres publications (on peut tirer 8 ou 10,000 exemplaires avec le même cliché); il leur sera donné gratuitement un tirage à part de 50 exemplaires de leurs articles et de leurs dessins, ils n'auront à payer aucuns frais de port. La gravure de M. Douin, contenue dans ce numéro, est au prix de 5 fr. 25 cent.; c’est tout ce que l'auteur aura à payer pour recevoir le cliché et 30 exemplaires de son article. — Ces condi- . tions sont beaucoup plus avantageuses que celles de la Société botanique de France qui laisse à la charge des auteurs tous les _ frais de gravure, de tirage à part et de port. = Les dessins doivent être faits sur papier blanc à la plume et à _ l'encre de Chiné bién noire. On peut aussi se servir, au lieu de plume et d'encre, de crayons lithographiques ou de crayons à mine charbonneuse (crayons Wolff ou crayons Conté), mais alors il faut employer un papier spécial appelé papier-procédé (NV. mon livre sur le dessin) ; le prix de la gravure est le même que pour le dessin à la plume. S'il s'agit de reproduire une photographie, le graveur doit em- 9 | REVUE BRYOLOGIQUE x ployer un procédé différent désigné sous le nom de similigravure ; le prix de cette gravure est plus élevé, on paie environ 12 cen- times le centimètre carré. Un autre procédé de reproduction des photographies donne de très beaux résultats, c’est la phototypie ou photocollographie : si le cliché de la phototypie coûte très peu, le tirage est cher et on ne peut intercaler les dessins dans le texte, il faut des planches à part. Les trois belles planches du n° 2 bis de la /ievue de 1902 sont en phototypie, je ne sais ce qu’elles ont coûté ; c'est l’auteur, l'abbé Boulay, qui a payé non seulement les planches mais tous _ les frais de ce numéro supplémentaire. J'indiquerais le prix aux auteurs qui voudraient en faire faire ; ils pourraient aussi s’adres- ser directement à M. Bergeret (rue de la Pépinière, 23, à Nancy), _ qui a gravé les planches de l’abbé Boulay, ou à M. Bellotti (rue du Général-Foy, 13, à Saint-Etienne). Pour pouvoir donner plus de largeur aux dessins à intercaler dans le texte, une modification a été apportée aux pages de la: Revue, elles auront désormais un centimètre de plus de largeur ; les dessins pourront avoir 9 cent. 4/2 de large sans que le cliché dépasse le texte. On fait ordinairement les dessins à la plume un quart ou un tiers plus grand, c'est plus facile de dessiner les petils détails ; le graveur les réduit, sans augmentation de prix, de la quantité qu'on lui indique. Il faut avoir soin, si l'on donne le grossissement des figures, d'indiquer le grossissement du dessin réduit et non celui de l'original. Ne pas écrire au-dessus ni au- dessous du dessin, ce qui augmenterait le prix du cliché ; c'est l'imprimeur du texte qui met ce que l’on désire, et les lettres sont mieux faites. Les auteurs recevront gratuitement cinquante exemplaires de leurs articles quand même il n'y aurait pas de dessins. Les annonces seront, comme elles l'ont toujours été, insérées gratuitement. + Be NOTE Sur Les Cephalozias À FEUILLES PAPILLEUSES ET SUR QUEQUES Ne AUTRES HÉPATIQUES. Les cellules papilleuses, si communes chez les Mousses, sont au _ contraire rares chez les Hépatiques. On en observe chez quelques _ espèces dans les genres Scapania, Lejeunea et Cephalozia, plus rarement chez d'autres espèces comme Mylia Taylori et Caly- pogeia ericetorum, _ Dans une note précédente, (voy. Rev. Bryol. de 1901, p- #5) j'ai appelé l'attention sur les Scapanias à feuilles papilleuses, et . REVUE BRYOLOGIQUE 3 en particulier sur le Scapania nimbosa Tayl.; dans celle-ci, je me propose de dire quelques mots sur les Cephalozias à feuilles pa- pilleuses. I. — DIFFÉRENTES SORTES DE CELLULES PAPILLEUSES. Avant d'aborder la partie principale de cette note, j'indiquerai - les différentes manières d’être des cellules papilleuses qui affec- tent les cinq formes suivantes : 6 10 On trouve des cellules à parois inégalement épaissies sur les _ deux faces chez les Scapania nimbosa, aspera, etc., et chez Cepha- lozia Columbæ F. Camus, mais dans ce dernier les papilles sont très petites et beaucoup moins accusées que dans les premiers (fig. 1 et 13); % Chez d'autres, Mylia Taylori Car. et Calypogeia ericelorum Raddi, la paroi cellulaire n’est inégalement épaissie que sur une face (fig. 2) ; : 3° Parfois, la papillosité est due aux cellules du limbe, faisant saillie sur sa surface générale comme on le voit dans les genres Timmia et Timmiella parmi les Mousses. Ce caractère est réalisé dans les Lejeunea calcarea Lib. et Rossetiana Mass. mais à la face inférieure seulement (fig. 3 et 3 bis) ; 4 Plus rarement, on trouve des cellules saillantes, fixées pour ainsi dire cà et là sur les cellules du limbe de la feuille comme chez Crossidium squamigerum (Viv.) ; on a quelque chose de ce genre dans le Cephalozia asperifolia C. Jensen el surtout dans la var, Belsencis Douin de la même espèce, mais avec cette diffé- au lieu d'être par dessus (fig. 4, 5 et 6); 5° Enfin, on trouve à la fois dans Ceph. Columbæ F. Cam et à un degré moindre dans Ceph. Massalongi Spruce des cellules saillantes implantées sur le dos du limbe (fig. 14), et de plus, ces cellules sont réellement papilleuses par l'épaississement inégal de leurs parois (fig. 7 et 7 bis). On peut dire que les feuilles de ces Hépatiques sont doublement papilleuses. Il. —- Le CEPHALOZIA PAPILLOSA DOUIN EN EurEe-ET-LoIR. J'ai trouvé cette plante curieuse sur divers points de la Beauce (Belsa) d'Eure-et-Loir : 4° Sur des ladères (grès siliceux tertiaires) des pentes des vallées de la Conie et du Loir exposées au nord, à _ Pontault, Vallière, Marboué, ete.; 2° Sur larg le à silex des talus boisés tournés vers le nord également à Bonneval et Montharville. Comme on le voit, cela forme deux stations assez différentes ; aussi les plantes récoltées dans la seconde station présentent- rence que les cellules saillantes se trouvent sur le dos du limbe : + REVUE BRYOLOGIQUE elles des caractères distinetifs assez nets pour en former peut-être | une variété : Ceph. papillosa forma Belsensis Douin. En réalité, cette variété possède les mêmes caractères que le type, mais … beaucoup plus accentués comme on le verra plus loin. + LIL. — VALEUR SPÉCIFIQUE DES CEPHALOZIAS A FEUILLES PAPILLEUSES Parmi les Cephalozias à feuilles papilleuses, j'ai examiné les plantes suivantes : Cephalozia Massalongi Spruce, C. asperifolia C. Jensen, C. Douinii Schiffner — C. papillosa Douin (type sur les grès siliceux) et var. Belsensis Douin (sur la terre argilo-siliceuse) ; et C. Columbæ F. Camus (voy. Rev. bryol de 1902, p. 22.) 1° Cephalozia Massalongi Spruce | Le C. Massalongi R. Spr. est une espèce bien distincte des au- tres espèces à feuilles papilleuses par les caractères suivants : les feuilles munies de grandes dents sont très profondément divi- __ sés, parfois presque jusqu'à la base en 2 lobes longs, aigus et assez étroits (fig. 8) ; les feuilles sont bien plus longues que larges, et les cellules saillantes du dos sont ordinairement petites et peu nombreuses ; ce n'est qu'exceptionnellement qu'on en voit quel- ques unes d'assez longues ; le plus souvent on n’en voit pas du tout; de plus les amphigastres sont grands. à un seul lobe et den- tés (fig. 9); enfin les cellules sont arrondies, à parois épaisses, paraissant distantes (fig. 10 et 10 bis) avec des parois légèrement papilleuses. Quand le C. Massalongi, est sans papilles, il se rap- proche singulièrement du C. dentata (Raddi) avec lequel on peut aisément le confondre. C'est très probablement le C. Massalongi que M. Pearson dans ses « Hepaticæ of the british iles » p. 187; planche LXXIIT à décrit et figuré sous le nom de C. dentata _(Raddi). La comparaison de la fig. 9 et la figure 4 de la Rev. bryol. de 1901, p. 71 montre que l'erreur, si elle a été commise, est des plus excusables. 20 Cephalozia Columbæ F. Cam. - de tiens encore pour une bonne espèce le €. Columbæ récolté _ par M. F. Camus en Corse. C'est une plante monoïque bien déve- … loppée, avec périante et anthéridies ; ses feuilles sont papilleuses et même doublement papilleuses (fig. 7, 7 bis, 12, 13 et 14), _ comme je l'ai indiqué plus haut. En effet, les cellules de la sur- face du limbe présentent de légères papilles sur les deux faces ; ce caractère est très net sur le bord des lobes vus de côté (fig. 13); de plus, sur le dos des feuilles ordinaires, on voit des papilles REVUE BRYOLOGIQUE Sn assez nombreuses formées chacune par une cellule longuement _ saillante ; en outre, ces cellules saillantes sont elles-mêmes papil- leuses par suite de l’épaississement très inégal de leurs parois. Les cellules des feuilles à contour interne arrondi, à parois épaisses et paraissant distantes rapprochent cette espèce de la précédente. Par sa monæcie et ses feuilles doublement papilleuses, le C. Columbæ mérite certainement le nom d'espèce. Chose cu- rieuse, les feuilles involuerales sont dépourvues de papilles tandis que les feuilles périgoniales en ont souvent quelques-unes. 30 Cephalozia papillosa Douin Les Cephalozia papillosa Douin et C. asperifolia C. Jensen ont des cellules anguleuses, à parois minces et égales partout ; les cellules saillantes du dos ont également des parois sans épaissis- sements partiels ; en outre, ces 2 plantes ont des cellules saillantes sur le dos, mais nullement papilleuses. Ce caractère des cellules anguleuses, à parois minces el Sans papilles les distingue très nel- tement dès deux précédentes espèces. La plante des ladères de Pontault, Vallière et Marboué me pa- raît absolument identique au C. asperifolia C. Jensen récolté au _ Groënland. Dans cette espèce (fig. 6 et fig. 7 et 8 de la Rev. bryol. de 4901, p. 71), les papilles dorsales des feuilles sont petites, mais assez nombreuses. On trouve des feuilles très nettement pa- pilleuses et d’autres qui ne le sont pas du tout ; la denticulation, très nette chez la plupart des feuilles päpilleuses (fig. 5), s'atténue _ peu à peu chez quelques unes (fig. 16) et disparaît même complète- _ ment chez les autres. Les amphigastres sont petits, simples ou _ bifides, peu ou point dentés, peu ou point papilleux ; de plus, les tiges sont grèles et couchées. En un mot, cette plante rap- pelle les formes grèles du €. divaricata var Stackii Spruce ; c'est pourquoi je l'avais désignée tout d’abord sous le nom de €. diva- ricata var, papillosa Douin. La plante de Bonneval et de Montharville est beaucoup plus; robuste que la précédente ; ses tiges sont redressées, parallèles et terminées par un paquet de propagules peu ou point anguleux ; mais les feuilles présentent de très nombreuses saillies sur le do si nombreuses qu'elles en tapissent presque toute la surface. Parmi ces saillies, il y en a toujours quelques unes de très longues, formées de plusieurs cellules (fig. 4, 5 et 41), soit 2 cellules en file, soit 3 cellules rapprochées, surmontées d’une quatrième. Les _ amphigastres sont petits et semblables à ceux de la plante de Pontault. On trouve aussi dans la plante de Bonneval tous les intermédiaires entre des feuilles excessivement papilleuses et - REVUE BRYOLOGIQUE dentées et des feuilles tout à fait lisses et entières. J'ai vu quel- ques bourgeons à archégones dont les feuilles présentaient de légères papilles ; par contre, les feuilles périgoniales en étaient totalement dépourvues, c'est le contraire de ce qui a été dit pour le C. Columbæ. IL est regrettable que ces plantes singulières ne fructifient pas, ce qui empêchent de formuler un jugement défi- nitif. En résumé, si la plante de Pontault ressemble aux formes grèles de C. Starckii (Funck), la plante de Bonneval se rapproche énor- mément des formes robustes de la même espèce ; c’est pour cela que je rapporte les 2 plantes à un même type spécifique, C. aspe- _ rifolia C. Jensen. Mais la plante de Bonneval par ses papilles cou- _ vrant le dos de la feuille et quelques-unes pluricelluluires, par ses tiges robustes et dressées constitue une forme remarquable forma Belsensis Douin (de Belsa, Beauce, région d'Eure-et-Loir). | Ésven SOS Ada Dao TA AA Le 0 GO092S REVUE BRYOLOGIQUE 7: Explication des figures de la planche. 4. - Cellules papilleuses sur les 2 faces de Scapania nimbosa (coupe). 2. — Cellules papilleuses supérieurement de Mylia Taylori (coupe). 3. — Feuille de Lejeunea Rossettiana montrant les papilles dorsales. 3 bis. — Cellules papilleuses du même (en coupe). 4. — Cellules saillantes de Cephalozia papillosa var. Belsencis (coupe). 5. — Feuille de la même variété. 6. — Feuille de Cephalozia asperifolia C. Jens. 7,1 bis. — Cellules papilleuses de C. Columbæ F. Cam (en coupe). 8. — Feuille de G. Massalongi. 9. — Portion de tige de CG. Massalongi montrant une feuille papil- leuse et un amphigastre. 10, 140 bis. — Extrémité d’un lobe d’une feuille de la même espèce. 41. — Portion de tige de GC. papillosa var. Belsencis montrant 3 feuilles et 2 amphigastres. 12. — Extrémité d’un lobe d’une feuille de C. Columbæ. 13. — La même vue de côté en coupe optique. 14. — Une feuille du G. Columbæ. 15, 16. — Extrémité d’un lobe d’une feuille de G. papillosa. 17. — La même en coupe. 18. — Feuille à 4 lobes dressés de Lep. setacea. 19. — Feuille à 3 lobes de Lep. trichoclados. 20. — Portion de rameau de L. trichoclados de la Glacerie, près Cherbourg, montrant ses feuilles à lobes étalés et parais- sant comme des épines. Doux. Jungermania asperifolia Tayl. Reste le Jung. asperifolia Tayl. récolté à Madère qui a aussi dés feuilles papilleuses sur le dos. Je ne connais pas du tout cette plante et ne puis dire si elle doit former une espèce distincte ou se confondre avec l’une des précédentes. Conclusion Les hépaticologues qui réunissent tous ces Cephalozias papil- leux pour en former une espèce unique sont, je pense, dans l’er- reur. Ces plantes appartiennent certainement à des espèces diffé- rentes : mais actuellement, forment-elles de bonnes espèces ? Pour ma part j'avoue que j'en doute un peu: ce ne sont très pro- bablement que des variétés d'espèces à feuilles lisses, peut-être même de simples formes accidentelles. Dans cet ordre d'idées, le C. Massalongi Spr. serait une variété papillosa du C. dentata (Raddi) ; le G. asperifolia et sa forme Bel- 8 REVUE BRYOLOGIQUE sensis seraient tous deux issus’ du G. divaricata ; quant au GC. Co- _ lumbæ je ne sais à quelle espèce le rattacher ; une récolte abon- _ dante sur place permettrait seule d'élucider la question. IV. — CLASSIFICATION PROPOSÉE _ %X Cellules des feuilles à parois épaisses, paraissant distantes, et à contour interne arrondi ; de plus ces cellules présentent par places de petits épaississements qui les rendent papilleuses. : X Cellules saillantes du dos de la feuille courtes, tou- jours peu nombreuses, nulles dans le plus grand nombre des feuilles ; celles-ci divisées jusque près de la base en 2 lobes, longs, aigus, étroits et forte- ment dentés ; feuilles plus longues que larges ; am- phigastres très grands et à un seul lobe denté. Ce MassaLoNGr R. Spr. — (?) G. dentata Pearson (non Raddi) . X Cellules saillantes longues mais souvent peu nom- breuses, nettement papilleuse ; feuilles divisées jus- qu'à moitié au plus en 2 lobes courts et relativement peu aigus ; feuilles pas plus longues que larges ; am- phigastres petits ; plante monoïque. C. CoLumBæÆ EF. Camus »%X Cellules des feuilles anguleuses, à parois minces et d'égale épaisseur partout ; feuilles divisées jusque vers la moitié en 2 lobes courts et peu aigus ; amphigastres petits. CEPH. ASPERIFOLIA C. JENSEN = C. Douinii Schiffner = C. papillosa Douin. X Tiges grèles, couchées ; papilles dorsales ne couvrant que la moitié du dos de la feuille au plus et formées d'une seule cellule saillante. C. asperifolia typique. X Tiges redressées, assez robustes ; papilles dorsales cou- vrant plus de la moitié de la feuille et quelques unes pluricellulaires. Forma Belsensis Douin. V. — AUTRES CEPHALOZIAS. | J'ai reçu de M. A. Martin, un de nos infatigables bryologues, 2 échantillons d’un Cephalozia: le 4er sous le nom de Cephalozia lunulæfolia Dumt = C. multiflora Spruce. — Sur Ja REVUE BRYOLOGIQUE 9 terre ; montagne du Roule près Cherbourg; — 28 mai 1901 — Leg, À. Martin, est la plante dont parle M. Dismier dans la Revue bryologique de 1902, p. 86 ; le second sans désignation spécifique à été récolté sur la terre ; forêt des Briards (Calvados); mai 1902 — Leg. À. ;. Martin. ñ a Ces 2 plantes appartiennent sûrement à la même espèce. Déter- minées avec les Æ/epaticæ of the british isles de M. Pearson, on trouve pour les deux Cephalozia catenulata (Hübn). Ces 2 plantes sont en réalité le Cephalozia serriflora Lindb. M. le Prof. Schiffner a confirmé ma détermination en ces termes : « Die von Ihnen zur Revision gesandte Pflanze von Calvados est richtig Cephalozia reclusa (Tayl.) = Cephalozia serrriflora Lindb. » Le vrai C. catenulata Hübn, est une plante à tiges plus grèles, plus élancées, venant dans les marécages et dont les feuilles invo- lucrales sont entières. « Die echte C, catenulata (Hüben), ajoute l'éminent hépaticologue, scheint von C. reclusa verschieden zu sein. » Le Ceph. serriflora Lindb. vit sur la terre moins humide des bois ; ses feuilles involucrales présentent des dents très nettes et ses tiges plus courtes sont relativement plus robustes. C'est au moins une bonne variété du C. catenulata que je vois signalée par M. Ch. Meylan dans le Jura (voy. Rev. bryol. de 1901, p- 126). VI. — LE LEPIDOZIA TRICHOCLADOS C. Müzc. en France J'ai également recu de M. Martin, une hépatique de la Mänche, désignée ainsi : Lepidozia setacea Mit. var. sertularioides Hübn. Tourlavifle, la Glacerie (Manche), 15 septembre 1896. Après un examen très attentif de cette plante, et de sa compa- raison avec des échantillons authentiques et bien fructifiés de Lepidozia trichoclados C. Müll. dus à M. Symers M. DACNIENT 9 à M. C. Müller (de Fribourg), le créateur de l'espèce, j'ai acquis la conviction que la plante stérile de la Glacerie était bien le Lepi- dozsia trichoclados C. Muller. Quand on ne possède que des échantillons stériles, il n'est pas facile aux débutants de distinguer le Lepidozia trichoclados de la var. serlularioides du Lep. setacea ; cependant quand on a vu et examiné des échantillons authentiques des deux plantes, on ne peut guère se tromper. Dans Lep. setacea, les feuilles sont formées de 3 à 4 lobes (on 10 REVUE BRYOLOGIQUE en trouve toujours à 4 lobes) rapprochés de la tige et souvent courbés : chacun de ces lobes est formé par deux files de cellules placées côte à côte dans la plus grande partie de sa longueur (fig. 18); les feuilles des rameaux ont le même aspect que celles des tiges plus fortes; enfin, les ramifications forment un angle aigu avec la tige qui les porte. Le Lep. trichoclados a des tiges plus longues et plus grêles ; ses feuilles n’ont que 2 ou 3 lobes ; dans les rameaux grêles, elles sont très rapprochées, étalées, et donnent à la plante, un aspect _ bien particulier (fig. 20); les lobes sont formés à leur base par deux files de cellules placées côte à côte dans moins de la moitié _ de leur longueur (fig. 19) ; enfin, les ramifications sont presque étalées à angle droit. . Ces distinctions, sans avoir une valeur absolue, aideront, je _ l'espère, les débutants dans leurs déterminations. Dans le cas de plantes fertiles, il n’y à pas la moindre hésita- _ tion; le périanthe enflé, retréci au sommet et à petites dents, les feuilles involucrales à 2 ou 3 lobes peu dentés de Lep. tricholados sont bien différents du périanthe à longues dents ou cils et des feuilles involucrales divisées en longues lanières dentées de Lep. setacea. Le Eep. tricloclados est connu en Irlande, en Ecosse (voy- H. W. Lett, Hepaties of the british islands, p. 99), en Allemagne et en Norwège. M. Macvicar m'écrit qu'en Ecosse et en Norwège il est plus commun que le Lep. setacea. Malgré mes recherches, “je n'ai pas encore pu le rencontrer en Eure-et-Loir. Quoiqu'il en soit, sa présence aux environs de Cherbourg me fait penser qu'on le retrouvera certainement dans nos départements du Nord-Ouest. DouIn. _ VIL — Jungermannia exsecta Schm. et J. exsectæformis Breidl. Dans le Bulletin de la Soc. bot. de France, M. Dismier a fait _ paraître récemment un article intéressant sur les Jungermanma _ eæseela Schm. et J. exsectæformis Breidl., deux espèces d'ailleurs très voisines. J'ai examiné tout ce que j'avais récolté de ces deux plantes en Eure-et-Loir et dans les Pyrénées. 1° Jungermannia exsectæformis Breidl. : Cette espèce est assez commune et très abondante par places _ dans la forêt de Rambouillet et les bois voisins, sur les talus REVUE BRYOLOGIQUE it siliceux des allées et des fossés, depuis Epernon jusqu'à Poigny, et depuis Saint-Hilarion jusqu'à Saint-Léger, J'ai même vu de jeunes périanthes, ou plutôt des périanthes arrêtés dans leur développement, dans le voisinage de l'étang de Guipéreux. Je l'ai récoltée notamment à Raizeux, dans les allées autour de l'étang Neuf, à Guipéreux, à la Croix Pater, auprès du Moulin des Pla- nets, ete. Les propagules rouges et anguleux des feuilles supé- _rieures sont très abondants. ne J'ai récolté aussi la même plante dans une station identique, sur le sable du Perche à Saint-Denis d'Authou, dans la forêt de Senonches, et à Chalo-Saint-Mars près d'Etampes. Dans celte dernière localité, la plante végétait sur un grés sili- ceux ombragé, et ses propagules ne sont pas toujours anguleux ; j'en ai vu de très nettement arrondis, mais ils ne sont pas ellip- tiques comme dans le Jung. exsecta. M. Dismer, à qui j'ai sou- mis cette plante, la considère comme appartenant à Jung. exsec- tæformis par la grandeur des cellules médianes des feuilles ( 40 x X 20%). C'est peut-être une forme intermédiaire entre les deux espèces. 2° Jungermannia exsecta Schm. Dans les Pyrénées, j'ai récolté J. exsecta en maints endroits, et toujours sur des troncs pourris ; je dirai même que jen’airécolté qu’elle seule; Il est vrai que, confondant les deux espèces, je n'en ai recueilli qu'un petit nombre d'échantillons dans la forêt de Gabas et dans celle des Hares. J'ai surtout ramassé les plaques où je voyais des périanthes bien développés. Dans les pieds fertiles, les propagules sont rares, mais on les retrouve Sur les tiges stériles qui les accompagnent avec leur forme ellipsoïdale caractéristique. 3° Comparaison entre les deux plantes re Outre les caractères des cellules et des propagules, j'ajouterai les suivants : En comparant les dessins que j'ai faits, il y à quelques années, du Jung, exsectæformis de Guipéreux et les tiges fertiles du Jung, _exsecta de Gabas, il m'a semblé que les périanthes doivent être semblables ; ils sont terminés par de longs cils formés de 2 cel- lules à la base et terminés par une file de 2 à 6 autres cellules. Les feuilles involucrales sont en général terminées par trois lobes égaux, mais inégalement rapprochés de l'insertion de la feuille. Dans le J. exsecta, ces lobes sont entiers ; seul l'antérieur possède parfois 4 ou 2 dents en avant. Dans le J. exsectæformis de Guipé- reux, ils sont tous les 3 distinctement dentés, et l'antérieur plus fortement que les 2 autres. 44 REVUE BRYOLOGIQUE En résumé, si dans la flore parisienne J. exsectæformis domine à peu près exclusivement, par contre dans les Pyrénées, il m'a semblé que c'était tout le contraire, puisque je n'ai rapporté que _ le J. exsecta. Comme je corrigeais les épreuves ci-dessus, j'ai reçu de M. Macvicar un petit échantillon de Cephalozia divaricata (Sm.) Dum. var. scabra M. A. Howe venant de Californie. Je l'ai examiné très rapidement. Comme aspect et comme dimensions, c'est bien le C. asperifolia C. Jens., mais il en diffère essentiellement par ses cellules à parois très inégalement épaissies et à papilles très distinctes et assez fortes. Doux. La Fontaine intermittente de Fontestorbes . A 2 kilomètres en amont de Bélesta (Ariège), à l'entrée des gor- _ges de l'Affrau, se trouve une des plus singulières curiosités na- _ turelles de la France ; c'est la fontaine intermittente de Fontes- torbes. : . Cette source vauclusienne n'est intermittente qu'en été; en hiver, la cavité souterraine, qui produit Fintermittence, se remplissant probablement aussi vite qu'elle se vide. En réalité, il y a 2 fon- taines : l'une ordinaire qui donne naissance à un ruisseau relative- ment faible ; l'autre intermittente qui a un débit énorme. La pé- riode de repos dure de 0 à 30 minutes. # Dans les premiers jours d'août 1902, au moment où je visitai Fontestorbes, le repos était d'environ 20 minutes. C'est dans ce court espace de temps que j'ai pu recueillir rapidement un certain nombre de muscinées sur les parois des rochers qui bordent la: grotte et sur les pierres du lit du ruisseau ; aussi, n’est-il pas dou- teux qu'un certain nombre m'ont échappé. Voici celles que j'ai récoltées : % I. — Mousses Hypnum filicinum L. Hypnum rivulare Bruch. Anomodon rostratus Schp. Cinclidotus fontimaloides P. B. Cinclidotus aquaticus B. E. très beau, très bien fructifié et _ très abondant sur toutes les pierres qui tapissent Ie ruisseau de la _ fontaine. Barbula tortuosa W. M. REVUE BRYOLOGIQUE II. — HÉPATIQUES Lejeunea calcarea Lib. Scapania aspera M. et H. Bern. Southbia tophacea Spr. = Aplozia alicularia (De Not). Aplozia riparia Tayl. Jungermannia Mülleri Nees. Plagiochila asplenioides L. Metzgeria pubescens Schrank. Pellia epiphylla L. Pressia commutata Nees. Je n'ai trouvé quelques-unes des espèces ci-dessus qu'en très petite quantité; mais en général, à 6 ou 700 mètres plus haut, dans la partie supérieure de la gorge, on les retrouve abondam- ment avec d'autres espèces calcicoles. Douix. Fossombronia Crozalsii sp. nov. Fig. C. Caractères végétatifs et taille de F. cæspitiformis de Not. Spores très distinctes, subglobuleuses, diam. 38-40 y, intermédiaires = comme dimensions entre celles de F. angulosa Raddi (fig. A) et de F. Dumortieri Lindb. (fig. D), également réticulées-alvéolées ; alvéoles subhexagonales, de même que dans les deux dernières espèces citées, mais beaucoup plus petites et plus nombreuses, limitées par une membrane assez élevée qui fait paraitre le con- tour- des spores spinuleur. Elatères à 2-3 spires, ordinairement 2. \ L. Corbière del. Explication des figures Spores de Fossombronia grossies 375 fois : A. F. angulosa Raddi ; €: F. Crozalsii Corb.; D. F. Dumortieri Lindb. Dans F. angulosa, qui recherche les talus secs et les expositions chaudes, l'appareil végétatif est plus robuste, les alvéoles des spores sont très profondes et bordées de cloisons membraneuses qui font paraître le contour de la spore largement ailé; dans “ AZ REVUE BRYOLOGIQUE F. Dumortieri, qui préfère les endroits tourbeux et humides, l'appareil végétalif est, au contraire, de plus petite taille que dans. F. Crozalsii, et le contour des spores n’est ni ailé ni spinuleux, mais superficiellement denté ou ondulé-crénelé. En outre, si l'on suit dans sa longueur le diamètre d’une spore, on rencontrera 3-4 alvéoles chez FÆ, angulosa, 5-6 chez F. Dumorthieri, et environ 8 chez F. Crozalzü. Je n'ai pu examiner qu'un petit nombre de brins de #. Crozalsü ; ils étaient en parfait état au point de vue de la maturité des spo- _ res, mais je n’ai pu y découvrir trace d'anthéridies, en sorte que l'inflorescence reste douteuse. . Hab. — Hérault: bois du château de Ribaute, commune de _ Lieuran-les-Béziers, sous les bruyères et les cistes, endroits frais _ sur le diluvium argilo-siliceux, en société de #. cæspitiformis _ (leg. A. Crozals, 27 avril 1902). _ Ce nouveau Fossombronia, que je suis heureux de dédier à mon _ très aimable et très zélé correspondant!, m'a été adressé par M. A. Crozals peu de jours après l'envoi du Æiella que j'ai décrit dans le dernier numéro de la Aevue bryologique. Ce second envei contenait en outre plusieurs autres hépatiques intéressantes, telles que Jungermannia hyalina Lyell var. colorata Nees, Jung. À h- cularia de Not. (— Southbya lophacea Spruce) et le rare Phascum carniolicum Web. et M. trouvé aussi non loin du château de Ribaute ; c'est la deuxième localité française actuellement connue de cette précieuse mousse jadis découverte par Bentham près de Montpellier. | | Le F. Crozalsii porte à trois le nombre des Fossombronia de la première section : Sporæ regulariter foveolatæ vel reticulatæ (Corb. Musc. de la Manche, p. 350) : ce sont les espèces dont les _ Spores sont figurées ci-dessus. Dans ces derniers temps, M. Crozals m'ayant communiqué tous les échantillons de Fossombronia de son herbier, récoltés par lui, je puis indiquer, comme appendice à la présente note, les locali- tés suivantes que j'ai relevées : ces renseignements pourront offrir quelque intérêt, attendu que la distribution géographique en France des diverses espèces de ce genre n’est encore qu'imparfai- tement connue. __ F. ANGuLOSA Raddi. — Hérault: rive gauche de l'Orb en amont du pont de Tarassac, avril 1897 ; massif du Caroux près Colom- bières, mars 1902 ; les Aères près Bédarieux, mars 1902. F. DumoRTIERT Lindb. — Gironde : rive gauche de la Leyre, en amont du pont du chemin de fer de Bordeaux à Arcachon, nov. 1894. REVUE BRYOLOGIQUE ; 15 F. cæsprrirormis de Not. -— Hérault : bois du château de Ribaute, avril 4902. — Forme offrant des élatères à 3-5 spires. F. pusizza Dum. ex Lindb. — Hérault : massif du Caroux près Colombières, mars 1902 ; bois de Lieuran-lès-Béziers, avril 1902. F. PusiLLA + pectPiENs Corb. Muse. d. l. M. p. 355. — Hérault : _ bois de Sérignac près Saint-Pons, mars 1902; les Aères près Béda- rieux, mars 1902 ; bois de Lamoure près Montpellier, avril 1902. L. CORBIÈRE. Bibliographie Morte P. Porsizn. — Sur une nouvelle espèce de Riella de l’Asie centrale (Botanisk Tidsskrift de la Société botanique de Copen- hague, 1902, pp. 323-327, fig. 1-3). L'espèce en question est le Æiella du Turkestan que (d'après M. le D' Trabut) j'ai signalé, sous le nom de /2. Cossoniana, au bas de la page 110 (en note) dans le dernier numéro de la Revue Bryo- logique. Nommée par l'auteur Riella Paulsenü, elle est très voisine de À. Cossoniana Trab. et également dioïque. Elle a été obtenue par la culture d’une vase sèche, prise sur les bords d'un étang saumâtre, près de Boukhara (Turkestan), par M. Ove Paulsen, le _ botaniste de l'expédition danoise au Pamir. M. Porsild groupe les R. Cossoniana et Paulsenii en un nouveau sous-genre Trabutiella, qu'il distingue des £uriella par l’involucre octogone muni de huit È ailes longitudinales. L. CORBIÈRE. A. W. Evans. — A new-hepatic from the eastern united states (The Botanical Gazette 1902, pp. 372-375 et 1 pl). — L'auteur - décrit et figure, sous le nom de Diplophylleia apiculata Sp. nov., le Scapani albicans var. minor Aust. Cette plante est voisine des D. taxifolia et D. obtusifolia et, sous certains rapports, Dion” diaires entre elles. On la reconnait à ses feuilles apiculées et à son inflorescence autoïque. A. W. Evans.— Notes on Vew England hepaticæ (Rhodora 1902, pp. 207-213). — Les observations contenues dans ces notes se rap- portent à 14 hépatiques de la Nouvelle-Angleterre et qui appar- tiennent presque toutes à la flore européenne. A. W. Evans. — Flora of the Galapagos Islands, Hepalicæ (Proceedings of the American Academy, 1902, pp. 100-101). — Catalogue de 17 espèces. W. G. FarLow. — Flora of the Galapagos Islands, Husci (Pro- 16 | REVUE BRYOLOGIQUE ceedings of the American Academy, 1902, pp. 102-104). — Cata- logue de 9 espèces, accompagné de notes sur plusieurs d'entre elles. N. Bryun. — Sarconeurum, genus muscorum novum (Nyt. Mag. f. Naturvidenskab, 1902, pp. 204-207 et 2 pl.). — Ce genre, voisin du Didymodon, a été créé pour une espèce stérile des régions an- tarctiques, le Sarc. antarticum Sp. nov. RexauD et Carpor. — Mousses des Canaries et coup d'œil sur la flore bryologique des îles atlantiques (Bulletin de l'Herbier Bois- sier, 4902, pp. 433-454) La première partie de cette publication contient les récoltes faites en 1896 dans l'ile de Ténériffe par _ M. Tullgren, composées de 50 espèces, dont 4 espèces et 7 varié- tés sont nouvelles pour la science ; de plus elle enrichit de 12 au- tres espèces la-flore des Canaries et de 5 celles des îles atlanti- ques. — Dans la seconde partie on trouve des listes d'espèces communes aux trois archipels, signalées seulement dans deux ou spéciales à un seul. Suit une description du climat de ces îles et une liste générale des mousses qui y ont été trouvées jusqu'à ce jour. 1 G. Paris. — Musci Japonici a R. P. Faurie anno 1900 lecti (Bull. de l'Herbier Boissier, 1902, pp. 918-933 et 988-993). — L'abbé Faurie, dont M. Bescherelle a fait connaître les belles récoltes bryologiques, a continué en 1900 ses explorations ; ce sont ces dernières récoltes qui ont été étudiées par le général Paris et M. Brotherus qui décrivent 22 espèces nouvelles. Cette étude se termine par une liste des espèces récoltées par le R. P. Ferrié. Nouvelles M. Naycor Brexerr, Fendalton, near Christchurch, New-Zealand (Nouvelle-Zélande), désire acheter des mousses des Antilles L (West Indies) : Cuba, Jamaica, etc. M. Doux, professeur au Lycée de Chartres (Eure-et-Loir), rece- vrait avec plaisir des espèces francaises du genre Scapania dé- terminées ou non. Îl enverrait en échange diverses hépatiques de = France rares ou peu communes. 2 L'Académie des Sciences, dans sa séance publique annuelle du 29 décembre, a décerné le prix Montagne à M. Vuillemin et le prix = Desmazières à M. Rolland Thaxter. M. À. CRozas a récolté à Collioures, sur les bords du ravin de Consolation et à Banyuls (Pyrénées-Orientales) le Plagiochasma italicum sur les terrains, en fleurs mâles et femelles. ii soie Caen, Imprimerie-Reliure V° A. Domix, rue de la Monnaie. _ No4 30e ANNÉE 1903 REVUE BRYOLOGIQUE ParaissanT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 2 Le Flore bryologique de Roquehaute. CROZALS. — Bibliographie. LE JOLIS, ; HusnoT. — Nouvelles. Flore bryologique de Roquehaute (Hérault) par À. CROZALS - Roquehaute est le nom d’une ferme, située à 5 kilomètres dans l'ouest du village de Vias, non loin de la route nationale qui relie Agde à Béziers. La ferme est bâtie sur le penchant méridional d’une butte vol- canique, à une altitude de 27 mètres au-dessus du niveau de la mer, dont elle est distante de 2 kilomètres. Elle est entourée de gros blocs basaltiques, d'où elle tire son nom. À environ 1000 mètres dans le nord-est, se trouve le point cul- . minant appelé dans le pays, le Gros Roc, dont l'altitude est de 40 mètres. La butte de Roquehaute forme, dans la grande plaine située entre l'Hérault et l'Orb, une sorte d'ilot presque complètement isolé, et bordé au sud, à l'ouest et au nord, par des éboulis de roches _ volcaniques ; de ces trois côtés, elle est presque taillée à pic; sa base est à l'altitude de 4 à 5 mètres. Du côté de l'est, le terrain s'écoule en pente douce vers la plaine de Vias. Le faite de la butte forme un plateau d'une superficie d'environ 70 hectares. Disséminés sur ce plateau, se rencontrent quelques carrières abandonnées dont le fond est imperméable. Après les pluies d'automne, ces sortes de réservoirs forment des mares plus ou moins profondes, qui gardent l'eau pendant 8 mois de l’année. C'est dans ces mares et sur leurs bords que l'on rencontre des plantes très curieuses. = Les rochers qui abondent sur le territoire de Roquehaute, em- pèchent à peu près toute culture; aussi cette région est-elle le tique, épanché ou émis dans une région d’ailleurs très plane, vaste _ cendres et-le bourrelet de tuffas à l’ouest de Médeillan, à l'est de 45 REVUE BRYOLOGIQUE refuge d'une quantité considérable de plantes, que des défriche- ments successifs ont fait disparaître des environs. M. le professeur de Rouville, si connu dans le monde scienti- fique par ses travaux, a bien voulu rédiger à l'intention de cet essai, une note sur la géologie de Roquehaute. Cette note que je transcris ci-dessous intéressera non seulement les bryologues mais encore les géologues. « Le substratum de la flore de Roquehaute est un bloc d’origine volcanique, fragment de coulée, ou simple culot de dyke basal- surface d’alluvions pliocéniques, qu'ils recouvrent, témoignant ainsi de son âge quaternaire. La moitié orientale de la butte, nettement délimitée de toutes parts, se compose de tuffas et de scories, à l'exemple du massif plus important, qui constitue, non loin de là, le pic Saint-Loup ou montagne d'Agde, dans lequel se discernent à l’œil les agglo- _ mérations de scories et de tuffas, formant l’ancien cratère ouvert du côté du sud,.et recouvrant l'énorme coulée qui porte vers le nord la ville d'Agde, et dont les fragments érodés et démantelés surgissent au bord de la mer, sous la forme des roches pittores- ques du Cap d'Adge. Roquehaute n'est que l’une des manifestations de l'activité vol- canique qui a affecté, sur tant de points divers, la région méri- dionale de l'Hérault, à l'époque quatenaire, prolongeant en ligne presque droite, dirigée nord-sud, le grand foyer volcanique du plateau central. j La tranchée de Vias où se sont en quelque sorte fossilisées les brises d'air qui ridaient la surface des eaux où se déposaient les Roquehaute, témoignent de l'étendue de l'aire de cette activité. La nature toute spéciale des minéraux entrant dans la compo- _sition des roches appartenant à la famille des basaltes, augite, péridot, magnétite, plagioclase (basaltes proprement dits) s'accom- pagne-t-elle pour les plantes autochtones de caractères spéciaux ? _ C'est ce que l'étude de la flore de Roquehaute va nous dire. = Onsait d'autre part, que le bloc de Roquehaute, par sa position _ géographique a le privilège de servir de première station aux 01 Seaux. émigrant d'Afrique, et de devenir, par suite, l'habitat de plantes végétant à des latitudes plus méridionales. * __ Les-alluvions pliocènes, essentiellement quarzeuses, qui l'enve- _loppent, nous promettent de leur côté, une flore silicicole. » | __ Beaucoup de botanistes se sont occupés de la flore de Roque- haute. Je citerai MM. Théveneau, Planchon, Durieu de Maison- REVUE BRYOLOGIQUE neuve, Balansa, Loret et Barrandon, auteurs de l’exeellente flore de l'Hérault, Châlon, Biche. Ce zélé et regretté botaniste a publié dans le Bulletin de la Société des sciences naturelles de Béziers, un catalogue renfermant l'énumération de 400 plantes récoltées sur le territoire des communes de Vias et de Portiragnes. J'ai fait moi-même de nombreuses herborisations dans cette intéressante contrée, et j'ai noté, sur une surface d'environ : 1,000 hectares, 932 espèces de phanérogames et de cryptogames _ vasculaires. Je me propose, si mes loisirs me le permettent, de publier plus tard un catalogue complet de cette flore. Les muscinées ont élé très délaissées, et à part MM. Balansa, Goulard, Chalon qui ont signalé quelques mousses et hépatiques, peu de botanistes s’en sont occupés. Cela tient à deux raisons : premièrement les mousses se récol- tent en hiver, époque où seuls les bryologues peuvent herboriser, _et ceux-ci sont peu nombreux dans notre région ; secondement ia station de Roquehaute est à plus de 3 kilomètres de la gare de Vias, et un trajet, aller et retour de 10 kilomètres, arrête beau- coup de botanistes. Afin d'étudier la flore bryologique du terrain volcanique dans toute sa pureté, je me bornerai à signaler les muscinées que j'ai récoltées sur la butte limitée par le bois de Roquehaute. = Ce bois a une superficie de 100 hectares. Il est formé principa- lement de Chénes- Verts, Chènes-Kermès, Lentisques, Cistes, Rhamnus, parmi lesquels croissent des quantités de plantes de diverses familles, où dominent les papilionacées et les graminées. Les muscinées que j'ai récoltées ont pour habitat : la terre es- sentiellement volcanique, la lave, les rochers de basalte, les bour- ruisseau qui passe entre Roquehaute et Roquebasse. Afin de ne pas me répéter dans la dénomination des espèces recueillies, je vais énumérer les mousses dans l'ordre de classifi- : cation suivi par M. l'abbé Boulay, dans son magistral ouvrage, les « Mousses de France ». Je ne m'éloignerai de cet excellent guide que pour quelques genres. Pour les hépatiques, j'ai adopté l’ordre donné par M. Warnstorf dans sa belle « Flore du Brande- bourg » et pour les espèces non signalées dans cet ouvrage, jai suivi M. Schiffner dans ses Hepaticæ (Encyclopédie Engler et _ Prantl). On remarquera d'abord l'absence des Sphagnum. La sécheresse de la région méditerranéenne n'est pas favorable à ces plantes. Il faut monter sur le Caroux et l'Espinouse, à l'altitude de 800 mètres pour les rencontrer. LA relets de Luffas, les mares du plateau, les arbres, les bords du REVUE BRYOLOGIQUE Je commence donc par énumérer les mousses et je terminerai par les hépatiques. . Mousses : Hypnum purum. L. — Stérile. Sous les chènes vert. Eboulis du côté nord. Rare et rabougri. Cette mousse, commune dans la partie élevée du département, est rare dans la région littorale. Hypnum cupressiforme. L. var. cricelorum. Seh. — Assez com- _ mun sous les arbres, un peu partout, fructifie en novembre-février. Hypnum cupressiforme. L. var. uncinatum. Boulay. — Stérile, Dans les broussailles et à la base des rochers, dans les éboulis. Assez commun. Hypnum filicinum. L. forma faleata. Boulay. — Slérile. Sur la lave, sur les bords des mares du plateau. Hypnum aduncum. Hedwig, groupe typicum Renault. Forma falcata. Ren. Mares du plateau Stérile Le Forma lævis. Boul. » » » _ Forma lenuis. Sch. » » » Hepnum aduncum. Hedwig, groupe pseudo fluitans Ren. | Variélé paternum. Sanio. Mares profondes du plateau. Stérile Variété flexile Ren. + à » » Fe Le savant M. Renault, dont les travaux sont si appréciés de tous _ les bryologues, a bien voulu, il y a déjà quelques années revoir les harpidia de mon herbier, y compris ceux de Roquehaute. IL m'a fait remarquer, avec juste raison, qu'il est impossible de caractériser tous les échantillons. Lt Les nombreuses formes de transition dues à la desiccation com- _plète des mares pendant tout l'été, restent naturellement indécises _ etil est impossible de les nommer toutes. Cela n'aurait du reste, . qu'un intérêt secondaire. É L'Hypnum aduncum est à Roquehaute tellement polymorphe, et ses variations sont si bizarres que l’on en arrive, après les avoir _ étudiées toutes, à un véritable chaos, représenté plutôt par des déformations que par des formes. LE La forme la plus commune est la variété paternum, de laquelle, à mon avis, dérivent loutes les autres. Le fonds de plusieurs mares en est couvert. Quelques individus atteignent 60 centimètres de long. Je n'ai jamais rencontré d'organes de fructification. Hypnum riparium. L. variété distichum Boul. — Stérile. Fond des mares du plateau, rare. | : … Hypnum serpens, L. — Fructifie en février-mars. Base des ar- _bres du côté de Roquebasse, rare. ae _Hypnum rusciforme. Weiss. — Stérile. Dans le ruisseau qui sépare Roquehaute de Roquebasse, rare. | “ # REVUE BRYOLOGIQUE 9 _ Hypnum megapolitanum. Bland. Variélé meridionale. Sch. — D Commun dans les endroits ombragés, les talus exposés au nord, fructifie très abondamment, février-mars. Hypnum circinatum Brid. — Stérile. Rochers de basalte sur le bord des mares, et dans les éboulis. Assez commun. Hypnum illecebrum. Schuw. — Stérile. Eboulis du nord. Sous les _bruyères à côté du gros roc, sur les bourrelets de tuffas, peu commun. Hypnum confertum L. Dick. — Fructifie. A la base des chênes au-dessous du gros roc, probablement accidentel. Hypnum rutabulum. L. — Stérile. A la base des chènes dans les éboulis, endroits ombragés, peu commun. Hypnum albicans. Neck. — Sur la terre au nord du gros roc, stérile, très rare. — Cette mousse assez abondante à Colombières sur Orb dans la région méditerranéenne haute est très probable- : ment accidentelle à Roquehaute. Hypnum lutescens. Huds. — Stérile. Sur la terre sous les cistes sur le plateau, éboulis du nord, peu commun. Isothecium sericeum. Spruce. — Stérile. Sous les Cistes, sur le plateau, éboulis de l’est et du nord. Isothecium ornithopoides. Boul. — Fructifie bien sur les rochers _ de basalte exposés au nord et ombragés, février-mars. do. = Leskea polycarpa. Ehr. — Sur les troncs d'arbres à côté de la ferme, — Cette mousse est très rare et probablement accidentelle dans la région littorale, elle fructifie bien, mars. Leucodon sciuroides. Schuw., variété Morensis. Br. Eur. — Stérile. Base des chênes sur le plateau. Sur les rochers parmi les éboulis . du nord. > a. Leptodon Smithii. Mohr. — Sur les rochers et à la base des troncs d'arbres dans les endroits ombragés. Fructifie bien en fé- vrier-mars. — La variété filescens se rencontre quelquefois, mais _ beaucoup plus rare. : Fontinalis Duriæi. Sch. — Stérile. Dans le ruisseau qui passe . entre Roquehaute et Roquebasse. © Polytrichum piliferum. Schre.— Sous les cistes au nord du gros roc, fructifie bien, juin. Rare. . Atrichum undulatum. Pal. Beauv. — Stérile et rabougri. Sous les chênes dans les endroits très ombragés et exposés au nord. # Très probablement accidentel, très rare. © Bartramia stricta. Brid. — Assez commun. Bord des sentiers, éboulis du nord. Fructifie bien, février-mars. _ Bryum argenteum. L. — Stérile. Assez cOMmun SUr la terre et _ les bourrelets de tuffas sur le plateau volcanique. REVUE BRYOLOGIQUE Bryum atropurpureum. Br. Eur. — Assez commun sur les talus exposés au nord, sur les bourrelets de Tuffas. Fructifie en avril- mai. Bryum alpinum. L. — Assez abondant mais stérile, sur le bord des mares du plateau. Bryum cæspiticium. L. — Terrains siliceux au nord du gros roc, rare mais en très belle fructification. — Je ne connais dans l'Hérault aucune autre station de cette mousse. Mars-mai. Bryum capillare. L. — Assez commun sur le plateau, fructifie _ bien, mai-septembre. _ Bryum torquescens. Br. Eur. — Commun sur le plateau dans” les bruyères, fructifie abondamment, mai-septembre. A mon avis, ces deux derniers Bryum sont deux formes du “Bryum capillare. Sur certains échantillons pris dans la même _touffe, on rencontre soit des fleurs synoïques , soit des fleurs _ dioïques. R _ Bryum pseudotriquetrum. Schw. — Sur les bords des mares du _ plateau, assez abondant mais stérile. 7 Funaria hygrometrica. Hedw. — Sur les bourrelets de tuffas à à l’ouest du gros roc, fructifie en avril-mai, rare. ; Funaria microstoma. Br. Eur. — Commun et bien fructifié sur le plateau, et sous les bruyères au nord du gros roc, février-mai. Funaria fascicularis. Schimper. — Très bien fructifié et abon- dant sur le plateau, au bord des mares, dans les fossés, novembre- mai. Orthotrichum affine. Schrader. — Sur les chênes verts parmi les éboulis du nord, fructifie bien, rare et probablement acciden- tel, mai. Fu Orthotrichum diaphanum. Schrad. — Très commun sur les arbres, plus rare sur les rochers siliceux, fructifie abondamment, février-mai. Orthotrichum tenellum. Bruch. — Assez rare, sur les troncs des _ chènes, fructifie en novembre-février. : : © Grimmia leucophæa. Grev. — Très commun sur tous les rochers _ basaltiques exposés au soleil, fructifie de décembre à avril. ; _ Grimvmia Lisæ. De Not. — Assez commun sous les rochers, pré- fère les endroits ombragés, fructifie de décembre à mai. oi _Grimmia palvinata. Sm. — En compagnie des deux précédents, _ mars. ; ! Hedwigia albicans. Lindb. — Sur les rochers, à côté de la mal- = son du garde chasse, éboulis de l’ouest. Le type et la variété 2 Jeucophæa se rencontrent sur les mêmes rochers. Fructifie bien, mai, rare. REVUE BRYOLOGIQUE #3: Barbula ruralis. Hedw. — Plateau du côté de Médeillan, rare et stérile. Barbula lævipila. Brid. — A la base des troncs d'arbres. Sur les rochers, à côté de la maison du garde chasse, fructifie bien, mai- septembre, rare. Barbula muralis. Timm. — Surles bourrelets de tuffas du pla- teau, fruits en mars, peu commun. Barbula canescens. Bruch. — Bords des sentiers, à côté du gros ; roc, fructifie en mars, rare. Le Barbula squarrosa. Brid. — Très commun partout, mais tou- jours stérile. ; “ Barbula Hornschuchiana. Schültz. — Assez commun au bord des sentiers sur le plateau, fructifie en mars. Barbula fallax. Hedw. — Sur les bourrelets de tuffas, dans les _ fossés, fructifie en février, peu commun. Barbula unguiculata. Hedw. — Très commun partout, fructifie en mars. rs = ee Barbula atrovirens. Schimper. — Assez abondant sur le plateau, fructifie en février-mars. . Barbula aloïdes. Br. Eur. — Commun et bien fructifié sur les bourrelets de tuffas, novembre-février. Trichostomum tophaceum. Brid. — Sur les bourrelets de tuffas entre le plateau et le gros roc. Très rare. Cette mousse est très commune dans la région, mais sur le calcaire. Trichostomum flavo-virens. Bruch. — Terrain sablonneux dans l'est de la ferme du côté de la mer, fructifie en février-mars. Cette mousse très rare sur la butte est abondante sur les dunes de la plage depuis l'embouchure de l'Hérault jusqu'à celle de l'Aude. Ceratodon purpureus. Bridel. — Sous les cistes au nord du gros roc, abondant et bien fructifié. Quelques échantillons passent à la forme pallida Boul., avril-juin. Pottia cavifolia. Ehr. — Abondant et fructifié sur la terre et la lave sur le plateau, février-mai. Pottia lanceolatu. C. Muell. — Bords des fossés, peu commun, fructifie en janvier-mars. Pottia Starkeana. C. Muell. — Assez commun sur le plateau, fructifie en décembre-mars. 4 Pottia Wilsoni. Br. Eur. — Bord des sentiers au nord et à l’ouest du gros roc, rare, fructifie en mars. Pottia minutula. Br. Eur. — Peu commun, sur le plateau non loin des mares, fructifie en février-mars. Pottia intermedia. Turn. — Fossé du côté de Roquebasse, peu abondant, fructifie en janvier-mars. AE po _ REVUE BRYOLOGIQUE Pottia crinita. Wils. — Mème station que le précédent. — Sur les mêmes touffes j'ai observé des échantillons qui appartiennent au crinila et d'autres se rapprochant de l'intermedia. — En adop- tant la classification de M. Corbière, notre Pottia crinita devrait entrer dans la variété flavescens du Pottia Mittenii. Corbière. Dicranum rubrum.: Huds. — -Fossés au nord du gros roc, rare et rabougri, fructifie en février.— Cette mousse est commune dans Je midi sur le calcaire et l'argile humide, mais elle est rare sur les _ terrains siliceux purs. _ Campylopus polytrichoides. De Not. — Assez commun sur les _cistes, au nord du gros roc et sur le penchant méridional de la butte. Les fleurs mâles et femelles sont abondantes en janvier et _ mars, mais je n'ai jamais vu de fructifications en France. Fissidens decipiens. De Not. — Abondant sous les chênes, parmi les éboulis du nord, fructifie de novembre à février. Sa Fissidens adianthoides. Hedw. — Je rapporte à cette espèce avec un point de doute, une plante qui paraît tenir le milieu entre _le decipiens et l'adianthoides et qui est assez abondante parmi les éboulis du nord, dans les endroits très humides. | Fissidens incurvus. Schw.— Assez fréquent et bien fructifié dans les fossés au nord et à l'ouest du gros roc, novembre-février. Weissia viridula. Brid. — Très commun en fruits, sur tout le plateau, février-mars. Gymnostomum microstomum. Hedw. — Assez commun sur le plateau, fructifie en mars. ; Systegium crispum. Schimpér. — Très commun dans les endroits _ découverts du bois, fructifie en février-mars. = Phascum subulatum. Linné, — Bords des chemins, sous les” _cistes au nord du gros roc, fructifie en mars. Phascum cuspidatum. Schreb. — Assez commun sur le plateau, _non loin des mares, fructifie en février-mars. si __ Phascum carniolicum. W..et M. — Dans les bruyères a l’ouest du gros roc, rare, fructifie en mars-avril. ; Dans une note publiée dans la Revue bryologique en 1885, M. l'abbé Boulay parle d’un échantillon de cette plante qui se trouve dans l'herbier de la faculté de Montpellier. L'échantillon provient de Grammont, près Montpellier, et a été récolté par Be _ tham vers 1838. ï = J'ai récolté ce Phascum au mois de mars 1902 sur le terrain volcanique de Roquehaute, sur le diluvium siliceux de Preignes, près Vias et de Lieuran-Ribaute, près Béziers, et sur le grès à Fontfroide (Aude). L'accès de Grammont étant assez difficile, car _ la propriété est clôturée, je n'ai pu vérifier si cette mousse SY _ trouve encore. Je m'en occuperai au printemps prochain. Après avoir étudié la plante, je l'adressai à M. Corbière.: Ce sa- _vant a eu l'obligeance de confirmer ma détermination et m'a fait les remarques suivantes. Je cite le paragraphe de sa lettre à Au sujet du Phaseum carniolicum je note que la description de M. Husnot (Musc-gall., p. 75) est exacte, sauf les deux dernières lignes où il dit « Coiffe plurilobée à la base, d’après Schimper elle serait quelquefois cucullée..……… spores verruqueuses. J'ai vu la la coiffe nettement cucullée. Du reste, voici ce que dit Schimper (Syn., 2 éd., p.16): « Calyptra cucullata, suberecta, vel obliqua, raro biloba. » M. Husnot ne traduit pas correctement. Quant aux spores elles sont finement pointillées. M. Husnot exagère en les disant verruqueuses, et Schimper aussi en les disant lisses (1). Ephemerum serratum. Hampe. — Assez rare dans les fossés et sur la terre, à côté du gros roc, fructitie de novembre à décembre. = Ephemerum stenophyllum. Sch. — Rare dans les fossés, éboulis du nord, fructifie en novembre. Archidium alternifolium. Schimper. — Commun autour et sur _ les bords des mares du plateau, fructifie en décembre-février. Hépatiques Riccia giauca. L. — Forma minor. Lindenb. — Dans le bois au nord du gros roc, fossés des terrains siliceux , rare. Monoïque, mâles novembre-décembre, fruits mûrs en janvier-mars. x Riccia sorocarpa. Bish. Très commun partout; mais préfère les endroits découverts. Monoïque, mäles novembre - décembre , fruits murs de janvier à juin. Les anthéridies et leurs ostioles _ commencent à apparaître vers la fin d'octobre; elles sont très abondantes en novembre après les pluies. Dans une excellente note sur les Riccia, M. Heeg, le savant hépaticologue autrichien dit que les ostioles de cette espèces sont courtes et non colorées. Sur des échantillons récoltés sur les bords _ des mares de Roquehaute au sud de la maison du garde-chasse, _j'ai trouvé des Sorocarpa sur lesquels elles atteignent 130 y et sont très fortement colorés en violet par l'anthocyanine. Presque toutes les ostioles d'anthéridier de nos Riccia possèdent plus ou moins = (1) Schimper, dans le Br. Eur., décrit la coiffe : campanulato-conica, bi-tri-loba et les 2 fig. (14 et 15) qu’il en donne représentent des coiffes _lobées, Schwaegrichen, dans le Suppl. I, t. 3, figure une coiffe nette- ment cucullée, non lobée à la base. Nees et Hornsch (Bryola germ., t. 3) reproduisent la figure de Schwaegrichen. Il résulte de ces diffé- rentes figures que la coiffe doit être très variable, — Les auteurs, que je viens de citer, ne figurent pas les spores. — T, Husnot. REVUE BRYOLOGIQUE _ Fe ee 3 REVUE BRYOLOGIQUE _ cette coloration, Les cols des sporogones ont aussi cette teinte violette très curieuse. rence dans les remarques de son superbe article sur le ARiccia _Micheli, il arrive très fréquemment que l’on rencontre des Riccia _ dont la partie supérieure, les bords, la partie inférieure, les raci- nes, les écailles sont plus où moins colorés en violet. La raison en est encore inconnue. J'ai trouvé le Riccia nigrella jeune, avec des écailles non colorées. _ Dans ses Æemarques sur les Hépatiques, Bishoff croit que le Sorocarpa est annuel. Je pense au contraire qu'il est vivace pour : les raisons suivantes : es = Au commencement de novembre, j'ai quelquefois rencontré des frondes sur les coupes desquelles se voyaient parfaitement des anthéridies et des sporogones à l’état très jeune, et sur la partie postérieure des mêmes frondes, des sporogones complètement ouverts et qui dataient très certainement de la fructification pré- cédente. De plus, au mois d'octobre on ne rencontre que de très petites quantités de plantes jeunes, ce qui ne se produirait pas Si la plante était annuelle. Des observations suivies, que je suis en train de faire, me fixe- ront définitivement. La question est à étudier pour toutes les espèces ; je m'en occupe. à Les dessins de Bischoff (1), dont l'ouvrage a été cité plus haut, sont très bien faits, mais, comme le fait remarquer avec juste _ raison M. Heeg (2), les figures 4,5 et même 7 du ne 3 de la planche T1 appartiennent au Aiccia sorocarpa. Cette erreur a été reproduite en partie par M. Pearson (3); c'est très probablement elle qui est cause que l’on à méconnu cette espèce, qui est très certainement aussi commune en France que le Æiccia glauca, et qu'il est im- possible de confondre avec aucune autre. À fin décembre, les ostioles d’anthéridies ont disparu, les sac d’anthéridies sont vides ; si, à cette époque, on examine des cou= _pes de la plante, on ne voit plus que des sporogones, et on est porté à croire que l'espèce que l’on étudie est dioïque. … Riccia bifurca. Hoffm., variété subinermis. Heeg. — Je rapporte provisoirement à cette variété du bifurca décrite dans les notes de M. Heeg, un Riecia qui se trouve en assez grande abondance sur. _le bord des mares, et dans les sentiers exposés au nord parmi les = (4) Bishoff. — Bemerkugen über die Lebermoose. (2) Heeg. — Mittheilungen über einige Arten der Gattung Riccia. _ (3) Pearson. — The Hepaticæ of the British isles. Comme l’a très bien fait ressortir le docteur E. Levier, de Flo- REVUE BRYOLOGIQUE : 0 éboulis. Ce Riccia, qui est monoïque a le port du Michelii dont il a les bords tumides : il en diffère par la coupe des frondes, la dimension de ses spores, son inflorescence. Il se rapproche du Lescuriana par la dimension de ses spores, 90 à 120 y. De nouvelles études que je compte faire sur celte plante au mois de mars me fixeront définitivement sur la place qu’elle doit occuper. De tous nos Riccia c’est un des plus tardifs. Les organes de repro- duction, du reste excessivement abondants, n'apparaissent qu'en février. Certains échantillons portent des cils, d'autres en sont dépourvus. Riccia nigrella. D. C.— Très commun partout, mais plus abon- dant sur le plateau, presque toujours mélangé à Tillæa muscosa et Sedum cæspitosum. Monoïque, mâles novembre-décembre, fruits mûrs décembre-mars. À côté du type qui a les frondes courtes, 3 m/» environ, 3 fois aussi larges que hautes en coupe, j'ai souvent rencontré la variété linearis Levier, caractérisée par ses frondes plus longues 6-8 a une fois et demie plus larges que hautes. M. Pearson, dans l'ouvrage cité plus haut, à lort de considérer ce Riccia comme dioïque, M. Stephani le donne avec juste raison comme monoïque, M. Levier et moi l'avons toujours trouvé tel. Comme je l'ai fait remarquer pour le À. Sorocarpa, il faut, | pour savoir si un Riccia est monoïque ou dioïque, exatniner un très grand nombre d'échantillons, et il est indispensable de pou- voir examiner les anthéridies. On reconnaît alors si elles sont, ou non, accompagnées de sporogones. Ce serait une grave erreur d conclure qu'un Riccia est dioïque, quand, par exemple, on n'a pas trouvé de fleurs mâles sur les coupes qui renferment des sporogones. Je ferai remarquer en passant que dans quelques espèces la recherche des anthéridies et de leurs ostioles est souvent très laborieuse. re M. Stephani, dans son Species Hepaticarum, n’a pu voir, dit-il, de fruits mûrs sur les échantillons authentiques de R. nigrella récoltés par de Candolle, dans les environs de Montpellier. Les spores de notre nigrella mesurent de 56-72 4. Elles sont identiques à celles d'Italie et de Bretagne. Riccia macrocarpa. Levier. — Assez rare Sur le plateau, plus abondant sous les bruyères et les cistes at sud-ouest du gros roc. Dioïque, fleurs mâles en novembre-janvier, fruits mûrs en mars- avril (1). (1) Tessellina pyramidata e Riccia macrocarpa. E. Levier. — Extrait du Bulletin de la Société de botanique d'Italie. — Séance du 11 mars 1894 de Florence. 928 pe 2 REVUE BRYOLOGIQUE _ Riccia Michel. Raddi 1818, Levier, variété cilicris. Levier: — _ Bulletin de l'Herbier Boissier, 1894. Æicciu palmala et BRiccia tumida. Lindenberg. — Dioïque, fleurs mâles en octobre-décem- bre, fruits en février-mai. Très abondant sur tout le territoire de Roquehaute et à toutes les expositions. - Après la magistrale étude, accompagnée d’une splendide plan- _ che, de M. le docteur E. Levier, de Florence, il est impossible de rien ajouter de nouveau à l'occasion de ce Riccia. Je n'ai jamais rencontré dans notre région la forme glabre. La forme élargie, représentée par la figure 19 de la planche, est ‘assez commune. : : EE _ Riccia ciliata. Hoffm. — Commun sur le plateau, abondant sur le penchant sud de la butte aux endroits abrités et exposés au soleil. Notre plante se rapproche de la variété intumescens de Bishoff. Monoïque, mâles en novembre, fruits mûrs en janvier- mars. Les spores de ce Riccia sont beaucoup plus grosses que celles du ciliata d'Allemagne. Elles varient de 85-105 y. 24 J'ai rencontré assez fréquemment à la partie supérieure des frondes des cils agglomérés par 3 ou 4 autour du col du sporo- gone. Etant donné que la plante végète dans des endroits très secs, il est probable que ces cils aident à la fécondation en rete- nant les antherozoïdes. Bishoff signale cette particularité, mais il dit que les poils sont dispersés à la surface de la fronde ; sur le ciliata de Roquehaute, c'est toujours au-dessus du sporogone que j'ai apercu les cils. Dans un excellent ouvrage sur les hépatiques -de Californie (1), M. Howe décrit le « Riecia trichocarpa », du _reste tout à fait distinet du ciliata, sur lequel ce caractère est en- core plus saillant. * ; Riccia Crozalsiü. Levier. — Aux bords des mares du plateau vol -canique, au sud et à côté de la raison du garde-chasse, sous les _bruyères, à côté du gros roc. Pas commun. Monoïque, fleurs _ mâles en novembre et fruits mûrs en mars. Riccia lamellosa. Raddi: — Sur le plateau à côté des mares très rare. Fleurs mâles en novembre, fruits mûrs en mars. _ Cette espèce est beaucoup plus abondante à Adge, sur le même terrain, au bord des mares de Rigaud, à côté de la caserne d'in fanterie. Elle parait plus fréquente sur le calcaire. Je l'ai récoltée à Béziers, dans les carrières des Brézines, à Montpellier au bois de la Lauze, dans l'ile de Sainte-Lucie, près Narbonne. _ Stephani donne cette plante comme dioïque, je pense qu'elle est aussi monoïque, mais avant d'affirmer le fait j'ai besoin de _faire de nouvelles études sur la plante vivante. (1) The Hepaticæ and Anthocerotes of California. REVUE BRYOLOGIQUE 29 - Riceia papillosa. Moris. — Au bord d'un sentier au nord du mürs en mars. Cette très curieuse espèce dont je n'ai vu à Roque- haute que de rares échantillons, est plus abondante-à Lamoure près Montpelller. Stephani, dans son Species, dit que les spores du papillosa sont inconnues. Cependant M. Levier m'a écrit lui avoir adressé des échantillons avec des fruits mürs. Les spores dure est peu prononcée, non dentelée, lisse, les lamelles sont élevées, elles circonscrivent des fovéoles souvent irrégulières, et rendent la surface de la spore vue de profil assez fortement verruqueuse. ; Riccia Gougetiana. Mont. — A côté de la dernière mare du pla- elle n’est peut-être qu'une sous-espèce, que par la grosseur de ses spores qui atteignent 140, 150 et même 160 y. Elle a souvent les bords et la surface de la fronde couverts de longs cils cadues. Ses frondes atteignent assez fréquemment la longueur de trois centi- mètres. Are Riccia crystallina. L. — Sur la vase, au fond des mares du plateau, très rare. Cette espèce est beaucoup plus abondante à à Adge dans les mares de Rigaud. Monoïque, fleurs mâles en mars, fruits murs en avril. M. Stephani donne le crystallina comme dioïque. M. Warnstorf, dans son excellente Flore du Brandebourg, — dit qu'il est monoïque. La plante de Roquehaute el d'Adge est identique à la plante d'Allemagne et monoïque Comme elle. Riccia fluitans. L. — Nageant à la surface des eaux dans les -mares du plateau, assez abondant. Je n'ai jamais trouvé ce Riccia ni en fleurs, ni en fruits. ee Riccia fluitans. L., variélé canaliculata. Hoffm. — Sur la vase au fond des mares du plateau, assez abondant. Monoïque, fruits mûrs en octobre. Je n'ai pas encore trouvé les fleurs mâles de cette espèce malgré d'actives recherches. : Cette variété est sans contredit la forme terrestre du R. fluilans. C'est même elle, à mon avis, qui devrait être considérée comme le type, parce qu'elle fructifie assez souvent, tandis que, à ma connaissance, on n’a pas trouvé de fruits sur la forme nageantle. Tessellina pyramidata. (Raddi) Du Mortier. — Assez commun sur le plateau, plus abondant sur le versant sud de la bulle, sous les bruyères au nord-ouest du gros roc: Fleurs mâles en oclobre- novembre, fruits mürs en février-mars- Bishoft a créé de celle gros roc, très rare. Dioïque, fleurs mâles en novembre, fruits - _ mesurent de 42-62 L, elles sont de couleur brun foncé, leur bor- teau du côté sud, dans les bruyères à côté du gros roc. Fleurs mâles en novembre-décembre, fruits müûrs très rares en Mars. Cette plante ne se distingue complètement du AÆiccia Bishoffü, dont 30 _ REVUE BRYOLOGIQUE espèce deux variétés polycarpa et paleacea, Lindenberg en à fait _ une troisième Linkii. Comme le démontre parfaitement M. le doc- teur Levier, dans une très intéressante note sur le Tessellina (4), Ces trois variétés ont été établies sur des données inexactes et doivent disparaitre. La variété ZLinkü, est basée sur la longueur de la fronde!!! _ Les variétés paleacea et polycarpa sont caractérisées par l'émer- gence, plus ou moins prononcée des squames, or, cette émergence est considérable dans la plante sèche et très faible quand la _ plante est à l'état très humide. Du reste, les noms mêmes de ces deux variétés sont mal choisis, car tous les Z'essellina sont poly- carpes et en même temps paléacés. : _ Riella Battandieri. Trabut, forma gallica (Trabut). Corbière. — Au fond des mares du plateau volcanique, abondant dans la mare Ja plus au sud. Submergé pendant huit mois de l'année. Monoïque, fleurs mâles en février-mars. Spores mûres de mars à juillet. Croît associé avec trois plantes très curieuses : Pilularia minuta, Marsi- __ lea pubescens, Isoetes setacea. J'aurai peu de chose à ajouter au _ sujet de cette espèce après l'excellent article de M. Corbière pu- blié dans la Revue bryologique de 4902, n° 6. Ce Riella est annuel; _il se dessèche pendant l'été et ce n'est qu'après les premières pluies d'automne que les spores commencent à germer. J'ai fait à ce sujet quelques observations, qui feront l'objet d’un autre travail. Jai récolté au mois d’août, dans une mare assez profonde du plateau quelques rares échantillons correspondant au dessin de M. Trabut et mesurant près de quatre centimètres de long. Ces échantillons représentent des plantes monoïques, et ne diffèrent que par la taille de leurs voisines. Metzgeria furcata Lindb. — Sur les rochers, peu commun. — _ Dioïque, fleurs mâles en novembre, fleurs femelles et fruits en décembre. : … Fossombronia cæspitiformis. D. N. — Sous les bruyères au sud- ouest du gros roc, fossés, assez rare. Monoïque, fleurs mâles en otobre-novembre, fruits en mars-décembre. = Gongylanthus ericetorum. Nees. — Sous les bruyères au nord- ouest du gros roc. Dioïque. Fleurs mâles et fleurs femelles en dé- cembre. Je n’ai pas encore rencontré cette plante en fruits. Comme Je démontre M. Levier, dans une très intéressante note publiée par la Société de botanique italienne, le nom de Calypogeia doit être réservé aux plantes de la section des Amphigastriatæ représentée (1) Sulla Riccia media. Micheli. E. Levier. — Bulletin de la Société Botanique italienne. Section de Florence, 10 décembre 1893. 4 REVUE BRYOLOGIQUE 1 Es par le Calypogeia fissa Raddi; la section des Æxamphigastriatæ, représentée par le Calypogeia ericetorum et flagellifera Raddi, . doit porter le nom de Gongylanthus que lui a imposé Nees. Jungermannia excisa. Dicks. — Sous les bruyères avec le Gongy- lanthus et le Dichiton, stérile. Dichiton perpusillum. Mont. — Dioïque ? Sous les bruyères, au nord-ouest et à environ 250 mètres du gros roc. Cette très rare hépatique, signalée seulement en Algérie, m'a été déterminée par le savant docteur V. Schiffner de Vienne. Elle est très rare. Je n'en ai récolté que 7 à 8 échantillons. Je n’ai vu ni les fleurs mâles, ni les spores. Au … Porianthium. … Premier abord elle peut être confon- | due avec le Cephaloziella divaricata L- HRBLCTurR qui est assez fréquent à Roquehaute, ca 8 cilorme mais elle est facilement reconnais- sable à son involacre calyciforme comme le montre le dessin ci-joint que je dois à l'amabilité de M. Schif- fner. J'ai récolté cette plante au mois d'avril. La fructification doit avoir lieu en mars. Cephaloziella divaricata . Schiffner — Jungermania Starkii. Nees.— Dioïque. Sous les bruyères au bord des sentiers, au nord et au nord-ouest du gros roc, sur le plateau, commun. Fleurs mâles en octobre-novembre, fruits en novembre-mars. ee Cephaloziella Jackii. Limpr. — Avec le précédent. Fleurs mâles et femelles en mars. Cette hépatique, que l'on confond le plus souvent avec la précédente, s’en distingue par son inflorescence qui est paroïque. Très rare. F Cephaloziella stellulifera. Tayl. — Au nord du gros roc. Monoïque, fleurs mâles et fruits en avril. Je dois la détermination de ces trois Cephaloziella à M. Schiffner. Radula complanata. L.— Paroïque. Sur les rochers et à la base des trones d'arbres. Commun. Fleurs mâles en janvier. Fruits mûrs en mars. La forme propagulifère est abondante. = Madotheca platyphylla. Dum. Abondant sur les rochers basal- | tiques. Dioïque. Toujours stérile dans la plaine, ne fructilie que dans nos montagnes. © Frullania dilatata. Dum. — Dioïque. Très abondant sur les rochers et sur les troncs d'arbres. Fleurs mâles et fruits pendant l'automne et l'hiver, En résumé, les muscinées du terrain volcanique de Roquehaute connues jusqu'à ce jour sont au nombre de 100, dont 75 mousses CR: REVUE BRYOLOGIQUE et 25 hépatiques. Ce qui frappe d’abord le botaniste, c’est l'absence _ des grands € Æypnum » si communs presque partout en France, par contre les Pottiacées sont très nombreuses et forment presque la moitié des espèces signalées. Comme l’a du reste remarqué M. l'abbé Boulay, dans son étude sur la distribution des mousses en France, ces plantes sont presque toutes rares dons la région méditerranéenne. La sécheresse de l'été est si forte que les mous- ses disparaissent, et il n'y a guère que les espèces annuelles qui __ se reproduisent. Il est à remarquer en outre, que dans la liste des espèces, il _ n’en figure absolument aucune qui soit franchement calcicole. Je n'ai jamais rencontré à Roquehaute les Grimmia orbicularis, ÆEncalypta vulgaris, Hypnum prælongum si abondantes sur le calcaire dans les environs de Béziers. Pour répondre à la question que me posait M. de Rouville, dans sa note géologique, au sujet de l'influence sur la Flore des diffé- rents minéraux composant les roches basaltiques, je ferai remar- uer que les muscinées ne recherchent dans les roches sur lesquelles elles croissent, que la silice ou le calcaire. Les espèces signalées sur les basaltes de Roquehaute sont absolument les mêmes que celles que l’on rencontre dans notre région sur toutes lés roches siliceuses, granite, porphyre, grès, =. Comme hépatiques, l'abondance des Riccia est très curieuse. Ces plantes forment près des trois quarts des espèces signalées. _ À part les Aiccia sorocarpa et lamellosa qui vivent indistinetement _ Sur le calcaire ou la silice (ce dernier préfère même le calcaire), _etle Æiccia bifurca qui se rencontre assez souvent sur les cal- caires argileux, tous les autres sont silicicoles. _ Vu sa rareté, il est probable que le Dichiton a été apporté d'Algérie par les oiseaux migrateurs. - = Le Riella Battandieri a probablement la même origine, car les mares dans lesquelles il croît, sont, ainsi que je l'ai dit plus haut, artificielles. _ Cette étude ne serait pas complète si je ne disais quelques mots sur les mousses du terrain volcanique d'Agde, si intimement lié he celui de Roquehaute. J'ai fait sur les penchants de l'ancien volcan plusieurs herborisations, mais à cause des défrichements, je nat rencontré aucune espèce qui ne soit plus largement représentée à. Roquehaute. . En terminant, je tiens à remercier M. le professeur de Rouville pour la note géologique qu'il a eu l’obligeance de m'adresser, M. le docteur Levier qui m'a initié à l'étude si intéressante des Riccia et qui ma déterminé tous ceux de Roquehaute, MM. les professeurs Schiffner et Corbière qui m'ont aidé dans les déterminations. t REVUE BRYOLOGIQUE 33 Bibliographie _ AnpREws (A. L.). — Bryophytes of the Mt. Greylock region, I (Rhodora, IV, p. 238-243). ë Bernarsky (J.) — Ueber Farne und Moose im Ungarischen Tie- lande (Termeszlrajzi füzetek, XX V, n° 1-2). ; Cypers (V. von). — Beiträge zur Kryptogomenflora des Riesen- gebirges und seiner Vorlagen. Laubmoose (Verh. d. K. K. 700 -botan. Ges. 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Srepnant (F.) — Hepaticæ in flora of Koh Chang by J. Schmidt. _ (Bot. Tidsskr. Küpenhavn, XXIV, n° 3, p. 277-280). — 17 espèces _ dont 4 nouvelles : Ceratolejeunea emarginatula, Cololejeunea Schmidtii et siamensis, Pycnolejeunea grandiocellata. VELENOvSvkt (J.). — Bryologiske prispevky z Czech za rok 1898-99 i 1899-1900. (Praze Rozpr. Akad. 1900. — 30 p. Wanwsrorr (C.). — Moose. Kryptogamen-flora der Mark Bran- denburg, I, n° 1 et 2. Berlin 1902. cs Wunezpon (J. A.) et Wizson (A.). — Additional West-Lancashire Mosses and Hepatics. (The Journ. of bot. XL, p. 412-416.) — Kantia submersa in Britain (ibid. XLI, p. 17-18. Aug. LE Jos. L. TuErtOT. — Excursions bryologiques dans les Alpes françaises = (Bulletin de l’Acad., Int. de Géographie botanique 1902, pp. 317- 334 et 3 pl.). — L'auteur donne, dans ce travail, le résultat de ses recherches et de ses études sur la bryologie des environs de Gap et d'une excursion du côté de Barcelonnette. Les notes de M. Thé- _ riot portent sur quelques variétés et principalement sur les ocre _ chostomum triumphans, pallidisetum, Philiberti et monspeliense qui sont figurés dans les planches 1 et 2; la pl. 3 contient des va- _riétés de Gymnostomum curvirostrum, Cinelidotus fontinaloides - et Homalothecium Philippeanum. E. S. SALMON. — Bryological Notes (The Journal of Botany, 1902, du 273-279 et 369-374, 2 pl.). — Contient: le genre Thiemea, le - Syrrhopodon Gardneri var. Maclellandii, le Pogonatum nudius- td le genre Osculatia et Bryum globosum, le genre Schwets- _chkea. G. DismiEr. — Jungermania exsecta Schm. et J. exsectæformis - Breïdl. (Bull. de la Soc. bot. de France, 1902, pp. 201-211). — L'auteur appelle l'attention des bryologues sur ces deux plantes confondues jusque dans ces dernières années sous le nom de REVUE BRYOLOGIQUE 35 J. exsecta. Il indique les caractères qui permettent de les distine guer et cite les localités de chacune d'elles connues jusqu'à ce jour: A. GEnEEB. — Zur Aufklärung einiger exotischer Laubmoose (Botanischen. Centralblatt, 1902, pp. 105-111). — M. Geheeb exa- : mine 20 espèces en indiquant leurs synonymes qui sont nom- breux pour plusieurs. DE BERGEvIN. — Promenade bryologique au Jardin public de Coutances, Manche (Académie de géogr. botanique, 1902, pp. 279- 288). — La liste des espèces est suivie de notes sur le Leptodon Smithii et le Hypnum resupinatum. M. de Bergevin attribue, à la disposition des feuilles et à leur mode d'insertion, la propriété que possède cette plante d'enrouler ses rameaux en crosse par la sécheresse. : H. W. Lerr. — À List, with descriptive notes of all the Species of Hepaties hitherto found in the British Jrlands. — 1 vol. in-8 de 208 p., 1902. — Prix franco : 7 sh.9 d. (environ Qufe. 707 + S'adresser à l'Auteur, Rector of Aghaderg, C° Down, Loughbrick- land, lrlande. ne Sous ce titre trop modeste de Liste, cet ouvrage est une . excellente Flore des Hépatiques. Chaque description, suflisam- ment détaillée, occupe 12 à 145 lignes, elle est suivie d'une note indiquant les caractères qui permettent de distinguer l'espèce de celles qui lui ressemblent le plus. Ces notes sont rédigées en langage ordinaire, ce qui permet à tout le monde de les com- prendre sans avoir recours à un dictionnaire des termes de = botanique. Une clef analytique des genres et, pour chaque genre, une clef des espèces facilitent beaucoup les déterminations. — La distribution géographique est indiquée par des chiffres ou des initiales représentant les cantons où l'espèce à été trouvée. Les dimensions sont indiquées en millimètres. — C'est la liste la plus complète qui ait été publiée jusqu'à ce jour sur la flore des Iles Britanniques, elle comprend 243 espèces et beaucoup de variétés. C. Massacowco. — Le Specie Italiane del genere Seapania. Monographia. — 1 brochure in-8 de 46 p. 1903 (Estratto dal Malpighia, Anno XVI, Vol. XVI). Le professeur Massalongo, dont les publications hépaticologi- ques sont très connues, nous donne, dans cette nouvelle publi- cation, une monographie des Scapania d'Italie. Après la préface viennent la description du genre et la disposition des espèces divisées en deux sections : Lo Lobi foliorum antici posticis vix minores vel subæquales, + + | REVUE BRYOLOGIQUE comprenant : S. compacta, S. subalpina, S. Bartlingii et SE æquiloba. : SR 90 Lobi fol. antici posticis 2-4-plo minores. — Cette section est _ divisée en deux sous-sections : = A. Foliorum tobi postici obovati vel suborbiculares, comprenant : _S. verrucosa, S. aspera, S. gracilis, S. crassirelis, S. nemorosa, S. dentata, S. Franzoniana, undulata, uliginosa, irrigua, S. hel- _ vetica, S. curta. BR. Foliorum lobi postici subovali vel elliptico-sublanceolatr (Plantæ vulgo lignicolæ), comprenant: S. umbrosa, S. apiculata, S. Massalongi, S. vexata. La description des espèces (en latin) est très soignée et les loca- lités bien indiquées. Une clef analytique des espèces termine cel ouvrage, très utile à consulter pour l'étude de la flore de l'Europe méridionale et centrale. es N. C. Kn8er6. — Grundzüge einer Monographie der Laub- moos-Gattung Zhamnium (Hedwigia 1902, p. 225-268). — Celle monographie commencée au n° 4 (V. Revue Bryol. 1902, p. 107), est terminée dans ce n° 5 par la description des espèces numé- É rotées 21 à 96. é Nouvelles À vendre: — DELOGNE et Graver, les Mousses de l'Ardenne. Cinq volumes reliés, en bon état, contenant 250 numéros de _ mousses bien préparées ; prix : 45 francs. S'adresser à la /evue Bryologique. | L'herbier des Hépatiques de M. PEARSON a été acquis par le British Museum. Il contient environ 9000 specimens, au nombre _ desquels se trouvent les nombreux types qui ont servi pour les publications bien connues de l’Auteur. M. J. Grour (360 Lenox-Road, Brooklyn, N. Y:, Etats-Unis d'Amérique) demande des échantillons fructifiés en quantité sufli- sante pour faire 20-30 bonnes parts des mousses suivantes : PO80- natum urnigerum, Dicranum Drummondii, Pottia truncatula, Splachnum ampullaceum, Mnium Drummondii, Plagiothecium sylvaticum, Brachythecium acuminatum, Eurhynchium hians, Climacium dendroides, C. americanum, Leucodon brachypus et. L. julaceus. — Il offre en échange des espèces à choisir sur une liste de duplicata. | Caen, imprimerie-Reliure V* A. DoMIN No 3 30e ANNÉE 1903 ‘ REVUE BRYOLOGIQUE ParaissanT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 3 Sur la fructification de la Homalia lusitanica. CASARES-G1L. — Dichodon- tium pellucidum and D. flavescens. DIxoN. — Note sur l’'Anomodon Toccoæ. KINDBERG. — Le Sphærocarpus terrestris. DoUIN. — Bibliographie. — Nou- velles. ; Sur la fructification de la Homalia lusitanica Schmp. par À. CASARES-GIL. Au mois de mai de l’année dernière, j'ai trouvé dans la monta- gne du Tibidabo (près de Barcelone) un exemplaire de Homalia lusitanica Schmp. avec quatre capsules séchées et déoperculées, dont j'ai fait la description brièvement dans le Boletin de la Socie- dad Espanola de Historia Natural (juin 1902). Cette année j'ai observé avec soin l'endroit où j'avais trouvé les quatre capsules, et au mois de février j'ai trouvé quelques exemplaires présentant différents états de floraison et de fructification. L'inflorescence est monoïque. Les fleurs mâles sont placées dans l'aisselle d’une feuille ; elles sont petites, gemmiformes (1) avec les feuilles extérieures lancéolées (4), les intérieures plus grandes, terminées par un acumen large, denticulé, un peu squarreux (5). Les cellules de ces feuilles correspondent à celles des autres : rhomboïdales ou carrées à la pointe s’élargissant vers la nervure (6-7). Chaque bourgeon renferme 5-10 anthéridies pédicellées (qui s'ouvrent par une sorte d'opercule assez visible) entremélées de paraphyses simples (2-3). Les fleurs femelles sont placées de même dans l’aiïsselle des feuilles. Elles sont plus grandes que les mâles, avec des feuilles plus squarreuses et dentées au sommet (9-10). Au centre il y a de nombreux archégones (jusqu'à 30) à large base (8) et entremèé- lés aussi de paraphyses. L'archégone fertile devient une capsule oblique, oblongue, obs- cure pendant la maturité, avec opercule longuement rostré et généralement le bec courbé au dessus ; coiffe cucullée, petite et REVUE BRYOLOGIQUE lisse (14). Après la chute de l’'opercule la capsule se contracte un. peu sous l'orifice (42). Le péristome est double et complet : les dents externes margi- 1 j PL E Ts REVUE BRYOLOGIQUE ns nées : les lanières, à peu près de la même longueur que les dents, sont ouvertes sur la carène ; 2-3 cils longs et noueux. La mem- brane arrive jusqu’au tiers de la hauteur du péristome interne (13). L'anneau est large, double, se détachant facilement de l’orifice en se roulant vers l'extérieur (14). La vaginule est cylindrique. — Le pédicelle est lisse et long de 1 1/2-2 cent. ; Les spores sont petites, de 010-015 "”., lisses et vertes. Barcelone, Espagne. Mars 1903. Dichodontium pellucidum and D. flavescens . by H. N. DIxoN. Being recently engaged in revising the British forms of Dicho- dontium I have met with a number of extremely perplexing plants, rendering the treatment of D. flavescens exceedingly difficult. 1 am induced to publish my notes here in the hope that some reader of the Revue may be able either to throw further light on the problem by means of specimens with which I am unacquain+ ted, or to suggest some way oul of the dilemma in which we appear to be placed in view of the facts I now proceed to give. D. flavescens was distinguished from D. pellucidum more than 200 years ago, but Dickson was probably the first to give anything like a clear definition of its distinguishing characters. Since his time microscopical progress has revealed further details of struc- ture, culminating with Lindberg's detection of the difference im the peristome characters, which he describes thus : « peristomium magnum, multo pallidius, dentibus altioribus, fere rectis, angustis et sublinearibus, apice breviter irregulariterque ineisis vel inte- gris, nonnullis interdum integerrimis, apice processubus irregula- 2 ribus per paris cohærentibus, infra medium haud longitudinaliter punctato-striatulis, nec apice papillosis, postice tamen grosse _ denseque papillosis » (Om Dichodontium, Bot. Notiser, 1878). The peristome characters are miputely detailed by Philibert in an _ article of this Revue, 1892, p. 9. Taking the plant with the peristome thus described as the type Of D. flavescens we have à considerable sum total of characters separating the two plants, which for the sake of convenience may be tabulated thus : D. pellucidum. Green. Green or yellowish. Plants typically short, slen- ._ Plants normally tall, robust. der. D. flavescens. _ Leaves closely set, shortly oblong lingulate, when dry _ curled and incurved closely towards the stem. Margin entire, crenulate, or serrulate towards apex. Upper cells obscure with strong papillæ. Basal cells rectangular, with several marginal rows of qua- drate ones reaching Lo base. _ Capsule ovate, inclined, lightly curved and gibbous. _ Peristome deep purple red. Téeth fairly regular ; dorsal _ Surface covered (except at _ extreme tip) with vertical stria- tions ; basal membrane broad, of 4-8 articulations. D | REVUE BRYOLOGIQUE Leaves looser, much longer, linear-lanceolate from a dis- tinct base, tapering, when dry flexuose or twisted but still spreading, not curled nor incurved towards the stem. Margin serrate, often strong- ly, to the middle of the leaf or below. Upper cells pellucid, light- ly papillose only, or nearly smooth. Basal cells elongated rectan- gular, with only one or two rows of quadrate cells reaching to base. Capsule oblong or subeylin- drical, erect, symmetric. : Peristome orange-red, much paler above.Teeth shorter, nar- rower, more irregular, without vertical striæ, somewhat coar- sely and sparingly papillose on one or both faces ; basal mem- brane narrow, of 2-3 articula- tions. So characterised D. flavescens is very distinct from D. pelluci- dum, not only in habit and external features but also in structu- ral characters that would seem to have considerable weight. The long spreading leaves, retaining their position and only slightly flexuose when dry give the plant a very distinct and striking appearance, while it is of a much larger, looser growth, often altaining 3-5 inches (5-12 cm.) in height. This added to the leaf Structure, the erect, symmetrical capsule, and finally the very distinct peristome structure, would seem at first sight to give all the requisites of a really good species. So 1 have regarded it until recently ; but during the last two or three years a number of speci- mens have come under my notice which have caused me mate- rially to alter my views. To begin with à plant gathered in the Pyrenees and at first recorded as D. flavescens by Dutertre, discussed at some length in Rev. Bryol. 4892, p. 19 by Philibert, and latterly described as REVUE BRYOLOGIQUE | Al D. pellucidum var. erectum by Husnot (Muscol. Gall., p.428). This has the vegetative characters of D. pellucidum except that the leaves are strongly serrate at margin ; the capsules are erect, oblong and symmetrical as in D. flavescens, but the peristome is entirely that of D. pellucidum. In 1897 and 1898 I collected numerous forms of Dichodontium in the mountains streams of Perthshire, two of them being of special interest. One fruiting plant in dark green tall tufts from near Lochay Bridge, Killin, revealed a most unexpected combina- tion of characters. The habit, leaf characters, and erect oblong or subcylindrical capsules (very rarely slightly inclined) were exac- tly those of D. flavescens, and it was a great surprise upon put- ting it under the microscope to find that the peristome was that of typical 2. pellucidum. A plant gathered the next year at Tyndrum was even more sub- versive of the status quo. Two forms occurred ; in the one, which I number 103, the yellow colour, the habit, and the quite erect, subeylindrical capsules, brought it even nearer to typical D. flaves- cens than the Lochay Bridge moss ; but here again to my surprise the peristome turned out to be that of D. pellucidum. The second form, numbered 104 in my herbarinm, was greener and so far a little less like D. flavescens, but the peristome while on the whole nearest D. pellucidum, showed — and this is theonly instance known to me of an intermediate form of perislome — à distinct approach to that of D. flavescens in the more irregular, narrower teeth, only showing very faint but still distinct traces of vertical striæ, while almost of the deep red colour of D. pelluci- dum. À elose examination of these and other plants has led me reluctantly to the conclusion that D. pellucidum and D. flavescens are connected by an almost unbroken series of intergrading forms, both as regards the oophytic and sporophytie characters. It will perhaps be best to refer briefly to some of these plants in support of the above statement, arranging them so as to show their rela- tionship to the extreme forms. 1. — D. pellucidum type. 2. — Glen Dubh, Inchnadamph, Sutherland, July 1899; leg. Nicholson, Salmon and Dixon. Ne 193. Tall. Leaves having the structure of pellucidum, but longer than in the type, and occasio- nally spreading and merely fléxuose when dry, though usually curled and incurved. Sterile. 3. — Quiraing, Skye, 1893 ; leg. H. N. D. Habit and colour of flavescens, and leaves variable in structure (leaf-base, papille, “ * REVUE BRYOLOGIQUE serration etc.) but usually nearer pellucidum, and incurved and crisped when dry. Sterile. 4. — Bracklinn Falls, Callander, Perthshire, July 1897; leg. H. N. D. N° 208. Habit and long leaves of flavescens, but dark green. Leaves toothed for some distance down, cells almost smooth, not obscure. Leaf-base somewhat intermediate. Sterile. 5. — The Darran, Herefordshire, Feb. 1880 ; leg. Rev. A. Ley. | Leaves scarcely curled or incurved when dry, structure of pellu- _cidum. Capsule erect, oblong, but peristome of pellucidum. Pro- bably var. erectum Husnot. = 6. — Achmore, Killin, Perthshire, Mar. 4900 ; leg. D. Haggart. Habit and leaf structure of flavescens, capsule not quite erect nor absolutely symmetrical, but nearly s0. Peristome of pellucidum. 7. — Lochay Bridge, Killin, Perthshire, July 1897; leg. H. N. Dixon. N° 131. Almost identical with the last, but capsule prac- tically erect and symmetrical. | à _ 8. — Two plants collected by Mr W. Evans, (a) Penicuik, Scot- land, Oct. 1868 ; (b) Castle Campbell Glen, Scotland, April 1897. _ Identical with flavescens in vegetative characters and in erect symmetrical capsule, but peristome of pellucidum. : 9.— Tyndrum, Perthshire, 1898 ; leg. H. N. Dixon. N° 103. _Identical with the last. Exact habit, colour, etc. of flavescens, hut _peristome of pellucidum. 10. — Same locality ; n° 104. Like the last but greener ; peris- tome teeth purple red but rather paler than in pellucidum, espe- _ cially above ; somewhat narrow and irregular ; vertical striæ very . slightly developed. © AE. — Pandy Mill, Dolgelly, N. Wales, July 4901 ; leg. H. N. D: - No 1. Typical flavescens in vegetative characters and peristome, but capsule short, ovate, slightly inclined and asymmetrical. _ Growing with typical flavescens. Re _ 42. — D. flavescens type. Le _ To these may be added a good series of Irish plants in the Kew Herbarium , collected by D' Taylor, and endorsed as D. flavescens by Wilson. These agree very nearly with n°° 8 and 9 in the above list. There is a marginal note on one of the two sheets « perist. dentibus vix fissis, irregularibus », but I am not inelined to attri- : bute too much weight to this remark, as most of the peristomes on that sheet are worn and are not in good condition. In the spe- cimens I examined the teeth agreed in colour, form and longitu- dinal striation with D. pellucidum. pe = Ithas been suggested that the presence or otherwise of axillary _gemmæ may afford a character of value. They are very frequently REVUE BRYOLOGIQUE least much less common in D. flavescens ; more than that 1 can- not say, but 1 should be glad to have the experience of other bryo- logists on that point. ce I may add that I have duplicates of most of the above plants (ns 5, 6, 8, 11 excepled), which I shall be happy to send to any bryologist interested in the question. East Park Parade, Northampton, England. Note sur PlAnomodon Toccoæ par N. C. KINDBERG. Il y a un intéressant article dans « The Journal of Botany, vol. 39, p. 360, nov. 1901 » par M. E. S. Salmon. Cet auteur à comparé des échantillons de plusieurs « espèces », par ex. Anomodon . Toccoæ Sull. et Lesq., A. devolutus Mitt., A. janeirensis C. M., A. flagelligerus C. M., Neckera sciuroides Hampe, Leskea revolu- bilis Wils. et Anomodon robustus Rehm. ; la première est décrite leur identité. Cette espèce aurait été récoltée dans l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Sud et (dans 2 localités) de l'Amérique du Nord. M. Salmon décrit bien des échantillons fertiles, mais il n'a pas vu la coiffe et le péristome. Dans l'herbier de M. Wilson il a vu un échantillon étiqueté Leskea revolubilis, L. gyrala et L. circinata Wils., récolté à Kamoon par Wallich et accompagné de la note suivante : «Peristome double, apparently Leskioïd, whitish or pale yellow, calyptra smooth (dimidiate ?). » Il est évident que la des- cription est incorrecte el incomplète ; d’ailleurs il n’y a pas une description d'échantillons fertiles. ea Les échantillons, que M. le Dr Levier a eu la bienveillance de _ m'envoyer, sont aussi récoltés à Kamoon, Himalaya (Anomodon : - devolutus Mitt., déterminés par M. le D V. F. Brotherus). Je peux aussi constater que cette espèce est identique à l'Anomodon _ Toccoæ Sull. et Lesq. et je veux la décrire ici : e Caulis primarius prostratus vel rhizomatieus, caules propri secundarii (rami) suberecti subarbusculiformes,; sicci (fere ut in _Leptodonte Smithii) superne circinnato-involuti ; flagella interdum _ præsenlia ; paraphyllia deficientia. __ Folia plurifaria, (madida) undique patentia, dense .conferta, glabra, ovato-lancéolata sat breviter acuminala vel ovato-oblonga acuta, superne (sæpe e medio) grosse dentata, haud vel indistincte carinala, polius subplana vel concaviuseula, breviter decurrentia; F4 if not constantly present in D. pellucidum, and 1 believe are at ; (dans Sullivant, Icones muscorum) en état stérile. Il a reconnu 44 REVUE BRYOLOGIQUE insertio pallida ; cellulæ minutæ subconformes, hexagono-rotun- datæ et (saltem superiores) seriatim dispositæ ; basales infimæ aliquantulo majores ideoque magis hyalinæ ; apicales raro elon- gatæ ; costa angusta lutescens lævis subpercurrens, superne flexuosa. Folia ramulina (flagellaria) minora, longius acuminata ; cellulæ apicales fere oblongæ-ovales. Folia perichætialia ovato-lanceolata, sensim vel abrupte acumi- nata ; costa (sæpe longe) excurrens. Capsula regularis, anguste oblongo-cylindrica, sine collo dis- tincto, lævis et pallide virescens ; operculum conicum, rostello obliquo subæquilongum ; annulus revolubilis; seta lævis, 1-2 cent. _ longa, inferne rubella, superne lutescens, (madida) suberecta vel _ leviter flexuosa ; calyptra brunnescens, longe conica, undique pilosa ; pili longi lutei denticulati, superiores calyptram superan- tes; peristomium simplex, profunde insertum, haud coloratum ; dentes angusti subulati papillosi, haud (vel tantum inferne) trabe- _ culati, haud (vel inferne et indistincte) carinati; membrana brevis. Spori minuti, circiter 0,01v%, Dioicum. — Hab. in rupibus, «ad Kamoon 1525-1830 met. supra mare ». Il n’est pas facile de préciser la place systématique de cette espèce. On pourrait penser à la famille des Pterobryaceæ (voyez mon article dans Botan. Centralblatt 1899, n° 2) ; mais je ne con- nais pas aucun genre de cette famille à lui comparer. Elle n’appar- tient ni à l'Oedicladium ni à l’'Anomodon. Il y a en Europe le bien connu (mais rarement fertile) Leptodon Smithii, qui ressemble à notre espèce dans plusieurs parties, aussi par le port, mais diffère par la coiffe cucullée et autres choses. Je n'ai pas vu le péristome de cette espèce, mais il y en a une figure dans le Muscologia gallica. Upsala, Suède, 7 mars 1903. Le Sphærocarpus terrestris Sm. I HisToRIQUE. La partie principale de cette note a été écrite, il y aura tantôt dix ans ; publié à cette époque, cet article eût été tout à fait d'ac- tualité. Je l'avais presque annoncé dans la Revue Bryologique _de 1894 p. 58. “ Je l'aurais laissé dans l'oubli si je ne voyais continuellement dans les ouvrages descriptifs, à propos du Sphærocarpus erresr. tris Sm., des caractères inexacts ou faux. REVUE BRYOLOGIQUE : RS ue Il semble bien que, depuis les travaux de Bischoff (Beobactung über Spherocarpus terrestris Sm. — 1835) et le Synopsis de Nees (1846), personne n'ait plus examiné sérieusement cette plante. En effet, tous les auteurs qui ont suivi se sont contentés de les copier ou à peu près. Dans Nees, Syn. p.155, on lit : calyptra stylo deciduo coronata ; antheræ (?) globosæ per frondis contextum dispersæ. Fronde enerve, epidermide haud distincta. Costa nulla. Dans Boulay, Muscinées de l'Est (1872), p. 856, on voit : anthères lagéniformes, groupées et sessiles ; fronde rayonnante, dépourvue de nervure et d'épiderme. Dans Dumortier, Hepaticæ Europeæ (1874) p. 164: Fructus et in volucra inordinati ; involucra subsessilia. Dans Husnot, Hepaticologia gallica (1882) p. 88, la description __est exacte, mais on ne parle pas de la dioïcité et des anthéridies ; la seule inexactitude est que les lobes sont dits ondulés. On pourrait alléguer que ces ouvrages sont anciens. En voici de tout récents. Dans Schiffner, Hepaticæ du genera de Eng. et Prantl, die nat. Pflanzenfamilien (1893), p. 50, on lit: Frons ohne Mittelrippe ; un- regelmaessig gelappt. Antheridien von Kleinen Kegelformigen Hüllen, in deren Basis der Stiel der Anth. eingensenkt ist (Foy. Bischoff, etc.) Dans Stephani, Species hepaticarum (1899) p. 196 (du tirage à part) : Plantæ frondosæ dichotome multiramosæ,- apice profonde inciso-bilobæ. Costa haud producta, 2-3 cellulas crassa, sensim in alas tenerrimas attenuata, Calyptra facile destructa, et ante Cap- sulæ maturitatem evanida. Flores masceuli antici in fronde minore et longius ramosa. Antheridia pedicello frondis substantiæ immerso. Dans Pearson, The Hepaticæ of the british isles (1902), p. 481 et 482, on trouve: Perianths regularty 4-6 sided cellules. Fronds epidermis indistinet. Calyptra crowned with a deciduos style, and on its maturity disappearing. Enfin, dans Lett, Hep. of the brit Islands (ouvrage tout récent) p. 10 : Frd. nerveless, wavy-lobed. Fruit pear-shaped sessile. Tous les termes soulignés ci-dessus sont plus ou moins inexacts. Les figures ne sont pas meilleures que les descriptions : ce sont celles de Bischoff que copient MM. Schiffner el Pearson (loc. cit.). Les lobes sont fort mal rendus et les involucres placés sans ordre sont disposés en sens contraire de ce qu'ils devraient être. __ Dans Douin, Ne! Flore des Mousses et des Hépatiques, p. 138, les caractères concernant Sphærocarpus terrestris et Targionia hypophylla ont été intervertis par erreur typographique. La Lure ST, p. 134 tiprésonte die ne très exacle un thalle R° _anthéridies de Sph. terrestris complètement développé. IL. DÉVELOPPEMENT DU THALLE DES HÉPATIQUES FRONDACÉES. Avant d'arriver au développement du thalle de Sph. terrestri _je dirai quelques mots du thalle de quelques autres Hépatiques _ frondacées ; cela me permettra d'indiquer en passant certains faits non encore ‘signalés. En général, quand rien ne contrarie l'accroissement des Hépa tiques à thalle, celui-ci se fait en rosette et par bifurcations suc= _cessives. C'est ce qui a lieu normalement chez beaucoup de Ric- cias, et qu’on retrouve accidentellement chez d’autres espèces. Je ai observé notamment chez Marchantia polymorpha L., Targio- hypophylla L., Pellia calycina Nees, Lunularia vulgari is (fi 8: 1 durs farcie Dum., Aneura pau (L.). REVUE BRYOLOGIQUE Explication des figures 1. — Thalle rayonnant de Lunularia vulgaris. 9, — Thalle de Riccia fluitans L. vu par dessous et montrant les rami- fications qui partent de la nervure. | 3. — Portion de thalle de Metzgeria furcata var. expansa Douin, mon- trant ses curieuses expansions latérales ramifiées et sans nervure. : 4. — Extrémité d’une ramification du thalle de Riccia Raddiana. (Simple forme de Riccia sorocarpa Bischoff d’après M. A. Cro- zals) montrant où est prise la coupe suivante. 5. — Portion d’une coupe du thalle de Riccia sorocarpa Bisch. faite suivant m n (fig. 4) et prise à la naissance d’un jeune lobe qui forme avec les deux autres deux gouttières très profondes où se trouvent les organes reproducteurs. à b. — Petit lobe intermédiaire commençant à se développer- Anth. — Anthéridie surmontée du canal et de l’ostiole par où s’échapperont les anthérozoïdes. Arch, — Archégones fécondés et montrant leur col béant dans la gouttière formée par les lobes. a. — Archégone jeune. a n. — Anthéridies encore jeunes. d. — Archégone ou anthéridie non encore différencié. 1. — Lamelles. Outre ce mode d'accroissement, on en trouve d'autres que je vais indiquer : : Chez Metzgeria furcata var. expansa Douin que j'ai recueilli près Bourg-Lastie (Puy-de-Dôme) et que j'ai reçu également de M. La- chenaud, l'accroissement a lieu d'une façon très singulière : on voit latéralement un grând nombre de lobes plus ou moins rami- fiés (fig. 3). Ces ramifications latérales sont complètement dépour- vues de nervure et de cils ; le plus souvent elles sont très rappro- chées et tassées pour ainsi dire l'une sur l’autre de facon à ne pouvoir plus les distinguer isolément. ; : Chez Metzgeria furcata typique et chez Riccia fluitans, on voilse détacher de la nervure des ramifications identiques à celle qui leur donne naissance (fig. 2). Pi Chez T'argionia hypophylla L., ln un très grand nombre de ramifications : les unes donnent nais- sance aux disques à anthéridies ; les autres sont des sortes de boutures qui, après la destruction du thalle-mère, formeront autant de nouveaux pieds. Chez Anthoceros punctalus L. des ramifications qui naissent soit du ait latéralement sous le thalle variété multifidus Nees, on trouve -dessus, soit du dessous du x 48 REVUE BRYOLOGIQUE thalle, soit latéralement ou plutôt à l'extrémité des lobes qui sont très divisés. Le mode d’accroissement par bifurcations successives, a ses 2 types dans Æiccia sorocarpa Bisch (souvent confondu avec R. glauca L.) et Metzgeria furcata Nees. 11 est lui-même suscep- _tible de quelques modifications dont je citerai les 2 principales réalisées dans Pellia epiphylla Nees et Sphærocarpus terrestris Sm.. Dans Pellia epiphylla, quand un lobe se bifurque, il arrive pres- que toujours que l'un d'eux s'arrête dans son développement, tandis que l’autre continue de s’allonger. En outre, dans l'angle de la bifurcation apparaît un nouveau lobe qui rejette latéralement celui dont la croissance est arrêtée : c’est ainsi que se forment ces _ lobes latéraux que l’on voit aussi chez d’autres Hépatiques, Mar- _ chantia polymorpha par exemple. Et, dans cette dernière espèce, c’est toujours dans l’angle formé par la rencontre de deux lobes que se trouvent les pédoncules surmontés des capitules à arché- gones ou des disques à anthéridies. C’est d'ailleurs une condition presque toujeurs nécessaire pour que les poils radiculaires, cachés par les sillons du pédoncule, puissent porter de la terre aux orga- nes reproducteurs la sève qui leur est nécessaire pour se dévelop- per. Ce n'est que plus lard, quand les capitules sont à peu près développés que le thalle s’allonge par un prolongement né de la base du pédoncule. Ce prolongement, d’abord très étroit, s'élargit brusquement pour se bifurquer et se terminer de même par des pédoncules à anthéridies ou à archégones. C'est ainsi que cela se passe dans beaucoup de Marchantiées. Dans Pearson (The Hepa- ticæ of britsh isles pl. CCVIID), la fig. 4 où l'on voit les pédoncules plantés n'importe où sur thalle est tout à fait fausse. . IT. SPHOŒROCARPUS TERRESTRIS SM. 19 Développement du thalle. Je vais examiner d'abord rapidement ce qui a lieu chez ARiccia sorocarpa Bisch. Au sommet d’une ramification qui va se bifur- quer apparaît un petit lobe (pl. IF, fig. 5); ce dernier grandit, s'é- _ chancre au sommet (fig. 6) ; et, l'accroissement continuant, le lobe _ intermédiaire disparaît pour faire place à la partie ombrée de la _ figure 7. : Explications des figures 5, 6, 7. — Extrémité d’une ramification de Riccia sorocarpa montrant Fes les phases successives de la bifurcation. 5 bis. — Extrémité plus grossie de la figure 5. REVUE BRYOLOGIQUE 8, 9, 10. — Figures un peu schématisées montrant la formation des lobes de Sphærocarpus terrestris. 11. — Figure théorique, montrant la composition d’un thalle de la même espèce. | 12, — Figure schématique indiquant comment se fait l'accroissement du thalle. l. — jeune lobe. L, L!., — Grands lobes. N. — Nervure limitée par le trait formé de croix. 13. — Jeune thalle de Sphærocarpus réduit à ses deux lobes primitifs avec un petit lobule intermédiaire. 14. — Figure théorique (car la plante n’est pas autoïque) montrant par où passent les deux coupes représentées par les figures 17 et 18. a, b, c, d, e, f, représentent la base des involucres à anthé- ridies ; g, h, i, j, k, t, sont la base des involucres à ar- chégones. ; Dans la figure 14 et dans les figures 17 et 18, les mêmes lettres désignent les mêmes organes. 4 Dans Sphærocarpus terrestris, le thalle est formé de plusieurs couches de cellules au-dessous des organes reproducteurs (fig. 17 et 48) ; en dehors, il n'y a plus qu’une seule couche. La première partie forme donc une véritable nervure très nelte el très tranchée ; REVUE BRYOLOGIQUE - suivis partie forme ce que j'appellerai les lobes protecteurs. La nervure n'est pas aussi distincte que dans Metzgeria furcata, mais est plus nette que dans Dilena Lyellii; la petitesse de la. _ plante a sans doute empêché de l'apprécier. “ = Quand on observe un jeune thalle de S. terrestris, on voit d'a- bord deux petits lobes appliqués l'un contre l’autre avec les orga- nes reproducteurs en voie de développement dans la partie mé- diane (fig. 8 et 13). Entre ces deux lobes, et à une extrémité seu- lement, apparaît un troisième lobe qui grandit de façon à égaler à peu près les deux premiers (fig. 9); puis, de chaque côté de ce dernier, deux autres lobes apparaissent de même, mais toujours par une seule extrémité. Le thalle de Sphærocapus, n’est donc pas rayonnant. Ordinairement le développement s'arrête lorsqu'il y à 3 grands lobes avec 2 files d'organes reproducteurs (fig. 9)) ; cepen- _ dant, sur les plus beaux pieds, il n'est pas rare de trouver 5 lobes développés avec 2 plus petits (fig. 10), rarement davantage. Comme | cela a lieu chez d’autres Hépatiques, il peut se faire que tout ne se passe pas aussi symétriquement. Ainsi, quand le troisième lobe est développé, il arrive parfois qu'il ne s’en montre qu'un seul soit à droite, soit à gauche de ce troisième lobe, le symétrique restant _rudimentaire. Dans tous les cas, je n'ai jamais vu de lobés ondu- _lés à l’état humide. … L'accroissement du thalle se fait en travers de la base des jeunes lobes et au sommet de la nervure et de ses ramifications, car c’est là seulement que l’on voit de petites cellules en voie de division. Dans Riccia sorocarpa (fig. 5 bis), l'accroissement a lieu en a et _b surtout, et très faiblement en e ; c’est ce qui fait que le lobe moyen se bifurque. Dans S. terrestris, c'est tout le contraire : en. n (fig. 9), la division cellulaire est très active relativement, tandis qu'elle est bien plus faible en m et r; c'est ce qui fait que le lobe reste arrondi. = Ainsi, les cellules se multiplient en se divisant au sommet de Ja - nervure et à la base des lobes voisins ; en outre, tout autour de _ces régions, les cellules formées grandissent sans se multiplier. Au sommet de la nervure, les cellules en se divisant augmen- _tent la longueur de cette dernière ou de ses ramifications, et l'a _éroissement est terminal, comme dans R. sorocarpa ; Mais ce allongement est toujours très limité, tandis que dans R. $0r0- _Carpa, il est pour ainsi dire indéfini. En effet, dans cette dernière, on voit souvent les ramifications s’allonger et se bifurquer par si ner et se détruire par leur base (1); il en résulte de tj-Gontine ls pense M. A. Crozals (voy. Rev. bryol. de 1908, P p. 2) ” Riccia __—— est certainement vivace. REVUE BRYOLOGIQUE 61 pieds complètement séparés, et la plante ne paraît plus en rosette. A la base des jeunes lobes de Sphærocarpus, les cellules qui se multiplient repoussent devant elles celles qui sont arrivées ou vont arriver à leur grandeur définitive, et l'accroissement est interca- laire. Les cellules qui sont ainsi en voie de division sont toujours remplies de nombreux grains de chlorophylle. La fig. schématique 42 permettra de comprendre ce qui précède: les hachures verticales représentent l'accroissement terminal ; le pointillé montre l'accroissement intercalaire ; les hachures hori- zontales indiquent la région où les cellules grandissent sans se multiplier ; au-delà, la croissance est terminée ou sur le point de l'être. En résumé, un thalle de S. terrestris peut être considéré comme formé d’une branche ramifiée de R. sorocarpa dont on aurait réu- nis les diverses ramifications par des lobes arrondis (fig. 11). = Une coupe transversale montre qu’il est formé, en face la ner- _vure, de 3 à 6 couches de cellules dont les moyennes sont hyalines tandis que les externes sont chlorophylleuses et beaucoup plus petites ; celles-ci forment un épiderme tout aussi bien caractérisés que celui des Pellias et des Aneuras, mais il est vrai, nallement comparable à celui des Marchantiées. 2o Le Sph. terrestris est dioique. % Le Sph. terrestris est constamment dioïque ; sur plus de 200 préparations provenant des diverses localités d'Eure-et-Loir, jai toujours vu, sur chaque thalle, soit des archégones, soit des anthé- ridies, mais jamais ces deux sortes d'organes réunis. ne 3° Position des involucres sur le thalle. Ils naissent exclusivement sur la nervure, et paraissent d'abord sur deux rangs; mais quand un nouveau lobe apparait, celui-ci, pénétrant pour ainsi dire comme un coin entre les 2 rangées d'organes, les isole l'une de l’autre (fig. 16 à droite). Ceux-ci, à l'état jeune, sont protégés par les lobes qui se recourbent par dessus. Arrivés à leur complet développement, les involucres, dont je parlerai tout à l'heure, au nombre de 10 à 20 et quelquefois davantage, recouvrent presque tout le thalle à archégones. Explication des fiqures 15. — Thalle à anthéridies de Sph. terrestres arrivé à son complet - développement. Dans les thalles jeunes, les involucres situés dans le voisinage des nouveaux lobes sont de plus en plus petits comme dans la figure suivante. 4 sa ELXS TT os NUS AE D {) a o És REVUE BRYOLOGIQUE w K aus que as Hi es \ ( à | 4 8! à) ; œ œ nn \| \ see Fernique sc. Douin del. thalle à archégones en suivant la nervure n a+ . gs 8 à à LÉ | Se Se ES Li Ë 5 cu 2aS2 à SE 820 o © LT Ja E E 24 © 128 ® 8 DAOG Ÿ © Dos+r. Là à n D = 1 = d = ©‘ D à SR2S S$4s RTE ÉÉSsse CET RE = _ re 300: 0, # 8 s0u 0228 DÉFEPTIISe go SSsERSS ÉPÉRIEIFÉÉ ÉERPEITIITE So5r.222%0ou RE RRSEE LITE 558 SÈTÉEEUSS Se 5 © & 9 © pt ES dt ER Fee 0228 LE" DST S5H2SsSSeRSÉS ÉUos 288 = v « CS & | Mrs oe, + an 28SES F3 Sa Si FA | re . £= Je REVUE BRYOLOGIQUE 53 comme l'indique le double trait BC de la figure 14. Cette coupe | est vue du côté des involucres g, 1, k, m. Les 2 figures 17 et 18 ont été retournées en les calquant à la géla- tine, mais cela n’enlève rien à leur exactitude. 9, h, i, j, k, l, m, involucres et archégones à divers états. b, c, d, poils dont la cellule terminale se dissout sur le som- met végétatif. a, jeune lobe recourbé au-dessus des archégones jeunes. P, P, p, radicules. 49. — Région environnant un jenne lobe vue par dessus et montrant la place de 2 involucres enlevées et de 5 autres incomplète- ment développés avec l’archégone qui les dépasse. a, b, lobes développés. c, jeune lobe. 20. — Archégone resté stérile ; l’oosphère a subi un commencement de développement. - 2. — Archégone fécondé; on voit le sporogone qui commence à s’ac- croître. En effet, ces involucres renflés supérieurement deviennent ainsi beaucoup plus larges que la nervure qui les porte et débordent à droite et à gauche de celle-ci. En outre, le plus souvent, par suite du gel et du dégel, les lobes ont disparu ou sont fort détériorés : de là sans doute les figures inexactes de Bischoff et pourquoi aussi les lobes sont dits ondulés par les auteurs. Dans les blés ou les seigles, les thalles étant très ombragés pré- sentent des involucres beaucoup plus allongés. Quand l’archégone n’est pas fécondé, ils ont une forme à peu près cylindrique, exac- tement celle donnée par M. M. A. Howe, f. 11, pl. 100 de ses Hepa- ticæ and Anthocerotes of California. Les involucres à anthéridies, beaucoup plus étroits relative- ment, ne recouvrent jamais tout le thalle, et les bords de ce der- nier restent courbés au-dessus des involucres. Chaque involucre ne contient qu'un seul archégone ou qu'une seule anthéridie. Comme on le voit sur la fig. 16 qui représente un thalle assez jeune, les involucres sont disposés très régulière- ment sur le thalle en rangées bifurquées comme la nervure. Plus tard, quand les involucres sont arrivés à leur complètement, ils paraissent disposés sans ordre. 4° Thalle à archégones. Complètement développé, le thalle à archégones présente une forme générale arrondie de 3 à 8 millimètres de diamètre avec le plus souvent 3 ou 5 lobes. Les archégones s’y montrent isolés sous la forme d’une cellule qui fait saillie à la surface du thalle dans le - 54 REVUE BRYOLOGIQUE voisinage de l'extrémité des bifurcations de la nervure. Cette cel- lule se multiplie par divisions successives ; ensuite, un petit bour- _ relet de cellules se dresse tout autour en formant une sorte de manchon, au-dessus duquel le col de larchégone reste longtemps visible (fig. 16, 18 et 19). Cependant, il finit par être dépassé, et l'organe ainsi produit devient l’involucre renflé supérieurement et _ percé au sommet. Pour cela, les cellules du bourrelet primitif se divisent à la fois dans le sens de la hauteur et de la largeur ; de même, les cellules de la base du thalle sur lequel est dressé l’in- _ volucre se multiplient pour suivre l'accroissement de ce dernier; enfin, toutes les cellules grandissent sans se multiplier, ce qui _ amène l'involucre à son état définitif. - Dans R. sorocarpa, les archégones et les anthéridies naissent aussi d’une cellule qui fait saillie à la surface du thalle (fig. 5, pl. 1); cette cellule se trouve dans la gouttière remplie d’eau où de rosée formée par les 2 moitiés de l'extrémité des lobes. En cet endroit, le thalle est encore très mince; il s'épaissit peu à peu tout autour sur toute sa surface, de sorte que les archégones et les an- théridies se trouvent plongés dans l’intérieur. En un mot, dans R. sorocarpa, le thalle tout entier s'accroît en épaisseur, tandis que dans $. terrestris, ce n’est qu'une faible partie du thalle, un cercle de cellules seulement qui subit cet accroissement. . Dans Tesselina pyramidata c’est une portion assez grande du thalle qui s'accroît de facon à envelopper l’archégone et former une sorte d'involucre caverneux ayant la même constitution que le reste du thalle: c'est un état intermédiaire. Dans S. terrestris, les involucres se développent complètement, que l’archégone qu'ils renferment soit fécondé ou non. Il n'en est pas de même dans T. pyramidata ; dans cette espèce les involu- cres qui contiennent un archégone fécondé se développent seuls complètement ; les autres subissent un arrêt dans leur accroisse- _ ment et restent beaucoup plus petits. : Je reviens au S. terrestris. Au début, l'involucre touche l'arché- gone; après son développement, il s'en trouve plus ou moins éloigné. Si l'archégone a été fécondé, l'oosphère se développe à son tour à l'abri de l’involucre (fig. 21) et forme la capsule qui acquiert ‘une forme quasi sphérique. La coiffe se déchire de bonne heure, _ se contracte et tombe à la base de la capsule dont elle cache le _ pédicelle ; c'est ainsi qu'elle s'évanouit. Elle forme au-dessous de la capsule une petite masse sombre, informe, dans laquelle on peut presque toujours distinguer le sommet flétri de l’archégone primi- tif, c'est-à-dire le style (fig. 48 : g, h). Mais avant d'arriver à cet état, la coiffe se brise plus ou moins par endroits; ilen résulte que persuadé qu'il en est de même dans certains autres genres, Riella par exemple. Mais beaucoup d'archégones restent stériles, il est probable que la fécondation ne peut plus s’opérer quand les involucres sont dé- veloppés ; elle doit par suite avoir lieu avant que les archégones soient emprisonnés, c'est-à-dire au moment où ils allongent leur col recourbé vers la terre à l'extrémité de la nervure (fig. 18). J'ai pu constater le même exemple de stérilité dans T. pyrami- data, grâce à l’amabilité de M. Crozals qui a bien voulu m'envoyer des échantillons vivants de cette plante. | On voit ici que la trop grande protection des archégones est un obstacle à leur fécondation ; mais dans S. terrestris, comme dans toutes les Hépatiques inférieures, cet inconvénient est racheté par la longue durée du développement des archégones. Dans R. Sorocarpa si les conditions d'humidité restent sufli- _santes, la plante qui est vivace (1), s'accroît et fructifie toute l'an- née. Dans S. terrestris, qui est annuel, à la fin de l'hiver, on peut aussi voir sur le même thalle, des capsules mûres, des capsules archégones dont le col recourbé dépasse longuement l'involucre. Dans les archégones non fécondés, l’oosphère subit un commen- heure (fig. 20). = Les capsules müres se trouvent à la base des 2 lobes primitifs, tandis que les archégones jeunes sont auprès des jeunes lobes. C'est ce que ne rendent pas du tout les figures de Bischoff ; on dirait plutôt le contraire. 5° Pieds à anthéridies ou 3 millimètres de diamètre, et sont souvent beaucoup plus pe- ridies sont mûres, elles ont une teinte rougeätre qui se commu- _ nique aux involucres ; alors on peut facilement les découvrir à la _ Simple loupe. _ Les anthéridies naissent isolées comme les archégones, et leur développement a lieu d'une manière identique ; d’ailleurs, leur _ forme est absolument celle des capsules, sauf qu'elles sont plus DT avais écrit cet article avant d’avoir lu celui de M. Crozals (loc. cit.). REVUE BRYOLOGIQUE 53 le style qui surmonte cette coiffe devient plus ou moins excen- trique ou latéral avant de tomber au pied de la capsule. Je suis jeunes, des sporogones encore enveloppés de leur coiffe et des” cement de division et d'accroissement qui s'arrête de très bonne = Les thalles à anthéridies sont beaucoup plus petits que ceux _ qui portent les archégones ; ils n'ont guère au maximum que 1 _ tits (fig. 15); on les trouve généralement accolés aux thalles à _archégones et souvent cachés par ces derniers. Quand les anthé- $ 56 REVUE BRYOLOGIQUE petites (voy. fig. 17 et 18). Les seules différences à signaler sont les suivantes : le bourrelet circulaire de cellules qui entoure l’an- théridie et qui deviendra l’involucre la dépasse presque immédia- tement ; les involucres, au lieu d'être renflés dans la partie supé- rieure, sont au contraire renflés vers la base autour de l’anthé- ridie; de plus ils sont plus allongés relativement, et les cellules qui les constituent sont aussi plus allongés ; elles sont 2 à 4 fois plus longues que larges, tandis que celles qui composent les invo- lucres à archégones sont à peu près aussi longues que larges (Comparez les figures 15 et 16 d’une part, 17 et 18 de l’autre). Dans la partie renflée de l'involucre se trouve l'anthéridie por- _tée par un petit pédicelle attaché sur le thalle, mais nullement enfoncé dedans. Quand l’anthéridie est mûre, la paroi de l’invo- lucre située en face se rompt sous sa pression ou bien se décom- pose et se pourrit ; j'ai vu les deux cas. De toute facon, les anthé- - rozoïdes peuvent sortir de leur prison. _ Les jeunes archégones allongent, comme je l'ai déjà dit, leur col recourbé vers la terre (fig. 48, 1, m) au sommet des ramifica- tions de la nervure ; c'est probablement par là que les anthé- rozoïdes, qui rampent sur le sol dans la pluie ou la rosée, grim- pent sur le thalle guidés par les poils pluricellulaires dont la cellule terminale se géléfie pour maintenir humide le sommet _ végétatif. Dans la fig. 17, on pourrait croire le pédicelle de l’anthéridie réellement enfoncé dans la fronde, comme l’affirment la plupart des auteurs. En réalité, la cellule hyaline qui le forme se trouve entre les 2 cellules chlorophylleuses du jeune involucre. Dans la suite, le pédicelle de l’anthéridie s’en trouvera éloigné par suite _ de l'accroissement de l’involucre et de la base du thalle qui le porte. 6° Localités d'Eure-et-Loir, habitat, époques de fécondation et de maturité, germination _ Le Sphærocarpus terrestris ne doit pas être bien rare; il à souvent échappé aux bryologues par sa petitesse, On le rencontre dans les champs cultivés, dans les sols argilo-siliceux d'Eure-et- Loir (argile à silex des géologues), dans les semailles d'automne, _ blés, seigles, ou dans les prairies artificielles, en un mot, dans les _ terrains cultivés et ensemencés à l'automne. Je l'ai trouvé çà et là autour de Dangeau ; entre Marboué et Châteaudun sur le côteau de la rive droite du Loir en face La Varenne ; à Luisant près Chartres dans le ravin de Chavannes ; dans le voisinage du bois de Reuse près Illiers ; enfin, il est REVUE BRYOLOGIQUE 57 ‘indiqué par M. Bescherelle à Epernon (Husn. Hep. gal. p. 88). Il n’est pas douteux qu'on le rencontera dans d’autres localités. En France on l’a rencontré un peu partout, et il est devenu une plante presque commune. ie Les spores amenées à la surface du sol par les labours d'au- tomne germent avec les pluies ; elles donnent un petit prothalle _ autour duquel se développent parfois 2 thalles de Sphærocarpus, mais le plus souvent un seul, l'un d'eux restant rudimentaire. J'ai observé seulement une fois, autour d’un prothalle, deux jeunes thalles avec un troisième ayant l'air de commencer son dévelop- pement. Il y a dû avoir primitivement chez le Sphærocarpus un développement normal en rosette qui a disparu dans la suite. En tout cas, dans les pieds que l’on recueille, ce développement en rosette n'existe jamais. La fécondation des premiers archégones formés peut se produire aussitôt et se continue pendant tout l'hi- ver en même temps que l’accroissement du thalle, car je le ré- pète, on peut très souvent trouver, dans cette saison des fructifi- cations à tous les états de leur developpement. Mais c'est aux pre- miers jours du printemps que de nombreuses capsules sont arrivées ou vont arriver à maturité selon la clémence de l'hiver. Quant aux spores hérissées de petites pointes, elles sont par tétrades et entremèlées de cellules stériles qui sont probablement équivalentes aux élatères des autres Hépatiques. Dans Pearson (Hep. of the brit, isles, p. 182), je vois que cette espèce est indiquée comme propagulifère : € Gemmiparous , gemmæ dispersed on the frond, dark coloured, globosæ, ellipti- cal or oval. » Il est fort possible que, dans certains cas, celte es- pèce produise des propagules ; mais je n’ai jamais rien vu de tel, bien que j'aie examiné un très grand nombre d'échantillons à l’état frais. Doux. Bibliographie .CAVERS (F.).— Explosive discharge of antherozoids in Fegatella conica (Ann. of Bot., XVII, p. 270-274, 1 fig.). — Ce phénomène, présenté aujourd'hui comme une observation nouvelle, avait déjà été décrit dès 1856 par G. Thuret, dans les Mémoires de la Société _des Sciences naturelles de Cherbourg (vol. IV, p. 216-218), et avait été rappelé de nouveau en 1894 par Le Jolis dans ses « Remar- ques sur la nomenclature hépaticologique, » p. 130-131. JENSsEx (C.). — Fire for Norge nye Sphagnum-arter (Nyt Mag. f, Naturvid. XL, p. 118-421). . REVUE BRYOLOGIQUE Kaazas (B.). — Zur Bryologic Norwegens, I. (Nyt Mag. f. Na- turvid. XL. p. 243-265). LoEskE (L.). — Moosflora des Harzes. Leipzig 1903, 20 et 350 p. . Marouscuex (Franz). — Bryologisch-floristische Beiträge aus Mähren und Oest. Schlesien (Verh. d. Naturf. Ver. in Brünn, XL, p. 65-83). Marouscuek (Fr.). — Beiträge zur Moosflora von Tirol und Vo- rarlberg, II et IL (Ber. d. naturw.-med. Ver. Innsbruck 1902). 80 p. Pauz (H.). — Beiträge zur Biologie der Laubmoosrhizoiden (Bo- tan. Jahrb. Leipzig 1902) 48 p. et 93 fig. | _ Queze (F.). — Güttingens Moosvegetation. Gattingue 1902, 163 p. grand in-8. _ Wanxsrorr. — Die europäische Harpidien (Beih. bot. Centralbl. . AE, p. 388-430, 2 pl). Aug. LE Joris. _ Proceed. of the Bot. Society of Edinburgh 1902, pp. 220-232). Ce travail est le résultat des recherches faites par l’Auteur pen- dant cinq semaines en 1900 et 1901, à Kiltyrie, au pied du Ben Lawers. Les espèces nouvelles pour la flore des Iles Britanniques sont: Cephalozia pleniceps, Scapania crassiretis, Jungermania heterocolpos, J. quadriloba, J. polita, Nardia subelliptica, Marsu- pella condensata. L'énumération des espèces est suivie de l'indi- Cation des localités et assez souvent de notes descriptives : M. Macvicar considère le Lejeunea patens comme n'étant pas spécifiquement distinct du L. serpyllifolia, le Jungermania atrovi- rens comme variété alpine du J. riparia, le Nardia subelliptica comme variété alpine du N. obovata, etc. . Tue BryYoLogisr. — Le n° 6 de 1902 contient: C. BARBOUR. - Radula, clef analytique et description des espèces. — J. GRouT. The peristome, IV. — J. Grour. Scientific names and their chan- ges, IF (concluded). — L. Crockerr. À moss? J. GrouT. À neW __ habitat of Schistostega. < = Tue BryoLogisr. — Dans le n° 4 de 1903 on trouve : E. G. = BrrrTox, Sematophyllum recurvans, histoire et description accom- _ pagnée d'une planche représentant tous les détails de l'espèce. — dd. Grour. Orthotrichum. Description de la famille et du genre, suivie d'une clef analytique des onze espèces et de leur descrip- tion. Les O. anomalum, ohiense, strangulatum, Sehimperi, pusil- lum, obtusifolium, speciosum et sordidum y sont figurés d’après les planches du Bryologia Europ. et des Icones de Sullivant. S. M. Macvicar. — Jepaticæ of Ben Lawers District (Trans. aud REVUE BRYOLOGIQUE 59 W. INGnam. — Additions to Sphagna of Yorkshire (The Natu- ralist, 1909, p. 381-383). — C'est un Supplément à la liste publiée par l’Auteur dans le Naturalist de 1901. F. QUELLE. — Bermerkung über die « Rhizoïdeninitialen » in den Ventralschuppen der Marchantiaceen (Beibl. zur Hedwigia, 1902, p. 174-177). V. ScairFner. — Neue Materialien zur Kenntniss der Bryophyten der Atlantischen Inseln (Hedwigia 1902, p. 269-294). | M. Schiffner a étudié les mousses et les hépatiques récoltées aux Canaries et à Madère par M. Bornmüller en 1901. — On trouve dans cette publication la description des espèces nouvelles _ Suivante : Riccia erinacea, Madotheca canariensis var. subsquar- rosa, Radula Bornmülleri, Cololejeunea madeirensis, Ceratodon purpureus var. canariensis, Trichostomum limbatum, Orthotri- chum Lyellii var. crispatum, Isothecium Bornmülleri. _ J. Rôzz. — Beiträge zur Laubmoos-Flora von Herkulesbad in Süd-Ungarn (Beibl. zur Hedwigia, 1902, p. 215-218). — M. Rüll décrit comme espèce ou variétés nouvelles: Philonotis Schlie- phackei, Thuidium Philiberti var. piliferum, Pylaisia polyantha var. dentata, Eurhynchium crassinervium var. longifolium, Tham- nium alopecurum var. minus, Hypnum filicinum var. angustifo- lum, H. molluscum var. tenellum. R. BrarrmwaiTE. — 7'he british Moss-flora, part 22, p. 169-200 et pl. 115-1920 ; 1893. — Contient la fin du genre Stereodon, les genres Isopterygium, Plagiothecium, Acrocladium, Entodon, Ptery- gophyllum, Cyclodictyon, Daltonia, Porotrichum et Homalia. À. W. Evans. — Hepaticæ of Puerto Rico, Il, Dreponolejeunea (Bull. of the Torrey Bot. Club 1903, p. 19-4 et pl. 1-6). — L'auteur continue l'étude de la flore de Puerto Rico par les descriptions et figures de 10 espèces de Drepanolejeunea. __ E. S. Sarmox. — À Monograph of the Genus Streptopogon (Annals of Bot., Vol. XVII, p. 107-150 et 3 pl. dont 2 doubles). — Historique, description du genre et sa division en 2 sections : réduites à 5 espèces : S. clavipes, erythrodontus, Lindigii, cavifo- _lius et rigidus décrites et figurées avec beaucoup de détails dans de belles planches lithographiées. | E. S. SaLmon, — Bryological notes (The Journ. of Bot. 1903, _P. 1-8 et 46-51, 1 pl.). — Description et figures du Calyplopogon mnioides. F. Camus. — Muscinées rares ou nouvelles pour la région bre- tonne-vendéenne (Bull. dé la Soc. sc. nat. Ouest 1902, p. 297-326). 60 REVUE BRYOLOGIQUE — Notes très intéressantes sur un assez grand nombre de mousses et d’hépatiques. - A. BorriNt. — Sulla flora briologica dell'arcipelago Toscano (Bull. de soc. bot. ital. 1903, 18 p.). — Catalogue annoté de mousses de l'archipel Toscan. ie T. HerzoG. — Laubmoos-Miscellen (Bull. de l'Herb. Boissier 1903, p. 449-154). — Catalogue de mousses récoltées dans la Forêt- Noire, les Alpes de Suisse, de Bavière et du Tirol. N. Bryan. — Ad cognitionem generis muscorum Amblystegi _ contributiones (Nyt Magaz. f. Naturv. 1903, p. 45-50). — Carac- _ tères différentiels des A. noterophilum et fallax. Description de _ 2 espèces nouvelles : A. salinum de Norvège et A. gallicum du _ dép. d'Eure-et-Loir, plante voisine des A. leptophyllum et hygro- _ philum, K. Mücuer. — Uber die in Paden im Jahre 1901 gesammelten Lebermoose (Botan. Centralb. 1902, p. 91-104. — Catalogue annoté de 78 hépatiques. Nouvelles Un bryologue très connu par ses nombreuses et importantes publications sur les mousses exotiques, M. Æ. Bescherelle, est décédé le 26 février, dans sa 76° année ; il fut un des rédacteurs de la Revue bryologque dès sa fondation. Une notice biographique sera publiée dans le prochain numéro. | M. Pearson, l'auteur de la grande flore des hépatiques anglaises (520 pages et 228 pl.), offre des hépatiques préparées au prix de 20 sh. (25 fr.) le cent. Son adresse est: Park Crescent, Victoria Park, Manchester. M. Franklin Collins (468 Hope street, Providence R. 1., Etats . Unis d'Amérique) désire acheter un exemplaire complet du Bryo- theca europæa de Rabenhorst. M. André Crozals nous annonce la présence, dans l'Hérault, de l'Anthoceros dichotomus Raddi avec tubereules bien développés. Il _a récolté cette intéressante hépatique sur la terre et les roches schisteuses, aux gorges d’Héric, près Mons-la-Trivale et à Colom- bières-sur-Orb, sur les bord du ruisseau qui passe aux pieds du vieux château. Le 14 mars les fructifications n'étaient pas encore mûres. L'altitude de ces deux localités est de 250 m. Caen, Imprimerie-Reliure V* A. Domix Nos RM REVUE BRYOLOGIQUE ParaïssanT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 4 Jungermannia Kunzeana en Auvergne. Doux. — Riccia subbifurca et Lejeu- nea Rossettiana. CRoZALS.— Muscinées de l’Afrique occidentale française. Paris. — Les hépatiques des Pays-Bas. GARJEANNE. — Glanures bryolo- giques dans les Hautes-Pyrénées. MARTIN. — Nécrologie. — Bibliographie. Jungermannia Kunzeana en Auvergne Par DouIN Au mois d'août dernier, je remontais de Neussargues au Mont- Dore. En passant à La Godivelle (Cantal), je suis allé visiter la tourbière qui se trouve au-dessus du lac d'En-Bas. Après avoir recueilli diverses espèces communes ou assez communes en cet endroit, Polytrichum gracile Menz., Dicranella cerviculata Schp., Hypnum stramineum Dick. et fluitans L., diverses Sphaignes,'etc:, je trouvai sur la pente plus sèche de la tourbière une hépatique qui, à la simple loupe, me parut être Jungermannia obtusa Lindb. déjà récolté par moi sur divers points de la vallée de la Dore. Cette jongermanne stérile était mêlée à diverses autres espèces : Scapania undulata, Cephalozia bicuspidata, etc. Un examen microscopique m'a prouvé que ma plante était Jun- germannia Kunzeana Hübn. = Jungermannia plicata Hartm. = Sphenolobus Kunzeanus Steph. ; Les lobes sont nettement obtus-arrondis, et dans la partie supé- lobes longs et étroits munis souvent chacun d’une petite dent latérale à leur base. C'est bien la même plante que les échantillons que je dois à l'amabilité de divers bryologues, et que le n° 110 des Hep. Galliæ. Les quelques différences à signaler sont les suivantes : la plante est plus faible ; cela tient sans doute à la station sur la pente sèche de la tourbière. Enfin, les lobes étalés donnent à la feuille une forme cunéiforme très frappante. C'est très probablement la pre- mière fois que cette espèce est signalée en France. rieure des tiges, les feuilles sont condupliquées ; les amphigastres < : toujours présents sont divisés presque jusqu’à la base en deux : REVUE BRYOLOGIQUE Riccia subbifurca Warn. in litt. par A. CROZALS Plante monoïque, de taille exiguë, donnant quelquefois nais- sance à une rosette de 3 à 6 millimètres de diamètre, mais formée le plus souvent d’une fronde, simple, bi ou trifurquée, de couleur vert argenté, et dont les bords, verts quand la plante est jeune, _ deviennent d’un brun foncé à la maturité des spores, à l'exception de l'extrémité. Segments de la fronde linéaires oblongs, arrondis à l’extré- mité, 2 à 4 fois aussi longs que larges, presque plans à la face Supérieure, munis à l'extrémité d'un sillon très peu profond (sur la plante sèche ce sillon est beaucoup plus prononcé). Les bords sont plans, non tumides. Ecailles ventrales petites, hyalines à l'état jeune, puis brunissant peu à peu. Section voisine du bout _de la fronde aussi large que haute. Section de la partie médiane une fois et demie plus longue que haute, et dont les bords presque verticaux forment un angle aigu avec la partie supérieure de la coupe. La forme de la partie inférieure est semicireulaire. Tissu cellulaire chlorophylleux occupant en général le quart de l'épaisseur de la fronde, mais souvent peu distinct. Anthéridies peu nombreuses (2-8 par fronde), dont les ostioles non colorés atteignent souvent 200 y et occupent irrégulièrement la partie antérieure de la fronde. Sporanges occupent fréquemment la presque totalité de la sec- tion, et dont le style ne dépasse pas la face supérieure. Spores de 55-70 y d'un brun sale, souvent transparentes, noir- _cissant à l'air, à face extérieure peu verruqueuse, munies d'une bande assez proéminente dont les bords sont lisses et presque hyalins. Fovéoles au nombre de 8 à 10, suivant le diamètre de la Spore. Rhizines hyalines et papilleuses. Cellules de l'épiderme nt _ arrondies, ni mamelonnées. ce _ Individus vivant en général très agglomérés. Habitat. — Sur un plateau d'argile calcaire, reposant sur des grès dits de Fontaine- bleau, à Lardy (Seine-et-Oise). 25 mai 1901, stérile. Legit Dr Camus. Sur la terre noire provenant de la décomposition des roches de serpentine, près de La Roche-l'Abeille (Vienne), avec fruits, 17 mars 1903. 22 octobre 1902, stérile. Alt. 300m. Leg. G. Lachenaud. < = Voici des détails complémentaires qui me sont donnés par M. Lachenaud, au sujet de l'habitat du: R. subbifurca : ” REVUE BRYOLOGIQUE table îlot (peu élevé) au milieu des terrains granitiques et à côté d'un banc de quartz. Cet ilot d'environ un kilomètre de lon- gueur sur 4 à 500% de largeur, présente une surface à peu près plane ; ca et là seulement surgissent quelques rochers de ser- pentine (les plus hauts n’ont guère plus de 2 mètres) émoussés ou même arrondis en voie de désagrégation. On ne rencontre aucune végétation arborescente sur ce plateau à cause du manque de terre végétale, mais en revanche on y trouve un certain nom- bre de plantes spéciales, qui manque totalement sur les autres ter- rains environnants: /AVotochlæna Marantæ, Aslerocarpus purpu- rascens, Armeria sabulosa, etc. La serpentine renfermant une certaine quantité de sels de chaux, il en résulte que dans cet endroit viennent se fixer quelques mousses calcicoles, et en par- ticulier le Æypnum commutatum. Observations Le À. subbifurca ressemble au premier abord, surtout à l'état sec au À. nigrella. 11 en diffère par la forme de ses frondes qui sont beaucoup moins élancées, par la couleur de l'épiderme qui n’est jamais d'un vert brillant, par ses écailles qui sont brunes et non d'un noir bleuâtre métallique. A l'observation microscopique il a en coupe la forme du Æiccia sorocarpa, dont il diffère par sa couleur vert argenté, par ses bords qui sont aigus, mais jamais hyalins, par ses écailles colo- rées, par son tissu beaucoup plus serré: Il diffère du Æiccia glauca, forma minor par la dimension de ses spores et surtout par la coupe de la fronde qui n'est jamais en forme de coin ou de triangle. Il a beaucoup plus d'affinité avec les Æiccia bifurca et pusilla. rs En l'adressant à M. Warnstorf, le distingué bryologue de Neu- Ruppin, je l'avais étiqueté, avec un point de doute, Æiccia pusilla Warnst. C'est ce savant qui m'a écrit que l'espèce était nouvelle, et qu'il l'appelait À. subbifurca. Il diffère des À. bifurca et pusilla par la petitesse de ses spores, et surtout par ses bords qui ne sont ni arrondis ni enroulés, mais aigus. Il est probable que cette espèce a été méconnue en France, et qu'on la retrouvera dans quelques-unes des stations indiquées par le Æiccia bifurca. M. le Docteur Camus m'a communiqué quelques échantillons provenant de la forêt de Fontainebleau qui paraissent répondre au R. subbifurca, mais vu l’état avancé des plantes je ne puisme prononcer. 63 Les roches de serpentine de la Roche-l'Abeille forment un véri- 7 \ LA 64 | REVUE4BRYOLOGIQUE En terminant, je me permettrai, quoique jeune dans l'étude des Riccia, de donner quelques conseils aux débutants. Pour arriver à bien connaître les Riccia, il est à mon avis indispensable de les étudier à l’état vivant, et il est utile d’avoir à sa disposition des échantillons nombreux et à tous les degrés de développement. Les vieux échantillons d’herbier sont presque toujours indétermi- nables. On ne saurait se figurer le degré de variabilité de ces plantes quand on ne les a pas observées à l’état vivant. Les Æiccia glauca major et minor, Riccia commutata, Riccia subinermis, Riccia bifurca, Riccia bifurca subinermis, Riccia subbi- furca, Riceia pusilla, Riccia glaucescens, Riccia Lescuriana, R. Warnstorfii forment une série dont la détermination est fort délicate. - Il pourrait même se faire que toutes ces plantes dérivassent d’un même stirpe. _ Je pose la question. Elle est à étudier de très près. Béziers, 15 Avril 1903. Note, — Messieurs Camus et Dismier viennent de récolter le Riccia subbifurca à Fontainebleau, avec fleurs mâles et fruits. 12 juin 1903. S Quelques observations sur le Lejeunea Rossettiana C. Mass. Par A. CRozALS Le 26 avril écoulé, pendant une excursion que j'ai faite à Cam- plong, petit village de l'arrondissement de Bédarieux (Hérault), j'ai récolté le Lejeunea Rosseltiana, sur la rive gauche du ruis- seau de l'Espase, à environ 300 mètres dans le sud de la station du chemin de fer. — Altitude 300". Celte très rare et très curieuse hépatique se trouve là dans les anfractuosités des rochers calcaires exposés au nord. Je l'ai ré- … coltée sur la roche elle-même, à laquelle elle adhère assez forte- ment, sur les tiges et les feuilles de l'Æypnum tenellum, de l'Anomodon viticulosus, sur les racines du PÆuxus sempervirens ; ces trois dernières plantes sont essentiellement calcicoles. Elle croit aussi sur les tiges de Radula complanata et de Lejeunea serpyllifolia. Sur pas mal d'échantillons examinés, je n’ai pu trouver un seul brin de Lejeunea calcarea, malgré l'opinion de quelques auteurs qui admettent que les deux espèces croissent ensemble. M. le docteur F. Camus, dans une étude très documentée et fort inté- F REVUE BRYOLOGIQUE ressante sur les Lejeunea de France (1) signale le Z. Rosseltiana dans deux localités françaises. Je suis heureux d'indiquer une nouvelle station pour cette espèce. Jusqu'à ce jour, du moins à ma connaissance, les fleurs mâles de ce Lejeunea n'avaient pas été trouvées. M. C. Massalongo dans sa bonne description n’en parle pas, et M. W. Il. Pearson dans sa splendide publication déclare que ces fleurs sont incon- nues, J'ai eu le plaisir de voir les anthéridies sur les échantillons de Camplong. Celles-ci prennent naissance sur la tige à l’aisselle de bractées absolument identiques aux feuilles, leur forme est ovoïde, elles mesurent de 40 à 60 x, et sont portées par un pédicelle 5 formé de trois à quatre cellules. Je les ai toujours trouvées à. l'extrémité des tiges principales, au nombre de 4 à 6, quelquefois moins. En même temps que les anthéridies, j'ai vu sur les mêmes tiges, les archégones en voie de développement. La plante est donc autoïque, et il y a lieu de rectifier la description. 5 L'observation des anthéridies doit être faite au bon moment, car elles se dessèchent et disparaissent très rapidement. Le 3mai, je suis retourné à la recherche du Z. Rossettiana, et à celle époque, c'est-à-dire huit jours plus tard, je n'ai presque plus trouvé d'organes mâles. Cette remarque explique pourquoi les auteurs ne voyant pas les fleurs mâles ont donné l’espèce comme dioïque. Dans notre région la plante doit müûrir ses capsules fin mai, car le 3 de ce mois elles commencaient à être bien dévelop- pées. . | F3 En relisant l’article de M. Camus, je remarque que, à propos dE Lejeunea serpyllifolia ce savant se demande si cette espèce croit toujours sur les rochers siliceux. Dans notre région ce Lejeunea vit aussi bien sur les calcaires purs que sur les terrains siliceux. Béziers, 8 Mai 1903. Le 10 mai, j'ai de nouveau retrouvé Le Lejeunea Rossettiana sur des rochers calcaires très ombragés et exposés à l'est, sur la rive gauche de la Thès à environ 600 mètres dans le N. N.-0: de . : la station des Cabrils, arrondissement de Bédarieux. La plante adhère à la roche dont il est presque impossible de la détacher. Cette localité est distante de Camplong d'environ 20 kilomètres. Son altitude est de 500 mètres. J'ai trouvé là aussi des organes mâles et femelles sur la même plante. Note: M. le professeur Douin auquel j'ai communiqué Le Lejeunea a reconnu comme moi que cette espèce était autoïque. a) Présence en France du Lrjeunea Rossettiana Mass. et remarques sur les espèces françaises du genre Lejeunea. Bulletin de la Société botanique de France, — Séance du 22 juin 1900. REVUE BRYOLOGIQUE Muscinées de l'Afrique occidentale française (2e article) Les mousses qui font l’objet de la présente notice ont été re- cueillies par MM. le D' Maclaud et-H. Pobeguin, administrateurs, le premier du Fouta-Djallon, le second du cercle de Kouroussa. Ces envois, bien que préliminaires, justifient le pronostic qu'iei même (1902, p. 63) j'avais cru pouvoir porter sur la richesse bryologique de la Guinée francaise. CAMPYLOPUS KOUROUSSENSIS Ren. et Par. sp. nov. — E minimis, . dense gregarius, laete viridis, e planta annosiore innovationibus binis subæquilongis permanens, basi terra obrutus. Caulis novellus _secmnda vel falcata, auguste lanceolata, 2 1/2 "“/" longa, basi _ 1/4 %/n lata, marginibus fere e basi inflexis, versus apicem subca- _naliculata, integra, apice nervo virescente excurrente dentato _ sensim vel subabrupte sat longe cuspidata, costa basi vix 1/3 lami- _ næ occupante, hand lamellosa, dorso levi ; auriculis nullis; cel- _lulis inferioribus laxe elongato-hexagonis, pellucidis, parietibus viridibus, superioribus valde minoribus ovoideis vel subquadratis, chlorophyllosis, parietibus pellucidis, levibus. Cætera desunt. = Kouroussa, ad terram argillosam, 7bri 1902. H. Pobeguin. Celle espèce, qui appartient au groupe du C. nanus, est voisine du C. dicranelloides R. C. de Madagascar, dont elle se distingue par son mode de végétation (?), par sa taille encore plus petite, par ses feuilles sensiblement atténuées au-dessous du euspes, elc. CampyLopus MacLaunir Par. et Broth. sp. nova. — Gregarius, caespites compactos nigro-virides efformans. Caulis erectus, ro- bustus, interrupte foliosus, haud tomentosus, sub apice innovans, 9-10 m/m altus. Folia anguste lanceolata, 2 1/2 m/" Jonga, basi 1/2 n/m lata, congesta, sicca erecta, madida subpatula, haud vel vix falcata, integerrima vel tantum summo apice parce denticu- lata, marginibus fere e basi involutis. Costa levis basi paulo ultra tertiam partem limbi occupans, hand lamellosa ; cellulis basila- _ribus 15-18 quadratis vel rectangularibus sat magnis, auriculas _vix sistentibus, vesiculosis, parietibus purpureis, suprabasilaribus 16-18 verticaliter 7-seriatis, juxta costam 5-6, ad marginem 2-1 quadratis hyalinis, superioribus valde minoribus subquadratis = levibus. Plura desiderantur. _Sokotoro, rupes ad ripas fl. Bafing, 19 August. 4901 socio Octo- blepharo albido. — Dr Maclaud. Voisin du €. reticulatus Par. et Broth., il s'en distingue immé- 3-3 1/2 "/" altus, erectus, rigidus. Folia stricta, erecta, nullo modo ee 67. diatement par sa couleur, l'absence d’oreillettes, la couleur pur- purine des parois des cellules basilaires, etc. Fissinexs PogeGuint Par. et Broth. sp. nov. — Perennis, inno- vationibus lateralibus continuus. Caulis novellus 3-3 1/2 m/" altus, cum foliis 1 m/" Jlatus, erectus, simplex, siccus apice arcuatulus, pallide viridis. Folia 9-12 juga, interiora minora et remola, supe- riora conferta, sicca crispatula, madida erecto-patentia, lanceolata, 3/4 mm Jonga, 1/3 »/" lata, nervo crasso flavente haud vel vix sub apice flexuoso percursa et cuspidata, integra vel e cellulis promi- nulis subinconspicue crenulata, rete minutissimo et papilloso pero- paco ; lamina vera basi quam lamina dorsalis elimbata 5-plo latior, ad 4/5 folii produeta, limbata, limbo e 2-3 cellularum augustissi- marum hyalinarum seriebus efformato. Pedicellus terminalis. Caetera desunt. Kouroussa, ad terram argillosam (socio #. congolensi R. C.) et tumulos termitarum, 7bri 1902. — H. Pobeguin. Cette espèce, qui est voisine du #. Bütineri Broth. du Togo, s'en distingue facilement par les dimensions moindres de toutes ses parties, les feuilles moins nombreuses, l'ampleur, à la base, du lamina vera, tandis que le lamina dorsalis est presque contigu à la nervure. Hyophila crenulatula C. M. c. fr. — Kouroussa, ad terram et rupes, 8bri 4902. H. Pobeguin. — Cette espèce du Cameroon avait été déjà récoltée au Fouta-Djallon par le Cap° Normand. REVUE BRYOLOGIQUE BRACHYMENIUM PoBEeuInt Broth. et Par. spec. nov. — Caespites laxe cohaerentes, sordide virides, basi terra obruti. Caulis erectus sub apice innovans, novellus 3 "/" altus. Folia madida erecto- patula, caulina remota, comalia penicilliformia, lanceolata, 0 m/a 60 longa 1/6 m/m basi lata, integra, immarginata, nervo crasso ex- currente plus minus cuspidata, cellulis basilaribus et marginali- bus rectangularibus vel quadratis, superioribus rhombeis omnibus granulis chlorophyllosis repletis, levibus, parietibus angustissimis, hyalinis. Plura desiderantur. Kouroussa, ad terram arenosam, Tri 1902. — H. Pobeguin. Bryux (Doliolidium) ELATUM Broth. et Par. sp. nova. — Dioï- cum? laxe caespitosum, caespites profundi parum coherentes, inferne terra obruti, laete virides. Caulis ruber, simplex 0m035 — OmO4 altus, e basi foliosus. Folia sicca crispatula, erecto-divari- cata, madida ereclo-patentia, eum acumine 2 1/2 w/" longa, 0 m/" 60 lata, e basi amplexicauli lanceolata, integerrima, nervo conti- nuo, acumine piliformi 1/2 w/" longo dentalo, marginal, limbo ex unica cellularum productarum serie composito ; cellulis basilari- 68 REVUE BRYOLOGIQUE bus rectangularibus, superioribus rhombeis vel subhexagonis magis et magis angustis, omnibus granulis chlorophyllosis ins- tructis. Caetera desunt. Fouta Djallon. Rupes graniticæ ad fl. Tinkisso, 14 Aug. 1901.— D' Maclaud. ERPOpIUM PoBEGuiNt Par. et Broth. spec. nova. — Dioïcum ? Caespites applanati, percompacti, extensi, arcte corticibus adfixi, laete virides. Caules repentes, valide radiculosi, radiculis fuseis . intricati, ramosissimi, ramis brevibus erectis subjulaceis plu- mosis, madore turgescentibus. Folia conferta sicca imbricata, madore erecta, cymbiformia, e basi amplexicauli late ovata sen- sim acuminata, 4 "/" longa, 1/2 m/m Jata, integerrima, enervia ; cellulis basilaribus et marginalibus quadratis, mediis rotundatis, superioribus ovoideis, omnibus massa chlorophyllosa impletis, apicalibus elongatis hyalinis ; parietibus crassis viridibus. Ramu- _ lus perichaetialis longior inter steriles emergens ; folia majora, minus acuminata, pallide flavescentia versus apicem aurescentia; vaginula brevis, antheridiis ornata; capsula (junior) sessilis, _Omnino immersa, ovala ; operculum hemisphaericum, abrupte et _ crasse rostratum. Cætera inquirenda. = Kouroussa, ad truncos arborum « Kailcedra » (Acajou), 8r 1902. — H. Pobeguin. ' Cette superbe espèce, qui appartient à la section £u-Erpodium et couvre le tronc des arbres de larges tapis feutrés, est voisine des £. Schweinfurthianum C. M. du Bongo, et, autant que j'en puis juger par les misérables brins que j'en possède, de l£. Schimperi C. M. de l’Abyssinie. Elle se distingue sûrement du premier par la forme des cellules non papilleuses, du second par la capsule complètement immergée et son opercule bombé, non aplati ; elle ne saurait d'ailleurs être confondue avec l'Æ. Perrot- tel (Mont.) Jäg. dont les cellules sont allongées. Leptohymenium pinnatum Broth. et Par. — Rupes granilicæ. ad fl. Tinkisso, 20 Aug. 1901. D' Maclaud. — Kouroussa, ad corti- cem arb. « Koussi » (Sapotacée), Tbri 1902. H. Pobeguin. — Cette espèce, qui à été découverte par le Cape Normand, paraît répan- due dans la Guinée française. Thuidium gratum P. B. — Kouroussa, ad arbores, 8bi 1902. — _H. Pobeguin. BracnyTnEcICM MacLAUDIr, Broth. et Par. spec. nova. — Caespites pallide lutescenti-virides. Caulis repens, valde radiculosus ; rami subcontigui simplices erecti, rigidi, subaequilongi (9-11 m/"), ju- lacei. Folia sicca appressa, madida erecta, 4 4/4 "/" longa, 0 m/" 50 — 0 */" 60 lata, e basi angustiore amplexicauli lanceolata, acu- AR CO MT DEUre ae RÉ EE Cocte A REVUE BRYOLOGIQUE | 69. minata, integra, 2-plicata, nervo continuo, marginibus inferne erectis superne involutis ; cellulis alaribus permultis et basilaribus 2-3 stratosis magnis, quadralis, suprabasilaribus late hexagonis, omnibus hyalinis, levibus, parietibus chlorophyllosis, superiori- bus hexagonis multo longioribus et angustioribus. Plura deside- rantur. Fouta Djallon. Karvoufing ad rupes, 10 Aug. 1901.— D' Maclaud. STEREOPIHYLLUM GUINEENSE Par. et Broth. spec. nova. — Dioicum? Caespitosum, caespites depressi, exlensi, laxi, laete virides, niten- tes. Caulis repens, tenuis, fragilis, vage ramosus, ramis 0m02- Om095, irregulariter et remote ramulosis, ramis et ramulis patulis obtusis complanatis, cum foliis 3 m/m Jatis. Folia sicca erecla, madida patula, ovato-lingulata subeuspidata basi contracta, 1 1/2- 1 3/4 m/m longa, O m/" 60 lata, concaviuscula, costa basi crassa superne augustior ad 4/5 limbi producta, integra vel ad apicem subinconspicue erosula ; cellulis basilaribus quadratis, superiori- ? bus ovoideis chlorophyllosis, omnibus levibus. Fructus ramigeni ; _perichaetium 3-6 phyllum ; folia perichetialia lanceolata, suba- brupte et longe acuminata, in parte superiore et acumine eviden- ter dentata, hyalina, nervo subcontinuo, cellulis basilaribus rec- tangularibus, caeteris linearibus augustis. Pedicellus levis, rubel- lus, 7 m/m altus. Caetera desunt. Sr Kouroussa, ad radices arborum, 8bri 4902. — H. Pobeguin. Cette espèce est évidemment très voisine du St. rivulare Mitt. du Niger et du Togo. Elle en semble cependant distincte par ses feuilles plutôt cuspidées qu'aiguës ; elles sont généralement en- tières, et quand leur sommet est garni de quelques dents, celles- ci sont tellement petites qu'elles ne sont perceptibles qu'à un très fort grossissement. La description du M. Mitten est d’ailleurs telle- ment concise qu'il est bien difficile, en l'absence d'échantillons de sa plante,de se prononcer sur Son identité ou sa différence avec la nôtre. Rhacopilum africanum Mitt. — Karvoufing, ad rupes, 10 Aug. 1901 ; prope cataractas fl. Tinkisso, 10 Aug. 1902. Dr Maclaud. —_ Hab. ant. : Cameroon, Togo, Kilima N'Djaro (?), Madagascar, ins. Franciæ, Rodriguez. Rh. thomeanum Broth.— Kouroussa, ad rupes ferrugineas et ar bores, 7bri et 8bri 1902. H. Pobeguin. —_ Hab. ant.: Ins. Thome. General PARIS. REVUE BRYOLOGIQUE Les Hépatiques des Pays-Bas Par le D' Anton. J. M. GARJEANNE, à Hilversum Les hépatiques des Pays-Bas sont encore peu étudiées. Après M. Buse et surtout M. le D' Van der Sunde Lacoste, célèbre bryo- ressantes. Notre connaissance de la distribution des espèces dans les différentes parties du pays est très insuffisante et la liste don- née par Van der Sande Lacoste dans la « Nederlañdsch Kruidkun dig Archief » (Archive botanique Néerlandaise) indique les lacunes Florae batavae » ne cite qu’un fort petit nombre de localités pour la plus grande partie des espèces indigènes. ; e Pendant les cinq dernières années je me suis occupé de l'étude des hépatiques néerlandaises et j'ai pu me convaincre que plu- sieurs espèces sont beaucoup plus communes qu'on ne l’eût pensé. _ Les espèces, actuellement trouvées dans les Pays-Bas sont les suivantes (je me sers de la nomenclature du « Synopsis » de Gottsche, Lindenberg et Nees von Æ senbeck) : * 1. Sarcoscyphus Ehrharti Cda. 1, @) IL, IV, V, VI, VIE, X, XI. 2 » .… Funckii Nees. I, IV,.V, VI, VII, X, XI. 3. Alicularia scalaris Cda. I, UE IN, VON AR LL 4. » minor Limpr. V, VI, VIE, XL. 5. Plagiochila asplenioides Nees. IH, V, VI, VI, XL 6. Scapania compacta Lindbg. 1, I, IH, LV, V, VI, VI, X, XL. F. » irrigua Nees. I, I, IV, V, Vi, VIL, X, XI. 8. » nemorosa Nees. I, III, IV, V, VI, VIE, X, XL. LA » curta Nees. IV, V, VE, VIE X, XI, : 10. Jungermannia albicans L. 1, IV, V, VE, VIL IX, X, XI. EP » obtusifolia Hook. VI, VII, X, XL. 42. » exsecta Schmid. I, IE, IL, IV, V, VI, VI, X, AE 13. » anomala Hook. II, VI, VII, VIII, X. 14. » crenulata Smith. I-XI. 15. » hyalina Lyell. VI, VII, XI. 146, » acuta Lindbg. V, XI. 1e » inflata Huds, I-XI. 18. » ventricosa Dicks.E, IE, HE, IV, V, VI, VIH, X, XI. 19, » excisa Dicks. V, VII, X, XI. 20, » bicrenata Lindbg. HI, V, VI, VII, VIH, IX, X, XL () Les chiffres romains indiquent les provinces, dans le même ordre que {la fin de l’article. logue, personne ne s’est occupé sérieusement de ces plantes inté- : clairement. Aussi la deuxième édition de 1893 du « Prodromus REVUE BRYOLOGIQUE 21. Jungermannia intermedia Lindbg. I, IH, IV, V, VI, IX, X, XI. : 22, 53 arenaria Nees. VI. Dr. 93, » incisa Schrad. E, IE, II, VI, VIE X, XI. 24, » minuta Crantz. V, VII. 25. » attenuata Lindbg. V, XE 26. _» barbata Schm. I, IE, ILE, V, VI, VIH, XI. 2, » quinquedentata Web. V, VIT, XI. 5: » Francisci Hook. I, V, VIIE, IX, X, XL. : 29. » divaricata Nees. I-XI. ie -30, » bicuspidata L. I-XI. a ; 91. » connivens Dicks. I, EE, IV, V, VE, VII, VIH, : *, ft D: : 32. » .setacea Web. I, IF, IE, V, VI, VII, VIII, IX, XXE 33, » trichophylla L. VI, VIT. 34. Sphagnoecetis communis Nees. I-XT. 35. Lophocolea bidentata Nees. I-XI. 36, 0 minor Nees. VI, VII, XI. 37. » heterophylla Nees. 1, Il, HI, V, VI, VIT, VE, EAN Al 38. Chiloscyphus pallescens Nees. V, VI, VIT, VIII, XI. 39. » polyanthus Cda. IV, V, VI, VII, XI. 40. Calypogeia trichomanis Cda. I-XI. A1. Geocalyx graveolens Nees. VII, XI. 42. Lepidozia reptans Nees. I, I, IV, V, VI, VIL, IX, X, XI. 43. Mastigobryum trilobatum Nees. V. 41. Trichocolea tomentella Nees. V, VI, XI. 45. Ptilidium ciliare Nees. I, I, LL IV, V, VI, VII, VI, X, XL 46. Lejeunia serpyllifolia Lib. VIE. 47. Radula complanata Nees. I-XI. 48. Madotheca platyphylla Dum. LE, V, VI, VIE, VI, IX, X, XL 49, » laevigata Dum. X{. _ 50. Frullania dilatata Nees. I-XI. 51. » tamarisci Nees. I-XT. 52, Fossombronia pusilla Nees. 1, HE, IV, V, VI, VIE, X, XI. 53. Blyttia Lyellii Gottsche. VI, VII, VIII. 54. Pellia epiphylla Nees. I-XI. 55. » calycina Nees. V, VI, VII, XI. 56. Blasia pusilla L. I-XI. ‘ 57. Aneura pinguis Dum. IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, sk: 58. » multifida Dum. IV; V, VI, VII, VII, X, XL. 59, »_ latifrons Lindbg. I, IE, IV, V, VI, VIL, XI. 60, » palmata Nees. V. REVUE BRYOLOGIQUE : . Aneura pinnatifida Nees. VI, VIL. . Metzgeria furcata Nees. I-XH. Sphaerocarpus terrestris N. V, VIE, XI. . Lunularia vulgaris Mich, VIT, VITE, XE. Marchantia polymorpha L. I-XI. Preissia commutata Nees. IV, V, VI, VII, VIII, X, XI, Fegatella conica Cda. IV, V, XI. . Reboulia hemisphaerica Cda. XI. . Targionia hypophylla Nees. VII, XI. . Anthoceros punctatus L. III, IV, V, VI, VII, X, XI .. - . » laevis L. IV, VI, X, XI. . Riccia glauca L. III, IV, V,. VI, VII, VIII, IX, X, XI. » sorocarpa Bissch. XI. » naätans L. V, VI, VII, VIII. » cryStallina L. IV, V, VI, VII, VIII, X, XI. » fluitans L. I-XI. » canaliculata Hoffm. I-XI. » ciliata Hoffm. VII. contrées dans les environs de Hilversum et Naarden (près d'Ams- terdam), une contrée très riche pour le bryologue en général et pour l'hépaticologue spécialement. : Les plantes de Geocalyx, trouvées en 1901 dans une forêt près de Hilversum, dite « Spanderswoud », se distinguent par leur petite taille et leur odeur forte et pénétrante. La dernière propriété élimine la crainte de les confondre avec des plantules de Lopho- colea et de quelques Jungermannia. Toutes les plantes étaient sté- riles. Je les ai mises en culture depuis novembre 1902, mais quoique j'aie modifié les conditions de culture de toute manière, je n'ai pas encore pu observer les sporogones. Il est curieux que l'odeur forte restait dans toutes mes cultures, excepté quand le 4 sol était très riche en azotates. ù En 1902 j'ai rencontré quelques plantes de Geocalyx aux envi- rons de Fauquemont (Limbourg), de sorte que la possibilité d'une distribution plus générale dans les Pays-Bas n’est pas excluse. Lejeunia serpyllifolia se trouve aussi dans le « Spanderswoud » mais y est beaucoup plus rare. J'ai trouvé celte hépatique en 1900, mais je ne l'ai retrouvée ni en 1904, ni en 1902. Pccia ciliata se trouve en abondance dans quelques fossés aux environs de ‘s Graveland, près de Hilversum. Les plantes croissent aux bords, tel qu'elles sont immergées plusieurs fois, même pen- dant plusieurs semaines. Comparées avec des Riccia ciliata d'ori- REVUE BRYOLOGIQUE Sas De gine allemande les frondes sont plus minces et moins larges. Ce changement dans l'aspect est sans doute causé par l'influence de l'eau. Je ferai observer que dans les Pays-Bas quelques autres plantes encore, croissant généralement aux endroits secs, se sont souvent plus cu moins accommodées à vivre aux endroits hu- mides ; par exemple: Æhacomitrium canescens, Grimmia puloi- nata, Hieracium pilosella e. a. Quant à la distribution des espèces dans les différentes pro vinces; la liste suivante donne un résumé de l'énumération précé- dente : I. Groningue 35. V. Gueldre 60. IX. Zéelande 4 Ë IL. Frise 26. VI. Utrecht 60. X. Brabant sept° 47. HT. Drenthe 38. VIL Hollande septt64. XI. Limbourg 66. IV. Overyssel 41. VIIL » mére 33. Glanures bryologiques dans les Hautes-Pyrénées Profitant d'un séjour dans les Hautes-Pyrénées pendant le mois de juin 1902, j'aifait une abondante récolte de muscinées notam- ment dans la belle vallée d'Argelès et dans les environs de Caute- rets el de Gavarnie. J'ai recueilli ainsi un certain nombre d'hépatiques qui, si elles ne sont pas rares au sens absolu du mot, ont été du moins peu observées jusqu'à présent dans cette pittoresque région. J'ai donc pensé que la liste de ces hépatiques pourrait présenter quelque intérêt au point de vue de leur distribution géographique et c’est dans cet espoir que j'ai essayé d'apporter ma modeste con- tribution aux travaux déjà faits à ce sujet. Qu'il me soit permis de remercier ici le savant auteur des Mus- cinées de la France, M. l'abbé Boulay, qui à bien voulu me prêter son précieux concours pour la détermination des espèces qui vont ètre énumérées. VALLÉE D ARGELES. Scapania compacta Dum. — Sur la terre dans les anfractuosités humides des rochers. Frullania Tamariséi Dum. — Sur les rochers. Pellia epiphylla Corda. — Sur la terre humide. Pellia calycina N. ab Es. — Inflor. dioïque. Lieux humides sur la rive droite du gave d'Azun. Fegatella conica Corda. — Sur les parois humides des rochers. CAUTERETS Gorge de Cauterets. Plagiochila interrupta Dum. — Sur la terre et au milieu des mousses. 74 REVUE BRYOLOGIQUE Scapania æquiloba Dum. — Echantillons robustes et bien déve- loppés. = Scapania æquiloba Dum. — Plante jeune, feuilles presque en- tières, très papilleuses. Sur les rochers ombragés et arrosés par des suintements d’eau chargée de carbonate de chaux. Alt. 940 m. Mastigobryum deflexum var. tricrenatum N. ab Es. — Sur les rochers humides près des cascades. Madotheca laevigata Dum var. attenuata N. ab Es. — Sur les troncs d'arbres et les rochers. Metzgeria pubescens Raddi. — Sur les rochers. Bassin du gave de la Raillère. À licularia compressa N. ab Es. — Sur les pierres. Diplophyllum albicans Dum. — Forme grêle, feuilles presque entières, pseudo-nervure très peu marquée. Sur la terre caillou- teuse. … Jungermannia lycopodioides Wallr. — Au milieu du Breutelia arcuata. Sur les rochers à la bifurcation des vallées de Jéret et du _ Lutour. Jungermannia bicuspidata L. — Fertile. Sur la terre humide. MONT PÉGUÈRE. Marsupella emarginata Dum. et la var. ericetorum Gottsche. — Forme courte. Lieux secs et découverts. Plagiochila asplenioides Dum. — Sur. les parois des rochers frais et un peu ombragés. Diplophyllum albicans Dum. — Sur la terre et les rochers dans les lieux frais. L Jungermannia exsecta Schmied. — Sur un rocher dans un lieu ombragé. Alt. 940 m, ou Jungermannia lycopodioides Wallr. Etait disséminé au milieu du Dicranum flagellare, sur un tronc d'arbre couché. Cephalozia bicuspidata Dum. — Sur la terre. Blepharostoma setacea Dum. — Sur les bois pourris. _ Anthelia julacea Dum. var. gracilis Hook. — Jeunes pousses. Sur les rochers. … Lophocolea bidentata N. ab Es. — Au pied des arbres. = Lophocolea minor N. ab Es. — Feuilles non propaguliféres. Sur la terre et au pied des arbres. ; Ptilidium ciliare N. ab Es. — Mèlé en petite quantité parmi le Madotheca laevigata. Radula complanata Dum. — Sur les troncs d'arbres. : Madotheca laevigata Dum. var. communis N. ab Es. — Certains REVUE BRYOLOGIQUE 75 Eo échantillons ont leurs lobes, lobules et amphigastres moins den- tés-spinuleux ménageänt une transition vers la var. obscura. Sur les pierres, les rochers et les racines d'arbres. Madotheca lævigata Dum. var. attenuata N. ab Es. — Sur les ra- cines d’arbres. Alt. 1100 m. Madotheca platyphylla Dum. — Sur les troncs d'arbres et les rochers, Madotheca rivularis N. ab Es. — Sur les racines d'arbres et sur les parois fraiches des rochers au bord du petit chemin de la Raillère qui s'élève en pente douce sur les flancs du Mont Pé- guère. : : Lejeunea serpyllifolia Lib. — Sur les vieilles souches et sur les rochers. Frullania dilatata N. ab Es. — Sur les troncs d'arbres. Frullania Tamarisci N. ab Es. — Sur les troncs d'arbres. VALLÉE DE JÉRET, Lophozia barbata Dum. var. quinquedentata N. ab Es. — Sur un tronc d'arbre au-dessus de l’£tablissement du Bois. AI. 1160 m. Cephalozia bicuspidata Dum. — Forme rabougrie. Fissures humides des rochers. Jungermannia selacea. Web. — Parmi les tiges humides du Sphagnum Girgensohnii Russon. Alt. 1500 m. Blepharostoma trichophylla Dum. — Sur les troncs pourris et sur les rochers dans les lieux ombragés. Calypogeia Trichomanis Corda. — Sur la terre et sur les vieilles souches. Madotheca laevigata Dum. var. communis N. ab Es. — Sur les troncs d'arbres. Melzgeria pubescens Raddi. — Sur les sapins. VALLÉE DU LUTOUR. Diplophyllum albicans Dum. — Sur la terre. Cephalozia bicuspidata Dum. — Sur la terre sous les sapins. Cephalozia divaricata Dum. — Sur la terre et parmi les rochers. Jungermannia curvifolia Dicks. — Sur les troncs d'arbres. Madotheca luevigata Dum. var. communis N. ab Es. — Au pied des arbres. Frullania Tamarisci Dum. — Au pied des arbres et sur les rochers. GAVARNIE Marsupella emarginata Dum. var ericelorum Golische. — Sur les rochers. 76 REVUE BRYOLOGIQUE Jungérmannia bicuspidata L. — Sur la terre humide près du … hameau de la /ivière-Dessus. F Melzgeria pubescens Raddi. — Forme rabougrie, sur les pins. Cherbourg, le 9 mars 1903. AUG. MARTIN. —— — Nécrologie J'ai annoncé, dans le dernier numéro de la /evue, la très _ grande perte que la Bryologie avait faite en la personne d'Æmile * Bescherelle. Fils de l'Auteur du Dictionnaire national, il se trou- yait dans d'excellentes conditions pour se livrer à l'étude des sciences ou des lettres, il préfèra les sciences. Bescherelle commenca très jeune, en 1843, à s'occuper de bota- nique ; il fut un des auditeurs les plus assidus du professeur A. de Jussieu. Il entra, en 1860, à la Société Botanique, dont il fut pré- _sident en 1885 ; il y publia bientôt quelques notes bryologiques, _ les deux premières (1860 et 1861) en collaboration avec Æ. Roze. Ce fut à cette époque que ces deux bryologues commencèrent la publication d’un herbier des muscinées des environs de Paris en 10 fascicules dont le dernier (n° 226-250) parut en 1866. Les exsiccata élaient à cette époque peu nombreux et, comme sociélé d'échanges, il n’y avait guère que le comptoir botanique de Buchinger ; cette publication fut d'une grande utilité pour les commencants. … L'expédition scientifique du Mexique amena Bescherelle à s'oc- cuper de bryologie exotique, le Museum lui ayant demandé d'étudier les mousses rapportées de ce pays encore très peu connu ; le Prodromus bryologiæ mexicanæ fut son premier livre important, la préface porte la date de juin 1870. Il publia sueces- sivement la flore de toutes les colonies françaises : Nouvelle- : Calédonie, ‘Antilles, la Réunion et Maurice, l'Algérie, le Tonkin, - Tabiti, Nukahiva et Mangareva, Tunisie, Nossi-Bé, Mayotte. Son activité ne s'arrête pas là, on lui doit aussi d'importants mémoires sur les mousses de divers autres pays : Mexique, Yunnan, Paña- guay, Japon, Amérique Australe, etc. . de rencontrai Bescherelle pour la première fois en 1861 à une herborisation du professeur Chatin, je ne faisais alors que de la phanérogamie : ce ne fut que vers 1870 que j'entrai en relations suivies avec lui. Lorsque je commençai la publication des Musct Galliæ, il m'adressa ce qui lui restait de ses récoltes des environs de Paris et de quelques autres localités françaises. Il avait formé, avec son'ami Roze, le projet de publier une flore des mousses des environs de Paris ; le catalogue des espèces était rédigé, il s'em- REVUE BRYOLOGIQUE Le, pressa de me l'envoyer; les indications de la première édition (1873) de ma flore du Nord-Ouest ne sont guère, pour ce qui con- cerne les environs de Paris, que la publication de ce catalogue. Lorsque je lui fis part de mon projet de créer la Revue bryolo- gique, il m'offrit son concours et fut un des rédacteurs dès la première année... Les ouvrages de Bescherelle n'ont pas été édités à part, il les a publiés dans le Bulletin de la Soc. Bot. de France, les Mémoires de la Société des Sc. Nat. de Cherbourg, les Annales des Sciences naturelles, le Journal de Botanique et la Revue Bryologique ; ils ont été tous analysés dans cette Revue. Il ne publia que très peu de dessins, cependant il dessinait bien ; j'ai de lui quelques dessins au crayon qui valent mieux que ceux qu'il a publiés. En 1848 il s'engagea et resta au service jusqu'en 1851. Il entra en 1853 au ministère des travaux publics, il occupait tous ses loisirs à l'étude des mousses et, lorsqu'il eut pris sa retraile comme chef de division, il y consacra tout son temps. L’adminis- tration du Museum le chargea de classer toutes les collections de mousses de cet établissement et il fut trois fois lauréat de l'Aca- démie des sciences. La mort de sa femme vint briser l'énergie de ce vaillant tra- vailleur, Je le voyais tous les jours pendant le Congrès Botanique de 1900, il se disait très fatigué et ne pouvant plus guère tra- vailler. Ce fut pour ses motifs qu'il se décida à se débarrasser de ses collections ; le British Muséum acheta son herbier exotique et l'Université des Minnesota (Etats-Unis d'Amérique) l'herbier européen, M. Britton eut une collection de mousses du Mexique pour le Jardin Botanique de New-York. L'herbier spécial des nombreuses espèces décrites par lui a été donné, après sa mort, suivant le vœu qu'il en avait souvent exprimé, au Museum de Paris. FE. H: Bibliographie S. S. Raprax. — Sur le Bucegia, nouveau genre d'hépatiques à thalle {Bulletin de l’herbier de l'Institut botanique de Bucarest n° 3-4, 1903). — L'auteur a donné à son nouveau genre le nom de Bucegia parcequ'il l'a récolté,-en 1899, dans les monts Bucegi (Carpathes), où il croît à une altitude de 1,000 à 2,200 m., il avait été trouvé à la même localité, en 1897, par le prof..Loitlesberger et distribué sous le nom de Preissia quadrata, auquel il ressemble beaucoup. Il en diffère par la structure de son thalle avec des cavernes sans filaments assimilateurs, et en parlie par l'organisa- 78 REVUE BRYOLOGIQUE tion de son réceptable femelle. M. S. Radian donnera prochaine- ment d'autres détails et les dessins nécessaires de cette plante qu'il appelle Pucegia romana. : : A. W. Evans. - - Yukon Hepaticæ (The Ottawa Naturalist, 1903, pp: 13-24 et pl. 1 et 2). — Il n'y a eu jusqu'ici que deux collec- tions d'hépatiques failes sur le Territoire du Yukon ; la première, … par M. Williams en 1898 et qui fut étudiée par M. Howe, se com- pose de 25 espèces ; la deuxième par le professeur Macoun contient “4 36 espèces comprenant toutes celles de M. Williams moins 2, de sorte que la flore de ce territoire se compose actuellement de 38 espèces. Deux des espèces du professeur Macoun, Jungermannia Sahlbergii et Lophozia Kaurini, sont nouvelles pour la flore _ américaine. Lindberg avait créé la section Mesoptychia dans le genre Jungermannia, M. Evans l'élève au rang de genre. Les 2 planches représentent, avec tous les détails nécessaires, le _Mesoptychia Sahlbergié et le Lophozia Rutheana. Re A. Howe and M. Unrerwoon. — The genus Riella, with descrip- tions of new species from North America and the Canary Islands” (Bull. of the Torrey Bot. Club 1903, pp. 214-224 et pl. 41 et 12).— Le genre Riella, d’abord placé près des Riccia à cause de l'absence d'élatères, est aujourd'hui compris dans la famille des Metzgéria- cées. Les 2 espèces nouvelles décrites et figurées sont le À. ameri- cana du Texas et le /?. affinis des Iles Canaries. | K. MüLLER. — Neue und kritische Lebermoose (Bull. de l'Herb. Boissier 1903, p. 34-44 et 1 pl.). — Description de 2 Diplophylleia et de 6 Scapania ; toutes ces espèces sont exotiques à l'exception du $S. paludosa n. sp. qui est figuré dans la planche. Cest la plante, publiée, sous le nom de S. uliginosa, dans les Musci Galliæ n° 102 ; elle est indiquée par l’auteur, en plus de l'Auvergne, dans le duché de Bade, en Suisse et aux Etats-Unis d'Amérique. L. CorBière. — Contribution à la flore bryologique de la Haute- Savoie (Mem. della Pont. Ac. Rom. del Nuovi Lincei, vol. XXI, 1893 ; in-4 de 14 p.). — L'auteur a étudié les récoltes faites par M. Parrique (autrefois frère Gasilien) aux environs du Grand- Bornand pendant le mois d'août 1901 ; elles comprennent des __ mousses et des hépatiques, avec la description d'une variété nou- _ velle de Cephalozia lunulifolia, var. Gasilieni N. C. KiNpBerc. — Bemerkungen über nordamerikanische Lau- moose (Beibl. zur Hedwigia 1903, p. 14-17). — Contient la descrip- tion de 3 Bryum nouveaux. : J. RôLL. — Zur Torfmoosflora der Milseburg im Rhüngebirge _ (Beibl. zur Hedwigia 1903, p. 24-28). — Catalogue d'un grand nombre de variétés de Sphaignes. ner, REVUE BRYOLOGIQUE D: Tne BryoLogisr. — Le n° 2 de 1903 contient: BRUCE FINK AND A. Huspan», Notes on certain Cladonias, pp. 21-27, et 1 pl. en si- miligravure contenant 7 espèces. — BarBouR, Lejeunea, pp. 27-32 et 6 petites figures ; clef analytique de 10 espèces suivie de leur description. — HorziNGer. Some notes on collecting, pp. 37-38. — Grour. Lettre de Cardot faisant remarquer que Polytrichum brevi- caule de Bridel (Pogonatum brevicaule) et le nom spécifique de tenue furent donnés à la même plante la même année, de sorte qu'il est impossible de dire lequel a la priorité. — WILLIAMS. Psilopilum Tschuctschicum, caractères permettant de le distin- guer du P. arcticum. — NicuoLson., Mnium insigne, une comparai- son des espèces européennes et américaines du genre Mnium serait d'un grand intérêt. Tue BryoLocisT. — On trouve dans le n° 3: GRouT. Some îinte- resting forms of Polytrichum. Description du P. Smithiæ nov. sp, ; voisin des P. gracile et Ohiense, une planche jointe au texte donne le port de 9 Polytrichum. — E. Brrrrox. Notes ou nomen- _ clature. — BayLey. An interesting tree, énumération des mousses trouvées sur un tronc de Acer macrophyllum. — Grour. Sun prints in Bryology, additionnal notes. — HOLZINGER. Seligeria tristichoïdes in southern France ; l’auteur a trouvé, dans la collec- tion des mousses d'Europe de Bescherelle achetée par l'université du Winnesota, des échantillons étiquetés Seligeria tristicha qui doivent être rapportés au S. tristichoides Kindb. — WILLIAMS. Oedipadium Griffithianum trouvé dans l'Alaska. W. INGuam. — Mosses and hepatics of Baugh Fell (The Natura- list, 1903, pp. 79-82). — C'est un compte-rendu des récoltes des mousses et d'hépatiques faites en août 1902 pendant les excur- sions de la société l'Union des Naturalistes du Yorkshire. .C. H. Bixsrean. — Holiday amongst northern mosses (The Natu- À ralist 1903, pp. 113-116). — Excursions faites en Ecosse par l’au- teur avec M. Ley et M. Linton en juillet 1902. Signalons quelques- unes des raretés récoltées: Zygodon gracilis, Plagiobryum demis- Sum, Tayloria lingulata, Myurella apiculata, Tayloria tenuis, Grimmia robusta, Hypnum cirrhosum, Hypnum lurgescens (espèce nouvelle pour les Iles Britanniques), Aulacomnium lurgi- dum, etc. _ F. Cavers. — Some points in the Biology of Hepalicæ (The Naturalist 1903, pp. 169-176 et 208-215 et 12 fig). - Le but de l'auteur est de faire connaître quelques faits de la Biologie des Hépatiques au sujet des organes concernant la propagation de l'espèce et correspondant avec les organes de la végélation. La S 80 : REVUE BRYOLOGIQUE plupart des figures représentent des sections transversales du thalle des Fegatella conica, Targionia hypophylla, Preissia com- mutata, Reboulia hemisphærica, Ricéia glauca, Ricciocarpus natans. F. Cavers. — Æ£xplosive discharge of antherozoids in Fegatella conica (Annals of Botany 1903, pp. 270-274 et 3 fig.). 5 F. Cavers. — On Saprophytism and Mycorhiza in Hepaticæ (The New Phytologist 1903, pp. 30-35). C. Massaronco. — Le Epatiche dell” Erbario crittogamico italiano, revisione critica (Academia di Sc. Med. e Nat. in Ferrara, _ Aprile 1903, 20 p.). — L'herbier cryptogamique, dont M. Massa- longo fait une revue critique des hépatiques, est celui qui fut publié par De Notaris. La brochure se termine par la description du Cephalozia Brynhi et du C. Notarisiana, espèce nouvelle créée pour le Jungermannia divaricata var. rivularis de De Notaris, la description est accompagnée de 10 figures. _ G. SraBcer. — On the Hepaticæ of Balmoral, Aberdeenshire, Scotland (Transactions of the Botan. Society of Edinburgh 1902, _ pp. 249-9254). — Ce Catalogue se compose principalement des col- . lections faites par l'auteur en 1884 et 1894 ; il y a ajouté celles de M. Michie et les indications que lui a données M. Macvicär. E. Bazcé. — Première liste des mousses récoltées aux environs ; de Vire, Calvados (Bulletin de l'Acad. de Géographie Botanique … 1903, pp. 153-160). Catalogue de 114 espèces avec indications des localités. QUELQUES PLANTES Du SPr1Z8ERG (Bull. de l'Herb. Boissier 1903, pp. 356-357). Au nombre des plantes rapportées de cette ile par M. Brun, se trouvent quelques mousses déterminées par M. Gravet; il n'y a rien de bien intéressant. 5e nt ScutFFNER. — Dichiton calyculatum (Oesterr. botan. Leits- Chrift 1903, n° 4, 4 p.). — M. Schiffner fait l'historique et la 7 description du D. calyculatum (D. perpusillum) dont M. Crozals a parlé dans le n° 2 de la Revue bryologique, p. 31. à À, GRIMME. — Ueber die Blüthezeit deutscher ZLaubmoose und die Entwickelungsdauer ihrer Sporogone (Hedwigia 1905, pp- 1-75 _et1A pl.). — L'auteur a étudié l'époque de la floraison et la durée du développement du sporogone chez 207 espèces de mousses ; il donne pour chaque espèce des détails et il les résume dans un _ tableau. e W. Môxkemayer. — Beiträge zur Moosflora des Fichtelgebirges (Beibl. zur Hedwigia 1903, pp. 67-72). — Catalogue annoté de mousses de cette contrée. io Caen, Imprimerie-Rehiure V° A. DOMIN, rue et cour de la Monnaie. mi F EN ER GES x" No 5 _ 80e ANNÉE 1903 É REVUE BRYOLOGIQUE ParaïssanT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 5 A new species of Riella. CAVERS. — Brya nova. Bomaxsson. — Notes bryo- logiques sur les flores du canton de Zurich et des environs de Paris. CULMANN, — Muscinées de Madagascar (& article). PARIS. — Biblio- graphie. : A new species of Riella (A. capensis) from South Africa. by F. Cavers, Yorkshire College, Leeds. In February 1903 there arrived at the Zoological Department of the Owens College, Manchester, à quantity of dried mud, contain- ing Crustacea, which had been taken from a shallow pond in the neighbourhood of Port Elizabeth, Cape Colony, in 1897,by Mr. Hodgson, and sent in the first instance to Dr. Allen, Marine Biological Laboratory, Plymouth. On being received at Manches- ter, on February 6, the mud was placed in a small aquarium, in the hope of rearing some of the Crustacea (Phyllopoda), and kept uñder observation by Mr. Wadsworth, assistant in the labora- tory, who noticed that in a few weeks a number of green shoots had grown out of the mud. The plants were at first thought to be Algae, but in the beginning of May they were found to be fruiting, recognised as Hepatics, and sent 10 the writer for inves- tigation, The plant was at once seen Lo be a species of Æiella, and on comparing with it the descriptions and figures of various species which have been published up to the present time by different authors (Bory et Montagne, Trabut, Corbière, Leitgeb, _ Goebel, Porsild, Howe and Underwood), and referring to the specimens issued by M. Husnot in the « Hepaticæ Galliæ », it would appear that this South African plant, whilst evidently he coming nearest to À. helicophylla, is sufficiently distinct from any species hitherto described to warrant the establishment of a new species, which may be characterised as follows : Riella capensis, Sp. nov: Dioecious ; plant erect, 10-30 mm. in height, usuaily branching _82 . REVUE BRYOLOGIQUE _ repealedly and becoming shrub-like ; axis cireular in transverse section, about 0.4 mm. in diameter ; rhizoids coafined to the basal portion of the axis ; wing 3 or 4 mm, in maximum breadth, strong- ly undulate, rounded and falcate at the apex of each branch, tapering towards the base ofthe plant when (as is rarely the case) the axis is not branched below ; cells of wing near axis larger and mostly hexagonal, marginal cells small and mostly eubi- cal ; single rounded brownish oil-bodies present in scattered cells of wing and axis, also in the leaves ; leaves rarely longer than broad, usually cordate or reniforn in outline, one cell thick, crow- ded and overlapping at apex of each branch, on both sides of the _ axis, distant and alternate or sometimes opposite further back; antheridia usually in a single linear series (up to 100 or more) … along the thickened margin of the wing ; mature antheridium el- _lipsoid, 0.4 X 0.2 mm. ; sporogonia numerous (up to 50 on a sin- _gle plant), scattered along axis in acropelal succession ; involucre pyriform, about 2.5 X 1.2 mm., surface smooth, dilated below and _tapering above to the narrow apical aperture, the margin of. _which'is fringed with short papillae ; capsule spherical, about 0.9 mm. in diameter ; seta about 0.7 mm. long, consisting of à single row of cells; foot bulbous, about 0,25 mm. in diameter; spores dark brown, covered with spines, nearly spherical, average diameter (including spines) 80 , spines mostly about 8 & long, tapering to a rounded or sharply pointed end. In the aecompanying plate, the upper figure represents a male plant, the lower figure a female plant. Both figures are magnified … about 4 diameters. ; : A notable feature in X. capensis is the tendency to profusebran- ching, which gives the plant a spreading and shrub-like habit. The branching is irregularly dichotomous ; the individual branches usually remain relatively short, and the whole plant seldom rea- _ ches a greater height than about 2.5 cm. In no case does the basal portion of the plant consist ot the bare cylindrical axis, as is COM- monly found in other species of Riella ; in À. capensis, the Wing _begins at the extreme base of the plant, and in almost every case the axis is forked at this point, being V-shaped, as in the plants shown in the Plate. At first sight the wing appears to wind spirally round the axis, but closer examination shows that it is inserted entirely on one _side of the axis, the morphologically dorsal side. The spiral _ appearance is of course due simply to the zigzag folding of the = wing. Leitgeb (4) states that in À. helicophylla the lowest portion + Ci LEE Untersuchungen über die Lebermoose, Heft iv., p. 77; Taf. 7, pr) 1g. ‘ = at 5 = but frequently after a certain number have been formed there is ; cavity, but sometimes two antheridia lie side by side in the same Cavity. Each antheridial cavity is prolonged above into à narrow : the edge of the wing , the cells immediately round the pore pro- ject as papillæ, and each pore occupies a slight conical promi- — tralb., 1886: Taf. 1, Fig. 5; Rev. bryol., 1887, p. 13. of the axis (stem) shows a spiral arrangement of the cells, sug- on each side of the axis. Each leaf is broad and semicircular, free margin there is a clear projecting papillate cell, representing the « primary papilla » with which the young leaf begins its growth. In Z?. Battandieri, Schiffner (4) has described and figured borne on the axis (2). In Æ. capensis, neither of these structures Bot Club, 1903, p. 219. REVUE BRYOLOGIQUE Di iue gestive of torsion, and that the axis ends below in a bulbous dila- tation. The writer has not observed either of these features in R. capensis. Here the cells of the stem tend to be arranged in fairly regular and straight longitudinal rows and the lower exlre- mily is pointed. The wing consists for the greater part of a single layer of cells, but the portion lying nearest the axis is usually two-layered, and of course in the male plant there is a well marked thickening at the margin of the wing, in which the anthe- ridia are embedded. The oil-bodies present in many of the cells of the wing, especially near the margin resemble those of the Marchantiaceæ, a single oil-body being found in à cell, which it almost fills. The leaves are arranged in a fairly regular alternate manner vordate, or reniform in outline, and at about the middlé of its the occurrence of leaf-like appendages on the marginal portion of the wing, and in the allied À. americana, discoid gemmæ are have been observed. Each branch of à male plant bears a very large number of antheridia in a single, or here and there double, row along the thickened margin of the wing. As many as 100 antheridia or more were seen on some branches in an uninterrupted series, a break, and a thin sterile area intervenes before ‘the formation of anthéridia is resumed. In such cases, the posterior series shows only the empty chambers, the antherozoids having been discharged. As à rule, each antheridium is sunk in à separate canal, which runs obliquely forwards and opens by a pore on nence, so that the margin of the wing is serrate as seen in profile. a) Schiffner, Observationes de exoticis quibusdam Hepaticis. Bot. Cen- (2) Howe and Underwood. The genus Riella, with descriptions of new species from North America and the Canary Islands, Bulletin of the Torrey 84 REVUE BRYOLOGIQUE In the female plant, which is usually more robust and shrubby than the male, it was observed that although numerous archego- _ nia are produced on both sides of the axis, the sporogonia are as a rule confined to one side or the other. Most of the fertile plants examined showed on one side of the axis of each branch a series - of sporogonia, the youngest being nearest the apex of the branch, 4 whilst the other side bore only unfertilised archegonia. Since a single female plant may have as many as 10 branches, each with about 6 sporogonia, a very large number of fruits may be produ- ced; the greatest number observed on one plant was 54. In the mature capsule, the wall consists of a single layer of flat- _ tened cells with yellowish-brown cell-walls ; at an earlier stage these cells contain chloroplasts. The seta consists of a single series of discoid cells, the walls of. which are of a deep brown colour. É The seta ends below in the dilated bulbous foot, the superficial _cells of which project as papillæ. ; In a half-ripe capsule, the spore-tetrads are accompanied by. numerous sterile cells containing abundant starch-grains, and there is a fairly regular layer of similar starch-bearing cells imme- = diately within the single-layered wall of the capsule. These sterile cells persist until the capsule is nearly mature, but the amount of slarch they contain becomes diminished during the ripening of. the spore. The ripe capsule becomes swollen, bursting through the calyptra and usually becoming detached from the seta. This is caused by the sterile cells, for it was found that in the fully- grown capsule these cells are largely mucilaginous and become swollen on the addition of water. The mucilage is derived from the cell-walls and also apparently from the cell-contents. The : __ writer’s observations on living plants fully confirm the conclusion drawn by Goebel (4) from the study of alcohol-material, i. €., that the sterile cells serve a double function ; the starch they contain is used up by the developing spores, and at a later stage, by beco- ming mucilaginous and swelling,, they aid in the liberation ofthe ripe spores. The writer hopes shortly to publish a detailed account of the structure and development of this plant, specimens of which have been kept under observation and grown in a small aquarium : where they are still flourishing. : sd) sg Ueber Function und Anlegung der Lebermooselateren. Flora, . 8. ; Ve » REVUE BRYOLOGIQUE BryA Nova. Auctore J. O. Bomansson. Briyum subcirralum. Synoicum, dense caespitosum, caespites ca. { em. alti, superne vi- rides. inferne fusei tomento rubro-fusco. Caulis subramulosus et flagellis parvis instructus. Folia apicem versus in comam collecta laxe imbricata, subconcava, laneeolata —ovato-lanceolata ; margine subreflexo non raro fere plano plus minus-ve distincte 2-4 serie- bus cellularum angustarum limbato, superne subserratulo, nervus sat crassus, inferne rubro-fuscus, deinde fusco-luteus, in cuspi- dem longissimam serratulam excurrens ; cellulæ minutæ, subhexa- gonæ, chlorophyllosæ, inferne rectangulares, angulos versus subquadratæ. Seta 1 cm. alta, subreflexuosa, tenuis, rubro-fusca. Theca luteo-fusca cum operculo usque ad 3 mm. longa, obovata, regularis, pendula collo dimidio sporogonio non aequilongo, sicca parum vel minime sub ore contracla ; operculum sat magnum, conicum, nitidum, apice longiore, cellulæ exothecii tenue parie- tinæ orificium versus minutæ, 3-4 seriebus explanatae quadratis formatæ, deinde magnæ et hexagono-quadratæ ; annulus 3 seriebus cellularum constans. Dentes usque ad 0,40 mm. longi, ad fundum 0,09 mm. lati, pallide lutei, e medio magis acuminati, papillosi, marginati, apicibus albis, linea mediana sat recta, areolæ humiles, lamellæ ca. 20, fundus rubro-fuseus. Membrana ad dimidiam par- tem dentium producta, alba-subpallide lütea. Processus inferne lati, superne magis acuminati, in carina albi, fenestris latis. Cilia 3 longis appendiculis instructa. Sporæ 0,018-0,020 mm., luteæ- paulo luteo-virides, granulosulæ. Fruetus maturat mense Junii. In litore maritimo arenoso insulæ Lôparô in paroecia Nylan- diæ Sibbo doctor W. F. Brotherus 23/VI 1902 legit. Proximum 2ryo cürralo, a quo minore magnidine, foliis plane marginatis, setis flexuosis, theca breviore et magis ovala, sicca, parum sub ore contracta, operculo alte apiculato, amplis tenuius parietinis cellulis thecæ est distinctum,. Bryum tumidulum. Synoicum, dense cæespitosum, cæspites usque ad 1-1,5 em. alti, inferne atro-fusci, abunde atro-fusco tomento instructi, superne virides. Caulis sat ramulosus, flagellis ornatus, apicem versus Ma- gis densifollius. Folia sicca, imbricata, in apicibus ramulorum sat bulbiforme conjuneta, concava, late ovala — ovato-lanceolata, _margine subreflexo, anguste et obscure marginala, nervus inferne pallide ruber, deinde viridis, in cuspidem integerrimam subre- flexam excurrens, cellulæ minutæ chlorophyllosæ, rectangulariter 86. REVUE BRYOLOGIQUE hexagonæ, inferne magnæ quadrato-hexagonæ. Folia flagellorum _ decurrentia in margine plana non marginata. Seta ca. À em. alta, flexuosa, rubra, subnitida. Theca crassa, sat late obovata, pendula, regularis, ca. 1,8 mm. longa, plusquam 1 mm. crassa, collo dimi- dio sporogonis subrotundo vix aequilongo, sicea sub ore paule __ contracta. Gellulæ exothecii cute tenui, magnæ, rotundato-hexa- _gonæ-rectangulariter hexagonæ tenue parietinæ orificium versus parvæ in 1-2 seriebus explanatæ, quadratæ, Annulus 3 seriebus cellularum formatus, altus. Operculum parvum, humiliter coni- _ cum, rubro-luteum, nitidum, apice mamillata ornatum. Dentes _ parvi ca. 0,3 mm. alti, inferne 0,06 mm. lati, lutei, papillosi, obs- cure marginati, apicibus albis et papillosis, lamellæ ca. 17 ; scutula _rectangularia, fundus latus, sanguineus. Membrana pallide lutea- ad tertiam partem dentium producta, parum papillosa. Processus _ angusti, siciformes, margine inaequales, in carina perfracti,.fe- nestris perangustis, ellipticis, apice rimosi. Cilia rudimentaria. Sporae 0,020-0,026, luteo-virides, multo granulosæ. Fructus ma- Lurat mense Julii. HR In litore maritimo arenoso insulæ Lüpard in paroecia Nylandiæ Sibbo mense Julii 4902 doctor W. F. Brotherus legit. | Bryum {Ptychostomum) Brotherii. Synoicum, cæspites densi usque ad 1,5 em. alti, tomento radi- __ culoso ferrugineo, sat intertexti, inferne atrofusci, superne luteo- __ virides. Caulis parum extensis novellis, superne flagellis paulo filiformibus. Folia apicem versus magis collecta, ovato-lanceolata, basim versus rubella et subdecurrentia , margo late reflexus, obscure marginatus, cellulæ satminutæ, subrectangulo-hexagonæ, inferne majores et rectangulares, nervus validus,inferne subru- ber, deinde Juteo-viridis, in cuspidem longiorem vel breviorem integerrimam vel serratulam excurrens. Folia flagellorum in apice __ magis collecta, late ovata, abrupte acuminata, nervo in cuspidem _ brevem excurrente, margines plani non limbati. Seta rubro-lutea, _ lenuis, usque ad 2 cm. alta. Theca cum opereulo usque ad 2 mm. _longa, 0,08 mm. crassa, pendula, luteo-fusca, regularis, subcla- viformis, sicca, sub ore contracta. Cellulæ exothecii eute tenui, _rotundato hexagonæ-rectangülariter hexagonæ, orificium versus minores rotundato-hexagonæ. Operculum conicum. Dentes parvi, _ pallide lutei, 0,35 mm. longi ad basim 0,06 mm. lati, marginali, papillosi, lamellæ 18, linea mediana crassa, papillosa, conjuhctæ, fundus aurantiacus. Annulus 2-3 cellulis, latus, inferne aurantia- . cus. Membrana alba, dentibus concreta. Processus albi, in carina fenestris latis hiantes ; cilia nulla. Sporæ paulo perlucidæ, ca. REVUE BRYOLOGIQUE "# 0,020 mm. luteo-virides, granulosæ. Fructus maturat mense Julii. In rimis scopulosis maritimis insulæ Brunskav in paroecia. - Nylandiæ Finlandensis Sibbo mense Julii 1902 doctor W. F. Bro- therus legit. Bryum glareosum. Synoicum, dense cæspitosum, cæspites ca. 1 cm. alti, inferne atri, superne sordide virides. Caulis ruber, filis radiculosis, ramulis brevibus instructus. Folia densa, in apice magis in comam col- lecta, concava, non decurrentia, late ovato-lanceolata — ovato- oblonga, inferna sæpe paulo abrupte cuspidata, ad basim parum vel non rubra, margine fere plano, 3-5 seriebus cellularum an- gustarum plus minusve distincte late luteo-limbato : nervus vali- dus, luteo-viridis — rubro-fuscus, in apice desinens vel in cuspi- dem denticulatam , sæpe reflexam paulo excurrens ; cellulæ clorophyliferæ, subhexagono-rectangulares, inferne majores rec- tangulo-quatratæ. Seta rubro-lutea ca. 41,5 em.longa. Theca brevis, pyriformis, inclinato-pendula eum operculo usque ad 2, 5 mm. longa et 1, 2 mm. crassa, rubro-fusca, collum subeurvatum dimidio sporogonio aequilongum, cellulæ exothecii parietibus crassis majores, rolundato-hexagonæ -irregulare rectangulariter hexagonæ, orificium versus minutæ, 3-4 seriebus explanatæ. Operculum parvum, altum, mamillatum. Fundus purpureus , : dentes 0,30 -0,35 mm. longi, ad basim 0,07 mm. lali, subæquali- ter attenuati, pallide lutei, superne albicantes, linea media flexuosa, papillose marginata, lamellæ ca. 14; membrana peris- tomii interni lutea, subhumilis et fissuris perfracta. Processus angustiores tribus fenestris ovalibus-ellipticis, apices albi et fis- suris instructi. Cilia rudimentaria aliquando extensa et appendi- culata. Sporæ 0,022-0,028, luteæ, verruculosæ. Fructus maturat mense Jul. à In terra glareosa insulæ Nâtô in paroecia Alandiæ Lemland doctor W. F. Brotherus 10/7 1901 legit. ns Proximum Bryo brachycarpo Bomans; sed foliis latioribus brevius cuspidatis, quorum margines limbo latiore subplani sunt, linea media distinctiore et lamellis dentium humilioribus diver- sum. : Bryum tardum Synoicum, © flores vino-rubri, © fl. inferne virides — vino- rubri, superne obscure rubri, paraphysibus numerosis. Cæspiles ca. . 3 mm. alti, arena involuti, inferne atro-fusci, superne sordide viri- des. Caulis brevissimus parvis bulbiformibus novellis. Folia e basi lata, non rubra, subovato-lanceolata, margine revoluta, obscure . . 86 REVUE BRYOLOGIQUE limbato ; nervus inferne rubellus, deinde sordide-luteus et in ceus- pidem longam integerrimam exeurrens ; cellulæ minutæ regu- ._ Jariter hexagonæ, basim versus majores, Seta ca. 2 em. longa, subtenuis, ‘luteo-fusca. Theca inclinata usque ad 2,5 em. longa, 0,8 mm. crassa, breviter claviformis, regularis, sicca sub ore amplo contracta, collum dimidio sporogonio vix æquilongum ; cel- lulæ exothecii minutæ et parietibus crassis orificium versus mini- _. mæ-explanalæ quadratæ, deinde 3-4 majores, rotundato-hexago- _ næ, ceteræ rotundato-hexagonæ-rectangulariter hexagonæ., Oper- _culum humile coniforme, rubro-fuscum, nitidum apice mamillato ornatum. Annulus 4 seriebus cellularum latus. Dentes peristomii _ usque ad 0,45 longi et 0,1 mm. lati, papillose marginati, æqualiter _ acuminati, lutei, superne fere albi, lamellæ ca. 25 cum aliquo cha- racteri hemisynaptico et perforationibus, fundus latus et ruber; membrana lutea ad dimidiam partem dentium producta, papillosa; hiantes fenestris latis, Cilia extensa appendiculis longis instructa. Sporæ luteæ — luteo-virides 0,018-0,020 mm... fere læves. Fructus _ maturat mense Septembris et Octobris. In fovea arenosa ad pagum Hullby in paroecia Alandiæ Saltvik, 12/10 1895, 13/10 19014, 3/10 1902 legi. x - Proximum Pry0 clathrato Amann sed multo minor est et folia rete cellularum densiore, sporas læves etc., etc., habet. Bryum versifolium. Syn. B. cupreum mihi in litt. Eubryum, dioicum, plus minusve dense cæspitosum vel spar- sum, cæspites ca. À em. alti, superne fusco-rubri — luteo-fusci, inferne fusci. Caulis ruber filis radiculosis brevibus novellis ins- tructus. Folia superne dense conjuncta, inferna late ovata, paulo abrupte acuminata, superna ovato-lanceolata — extense lanceo- lata, inferne lata, rubra, carnosa, margine anguste reflexo rubello vel luteo limbo; cellulæ minutæ, superne rotundato-hexagonæ, inferne rectangulares-rectangulariter hexagonæ, angulos versus subquadratæ ; nervus multo crassus et ruber, deinde ruber — _exeurrens. Seta rubro-lutea usque ad 1,5 cm. alta. Theca regula- _crassa, breviter claviformis sicea sub ore amplo contracta ; cellu- _ læ exothecii parietibus subcrassis, orificium versus in 4-2 seriebus _ dalo-hexagonæ ; ceteræ irregulariter rectangulares — rotundato- = hexagonæ., Opereulum rubro-luteum, nitidum, conicum, mamilla _ apiculata ornatum. Annulus latus, 4 seriebus cellularum formatus. processus inferne lati, superne subabrupte acuminati, in Carina _rubro-luteus in brevem cuspidem serratam sæpe subreflexam ris, pendula, obscure fusca usque ad 2,5 mm. longa, 0,8 mm. _. parvæ, explanatæ, quadratæ, deinde in 5-6 seriebus majores rotun- 1 f 1903 REVUE BRYOLOGIQUE PL 1. o plant, x 4. F. C., del. _ Riella capensis Caver REVUE BRYOLOGIQUE Dentes usque ad 0,45 mm. alti, 0,09 mm. ad fundum lati, a medio acuminati, lutei, in apice pallide lutei, linea mediana flexuosa, lamellæ ca. 25. Fundus rubro-fuscus, membrana lutea ad mediam partem dentium producta, processus inferne lati, superne magis acuminati, in carina fenestris lalis ornati. Cilia vulgo 3 appendi- cu'is longis. Sporæ fere luteo-virides, 0,014-0,018 mm., læves. Fructus maturat mense Junii. In area scolæ in pago Bertby paroecia Alandiæ Saltvik 16/7 1902 legi. : Alandia (Finlandia) mense majus 1903. J. O. BoMANssoN. Notes bryologiques sur les flores du canton de Zurich et des environs de Paris, par P. CULMANN. A. CANTON DE ZURICH. a. Hépatiques. Je me propose de publier prochainement, pour faire suite à mon catalogue des mousses du canton de Zurich, une liste aussi complète-que possible de ses hépatiques et ne citerai ici que les : plus intéressantes. J'ai récolté moi-même toutes les plantes pour ; lesquelles je ne donne pas d'indications contraires. : MarsupeHa Sprucei (Limpr.). — Sur le grès au sommet de la Hohe Rhone à 1,220 m. On trouve, non loin de là, le Brachyodus . trichodes qui d'ordinaire accompagne ce Marsupella, je ne lai cependant pas vu sur la même pierre. Probablement nouveau pour la Suisse. Scapania helvetica Gott. — Sur un terrain argileux, à 1,100 m. sur la Hohe Rhone et, dans des pâturages très humides, au som- met du Hüttkopf et du Schnebelhorn à environ 1,200 m. Vérifié par le professeur Schiffner. F Les S. æquiloba et aspera sont assez répandus dans nos mon- à tagnes, j'ai même trouvé, intimement mêlés dans un même gazon, _ l’æquiloba mâle et l'aspera avec calice, tous deux bien caractéri- sés. M. Müller de Fribourg a bien voulu vérifier ce fait curieux qui semble indiquer que ces deux espèces sont différentes. IT n’en reste pas moins vrai que quelquefois elles sont difficiles à séparer. Scapania dentata Dum. — Déterminé par M. Müller, Hohe Rhone 1,000 à 1,200 m. sur le grès. Aplozia pumila (With). — Hohe Rhone, probablement sur les grès du sommet, paroïque ! Jungermannia bantriensis Hook. — En profondes touffes, rap- 90 : REVUE BRYOLOGIQUE À pelant de loin celle du Bryurn Scheicheri ; dans un ruisseau de la Hohe Rhone à 1,200 m. - Cephalozia Jackiü Limpr. — Kruzelenmoos près de Hirzel, sur le bois pourri à 680 m., vérifié par le professeur Schiffner. Au- dessus de Thalwyl dans les touffes d'un Campylopus — aux deux _ endroits, en fruits. . Cephalozia elachista (Jack). — Mêlé à l'Aneura incurvata dans __ les tourbières de Robenhausen, 550 m. _— Cephalozia fluitans (Nees). — Mêlé au Lepidozia selacea (Web.) sur l'île flottante du Lützelsee, 510 m. — Cephalozia curvifolia (Dicks). — J'ai trouvé un gazon richement = fructifié de cette jolie espèce, parmi des hépatiques indéterminées. récoltées par le docteur Keller sur l'Eschenberg à Winterthur, _ — Stérile et en très petite quantité sur un tronc pourri au-dessus de Herrliberg à 800 m. environ. _ Cephalozia Lammersiana (Hüb.). — Monoïque et pseudo- dioïque, dans un chemin creux près de Bocken, à 600 m. environ. Déterminé par le professeur Schiffner, qui m'écrit que l'espèce _(ou forme) appelée Lammersiana n’est pas dioique comme l'in- dique Spruce. : : Cephalozia pleniceps (Aust.). — Dans les tourbières, près de Pfäffikon, Hirzel et Uerzlikon, vérifié par le professeur Schiffner. — Cephalozia media Lindb. — Bois pourri, Hohe Rhone, 1,100 m. _ Déterminé par le professeur Schiffner. . …. Cephalozia connivens (Dicks). — Répandu dans les tourbières du canton, où il fructifie souvent. .— Lophocolea cuspidata Yimpr. — Sur une pierre au-dessus. de = Herrliberg, mêlé au heterophylla, 800 m. — Sur un tronc d'arbre _ coupé près de l'étang de Gattikon 530 m. 0 Lejeunea ulicina Tayl. — Au-dessus de Herrliberg à 800 m. en- viron. — Assez répandu sur le Zimmerberg, notamment au-des- sus de Oberrieden à 600 m. Les amphigastres étaient très distincts _sur tous les nombreux exemplaires de cette plante que j'ai exami- nés. Toujours stérile. î “ Lejeunea calcarea (Lib.). — Assez répandu sur la Nagelfluh au- dessus de 900 m., souvent avec calices. Je n'ai pas vu le Rosse- tiana dans le canton. ir 1308 — Frullania fragilifolia Tayl. — Sur les arbres près de Uerzlikon, 430 m. | _ Fossombronia pusilla (L.). — Kohlfirst, 550 m. — Stammheimer Berg, 620 m, — Schnabel, 870 m. ù ie > Fossombronia Wondraczekii (Corda). — Près de Kappel avec _ l'Anthoceros laevis L. récolté par le docteur Hegetschweiler et. nommé par lui pusilla, dont il me semble être une variété. fé REVUE BRYOLOGIQUE Dilaena hibernica (Hook.). — Hohe Rhone, 1,100 m. Pellia epiphylla (L.). — Tourbières près de Hinweil et de Hirzel. pre __ Blasia pusilla L. — Kohlfirst, 540 m. : ; Aneura latifrons Lindb. — Troncs pourris Hohe Rhone, - 1,050 m. — Tourbières près de Hinwyl, Heisch et Uerzlikon. Par- tout en fruits. _ Aneura palmata (Hedw.).— Assez répandu sur les troncs pour- ris. Aneura incurvata (Lindb.). — Sur les racines de Carex, dans les tourbières du Katzensee, de Robenhausen et sur la tourbe près de Hinterberg. Aux deux premiers endroits je n'ai trouvé que des plantes mâles en petite quantité. Les longues inflorescences mâles, souvent bi et trigéminées et comme hérissées, semblent indiquer que la plante appartient bien à l'incurvata. M. Jack avait, autre- fois, rapporté la plante du Katzensee au multifida et c'est sous ce nom qu’elle figure dans le bulletin de l'herbier Boissier, tome V, p. 430. La plante de Hinterberg est stérile, mais couverte de granulations. b. Mousses Additions à mon catalogue des mousses du canton de Zürich paru dans les Mitteilungen der Naturwissenschaftlichen Gesells- chaft in Winterthur 1901. Fe Je dois d'abord corriger une erreur sur laquelle M. C. Heget- schweïiler a attiré mon attention ; le bryologue désigné par H.s. dans mon catalogue n’est pas le conseiller (Regierungsrat) Heget- schweiler, auteur de la flore suisse, mais le docteur Joh. Jac. Hegetschweiler. Sphagnum squarrosum Pers. — Terrain marécageux dans le Forst Oberrieden récolté par M. Kd. Forster en 1896; en 1902 M. Forster et moi le cherchâmes en vain, au même endroit qui. ‘avait été déboisé depuis, se retrouvera peut-être dans les envi rons. Sphagnum papillosum Lindb. — Tourbières près de Uerzlikon. Cynodontum strumiferum (Ehrh.).— Sur la terre, dans les bois; Albis 900 m., au-dessus de Rüschlikon, 550 m. Tortula obtusifolia (Schleich.). — Sur le grès, Hohe Rhone, 1,200 m., avec le Racomitrium protensum, plante voisine du mu- ralis, très semblable à la mousse du Kalehstein près d'Innervill- graten, citée par Limpricht, mais peut-être différente de la vraie plante des hautes Alpes. Racomitrium protensum A. Braum. — Avec le précédent. Buxbaumia aphylla L. — Bois au-dessus de Oberrieden. 92 / REVUE BRYOLOGIQUE Anomodon apiculatus Bryol. eur. — M. Forster qui a établi une liste manuscrite de la flore bryologique du Sihlwald, liste que je regrette beaucoup de ne pas avoir vu assez tôt pour l'utiliser - dans mon catalogue, me dit qu'il a récolté cette mousse dans 5 lo- -calités différentes du Sihlwald. Eurhynchium striatulum (Spruce). — Horger Egg., 630 m., c. fr., Forster. . Eurhynchium velutinoides (Bruch.). — Horger Egg., c. fr., Forster. Rhynchostegiella tenella (Dicks.). — Forst Oberrieden, Forster. B. ENVIRON DE PARIS, BOIS DE MEUDON. : Alicularia geoscypha De Not. (minor Limpr.). — Paroïque, dans un chemin creux vers Chaville, avec une petite variété du = Cephalozia bicuspidata qui me semble être le setulosa de Spruce, _ tous deux en fruits. Jungermannia Limprichti Lindb. — C. fr., vers les bruyères ; de Sèvres. = Diplophyllum exsectiforme (Breidl.). — Sur la terre d’une large _ allée vers Clamart, stérile. Lophocolea cuspidata Limpr. — Monoïque, sur la terre, près de la mare Adam. Catharinea Hausknechtii (Jur. et Mild.). — Carrière près de l'étang de Villebon ; la moitié à peu près des exemplaires fructi- fiés n'avaient que des archégones, l’autre moitié possédait l'inflo- rescence caractéristique du Hausknechtii. Comme M. Géneau de Lamarlière, je pense que cette plante n’est qu’une variété du undu- latum, j’espérais pouvoir l'étudier sur place pendant quelque _ temps mais n'ai pas pu la retrouver cette année. > Note sur l’Orthotrichum rupestre var. lamelliferum | mihi et sur l’Orthotrichum Sturmii var. reticulatum mihi (Rev. bryol., 1893, p. 57). - Dans les suppléments à sa célèbre flore (Rabenhorst Kryptoga- menflora vol. IV, fascicufe 3, page 722), Limpricht émet l'opinion _que le rupestre lamelliferum pourrait appartenir au urnigerum (12 le Sturmii reticulatum au cupulatum. 11 me suffit, pour réfuter _celte opinion, de dire que les stomates de mes deux varités sont superficiels. P. CULMANN. SRE > REVUE BRYOLOGIQUE Muscinées de Madagascar (4 article). Cercle de Maintirano, commandant Toquenne. A l'exception de quelques touffes de Leptohymenium Ferriezii ne Mar. et du Calymperes erosulum qui s’y trouvait mélangé, toutes ces espèces ont été récoltées sur la terre rouge ferrugineuse qui constitue le sol de presque tout l'O. de l’île. à = Fissidens Motelayi R. C. — Ad amnem Andranomakavy, prope Anamoissy. Hyeme 1902-03 leg. Interpres Oussoufou. F. obsoletidens Besch. — Secteur de Ranobe, à Tsimandreba- baka. Hyeme 1902-03 Interpretes Oussoufou. Cette espèce n'était encore connue que de Nossi-Be et de Nossi-Comba. F. Zippelianus Bryol. jav. — Secteur de Ranobe, ad lapides in rivulo Antapamendaky, prope Anamoissy. Hyeme 1902-03 leg. Interpres Ossoufou. : Hyophila Dorrii R. CG. — Dembavy. Hyeme 1902-03 leg. Serg' Ragouby. H. Potierii Besch. — Ut præcedens ad rupes. Cette espèce n'était encore connue que de La Réunion et de Sainte-Marie de Madagascar. CALYMPERES EROSULUM (Climacina) Ren. et Par. spec. nova. « Cau- lis brevis 3-4 m/m, altus, apice 2-3 furcatus. Folia sicea incurvato- E _cirrata 2-2 1/2 m/" Jonga plerumque anomala, normalia e basi vaginante obovata ad 1/3 folii produeta lanceolata, late et obtuse acuminata, marginibus planis superne eroso-serratis. Cosla circa 47 p lata sub summo apice evanida, plerumque longe proboscidea, dorso nisi infima basi grosse tuberculosa. Cellulis chlorophyllosis 4 quadratis, dorso densissime acute subtiliter papillosis, papillis vix prominulis. Cancellina obovata vaginam superans e cellulis bre- viter rectangulis 8-10 seriatis composita. Taeniola 3-4 cellulata usque apicem fere producta supra ventrem sæpe geminatim den- tala Syrrhopodontis ad instar. Cellulis marginalibus ad ventrem quadratis 4-5 seriatis, externis breviter dentiformibus, basilaribus hyalinis rectangulis 2 seria'is. » Poste de Beravina, inter Leptohymenium Ferriezü Mar. leg serg' Vidal. a - Cette espèce, qui parait voisine du C. loucoubense Besch., en dif- _ fère, d’après la description de son auteur, par les feuilles obtu- sément acuminées, la téniole prolongée dans la lame verte, par la nervure tuberculeuse dès le milieu de la base vaginante, enfin par les cellules marginales bisériées à la base et 4-5 sériées vers le ventre de la gaine ; celle-ci est aussi plus allongée. Le C, Mathiaei R. C. (inédit) de la côte de Madagascar, a aussi -. 94 à | REVUE BRYOLOGIQUE _ quelques rapports avec notre plante ; mais il en diffère essentiel- lement par les feuilles plus grandes spathulées, brièvement mu- cronées, à peine denticulées, par la nervure lisse dans la moitié inférieure, légèrement rugueuse vers le sommet seulement, Splachnobryum inundatum C. M. — Poste de Dembavy. Leg. serg! Regouby. — Celte espèce n'était encore connue que par les échantillons recueillis en 1851 par Boivin, à Nossi-Bé, cascade . d'Androdroat, et faisant partie de l'herbier du Muséum de Paris. Leptohymenium Ferriezii Mar. — Poste de Beravina, ad arbores et terram. Leg. sergt Vidal. Je ne crois pas que cette espèce ‘ait _été, jusqu'à ce jour, signalée sur le sol. Province d'Antsirabe. = Les Muscinées de cette province ont été recueillies, grâce à la persévérante obligeance de M. l'administrateur Garnier-Mouton, dans la vallée de la rivière Andrantsay, dont l'embouchure dans le canal de Mozambique est un peu au nord de celle de la Mania, par M. le garde Galinon, aux recherches intelligentes duquel la bryologie malgache doit déjà la découverte de plusieurs espèces rares ou même nouvelles (Rev. bryol. 1902, p. 82-824), et qui s'est _ surpassé cette fois par celle d’une espèce nouvelle (?) d'£rpodium, : genre dont la présence n'avait pas encore été constatée à Mada- “-RasCar. ; _ Octoblepharum albidum Hedw. Leucobryum molle C. M. Campylopus Cambouei R. C. FISSIDENS MANLE. Par. et Ren. spec. nov. — « Ex habitu #. Boi- vini persimilis. Caespites sat densi, viridi-lutescentes. Caulis erec- tus 0,02-0,025 longus, superne 2-3 furcatus. Folia 30-40 juga etiam, humida valde inéurvata, sicca crispata, 4 1/2-2 /" longa, e basi oblongo-lanceolata subaciniformia, elimbata, integerrima. Lamina vera ultra medium produeta, lamina dorsalis costæ basin versus enascens abrupte vel rotundato-truncala, haud attenuata, apicalis inflexa obtuse acuminata vel obtusa, rarius acuta. Costa cum vel. sub apice evanida. Cellulis obseuris hexagono-rotundatis, papillo- sis papillis dorso rotundate prominentibus, marginalibus haud dentiformibus. Cætera desunt. | : = Cette espèce se distingue du #. Boivini Besch., dont elle a le port, par la forme variable de lacumen, tantôt aigu, tantôt plus ou moins obtus, par la lame dorsale non atténuée à la base ; tan- _ dis que dans l'espèce voisine, cette lame est toujours très étroite, _ décurrente ou rarement tronquée assez haut au-dessus de la base. Par la forme de ses feuilles le F. Maniæ se rapproche du REVUE BRYOLOGIQUE D F. Zippelianus D. M., mais ce dernier a un autre port, plus trapu, des feuilles plus grandes étalées, pectinées à l’état humide ; en outre les cellules marginales sont plus grandes, plus régu- lières carrées ou subrhembées et forment une série très distincte des cellules internes. » Barbula mucronulata R. C. c. fr. Briyum homalobolax C. M. Erronium (Leptocalpe) MADAGASSUM Par. et Ren. Spec. nov. — &« Glauco-viride. Caulis repens radiculis corticibus arcte adfixus, dense ramulosus, rami brevissimi, erecti, turgidi. Folia tereti-im- bricata, humida erecta, sicca arcte adpressa, ovato-rotundata vel subcircularia, nonnunquam apice paululum attenuata, obtusata vel brevissim® apiculata, 3/4 — 1"/" longa, ecostata, marginibus planis, integerrimis. Cellulis plus minus, sæpe vix chlorophyllo- sis, apicalibus exacte hexagonis (diam. 16 p), mediis et basilari- bus paulo majoribus subhexagonis transverse dilatatis, oblatis 36-40 y latis), marginalibus paulo minoribus transverse rectan- gulis. Fructus ex apice ramuli oriundus ; fol. perich. decolorata, scariosa, thecam omnino includentia, arcte adpressa, caulinis duplo majora, 2 m/* longa, late ovata, apiculata vel parce atte- nuala e cellulis vacuis subelongate hexagonis apicibus acutis (56-58 y longis) reticulata. Capsula immersa subsessilis, robusta, ovato-oblonga, 1 3/4 m/" longa, leptodermis; ore lato plicatulo interrupte laciniato, laciniis valde promimentibus. Annulus per- sistens peraltus, passim subduplex, e cellulis elongatis usque 70 longis compositus. Opereulum et calyptra desunt. Il serait utile de comparer cette plante à l'£. grossirete C. M. de la région zambézienne, dont nous ne possédons pas d'échantillons. La description de C. M. concorde en partie avec notre mousse ; cependant il n'y est pas fait mention de cellules foliaires dilatées transversalement, et ce qui est dit de la capsule « theca minuta », tandis que dans notre espèce elle est relativement très grosse, inspire des doutes sur l'identification possible des deux plantes. » Fabronia Lachenaudi Ren. et Par. c. fr., associé au précédent. Papillaria subimbricata C. M. Leptohymenium Lerriezii Marie. Hépatiques.… Nubolhess cucullistipula Steph. mss. M. Montant | He Erratum. 1902, p. 2, av. dernière ligne remplacer : Verdillon par: Verdolin; p. 3 le Campytopus Verdilloni devient dès lors : C. Verdolini. Général PARIS. REVUE BRYOLOGIQUE Bibliographie A. J. Grour. — Mosses with hand-lens and microscope, a non- technical hand-book of the more common mosses of the Northeas- tern United States. Part I, in-4 de 86 p. et nombreuses figures ; price 4 dollar (5 fr. 15) chez l'auteur, 360 Lenox Road, Flatbush, _ Borough of Brooklyn, New-York City, U. S. À. — June 1903. — L'ouvrage complet, illustré de très nombreuses figures emprun- tées, pour la plupart, au Bryologia europæa, se composera de 4 à 5 parts. Cette nouvelle publication de M. Grout est appelée à rendre d'importants services aux personnes qui veulent étudier les. mousses. Celle première partie contient la manière de récolter, _ de préparer les mousses et de les étudier. Les pages 14 à 36 sont consacrées à l'étude de la vie et de Ja stucture des mousses. Les _ pages 37 à 44 sont un dictionnaire illustré des termes bryologiques; elles sont suivies d’une liste des principaux ouvrages publiées sur _les mousses de l'Amérique du Nord. — Le Manuel proprement dit commence par une clef analytique des familles de mousses, y _ compris les sphaignes ; vient ensuite la description et figures des genres et des espèces les plus communes. T. H. Barsazt (E.). — Contributo alla epaticologia del Pisano (Nuov. _ giorn. bot, ital. X, p. 55-79). F. BENECKE (W.). — Ueber die Keimung der Brutknospen von Lunularia cruciata. (Botan. Zeit. 1903.) 98 p. et 6 fig. BRüCKNER (A.). — Vergeichniss der um Herzogthum Coburg _ aufgefundenen Laubmose, mit Einschluss der Torfmoose: (Mitth. Thüring. bot. Verein, XVI). DISMIER (G.). — Observations sur l'inflorescence du Bryum pal- lescens Schl. (Ctes rendus du Congrès des Sociétés savantes en 1902, sect. des sciences, p. 191-193). _ Fenrscnewko (B-A.) et MossoLow (N.-A.). — Beitrag zur Moos- flora des Kreises Moshaisk im Gouvernement ri cb (Acta horti _Petropolitani, 1900), 12 p GLowacxt (J.). — in zur Laubmoosflora Oesterreichis- _chen Küstenlandar. Marburg 1902, 15 p. _ Hansen (Aug.). — Fortegnelse over det nordüstlige fyns Mosser. (Botan. Tidsskrift, XXV, 1903, p. 243-257). (A suivre.) LE Jouis. Caen, Imprimerie-Reliure V* A. Domi. ME ETR No 6 30e ANNÉE rte REVUE BRYOLOGIQUE ParaissanT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 6 Martinellia calcicola. ARNELL. — Brya nova. BOMANSSON. — Muscinées de l'Afrique occidentale (3 article). PARIS. — Ncuvelles observations sur Gasterogrimmia pœæcilostoma. SEBILLE. — Bibliographie. LE Jorts, Hus- NOT, — Nouvelles. — Table des matières de la 30: année. MARTINELLIA cALcICOLA Arnell et Persson nova sp. auctore H. W. ARNELL. Dioica, laxe cæspitosa vel aliis muscis sparse intermixta, sat robusta, M, æquilobæ fere æquimagna et sat similis, 2-3 cm. alta, rigida, nitidula, junior viridis-luteoviridis, vetustior fusca-fere nigrescens, apicibus sæpe pallidius coloratis et lutescentibus. Caulis simplex vel parce dichotomus, obscure coloratus, fuscus- niger, in tergo hic illie, parte caulis suprema excepta, radicellas fasciatas, hyalinas, longas et læves gerens. folia sat densa, dis- ticha, æquimagna et æquidistantia, vix papillosa ; lobus anticus secus totam longitudinem suturæ acutangularis et in parte suprema reflexæ cum lobo postico connatus, dimidia parte minor, convexus, rhomboideus, e lobo postico parum distans, sæpe apiculatus, intus caulem non transiens, margine integro vel parce dentato ; lobus posticus sæpissime concavus (rarius reflexus), oblique ovatus, in apice rotundato vel perbreviter acuminato rarissime apiculum minutum ostendens, margine vulgo integro, rarius dentibus _ Sparsis munito ; cellulæ rotundate quadratæ, diametro circiter 0,02 mm., inferiores parum majores, diametro 0,027 mm., men- branis luteis parum incrassatis, trigonis angularibus distinctis, granula magna 3-5 continentes, cuticula humiliter papillosa. Antheridia bina in axillis foliorum superiorum ; bracteæ masculæ a foliis cæteris non diversæ, haud saccatæ. Gonidia in foliis apicali- bus nascentia, globiformia-ovalia, diametro 0,027-0,033 mm. uni- bicellularia, luteo-viridia, membrana tenui. /nflorescentia feminea et fructus desunt. Hab. Suecia, prov. Uppland, in insula Runmarÿô, ubi in rupibus calcareis aliis muscis calcicolis,ut ex. gr. Myurellæ julaceæ, Ditricho 98 REVUE BRYOLOGIQUE flexicauli, Molliæ tortuosæ,Leersiæ contortæ, Hypno sericeo etc. associata in annis 1892 et 1893 haud parce ab J. Persson lecta. _ Species M. æquilobæ (Schwægr.) Lindb. ‘affinis, sed minor, _vulgo obcurius colorata, foliis minus asperis, nitidulis, sutura loborum haud incisa, lobo antico minore, intus eaulem haud tran- siente, semper rhomboideo (non reniformi), lobo postico concavo . et vulgo integro, gonidiis lutee coloratis. elc. diversa. Brya nova. Auctore J. O. Bomansson. Bryum luteum = Synoïcum, © flores obscure rubri, à flores albi-pallide rubri, _paraphyses numerosæ, vinoso-rubentes. Caespiles in arena sepulti, usque ad 3 mm. alti, superne dilute virides, inferne fusci. Caulis superne densifolius, inferne fere nudus, ramosus, tenuibus inno- vationibus. Folia caulina e basi lata rubra, lanceolata-anguste ovato-lanceolata longe acuminata, integerrima, margine leniter reflexo, plus minusve leniter limbato ; nervus luteo-fuscus, in cuspidem brevem integerrimam excurrens ; cellulæ inferne rec- tangulares, ceteræ rectangulariter hexagonæ-rotundato-hexago- næ, Folia innovationum, bulbiforme conjuneta, minora, CONCAVA, ovato-lanceolata, brevius acuminata, margine minus anguste reflexo, indistincte limbato. Sea usque ad 2 em. longa, rubro- fusca, nitida. Z'heca 2 mm. longa, 4 mm. crassa, lutea, breviter obovata, sicca sub ore amplo contracta ; operculum rufo-fuscum, nitidum, humiliter conicum, apiculatum ; cellulæ exothecii sat pachydermæ, orificium versus minimæ, rotundæ, paulum expla- _ nalæ, deinde 3-4 sericbus rotundato-hexagonæ, ceterae irregu- _lariter quadratæ-rectangulariter hexagonæ ; fundus ruber, latus. Peristomi dentes externi usque ad 0,40 mm. longi, 0, 07 mm. lati, distantes, medio, plus acuminati, circa 20 lamellati, seutula rectangularia ; menbrana interna lutea, papillosa, vix ad dimidiam partem dentium produela ; processus sat æqualiter acuminati in Carina 6-7 fenestris latis; cilia 2-3, crassa, papillosa, plus minusque istincte appendiculata. Sporae 0, 016-0,020, mm, luteo-virides. eves. Fructus maturat mense Junii. : Hab. in fossa arenosa ad prædium sacerdotale in paroecia landiæ Saltvik ubi 10/16 1897 legi. Proxima B. tardo mihi, sed foliis brevioribus, nervo brevius excurrente, theca lutea (Bryi tardo fusca), dentibus magis distantibus, angustioribus, € medio magis acuminalis, humilius lamellatis et aleo tempore maturitatis dis- tinctum. REVUE BRYOLOGIQUE 99 ‘+ Bryum Qvarnboense. Dioicum, eubryum, sat dense cæspitosum, fructiferum 1,5-2 cm. altum ; cæspites superne luteo-fusci, inferne fusci, tomento radi- culoso intertexti. Caulis brevis 0,25-0,5 cm. longus, ramulis bre- vibus. folia cuspidem versus magis collecta, concava, sicca sat torta, late ovato-lanceolata, inferne rubra, superne plus minusque subito acuminata ; margine inferne anguste reflexo, deinde plano, sat late limbato : nervus validus, inferne ruber, deinde rubro-fus- cus-luteo-fuscus, in cuspidem sat longam, serrulatam excurrens : cellulæ inferne rectangulares, celteræ quadrato-hexagonæ. Seta circa 1,5 cm. alta, fere rubro-fusca, parum nitida. T'heca rubro- _ fuscä, inclinata-subpendula, cum opereulo usque ad 3 mm. longa, 1,2 mm. crassa, regularis e collo breviore ovato-elliptica, haud _nilida, sicca sub ore parum contracta. Operculum conicum, obtuse appendiculatum ; fundus rubro-fuscus ; cellulæ exothecii pachy- _ dermæ, orificium versus 2-3 seriebus minutæ, explanatæ, deinde 45 seriebus rotundato-hexagonæ-rectangulariter hexagonæ. Pe- ristomii dentes 0,45 mm. longi, 0,8 mm. lali, lutei, papillosi, mar- _ginati, lamellæ circa 30, linea mediana flexuosa, scutula rectan- gularia ; membrana interna ad dimidiam partem dentium produc- ta, pallide lutea, papillosa ; processus ad basin sat lati æqualiter angustati, pallide lutei, papillosi, in carina late hiantes, 5-6 fenes- tris latis ; cilia 2-4 papillosa, appendiculis plus minusque ornata. Sporæ 0,016-0,020 mm., ferruginæ, parum granulosæ. Æructus maturat mense Junii. Hab. in fossa arenosa ad pagum Qvarnbo in paroecia Alandiae Salivik ubi 27/7 1888 legi. Bryum flavidum. Synoicum, © flores fusco-rubri, à flores pallido-rubri, para- physes numerosæ, pallide luteæ. Cespites densi, plus quam 1 cm. alti, superne luteo-virides, inferne fusci. Caulis circa 1 em. longus, tomento et innovationibus tenuibus plus quam 0,5 em. longis or- patus. Folia caulina sat dense approximata, e basi lata ovato-lan- ceolata, sæpe sat subito acuminata, subconcava, margine plus minusque anguste reflexo, sat lato, sed indistinclo luteo-limbo ; nervus basi rubra, deinde luteus in cuspidem sat longam, integer- rimam exeurrens ; cellulæ minutæ, rotundato-hexagonæ-rectan- gulariter hexagonæ, basales majores, rectangulariter quadratæ, angulares inflatæ, subquadratæ. Folia innovationum minora, concava, cuspide breviori, serrulata, margine parum vel haud _ reflexo, indistinete limbato. Seta circa 3 cm. alta, rubro-lutea, nitida. Theca usque ad 3 mm. longa, 1 mm. crassa, regularis, 100 REVUE BRYOLOGIQUE pendula, flavida, claviformis, circa sab ore parum contracta. Oper- -culum rubro-luteum, sat humiliter convexum, obtuse apiculatum ; cellulæ exothecii minutæ sat leptodermæ , orificium versus 3-4 seriebus minimæ, rotundatæ, deinde 3-4 seriebus majores, rotun- dato-hexagonæ, ceteræ irregulariter hexagonæ ; fundus auran- tiacus. Peristomii dentes 0,35 mm. longi, 0,08 mm. lati, lutei, su- perne pallide lutei, margine papillose, et indistincte limbati, æqualiter acuminati, linea mediana flexuosa, lamellæ cirea 10, altæ, scutula fere quadratæ ; membrana interna lutea, papillosa vix ad dimidiam partem dentium producta ; processus e basi æqualiter acuminati, in carina fenestris satis hiantes; cilia rudi- mentaria. Sporæ 0,018-0,20 mm., luteo-virides, granulosæ. Fruc- tus maturat mense Junii. Hab. in fossa agraria ad pagum OQoarnbo in paroecia Alandiae = Saltvik ubi 20/6 1889 legi. ee Bryum venustum Synoicum, dense cæspitosum, cæspites circa {4 em. alti, superne luteo-virides, inferne fusci. Caulis ramosus, tomento rubro-fusco et paucis innovationibus elatis instructus. Æolia inferne remola, superne magis approximata, parum decurrentia, sat concava, € basi latiore ovato-lanceolata ; margine anguste reflexo sæpe fere plano, anguste etindistinete limbato; nervus inferne ruber, deinde fusco-luteus, in cuspidem longiorem vel breviorem, integerrimam vel serrulatum excurrens; cellulae magnitudine et forma sat varian tes, rectangulares vel rotandato-hexagonæ. Seta usque ad 4cm. alta, rubro-lutea, nitida. T'heca pendula usque ad 3 mm. longa, circa 1 mm. crassa, venuste rubro-lutea, e collo brevi, angustato elon gate claviformis-cylindrica, sicca sub ore coarctata. Operculum humiliter conicum apiculatum. Cellulæ exothecii sat pachydermæ, orificium versus minutæ 3-4 seriebus explanatæ, deinde 45 seriebus rotundato-hexagonæ, ceterae irregulariter quadrato- hexagonae-rectangulo-hexagonae. Peristomii dentes usque ad 0, 40 mm. alti, 0, 09 mm. lati. lutei, in apice pallide-lutei, papillosi marginati, lamellæ 25 densæ; scutula anguste rectangularia fundus aurantiacus-rubro-fuscus ; membrana interna pallide lutea papillosa, dimidio dentium vix æquilonga ; processus papillosi in Carina 3-7 fenestris hiantibus vel ellipticis; cilia 3-4 rudimen laria vel sat evoluta et dense approximata, brevibus appendiculis ornata. Sporæ 0, 016-0, 020 mm. ferrugineæ, granulosæ. Fructus Mmaturat mense Junii. s Hab in terra calcarea intra ruinas operis muniti Bomarsund in | paroecia Alandiæ Sund et ibidem jam 27/7 1874 a me lectum. Alandia mense Augusti 1903. J. O. BomANssON. REVUE BRYOLOGIQUE UE Muscinées de l’Afrique occidentale française. Je arlicle. Les muscinées qui font l'objet de la présente notice ont été recueillies : 1° Par M. l'Administrateur H. Pobeguin, dans la province de Sankaran, qui fait partie de son cercle, sous bois, pendant les mois de janvier et février 1903. 2° Par M. le Dr Maclaud, président de la commission française de délimitation des Guinées française et portugaise, le long de la limite orientale de cette dernière. Octoblepharum albidum Hedw. — H. Pobeguin. Ocanrogryum Maczauptr Card. et Par. spec. nov. Ab O. Normandi, cui simile, differt colore viridi, foliis longioribus acutioribus longe subulatis flexuosis. Folia perichætialia caulinis paulo an- gustiora et breviora, cæterum similia. Capsula cyathiformis, rufa, leptoderma, 1/2 mm. longa, ore 3/4 mm. lata, in pedicello (cum vaginula rubra) viridi 4 4/2 mm. allo suffulta. Opereulum de- planato-conicum, rostro 4 mm. alto, unà cum calyptra straminea summo apice ustulata, basi fimbriata, 4 1/2-5 mm. longa aculei- formi secedens. Peristomium nullum. Sporæ fuscæ, læves. La capsule est immergée entre les feuilles, mais celles-ci sont longuement dépassées par les coiffes, dont les franges commencent au pied du rostre de l’opercule, et ne dépassent pas l'orifice de la capsule. : FiSsipExS {/Semilimbidium) Macraupu. Par. et Broth. spec. nov. — Cæspites congesti, atro-virides. Caulis erectus, fere e basi foliosus, 10-12 mm. altus, cum foliis 3 mm. latus. Folia sicca hand crispatula nec curvata, erecto-patentia, 12-15 juga, anguste lanceolata 1 3/4 mm. longa, 0 mm. 40 lata, acuta, nervo crasso concolori sub vel cum apice finiente, integerrima ; lamina vera paulo ultra medium producta, limbata, limbo inferne e 6-8 angus- tissimarum, superne 3-4 minus angustarum cellularum seriebus efformato, sæpe ad tertiam partem laminæ apicalis continuo ; lamina dorsalis ad costæ basin recte enata, ibidem lamina vera ter quaterque angustior, sursum sensim latitudine increscens, elimbata ; lamina apicalis ad basin sinu rotundato late excavala ; cellulis minute rotundatis, chlorophyllosis, papillosis. Cætera desunt. Cette espèce a des affinités avec le #. Hollianus Dz. Mk., dont elle se distingue à première vue par ses dimensions beaucoup plus grandes, et sous le microscope par la forme du lamina dorsalis, qui se prolonge en ligne droite jusqu'à son insertion au lieu d'être _ REVUE BRYOLOGIQUE arrondie à sa base. Le lamina apicalis, présente, à hauteur du point où se termine le lamina vera, une large échancrure semi- circulaire. Motaïrou, ad abores et rupes immersas fluminis Kogou. — 27. Décemb. 1902 leg. D' Maclaud. | CALYMPERES /Stenocycla) SAkARANE Par. spec. nov. — Pusillum, laxe gregarium, viride. Caulis 2 4/2-3 mm. altus, rigidus. simplex vel sæpius furcatus, ramis fastigiatis. Folia sicca incruvata, _madida erecto-patentia, e basi brevi vix latiora linealia, acuta, _nervo basi dorso lævi superne scaberulo sub apice evanido 2 mm. _longa, vix 1/4 mm. lata, comalia longiora (2 1/2-2 3/4 mm.) et angustiora, haud proboscidea, marginibus planis haud undulatis, _integra vel cellulis prominulis crenulatula. Teniola nulla. Cancel- linæ rectangulæ 2-2 1/2 longiores quam latiores, 6-8 seriatæ, cellulæ marginales 3-4 seriatæ multo angustiores ; cellulæ supe- riores quadratæ chlorophyllosæ papillosæ, papillis dorso promi- nentibus. — H. Pobeguin. Appartient au même groupe que les €. liqulare Mitt.et Principis Broth., mais il se distingue immédiatement de l'un et de l'autre par la nervure disparaissant avant le sommet, et en outre du premier par les feuilles 8 à 10 fois, et non 5 fois, plus longues que larges, du second par sa taille beaucoup plus petite et l'absence de tomen- _ tum radicellaire. / Micromitrium sarcotrichum (C. M.) Par. — Dans des touffes de _Leptohymenium pinnatum. H. Pobeguin. — Hab. ant. : Cameroon. Bryum coronatum Schwgr. — H. Pobeguin. — Cette espèce, qui est répandue dans les régions intertropicales de l'Asie, de _ l'Amérique, et trouvée même à la Nouvelle-Calédonie, n'élait. encore connue jusqu'à ce jour en Afrique que de l'Usagara. Cyriopus Cameruniæ Broth. — H. Pobeguin. — AHab. ant : _ Cameroon. : = HILDEBRANTIELLA PERSERIATA Broth. et Par. spec. nov.— Caulis pri- _ marius corticibus arcte adfixus. Caules secundarii 45-18 mm. longi, fere e basi irregulariter pinnati, ramis erecto-patentibus usque ad 12 mm. longis, luteo-viridibus, simplicibus, teretibus, obtusis Folia exacte pentasticha, imbricata, subspiraliter inserta 1 1/2 mm. longa, basi Omm. 60 lata, sicca vel madida erecto-patentia, inte- gerrima, enervia, e basi paulo angustiore late lanceolata, cochlea- _riformia, marginibus inferne planis e medio conniventibus, obtuse _ acuminala, cellulis elongatis, angustissimis, papillosulis, basila- . ribus latioribus et brevioribus, alaribus 10-12 quadratis incrassalis ut basilares aureo-fuscis. Plura desiderantur. — H. Pobeguin. a REVUE BRYOLOGIQUE : 103 La disposition si remarquable des feuilles de cette belle espèce ne permet de la confondre avec aucune de ses congénères. > Porotrichum lopidioides C. M. — H. Pobeguin. — ab. ant. : Cameroon. HookertA (Callicostella) Maczauüpn Par. et Broth. spec. nova. — Cæspites congesti, atro-virides, depressi. Caules prostrati, 0,03- 0,035 mm. longi, cum foliis 2 mm. lati, hic illic radiculis rufis instructi, e basi irregulariter et remote pinnati, ramis subpatulis 0,01 mm. longis. Folia e basi angustiore ovato-lanceolala, acumi- nata, 4 mm. longa, vix 1/4 mm. lata, marginibus planis basi uno latere involutis, asymmetrica, in dimidio superiore argute serrala, cellulis oblongis, superioribus majoribus, 1-raro 2 papillosis, pellucidis. Cætera ignota. : Ad rupes amn. Panta, 16 mart. 1903; flum. Kogou, pr. Motaïron, et amnis Fefiné, 27 Mart. 1903. — D' Maclaud. Thuidium gratum P. B. c. fr. — Prov. de Sankaran, ad rupes : Kouroussa, ad truncos arb. « Kobi » dicti. — H. Pobeguin. Th. perbyssaceum C. M. c. fr. — H. Pobeguin. — Hab. ant.: Cameroon. Th. pyenangiellum C. M. — H. Pobeguin. — Guinea lusit: Ad rupes Pay-Age, Maji 1903. D' Maclaud. + Leplohymenium pinnatum Broth. et Par. — H. Pobeguin. Enropon (Zrythrodontium) Poseçuimt Broth. et Par. sp. nov. — Dioicus ? Caulis primarius crassus, corticibus arcte adfixus, ra- mosus, ramis viridibus pinnatis, ramulis approximatis obtusis patulis plerumque uno latere dejectis, patulis, 4-7 mm. longis, subjulaceis, Folia sicca erecta, madida erecto patentia, 1 mm. longa, 4/2 mm. lata, concava, e basi paulo angustiore late lanceo- Jato-acuminata, acumine sæpius torto, enervia, integerrima, cel- lulis alaribus numerosis quadratis, cæteris angustissimis, OMni- bus levibus. Folia perichætialia sicca subsquarrosa, exteriora ovato-concava apiculata, interiora lanceolata longe acuminalta, acumine corrugalo dentato, hyalina, enervia. Capsula oblongo- ovata 2 mfh. longa, castanea, leptoderma, in pedicello crassius- eulo levi radicante 6 mm. alto flavido erecta. Peristomium duplex : dentes externi in orificio capsulæ fere horizontaliter prostrati, per paria plus minus coaliti, brunnei, trabeculati, obtusissimi, linea diviruriali carentes ; internum imperfectum ?, hyalinum, fugacis- simum. Operculum recte longeque rostratum, dimidium capsulæ æquans. Cætera ignota. — H. Pobeguin. Microthamnium subelegantulum Broth. c. fr. — Description (in Boll. da soc. Brot. 1890) à compléter comme il suit : nervis binis, crassis, sub apice abrupte desinentibus, dorso scabris, 104 REVUE BRYOLOGIQUE Capsula 4 mm. longa, brunnea, leptoderma, oblonga, -collo lon- giusculo instructa, sub ore leviter constricta in pedicello levi tenuissimo rubello 18 mm. alto inclinata vel subhorizontalis. Peristomium duplex : dentes externi conniventes in dimidio infe- _riore brunnei, in superiore hyalini, papillosi, trabeculati, acutis- _ simi, basi lati, linea divisuriali perconspicua percursi ; interni _ciliiformes in membrana tessellata pallida tertiam partem externi æquante etei æquilongi positi. Sporæ minimæ, luteæ, leves. Plura desiderantur. H. Pobeguin, ster. — Ad arbores secus flum. Kogou, à Motaï- _ rou, 5 Januar. 1903, c. fr. ; Kissen, ad rupes, 23 Febr. 1903, c. fr. Dr Maclaud. Espèce polymorphe, qui varie depuis la forme condensée, à rameaux rapprochés, à la forme grêle, à rameaux espacés et beaucoup plus courts. TAXITHELIUM PERGLABRUM Broth et Par. spec. nov. — Caulis lon- _gus, repens, hic illic radiculosus, tenuis, vage ramosus, sat dense irregulariterque pinnatus,-ramis inaequalibus 4-7 mm. longis, brevioribus patulis, longioribus deflexis interdum 1 ramulosis, _Subacutis. Folia patentia e basi angusta ovato-lanceolata, concava, enervia, e medio ad apicem minute remoteque denticulata, 4 mm. longa, 1/2 mm. lata ; cellulis alaribus 5-8 rectangularibus pallide fuscescentibus, mediocribus, vesiculosis, cæteris angustis- _Simis lævibus. FI. masce, in caule ramisque siti, minutissimi, gem- miformes ; antheridia pauca (2-3) crassa, paraphysibus nonnullis paulo longioribus cincta. Capsula vix 1 mm. longa, castanea, lep- _toderma, oblongo-cylindracea, sub ore vix constricta, in pedicello 11 à 12 mm. alto rubello levi inclinata. Peristomium duplex : dentes externi brunnei, apice hyalini vix papillosi, trabeculati, basi lati, linea divisuriali nulla vel obsoleta : interni e membrana byalina carinata dimidiam partem externi æquante et ei subæqui- _ longi enati. Cætera desunt. Guinea. lusitan., ad rupes Puy-Age, 6 Maji 1903 leg. Dr Maclaud. Piereophyllum quineense Par. et Broth. — Cum præcedente. Bhacopilum brevipes Broth. — H. Pobeguin. . | Bh. orthocarpoides Broth. ce. fr. copios. — H. Pobeguin. — Hab. ant. : Ins. Sao Thome. Hepaticæ. Sprucella succida Mitt. — Kantanié, ad ripas humidas flum. Rio Grande, 8 Maji leg. D' Maclaud. General Paris. REVUE BRYOLOGIQUE : 405 Nouvelles observations SUR GASTEROGRIMMIA POECILOSTOMA (Cardot et Sebille). Après la publication de cette nouvelle espèce (Revue Bryolo- gique, année 1901, p. 118), il était possible encore de conserver quelque doute sur sa légitimité, plusieurs de ses caractères restant encore mal définis. Une nouvelle exploration de sa localité Dauphinoise, entreprise par moi au mois d'août dernier (1903), me permet aujourd'hui de dissiper ces doutes et de compléter l'étude de cette plante. Tout d'abord l’abondante récolte que j'en ai faite, sur différents points assez éloignés les uns des autres, montre assez qu'elle ne peut plus être ni considérée comme une production hybride, ni mise au rang de certaines espèces problématiques dont la dia- gnose se fonde sur des échantillons incomplets ou mal connus. Sa dispersion, sans être connue, jusqu'à ce jour, dans le con- tour exact de ses limites, a néanmoins toutes les apparences d'être normale et régulière, comme cela s’observe pour les espèces les mieux établies. Dans toute la vallée du Vénéon, depuis Vénosc jusqu'à Saint-Christophe-en-Oisans, on peut trouver notre plante cà et là répandue dans les clapiers de la région, surtout si l'on dirige ses recherches sur les blocs de gneiss des éboulis les plus anciens. Sa station préférée semble être le sommet des blocs, ou les parois les mieux exposées au soleil. Ses petits coussins S'y établissent, le plus souvent isolés des autres mousses, dans de petites dépressions ou de légères sinuosilés que produit ordinai- rement le feuilletage de la roche gneissique. C'est dans ces condi- tions que je l'ai recueillie aux localités suivantes : l 4er Clapier de Vénose, entre le village et le hameau de Bourg- Daru. 2% Clapier de Saint-Christophe, entre Bourg-Daru et le Plan-du- Lac. 3 Ebouli de Lanchâtra, vers la cascade. 4 Rochers et éboulis entre le village de Saint-Christophe et la statue de la Vierge. L'altitude de ces diverses localités oscille entre 1,000 mètres et 1,600 mètres ; leur distance extrême est d'environ 8 kilomètres. De l'examen de mes nombreux échantillons, une observation plus importante me reste à signaler : la découverte de la plante mâle qui, jusqu’à ce jour, avait échappé aux recherches. Grimmia pæcilostoma était tenue pour dioïque, sans qu'on en eut acquis la preuve matérielle. La description que j'en donne ici comble donc une lacune, en précisant les caractères spécifiques de notre plante. 106 REVUE BRYOLOGIQUE = Plante mâle semblable à la plante femelle, végétant en coussins séparés. assez bien délimités, souvent dans le voisinage des touffes femelles, mais jamais entremélés à celles-ci. Fleurs mâles gemmiformes , petites, d'abord terminales, puis devenant laté- rales par la continuation de la tige, révélant leur présence par la coloration rouge des anthéridies qu’on aperçoit à travers Îles . feuilles de l’involucre. Anthéridies peu nombreuses, 10 à 12, lon- gues d'environ 0m"420, rouges jaunâtres, légèrement arquées, _ portées sur un pied court et épais, dépourvues de paraphyses. _ Feuilles extérieures de l'involucre semblables aux autres feuilles, beaucoup moins longues et moins translucides à la base que celles de l'involucre femelle. Deux feuilles plus intimes très con- caves, nerviées jusqu'au sommet, dépourvues de poil, élargies à _ à la base, brusquement rétrécies vers la pointe et enveloppant, comme dans une petite urne, le groupe des anthéridies. ; = Dans la description primitive, j'avais signalé une différence notable entre le péristome de la plante de l'Oisans et celui de la plante d'Auvergne. Pour avoir été établie sur des échantillons trop peu nombreux, cette observation manquait d'exactitude. Les cap- _sules nombreuses que j'ai examinées cette année me permettent de la rectifier. Dans les deux localités, les péristomes sont abso- Jument semblables quand la plante se développe normalement. Mais en Oisans le climat est dur, il en résulte que parfois la plante soufre dans ses organes les plus délicats, et alors la cap- _ sule présente un péristome quelque peu dégradé. Ce phénomène doit d'ailleurs être assez fréquent pour certaines grimmiées exposées à des alternatives trop fréquentes de gel et de dégel, de Sécheresse et d'humidité. Issy-l'Evêque, 17 septembre 1903. R. SEBILLE. Bibliographie = Ikexo (S.). — La formation des anthérozoïdes chez les Hépa- tiques (C'°5 rend. Ac. Sc. Paris, CXXX VI, p. 628-629). INGnax (W.). — Mosses and Hepaties of the East Riding (The Journal of Bot. XLI, p. 115-127). _ : LamPa(E.).— Untersuchungen an einigen Lebermoose (Sitzungb. _Akad. Wien, 1902). 43 p. et 5 pl. LOESKE (L.).— Moosflora des Harzes. Leipzig 1903. 20 et 350 p._ ManEu (J.), Contribution à la flore obscuricole de France … (Cf rend. du Congrès des soc. sav. en 1902. Sect. des se., p. 169- 7 REVUE BRYOLOGIQUE 107: 191). — Observations très intéressantes sur les formes de musci- nées habitant les gouffres et cavernes. und den angrenzenden Italien, von Bayern, Krain, und den Küs- tenlander (Ber. naturw. - med. Ver., Innsbruck. 1903), 184 p. Pauz (H.). — Beiträge zur Biologie der Laubmoosrhizoiden : (Engler’s bot. Jahrb. XXXII, p. 231-274). 23 fig. dans le texte. : Roru (G.). — Die Europäischen Laubmoose. 4°" fascic. Leipzig 1903. 108 p. el 10 pl. Cet ouvrage doit former 2 vol. d'environ 4400 p. et 100 pl., à publier en 10 ou 12 livr. à D fr. À SemtFFNEr (V.). — Kritische Bemerkungen über die europai- schen Lebermoose mit Bezug auf die Exemplare des Exsiccaten- werkes ; Hepaticæ europeæ exsiccatæ. I und II serie (Sitzungsber. naturw. - med. Ver. Lotos. Prag. 1901). 56 et 56 p. ScmrrFNer (V.). — Studien über kritischen Arten der Gattungen Gymnomitrium und Marsupella (Oesterr. bot. Zeitschr. LI), 3 pl ScnIFFNER (V.). - Seltene Bryophyten aus Oesterreich (Verh. 6 k. k. zool. - bot. Ges. Wien, LIT, p. 708-709. _ ScmFFNEr (V.). — Einiges über bryologische Seltenheiten der : ' oesterreichischen Flora (Ibid., p. 709-744). . ? Aug. LE Jos. W. Warrs and T. WmiTELEGUE. — Census muscorum australien sium. À classified Catalogue of the frondose mosses of Australia and Tasmania (The proceedings of the Linnean Society of New- = South Wales for the year 1902, Supplement to part I). di __ Cette première partie de 90 pages contient d'abord l'introduc- tion par M. W. Watts : Indication des botanistes qui ont fourni aux auteurs des renseignements ou vérifié leurs déterminations. _ Liste des publications parues sur la flore bryologique de l'Austra- lie et de la Tasmanie. : Le catalogue, qui commence à la page 8, contient les Sphaignes, les Andréacées, les Polytrichacées, les Fissidentacées; les Archidia- cées, les Districhacées, les Dicranacées, les Leucobryacées, les Calympéracées, les Pottiacées et les Grimmiacées qui forment un _ total de 534 espèces pour cette première parlie. Les localités et les altitudes sont indiquées avec soin. Il est à désirer que les au- teurs ne fassent pas attendre trop longtemps la suite de cet im- portant catalogue. - A. W. Evans. — Hepaticæ of Puerto Rico, HI. Harpalejeunea, Marouscnek (F.). — Das bryologische Nachlassherbar des Friedrich Stolz. Ein Beitrag zur bryologischen Floristik von Tirol REVUE BRYOLOGIQUE Cyrtolejeunea, Euosmolejeunea and Trachylejeunea (Bull. of the Torrey Bot. Club 1903, pp. 544-563 et pl. 20-22). Description très détaillée de 8 espèces dont 6 figurées dans les 3 planches, ce sont : Harpalejeunea subacuta, H. uncinata, H. hete- rodonta, Cyrtolejeunea holostipa, Euosmolejeunea trifaria, Tra- chylejeunea aquarius. ‘ A. W. Evans. Report on two collections of Hepaticæ from Northeastern Minnesota (Minnesota Botan. Studies, pp. 141-144, 1903). — Etude de deux collections faites, la première, par M. Mac Millan, Lyon et Brand, et la seconde par M. Holzinger; catalogue _de 32 espèces dont 98 se trouvent également en Europe. À. W. Evans. — Preliminary Lists of New England Plants, XL. Hepaticæ (Rhodora 1903, pp. 170-173). — C'est, comme l'indique le titre, une liste d'hépatiques. _F. Cavers. — On asexual Reproduction and Regeneration in _Hepaticæ (The New Phytologist, vol. If, n°5 6 et 7 de 1903 : tirage à part de 24 p. et 8 fig.). _ L'auteur étudie, dans diverses familles d'hépatiques, les modes de reproduction asexuelle : formation des branches adventives ou de bourgeons naissant de la surface ventrale du thalle et s’en détachant ensuite, de propagules ou gemmes qui se détachent de la plante, branches caduques se séparant et reproduisant la plante, etc, Les figures indiquent ces divers modes de reproduc- tion. Les hépatiques peuvent aussi être multipliées par des frag- ments de thalle ou de feuilles que l’on coupe et que l'on place dans des conditions favorables à leur développement ou’par des fragments du sporogone sans les spores. Brochure à consulter pour tous ceux que cette question intéresse. MP: Porsnin: — Zur Entwicklungsgeschichte der Gattung Riella = (Flora 1903, pp. 431-456 et 8 fig.) — M. Porsild décrit l'évolution : du genre Riella en indiquant les résultats qu'il a obtenus en eulti- vant le R, Paulsenii. K. MÜLLER. — Hepaticologische Fragmente. II (Botan. Central- blatt. 1902, 7 p.). — Catalogue d'hépatiques récoltées dans différentes contrées. | … G. DismiER. — Le Lejeunea Bosseltiana en Dauphiné (Bull. dela Soc. bot. de France 1903, pp. 289-290). — Dans une excursion _ dans le massif de la Grande-Chartreuse en 1902, M. Dismier à trouvé le L. Rossettiana au col de Saulce et quelques autres espèces _ rares: Cephalozia reclusa, etc. J. M. GARJEANNE. — Die Olkærper der Jungermanniâles (Flora, « ; 4 REVUE BRYOLOGIQUE 109 1903, pp. 457-482 et 18 fig.). Les figures de cellules de différentes espèces indiquent la position des corps huileux et leurs grosseurs. E. Levier. — Localita ed altitudini di alcuni muschi dell’Imalaia che trovansi pure in Europa (Bull. Soc. Bot. Ital, 1903, 10 p.). — Liste de 121 espèces de mousses communes à l'Europe et à l'Hy- malya, avec l'indication des altitudes auxquelles elles croissent dans cette dernière chaîne de montagnes d'après les récoltes faites par M. Duthie qui s’est élevé jusqu’à 15000 à 16000 pieds anglais. F. Camus. — Catalogue des Sphaignes de la flore parisienne (Bull. de la Soc. Bot. de France, 1903, pp. 239-289). M. Camus fait l'historique de l'étude des sphaignes des environs de Paris, et il passe en revue les vieux auteurs et leurs herbiers. Un tableau synoptique facilite beaucoup la détermination des 20 es- pèces dont 2, les S. laricinum et platyphyllum n'ont pas encore à été trouvés aux environs de Paris. Ce tableau synoptique est en même temps descriptif, 6 à 10 lignes étant consacrées à chaque espèce. Dans le catalogue proprement dit sont énumérées les loca- lités suivies de notes très utiles pour la distinction des espèces. On y trouve, pour terminer, quelques observations sur les loca- lités à sphaignes des environs de Paris. Indispensable à ceux qui veulent étudier les sphaignes de France. — M. Camus a publié dans le même bulletin, pp. 165-168, une note sur le S. Russowi aux environs de Paris. - G. N. Best. — Revision of the North American Species of Leskea (Bull, of the Torrey Bot. Blub, 1903, pp. 463-482 et pl. 15 et 16). — Description du genre, clef analytique des 10 espèces, longues descriptions de ces 10 espèces et de 5 variétés. Les planches con- tiennent, avec de nombreuses figures pour chacune d'elles, Leskea arenicola sp. nov., L. obscura, L. microcarpa, L. nervosa, L. Williamsii sp. nov., L. tectorum. F. Couins. — Some notes on mosses, With extensions of range (Rhodora, 1903, pp. 199-201). — Note sur Hypnum cordifolium, H. Richardsonii, Mnium cinclidioïdes, Catoscopium nigritum, __ Anacamptodon splachnoïdes. V. F. Broruercs. — Musci novi Dussiani (Symbole Antillanæ, vol. I, fase. IL, p. 421-429). — Description de 20 espèces nou- velles de la Martinique et de la Guadeloupe. V. F. Broruerus. — Zur Bryo-Geographie Central-Asiens. — 3 p.. Helsingfors, 1902. A. GEuEEB. — Was ist Bryum Geheebü C. Müll? und wo findet es im systeme seine natürliche Stellung? — Eine bryolcgische An 7H REVUE BRYOLOGIQUE placée près du 2. géemmiparum. : Tue BryoLoGisr. — Le n° 4 contient: E.-G. Brrrron. West In- dian mosses in Florida, notes sur un certain nombre d'espèces de Cuba et de la Floride, — Renauzo, Hypnum capillifolium Baileyi nov. var., description de cette plante. — $S. WILLIAMS. Additional Mosses of the upper Yukon river, liste de quelques espèces et description du Brachythecium edentatum n. Sp. — Grour, The peristome, V, 5 fig. _ Tue BryoLocisr. — On trouve dans le n° 5 : H. HorziNGER. Fa broleskea Austini in Europe. Le Leskea grandiretis Lindb., récolté dans le Caucase par le Dr Brotherus, ne diffère. pas du Leskea genre Fabroleskea. — B. CHAmMBERLAiN. Mounting moss specimens and Buxbaumia aphylla. L'auteur indique la manière dont i arrange les mousses pour son herbier., — J. Hi. Branched para- physes ot Bryum roseum, avec figures indiquant cette ramifica- ndiquant les différences des S. plicatulus, revolutus et calli- hroum. | F. Cavers. — Petalophyllum Ralfsi (The Naturalist 1903, p. 327-334 et fig. dans le texte). — Description et figure de cette très rare espèce qui n'a été trouvée jusqu'à ce jour qu'à 5 localités des îles britanniques et à une localité italienne. M. Trabut a décrit (Revue Bryol. 1887, p. 12) une nouvelle espèce de Fossombronia (F. corbulæformis) que M. Cavers considère comme un Petalo- Phyllum voisin, sinon identique, du P. Ralfsii. On a décrit 2 autres espèces d'Australie et de Nouvelle-Zélande. Le Petalophyl- lum est à rechercher en France, principalement en Bretagne. KRIEGER. — Catharinea longemitrala nov. sp. undandere Saxe et de plusieurs formes de C. augustata et undulata. Nouvelles ’aris, va commencer la publication de la seconde édition, ou plus exactement, par suite de l'adoption des dernières modifica- tions apportées à la classification par les auteurs autorisés, d'une refonte complète de l'ndeæ bryologicus conduit jusqu'au 31 dé- cembre 1900, de manière à présenter le bilan de la littérature et de la géographie (celle-ci tenue à jour jusqu'au moment de l'appa- studie (Botan. Centrablatt, 1903, pp. 89-9%). Cette espèce doit être : Austini de Sullivant, pour lequel M. Best a créé dernièrement lel_ on. — H. LinoerG. Stereodon plicatulus avec figures de feuilles” Catharinea-Formen (Hedwigia 1903, n° 3, Beiblatt p. 118-120 et 4pl.).— Description et figures de cette espèce nouvelle trouvée en La librairie scientifique Æermann, 8-12, rue de la Sorbonne, r REVUE BRYOLOGIQUE taf. rition de chaque fascicule} bryologiques au premier jour du _ XXe siècle, et à fixer ainsi un point de départ nettement défini pour les études et les recherches ultérieures. Une lacune importante de la 1" édition a été comblée dans celle-ci : toutes les citations sont accompagnées de la date à la- quelle a été publié l'ouvrage auquel elles sont empruntées. Elle s’est en outre enrichie d'une nombreuse bibliographie scandinave, trop peu répandue dans les pays où se parle une autre langue que celle dans laquelle sont écrits la plupart des ouvrages qui la com- posent, et que M. le D' Hagen a bien voulu avoir l'obligeance, dont l'auteur ne saurait trop le remercier, de compulser à son intention. | | L'Index et son supplément avaient admis un certain nombre de nomina nuda dans l'espoir qu'une description en serait publiée avant le 4% janvier 1901. Ceux pour lesquels celte éventualité s'est réalisée ont seuls été maintenus ; les autres, dont il est im- possible de contrôler la valeur et qui, aux termes des lois de la nomenclature botanique, n’ont aucune existence légale, ont été rigoureusement exclus. L'ouvrage comprendra donc les espèces : 4° Décrites ; 2% Publiées dans des collections numérotées (Dusen, Fleischer, Rehmann, Ule, etc.) ; k 3° Existant dans les grands herbiers publics (Kew, British Mu- seum, Paris, ete.), où on peut les consulter. Il comprendra, à un près en moins ou en plus, 24 à 25 fasci- cules de 4 feuilles d'impression qui paraitront mensuellement. Le prix du fascicule est de 2 fr. 50. . Un fascicule supplémentaire comprendra un Mappa bryologica, c'est-à-dire un planisphère indiquant par des couleurs variées, comme cela se pratique pour les terrains dans les cartes géologi- ques, les limites de 19 régions bryologiques distinctes, et un ‘tableau donnant, pour chacune de ces régions el par genre, le nombre des espèces. 1° Endémiques ; 2 Plus ou moins pandémiques. © M. l'abbé Friren a trouvé le Dilæna Lyellii au bois de Woippy, près Metz, et il le cultive dans l'espoir d'obtenir des fructifica- lions. = Les récoltes de ce botaniste aux environs de Metz et de Hom- bourg s'élèvent aux nombres de 210 mousses et 44 hépatiques ; nous sommes loin du chiffre de 137 mousses de la flore de Holandre, _ Paris. — Muscinées de l'Afrique occidentale française (2e article) 66 4112 REVUE BRYOLOGIQUE M. Potier de La Varde a récolté le Schistostega à plusieurs loca- lités bretonnes, notamment dans le bourg de Plésidy (Côtes-du- Nord, à l’intérieur d’un puits communal, où il commence à végé- ter à 2 m. au-dessous du niveau du sol et forme un tapis continu de près de 3 m. TABLE DES MATIÈRES DE LA 30° ANNÉE (1903) PAR NOMS D'AUTEURS ARNELL. — Martinellia calcicola. . . . + . + + + + + + + * * BOMANSSON. — Brya DOVA. . . .:. + «+ + + + + « +: 85, 9% CasARES-GIL, — Sur la fructification de l'Homalia lusitanica. . 37 . CaAvERSs. — A new species of Riella . . . . + + + + + + + + * : 81 CoRBIÈRE. — Fossombronia Crozalsii. . . . + + + + + + + + 43 CrozaLs. — Flore bryologique de Roquehaute . + + + + -+ - : 17 » re ua 62 AR | Lejeunea Rossettiana. . . . - . + + + + + * * : 64 _CuLManNN. — Notes bryologiques sur les flores du canton de ; Zurich et des environs de Paris . . + + + + : 89 » Note sur l’Orthotrichum rupestre var. lamelli- ferum et sur l'O. Sturmii var. reticulatum . + 2 Dixon. —-- Dichodontium pellucidum et D. flavescens . + + - - 39 Douix. — Sur les Cephalozias à feuilles papilleuses et autres Hépatidues. : à 4e +de ni ren » Jungermanñia exsecta et J. exsectæformis. + + + : 10 » » La fontaine intermittente de Fontestorbes . + + + + 12 » Le Sphærocarpus terresiris. 0 ste san 0 44 » Jungermannia Kunzeana en Auvergne, + + + : * 62 GARJEANNÉ. — Les Hépatiques des Pays-Bas. . . «+ - + + * : 70 Huencte — Bibliogmphié ©... -. «=. 10,96,07 718 107 KiNDBERG. — Note sur l’Anomodon Toccoæ . . . + «+ : + * 43 étois © Bibliogeaulen à ue 4 20 dec Marin. — Glanures bryologiques dans les Hautes-Pyrénées. : 73 à 76 TE D TO a at 46, 36, 60, 110 » » » ee » (ææart.) ‘ao » Muscinées de Madagascar (4e article). . + + «+ + + : | SEBILLE — Nouvelles observations sur Gasterogrimmia pœci- A ne Caen, — Imprimerie-Reïure V° A. DOMIN, rue et cour de la Monnaie. No 1 SA ANNEE 400 REVUE BRYOLOGIQUE ParaïssanT Tous Les Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 1 Jungermannia alicularia et Calypogeia ericetorum. Douix. — Nardia silvrettæ. Doux. — Le genre Cryphæadelphus. CARDOT. — Sur quelques musci- nées de Maine-et-Loire. CorBière. — Note sur les espèces scandinaves - du genre Bryum. KINDBERG. — Ochrobryum Maclaudii et Normandi. PARIS. — Bibliographie. BROTHERUS, CARDOT, LE JOLIS, HUSNOT. — Nouvelles. Jungermannia alicularia De Not. et Calypogeia ericetorum Raddi. I. JUNG. aAzICULARIA De Not. Cette petite Jongermanne appelée encore Southbia tophacea R. Spr. et Southbia stillicidiorum (Raddi) ne doit pas être rare dans les calcaires humides. Je l'ai trouvée dans plusieurs localités des Pyrénées, auprès de Laruns en compagnie de Lophozia turbinata Steph. et de ZLunularia vulgaris L. c. arch., sur a route d'Eaux-Chaudes où elle est rare, sur celle d'Eaux-Bonnes où elle est assez commune, sur la promenade Horizontale, dans la vallée du Valentin au-dessus. L'échantillon des Hep. Galliæ provient de Lourdes, ce qui montre son existence dans tôute cette partie des Pyrénées. Je l'ai récoltée également dans la vallée de l'Aude et dans celle du Rebenty ainsi qu'à la fontaine intermittente de Fon- testorbes près Bélesta (voy. Rev. bryol. 30° année, p. 12). Enfin, je l'ai recueillie aussi dans l'Aveyron, au-dessus de Millau, sur des rochers calcaires humides au bord de la route qui longe la Dourbie. Dans cette dernière localité, elle vivait avec Eucltdium verticillatum, Aplozia pumila et Jung. acuta. À En général, la plante parait stérile, parce que, au mois d'août, les fruits sont disparus. À Laruns, j'ai vu de vieilles fructifications danz lesquelles le périanthe ne dépassait pas ou à peine les feuil- les involucrales ; c'est alors que le Jung alicülaria De not. indiqué (Husnot, Hèp. gal.) dans plusieurs localités du midi. Enfin, M. F REVUE BRYOLOGIQUE . Crozals m'écrit l'avoir récolté dans 5 ou 6 localités de l'Hérault et LE à D Dans une plante récoltée près de Milan par mon ami Artaria, j'ai eu le plaisir de voir des fructifications très bien développées ; les périanthes sont très nettement saillants au-dessus des feuilles involurales: c'est le Southbia stillicidiorum (Raddi). J'ai même constaté sur cette même plante ce que je n'avais encore vu chez aucune Hépatique foliacée : deux capsules bien développées, lon= guement saillantes, dont les pédicelles sortaient du même périanthe. _ Comme caractère curieux, et probablement inédit de Jung. ali- cularia, je signalerai son odeur d'urine assez nettement prononcée Cette odeur est bien nette sur la plante fraîchement cueillie, à tel point que d’abord je croyais à un agcident tout local. Des per- sonnes à qui je l’ai fait sentir ont été absolument de cet avis. Mais devant la généralité du caractère, j'ai dû me rendre à l'évi- dence. Cette odeur était bien spéciale à Jung. alicularia. Elle devient même tout à fait accentuée quand on enferme quelque temps un paquet de cette espèce dans un journal que l’on ouvre ensuite. Il, CALYPOGEIA ERICEroRUuM Raddi _ Calypogeia ericelorum Raddi n’est pas non plus une plante bien rare en France. Il est indiqué comme une espèce méditerranéenne quiremonteraitle long de nos côtes Jusqu'en Bretagne et en Norman- die grâce à l'influence de la mer qui les réchauffe. Je l'ai trouvée ans le Bois de Dangeau, le Bois Saint-Denis, le Bois de Bouthon- villiers (Eure-et-Loir). Elle y est très abondante et n'a pas l'air d'y souffrir du froid, quoiqu'elle y soit stérile. Cela tient sans doute à ce que Ja plante à anthéridies n’y existe pas. En réalité pour les Hépatiques, il n'y a guère que 2 conditions essentielles à leur existence : 1° l'humidité qui doit être continue, ou tout ou moins n'être interrompue que par des périodes de sécheresse très courtes ; et 2° le support. Toutes les autres conditions de.latitude et d'altitude sont absolument secondaires. Le _ Le Bryum Donianum Grev. qui est considéré aussi comme une plante méditerranéenne et qui se retrouve également en Bretagne et en Normandie, vit à Saint-Denis-d’Authou (Eure-et- Loir), sur le sable du Perche, à plus de 120 kilomètres de la mer. à vol d'oiseau. C'est un des Bryums des plus faciles à déterminer, grâce à sa marge de deux couches de cellules portant 2 séries de dents superposées comme chez beaucoup de Mniums. _ Après la magistrale etude qu’en a faite notre regretté Philibert _(voy. Rev. bryol. 9e année, p. 49 et 10e année p. 1), je ne dirai REVUE BRYOLOGIQUE te rien des caractères de C. ericetorum. J'indiquerai seulement une - particularité assez curieuse que j'ai constatée une fois seulement à Dangeau, et qui montre un des milles moyens employés par les plantes pour se multiplier. C, ericetorum vit à Dangeau sur l'argile à silex des géologues, dans les allées des bois et les chemins peu fréquentés, Comme il ne fructifie pas, qu'il n'a pas de propagules et qu'il est complète- ment desséché en été, il aurait, ce semble, bien des chances de disparaitre tout à fait. Pourtant, il n’en est rien, car chaque an- née, en hiver, je le revois toujours abondant, bien que j'en aie fait une très forte récolte pour les Hep. eur. exs. Ceci m'a donné l’idée de rechercher comment il pouvait se maintenir, et voici ce que j'ai vu: À la fin du printemps, au moment où les chaleurs de l'été vont arriver, la vie se concentre au sommet de la tige qui reste seul vivant, mais qui peut mourir aussi avec une sécheresse prolongée. En outre, la plante développe à l’aisselle de presque toutes ses feuilles un petit bourgeon ou plutôt un bulbille qui passe l'été desséché ou à peu près, à l’état de vie ralentie, enveloppé dans les restes desséchés- de la plante-mère. A l'automne, quand arrivent les premières pluies,ces bulbilles sortent de leur léthargie et donnent chacun une tige de Calypogeia. Comme ces bulbilles _sont très nombreux les tiges ne peuvent toutes trouver placesur le sol ‘et sont obligées de se redresser côle à côte: c'est ence dernier état que C. ericetorum a tout à fait l'aspect du Jung. ali- cularia, comme je l'indiquerai tout à l'heure. Dr Voilà comment les choses se passent ordinairement ; mais acci- dentellement, il doit en être autrement. Je suppose, après une petite période de sècheresse, le C. erice- torum non encore complètement mort et desséché, mais pourvu de ses bulbilles ; je suppose, ensuite une période continue d'humi- dité, qu'arrive-t-il? Chacun de ses bulbilles se développera, et, grâce à la chaleur hnmide, produira une tige plus grêle et plus élancée que pendant la saison froide. En enlevant la tige mère, il m'est arrivé une fois d'enlever en même temps 8 à 10 flagelles qui y étaient attachés. Ne serait-ce pas alors le Cahypogeia flagellifera de Raddi devenu introuvable ? Je ne crois pas être trop téméraire en disant que c'est infiniment probable. Et ce dernier ne serait qu'une simple varia- tion purement accidentelle du premier. III COMPARAISON DES 2 PLANTES Tous deux stériles, C. ericetorum et Jung. alicularia sont abso- lument identiques : mêmes dimensions de la tige, même aspect 4 | REVUE BRYOLOGIQUE extérieur, mêmes cellules couvertes de petites papilles, mêmes dimensions des feuilles et des cellules, mêmes feuilles très : souvent exactement opposées et légèrement soudées à leur base en avant, même abondance de radicules hyalines sousla tige ; les feuilles anthéridifères elles mêmes sont exactement sem- blables. À part les caractères de la fructification qui sont fort différents, le seul caractère qui permette à peu près de séparer les 2 espèces est le support. Jung. alicularia est une plante calci- cole, tandis que C. ericetorum vient sur les terrains siliceux ou qui contiennent beaucoup de silice. Un autre caractère beaucoup plus sûr est l'odeur. C. ericetorum n'ayant jamais l'odeur d'urine de J. aliculatia. Quand il est moulllé après dessiccation il possède l'odeur d'herbe assez agréable de la plus grande partie des hépa- tiques à feuilles. Enfin, il est un point dans sa note oubliée par Philibert, c'est la constitution des spores qui me parait tout à fait spéciale. _ Grâce à l'amabilité de M. Crozals, notre hépaticologue méditer- ranéen, j'ai pu voir, sur les valves de la capsule de C. ericetorum, ? quelques spores restées adhérentes. On y voit très nettement, _ dans présqué toutes, au centre un petit noyau verdâtre, et à l'ex- térieur une couronne jaunâtre, presque transparente et couvertes de petites papilles. Dans J. alicularia, les spores également jaunâtres, sont aussi couvertes de fines papilles que relient de petites crêtes rudimen - taires ; mais elle ne présentent jamais le noyau verdàtre indiqué ci-dessus. Douix. NanrpiA SILVRETTÆ (Gottsche) en Auvergne. Le Mont-Dore est décidiment un lieu de prédilection pour les Muscinées : à la liste déjà longue des espèces qu'on y à récoltées s'en ajoute chaque année une ou plusieurs. = Voici celles que j'ai récoltées depuis quelques années et qui n'ÿ ont peut être pas encore été signalées : | Cephalozia Lammersiana (Hübn.) R. Spr. se trouve autour du = marais de la Dore aujourd'hui presque desséché d’ailleurs, au pied ‘du sommet du Sancy. Le plante est très bien caractérisée par ses “bourgeons à archégones situés à l'extrémité de longues tiges grèles. Frullania Germana Tayl. vit plus bas, non loin de l'entrée du _ Val-d'Enfer, sur des rochers, mêlé à Antitrichia curtipendula. La _ plante est stérile, et, par suite, paraît peu différente du F. Tama- LHC, J'amatise V7 M él@r LES Frullania fragillifolia Tayl. stérile sé voit sûr des rochers à l'entrée du même vallon mêlé à des Grimmias. : REVUE BRYOLOGIOUE ne S Jungermannia minula Crantz se rencontre un peu plus bas, à la sortie du bois du Capucin, avec des périanthes ; c’est la raison pour laquelle je l'indique ei. Séapania curta Dum, typique se montre avec périanthes en compagnie de Aplozia nana var. major Nees sur des rochers au bord de la route du lac Guéry, non loin du village du Mont-Dore. Scapania paludosa (K. Müller) A. Müller est une plante assez commune autour du Sancy. C'est la plante dont j'ai parlé jadis dans la Revue bryologique (29° année, p. 32 et 28° année, fig. 4, pl. I). C'est le Scapania undulata var. paludosa K. Müller, le Sc. uliginosa des bryologues français. Cette espèce présente 2 aspects fort différents : au marais de la Dore, les cellules des feuilles rem- plies de chlorophylle donnent à la plante une couleur vert foncé ; plus bas au-dessous des lacets tracés par le C. A. F., la plante et presque hyaline est à peu près dépourvue de chlorophylle ; par contre, les périanthes y sont beaucoup plus abondants. Southbya obovata var. elongata Nees se rencontre dans un maré- cage au-dessous du Puits-Ferrand. Cette plante semblable à celle qui a été publiée sous le n° 68 dans les Hep. eur. exs. du profes- seur Schiffner est plus typique en ce sens que ses tiges grèles : sont plus allongées. Elle présente une particularité curieuse qui ne me paraît pas encore avoir été indiquée. Elle répand une odeur très forte de Daucus carotta. | Enfin, comme dernière trouvaille, très rare pour la France, je citerai Vardia silvrettæ (Gottsche) = Alicularia minor Limp. p. p. = Alicularia geoscypha var. suberecta Mass. — Mesophylla minor (Vees) Corb. = etc. | ds Au mois d'août dernier, en allant du colde Saney à Vassivières, j'ai eu la fantaisie de parcourir l'éperon du Puy Pallaret.La vue quoique plus limitée y est aussi belle que du haut de Sancy. De | là, je suis descendu directement rejoindre un petit ruisseau issu de ses flancs. C'est sur les bords, sur le talus tourbeux de ce ruisseau que j'ai recolté quelques maigres plaques du Mardia silvretiæ (Gottsche) en compagnie de Jungermanma ventricosa C'est une plante élégante, bien reconnaissable sur place, à la sim- ple loupe, par sa couleur blanc jaunâtre, ses feuilles involucrales crispées-ondulées et surtout par ses longs amphigastres. Assailli par le mauvais temps, je n’ai pas eu le courage de continuer mes recherches, mais j'espère bien y relourner et faire plus ample récolte. Mon collègue et ami Corbière me communique une plante récol- tée par M. Bouvet, à Montreuil-sur-Loire (Maine-et-Loire) ; c’est bien la même plante quoique les amphigastres soient beaucoup moins développés. Douix. D : REVUE BRYOLOGIQUE Le genre CRYPHAEADELPHUS C. Müller a créé ce nom en 1851, dans le second volume du Synopsis Muscorum frondosorum, pour le Fontinalis subulata Pal Beauv., dont il faisait la sous-section II de la section IX Dichelyma du genre Veckera. Beaucoup plus tard, en 1876, dans la deuxième édition de son Synopsis Muscorum europaeorum, Schimper à ins- titué pour la même mousse le genre Brachelyma. J'ai eu tort d’adop- ter cette dernière dénomination dans ma Monographie des Fonti- malacées, car en vertu de l’article 58 des Lois de Paris, c'est le nom _de la sous-section de Müller qui doit être pris comme nom de genre. Il y a donc lieu de changer Brachelyma Sch, en Cryphaea- delphus (GC. Müll.) Card. * On ne connaissait jusqu'ici qu'une seule espèce de ce genre, le C. subulatus (Pal. Beauv.) Card. Cette mousse, décrite successive ment sous les noms de #ontinalis subulata Pal. Beauv., Dichelyma subulatum Myr., Neckera subulata C. Müll., Cryphaea inundala Nees, et Brachelyma subulatum Sch., paraît fort peu répandue. Palisot (Prodr. Aethéog.) l'indiquait en Géorgie. Son herbier, con- servé à Genève, dans l'herbier Delessert, en renferme un bon échantillon de cette provenance (Savannah), mais ne portant que quelques jeunes périchèzes. Bridel (Bryol. univ.), qui en donne une assez bonne description, dit qu'il n’a pas vu la capsule, et n’ajoute rien à la dispersion de l'espèce. C. Müller (Synopsis) en donne une description complète, comprenant les organes de fructification, el, en plus de la localité classique de la Géorgie, l'indique en Loui- _siane, d'après Drummond, et dans l'Arkansas, d'après Engelmann. Les auteurs du PZryologia europaea décrivent et figurent cette mousse sous le nom de Dichelyma subulatum Myr., et n’indiquent, comme localités, que la Géorgie et la Louisiane. Sullivant ne ta” pas figurée dans ses Zcones. Lesquereux et James (Manual of the . Mosses of North America) n’ajoutent rien à ce que l’on savait déjà _de cette espèce si ce n’est que, dans les Additions, à la fin de leur livre, après avoir reproduit la description du Cryphaea inundata Nees, ils font remarquer que « à en juger d’après la description » insuffisante, cette mousse doit être rapportée au Dichelyma _» subulatum où au D. capillaceum. » 2 Grâce à l'obligeance de M. John Briquet, j'ai pu examiner l'échantillon type de la Géorgie, sur lequel Palisot à établi son espèce. Je possède dans mon herbier le n° 153 du Musci americant (coll. IH) de Drummond, provenant de la Louisiane, échantillon portant des capsules en parfait état. Ma collection renferme un second échantillon de la Louisiane, récolté par feu l'abbé Langlois, dans la rivière Calcassieux. Enfin, j'ai pu m'assurer, par l'exa- nt REVUE BRYOLOGIQUE 7 men d’un bon spécimen fertile, récolté en 1832 dans le Wabäsh River (Illinois) par le prince de Wied, et figurant dans lherbier du Jardin botanique de Bruxelles, que le Cryphaea inundata Nees est bien la même plante que le Fontinalis subulata Pal. Beauv, ainsi que le soupçonnaient Lesquereux et James. Cette espèce mé- ridionale remonte donc jusque vers le 408 parallèle. — Je n'ai pas: vu d’échantillon de l'Arkansas. Dans ma Monographie des Fontinalacées, j'ai donné une des- tère qui avait échappé à tous les auteurs : le dimorphisme des cel- lules du tissu foliaire. J'ai le plaisir de faire connaître aujourd'hui une seconde espèce de ce genre, que j'ai reçue dernièrement de Me E. G. Britton, dans un petit envoi de Fontinales à déterminer. A première vue, je l'avais prise pour le Fontinalis involuta Ren. et Card., dont elle a le port et la taille, mais l'examen microscopique me fixa immé- diatement sur sa position générique. : Cette espèce nouvelle se distingue au premier abord du C.subu- latus par son port plus trapu et plus robuste, par sa teinte d'un vert sumbre et par ses tiges et ses rameaux rigides à l'état sec. _ rant de 142 à 20 centimètres de long, sont pennées ou partiellement bipennés, garnies de rameaux nombreux, raides, étalés, obtus ou sions et la même forme que celles du €. subulatus, mais elles sont plus rapprochées, très nettement tristiques et plus obtuses au SOm- met. Le meilleur caractère distinctif est fourni par le tissu foliaire. Dans le C. subulatus, les cellules moyennes intérieures sont cour- tes, hexagones-rhombées, 2 à 4 fois aussi longues que larges, tan- _ dis que les cellules marginales, sur plusieurs séries, sont linéaires, 10 à 45 fois aussi longues que larges ; les unes el les autres ren- ferment peu de chlorophylle et pas de noyaux ; on n'y distingue que des traces de l'utricule primordial. Dans l'espèce nouvelle, les cellules sont uniformes, toutes linéaires, les intérieures seulement un peu plus courtes que celles situées dans le voisinage des bords, mais encore de 5 à 10 fois aussi longues que larges ; en outre, toutes sont complètement remplies du chlorophylle au milieu de _ laquelle on voit, dans chaque cellule, un ou deux noyaux sphé- riques brillants, très apparents. Les feuilles périchétiales ont la même forme que celles du C. subulatus, mais leur tissu est plus serré, formé de cellules plus étroites, très allongées et plus chlo- rophylleuses. Je n'ai vu qu'une seule capsule, très vieille et ne présentant plus que des traces du péristome. Elle émergeait laté- cription délaillée de cette Mousse rare, et j'ai indiqué un carac- Fe Les tiges, plus ou moins longuement dénudées dans le bas, mesu- à peine atténués. Les feuilles ont à peu près les mêmes dimen- e ur REVUE BRYOLOGIQUE ralement du périchrèze, comme celle de plusieurs Dichelyma, au lieu d'être complètement incluse, comme chez le C. subulalus ; mais je ne puis pas affirmer que ce dernier caractère soit constant. Cette belle Mousse, que je nommerai C. robustus, a été récollée en 4902 et 1903 par M. Roland M. Harper duns deux localités de la Géorgie « in swamp of Limestone Creek, Pulaski Co. » ; et « in » muddy swamp of spring Creek, near Colquitt, Miller Co ». Dans les deux localités, elle croît à la base des troncs d'arbres. Il est singulier qu'une espèce d'aussi grande taille et d'un port aussi remarquable ait échappé jusqu'ici aux recherches des bryologues américains. __ J. CARDOT. Sur quelques Muscinées de Maine-et-Loire. Avant de publier son 2 supplément aux Muscinées du départe- ment de Maine-et-Loire (in Bull. Soc. Et. scient. d'Angers, année 1902, p. 171), M. G. Bouvet m'avait prié de réviser ses récoltes. J'y avais trouvé plusieurs plantes intéressantes à divers degrés, et il avait été convenu entre nous que je leur consacrerais quelques lignes dans la Revue bryologique. J'aurais désiré que mon article précédät le « Supplément » de M. Bouvet; mais, très occupé par ailleurs, j'ai eu le regret qu'il en ait été autrement. Par suite de cette circonstance, les plantes en question ont été signalées en général sans explication, simplement sous le nom que je leur avais donné sur l'étiquette qui les accompagnait. Les _ notes ci-après serviront donc de commentaire tardif à cette partie du travail de mon zélé correspondant et ami. I. BRyYeM PALLESCENS Schleich. 8. POLYGAMUM Corb. (4. c.p. 181). Cette mousse, que M. Bouvet avait récoltée en touifes assez nombreuses et en belles fructifications, le 24 avril 1902, près de Baugé (forêt de Chandelais, au carrefour de la route de Guéde- niau), m'a fort intrigué. L'appareil végétatif, la forme de la cap- sule et la structure du péristome indiquaient Bryum pallescens Schleich., bien que les tiges fussent de petite taille (moins de 1 centim.) et que les feuilles atteignissent au plus 2,5 millim. de long sur 3/4 mm. de large environ; mais l'inflorescence, nelte- ment polygame, me troublait. - Jusqu'alors je pensais, avec les auteurs les plus estimables (Schimper, de Notaris, Husnot, Boulay, Braithwaite,Limpricht,etc.), que PB. pallescens élait monoique (autoïque) —ou exceptionnelle- ment dioïque, comme il arrive parfois aux espèces monoïques les mieux caractérisées. Et pourtant Lindberg (Rev. bryol., 1886, REVUE BRYOLOGIQUE 9 p. 93) avait dit « que le Bryum pallescens peut ètre synoïque, autoïque et dioïque », mais sans préciser, en quelque sorte en passant ; et l’on pouvait croire qu'un À. pallescens ‘synoïque élait chose tout à fait anormale, peut-être d'ordre tératologique. Or, en étudiant le Zryum de la forêt de Chandelais, je consta- tais les fais suivants. Le premier brin qui me tombait sous les yeux portait 3 inflorescences: celle qui terminait la tige était exclusivement femelle ; de sa base partaient deux rameaux sensi- blement opposés et égaux, terminés, l'un par une inflorescence mâle et l'autre par une inflor. synoïque. Une deuxième plante, sans rameaux, se terminait par une inflor. synoïque (3 archégones mélés à 38 anthéridies). Une troisième plante portait au sommet, comme la précédente, une inflorescence synoïque; puis au des- sous de cette inflor. naissaient trois rameaux : deux sensiblement égaux et terminés chacun par une inflor. mâle, le troisième plus court et portant à son sommet une inflor. synoique (2 archégones et 21 anthéridies). Une dizaine d’autres brins examinés m'ont offert des groupements d’inflorescences analogues : toutefois je n'ai pas observé de pieds uniquement mâles. Le Bryum pallescens étant une espèce des montagnes, répandue surtout dans la région alpine, j'ai pensé que les caractères aber- rants offerts par la plante de Baugé (que décidément je ne pou- vais rapporter à aucune autre espèce) devaient tenir à des condi- tions exceptionnelles de végétation et surtout à l'altitude très basse (moins de 60 mètres) à laquelle elle eroissait. Et, considé- rant non seulement son inflorescence insolite, mais encore le faible développement de son appareil végétatif (indiqué plus haut), j'ai cru devoir la distinguer comme variété nouvelle. — À noter que le Bryum pallescens existe aussi à la « Roche de Mùrs » près Angers, où M. Bouvet a rencontré, du resle, d'autres plantes montagnardes : Dichodontium pellucidum Schp., Bryum cuspidatum Schp., Mesophylla minor (Nees), etc. Comment expliquer la présence dans l'Anjou de ces espèces inattendues ? Evidemment l'introduction par le fait de l'homme doit être tout d'abord écartée. Il ne reste, à notre avis, que deux hypothèses plausibles : ou bien les spores en ont été apportées des montagnes par les vents, ou bien ces plantes sont les derniers survivants, sur place, d’une végétation ancienne qui remonterait jusqu'à la dernière période glaciaire. Nous avouons incliner très fortement vers cette dernière hypothèse. Cette note en était là, lorsque, ces jours derniers, en parcou- ‘rant les derniers Comptes rendus du Congrès des Sociélés savantes (Paris, 1903), mon attention à été vivement attirée par un article . 10 à REVUE BRYOLOGIQUE : © très intéressant de M. Dismier, intitulé Observalions sur l'inflores- cence du Bryum pallescens. Get article relate (loc. cit., pp. 191- 193) la découverte faite en Seine-et-Marne, par l'auteur, d'un B. pallescens également polygame, et nous fait connaître que le regretté Philibert, consulté à cet égard, voyait dans cette plante une variété nouvelle. Mais M. Dismier, après avoir examiné 33 spé- cimens de Z. pallescens, de provenances diverses, sur lesquels 21 _ étaient monoïques ou dioïques et 12 polygames, conclut, selon l'expression de Lindberg, que le Bryum pallescens peut être Sy- _ noïque, autoïque et dioïque, et qu'il est inutile, contrairement à l'avis de Philibert, de créer une variété nouvelle pour la forme _ polygame. M. Dismier peut avoir raison. Toutefois, outre que la création d'une variété, reposant sur un caractère non douteux, ne saurait avoir d'inconvénient en général, je persiste à penser que, dans le cas actuel, elle avait sa raison d’être ; j'espère même qu'elle aura un avantage incontestable, celui de faire rechercher dans'quelles _ conditions spéciales le Z. pallescens, normalement autoïque, de- vient polygame. Serait-ce toutes les fois qu'il se trouve en dehors de ses conditions habituelles de végétation, par exemple à des altitudes très basses, comme dans l'Anjou et les environs de Paris ? Ce point particulier mérite, ce nous semble, d'être mis en lumière. I. Hypnum PuruM L. 8. Bouvert Corbière (L. ce. p. 177). Touffes d’un vert brillant et légèrement jaunâtre, brunätres àala base, Tiges simples, plus où moins julacées, longues de 3 à 5 cen- tim., dressées ou ascendantes, diamètre / m®/". à peine (feuilles comprises). Feuilles ovales-lancéolées, concaves, légèrement Cu- cullées sous le sommet, enveloppant la tige ou parfois un peu éta- lées, acuminées en pointe fine, très entières, pourvues de 2 oreil- lettes hyalines, bombées, assez petites, manquant quelquefois ; nervure faible s'éteignant vers le milieu de la feuille, parfois ner- vure plus large mais plus courte et divisée en 2 branches iné- _gales ; un ou 2 plis latéraux légers ; cellules très allongées, très étroites, flexueuses (comme dans le type) ; au sommet des tiges _Jes feuilles s’enroulent et forment une sorte de bourgeon ovoide __ (diam. 4 mm, à peine). u Hab. — Coteaux schisteux de Saint-Nicolas, près Angers, rive _ droite de l'étang, dans une petite mare asséchée en été ; leg. Bou- vet, 44 nov. 4897. Je l'ai moi-même revue en place en août 1902. = Par son port, ses dimensions, l'absence complète de rameaux _ distiques, cette plante ne ressemble en rien à A. purum ordinaire, * REVUE BRYOLOGIQUE Sn mais fait naturellement songer à une forme gréle de Æ. cordifo- lium ou mieux à 1. stramineum. Au point de vue morpho- logique, elle est particulièrement intéressante en ce qu'elle re- présente, semble-t-il, la limite extrème des variations que peut ne subir Hypnum purum sous l'action d’une submersion et d'un asséchement successifs. Je tiens plusieurs exemplaires de cette très curieuse variété à la disposition des bryologues qu'elle inté- resserait. III. LOPHOCOLEA CUSPIDATA Limpr. A part les Lophocolea heterophylla Dam., L. minor Nees et L. spicala Tayl., sur lesquels l'accord des hépaticologues est parfait, nos autres Lophocolea français, c'est-à-dire les plus vulgaires, ont été, jusqu'à présent, diversement interprétés. Nees y distin- guait trois espèces, qu'il a nommées bidentata, latifolia et Hooke- riana (Naturg. M, pp. 327,334 e1336 et Syn. hep.pp.159 et 161).Mais, après examen des échantillons originaux de l'illustre botaniste de Breslau,Limpricht fit connaître en 1876 (Æryptogamenfl.von Schle- sien,pp.302-303) que Z. latifolia Nees = L. Hookeriana Nees— Jung. bidentata 8 rivularis Raddi,Jungermanniogr.Etr.(1818). De plus on | sait aujourd'hui que le caractère vraimentunique sur lequelreposait la distinction des Z. bidentata Nees et Hookeriana Nees (périanthe latéral dans le premier et terminal dans le second) n'a aucune valeur spécifique et qu'il est simplement la conséquence d'une station très humide chez Hookeriana.En sorte queles troisespèces de Nees se réduisent maintenant à une seule, à laquelle revient évidemment le nom linnéen de hidentata. Comme l’a fait Warns- torf (Aryptogamenfl. der Mark Brandenb.,p.243), on y peutsubor- donner, sous le nom de var. rivularis (Raddi) Warnst., le L. Hoo- keirana Nees. Le Lophocolea bidentata ainsi compris est tou- jours divique. Toutefois Nees, à la suite de son Z. bidentata, signale une var. cuspidata, qu'il caractérise ainsi : € dentibus foliorum longiori- bus acutissimis rectis » (Vaturg. IL, p. 327).Limpricht ayantcons- taté que, outre ses feuilles plus étroites et à lobes plus longue- ment cuspidés, cette plante se distinguait encore de L. bidentata par son inflorescence monoïque (autoïque), l'a élevée au rang d'espèce, sous le nom de Z. cuspitata (loc. cit. p. 303). Da Ce L. cuspidata Limpr.— qui est bien décrit et figuré par Pear- son (Hep. Brit. Isles, p. 247, pl. CI) etpar Warnstorf (loc, cit.) — est notre plante ordinaire, abondante dans tout l'ouest de la France, spécialement à Cherbourg et à Angers, sur les rochers, les pierres, la terre des talus et des haies. Je la possède aussides 12 REVUE BRYOLOGIQUE _ Pyrénées, des Alpes, de l'Auvergne, ete. Le chaton mâle est porté sur des rameaux naissant ord' du bas de la tige et généralement très fragiles ; ce chaton est d'abord subterminal, puis, par suite de l'allongement du rameau qui le porte, il finit par en oceuper sou- vent le milieu ou même la partie inférieure. Le L. bidentata (sens nouveau) est relativement rare. Chez nous, il semble confiné dans les tourbières, où fréquemment il est dressé au milieu des graminées et des jones. IV. MEsoPnyLLa Minor (Nees) Corb. [. ec. p. 189. Cette hépatique fort rare, — que Nees a le premier décrite, en 1833, sous le nom de Jungermannia scalaris 8. minor (Naturg. 4, p- 281, et p. 288, Anmerk. 3) — a été récoltée par M. Bouvet, en juillet 1903, à Montreuil-sur-Loir, dans les landes du tertre Mon- Chaut. Elle était bien fructifiée et son inflorescence nettement _paroïque. Tous ses caractères concordent d'ailleurs parfaitement _avec les beaux dessins de M.Schiffner,qui la désigne sous le nom de Nardia haematosticta Lindb. (Hepat. p. 79, f. 42, D-F.), et aussi avec la description et les figures de M. Pearson (ep. Brit. _Isles, p. 372, pl. CLXIV), qui la nomme Vardia Silvrettæ (Gott.). De plus, la plante de Montreuil, qui tend à prendre une teinte rougeätre, est bien la même espèce que l'A licularia geoscyphus de Not., découvert par M. Husnot dans les Pyrénées, au-dessus de la Rencluse, et publié dans ses Hepat. Galliæ, no 101 ; c'est aussi Île Nardia minor(Nees) Arnell provenant de Bohème,que M.Schiffner a publié dans ses Hepat. eur. exsice. n° 63, et dont il a doctement _ relaté l'histoire et la synonymie dans ses intéressantes «Kritische = Bemerkungen » (Lotos, 1904, n° 8, p. 19). à Avec le savant professeur de Vienne, qui s'est rallié à l'avis de Limpricht (L. c. p. 251), nous pensons que notre plante doit porter le nom spécifique de minor (nom le plus ancien). Quant au nom générique Nardia, M. Le Jolis ayant péremptoi- rement démontré (/em. sur la nomencl. hépat., 1894, p. 146 [127) qu'il devait être abandonné et qu'on doit lui préférer Mesophylla Dum. 1822, antérieur à À licularia Corda 4829, nous employons ce nom %esophylla dans le sens étendu que Lindberg et M. Schif- ffner ont donné à ce malencontreux nom de Nardia. I comprend, Par suite, les espèces européennes ci-après : M. compressu (Hook.) ; Jungerm. Hook. M. scalaris (Schrad.) ; Jung. Schrad. k M. minor (Nees) ; Jung. scalaris 8. minor Nees. M. Breidleri (Limpr.) ; Alicularia Limpr. REVUE BRYOLOGIQUE LH M. obovata (Nees) ; Jung. Nees. M. hyalina (Lyell); Jung. Lyell. M. crenulata (Sm.); Jung. Sm. M. Douin, mon collègue et ami, vient de trouver, de son côté, le Mesophylla minor, en août dernier, aux environs du Mont-Dore. Cette rare espèce existe donc déjà, en France, sur trois points éloignés, Pyrénées, Auvergne et Anjou : il semble probable, dès lors, qu'en y prêtant attention, on devra la rencontrer en d'autres localités. L. Conti Note sur les espèces scandinaves du genre Bryum. C'est un fait reconnu que le genre Bryum en Dovrefjeld, surtout près de la station Kongsvold, est représenté par une richesse extraordinaire autant d'espèces que d'échantillons fertiles. Dans la « Skandinavisk Bladmossflora », qui vient d'être publiée par moi, mais écrite en suédois, ces espèces etsous-espèces sont indiquées ; leur nombre excède une centaine. 1. Leptobryum : piriforme. 2. Anomobryum : filiforme, concinnatum, veronense et X subvi- rescens (Kindb., nov. subsp.). 3. Speirophylla : Duvalii, obtusifolium, turbinatum, Schleicheri. 4. Purpurascentiformia : Warneum, Brownii, purpurascens et X opdalense et X autumnale, micans et X inflatum, pycnoder- mum. 5. Cernuiformia: cernuum, pallens et X rufescens et X fallax. 6. Arliciformia : arcticum et X flavescens, Lindbergii, arcuatu- lum, callistomum, Kindbergii, stenocarpum. 7: Rutilantiformia : rutilans, campylocarpum. 8. Penduliformia : pendulum, planifolium, paludicola, dovrense, archangelicum, compactum, Græfii et X Lorentzii, longisetum et X labradorense, Moëï, inclinatum, lapponicum, Limprichtii, lacus- tre, zonatiforme. 9. Calophylloidea : calophyllum, acutum et X Axel-Blyttii. 10. Trichophora : capillare, speirophyllum, carinthiacum,Stirtoni, X Ferchelii et X suecicum, subelegans (Kindb., n. sp.). 11. Gemmiformia : subrotundum et xX turfaceum, subgemmu- ligérum, microstegium, submicrostegium. be 12. Alpiniformia : alpinum, Mueblenbeckii, Mildei. he 13. Cæspilicia : intermedium et X Culmannii, cæspiticium, badium, Kunzei, fuscum, Jackii, nitidulum. | 14. Bimiformia : ventricosum, bimum, neodamense et X ova- : H REVUE BRYOLOGIQUE tum, turgens (Hagen), subglobosum et X Bænitzii, pallescens, affine, contextum, cirratum X sysphinctum. 15. Argenteiformia (Argyrobryum) : argenteum, Blindii et x _ oblongum, excurrens. 16. Crudiformia : crudum, longicollum, nitescens, crassidens. A7. Nutantiformia: proligerum,nutans et X cuspidulatum, spha- _gni, Schimpori. 18. Pulchelliformia : pulchellum, lutescens, vexans. . 19. Cucullatiformia: Ludwigii et X grande, Bigelowii (Sullivant , cucullatum, commutatum et X gracile et X filum, norvégicum. 20. À lbicantiformia : albicans. = 21. Polhÿmorpha: elongatum et X acuminatum, polymorphum et X brachycarpum et pseudo-acuminatum. _: 22. Cacodon (Lindb. et Brotherus): erectum (= Pohlia erecta Lindb., Mielichhoferia Kindb.). Cette espèce correspond au Bryum par les fleurs terminales, au Mielichhoferia par le péristome. _ Les autres espèces scandinaves, non trouvées en Dovrefjeld, sont : Marratii, cycloph yllum, serotinum, mamillatum, meeseoides (Kindb.), lacustre et X Arnellii, salinum, Hagenii, elegans, carin- thiacum, erythrocarpum, Bomanssonii, rubens, Klinggræffi, - Funckii, bulbifolium, bicolor, annotinum, carneum et X atropur- pureum. “I y a aussi plusieurs formes, décrites comme espèces par Ar- nell, Bomansson, Hagen, Joergensen et Kaurin, mais la plupart _ne me sont pas assez connues, = Le Bryum veronense correspond mieux à l'Anomobryum qu'à _ l’Argyrobryum. Le B. pallens paraît être très allié au B. cernuum. Le B. turgens Hagen est un vrai Bryum, très distinct et pas du tout « synonyme du Cinclidium hymenophyllum » comme M. . Limpricht le prétend ; j'ai communiqué mes échantillons à l’au- + teur, D' J. Hagen, qui a constaté ma juste détermination. Le B.- Bigelowii Sulliv. est nouveau pour l'Europe. a as ‘Upsala, Suède, 12 nov. 1903. N. C. KINDBERG- Ochrobryum Maclaudii et Normandi. Ajouter à la description de la première de ces deux espèces : Guinea gall. : ad ligna semiputrida secus amnem Féfiné, 20 mart. 1903 leg. Dr Maclaud. RE = M. Cardot m'écrit qu'à la suite d'un examen comparatif des _ échantillons stériles et fertiles récoltés par M.le Dr Maclaud, il _regarde les premiers (sur lesquels a été faite la description des or _ganes végétatifs) comme appartenant seuls à l'O. Maclaudii ; les _ seconds seraient l'O. Normandi. Général PARIS. RÉVUE BRYOLOGIQUE Bibliographie G. Rorn. — Die europaischen Laubmoose, vol. I, livr. 1-3. Leip- zig, Wilhelm Engelmann, 1903. Depuis la publication du Bryologia europæa, cet œuvre monu- mental sur la flore bryologique européenne, plusieurs ouvrages illustrés sur le même sujet ont été mis au jour. Le premier est déjà par son haut prix peu accessible et à présent loin d'être complet; les autres se rapportent seulement à des parties plus ou moins étendues de l'Europe. a L'ouvrage, que le reporter se fait un plaisir d'annoncer maintenant, comble done une lacune considérable dans la littéra- ture bryologique en donnant non seulement des descriptions mais aussi des illustrations très instructives de presque toutes les espèces connues jusqu'à ce jour. L'auteur, n'ayant pas réussi jusqu'à présent à trouver un petit nombre d'espèces, espère pou- voir en donner les reproductions nécessaires dans un supplément. L'ouvrage de M. Roth comprendra deux volumes contenant en tout environ 80 feuilles d'impression de texte et 110 planches, il sera publié en 10-12 livraisons se succédant rapidement.Dansla partie générale (p. 1-92) la structure anatomique des mousses, leur manière de propagation, extension en direction verticale et horizontale, rapports au sol, importance dans l'économie de la nature et de l'homme sont traités d’une manière complète, en #enant compte des publications les plus récentes relatives au su- jet, avec un tableau des classifications principales des mousses, D'un intérêt spécial est la description détaillée que l'auteur fait de l'importance des mousses dans la nature, un chapitre qui, au- tant que sache le reporter, n’a pas été traité auparavant dans la littérature bryologique. ae ; Dans la partie spéciale, commençant par un catalogue détaillé des ouvrages relatifs au sujet, l'auteur, en ce qui concerne le système, suit presque entièrement Schimper. Les descriptions des groupes systématiques d’une étendue plus ou moins grande, ainsi que des espéces, sont rédigées en termes concis et critiques, moins détaillées que dans l'ouvrage connu de Zimpricht. Au sujet des espèces il est rendu compte aussi de la synonymie et sommairement de leur extension géographique. Malheureusement il manque une clef qui, surtout dans les genres nombreux en espèces, eût été nécessaire. Les illustrations, toutes de la main de l'auteur et reproduites au moyen de la photolithographie ; se rapportent pour la plupart à -des détails anatomiques, feuilles et sporogones, mais chez les es- 46 _ REVUE BRYOLOGIQUE pèces petites on trouve aussi des illustrations d'habitus. Bien entendu ces figures, dessinées à grande peine, donnent à l'ouvrage sa plus grande valeur. L'impression et le papier sont très élégants et le prix (5 fr. la livraison) doit être considéré comme très modéré. à Nous complimentons l'auteur sur ce bel ouvrage qui, nous en sommes persuadés, s'acquierra beaucoup d'amis. V. F. BROTHERUS. Reports of the Princeton University expedilions to Patagonia, 1896-1899, J. B. Hatcher in charge ; edited ley Wricram B. Scorr. Vol. VEL. Botany ; pp. 1-138 ; pl. I-XI: royal in-4. , Ce volume comprend quatre parties. La première est une fort intéressante étude de la végétation de la Patagonie occidentale, par M. F. Dusën. La seconde partie, due à M. A. W. Evans, est consacrée à l'énumération des Hépatiques récoltées par l'expédi- Lion Hatcher, au nombre de 53 espèces, dont 2 nouvelles ; elle se termine par une liste de toutes les autres Hépatiques récoltées dans Ja même région par la Mission scientifique francaise du Cap Horn _ €tpar M. Dusén, et décrites par Bescherelle, Massalongo et M. Stephani. La troisième partie, par M. Dusén, consacrée aux Mousses, comprend 74 espèces de l'expédition Hatcher, dont 24 nouvelles, puis un Catalogue des autres espèces signalées en Pa- _ - lagonie eten Fuégie — catalogue dans lequel on peut relever à quelques omissions. Enfin, on trouve dans la quatrième partie, : par M. G. Macloskie, l'énumération des Ptéridophytes de la ré- gion. — De nombreuses figures dans le texte et plusieurs belles planches illustrent cesuperbe volume. J. CARDOT, Bauer (E.). — Musci europæi exsicctia, série 1, n° 1-50, Pra- gue 1903, folio avec texte 16p. BÉGUINOT (A.). — Contribuzione alla briologia dell” Arcipelago Toscano (Nicovo Giorn. bot, ital. X, p. 285-293). Buiss (M. C.). — The occurence of two venthers in the archego- nium of Polytrichum juniperinum (Bot. Gaz.). CaRnoT (I). — Two new species of Fontinalis (Minnesota Bot. Stud. III, p. 129-133). _ Dusén (P). — Beiträge zur Bryologie der Magellansländer, vor e _ Westpatagonien und Südchile (Archiv Iür Botanik, 1, p. 441-466, pl. 18-28, Stockholm 1903). HozzixGEr (J. M.).— The Mossflora of the upper Minnesotariver (Minnesota bot. stud. IL, p. 109-129) < 0 REVUE BRYOLOGIQUE : Horrezz (E. C.) The Sphagna of Upper Teesdale (The Journal of Bot: XLI. p. 180-185). . IKoNo. — Beiträge zur Kenntniss der pflanzlichen Spermatoge- nese von Marchantia polymorpha (Beïh. bot. Centralbl. XV, p. 65-88, 1 pl. et 1 fig.) KRIEGER. — Catharinea longemitrala Krièg. nov. spec. und an- dere Catharinea-formen (Beibl. Hedwigia, XLIE, p. 118-120). LEuMANN. — Beitrag zur Chémie und Riologie der Lebermoose (Beïih. bot. Centralbl. XV, p. 215-256). LirSCHAUER (V.). — Beitrag zur Kenntniss der Moosflora Tirols (Oest. bot. Zeitschr. LH, p. 570-576). Macvicar (S. M.). — Anthoceros dichotomus in Britain (The Journ. of Bot. XLI, p. 347-348). MORTEN.- - (P.P.).— Zur Entwickelungsgeschichte des Gattungs Riella (Flora, XCIL, p. 431-456). NICHOLSON. — (W. E.). — Weisia-sterilis sp. nov. (The Journ. of Bot. XLI, p. 247-249). PéreRrt (M.). — Ueber die ungarischen Weissia-Arten (Nüv. Küzl. 1903, p. 24-95). STEPHANI (F). —Marsupiella olivacea Spr. (Oest. bot. Zeitsch. LIIT, p. 340-341.) TaÉRIOT (J.). — Brachythecium populeum (Hedw.) Br. Eur. var. nov. Levieri Thériot ( Bull. soc. bot. ital. 1903, p. 226-228). : VAUPEL (F.). — Beiträge zur Kenntniss einiger Bryophyten (Flora, XCIT, p. 346-370). VELENOvSkt (J.). — Iatrovky ceske (Hepaticæ bohemicæ), IF (Rozpr. Akad.). Prague 1902, 24 p. et 4 pl. YosniNaGA (T.).— On some new Hepaticæ from Tosa and Nikko (The bot. Mag. Tokio, XVI, p. 37-39). Rite D ci 0 bé nt nt: à à À ae QU à ni Léa: 5 : AuG. Le Jours. Général Paris. — /ndex bryologicus 2e édit. Les deux:premiers fascicules de la nouvelle édition ont paru. Ils renferment les genres suivants : AcANrnOoGLADIUM (1) Mitt. (18 spec.), Acrnonoxrium Schwaëgr. (14 spec.), Acrocladium Mit. (4 sp.), Acrocryphæa Br. Eur. (10 spec.), Acroschisma M. f. et Wils. (2 sp.), Actinodontium Schwægr. (6 sp.), Aérobryum D. et Mk. (24 sp }, ALoINA Kindb. (16 spec.). Afsia Sull. (5 sp.), Am- blyodon P. B. (4 sp }, Amblystegium Schp. (68 sp.), Amphoridium (l) Les genres, dontles noms sont écrits en petites capitales, sont nou- Yeaux on n’existaient dans la première édition qu’à l’état de synonymes. 48 ; RÉVUE BRYOLOGIQUE W. P. Sch. (16 sp.), Anacamptodon Brid. (4 spec.), Anacolha W. P. Sch. (7 sp.), Andreæa Ehr. (89 sp.), Anodus Br. Eur.(1 sp.), Anœæctangium Br. Eur. (56 sp.), ANomoBryuM W. P. Sch. (36 sp.), Anomodon H. et T. (42 sp.), Antitrichia Brid. (4 spec.), Angs- træmia Br. Eur. (16 sp.), ArchidiumBrid. (26 sp.), Arthrocormus Dz. et Mk. (2 sp.), Aschisma Lindb. (2 sp.), Atrichum P. B. (4 sp.), Aulacomitrium Milt. (3 sp.), Aulacomnium Schwaegr. _ (9 sp.), Aùlacopilum Wils. (6 sp.), Austinia C. M.(1 sp.), Barbula _ Hedw. (232 sp.), Bartramia Hedw. (104 sp.), Beccaria CG. M. _ (2 sp.), Bescherellia Duby (2 sp.), Blindia Br. Eur. (25 sp.), Bra- = chelyma W. P. Sch. (1 sp.), Brachydontium (4 sp.). = _G. Bouver. — Muscinées du département de Maine-et-Loire, sup- plément n°2 (Bulletin de la Soc. Scient. d'Angers 1902, p. 171-196). Depuis la publication du premier supplément, la flore bryolo- gique de Maine-et-Loire s’est accrue de 21 espèces et variétés : Sphagnum papillosum et isophyllum, Amblystegium polygamum, Cylindrothecium concinnum, Webera albicans, Barbula recurvi- folia, Trichostomum littorale, Pottia crinita, Dichodontium pellu- _cidum, Mesophylla minor, Southbya hyalina, Jungermannia acuta, _Blepharozia ciliaris, etc. — Les muscinées du département de Maine-et-Loire comprennent à ce jour, variétés exclues, 395 espè- ces et sous-espèces réparties de la manière suivante : Sphagna 11 esp. — Musci 269 esp. et 25 sous-espèces. — Hepaticæ 86 esp. et 1 sous-esp. A, Maxsiox et Cn. SLADDEN. — Note sur le Rhacomitrium sudeticum et Note sur le Grimmia atrala, espèces nouvelles pour la flore __ belge (Bull. de la Soc. bot. de Belg. 1902, 2 partie, p. 48-55). — Le À. sudeticum est répandu dans les montagnes, la localité belge _ de Stavelot n'est qu'à une altitude de 340 m. — Le G. atrata, est aussi une espèce des montagnes, principalement des Pyrénées où elle a été trouvée à un assez grand nombre de localités dans la chaine centrale trançaise et surtout dans le massif de la Maladetta; elle descend dans la localité citée à 415 m. et M. Cardot l'avait découverte, il y a quelques années, dans les Ardennes françaises à une altitude encore plus faible. oo dt =. À. Mansion. — L'état des études bryologiques de Belgique et le rôle de la section bryologique belge (Bull. de la Soc. bot. Belge 4902, 2 partie, p. 80-99). — L'auteur indique pour chaque pro- vince les cantons connus et ceux qui restent à explorer. À. Hansen. — De danske Amblystegiumarter (Særtryk af Bot. _ Tids., 4903, p. 387-408). — Clef analytique et descriptions (en sué- = dois) des espèces du genre Amblystegium. Les descriptions sont REVUE BRYOLOGIQUE DR accompagnées de figures représentant la forme des feuilles etleur _ tissu, ce qui rend ce travail utile aux botanistes ne connaissant pas la iangue dans laquelle il est écrit. Il se termine par la des- cription (en anglais) de quatre espèces nouvelles : Ambl. paludo- sum, À. saxicola, A. atrovirens et A. littorale (C. Jensen) avec figures. < A. HANSEN. — Fortegnelse over det nordostlige: Fyns Mosser (Særtryk of Bot. Tids. 1903, p. 243-251). — Catalogue de 235 mousses. A. GENEEB. — Musci Kneuckeriani. Ein Beitrag zur Zaubmoos- flora der Sinaihatbinsel (Sp. aus Allg. Bot. Zeits. 1903, p. 1-8). — Etude de 20 mousses du Sinaï ; on y trouve la description de deux Tortula nouveaux ; 7. Æreuckeri Broth. et Geh. et 7°. rigescens Broth. et Geh. M. LANGERON. — Les mousses sociales du Palatinat (Bull. de la Soc. Bot. de Fr. 1903, p. 430-457). Les bords du Rhin et leurs vastes marécages favorisant le dé- veloppement des sociétés de grands Hypnum du groupe Harpi- dium ; un second groupe social est constitué, dans les mêmes lo- calités, par les Characées. La région des forèts fournit un troi- sième type et les marécages tourbeux du vaste plateau du nord- ouest constituent le quatrième type. L'auteur étudie un certain nombre de formes de Harpidium, il fait une étude comparative des plantes qui constituent la tourbe dans le Jura et le Palatinat et il termine par une énumération de characées et de muscinées. A. W. Evans. — Odontoschisma Macounü and its north ameri- can allies (Bot, Gaz. 1903, p. 321-348 et pl. 18-20. de M. Evans, après avoir fait l'historique de l'Od. Macounti,décrit les caractères du genre, la ramification, les feuilles et leurs cellu- les, les branches femelles, les branches gemmipares. Il fait la _ comparaison des genres Odontoschisma, Anomoclada et Cephalo- zia. Un tableau analytique conduit aux noms des cinq espèces : O. denudatum, Macountü, Gibbsiæ,Sphagni et prostratum qui sont décrités ensuite ainsi que le Q. Portoricense. Ces 6 espèces sont : _ figurées avec beaueoup de détails dans les trois belles planches qui accompagnent ce travail. . C. CHAMBERLAIN. — Milosis in Pellia (Bot. Gaz. 1903, vol. XXXVI, p. 28-50 et pl. XII-XIV). — M. Chamberlain étudie la germination dans le genre Pellia, trois belles planches accompagnent ce mémoire, difficile à analyser en quelques lignes, que devront lire les personnes que cette question intéresse. REVUE BRYOLOGIQUE W. C. CokEr. — Selected notes I. Liverworts (Bot. Gaz. vol. XXXVI, 1903, p. 225-230 et 5 fig.). — Description de la structure du rhalle de Dumortiera hirsuta, du Blasia pusilla et du sphæro- _ carpus terrestris. JM. HozziNGer. — The Moos Flora of the Upper Minnesota River (Minnesota Bot. Studies 1903, p. 109-131 et 4 pl. M.Holzinger décrit,dans les quatre premières pages, lescontrées qu'il a explorées et où il a découvert 45 espèces et variétés nou- velles pour la flore du Minnesota, dont 5 sont nouvelles pour la science, ce sont : Amblystegium brachyphyllum, A. brevipes, Bryum Holzingeri,B. Minnesotense, Catharinea macmillani, Fonti- nalis obscura qui sont décrites dans le catalogue des espèces et figurées dans les planches. | _ Aux pages 129 et 130 on trouve la deseription, par M. Cardot, de deux Fontinalis nouvelles : F. Holzingeri et F. umbachi figu- es dans les deux dernières planches. Tue BryoLogisr. — Le n° 6 (nov. 1903) contient : The Sphagnums par Ez. Brirrox. Etude sur les Splachnums, principalement le S. Juteum figuré dans une planche ; Mme Britton rappelle que c'est dans le petit volume « Petiver’s Museum, 1695 » qu'il est faitmen- tion pour la première fois d'un Splachnum. — On some fossil Mosses par J. M. HozziNGer. Les mousses fossiles sont très rares. Le Iowa a fourni jusqu'à ce jour au moins quatre mousses fossiles : Hypnum fluitans var. brachydictyon et glaciale, Hyp- num revolvens et H. Richardsoni. — Some Moss Socielies par _ À. Grour. L'auteur énumère des associations de mousses obser- _ vées dans diverses localités. Nouvelles _ Un botaniste désire vendre une belle collection des « Hepaticæ of the Andes and Amazon » du Dr Spruce. . S'adresser à T. Husnot qui transmettra la demande. M. Naylor Beckett, à Fendalton near Christchurch (New Zealand) désire obtenir, par échanges, des mousses des contrées tropicales. M. De Bergevin vient de découvrir, aux environs de Sétif (Algé- rie), le Pharomitrium subsessile Schp. — Z,. Corbière. M. Trabut à reconnu que son Pottia chottica récolté, il y a quel- ques années dans le Chott Kreider, était le Pharomitrium subses- sile Schp. La découverte de M. De Bergevin est donc la seconde localité algérienne. — 7. Husnot. Caen, imprimerie-Reliure V: A. Dom Ne 9 + ANNE + 4004. REVUE BRYOLOGIQUE PaARAISSANT Tous LES Deux Mois Les Manuscrits doivent étre écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 2 Note on Rhynchostegium litoreum. Dix10N. — Note on Tortula 1igida and = Tortula brevirostris. T. BARKER. — Brachythecium validum, nov, Sp. C. JENSEN. — Cephalozia striatula, nov. sp. C. JENSEN. — Sur la position ; systématique du Dicranum molle. HAGEN. — À propos de l'inflorescence du Bryum pallescens. HAGEN. — Contribution à la flore bryologique de l'Algérie. CORBIÈRE. — Muscinées de l'Afrique Occidentale française {44 article). PARIS. — Bibliographie. — Nouvelles. : Fe ! Note on Rhynchostegium litoreum Bot. __ Among a small collection of mosses made for me in 1903 bÿ _ my sister, Miss H. W. Dixon, in the neighbourhood of Algiers, there occurred one from the Frais Vallon which at first sight had the appearance of Æurhynchium (or Rhynchostegium) tenellum | Dicks.) B. S. ‘À closer examination however showed that the leaves were a little more rigid, with a tendency to a complanate arrangement, less finely tapering, and with a shorter nerve, and, especially, the seta was scabrous. The leaf characters were indeed slight, and in this respect it hardly differs from a specimen of R. tenellum var. meridionale from Tunis, leg. Thériot, except for the slightly broader leaves with rather shorter, less tapering poinls,and a rather stronger tendency to denticulation at (he apex. These cha- racters however together with the scabrous seta showed that it _belonged to Æhynchosteqium litoreum Bott. (Hypnum litoreum De Not.). This determination was kindly confirmed by D". Marchese Bottini, who also informed me that it had not hitherto been recor- ded from Algeria, and itis so far as I am aware its first occurrence from the southern shores of the Mediterranean. In Europe the distribution of À. litoreum as at present known is fairly wide- _ spread along the Mediterranean coast, while it occurs also in two or three localities in the South of England, chiefly along the English Channel. | Ée. REVUE BRYOLOGIQUE + The interest of the present record lies in the fact that it is in the neighbourhood of the original station for R. tenellum B. S. Pterigynandrum algirianum Brid.). 1 cannot help thinking that the occurrence of 2. litoreum in the headquarters, as one may say, Of À. lenellum is some slight confirmation of the view I have always held, from my first acquaintance with the plant, that to whatever rank it be entitled its affinity is rather with 2. tenellum : than with À. curvisetum. The silky habit, the usually finely point- ed leaves, the frequent golden colour, to say nothing of minor characters, markedly recall Z. tenellum, while the elongated areo- lation, exactly that of Z. tenellum, and distinetly longer than in R: curvisetum, is a structural character of no small importance. The habit, and the broader, more shortly pointed leaves of 2. li- toreum in its more southern stations give it some title to be con- Sidered specifically distinct ; but in our British plant (4. scabrel-. lum Mitt.) the habit and foliage are in no way different from ms of À. tenellum that frequently occur,and it differs in nothing. ut the scabrous sea; and 1 have a plant precisely similar to ar English forms from Viareggio, collected by the Rev. E. D. Heathcote, in 1890. Moreover the seta varies Considerably in the degree of its papillosity, very frequently being only very slightly _.Stabrous, and indeed at times quite smooth. 1 may add that Certain secondary characters which have been given as distin- _ guishing 2. litoreum from k. tenellum, 1 have found to be incons- _lant. ï . To judge from the bulk of the P à ; re que la seule | le dans le pédicelle plus ou moin bre. » Whether or not it should be allowed to maintain its dependent rank, or should be subordinated to R. tenellum either à variety or subspecies, must of course be largely a matter of ividual opinion. Ro The variability in the degree of roughness of the sela, together ith the diversity displayed by different specimens in the leaf REVUE BRYOLOGIQUE "0 à 23 | characters, are quite consistent with another hypothesis which naturally presents itself in the case of a plant holding an interme- diate stage between two closely allied species, viz. that of hybri- __ dity. In support of this hypothesis there is also the somewhat _ cogent argument that the distribution of Z. hitoreum coincides, ie _ broadly speaking at least, with the region where Z?. tenellum and À. curvisetum oceur intermixed, namely the Mediterranean region ; while in Britain, the only district so far as I am aware, outside the Mediterranean region, in which it has been found, … R. litoreum has so far been detected only in the South of England, where both the suggested parénts are known to occur. ._ Northampton (England), East Park Parade 23. - H. N. Dixon. © Note on Tortula rigida Schrad. and Tortula brevirostris > H. and Grev. Le An attempt to find the rare 7. brevirostris, formerly recorded for the neighbourhood of Buxton, has led to a result to which it _ may be desirable to direct attention. The only plants met with _ appear referable to 7’. rigida, showing however a considerable amount of variation in the size number and direction ofthe leaves, - and in the lengths of the capsules and lids. An examination of thé > __inflorescence however has given an unexpected result. None of the plants with short lids were synoicous, while on the other hand out of about 40 plants 6, which in other respects agreed with 7! rigida, proved Lo be synoicous. None of the plants seem to betrue 7’. brevirostris, but a certain percentage of them possess one or more of the characters, including synoicous inflorescence, _ which are commonly suppesed to distinguish that species. * Mr H. N. Dixon informs me that he possesses two specimens from the same locality, one of which is normal 7°. rigida, but Uhe other agrees very closely with 7. brevirostris, except that the inflorescence is not synoicous. Bryologists, who have access to abundant specimens, by ascertaining if similar varialions occur in other localities, may help to confirm or remove a doubt as 10 _ whether 7’ rigida and 7°. brevirostris are really distinct species. Buxton, England. : es gs Hess T. BAR&ER. rescit ai me arenoso-argillosam sine faginæ « Stor-Skoy pe. Hvalsô (Dania), sociis Catharinea undulata. Fissidente joideo , Hypno Swartzii, H. prœlongo. Specimina hujus speciei in Bry othecam NE ep Paters distributa erunt. €. - REVUE BRYOLOGIQUE LL. Cephalozia striatula C. Jensen, nova sp. Autoica, clado et acrocarpa, pusilla, eflagellifera, prostrata vel £ _suberecta, cæspitosa, purpurascens et pallide virescens. Caulis _flexuosus, e latere postico ramosus, loto fere longitudine radicel- - losus, 0,052 — 0,085 mm. in diametro metiens; reti intermedio -sublaxo, peripherico in stratis plurimis e cellulis incrassatis com- posito ; cellulæ corticales rectangulares, cuticula in longitudine _dense hyalino striatula. Folia parva, subearinata, patentia, integra vel dentata, transverse affixa, optime hyalino verrucosa, profonde et acute biloba, lobis acutis, cellulis minutis (0,013%<0,013-0,02m/n) quadrato-rotundatis rectangularibusve, bene incrassatis ; folia _inferiora distantia, late patentia, integra vel parum dentata, lobis_ _lanceolatis, superiora magis approximata, erecto-patentia subim- _bricatave, irregulariter dentata et spinulosa,præcipue in marginem exterioram, lobis ovato triangularibus. Amphigastria adpressa, - profonde bifida, inferiora distantia, subulato-lobata, integra, su- ee _ periora adproximata, latiore lobata, integra vel dentata. Bracteis perichætii 2-3-jugæ, foliis multo majores et latiores, profunde _bilobæ, irregulariter spinuloso-denticulatæ , lobis subulato-acumi- natis. Archegonia pauca. Androecia sæpius purpurascens, bractei _foliis majoribus, ad anticum vergentibus, confertis, subimbricatis, _dentatis. Perianthium et sporogonium desunt. a Hab. — Suecia, prov. Dalarne, par. Mora, € Vastarängen », in superficie cæspitorum compactorum e Sphagno fusco et Poiytricho _stricto formatis, 7 septembre 1902 ab cl. J. Persson detectum et mihi benevole communicavit. | FN _ Hvalsô, décembre 1903. Sabre _ = Ad hanc speciem referenda sint specimina a cel. J. Persson in insula « Runmaro » et prope « Slensund », Südermanlandiæ (Suecia) lectum et mihi nuperrime communicavit. Item specimina _in sphagneto paludis «€ Hjortesô » prope pagum Hvalsô, Sjællan- dia (Dania) ipse lectum. Ex planta dalecarlica parum diversa: _planta et e facie postica et lateralis ramosa ; segmentis foliorum vulgo angustioribus, sparse dentatis vel integris ; perianthium e sporogonium adsunt. Perianthium alte emersum, lineari-ovatum 5-plicatum, ore angusto, truncato, hyalino, subtiliter crenulato archegonia pauca ; sporogonium ovali-globosum ; spori sublili, 0,0065-0,0078m/" lati, sublævi, elateribus æquilati. se = In sphagneto paludis « Hjortesü » crescit forma elongala, foliis distantibus, laxioribus, parietibus cellularum tenuioribus. Hæc forma a me ante distributa est sub nomine Cephalozia ela- “chista. . Hvalsô, 7/2 1904. C. JENSEN. “REVUE BRYOLOGIQU _ Eaplicatio tabulæ 4. Surculus femineus 60/1. 2. Surculus masculus 60/1. à ARR RE 3. Particula exterior caulis in sectione transversa 330/ 4. Folium superiorum 330/1. a Se 5-6. Amphigastria 330/1. 7. Bractra perichætii 60/1. REVUE BRYOLOGIQUE Sur la position systématique du DICRANUM MOLLE. _ Cette espèce, connue jusqu'ici de l'Europe boréale, des hautes _ montagnes de l'Ecosse, du Groenland et, selon MM. Renauld et Cardot, aussi des environs du détroit de Behring, fut mentionnée pour la première fois par Wilson qui l’a décrivit comme D. Starkii var. molle, tout en cilant, comme synonyme, le nom de D. molle qu'il lui avait donné autrefois in shedulis. Le nom de D. arclicum, sous lequel il est plus connu, lui a été imposé par Schimper qui le décrivit en 1866 dans le Supplément du Br. eur., où il le regarde comme étant le plus voisin du D. Starki, espèce à la- uelle Bruch (également comme Wilson) l'avait rattaché comme ariété, Cette opinion est partagée aussi par Hartmann qui, en 871, dans la dixième édition de sa flore scandinave, le place de- at D. Starkii dans le groupe des Falcata, formé en outre par les alcatum et Blyttii. En 1876, Schimper change d'avis car, la « deuxième édition du Synopsis, il l'admet au groupe des aria. Trois ans après, une autre manière de voir se mani ren A ane l'installe dans la section des Le genre Arcloa, er66 en 1844 die le Br. eur. pour l'A. fulvella vet LA hyberborea, est maintenu sans altération dans le Coro laire et, dans la première édition du Synopsis nous le retrouvons encore, augmenté toutefois de l'A. Anderssonii. La deuxième édition cependant, de 1876, le réduit au rang de synonyme du nom de section des Dicrana fulvella et le réduit également en étendue, l'A. Anderssonii étant. maintenant considéré comme identique au D. hyperboreum. Mais cette composition restreint ne fut pas de longue durée, car la section Arctoa de Lindberg 1879) réunit les sections des D. falcata et des D. fulvella d Schimper et renferme en outre le D. molle, dè manière à com- prendre les D. molle, Starkei, falcatum, Schisti = Blyttii), ful- fulvellum, hyperboreum et Anderssonii. Lindberg n'a donné à cune diagnose de celte section, il est vrai, mais il saute aux ye qu'il a voulu y comprendre toutes les espèces autoïques, espèces étant en mème temps (excepté D. molle) les plus grèles du genre. ans le même sens la section Aretoa est maintenue par M. Husn is le Muscologia gallica (abstraction faite qu'il ne mentionne les D. hyperboreum et Anderssonii qui ne croissent pas en France). Chez Limpricht, dans son ouvrage bien connu sur les mousses de l'Allemagne, en 1886, on trouve comme titre d'une ction : « Arcloa (Br. eur.) Lindb. p. p. », section dans laquelle il aite les D. ins or ee et Starkei, «et ci ressort du ° REVUE BRYOLOGIQUE _ contexte qu'il y rapporte aussile D. hyperboreum. D'où il suit que le «p. p. » signifie l'exclusion ou du D. molle ou du D. Anderssonti ou de l’un et de l'autre. Il est peu probable cependant qu'il aft connu ce dernier et il faut donc conclure que c’est le D. molle qu'il __a cru devoir exclure. Pourquoi? Il n’est pas difficile de le com- prendre quand on s'aperçoit qu’il a défini le groupe d'une manière _ différente de celle des auteurs précédents ; il en a augmenté le _ nombre des caractères en lui attribuant, à côté des notes morpho- _ logiques connues déjà antérieurement, d’autres tirées de la struc- ture de la nervure et des cellules foliaires. La nervure, dont la section transversale présente ordinairement dans les autres groupes de Dicranum, des éléments différenciés, est composée ici À d'éléments homogènes, et les cellules des feuilles sont dépourvues de pores. Or, par rapport à l'un et l’autre de ces caractères, le D. molle est différent des espèces comprises par Limpricht dans _ cette section, la nervure étant composée de stéréides et de cellules . à lumière bien distinctes, et les cellules foliaires étant munies de pores nombreux. : | a _ Je pense avec lui que, en insistant sur les caractères anato- miques, on parvient à une délimitation plus exacte et plus naturelle du groupe Arctoa; mais alors il faut aussi, comme l'a fait cet auteur, retrancher le D. molle de ce groupe pour le placer ailleurs. Sa place la plus juste sera donc dans le groupe du D. scoparium _ auquel il appartient par des affinités assez fortes. Nous sommes ainsi revenus à l'opinion de Schimper de 1876. | LS J'ai cru utile d'insister sur cette question parce que la connais sance de la position légitime du D. molle ne semble pas avoir pé- nétré dans la bryologie. Je me suis spécialement décidé, à cet … égard, par le fait que M. Brotherus, dans son excellent traité sur _ la classe des mousses, a rapporté l'espèce en question au sous genre Arcioa en mème temps qu'il a circonserit cette division de la même manière que Limpricht. Je n'aurais pas eru nécessaire _de corriger une telle inexactitude si elle était parue dans un ou _vrage de rang ordinaire, mais se trouvant dans une œuvre capital comme celle de M. Brotherus, elle est de plus grande portée, ! c'est pour cette raison qu'il faut la signaler. re D D ou © J. HAGEN. _ Opdal, Norvège, le 17 février 1904. nr LR dan 2 1: . REVUE BRYOLOGIQUE A propos de l’inflorescence du BRYUM PALLESCENS. Dans le dernier numéro de cette revue M. Corbière a publié quelques observations sur ce sujet qui l'ont conduit à établir une nouvelle variété, var. polygamum. Comme il semble que M. Corbière ne connait, parmi les travaux antérieurs traitant cette _ matière, que ceux de Lindberg et de M. Dismier, il sera conve- _nable de compléter son article par quelques mots. _ La circonstance que les fleurs du Bryum pallescens sont parfois hermaphrodites a été mentionnée aussi (en 1896) dans l'ou- vrage de MM. Arnell et Jensen : « Ein bryologischer Ausflug nach Tasjô, » localité où cette espèce se montre « synoïque et autoïque », et, dans une publication de 1898, M. Schifinér à dé- crit une var. synoïcum à à fleurs synoïques et mâles. J'ai eu égale- ent occasion, moi-même, d'examiner des spécimens qu'il mn tait. impossible de séparer ‘spécifiquement de l'espèce en ques- on quoi qu ils présentaient des fleurs synoïques. L'étude détail- > de ces plantes me donna d’ailleurs comme résultat qu'elles correspondaient exactement avec un échantillon original du B. Baenitzü ©. Müll., c'est pourquoi je me trouvai autorisé à . subordonner cette espèce au B. pallescens en qualité de variété, laquelle j'ai caractérisée selon mes observations, dans un autre travail, comme il suit : «€ Folia mollissima, longe cuspidata, reti _tenui. Inflorescentia heteroica, floribus bisexualibus et femineis. _Cilia fragilia ». D'autre côté Limpricht décrit chez celte plantes outre les fleurs synoïques, des fleurs mâles. = Je m'abstiens de tout jugement péremptoire quant aux rapports entre la var. polygamum et les autres formes à fleurs synoïques * du Z. pallescens; il semble ressortir cependant, des publications de M. Corbière, que la var. polhygamum ne présente pas d'autre différence essentielle du type que l’inflorescence, et, dans ce cas, elle doit occuper une position intermédiaire entre la var: Baenit- _zuetle Z. pallescens type. S'il en est ainsi, on aura une raison de plus pour rayer le Z. ir ie) comme ne en le s Aer n au rang de variété. Opdal, Norvège, le 10 février 1904. + J. HaGex. - REVUE BRYOLOGIQUE Ne Pie DES Contribution à la flore bryologique de l’Algérie Dans la /evue bryologique de 1899 (KXVI, p. 65), j'avais fait connaître les récoltes de mon ami M. Ernest pE BERGEvIN en Tu- nisie, lors de deux voyages assez rapides entrepris par lui dans le nord de l'Afrique, pendant les étés de 1897 et 1898. J'y annon- çais que, dans un prochain article, je signalerais également ses trouvailles en Algérie, au cours des mêmes voyages. À Je m'excuse auprès de mon ami et des lecteurs de cette Revue de n'avoir pu tenir plus tôt ma promesse; mais les circonstances ont été plus fortes que ma volonté. Au demeurant, je ne regrette qu’à demi d’avoir différé jusqu'aujourd'hui la publication des ré- coltes qui m'étaient confiées ; car M. de Bergevin ayant pu séjour- ner à nouveau, cet hiver même (1903-1904), pendant plusieurs semaines en Algérie, m'a fait d'importants envois qui augmentent dans une forte proportion l'intérêt de ce modeste travail. é En attendant le jour — que j'espère très prochain — où M. le Dr Trabut nous donnera une Flore bryologique de l'Algérie, nous ne possédons, comme irventaire général des mousses de cette région que le Catalogue de M. BESCHERELLE, qui rémagute à 1882, et ne mentionne aucune hépatique. En 1888, dans la Florule de Blida de M. H. Gay, j'ai donné (pp. 69-75) la liste de 68 mousses et de 14 hépatiques récoltées par mon collègue et ami dans la seule région de Blida ; sur ce ss _ nombre, 3 espèces et 3 variétés étaient houvelles pour l'Algérie. | Je ne connais aucun autre travail qui ait été publié depuis I6rs sur ce sujet. 2 Outre les récoltes personnelles de M. de Bergevin j'ai cru _ devoir comprendre ici deux pelites collections : 40 L’unè de M. H. Gay, renfermant plusieurs muscinées toiee: tées par lui aux environs de Médéa, de 1889 à 1891, et deux ou _ trois mousses provenant de Cherchel (leg. André Coutan) ; the 2% L'autre faite par M. l'abbé Récminw, en août 1897, dans les _ célèbres gorges de la ee et aux environs du rs More _ (Kabylie). Les noms de MM. Gay. Coutas et Réchin figurent ci-après à | suite de chacune de leurs récoltes. Quant à celui de M. de BERGE- vin, il doit s'appliquer à toutes les plantes énumérées sans nom du collecteur. J'ai fait figurer en caractères gras le nom de toutes les “espèces qui ne sont mentionnées ni dans le Catalogue des mousses observées en Algérie de M. BESCHERELLE, ni dans ma liste de ca Florule de Blida. Lee | REVUE BRYOLOGIQUE MUSCI. ACROCARPES. Sphærangium triquetrum Schp. — Sétif : sommet d' une colline au N.-E., alt. 1112 m. ; Mostaganem : rochers de la côte. _Phascum cuspidatum Schreb.-— Sétif, avec l espèce précédente. Pleuridium subulatum Schp. — Kabylie: fort National, vers 000 m. (Réchin); la Bourzaréah près Alger, c. fr. Gymnostomum calcareum Nees et Hornsch. _a. typicum Boul. — Tlemcen: parois suintantes d'une ro alcaire bordant la route de la Cascade ; Tiaret : Hauts-Plateaux , r grès calcaire, c. fr. B. muticum Bovl. — Blida (H. Gay) : Alger et environs, €. fr. Eucladium verticillatum Br. eur. — Gorges de la Chiffa: ruis- des Singes (Réchin); vallon d'El Biar près Alger; jardin ublie de Sidi-Bel-Abbès. 'eisia viridula Brid. var. densifolia Wils. — Constantine : bois: Djebel Ouasch, à 1100 m. c. fr.; la Bouzaréah, c. fr. < Dicranella varia Schp. var. tenuifolia Br. eur. — Alger, talus de la route de Telemly, alt. 80 m., €. fr. : … Fissidens incurvus Sc Re — Alger: noie Voirol, lieu dit « le Bois de Boulogne », fr.; Constantine: bois du Djebel Ouasch, c. fr.; Ürléapsvilié: hdi de la Pépinière, e. F3 Ja Dome réah près Alger, c. fr. ! F. algarvicus Solms-Laub. — La Bouzaréan près Alger: mêlé à Fossombronia angqulosa. | F. exilis Hedw. — La Bouzaréah : mêlé, en petite quantité, à espèce précédente. * Æ. pusillus Wils. — Telemly près Alger, c. fr. * à F. Cyprius Juratzka; F. Bambergeri forme in Boul. Mouss._ Fr. pp. 530-531. — Vallon d'El Biar près Alger, source calcaire, . 140 m. ; leg. E. de Bergevin, 2 déc. DE Synoïque (environ 4 anthéridies et 2 où. 8 archégones par inflores- ice). Tige ordinairement divisée à la base en rameaux allongés 5 mm.) portant 7-10 paires de feuilles de plus en plus grandes de base au sommet, les supérieures longues de 2, 5 à 3 mm., oblongues- ncéolées, aiguës, marginées comme dans EF. incurvus, entières ou gérement sinuolées dans le haut ; marge des ailes foliaires assez large verdâtre, s’éteignant au dessous du sommet, un peu plus tôt que la ervure. Pédicelle grêle, terminal (4 5 mm.), entièrement verdâtre, ou | peu rougeâtre à la base; capsule petite, dressée, symétrique, oblongue, € d'environ 3/4 mm., à opercule conique médiocrement rostré ; nt conique (environ 0, 8 mm. ee BE sur ds 4 mm. de REVUE BRYOLOGIQUE RS MC Men : : diamètre à la base) fendue d’an côté jusqu’au tiers de la hauteur, Plante plus ou moins encroutée de calcaire. _ Ge Fissidens rentre évidemment dans l'espèce collective Bambergeri, telle que l’entend M. l'abbé Boulay; mais ce n’est pas du tout le * A Bambergeri décrit et figuré par M. Husnot, Muscol. gall. p. 49, pl. 15, ni par Schimper, Syn. éd. 2, p. 115. FF, laxifolius Hedw. var. Bonvaleti (Sch. et Par.) Besch. — La Bouzaréah près Alger, c. fr. “ Ceratodon Chloropus Brid. — Orléansville : talus dominant les berges du Chélif, alt. 130 m. Pharomitrium subsessile Schp.; Pottia chottica Trab. Atl. fl. Alg., p. 12, pl. VIE, £. 10-15. — Sétif : sommet d'une col- line pierreuse au N.-E. de la ville, alt. 1112 m., c. fr. * Les feuilles, dans la plante de Sétif, sont plus courtes et plus larges que ne le représente le dessin de M. le D' Trabut, et les bords supérieurs sont fortement rabattus en capuchon l'un vers l'autre ; toute la plante a un aspect plus trapu. Ce n’est sans doute qu'une affaire de station : sèche à Sétif, et humide « in paludosis prope fontem el Khreider », où cette espèce a d'abord été ren- contrée. 3 Potltia cavifolia Ehrh. — - Sétif: même station que le Pharomi- _trium subsessile, qui lui ressemble beaucoup à première vue, c. fr. P. minutula Br. eur. — Alger et environs ; Orléansville ; Oran. La plante que j'ai reçue d'Orléansville (bois de la Pépinière, ait. 140 m.) m'a montré des capsules avec un rudiment de péristome, composé de lambeaux d'une membrane basilaire papilleuse, sans _ trace de dents, fresque comme dans certaines formes de P. Starkeana var. brachyoda Lindb. Mais les spores, finement hérissées-spinuleuses _ Sur toute leur surface, indiquent sans nul doute P. minutula, et non P. Starkeana, dont les spores, fort différentes, ont été comparées pa _ Venturi, avec leurs gros tubercules écartés, à un sac sphérique bourré de pommes (Cfr. Rev. bryol. XII, p. 53). _ P. minutula, considéré comme absolument dépourvu de péristome. : peut donc en offrir des traces : ce fait n’avait pas encore été signalé, _je crois. D'autre part, chacun sait que P. Starkeana, normalement muni d’un péristome bien développé, peut n’en posséder que des ves tiges plus ou moins marqués, parfois nuls. Comme l'appareil végétatif n'offre, dans les deux espèces, aucune différence sérieuse, l'aspect des. _Spores, seul, pourra donc, dans les cas de émet nul ou pee : taire, empècher toute confusion. P. truncatula (L.). Lindb. _ mous d' ler (Trabut).… : _P. Starkeana C. Müll. — he talus dans le faubourg de Te lemly, co ea lancent C. Mül. — - Sétif: colline press à Fo. de la UE :- “ + REVUE BRYOLOGIQUE . Didymodon luridus Hornsch. — Médéa (H. Gay) ; Sétif : terrain _ caillouteux calcaire, alt. 1085 m. Trichostomum mediterraneum GC. Müll. — Tlemcen : cascatelle sur la route des Cascades, 12 oct. 1898. Dans cette plante de Tlemcen, la nervure, plus forte que dans celle _ de Constantine ci-après, atteint ordinairement le sommet de la feuille, _ qui est moins obtus, parfois subaigu ; le tissu est plus serré, les touffes _ plus robustes. Je pense que cette forme peut être rattachée au type tel qu’il est décrit par Geheeb (Rev. bryol. NI, p. 33). sources thermales de Sidi M'Cid (Loc. class.). _ T. crispulum Br. — Médéa (H. Gay); Orléansville: bois de la Pépinière. | _ T. inflexum Br. — Camp des Chênes, rive droite de la Chiffa, :.fr. (Réchin) ; Orléansville : bois de la Pépinière. T. flavovirens Br. — Batna : flanc sud du Djebel Tougourth, sur de vieilles souches, à 4700 m., €. fr. 7. Barbula Schwaeg. — Médéa (H. Gay), c. fr.; gorges de la Chiffa, ruisseau des Singes (Réchin), c. fre; Orléansville : pelou- ses ; env. d'Alger, commun, c. ko. Bône : vieux mur au pied de ] Edough, &fr, : _ Barbula aloides Br. eur. — Médéa (H. Gay); Alger: talus à Telemly, c. fr. 4 D. membranifolia (Hook.) Br. eur. — Médéa (H. Gay) ; Alger : talus à Telemly, c. fr. _B. grisea (Jur.) Boul. — Tiaret : Hauts Plateaux , Douar < Torrich, coteaux de grès calcaire, vers 1000 m., c. fr. 5 B. atrovirens Schp. — Médéa (H. Gay); Mostaganem : pente Æ _ sablonneuse descendant à la Marine, c. fr. a - B. cuneifolia Brid. — Kabylie: fort National, vers 1000 mn, =. c. fr. (Réchin). . B. Vahliana Schultz. _ Alger : faubourg de Telemly, talus. __B. marginata Br. eur. — Constantine : vieux mur entourant la piscine de Sidi M'Cid, c. fr. __B. muralis Timm. — Cherchel : sur des ruines, chemin du cap Zizerine, e. fr. (André Coutan) ; Kabylie : fort National, vers. 1,000 m. (Réchin); Sétif : sur des ide bordant les rues , à 1080 m., c. fr. re — var. incana Br. eur. -- Cherchel : sur des ruines (A. toniao. _ B. unguiculata Hedw. — Médéa (H. Gay) ; gorges de. la Chiffa, ruisseau des Singes, c. fr. (Réchin). _B. fallax Hedw. — Médéa (H. Re séuf : es au bas d de Repline ouest, à HOT mer à à es — var. Algeriæ C. Müll. in Geheeb, Loc. cit. — Constantine: _ REVUE BRYOLOGIQUE A B. vinealis Brid. — Médéa (H. Gay) ; gorges de la Chiffa, ruis- à seau des Singes, c./r.(Réchin); Orléansville : bois de la Pépinière. ae _. B, cylindrica Tayl. — Médéa (H. Gay); Constantine : bois du Djebel Ouasch, talus d’un fossé, à 1000 m. B, gracilis Schleich. — Sélif, à 1100 m. B. Hornschuchiana Schultz. — Sétif : côteau au N.-E. de la ville, _ à 1080 m. B. inclinata (Schwæg.) Boul. — La Calle : rochers du littoral, ô. frs B. convoluta Hedw. — Orléansville : bois de la Pépinière, sur un talus formé de cendres. B. nitida Lindb. — Blida (H. Gay); Mostaganem : tochers de la côte. — var. subiortuosa (Boul.). — Oran : mont Santa-Cruz. N __ B. squarrosa Brid. — Médéa (H. Gay); Constantine : bois du … . Djebel Ouasch, alt. 1100 m.; Orléansville : bois de la Pépinière. B. subulata Brid. var. integrifolia Boul. — Kabylie : fort Natio- nal, vers 1000 m. c. fr. (Réchin). B. inermis Br. — Tlemcen : sentier de Bou-Médine à la cascade, + er. ? B. lævipila Brid. — Médéa (H. Gay): Sétif : arbres bordant les: - rues, alt. 1080 m. ; Tlemcen : sur vieux troncs d’olivier, à Sidi- = Bou-Médine. à B. ruralis Hedw. — Médéa, ce CH: Gay): Tiaret : Hauts tie eaux, Douar Torrich, sur grès calcaire, alt. 4000 m. Dés : à ruraliformis Besch. — Médéa (H. Gay); Sétif : colline _ pierreuse, alt. 4120 m., c. fr. = B. Princeps (C. Müll.. — Médéa, c. fr. (H. Gay) ; Batna : flancs a sud et nord du Djebel Tougourth, c. fr. _ Grimmia apocarpa Hedw. — Sétif: parois calcaires formant _ thalweg, alt. 1100 m. G. orbiculari is Br. eur., c. fr. LE Médéx (H. Gay) ; : Batna : rochers calcaires sur le flanc sud du Djebel Tougourth, alt. 1600 m.; Tiaret : région des Hauts-Plateaux, es du Douar hide alt. 200 _— var, longipila Husn. Tiaret: “éme AA que la forme ordinaire. à = G. pulvinata Sm. — Médéa, c. fr. (H. Gay): Sétif: parois cal caires formant thalweg, alt. 4100 m., c. fr. : = G. trichophylla Grev. var. meridionalis Schp. - —— Bône: rochers siliceux au pied de l'Edough, à 100 m. . G. decipiens Lindb. — Médéa (H. Gay). | e Orthotrichum anomalum re ts a. commune Vent. in Husn See REVUE BRYOLOGIQUE Muscol. gall. p. 159. — Tlemcen : rochers sur les hauteurs entre _ Sidi-Bou-Médine et les cascades, c: fr. / | O. cupulatum Hoffm. — Sétif: sur parois calcaires formant {halweg, colline ouest, alt. 1100 m., c. fr. _ Les capsules frop jeunes ne m'ont pas permis de voir le péristome ni, par suite, d'identifier d’une façon plus précise les échantillons que j'ai reçus. | _ O. affine Schrad. 8 neglectum Vent. in Husn. L. c. p. 174. — Constantine : Djebel Ouasch, sur Sophora, alt. 1100 m. €. fr. ©. acuminatum Philib. — Constantine : bois du Djebel Ouasch, sur vieux troncs, à 4100 m. c. fr. O. Schimperi Hamm.; 0 fallax Schp. Syn. éd. 2, p. 327. — Médéa (H. Gay) ; Tlemcen : sur tronc d'olivier à Sidi-Bou-Médine ; forêt de La Calle, sur Quercus Suber, c. fr. . tenellum Br. -- Médéa (H. Gay). se . diaphanum Schrad.— Médéa (H. Gay) ; Sétif : peuplier sur la Pncalypta vulgaris Hedw. — Médéa (H. Gay); Batna : rochers, ne sud du Djebel Tougourth, à 1600 m. c. /r.; Sétif: rochers et pierres calcaires de la colline ouest, et aussi sur des arbres ! bor- _ dant les rues de la ville. 6 , RPRCTE _ Entosthodon Mustaphæ Trab. All. fl. Alg. p. 12, pl. 7, fig. 1-9.— Mustapha-Alger, c. fr. — Recueilli sur les indications ; de M. Trabut. Se cas aa Funaria curvisela Lindb. — Alger: talus humide du chemin de Telemly, alt. 80 m., c. fr.— Ordinairement associé à F'unaria cal- _carea et à Gymnostomum calcareum. — M. le D' Trabut m'a égale- ment adressé cette espèce intéressante des environs d'Alger. | _F. calcarea Walh. var.palula Br. eur. — Médéa (H. Gay); Kaby- lie : fort National, vers 1000 m. (Réchin) ; Alger et environs, c. fre Dans tous les échantillons que j'ai observés, l’opercule est convexe- bconique, nullement mamelonné. Er ae Re is de la Pépinière, €. fr. ?, conveæa R. Spr. — Orléansville : pelouses argilo-calcaires du 72 K', fascicularis (Dicks.) Schp.— La Bouzaréah près Alger, c. F. hygrometrica L.— Cherchel: ancien cimetière arabe et entre pierres du musée (A. Goutan) W'ebera carnea Schp. — Sidi-Bel-Abbès: parois d’un ruisseau, 7. albicans Schp. — Vallon d'El Biar près Alger : source cal- : REVUE BAYOLOGTQUE - B. murale Wils. — Maison Carrée près Alger, c. fr. B. atropurpureum W.et M. — Médéa, c. fr. (H. Gay). _. B. gemmiparum de Not. — Alger : rochers humides, route de ; Telemly, alt. 80 m.. À B. cæspititium L.— Kabylie : fort National, vers 1000 m. (Réchin). se ._ B. comense Schp. — Batna : anfractuosité d'un rocher sur le _ flanc sud du Djebel Tougourth, alt. 1600 m. SGA J'en ai reçu deux formes, très voisines l’une de l'autre, qui ont également les feuilles très entières, planes et nullement marginées aux bords, à nervure excurrente en un mucron piliforme allongé, ss ou . _ flexueux, jaunâtre : 40 Tiges très fortement julacées’ (diam. 1/2 mm.) ; feuilles ss su- borbiculaires (1/2 mm. de large sur 3/4 mm. de long, sans le mucron). 20 Feuilles moins apprimées, de forme plus allongée, atteignant env. { mm. de long sur 1/2 mm. de large. B. argenteum L. — Médéa (H. Gay) ; Alger : talus de eee _ (avec Barbula membranifolia). B. capillare L. — Cherchel (A. Coutan) ; Orléansville, fre ._B. Donianuin Grev: — Kabylie: fort National, vers 1000 m. 5. .c. fr. (Réchin); la Bouzaréah près Alger. . B. turbinatum Schwæg. var. prælongum Br. eur. — Bône : à _ravin aux flancs de l'Edough, alt. 200 m. F Bartramia stricta Brid. — Constantine : bois du Djebel Dust, . à sur un rocher; ‘Bône: rochers siliceux au pied de l'Edough, c. fr = Philonotis mavchica Brid. — ‘Bône : ravin bumide aux Een + de … |d'Edongh, alt. in dre PLEUROCARPES Hrhe hoteromalla Mohr. — La Calle : forèt de l'Oued Mel à lah, sur un frêne, c. fr. Leptodon Smithi Mohr. — < Gvrge de la Chiffa : ruisseau ‘ds que (Réchin) ; “ Tlemcen : Sidi-Bou-Médine, sur vieux tronc dohviér,. : Homalia lusitanica Schp. — Gorges de la Chiffa: ruisseau F. Singes (Réchin). Antitrichia californica Sull. —— : Djebel Mouzaia, > fr. . Gay). Homalothecium sericeum Br. eur. — Sorses. dé la ChifFa : ruissea: des Singes (Réchin) ; Médéa (H. Gay). A. Philippeanum Br. eur. — Constatitine : Djebel Duusct à 100: m., et rochers calcaires sur la route de la re à ere “H, fallaz Phikib. — Médéa CH. Gay). < Camptothecium aureum Schp.— Médéa : ne de Tibbarine, c c.fr (H. Gay); Orléansville : bois. de Ja eau Tiaret: Hauts- Plateaux, Douar Torrie Fi REVUE BRYOLOGIQUE écho theciint velulinum Br. eur. __ Environs d'Alger : Birman- dréis, sur souche pourrie, 6. 1m: propriété Braham Réis, sur la terre ombragée, c. fr.; au lieu dit le « Bois de Boulogne », c. fr.; Batna: flanc nord du Djebel Tougourth, sur vieille souche de cèdre ; Constantine : Djebel Ouasch. B. frachypodium Schp.— Médéa (H. Gay). Scleropodium Illecebrum Schp. — Camp des Chênes, rive droite e la Chiffa (Réchin) ; Kabylie : fort National (Réchin, ); Médéa (H. Gay); Constantine : Djebel Ouasch, sous les ping à 1100 m.,c. fr; a Bouzaréah près Alger. , _Eurhynchium circinatum Br. eur. — Médéa (M. Gay) ; Tlemcen: rochers entre Sidi-Bou-Médine et les cascades (forme robuste) ; ; lger et environs, commun. ar. deflexifolium Boul. ; Scorpiurum rivale Schp. — Bône : eau aux flancs de l'Edough, sur pierres siliceuses. A rælongum Br. eur. #. vulgare Boul.— ins Aie Edough algirianum. (Brid.) Lindb. var. méridionale ° la Chiffa, ruisseau « de ces cu fr, ben ; nly près Alger, €. fr. R. Car rbrne Schp. — Bône roches humides, flancs de 'Edough ; la Bouzaréah, près Alger. À. confertum Br. eur.— Gorges de la Chiffa, ruisseau i des Singes (Réchin) ; Constantine : Djebel Ouasch, sur un mur pe la mai- son du garde, à 1000 m., €. fr. R. megapolitanum Br. eur. — Alger : le « « Bo a Pologne 7 . — var. meridionale Schp. — Médéa CH. Gay); je “Orléansville : bois de la Pépinière. rusciforme Br. eur. var. : inundatum Br. eur, Boul ne 1 : parois de la cascade. Re s Singes (Réc A Mans Br. eur, — = reste. de la Ghifa ui: tt REVUE BRYOLOGIQUE 14300 m. ; Tlemcen : parois de la dernière vasque de la cascade. À. riparium Schp. — Médéa : mare de Tibbarine CH. Gay). Hypnum aduncum Hedw. groupe Aneiffi Ren. var. intermedium Br. eur.) Ren. — Constantine : bords asséchés de LENS supé- rieur du Djebel Ouasch, à 1180 m. “ AH. filicinum L. — Batna : rochers sur le flanc sud du Djebel Tougourth, à 1300 m., eau calcaire. 1. commutatum Hedw.=— Gorges de la Chiffa, ruisseau des Sin- ges(Réchin); Tlemcen: parois de la vasque inférieure de la cascade. H. cupressiforme L. — Gorges de la Chiffa : ruisseau dés Singes et Camp des Chênes (Réchin); Constantine : bois du ee Ouasch, sur des pins, à 1100 m. ù es HEPATICÆ Fe ., Frullania dilatata Dum. — La Calle: forêt de l'Oued Mellah, Sur un frêne, avec Cryphæa heteromalla, c. per. ; la Bouzaréah, près Alger, marabout de Sidi ben Yusef, sur olivier, alt. 200 m. _ Lejeunea serpyllifolia Lib. — Gorges de la Chiffa, ruisseau des Singes, sur Z'humnium alopecurum (Réchin). _ Radulu complanata Dum. — Gorges de la Chiffa, ruisseau des Singes (Réchin). _ Cephalozia byssacea Die re — La Bouraréah près Alger, lieu humide, €. fr. Se Les folioles involucrales femelles She à deux lobes presque entiers, | un peu sinuolés aux bords plutôt que dentés. Par ce caractère et aussi par la station, la plante algérienne devrait être rapportée à Cephalo- _ziella divaricata (Smith) Warnst. Kryptog. Mark-Brand. p. 2%6, f. 2; mais les tiges, surtout les stériles, offrent des amphigastres fréquents: ce qui me décide à la rattacher à l'espèce que je considère comme e le type des Cephaloziella. _ Dichiton calyculatus (Mont. et Dur.) Trev. : Schifin He p. 86. — Mostaganem: creux de rocher calcaire formant gro colline rocheuse bordant la mer, alt. 120 m., c. per. Southbya stillicidiorum (Raddi) Lindb. : UE “tophacea R. Spr.; Jungermannia Alicularia de Not. — Alger: sur roche ca , colonne Voirol, route de Birmandrëis ; “chemin de Teler roc hers calcaires humides, DR seat res 8. nigrella (de Not.) R. Spr. Jung. nigrella de Not. Orléansville : bois de la Pépinière, rocher calcaire à fleur de terre. Mesophylla hyalina (Lyell) ; Jung. hyalina Lyell. — Alger : min de Telemly, rochers calcaires humides, alt. 80m. M. crenulata (Sm.) ; Jung. crenulata Sm.— La Calle : route d barka, source dans la igne, entre Oum Theboul # REVUE BRYOLOGIQUE a Aioun, alt. 400 m., €. per.— Forme molle, allongée, relativement à robuste: à ê _Fossombronia cristata Lindb.— Alger, c. fr. (Dr Trabut) ; Ja Bouzaréah, près Alger, alt. 220 m. - F.cæspitiformis de Not.— Le Corso: au marabout, c. fr. (H.Gay);_ Orléansville : bois de la Pépinière, c. fr. ; Alger: chemin de Te-_ _ lemly, rochers calcaires humides, alt. 80 m., c. fr. ; la Bouzaréah _ près Alger, alt. 230 m., c. fr. S _ Après avoir examiné récemment de nombreux échantillons de F. cæspitiformis, tant du midi de la France (leg. À. Crozals) que de PAI- gérie (leg. De Bergevin ét Trabut), j'ai le devoir de déclarer que le F. Husnoti Corb. Muse. Manche, p. 355, f. 5, offre des passages parfois insensibles vers F. cæspitiformis. Il ne peut donc être maintenu comme espèce propre et doit être désigné désormais comme F. CHARTES à De Not. var. Husnoti. Pe À . angulosa Raddi. — Mostaganem : flancs de la montagne minant la mer, à 7 km. de la ville, après Karouba, alt. 198 m.; Bouzaréah, près Alger, talus humide, alt. 410 m., c. fr. RE _Petalophyllum Ralfsii (Wils.) Gott. ; Fossombronia corbu- Læformis Trab. Rev. bryol. 1887, p. 12 et Aul. fl. Alg., p. 7, pl. 2, fig. 9-14. — Orléansville : bois de la Pépinière, partie dominant ce | _ gare, alt. 140 m. “ __ Pellia epiphylla (L.) Dum. — Bône : anfractuosités dé ro- | chers siliceux humides, flancs de l'Edough. se _ P. calycina Nees. — Sidi-Bel-Abbès : bords du ruisseau tra- versant le jardin publie, sol calcaire ; Tlemcen : cascatelle dans les rochers calcaires entre Sidi bou Médine et les cascades. _ Sphærocarpus terrestris SM. — Mostaganem: allées se jardin publie, alt. 104 m. < Lunularia cruciata Ve Dum. — Le Corso : au marabout ur. Gay); Orléansville, c. fr. ! _Fegatella conica Raddi. — Bône: flancs del Edough, bords argi- Jeux d’un ruisseau. VO mp. dichotoma Raddi Ds — Ravin d'EL Biar Las veu alt. m0 fr — La plante d'El Biar, que M. Trabut a ‘fait réboiter à M. "+ > as le réceptacle femelle dépourvu de mamelon tuberculeux. M. le D abut serait porté à y voir une espèce nouvelle. Les échantillons iffisants que j'ai vus ne me ds eus pas actuellement à une opinion personnelle. Reboulia hemispharica Raddi. — Sono Hand: : aciers hu- ; y); Kabylie : fort National, vers 4.000 m REVUE BRYOLOGIQUE Clevea Houcnclhine (Mont.) Leitg. ; Pagiostiem Rss _Ranum Mont. — Alger - Mustapha, talus argilo-calcaire ombragé, alt. 120 m. c. fr.— Récolté sur les indications de M. le D’ Trabut. Targionia ipoP NII L. — Gorges de la Chiffa, ruisseau des Singes (Réchin), e. fr; Bône : Djebel Edough, sur des schistes. argileux, c. fr. ; ravin d'El Biar, près Alger ; alt. 100 m., ec. fr. » Corsinia marchantioides Raddi. — Ravin dé Telemly… près Alger (Dr Trabut). | à Tessellina pyramidata Dum.; Rupinia Corda ; Oxymitra _ Bisch. — Mostaganem : dépressions “humides au sommet d'un : = rocher bordant la côte, alt. 170 m.; la Bouzaréah près ne alt. 220 m., c. fr. ! — Récolté dans celte Gerpine localité sur les indications de M. le Dr Trabut. He Riccia sorocarpa Bisch. — Alger (Dr Trabut); Kabylie: fort National, vers 4000 m. (Réchin); Mostaganem: mêlé à dés _ sellina pyramidata : Oran (De Trabut). $ R glauca (L.) Lindenb. — La Bouzaréah près Alger, CH: R. subinermis Lindb., Steph. Spec. hep., I, p. 6: À. glauca var. subinermis Warnst. Krypt. Mark-Brand. p. 70. — La is _réah près Alger, c. fr. “ Semble bien n’être qu’une variété à frondes ciliées du R. vi # _ R. Gougetiana Mont.; Steph. Spec. hep.…., 1, p. 8.— La Bou _ zaréah près Alger, ce. fr.— Récolté sur lesindications de M. Trabut Superbe espèce, à frondes larges de 3-5 mm. __ KR. lamellosa Raddi. — “Orléansville : berges du Chélif et _bois de la Pépinière ; Mostaganem : allées du jardin publie, é _ Riccia bifurca Hoffm. ; Pears. Hep. Brit. Isl. p. 488, pl. 219 _— La Bouzaréah près Alger, alt. 200 m.— Forme à bords ciliés comme dans À. Lescuriana, mais coupe de la fronde fort différente ‘ Ricia Lescuriana Aust.; À. glaucescens Carr. — La Bouza- _réah près Alger @" ne de fr ; ere ille: bords Des Chétif de, fr. “ei LES monoïque ! ét non dioique teûriee le disent ad et Pearson). Mon ami M. Crozals a constaté, sur des échantillon provenant de M. Pearson ape qe le R. glaucescens Carr. était bien monoïque. À. Michel Raddi est: divique et a des bords plus ! fortemen _épaissis. A He ce : À Michelii dd. Levier in Bull. re Boise. Il p.220: — var. ciliaris Lev.; R. tumida et -palmata Lindenb. — Oran (Dr Trabut) ; Mostaganen : : dépressions. humides ; au sommet d rade qui hordent la ce alt. is m. REVUE BRYOLOGI QUE ‘2 var. RAR Lev. — Kabylie: fort National, vers 1000 m. Réchin\. R. nigrella D C. — La Bouzaréah près Alger, alt. 200 m.: Mostaganem : flanc de la montagne dominant la mer, à 7 kil. de ville, après Karsuba, alt. 150 m., c. fr. «À: pAÈne L: — Mostaganem : allées du s ARE public, | us, er innovans, stone Étbicibue vel brie Folia integerrima sicca hamato — vel circinato — crispulà humore _erecto-patentia, remota, linealia ce. 4 4/4 m. m. longa, 0 m. m. 40 ata, marginibus planis vel infima basi subinvolutis, costata, nerv currente cuspidata, cellulis inferioribus rectangularibus parvis, Ilucidis, superioribus quadratis ne cn om obseuris. Cætera desunt. Ci Ad rupes fontium amnis Banks, Hope pagum cjusdem nomi is. Junio. : Diffère de l'A. ‘rifescens. (Br. a Schpr.) d’ Abyssinie par se iges simples ou seulement gémellées, ses feuilles linéaires et ment crispées à l’état sec, l'excurrence de la nervure, ete Pre M one Ren. et Par. _ pores ad ue Ï Aer 7 br. re 8, an param intense viridis. Conte Mipet 5 m. m. altus implex, basi denudatus, frondem augustam planam ha De sistens. Folia « Ée Ge Juge mie Jupe 7 rues R integra, ut apicalis angustissime et interrupte marginata; cellulis rotundatis minutissimis obscuris. Flos femineus terminalis ; capsula in pedicello flexuoso pallido, 2-2 1/2 m. m. alto dy _incurva, operculum subuliforme æquilongum. ee desunt. Ad arbores prope pagum Dieudieu. Julio. Les fruits de cette curieuse petite espèce SSfbtiint de la recon- naître au premier coup d'œil: la capsule est celle du F. incurvus, et l'opercule celui du Dicranella subulata où mieux, en raison de _sa longueur égale à celle de la ne du Dicranodontium BAG rostre. FissipEns {Semitimbidiumy FERMITIDARUM Par. et Broth. spec. n66 — Dioïcus, gregarius, læle viridis. Caulis 2 1/2-3 m. m. altus _erectus, simplex, frondem angustam etiam humore ineurvatam sistens, usque basin versus foliosus: Folia 7-9 juga, lineali-lanceo- lata, erecta, cire. 4 m. m. longa, 1/# m. m. lala, infima remota et ; latiora, nervo crasso luteo sub apice flexuoso excurrente cuspidata Jamina vera ad 4/5 folii produeta, marginata, limbo basi e serie una céllularum rectangularum, superne seriebus 2 longiorun angustissimarum formato ; lamina dorsalis angusta e nervo rotun- date oriunda, cellulis protminulis minutissime crenulata; celluli parvis quadratis vel rotundalis papillosis obseuris, basilaribus rec- tangularibus paulo majoribus distinctis. Flos femineus terminalis archegonia 2-3 totidem pharaphysibus æquilongis hy alinis cincta Theca ovato-oblonga i in pedicello viridi ce. 2 1/2 m. m. alto erecta vix 1/2 m. m. longa ; copereulum Lo rostratum. Péristo- mium ? Calyptra ? Sporæ ?- 5 Kouroussa, ad tumulos argillosos Féritéata, Fe Cette espèce diffère du #. congolensis R. C. par sa taille bes coup Pre petite, ses feuilles moins nombreuses, à nervure exeur- Héhrobripim Doha Card. el Par. Ster. - “a Ad arbore pro pagum Dieudieu. Julio. À Octoblepharum. ibideme. Hodÿ: Mélangé à différentes es è PRE avec le Microthamnium subelegantulum Broth 2 m. m. ati, # sicca a orten de Dre viltata, plana, undulatula, integra, nerv riridi excurrente euspidata eellulis in dimidio inferiore limbi rec + te dites in dimidio ocre sc Ed PS Ve VUE BRYOLOGIQUE À bte espèce est probablement celle du genre et laquelle les cellules de la partie supérieure sont le plus petites. _ H. uoucæronua Broth. et Par. spec. nov. — Densissime gregaria, _ pusilla, intense viridis. Caulis 8-10 foliatus. Folia vix 2 m. m. Jonga, 1/4 m. m. lala, concaviuscula, integra, sicca crispato-torti- Jia, madida sinuoso- -erecla, ligulata, obtusata, nervo sub apice finiente ; cellulis inferioribus subquadratis vel breviter rectangula- ribus hyalinis.. re quadratis obscuris papillosis. Cætera _Kouroussa, ad arbores (Karité) socio Leptohymenio pinnalo _Broth. et Par. Nain et Junio ; ad arbores prope pagum ar unio, : Se distingue Hole du précédent par ses dimensions moindres, ses feuilles de moitié moins larges, obtuses, La partie hyaline qui, dans le A. excurrentinervis, occupe la moitié infé ieure du limbe, est limitée dans celui-ci au 4/10. CaLYMPERES (Cancellina) PERLIMBATUN Par. Sp. n0v.— Gregarium, espitulosum, cæspituli densiuseuli inferne nigricantes, superne acei. Caulis ec. 10-12 m. m. altus, erectus, basi radiculosus, simplex vel apice 1-2 ramosus. Folia sicea crispato-circinata, _madida erecto-palula, e. 3 1/2 m. m. longa, 3/4 m. m. lata, ligu Jata, undulatula, integra, nervo crasso interdum proboscideo _ excurrente cuspidatx : cancellina infima rectangularia, superiora exacte quadrata, 9-10 seriata ; tæniola ad medium limbi produeta 0 3—, margo e 9-10 cellularum seriebus formatæ ; cellulæ supe- _riores minutæ, obscuræ, papillosæ. Plura desiderantur, … Ad arbores prope pagum Komaya. Julio. … Espèce bien distincte par son large margo. ( E (Cancellina) POLYTRICHIFORME Par, spec. nov.— Habitus Poly- trichi minoris. Laxe gregarium, virescenti-nigricans. Caulis sim- plex, rar e basi denudata geminatus, erectus, €. 12-15 m. m. altus, curvatus,-siceus apice cireinatus. Folia sicca curvata et ubhamata, madida ereclo-patentia c. 2 1/2 m. m, longa, 4/2 m.m ata, concaviuseula, nervo dorso papilloso proboscideo exeurrente versus apicem serrata cæterum integra ; cellulis hyalinis quadrati el brevissime rectangularibus 12-15 seriatis, tæniolæ supra can Ilinas vix distinctæ 45 seriatis, viridibus, marginalibus 4-5 Seriatis, juxtatæniolis rectangularibus, exterioribus quadrati à majoribus hyalinis, superioribus Mminutissimis opacis tee Kouroussa, ad arbores riparum amnis Komoni. Junio. Le port tout particulier de cette espèce ne Ass, de la con- ndre avec aucune de ses congénères, MACROMITRIUM (Micromitrium) POBEGUINL Par. et Broth. spee. REVUE BRYOLOGIQUE nov. — Robustum, cæspitibus depressis extensis, densis, ferru- gineo-viridibus. Caulis elongatus, divisus, tota longitudine radicu- ee losus, ramosus, ramis brevibus perconfertis subcontiguis, erectis. Folia €. 1 1/2 m. m. - 4 m. m. 60 longa, 1/2 m. m. lata, e basi angusliore cordiformi ovato-lanceolata, acuta, sicca tortilia, ma- | dida erecto-patemia, marginibus undulatis, nervo crasso sub apice . flexuoso continuo, in quarto inferiore e 3 cellularum angustissi- marum seriebus et 1 cellularum minus angustarum hyalinarum serie limbata et obsolete denticulata, cæterum integerrima ; cellu- lis basilaribus quadratis et rectangularibus pulchre aureis, cæte- ris minutis rotundatis papillosis, papillis dorso prominentibus, _ Cætera desunt. ee a - Ad ramulos editiores arborum viae de Kouroussa ad Kankan. Espèce beaucoup moins touffue et à rameaux plus courts quele M. limbatum Broth. et Par., dont elle se distingue en outre par le margo limité au quart inférieur de la feuille. Ce dernier Carac- tère la sépare également du M. sarcotrichum C. M., dont elle diffère en outre par ses feuilles mutiques. ne … Splachnobryum.. sp. ? — Kouroussa, ad arbores prope statio- nem, Junio. | Der te. SPLAGHNOBRYUM ROSTRATUM Broth, et Par, spec. nov. — « Dioïcum robustum, cæspitosum, cæspitibus densiusculis, mollissimis, læte viridibus, haud nitidis. Caulis ad 5 m. m. usque allus, erectus infima basi radiculosus, deusiuseule foliosus, simplex. Folia _ erecta, laxe imbrieata, cochleariformi - concava, æqualia, oblonga _ Apice rotundata, c. 2 m. m. longa et 0,75 m. m. lala, marginibus _ ereclis vel uno latere revolutis, integerrimis, nervo crassiusculo infra summum apicem evanido, cellulis magnis, Ovali-hexagonis _ Marginalibus minoribus, basilaribus elongate-oblongis, omnibus _ lævissimis; bracteæ perichætii foliis caulinis simillimæ: seta usque ad 5 m. m. alta, erecta, crassiuscula, lutea; theca erecta, oblongo- ovalis, e. 4 m. m. longa : annulus 0 : peristomium simplex, exos: tomii dentes infra orificium oriundi, lineari-lanceolati, 0,165 mm. longi, basi c. 0,05 m. m. lati, rubiginosi, sæpe pr funde divisi, hic illie perforati, apice tantum minute papillosi, remote articulati ; sporæ 0,15 m. m., ochraceæ, minutissime ps Pillosæ ; opereulum e basi convexo-conico longe et oblique rostra _ tum. Cætera ignota. on. _ Species insignis, distinctissima, operculo longe rostrato ab _ Omnibus congeneribus jam dignoscenda. » Broth in litl. ce Ad terram argillosam bumidam in area stationis Kankan. Septembri. | . 72 = A. micropuyzzus Par. et Broth. spec. nov. — Cæspite intricati, densiuseuli, virides. Caulis primarius gracillimus, repens, tota longitudine cortici adfixus, denudatus, radiculosus ; caules secun- darii erecti, remoti, 8-10 “/" longi, simplices vel ramulosi, ram s paucis brevissimis ereclis. Folia sicea adpressa, madida erecto- tentia vel patula, 3/4 "/" longa, 1/3 m/" lata, e basi ovato-ligt to-acuminata, obtusiuscula, marginibus cellulis prominulis rosse subinconspicueque denticulatis superne involutis, nerv crasso ante medium evanido, cellulis infimis juxta-costalibus elon hombeis, subpellucidis, cæteris rotundalo-quadratis regula- er seriatis perobseuris papillosis. Plura desiderantur. Tsüruga, ad arbores, 14 Augusti 1902 leg. Dampax et F. Gaul- Tsu-Shima, Majo 1901, n° 1662, leg. R. P. Faurie. “espèce, qui a les plus petites feuilles du genre, se dis REVUE PRYOLOGIQUE 4 . en outre de ses congénères par ie ténuité de ses tiges et la be _ velé de sa nervure. PSEUDOLESKEA ATTENUATA Broth. et Par. spec. nov. —_Dioïca: nuls * repens, 4-6 c/m longus, apice innovans, ramis simplicibus erectis confertis ec. 10-12 "/m longis, apice valde attenuatis. Folia sicca ap- - pressa, madida erecta, e basi cordala late ovato-lanceolata, longe acuminala c. 4 m/m 10 longa, 4/2 "/® lata, plicala, integerrima, __ nérvo subcontinuo, margine uno versus medium involuto, foliis _ apicalibus sensim minoribus et augustioribus; cellulis infimis _ rotundato-quadratis, cæteris dE omnibus papillosis. Cætere _Iignola. Ans. Kiu-diu, château de Ho SEnL, Junio 1900, n° 1314, leg: R. P. Faurie. : ‘Cette espèce se diitingué au premier Coup d ‘œil de toutes ses congénères par ses rameaux longuement effilés. P. Larminari Broth. et Par. spec. nov. — Monoïca ? Cab _intricati, lutescentes. Caulis gracilis, prostralus, radicans, dense re ramis patentibus siccis julaceis acutis, madidis obtusis, - 5-6 m/m longis, 1-2 ramulosis, ramulis erectis uno ramo sæpe lon- giore. Folia sicca appressa, madida erecto-patentia, caulinx 4 m/n longa, 1 /3m/" lata, ovato- lanceolata, integerrima, acumina : onto: sub apice dissoluto, ramealia similia sed paulo minora _acula nec acuminata, marginibus planis ; cellulis parvis rhombe vel ellipticis, papillosis ; foliis perichætialibus inlimis lanceola _integris, pellucidis, nervo in acumen longum piliforme continu Capsula (immatura) in pedicello purpureo levi c. 12 m/m alto incl _nata, cylindrica, c. 4 m/m longa, leptoderma, sicca sub opéras ee conico strangulata. Plura inquirenda. = Tonkin: Hanoi, ad radices arborum vere 1902 leg. de Lai Se distingue des Ps. Leskea cryptocolea et tonkinensis par couleur jaune de ses touffes, ses feuilles entières, ete. = THUIDIUM AMBLYSTEGIOIDES Broth. et Par. spec. nov. — - Dioïeum Cæspites extensi, depressi, læte virides. Caulis radiculosus, to! longitudine eortici arcie adfixus, simpliciter pinnatus, ramis pa. tulis confertis plumosis apice attenuatis 2-5 "/m longis, breviori- bus simplicibus, Jongioribus 1-2 ramulosis, ramulis brevissim Folia tam sicca quam madida erecto-patentia vel patula, vix 4 Lu he longa, basi 1/5 w/m lata, triangularia, longissime acuminata, ac mine sesqui-vel duplo longiore falciforme, integra vel cellul prominulis inconspicue denticulala, nervo crassissimo continu haud plicata, marginibus planis vel sub acumine incurvulis ; cel- lulis basilaribus et alaribus rectangularibus et quadratis, cæteris ovoideis, omnibus ns haud vus papillis i in re S ES REVUE BRYOLOGIQUE < sitis valde distinctis dorso prominentibus. Fol. perich. lanceolatä, _ minus longe acuminata, marginibus involutis, nervo continuo, cellulis angustissimis levibus. Capsula (vetusta !) parva, in pedi- cello c. 10 "/m alto Ode levi siccicate torto erectas ? Cætera desunt. È S. W. Japon. Tsuruga, ad arbores, 141 Augusti leg. Dampax eb F. Gaultier. Tu. niscocor Par et Broth. spec. nov. — Monoicum. Cæspites in- tricati, intense virides. Caulis crassus, corlici arcte adfixus, dense _simpliciterque pinnatus, ramis 4-5 m/m Iongis erecto-patentibus vel patulis, attenuatis. Folia caulina lanceolato-acuminata, e. 1 "/m longa, 1/4 m/m lala, integra, marginibus subplanis, nervo ante apicem evanido, ramealia similia, interdum obsoletissime denti- _culata et falcatula ; cellulis quadratis vel rhombeis papillosis haud_ _obscuris. Fol. perich. pauca, caulinis similia, sed cellulis elongatis pellucidis levibus. Capsula oblongo-cylindracea, rufa vel fulva c. /a longa, in pedicello flavescente levi €. 4 m/# alto inclinatula ; peristomium magnum, pallide lutescens ; d. ext. trabeculati, hand el tantum ad basin linea divisuriali notati, papillosuli ; int. fili- formes, nodosi, etiam papillosi, e membrana tessellala quintam _partem altitudinis dentium metiente enali. Sporæ luteæ, leves. _Cætera ignota. : ; _ Hirosaki, 7a Augusti 1902, n. 1874, 1875, 1877, 1879 ; Tanabu, * Æ Octob. 1902. — R. P. Faurie. _ La briéveté du pedicelle de cette espèce ainsi que la couleur de sa capsule, fauve dans les échantillons de Hirosaki, rousse dans ceux de Tanabu (7h. brevipes in sched.) qui se détache avec vigueur a L vert foncé des touffes, la font reconnaitre au premier coup da @1I È Tu. HAKKODATENSE Broth. et Par. spec. : nov. — Monoïcum ? Cæs- _pites sordide-virides vel olivacei, prostrati. Caulis crassus, valde radiculosus, irregulariter ‘simpliciterque pinnatus, ramis erecto- patentibus inæqualibus, 3-7 m/" longis, simplicibus, acutis, hic illic flagelliferis. Folia tam sicca quam madida erecta vel erecto- patentia, c. 0 m/m 75 longa, O m/m 95-30 lata, anguste lanceolata, sat longe acuminata, interdum falcatula, integra vel ad apicem mote denticulata, haud plicata, marginibus planis, nervo sub vel cum apice finiente, cellulis elongato-rectangularibus tabtum _summum apicem ovoideis, papillosis, haud obseuris. Perichæ- ium radicans: fol. perich. lanceolata, costata, apice serrulata, hyalina, cellulis levibus. Capsula inæqualis valde arcuala, c. 1 "/". 0 longa, in pedicello intense purpureo levi apice torto c. 13-14 nine to suffulta ; operculum umbonatum. Plura desiderantur. omori, ad rivulos, n. 1849, au 1902 és R. P. Faurie. ss } . ue REVUE BRYOLOGIQUE Po A cé Tu. MacRosrICruM Broth. et Par. spec. nov. — Dioïcum. Cæspites depressi, intricati, viridi-lutescentes. Caulis repens, parcissime radiculosus, divisus, i irregulariter simpliciterque pinnatus, ramis patulis ce. 3 1/2-4 m/m Jongis, simplicibus, obtusis. Folia sicca _ erecta, madida subpatula, hastato-triangularia, subito et lon _ ‘sime acuminata, ç. À m/m Tonga, basi 1/3 "/m lata, minutissime _crenulatula, haud plicata, marginibus planis, nervo continuo; folia ramealia lineali-lanceolata, angustiora, argutius serrata ; cel- lulis basilaribus rhombeis sublevibus, alaribus et superioribus ovoideis vel rotündatis, papillula una perdistincta notatis, Ron Obscuris. Cœtera ignota. Archipel Liou-Kiou ; Oho Shima, ad arbores n. 1438. Julio 1902 leg. R. P. Faurie. Cette espèce est très voisine du 7h. Ferriei Broth. par le port et la forme des feuilles, mais, dans ce dernier, l'acumen est bordé … : par le limbe presque jusqu'au sommet, tandis que dans le 7h. macrostictum il est presque exclusivement constitué par la ner- vure ; de plus les cellules, dont la papille ressemble assez à celle d'un Zrichosteleum, et qui sont subpellueides au lieu d’être obs- cures, ne permettent aucune confusion. Ti. MISER Par. et Broth. spec. nov. — Cæspites depressi, sor- dide virides. Caulis elongatus, gracillimus, rigidus, simplex vel subsimplex, simpliciter irregulariterque pinnatus, ramis inæqua- libus 3 1/2-6 m/m Jongis, remotiuseulis, erecto- -patentibus vel patu- dis, Simplicibus vel 1-2 ramulosis, ramulis vix 1 m/m_ longis. = Folia sicca erecta, madida erecto-patentia, c. 4 1/4 m/n longa, _ basi 1/2 m/m Jata, lanceolata, acuta, integerrima, marginibus _basi involutis, nervo ante apicem evanido, ramealia similia sed paula minora; cellulis quadratis vel RAPRENE valde papil- losis, obscuris. Crætera desunt. ee Aomori, april 1900, n. 1438 leg. R. P. Faurie. _ Espèce très grêle dans toutes ses parties. “ Tu. PUGtontrouIuM Broth. et Par. sp. nov. — Dioïcum. Cæspites intricati, subtumescentes, olivacei vel flavo-virescentes. Caulis prostratus, divisus, tota longitudine radiculis tenuissimis instruc tus, regulariter simpliciterque pinnatus, ramis confertis, patulis, inæqualibus, 3-7 ee longis, simplicibus vel 1-2 ramulosis, ramu lis brevibus. Folia sicca appressa, madida erecto-patentia, c. 3/4 . Jonga, 1/3 us lata, lanceolato-acuminata, acumine piliformi in parte superiore hyalino, papillis prominulis minutissime crenula _ tula marginibus planis, nervo flavo ante apicem evanido : ramealia similia vel paulo minora ; cellulis basilaribus juxtacostalibus rec . tangularibus, subpellucidis, 1-2 papillis perspicue notatis, cæteri + d6 . REVUE BRYOLOGIQUE minutissimis indistinctis, valde papiilosis, perobseuris. Fol. perich. _nitida, ovato-acuminata, integra vel serratulata, nervo sub apice_ _finiente, cellulis magnis hyalinis. Capsula (vetusta) rufo-brunnea,” erassa, in pedicello purpureo €. 8 m/" allo levi erecta ? Plura desi- rantur. ; ; Aomori, Majo 1902, n. 1855 leg. R. P. Faurie. Tu. Tsu Sum Broth. et Par. spec. nov.— Monoicum! Cæspites *xtensi, læte virides. Caulis repens, hic illic fasciculis radicella- rum instructus, dense simpliciterque pinnatus, ramis c. 7-9 ”/m ongis simplicibus, assurgentibus, attenuatis. Folia caulina sicca erecta vel erecto-patentia, madida subpatula, €. 1 1/4 m/m longa, /2 w/m lata, ovato-lanceolata sensim acuminata, loto ambitu cel- ulis prominulis minutissime serrulatula , marginibus planis , - nervo continuo; cellulis basilaribus et alaribus quadratis vel rec- ngularibus, superioribus rhombeo-elongatis, omnibus papillosis haud obseuris ; ramealia latiora et breviora fere triangularia, usa, margine sæpius uno inferne imvoluto, cellules ovoidis. érichætium radicans, longum, albescens; fol. perich. intima ue ad 4 “/" Jonga, nitida, plicata, longe acuminala, tantum 1 summum apicem denticulata, nervo continuo, cellulis angus- tis elongatis haud papillosis, hyalinis. Fructus creberrimi. Capsula conica viridis, collo longiusculo sicco striato instructa, operculata ©. 2 1/2m/m longa, in pedicello basi purpureo superne flavido et arcuato levi, c. 14-45 "/m alto inclinala vel subhorizontalis. Peris- tomii duplicis dentes ext. dense trabeculati, superne papillosi, usque ad 2/3 linea divisuriali notati, int. æquilati et æquilongi, e membrana hyalina tessellata dimidiam partem eorum metiente enali, interdum in medio pertusi, papillosi, ciliis filiformibus in- terpositis. Annulus? Sporæ minutæ , luteæ, læves. Operculum conicum. Calyptra straminea apice ustulata lateraliter fissa usque æ medium capsulam obtegens. A ‘su Shima, n. 1625, 1642, 1673. Majo 1901 leg. R. P. Faurie. Espèce élégante, bien distincte par le dimorphisme de ses feuilles caulinaires et raméales, la longueur et la couleur blanchâtre de Épérichèôgé, el: +. du he NTonon FAURIEL Broth. et Par. spec. nov. — Cæpites extensi, urei vel flavescentes. Caulis vage ramosus, ramis c. 10-14 7" gis, erecto-patentibus vel patulis, interdum eurvatis vel fla- formibus, simplicibus vel 1-2 ramulosis, ramulis 7-9 /" longis 5 = — "1 REVUE BRYOLOGIQUE Fa 61 : dratis, parietibus crassis, cæteris elongatis angustissimis levis + Cætera inquirenda. . Nippon merid. Haki. Junio 1900, lan: R. P. Faurie. Cette espèce est plus robuste que les autres espèces japonaises décrites par Bescherelle, ainsi que l'£. Challengeri Par. (£. abbre- viatus ‘Mitt. non Bryol. eur.), dont elle s'éloigne d'ailleurs par la longueur de ses rameaux. Elle se rapproche de lÆ, cladorrhizans, mais en diffère par ses feuilles obtuses, et de plus parait dioïque. E. pittrer Broth. et Par. spec. nov. — Monoicum. Cæspites densi, - __ inferne fuscescentes, superne læte virides vel viridi-flavescentes. _ Caulis repens, lignosus, niger, denudatus, confertim pinnatus, ramis erectis vel erecto-patentibus fastigiatis, subplumosis, €. 9-14 m/n longis, simplicibus, vel furcatis, valde attenuatis, ramulis à _ sæpe flagelliformibus. Folia sicca appressa, madida erecto-paten- _ tia, late lanceolato-acuminata, acumine pilifero, c. 4 "/* 60 longa, = 0, 75-0, 80 m/n Jata, 1-plicata, integra vel ad apicem remote obsole- _ teque denticulata, nervo fntérdum bifurcato versus medium vel paulo ultra evanido ; cellulis alaribus permultis ovoideis vel rotun- _ datis parvis obscüris, cæleris majoribus rhombeis pellucidis om- nibus levibus. Fructus crebri, approximati® fol. perich. lanceolata, longissime acuminata, pilifera, Sn à cellulis elongatis angustis hyalinis ; capsula ovato-oblonga, €. 2 m/m longa, 0,80-1 m/"… Jata _ Castanea, leptoderma, in pedicello rubello levi siccitate torto vel _ flexuoso, c. 9 m/n alto erecla; peristomii (vetusti !) duplicis d. ext valde trabeculati, int...?; annulus triplex ; sporæ Aer, leves Plura desiderantur. Trappe de Hakodaté. Julio 1902, leg. R. P. Faurie. _ Les feuilles caulinaires et périchétiales de cette espèce ne per mettent pas de la confondre avec aucune de ses congénères. BRACIYTHECIUM AURESCENS Par. et Broth. spec. nov. — Dioïcum Cæspites laxiuseuli, aurei vel auréo-virides. Caulis crassus, repen radieulosus, irregulariter pinnatus, ramis erectis confertis c. 10 m, ongis, interdum ex apice stoloniferis. Folia caulina ce. 2 w/m 95 longa, 0,50-0,60 m/m lala, sicca erecto-patentia, madida subpatula € basi cordata auguste ovalo-lanceolata, longe acuminata, acumin. oriformi, toto ambitu cellulis prominulis minute denticulat: marginibus planis vel ad basin leviter involutis, nervo versus me- dium evanido ; ramealia similia sed multo brevius acuminata e: argutius serrala ; cellulis-alaribus rectangularibus parvis, cæteris elongatis angustis, omnibus levibus. Fol. perich. lanceolata, lon- gissime piliformi-acuminata, enervia, hyalina. Capsula opereulata subglobosa, €, 1 m/" 10 longa turgide ovata, deopereulata et senior ylindracea Neo me des in ee parer levi, ve 10" 62 REVUE BRYOLOGIQUE _inclinata. Peristomii duplicis d. ext. brunnei, confertim trabe-_ culati, linea divisuriali carentes, anguste limbati, apice hyalini … filiformes ; int. e membrana tessellata quartem partem longitudinis dentium æquante enati, æquilongi, ciliis filiformibus 1-2 inter- _jectis. Sporæ luteæ, minutæ, leves. Operculum conieum. Calyp- + Aomori, ad terramin silvis, n. 1847. Majo 1902 leg. R. P. Faurie. _ Cette belle espèce a l'aspect du ÆHookeria aurea (Lam.) Mitt. Br. pexsiReTE Broth et Par. spec. nov.— Cæspites depressi, lu- tescentes vel virescentes. Caulis brevis tota longitudine radicu- losus, pinnatus, ramis erecto-patentibus, ce. 3-3 1/2 m/m longis. Folia caulina sicea appressa, madida erecto-patentia, c. 4-1/2 m/" longa, 0 m/m 40 lata, e basi contracta ovato-lanceolata, sensim et longissime- acuminata, integra vel apice remote minutissimeque nticulata, marginibus planis, nervo ad 4/5 limbi producto; cel. lulis basilaribus et alaribus quadratis vel ovoideis mediocribus, parielibus crassis, cæteris linearibus angustissimis, omnibus vibus; ramealia similia sed angustiora. Perichætium squarrosum: fol. perich.vaginantia; falcatula,enervia vel obsolete costata,acumine piliformi. Fructus cauli$eni. Capsula deoperculata ce. 1 1/4 "/", cum apiculo 4 3/4 m/" Jonga, 1/2 "/" crassa, rufo-brunnea, arcuata, leptoderma, in pedicello rubello inferne levi superne scaberulo ‘inclinata. Peristomeii duplicis d. ext. lutei, linea divisuriali _carentes, inferne confertim trabeculati, superne hyalini papillo- _suli; int. e membrana tessellata enati exterioribus æquilati et _ æquilongi in medio late hiantes, ciliis rudimentariis interpositis. - Annulus ? Operculum alte conicum. Calyptra ? % 4 __ Aomori, Octobre 1899, n. 790; Mayazan, Octobri 1904, n. 4543- 4545; Kanita, Junio 1902. R. P. Faurie. . … Br. naSriLe Broth. et Par. spec. nov.— Dioïcum ? Cæspites laxi, læte virides. Caulis elongatus simplex vel subsimplex confertim pinnatus, ramis subæqualibus 2-2 1/2 »/" longis erectis vel erecto- patentibus, attenuatis, rarissime 1 ramulosis. Folia caulina tam sicca quam madida erecta, c. 4 "/" 10 longa, 0 m/" 35 lala, e basi prdata ovato-lanceolata , longissime acuminata, acumine pili- ormi, marginibus planis et integris, nervo ante medium evanido; ellulis alaribus permultis quadratis hyalinis, cæteris linearibus ngustissimis, omnibus levibus. Fol. perich. late lanceolata, fal- ta, costata, acumine dentato. Capsula badia curvata €. 4 P/8 longa, 0,40 "/* lata, sub ore constricta, in pedicello rubello levi €. 14-12 w/" alto inclinata. Peristomii duplicis d. ext. brunnei, confertim trabeculati, anguste limbati, linea divisuriali notati; int. e membrana tessellata tertiam partem longitudinis dentium 7e : REVUE BRYOLOGIQUE pu M à æquante æquilongi, late pertusi, ciliis rudimentariis brevissimis interpositis. Spore minutissimæ, luteæ, leves. Cætera ignota. Me Kanila, ad ligna semi-putrida. Junio 1902, leg. R. P. Faurie. - La brièveté et le redressement des rameaux de cette espèce lui donnent un facies tout particulier, et ne permettent de la con- fondre avec aucune autre. | È SC Pe | BR. HELMINTHOCLADUM Broth. et Par. spec. nov. — Cæpites sub- _tumescentes, pallide virides vel albicantes. Caulis repens, irregu- lariter pinnatus, ramis confertis erectis vel erecto-patentibus inæqualibus 12-15 m/" usque longis, crassis, plumosis, obtusis, . simplicibus vel raro 1-2 ramulosis, ramulis perbrevibus, Folia sicca appressa, madida erecta, c. 2 1/2 “/® longa, 1 "/" Jata: e basi contracta late ovato-lanceolata, fere subito in acumen longis- _ Simum loriforme producto, concaviuscula, plicata, integerrima, __ nervo ad medium evanido ; cellulis basilaribus breviter rhombeis, _ alaribus quadratis, omnibus mediocribus parietibus chlorophyl- losis, cæteris elongatis angustis levibus. Plura desiderantur. ; Nagasaki, Majo 1901 leg. R. P. Faurie. 8 Cette espèce a quelque ressemblance avec le Br. campestre Bryol. eur., mais elle s'en distingue immédiatement, ainsi que de ses autres congénères, par ses rameaux épais, cylindriques, plu- meux et l'acumen des feuilles très long et loriforme. . BR. PULCHELLUM Broth. et Par. spec. nov. — Monoicum. Cæspites parvi, condensalti, intricati, flavescentes. Caulis repens, irrégula- _ riter pinnatus, ramis brevibus erectis. Folia sicca erecla, madida _ €reclo-patentia, c. 1 1/2 m/" Jonga, 1/2 m/m Jata, e basi contracta _anguste ovato-lanceolata, sensim et longe acuminata, in dimidio _inferiore cellulis prominulis minute denticulata, cæterum integra, _ marginibus planis, nervo ad 3/4 evanido ; cellulis alaribus medio- _ Cribus quadratis, obseuris, cæteris elongatis angustis, omnibus _levibus. Perichælium radicans ; folia intima falcatula, acumine remote dentata, costata, hyalina ; archegonia 6-8 multi-paraph ; _ Sala, paraphysibus æquilongis. Fructus crebri. Capsula brunnea turgide ovata, deoperculata c. 1 1/4 m/n longa, 1/2 m/m lata, collo brevi instructa, leptoderma, in pedicello rubelloelevi 12-14 m/m alto inclinata. Peristomii duplicis (vetusti !) d. ext. confertim tr beculati, linea divisuriali carentes, in 2/3 inferioribus late limbati ; int, æquilongi et æquilati, e membrana tessellata perfecte hyalin dimidiam parlem longitudinis dentium æquante enati. Plura inquirenda. Fe : ee . Archip. Kiu-Siu. Ichifusa (1800 m. alt.) n. 4313, Junio 1900 leg M P RRRri ei Nes Rs Voisin du Br. truncatum Besch., mais les feuilles sont beaucoup REVUE BRYOLOGIQUE moins larges, ni cordées ni décurrentes à la base, et dentées dans la moitié inférieure au lieu d'être entières ; de plus, les feuilles : périchétiales sont dentées au sommet et nerviées. e Br. uNaINFOLIUM Broth. et Par. spec. nov. — Cæspites depressi, intricati, olivacei. Caulis tenuis repens, vage remoteque pinnatus, ramis plumosis inæqualibus 5-8 "/" longis sæpius arcualis, acutis simplicibus vel 1-ramulosis. Folia sicca erecto-patentia et recur- vata, madida patula, e. 1 1/4 longa, 0,40 lata, e basi vix contracta ovato-lanceolala, longissime acuminata, integra vel obsoletissime denticulata, marginibus planis, nervo continuo ; cellulis inferiori- us quadratis vel breviter rectangularibus hyalinis, suprabasila- s ovoideis obscuris, cæteris rhombeis. Cætera desunt. Aomori, April 1900, N. 1464 leg. R. P. Faurie. Espèce que son feuillage squarreux fera reconnaitre au premier up d'œil, et caractérisée en outre par ses feuilles nerviées jus- MÉsommel 0.7". : RICHOSTELEUM ACULEATUM Broth. et Par. spec. nov. — Cæspites mpacti, albescentes vel pallide lutescentes. Caulis brevis, sat gulariter pinnatus, ramis ‘complanatis aeutis, c. 5 "/" longis, ereclo-patentibus, pro more simplicibus. Folia sicca erecta, madida erecto-patentia, €. 1 4/4 m/m longa, 0 w/m 35-0 m/m 40 lata, angusle _ovato-lanceolata, sat longe acuminata, acumine sæpe torto, ener- via, toto ambitu sed præsertim in dimidio superiore denticulata ; cellulis alaribus 4 magnis, vesiculosis, exterioribus hyalinis, inte- rioribus luteis, cæteris elongatis anguslis, suprabasilaribus levibus, à uperioribus papilla una crassa oblusa dorso valdé prominente notatis. Folia perichætialia pauca, lanceolato-acuminata, acumine ngo serrato, levia. Capsula minuta vix 1 [2m longa, 1/5 "/" lata, rufo-fusca, basi attenuata, sicca sub ore constricta, in pedicello intense purpureo levi e. 6 m/m alto apice incurvato nutans ; Opereur lum e basi complanata longe aculeiforme, capsula sesquilongius ultra. Cætera desunts 0 + Archip. Liou-Kiou : Oho Shima, ad ligna putrida, n. 1319, Junio Men. Ro Phone. Re ISOPTERYGIUM MOUTIERI Broth. et Par. spec. nov. — Dioïicum. H s neckeroideus. Cæspites extensi, læte virides, ætate flaves tes. Caulis prostratus simplex vel subsimplex, usque ad 12 °/" igus, eleganter pinnatus, ramis complanatis erecto-patentibus qualibus e. 10-12 "/" longis, simplicibus vel longioribus 1-ra ulosis, ramulis brevibus. Folia sicea erecto-patentia, madida subpatula c. 1 m/" longa, 0,40 w/" lata, ovato-lanceolata vel falca- la | fuscula, inferne integra, superne obsolele Le FRS istinctius denticulata ; © Iuli REVUE BRYOLOGIQUE ie basilaribus ovoïdeis vel subhexagonis parvis, cæleris dlongatis > angustis levibus. Plura desiderantur. : Ad arbores in valle rivuli N'Goï An, fluminis Rubri affl., inter Pho-Lu et Than-Nyen, socio Sciaromio Moutieri, 4 Januar. 1901 leg. L' Moutier. ACANTHOCLADIUM JAPONICUM Broth et Par. spec. nov. — Cæspiléé. _densi, læte virides vel purpurascentes. Caulis rubescens, repens, _radiculosus, solidus, sat regulariter pinnatus, ramis 10-12 +. _longis erecto-patentibus vel patulis, flexuosis, simplicibus, rarius e basi furcatis vel 1-ramulosis, ramulis brevibus. Folia complanata, sicca erecla, madida ereclo-patentia, c. 1 1/4 "/m longa, O m/m 40 lata e basi angustiore ovata fere subilo cuspidata, concava, eneie via, integra sed ad basin cuspidis 2-3 dentibus prædita ; cellulis | basilaribus sat magnis, rectangularibus, aureis, alaribus 4-5 ma- bus, vesiculosis, hyalinis, cæteris elongato-angustis, levibus. _ Perichætium radicans ; fol. perich. intima anguste lanceolata : longe acuminata, acumine flexuoso piliformi, in dimidio superiore grosse serrata ; archegonia eparaphysata. Capsula (juvenilis !) cylindrico- -oblonga, areuata, cum operculo ce. 2 m/m Jonga, 4/3 m/m lata,in pedicello rubello (vetusto purpureo-nigro) levi e. 44-15 VS alto suberecta. Operculum rostratum. Cætera ignota. Fe a Fest 8bri 1901, leg. R. P. Faurie. ue de _ Le genre Acanthocladium est nouveau pour le ie HR "(A med. :. Hg Général PARIS. Bibliographie Max FLEISCHER. — ie Musei der Flora von Hattaniote (zugleich Laubmoosflora von Java). | Nous venons de recevoir la première Sirtie de cet important ouvrage, l’un des plus remarquables qui aient jamais été consa crés à la bryologie exotique. Elle forme un beau volume de plus de 400 pages, illustré de nombreuses figures, d'un cachet t a artistique. En outre des espèces javanaises, on y trouve menti ec de courtes diagnoses, la plupart des mousses tres îles de l'archipel indien, et même beaucoup d'espèces cin- halaises et océaniennes. Quant aux espèces de Java, elles sont écrites avec une précision et un luxe de détails qui font de ce travail, pour la bryologie exotique, ce qu'est paresse Limpricht pour les mousses d'Europe. à Ÿ La classification adoptée est basée lient sur la str ture du péristome. L auteur attache aux caractères fournis par cet 4 _ REVUE BRYOLOGIQUE 66. organe une importance capitale, et leur subordonne complètement _ les caractères d'ordre végétalif. C'est ainsi, par exemple, que les _ Leucobryacées, malgré leur structure anatomique si homogène, se trouvent séparées en deux familles, appartenant à deux divisions différentes. ; Levolume actuellement publié comprend les Sphaignes et les Haplolépidées. Celles-ci forment 4 divisions : les Dicranoïdées, les Monocranoïdées ou Hyophiloïdées, les Ditrichocranoïdées où Ditrichostomoïdées et les Platycranoïdées ou Grimmioïdées. La première division comprend les Fissidentacées, Dicranacées, Holo- mitriacées et Leucobryacées ; la seconde, les Leucophanacées, Syr- opodontacées et Calympéracées ; la troisième, les Trématodon- _ lacées, Angstræmiacées, Ditrichacées et Trichostomacées ; la qua- trième, les Grimmiacées. É _Ilestà désirer que M. Fleischer puisse mener rapidement à bonne fin la publication de cet ouvrage, appelé à faire époque en bryologie, et qui a sa place marquée dans toute bibliothèque - Dolanique, 171" | CR RAR Re J. Carnor. © F. Cavers. — Contribution to the biology of the Hepaticæ, Part I: Targionia, Reboulia, Preissia, Monoclea, in-8 de 47 p. avec _ figures dans le texte. À se Es Les espèces, qui font l'objet de ces très importantes observations, _ont été cultivées par l’auteur pendant les trois dernières années. Il décrit, pour chacune d'elles, la forme et la couleur du thalle, _les chambres à air, l'épiderme, les écailles ventrales, les pores, _ les rhizoïdes, le réceptacle mâle et les anthéridies, le réceptable femelle, les archégones, le sporogone, les parois capsulaires, les spores et les élatères ; de bonnes figures accompagnent le texte. FAR ae ce Tue Brvoogisr, 1904, n. 2, ce numéro contient : “ Further notes on Cladonias par Bruce Fink. Description de 42 variétés de Cladonia fimbriata et 7 figures représentant le ype et 6 variétés. NU de ed e OV The genus Anacolia in North America par John M. Holzinger. ans le. Manuel de Lesquereux et James le Glyphocarpa Baueri mpe est cité comme synonyme de Bartramia Menziezi, . Holzinger a reconnu que ces deux plantes étaient difiérentes et appartenaient au genre Anacolia. PRE en di Notes on some North American Mosses par J. Cardot. — Notes les Dicranum Demetrii et subfulvum, Trichostomum indigens, . lotrichella‘ cymbifolia, Meteorium nigrescens et. pendulum, omodon Toccoæ, Leskea denticulata et Homalothecium subca- (REVUE BRYOLOGIQUE | ue - pillatum. M. Cardot divise le genre . Homalothecium en deux Rae sections caractérisées comme il suit : 1° £uhomalothecium Card. — Mosses of large site: leaves not or hardly concave, generally deeply plicate lengthwise : aerolation linear; flowers dioicous; lid conic ; /7. sericeum and H. Philippea- num. 2 2 Homalotheciella Card. — Mosses of small size ; leaves con- 1 caves, not plicate lengthwise ; areolation much looser ; flowers _ monoicous; lid rostrate : H. subcapillatum and perhaps A. tener- _rimum. . Some erroneous references par /. Franklin Collins. — Observa: é tions au sujet du genre Æymenostomun. 3 À new Brachythecium par À. Grout. — Description d’une variété 4 nouvelle du Z. rivulare, var. tenue qui diffère du type par ses _ feuilles caulinaires acuminées.. ne . The fruiting season of the hair-cap mosses par M. Towle et.” _ Anna Gilbert. — Notes sur l'époque de fructification des POI chum. . … G. HEGr, — Boiträge zur Flora des Bayerischen Waldes, 6 p. 1904. — La dernière page est consacrée aux Muscinées, citons: P Cynodôntium torquescens, nouveau pour la flore des forèts par : _roises, Scapania paludosa et Lepidozia trichoclados. | _ Carnor et Tnérror. — Mousses du Aouy-Teheou, Chine (Bull. de _ l'Acad. de géographie botanique 1904, pp. 81-84 et pl. 1). — Dans _ cette élude sont comprises 16 espèces récoltées par feu £m. Bodi- nier; deux espèces nouvelles (Philonotis Bodinieri et Polytrichum. sinense) sont décrites et figurées ainsi que le Philonotis Giraldüi GC. M., espèce voisine du P. Bodinieri. La présence du Papillaria pendula, considéré jusqu'ici comme spécial à l'Amérique du Nord, indique que cette plante a une aire de distribution très étendue. : Tuérior. — Mousses de la Nouvelle-Calédonie (Bull. de l'Acad. de géographie bot. 1904, pp. 85-86 et pl. 2). — Neuf espèces récol _tées en 1902 par le Dr de la Combe, dont trois nouvelles décrites ar M. Brotherus et figurées pan M. Thériot, ce sont: Æ/yophila ’ombeæ, Pterogoniella papillosa et Calyptothecium subhumile, M. Thériot y à se les fi gures des CRIER umile et recuroulum. Ft F. LinGor. — Appel à aux États %e l'Ain et de genre Pour hum (Bull. de la Soc. des Sciences Nat. de l'Ain 1904, pp. 24-26). — L'auteur constate que l'étude des Muscinées a élé délaissée. jusqu'à présent, dans le département de l'Ain et il engage vive- ane Fe one à ae de ces intéressantes ns Il REVUE BRYOLOGIQUE 68 _ donne le catalogue, avec indications de localités, des six Polytri-. chum de PAin. “ - A. BruNarp. — Contribution à l'étude des Mousses du déparle- ment de l'Ain (Bull. de la Soc. des Sciences naturelles de l'Ain 1904 pp. 26-31). — L'on n'a pas encore publié de catalogue des mousses de l'Ain, l’auteur en donne une première liste composée principa- lement des récoltes des abbés Fray et Dépallière, liste qui sera plus tard considérablement augmentée. : Cu. Buinn. — Les Hépatiques de la région jurassienne (Bull. de. Ja Soc. des Sc. Nat. de l'Ain, 190%, pp. 31-36). — Si l’on a main-. tenant des données étendues sur la flore hépaticologique du Jura, c’est aux recherches savantes de MM. François Hétier et Charles Meylan qu'on le doit. — Le catalogue de M. Meylan, paru en 1901, ontient 90 espèces ; le nombre s'élève actuellement à AA, c'est. principalement aux recherches de ce botaniste que l’on doit cette augmentation de 21 espèces. — M. Blind donne la répartition, sur le sol jurassien, de ces AAA espèces par régions : plaine, région inférieure des montagnes, région supérieure des montagnes, lacs, . BAUER. — Musci europæi exsiccati. Schedae nebst kritischen Bemerkungen zur ersten serie, in:8 de 26 p. 1903. — Cesremarques critiques se rapportent à la première série contenant 50 numéros de sphaignes. : ea ume de la’seconde 6 spec.), Crytolept Se ANNEE REVUE BRYOLOGIQUE ParaïssanT TOUS Les Deux Mo Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais ’ Sommaire du n° 4 “où the structure and development of Monoclea Forsteri. F. CAVERS, — Notes _ bryologiques sur les flores suisse et française. P. CULMANN. — Muscinées de l'Afrique occidentale française 15° article). PARIS. — A propos de la fructification de l’Homalia lusitanica, BARSALI. — Bibliographie. — ee velles. On the structure and development of Monoclea | Es Forsteri Hooker. By F. Cavers, D. Se. (Loxp.), REVUE BRY OLO GIQU E Li - - Male ue X 1. B. Female Sin X 1. C. Female plant, in which three Fa capsules are exserted, X 1. D. Ripe capsule, showing dehiscence by a single longitudinal slit, X 5. E. The same, later; the margins have rolled back, exposing the mass of spores and elaters ; X 5. The genus Monoclea is represented by two species, M. Forsleri, rhich occurs in New Zealand and in Patagonia, and M. Goltschei indb., which has a somewhat wider distribution, occurring in arious parts of Central and Sguth America and in Japan. The writers examination of large numbers of living plants New Zealand form, kindly sent by Mr. George Webster, of York) _ as broughf to light several points in the structure and develop- ment Of Monoclea Which appear to have escaped the notice of revious observers. “an broad creeping thallus, which oflen reaches a length of. h tomous braching and i is. attached to the soil by numerous from its ventral surface (Fig. 1). The upper quite smooth, and the plant has the gene- abit of lia. There is no distinct midrib, the thallus L ing out ten cells thick in the middle and gradually thinning out to a single or double layer of cells at the margin. The super- ! cells on both the upper and the lower surface of the thallus are distinguished from the internal cells by their small size and early cubical form. The cells of the dôrsal superficial layer (epi- lermis) contain numerous small chloroplasts, which are also found n smaller quantity in the underlying cells (Fig. 2 D.). A striking ein the thallus, when examined in surface view under a low er, is the presence of great numbers of large oil-bodies, sphe- al or ovoid in form and dark brown in colour. These bodies are than any which the writer has observed in Lhe tissues of the chantiaceæ, and sometimes reach a diameter of nearly 0,1 mm, Le = ° ce « + CINE > MD M ne nee branching fungal hyphæ, some of the latter being Son. RL _ rhizoids. Three of the oil-containing cells are shown ; the cells a the mycorhiza contain starch-grains, and the two upper layé of cells contain chloroplasts. X 120. REVUE BRYOLOGIQUE Eee Part of a vertical section of the thallus, showing three of the wide thin- walled rhizoids ; on the left the branched free end of a rhizoid is shown. X 192). De F, — Part of a Section showiag one of the narrow thick-walled rhizoids in longitudinal section, and three others in cross-section X 120. This envelope is finely granular and gives the reactions of proto- : . Many of the internal cells of the thallus contain starch- -grains, and: the walls are frequently marked by slitdike pits. Ruge* found crystals of calcium oxalate in the internal cells of a South American Monoclea (M. Gottschei?), and Stephani+ states that crystals oceur in the superficial cells of the thallus in both species of this genus. The writer has never observed any crystals in. esh material, but in plants that had been kept in alcohol, even for a few days, nearly every cell of the thallus showed, in sections, single small spherical cluster of radiating needle-like crystals. thout being able Lo state definitely the nature of these crystals, e wriler is inelined to think that they do not consist of calcium il They are crapidly dissolved in hot water, slowly in and probably consist of inulin. The occurrence of these ryslals is of interest, as bodies of this kind are rarely ound in the tissues of the Hepaticæ. Masses of calcium. carbonate oecur in the thallus of Plasia and the closely allied Cavicularia, and Küsterf has described the occurrence in Cephalozia bicuspidata of tabular re probably calcium xalate. The growing-point of the thallus lies in a deep noteh, and consists of a small group of wedge-shaped inilial-cells ; in most. cases, al any rate, it is hardly possible to distinguish a single inilial, and a horizontal section (Fig. 9, CG.) through the growing- point presents the same appearance as in the case of the Mar- iantiacæ. From the superficial cells immediately below the growing-point there grow out. some very large club-shaped icilage-hairs, each consisling of à single cell. Tage. large cells g. 2, B.) have thin walls and highly mucilaginous sap, the >plasm being reduced to a thin layer lining the cell-wall. y soon become Witherèd. and disorganised, so that eg can Big au zur Keuntniss der Vegrtationsorgane der Lébermoose. Fiora, Species Done Vol. I. Auacrogyuæ (1900), p. 351. Die Oelkorper der Leberwmoose und ihr Verhältnis Z2Ù den à Elicpasten. ug Diss. Do Puel 1894, P. 39. Ze REVUE BRYOLOGIQUE. $ re only he seën in the inimediale vicinity of the nifiaLcelle, ao interesting feature of the growing-point is the extraordinaril rapid development of the rhizoids. Even at a distance of only two or three cells behind and on either side of the actively dividing initial-cel!s, one finds cells which have grown out to . form long rhizoids with brown and thickened walls (Fig. 2. Be In an ordinary sterile thallus, practically all the rhizoids are of . One kind, and are narrow (about 10 y in diameter), with thick _cell-walls, These rhizoids spring from the whole under surface _ of the thallus, extending to the extreme margins and, as stated _ above, almost reaching the initial-cells of the growing-point = They show a marked tendency to pass inwards and backwards, 0 as Lo reach the middle of the thallus, where they form a loose -bundle which runs back longitudinallÿ and frequently makes the thallus appear al first sight to possess à definite brownis midrib. Besides these narrow rhizoids there is a second kind developed in small numbers in à Sterile plant, which aré wider (about 40 pin diameter) and have much thinner, colourless walls These wide rhizoids äre confined to the median portion of th _thallus, and {hey grow directly downwards into the substratum where their ends frequently become branched (Fig. 2, E. In the descriptions given by Ruge* nd by Stéphani Stated that the “ee median chi ick Fe a. fins définie: zone of cells containing ei hype . presen ti “eh the Fo Le ns similar sù that de REVUE BRYOLOGIQUE Monoclea is diœcious, and the antheridia and archégonia are developed in sharply defined groups or receptacles. In both cases _the sexual organs are borne on the dorsal surface of the thallus, and the growing-point, which occupies the front of the receptacle, £ ows the same large club-shaped mucilage-hairs that are obser- ed at the growing-point of a sterile branch. In both cases, 100, the first sign of the developing receptacle is a slight swelling on the wer surface of the thallus immediately behind the growing- point and a corresponding depression on the dorsal surface, and it is hardly possible at first to rome the two kinds of receptaclè, except in Sections. The fully developed MALE RÉCEPTAGLE strongly resembles that of jatella in general appearence (Fig. 4, A.). IL is oval in outline, out 8 mm. long and 5 mm. broad, and is sessile, its upper sur- face projecting slightly above the thallus and bearing numeérous prominences. In some cases the receptacle occupies the end anch, as in Fegatella or Reboulia, but more frequently it ds on the middle of the thallus at a considerable distance from ng-point of the branch. Evidently, therefore the gro- wing-point is not used up in the development of the receptacle, but resumes its ordinary vegelalive growth after the receptacle A been formed and Hay give rise to several receptacles i in suc- sion. The early stages in the development of the receptale dc y resemble those observed in Fegatella and Reboulia. The anther- ia are developed in acropetal succession and at first occupy depression in the upper surface of the thallus, immediately behind the growing-point. Each antheridium becomes sunk in eep cavity, formed by the active growth of the surrounding tissue, This cavity is continued above into a canal, which open à pore Oceupying. one “of: the conical prominences on he : (1 all polygone | broad middle zone of colourless issue, embedded and which consisis of verÿ lar ; G)a lower zone which lies D the > 92% el Se Q re) © A. REVU REVUE BRYOLOGIQU É. E) and swell up greatly on the addition of water. From the walls ach antheridial cavity there grow in numerous club-shaped cellular hairs, which are also mucilaginous. ne he development of the ANTHERIDIUM of Monoclea cbicel agrees with what is observed in the Marchantiaceæ. À cel] ‘ojects from the surface and becomes divided by three or four sverse walls, s0 that the young antheridium consists of à ort row of cells, previous to the appearance of the first vertical alls (Fig. 3, B.). Îhe latter intersect so as Lo divide each cell! our, but they are not formed in this regular manner in the d the lower cells of the antheridium, which remain for me time undivided and then divide irregularly. The mature idium is ovoid, having a short stalk and tapering above ointed beak: After the antheridia have discharged their À the rge-celled mucilaginous tissue becomes dried u an old receptable shows a large space by,the upper zone of small-celled the male receptacle strongly E receptacles, and its rOp. of water on the surface of a male. nr Fe oi Spray seen to issue from the Sa of the antheridial cavilies. receptacle after vera of ee jets ‘Had issued from eridi . cavities are «tounÉ to be. almost obli dir REVUE. BRYOLOGI ON | honët eye are described by Leitgeb and by huge : as s being s] _ rally twisted. : The writer has not yet been able to follow in detail the dev ie lopment of the sPoroGonitM, but from the stages observed appears that in this respect Monoclea resembles the Marchar _ tiaceæ rather than the typical Jungermanniacæ. The first wal formed in the fertilised egg-cell is transverse, and it is followed by a transverse division in the upper cell. The lower (hypobasal) cell gives rise to the foot, the superficial cells of which soon pro- ject as rounded papillæ, whilst (he two upper cells immediatel divide by vertical walls and give rise to the capsule and seta. In _ one case, the basal wall He been immediately followed b vertical divisions in both cells, giving a re octant she: in the Marchantiaceæ (Fig. 4, C.). In most of the plants examined by the writer He tasulié _ contained a single sporogonium, enclosed in a fairly thick caly tra (coiffe) which carried unfertilised archegonia and mucilage-hairs _ onits sides, especially near the base (Fig. 4. A.). In some fruiting - plants observed by Mr. Webster, and\recently sent by him to th writer, some of the involucres contain two sporogonia (Fig. 1. C) this agrees with the accoant given by ei wBa; state that the fruits often occur in Pas The ripe CAPSULE is Jong and eylinidrical (bout 7n mm. & and is dark brown in colour. The seta, which ends below small bulbous. foot, attains a length of about 5 em. when ful grown : for about a third of this length it is enclosed in the tubu lar involuere. The wall of the capsule consist of a single layer ells (not of two layers, as stated by Schiffner}); these cells ar large and oblong in form, having a narrow rectangular outline a transverse section of the capsule (Fig. 4. F.). Each cell ha: ter and inner walls uniformly thickened, but the radial walls ach numerous (8-12) fibres, which run obliquely across part nt wit h each Sud ue h ps cui & | vould gathe from . original desc Ip 1:78 = REVUE BRYOLOGIQUE |} \ ii) HULL HN FiG. 4 REY Ne 4 1E AP i: — Longitudinal section through a eut containing a half-ripe sporo- : gonium, covered by the calyptia, on the sides of which, towards the base , are borne the unfertilised archegonia and some - of the 7 mucilage-hairs X 35. [ s ir B, c, D. — Young sporogonia in longitudinal section. X 90. E. - - Part of the capsule-wall in surface view {oater surface), ntowing the. 2 ends of the fibrous thickenings on the vertical walls ofthe ces; “ 200. Part of the capsule-wall in transverse section X 290. — À cell of the capsule-wall, from a longitudinal section of the capsule, # = showing the two sets of fibres crossing each other on the cell- _ wall X M0: 7 : 3 — Spore in section and part of an elater i in surface view. Éric ee M REVUE BRYOLOGIQUE and figure given. by Hooker *. In the plants seen by the writer the capsule was vertical in position, lying in the axis of the seta, and the slit appeared either on the posterior side of the capsule (i. e., the side nearest the involuere) or was lateral in position, As a rule, a second slit begins to be formed on the opposite side _ to the first one, but Uhe former is usually incomplete, and only extends a short distance from the apex of the capsule (fig. 1, E.). = The capsule wall, on either side of the complete slit, becomes _ rolled back, exposing the mass of spores and elaters ; the elaters show hygroscopie movements, twisting about and loosening the masë, so that the spores graduallÿ fall out. According to Leitgeb +, four lines of dehiscence are originally laid down in the young capsule, but in the unopened capsules which the writer h4s examined, nothing could be seen of any such lines. The SPORES are small, nearly spherical (about 16 x in diameter), and have a thin coat, covered with granules (Fig. 4, H.). The = ELATERS are remarkably long (about 500 y in length and 10 pin greatest width) and are arranged paralled with the long axis of the capsule ; many of them are attached by one (usually the upper) end to the inner surface of the capsule-wall. ne = The genus Monoclea has usually been placed by systematists _in the Jungermanniaceæ, but in many respeets it differs fron this group and agrees with the Marchantiaceæ. Leitgebf calle attention to the striking similarity which the male receptac = bears to that of various Marchantiaceæ, and Campbell+ h suggested that this genus should be removed from the Junger _manniaceæ and placed in the Marchantiaceæ, near 7argionia . According to Campbell, the affinities of Monoclea are with the lowe = Marchantiaceæ, where the archegonia are borne in à group on the thallus and no definite receptacle is developed. The points “in which Monoclea vesembles the typical Marchantiaceæ and . differs from the majority of the Jungermanniaceæ may be su _ marised as follows: (1) the presence of two kinds of rhizoids (2) the structure and development of the male receptacle ; (à _ the development of the antheridium, especially in the formatio of several transverse walls previous to the first vertical divisior (4) the presence of six rows of neck-cells in the archegoniu # Musci exotici (1820), Vol. IE, Tab. 174 2 F Untersuchungen über die Lebermoose, Heft. Il, p. 68. Ca 0 Loe. cit., Hept vi, p.132. De au ss. dr 0 The Systematic Position of the Genus Monoclea. Botanical Gaze RS NT 5. REVUE. BRYOLOGIQUE It must be ndrmitied: that the female receptacle_ shows at least. as much resemblance to that of Pellia or Blusia as to that of Targionia, but there seems little doubt that on the whole tie. affinities of Monoclea are rather with the Marchantiaceæ than with the Jungermanniaceæ. The absence from the thallus of. air-chambers, of ventral scales, and of tuberculate rhizoids may p regarded as correlated with its semi-aquatie habitat. Mono-. clea is a typically hygrophilous form, and the simplification of. the thallus-structure is paralleled by Æiccia crystallina and, ore closely, by Dumortiera, especially D. trichocephala. ER 'echnical es Plymouth, Eügland, June, 1904. Notes bryologiques sur r Joë flores Suisse “ Française TERRE A: Hépatiques la nstulata Spruce. = — Dans un article précédent che. yno : n sacré à ces “ot espèces + ques dns: la Dosterratétisen ofanische Zeitschrift 4903, n° 3 et suivants, j'ai revu ma pré Fi détermination et ai reconnu que la ne de la Hohe, is fete du- type au es Schiffa IFR appartenaient au subelliptica. Je ne saurai ; toutes 1 he Rhone doivent ta 300 et 1. 100 m. sûr le bois pourri dans la vallée de Nant, can ton de Vaud, avec le Cephalozia reclusa (cum per.), les Ane _latifrons el palmata (tous deux en fruits), le Scapania convex les Diplophylleia minuta et exsecta, le Lophozia porphyroleuca -c. fr. et le Blepharostoma trichophyllum. Sur les rochers voisins j'ai æécolté les Sceapania aspera : (cum per.) et æquiloba, le _ Lejeunea calcarea et serpyllifolia, le Melzgeria RUE LT le = Lophozia Muelleri. : Cephalozia curvifolia (Dieks.) cum per. = Sur un tronc pourr dans la vallée de la Bergiere au-dessus de Montreux, à 1 We “environ. (é : Ce ah Mousses _ Dicranoweïisia compacta (Schleicher). — En assez grande q tité et bien fructifié, entre la Pierre Pointue et le glacier de Pélerins, au-dessus de Chamonix, à 2.300 m. environ. Didymodon cordatus Jur. — Tout en la mentionnant, je n'a se admis cette. re dans mon Haogue des mousses du can ë E BRYOLOGIQUE << il en soit, les feuilles d'une tige de l'Ornellanum récolté par Holler au Rappenkopf ont la même forme que les miennes. ne reste donc pour différencier la plante Suisse de l’'Ornella num que l'inflorescence, variable sur la plante originale elle : | REVUE BRYOLOGIQUE us £ : RES MAR à , RER Me HS même. Dans ces condilions, je me range de l'avis de MM. Breidler, Geheeb et Schiffner qui tous pensent que la mousse de la vallée de Nant doit être rapportée à l'Ornellanum. M. Geheeb la compa- _rée à la plante du Rappenkopf et c'est à son obligeance que je : dois un petit exemplaire de cette localité. Le professeur Schiffner a examiné un exemplaire original de Molendo et il trouve que les différences entre cette plante et la mienne sont insignifiantes. la vu sur une tige de la plante originale deux fleurs femelles, sur une autre, deux fleurs femelles et une bisexuelle. La plupart _ des tiges étaient complètement stériles. Peut-être l'Ornellanum de Molendo et de Holler était-il moins bien développé que le mien. : Se = Pour le port, le Scleropodium Ornellanum rappelle, comme le disent Molendo et Limpricht le Seleropodium purum, mais la couleur des feuilles est plutôt celle de J'Hypoum Schreberi où de l'Eurhynehium piliferum. Le pédicelle légèrement rugueux _ dans sa partie supérieure el l'inflorescence rappellent le Brachy- _ thecium plumosum dont certaines formes pennées ressemblent aussi à l'Ornellanum par le port. de à Probablement le Scleropodium Ornellanum se trouvera sur d’autres points des Alpes Suisses et Françaises. Pour faciliter les recherches, je donne la figure des principales parties de la plan _ J'avais aussi dessiné la plante entière, mais ma figure me sem _ blant donner une moins bonne idée de l'Ornellanum que la v ns & # = CRETE So Ë : red Mic AR _ comparaison avec le Scleropodium purum, Je ne l'ai pas repro- Fuite. - 4e Fosses s # SERA CP. CULMANN. | Muscinées de l'Afrique occidentale française à 5e article — C'est encore l'infatigable M. Pobequin qui, se rendant pa étapes (le chemin de fer Konakry-Kouroussa ne foncti ncore que sur une dizaine de kilomètres) de sa réside à la côte afin de s'y embarquer pour venir en France jouir lu congé colonial, a bién voulu avoir l'obligeance de récolter chaq ur, autour de son gite, quelques mousses à mon inten Malheureusement, m'écrivait-il de Konakry à la date du 25 mars, comme nous sommes à la fin de la saison sèche et en pleir époque où l'on brûle la brousse partout, on ne trouve que mousses roussies, calcinées-et peu reconnaissables. Malgré ce lans les parties épargnées, j'ai pu en récolter une série....». Il en effet possible que le nombre des espèces récoltées da + REVUE LL FOLOGIQU £. mêmes lieux iédialement après la fin de Y'hivernage eût été ue plus grand, mais il n’est guère probable que la proportion des espèces nouvelles, qui est de 42 °/,, et de 66 °/, si on leur adjoint espèces déjà connues, mais non encore signalées dans la Guinée française, eût été plus considérable. F CampyLoPus PoBeGuint Par. et Broth. spec. nov. — C. Salesseano. ridatulo proximus, ab utroque differt statura minore, foliis ecurvis nec appressis; à posteriori capsula non strumifera “capes ue nitida. mbo, ad arbores riparum f1. Koukouré, 3% Mart. Fissidens asplenioides Sw. — Soarella, 274 Febr. — LoEnes espèce, connue des iles Azores, Canaries, Madère et da Cunha, n° avait pas encore été constatée sur le cocon Semi mbidium) DENDELIENSIS ; Par. et Broth. spec. no». Î i ilis 40-44 mm. altus, e basi folios cinatus, €. fol. 4 1/2 mm. latus ; folia rt madida erecta vel ereeto- -patentia, lan- nervo luteo Re inf amina apic as Rs dorsalis ad basin ma ubi vera ne ds 107, un den Ad L ra riparum amnis à Dendéli: Aa Märbe 0 in du #. Rue pro difèr par sa sup él REVUE BR OLOGIQUE papilles ie grosses et la nervure disparaissant assez he sommet. _ Garckea Monkemereri C. M. — Via Timbo- -Frijimagbe , à ben. — Hab. ant. : OÙ Calabar. Hiyoplila crenulala €. Mc. fr. — - Ad rupes prope pagum Kou roukora, 23 Febr. 4H. procera Par. et Broth sp. nov. — Cæspiles compacti, hit fuse scentes, superne olivacei. Caulis simplex vel subsimplex, dé -2D nm.usque altus, ex apice innovans, laxe foliosus. Folia sice: : - crispato- -contorta, madida erecta, undulatula, lanceolato-ligulata, -c. 3 mm. longa, 3/4 mm. lata, nervo crasso excurrente cuspidata, : integra sed ad summum apicem dentibus 3-5 remotis acutis ins- _truela ; cellulis basilaribus rectangularibus subpellucidis, supra- basilaribus quadratis utrisque regulariter seriatis, mediis et superioribus minutis, rotundatis, papillosis, obseuris. Capsul gymnostoma erubescens vel nigricans, cylindrica, ce. 2mm. longa 1/2 mm. lata, in pedicello tenui levi purpureo c. 12-13 mm. alt _erecta. Opereulum conico-aciculare. Se Dans luteæ leves. pe Dabelo-Soarella, ad cataractam fl. Tinkisso, 24 Feb utoïeum ? Dense gregariun. ‘eæspites ou a sept RUE. ante | elongato-rectangularibus, m . “HAERS nus re dr REVUE BRYOLOGIQUE Lissima, fragillima, 5 mm. usque longa, vix 1/4 mm. lata, nervo _erasso sub vel cum apice evanido, toto ambitu cellulis prominulis _minutissime crenulala, rele ut in 77. calymperaceo, sed cellulis _obseuris magis papillosis,papillis 2 vel Rhone dorso prominen- tibus. Plura inquirenda. Via Dieudiou-Bacyora, ad terram, socio Æ ntodonte Pobeguini Broth. et Par., 27 « Febr. : _ Culymperes Por Broth et Par., c. fr. — Ad arbores secus amnem Dieudion, 20 « Febr. — Hab, anter.: Côte d’ Ivoire. 7 C: secundulum C. M., €. fr. — Konakry, ad Ælaim Énebpras # 40 a Mart. — Hab. ant. : Côte d'Ivoire, Cameroon.” : Micromitrium sercobithum: (GC. M.) Par. c. fr. — La description que M. Brotherus a donnée de cette espèce sur les échantillons slériles récoltés au Cameroon par M. Dusen (1) (in Engler’s Bot. 5 arhrb., p. 242), doit être complétée comme il suit : Folia perichætialia caulinis minora, cæterum similia. Capiülé use: “oblonga €. 2 mm. longa in pedicello purpurascente levi n - alto erecta. Peristomii simplicis dentes brevissimi, trun- t transverse striati, hyalini papillosuli ; operculum conico ros- tratum, €. 1 mm. altum, rostro Fete aciculari. Sporæ medidares virides, leves. : De Ili Baleya ad Mamou, jo Mort 6 Philonotis….. spec. (forsan duo). — Inter Dabola et Sourella Re cataractam flum, Tinkisso, 24 Febr. BRACHYMENTUM (Or ihocarpus) ANGUSTE-LINBATUM Broth. M: Par. c. nov. — Monoicum? Gregarium, humile, cæspituli compact virides, ætate rufescentes. Folia mollia sicca torta, madida erecta, ovala, integerrima, nervo basi crasso superne tenuivre sat longe cuspidata, caulina anguste limbata, cum cuspide ce. { mm. longa, basi 1/2 mm. lata ; folia insovationum paulo longiora et latiora, elimbata ; cellulis” majuseulis, A Mes 0 vel He ristornii duplieiss doutes à ester infra RTE ne oriund rtim trabeculati, angustissime limbati, linea divisu si, pe PbePseRteR Re brevi iores e membr REVUE BRYOLOGIQUE süngue par sa tige plus courte, ses feuilles moins losies à e proportionnellement plus larges, moins longuement cuspidées, la capsule plus grande et le pédicelle généralement plus long. Hilécheandtiélla perseriata Broth et Par. — Ad rupes Koukouré ! sup., 2 Mart. Pilotrichella communis C. M. — Cum nr — Hab. anter. : Côte d'Ivoire, Cameroon. TuamNIUM PoBEGUINI Par. et Broth. spec. nov. — Dioïcum. Cause secundarius c. 45-16 mm altus, pulchre dendroideus, in dimidio, inferiore foliis minutissimis squamæformibus recurvis instructus, __ superne ramosus, ramis confertis! complanatis, 1-2 pinnatis, c,5-6 mm. Jongis, inferioribus sæpe ‘curvatis, ramulis brevioribus. = Folia tam sicca quam madida patentia, caulina c. 11/4 mm. longa 4/2 mm. lata, 6 basi angustiore decurrente late lanceolata, conca: _ viuscula, acuta, in dimidio superiore dentata, nervo ante apicem __evanido ; cellulis alaribus multis-parvis quadratis, obscuris, cæte Cris ombEts angustissimis, omnibus levibus ; ramulina paulo . angustiora, argutius sérrata, cæterum similia. Folia perichætiali falcatula, subintegra, hyalina, nervo obsoleto vel nullo; arche- _gonia et LArapoees MP e à NUMEFOSE* Plure cs - rantur. ivre : su Te -_ Adripes Roukdné sup. 24 Moi. # à = Cette très élégante petite espèce és glagus au | premier cou] d'œil du 7h. Molleri (C. M.) Par. par son port plus trapu, nette ment déndroide, par sa ramification plus touffue, par ses feuill è symétriques et non arquées, FIBRES etr non ee dns ment dentées et non incisées. Se D abronia grandifolia, C. M.— Via Snsrella Dieudiou, 2 Fa Febr. in silvulis prope ner ad Lerram, 7 Mart. — ee ant. : : Came- roon. T us gratum @. B. ) dig. €. ne — - In silvulis prope Mamou 9a Mart. $ si Th. perby yssaceum. c N. &. fr. — ui preced de ! Dicudiou ‘h. p penangietlum c. Ne EH junior Mamou, 2 Mart. | tohymenium pinnatum Broth. Er ythrodontium Pobequinii Broth Dieadiou, 26% Febr.: via Dieudiou-Bac: r. Fi La 1 M.) Par. — Via enr us ad ril B He Niam, ee Jacustr. nan REV se BRYOLOGIQU E © PYLAISEA GUINEENSIS Broth. et Par. spec. nov. —« Pabustitiseall, æle viridis, nitidiuseula. Caulis longe repens, per totam longitu- inem plus minusve dense fusco-radiculosus, densiuseule foliosus, dense pinnatim ramosus, ramis adscendentibus patulis, vix ultra 5 mm. longis, complanatulis, dense foliosis, simplicibus obtusis. Folia rame homomallula, e bast ovata vel ovalià, anguste acu- inata, m marginibus usque ad apicem anguste revolutis, integerri- mis, nervis binis, brevissimis ; cellulis Tinearibus, superioribus. : nguste ellipticis, alaribus minutis, quadratis, chlorophyllosis, fimis DAORDNE oblongis, hy alinis, omnibus An nes ts ies. distinctissima, a P. Duseni C. M. statura majore, nec : foliorum structura optime diversa ». (Broth. in litt.) | ripas amnis Ereka prope Soarella, socio Re Doi Broth. et re pre 254 Febr. us 95.30 pe DROLE OA acumiiata, du 8 à ta, concaviuseula, enervia, integra ; cellularis 3-4 mediocri- 16, rectangularibus, hyalinis, haud vesiculosis, cæteris angus- tissimis, omnibus levibus. Folia perichætialia lanceolato-acumi- ala, énervia, hyalina. Capsula oblonga, brunnea, sicca sub ore straugulata, cum peristomio c. 0 mm. 75 longa, 0 mm. 40 Jata ir vedicello rubello levi apice incurvo. horizontalis. Peristomii dupl dentes externi brunnei, apice papilloso hyalini, arcte trabecu , linea divisuriali notati; interni subæquilongi, e membrana liam partem longitudinis dentium Lo ag ordi Fo L ae Plura desiderantur. Van “ a, 26% Febr. ia r Bro "REVUE BRYOLOGIQUE 5 =. 88 tangularibus , hyalinis, cæteris rhombeis angustis, omnibus” levissimis. Folia perichætialia intima lanceolata, longe acumi- nala, acumine remote serrata. Capsula (vetusta) arcuata in pedi- cello tenui levi rubente ec. 18-20 mm. allo inclinata. Cætera desunt. F0 In silvilis prope Mamon, 2 Mart. Voisine du M. subelegantulum Broth., cette espèce s'en dis-. tingue par ses feuilles plus longuement et plus étroitement acu- minées, les caulinaires jamais dentées. . © ISOPTERYGIUM MICROTHECIUM Broth. et Par. spec. nov. — Cæspites compacti, depressi, brunneo-virescentes, corticibüs arcte adfixi. Caulis prostratus, radiculosus, remotiuscule pinnatus, ramis erec- + _tis, complanatis, obtusis, c. 9 mm. usque longis, simplicibus vel 1-ramulosis. Folia sicca erecta, madida erecto-patentia, c. { mm. longa, 4/4 mm. lata, e basi angustiore ovato-lanceolata, conca- viuseula, integerrima, enervia; cellulis alaribus 2-4 magnis rec- gularibus, brunneo-hyalinis, vesiculosis ; basilaribus minoribus ; cæleris rhombeis angustissimis, inferioribus punctulatis. Folia” perichætialia pauca, longe acuminata, acumine dentato. Capsula minuta, cum peristomio vix 3/5 mm. longa, 1/4 mm. lala, rufo- brunnea, sicca sub ore strangulata, madida cylindracea, collo longiusculo instructa, in pedicello rubello levi c. 9 mm. alto ineli- -_ nata vel nutans. Peristomii duplicis dentes externi brunnei, tra- _ beculati, apice hyalini et papillosuli, linea divisurialt instruct; 7 interni, subæquilongi ex membrana tessellata dimidiam partem longitudinis dentium æquante oriundi. Plura desiderantur. % Ad ripas amnis Eréka, prope Soarella, socia Pylaisia quineenst _Broth. et Par., 254 Febr. ; Baredÿ, ad ripes amnis Deneli, 4 Mart. © EcrRoPorNECIUM GUINEENSE Par. et Broth. spec. nov. — Cæspites tumiduli, pallide virides vel virescentes. Caulis prostratus hic _illic radicans, sat dense pinnatus, ramis c. 5-6 mm. longis ereclo- _ patentibus vel patulis, obtusis. Folia sicca hamato-secunda, madida _ érecto-patentia, caulina e. 3/4 mm. longa, 1/4 mm. lala, ovato= lanceolata, concava, acuminata, falcatula, integra vel in dimidio superiore remote obsoleteque serrulata, nervis 2 brevibus obso letis: cellulis alaribus et basilaribus mediocribus rectungularibus, hyalinis, cæteris angustissimis, omnibus levissimis ; rameal angustioria, minus falcata, profundius serrala, nervis Magis cons JiCuIS. Cotort IBgnota.. s = . noire __ Via Dieudiou-Bacyora, ad radices arborum, 27* Febr. R _ Diffère de l'£. brevifaleatum C. M. par son port plus trapu, ses tiges beaucoup moins radicantes, ses feuilles moins falciformes et moins: dentées ele. ©. + L E. DArILE Par. et Both, spec. nov. — Præcedenti, cujus io san varielas, proximum, differt ramis remotioribus, tenuioribus gioribus, foliis caulinis etiam madidis pérfecte secundis, den us et nervis magis COnspicuis. & _ Dafila, ad fossas, 252 Febr. Rhacopilum brevipes : ? Broth.— Via Dindea — Ili ï Baleya, Le Marie Hépatiques : | (déterminées par M. le Dr Stephani) : Homalolejeunea evcavata Mit. — Ad ripas flum. Koukouré adotheca bdertoia Mitt. —_ Cum præcedent. … thomeensis nn _ - Ad re amnis Doumi, ga me ui à ce ere et que cette fructification ait ts nconnue par des bryologues contemporains éminents, tel re qui, dis ses € Laubmoose de dit « Früchte ie vue Bry logique 30 4 année, ne 3, p. 31, 4908. ( _v. Deutsce tsch. Oe REVUE BRYOLOGIQUE exacte, il n'est pas néanmoins inutile d'ajouter ic ici on dé- tails pour la compléter. La capsule oblique, oblongue, rouge-brune, est portée par un pédicelle long de 1,50 cent. tordu en spirale et lisse, de couleur _ rouge-brune, une section transversale montre extérieurement deux couches corticales de petites cellules à parois extrêmement épaisses et d'une couleur rouge-jaunâtre ; en se dirigeant vers l'intérieur, … l’épaississement des cellules diminue jusqu’à la-portion centrale où se trouve un petit faisceau d’adrome de 12-14 éléments. S La cupsule déoperculée, lisse,/mesure 1,50X 0,65 mm. en dia- - mètre. Sa couche extérieure est constituée de cellules subrectan- = gulaires et rhomboïdales avec d’autres de plusieurs formes, toutes à paroi assez épaissie. Dans le tiers inférieur de cette capsule, on voit environ 12 stomates, quelques-uns (1-2) toujours actifs de forme normale et d'autres jaunis et obstrués, obstruction qui per- met néanmoins de découvrir les cellules stomatiques. RUES Le péristome est double et complet : les dents du péristome ex- 5 terne sont lancéolées, marginées, garnies de lamelles au nombre d'environ 26 dans la partie dtérienrs et 30 dans l’intérieure ; ces dents, mesurant 0,52 mm., sont rayées transversalement dans les 4/5 inférieurs, tandis que, dans le 4/5 supérieur, elles sont Papi Jleuses et hyalines. Le péristome intérieur est constitué d'u membrane de 0,12 mm. avec lanières de couleur jaunâtre d'envi ron 0,36 mm. de hauteur. Entre celles-ci se trouvent'des cils ter- nés, noueux, quelquefois à à peine appendiculés, constitués de #6 articles et atteignant uné longueur de 0, 18 mm. < _ Les spores sont lisses, petites, jaunes-verdâtres ; lion: que it ’a pu examiner, : a a n ‘étaient un encore parfaitement mûres, m uraient 8-12 Ée Ad Pise ns mai de | Riosapne re flore des Hépatiques. de l'abbé Boulay, si. impatiemm 1 dendue, est Mont he un vol. grand in-8 de res P» Se vente a préface: abiient la bbliogcaie: sé jaiblieations: relal aux hépatiques de France, des indications sur des docume manuscrits, les exsiceata, les recherches de l'auteur, puis vien question des groupes (espéce, qe ner Ron et la nom Hature. : ! . : à PRÉ Les généralités (. 25-99) son » Morphologie el physiologie des hépatiques comprenant appt reil végétatif (prothalle, tige, feuilles, ete.) et l'appareil reprodu eur par voie sexuée el par voie végétative. MS Distrib graphique (considérations générales stations Lan REVUE BRYOLOGIQUE _ 3° Procédés à suivre dans l'étude des hépatiques (recherche, pré- paration, étude). ss _ La clef dichotomique comprend les pages 93 à TEL. : Le Tableau synoptique des groupes (p. 113-168) a beaucoup plus d'importance que le titre ne semble l'indiquer. C'est une descrip- _tion détaillée des groupes el des genres et une courte description des espèces. | Quant aux descriptions minulieuses des espèces et aux notes si _ intéressantes qui les accompagnent, en voici un spécimen : * _ 49. Cephalozia reclusa (Tayl.) Dum. Hepat. Eur., p.925 Jungermannia reclusa Tayl. Trans. of bot. Soc. Edinb. WU, p. 445 C. catenulata auct. plurim. (saltem ex parte); C. serriflora Lindb. Medd. Soc. pro F. et FL. fenn. WE, p. 187. — Exsice. Moug. Stirp. n° 4323, 1419; Husn. Hep. Gall. n° 191; G. et Rab. nos 515 et 594 (Icon. ad n° 433). «Tige très grêle, flexueuse, déprimée, garnie de radicules peu. fournies, émettant des innovations nombreuses, étalées ou ascen- antes, long. 8-12 mm. ; gazons denses, raides, d'un vert brun où aunâtre. Feuilles à demi imbriquées, insérées obliquement, ascen- antes ou étalées, suborbiculaires, très peu décurrentes sur les rameaux dressés, davantage sur les portions de tige couchées ; sinus descendant jusqu'au milieu, assez étroit, mais arrondi au _ fond, lobes lancéolées-triangulaires, subaiqus, dressés ou conni- vents; diam. 1/4 mm. ; cellules petites, anguleuses, courtes, à parois fermes, jaunûtres, sans épaississements intercellis. Rameau fert. court, radicant; fol. involucr. supér. divisées jusqu'au dessous du milieu, sinus aigu ; lobes ovales-lancéolés, aigus ou acuminés, garni sur le contour de dents souvent nombreuses, très inégales, parfois érès grandes ; amphigastres fréquents sur ce rameau, les infér. petits, ovales ou oblongs, les supér. bilobés, dentés ; ..... La suite (et var. et notes) au prochain numéro. 7e . E. Bauer (Smichow, Komenskygasse, 964, Bohème) met en No 5 : _. 8le ANNÉE _ REVUE BRYOLOGIQUE Paraissanr Tous Les Deux Mois Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais Sommaire du n° 5 Quelques nouvelles pleurocarpes japonaises et tonkinoises. PARIS. — Nécro- logie. — Bibliographie. — Nouvelles. REC Quelques nouvelles pleurocarpes japonaises et | _ tonkinoises (Suite) . AMBLYSTEGIUM AQUATICUM Broth. et Par. spec. nov, — Monoïcum? Cæspites immersi ? perintrieati, inferne nigricantes, superne vires- _ centes. Caulis tenuis, ater, inferne vestigiis foliorum vetustorum squamarum instar instructus, ramosissimus, ramis 10-12 mm. lon- gis divaricatis, ramulosis, ramulis erectis vel erecto-patentibus. _Folia sicca circinato-erecta, madida erecto-patentia, c. 0 mm. 60 Jlonga, 0 mm. 25 lata, ovato-lanceolata, acuta, apice falcatula, remotiuscula, obsolete denticulata, nervo crasso sub apice disso- luto : cellulis alaribus et basilaribus quadratis parvis, superio- ribus ovoideis, omnibus levibus et obseuris. Folia perichætialia intima lanceolata, nervo continue, cellulis elongatis hyalini Capsula (vetusta) fulva, cylindracea in pedicello levi basi intense purpureo superne flavescente levi inclinata. Cætera desunt, Osorezan, in aquis, 112 8bri 1902, n. 2131 leg. R. P. Faurie. - Plus grèle dans toutes ses parties que l'A. irriquum Bryol. eur cette espèce s’en distingue en outre par ses feuilles plus étroite dont la nervure n'atteint pas le sommet, par sa capsule beau plus courte et à peine arquée, etc. AR des ds Ne A. Faumiet Broth. et Par. spec. nov. — Monoïcum. Cæspi lepressi, lete-virides. Caulis repens, radiculosus, brevis, pi amosus, ramis inferioribus 10-12 mm. longis, flagelliformi flexuosis, laxe foliosis; superioribus 3-4 mm. longis, erect Folia mollia, caulina c. 2 mm. longa, 0 mm. 75 lata, e basi angus- re late ovato-lanceolata, longe acuminata, marginibus planis in limidio inferiore obselete denticulatis, cæterum integris, nervo inte apicem evanido ; ramealia paulo breviora et mullo angustior ellulis alaribus quadratis, basilaribus late, superioribus angusl | REVUE BRYOLOGIQUE = imbes, énibue granulis chlorophyllosis intructis. Perichæ- -tium radicans ; fol. perich. hyalina, late lanceolata, longe acumi- _ nata, nervo continuo. Capsula (junior) c. 2 1/2 mm. longa, 4/2 mm. crassa, in pedicello rubello levi €. 35 mm. alto horizonta- lis, areuata, sub operculo umbonato strangulata. Cætera desunt. - Kuroishi, ad ligna emortua secus fontes, 30* april 1902 leg. R. P. Faurie. À quelques rapports avec l'A. leptophyllum W. P. Sch., mais : 5 en éloigne par ses feuilles plus larges, dans lesquelles la nérvure n'atteint pas le sommet, et par la longueur beaucoup plus grande des pédicelles. A. SPURIO-SUBTILE Broth. et Par. spec. nov. — Monoïcum. Cæspites xtensi, depressi, læte virides. Caulis repens , corticibus arcte adpressus, irrigulariter denseque pinnatus, ramis erectis inæqua- bus interdum flagelliformibus. Folia sicca erecta, humida erecto= atentia, spune, lanceolata longe acuminata, c. 0 mm. 60 longa, a, in. dimidio superiore remote serrulatula, nervo ; mn apice finiente ; cellulis alaribus et basilaribus_qua- beis. Pericheætium en fol Eine ne, erécta. Plura desiderantur. Kanita, 7bri 1902, leg. R. P. Faurie. : _ Cette espèce a l'aspect de l'A. subtile Bryol. eur... mais he en diffère essentiellement par ses feuilles nerviées jusqu’au ou prè du sommet, et aussi, comme de l'A. ser pens Bryol. eur. pa capsule symétrique, non arquée et droite. — Hypxeu (sub Amblystegio Broth. et Par. she) AOMORIERSE. Par. spec. nov. Habitus H.gigantei. Dioïcum. Cæspites laxe cohæ rentes, profundi, inferne grisei, superne aureo-viridi variegati Caulis 20 em. et ultra elatus, simplex, sat confertim pinnatus, ramis €. 8-9 mm. longis inferne grisei, superne erecto-patentibus ,. perne patulis vel deflexis, acutis. Folia caulina tam sicca quam dida erecto-patentia, EE 12 mm. Jonga, 0 mm. 80-1 mm. a, lanceolata, concava, subobtusa, integerrima vel ad summoum. em obsolete. denticulata, nervo basi crasso superne tenuior ulo ante apicem evanido ; folia ramealia similia sed minora 1 _angustiora ; cellulis alaribus nullis, omnibus Res us. Cætera ignota. à ad paludes, { 8 1902 n. ] 187, leg. R. P. Faurie. , Bien dist ct LÉ Lines “W. P. Sch. par.sa- nervure eig pa et l'absence de cellules alaires. et Par.) FISSIDENTICAULE Par. : spec. nov REVUE. BRYOLOGIQUE ©. 2 + Où — Cæspites compacti et viridi-lutescentes. Caulis regulariter et _subdistiche pinnatus, ramis confertis patentibus 5-7 mm. longis, obtusis. Folia caulina subsecunda, 1 mm. 50-1 mm. 75 longa, ©, 1/2 mm. lala, e basi cordata late lanceolata longe acuminata falcata, enervia vel nervis binis obsoletis, marginibus in dimidio inferiore involutis integris, in superiore argnte denticulatis; ramealia similia velangustiora; cellulis alaribus minutis quadratis vel ovoideis subobscuris, cæteris linearibus angustissimis ; omni- bus levibus. Plura desiderantur. Le a Tonkin super.-Dong-Dong prope Januam sinensem ad terram, 8bri 1901 leg. Dr Lemitouard. He | H. (sub Séereodonte Broth. et Par.) MERCIERI Par. spec. nov. Cæspites depressi, nitidi, aurescentes. Caulis prostratus, divisus, ex apice innovans, vage remoteque ramosus, ramis 2-3 mm. lon- = gis, erecto-patentibus vel patulis, obtusis. Folia subsecunda ; cau- … Lina ec. 4 mm. longa, vix 1/2 mm. lata, falcata, latiuscule lanceo- lata, concaviuseula, integra vel ad apicem remote minuteque denticulata, enervia ; ramealia similia sed minora; cellulis alaribus 2-3 majusculis, rectangularibus, hyalinis vel pallidis, basilaribus intense luteis, supra-alaribus 5-6 minoribus perfecte hyalinis, cæteris linearibus angustissimis, omnibus levibus. Cætera desunt. Tonkin sup. — M° Gaï Pio, inter Muong Ham et « Le col des nuages » (1500 m. alt.) ad arbores, 5 Xbri 1901 leg. L' Mercier. _ H. (sub Séereodonte Broth. et Par.) OZOREZANENSE Par. sp, n0v. — . Monoïcum? Cæspites depressi, molles, viridi lutescentes. Caulis __ prostratus, 15 mm. et ultra longus, irregulariter pinnalus, ramis 4-5 mm. longis, remotis, patulis interdum reflexis, apice hamu- _ losis, acutis. Folia ce. 4 mm. 75 longa, 1/2 mm. lata, e basi sub- _cordata anguste ovato-lanceolata, acuminata, plicata, faleatula, _ secunda, enervia, integra raro versus apicem subinconspicue _ remoteque denticulata, sicea appressa, madida hamosa ; rameali : similia vel paulo minora; cellulis alaribus 4-6 parvis, quadralis vel rectangularibus, hyalinis, cæteris linearibus perangustis, omnibus levibus. Perichætiam non radicans, squarrosum ; fol. perich. vaginantia, enervia, longissime loricato-acuminala, ret vix laxiore; vaginula paraphysibus permullis hirsuta. Capsula junior) in pedicello €. 22 mm. alto purpureo levi suberecti operculum alte conicum. Plura desiderantur. 2 . Ozorezan, ad ligna putrida, 200 m. alt. n. 2050 et 2052, socio Eurhynchio Savatieri W. P. Sch. 114 8bi 1902 leg. R. P. Faurie. ER a General Paris. : Nécrologie LE Jos à oc iEnE Nibne de faire une grande perte en la personne M. Auausre LE JOLIS, décédé le 20 août dernier à Cherbourg, RTS était né le 4° décembre 1823 et où s'est ee sa vie ère. niversellement connu et estimé, il est mort doucement: HT toute la plénitude de son intelligence, après un labeur scienti- de plus de 60 années. 1851, il avait fondé, et depuis lors il a magistralement ( dant. tout un demi- siècle, la Sociélé des A nalu- le Cherbourg. | : on activité intellectuelle s'est “iopdts. en outre, à un Veau : ibre di sujets dans le domaine botanique. Tous les algologues vail, modestement intitulé Liste importants : sur le : hot ses dernières années. Douë d' une nes érudition lace, à A coité de tous les bouleversements tentés pa 0. Kuntze. Aucun botaniste, surtout parmi les br peut ignorer les ouvrages de M. Le JoHs sur ce Su) s l'ordre des dates : . nom . is As s (ai del Congress B “bryo 1892, pp. 97101): ay te Soc. per pas REVUE BRYOLOGIQUE OT Pour ne pas allonger davantage cet article, nous passons SOUS silence ses autres travaux sur les phanérogames, les lichens, ete. M. Le Jolis était membre correspondant ou membre honoraire d'une foule d'Académies ou Sociétés Savantes de tous les pays Officier de l’Instruction publique, il possédait aussi de nombreuses décorations étrangères ; en particulier, il était grand officier de l'ordre de Saint-Stanislas et commandeur de celui de Saint-Anne _de Russie. | or Pour résumer d’un mot sa vie privée, ce fut, dans toute la force du terme, un homme de bien. | pe — 2 L. CORBIÈRE. HENRI BERNET RUES Henri Bernet est décédé le 27 juin 1904. | Né le 16 avril 1850 à Schiers (canton des Grisons) il fit ses pre- _ mières études 4 Genève où sa famille était venue s'établir. Il _ fréquenta le collège et le gymnase de cette ville, puis se destina . à la médecine, il se rendit en 4872 à léna où il suivit les cours de _ l'université et où il eut l’occasion de travailler dans le laboratoire de Strassburger. En 1876 il obtint le grade de docteur après un séjour à Berlin et il revint se fixer à Genève. SERRES _ Fils d'un botaniste, Martin Bernet (1), il fit avec son père plupart de ses herborisations dans nos environs que tous deu connaissaient à fond, il herborisa aussi autour de Chamonix e compagnie de Venance Payot et il fit quelques excursions dans Valais (Bas Valais, la Champex, la Gemmi, les environs de Fin Häuts) qui lui permirent de récolter quelques mousses rares qi ont été consignées dans Muscologia Gallica de Husnot. nombre | REVUE BRYOLOGIQUE ADP Ed SR $ | variétés dénote chez lui le coup d'œil du naturaliste. ILest seulement regrettable que Bernet n'ait pas cru devoir donner une description de chacune des espèces mentionnées, car, Sous cette forme, son lravail eut alors rendu de plus grands services ; le temps lui fit probablement défaut. : | | Après cette publication, Bernet eut un moment l'intention de. préparer les matériaux d'une monographie du genre Scapania, mais il y renonça et dès lors tout entier consacré aux devoirs de la profession, il ne s'intéressa plus que de très loin aux choses de a botanique, ce qui fut une véritable perte pour la science. ; LE ee ne | À. GUINET. Plainpalais, 9 septembre 1904. : Bibliographie | Voici la fin du spécimen des descriptions de la flore des Hépa- de l'abbé Boulay, dont le commencement se trouve dans le ve anthe dépassant longuement l'involucre, étroitement oblong, , atlénué au sommet, d'un jaune brun à la base, décoloré au immet, raide, plissé, plis larges, {rés prononcés, orifice lobulé- frangé; long. 2, diam. transv. 1/5 mm. ; capsule oblongue; inflo- rese, mâles sur la même plante (toujours ?), occupant de petits rameaux nés le plus souvent de la face inf. des liges; folioles in- volucrales assez variables, 2 lobées ou subtrilobées, ou munies d'une dent vers la base du côté dorsal ; assez souvent des amphi- gastres ; anthéridies grosses, solitaires. —- Avril-mai, Éps , Ÿ 8. subdenticulata N. Boul. — Gazonnements d'un vert foncé où ivâtre, denses ; lige courte ; fol. involucrales à lobes visiblement, ais superficiellement denticulés ; les dents réduites à de petites | aillies anguleuses. Dioïque ? Ce > type Sur les troncs pourris dans les forêts élevées; assez fré- uent dans les hautes-Vosges ; le haut Jura, le Salève, les Voirons, Müller, H. Beruet) ; La Grande-Chartreuse (Dismier); les Pyrénées illée de Burbe (Zetterstedt), Pic de Ger et ailleurs (Spruce). 2-Var, ur l’humus dans la forêt des Biards, Calvados et à la montagne du 2 C. catenulata se prète aux mêmes discussions que le €. co ns. Nees ab Esenbeck, Gottsche et Spruce (On Cephal. p.33) “entendu dans un sens compréhensif qui conserve loule sa r, il est toutetois utile de démèler les éléments dont se eom e l'espèce collective. ILest posilif que Hübener (Hepaticol. germ vait fondé son tenulata pour une plante recueillie de l'Eiffel entre Bonn et Trèv REVUE BRYOLOGIQUE RU de. caractérisée par lés fol. involuer. supér. 2-3 fides, à lobes lancéolés aigus très entiers (integerrimis). M l'indique de plus à à Hambach dans les Vosges-Inférieures. Ce caractère des lobes très ‘ entiers pour les fol. involuer. est très saillant quand on examine la plante des troncs pourris dans les forêts des hautes Vosges. Mais il y a des formes intermédiaires. La plante de Normandie sx recueillie par M. Martin est significative sous ce rapport. La sta- .. tion dans les marais tourbeux n'est pas un caractère constant et décisif pour le €. catenulata, vu que le C. reclusa se rencontre dans les mêmes lieux, par ex. à St-Michel-des-Loups, Manche (Potier de la Varde et Corbière). D'autre part, Sp:uce explique longuement (On cephal. p. 34-36) comment Taylor confondait avec son J. reclusa des formes de J. cuspidata, comment Hübe- ner, de son côté, envoyait à ses correspondants le J. reclusa pour son J. catenulata. Pour compléter l'imbroglio, 1l suffit de lire dans les Aepaticæ Europæ, les diagnoses de C. reclusa Bum. et catenulata Dum. pour se convainere que l'auteur ne connais- sait pas toujours les espèces auxquelles il attachait sa signature. * Il faut mentionner encore la var. 8 slipulifera spr. On Cephal. --p. 33, caractérisée par la présence d'amphigastres lancéolés où. subulés cà et là sur la tige ; les fol. involucr. épineuses rattachen _ du reste cette var. au €. reclusd. Spruce l'indique à ‘Transoubà © dans les Pyrénées centrales. La var. y pallida Spr. ibid., C. pal _ lida Pears. Hep. 146, pl. LV, me paraît devoir se rattacher plutôt au C. lunulifolia. os A No ne Di: Paris. —/ndex bryologicus. Fascicule VI (fin) : Cyatophorum P. B. (12 spec.). Cynodontium Bryol, eur. (13 spec.), Cyptodon. | Par. et W. P. Sch. (4 spec.), Cyrtopus Brid: (3 spec.), Daltonia IL et T. (58 spec.), Dasymitrium Lindb. (7 spec.), Dawsonia R. Br. (11 spec.), Dendrocryphæa Par. et W. P. Sch. (2 spec.), Dendro- pogon W. P. Sch. (4 spec.), Desmatodon Brid. (16 spec.). Fascicules VIT et VHL: Desmotheca Lindb. (5 spec.), Dialitr chia W. P. Sch. (2 spec.), Diaphanodon R. C: (2spec), Dichelynu Myr. (7 spec.), Dichodontium W. P. Sch. (10 spec.), Dicnemo: Schwægr. (4 spee.), Dicranella W. P. Sch. (131 spec.), Dicrano- dontium Bryol. eur. (21 spec.), Dicranoloma Ren. (79 spec.), 4 cranoweisia Lindb. (24 spec.), Dicranum Hedw. (146 spec.), Didy modon Hedw. (80 spec.), Dimerodontium Mitt. (H spec.), Diph cium Mohr (10 spec.), Discelium Brid. (I spec.), Dissodo Grev. et Arn. (25 species), Distichium Bryol. eur. (18 spec.) Distichophyllum Dz. et Mk. (##spec.), Dit richum Timm. (72 spec Dozya Lac. (4 spec.), Drepanophyllum Rich. (2 spec.), Drummo dia Hook. (7,spec.), £ceremidium H. F. et W. (3 spec.), Zeb REVUE BRYOLOGIQUE Sothécium Mitt. (216 epée. Fcabipté Schreb. (40 mes. Endo- | trichella C. M. (43 spec.), Fntodon C. M. (1 spec.) ie A HN. Dixon. — The Student’s Handbook of british Mosses, with Illustrations, nn Keys to the Genera and Species by H.G. JAMESON. econd édition, revised and en larged, un vol. in-8 de XLIX,586p. et 65 pl. lithographiées, 1904. Prix net : 18 s. 6 d. (22fr. 25). _ Cette nouvelle édition est revue et augmentée d'un certain mbre d'espèces figurées dans 5 planches ajoutées à la première édition. Certains genres ou sections ont subi une révision très portante : Sphagnum, Systegium, Pottia, Hypnum Harpidium. | même que dans la première édilion on y trouve une introduc- ur la structure des mousses et leur classification, un dic-. aire des termes employés et des clefs analytiques des genres espèces. Les descriptions sont suivies de notes très utiles. que l’on puisse apprécier la valeur de cette excellente flore 4: description d'une “espèce, Gil ÿ en a qui sont prete vos Dixon. (Hi pnum depressum ide + # ES nn a ; pure de- =) tes snder. Sue dont ris short, Leaves no ecurrent, sub-distichous, somewhat depressed on each side of th anches in ho reqular rows, or nearly complanate; not crowded, rdly altered when dry, erecto-palent, oval-oblong, acute or hortly acuminate, concave, faintly (more rarely strongly) der lieu in the upper half; nerve very short and double, or non Is linear-rhomboid, lapering at ends, 6-A0-times as long as broad, chlorophyllose ; Jaxer and more pellucid at base, {he anqular by distinet from the other basal cells. Sela short; Pine ne rs and Len acuminate. Dioicous. . "REVUE BRYDLOGIQUE 2 = (8 cell having a rowof papillæ — not a single one — onits face; this being the only european species in which such a structure is found, though it occurs in nurnerous, but not closeldy allied, exotic mosses. The papillæ however seem to disappear more or less after gathering, and can only be seen quite satisfactorily in fresh specimens. They are best observed by viewing the back of a dry leaf, in profile, with a high power. | : = A. J. Grour. — Mosses with hand-lens and microscope. Part I, p. 87-166, 1904. Prix : 1 dollar (5 fr. 15), chez l'auteur, 360 Lenox Road, Flatbush, Borough of Brooklyn, New-York City, U. S. A. Cette seconde partie de cette belle publication contient les genres Ceratodon, Trematodon, Dicranella, Dicranum, Leuco- bryum, Hedwigia, Rhacomitrium, Nanomitrium, Ephemerum, = Acaulon, Phaseum, Astomum, Weisia, Grymnostomum, Didymo- don, Tortula. Les nombreuses figures sont, de même que dans la _ première partie, empruntées presque toutes au Pryologia Europæa. A. W. Evans. — Hepaticæ of Puerto Rico.— IV. Odontolejeunea, _ Cyclolejeunea and Prionolejeunea (Bull. of the Torrey Bot. Club 1904. p. 183-226 et pl. 8-12). ÿ S © M. Evans continue la publication de ses importantes études sur Ja flore de Puerto Rico par la publication de ce 4 fascicule con- tenant 3 sections de l'ancien genre Lejeunea. — Description très détaillée du genre Odontolejeunea qui est représenté à Puerlo- Rico par deux espèces : Od. lunutala et 0. Sieberiana. Le genre Cyclolejeunea a quatre représentants dans celle ile : C. Chitonia, C. convexistipa, €. accedens, C. angulistipa. L'auteur décrit cin “espèces de Prionolojeunea de Puerto Rico, dont quatre paraissent nouvelles : 2. innovuta, P. æquitexla, P.Héllen, P: exauriculat “etle P, æmula connu depuis longtemps. -— Les 5 planches con tiennent, avec de nombreux détails grossis, les espèces suivant Odontolejeunea lunulata, Cyclolejeunea Chitonia, C. convexisti C. accedens, C.. angulistipa, Prionolejeunea innovala, P. æ texta, P. #mula, P. Helleriet P. exauriculata. “Tue Bryocogisr 1904, n° 3 contenants À. J, Grour, — The peristome avec 4 pl. et { figure dar “texte. L'auteur étudie le péristome des Funaria, Mnium, B mia, Barbula, Tortula, Georgia et principalement des Encalypt M. Grout signale un ouvrage de W. Gardener publié à Lond en 1847 sous le titre de : eTwenty Lessons on British Mosses qui est remarquable parce que l'auteur l'a illustré avec des spec mens de plantes au lieu de gravures. — Dans. ma Flore du No _ Ouest j'ai adopté ce système de spécimens intercalés dans le text Ce n'est pas l'ouvrage de Gardener, que je ne CONnaISsaIs | + REVUE BRYOLOGIQUE | qui me suggéra cette idée, ce fut les lecons de chimie de Girardin publiées vers 4840, où l'auteur a collé des échantillons # indienne au milieu du texte ( T. Husnot). J. M. HorznGer. — ARhacomitrium Flettii nov. sp. avec 7 f- gures. — Ressemble aux petites formes de À. elliphcum.. — 3. M. Hozzixcer. À bryologist's glimpse into geological history. — Sous le titre À call for assistance, M. J. Holzinger, voulant conti- nuer la publication des Acrocarpes de l'Amérique boréale, demande de collaborateurs dans les différentes parties des Etats-Unis pour lui récolter des échantillons. — Notes diverses. ; - W. Harris. Lichens-Collema and Leptogium. — EL. BRITTON. Notes ou Nomenclature, HE. Ces notes se rapportent à Brachelyma obustum, Papillaria negrescens et var. Donnellii, Pilotrichella cymbifolia, P. Ludoviciana, P. floridana, Ectropothecium Caloo- ense, Burnettia subcapillatum. — Grour. The specific ? value _of the reproductive organs in Pom. — Notes diverses. Tue BRvoLogisr 1904, n°4: | + B. Fix. Further notes on Cladonias avec À pl. et 9 fig. — E. G. BRITTON + Further notes on Sematopyllum. Description des Leskea ecurvans et L. squarrosa de Richard. — B. D, Giserr. Mounting _mosses. — À. J. Grour. Tortula pagorum in Georgia avec 1 pl. 2 | Rares les T. papillosa et pagorum; M. Grout dit du T. pago- rum : CEasily known from 7°. papillosa which has simple papilla on the leaf cells, larger forked papillæ on the back of the costa and numerous clavate to subglobose, multicellular broodbodice _clustered on the upper surface on the costa ». A. FRIREN.— Promenades bryologiques en Lorraine 3° série Bull. | dela soc. d’hist. nat. de Metz. 1904, 95 p.). : _ Cette 3% série comprend le vallon de Boussewald, Bellevue-Woip- | _py et Faux-en-Forêt. Les promenades de 1 ‘abbé Friren servirontde guide aux botanistes qui voudront visiter cette contrée. Je ne puis énumérer ici toutes les espèces intéressantes, je ne citerai que le Dilæna Lyellü récolté à Woippy. À. FRIREN.— Nouveau Supplément au catalogue des mousses el ares de la Lorraine (Bull. de la soc. d'hist. nat. de Metz k, 11 p.) ; Depuis la publication du premier démo (5 juin 1902) Ja flore lorraine s’est enrichie de 15 espèces: Dicranella Schreberi, Ceratodon conicus, Philonotis cæspitosa, Brachythecium lælum, Amblystegium varium, Dilæna Lyellii, Scapania aspera, Lopho- colea cuspidata, etc. M. Friren indique ensuite de nouvelles loca- ités d'espèces rares. — En ajoutant aux publications de l'auteur es récoltes de Rae et de Kiefer aux environs de Bitebe et REVUE : BRYOLOGIQUE celles de Barbiche dans l'arrondissement de SsrebolrEs on arrivé à un total de 377 muscinéees pour la flore lorraine. C. DÉPALLIÈRE. — £'ssai sur les muscinées de l'Ain (Bull. de la Soc. des Se. nat. de l'Ain, 1904, 16 p.). Ce catalogue est précédé d'un exposé de nos connaissances sur la flore de ce département jusqu'ici fort peu exploré, cette publi- cation est la première de quelque importance dont il ait été l'ob jet; cependant cette flore doit être très variée puisqu'un de se sommets atteint 1723 m. Les espèces dont la présence a été réel _ lement constatée jusqu'ici, ne s'élèvent qu'au nombre de 295 (243 mousses, #5 hépatiques et 7sphaignes). F Are MASSALONGO. — Censimento delle specie italiane del genere Modotheca (Bull. della Soc. bot. ital. 1904, 5 p.). — La délimita- . tion et l'autonomie de la plus grande partie des espèces du _ genre très naturel Madotheca est bien incertaine, ainsi que _ prouve leur synonymie très embrouillée. M. Massalongo dresse 1 _ catalogue des 6 espèces italiennes : M. levigata. Thuja, Jacki _ dentata, Baueri, platyphylla. Ilest suivi d'une clef analytique qu est en même temps une description des espèces et des variétés G, MASsaLoNGO. — Intorno alla Radula Visianica spec. no (Anh. di Botinico, 4904, 4 p. et 3 fig.). — Sous ce nom l . décrit une nouvelle ( espèce de Radula de la province de Pado Carvor et TuéRoT. — New or unrecorded. mosses of North A rica, IT (Bot. Gazette 1904. p. 363-382 et pl. 46-25). = Description de 26 espèces nouvelles et de quelques: variét : Le planches contiennent : Phascum hyalinotrichum, Pleuridi: Bakeri, Dicranum alatum, Fissidens Bushii, Desmatodon Busbhii, Pottia nevadensis, Barbula macrotricha,- B. Bakeri, Grimmia cognata, Bryum anceps, B. dimorphophyllum, Grimmia Hende soni, Webera Debati, W. chlorocarpa, Bryum polycladum, « tantifolium, B. camptocarpum, B. subdrepanocarpum, vicuspis, B. sanguilentum, Fontinalis subearinata, Brachytheci ubasperrimum, Plagiothecium sulcatum, | Groutii, An ium ou ARR malacoela um. Le | M, pe 4921-29). — M. Camus à réco dans” a Lire-lu fé ebee n P. “cuspidatum. tout: particule porte des pédicelles longs di 3 mm., ce qui lui donne le por P. bryoides, es sporogones € étaient LRrop res Pa ess dier leur structure interne. | : DisEr. ; Muscinées nouvelles, rares. ou ne connues es pot “Revu E BRYOLOGIQUE ore isionto (Bull. de la Soc. bot. de Fr. 1904, p. 182-186). — ymenostomum squarrosum au bois de la Grange (S.-et-Oise), bula sinuosa paraît répandu aux env. de Paris, Amblystegium ratzkanum (nouveau pour la fl. par.), Jungermannia Lyoni et 1 geria conjugata (nouveaux pour la fl. par.). ES 8; M. Macvicar. — On the distribution of the atlantic species of icæ in Scotland (The Ann. of. Sc. Nat Hist. 1904, p. 119-195). : espèces atlantiques se rencontrent principalement sur la oc FE l'influence de mer ne se fait sentir sur la côte ue Pa parmi lesquelles nous ca, Alicularis ce ane REVUE BRYOLOGIQUE PaAraissanT Tous LES Deux Mois \, < Les Manuscrits doivent être écrits en français, en latin ou en anglais en Sommaire du n° 6 Cincinnulus trichomanis. DouiN. — Muscinées de l'Afrique Occidentale fran- çaise (6° article). PARIS. — Campylopus atrovirens €. fr. DIxo *. — Table. \ ‘ Cincinnulus trichomanis Dum. = I. HISTORIQUE Le Cincinnulus trichomanis Dum. (fig. 16 pl. I), est une hépa- _ tique commune sur les talus humides et frais des fossés, dans les bois et les marécages. Il doit fructifier assez communément; _ mais les capsules passent souvent inapercues, parce qu'elles sortent au premier printemps, qu'elles sont très petites et que la durée de la fructification est très faible. ne a Re Au sujet du nom adopté, je rejette complètement le mot Aantius _ corrigé en Auntia. Cela ressemble par trop à la copie d'un élève _ corrigée par son professeur. D'un autre côté, on ne saurait con- server le nom de Calypogeia, si ce dernier nom doit s'appliquer à © Cericetorum Raddi,les deux plantes étant complètement diffé- rentes. Avec M. l'Abbé Boulay, je reprends le nom de Cincinnulus _ Dum. Ce nom est d'ailleurs fort bien choisi puisqu'il rappelle un caractère presque exclusif à notre plante. ti ie © La fructification de C. Trichomanis est des plus curieuse puisque les phénomènes de l'accroissement du sporogone se . passent dans une sorte de sac souterrain et charnu (perigynium). © Accru dans la terre, ce sac est toujours difficile à bien neltoyer, tout en le conservant intact. Ayant eu la bonne fortune de le rencontrer à divers états dans la tourbe, ou plutôt au milieu des mousses, j'ai pu observer et suivre la formation de cette singu- US RONDE de > Les botanistes qui l'ont étudiée jusqu'ici (Gottsche, Hoffmeister) ne me paraissent pas avoir bien observé le phénomène, et le auteurs actuels ont copié leurs RS PR A Ainsi dans Van Thiegen (Traité de botanique, 2e édition p. 1214), 4 Je REVUE BRYOLOGIQUE sac état formé par une branche qui se creuse. C'est évident, mais cela n'explique-rien. Comment se creuse-t-elle ? Dans les Hépatiques du professeur Schiffner (in Pflanzenfami- lien von Engler und Prantl, p. 70), ilest dit ceci: le commence- ment de la formation du sac consiste dans le relèvement des fleurs a sur le côté dorsal et dans la croissance bulbeuse de la artie ventrale de la pointe du rameau fructifère. (Der Beginn der Be telbindung ist das Hinaufrüchen des à Blütenstandes auf die Jorsalseite und die bulbüse Wucherung der ventralen Partie der ruchtastspitze) ; ensuite, il se formerait à l'extrémité inférieure du sae, au fond d'une fossette un point végétalif qui aurait pour but de déterminer son allongement vers le sol.(An dem unteren e des Bulbus befindet sich in einer nabelartigen Grube ein Monique mittels dessen das Gebilde geotropisch w eiter- ou ceci est inexact et absolument en désaccord avec les faits ssi ‘fausses ; Ja fig: G au contraire, en spa du ne “Gusnt 4 sommet: QUE situé au fond d' une fossette en rs 4 nombril à a base de ce rameau, € ‘est légones se trouvent descendues au fond et souvent très pris dela base du s sac. ee urop. de Il, fig. 92 : Stephane Se Jungerma > fig. 96 b; Douin, (Nlle Flore des Mousses et des Hépatiques} à . PV; et même actuellement Migula ( Krypogamenflora LettoyÉ . épilé La ue plE à C. trichomanis d'u fa Il. INFLORESCENCE Les auteurs sont en plein désaccord au sujet de l’inflorescence de C. trichomanis. Cela provient sans doute de ce qu'ils n'ont = observé qu'un trop petit nombre de plantes. Mais quand on exa- _miné,comme je l'ai fait, un très grand nombre de pieds (plusieurs centaines), de diverses provenances, on finit par se faire une. opinion très nette. At Rae “Re Voyons d'abord l'opinion de quelques auteurs : are M. Stephani (loc. cit., p. 143), le dit dioïque (zweihäusig) ; Lim- prieht (Schl. fl. p. 310) le regarde aussi comme dioïque; Heëg . (Leberm. Niederôst. p. 46), le considère au contraire comme mo- _ noïque (einhäusig) ; M. Lett (sp. of Hep.: in the british islands) _ déclare l'inflorescence monoïque (monoicous) ; M. W. I. Pearson (loc. cit., p. 136) le déclare, et avec plus d'exactitude, hétéroïque = (Monoicous and paroicous) ; M. Warnstorf (Leber und Torfmoose __p. 286, le donne comme autoïque (autôcisch) ; M. Migula loc. cit., p.461, le dit aussi monoïque (einhäusig); M. Boulay, dans son excellente et toute récente Flore des Hépatiques de France, p- 52, le regarde comme dioïque ; enfin, M. A. Howe (Hep, and Anth. of _ California, p. 133) est arrivé, il me semble, le plus près de la vérité il l'annonce comme autoicous [polyoicous ?) avec un point de doute ilest vrai. On peut d'ailleurs voir dans cet auteur (p. 133-135), une très longue discussion sur l'inflorescence et comment Lindber _ distinguait Xantia calypogeia, (Raddi) dioïque de Æantia tricho- - manis autoïque. ee a ne : J'ai, en effet, observé, sur des plantes d'Eure-et-Loir : 40 Des anthéridies et des archégones sur le même pied, a D ad UNS ÉCENERÉS 0 SU NO Nha a) des anthéridies au-dessous des archégones, dans le mè bourgeon, sur une plante d'Alluyes (paroïque); ! = b) des anthéridies dans un bourgeon et des archégones da “une autre, mais sur le même pied, dans une plante de la forè Senonches, et parfois même les 2 bourgeons ci-dessus à l'ai du même amphigastre (monoïque) NE ie = 0) les 2 cas précédents réunis sur le même pied sur une pl de La Croix du Perche récoltée à côté de la station du Sphe Warnstorfii Russ. (alt, 200 m.) hétéroïque SR = djenfin, ce qui n’a pas encore été constaté, j'ai même vu fois une anthéridie à côté des archégones dont elle n'était sé _ par aucune feuille involuerale, sur des plantes récoltées prè * Manou, et dans ce cas, l'anthéridie s'est trouvée enfermée av archégones au fond du sac souterrain. La plante était donc “ REVUE BRYOLOGIQUE que synoïque. dj ai dessiné (fig. 19 et 24) les 2 cas que je viens de ter. Dans la figure 19, l'anthéridie, en grande partie cachée par les archégones, s’est trouvée relevée, comme l'indique le dessin a la suite d’une pression exercée sur la lamelle. Des anthéridies sur un pied et des archégones sur un autre; » Souvent des plantes sans fleurs et complétement stériles. Ma conclusion sera la suivante : on peut dire que GC. trichoma- is est polyoïque : mais, en réalité, il doit être considéré comme toique (paroïque, synoïque ou monoïque). in effet, toute plante monoïque peut devenir dioïque par vortement de l'un ou Fautre des organes reproducteurs; ainsi nia compâclà, Lejeunea serpyllifolia, Reboulia hemispherica, ormalement monoïques, mais On Le les trouver dioïquès ï usoires. ta ci, à l'aisselle 4e les vus s par Data k avec leur couleur rose et leur forme nettement elliptique, ressem- blaient à s'y méprendre à des anthéridies ; mais sortis de leur. ette, ïs avaient une {out autre forme. 5 À st le cas aussi du Lejeunea Rossettiana Mas. cie par M. Ceci : bryol. de 1 1903, p. 64) pour lequel j'ai confirmé la monœcie. un nouvel examen, j'ai pu constater que les anthéridies s étaient aussi des infusoires ; “ie Lej. “Rossettiana t pe monoïque | Ca ob. Pa de la tige et coupe k ngitudin e de 2bo geons.: l’un a- pire des arché, ones; d ÿ | REVUE BRYOLOGIQUE Me severe LEZ ZAR jl (1 G Ie 4 s HÈ k is Tr: f 0 HA THEN Li [1 À L] Ÿ «al \, x) +; … Pouin, del, Aer . — Jeu tement fermé, mais encore très court : on vo PE REVUE BRYOLOGIQUE Grossissement Fig. 1 et 7 25 à 30 diamètres environ Fig. 1% _8 diamètres __— Fig. 15 5 diamètres. — Toutes les autres fig. 12 à 15 diam. IL. — = DÉVELOPPEMENT DU SAC SOUTERRAIN uand un archégone a été fécondé, le rameau qui le porte. ‘allonge, mais inégalement : sa base seule s’accroit, entraînant ans ce mouvement les parties latérales voisines ainsi que les égones situés à l'extrémité du rameau. En même temps, sous ite base accrue se développent de nombreux poils absorbants qui, début, forment un pelit paquet latéral (fig. 17). C'est là sans l'origine de ce petit paquet de poils figurés par divers (VOy- Gottsche in Schiffner, loc. cit. p. 70, fig. b). Le que les archégones d'abord perpendiculaires : al g. À a) prennent une position de plus en plus | rt à © tte ème tige (fig. 2,3et 4). Le mouveme xtrémité du rameau qui s'accroît se b $ de se dresser vers le ciel et de façon mer une poche ressemblant à l'extrémité couverte d’un sabot (fig. 14 et 5). Les archégones se trouvent alors placés au fond de e sabot et sont redevenus perpendiculaires à la tige principale ais leur extrémité qui, au début, était opposée à celte tige, la. regarde maintenant, À partir de ce moment les archégones co servent définitivement cette position. Dans tout ce dévelop ment, les archégones ont décrits un arc de 180 degrés, penda it: ‘accroissement re du rameau les éloignait de la tigé pri - Les coupes 1° a, 2 2, : P 45, 6 et7 montrent bien les es ais Ja croissance un sac u est pas terminée ne à con actif en aus 15, ne moins en moin: fort n° allant “REVBE BRYOLOGIQUE à à __ continue en rameau ordinaire et sert à multiplier la plante en se = séparant de la tige-mère. On reconnait facilement ces sortes de rameaux aux feuilles involucrales à 2 lobes que l’on voit à leur base et qui enveloppaient les archégones. RE Il en est de même du rameau à anthéridies qui se développe toujours en rameau ordinaire ; ceci est d’ailleurs une règle géné- rale chez les hépatiques foliacées. À se LR Dans la coupe (fig. 4 b), à travers un rameau à anthéridies, on voit ce dernier tendant aussi à se développer inégalement, comme le montrent les radicules de la base. Il est probable que ce jeune rameau devait porter des archégones au somme. Me _ Si un archégone se trouve fécondé de bonne heure, le rameau Jatéral qui le porte reste très court, et le sac parait comme soudé à la tige principale : c’est ce qui a lieu généralement. à Si la fécondation n'a lieu que tardivement, le ramean, après avoir commencé son développement en rameau ordinaire, se con tinue en sac charnu. Dans ce cas, le sac, se trouve assez éloign de la tige principale (fig, 8). Dans les diverses coupes, on voit M sac plus ou moins éloigné de la tige. F = Je dois ajouter que le sac est fermé au bout de très peu de temps et de très bonne heure ;: dès l'automne, on peut en trouver: Ce : n'est que sur de très jeunes sacs que l'on peut faire les diverses coupes 1, 2,3, 4 et 5. Parfois, le sac ne se ferme pas jusqu'a sommet et il reste une petite échanerure dans cette partie (fig. 19 Ce caractère est signalé par Dumortier pour le C. ericelorum, qui est inadmissible, si le développement du sac charnu de cett dernière plante se fait bien comme l'a montré Philibert (CF. R« NOT CLS US 2 ne SR Le sac de C. trichomanis n’a jamais une épaisseur régulière _son ouverture intérieure est toujours plus ou moins excentrique car la partie du sac qui s'est accrue en premier lieu est toujour plus épaisse que l'autre; ou, ce qui est la même chose, et pou continuer la comparaison, le dessous du sabot est toujours épais que le dessus. L'épaisseur varie de 3 à 10 cellules d'ér ser environ, comme le montrent les coupes transversales 9,1 11, faites respectivement vers le bas, vers le milieu et da partie supérieure. ae | Une fois fermé, le sac est encore relativement très court, com J'ai déjà dit : c’est alors que se fait son _allongement- Mules se divisent, s'allongent et deviennent jusqu à 3ou4f plus longues que larges; seules, celles de la surface restent courtes, et forment ainsi un épiderme assez bien caractérisé. Le sac dans sa plus grande longueur atteint 2 à 3 milimètres. C LS Li ; RÉVUE | BRY OLOGIQUE lors que € commence le développement du sporogone dti plus loin. ne En outre, les cellules internes du sac prennent une forme spéciale, s'allongent, se courbent en dressant obliquement vers È ntérieur une sorte de long col saillant (fig. 7), semblables aux Spéciaux qui servent à lubrifier le point végétatif des Hépa- ues à thalle ; et peut-être jouent-elles le même rôle vis-à-vis du or rogone. Ces grandes cellules arrivent parfois à se toucher et ; pus presque CAbEn ent le tube interne du sac (voy: fig. 9, ais que sont devenues, pendant ce temps, les feuilles ou les ou périgoniales du bourgeon primitif, feuilles protectrices. chégones et des anthéridies? Les unes, celles de la partie meau qui ne s'est pas accru sont restées en place et se trou- ‘entrée du sac ; les autres, celles du bord opposé, ont suivi in dans < son accroissement : : la supérieure tout-à- Ê ac. Malheureusement, sur. & dans Ja terre, ces feuille tat, quand épée a lieu au milieu ( les lousse (voy e soupes Æ , par exemple. : De toute facon, ces feuilles- ont continué à Drotégni léù arch O1 es, en attendant que le sac soit complètement fermé, ce q ieu sur la plante-mère et non dané la terre (Cf. les fig. 1 une part. 18 et 5 de l’autre). Ce n'est que plus tard que le sa ge et S ‘enfonce sens le le sol. pese ce de montre ne bien 1 cr formés d une file de 3 à 5 5 céllulés lg? ) e a des nu ke sac per ant qu ils | C'est D à l’aisselle des pars Sivee _états cl hs nn un ee est vue pa P\\ È Ps à REVUE BRYOLOGIQUE IV. QUELQUES ÉTATS DU SPOROGONE. Les archégones sont toujours en petit nombre, de 3 à 8 rare- ment davantage ; j'en ai seulement compté une fois 41 et une autre fois 43. L’archégone fécondé et situé au fond du sac grossit et prend la forme d’une bouteille portant les archégones restés stériles, Il est entouré de tous côtés par les grandes cellules sail- lantes de l'intérieur du $ac. Celles-ci servent probablement à le ourrir ainsi que d'ailleurs la masse charnue du sac; ces grandes el les disparaissent peu à peu, au fur el à mesure äu dévelop- ement du sporogone (fig.7, 20, 21, 22 et 23). i observé quelques élats de ce dernier. d'abord, on ne le ne pas à travers Ja coiffe ne l’en- e à tre vers ae a du sac, au moins du côté le plus mince, e, le De omme je |” indiquais plus haut. ; | état Pers en eve ge Le 21), visible à n “en capsule. Dans cet état, 63 SE CRone ne à romplissait guère que. le quart d Dans le troisième stade, le sporogone remplissait les trois ts du sac; et la capsule à elle’ seule, fort avancée dans son eloppement (fig. 22) était plus longue que le reste du sporo- gone. Le pédicelle, plus étroit, ne se distinguait plus aussi nettè- nt de sa racine. Au sommet, la capsule est complètement isolée la coiffe. Quand cette capsule est sors le ui me se ngue plus de sa racine (fig. 23). | >endant ce dévelopement, comme je l'ai déjà dit, le Sporokdie. au dépens du sac charnu: des grandes cellules saillante isparaissent, et la coiffe se soude intimement avec les paroi téra ee ce sac, mais. resle libre tout au sommet. c e ce re ot à T'orifice de. sac, _. voit. e ndes cellules saillantes qui n'ont pas été absorbées fig. 22 el La capsule ee 16 a) hs étroite a de 2 à : M. 1/2 à 273 de qi tre rl spiralées et d'iércopiques int ae emps; ces alve se tortillent par la sécheresse et se rap prochent pour reformer la capsule par l'humidité, car leurs extrémités supérieures restent encore soudées pendant que Îles parties moyennes se révolutent en dessous et s'écartent par la sécheresse (fig. 16 b), comme on le voit dans le g. Andreæa. re Finalement, elles se séparent au sommet et prennent Ja forme de la fig. 46 c à l'état humide, tandis qu'à sec les valves révolutées prennent l'aspect de d. V. — COMPARAISONS - Avec les autres Saccogynées Le sac souterrain de C! frichomanis Dum. provient, comme on Ja vu, du développement inégal d’un rameau latéral très court. Il en estcertainement de mème pour Saccogyna viticulosa Dum. et Geocalyæ graveolens Nees._ ©" 0 2 LR Dans le Calypogeia ericelorum Raddi du bois de Dangeau, la _ tige principale se terniine par des archégones qu'enveloppe ui _ collerette de feuilles très petites, à la base desquelles la tig bifurque généralement. Dans cette plante, c'est la tige principal _ qui s'invagine pour former le sac souterrain. La place des anthé: _ridies varie de la même façon : dans les trois premières espèce citées, elles sont à l'aisselle de feuilles spéciales beaucoup pl petites que les teuilles ordinaires et garnissant un rameau laté court: dans le dernier, comme je Fai vu sur un échantillon dà : lamabilité de M. Crozals, elles sont sur la tige principale, à l'aisselle de feuilles très concaves, mais peu différentes par _ grandeur des feuilles ordinaires. Ro es Dans la plupart des Hépatiques foliacées, on admet que la tis s’aceroit en hauteur suivant une enveloppe cylindrique autour di _archégones pour former le périanthe, absolument comme les feuilles ; et ce périanthe pent être plus ou moins épais. À sa base on observe presque toujours 2 à 3 cellules d'épaisseur. Da quelques espèces (Cephalozia lunulifolia Dum., C. connivens var. pachycolea Schiffner) cette épaisseur se continue jus milieu. Enfin, dans Pleuroclada, le périanthe est charnt cute ai longue nr nue Re © Dans le genre Gyrothyra M. A. Howe, on trouve les deux ca _tères réunis : la base est un sae cbarnu plus ou moins soute comme Cincinnulus; la partie supérieure est un périanthe e - dans la plupart des Hépatiques foliacées. = Enfin, on observe des espèces possédant comme une éba “une indication de sac charnu. Dans Mesophylla Minor Corb. p exemple, on voit une sorte de sac charnu, court et latéral à 1 + | à REVUE BR RYOLOGIQU E « base des fouilles anineties. c'est ce qui a lieu à des degrés oindres, sur les tiges couchées dont la fructification touche le . Le périanthe se Prise contre la terre et les pierres en épais- ssant sa base. VL CINGINNULU S ARGUTES Due * petite espèce se distingue facilement de €, trichomanis par elite taille qui la fait reconnaitre à l'œil nu, par ses amphigas- ï présentent 4 À pointes aiguës el à peu près égales et par ses lilles qui montrent 2 dents divergentes plus ou moins rappro- s. Ce dernier caractère est bien visible à la simple loupe. ré ra es dans RES localités. d'Eure- et-Loir : compagnie hers porphyro- de la pente se ju également en abondant eunea ulicina Tayl, Scapania gracilis Lindb.. Blepharostoma ph Dum. etencore Cephalozia lunulifolia Dum. Je , parce qu'elles ne sont pas indiquées, dans La de gr Thériot et . illoi rroire que é no eh pas h de C trichoma: L REVUE BRYOLOGIQUE Muscinées de l'Afrique occidentale française (6e article) a M. Pobeguin ne m'avait adressé de Konakry que ce qui lui aval . paru le plus intéressant dans ses récoltes, et jusqu'à concurrence . du poids accepté par la poste, Arrivé en France, il m'en a expédié __ le reste, et si la masse est, comme il fallait s'y attendre, composée d'espèces déjà cueillies par lui (£rythrodontium, Micromitriu Stereophyllum, etc.), il s'y est néanmoins encore trouvé nombre d'espèces nouvelles: soit pour la science, soil pour la Guinée. Pou ne pas allonger outre mesure cel article, je ne°m° ÿ M ns Lu de ces dernières. LEUCOLOMA PYGMEUM Par. spec. nov. Pusillum, gregarium, vi rer Dioïcum : caulis humillimus (2-3 mm), e basi foliosu _ Fulia sicca tortilia, madida erecto-patentia, iis L. Normandi Par C6 Broth. forma, magnitudine reteque simillima, nervo tamen pat _ lulum ante apicem evanido et etiam superne a limbo distinct _cellulis suprabasilaribus brevioribus et magis paretichymai@s _Cætera desunt. De Kouroussa ad Konakry, 10% Mart. 1904, parcissime. Je n _suis longtemps demandé si cette mousse ne serait pas simple: me _ une variété remarquable du Z. Normandi ; mais ce n’est que l'ex = men microscopique de la feuille qui fait naitre l'idée d'une paren possible, que ne permettent pas d’ ‘admettre, m'a-t-il paru en de nier ressort, l'exiguité de la plate, sa | couleur Aa de et feuilles crispées à l'état sec. - CamryLorus (Aigidi) compacrus Par: et Broth. ini: nov. —- pites densi, virides, ætate rufescentes. Caulis -erectus, 68 nm ltus, basi denudatus, fere ad apicem usque tomento rufo o tus. Folia sicca contorta, madida erecta apice penicilliformia 2 4/2 mm. longa, 0 mm. 40 lata, tantum ad apicem dentict _marginibus ereclis, nérvo vix exeurrente dorso lamelloso ; cell _alaribus permullis quadratis vel breviter rectangularibus, hyali nis iaud vesicul osis, supra basilaribus quadrati ut La RE æ viridibus, opacis. Plura desiderantur. : De Kouroussa ad Konakry, 10% Mar. 190%, parce. OCHROBRYUM Denver Broth. et Par. spec. nov.— Gæspiies pacti, glaucescentes.. Caulis humilis, e basi foliosus. Folia imbricata madida erecta, ec. 3 mm. vel paulo : ultra longa, 12 Jata, linealia, integerrima, apice obtuso vel subacuto cucull marginibus vix involutis, alis basi e 5-6 cellularum seriebus vers Rd subaullis in Costa homostrosica, a, chlorocystis ba REVUE BRYOLOGIQUE à enlralibussi in media pagina hypo-vel sdbhs pocentralibus. Cætera inquirenda. . Ad arbores secus amnem Dendeli, 44 Mart. 1904. = Ochrobryum Maclaudii Ca-d. et Par. — Ad arbores secus am- m Lambesina. Januar. 1904. à SSIDENS (Pycnothallia) 1NxovaALI-LIMBATUS Par. et Broth. A “à —- Gregarius, viridis. Dioïcus: frons erectus, innovationibus ‘alibus 2-3 ramosus, c. 5 mm. allus, siceus apice pro more atulus. Folia sicca crispata, madida erecta, 7-8 juga, inferiora a, superiora anguste-lanceolata, e. 4 4/2 mm. longa,1/4mm. la, nervo flavido excurrente cuspidol haine dorsalis basi à e marginata ; limbo laminiæ veræ ad 4/5 folii Ras basi e 0, “net 1-2 cellularum seriebus Re cellulis basilari- DTIA MIRABILIS. Broth. ee Pa - spee. nOD, — Cæspites densius- sicci pallide, madidi læte-virides. Caulis érectus, simplex vel 1osus, €. 2-2 1/2 mm. allus. Folia conferta sicca appressa humore erecta, spathulalo ovala, subconcaviuseula, e. 3/4 mm Tonga, 1/3 mm. lata, inlegra, acula, nervo Crasso pereurrenté ; lulis quadratis vel reclangularibus, teRnieuer seriabs, : pro. e chlorophyllosis. Plura desiderantur. ouroussa, ad arbores prope stationem. Julio 1903. YOPHILA CUSPIDATISSIMA Par et. Broth. spec. nov. — de. pacti, virides, ætate fuscescentss. Caulis humilis e basi foliosu conferta c. 2 mm. 1/2 longa, O0 mm. 40 lata, sicca crispati adore erecto-hamata, lineali-lanceolata, basi plana, mar Véteie medio. concava, superne canaliculata vel tubu- ra, nervo excedente longiuseule euspidata, CUS Se dre ne ta inuti ts indistinictis. pap ouroussa ad Re APE Mart. 1904. volt. Hook. : ; ses tuiles ont en comme Fe | lus longuement ; elle diffère en outre de la premiè _concaves et tubuleuses à à la pa rtie supé rieure, € REVUE BRYOLOGIQUE Trichostomum lorifolium Broth. et Par. — Ajouter à la deserip- tion de la plante stérile (p. 83): Folia perichætialia caulinis similia, sed minora. Capsula (vacua) subeylindrica c. mm. longa in pedi cello c. mm. alto flavescente levi erecta. Archegonia 4-6 longa, épa: raphysata. ARC koe De Kouroussa ad Konakry, pluribus locis, 4/10% Mart, 1904. SYRRHOPODON (Crispati) PoBEGuInt Par. et Broth. spec. nov. _ Gregarius, cæspites compacti, inferne albidi, superne læte-virides Dioïcus. Caulis erectus simpléx velramosus, €. 3-4 mm. altus. Folia _sicea crispata, madida erecta, c. 2-2 1/2 mm. longa, 1/4 mm. lata ligulata, integra vel superne parce minuteque denticulata, acuta nervo sub vel cum apice evanido; eellulæ hyalinæ 4-seriatæ, qua _dratæ vel breviter réctangulares, limbatæ, limbo e 5-7 cellularum angustissimarum seriebus composito, superiores quadratæ vel rotundatæ, minutæ, subindistinctæ, papillosæ. Folia perichætialia _caulinis similia, sed longiora. Capsula ovalis, brunnea, leptoderma €. mm. longa, in pedicello rubro levi sub capsula dilatato c. 3 mm alt erecta. Peristomii simplicis aurantiaci dentes breves, lineales oblusi, articulati, papillosi. Operculum e basi conica oblique lon _ geque aciculari-rostratum (1 1/2 mm.). Calyptra pallida, cucullata _Sporæ minutæ, viridissimæ, leves. Fe ns De Kouroussa ad Konakry, 1/10 Mart. 1904. re ; L SE re # Cette espèce est la première de la section Crispali trouvée dan: l'Afrique tropicale occidentale; sur 23 espèces qu'elle renferme elle n'en comptait jusqu’à ce jour que 3 dans l'Afrique du Sud et . dans l'Usambara. D Ne FONTO Te CALYMPERES GUINEENSE Par. et Broth. spec. nov. -— Pusillur . solitarium: Caulis 1/2-1 mm. altus, Folia sicca contorta, madidi _erecto-patentia, comalia e. 2 1/2 mm. longa, 0,40 lata, ligulata _achta, nervo sub vel cum apice evanido, toto ambitu cellulis pr minulis minutissime crenulatula, versus apicem acutius dent _ culata ; tæniola 2-cellulata fere ad apicem continua, margo inferne e 3, superne 2 cellularum quadratarum composita. Cancellin: medio vaginæ dilatatæ 8-10 seriatæ secundum nervum fere us ad tertiam limbi ascendentes; cellule superiores minutissimæ papillosæ. Plura inquirenda. . De Kouroussa ad Konakry, 1-10 Mart. 1904 me. © La hauteur de la partie hyaline le long de la nervure, où ell {ermine en coin, est double de celle qu’elle atteint sur le bord point où commencent les cellules supérieures. Ce curieux Caly peres croit sur une écorce blanchâtre rappelant celle du bou | couverte de cicatrices (de petioles désarticulés ?) assez rapproc _ d'environ 2 mm. de diamètre. C'est dans ces cicatrices que REVUE BRYOLOGIQUE tout à fait exceptionnellement deux dans la même, cette minuscule espèce. PLACHNOBRYUM BROTHERI Par. spec. nov. — Cæspites cohœærentes. allide virides. Caulis erectus vel curvatulus, simplex, ©. 7 mm, tus. Folia sieca erecta, madida erecto-patentia, c. 11 12 mm. nga, 0 mm. 40 lata, ovato-lanceolata, mollia, concaviuseula, egra, immarginala, obtusa, nervo ante apicem evanido, cellulis nis, inferioribus rectangularibus, superioribus hexagonis, om-. us hyalinis, parietibus chlorophyllosis. Cœtera desunt. rivulos secus viam Kouroussa-Kankan, Augusto 1903, parcis- RYUM (Æubryum) suBnerrEssum Broth. et Par. Spec. n0%. — es compacti, vinosi. Caulis crassus, rigidus, €. 1 1/2 mm. aplex, inferne radiculosus, e basi foliosus. Folia tam sicca m madida erecta vel érecto-patentia, anguste triangularia, S haud vel tantum ad apicem revolutis, nervo te longe cuspidata; cellulis basilaribus late, supe- us anguste rectangularibus byalinis, levibus. Plura deside- . Tinkisso, 24 Febr. n distingue par ses feuille nt involutés sculemént au REVUE BR YOLOGIQU E possède de toutes (excepté e Brésil et. le Lo Le LObtN EE ci-dessus indiquées ; les liges secondaires sont plus longues, peu ou point rameuses ; la nervure des feuilles est beaucoup plus sinueuse que dans la planche des /cones de Sullivant. Rhaphidostegium nivescens (Dus.) Broth. e. fr. — De Timbo ad = Dendea,ad arbores, 14 Mart.; in silvulis inter Ii Baleya et Mamou, 2% Mart. — Hab. anter. : Cameroon. lh. pseudo -Brach ythecium (G. M.) Par. c. h Caravansérail Imbo, ad ripasfl. Konkouré, 31 Mart. — Hab. anter. : Cameron, TRICHOSTELIUM FUSCO-VIRESCENS Par. et Broth. spec. nov. — Mo- noïcum. Cœspites depressi, intricati. Caulis repens, defoliatus, vage ramosus, ramis inœæqualibus erecto-patentibus, ee Ê Folia sicca erecto-patentia, madida subpatula, faleatula, 0 mm, 60 longa. O0 mm. 20 lata, ovato-lanceolata, inlegra, acumi- _nata, concaviuscula, enervia ; cellulis alaribus 5-6 et supraalaribus 10-12 quadratis vel breviler rectangularibus, hyalinis, cœter: angustis punctulatis. Folia perichætialia anguste . lanceolat: intima longe acuminata, hyalina. Capsula minuta, crassa, brune: in pedicello €. 8-9 mm. alto rubro apice incurvato horizontalis v _pendula; peristomii duplicis dentes externi lanceolati, infern brunnei, superne hyalini papillosi, linea divisuriali distinctissim notati, interni e membrana tertiam parler eorum metiente oriundi iis externi subæquilongi ; k ciliis 12 Jértees ar luteæ, lev Cætera ignota. Ad ligna emortua propre. pagum Moussaia, Januar. 1908. © FAXITHÉLIUM SU BOCTODICERAS Broth. et Par. spec nov. — “Dioreua Cæspites extensi, depressi, virescentes vel brunnei. Caulis prostre us, denudatus, ramosus, ramis 7 mm. et ultra longis, complanati nterdum flagelliformibus ; ramulis remotis inæqualibus 5-10 mm longis, erecto-patentibus vel patulis, acutis vel penicilliformib Folia tam sicca quam madida erecto-patentia, €. 1 mm. long 1/2 mm. lata, e basi angusta cochleariformi-ovata, acuta, ener tegra vel versus apicem minutissime remoteque denticulata is alaribus 4-6 rectangularibus mediocribus, hyabais cæte angustissimis, Jevibus. Plura desiderantur. in Caravansérail de Bandi, ad ripas amnis Dieudieu, 4 Ma Le Se distingue du 7° octodiceras (C. M.) Jæg. par ses feuilles mais non mucronées, les cellules lisses et pont papilleu si SUBROTENDATULEN Broth. et Per. spec nov. — piorcam- Cæspi depressi, densi, extensi, sordidi, rami novelli Jlæte-virides. repens, radicans, vage ramosus, ramis 3 em. et ultra longis f osis, remote pinnatis, ramulis 45 mm. arte nt ee b REVUE BRYOLOGIQUE compressis, obtusis. Folia sicca erecto patentia, madida subpatula, €. 0 mm. 60 longa, 1/4 mm. lata, e basi angustiore ovala, concava, nervia, acuta, toto ambitu subinconspicue remoteque denticulala ; Ilulis alaribus 4-5 elongato-rectangularibus vesiculosis, hyalinis, supra alaribus quadratis, cæteris rhombeis angustis, marginalibus exceptis perpapillosis, papillis dorso valde prominentibus. Plura desiderantur. Ad rivulos secus viam Kouroussa-Kankan, Januar. 1904. Diffère du 7. rotundatulum (C. M.) Broth. par ses feuilles aiguës superficiellement dentées sur tout leur pourtour, etc. Fe Asopterygium aptychopsis (G. M.) Broth., ster.— Ad ripas amnis udieu, Januar. 1904. — Hab. anter. : Dahomey, Cameroon. æmarosum Broth. et Par. spec. nov. — Dioïcum:. Cæspites ssi, intricati, virides. Planta minuta ; caulis primarius tenuis, ud vel vix radicans, filis articulatis prædilus, vage ra- es secundarii €. 12-15 mm. longi, basi tantum ramis ongis obtusis erecto-patentibus instructi, caulibus e complanatis, Folia tam sicca quam madida erecto- © mm. 80 longa, 1/2 mm. lata, concava, late ovala, el muecronulala, integra, enervia; cellulis alaribus et aribus elongato-rectangularibus, sat magnis, h yalinis, cæteris gustis, viridibus, punctulatulis. Cætera desunt. Ad arbores secus ripas amnis Dieudieu, Januar 1904, parce. - . PEDUNCULATUM Broth. et Par. spec. nov. — Dioïeum ? Cæspite pressi, læte virides. Caulis tenuis, repens, tota longitudine ra- sans, pinnatus, ramis conferlis €, 5 mm. longis patentibus, complanatis, obtusis. Folia Lam sicea quam madida patula vel ubpatula, nitida, asymmetrica, €. 4 mm, longa. 4/4 mm. lata, ato-lanceolata, enervia, acuminala, integra vel superne subin conspicue denticulata, margine uno in dimidio inferiore involuto ; cellulis alaribus 3-5 mediocribus ovoideis vel rectangularib hyalinis, cæteris augustissimis punetulatis, Fructus cauligent; f perichætialia concava, longe acuminata, hyali na. Capsula (v ta) brunnea, cylindriea ?, in pedicello rubello levi €. 2 em. peristomii duplicis dentes externi lanceolati, conf eculati. divisuriali parum conspicua nolali, | i, interni e membrana hyalina 1/2 longitudinis dentium ente enati. Plura inquirenda. Het arbores secus amnem | sa, 9bri 1903. sf 1 mm. Et 0 mm. 5 ne re mollia, ren ovato-lanceolata, acuminata, ‘integra, nee bas crasso superne tenuiore ad medium vel paulo ultra produce cellulis alaribus et basilaribus numerosis, quadratis, hyalinis superioribus laxis, elongato-hexagonis, chorophyllosis: Folia peri chætialia caulinis similia, sed minora, intima longius aacumina . Capsula (semidestructa) in pedicello flavido levi c. 9-10 mm. erecta, cylindracea. Cœtera ignota. ee FE : Kouroussa. ad cataractas in silv ulis, Junio 1903. Très distinet du St. nitens, dont il a pe et de ses saut congénères, par son tissu foliaire. St. nilens Mitt. c. fr. AG cataractas secus viam Kouroussa de sa — Hab. anter.: Ins. Fernando Po. Hépatiques PT zhoméensis:. Sleph, species nova. — ‘Secus amr | Dieudieu, 984 Febr., de Ili. Baleya ad Mamou, 2* Mart. 1904. Plagiochila an golensis Steph. ia nova. — De Ili do | “Mamou, cum præcedente. Le nom specifique de ces deux espèces ble indiquer que : le professeur Stephani les connaissait déjà el qu il n'a fait _vre leurs noms, dans la détermination ee a eu | l'extrêm de coutumière obligeance de m° envoy er, + parcequ ‘il n'en à pas choprs Re lié ee nl ti Mie 14 8bri ss : Er: my « Studen . of British rs P. 10%, < ave stated that the fruit of Cawpylopus atrovirer | 18. Husnot as pointed t to met al the f e h. 3 the Muscologia gallica, from th | rot hich locality M. H ted by him under th guidane 8: s neither mpricht in the « Lau ( dut Lu …. Re 22 124 Res REVUE BRYOLOGIQUE La Bibliographie Flétscher: Flora von Buitenzorg, 2 volume. Paris, Index, fasc. 9, 10 et 11, etc.) est renvoyée au numéro sui- vant, ainsi que des articles de Arnell avec figures et de Bauer arrivés trop lard. TABLE DES MATIÈRES DE LA 31° ANNÉE (1904) PAR NOMS D'AUTEURS - Pages Barker. — Not: on Tortula rigida and T. brevirostris . . . . 23 _ BaRSALI, — À propos de la fructification de l’'Homalia lusitanica. 90 OS BERUS. — HIDHOBEADMIS 215 - sn. + | . 98 CaRDOT. — Bibliographie . . . . . dia s 16,65, 123 » Le genre Coyobsedeiphus Su die: 6 CAVERS. — On the structure and ss of Monoclea PORSTEPR Te Se PRES ne 69 _ CORBIÈRE. — Contribution à la fore: bot gtine de l'Algérie. 31 | » Sur quelques mousses de Maine-et-Loire. . . . 8 LIXON. — Campylopus atrovirens c. fr. . . . . . . .. . . .. .. 12 » Note on Rhynchostegium litoreum. . . . . . . . . 21 DouIN. — Adelanthus Dagortiensis. . . . . . . . . . . . .... 53 » Cincinnulus trichomanis. . . . . Lu * 409 » Jangermannia alicularia et brute éredtor au, : 1 HAGEN. — Sur la position systéinatique du Dicranum molle. . 28 » À propos de l’inflorescence du Bryum pallens. . . . 30 HBSNoT. — Bibliographie. ::: : : . . .,. 17,50, 66, 91, 98 JENSEN. — Brachythecium validam . . . . . . . : . . . . . 24 » Cephalozia striatula . . . . . . ie PE. KINDBERG., — Note sur les espèces SCA inaves 10 genre Bryvm. 13 Ha volis.-- Bibliographie, 16 de ue. 16 NÉCROLOGIE, — Le Jolis et Bernet. . . . . . . . , .. 96, 97 POPVELLES, de a CURE 20, 51, 92, 104 PARIS. — Acrobryum Maclandii ei Normiadi . UNS dire 14 » Muscinées de l'Afrique occidentale française 49 885. 11} » Quelques mousses pleurocatpes japonaises et tonki- Le OR dr, | i-e 93 Caen. — Imprimerie-Reliure V* A. DoMiNxrue de la Monnaie vu]