SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE BU LLETIN SOCIÉTÉ BOTANIQUE ES DE FRANCE FONDÉE LE 23 AVRIL 1854 ET RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 17 AOUT 1875 TOME SOIXANTE-HUITIEME (Quatrième série — Towe XXI) 1921 PARIS AU SIEGE DE LA SOCIETE RUE DE GRENELLE, 84 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQU UM -DE FRANCE e K |. FONDÉE LE ?3 AVRIL 1854 4 : ET RECONNUE COMME ETABLISSEMENT D'UTILITE PUBLIQUE — #7 AVIS IMPORTANT Par suite de l'augmentation croissante du nombre des communications et _sa répercussion sur les finances de la Société, la Commission du Balgun; devoir rappeler à nos Confrères que le Reglement limite la longueur des r _scrits à six pages d'impression par séance el à trente pages pour La entière, au delà desquelles l'auteur doit sa collaboration pécuniaire. . Dans un intérêt commun, la Commission prie done très instamment MM. AROS de condenser le plus possible le texte des Motos destinées iur foni y TIRAGES A PART bU BULLETIN ais SOCIÉTÉ BOT HOTANI Qu LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE AU 1” JANVIER 1921 LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE AU 1* JANVIER 1921 Membres perpétuels décédés. THIBESARD (Josera). . LAGRANGE (D^). DUCHARTRE (Pierre). VILMORIN (Henry LÉVÈQUE DE). CINTRACT (DésiRé-AUGUSTE). MICHEL (AvcusrE). VIDAL (PnospeEn-GusrAVE). CLOS (Dominique). MAUGERET (Louis- ETN MALINVAUD (Ernest). DELACOUR (Tuéovore). Membres de la Société morts au Champ d'honneur. —— AARONSOHN (Aaros). GATIN (CHARLES). - BERTEAU (Annxp). JOIGNY (Joss). .. BIAU (D* ArrreD). JOLLY (Rogert). BRUYANT (Cnarses). :« | MONNET (Part). . DUBARD bare) ; Seri — — E Sont pare partik ceux qui ont pen à la Société un capital d représente au moins la cotisation annuelle; le nom í don: Ton est. pilo ien à perpétuité sur la liste des membres de la Société. écision du Conseil, approuvée par la. pute Ara M m. du 28 må Fog oar EE D B hc. n Iv SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination t. 1891. ALIAS (Arsznr), inspecteur des contributions directes en retraite, - rue de la Merci, 18, à Montpellier (Hérault). 1918. ALLORGE (M Vareste), docteur ès-sciences, rue Gustave- —— Nadaud, 7, à Paris, XVIe. 1913. ALLORGE (Perre), licencié ès sciences, rue Gustave-Nadaud, rt, Paris, ANF 1895. * ALVERNY ? (Axoré d"), inspecteur des Forêts, 1°, e : gasse, à Strasbourg (Bas-Rhin). ——— 1913. AMAR (le D" Maxime), préparateur au P. C. N., avenue de Suffren, $ | 159, à Paris, XV*, 1920. ANFRAY (Louis), attaché au Muséum d'Histoire naturelle, labo- d | ratoire de Phanérogamie, rue Cuvier, 57, à Paris, V*. 1913. ANNET (Éur), 93, boulevard Beaumarchais, à Paris XIIe. 1886. * ARBOST (Josepu), pharmacien honoraire, rue Dante, 4, à Nice : : (Alpes-Maritimes). 1918. ARNAUD (G.), sous-directeur de la Station de Pathologie végé- | tale, rue d'Alésia, 11 bis, à Paris, XllI*. 1920. ARRAS (Parr), professeur au Collège, rue Béranger, 34, Fon tainebleau (Seine-et- -Marne). 1914. BACH (Des), préparateur à la Faculté de Pharmacie, phar. macien en chef de l'Hospice de Bicétre (Seine). 1920. BACHELET (J.), fabricant d'accessoires de Pharmacie, rue : Ru Lo € k XIIe ; fe Petanka? 9, à à Alger Mastaphe l (Alger). : : 5 1891. ' BAZILLE mans Grande-Rue, 94, à peur ou : LISTE DES MEMBRES. v Date de la nomination. 1919. BEAUVERIE (Jean), professeur à la Faculté des Sciences, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dóme). 1909. BECQUEREL (Paur), docteur ès sciences, "— au P.C.N., avenue des Gobelins, 77, à Paris, XIIe 1909. BÉGUINOT (Aweusre), professeur à l'Université, Jardin bota- nique de Padoue (Italie). 1896. BEILLE (L.), professeur agrégé à la Faculté de Médecine, rue Gonstantin, 35, à Bordeaux (Gironde). 1 em 08. BENOIST (R.), docteur és sciences, préparateur au laboratoire de Phanérogamie du Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 51, à Paris, V*. s 1906. BERRO (Marano B.), Avenida Rondeau, 1587, à Montevideo - (Uruguay). 1919." BERTRAND (PauL), leo de otaitique appliquée à la Faculté des Sciences, rue Brüle-Maison, 159, à Lille (Nord). 1905. BESSIL (Jacques), professeur au lycée Montaigne, 17, rue Auguste-Comte, Paris, VE. 1919. * BÉZAGU (Loris), capitaine, cours d'Aquitaine, 61, à Bordeaux (Gironde). 1905. * BILLIARD (Gronces), secrétaire général de la Société des natura- listes parisiens, rue Manin, 22, à Paris, XIX*. 1918. BIORET (Abbé), pear à l'Université catholique, à Angers inccr tele 1885. * DT ANC (VE. A M 4 Forêts, b ] wd Invalides, 15, à. Paris, VI. ta m 1903. BLANDENIER-BEY (Amsre-Enwesr), professeur au Collège de dec Ras-el-Tin, boite postale n° 534, à Alexandrie (Égypte). E 1911. * BLARINGHEM (Louis), professeur au Conservatoire national - à des Arts et Métiers, chargé du cours de biologie agricole -à la Faculté des Sciences, rue de Tournon, 14, à Paris, XP... BOEUF (F.), chef du Service botanique, professeur de Botanique à l'École coloniale d'Agriculture, à Tunis (Tunisie). 3 BOIS (D.), professeur au Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, DT, à hne ve. E E E mercis Ní SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. P: f 3 1913. BOISSY (Jean), préparateur à la Faculté de Pharmacie de Paris, rue Rigaud, 4, à Neuilly-sur-Seine (Seine). 1902. * BONAPARTE (Prince Roiaxp), membre de l'Institut, avenue d'léna, 10, à Paris, XVI*. Ancien président de-la Société, 1904. BONATI, docteur de l'Université (Pharmacie), à Lure (Haute- Saóne). 1873. BONNET (Ermoxo), docteur en médecine, assistant honoraire au Muséum d'Histoire naturelle, rue Claude-Bernard, 78, à — Paris, V* 1877. * BONNIER (Gaston), membre de l'Institut, professeur de Bota- mew nique à la Faculté des Sciences, rue de l'Estrapade, 15, à | Paris, V°. Ancien président de la Société. : 1919. BONNIN (Aoeupxe-Juzes), rue Hubert-Latham, 12, à Châteauneuf- 5 en-Thymerais (Eure-et Loir). z 1895. BORZI (Anroino), directeur du Jardin botanique, à Palerme (Sicile, Italie). 1900. BOULY DE LESDAIN (Maurice), docteur en médecine et doc- 3 teur és sciences, rue Emmery, 16, à Dunkerque (Nord). 4878. BOUVET (Gsoncrs), directeur du Jardin des Plantes, conserva- E teur de l'Herbier Lloyd, rue d'Alsace, 7, à Angers (Maine-et- * Loire). 4 1887. BOYER (G.), professeur à l'École nationale d’ Sgricullite rue : | Bosquet, 1, à Montpellier (Hérault). E 1919. BRÆMER (D: L.), professeur à la Faculté de Pharmacie, rue : Saint-Georges, 2, à Strasbourg (Bas-Rhin). : 1020: BRAUN-BLANQUET, conservateur à l'Institut séobotanique, : Wiuterthürérstrasse, 66, à Zurich (Suisse). EC it dfi BRÉTIN (Punupre), professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Lyon, à Bron (Rhône). . 1898. BRIQUET (Jons), directeur du Conservatoire et du Jardin bota- niques, La Console, route de Lausanne, à Genève (Suisst + 1896. BRIS (Anrnvs), directeur de l'usine de la Viéille-Montagne, | pc . Chénée-A, ee station de Chénée, Poe de eiie à gique). LISTE DES MEMBRES. YH ` Date de la nomination. 1918. BROYER (Cnanrzs), rue de Sahel, 51, à Paris, XII*. 1893. * BUCHET (SawvgL), préparateur à la Faculté des Sciences, avenue de l'Observatoire, 38, à Paris, XIV*. ` 1913. BUGNON (Pierre), chef des travaux de botanique à la Faculté des Sciences, Jardin des Plantes, à Caen (Calvados). 1920. CABANÉS, conservateur au Muséum d'Histoire naturelle, à Nimes (Gard). 1887. CADIX (Léon), propriétaire, à Bosséval, par Vrigne-aux-Bois (Ardennes). 1918. CAHEN (Epxwowp), avocat à la Cour d'appel, rue de Tilsitt, à Paris, VIIIe. 1815. * CAMUS (Fenxano), docteur en médecine, villa des Gobelins, 7, à Paris, XIII. : 1907. * CAPITAINE (Louis), docteur és sciences, boulevard Raspail, 48, à Paris, VI*. 1906. CARPENTIER (Abbé), professeur de Botanique à la Faculté libre des Sciences, rue de Toul, 13, à Lille (Nord). 1920. CAZIOT (Le Commandant), conservateur du Muséum d'Histoire : naturelle, boulevard Risso, 62, à Nice (Alpes-Maritimes). — 1905. CHAMAGNE (G.), pharmacien, château de Laubarrée, par La Crèche (Deux-Sèvres). 1908. CHARBONNEL (Abbé J.-B.), curé de Roffiac, par Saint-Flour . (Cantal) 1890. CHARRAS (A.), pharmacien, à Saint- Cyr-de-Provence (Var). 1908. CHARRIER (.), pharmacien de 4" classe, à La Chátaigneraie — (Vendée). P 1920. CHARTIER (Jean), préparateur à la Faculté de Pharmacie, - 2 ` boulevard Saint-Marcel, 16, à Paris, V°. 1904. CHASSAGNE (D: Maurice), à Lezoux (Puy-de-Dôme). CHATEAU (E.), directeur d'école à Matour ue reap CHATENIER (Constant), directeur honoraire d'École su érie villa € : à Miribel, E pem- Vit SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1895. 1906. — 4885. 4944. "CHAUVEAUD (Gusrave), directeur adjoint à l'École pratique 3 des Hautes-Études au Muséum, avenue d'Orléans, 16, à . Paris, XIV*. Ancien président de la Société, * CHERMEZON (Hzwni), chef de travaux à la Faculté des Sciences, — Institut botanique, rue de l'Université, à Strasbourg (Bas- i Rhin). ; 1900. * CHEVALIER (Aucusre), docteur ès sciences, rue Cuvier, 51, à — Paris, V*. 1874. * CHEVALLIER (Abbé Louis), professeur, à Précigné (Sarthe). | 1914. CHMIELEWSKI (Paur), licencié ès sciences, rue des Bluets, 4 15, à Alfortville (Seine). 4 1894. CHODAT (Ronznr), professeur à l'Université, rue Ami-Lullin, 9, à Genève (Suisse). 1920. CLÉMENT (Gaston), rue de Paris, 417, à Vanves (Seine). 1909. COL (ArrnowsE), docteur ès sciences, professeur à l'École de — : Médecine et de Pharmacie, quai Turenne, 6, à Nantes (Loire- Inférieure). T 1909. COLIN (Abbé), rue de Vaugirard, 74, à Paris, VIe. E. 1908. * COMBES (RaouL), maitre de conférences à la Faculté des - sciences, rue de l'Estrapade, 15, à Paris, V*. d 4896. COMÈRE (Josern), pharmacien honoraire, quai de Tounis, 60,à — Toulouse (Haute-Garonne). E 1919. CONILL (L.), directeur d'École publique à Toreilles (Pyrénées- | | es Orientales). E 1883. * COPINEAU ( (CmanrEs), juge honoraire au Tribunal civil de 3 Doullens, à Hornoy (Somme). E COSSON amj, avenue Friedland, 5, à Paris, VIIe. | * "rom r. membre de l'Institut fe Muséum d'Histoire naturelle, r e de Buffon, 61, à Paris, Ve. Ancfen président de R COSTE (Abbé es curé à à Sin Paides ons par Tour- . uemire (Aveyr on). Membre honoraire. ane docteur Eg droit, Tue du Cloltre-Notre-Dame : à LISTE DES MEMBRES. ux Date de la nomination. 1916. COTTEREAU (Abbé ÉriE), professeur, avenue de Montespan, 2, à Paris, XVI*. 1905. COUDERC (G.), ingénieur, à Aubenas (Ardèche). . 1908. * COUDERT (Abbé Jean), curé doyen de Sauxillanges (Puy-de- Dôme). 1890. COUPEAU (Cnanrzs), pharmacien, place du Marché, 5, à Saint- Jean-d'Angély (Charente-Inférieure). ; 1886. COURCHET, professeur à la Faculté de Pharmacie, à l'Institut . de Botanique de Montpellier (Hérault). 1909. * COURTOIS (F.), directeur du Musée botanique de Zi-Ka-Wei, près Chang-Haï (Chine). 1910. COUSTURIER (Pau), gouverneur honoraire des colonies, rue Espériat, 26, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). 1909. CUENOD (D^, oculiste, rue Zarkoun, 1, à Tunis (Tunisie). 1920. CUGNAC (p), rue des Chantiers, 7, à Paris, V*. 1909. CULMANN (Pau), docteur és sciences, boulevard Saint-Jacques, 54, à Paris, XIV*. — 1912. DAGAN (MaRceL), avocat, cours Victor-Hugo, 6, à Agen. (Lot-et- Garonne). 1908. DAIGREMONT (Me J.), à HS (Seine-et- Oise). 1910. DAMAZIO (Léosipas), professeur honoraire de Botanique à I École . 5 EURE des Mines, directeur de l'École d' agriculture Luiz de Queiroz,. Š E à Piracicaba (Sao-Paulo, Brésil). 1886. DANGEARD (Prenng-Avcvsre-CuéwENT), membre k l'Institut, professeur à la Faculté des Sciences (Enseignement P. C. -N.), rue Cuvier, 12, à Paris, V*. Ancien président de la m Société. 1888. DANGUY (Pavi), assistant au Muséum d Histoire ied e rue ; Vulpian, 44, à Paris, XIHe. x uet DAUPHINÉ (Anoné), Harris à la Faculté des © Scienc | | nes 11 PM gutes XVHe. : X SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1920. 1920. 1920. 1896. 1883. 1881. 1911. 1919. 4906. 194. 1919. 1888. 1898. 1893. DAVY DE VIRVILLE, laboratoire de Botanique de la Sorbonne, rue Victor-Cousin, 1, à Paris, V*. * DEBAIRE, route de Crosnes, 23, à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise). * DECLUY, ingénieur, rue de Douai, 48, à Paris, IX°. DECROCK (E.), professeur à la Faculté des Sciences, rue Räynard, 72, à Marseille (Bouches-du-Rhône). * DEFLERS (Azserr), boîte postale n° 613, au Caire (Égypte). DEGAGNY (Cnaries), à Beauvois, par Foreste (Aisne). * DELAFIELD (Marurn-L.), avenue Davel, no 29, à Lausanne, - (Suisse). DENIS (MancrL), licencié és sciences, rue Faidherbe, 38, à Paris, XIe. DÉRIBÉRÉ-DESGARDES (Pierre), docteur en médecine, rue Houdon, 16, à Paris, XVIII*. DESMAISONS (H.), pharmacien, rue de Frépilon, 28, à Noisy-le-Sec (Seine). DESPATY (MarceL), instituteur, à Nainville- les-Roches, par Soisy-sur-École (Seine-et-Oise). é DE VAUX (Hexri), docteur ès sciences, professeur à la Faculté des Sciences, rue Milliere, 44, à Bordeaux (Gironde). * DEZANNEAU (Arrnep-Pavt-RENE£), docteur en médecine, rue | Hoche, 13, à Angers (Maine-et-Loire). | DISMIER (Gagne), rue Aline, 19, à Saint-Maur (Seine). DODE (Louis-Aiserr), docteur en droit, place du ewe E ; à Paris, XVe. d DOLLFUS (Apren), rond-point de Longchamp, 6, à Paris, XVI. . DOP (Pau), chargé de cours à la Faculté des Sciences de Tou- E louse (Haute-Garonne). DOUIN (I.), professeur au Lycée, rue de Varize, 34, Chartres (Eure-et-Loir). DOUT EAU Quas) ie. à Chantonnay en LISTE DES MEMBRES, xi Date de la nomination. 1900. DUCOMET (Vita), docteur ès sciences, professeur à l'École nationale d'Agrieulture de Grignon (Seine-et-Oise). 1877. * DUFFORT (L.), pharmacien, à Masseube (Gers). 1893. * DUFFOUR (Caanzzs), instituteur, rue Jeanne-d'Arc, 16, à Agen. 1883. SEM oue pharmacien honoraire, rue de Rennes, 45, à s, VIe. 1912. DUMON (R.), rue de la Chaise, 10, à Paris, VIF. 1872. DURAND (Evcèxe), conservateur des Foréts en retraite, profes- seur honoraire à l'École d'Agriculture de Montpellier, rue St-Michel, 1, à Annonay (Ardèche). 1904. DURAND (Georces), à Beautour, près la Roche-sur-Yon (Vendée). - 1893. DUSS (le R. P.), professeur au collège de la Basse-Terre (Gua- deloupe). Membre honoraire. 1919. EMBERGER (Locus), pharmacien, licencié ès sciences, chez Me Vaesen, boulevard de la Croix-Rousse, 99, à Lyon (Rhóne). : 1906. EVRARD (F.), docteur és sciences, boulevard Montparnasse, 32, à Paris, XV*. m 1902. FEDTSCHENKO (Bonis pe), botaniste en chef au Jardin bota- nique de Saint-Pétersbourg (Russie). 1907. FÉLIX (Armann), surveillant général de l'École nationale profes- sionnelle, à Vierzon (Cher). : 4888. * FENOUL (Gustave), propriétaire, villa Grillonne, à Jablines, par. FC Esbly (Seine-et-Marne). 4910. FERROUILLAT (P.), directeur de l'École nationale d'Agrieul- ture, à Montpellier (Hérault). E. 1871. * FLAHAULT (Cuarzes), membre non résident de l'Institut, d. professeur de Botanique à la Faculté des Sciences de l'Uni- x versité, à Montpellier (Hérault). a 1913. FOEX eg directeur de la Station de Pathologie véstle, T rue d'Alésia, 11 bis, à Paris, XIV*. .1920. FOURNIER (le Docteur), professeur suppléant à l'École de i Médecine et de ha à pee caf (Puy-de- Dôme). , XIT SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1903. * 1906. E oo -i — 1893. 1901. 1887. > 1919. 1871. 1907. 1920. 1897. 1914. 1919. E T FRIEDEL (Jean), docteur ès sciences, chef des travaux de bota- nique à la Faculté des Sciences, avenue de France, 42, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). * FRON (Gcorces), maitre de conférences à l'Institut national agronomique, rue d'Assas, 90, à Paris, VEe. GADECEAU (Éxiiz), rue Port-Guichard, 48, à Nantes (Seine- Inférieure). GAGNEPAIN, assistant au Muséum d'Histoire naturelle, boule- vard Saint-Marcel, 16, à Paris, V*. GAIN (Lour), docteur ès sciences, rue de Luynes, 5, à Paris, VIE. * GALAVIELLE (Léopoin), professeur agrégé à la Faculté de Médecine, rue Maguelone, 23, à Montpellier. GALINAT (Maurice), ingénieur-chimiste aux Mines de Carmaux, rue Nationale, à Carmaux (Tarn). * GANDOGER (MıcueL), à Arnas, par Villefranche (Rhône). GARRAUD (François), chef de la comptabilité à la Société de E: : Vieille-Montagne, à Capdenac (Aveyron). i GATTEFOSSÉ (Jean), Put himet; rue Camille, 45, à Lyon (Rhône). GAUCHER (Louis), professeur agrégé à la Faculté de Phar- - macie, boulevard des Arceaux, 19, à Montpellier, GAUME (Ravmon), rue Palatine, 5, à Paris, VI. | prom: (Henni), professeur au Lycée, Les Bruilhols, à Foix : (Ariège). s GENTY (Parr), directeur du Jardin des Plantes, avenue San : baldi, 45, à Dijon. : GÉRARD (Cnarues), colonel commandant le 33° régiment d’ m | lerie, rue Inkermann, 1, à Angers (Maine-et-Loire). e * GÉRARD (Rex£), professeur à la Faculté des Sciences, direc | teur du Jardin botanique de la ville, rue Crillon, 10, à Lyon. GERBAULT (Eo.-L.), rua Don Pedro V, 2, à Lisboa (Portugal LISTE DES MEMBRES. XIIF 1891. GERBER (Cuartes), docteur ès sciences, professeur de Bota- nique médicale à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, allées Saint-Michel, à Toulouse (Haute-Garonne). 1899. * GÈZE (J.-B.), docteur ès sciences, ingénieur-agronome, profes- seur d'Agriculture, rue du Cannau, 8, à Montpellier (Hérault). 1872. GIRAUDIAS (Lovis), rue Leneveux, 7, à Paris, XIVe. 1908. GODEFROY (M.), docteur de l'Université de Paris, bibliothécaire de la Faculté des Sciences, allée des Capucines, à Marci (Bouches-du-Rhône). 4905. GORIS (ALBERT), docteur és sciences, professeur agrégé à la. Faculté de Pharmacie, pharmacien de la Maison municipale - de Santé, rue du Faubourg-Saint-Denis, 200, à Paris, X*. 1885. * GRANEL (Maurice), directeur du Jardin des plantes, professeur de Botanique à la Faculté de Médecine, à l'Institut bota- nique de Montpellier (Hérault). 1886. GRAVIS (Avcvsrz), professeur à l'Université, directeur de l'Ins- titut botanique, rue Fusch, 22, à Liége (Belgique). 1894. GUÉRIN (PauL), professeur agrégé à la Faculté de Pharmacie, professeur à l'Institut national agronomique, avenue de l'Observatoire, 4, à Paris, VE. 1878. * GUERMONPREZ, docteur en médecine, rue d'Esquermes, 63, à Lille (Nord). | 3 1918. GUÉTROT, docteur en médecine, rue de Tolbiac, 169, 3 — aris, XI :- 1898. - GUFFROY (Cnanzzs), ingénieur-agronome, Korn. rue Civiale, 1 17, à Garches (Seine-et-Oise). E 1911. GUICHARD (Abbé), curé d'Hérépian (Hérault). | A884. * GUIGNARD (Lion), membre de l'Institut, doyen honoraire de | la Faculté de Pharmacie de Paris, rue du Val-de-Grâce, 6, à Paris, V°, Ancien président de la Société. 1870. GUILLAUD (Arexaxpre), professeur de Botanique à la Faculté de s Médecine de Bordeaux, a avenue Gambetta, Th amt À a c M XIV SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1907. GUILLAUMIN (Axoré), docteur ès sciences, assistant au Muséum d'Histoire naturelle, rue Froidevaux, 10, à Paris, XIV*. 1912. GUILLIERMOND (Arexanore), docteur és sciences, maitre de conférences à la Faculté de Sciences, rue de la République, 19, à Lyon (Rhóne). 1909. RON (L.), assistant au Service botanique, professeur 'École coloniale d'Agriculture, place Pasteur, à Tunis (Tunisie) 1876. * GUILLOTEAUX-BOURON orsa villa Saint-Joseph, à Petit- Juan, prés de Cannes (Alpes-Maritimes). 1904. GUIMARAES (José »’Ascexsao), R. do Conde de Rodondo, 46-1, à Lisbonne (Portugal). 1904. * GUINIER (Pruserr), inspecteur adjoint des Eaux et Forêts, chargé de cours à l'École nationale des Eaux et Foréts, rue du Grand-Verger, 30, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1903. GYSPERGER DE ROULET (M"*), Nesseltor, 5, Mulhouse (Alsace-Lorraine). - 1918. HAGÈNE (Pz.), étudiant, rue Gustave-Courbet, 32, à Paris, XVIe. 1906. HAMET (Raywoo), rue George-Sand, 27, à Paris, XVIe. | 189f. HEIM (D* Frénéric), professeur agrégé d'Histoire naturelle à la à Faculté de Médecine de Paris, professeur au Conservatoire ` des Arts et Métiers, rue Hamelin, 34, à Paris, XVE. 1920. HEIM (Rocre), rue Nolet, 36, à Paris, XVII*. 188. HENRIQUES (Juzio-Auc.), professeur à l'Université, directeur — du Muséum botanique, à Coimbre (Portugal). 4885. HÉRAIL (Jeax-Josepx-Marc), docteur és sciences, professeur de E : Matière médicale à l'École de Médecine et de Pharmacie, rue — d'El-Biar, 14, à Alger-Mustapha gent : a 1909. HERMANN (Jus), libraire-éditeur, rue de la Sorbonne, 6, à a | Paris, Ve, c 2h A. * HIBON (Georces), président de section au Tribunal de la : xs e À rue Le pores 2, Paris, XVII. - LISTE DES MEMBRES. xv Date de la nomination. 1907. HICKEL (Roserr), inspecteur des Eaux et Forêts, professeur à l'École nationale d'Agriculture de Grignon, rue Champ- Lagarde, 11 bis, à Versailles (Seine-et-Oise). 1894. HOLM (Tuéoore), botaniste, Brookland, D. C. (États-Unis d'Amérique). 1901. HOSCHEDÉ, à Giverny, par Vernon (Eure). 1910. HOUARD (C.), professeur de Botanique à la Faculté des Sciences, directeur de l'Institut et du Jardin botaniques, à Strasbourg (Bas-Rhin). 1869. * HUSNOT (T.), maire de Cahan, par Athis ( (Orne). 1891. JACZEWSKI (AnrHUR DE), directeur du laboratoire central de Pathologie végétale, au Jardin de botanique de Saint-Péters- bourg (Russie). 1888. * JADIN (Ferxann), doyen de la Faculté de Pharmacie de Stras- bourg (Bas-Rhin). 1906. JAHANDIEZ (Émice), quartier des Salettes, à Carqueiranne (Var). 1917. JANOWICZ (SrePuaN), rue Damrémont, 15, à Paris, XVIII. 1912. JEANJEAN, directeur d'École, à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et- . Garonne 1887. JEANPERT (Épovan»), conservateur de l'herbier Durand-Cosson au Muséum d'Histoire naturelle, boulevard Saint-Marcel, iid Paris, V*. Membre honoraire. : 1907. JOUKOFF (Mi: Asna), laboratoire de Botanique de la Faculté des E. Sciences, rue Victor-Cousin, 1, à Paris, V°. : es 1882. * KERVILLE (Herr Ganeau pe), rue Dupont, 7,à Roven — z | Inférieure). 2 4916. KESTNER (Pau), avenue des Tilleuls, 3, villa ontiocneh: Paris, XVIe. ` es 1906. KNOCHE Meroe à l'Institut de ue. ci à mcr 3 (Hérault). s + 1809. KOLDERUP-ROSENVINGE (J. Lauritz), au Musée botanique de e. Copenhague (Danemark). +: LABRIE (Abbé), curé de Frontenac (Gironde). 5. LAMOTHE Lon instituteur, à Saint- t-Denis-lès-Martel (Lot, XVI SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. "Date de la nomination. : 1899. LANGERON (D" Maurice), chef de travaux à la Faculté de Méde- cine, rue Ravon, 15, à Bourg-la-Reine (Seine). 1909. LAPIE (Grorces), docteur ès sciences, inspecteur des Eaux et Foréts, chargé de cours à l'École nationale des Eaux et Foréts, boulevard Alsace-Lorraine, 82, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). . 1815. * LARCHER (Oscan), docteur en médecine, rue de Passy, 97, à Paris, XVIe, 1896. * LASSIMONNE (S.-E.), à Robé, commune d'Yzeure (Allier). 1910. LAURENT (Armano), secrétaire général de la Société botanique de Lyon, professeur de sciences naturelles au lycée du Parc, : à Lyon (Rhône). ! e 1910. LAVIALLE (Perre), professeur à la Faculté de Pharmacie, rue Saint-Georges, 2, à Strasbourg (Bas-Rhin). | 1920. LEBARD (P.), préparateur au Muséum d'Histoire naturelle, rue : d'Ulm, 45, Paris, Ve, : 1919. LEBIOT (Mancer), chargé du cours de floriculture à l'Ecole - municipale d’arboriculture de la Ville de Paris, rue du | Laminoir, 1, à Essonnes (Seine-et-Oise). ; 1915. LE BRUN (Pierre), rue du Parc, 34, à Fontenay-sous-Bois .. (Seine). : 1883.* LECLERC DU SABLON, correspondant de l'Institut, doyen E - honoraire de la Faculté des Sciences de Toulouse, à La Vialle, par Vénéjan (Gard). à 1884. * LECOMTE (Hexr:), membre de l'Institut, professeur au Muséum 2 d'Histoire naturelle, rue des Écoles, 24, à Paris, Ve. Ancien - président de la Société, It . . 4889. LE GENDRE (Canues), directeur de la Revue scientifique du 2 Limousin, place du Champ-de-Foire, 15, à Limoges (Haute- - Vienne). — : 1895. LEGRAND (Arthur), docteur en médecine, rue de Clignancourt 13, à Paris, XVIIIe. > . 4918. LEGRAND (Cmanres), garde-général des Eaux et Forêts, è at Teniet-el-Haad (Alger). Es 4917. LEMÉE (ALBERT), trésorier payeur général, à Auch (Gers). 1907." LEMOINE (M^' Pau), docteur ès sciences, laboratoire Foie Cryptogamie du Muséum, rue de Buffon, 63, Paris, es - LISTE DES MEMBRES. xvi Date de la nomination. 1885. * LEMOINE (Éutts), licencié ès sciences naturelles, rue du Montet, . 134, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1874. * LE MONNIER (Grorcss), professeur à la Faculté des Sciences, rue Montesquieu, 19, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). ; 1912. LENOBLE (Férm), inspecteur départemental du travail dans ; l'industrie, villa La Pensée, rue Thiers, à Valence (Drôme). 1893. LESAGE (Perre), professeur à la Faculté des Sciences, à Rennes (Ille-et-Vilaine). 1905. LHOMME (Léon), libraire-éditeur, rue Corneille, 3, à Paris, vr. 1910. LIGNERIS (Micuez prs), ingénieur-agronome, à Bressolles, par Moulins (Allier). ; 1909. LITARDIÉRE (René pe), licencié ès-sciences, préparateur à la Faculté des Sciences, rue Malus, 14, à Lille (Nord). 1902. LLOYD (C. G.), the Lloyd Library, West Court Street, 309, à Cincinnati (Ohio, États-Unis d'Amérique). 1906. LORMAND ee elis de 1** classe, rue de Babylone, 41, à Paris, VII* 1886. LUIZET Données, tie, à Aiffres (Deux-Sèvres). se 1895. LUTZ (Louis), SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA Société, professeur — — agrégé à la Faculté de Pharmacie, avenue de l'Observa- toire, ^, à Paris, VI*. . ; 1909. .MADIOT (V.), pharmacien de 4"° classe, rue Thiers, à Ina n (Haute-Saône). ! 1875. MAGNIN “het Rue honoraire de la Faculté des Sciences, x T ancien directeur de l'École de Médecine Le on à Beynost (Ain). À Viger honoraire. | — gt 1906. MAHEU (Jacques), docteur és sciences, préparateur à la Faculté tee a i de Pharmacie, avenue du Maine, 44, à Paris, XIV*. v. . 1907. MAIGE (A.), professeur de Botanique à la Faculté des Kee E 14, rue Malus, à Lille (Nord). 1900. * MAIRE (Rent), professeur à la Faculté des Sciences, villa Til, nm rue de Linné, 3, à Alger (Alger). - * .. 1910. MAIRE (GkoncEs), ingénieur, rue du Prince-Abd-el- e 108 st COR à Alexandrie (Égypte). —. 1919. meal (rase rue e Antoinette, 30, à Paris, XV. d T I xvii SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. 3 Date de la nomination: E 1920. MALMANCHE (Apren), docteur ès sciences, pharmacien de - Ar classe, avenue de Paris, 37, à Rueil (Seine-et-Oise). 1920. MANGENOT (G.), route de Saint-Genès-les-Ollières, à Tassin, E prés Lyon (Rhóne). 4881. MANGIN (Lours-Azexanore), membre de l'Institut, directeur du Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 57, à Paris, VS Président de la Société. 1905. MARANNE (Isiponz), pharmacien de 1** classe, cours Fénelon, 25, à Périgueux (Dordogne). 1881. * MARCAIS (Abbé), à Précigné (Sarthe). | 1905. * MARNAC, docteur en médecine, place Saint-Michel, 42, à Mar- | seille (Bouches-du-Rhône). : 1909. MARRET (Léo), rue Michelet, 5, à Paris, VF. 18953. MARTY (Léowce), notaire honoraire, rue Trivalles, 133, à Gar- cassonne (Aude). 1919. MASCRÉ (Marcet), préparateur à la Faculté de Pharmacie - à Paris, pharmacien des hôpitaux de Paris, Hospice des | ; Incurables, avenue de la République, 7, à Ivry (Seine). < —. 4890. MATRUCHOT (Louis), professeur de Botanique à la Faculté - des Sciences, École Normale d rue ne 45, à. Paris, V*. 1909. MAUBLANC (A.), Secrétaire-général de la Société myeotogique de France, boulevard Saint-Jacques, 52, à Paris, XIVe. 1920. MAUREAU ({Axpré M.), directeur de la maison Roustan-Servan et Cie, à Saint-Rémy de Provence (Bouches-du-Rhône). 1870. MER (Éste), ancien inspecteur à l'École forestière, rue Terak- o Silvestre, 19, à Nancy ; et à Longemer, par Gérardmer (V osges). 2 1920. MERESCHKOWSKY (CONSTANTIN DE), professeur , conseiller 4 d'Etat de Russie, bótel des Familles, rue de kansaa à Genève (Suisse). x vs 194. MIRANDE (Roserr), docteur ès sciences, , ingénieur-agronome rue de Buffon, 63, à Paris, V°. 1802. A ' MOLLIARD (Mani), doyen de la Faculté des Sciences, a ane à Paris, y. | - i "s IASTE DES MEMBRES. XIX Date de la nomination. 1919. MOREAU (Me Fernand), docteur ès sciences, Jardin botanique, rue Godron, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1910. MOREAU (Ferxano), docteur ès sciences, agrégé des sciences naturelles, maître de conférences à la Faculté des Sciences, Jardin botanique, rue Godron, à Nancy (Meurthe-et-Moselle). 1906. MOREL (Fraxcisque), rue du Souvenir, 43, à Lyon-Vaise (Rhône). 1913. MOREL (Pinar), pharmacien, rue de la Tombe-Issoire, 37, à Paris, XIVe. 1909. .MORELLE (Epmoxp), docteur en pen place de l'Hôtel-de- Ville, à Commercy (Meuse). 1919. MORQUER (Rzs&), licencié ès nee avenue de dcs 30, - e). À à Neuilly-sur-Seine (Seine 1919. MORVILLEZ (Fnév.), docteur és sciences, préparateur à la Faculté des Sciences, rue Malus, 14, à Lille (Nord). 1886. * MOTELAY (Pavut), cours de Gourgue, 8, à Bordeaux (Gironde). 4907. MOUILLARD (Lovis), ancien élève de l'École nationale d'Agri- culture de Grignon, à Cauterets (Hautes-Pyrénées). 1920. MUGNIER (Louis), boulevard de Strasbourg, 54, à Paris, X*. 1883. * NANTEUIL (baron Rocer.pe), au château du Haut-Brizay, par l'Ile-Bouchard (Indre-et-Loire). FES 1902. NENTIEN (E.), inspecteur général des Mines en rétraite, Clos — Son Peire, Le Pradet (Var). - 1888. NEYRAUT (E.-Jran), préparateur à la Faculté de Médecine etdë — Pharmacie, rue Sainte-Catherine, 236, à Bordeaux (Gironde). gu “4920. NICOLAS (G.), chargé de cours à la Faculté des Sciences, à — Toulouse (Haute-Garonne). 4919. NOACHOVITCH (G.), ingénieur-agronome, avenue de T 9, à Nogent-sur-Marne (Seine). 1930. NOBÉCOURT (Pinus), licencié ès sciences, rue Cuvier, À “à 3: Bs : Lyon (Rhò ébert dite - * OFFNER (D: J.), professeur suppléant à Tie he Pre E ; XX SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. : 1916. OUDOT (Louis), professeur au Collège libre, à Saint-Dizier (Haute- Marne). 1920. PARMENTIER (Paur), professeur à la Faculté des Sciences, rue Gambetta, 1, à Besançon (Doubs). 1913. PASTOUKHOFF (Nicoras DE), ingénieur des mines, Gr. Bolotnaia, 26, à Saint-Pétersbourg (Russie). 1811. PATOUILLARD (N.), docteur en pharmacie, avenue du Roule, 105, à Neuilly (Seine). 1907. PAVILLARD, professeur adjoint à l'Institut botanique, à Mont- pellier (Hérault). 4887. PÉCHOÛTRE (FEnDINAND), professeur au a Louis-le-Grand, boulevard Brune, 121, à Paris, XVI*. 1910. PELLEGRIN (François), docteur ès sciences, secrétaire général adjoint de la Société, préparateur au Muséum d'Histoire natu- relle, boulevard Montparnasse, 71, à Paris, VI*. 1866. * PELTEREAU (Ernest), notaire honoraire, à Vendôme (Loir-et- ue Cher), : 1913. PÉNEAU (Josera), préparateur au Muséum d'Histoire naturelle, avenue Eugène-Harel, 8, à Nantes (Loire-Inférieure). 1920. PERRIER DE LA PÂTHIE, Service de la colonisation, à Tana- narive (Madagascar). * 1894. * PERROT (Éwe), professeur à la Faculté de Pharmacie de - Paris, boulevard Port-Royal, 12 bis, à Paris, V*. | 1919. PÉTELOT, College du Protectorat, à Hanoi, Tonkin. 1903. PETIT (Louis), rue Ég'ise-Seurin, 211, à Bordeaux (Gironde). - 1944. PEYERIMHOFF (P. ne), inspecteur des forêts, directeur de la — Station de recherches forestières de TES du Nord à E Alger (Alger). d 1906. PINOY (D* Enwesr), rue de Versailles, 30, à Ville-d'Avray (Seine- 3 i et-Oise). - 1901. PITARD {J.), mous à l'École de Médecine et de Pharmacie, - c Belmont, Saint-Symphorien, près Tours (Indre-et-Loire). — — (4880. POIRAULT een directeur de la Villa Thuret, à Antibes, | (Alpes-Maritim es). | 1906. POISSON (Hesri), amina à uet Mn LISTE DES MEMBRES. XXI Date de la nomination. 1918. PONS, pharmacien, à Briançon (Hautes-Alpes). - 1877. PORTES (Lup.), pharmacien honoraire des hôpitaux, rue des Filles-du-Calvaire, 23, Paris, III*. . 1871. * POSADA-ARANGO (Axpnzs), docteur en médecine, professeur de Botanique à l'Université de Médellin (États-Unis de Colombie). 1911. POTTIER (Jacques), docteur és sciences, préparateur au labora- toire de Cryptogamie de l'École pratique des Hautes-Études, rue des Saints-Pères, 13, Paris, VIe. 1895. * PRAIN, directeur des RE Gardens of Kew, near London (Angleterre). 1897. PRUNET, professeur à la Faculté des Sciences, directeur du Jardin des Plantes, à Toulouse (Haute-Garonne). 1920. PUYMALY (A. DE), préparateur à la Faculté des T ME de Bordeaux, avenue de la République, 7, à Caudéran (Gironde). 1911. QUEVA (C.), professeur à la Faculté des Sciences, à Dijon (Cóte- d'Or). 1894: * RADAIS (Maxiuz), professeur à la Faculté de Pharmacie, avenue de l'Observatoire, 4, à Paris, VI*. 1871. * RAMOND (Georces), assistant au Muséum d'Histoire naturelle, rue Louis-Philippe, 18, à Neuilly- -sur-Seine (Seine). 1911. RAPHÉLIS (Arenowss), pharmacien de 17* classe, rue d' Antibes, ` 92, à Cannes (Alpes-Maritimes). M : 1905. RÉAUBOURG (Gaston), docteur en pharmacie, rue Alboni, 7, à -— Paris, XVI*. 1919. REMEAUD (Üvrave), pharmacien de 1** classe, Grande Rue, 3h o à Boulogne-sur-Seine ( Seine). 1913. * REVOL (J.), instituteur honoraire, à Vif-la-Rivoire (Isère). 1905. * REYNIER (Sur), villa Marguerite, avenue Brunet, à Toulon (Var). - s 1896 * REY-PAILHADE More DE), place Sainte-Aphrodise, 4%, à Wo Béziers (Hérault). Th 1906. RICHER (PauL), docteur ès sciences, préparateur à la Faculté des Sciences, rue du Luxembourg, 30, à Paris, VI*. s ; 1911. ROBERT (Gzoncss), docteur en. pharmacie, Sainte-Maxime- >= ju (Var). ; MN R SOCIÉTÉ- BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. S 3 1919. RODIE (Joserx), licencié ès sciences, chimiste diplômé de l'Uni- - versité de Paris, à Castelnau-le-Lez (Hérault). 4 1919. RODRIGUEZ (Léorozo), ingénieur-agronome, rue Linné, 10, à - aris, V | 1918. ROL (Rexé), ingénieur, rue Sainte-Geneviève, 29, Laon (Aisne). 1907. ROLAND-GOSSELIN (Roserr), colline de la Paix, à Villefranche- sur-Mer (Alpes-Maritimes). 1895. ROMIEUX (Henni), lieutenant-colonel, ancien conseiller d'État, Florissant, 59, à Genève (Suisse). | 1901. ROUX (Nisius), chemin de la Sœur-Vialy, 5, à Lyon-Saint-Clair (Rhône). 1810. ROUY (Georces), secrétaire général honoraire du Syndicat de la. $ Presse parisienne, secrétaire général de la Caisse des victimes m» du devoir; boulevard Saint-Denis, 339, à Courbevoie (Seine). 1886. "SAHUT USA: avenue du Pont-Juvénal, 10, à Montpellier (Hérault), ; 1903. SAINT-YVES (le commandant A:), Le: Roc Fleuri, à Vernou- - sur-Brenne (Indre-et-Loire). E 1903. * SAINTOT (Abbé Coxsranrix-Éme), curé à earail- Y oies ; par Voisey (Haute-Marne). : 1815. * SALATHÉ, docteur en médecine, ancien préparateur à la Faculté de Médecine de Strasbourg, rue Armengaud, à Saint-Cloud J (Seine-et-Oise). 4 1900. SARGENT (Cnarres), professeur d'Asborauüure, Arnold arbo. - retum, Jamaica Plain, Massachusetts (États-Unis d'Amérique). … 1906. SARTORY (Avcusre), docteur és sciences, professeur à la - Faculté de Pharmacie, à Strasbourg (Bas-Rhin). : 1920. SCHOUTE (D: J.-C.), professeur à l'Université, à Groningue 4 (Pays-Bas). se 1918. SÉAILLES (Yves), 1 rue de Rome, 79, à Paris, XVIIe. E 1903. SEGRET (Abbé), curé de-Maray, par Mennetou-sur-Cher (Loir- 1 et-Cher). p 1904: SENNEN: (Frère), paseo’ de a Bonanova, € à Barcelona He (Espagne): Membre honorair. 3 | SIMON (Bucimo), : receveur de SO à Montmorillon: (Vienne). 5 dm z VALLOT (Josen), directeur de P E ERN TP or LISTE DES MEMBRES. : XXII Date de la nomination 1908: ` SOUÈGES (René), docteur ès sciences; pharmacien des Asiles de la Seine, chef des travaux micrographiques à la Faculté de Pharmacie, avenue de l'Observatoire, 4, à Paris, VIe. 1919. SPINNER (Henri), professeur de Botanique. à l'Université, Champ Bougin, 40, à Neuchâtel (Suisse). 1913. STOTZ (J.-J.), directeur dé l'École d'agriculture algérienne, à Maison-Carrée (Alger). 4914. SWINGLE (Warrer T.), physiologist in charge. Bureau of Plant Industry, Department of Agriculture, à Washington, BiU (États-Unis d'Amérique). M 1920. TALLON (Garrwx), ingénieur-chimiste, licencié ès sciences, - i Compagnie d'Alais et de la Camargue, à Salindres (Gard). | 1905. TESSIER (F.), conservateur des Eaux et Forêts, , rue FORM 13, à Toulouse (Haute-Garonne). 1903. THÉZÉE (D"), professeur d'Histoire naturelle à l'École de Méde- cine et de Pharmacie, rue de Paris, 10, à Angers (Maine-et- Loire). 1900. TILLIER (Louis), architecte-paysagiste, rue Des Renaudes, 53, à Paris, XVII". ; | 1907. TOMINE (Arexanore Wasssewrren), botaniste en chef du Jardin botanique, à Tiflis (Caucase, Russie). 1902. TONI (ve), professeur et directeur du Jardin botanique à 'Uni- versité royale de Modène (Italie). Membre honoraire. 1900. TOUZALIN (Cmanrss pr), chef de bataillon, rue du Château- - à d'eau, 3,. à Poitiers (Vienne). pue 1870. * TRABUT | (Lovis), docteur en médecine, correspondant delIns- —— titut, rue Desfontaines, 7, à Alger (leen Lu 1890. TRELEASE [Wirunx), directeur du Jardin botanique i Mis- : E souri, Saint-Louis de Missouri (États-Unis d'Amérique). i 1920. TRUFFAUT (Grorcess), a avenue de Pase RUE à La 2 Versailles (Seine-et-{ us 4912. TURQUET (Jean), docteur en médecine et docteur ès sciences, rue Broca, 45, à Paris, V*. has < S miseros rue Mice gem 5, à Nice (im | XXIV SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Date de la nomination. 1905. 1907. 1906. 1886. 1595. 1913. 1884. | 4913. VELENOVSKY (D: Joser), professeur de Botanique à l'Univer- sité tchéque, Slüpi, II, 433, Prague (Tchéco-Slovachie). - VERGNES (L. nz), ingénieur, rue deVaugirard, 186, à Paris, XV*. "VERGUIN (le colonel Louis), centre d'études d'artillerie, ile - du Saulcy, à Metz (Moselle). VIDAL (Gasnizr), inspecteur des Eaux et Foréts, rue de Metz, 25, à Toulouse (Haute-Garonne). 'VIDAL (Louis), chef de travaux à la Faculté des Sciences de ' Grenoble (Isère). -* VIGUIER (René), docteur és sciences, professeur à la Faculté des Sciences, Institut botanique, Jardin des Plantes, à Caen - (Calvados). E VILMORIN-ANDRIEUX et C^, marchands grainiers, quai de la Mégisserie, 4, à Paris, Le. VILMORIN (Jacques ve), trésorier de la Société, quai de la Mégisserie, 4, à Paris, I®”, * VINCENS (François), Laboratoire de Pathologie végétale de l'Institut scientifique, Jardin botanique, Saigon (Indo- Chine). * VUILLEMIN (Pau), professeur de Botanique à la Faculté de Médecine de Nancy, rue d' Amante, 16, à Malzéville (Meurthe- - et- Moselle). WAGNER (SrEPnaN), docteur en pharmacie, avenue de ins 107, Boulogne-sur-Seine (Seine). WALTER finus) pharmacien, rue de la Gare, 16, à Saverne (Bas-R hin). ET WEBER (M** A.), née Van Bosse, à Eerbeek (Hollande). | WEILLER (le chef d'escadron Marc) section technique de FARBE J lerie, 1, place Saint-Thornas d'Aquin, Paris, VE. WILCZEK (ERNEST), professeur à l'Université, à Lausanne | (Suisse). WORONOFF, conservateur au Jardin botanique de Tinis | (Caucase, Russie). - YDRAC (F.-L.), docteur en Pins Š Bridge 5 n rene, LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ. RANGÉS PAR PAYS ET EN FRANCE PAR DÉPARTEMENTS Ain. Magnin. Aisne. Degagny. Rol. Allier. Lassimonne. Ligneris (des). Alpes (Hautes-). Pons. Alpes-Maritimes. Guilloteaux- Bouron. Poirault. Raphélis. Roland -Gosselin. Vallot (J.). Ardèche. Couderc (G.). "Ardennes. Cadix. Aude. Marty. Aveyron. Coste (abbé). Garraud, Cousturier. Decrock. Maureau. Calvados. Bugnon. Viguier. Cantal. Charbonnel (abbé). Coupeau. Guillaud. Cher. Bouches-du-Rhône. _Charente-Inférieure. Deux-Sèvres. Dordogne. Maranne. Doubs. Parmentier. Drôme. Chatenier. Lenoble. Eure. Hoschedé. Eure-et-Loir. ' Bonnin. Douin. Garonne (Haute-). Tessier. Vidal (Gab.). = 7 Gan Cabanès. XXVI Leclerc du Sablon. on. G Gers. Buffort. Lemée. Gironde. Beille. Bézagu Labrie (abbé). ) _ Devaux. Motelay (Paul). ~ — Puymaly (de). | Hérault. Guichard ss — Knoche. Pavillard. . Rey-Pailhad il e (de). Hie Mile. Lesage. Nanteuil ( (de). T ; Indre-et-Loire. Isère. Offner. Revol. Vidal (Louis). Loir-et-Cher. Peltereau. Segret (abbé). Loire-Inférieure. Col. Gadeceau. Péneau. Lot. Lamothe. Lot-et-Garonne. Dagan. Duflour. Jeanjean. Maine-et-Loire. Bioret (abbé). Bouvet. Dezanneau. Verguin (le colonel). Meurthe-et-Moselle. Mn (Mu). Moreau. | Vuillemin. ere SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Nord. Bertrand. Bouly de Lesdain. Carpentier (abbé). Guermonprez. Litardière (de). Maige. Morvillez. Orne. Husnot. Olivier (abbé). Puy-de-Dôme. Beauverie. Chassagne (D"). Coudert (abbé). Fournier (D*). Pyrénées (stem ege Ydra Princ rint. Conill, Rhin (Bas-). Alverny (d). TUN PUTET SURE EDO UE T Rev tot Gérard (R.). Guilliermond. Laurent (A.). Mangenot. Morel (Fr.). Nobécourt. Roux (Nisius). Saóne (Haute-). Bonati. . Madiot. Saóne-et- Loire. Château. Sarthe. - Chevallier (abbé L.). Marçais (abbé) Seine !, Bach. oissy. Y Chmielewski. . -. Morquer. 1 J- Noachovitch. ` — Patouillard. T Ramond. - p eis : | Durand nd Here LISTE DES MEMBRES. Seine-et-Oise. Daigremont (M**). Debaire Despaty. Ducomet. Guffroy. Hickel. Lebiot. Malmanche. Truffaut. Seine-Inférieure. Kerville (de). Somme. Copineau. Tarn. Galinat. Var. Charras. | Jahandiez. Nentien. Reynier. Robert. Vendée. - Vienne. Gérard (Ch.). Simon Touralin (de). Vienne (Haute-). | Le Gendre. Sem LUE j Les membres À résidant à Parii ne sont es ntio " 3 Sennen m XXVI Algérie. Battandier. érail. Legrand (Cn.). Maire (René). hoped (de). S Vincens. Madagascar. | Perrier de la Bâthie. Poisson. Tunisie. Bœuf. Cuénod. | Guillochon. M. — Belgique. ! ris. Gravis. Danemark. |Kolderup-Rosenvinge. - Espagne. XXVII Portugal. ussie. sereni (de). Jaczewski (de). ie (de). To SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. | Delafie Mereschkowsky (de). Tchéco-Slovachie. Velenovsky. Chine. Courtois. x Égypte. | Blandenier-Bey. Deflé * Maire, États-Unis —.— d'Amérique. Sarge Swingle. Trelease. Etats de l'Amérique . du Sud. Berro. Ee amazio. D Posada-Arango. SÉANCE DU 14 JANVIER 1921 PRÉSIDENCE DE M. L. MANGIN. Allorge, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la séance précédente dont la rédaction est adoptée. M. Mangin en prenant place au fauteuil présidentiel, prononce, à l'adresse de son prédécesseur, M: Bois, quelques paroles de remerciements qui sont unanime- ment applaudies. Il lit ensuite une lettre d'excuses de M. Lutz, secrétaire général, one ue d'assister à la séance pour cause de e - maladie. > Comme suite aux présentations faites à la séance . antérieure, M. le Président proclame membre de e =~ Société : à f M. Garnier (Jules), Chef des Travaux protigies de micro- graphie à la Faculté de Pharmacie, rue Saint-Georges, 2, à Strasbourg, prés e ads jx par MM. Guignard et Mangin. - hors: nouv illas com sont ensuite annoncées. ; M. Guillaumis offre à js Société le 2° fascicule de lou- 5 vrage, Nova Caledonia, de Fritz-Sarrasin et J. Roux. m — M. Pottier fait don à la Bibliothèque de sa thèse de Doeth ès Sciences, sur Ze Développement de la Feuille - 5 ; il met un certain nombre d'exemplaires à | disposition des i lui en feront la demande. CIAM. c : 2 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. . Guillaumin fait la communication suivante Contribution à l’étude des Mélastomacées d'Extréme-Orient (Supplément : PAR M. A. GUILL AUMIN. I. ESPÈCES INDO-CHINOISES NOUVELLES Osbeckia annamica À. Guillaumin sp. nov. / Frutex 3-4,50 m. altus, ramis á-angularibus, ad angulos setosis. Folia petiolata, ovata (7-12 x 2,5-5 cm.), basi rotundata, rarius obtusa, apice centia. 6-9 flora. Flores albi. Calycis tubus cupuliformis, setis erecto- patulis, simplicibus vel Lx dense hirsutus; dentes 5, filiformes, ANNAM : province de Thua thien, haute vallée du Bo giang (Eberhardt 2 812). Melastoma Eberhardtii A. Guillaumin sp. nov. 7 ` "Frutex, 2,5-4 m. altus, ramis cylindraceis setis haud serratis hirsutis. s Folia rigida, lanceolata (6- 11 x 2-3 cm.), basi obtusa, apice acuta, supra aspera, appresse pilosa, subtus velutina; nervi 5, supra impressi, subtus : ine iri aR petiolus cylindricus, circa 10 mm. longus. Inflorescentia e ymose-condensata, bracteis late triangularibus, 5 mm. longis, non invo- - Perdu. pedicellis setosis, 3 mm. longis. Calycis tubus 10 mm. eor. s dense hirsuto-setosus ; ; dentes 5 lineari-lanceolati, tubo æquilo ongi. cu . longa. Stamina 10, antheris parum inæqualibus, connectivum stami- . norum minorum obtuse bi aurionlàtdi, pees bi- Mire filamenta - e Pic de 7,5 et 10 mm. longa. Ovarium us usque ad 2/3 hers E phæricum, parte libera stosu; aji stamina minora æquans. - : Kunz : province de Thua thien, haute vallée du Bo giang 3 (Eberhardt 2804). rt . N'est pas sans analogie avec le M. ise: mais en diffère : trés metioxont par l'ornementation. du calice. y Voir Notulæ States, 1L, P- 301-329, et Bulletin Soc. Bot. France, NS pP. 86-92, 273-276, N 362-371, A01 406.. zt A. GUILLAUMIN. — MÉLASTOMACÉES "D'EXTRÉME-ORIENT. 3 M. Chevalieri A. Guillaumin sp. nov. Frutex 1 m. 50 altus, ramis orbid, paleis + serratis sparsis. Folia - rigidia ovato-lanceolata "e lanceolata (6-10 x 4,5-3 cm.), basi sub- rotundata, apice acuta, supra aspera, appresse setosa, subtus nervis sparse appresse paleaceis exceptis.glabra; nervi 5, supra impressi, subtus prominentes; petiolus sub-cylindricus pa aleaceus setosusque longus. trente cymose-condensata, bracteis auguste lanceolato- linearibus, brevibus, pedic ellis breviter + serrato-setosis, 4-9 mm. longis. Calycis tubus 6 mm. longus, breviter + serrato-setosus; dentes 5, lineares. tubo æquilongi vel sub-æquilongi, cum appendicibus brevibus apice aa alternantes. Petala 5, oblonga, apice ciliata, marginibus ciliolata, 13 m longa. Stamina 10, antheris inæqualibus, connectivum staminorum mino- rum obtuse bi- RE majorum sub acute bi- Mision filamenta vix complanata, 7 et 9 mm. longa. Ovarium usque ad 2/3 adherens, ovoideo- turbinatum, parte libera € hers fere cslinitisa vertice ornatum ; stylus stamina minora supera ANNAM : massif du Lang bian, Dran (Chevalier 40 395). e Se rapproche surtout du M. osbeckioides, mais s'en distingue nettement par l'absence, sur le calice, de faisceaux de soies insérés sur un petit tubercule. Blastus Eberhardtii A. Guillaumin sp. nov. lex 2-7 cm. altus, ramis teretibus, glabris, abunde glandulosis. Folia m bu à bata vel ovato-lanceolata (10-17 x 3-7 cm.), membranacea, basi — . late cuneata vel sub-rotundata, longe et parum oblique acuminata, inte- gerrima, glaberima, subtus abunde glandulosa, 5-nervia. Flores in pani- culas parvas pyramidales dispositi. Alabastrum cylindraceum, de süb- < cub pedicellus fere nullus. Calycis tubus turbinatus, 2 mm. longus, ntes &, brevissimi. Petala &; transverse ovata, apice brev iter pre 1,5 longa. Stamina 4, æqualia, 4 mm. longa, connectivum non productum. nec appendiculatum, antheris sagittatis incurvatis, rst antheras a æquantia, non resinoso-glundulosa. Ovarium PEE filiformi ad apicem late inflexo. Capsula.. uu province de Vinh yen : Tam dao » (Everhard 503 4955). | cid du B. dicus: en diffère par les ombelles démen- ; : laires moins denses, le calice turbiné et non campanulé, pa _ étranglé à la gorge, la forme des pétales et les. filets des . étamines aussi longs que l'anthére. - TOUGH blastifolius A. Caire i op- noy. . Frutex scandens, ramis levissime pus glabris. Folia ja petiolata, oblonga (2x25 bie > basi cune: ape dm rmi-acuminata, eo-rigida, inte leger 5, mit i 4 SÉANCE DU 44 JANVIER 1921. . ^ - petiolus 2-3 cm. longus. Flores axillares, fasciculati, usque ad 7 mm. pedicellati. Calyx cupuliformis, 4 mm. longus, extra verrucosus; lobis 4, ^ fere indistinctis. Petala 4, ovata, 4 mm. longa. Stamina 8, ant theris basi ; postice calcaratis, lamentis æquilongis. Ovarium vertice squamis #, erosis auctum E (pem : prov. de Nghé an, réserve forestière de Co ba (Cheva-- lier 32 316, 32 476). A. roseus A. Guillaumin sp. nov. Frutex (scandens?) 2-3 m. altus, ramis cylindraceis, glabris. Folia petiolata, ovata (8-12 x 2,4 cm.) basi rotundata leviterque cordata, apice acuta, membranaceo- rigida, tenuissime serrato-dentata, pilis in margi- num dentibus et statu juvenili in lamina exceptis, glabra, nervi 5, omnes ima basi divergentes, petiolus 1,5-& cm. longus, supra basin laminæ versus hispido-pilosus. Flores axillares, fasciculati, rosei usque ad 8 mm. pedicellati. Calyx campanulatus, 4 mm. longus, glaber, 8-costatus, ud 4, subulatis brevissimis. Petala 4, triangulária, 4.5 mm. longa. Stamina 8, antheris basi postice calcaratis et in utroque latere tuberculatis, flamante æquilongis. Ovarium vertice squamis 4, erosis, auctum. Capsula ovoidea, 8 costata. Semina tenuissime tuberculata. ANNAM : prov. de Ninh thuan, cs bian dà a 1765). A. sessilifolius À. Guillaumin A. nov. : Frutex (scandens?), ramis 4-angularibus, glabris. Folia fere sessilia, - ovato-lanceolata (10-12 x< 3-4 cm.), basi rotundata leviterque cordata, a apice..., m membranaceo-rigida, integerrima, pilis brevibus mollisque in paginæ æ inferioris ed exceptis glabra, nervi 5, omnes ima basi diver- “gentes, petiolus 1 mm. longus pim Mmolliterque pilosus. Flores in paniculis FR un dispositi, vix 1 mm. dave Calyx ovoideo- campanulatus, 2 mm. longus, glaber, Koen lobis 4, subulatis, brevis- . simis. Petala 4, late ovata, apice rotundata, 2 mm. longa. Stamina 8, - . antheris basi postice calcaratis et in utroque latere tuberculatis, filamentis - fere dimidio brevioribus. Ovarium vertice squamis 4, iriangularibus, - ^ auctum. k Laos : Paklai (Thorel). Ces deux dernières espèces aduent un type nouveau dans ; le Fan Anerincleistus à cause dés Lot ornant, iss dal $o connues jusqu'i ici en fisient SEA E poii en F un appendice dorsal, éperon ou pointe, ou aucun De zi E | Medinilla Spirei A. Guillaumin sp. nov. P F T= scandens, dor spe ciles, cylindracei, non radicantes. Folia : | 10- Ts sessilia, ovata ( os em.), basi c cordata, longe fie x € —Ó membra a done incid 5, Bai ima ne A. GUILLAUMIN. — MÉLASTOMACÉES D EXTRÈME-ORIENT. 5 divergentes, venis in pagina inferiore conspicuis. Flores terminales vel ad apicem ramulorum axillares, in paniculis laxis icis rosei, rubri vel brunneo-rubri. Calyx turbinatus, 2-3,5 mm. longus, parum coriaceus, petala 4, vix carnosa, late ovata, 4 mm. longa. Stamina Pe antherarum . connectivo basi postice calcarato et in utroque latere tuberculato. Bacca nigra, sphærica, 7T mm. crassa. ANNAM : prov. de Nghé an, réserve forestière de Co ba (Cheva- lier 32 408), délégation de Nghia hung (Chevalier 32 564); prov. de Than nguyen, Cho chu (Eberhardt 3990); Toxkn : prov. de Phu tho, réserve forestière de Chang mong (Chevalier 32118); Mt. Bavi (Balansa 2813), Cho bo (Balansa 3507), près de Dong dang (Balansa 1139); prov. de Tuyen quang, Bach ngoe (Eberhardt & 811); Laos : Cahn trap (Spire 1 544). M. honbaensis ^. Guillaumin sp. nov. Rami robustissimi, cylindracei, ad nodos dense setosi. Folia opposita, indistincte petiolata, ovata (14-23 »« 8-11,5 cm.), basi cuneata, apice subito breviterque acuminata, crassa leviterque carnosa, nervi 7-9, venis incons- picuis. Flores terminales, paniculati, bracteæ lineares. Calyx turbinatus, mm. longus. aris lobis 4, rotundatis, 1 mm. longis. Petala 4, membranacea, ovata, 6 mm. longa. Starhina 8, antherarum connectivo basi postice minute vnl ien: antice 2-tuberculato. ANNAM : prov. de Nha trang, massif du Hon ba, L000- - 1 500 m. (Chevalier 38 699). Espèce assez voisine d'aspect du M. speciosa et de certaines espèces des Philippines, comme M. amplifolia Merr., banahaensis — Elm.. Cunningham: Ndn., magnifica Lindl., mais bien distinctes. M. cærulescens A. Guillaumin sp. nov. xd Frutex 2-3,50 m. altus, rami graciles, leviter 4-angulares. Folia o ppo- a sita, breviter petiolata, ovato-acuta (6-7 x 1,5-3 cm.), basi cuneata TH valde obtusa, apice falciforme longe acuminata, integra vel levissime: ; dentato-ciliata, membranaceo-rigida, nervi 3, 2 non vel vix conspicui ad ics > — marginem adjecti, venis inconspicuis. Flores axillares, umbellato-pani- ue a culati cærulei, bracteæ subulatæ. Calyx turbinätus, #45 mm. mr e : s ve in tuberculos insertis dece, lobis 4, obtusissimis, 0,5 mm. lon; x Petala 4, membranacea, mm. longa. Stamina 8, antheraram . eonnectivo basi postice ieena antice 2-tuberculato Ava : Dalat, 1500 m. (Chevalier 40 331): Laos: Morno 1 at ee red (Spire. 536). x s (fide hev pe [4 Mtope i 6 | SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. inconnue dans le genre qui a ordinairement des fleurs blanches ou roses et rappelle les Pternandra. M. marumisetrieha A. Guillaumin sp. nov. Frutex 3-3,50 m. altus, rami robusti, cylindracei. Folia opposita, longe petiolata, ovata (7-18 >< 3-9 cm.), basi cuneata, apice longe falciforme acu- minata, integra, membranaceo-rigida, nervi 5, 2 ima basi, 2-altius diver- gentes, venis infra conspicuis. Flores rubri, terminales umbellato- condensati, bracteæ ovatæ. Calyx turbinatus, 10 mm. longus, valde coriä- ceus stellato pulverulentus et setis patulis apice stellato ramosis stellatoque pulverulentis dense odes lobis 4, ovatis, unguiculatis longitudinaliter plicatis, ciliatis, 6 mm. longis. Petala 4, carnosa, spathulato-tuncata acu- mine reflectis, fere ie mm: longis. Stamina 8, antherarum connectivo bio postice conico to, et in utroque latere tuberculato. C ANSAN: prov. de Thua thien, haute vallée du Song thuy cam (Eberhardt 3 036). ; Espèce extrêmement remarquable par l'ornementation de son calice qui rappelle tout à fait celle de plusieurs espèces de Marumia. * Memecylon Geoffrayi A. Guillaumin sp. nov. utex, 2-3, m. altus, rami graciles, 4-angulares levissimeque 4-alati, S Snia griseo cinereo. aps brevissime petiolata sed non o ovata vel rhomboidea (2,5-5 x< 1-2 cm.), basi cuneata, apicem versus attenuata, apice obtusa sæpeque Las retusa, subtus leviter pallidiora, rgi tum — conspicua. Inflorescentiæ axillares, sæpius binæ, 4 cm. longs, pedicellus - mm. longus, valde tenuis, basi articulatus ire Petala ovata, - : e caudata. Ovarium supra 8 lamellatum, Fructus sphærici (5 mm. dia y apice calyce subito ornati. CamBonce : Kep (Geoffray 479 (type des fleurs), 479 bis (type 3 . des fruits). : C'est peut-être à la méme espèce qu'il faut rapporter le n° 810. A de Lecomte et Finet recueilli à Th aux rom dans la baie. long. N'est pas sans s affinités avec M. de et elegans Kw mais bien caractérisé par la forme des pétales ovales caudés.. M. langbianense A. Guillaumin sp. nov. : Fru utex, rami robusti, valde 4-angulares, leviter alati, cortice hioi escente. Folia sessilia, amplexicaulia, lanceolata (47-20 x 3-6 cm.), basi cordata, apice longissime a ttenuato-ca — md costa mis T A. GUILLAUMIN. — MÉLASTOMACÉES D'EXTRÉME-ORIENT. 1 minentia, nervi laterales pinnati supra tenuiter conspicui. Inflorescentia terminalis, pyramidato-paniculata, 10 cm. attingens, pedicellus 2-3 mm. longus, gracilis, basi articulatus et 2-bracteolatus. Ovarium supra 8-lamel- latum, ovulis 8, stylo 3-4 mm. longo. Fructus ovoidei (8< 6 cm.), apice tubo caly cino 1 mm. longo, non subito ornati. ANNAM : plateau du Lang Bian, entre Belle-vue et Dran, 800-1 000 m. (Chevalier 40 438). Espèce très remarquable par son inflorescence terminale, ses rameaux robustes à 4 angles trés marqués et ses feuilles amplexicaules. M. Harmandii À. Guillaumin sp. nov. y x Frutex vel arbor parva, ramis robustis cylindraceis, cortice rubescente. — - . Folia petiolata, ovato lanceolata (6-10 Xx 3-5 ied basi brevissime cuneata — apicem versus attenuata, valde coriacea, concoloria, .— costa tantum conspicua. Inflorescentia HIN. fasciculatæ, pedicellus — . 1 mm. longus, basi articulatus bracteatusque. Petala lanceolata Teviter obli- que caudata. Ovarium valde sulcatum. Fructus globosi (6 mm. diam.) , apice calycis reliquis tantum notati. Lios : Attopeu (Harmand 1 215), fleurs; Sélamphao (Har- mand 215), fruits. Je crois devoir aussi rapporter à tte espèce les échantillons incomplets suivants : CAMBODGE : (Magnen, Gourgand, Chatillon) ; prov. ds Komi - pong Chnang, Prey Kako (Herb. forest. du - Cambodge 189); ——— ANNAM : prov. de Vinh yen (Eberhardt & 843); Tonnan : Yen bai (d'Alleizette). Ro I rapproche des M. lævigatum et M. cinereum. King, m | . . en diffère par la forme des feuilles tie EE . M. Chevalieri A. Gti sp. nov. Frutex, ramis cylindraceis vel junioribus tantum tenuissime inak Folia petiolata, e ovata (4-6 x< 2,5-4 cm.), basi obtusa un apice obtusa vel sub-rotundata. Inflorescentiæ axillares, cymosæ, edicelfes 2-3 mm. longus, dud. articulatus bracteolatusque. Petala Ex ovata apice acuminata. Ovarium valde ME. Fructus pU -9 x< 5-8 mm.), apice calyce non subito o CAMBODGE : environ de Kampot Sans 3 n» ps Voisin des M. edule, M. acuminatum Smith et M. paucif P 4. surtout. du M. acuminatum; en di diffère nettement t 8 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. var. lanceolata A. Guillaumin var. nov. Folia ovato-lanceolata (4,5-7 x< 2-3 cm.), basi breviter cuneata, apice acuminata. Petala triangularia, acuminata. CocurcurxE : forêt de Thionthane (Chevalier 36 591). IT. LOCALITÉS NOUVELLES POUR L'ASIE ORIENTALE Osbeckia Thorelii Guillaumin. — Los : au nord'de Sélamphao - (Harmand 324). | 0. nepalensis Hooker. — Tonkin : prov. de Lao-Kay, route de Muong xen à Chapa (Chevalier 29 352). 0. cinerea Cogniaux. — Tonkin : province de Lang son : Than moi (£berhardt 3 309). 0. crinita Bentham. — Kouv Tenéou : Ton chan (Cava- - lerie 3880), Tong tchéou (Esquirol 3151), Kouy yang fou (Beauvais 251); ToxkiN : province de Lao-Kay : route de Muong xen à Chapa (Chevalier 29 349). 0. chinensis Linné. — Hoxe koxe (Delavay); KovaNG SI : Long tchéou (Beauvais 166). | Forma. — Toxknx : province de Bac giang, Nha nom près de Phu lang thuong (Chevalier 29 600); province de Lang son : Than moi (Eberhardt 3325); province de Vinh yen (Eberhardt 4 860). 0. cochinchinensis Cogniaux. — Laos (Massie). Melastoma candidum D. Don. — Hai wax (Pénicaud); ToNkIN : Cho gang (Duport 4), Lang hué (Eberhardt 4898), province de Vinh yen (Eberhardt & 856). | M. sanguineum D. Don (— M. decemfidum Roxburgh). — .Hoxa Kowa (Bon 23); Tonkin : province de Phu tho : La .. Tho (Eberhardt 4348); province ‘de Lang son : Laugnac - —. (Eberhardt 3262), Cho gank (Duport AM) c s ; M. repens Desrousseaux. — KovaNG si: Kam chan (Beauvais). — .... M. villosum Loddiges.— Cocurscig: Tay ninh (Friedrich 1), = Thu dau mot (Chevalier 30210, Service forestier 1, T bis, * . Godefroy 229); CawBopar (Service forestier) : Pursat (Cheva- | < lier 34983}. : Us oN M. normale D. Don. — Formose : Hokuto (Faurie 1019): — A. GUILLAUMIN. — MÉLASTOMACÉES D'EXTRÉME-ORIENT. 9 Kouy Tcu£ou (Cavalerie 3608); Kovaxa st : Long tchéou (Beau- vais 35); TowkIN : province de Phu tho : Than ba (Cheva- lier 32 065); province de Hoa binh : Cho bo (Eberhardt 4 085, 4095); province de Tuyen quang (Eberhardt 4 011). M. imbricatum Wallich. — Toxkix : province de Hoa Binh : Cho bo (Eberhardt 4083?); Annam : province de Nghé an, réserve forestière de Co ba (Chevalier 32384); province de Nha trang, massif du Hon ba (Chevalier 3 884). Blastus cochinchinensis Loureiro. — Fonwosk*: Mont Arisom w y S (Faurie 434). B. Cogniauxii Stapf. — Toxkix : province de Phu tho (Eberhardt 5 070); province de Vinh yen, massif du Tam dao 33 (Eberhardt 3660); Axxax : province de Thua thien, haute vallée | du Bo giang (Eberhardt 2796). | : . Allomorphia arborescens Guillaumin. — ToxkiN : province de: Lao kay : Chapa (Chevalier 29 381): province de Vinh yen, massif du Tam dao (Eberhardt 3 660). i Bredia Oldhamii Hooker fils. — Fonwosk .: Mont Arison, x (Faurie 436), | | pon Barthea formosana Hayata. — Foruose : Mt Arison (Faurie 433). Oxyspora paniculata De Candolle. — YUN ax (Bons d'Anty), Mongtzé (Tanant); ToxkiN : province de Lao kay. route de Muong xen à Chapa (Chevalier 29 332). | Phyllagathis Cavaleriei Guillaumin. — Kouy Tentou : Tong e: tchéou (Esquirol 3 245), Tu chan (Cavalerie et Bodinier 2675). — Sarcopyramis nepalensis Wallich. — Yux xax (H. d'Orléans). — — Forma (=S. Bodinieri Lévl — S. delicata C. B. Robins.). — - Fonwosg : Bunkiko (Faurie1 392); Kovy Tcu£ov : Pin fa (Cava- lerie et Fortunat 41, 249), Kien ling chau (Beauvais 226), Tong -ichéou (Esquirol 3238, Bodinier 2392), Ton chan (Cavalerie et Bodinier 2674); Yu xax : Tchen foug tchan (Delavay), Long Ky (Maire). : Ee | T E Pordiophyton Faberi Stapf. — Sur cuve : Han ky sé (Farges 1429); Yuy vax : Long ky (Maire), Tchen fong chan 10 | SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. P. tuberculatum Guillaumin. — Yux xan : Tchen fong chan (Delavay 5 185). Sonerila rivularis Cogniaux. — Axwaw : prov. de Nghé an,. réserve forestière de Co ba (Chevalier 32 534). Forma guttata Guillaumin. — Toxxix : baie d'Along (d A leizette). S. tenera Royle. — Axxam : Nha trang (Chevalier 30 506). Pternandra cærulescens Jack. — Cocuixcuixg (Talmy). Memecylon floribundum Bl. — COCHINCHINE (Talmy) : point A (Lefèvre 324), Pring prey (Jard. bot. de Saigon), Phu mi, près de Saigon (Godefroy). M. elegans Kurz. — SixGapoure : forêt de Kranji (Lan- jlassé 13); CocinscuxE (Baudouin), Baria (Talimy 96), Poulo Condore (Harmand 710); Axsam : Tourane (Lecomte et Finet 929, 1005, 1013, 1136, 1182). co M. fruticosum King. — AxNaw: prov. de Tanh hoa: Thuong Phu (Bon 5430). : . M. edule Roxb. var. typica King. — Camsonce: Kampot(Hahn); CocuicuixE (Gourgand), plaine des Tombeaux ( Talmy}, Baria (Talmy 98); prov. de Bien Hoa, réserve forestière de Trang . bom (Chevalier 32038); ANNAN : prov. de Nha trang : entre Suoi giao et Suoi ba (Chevalier 38 626); prov. de Tanh hoa : Trinh gha (Bon 3241); ToxkiN : Lac Tho (Dat in Bon 4 804). == — Var. ovata Clarke. Forma 2. — CocniNenixe : delta du Mè —.. Kong (Harmand). | CHINE : prov. de Bien hoa, réserve forestière de Trang bom (Chevalier 31 296), Onguiem (Bois 2 175); Annam : Nha trang — (Robinson 1091, 1551, Chevalier 30 507), Tourane (Lecomte et — Finet 894); Tonkin : Sept Pagodes (Mouret 83), Hanoi (d Alleizette 186), colline de Doï Nang (Bon 4283), Ouonbi 3 (Balansa 1142), Tu phap (Balansa 2867, 2868, 2870), entre F. PELLEGRIN. — QUELQUES BOIS DU MAYOMBE. E Son tay et Lééké (Balansa 2869); Laos (Massie) : Luang pra- bang (Spire 196). M. oleefolium Bl. — Sixcapoure : Bukit Mandi (Langlassé —— 319, 334). M M. Pellegrin résume la Note ci-dessous : De quelques bois du Mayombe (Gabon) (Suite *) PAR M. FRANCOIS PELLEGRIN. LEGUXINOSE-CESALPINIEE (fin !). Englerodendron Sargosii Pellegrin nov. sp. z -Arbor, ramulis glabris vel ein jc goce puberulis. Folia petio- lata, 3-juga, paripinnata, petiolo communi puberulo, 6-8 cm. longo, foliolis breviter petiolulatis, petiolulo leviter SA 3-4 mm. longo, velu- lino; foliola oblonga vel ovata, basi + cuneata obtusa vel subrotundata, apice longe acuminata vel caudata, acumine obtusó, papyracea utrinque glabra vel subtus sparce breviter puberula, supra nitidula, 5-8 cm. longa, 2,5-3 cm. lata. costa subtus prominente puberula, nervis lateralibus. utrinque 4-6, veinulisque reticulatis subtus prominulis. Racemorum panicula ad apices ramulorum congesta, multiflora, didus ior $-8 cm. alta. Flores pee Wy nm velutino, 5 mm. ; ala- bastra ovoidea; bracteolæ 2, valvatæ, ovales, apice ee io. mm. ngæ atæ, involucrum formantes, longe persistentes, dense Mis vie apice obtusa, ru tek int gra. .. 6-7 mm. longa, 2-3 mm. lata, su ubglabra ræter un er den E- villosum. Stamina 10, ere fertilia, filamentibus itiforinibüs, net 22: basi villosa, antheris bene evolutis, oblongis, atque 7 abortiva, multo ^ minora. Ovarium breviter stipitatum, dense villosum, apice attenuatum; - . Stylus basi xillosus; pn: terminale minute B meer ovula 6-8. . Legumen immaturu : is Kouilou inférieur incar se 104). I om o ce i R. Diffère de l'Englerodendron usambarense Harms par le 4: Voir UM me LIT r in des noms verna- Vires et des chiffres dans le Bulletin So. ot. de France du 10 déc p SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. nombre des lobes du calice qui ne sont que 4 dont un plus large bilobé, par les pétales au nombre de 5 seulement, et par les 10 étamines dont 3 seulement bien développées et fertiles alternent avec 3 autres avortées et 4 fois moins grandes, les 4 autres sont aussi avortées. 4 MIMOSEX. Pentaclethra etveldeana De Wild. et Th. Dur. — N° 153. Kisalala et Kisamou, Tsim. II, 2. - Pantaclethra macrophylla Bth. — N° 76, Mvanza, Ovala. I, 2. Parkia Klainei Pierre. — N° 18, Kisalala, Tsoumbou. Il, 2. Tetrapleura Thonningii Benth. — N°57, Kiaka, Kiaka. IHI, 2. ROSACEÆ-CHRYSOBALANEÆ Chrysobalanus ellipticus Sol. — N° 14, N'séki, Seki. IV, 4 Chrysobalanus Icaco L. — N* 148, Kifofoli. Foli. V, 5. Parinarium Sargosii Pellegrin. — N° 37, Bombi, Bombi. H, 2 Parinarium gabuneuse Engl. — N° 4. Lutela, Loutela. IV, 4. RHIZOPHORACEX. Rhizophora Mangle L. — N° 46. Mœma, Paletuvier. IV, 4. COMBRETACEF, Terminalia superba E. et D. — N^ 7 et 1 bis, Limba, Limbo. I, 2. 1 R. Le n° 7 bis est un vieil arbre dont les fruits présentent xv outre les 2 ailes opposées habituelles, une ou 2 ailes supplé- - mentaires + développées. MYRTACEEÆ. Petersia africana Welw. — N° 31, Minzu, Abalé. I, 2. T Eugenia eei P. Beauv. — N* 12, Kivala, Eugenier des : marigots. IV, d : eem. 0n Le Testui H. Lecomte. - — N° 43, N° Gali masi des balimbos. F. PELLEGRIN. — QUELQUES BOIS DU MAYOMBE. 13 Arbuste rare mais particulier avec ses grandes fleürs; espèce récemment décrite par M. Lecomte. SAMYDACEE (FLACOURTIACEE p. p.). Homalium Le Testui Pellegrin. — N° 33, Ligandu, Homale d'Afrique. II, 3. RUBIACEE. ^ Sarcocephalus Trillesii Pierre. — N° 69, N'Gulu, Bilinga. I, 1. Sarcocephalus Trillesii Pierre var. paludosus. — N° 70, Tumbi, Bilinga des marais. III, Los feuilles sont sembab à TE du S. Trillesii Pierre, mais plus grandes, de plus le bois est moins dense, et le port de l'arbre qui vit exclusivement dans les marais est tout différent. ` Présente des affinités avec le S. Gillet; De Wild., mais je n'ai pas les éléments suffisants pour une délormananoN plus TEM reuse. Corynanthe Johimbe K. Sch. — N°22, Lubanga, Yohimbe. II, 3. Corynanthe brachythyrsus K. Sch. — N° 24, N'Sagne, Sagne. - . Je Mitragyne macrophylla Hiern. —N* 119, N'Vuku masi, Bahia. IE, 3 : Bertiera Jollyana Pierre, — N°11, N'Konkolo, sans indication. : Morinda citrifolia L. — N° 58, N'liba, Morinda. I, 1. Grumilea (Psychotria) venosa Hiern: — N° 26, Kitotoko. AU Sapor ACE: x. Gambeya africana Pierre, var. Lune Pere — N 138, N'longi, Mbébame. I, 1. . Le rameau étudié appartenait sans doute à un rejet, car il a les feuilles nettement plus grandes que dans le type. , Pachystela cinerea Pierre he se dye 101, N; Saka mäle, Saka Yes » : i Synsepalum jules H. Lecomte. — N° 13, N 'Saka femelle 1,3. | Omphalcarpu Pi Pierreanum Engl. me = sa. 1 ut, E. =.) a : 14 J SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. E Manilkara lacera (Baker) Pierre. — N° 13, N Zimu, M'Bimo. - II, 4 EBENACEZ. Maba cytantha Pierre. — N° 106, Nembe, Ebene Nembe. IV, 4. Maba Laurenti De Wild. (?). — N^ 72, Fiègne à petits fruits, Fiègne. III, 3. . Diospyros cauliflora De Wild. (?). — N° 86, M'bété. IV, 4. | Diospyros polystemon Gürke (?) — N° 38, Fiègne à gros fruits. II, 3. APOCYNACEE. Landolphia florida Bth. — Mulimbo. Cité bone mémoire comme , liane à caoutchouc. 3 Picralima nitida | (Siap Pierre. — N° 85, Limémé, Obéro à gros fruits. IV, Picralima Emu Stapf. — N° 53 et T5. —— Obéro à petits fruits. IV, Alstonia congensis vene — N° 93, Boasumba, Emien. IV, 4. . Tabernanthe Iboga H. Bn. — N^ 151, Liboka, Iboga. V, 5. . Funtumia (?). — N° 41, Bebende. IL. 2. LOGANIACEZ. Anthocleista nobilis G. Don. — N° 120, N'Vuku mesende, 2 Ahinébé. IV, 5 Kahila i inermis Engl. — N° 20, N'vuku vandu, ANAL des savanes. IV, 4. BIGNONIACE®. i i Nimes laevis qui .) Seem. — N° 92, Ovendo. IV,-4. i ; cp E JO NT P VAR Eu mcd LEES aud DOGORUT UU AMNIS ct qu E EE ECT AIRE VE TI ESTA IUE d UE NE: uad TE ER ip ous - Vitex pachyphylla Bak. — N°2 2, N'vindu, Evino. H, 1. Vitex Zenkeri Gürke (?). — N° 100, Magne n'tii fiote ou. Ingabu. I, 2. Mx RISTICACE Æ. s Us. hikes. Klainei Pierre — (C. cuneatum Warb. a -N 1o 7 anne een à troie 2. F. PELLEGRIN. — QUELQUES BOIS DU MAYOMBE. T rl Pycnanthus Kombo (Baill.) Warb. — N° 83, Lomba, Ilomba. Staudtia gabonensis Warb. — N° 112, Menga-menga, Niové, HX : LAURACEX. Tylostemon (Beilschmiedia) diversiflorum pene ?).— N* 135, Todo. II, EUPHORBIACEX. Dichostemma glaucescens Pierre. — N°78, Tisengo. IV, 4. Anthostemá Aubryanum H. Bn. — N° 91, N'Dulu, Ossongo, Iit, 3. Anthostema (?). — N^ 80, Banda Niana. IV, 4. Echantillon insuffisant, très douteux. Uapaca Stáudtii Pax (?). — N° 121, N'Sanvi, Rikio. HI, 3. . Uapaca Le Testuana A. Chev. — N* 124, N'Sanvi, Rikio. I, 2. Uapaca guineensis Müll. Arg. — N° 123, N'Sanvi, Rikio. DF. - Hymenocardia acida Tul. — N° 21, Kivala tandu, Hymeno- carde acide. V, 5. Hymenocardia ulmoides Oliv. — N° 17, Baka, Hy menocarde faux orme. IIl, 4 Ricinodendron africanum Müll. Arg. — N° 116. N'Sangala, Essessang. IIT, 3. A Croton oligandrum (Pierre msc.) Hutch. — N° 8, Bamba. ; Macaranga Zenkeri Pax. — N° TT, N'Kala Sende, Se Se esendé. — * Klaineanthus gaboniae Pierre e — N°96, N'iolongo, Loligo. E Tq L 4 PANDACEE. Panda oleosa Pierre. — N° 81. Pokosa. Ovanda. n 3. URTICACÉEÆ. me ye Myrianthus arboreus E Beauv. — N° 47, Buba, Bouba. IV,2. .. . Ficus variifolia Warb. Le — N 84, ee ou Teul du i wired L1 46 \ SÉANCE DU 144 JANVIER 1921. Musanga Smithii R. Br. — N° 142, Senga, Parasalier. HI, 3. Chlorophora excelsa Benth et Hook, f. — C. alba A. Chev. — N? 131, Kambala, froko- I, 1. LILIACEE. Dracaena aff. Mannii Baker. — N° 114, Balingo, Balizambi. EC : Quoique trés voisin de cette espèce, le n^ 114 de M. Sargos en diffère notablement par sa taille beaucoup plus élevée et ses feuilles plus courtes, mais les fleurs se sont toutes désarticulées et sont tombées : l'échantillon est donc insuffisant pour une détermination rigoureuse. Lichens des environs de Versailles (Quatrième et dernier supplément!) , PAR M. LE D" BOBLY pE EESDAIN. Cladonia pyxidata var. pocillum nov. f. cæsiocinerea. B. de Lesd. — Pare, Trianon : sur un mur ombragé et humide. Thalle cendré bleuátre, formant des rosettes de 4 centimètres de dia- — mètre environ, souvent confluentes, à folioles petites, incisées-crénelées, trés. nombreuses, plus ou moins s imbri uées au centre, plus larges et appliquées à la périphérie. Poditions scyphiferes r np “stériles, verru- aa: ainsi que la cavité du scyphes Parmelia sulcata var. pruinosa Harmamt = Parc: sur uH i Orme. = P. acetabulum f. microphyha d B. de Lesd. — Parc : sur "uk à Orme. . Thalle couvert au centre de petites folioles dressées, imbriquées et pb id ou moins denses, trés épaissies dans certains exemplaires, où elles pré- . sentent au premier abord, es de grosses et irrégulières granulations. Xanthoria parietina var. imbricata Mass. — Parc : sur. ie arbres. = Physcia ascendens f. subbreviata E XB. de Lesd. — Pare: z -sur un Orme. po kes espèces non n signalées dans- je premières parties sont à précis d'un has Dr EE BOULY DE LESDAIN. — LICHENS DES ENVIRONS DE VERSAILLES. 47 P. farrea f. pityrea Ach. — Parc, Trianon : très commun sur quelques murs oü il revét des formes un peu spéciales. Thalle blanc pruineux, couvert par places de lobules ou de grosses granulations plus ou moins confluentes; les laciniures restées normales sont toujours trés étroites. — f. laceratula B. de Lesd. — Parc : sur un Orme. — nov. f. granulosa B. de Lesd. — Parc : sur un Orme. Thalle brunátre, en grande partie pruineux, à lobes petits, de 1 mil- limétre de largeur T bien visibles seulement à la périphérie, groupés au centre en amas plus ou moins convexes, où les lobes très petits, à peine distincts, via tent l'aspect de grosses granulations. Lecanora expallens var. lutescens Nyl. — Parc : sur les Pavia dont il recouvre parfois une partie du tronc. L. piniperda Krb. — Parc : sur les vieilles clótures dau les | prairies contre la voie du tramway‘. *L. submetaboliza B. de Lesd. —. Pare : sur les vieilles cló- tures dans les prairies contre la voie du tramway. 'Epith. bruni, thec. et hypoth. is paraphyses cohérentes, à tête brunie (moins distincte que dans les exemplaires recueillis dans los dunes. des environs de Dunkerque, de Calais z de Berck). Spores longues de 5- 40 . À iod 3,5-4 u " Aspicilia ceracea Arn. — Bois de Vaucresson : petites pierres siliceuses sur un talus. Pertusaria globulifera f. elæizans Harmand. — Parc : sur un Peuplier (locus classicus). "P. trispora (Ohlert) P. trifera Nyl. Lich. environs Paris, p. 9. D'après M. le D" G. Lettau : Nacht. sur Lichenfl. Ost und Westpreusen, p. 12, espèce décrite par Nylander, est identique au P. communis DC. var. trispora Ohlert. — Parc : sur un Hêtre. Thalle cendré eser ce C diu rugueux K + J. Spores 2-3-4 nées, longues de 78-120 sur 30- P. Westringii Leight. — Glatigny : sur un Specs P. coccodes Nyl. — Parc : sur un Orme. 1. L'Heliz Thuillieri Mab., «bien Eee est Sondant, dans ces Prairies. Dans une touffe de m mousses croissant sur les pus calcaires qui bordent le Grand Canal, j'ai sfecaicii in ex emplaire de F He, e leata Müller, espèce très rare aux environ s de Paris. Fa LAVER 9 d T 18 SÉANCE DU 44 JANVIER 1921. | Lecidea parasema var. flavens Nyl. — Parc : sur des Erables - ombragés. Thalle C + orangé, jaunátre, mince, subpulvérulent. L. dilutiuscula Nyl. — Parc, Trianon : sur une conduite en fonte dans un fossé, Apothécies carné-jaunâtre ou rousses. Epith. thec. et hypoth. incolores, paraphyses soudées, thèques clavi- ` formes ; spores longues de 8-9 sur 3,5-4 p. Gélat. hym. 1 + * L. vernalis var. subduplex (Nyl.). — L. vernalis f. subduplex Nyl., Lich. Scandinaviæ, p. 204. — Parc, Trianon : à la base des murs ombragés et humides, sur les mousses, les débris de * bois et plus rarement sur les pierres calcaires. Thalle vert plus ou moins vif. Apothécies poer rougeâtres, c convexes Epith., thec., et hypoth. incolores, paraphyses gréles, simples, non arti- culées, thèques nombreuses, claviformes ; bros 8 nées, hyalines, 1 sept., longues de ap 16 sur 3,5-4 i. Gélat. hym. I -- bleu obscur. Par ses apo- thécies et par ses spores, It lichen se rapproche de la f. minor Nyl. (Lich. — Lapponiæ Doi. p.145 Catillaria dya Arn. — Parc : sur une ki barrière au bord du Grand Canal. *C. micrococca Th. Fr. — Parc : sur un Re ane verdâtre, granulé- dear. Apothécies trés petites, carné- jau-s nâtr ith.,thec., ethypoth.incolores, par aphyses très séries, ue vire spores 8 nées, hyalines, simples ou trés rarement 1 sept., longues de 6-42 sur 2,5-34. Gélat. hym. I -+ bleu _ Spermaties dis. pee de 6-7 sur 0,8-0,9 u C. melanobola f. frullaniæ B. de Lesd. -— Pare, Trianon : sur Hypnum cupressiforme, à la base des murs. , Thalle lépreux, cendré verdátre, souvent presque nul. Épith. vert- meraude ou vert-olivátre, thec. incolore, hypoth. brun, paraphyses peu distincts; Qd 1 sept., e de 9-10 sur 3-3,5 x. Gélat. hym. I -+ vineux. ms X . G. synothea f. fusca B. de Lesd. — Parc : sur les visilles > = clôtures dans les prairies contre la voie du tramway. Thalle granulé, cendré, verdâtre à l'état humide. Apothécies brun-roux ou roux påle, Epith. très égtrement olivâtre, K + violacé; spores 4 sept, T longues de 10-11 sur 3-3,5 3 ~ — f. subnigrata (Ny) B. de Lesd. — Lecidea subnigrata Nyl., in Flora, 1866, p. 370. — Parc : décombres, sur un morceau de poi as diffère du Ee que par son habitat. BOULY DE LESDAIN. —— LICHENS DES ENVIRONS DE VERSAILLES, 419 Bilimbia sabuletorum Br. et Rostr. — Pare, Trianon : sur les pierres calcaires de la cascade. — nov. f. cinereo-cæsia B. de Lesd. — Pare, Trianon : sur les mousses à la base d'un mur. Thalle cendré- se Apothécies rousses, convexes. Spores 3-5 sept., longues de 27-3: 6-9 u. — B. spododes f. livida B. de Lesd. — Parc : sur les Platanes ombragés. Apothécies livides. Epith., thec., et hypoth. incolores; spores 3 sept., longues de 10-14 sur 3-3,5 u. B. Nitschkeana Lahm. — Pare : sur les Platanes ombragés. Epith. très légèrement olivâtre, K + violacé, thec. et hypoth. incolores, . paraphyses trés gréles, anästomosées-ramifiées ; spores droites ou un peu courbes, 3 sept., longues de 16-18, trés rarement 24, sur 3-3,5 m. Sper- maties-un peu-courbes longues de 9 sur 1 u (vix). * Bacidia corticicola (Anzi) Dalla Torre. — Parc : assez com- mum sur les Platanes au bord des bassins. Apothécies brun-roux ou brun-noir, tres petites, de 0,9-1 millimètre de — . diamétre, immarginées convexes. Epith. i incolore ou trés légèreme ent oli- vâtre, thec. et hy poth. incolores. Spores 8 nées, rarement presque droites, le plus souvent i pes en S, simples ou 3 sept., longues de 27-30 sur 3 u. Gélat, hym. I +b ` * Buellia n Krb. — Parc: "ce ne vies toit. none concentricum. Béltrem. — Pire: : décombres, sur un morceau de poterie. Epith. olivåtre, thec. incolore, hypoth. brun-roux; spores hyalines légèrement See à la fin, 3 sept., plus ou moins murales, longues de 24-30 sur 9-42 : Man: craspedia (Ach.), Lecidea craspedia Hue : Lich. - morpholog. et anatom. disposuit, p- 139. — Pierres meulières - du grand chemin de la grille, Satory à Versailles. — Leg. Louis Claude-Marie Richard. | e 7 a aurantiaca ee ^ — Pare : jeunes branches de Popsl a ba, : s 20 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. B. cerina f. obscurata (Nyl.).— Parc : assez commun sur les vieux Ormes ombragés. ` Thalle, cendré, granulé, bien développé. B. hæmatites (Chaubart) B. de Lesd. — Parc : jeunes bran- ches de Populus alba. * Biatorella improvisa Almq. — Parc : sur les vieilles clôtures dans les prairies contre la voie du tramway. Thalle cendré noiràtre, lépreux, peu développé. Apothécies brun-rou- gedtre, immarginées convexes. Epith. brun-olivâtre, thec. et hypoth. incolores, paraphyses libres, articulées, théques ventrues : Ai trés nombreuses, globuleuses, de E u de diamètre. Gélat. hym. I + b *B. campestris Th. Fr. — Parc, Trianon : sur des FA à la base d'un mur. Beaucoup d'auteurs avec raison je crois, rangent ce Biatorella dans les Champignons. Arthonia spadicea Leight. — Parc : assez commun la base des Hétres dans les taillis. Spores 1 sept., longues de 9-12 sur 3,5-4 u. Hyménium K + violet obscur A. pruinosa Ach. — Parc, Trianon : sur Cupressus distichum. Verrucaria œthiobola nov. f. ferricola B. de Lesd. — Pare, ‘Trianon : sur une conduite en fonte dans un fossé. Thalle verdâtre, trés mince, continu ou par places légèrement rimeux. eng noires, nombreuses, petites, de 1,5-2 millimètres de diamètre. Spores souvent avortées, ellipsoides, longues de 21-23 sur 6-7 u V. macrostoma Duf. — Parc : trés abondant à la base des murs du château. * Crocynia lanuginosa Hue. — CC. partout sur les arbres, sur és mousses et sur Jes murs. Dies : sur du verre et sur des … scories. Ec CRYPTOGAMES RECUEILLIES DANS LES DÉCOMBRES DU PARC DE VERSAILLES. . Verre (tessons de bouteilles). — Crocynia lanuginosa Hue. 5g es — Blastenia citrina, f. crosa B. de Lesd.; Verrucaria papillosa v grim — Crocynia ons Hue. Poteries (débris 4 de pots à fleurs). — Catillaria synorkea, f, sub BOULY DE LESDAIN. — LICHENS DES ENVIRONS DE VERSAILLES. 24 nigrata (Nyl.).; Buellia myriocarpa Th. Fr. ; Rhizocarpon concentr icum Beltram. — Stigonema panniforme (Ag. ) Bornet !. Porcelaine (débris d'assiettes); — Phormidium inundatum Kütz; Hæmatococcus pluvialis (Flot.) ; Dactylococcus infusionum Nae. Faïence. — Verrucaria papillosa Fik. S Cuir. — Gloeocyslis vesiculosa Naég.; Ulothrix radicans Kütz.: : à Pleurococcus vulgaris Menegh. Carton. — Cladonia furcata Schrad.; Lecanora effusa Pers.: Lecidea fuliginea Ach. — Pleospora ikari Fuck. — Gloeocystis vesiculosa Naëg.: Ulothrix radicons Külz.; U. tenerrima Kütz. ; Pleuro- coccus vulgaris Menegh. — Chlorella vulgaris Beyer.; Stichoccus bacillaris Naég.; Barbula lævipila Brid. ; Amblystegium serpens B. E. inoléum. — Blastenia citrina, f. erosa B. de Lesd.; Gloeocapsa magna Breb.; Scytonema myochroum Ag.; Aphanocapsa Grevillei (Hass) Rab. eutre. — Lecidea coarctata Nyl. Crins tressés. — Bacidia inundata Krb. Drap. — Scytonema myochroum Ag.; Gloeocapsa ocruginosa Kütz. Sur une conduite en fonte dans un fossé du Petit-Trianon. Cladonia fimbriata var. tubæformis Malbr.; Lecidea dilutiuscula Ng Verrucaria œthiobola nov. f. ferricola B. de Lesd. — Mnium undu- latum Hedw. ; C amptothecium lutescens B. E.; Cephalozia byssacea Dum. Plomb (scellant les pierres dans le Parc). — Lecanora ur fihinodina exigua. Sur\ les murs ombragés et humides de TOrangerie, j'ai observé en abondance le Gloeocapsó livida qui forme sur les pierres une croûte épaisse s'écaillant et se détachant par la sécheresse. =. LA CHAMPIGNONS PARASITES (déterminés par M. l'abbé Vouaux). * Discothecium calcaricolum (Mudd.) var. Sendtneri Am. - — = Par Trianon : sur thalle stérile croissant sur un mur. * Phoma lichenis Passer. — Parc : sur thalle rongé croissant sur un rme. |." Phoma cur vispora Vouaux, nov. sp.?. — Parc: sur thalle stérile i croissant sur vieux bois. > Coniothyrium Imbricariæ iek — Parc : sur has farroa f Pityrea croissant sur un Orme. - 1. Les Algues ont été déterminées par M. Hario . 2. Les deux UX espéces nouvelles. ont été décrites. =a r abbé ¥ jouaux dans x Foe pred des Caunes ue arasites. de Lichens, Bull. Soc. Mye- Fr., + XXX, 3° “eue, 193. ats 22 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. * Coniothyrium lecanoracearum Vouaux nov. sp. — Pare : sur Leca- nora campestris Croissant sur un mur. Coniosporium lecanoræ Jaap. — Parc : sur Blastenia cerina f. obscu- rata eroissantsur un Orme. — Sirothecium lichenicolum Keissler. — Parc, Trianon : sur Lecanora campestris croissant sur un mur. CHAMPIGNONS RECUEILLIS DANS LE PARC (sauf indications contraires), déterminés par M. l'abbé Vouauz. Myxomycétes. — Physarum cinereum Pers. (sur les Mousses des arbres); P. leucopheum Fr. (sur les Mousses des arbres). ezizineæ. — Tympañis conspersa Fr. (Pirus); Lachnella corticalis “Pré. ) Fr. (racine morte); Patellaria atrata (Hedw.) Fr. (vieux bois); Trichopeziza Harmandi Nouaux (Platanus). (A déjà été trouvé par M. l'abbé Harmand sur vieille écorce de Platane et non d'Érable faux Platane comme je l'ai indiqué par erreur. C'est en automne qu'il se trouve, et il y en a toujours sur le même arbre). Vouaux in litt. idineæ. — Stictis radiata (L.) Pers. (Ulmus). Hysteriineæ. — Hysterium vulgare de Not. (vieux bois, Quercus, - . . Pepulus); H. angustatum Alle et Schw. e. de Tilia); H. pulicare Pers. . (bois de Populus). Hypocréales. — Nectria cinnabarina (Tode) Fr. (branches mortes). Sphæriales. — Massaria argus (Berk. et Br.) Frésen (avec sa forme conidienne, sur branches tombées, dans le bois de Vaucresson) ; Anthos- ~ tema melanotes (Berk. et Br.) Sace. (vieux bois); Amphisphæria appla- — nata (Fr.) Cés. et de Not (Quereus et Æsculus) ; A. umbrina (Fr.) (Ulmus); Lophiostoma excipuliforme (Fr.) (Écorce et bois de Populus RARE Li PELA Tena Fehl. DE L. tone Sacc. (bois ns Zimm. (vox bois); uic Pisis Pur (Pers.) .. Fuck. (racine de Populus); Lasiosphzria hispida (Tode) Fuck. (Populus); Valsa (Eutypella) stellulata Fr. (branches mortes d'Ulmus); V.(Cryp- — tosphæria) populina Pers.) (Populus alba); Eutypa feo 2 Hoffm. (vieux bois). Dacryomycetineæ. — Dacryomyces deliquescens (Bull.) Duby ü mie ace. (ricille souche); A. rugulosa. Sace. (sur bois mort de Betula dans le bois de Fausses Reposes); S; phæropsis Visci (Sollm.) Sace. x (Iu "s meer ima ae ae morte ae ir Fu + — Aposphæria mediella Karst. (Pinus); A. Cordæ | | < Catillaria micrococca Th. Fr.; C. melanobola f. frullaniæ B. de BOULY DE LESDAIN. —— LICHENS DES ENVIRONS DE VERSAILLES. 23 corylina Karst. (racine morte d'Ulmus); Hypoxylon fuscum (Pers.) Fr. (Carpinus) ; Psilospora utens Rabenh. (Quercus); P. faginea Rabenh. . (Fagus). * Melanconiales. — Melanconium stromaticum Corda (Carpinus); Steganosporium Foutreyi Saec. et Syd. (branches tombées de Betula, dans le bois de Vaucresson); Asterosporium Hoffmanni Kunze c de Castanea, dans le bois de Fausses Reposes). Hyphomycétes. — Fumago vagans Pers. (tiges herbacées) ; Periconia pycenospora Fr. (tiges mortes de Cirsium); Zubercularia vulgaris - (branches mortes); Cephalosporium acremonium Corda (saprophyte sur vieux thalle de Pertusaria). CORRECTIONS. Placodium tegulare Arn., Supplém. I, p. 683 — P. murorum D. c. forma. Lecanora conferta Nyl., Supplém. I, p. 685 — L. galactina Ach. predi Aspicilia gibbosa Krb., å"? partie, p. 613 — A. Hoffmanni Hue. à Aspicilia lusca Nyl., 4"° partie, p. 613 — A. lacustris Th. Fr. forma. * Acarospora discreta Th. Fr., Supplém. I, p. 687 — A. smaragdula i noy. f. minima Harmand in litt. Acar “spata discreta Th. Fr., Supplém. H (sutte), p. hd. smarag- dula Mass. raS Les espèces ou variétés suivantes sont inédites : Cladowia Pyvidata var. pocillum nov. f. czsiocinerea B. de Lesd.: Physcia farrea nov. f. granulosa B. de Lesd.; Bilimbia sabuletorum nov. - i. cinereo-cæsia B. de Lesd. — Champignons parasites : Phoma Curvispora Nouaux nov. sp.; ure cue pores Vouaux nov. sp. n Les espèces ou variétés suivantes sont ibuyallis pour w environs de Paris : Parmelia sulcata var. pruinosa Harmand; | P. acetabulum f. microphyila B. de Lesd; X. parietina var. : imbricata Mass. ; Physcia ascendens f. subbreviata (Nyl.); P.farrea | E. laceratula B. de Lesd.; Lecanora submetaboliza B. de Lesd; 7 —. Pertusaria globulifera f. elæizans Harmand; Pertusaria — Westringii (Nyl.) Leight. ; Lecidea vernalis var subduplex (Nyl.); . Lesd.; €. synothea f. fusca B. de Lesd. et f. subnigrata (Ny : duca € X. livida B. de e. acidi cortici ola 24 SÉANCE DU 14 JANVIER 4921. sites : Discothecium calcaricolum var. Sendineri Arn.; Phoma lichenis Passer. ; Coniothyrium imbri ivariæ Allescher. Total : 279 Lichens (une espèce nouvelle), plus 12 espèces signalées par Chevallier, Nylander, l'abbé Hue, que je n'ai pas retrouvées. 57 variétés (5 nouvelles), 64 formes (13 nouvelles). 99 Champignons (5 espèces nouvelles) dont 29 espèces parasites de Lichens (5 espèces nouvelles), plus une espèce signalée par Tulasne, que je n'ai pas retrouvée. 17 Alques. Notice sur les plantes recueillies par M. J. Aylies en Corse durant les années 1917 et 1918 PAR MM. R. DE LITARDIERE ET E. SIMON. Nous devons à M. J. Aylies, inspecteur-adjoint de l'Enregis- trement à Corte, toute une série de plantes qu'il a eu l'extréme obligeance de récolter à notre intention en Corse durant les i années 1917 et 1918'. Qu'il nous permette de lui exprimer E publiquement nos plus sincères sentiments de vive reconnais- - sance pour toute la peine qu'il s'est donnée afin de nous être agréable; il aura en méme temps "pode i une large contribution à l'étude de la flore insulaire. M. Aylies a exploré tout spécialement la région de Corte, une des plus riches de l'ile au point de vue botanique, par suite dela variété des terrains et dé l'existence toute proche de flores présentant des caractères très différents. Il a parcouru de plus une bonne partie de la Corse, la région de Soveria, Omessa, Ponte-Leccia, les montagnes de Bozio et la Castagniccia, les environs de Bastia, Casamozza, Calvi, Ajaccio, Venaco et FM 1. M. AYLIES neus a déjà envoyé plusieurs plantes de ses récoltes de 4919. Nous en publierons ultérieurement le résultat, ainsi que l’énu- mératio n des Hier eracium recueillis en 1917 et 1918 que nous n'avons pu seine encore à l'examen d'un spécialiste. Nous avons cependant. mentionné dans la présente notice quelques voee ue ement des chidées, ioo eps lore frais en a avril et mai dern : DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES. RECUEILLIES EN CORSE. — 25 Tattone, les forêts de Cervello, Sorba et Marmano, la région de Zicavo, Serra-di-Scopamène, Zonza. Les résultats des recherches de M. Aylies sont des plus inté- ressants; l'inventaire de la flore de Corse se trouve enrichi de | plusieurs nouveautés, sans parler du grand nombre de stations - inédites concernant des plantes rares ou disséminées dans l'ile: Nous donnons ci-aprés l'énumération de ce qui nous a paru présenter le plus d'intérét parmi les espèces envoyées. M. l'abbé Coste a bien voulu examiner quelques plantes liti- gieuses que nous lui avons soumises; M. Jeanpert, du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, a eu l'amabilité de nous fournir diverses indications bibliographiques; M. Cousturier, de Saint- Raphaél (Var), nous a obligeamment adressé des notes concer- nant certaines plantes observées! par lui en Corse et que nous avons utilisées dans cette notice. A tous, nous, adressons l'expression de notre vive gratitude. Dryopteris Filix- mas (L.) Schott var. Borreri Newm. Forêt de Polverella ‘, bords du torrent de Cutticci, 650 m. env. ; 10 novembre 1918. — Bords du Tavignano, rive droite. base — nord de la Punta del Zurmolo, pres "Corte; 15 février 1918 - (Frondes de 80 cm. de hauteur). — Rive droite de la Restonica, près Corte, à l'ubac de la Punta del Corbo (ou Monte Corvo), en face le moulin Monlaü, bords d'un pese canal latéral à 2 ou — m. au-dessus de la rivière, 420 m. env.; 11 novembre 1918. dis Cette belle variété, signalée en Corse sans précision de loca- - lité par Milde (Fil. Eur. et Atl., p. 122; 1867), d'apres Requien, - n'a pas été depuis positivement indiquée dans l'ile ?. Cependant | la plante mentionnée par M. Briquet sous ]e nom d'Aspidium — : Filiz-mas var. subintegrum Milde* unna corsicum, p- Là * La carte del État-Major porte Poulberella. ; ?. M. Rou Y (Fl. de France, XIV, p. 408; 1913) cite bien la Corse parmi les one ét il signale son Nephrodium Filiz-mas race N. Borreri, sans doute d'aprés l'indication donnée par Milde. s ben Nous devons faire remarquer qu'il a omis den Tilt géographique la. Sicile, où croit cette plante; l'un de nous en a vu dans l'herbier de l'Uni- . Versité de deem de beaux échantillons provenant des Madonies ( (leg: Todaro; leg. Ross.). iud 3. L'auteur de Mm Filis-mas var. subintegrum n'est pas Mi Ide, “Mais DóLL (Gefüsskrypt. Bad., p. 27; 1855), ainsi que l'a correctement d rectifié M. aoon dans son Prodrome. Il est ee comme le s supp 26 SÉANCE DU' 44 JANVIER 1921. : 1905), puis de Dryopteris Filix-mas var. subintegra Briq. (Prodr. Fl. Corse, I, p. 9; 1910), et récoltée par M. Burnat près de Calcatoggio en mai 1904, appartient trés probable- ment, d'après la description qu'il en donne, à la var. Borr eri. M. Cousturier, qui depuis plusieurs années se consacre presque entièrement à l'exploration botanique de la Corse, mais qui — on doit le regretter — n'a pas encore publié les résultats complets de ses belles récoltes, a obligeamment envoyé à lun | de nous des exemplaires très typiques de la var. Borreri prove- nant de la vallée de la Restonica, prés Corte (Coust.leg.juin 1910) | | et du massif de Cagna, versant ouest, pentes sur Fontanella 3 | (Coust. leg. juin 1947). E Asplenium septentrionale (L.) Hoffm. Sentier de la forét de Bazeri, vers 800 m., rochers ; 25 mai 1917. ^ La limite inférieure de végétation de A. septentrionale, en — - Corse, semble osciller entre 750-800 m. +. Il est à remarquer que E. beaucoup d'espèces de Fougères que l’on observe dans l'Europe — occidentale et moyenne à des altitudes basses ou relativement — | peu élevées, sont dans la région méditerranéenne presque E =- — exclusivement subalpines et alpines. a^ Ww je M. DENizOT | Les Fougères du Maine-et-Loire, in Bull. Soc. ét. scient. Ades 4 p. 35 et 38; 1946], queda plante de Doll est un Dryopteris Filiz-mas v Borreri de la Flore corse de M. Briquet, ceci entre autre au sujet de l'Athyrium 4 Filix-femina, gud des Dryopteris Phegopteris et Oreopteris. = Pou , M. Briquet indique 500-2 000 m. Les chiffres exacts sont en réalité *80: 2000 m. Cette espèce, en effet, parait assez répandue - . dans la zone inférieure. L'un de nous l'a observée. à une altitude de 50 m- . sur les talus de la route entre la marine d'Albo et Ogliastro, à 200 m dans la châtaigneraie d'Olcani, à 300 m. E de (Ap M du torrent de Taita, prés Candela (bassin supérieur d go), à 400 m. dans dinem prés Ota (Cf. R. DE LITARDIÈRE, à in fw. Acad. intern. géogr. — bot., ; p. 48 et 97, et in Bull. géogr. bot., 1914, p. 90). M. Briquet, een son toa corsicum (1905) avait même cité cette espèce comune récoltée à à une siere pee 300 m. $ durs de pens zu lobes ovales, obtusiuscules, pourvus c de dents courtes et obtu- DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES REGUEILLIES EN CORSE. 27 A. Adiantum-nigrum L. subsp. nigrum Heufl. var. argutum (Kaulf.) Heufl. Corte, rochers à l'ubac de la Punta del Corbo, rive droite de la Restonica, en face le moulin Monlaü, 420 m. env. (en com- pagnie de la subsp. Onopteris vår. acutum); 20 décembre 1918. Vallée de la Gravona, le long des canaux d'irrigation et des ruisseaux ombragés, près du pont de Corticchiato; 10 mars 1918. Cette variété n'était encore signalée que dans la région du Cap : pont de Negro, commune d'Olmeta-di-Capo Corso (De Litardière), défilé de Lancone, au-dessus de Biguglia (Briquet). La var. lancifolium (Mænch) Heufl. n’a été vue qu'entre Oletta sM le col de Teghime (Briquet). La sous-espèce nigrum, sous ses deux variétés, se retrouvera sans doute dans d’autres localités corses. ll existe parfois des formes intermédiaires entre les sous- . espèces nigrum et Onopteris dont l'attribution exacte est souvent embarrassante. Nous en avons vu notamment des bords de la Restonica. A. Adiantum-nigrum L. subsp. Onopteris (L.) Heufl. var. davallioides (Tausch.) Heufl. Sentier du col d'Ominanda à Soveria, vers 550 m., à l'ubac du- Pinzalacchio: décembre 1918. Rochers au col d'Ominanda; 20 novembre 1917. Rochers pres de Tralonca, route de Corte, à 900 m. avant le village, 700 m. env.; décembre 1918. Punta all'Aya, flanc nord-est, rochers à à gauche du sentier allant au col de Mandriola, vers 1000 m. (rive gauche du Tavignano, | près Corte); décembre 1918. Corte, sentier de la rive gauche . du Tavignano, à 1500 m. de la place Caffarone, 450 m. dics 16 décembre 1918. Nous n'hésitons pas à Aacher des Asplenium bad: nigrum récoltés par M. Aylies dans les localités ci-dessus à la var. davallioides. us Nous considérons cette plante comme une variété paralèle à boo la var. obtusum de la subsp. nigrum, et caractérisée par des d Siuseules, par une fronde plus ou moins deltoïde et à bor pon plus coriace que dans la var. acutum. — —— — s auteurs assignent à h var. davallioides une fronde cour- 28 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. tement stipitée, stipe plus court que la partie foliacée. Les petites formes (lesquelles se rencontrent le plus fréquemment) présentent en effet ce caractere. mais il existe de grandes formes : ainsi celle récoltée entre le col d'Ominanda et Soy eria est trés remar- quable avec son stipe de 23 cm. et sa partie foliacée de 17 cm. La var. davallioides n'avait encore été signalée que "mo l'Espagne atlantique. depuis le Guipuzcoa jusqu'en Galice (Merino, De Litardière), en Italie, à Sestri Levante (Christ), aux | iles Ponza (Bolle), à Naples (Richard) et au Monte Gargano | (Sieber), enfin en Silésie, prés de Zobten (Milde). Il est pro- | bable qu'on la retrouvera dans d'autres points de l'aire de la sous-espèce Onopteris. E Disons que l'on rencontre parfois des formes de passage vers E. 5 la var. acutum; l'un de nous en a observé en Espagne et M. Aylies . ^: nous en a envoyé de la Punta all'Aya, en particulier. : " m des Wt a EL M CLA Ee dis Notholena Marantæ (L.) R. Br. E Forêt de Bazeri, ravin du terrent de Turone et Capezzule; . 25 mai 1917. Ádiantam Capillus-Veneris E Plage de l'Alga, près Calvi; 4 juillet 1918. E’ Adiantum s n'avait pas encore été signalé sur la côte occidentale, entre la E ur base du Cap Corse et Aiei. Y * Equisetum maximum Lam. (E. Telmateia Ehrh.). ‘x Omessa, bords du ruisseau de la cote 439 à la cote 309, entre — Soveria et Caporalino; 10 avril 1918. Vallée de la Restonich 4 près Corte; 2 juillet 1918. “4 M. Briquet (Prodr. Fl. Corse, I, p. 31; 1910) dite seule- - ment cette espèce dans la région basse du nord de l'ile (Ca Corse, Saint-Florent. Biguglia, Calvi) et à Bonifacio. Elle avait été aussi signalée par M. Lutz' en 1901 à Corte et sur les bords du Rizzanese prés de Sartène, localités omises par M. prie t ' E. ramosissimum Desf. z - Soveria, près du tunnel de San Quilico (côté Soveria); 7 Jet 1918. Rive gauche du Tavignano, à 100 m. env. en di 2 . E Lurz, Additions à la flore de Corse, in Bull. Soc. Bot. Fr., XLVII Pete eo nuc o E | mace DE LITARDIERE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 29 pont du chemin de fer, prés Corte; 25 avril 1918. Vallée de la Restonica, prés Corte; 1** juillet 1918. Cet Equisetum n'était encore connu dans l'intérieur de l'ile que du vallon du Hio Stretto, au-dessus de Francardo (Briquet) ; signalé ailleurs dans le Cap, à Calvi, prés de l'étang de Diana et sur les bords du Rizzanese prés de Propriano*. — Potamogeton fluitans Roth. Canal du Golo (Casamozza) à Biguglia, au barrage du Golo; 9 septembre 1917. Colchicum neapolitanum Ten. Vallon d'Asti Corbi?, près Corte (rive gauche du Tavignano), 650-700 m., abondant; 15 octobre 1918. Vallée du Tavignano, en aval de Corte, bords de la route nationale de Corte à Aleria, au lieu dit Lerge (minoterie Arrighi); 10 octobre 1918. | Gagea Granatelli Parl. Pentes Nord de la Punta della Gianfena?, Sud de Corte, vers 950 m.; 9 mai 1918. Nouveau pour le centre de l'ile; signalé jusqu'alors dans les montagnes du Cap ( Salis; Mabille), la montagne de l'Ospedale — et Porto-Vecchio (Revelière). RE G. bohemica (Mert. et Koch) Reem. et Sch. var. corsica (Jord. . et Fourr.) Rouy. Lo 0M Pentes Nord de la Punta della Gianfena, vers 950 m., Sud de — Corte; 9 mai 1918. | E G. Soleirolii F. Sch. var. genuina Briq. - vien 7 hx nous dit M. Aylies, est c 30 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. à G. fistulosa (Ram.) Ker.-Gawl. (G. Liottardi Rœm. et Sch.). - + Sommet de la Punta della Gianfena, 1 409 m., Sud de Corte; A 26 mai 1918. Col de Tripoli, 1 700 m. env. V TN 1917. Allium ursinum L. Tattone, prairie de Pinecula, bords du ruisseau, 750 m. env.; 5 juin 1918. | A. Chamæmoly L. à . Pentes Est-Nord-Est des cotes 644 et 754+, crête séparant le E. vallon de l’Orta de celui de l'Aghili, Nord de Corte, calcaire; E 3 février 1918. Espéce indiquée uniquement dans la région basse aux environs. : de Luri, Bastia, Calvi, Afa, Ajaccio, Porto-Vecchio et Bonifacio. | La nouvelle station découverte par M. Aylies est des gms * remarquables; l'espèce y est abondante. 4 etr sur E cote Ornithogalum pyrenaicum L. var. flavescens (Lam.) Baker. : Prés de la maison forestière du col de Bavella; 21 juin 4947. Zonza; 21 juin 1917. | Narcissus Tazetta L. subsp. eu-Tazetta Briq. var. typie * =. Boiss: s 5 Corte, rochers de la citadelle; 12 mars 1918. : M. Aylies nous signale avoir vu aussi le Narcissus T. asella. E subsp. eu-Tazetta Fus le vallon d'Asti Corbi, à l'Alpa Mariuc- | cia*, aux maquis de Pero et sur les coteaux de Crocci-V ecchia (pentes de la Punta del Corbo dominant la Restonica). Cette plante est nouvelle pour la circonscription du bassin supérieur du Tavignano. Crocus minimus DC. | . Vallée de la Gravona, isis herbeux prés du pe de Corti S huto, commune de Mezzana; 10 mars 1918. 4. D'après les renseignements que nous donne M. Aylies, la cote 154 s'appellerait « Serra a Veina », la cote 644 « le Point de vue» et l'endroit où croit l'Allium Chamæmoly « Santa Marianna », du nom d'un hameau ruiné et rune Chapelle démolie situés sur les flanes Est-Nord-Est de i 10 + L'Alpa. Mariuccia correspond aux pentes Sud-Ouest z= la cote E E _ de la carte de l'État- une z Punta TOA (ou encore d’après cadastral de uer a oom DE LITARDIÈRE ET SIMON. —— PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 3t Romulea umet Ten. subsp. Rollii (Parl.) R. Lit. subvar. luteola R. Bords ds dus mer au champ de tir de Bastia, près du déverz soir de l'étang de Biguglia; 3 mars 1918. Dans certains de nos exemplaires les étamines dépassent les stigmates de 2 mm., ce que l'un de nous avait déjà constaté sur les plantes des environs de Bonifacio. Gladiolus communis L. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, près Corte, argilo-calcaire, 550-600 m.; 9 juin 1918. Cette espèce, assez rare en Corse, n'avait encore été signalée dans l'intérieur de l'ile qu'à Caniecia, prés caupon et à Bastelica. Ophrys fusca Link. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano; près Corte, argilo-calcaire, 500-550 m.; 1" mai 1919. Conus de Crocei- ` Vecchia, pentes de la Punta del Corbo dominant la Restonica, prés Corte, 600-700 m., calcaire; 9 mai 1918. Espèce trés rare dans l'intérieur de l’île, où elle n'avait encore été trouvée qu'à la cime de la chapelle de S. Angelo, prés Omessa (Briquet); signalée ailleurs aux environs de - Saint-Florent et col de Teghime, Ostriconi et aux alentours de Bonifacio. A 0. sphegodes Mill. var. atrata (Lindl.) Briq. (O. atrata Lindl.; O0. aranifera var. atrata Reichh. f. ; O. aranifera ie atrata . iam. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, pris € orte, 500-550 m. , argilo-calcaire; 1** et 18 mai 1919. EE L'O. Dion var. atrata n'avait pas encore été signalée iius pucr la région de Corte. La var. atrata auct. doit comprendre, scit: il, autre chose que les formes à labelle plus grand que dans le type; —— l'un de ses meilleurs caractères. en dehors de la dimension des — lleurs, qui est variable, réside dans l'indument laineux-erépu du labelle. Les labelles de nos échantillons ne sont pas pourvus RE d'un mucron ou pee anse pe d'un mucron trés court. La , 1 Obse rVations sur le Romulea ramiflora subsp. Rollii, in Bal Soc. bot LI la Provence rte et de la Less n? 45, p. 3-6, -— ` aia Hariuuon. fai 32 , SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. présence d'un mucron chez la var. atrata ne parait pas carac- téristique '. Bien plus, on observe des labelles appendiculés gans certains exemplaires de la var. fucifera Druce (0. aranifera var. fucifera Reichb. f.) et méme de fucifera versus var. genut- nam, ce que l'un de nous a pu constater aux environs de . Saumur. Parmi les exemplaires vivants que nous avons recus du vallon d'Asti Corbi, plusieurs possédaient des fleurs dont les divisions périgonales externes étaient d'un vert légèrement teinté de rose. Cette coloration a été déjà si gnalée par M. Paul Parmentier dans sa Flore nouv. de la ch. jurass. et de la H.-Saóne (in Bull. Soc. hist. nat. Autun, 1894, p. 344). où figure une var. s. ambigua de l'O. aranifera à périanthe rosé extérieurement | avec nervure médiane verte. Nous pensons, tout au moins pour ce qui est de la plante d'Asti Corbi, qu'il ne s'agit que i d'une simple forme et non d'un hybride avec un Ophrys à | divisions.externes roses, l'O. fuciflora par exemple. Des recher- ches ultérieures sur place seraient nécessaires pour éclaircir completement ce point. 0. apifera Huds. Vallon d'Asti Corbi, rive gauch du Tavignano, près Corte, 500-550 m., argilo-calcaire; 2 juin 1918; 18 et 30 mai 1919. 0. bombyliflora Link. Sommet de la cote 644, Nord de fone caleaire; avril 1919. Pentes de l'Alpa Mate rive gauche du Tavignano, prés. Corte, vers 900 m. (1 seul échantillon); 18 mai 1919. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavi ignano, prés Corte, 500-550 m., argilo-calcaire; I* mai 1919. Coteaux de Pero, prés Corte, * 450 m. env., calcaire; avril 1919. Coteaux de Crocci- Vecchia, : pentes de la Punta del Corbo, versant de la Restonica, vers 4 m., calcaire; 9 mai 1918?. : Cette espèce n'était encore connue dans lile que du Cap. M. Rouy (FI. x France, XII, p. 114) donne le labelle de ro. ar-a e de Vat DE LITARDIÈRE ET. SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 33 Corse (Monte Fornello, au-dessus de Luri et col de Teghime) et des environs de Bonifacio. Orchis Morio L. var. picta (Lois.) Reichb. f. Pelouses humides à l’ubac des coteaux de Pero, rive droite du ruisseau « le Belgodère », près Corte, 450 m. env. ; 22 avril 1919. .. Cette variété n'avait encore été trouvée en Corse qu'au col de Teghime (Cousturier, in herb. R. de Litardiére), aux environs de` Belgodère, près du col d'Alzella (Foucaud et Simon), à la montagne de Pozzo di Borgo. près Ajaccio (Boullu; Coste) et à Bonifacio (Kralik). 0. coriophora L. var. Polliniana Poll. (O. fragrans Poll.). : Cote 754 (Serra a Veina), Nord de Corte, calcaire; mai 1917. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, prés Corte, 200-550 m., argilo-calcaire; 2 juin 1918. 0. tridentata Scop. var. variegata (All.) Reichb. f. Pentes herbeuses de l'Alpa Mariuccia, rive gauche du Tavi- gnano, prés Corte (calcaire?); 9 mai 1918. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, prés Corte, 500-550 m., argilo- caleaire; 30 mai 1919. | ES Cette belle race a été signalée sans indication précise de localité dans les montagnes des environs de Corte (Requien, ex Parlatore ; Burnouf) ; elle fut retrouvée en 1907 par M. Briquet à la cime de la chapelle de S. Angelo, près Omessa. 0. purpurea Huds. Ne teaux de Pero, au-dessus des vignes de Sanguisagno prés - P Corte, 450 m. env. (calcaire?) ; f** mai 1917 et mai 1919. ` E Cette espèce a été indiquée aux environs de Corte, mais sans précision de localité, par Parlatore (1860) et par Burnouf (1871). -M. Briquet l'a rencontrée en 1907 à la cime de la chapelle de . S. Angelo, prés Omessa (Prodr. Fl. Corse, I, 361, 1910). Ges diverses indications ont sans doute échappé à M. Rouy qui, . dans sa Flore de France (t. XI, p. 138, 1912), déclare l'Orchis Purpurea « nul en Corse ». | * L'Orchis purpurea est. généralement considéré comme une — . 34. À SÉANCE DU 44 JANVIER 1921. ou calcaire, carla formation des schistes lustrés, trés développée — | aux environs de Corte, comprend, d'après M. Hollande' une série complexe de schistes stéatiteux, talqueux, des chlorito- E schistes, puis des calschistes gris ou noirs, le tout avec roches vertes intrusives. M. Hollande signale en particulier que ces roches vertes sont abondantes près du cimetière de Corte. Il est possible que l'O. purpurea ait des exigences géiques assez faibles, surtout dans la région méditerranéenne. 0. mascula L. var. speciosa (Host) Mutel (0. mascula. var. - fallax Cam. | E Plateau ^ Padule, S. de la Punta Galghello, 1600 m. env.; mai 1917. Col de Tripoli, versant. de la forêt de Cervello, vers - E 1700 m. ; 3 juin 1911. E 0. laxiflora Lam. subsp. ensifolia (Vill.) Asch. et Greebn; E . Corte, environs du cimetière, côté 55 450 m.env.; Rumiut 4 Corte, route de Sermano, près du pont sur PAST 360 m.; - 26 mai 1918. Forét de Cervello, bords de la branche gauche du Vecchio 142 m.; 3 juin 1917. 0. maculata L. var. genuina Reichb. f. - - Forét de. Cervello, bords de la risale gauche du Vecchio. 142 m.; 3 juin 1917. Prairie de Pinecula, prés Tattone, 150 m. — env. ; 5 juin 1918. Col de la Vaccia; 3 juin 1947 (forme opima). — E . Les échantillons récoltés dans cette derniére station ves A 60 em. de haut ; les grappes sont densiflores et atteignent 19 cm. de longueur. On observe quelques variations dans la forme du. labelle, dont le lobe médian est plus ou moins élargi, et dans la _ dimension relative des bractées. L'une de nos EU. offre. le id rare exemple d'une bifurcation du sommet de l inflorescence. D. .. Serapias Lingua L. | - Cote 754, Nord de Geeks iira: 331: mai 1919. Vallon g Adi Gb: rive gaüche du. Melee; gis Corte, preu 50m., dd | calcaire ; 18. mai 1919. — [ 8. aires (Burm) A 6. hirsúta dap. UM. niet LN Um MM 2 ipii E i dioe] in va si SUM d WIE mus Cors XXXV, 4919: need o SETonoissibat luce Was Egi b. dio DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 35 Cote 154, Nord de Corte, calcaire; 25 mai 1919. Forét de | Cervello, substratum de protogine; 3 juin 1917. Cette espèce parait rare en Corse en dehors de la région côtière; on sait que ce n'est pas toujours le cas dans toute son aire de dispersion. Elle a été distribuée de « Corte » par Requien (d’après M. Briquet, Prodr. Fl. Corse, 1, p. xs sous le nom de « S. Lingua? ». à S. cordigera L. var. genuina Briq. Corte, route de Bastia; 6 juin 1917. Aceras anthropophora (L.) R. Br. a ee Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, près Corte, — — - 500-550 m., argilo-caleaire; mai 1918. Cote 644 et pentes a l'ubac des coteaux de Pero, près Corte, calcaire; mai 1918. Coteaux de Crocci-Vecchia, pentes de la Punta del Corbo, ver- sant dela Restonica, prés Corte, 600-700 m., calcaire ; 9 mai Ee Pentes à l'adret de la Punta della Gianfena, jusque vers 1 200 m. mai 1919. Cette espéce est, on le voit, assez commune aux environs de … | Corte; M. Aylies nous signale encore l'avoir rencontrée dans les quartiers de Sanguisagno et de Letuccio. Elle n'était encore - connue dans l'ile que des localités suivantes : col de Teghime, - environs de Saint-Florent, cime de la chapelle de S. Anghio prés Omessa, pointe de l'Aquella, Bonifacio. A. longibracteata (Biv. ) Reichb. f. forma sicula (Lindl.). (Orchis : longibracteata var. sicula Lindl. ; rA ceras |. var. sicula ne fE. Ie Barlia l. var. sicula Rou | Pentes de la crête de l’ Órianda, 0. de Ponte-Leccia calcaire E 15 avril 1919. 2. V Aeeras longibracteata ant jusqu'à présent, en. Cone, . *onfiné dans la région littorale et la var. sicula n'avait pas ——— _ Encore été enaiéo dans lile, Elle se distingue par les lobes. i — -latéraux du labelle nettement plus courts que le: médian, carac- = ère bien marqué sur notre échantillon. L'un de nous. possède 1 cependant de l'Hérault (montagne de la Gardiole), de Bonifacio | et de Catalogne (Palamos) des exemples sur Jesquels, satia . 1. Cette station est remarquable par son altitude; d'aut : | carie deae au bd | 36 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. différence est sujette à d'assez notables variations : lobe médian à peine un peu plus long que les latéraux, manifestement plus long et parfois deux fois aussi long (ceci sur un même individu). : Cephalanthera longifolia (L.) Fritsch (C. ensifolia Rich.). i Prairie de. Pinecula, près Tattone, 750 m. env. ; 5 juin 1918. | Spiranthes æstivalis (Lam.) Rich. Près de la maison Muzzi, route de la Solenzara au col de Bavella; 20 juin 1917. Listera ovata (L.) R. Br. Chátaigneraies de la vallée de la Restonica, près Corte; 21 juillet 1918. Cette espèce, assez rare en Corse, avait été trouvée par Requien (ex Parlatore) aux environs de Corte ; elle n'avait pas été observée depuis ce botaniste. Chenopodium murale L. var. albescens Moq. Pentes de la cote 754 (Serra a Veina), Nord de Corte. terrain calcaire; mai 1918. Race qui cie en Corse en 1907 par M. Briquet (Prodr. FT. Gorse, I, p. 456) à la montagne des Stretti, prés Saint-Florent, à - î la montagne de Pedana et dans le vallon de Canalli, près Bonifacio. - » C. Botrys L. | Bords de la mer entre Bastia et l'embouchure du Golo; 9 septembre 1917. Sablières à Casamozza; 9 septembre 1917. Cette espèce, signalée uniquement par Salis en 1834 aux environs de Bachia, n'avait pas été retrouvée depuis cette époque. Herniaria hirsuta L. var. hirsuta Briq. forma ad var. cineream _(DC.) Loret et Barr. vergens. Pont de l'Orta, près Corte; 25 août 1917. | 4 c n ia rubra Pers. subsp. atheniensis (Heldr. et Sart.) — | ix Rouy él oue. D Glacis de la citadelle de Corte, aulieu dit Caffarong: 20 juin 1918. E Les fa sont - exactement conformes avec tous ceux — .. La présence de ce Spergularia à e. 'est intéressante, car i n n'avait encore été PME dans i. que sur de littoral. DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. $7 Spergula arvensis L. Vallée de la Gravona, au pont de Corticchiato, commune de Mezzana; 10 mars 1918. Ce Spergula, trés remarquable, dont nous avons recu trois échantillons, appartient indubitablement au S. arvensis, mais ses caractères semblent intermédiaires entre les trois sous-espèces distinguées par M. Briquet (Prodr. F1. Corse, I, p. 493-496) : eu-arvensis, Chieusseana et gracilis. Ne pouvant juger de la constance des caractères observés, il est nécessaire, pensons-nous, que de nouvelles recherches soient effectuées dans la localité de Corticchiato ayant de se prononcer sur la valeur systématique exacte de cette plante. ` En voici la description, d’après les exemplaires que nous — possédons : ie Plante d'un vert clair, grêle, atteignant 9 em. 3 de hautetà —— rameaux inférieurs couchés. Entrenœuds infradichasiaux ordi- nairement nuls, mais parfois cependant plus longs que les feuilles : ainsi sur les 7 rameaux que porte l'un des erapl x 3 ont l'entrenceud infradichasial nul, 2pluscourtquelesfeuilles, — . 1 égalant presque les feuilles, 1 enfin du double plus long que — les feuilles; sur un autre exemplaire, 3 rameaux ont l'entre- - nœud infradichasial nul, 1 plus court que les feuilles, 1 du - double plus long que les feuilles: enfin sur le troisième, - 6 rameaux ont F'eneactud infradichasial nul et 3 sont environ | d'une longueur double de celle des feuilles. La longueur des - autres entrenceuds est également variable. Les tiges, feuilles, axes de l'inflorescence sont pourvus de glandes stipitées inec lores, ainsi que les sépales. Ceux-ci sont rose-violac ausi mm et ont environ-3 mm. de long. Pétales atteignant-en "ar sépales. Étamines 5. Capsule dépassant peu le calice. Graine noires, ayant à peine. plus de 0 mm. 5 de diamètre, parsemées de petites verrucosités blanches et pourvues d’une aile marginale" : blanche extrêmement étroite. E Cette plante offre des affinités avec la sut Chieussear (Pomel) Briq. par la présence de quelques entrenœuds pes .. Üichasiaux nuls et par la capsule. dépassant à peine le calice; . elle se rapproche de la subsp. eu-arvensis doit fs en particulie d x la var. ‘has Mert. e t Koc ence de quelques 38 SÉANCE DU 14 JANVIER 1991. entrenceuds infradichasiaux allongés, par les pétales atteignant environ les sépales, par le nombre de ses étamines. Les graines sont plus petites que dans les plantes précédentes, elles offrent les dimensions assignées à celles de la subsp. gracilis (Petit) Briq., mais elles ne sont pas lisses. La taille de la plante de Corticchiato, ses rameaux inférieurs couchés, la petitesse de ses fleurs, le nombre de ses étamines la rapprochent aussi de cette: sous-espéce, mais elle s'en distingue à première vue par ses glandes incolores et non noirátres. ; Quelque distinct que puisse paraitre le Spergula Chieusseana Pomel dans ses formes typiques, nous ne pensons pas que la - valeur systématique de cette plante soit supérieure à celle d'une race, comme l'ont du reste envisagé MM. Battandier et Trabut (Fl. Alg., I, p. 159, 1888) et M. Rouy (FI. de France, VIIL, p- 379, 1903). Il est en effet relié au Spergula arvensis L. (sensu stricto) par tant de formes de passage à entrenœuds infradi- chasiaux les uns nuls ou raccourcis, les autres allongés, que nous ne voyons guère de caractères constants ! permettant de le considérer comme sous-espéce. : Ces conclusions ressortent également de l'étude des échan- _tillons que l'un de nous a récoltés en Corse avec le regretté . Foucaud. Parmi les exemplaires de Campo di l'Oro?, localité . citée dans Trois semaines d'herborisations en Corse, p. 135, l'un ..— . d'eux (grande plante de 30 em. de haut, nommée par Foucaud « var. arvensis s.-var. gracilis R. et F. ») a quelques dicho- tomies feuillées à la base (4 sur 6), mais les deux autres exemplaires ont presque tous les entrenœuds infradichasiaux allongés ; les valves de la capsule sont approximativement égales 2 aux sépales. Il s'agit ici d'un S: arvensis var. vulgaris paulo vergens ad. var. Chieusseanam. La plante recueillie à Calvi — E Ru. i SLE m d sous le nom de var. vulgaris s.-var. glutinosa (Lange pro sp.) : TERE r a E IE E E N i. La coloration rose-violacée du sommet des sépales s'observe aussi dans le S. rvensis : nous avons sous les yeux un échantillon (var. vulgaris Mert. et Koch), provenant de Boves (Somme), dont les sépales de plusieurs fleurs présentent ce caractère. e ; i; Me . 2. Telle doit être d'après les renseignements donnés par M. Aylies, la Véritable orthographe de cette localité bien connue, que l'on écrit aussi - — mais à tort — Campo di Loro et Campo dell'Oro (l'orthographe Campo - dell'Oro est la forme Mabese)- — $1. Lu MM S NU REN dup RATER DE LITARDIÉRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 39 R.'et F. — et qui ne correspond pas à la description du Pro- dromus Fl. hispan. — est une forme de la var. vulgaris à entrenœuds infradichasiaux tous normalement allongés, mais à capsule égalant environ le calice. Nous ne connaissons ma il est vrai, les originaux de l’herbier de Foucaud. M. Panier nous a aimablement communiqué deux Nee tillons d'un Spergula de son herbier, récolté par M. Nisius Roux à Ajaccio, Cours Grandval'. Cette plante, nommée par Sudre « S. arvensis 3 vulgaris subvar. glutinosa », ressemble beaucoup à celle de Campo di l'Óro; sur les deux exemplaires, nous — n'avons noté qu'un seul entrenceud infradichasial nul; la capsule Ea est égale au calice. ee Stellaria aquatica (L.) Scop. (Malachium aquaticum Reichb. a Tum Graviers du Tavignano, près Corte; juillet 1018. — è Cette espèce n'avait encore été signalée que dans la région basse, à Biguglia, Ghisonaccia et Pampo di l'Oro, près Ajaccio. S. nemorum L, Rochers au bord du torrent qui longe les-bergeries de Padule (massif du Galghello), 1 500 m. env. ; 14 juillet 1918. 8. uliginosa Murr. Corte, gravier du Tavignano, en aval du pont du chemin de fer, 385 m. envy. ; 1** juillet 1918. E Cette espéce gavat encore été indiquée positivement qu'à | n: Bocognano, bords de la Gravona (Le Grand). e Cerastium brachypetalum Desp. var. viscosum Guss. B. Fentes des rochers au sommet de la Punta mu EV E. vers 1400 m., Sud de Corte; 26 mai 1918. 2 Plante faiblement visqueuse. Sagina pilifera (DC.) Fenzl var. laxa Briq. Rocailles prés de la Bocca Mezzana, créte de Scandolaja, entre la Punta all Aya et les bergeries de Padule: 14 juillet 1918. orte, graviers du Tavignano, en aval du pont: du Hv he fer, 385 m. env. ; 4% juillet 1918. Silene angustifolia Guss. subsp. vulgaris (Gand B Bor ARE e «s Ce Spergula a été distribué, nous a CHE M. Coustürier, par 1 la Soci is mme d'échanger de M: Dufour, sous le: n° 2020. - 40 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. microphylla (Boiss.) Briq. (S. Cueubalus forme S. alpina var. ambigua Rouy et Fouc.). ; Corte, graviers du Tavignano, en aval du pont du chemin de fer, 385 m. env.; 1° juillet 1918. ] Cette jolie race n'avait pas encore été rencontrée à une si | basse altitude. Il existe parmi les blocs et les cailloux roulés du Tavignano, à peu de distance du pont du chemin de fer, une flore tres inté- ressante comprenant un certain nombre d'espéces subalpines ou alpines entrainées par les eaux; c'est ainsi que M. Aylies y a trouvé, outre le Silene, Sagina pilifera var. laxa, S. subulata var. Revelieri, Saponaria ocymoides var. gracilior, Mentha Hequienit, etc. Quelques aulnes ont poussé là et arrêté la terre, des fougères se sont accrochées et tout cela forme un commen- cerñent d'ilot qui, déjà depuis quatre ans, résiste à tous les hivers. . Dianthus Armeria L. | Bords du Golo à Francardo, 260 m. env.: 7 1 juillet 1918. D. Caryophyllus L. subsp. siculus (Presl) ru et Fouc. Rochers du fort de Calvi; 4 juillet 1918. N'était encore signalé que sur la cóte orientale du Gr Corse. Pæonia corallina Retz var. pubescens Moris (P. Russi Biv.). Pentes Ouest, versant de l'Orta, de la cote 734 (Serra a Veina), prés Corte, 600-650 m., calcaire: 28 avril 1918 (fL); — 20 mai 1918 (fr d Pulsatilla alpina (L.) Schrank var. milletoliata (Bert.) Briq. - | Rochers à l'ubac de la Punta Giovanni Paolo, rive droite de 2 la haute Restonica, entre les bergeries de Grotello et le lac de E | Melo, 1 600-1 700 m: : 8 août 1917. Ranunculus bulbosus L, subsp. eu-bulbosus Bri route forestière de la forêt de Cervello, nous parait devoir se rapprocher. de la var. petiolulatus (Fouc. et Simon) Briq., mais celle de Capurso, dont Fe NASA original (R. petiolulatus Fouc. et Simon) existe -dans Lier l. Foucaud que nous n avons dac consulter. - 3 : MN i e L^ riq. i c ue exemplaire recueilli le 3.juin 1917 sur les binis de la il nous est impossible d'affirmer l'identité de cette plante avec \ .. floram laxam, supra medium caulis efformantes; involucri bracteæ lineari- t acumina, ntes extimæ pilosæ, subeiliatæ, intime vix ciliolata; . gracillima, spice 3-denticulata ; ; cor. Q 5-lobata, lobis rotundis, sandea F. GAGNEPAIN. — COMPOSÉES NOUVELLES D EXTRÈME-ORIENT. 41 Papaver Rhœas L. var. agrivagum (Jord.) Beck (P. caudati- folium Timb.), forme à pédoncules pourvus d'un indument apprimé. . Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, prés Corte, argilo-calcäire, 650-700 m.; 9 juin 1918. Route de Sermano, au- . pont de l'Aghili, près Corte, 395 m. env. ; 26 mai 1918. Cette variété n'avait encore été signalée qu'à Luri et à la montagne de Pedana (Briquet). P. Rheas L var. strigosum Bœnn. T Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, prés Corte, argilo-calcaire, 650-700 m. ; 20 juin 1918. Grande forme mesurant plus de 70 em. de hauteur; les fleurs étalées ont 10 cm. de diamètre. Corydalis pumila (Host) Reichb. Crête du Monte Corbajo, Sud de Corte, 1600 m. env. 26 mai 1918 (fl., fr.). Fumaria parviflora Lam. X Corte (sans localité précise); mars-avril 1918. Nous citons cette plante parce qu ‘elle parait n'avoir été he ) jusqu'ici que dans la région littorale (A suivre. Y- Composées nouvelles d'Extréme-Orient PAR M. F. a nn Blumea Balansæ Gagnep., sp. n. à pedalis vel minora. Caulis erectus, à striatus, pilis Herb a n usque ad apicem foliatus. Folia consimilia, suprema vix emi- » OMnia obovata, ee rotunda, ad basin gradatim enr sessilia, - is medium laxe dentata, sub-erosa, sparse et breviter utrinque pilosa; nervi secundar: ae E reticulatim laxe dispositis; denles trian- guli, breves, sparsi. Inflorescentiæ paucifloræ pedunculi axillares griseo- tomentosi, apice bracteato-foliati, capitula 4-3-gerentes, panicu am pauci- n S $ numerosi, © circa 45. Pappus albus, mox evanescens. Corolla $- | ipiculo oblongo-truncato, auriculis. su tium. Since, 2 ne Fi os s dus 9 bifidus, raris, pa 42 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. losis obtusisque. Achænium cylindraceum, maturitate epapposum, parce sn p osulum, 10-costatum. — Herba 15-30 cm. alta. Folia 6-4 cm. longa, 3 : 25 mm. lata. €apitula 7-8 mm. diam., bracteis 4 -5 mm. longis. Tonks : environs de Tu-phap, n° 3022 (Balansa). Y Espéce remarquable par sa petite taille, sa gracilité, ses feuilles. - " 2 à peine différentes, de forme et de taille, de É base au sommet, | ses inflorescences très lâches et pauciflores. = Blumea Chevalieri Gagnep., sp. n. à erba semi-metralis. Caulis e Pere rigidus, gracilis, pilosus, pilis | or numerosis. Folia caulinia numerosa, dense: disposita, gradatim d: usque ad paniculam deminuta, sessilia, “subamplectentia, supra breviter = piloso-aspera, infra molliter et longius pilosa, margine dentata, dentibus b. triangulis, inæqualibus, subratentibus ; nervi secundarii 4-5-jugi, sub E indumento obtecti; petiolus nullus. Inflorescentia terminalis, pani- - culata, basi angustata, apice corymbosa; pedunculi pilosi, florifert, > molliter hirsuti, albidi, capitulis 3-5-aggregati, bracteis Hess ss hirsutis, 4-5-seriatis, intimis majoribus glabrisque, floribus € quam centrales numerosioribus. Pappus albidus, valde caducus. Corolla 9 gracil- M lima, api Meca tied cor. Y 5-lobata, lobis ovatis, setula dorsali 3 notatis. Stamina 5; anthera apiculo truncato, auriculis subulatis. Ova- — Achænium pilosulum, maturitate epapposum, costis inconspicu Herba 0,50 m. alta. Folia 45-20 mm. longa, 10-5 mm. lata m 12 «m. longa, apice 4 5 cm. lata; pedunculi floriferi 3-5, rarius 10 mm. -_ longi; capitula vix 8 mm. diam , bracteis 3-6 mm. longis. Achænium p 1 mm, longum ia ANNAN : massif du Tu à Dalat, n* 30 732 (A. Chevalier) Vorymbe au sommet. Blumea Eberhardtii T sp. n. Herba elata. Caulis erectus vel ascendens, striato-sulcatus præsertim vmm, Do corym biferi, sce onim latam que t - obtusam efformantes; capitula 2-5-aggregata, : subsessilia, bracteis ovatis; oblongis, i Fate linearibus subglabris, extimis latiusculis pilosis; flores $ numerosi, Y pauci; i receptaculo: piloso. Pappus caducus, albidus. Corolla: pus apice &l obul Aa 5-lobata ato-obtusis vel | | catis extus me. Sia z anthera apiculo Subretuso, au a F. GAGNEPAIN. — COMPOSÉES NOUVELLES D'EXTRÉME-ORIENT. 43 longis subulatis, obtusiusculis. Ovarium pilosum; stylus florum © cru- ribus obtusis, papillosis. Achænium pilosum, cylindraceum, costis 10. — » - Herba 0,50-3 m. alta. Folia infima 12 cm. longa, 4-5 cm. lata, ia 5mm. longo. Involucri bracteæ 2-8 mm. longi; capitula vix 1 cm. diam TowkiN : prov. de Bac-kan, n° 4628 (Eberhardt). — CHINE . MÉRID. (Prince d'Orléans). L'espece Bl. Eberhardtii parait devoir se placer auprés du BI. procera DC. que je ne connais pas, mais dont elle diffère : 1° par ses feuilles velues súr les deux faces; 2° par sa panicule non divariquée: 3° par ses fleurs jaunes, et 4^ par son port plus ou moins ascendant. Blumea sagittata Gagnep., sp. n. Herba veresimiliter alta. Caulis teres piloso-lanuginosus, vix canescens. x Folia caulinia lanceolato-oblonga, basi attenuata, auriculato-sagillatà — subsessilia, apice acule acuminata, supra pilosa, pilis basi bulbosis, qe us pod. molliter pilosula, i 12-jugi, venulis late reticulatimque dispositis; petiolus brevis, faber nescens. Inflorescentia paniculatä, pedunculis axillaribus, apice laxe corymboso-thyrsoideis; folia floralia gradatim deminuta ; capitula breviter pedunculata 2-4-aggregata, bracteis linearibus, dorso pilosulis, intimis majoribus, acutissimis, apiculo flexuoso, floribus 9, : 3-4-seriatis, fl. e centralibus, cirea 15-18. Pappus 'sordide albidus, caducus. Corolla @ gracilis, apice 5-denticulata, dentibus inæqualibus, 2 majoribus; cor. j^ apice. dense glandulosa, glandulis sessilibus punctiformibus ; lobis 5 ovato- triangulis. Stamina 5, apice obtusiuscula, basi auriculata, auriculis subu- —— latis, gracilibus per paria c oalitis. Ovarium breve, apice ae um; — Folia E 2 onga, 6-2 cm. lata, ba si ad auricnlos 10-15 mm. lata, | . petiolo 5 . longo. Inflorescentia 20-30 onga, pedoncnio infi mo 15 cm. lando: capitula vix 40 mm. lata, used * 5-9 mm. lo ongs: = . CHINE : prov. de Kouy-tehepi, Lo-fou, aoùt- 1908, n° ee (Cavalerie). ne : Cette espèce ne parait être aucune de calles; originaires. duc - Kouy-tcheou, décrites par feu l'abbé Léveillé. Ses affinités sont | : avec les grandes espèces myriocephala, balsamifera, aromatica. Elle est très remarquable par les oreillettes larges qui tronquent : x le limbe à sa base et qui, divergentes et méme réfléchies, rendent les feuilles étroitement hastées ou P à ia hes Es au-dessus du pétiole court. Eom | Blumea sinapifolia Fe sp- n. Herba er ecta, glabra, vel ad. apicem loyalt | pilis slandulosis intermixtis . Folia infin | T CHE [ ]yrato-pennata, ap t 5r as "olia 15-30 mm. lon 6 Ongi; capitula 5-6 mm. diam., = Axxaw : Tourane (P. Couderc). | cem DES ooo Cette espèce semble se rapprocher des Blumea (Conysa Mi remarquable par ses larges corymbes, et par sa glabrescence | 4% SÉANCE DU 14 JANVIER 1924. , corym subsessilia, bra apice 3-4-denticulata: cor. € 5-lobata, lobis extus pilosis. Stamina 5; presertim basi attenuatum, costulis 10 percursum. — Herba 50 cm. et ultra. Folia infima 20 cm. onga, 10 cm. lata, petiolo 5-6 cm. longo. Capi- | tula 4 cm. diam., bracteis 2-7 mm. longis. Achænium 1 mm. longum. Tom . Toxkix : environs de Ninh-binh, vulgo Ca'i dóng (Moutarde | des champs), n° 1 522 (Bon): laisses du Fleuve Rouge à Hanoi, n° 4 621 (Balansa). | Parmi les espèces à feuilles lyrées, le BL. sinapifolia est - presque compléte. Blumea Thorelii Gagnep., sp. n. À g - & E 2 + foliatos paucitloros efformantes; capituli bracteae. 3-seriatæ, extus ruto- pilosa, margine ciliata, floribus 9 raris, 1-2-seriatis, numerosis, ce tralibus. Pappus btusis. Ach losis, o senium. bracteis 1,5-5 mm. longis. Achæniu "Laos : DLakhün. Kemmarat, Pon-pissai, we 188 (Thorel). - ne ps non plus le Bi. i n us get + F. GAGNEPAIN. — COMPOSÉES NOUVELLES D EXTRÊME-ORIENT. — 43 souche forte, soyeuse par touffes; 2^ par ses feuilles plus allongées, Pu fermes, à dents plus petites, raides; 3° par les pédoneules à 2-3 capitules: 4^ par les fleurs 2 a moins nombreuses. -Blumea tonkinensis Gagnep., sp. n. , Herba valida. Rami crassi, cum panicula densissime lanato-candidissimi. Folia: caulinia tago eolata, basi valde attenuata, apice acuminata, Supra Wei m i bosa, pedunculis centimetralibus; E dorso valde lanuginosis, - omnibus tenuiter acuminatis, intimis angustioribus; floribus 2 5-6-seriatis. Pappus rufus, persistans. Corolla 9 gracillima, 4-denticulata ; cor. [^ 5-lobata, lobis ovato-acutis. Stamina 5; anthera apiculato-rotunda, auri- dort culis. Achænium pilosulum, costis ignotis. — Herba: 1,50-2 m. alta. Folia caulinia 20 cm. longa, 8 lata, floralia minora. Capitula 15 mm. lata, 4 em. circa pedunculata, bracteis 6-9 mm., floribus 10-11 mm. longis. Toxkix : route de Lao-kay à Muong-xen, n° 29 278 (Chevalier). a Espèce de la section des Bl. my yriacéphala; spectabilis, aroma- | lica et densiflora DC., mais bien distincte par l'indumentum laineux, blane, très abondant qui feutre les feuilles en dessous, couvre la tige, les rameaux et tous les axes de l'inflorescence et la moitié tien des gros capitules. Elle parait avoir quel- .que ressemblance’ avec le BI. Henryi Dunn eom s'en mee t nettement par ses fleurs velues. — iu : Calotis Gaudiehaudii Gagnep., NE Bi s rs e Herba perennans. Radix lignosa, crassa. Caules graciles, did. ni ascendentes vel patuli, basi denudati, pilis appressis, et longis mu: Folia alterna, obovato-linearia, cuneiformia, S bas — iltenuata, taculum rper eace Pap etis d decim tetrospinosis, ob b i quis siteen Corolla milis ien ihn ine. apice bidentata; cor. tubulosa, tubo gracile, sursum dilatato campanulato, 5-lobato, hop ovalo- oblongis Stamina 5; antheræ mettre - "triangulo apiculatæ, basi. lruncatæ Rat Ovariu um compressum, apice ed in A valde in gracilibus. haud p | atore p 46 SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. furcatis rigidis munita; ale 2, laterales, crassæ, margine ope orla then vacuis constitutæ. — Caules 30-50 cm. longi. Folia 20-3 m. longa, 3-5 . lata. Capitula 5-7 mm. diam. edidi 2-5 cm. ji E bracteis 2- 251 mm., intimis 1- mm. longis. Ligulæ 2 mm. "ES Achænia d in totum 2 mm. diam., alis, cum parte fertili, 7 1 mm. latis D. ANNAM : Tourane, janvier 1837, n° 172 (Gaudichaud); même | n loc. (P. Couderc), n° 499 (d. À lleizetto) ; ; Lang-co, n* 1612 e haute vallée du Thuy-cam, n° 3102 (Eberhardt). p Le genre Calotis n'existait, jusqu'à ce jour, qu'en Australie où il comptait 17 espèces. La nôtre est donc la première E observée en Asie, et cela dés 1837, par le célèbre Gaudichaud. Se rencontrant, d’après les dernières découvertes, assez haut | dans la chaine annamitique, il y a toutes raisons de croire. 5 qu'elle y est bien indigène. Le genre Calotis voit donc son aire | de dispersion singuliérement agrandie, d'environ 27^ vers le. < nord, puisque l'on cite une des espèces, le C. pterosperma R. Br? au nord de l'Australie, dans les iles du golfe de Carpentarie. 47 Fait remarquable, c'est avec le C. pterosperma que notre | . espèce a le plus d'affinités. Elle s'en rapproche par la gracilité des rameaux, la forme des feuilles, les dimensions des capitules. Mais elle s'en distingue : 1" par sa durée : elle n'est pas annuelle, | mais vivace comme en témoigne sa grosse souche; 2° ses capi- - tules, terminaux dés l'abord, Prose latéraux par suite de lélongation des rameaux supérieurs qui formeront l'année - . Suivante des branches de prolongement; 3° les feuilles sont très . rapprochées; 4° les achaines ne sont pas à ailes minces comme dans le €. pterosperma, mais ces ailes, aussi épaisses que la partie fertile, à larges cellules aériféres, semblent des ballonnets .. qui doivent alléger la graine et lui permettre Le flotter à la surface de l'eau. as graines. sont ‘done, à défaut d aigrette gu mm doshli, ment bien constituées pour la facilité dé la dispersion ; car elle ont des arêtes accrochantes comme les Bidens et des flotteurs comme le pollen des pins. gen Conyza Principis Gagnep. s sp. n. sat elata, erecta, Lu: flexuosis notata. € caulinia infima obovata, ap ice breviter ac acuminata, basi zr suprema gradatim F. GAGNEPAIN. — COMPOSÉES NOUVELLES D EXTRÈME-ORIENT. ki Jaxe et irregulariter dentata, membranacea: nervi secundar rii 6-7 utrin- que, tenues, venulis numerosis rete densum efformantibus. Inflorescentiæ axillares terminalesque, ambitu corymbum amplum efformantes; pedun- 1 culi graciles, breviter denseque pilosi; capituli subsessilia, aggregata, ET dein laxiuscula, bracteis ovato-acutis, ciliatis, dorso subglabris, brevibus, . i floribus ? numerosis, centralibus 9, circa 15. Pa appus albidus Sera Corolla 9, pappo duplo brevis, apice 3-denticulata, denticulis acuminatis; cor. Ÿ apice Cai pearl. 5-lobata, lobis ovatis, acutiusculis. Stamina 5; anthera apice triangula, basi truncato-auriculata. Ovarium pilosulum ;: . pressum, pilosulum. — Herba 50 em. et ultra alta. Folia infima 13 » 5 cm., media et suprema 10-3 cm. x 40-45. mm. Invelucri Teo 2-3 mm. longæ, capitula 5-7 mm. diam. Achænium 1 mm. INbo-Cuixe : sans indication de localité (H. d'Orléans). Cette espèce nouvelle a été récoltée par le prince d'Orléans, dans son voyage du Tonkin à Bangkok (Siam). Elle a done pu être récoltée au Tonkin occidental, au Laos ou au Siam. Elle - “st très remarquable par ses grandes feuilles obovales-lancéolées à la base, ovales plus haut, et de plus en plus embrassantes ; par ses capitules petits et courts; par la brièveté des bractées de - l'involuere. Crepis Bonii i Gagnep., n. sp. : Herba annua. Radix gracilis. Caulis erectus, fistulosus, striatus. Eola. graminea, radicalia basi longe attenuata, apice longe et tenuiter r acumi- culata, auriculis acutis, suprema gradatim decrescentia, omnia integra — vel breviter rariterque retrodentata; nervus medius solitarius, ceteri tenues, nol pcomspieni: Inflorescentia terminalis breviter, laterales lon- s ped superantes, omnes c corymbosæ, umbelloideæ, Lp pedunculi filiformes, capi itula æquantes vel iis lo ongiores ; capitularu bractezæ ext ima 5- -6, ovato-acuminatæ, brevissimæ,jntimæ quales, 1 acuminata flor res circa. i t * | tandidissimus, selis tenuibus mollibusque. Corolle luteæ ligula 5-denti- -- Cüläta. Stamina 5; antheræ brunne: rotundatim apiculatæ, basi breviter - id | auriculae. Ovarium infra apicem constrictum; stylus papillesus, cru- ribus 2, brevibus, papillosis. Achænium fusiforme, 10-costatum, costis — prominentibus subulatis, longe rostratum. — Caulis 30-50 cm. altus. . Folia radicalia 15-20 cm. longa, 540 rarius 45 mm. lata. Involucri bracteæ : Extimæ 1 mm. lo ongæ, intimæ 5 mm. longæ. Ligula 2,5 mm. longa. Antheræ 1mm. longe. Achænium & mm. tróstro t 5) longum. - og Tomas: vers Hanoi, entre Lan- me et Lat-son, n° 4 979: champs de Ké-luòng, n° 2408; prov. de N | 48 Bon); da ue n* 3060, 3062 lleisette). — CHINE 48 SÉANCE DU 1% JANVIER 1921. E Pacific Exploring Expédition, en mélange avec Lactuca versi a color Sch.-Bip. in herb. Mus. Paris. E Cette espèce ne figure ni dans le Flora hongkongensis de Bentham, ni dans le Flora of Kwang-tung and Hong-kong by . Steph. Troyte Dunn and W. J. Tutcher in Kew Bull. Addit., - series X. Sans doute elle aura été confondue avec des Com- - posées trés ressemblantes, comme Lactuca versicolor Sch.-Bip. - ou bien elle y est extrêmement rare et a pu ainsi passer ina- | perçue. Elle à dà être propagée avec les graines qui accom- 3 pagnent les semailles de. riz. C'est dans les champs en friche - qu'on la rencontre le plus souvént au Tonkin, bien qu'elle se i trouve, au dire de Bon, n° 1383, sur les pelouses sèches des montagnes. pe Ue m ET rcx EU NECS Lo cur Crepis Coronopus €— sp. n. is ^ Herba perennans vel bima. Caules erecti, undulati, striato- -sulcati. : Folia radicalia multa, Fr re MAH lobis alternis vel su A positis, obovato-linearibus, obtu s vel obtusiusculis, remotis, infimis. subsessilia, laterales superantia, omnia PRESA UM, pluriflora; peduncul nee capitulis majores; capitula cylindracea minuta; bracteis . extimis , deltoideis, intimis circa 10, linearibus, breviter acuminatis | n b Pappus candidus, tenuis mollisque Corolle ligula truncata, 5-denticulata. Stamina 5; antheræ brunne®, | rotundato-apiculatæ, basi auriculatæ, auriculis subulatis. Ovarium infra, | apicem constrictum ; stylus papillosus, cruribus 2, papillosis. Achznium | late fusiforme, tenuiter rostr atum, 10-costatum, costis subalatis. — Caules 10.30 cm. alti. Folia radicalia 10-15 cm. lo onga, lobis 1-2 cm. longis | terminale 2,5-4 cm. longum. Capitula 3 mm. lata, bracteis extimis À mme - intimis 5 mm. Ans iie. ligula 2 mm. longa. Antherz 4 mm. longe; - sty li crura 0,6-0,7 mm. longa. Achænium 4 mm. (rostro 1,5 mm. )longum- : _Tonkis : em n° 3061 (Balansa). — Laos : Nong-kay t arat, Ubon, sans n* (Thorel). . Espèce très remarquable par la forme de ses feuilles radicales qui sont, plus en grand, celles du Plantago Coronopus. L’ 'achaine - | est rostré finement et longuement, et les côtes de la partie. fertile, D presque aussi épaisses que iae sont nc ont ced dant la plupart des autres espèces. tonkinensis Gagnep., pM nana, perennans. Radix de a à numerosa, obovato-o » - e E A em. Pr avum. Frs 10-15 mm. diam., involua oru F. GAGNEPAIN. — COMPOSÉES NOUVELLES D EXTRÉME-ORIENT. 49 nuata, sessilia, subintegra vel paululum undulata, margine tenuiter mucronato-ciliata. { Caules 6-10, nudi, scapifor mes, e basi ramosi, ramis ad í Corolle ligula, apice truncata 5-denticulataque. Stamina 5; antheræ obtuse et breviter apiculatz, basi auriculatæ, auriculis subulatis. Ovarium sub apice constrictum; stylus papillosus, cruribus papillosis, elongatis. Achenium immaturum valde et breviter rostratum, costis 10? — Folia 1-9 cm. longa, 15-30 mm. lata. Caules 15-18 cm. alti. Capitula 15-18 mm. longa, bracteis infimis 2-5 mm., supremis 13-14 mm. longis. Corollæ ; ligula 10 mm. longa, 2,7 mm. lata; tubus 7 mm. longus. Antheræ 4-8 mm. longæ. Styli crura 2-3 mm. longa. Achznium. immaturum 5 mm. imm 1,5 mm.) longum Towxis : Phofeam, bords de la route, n* 843 (Balansa): | Parmi les 4 espèces indo-chinoises, celle-ci se rapproche du Crepis acaulis Hook. par ses feuilles ni lyrées, ni roncinées, mais entières, de plus beaucoup plus obtuses, et 4 fois plus larges, à acicules trés nombreux. La forme, la largeur et l'intégralité de ces feuilles constituent, pour cette espèce, un caractère très par- ticulier qui la fera reconnaitre au premier abord. Ue Cyathocline RE es GARE in n. cymosa, capitulis ad apicem caulis v m congestis, conglome- ratis; pedunculi speciales subnulli; involucrum hemisphæricum d lanatum; bracteæ multe orso ] m glandulis sessilibus inter mixtis, extimæ subobtus. timæ tiores, acu E enmi apice tridentati, basi glandulosi, glandulis plerisque sti E es, gerat infundibulares, 5-lobati, extus pilosi, pilis. longis ticos. a densi , ovario destitub; lobi 5 deltoidei, dorso rires gnis Pappus nullus Rd mé rami 2, in fl. 9 breves, in fl. Y coaliti, valde. cnp clavam ef 3-45 cm. lon Folia relié Ed on Jos nga, 42 mm. aie, alinia : mm. diam., bracteis 1 mm. et ultra Does Ispss OR. : wd. 40; P (J (Jacquemont). Pu sette espèce ( diffère i PNR + -50 ere DU 44 JANVIER 1921]. bisannuelle ou vivace; 2° par ses feuilles très tomenteuses en. dessous et non découpées en lobes jusqu'à la côte; 3^ par ses capitules groupés en glomérules terminaux; 4° par les bractées | - de l'involuere trés tomenteuses blanches ; 5" par les fleurs exté- — rieures; ou femelles, à glandes plus ou moins stipitées; 6° pir : . les fleurs intérieures, ou Ẹ, velues à longs poils mous. Cette plante, d'après le Catalogue manuscrit de Jacquemont, aurait été récoltée le 18 avril 1832, vers Mhandou, dans les montagnes de la prov. de Malvah. FERR de Jacquemont - dans son Catalogue est la suivante : « Baccharis? vivace? dressé, - un peu gluant, odorant; capitules rosés; dans les endroits secs herbeux et pierreux à Mimutch. », Il n'est pas étonnant que d'autres échantillens de la même espèce n'aient pas été retrouvés et qu'elle ne figure ni dans le - Flora of British India, ni dans lIndex kewensis. Au contraire - . de ses congénères qui préfèrent les endroits frais ou humides, le : CÜVatàdelóne Jacquemontii est une plante des rocailles sèches des | i montagnes. m, A suivre.) SÉANCE DU 28 JANVIER 1921 PRÉSIDENCE DE M. L. MANGIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la dernière séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite des présentations faites dans la dernière séance, M. le Président proclame membres de la Société : MM. Caocanp, étudiant, 10, rue de l'Est, à Melun (Seine- et-Marne), présenté par MM. Camus et Jeanpert. Daweranp (Pierre), préparateur à la Faculté des Sciences de Paris, présenté Fe MM. Gui- gnard et Mangin. M. le Président annonce ensuite deux eo green. tations. M. Chermezon ayant accompli les formalités prescrites : par les statuts est proclamé membre à vie. M. le Secrétaire général donne connaissance de la com- - position des commissions pour 1921. Il lit ensuite le rapport annuel sur la situation et les travaux de la Société, précédemment communiqué. au -Consl qui Ta approuvé. re de peche MM. le prince a aT. Giraudias, Guérin. des Archives : MM. Danguy, Dode, Fro ‘pass du Bulletin : MM. Bois, prince Bonaparte, Camus, Jeanpert, .* Souèges, Mangin et MM. les Membres du Secrétari: > —.. Comité consultatif pour la détermination des ndn: : MM. iL icd e : Mangin (Algues); Patouillard et Dumée (Champignons); B. : (Lichens); Camus et Dismier (Muscinées) ; Gagnepain et icanpent (Pants T res. Battandier et Pitard (Plantes de l'Afrique du | ; ommission de la Session : MM. Allorge, Camus, Hibon. pet ommission des Élections : MM. le Premier Vice-Président, le Trésorior D et l'Archiv iste. E Commission du Prix de Coincy PT en Me à WE Le T atse EMM Cir rs membres Fate a d ier 3 au 52 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. M. Camus dépose sur le bureau, de la part del auteur, - un travail de M™ Gatin intitulé Recherches anatomiques — sur le pédoncule de la fleur des Liliacées. | M. Lutz résume les communications suivantes : Plantes de la Guyane francaise PAR M. MICHEL GANDOGER. Pendant l'un de mes voyages autour du monde je visitai — l'Amérique du Sud et, arrivé à la Guyane, j'y séjournai quelque : temps pour en explorer la Flore, surtout dans la région du | Maroni qui est la plus intéressante. E J'eus la bonne fortune d'y rencontrer le pharmacien de À marine Geoffroy, mort prématurément, qui m'aecompagnalt r souvent dans mes excursions et me donnait d'utiles conseils 5 que moi-même, docteur en médecine, j'appréciais beaucoup sous un climat si différent du nôtre. : m Une herborisation sous l'Équateur, en elTet, est fort différente — d'une facile et agréable promenade botanique en France. A la- 2 Guyane, la brousse, la forêt vierge sont infestées de plantes … épineuses, de lianes inextricables qu'il faut abattre avec L hache. On doit se garer des insectes, des moustiques, des à reptiles, auxquels se joint l'implacable soleil, le plus redoutable . de tous les ennemis. Il faut aussi un aide pour porter la cor - beille ou le grand panier destiné à recevoir les plantes trop cales, souvent énormes, et dont une seule suffirait à remplir . Fhumble boite de Dillenius. — i TN er . Vai déterminé‘ une partie de mes récoltes guyanaises qui x: sr 3j j vol. in-85, v». M. GANDOGER. — PLANTES DE LA GUYANE. FRANCAISE. 53 * me serait trés difficile de retrouver à cause de son immensité. Je le regrette maintenant, car ces plantes auraient complété la liste suivante dont un certain nombre de noms m'ont été donnés par notre confrére, M. R. Benoist. : Cette liste n'a, du reste, nullement l'intention d'étre un catalogue systématique; c'est pourquoi j'en dispose alphabéti- quement les noms. Alsodeia guianensis ics Altefnanthera sessi Amanoa guianensis Aublet Andropogon > bicornis anisolobus (Odontadenia). LAT nd es e DC. Calyptocarya angustifolia Nees. Calycopus glaber NAA N ipie Carolinea prin Casearia ARR Vahl. Cassia Apourontia Aubl. — calycioides D^ 7 L. Cassipourea —— Aublet. Cephælis liguluris Ric — oblon iie . — tomentosa Vahl. | es: ares Mart. Clidemia agrestis n. — anisophylla DC. — bracteata DC. — conglomerata DC. — depauperata Dc. ied PULLE, Enumeration of the plants. from Su rinam, jn-8*, Leyden, 5 pee Reisen in Guyana und qe Swan LA fà Sumo, Historia fisica. geared, 43 vol. in-4°, Paris, 1832-62 (oUm Tu, Flora Indiæ occidentalis, 3 vol. in-8^, , 1797- 5 Symbole antillanz, 2 vol: A Fisa Clidemia elegans DC. — lappacea DC — petiolata DC. — trichodes DC. Sos arabica L. Conyza cayenensis L. Doe atai latifolia Lam. Conobea aquatica Aub. - Cordia. nodosa Lam. Costus secundus Aubl. ~ Cyperus Hamiltonii Kth. — nemorosus Meyer. Drepanocarpus lunatus Mar. b D ugeiiia e DC. Exostemm | Forsteronia a guianensis 2 Müller. FA ne Gleichenia pectinata Sw Goupia glabra Aubl. — Guatteria brevipes DC. anc pers Am apa Huber. | Helicostylis pedunculata R. Ben. Hemitelia multiflora Kl/s. i ais platyptera DC. a bracteata Sagot. TR americana L. — racemosa Lam | Higoportm interruptum Næs. Orinoko, in-8°, Leipzig, 1844; 900-42. 54 SÉANCE DU 28 Inga ingoides Willd. .— nobilis Willd. — stipularis DC. — sciodion Steud. — Thibaudiana DC. — virgultosa Desv. z Iser tia coccinea Val. Licania Hostmanni Fritsch. Lisianthus grandiflorus Aubl. Machærium diadelphum Vogel. — ferrugineum din — leiophyllum Bt Macoubea pansis Aubl. Mikania amora Willd. - Morinda i pcs Naud. e A pers longifolia D * nie guianensis Aubl. _ Palicourea e DC. - — longifolia — xanthina DC. Panicum pieni Sw. Pariana campes s Aubl. Payperola no Aubl. Phoradendron latifolium Piper Honneur d CDC. Poraqueiba guianensis Aubl. Fourouma aspera Trécul. i; Protium Drena March. Psychot ata DC. : mum DC. — - mapurioides DE. e nm VS pseudo-undulatifolius Sterculia pruriens Schum. | Symphonia globulifer "d Aet | Vochysia. guianensis Aubl. Mini. she DC. JANVIER 1924. Psychotria Patrisii DC. — platypoda DC Qualea rosea Aubl Ronabea guianensis Aubl. Scoparia dulcis Securidaca aerae uet Serjania paniculata H Smilax guianensis Burm Solanum diphyllu — Juripe ich. Spennera aquatica Mar Spermacoce riparia Cham. Schi. Stenostemma arcanatum tigmophyllum inae Juss. Swartzia tomentosa Tabern;emontana fasciculata Poir. — speciosa Poi — undulata Vahl. Talauma Plumieri DC. Talisia rosea Vahl. apinia guianensis Aubl. Tapura guianensis Aubl. Teliostachya alopecur oides Ners. G. NICOLAS. — SUR LA PRÉSENCE DU LEPIDIUM PERFOLIATUM 55 Sur la présence du Lepidium perfoliatum L. dans la Meurthe-et-Moselle PAR M..G. NIGOLAS. Le Lepidium perfoliatum L. est une Crucifère qui croit natu- rellement sur les décombres, les terrains sablonneux et argileux de diverses régions (Espagne, Autriche, Galicie, Transylvanie, Turquie, Russie méridionale, Caucase, Asie Mineure, Perse, — - Turkestan, Afghanistan). Boissier dod orientalis, L, p. 362) en donne la diagnose suivante : Caule erecto, paniculato- corymboso, foliis iofeHorihus pinnatisectis iain Jap dcin superioribus profunde cordato-amplexicaulibus inte- gerrimis, floribus ochroleucis, racemis fructiferis loigis, siliculis majusc hé orbiculato-ellipticis apice fere apteris dd brevissimo. Cette espéce ne fait pás partie de la Flore ao: elle n'a été signalée qu'accidentellement en quelques points. Ainsi, l'herbier de la Faculté des Sciences de Nancy contient, outre de nombreux échantillons provenant de l'Asie Mineure, « Damas, des environs de Smyrne, de l'Autriche, quelques indi- vidus. récoltés, en 1858, dans l'Hérault, à Agde, oü ils auraient. poussé sur du lest déposé par des navires et sur les vieux toits — (M. Théveneau). Elle a été trouvée aussi, il y a une dizaine - anses. sur les bords du canal de la Marne au Rhin, près des crassiers de Maxéville, par M. Leblanc, pore x Nr F depuis là, elle a disparu de cette station. Le Lepidium perfoliatum, signalé ccoitenietieniont P a France, vient de faire une nouvelle apparition dans la Meurthe et Moselle, aux environs de Nancy. En mai 1920, M. le Docteur Pillement observa sur la route de Jarville à Fléville, à gauche, — à'environ 1500 mètres du pont du chemin de fer, dans une Sablière, poussant en un massif très dense et sur une surf: de 2 à 3 métres carrés sur un tas de décombres, une plante tou . à fait nouvelle pour lui et dont le dimorphisme foliaire surtou m " ^s Men feuilles de la base sonh sn s res i 36 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. rieures sont entières, amplexicaules; ces deux types extrèmes étant, d’ailleurs, réunis par des formes intermédiaires). Quelques pieds de cette plante, apportés au Jardin des Plantes de Nancy, me furent communiqués et je n'eus pas de peine à les identifier avec le Lepidium perfoliatum L. J'ai visité à plusieurs reprises la station de cette espèce et ai récolté des” graines à la fin de juin. J'ajouterai que les fleurs sont jaunâtres et non blanchátres, comme le dit de Candolle' et que les graines, petites, bordées . d'une légère marge blanchàtre, sont d'un brun-roux et non noires, ainsi que le prétendent Willkomm et Lange °. E Il est vraisemblable que l'apparition du Lepidium perfoliatum Ü L. aux environs de Nancy est due à l'apport accidentel de graines par l'un des nombreux individus venus d'Espagne où d'Orient qui ont foulé notre sol pendant ces dernières années. Synanthie zygomorphe de Tropæolum majus PAR M. PAUL VEILLEMIN. . . Une fleur de Capucine cueillie le 21 septembre 1915, portant E . dans nos observations le numéro 128, termine un pédoncule — détaché verticalement à l'aisselle d'une feuille A, d'une fascie cylindrique. Le pédoncule porte une petite feuille B insérée à 0 m. 06 de la fleur; il devient cylindrique à partir de cette — — insertion. E Le bourgeon axillaire de la feuille B n'apparaît pas au — — .. dehors; une concrescence congénitale l'a confondu avec le” _ bourgeon axillaire de la feuille A. Les deux bourgeons par- . tieipent à la constitution de la fleur qui est une synanthie . bisaxillaire formée d'une composante sénestre axillaire de la — feuille A et d'une composante dextre axillaire de B. E . Construisons le diagramme en placant les feuilles en avant; du À à gauche, B à droite. Les rayons S partant du milieu dela d "i pri CANDOLLE, Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis, 1, : A WILLKOMM ET LANGE, Prodromus fto i ispanicæ, IIE, p. 787. — f È P. VUILLEMIN, —— SYNANTHIE ZYGOMORPHE DE TROPÆOLUM MAJUS. 57 feuille A, et D, écarté seulement de 24° du milieu de la feuille B représentent la médiane de chaque composante. Ils font entre eux un angle de 120°. La bissectrice Z prolongée en avant diverge de 120° de chaque médiane propre. Elle partage la Synanthie en moitiés symétriques; c'est la médiane de la résul- lante, équidistante des médianes de chaque composante dont elle indique l'intersection. Le plan de symétrie coupe d'arriére en àvant un sépale interne, une étamine E3, le carpelle antérieur, un sépale externe. Outre les deux sépales médians, le calice possède deux pièces mixtes symétriques entre elles, formées de la concrescence d'un Sépale externe en arrière avec un sépale interne en avant. A chaque portion interne répond une étamine épisépale : E2 à gauche, El à droite. L'anthére de cette dernière est bifurquée à * Partir du milieu de sa longueur en deux mamelons égaux à Jéhiscence simultanée; elle représente deux étamines épisépales Concrescentes. Nous avons donc quatre étamines épisépales au lieu de trois. Cet excédent est un indice de synanthie. La corolle n'a développé que quatre pétales accompagnés z >se * , * i * d'autant d étamines. Ils sont groupés en deux paires; l'une en arrière, l'autre en avant. Le pétale gauche déborde le pétale droit en arrière; c'est l'invérse en avant. Les deux paires sont séparées à droite et à gauche par une lacune répondant à la Jonction des parties externe et interne des pièces mixtes du calice. Ces lacunes trahissent l'avortement de deux pétales l'étamine épisépale voisine a pu étre favorisé par l'élargisse- ment de l'espace dont elle disposait. | | Les pétales sont étranglés et frangés sur les deux bords romme les pétales de la lèvre antérieure d'une fleur normale. f . indiqués sur Je diagramme en pointillé. La gauche est occupée : par l'étamine correspondant au pétale avorté. L'étamine droite — na pas laissé plus de trace. que le pétale; le dédoublement de ta ."anmoins l’un d'eux, le postérieur droit, offre des veines — — £r 1 1 H Fast 5 3 Roe s id E n M ied à S "Uoriques qui caractérisent les pétales postérieurs associés à l'éperon. On observe des vestiges semblables sur la portion . "Merne du sépale mixte droit au voisinage de son union avec la — Portion interne. d SA cue eme (s 58 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. de l'appareil sécréteur. Au lieu d'éperon, la fleur possède une -— glande conique d'un millimètre de diamètre à la base; haute — de 5,5 millimètres, située entre le pétale veiné et son étamine z (cercle ombré sur le diagramme). : i Du moment que nous avons la preuve de l'avortement de deux pétales et d'une étamine dont la place est nettement - indiquée par des lacunes béantes, nous sommes autorisés à id conclure que, comme le calice, la corolle et la partie correspon- : 3 dante de l'androcée sont hexamères ou plutôt deux fois tri - mères. 3 Le pistil est formé de trois carpelles. Le plan de symétrie - qui partage en moitiés égales le carpelle antérieur sépare des. deux postérieurs. ; Freyhold expliquait par une simple hétérotaxie, à cela prés dextre, comme je l'ai retrouvé dans un cas d'ailleurs semblable à celui de von Freyhold (fleur 230 de mes observations). — . Dans le cas présent, le diagramme renversé de l'androcee | n'existe que par rapport à la synanthie. Il n'est que la résultante . de la combinaison, de deux composantes dont la quote-part est .. facile à établir pourvu que l'on connaisse la médiane de cha . d'elles. La médiane sénestre est Tance de la première occupante qui a légèrement dévié la ;posanteentralnós dans son silage — — — oo o P. VUIBLEMIN, — SYNANTHIE ZYGOMORPHE DE TROP.EOLUM MAJUS. 59 Chaque pièce se range à la fois dans le diagramme dextre et le diagramme sénestre. - ES AR la composante sénestre, axillaire de la feuille inférieure, — le sépale externe libre représente S1, le sépale interne libre représente S5. La piece mixte située à droite dans la synanthie Be devient S2 poc we uni à S4, l'autre est S3 uni à S6. Les — De Cin: en neci | deux feuilles A, B; six x dein dont a externes agi leux et trois intern étales dont quatre 't deux se rappor- à la la composante dextre "Ferternt à la pis etse sén songe médiane F0 nte sénestre: D, médiane de la composante dextre; Z, médiane | s ms synantbie tstomorphe. | leux pétales oo iont is ii ARE : à via à droite, En avant le pétale beris est | 60 SÉANCE DU 28 JANVIER 4924. d drocée par la déhiscence précoce de l'étamine bifide placée = z rang normal de E1 sénestre. On a dans le méme diagramme sénestre un carpelle postérieur et deux antérieurs. P Dans la composante dextre, axillaire de la dernière feuille, — les sépales se succèdent de deux en deux comme dans la composante sénestre, mais en sens inverse progressant compe les aiguilles dune montre à partir du sépale externe libre qe représente 51 dans les deux composantes. En conséquence Sa. dextre se confond avec S3 sénestre, 83 avec S2, S4 avec S6. S5 sépale interne libre est commun; S6 se confond avec S4 à sénestre. . | Les carpelles et les étamines épisépales se comportent, iee premiers comme les sépales externes, les secondes comme les 7 sépales internes superposés. Un carpelle représente C1 de chat : composante, chacun des deux autres se comporte comme C2 E l'égard de l'une, comme C3 à l'égard de l'autre. c L'étamine E1 suit la loi de la dominante sénestre imposée à | sa branche tenant la place de E3 dextre. L'étamine E2 tient ler rang de El dextre et de E3 sénestre. La dextre reprend so droits en développant sa première étamine immédiatement apret la première sénestre. Puisque Et et E2 répondent chacune | à El d'une eomposante et à E3 de l'autre, E3 représente E2 de 3 = Tune ei de l'autre. Ce retard est la conséquence forcée de … à l'avantage gardé par E1 de chaque composante. 10 Bien quel'ordre des étamines épisépales ne soit rigoureusement correct, ni pour la composante sénestre, ni pour la composante dextre, il s'explique par la concurrence des deux composantes et par l'avance de la première. L'ordre des pétales et des étami celui des sépales. Chaque . Sépale correspondant suivant le sens de la P. VUILLEMIN. — SYNANTHIE ZYGOMORPHE DE TROPÆOLUM MAJUS. 64 résulte de la combinaison de deux diagrammes présentant comme d'habitude une étamine épisépale en avant, une paire à la limite des deux lèvres. L'ordre normal de ces étamines reparait sous les modifications imprimées par la concurrence des deux com- — posantes combinées. Divers exemples empruntés soit à la morphologie normale (Asarum), soit à la tératologie (Linaria, Antirrhinum, etc.) m'ont amené, à plusieurs reprises, à insister sur le róle impor- tant de la synanthie dans la production de la pélorie. Je n'ai rien à modifier dans la description des faits invoqués à l'appui de cette thése, ni rien à changer dans les conclusions théoriques E que j'en ai tirées E 00M Cependant il n'entre pas dans ma pensée de considérer la — synanthie comme la cause nécessaire et suffisante de la pélorie. La théorie la mieux fondée n'est jamais affranchie du contróle des faits. Une extension abusive ne peut que la compromettre. Je tiens done à constater dans la fleur qui nous occupe la coincidence d'une synanthie et d'une pélorie troublée seulement par des accidents d'ordre secondaire et à déclarer que, dans le ^as particulier, je ne vois entre les deux phénomènes aucun rapport de cause à effet. Les éléments d'une fleur typique de Capucine avec dégagement du sixième sépale, du sixième pétale et de la neuvième étamine et suppression de l'appareil sécréteur, suffisent pour réaliser la pélorie sans nectaire. mu On s'accorde à refuser à la Capucine normale la symétrie T. E rayonnée dont la pélorie est la réalisation exceptionnelle, mais - à lui reconnaitre la symétrie bilatérale des Boara ardomas pies | En réalité cette zygomorphie est approximative. La persistance d'un vestige de sépale interne S6 adhérent au sépale externe S3 empêche cette pièce d’être symétrique à S4. Elle entraine la déviation des étamines et des carpelles, dans le sens de la Spirale génératrice, soit dextre, soit sénestre, dans les fleurs - normales, La fleur de Capucine est donc asymétrique. Dans cette espèce, les fleurs symétriques constituent des anomalies aussi . ten si elles réalisent la symétrie par rapport à l'axe, cherchée . Sans trop de succès, que la symétrie par rapport à un plan. . . Uette dernière n'a pas encore attiré l'attention, ce qui n’est 62 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. larité habituelle. Comme j'en possede des exemples dans cette espèce et dans d'autres, il convient de les réunir dans un. T. nouveau chapitre tératologique qui s'intitulera naturolien E : ZYcowonPHosE. Au sens strictement morphologique, le mot : : pélorie, dont l'aeception est assez flottante, serait avantageu- | 5 sement remplacé par le terme parallèle d’AcTINOMORPHOSE qui — | se comprend de lui-méme. x Je ne m'étendrai pas pourle moment sur ce point. Remarquons | E seulement que la fleur qui vient d’être décrite a réalisé comme - conséquence de la synanthie, une zygomorphose plus parfaite - que l'actinomorphose concomitante. Nous avons un vrai plan de symétrie et un seul. C'est l inter- section des deux composantes coupant les piéces communes 5 S3, E3, C1, SI. La symétrie est à peine troublée, sur la médiane par la TE imbrication des pétales, à droite par l'absence. de l'étamine répondant au pétale avorté, par le dédoublement de l'étamine épisépale voisine et parles vestiges d'ap pareil sécréteur. D La zygomorphose dépend ici de la synanthie. Il n'en est pas de méme dans d'autres cas observés chez la Capucine et ailleurs. V tU SEE S Les Tubercules des | Ophrydées z | PAR M. PIERRE NOBÉCOURT. La structure si particulière des tubercules des Ophrydées a donné lieu à de nombreuses interprétations, trės différentes- Ainsi, tandis qu'Irmisch' les considérait comme résultant de ta concrescence de plusieurs racines adventives, Prillieux ? pensa — qué chaque tubereule est formé par une seule racine. Plus: T De _collatéraux entourés chacun d'un endoderme particulier, mi Mew montre. e ces prétendus faisceaux sont des stèles P. NOBÉCOURT. — LES TUBERCULES DES OPHRYDÉES. 63 qui devint dés lors classique et fut reproduite par tous les traités. m Cependant, en 1898, Capeder ‘ confirme les idées de Prillieux, par d'intéressantes observations anatomiques. En 1904, Holm? découvre la présence de plusieurs stèles dans les racines adventives non tubérisées de nombreuses espéces d'Ophrydées américaines et plus tard, J.-H White’, reprenant l'étude de ces espéces, démontre que, dans ces racines gréles où il ne peut être question de concrescence, la structure observée est, sans aucun doute, la structure appelée « polysté- lique » par Van Tieghem et il étend cette interprétation aux tubercules. Plus récemment, Stojanow*, dans un intéressant mémoire, - complète les observations de Capeder sur les espèces euro- péennes et arrive également à la conclusion que les tubercules des Ophrydées sont des racines polystéliques. Voici les résultats des recherches qu'à notre tour nous avons faites sur ce sujet. Elles confirment en grande partie celles de Stojanow, en les complétant ou les rectifiant sur quelques points*; — Les espèces examinées furent : Orchis Morio L., 0. mascula L., O. longibracteata Bivon., Himantoglossum hircinum Spr., Ophrys lutea. Bivon., Serapias cordigera L., dont les tubercules sont ovoïdes; O. maculata L., O. latifolia L., sont palmés, et, en outre, Platanthera bifolia Reichb. e FE Gymnadenia cohopsea Rich.; G. albida Rich., dontlestubereules — — es | TR " Les tubercules des Ophrydées naissent à la base d dm > bourgeon situé à l'aisselle d'une des feuilles scarieuses de la Partie inférieure de la tige-mère. Dans les espèces à tubercules — ovoïdes, ce bourgeon est d'abord composé d'un court rameau i Beitrüge zur Entwicklungsgeschichte einiger Orchideen (Flora, - tourn. of, Sc., vol. XVII, 1 A : TuEo. Hory, Root-structure of North-American terrestrial Orchidee > m roots of Orchidaceæ (Univ. of Toronto — - 64 SÉANCE DU 28 JANVIER 1924, portant deux feuilles emboitées l'une dans l'autre. Le jeune - tubercule prend naissance à l'intérieur des tissus du promis entre-nœud de ce rameau. Puis il déchire les tissus qui le - recouvrent (d'où formation d'une coléorhize), tandis que la : partie inférieure du premier entre-nœud, ainsi que la partie - supérieure du deuxième entre-nœud, s'allongent de telle sorte cud qu'il se forme un pédi- cule creux reliant le tuber- … cule à la tige-mère et que le mamelon terminal du bourgeon est entraîné au fond de la cavité de ce | pédicule (V. fig.). Ce pédicule, qui reste parfois très court, peut attein- - dre chez certaines espèces | (Serapias) une longueur . relativement considérable - n complètement négligee jusqu'ici par les auteurs, montre qu'il a une are 1 Parce d Orchis Ao, to esse Las traits sine igneux; x is Pie on trails, les stèles à BL continuant celle du tuber- d divers Organes concrescnta. "m cule, sont de nature r - cale; ses tissus médians * sont ceux. de Fate dU ner: axe qui f (s’est invaginé de la e manière décrite ci-dessus : enfin, les tissus RU la cavité centrale sont ceux de la gaine de la deuxième feuille du bour- T oen Ce pédicule résulte donc de la concrescence d'un rami DN avidus: de Serapias cordigera, tous Les fi a que se divisai P. NOBÉCOURT. — LES TUBERCULES DES OPHRYDÉES. 65 constitution, présente habituellement la structure dite schizosté- lique, c'est-à-dire que les faisceaux libéro-ligneux sont entourés chacun d'un endoderme. Souvent, deux ou plusieurs faisceaux sont groupés à l'intérieur d'un méme endoderme, ce qui indique une tendance vers la polystélie '. | Arrivé dans la partie supérieure du tubercule, à l'endroit où | s'en détachent les stéles, ce systéme conducteur éprouve un brusque changement de direction. A partir de ce point, les faisceaux libéro-ligneux se trouvent groupés (trés souvent sur un seul cercle) à l'intérieur d'un seul endoderme dont ils sont séparés par un péricycle. Cette stèle unique est entourée d'un tissu collenchymateux amylifère. | i a partie renflée du tubercule possède la structure suivante : À l'extérieur, une assise pilifere, sous laquelle se trouve une assise de cellules dont les parois radiales et transversales ont des plissements subérifiés. Sous cette assise sont quelques rangées de cellules non amylifères, renfermant fréquemment de - gros faisceaux de raphides d'oxalate de calcium. Enfin, la région centrale du tubercule est formée par une masse parenchy mateuse iraversée par les stèles. Ce parenchyme se compose de cellules amyliféres, mélées d'énormes cellules à mucilage contenarit chacune un très petit faisceau de raphides. Quant aux stèles, elles possèdent généralement 2 faisceaux ligneux placés en alter- nance avec 2 faisceaux libériens, les faisceaux étant séparés de l'endoderme par un péricycle. On rencontre assez souvent des stèles ternaires. D'autres ne renferment qu'un seul faisceau — Sheux et un seul faisceau libérien. Ce sont probablement de semblables stèles qui avaient conduit De Bary à admettre — ^ présence de faisceaux collatéraux dans les tubercules des — — Ophrydées. D'ailleurs, la même stèle ne possède pas toujours . même nombre de faisceaux aux différents points de son trajet. Fréquemment, une stèle, binaire à umcertain niveau, ne possède Plus, un peu plus bas, qu'un seul faisceau de chaque sorte. Cette deux faisceaux libériens précédemment situés de part et d'autre. 1. Nous avons cependant trouvé exceptionnellement, chez certains | endod . fais« r un seu]. ..eTme, c'est-à-dire la monostélie. Parfois, d'ailleurs, cette stèle uni- i a t en certains points de son parcours. — 5 — 7 © T. Lx vus, pude = E. - E ; : (SÉANCES) 5 aisceaux entourés pa réduction s'effectue ainsi + un faisceau ligneux disparaît et les — 66 ae SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. de ce faisceau iov se rapprochent peu à peu et se rasionda en un seul. — Ajoutons que la réduction des éléments vascu- laires ligneux est parfois poussée si loin qu'on trouve des stèles ne possédant plus qu'un unique vaisseau du bois. Les stéles qui parcourent le tubercule ne demeurent pas distinctes tout le long de leur trajet, ce qui aurait nécessairement lieu s'il s'agissait de la concrescence de plusieurs racines soudées par leurs écorces. Bien au contraire, elles se bifurquent, s'anas- tomosent et finalement se fusionnent dans la partie inférieure du tubercule. Le mode de formation des tubercules palmés ne diffère de É celui des tubereules ovoïdes qu'en ce que l'axe du bourgeon, restant formé par une éminenee conique qui porte les jeunes feuilles, ne s'invagine pas pour constituer le curieux pédicule creux précédemment décrit, Le pédieule des tubercules palmés reste donc extrêmement court, simplement formé par le premier entre-nœud du bourgeon : cependant, il possède toujours la structure schizostélique. Quant aux tubercules eux-mêmes, leur — | structure ne diffère de celle des tubercules ovoides que parce que les stèles, relativement moins nombreuses, peuvent renfermer chacune jusqu'à 5 ou 6 faisceaux de chaque sorte. Dans la partie z renflée du tubercule, les stèles se bifurquent assez fréquemment et nous avons pu constater que parfois les deux stèles résultant .— — d'une bifurcation se rendent ensuite dans deux digitations diffé — rentes. Ce fait démontre que les tubercules palmés malgré leur aspect extérieur, sont formés par une seule racine. — Dans les — digitations, les stèles se fusionnent de telle sorte que la partie — eaux de la méme sorte dans les deux anciennes stèles. Te tubercules du Platanthera bifolia offrent plusieurs parti cularités. Je sont ralem; TEE Heres seulement à à la : ES RE nx P. NOBÉCOURT. — LES TUBERCULES DES OPHRYDÉES. 67 ‘grand nombre de faisceaux, les stèles binaires ou ternaires y sont relativement rares. Enfin, leur prolongement inférieur aminci est parfois bifurqué, ce qui semble indiquer une tendance vers la forme palmée. White ayant observé que, dans le tubercule de très jeunes - individus d'Habenaria hyperborea R. Br., les stèles multiples proviennent de la division d'une seule stéle, Stojanow a cru retrouver ce cas dans le tubercule du P. bifolia, dans la partie supérieure duquel il décrit une stèle qu'il considère comme un vestige de la stèle unique primitive, donnant par sa fragmentation les multiples stèles existant plus bas. Mais cette stèle n'est, d’après nos observations, que la stèle caulinaire décrite ci-dessus, qui, continuant le système vasculaire du pédicule et se dirigeant vers la tige aérienne issue du tubercule, existe dans la partie supérieure des tubercules de toutes les espéces. ! Il est cependant vraisemblable que les tubereules polystéliques dérivent d'organes monostéliques. En effet, le premier tubercule produit après la germination par les jeunes Ophrydées indigènes n'est qu'une racine monostélique légèrement renflée. Moreau ' a signalé des Ophrydées sud-africaines à tubercules monosté- - liques; nous-méme avons observé le mème cas dans une espèce récemment reçue de Chine. re Formation des tissus. — Les tissus des tubereules des m Ophrydées proviennent du fonctionnement d'un point végétatif, rum Composé de trois assises d'initiales engendrant respectivement, l inférieure, la coiffe, la médiane, un mince périblème et la plus interne, un plérome très épais. Ce plérome, séparé du périblème Par une assise de cellules très nettement distinctes des autres, donne par sa différenciation ultérieure, la masse parenchyma- — - | teuse amylifère et mucilagineuse centrale, ainsi que les stèles qu y sont plongées. Le péribléme forme seulement les quelques assises de cellules non amylifères de la périphérie. Done, les stèles, | 3 endodermes qui les entourent, et le parenchyme environnant P'ottennent du fonctionnement du méme groupe d'initiales. —— Un autre fait important, c'est qu'au début de la formati d'un : tubercule, qu'il soit destiné à devenir ovoide ou palmé, on ne. t. Laurent MOREAU, Étude anatom. des Orchidées à pseudo-bulbes des pay "465 (Rev. gén. de Bot., 4913. — Er i ds E — dou ceux prod its pendant les premières divise d a e E années de la vie de la plante, tu Ge nu Pas et gardent la forme d'une racine plus ou moins renflé®: CON n'est qu'après un certain nombre d'années qu'a: SEE tuber- cules à 2 lobes, puis à 3, etc, QUAE) .2. Nous en avons observé dans les digitations des tubercules pali | ainsi daille: 68 SÉANCE DU 28 JANVIER 1924. peut distinguer qu'un seul point végétatif, mais, tandis que cher les tubercules entiers, ce point végétatif demeure unique, chez les tubercules palmés, il se divise ultérieurement, ce qui cause la formation des digitations '. Ce fait vient confirmer l'hypothèse de Schacht et de Prillieux que les tubercules palmés des Ophrydées sont comparables aux racines lobées des Cycas, qui, comme on le sait aujourd'hui, se forment par dichetomie ou trichotomee du méristème apical sous l'influence d'algues symbiotiques. On. peut suggérer l'idée que les champignons endophytes? ne sont peut-étre pas étrangers à la partition des tubercules. A Quoi qu’il en soit, l'unité du point végétatif, et l'existence des bifurcations et anastomoses des stèles, démontrent à l'évidence que le tubercule de nos Ophrydées indigénes est foriné par une seule racine adventive polystélique, naissant, comme nous l'avons | montré, sur un rameau généralement schizostélique. A. Contribution à l'étude de la végétation et de la flore de l'ile de Skyros PAR M. LE D* RENE MAIRE. Vile de Skyros est restée jusqu'ici peu connue au point o vue botanique. Jusqu'en 1910, il n'existait à son sujet que quelques rares indications de plantes dues à Dumont q'Urville | (Soc. Linnéenne de Paris, I, 1822). En 1910 Halácsy a publié 4 l'énumération. des espèces récoltées en juin 1908 à Skyros par le D" V. Toundas (Oesterr. Bot. Zeitschr., 1910). Ce travail nous est inaccessible dans les circonstances actuelles. pèces à tubercules ordinairement palmés, Mens la partie amincie du tubercule du P. bifolia- pares renflées, ainsi que des tubercules ovoides. R. MAIRE. — VÉGÉTATION ET FLORE DE L'ILE DE SKYROS. 69 . Graecae, publié par Halácsy en 1912 (Magyar Bot. Lapok, XI, 1912, n° 5-8), dont nous possédons un exemplaire. D'aprés ces documents on connait à Skyros environ 217 espéces de plantes vasculaires. Une courte escale dans le port naturel dit Tristomon. au Sud de Skyros, nous a permis de faire, le 18 mai 1917, une petite herborisation dans cette île. Nous avons étudié, malheureusement trop rapidement, les pentes inférieures des collines qui dominent le Tristomon, la plage formée de graviers de marbre blanc, et une petite lagune. Cette herborisation de deux heures nous a permis de récolter 150 espèces ou variétés et de prendre une idée d'ensemble de la végétation. _ Les alentours du Tristomon sont à peu prés déserts, ce qui a permis la conservation d'un peu de végétation arborescente. Les collines qui entourent le port sont formées de marbre blane - et coupées de ravins sans cours d'eau permanents; elles sont rocailleuses, sans rochers à pic dans la partie que nous avons explorée. Elles sont couvertes d'une végétation assez abon- dante, dont la densité s'accroît dans les ravins. Cette végétation se la forêt de Quercus coccifera et Olea europæa réduite à etat de maquis et plus souvent encore de « phrygana » et de « tomillares » par l'incendie et le pâturage. On peut la résumer dans le tableau suivant : Association du Chêne Kermés (Quercus coccifera). Dominants. Abondants. Parsemés ou localisés. — * Que ARBRES. ' A n. . Di. M coccifera : Es Acer creticum à europea * Phillyrea media ARBUSTES ET ARBRISSEAUX. LA lvia triloba Genis a acanthoclada Paliurus australis *Prasium majus * Osyris alba * Asparagus horridus * Phlomis fruticosa LIrANES. Clematis cirrosa Clematis flammula . 70 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. TAPIS HERBACÉ ET SOUS-FRUTESCENT. SOUS-ARBRISSEAUX- 2 : Dominants. Abondants. Parsemés ou localisés: T hymbra capitata. "Euphorbia, acantho- Teucri ium divaricatum - thamnos mana arabica. i | * Teucrium Polium Helichrysum scandens * Poterium spinosum ' Phagnalon graecum. Ballota acetabulosa $ * Micromeria nervosa ‘Fumanathymifolia var. virens PLANTES A TIGE HERBACÉE PERSISTANTE. Sus _*Oryzopsis miliacea HERBES RENAISSANTES. 1° Rhizomateuses. r Parietaria jūdaica: “Psoralea bituminosa. * Ajuga orientalis — ; * Thapsia garganica * Anthyllis vulneraria * Pallenis spinosa var. Dillenii * Picridium ue Lotus cytisoides i =. : ° Tubéreuses ou bulbeuses. * Cotyledon ` chlorantha * s bulbosa rius maritima s * Ornithogalum nar “i clamen graecum. Pri 3* Lianoides. À ‘ Convolvulus argyreus :j OSETTE ou CESPITEUSES uroménodrs ea a bromoides Oct cærulese Em MONOCARPIQUES. - + Annuelles Keep | R. MAIRE. Dominants. *Crepis neglecta — VÉGÉTATION ET Abondants. "Bupleurum gluma- ceum Malcolmia flexuosa *Arenaria serpyllifolia * Brachypodium dista- chyum * Hedypnois cretica * Papaver Rhæas * Mercurialis annua Vaillantia hispida x = ie var. Colu aa Se sulcata " Sideritis roi var. urvidens à Medicago lappacea tM: r * M. coronata Rodigia commutata m eee palaesti- Rai malacoides * Galium setaceum *G. setaceum var. Urvil- Tei ei * Anthemis chia FLORE DE L'ILE DE SKYROS. x € . stellat 7? Linum gium ` *Atractylis cancellata | -. * Lotus edulis. Pre rordylium a pu 14 Parsemés ou localisés. Helianthemum s folium ; Bupleurum ticha iut dum var. depaupe- — ratum * Trifolium Boissieri * Erythroa pulchella *Senecio vulgaris ; *Rhagadiolus stellatus Urospermum picroides *Ononis ornithopodioi- í 8 res Dubium Le- coqii. : Lotus ornithopodioides a * Lathyrus Apha ic Pupe aa tenuissi- e * Cly perta die * Malva ER * Thelye vem m .cyno- . crambe Geranium Robertianum 5 Scorpiurus pre on * Lagurus ovatus Plantago Belardi * P. coronopus onm * Cynosurus echinatus Crupina vulgaris * Campanula Erinus * Hyoseris scabra Viola tricolorvar. Kitai- beliaņa * Silene behen "S. nocturna * Nigella damascena agæcia noides "A ER mn 5 Hy poi. 72 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. Dominants. Abondants. Parsemés ou localisés 'Onobrychis Caput-gallt … ` Medicago orbicularn Fumaria anatolica ' Kæleria phleoides s Lolium rigidum var loliaceum Nx * Bromus arvensis var - Ludoviciana 2 Sisymbrium officinale — var. glabrum E S. officinale var. pubes | cens. ; * Lithospernum apulum Cerastium illyricum Filago spatulata * Carduus acicularis 2 Tyrimnusleucographus . 2° Bisannuelles. * Daucus Carota Tragopogon porrifolius | . | Malva silvestris * Vicia microphylla ; PLANTES HÉTÉROTROPHES. * Orobanche minor * Cuscuta planiflora suf Euphorbia acantho- e nale. em px est surtout remarquable par la prédominance à put Foe thérophytes; son : caractère relativement Ls fonds m est marqué par l'absence du Pisiacia Lentistuf [e | de ravin ont une végétation plus dense; les arbres Y - R. MAIRE. - VÉGÉTATION ET FLORE DE L'ILE DE SkYROS. 73 La petite lagune.est bordée de Juncus maritimus avec quelques rares pieds de * Vitex A gnus-castus. - La plage, formée par un étroit cordon de graviers de marbre blanc, parait à première vue absolument nue. On constate cependant en l'examinant de prés, que sa partie la plus élevée est couverte de * Linaria microcalyx v. glabrescens, petite herbe pérennante végétant toute l'année entre les graviers salés dans la masse desquels se tordent ses innombrables rameaux gréles et enchevétrés, qui portent des feuilles un peu charnues et des eurs à l'extrémité de pétioles et de pédoncules également gréles et enchevétrés. Les feuilles et les fleurs font à peine saillie au-dessus des graviers. A cóté de cette Linaire on trouve cà et là quelques pieds d'une grosse herbe renaissante bulbeuse, " Pancratium maritimum, quelques pieds de Lotus cytisoides, et quelques thérophytes comme “Silene ,sedoides et Senecio vulgaris. Dans le tableau de la végétation que nous venons d'esquisser,. les plantes non encore indiquées à Skyros sont marquées d'un astérisque; elles sont au nombre de 112 espéces, ce qui porte € nombre total des espèces connues dans l'ile à 330, dont ; xi Spermatophytes et 3 Champignons. Ces 330 espéces ne représentent certainement qu'une faible s partie de la flore de Skyros, même si l’on ne considère que la flore phanérogamique. Cette flore parait assez riche, puisque nous avons pu récolter environ 150 espèces dans un espace très restreint, en moins de deux heures. z ous donnons ci-dessous quelques remarques au sujet de . Certaines des plantes récoltées par nous. Papaver dubium L. var. Lecoqii (Lamotte). : Bien distinet par son latex jaune et sa capsule r elativement Courte, assez brusquement contractée à la base. TM E LE DE SkKYRos : rocailles calcaires près du port Tristomon; - 18 mai 1917, n° 3976. Os. — Plante non signalée en Grèce, mais qui y est proba- d . blement fréquente dans les terrains calcair 74 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. Bupleurum trichopodum Boiss. et Heldr., Hal. Consp., E p. 693. Cette espèce a été récoltée à Skyros par Toundas. L' unique spécimen que nous avons rapporté du Tristomon diffère nette- ment du type par ses involucelles plus courts que les ombel- lules ou les égalant. Ce caractére nous le fait puc provi- soirement à T var. depauperatum Boiss., Fl. Or., 2, p. 846, bien que notre plante ne soit ni naine ni appauvrie. Elle est au contraire de taille normale, et présente des rayons d'ombelle moins capillaires et plus allongés, des fruits un peu plus gros C | que le type. + Us ES Arie A an En à Pie JS LS EU Centaurea mixta DC., Hal. Consp., TI, p. 157. is Les exemplaires que nous avons récoltés au Tristomon sont qd remarquables par leurs feuilles luisantes et très glabres, à peine … papilleuses sur les marges, et par leurs bractées involucrales glabres, à peine soi butée à la base des épines de l'appendice. — | Les pieds croissant dans les ravins frais deviennent souvent |. caulescents et rameux. yon ae HOST cr Linaria microcalyx Boiss., Diagn., IV, p. 12; Hal. Consp., M, p. 417; var. glabrescens n. var. : A typo differt caulibus, foliis, petiolis glabrescentibus; foliis subcarnosis. | n . Dans les galets ds marbre de la plage du port Tristomot | (Treboukhi) au Sud de l'ile de Skyros; 18 mai 1917, n° 3958. | y CEN SERA a a a E Qe s et ere Oss. — Cette plante croît entre les galets et graviers de la. plage en avant de la végétation des phrygana, dans une zone nettement salée; elle se ramifie au milieu des galets, ne laissant émerger au-dessus d'eux que ses feuilles et ses fleurs; . les fruits par courbure du pédoncule rentrent entre les galets pour y mürir; ils restent longtemps charnus comme chez H Linaria Cymbalaria. La plante n'a done aucun moyen direct ! et à distance. RODIÉ. — NOTE SUR QUELQUES PLANTES: DU MIDI DE LA FRANCE. 75 Note sur quelques plantes du Midi de la France PAR M. J. RODIÉ. Désireux de contribuer pour une part, aussi petite soit-elle, à la connaissance des plantes du Midi de la France, je donne ici une liste de quelques habitats nouveaux ou que je crois tels. Au cas où les botanistes qui me liront auraient déjà trouvé ces plantes dans les mémes lieux, je les prie de prendre mes obser- vations pour une confirmation des leurs. Thalictrum simplex L. — Alp.-Mar. : Séranon, prairies. derrière la poste. Env. 1050 m. d'alt. T IN Le Th. simplex n'est connu en France que dans les Hautes- Alpes et la partie des Alpes-Maritimes qui touche aux Basses- Alpes. La station de Séranon ne sort pas de cette aire géogra- phique. Voici la description sommaire de la plante : ; Rbizôme très grêle, tige de 50 à 60 cm. panicule comprise, portant sept à huit feuilles étroites, à folioles oblongues, dressées, appliquéeslelongde — la tige; panicule de méme étroite et dressée, à ramuseules courts, 5 à 7 em. les inférieurs, 2 à 3 cm. les supérieurs, ce qui donne à toute la plante un aspect rectiligne et effilé caractéristique; fruits petits, 2 mm. de long, profondément sillonnés. Delphinium fissum Waldst. et Kit. — Alp.-Mar. : Andon, rochers calcaires au-dessus de la Selle d'Andon, env. 1400m.alt. — Le D. fissum existe dans les Alp.-Mar. sur la frontière ita- — lienne et prés de Bézaudun. Cette nouvelle station touche aux — Basses-Alpes. La plante était en fleurs et fruits en fin juillet. Les fleurs sont en grappes serrées, d'un trés beau bleu, couleur qui 5e propage à l'inflorescence et aux gaines des feuilles. Toute la plante est pubescente, sauf les follicules qui sont glabres. C'est donc la variété leiocarpum Rouy et Fouc. Sr Corydallis claviculata DC. — Pyr.-Orient. : Entre les Bouil- : louses et Montlouis, vers 1 700 m. alt. a m DUET G. Gauthier, dans sa Flore des Pyr.-Orient., page T5, met en a doute l'existence de cette corydalle dans sa dition. Elle manque à l'herbier Oliver Rene Pop. e. ee on + - y 76 | SÉANCE DU 28 JANVIER 4921. Timbal-Lagrave et Jeanbernat (Le Capsir, p. 63), après avoir annoncé qu'ils ont trouvé cette plante dans le massif de Madrès, ajoutent : « Ni Lapeyrouse, ni Bentham, ni Endress, ni Gay, ni Zetterstedt, n'en font mention. » La station nouvelle . que j'indique léve toute incertitude, mais cette plante est certai- nement trés rare dans cette partie de la chaine. Brassica Robertiana J. Gay. — Alp.-Mar. : Andon, éboulis caleaires des rochers au Nord du village, vers 1 400 m. alt. Je signale cette localité comme étant à ma connaissance la plus, haute altitude atteinte par cette planté en France. La station du mont Faron dans le Var est moins élevée et plus: rapprochée de la mer, tandis que le village d'Andon est à - - quelques kilomètres des Basses-Alpes et nourrit méme des plantes alpines. Le Brassica d'Andon a les graines alvéolées, ce qui en fait la var. ligustica Burnat. Silene muscipula L. — Alp.-Mar. : Ile Sainte-Marguerite, prés du fort. Hérault : Salines de Villeneuve-les-Maguelonne. Genista horrida DC. — Lozère : le Rozier, pentes du Causse Méjean, sur calc. dolom., 750 m. env. | Cette station nouvelle, trouvée en 1912, est analogue à celle — du Causse Sévérac dans l'Aveyron. E "ND - LEA dd qiu E E Ononis reclinata L. — Vaucluse : Sorgues, dans les terrains incultes de la Poudrerie. | Trifolium purpureum Lois. — Cette belle plante, que Loret, — dans sa Fiore de l'Hérault, considérait comme rare en 1888, E couvre maintenant des champs, des talus, des chemins dans les E environs de Montpellier. E Lathyrus ciliatus Guss. — Bouches-du-Rh. : Saint-Chamas, d collines au delà de la gare. : | Saxitraga Clusii Gouan. — Tarn : Pont-de-Larn, près Mazamet, — où il descend env. à 400 m. d'alt. : dE . Sedum alsinifolium All. — Alp.-Mar. : Grottes de la partie — upérieure de la Clue de Gréolières, sur calcaire, vers 1 000 m. alt. . _ Eryngium Spina-alba Vill. — Bas.-Alp.: Authon. près Sisteron ~ à Costebelle, vers 1500m. — | E E YV uU Ia RODIÉ. — NOTE SUR QUELQUES PLANTES DU MIDI DE LA FRANCE. 77 Cette station forme le trait d'union entre celles des environs de Gap et des Alpes-Maritimes. Physocaulos nodosus Tausch. — Alp.-Mar. : Signal de l'Harpille, entre le Mas et Saint-Auban, terrasses des rochers verticaux qui forment le flanc Est, sur calcaire, vers 1 680 m. d'alt. Le Ph. nodosus est une des plantes douteuses pour.la Flore francaise, de nombreux auteurs le considérant jusqu'ici comme adventice. En outre il a la spécialité de ne pousser qu'à de longs intervalles dans les lieux où on la constaté. C'est ainsi que l'abbé Goaty, de Grasse, l'ayant ramassé à Canaux (Alp.-Mar.), il a fallu à MM. Burnat, Briquet et Cavillier des visites répétées en 1892, 1896 et 1903 pour l'y retrouver. Malgré les indications topographiques les plus précises, M. le commandant Saint- Yves et moi n'avons pu ly voir en 1906. C'est donc avec étonnement que j'ai ramassé cette plante, le 13 juillet 1920, au sommet d'une montagne déserte, à une distance considérable de tout village. Le Physocaulos de l'Harpille était très abondant .. dans un espace restreint; il poussait là en compagnie des belles espèces des Alpes de Provence : Saxifraga lingulata, Alyssum halimifolium, Opopanax Chironium, Hypericum Coris, Teu- crium lucidum. : : Smyrnium perfoliatum L. — Alp.-Mar. : 4° Saint-Vallier, derrière la Chèvre d'Or; 2° Route d'Andon à Gréolières, aux Basses-Valettes, Ces deux localités ne sortent pas de l'arron- - dissement de Grasse où la plante est confinée. J'ajoute que jai revu en juillet 1920 la station du Château des Quatre-Tours, à — — , Thorene, où ce Smyrnium si rare abonde au point d'en être ' — génant. : ; x s. £ -5 3 . Bulbocastanum incrassatum Lange. — Hérault : Salines de . Villeneuve-les-Maguelonne, où il était abondant en 1914. Cette plante, connue d'abord seulement dans l'Aude, semble —— se répandre, puisqu'en outre de la station que jindique, elle a — été trouvée. dans les environs de Béziers et dans le Var. ue Ridolfia segetum Moris. — Hérault : Castelnau-le-Lez, à — . du plusieurs endroits. Tus xam new A uM AIT Le Ridolfia n'est pas signalé dans la Flore de l Hérault, de. 78 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. n Loret (1888), tandis qu'il indique l'Auethum graveolens L. — Ayant fait des recherches dans les -herbiers de l'Institut Bota- n nique de Montpellier, je suis arrivé aux résultats suivants : | 1° Herbier général : Ridolfia, pas de parts de l'Hérault; Anethum, nombreuses parts provenant des cultures da Jardin | Botanique. 2° Herbier méditerranéen : Ridolfia, deux parts de l'Hérault, dont une avait été déterminée Anethum, étiquette corrigée par M. Daveau. 3° Herbier Barrandon : dans la chemise Anethum est un Ridolfia, étiquette corrigée par M. Daveau. Il est impossible de conclure autre chose de ces à faits, que la présence certaine du Ridolfia dans l'Hérault, … souvent confondu avec l'Anethum graveolens. : Inula helenioides DC. — Hérault : Castelnau-le-Lez, prairies. - de Courtarelle. 7 Cirsium Rodiei Coste (C. bulbosum >x< Erisithales). — — Aveyron : Pentes du Causse Noir, dans la vallée de là Jonte. » . Cet hybride nouveau a fait l'objet d'une communication de He M. l'abbé Coste à la session du Jura en 1919. Les difficultés | d'impression ayant jusqu'ici retardé la publication de cette plante, j'en donne ici la diagnose latine d'aprés son auteur. i fasi Cirsium Rodiei (C. bulbosum x Erisithales) Coste. — Distinguitur rhizo- Ce nouvel hybride croit au milieu des parents dont il se : ^e partage à peu près les caractères. Il tranche à premiere vue 3 r sur l'Erisithales, dont il a la taille, par ses corolles pourprées. «de remercie vivement M. l'abbé Coste d'avoir bien voulu me le . dédier, en souvenir de nos herborisations de fin juillet 1914, oi nous l'avons découvert ensemble. Depuis cette époque, une - nouvelle station a été trouvée, non loin de la première, par M. Carrière. T Centaurea myacantha DC. — Hérault : Montpellier, route ce pieds seulement, sans doute adventice. Revel à Villefranche. E. Lauragais, la première ayant été trouvée près de Naurouze we M. Fagot (d’après D. Clos, Phytostatique du Sorézois.) ! E. bords d'un chemin. s Nord de la zone des oliviers. RODIÉ. — NOTE SUR QUELQUES PLANTES DU MIDI DE LA FRANCE. 79 Ayant trouvé une centaurée au port bizarre, d'aspect inter- médiaire entre la C. Calcitrapa L. et la C. aspera L., je lai soumise ‘au judicieux examen de M. Daveau, qui, après recherches dans les herbiers de Montpellier, l'a déterminéé comme étant le C. myacantha, plante rare, trouvée de loin en loin et toujours isolée. De Candolle en avait fait une espèce. Cosson et Germain et M. Rouy la rapportent avec raison au C. Calcitrapa, comme variété ou comme forme. La plante que j'ai recueillie à Montpellier est en outre une déformation automnale,.ce qui contribue à la rendre mécon- naissable. Voici sa description : nice Plante basse, très rameuse, rameaux couverts de feuilles courtes, 5 à : 10 mm. de long, étroites, 2 à-3 mm. de large, imbriquées, recourbées; We £alathides solitaires et sessiles au n des rameaux, petites, à que 5 cline ovoide-oblong, 15 mm. sur 5 .; appendices pides. à 3-7 épine très courtes, la médiane ayant à pee 4 mm.5à?2 mm., ce qui nt Pos toutes les folioles du péricline. AM. Ra ttes sans aigre I voit que, sauf le caractère très important de lachaine, le reste de la description s'appliquerait plutót à une centaurée du groupe Aspera. m : Centaurea salmantica L. — Haute-Garonne : Saint-Félix-de- > Caraman, à quelques kilomètres du village sur la route de - Cette station nouvelle, très loin de la zone de l'olivier où la plante est commune, est la seconde que je connaisse dans le dant aucune flore ne signale encore le C. salmantica | dans Haute-Garonne. Lippia repens Spreng. —— 2 -Mar. : Le Plan de Grasse, ms la . Sideritis hirsuta L. — Bas.-Alpes : ans limite Pe Phlomis fruticosa L. - Hérault : Castelo quelques 4 Passerina dioica Ram. — Bas. mood. „Col de s Vergons près dal vers 800 n m. dans 80 SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. Plantago albicans L., — Hérault : Castelnau-le-Lez, sentier , du Sablas sur silice. Cette plante, qui est trés rare autour de Montpellier, abonde, d’après le Fr. Sennen, aux environs de Béziers. Erythrea grandiflora p — Hérault : entre Mauguio et. Palavas. En outre de cette localité nouvelle, FE. grandiflora existe à plusieurs points de l'Hérault. Cependant Loret, dans sa Flore, n'a pas parlé de cette es. plante, pourtant bien distincte de lE. Centaurium. Parietaria lusitanica L. — Hérault : Saint-Bauzille-de-Mont- - mel, sur le rocher au Nord du village. Calcaire. Env. 250 m. d'alt. Cette pariétaire existe dans les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhóne et le Var. Elle a été aussi trouvée à Minerve, village de l'Hérault, qui confine à l'Aude. La nouvelle station | que j'indique est au Nord de l'arrondissement de Montpellier. Il semble donc que l'aire de cette plante rare, en France, doit — comprendre tous nos départements méditerranéens sauf les d Alpes-Maritimes. j Euphorbia Canuti Parlat. — Alp.-Mar. ou de l'Harpille, entre le Mas et Saint- \uban, bois du versant Sud-Ouest, vers | i 500 m. 3 Gagea foliosa Ræm. et Sch. — Hérault : Garrigue entre. le Crès et Teyran. En fleurs et fruits, le 5 mars 1920. : Cette plante, découverte en France aux environs de Béziers. x par le Fr. Sennen, a été trouvée depuis dans les garrigues de la Mosson, au Sud de Montpellier, par M. l'abbé Squivet de Caron- delet. La nouvelle station que j'indique est distante de celle-ci d'environ vingt kilomètres au Nord. Ce Gagea os caractères suivants : Feuilles radicales 2, longues de 10 à 25 cm., dépassant t trés (nimc la tige; feuilles caulinaires 2 à 4, très écartés à à la floraison, munies sg bulbilles à à leur aisselle; corymbes làches à 3-5 fleurs grande s, à divisions périgonales de 15 à 18 mm. de Mn recouvertes ainsi que les par — 4e poils mous blanchâtres, des Fritillaria delphinensis G 6.6. — - A Mar. : eru versa RODIÉ. — NOTE SUR QUELQUES PLANTES DU MIDI DE LA FRANCE. 81 Nord de l'Audibergue, où cette plante pousse entre 1200 et — 3 1 400 m. d'alt. En fleurs le 7 mai 1907. : Cette localité nouvelle est intéressante par l'altitude trés basse d P où. descend cette fritillaire, considérée jusqu'ici comme très ~ alpine, et par son éloignement de la grande chaine. Elle y est très abondante et croit en compagnie du Cytisus Ardoini, du Pæonia peregrina, de l'Astragalus vesicarius. Elle se distingue toutefois des parts que j'ai vues ou recueillies aux hautes alti- tudes par les caractères suivants’: Plante courte, 12 à 15 cin.; feuilles courtes et étroites, 3 à 5 mm. de large; fleur plus petite que dans -le type, moins nettement tessellée; Ee fendu sur un quart de sa longueur; périanthe non barbu au sommet. d ai communiqué cette plante à à M. le commandant Saint-Y ves à M. Burnat, qui ont bien voulu lexaminer, et ne sont pas - ay voir la var. Burnati Planchon. Il est certain toute- fois que cette fritillaire s'écarte du type et se rapproche d’une des variétés 3 ou + / de la Flore de M. Rouy. : Bulbocodium vernum L. — Alp.-Mar. : Caussols, vers le col de Frémamorte, env. 1 100 m. d'alt. ca Encore une plante alpine, qui descend trés bas dans les montagnes voisines de Grasse. Iris graminea L. — Aude : Les Casses, aux confins de la Haute-Garonne. | L'I. graminea, en outre de cette station nouvelle, a été trouvé ; dans l'Aude par M. l'abbé Baichére entre le Colombier eb Riquier. On voit que l'aire de cet iris, considéré aut da comme cantonné en France dans l'Ouest, doit. s'étendre à une partie du Languedoc. Cependant il ne parait pas pousser au = voisinage de la Méditerranée. Genre Ophrys. — Bien que ne les ayant pas trouvés moi- même, je donne ici la liste des Ophrys rares dont M. Denisa onsiaté la présence dans l'Hérault et qui manquent à la P lore T . de Loret. : i: Ophrys Speculum Link, spontané dans les terrains ann, àppartenantàl'usine Saint-Gobain à Balaruc-les-Bains; 2° Ophrys | is e Link, sur la route de Cette à Issanka, colonie d'au Moins 150 pieds; 3° Ok axi i Balar c-les-Bains. T. LXVIIL, 82 SÉANCE DU 28 JANVIER 1924. Cypripedium Calceolus L. Aveyron : Causse Noir. pentes - de la vallée de la Jonte. Calcaire dolomitique, vers 700 m. d'alt. Cette belle Orchidée, que j'ai trouvée en fruits à la localité précitée en aoüt 1913, puis en fleurs en juin 1914, n'était connue ni dans les Cévennes, ni dans l'Auvergne, car, bien que Delarbre l'indique dans sa Flore, elle n'y a jamais été revue. La station du Causse Méjean est peu abondante, mais une nouvelle station a été trouvée depuis, non loin de la premières dans la Lozère. Eragrostis Barrelieri Daveau. — Vaucluse : Sorgues, à Bour- dines, sur silice. SÉANCE DU 11 FÉVRIER 1921 PRÉSIDENCE DE M. L MANGIN.: M. Allorge donne lecture du procès-verbal de la séance précédente dont la rédaction est adoptée. Par suite des présentations faites dans la derniere séance, sont proclamés membres de la Société : MM. Gorrixer, 55, rue du Minage, à Angoulême, présenté par MM. Mangin et Lutz. dr Couracxe (Georges), docteur ès sciences, ingénieur des Poudres et Salpétres, 19, quai des Brotteaux, à Lyon, présenté par MM. Cou- dert et Gagnepain. | M. le Président annonce ensuite deux nouvelles présen- lations. i ; M. le Secrétaire général lit la communication ci-après : Le Senecio bayonensis en Espagne et le genre Senecio : PAR M. MICHEL GANDOGER. On a assez discuté et écrit sur cette plante qui, en somme, n est qu'une forme insignifiante du S. nemorensis L. (S. Jacqui- nanus Rchb.) et pas plus distincte de lui que ne le sont les - formes parallèles S. fontanus Wallr., dalmaticus Grisb., contro- —— versus F. Sch., frondosus Tausch, nemophilus Dumort., ovatus Wallr., ete., des S. nemorensis et Fuchsii. ` ——— Y Boissier, du reste, qui mettait en synonymes beaucoup d'espèces bien distinctes, en a créé, lui-même, une foule qui — Peu à peu, à mesure qu'on les connait mieux pour la flore — es am 84 SÉANCE DU 11 FÉVRIER 1921. espagnole et orientale, par exemple, ne sont que des lusus ou de purs synonymes. M. Chermezon, dans ce Bulletin, vol. LXVI. 1919, p.127, & indiqué le S. bayonensis dans la province d'Oviedo et l'échan- - tillon qu'il a bien voulu me donner cadre avec la diagnose de Boissier, mais diffère assez.de celle de Santiago de Galicia que j'ai décrite dans mon Flora Europæ, vol. XIH ', p. 397, sous le nom de Doria GartogcicA. La plante de Galice est rapportée par Willk.-Lge?, Amo?, Colmeiro* et Merino* au S. Jacquinianus. Je ne la connais pas et je ne l'ai vu que de là et je ne la cite pas d'ailleurs dans mon Catalogue *. Elle s'éloigne du S. hayonensis par sa pubescence beaucoup plus courte, ses feuilles plus larges, toutes presque sessiles, son inflorescence glabrescente, à bractées courtes, ses ligules deux fois plus grandes, etc. - Le groupe auquel appartient l'espèce de Boissier est à peine - représenté en Espagne, ear dans mes voyages et pendant des semaines entières d'herborisations dans toute la chaine canta- brique et asturienne je n'ai récolté que le S. Fuchsii à Escoriaza (Guipuzcoa) et le S. GaLLogcticvs Gdgr (S. Jaequinianus Auct. esp.) autour de Saint-Jacques-de-Compostelle. : EC . En résumé, le S. bayonensis est donc nouveau pourl Espagne - dont la flore merveilleuse, unique en Europe, compte 53 espèces | de ce genre; 27 lui sont endémiques! D'après mon Conspectus’, — l'Europe entière possède 179 espèces ou sous-espèces de . Senecio. Nyman, Consp., p. 353, en énumérait, par suite d'omis- - sions, à peu prés la moitié moins. m Du reste, le genre Senecio est avec le genre Astragalus — 1. GANDOGER, Flora Europa terrumque adjacentium, 27 vol. in-8*, Parisiis, E 1882-93. n : : uc ir uM WILLKOMM ET LGE, Prodromus ft. Hispaniæ, 3 vol. et suppl., Stuttgart 4861-95, in-b. E i : ie Amo, Flora fanerog. de la pininsula iberica, 6 vol., Granada, 1871-7 -8o +. GOLMEIRO, Enumeracion de las pl. hispano-lusit., 5 vol., Madrid, 4885- , In-8°. à | "m Tous Mrmmo, Flora descriptiva de Galicia, 3 vol., Santiago, 1905- Paris, 1916, in-8e. : ci xii ; aoto COGER, Novus conspectus flore Europæ, 4 vol. in-8, Pa M. GANDOGER. —— LE SENECIO BAYONENSIS EN ESPAGNE. 85 (1500 espèces) le plus nombreux de toute la Botanique. De — Candolle', Prodr., VI, p. 310, en décrivait environ 550 ; mais, ce nombre était presque atteint pour l'Afrique australe seule? et notablement augmenté par les nouvelles espèces décou- vertes dans les Indes?, l'Australie*, l'Amérique du Sud* et surtout l'Amérique du Nord*. Post et Kuntze” disent, p. 514, qu'il y a environ 1300 espèces de Senecio connues. Mais dans ce nombre, ces auteurs comprennent aussi les Cineraria, Emilia, Hubertia, Bethencourtia et surtout les Kleinia dont l'aspect charnu, cactiforme, les capitules os etc., paraissent les éloigner considérablement. Quoi qu'il en soit, le genre demeure l'un des plus nombreux en espèces et augmentera encore certainement. La classification n'en demeure pas moins difficile, car ainsi que le faisait déjà — remarquer Cassini et, aprés lui, De Candolle, aucun caractére anatomique positif n'existe pour en diviser les innomb rables espéces. Les sections et les sous-genres créés par les mono- graphes sont tous reliés entre eux par des intermédiaires. Et, cependant, quelle diversité d'aspect ces plantes présentent ! Comparez nos humbles Senecons d'Europe avec ceux de l'Afrique australe, des montagnes de l'Inde, de l'Australie. et surtout avec les espèces arborescentes de l'Amérique tropicale , des Andes, de l'Équateur, du Chili et-du Pérou. " Mêmes remarques et même analogie avec les Astragalus — — dont les 1500 espèces décrites offrent tout autant, et méme — — plus encore, de bizarrerie et de polpsitpbisue. Sur ce genre : TRA CANDOLLE, Prodromus regni vigeiabtis, 17 vol. -jn-8», Parisiis, : ' 2. HARVEY et SONDER, Flora capensis, 8 vol. in-8, London, 1858-1913. 3. HookER, The Flora of british India, T vol. in-89, London, 1875-98 re BENTHAM et F. v, MüLLER, Flora australiensis, 7 vol., in-8°, Londini, 5. Gas Y, His REICRE, Flora de Chile, 6 v i in de, Santiago, 1896-1912 "Bore et. ENDLICHER, Nova genera ac species, 3 vol. in-fol., gie 1835-4 i + BREWER, W. and Gray, Botany of California, 2 vol. in-4°, ninae, 880; Gray, Synopsis flora of North America, 2 vol. in-8°, New-York, 1886; ie KER; Flora borealis-america na, 2 vol. in-4^, Lan 1833-40; euni ve Ce of Mexico and Central America, 5 vol. in-&^, London, 188 7 ony Posr * E KUNTZE, Lexicon generum ns 4 Ne in-89, Siatiar 86 SÉANCE DU 14 FÉVRIER 1921. extrémement intéressant on consultera les ouvrages de Boissier‘, Bunge ?, De Candolle’, Ledebour* et de Turczaninow *. Notice sur les plantes recueillies par M. J. Aylies en Corse durant les années 1917 et 1918 Suite et fin PAR MM. R. vE: LITARDIÈRE ET E. SIMON. Barbaræa vulgaris R. Br. var. arcuata (Opiz) Fries. Bords du Tavignano, rive gauche, près Corte ; avril 1918. Cette variété n'était signalée jusqu'ici qu'à Baslelica (Rever- chon) et Ghisonaccia (Briquet). Le Barbaræa vulgaris parait assez disséminé en Corse. B. verna (Mill.) Asch. (B. precor R. Br.). Soveria, champs incultes; 10 avril 1918. Arabidopsis Thaliana (L.) Schur. var. Burnatii Briq. Sommet du Monte San Pietro, 1 766 m.; 20 mai 1918. e Cette variété, découverte en 1904 par M. Burnat à la Pointe Grado, Sud du col de Vizzavona, n'était encore connue que des ‘massifs du Rotondo, du Renoso et de l'Incudine. Arabis verna (L.) R. Br. var. dasycarpa Godr., ex Rouy et Fouc- Corte, entrée de la vallée de la Restonica ; 20 avril 1918 (fl., fr.). | Cette variété, découverte à Corte par Bernard (ex Rouy et " Foucaud), n'y avait pas été revue. L'un de nous et Foucaud - l'ont rencontrée (16 mai 0 en deux stations des environs de - Belgodère. © A, hirsuta (L.) Scop. var. sagittata (DC.) Wallr. Monte Felce, | P Sud de Corte”; 26 mai 1918. UE á 1. BOISSIER, Flora orientalis, 5 vol. in-8° et suppl., Basileæ, 1867-85. 2. BUNGE, Astragali gerontogei, 1 vol. in-4°, Mosquæ, 1868 3. DE CANDOLLE, Astragalogia, 4 vol. in-4?, Parisiis, 1802. 4. LEDEBOUR, Flora altaica, 4 vol. in-8°, Berolini, 1829-33. 5. TURCZANINOW, Flora baicalensi-dahurica, .21 fasc., Mosquæ, 1842-07. 6. Voir plus haut = 7, Le Monte Felce est la cote oii de la carte de l'État-Major, à la limite ; des cantons de Corte et de Venac 2 * DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 87 A. hirsuta (L.) Scop. var. Gerardiana (DC.) Briq. Bords du Tavignano, près Corte; 26 avril 1918. A. muralis Bert. Rochers (protogine) de la base de la Punta Galghello; 9 mars 1918. Sommet de la Serra a Veina, près Corte, 754 m., A calcaire; 2 juin 1948. Rochers verticaux schisteux de l'Alpa Mariuccia, rive gauche du Tavignano, près Corte, 900-1000 m.; 9 mai 1918. : A. alpina L. subsp. eu-alpina Briq. var. typica Beck. e Rochers à la Foce Bona (forét de Cervello), 1730 m.; 3 juin 1917. Punta Galghello, rochers du sommet, 1952 m. (forma inter var. typicam et var. crispatam); 2 juin 1917. A. alpina L. subsp. eu-alpina Briq. var. crispata (Willd.) Koch. - Crète du Monte Corbajo, Sud de Corte, 1600 m. env.; 26 mai 1918. À. alpina L. subsp. eu-alpina Briq. var. pseudo-sicula Briq. Rochers verticaux schisteux de l'Alpa Mariuccia, rive gauche du Tavignano, prés Corte, 900-1000 m.; 9 mai 1918. t . Belle race grandiflore, découverte en juillet 1906 par M. Briquet 3 à la cime de la chapelle de S. Angelo, près Omessa, seule localité connue, | ^ A. turrita L. Rochers calcaires près de la station d'Omessa, 400-450 m. ; avril 1948. Punta del Corbo; près Corte, replat gazonné un peu au-dessous du sommet, versant de la Restonica, 190 m. env., à calcaire; 9 mai 1918. C'est par erreur que M. Briquet (Prodr. Fl. Corse, I, p. 48) cite cette plante aux environs de Corte d'après Burnouf (Bull. * Soc. Bot. Fr., XXVI., sess. extr., p. xxx). Burnouf, dans l'article ci-dessus, a indiqué seulement Y A. turrifa à Caporalino. Alyssum alyssoides L. EOM E Ponte-Leccia, collines al Ouestdelagare, calcaire; [avril 1918. Clypeola Jonthlaspi L. var. spathulefolia (Jord. et Fourr.) Rouy et Fouc. eU ; . Corte, entrée de la vallée de la Restonica; 20 avril 1918 AR 88 SÉANCE DU 41 FÉVRIER 1921. Draba Loiseleurii Boiss. E Sommet de la Punta Latiniccia, 2404 m. ; 5 juillet 1917 (fr.). — Nouvelle station pour le massif du Rotondo, où cette rare espèce n'était connue qu'au Monte Rotondo méme. ie Diplotaxis muralis (L.) DC. TH Corte, vigne de la propriété Guelfueci, prés du post de l'Orta; Rs 20 novembre 1917. M. Aylies a observé aussi quelques exemplaires de cette espèce : — trouvée jusqu'alors seulement dans la presqu'ile Revellata . près Calvi — dans les fossés de la route de Bastia, à 3 km. de .. Corte. Les échantillons que nous avons reçus correspondent aux deux variétés genuina Rouy et Fouc. et biennis Rouy et Fouc., nous ne pouvons voir là que de simples états et non de véritables races. Toutefois l'aspect de la seconde forme, qui semble passer - à l'état pérennant, offre un facies tout particulier en raison de la disposition des feuilles qui sont fasciculées sur les tiges et | séparées par des parties nues. Sur le sec, un certain nombré de fleurs de nos divers exemplaires deir des pétales d' une. couleur lie de vin bien prononcée. Brassica oleracea L. subsp. insularis (Moris) Rouy et Foue. var. Ayliesii Nobis, nov. var. _ Fentes à l'ubac des rochers verticaux schisteux de Alpa Mariuccia’, entre 950 et 1050 m. env., rive gauche du Tan | gnsno, près Corte; 9 mai 1918 (fleurs Spfanisiecant à peine à 1. M. Aylies a eu l'amabilité d'envoyer à à l’un de nous un échantillon dé la roche de la station du Cho ou; j'y ai reconnu un schiste amphibolitiqué Mais il est incontestable que l'Alpa Mariuccia comprend aussi des couc calcaires (sans doute des calschistes) intercalés, car M. Aylies m'écrivait que « sur la paroi v erticale se res des bandes sinueuses de diverses. : olde CH et date minéraux se co Meno d'autre e part, il existe a l'Alpa ete surtout sur les pentes interet des plantes calcicoles (R. de Litardiè . Dans les fentes de ces rochers, q quelque! fois anfractuosité ; (tafoni), fn au voisinage du Brassica les espèces suivantes : Ceterach officinarum, Juniperus communis subsp. nana, Silene pauciflor Dianthus Caryophyllus subsp. virgineus, Arabis alpina subsp. eua var. pseudo-sicula, A. muralis, Saxifraga pedemontana subsp. cervicor - Anthyllis He Fermer, Bupleurum Putin. id fiutinie, Te . Marum DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 89- s'épanouir); 28 juin et 14 juillet 1918 (fruits); 18 mai 1919 | (fleurs bien épanouies). | A. var. corsica Briq., precipue forma luteola (Jord. et Fourr.) — differt statura humiliori, panicula minus laxa, floribus minoribus, sepalis petalisque flavis; petalorum lamina in unguem sensim attenuata, seminibus manifeste alveolatis. Ce très remarquable Brassica, découvert par M. Aylies, - présente les caractères suivants: — Plante d'assez petite taille, atteignant au plus 50 cm. de hauteur, trapue, à souche vivace et à tiges ligneuses inférieu- rement. Les feuilles sont épaisses, coriaces, rapprochées à la base des - rameaux fleuris et au sommet des rameaux stériles. Les radicales et les inférieures, assez courtement pétiolées (pétiole de 1 à 2 em.), sont faiblement lyrées, avec 1 ou 2 paires de lobes à la base, le terminal de forme ovale, à sommet obtus, trés grand, mesurant de 3,4 à 9 cm. de long sur 1,3 à 4 em. de large; la marge des lobes, principalement du terminal, est inégalement f sinuée-dentée. Les feuilles caulinaires moyennes sont sessiles, lancéolées, sinuées-dentées:; les supérieures lancéolées-linéaires, embrassantes sans oreillettes, à marge entière. uq. ue : Dans l'un des échantillons que nous avons recus, la partie. À inférieure des rameaux présente une coloration violette, ainsi que les pétioles et les nervures foliaires '. Les pédoncules florifères sont à peu près de la méme longueur que les sépales (pédoncules de 6-10 mm. ; sépales de 8-10 mm.). x Les fleurs ont une odeur de vanille très prononcée. Les sépales | oni pétaloides, d'une coloration jaune cadmium à l'anthése; ils demeurent dressés. Les pétales, d'une belle couleur jaune - Cadmium, mesurent de 15 à 17 mm. de longueur et 4,5 à 9 mm. dans leur plus grande largeur (en général 5-5,5 mm.); ils sont . sensiblement atténués en onglet. | Au moment de la maturité, les pédoncules sont plus ou moins bu horizontaux, quelquefois obliques-ascendants et ont de 10 à | 15 mm. de long. Les siliques sont plus ou moins dressées, Parfois cependant arquées en dehors; elles mesurent de 5 à 5 em. 3 de long, bee compris, et 0 em. 25 à 0 em. 3 de large: ENT WM SEEu C ipei c x : ; + " s'agit sans doute là d'une variation due àl'insolation. - 90 SÉANCE DU 11 FÉVRIER 1921. -lles sont subtétragones, carénées sur le dos des valves, très légèrement toruleuses ; le bec est asperme, plus ou moins conique et atteint de 6 à 10 mm. (ordinairement 8, 9 ou 10 mm.). Les graines sont brunâtres, nettement alvéolées. "n Nous avons indiqué dans la diagnose latine les caractères qui différencient la var. Ayliesii de la var. corsica (Coss.) Briq.. variété dont il existe une forme à pétales d'un blanc jaunâtre, décrite par Jordan et Fourreau sous le nom de B. luteola, et dont nous avons recu des exemplaires récoltées par M. Aylies au Monte Pollino de Caporalino, où il en existe quelques pieds au i milieu de nombreux autres à fleurs blanches‘. D'abord la - taille et le port sont différents : « La plante de l'Alpa Mariuecia, — nous dit M. Aylies, est de taille relativement courte, trapue, à 5 feuilles peu lyrées, coriaces, s'organisant en boule sur le rocher a où elle s'insère, d'un aspect très différent du chou de 7 Caporalino dont la taille élancée et le port lâche ne ressemble … en rien à celui de l'Alpa Mariuccia. » Les fleurs, pétales et sépales | au moment de l'anthèse sont d'un beau jaune, assez semblable — au jaune cadmium des peintres; elles sont manifestement plus — petites que celles de la var. corsica, chez laquelle les pétales x atteignent fréquemment 22 et méme 23 mm. de long, sur 9a ; : l 12 mm dans la partie la plus large du limbe; ce dernier est bien plus insensiblement atténué en onglet que dans la var. corsica. Nous pensons — sans en être tout à fait assurés — que les fleurs ont une odeur différente chez les var. A yliesii e Corsica : dans la première, elles ont, d'après M. Aylies, un _, parfum trés prononcé de vanille, tandis que celles de la seconde exhalent un parfam analogue à celui des fleurs d'oranger, ja & E 1. M. Aylies nous écriva x fXcursions au Monte Pollino (ainsi qu'au vallon du ruisseau de Stretto, à dans la Sierra de Soller); certainemen ivant. nS M erra t c'est ce qui a fait supposer : existait des veines rouges sur le vivant. ` i ; xe DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 9i que l'un de nous a constaté sur la plante du défilé de l'Inzecca qu'il a cultivée‘. Pour ce qui est des siliques, nous ne remarquons pas de différences bien sensibles?. Les graines sont manifes- tement alvéolées et non très légèrement chagrinées (c'est à tort que les auteurs les décrivent comme lisses dans l'?nsularis °). Le Brassica de l'Alpa Mariuccia possède un peu le port et la couleur des fleurs du B. balearica, mais ce dernier s'en distingue à premiere vue par ses pédicelles gréles et ses sépales réfléchis. Il se rapproche du B. oleracea subsp. Robertiana (Gay) Rouy et Fouc. ; toutefois il en diffère principalement par le feuillage qui parait presque semblable à celui de l'insularis var. corsica (les feuilles du Æobertiuna sont éparses, moins charnues que dans insulari]? les inférieures sont lyrées à 2 ou 4 paires de lobes latéraux ovales assez grands, avec sinus plus profonds, plus triangulaires, le lobe terminal est assez profondément sinué, presque lobé; les caulinaires sont sessiles, semi-embrassantes non auriculées, ovales ou oblongues). La coloration des fleurs de la var. Ayliesii est d'un jaune plus prononcé que dans le Robertiana*. Comme dans la var. /eronensis de ce dernier, les pétales sont insensiblement atténués en onglet et les siliques sont obliques-ascendantes; les graines de la var. Ayliesii sont plus nettement alvéolées que dans la var. leronensis, plante chez laquelle elles sont peu différentes de celles de l'insularis var. Corsica. Le bec des siliques est plus allongé dans le chou de M. Aylies que dans le obertiana, où il ne dépasse pas en général 6 mm. ! | P din : D'aprés M. Aylies, la floraison et la fructification du chou de — l'Alpa Mariuccia sont bien plus tardives que pour celui du — Monte Pollino. Le 6 avril 1919, dans cette derniere localité, les Brassica étaient en pleine floraison, tandis que le 1^ mai, à us M. Aylies n'a pas comparé au point de vue de l'odeur les fleurs du assica de l'Alpa Mariuccia à celles du Brassica du Monte Pollino. lari Pol ils ne dépassent pas 6 mm. Poe Nos observations portent sur les graines d'insularis var. corsica du ` : * Pollino et du défilé de l'Inzecca. Lao MOT sd "ous n'avons pu savoir si les fleurs du Robertiana possèdent une odeur suave, MS Rota c La 92. SÉANCE DU 11 FÉVRIER 1921. l'Alpa Mariuccia, ils ne se montraient qu'en boutons; à T'Alpa Mariuccia, le 1% juillet 1918, les siliques n'étaient pas encore | entierement mûres; au contraire, à Caporalino, les graines. étaient déjà tombées à cette date. « Il y a, nous disait M. Aylies, un écart d'un mois ou deux entre les deux localités. » Cela | peut tenir soit à la différence variétale, soit à la nature du terrain, soit encore à l'altitude‘. Il est difficile de se faire une 3 opinion exacte à ce sujet. Nous ne pensons pas que la question d'exposition soit en jeu, bien que le Brassica de l' Alpa Mariuccia soit uniquement exposé à l'ubac. En effet, M. Aylies nous écri- vait que le Brassica du Monte Pollino croit « aux quatre points ; cardinaux, mais en plus grande abondance au Nord, dans les parties peu ensoleillées ». Or on ne constate, dans cetf® localité 3 au point de vue de l'époque de la floraison, guère de différence, entre les exemplaires poussant aux diverses expositions. D B. Sinapistrum Boiss. forma leiocarpum (Neilr.) Briq. (Sinapis : arvensis L. var. leiocarpa Neilr.). x Corte, route de Bastia; 6 juin 1917. Bords du T avignano, - rive gauche, prés Corte;-28 avril 1918. 5 i m n B. Sinapistrum Boiss. forma dasycarpum (Neilr.) Briq. ( Sinapis arvensis L. var. dasycarpa Neilr.) B. Corte, mur de soutènement des Lubbiacce, sur la route nationale n° 193; avril 1918. : La plante de cette localité est de haute taille et atteint pls | d'un mètre; les feuilles radicales sont très grandes (34 cm. d long, pétiole compris), pinnatipartites avec lobe terminal ampli mesurant 10 cm. de long sur 7 em. 5 de large, alors que les segments immédiatement inférieurs ont 4 cm. 5 de long $ 2 cm. 3 de large; les feuilles inférieures et moyennes sont. lorme semblables aux feuilles radicales, les supérieures denté Seulement à la marge sont de plus en plus étroites et entière . pour devenir linéaires dans la région de l'inflorescence. B. monensis (L.) Huds. var. petrosa (Jord.) Briq. (B. rectanÿ laris Viv.). ce. z ., Pelouses au Nord sur la crête de la Punta della Gianfe Sud de Corte, 1 400 m. env. ; 26 mai 1918. 1: Le Brassica du Monte Pollino croit entre 300 et 630 m. - DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 93 Calepina irregularis (Asso) Thell. (C. Corvini Desv.). Environs de Ponte-Leccia et Soveria; avril 1918. Raphanus Raphanistrum L. subsp. eu-Raphanistrum Briq. var. microcarpus Lange. | Corte, rive gauche du Tavignano, route de Sermano, défilé au pied du passage à niveau n° 15; 26 mai 1918 (fl); 15 juin 1918 (fr.). Lepidium hirtum (L.) DC. subsp. oxyotum (DC.) Thell. (L. humifusum Req.). Prairie ensablée au bord du Tavigaano, route de Sermano, prés Corte, 360 m. env. ; 15 avril 1918. ; Localité très remarquable par sa basse altitude; la plante est évidemment descendue de la haute vallée du Tavignano. Biscutella didyma L. subsp. apula (L.) Murb. var. apula Halacs. forma ad var. Columnæ (Ten.) Halacs. vergens. Sommet de la cote 754 (Serra a Veina), Nord de Corte, calcaire; 20 mai 1917. | ! Forme trés proche de la var. Columnz, avec silicules mesurant 8-9 mm. de diamètre, très rarement 10 mm. ns M. Aylies a aussi récolté des B. didyma subsp. apula sur les bords du Tavignano, près Corte (26 avril 1918). Les échantillons qu'il nous a envoyés sont de taille trés réduite, quelques-uns n'ayant que 3 cm. 5 de haut, avec tige simple et feuilles caulinaires bractéiformes ou méme nulles. La villosité des feuilles et tiges st plus développée que dans les exemplaires provenant de la — cote 754. Il s'agit évidemment d'une forme croissant dans une - station aprique. Les silicules ne sont pas encore à maturité. — Thlaspi perfoliatum L. s Ponte-Leccia; collinesàl Ouestdelagare, calcaire; 15avrili918. — — Espèce fort rare en Corse : signalée par Salis dans les montagnes — . | Cap, puis retrouvée par M. Briquet en 1917 à la montagne — — de Caporalino, à la cime de la chapelle de 5. Angelo, puis entre P Omessa et la Bocca al Pruno. = Capsella Bursa-pastoris (L.) Mœnch subsp. eu-Bursa Briq. — — Partie supérieure de la forêt de Bazeri; juin 1947. Corte, route de Sermano, près du pont de l'Aghili, 360 m. env.; 28 fé- e dee "- 9% SÉANCE DU 11 FÉVRIER 1921. vrier 1918. Bergeries de Stazzo, au-dessous du Monte Corbajo, Sud de Corte, 1 500 m. env. ; 26 mai 1918. Astrocarpus sesamoides Dub. subsp. sesamoides Rouy et Fouc. var. alpinus Salis. S Clairière au-dessus de la station de Tattone, sur le bord du sen- tier qui relie la station au col de Sorba, 1000 m. env. ; 3juin 1917. La limite altitudinaire inférieure donnée par M. Briquet pour . cette espèce (Prodr. Fl. Corse, IL, 1** part., p. 121) est de 1200 m. Sedum rupestre L. 2 Omessa, rochers calcaires du Monte Pollino, au-dessus de l'entrée du tunnel en venant de la halte d'Omessa ; 23 juillet 1918. | Le Sedum rupestre n'avait pas encore été signalé en Corse. — Nous n'avons pu préciser à quelle variété appartient la plante, : l'échantillon recueilli étant un peu trop avancé. à Meet je” S. Cepæa L. Bords du ruisseau di Mori, vigne et propriété Ordioni, Sud de Corte; 25 juillet 1918. . Saxifraga pedemontana All. subsp. cervicornis (Viv.) Engl. a var. subpedemontana Briq. | E Rochers dans la forêt de Bazeri supérieure; juin 1917. Rochers | au sommet de la Punta della Gianfena, Sud de Corte, 1 409 m.; | 26 mai 1918. E Cette intéressante variété, qui ressemble beaucoup au typ? | pedemontana des Alpes occidentales (S. pedemontana subsp. eW- | pedemontana Briq. var. genuina Briq.), n'avaitencoreété signalée | que dans deux localités corses, au Monte d'Oro, oü elle a été découverte en juin 1904 par M. Cavillier, puis au Monte Asto, - dans le massif de Tenda (Briquet, Prodr. Fl. Corse, II, 4° part des plantes que nous avons recues de M. Aylies, en particulier de la forêt de Bazeri, sont identiques à celles figurées paf. M. Briquet comme provenant d'exemplaires du Monte Asto (Prodr. Fl. Corse, IL, 1* part., p. 156, fig. 8 a). : Sorbus Aria (L.) Crantz. ; | = Forêt de Bazeri, au bord du chemin forestier qui mène à Punta Galghello, vers 1500 m.; 23 septembre 1917. ——— — DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 95 Fragaria vesca L. var. silvestris L. Bords de la route de Piedicroce à Carcheto, à 200 m. env. avant Carcheto, 630 m. env. ; 19 mai 1918. Tattone, bords de la route de Vivario et Vizzavona, 800 m. env. ; 5 juin 1918. Les exemplaires récoltés par M. Aylies dans ces deux localités. appartiennent indubitablement à la var. silvestris L. et ne different en rien des formes continentales, en particulier de celles que nous avons été à même d'observer dans l'Ouest de la France. Tous les fraisiers corses ne doivent donc pas être rangés dans. la var. corsica Briq. (Prodr. Fl. Corse, II, 4"° part., p. 176-177), comme l'admet M. Briquet. Cette dernière variété est caractérisée par un port plus gréle, des folioles plus petites, plus incisées, plus minces, plus glabrescentes à la face inférieure, enfin des . lleurs et des réceptacles plus petits, ces derniers d'un goût plus. fade à la maturité. La plante de Carcheto atteint 25 em. 5 de haut. -La tige est munie de poils blancs abondants et plus ou moins étalés. Les. stolons sont assez allongés et assez grèles. Les pétioles possèdent des poils identiques à ceux de la tige; ils atteignent jusqu'à 6 em. Les folioles sont oblongues-cunéiformes ou obovales- cunéiformes, la médiane très brièvement pétiolée (pétiolule de 1 mm. de long), les latérales sessiles ou subsessiles; ces folioles. mesurent, dans les feuilles les plus développées, la médiane 5 em. 5 de long (pétiolule compris) sur 3 em. 8 de large, les latérales 5 em. 3 sur 3 cm. 2; leur face supérieure est d'un vert gai avec poils disséminés, leur face inférieure d'un vert blan- châtre, restant parsemée de poils à l'état adulte. La marge des. folioles est incisée, serrée, avec dents ayant de 4 à 10 mm. de la - pointe à l'angle des sinus. Les pédoncules sont assez épais et Couverts de poils plus ou moins apprimés-ascendants. Les fleurs - offrent des sépales ovales-lancéolés terminés en pointe aiguë, Tès étalés après l'anthése, à la fin réfléchis: ils sont munis de Poils apprimés. Les pièces de l'épicalice sont linéaires-lancéolées. 3I8Ués, également pourvues de poils apprimés. Les pétales blanes, | légèrement jaunâtres à l'onglet, sont de forme obovale et attei- gnent 6 mm. de long sur 4 mm. de large. ; cS -~ La plante de Tattone est de plus petite taille, les plus grands. exemplaires ayant 19 em. de haut. Elle possède les mêmes. D 96 SÉANCE DU 11 FÉVRIER 41921. caractères que celle de Carcheto. Les pétioles ee 10 cm. 5; les folioles médianes mesurent jusqu'à 5 cm.4 de dius sur 3 em. : de large, les latérales 4 cm. 8 sur 3 cm. : L'un de nous a cultivé de ces fraisiers provenant de Tattone, | i que M. Aylies avait eu la grande amabilité de lui envoyer en octobre 1917. Les pieds étaient alors très jeunes et à petites. folioles; la plante a très bien prospéré et est identique à celle - dont nous avons recu des échantillons desséchés. Les réceptacles fructifères ont atteint à maturité 15 mm. de haut sur 12 mm. de large et offraient une saveur aussi parfumée que celle des fraises | de nos bois. Potentilla rupestris L. var. pygmæa Dub. (P. corsica Lehm.) Bocca di Canaggia, entre les bergeries de Padule et la forêt de Melo, 1 700 m. env.; 7 juin 1917. P. procumbens Sibth. subsp. nesogenes Briq. var. corsica - (Fouc. et Simon) Brig. (P. mixta var. corsica Fouc. et Simon). - | ` Vallée supérieure du Tavignano, pelouses près de la bergerie d'Inseche, 1 770 m.; 16 aoùt 1917. E Geum montanum L. forma minus (Pers.). Ne Sommet de la Punta Latiniccia, 2409 m.; 3 juillet 1917. Rosa sempervirens L. var. microphylla DC. Route de Corte au col d'Ominanda, au lieu dit Menesteggio: juillet 1917. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano; prés Corte, 650 m. env.; 20 juin 1917. Corte, rive gauche du Tavignano, rochers à 100 m. en aval de l'usine électriques juin 1918. Cette variété n'avait encore été trouvée qu 'entre Tralonca et . Santa-Lucia di Mercurio (Briquet). R. Pouzini Tratt. Entrée du vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tav ignano, p Corte, 500-550 m., argilo-calcaire: 9 juin 1918 (fl. » 29. tembre 1918 (fr.). Les échantillons se rapportent, quant à ce qui est de V'ar ture des rameaux, la forme et la glandulosité des feuilles, : var. typica Bürn- et Gremli, mais porteur des mire m > tement velus. DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 97 R. Serafinii Viv. forma leiostyla Burn. Garigues prés des bergeries de Padule (massif du Galghello), 1600 m. env.; 14 juillet 1918. Prunus prostrata Labill. var. glabrifolia Moris. Rochers au sommet du Monte Piano Maggiore', 1580 m., - limite des communes de Santa-Lucia di Mercurio et de Rusio; 15 mai 1919- | La découverte au Monte Piano Maggiore de ce curieux et très rare pelit Prunus est des plus intéressantes. On sait, en effet, . qu'il n'était encore connu en Corse que d'une haute mon- tagne du Sud, la Punta del Fornelle (massif de l'Incudine), oü M. Briquet l'a trouvé le 25 juillet 1910 entre 1800 et 4 930 m. sur rochers calcaires et granitiques. : M. Aylies n'a pu nous donner de renseignements trés précis — Sur la nature des rochers où croit le Prunus prostrata; cependant, nous dit-il, « je pense que le sommet du Monte Piano Maggiore est à la fois calcaire et granitique ». D'après les indications de la carte géologique au 320 000*, le sommet de la montagne parait à la limite des formations du Sannoisien et du Ludien (schistes et grès à fucoides, poudingues) et d'un massif de diabase post- . éocène. À Melilotus alba Desr. Rive gauche du Golo, près de la boucle que fait le fleuve en formant une ile, entre le hameau de Francardo et le pont de — — Castirla (trés abondant et en exemplaires de haute taille, attei- — Bnant 1 m. 50); 7 juillet 1918. Corte, bords de l'Aghili, prés du — — Pont de la route de Sermano; 26 mai 1918. : ET Cette espèce n'avait encore été observée qu'à Rosse, prés — Ghisoni (Rotgés, ex Foucaud et Mandon, in Bull. Soc. Bot. Fr., XLVII, p. 89). Trifolium campestre Schreb. var. minus Gremli (T. pseudopro- Cumbens Gmel.: T. Schreberi Jord.). Corte?, plage de Campo di Loro, près Ajaccio; 5 mai 1918. ... 4. Cette montagne fait partie du dx e des monts de Bozio (massif du San Pietro). 6 par La up 3d | ( nent aS M. Aylies ne nous a pas donné de précisions sur la étation ni aur la dw Ue kay | i 98 SÉANCE DU 11 FÉVRIER 1921. T, viens Schreb. Corte, prés du cimetière, pentes de Pentone; mai 1917. T. subterraneum L. var. longipes Gay. Corte; 10 mai 1917. 4 Anthyllis Vulneraria L. var. illyrica (G. Beck.) Briq. m Cote 754, Nord de Corte, terrain calcaire; 10 mai 1917. — 1 Lotus corniculatus L. subsp. uliginosus (Schk.) Briq. var. : trichophorus Briq. (L. villosus Thuill.). -Près du col de Bavella; 20 juin 1917. Cette variété n'avait pas encore été signalée en Gore: i Vicia Cracca L. subsp. tenuifolia (Rath) Gaud. (forma floribis D. albis). | Travo, commune de Ventiseri, haies aux bords de la route di Ghisonnacia à la Solenzara; 19 juin 1917. _ Geranium lanuginosum Lam. - Forêt de Bazeri; juin 1917 (fl., fr. ; échantillons assez réduits de 12 cm. de haut). G. columbinum L. Pelouses au sommet de la Punta della Gianfena, Sud de lc Corte E . 41409 m.; 26 mai 1918. Près de la cabane de la forêt de Cer vello; 2 juin 1917 (forme réduite, n'ayant que 7 em. de haut) Cette espèce est assez disséminée en Corse et n'était encore signalée qu'à Bastia (Salis), marine d'Albo (De Litardiere) : environs d'Ajaccio (De Marsilly, Boullu, Foucaud et Simon * Coste), Vico (Fliche), Bonifacio (ex Rouy). Erodium malacoides Willd. var. althæoides (Jord.) Rouy. _ Corte, bords de la route nationale n° 193, sus : Lubbiacce (forme acaule) ; 15 mars 1918. ea Botrys (Cav. } Bert. = Corte, bords du chemin situé entre le: Tavignano et " zi d 310 m. env. ; 5 mars 1918. DO aux environs dé Bastia et les inita gue do sap t v environs d' Ajaccio, Porto-Vecchio et Bonifacio. ee En un de nous R de ge à récolté cette n ài e DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 99 a été indiquée (Bull. Soc. Bot. Deux-Sèvres et Bull. acad. géogr. bot.) sous le nom d'E. ciconium. Le Linum catharticum L. Vallon d'Asti Corbi, près Corte, rive gauche du Tavignano, —— vers la source du ruisseau de Badello, 750-800 m. ' ; 28 juin 1918. us Peu de localités ont encore été signalées en Corse pour ce Linum. Foucaud et Mandon (in Bull. Soc. Bot. Fr., XLVII, p. 88; 1890) l'ont mentionné aux environs de Corte, sans préciser. A L. tenuifolium L. n e Soveria, parois argilo-schisteuses des tranehées qui précédent : le tunnel de San Quilico, côté Soveria, 560 m. env. ; 7 juillet 1918. ` Cette espèce, indiquée en Corse par Grenier et Godron, sans Spécification de localité, puis par Parlatore et De Marsilly (ces deux derniers auteurs sur la foi de Grenier et Godron), enfin dd Arcangeli, n'avait pas encore à nouveau été signalée dans ‘île. _ Ruta divaricata Ten. 10 Pentes du Monte Pollino, rochers calcaires près de la station — d'Omessa, 375 m.; 15 avril 1917. Ce fta. nouveau pour la flore francaise, est une plante de l'Europe austro-orientale (Italie orientale jusqu à Otrante ; . Istrie; Carniole; Dalmatie; Gréce et Macédoine; Tauride) et . dont la station la plus occidentale connue était ri le de Capri. Euphorbia insularis Boiss. Forét de Tavi ignano, près de la Sont die E 820 m. : *hv.; 8 juillet 1918. Haute vallée du Tavignano, près des bergeries de Cappo ; 16 août 1917. Forét de sn col de oce Bona ; 3 juin 1917. E. insularis Boiss. var. villosa Maire . Forêt de Cervello, col de Foce Bona; 3 juin 1917. E. Esula L. var. Saratoi (Ardoino). Prairie de Pinecula, prés Tattone, 750 m. env.; sjin, jui s s juillet 1918. . 4. On sait que cette espèce s'élève joie 2 500 m. sur le versant méri- dional des Alpes maritimes (t. BunsaT, FI. Alpes mar’, L, p. 288). m 100 SÉANCE DU 114 FÉVRIER 1921. L'Euphorbia Esula n'avait encore jamais été rencontré en - Corse et la var. Sarato? passait pour une race endémique de` la France méridionale (Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Vaucluse). M. L. Charrel, le dévoué président de la Société botanique du Var et de la Corse, écrivait à l'un de nous que la plante des environs de Marseille est tout à fait identique à celle de Tattone, dont nous lui avions offert un exemplaire. Cette plante peut sans doute être considérée, avec plusieurs. autres, comme un témoin des relations anciennes qui ont existé entre la Corse et la Provence. o E. Gayi Salis. : Col de Bavello; 30 juin 1917. E. exiqua L. Vallon d'Asti Corbi, rive gauche du Tavignano, prés Corte, 500-550 m., argilo-calcaire; mai 1918. E. exigua L. var. retusa L. 1 Col d'Ominanda, route de Corte à Calacuccia; 7 juillet T E Cette variété n'avait pas encore, à notre connaissance, E 1 indiquée en Corse. 4 D LE. Ho L. | ps Vignes en friche de Sanguisagno, prés Corte, à droite de la . . route du cimetière, 450 m. env. ; 18 juin 1917. —. L'Euphorbia falcata, mentionné par Salis comme existant — ^ prés d' Ajaccio (De Parade, teste Viviani), a été omis dans 1e catalogue de Marsilly. Burnouf l'a signalé parmi les Plant trouvées aux environs de Corte et qui ne figurent pas dans. catalogue de M. de Mavsilly?, mais sans nee de local précise. E. Lathyris L. Travo, commune de Ventiseri, bords de la route de G naccia à la Solenzara; 19 j juin 1917. Mercurialis corsica Coss. . Route de la Solenzara au col de Bavella; 1 ravins aux env m de la maison Muzzi; 20 juin 1947. : On sait, en effet, que la — D. été ne du € des i de l'Estérel que vers la fin du 2. Bulleti tin 1 Soc. "Bek o € extr., 4877. DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 1401 Paliurus australis Gærtn. Cette espèce croît dans trois stations des environs immédiats de Corte et reconnues par M. Aylies en juillet 1918 : 1° Quartier des Lubbiacce, entre la route nationale n» 193 et l'usine électrique; 2° chemin du cimetière, propriété Denobili, entre le chemin et le ruisseau appelé Belgodere ; 3° route natio- nale n° 193, vers la propriété Bertanere, après le col de Pentone. « Ces trois stations, nous dit M. Aylies, sont assez éloignées lune de l'autre. Dans la première, le Paliurus a certainement servi à clôturer jadis une prairie, jusqu'au jour où un mur a été construit. Est-ce par importation que cette haie a été plantée? Je l'ignore; l'arbuste parait vigoureux et le climat lui est trés favorable. » | Le Paliurus australis n'a pas jusqu'ici été signalé en Corse; Sa spontanéité y semble toutefois un peu douteuse, bien que cependant fort vraisemblable. Althæa hirsuta L. Propriété Rastelli, route de Bastia, à 3 km. de Corte, pentes Est de la cote 194; 5 juin 1917. . Althea hirsuta semblait une plante presque exclusivement littorale en Corse; il a été indiqué à Rogliano, aux environs : d'Ajaccio (en particulier à Chiavari), à Porto-Vecchio et aux —— environs de Bonifacio. : . Malva Alcea L. var. ribifolia (Viv.) Briq. Route de Soveria à Caporalino; 7 juillet 1918. Le s Hypericum acutum Mœnch subsp. corsicum (Steud) Rouy et — ouc. à Bergeries de Pradelle, au-dessus de San-Pietro di Venaco; | 9 Juillet 1917. . Helianthemum halimifolium (L. Willd. var. planifolium (Willk.) Nobis (Halimium halimifolium Willk. a planifolium Willk. ; Cistus halimifolius L., sensu stricto; Hetianthemum te, Grenier et Godron, Rouy et Foucaud) décrivent les pétales ne Helianthemum halimifolium comme maculés à la base. Mais 3 = existe une forme à pétales immaculés, ainsi que l'a observé 1402 SÉANCE DU 114 FÉVRIER 1921. : Willkomm : « petalis cuneatis, nigro-maculatis (rarius àmmacu- - latis) », in Willk. et Lge, Prodr. Fl. hisp., VII, p. 717, puis” Sennen et Pau (apud Sennen, in Bull. Acad. géogr. bot, | XXIV, 1914, p. 235) qui ont distingué les var. immaculatum, — à pétales entièrement jaunes et maculatum, à pétales tachés de | pourpre à l'onglet. | Nous établirons dans la var. planifolium : - a! subvar. maculatum (Sennen et Pau) Nobis. a subvar. immaculatum (Sennen et Pau) Nobis '. z La subvar. maculatum semble la plus répandue dans laire de la variété et en particulier en Corse, cependant en Catalogne, d’après le Frère Sennen, elle serait bien plus rare. M. Ayli nous a envoyé un échantillon de la subvar. immaculatum provenant des environs de la gare de Tallone, près Aleria (16 juin 1917), où cette plante croît en compagnie de la subvar. | maculatum. | : p C'est à tort que Rouy et Foucaud (FI. de France, IL, p. 282) disent de PH. halimifolium : « épicalice nul ». L'épicalice n° pas toujours nul, loin de là; ainsi il existe sur nos échantillon de Corse, comme en particulier sur les plantes d'Espagne, du Portugal ou de l'Afrique du Nord : : + X< 0,3-0,4 em. de surface. ud La var. calvescens se rapproche de la var. angustifolia (d'Urv.) Willk. et Lge par la forme des feuilles, mais dans pr cette dernière elles sont pourvues d'un indument soyeux | comme dans là var. genuina. L'aire géographique de la var. cal- vescens comprend, on le sait, outre la Corse, I Espagne orientale dans les provinces de Vies et de Mureio; Epilobium angustifolium L. (E. spicatum Lam.). d Prés des bergeries de Timozzo, 1 500 m.; 24 juillet 1918. — » ` Œnothera stricta Ledeb. à Vallée de l'Orta, près Corte, propriété Mariani, très abondant — dans un terrain abandonné, moitié prairie, moitié jachère ; - 6 juin 1917. | Cette espèce est principalement haturalisee dans l'Ouest de la France et de là jusque dans les Asturies, à Gijon. Pour la région ‘méditerranéenne, on l'a signalée dans le Var, les Alpes Maritimes, aux environs de Viattigió en Toscane, et à l'ile .. d'Elbe. Elle n'avait pas encore été trouvée en Corse, où seul pt ro. Ha a été rencontré ? Torilis Anthriscus (L.) Gmel. Vallée de la Restonica, prés Corte; 8 aoüt 1917. Cette espèce parait avoir été peu observée dans l'ile. De | oie E « C. dans les haies à Bastia, ete. (P. Mab _ 4. « Je crois, nous dit M. Aylies, quil y a eu à cet endroit un jai “jadis. cultivé, mais personne ne m'a fourni une e affirmation. voe" res aux alentours à profusion. - 8. Bords du Henn. po Sarténe (Lutz). A DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 105 M. Burnat l'a trouvée à Bocognano ex Briquet, Spic. cors., in Ann. Cons. Genève, IX, p. 151; 1905). Bupleurum intermedium (DC.) Steud. (B. subovatum Link). Graviers du Tavignano, près Corte; 1*" juillet 1918. Le B. intermedium n'avait pas encore, à ce que nous sachions, été signalé dans le centre de l'ile. B. falcatum L. subsp. corsicum (Coss. et Kral.) Rouy et Cam. Rochers de la crête de Scandolaja, entrela Punta all Aya et les bergeries de Padule, 1 300-1 400 m. ; Nord- Ouest de Corte; 14 juillet 1918. Cette belle sous- -espèce, endémique en Corse et fort rare, — . n'était encore connue que de trois localités : Monte Cinto, - versant Sud-Ouest (De Litardière), Monte Rotondo (Kralik, Gillot), Monte Felce (Burnouf). B. divaricatum Lam. var. opacum (Ces. y Bri (B. Odontites L. subsp. opacum Rouy et Cam.). Pentes herbeuses de l'Alpa Mariuccia, vers 1 000 m., rive gauche du Tavignano, près Corte; 14 juillet 1918. Deux TE amant de ce Buplèvre étaient jusqu ‘alors | connues dans l'ile : Rogliano (Revelière) et Monte Felce, Sud. de Corte (Foucaud et Mandon). Bunium corydalinum DC. E. Vallon d'Asti Corbi (rive gauche du Tavignano, prés Corte), — — pentes de la rive droite du ruisseau de Badello, trés commun, he 150-800 m. ; 9 juin 1918. Le Panam corydalinum, espèce subalpine et in: n'avait — Pas encore, à notre connaissance, été signalé à une si basse altitude, à la limite de l'olivier qui croit dans la partie moyenne du vallon du Badello. La limite altitudinaire inférieure observée Pour cette espéce paraissait étre de 1 200 à 1 000 m. (Enanthe Lachenalii Gmel. Entre Quenza et Serra de Scopamène; juin 1918. — 5 Cette espèce n'avait encore été signalée d’une façon précise que dans le Cap, à l'é étang de Biguglia et aux environs de Bonifacio. Peucedanum Ostruthium (L. Koch var. latifolium (Bell, ) , Burn. (p. Ostruthium Koch, sensu aE | o- 106 — SÉANCE DU 44 FÉVRIER 1921. m Vallée du Tavignano, près Corte, à la fontaine de Busca E rive droite, 820 m,, bords du torrent; 8 8 juillet 1918. : Il ne semble pas que cette plante ait été rencontrée en Corse à une si basse altitude. x zu Armeria leucocephala Koch var. glabra (Salis) (Statice leu- cantha Lois. var. glabra Salis; Armeria Thomasii M Rochers de la Punta Galghello, 1950 m.; 2 juin 1917. Rochers de la crête de Scundolajas entre la CSS all'Aya eb les bergeries de Padule, Nord-Ouest de Corte, abondant surtout | vers 1400 m.; 14 juillet 1918. Entre les bergeries de Stazzo et la Punta della Gianfena, Sud de Corte, 4400 m. env.; 26 mai 1918. Les exemplaires d'Armeria leucocephala recueillis pat - M. Aylies possèdent les feuilles et les hampes glabres, comme - du reste la plupart de ceux que nous avons vus de provon : corse, Nous ne savons encore quelle valeur systématique il faut attribuer à cette forme et ce n'est que provisoirement que nous la désignons sous le nom de var. glabra. L'A. leucocephala “paraît, en effet, assez polymorphe et il serait nécessaire, pou! se faire une opinion exacte, de procéder à une étude minufiet | d'un matériel très abondant '. Convolvulus tricolor L. 5 Bastia, falaises de la place d'Armes; 25 mai 1917. Corte; sur les bords de l'Órta; mai 1917. Cette espèce n 'est peut-étre qu ronde dans ces d localités, de même que dans les quelques autres où elle a ét signalée en Corse. M. Aylies nous écrivait X "I n'a pas revu Ki TRES à Bastia en 1919. br Symphytum bulbosum Schimp. Corte, entre le Tavignano et la voie ferrée, 310 m. en Le avril 1918. Tepe de la région basse, paraissant relativement dissém _ dans l'ile. Les localités suivantes ont été signalées : entre - Martino di Lota et Santa Maria di Lota (Gillot); Bastia (Mab! la Balagne et en particulier Calvi (Soleirol, ex Bertoloni) U x E ‘Cette étude : vient d'être ei TE Ly notre confrère Y M. 1 re. et Thy E (Et DE LITARDIÈRE ET SIMON. — PLANTES RECUEILLIES EN CORSE. 107 catoggio (Lutz); environs d'Ajaccio, notamment dans la prairie des IO (Boullu); Aleria (Maire). Myosotis pyrenaica Pourr. Sommet de la Punta Latiniccia, 2 404 m.; 5 juillet 1917. M. Soleirolii Gr. et Godr. Vallée du Tavignano, rive gauche, en face de la cantine de la scierie d' Eb parties sablonneuses et humides, 1 300 m. env. ; 15 août 1917. Ce curieux Myosotis, endémique en Corse, a été découvert par Soleirol au Monte Rotondo, puis signalé dans quelques localités des massifs du Rotondo, du lits et de l'Incudine. Il n'avait pas encore été rencontré, à ce que nous sachions, dans la vallée du Tavignano. Lithospermum Apulum (L.) V Mut Cote 754 (Serra a Veina), Nord de Corte, au lieu dit Santa Marianna, vers 700 m. , exposition Sud, calcaire; 25 mai 1918 (ll.). Route de Bastia, prés Corte, calcaire; 8 juin 1917 (fr.). Cette espèce n'avait pas, à notre connaissance, été indiquée en Corse. Son aire de dispersion comprend toute la région | méditerranéenne, jusqu 'en Syrie et Mésopotamie; existe aussi -— = dans les îles Canaries et se trouve sur le littoral de la Charente- 3 Inférieure. Echium plantagineum L. (forma horita albis). i Travo, commune de Ventiseri, haies au bord de A route de s Ghisonaccia à la Solenzara; 19 juin 1917. : Mentha Pulegium L. var. vulgaris (Mill.) Briq. (forma akon. Corte, graviers du Tavignano, en aval du pont du chemin de fer, 385 m. env. ; 4% juillet 1918. Tohe remarguable, de grande taille, atteignant 53 em. La tige principale et les secondaires sont dressées, la plupart du. temps non rameuses; elles sont glabres à la partie inférieure, . légèrement. velues à la partie supérieure. Les feuilles sont larges, obovales et trés obtuses au sommet; les mogen mes Ser 23 mm.x13 mm. de surface, avec pétiole 3-4 mm. de long. Les glomérules floraux - sont pere Sud se multiflores. | iei 108 SÉANCE DU 11 FÉVRIER 1921. M. Requienii Benth. Tous les exemplaires de cette espéce que nous avons vus d'assez nombreuses localités corses, sont plus ou moins velus, jamais complètement glabres. Les plantes « plus ou moins. velues » ont été dro upon sous le nom de var. pilosula (Pirard) Rouy; nous ne pouvons voir là une véritable variété, mais une simple forme. Par opposition à la forme glabre ou glabrescente, forma glabrescens, nous désignerons la forme. poilue sous celui de forma pilosula. Dans les échantillons que nous av ons sous les yeux (Monte Cinto, col de Vergio, vallée du Tavignano, Serra di Scopamene, monts de Cagna), la tige jima est poilue dans sa moitié — supérieure, les petits rameaux latéraux sont entiérement poilus, e ainsi que les pédicelles florifères. Il existe aussi des poils sur les V. Les 2 extrêmes m'ont paru étre les suivants : T' 410068. SSS T - 49 Le ~ y~ (ex Violette grosse) v. SE à 00 (€* Richter's Imperator). T 100 : V 125à 160: Pour le S. Maglia, dont nous ne connaissons le fruit que par Jes descriptions et figures. de. Paton reproduites par Wittmack, T- 1o Ma, : Quand. on suit le développement de la baie, on voit que le Pour le S. Commersonii, on a on aurait rapport y varie avec l'àge. Chez la Fluke et la Hollande par exemple, les mensurations effectuées dans une méme inflores- 3 cence m'ont donné un rapport se pour des fruits très jeunes 100 (0 gr. 2), un rapport y pour les fruits de 11 grammes et au- a RTE TRIER dessus. Par rapport au diamètre transversal, le diamètre ver- - : tieal décroit avec l’âge, jusqu'au voisinage de l'état adulte, mais — non jusqu'au terme du grossissement (le poids peut atteindre 4 18 gr.). Il y a égalité des 2 diamètres (forme sphérique) lorsque | le fruit atteint 3 grammes. E , En somme, et ceci a été signalé par Aumiot en 1911, la plu — part du temps le fruit de la pomme de terre est d'abord ovoide ] plus ou moins pointu; il devient ensuite et progressivement 3 sphérique ou subsphérique par suite du plus grand accroisse- — ment du diamètre transversal. Cette forme définitive est acquise plus ou moins tôt, de méme que la forme ovoide du début est plus ou moins accentuée. : |^ RM . D'aprés ces faits, il est permis de se demander si Bernard el Heckel n'ont pas observé des fruits trop jeunes, au moins dans le cas des baies ovoides par eux signalées. Bien qu'ils ne le s disent pas expressément, ils ont cependant cru observer dé: formes définitives et ils ont trouvé dans ces formes la preuve de la filiation tant discutée. Devons-nous raisonner de même, €’ V. DUCOMET. — VARIATION DU- FRUIT GHEZ LA POMME DE TERRE. 131 à-dire considérer que les rapports ‘ < ou >> 1 fournissent la preuve de la parenté avec l'une ou l’autre des 2 espèces citées ou — — d'autres espèces à fruits de formes voisines? Devons-nous dès lors eroire à la nature hybride lorsque nous voyons la forme varier avec 'àge; devons-nous, par exemple, voir un stade Commersonii au début, lorsque le jeune fruit est nettement ovoide pointu? Je ne fais que poser la question. | : Revenons à la forme définitive. Au cours d'ex- 1 Périences poursuivies à Grignon, avec mon pré- Parateur M. Crépin, sur | y | : : la variation dans ses rap- 5 ports avec la répétition 2 (ue du semis, 2 variétés, : lune anglaise (Royal die Export. Kidney), l’autre allemande EM (N. Export), nous ont présenté des baies rappelant les fruits de >. Commersonii, plus encore peut-être que la Blanche longue . d'Aumiot. Le fait est intéressant parce qu'il s'agit de variétés appartenant manifestement à l'espèce linnéenne tuberosum. H S'ajoute à d'autres concernant la fleur (nous en parlerons ` plus tard) pour nous porter à croire que le semis a détermine une disjonction d'hybride !. : : nus Ces fruits étaient fertiles; il reste à voir si la variation — — = maintenue par le nouveau semis : rien ne permet dee one rappelle d'ailleurs que chez le Solanum Caldasii, les graines - fruits cordiformes au lieu d'arrondis (ou plus exactement aplatis au pôle et sur les faces) ont donné des plantes à fruits normaux à Planchon d'une part et Aumiot d'autre part *. à -. 1. Il est d'autant plus permis de faire cette hypothèse que plusieurs des on gemmaires de S. Commersonii obtenues par Labergerie ont pré- es fruits cordifoi lgré:1 f Lion. géner x "esum, C'est le cas notamment de la variation violette, la première en date (1901) que l'on a voulu assimiler à la géante bleue de Paulsen. Elle a à ligure en 1906 avec des fruits en cœur. Ne s'agit-il pas d'une disjone- Mon végétative, | ; | lon die en m'est pas inutile d'ajouter que si les variations tomada. du. Des 132 SÉANCE DU 25- FÉVRIER 1921. Toujours estil que chez l'espéce réelle ou conventionnelle Solanum tuberosum le fruit ne se présente pas avec la fixité de forme que de nombreux auteurs veulent admettre à tout prix. Le fruit est variable comme les autres parties de la plante. Même en considérant que le S. tuberosum est vraiment une espèce, il est impossible de ne pas admettre que le fruit a dû varier en méme temps que le reste. Il n'est pas possible d'accepter les vues de Godron qui écrivait, en 1859, que le tubercule est la seule partie qui se soit modifiée; il est plus sage de dire avec Darwin que les parties estimées par l'homme. sont les seules qui semblent avoir varié. Le fruit est plus variable qu'il ne paraît l'étre de prime abord; j'y reviendrai ultérieure- ment à propos de la polycarpellie qui est comparable à celle de — la Tomate. L'Aster squamatus Spreng. en France PAR M. L'ABBÉ J. SQUIVET DE CARONDELET. Herborisant le 23 septembre 1914, aux environs de Vias ‘4 (Hérault) et suivant le chemin qui mène de cette localité à la … mer, mon attention fut attirée par une plante de 50 à 60 centi- mètres qui était commune dans les fossés. Immédiatement, je pensais à un Erigeron ou à un Aster: ce ne fut que quelques . jours plus tard que, avec l'aide de M. Daveau, je reconnus avoir affaire à l'Aster squamatus Spreng. | La plante a été visitée régulièrement chaque année; elle ie prospére et s'étend de plus en plus. Des graines, plantées au — Jardin Botanique de Montpellier, ont parfaitement réussi. De plus, en 1914, on en trouvait quelques pieds au bord des mares | de Roquehaute, lócalité classique des Jsoetes setacea, Pilularia minuta, Marsilea pubescens, distante d'environ 4 kilomètres de — la station de Vias. | $ La synonymie de cette plante est extrémement compliquée. f S. Commersonii obtenues par Labergerie à partir de 1901 ont eu des fruits _ Cordiformes au début, elles n'ont pas tardé à former des fruits globale comme les formes tuberosum avec lesquelles elles ont paru étroitemen" apparentées dés leur naissance. DE CARONDELET. — L'ASTER SQUAMATUS SPRENG. EN FRANCE. 133 Cela tient sans doute à sa grande dispersion. Elle est répandue au Brésil, dans l'Uruguay, l'Argentine, la Patagonie, etc. ; elle à été trouvée en Espagne en 1913 (Aster barcinonensis Sennen); elle existe aussi en Tunisie (leg. Viala). Cela tient aussi à la variabilité de certains caractères : les échantillons de l'Amé- rique du Nord, bien qu'appartenant à la méme espéce, ont les folioles de l'involucre scarieuses aux bords et bien plus subulées, au point que quelques auteurs les ont rapportés à l' Aster subu- latus, mais à tort, car ils en sont bien différents. La question de synonymie est traitée à fond par Hieronymus (in Engl. Bot. Jahrb., XXIX, 1, 1900). La description de l’ Aster barcinonensis Sennen se trouve dans le Bull. de Géog. Bot., p. 242 (1913-1914). | A ces documents, on peut ajouter les renseignements suivants puisés en grande partie dans l'Herbier de l'Institut de Bota- nique de Montpellier : | Aster squamatus Spreng. — A. subulatus Michaux — Baccharis asteroides Colla. 1835 (Bertero exsicc. n° 89! sec. Thellung in ilt. — Baccharis asteroides est identifié par De Candolle à Tripolium conspicuum, distinct selon lui de Tripolium subulatum ^. — (Mees, Lind.). Notre plante est bien celle de Bertero exsic.. n* 83 (1829) récoltée à Santiago (Chili). m Tripolium conspicuum Lind. DC. Prod. V, 254; — Aster imbricatus Walpers; — Aster barcinonensis Sennen; — Aster linifolius Torr. et Gray ; — Aster longifolius Desf. ; — Aster diva- "catus Baker i» Flor. Bras., non Lam., nec Linn., nec Nutt. in : Orr. et Gray, nec Rafin., nec Spreng., nec Torr. et Gray; Herb. Hort montispessulani). Pour l'apparition de cette plante dans notre région, nous ne Pouvons que nous livrer à des conjectures, quant à la date et * son mode d'introduction. La proximité du canal du Midi Pourrait peut-être résoudre celte dernière question. - ~~ Eupatorium Aya pana Ventenat (Herbier Thibaud, 1813, in — 134 SÉANCE DU 25 FÉVRIER 1921. Contribution à l'étude de la flore des Guyanes PAR M. R. BENOIST. PLANTES RÉCOLTÉES EN GUYANE FRANCAISE EN 1913 ET 49,44 (suite) LYTHRACÉES Ammannia latifolia L. Herbe des lieux marécageux. Les Roches de Kourou : 1 juillet 1914, n° 1 376. à Cuphea balsamona Cham. et Schlecht. Herbe atteignant 40 cm.; fleurs rouges. Commune dans les endroits humides cultivés ou incultes. Cayenne : 30 septembre 1913, n° 33; Charvein : 20 décembre 1913, n° 644. .Dodecas maritimus Griseb. Herbe de 50 cm. à fleurs blanches, croissant sur la vase, au bord des criques; complètement submergée à marée haute. Charvein : 27 décembre 191 3, n°437, ŒNOTHÉRACÉES Jussiæa linifolia Vahl. _ Herbe croissant dans les endroits marécageux ou humides, - atteignant parfois 2 m. de hauteur; fleurs jaunes. Charvein: — 29 décembre 1913, n° 458 ; Saint-Jean-du-Maroni : 26 avril 1914, n t155. = J. octonervia Lam. a Herbe de 1 m. de hauteur; dans les fossés. Fleurs d'un vert jaunátre. Cayenne : 36 septembre 1913, n* 35. J. nervosa Poir. + Arbuste de 2 m.; au bord des criques. Fleurs jaune påle. Charvein : 20 janvier 1914, n° 681. 3 SAMYDACÉES Casearia parvifolia Willd. à 1 . Arbuste de 2 m., des endroits débroussés; fleurs blanches: ; . Charvein : 12 novembre 1913, n* 202. ue R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA :FLÔRE DES GUYANES. 435 C. umbellifera R. Ben. (Bull. Mus. Paris, 4920, p. 353). 'Arbuste de 2 à 3 m.; fleurs blanches. Saint-Jean-du-Maroni : : & mars 1914, n° 873; 6 mars 1914, n° 798. C. silvestris Sw. Arbuste de 2 à 3 m. ; fleurs blanches. Saint-Jean-du-Maroni : 11 mars 1914, n* 846; Saint-Laurent-du-Maroni : 24 février 1914, n° 739. TURNÉRACÉES Piriqueta villosa Aubl. (P. cistoides Mey.). = Herbe des cultures atteignant 50 cm.; fleurs jaunes. Saint- Jean-du-Maroni : 7 mars 1914, n° 811; Kourou : 7 juillet 1914, n° 1 384. Turnera guianensis Aubl. Herbe des savanes haute de 30-40 cm., à fleurs jaunes. Charvein : 28 octobre 1913, n° 114; Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1 409. PASSIFLORACÉES Passiflora coccinea Aubl. Liane croissant dans la forêt après l'exploitation; bractées rouges; sépales jaunes en dehors, rouges en dedans; pétales . lFouges. Charvein : 8 décembre 1913, n° 310. P. glandulosa Cav. Liane de 8 à 10 m. à fleurs rouges. Saint-Jean-du-Maroni : 16 mai 1914, n° 1 298. | | P. laurifolia L. iane. Bractées violettes ; sépales et pétales violets en dehors, blancs lavés de violet en dedans! coronule bleue. Charvein : 29 décembre 1913, n° 474. : P. stipulata Aubl. | Liane. Bractées vert pâle; sépales verts en dehors, blancs en dedans ; pétales blanc verdátre; couronne blanche à la base, - J eue à l'extrémité; styles vert pâle, ponctués de brun. Saint- ‘an-du-Maroni : 14 mars 1914, n° 915. P. fætida L. Liane. Kourou : 15 juillet 1914, n° 1 685. - 136 SÉANCE DU 25' FÉVRIER 1921. P. vespertilio L. (P. hemicycla Mey.). : Liane à fleurs blanches ; couronne bleu pâle; étamines bleu foncé. Charvein : 5 janvier 1914, n° 490; Saint-Jean-du-Maroni: 21 mars 1914, n° 1015. z CARICACEES 2 Jacaratia spinosa DC. Arbre de 20 m. Tronc et rameaux couverts d'aiguillons. Le tronc est constitué par une partie périphérique lignifiée assez mince, entourant une moelle énorme trés tendre à tissu trés aqueux. Charvein : 26 décembre 1913, n° 449. CUCURBITACEES Luffa cylindrica Roem. o Plante introduite. Fleurs jaunes. Saint-Jean-du- Maroni : 26 avril 1914, n° 1 123. Citrullus vulgaris Schrad. 3 Plante introduite. Fleurs jaunes. Kourou : 6 novembre 1914, n° 1 704. Melothria fluminensis Gardn. : Petite liane à fleurs jaunátres. Saint-Jean-du-Maroni : | 13 juin 1914, n° 1 280; Kourou : 6 juillet 1914, n° 1 351. Anguria triphylla Miq. ; ! Liane. Fleurs mâles rouges. Saint-Jean-du- Maroni : 25 avril 1914, n° 1119. A. trilobata Jacq. : Liane à fleurs máles rouge brique. Nouveau Camp pres de Charvein : 21 janvier 1914, n* 655. Gurania císsoides Cogn. - Liane à fleurs femelles rouges. Goudori :-21 octo bre 1914, n° 1 674. G. diversifolia Cogn. — Liane à fleurs mâles rouge brique. Charvein : 20 janvier ! 191 n° 647. R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 137 G. sagotiana Cogn. Liane à fleurs mâles rouges. chattes : 10 janvier 1914, n° 628. | G. reticulata Cogn. Liane à fleurs måles rouges. Gourdonville : 6 août 1914, u 1532 G. spinulosa Cogn. . Liane à fleurs mâles rouge orangé. SaibiTeon-du-Maroui: 14 mars 1914, n° 925. G. subumbellata Cogn. Liane à fleurs mâles rouge orangé. Saint-Jean-du-Maroni : 2 mars 1914, n° 855 i Cayaponia rigida Co dE Liane de 8 m. environ, à fleurs verdâtres. Saint-Jean-du- Maroni : 29 mars 1914, n* 1033. Helmontia simplicifolia Cogn. ; Liane à fleurs vert "jaunâtre. Charvein, 26 janvier 1914, n° 615. ! BÉGONIACÉES Begonia glabra Aubl. iane de 5 m. environ; fleurs blanches. Saint-Jean-du- Maroni ; s: 6 mars 1914, n^ 816. è ien CACTACÉES Rhipsalis minutiflora K. Sch. E. Epiphyte, Saint-Jean-du-Maroni : 3 1 mars 1914, n? 903. FICOIDÉES Mollugo verticillata L. . Herbe diffuse, croissant dans les endroits sablonneux décou- , verts ; fleurs blanches. Kourou : 7 juillet 1914, n° 1 390. OMBELLIFÈRES Eryngium fotidum L. 7 seis débroussés. Saint-Jean-du-Maroni : 2 mars 1914, 138 SÉANCE DU 25 FÉVRIER 1921. n*. 961, 2 avril 1914, n° 1 057. Schefflera decaphylla Harms. Arbre de 25 m. à fleurs vertes; tronc atteignant 40 cm. de | , diamètre. Bois blanc jaunâtre. Charvein : 2 février 1914, n° 707; Saint-Jean-du-Maroni : 26 avril 4914, n° 1131. i i s E ARALIACÉES Didymopanax Morototoni Decne. et PI. | 1 - Arbre de 35 m. à fleurs vertes. Tronc attergnantun diamètrede — - 10 cm. Bois blanc, tendre. Saint-Jean-du-Maroni : 20 mars 1914, k | j RUBIACÉES | | Manettia lygistum Sw. Petite liane à fleurs blanches; dans la forêt après les exploi- a tations. Charvein : 25 décembre 1913, n° 453. E Sipanea pratensis Aubl. Herbe de 40 cm. environ à fleurs blanches ou roses; croit dans les savanes. Savane blanche près de Charvein : 28 octo- bre 1913, n° 126; Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1 414. S. biflora Cham. et Schlecht. E . Herbe rampante croissant en forêt dans les endroits maré- cageux, au bord des criques; fleurs roses. ee jd Maroni : 2 mars 1914, n* 862. Oldenlandia herbacea DC. : Herbe couchée à fleurs blanches des endroits débroussés. j Saint-Laurent-du-Maroni : 24 février 1914, n° 749. E 0. corymbosa L. Petite herbe à fleurs blanches croissant dans les cultores. z Charvein : 20 décembre 1913, n° 384. = Isertia coccinea Vahl. eM Arbuste de 3-4 m. à fleurs rouges; dans la forêt apre? | l'exploitation. Charvein : 26 décembre 1913, n° 447. » I. parviflora Vahl. Arbuste de 3 m. croissant dans la forêt après exploitation Fleurs roses à extrémité blanche ; ramifications de l'inflo "-——À— 12 janvier 1914, n* 586. R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 139 I. spiciformis DC. Anbuste de 3 à 4 m. croissant dans les parties exploitées de la forêt; fleurs rouges ou roses. Charvein : 12 novembre 1913, n° 204; 24 liabo 1913, n* 444; Saint-Jean-du-Maroni : 26 avril 4914, n° 1 141. Sabicea aspera Aubl. Petite liane à fleurs blanches: fruit rouge. Nouveau Camp prés de Charvein : 7 janvier 1914, n* 505. S. cinerea Aubl. Petite liane à fleurs blanches; Savane Blanche près de Charvein : 28 octobre 1913, n° 125. Coccocypselum Tontanea H. B. K. A Herbe rampante à fleur bleue. Saint-Laurent-du-Maroni : 15 janvier 1914, n^ 615. . Amaioua fagifolia Desf. | Arbuste de 2 m. à fleurs blanches, croissant sous bois : Saint-Jean-du-Maroni : 18 avril 1914, n° 1 067. Duroia eriopila L. Petit arbre de 8-10 m. à fleurs blanches. Charvein : 14 octo- bre 1913, n° 46; 12 novembre 1913, n^ 215. Basanacantha spinosa Sch. Arbuste épineux à fleurs. blanches. Saint-Jean-du-Maroni : 13 mars 1914, n° 905. Posoqueria latitolia Roem. et Schult. Arbuste à fleurs blanches trés odorantes. Godebert : 4 juiz vier 1944, n? 491. Randia formosa Sob : Arbuste à fleurs blanches; terrains ahoen des environ de Kourou : 7 juillet 1914, n° 1 365; 13 juillet 1914, n° 1 482. : Siderodendron multiflorum Rich. roe d à fleurs rosées. Charvein : 11 novembre 1913, 10. i z Coffea arabica L. Cultivé. Charvein : 6 février 1914, n° 733. - C. liberica Hiern u TOEREN 6 février 1914, n° 734. AN SW . €n capitules globuleux entourés de bractées “one Charvein: TT ass MEE, 140 SÉANCE DU 25 FÉVRIER 1921. Psychotria (Eupsychotria) bracteata DC. Herbe à fleurs blanches. Savane blanche près de Charvein : 28 octobre 1913, n° 124; 10 janvier 1914, n° 560. . P. (Palicourea) riparia Benth. Arbuste; dans les parties exploitées de la forêt. Pédoncules et calices rouges; corolles rose foncé. Charvein : 9 janvier 1914, n° 542. P. (Palicourea) longiflora Willd. non Poir. i Arbuste de sous-bois; pédonceules et calices rouges; corolles | jaunes à la base, violacées à l'extrémité. Charvein : 8 décem- bre 1913, n* 311. P. (Palicourea) guianensis Aubl. : Petit arbre de 10 m. Pédoncules et calices rouges; corolles jaunes à base orangée. Nom vernaculaire : « Bois fusil ». Charvein : 14 aaob 1913, n° 51. Nouveau camp pres de dd 1 janvier. 1914, n° 508. P. (Palicourea) rigida H. B. K. TEE tordu à fleurs jaunes, croissant dans les savanes. — Savanes de la rive droite de la rivière de Kourou : 12 octobre f 1914, n° 1639. P. (Nonatelia) racemosa Aubl. CIE de sous-bois, à fruit rouge. Saint-Jean- du-Maroni : 18 mai 1914, n° 1 246. P. (Cephælis) alba Willd. Herbe rampante à fleurs blanches : Nouveau Chantier : 24 décembre 1913, n° 431. | P. (Cephælis) Hoffmannseggiana Muell. E Arbuste de sous-bois atteignant 1 m.; fleurs blanches. Envi- : . rons de Charvein : forêt près de la crique Coswine : 11 février zd E mes n° 781. Saint-Jean-du-Maroni : 16 mai 1914, n° 1 226. P. (Cephalis) Kappleri Muell. (Carapichea Kappleri Miq.). a de 1 m.; fleurs blanches. Saint-Jean-du-Maroni: dt i in n° 1083; 17 avril 1914, n° 1 100: 26 avril 1914, n° LS FF ge) violacea Willd. 3 Arbuste de 2 m. croissant sous hoi: fleurs banche réunies B 10 décembre 1913, n° 320... R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 141 P. (Tapogomea) tomentosa Vahl. Arbuste de sous-bois atteignant 80 cm. Corolle blanc créme; fleurs réunies en capitules entourés de grandes bractées rouges. Charvein : 8 janvier 1914, n^ 523. Geophila herbacea Muell. Petite herbe rampante. Fleurs blanches, baies rouges. Saint- Jean-du-Maroni : 26 avril 1914, n° 1 174. G. cordifolia Miq. Petite herbe rampante; baies rouges. Charvein : 10 décembre 1913, n^ 321.: Diodia sarmentosa Sw. Herbe sarmenteuse à rameaux atteignant 3 et 4 m.; fleurs blanches. Terrains débroussés prés du Maroni à Saint-Jean-du- Maroni : 8 mars 1914, n° 832. : Hemidiodia ocimifolia Schum. Herbe de 60 à 80 cm.; fleurs blanches. Terrains débroussés. Saint-Jean-du-Maroni : 11 mars 1914, n° 840. Borreria verticillata Mey. | ES. Herbe de 1 m.; fleurs blanches; commun dans les endroits débroussés incultes. Charvein : 20 décembre 1913, n° 393. B. lævis Griseb. Herbe de 60 à 80 cm. à fleurs blanches, croissant dans les endroits débroussés. Cayenne, 30 septembre 1913, n° 25; Saint- Laurent-du-Maroni, 15 janvier 1914, n° 599. B. tenella Cham. et Schlecht. | : Herbe de 50 cm. à fleurs blanches. Sables de Kourou : ? Juillet 1914, n° 1333. B. alata DC. Herbe à fleurs blanches. Savane du Rocher près de Gourdon- ville : 27 juillet 1914, n° 1 507. , B. ocymoides DC. po. Petite herbe à fleurs blanches, croissant dans les cultures. Pharvein : 20 décembre 1913, n° 378; Saint-Jean-du-Maroni : 39 mars 1914, n° 1030. . B. latitolia Schum. riens | B . . Herbe de 1 m. des terrains débroussés; fleurs blanches. n 142 SÉANCE DU 25 FÉVRIER 1921. a Charvein : 21 décembre 1913, n° 413; 22 janvier 1914, n° ue ud Saint-Jean-du-Maroni : 26 avril 1914, n° 1 188. c Id. — Variété à tiges et feuilles velues; Charvein : 27 décem- 1 bre 1913, n° 455; Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1 401. od Mitracarpus frigidus Schum. : Herbe de 60 cm. à fleurs blanches. Sables de Kourou; - 5 juillet 1914, n° 1332. : Perama hirsuta Aubl. 3 Herbe de 30-40 em. à fleurs jaunes: Savane Blanche près de — Charvein : 28 octobre 1913, n° 105; savane du Rocher près de Gourdonville : 27 juillet 1914, n° 1 497; savanes de Pariacabo: \ 10 juillet 1914, n° 1 421. De Vernonia cinerea Less. 2 Herbe à fleurs purpurines croissant dans les cultures. Char- s vein : 20 décembre 1913, n° 373. 2 V. tricholepis DC. Herbe de 50 em à fleurs bleues. Savane du Rocher près de E Gourdonville : 27 juillet 1914, n^ 1 505. E . Elephantopus scaber L. Nes = Herbe de 50 cm. à fleurs blanches; endroits débroussés. E J Saint-Jean-du-Maroni, 1* avril 1914, n° 1 061. p Rolandra argentea Rottb. Herbe de 1 m. à fleurs blanches, croissant dans les terris incultes. Charvein : 22 décembre 1913, n° 422. ; T COMPOSÉES E E ^ ue. Ageratum conyzoides L. a Herbe à fleurs bleues; cultures. Charvein : 20 décembre 1913, m n? 311: Saint-Jean-du Maroni :-26 avril -— n? 1 155. . Eupatorium conyzoides Vahl. Herbe des endroits débroussés atteignant 2 m. ; fleurs banche ou violet pàle. Saint-Jean-du-Maroni : 30 mars 1914, n* 10 E. amygdalinum Lam. : Ev Herbe de 1 m. à fleurs violettes. Savanes de la rive droite . la rivière de Kourou : 12 octobre 1914, n° 1088: o : Mikania amara Willd. R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 143 Liane à fleurs blanches croissant dans la forêt après l'exploi- tation. Charvein : 21 décembre 1913, n° 401. M. Hookeriana DC. Liane de 2 à 3 m. à fleurs blanches; endroits dheo Plateau des Ananas près de Saint-Jean-du-Maroni : 24 mai 1914, n° 1236. - M. Lindleyana DC. : Liane de. 5 à 6 m. à fleurs blanches, dans la forêt aprés l'exploitation. Saint-Jean-du-Maroni : 17 avril 1914, n* 1107. M. scandens Willd. Liane à fleurs blanches. Charvein : 21 janvier 1914, n* 640. Erigeron canadensis L. - Herbe des cultures à fleurs blanches. Charvein : 22 décembre 1913, n° 426. Riencourtia glomerata Cass. : Herbe de 60 cm. à fleurs blanches; savane du Rocher près de Gourdonville : 27 juillet 1914, n° 1 509. Clibadium surinamense L. Arbuste de 3 m. environ, à fleurs blanches, commun dans - les endroits incultes. Saint-Laurent-du-Maroni : 15 janvier 1914, n° 601; 24 février 1914, n° 736; Saint-Jean-du-Maroni : 14 mars 1914, n° 931. Ichthyothere Cunabi Mart. i Herbe de 40 cm.: : fleurs blanches; anthères violacées. Savanes de la rive droite de la rivière de Kourou : 12 octobre 1914, n° 1642. Melampodium camphoratum Benth. et Hook. à Herbe de 40 cm., odorante, à fleurs jaunes, croissant ans les endroits débroussés. Saint-Laurent-du-Maroni : 15 janvier 1914 , n° 602: ; Saint-Jean-du-Maroni : 8 mai 1914, n° 1 199; Savane du Rocher près de Gourdonville : 27 juillet 1914, n° ee Acanthospermum xanthioides DC. Herbe des cultures, à fleurs jaunes. Charvein : : 21 décembre - 191 3; n° 406 erecta L. : : erie des cultures, à fleurs blanches. Charvein : 20 décembre xs D, n° 386. "Ci 14% SÉANCE DU 25 FÉVRIER 1921. Wulffia stenoglossa DC. E Herbe de 2 m. des endroits débroussés. Rameaux parfois sarmenteux ; fleurs jaunes. Charvein : 10 décembre 1913, n°319. Eleutheranthera ruderalis Sch. Bip. A Herbe des cultures, à fleurs jaunes. Charvein : 20 décembre 1943, n°972 3 Synedrella noditlora Gaertn. Herbe des cultures, à fleurs jaunes. Nouveau Camp prés x Charvein : 7 janvier 1914, n° 504; Saint-Jean-du-Maroni : 26 avril 1914, n° 1 153. Bidens cynapiifolia H. B. K. Herbe à fleurs jaunes croissant dans les cultures. Nouveau 3 Camp prés de Charvein : 7 janvier 1914, n^ 503. | E Erechtites hieracitolia Rafin. | Herbe à fleurs jaune päle. Terrains cultivés. Nous Camp près de Charvein : 20 décembre 1913, n° 395. Emilia sonchifolia DC. s , Herbe à fleurs roses. Terrains cultivés. Charvein : 20 décem- | bre 1913, n* 375. LOBÉLIACÉES Centropogon surinamensis Presl. Herbe de 1 m. à fleurs rouges, croissant dans la forêt après l'exploitation. Nouveau Camp prés de Charvein, 20 déco 1913, n° 365. à PLUMBAGINACEES Plumbago scandens L. Petite liane à fleurs VENE Environs de Kourou, dans les broussailles : 6 novembre 1914, n° 1 704. MYRSINACÉES Conomorpha magnoliefolia Mez. Petit arbre de 5 m. à fleurs jaunes, croissant dins les savan? Savane de Pariacabo : 2 novembre 1914, n° 1695. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Flore exotique, CHEVALIER (Avc.) — Exploration botanique de l'Afrique occidentale française, t. I. Énumération des plantes récoltées. — P. Lechevalier, édit., 1920, 798 p. et une carte en couleurs. Dans cet intéressant ouvrage, le plus volumineux et le plus complet sur la flore de l'Afrique occidentale française, l'auteur expose les résul- tats des recherches botaniques de science pure effectuées au cours de nombreuses explorations représentant environ 30 000 kilometres d'itiné- . l'aire à travers le continent africain, et qui durèrent de 1898 à 1912. Le but poursuivi est de faire connaitre les ressources agricoles et forestières de notre vaste colonie, mais l'auteur pense avec raison qu'il est nécessaire d'abord de se livrer à une étude aussi précise que possible de la flore spontanée et de la géographie botanique. | Suivant le méme plan que dans son précédent ouvrage sur les plantes du Chari et de l'Oubangui, M. Chevalier donne l'énumération des espèces Conservées dans son herbier avec tous les renseignements pris sur place et figurant sur les étiquettes. On y remarque un grand nombre d'espèces nouvelles, dont une partie a été décrite dans le Bulletin, dans les. Novitates floræ africanz. : E s Une remarquable carte botanique, agricole, forestière et pastorale — accompagne cet ouvrage. Des signes spéciaux permettent d'y reconnaitre — aisément les grandes zones, 12 formations principales, la limite de la grande sylve africaine, les 12 espèces les plus utiles à l'homme, et les TU emplacements des grands páturages naturels. s .. , “est le document scientifique le plus complet et de beaucoup le plus important sur la. flore de notre Afrique occidentale, et la notoriété de — — — EM auteur, qui est l'homme connaissant le mieux cette colonie à l'heure — actuelle, en souligne encore l'intérêt. ; F. PELLEGRIN. Mémoires concernant l'histoire naturelle de l'empire Chinois, par — des PP. de la Compagnie de Jésus. T. VI : Botanique, 4” cahier, — To ranm à C Ki - o MM ME. L5 ' 446 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. L'herbier du Musée de Zi-ka-wei, herborisations dans le Kiang-sou -— en 1918, liste des récoltes botaniques (Kiang-sou, 1918), tel est d sommaire de cet opuscule élaboré, on le devine, avec beaucoup de. conscience, mais aussi, on le voit, avec. une bibliothèque très insuffi- sante. On doit regretter que l'auteur, notre confrère le P. Courtois, ne possède pas la série complète de notre Bulletin qui comprend des travaux importants sur la Flore de la Chine. GAGNEPAIN. SMITH (J.-J.). — Orchidaceæ nove Malayenses, IX. — Bull. Jar. — hot. Buitenzorg, s. IM, vol. Il, liv. 4, 1920, p. 15. 1 . Diagnoses et discussion de nombreuses espèces et variétés nouvelles. Flore de l'Afrique du Nord. BATTANDIER (J.-A.). — Exploration botanique dans la Haute Moulouya. — Bull. Soc. Hist. nat. de l'Afrique du Nord, t. XII, 1921. — n? L p. 6. "i3 Résultats des herborisations faites à Mildelt (Haute.Moulouya) par k l D" Nain. Plusieurs nouveautés : Reseda Gayana Bois. subsp. nov. ai gyna, Ononis glabrescens var. nov. striata, O. Peyerimhofft, Othon- 1 nopsis marocand, Achillea spitheana var. nov. major, Marrubwm — atlanticum, Globularia Nainii et plusieurs plantes nouvelles pour le Maroc. Lurz. T - GATTEFOSSÉ (raw). — Une excursion botanique chez l6 helleuhs du Grand Atlas (suite). — Le Monde des plantes, 21* ann. n° 12, 1920, p. 5. L. Lurz: Flore francaise. Ee : p GERBAULT (E.-L.). — Fasciation et pélorisation partielle d'u ~ Delphinium vivace. — Bull. Soc. Linn. Normandie, 7° s., t. H, P. "S949. ^ | Après avoir décrit l'anomalie, l'auteur en discute les causes possil ll pense que le déclanchement des symptômes de la fasciation dep* des fluctuations du tonus, lequel varie non seulement suivant | . Whysiologique de la plante, mais encore suivant la portion du . €onsidérée. En particulier, la fasciation décrite dans cette Note p We REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 147 n avoir été déterminée par les températures trés basses auxquelles la souche de la plante a été soumise pendant l'hiver 1916-1917. L. bur, GERBAULT (E.-L.). — Le Sedum spurium Bieb. subspontané . dans nos limites: ses deux formes. — Bull. Soc. Linn. Normandie, 1$. t. IL p. 31, 1919. D'assez nombreuses stations de cette plante existent dans le Maine et la Basse Normandie. Elle se présente sous deux formes : S. typicum et S. precoz. ke Lutz: CHEMIN (E.). — Le genre Lathræa en Basse Normandie. ie Soc. Linn. Normandie, 7° s., t. II, p. 75, / Le genre Lathrza est b edes en Basse Normandie par ses deux espèces les plus communes : Z. clandestina, propre à la région grani- lique et L. squamaria qui se rencontre dans l'Est sur terrains calcaires. Elles sont d'ailleurs toutes deux trés rares. HOUARD (C.). — Répertoire des Herbiers et des collections de —A l'Institut botanique et de la Galerie botanique de Caen. — Bull. Soc. Linn. Normandie, 7* s., t. II, p. 85, 1919. L bor. GERBAULT (E.-L.). — Hérédités chez la Cymbalaire (Première contribution). — Bull. Soc: Linn. Normandie, 7* s., t. II, p. 111, 1919. La couleur violette, par rapport à la couleur blanche, la présence d'éperon par rapport à son absence, constituent dans la fleur des nd dominants: Il y a corrélation entre les caractères : présence d'éperon et de maculanectarea et les caractères : absence des mêmes organes, x Dans la descendance de deuxième génération, une recombinaison de “aractères a produit une forme inédite : anectaria, albiflora, immaculata. utz | LETACQ (Am) — Excursion botanique de la Société linii i de Nor i x environs d'Alençon et de Fresnay-sur-Sarthe : (8, 9 et 10 un 1919). — Bull. Soc. ion. Normandie, 7* s., t. H, P, L. EOT. LEMÉE (E.) et LETACQ (Asst). — Note sur l'Arboretum du Parc A Vervaine à Condé-sur-Sarthe (Orne). — Bull. Soc. Linn. Fe Normandie 7 s., tH, p. 135, 1919. L. Lurtz. e * 148 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ` LETACQ (Asi). — Observations mycologiques faites en 1919 environs d'Alençon. — Bull. Soc. Linn. Normandie, 7* s., t. I p. 184, 1919. L. Lov AUBERT (M.). — Note sur une station ornaise du Vaccinium Vitis-Ideea. — Bull. Soc. Linn. Normandie, 7° s., t. II, p. 201 1919 ; Taxinomie. HOCHREUTINER (B. -P.-G.).— Notes sur St — Extrait de l'Annuaire du Conservatoire et Ld: Jardin botaniques de Genève, vol. XXI, 1920, p. 429-435. L'auteur décrit les, espèces nouvelles : Melochia compacta Hochr. (Iles Mariannes); M. pseudonodiflora Hochr. (Pérou et Chili); Pseudo spermum Harmandii Hochr. reds. F. PELLEGRIN. HOCHREUTINER (B.-P.-G.) — Guttiferæ nove vel minus cognitae. — Extrait de l'Annuaire du Conservatoire et du Jardin botë- niques de Genève, vol. XXI, 1919, p. 49-68. L'auteur, au cours d'une revísion des uibs de l'herbier Delessert, a reconnu les espèces nouvelles suivantes : Kielmeyera obovata e longepetiolata du Brésil; Eliza majorifolia de Madagascar; Visma plicatifolia de Bolivie: Pivrbise inen corymbiferum de Sénégam P. lanatum, de Guinée francaise; P. cuneifolium, du Congo; P. Che valieri, du Haut Oubangui; P. glaberrimum, de Sénégambie ; Garcinis Chevalierana, de Guinée francaise. Sont ig espéces nouvelles : Vismia macrophylla var. gegen. y. p | var. polyandra; Clusia Criuva subsp. pseudoparviflora. En outre l'a | teur donne des rectifiéations et combinaisons nouvelles surtout dansk | genre Psorospermum. : F. PELLEGRIN. HOCHREUTINER (B..P.-G.). — Sur les relations de. à Guttiféres avec les autres familles végétales. — Extrait compte rendu des séances de la Société de Physique et d'Histoi maturelle de Genève, vol. XXVI, 1919, p. 62-61. - - - Par des comparaisons entre les Guttifères et les Malvales (an mie . Columuifères, nom antérieur préférable), l'auteur conclut. avec i Candolle à z grande Lue Il est Duran avec Bentham et REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 149 -de la cohorte des Guttiférales, à côté des Malvales. Mais il n'admet pas la maniere de voir d'Engler qui réunit ce groupe de familles aux Pariétales. F. PELLEGRIN. LECOMTE (H.). — Notule Systematicæ, IV, n° 4, p. 4-39. — —- H. Lecomte : Le genre LETUESTUA de la famille des Sapotacées, genre nouv. avec 2 espèces nouvelles, L. durissima et floribunda P. Dor : Clerodendron nouveaux d'Indo-Chine; esp. nouv, : C. Pierreanum, Geoffrayi, kampotense, cochinchinense, Lanessani, Robinsonii, Gaudichaudii, tonkinense, Lecomtei. longisepalum, Finetii, — Hahnianum, Harmandianum. : soul F. GAGNEPAIN : Quatre genres nouveaux de Composées. Ce sont : 12 "Camchaya | kampotensis, Colobogyne cangbianensis, Iodocephalus — gracilis, I. Eberhardtii, Thorelia montana. à ms J. Canpor : Rosacées nouvelles d'Extréme-Orient. Ce sont : Prunus punctata, P. limbata, Balfouri, dimorphadenia, dolichadenia, crosso- tolepis, pusilliflora, hypotrichoides, consobrina, heteropetala, Wardi, Afghana, anceps. . GAGNEPAIN. Hybridité. s BABCOCK (E. B.) et COLLINS (J. L.). — Hybrides entre deux espéces de Crepis : C. capillaris Wallr. et C. tectorum L. — Proceed. of the Nat. Acad. of science of the U. S. of Amer., 1920, - novembre. ; : : Les auteurs reconnaissent que les hybrides obtenus n’ont pu arriver à dépasser le stade cotylédonaire et ils s'efforcent d'expliquer ce fait par la différence des chromosomes : respectivement 3 paires et 4, et 7 chro mosomes dans l'hybride. F. GaGNEPAIN, GERBAULT (E.-L.). — Sur la fréquence des anomalies chez nos Primevéres hybrides. — Bull. Soc. Linn. Normandie, 7° s., t. II, Les trois Primula de nos régions : P. officinalis Scop., P. vulgaris uds. et P. elatior Schreb. donnent naissance à de nombreuses formes hybrides dans la végétation desquelles on remarque un trés grand nombre | d anomalies florales dont la plus fréquente est d'ordre méristique. Ces n . Snomalies rentrent certainement dans la catégorie des phénomènes | + T'affolement et sont en i dx TEST delé Dh c2 E GULVUVIAVE. ~ 150 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. DE PALÉZIEUX (P.). — Prunus Simmleri. — Le Monde des ee 21° ann., n° 12, 1920, p. 4 Hybride des P. spinosa L. et P. cerasifera L. var. Pissardi (Cav-) Koehne, observé à Chambésy (Suisse). L. Lut. Morphologie. .HOCHREUTINER (B.-P.-G.). — Organescarpiques nouveaux ou. méconnus chez les nasci — Extrait de l'Annuaire du Conserva- toire et du Jardin botaniques de Geneve, vol. XXI, 1920, p. 341-381, avec figures. à L'auteur étudie avec précision le fruit des Malvacées, ce qui l'amène à — — constater des particularités curieuses et à décrire : 1° le carpocratère des Cristaria, capule caractéristique du genre, constituée par la séparation à la base des méricarpes de lames de tissu fibreux contigués et soudées entre elles. Cet organe semble contribuer à la déhiscence du fruit et partant à la dissémination des graines. ; y L'endoglosse, nom que propose l'auteur pour l'appendice que l'on | rencontre à l'intérieur de la cavité des méricarpes chez plusieurs Mal- vacées (surtout gaya), organe dérivé de l'appareil de déhiscence qui semble servir à retenir la graine inférieure dans le fond du carpelle chez les espéces pluriséminées, ou à empécher la fente de déhiscence de se propager trop loin chez les espèces à carpelles uniséminés. 3° Les ailes et épines des méricarpes. Comme pour l'endoglosse, Ce seraient les phénomènes de déhiscence qui auraient induit l'évolution aboutissant à la formation de ces organes. z Pour conclure, l'auteur constate que tous ces organes si différents peuvent se modifier et passer insensiblement des uns aux autres. S. PELLEGRIN. Cytologie. S < GUILLIERMOND (A.). — Sur les caractères et l'évolution dU chondriome dans les végétaux chlorophylliens. — C. R. Biol., t. LXXXIV, 1921, n° 4, p. 197. Les deux catégories de mitochondries des Hgm vüpériseni- plas tides et mitochondries inactives à la photosynthese onf l'une et l'autre les mêmes caractères que les mitochondries de la cellule animale et des Champignons. Ce sont également des organites ‘incapables de ! autrement que purs division d'é fléments pa en forme em grain: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 151 de bàtonnets ou de filaments et susceptibles de passer de l'une à l'autre de ces formes. GUILLIERMOND (A.). — A propos d'un travail de Meves sur le chondriome de la cellule végétale. — C. R. Soc. Biol., t. LXXXIV, 1921, n° 4, p. 202 Meves admet comme Guilliermond que les plastides résultent dans les végétaux supérieurs d'une différenciation de mitochondries semblables à celles de la cellule animale, mais il pense que dans les racines ces plas- tides dérivent seulement d'une partie du chondriome, l'autre étant affectée .à des fonctions différentes. Au contraire, dans le bourgeon de Trades- cantia albiflora et la racine aérienne de Chlorophytum sternbergianum, tous les éléments du chondriome se transformeraient en chloroplastes. Meves en déduit que les organites décrits par Schimper sous le nom de leucoplastes et devenant finalement des chloroplastes ne sont pas des mitochondries, mais des grains de métaplasme. Pour Guilliermond, cette inter prétation n'est pas exacte : les grains que 1 Meves considére comme du métaplasme correspondent à des mitochondries ne jouant pas de role dans la photosynthèse et qui se distinguent des mitochondries formatrices de chloroplastes par une moindre chromaticité, ce qui rend leur obser- vation difficile et les a fait passer inapercues dans les observations de Meves. L. Liorz: Chimie végétale. Microchimie. GORTER (K). — Sur la constitution de la lycorine. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. III, vol. IL, liv. 1, 1920, p. 1. Le L'auteur attribue à cet alcaloïde des Amaryllidacées une bui de constitution analogue à celle de l'hydrastine, mais dans laquelle le grou- pement lactonique C?H*0? tient la place du groupement. : 0 — CO bi — CH — C*H*((OCH*)? n { L. Lors. DENIGÉS (G.). — Caractérisation de l'acide cyanhydrique dans i les glucosides c yanitéres naturels par deux réactions micro-cris- ——— tallines, — C. R. Soc. Biol., t. LXXXIV, 1921, n? 6, p. 909. Le réactif proposé inie TUE une solution azotique étendue d'acide | | 24 oiue que to on aléalinise au moment de Tp pue trece s RRI P E er 152 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. cu E niaque au 1/5 ou de pyridine. En exposant une goutte de réactif disposé — E sur une lame porte-objet au-dessus d'un godet de verre renfermant le — végétal à étudier, préalablement broyé avec son.poids d'eau, on observe - x un trouble constitué par des cristeaux étoilés d'oxaluramide si ce végétal — renferme des glucosides cyanogénétiques. Iz yo EIR E EP) à t L. Lutz. Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. A MH M HEN Kick: e ue ea rt cd ees MARCHAL (E.). — Rapport sur l'activité de la Station de Phyto- - . pathologie de l'État durant les années 1913 à 1919. — Bull Station de Phytopath. de l'État à Gembloux, n° 1, 1920. À signaler particulièrement d'intéressantes études sur la leptonéerose de la Pomme de terre, l'Oidium américain du Groseillier et la Cloque de V'Azalée (Exobasidium Rhododendri), L. Lurz. MARCHAL (Er. et Ex.). — Contribution à l'étude des Champignons fructicoles on — Bull. Soc. ce de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 1, 1921. Les investigations des auteurs ont porté sur les fruits charnus et spé- .. cialement sur les fruits à pépins. Elles ont été le plus souvent poursuivies . par cultures pures de mycélium sur mont de bière gélosé ou carotte. Un . grand nombre de parasites ont ainsi été identifiés, dont 24 espèces OÙ . variétés sont nouvelles pour la science. ; L. Lurz. ; GAUMANN ( Ernst). — Ein kleiner Beitrag zur Pilzflora des Krakatau. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg., s. III, vol. II, liv. 1, 1 p. 8. | Deux especes nouvelles : ins des dote. et Phyllosticta | Tinisporæ. ? L- Lui. “TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE NUMÉRO A. - Guillaumin. EA Pellegrin PS A (EU, iM de Lesdain.......... De pire v LE. Sion . *as i bro. o t s 9 t e . Y SÉANCE DU 14 JANVIER 1921. Admission ae M, Garnir i i a vere i 1 Dons fads d lm Sogléié us, ete sirc arhi rer 1 Contribution à l'étude ded: Mélastomac ées d’ Beiren. Ori De que RE bois du Mayombe (Gabon). RÉ RM A Le ens des environs de Versailles................ des Notice sur les plantes ronis par M. J. skis ad 323r Corse durant les années 1917 et 1918.......:..... Composées pause es s bsc ste S CN SU ' SÉANCE DU 28 JANVIER 1921. A et dan A 2e Admission de MM . Chouard et Dangeard... rq 3 1 bs ni Chermezon zon proclamé membre à vie........ Ll ^ Composition des émissions put 1921... x P. Plantes de la Guyane fra eN AE P smt ee plena 32 3 Sur la présence iex oue d pe ‘foliatüm L. dang la nee ee rs AVES Synanthie z bes de Tropæolum majus.. ME Les Tubercüles des Ophrydées.............:... pipi de a l'é nie. de K Ve ion et de la es és de l'ile de Skyr Pour e bg Me i i Note. sn anf anis du Midi de la France. Ses SO SÉANCE pU 1 FEVRIER [o 2: E & AVIS IMPORTANTS relatifs à la Publication du BULLETIN 1 I. — Les manuscrits, rédigés he Varelli et lisiblement. doivent ètre e dé éposés le jour méme où sont faites les e MONS. faute de quoi leur apresi d est ajournée sans que les auteurs puis élever de réclamation à cet Lead — Si les manuserits nt accompa $ és de figures destinées à être inserees dar à lé texte, celles-ci doivent être dessinées à la “ph ime et au trait, ou bien au crayon Wolff sur papier procé $ e i pa inser de ute figure ne pouvant être reproduit différents reste soumise à l'appri obstion de la Co aca pof Bul lle HI Les uteurs rec a m Dee épreuv n plac cards et en do de icu bee ss re dui "pi ça epreuves étant Secré p pa es cor Peton ns me être retournées dans le déla trois j mi rati ran rar ce faute de quoi la COTON est faite par le Secrótari IV. — Lorsque et id d aA tonte pas d part de a ité, ils peu ; | s la rique : Mémoires publiés par la Société botanique de 5 Memoires so pex lités ay oute | élérité possible i i ; enn xd Tg o8 z s 241 m T T 5 i "m un || | 1nsérées xe séances ordinaires et pr fournis aux Monts de Ja Socié Ne ž majoration de leur cotisation. d Peco des Mémoires est momen ds , ment suspen ndue. e) UC S ~M: Macs. T eee i pas Vice-présidents. : Nr MM. Mateüchot; Guérin, Guillaumiu, Traba. | | Secrétaire général : M: L. Lu. 0 008 Secrétaire général mene M.F. Pellegrin, s Secrétui wess MM. Allorge, | Mirande. I BULLETIN CIËÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. eps Lu x ronnt LE %3 AVRIL 184 —— C S LN E ET RECONNUE COMME ÉTABLISS MENT D'UTILITE PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 17 aouT 1875 í TOME SOIXANTE-HUITIÈME r (Quis tins série — lowe XXI) x s cn uM ; 3 Tak d 4 Sex ^" i M y b un 2 b w AVIS IMPORTANT vo rapocler à nos Gonfrères que le ml out limite la quiae NC l T serits à six pages d'impression par séance et à trente pages pour Fate entière, au delà desquelles l'auteur doit sa collaboration pécuniaire. — — Dans un intérét commun, la Commission prie done trés instamment MM les -Auteurs de condenser le plus possible le texte des Notes destinions | ART E BULLETIN à DE LA socttré BOT : SÉANCE DU 11 MARS 1921 PRÉSIDENCE DE M. BOIS, ANCIEN VICE-PRÉSIDENT. Lecture est donnée du procès-verbal de la séance précé- dante, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret d'annoncer le décès de M. Louis Anfray, attaché au Muséum d Histoire naturelle. ^ Par-suite de la présentation faite à la dernière séance, - il proclame membre de la Société : : M. Gonravme (André), docteur en droit, avocat, rue de Montchapet, 3 bis, à Dijon, présenté par MM. Queva et Genty. — - M annonce ensuite une nouvelle présentation. M. J. Maheu communique une liste des Lichens récoltés aux environs de Casablanca. D'accord avec l'auteur l'inser- : lion de cette communication est réservée pour Ies Comptes si rendus de la Session du Maroc. ms | zen s He deux: Nater ci-après sont ensuite présentées purs 2 i auteurs : Additions à la llarule de Saint-Tropez Wan e w^ (2* Note) d M. GEORGES HIBON. ne a * ^ A Jans le Bulletin de l'année 1916 (p. 207) j'ai déjà publié une nière Note relative à des plantes. nouvelles pour la région | : ae pes s ou à des stations nouvelles de T gn M ; de 154 SÉANCE DU 4 MARS 1924. séjours qui me permettent aujourd'hui de signaler les additions suivantes : I. PLANTES NOUVELLES. | Tetragonolobus siliquosus Roth. — Prairie saumâtre Canoubiers. Epilobium hirsutum L. — Environs du Cap Lardier. Torilis Anthriscus Gmel. — Ravins ombragés aux envi de La Garde-Freinet. | Bupleurum tenuissimum L. — Bertaud, bords de la rivièt Sison Amomum L. — Lieux ombragés humides proe de. ‘gare de La Foux. Xanthium spinosum L. — Sables maritimes aux Cisl et à Pampelonne. X. italicum Moret. — Plaine de Grimaud. ., -— Cicendia pusilla Griesb. — Bords de la rivière de Bertani Linaria striata DC. — Val Saint-Antoine près Saint-Trof et environs de La Garde-Freinet. Cette plante se présent une forme très remarquable, caractérisée par ses fleurs i .. jaune pâle striées d'orangé, avec palais également oran 4 lieu d'être comme dans le type, blanches ou ‘plus ou Em ila cées et striées de violet. - À . Odontites serotina Reich. — Champ dee courses de La z Chenopodium leptophyllum Nutt. — Bords de la rou Ex Garde-Freinet et le col de Vignon. É Potamogeton fluitans Roth. — Sablière de ia doux = ~ Zostera nana Roth. — Forme de vastes prairies sous-m “etre. Bertaud et ir ainsi quà Granier pam E hn G. HIBON. — ADDITIONS A LA FLORULE DE SAINT-TROPEZ (VAR). 455 II. STATIONS NOUVELLES. Bisymbriun. Alliaria Scop. — Entre La Garde-Freinet et le col de Vignon. ; Cistus albidus L. — Cap Lardier. C'est à ma connaissance la seule station dans les limites strictes de la presqu'île tropézienne. Silene inaperta L. — Environs de La Garde-Freinet. Anthyllis Barba-Jovis L. — Cap Lardier. Lotus conimbricensis Willd. — Saint-Tropez, environs du . Cháteau-David. Isnardia palustris L. — Rivière de Bertaud. | d Crucianella angustifolia L. — Bois, sur vieux chemin de F Ramatuelle. Senecio Cineraria DC. — Cap Lardier. ~ Artemisia gallica Willd. — Le Pinet. -Inula Conyza DC. — Grimaud. Tyrimnus leucographus Cass. — ba Garde-Freinet. . Cnicus benedictus L. — Saint-Tropez à Saint-Joseph. ~= Carlina vulguris L. — Entre La Garde-Freinet et le Col de puoi. iA. Chlora perfoliata L. — Bards du ruisseau du val Saint-Antoine. =< Satureia montana L. — J'avais déjà découvert Victa plante F ze sur le versant Sud du col de Vignon et, à une a 2 plus. basse, à Grimaud, à la base du Roux. Sideritis romana L. — Champ de courses de La Foux. : . Vitex Agnus-castus L. — Très onde: le ne a d'un ne ; ata plaine = Me H E iia X € - Jardins e cu Moins e «ed de la mer. si | commun dans les] M 156 SÉANCE DU 11 MARS 1921. * qu'ile à cause de sa faible altitude, sur la colline de Bestagne. Je l'ài retrouvé à une altitude encore beaucoup plus basse dans une prairie non loin de La Foux, le long du chemin de fer, en. allant vers Gassin, ainsi qu'au lieu dit Cavalière (région du Cap Lardier), mais je dois dire que toutes ces stations me semblent d'un indigénat très douteux. | Corylus Avellana L. — Saunier et bords des ruisseaux prés di La Foux; très rare dansla région. Tamus communis L. — Cap Camarat, La Messardière. Crypsis aculeata Aiton. — Lieux inondés l'hiver prés de la plage de Pampelonne, au milieu des Tamaris. ; Erratum. Dans ma première Note j ‘ai signalé la présence à Cavalaire de l'Ambrosia artemisiæfolia L. C'est A. tenuifolia P Spreng., qu'il faut lire. Mosaïque et Sexualité PAR M. L. BLARINGHEM. Suivant Yoteuiplo: donné par Ch. Naudin (1859-68) j J. ` étudié et signalé de nombreux cas d'hybrides interspécifi | qui présentent, au cours de leur vie, la disjonction des ca tères des parents par plages, épurés, mais entremélés à la fa des pièces d’une mosaïque '. Les disjonctions sont fréquentes -certains stades de l'évolution des individus; souvent €” précédent la différenciation des. fleurs ou méme des grapp florales (Cytisus Adami, certains hydrides d'Hordewm); pa! on ne la reconnait que sur les valves des fruits (Da Stramonio-lævis de Naudin); enfin les génétistes admetten généralité de la disjonction au cours de la maturation éléments sexuels, tant chez les animaux que chez les v | Naudin (1863), puis Mendel (1863) ont édifié sur cett i Sur T'hérédité en mosaïque. Quatrième conférence int. de 6 : zs dini, 1911, 30 p. et 19 fig. A propos de l'hérédité en mosaïque. Bull- + ? bot. 4913; te p. 283, et surtout Les Problèmes de l'hérédité e DUE "€ 199, p- Hed ; L. BLARINGHEM. — MOSAÏQUE ET SEXUALITÉ. 157 une théorie de l'hérédité alternative des hybrides de variétés, admise sans réserves par les biologistes modernes. Naudin avait suggéré et je me suis efforcé de montrer que la mosaique des tissus végétatifs était surtout remarquable chez les hybrides d'espèces, définis par la stérilité, par l'avortement complet ou partiel des organes et des éléments reproducteurs. En plus des exemples déjà cités, j'en ai obtenu récemment dans des hybridations de Delphinium, de Faba, qui sont trés suggestifs en ce sens que j'en obtiens des lignées intermédiaires offrant la mosaique héréditaire. n sait d'autre part, depuis Tischler (1909), réaliser des chiméres végétales qui sont des assemblages de tissus (Solanum- Lycopersicum) par soudure d'éléments végétatifs, et L. Daniel prétend, depuis longtemps, que ces assemblages hétérogènes entrainent des modifications réciproques passagères oa darabiss, parfois transmises aux descendants. Il. serait intéressant de constater que ces modifications spécifiques présentent comme - chez les hybrides vrais des altérations notables de la fertilité. Pour ceux qui, comme Daniel, attribuent les chimères Cytisus Adami, orangers Bizarria à la aui cette corrélation n'est pas douteuse. Les faits que j'ai observés récemment. sur des Juniperus montrent que la mosaïque des caractères peut être constatée aussi au cours de l'évolution d'un individu pur et, point essentiel, ; elle entraine des altérations de fertilité comparables à celles qui — . lésultent de la combinaison intime des protoplasmes divergents | . par hybridation interspécifique. Cette constatation élargit consi- - dérablement le domaine du polymorphisme en mosaique et orme une étape qui conduit à généraliser la regle aux pans | thures, aux altérations de bourgeons dues aux p elc. ” Lie y y reviendrai plus tard. kiy i : ia Leris tit distinguent, dans les à Jiniperus a section “as Ozycedrus où 1 es individu vie des. LES x XA Bruxell érédité en mosaique. Conférence faite à la Société linnéenne de AE "iud en mars 1914, 26 p k 158 SÉANCE DU 11 MARS 4921. aciculaires raides et divergentes des axes sur lesquels elles sont insé! par faux verticilles ternés et la section Sabina où les feuilles squami- formes appliquées étroitement sur les axes donnent aux pousses TRE de Cupressus. D'ailleurs, en examinant diverses espèces, ou méme divers individus de cette dernière section, on peut observer une suite de passage des feuilles aciculaires accolées et courtes des J. squamata Parl., feuilles longues de 15 millimétres et écartées de l'axe par des angles 60 degrés (J. chinensis L.). environs de Paris dès la première année de culture... Ces changen de forme ne sont pas durables; lorsque la plante s'est bien adaptée. climat et au terrain où on Foret à pousser, elle redonne Tes Sp c» - Malgré les altérations passagères dues au milieu, il est os s é que la forme de feuilles aciculaires est la forme primitive, infantile quelque sorte chez les espèces dont la feuille adulte est squamiforme: Les jeunes individus de Cupressus, de Cryptomeria présentent des feuilles aciculaires, ce qui donne plus de valeur encore à la évolutive du caractère. Or, sur un Juniperus chinensis var. fasti mâle de 36 à 40 ans de l'Arboretum G. Allard, à Angers, le passage d . forme de feuille à l'autre est brusque; il est trés marqué depui années et parait devoir persister encore longtemps. Dans la zone passage j'ai observé des ramifications portant la mosaïque des cara dont des échantillons sont présentés à la Société 2; i inférieures, jusqu'à 1 m. 20, sont stériles ; à partir de 1 m. sont en majorité fertiles et donnent des baies renfermant de - graines, Mais, alors que les feuilles squamiformes existent en forte 1 - rité et presque exclusivement. au sommet de larbre, les . feuilles squamiformes sont entre ramilles à feuilles a ternées dans la partie inférieure de l'arbre. Dans la zone interi - ma p à 1 a pae ins Aa a iut et me v L. BLARINGHEM. — MOSAÏQUE ET SEXUALITÉ, 159 Un examen attentif des ramilles faibles, peu éclairées et développées lentement dans l'intérieur de ces arbres et de nombreux autres Géné- " vriers à feuilles squamiformes, indique que le caractere infantile à feuilles -aciculaires réapparaît avec les mauvaises conditions d'éclairage et peut étre aussi de faible transpiration. Il est possible que la répartition si nette des feuilles aciculaires au pied des deux arbres déerits tienne pour partie .à l'éclairage moindre et à l'humidité condensée de la prairie. Mais ce facteur, s'il intervient, n'est que secondaire et n'explique pas la desti- nation tranchée en rameaux aciculaires et rameaux squamiformes déve- . loppés côte à cote. La production d'écailles est nettement liée à la phase reproductrice | des individus. Grenier et Godron l'indiquent pour le Juniperus phænicea du Centre de la France. J. Vallot' a observé sur des individus des Cévennes le passage brusque de la forme spiculaire à la forme en écaille; ` il ne trouve pas de feuilles intermédiaires et jamais un rameau à feuilles e .Spiculaires ne parait sortir d'un rameau à feuilles courtes; le contraire . fut. noté sur un individu cultivé au Muséum, mais le retour n'est qu'appas : rent; en réalité, d'apres Vallot, l'anatomie prouve que la spicule adulte est E résultat de l'élongation anormale de la pointe de l'écaille et non le Es e à une forme infantile, comme on le croirait volontiers d’après . laspeet extérieur. Cet auteur n'a pas examiné de relations entre la sexua- - -lité et la forme des feuilles. Sur le J, chinensis var. fastigiata, les ramilles aciculaires different des A ramilles squamiformes par au moins trois caractères corrélatifs qui sont E la formes des feuilles, la condensation des appendices, l'absence ou a - présence de bractées fertiles. La condensation des appendices s'exprime — . bumériquement par le rapport de leur nombre à la longueur des axes —— = d'insertion. Des dénombrements et des mensurations donnent pour le axes spiculaires D — 8 à 41, pour les axes squamiformes D'— 18 à 25 et | pour les cônes mâles eux-mêmes D — 32-35. Et comme les écailles des - .. *ónes sont incontestablement des feuilles bractées ayant de grandes À . analogies avec les écailles des ramilles, on peut dire qu'il y a passage — — _ des acicules aux écailles fertiles par deux phases ou métamorphoses ; Eo Première, végétative, se caractérise par le seul changement de fc 2 "e. condensation marquée (aiguilles en écailles) ; Ja seconde est la s | is la sexualité s'établit définitivement. Le Juniperus chinensis montre nc la Métamorphose des organes, comme les tem e -— des ; : gnolia mo noon ete lamorp ques, en deux — FR - ins» phamices a à orme apr Journal de Botanic T p. 3 E 4, 4, 4 cônes à feuilles squamiformes. 160 SÉANCE DU 11 MARS 1921. temps, au lieu d’une succession graduée de passages. Selon la règle, i métamorphose est accompagnée de la condensation des appendices sur les axes qui se produit aussi en deux étapes au lieu d'être graduée. Les Insectes à métamorphoses incomplètes fournissent des transitions ana- logues entre-phases qui sont rigoureusemeut délimitées chez les Insectes — à métamorphoses. i L'analyse des ramilles femelles squamiformes du Juniperus phasi et des ramilles aciculaires juvéniles conduit aux mêmes résultats; les — trois étapes existent encore, bien qu'il soit impossible de faire des. mesures de condensation dans les jeunes fleurs femelles. Plus tard, | après la fécondation, les tissus se distendent et les pièces groupées - * s'écartent avec la maturation du fruit charnu. x Or la succession des trois phases, qui est la regle, n'est pas observée pour les ramilles en mosaïque, intermédiaires en position et en àge, des deux arbres signalés plus haut. H arrive — «à trouver cóte à cote, ou en alternance, sur la méme ramille, - des , les premières | toujours fertiles, mais moins que celles du sommet de l'arbre, . les secondes souvent stériles mais portant, de-ci de-là et très . rarement, de petits cónes reproducteurs ou des fleurs femelles bien caractérisées. Il y a mosaique de formes et de compacité des organes appendiculaires, mosaique de sexualité par rapport à la juvénilité. Toujours dans ces cas la réduction des bourgeons sexués est très forte. Le dénombrement des cônes de 10 ramilles måles. normales me donne une moyenne 25 avec 3 à 4 cónes plus petits insérés obliquement par rapport aux terminaux; i | x ramilles de méme poids à feuilles aciculaires prélevées dans. zone de mosaique fournissent le plus souvent O cône, mais parfois 1, 2, jusqu’à 3 cônes isolés; 10 ramilles de même pon zd prélevés dans la zone de mosaïque donnent 9, 8, 7, 7, 6, 5; * De plus, les cónes sont répartis sur les ramilles aciculaires ou sur les ramilles squamiformes selon la tendance propre chacune d'elles. En voici un exemple : à partir de la P ets squamiformes stériles, 1 viii stérile, 4 d'ah I puis a icul > 3 amer are E 1 aci L. BLARINGHEM. —— MOSAÏQUE ET SEXUALITÉ. 164 à la base squamiforme à l'extrémité portant 5 cônes, 3 acicu- laires avec 1, 2, 1 cônes, puis 4 squamiformes avec respecti- vement 2, 1, 1, 1 cônes, deux dernières aciculaires stériles. Les cónes des ramilles mixtes ou en mosaique sont dans l'ensemble plus courts, moins épais, moins bien formés que les cônes des ramilles complètement squamiformes. Les dénom- brements effectués sur 25 cónes de chaque catégorie donnent, en moyenne, 11-15 écailles pour les premiers, 18 à 24 écailles pour les seconds dont les écailles sont plus larges, plus écartées. Le pollen qui s'en échappe est abondant, composé de grains uniformes, ov ales arrondis, parfaits (1 avorté pour 100 grains), mosaique est déformé, irrégulier, la proportion des avortements dépassant souvent 4/5. . . De méme, la fréquence des fleurs femelles sur les ramilles en mosaïque du Juniperus phenicea est réduite des 2/3, sinon davantage, et il m'a été trés difficile de récolter au cours de trois saisons (1918-1920) vingt fruits à point, alors que des pousses e méme poids de la partie supérieure du méme arbre en donnent des centaines. Bien que les graines des fruits de la Mosaïque soient peu nombreuses (1 à 2, rarement 3) elles sont de bonne qualité et capables de germer. À certains points de vue, elles sont comparables aux trés rares exemples de pédo- genèse observés dans le règne animal (Axolotl, quelques Tnsectes), ‘précisément chez des êtres à métamorphoses. Mais je dois limiter cette note et retenir i ici le fait très impor- lant que la mosaique des phases, juvénile et adulte, de certains Juniperus se traduit comme la mosaique des hybrides interspé- Cifiques par des altérations de fécondité, surtout marquées pour _ les organes reproducteurs mâles. - M. le Secrétaire es résume la communication Suivante : : a m N 162 SÉANCE DU 11 MARS 1921. Les botanistes prélinnéens du Var . PAR M. ALFRED REYNIER. 1 Je ne sais quel philosophe a dit avec raison : « Personne n'invente une science rer existe toute faite dans la nat nique naquit le jour où, Fe iiiar de se ee dol i chair des animaux, nos premiers ancêtres résolurent d’être herbivores par intervalles. Il est facile de deviner la longue "propriétés alors inconnues des plantes. Au fur et à mesure q lon apprit, durant ces àges anciens, à connaitre la valeur ali. 3 mentaire des végétaux (bientót mis en culture potagère ou irul- tiére), force fut de placer à part les herbes soit vénéneuses, sopéra au moyen du souvenir (transmis en langage familier des goût, odeur, couleur et figure des simples, mot qui lon temps a désigné les plantes bubo EE Une fois acqu ; eur. distuiefion. par voie empirique, la profession, consistant vendre à l'humanité souffrante les mille et une racines, feui alles. fleurs, graines du pays et de l'étranger, ne tarda pas à sui les marchands urbains (pharmacopoles ou apothicaires) s approvisionnaient par l intermédiaire des rhizotomes ruraux et + de navigateurs. 2 Pour ne point trouver trace d'une telle utilisation médicale í À . mercantile de beaucoup de plantes, qui précéda la phytolos savante, il ne faudrait guère remonter haut dans les annales _ la Provence. Chez nous Varois, comme partout de façon blable, TArs Herbaria n'était nullement, d d'abord, une sc définie; les vocables, par exemple, de chaque unité consti del la flore indigène ne se transformèrent en désignations moi nuageuses* qu'aprés la Renaissance et la cession territoriale: . 1. An te temps. des Clusius, Lobel, Bauhin, am Tob noms ;scientitq cmd. omi de nous arrêter aux re pre A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. 163 à la France par le dernier prince de la maison d'Anjou. L'époque ` (1568) approchait où deux chaires de médecine, dont l'une de botanique, allaient être établies à I Univar d'Aix, fondée par Louis II, frère du bon roi René. Au xyr’ siècle, les plus assidus herborisateurs dans le Var se réduisaient, en conséquence, à ces rhizotomes dont je parlais tantôt : paysans, bücherons, pâtres, récoltant les simples usuels ou à expérimenter sur les malades par les praticiens, et tirant de cette récolte quelques menus bénéfices par la vente aux apo- thicaires dont les officines achalandées avaient pignon sur rue. II a raison des méritoires connaissances phytologiques, i insen- siblement-accrues par la méditation des premiers livres ayant trait aux simples, chez les personnes sédentaires, grâce surtout au désir de s'instruire qui poussa les curieux de la Nature à aller chercher loin de leur pénates des matériaux d'étude de la lore médicale, la notoriété grandissante de diverses plantes et | d'endroits reconnus comme riches stations pour leur récolte, E. donna principe au renom du Var (circonscription départe- - . mentale modernement démembrée de la Gallo-Provincia des : Romains). Déjà, sous l'impulsion du mouvement scientifique. E j ue chez les Grecs par Lan et Dioscoride, les îles -chez le peuple trans sous lesquels un méme simple était indiffé- - . Femment: connu) furent livrés à l'arbitraire de _ Seur, voire disciple plus ou moins lettré. Aucun. dices ne réglemen langage oral ou écrit;les auditeurs comme les lecteurs étaient réduits e deviner de quelle famille, de quel genre il était question par l'emploi ainsi Solier (voir paragraphe III x traitant de la ge 'S Panicum micum x : "Présent. coup M Seria des - binómes rnes, au lieu des "it Side — prr usités ne xvne et | première moitié du mis, eurent bon d'être moins courts; Gaspard Bauhin disait: « e Temine luteo et albo ». Avec Linné, ces. dis dun a ávaient i nih sata ape longueur effrayante, ont ie fait place — | Unique mot scolastique « espèce », qui ne remorquait pas encore à A sa suite immédiate ce que Fen pee plus tard les variétés. Pour la — ation onomastique de ladite espéce, nulle contrainte pilte de emn; grs 164 SÉANCE DU 11 MARS 1921. d'Hyères, portant le nom de Stæchades dans les écrits de Pline | l'Ancien, avaient fait connaitre le Lavandula Stechas L.'. Peu » à peu notre région varoise devint très recommandable botani- quement. A La première moitié du xvr siècle allait finir, quand l'inventaire | des végétaux de la Provence fut en quelque sorte inauguré par Solier?, né à Seignon prés d'Apt (Vaucluse). Il avait fait ses | études scidniiliquas à à Paris. Avant de s'établir médecin à Gre- noble, un séjour de quatre ans dans sa ville natale lui permit d'excursionner à travers Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Basses- Alpes, Alpes-Maritimes et Var. En 1549, Solier fit imprimer à € Lyon l Hugonis Solieri medici in IL priores Aetii libros Scholia. Il y est dit que telle plante croit en tel lieu spécial de la Pro- | vence; mais le Var est un peu négligé : tout au plus indique-til: à Toulon, Teucrium Scordium L. et Artemisia gallica Willd.*; À à Méounes, Thapsia villosa L. ; à Fréjus, Quercus Suber L. Va . de ses citations d'habitats varois est erronée : Solier assure le : Laserpitium Siler L. être abondant aux iles d' Hyères ; de nos. ^ jours personne ne l'y a vu! T A la méme époque il y a lieu de mentionner Belon, né au environs du Mans, qui fit un voyage en Provence. Dans se? à récits (1553 et 1558), il nous apprend qu'il remarqua : autour | . de Fréjus, Paliurus australis Ræm. et Sch. ; à Ramatuelle, des. Í .. foréts de Pinus Pinaster Sol. et le Cneorum tricoccum L.’ E ES 3. D "dm E ny td i E ^4. Gf. Nos plus anciennes plantes connues, par Alfred Reynier, deme de la Société de Botanique et d' Horticulture des Bouches-du-Rhón année - PAD S Tonchant Solier, Belon, Pena et Lobel, Gaspard Basin, Ee irser, voir As notices biographiques qu'a écrites, année 1889 et sul M vantes, feu L Legré, avocat érudit de Marseille. Ces apercus sur la Toit -— nique en Provence au xvi siècle sont fort curieux; toutefois ils m ainsi que l'a soutenu Legré en dépit de l'évidence. L'« Rae mari- num, Seriphium, quod Tholone et alibi passim locis maritimis millies vidi- ~ mus », du Scholia, ne saurait être une d différente de PAPE Pre gallica Willd.! | A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. 57465 Le Stirpium Adversaria de Lobel parut en 1570 (première édition). L'auteur était Flamand. Il eut pour collaborateur : Pena, de Jouques (B.-du-Rh.). Lobel et Pena s'étaient liés d'amitié à Montpellier, où ils firent leurs études médicales. Venus herboriser dans le Var, ils notèrent : près de Toulon et à Hyères, - Lavatera olbia L.; à Hyeres, Cota altissima Gay, Anacyclus radiatus Lois., puis, sur les collines de Solliès-Ville, Styrax officinale L.*. L'ascension de la Sainte-Baume leur procura : Erysimum australe Gay, Ulex parviflorus Pourr., Spartium Junceum L., Genista Lobelii DC, Seseli montanum L., Achillea tomentosa L. A Brignoles ils remarquèrent l Anagyris fætida L. - les jardins de la Provence et de l4 Ligurie, 1889, M. Sauvaigo avoue que le Cneorum tricoccum L. est employé souvent comme garniture des terrains sees, des rochers dénudés. Il ik doute pourtant point que ce ne soit gc qu "elle est le dent « repete E dandi a flore des Alpes-Maritimes, d'une famille essentiellement tropicale ». Vers le Rhóne, Castagne, Cata- logue des Plantes des Bouches-du- Rhóne, indique cette Simaroubée ou Ana- cardiacée à Arles, citation due, je crois, à la créance accordée à ce que Edit parc onfusion ridicule, Darlue, Histoire naturelle de la Provence : « D 1 nt E Fare [3] s sn] e 3 Q £g ® : "T 5 Uu ie i c roi FU "s po de 5 5 [an e = gB Lei Heg i: 3 d I: e bien encore l'indication à Arles est due à l'habitat donné d'une ' maniere i e imprécise par le botaniste varois Gérard dans son Flora Gallo- provincialis : « Cmeorum tricoccum : versus occitaniam Gallo-provinciæ 3 P joie légitime que eram chez Lobel et Pena cette owisille fot cx manifestée en ces termes : « ... Est prope Solarium i eccle "collis «.- He iia frequenti Styrace, "aiiqua: illic cognita. uc nos multis - nin pha armacopæis, tum Monspessuli professoribus ostendimus. » Mais > les deux j jeunes explorateurs ne se doutèrent nina du a dè : Séographie botani | de M arbuste e aux envit prob gentes e tels et iL eio opeke et dá EE cta y a eu, mes A iis 1? Lettre sur le rag à M. Hamy, membre de l'Insti ut (1896, , v Saint Étienne, impr. Ch. Boy); 2° Peirese et le Styraz, Revue Botanique cipem des Fan ne ae 166 SÉANCE DU 11, MARS 1921. dont l'indigénat est aussi peu sùr que celui du Cneorum ve En 1573, l'Allemand Rauwolf, qui, douze ans up quand il étudia la médecine à 1 Montpellier, était venu, comme Lobel, herboriser en Provence, arriva de nouveau par la Suisse et l'Italie. De Nice il se mit pédestrement en route pour Mar- seille, où il devait s'embarquer, allant en Orient. Durant son parcours du territoire du Var, il récolta (la plupart de ces plantes figurent encore dans l'herbier de Rauwolf conservé i Leyde) : Glaucium flavum Cr., Cistus albidus L., C. salvifolius L., C. monspeliensis L., Helianthemum hirtum Peri Pistacia- Terebinthus-L., P. Lentiscus L., Cahcotome spinosa. Lk., Rubia peregrina L., Silybum Marianum Gærtn., Helichrysum Stæchas! « le long de la route de Brignoles à Marseille » : Cala officinalis M&nch. Le célèbre Guipard Bauhin, de Bâle, avait de méme étudi la médecine à Montpellier, Vers 1580, il fit, comme disciple de Flore, une apparition en Provence. Dans son Prodromus Theatr Er Botanici, il attribue au territoire d'Hyéres, l'y ayant € E. a st el Caput-galli Lmk. X M — Cire on le voit, les premiers rudiments de stati: _ florale de notre région varoise s'accroissaient avec leateur XVII? siècle n 'apporta aussi qu'une médiocre contribution. À usd dope Fabri de Peirese, dont le Pe ime au | Morus communis L fleurs Ss, 4 qui fut : une eer pour les horti listes. A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. 167 Bauhin : à Bormes, Biscutella Burseri Jord., Hesperis purpu- rascens Jord.'; aux iles d'Hyères, Bellis annua L., Asplenium marinum L. (fougère y retrouvée par Robert, Ausgnde;, Verguin). Cinquante ans aprés, l'Italien Bocconi mit au jour son Icones. et Descriptiones Plantarum Siciliæ, Melitæ, Gallia et Istriæ, 1671; il signale, aux iles d'Hyères : Atriplex littoralis L. D'aprés Mutel, Bocconi. aurait trouvé en ces mêmes iles le Daucus Uingidium L.; plus probablement il s'agit du Daucus Bocconii Guss. qu'y ont indiqué de nos jours Huet et Shuttleworth. .. Vers la fin du siècle, un trés savant Buches Ray, auteur de 1. Legré affirme que Burser cüeillit cet diets à la. Sainte-Baume. x hien de moins probable; l'Allemand parait s'étre borné à à parcourir le : littoral de la Provence et, quoi qu'imagine son biographe, n'a pas avec - ~ plus de certitude escaladé la montagne de Sainte-Victoire au delà d'Aix, | .. Peur y prendre l'Iberis saxatilis L. (cette Crucifère lui étant offerte au . Sommet de Carpiagne, le long de la côte entre Marseille et Toulon!).Bur- - a rak c'est incontestable, alla aux îles d'Hyères; il n’est donc pas irpo nant qu'à son pass age à Bormes (où il dut s'embarquer au port du Lavan- dou) il découvrit I res purpurascens croissant en compagnie du Biscu- tella Burseri. Le Pinaz de Gaspard Bauhin dit, il est vrai, que Burser prit « eirca Massiliam » T Hesperis No Hieracii folio laciniato; toutefois. n reille désignation n’est point assez extraordinaire pour autoriser à m massiliense une abite que jamais “person à iément hors de l'une des iles hyéroises! « Circa Massi- CE » pour- ame un habitat varois du côté de Marseille, n'est point, f a conviens, une expressio n géographique que l'on doive appronta MEE A Me vue de son sens beaucoup. trop d Seseli tre rta nm re de | ; . SÉANCE DU 11 MARS 1924. e "T Historia . Plantarum, 1696-1704, visita la Sainte-Bau "E descendant sur Saint-Maximin, nota Santolina Cha . parissus L, var. villosissima (Poiret) DC. A Hyères il cite Fu ~ spicata L. En outre, Ray indique à Fré réjus le Willemetia p .. thoides Gr. .Godr, (non e HE > SÉANCE DU 8 AVRIL 1921 PRÉSIDENCE DE M. GUILLAUMIN, VICE-PRÉSIDENT. Lecture est donnée du procès-verbal de la séance précé- dente, dont la rédaction est adoptée. Par suite de la présentation faite à la dernière séance, M. le Président proclame membre de la Société : M. T. Pr pe CHURCHEVILLE, attaché au laboratoire de ? Phanérogamie du Muséum d'Histoire naturelle, rue Cuvier, 57, à Paris, V*, présenté par MM. Danguy et Pellegrin. Trois nouvelles présentations sont ensuite annoncées. M. Pellegrin ayant rempli les conditions prescrites par les statuts est proclamé membre à vie. , x ^ 1 L'ordre du Jour appelle l'exposé, par leurs auteurs, ou la lecture, par le Secrétaire général, des communications Caprès : Sur une caryomixie anormale dans — la chlamydospore du Penicillium glaucum PAR M. L. LUTZ. J^ 1 £ , + srat * x : ,. * présenté au Congrès des Sociétés savantes tenu à Stras- .— : bourg en 1920 °, des échantillons de Penicillium glaucum déve- | iid ppés dans des solutions de cyanure de mercure de fortes fOncen centrations (jusqu'à 1/100) et j'ai décrit les curieuses modi- —9n3 présentées dans ces conditions inattendues par son — — -« L; LUTZ, Sur quelques particularités de structure observées dans l'appa- — ns aétatif et l'appareil reproducteur du Penicillium glaucum croissant — — 170 | SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. : m appareil végétatif et surtout par son appareil conidien. Aprés | avoir montré que ce dernier appareil se développe très bien en. culture submergée, j'ai noté sa remarquable tendance à la simpli- | fication, avec production de tous les termes de passage intermé- diaires entre le type Penicillium et le type Erysibe. x J'ai signalé également la grande abondance des chlamydo- | spores, surtout marquée dans la solution à 1/100. Elles se forment un peu au hasard, en ne manifestant qu'une tendance trés faible à naître dans des sortes de sclérotes imparfaits, comme cela - avait lieu dans le sirop de Gibert ¢. AU . Beaucoup d'entre elles sont situées à l'extrémité de filaments qui se renflent en olive ou en massue plus ou moins étranglée au milieu. ; i > dc Si l'on soumet des préparations de chlamydospores à l'action des colorants nucléaires, par exemple de l'hématoxyline de . Heidenhain, on y observe la présence tantót de un, tantót de deux noyaux, munis d'un nucléole bien net. Dans le cas de chlamydospores binucléées, on remarque d x . ; k ur -— . eléoles, pour fournir finalement une chlamydospore uninu staté de fait semblable. i La fusion des noyaux en dehors des organes sexuels. Champignons n'a été jusqu'ici mentionnée qu'à titre tout à exceptionnel. On ne peut guére citer à cet égard que l'obs vation faite par Moreau ? d'une caryomixie dans la columelle p sporange du Rhizopus nigricans et celle faite par Henckel À. E. LUTZ, Contribution à l'étude des organismes mycélens des _ pharmaceutiques. Végétation du Penicillium glaucum dans le sirop . dure de mercure (sirop de Gibert). (Bull. Soc. bot. Fr., t. LXHI, p. 85 A, F. MOREAU, Recherches sur la reproduction des Mucorinées et. ques mures Thaltophytes. (Th. Eae, Sc. Paris, p. 24, 100) ^t ., 9. HENCKEL, Einige Beobachtungen der Histologie der Mucoraceen. bot. Hort. Univ. Petro olit., fasc. 23, p.124, 4905-1906.) . — L. LUTZ. —— CARYOMYXIE ANORMALE CHEZ LE PENICILLIUM. 171 fusions nucléaires dans les chlamydospores des Zgorhynchus. . Encore cette assertion a-t-elle été mise en doute par Moreau qui déclare n'avoir jamais rencontré de semblables fusions. Quant à l'intervention de circonstances pathologiques dans la production d'une caryogamie, elle n'a été invoquée que par Nemeé' dans le cas de plantes phanérogames : radicules de Pisum sativum et racines de Vicia Faba, après action d'une solution de sulfate de cuivre à 1 p. 100. Les fusions nucléaires qui font l'objet de cette Note présentent donc à ce double point de vue un certain intérét. En tout cas, leur observation vient à l'appui de l'opinion formulée par Moreau, à savoir que la caryogamie, qui est un caractére nécessaire pour définir l'acte sexuel, n'est pas en méme temps un caractere suffi- sant et qu'il existe des fusions d'ordre purement végétatif dépourvues de périodicité, cette périodicité étant la condition à la fois nécessaire et suffisante pour attribuer au phénoméne une signification sexuelle. M. R. Morquer demande à ajouter quelques mots à cette communication : : : Fai olisórvó personnellement le développement du Penicillium - dans une solution à 1 /100 de sulfate d'aniline légérement aci- difiée par l'acide sulfurique, telle qu'on l'emploie habituelle- ent pour colorer. la lignine. we Le mycélium s'était développé accidentellement : il bre txt Par places (au lieu des filaments sporifères disp: sés en pinceau — qu'il porte ordinairement) des branches isolées et très courtes, — terminées chacune pàr une conidie unique; en d' autres points, les filaments mycéliens portaient latéralement quelques grosses, d: cellules arrondies ou ovoides disposées en chapelet qui semblent n Voir être rapportées aux formes levures qu nr certai s AM gus végétant à f abri de Torre Ti * " i Nun, Ueber ungeschlechtliche Kernvers chnetaung. Sie: k. bóhm. i ie d. Wiss., 4902.) E nd He E SÉANCE DU 8 AVRIL 1924. Développement de l’embryon chez l'Urtica pilulifera L. PAR M. RENÉ SOUÈGES. On a vu ailleurs’ quelles raisons m'avaient incité à entre- prendre l'étude du développement de l'embryon chez les Apé- -— tales. Elles me paraissent assez puissantes puisqu'il ne s'agit. pas seulement de combler une lacune dans nos connaissances. - mais aussi de rechercher les différences essentielles Sur lesquelles on puisse fonder une classifieation naturelle des Dicotylédones et déterminer la vraie place des Apétales dans | cette classification. Il est incontestable que l’embryogénie, en es faisant connaitre les lois primordiales de l'évolution de individu, doit étre à méme de nous fournir le plus grand $ T de ces différences essentielles. = Les recherches dont les Polygonacées et les Chénopodiacées* e ont déjà fait l'objet ont montré que, chez ces plantes, cere 2 Dicotylédones; elles ont encore permis d'établir qu'il existe entre ces deux familles, des divergences intéressantes dans le mode général de construction du proembryon et dans les due tinées des éléments ou des étages qui le constituent. A cóté des Polygonacées et ds Chénopodiacées, sous le titre d' « Apétales supérovariées? », vient se ranger la très impor tante famille des Urticacées, qui se rapproche des deux pr dentes, non seulement par le périanthe simple et l'ovaire HP mais encore par la présence d'un seul ovule fertile dans UP ovaire uniloculaire et. par la nature akénoide du fruit. Les co! _ paraisons les plus rigoureuses, établies dans le détail * processus embryogénétiques, ne peuvent manquer de rév ~ 4. Souèces (R.), Recherches sur l'embryogénie des re (Bull. bot. France, LXVI, Soon ve 9 TOM 1919.) . _ 2. SotkoEs (R.), Dé de l'emb le Cheno . Henricus L. (Bull. Soc pe Fran e, LXVII, 8 nie 120) 3. VAN TIEGHEM- P. 7; Traité de Batanigue, ii P D; Tm s PI R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L URTICA PILULIFERA L. 173 entre ces trois groupes naturels, des analogies ou des différences qui viendront confirmer les rapprochements déjà suggérés par la morphologie externe ow faire surgir d’autres liens insoup- _ Çonnés, capables de nous éclairer sur les véritables affinités de _ces familles. Au terme de mes investigations sur le développement de l'embryon chez l'Urtica pilulifera; il ne m'a pas été difficile de constater que, s'il existait quelques points de ressemblance entre - les Urticacées, d'une part, et les Polygonacées et les Chénopo- diacées, d'autre part, il en apparaissait un bien plus grand ~ nombre entre l’Lrtica pilulifera et quelques espèces de la | famille des Composées que Carano' venait récemment d'exa- - . Tiner au point de vue de l’embryogenèse. Il est vrai que les —. Fésultats obtenus par le savant italien réduisaient à néant toutes les observations publiées avant lui par Fleischer, Hegelmaier, Mottier, Schwere et Merrel. Bien que l'exactitude de ces nou- —. velles données parüt évidente, il était indispensable néanmoins, &vant de les prendre définitivement comme bases de discussion, | de chercher à les confirmer, en examinant un autre exemple au moins pàrmi la famille des Composées. L'étude du développe- ment de l'embryon chez le Senecio vulgaris L. que j'ai entreprise *, . dans ce but, dernièrement, m'a permis de sanctionner les prin- $ *ipales conclusions du travail de Carano; elle va me servir, en outre, au cours des deseriptions qui vont suivre, à procéder à des comparaisons très précises, susceptibles de faire saisir Regan des faits nouvellement découverts et de bien bones uU en relief le type commun de d — Présentent les deux familles des Urticacées et des Compesées. - TM n ne trouve rien dans les travaux antérieurs qui puisse ^ | dome quelque idée de la véritable marche des segmentations oes l'embryon des Urticacées. Assez nombreuses sont cepen- ` EAN S "id (R.), FE des Composées. Les p stades du dive: 1990 M p. 254, TT Les d. stades. du sept tid is P. 35 en Cirano (E.), mx sul? embriogenesi delle Asteracee (Amnali | di. | P f 254, 15). LA - ant les publications qui se rapportent à l'embryogenèse des — | mtes de cette famille. Mais les unes ont pee exclusive- l'embryon chez le Senecio vulgaris (C. Rl Ac. des Sc, 474 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. ; à | ; ment pris pour objet la formation des fleurs et leur mode de groupement, les autres se sont surtout attachées aux faits : relatifs à la genèse et à la constitution de l'ovule ou dela graine, — soit particulièrement aux phénomènes cytologiques qui accom- pagnent la différenciation du gamétophyte, soit encore à l'étude des circonstances qui déterminent la naissance d'embryons parthénogénétiques. En 1894, Golenkin', dans un Mémoire où se trouve relatée inge*, beaucoup plus tard, démontre l'inexactitude de cette - oblitération microp ylaire. | Avec Treub‘, qui prend pour sujet d'études, d'abord ui "Ficus hirta, en 1901, puis l'Elatostema acuminatum, en 1908, -Ja question de la parthénogenèse, chez les Urticacées, acquier! son importance et entre nettement dans le domaine = observation microscopique. Malheureusement le savant hollan- dais n'a pu appuyer que sur de fortes probabilités ses interes- santes conclusions, qui ont été nécessairement discutées 9t soumises à un sévère contrôle par un certain nombre más parmi lesquels il convient de citer Kirchner *, Modilewsky" € 1. GOLENKIN (M.), Beitrag zur Entwickelungsgeschichte der Infloresce 1 der Urticaceen und Moraceen (Flora, LXXVIII, p. 97, 1894). EAS | 2. ZINGER (N.), Beitrage zur Kenntnis der weiblichen Büthen und Inftor? £ 1 cenzen bei Cannabineen (Flora, LXXXV, p. 189, 1898). nu 3. WiNGE (0.), Bestovnings og befrugtnings-forhold hos Humulus EU L. og H. japonicus Sieb. et Zucc. (Meddelelser fra Carlsberg Laboral "M, p. 4, 1944). a 4. TREUB (M.), L'organe femelle et l'embryogenése dans le Ficus hir € Ann. n bot. de Buitenzorg, XVIII, p. 424, 1901-1902). L'a e EINE acuminatum Brong. (Ibid:, XX, p. 44, genie 9. KIRCHNER (O.), Parthenogenesis bei Blütenpflanzen (Ber. d. i Gesell., XXII, p. (83], 1904). Nace T qn M .. A MODILEWSKY (J.), Zur Samenentvicklung einiger Urticiftoren XCVHL p.423, 1908). ——— 5 Lo mE R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 175 surtout Strasburger'. Ce dernier examine trois espéces parmi les Urticacées (Urtica dioica, Elatostema sessile, E. acuminatum). ll démontre qu'il y a véritabl chez la premiere, que l'embryon se développe, par contre, parthénogénétiquement chez les deux autres. Chez l' Elatostema sessile, l'archéspore donne directement un sac embryonnaire normal à huit noyaux possédant le nombre diploide, trente-deux, de chromosomes; chez l'Elatostema acuminatum, l'archéspore engendre parfois quatre mégaspores avec réduction chromatique, mais le plus souvent, elle se transforme en un sac embryonnaire à quatre noyaux seulement, possédant le nombre diploide de chromo- somes .et venant se placer, de manière diverse, contre la paroi du sae. L'embryon se développe, par apogamie, aux dépens d'un de ces noyaux. RS | Le Mémoire de Modilewsky embrasse douze genres, com- - prenant environ dix-huit espéces. Quoique traitant surtout du développement de l'ovule et du sac embryonnaire, il renferme néanmoins sur les processus embryogénétiques quelques obser- vations dont il est nécessaire de faire mention, à cause des rapports étroits qu'elles paraissent, de prime abord, présenter n celles qui font l'objet du présent travail. Mais, à vrai dire, elles tit #1 2: r x LU de um erronées, car elles paraissent s'appuyer sur des analogies inexistantes avec le type ordinaire, nullement défini, du déve- —. loppement embryonnaire, sans doute celui du Capsella Bursa- pastoris. En ce qui concerne particulièrement l Urtica pilulifera, — Modilewsky insiste sur la différenciation tout à fait remarquable de la cellule inférieure du suspenseur en une grosse vésicule ^ haustoriale, mais il ne détermine pas exactement l'origine de cette cellule vésiculeuse, que l'on peut supposer n'être autre — chose que la cellule basale du proembryon bicellulaire. ,dépourvues de tout lien de coordination, et d'ailleurs, fondamentalement . tétrade tout à fait semblable à 176 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. E publiés, se rattachant d'une manière quelconque àl'embryogénie des Urticacées, ne nous fournit des données exactes sur les > véritables lois qui président à l'édification de l'embryon dans z cette famille. Les observations qui suivent, malgré leur champ _ trés restreint, puisqu'elles ne serapportent qu'à une seule espèce, =a répandront assurément quelque lumière sur ce sujet et serviront, i tout au moins, à montrer quel intérét s'attache à l'étude rigou- reuse des premières segmentations, chez le sporophyte, jusqu'au : stade oü les principales régions du corps sont distinctement délimitées. : * x x inférieure légèrement allongée est occupée par une assez grosse vacuole (fig. 1). La première paroi, nettement horizontale, sépare la cellule apicale (ca) de la cellule basale (cb) (fig. 2); celle-ci semble se diviser ensuite, la première, par une cloison également horizontale pour donner deux ċellules superposées, - . 8a sœur se partage, trés peu de temps aprés, par une paroi verus . cale, en deux cellules juxtaposées (fig. 3 et 4). | Les quatre premières cellules, ainsi engendrées, forment une | celle que l’on rencontre chez a plupart des Angiospermes, par exemple chez les formes-types . des Dicotylédones (Myosurus minimus, Capsella Bursa-pastoris y écorce, On sait que, chez les R E | he om ii . sali noendrent M. SOUÉGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 477 rieure, ci. On a vu également que, chez les Polygonacées, les deux cellules supérieures donnent naissance à la partie cotylée t à la moitié supérieure seulement de l'axe hypocotylé, que la moitié inférieure de ce méme axe et les initiales de l'écorce se développent aux dépens de la cellule intermédiaire, m, et que la portion centrale de la coiffe avec le suspenseur tirent leur origine de la cellule ci. Au sujet du Polygonum Fe je faisais Sedes que hi ie 10. — UÜrtica pilulifera. L. Les premiers stades du développement. . .. 3usqu'à la formation du proembryon à seize cellules. ca, cellule Qnid cb, . - Cellule basale; m, cellule intermédiaire et, ci, cellule inférieure de la tétrade; — n E n', cellles-iios de ci; q cellules-quadrants; a el. AP: cellules-filles € d'un E fs ha apicale du proembryon bicellulaire, | aux dépens de lu e se forment les deux cellules supérieures juxtaposées : | tétrade, ne pouvait être appelée « cellule embryon- . - is > puisqu'elle n'engendre pas toute la partie exclusivement — à "ryonnaire du proembryon, de méme que la cellule basale, — us ant naissance aux deux cellules inférieures superposées de , ne pouvait être désignée sous le nom de « cellule du Seur », puisque, en outre du suspenseur proprement dt, contribue. à édifier une portion importante de | Lost la moitié inférieure de l axe hypocot atia tu ation se trouve bien plus justifiée au sujet de VE “lera, car, chez cette He la e. i cod n'engendi 178 SÉANCE DU 8 AVRIL 1994. que la partie cotylée, tandis que la cellule basale donne naissance à toute la partie hypocotylée. us Le proembryon octocellulaire.se constitue par division de chacun des éléments de la tétrade. Les directions des segmenta- tions sont celles que j'ai déjà eu l'occasion d'indiquer à maintes | reprises. La cellule inférieure, ci, se sépare transversalement .. pour donner deux nouvelles cellules superposées n et n' (fig. 5); l'élément m se divise, par une cloison méridienne, en deux 2 éléments juxtaposés; enfin les deux cellules supérieures se — segmentent, par une paroi verticale, pour engendrer quatre | cellules circumaxiales, habituellement désignées sous le nom de cellules-quadrants. Dans certains cas, comme le démontre | la figure 6, ces derniers éléments prennent naissance avant les 5 quatre autres, d'où résultent deux aspects nettement différents r du proembryon hexacellulaire. Les figures 7 et 8 représentent - 4 le proembryon octocellulaire; il est construit comme celui des — Renonculacées et comme celui des Polygonacées ; ses éléments sont disposés en quatre étages, q; m, n et n’. Les destinées ; des deux étages supérieurs, 4 et m, sont celles que j'ai déjà indiquées au sujet de la tétrade, 'étage n donnera seulement naissance aux initiales de l'écorce au sommet radiculaire. l'étage n’ engendrera la portion centrale de la coiffe et le suspenseur. 27 Le proembryon à seize cellules s’édifie encore par bipartiti des éléments du proembryon octocellulaire. A cette nouv période du développement apparaissent toutefois des variations ‘importantes dans les directions des divisions cellulaires. + quatre éléments des trois étages inférieurs, m, n, et n° (fig: à 10), se segmentent selon les règles ordinaires que yes exposées au sujet du Myosurus minimus, du Sagittaria sagit ` folia et du Polygonum Persicaria. La cellule n’ se sépare y^ R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 179: : zontalement pour donner deux cellules superposées ð et p; l'élement n se partage par une cloison méridienne en deux élé- ments juxtaposés et les deux cellules de l'étage m se divisent par une paroi verticale pour engendrer quatre cellules cireumaxiales. Les huit cellules résultant de ces quatre cytodiéréses se voient nettement dans la figure 11. Les quatre éléments de l'étage 4 ne se séparent pas par des es ? SE pere, ; GOD Ey «^ x ee du développement du proem- i histogenes au nren ; u proembryon à seize cellules rmatogène ; pe, périblème; pl, plé-- 180 SÉANCE DU 8 AVRIL 4921. considérées dans l’espace et d'une manière essentiellement schématique, sont parfaitement comparables, quant à leur forme et quant à leurs dimensions, et ne paraissent réellement différer que par leur position rectangulaire. Si l'on admet, en effet, que -— chacun des blastoméres de l'étage 4 peut être assimilé à une- pyramide triangulaire ou, plus schématiquement encore, à un ~- *étraédre régulier dont une arête vient se confondre avec l'axe - : embryonnaire, on peut dire que la cloison divisant ce blastomère — est analogue à un plan de séparation, mené parallèlement à l'aréte verticale et à celle qui lui est opposée, et venant couper les quatre autres arétes par leur milieu (fig. 20). De la sorte, — le solide se trouve partagé en deux portions égales qui sont des — prismes triangulaires aux bases inversement inclinées et en i disposition croisée l'un par rapport à l'autre. Cette manière — théorique de concevoir la forme et le mode de segmentation de — l'élément de l'étage g présente cet avantage appréciable dee permettre de se rendre compte aisément des directions des … mitoses qui vont avoir lieu dans chacune des deux nouvelles cellules engendrées. On comprend déjà que ces cinèses, confor- .. mément aux lois générales de la division cellulaire, s'orienteront - * selon l'axe méme des deux prismes, c'est-à-dire, selon deux — 2s directions nettement rectangulaires, que le fuseau mitotique 2 . se disposera verticalement dans la cellule voisine de l'axe . embryonnaire, horizontalement dans celle qui s'en trouve éloi- E gnée. i EE Vues en coupe longitudinale, les deux cellules, engendrées dans l'intérieur de l'élément de l'étage q, présentent deux aspects .. bien différents (fig. 9, 10, 11) : l'une, plus grande généralement. ~ adjacente à l'axe, apparait nettement quadrilatère, l'autre, plus . petite, extérieurement placée, offre une section triangulaire. On peut désigner ces deux cellules par les lettres grecques z et $ qui ont déjà servi, chez le Myosurus minimus ', à dénommer les deux éléments d'apparence à peu prés semblable, différenciés également aux dépens des cellules de la région supérieure t Proembryon: Mais il ne faut pas perdre de vue qu'il existe entre les deux catégories d'éléments des diffé importantes 1: SOUÈGES (R.), Recherches sur l'embryogénie des Renonculacées (Bi ul. S bot. France, LVIII, p. 632, 10 novembre 4911) PUR LATA Lao n. SOUEGES. — L'EMBRYON CHEZ L URTICA PILULIFERA L. 181 1° dans leur origine, 2° dans leur véritable forme considérée dans l'espace. ne Chez le Myosurus minimus, en effet, les cellules a et p correspondent à des demi-octants; ce sont les deux cellules-filles d'un octant supérieur, c'est-à-dire, d'un élément issu de la divi- sion transversale d'une cellule-quadrant, tandisque, chez l’ Urtica Pilulifera, elles naissent aux dépens de la cellule-quadrant elle-même, appartiennent, par conséquent, à une génération plus jeune et sont, somme toute, les homologues de deux octants directement superposés. On vient de voir, d'autre part, sous quelle forme il convient F4 jy Fig. 20 à 23. — Figures schématiques montrant la disposition différente des # . Une preuve éclatante de ces deux dispositions cellules x et 8 dans l'élément supérieur du proembryon, dang je dens Chez l'Urtica pilulifera (en 20 et 22), dans l'octant supérieur, chez le Myosurus minimus (en 2t et 23) = de se représenter dans l'espace les deux cellules » et $, chez l'Urtica pilulifera. Chez le Myosurus minimus, ces deux cellules Sont séparées par une cloison qui prend une direction parallèle à l'une des deux parois méridiennes de l'octant. Pour reprendre : l'image du tétraèdre, on peut donc dire que cette cloison se con- | fond avec un plan de section parallèle à l'une des deux faces — Verticales du solide (fig. 21). ll en résulte que les deux E Nouveaux éléments peuvent étre comparés aux deux portions 3 T une pyramide tronquée : le plus grand, 2, serait un pentaèdre — — irrégulier comprenant la base, le plus petit, 2, une nouv elle E Pyramide comprenant le sommet de la précédente. 182 | SÉANCE DU 8 AVRIL 4921. périphérique un quart de parallèle, double intérieurement la paroi extérieure, séparant ainsi une cellule triangulaire interne et une cellule quadrilatère externe; les deux noyaux, occupant deux niveaux légèrement différents, sont disposés sur une ligne à direction radiale (fig. 22 et 24). Dans le cas du Myosurus minimus, au contraire, la paroi de segmentation de l'octant se dirige selon. le rayon, s'ineurve et vient tomber normalement sur l'une des parois méridiennes; elle sépare deux cellules qui présentent, dans les coupes transversales, le méme aspect que dans les coupes longitudinales et dont les noyaux apparaissent disposés côte à côte sur une ligne tangentielle (fig. 23). Les explications théoriques qui précédent ont surtout pour but de faire saisir les différences qu'il convient d'établir entre les positions de la cloison dans l'élément supérieur du proem- bryon chez les deux espèces. Dans le cas de l'Urtica pilulifera, il a été admis que cette paroi se rapproche de la verticale bien plus qu'elle ne le fait en réalité. Il ne faut pas oublier, en effet, qu'elle est franchement oblique, à direction radiale en coupe longitudinale, et qu'elle vient tomber sur la paroi horizontale très prés du point d'intersection des deux plans méridiens et. du plan équatorial (fig. 9 et 10). Cette remarque présente une importance évidente, car si l'on admet, comme cela se produit dr ul Tes | quelquefois d'ailleurs, que le lieu d'insertion de la paroi soit .— légèrement plus élevé, il vient nécessairement se placer sur l'axe au-dessus du point d'intersection des trois plans internes du blastomère ; partant, la paroi se montre ainsi tout à fait compa- x rable à Ja cloison horizontale qui, chez la plupart des autres —— formes embryonnaires, divise le quadrant en deux cellules- ociants superposées et entraine la différenciation des deux étages proembryonnaires supérieurs, / et l. Il suffit donc d'un trés léger déplacement du lieu d'insertion de la paroi de seg- cd. TEK de R. SOUÈGES. — L EMBRYON CHEZ L'URTICÀ PILULIFERA L. ` 483 - . Dans la figure 9, on peut voir que deux éléments, lun anté- — . rieur, l'autre postérieur, de l'étage y se sont déjà segmentés pour donner naissance aux deux cellules-filles x et $. Dans la — figure 10, les quatre éléments ont subi cette division et l'étage q comprend huit noyaux qu'il est très facile de dénombrer. . Enfin, dans la figure 11, non seulement les quatre éléments de l'étage 9 ont engendré huit nouvelles cellules, mais encore les LU Fig. 96 à 4. — Urtica pilulifera L. Coupes transversales du proembryon aux — . - Stades qui précédentla formation d protubérancescotylédonaires. Les coupes 2a 28 se rapportent à un même proembryon. Il en est de même des Sures 29 à 32, des figures 33 à 38 et des figures 39 à 4. q, m,n, o, ples — Zt étages du proembryon à seize cellules; x et B, cellules-filles du quadrant; | de dermatogene; pe, périblème; øl, plérome; me, méristème cortical externe - © cotylédon; mv, cellule-mère du plérome cotylédonaire. Gr. : 420 — Quatre éléments composant les trois étages inférieurs m, n et n’ 5* sont cloisonnés, selon la règle ordinaire, pour donner d e wement naissance à huit nouveaux éléments. A ce stade, se | touve nettement constitué le proembryon à seize cellules. . pu diffère du même proembryon que l'on rencontre dans la — P part des autres cas, par exemple chez le Sagittaria sagitta- olia ou le Polygonum Persicaria, par le nombre des étages qui 'Posent. On compte, en effet, cinq étages, chez l'Urtic 184 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. pilulifera, au lieu de six; on sait maintenant que cette différence provient du mode de division des quatre éléments supérieurs | du proembryon octocellulaire. Ce mode de division entraine — encore cette conséquence quelque peu inattendue, de conférer toute son exactitude à la loi générale que j'ai précédemment exprimée, au sujet du Sagittaria sagittæfolia, à savoir, que le nombre des éléments constitutifs d'un étage, aux périodes du développement dont il a été jusqu'à maintenant question, est égal à la somme des éléments composant les étages placés au- dessous. Chez la Sagittaire et la Persicaire, la loi n'est vraie qu à la condition de considérer comme faisant partie d'un méme étage l'ensemble des huit octants. Chez los Composées, le proembryon s'édifie selon des règles — absolument semblables à celles qui président à son dévelop- à pement chez l'Urtica pilulifera. C'est de la méme manière que prennent naissance la tétrade, le proembryon octocellulaire et le proembryon à seize cellules. L'identité des processus. de division se poursuit encore au delà des stades étudiés jusqu'ici; on peut l'observer pendant toute la période proembryonnaire e£ méme au premiers moments de la croissanee des cotylédons. > Dans les deux cas, les destinées des cing étages du procin à seize cellules sont les mêmes : l'étage supérieur g enge la partie cotylée; aux dépens de l'étage m s'édifie l'axe hypo- 2 cotylé; les initiales de l'écorce au sommet radiculaire se diffé- rencient aux dépens de l'étage n; l'étage o.donne naissance à la - portion centrale de la coiffe, à cette région du corps embryon- naire que l'on pourrait appeler l'hypophyse; enfin, le qe seur proprement dit tire son origine de l'étage p. : 1 t # e Etage q. — Les huit éléments de cet étage donne groupes : quatre éléments « et quatre éléments 9. Dans . menta, laxe de division nucléaire est toujours vertical ; . €loison cellulaire horizontale, nettement tangentielle (fi c 46). Elle sépare, de la sorte, vers l'extérieur, une | cellule "s Rosendo ang qui se multiplie par se | aires, selon le processus ordinaire (f R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L URTICA PILULIFERA L. 185 et, vers l'intérieur, une cellule sous-épidermique qui s'allonge légèrement et se divise, d'une manière très générale, par une nouvelle paroi horizontale (fig. 17): Il se produit ainsi deux éléments sous-épidermiques superposés, e et 2, qui prennent des cloisons anticlines rectangulaires et donnent naissance aux deux assises que l'on remarque dans l'embryon au moment de la naissance des protubérances cotylédonaires (fig. 49). Dans d'autres cas, la cellule intérieure issue de l'élément « se segmente verticalement un grand nombre de fois, avant qu'il n'apparaisse de cloisons transversales dans la rangée sous-épidermique qu'elle engendre (fig. 42, 43). Enfin parfois (fig. 19, à droite et lig. 42, à gauche), sa paroi de segmentation est oblique, séparant deux cellules trés inégales, l'une plus petite, triangulaire, l'autre, plus grande, pentagonale; celle-ci, adjacente à l'axe, se segmente seule horizontalement pour donner deux éléments superposés (lig. 19). La cellule triangulaire se comporte comme la cellule- lille, éloignée de l'axe, qu'une cloison anticline sépare, à cette méme période, dans l'élément sous-épidermique e (fig. 19). Elle peut être considérée comme la cellule-mère de la rangée d'où dérive le méristéme cortical interne du cotylédon; on peut la désigner par les lettres mc’ dont s'est déjà servi Carano dans la description des cloisonnements cellulaires de cette région embryonnaire chez le Bellis perennis. C'est, en effet, aux dépens de la cellule me’ que se développe, par segmentations anticlines, toute l'assise corticale supérieure ou interne du jeune cotylédon (fig. 43, à gauche, et fig. 44, 46, 49, 50, 51), tandis que, aux dépens des deux cellules superposées voisines de l'axe, par ‘‘émentations antielines également, se différencient les deux assises sous-épidermiques qui occupent la dépression inter- *otylédonaire, avant la formation des premieres feuilles ou du cône végétatif de la tige (fig. 19, 43, 44, 46 à 51). ans l'élément 4, le premier fuseau mitotique s'oriente horizontalement et la cloison cellulaire qui suit est verticale, radiale. Les deux cellules-filles ainsi engendrées ne peuvent acilement se distinguer que dans les coupes transversales (lig. 29 et 30). Dans chacune d'elles s'établit ensuite une cloison - jangentielle qui sépare, vers l'extérieur, une cellule de derma- —— Ta èt, vers l'intérieur, une nouvelle cellule qui rappelle, — — T. LXym. (sÉANCES) 13 186 i SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. VES par son aspect triangulaire, en coupe longitudinale (fig. 16 à 18), l'élément 8 dont elle dérive. Aux dépens de chaque élément $ se sont, de la sorte, différenciées quatre cellules (fig. 33) : deux externes qui, en se segmentant horizontalement puis vertica- - lement, contribuent à accroître le nombre des cellules du dermatogène, et deux internes qui se séparent par une nouvelle cloison tangentielle (fig. 19 et 39) en deux cellules, l'une sous- épidermique, l’autre d'aspect encore triangulaire plus profonde (fig. 19). Celle-ci représente une cellule initiale de plérome et va donner naissance au méristème vasculaire du futur cotylédon; sa sœur est une cellule primordiale de péribléme et va com- — tribuer à la formation du méristème cortical externe du méme 2 organe. On peut désigner ces deux cellules par les lettres mv T me-que Carano a déjà employées au sujet du Bellis perennis | : (fig. 19 et 39). We Il est difficile de décrire avec précision la marche des cloison- 2 nements dans chacune de ces deux cellules; il est évident qu dans bien des cas, elles ne restent pas étroitement confinées | dans le róle qui leur est dévolu. Si l'on peut affirmer que la cellule me engendre toujours le périblème, les processus » division suivis dans la construction de ce tissu ne paraissent : pas obéir à des règles fixes : tantôt, en effet, les parois Se disposent toutes radialement, produisant une unique assise ; tantót, aprés formation d'une par dans le prolongement des deux ou trois assises de péri i ; à ce.moment, au niveau de l'axe hypoc 2| ; non seulement elle présente dans ge les juxtaposées (fig. 43 et 47, à gum à la génération, aux dépens de la cellule-fille quadri: . @xterne, d'une ou même de deux assi i pplem taires, qui viennent encore se placer dans le prolongemeni assises de périblème les plus internes de l'étage inféri - R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 187 cellule-fille triangulaire intérieure, occupant le sommet du mas- sif cellulaire issu de l'élément primitif $, se segmente en géné- ral tangentiellement ; mais elle peut aussi se séparer par une cloi- son oblique ou horizontale. Quoi qu'il en soit, elle reste toujours en continuité avec les éléments du cylindre central de l'hypoco- tyle; c'est à ses dépens que s'érige le plérome du cotylédon. Si l'on se reporte aux figures 39, 43, 44, représentant des IBI sa CHAT 47 48^" Fig. 42 à 49. — Urtica pilulifera I.. Les segmentations dans les divers étages du Proembryon à partir de la différenciation des histogenes jusqu’à la naissance des cotylédons. q, m, n, 0, p, inq étages proembryon; de, derma- togène; pe, péribléme; pl, plérome; æ et 8, groupes cellulaires issus des deux tellules-filles du quadrant; mc, méristeme cortical externe du cot aper. Mme’ méristème cortical interne du cotylédon; mv, plérome cotylédonaire; p?» ——— Périeycle; iec, initiales de l'écorce. Gr. : 180. ME Coupes, l'une transversale, les deux autres longitudinales, du a . Proembryon au moment où n'apparait pas encore la déforma- tion apicale indiquant la naissance prochaine des cotylédons, on reconnaitra que c'est à ces stades que l'on doit rechercher les éléments privilégiés qui constituent le lieu d'origine le plus - reculé des deux feuilles cotylédonaires. On peut, à cet égar d, établir quelques analogies avec ce qui se passe chez le Myosurus . "nimus, où, comme il a été démontré ', la section transv ersale < À: Souèces (R.), Recherches sur l'embryogénie -des Renonculacées Baie” xt 188 SÉANCE DU 8 AVRIL 1924. se divise en huit secteurs ou demi-octants, dont deux, diamé- tralement opposés, peuvent indifféremment devenir les centres de formation des cotylédons. Or, le sommet de ces huit secteurs triangulaires est occupé par une cellule de plérome qui est tout à fait comparable à la cellule mv dont on vient de voir la genèse et le mode de multiplication chez l’ Urtica pilulifera. Chez cette dernière espèce, parmi les huit cellules mv que comprend la section totale (fig. 39), deux, diamétralement opposées, peuvent également étre considérées comme les centres de formation des deux cotylédons. (A suivre.) Contribution à la flore algologique des Pyrénées PAR M. A. DE PUYMALY. En dehors des organismes des sources sulfureuses, qui ont fait l'objet de nombreuses publications, la plupart déjà anciennes, les Diatomées constituent les seules Algues dont se soient — occupés d'une manière assidue les botanistes, qui ont étudié la 3 flore algologique de la région pyrénéenne. Sans doute, nous . devons à Armieux ‘ une relation surla neige rouge au Tourmalet et au Pic du Midi de Bigorre et Em. Belloc, dans son Apert a ENEN sur la végétation lacustre des Pyrénées?, a énuméré, outre de 3 nombreuses Diatomées, une quarantaine de Desmidiées. Mas — les autres groupes ont été en général délaissés. Seuls, Ripartet — Fr. Gay les ont abordés et se sont proposé de nous donner une | vue d'ensemble sur les Algues pyrénéennes. Dans la notice de d Ripart?, déjà vieille de plus d'un demi-siècle, sont mentionnées . Soc. bot. France, LVIII, p. 722, 8 décembre 1941 et LIX, p. 29, 12 ja?" vier 1912.) ; eun 1. D" ARMIEUX, Étude sur la neige rouge (Mém. Acad. Sciences, Inscript. et Bell.-Lett. de Toulouse, 7* sér., t. VIE 875, 50.909. — Ec o I 5 \ssoc. franc. p. avanc. d. sciences, 21* sess., Pau, 1892, Part Ib E . D" RiPART, Notice sur les Algues récoltées pendant la Session de ! Société botanique de France dans les Pyrénées (Bull. de la Soc. bot. France, t. XV, 1868, P- XXXVI.) lousain et A. DE PUYMALY. — SUR LA FLORE ALGOLOGIQUE DES PYRÉNÉES. 189 6 Myxophycées et 6 Chlorophycées que l'auteur a recueillies, en passant, dans les environs de Cauterets, des Eaux-Bonnes et des Eaux-Chaudes. Plus important est le travail de Fr. Gay", qui, en aoüt et septembre 1890 et 1891, a exploré les alentours de Bagnéres-de-Bigorre; toutefois, parmi les 39 espéces qu'il contient, 6 n'ont pu recevoir de nom spécifique, les échantillons récoltés étant stériles, et 17 autres appartiennent au groupe trés spécial des Desmidiées. Je citerai également une publication récente de J. Comére?, concernant les Pyrénées centrales, mais n'apportant que peu de données nouvelles sur la ques- . tion. Tels étaient les maigres documents que l'on possédait sur la végétation algologique des Pyrénées, lorsque, dans ces dernières années, des séjours fréquents et prolongés dans ces montagnes m'engagèrent à tenter sur ce sujet de plus amples recherches. Les endroits oü celles-ci furent faites, bien que dans un rayon relativement restreint, se trouvent à des altitudes diverses et sur des terrains assez variés (schistes, calcaires, granites). Ce sont : 1? les environs de Bétharram (près de Lourdes), parcourus de novembre 1918 à février 1919 et compris entre 300 et 400 m. d'altitude, c'est-à-dire dans la zone des basses vallées; 2° les alentours de Bagnères-de-Bigorre, visités en aoüt et novem- bre 1916 et s'étageant entre 500 et 900 m.; 3° les stations situées autour de Foie et de Cauterets, int en sep- tembre 1919, puis en juillet et aoüt 1920 et dont l'altitude, presque toujours supérieure à 1 000 boe range dans les zones subalpine et alpine. : s Les espéces récoltées, 1 taine environ, se réf rtissent UIU LUIL e : A D oke 1 CHE d 19 ! Chlorophredes 3 Flo- ridée 1. Gay Y (Fa.), Algues de Tai -de-Bigorre (Bull. de la a m T France, t cm 1891, p. * EU es i y More des Algues d'eau douce e pays tou- s fron centrales (Bull. de la Soc. d'Hist. nat. de Toulouse, t. i 1911, d Fée P ed minations, j'ai parfois consulté des exsiccata Le E été prélevés dans les collections suivantes : et se H ropa’s; WITTROCK et NORDSTEDT, Alguæ aquæ gi P - ; 7 EDEN et SETCHELL, Phycotheca Boreali-americana 490 - SÉANCE DU 8 AVRIL 1994. MYXOPHYCÉES 1. Gloocapsa magma (Bréb.) Kütz., Tab. phyc., I, p. 11, tab. 22, . g. 1. — CavrEnETS : Sur rocher humide, au bord de la route du Pont d'Espagne, à 4 100 m. (août). : 2. Glæocapsa sanguinea (Ag.) Kütz., Phycol. gener., p. MIA. — Voir Nostoc commune (n° 20), Scytonema mirabile, var. Leprieurii (n° 24) et Seyton. crustaceum (n° 25) +. 3. Chamæsiphon confervicola A. Br. in Rabenh., FL Europ. a Alg., Il, p. 148. — Bankers : Abondant sur les gaines de “Schizothrix tinctoria, mélangé à Ulothrix zonata, sur galet rece- E vant de l'eau en cascade, dans le torrent de Glaire, à 1350 m — (juillet). — CAUTERETS : Sur les gaines de Calothriæ fusca, — lui-même épiphyte sur les cellules basilaires d'Ulothriæ zonala — poussant sur rochers recevant de l’eau en cascade, au bord de 1 la route de Pierrefitte, à 800 m. (août). = ` 4. Oscillatoria brevis Kütz., Phycol. gener., p. 186. — Cau- TERETS : Mélangé à Phormidium calidum dans un ruisselet servant à l'écoulement d'eau thermo-sulfureuse (20° à 30°) de d l'établissement de La Raillére (septembre). ` * Trouvé dans l'eau douce, puis dans l'eau salée, l'Oscill. brevis, que —— je sache, n'avait pas encore été mentionné dans une eau thermale. 5. Phormidium molle (Kütz.) Gomont, Monogr. des Oscill, — p.183. — BacwEREs : Sur le fond vaseux d'un abreuvoir ali- — menté par une source, dans le chemin Reverdy, entre 600 et " 100 m. (aoüt). E Ce Phormidium semble être rare. Gomont Pa décrit d’après les échan- : tillons récoltés par De Brébisson aux environs de Falaise et d'après ceux de Kärnbach, provenant des iles de la Papouasie. Selon Forti?, W 1. Lorsque plusieurs espéces font partie d'un méme groupement, j' Ke cru bon de placer autant que possible les renseignements qui les com . Connaître immédiatement celle-ci et évite des répétitions. 2 _ 2. FORTI (A.), Myzophyceæ in Sylloge Algarum de De Toni, vol. v, 4907 : A. DE PUYMALY. — SUR LA FLORE ALGOLOGIQUE DES PYRÉNÉES. 191 l'aurait retrouvé dans des étangs de l'Angleterre méridionale. Lemmer- mann, enfin, le cite dans Kryptogamenfl. der Mark Brandenburg, Vl, 1907, p. 125. - 6. Phormidium Corium Gomont, Monogr. des Oscill., p. 192, — Voir Hormidium flaccidum (n° 40). 1. Phormidium Retzii Gomont, Monogr. des Oscill., p. 195. — Bacnères : Sur les parois rocheuses le long desquelles s'écoule le trop-plein du puits d'eau thermale (20°), situé à côté du lavoir de l'établissement de Salut, à 600 m. (aoütet novembre). 8. Phormidium calidum Gomont, Monogr. des Oscill., p. 202. — Voir Oscillatoria brevis (n° 4). Ce Phormidium n'avait été jusqu'à présent récolté, du moins si je ne me trompe, que dans deux stations américaines : dans des eaux ther- males sulfurenses près de Cura, dans le Venezuela (herbier Agardh) et à San Francisco (Stow Lake, Golden Gate Park) par Gardner (Phye. Boreali-Americana, fasc. XXVIII, n° 1353). 9. Phormidium subfuscum Kütz., var. Joannianum (Kütz.) Gomont, Monogr. des Oscill., p. 204. — CavrEnETS : Mélangé à quelques filaments de PAorm. uncinatum sur pierres, dans un ruisseau à eau très froide au bord du chemin forestier de Lutour, à 1250 m. (septembre). 10, Phormidium uncinatum Gomont, Monogr. des Oscill., P. 204. — CavrERETs : Sur rocher, dans le gave de Lutour, prés de la Cascade, à 1 100 m. (septembre); sur rocher, dans le gave de Cauterets, près de la Raillere, à 1000 m. noto: voir également Phormidium subfuscum (n° 9). — Le Ph. uncinatum, aquatique, différerait du PA. autumnale om. 3 terrestre, surtout par l'épaisseur plus grande de ses trichomes (Gomont, l. e. » P. 206). Or les spécimens de Cauterets avaient presque tous des trichomes minces, larges de moins de 6 u et rappelant par conséquent Ceux du Ph. autumnale. ie Phormidium autumnale Gomont, Monogr. des Oscill., P. 207. — Bérnanmaw : Sur des Mousses tapissant la partie inférieure d'un ironc d'arbre, du côté sud-ouest, à 320 m. (décembre e). 12. Symploca Muscorum (Ag.) Gomont, Monogr. des Oscill., - x: 130. — CAUTERETS : Rampant à la surface de Mousses B . m'avait pas été retrouvée en France. 192 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. d'Hépatiques, sous un rocher en surplomb, au bord de la route du Pont d'Espagne, à 1 170 m. (août). 13. Symploca muralis Kütz., Phycol. gener., p. 201. — CAU- TERETS : Sur la partie inférieure d'un tronc d’Abies, voisin de la cascade du Cérisey, mais non atteint par ses embruns, du moins au moment de la récolte, à 1 235 m. (août). 14. Schizothrix tinctoria (Ag.) Gomont, Monogr. des Oscill., - p. 42. — Voir Ulothrix zonata (n° 42). 15. Schizothrix Friesii Gomont, Monogr. des Oscill., p. 94. — BaewEREs : Sur sol argileux, parmi des Mousses, dans le bois de Hétres traversé par le sentier conduisant de Salut à la Fontaine de Rieunel, à 600m. (août). | 16. Hydrocoleus homæotrichus Kütz., Phycol. gener., p. 196. — Barèces : Voir Hydrurus fœtidus (n° 30). — CAUTERETS : Voir Ulothrix zonata (n° 42). i 17. Nostoc Linckia Bornet in Thuret et Bornet, Not. Algol., 1880, p. 86. — CaurTERETS : Fixé sur le fond d'une nappe super- ficielle d’eau claire lentement mais constamment renouvelée par une source voisine, au bord du gave de Cauterets, près de — la Raillére, à 1 000 m. (septembre 1919 et août 1920). : 18. Nostoc Muscorum Agardh, Dispos. Algar. Suecia, p. H-— BÉTHARRAM : Sur des Mousses saxicoles, au voisinage du ga — à 300 m. (décembre). — Caurerers : Sur des Mousses, dans — les lacets ombragés conduisant à Cambasque, entre 1000€ 1100 m. (août). | 19. Nostoc calcicola Bréb. in Menegh., Monogr. Nostoch. ial, p. 121. — BÉTHARRAM : En compagnie de Mousses et de T rente- : pohlia aurea dans les creux superficiels d'une muraille calcaire — exposée au Nord-Ouest, le long d’une ruelle de Montaut, à300 m- — (janvier). 5 T Depuis De Brébisson, cette espèce, à ma connaissance du mois — 20. Nostoc commune Vaucher, Hist. des Conf. d'eau doucêr a P 222. — CAUTERETS : En compagnie de Glæocapsa sanguinea & | de Scytonema crustaceum sur lécorce d'un tronc d'Abu A. DE PUYMALY. — SUR LA FLORE ALGOLOGIQUE DES PYRÉNÉES. 193 exposé aux embruns de la cascade du Cérisey, à 1 235 m. (août): en Compagnie des mêmes Algues sur rochers recevant les embruns de la cascade de Lutour, à 1100 m. (août). À cette espèce appartiennent le N. alpinum Kütz et Uormosiphon furfuraceus Kütz, signalés par Ripart, l'un près de Cauterets, l'autre aux environs des Eaux-Bonnes, dans des stations analogues aux précé- entes. ss 21. Nostoc macrosporum Menegh., Monogr. Nostoch. ital., p. 116. — Cavrerers : Sur des Mousses humides, au bord des lacets ombragés conduisant à Cambasque, entre 1050 et 1150 m. (août); voir également Scylonema crustaceum (n° 25). Bornet et Flahault (Rév. des Nost. hétér., IV, p. 210) rapportent à cette espèce, d'après les échantillons authentiques, le Nostoc pyrenaicum de Ripart, trouvé sur un « vieux tronc de sapin continuellement mouillé par l'eau du gave, prés d'une des cascades de Cauterets », 22. Cylindrospermum marchicum Lemmermann, Kryptoga- Menfl. der Mark Brandenburg, III, 1907, p. 196. — BARÈGES : — Sur talus argilo-sableux suintant, au bord du sentier conduisant àu plateau de Lumière, à demi sous bois, à 1 275 m. (juillet). Cette Nostocacée a été élevée au rang d'espèce en 1907 par Lemmer- mann, qui l'avait déjà décrite en 1905 (Forschungsber. d. biol. Stat. in Plón, XII, p. 148) comme variété marchicum du Cyl. catenatum Ralfs. Elle diffère de ce dernier par ses cellules végétatives plus petites et par ses Spores moins volumineuses, munies d'une épispore mince, hyaline, incolore, tandis que l'épispore du Cyl. catenatum est épaisse et forte- — ment colorée e; jaune d'or foncé. Forti (loc. cit., p. 418) pense qu'il Sagit purement d'un stade jeune du Cyl. catenatum. Cette manière de voir semble difficile à admettre, car la plante fournit d'abondantes pores paraissant normalement constituées. Je me rallierai plutôt à l'opi- - nion première de Lemmermann, qui en faisait une variété du Cyl. cate- natum, d'autant plus que, dans certaines préparations, j'ai vu des spores — à épispore jaunátre, 23. Scytonema Hofmanni Agardh, var. symplocoides Born. et ch., Rév. des Nost. hétér., HII, p. 99. — Voir Coccomyxa Nzgeliang (n? 32). x ` r. Leprieurii (Mont.) 24. Scytonema mirabile (Dillw). Bornet, var Born. et Flah., Rév. des Nost. hétér., ITI, p. 103. — CAUTERETS : { — entre 1 300 et 1400 m. ue — Caurerers : Sur des roche 194 SÉANCE DU 8 AVRIL 1924. Mélangé à Glæocapsa sanguinea, à Stigonema minutum, à Mesoiænium violascens et à quelques individus d' Hormidium mucosum, le tout formant un enduit gélatineux noirâtre sur une surface rocheuse humide placée sous un rocher en surplomb, au bord de la route du Pont d'Espagne, à 1 150 m. (août). La variété Zeprieurii semble avoir été trés peu observée en Europe: | Forti (loc. cit., p. 520) l'a citée en Italie d'apres Bornet (herbier Lenor- mand) et en Bohéme, d'aprés Hansgirg, puis Lemmermann l'a mentionnée et figurée dans Kryptogamenfl. der Mark PRE (III, p. 242 et fig. 9 de la p. 198). 25. Scytonema crustaceum Agardh, Syst. Alg., 1824, p. 39.— - CaurERETS : Mélangé à Gleocapsa sanguinea, à Nostoc macro sporum et à Calothrix parietina, le tout formant un enduit géla- tineux noirátre sur rochers recevant les embruns de la cascade de Lutour, à 1 100 m. (août); voir également Nostoc commune - (n° 20). : Var. B incrustans Born. et Flah., Rév. des Nost. hétér., HL p. 107. — Caurerers : Dans les mêmes stations que le type . auquel on la trouve mélangée. 26. Stigonema minutum Hass., Brit. freshw Alg., L, p- 230. — BÉTHARRAN : Voir Mesotænium on (n° A1). — CAUTERETS* En compagnie de Mesotænium violascens, sur rocher humide, dans le chemin forestier de Lutour, à 1 250 m. (août); mélangé i à quelques individus de Keratococews caudatus et à quelques - colonies de Mesotænium violascens, sur rochers découverts, peu humides, le long de la promenade Demontzey, à 1 030 m met; voir également Seytonema mirabile, var. Leprieurit : (n° 24). : 27. Calothrix fusca (Kütz.) Born. et Flah., Rév. des NE a: hétér., I, p. 364. — Voir Ulothrix zonata (n° 42). e 28. Calothrix parietina Thur., in Ann. d. sc. nat. pas 6* sér., I, p. 381. — Voir Scytonema crustaceum (n° 25). 29. Rivularia hæmatites Agardh, Syst. Alg., 1824, p. 26. E Bankers : Sur des rochers calcaires recouverts par une mince nappe d'eau ruisselante, au bord de la route du Tourmalet, A. DE PUYMALY, — SUR LA FLORE ALGOLOGIQUE DES PYRÉNÉES. 195 n calcaires, presque à fleur d’eau, dans le ruisseau bordant au Sud la pente des lacets du Lisey, entre 1 050 et 1 200 m. (septem- bre); sur les pierres d'un ruisselet, traversant le chemin de Gavarnie au Cirque, à 1 400 m. (septembre). Déjà mentionnée aux Eaux-Bonnes par Ripart sous le nom de Zono- trichia saxicola Rabenh., cette espèce se montre assez répandue dans les parties calcaires de la chaine. Mais, comme Bornet et Flahault l'ont relaté (Rév. des Nost. hétér., Wl, p. 351), elle habite surtout la zone subalpine. Je ne lai jamais trouvée au-dessous de 1 000 m. Sa station de prédilection parait être les rochers calcaires recouverts d'une mince . Couche d'eau ruisselante. Fortement incrustée de carbonate de chaux, elle dessine sur le substratum des protubérances hémisphériques, qui assez souvent deviennent confluentes et forment des plaques irrégulières, - stratifiées, parfois d'une très grande épaisseur. FLAGELLÉS 30. Hydrurus fotidus Kirchn., Fl. von Schles., p. 106. — Ban£ars : Dans le ruisselet bordant la route du Tourmalet à 1300 m. (juillet); trés abondant et mélangé à Hydrocoleus .. homæotrichus dans le ruisseau qui descend du lac d'Oncet, au niveau des cabanes de Thou, à 1 942 m. (juillet). — CAUTERETS: Dans le gave de Lutour, au voisinage de la Fruitière, à 1 340m., … ainsi qu'en aval de la cascade de Lutour, à 1 060 m. (septembre); - sur roche arrosée par violent courant d'eau sortant tumultueu- sement mais par intermittence d'un réservoir bordant le chemin . forestier de Lutour, à 1250 m. (septembre). hr Cette espèce, très répandue dans les eaux froides et courantes de B - zone subalpine, ne parait pas descendre au-dessous de 1 000 m., du moins pendant l'été, époque à laquelle je l'ai observée. Elle se présente en colonies très polymorphes : celles récoltées dans le gave de Lutour - Offraient en général une ramification plus ou moins pennée, tandis que les échantillons des cabanes de Thou consistaient en longs cordons simples flagelliformes. | CHLOROPHYCÉES I 31. Hæmatococcus pluvialis Flotow in Nova Act. Acad. Leop. | Carol., 1844, p. 415. — Caurerers : Dans une petite cuvette 196 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. rocheuse contenant de l'eau de pluie, au bord du gave de Caute- rets, prés de la Raillére, à 1 000 m. (septembre). 32. Coccomyxa Nægeliana (Art.) Wille, Natürl. Pflanzenfam., Nachtr. z. 1 Teil, 2 Abt., 1909, p. 38. — Caurerets : En compagnie de quelques groupes microscopiques de Scytonema Hofmanni et de quelques individus de Keratococcus raphidioides, sur une Jongermanniée poussant sur talus argileux dans le sentier conduisant de la route du Pont d'Espagne à la cascade de Lutour, à 1100 m. (août); accompagné de quelques Penium polymorphum et de quelques colonies de Mesotænium macro- coccwm, var. micrococcum, sur des Mousses dans le chemin fores- tier de Lutour, à 1150 m. (août). 33. Gleocystis vesiculosa Næg., Gatt. einzell. Alg., 1849, p. 66. — Caurerers : Mélangé à Glæocystis rupestris, à Cylin- drocystis crassa et à quelques individus de Keratococcus raphi- dioides sur la paroi verticale d'un rocher humide, parmi des . Mousses, au bord du chemin forestier de Lutour, à 1 175 m. (août). 34. Gloeocystis rupestris (Lyngb.) Rabenh., Krypt. F1. v. Sachs., p. 128. — Barèces : Sur la surface de section horizontale — d'une vieille souche d'A/ies, au voisinage du sol, dans sous bois traversé par le sentier conduisant à Saint-Justin, à 1 240m. (juillet); voir également Hormidium flaccidum (n° 40). — / CAUTERETS : Voir Glæocystis vesieulosa (n° 33). | 93. Keratococcus caudatus Pascher, Süssw.-Fl. Deutschl. j Osterr. und der Schweiz, Heft.. V, p. 217. — Voir Stigonem? — minutum (n° 26). Th 36. Keratococcus raphidiodes Pascher, Sussw.-Fl. Deutschl» : . Osterr. und der Schweiz, Heft. V, p. 218. — CAUTERETS : Bur E morceau de bois plus ou moins pourri et gisant à terre, das .. le chemin forestier de Lutour, à 1 200 m. (août); voir également | ~ Coccomyxa Nægeliana (n° 32) et Glæocystis vesiculosa (n° 33. 5 .. 9T. Dichotomosiphon tuberosus (A. Br.) Ernst, in Beih. z. bo 2: .. Centralbl., XII, p. 141. — Bacxinzs : Dans le puits que thermale (20°) situé près du lavoir de l'établissement de Salut .. (août et novembre). | » A. DE PUYMALY. — SUR LA FLORE ALGOLOGIQUE DES PYRÉNÉES. 197 En 1917, j'ai consacré une Note!, à cette curieuse Siphonée jus- qu'alors observée seulement en Suisse et dans le Jura. 38. Cladophora glomerata (L.) Kütz., Phycol. german.," p. 212. — BacNEnzs : Sur pierres, dans le ruisseau de Constance, prés du Pont-de-la-Moulette, à 560 m. (août). 39. Cladophora canalicularis (Roth.) Kütz., Phycol. german., p. 214. — Caurerers : Sur pierres, dans le ruisselet bordant la route carrossable de la Raillère, à l'endroit où celle-ci sur- plombe la rive gauche du gave, à 1 025 m. (septembre). 40. Hormidium flaccidum Kütz., Spec. Alg., p. 349. — Barèces : En compagnie de Phormidium Corium et de Glæocystis rupestris sur versant Nord d'un toit de chaume, au plateau de Lumière, à 4300 m. (juillet); sur le méme substratum et éga- lement mélangé à Phormidium Corium dans le village de Sers, à 1150 m. (juillet). 41. Hormidium mucosum Petersen, Studier over Danske aéro- file Alger, in D. Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skrifter, 7 Raekke, Naturv. og Mathem. Afd., XII, p. 340. — Voir Scylonema mira- bile var. Leprieurii (n° 24). L'H. mucosum que j'ai eu sous les yeux ressemblait en tous points à celui décrit et figuré par Petersen (loc. cit.); seule, son épaisseur est un peu moindre et ne dépasse pas 10 y. 42. Ulothrix zonata (Web.et Mohr.) Kütz., Flora, XVI, 1833, P. 519. — Barèces : Dans le ruisselet qui longe la route du Tourmalet, à 1300 m. (juillet); en compagnie de Schizothrix — tinctoria sur galet arrosé par une gerbe d'eau, dans le torrent de Glaire, à 1350 m. (juillet). — Caurerers : Dans le gave de utour, près de la Fruitière, à 1 350 m. (septembre); sur rochers recevant de l'eau en cascade, au bord de la route de Pierrefitte, 800 m., station dans laquelle l'Algue vivait mélangée à Hydro- coleus homwæotrichus et portait sur ses cellules inférieures une — - Rivulariacée épiphyte, Calothrix fusca (août). : Trés répandue dans les eaux froides, claires et vives des Pyrénées, cette espèce se fixe de préférence sur les pierres exposées aux chutes us PUYMALY (A.), Sur une Siphonée d'eau douce, le Dichotomosiphon z 0Sus Ernst (Bull. de la Soc. bot. de Genève, janv. 1917). | 198 ; SÉANCE DU.8 AVRIL 1991. d'eau. On la trouve cependant dans les torrents et les ruisseaux à cours rapide. Les échantillons récoltés sont robustes : la largeur des filaments emesure fréquemment 50 et 60 u et l'épaisseur de leur membrane est remarquable, surtout dans les cellules basilaires fixatrices où elle atteint parfois 7 u alors que la lumière cellulaire est de 8 à 9 u. Ceci constitue évidemment une adaptation au milieu violemment agité dans lequel réside l'algue et je ne crois pas utile de maintenir pour de telles formes - la var. valida de Rabenhorst. Les spécimens trouvés à 800 m. près de Cauterets et ceux du torrent de Glaire présentaient des gamétanges mürs. 43. Trentepohlia aurea (L.) Martius, Fl. Crypt. erlang., p- 351. — Barèces : Sur rocher surplombant un ruisselet le long de la promenade horizontale à 1250 m. (juillet); sur rochers et murs de soutènement longeant la route du Tourmalet entre Barèges (1235 m.) et le pont de la Gaubie (1500 m. environ) (juillet); etc. — BirnanRAM : Sur les murs calcaires des | | . Stations du Calvaire, à 320 m. (novembre) ; sur falaises schis- leuses au bord du gave, à 300 m. (décembre): ete. — CAUTERETS: Sur la paroi rocheuse verticale supportant le pont jeté sur le gave de Lutour, immédiatement en aval de la cascade à 1 100 ee (août) '; sur la paroi rocheuse verticale exposée au Nord-Est et supportant le pont conduisant au sentier forestier du Péguère, à - 1250 m. (aoüt); sur rocher, parmi des Mousses, sous bois, dans le sentier menant du Pont d'Espagne au lac de Gaube, entre 1500 et 1 600 m. (septembre); etc. : Déjà signalée par Ripart entre la Raillère et le Pont d'Espagne, prés — Cauterets, puis par Fr. Gay sur des roches schisteuses de la route de Labassère, prés Bagnères, cette plante, extrêmement répandue dans la — région pyrénéenne, s'y rencontre à des altitudes trés variées, Cependant, étant franchement hydrophile, elle se plait surtout dans les vallées : . inférieures humides, où elle se développe parfois avec une exubérance — remarquable, notamment autour de Bétharram. Dans ces régions basses, — .. 0ü latmosphere est riche en vapeur d'eau, l'Algue offre une distri jon assez capricieuse sur les murs et les rochers, tout en revétant de prété- a rence les faces verticales regardant vers le Nord. A mesure qu'on s'élève — et qu'on gagne la zone subalpine, la plante devient plus clairsemée et se localise presque uniquement sur les parois verticales, exposées au Nord - 1. Dans cette station, l'Algue s'est propagée sur le bois plus ou moins ri des troncs d'arbres employés au souténement du pont, mais. y: est , (0 peu prospère. A. DE PUYMALY. — SUR LA FLORE. ALGOLOGIQUE DES PYRÉNÉES. 199 des rochers surplombant les collections d'eau (fontaines, ruisseaux, torrents, etc.). Elle vit généralement à découvert, je l'ai cependant cueillie sous bois ou méme dans des niches rocheuses, dont elle tapissait ' le plafond ; mais dans ces stations, ordinairement plus ou moins éloignées de réservoirs d'eau, elle semblait se mettre à l'abri de l'évaporation plutót que rechercher une faible intensité lumineuse. C'est une espèce nettement saxicole : je l'ai récoltée sur schistes, sur granites: et sur . calcaires; les supports non rocheux.ne lui donnent qu'accidentellement asile; assez fréquemment on la trouve sur ou parmi des Mousses hydro- philes et saxicoles, avec lesquelles d'ailleurs elle entre en concurrence vitale. 44. Trentepohlia Iolithus (L.) Wallroth, Compend. flor. german. , IV, 1833, p. 151. — Ban£ors : Sur rochers éboulés au bord de ; la route du Tourmalet, entre 1 350 et 1300 m. (juillet); sur rochers éboulés, dans de petits ravins inclinés vers le Nord et coupant le sentier conduisant au plateau de Lumière entre 1250 et 1300 m. (juillet). — Caurerers : Eboulis de rochers, prés de la cascade de Lutour, sur pente exposée au Nord, à 1100 m. (août et septembre) ‘; sur rochers éboulés, le long de la route du Pont d'Espagne, aux endroits découverts, entre 1100 m. et 1 400 m. (septembre 1919 et août 1920); cà et là, Sur rochers éboulés, le long du chemin forestier de Lutour, au niveau des clairières, entre 1 100 et 1 300 m. (septembre 1919 et aoüt 1920). ; Contrairement à l'espèce précédente qui en altitude possède une — répartition très étendue, le 7r. Zolithus se cantonne exclusivement dans la 3s zone subalpine. Je ne l'ai guère rencontré au-dessous de 1000 m., et, — "X environs de Cauterets, il abonde entre 4 100 et 1400 m. dans le — Vallon de Lutour, et surtout dans le val de Jéret, où Ripart l'a cueilli d A 1868. Toujours saxicole, il a pour station de prédilection les éboulis = Sranitiques, secs, découverts, des pentes exposées au Nord; je ne lai — Jamais trouvé sur roches calcaires; Chodat d'ailleurs, qui l'a observé en "UISSe, le considère comme silicicole?. En tout cas, il ne vit pas sur les — roch > ; At il n'annarai "s humides, comme Hariot? l'a prétendu. En forét, il n'apparait s ü: L'Algue très abondante revêt la plupart des roches de ce vaste — oui et leur communique une teinte rouge sang, fort pittoresque et MA d'assez loin. ; - CHoDAT (R.), Al | i rne, 4902, p. 80. Um ko +}, Algues vertes de la Suisse, Berne, uper a p 3. Hanior (P.), Notes sur le genre Trentepohlia Martius, 1889-90, p. 28; > oi du Journ. de Bot. de Morot. i P C sa Ag 200 SÉANCE DU 8 AVRIL 14921. que dans les clairieres. Enfin sa disposition sur le substratum est assez caractéristique : à l'inverse du 7r. aurea qui se localise sur les parois verticales de la roche, le Tr. Zolithus en occupe toutes les faces et pane culièrement les faces horizontales et obliques, comme Brand! l'a déjà remarqué dans la Haute-Baviere. Cette Algue offre, en somme, là distribution d'une espèce nettement xérophile. Elle en a également le faciès : ses filaments densément enchevétrés, à membrane trés épaisse, dessinent une pellicule croüteuse intimement appliquée contre les rochers et qui rappelle le thalle d'un Lichen crustacé, tandis que les touffes et les gazons du Tr. aurea ont plutôt l'aspect d'une Mousse. 45. Trentepohlia odorata ( Wiggers) Wittrock, var. betulina (Rab.) Hariot. Notes sur le g. Trentepohlia, 1889-90, p. 50. — BarèGes : Sur l'écorce de troncs de Bouleaux, au voisinage du sol et du côté du Nord, dans le chemin de l'Héritage à Colas, à 1 250 m. (Juillet). — var. umbrina (Kütz) Hariot, l. c., p. 50. — Trés répandue partout sur l'écorce de différents arbres. 46. Mesotenium macrococcum (Kütz) Roy and Bisset, micrococcum (Kütz) West and G. S. West, Brit. Desmid., b 1904, p. 52. — Voir Coccomyxa Nageliana (n° 32). | 45. Mesotænium violascens De Bary, Conj., 1858, p. 32, Th T. VII, f. B. — BérnARnAM. En compagnie de quelques.S nora minutum sur des Mousses saxicoles, au bord du sentier conduisan | de Bétharram aux grottes à 310 m. (novembre). — CAUTEREIS : Voir Syctonema mirabile, var. Leprieurii (n° 24) et Stigonemd : minutum (n° 26). | 48. Cylindrocystis crassa De Bary, Conj., 1858, p. 37, 15 T VIL E. C. Varr Glæocystis vesiculosa (n° 33). | 49. Penium polymorphum Perty, Kleinst. Lebensf., 1892, — p. 207, T. XVI, f. 15. — Voir Coccomyra Nægeliana (n* 32). FLORIDÉES . . 50. Batrachospermum ectocarpum Sirdt. , Les Horse * 1884, p. 222. — Cavrencrs : Niché sous les pierres d'un ruissel 3 4. BRAND (E) Zur ndheren Kenntnis der Algengattung Trentepohlia Mart. (Beih. z. bot. Centralbl., XII, 1902, p. 217). : A. DE PUYMALY. — SUR LA FLORE ALGOLOGIQUE DES PYRÉNÉES. 204 hi traversant à mi-chemin le sentier de Gavarnie au Cirque, à 1400 m. (septembre). Sirodot (loc. cit., p. 32 et 33) a remarqué que, dans la section des Verts, notamment, la génération Chantransia se maintient et se reproduit sans donner naissance à Batrachospermum toutes les fois que la lumière solaire directe, éclairant la station, est nulle ou de très courte durée. I en conclut que « la forme Chantransia est susceptible non seulement de vivre, mais de se multiplier et d'atteindre ses plus grandes dimensions dans la lumière diffuse, tandis qu'une certaine somme de lumière est indispensable à l'évolution de la forme Batrachospermum ». Or, E plante dont il est ici question était placée sous des pierres et se trouvait le plus souvent complètement à l'abri de la lumière; ce mode singulier de végétation est donc en désaccord avec l'assertion précédente de Sirodot. - 51. Pseudochantransia chalybæa (Lyngb.) Brand, in Hedwigia, - XLIX, 1910, p. 118. — Bacnènes : Presque à fleur d'eau sur paroi oblique de l'abreuvoir recevant le trop-plein du puits d'eau thermale (20°) situé près du lavoir de l'établissement de Salut (novembre). $ 52. Hildenbrandtia rivularis (Liebmann) J. Ag., Sp., II, p. 495. — Bacw&nES : Sur galet de granite, dans le ruisseau de Constance, à 575 m. (novembre). Cet inventaire ne contient sans doute qu'une minime fraction ` des Algues pyrénéennes, car mes récoltes portent seulement Sur quelques mois de l'année et n'intéressent qu'une partie fort — limitée de la chaîne. Il donne cependant un aperçu assez — Sentent - QU'un petit Eo T. 1xvin 202 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. sont : Chamæsiphon confervicola, Phormidium | uncinatum, Rivularia hæmatites, Hydrurus fœtidus, Ulothrix zonata. Par contre les substratums humides offrent une riche végétation d'Algues aériennes, fait déjà noté par Gomont' dans la Haute- Auvergne, dont la flore présente d'ailleurs une grande analogie avec celle que je viens de décrire : c'est ainsi que, les Desmidiées mises à part, le tiers des espèces citées par Gomont se retrouvent dans l'inventaire ci-dessus. Les Algues aériennes n'attirent pas seulement lattention pat . le nombre et la diversité des espèces ; elles se font également remarquer par une distribution sensiblement différente de celle observée dans les basses vallées et dans les plaines humides. Etant pour la plupart hydrophiles, elles sont en effet obligées, pour trouver dans les zones subalpine et alpine l'humidité néces- saire à leur végétation, d'habiter soit sur un substratum. abon- - . préparation sur les Algues vertes aériennes. 1. GoMONT (M), Contribution à la don. disti | Rs - +Bull.. de la Sor bot. de 5. 1 ique de la Haute-Aw! E Bull. de la Soc. bot. de France, t. XLII, 1896, p. 376). pus BOULY DE LESDAIN. —— NOTES LICHÉNOLOGIQUES. 203. - Notes lichénologiques XVIH : PAR M. LE D* BOULY DE LESDAIN. Pseudophyscia aquila var. palmulata (Michaux) Hue, Lich. Extra-Europæi, I, p. 1417.. Psoroma palmulata Michaux, Flor. Bor. Americ, H, p. 321. d aquila var. detonsa Tuck. Synops. N. neri ican Lich., L, p. SUISSE. Jura : Mont de m 1 200 m., sur un bloc erra- _ lique. Leg. Ch. Meylan, 1915. Nouveau, je crois, pour la Suisse. Candelaria concolor var. substellata (Ach.) Nyl., Prodr. FL. Nov. Granatensis, p. 25. SUISSE. Jura : Aiguille de Baulmes 1300 m., croissant sur des Mousses et sur des Lichens, Leg. Ch. Naylas; 1908 et 1910. Espèce rare en Europe, nouvelle pour la Suisse. Thalle jaune, K — à laciniures thallines très adhérentes au ce qibimbriquées, dilatées aux extrémités où elles atteignent jusqu de largeur, plus ou moins granulées-soridiées, garnies en désirée de nombreuses rhizines blanches, assez profondément et irrégulièrement di Sees, mais jamais laciniées-déchiquetées comme dans le type, ne va e en outre par la largeur des laciniures. Spermaties ovoides longues rip. Alectoria funiformis B. de Lesd. nov. sp. AMÉRIQUE pu Norb : Ile de San Juan, sur les arbres. Leg: Foster, 1904. Tallus os, K =, C—, KC. rubens, dup rigidus, circa | ; longs longus, basi 2-2,5 mm. crassus. Rami primarii { mm. crassi, — ngitudinaliter, rag funem (inde nomen) sulcato-torti, dichotome que ramosi, axillis subcompressis, rami secundarii en -= inzequ; ix sulcati, basi subcompressi, dichotome ramosi, interdum — - : liter inflato-articulati. pes ultimi. tereti, lævigati odi (morbose?) p gricantes Curvati que. Apothecia ignota. Lecanora Limica B. de Lesd. et Sampaio. nov. Sp. - Le S Ponruoa;. Ponte do Lima : sur les pierres Mec e d un Mur, n°2416, leg. DG. Sampaio, 1916. | Thallus cinereus d x zr CES 204 SÉANCE DU 8 AVHIL 1921. | varie plicata margine flexuoso persistente. Epith. luteolo- granulosum thec. et hypoth. incolorata, paraphyses graciles, arcte cohærentes, asci adt sporæ hyalinæ, 8-næ, oblongae, 12- 15 u long, 6-8 (9) u lat. Gelat., hym. I + AEE Spermatia arcuata 15- 16 u long., 1 x crass. E. stirpe Lecanoræ umbri Par places, on remarque des apothécies un peu plus petites, convexés à la fin, à bord alors moins distinct ou presque nul. Lecanora piniperda nov. var. lusitanica B. de Lesd. LA Sampaio. S dev PonrucaL. Ponte de Lima : sur vieilles écorces, n° 2411. Povoa de Lanhoso : sur Pirus communis, n° 2448, leg. D' G. Sampaio, 1920. rM Tallus obsoletus. Apothecia minima. 0,2-0, 3 mm. lata, fusca el livido- M . fusca, nuda, dispersa, plana, juniora margine integro, pallido tennis ; ue cincta, dein immarginata, Apera plana, rarius subconvexa —— Epith. luteolo- -granulosum, thec. et hypoth. incolorata, paraphyses arcte : MES apice leviter incrassatæ, asci clavati, circa 45 u long.; sporæ xe ellipsoidez, 9-12 (413) u long., 3,5-5 (6) lat. Gelat. hym. B : ( eut Spermatia arcuata 11-13 u long. , circa 0,9 crassa e Cette variété différe du type par ses apothécies plus petites, planes même au début, à bord peu distinct, ne devenant què rarement légèrement c convexes à la fin, et par ses spores un P plus larges. | Lecanora bracarensis B. de Lesd. et Sampaio nov. Sp. —— PonrtGAL : Braga (Falperra). Commune dans le Nord du … Portugal sur les vieux chênes, n° 2 379, leg. D G: sm a paio, 1920. Thallus albido-flavens, K + lutescens € —, KC — , tenuis, subleprosUs Apothecia circa 0,5 mm. lata, pallido vel carneo-rufa, n nuda, pe margine integro, tenuissimo dilutioreque cincta, dein _immargina et persistenter plana vel subconvexa. Epith. luteolo-granulosum, thec. yp p clavati, circa 45 u long; sporæ 8-næ, hyalinæ, oblongæ, 11-15 p e 5-6 p c elat. hym. I+ cærulescit. Spermatia leviter arcuata * long., 0,8-0,9 u crassa. Prope L. symmicteram locanda. Lecania sampaiana B. de Lesd. nov. sp. - PonrucarL. Povoa de Varzin, n° 2351 et Vila de cob . m* 2349, sur des roches granitiques au bord de la mer, leg: D G. Sampaio, 1920. : Thallus cinereo-cæsius vel cinereo-nigrescens, K —, © — , tena areolatus. Areolæ yit. lævigatæ, cs vel discrete, 0,51 | Ï BOULY DE LESDAIN. — NOTES LICHÉNOLOGIQUES. 205 2 varie angulosee, Were in rimulis Scope sub serie unica dispo- ded hyalinæ, has 12-44 u pe 4-5,5 u lat. Gelat. hym. el cæru- lescit. Spermogonia atra, punctiformia, in areolis immersa; spermatia arcuata 15-21 u long., 0,9-1 mm. lata. Je dédie ce Lecania, ainsi qu'un nouveau Microglæna, à M. le D" G. Sampaio, professeur de Botanique à l'Université de Porto, dont les travaux sur les Phanérogames et les Crypto- games, ont enrichi la flore pormi d'un grand nombre d'espèces nouvelles. Aearospora duriana B. de Lesd. et Sampaio nov. sp. PonrucaL. Foz-Fua : rives du fleuve Douro, où il forme des plaques très étendues recouvrant les roches us n°1164, leg. D' G, SH DIU, 1916. angulatæ, leviter concava, supra nee saxo arcte adhærentes, in itin integrae, contiguæ, crustam indeterminatam reticulatamque ormantes. Cortex K —, € —, KC —. Apothecia fusco- rufa, rotundata- Concava, nuda, circa 0,4 mm. lata, in 1 areolis singula, rarius bina, pri- i ^m immersa, dein emersa, margine thallino integro circumducta. “pith, fuscum, thec: et hypoth. incolorata, paraphyses.arcte cohærentes, articulatæ, asci clavati , 70-85 u longi, pariete plus minusve incrassalo ; hym. L + intense cierulesc Espèce voisine de A. Veronensis Mass., dont elle diire | principa ment par son thalle réticulé, et par ses spores un peu plus grandes Lecidea Ahlesii (Krb.) Biatora Ahlesii Krb. Parerg. Liche- nolog., p. 161 - AVEYRON, Sels Cuni- bois de Costemale, rochers grani- T. sU 1362, leg. F. Marc, 1907. Espèce nouvelle pour la zs * cendré-verdátre, K. — C — KC —, mince, plus ou moins lisse, ment tre, à Apothécies adnées, à disque brun-rougeàtre, à marge Spore [ yalinz numerosissime, simplices, 5-7 u long., 1,5-2 p lat. Gelat. f 206 . SÉANCE DU 8 AVRIL 1924. articulées ni capitées, thèques claviformes légèrement épaissies an sommet; spores 8-nées, ellipsoides ou ovoides, remplies le plus souvent : de nombreuses dien gouttelettes, longues de 14-18 sur 9- 10 p. Gelat. hym. I + bleu fo Verrucaria marmorea nov. var. sphinctrinoides B. iid : BaLéares. Ile Majorque : Puig major 1 200 m. sur calcaire, - leg. H. Knoche, 1913. ^Thalle blanchátre, rose seulement autour des apothécies, limité par - un hypothalle noir, marginé de rose. Apothécies noires, larges de 0,5 mm. environ, d'abord entièrement immergées, puis à sommet légèrement saillant à la fin et toujours divisé par 4 ou rarement 5 petites fentes: Microglæna Sampaiana B. de Lesd. nov. s d PonrtcaL. Povoa de Lanhoso : sur des socks grani 1 n° 2021, leg. D* G. Sampaio, 1919. m Thallus cinereo-rufescens, K —, € —, KC —, effusus, tenuis, rmm À eh areolæ minuti, circa 0,5 mm. at., plana, con po mu HENRICA B. de id nov. gen. . Thallus sat crassus, rosulatus ; rosulæ prin liberæ conges estæ, “bal peltatæ, demumque podetia rosulis apice coronata formantes. Apo paliar | globosa, nigra, libera, terminalia, naar ne vel e Je suis n bee de aen ce nouveau genre à Monsieur rab Henry, qui m'a déjà envoyé d'Italie tant d'espèces rares 0 nouvelles: Henrica ramulosa B. de Lesd. nov. Sp.’ Frare. Valpelline : Olbomont, 2 400 m:, sur roches sc. n 542, leg. Abbé dé me. : aeg cinereus K —, € —, pruina alba dense suffusus, ublævi cra (juvenilia sæpius rotundata ta) adnatæ dein peltatæ salé discretæ, ambitu leviter A eiipapeee an congés Fan J. OFFNER. — NOUVELLE PLANTE JURASSIENNE : ERICA VAGANS L. 207 circa 0,9-1 mm. lata, terminalia rosulis immixta vel lateraliter podetiis adfixa (rarissime super saxum, rosulis destructis, libera inveniuntur). . Perithecium crassum integre nigrum. Asci ventricoso-elongati, pariete 'tenui, paraphyses graciles, numerosæ, dense ramoso-connexe; spore 8-na, fuscæ oblongæ, blastidiis numerosis, 60-87 y long., 30-39 p lat. Gelat. hym. I + cærulescit. Une nouvelle plante jurassienne : Erica vagans L. PAR M. Juzes OFFNER. Au cours d'une excursion mycologique aux environs d'Ande- lot-en-Montagne (Jura), le 12 octobre 1920, mon attention a été attirée sur une touffe de bruyère qui était encore fleurie, tandis que les autres bruyères au milieu desquelles croissait la | premiére avaient leur corolle flétrie. Regardant cette plante de plus prés, je fus surpris de reconnaitre l Erica vagans L. t (E. didyma Stokes, E. decipiens Saint-Amans) qui, à ma con- naissance, n’a jamais été signalée dans la région du Jura. M. André Dayet et son fils le D" Jean Dayet, médecin à Andelot, m’accompagnaient pendant cette excursion, et c’est au premier d’entre eux que revient le mérite d'avoir remarqué l'espèce en question. La Bruyère vagabonde croit ici dans les mêmes conditions que la Bruyère commune (Calluna vulgaris Hull.), à laquelle elle est associée; elle a été trouvée exactement : -à la lisière du bois de la Chassagne, entre Andelot et Lemuy, | Vers 630 m. d'altitude, sur les calcaires marneux de l'oxfordien. Cette localité est située sur le plateau de Champagnole, qui fait partie de la région des plateaux du Jura central. 7 L'aire de l'E. vagans est assez irrégulière et comprend le Portugal, l'Espagne, le Midi et l'Ouest de la France, d' où 2 l'espèce pousse des avant-postes vers l'Est en Dauphiné, "o Savoie et en Suisse, vers le Nord en Angleterre et en Irlande, i Bien qu'une i dapa linnéenne de l'E: vagans ne p m partie de la diagnose linneenne or i=. E (s'applique probablement pas à notre plante, mais à VE. verticillata Forsk. - *. manipuliflora Salisb., nous conservons le nom qu Si PoE o A Evtl par la plupart des floristes et qui est aussi celui de l'Indez — . AéWensis, Dr a AD u Tom 208 SÉANCE DU 8 AVRIL 1924. avec des localités intermédiaires dans le centre de la France et dans la région parisienne. _ L'espèce a été signalée depuis longtemps dans les terrains molassiques du Bas-Dauphiné, sur le plateau de Chambaran près- de Roybon (Isère), où je l'ai retrouvée en 1896, et plus àu | Nord à Eyzin-Pinet (Isère). De là il faut passer en Savoie pour revoir l'E. vagans, qui est indiqué d’après Graber ' à Entrevernes - au-dessus de Duingt (Haute-Savoie), vers 800 m. d'altitude, d'autre part au pied des Voirons dans les Alpes Lémaniennes, d'aprés Bernet (1863); enfin, en Suisse, la seule localité connue est le bois de Jussy, près de Juvigny (canton de Geneve). . La localité d'Entrevernes dans les Bauges a été revueen 1910, puis en 1913 par M. Gustave Beauverd, qui a constaté, m 'écrit- . M, que la tache primitive était en voie de développement, et il - est possible, d’après les renseignements recueillis sur place par ce trés sagace observateur, que l'£. vagans n'ait apparu là qu'il y à une trentaine d'années, son origine étant à rechercher dans quelque localité voisine, plus ancienne ?. Pour Sulger Buel * — . et Christ l'avait déjà supposé — l'indigénat de la plante à Jussy, où G. F. Reuter l'a découverte en 1858, n'est pas douteux, et si cet auteur ne l’a pas admise comme une espèce spontanée . dans la deuxième édition de son Catalogue des plantes vasculaires qui croissent naturellement aux environs de Genéve (1861), c'est . qu'il connaissait mal « les conditions actuelles de dispersion . de l'E. vagans ». , bd = . Nous nous trouvons vraisemblablement en présence d'une ' |. espèce méditerranéo-atlantique, qui atteint dans le Jura central l'extrême limite de son extension vers le Nord-Est, et dont l'aire _a dù être autrefois beaucoup plus étendue. D’autres localités inter . Médiaires pourront être découvertes, révélant une aire moins . Sporadique que nous ne la connaissons aujourd'hui, mais la 3 + LE Roux, Erica vagans L. dans le bassin d'Annecy (Haute-Savoie) (C. - des séances de la Soc. Bot. de Genève, in Bull. Herbier Boissier, — _2° série, VIII, 1908, p. 84). i : : ete GUSTAVE BEAUVERD, A propos de l'EÉrica vagans des Bauges (C. R. des _ séances de la Soc. Bot. de Genève, in Bull. Herbier Boissier, 2° série, VIII, + 1908, Pp- 880). ; » À X. M. SULGER BUEL, L'Erica vagans appartient-il à la flore tanée suisse? —— (Bull. Soc. Bot. Genéve, 2* série, XI, 1919, ph ME A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. 209 plante ne se présente nulle part à l'Est avec la méme abon- dance que dans certaines parties de son territoire occidental, où il semble bien que doive être cherché son foyer de disper- sion. Les botanistes prélinnéens du Var (Suite et fin‘) PAR M. ALFRED REYNIER. IV Par bonheur, le xvi? siècle fut le début de plus grands Progrès floristiques pour le Var. L'Institutiones Rei Herbariæ, 1700, par Pitton de Tournefort, illustre rénovateur, ajouta Pour nos iles d'Hyéres : Helianthemum Tuberaria Mill., Genista linifolia ES Anthyllis Barba-Jovis L., Vicia atropurpurea Dest., Echium maritimum Willd., Teucrium Marum L. et T. massiliense L. (cette dernière Labiée à Porquerolles, d'après Garidel, mais ?n ne l'a retrouvée qu'a l'ile du Levant). Parmi les contemporains de Tournefort et les savants Aixois * cette période, la préséance revient à Fouque, professeur de botanique à l'Université royale de la capitale de la Provence. ~ 5e proposait de dresser un catalogue des plantes trouvées . Parlui en herborisant, nous dit Garidel (voir plus loin) qui le . |» "ll uns trentaine de fois. Pour ce qui concerne le Var, Fouque - encontra : à Vaumare (gorge agreste prés de Pourrières), — Rd ule: 9 'ycyphyllos L., Trifolium rubens L., Stachys silva- à ix » Trinia vulgaris DC, Cephalanthera rubra Rich.; — à 14 ?quefeuille (seigneurie prés de Pourcieux), Ranunculus gra- eus L., Œnanthe pimpinelloides L.; — à Rians, Saxifraga . anulata L, Eo abes 2 Nu. ub marseillais de Tournefort, le Père Plumier, de -. après). E Minimes, visita, en compagnie de Bertier (voir cr- e ' les iles d'Hyères; ils trouvèrent, à l'ile du Levant, À Voir plus haut p. 162, * t 210 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. ; | Chamæpeuce Casabonæ DC'. A la Sainte-Baume, Plumier récolta : Malope malachoides L., (adventice). — x « Trés savant botaniste », certifie Garidel, le médecin Bertier. est mentionné pour avoir fait apport de six plantes varoises : Alyssum spinosum L., provenant du sommet du Coudon: Biserrula Pelecinus L., de Bormes; Euphorbia Pithyusa L. et E. dendroides L., de lile de Porteros; Artemisia arborescens L., de de l'ile du Levant (cette Armoise, originaire de l'Afrique, est et là sur la Côte d'Azur); A. camphorata Vill., de Pourriéres. Gueirard, « trés habile apothicaire et curieux botaniste di lieu de Pourriéres », selon l'éloge du méme Garidel, aura" mis la main sur Pulicaria sicula Moris à Pourcieux? et, plus provencales utilisables ou non comme simples. Pour indique, les y ayant lui-méme cueillis : à Vaumare, Tel 1. Bertier et le Père Plumier constatèrent-ils pour là premièr T France cette rarissime Synanthérée? D'après le Conspectus Floræ i i a dH yéres par Casabona lui-même : « ...:Casabona qui plantam à hinum ez insulis Olbiensibus et Ilvà misit. » E p 2. La station à Pourcieux de cette plante mériterait d'être _ Afin d'avoir la preuve de son bizarre éloignement du rivage jusqu'à la firmation de pareil fait un peu extraordinaire, le sce . est permis sur l'exacte détermination par Garidel. — |. et Aunée — Garidel n'aurait pas été le premier ag A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. ; Ar Imperati L. (qu'il cite en outre à Roquefeuille et dans le bois de la Sainte-Baume), Bupleurum rigidum L.; à Pourrières et à Rians, Viola canina L. sous- -espèce Jordani (Hanry) Rouy; — à Rians et à Ollières, Verbaseum nigrum L., Anthyllis montana L.; — à Rians seulement, Sisymbrium Sophia L., Nasturtium asperum Coss., Silene diurna Gr. Godr.', S. nutans L., Pirus acerba DC, Rhus Cotinus L., Rhamnus infectoria L., Prunus Mahaleb L., Sorbus torminalis L., Pastinaca Opo- panax L., Cachrys lævigata Lmk., Cornus mas L., Valeriana tuberosa L., Scabiosa gramuntia L., Centaurea montana. L., Hyoscyamus niger L., Tamus communis L., Asphodelus cera- sifer Gay, Lilium Martagon L., Euphorbia spinosa L., un Chéne àù fruits pédonculés?, Andro. Ischæmum L. var. ramo- . sissimum Reyn. (voir Bull. de l'Acad. Intern. de Géogr. otan., n° de janvier 1903), Lepidium ruderale L. (adventice : n'a plus été signalé dans le Var); — à Esparron, Aquilegia vulgaris L., ces albus L. (trouvé aussi par Garidel à Saint-Martin- de-Pallières), Conium maculatum L., Senecio Gerardi Gr. Godr. >, Fritillaria involucrata ud — à la Ver- dière, Geranium DM S: Lb, « Abhus »*, Silit rupes- Pe pubescens Willd. variété PS er werd iren-Pro vence, au pied du Montaig uet. . Prise « en Provence » x on ne sait où); au Cas itle epe z ) iter c j i . pour la Prove : 4. « Sur le ps de la montagne de Bled, dans le territoire de la Ver- m es , de méme que dans la forêt de Rians dite la Garduelle (Garidel). » — Cte Catalogue des Plantes des Bouches-du-Rhóne, traduit par Alsine s hi Pret s et K. Il y a eu, selon moi, erreur de Castagne; igi pii da de Fr ance, s'aventure quand il indique cet Alsine setacea à AVX, SU foi du Père Eu ugene, et à la Sainte-Baume d'aprés Robert; en ceti "reed R Roux, Catálogue des Plantes Cds mes c ee 212 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. fris^; — dans la zone Nord-Ouest du Var : Viscum album L., Fragaria vesca L., Mercurialis perennis L., Saxifraga hyp- noides L., Aristolochia rotunda L., Phillyrea latifolia L3 Bryonia dioica Jacq., Primula grandiflora Lmk.; — à Roque- feuille, Anemone Hepatica L., Silene saxifraga L., Linaria origanifolia DC. (qu'il cite aussi à Pourrières), Primula offici- nalis Jacq.; — à Seillons, Daucus Visnaga L.; — à Tourves, Corydallis solida Sm.; — à Saint-Zacharie, Helleborus fætidus -; — à la Sainte-Baume, Cirsium eriophorum Scop. « em pied de Ta montagne de la Sainte-Baume et le long du chemin par où l'on monte à la grotte »?, Saxifraga lingulata Bell. variété Sanctæ-Balnæ (Shuttl. pro specie) Reyn.?, lex Aquifo- lium L. (quil indique en outre dans les forêts de Rians Lo de Pourcieux), Fagus silvatica L., Taxus baccata L. ; — aux Hes - d'Hyères, Ferula nodiflora Gr. Godr.; — en divers endroits : | Collobrières, Pignans, Gonfaron, La Garde-Freinet, les Maures y du Luc et du Cannet-du-Luc, la chartreuse de la Verne, lEstérel, Castanea vulgaris L. (plus souvent planté qu'au- tochtone). L'herbier de l'éminent Aixois, conservé à Nancy, a disparu . plus de vraisemblance, l'Alsine Villarsii M. et K. var. rupestris Rx (à — « feuilles trés étroites » B i cr Plante non retrouvée dans le Var; fort probablement détermination | inexacte par Garidel. : ... 2. Plante non retrouvée dans le Var, fort probablement détermination inexacte par Garidel. _ . 9. Cette Saxifrage avait été établie comme « espèce » par Shuttleworth, ; botaniste anglais, oculatissimus indagator de toute la région varoise; 1s do Se graphie der Gattung Saxifraga, d'Engler, 1872, s ulata Bell., typique; le Flowering Plants r A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU-VAR. 243 sous la Révolution de 1793. Garidel ne mourut que vingt-deux ans après la publication de son Histoire phytologique; il n'avait ajouté aucune liste supplémentaire. À l'exemple du maître, les disciples, découragés, se reposèrent jusqu'à ce que Gérard et Darluc eussent rallumé en Provence le feu sacré. Entre temps on peut tout au plus accorder une mention à . Antoine Danty d'Isnard, né à Vence (A.-M.), docteur en méde- cine, qui succéda (1708) à Tournefort, dans la chaire de bota- nique du Jardin du Roi. Il aurait dû nous apprendre de quel endroit du Var (— la plante portant comme dédicace générique son nom : /snardia L., Dantia Pet. ayant été signalée plus tard dans nos limites départementales, à Agay, au Cannet-du- Luc et à la Garde-Freinet —) provenait l'Onagrariée /snardia palustris L. ; mais peut-étre la prit-il hors dela Provence; Danty d'Isnard avait d'ailleurs pu la cueillir près d'Antibes (A.-M.), à l'étang de Vaugrenier. Composé de 100 cartons environ, l'herbier de notre docte Provencal est conservé au Muséum de P aris; il n'intéresse guère, je crois, la région varoise, la plu- part des exsiccata doivent avoir été récoltés à l'étranger, si l'on en juge par le Centaurea aspera L. var. Isnardi, (Linné pro pecie) Reyn. croissant non rarissime dans le Var, où Shutt- Worth l'appela Centaurea pseudo-sphærocephala:; il fut repré- | senté par un spécimen d'Espagne quand Danty d'Isnard en fit — - objet d'une communication à l'Académie des Sciences. Vers 1710 la Provence reçut la visite d'Antoine de Jussieu, né à Lyon, titulaire de la chaire de botanique au Jardin du Roi. a De Jussieu” fit l'ascension du mont Ventoux, puis herborisa de : ? Marseille à Nice. Dans les notes quil a jointes aux Icones de Barrelier, De Jussieu indique entre Toulon et Hyères : Convol- vulus althæoides L. ; aux îles d'Hyères : Daphne Tartonraira L.; < 4 n montibus vulgo Divæ Magdalenæ dictis [massif de Ta Sainte-Baume] » : Jasonia glutinosa DC. à - Cf. Quelques Rectifications botaniques et Les Planches de Barrelier et le eee M 1 Con te ] : ? * ; $ à í F . E ap Société per. d'Antoine de Jussieu, par p oi {Bulletin de la lanique de France, années 1906 et 1 214 SÉANCE DU 8 AVRIL 1924. V E Deux événements de majeure importance étaient à la veille à de se produire, qui établiraient des réformes fort utiles pour - l'étude de la Res Herbaria : 4° la désignation binaire dont l'im- — mortel Suédois serait le vulgarisateur; 2° le procédé dichoto- - mique devant étre mis en vogue par Lamarck (celui-ci, un des premiers, adopta la nomenclature linnéenne, tout en changeant, - i selon ses idées indépendantes, une foule de binômes du Species Plantarum). ix i3 On me permettra de placer incidemment une considération flatteuse à l'égard du district varois de la Provence littorale. — Né en Picardie, De Monet de Lamarck, jeune encore, comman- — dait un détachement de troupes qui, pendant cinq ans, vers 1760, — vint tenir garnison à Toulon, puis à Monaco. Ayant en mains - l'Abrégé de l'Histoire des Plantes de Chomel, l'officier picard, que sa mauvaise santé n'empéchait point d’être studieux, herbo- risait pendant ses loisirs, mà par vocation et se faisant nommer - chez des pharmaciens les récoltes dont il composa un modeste herbier de simple novice’. Au lieu d'être envoyé par ses chefs sur la Côte d'Azur, si Lamarck avait obtenu comme poste militaire la défense d'une ville de l'Artois ou de la Flandre. est certain que le tapis végétal de pays plats n'aurait guère acer son goüt naissant pour la botanique; tandis que, sur les riva 3 z © 5 C & rs œ Ce) = un Eu e ® ui e © ^ "S e Uu 5 6 E 2 un B E d A s o B £z & "2 ^ © S E + m I Hesperis (Malcolmia]parviftora DC., Crucifère que la Flore Française, 6° dit avoir été recue de Provence par Lamarck — laquelle mal l'A.-P. de Candolle à Fréjus et à Saint-Tropez, pour éclaircir le prob! suscité par la Crucifére que Lamarck avait recue et certifier l'abse dans le Var du Malcolmia littorea. Les départements du Sud-Est frat ne furent plus visités par le professeur du Muséum : Lamarck herbo lors u t aux environs de Paris et en Auvergne (Cantal et alo I de-Dóme). . A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. 215 méditerranéens, la vue des sites accidentés de territoires dont les plantes font l'ornement prestigiuex éveilla chez l'officier en convalescence le désir d'abandonner la carrière des armes et de retourner à Paris pour y étudier la médecine (premier échelon de sa future prééminence dans les sciences naturelles). Nous pouvons donc être fiers de ce que Toulon a été une des causes occasionnelles du considérable savoir acquis bientôt par l'auteur de la Flore Francaise, 1718. La publication de ce livre classique inaugura la réputation universelle de Lamarck. Le procédé dichotomique, ce fleuron de la couronne du génial synthétiste, trouva partout une foule d'approbateurs : de pareilles clés vulga- risatrices furent un puissant secours pour accélérer notre floris- tique départementale varoise. ; "1 Ear ME VI Avant tout, les progrés en Scientia amabilis, au milieu du .. Mit siècle, réclamaient (Lamarck, lui, le comprit à merveille) NE Tadoption des binómes linnéens; hélas! il venait d'arriver à un . arois non dépourvu, certes, de science solide, de fournir le ES ficheux exemple du rejet de la désignation binaire. Louis =~ Stard}, de Cotignac, docteur en médecine, correspondant de ES l'Institut et phytographe fort recommandable, se méla à la lutte ... Contre Linné, de laquelle Haller, botaniste suisse, à nomencla- du ture archaïque, fut le porte-drapeau d'un petit bataillon réfrac- — aire (avee Gérard on y compta Séguier, Sabatti, ete.). Pe : Puto de l'opposition de notre compatriote, les plantes du Var . "Ont recu des noms binaires orthodoxes qu'après sa mort. De "s te fait, Gérard est à inscrire comme l'ultime représentant de la. Période dite prélinnéenne (sans acception de chronologie) carac- térisée par le système de désignation onomastique des végétaux. l Le Flora Galloprovincialis du médecin de Cotignac parut - (1761) à la suite de pénibles voyages de son auteur à travers le Dauphiné, la Savoie et le Piémont, qui durèrent trois ans. En vd ER NE DONI AN mé MARIE S 4. Sur T 4:5. . H ss A * x lo And E ^ "s. ACE Gérard, voir * Documents relatifs à plusieurs DUL i ae al oh misant dans la premiére moitié du XIX? siècle, par Alfred Reynier — msn E OR à s. náne 4AROL ot 490%) — : oes > Botanique Bt Harti2nlao 4 216 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. : 1756 et 1757 eut lieu l'exploration particulière de la région - varoise; Gérard y observa : Jberis linifolia L., Crepis blalla rioides Vill.', Passerina Thymelæa DC. (à Cotignac); — Seutel laria galericulata L. (à la source de l'Argens); — Lavatera maritima. L.?, Sedum Telephium L., Andropogon distachyon Li (à Cabasse); — Cerinthe aspera Roth (au Luc); — Micropus | « supinus L. « versus Massiliam, Telonem » (erreur trés probable: : cette plante n'a été retrouvée ni à Marseille ni à Toulon), Alisma ranunculoides L., Butomus umbellatus L., Euphorbia pubescens :j Desf. (à Toulon); — Bartschia Trixago L. (entre Toulon 8 1 Hyères); — Acanthus spinosus L. « juxta mcenia occidentalia | urbis Olbiensis » (on ne trouve aujourd'hui que l'Acanthus - mollis L., naturalisé, sur les ruines des remparts de l'ancien château); — Lamarckia aurea Mœnch «in urbis Olbiensis mon- tosis rupibus (y croit toujours !) inque maritimis versus insulas Stæchadum » ; — Cistus crispus L., Stæhelina arborescens L.". aux iles Jie — Matthiola Moi d R. Br. Ononis variegata L.*, Phagnalon saxatile Cass., Pulicaria odora Rehb.; Allium sativum L., à l'état sauvage (« cum bulbo simplici ») Theligonum Cynocrambe L. (sur ls cóte en face de l'archipe! hyérois); — Helianthemum guttatum DC., Hypericum Andros mum L., Trifolium Lagopus Pourr. (—« Trifolium slvat Gérard », inédit, d'après Loiseleur Deslongchamps, Vicia pist- - formis* L., Cytisus...? , Sanicula europea L., Anthemis Gerar- diana Jord., Tolpis barbata Willd., Bartschia te Cam rosma monspeliaca L. (dans le massif des Maures); — Acan mollis L. (à Draguignan)"; — Anemone hortensis L. (au 1 e OP OT d 1. Cette espéce des hauts A des iesu Rd et des Alpes E ; times a être confondue par METRE avec un autre ib ou vun "i e asse, o. L., congénére s 'éloignant beaucoup du rivage maritime, nono 4 nom speci fique. 3 et 4. Plantes non revues, de nos jours, en Provence. 5. Non revu modernement en Provence. ; 6. D'après la synonymie on traduirait par Cytisus supinus L., cepe Gérard n’a pu avoir en vue que le Cytisus triflorus L'Hérit. — — T. Plantes naturalisées, non autochtones. A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. 217 ronet); — Datura Stramonium L. (à Vidauban) t; — Coriaria myrtifolia L.? (entre Figanières et Seillans); — Galium purpu- reum L. (à Seillans). — Pandank l'été de la méme année 1756, Gérard visita la montagne de la Chens, où il trouva : Daphne Cneorum L., Androsace Chairii Gr. Godr., Allium fallas Don. En 1757, l'auteur du Flora Galloprovincialis consacra le printemps à explorer encore la zone littorale varoise et y cueillit : Ranunculus...?, Doryenopsis Gerardi Boiss., Paronychia echi- nata Lmk (à Saint-Tropez); Pimpinella peregrina L. et Petro- selinum segetum Koch (cette dernière Ombellifère peut-être mal. déterminée : De Candolle en exprime le soupo) (à Rama- tuelle *). Dans des localités du Var qu'il ne précise pas, il sut distinguer aussi, rappelons-le à l'honneur de Gérard : Arabis hirsuta Scop. var. Gerardi (Bess. pro specie) O. Kuntze, Vicia Cracca L. sous-espèce Gerardi (Vill. pro specie) *, Bupleurum Gerardi All. Var. australe (Jord. ) Ry, Juncus Gerardi Lois., Vicia amphicarpa Dorth (Papilionacée qui souleva un conflit, pour priorité de découverte, entre Gérard et Gouan, professeur à Montpellier); det. p lantes naturalisées, uon autochton en Selon le texte dé Gérard, il s'agit du nul Flammula L. ; mais Je n'hésite en à croire qu'il y eut confusion avec le Renten: us ophio- | 7 des par Ier dan Shuttleworth, et datio rt re idrdits de notre * ans la région Le DUM Flammula L., jusqu'ici, n’a pas été ; que Yetüis - l'abbé D'Audibert de aiina qui fig ura au tre | d. Seigneurs de la terre de Ramatuelle, près € (voir Bulle- z ET de la Société de Botanique de dede année 1911). L herbier de pt Saporta, au musée d'histoire naturelle de Marseille, “contient quelques od En colligées par l'abbé-botaniste (1750-1794); mais leurs étiquettes — S ne Mice aucun intérêt immédiat pour le le recensement u V e Vicia Gerardi vil west nullement identique au Vicia amphicarpa S j C'est une erreur notable à relever” dans l'étude biographique - 1$ Gérard botaniste, publiée en 1859 par Octave Teissier, Bulletin de la di der icis, Belles-Lettres et Arts an Var (Société séant à T te ans). Sur 7. er (séances) 15 se 218 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. quant au Senecio Gerardi Gr. Godr., j'ai dit ce qu'il en était ans une note infrapaginale du paragraphe IV. Plusieurs autres espèces, citées dans le Flora Gallopronn — cialis sans que l'auteur note‘ pour elles des localités circon- scrites, sont dignes d'étre aussi mises en relief, puisque. trouvées de nos jours dans le Var, elles ne croissent point dans tel ou tel autre département démembré de l'ancienne Provence : Sagina procumbens L., Spergula arvensis L., Dianthus Armeria L., Lupinus hirsutus L., Astragalus Epiglottis L., Tillæa- muscosa L., Orlaya maritima L., Centunculus minimus L., Allium -tr HSE L., Serapias Lingua L., Andropogon hirtum L., Grammitis leptophylla Sw., Saldosteila denticulata Koch. Elles enrichissent d'autant la contribution départementale de Gérard, ont l'herbier est conservé au musée d'histoire naturelle de — Draguignan. ll est juste de rappeler encore que le médecin de Cotignac fournit à Papon le catalogue des plantes inséré dans F Histoire générale de la Provence, 1774. VI Quoique Gérard ait eu le grave tort de suivre la nomenclature — en usage au siècle précédent, il a racheté sa faute par unblàme — | formel du principe de classification d aprés lequel on voyait, avant Linné, une « espéce » en tout individu qu'un détail de morphologie, si faible füt-il, permettait de différencier de ses — voisins. Notons un sensible progrès : le Flora Galloprovincialis i adopta largement la rationnelle notion taxinomique de variété; 4 et, bien plus qu'au Species runde. on vit un triage opéré parmi les végétaux afin que le p d'entre je à la suite des Types (ce mot étant sous-entendu dans le livre de E. . Gérard comme dans celui de Linné) signalàt ces ec plus ou moins. dissemblables, à titre d'unités d'importance M rieure et ne méritant point le rang oü les noo S système antinaturel prélinnéen. : 4. Gé i défaut é serles nde aussi i peu a autrefois qu amjosd hal) à ner la jette " ^n vagues n'y aurait qu ‘à se baisser Ls à peu près partout pm espéces varoises rarissimes! | * Ri sme m E A. REYNIER. — LES BOTANISTES PRÉLINNÉENS DU VAR. 249 En subordonnant, chez une espéce, nombre de pareils indi- vidus affines, c'est vrai, d'autres pourvus, ceux-ci, d'une valeur supérieure, Gérard a-t-il fait preuve, sans défaillances, de sagace discernement dans le choix des « variétés » à nous offertes? Qu'on me permette, sur ce terrain, de ne pas être apologiste continuel du Flora Galloprovincialis. Quantité de ces individus 'subordonnés ne l'étaient que par suite d'écarts morphologiques insignifiants par rapport aux Types; en effet, quoi de plus secon- daire qu'un changement de couleur de la corolle, un nombre de pétales double ou quadruple de celui habituel, une proportion tantót élevée, tantót naine de la tige, des panachures du feuil- lage, etc.? Je ne chicanerai point Gérard vis-à-vis de ces faibles « variélés » auxquelles les physiologistes donnent le simple nom de variations; mais le reproche sérieux que tout lecteur formulera à l'adresse de maintes autres «variétés » gérardiennes sera l'impossibilité de se soustraire à l'ennui de chercher, à l'instar d'un rébus, le motif (occulte) de subordinations vraiment déconcertantes; à ce titre, voici, en feuilletant le livre, quelques exemples : page 146, inscription du Narcissus dubius Gou. comme variété du X. poeticus!; p. 165, celle des Leontodon Villarsii Lois. et L. crispus Vill. comme variétés du Thrincia hirta Roth! ; page 192, inscription de l’ Achillea odorata L. comme variété de l'A. nobilis L. ! ; page 279, celle du Teucriumsupinum L. Somme variété du T. Polium L.! (le supinum se rattache sans conteste au T. montanum L., espèce adoptée séparément par Gérard); page 293, inscription du Fumaria capreolata L. comme. — Variété du F. officinalis L. ! ; page 340, celle des Statice bellidifo- — lia Gou., S. minuta L. comme variétés du S. serotina Rchb.!; — Page 465, inscription des Rosa canina L., R. spinosissima L., R. pomifera Herm. comme variétés du R. rubiginosu L.!; etc. > Par intervalles, le Flora Galloprovincialis renferme la clé du zm plausible ou non, de classement d'une plante au rang ° variété plutôt qu'à celui d'espèce; page 326, une de ces SE Ie à propos des Pervenches, est à reproduire : D atos inter angustifoliam [Vinca minor L. ; selon Gérard : _ {Re de l'espèce] et latifoliam [Vinca major L.; selon . ."Tard : variété] eum nullos admiserit Natura, utramque - "onjunxi, licet in hortis angustifolia non transeat in latifoliam —— 220 SÉANCE DU 8 AVRIL 1921. « et distinctæ persistant; sed argumentum necessariæ conjune- r2 « tionis exhibet consideratio plants» in solo natali, que in- « humidis, umbrosis, pinguibus, foliis datur latioribus ac flore — « majore, et in sterilibus, siccis, angustifolia observatur, flores … « minores albicantes gerens. » SR L'interprétation évolutive et cecologique soutenue par Gérard doit-elle l'emporter, doctrinalement, sur l'aveu du positif main- tien, dans les jardins, des caractéres propres à nos deux Per- venches? Quoi qu'on décide en s'appuyant sur le passage - ci-dessus, un des plus clairs de l'ouvrage, le floriste de Cotignac | | apparaîtra, du moins, par ses nombreuses subordinations, - comme ennemi avéré des multiplicateurs; or pareil courageux - protagonisme plaide contre divers reproches qui s'imposeraient — touchant le premier essai de 1761 (perfectible au moyen d'une E réimpression avec retouches, qui, préte, dit-on, n'a malheureu d sement pas vu le jour), si l'indulgence n'était pas acquise à è | Flora Galloprovincialis à cause des services qu'il a rendus pour 4 l'utile recensement des espèces végétales découvertes, depuis | Garidel, dans le Sud-Est français, au milieu du xvi siècle. . ic mE VIII . Comme M. Dessalle et moi l'avons fait observer (cf. Les Bota- nistes prélinnéens des Basses-Alpes, Bulletin de la Société scien" tifique et littéraire de Digne, année 1915), personne, aprés Gérard, n'a plus commis l'anachronisme de se servir, pOur l'énumération et sommaire description des plantes provençales. des noms-phrases bauhiniens. L'abandon définitif. de cette arriérée nomenclature marqua le point de départ d’une étude davantage suivie de la Res Herbaria. C'est avec un vif soula- | gement qu'ayant remis à son rang d'honneur en bibliothèque le | Flora Galloprovincialis, on se plait à parcourir les no ive livres, parlant du tapis végétal du Var, publiés à partir © début de la période postlinnéenne. La contention d'esprit $ dissipe, à l'ennui succède le plaisir, dà à l'emploi des binóm* grâce auquel la fin du xvi siècle, le xix* siècle en entier . vingt premières années du xx* siècle ont recruté une . d'adeptes ayant au cœur le culte de notre flore départe € b SÉANCE DU 22 AVRIL 1921 PRÉSIDENCE DE M. L. MANGIN. Lecture est donnée au procès-verbal de la dernière séance, dont la rédaction est adoptée. . Par suite des présentations faites à la séance précédente, le Président proclame membres de la Société : - : MM. le D* Bonser (Joseph), médecin en chef des Asiles "H de la Seine, à Maison-Blanche, par Neuilly- sur-Marne (Seine-et-Oise), présenté par MM. Lutz et Souèges. | Warrz (René), licencié ès sciences, préparateur à la Faculté de Pharmacie, rue Delouvain, 1, à Paris, XIX’, présenté par MM. Perrot et Lutz. Récner (Maurice), boulevard Saint-Michel, 8, à Denis. 5 M. le Président annonce ensuite une nouvelle présen- = {ation A Tétat financier de la Société au 31 décembre 1920. A ce f aux prix actuels, va entrainer T. 2S tôt des sommes dont ils sont- redevables. due lités prescrites par les statuts est proclamée membre à vie. : — M. le Secrétaire général donne lecture du rapport sur Yee i t ; - ; es À. “n accroissement de dépenses assez considérable et il engage vivement les. membres de la Société, en retard ee le paiement de leurs cotisations, à s'acquitter au - Paris, Vle, présenté par MM. Allorge et — Madame Gysperger de Roulet, ayant rempli les forma- ujet, il donne quelques détails complémentaires sur les : *onds disponibles à ce jour. Il fait observer que la publi- | cation du Bulletin va être poursuivie avec la plus grande + 222 | SÉANCE DU 22 AVRIL 1994. E > État des Recettes et des Dépenses de la Société pendant l’exercice 1920 | | PAR M. J. pE VILMORIN. RECETTES. DMURUIUUEENEDUNES 7. 1. je 5.247 10 = KEYS e ORA ceti. A E 2.700 » PS en. T 50 : Vente de volumes et abonnements . . . . . . . . .. 3.212 19 Excódenis de pagos. 127 0 04 od ER 970 » Subvention du Ministère de l'Instruetion publique. . . 1.600 » festes emdpona . uolo 5. xxu c NE dt 9.193 19 Intérêts du dépôt au-Gomptoir d'Escompte. . . . . . . E fob o oo V em o... 45.971 88 DÉPENSES Impression du Bulletin . . . . . . IMS Me a 10.893 90 Revu bibliog opii - 3 V. V 0 V s 268 50 Prois de idee RTE Deos oe LU 381 75 Hiipréssions diverses |... "7. VL o 261 25 Loyer ét impoñitions : 2.2: 0. FRA ALLE a 2.053 49 | ee AE oe or o e es e 22072 . Dépenses diverses (y compris le Prix de Conte 1.679 50 is Hédactededn Bülelin, 2. S 2 1 s 1400 4 Gron dede. -x< 2.5 cm.), acuminées, serretées sur les bords comme les feuilles adultes, hispides d'abord sur les deux faces, puis seulement en dessous. J'ai spécialement insisté ! sur ce fait que souvent (Araliacées ?, Méliacées °, Hernandiacées*, Urticacées?, pour ne citer que des plantes néo-calédoniennes) les feuilles de jeunesse présentent — Contrairement à l'opinion généralement admise — une com- blication plus grande que les feuilles adultes. On voit que le | Sosylum Balansæanum, le Codia obcordata? et l'Araliacée- "déterminée confirment à nouveau cette remarque, a GUILLAUMIN (A.), L'étude des germinations appliquées à la classification Te M" 4 la phylogénie des groupes (Rev. gén. de Bot., 1910, p. WES à ler M fig. et 2 planches); Les germinations et la loi de Fritz-Müller 7 mpte rendu du Congrès des Sociétés savantes, 1912, p. 186-189). oe ck 2et 3. Loc. cit. : LR Lee t. GÉnówE (J.), Note sur le polymorphisime des feuilles de l'Hernandia : gera (Bull. Mus., 1941, p. 361-362). cud LiT UE 234) Cat. Pl. Nouvelle-Calédonie (Ann. Mus. col. Marseille, E 1). RE. | REVUE BIBLIOGRAPHIQUE | Flore exotique. V qe d FER E$ rii har 208 ar er) ae Na 2-0 YOUNGKEN (H. Wirk.) — Morphologie comparative, un nomie et distribution des Myricacées de l'Est des États-Unis. — | Contributions from the bot. labor. of the University of Penylvanit, x IV, n» 2, p. 339-400, 1919 . | L aleur a étudié quelques germinations GAGNEPAIN. : r io Lv rM fü trees RUSSELL (Azice M.). — Une étude comparative du Flerke | proserpinacoides et ses alliés. — Contributions from the bob - . labor. of the University of Mol uar IV, n° 2, p. 401-418, 1919. Gacxerain. WALDRON (R. Auc.). — L'Arachis hypogæa, son histoire, : histologie, sa physiologie, son utilité. — Contributions from the bot. labor. of the University of Pensylvania, IV, n? 2, p. Gs GNEPAIN.. CHODAT (R.) et VISCHER (W.). — La végétation du Para Résultats scientifiques d'une Mission Botanique Suisse au | guay, 3° fascicule, avec 52 vignettes x le texte, p. 291-9!" Geneve, 1920. Dans le 3* fascicule de cette intéressante étude, les auteurs te 5 m sont dùs tantòt à M. le Professeur Chodat seul, tautôt à la coitabo! de MM. Chodat et Vischer) continuent la révision des familles. vé étadiée et fourmillent d'observations inédites ou peu connues de D .. de géographie botanique, de systématique. Il faut noter entre l MEM died doeet des remarques sur la disséminatio | ngos des * Unticifores, la Eer des Jamin ba ques REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 233 ture. qui poussent sur les feuilles du Sorocea sylvicola Chodat, une discussion sur le commensalisme des fourmis et des Cecropia, le dévelop- pement des racines et la lutte du Ficus et de son support, des espèces et formes nouvelles de Dorstenia, Ficus, Sorocea; à propos des Aroïdées il faut aussi noter le mode de vie des Philodendron dont plusieurs espèces sont dues aux auteurs, l'influence des insectes sur la fructifi- cation, l'élévation de la température dans la spathe, pendant l'anthese, la découverte de parasites nouveaux, etc. : F. PELLEGRIN. Flore de l'Afrique du Nord. MAIRE (R.). — Étude des Champignons récoltés au Maroc en 1920 par MM. Gattefossé et Jahandiez. — Bull. Soc. Hist. nat. Afr. du Nord, t. XII, p. 22, 1921. , Liste comprenant une dizaine d'espèces dont deux nouvelles : Puccinia Jahandiezji, parasite sur Erysimum grandiflorum var. gramineum et Coniothyria Gattefossei, sur Euphorbia resinifera. L; Lum. BATTANDIER (J.-A.)et JAHANDIEZ(E:). — Plantes recueillies au Maroc (mars-mai 1920). — Bull. Soc. His. nat. Afr. du Nord, t. XII, p. 24, 1921. Au cours d'un itinéraire d'environ 4000 km., il a été recueilli 700 espèces, dont deux nouvelles pour la science, ainsi que six variétés, SX nouvelles pour l'Afrique du Nord et six nouvelles pour le Maroc ; Seulement : Espéces nouvelles : Genista Jahandiezii et Sedum | Gattefossei. Variétés nouvelles : Malcomia littoralis R. Br. var Goffarti, Nepeta Tultibracteata Desf, var Ba lii, L. Lurz. Rede Ov Flore francaise. d BEDEL (L.). — Présentation de plantes. — Bull. Soc. Linn. Norm., T Sér., 4 vol., p. xr, 192. RE | vd A signaler particulièrement la récolte du Vicia pannonica Grantz, à 5 Paey-sur-Eure (Eure). | .- P. Buenon. "BEI (P.). — Corydalis solida Sw. — Bull. Soc. Linn. Norm., i mov Vol, p. xxv, 192. : Eos "cation d'une localité dans le département de la Manche. — ESAE. - 7. | (SÉANCES) 16 234 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. VILMORIN (J. »z.). — Abies koreana. — Journal Soc. Hort. Fr., 4s., t. XXII, p. 97, 1924. L; Leti. LE GENDRE (Ca.). — Catalogue des plantes du Limousin (suite). — Rev. scient. du Limousin, 25* ann., 1921, p. 165. Genres Mentha, Lycopus, Thymus, Hyssopus, Satureia, Calamintha, Clinopodium, Melissa, Salvia. E: Tee DESSALLE (L.-A.) et REYNIER (A.). — La fougère Cete- rach officinarum Willd. dans les Basses-Alpes et le Var, at point de vue biologique et systématique. — Bull. de la Société Scientifique des Basses-Alpes, t. XIX, p. 17-24, années 1919, 1920. Les auteurs mont pu distinguer dans cette fougère aucune variété . valable. La prétendue variété ou sous-variété « su&lobatum » des ptérido- E logues multiplicateurs ne peut, en raison de l'inconstance du caractere — crénelé des segments des fróndes, étre considérée comme autre chose qu'une simple forme Crenatum (Moore pro varietate) Dess. et Reyn. i ALFRED REYNIER. Taxinomie. HOCHREUTINER (B. P. G.). — Notes sur les genres Cristaria, Bakeridesia, Malvastrum et sur quelques espéces nouvelles E rapportées par E. Wilczek de la République Argentine. — Extrait de l'Annuaire du Conservatoire et du Jardin botaniques de Geneve, vol. XXI, p. 405-428, 1920. ; L'auteur donne une critique raisonnée de trois genres de Malvacées " Cristaria, Bakeridesia, Malvastrum, y ajoute sous-genres et sections et décrit les espèces nouvelles : Cristària mutica, C. Wilczekii, Cu | vittata, Bakeridesia rufivela, Malvastrum. Wilezekii. Il donne en outre des compléments de diagnoses et combihaisons nouvelles. j F. PELLEGRIN. LAM (H. B.) et BAKHUISEN VAN pen. BRINK (R. € = Revision of the Verbenaceæ of the Dutch East-Indies. ad surrounding countries. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, s. m, vol T liv. 1, janv. 1921. Revision trés détaillée avec clefs analytiques des genres et des espe et étude critique avec diagnoses et synonymie des plus importantes. — . L. Lurz. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 235 -Morphologie. MIGNON (Pierre). — Contribution à l'étude anatomique de la racine des Valérianes indigènes. — Thèse Doct. Univ. (Pharmacie), Paris, 1920. Dans les racines de certaines Valérianes, le périderme prend naissance au contact de l'assise subéreuse : Valeriana officinalis L., V. excelsa Poir. (— V. sambucifolia Mik.), V. Phu L., V. dioica L., racines greles de V. tuberosa L. Chez d'autres espèces, ce périderme est d'origine péricyclique : V. pyrenaica L., V. montana L., V. tripteris L., V. globu- larizfolia Ram., V. saliunca All., V. celtica L., racines tubérifiées de V. tuberosa L. : ss Les variations dans le développement du périderme et du cylindre central permettent de distinguer certaines de ces espèces. essence siège généralement dans les assises les plus externes; cependant les cellules endodermiques du V. Phu L, en ont montré des traces. Chez le V. tripteris L., l'essence a été trouvée dans tous les parenchymes, méme dans le parenchyme ligneux. Les colorations obtenues avec chaque réactif (acide chlorhydrique, tan iodée, orcanette au chloral) different dans les divers tissus d'une méme racine, ce qui teud à faire croire que l'huile essentielle peut varier dans sa composition, suivant la région où elle s'est formée. i . R WEITZ RANDOLPH TAYLOR (W.). — Sur la production de formations de nouvelles cellules dans les plantes. — Contributions from the bot. labor. of thé Univ. of Pensylvania, t. IV, n° 2, p. 274, 1919. L'auteur a injecté. des liquides et a observé une nouvelle activité de Certains tissus. - . GAGNEPAIN. : FRANKLIN (B. CARROLL. — Le développement des fleurs chasmogames et cleistogames de l'Impatiens fulva. — Contri- bütiofis from the bot. labor. of the Univ. of Pensylvania, t. IV, n° 2, P- 144, 1919. | | | Intéressantes observations faites dans les champs et sur expériences. GAGNEPAIN. . STECBECK (Warren). — Histologie comparée et irritabilité des i: sensibles. — Contributions from the bot. labor. of the Univ. pe of Pensylvania, t. IV, n°9, p. 185, 1919. s A CAM ME E GAGNEPAIN. 236 SOCIÉTÉ BÔTANIQUE DE FRANCE. Technique microscopique. . "a*Ton + SARTORY (A.)et SERGENT (L.). — Réactions colorées obtenues - sur les Ch i åri tanti chimiques — C. R. Soc. Biol., t. LXXXIV, 1921, n° 4, p. 222. Énumération des réactions obtenues en traitant par l'ammoniae, la potasse, le perchlorure de fer, les réactifs de Meyer et de Millon, divers Champignons appartenant aux genres Boletus, Hygrophorus, Paxillus et Gomphidius. - L. Lutá JENSEN (WicHerm). — Un nouveau liquide d'immersion. — -. €. R. Soc. Biol., t. LXXXIV, p. 424, 1994. C'est un mélange de 24 p. d'a-bromonaphtaline et de 76 p. de paraffine liquide qui posséderait lavantage de ne pas s'épaissir comme l'huile de cédre et de ne pas nuire aux objectifs. E: Lurz. : Génétique. ; PENNYPACKER (J. J.). — Observations sur le Prunus mari- tima, étude sur la variation de la plante. — Contributions from the bot. labor. of the Univ. of Pensylvania, t, IV, n° 2, p. 231, 1919. T Variations observées dans la floraison, la feuillaison, la vigueur, lè forme des fleurs, des fruits, des npyaux | E ninos , GAGNEPAIN. BLARINGHEM (L.). — Variations de la forme des feuilles - corrélatives de la sexualité, observées sur des Génévriers à Juniperus chinensis L., J. phœænicea L.). — C. R. Soc. Biol» — t. LXXXIV; p. 500, 1921. | | E Deux exemplaires de Génévriers cultivés à l'Arboretum Allard s Angers présentent uh dimorphisme foliaire intéressant. La partie supé- ; rieure des arbres a les rameaux munis uniquement de feuilles écailleuses: la base porte des rameaux à feuilles toutes aciculaires, ou un mélangt - de rameaux des deux types. La présence des cônes est entière Den. corrélative de celle des feuilles squamiformes. Pour l'auteur, ce phéDo- ; mène est lié au groupement des organes appendieulaires. Il y a cepe - . dant chez le J. phenicea quelques cas de présence de cônes femelles fertiles sur des rameaux aciculaires, qui pourraient être rapprochés cas très rares de pédogenèse (Axolotl). (L. Lurz _ REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 237 Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. WILDEMAN (E. pz). — Les crampons des Conjuguées. — C. R. Soc. Biol., t. LXXXIV, 1924, n°5, p. 205. L'auteur pense que la présence de crampons est un fait général chez la plupart des Algues filamenteuses vivant dans l'eau courante et pour lesquelles elles constituent un simple mode de fixation. UTZ. RAYBAU D (L.). — Sur un Fusarium parasite de quelques Muco- rinées: — C. R. Soc. Biol., t, LXXXIV, 1921, n° 4, p. 213. Ce Fusarium est probablement une var. du F. Solani. Il peut para- siter le Phycomyces nitens, le Mucor Mucedo et le Rhizopus nigricans. Il s'enroule autour de son hôte à la manière d'une plante volubile à droite et en émettant de place en place de petits sucoirs. Le parasitisme "e se manifeste avec tous ses caractères que sur les parties les plus . “aces des hyphes et des sporanges en formation. LL KILIAN (Cu.). — Une maladie bactérienne du Lierre. — C. R. Soc. Biol., t. LXXXIV, 1921, n° 4, p. 224. . Il s'agit du chancre du-Lierre décrit par Lindau. L'auteur a réussi à | isoler les bactéries et à réinoculer Ia maladie au Lierre. Il décrit la marche des lésions à la suite de cette inoculation. — - L. Lurz. : SARTORY (A.) et BAILLY (P.). — Action de quelques sels de terres rares sur les cultures d'Aspergillus fumigatus Fr. — C.R. Soc. Biol, t. LXXXIV, 1921, n° 7, p. 361. * Les essais ont été poursuivis à l'aide des sulfates de thorium, lanthane, Eh M, erbium, néodyme et praséodyme. Ces sels agissent comme anti- 2 zt “Mes aux concentrations fortes et comme favorisants aux concentra- » Sie faibles, L'action favorisante maxima s'observe en solution à 1/5 000 : " ut les sels de néodyme, yttrium et erbium et à 1/10 000 pour les autres # p GAUMANN (Erwsr). — Uber Goleographi AULA 78 P. — Bull. Jard, bot. Buitenzorg, s. III, vol. Il, liv. 4. 1920, p. 10. E LLHORN (Kurt). — Sur la fermentation de quelques 4 1999 ^9 nectars des plantes d'hiver. — Thèse Fac. Sc. Genève, — 238 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Dans le nectar d'un'grand nombre de fleurs, on trouve des Torula et des levures dont l'une, considérée par l'auteur comme nouvelle et appelée par lui Vectaromyces cruciatus, donne en culture sur nectar artificiel des cellules en forme de croix. Les Torula sont spéciales aux fleurs d'hiver. L'ensemencement des nectars est fait par les insectes qui viennent butiner; ce qui explique la stérilité des fleurs de serre et des boutons floraux, ainsi que la pauvreté en levures des fleurs alpestres. . Les levures de nectar n'attaquent pas la mannite, mais peuvent faire fermenter le miel. L. boys: BATAILLE (Fn.). — Découverte des réactions colorées permet- tant de distinguer les Amamites vénéneuses. d'aprés les expé- riences de M. Barlot. — Ann. Soc. Linn. Lyon, t. LXVII, p. 61, 1920. Compte rendu des résultats annoncés par M. Barlot, dans une note . Sur ce sujet à l'Académie des sciences. A. LAURENT. BATAILLE (Fr.). — Un nouveau Cortinaire. — Ann. Soc. Linn. | Lyon, t. LXVII, p. 63, 1920, | Diagnose d'une espèce nouvelle, Cortinarius suaveolens Bataille e Joachim, à odeur de fleur d'oranger, et intermédiaire entre deux espèces - inodores : C. calochrous et C. dibaphus. À. LaAUs&ENT. SAR I ORY (A.)et MAIRE (Louis). — Poria terrestris Auct. — | Ann. Soc. Linn. Lyon, t. LXVII, p. 65, 1920. 3 | Étude critique de formes déterminées sous-ce nom. + À. LAURENT. FRÉMY (P.). — Bassathie Hei — Bull. Soc. Linn. un B T° sér., 4° vol., p. xvi, 1921. E L'auteur signale la variété saxicola Grunow de T Hassallia pyssoidet 3 Hassall à Saint-Ló (Manche); ce serait la première indication Cyanophycée pour la France occidentale. P. , Buewow. CHEMIN (E.). — Notes algologiques. — Bull. Soc. Linn. Nom» n Te sér., 4* vol., p. xvi, 1921. Licino peltæformis Schm.; parasite du Gymnogongrus n07* vegicus J. Ag. et l'A. aggregatus Schm., parasite du G. drin Martius, n'auraient pas encore été indiquées aux abords de Luc. eôte du Calvados; l'auteur a constaté la présence de ces deux phycées dans cette localité. P. BucNOM- < FRÉMY (P.). — Scytonema densum Bornet. — Bull. Soc. L0 - Norm., 7° sér, 4° ra p. xxiv, nr c | ; + REVUE. BIBLIOGRAPHIQUE. 239 Cette Cyanophycée est signalée par l'auteur à Saint-Lô (Manche); ce serait le première localité française, P FREMY (P.). — Marchantia polymorpha L. — Bull. Soc. Linn. Norm., T° sér., 4° vol., p. xxv, 1924. : : Indication de deux localités dans le département de la Manche. P. BocNoN. BEAUVERIE (J.). — Sur l'adaptation xérophile des Euphorbes mes par des Rouilles. — C. R. Soc. Biol., t. LXXXIV, p. 491, 1921. j Lorsqu'une période de pluies persistantes survient à la suite d'un printemps humide et d'une sécheresse prolongée, les pieds d'Euphorbes parasitées par l Uromyces pisi. se couvrent de pousses terminales ou axillaires entièrement normales et affranchies du Champignon. L'auteur , Pense que la période de sécheresse a provoqué une adaptation xérophile es deux commensaux caractérisée par une grande accumulation de Sueres. L'humidité survenant, les sucres se diluent, l'excès de l'eau permet le nouveau départ de la végétation de l'Euphorbe, pendant que le Champignon perd son activité parasitaire. i L. Lurz. FROILANO DE MELLO. — Sur quelques levures du Sura du - Cocotier (Cocos nucifera). — C. R. Soc. Biol, t. LXXXIV, , P. 984, 1921, i Surà, Ou suc extrait aux Indes des spathes de Palmiers, est : susceptible de subir spontanément une fermentation alcoolique par Li. appartenant aux genres Saccharomyces, Saccharomycodes, 0-Saccharomyces et Zymonema. Plusieurs de ces levures sont aumvelles : Saccharomyces suræ 1 et I, S. toddyi, Saccharomycodes p Imarum, Atelo-Saccharomyces loyolinus et Zymonema insulare. L: Lurz. s MOREAU (M. et Mme F.). — Recherches sur les Lichens de la ecd des Peltigéracées. — Extr. des Ann. Sc. nat. Bot., 9* s., + 1918, p.39. : Ven l'état actael -de nos connaissances en biologie, les Lichens B NM t, par le fait des modes de reproduction qui leur sont attribués, d'e place tout à fait disentable : potir certains auteurs, beaucoup "ax Posséderaient une reproduction par spermaties fécondant un Par l'intermédiaire d'un trichogyne, ce qui les rattacherait aux 240 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Algues Floridées; pour d'autres, les spermaties ne joueraient aucun — rôle dans la fécondation et les ascogones se laisseraient rattacher aux gamétanges des Champignons inférieurs. L'étude morphologique et cytologique des Lichens présente d'autre part de nombreuses lacunes. … ] me Moreau, entreprenant de résoudre ces divers problèmes, portent leur premier eflort sur les Lichens du groupe des Peltigéracées. Aprés avoir précisé les caractères des divers organes végétatifs, ils montrent, contrairement à l'opinion de Stahl et de Bauer, — qu'aucune fécondation ne prélude au développement de l'apothécie des i Peltigéracées; les spermaties n'y interviennent pas, l'ascogone nest accompagné d'aucune anthéridie et la seule fusion de noyaux que m puisse observer au cours du développement a lieu à l'extrémité des hyphes ascogènes dans les cellules qui deviendront des asques. — : Cette particularité, jointe au caractère multinucléé des cellules de à l'ascogone permet d'entrevoir une parenté possible des Lichens avec les Champignons inférieurs porteurs d'organes sexuels également cénocy- tiques et de considérer comme douteuse celle des Lichens et des Floridées. : : : Dans la classification, les Algues des Peltigéracées figurent UP — ensemble trés disparate : des Cyanophycées, des Nostocacées et des Chlorophycées sont susceptibles d'entrer dans la symbiose. En partt a culier les Peltidea renferment des Algues du genre Stichococcus, apt " les auteurs font les espèces nouvelles : S. Peltideæ aphtosæ d S. Peltideæ venosæ. n Les Champignons, au contraire, forment un groupe naturel dont P ancétres étaient des Ascomycetes-Acroascés, peut-étre des Discomycètes Ils sont la souche de deux lignées de Peltigéracées, les Solorinet et - í Peltigerei. : AS C RD à Les rapports entre les Algues et les Champignons font Tobjet d'une discussion des plus intéressantes : les auteurs admettent que le't ys. aérien des Peltigéracées se comporte comme l'équivalent d'une n : cidie dans laquelle l'organisme malade serait le Champignon et 1287 infectieux l'Algue. Mais le complexe lichénique réalise un tYP^ maladie trés spécial, revétant le caractère d'une maladie chroniq"' . réaliserait un état de tolérance mutuelle intermédiaire entre lévo vers la mort et la guérison. Ce | E. Luz Le Secrétaire-rédacteur, gérant du Coulommiers. — Imp. Pau BRODARD. . TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE NUMÉRO ^ SÉANCE DU d: pei PN, 3 ARES osaique et sexualité. : eos. Les botanistes prélinnée tt ns i 1 TPR Fe" ri J j AViS IMPORTANTS relatifs à la Publication. du A I. — Le acp manuscrits, rédigés se reno el lisiblement, doivent être dép osés le jour même où sont faites les commu poe faute de quói leur Epcee : est ajournée sans que-les Dour pui de: élever de réclamation à Leg H Il. — Si les manuscrits sont. accompagnés-d saii poe s à être insérées - dans:le texte, celles-ci doivent être dessinées $ yà lame et au trait, óu hien au rayon Wolff sur papi jj e es procéc : n de toute figure ne pouvant fire reproduite que par des procédés ,| TS reste soumise à l'approbation de la Comm EE du Bulletin. | I. — Les auteurs r recoivent une s e e plasands et en double orena i de leurs communication ns, la corréction des autres épreuves étan nt faite par = Fin Ah tariat.. Les corrections doivent pu orne dans le délai maximum fce in s jours au pene taire- -rédacteur, faute de quoi la Cotrectin est faite d'o : ER Secrétari i v. — Lorsque ni manuscrits dépassent Ja longueur réglementaire de 6 Lau et qu'ils ne comportent pas de question de priorité, ils peuvent être publi An. lk iqu 1 dé i Franct 01 que : Mémoires publiés. par la Société betanique de s Mémoires sont édi avec toute la célérit& possib ans ga I pl ans le l seis nuels es S vo n ; sans insérées aux séances ordinaires et sont fournis aux Membres de: la ue majoration de leur cotisation. (La publication des Mémoires est momen ment suspendue.) “Boat et Conseil d'administration de la Société pour 1921 Préstdési: : M. Maxon. PE mh i Viee-présidents : - MM, Mtotuckot; Guérin, ‘Guillaumin, Trabui. Secrélaire général: M. E: Luiz. i 135 & d Secrétaire rt adjoint : M. E. Pellegrin- in Secrélaires : MM. Allorge, - Mirande. : = Trésorier : M. J. de Vilmorin: ! BULLETIN ^ |SOCIÉTÉ BOTANIQUE | DE FRANCE o If X FONDÉE LE 93 AVRIL 1854 |. ET RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE r * PAR DÉCRET DU 17 AOUT 18575 TOME SOIXANTE-HUITIEME a ME sv AVIS IMPORTANT p Par suite as l'augmentation croissante - Mae der communications ee ét rappeler à à nos Conti cé que le Bici limite la longueur des mam- serits à à six pages d'impression par séance et à trente pages pour l'année entière, au delà desquelles l'auteur doit sa collaboration pécuniairé. ——— Dans un intérêt commun, la Commission prie done très instamment Auteurs de condenser le plus possible le texte des Notes: E si 7 4 SÉANCE DU 13 MAI 1921 PRÉSIDENCE DE, M: L. MANGIN. re est donnée du E de la séance pi | dente, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret d'annoncer le décès de M. Bonnin, rue Hubert-Latham, 12, à Chateauneuf-en- Thymerais (Eure-et-Loir). Par suite des présentations faites à ,des séances anté- rieures, il proclame membres de la Société : EP M" Dscany (Suzanne), à la Viti Genera (Seine-et- LA - Marne), prise par MM. Hibon et. Lhomme. : M. GARD | (Médéric), maitre de Eolie à la Faculté des Sciences, cours Pasteur, : 20, à Bordeaux, présenté par MM. Mangin et Lecomte. ll annonce ensuite deux nouvelles présentations. MM. F. Moreau et E. Annet ayant rempli les ied prescrites par les statuts sont nommés membres à vie. w Gain, professeur à la Faculté des Sciences de? Nae HCIeN mor Jr dela ‘ordre du j jour appelle n ipti, par | leu sgi eodd Qd le Serréiaire ets él des € ir Na < 242 SÉANCE DU 13 MAL 1921. quee guerre. Je me suis donc borné, pendant ce long séjour, à explorer minutieusement la région méridionale dn Valentinois dans un rayon d'environ 12 kilomètres, en prenant Etoile | (184 m. d'alt.) comme centre. Dans ce' périmètre sont comprises | les localités suivantes : Valence, Portes. Beauvallon, Etoile, | > Montéléger, Allex, Ambonil, Livron, Montmeyran, Beaumont, Upie, Aouste. Ce territoire correspond, à peu prés, à ce qué - Scipion Gras appelle l'extrémité Sud du bassin de Valence. . lequel comprend dans son ensemble la partie Nord-Ouest de —— l'ancien Dauphiné qui est limité ici à l'Est par les montagnes du | . Matin depuis Saint-Nazaire-en-Royans jusqu'à Crest; au Sud $ | par les l'Ouest . : Cette dépourv représenté par des collin Wort F Sr G. DISMIÉR. — LES MUSCINÉES DU VALENTINOIS MÉRIDIONAL. 243 quelques espèces de régions plus septentrionales pénétraient jusque dans le Valentinois : Gymnostomum tenue cfr., Campy- lopus subulatus, Ulota crispula, Webera albicans cfr., Bryum turbinatum, var. prælongum cfr., Mnium hornum, M. stellare cir., Eurhjnchium strigosum var. diversifolium, Lophozia barbata, L, gracilis, Marsupella emarginata. La: flore bryologique du département de la Dróme étant complétement inconnue, je crois devoir donner la liste complete des 204 Muscinées (110 Mousses et 31 Hépatiques) que j'ai observées dans le Valentinois méridional. Auparavant je consa- crerai quelques lignes à six Muscinées qui m ‘ont paru pue culièrement EERE UM Cheilothela chloropus Lindb. — Resté longtemps cantonné sur la côte méditerranéenne, ce Cheilothela n'est connu que | depuis 1902 sur le littoral océanique où il fut découvert par. M. Camus, d'abord à Noirmoutier, puis à Belle-Ile. Quelques années plus tard ce même confrère? l'indiquait dans le Lot à ` Saint-Denis-lès- Martel (leg. Lamothe), et faisait remarquer que Présence de cette espèce dans ce département était d'autant : Pr curieuse que toutes les localités citées s 'éloignaient peu du littoral. j À Montéléger, j'ai trouvé ce Cheilothela chloropus en un +: abondance sur les pentes d'un coteau dénudé. Cette localité, ; distante. d'environ 240 kilomètres de la Méditerranée, est à peu i: i prés aussi éloignée du littoral méditerranéen que. Saint-Denis- lès-Martel du rivage atlantique. w PRES : — Aschisma ça rniolicum (W. et M.) Lindb. — Je ne pe mU guère rencontrer dans la Drôme cette rarissime Mousse qui mna s Jusqu'à présent paraissait être exclu: où elle n'avait même été ‘observés que dans les deux. dépar- i ents côtiers de l'Hérault et de l'Aude (leg. Crozals). vert d'abord en Carnie, puis signalé en Suisse e s T Aschisma ea est aussi ii indiqué e en 1 l'uni x: — Muscinées provenant. des Vosges (Épinal, Xertigny), qU* — pouvoir dire que le Phascum mitræforme doit certainement ' 544 SÉANCE DU 13 MAI 1921. v J'ai recueilli cette minuscule Mousse annuelle vers la fin de décembre à Etoile au bois de Donay, puis à Beauvallon au bois des Rebattiéres. Elle croissait sur des sables siliceux au bord. des allées négligées, en compagnie du Riccia nigrella. Phascum mitræforme (Limpr.) Warnst. — Mousse méconnue, - semblable sur place au Phascum cuspidatum, peut-étre un peu plus petit. Le P. mitræforme est certainement une excellente espèce. À l'examen microcospique il se différencie de suite du Phascum cuspidatum par son pédicelle recourbé en x: couchée, sa coiffe mitriforme et ses spores finement épineuses et plus petites (20-24 u). Ts i J'ai recueilli ce Phascum sur plusieurs points des environs | d'Étoile, surtout dans les vieilles luzernières et les friches. Les premières localités ont été indiquées par feu Coppey ro Lorraine (Nancy, Lunéville), puis cette Mousse fut retrouvée am | l'Ouest, d'abord par M. Charrier (Vendée) et ensuite par 3 M. Simon (Deux-Sèvres). De son côté M. Douin la signalaiten Eure-et-Loir. En juillet dernier je l'observais dans l'Aube (Pays TU di d'Othe) et tout dernièrement je l'ai reconnue dans un lot de E M. Henry m'avait envoyé. En revisant les échantillons de M | herbier, je puis ajouter à cette liste les Alpes-Maritimes 08] 9 — recueilli le Phascum mitræforme aux environs de Cannes, à lisière de Estérel. | T | uv UV PUR Dans de telles conditions de dispersion, je me crois fond répandu sur tout notre territoire. - Didymodon cordatus Jur. — Jusqu'à présent nous n'aviani dans G. DISMIER. — LES MUSCINÉES DU VALENTINOIS MÉRIDIONAL. 245 riables. Dans le creux des arbres pourrissants, surtout ceux de Chénes, il se forme parfois des cuvettes qui retiennent les eaux météoriques souvent fort longtemps. Dans ces creux, mais de préférence dans la partie où il se produit une sorte de déversoir, . on est à peu près certain d'y découvrir le Zygodon Forsteri. En tenant compte de ces observations j'ai pu retrouver sur plusieurs points du Valentinois où les Chênes sont abondants, cette intéressante espèce et toujours bien fructifiée : Étoile (4 points), Beauvallon (3 p.), Ambonil (1 p. ^ Montoison (2 p.), Livron (1 p.). Amblystegium riparium Br. eur. variété trichopodium Br. eur. — Remarquable variété croissant sur le bord du Rhône à Champ-Fort (commune d’Étoile). Comme port elle est toute différente du type, rappelant plutót par son exiguité les petites espèces du genre telles que Amblystegium Root, A. hygrophi- lum, A. leptophyllum, etc. Au début de l'étude de cette Mousse j'avais cru pouvoir la rapporter à l'une de ces petites espèces, mais un fragment de tige m'a présenté des feuilles UTOE - incontestablement à l Amblystegium riparium. D'aprés M. Loeske', qui a pu examiner les types litigieux d'Amnbl ystegium dans l'herbier de Limpricht, il ne faudrait pas confondré cette variété trichopodium Br. eur. très éloignée, en apparence, de l Amblystegium riparium avec lA. trichopodium (Schultz) C. Hartm., qui constituerait une espèce distincte et qui ‘aurait comme synonymes l'Amblystegium Koch et — I A. furvipes : ces trois espèces SHE à un méme me de orme es. Muécrn£is DU Vauesttsoi MÉRIDIONAL. : à 5 Astomum g eris s pum H Ta pes Rae AE. Br. eid r. Beaumo: r wi UT. calcareum N. et. H. | QM PS SESS $5 NO Pr enr €. fr. j (0 Gyroweisia tenuis Schpr c. fr. — | — heteroma G , ni. | | Weisia viridula Brid. c. fr. Dicranella ee Schpr. E D. X la. Schpt. — Montè- léger. - : Dicranum- scoparium Hedw. bi. fr: — undulatum Br: M — Montoison. ; tischen bolan. Bauer. Jarg, It ns do. se : 246 SÉANCE DU Campylopus subulatus Schpr. Etoil oile, Montoison, Beauvallon. Fissidens bryoides Hedw. e fr. — incurvus Schw. c. fr. — Mon- — Had Wils. c. fr. taxifolius Hedw. 7 — decipiens Ceratodo on purpureus Brid. c. fr. Cheilothela chloropus (Brid.) Lindb.— télé | . Montéléger Ditrichum Hevicaule e. Archidi phascoides Brid. c. fr — alternifolium Br. eur. c. Beauvallon. Acaulon muticum €. Müll. c. fr. — triquetrum C. Müll. Mid de — Etoile. Phascum dep ging W. et M. e. r. — Etoile. — cuspidatum cheb 3 2 — c diee eps j W. e fr. — (— vetu mith c. he Lite ; Phascun c curvicollum Hedw. g. fr. — | toi Aschisma carniolic cum (w. M.) i [e eral, 62 fF. th i Pottia Mental. Ehrh. Bert C. Müll. e. ^b Beauvallon "Aid gmódoh ribela Br. eur. e fi. — luridus A CR. 6. Teo .— cordatus — - tophaceus f A ld Hedw b | — levipila Brid: c. fr... $7 CS | Ulota nuls JPN ha fo) = ; cel imu Uno Etoile, 13 MAL 1921. E Barbula vinealis Bri — sinuosa (Wils), — Etoile. gracilis Schw. c. fr. CORN Hornschuchiana Schultz. x — inclinata Schw. c. fr. c [m] gE a 3 2 e c5 & io] ". — subulata P. B. c. fr. nus — dutifolia Br. eur. — Bord du. Rhône. ere. — papillosa Wils. — ruralis Hedw. c. fr. — intermedia Bri — Brebissonii: Bri Üinclidatus' riparius Arn. €. - Bord du Rhóne.. - d — fontinaloides P. B. c. i6 Grimmia apocarpa Hedw. c. e Ee D I evi ` Livron, enisi, Montois Zyg ito ae Brid. -— For. — er Br. eur: c. fr "G. DISMIER. Bryum Donianum Grev. c. fr. — Beaumont à Pont-de-Quart. — capillare L. c. fr. N -Canal d'irrigation de la Bourne. C. à OPEM Loi + hoc Valence Lr rog pa n Br. eur. c. fr. PNY. Cr Schw. c. fr. — bimum Schreb. — Etoile. ` ya Fr pl Hedw. c. fr. "oti nas tum Hedw. var. dira em + Ir. — Bord du Rhó D^ vicum Schre e. | Mon MD Poe Mann affine W, dons re r edv 3 hornum b. EL Hedw. c. fr. — ; die PROPRE Hedw. c. fr. ; Philonotis marchica Brid. — Canal rigation la Bourne : Etoile, Valence, Beauvallon. fontana Brid. — Bo rd du Rhône : ~ d sur un von calcaire. — capillaris Lindb. ine itte B. c. fr. P. ac eg Br eur. $ — €. Pogonat um PB- 6 ft "h^ Pus m E P. p. c. fr. à D rss eu Schreb. e. fr. . j erinum "ME Dur Sinithü Mohr. T Etoiles il. — LES MUSCINÉES DU VALENTINOIS — Montéléger, | Mon- | anti retica L. Sn MÉRIDIONAL. | 247 Thuidium. A mS eur. — abietinum Br. Pylaisia polyantha i. eur. c. fr. — Etoile, Montélé Climacium ` endroides wW. et M. Bor hóne. -. Isothecium TP n Brid, omalothecium sericeum Br. Cumptothecium lutescens hrs ofr z eur. Brasil Like Br. eur. — Bord Rhô : — rutabulum B. e ; — salebrosum Bre eur. — Etoile. — glareosum Br. eur. C. fr. - Abe — albicans Br. eur. de - populeu m Br. or C — velutinum Br. e Sc diversifolium. " Montéléger. Montoison, Etoile. — striatum Br. eur. c. fr. — prælongum Br. Rhnchostegiella cuin sS) , Beau- - val allan Lu - tenella (Br. eur. Limpr, aso £e: Rhynchostegium - confertum Br. eur. — megapolitanum Br. eur. — Etoile. — murale Br. eur. DUI ess T ciform e Br. eur. c. SÉANCE DU Hypnum palustre L. c. fr. — cuspidatum — Schreberi wild. c. fr. — purum L. c. fr. Hylocomium LES Br: eur — triquetrum Br. eur. — Montoi- CDS SUR: Frullania dilatata Dum. c. per. marisci Dum Modotisen ds hole Dum.» Radula complanata Dum. c. fr. Cincinnulus trichomanis re Cephalozia bicuspidata Du Cephaloziella gracillima Douin; var. tiloba !. — er dr eic Douin. — Starke hante ia Nees. — minor 2 Plagiochila asplenivides Dum. ophozia MEE (Nees) Dum. Montoison — véntricosa Dum. .€. fr. Plantas chinenses a cl. Chanet collectas. determinavit we Av MICHEL GAND Rojos pow uniquement par € eux. Il suffit. d citer les aene del elavay, Farges, Bodinier, Ducloux, ete. Ae ces collecteurs le R. P. uma i appo m i Je dois à à aire a de x. Donin. ja détermination de | unm 13 MAI 1921. Lophozia bierenata Dum. c. fr. | — turbinata (Radd.) Steph. ~ Etoile. dp sardi (Nees) PM €. AE . Montoiso EU A ara Tayi. Dum. e T5 Bord du R | Calypogeia erizztorum Radd. Eucalyx tyalinus (Lyell)' Breid. - Montoison. RE emarginata Dum Fossombronia cæspitiformis D. N. €. Aneurg pinguis Dum. c. per. ; Lunularia cruciata (L.) Dum. — Bord r u Rhône Perata conica, Corda &. d Reboulia hemisphzrica Radd. c. fr. nt Etoile. dE y oile, | Fes glauca L. — gracilis (Schl.) Steph. — Beau- | vallon orocarpa Bisch. — nigrella D. N. — Beauvallon- Faurie, Une M. GANDOGER. — PLANTAS CHINENSES, A^ CL. CHANET. 249 Orient me soit familière, car le manque de livres d'ensemble, la confusion qui régne dans la synonymie, la difficulté ou l'impossibilité. de se procurer des matériaux indispensables exposent souvent aux plus graves erreurs. De plus habiles que moi en ont commises et je n'ai pas la prétention d'y échapper! 2 Aconitum ranunculoideum | 1349 Pæonia albiflora 8. tricho- siis ires. ! AM carpa Bge. ) à E 2 — Gmelini Rchb. 701-914-995-1104 Pulsatilla chinen- . 167-944 ^ — Bodinieri Levl. | sis Bge. So 1254 kamtschati- | 955 Panan pae affinis Bge. 1195 Labordei Levl. 1027-1 30 | Vries Pall. m W. BTE - Anemone j japonica Sieb. gr à Thalictrum rutifolium Hook. 289. 970-1189. e 1334-1341- 1380 Aqui- Duclouxii Levl gia sibirica Lam ium 1368 — cynapifolium F. M 965-1060- * 16-1193- 1282 Atragene | 635-1025 — fœniculaceum Bge. a Mill. 3-1345 — ichangense Lecoyer. 5 Sibiri à Í j | 1005 Clem iesus apiifolia DC. ncinata Champ i. — Vanioti Levl. due — Intricata Bge- : 19543 = chinensis Lour. i Was; brevecaudata DC. Mane ryi Oliver angustifolia 103210611211 Trollius chiens 74-066 1192 PAR Cavale- riei Levi. 986 Hypecoum,erectum L. 1368 Papaver nudicaule L. 622 Eomecon sp. ids SP lofouensis Levl. clematis Levl. Jacq. 42396-4435 Len grandifl. &. xim — | thinens se For ne ægopodioides Lert. nm ida Pers i Voici le nom des ouvrages consultés : | ih T Box THAM, Flora. hongkongensis, Lond., 1861-72, in-8*. num nee at ME bor. coll.. R E sea éd ua 4889; inke. H OKER Plon antarum. Asiaticarum, Calcutta, 1847-51, # aris jas. -> KER, Te ripi British fadi, 7 7 vol., London, 1815-97, i 7 DURON rt in China nasc., London, 1821, inilio. T (nan, lora altaica, vol., Berolini, 1829-33, in. n es Flore du Kouy-Tehéou, Le Mans, 1916, in-8^. ts floræ Koreæ, Petrop., 1904, ins. PR oa ations of Botany, 2 vol., r ait qs. ME As iat; atiez rariores, 3 voL, Lon CES in-folio. M an d t des ERES Madras, : | Qi 250 SÉANCE DU es Menispertium prona. DC. 5 Arabis ambigua er yota nm 1038-1160-4314 — leptocarpa Wall. Mais dcus sonchifolia 998 - RP Andrzeiouskia dentata- ge. 1319-1327 Dentaria pinnata Lam. 1052-1244-4351 en auran- : liacus Bge. 988 Viola mulis W. trini DC. 979 antha Bge. 1098 Cleome RUE E: 793 — . viscida L 4097 Forums sibirica L. 904 amidalis deo: } 1002- 1298 — tenuifolia W. '811-162-900-1166. Salomo: nia can to- niensis Lour 891- pus Parnassia Petitmengini 4320-1351 Cerastium holosteoideum ; ' Fi SC: . 1210-1365 Dianthus Fischeri Spr. 806-1365 nsis L 705 Speigularia. halophila Bye. 1324-1364 Stellaria P Don. .. 4435 Silene Armer 4098 ieri Levl. r 139-883 Linum. in ucc ad \ 1112 Grewia PRE sSBjèe 5 | 3465 viflora Bge. . $34 Hibiscus Trionum L. 2714118 Hiptage asp aL 2} A 1225-4 1328-4335 Acer d Prag Aa nena 220-868-1279 Mara ASE n 13 MAI 1921. 694-780-960 Geranium sibiricum L. 896-1105 Oxalis fontana Bge. 1242 Sageretia Cavaleriei Levl. 1181 Rhamnus parvifolius Bge.. 1010-1016 obosus Bge. 909 Berchemia racemosa $. Z. 1115 Evonymus micranthus Bge. 1024 Zizyphus vulgaris Grt . 637 agrestis Seh. 1273 Pistacia chinensis Bge. . | 4380 Dolichos Lablab E go 66 aci trànquebaricus | 1494 — sp. incomp.: 798 | — . biflorus L 99 — d Lotes Ed WES Fe dopteris dut | Rea i 756-1429. Sapias t Cavaleriei Levl. |: | runcatum -1083-1120-1258 Hypericum chi- | - D D. 650 i0 Xanthoceras sorbifolia Bye. basti ; ipelopsis serianifolia Bg 1270 Rhus Mun Bge. 700-1283 — 641 Gleditschia ar l1 heterophylla ` Bge. 1180 Desmodium cephalotes Bth. 890-906- Ae 1-1062 Milliettia Blinii Ea 1380 SAT Cavaleriei Lei 1144 Crotalaria Esquirolii Levk 684- TH- t0201] 1 Æschyno omen | sinicu melilotoides 1 ra 1394 Caragana Chamlagu L 7144425 - . Redowskyi i Fit. 718 E) * . 102 | 1426 Cercis V de Byte 1143 Phaseolus ; 1023-1069 Erodium sl W. 872-1132 Impatiens sigmoides Hw Cotinus L. ER indic à E. hs 1139-1372 Astragalųs scaberrints . i à M. GANDOGER. — PLANTAS ns Medicago sativa L. : lupulina L. do Melilotus graveolens L. 711 Orobella vicioides Pr. 922 Vignea sinensis Hook. 982-991 Oxy d LUAM hirta Bge. — bicolor.Bge. 721-1382 Phaca exaltata Led. 133-983-1385 Smithia sp 959 Sophora Golh mensis Gngn. 1184422 Uraria lagopoides DC. 731 b-764-1428 Vicia pes Bge. 471519. amena Fisch. . : 987 — frideut tata fios: 623. Inga dimidiata Hook. A49 Wisteria chinensis DC. ir Ten chinensis Ser. LS iscolor Bge E x exaltata Bge " 7 e Anserina L ; an de Bge. UU PRO viscidula Lis sel us RE A LS Pal Grains € intcha Levl. EE iloba Levl. : an. 950- /951- 1163 i Im A Mega ; i8 Geum str: S De b ud Ait. Co v bent, par parviflora Cur chæosepalus Levl. Chamærhodos E Prunis Dunniana | E 1213 ne Bo- E CHINENSES A CL. CHANET. 251 1442 Myriophyllum do eram L. 738 \Zehneria umbellata 613 Melothria Bodinieri "ini 687 touchanensis Levl. 697 Actinostemma Chaffanjoni Pro 1403 Thladiantha dubia Bye. 724 Tacsonla pubescens DC.? 893 Sedum Esquirolii Levl. mentosum Bye. 1988 — T2 1070-1332-4354 — pesas Rhe t ens 1228-1241 — OR A x 1331 Tiarella? gus : 1078 Sium japonicu um Thg. g 669-708-882-1240 Peucedanum rigi- 114 Bupleurum falcatum L. 1224 radiatum B 1117- 1317 i oa AON 4004 Fra album PL | 4232 Rodgersia Prilleuxii Levl. ce Sara pabliysndroidas Oli- 1219-1230. "Lonicate missionis Levl. 1037 — Cavaleriei Levl. Lonicera Talfairii PEN : Li. 259 1383 Dipsacus asper W. 607-624 Lactuca indica L. 1149 Scorzonera albicaulis Bge. 1239 Taraxacum officinale Wig 1384 Echinops Gmelini' Turez.. 681 Carduus desertorum Fisch. tea: DC. is Bge. 737-773-4120-1375-1421 Anaphalis polylepis DC. 2066 Gynura sp. 1300 Gerbera s 1245 Adenostemma viscosum DC. 638 Callimeris Mme Turez. 4% a Nees 1035 Lips mongolien DC. 1382 196- 1247 À Asler macilentus dnce 2 Aster Marchandi Lev 648-4442 oio | ie L. 629 Artemisia indica L. 899 Anaphalis margaritacea Bth. 1061 Anaphalis sericeo-albida Vant. 925 Blumea flava 667 Glossogyne chinensis Case. 736 Buphchalmun oleraceum DE: 1099-1386 Cacalia aconitifolia Bge. 1250 Senecio Bodini ieri 1231 945 ^ — gampine 1046 Leontopodium Ead Rare 643-707 Myripnois diora -630 Eclipta thermalis Vernonia ci ae DC. ne none Lamarckii Fisch. : d 00-1103 Mao cies — coronopifolia | Fisch. 971-977 Adenophora Gmelini Fisch. We. 996 npe nula Cavaleriei m es A. DC. Lect: giro. Rhododendron Delaveyi T irolii Levi. R 985-4 a 000 e Esqu Levi. ; CMS uuo d ls 941, Cuscuta lupuliformis. L. 1389 | 1445 Argyreia Sagnuni Levl. | 678 Lycium chinense Mill. — AS Physalis Alkekengi ke — indica Lam SÉANCE DU 13 MAI 1921. » 967-987 Primula-malacoides Fr. 1060-1325 -14347-4338 — denticu- lata Sm. 952-902-1198-1244 rystachys Bge. 1003 Forsythia viridissima Lindl. 118;-1271-1301 Ornus. europea ue Lysimachia | ba- Pers. 1432 Ligüstrum Bodinieri Levl. — 642-643 Strychnos Bodinieri Levl. 194-1194. ctr. Syringa chinensis W. 613-720 Asclepias paniculata. Bge. 1263-1362 Free nchum eve f Shlechte 886 — Milius te 425 chinense Lo: "i TUA -— Min Bie. 747 ns Bge. pubes 707 Wolostenrins fragrans- Wall. 769 sien sepium Bge. 703 Astaci Levl. 1032 Didymocarpus | Cavaleriei Lev 1037-1 on Chirita Fauriei Fr. d 1304 Halenia Vanioti Lee. — 431-1303 Ophelia Vds 1354 Gentiana Esquirolii Eevi. 919-4067 — cephalantha Fr. - 999-4144 — sí Lede 609-1107-4275 uirolii Lo di 695 morus parviflorus kc 1304. Am 870-879. —" DL subvolibilis Ledel. — — monogyna Wall. 1138 Calystegia hederacea Wall. 1448 Ipome .— .. Dunnianum Lel ine Diospyros Esquirolii- lel 49 Alkana? LI \ M.-GANDOGER. — PLANTAS CHINENSES A CL. CHANET. 253 * 1393 Botry ospermum chinense Bge. | 1122-1167 Pedicularis refracta Maz. 1346 Myosotis peduncularis Trev. | 1370 711-1004:1025 Tourneforia Aneguzia | 1136-1168 — Labord i Vant? : L. 1171-1309 Men yru roseum - 106-1072 Echinospermuni interme- Tax dium Ledeb. 1144-4179 Odontites rubra Pers 1406 Cynoglossum furcatum Wall. | 1263 Centhranteropsis rigida Levl. ; 1267 Ehrehtechtia acuminata Br. 1371 Veronica latifolia 1037-1047-1158 Ajuga ciliata Bge. 940 — Stelleri Pall. 129% — multiflora Bge. 721-961 — Anagallis L 679 b. Coleus Esquirolii Levl. 775-1103 Siphonostegia chinensis 1266 Dracocephalu um virens Va Bth. 1036-1045-1075-1175 — — deem 626 Plantago Loureiri R. S. Ld ium À 601 Salsola Kali L ad 713-1197-1204 — Moldavica L. | 1182-1410 Atriplex lævis C. A. M. 76 qe Clinopodium ee 1418 Phytolacca octandra L Levl. 666 " 679 Begonia edulis ge ird Dysophyla. linearis Bth. 1336 Rheum rhaponticum mL. des verticillata Bth. 1108 Rumex Esquirolii D 648-092-882 y Toren Apoo Bth. 627 Laine —! "s 421 sibiricum L. ... 1464 Perilla Cavalerii Ld 719 | cidre Fisch. SE Tiaa p E [M84 — Darrisii Lev T Microtenia m atlis Levl. 628 — ensylvanicum Müll. a Esquirolii Levi sagittarifolium Levl. 1296. T7. Insuavis Prain. 680 Stellera dichotoma Fisch. = mosa Prain. 1030-1174-1322, etc. Passerina Cha- 1 Mosla Argii Bii. E ok ca Plectranthus pue Levl. 1119 Pellionia scabra Bth? à 2 nudiflor 1 671 Nanocnide japonica Bl. ce nunkinensis Spr. 1246 -Bæhmeria ee Levl. e JP ordifolius Don: era = oti Levl. Plectranthus | amethystoides MT Urtica pintaensis Levi. ; i 04-1205 angustifolia Fisch. sat Salvia j Japonica Thb. y Celtis I packs Pers. e. 907-1476 15, nensis Bth. 4417 Morus alba L. d A s 76-1268- Ah se PE. 34096 Ulmus Cavaleriei De Le 1548 | 2 TT 4402 - umila W. < , 00981 dues tellaria sp. — | 4436 Broussonetia oriens Vant. 4 > 1208. utellaria Bum Levl. | 09-978 A tolochia contorta e DE PA ne ula Bge. | | 864-884 Euphorbia I Ria. 132-745-1420 — ERE Ait: 6415. Pod Stachys affinis Bge. . | 4253 Croton ar Bye. : ss p ethystea cærulea L. | 4107 Acalypha pauciflora Horn. - | iryna leptostachya L. “902 Andrachne chinensis Bge. LE edicularis Bodinieri | 1089 Dalechampia sp. 209: ] 1485-1278 Corylus Colurna L. <= migra Vant. ^. Four Betula utili f IT vm Is Turssaninowii 4: AERE ALL NA Vant. 254 ^ SÉANCE DU 912-913 Quercus mongolica Fisch. 1407 Fi ig e ensifolium Levl. 4292-129 Mairtini Levl. j — Bodinieri Levl. 144. — giganteum Dietr. 924 — ' . Delaveyi Hua. 901 Fargesii Hua. 730-1130-1329 — cirrifolinm "Wall. 1095 Disporum Cavaleriei Levl. - 1200-1290 Paris Cavaleriei Levl. 1190 — Hookeri Leyl.. < 1434 Dioscorae tábaquelbha Thg. 713 Arum ternatu 1201 Lilium piii Lam. 1074-1274 — Linceorum Levl. — ter 'nuifolium Fisch. 992 Diuranthera minor Wrigħt. 606-682 ae dad disticha Don. ps 077 Allium Gn Bol. dn — mocrostémon Bge. $506 ii chi 1390. tenuifolium Fisch. 905 Ver AT Maackii Rgl. 964-1257-1323 Iris Griggsi Maz. T: 427 : — 1 oxypelala Bye. H 9?6 — — chinensis Curt. '- 738-953 Spiranthes australis Lindl. 800 Platanthera japonica Lindl. 1157 — obcordata Lindi. 1066- 1063- -1472-1342 — Finetiana -Se -794 Oberonia. Cavaleriei Finet. 67 Habenaria Fordii Rolfs. Sinica Spr. i i — polygama Roo. | e Juncus bottnicus Walhb. Sm. Chr | 931- 1102-1398 Pellæa Henryi ! 13 MAI. 1927. 5 659 Cyperus ape kor L. 611 — amurensis Maz. |: … 1009 Cyperus Sicbérisgiis Es 1357 Carex lanceolata Boo 1372 Stipa Bungeana Trin. 1011 Spodiopogon sibiricus Trin. 1411 Eremocliloa ophiuroides Hack. — 1013 Pogonatherum paniceum Hack. — 1447 | — saccharoides S. B. 602 Setaria glauca P. B. 222-604 Crypsis And Trin. 1409 Antisthiria japon e 1016 Bechmannia eruciformis Host. 271 Isachne trunesta Cec 1017 Oplismenus compost »n 2018 Melica'scabrosa Trin. 1307 Hierochloa aff. glabræ. | A ; s bra Trin cat 25 Festu j ; pn Mulhenber gia Mega n 4438 Cheilanthes s) : 927- -143 31 Gymmogramma nitidul | 159 Mt Hardii Wet decia, 427 — sure i sinensis ( | iE 1 660 Fimbristylis | rigidula Ns. scop4 quy 633 Scirpus ternatensis Rein i 408 — ja as à je r J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 255 1212 Pteris aquilina L. 1399 Antrophyum plantagine 160 Asplenium fugax Chr. 1152-1356 Cyrtomium lonchitódes 1097 Wilfordii Mett. Chr. 1153 ; — dimidiatum Sw. 608 Salvinia natans L. 1084 variolosum Wall. 1206 See Eia Spr. 1397 E TE RE Uhr. plum 1248 arpum Chr. — idees Bak. 1262 Aspidium | diplazioides Chr. Chara sp. 154-974-975 nephrolepioides Chr. La végétation — de la Cóte dE et des Alpes-Maritimes PAR M. 4: ARBOST.. Quel est le voyageur qui, venant de Marseille, n'a été émer- . veillé par les gracieuses calanques trop rapidement entrevues : | une blanche et riante bourgade, enveloppée de lumière, blottie u fond d'une baie azurée, abritée pár quelque aréte de roches bizarrement déchiquetées et couronnées de pins d'un vert Sombre? N'atil pas éprouvé le désir ardent de s'arrêter à Cassis, à la „Ciotat, à Bandol, à Sanary? N° est-ce point là la ôte d'Azur et se peut-il voir rives plus fortunées? — — Pendant, à part quelques recoins abrités aux creux dai she cette portion de la côte est directement soumise à uence du mistral, qui lui imprime des orco D^ imu bien différentes de celles wi la.v x vé a AP Côte s , Celle-ci doit son nom à à l'habituelle éré oit sa réputation à la douceur et 4 la Sérularité de son climat Sentiellemont tempéré, exempt, à la fois, des exagérations. ge un climat continental, g au bm m | p ur de sug T Bran lac qu 'est la Médit rra née, € | des rivages URE co» vents de n Próséfeo. ^. Fe TK où Commence la Côte d'Azur? Decaisn e t ‘ai général d' Hor 256 un^ SÉANCE DU 13 MAI 1921. térisent ainsi notre région : « Mais, outre ces grands climats, — il y a encore les climats locaux, ordinairement resserrés sur. ; d'étroits espaces, et qui dépendent d'un site particulier, comme le relief d'une montagne, une exposition plus ou moins . heureuse, l'action prédominante de certains vents, le vois nage d'un lac, d'une rivière, etc. Tel est, par exemple, le cas : de l'étroite langue de terre qui s'étend sur le littoral de la — Provence entre Toulon et Nice, et qui, abritée par une chaine | ; non interrompue de collines contre les vents du Nord et du 3 Nord-Est, est préservée des froids habituels à ces latitudes. | L'hiver, en effet, y est st doux que différents arbres ou arbustes 3 ' de contrées tropicales y vivent de longues années en plein ar sans aucun abri artificiel.... Cette Lose et étroite bande de AM terre, qui est comme un dini nouveau ajouté à celui du. Midi, pourrait être appelée la région de l'Oranger, cet n. étant partout cultivé avec un grand succès. » La Cóte d'Azur, caractérisée par conséquent, au point de vue botanique, par la culture de l'Oranger, commence au Cap Sicié, dont les 360 mètres abritent, à l Ouest, la rade de Toulon, p 14 kilométres, aux environs de Grasse, et elle ne dépasse gu 350 mètres en altitude, dans les localités les mieux abritées, l'aplomb des rochers calcaires qui “forment les promien conte. forts des Préalpes Maritimes. | Cette région de l’Oranger est la région des jardins et des pa littoraux necis de végétaux exotiques que l'on ne voit, 1 dans les pays du Nord, qu'en orangeries ou en serres, en ind iv i chétifs ou de taille réduite, alors qu'ici ils atteignent, en pe terre, des dimensions approchant de celles qu'ils auraient gs ' leur pays natal, et produisent le plus souvent leurs. fleu leurs fruits. La région de l'Oranger est aussi la. rég 5 cultures florales pour la. production hivernale et des cul tures . plantes ornementales, qui s'en vont, dans toute l'Europe» | à la décoration des habitations. pid ope. climat particulier de la. Côte n Azur, al pel ; végétation. de bs le bv uou exubérant Av ; LJ. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 257 l'eil le moins prévenu, est caractérisé par une, moyenne annuelle de tenipérature de 15 à 16 degrés centigrades, un régime de pluies d'équinoxe avec prédominance à l'automne; l'été y est souvent très sec avec quelques précipitations orageuses; l'hiver est généralement ensoleillé, à température doute lómhant rarément, et alors m peu de temps, au- -des- s sous de zéro. . le vent dominant de la Provence seit est, nous l'avons - déjà dit, le mistral, venant du Nord-Ouest, hne très sec, toujours à E violent. et froid. en hiver. Les basses montagnes de Provence, nes die Sainte-Vic- Ioue. e de la - Sainte- Baume; protègent ‘insuffisamment la portion du littoral formant saillie dans le massif des Maures, de soumises à son influence. Les collines de Carqueiranne, le . Fenouillet, les Maures abritent une bande littorale et le terri- loire d'Hyères “À partir On iles d' Hyères le rivage s’incurve a dme vers le Nord, tandis que. les Préalpes provencales et maritimes, | orientées de l'Ouest à l'Est. se rapprochent. de plus en plus du — littoral, si bien que, à l'Est du Var, de Nice à la frontiere, elles © plongent leur pied dans la mer. Enfin le petit massif de l'Estérel, 2i e l'Argens et la Siagne, constitue an obstacle de plas'à la M Progression du mistral. qui s'use de plus en plus. dans sa course f | Stfivage. s'échauffe aussi au contact des roches ensoleillées et, a ^ at il arfive dans la région niçoise, est éd or n . Pat l'aspect différent de la végétation de Y Olivier : : fore d Olivettes de la vallée de F Argens, jusqu'à Fréjus, présente n Pid de la culture provencale, caractérisée par sa forme en Oliviers des deux rives du Var sont de grands. arbre Pieri "puissants, étalant largement teur feuillage asge | “ré, au bois noueux, est assez fragile et ne résisterait Los uh - regi Sin mistul "M la Provence. la ISSeaux, sur lesquels on pent faire la cueillette à la main, ; res ux nié sd sorte que les vallées du Gapeau et de l'Argens. sont encore X dd d l'écran montagneux et de d constance de vents plus chauds et. SEE comme un résumé Ais climats de r E Zurope ROS depu i | 7168. bords de la Méditerranée j jusqu'aux confins polaires. Et cette succession de climats est renfermée dans l'étroit espace ^ - deux départements du Var (superficie : 602 753 hectares) et des. par les bassins de lat Siagne, du Loup, du Var et de la toy D tableau E nous en Lraçons. = ( da tum 258 SÉANCE DU 13 MAI 1924. d'eau qui tombe annuellement : si elle est de 0 m. 538 à Marseille, répartie sur 53 journées, elle atteint à Nice, 0 m. TO i répartie sur 63 jours de pluie. p Nous constatons ainsi qu'en s'avançant de l Ouest à l'Est la. tenipérature va s'élevant, gráce au rapprochement du littoral de moins secs. Cependant les pluies périodiques, plus ou moins régulières, seraient insuffisantes et n'auraient pas permis la multiplication des jardins, des pares et des cultures florales, si l'on n'avait pu leur adjoindre l'irrigation artificielle par l'adduc- i ion de cours d'eaux et de sources, amenés à grands frais de, la région montagneuse. E flore ndene west ni moins AT ni moins "e que la flore étrangère: cette richesse tient à la diversité des conditions PU OM. qui varient avec l'altitude, l'éloignement Alpes-Maritimes (superficie : 376157 hectares). Ce te est formé par les bassins du Gapeau et de I Argens, dans le ! Var, alic s di méme que deux des aiiluadis du Var. la 1 ‘Vésubie; mais leur. flore. est si intimement liée à Alpes 1 Maritimes h a T ous la aco . J+ ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 259 roches eristallophylliennes des Maures et les porphyres de l'Estérel, tandis que sa plus grande portion continentale est calcaire, depuis les prenne contreforts du Faron et du Coudon près de Toulon, jusqu'au faite des Préalpes qui souligne le cours du Verdon et le bassin de la Durance. Pouf les Alpes-Maritimes, la distribution est un peu diffé- rente; l'on retrouve encore, sur la bordure côtière, quelques siens siliceux avec les gneiss des environs de Cannes, les labradorites de Biot, les grés tertiaires de la vallée du Paillon et des environs de Manton: mais la plus grande partie des _ régions côtière et médiane, soit les Préalpes en entier et. une partie de la grande chaine jusqu MUS zone alpine elle-même, . appartient aux terrains secondaires e tertiaires. Une large zone d Siliceuse transversale est formée par les puissantes masses des , $chistes permiens dans les Alpes-Maritimes, et enlin, le faite de grande chaine constitue le domaine géologique connu sous zb nom de massif cristallin du Mercantour. = Si, des points culminants de l'Énchastraye (2955 m.), s l'extrème Nord, et de l'Argentera (3 290 m.) vers l'Est, le raid pouvait embrasser d'éuseniblo d'un systéme orographique HOS o - qempliqué, on verrait l'ossature de la grande chaine des Alpes. | aritimes se diriger du Nord au Sud, de même que seschainons — ' secondaires: et she conserve cette orientation, dans la portion | orientale. jusqu'à sa terminaison dans la mer de Nice. Les- mi qui en descendent ont suivi d'une maniére' générale cette — ol direction. Au contraire, les Préalpes clés situées ie nt du Var, et i jusqu'aux plaines du Rhóne, , Unt. une dir re dé Perpendiculaire à la grande chaine. Les cours d'eau qui en “pendent, coulent de l'Ouest à l'Est comme le Var, dans son | nde et ses affluents, la Vaire et l'Estéron, puis le Loup. e dm esos et: le Le ps vient pee dos t -i m—Á Fit "e refuge d'élection. 260 SÉANCE DU 13 Mal 1921. ye (4 577 m )' et, de là, le niveau va s'abaissant encore à mesure que l'on approche de la Durance. En avant de cette ligne de faite, des plateaux rocheux moins élevés, fissurés, arides, dont les eaux sauvages sont absorbées par de nombreux avens, embuts dans le pays, forment de véritables causses; tels sont le plateau de Cáussols (1200 à 1 400 m.), au-dessus de Grasse, le mont de Bargeaude (1175 m.)et le Grand Plan de Canjuers, . dans le Var, Pateri qui s'arrêtent, du côté du Sud, en une dénivellation subite, parfois de plusieurs centaines de mètres, - formant ce que l'on appelle des barres. Tout à l'occident, le: petite chaine de la Sainte-Baume n'a plus que 1154 mètres B d'altitude; le. Faron et le Coudon, qui abritent Toulon, ont 3 respectivement 546 mètres et 102 mètres. Enfin le massif des | E Maures atteint son maximum par 779 mètres à N.-D. des Anges — et l'Estérel, plus modeste encore, 616 mètres au mont Vinaigre- : Dans toute cette région si tourmentée il n° y a pas de place a pour la plaine : la basse vallée du Gapeau et les environs de - EL la ville d'Hyères sont les seules parties auxquelles on puisse — donner ce nom. Partout ailleurs, fleuves et torrents ont profon-- j | dément entaillé leur lit dans les roches schisteuses ou caleaires, e P sans parvenir à se créer des vallées de notable largeur. » D'autre part, la position géographique des Alpes Maritimes E RSR d habitat. y QNA lear limite d' ASE vers le Nord, soit qu'elles aient subsisté depuis une époque reculée: ‘reliquats d'une flore antérieure, soit se elles y aient trouvé t un “nin cette contrée privilégiée, véritable éden dw botaniste T héberge une rem; rquable phalange d' espèces endémique: qu nous ne pouvons nous dispenser d'énumérer. - Plantes étroitement d ocior ou à aire trés restreinte 5 ; Misc Dd Canu | Aqui nye. Reuteri ico. mériäi A tege (Hes fins dee e! i VE $. Ces. deux de rnièrés montagnes appa: jemont au. aa : J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 261 Alyssum halimifolium (Alpes méri- dionales) Viola valderia — erehaag aussi èn Corse let ( ) e Boh i olia -Diantitus fur Malringia dasyphylla Ces bu e-Istrie) E ulosa (et dans os Mti rches) Cytisus lodoini (une forme en Dau- phiné) Prunus Rome et Da uphiné) Potentilla valder se zifr raga in alsinifolium (et Piémont) , Sempervivu um hirtum (Alpes méri- dionales "s Sunga pedemontana (et C pd ~-= lantoscana (Alpes e gucci vU ed — cochlear Na Silii alba (Alpes méri- tonale - Asperula hezaph Senecio r ylla 0 Balbisianus (Alpes méridio- nales) * Laon. discoideum Achillea Herba-Rota (Alpes méri- di l i naies iona 3 Centaurea procumbens (et formes ff : aliines ere deme (Alpes méridio- Phyteuma, Villarsii — Balbis ob macrorrhiza (Alpes mé- ridionales) — stenocodon | S méridionales) Primula Allioni — márginata (Alpes mécidiohales) Androsace Chaixii (Alpes méridio- nales) E Symphytum mediterraneum a Baļlota fru sce TUM Qr Liens rabie aussi en Tos- cane) , ; — tite (et val Macra) Td Moggridgei — Hu Satoan at Leucoium hiem Oreochloa pedemontana en mne NR oe OR pouvons citer: en outre, parmi les Champignons : ? COSE s Barla, espèce | ....Temar Nic; | i Boudieri Quélet, ir à t pamni les Lichens : RID À uable des environs de "m inzqualis. Np... propre. aux iles s ares à ii à un Lo ut a f a es ou le Var : . es d'Orient ayant lé EUN i i pe Jodie Tubéracée | $ ^ apparte enant 2 occidentale dans les Alpes- 262 SÉANCE DU 13 MAI 1921. : X Symphytum bulbosum Veratrum nigrum via Aristolochia pallida Fritillaria tenella (n Ostrya carpinifolia Carex Grioletii, etc. Pinus Cembra Plantes d'Occident ayant leur limite orientale dans le ied ou les Alpes-Maritimes : | "x Anemone palmata Genista linifolia m Adonis pyrenaica Coronilla juncea E Hbc: APENGA Saxifraga hypnoides Heris org Mt f uticosium Bolokteiéón talus Thapsia NEN Arenuria ag regata Obhiodlasum upiorem UR Malope malacoides | i a | Plantes ayant leur limite d'extension vers le Nord: — | jo Ranunculus sé — Cirsium trispinosum i m : Sinapis pubes \ | Nerium Oleander vod Matthiola PI PR CY Stachys maritima ' "a Moricandia arvénsis À Teucrium marum RU. ilene nicæensis + 7: | — massiliense NE - ; 5 E Malope malacoides MENS || Vitex Agnus-castus i Lavatera arborea | ^ | Euphorbia dendroides í Hyperiéum australe kl E Colchicum Berto $ neor umo, Orchis longibracteata X -Anthyllis Barba-Jovis . Ophrys bombyliflora , . Coronilla valentina — | Chamzrops humilis ^ . Vicia altissi | Ampelodesmos tenas ( Ceratoniu Siliqua. ; OG T Notochlæna Marantz, etc. UR Dis les trois Matos précédentes nous n 'avons pas prét , indiquer toutes les espèces qui entrent dans ces groupements. signalant seulement les pes one ut par leur importance .. ou leur rareté; nous avi 1 devoir y faire entrer le Chamæ- rops Fons bien ge il ait dispara nas du siècle dernier at e J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 263 Jonopsidium acaule Chenopodium ambrosioides Oxalis cernua Ricinus africanus Medicago arborea Euphorbia Preslii Jpuntia Agave americana Mesembryanthemum edule Fimbristylis dichotoma Erigeron Karwinskianus Cyperus vegetus Trachelium cæruleum Leersia oryzoides Ya Nicotiana glauca Pennisetum longistylum Acanthus mollis PE A ; Pour fixer les idées sur la richesse de cette flore, nous E donnerons quelques chiffres statistiques pale dans les publi- . ations floristiques qui la concernent. Ardoino, dans sa Flore analytique du deparia is Alpes- Pr itimes, énumère 2466 espèces de Phanérogames | et de et Cryptog james vasculaires, « bien que cet ouvrage soit conçu o0 à Sur le plan de l'école synthétique la plus large ». Burnat, Téminent botaniste suisse, qui à le mieux étudié la flore des Alpes-Maritimes et dont l'œuvre magistrale intitulée Flore des A lpes- Maritimes est arrivée, avec son sixième volume, i 4 à peu près à la moitié de sa publication, à peu retranché et beau- (M isa ajouté à la statistique d'Ardoino. | . Pour le département du Var, la flore la plus récente et la | E plus complète, celle d' Albert et Jahandiez, énumère 2 165 espèces | de P. Phanérogames et de Cryptogames vasculaires; ce départe- ment est forcément moins riche que celui des Alpes-Maritimes a ce qu'il est dépourvu de la région alpine. — . deu s Filicinées, dans la limite de notre domaine, sont repré- ue sentées par la presque totalité des espèces françaises et l'une 1 elles, us: cretica, ne se retrouve pas ailleurs € méme elle a à peu prés disparu des environs i r oir joué un certain rôle économique, détruite par les horti- x “eurs qui la récoltaient. Une autre fougère, Asplenium : : ldiantum nigrum, qui croit en grande quantité dans la | tilisée pour emballage. et la Got te n des Ile tterie e. t4 - 2: à étudiées par Bornet et Flahault qui signalent, pour la seule. station d'Antibes, 207 espèces. Le lieutenant Mouret ar Par ses propres découvertes, il enregistre un total de 397 espèces . de Muscinées pour les Alpes-Maritimes et, en partie, PO. — Estérel qui appartient. au département du Var. — / d'Hyères par E. Jahandiez (Les Iles d'Hyères. Histoire et 1 © Les Algues de cette partie de la Méditerranée ont été d'abord 264 SÉANCE DU 13 MAI 1924. les recherches. Il faut aussi reconnaitre, au point de vue qui nous occupe, que cette préférence leur est bien ‘due en raison de leur grande variabilité morphologique, corrélative des condi- tions si variées de leurs habitats et de leurs mœurs. Tandis que les Cryptogames cellulaires, végétaux essentiellement hygrophiles ou aquatiques, ont une dispersion géographique beaucoup plus large et sont.moins sujets à variations. lei, , comme en beaucoup d'autres contrées, les Cryptogames cellu- laires n'ont donné lieu qu'à des travaux fragmentaires qui ne nous permettent pas d'en donner une statistique à peu pres complete. Les Muscinées ont été étudiées par divers botanistes dont la liste a été .donnée par le D' F. Camus dans le Bulletin de la Société botanique de France, t. LVII (1910), sous le titre de Documents pour la flore bryologique des Alpes-Maritimes. Dans cet important mémoire, l'auteur énumère 279 espèces, dont . 235 Mousses, 2 Sphaignes et 42 Hépatiques; de ses statistiques, il résulte que 155 de ces espèces ont été trouvées uniquement dans la zone méditerranéenne, 85 uniquement dans la 70D supra-méditerranéenne et seulement 39 dans les deux zones * la fois. ie 1» . Dans le méme volume, M. Corbière, le distingué bryologue — _de Cherbourg, énumère 221 espèces (167 Mousses et 54 Hépa- tiques) provenant presque toutes des régions subalpine e : dl pine. Sut Orid : : | P. Enfin M. Dismier publiait én 1915, dans ie même recueil, — t. LXII, une notable Contribution à la Flore bryologique des : Alpes-Maritimes, dans laquelle, revisant l'état statistique modi? — Enfin 42 Mousses et 8 Hépatiques ont été signalées aux l5 euse mémoire!) publiait en. "Rue Tua 11, dans les Annales J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 365 Société d'Histoire naturelle de Toulon, une Liste des Algues marines du Var comportant plus de 200 espèces. E. Jahandiez (Les Iles d'Hyères) signale, pour la rade d'Hyères et les iles, 134 espèces. | M. Raphélis, de Cannes, a publié dans les Annales de la - Société des Sciencés naturelles de Provence, t. I, 1907, une liste des Algues de la côte cannoise comportant environ ' 250 espèces. À à M. L. Camous a publié, dans les Mémoires de l'Association des Naturalistes de Nice, une liste des Algues marines de Nice, avec un supplément, comprenant plus de 200 espèces. Les Lichens sont encore moins bien connus : Lors de sa session à Hyères en 1899, la Société botanique de France reçut ——— communication d'une liste de Lichens du Massif des Maures et des environs d'Hyères récoltés par M. Ch. Flahault et déterminés. — par M. l'abbé Hue, comprenant 69 espèces. Parmi celles-ci une | espèce est spéciale à l'ile de Port-Cros, Ramalina inzqualis Nyl. M. E. Jahandiez dans ses Iles d Hyères cite 114 espèces de <> Lichens pour ces îles. Le Musée d'Histoire naturelle de Nice . PoSsède deux collections de Lichens : l'une faite par M. Orzeszko. . fontient 47 espèces, surtout de la région alpine des Alpes-Mari- “mes; l’autre réunie par M. Raymond, surtout dans l'Estérel, > comprend 118 espèces. ; : ^ Lesgenres C'ladon ia, Ramalina, Parmelia, Lecanora et Lecidea - Sont les plus riches en espèces. tas er d S Champignons sont extrémement répandus et nombreux "i *spéces, aussi bién dans la région littorale que dans celle ES out; Sneuse; mais leur apparition, ici ou là, a lieu à des Périodes différentes de l'année en raison des différences de T climat, Sur le littoral, la sécheresse extrême de l'été ne favorise | ce eur éclosion; mais on les voit abonder après les pluies A .. mne et de printemps, quand la température ne s abaisse. n . P5 jusqu'au point de gelée. En été, dans la montagne, et sur- -— tout dans les forêts de Sapins et de Mélèzes, alors que des m . Fa journaliers alternent avec de fortes insolations, les Bons- . 4 “gorgent des espèces les plus variées. — te Les Champignons comestibles donnent liet ; innombrables sont les collecteurs i Der T i rue 266 SÉANCE DU 13 MAI 1921. marchés du littoral offrent parfois des monceaux de Lactarius — deliciosus ou de Boletus edulis, qui sont les plus communs sous les Pins d'Alep; les Psalliota campestris et A manita cesarea y — paraissent en moins grande quantité. Dans les basses montagnes. l'on récolte en quantité notable des Truffes (Tuber melanosporum) sous les Chênes blancs (Quercus pubescens). Barla, qui fut directeur du Musée d'Histoire naturelle de Nice, a réuni dans ce musée une merveilleuse collection de la plupart des espèces de la région, reproduites en moulages peints " d'aprés nature; ces mémes espèces sont aussi représentées par des aquarelles qui ont servi à ses publications sur les Cham- —— pignons des Alpes-Maritimes. Plus de cinq cents espèces de 3 Champignons supérieurs ont été signalées par Barla. S Le département du Var a été moins bien exploré sous ce rap- a port : en 1893, Guillemot publiait dans le Bulletin de la. | Société mycologique de France, une liste des Champignons w Toulon comprenant 193 Hyménomycètes, 14 Gastéromycètes et » 9 Discomycètes. E. Jahandiez a signalé aux iles d'Hyere — | 217 espèces de Champignons. Le D" J. Cotte a donné, en 1909, dans le Bulletin de la, Société Linnéenne de Provence, t. * | p. 12, une Liste de Champignons récoltés dans les Maures. —— Les genres Amanita, Tricholoma, Lactarius, Russula, Carre narius chez les Agaricacées, sont les plus riches en espèces. Er Chez les Polyporées, les genres Boletus et Polyporus SU eo ecc e E RATE pel eam - Eur ER LT e cam CEA. e dei = > de vue de : J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 267 magistrale Introduction : La Flore et la Végétation de la France (in Flore de la France, par l'Abbé H. Coste), donne un apercu dela distribution des Algues marines dans les diverses zones de son District de la Méditerranée occidentale. Nous nous con- tenterons de noter ici que quelques plantes phanérogames con- tribuent à former le tapis végétal submergé, constituant de véri- tables prairies sous-marines; ce sont : Cymodocea æquorea Kon. croissant dans les criques peu profondes à fond vaseux ou ^sablonneux; ses tiges sarmenteuses rampent au milieu des gazons de l'Espera mediterranea Dene, algue verte filamenteuse dont les touffes compactes couvrent le sol d'une couche de plu- Sieurs pouces d'épaisseur. Elle est souvent entremélée au Zos- ~ lera nana (Bornet). Le Posidonia oceanica aux longs rhizomes À Pls. plus abondant encore, occupe des parties plus agitées - par les flots, qui arrachent leurs souches garnies de fibres et les Toulent en boules feutrées que l'on connait sous le nom de pelotes marines ; leurs débris forment d' dur adden: amas en cer- ains points du rivage. AL ZONE LITTORALE HALOPHILE. — ds zone littorale est tres ks restreinte sur cette côte en raison de la proximité des massifs Tontagneux: elle ne prend quelque extension qu 'aux alentours des ésluaires de nos cours d'eau les plus importants et surtout ur la presqu'ile de Giens comme aux Salins d Hyères, où les marais salants groupent les plantes caractéristiques de cette Sn, comme : Artemisia gallica, Aster Tripolium, Inula crith- —— moides, Slatice echioides, Statice serotina,. Atriplex Halimus, me cornia fruticosa, Salicornia radicans, Suæda sip rode © Weda. splendens, Salsola Soda, Salsola Kal, Triglochin mari "mo "UM, Spartina Duriæi, "etc, : xs dw sableuses hébergent u me ho plus variée : Cakile $, Mathiola sinuata, Glaucium flavum, Silene, uni = TE ) i ritim La = ced Diotis re. Asteriscus r mn- i ' pelia a, 268 SÉANCE DU 13 MAI 1921. A Les les et falaises maritimes donnent asile à quelques - plantes spéciales : Anthyllis Barba-Jovis, Lotus hirsutus vat. — incanus, Lotus cytisoides, Crithmum maritimum, Senecio ei raria, Siaha pubescens, Passerina hirsuta. IJI. ZONE MÉDITERRANÉENNE. — Comme l'a dit le Proin Flahault dans ses substantielles études de phytogéographie, « les limites du domaine méditerranéen francais ne coïneident « pas avec les limites orographiques du bassin ; elles demeurent « partout au-dessous de la ligne de partage des eaux que n 'attei- « gnent ni le climat ni la végétation méditerranéenne. Le « climat méditerranéen caractérisé par des étés chauds et secs. « de longue durée, par des hivers courts et Machos ne règne « nulle part sur la ligne de faite du bassin. a Cette zone méditerranéenne s'étend du littoral aux Préalpes, s'infiltrant souvent au milieu de celles-ci en suivant les vallées ou leurs pentes ensoleillées tournées au Midi, jusqu’ à une grande : distance de la côte ou jusqu'à une altitude qui peut atteindre 1400 mètres. La région de l'Oranger est englobée dans cette - zone et ue s'en dar pas d’une facon marquée, à à part la | présence de quelques rares espèces plus méridionales d'habitat, — si ce n'était de la culture d'une grande quantité de végétaux exotiques d'ornement réunis, comme nous l'avons vu, sur unè bande cótiére qui constitue la Cóte d'Azur proprement dite. | La flore méditerranéenne est essentiellement caractérisée par des essences à feuillage persistant, soit arborescentes soit arbus- — tives, par le grand nombre d'espèces odoriférantes, surtout de - Labiées, par la diversité des plantes bulbeuses, à réserve souter- raine, appartenant aux Orchidées, aux Liliacées, aux Amary™ lidées, ainsi qu’à d’autres familles. L' ensemble de colio végéta- tion a un'caractére nettement xérophile. "La végétation arborescente de la zone de l Oranger, indépen- daté des végétaux exotiques cultivés, est caractérisée pt la présence du Chéne-liége (Quercus Suber) localisé sur les sols siliceux, abondant surtout dans les Maures, oü l'homme à favo- : .risé son extension et oü l'on exploite son produit; il faut noter . aussi le Caroubier (Ceratonia Siliqua). qui est au moins Sub spontané et plus abondant dans la partie orientale du littoral. L Pin parasol pes ut ne Here "« cette z zone eta ) J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 269 aux sols siliceux; isolé dans les Alpes-Maritimes, il forme des peuplements de moyenne importance dans le Var, surtout autour de Fréjus. : Mais les arbres les plus caractéristiques de la région méditer- ranéenne et qui lui impriment son caractère dominant sont : l'Olivier (Olea europæa), le Chêne vert ou Yeuse (Quercus Ilex) et le Pin d'Alep (Pinus halepensis). L'Olivier, encore qu'en voie de décroissance par suite de diverses ci t é i ulvYvliovoo 1 tient une grande place dans le paysage méridional: d'aucuns lui trouvent un aspect triste. Peut-être! Ce feuillage argenté, un . peu terne sous l'éclatant soleil du Midi, revét, par contre, un . charme indicible sous la lumière affaiblie d'un beau clair de lune. Son indigénat contesté le fait rejeter par les phytogéo- - .. Braphes pour caractériser cette zone ; quoi qu'il en soit, son indif- férenee pour la nature chimique du substratum favorise son extension dans toutes les parties de la côte, de l'Ouest à l'Est, et jusqu'en des points reculés des vallées, telles celles du Var et de 270 SÉANCE DU 43 MAI 1921. On y voit aussi en nombre Hyoseris radiata et Urospermum Dale- champii, la plupart des espèces de Fumeterres, surtout Fumaria capreolata et F. agraria var. major; à l'automne ce sont d'autres - Composées, Bellis silvestris et Thrincia tuberosa, etc. Le Pin d'Alep est l'essence forestière dominante du littoral et. usqu'à une altitude de 1000 mètres; on le voit partout et sur tous les terrains, méme les plus arides; sa diffusion si grande n'est pas, sans doute, le fait seul de son indigénat : son adapta- tion parfaite au climat, sa rapidité de croissance dans les condi- tions les plus défavorables l'ont désigné aux reboisements qui se sont développés depuis nombre d'années. L'exploitation et les incendies, si fréquents en ces régions, avaient fait dispa- raitre depuis longtemps les forêts primitives. Le Chéne vert, moins abondant quele Pin d'Alep au voisinage immédiat de la mer, s'avance beaucoup plus loin dans l'inté- rieur des terres et atteint aussi une altitude plus grande. jusqu'à 1400 mètres environ. Soumis, comme toutes les essences ligneuses, à une exploitation irraisonnée, on ne le voit, presque — partout, que comme un arbrisseau plus ou moins rabougri; : : çà et là cependant quelques exemplaires, reliquats respectés d'une ancienne végétation, témoignent de ce que pourraient . être des forèts séculaires si elles n'avaient été cent fois a éan- ties par l'homme. ; f 4 Le sous-bois differe un peu selon quil s'agit de régions | siliceuses ou calcaires : les sols siliceux sont propices à la : formation des maquis, qui se composent d'espèces sociales _sous-frutescentes dont les plus répandues sont : Cistus monspe liensis et C. salvifolius, Rhamnus Alaternus, C'alycotome spinosa: — Myrtus communis, Erica arborea et E. scoparia, Arbutus Unedo, Juniperus Oæxycedrus; ces arbrisseaux sont souvent réunis par anes de Clematis Flammula, Smilax aspera, Aspardg' s es régions calcaires le sous-bois est moins * J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 27, ` d'autres plantes sociales plus humbles le recouvrent encore : c'est la garrigue, avec Quercus coccifera abondant en Provence, mais presque inconnu dans les Alpes-Maritimes; ici, c'est alors le Thym (Thymus vulgaris) qui le remplace avec tout un cortège de plantes méridionales : Helianthemum guttatum et H. Tube- raria, sur la silice, Helianthemum Chamæcistus et H. Fumana sur le calcaire, Ononis minutissima, Phagnalon sordidum; Helichrysum Stæchas, Carlina corymbosa, Coris monspeliensis, Lavandula latifolia, Teucrium Polium, Aphyllanthes monspe- liensis, ete. Ne pouvant nous étendre sur la e e des lia ; -| Stations et des associations végétales, nous nous contenterons ; de citer ici quelques-unes des espèces qui, par leur abondance, | impriment au paysage un aspect particulier; ce sont : Diplo- laxis. erucoides, PEAR maritimum, Lepidium i Draba, Polygala | Mewensis, Coriaria myrtifolia, de nombreuses Papilionacées des genres Ononis, Medicago, Melilotus, Trifolium, Lotus, Astrágalus, Vicia, Lathyrus, ete.; Sedum das yphyllum et (00 S. nicæense, CR RER Olusatrum, Centranthus ruber, Aster . atris, Bellis. annua, Pallenis spinosa, Cupularia viscosa, Galac- lites tomentosa, Silybum Marianum, Centaurea paniculata, Carlina £orymbosa, Erica multiflora, Coris monspeliensis, ; Echium pustulatum, E. ereticum et E. plantagineum, Antir- 7 tum latifolium, Veronica persica et V. Cymbalaria, Odontites "ea, Trixago apula, Euphrasia viscosa, Satureia Calamyntha. sp. Nepeta, Acanthus ` mollis, Plantago Cor à oronopus |. P Syllium, Thesium divaricatum, Osyris alba, Cui us Li $, Euphorbia segetalis et E. serrata, Urtica : pilulifera, Theligonum Cynocrambe, Andr nza mime et B. minor, Avena barbata, Keleria a hit, bro zone montagneuse qui lui. succ ède € | en loin de là. Cette zone, ps qu délimitée t 12 SÉANCE DU 13 MAI 1924. pas toujours) l'éloignement de la mer font changer à chaque instant ces limites. Beaucoup des espèces ligneuses qui carac- - térisent cette zone peuvent descendre jusqu'au voisinage de la mer, avec un cortège de plantes ones e les ess étroits orientés du Nord au Sud. Voici quelques espèces montagnardes que l'on peut observer, ' aux environs de Nice, à peu de distance de la mer : - Anemone Hepatica Teucrium montànum Helianthemum italicum i Daphne laureola Cytisus sessilifolius / | Lilium pomponium ; Amelanchier vulgaris | Listera ovata Salvia glutinosa Lasiagrostis Calamagrostis | Melittis melissophyllum Melica uniflora ; Les arbres caractéristiques de cette zone, par lenr abondi sônt : le Chêne blane (Quercus pubescens), le Châtaignier — (Castanea sativa), le Charme-houblon (Osirya carpinift olia) le Hétre (Fagus silvatica), le Pin sy rostro (Pinus sylvestr E xe le Sapin (Abies pectinata). Le Chéne blane est le plus IA des arbres de la zone montagneuse, à laquelle il appartient par la caducité de ses feuilles, car il croit üssez communément au voisinage delt mer, sur les; versants des vallons frais; mais 1l ne forme de ; véritables peuplements que dans les parties moyennes où supé- rieures des Préalpes ou des Alpes jusqu'à 1 600 metres d altitude, - le plus souvent sous forme de taillis. Le Charme-houbion accompagne le Chéne pani: depuis n littoral jusqu'à 1200 ou 1300 mètres d' altitude, à l'ubac de | nos montagnes. C'est d'ailleurs une essence deg qui à atteint sa limite extrême dans les Alpes- Maritimes en ne dépassai pas la vallée du Loup. Le Charme vrai (Fore Ban) } est à pei ne connu à l'état sporadique. 2. Su iàt sséminé cà et là dom. le Var, ne se trot 5 lance que sur les pentes des Maures qui sont tourn N ord, où il a été répandu par la culture, couvrant tandes surfaces, $ surtout au- ges » 300 proc. en altita : J. ARBOST. — LA. VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 273 stations plus nombreuses, dont les plus proches du littoral sont sur les grès de Menton et de Contes; les schistes permiens et les micaschistes, dans toute la région moyenne, lui permettent de se développer jusqu'à l'altitude de 1 100 mètres, près Saint- Martin-Vésubie. On le trouve quelquefois sur les calcaires dolo- ' miliques dans la vallée de l'Estéron et à Saint-Vallier, près Grasse (Salvador, Les essences forestières dans les Alpes-Mari- times). Le Hêtre est peu répandu dans le Var, dans la forêt de la Sainte-Baume et dans le Nord du département sur les montagnes de Margès et de Brouis. Plus abondant dans les Alpes-Mari- times, il se présente en spécimens remarquables par leurs dimensions dans la forêt du Cheiron. | Le Pin sylvestre, qui manque aux basses montagnes des .. Maures et de l'Estérel, est répandu aussi bien dans les Préalpes . Provencales, depuis la Sainte-Baume jusqu'à la montagne de . ta Chens, que dans les Alpes-Maritimes oü il forme d'impor- lantes forêts entre 600 et 1300 mètres d'altitude, atteignant . 1800 mètres sur les versants bien exposés de quelques vallées . “Omme celles de la Vésubie et de la Roya. : ids 5 Sapin ne se trouve, dans le Var, que sur le versant sep- . tentrional des plus élevées des Préalpes, de 950 à 1 600 mètres; kc | Mest plus abondant dans les Alpes-Maritimes oü l'extension des Montagnes lui permet de s'étendre et où il atteint 2000 mètres, US I au Tournairet, surpassant en cela les autres essences à de ‘se de végétation. Il n'est pas rare de voir dans certains AU llons le Sapin peupler Fubac, tandis que le Pin sylvestre o Oe l'adret-qui fait visais * pm - . Nombreuses sont les espèces d'arbres et d'arbustes qui accom- Pagnent ces essences principales ; nous citerons : Tilia silvestris, CeT campestris et A. Opalus, Evonymus europæus et E. lati- “sn Rhamnus cathartica et R. alpina, Pistacia Terebinthus | UIS Cotinus, Cytisus sessilifolius et C. Ardoini, Genista cinerea, ] n um junceum, Coronilla Emerus, Cotoneaster tomentosa, ‘rus Malus, Sorbus Aria, Amelanchier vulgaris, Cornus Mas, Aquifolium, Viburnum Lantana, Fraxinus excelsior, Buxus Salix plur., Populus nigra et P. Tr iperus pheenicea et J. commun: a Pritillaria involucrata et F. tenella, Scilla italica, Allium serotina, Asplenium fontanum. les plus compacts qui ne soient pourvus de quelque re staty 1 SA 274 SÉANCE DU 13 MAI 1921. sociales qui tiennent une grande place dans cette région, nous devons citer le Buis (Buxus sempervirens) qui, de tous les arbustes, est celui qui occupe les plus vastes surfaces sur les pentes calcaires arides de toutes les Préalpes, et dont la persis- tance s'explique en ce qu ‘il est protégé contre la dent des herbivores par l'amertume de tous ses tissus. Une autre plante sociale, qui a un notable intérét économique, est la Lavande, dont on distille sur place les inflorescences pour la production de l'essence de lavande. Cette plante (Lavandula Spica) croit sur le substratum calcaire des Préalpes et des Alpes entre 500 et 1500 mètres d'altitude; une exploitation plus o a donné lieu à des essais de. culture. .Une énumération méme sommaire des plantes Rabat propres à cette zone nous entrainerait trop loin; outre qu ‘elle comprend la plupart des espèces de la flore sylvatique de la France, avec prédominance des calcicoles, un caractère particu- culier lui est imprimé par la présence d'espèces méridionales où endémiques, et alors nous citerons : Ranunculus Canuti, . Aquilegia Reuteri, Delphinium | fissum, Pæonia peregrina, Erysimum grandiflorum, Alyssum halimifolium, Dianthus hirtus, Arenaria capitata, Hypericum hyssopifolium et H. Coris, Lathyrus canescens, Galium pugpureum let G. rubrum, Asperula hexaphylla, Centranthus “angustifolius, Valeriana tuberosd, — Cephalaria leucantha, Leucanthemum discoideum, Buphthalmum salicifolium, Inula montana, Cirsium A carna et C. ferox, Carduus 1 litigiosus, Centaurea Mun book, Leuzea conifera, Catananche D eaerulea, Campanula petræa et C. medium, Androsace Chaist, — Cynoglossum Dioscoridis, Erinus alpinus, Odontites viscos, — Hyssopus officinalis, Satureia piperella, Nepeta 2 Jepetella. | Galeopsis Reuteri, Stachys Heraclea, Phlomis . Herba-venl, Sideritis montana, Teucrium lucidum, Armeria buplewroides» n montanum, Euphorbia nicæensis, Veratrum , nigrum, - pulchellum, Leucoium - hiemale, ‘Orchis i m pude Il n'est pas jusqu'aux rochers j jurassiques les plus abrats © e de ie Duinen, de is peque 4 sont soli ? J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 275, implantés, et leurs parois grisàtres sont ornées des touffes fleuries de rares endémiques, telles que : Mærhingia dasyphylla, Potentilla Saxifraga, Saxifraga lingulata et sa variété lantos- cana, Saxifraga cochlearis, Hieracium tomentosum, Campanula macrorrhiza, Ballota frutescens: LONE SUBALPINE. — La zone subalpine, caractérisée par la disparition des arbres à feuilles caduques et le développement, exclusif de forêts de Conifères, ne peut trouver réunies les conditions propres au développement de sa flore que dans la partie la plus élevée de notre domaine, c'est-à-dire dans la haute vallée du Var et dans la partie orientale du bassin de ce fleuve. i | | Nous avons vu divers Conifères former successivement des forêts dans toutes les zones inférieures. Les espèces que nous trouvons dans la zone subalpine sont différentes; ce sont, par - ordre d'importance : l'Epicéa (Abies excelsa), le Mélèze (Laris europæa), le Pin de montagne (Pinus montana var. uncinata) et le Pin Cembro (Pinus Cembra). is E li n'y a pas de séparation absolue entre ces diverses essences, - ui croissent souvent en mélange, avéc prédominance de l'une ou de l'autre; le Sapin, et méme le Pin sylvestre, forment aussi Parfois portion intégrante de la forêt subalpine. Quoi qu'il en soit l Epicéa prospère entré 1 500 et 2000 mètres, le Mélèze entre 1 500 z 2 300 mètres. Le Pin à crochets et le Pin Cembro ne forment pas de peuplements: importants, mais sont plutôt par bouquets . > sols au milieu des deux espèces précédentes. Le Pin Gembro, T! est à la limite austro-occidentale de son aire, est celui de | os qui peut RER plus OE altitude ; jets isolés à plus de 2 500 mètr rni Si les Préalpes ne participent pas à la zone subalpine propre- : JM dite, elles offrent au moins quelques éléments floristiques * * celte Zone dans la partie déboisée ou rocheuse de leurs som- tés, à Dartir de 1 400 mètres, aussi bien dans le Var que dans : is Alpes-Maritimes: nous noterons, dans cet ordre d'idées, les espèces Suivantes : - com de rie: | (— 4 Polygalw alpine > 0 P CUlus pyrenœus | eoo omosealpind - 0. v = > | Alchemilla alpina 216 : SÉANCE DU 13 MAI 1924. Alchemilla Vetteri Gentiana lutea Saxifraga exarata — acaulis — Aizoon -— verna | Bupleurum ranunculoides ; . Poa alpina Bellidiastrum T die Athyrium alpestre ntennaria dio Polystichum Lonchitis, etc. Primula Sr Les arbres et arbrisseaux se raréfient de plus en ue à mesure que lon s'élève; nous citerons pour cette zone : Rhamnus pumila, Laburnum alpinum, Prunus brigantiaca, Cotoneaster integerrima, Sorbus Aucuparia et S. Chamæmespilus, Sambucus racemosa, Lonicera nigra et L. alpigena, Vaccinium Myrtillus, Arctostaphylos Uva-Ursi, Rhododendron ferrugineum, Erica — carnea, Daphne Ondora et D. alpina; Betula alba, Alnus viridis, Juniperus Sabina et J. nana. | Les sous-bois, les rochers, les prairies sont, dans cette zone; le siège d’une lore. extrêmement variée qui, par sa composition, participe de celle des Alpes en général. Comme pour les zones inférieures, nous signalerons ici quelques espéces qui peuvent donner à cette flore un faciès original : i Dans les sous-bois : Ranunculus aduncus, Aconitum Napellus, | 4. Lycoctonim et A. paniculatum, Acta. spicata, Arabis — : brassicæformis, Cardamine asarifolia, Draba aizoides, Ononis E e rotundifolia, . Dryas octopetala, Rubus saxatilis, Epilobium — Fleischeri, Saxifraga aizoides, S. cuneifolia et S. asper; — SR rochiscanthes nodiflorus, Myrrhis odorata, Astrantia minot, ^ Galium vernum et G- aristatum, Cirsium montanum, Adeno- styles glabra èt A. Alliariæ, Achillea tanacetifolia et A. Herba- Rota, Hieracium prenanthoides et H. lantoscanum, Phyteuma : + rune Serophularia vernalis, Digitalis grandiflora, Melam- pu m memorosum, Veronica urticifolia, Galeopsis sulf m ella alpina, Corall RUE innata, Goodyera rl ul pedemontana et L. lutea, Oreochloæ pedemontana. qs an xia He rocailles et sur les velita Kernera sazatilis, 5 Silene n FE M, ER S J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 277 Leucanthemum coronopifolium, Phyteuma Charmelii, et Ph. Bal- bisii, Lamium longiflorum, Primula | Allionit, Euphorbia Valliniana et E. variabilis, Hesio flavescens. Dans les prairies et les påturages : Sisymbrium austriacum, Arabis arcuata, Aquilegia vulgaris var. atroviolacea, Hype- ricum Richeri, Trifolium Balbisianum, Meum athamanticum, Ligusticum Mutellina var. adonidifolium, Astrantia major, Scabiosa columbaria var. vestita, Centaurea axillaris et C. uni- flora, Scorzonera hispanica var. .asphodeloides, Hieracium sabinum, Phyteuma betonicifolium, Veronica Allionii, Linaria italica, Nepeta nuda, Lilium croceum, Allium Schenoprasum, Asphodelus albus var. subalpinus, Paradisia Men een Michelii, Avena sempervirens et A. montana. .. Si nous n'avons pas parlé jusqu'à présent de I iion des prairies naturelles à Graminées, c'est que le littoral et la région méditerranéenne, les Préalpes elles-mêmes, chaudes et enso- leillées, n'offrent que peu de lieux propices à ce mode de végé- lation. Ce n'est pas à dire cependant que la prairie manque Complètement, même dans les parties les plus chaudes du littoral ; où il y a de l'eau pour l irrigation, il y a des prairies, petites en surface sans doute, le long des cours d'eau; ces i: prairies servent aux vaches laitières quet NIAE toutes »* agglomérations urbaines. Les terrasses des oliveraies se couvrent aussi de: Graminées > ae peuvent consommer que l'âne ou le Ee am Men s morti... aries plus importantes. i tais véritable domaine de la prairie fauchable est zone subali ; e abondante jusqu'à 1 800 mètres et au net i " zone alpine elle-même, surtout dans le "e - pl en nere de duos iid dom la q | xr au printemps; mais ce sont Avena barbata, Dactylis hispanica, Brachypodium pinnatum, qui donnent un fourrage grossier que - Les. Bus nie possèdent. aussi | en re. points privilégiés. où le sol moins fissuréi conserve quelque fraicheur ne pine, où l’eau des torrents alpestres rd = 278 SÉANCE DU 13 MAI 1921. génisses, comme disent les pátres. Enfin les gazons plus clair- semés sont le lot des moutons transhumants qui ont brouté, durant l'hiver, les gazons du littoral, et les pentes rocailleuses sont réservées aux chévres. Nous regrettons de ne pas con- naître la composition élémentaire de ces diverses stations au point de vue du páturage. Vl. Zone ALPINE. — Nous avons vu la végétation forestière s'arréter vers 2 300 mètres d'altitude ; au-dessus de cette limite la zone alpines'étend jusqu'aux points culminants des Alpes-Mari- times, à 3300 mètres. En effet, nous ne trouvons pas ici de. limite supérieure de végétation, ces montagnes n'ayant pas de neiges éternelles ; à vrai dire de petites surfaces glaciaires se voient sur le versant septentrional, donnant sa dénomination au pic des Gélas (3 130 m.); mais ces glaciers ne sont pas, par cela méme, yus du littoral et, si l'enneigement persiste la majeure partie ' de l'année sur le collier de hautes cimes qui encerclent la Cóte d'Azur vers l'Orient, il y a une période de mois d'été où l'horizon visible est dépouillé de son blanc manteau, oü la montagne peut livrer au troupeau transhumant la richesse de ses patu- rages et, au botaniste, le trésor de ses rares espèces; seulement ‘celui-ci doit se hâter, s'il arrive tard dans la saison il na 5 plus qu'à glaner les broutilles de la gent tonsurante. T Le tapis végétal n'est pas moins riche à ces hautes altitudes x que dans les régions inférieures que nous venons de parcourir: de vastés pâturages occupent la base des arêtes faitières et leurs pelouses verdoyantes sont émaillées de fleurs: les bore escarpés des torrents, les rives des lacs alpins, qui abondent — au-dessus de 2000 métres dans toute la région granulitique. 5 ont aussi une flore brillante; enfin les rochers des hauts sommets, aux formidables escarpements, avec les éboulis qu €n proviennent, sont des stations de choix pour de nombreuses s. Une étude comparative entre le grand massif cristallin — du Mercantour et les massifs caleaires des Alpes de Tende, à j T'Est, et ceux du haut bassin du Var et de la Tinée, à Ouest x4 DERE ressortir uñe différence floristique notable de ces domaines m géologiques. Nous nous bornerons à signaler en quelques listé _ les espèces les plus typiques de ces diverses stations S% . border l'étude détaillée de leur dispersion. ———— ` J. ARBOST. — LA VÉGÉTATION (CÔTE D'AZUR ET ALPES-MAR.). 279 ` Dans les pâturages : Thalictrum alpinum, Anemone baldensis |o€t A. narcissiflora, Ranunculus Segwierü, R. pyrenæus R. glacialis e& R. parnassifolius, Arabis bellidifolia, Cardamine, alpina, Draba carinthiaca, Dianthus “atrorubens, D. furcatus et D. neglectus, Sagina repens, Alsine recurva, Cytisus alpestris, Astragalus campestris, A. Parvopassuæ, À. lapponicus, A. alpi- nus et’ A. australis, Potentilla valderia et P. pedemontana, Ligusticum. mutellinoides, Valeriana saliunca, Leontopodium alpinum, Aster alpinus, Hieracium glaciale, H. Laggeri, H - Delasoiei, H. scorzonerifolium, H. villosum, H. piliferum et H. glanduliferum, Campanula Allionii, Gentiana nivalis, Myosotis alpestris, Pedicularis Allionii, P. gyroflexa, P. incar- nata et P. rostrata, Tozzia alpina, Armeria alpina, Rumex alpinus, Nigritella nigra, Herminium Monorchis. Carex cur- vula, Avena montana, Festuca pumila; Trisetum disticho- phyllum, ete. : = Sur les rives des ruisseaux et des lacs : Delphinium elatum, Sibbaldia procumbens, Potentilla fruticosa, Empetrum, nigrum, Peucedanum Ostruthium, Cirsium spinosissimum, Senecio Balbisianus, Loiseleuria procumbens, Gentiana asclepiadea, Primula farinosa, Polygonum viviparum, Salix serpyllifolia, S. reticulata, S, retusa et S. herbacea, Juncus trifidus et J.triglumis, Carex fætida, Deschampsia cæspitosa var. Gaudini. Sur les rochers ou dans les éboulis : Atragene alpina, Adonis pyr enaica, Aquilegia alpina, Aconitum Anthora, Papaver alpinum, Diplotaxis humilis var. repanda, Erysimum pumilum, — Hugueninia tanacetifolia, Arabis” cèrulea, Draba pyrenaica, + tomentosa var. frigida et Y. Wahlenbergii, Iberis nana, x I. aurosica et I. sempervirens, Thlaspi rotundifolium- et sa var. limosellifolium, Hutchinsia alpina, Viola cenisia, V. valderia eue "Jen te Silene Campanula, s. alpina, S. Kiss A a t €Uscapa, Alsine Villarsii, A. siriata, A. lanceolata et «A Cherleri, Cerastium trigynum, C. alpinum et C. latifolium, € Hedysarum obscurum, Geum reptans, Saxifraga pedemontana, e LA 4 Mdrosacea, S. florulenta, S. diapensoides, S. cæsia, S. oppo- - "iifolia, S. biflora et S. retusa, Sedum roseum, S. atratum, — en et S. repens, Sempervivum mont ui um eb S- hirtum, “pleurum petræum, Ligusticum ferulaceum, H eraeleu m mini- à 280 : SÉANCE DU 13 MAI 1921. mum, Galium helveticum et G. Tende, Berardia subacaulis, Saussurea depressa, Adenostyles tomentosa, Artemisia spicata, À. glacialis e& A. eriantha, Senecio incanus, Aronicum glaciale, Achillea nana, Leontodon Taraxaci, Crepis pygmæa et C. gran- diflora, Phyteuma pauciflorum, Campanula stenocodon, Gentiana Burseri, Eritrichium nanum, Veronica aphylla et V. saxatilis, Linaria alpina, Androsace imbricata, Primula hirsuta eb P. graveolens, Douglasia Vitaliana, Oxyria digyna, Lloydia serolina, Allium narcissiflorum, Carex atrata et C. nigra, Carex frigida, Sesleria pedemontana, Cryptogramme crispa. Qu'il nous soit permis, pour terminer ce rapide exposé, de diei le denos culminal cueilli, entre 3 000 et 3 290 metres, - aru te et fervent admirateur de ces montagnes [V de Ceke l4 paroi occidentale de l Argentera. Premières ascensions) : j Ranunculus glacia lis ; Erigeron alpinus Cardamine resedifolia Aster alpinu Thlaspi rotundifolium Senecio incanus r. limosellifolium | — Artemisia spica Viola nummularifolia Achillea Herba-Rotà Silene acaulis Pyrethrum ix tein var. pubescens Lotus corniculatus — Phyteuma pauciftoru Saxifraga Aizoon : - | Rhododendron ferrugineum — erarala Gentiana Burser — bryoides var. Villarsii 4 — florulenta — verna d — retusa . | Eritrichium nanum Sempervivum arachnoideum Linaria alpina Ligusticum mutellinoides Oxyria digyna TUE Développement, de Pembryon | chez P Urtica 2 à L ; | (Suite et fin À. rt par M. RENÉ SOUÈGES. Ft am. A — Bass ed nl onain | constituent l'étage m dans le proembryon à seize cellules (fig. ! et but ads se > divis isent par une cloison nettement Fee R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 281 individualisée immédiatement quatre cellules de dermatogène (fig. 13 et 31). Dans les quatre cellules intérieures, la cloison, en régle trés générale, est également tangentielle, séparant d'emblée les deux histogènes internes, péribléme et plérome. Ün peut voir ce mode de segmentation dans trois des éléments intérieurs de la figure 34. Parfois la division de la cellule inté- rieure se fait par une cloison parallèle à la paroi méridienne, comme on peut le constater dans l'un des éléments de la figure 34, et la séparation des deux histogènes internes ne se trouve accomplie qu'après formation d'une nouvelle paroi, normale à la précédente, dans la plus grande des deux cellules engendrées. Les coupes longitudinales 13 à 18 se rapportent à . te méme stade du développement et permettent d'assister, au niveau de l'étage m, à la différenciation très nette d'une cellule de dermatogène, d'une cellule de périblème et d’une cellule de A Plérome dans chacun des éléments de cet étage. _ Les cellules du dermatogène se multiplient ensuite de la manière ordinaire par segmentations radiales, verticales et horizontales (fig. 19, 34, 40, 45). Au moment de la naissance des cotylédons on observe habituellement quatre éléments de = dermatogène, tant dans les coupes transversales (fig. 40) que dans les coupes longitudinales (fig. #5 à 49). Un peu plus tard, les éléments du dermatogène, au voisinage de l'étage n, se ^E cloisonnent tangentiellement et concourent à la formation des | a Parties de la coiffe les plus éloignées du sommet radiculaire: P L'examen des figures 40, 43 à 49 permet de se rendre pompte 3 + tis de multiplication des cellules du périblème. Après mation de quelques parois verticales radiales, donnant une 7 s ine extension à l'unique assise de périblème, primitivement constituée (fig. 40), peuvent apparaître les premières paro transversales (fig. 43) et les premieres cloisons tangentielles LONGER 0 et 44). En coupe longitudinale, le périblème se montre ansi bientôt composé de deux assises cellulaires de deux élé- ments juxtaposés (fiz. 46 et 47). L'un des éléments de l'assise '. généralement celui qui se trouve a t du | plé- Segmente ensuite tangentiellement (fi gauche); de l'assise inférieure qui lui corre: subit à son CARO 282 | SÉANCE DU 13 MAI 1994. tour une division analogue, de sorte que, un peu plus tard — (fig. 48), les deux couches de périblème se composent chacune — de trois éléments. Le nombre de ces couches superposées peut s’accroître ensuite par formation de parois horizontales, appa- raissant d'abord dans les cellules de l'assise supérieure (fig. 45 ; et 49 à droite), mais pouvant aussi prendre naissance poslérieU- — Az RES B v f i J) LI J ISOA, SA ES Fig. 50 à 51. — Urtica pilulifera L. Coupes longitudinales de l'embryon m le mode d'aecrois a tylé et la différenciation MS . l'extrémité radiculaire. q, m, n, 0, p, les cinq étages du proem ryan - E e $ - e 5 e 5 e c ® [n 7 E 8 interne de ces deux élé mente tangentielleme de sorte que, au paration des deux 65 tn, pendant roissance des cot R. SOUEGES. — L'EMBRYON CHEZ L URTICA PILULIFERA L. 283 on compte trois cellules de périblème de chaque côté. L'acerois- sement de l'écorce dans le sens transversal se produit ensuite selon la loi ordinaire, par cloisonnements tangentiels et centri- petes des cellules voisines du cylindre central (fig. 34, 52, 54 - et 56). | Les cellules du plérome peuvent parfois se segmenter transver- salement avant les éléments du dermatogène (fig. 42). Elles prennent ensuite des cloisons verticales, paralléles aux parois méridiennes, comme le démontre la figure 40. Il apparaît ainsi, dans chaque moitié de la coupe longitudinale, deux cellules extérieures superposées qui constituent le péricycle (pr, lig. 44) et qui se multiplient, comme le dermatogène, par segmentations Tadiales rectangulaires, et deux cellules intérieures, adjacentes | l'axe, qui donnent naissance au parenchyme central. Tous ces éléments sont nettement disposés en deux couches super- posées ; pendant que ceux de la couche supérieure se segmentent lonzitudinalement, ceux de la couche inférieure se cloisonnent transversalement de manière à donner naissance à une troisième assise cellulaire (fig. 45, 46). Au cours de toute cette période on n'observe que deux assises placées l’une au-dessus de l'autre, dans le périblème, ce qui prouve, en somme, que le plérome emploie à se développer selon la hauteur. le temps que met le Périblème à s'étendre circulairement. Un peu plus tard, les quatre cellules circumaxiales les plus inférieures se divisent par S cloisons verticales. Au contact du plan de séparation des deux étages m et n, à un moment qui correspond aux derniers - Slades de la croissance des cotylédons, on peut donc dénombrer trois cellules de plérome de chaque cóté de l'axe, comme lona C?mpté trois cellules de périblème (fig. 34, 56). x "Cault', qui a eu l’occasion d'étudier l'extrémité. de la . Reme de l'Uytica pilulifera pendant son accroissement, recon- : nait que « le cylindre central, chez cette plante, se termine par Ve PER oupe d'initiales allongées dont les plus extérieures forment. ui le péricambium ». Il n'est done pas question ici d'un groupe -de ds . "re cellules éireumaxiales. L'histoire du développement le pis AMAUET (C.), Recherches sur Paccroissóment terminal de la racine chez Ses Héregdmes (Ann. Se. nat, Bot., 6* série, VL p. M 284 SÉANCE DU 13 MAI 1921. embryonnaire montre d’ailleurs qu'un pareil groupe n'existe plus dans l'embryon adulte et, a fortiori, au moment de la croissance de la racine. Si l'on veut, nonobstant, soutenir que le cylindre central procède d'un groupe de quatre cellules circum- axiales, il faut remonter très loin dans le cours du développement . poür retrouver ces quatre éléments, il faut aller jusqu'au stade des figures 40, 42 et 43 et donner le nom de cellules initiales du cylindre central au groupe des quatre cellules qui constituent, dans ces figures, la couche inférieure du plérome. Le processus selon lequel ces quatre éléments se multiplient dans la sute, peut servir d'exemple pour expliquer le véritable. mode de fonctionnement des initiales dans cette région du corps de la plante. l | x / * ox Étage n. — Au stade du proembryon à seize cellules, l'étage ? comprend deux éléments (fig. 11 à 14 et 26) qui se segmentent tous les deux longitudinalement pour donner quatre cellules cireumaxiales (fig. 15, 16 et 35). Ces quatre nouveaux éléments — se divisent à leur tour, comme le montre encore la figure 33, par des parois, ou bien nettement tangentielles, ou bien paral- lèles à l'un des deux plans méridiens, conformément aux deux processus légèrement différents que l’on rencontre dans toutes — les circonstances analogues. Il se constitue de la sorte deux - assises concentriques (fig. 18, 43). Les quatre éléments M: l'assise périphérique se séparent d'abord par des cloisons vert cales radiales (fig. 41); ensuite peuvent s'établir, ou bien des. parois horizontales qui donnent naissance à deux cellules supe — . posées (fig. 46) dans lesquelles se différencient peu à pres e . cloisons tangentielles, ou bien, directement, des parois tange" .. tielles qui font apparaitre, d'emblée, deux éléments de la co" 2, MM AB S pauca IR BD o ro coe pe, Les quatre éléments intérieurs se segmentent encore vert normale > ridi . 41 bs ý i ion y à R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 285 cellules, les unes intérieures, circumaxiales, les autres placées entré les précédentes et les éléments périphériques. Dans ces deux séries cellulaires, il s'établit des parois horizontales qui lont apparaitre; en coupe longitudinale, deux assises trés distinctes de quatre éléments supérieurs et de quatre éléments inférieurs. Ces huit éléments qui demeurent, méme dans lembryon adulte, toujours nettement distincts, vers le haut, des cellules du cylindre central et, vers le bas, de celles qui tirent leur origine de l'étage o, doivent étre considérés comme lesinitiales de lécorce au sommet radiculaire. Les. quatre éléments inférieurs viennent d'ordinaire se placer dans le prolon- gement de l'assise la plus externe du périblème; les quatre | éléments supérieurs (fig. 534, 56) viennent se raccorder aux deux autres assises d'écorce que l'on a vu se développer, dans l'étage m, au voisinage de l'étage n. Par conséquent, l'accroissement de l'écorce, did. la racine, ne se produit pas aux dépens de quatre cellules cireumaxiales, mais aux dépens d'un groupe composé, Si on le considère dans l'espace, d'un assez grand nombre d'élé- . ments (au moins 24) disposés en deux assises. Parmi ces _ léments, huit, représentant deux tétrades d'initiales super- ri peuvent seuls être considérés comme réellement fonc- lonn diu. P5 auteurs qui ont examiné la racine des Ünite au o cours de sa croissance ont remarqué la présence de ces deux Ag assises d'initiales d'écorce. Flahault' les a nettement distinguées | j chez |' Urtica pilulifera et le Cannabis sativa. Briosi et T. ognini ^ , . 821897, les ont également observées chez cette derniere esp zm ‘vant ces deux savants, de Janczewski * avait décrit deux assises e ae de l'écorce chez le Linum usitatissimum. Cela prouve : ne s'agit pas là d'un caractère spécial à la famille des 8, qu'il y a lieu de le retrouver dans d ‘autres groupes assez éloignés dans la classification. m D S des C “ponts, les. différenciation du pérome y 4 £ Framarr (C. ), be it.. 4878. ^ Verte (GIOVANNI) e Tecum (Fus), OHNE SE iis esit Canapa Sativa L). (Ist. bot. della r. univ. di Pavi , IH, p. 94, Té seconda, organi V Siria (bid. IV, pt Am d tee rs ue 286 SÉANCE DU 13 MAI 1921. périblème, aux dépens des éléments de 'étage m, se produisent exactement comme je l'ai exposé au sujet de l Urtica pilulifera. Les éléments de l'étage n se multiplient également de la méme maniére jusqu'au stade de la figure 45 ou 48. Les seg mane tions transversales qui intéressent les cellules intérieures n ont pas lieu; l'assise cellulaire comprise entre le plérome et la coiffe reste simple; il ne se différencie en somme qu'une seule tétrade de cellules initiales de l'écorce. Il convient, dans 6e - cas, de considérer, comme étant les véritables initiales, les | quatre cellules circumaxiales que l'on peut observer aux stades des figures 18 ou 42, car ces éléments se comportent dans la série de leurs cloisonnements ultérieurs comme le font les Int tiales ordinaires de l'écorce; elles se séparent uniquement par des parois anticlines et ce sont leurs descendantes qui, P divisons périclines, contribuent à la multiplication des assise du périblème. : poo ; : xx 7 : Etage 0. — L'unique cellule qui représente cet étage dans le dm proembryon à seize cellules (fig. 11 et 27) se segmente varho . lement pour donner deux éléments juxtaposés (fig. 14 à 11); o ceux-ci se divisent peu après par deux parois également mer diennes (fig. 36), d’où résultent quatre cellules régulièrement cr disposées autour de l'axe (fig. 18, 19, 42 à 44). Les segment- tions dans ces quatre cellules se produisent selon deux pF" — cessus différents : ou bien, ce qui est le cas général, elles prennent des cloisons horizontales pour donner naissance * deux groupes de quatre éléments superposés (fig. 48); ou pere . Ce qui semble moins fréquent, elles se segmentent longitudin 4 lement pour engendrer un plateau cellulaire de quatre élémen® * centraux €t de huit éléments périphériques (fig. 46, #1). Der ` divisions transversales dans les quatre cellules médianes font apparaitre deux assises cellulaires et réalisent un état sembléfle : RE sénte la figure 49. Yr pur pH R: SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L' URTICA. PILULIFERA L. 281 et constituent la rangée la plus externe de ce tissu; les élé- ments de la couche supérieure peuvent prendre d'abord une ou deux cloisons verticales (fig. 52 à droite), mais, ils sesegmentent généralement par des parois horizontales tangentielles faisant apparaitre une troisième assise de coiffe. Ces divisions tangen- tielles caractérisent le mode de fonctionnement de lassise calyptrogène; on peut donc dire que la couche supérieure de l'étage o, différenciée au stade des figures 48, 49, 51, 52, repré- sente, le rudiment médian de cette couche génératrice, qui s'étend, en outre, à droite et à gauche, par adjonction des élé- ments internes issus de la division tangentielle des cellules - périphériques des deux étages n et m. RS La coiffe possède, par conséquent, une triple origine, puisque trois étages du proembryon concourent à sa formation ; l'étage 0 lout entier pour la portion centrale, les cellules périphériques e l'étage n et quelques éléments du dermatogène de l'étage m, - pour les portions latérales. La méme observation a été faite au sujet du Senecio vulgaris. | Eid Dans les figures 45 et 50 on peut constater que la cellule o . "e se segmente pas selon les règles que je viens d'exposer: Elle CUM divise directement en deux éléments superposés par une cloison horizontale, ou plutôt légèrement incuryée en verre de 2 Montre, venant s'appuyer sur les parois latérales inférieures . “88 cellules périphériques voisines. Ce mode de cloisonnement appelle ainsi, le plus exactement possible, le processus selon “quel s'individualise la cellule hypophysaire chez la plupart = ^ Crucifères. Les deux éléments superposés qui se différencient eT la Sorte se divisent par des parois méridiennes cruciales et | ét normales que représente la figure 51 se trouvent PRET VE AA SPD Tb et ii l'on doit conserver le terme d'hypophyse pour désigner: - Ne Partie du proembryon qui, par l'effet de la croissance Léa Titae do. la région embryonnaire proprement dite, se comporte B “mme un tissu de pénétration et prend l'aspect d'une clef w q^. 9Ù viennent converger les assises de l'extrémi »radieu- - 2 P, C'est assurément à la. cellule. o ou au groupe d'éléments dérivent que ce terme doit être réservé ui n seulement parce que ce groupe cell 288 SÉANCE, DU 13 MAI 1921. vrai dire, le rôle d'un tissu de pénétration, mais aussi parce que son mode de construction est tout à fait comparable à celui qui a été observé chez les Crucifères, au sujet desquelles l'expres- sion d'hypophyse a été créée et introduite dans la terminologie usitée en embryogénie végétale. Chez l'Urtica pilulifera, cepen- dant, on remarquera que l'étage o, ne fournissant pas les ini- tiales de l'écorce, se distinguera par là essentiellement de l'hypo- physe des Crucifères. Pour avoir, dans les deux cas, deux bue exactement homologues au point de vue de leurs destinées, il faut considérer comme correspondant à l'hypophyse, cher. l'Urtica pilulifera, l'ensemble des deux étages n et o; mais ators - surgit, quant à l'origine, une différence nouvelle non moine a importante, puisque, chez les Crucifères, l'hypophyse provient d'une seule cellule, tandis que, chez V Urtica pilulifera, elle e. : engendrée par deux éléments, représentant deux étages super- posés du proembryon et appartenant à deüx générations cellu- : laires successives (n, fig. 10 et o, fig. 11). E hut | -Comme on le voit, ni par leur origine, ni par leurs destinées — les deux tissus ne sont comparables et c'est introduire quelque . confusion dans le sujet que de les désigner par une expression x identique. D'une manière générale, d'ailleurs, il parait préfé- rable de substituer à ce terme d'hypophyse, variable dans mu acception, dépourvu de toute définition vraiment scientifique fondée sur les causes efficiente ou finale, les notions d'étage et de subdivision d'étage qui suffisent, dans tous les cas, pou déterminer la genèse de toutes les régions proembryonnaire concourant à l'édification de l'extrémité radiculaire. | lé proe R. SOUÈGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 289 l'embryon à la vésicule haustoriale. Cette vésicule possède un noyau de dimensions comparables à celles des autres noyaux embryonnaires; son cytoplasme est très peu abondant et sa cavité est occupée par de grandes vacuoles. Elle se divise parfois en deux ou plusieurs éléments de forme et de dimensions fort variables, comme l'attestent les figures 45, 46, 51, 52, 54. Modilewsky n'a pas déterminé l'origine de cette vésicule haustoriale dans le proembryon, bien qu'il ait particulièrement insisté sur sa différenciation chez l’ Urtica pilulifera. Comme on vient de le voir, il est certain qu'elle ne représente nullement la cellule basale du proenibryon bicellulaire; elle ne saurait être | Comparée au volumineux haustorium qui occupe la partie - inférieure du proembryon chez un grand nombre de Monoco- tylédones (Alisma, Sagittaria, Elodea, Naias, Potamogeton). Elle pourrait, par contre, offrir quelques analogies avec la . Brosse cellule micropylaire qui se différencie à la base du fila- ment suspenseur chez le Capsella Bursa-pastoris. Dans les deux tas, en effet, on retrouve non seulement les caractères généraux des cellules géantes, mais encore une certaine communauté » : 4 d'origine, puisque parfois, chez les deux espèces, Ja vésicule . "Pest autre chose que la cellule p, c'est-à-dire la cellule petite- CE fille de l'élément inférieur, ci, de la tétrade proembryonnaire s 4 rin x h E Plage p donne également naissance au suspenseur chez le : Senecio vulgaris; la cellule qui le représente dans le proem- . Yon à seize éléments, par segmentations transversales, selon: | ub toute apparence basifuges, se convertit en un filament de six à y ; huit unités environ n'offrant aucune différenciation sp éciale. ure verticalement, p iens: ire semblable à celle quel mières divisions | x 290 ; SÉANCE DU 13 MAI 1921. 2° Le proembryon octocellulaire résulte du cloisonnement de chacun des éléments de la tétrade. Les deux cellules supérieures juxtaposées se séparent verticalement pour donner naissance à quatre éléments disposés dans un méme plan horizontal; la cellule médiane se partage par une cloison méridienne en deux cellules juxtaposées et la cellule inférieure, par une cloison transversale, se sépare en deux éléments superposés. e proembryon à seize cellules s'édifie par bipartition des huit éléments du proembryon octocellulaire. Les quatre éléments inférieurs se segmentent comme se sont divisées les quatre cellules de la tétrade pour donner le preembryon à huit cellules. Les quatre éléments supérieurs, correspondant aux quadrants, prennent une cloison oblique, s'insérant sur le milieu de la membrane périphérique et venant tomber sur la paroi inférieure horizontale, au voisinage du point d'intersection de cette paroi et des deux plans Mieridisos. Il se sépare ainsi deux éléments d'aspect très différent en coupe longitudinale, un élément 2. quë- drangulaire, adjacent à l'axe, et un élément 8, triangulaire, péri- phérique. Aux dépens des quadrants, il ne se différencie dont pas des octants, selon le processus ordinaire; le ero à seize cellules ne présente que cinq étages : q,m, et 4° Si l'on désigne les différentes régions du jadis d "m naire adulte par les lettres suivantes : pco, partie cotylée: ph partie hypocotylée; pot, point végétatif de la tige; ce, initiales du cylindre central au sommet radiculaire; ec, initiales de ‘écorce; co, coiffe; s, suspenseur, on peut condenser 50U* - forme de tableau les observations qui se rattachent à l'origine? — la disposition et aux destinées des éléments proembryonnairé — au terme des Xs premières générations cellulaires. p. X 24) Prenir: re: pinire ation. “Paien à deux cellules ob ca qui engendre pco + pvt uA ; : . disposées en deux étages : - phy + ice + dee er wf t IL Deuxième génération. | Pembrren gate cellules f 4 qui i engendre pt pie. Re AE osées anc + ice gd doses iet pera ve R. SOUÈGES. — L EMBRYON CHEZ L URTICA PILULIFERA L. “291 HI. Troisième génération. ( q qui enpandie pco + put Proembryon à huit HV phy + icc disposées en quatre étages: | n "p iec n’ — co +s Y IV. Quatrième génération. q qui engendre pco + prt icc pieles à seize cellules E iec z ? isposées en cin us p C d étages: ), RT e P is dt Ce tableau reproduit exactement celui que jai déjà établi au sujet du Senecio vulgaris *. | 5 Les deux éléments z et 8 se séparent. par des cloisons langentielles qui individualisent ainsi d'emblée le dermatogène vs toute la partie cotylée. Les cellules intérieures se se gmentent encore tangentiellement pour donner deux assises sous-épider- miques. La plus extérieure, par multiplication radiale de ses éléments, accompagne l'accroissement transversal de la partie _ Cotylée-selon deux directions diamétralement opposées et devient le périblème cotylédonaire. Le plérome du cotylédon tire son origine de la cellule la plus intérieure du segment 2. d Les cellules de l'étage m, en règle trés générale, se divisent | deux fois tangentiellement et séparent ainsi les trois histogènes, vo les bites, de temps les plus étroites. —— TA l'extrémité radiculaire, les initiales du plérome forment Es wn groupe à à la périphérie duquel le périeyele se montre nette- ment différencié; les initiales de l'écorce sont disposées en deux a d distinctement superposées et la coilfe, qui, dans son emble, üre son origine de trois étages du proembryon, D * S'âccroit en épaisseur par fonctionnement T une assise calyptro- gène assez. étendue, comme chez sap les Von emi exa- ; minées j jusqu'ici: 8’ La vésicule haustoriale que fol remarque à à la a rieure du suspenseur est Rope soit emt os jy EnGryu ie Urticacées Dévelo pi ^ Pie k i is Ae. des Se. Q 292 SÉANCE DU 13 MAI 1921. éléments de forme et de dimensions fort variables. + o x Le mode de division des quatre cellules supérieures du roembryon octocellulaire constitue le phénomène capital, dominant toute l'histoire du développement de l'embryon chez l'Urtica pilulifera. ll entraine comme conséquences : 1° la non- différenciation des deux étages supérieurs / et / que lon rencontre ordinairement; 2° la substitution à l'étage l, repré- sentant les octants inférieurs, de l'étage m, immédiatement placé au-dessous des cellules-quadrants dans le proembryon octo- cellulaire; 3^ l'édification de lembryon proprement dit aux dépens, non seulement de la cellule apicale, mais encore de la cellule-fille supérieure de la cellule basale du proembryon - bicell ulaire. i l'on. compare l'embryon de l'Urtica pukita s à celui des deux familles voisines, les Polygonacées et les Chénopodiacées, on peut remarquer que les trois formes présentent un point de ressemblance intéressant, car, dans les trois cas, la cellule m de la tétrade contribue à la construction de l'axe hypocotylé, de — la totalité, il est vrai, de cet axe, chez l Urtica pilulifera, desa .. portion inférieure seulement chez les Polyg gonacées et cher ; Chénopodiacées. du Les caractères très importants qui définissent le type: du déve- loppement embry onnaire > chez les Urticacées, ne se retrouvent, en définitive, chez a ty | exam inée jusqu ici, — ‘il ne parait pas possible, en embryogénétique, de i R. SOUEGES. — L'EMBRYON CHEZ L'URTICA PILULIFERA L. 293 Cest ainsi que, chez l'Urtiea pilulifera, il se constitue deux couches d'initiales d'écorce à l'extrémité radiculaire, alors qu'on - observe seulement un groupe de quatre initiales cireumaxiales, * chez les Composées; que, aux dépens de l'élément v, il se diffé- 1 rencie deux assises sous-épidermiques, aux stades qui précèdent * la formation des protubérances cotylédonaires, tandis qu'il s'en développe trois chez le Senecio vulgaris; que les cotylédons sont elliptiques, assez élargis, obcordés à la base, au lieu de s'allonger et de rester relativement étroits; que le suspenseur, enfin, se transforme en une grosse vésicule haustoriale, parfois cloisonnée, et ne prend-pas l'aspect d'un filament composé d'un assez grand nombre d'éléments cellulaires. E L'identité des règles, qui président au développement dans les deux groupes de plantes, incite vivement à les rapprocher l'un de l'autre et suggere l'idée que leur origine doit étre trés voisine sinon tout à fait commune. On ne peut pas tirer de l'organisation générale de ces plantés adultes beaucoup de carac- tères qui puissent confirmer cette opinion. Ceux que présentent les inflorescences et que Van Tieghem' a déjà fait valoir en - assimilant les groupements floraux des Dorstenia et des Ficus au capitule des Composées, se retrouvent trop facilement chez beaucoup d'autres familles, chez les Rosacées, par exemple. et semblent, d'ailleurs, trop exposés à varier sous l'influence de fauses purement extrinsèques. —— | est nécessaire de faire remarquer encore quelle singulière | analogie apparait entre les Urticacées et les Composées, d'une - Part, et les Monocotylédones, d'autre part, au point de vue des — 1 destinées des premières cellulles du proembryon. Dans les trois ss . fs, en effet, la cellule apicale du proembryon bicellulaire, ou — 2 étage q qui en dérive, donne naissance à la partie cotylée et : | l'élément m de la tétrade engendre laxe. hypocotylé; par : , €?nséquent, l'embryon proprement dit, chez les Dicotylédones $ A question aussi bien que chez les Monocotylédones?, tire son origine des mêmes éléments t b aires. Mais il est juste — T * add utr 2m EO à tn > E Vi ihi JUÈGES (R.), Embryogénie des Liliacées. De 12 Va ramosum L. (C. R. Ac. des Sc., (P.), Traité de Botanique, je loppement de l'embryon Gaa p. dàrierjuil- 294: SÉANCE DU 13 MAI 1921. d'ajouter qu'il subsiste, entre les deux classes d'Angiospermes, une différence considérable dans le lieu d'origine du point végétatif de la tige. Chez les Dicotylédones, celui-ci se trouve: placé au sommet de l'axe embryonnaire, entre les deux coty- lédons; il se développe aux dépens de la partie cotylée, aux dépens de l'étage g, ou encore, aux dépens de la cellule apicale du proembryon bicellulaire. Chez les Monocotylédones, il se trouve situé latéralement, au-dessous du cotylédon; il est engendré par la partie hypocotylée, autrement dit, par les cellules issues de l'élément m de la tétrade, qui, lui-même, provient de la cellule basalé du proembryon bicellulaire. Toutes ces analogies et toutes ces différences doivent étre rigoureusement enregistrées; on ne peut pour le moment en - tirer aucune conclusion d'ordre général; on ne peut nullement sen servir pour édifier une doctrine définitive. Elles laissent seulement l'impression que l'établissement d'une classification vraiment naturelle, fondée sur les données ontogénétiques primordiales, menace manifestement de bouleverser l'ordre: admis dans les classifications actuelles, construites le plus souvent, en vue de la détermination rapide des espèces, avec u irop grande part de caractères morphologiques trés apparents. SÉANCÉ DU 27 MAI 1921 PRÉSIDENCE DE M. GUILLAUMIN, VICE-PRÉSIDENT. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite des pré 'sentations faites à cette séance sont - proclamés membres de la Société : MM. Kénsnorrz-Lonpar (Georges), ingénieur agronome, - licencié ès sciences, préparateur à la Faculté des Sciences de Montpellier (Hérault, présenté par MM. sde et Pavillard. Taépaur (J.), inspecteur principal des bee rue des Marronniers, 5, à Lyon (Rhône), présenté par MM. Magnin et Roux. M le Président annonce ensuite une nouvelle présenta- tion. | ll est donné lecture des deux communications ci-après : m | Jardin alpin de Bointhabsy (Hohneck) | PAR M. EDMOND GAIN. mn Bulletin de is Société Bogi de France (LXVI, p. 280, 1919) a inséré, sous le titre précédent, une note indi- mr quà peu près toutes les collections de plein air, et. es Collections exposées dans le Laboratoire de Monthabey: n'existent plus. Cela est très vrai; la guerre a été destructive ’ P cette institution qui ic isi ma deu en "s Mie se s espèce es, dont 9500 fo ZUU espèce: es a Sed diverses contrées très ipid. * : _ des conditions écol 296 SÉANCE DU 27 MAL 1921. L'auteur de la note, M. Lemasson, qui avait présidé autre- fois aux premières plantations, s'est trompé quant à la cause de la disparition de la flore du Jardin alpin : « Malgré la suppression des clôtures, dit'il, la disparition de ces nombreuses espèces parait naturelle. » Il l'impute à la concurrence vitale, et & lenvahissement du gazon des Hautes-Chaumes. S'il en était ainsi il faudrait conclure que l'emplacement choisi autrefois par le Club-Alpin, n'était guère favorable, ni re présentatif des condi- tions habituelles auxquelles sont sóumises les espéces des Hautes- Vosges. Nous avons suivi pendant la guerre, les étapes de la destruction du Jardin. Or, la disparition de la flore. rassemblée à Monthabey résulte de deux causes artificielles irrécusables : ! : 1* Le bataillon d'occupation de chasseurs qui était installé au Laboratoire et à la Ferme de Monthabey avait utilisé le jardin clóturé pour y installer ses mulets. Ceux-ci naturelle- ment n'ont rien laissé des espèces f eres alpines, asiatiques, australiennes ou américaines. Ils ont but piétiné et ravagé ce qu'ils ont laissé. ^. . | 2° Le tracé de la route Joffre, qui va du Collet au Hohneck, en passant tout à côté du Jardin alpin, a obligé le génie mili- taire à détourner, dès sa source, le ruisseau de la Meurthe qu , venait au Jardin, aprés un parcours de 600 mètres, pour irriguer celui-cì dans toute sa longueur, ainsi que des anses réalisant une fourbière artificielle, créée en 1913, où vivaient des plantes apportées par nous du Lispach et du Taneck. . Après deux ou trois ans d’assèchement complet, la station - humide que représentait le Jardin alpin a done été transformée — - en station séche analogue à la Chaume voisine. ll n'y peu plus prospérer que les espéces du gazon à Nardus stricta. > is Ainsi, une première destruction radicale de la flore par les mulets réunis là par l'autorité militaire: puis, suppression RU logiques qui permettaient à cette flore de -. Vivre en station humide; voilà les deux causes qui ont fait À disparaître les efforts des botanistes antérieurs. Et je passe Sous cience la suppression des expériences de génétique (sur les (o CHPISBES), qui représentaient déjà trois années de soins, et de JE aW F. GAGNEPAIN. — QUELQUES EUPHORBIA D'ASIE. 297 l'altitude. On comprend qu'un ravitaillement sur place ne pouvait qu'être bien accueilli par le détachement qui souhaitait une bonne utilisation des ressources locales. Tout est à recommencer. Nous avons remis un mémoire visant à obtenir réparation des dommages (48 000 fr.). Nous ignorons quand nous pourrons disposer de fonds pour la reconstitution. Mais, ce qui est plus gênant, c'est que le retour du ruisseau de la Meurthe ne sera peut-être pas possible. Dès lors il ne paraîtrait plus réalisable de faire vivre, en ce point, la flore des Vosges dont les caractéristiques hygrophiles sont dominantes; il nous faudrait dans ce cas rechercher une station plus propice aux nouveaux essais à entreprendre. Nous espérons bien que le Club-Alpin et le Touring-Club ne deman- deront pas mieux que de collaborer avec nous à cette restau- ration. : “ Quelques Euphorbia d'Asie PAR M. F. GAGNEPAIN. Euphorbia arenarioides Gagnep., Sp. n- Herba p: rami r à eg t rami numerosissimi, patentes, divaricati, | nti appendice trapezoidea, crenulata, alb m i s irca 30 ; antheræ loculi 2, globosi, tangen E pontes. Ovarium glabrum stipite glabro; stylus nullus, cruribus 3, sessi- A ers crassa. Folia 5 mm. longa, 3 lata, petiolo 1 mm. longo. Invo' . a 9,5 mm. latum; glandularum appendices 1-2 mm. late, capsula Lom US sibus S m. 07005 7o Un gs: Xieng-kouang, n° 1 iS. one eos P "té espèce parait avoir l'aspect de l Arenaria serpyllifolia L a iné par Boissier, inDC., Prodr., X B gr n°9509 (C. BÀ. Robinson) (an var.?) - Boissier. Ce n'est pas elle. Ce n'est pas davantage l'E- indica Lamk dont j’ j'ai le type sous les yeux et que l'on donne adir" : comma ne ou variété de E 5 hyper, z Elle: j 298 A SÉANCE DU 217 MAI 1921: \ j 2, à cause de la forme très particulière des branches stigma- tifères. Celles-ci sont totalement indivises et le stigmate lui- méme, en forme de cuiller un peu lancéolée, . est praes canaliculé en dessus, sans aucune Übarsinaitod Par le carac- tère de l'intégralité du stigmate, cette espèce se rapproche done des Euphorbes cactiformes, alors que par son port, elle a des affinités avec la section Anisophyllum de Boissier, c., p. 8: Il serait sage, je crois, d'accorder une grande importance dans ce genre trés nombreux ét difficile à la forme des stigmates, à la bifidité ou intégralité des branches stylaires. C'est un caractère central, donc peu sujet à yariation et de tout premier ordre. n rapproche, dans tous les cas, naturellement les Euphorbes cactiformes que j'ai étudiées pour la Flored' Indo-Chíne. Euphorbia capillaris Gagnep., SW n b hypericifolia Hosseus, Craib, Contrib. Fl. Siam, Dicot., p. 181 quu nec Boissier). Herba annua. Radix gracilis brevisque. Caulis solitarius erectus, gracilis. rubescens, glaberrimus, ad medium vel Fo nfra ramosus; ramis ultimis ovato-tetragonis, fulvis vix . pu Konte Lo — Caulis 20-40 ch altus. Folia 8-4 »« 5-1 , petiolo 4 mm. longo. Involuera 4 mm. lat. glandulis 0,5 mm. latis, appendicibus LS mm. latis; semina 1 mm. longa- SIAM : Kan-phra-dang, n? 153 (Hosseus). - Laos: Vien-iam. - n° 3231 (Thorel). — CxwBopoE : sans loe. (Harmand). — Cociv-- CHINE : Saigon (Jard: bot). — PHILIPPINES : prov. de Rizal: Cette espèce a été confondue avec VE. hypericifolia: E F. GAGNEPAIN. — QUELQUES EUPHORBIA D'ASIE. 299: tient certainement au groupe A nisophyllum, S $ 6, A pi p. 20 Leiospermæ de Boissier, in DC., Prodr., AV. 2 Euphorbia Coudereii Gagnep., sp. n. a perennis. Radix lignosa, verticalis. Caules 3-7, e collo orti,. Herb sublignosi, ad nodos iati, persistentes, primum irei puberulentes, vix ramosi. Folia opposita, oblonga, sublinearia, basi truncata. ve inæqualiter cordata, apice ‘obtusa vel acutiuseula, mucronulata, ad apicem plus minusve denticulata, infra pubescentia; nervi primarii solitarii; petiolus brevis; stipulæ setaceæ. Inflórescentie pedunculus axillaris, 1-3-florus, apice bibracteatus; bracteæ foliaceæ deminutæ; pedicelli laterales ad medium bibracteolati. Involucra campanulata glaberrima; lobis 5, deltoideo-acuminatis, interdum ?2-3-dentatis, vix / ciliatis, ' 'intus pilosis; glanduke 4, ellipticæ, lamina elliptica, Dee icm Semina ovato- tetragona, dies ru. — Radix 10 0-13 mm crassa. Caules 1-2 mm. CES , 10-18 cm. longi. Folia 12-25 mm. Jonga; 3-5 lata; petiolus 4 mm. Inflorescentiæ pedunculus 5-10 mm. longus; bracteæ 2-5 mm. lon gæ, pedicelli 3 mm. longi. Involucrum 1,4 mm. es glandularum appendix 1-1,3 mm. lata, ovarium junius 1,5-1,7 mm. diam. CAMBODGE : Binh-noi (P. Couderc). À | Forma glaberrima. — sales: un pedunculi pilis desti- tuti. : CocutNCuINE : Saigon (Jard. bot. ; Présente des affinités avec Æ. rond Gagnep.; en dilere: : T par la glabrescence; 2° par l'ovaire et le pédicule toujours glabre; 3° par les feuilles linéaires ou oblongues 4-8 fois iA longues que larges. Ressemble assez à PE: cæcorum | Boissier, pile tab. 33, | par l'aspect général; mais s’en distingue par les feuilles n moins - aiguës et les involucres rarement solitaires. Euphorbia Harmandii Gagnep., sp.n. | wer erba perennans. Ra ix lignosa, nodosa, circa digiti imam. lu dix li Caules - pre, ad collum orti, sublignosi, ad nodos inflati, p. oem : F e £labrescentes et subnitidi, annotini, plus minusy ve persistent opposita, elliptica, apice obtusa, basi obtusa vel inæqualiter cordata, Inque sov. pilis albi ud br civelit nervi s ceci. omoes UN nflorescentiæ me 300 SÉANCE DU 27 MAI 1921, deltoideis, intus pilosis, margine ciliatis, glandulis 4, cum ppendiculo petaloideo suborbiculari, margine sinuato. Stamina 25 circa; filamentis i oc i | cruribus \ 3, sessilibus, perbrevibus, ad tertiam superiorem bifidis, stigmatis 6 haud capitatis. Capsula velutina, seminibus glaucescentibus, conspicue sine lente corrugatis. — Folia juniora (tempore florum) 7 mm longa, 4 mm. lata, dein 10 x 7 mm. Involucri 2 mm. lati; pedunculus #10 mm. longus; glandularum appendix 0,5 mm. lata. Styli crura 0,5 mm. Capsula 3 mm. diam., seminibus 1,5 mm. longis. Laos : Mulu-prey, n° 339 (Harmand). — Camsonce : Som-sio, prov. de Compong-soai, n° 115 (Harmand). Espèce de la section Anisophyllum, Hypericifoliæ, Rhytido- spermz, Perennes, de Boissier, in DC., Prodr., XV, 2, p. 26-7, Ou peut-être des Chamaæsycez, Rhytidospermz, p.33-. .— pg i u Nord. SÉANCE DU 10 JUIN 1921 PRÉSIDENCE DE M. L. MANGIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la séance précé- dente, dont la rédaction est adoptée. : M. le Président a le regret d'annoncer le décès de M. Mer, ancien inspecteur à l'École forestière de Nancy. i Par suite de la présentation faite à la séance anté- rieure, est proclamé membre de la Société : M. Mancnaxp, instituteur aux écoles Schneider au Creusot (Saône-et-Loire), présenté par MM. Man- gin et Lutz. M. Kühnholtz-Lordat, récemment admis,'a adressé une lettre de remerciements à la Société. .... M. Mascré fait don à la Bibliothèque de sa thèse inti- tulée : Recherches sur le développement de l'anthére chez les Solanacées. Il met un certain nombre d'exemplaires à la disposition des confrères qui lui en feront la demande. L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé ou ve cam des communications suivantes : P JE Le Sonchus arvensis I aux environs de Montpellier) PAR M. GEORGES KÜ HNHOLTZ- es Le ie arvensis i iee} son maximum d'extension dis . dans l'Eurasie centrale et septentrionale. n de riènt plus rare ; . dans les rs méridio na es, mait on leret Er d | i a Le 302 SÉANCE DU 10 JUIN 1921. Il existait autrefois aux alentours de Montpellier où Magnol! 3 l'indique, assez vaguement d'ailleurs, dès 1676. Gouan?, en — 1762, le signale à « Caunelles, Laverune, Celleneuve, Boutonnet». — Mais à partir de 1876 l'espèce s'achemine déjà vers une dispa- us rition que prévoyaient Loret et Barrandon? lorsqu'ils écrivaient i à cette date : « C'est à peine si l’on en rencontre aujourd’hui n -quelques pieds et le perfectionnement des cultures tend àlafaire — | disparaitre. » En 1886 notre Laiteron était définitivement rayé - ‘de la flore de l'Hérault par ces auteurs * et relégué parmi leurs ‘€ espèces à exclure » avec la remarque suivante : « Indiqué | : autrefois....sous le nom de S. Decorus Castagne et disparu depuis | longtemps. » L'ouvrage plus récent de Thellung* , paru en janvier 1912, ne signalo aucune nouvelle localité pour coit. Composée dai le déyatiatodt. m. ; Au début d'août 1920 nous avons eu la chance d'en m | “quelques pieds à Cette, sur les bords de l'Étang des Eaux Blanches, à la « pointe du Creusot ». Nous devons m demander dès lors si c'est une espèce maintenue ou importée? Remarquons tout d'abord que les localités indiquées Gouan relevaient autrefois, au point de vue commercial. célèbre Port-Junéval situé aux portes de Montpellier, et disparition du Sonchus arvensis coincide avec i progressive du trafic, aujourd'hui nul au Port Junéval réapparition de cette plante paraît également liée au voi immédiat du port de Cette. Sa station actuelle présente conditions exceptionnellement favorables à son install: tic son maintien : sol profond, formé de sables, de graviers ruines, apports entièrement dûs à l'intervention de l'homme y a une vingtaine d'années. Son accès est de plus ngor reus interdit aux promeneurs et aux pêcheurs. D'autre part, nous avons pu constater que trés rares sí graines qui arrivent à maturité, fait assez exceptionne chez Composées. On en compte généralement une Jui deux o 4 : 4. rcu Bot. Moniek 1676, p- 127. MS PP 2 N, fort. monspel., 1762, p: 407. — 3. dent et BARRANDON, Fl. de Montp., 1876, p. 307308. 4. Ib., Fl. de Montp., 2* édition, 1886, . 305. 5. Turno, La Fi. SHADE dé Montp., 1912, r Td ^ J. PAVILLARD. — A PROPOS DË L'ESCULUS RUBICUNDA LOISELEUR. 303 zéro, par capitule. La fertilité de ces graines est toutefois hors de doute, car il existe un jeune semis recouvrant quelques mètres carrés autour des pieds adultes. Ces observations viennent préciser l'opinion que formulait Thellung! lorsqu'il écrivait : « Il s'agit, sans doute?, d'une espèce introduite de temps en temps avec les graines étrangères. » Nous sommes en droit de la considérer comme disjointe, ayant deux territoires d'extension qui sont séparés, non pas par le simple fait d'une píer intérieure, mais par une large zone conti- nentale où la plante n'est susceptible de s lieder partielle- -ment que dans des conditions exceptionnellement favorables. À propos de l'ZEsculus rubicunda Loiseleur PAR M. J. PAVILLARD.. 7. Le Jardin des Plantes de l'Université, à Montpellier, possede quelques beaux exemplaires de cet arbre remarquable, étiquetés, dans ce Jardin, commé hybrides du Pavia rubra et de l Escu- lus Hippocastanum ; néanmoins. sa véritable origine et sa valeur For sont encore, en réalité, totalement i incon- nues’, Par son port général, son feuillage, ses inflorescences, ses fleurs et ses fruits, il est, évidemment, plus voisin sorde proprement dit que de l'autre parent présumé. ` l a morphologie florale des Æsculus a Bla souvent exposée Par les auteurs. ^ Dès 1844, Wydler ren Gail la i biis oblique de la fleur, par un plan correspondant au 4° sépale, ainsi ‘que le _ Parallélisme de ce plan avec le plan bissecteur de l'inflores- - . fence partielle (cyme unipare scorpioide). En 1854, il signale, : en ouire, la ne habituelle de denz, JANR a) | ro st aen eina : M : re nous qui soulignons. R 00 NU 2 3. SCHNEIDER me K bI K iriertes s Ha db ch der E. bholzk | Ms p. uc | 1 Jena à, 1912. $$ nes et Heg 30% SÉANCE DU 10 JUIN 1921. caduques et la situation constante du rameau favorisé du côté de la 2° préfeuille (3) de chaque fleur". ; Dans son diagramme classique, Eichler? fait ressortir — .. Tantidromie des Hours de la cyme et l'absence normale des préfeuilles 4. Velenovsky? admet la E sis de préfeuilles (z) et de ré atA Dikgramni de de d ati elle. fa lioe. en zig-zag z correspond à aux plans médians successifs de Chaque fleur. La ligne en pointillé cor au pian de Wirt ji ee ip par er 4e Le: Tes bractées; ce notre attentic Morphologisete Mittheilungen 1. Bot. Ze Ti) | symmetr weigun, igsweise. dichotomer Info J. PAVILLARD, — A PROPOS DE L ÆSCULUS RUBICUNDA LOISELEUR. 305 constate l'absence complète des préfeuilles dans les inflores- cences de l'Esculus Hippocastanum. Selon le méme auteur, le calice forme une enveloppe close, dont la préfloraison est indéterminable, et que la poussée centrifuge de la corolle déchire irrégulièrement au moment de l'anthèse. Je ne sais si les Marronniers allemands ont, à cet égard, des mœurs bien différentes des nôtres, mais tous les Æsculus examinés par moi, soit Æ. Hippocastanum, soit l2. rubicunda, ont montré un calice parfaitement pentalobé, à préfloraison quinconciale typique, entièrement conforme aux diagrammes de Wydler et de Eichler. Dans le Marronnier ordinaire, à fleurs blanches, les préfeuilles Sont généralement avortées, représentées seulement, ou rem- Placées cà et là par un duvet brunâtre. Il parait en être de méme pour le Pavia rubra. dis ds l'Æsculus rubicunda offre, à cet égard, une antithèse Peus, en ce sens que le système des préfeuilles y est au Pal avec un développement particulièrement favorable à e morphologique ; aurions-nous affaire à un retour atavique Provoqué par l'hybridation? exit uer pie x est toujours placée, comme l'indique Vele- loin. T du côté supérieur, sur le pédicelle propre à chaque 4.» immédiatement en arrière de l'articulation (de chute) mag Les préfeuilles $ sont toutes ramenées à la face infé- Free l'axe sy mpodique de la cyme, en deux rangées obliques rondes de part et d'autre du plan de : symétrie. o Surtout à mn rapport avec la densité de l'inflaraeeauee e : fra vec ce fait que chaque préfeuille 5 sert de bractée- ds Enfin à fleur immédiatement consécutive. Mosis ps : chag "ia préfloraison antidrome des deux rangées de fleurs de | : Da #orpioide obéit à une loi qui parait constante RN. p ars de droite sont dextrorsum (en sens inverse des aiguilles [ Montre), les fleurs de gauche sont sinistrorsum. “nue de E ehe Ey (CE RUE cus le bénéfice de ces observations, l'inflorescenee. de MA, 306 SÉANCE DU 10 JUIN 1921. sur l'organisation véritable de la cyme uriipare scorpioide, si manifestement méconnues dans la plupart de nos Traités didactiques. . La densité des cônes, nouvel élément d'appréciation des Houblons PAR M. ET Mme FERNAND MOREAU. On emploie généralement pour distinguer les Houblons de différentes sortes et pour estimer leur valeur au point de mie de leur utilisation dans la brasserie, des caractères d'une appre- ciation difficile, comme l'aspect général des cónes, leur résis- tance à la pression de la main, leur aróme. Nous nous sommes proposés de rechercher si les caractères précédents, d'estimation délicate, n'étaient pas en relation avec des caractères morpho- logiques d'une définition plus aisée. ^ Une importante collection de Houblons de la récolte 1920 a _ été mise à notre disposition de la manière la plus obligeant - par M. Petit, Directeur de l'École de Brasserie de Nancy, "e par ses correspondants, en particulier, M. Meyer-Ferber, Decre- taire du Syndicat des Planteurs d'Alsace et de Lorraine, "s M. Klefler, de la Wantzenau, qui nous ont envoyé des Hour, : blons d'Alsace — M. Gay, Directeur des Services agricoles is i Meurthe-et-Moselle, qui à réuni pour nous une collection e P Houblons de Lorraine — M. Keller, Administrateur-déléZU - des établissements Blavier-Meuret-Fromont, qui nous pe de nombreux échantillons de diverses provenances. ` . En possession de ce matériel d'étude, nous nous S07 : tout d'abord attachés à la recherche de caracteres distin discontinus, tels que présence ou absence de telle ur d particularité de structure, couleur, forme des poils, eir des rachis, ete. ; cette voie ne nous a conduits jusqu ici à 4" résultat. Au contraire la considération du degré que pe^ présenter certains caractères, la recherche de leurs fluctuat . nous ont donné des résultats qui nous semblent encourag"? Nous avons, pour un certain nombre de lots de côn® - M. ET MI? F. MOREAU. — LA DENSITÉ DES CÔNES DE HOUBLON. 307 Houblon d'origines très différentes, pratiqué une.série de men- surations : poids des cônes, longueur des rachis, nombre des dents des rachis (lieux d'insertion des groupes de bractées), longueur et largeur des bractées de diverses sortes, leurs poids, etc. Parmi ces mesures, nous retenons ici, comme pou- vant fournir un élément d'appréciation d'un Houblon, celles qui permettent la traduction en nombres d'une qualité des cônes que nous désignons sous le nom de densité. Un cône de Houblon, ou sou rachis, seront réputés d'autant plus denses que leur longueur sera plus faible et le nombre des dents du rachis pius grand, d'autant plus denses, par suite, que les bractées seront plus nombreuses, plus serrées les unes contre les autres. De deux cônes ayant le méme nombre de bractées, le plus dense sera celui dont le rachis sera le plus court; de deux rachis de méme longueur, le plus dense sera celui dont les lieux d'insertion des groupes de bractées seront plus nombreux. D'une facon plus précise, nous appelons den- , sité d'un cône, ou d'un rachis, la valeur du rapport e oe i 5, , l désigne le nombre des points d'insertion des groupes de bractées Sur le rachis, le nombre des dents de ce dernier, et / la longueur du rachis: le facteur 10 est introduit ici pour obtenir des "ombres plus maniables et pour que la définition que nous donnons de la densité des cônes de Houblon coincide avec “elle que Blaringhem donna de la densité des épis des Orges, “éfinition déjà bien familière aux personnes appelées à utiliser $ mohon nouvelle de densité des cônes de Houblon. e Ainsi définie, la densité est variable avec les divers cônes, : non seulement d’une sorte à l'autre, mais d'un còne à lautre 3 aped méme sorte, dans un méme lot, sur un méme pied méme dans la même grappe. Mais on peut construire des courbes de variation de la densité des cônes d'un lot ou d'une “rie. Les caractères de ces courbes, leur forme, leur position j 4 o * ò ascendante et descendante, font un angle aigu, l'amplitude 7^ -Nord de la France, de Belgique, des États-Unis, d'Anglet . considérés pratiquement, au mc | 308 SÉANCE DU 40 JUIN 1921. Il importe, pour que ces courbes représentent une qualité moyenne d'un lot (ou d'une sorte), que les mesures aient porté sur des cónes pris aw hasard dans ce lot (ou cette sorte). Prati- quement, ayant isolé, au hasard, 100 cónes dans un lot, nous en enlevons les bractées, nous comptons, pour chaque cóne, le nombre n des dents du rachis, et nous mesurons la longueur | du rachis. (Ce que nous appelons la longueur / du rachis en est la longueur apparente, la distance qui sépare l'extrémité du rachis de sa base, marquée par le point d'insertion des bractées les plus inférieures; dans le cas d'un rachis « courbé », 0n le suppose amené à être « droit ». Pour la mesure de #, nous comptons l'insertion des bractées de la base du cóne, mais non celle des dernières bractées de sa pointe, toujours très réduites.) Nous calculons les rapports ue , exprimés en nombres entiers. (IL est commode, quand on doit pratiquer un grand nombre de | 10n l mesures de densités, de lire la valeur des rapports our les différentes valeurs de n et de Z sur des tables construites — d'avance.) Comptant ensuite les cônes de même densité, 9^ — construit la courbe des densités : en abscisses (sur une ligne de horizontale) on porte les valeurs des densités: en ordonne — (sur des lignes perpendiculaires à la première) les nombres d* cónes correspondants. Ww. . Nous avons ainsi obtenu pour des lots venant de Lorraine d'Alsace, de Bourgogne, du Nord de la France, de Belgique. de Bavière, de Bohème, d'Angleterre, d'Amérique, les courbes de la page suivante. — — | i Tr On remarquera que ces courbes se groupent en deux cal gories : : COS BR A gauche sont des courbes à sommet élevé; leurs branche y la variation y est faible; elles correspondent à une faible. sité. Ce sont les courbes qui représentent les Houblon*' au moins en fermentation ^ z des courbes d'une toute autre allure M er M. ET M"* F. MOREAU. — LA DENSITÉ DES CÔNES DE HOUBLON. 309 aiguës, à sommet surbaissé, elles s'étalent largement; les lots qui leur correspondent présentent des cónes de densité plus variable que les Houblons précédents; la densité des cónes y est plus élevée. Ces courbes répondent aux Houblons considérés | ; 4 ea A" -———— a aod -o-t o tmn aestas eA a sat tte M b wd imite és RR 8 ARE 6 o à; des densités de divers Houblons : !, Angleterre; ?* Nord de le France; d ; 4, Amérique; 5, Bourgogne; 6, Alsace; ;, Bohème; 8, n; | E. callen étant appréciée si état Naturellement e ce n'est pere sur vod . finesse (Ann. de la Brasserie et de la Distillerie, t. V, p. 412-418, 1902) — | : d 3. Garmurm (H.) et GUÉRIN: (P.), A propos des expertises relatives au e : | €124,1912). - : 310 SÉANCE DU 40 JUIN 1921. de renouveler nos essais à ce point de vue sur les Houblons de 1921 et sur des lots plus nombreux. Nous faisons dès mainte- nant appel à l'obligeance de tous ceux que la question intéresse pour nous procurer les échantillons utiles en indiquant exac- tement la provenance et, si possible, l'origine des replanis. Mais, dés maintenant, il nous parait qu'on peut envisager la densité des Houblons comme un élément d’information de : quelque valeur et utilisable au moins pour la sélection et le choix des replants. Des recherches ultérieures diront dans quelle mesure il peut en outre être appliqué à la détermination de l'origine d'un Houblon et de la valeur en brasserie d'un lot. Il y a quelques années, Beckenhaupt', puis Chodounsky" avaient tenté de représenter la finesse des cónes de Houblon par l'écartement moyen des points d'attache des braetées sur le rachis. Gauthier et Guérin’ ont montré que cette mesure ne fournissait pas un critérium absolu de la valeur commerciale d'un Houblon. La méthode d'étude des cônes que nous propo sons ici est toute différente : elle échappe à une cause d'erreur qui atteint certaines des recherches des auteurs précédents et qui réside dans la difficulté de mesurer individuellement ave précision l'écartement des lieux d'insertion des bractées. Do - plus nous avons fait porter nos mesures sur 100 cônes, nombre plus élevé que celui dont se contentaient ordinairement les auteurs ci-dessus. Enfin au lieu de représenter, comme eux une population par un chiffre moyen, nous lui faisons corres pondre une courbe qui rend compte de tous les individus QU ——— la composent. 5 | Nous estimons donc que nous apportons dans l'étude pri tique des Houblons un élément d'appréciation nouveau et qu^ nous croyons susceptible d'une utilisation intéressante. BECKENHAUPT (C.), L'appréciation des Houblons d'aprés la forme et la 2. GHopouxskY (F.), Ueòer die Bedeutung d "bei Werthschātzung des SRM (ng der Spindel bei Wert Mi des Hopfens den äusseren Eigenschaften nach (Ber. d. Versuchsanstal far Brau. Industrie in Böhmen, Prag, 1902). i blons (Ann. de la Brasserie et de la Distillerie, t. XV, P* E Pur AE ET R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 311 Contribution à l’étude de la flore des Guyanes oM PAR M. R. BENOIST. PLANTES RÉCOLTÉES EN GUYANE FRANCAISE EN 1913 et 1914 (suite) !. ÉBÉNACÉES Maba Mellinoni Hiern. — Arbre atteignant 25 mètres, à fût de 18 mètres environ; tronc ayant un diamètre de 30 cen- timètres. Écorce grise, couverte de lenticelles en séries longitu- dinales. Bois blanc jaunâtre, dur, assez facile à fendre. Gourdonville : 1** septembre 1914, n° 1587. : STYRACACÉES Symplocos ciponima L'Hérit. — Arbuste de 2 mètres, buisson- "ant, à fleurs blanches. Savane du Rocher, prés de Gourdon- . -. Ville : 10 septembre 1914, n° 1599. | Rs APOCYNACÉES | Allamanda cathartica L. — Arbuste à fleurs jaunes croissant au bord des criques. Charvein : 10 janvier 1914, n° 572. “à Hancornia amapa Hub. — Arbre à latex blanc, abondant, : MM Par coagulation un produit non élastique. Nouveau le; 20 juin 1944, n°° £ 348 et 1319... 0 . ag "Ma guianensis Aubl. — Arbre de 30 mètres; fùt de "US mètres; tronc ayant 50 centimètres de diamètre. Ecorce E Nouveau Chantier : 20 juin 1914, n° 1323; Gourdon- y l 51a aoüt 1914, n* 1543. ie ee v 6 je Pélania acida Aubl. — Arbuste à fruit jaunâtre. Charvein : "'Éembre 1913, n°298. — EO ox qv Ir Bull. Soc. bot. France, LXVIII, p. 434, 1921. M, contenant un latex blanc, abondant, poisseux. Fleurs 312 SÉANCE DU 10 JUIN 1921. Macoubea guianensis Aubl. — Grand arbre à fleurs blanches; fruit sphérique. Latex blanc, donnant par coagulation un pro- duit cassant. Saint-Jean du Maroni : 23 mars 1914, n° 984: Nouveau Chantier : 20 juin 1914, n° 1315; Gourdonville : 21 août 1914, n° 1578. Zschokkea guianensis Muell. Arg. — Arbre à tronc opinon dans sa jeunesse. Fleurs blanches. Latex blanc, visqueux, donnant par coagulation un produit non élastique. Nouveau Chantier : 20 juin 1914, n° 1 321; Gourdonville : 6 août 1914, n° 1 536. ; Aspidosperma oblongum DC. — Arbre de 35 mètres à füt de 20 à 25 mètres. Tronc atteignant un diamètre de 1 mètre, difforme, profondément creusé de cavités longitudinales. Écorce d'un gris assez foncé, à latex blanc, peu abondast suintant à peine sur les lèvres des incisions. Fleurs blanches. Nom. vulgaire : « Bois Chapelle ». Saint-Jean du Maroni : 17 er _ 1914, n° 963. Plumiera articulata Vahl. — Arbre de'10 mètres à "es | blanches, croissant dans les parties humides de la forêt: - Charvein : 11 j janvier 1914, n° 582. | Tabernæmontana undulata Vahl. — Arbuste de 2 à 3 ee à fleurs roses; latex blanc, poisseux. Charvein : 27 octobre 191 n° 103; 14 décembre 1913, n° 330. T. heterophylla Vahl. — Arbuste de 1 à 2 mètres, à ioo 13 blanches. Saint-Jean du Maroni : 13 mars 1914, n* 8 m ' 29 mars 1914, ni 035. ; : T. macrocalyx Muell. Arg. — Arbustoidé sous-bois, haut de T 2à3 mètres. Saint-Jean du Marois 26 avril 1914, n° 1 186. ^ T. Meyeri Miers. — Arbuste de sous-bois, haut de À i : 5 mètres: iuris vert psi. Charvein : 8 décembre 1s d zx ovn. " Melonetis da DG. CE bei à buis blane, abondant: ; : “fleurs blanches. Gonrionvilé : 30 juillet 1915, n°1516. : — Thyrsanthus | n isis M — Haute liane à eu aches. u de Maroni - ds mai 1914, w 1 206. i xt LS R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 343 Anisolobus Perrottetii DC. — Liane à fleurs j jaune pâle, erois- sant dans les broussailles des savanes. Savane blanche prés de . Charvein : 13 novembre 1913, n° 222; environs de Gourdon- ville : 30 juillet 1914, n° 1 518. Mesechites guianensis Miers. — Liane à fleurs jaunes avec une tache rouge sur chaque pétale. Saint-Laurent du Maroni : 1“ décembre 1913, n° 283. Temnadenia tomentosa Miers. — Liane à fleurs jaune rou- geàtre. Charvein : 8 décembre 1913, n* 312. Angadenia nitida Miers. — Liane à fleurs jaune påle. Gour- donville : 4er septembre 1914, n° 1 589. Rhabdadenia biflora Muell. Arg. — Arbuste à fleurs blanches, jaunes au centre, croissant sur les vases découvertes à marée e. Charvein : 26 décembre 1913, n° 451. ASCLÉPIADACÉES -Asclepias curassavica L. — Herbe de 1 mètre environ, crois- sant dans la forêt après les exploitations et dans les endroits — ébroussés. Calice rouge, corolle jaune. Saint-Laurent du Maroni : : 24 février 1914 , n° 161; Saint-Jean du Maroni : 5 ? mars 1914, n° 871. LOGANIACÉES FL Spigelia anthelmia L. — Herbe de 1 mètre à fleurs roses, — : Md Sous bois dans le voisinage des nec Saint-Jean :2 mars 1914, n° 869. p amara Aubl. — Arbuste de 1 m. 50 environ crois- : ix Sous bois dans les éclaircies: calice et pédicelles jaunes, SM; blanchâtre. Nom vernaculaire : « Bois bon Dieu ». wdonville : 2| octobre 1914, n° 1673. | Antoni ovata Pohl. — Arbre de 25 mètres: fùt de V Dyapbtres inii à sa base un diamètre de 50 centimétres. Trong pourvu T partie inférieure de nombreux sillons longitudinau x peu ds. Écorce grise; bois blanc jaunâtre, facile à fendre. — nte est décrite dans Flora. brasiliensis comme- un 314 SÉANCE. DU 10 JUIN 1921. arbuste; de méme que d'autres espèces à large dispersion, elle conserve une faible taille dans les régions découvertes ou dans les forêts peu denses, mais prend he proportions d'un grand arbre dans la forét guyanaise. Saint-Jean. du Maroni : 18 mai 1914, n° 1 210. Strychnos rouhamon Benth. — Liane. Gourdonville : 26 octo- bre 1914, n° 1680. | Pagamea guianensis Aubl. — Arbuste de 3 à 4 mètres, à fleurs blanches. Tollinche : 19 octobre 1913, n° 64; Savane blanche, prés de Charvein : 10 janvier 1914, n° 559 ; Charvein : 25 février 1914, n° 1 308. GENTIANACÉES Voyria clavata Splitg. — Herbe saprophyte de sous-bois; fleur jaunátre. Charvein : 9 janvier 1914, n° 541; Saint-Jean du Maroni : 26 avril 1914, n° 1 158. V. rosea Aubl. — Herbe saprophyte de sous-bois: fleurs roses. Saint-Jean du Maroni : 24 mars 1914, n° 990; 26 avril 1914, n° 1 163. V. spathacea Lam. — Herbe saprophyte de sous-bois; fleurs bleues. Nouveau Chantier : 24 décembre 1913, n° 441. V. aurantiaca Splitg. — Herbe saprophyte de sous-bois; fleurs jaunes. Charvein : 29 octobre 1913, n° 131; 15 novem" bre 1913, n° 246; Nouveau Chantier : 20 mai 1914, n° 1 326. V. uniflora Pers. — Herbe saprophyte de sous-bois, fleurs jaunes. Charvein : 18 janvier 1914, n° 624. À Schuebleria tenuifolia Don. — Herbe de 20 centimètres m sant dans les savanes. Fleurs blanches. Pariacabo : 10 ju let 1914, n° 1 163. | . Schultesia stenophylla Mart. — Herbe de 10 à 30 em. crois — : ; ani dans les savanes. Fleur blanchátre à centre brun. Environs * _ de Kourou : 6 juillet 1914, n° 1 336. + n brachyptera Cham. — Herbe de 50 em. croissant cans | les savanes. Fleur blanc rosé à centre peores. Paca: : * 2n 10 am. 1914, a jin. = R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 315 Coutoubea spicata Aubl. — Herbe de 50 cm. à fleurs blanc rosé, croissant dans les endroits débroussés. Saint-Jean du Maroni : 13 j juin 1914, n* 1 282. C. ramosa Aubl. — Herbe de 50 cm. à fleurs blanc violacé, croissant dans les endroits débroussés. Saint-Jean du Maroni : 8 mars 1914, n° 836. Lisianthus cerulescens Aubl. — Herbe de 30 à 40 cm., à lleurs bleues, croissant dans les savanes. Savane blanche prés de Charvein : 28 octobre 1913, n? 110; Pariacabo : 10 juil- let 1914, n° 4 429. L. uliginosus Griseb. — Herbe de 60 em. à fleurs bleues, croissant dans les savanes. Savane blanche prés de Charvein : .. B novembre 1913, n° 223. L. chelonoides L. — Herbe de 1 m. 50 à fleürs jaune pále, crois- sint dans les endroits débroussés humides. Saint-Laurent du Maroni : 24 février 1914, n° 738. , limnanthemum Humboldtianum Griseb. — Plante aquatique à . feuilles flottantes; fleurs blanches: croit dans les marécages. Charvein : 20 į janvier 1914, n° 680. HYDROPHYLLACÉES bac spinosa L. — Plante de 60 em. croissant au bord eaux; fleur bleu foncé. Gourdonville : 27 juillet 1914, d n? 1512. B BORRAGINACÉES : Cordia Aubletii DC. — Arbuste buissonnant de 2 à 3 mètres, - Croissant dans les endroits débroussés; fleurs blanches. Saint- urent du Maroni: 45; janvier 1914, n* 604; 24 février 1914, n. d Saint-Jean du Maroni : 16 mai 1914, n° 1 223. "E E : Tournetortia syringefolia Vahl. — Arbuste de 1 m. 50 erois- — . Sant dans les parties exploitées de la forêt. Fleurs verdátres ; 4 Pu blanc. Charv rein : 20 janvier 1914, n° 648. Saint-Jean du vil toni: 18 mai 1914, n° 4 247. à & "og ium indicum L. — Herbe de 50 em.; diis bleu pile a gorge jaune. Saint-Jean du Maroni : P mars m, n° see: Nh “oi n° 11 154. - ; + 316 SÉANCE DU 10 JUIN 1924. CONVOLVULACÉES Maripa glabra Choisy. — Haute liane à fleurs bleues. Gour- donville : 26 août 1914, n° 1 566. M. cayennensis Meissn. — Haute liane à fleurs violettes. Charvein : 20 décembre 1913, n* 642. M. scandens Aubl. — Haute liane à fleurs violettes. Char vein : 5 décembre 1913, n° 287; 24 décembre 1913, n° 445. Ipomæa biloba Forsk. — Herbe rampante à fleurs violettes croissant sur les sables littoraux. Roches de Kourou: 7 juil- let 1914, n° 1381. I. quamoclit L. — Herbe solubilà à fleurs rouges. croissant dans les cultures. Charvoin : 20. décembre 1913, n° 387. I. acetosætolia Rœm. et Sch. — Herbe rampante à fleurs blanches. Sables des environs de Kourou, le long des chemins : 7 juillet 1914, n^ 1 368. L umbellata L. — Petite liane à fleurs jaunes croissant ue | les endroits débroussés incultes. Kourou : 10 novembre 1914, n^ 4 HE. | I. cissoides Griseb. — Petite liane à flours blanches. ee de Kourou : 6 novembre 1914; n* 4 703. I. glabra Choisy. — Liane de 8 mètres environ, à fleurs blanches, croissant dans la forêt après les Apres Saint- Louis : 18 mars 1914, n° 939. I. fastigiata Sweet. — Liane à fleurs roses. Saint bank, du Maroni : 24 février 1914, n° 748 et 154. Aniseia ensifolia Choisy. - — - Petite liane à fleurs blanches, — croissant dans les endroits és incultes Saint-Laurent — à dû. Maroni : - 94 février 1914, n° 52; | Pariacabo : -9 nd , LE 1914, n° PT 699. ie j^ | Jacquemontia tamnifolia Grise. — Fow de 5 mètres environ | cov à furi violacées, croissant dans la forêt M. l exploitation: : Saint-Jean du Maroni: 16 mars 1944n° 977; 27 mars R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 317 SOLANACÉES Solanum crinitum Lam. — Arbuste de 2 mètres croissant dans les terrains débroussés; fleur bleu violet. Saint-Laurent du Maroni : 24 février 1914, n° 741. S. cuneifolium Dun. — Arbuste de 1 mètre et plus; fleurs blanches, fruits rouges ; croit en abondance dans la forêt après les exploitations. Géurdoavilla: 6 août 1914, n° 1533. S. stramoniifolium J acq. — Arbuste de 1 à 2 mètres, à fleurs blanches ; fruit rouge, couvert de poils stellés blanchàtres ; connu en Guyane sous le nom de « Groseiller ». Il est employé comme porte-greffe de la tomate. Saint-Laurent du. Maroni : 15 janvier 1914, n° 618 bis. i S. torvum Sw. — Arbuste de 1 m. 50 à Sr Saint- Laurent du | Maroni: 5 juin 1914, n° 83. 8. asperum Rich. — Arbuste de 2 à 3 métres croissant dans la forét aprés les exploitations. Fleurs blanches. Charvein : 21 décembre 1913, n° 399. S. leucocarpum Rich. — Arbuste de 2 à 3 mètres croissant - dans la forêt après les exploitations; fleurs blanches: fruit blanc. Charvein : 21 décembre 1913, n° 408. | S. japurense Dun. — Liane de 5 à 6 métres, à fleurs blanches, oissant dans la forét après les Sea Charvein : a décembre 1913, n° 398. ysalis angulata L. — Herbe de 50 cm. croissant dans les | tres, fein 22 décembre 1913, n* 427. donde pubescens L. — Herbe à fleurs jaunes, croissant dans los: i cultures, Saint-Jean du Maroni : 8 mai 1914, n° I 198 e id um floribundum Willd. — Arbuste de 4 mètres environ, —— : md Bords du Maroni à Saint-Laurent : Ls. Ih m Es ndantes. FRA 14 sobres: 4913, n° 2 gom d jns _ guianensis Benth. - — Herbe de Pr yes mir 318 SÉANCE DU 40 JUIN 4921. SCROFULARIACÉES Beyrichia ocymoides Cham. et Schl. — Herbe atteignant 1 mètre, à fleurs blanches ou blanc bleuátre, veinées de bleu plus foncé ; elle croit dans les endroits débroussés humides et dans les fossés. Ile de Cayenne: 30 septembre 1915, n° 32; Saint-Laurent du Maroni : 15 janvier 1914, n° 617; Saint-Jean du Maroni : 14 mars 1914, n° 930. Conobea aquatica Aubl. — Herbe des fossés humides à fleurs purpurines. Ile de Cayenne: 30 septembre 1913, n° 31; savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 4 429. Herpestis sessiliflora Benth. — Herbe atteignant 40 cm., à fleurs blanches; elle croît dans les savanes humides. dens de Kourou : 7 juillet 1914, n° 1375 ; Pariacabo : 10 juillet 191 n° 1428. . H. reflexa Benth. — Herbe submergée croissant dans les marécages des savanes. Fleurs seules émergées, blanc Me Pasiicabb : 10 juillet 1914, n° 1411, Bacopa aquatica Aubl. — Plante des marécages à fleurs bleues. Charvein : 22 janvier 1914, n° 662. Vandellia crustacea Benth. — Petite herbe à fleurs violettes commune dans les endroits débroussés humides. Charvein: 27 octobre 1913, n° 102. Scoparia dulcis L. — Herbe atteignant 50 cm. à fleurs blanches très commune dans les endroits débroussés et les cultures: Charvein : 29 décembre 1913, n° 462: STANE du Maroni : 26 avril 1914, n° 4138. Capraria biflora ke == Environs de Kourou : 15 juillet pe n° 1688. " Alectra lrisilisusis Beat: c Phule atteignant 50 cm. à us (i "m jaunes. Saint-Laurent du Maroni: 24 février 1914, n° 7 ex 7 juin 1914, n° 1303; Saint-Jean du Maroni : 26 avril 1% p EI. 4 Lace + palustris Sjees — Herbe dressée atteignant : w em.,à cn rouges ou violacées, croissant nu les api R. BENOIST. —— ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 319 Pariacabo : 40 juillet 1914, n° 1442; Savane du Rocher près de Gourdonville : 27 juillet 1914, n° 1496. + Gerardia hispidula Mart. — Herbe dressée à fleurs rose pâle, croissant dans les savanes. Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1 445. UTRICULARIACÉES (F. PELLEGRIN determinavit.) Polypompholyx laciniata Benj. — Petite plante dressée de 20 cm. environ, à fleurs jaunes, trés abondante dans les savanes aprés la saison des pluies. Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1 436 ig 152. Savane du Rocher près de Gourdonville : 1% aoüt/1914, E 1521. , Genlisea filiformis Saint-Hil. — Petite plante dressée à fleurs . jaune pâle. Savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1 A91. - . Utricularia guyanensis A. DC. — Petite plante dressée, à fleurs jaunes. Savane blanche près de Charvein : 28 octobre 1913, n° 108; Savane du Rocher près de Gourdonville : 1° août 1914, "4322. | U. juncea Vahl. — Petite plante dressée atteignant 40 cm. à fleurs jaunes. Savane blanche prés de Charvein : 28 octobre 1913, n°107; marécages dans les terrains débroussés autour du camp de Charvein : 22 décembre 1913, n° 421; Savane du Rocher près de Gourdonville: 4° aoüt 1914, n* 1524. V. adpressa Salzm. — Petite plante dressée de 10 centi- mètres environ; fleurs jaunes. Savanes de Pariacabo : 10 juil- let 1914, n° 4 438: Savane du Rocher près de Gourdonville : I" août 1914, n» 1 521. - n* 106, et 8 janvier 1944, n° 327; : 40 juillet 4944, n° 1M5 et 1434; “oi odeur. d'ail, appelée « liane ail »; on s'en sert comme € . m^ 809. 320 SÉANCE DU 10 JUIN 1921. Savane du Rocher prés de Gourdonville : 4%. août 1914, a * 526. Utricularia hirtella Saint-Hil. — Petite herbe à fleurs blanches. Savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1459. U. obtusa Swartz. — Petite plante aquatique à fleurs jaunes. Marécages des terrains débroussés autour du camp de Char- vein : 20 janvier 1914, n^ 679. GESNÉRACÉES Codonanthe calcarata Hanst. — Plante épiphyte à tiges et feuilles charnues; fleurs blanches parfois lavées de violet: Plante myrmécophile. Charvein : 14 octobre 1913, n° 51; 10 novembre 1913, n° 194. Alloplectus Patrisii DC. — Plante épiphyte. Bractées et calice rouge vif, corolle jaune. Entre Charvein et la léproserie de Rowe 10 novembre 1913, n* 196. BIGNONIACÉES Arrabidea inæqualis H. Baill. — Haute liane à fleurs rose? Saint-Jean du Maroni : 24 mars 1914, n° 996. A. mollis Bur. — Liane à fleurs d'un pourpre trés foncé. Charvein : 10 janvier 1914, n° 569. : Cydista æquinoctialis Miers. — Liane à fleurs blanches 0U rosées veinées de rose; gorge jaune. Charvein : 30 janvier 1914, n? 695; Kourou : 10 io son br 1914, n° 1706; Gourdonville : 26 octobre 1914, n° 1 678. Paragonia pyramidata Bur. — Liane à fleurs violettes. onn. es donville : 5 octobre 1914, n° 1633; Saint-Jean du Maroni : , . 49 mars s 1914, n° 948. y ; a Sagoti Bur. et K. Sch.? x. dante liane à ed DT ment. Nouveau. bue. pe uid Charvein DT acd 290 | , Bistictis. pussy Bus: et K. TE PEN CURE liane à fleur S E Mie" st la corolle roses.. Saint-Jean du Meti : , R. BENOIST.. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. ' 324 irait fluviatilis Splitg. — Arbre de 25 mètres croissant le long des criques; fleurs blanches. Charvein : 2 j Rise 1914, n° 482; 6 janvier 1914, n° 498. Tecoma araliacea DC. — Grand arbre de 30 mètres à fùt de 20 mètres et plus; diamètre dépassant parfois 50 centimètres. Fleurs jaunes. Bois dur, brun, donnant une sciure d'un jaune verdâtre. Nom vernaculaire : « Ebene verte ». Charvein : 30 janvier 1914, n° | Tecoma sp.? — Grand arbre à feuilles composées palmées comme celles des Tecoma. Bois dur, gris foncé. Nom verna- _Culaire : « Ebène grise ». Plateau des Ananas, prés. de iuo Jean du Maroni : : 24 mai 1914, n° 1238 ACANTHACÉES Mendoncia Hoffmanseggiana Nees. — Liane à fleurs rouges. p. Souveau Camp près de Charvein : 20 janvier 1914, n° 635; 21 janvier 1914, n° 656. | M. Squamuligera Nees. — Liane à fleurs blanches lavées de | Tose. Charvein : 3 février 1914, n° Les Saint-Jean du Maront : 4 30 mars 1914, n° 1 042. E 2 pa Perrottetiana Nees. — Liane dod miBires environ à fleurs E Varoni jaunâtre tachées de violet à la gorge. Saint-Jean du * 2$ TE mars 1914, n° 937. —— a geminiflora H. B. K. — Herbe des savanes atteig cu centimètres; fleur bleue. Savanes des environs de Kourou : b | novembre 1914, n° 1 713. i tA linda Aubl. — Herbe de 1 métre environ. | Saint-Jean di ? 1: AB mii 1914, n° 1 242., : i RETA cayennensis Griseb. — Herbe de 50 centimètr 2 «Sant dans la forêt, au bord. des. criques; feur blanc te de Xs. Charvein : A novembre 1913, o 214; Sa 322 SÉANCE DU 10 JUIN 1921. Dicliptera ciliaris Juss. — Herbe de 60 centimètres environ. Corolle bleue ou purpurine à tube blanc. Ile de Cayenne : lac du Rorota : 30 septembre 1913, n° 20; Kourou : 15 juillet 1914. n° 1684. VERBÉNACÉES Stachytarpheta cayennensis Sch. — Plante atteignant 80 cen- timétres, à fleurs bleu pâle, croissant dans les terrains débrousses incultes. Charvein : 20 décembre 1913, n° 392; Kourou : 6 juillet 1914, n* 1 343. S. jamaicensis Vahl. — Plante de 1 mètre à fleurs bleu 4 foncé, croissant dans les endroits débroussés incultes. Saint- Jean du Maroni : 2 mars 1914, n° 872. S. elatior: Schrad. — Herbe de 50 centimètres environ, k o3 fleurs bleues, croissant dans les savanes marécageuses. Paria- cabo : 10 juillet 1914, n° 4 402. Amasonia erecta L. — Plante atteignant 80 centimetres; Pes croit dans les savanes. Bractées rouges; corolle jaune Duet < Savane blanche près de Charvein : 28 octobre 1913, n°! Petrea macrostachya Benth. — Haute liane à calice et cor. d violets. Charvein : 9 janvier 1914, n* 577; Saint-Jean ^ Maroni : 2 mars 1914, n* 870. JEgiphila levis Willd. — Arthasia de 2 à 3 mètres à fleurs P blanches. Certains individus ont un style long et des étain très courtes; d’autres ont un style court et des étamines MES saillantes. Saint-Laurent du Maroni : 24 février 1914, n . Saint-Jean du Maroni : 5 mars 1914, n* 786 et 787. . Æ. villosa Vahl. — Plante des memes environ à se _dioïques, jaune blanchátre, croissa u us "nee. ERREN du Maroni : - 1j juin 1914, n n? 1306. i P marée basse. Corolle blanche. "Cayenne: A done n n° 22: E EN i R. BENOIST. —- ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 323 LABIÉES Ocymum micrantum Willd. — Plante des terrains débroussés, à fleurs bleues. Charvein : 22 janvier 1914, n° 660; Saint- ' lean du Maroni : 18 mai 1914, n° 1248. Marsypianthes hyptoides Mart. — Herbe commune dans les eultures; fleurs bleues. .Charvein : 21 décembre 1913, n° 407. Hyptis atrorubens Poit. — Herbe des cultures, à fleurs blan- ches. Charvein : 20 décembre 1913, n° 391. H. recurvata Poit. — Herbe de 1 mètre, à fleurs blanches, croissant dans les endroits débroussés. Pariacabo : 10 juil- let 1914, n° 4400. : ; SÉANCE DU 24 JUIN 1921 PRÉSIDENCE DE M. JEANPERT, ANCIEN VICE-PRÉSIDENT: Lecture est donnée du procès-verbal de la derniere séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président fait part d'une nouvelle présentation. M. Pellegrin est chargé de représenter la Société au Congrès de l'Association francaise pour l'avancement des | Sciences qui doit se tenir à Rouen du 1" au 6 août prochain. + M. le Secrétaire général annonce que M. Molliard *. envoyé à la Société un ouvrage dont il est l'auteur, inti- tulé : Nutrition de la plante : échange d'eau et de sub — slances minérales. Des remerciements sont adressés al : donateur. ; L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé ou la lecture des communications suivantes: UN Fougéres du Cameroun ' PAR M. ÉD. JEANPERT. . M. Emile Annet, pendant son séjour en Afrique occidentale, a ; Tit tous ses efforts pour l'exploration et l'ascension du Camerour | . quil réussit au second essai en 1918. : WOW = Une belle série de Fougères, récoltées en bon état et "E ... rées avec soin, a été donnée par lui au Muséum national d1 toire naturelle. En voici la liste : o © - -Trichomanes crispum L. — Route de Bipindi à Dihani (1 #01 [s . T. erosum Willd. — M. de Ngowayang, 600 m. (205); Dihan! ~ T. guineense Sn. — Route de Bipindi à Dihani (1 #31 ÉD. JEANPERT. — FOUGÈRES DU CAMEROUN. 325 Trichomanes Hookeri Pr. var. — Lolodorf, Mont Findé (296). T. Mannii Hook. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1 600 m. (67). \ T. pyxiditerum L. — Lolodorf, rochers de la rivière Bike- legi, près les chutes (198) et montagne de Ngowayang (210, * 230): mont Findé, 1000 m. (326); Bipindi (1375). T. rigidum Sn. (246). Hymenophyllum ciliatum Sn. — Lolodorf, sommet du mont Findé, 1 000 m. (340). ces polyanthos Sw. — Lolodorf, mont Findé, sommet, 1 000 m. ) I QR onus Bik — Lolodorf, mont Findé, anpa: .. Cyathea camerooniana Hook. — Lolodorf, montagne de Ngo- -Wayang (229) et Hermannshoff (373), 500-600 m. Dryopteris dimidiata O. K. — De Bipindi à Dihani (1 386). d M elata C. Chr. — Maugelès (11), Lolodorf, Hermannshoff — (95). D. orientalis C. Chr. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1 200-1 600 m. 60; Lolodorf, rivière Bikelegi, rochers (199) et montagne ie Wayang, 600 m. (207). D. parasitica ©. K. — Bouéa, 1 000 m. (20). D. Protensa C. Chr. — Lolodorf, rivière Bikelegi (420). Mv 38, 243) et (189). - | du, telle Geht. s .Lolodorf, montagne de Ngowayang E “Vogeli C. Chr. — Lolodorf, montagne de Ngowayang Lia TR truncatula J. Sm. — 2 000 n | m. (MD. i dg Fa cicutarium Sw. — Forêt au-dessus de Bouéa, rl ni b. 95. i: * Securidiformis C. Chr. — Lolodorf, mome de Ngoi i: 9- (214); de Bipindi à Dehani (1 386). o is T ; 326 SÉANCE DU 24 JUIN 1921. . Polystichum aculeatum Schott. — Haut plateau, creux de rochers, cratére secondaire, 3 600 m. (126, 128). Leptochilus acrostichoides C. Chr. — Lolodorf, mont Findé (298). : | rà L. auriculatus C. Chr. — Maugelès (6); Lolodorf, montagne de Ngowayang, 600 m. (222); Bipindi (1 384). - (219): Lolodorf, uns Findé (34T). L. gaboonensis C. Chr. — Lolodorf, Bidjoka (446). . Oleandra articulata Cav. — Lolodorf, mont Findé (339). 0. neriiformis Cav. — Lolodorf, route d'Ebolawa (409). Arthropteris obliterata J. Sm. — Route de Dihani à Edéa (492). - Nephrolepis biserrata Schott. = Manzels (4): Dihani (1 449). N. cordifolia Pr. — Lolodorf, Bikelegi (429). ~ Athyrium umbrosum Pr. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1200- 1 600 m. (86). Diplazium Annetii i Jeanpert. — Maugelès (9). peris fougère, stipe de 0 m. 12; fronde pinnée de 0 m. 70 de Me E Jar 0 m. 27 de largeur, à 9 segments alternes, longueur 0 m. 16 longo; fronde ovata 70 cent. longa, 27 cent. lata, pinnata; pinnis à ; as 16 cent. longis, 8 cent. latis; petiolus intra alatus; Sort obuqui is wa, 25 Hamir. iM nicotianæfolium. pes Bommeri Christ. — Dihani (1 458). . Asplenium africanum Desv. — Maugelès (14); Bipindi L A. anisophyllum Kunze. — Lolodorf, mont Findé (335). —— — A.auriculatum Thanb. — (A. Thunbergü Kunze.) — D Dd m. a; forèts au-dessus de Bouéa, NAE ÉD. JEANPERT. — FOUGÈRES DU CAMEROUN. 327 Asplenium brachypteron Kunze. — Bouéa, 1 000 m. (33). A. dimidiatum Sw. — Lolodorf, mont Findé (300). `A. hypomelas Kuhn. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1 200- 1500 m. (52). À A. Laurenti Bommer. — Bipindi (1 379). A. lunulatum Sw. var. Barteri (Hook). — Forêt au-dessus de Bouéa, 1500 m. (14); Lolodorf, montagne de Ngow ayang (208); et mont Findé (334). A. macrophyllum Sw. — Bipindi (139); Lolodoïf, mont Findé (331) et Ngowayang (221). A. premorsum Sw. — 2 800 m. en haut plateau, 3 600 m. (129, 431, 132). . À protensum Schrad. — 2800 m. (115). A. repandum Mett. — (239). bn Serra L. et F. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1 200-1 600 m. ). A. theciferum Mett. — (T9, 209). | A unilaterale Lam. — Lolodorf, montagne de Ngowayang Hs hes 231) et mont Findé (231).. À. vagans Bak. — (232). À. variabile Hook. — Lolodorf, Ngowayang (206-239). ÜbsthvATION. — Le riuméro 69 paraît se rapprocher beau- " am" des Asplenium Walkerz et vulcanieum :; les numéros 299, d semblent être des lantes jeunes voisines pen mémes | | Sspèces. P j r d is guineensis Und. — Maugelès e d Kid : opera calomelanos Und. — Victoria. (49). d — ; o me Doniana Hook. — Lolodorf, sommet du. mont T ss (301) et route d' 'Ebolowa (410). | ^ | : Hypolepis s sparsisora Kuhn. — Forét au-dessus de Bon (0 js. Mis Aquilina L. — - Lolodorf, o Nee 253) 328 SÉANCE DU 24 JUIN 1924. Pteris atrovirens Willd. — Bipindi, forét (140, 1338); var. spinulifera; Lolodorf, Hermannshol (381). P. biaurita L. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1 200-1600 m. (76); Mangelès (237); de Bipindi à Dihani (1 439). P. camerooniana Kuhn. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1 200- 1600 m. (10). P. Currori Hook. — Lolodorf, montagne de Ngowayang ( 213); de Bipindi à Dihani ( (1 412); la var. Barteri : Lolodorf, Hermannshoff (375). P. incisa Thunb. — Lolodorf, E T (391). P. quadriaurita Retz. — Forêt au-dessus de Bouéa, 1200- 1600 m. (50. 76); Lolodorf, montagne de Ngowayang (231). | P. repens €. Chr. — Maugelès (2), Lolodorf, Hermannshof (379); Bipiudi (1 336). Lonchitis occidentalis Bak. — Bouéa, 1200-1 600 m. (900 — Lolodorf, rivière Bikelegi (192) et route d'Ebolowal (408). L. pubescens Willd. — Maugelès (5). Vittaria guineensis Desv. — Forét au-dessus de Bouéa (55); Lolodorf, mont Findé (303, 348); une pee forme rigide. Lolodorf, route d'Ebolowa (403). Antrophyum Mannianum Hook. — Mauc this, 43); forêt au- . dessus de Bouéa, 1500 m. (63); Lolodorf, mont Findé (322). C Pu subsessile Kunze var. Anneti Jeanp. — Lolodorf, mont s à Findé (304); la fronde longuement atténuée du milieu au 50m- "5 met distingue seulement cette plante du type américain. — Polypodium excavatum Bory. — Lolodorf, mont Findé (324) m P. lanceolatum L. — 3000 m. (148). M . P. Phymatodes L. — Bipindi der e : ui P. puncta unctatum Sw. Maugelès 0 -Bouéa, 1000 m. s |. Lolodorf, Bidjoka (451). d , Drynaria Volkensii Pen ik | Lolodorf, Harman on Eis Ceratopteris thalictroides Brongn. — Lolodort LE j e la L. BLARINGHEM. — SUR LE HAYNALDIA VILLOSA SCHUR. 329 Lygodium scandens Sw. — Edéa (526). L. Smithianum Pr. — Edéa (520). j Ophioglossum reticulatum L. — Dihémi ( 1448). Marattia fraxinea Sm. — Maugelès (10); forét au-dessus de Bouéa, 1200-1 600 m. (57); Lolodorf, Hermannshof (377). ` Lycopodium cernuum L. — Lolodorf, Hermannshoff (384). . L. phlegmaria L. — Lolodorf, mont Findé (341). Selaginella Vogelii Spr. — Forét au-dessus de Bouéa, 1 200- 1600 m. (72, 73) ; Lolodorf, Bidjoka (436). Il semble résulter de ces recherches que la zone la plus riche et la plus intéressante, pour les Fougères, serait la zone moyenne. Sur le Haynaldia villosa Schur., Graminée Sauvage à caractères de Seigle et de Blé. PAR M. L. BLARINGHEM. k E Les botanistes qui ont décrit la flore de la Corse ont signalé ; u^ Fe sporadique, aux environs de Bonifacio, du Triticum «i " ii o ec jen A - 330 SÉANCE DU 24 JUIN 1921. l'Encyclopédie (t. IV, p. 604), Lamarck décrit notre plante sous le nom d' Hordeum ciliatum, la regarde comme originaire d'Italie et ajoute qu’ « elle a les plus grands rapports avec I Hordeum bulbosum de Linné, mais, n'ayant pas vu ses racines, il est très possible que ce ne soit pas la même-espèce ». Rien dans les carac- tères de l'épi ne permet ce rapprochement; mais il faut signaler que les touffes basales des plantes de Bonifacio donnent au premier examen l'illusion d'une masse de petits bulbes, gréles. dont deux ou trois sur dix se développent en chaumes. Cette apparence est encore plus accusée lorsque les plantes ont été broutées dans leur jeune âge; quelques pousses secondaires | donnent alors de petits épis tardifs, courts, réduits à quelques articles; mais il reste toujours uné forte proportion de pousses secondaires stériles, de 5-8 feuilles étroitement emboitées Sur des axes très courts. Le mode de développement de la plante à Bonifacio, de septembre-octobre à juin, sous un climat doux, permet de comparer notre plante aux touffes herbacées, donnant peu d'épis, de Seigle ou de Blé développés sur les bords des - champs; mais j'ai fait la même observation sur des Triticum villosum semés comme céréale de printemps dans mes plates- bandes de Bellevue (S.-et-O.). Ici encore, le nombre des chaumes développés et portant épi n'atteint pas le tiers des pousses radiculaires qui donneraient des fleurs si la plante était un Seigle ou un Blé cultivé. JE : Les chaumes développés sont done dispersés et l'ensemble F. d'une culture méme dense donne l'aspect d'un Seigle clairsemé; | la couleur glauque ou. rougeátre des chaumes, le gonflement des épis à la floraison et la persistance des étamines oscillant | hors des fleurs entr'ouvertes compléte les analogies avec b Seigle. | : E Mode de floraison. — Je n'ai pu faire d'expériences dirediet: mais la longue durée de l'écart: t des glumes, la persistance 5 des étamines pendantes et encore bourrées de pollen/ alors qu^ les stigmates sont peu étalés, indiquent que le Triticum villosum se comporte comme les Seigles et non comme les Blés cultivés: | Ceux-ci sont régulièrement autofécondés et les anthères vides . sont poussées hors de la fleur par l'ovaire fécondé; les Seig e" sont adaptés à la fécondation croisée, J'ai constaté une dl" L. BLARINGHEM. — SUR LE HAYNALDIA VILLOSA SCHUR. 331 rence notable entre l'épanouissement des deux fleurs fertiles d'un méme épillet, différence de deux jours à Bonifacio, de trois à quatre jours à Bellevue. En cette dernière station, les fleurs fertiles d’un méme épillet de Seigle s'ouvrent à vingt- quatre heures d'intervalle; la pollinisation de deux fleurs successives du méme épillet de Blé (Tr. dicoccoides, Tr. pola- meum) s'échelonne sur trois-quatre jours. Le Triticum villosum parait se comporter éomme une plante intermédiaire entre ces deux groupes. ' Uniformité du type. — J'ai cherché avec soin des différences Sur les plantes et sur les épis, sans noter d'autre particularité que la coloration rouge pourpre de certains chaumes et des glumes et glumelles correspondantes. Il est donc permis. de Penser qu'on pourrait par l'isolement répété, fixer une race à tiges vertes et une race à tiges rouges. Dans la nature, la fécondation croisée mélange les formes à chaque génération et.on peut Observer toutes les transitions d'une forme à l'autre. De plus, J% récolté un nombre suffisant d'épis pour faire une étude . précise de la compacité ; les chiffres relevés : v EE Se 39 s0 44/427 49: 4445 46 I Nombre d'épis: . 4. 7 4 93 97 w 16 2? indiquent une très grande homogénéité, plus grande même que celle qu'on observe généralement chez les Blés autofé- condés, Ici les quartils sont 41 et 44 avec moyenne 43; pour deux lignées de Seigle que je cultive à Bellevue (1921), je trouve . 7 les quartils 30 et 37 avec moyenne 34 (lignée lâche) ou 38 et BUT vec moyenne 41 (lignée compacte), c'est-à-dire une hétéro- P. EUM beaucoup plus accusée. On se trouve donc en pibsonob E dpud Population trés homogène, sans doute dérivée d'une. is #4 Dante récemment multipliée en la station étudiée. i à y, llution des organes sexuels. — Ms different sensiblement, , * loIs, des Organes sexuels des Blés et des Seigles. Les que ea ont longues (7-9 mm.), grèles, un peu plus petites : S oe du Seigle mais ont la même forme; il est nude de les Triticum, à côté des nombreuses formes eultivées à S courtes, obtuses (vulgare; compactum) on trouve des nes grêles et longues chez monococcum, polonicum, ete. ; tan . Mu 332 SÉANCE DU 24 JUIN 1921. mais j'ai montré ailleurs que ces dernières forment des sections bien tranchées dans les Triticum ' Le pollen du Triticum villosum ne peut enm. étre distingué de celui du Seigle, sinon par une exine un peu plus épaisse et ]a position rSÉ AT EE. oblique, du pore g werminatif, Les grains de pollen des Blés cultivés sont plus Ace et légèrement plus petits que ceux des deux groupes précédents. Les ovaires sont assez divergents pour justifier le maintien d'un nom de genre différent aux Triticum, Secale et Ha ynaldia : court, massif, surmonté d'un cône surbaissé chez le premier, ovale à cône velu assez aigu chez le second, très grêle à la base avec cône stigmatique dépassant la moitié de l'ovaire, à l'ouver- ture de la fleur, dans le troisième. Ces caractères sont délicats à observer, mais très nets; on trouvera dans les longueurs des poils stigmatiques et méme des stigmates des différences plus, - faibles encore, mais si constantes qu'il est impossible de ne pas les signaler. bns. les graines différent au maximum, le grain mr - «dX Háysaidia villosa atteint à peine-la moitié des dimensions du ; grain de Seigle ordinaire et pèse dix fois moins. Il offre quelques analogies avec le grain corné triquêtre du Tr. monococcum, mais E est sensiblement plus petit. Je n'insiste pas sur la pilosité des os. les glumes bica- rénées, les pinceaux de poils échelonnés, qui, dans toute les - diagnoses, sont i invogués pour distinguer les genres Ha ynaldia, — Triticum, Secale. Je crois étre le premier à constater, à la base. E d'attache de l'épillet du Haynaldia, sur le rachis, un un pinceau 4 étalé de poils courts, absents chez les Seigles cultivés dans mà | | collection et ps sur un assez grand nombre de vanis D P En ré résumé, de: Frituna A eee Lg récolté en 1921 à Boni- ; facio présente bien que bisannuel un appareil végétatif caraeté- misti des. Graminées vivaces, des modes de floraison et de ndation di rappellent ceux du Seigle, des organes sex * i les voisins le et de certains Blés, des ovaires ili maintien Eod poen ce dernier caractère js, à u seul b pe _A.-P. ALLORGE. — LA FLORE DES DESMIDIÉES DE FRANCE. 333 du sous-genre Haynaldia, établi d’après les caractères orne- mentaux des glumes et la villosité des feuilles. Quant à la fragilité du dts des épis, elle est constante chez les Céréales Spontanées. Contribution à la flore des Desmidiées de France PAR M. A. pig idi ALLORGE. bs us données. concernant la répartition crie et géogres phique des Algues d'eau douce en France sont peu nombreuses. our ce qui regarde les Desmidiées qui, avec les Diatomées, . 9Àt été relativement mieux étudiées à ce point de vue, la biblio- i graphie récente se réduit à quelques numéros. Depuis la monographie de J. Comére' qui résume, incom- s plétement d'ailleurs, les travaux antérieurs à 1900, on ne peut |. guère citer comme publications spécialement consacrées aux —. Desmidiées que la thèse d'Auclair?, une liste due à Marcel Penis? et une note sur les Desmidiées des tourbières du Jura par P. Allorge et M. Denis*. : ll faut mentionner, en outre, différentes notes ou listes dg logiques dans lesquelles figurent des Desmidiées, en particulier elles de Virieux et de De Puymaly *. T y Couine ü. 5 sis Desmidiées de Frane, Paris, 1901. a ` AUCELAR (F.), Contribution à l'étude "€ UE du Massif du Mont- T A E c. Sc., Clermont-Ferrand, 1910). à "4 ps Jh Contributi o la lore 'al an ique des environs ; ion à la flore. g giqu Av. S. her and (A. -P.) et DENIS (M. » Sur | la répartition d des Desmidiées Aen M Jura (Compte i idu ns le Jura, en 19419). x /(0-),- Quelques algues de Era che-Comté - rares . ou nouvelle . Nat. Doubs, " 2t 1910); ID., Contribution à rat Le région jurassienne V, Quelques algues et iis d Pé : ^ Nine (Ibid!, n° E ; e Sur Cot lu ^ T "d IUNII Loa ET re. s Y us ), miri VPE | ud EXVIIL, Pp ue es 334 SÉANCE DU 24 JUIN 1921. Les récoltes que j'ai examinées proviennent en majorité du Bassin de Paris et plus spécialement de la partie Nord-Ouest de la région parisienne dont j'ai étudié en détail les associa- tions végétales; quelques récoltes ont été faites dans le pays de Bray, dans les Vosges et dans la Margeride, ces dernières dues à - l'amabilité de Pierre Le Brun. Je n'ai consigné ici que les Desmidiées nouvelles pour la France (signalées dans cette liste par un astérisque) ou rare- ment citées dans les travaux antérieurs. 1. Gonatozygon monotenium' de Bary. — Mares siliceuses : l'Hautie près Triel (S. -et-0.); moliére de Serans (Oise). - [Vosges (Lemaire).] - 2. Mesotenium macrococcum Kütz! (Roy et Bissett). — Sables siliceux humides : Vaux (S.-et-O.), avec zygospores. - [Env. de Paris (P. Petit); Jura (Allorge et Denis); Pyrénées - (de Puymaly).]. 3. M. Endlicherianum Nüg. — onec tourbeuses : Cuy- St-Fiacre (S. I). [Jura (Allorge et Denis); Fontainebleau (Denis).] À. Cylindrocystis crassa de Bary. — Bruyères touren Cuy-St-Fiacre (S.-I.) [Jura (Allorge et Coq Pyrénées (de Puymaly).] 5. Penium spirostriolatum Barker. — Mares siliceuses du bois de Guerry prés Lainville et de l'Hautie (S.-et-O.); tourbière .', de la Margeride, au-dessus de Chanaleilles (Hte-Loire), vers " cote 1409. . [Vosges (Lemaire). ] M. 6. P. minutum (Ralfs) Cleve. — Mares siliceuses du bois de D ‘Guerry prés Lainville (S.-et-O.). e [Mont Dore (Auclair); Jura (Allorge et Denis). ] -de 55 1.* P. didymocarpum Lund. — Tourbières de la Margerl” ? au-dessus de Chanaleilles (Hte-Loire), vers la cote 1 409, avec zy E opel très bien Rene rise bm sa double zYE? - spore 1. J'ai copié dans cette liste la nomenclature des British Desnidiact non a de W. West et G.-S. WEST ner ps et pour les genres Bri- ~ encore publiés dans cette de COOKE uc Wh. DAE e a LA: “sx à , la A.-P. ALLORGE. — LA FLORE DES DESMIDIÉES DE FRANCE. 335 8. Closterium incurvum Bréb. — Mares siliceuses : l'Hautie, forêt des Alluets près Bazemont, bois de Galluis près Lainville (S.-et-0.). [Normandie (de Brébisson); env. de Montpellier (Gay).] 9. C. pronum Bréb. — Fossés de tourbière à Hypnacées : Arronville (S.-et-O.); bras mort de la Seine à Guernes(S.-et-O.); plancton de la Seine à Paris. [Normandie (de Brébisson); Jura (Allorge et Denis). ] 10. C. Pritchardianum Arch. — Plancton de la Seine à Paris. [Landes de Gascogne (Belloc).] 11. *C. idiosporum West. — Fossés de tourbière à Hypnacées : Arronville ( S.-et-0.), avec trés nombreuses zygospores. Cette . 88péce qui n'a encore été trouvée qu'à une localité, en Angle- terre, à Wicken Fen, est trés bien caractérisée par sa zygo- Spore ovale, à membrane densément ponetuée. Miss Nellie er, l'élève de G. S. West et la continuatrice des British Desmidiaceæ du grand algologue, a bien voulu confirmer ma termination: ' Au point de vue écologique, il faut noter que cette algue végète à Arronville et à Wicken Fen: dans une station iden- tique; avee Closterium pronum, Cosmarium leve, C. Sportella, : ĉalcareum; elle constitue un petit groupe qui s'accommode d'eaux à minéralisation élevée, contrairement à la grande majo- "lé des Desmidiées. : "d ow 12. c. Kutzingii Bréb. — Mares siliceuses des bois de Guerry *t de Galluis prés Lainville ( S.-et-0.); bras mort de la Seine à Yalvins (S.t M) "m : (Normandie (de Brébisson): Jura (Virieuz, Allorge et Denis); Ontaineblean (Denis).] | o foc Euastrum humerosum Ralfs. — Mares siliceuses du bois i + Guerry prés Lainville et de l'Hautie (S.-et-0.); essaie a la Margeride au-dessus de Chanaleilles (Hte Loire), vers la D LV: soumnét dy Ballan d'Al — 5 — puo Normandie (de Brébisson).] : CE Mn ET le- ma. Poue le nom de n désigne dans l'Angleterre occidentale bilans à déni Craie 3 rl p i e ir ) j E Eu cg; i 336 SÉANCE DU 24 JUIN. 1921. 14. Euastrum pinnatum Ralfs. — Mares siliceuses : bois des Garennes: près Lainville (S.-et-O. | Env. de Paris (P. Petit); Jura ire et Denis). ] 15. E. cuneatum Jenner. — Bruyères tourbeuses : Cuy-St- Fiacre (S.-I.). | Vosges (Lemaire). | 16. E. pulchellum Bréb. — Mares siliceuses : bois des Garennes prés Lainville (S.-et-O.). [Normandie (de Brébisson).] 17. E. bidentatum Næg. — Tourbières de la Margeride au- dessus de Chanaleilles (Hte-Loire), vers la cote 1 409. | [Jura (Allorge et Denis). ] 18. "E. inerme (Ralfs) Lund. — Mares papes l'Hautie | près Triel (S.-et-O.). 19. E. crassicole Lund. — Bruyères tourbeuses : Chavencon (Oise). [Vosges (Lemaire).] “4 20. Micrasterias Jenneri foh — Bruyères tourbeuses : Cuy- St-Fiacre (S.-L.). [Vosges (Demangeon, Lemair 6] ie 21. M. apiculata (Ehrenb.) Menegh. var. fimbriata (fil) "S Nordst. — Mares siliceuses : l'Hautie prés Triel (S. -et-0.).- A [Vosges (Lemaire) : Jura Ma ge et Denis); Pawni (Penis. ] b : 22. M. Thomasiana Arch. — Mares siliceuses : : l'Hautie près ; Tel (S.-et-O.). | $0 Eny. de Paris (P. Petit); Vosges (Lemaire); Mont-Dore t (Anclair) ; Dr 229. f rium p do- RTE Lund. — - Mares. s Tu ceuses : hes de. rear prés Lainville (S.-et-0. d [Vosges (Lemaire); Cévennes (Gay). ] bs .2&. C. tetragonum (Næg.) Arch. var. Lundellii EC s UE Parmi des touffes de Rhacomitrium aciculare, dans un n ruissele * “hivernal du bois de Vaux oe E. ; [Vosges (Lemaire.] |. A.-P. ALLORGE. — LA FLORE DES DESMIDIÉES DE FRANCE. 337 25. Cosmarium obliquum Nordst. — Mares siliceuses : bois . de Guerry prés Lainville (S.-et-O.). [Vosges (Lemaire); Jura (Allorge et Denis).] | 26. C. pygmeum Archer. — Mares siliceuses : bois de Galluis prés Lainville (S.-et-O.). [Signalé en France dans West, British Desmidiaceæ: Fontai- nebleau ( (Denis).] 21. C. impressulum Elfv. — Fossés de tourbière à Hypnacéed Arronville (S (S.-et-O.). (Env. de Montpellier (Gay).] 38. C. difficile Lütkm. — Mares siliceuses : bois de Guerry prés Lainville (S.-et-O.). | [Signalé en France dans West, British Desmidiaceæ, Jura E fi mem et Denis). ] 2:149 56 Debaryi Arch. — Mares siliceuses : Buisson de Mas- Soury (S.-et-M.). A" e contractum Kirchn. — Mares siliceuses : bois de Guerry prés Lainville (S.-et-O.). SE €. reniforme Arch. — Fossés de tourbière d'Hypnacées : E Arronville (S.-et-0.); dans la Seine à Valvins (S.-et-M.). AT - [Pyrénées (Belloc); Jura (Allorge et or Lee eee x (Denis is).] : ; T 32. C. Portianum Arch. — Mares E. Y Hantie. près 1s zril, bois de Guerry preg Lainv ille ex -et-0.); Buisson de x Y. "ury (S -et-M.). j^ F 988es (Lemaire); Jura ( Virieuz, Allorge et Deni). ] e ut Sportella Bréb.; — Fossés de tourbières à Hypnacées : 2m nville (S.et-O.); sables calcaires humides : Ableiges | S.-et-0.); ancienne ballastière à Fin d'Oise (S. -et-0. ^s ET. E ES ? la Seine à Valvins (S.-et-M.) et à Paris. Y | E Us a ; Jura PRAT et Doni] 338 SÉANCE DU. 24 JUIN 1924. (Vosges (Lemaire); Jura (Allar ge et Denis); Fontainebleau (Denis). | 36. * Cosmarium calcareum Wittr. — Fossés de tourbière à Hypnacées : Arronville (S.-et-O.). 31. C. Quadrum Lund. — Mares siliceuses : bois de Galluis prés Lainville (S.-et-O.). [ Vosges (Lemaire); Jura (Allorge et Denis).] 38. C. elegantissimum Lund. — Sommet du Ballon d'Alsace. [Jura (Allorge et Denis).] : 39. Arthrodesmus bifidus Bréb. — Mares siliceuses : bois de Guerry prés Lainville (S.-et-O.). [Normandie (de Brébisson).] 40. Staurastrum proboscideum Bréb. — Mares siliceuses : bois de Guerry et de Galluis près Lainville (S.-et-O.). [Normandie (de Brébisson); Jura (Allorge et Denis).] 41. S. bifidum (Ehrenb.) Bréb. — Tourbières de la Margeride au-dessus de Chanaleilles (Hte-Loire). vers la cote 1 409; sommet du Ballon d'Alsace. [Normandie (de Brébisson).] 42. S. pygmæum Bréb. — Pentes ipai béusos à S phinignes Chavencon (Oise). [Normandie (de Brébitaón): Mont-Dore (Auwclair).] | 43. S. inconspicuum De Bary. — Bruyères tourbeuses : Cuy- 5 St-Fiacre (S.-I.). i [Vosges (Lemaire); Jura prr ge et Denis). ] a 4 44. S. cyrtocerum Bréb. — Mares siliceuses : l'Hautie pris «i " Triel, la Chartre prés Brueil-en-Vexin (S.-et-O.). f : [Normandie (de Brébisson).] : *. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Flore exotique. GOLA (G.). — Contributo alla conoscenza delle Epatiche del Katanga (Congo belga). — Nuovo Giorn. bot. it. (nuova ser.), t. XXVII, p. 244, 1920, I m. HAYATA (BUNZO). — Icones nt io Formosanarum t nec non et Contributiones ad Floram Formosanam. — Taihoku, Formose, Bureau of Forestry, vol. IX, mars 1920. Ce volume contient l'étude de nombreuses especes de Phanérogames * Comprises entre les Renonculacées et les Aroidées suivant le systeme de tham et Hooker. Beaucoup de ces espèces sont nouvelles et il est: créé deux genres nouveaux : Dolichovigna (Légumineuses) et Pseudo- smilaz (Liliacées). I. Loz GARLAND (Lester L. V, ). — Quelques plantes de Djebel Marra Darfour. — The Journ. of Bot. Brit. and For., p. 46-48, 1921. — | Liste d'une quarantaine d’espèces récoltées par le capitaine H. Lynes. GaGNEPAIN. Flore de l'Éfidque du Mone E: AtioGNI (C.). — Licheni + es Bull. dell orto/bot. d. r- - x P at, t. IV, p. 193, 1924. pr E b. Z0Dba (G.). — Manipolo di Briotite della Tripolitania. — 2 Bull. orto bot. d. r, univ. di Napoli, t. IV. p- 205, 1914. : TROTTER (A.). — A proposito di alcune piante del Gébel t tripola- "Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 235, 1914. CAVARA (F.). — Sopra alcuni Lolium della Tripolitania. — Bull. po d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 265, 1914. 340 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ROMANO (M.). — Licheni della Tripolitania. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 349, 1914. Seconda contribuzione. Ibid., t. V, p. 69, 1918. CAVARA (F.) e TROTTER (A.). — Novità floristiche della THp litania. — Bull. dell' orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. e p. 139, 1914 Les DESEE mentionnées sont au nombre d'une centaine; elles ont été récoltées dans le district montagneux qui relie la Tripolitaine à la Cyré- naique et qui constitue en outre la limite méridionale d'expansion de la flore méditerranéenne. K 555 Flore francaise. CORBIERE (L. ) et JAHANDIEZ (E.). - - Catalogue des Muscinées ; du département du Var. — Ann. de la Société d'Histoire natu- relle de Toulon, n° 6, années 1915-1920 ; p. 1-63 du Supplément. Les exsiccata de Mousses et Hépatiques cueillis en 1910 par le lieutenant Mouret (mort au champ d'honneur en 1915) s'étant trouvés contenir presque toutes celles de la région varoise, MM. Corbière el Jahandiez ont jugé utile de fondre la liste de ces récoltes dans UB — Catalogue général des espèces signalées par les bryologues qui, depuis - environ soixante sa ont "pe tour à tour le territoire départemental. » : . REYNIER. —- . "REYNIER (iwi) — A propos de VA thodnéma ue 7 | R. Br. — Ann. de la pos d'Histoire naturelle de Toulon, n^ 9 . années 1915-1920; p. 59, 6 : Protestatión contre la tentative de diodidar par « iege éonema »- de nom [o | générique, Rois, Ætheonema. REŸNIER. ODRSSALLE (L -k3 i: Le dtiu SJ Honsorat: sa vie ot son |. œuvre; avec préface du vin aT Bal de sies | Sc. Nat. de l'Isère, + XL, 199. aoe PR Naturaliste et philologue da 7831853), oo a laissé le souveni e de savant Bas-Alpin. Le chapitre HI (48 pages) le dépeint + ien botaniste, élève de Villars. Honnorat est l'auteur d'un C atalogue t antes de Provence établi. da wu un riche herbier Lee mall cx ppi + Ly i ment n'existe plus. A. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 341 DESSALLE (L.-A.). — Un savant Naturaliste sisteronais, J.-P.-F. Deleuze (1753-1835). Forcalquier, impr. Reynaud, 1920, 16 pages. Après une courte carriére militaire, Deleuze s'adonna aux sciences naturelles et devint l'ami de L'Héritier, A.-L. De Jussieu et A.-P. De - Candolle (ce dernier lui dédia le genre Zeuzea). Nommé aide-naturaliste, pais bibliothécaire du Muséum d'Histoire Naturelle, Deleuze en publia, 1833, l'Histoire et Description. À. REYNIER. Flore européenne. BERGAMASCO (G). — Specie del genere Tricholoma Fr. che Crescono nel bosco dei Camaldoli di Napoli. — Bull. dell' orto d. r, univ. di Napoli, t. IV, p. 349, 1914. | FIORI (ADRIANO). — Raccolte botaniche fatte nelle Puglie d in Basilicata. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 355, 1914. Intéressante contribution à la flore de ces deux régions de l'Italie - méridionale. K S. E ; GRANDE (L). — Note di floristica. nu dell orto bot. d. r. univ. - i Napoli, t. IV, p. 363, 1914: t. V, p. 55, 1918. . Umenelature de tout à la flore. 2 quelques plantes appartenant surtou . UMüpolitaine, R. S. COBAU ( * agt 4 p. 89. ( R.). — Flora vascolare Ron della città di Milano. — Et Sel bot. it. (nuova ser.), t. XXIII, p. 375, 1916, et. MN E. (3. — Gantétbuto aile nord A Chapi Val Dee el Ampezzano). n. Nuovo Giorn. bot. it. (nuova ser), —— VIL p. 251,1920. at NOLO-LUTATI (Ey o contribute ella. oet: ap Circ "e dum E Nieve Giorn. bot. it. (nuova ser. i +. XXVII, dee aad fas | ar orto bot. d. r. univ. di Napoli, t 1, ETES de lidenticaion d de cette ume e 342 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. GRANDE (L.. — Un’ escursione sui monti di Formicola. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 239, 1914. Nomenclature des nombreuses plantes récoltées. R S CAVARA (F.) e GRANDE (F.). — Contributo alla flora del Ter- minillo (Abruzzo). — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 269, 1914. : GUADAGNO (M.). — La vegetazione della penisola sorrentina. — Bull, dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. V, p. 133, 1918. Ce travail important est divisé en plusieurs parties qui comprennent successivement une bibliographie succincte des œuvres se rapportant au sujet; des notions sur la géologie, la climatologie et, en général, la géo- graphie physique du district; l'histoire des herborisations antérieures; le complexe des formations et associations végétales actuellement présentes; l'étude des variations dues à l'influence, sur la flore, des deux versants de la péninsule, enfin la liste, limitée aux Ptéridophytes et aux Embryo- phytes, des espèces et variétés croissant dans la région. » RoS MATTEI (G. E.). — Di alcune specie ascritte al genere Bellevalia- . Bull del orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. V, p- 275, 1918. ide edté des Muscari et dérivé des Bellevalia, l'auteur distingue le . gen. CAVAREA : psula cito-d lecidua, Floribus subsessilibus ; Rue fructigero deflexo-prostrato ; ca m inusve elico chartacea, trigona, angulis compressis in alas latiss simas, plus mi . deo- convois, Ro ARS omnino indeiscen nte. R. s. )OUABAGNO- (M Jod La Dabei Grioletii Rem. nella gu : de — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. di Np V. p. mAH STEPHENSON (Rev. T.) et T. A. — Epipactis latifolia en de terre. — The Journ; of Bot. Brit. and For.; p. 33-40, 1921. Discussion sur les E. latifolia et media. . GAGNEPAIN.. “MELVILL J. Cosso). — Hieracium amplexicaule x xum T | Journ. of Bot. Brit. and For., p. 48-49, 1991. — , Cette à Prin e est Pert connue en ers hiak Lati citées rares X REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 343 LACAITA (C.). — Catalogo delle plante vascolari dell' exprinci- pata Citra. — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. VI, p. 100- 256, 1921. ) Considérations géographiques et géologiques sur la région qui corres- pond à la province de Palerme, puis très longue énumération des espèces, groupées en familles, que l'auteur a récoltées dans ses nombreuses - exeursions-en 1910, 1919 et 1914. | R. S. | Ontogénie. Morphologie. SOUÈGES (R.) — Les premières divisions de l'œuf et les diffé- renciations du suspenseur chez le Capsella Bursa-pastoris < Mench. — Extr. des Ann. Se. nat. Bot., 10° s., 1919, L, p. 1. ` . Le premier cloisonnement transversal de la cellule-œuf engendre un proembryon bicellulaire dont la cellule basale entre en division avant la cellule apicale. La cellule intermédiaire du proembryon tricellulaire qui en résulte tire donc son origine de cette cellule basale ; enfin la cellule apicale se cloisonne à son tour, non plus horizontalement, mais verti- calement, H j Les deux cellules supérieures de la tétrade embr) i . engendrent embryon proprement dit en suivant la marche déjà décrite chez le Capsella et d'autres Crucifères. La cellule intermédiaire produit la plus grande partie du suspenseur, composé le plus souvent de | ; 6 éléments, dont le supérieur devient l'hypophyse. La cellule inférieure fournit le suspenseur filamenteux (habituellement 2 éléments) et donne Côté du micropyle une grosse vésicule allongée. M Au delà de ce stade, les différenciations devenant plus accentuées, on arrive à distinguer dans le suspenseur la vésicule micropylaire, le flament Où cordon cellulaire et l'hypophyse. y $ ; , ^ vésicule micropylaire, digérant tous les tissus qui se uayen ero | 7 |, tpiderme externe du tégument séminal et la cavité du sac, s'étend T 003 cet épiderme. L'hypophyse cesse d'appartenir au suspenseur put. devenir partie intégrante de l'embryon; le suspenseur n'est plus le Siège d'aucune diffé enciation nouvelle. — i OEA n D'ailleurs, au contraire de l'embryon proprement dit, ce suspenseur jte dans les limites de la famille, des variations très importantes d mne "*Péce à l'autre et il semble, par suite, que ce soit sur l'étude de l'ori- Bine et des destinées des cellules inférieures du proembryon que pourrait üdée l'embryogénie comparée de la famille. — — — : * . nnnetituéa Le . central de la tige: 344 SOCIÉTÉ BÔTANIQUE DE FRANCE. PROVASI (T.. — Contributo allo studio dei nettarostegi. — Nuovo Giorn. bot. it. (nuova ser.), t. XXVII, p. 154, 1920. L'auteur désigne sous le nom, traduit en français, de nectarostéges (véxzac : nectar; ctéyos : toit) des formations d'aspects différents qui ser- vent à protéger le nectar dans la fleur. Il les décrit au point de vue de la morphologie externe et interne (anatomie et histologie), au point de vue des caractères microchimiques et des propriétés biologiques. Finalement, il distingue des tiectarosteges piliformes (Ajuja, Stachys, Vitex, ete.), squamiformes (Salvia, Apocynacées, Campanulacées etc.) et des organes plus complexes (Passiflora, Albuca). Les cellules de ces formations ren- ferment de l'amidon, de l'anthocyane, des cristaux ovoïdes ou bacilli- formes d'oxalate de Ca, des sucres, des glucosides. On classe les necta- rostèges d’après les pièces florales dont ils dépendent. Le travail est accompagné de trois planches; il constitue une mise au point très COM — — plète de la question et, par la diversité des structures décrites, il laisse entrevoir des variations intéressantes dans le vaste domaine qui reste à explorer à cet égard. R-S; GRAVIS (A.). — La morphologie végétale. Discours prononcé à la séance publique du 16 décembre 1920 de l'Académie royale de Belgique. — Bull. Acad. roy. de Belgique, cl. des Sc., n° XII, 1920. p. 624, L UTZ. , BOUYGU ES (H.). — Cpnsidbxaliond à sur l'endoderme. — C- S Acad. des Sc., t. CLXXIE, p. 332, 1921. | "Dans une note précédente l'auteur a essayé de montrer que, » contrai- " rement à ce qui est admis actuellement, l'écorce n'est différenciée e dans la tige qu'à partir du moment où la premiere ébauche du done libéro-ligneux apparaît au sein du méristème général, y aurait lieu : 1? De ne plus faire de l'endoderme la limite entre kétotee p et le cylindre . 2° De voir en lui non une dde anatomique, mais une particula- rité pouvant être retrouvée soit dans le pétiole, soit dans le limbe aut des nery ures; às .8* D'étendre enfin les noms d 'endoderme ou de gaine protectrice à à _ toute assise se distinguant, d'une facon quelconque, des tissus voisins et entourant directement une furari libéro-ligneuse se isolée | or TN cos a NA : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 345 MOLLIARD (M.). — Sur des phénoménes tératologiques survenant dans l'appareil floral de la carotte à la suite de traumatismes. — C. R. Acad. des Sr, t. CLXXII, p. 473, 1921. ll existé une relation constante entre l'existence d'inflorescences tératologiques et un sectionnement préalable de la tige à une faible distance du so Les différentes tiges qui remplacent l'axe primitif unique, ONA une grande homogénéité de caractères, mais les modifications sont au | contraire trés variées d'un pied à un autre. Il est probable que leur . Nature est liée au stade de dév eloppement et à la quantité de matériaux nutritifs subsistant dans le tubercule au moment où s'est effectué le umatisme. Axxa Jovkov, L VUILLEMIN (P.). — La zygomorphose endogène dans los Heure x normalement E MODO Pues: — (GR. Ae. dés Sco t ULAXH, p. 428, 1921 . Dans les fleurs actinomorphes, la sv lont résulte des modifica- tions portant sur la position, la configuration, le nombre, quand ces . Modifications sortent des limites de l'oscillation normale. "auteur à observé des modifi cations : E - M. de or — Déplacement des appendices par inégalités de | dope B. M. à hs configuration. — Les oscillations exorbitantes se tra- j duisent : a) par des substitutions homologues ; Ai si une Apr ten - , "omi nelle M. de odiis. — Les modifications numérique qui entrainent M © Hrmorphose se ramènent à trois : a) oscillation discordante ; b scd x. tement ‘Où addition de membres supplémentaires: €) développement de Membres complémentaires. | A. Jor QUKOV. LENIN (P.). — La zygomorphose exogéne de les fleurs ipe | actinomorphes. - we C. R. Ac. des Sci f CLXXI Pis sui des es cas de ^ysomorphose gon Fauré | En ;,"* Ce position du plan de symétrie. : Ms Composantes sont équivalentes, — deux. fleurs: terminales ou. * rs axillaires — Je plan de symétrie est l'intersection des Si elles différent, — fleur terminale | » et annexes végélatives —, le "ds de : Ii des composantes. > dM parage ture du noyau quiescent; les cary? . nèses typique; hétérotypique et atypique; le dynamisme de la mitose. 346 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. SOUÈGES (R.). — Embryogénie des Scrofulariacées. mei pement de l'embryon chez le Veronica arvensis L. — C. R. Ac. - des Sc., t. CLXXII, p. 103, 1921. En étudiant le développement du proembryon du Veronica arvensis L. jusqu'à différenciation des principales régions du «corps embryon- naire, l'auteur a trouvé que « les règles du développement du Veronica . arvensis offrent les plus étroites analogies avec celles qu'on observe chez V OEnothera biennis et chez les Cruciferes ». Cependant le Veronica diffère du Capsella : 4° par l'origine de l'hypophyse; 2° par la forme de suspenseur; 3° par la ee de marche des segmentations dans les 2 cellules, apicale et basale. - | L'embryon du Veronica diffère également de celui de l'ŒÆnothera par les deux premiers caractères, mais il s'en rapproche par la vitesse inégale des segmentations des formation des deux premiers blasto- mères. Ce dernier caractère se montrant plus constant que les deux | autres, il conviendrait, selon l'auteur, de rattacher june du Vero- nica arvensis au type de l'Œnothera. . Jouxoy. i Cytologie. f MANGENOT (G.). — Documents concernant lamidon des — ‘Algues Floridées. — C. R. Soc. biol., t. LXXXIV, p. 406, 1921. . L'amidon de la plupart des Floridées n'a. rien de commun avet l'amidon ordinaire; il est voisin du glycogene et ne se forme pas à line c - rieur des plastides. I1 existe probablement d'ailleurs chez les Floridées k tous les intermédiaires entre l'amidon vrai et le glycogène. | o dex L. Lorz. NICOLOSI-RONCATI (Ej. — La cariocinesi nelle caltale: vege- = tali. Stato attuale delle conoscenze e ricerche originali. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 1-120, 1914. . Dans ce travail considérable qui ne > comporte pas moins d' une tren- _ taine de pages d'indi , l'auteur présente une mise au point très claire de nos connaissances sur la caryocinese et observations personnelles tirées de ses recherches sur le Damara -robusta Moore, le K. niphofia aloides Mœnch et V Helleborus fætidus b- T | Après quelques considérations sur la nécessité de la division cellulaire: i = nombre de ses ponte se trouvent is ge CHA oris REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. — ^ — — 347 par exemple : 1° Le noyau quiescent présente une structure RR ment alvéolaire et les différentes figures observées correspondent à degrés plus ou moins avancés de l'alvéolisation; 2 Le nucléole est con- Situé de deux substances, l'une principale, centrale (plastine ou pyré- nine), l'autre corticale plus ou moins développée, voisine de la chroma- tine; aux stades synapsis et suivants, le nucléole ne laisse plus distinguer que ls substance centrale; 3? le nucléole aurait une double fonction, celle de fournir la substance chromatique à l'élaboration des chromosomes et celle de contribuer à la formation du fuseau achromatique; 4? aucune substance de nature mitochondriale n'entrerait dans la constitution du fuseau; 5° à la télophase; la reconstitution nucléaire se produit grâce à un processus d'alvéolisation des chromosomes, dont la masse se résout en - lhmelles et filaments de forme et Départs différentes ; etc. i í R . a EMBERGER (L.). — Recherches sur origins et l'évolution des astides chez les Ptéridophytes (Contribution à l'étude cytolo- gique de la cellule végétale). — Th. Fac. Sc., Lyon, Gaston Douin, éditeur, Paris, 1921. Aprés un aperçu de l'état actuel de la question des formations mito- thondriales dans les cellules animales et végétales, M. Emberger expose . . 88$ résultats de ses recherches ey tologiques sur des types choisis dans les ed 3 classes bk Ptéridophytes, et en tire les conclusions que nous résumons i-dessou ET ii dans les Cryplodames vasculaires, comme dans les autres. Végétaux chlorophylliens, un chondriome formé par deux catégories - d'éléments toujours distincts : les uns correspondent aux plastides, les utres n'ont pas de fonction connue, et l'auteur les désigne sous le" . m de mitochondries inactives. MEN deux ont les caractères des : mitochondries de la cellule animal gt Dans toutes les cellules, il tie un ayali vacuolaire renfermant, ek "t. solution Colloïdale, des substances qui fixent énergiquement les colorants vitaux. Párfois ce système se présente avec des formes pseudo- | e Londriales mais qui se distinguent toujours du vrai c honc por S Caractères bistochimiques. | a te toutes les cellules, il semble exister de petites anula — Braisseuse ou lipoide (correspondant aux microsomes de d) et qui me se colorent pas par les méthodes mito- pra Te la auteur a démontré. que les plastides gima dans toutes , di se tanipetient: par UMANE. de Cecilia aux cellules 348 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. LITARDIERE (R. ne). — Le dimorphisme des éléments chromoso- miques chez le Polypodium Schneideri pendant les périodes de télophase et d'interphase. — C. R. Ac. des Se., t. CLXXI, p. 607, 1921. Le Polypodium Schneideri Hort. (non Christ), hybride des P. aureum L. et vulgare L. forme cornubiense (Moose) a offert à l'auteur une parti- cularité cytologique sans précédent : dans les noyaux appartenant à la période de télophase, on remarque au milieu de filaments chromoso- miques assez minces et moniliformes, identiques à ceux du P. vulgare, d'autres filaments, bien moins nombreux, trés chromatophiles, d'un calibre beaucoup plus fort et beaucoup plus régulier, présentant de là sorte un aspect de chondriochontes. . A. Jouxov. ARMAND (L.). — Les henii nucléaires de la cinése hétéro — op gat chez le Lobelia urens et chez quelques Campanula- v — GC. R. Ac, des Sc., t. CLXXII, p. 162, 1921. Les recherches sur Lobelia urens L., Campanula Bapunculus L., Campanula Trachelium L., Cadifasula rotundifolia L., Specularia Speculum Alph. D. C. et Jasione montana L., ont donné à l'auteur les résultals suivants : 1^ Les filaments leptotènes ne s 'accolent pas par paires longitudinales. 2 Le spirème est simple longitudinalement. Il est discontinu et formé - de tronçons séparés, ll est l'analogue d'un Systeme somatique à n élé- > ments au lieu de ? n. Es 3? La deuxième contraction synaptique est constante : 4° Les chromosomes définitifs proviennent de la condensation des branches jumelles du strepsinema et se forment selon le processus p syndétique; de plus ils s'inserent au fuseau en superposition. 5° Les chromosomes filles se divisent longitudinalement en deux moi- .. liés, soit à l'anaphase, soit un peu plus tard pour donner les branches 7 PES de la beard cinésie. OU —— POLITIS (hii): cu in ae bruns de la prunissaré de la vigne. — C. R. Ac. des Se., t. CLXXII, p- 870, 1924. ' : - Les résultats die. APE dé autour lik oht démontré que] les cor v. puscules. bruas de la brunissure ne sont ni les kystes d'un , comme le prétend Debray, ni des produits d'excrétion, comme les aient Viala et Ned Re mais résultent domnm d'une t REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 349 gralement en une vésicule occupée par une boule d'un composé tannique et entourée d'une enveloppe mitochondriale. : A. Jourov. GUILLIERMOND (A.). — La constitution morphologique dù cyto- plasme dans la cellule végétale. — Rev. gén. des sc., t. XXXII, p. 138-140, 1921. Rappelant l'existence des mitochondries dans la cellule végétale, l'auteur dit la confusion possible de ces éléments avec les formes juvéniles des vacuoles; examinant alors les trois systemes d'éléments décrits par Dangeard dans une cellule végétale, il écarte des mitochondries les éléments du vacuome et ceux du sphérome de cet auteur, ratfachés respectivement à l'appareil vacuolaire et à des formations lipoidiques ; il = Tfüent au contraire comme relevant du chondriome le plastidome de . bangeatd, dont les formes de j jeunesse sont des chondriosomes. Toutefois, les éléments du plastidome ne constituent qu'une partie du chondriome, Cet ~ Wieclée à la photosy ipi c autres chondriosomes coexistent i avec eux, | i k plus ou moins aicémen hlag d'eux, étrangers gà la t à nthèse. | F. Moreau. Physiologie. ARABEL et CLARK (W.) — Variations saisonnières sur le Contenu en eau A la transpiration des feuilles des Fagus ame- melis virginiana et Quercus alba. — Su _ licana, Ham butions from hi bot. Labor. of the To of Pensylvania, t. IV, P. 106, 1919. . GAGNEPAIN. MARCOLONGO (Ixzs). — Influenza di varii sali sull Pismo. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p-? ai, m. : Les expériences ont porté sur le Sina] pis alba, le Phaseolus multiflorus e TAvena sativa. Les conclusions qu ‘elles’ ont permis d'établir sont le x antes : 4° Les solutions contenant K, Na, Ca, Mg, NOK, POH, d en combinaisons variables et à concentration équimolécul aire, t l'héliotropisme des plantes étiolées, amoindrissent - — plantes vertes; 2 C Mai tions étiolées; di l'accroissent au pont ment Aer à la lumière > traire ch z les germina- a7 peu d'oxygène à sa disposition il dépasse de beaucoup l'unité ..— hexosanes et des protéines de l'Aleue, phénomène tout à fait Von Tes tubereules, es sape 350 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. les réactions héliotropiques sont toujours moins sensibles; 5° En l'absence de K les germinations réagissent bien moins à la lumière; 6° L'influence déprimante ou stimulante sur l'héliotropisme peut donc étre attribuée à une action chimique des sels alimentaires, sans exclure une action chimico-physique due à la concentration des liquides comme R. S. le démontre l'action de solutions de NaCl. lj MARCOLONGO (Ines). — Su l'accrescimento del Cyperus Papyrus. — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 121, 1914. La zone du plus grand accroissement se trouve vers la base; dans quelques cas on observe deux zones d’accroisserhent, l'une à la base, l'autre vers le sommet; l'accroissement est différent dans les deux zones: ses variations dépendent surtout des conditions externes. e | R t, PANTANELLI (E. . — Ricerche sulla concentrazione del liquido, d circolante nei terreni libici. — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 371, 1914. L'auteur a déterminé, pour de très nombreux liquides, la a conductivité électrique, le résidu total et la proportion des colloïdes par dialyse. parvenu a établir des conclusions très intéressantes relatives à la concen- — tration selon la profondeur, ou encore à l'action de l'eau sur les sables : de la Tripolitaine, qui cèderaient à ce liquide une quantité notable de col 52 loides, ce qui montrerait la désintégration trés facile de ces corps et la possibilité de transformer les sables en très bons terrains m udi. a simple irrigation. R. Mi 9h. PANTANELLI (E.. — Sul ricambio respiratorio delle ae b : marine. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 389,1 2 -La valeur du quotient respiratoire varie selon l'espece. Quand I pour l Ulva lactuca; 5,54 pour le Sargassum). Les Algues vivant ss très peu d'eau peuvent émettre une quantité de CO? bien supérieure celle qui correspond à l'O absorbé. Il s'agit là, non d'une fermen - mais d'une véritable respiration anaérobie liée à l'activité Le ‘ mique. Gette respiration anaérobie est accompagnée d’une des REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 351 ` PANTANELLI (E.). — Assorbimento elettivo di ioni nelle piante. — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. V, p. 1, 1918. / Les radicaux acide et basique des sels peuvent être absorbés en pro- portions diverses; l'absorption de l'acide et de la base en quantité équi- valente se vérifie rarement, En méme temps que cette absorption inégale des ions, s'observent des variations dans les quantités d'ions (H et OH) libérés par le liquide baignant la celiule. Une légère narcose limite la Pénétration des cations et des anions divers; le narcotique peut influence différemment l'absorption des deux ions d'un méme sel. ; -— | 3 PARISI (R.). — Influenza dei pali su l'assimilazione clorofilliana . esula formazione d'amido. — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. d : ntes l'amidon, on remarque que cette formation est due à un pro- pe "rebate à fait indépendant de la décomposition de CO? à la lumiere. A55 Substances qui augmentent la perméabilité cellulaire (anesthési- a ge Slycérine, ürée, alcalins) empêchent la formation de l'amidon dans 1 f TPE 1 À „midon, et le suere dépend, à tout moment, des conditions actuelles de — R ve CAVARA (F.) e PARISL(R.).— Sulla resistenza delle piante all izzimento. — Bull, dell orte bot. d. r- univ. di Napoli, t. V> a sistance de la plante à la dessiccation peut être envisagée SOUS IS aspects, 1° Durée : La durée de, résistance dépend du terrai, E Tichesse en substances organiques capables de modifier sa capa- ere: elle dépend aussi de l'humidité atmos mim p." Plante : L'accroissement en longueur v 352 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. sable, ce qui doit être attribué sans doute au plus grand développement $ des tissus mécaniques, tandis que, chez les plantes ayant vécu l'humus, il se forme surtout des tissus mous, parenchymateux. 4° us A (ance spécifique : La résistance varie beaucoup avec les espèces. KS; PANTANELLI (E.). — Decorso dell assorbimento di ioni nelle piante. — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. VI, p. 1, 1921. Les sels ne pénètrent pas dans la cellule sous forme de molécules entières ; les ions pénètrent indépendamment et leur absorption est variable en rapidité et quantité. Pour les ions qui pénètrent rapidement, l'absorp- tion n'est pas continue; à une forte et rapide absorption succede une | excrétion partielle du même ion, puis une nouvelle absorption £ généTà- .- lement plus faible, suivie encore d'une excrétion et ainsi de suite, de sorte E, que le phénomene prend une allure oscillante; les oscillations, comme —— celles d'un pendule, iieri à s'éteindre dans un laps de temps qui, pour la levure, par exemple, atteint un petit nombre d'heures, pour les racines, quelques jours. Les faits observés ne peuvent nullement s'expliquer pat la théorie de la cloison semi-perméable; on peut admettre plus facilement qu il ne s'agit que de fixation des simples ions sur des surfaces absor-- bantes propres. - "R.-5. j A nni - PANTANELLI (E.). — Assorbimento eleitivo di ioni da soluzioni : equi uilibrate. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di dues t. vb im 1921. Des expériences nouvelles de TORA sur des LES marines | et " phénomènes g antagonisme entre cations. ou anions et que nisme ne peut dépendre simplement du fait qu'un ion mede poeme d’être Sorbe: | R. i NICOLOSI RONCATI (FJ e QUAGLIARELLO (G2- — 1 .. butio alla conoscenza delle proprietà chimico-fisiche dei yeretabili. — Bull. dell orto bot. d. r. univ. di LAU ES "960, 1921. Examen de suc - de Vitis inje (cinq vari ariéiós inerentes), id riparia, de. zar gredi. iip uiu , dE. | de Ficus Cai | | éci REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 353 TERBY (Jeanne). — Études sur la reviviscence des végétaux. — . Mém. Acad. roy. de Belgique, cl. des Sc., 2° s., t. IV, fasc. VH, 1920. Un assez grand nombre de végétaux appartenant principalement aux Mousses, aux Hépatiques, aux Algues marines et terrestres, aux Champignons, aux Lichens et aux Schizophycées sont naturellement. reviviscents, D'une manière générale, la dessiccation naturelle d'une plante quel- conque n'est jamais accompagnée de plasmolyse et cette absence de plasmolyse est une condition nécessaire de la reviviscence. La pression osmotique des plantes reviviscentes est généralement élevée; elle l'est d'autant plus que la reviviscence est plus aisée. L'assimilation est suspendue pendant la dessiccation et reprend avec la turgescence. | LL, Chez les Mousses et les Hépatiques reviviscentes les membranes externes ont une structure spéciale qui permet l'intraméation de l'eau, mais non son extraméation, ce qui rend la dessiccation très lente. Chez les Algues marines reviviscentes, le protoplasma présente une Ts grande pérméabilité pour les sels contenus dans leau de mer, ce qui permet à l'Algue de supporter sans en souffrir la dessiccation à marée basse, Penn : NE (E.). — Quelques résultats d'observations i ogiques sur les végétaux. — Bull. Acad. roy. de Belgique, 3 c. des Se., n? XIE, 1920. p- BTT, ee i t na L'influence des variations thermiques sur l'avance des floraisons est "Hout intense avec [es espèces ligneuses, probablement parce que is celles-ci àccumulent la majeure partie de leurs réserves dans la tige, … est-à-dire dans un siège facilement affecté par les mouvements de la température, E | 26d Chez les espèces herbacées, les écarts entre les dates extrêmes de DR “ason obéissent à une périodicité qui est une conséquence de la loi de Pmum précédemment formulée par l'auteur (cf. Rec. Inst. bot. Leo : COUPIN (H.). — Sur nne tige à géotropisme horizontal. — C. R. T A Set CLXXI, p. 00,198. ^. 7 En cultivant à l'obscurité des semences de la Lentille large blonde : de la Lentille verte du Puy, l'auteur a toujours obtenu une jeune tige "MM rigoureusement suivant l'horizontale. e qui est en contradic- 7 avec la notion établie sur le géotropisme de la tige a ES e o '(sEamCES) BR o X dimorphisme préfloral et postfloral plus marqué que les plantes vivaces (les individus femelles ont une vie plus longue et des organes P différenciés); que les différences sexuelles tendent à disparaître chez les Y Urtica dioica, Y U. membranacea, ce qui serait l'indice d'une const- -tution relativement récente d'un type DE ou d'une tendance 8m ou l'autre des pcs goce la loeo AR. m . 384 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Les résultats obtenus ont amené l'auteur aux conclusions suivantes : 1? Les tiges aériennes (non rampantes) n'ont pas toujours un géotro- pisme négatif; celui-ci, quoique extrêmement fréquent, n'est pas rigou- reusement général. 2 Les tiges des Lentilles cultivées à l'obscurité ont un géotropisme - nettement horizontal. 3° La lumiere, d'une autre facon que par le phototropisme, peut modifier le sens du géotropisme, ainsi qu'on le voit dans la tige de la Lentille qui, d'horizontale qu'elle est à l'obscurité, devient verticale à la lumiere. A. Jovkov. Hybridité. Génétique. CAVARA (F.). — Esiste pedogenesi nelle piante. — Bull. dell jé bot. d. r. univ. di Napoli, t. V, p. 127, 1918. AU sujet du fait, rapporté par Weiss, de jeunes Æucalyptus globuli à feuilles a eventus: ayant donné des fleurs et des fruits, l'auteur rappelle que ce phénoméne de fructification précoce n'est pas rare chez les végétaux. Dans les foréts, il se produit, quand la plante manque d'eau, qu'elle se trouve en terrain stérile ou défavorablement exposée. L'auteur cite certains cas de pédogenese, observés au jardin botanique de Naples, chez les espèces suivantes : Eucalyptus occidentalis, Pistacia — atlantica, Pinus edulis, P. halepensis, P. Thumbergi, Cunningammit e sinensis, Cryptomeria japonica, Biota orientalis, Cupressus ar izonitd- — id R, 5 PARISI (R.). — Observazioni sul dimorfismo sessuale nelle piante- — — Bull. dell' orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. V, p. 989, 1918. Le travail constitue une revue critique des principales plantes dioiques- d'où àl résulte, que chez beaucoup de plantes (Juniperus communis, J. chinensis, Taxus baccata, Ginkgo biloba, Catasetum barbatum Spinacia oleracea, Cannabis saliva, Mercurialis annua) apparait UP dimorphisme précoce; que les plantes dioiques annuelles présentent un espèces à fluctuations (dioïques, monoiques ou polygames), telles 4! * REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 355 SAVELLI (R.). — Anomalie delle plantule e anomalie di germina- zione in Nicotiana. — Nuovo Giorn. bot. it. (nuova ser.), t. XXVII, p. 129, 1920. Le travail comprend d'abord la description des anomalies rencou- trées : tricotylie, tétracotylie, monocotylie, syncotylie, amphieotylie, irisyneotylie, acotylie, polyembryonie, renversement de l'embryon et * germination dans le fruit. Il envisage ensuite la fréquence de ces ano- malies et des essais de reproduction, au point de vue de l'hérédité, chez les Nicotiana chinensis, N. rustica var. texana, N. rustica var. brasilia. D'après l'auteur, les phénomènes tératologiques ne sont pas un caractère accidentel, mais représentent des caractères spécifiques , apparaissant périodiquement. La fréquence des anomalies peut être exprimée numéri- quement en un indice biométrique. Dans tout embryon de Nicotiana existent à la fois les caractères normaux et anormaux, les uns mani- festes, à l'état actuel, les autres masqués, à l'état latent ou en puissance, pouvant se manifester dans la descendance; la question est de savoir quelles sont les causes qui amenent l'apparition de ces earacteres latents. : KR.» PARA (F.). — Mutazioni € prodotti di scissione nel Ricinus communis L. — Bull. dell' orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. Vl, p.219, 1991, Avis bir rappelé les principaux caractères des variétés du Ricinus unis, l'auteur admet que les formes multiples que présente le Ricin Voie en partie à des mutations et surtout à des hybridations entre ; 8s. : m “runs (L). — A propos de greffes de Soleil sur Topimam- Wr. — C. R. Ac. des Sc. t; CLXXH, p. 610, 1921. | A paieur a fait deux séries de greffes de Soleil sur Topinambour à , Haines d'intervalle, dans des conditions aussi comparables que T d résultats de ces expériences lui font conclure que l'inuline du topp O greffé ne peut avoir que deux origines : — se . Elle dérive vele c lud Phylle du érive en entier des produits lévogyres fabriqués par la choro- M Sujet et aussi du travail des drageons émis continuellement par Et WE hr bien elle provient en partie- seulement de ces sources et, pour me. Partie, du déplacement des réserves du tubereule primitif qui se — Te alors à la facon de la Pomme de terre, émettant de petits à M S - 356 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. tubereules aux dépens d'un plus ancien à la suite d'à-coups de végéta- tion ou de conditions spéciales entravant son développement normal. A. Jovkov. VILMORIN (Jacques DE). — Sur des croisements de pois à cosses colorées. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 814, 1921. En croisant les variétés de pois à fleurs blanches et à cosses faible- ment teintées, avec des plantes à fleurs colorées, mais à cosses vertes l'auteur a obtenu une première génération de plantes n'ayant que des cosses violeltes. Les croisements peuvent ainsi constater l'existence chez les plantes de caractères latents ou cryptomères, qu'on peut parfois reconnaitre par l'observation directe des légers détails. A. Jovkov. BLARINGHEM (L.). — Variations et fertilité de l'hybride Pri — mula variabilis Goupil comparées à celles de ses Ek Pr. vulgaris Huds. et Pr. officinalis Scop. — C. R. Ac. Sc., t. CLXXII, p. 992, 1921. L'étude des pollens du Primula variabilis Goupil, hybride p de P. vulgaris Huds. ( grandiflora Link) et Primula officinalis Scop. a permis à l'auteur de trouver que P. variabilis est un hybride spot- _tané capable de se perpétuer par le semis, à fécondation limitée et com- -pensée par une grande vigueur et une floraison remarquable par n iH abondance et sa durée. L'un des parents, P. officinalis, est une espèce E parfaitement définie, trés stable au point de vue phyaoe pante 3 parent, P. vulgaris, est instable, donnant de nombreux grains de p° avortés et des grains de taille variable. Cette irrégularité n'est, 5% doute, pas complètement indépendante des variations morpholog! qui ont conduit plusieurs botanistes à considérer P: variabilis. comme une Soiiespéce du P. vulgaris. vo oA Joukov. bu. ac d l Chimie végétale. chevattkw sj ) — Le Chéno mifuge ' Thé du Mexique. — Bull. des Sc: "pharma t. XXVII, p^. 3 2 à LM, 1 mars na. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 357 excessivement vaste, cette dissémination ayant été facilitée par l'extrême ténuité des graines; de plus, en raison de ses propriétés vermicides, elle fut introduite par les colons espagnols et portugais dans tous les pays où ils s'établirent. La race naturalisée dans le Midi de la France doit étre dénommée C. suffruticosum Willd. Celle cultivée aux États-Unis, en particulier dans l'État de Maryland, doit porter le nom de C. ambrosioides L. var. anthelminticum A. Gray — C. anthelminticum L. Une autre variété également riche en essence est cultivée au Brésil, aux Antilles, au Dahomey : C. ambrosioides L. var. Sancta-Maria A. Chev. (comb. nov.) — €. Sancta-Maria Vell. l L'essence agit très efficacement contre les ascarides et les ankylo- Siomes. On emploie l'huile essentielle obtenue en distillant les graines et les feuilles. Le rendement maximum atteint 1 p- 100 avec les graines, et 0,35 p. 100 avec les feuilles. Cette essence a une odeur trés péné- trante, désagréable et camphrée; elle est lévogyre. Son principal consti- Want est l'ascaridol, C0 H6 02, - D'autres espèces de Chénopodiacées à essence vermifuge sont : Ch. Botrys L., C. multifidum L., C. chilense Schrad., C. fætidum Schrad., C. hircinum Schrad., ainsi que Kochia scoparia Sw., et, d sprès Greshoff, quelques espèces européennes. t Re WEeTiz. f CANALS (E.). — Du rôle physiologique du magnésium chez les végétaux. — Thèse Fac. Se., Paris, 1920. We pod ont d'abord l'auteur, étudiant les procédés de dosage du magnésium, | cé z principe que la présence dans les cendres végétales d'une "Portion assez élevée de fer ou d'alumine peut empêcher en partie le TOA um de se redissoudre dans l'acide acétique après précipitation s état de phosphate double ammoniacal. On peut obvier à cet inconvé- dm i acide acétique dans le ka ipité d'oxalate le. magnésium — ntration est - vorables au is fortes et profitables à m ont permis à l'auteur de trouver que : 358 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. magnésium, tout comme le manganèse, le zinc, le bore, présente donc un seuil de toxicité différent pour la racine et la tige. Le magnésium est toxique pour l'Aspergillus niger à 1/1000, mais favorable à 5/10 000. -En outre, dans un milieu privé de magnésium, le Champignon ne se développe pas et il ne se produit aucune interversion du sucre de canne, l'addition de la moindre trace rétablissant la marche normale de la végétation et de la sécrétion d'invertine. Il est donc vraisemblable que le magnésium joue vis-à-vis de ce dernier ferment un ròle catalytique analogue à celui que joue le manga- nèse vis-à-vis des oxydases. L. Lurtz. SAMUEL HEPBURN (J.) ET AUTRES. — Études biochimiques sur des plantes insectivores. — Contrib. from bot. Labor. of the University of Pensylvania, IV, n° 2, p. 419-463, 1919. Nombreuses planches (55-92). GaGNEPAIN. DELAUNEY (P.). — Nouvelles recherches concernant l'extrac- tion des glucosides chez quelques Orchidées indigènes; av fication de ces glucosides avec la loroglossine. — C. R. cad. des Sc., t. CLXXH, p. 471, 4924. L'auteur a isolé la loroglossine de trois nouvelles Orchidées : Cephalanthera grandiflora Babingt., Ophrys apifera Huds., Orchis bifolia L. Au cours de l'hydrolyse du glucoside extrait de ces dernières, r il y a eu toujours séparation d'un produit rougeátre résinoide, caractère - » que Bourquelot et Bridel avaient déjà signalé lors de l'étude du glucoside 2m extrait du Loroglossum hircinum. Anna Jouxov. E BIAZZO (R.). — Sulla determinazione del contenuto in olio "o i semi oleosi. — Bull. dell' orto bot. d. r. univ. di Ner uLpu 19, 19021. o L'auteur insiste sur les différentes précamtioie qu'il est nécessaire "- prendre Ne arriver à des résultats certains et constants. | KOHLER ne Denise). — Variation des idee Wow cours de la pigmentation nM — C. R. Ac. des r t. CLXXI, P 709, 1991. : Les opérations sur des barehes RS Cobæa scandeas, des ee Ampelopsis tricuspidata et des He de Polygonum Ragor Pe Fi Chez des Tres en relation avec la plante, tantôt la «forman REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 359 — l'anthocyane est corrélative d'une augmentation des acides organiques, tantôt la pigmentation anthocyanique est accompagnée d'une diminution des acides organiques. 2 Chez des organes détachés de la plante, la formation d'anthocyane n'a jamais été corrélative d'une augmentation de la teneur en acides organiques. Ce sont surtout les résultats relatifs à la pigmentation d'organes détachés de la plante, et préservés ainsi des émigrations ou des immi- grations de substances, qui doivent être considérés. Or, ces résultats montrent que, dans ces conditions, la pigmentation anthocyanique n'est pas accompagnée d'une augmentation des acides organiques. A. Joukov. Y Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. PANTANELLI (E.). — Osservazioni su la recettivita della quercia- i l'oidio. — Bull. dell’ orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. IV, p. 309, 14. Toutes les feuilles pendant leur aceroissement peuvent étre envahies . par l'Oidium. Ne résistent que celles qui atteignent l'état adulte avant que les conidies n'arrivent à leur surface. Le premier effet de l'infection est de ralentir la différenciation des tissus, ce qui conserve la réceptivité et Permet la diffusion du parasite. Une feuille réceptive se distingue par des Caractères de jeunesse : son mésophylle est moins développé, sa — Tüicule épidermique est moins épaisse. Dans les feuilles réceptives E Jn Concentration du suc cellulaire est plus faible que dans les feuilles _ lsistantes: l'activité synthétique des hydrates de carbone (amidon, celulose vraie) v est moindre; les proportions de l'azote et du phosphore E Solubles Y sont plus élevées que celles de l'Az. et du P. insolubles; ces . Conditions chimiotropiques favorisent nécessairement le développement tk champignon. L'unique moyen de défense qui reste à la feuille est D. atteindre au plus vite le stade adulte, avant que ne se diffusent les con “tes du cryptogame. Il faudra proscrire tout procédé d'élagage des chênes ui prolongerait la période d’accroissement. | R. S SHE Dee fe e M S EL MARCOLONGO (Ines). — Intorno ad una alterazione zion e delle foglie id *yCcas revoluta. — Bull. del” orto bot. d. r. univ. di Napoli, E ou m La plante serait parasitée par un Hyphomyeète dont l'auteur a pu deux formes : 4 Phoma cycadis n. Neko nnar des pioa zi 360 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE, gélatine; 2° Cladosporium cycadis forme conidienne sur les feuilles du Cycas. SACCARDO (P. A.). — Note mycologicæ. — Bull. dell" orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. VI, p. 39-73, 1921. | Description d'un très grand nombre d'espèces provenant : 1? de Singa- pour où elles ont été récoltées par C. F. Baker; 2 d'Avellino et de toute l'Italie méridionale. R.S. PAVILLARD {J.). — Sur la reproduction du Chætoceros Eibenii Meunier. — C. R. Acad. des Sc., t. CLXXI, p. 469, 1921 Le Chætoceros Kibenii Meunier peut former des endocystes et des : auxospores. Cet organisme est intermédiaire entre les Ch. boreale et Ch. densum, dont il diffère par la présence constante d'un apieule trés court, situé aü centre de chaque valve. L'évolution : mégacyste —- auxospore —- endocyste, differe totalement de tout ce qui avait été vu jusqu'ici chez les Diatomées pélagiques. Dans la méme récolte l'auteur a rencontré une chaine de 4 cellules en « gestation mieroscopique » dont la ressemblance est frappante avec — les exemples figurés naguère par G. Murray (1896). . Anna Jovkov. VAYSSIÈRE (P.). — Le « Ver rose » de la capsule du Coton. — Agron. colon., 6° an an., p. 118, 1920-1921. _ Étude détaillée de ce parasite redoutable, qui est la chenille du Peeti 3 mophora gossypiella Saund. L. Lurz. PILE (A.). — Les blessures de nos arbres (le bourrelet). — Bull > Soc. Hort. Tunisie, 49° ann. > n° 152, p. 39, 1921. L. Luz. ^ PAGLIANO M). — La Cochenille noire des Orangers. a AR à Hort. Tunisie, 19° ann., n° 153, p. 55. 55 421; i | Biologie de l'insece et moyens de lutte. CH Lure. | | PORGESEN | (Eja The Marine Algæ of the Danish Wost Indies _ — Copenhague, imp. Le Luno, 1913 à à 1920. 5 Très belle M taphie di dá illustrée des Algues marine 1 : ‘Archipel des Antilles danoises. Le volume 1 1 est t cei. aux 5 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 361 phycées et Phæophycées, le volume I aux Rhodophycées. Certaines. familles sont rédigées par des spécialistes particulièrement qualifiés, par exemple les Rhizophyllidacées et lés Squamariacées par M"* Weber , van Bosse, les Mélobésiées par M»* P. Lemoine, etc. . Lorz. GONZALES FRAGOSO (RowvaLpo). — Algunos Demácieos de la Flora española. — Bol. R., Soc. esp. de Hist. nat., t. XXI, p. 93, 1921. Récentes acquisitions de la Flore espagnole en Dématiées. Plusieurs espèces sont nouvelles pour la Péninsule Ibérique ou intéressantes par leur distribution géographique. Une est nouvelle pour la science : ~ Helminthosporium smilacinum, une nouvelle pour l'Europe : Cercospora ~ latens Ell. et Ey, forma europæa. L Lutz. | CHEMIN (É.). — Recherches algologiques. — Bull. Soc. Linn, Norm., 7° sér., 4° vol., p. xxix, 4921, L'auteur a récolté le Delesseria sanguinea Lamour. et le Bryopsis plumosa Ag. à Saint-Aubin (Calvados); ce serait la première fois que (es deux algues marines y sont trouvées en place. P. Bucxox. ARMITAGE (ELkowora). — Les Bryophytes du comté de Clamorgan. — The Journ. of Bot. Brit. and For., p. 49-50, 1921. Liste des récentes découvertes de Sphagnum et d'Hépatiques. 4 GAGNEPAIN. ` .. CHURCH(A. H.). — Le Lichen, sa dispersion. — The Journ. of Bot. .. Brit, and For., p. 40-46 (fin), 1921. GAGNEPAIN. 4 R.). — Di alcuni parassiti delle piante medicinali e da PARISI ( | M [rit pa lida; Macrosporium Papaveris sur Pavot; M. Cavaré sur Ricin; M 362 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. SACCARDO (P. A.). — Micetes Boreali-Americani. — Nuovo Giorn bot. it. (nuova ser.), t. XXVII, p. 75, 1920. ' DUFRENOY (J.). — Influence de la sé tire des eaux thermales de Luchon sur leur flore. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 612, 1921. Les 80 griffons de Luchon fournissent, entre 30» et 60°, des eaux riches en soufre et en fer assimilables. y L'auteur trouve que sur la grande échelle des différentes sources la température détermine l'aspect de la flore, la rend très différente dans deux sources du même groupe hydrologique. Des eaux à 40° hébergent des bactéries capables d'évoluer dans l'étuve à 55-605, à côté d'espèces des eaux très chaudes; les espèces t Y [ aez ue = PERR t sfèrent les eaux froides ou tièdes, les formes arrondies sont ne et tolèrent 43°. T Les Sulfuraires évoluées (Beggiatoa) vivent en eau froide, les T: ie Tu tolerent 50°; seules les Z'hiobactéries des très faibles diamètres supporte í les eaux très chaudes. Partout active, Ee formation du soufre est surtout - intense entre 40° et 50°. A. Jouxov. CHEMIN (É) action d'un Champignon parasite sur Dine ET . edulis Stackhouse. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXH, p. QUE A L'auteur à examiné les taches circulaires d’une nuance verdálre des frondes de Dilsea e. ERE les Il trouve que ces Le sont dues à un Champignon parasite, x en filaments mycéliens se forment dans le milieu particulierement ridere principes nutritifs de la plante. usqu'ici aucun Champignon n'avait élé signalé sur Dilsea cs dans ce cas le parasitisme est nettement accusé, l'immersion est ee prés constante, car l'hôte ne se rencontre "qe dans la zone inférie ne possede pas de flotteurs. — WE n Jonot NOBÉCOURT (P.). — Action de quelques afcaloides sar Je tr tis cinerea Pers. = e. R. Ac. des us t. CLXXII, P 106, ie pig ; m unes qui i ped Massi d P aTe l'infection a re l'auteur de conclure eda faut considérer comme nul le T Mne ie et de l'atropine dans la défense des plantes contre 1 da fios exerce. une action défavorable seulement à des d Au rtes REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 363 Par contre l'aconitine est défavorable méme à faibles doses et il faut s'attendre que l'Aconit se montre réfractaire au Botrytis. A. Jovkov. BEAUVERIE (J.). — La maladie de la Pomme de terre. « Enrou- lement » et « Mosaïque ». — Rev. gén. des Sc., t. XXXII, p. 175- 182, 1921. La « maladie de la Pomme de terre » comprend en réalité deux maladies, l’ « enroulement » et la ‘« mosaïque » que l'auteur étudie, rapportant surtout les travaux du pathologiste hollandais Quanjer. - S'attachant surtout à l'étude de la seconde, il dit sa parenté étroite avec la mosaique du tabac, le caractere ultramicrobien de l'agent qui la cause, E: les conditions dans lesquelles elle se transmet. Il termine par les moyens de lutte dont nous disposons contre ces deux maladies. ` F. Moreau. BUTIGNOT (E.). — Méfaits causés par le Sarcosphæra coro- Maria (Jacq.) Boud. — Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVII, p. 71-75, 1921. P L'inzestion du Sarcosphæra coronaria en salade, à l'état cru au blanchie, a causé quatre accidents différents, atteignant chacun 2 une Où plusieurs personnes, et causant un décès. : F. Moreau. " ES et DUMÉE. — Les Champignons vénéneux. — Bull. Soc. — 76. Fr., t. XXXVII, p. 25-98, 1921. La Société Mycologique de France, distribuant avec son Bulletin les P ches en couleurs bien connues de Radais et Dumée, représentant les . Fühdpaux Champignons vénémeux (Amanita phalloides, A. citrina, ©: Mappa, A. verna, A. muscaria, A. pantherina, Volvaria gloioce- ds s Etoloma lividum), reproduit le texte explicatif qui accompagne à Murs anches, Une note fait toutefois savoir qu'il résulte d'une commu- . . m récente de R. Maire que le Volvaria gloiocephala est ti Comestible, F. Moreau. ; à EENS (E): — Valeur taxinomique du sillon RE SEEN “spores chez les Pyrénomycétes. — Bull. Soc. Myc. Fr., t- AAA VE, : 29-33, 1921. V RTI 4 à L'auteur. maintient contre Chenantais la valeur taxinomie i du sga ,. ^0POres chez les Pyrénomycètes, non comme indice unique d'alli- Mais comme l'un des caractères, ayant l'avantage d'une obser- — * 364 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. vation facile, sur lesquels on peut fonder la définition précise des groupes de Pyrénomycétes; la présence du sillon lorsqu'on l'observe chez des formes maintenues jusque-là écartées des Xylariacées invite à y rechercher d'autres caractéres communs avec les Champignons de celte famille. F. Moreau. POTRON. — Morilles sur le champ de bataille. — Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVII, p. 75-71, 19921. Nouveaux cas de végétation abondante de Morilles diverses sur les terres retournées des tranchées et trous d'obus et dans les maisons aban- données. F. Moreau. DEVITCH (M'* D.). — Formations plectenchymateuses infra-ap0- théciales chez le Peltigera polydactyla. — Bull. Soc. Myc. Fr, t. XXXVII, p. 79, 1921. | ' | Nouvel exemple de biomorphogenese chez un Lichen, où des gonidies, arrachées à la couche gonidiale et entrainées par les hyphes près de la face inférieure, y provoquent la formation de tissus plectenchymateux . rappelant le cortex de la face supérieure du thalle. | ; F. Moreau. Mg PATOUILLARD (N). — 'CLATHROTRICHUM, nouveau pe + d'Hyphomycètes. — Bull. Soc, Myc. Fr., t. XXXVII, p. 33-35, 1921. Le nom de Clathrotrichum est donné à une Hyalostilbée vivant sur - Es feuilles flétries d'un Setaria de Quito (Équateur) et caractérisée par capitules pédiculés dont la téte et le pied sont formés par des hy a n anastomosés en un grillage; les hyphes périphériques du capitule 5° contournent en spirales qui lui valent un aspect laineux; les élément du grillage du capitule portent sur le còté des conidies globuleuses, . insérées chacune sur une simple dent des hyphes. : F. Mont. — | : GUILL IERMOND (A). et PEJU. — Une nouvelle espèce de agi . du genre Debaryomyces, Debaryomyces Nadsonii n. 5P: ~ .. Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVII, p. 35-38, 1921. ; | . . Nouvelle levure à conjugaison hétérogamique s Vou UCUUNN UT ey po E RP H continant la dance bam COS, sans doute ‘pandues qui constituent le genre Debary REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 365 BRÉBINAUD (P.). — Au sujet de quelques Champignons d'été. Le Bolet livide est comestible. — Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVII, p. 53-56, 1934, Résultat d'une expérience personnelle sur le Boletus lividus, qui s'est montré comestible, et observations morphologiques et gastronomiques sur divers Lycoperdon et Boletus à pores rouges. F. Moreat. PEYRONEL (B.). — Sur l'identité du Spirospora Castaneæ Mangin et Vincens et du Stephanoma italicum Sacc. et Trav. avec l'Acrospeira mirabilis B. et Br. — Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVII, p. 56-61, 1931. j L'auteur rapporte à l'Acrospeira mirabilis B. et Br. le Champignon adélomycète décrit par Mangin et Vincens sous le nom de Spirospora Castanez ; il lui parait probabie qu'il constitue une forme imparfaite d un Melanospora ou d'un Sphæroderma; il l'a rencontré fréquemment Sur châtaignes altérées et annonce une prochaine publication à son sujet. . MOREAU. CHENANTAIS (J.-E.). — Notules mycologiques. — Bull. Soc. Myc: Fr., t. XXXVII, p. 61-67, 4924. ` 25 L Mésaventures d'un Berlesiella soumis à divers spécialistes et \ ri Par eux à des genres divers. ue - Morphologie des conidiophores noduleux du Gonytrichum cæsium. AILLE (F.). — Note sur deux Champignons décrits par M. de |. teu. 1° Boleto-Lichen vulgaris; X Fungus minor, Allii . “dore. — Bull. Soc. Mye. Fr., t. XXXVII, p. 68-69, 1921. du ja empiguons décrits sous. les noms précédents par M. de Jussieu — BAT ^ rapporter respectivement à Helvella crispa Fr. et Marasmius : 2 u Fr, or Re | 70. dd astro-entérite causée par Clitocybe nebu- +? — Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVII, p. 70-71, 1924. | ar puleu signale un empoisonnement bénin causé chez 5 personnes CHAUVIN HI e gestion du Clitocybe nebularis, tr ichement cueilli et contrôlé. * parait, jusqu'ici, rester isolé. — Lx M MONA. - : à es Mémoires de l'Académie royale des Sciences de l'année 1728 se — — 366 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BUCHET (S.). — A propos d'un récent travail sur les Myxomy- cétes. -— Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVIH, p. 39-43, 1921. Voir la note ci-après. SKUPIENSKI (F. X.). — Réponse à la critique de M. Buchet con- cernant un récent travail sur les Myxomycétes. — Bull. Soc. Myc. Fr., t. XXXVII, p. 44, 1921. Il s'agit d'un travail de Skupienski intitulé : Recherches sur le cycle évo- lutif de certains Myxomycetes. (Thèse Se., Paris, 1921). Buchet reproche à Skupienski une erreur dans la détermination de-l'un des Myxomycetes étudiés par ce dernier; il oppose les résultats obtenus par Skupienski dans la germination des spores des Myxomycetes en l'absence de bactéries - à ceux de Pinoy qui tendent à prouver que la germination ne se fait pas dans ces conditions; il discute l'interprétation que Skupienski donne des sclérotes des Myxomycètes, dénie aux plasmodes des Myxomycètes lo propriété que leur attribue Skupienski de digérer la gélose et aux membranes du stipe des sporanges des Myxomycètes une naturé cellulo- sique qu'admet Skupienski. PR Skupienski discute les critiques précédentes et, les jugeant injustifices, maintient ses conclusions. F. Moreau. | VAYSSIÈRE (P.). — Revue de Phytopathologie. — Rev. gén. des SC. t. XXXII, p. 14-22, 1931... ' - Revue des travaux récents concernant les sujets suivants : Insecticides .. et anticryptogamiques; Mosaiques; Lutte contre la Mouche des fruils: Insectes du Figuier; « Ver rose » de la capsule du Coton. F. Moreau. Dendrologie. TM HICKEL (R.) et GODRON (H.). — Les anciens domaines 9 s Duhamel du Monceau. — Bull. Soc. dendrol. Fr., n° 38, 1921, p- ~ T ne reste plus que quelques espèces parmi celles introduites Par Duhamel, les exotiques en particulier ont presque totalement disparu- a E d Ry: : DODE (L.-A.). — Notes dendrologiques. — Bull. Soc. dendrol. Fr ,2798,192],p.19. . j Ces notes constituent une addition à la monographie du genre Popul . Publiée par l'auteur en 1905 dans le Bull. Soc. Hist. nat. Autun. De* £4 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 367 espèces nouvelles : Populus manitobense Dode, originaire du Canada et P. violascens Dode, de la Chine centrale. FLAHAULT (Can. ). — La mise en valeur des terres pauvres par le boisement. 2: édit., Montpellier, Office agric. euni 1 br. 19 p., 1921. Il n'est guère de sol, si pauvre en apparence, qui ne puisse produire du bois, mais la transformation d'un sol nu en sol forestier est souvent Plus compliquée qu'il ne semble au premier abord. Cette plaquette contient un résumé raisonné des diverses opérations de préparation du sol et de ment qui doivent présider, dans les divers terrains et plus particu- ment dans les sols arides, à l'aménagement et à la conservation de i forêt. La savante précision des écrits du professeur Flahault lui 7 par une valeur toute particulière. L; Lutz pe Botanique appliquée. CObienas (JEAN). — Les tourbiéres du plateau de Millevaches *tleur unité Scientifique (1° partie). — Rev. scient. du Limousin, 25° ann., p. 68 et 92, 1991. . ,nsitéation 2énérales sur l'utilité de l'étude et de l'exploitation des ourbiéres FE P: CAV ARA ir. ). — Produzione di gomma PANE dall Acacia - horrida Willd. — Bull. dell' orto bot. d. r. univ. di Napoli, t. V. P. 913, 1948. / «L'auteur détermine les conditions de la production de gomme par 5 isme; il fait observer que la culture de l'Acacia pourrait être - 2 e dans toute l'Italie méridionale, la Sardaigne, la Sicile et: sur- ... "ins les colonies. R. s. en, ARA (F.). — Sulla necessità della stri di piante -— Malia. — Buil. dell orto bot. d. r. univ. di Meu t. VI, p. 81- 100, 1991. Après rh montré quelle était, dans le passé, la richesse del Taie P: médicinales, l'auteur expose l'état de la production actuelle i. * ensuite toutes les indications utiles pour la culture de la Digitale, Sue ne, duse s veste de ero mee PU r dans nos colonies, étoilées à trois branches sont caractéristiques de la pâte de Papyrus- . matière première est justiciable d'un traitement à la soude at celui que l'on utilise pour l'Alfa. — : E: Lutz. 368 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. j LUCIANI (P). — Culture de la Marjolaine dans la région - sfaxienne. — Bull. Soc. Hortic. Tunisie, 19* an., p. 70, 1921. La Marjolaine est cultivée en petit et depuis très longtemps dans / jardins de Sfax. Une vaste plantation de plusieurs centaines d'hectares à été créée récemment en culture intercalaire entre les Oliviers et les Amandiers. La plante provient de division de touffes dans les petiles exploitations, de semis dans les grandes. Le séchage est généralement. défectueux, mais une campagne se dessine en faveur de l'introduction des méthodes modernes. L. LUTZ THILLARD (R.) — La culture du tabac de Sumatra au Can roun. — Agron. colon., 6° an., p. 128, 1920-1921. L. Luiz. VID AL (L.) et ARIBERT (M): — Easain de traitement du Pa} à l'École française de papeterie. — Agron. colon., 6° ann., n | p. 1 et n? 38, p. 53, 1921. ; La cellulose de Papyrus est de nature presque exclusivbmPal fibreuse. Les fibres sont analogues à celles de l'Alfa et ont un pouvoir feutr une ténacité satisfaisants. Parmi les éléments accessoires, des s AMMANN (P.). — Pâte à papier de Papyrus. — - Agron. j 6° ann., n? 31, p. 13, 1921. Étude des conditions dans lesquels peut se faire es me = DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE SÉANCE DU 1 ; Décès de M. j : ission de. / "9e ess 99.99 Dd eus wes AVIS IMPORTANTS relatifs à la ALONE du BULLETIN DE ditm md de ne varietur et lisiblement, doivent être déposés: le jour méme o sont fai Pu munications, faute de quoi leur im ression est ajourn a saa y^ jes gei s puissent élever de récla mation à cet égard. I. — Si a manuscrits sont accompagnés de erii destinées à étre insérées ans le texte, celles-ci nel être dessinées à la plume et au trait, ou bien au crayon Wolff su r procédé, ou anaita en or photographies, de maniere à en permettre la reproduction par les procédés zincographiques. L'insertion de toute figure ne pouvant étre reproduite que par dis procédés différents P soumise à l'approbation dela Commission du let ' IH. — Les auteurs d xu éprepre en pine ards et en double exemplaire de leurs er dui ations, la on des autres épreuves étant faite par le Secrétariat. Les corrections dois eut "e retournées dans le délai maxunum de. d jours au rege re-rédacteur, faute de quoi la "iw eia est faite as ffice par le Secrétar IV. — RE au 2i manuscrits dépassent la longueur réglementaire de 6 pag et qu'ils ne comportent seing question de priorité, ils Hop étre a sous la ds ue : Mémoires publiés par la Société botani e imoir nt édités avec toute la célérité possible, mais sans garantie d [ Ils prennent paes DEE ans les volumes annuels à la suite des ins aux ordinaires et sont fournis aux Membres de r sité s AE - Mt Mar vi on de Le T cahide pd (La publication des. Mémoires est momenta | ment suspendue. ) fr à ri d E | Président : M. Mani. AE n ; (5 Vice-présidents : xw isicóibp,- Guérin, Guillaumin, Trabut- Secrétaire général : M. L. Lutz. Secrétaire général mor M F. RE | Yice-ecerélaires à Mr Allorge, : M. Le Brun. Secrétaires : : RECONNUE COMME ÉTABLISS vns 82 PAR DÉCRET | . AVIS IMPORTANT -— NE use répercussion s sur dui finances de la Société, la Commission du Bulletin ( devoir. rappeler à nos Confrères que le Règlement limite la longueur des: . Scrits à six pages d'impression par séance et à ^ trente pages pour l'an entire, au delà desquelles l'auteur doit sa collaboration. pécuniaire. Dans un intérêt commun, la Commission prie done érès instamment M] Auteurs ge condenser le plus vans le torte des No! E M à * ! a SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921 PRÉSIDENCE DE M. JEANPERT, ANCIEN VICE-PRÉSIDENT. . Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente . Séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret de faire part du décès de - . MM. Mereschkovsky et Deflers. Au sujet de ce dernier il lit la lettre suivante qu'a bien voulu lui faire parvenir .. M. Guinier : Monsieur le Président, Je vous annonce le décés, survenu à Nancy, de M. Deflers, membre à — vie de la Société depuis 1883. M. Deflers était un ancien forestier. Sorti de l'École forestière en 1880 pour se donner à l'étude de la botanique et à son goüt des voyages, il devint botaniste explorateur et c'est en cette qualité qu'il a communiqué à diverses reprises le résultat de ses travaux à la Société. On lui doit . Surtout d'importantes contributions à la Flore de l'Arabie et spécialement du Yémen, qu'il parcourut en 1887 et 1889. Depuis longtemps ìl était — . établi au Caire, ne venant passer en France que quelques mois d'été. I était membre de l'Institut d'Égypte. dud & ^ Par suite de la présentation faite à la séance du = 24 juin est proclamé membre de la Société : +. M. Sraw Joxesco, licencié ès sciences, professeur au Lycée militaire de Roumanie, laboratoire . de Botanique à la Sorbonne, 1, rue .— Victor-Cousin, à Paris, V°, présenté par — gk MM. Combes et Morquer. — — — zu : b le Président annonce ensuite une nouvelle présen- — ation, ” o Uus M. Pottier donne quelques détails sur deux Notes qu'il . à dernièrement communiquées à l'Académie des Sciences, "latives à des observations sur les masses chromatiques Taxe — oo (vus. 310 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. du noyau et du eytoplasme dans l'archégone des Mnium. M. le Secrétaire général fait savoir que le Congrès des Sociétés savantes se tiendra à Marseille en 1922. L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé, par leurs auteurs, ou la lecture, par le secrétariat, des communi- cations suivantes : Contribution à l'étude de la flore grecque PAR LE D* R. MAIRE. Cette contribution contient les principaux résultats (pour les Spermatophytes et Ptéridophytes) d'un voyage que nous avons fait en Gréce au printemps de 1908, dans le but d'étudier d'une. façon plus approfondie la végétation des plaines et des basses - montagnes, dont nos précédents voyages, faits en été, ne nous avaient montré en quelque sorte que le squelette. Nous avons ajouté quelques plantes recueillies par nous en 1917 aux envi- rons de Salonique et à Navarin. Nos récoltes de 1908 ont été soumises à M. E. de Haläcsy, s qui, avec son obligeance habituelle, a bien voulu les revoir et les comparer aux types de son herbier. Nous devons me à remercier M. le professeur Miliarakis et M. V. Toundas, qui ont bien voulu nous accompagner dans nos excursions ên Attique et nous donner de précieux renseignements, puis - . M. Zahn, de Kalamata, qui nous a donné d'utiles indications - | et de précieux spécimens. Une partie des résultats de notre i . Voyage a déjà été publiée dans le 2° supplément du Conspectus — Flore Græcæ de Halácsy *, par exemple, la découverte de l'Orchis — . ustulata L. en Elide et de nombreuses localités nouvelles pour Serin eru peu répandues. Nous nous contenterons donc j ~ 4. Tee PURSE de MM. Maire, Saint-Yres et Houard as des matériaux pour servir à l étude dela Flore et de la Géographie botanique de l'Orient (missions du ministère de l'Instruction publique en 1904 € en 1906). Septième fascicule. T 2. E DE HaLicsy, Supplementum secundum Conspectus Floræ Grat | : Botanik; E. t4 "tota n° 83, P 140-202, et édition n sépi e EEs, R. MAIRE. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE GRECQUE. 371 de publier ici ce qui est resté inédit, à l'exclusion des plantes connues comme très répandues dans toute la Grèce. Comme dans nos publications précédentes, l'énumération est faite en suivant la classification adoptée dans le Conspectus Flore Grece avec renvoi à celui-ci pour chaque plante déjà connue. Nos récoltes sont conservées dans l'herbier de l'Univer- sité d' Alger. ; Itinéraire. — Nous avons visité le 15 avril la plage et la plaine salée (halipéde) de Phalére près Athènes, et le méme jour les premiers contreforts de l'Hymette vers Kaisariani. Nous avons ensuite gagné par mer Volo, d'où nous avons pris le train = pour Trikkala, où nous avons herborisé le long du Trikkalinos. .. Nous sommes ensuite allé le 19 avril à Kalabaka, d'où nous avons visité le massif des Météores (Agios Stephanos et Agia Tiadha). De retour à Volo le 20 avril, nous y avons herborisé dans les olivettes, sur les collines calcaires et les rochers cal- caires maritimes. De retour à Athènes le 21 avril, nous sommes allé le 22, en compagnie de M. Miliarakis, étudier les sables maritimes et les collines calcaires prés du monastère de Daphni. æ 23 avril nous sommes allé par chemin de fer à Kalamata. - Le 24 nous avons herborisé à Kalamata, dans le ravin dit Kala- . Mitsi et au bord du Nédon, le 25 nous avons étudié les pre- A mières pentes du Taygète à Almyro et Selitsa, le 26 les marais p. i Nisi (Messini). Le 27 nous repartions pour Athènes. Le29a . "* consacré à une excursion au Kakorevma (Hymette). Le gc : 1" mai nous avons exploré, en compagnie de M. Miliarakis = à da forêt de Tatoi (Décélie) sur les premières pentes du Mont yA (Parnès) oriental, puis les 2 et 3 mai, en compagnie p — v V- Toundas, la région d'Ano-Liosia, Khasia, et les ravins du fete t Oza occidental près du monastère de la Panagia Kliston. .* # mai nous partions d'Athènes pour Patras, et le 5 mai nous explorions la forêt de Manoladha, au N. de l'Elide, puis, ° 3 mai, la région d'Olympie. De retour à Patras le 7 mai nous. T Avons fait une courte herborisation à lteai. — — ^ Percu sur la végétation des principales localités visitées. ze .. «Té : association des halipèdes (Juncus acutus, maritimus, : y. P 'acées halophiles, etc.), association des sables littoraux. — * : calcaire et schistes lins, anciennes formations — pez rx XKt s OX ar Mas u NEU 372 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. | Le forestières détruites et remplacées par l'association du Quercus coccifera et des « phrygana » (Poterium spinosum, Thymus capitatus, Phlomis fruticosa, Euphorbia acanthothamnos, ete.). (alabaka, massif des Météores : conglomérats silico-calcaires, - formations forestiéres (association du uertit conferta et asso- ciation du Quercus coccifera). Volo : collines calcaires, forma- tions forestières détruites (association du Quercus coccifera et des « phrygana »). Kalamata : ravin dit Kalamitsi, creusé dans les marnes néogènes, association des Pistacia Lentiscus et Olea europea. Rives du Nédon : association rivicole du Platanus orientalis. Selitsa : collines calcaires, formation forestières détruites (association du Quercus coccifera et du Pistacia Len- tiscus). Nisi : alluvions, formations forestières détruites (associa- — tions du Platanus orientalis et du Quercus pedunculiflora, od réduites au sous-bois et au tapis herbacé, associations d'hélo- phytes). Tatoi : calcaires et schistes, formations forestières, association du Pinus halepensis. Manoladha : alluvions sabio" — neuses calcaires, formations forestières; association du Quercus — Ægilops et association des Platanus orientalis et Quercus pedun- culiflora. = i LISTE DES PLANTES NOUVELLES OU OBSERVÉES DANS DES LOCALITÉS INÉDITES. Anemone hortensis L., Hal., Consp., I, p. 5. — À. stellata. Lamk — Thessalie : broussailles du massif des Merat Kalabaka, 20 avril, n° 3134. Le Ranunculus trichophyllus Chaix, Hal., Consp., L, P- pe - Thessalie : : dans le Trikkalinos à Trikkala, 19 avril » 317 * Messónie : marais de Nisi, 26 avril, n* 3312. : R. Sprunerianus Bolss., Hal., Consp., I, p. 17. — Attique Mont Oza, ravin de la Panagia Kliston, 2 mai, n° 3072. © R. ophioglossifolius Vill., Hal., Consp., I, p. 19. — Eld ruisseaux et marais à Manoladha, 5 mai, n° 3 525. j- R. muricatus L., Hal., Consp., L, p. 25. — Thessalie : dos t lieux Buidos à à Volo, 24 avril, n°3159 : Rob., His Rois L E: 26. — -F R. MAIRE. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE GRECQUE. 373 . folia G. G. — Thessalie : broussailles et foréts des Météores à Kalabaka, 20 avril, n° 3126. Hypecoum granditlorum Benth., Hal., TET I, p. 42. — Thes- salie : olivettes à Volo, 21 avril, n° 3155. Fumaria Thureti Boiss, Hal., Consp., I, p. 46. — Achaïe : Patras, haies et lieux incultes vers Iteai, 7 mai, n° 3840; Mes- sénie : champs incultes à Nisi, 26 avril, n° 3289. Mathiola tricuspidata (L.) R. Br., Hal., Consp., I, p. 63. — Achaie : sables maritimes à Iteai prés Patras, 7 mai, n° 3840. Malcolmia chia (L.) D. C. — Wilckia chia Hal., Consp., I, p. 76. — Thessalie : rochers calcaires maritimes prés de Volo, 18 avril, n° 3181. i Eruca sativa Lam., Hal., Consp., 1, p. 81. — Thessalie : oli- vettes à Volo, 19 za n° 3443. Lunaria annna L. subsp. pachyrrhiza (Borb). M. et P. — L. pachyrrhiza Borb., Hal., Consp., I, p. 82. — Laconie : rochers calcaires au pied occidental du Taygète près de Selitsa, 24 avril, n° 3198. Alyssum micranthum F. et M., Hal, Consp., Suppl., p. 10. — Thessalie : rocailles caleaires prés de Volo, 19 n n* 3183. Clypeola Jonthlaspi L., Hal., Consp., I, p. 116 (x lasiocarpa). — — Thessalie : pelouses et rocailles au-dessus de Kalabaka, 20 avril, n°3497 x Neslia paniculata (L.) Desv., Hal, Consp., L p. | 418. -— Attique : Tatoi, 29 avril, n° 3377; Béotie : Khalkis z anh n° 3149. Lychnis Flos-cuculi L., Hal., Consp., L, p. 154. kide: prai- ries humides aan 5 sia n^ 3531. m . Cerastium pedunculare Chaub. et Bory, Hal., Consp., b E. P. S5 — Elide : páturages humides à Manoladha, 5 mai. F i Radiola linoides Roth, Hal., Consp., E p- 252. — Elide : lieux ne X inondés l'hiver dans la plaine sablonneuse de ME a : 5 mai, n° 3183. Erodium Botrys (Cav.) Bert., Hal., Consp. a ES 303. — Elide: 3 pelouses P oracios à non d mai. 374 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. Geranium rotundifolium L., Hal., Consp., I, p. 298. — Thes- salie : rocailles calcaires à Volo, 19 avril, n° 3175. Trigonella Spruneriana Boiss., Hal., Consp., I, p. 353. — Attique : rocailles calcaires au pied du Mont Oza (Parnès) près Khasia, 2 mai, n° 3087. T. Balansæ Boiss. et Reut., Hal., Consp., I, p. 354. — Elide : prairies sablonneuses à Manoladha, 5 mai, n° 3893. Medicago rigidula (L.) Desr., Hal., Consp., I, p. 361. — Attique : sables maritimes près de Daphni, mai, n° 3431. M. arabica (L.) All., Hal., Consp., 1, p. 365. — Thessalie : olivettes à Volo, 21 avril, n° 3439. Medicago minima L. var. longiseta D. C. — M. recta Willd. — M. minima var. recta Burnat., Hal., Consp., I, p. 367. — Elide: Olympie, 5 mai. Melilotus italica L., Hal., Consp., I, p. 310. — Laconte : rocailles caleaires du pied occidental du Taygéte à Selitsa, 24 avril, n° 3220. Trifolium Cherleri L., Hal., Consp., I, p. 382. — Elide: prai- ries humides à Mcindhe 5 mai, n° 3839. T. subterraneum L., Hal., Consp., I, p. 393. — Elide : pni ries humides à Manoladha, 5 mai, n° 3851. T. physodes Stev., Hal., Consp., I, p. 394. — Elide : prairies : humides à à Manoladha, 5 mai, n° 3896. ` T. nigrescens Viv., Hal., Consp., I, p. 402. — Messénie: Kala- — mata, dans les graviers Bed du lit du Nédon, 26 Ho 2 n° 3320. Elide : prairies humides à Manoladha, 5 mai, n° o 384 T. aurantiacum B. et Spr., Hal., Consp., I, p. 405. ~ Hie: : prairies à Manoladha, 5 mai, n° 3410. Ld = Ornithopus compressus L., Hal., Consp., I, p. 452. — ride D | cue hope dans la forêt, 5 mai, n° ser ER AD TN ues 170 2 Sur mitis et S., ne Basse Lp au. E salie : : Kalabaka » broussailles du masif des Météores, 20 um 34 TM ri t Stop., d H = »Cosp pe 480. eie R. MAIRE. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE GRECQUE. 375 broussailles des Météores à Kalabaka, 20 avril, n° 3123. Mes- sénie : Kalamata, bords du Nédon, 26 avril, n° 3323. Vicia peregrina L., Hal., Consp., L p. 481. — Attique : broussailles à Tatoi, 19 avril, n° 3384. V. narbonensis L., Hal., Consp., L, p. 482. — Attique : brous- sailles et foréts à Tatoi, 29 avril, n^ 3345. Ervum lenticula Schreb., Hal., Consp., L, p. 497. — Laconie : pied occidental du Taygète à Selitsa, champs et broussailles, 24 avril. lerstophyllum demersum L., Hal., Consp. , Suppl., L p. 38. — Thessalie : Trikkala, dans lá riviere (Trikkalinos Potamos), 19 avril, n° 3186. Tamarix parviflora D. C., Hal., Consp., L, p. 564. — Achaie : Patras, bords des ruisselets et littoral à Iteai, T. mai, n? 3861. Saxitraga tridactylites L., Hal., Consp., L p. 602. — Fos- salie : Trikkala, sur les vieux murs, 19 avril, n° 3 169. Smyrnium rotundifolium L., Hal., dense ,p. 657. — Elide: Manoladha, 5 mai, n° 3834. (Enanthe pimpinelloides L., Hal., Consp.» L, p- 653. — Elide : Manoladha, prairies marécageuses, 5 mai, n° 3 455. Tordylium apulum L., Hal., Consp., L p. 633. — Béotie : moissons à Skhimatari, 22 avril, n° 3 147. . . Mesembrianthemum Cooperi Hook. — Naturalisé sur A plage de Phalère, 15 avril, n° 3120. pu . Anthemis peregrina L., Hal., Consp., H, p. 62. — Attique = sables maritimes près Daphni, mai, n° 3 424. us Cirsium cynaroides (Lam.) Spreng., Hal., Consp., V. p- d * ? onie : pentes occidentales du Taygète, rochers em > près de Selitsa, 100-200 m., 24 avril, n° 3201. "Eypochoris cretensis L., Hal., Consp., Il, p. 174. — Hide prairies humides à Manoladha, 5 mai, n° 3 41 134 0 ; | tad wnbellata Bori., Hal., Consp., Hi, p. 181. — Elide : Dres sablonneuses de la forêt de Manoladha, 5 mai, n° 3 80 E. um picroides (L.) Dest., Hal., Consp. Te 491; Mii p + Var. — A typo differt caulibus. invo crisque levibus, ME | glabrescontibus, caulinis subintegri RE = " Messénie : 376 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. broussailles sur les sables de la lagune d'Osman-Aga prés Palaeo-Avarino, 20 mai 1917, n° 3996. Sonchus oleraceus L., Hal., Consp., II, p. 206; var. violascens n. var. — À typo differt ligulis pallide violaceis. — Messénie : broussailles sur les sables de la lagune d'Osman-Aga, près Palaeo-Avarino, 20 mai 1917, n° 3 983. Campanula Andrewsii D. C., Hal., Consp., I, p. 255. — Laconie : rochers calcaires du pied occidental du Taygète à Selitsa, 24 avril, n° 3 204. Campanula thessala n. sp. Tota lanata, incano-cinerea, caulibus numerosis e rhizomate crasso verticali decumbentibus, foliosis, simplicibus l. breviter ramulosis; foliis radicalibus oblongis, basi in petiolum brevem attenuatis, apice subrotun- datis, pinnatilobatis 1. pinnatifidis, sublyratis, lobis angustis plerumque foliosum laxum subsecundum dispositis, breviter pedicellatis, 2,5-3 cm. longis; calycis tomentelli laciniis triangulari-lanceolatis, paucidentalis, acutiusculis, basi dilatatis, tubo obconico-campanulato subduplo longto- ribus, appendicibus brevissimis; corolla tubuloso-infundibuliformi, ami lide violacea, pubescenti, calyce duplo 1. triplo longiori, lobis pisce t 4-plo brevioribus; stigmatibus 3; ovario triloculari. A C. calamint z f . folia Lamk differt floribus majusculis, foliis profunde lobatis, calyas — laciniis tubo longioribus, dentatis. Perennis, floret aprili-maio. Thessalie : Volo, rochers calcaires maritimes, 21 avril, n° 3152. s 54-62. |... Vincaherbacea L. var. greca Hal., Consp., Suppl., IL, p. 6t ~ : . — Elide : Olympie, bois de Pinus halepensis, 5 mai, n° HP $ . Erythrea maritima L., Hal., Consp., Il, p. 299. — Elide: pra- 23 ries marécageuses à Manoladha, 5 mai, n? 3811. rer Cerintheretorta S. et Sm., Hal., Consp., LE, p. 318. E | rocailles et champs incultes au pied O. du Taygète pr ès Se Mt 24 avril, n° 3 213. 235 . Nonnea obtusifolia (Willd.) R. et S., Hal., Consp., M, " e suppl. 2, p. 63. — Thessalie : Trikkala, champs incu" aláesy, l.c., suppl. 2, p. 63, indique par erreur Tr S Adm o V E mocalvx Hansal Hal., € isp - x ROME. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE GRECQUE. 377 Il, p. 323. — Messénie : Kalamata, ravin de Kalamitses, 20 avril, n* 3282. | . . Anchusa variegata (L.) Lehm., Hal., Consp., I, p. 329. — . - laconie : champs incultes au pied W. du m e près À Selitsa, 24 avril, n° 3 240. Symphytum bulbosum Schimp., Hal., Consp., II, p. 330. — Messénie : Kalamata, ravin de Kalamitses, 20 avril, n° 3 130. Echium diffusum S. et Sm., Hal., Consp., H, p. 340. — Attique : sables maritimes entre Daphni et Eleusis, mai, n° 3436, Alkanna tinctoria (L.) Tausch var. Lehmanni Tin., Hal. Üonsp., TI, p. 346. — Thessalie : olivettes à Volo, 21 avril, n 3157. E. Asperugo procumbens L,, Hal., Consp., II, p. 361. — Thes- — 8iie: olivettes à Volo, 21 avril, n? 3 160. Celsia Daenzeri Fauché et Chaub., Hal., Consp., p. 396. — Messénie : Kalamata, grèves du Nédon, 26 avril, n° 3916. — que : Tatoi, iocsilies caleaires dans la forét, 29 avril, 63. ais ee Linaria Pellisseriana (L.) Mill., Hal., Consp.; li, p. 412. — E m. : pâturages sablonneux dans la forêt de Manoladha, c CMM e Messénie : talus sablonneux à Nisi, 26 avril, n° 3288. = L parviflora (Jacq.) Hal., Consp., IL, p. 413. L. simplex D.C. z — Thessalie : : champs incultes à Kalabaka, 20 avril, n° 3435. = .. Veronica peloponnesiaca Boiss. et Orph., Hal, Consp., m > ds - $ z RA — Elide : pm sablonneux à Manoladha, 3 — o Fe I e AE EE PAT A A N S e m NU. LT ESEN ENE A NA T c nana (Noe) Reichb., Hal., Cus 1I, p- 18. uu ES psum champs incultes pres Selitsa, 24 av ril, n° 3232... que ^ Orbia helioscopioides Lose. et Pard. — Elide : pâturages jer "i iablonneux à Manoladha, 5 mai, n° 3818; à Olympie, “amata, 25 avril, n° 2361. — Macédoine : pâturages sur Pig et caleaires à Sedhes, 7 avril 1917, w 4080. — Cette plante n'est pas indiquée en Grece par le Cons- j | Halécsy. Elle y est toutefois signalée, pue d'une a^ 3 865. — Messénie : pelouses sur les marnes néogènes — | prairies marécageuses à Manoladha, 5 mai. 2:5 378 SÉANCE DU 44 OCTOBRE 1921. manière imprécise par Coste (Flore de France) qui comprend la Gréce dans l'aire géographique de cette espèce. Mercurialis annua L. var. ambigua (L.) Batt. Fl. Alg. d; Laconie : champs incultes prés Selitsa, au pied W. du Taygete. 24 avril, n° 32145. A Ops. — Cette variété méridionale, caractérisée par sa monécie, n'avait pas encore été observée en Gréce. Quercus pedunculiflora C. Koch; Hal., Consp., II, p. 126. ae Elide : forêt de Manoladha, vallons marécageux, 9 Mal, n° 3 832 Potamogeton pusillus L., Hal., Consp., IIl, p. 149. — Mes- sénie : fossés et ruisseaux à Nisi, 26 avril, n° 3 286. P. crispus L.. Hal., Consp., III, p. 148. — Thessalie : pi kala, dans les eaux du Trikkalinos Potamos, 19 avril, n° 3 166. | Ruppia maritima L., Hal. Consp., II, p. 145: — e : mare saumâtre entre Daphni et Eleusis, mai, n° 3 421. mi rostellata Koch. in Rchb., Hal., l. c. — Achaie : Patras à Iteat. ruisselets sur la plage, 7 mai, n? 3864. * Serapias occultata Gay ; Hal., Consp., HI, p. 159. — Elide : forêt de Manoladha, 5 mai, n° 3 802. ; Gladiolus segetum Gawl. ; Hal., Consp., III, p. 184. — Elide: — champs argilo-siliceux et argilo-calcaires à Olympie, 9 ma — n° 3534. WE . a Galanthus reginæ-0lgæ Orph. ; Hal., Consp., IE, p: 207. — E Laconie : ravins au pied W. du Taygète à Selitsa, 200-300 m. E 24 avril, n* 3203 (en fruits). Tulipa Orphanidea Boiss., Hal., Consp., III, p. 228. Edd ; le soupconne Halácsy, l. c., cette plante n'est qu une Ex du 7. Hageri Heldr. : | x . . Allium Cyrilli Ten., Hal., Consp., III, p. 261. — Au . Ano.Liosia, 2 mai, n° 3098 im | Juncus capitatus Weig., Hal., Consp., HI, p. 284. — Elide ~ Carex distans L., Hal., Consp., III, p. 316. — Elide: prairies . marécageuses à Manoladha, 5 mai, n° 3832. — | * r. MAIRE. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FLORE GRECQUE. 379 berges du Nédon à Kalamata, 23 avril, n° 3 273; prairies maré- cageuses à Nisi, 26 avril, n° 3 300 Scirpus Tabernæmontani Gm., Hal., Consp., IH, p. 312. — Messénie : marais à Nisi, 26 avril, n° 3 309. Andropogon Gryllus L., Hal., Consp., HI, p. 331. — Elide : pelouses sablonneuses à Manoladha, 5 mai, n° 3 892. A. distachyos L., Hal., Consp., HE p. 331. — Laconie : rocailles calcaires au pied W. du Taygète près Selitsa, 26 avril, 1* 3231. Anthoxanthum odoratum L., Hal., Consp., Hh p- 33i. — Elide : prairies humides à Manoladha, 5 mai, n° 3816. Phalaris minor Retz., Hal., Consp., I, p. 339. — Elide : prairies humides à Manoladha, 5 mai, n° 3 845. Alopecurus utriculatus L., Hal., Consp., IH, p. 343. — Elide: prairies humides à Manoladha, 5 mai, n° 3844. — Messénie : Prairies humides à Nisi, 26 avril, n° 3303. — Thessalie ~: Prairies humides à Trikkala, 19 avril, n° 3 167. A. myosuroides Huds., Hal., Consp., HL, p. 343. 2 Passi E ro 19 avril., n° 3162. — Messénie : Kamalata, 24 avril, -r3 : bs. minima (L.) Desv., Hal, Consp., HL p. 349. —! ES Thessalie, Eure rocailles aux Météores, 20 avril, n° 3185. E. Stipa Fontanesii Parl., Hal., Consp., HI, p. 351. — Attique : b rocailles et champs meia à Khassia, 21 mai, n° 3 091. m minuta (L.) Parl., Hal., Consp., Hl, p. 368. — E. _ broussailles des Météores près Kalabaka, 20 ie dus pe “olcus lanatus L., Hal, Consp., TI, p. 30. — Achaie : a. - A195, à Iteai, T: mai, n° 3 863. - M myuros (L.) Gm., Hal., Doni. ., HL p. 386. — Elie: Es Sablonneuses à Manolndhs, 5 mai, n° se — Y. ciliata (Danth. ) Link, Hal., Consp. , LEE, p. 386. c "bles. maritimes entre Daphni et Eleusis, mai, n° 3 “yceria plicata Fr., Hal., Consp., m, p Do cod ^ à Nisi, 26 axi, n' 3293. Ad 380 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. Poa trivialis L., Hal., Consp., lll, p. 417. — Messénie : marais à Nisi, 26 avril, n° 3 304. Gaudinia fragilis (L.) P. B., Hal., Consp., HIE, p. 442. — Elide : pelouses sablonneuses et prairies humides à Manoladha. 2 mai, n° 3 845. Isoetes setacea Del., Hal., Consp., II, p. 481. — Elide : prairies humides à Mubeladhe, lieux sablonneux inondés l'hiver, 5 mai. Equisetum ramosissimum Desf., Hal., Consp., W, p-`462. — Messénie : Kamalata, bords du Nédon, 26 avril, n° 3 322 Sur quelques Festuca de Grèce’ PAR A. SAINT-YVES. 2 N° 4267. — Festuca lævis Hack. Mont Parnasse, prairies à Hagios Nikolaos, 22-7-1906. — Les feuilles dans lesquelles le selérenchyme inférieur est disposé en strates continues, des gaines fendues jusqu'au voisinage de la base (gaine longueur — totale — 25 mm. — à 5 mm. de la base fendue), ji m'empéchent de voir dans cette plante Uh. ; F. levis Hack. c E La forme de la coupe de la feuille innove tion, la glaucescence très nette des feuilles et- des épillets me font identifier cette plante ee le F. glauca Lam.; sans aucun doute. Bes MA bien (Mon. Fest. europ., p. 94) : . plerumque 9-nerves », mais ce caractè toujours semblé fort chancelant; d breux F. glauca déterminés par Hackel lui-même ( nat) m'ont trés souvent fourni seulement - D'aileurs le savant monographe semble le reconnail J . implicitement lui-même quand il dit « a varietate duriust ss e Lec oae in herbario ægre distinguenda ». Si le F. n m 1. Cf. MAIRE et PETITMENGIN, Matér. Flore et Géogr. bot. Orient, wie k, Étude des Pinetes Mr res récoltées en Grèce eun. A x A. SAINT-YVES. — SUR QUELQUES FESTUCA DE GRÈCE. 381 avait toujours 9 nervures on ne pourrait le confondre qu'avec a subv. € robusta du F. duriuscula et la longueur des arétes léverait de suite l'indécision. Le n° 1 267 ne diffère uniquement du F. glauca subv. y pallens ack. — F. pallens Host. que par la longueur des arétes des glumelles. Je ne sais si ce caractère est suffisant pour faire une Sous-Variété nouvelle. Je verrais plus volontiers dans cette plante simplement :-F. glauca subv. y pallens Hack. forma lon- a ... jgenristata. (Un F. pallens Host. provenant des Carpathes, — Dörfler. leg D'C. Brancsik, — présente des arêtes aussi longues . Que celles du n° 4 267.) 1 s s p 393 -r. valesiaca Schl. Kastri-Delphes, roches calcaires, D PTS. — Les gaines sont entières dans la moitié inférieure — lg. tot. — 75 mm. à 34 mm. entière, à 36 mm. fendue) les . feuilles sont toujours à 7 nervures, ce qui met sûrement la Plante dans le subsp. /ævis Hack. De plus les feuilles, très ses et d'un assez fort diamètre (0,8 mm.) empêchent l'identi- cation avec F. valesiaca dont les feuilles sont trés scabres et _ fäpillaires-sétacées (0,4 mm.-0,6 mm.). Len ERO NI ARS NOUIS AES + E CR ES SR a NE Rae g © 363 a tous les caractères bien nets du F. levis subv. e à Heldreichis, et en particulier la panicule longue, linéaire, con- ; tractée, interrompue à la base. Quoique les glumes soit assez égales (3,4 mm.) et non « subæquales » je vois dans cette — — Pot plante x F. ovina subsp. V. Levis var. 2 genuina, subv. E a -Dlireichii Hack., Le, p.109... + Perque d nus du F. Heldreichii est d'ailleurs la Grèce. L 0 is 1 is" — F. valesiaca Schl. Acarnanie. Mont Voumistos, vers —— v 1 “mm. fendue, feuilles lisses, d. — 1,15 mm., à 7 nervures. - ô, MS 1200 m., 10 juillet 1906. — Gaine entière jusqu'au ded feuilles lisses, d. — 1,06 mm.,à 7 nervures. - “+ ,. 29. — F, ovina L. var. saxatilis ad F. valesiacam ver- gens. Acarnanie : rocailles calcaires près- du monastère de — 3 z >. 1000-1 400 m. Gaine, lg. tot. 46 mm. à 21 mm. entière, - +. Im. fendue, feuilles lisses, d. — 0,98 mm., à 7 nervures. — vis les n^: 420-128-238 sont encore des F. Heldreichii | M été 1906. — Gaine, Ig. tot. 36 mm. à 14 mm. entière, - ies 128. — F. valesiaca Schl. Mont Voumistos en Acarnanie — 382 SÉANCE DU 1% OCTOBRE 1921. Hack. Les échantillons sont moins typiques que le n* 363, la panicule étant plus courte, un peu moins étroite, moins ou pas interrompue à la base. Peut-étre pourrait-on voir là un passage à la subv. à campana? Hackel dit d'ailleurs (l. c., p. 109) du F. Heldreichii : « Formis intermediis cum præcedente (sub. è campana) conjuncta ». N° 1471. — F. alpina Sut. Mont Ghiona, sur les som- mets vers 2 500 m., été 1906. Plante trés critique. Sa diagnose, dans laquelle les caractères contraires à F. alpina sont soulignés, est la suivante : Gaines, brunes, peu fibreuses et nullement épaissies à la base en se flétrissant, conservant leurs feuilles, à ligules biauriculées, arrondies, glabres (cils —0,01 mm.) 7 … Chaumes, assez raides, dressés, hauteur — 12-20 cm., ténus, - arrondis, lisses et glabres sous la panicule, à un seul nœud voisi — — de la base. — Innovations, coupe trés variable, à feuilles le plus xt == Souvent asymétriques c'est-à-dire comportant un nombre paw ess côtes et de nervures, les côtes existantes toujours saillantes (noB. d « costis vix prominentibus »), apparition d'ilots de sclérenchyme ; j ~ très nets en plus des ilots dorsaux et marginaux qui devra — =~ Seuls exister; d. — 0,50 mm.-0,54 mm.-0,57 mm.-0,60mm. . . Panicule, lg. — 2-3 cm., + racémiforme, linéaire oblongué: à rameau inférieur le plus souvent 1 -spiculé, parfois 2-3 spiculé- à rachis lisse et rameaux scabres. — Epillets elliptiques-oblonsr _. élargis au sommet, lg. — 7 mm., lâchement 5-flores, verts. — ; Glumes : Inférieure linéaire — 3 mm., supérieure 5 mm. >X 1,5 mm., trinerviée au delà du milieu, atteignant les trois qe la fleur voisine, lancéolée, non subulée, toutes deux aigu? scabres sur la carène qui est saillante, scarieuses 4U* rds. — Glumelles —5 mm. » 1,75, à arête—4 mm., | y A. SAINT-YVES. — SUR QUELQUES FESTUCA DE GRÈCE. 383 céolées, s'amincissant au-dessous de leur milieu, glabres, à carène saillante et scabres. — Palea — glumelle lancéolée, faiblement bidentée, scabre sur les carénes. — Anthéres — 1,80 mm. à 2 mm. (non « 1 mm. vel parum ultra »). Dans un méme épillet j'ai trouvé pour les anthères : 1,82 mm.-1,95-2,08, 2,13-2,34 mm. ur Le caractére le plus important réside dans la longueur des anthéres pour F. alpina et F. breviflora (Hack., l. c., p. 40) etle n' 1471 ne le présente pas. J'ai trouvé dans des échantillons provenant du Lautaret la méme asymétrie dans les feuilles et pensé à la possibilité d'un hybride (F. alpina »« Halleri). 11 faudrait des matériaux plus nombreux pour pouvoir trancher la question et surtout des connaissances plus sérieuses que les miennes. N° 1498. FESTUCA. — Mont Ghiona : pelouses sur tufs ophi- tiques, 1850 m.-1950 m. 2-7. La diagnose de cette plante æst la suivante : Culmi. Superne obtusanguli v. teretes, læves, 40-50 cm. alti, robusti. — Vaginæ. Laminas emortuas retinentes, lævissimæ, minute puberulæ, ple- rumque 6-phyllæ ima basi tantum integræ, ceterum fissæ. — Ligulæ. Bre- viter protractæ, foliorum inferiorum = 1 mm. rotundatæ v. obsolete trun- cato, superiorum —2 mm.-2,5 mm., minutissime ciliolatæ (c.—0,05 mm.), zs — Laminæ. Innovationum infimæ — 1,5 cm.-2 cm., supe- Mores — 15-20 cm., omnes grosse junceæ (4 mm.) cylindricæ, lævissimæ, Pungentes, glauco-virides, rigidæ; Sect. transv. ovales, 9 nerves, intus P 7 Costatæ, costis parum elevatis, fasciculis sclerenchymaticis inferioribus — 45 Strata continua (5-6) confluentibus et superioribus nervis corresponden- — tibus instructa. Cellule epidermidis duplo majores cellulis sclerenchyma- licis. — Panicula. 6-7 cm. lg. oblonga, erecta, anthesi subcontracta, rachi —— — basi læviusculi superne ramisque scabris, ramo imo primario panicula —— ' mm col Rs la Roxio 057 (2 i acad cci DU EN E A ee E + [E TA AUN ERU eH TONER wee sta — 2.5 mm.), læves, minutissime puberulæ 1/5 scariosæ. — Palea. Glumam : ere fionem — Antheræ. Flav v. — a Subsp. III eu-varia Hack., quoiqu'elle possède des ilots de sclé- "u renchyme au sommet des côtes (non nisi inferioribus 384 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1994. instruct) et que les glumes soient très inégales 4 mm. : 6,5 mm. (dans un F. cyllenia recueilli par Heldreich j'ai trouvé 4,5 mm. : 6). Je vois là un intermédiaire entre var. 3 calva $e var. 4 pungens.. La plante tient du F. calva par ses feuilles de 1 mm. de dia- métre, ses rachis et rameaux faiblement scabres, les pédicelles Fig. 3. des épillets subterminaux trés courts et lisses, ses glumes a5 nerviées jusqu'au delà du milieu. Fou Elle tient du F. pungens par ses rameaux inférieurs égalant à peine la demi-panicule, ses épillets pâles et fauves à nettement scabriuscule ou méme scabre, ses glumelles longui ment aiguës et à arête longue. Ce dernier caractère est int pe _ diaire; i iei l'aréte égale le tiers de la glumelle, qui est «n nulata » dans F. calva, tandis que dans F. pungens ona € | glumam. dimidiam subiequante ». Je vois done dans le n° 1498. — Festuca varia subsp. | | varia, f* inter. var. 3 calvam et var. 4 per S M el dit d'ailleurs (L. £p 175) du F. pungens : € r 3 uei valde. n vidi etiam pes T8 C. HOUARD. — ZOOCÉCIDIES RECUEILLIES EN GRÈCE. 385 Zoocécidies recueillies en Gréce, en 1906, par la Mission Maire et Petitmengin PAR M. C. HOUARD. Les huit cécidies qui furent recueillies par MM. Maire et Petitmengin, en 1906, au cours de leur Mission en Grèce, ne sont pas dépourvues d'intérét : quatre d'entre elles constituent des nouveautés scientifiques; les autres méritent de retenir l'attention, soit par leur rareté, soit par les données qu elles fournissent relativement à leur répartition géographique. — J'ai cru utile de les figurer presque toutes. Ces galles m'ont été gracieusement offertes par mon collègue René Maire; je les ai intercalées dans ma Collection cécidologique personnelle sous les numéros que renferme le texte ci-joint. FAGACÉES Quercus pedunculitlora C. Koch. (Míssion n? 4 123.) 1. Neuroterus tricolor Hartig, gén. ag. (N. fumipennis Hartig). — — Cécidie lenticulaire, de 2,5 à 4 mm. de diamètre. insérée par un trés petit pédicelle à la face inférieure de la feuille. Son bord n'est pas appliqué contre le limbe mais légèrement relevé. Sa surface proémine en cône dans la région médiane et s montre uniformément recouverte de poils étoilés marron foncé. Semblable galle est connue dans l'Europe entiére et en Asie v Mineure sur le Quercus Hobur E H : p i s x Grèce : Thessalie, forêts au pieds Nord de l'Ossa, sur les alluvions du. Pénée, prés de Laspokhori, le 6 septembre 1906. — Collection cécido- | ee C. Houard, n° 662 : fragments de limbe portant chacun qu elques | lles, : ge e s Quercus Cerris L..— (Mission n° 4654) À — 2. Cynipide. — Minime soulèvement ellipsoidal de l'écorce d'un rameau : il atteint 2 mm. de long sur 1,5 mm. de l D NN CUVE iyu . | 386 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. et se montre pourvu en son centre d'un petit trou circulaire d'éclosion (fig. 1). Ee E Cette galle du Chêne Cerris à déjà été indiquée en Italie ar G. Cecconi : ef. Houard, Les Zoocécidies des Plantes d'Europe, etc., 1908, t. I, p. 332, n° 1 850. Il semble bien que, pour la cécidie d'Italie comme pour la galle de Grèce, le producteur soit l'Andricus trilineatus dont les déformations caulinaires peu accentuées sont connues Sur plu- sieurs espèces de Quercus. ; GREcE : Pinde, Dholiana, le 11 septembre 1906. — Collection cécido- logique C. Houard, n° 633 : échantillon unique. 3. Cynipide. — Petite cécidie ellipsoïdale, de 1,5 mm. de long sur 1 mm. de large et 1 mm. de haut, à surface lisse, glabre, marron clair (fig. 2); la paroi trés mince délimite une ample cavité larvaire (fig. 3). Cette galle délicate et fragile s'insére dans une fente longitu- dinale d'une nervure latérale, à la face inférieure du limbe, - comme le montre le dessin. C'est à la cécidie de l'Andricus ostreus Giraud que font penser la forme et les dimensions de cette production; cepen aucune expansion lamelleuse ne l'enveloppe. Son mode dimo tión rappelle bien un peu, il est vrai, celui de la galle du Neuro- — terus saltans Giraud, mais elle n'affecte pas la forme en fuseau . de cette dernière. Grèce : Pinde, Dholiana, le 11 septembre 1906. — Collection buy ES logique C. Houard, n* 664 : un seul exemplaire fixé sur un fragm _ f. . . limbe et sectionné en travers. . 4. Arnoldia cerris Kollar. — Cécidie foliaire visible des deU* - côtés dulimbe. oC + : p . Région épiphylle conique, large de 1 à 2,5 mm. à la Dei : haute de 1,5 à 2 mm. et terminée par une petite pointe mer je Re. irface lisse, glabre, marron clair, souvent pourvue es. minime trou d'éclosion eirculaire situé vers la ligne d'insertion C. HOUARD. —— ZOOCÉCIDIES RECUEILLIES EN GRECE. 381 qui tombe à la maturité et qui met largement à nu une cavité larvaire spacieuse, lisse, située dans la portion sv la BE qui domine la face supérieure de la feuille € A N GALLES DE GRÈCE 15) PERS. a — Quercus Cerris : Cnipide (r3 dm > HESSE. D» Qu Cerris : Cynipide ( Fig. Nisi. lupcus Cerris : oldia cerris (n° FETR. — - juercus Cerris : Perrisia lubularis (n° 5). Fig. 8 à 10... . Ranunculus brevifc en Pig. H et 19... Silene spinescens : Gelechia ds UE Bun... ice: a nummulariæ folia c Dots cécidie : a été sapportéé à l'action. del Kollar: : elle est connüe cadi m wi n 388 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. méditerranéen septentrional (cf. Houard, 1908, p. 340, n° 1 887, fig. 602-604); on l'a figurée maintes fois et plusieurs exsiccala l'ont distribuée. Grèce : Pinde, Dholiana, le 11 septembre 1905. — Collection cécido — logique C. Houard, n° 665 : plusieurs feuilles ou fragments de limbe por- = tant des galles abondantes, isolées ou en partie fusionnées. . B. Perrisia tubularis Kieff. — Cécidie foliaire faisant saillie comme la précédente sur les deux faces du limbe, mais $y pré- sentant avec des caractères bien distincts. ; Région épiphylle subhémisphérique, haute de 1 à 1,5 mm., lisse, glabre et marron (fig. 5). 3 Région hypophylle affectant la forme d'un tube cylindrique, 3 de 2 à 2,5 mm. de long, à surface striée longitudinalement et — quelque peu velue (fig. 6). Ce tube porte à son extrémité une — ouverture qu 'obstruent en partie des lobes irréguliers et des | poils et qui communique avec une cavité assez spacieuse — (fig. 7); la paroi de la chambre larvaire est dure et résistante. — Franz Lów, en 1878, a fourni de cette galle une Re . description ainsi qu'une bonne figure (cf. Houard, 1908, p. E _ n° 1881). Quant au producteur il a été nommé Perrisia ae _ laris par J. J. Kieffer, dans ces dernières années. Grèce : Pinde, Dholiana, le 11 septembre 1906. — Collection pur logique C. Houard, n° 666 : limbe portant quatre galles insérées piso son extrémité supérieure. ; RENONCU LACÉES Ranunculus brevifolius ‘fenore. (Mission n° 4 440.) MM ( Tenthrédinide]. — Cécidie foliaire pustuleuse, irrégul im ment circulaire ou elliptique, de 0,5 à 2 mm. de plus grand | _châtre ou légèrement marron; elle est membraneuse dans région centrale et déprimée; de plus elle porte, "T région, une fente trés petite en forme de € si riquemei it dans la plupart des cas (fig. 9). Pu rapport avec une > cavité a assez z vaste (Gg- LI. C. HOUARD. —— ZO0OCÉCIDIES RECUEILLIES EN GRECE. 389 . Des pustules comparables, par leur forme et par leur taille, à celle du Ranunculus brevifolius ont été signalées sur les feuilles de plusieurs Renonculacées appartenant aux genres Helleborus, Ranunculus, etc.; on les désigne sous le nom de « procécidies » et on les attribue généralement à l'action de Tenthrédinides. Grèce : Phocide, Mont Ghiona, entre 2 400 m. et 2 500 m., le 24 juil- let 1906. — Collection cécidologique C. Houard, n° 667 : quatre feuilles . parasitées, couvertes de pustules isolées ou groupées. CARYOPHYLLACÉES- Silene spinescens Sibth. et Sm. (Mission n? 27.) T. [Gelechia cauligenella Schmid]. — Renflement caulinaire en forme de fuseau régulier, de 18 à 20 mm. de long sur 5 mm. de diamètre transversal au niveau de la région médiane; il est constitué aux dépens d'un entre-nœud (fig. 11). Surface lisse et claire. Paroi épaisse, dure, entourant une longue cavité axiale (fig. 12) qui abrite une chenille. De semblables galles de tiges sont connues en Europe centrale eten Europe méridionale sur plusieurs espèces du genre Silene : S. inflata Sm., S. gallica L., S. italica Pers., S. portensis E. on les rapporte dans presque tous les cas à l'action du Gelechia — — cauligenella Schmid. : rue x Grèce : Attique, Hymettos, rocailles calcaires, le 6 juillet 1906. — Collection cécidologique €. Houard, n° 668 : deux galles, l'une d'elles e en long. : CAPRIFOLIACÉES Lonicera nummularietolia Jaub. et Spach. —— e | (Herbier R. Maire). —— — — 8. [Hoplocampa xylostei Giraud]. — Renflement caulinaire — l fusiforme, droit ou un peu courbé, atteignant jusqu'à 18 mm. .— » longueur sur 8 mm. de diamètre transversal (fig. 13); EE da “re Un Ou plusieurs entre-nœuds d'un jeune rameau dans la Sion terminale de celui-ci et se montre couronné par une 390 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. touffe de petites feuilles ou par de courts rameaux; parfois il se constitue aux dépens de tous les entre-nœuds de la pousse. La surface de la cécidie est lisse, marron clair (à l’état sec); elle donne insertion à yenme feuilles et à des bourgeons axillaires. Au centre de la galle existe une Urkunde cavité (fig. 14) dans laquelle a été rencontré un long hyménoptère d'un noir brillant; la paroi qui la limite est épaisse et charnue. Le cécidie du Lonicera nummulariæfolia n'avait pas encoré été signalée; elle rappelle celle que l'Hoplocampa aylostei Giraud engendre sur plusieurs Chèvrefeuilles d'Europe. GRECE : Acarnanie, Mont Voumistos, le 10. juillet 1906 (R. Maire). — Collection cécidologique C. Houard, n° 669 : beau rameau feuillé portant trois galles; cécidie fendue en long; cécidozoaire placé dans un tube. Institut botanique de l'Univefsité 2a Caen, le 20 mai 1915. Note sur les Castanopsis d'Indo-Chine PAR M. R. HICKEL ET Mie A. GAMUS. L'étude des Dofitnapsat, à laquelle nous nous sommes livrés en vue de la description des espèces d'Indo-Chine, dont le 7 professeur Lecomte a bien voulu nous charger pour la Flore dont il dirige la publication, nous a amenés, comme précé- y demment I ds des Quercus et des Pasania, à cette conclusion que la systématique du groupe n'avait guère fait de pro: i — parfois même, au contraire — depuis le magistral travai d'Œrsted ( 1867 et 1873 ). P Bien que l'éminent botaniste danois n'ait considéré le ea : | des Castanopsis que comme un sous-genre des Castanet, plupart des auteurs qui l'ont précédé ou suivi, méme les p^! _ simplistes, ont admis le genre Castanopsis. Ainsi ont fait Spb -: de Candolle, King', alors que les mémes n'ont pas admis le i genza Tere beaucoup plus éloigné pans des Kio, Tado-nialayan species Duis. and Castanopsis ( (ann: du HICKEL ET M'* A. CAMUS. — LES CASTANOPSIS D'INDO-CHINE. 394 que les Castanopsis des Castanea. King s'exprimait même ainsi : « Entre le genre Quercus et le genre Castanopsis, les différences me semblent non seulement légères, mais plutôt arbitraires. » Ceci conduirait à rattacher aux Quercus les Castanea vrais, ce qui ne viendrait plus aujourd'hui à l'idée de personne. « Il n'y a pas de raison, ajoute King en parlant des Castanopsis, de ne pas les ranger dans la section Chlamydobalanus » du genre Quercus. Or, si on étudie cette section des Pasania d'Œrsted, on voit qu'elle est, même comme la comprenait celui-ci, pure- ment artificielle, étant basée uniquement sur la cupule qui embrasse entièrement le gland, caractere vraiment secondaire et qui se retrouve, d'ailleurs, chez certain Quercus vrai (Q. lyrata), d'autres ayant des cupules plus ou moins envelop- pantes suivant les individus. ; Il est singulier aussi de constater qu'aucun auteur, depuis Œrsted, même en décrivant des espèces nouvelles, n’a tenu un compte quelconque de la constitution anatomique de l'ovaire, Caractère cependant beaucoup plus important que celui tiré, par exemple, d'une cupule plus ou moins enveloppante. C'est ainsi que telle somptueuse monographie des Quercus et Castanopsis ne comporte pas moins de cent quatre planches sans une seule coupe longitudinale ou transversale de l'ovaire. L'étude anatomique des fruits nous avait conduit déjà, dans un précédent travail, à des modifications importantes dans les subdivisions du genre Pasania (auquel nous avons rattaché le genre Cyclobalnus d'(Ersted). Dl sU C ette étude n'est pas moins importante pour les Castanopsis. — Pour (Ersted, avons-nous dit, ceux-ci constituaient un sous- genre des Castanea, qui en comprenaient encore un troisiéme, les Callæocarpus. Nous n'avons pas cru pouvoir le suivre sur Ce point. On peut, en effet, établir comme suit les différences - T T = PASI) L- wu te e qui séparent les C'astanea des ypsis (C rpus inclus): — : ; G. Castanea. à Castanopsis. Feuilles. «9696... c0 duquel. a ~ | Persistantes. uot. mire. os. . Ordinairement 6 loculaire. Ordinairement trilo- |. - eure. —— x les............ Ordinairement 6. .. Ordinairement 3. n ONB de fome (5 ao 5 Eea Res . Par involucre. Ordinairement6 — . Ordinairement a 392 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. G. Castanea. G. Castanopsis. Périgone......... A l'extrémité d'un long Eur En bouton. De le accrescent (torche). Chatons....... TX RUTAS les fleurs 2 à la Chatons d et 9 sé- , parés, Involucre ........ ne déhiscent en 4 val- Epineux ou tuber- =, ves. culeux, indéhis- cent, rarement dé- hiscent en 4 valves. La distinction est donc aisée. Elle l'est un peu moins avec les Pasania, et, en fait, il a été commis pas mal d'erreurs dans la -discrimination des espèces entre les Pasania et les Castanopsis. Il faut ici recourir, tantôt à un caractère, tantôt à un autre, mais toujours on en trouve au moins un qui conduit au but — cherché. Voici les principaux : Pasania. Castanopsis. Cupules ......... Ordinairement groupées Cupules isolées. un ou + soudées par trois. di. Écailles ou zones concen- Épines ou tubercules cen E triques droite nairement rameux, à d zones ondulées. 1 Sland........... Un seul par cupule. Un ou plusieurs. aJ m © 5 ut. Droit, Minh aa parrap- Fruit asymétrique, port à l'axe longitu- longitudinal £ cH per pendiculaire au rachis. ou oblique au rachis. : . La présence de ce dernier caractère est capitale : les fruits . ont le bord interne, contre le rachis, souvent props mi -~ externe présentant une forte courbure. Ce caractère, joint è celui des zones ondulées, permet de rattacher avec certitu sont 6 (outi à qu me or | . Par contre, nous avons rattaché au genre Pasania À deux espèces à cupule embrassante, les P. cuspidata et fissa: de t rangées parmi les Castanopsis. C'est, qu'en eflet, ceS éces, bien que l'aspect extérieur de leur € P roch Le meer pe: eom dure HICKEL ET MÜ* A. CAMUS. — LES CASTANOPSIS D'INDO-CHINE. 393 ont des cotylédons profondément ruminés. Or nous avons décrit une espèce nouvelle d'Indo-Chine (P. cerebriformis) qui présente exactement les mêmes caractères; mais avec une cupule normale, symétrique, hémisphérique. Ces trois espèces constituent pour nous le groupe Pseudocastanopsis qui forme la transition entre les Pasania et les Castanopsis. Enfin, nous avons maintenu dans ce dernier genre la division Callæocarpus, en y rattachant les espèces à péricarpe dur, osseux, et non coriace, chez lesquelles, comme d'ailleurs chez certains Pasania, voire méme chez certains Quercus, la cicatrice! ne laisse libre au sommet qu'un écusson luisant de faible étendue. Tableau des espéces. À. Endocarpe du fruit mür peu épais; cicatrice n'occupant que la base lu fruit. 4. Cupule müre munie de tubercules, d'excroissances. ou de pointes trés cou x. Cupule de 2s cm. de diam., arrondie c ou atténuée à la bas Cupule plus large au-dessous du milieu.... €. lanceæfolia (4) Cupule plus large au-dessus du milieu ..... (2. &. Cupule de moins de 2 cm. de diam., tronquée à la b C. pedis PERS. (3). b. Cupule mûre munie d'aiguillons ou de pointes développées. a. Cupule munie sis puer ou de pointes ne cachant pas complé- tement la 9 pde ou pointes grêles ou médiocre ue [] Cupu unie de pointes assez pecie en zones peu nom- C breuses, T Pointes assez grosses à la base, en zones très marquées; ule oil e X Feuilles glabres en deis ou presque; pointes. ne - dépassant pas 4m : — Pointes de 1,5-2 mc en 4-5 zones. C. brevispina o — — Pointes e 4 mm., sti iso C. Fleury gen x x Feuilles tomenteuses-roussátres ^ n dessous. €. (oii (8 + + Pointes gréles à la base; fruit glabre ou prese , argyrophylla () o Dn Cupule munie de assez développées ses àla disposées en zones aean nombreuses. f . 1. Nous appelons ainsi, à défaut de terme existant plus. jin. la partie : E us » inférieure, terne, plus ou moins Lens indigènes ax kp avan t maturité, a ou moins couvert ed poils ke: et 394 — SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. +- Feuilles plus ou moins tomenteuses en dessous pues x Fruit contenant 1 gland; aiguillons brièvement soudés à — Aiguillons médiocres; feuilles à bords entiers. C. Harmandii (8). —— Aiguillons gréles; feuilles dentées au sommet. ur . annamensis (9). Xx Fruit contenant 3 glands; aiguillons longuement so à la base; feuilles dentées au sommet. — - Aiguillons soudés par 3-4, en rangs assez espacés. s C. semiserr be (10). —-— Aiguillons soudés par 4-7, en rangs assez ser e. t Ennis (44). + + Feuilles très glabres en dessous .. Py racks .. €. chinens sis (12). © © Aiguillons trés robustes C1 Cupule de 25 mm. de diam; ; épines très robustes: C. ouonbiensis (3) OC Cupule de 35-45 mm. de diam + Épines extrêmement ee rt C. namdinhensis (14). ma Épines moins robustes,........ 2.. € Lecomtei (15). B. Cupule mûre à paroi entièrement cachée par les aiguillons '. © Cupule munie d'aiguilles assez fortes ..... C. T—— (46). © 9 Cupule munie d'aiguillons grales s - [J Feuilles entières ou pres ; s + Cupule de 2,5-3,5 cm. de diamètre ?; feuilles à moins de e nervure j X x< Feuilles à à nervures dépourvues d d'anastomoses marquées = l de 5 mm. sur 3,5 mm.. C. laotica aT. 8 — — Gland de 12 mm. de diam. ....... ` C. tonkinen sis (1 Le KX ocn à nervures latérales principales réunies per en erp pi très marquées ...... C. tessella we E T tubas "de 56 . de diam.; feuilles à 20-22 p dE TUBE. pe nr C. Po ind yi G0) LIL] Feuilles iuum dentées sur posue tout le pic (4). ic B. Endocarpe du fruit mür épais, osseux; cicatrice extrèmement inr : loppée, la partie luisante et colorée du fruit réduite au "e t a. Cupule de 3,5-5 cm. de diam.; cupule contenant 4 unt ia (22). Js $. upie de 4,5-5,5 cm. de diam. ; cipale contenant 3 glands, 2 ái (23) E. lanceæfolia ka F. Fior. B. Burma, 3E Fe p eres lanceæfohià Woxb.; Williams in Bull. Herb. men (1904), p. 1 029, Castanea tribuloides Wall. ; Q. jrs Wal | Uk e CHANG : he Lem-dan. RUE 4. Les. iie Sue ogues $ ceux dia rue v u joris 2. Lé épines wt FADA IM. : diamètre du HICKEL ET M'* A. CAMUS. — LES CASTANOPSIS D'INDO-CHINE. 395 2. C. piriformis Hickel et A. Camus, nov. sp. Gemmæ parvæ, rotundata. Folia lanceolata, apice acuminata, 13-16 cm. metrica, tomentosa, zonis "undulato-tuberculatis ornata. Glans spon. sulcata. adnata CocanNcne : Thu-dau-moth TUR Thorel); Dinh, vers Baria (Pierre). — Annan : Titinh (Pierre). Dans les cupules jeunes, les zones semblent contigués; à létat adulte, ces zones sont espacées, ondulées, munies d’excroissances très peu marquées, la forme de la cupule est nettement asymétrique. Le gland est muni à l'apex d'un petit disque saillant, ses parois, ligneuses, sillonnées, adhérent forte- ment à la cupule. 3. C. aeuminatissima Hickel et A. Camus ; Castanea acumi- natissima Blume in Mus. Bot. Lugd. Bat., I, p. 283 (1850); Quercus lineata Miquel, Pl. Jungh., L p. 10 (1851-55); 0. Junguhnii Miq., Fl. Ind. Bat., I, p. 853 (1833); Q. foni formis Jungh. in Nat. Tijdschr. N. Ind., ser. 3, IV; p. (1857); Pasania acuminatissima A. D. C., Prodr., XVI, ^ p. 102 (1869). Le n° 817 de Kerr, provenant du Siam, assimilé au ©. Junghunii, nous parait assez différent de la plante de TE : 4. C. brevispina Hickel et A. Camus, nov. sp. Arbor 6-8 m. alta. Folia lanceolata, breve acuminata cuspidata, 10 cm. longa, 3-3,5 cm. lata, glabra, pues integra, nervis lateralibus utrinque 12413; petiolus 10- 12 mm. longus. Spica. fructifera. 7-10 cm. longa. Cupula ovoidea, basi rotundata, 16 mm. longa, 10 mm. lata, extus pube- . Tula, aculeis conicis crista licibus 4,5-2 mm. E rs ato-aggregatis rectis acutis simp i e longis S per 45 areas dispositis ornata. Glandes 3, glabra, 13 mm. alte. . Laos : Sam nena ( Poilane, n° 2061). Rappelle le C. acuminatissima, mais ses fruits. sont plus arrondis à la base, à épines courtes, mais pau Ww we € Fleuryi Hickel et A. Camus, nov. sp. - Arbor. 5-10 m. alta. Folia lanceolata, acuminata, P enis basi atte- 2 ge n se PEA 4, 5 cm. EE paben, margine ne integra, nervis secun- 396 SÉANCE DU 1& OCTOBRE 1921. dariis utrinque 10-11 subtus elevatis tertiariis vix perspicuis; petiolus 1,5-2 cm. longus. Spica fructifera 11-12 17-18 mm. longa, 15 mm. lata, extus puberula, aculeis conicis 2,5-4 mm. longis per 3-4 areas dispositis ornata. Glans 1, glabra, 9-12 mm. longa, asymetrica Laos : Sam nena (Poilane, n° 2 096). 6. C. Boisii Hickel et A. Camus, nov. sp. Rami glabri, aei, Gemme ovatæ, obtusæ, sericeæ. Folia oblongo lanceolata, apice minata, basi rotundata, 9-16 c m. longa, 3-5,5 cm ata, supra nitida, subtus pilosa a, rufa, margine Pret nervis utrinque 10-12 subtus elevatis pA obsolete prominulis conjunctis; petiolus 1,5 cm. longus, glaber. Amenta 4 6 cm. longa. Spica fructifera 4-6 cm. longa. Cupula 20 mm. diam., pilosa, asymetrica, spinis cristato- gatis ornata. hd solitaria 12 mm. alta, sericea, demum glabrescens; cicatrix parva ToxxiN : Yet (Bois, n° 199). Cette espèce se distingue nettement par ses cupules munies | de faisceaux d'épines très rapprochés, formant quatre crêtes, hautes de 3-5 mm., à rameaux brièvement aigus, divariqués- 7. €. argyrophylla King in Hook, f., Fl. Brit. Ind., Y; p. 622; Craib, Contr. Fl. Siam, p. 202 Siam : Chieng mai, Doi Sootep, alt. 660 m. . (Kerr). 8. C. Harmandii Hickel et A. Camus, nov. sp. T Arbor 20-30 m. alta. Rami agen lenticellosi. Folia ovato-lanceolata, - E acuminata, 14-18 cm. longa, 5-6 cm. lata, supra glabra, nitida, ei puberula, margine integra, nervis nude 14-15 subtus manifeste d ele trabeculis distinctis; petioli 2-2,5 cm. longi. Spica fructifera 16-18 cm- lo ensa. Cupu ula 2 ,5 m. diam , pilosæ, aculeis rectis vel [OS stellato-ramoso- fasciculatis. fees solitaria, 12-15 mm. SN 10 mm. sericea ; cicatrix 10 mm. - CoctiNcHINE. : : ue pisse de 850-900 m. armen n° 3305). : 4 Cette dopio est trn bien ste E * os S 41011 assez brièvement soudés par 4-7 à la bae isolés, couvrant _ peu la cupule et disposés en zones assez espacées. 9. C. annamensis nes et A. Sara nov. sp- a- < tis subtus elevatis trabeculis numerosis conjunct HICKEL ET M'* A. CAMUS. — LES CASTANOPSIS D'INDO-CHINE. 397 1-1,5 cm. longi. v ed eiie densa, 20-25 cm. longa. Cupula 3-3,5 cm. diam., aculeis 5-9 mm. longis acumine excepto tomentellis ornata. Glans sericea, 18 cm. longa, 15 mm. dE ta. ANNAM : Däc-kiêt. prov. Than hoa, bords du Sóng nam kiéc entre Hua-tan et Hiu-dan (Poilane, n° 1 824). Les aiguillons, assez peu serrés, laissent voir les parois de la cupule. Sur le sec, les feuilles sont presque incolores, un peu plus jaunes en dessous; sur le frais, d’après Poilane, elles sont vertes en dessus et presque blanc argent en dessous. Les fruits récoltés par Poilane ne paraissaient pas tout à fait mûrs. 19? 10. C. semiserrata Hickelet A. Camus, nov. sp. Arbor 6-8 m. alta. Ramuli juniores A pecus ed Folia € lata vel ovato- lanceolata, 11 cm. longa, 3,5-4 cm. lata, supra viridia, - pallida, nes Ligue: subtus rufa, pilosa, margine integra, apice dentata, nervis utrin S 13-45 arcuatis subtüs elevatis, petioli 8-10 mm. longi. Spica he bim. 1&-15 cm. longa. Cupula 30 mm. longa, 25 mm. lata, pilosa, spinis crassis in ramos plures patentes pungentes divisis ornata. Glandes 3, sericeæ, 9 mm. aita Laos : Sam-neua (Poilane, n° 2 020). Les épines ne couvrent pas la parot de la cupule, elles sont concrescentes à la base, parfois jusqu'au milieu, puis arquées- - divergentes, plus fortes que dans les espèces précédentes, leurs rameaux aplatis sont larges de 1 mm. à la base. Ces épines, — bien que disposées en crêtes, sont beaucoup moins réunies à la — que dans le C. Boisii. Les cupules renferment trois i glands. 179 l. C. traninhensis Hickel et A. Camus, nov. sp. — — Arbor 18-20 m. alta. Rami bescentes. Folia crassa, ovato- - juniores pubesc à … punceolata, apice cuspidata, basi attenuata, 1244 cm. iras iab em: v > Supra glabra, subtus pilosa, rufa, apice e dentata, n : : E subtus elevatis; petiolus 7-10 mm. longus. Spica ailea 1245 em. — E onga. Cupulæ 20 mm. latæ, 45. mm. alt, extus pilosæ, intus _sericeæ | E 3-4 mm. -longis i in ramos plures patentes divisis. Ganges 3 Sues. E . *7*9 mm alta Laos : Tan-la, prov. Tra-ninh (Poilane, n° n° 2 Ls i lesé épines, disposées en 4 n es par 4-1 en un tronc de 1,7-2 mm., la partie l libre est longue de mm.llya ordinairement, dans chaque cupule, 3 glands bie développés, le médian est « souven assez immé. 5 398 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. 12. C. chinensis Hance in Journ. Linn. Soc., X, p. 201 (1868); Fagus Castanea Loureiro, Fi. Cochinch. jp. 571; Casta- nea chinensis Spr. AOS : (Dussaud). — ANNAM (Loureiro . 2u- 13. C. ouonbiensis Hickel et A. Camus, nov. sp. à r 6-8 m. alta. Rami lenticellosi. Folia coriacea, ovato-lanceolata, rufa, margine crassa, undulata, nervis utrinsecus 14-17 subtus Men elevatis trabeculis prominulis cónjunctis; petioli 2 cm. longi. stipitata, asymmetrica, 25 mm. diam., extus puberula, spinis validis in ramos plures PI divisis orBata. Glans SpHEATINS 18 mm. onga, sericea, rufa. TowkiN : Ouonbi (Balansa, n° 665). Espèce très bien caractérisée par ses fruits très asymétriques, brièvement pédicellés, ses cupules à paroi peu épaisse, munies d'épines robustes, vulnérantes, rameuses, légérement aplaties, ne cachant pas la paroi, à rameaux étalés ou divariqués. La cupule semble ne contenir qu'un gland et parait indéhiscente. 14. C. namdinhensis cko et A. Camus, nov. sp. Rami glabri. Folia poor apice cuspidata, basi attenuata, 9-14 cm. a longa, 2,5-3,5 cm. lata, margine integra, apice dentata, supra ra glabra, a ~ subtus p aoi a, utrinque 13-14 subtus elevatis; petioli 7 mm. i Cupula sessilis, depre ssa, 40 mm. lata, 35 mm. alta, extus PE p Subconvexa, 45 mm. diametro. x^ r | ToxkiN : pr. Nam-dinh entre re et Da-ham (4. Chen : | lier, n* 29225). e. Espèce bien distincte, à cupules munies d'épines nombreuses, E trés fortes, aplaties, divariquées, trés vulnérantes, concrescenles | | . Sur leur plus grande longueur, à partie soudée er . de 3-5 mm. ub den e _ 43. C. Lecomtei Hickel et A. Camus, nov. sp. " = . Arbor 20-30 m. alta. Folia coriacea, mare Les apice — ! ien 16-18 cm. longa, 5-6,5 me Fe ra glabra, s subt Re dae le c sta m n s u 43-44. ‘subtus rue egi petioli 0,5-1 cm. longi. ` T fructifera 44-45 cm. longa. Cupula 40 mm. diam., ex apice j HH ramos, patentes egnar À divisis- ama Glans mm. lata, - alta. HICKEL ET M'* A. CAMUS. —- LES CASTANOPSIS D'INDO-CHINE. 399 Tonkin : Chapa à Muong xen (Lecomte et Finet, n° 418), vallée de Bauton (Balansa, n° 2989). — Laos : Tra-ninh, Meo- de-phat-lou, prés Xieng-Khuang (Poilane, n° 2917). Dans cette espéce, les gros fruits sont munis d'épines assez fortes, assez nombreuses; mu moins robustes que dans le C. namdinhensis. 16. C. diversifolia Ks in Hooker f., Fl. Brit. Ind., V, p. 620; Castanea diversifolia Kurz, For. Fl. Burma, Il, p. 419. Sram : Chieng-mai : Doi-Sootep, alt. 990-1 650 m. E os n° 1289, 1 769, Hosseus, n° 500). — INDE. 12-6 laotica Hickel ot À Camus: der sp. Arbor 10-20 m. alt ta, cortice cinereo. Rami juniores tomentosi. Gemm sericeæ, Folia ovato-lanceolata, apice acuminata, basi rotundata, 6-9 cm. longa, 2,5-3 cm. lata, supra viridia, subtus rufa, pilosa, margine crassa, integra vel apice obtuse dentata, nervis lateralibus utrinque 9-12; petiolus telis Glans dischi 5 mm. lata, 3,5 mm. alta, mucronata, sericea; cicatrix subconvexa, 4,8 mm. diam. Laos : Sam-neua, entre Penn et Muóng-ho, alt. 1000 m. (Poilane, n* 2 068). cupules, trés rapprochées, semblent soudées: bien que les fleurs soient assez espacées, elles sont entièrement couvertes par des aiguillons fins, très serrés, partant d’ un tronc trés court. — La forme des stigmates est extrémement caractéristique. 18. C. tonkinensis Seemen in Engl. Bot. jahrb., xxn. .— Beiblatt, p. 55 (897); C. pseudotribuloides Balansa in Journ. de Bot. (1890), p. Tonkix : Ti, (Balansa, n^: 562, 564?), mont Bavi (Balansa, n^ 2390? 2 394 ?), vallée de Langkok (Balansa, n° 2392). ` ^l o o e + c tessellata Hickel et A. Camus, nov. sp.; ae Javanica a del er in Journ. de Ber (4890), p 153. {a 16-20 cm m. n. longa, E3 or láta, 1 1 £ i rtm nervis secundariis utrin e A id 2 394); Muong pun, prov. San neua {Poilane, n n" e 1913). 400 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. lobi obtusi; stamina exserta, filamentes elongatis, antheris globosis. Amenta 9 elongata; flores binæ vel ternæ. Me fructifera densa, elon- gata. Cupulæ coalitæ, adnatæ, binæ vel ternæ, 2-2,5 cm. diam., pilosæ, rufæ, aculeis setaceis orient obtectæ. mire 56 mm. longe, -. 16-17 mm. late, sericeæ, rufæ. Toxkix : Tu-phap (Balansa, n° 2 385, 2 386 de l'herbier Drake 1 del Castillo), vallée de Bangkok (Balansa, n° 2381). on Espéce trés bien caracterisée par ses fruits soudés, à aiguil- lons serrés, cachant la paroi de la cupule, ses feuilles à nervures trés visiblement réticulées en dessous. 20. C. Poilanei Hickel et A. Camus, nov. sp. r 8-10 m. alta, ramulis velutis. Folia Aram uae es vel obovato- PRESNE 18-22 cm. longa, 5,8-8,5 cm. lata, utrinque concolora , supra glabra, subtus puberula, margine subintegra, nervis lateralibus utrinque 20-22 subtus elevatis; petioli 2 cm. longi, pilosi. Flores 9 plerumque — ternati. Spica fructifera elongata. Cupulæ sessiles, 50-60 mm. diam., dehiscentes, 4 lobatæ, aculeis confertis setaceis 8-10 mm. longis dense obtectæ. Glandes 1-3, sericeæ, brunne:e, 15-20 mm. diam. ANNAM : La-han prov. Than-hoa, route de Diéu-luu à La-han (Poilane, n° 1787). x Trés bien caractérisé par ses gros fruits à épines fines sors | à la base en un tronc plus épais. 21. C. indica A. D. C. in Seem. , Journ. Bot., I, p. 182 (1863); Quercus indica Drake del Castillo in Journ. de Bot. (1890). p. 153; Castanea indica Roxb. Tonkin : Tu-phap (Balansa, n° 2388), Tien-thón (Bon, : n° 5048), prov. Phu tho, réserve forestière de Chän-môn£ (Fleury, coll. C'hevalier, n° 30 100)..— XNNAM : La-hàn, pro) Than-hua (Poilane, n° 1723), Phong-y. pr. Than-hoa (P — n° 1 669). — Los : montagnes entourant le plateau de Tra- (Dussaud, n° T9), Xieng-khuang, prov. Tra-ninh ( 22. C. armata Spach, Hist. Veg. Phan.,L p- 185. ^ Siam : Klong majum (Schmidt). — Inpe. E. 23. C. Pierrei Hance in Journ. of Bot. (1875), P- P" Ile de Phu-quoe, près du littoral du sn (o de va es. connue. is G. NICOLAS. — A PROPOS DU LEPIDIUM PERFOLIATUM L. 401 - 24. C. Chevalieri Hickel et A. Camus, nov. sp. Rami lenticellosi. Folia coriacea, crassa, ovato-obl onga, apice EFE nuata, 15-20 cm. longa, 5-6,5 cm. lata, glabra, supra nitida, 2-3 em. longi, crassi. Spica fructifera te densissima. Cupulæ (immaturæ) echinatæ, aculeis setaceis vestitæ ANNAM : Lang-bian, Dalat, alt. 1400 m. (A. Chevalier, n° 30 021). Les fruits sont jeunes, munis d'aiguillons un peu épais à la base, acérés au sommet, les feuilles trés épaisses, d'un beau vert, trés brillantes en dessus, ont une nervure médiane et un pétiole rouge. À propos du Lepidium perfoliatum L. PAR M. G. NICOLAS. Le Lepidium perfoliatum L., signalé dans la Meurthe-et- Moselle‘, vient d’être retrouvé à Fanion, en mai 1921, par M. Martin, professeur à l'École vétérinaire, au cours d'une - excursion de ses éléves, sur les bords du Canal du Midi, entre la gare Matabiau et le pont des Minimes. Trois pieds seulement ont été rencontrés malgré de minutieuses recherches. p Les graines du nid perfoliatum sont très riches en mücilage: placées sur du buvard humide, elles s'entourenttrés — rapidement, au bout de quelques minutes, d'une spanie r: couronne mucilagineuse. x Le Thorea longifolís ent le Pseudarrhenatherum longifolium A par M. G. ROUY. | i J'ai publié en 1913 (Flore de France, XIV, p- 1244), sous - 16 T nom de Thorea longifolia, la diagnose de l'Avena longifolia hore — Arrhenatherum Thorei Desv., le nouveau genre Thorea, E. + Voir ce Bulletin, Lxv, p. 55, 1921. oo Hxyur. : E. a1 402 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. ne figurant ni dans l'{ndex Kewensis ni dans les Indes de Th. Durand ou de M. Harms, étant d'ailleurs, trés distinct des genres Avena et Arrhenatherum. Mais j'avais omis alors de tenir compte de ce fait que le nom de T'horea avait été appliqué, dès 1808, dans la nomenclature cryptogamique, par Bory (in Ann. Mus. Par., XH, p. 126), à un genre d'Algues du groupe des Rhodophycées. | | Le genre Thorea Rouy non al. devenait donc caduc et comme, jusqu'à présent, aucun botaniste n'a remplacé le nom générique en question, tel que je l'ai caractérisé, il me reste loisible de le remplacer moi-méme, ce que je fais dés aujourd'hui en eréant ‘ici pour ce genre monotype le nom de Pseudarrhenatherum, l'espèce devenant alors le P. longifolium Rouy, sans qu'aucune description nouvelle soit nécessaire pour le genre ou pour l'espèce, laquelle reste localisée, quant à présent, dans l'Europe occidentale (ouest de la France, Espagne septentrionale-occr dentale, Portugal septentrional), les diagnoses de ma lore de France n'ayant à subir nulle modification ou addition, et con- servant la méme place dans la sous-tribu Holcineæ Rouy, entre les genres Trisetum et Arrhenatherum. A propos de quelques plantes rares en vole de disparaître ou disparues des localités ox elles avaient été signalées PAR LE FRÈRE SENNEN. En parcourant dernièrement l'article de M. E. Decrock P - : .. Note sur la présence de l' Asplenium marinum aux alentours 7^ — — Marseille — paru dans le Bulletin, t. LXVII, p. 210, nous avon | senti s'élever au-dedans de nous un écho aux lamentations x : l’auteur au sujet de la disparition de cette rare Fougère dans UP" — - localité où il l'avait observée aux environs de Marseille. FRÈRE SENNEN. — À PROPOS DE QUELQUES PLANTES RARES. 403 l'intention de l'unir — l'union fait la force — à celle de notre honorable confrére, que nous avons eu l'honneur de connaitre à Montpellier, il y a prés de trente ans. Mais nous nous propo- sons aussi de signaler quelques espèces notables pour notre flore barcelonaise, de laquelle nous nous occupons inlassable- ment depuis plus de dix ans, et qui ne peut manquer d'inté- resser la flore de la cóte occidentale du littoral, dont elle est le prolongement par la cóte du Roussillon et de la Catalogne. Il s'agit du Phagnalon Domingoi Sennen— S. Tenorei < saxatile ej., Lavandula Cadevallii Sennen = L. pedunculata X Stæchas ej., tous deux distribués de plusieurs localités dans nos exsiccata « Plantes d'Espagne », qui actuellement dépassent le n° 4000. En mettant une moyenne atténuée de 20 parts au numéro, nous arrivons au résultat 4 000 >< 20 — 80 000 parts distribuées depuis 1906, sans compter plus de 20 000 parts dis- tribuées en étiquettes écrites à la main. . On pardonnera cette digression à un membre laborieux de la Société, et qui aime bien à dire ce qu'il a vu, comme le con- seille Montaigne. Nous avons l'honneur de faire présenter ces deux plantes en méme temps que. cette modeste Note. — . Done, un jour d'épanchement familier, nous vint la fatale idée d'indiquer le lieu où croissait, parmi les parents, un magni- fique pied de Phagnalon Domingoi. Mal lui en valut. Peu aprés, en la saison voulue, allant lui demander son tribut accoutumé, — nous eümes l'amer désappointement de constater sa complète — disparition. Pas une obole, plus rien, pas même un vestige de — fé curieux hybride. Les ans, nous l'espérons, répareront l'outrage, ; , Aurait-il été enseveli dans les sables granitiques, en pente, où il plongeait ses racines? Cela ne nous a pas paru probable. v ‘tez donc voir les nombreux aléas qui pourraient ici trouver - Mais le malheur, trop souvent, en appelle un autre. Aussi, komo longtemps attendre, eümes-nous à faire pareille constata- Mon pour une localité voisine d'un autre hybride, heureusement — .. $5502 répandu dans le massif schisteux, granitique en quelques Points, du Tibidabo, dont le sommet, situé à 514 mètres - 40% SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. d'altitude, domine Barcelone et les fertiles plaines d'alentour. Nous avons déjà nommé cette Lavande dédiée à M. le Pro- fesseur D" Juan Cadevall, auteur de la Flore de Catalogne, avec la collaboration du D' Angel Sallent. La localité fut enseignée. Peu aprés, le ravage et l'incendie avaient tout détruit. Ceci nous remet en mémoire la malchance qui, suivant la croyance populaire en telles montagnes, menace de plusieurs maux le tendre nid, espoir du printemps, si la langue du bambin qui l'a récemment découvert en divulgue inconsidérément la place. . Mais peut-être que ces dévastations accidentelles, ou dues à des causes libres, n'auront pour tout résultat que celui de sup- primer une plante intéressante en un point désigné? J'en vois d'autres qui, sortant du domaine de la distribution des Tono 4 végétales, se rapportent aux personnes qui les ont signalées. Les écrits restent. Ils indiquent en tel lieu telle plante qu'on ny retrouve plus. On pourra penser qu'une cause fortuite l'en à fait disparaître. Ce sera l'interprétation ordinaire, croyons-nous, bien qu'il n’en soit pas toujours ainsi. Mais n'a-t-on pas formulé A trop souvent des interprélations moins bénévoles, tendant, E intentionnellement ou sans en avoir conscience, à jeter le M crédit sur les personnes? Il suffit d'avoir vécu et fréquente le E monde pour savoir que la basse jalousie et l'envie sont des d misères de l'humanité. P Dans nos excursions hebdomadaires à la tête de notre group? — — botanophile composé d'une vingtaine d'élèves, tantót plus. E tantót moins, nous apportons un soin particulier sur la folle Er végétation, à n'y toucher, pour ainsi dire, qu'avec discré- tion et mesure, et surtout à respecter le travail de l'agrieul- teur. En. ue oet Et maintenant, bien que cela ne réponde guère au titre he nous avons donné à ces lignes, il ne nous parait pas go de |. propos de donner ci-après la liste des plantes des alentours ~ . Barcelone, qui revêtent dans notre flore un intérêt spécial 9 | encore seraient d’une rareté reconnue. rota . . Nous suivons la liste de notre catalogue. - Er crap FRÈRE SENNEN. — A PROPOS DE QUELQUES PLANTES RARES, 405 LISTE DES PLANTES NOTABLES OBSERVÉES PAR LE FRÈRE SENNEN DANS LES ALENTOURS DE DARCELONE : E parviflorus L. Fumaria Bonanovæ Sennen — aeri dto et Pau = — Ca us x parviflora eor. tm o die Sen. et Pa — major x atc eor. E uus uncea Coss. Malcolmia parviflora DC Biscutella tarraconensis Sennen Cistus ladaniferus L. = 25 Onn psi Cad «t Sen ladaniferus x se Sen. et Pau, non Dav — Fontii Sennen — albido — re ej. — Delilei Burn — pulverulentus Pourr. 9 macrocalyx Sen. et Pau Silene- er Lag. Arenaria Lo oscosii Texidor | c c. |o un w © Hypericum tomentosum L. — hirsutum L. eme officinale All. Oxalis cernua Th — floribunda — violacea L. Genista ani (Webb) Rouy, i is Sen — TEER Wa. var. ; sch. diae | — subparilis Sudre inermis. mitis tricycla Sen. catala aunica RT — ux — disciform s DC. Melilotus bareinonensis Sen. — messanen l Trifolium ne Sen. — striatum Lotus barcinonernsis Sen. catalaunicus Sen. Astrsgalos epiglottis L. — pentaglottis 1 a pice rua Pelecinus L. 2 Lens Tenorii Lamotte Vicia heterophylla Presl. — pseudo-cracca Bert. To elegantissima Shuttlew. — pubescens Link. Lathyrus Clymenum L. var. pu ciflora Sen. — alatus Ten. Ere iem L. var. uniflorus Ser. | — festivu n. gb LACE saxatilis Lamk | Geura silvaticum Pourr. Potentilla recta L. Rubus Lloydianus. Gen. f. aculeatus aec Su dre. = fomentosilcods Sudre — collicolus Sudre — subvillgsus Sudre x — pseudovillosus Sudre "x — tomentellifolius Sudre x — trigenes Sud. et Sen. — x — assurgens Boul. et Bouret x — Seüncdlt Sudre d e tomentosifrons x ulmifo- i: lius ej. mo catalaunica Costa Maluqueri $ t Alchimilla arrensis ssop. 406 Cratægus Aguilaris Sen. — brevispina Kze. Sedum dendroideum Sessé ap. DC. Mesembrianthemum nodiflorum L. Jussiæa grandiflora Mich. Sanicula europa L. var. hispanica Sen. Durieua hispanica Boiss. et Reut. Vaillantia hispida DC. Galium nanan Jord. m ces i DC hocce sea Sen. = — Re tt um Xx Gerardi ej. Lonicera m PSNT paa Cadevalli Sen. Knautia Alboi Sen. Bellis catalaunica Sen. - Aster longicaulis Duf. — squamatus UNE ) Hieron. x Conyza Daveau an — Erigeron canadensis x Conyza ambigua eJ. x C. Rouyana Sen = — Naudini x Erig. canadensis ej. Conyza chilensis Spr Erigeron coronopifolius Sen. S sl. mr nse Rouy =— nager c echinatum Sen. SÉANCE DU 14 * Erythræa Boissieri | oralis i Orobanche Arbu ti Sen. OCTOBRE 1921. Centaurea dracunculifolia Duf. — linifolia Vahl. — decus Sen. et Pau. = — collina x prætermissa ej. 2c LE Cenia wrai barcinonensis Sen. ra ej. — — collina x melitensis ej. — ochrolopha Costa Se dere DC. — serotinum Poi Sonchus gancescens Jord. — Fabre Borckhausia omili L: sum A.-T. Thrincia tuberosa DC. Xanthium barcinonense P == Dan Sen x — Sallentii "Sen: et Cad. = — fuscescens X italicum Sen. x — Fauræ Sen — — Sallentii » fuscescens £j- x< M hispanicu tale um Sen. ETA x orien x — Hs Sen — orientale x fuscescens ej. — W se = — Siru x Phillyrea emporitan il Dx italicum Sen. a Sen. I me es pese x latifolia? ej: — stricta ert.? Cap fruticosus R. Br. Willk. x Chlora Fontii Sen Pa — imperfoliata Xx "intermedia £ t F4 — litt FRÈRE Orobanche fœtida Desf. Acanthus mollis L Lippia nodiflora Rich. Teucrium celeste Schreb.? — Caballeroi Sen. Xx Brunella hy ny Knaf. Phlomis purpu ; Ballota Tournctorüi Sen. SENNEN. — A PROPOS Sen. — eriocaulis Sen. — electa Sen X — barcinonensis Sen Qu Verbenaca x clandestina ej. h. = rata x< clandestins ej. Calamintha catalaunica Sen. — Sennenii Cad. catalaunica x Nepeta? Sen. — Fontii Sen — LI — ntha CABenceDA Roth nant polycarpus L. marantus blitoides S. Watson — muricatus Gillies X — leche Sen. = — muricatus x deflexus ej. Atriplex Torüab oni Tineo uæda altissima Pall. Euphorbia Myers Sen. . — peploides Gn. ion H. B. K. Salix catalaunica Sen. Urtica Tremolsii Sen. | Vulpia Broteroi Boiss. et. 3 ngiseta E Avellinia Micheli P Parl. A rum L. ap. Costa ^os = Marius fragrans K Kunth. dem Br rach; DE QUELQUES PLANTES RARES. 407 A. fragrans Vent. a Thellung ogalum arabicum Ophrys tenthredinifera Willd. Orchis Champagneuxii Barn/oud Neotinea intacta Reichb. jeg PARES Costa et Vayreda Barlia. longibracteata Biv. Potamogeton siculus Tin. — tenuissimus Hook. f. Cyperus serotinus Roth — distachyos All difformis L. Carex basilaris Jord. — Grioleti — olbiensis Jord. = Pam dic . colonum +: == es Pennisetum villosum R. villosum Hort. non Dar — tortilis Desf. Corynephorus articulatus PB. arcinonensis Sen. Avena Bolivaris Sen. macroca * Trisetum barcinonense Sen Schismus calycinus Duv. -Jouve Ampelodesmos tenax Lin Phragmites isiacus Kunth pe Echinaria capitata Desf.. .— 7 Lamarckia aurea Hank = Atropis pseu Rouy Serrafalcus intermedius Parl. — lo 408 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. = — mucronatum x ramosum? ej. |. Ægilops Leveillei Sen. — Paui : — triaristata X triuncialis ej. €atapodium gracile Sen. Anogramma leptophylla Link Lolium parabolicæ Sen. Cheilanthes pteridioides Christ Agropyrum scabrum Sen. Selaginella denticulata Link Conclusion. — Notre catalogue, qui se termine parle n° { 422 et renferme des bis, des ter et se continue par des suppléments, indique d'une manière assez éloquente la richesse de la flore des environs de Barcelone et le puissant intérét qu'elle présente. Les Chenopodium amaranticolor et Chenopodium purpurascens ne sont pas identiques en tous points ; PAR MM. L'ABBÉ H. COSTE ET ALFRED REYNIER. (Suite et fin '.) La paix entre la France et l'Autriche ayant été signée en 1919, il a été possible d'interviewer la personne sur le témoi- gnage prépondérant de laquelle nous comptions pour la citat d'une controverse qui a déjà fait dépenser beaucoup dence: 2 Le docteur J. Murr, professeur universitaire en retraite à — Feldkirch (Tyrol autrichien), nous a fait tenir, les 28 décem- 3 bre 1919 et 14 janvier 1920, deux lettres accompagnées: 1° de l'exsiccatum précieux du Chenopodium purpurascens Jaq: — 2 de tirés à part d'instructives dissertations, tantôt en latin, — tantôt en langue allemande, sur diverses Ansérines du globe — Force a été alors d'attendre que le Bulletin de l'année 1911 es E .. la Société Botanique de France paraisse, afin de déposer sur e : bureau, aujourd'hui 14 octobre 1921, la présente Suite et fin a la Note suspendue il y a quatre ans : l. — En possession des pièces documentaires dont on M voir l'importance, résumons d'abord l'interview de M. bee juge impartial qui, depuis 1907, a comparé maintes fois ei les Chenopodium amaranticolor et C. purpurascens. beo . différences morphologiques les plus saillantes à placer € LI (4. Voir ce Bulletin, LXIV, 1917, p. 6467. H. COSTE ET A. REYNIER. — SUR LES CHENOPODIUM. 409 ment sous les yeux de nos honorés confrères (certains mots sont soulignés par nous) : CHENOPODIUM PURPURASCENS. CHENOPODIUM AMARANTICOLOR. * ... Foliorum lobis obtusioribus fere Chenopodium ce ce « integris vel sinuato-dentatis. Glome- Tela ex E qud a doctore Ludwig « "ri grandibus, remotis, dense fari- | « missis... Nunquam vidi € amaran- * « licolorem in ertértié Berolin., Vin- indi natio ad mon Ab « dobon., etc., quz mihi ad revisionem in Ta alle A » (M « commissa fuerunt.. uteris, i919. 192 0)- 0 amaranticolor est forsan pul- « clie nopodiorum, « insigne statura valde procera et foliis « urbico L. similibus, diü « splendide. iieri reo perfusis, « demum viresc E ia Foliis sre velt I « Merc proe dentatis. Glomeru s,non nimis pasce MSN in "literis 1919-192 e Chénopode, dont il existe . Le plus dcm de tous les Chéno- : dios Tobi du musée de Vienne | * vidis. Il se distingue par son port T Le : s feui i : x ires provenant de la evé et ses feuilles semblables à noui essel si « celles du Chenopodium urbicum L., A^ T. ^ uvent dans les « recouverles d'un rouge violacé qui Ins BITE Il a des feuilles « persiste longtemps. » (Murr, Zu Prof. : ue rouge vif, rhomboidales-ovées, | D' G. v. Beck's, Berbeitung us plus Pesci nl folia tr Veces ia Lese ater Hn Reichen&achs, Icones Bes riculata et subtriloba. Assez fré- | Florz Germaniæ,in Mariage ded quemment son inion, d pré Mit, ah “907, n° 4M, 12.) * sente lus ou : ; y : Podium dgnoszierte Chenopodien, in Allgemeine ari Zeitschrift, n? 5, 6, Jahrg. s Lt grossiers que ‘à F um Kras., fortement poudrés dur “ere Willd., qui, r le à dire beaue cet, en oup. » nee Ungaris- 06.) £ | M. ior in litteris, nous dit en outre : «... Chenopodia | bee — Is enn sunt, meo sensu, apud Ascherson et, Græbner. » an. il ‘devenait superflu d'écrire à Berlin, l'éminent | . ™. Ascherson étant mort le 6 mars 1913, le plus simple est de 1. Nous devons la traduction des textes A à te ami et con- ` < ES en paie M. TRIBERT, officier interprète de première classe du : corps d'armée. men veuille Kana r nos Maia Porn, 410 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. transcrire maintenant les différences des deux Ansérines étudiées par les auteurs du Synopsis der Mitteleuropáischen Flora, Band V, Chenopodiacez, 1913, p. 66, 67 : CHENOPODIUM PURPURASCENS. CHENOPODIUM AMARANTICOLOR. . Tige forte, rayée de rouge, sou- « ... Plante € et robuste : tige vent molle. Feuilles CRE trilobées, | « atteignant jusqu'à 2 ou 3 mètres, for- largement ovales (jusqu’à ovales avec | « oe lobes latéraux souvent courts, | « arges et aigus), largement arrondies | « n mrn erie re ps) à l'extrémité « brièvement t i e « dits. Feuilles supérieures encore | « otalar, entières. Les jeunes do cue « 0 m. 14 de longueur et une largeur ches, d'u « « &£cs 6e A^ CRE 4 n «et les jte ane là « rouge vif et fortement du. o « sud-orientale... » (Ascherson et Græbner, op. cit.). iguës : sinus DM des feuilles mer fa avec « peu plu s pointues, . bn petites. Inflorescence totale en « connue a ec certitude; d'apr P « et Schmidt, Catal., 1912, il est x « naire du Mexique. Spontané dans « France méridionale, ou ile * Nom et synonymes : pasa gre. « Nom t synonymes : um | urpurascens Jacq., Hort. HE Fe maria aie pro specie, sure Y 48, t. m 1116 (1); C. : triplici T fil., | « Maggyar Bot. Lapok, Vl, ns « SuppL, 171, 1781; C. rubricaule « C. album e: (3) sous-es) = et i « Prodrome, 67, 1849; €. erubescens | « la Société Rochelle: 1904, 1 * Schrad., dans divers herbiers (Murr, | « Bulletin de Pep Doe « dans ses lettres); C. melanos ospermum | « V, 979, 1905... (Asche * purpureum des herbiers (Murr, dans Grebner, op. cil.). * Ses lettres); C. pare Spielm. in ..:.* Steud., Ngm., édit. 2, 1, 348, 1840 | ine c ae » on k 'Græbner , Op. 1 E Gadecéau donne, pour le tome Il, la date de « 1770 »; ce = erre 5 2. * propos du Chenopodium album, M. Murr, dank lUngarischen Bot, Breed Jahrg. 1906, nous apprend ceci ayant un réel intérêt : * (gras. « l'Allg. Bot. Zeitschr., 1903, p. 81, j'avais identifié le C. sra « mihi avec le C. purpurascens (Jacq.) var. lanceolatum (Moq.); me y « « dans m mon Pea. p. 223, Ja fait ressortir. gae le €. v roba: dans leur - presque égale; recouvertes jeu nesse eins euch brillanter eat ur base E EE MEM GT H. COSTE ET A. REYNIER. — SUR LES CHENOPODIUM. 411 L'exsiecatum démonstratif à nous envoyé par M. Murr a . dissipé la dernière hésitation qui eût pu se maintenir en notre esprit; contrairement au dire de M. Gadeceau, il existe une indéniable divergence morphologique entre les deux Ansérines sous le rapport : 1° des « folia auriculata et subtriloba (Murr) », « foliis auriculatis (Moq. Tand.) »; 2° des « feuilles largement arrondies à l'extrémité (Asch. et Græbn.) », « foliorum lobis obtusioribus fere integris » aux termes de M. Murr; conformation limbaire dont M. Gadeceau aurait dù s'apercevoir sur le dessin de l Hortus Vindobonensis, et au sujet de laquelle une lettre (en 1912) de M. le professeur. Thellung nous prévenait : «... En « revisant les Chénopodes del VUA e de l'École polyischnique « suisse, à Zurich, j'ai trouvé. quelques échantillons (cultivés «du €. purpurascens Jacq.; ils ont tous, différemment du « C. amaranticolor, des feuilles plus ou moins obtuses ou « seulement très briévement acuminées-apiculées et faiblement « ondulées-sinuées, ou subtrilobées, ou presque entiéres; leur « professeur Beck, de Vienne, avait émis l'opinion que notre C. amaranti - « color était à rapprocher du c. striatum), en dépit d'une intime parenté, « ne devait pas être rattaché au €. purpurascens, mais au C. album L: Le « l'essaim des formes du véritable purpurascens; ou, pour le dire autre- « ment : le C. striatum représente une RACE [nous soulignons] extrém e « du C. m. laquelle. n a pas encore os jusqu'au type du C. pur - «c purase » Ny Spit il point, soit dit en passant, pe de phylogénie entre . le C. purpurascens, selon nous (on le a tout à l'heure) RACE du, a amaranticolor, et le C. striatum Tara RACE, selon M. Murr, du 7. album? Voir, touchant ledit problème des affinités biologiques, ce qui concerne une forme de passage (C. album L. variété viridescens Saint- Amans ie erubescens Coste et Reynier) dans la Note Affinités entre les Chenopodium album L. et C. amaranticolor, Bulletin de Géographie Bota- . nique, n° 334-336, octobre-décembre 1917. Bien avant M. Gadeceau nous avons pressenti, sinon que le C. amaranticolor est Kypotheipeti un tre peur à l'époque historique, du moins une actuelle sous-espèce de l'Ansérine blanche : c'est pourquoi, en 1914, distribution eut lieu, par nos - Soins et ceux des Société Rochelaise, et Société pour l'Étude de la Flore - Franco-Helvétique, du « Chenopodium album L. subspect cies amaranticolor —— C. et R. », dans le voisinage duquel se placent, disions-nous, le C. album — nei vie Moquin et C. aire ee tous deux du TRA peus A 412 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. «forme rappelle parfois celle des. C. opulifolium Schr. et « C. ficifolium Sm. » Après de si nets éclaircissements, nous ne nous attarderons pas à faire remarquer l'impossibilité d'une fusion radicale des Chenopodium amaranticolor et C. purpurascens. ll est trop manifeste que l'une de ces deux Ansérines a droit à être consi- dérée comme une valable RACE de l'autre. II. — Ces préliminaires essentiels étant tirés au clair, les botanistes pour qui la question de Nomenclature présente un intérêt corrélatif sont priés de lire, dans le Bulletin de Géo- graphie Botanique, année 1916, p. 119-125, notre Note : Le Chenopodium amaranticolor est-il identique en tous points au C. purpurascens? -Nous y formulàmes la subordination qu semble hérétique à M. Gadeceau. « MM. Coste et Reynier e « son sentiment] violent l'article 46 des Lois [pardon ! notre cher « confrére : pas Lois, mais simplement « Règles » q™ « n'astreignent personne à les suivre d'une facon irraisonnee: « quand on se heurte à des cas exceptionnels] de la Nomencla- « ture, en rattachant le Chenopodium purpurascens de Jacquin « à leur C. amaranticolor de création récente. » Sans le moindre. émoi de cette accusation inconsidérée d'hérésie, nous rest- — merons (voir l'alinéa suivant) notre maniere de voir qui de : un contradicteur dont le but est de reléguer à la synonymie - l'Ansérine couleur amarante : elle « doit », exige-t-il, pue r 33 le nom d'Ansérine pourprée! cf. l'article réquisitorial e x M. Gadeceau dans Le Jardin oü il lui plut, en 1917, de placer P les piéces du « petit procés » sous les yeux des lecteurs de cet - organe (en vérité, peu qualifié). X cond Il existe, avons-nous soutenu, une identité spécifique entre les deux Ansérines, sans que la réunion de leurs caractères généraux empêche de discerner, sous le rapport de plusieurs particularités d'ordre végétatif : 1° une forme typique CDM podium amaranticolor (C. et R.) Murr, Ascherson et Grzb' (le vocable amaranticolor devenant — c'est fort curieux. bene fois rien d'irrationnel! — princeps par suite des circons'" complexes); synonymiquement : C. purpurascens | ( $ nudum, mais pas du tout nom devenu sans valeur” g Lm e gei iur repu: c2 A : cd o vocable « purpurascens » des Demonstrationes Horti regii P H. COSTE ET A. REYNIER. — SUR LES CHENOPODIUM. ` 413 Jacquin se l'appropria) Bernard de Jussieu; C. purpurascens mk; — 2° une RACE purpurascens Coste et Reynier; synony- miquement : C. purpurascens Jacq. (à l'insu du phytographe autrichien, la description, dans l'Hortus Vindobonensis, ne fut pas celle du Type cultivé à Paris par Bernard de Jussieu); C. purpurascens Moq.-Tand. (en supprimant la variété punctu- latum). : Nous maintenons cette subordination fort claire, établie sur des motifs explicites que récapitula Le Chenopodium amaranti- color au point de vue de la Nomenclature (Bulletin de Géographie Botanique, numéro d’avril-juin 1918), Note où l'un de nous, solidaire de l'autre, a mis en relief la singulière complexité que peuvent offrir certains cas vis-à-vis du dispositif de la Règle 46 du congrès de Vienne international. Impossible de reproduire, dans la présente Suite et fin, les 125 lignes de raison- nement à la lumiere duquel notre probléme, difficile au premiér abord, fut dénoué, non tranché (expédient trop commode), conformément au précepte : La lettre tue, l'esprit vivifie. III. — Cela va de soi : la susdite solution contrasta du tout au tout avec la tactique de M. Gadeceau nous incriminant d'aprés des griefs à la légère : « Il parait difficile de ne pas « reconnaitre la compléte identité des deux Chénopodes »; « la « description et la figure de Jacquin s'appliquent strictement à «la plante décrite par MM. Coste et Reynier »; « il y a entre les deux plantes une concordance absolue »! Comme nous | répliquàmes à notre contradicteur que c'étaient là de pures —— assertions subjectives, il eut recours à une nouvelle pétition de principe : « J'affirme que la description et la figure de Jacquin s'appliquent exactement au C. amaranticolor, puisqu'il est facile de s'en assurer »; or quiconque en prendra la peine, ne pourra, à coup sûr, que s'assurer... du contraire!!! - xà En Sy stématique non empreinte de servilisme, de l'actuel _ Stat de choses ressort la validité (jusqu'à la future conception _ plus scientifiquement philosophique que fournira un jour la m fat, longtemps encore après 1776, reconnu comine simplement, emprunté —— TU ed le botaniste autrichien, puisque M. Gadeceau signale un exsiccatum : daos eté par Pourret : « Chenopodium purpurascens JUSSIEU (non “acquin!] », concordant avec le C. amaranticolor. ~ - foc 414 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1924. philogénie) de l' « espèce » Ansérine couleur amarante dont les trois aufeurs autrichien et allemands sont devenus parrains attitrés; c'est donc à M. Marr, ou à M. Græbner, survivant d'Ascherson, què nous renvoyons notre honorable collègue de Nantes, si la relégation irréductible du vocable amaranticolor à la synonymie de la plante de Jacquin continuait à "Bue chez Jui un opiniâtre « delenda Carthago »! Contribution à l'étude de l'ovaire chez les Composées PAR M. PIERRE LA VIALLE. J'ai déjà eu l'occasion de montrer que la position, ordinai- rement médiane, des deux carpelles qui forment l'ovaire des Tubuliflores et des Liguliflores souffre des exceptions, et que les Liguliflores appartenant aux genres Scolymus et Hyoseris ont, contrairement à la règle, des carpelles latéraux et des branches stigmatiques latérales. De plus, chez ces mémes plantes, le raphé de l'ovule anatrope n 'est pas situé en avant, — mais disposé latéralement, au niveau de la nervure médiane du carpelle fertile‘. Cette position particulière de l'ovule entraîne, pour la fleur des Scolymus et des Hyoseris, l'absence de plan . rigoureux de symétrie, qui exigerait la présence d’un se : ovule à l'aisselle du carpelle latéral stérile. | J'apporte quelques observations nouvelles, relatives au C0 tenu de l'ovaire de quelques Tubuliflores et Liguliflores. Tubuliflores. Genre SERRATULA. — Des. capitules jeunes de Serratula tine toria L. cueillis au même moment, m'ont permis de faire 1 étude soignée du développement del ovaire et de son conten oA, LAVIALLE (P-), Observations sur le développement de l'ovaire en | chez les. aopa $ (Bull. Soc. botanique de France, LVIII, eio . . Recherches sur le développement de l'ovaire en Mis chez les Composées \ 5r Doctorat às os Paris, 1912, p. Lot et 83 du. E P. LAVIALLE. — ÉTUDE DE L'ÓVAIRE CHEZ LES COMPOSÉES. 415 Mon attention avait déjà été attirée, antérieurement, par des diffé- rences de volume constatées entre les divers pistils d'un même capitule. Dans cette espèce, l'orientation des carpelles et des branches stigmatiques suit la règle géné- rale : ces organes sont médians. Mais, dans quatre cas, j'ai constaté la production d'un deuxième mamelon ovulaire à laisselle du carpelle posté- rieur. Cet ovule postérieur, né en méme temps que l'ovule antérieur normal, suit ce der- nier dans les premiers stades de son développement, puis cesse de s'accroitre. L'ovule antérieur continuant à grossir comprime lovule postérieur qui s'aplatit, perd sa structure, et, finalement, est à peu près complétement résorbé. Dans lun des cas observés, il ne restait, au moment de la fécon- dation, que de faibles vestiges u mamelon ovulaire posté- rieur, reconnaissables gràce au nucelle incomplètement truit. En réalité, la présence d'un deuxième mamelon ovulaire dans la cavité ovarienne ne D. change pas, d'une facon sen- —Sibleà l'œil nu, le volume du pistil, au moins dans les pre- Fig. À. — Serratula tinctoria. Coupe transversale d'un pini contenant deux ovu ules au moment de la fécon- dat on. DE LEZ. ligneux de ics des Verger; pos ` paroi ovarienne; /.r., faisceau du externe du tégu- derme interne); s.e., sac cordon conducteur du Mie » SH miers stades du développement. Les dillérences de she que j'ai observées, antérieurement, entre les pistils inclus dans un ras Capitule, doivent être attribuées au développement égal — ltané et eor des deux ovules. d ai vu, m effet, € 416 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. un capitule de Serratula tinctoria, au moment de la féconda- tion, un pistil nettement plus gros que ses voisins et dont la cavité donnait asile à deux ovules également développés, nor- malement constitués et orientés de fácon identique : chacun des deux ovules anatropes ayant son raphé situé en face de la nervure médiane de l'un des carpelles (fig. A). Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer des fruits mürs con- tenant deux graines. ! Genre Cirsium. — J'ai étudié, au mênte point de vue, une autre Tubuliflore : Cirsium palustre Scop., dént les deux carpelles et l'ovule anatrope, ordinairement unique, sont médians. Dans cette espéce, j'ai pu, deux fois, distinguer dans deux capitules un ovaire plus gros que ses voisins et renfermant au moment de la fécondation deux ovules normalement déve- loppés et égaux. Ces deux ovules avaient, ici encore, leur - raphé tourné du côté de la nervure médiane de chacun des carpelles. ` L EE MEL A. Liguliflores. Genre ScoLyuus. — Pour Scolymus hispanicus L. et pour. les autres espéces du méme genre, les deux carpelles et les. deux branches des stigmates sont latéraux. Le raphé de l'ovule, ordinairement unique, est latéral, c'est-à-dire tourné vers li nervure médiane de l'un des carpelles. Ce raphé est situé, pe les fleurs antérieures d'un même capitule, ordinairement à 1 droite de l'observateur; mais j'ai rencontré des capitules dast lesquels les raphés, dont j'ai pu fixer nettement la posi» étaient tournés vers la nervure médiane du carpelle de gauche Enfin, ici, comme pour Serratula tinctoria et comme p? y à Cirsium palustre, j'ai rencontré un ovaire contenant de E : ovules latéraux, conformément à la position des carpelles, . normalement constitués. : : TAE Genre Hyoseris. — Les deux espèces de ce genre que ] ; récoltées : H. radiata L. et H. scabra L., présentent, comm? les espèces du genre Scolymus, une position anormale aue .. pelles et de l'ovule : ces organes sont latéraux. — .. Je n'ai pas observé de pistil contenant deux ovules. *i ss H. CHERMEZON. — SCIRPÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 417 même jamais vu, dans la cavité ovarienne très jeune, coexister deux mamelons ovulaires. Conclusions. — La fleur normale des Tubuliflores est pourvue d'un axe de symétrie, en ce qui concerne le périanthe, l'androcée et les deux carpelles du gynécée. Mais la naissance réguliére, dans cette sous-famille, d'un seul ovule anatrope à l'aisselle du carpelle antérieur, enléve à la symétrie axile une partie de sa rigueur. L'axe de symétrie comporterait, en effet, l'existence d'un deuxième ovule à l'aisselle du carpelle posté- rieur. Le développement accidentel d'un deuxième ovule à l'ais- selle du carpelle postérieur, observé dans les genres Serratula et Cirsium, crée une symétrie axile rigoureuse. La fleur normale des Liguliflores est pourvue d'un plan unique et antéro-postérieur de symétrie. L'insertion de l'ovule anatrope à l'aisselle du earpelle anté- rieur complète cette symétrie bilatérale de la fleur. Dans les genres Scolymus et Hyoseris, où les deux carpelles sont régulièrement latéraux, l'unique ovule anatrope latéral enléve au plan de symétrie une partie de sa rigueur. | Le développement accidentel d'un deuxième ovule à l'aisselle du earpelle latéral stérile, observé dans le genre Scolymus, - crée chez les Liguliflores à carpelles latéraux une symétrie bilatérale rigoureuse. et f Scirpées nouvelles de Madagascar PAR M. H. CHERMEZON. . — La famille des Cypéracées est représentée à Madagascar sur- — toutpar la tribu des Cypérées, qui compte près de 150 espèces. tribu des Scirpées, de moitié moins nombreuse, y joue le : deuxième rôle, et ses 15 espèces se rép issent assez inégale- Tent entre les sept genres Fimbristylis, Bulbostylis, Heleo- Charis, Scirpus, Fuirena, Lipocarpha et Ascolepis; cinq d'entre : eux seulement nous ont fourni un certain contingent d'espèces - et variétés nouvelles, dont nous donnons ici les diagnoses. E — T. LXVur. : 5o fes l baa. 418 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. Fimbristylis diphylla Vahl var. paucispiculata n. var. [sect TASE o differt caulibus gracillimis, anthela depauperata sæpius ad 1-2 ouais reducta, glumis latissime ovatis 3-3,5 mm. long., staminibus 3, et achænio majore 1,5 mm. lon: Baie de Bombetoka (Perrier de la Báthie, 2 609). . Fimbristylis cancellata n. sp. [sect. Trichelostylis]. Annuus, cæspitosus, glaber. Caulis 20-25 cm. long., gracilis (apice 1 mm. diam.) levis, quinquangularis angulis parum prominentibus obtusis. Folia caule breviora, 2-3 mm. lat., + arcuata, mollia, We plana vel plicata, margine pie Bracteæ involucrales 5-6, + rectæ, setaceæ, infima usque ad 3-5 cm. long. Anthela composita, laxa uec primarii 6-10, erecti vel subpatentes, scabriusculi, filiformes, inæquales, maximus usque ad 5-8 cm. long.; radii secundarii 0-4, inæquales, 0-2,5 cm. long. Spiculæ solitariæ, lanceolatæ, acutæ, 5-7 mm. long., 1,5 mm. lat. Glumæ haud disticha, 2-2.5 mm. long., late triangulares, breviter mucronatæ, glabræ, fuscæ, carina 3-nervata. Stamina 2; anthere ue Stylus breviter 3-fidus, levis. Achænium obovoideum, trigo- n m. long., pallidum, haud verrucosum, cancellatum, striis trans- versis em tenuibus aliis validis Mahivarano (Perrier de la Bâthie, 2 605)., oisin du F. quinquangularis Kunth, dont il diffère notam- ment par sa tige à angles obtus, ses glumes nettement mucro- nées, et son akéne plus gros. Fimbristylis paehystylis n. sp. [sect. Frichen. Perennis, cæspitosus, glaber. Caulis 30-60 cm. long., subgracilis fer 4,52 mm. diam.), apice scabriusculus, subcompressus. Folia breviora, 1-2 mm. lat., haud arcuata, subrigida, apice abrupte triangu- lari-obtusa, plana, margine scabriuscula. Bracteæ involucrales 4-6, beoe anguste, infima usque ad 2-3 cm. long. roses composita, densiuscu?» radii primarii 7-10, erecti, scabriusculi, compressi, inæquales, maxim usque ad 3-5 cm. long.; radii secundarii i 04, per 0-2 NO Bn i n ~ longe et valide mucronatæ, glabræ, fuscæ, carina 5-nervata. Stam! sure . antheræ oblongæ. Stylus subprofunde 3-fidus, lævis, basi valde I2 satus. Achænium obovoideum vel subglobosum, Jie tener nr : < long., fuscum, verrucosum, haud cancellatum. | 3 feriae de la Báthie, 26H). . Différe du F : scabrida See notamment par ses gumes 5 H. CHERMEZON. — SCIRPÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 419 Bulbostylis Renschii C. B. Clarke var. flaccidula n. var. Dent Bulbabildgaardia]. A typo differt foliis € flaccidis fere glabris, glumis brevioribus (2,5-3 mm. long.) stramineis Massif du Manongarivo (Perrier de la Báthie, 2 644). Bulbostylis firingalavensis n. sp. (sect. Eubulbostylis]. nnuus, cæspitosus. Caulis 45-30 cm. long., gracilis (apice 0,75-1 mm. diam.), lævis, glaber, vix subtrigonus, basi haud bulbosus. Folia caule breviora, 0,5 mm. lat., stricta, canaliculata, glabra; vaginæ stramineæ, ore pilosæ. Bracteæ involucrales 2-3, patentes, vix 4 cm. long. Capitulum 7-40 mm. diam., multispiculatum, "haud lanatum. Spiculæ lanceolatæ, acutæ, 3-6 mm. long., 1,5 mm. lat. Glumæ haud distichæ, 2,5 mm. long., ovato-lanceolatæ, acutæ, brevissime mucronatæ, puberulæ, tenues, ferru- gines, margine haud scariosæ, carina fusca levi 3-nervata. Stamina 3; antheræ oblongæ, haud setiferæ. Stylus breviter 3- fidus, haud pilosus. Achænium obovoideum, trigonum, 1/3 glumam æquans, leve, luteolum, stylobasi fusc E uos (Perrier de la Báthie, T1 bis). Voisin du B. barbata C. B. Clarke, dont il diffère surtout par ses 3 étamines, et ses glumes un pen plus grandes, à carène isse. : Bulbostylis Viguieri n. sp. (sect. Eubulbostylis]. Annuus, eodein glaber. Caulis 10-20' cm. long., filiformis Russe 0,33 mm lævis, vix subtrigonus, basi haud bulbosus. Folia n rosa, caule breviora. 0,33 mm. lat., stricta, canaliculata, apice brise: vagina fere glabro. Bracteæ involucra les 1-2, erectæ, inferior 0,5-2 cm, long. rien -4-spiculatum, baud lanatum. Spiculæ fancagtibe, acute, 4-6 mm. long., 1-2 mm. lat. Glumæ haud distichæ, 2 mm. long., ovatæ, iria mucronatæ, Ke RETO læ, firmæ, + rubro-fuscæ, carina s straminea | lavi 3-nervata. esci 2; aijibabel oblongæ, haud setiferæ. Stylus pro- funde 3-fidus, pilosus. Ac korum otre trigonum, 1/2 glumam #quans, how, pallide. fuscum, stylobasi nigra Ambatolaona (Viguier et Humbert, 1 251), Tananarive (Per- rier de la Báthie, 2 612 č): Differe du B. barbata C. B. Clarke, par son style poilu à partie indivise courte, ses 3 étamines, et ses glumes plus fermes, d'un brun rouge foncé à carène lisse. . Bulbostylis scabricaulis n. sp. [sect. Eubulbostylis]. eirs ; cæspitosus. Caulis 35-45 cm. long., gracilis (apice 1mm. — b m.), + breviter hirtellus, apice scabriusculus, subtri sp re basi haud ~ bulbosus. Folia caule breviora, 0,5-0,75 mm. lat., stricta, subcanaliculata, - ; > brevissimis } hirta; ecc stramineæ, ore pilosa. Bracteæ involucrals : 420 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. 1-2, + patentes, inferior 1-1,5 cm. long. Capitulum 10-12 mm. diam., multispiculatum, haud lanatum. Spiculæ lanceolatæ, acute, 5-7 mm. long., 1,5-2 mm. lat. Glum:e haud distichæ, 2,5-3 mm. long., late ovatæ, bre- viter mucronatæ, sparse puberulæ, firmæ, lateribus rubro-fuscis, mar- gine pallidiore subscariosa, carina straminea lævi 3-nervata. ies 3; antheræ oblongæ, haud setiferæ. a profunde 3-fidus, + pilosus. Achænium obovoideum, trigonum, 1/3 glumam æquans, lieve e vel subli- . liter granulatum, fuscum, stylobasi fusco-atra. Mevatanana (Perrier de la Báthie, 417), Ampombo (Perrier de la Bâthie, 4 518). Diffère du B. Viguieri H. Cherm., par sa tige plak élevée, scabriuscule, + hérissée, son capitule plus gros et plus fourni, et ses glumes plus grandes. Bulbostylis xerophila n. sp. [sect. Eubulbostylis]. pires Æ cæspitosus. Caulis 10-30 cm. long., gracilis (apice 0,75 mm diam.), + dense hirtellus, vix subtrigonus, basi haud bulbosus. Folia caule breviora, 0,25 mm . lat., es pilis brevissimis dense hirta; vaginæ Ames -stramineæ, ore pilosæ . Bratteæ involucrales 3-4, ereclæ, infima 0,5-4,5 cm. long. Anthela composita, + laxa, 3-5 cm m. (vel minor); radii $i rimarii 4-7, erecti demum + patentes, aliformi inæ- quales, T usque ad 1-3 cm. long.; radii secundarii 0-3, breviss iri 0-4 cm. long. Spiculæ lanceolatæ, acutie, A mm. long., 1,5-2 mm. Glumæ haud distichæ, 2,5 mm. [ong., ovatæ, breviter mucronatze, gabe rule, tenues, rubro-fuscæ vel rufescentes, cias viridula levi 3-nervala. Stamina 3; antheræ lineares, haud setiferæ. Stylus 3-fidus, haud pilosus. /— Achenium subcordiforme, trigonum, 0,5-0,75 mm. long., transversim undu- latum, luteolum, stylobasi fusca. Haut Bemarivo (Perrier de la Bâthie, 11 244), Stampika (Per- rier de la Bâthie, 2423), Boïna (Perrier de la Bâthie, 2410), Suberbieville (Perrier de la Báthie, 161), Majunga (Poisson, 2° envoi, 50, 85). Très voisin du B. puberula C. B. Clarke, dont il diffère sur- tout par ses glumes plus colorées, ses 3 étamines, et son akène plus petit, subcordiforme. Bulbostylis Perrieri ı n. sp. [sect. Eubulbostylis]. |. Annuus, cæspitosus. Caulis 20-30 cm. long., gracilis (apice 0,3-0,75 mm d diam.), apice scabriusculus, vix subtrigonus, basi haud bulbosus. Fons - on re ri 0,33 mm. lat.. plana, demum glabra; vaginæ rubescentes: . ore pilosæ. Bracteæ involucrales 1-2, erectæ, inferior 0,5-1 cm lw PR ad 1-2 spiculas reducta; radii erecti, 0-0,5 cm. long. Spic _ Jlanceolatæ, aculæ, 5-7 mm. long., 2-2,5 mm. lat. Glumæ haud d 2-2,5 mm. long., ovatæ, brevissime mucronatæ, puberulæ, tenues, ! rubro de fora, carina viridula lævi 3-nervata. Stamina 3; antheræ nee pa H. CIERMEZON. — SCIRPÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 421 setiferæ. Stylus 3-fidus, haud pilosus. Achænium ellipsoideum, Sieen 1,25 mm. long., transversim undulatum, luteolum, stylobasi fusca Firingalava (Perrier de la Báthie, 2 416). Diffère du B. xerophila H. Cherm. par son akène sensible- ment plus gros, non cordiforme, et son inflorescence très . réduite. Bulbostylis mahafalensis n. sp. [sect. Eubulbostylis]. Annuus, cæspitosus, + prostratus. Caulis 6-10 cm. long., filiformis (apice 0,33 mm. diam.), dense hirtellus, vix subtrigonus, basi haud-bul- bosus. Folia caule breviora, 0,33 mm. lat., mollia, subcanaliculata, pilis brévissimis dense hirta; vagina dileai stramineæ, valde lanuginosæ. Bracteæ involucrales 1-2, erectæ vel patentes, inferior vix 1 cm. long. Capitulum 1-4 4-spiculatum. Spicul:e gei subacutæ, 3-5 mm. long., 1,5-2 mm. lat. Glum:e haud distichæ, 1,5 mm. long., late ovatæ, breviter muc"onatæ, puberulæ, tenues, rubro- oit. carina lata viridula levi: 3-nervata. Stamina 3; antheræ oblongæ, haud setiferæ. Stylus 3-fidus, haud pilosus. Achænium obovoideum, trigonum, 1/3 glumanr æquans, transversim undulatum, luteolum, stylobasi fusca. Côte Mahafaly (Perrier de la Báthie, 2 439). Bien distinct du B. oligostachya €. B. Clarke, notamment par ses tiges et feuilles hérissées, ses gaines dilatées, laineuses, et ses TAROS oblongues. + Prat micranthera n. + Agi inimicus SA inæquales, mernes 4 mm. ii sctunderi: 03, bre- vissim ui 1-3 mm. long. Spiculæ a aee acutæ, 2-3 mm. long., tm PESE KaG distichæ, bii > Jate ovatæ, breviter us uteola H Seid (Perrier de la ie, 2733), Ankasto ( Waterlot, 22), Ambohimanga ( Waterlot, 14, T4 bis). ; Bien distinct du B. oligostachya C. B. Clarke par son 10 non ou à peine ondulé, ses 2 étamines et ses épillets plus petits. ; Bulbostylis trichobasis C. B. Clarke var. elatior n. var. . Sect. non) LE CS 19 t2 SÉANCE DU 44 OCTOBRE 1921. A typo differt statura meis i E spiculis majoribus (6-9 mm. long.), glumis longioribus (3-3,5 mm.). Antsirabé (Perrier dela Báthie, 2669), Tritriva (une el Humbert, 1 324). Bulbostylis psammophila n. sp. [sect. Eubulbostylis]. Perennis, rhizomate horizontali caules contiguos «ferente. Caulis 40-60 cm. ios gracilis (apice. 1 mm. diam.), dense hirtellus haud lanu- ginosus, demum glaber, subtrigonus, basi bulboso-incrassatus. Folia ad na : composita, *5 cm. diam.; radii primarii LS, + patentes, E maximus 1,5-3 cm. long.; radii secundarii brevissimi. Spiculæ eie lat», acute, 6-8 mm. lo ong. 2 mm. lat. Glumæ haud distichæ, 4 m long., lanceolatæ, obtusæ, haud mu ucronatæ, + T apii, tenues, eroe centes, carina luteola lxvi 3-nervata. Stamina 3; antheræ xs apice États bte. Stylus 3-fidus, pilosus. Achæn ium obovoideum, tri- es 1/3 glumam æquans, transversim undulatum, fuscum, stylobasi _ fusco-atr P (Perrier de la Båthie, 2 404), Mahayambé (P errier de la Båthie, 2414), Ambongo (Perrier de la Båthie, 2426). Voisin du B. trichobasis C. B. Clarke, dont il diffère par ses anthères à crête sétifère, ses gaines foliaires à longs poils | Soyeux, et ses tiges finement hérissées, sans revêtement coton- neur: Scirpus Humberti n. sp. [sect. pei Perennis, cæspitosus, glaber. Caulis 3-8 cm. long., filiformis que 0,5 mm. diam.), lævis, subangulatus, haud septatus. Folia caulem qu? « tia vel breviora, 0,5-0,75 mm. lat. , plana vel plicat cone lovis; i vaginæ fuscæ. Bractea involucralis "unica, caulem continu s sed multo brevior, inflorescentiam parum superans, 0,5-1 cm. long. I info rescentia ad fasciculum 1-2-spiculatum reducta. Spiculie ovato-lanceolatæ, awe 3-5 mm. long., 2 mm. lat., plurifloræ. Glumæ 2 mm. long., ovatæ, acut?» vix mucronatæ, firmiuscu læ æ, desse i stramineo-badiis pluriner- ; vatis, carina pallida levi 3-nervata. Stamina 3; antheræ oblongæ; e | setiferæ. Setæ hypogynæ dalle ion rolde 3-fidus, haud pilos ú Achænium late ellipsoideum, trigonum, apiculatum, vix 1/2 ums Du æquans, regulariter et subtilitér punctulatum, fusco-nigrum. Ankaratra (Viguier et Humbert, 1724). — ef Diffère du S. cernuus Vahl par ses épillets aigus, plus img. D nettement dépassés par la bractée, ses glumes de couleur P^" — vive, et son akéne plus gros et phas large, MR à m Ja moitié la Ee | * t. H. CHERMEZON. —— SCIRPÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 423 Seirpus vohemarensis n. sp. |sect. granis Perennis, cæspitosus, glaber. Caulis 3-5 cm. long., gracilis (apice 5 mm. diam.), lævis, cylindricus, haud septatus. Folia ad vaginas adpressas reducta; vagina suprem ad 2-2,5 cm. long., l triangularem brevissimam ferens. Bractea involucralis unica, caulem continuans sed multo longior, inflorescentiam longe superans, 7-10 cm. long., subcylindrica. Inflorescentia ad fasciculum 3- PETE reducta. Spiculæ oblongæ, subobtusæ, pentagonæ, 6-8 mm. long., 3 mm. lat., multifloræ. Glumæ pentastichæ, 2,5-3 mm. long., ovalo-lanceolatæ, subobtusæ, haud mucronatæ, demum+ patentes, tenues, glabræ, lateribus stramineis plurinervatis, carina lata viridula lævi 3-nervata. Stamina 2 ; antheræ oblongo, apice vix seltiferæ. Sete hypogynæ nullæ. Stylus breviter 2-fidus, haud pilosus. Achænium suborbiculatum, biconvexum, Shap En 1/2 glumam æquans, per eee. undulatum, luci- um, nigru Vohémar (Perrier de la Báthie, 2658). Voisin du S. quinquefarius Ham., dont il diffère par ses glumes moins étalées, son style bifide, et son akéne biconvexe, bien plus large et plus fortement orné. Scirpus reductus n. sp. [sect. Supini]. Perennis, dense cæspitosus, glaber. Caulis 2-4 cm. long., craie (apice 0,5-0,75 mm. diam.), strictus, pe cylindricus, haud septatus. Folia ad vaginas adpressas oblique truncatas stramineas reducta. Bractea involu- cralis unica, caulem ni di sed longior, inflorescentiam lo onge supe- rans, 5-6 cm. long., subcylindrica. Inflorescentia ad spiculam v sessilem reducta, 2-3 spiculis basilaribus sessilibus additis. Spicula mer i malis ovata, subac uta, 3-5 m , 2 mi lab, p uri ule basilares breviores uniflorz, caste minima. Glumæ 2 mm. long., ovato- E lanceolatæ, obtusæ, brev iter mucronatæ, tenues, glabræ, lateribus rufes- is Vallée du Pere muc de la Báthie, T 021). Bien distinet du S. erectus Poir. (non C. B. Clarke), outre la présence d' épillets à la base de la tige, par sa tige plus grèle. — son épillet normal unique plus petit, ses glumes moins Rr. = et plus colorées, et son akène faiblement ondulé. Scirpus aberrans n. sp. [sect. Supini]. Perennis, rhizomate gracili, glaber. Caulis 4, 54 cm. dei. filiformis (apice 0,33 mm. diam. h Rape levis, cylindrica, haud septatus. Fola. ad vaginas breves reducta. Bractea involucralis : 424 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 19921. sed longior, inflorescentiam longe superans, 3-4 cm. long., subcylindrica. Inflorescentia ad spiculam unicam sessilem reducta, 2-5 spiculis basila- ribus sessilibus additis. Spicula normalis valde redueta, 2 mm. long., 1 mm. lat., 1-2-flora ; spiculæ basilares approximate, unifloræ, bractea brevissima acuta. Glumæ 2 mm. long., ovato-lanceolatæ, submucronatæ, tenuissimæ, hyalinæ, glabræ, plurinervatæ. Stamina 2; antheræ oblongæ, apice vix setiferæ. Setæ hypogynæ nullæ. Stylus profunde 2-fidus, haud pilosus. Achænium suborbiculatum, biconvexum, valde Rise 1/2 glumam æquans, transversim leviter undulatum, lucidum, nig Antsirabé (Perrier de la Báthie, 2 681, 2 692). Voisin du S. reductus H. Cherm., dont il diffère par sa taille plus faible, son épillet normal 1-2-flore trés petit, ses glumes hyalines, et son akène fortement apiculé. Fuirena quercina n. sp. [sect. Eufuirena]. . Perennis, eee rhizomate horizontali caules contiguos ferent Caulis 25-35 c m. long., gracilis pee 1-4,5 mm. diam.), trigonus, e glaber. Folia usque ad 10-15 cm. long., basi 3-4 mm. lat., acutissima, rigida, plana, glabra, apice sa scula; vaginæ adpressæ, glabræ, supremæ 6-8 cm. long. Aer renih reducta, subcontracta, parva, 1-2 cm. diam.; fasciculi 3-4-spiculati. Spiculæ ovato-lanceolatæ, acute, . haud squarrosæ, 5-7 mm. long., 3 mm. lat. Glumæ 4 mm. long., ovale. lanceo late, breviter mucronatæ mucrone recto haud ciliato, parum æ pogyn retrorsum scabræ; squamæ hypogynæ na 3, profunde lobatæ, ‘pedicello glabro, {-nervatæ, nervo apice in setulam retrorsum sca abr am. 3- longe excurrente ne Achænium ovoideum, trigonum; apiculatum; basi attenuatum, 4/4 gluman æqùans, live, luteolum Ambodiroka (Perrier de la Báthie, 46). Diffère du F. cærulescens Steud. par ses glumes brièvement mucronées, ses écailles hypogynes à lobes profonds et obtus, et son akène non réticulé. 7 Fuirena Bernieri n. sp. [sect. a: à nu. i ums Dance Caulis 50-80 c ee ME um y EEE 3, mel Laien Ponta squamæ hypogynæ 3, acheni = antes, pedicello villoso, 3-nervatæ, ET i bialatæ, à ) se late ovata iit e ciliolata nervo unico apice in setula H. CHERMEZON. — SCIRPÉES NOUVELLES DE MADAGASCAR. 425 brevem retrorsum scabram excurrente. Stamina 3; anthéræ oblongæ. Stylus profunde 3-fidus. Achænium ovoideum, trigonum, apiculatum, basi altenuatum, 1/3 glumam æquans, læve, luteolum. Sainte-Marie (Boivin); sans indication de localité (Bernier, 2* envoi, 40; Baron, 6 649). Voisin du F. calolepis K. Schum., dont il diffère par ses épillets plus larges, et surtout par ses écailles hypogynes plus grandes, à appendice terminal entier, nervé, aussi grand que le reste. Lipocarpha paradoxa n. sp. Annuus, haud cæspitosus, glaber. Caulis 10-12 cm. long., gracilis (apice 0,5-0,75 mm. diam.), lævis, sulcatus. Folia caule breviora, 1 mm. lat., pli- cata, lævia. Bracteæ involucrales 4-5, erectæ vel patentes, infima usqu ad 3 cm. long. Anthela composita, 3 cm. diam.; radii primarii 4-6, inæ- quales, 0-2 cm. long.; radii secundarii 0-4, breves, 0-7 mm. long. Spiculie solitariæ conico-ovatz, subobtusæ, 2-3 mm. long., 4,5 mm. lat., hau Squarrosæ. Glumæ 0,75-1 mm. long., ovato-lanceolatæ, subobtusæ, haud mucronatæ, haud carinatæ, glabræ, fusco-ferrugineæ, 1-nervatæ. Squamæ hypogynæ 2, hyalinæ, plurinervatæ, anterior ampla subacuta, posterior angusta obtusa. Stamina 2; antheræ oblongæ. Stylus profunde 3-fidus. Achænium oblongum, trigonum, glumam æquans, læve, rubrum. Stampika (Perrier de la Báthie, 2423 b). Bien distinct des autres espèces du genre par son inflores- cence en anthèle et non en tête. Lipocarpha minima n. sp. Annuus, cæspitosus, + prostratus, leviter pilosus. Caulis 3-6 cm. long, filiformis (apice 0,33 mm. di , ; 5. 0,5 mm. lat, faccidula, Æ plicata, levia. Bracteæ involucrales 13, - 5-1,5 em. long. Inflorescentia ad 1-2 spiculas sessiles Stamen 1 h soideo-oblongum, trigonum, 1/2 glumam æquans, Iz ve, rubro-fuscum. Antsirabé (Perrier de la Báthie, 2 680). Uu | Différe du L. pulcherrima Ridl. par son port lus grêle ot couché, ses tiges et feuilles molles et finement poilues, _ inflorescence très appauvrie, et ses épillets subglobuleux très petits. QR a La plupart des plantes ci-dessus décrites sont plus ou moins E voisines d'espèces existant à Madagascar; quelques-unes cepon- | diam.), lævis, striatus. Folia caule breviora, - 7 426 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. dant ont plutót des affinités avec certaines plantes africaines, ou méme sont assez isolées; c'est le cas notamment des Fim- bristylis pachystylis, Bulbostylis mahafalensis, Bulbostylis micran- thera, Scirpus vohemarensis, Scirpus reductus, Scirpus aberrans, Fuirena quercina et Lipocarpha paradoxa. Les espèces les plus intéressantes au point de vue morphologique sont Lipocarpha paradoxa, par son inflorescence en anthèle composée, et surtout Scirpus reductus et Scirpus aberrans, par leurs épillets basi- laires, presque souterrains et sans doute cléistogames. Contribution à l’étude des lichens des lles Baléares PAR MM. JACQUEs MAHEU ET ABEL GILLET. Les lichens faisant l'objet de ce travail ont été récoltés au cours de plusieurs voyages aux Baléares, en 1906, 1911, 1919. L'archipel des Baléares (Las Islas Baleares) comprend deux groupes insulaires : 1° les Baléares proprement dites, soit l'ile Majorque (Mallorca, 355 km. carrés) et l’île Minorque (Menorca , 160 km. carrés) avec les îlots environnants; 2° Les Pityuses (Iles des Pins) soit Ibiza (397 km. carrés) et Formentera (100 km. carrés), iles plus petites entourées d'ilots. Toutes ce* iles appartiennent au système montagneux de l'Andalouste: qui se prolonge sous la mer et reparait avec ses côtes eb sa plaine. La plus haute altitude étant représentée à Majorque par le Puig Mayor, 1445 métres et à Ibiza par l'Atalayasa 415 métres. : La constitution géologique des iles Majorque et Minorqu^ est sensiblement la méme. Le dévonien moyen représenté p des grès et des schistes est recouvert par des grès rouges C7 — trias inférieur analogues à ceux des Vosges. Au-dessus n T Observe le lias supérieur et moyen, puis le miocène et » . quaternaire mal représenté. A Ibiza c'est le crétacé représenté 3 | par le néocomien supérieur et inférieur qui domine, s que les poudingues quaternaires forment la presque totalité. dé 1 MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES, 427 La flore des Iles Baléares a surtout été étudiée au point de vue Phanérogames par Barcelo y Combia' puis Rodriguez °; ce dernier auteur a méme étudié les mousses récoltées dans cette région. En dehors de quelques espèces citées par Colmeiro?*, les lichens ont été bien délaissés, c'est ce qui nous a incité a exposer le résultat des recherches exécutées au cours de plu- sieurs voyages. Dans l'énumération suivante nous mention- nons 152 espéces, 51 variétés, 13 formes, au total 216 types. Parmi ces derniers, il faut signaler 4 espéces nouvelles appar- tenant à la tribu des Lecanorées (2 Lecanora, à spores simples et 2 à spores septées : Lecanora glaucescens Hue; L. balearica Maheu et Gillet). Une variété nouvelle, Lecanora atra var. arenosa Maheu et Gillet. Une forme également nouvelle : Ramalina Panizzei forma sorediosa Maheu et Gillet. D'autre part Leptogium placodiellum a été rencontré fertile. La flore étudiée est d'allure méditerranéenne, elle se rapproche de celle observée sur les cótes d'Espagne. On y rencontre également des espèces non signalées en Europe comme Caloplaca fulvo- glauca. Si on observe certaines espèces communes à la Corse, beaucoup d'espèces caractéristiques de cette région manquent ici totalement. Nous n’avons rencontré aucun type de Peltigera abondants en Corse. D'une facon générale ce sont les espèces erustacées qui dominent. Les familles ou genres les mieux représentées sont : Collemacées 15, Hamalina et Placodium 9, Caloplaca 12, Lecanora 8, Lecania 9, Lecidea 8, Verruca- riacées 17. Par contre les plantes de grande taille sont rares. Quatre espéces seulement représentent le genre Parmelia, six le genre Cladonia, une le genre Usnea. Le genre Peltigera n'est pas représenté. l En terminant qu'il nous soit permis d'adresser un souvenir de reconnaissance ému à la mémoire de notre maitre l'abbé Hue qui avait bien voulu comme toujours nous aider de ses conseils au début de ce travail. Nous lui associerons l'abbé 1. BARCELO Y ComsiA, Flora de las Islas Baleares, Palma, 1879-81. 2. RODRIGUEZ (J.) Excursion botanique al Puig de Torrella, Mallorca, - Madrid, 1879; Excursion Catal de los Musgos de las Baleares, Madrid, 1875. 3. COLMEIRO, Enumeracion y revision de las plantas de la Peninsula Hispano — lusitana a islas Baleares, Madrid, 1885-1889, 5 volumes. y 428 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. Harmand; lui aussi avait mis sa compétence bien connue en cette matière à notre disposition. 3 1. Placynthium cæsium Harm., L. de France, p. 20. Syn.: Pannularia cæsia Nyl., Paris, p. 44. — Roche calcaire à Colas-Covas (Minorque). Thalle réduit, en amas dans les sinuosités de la pierre, bien fructifié. Spores gi alines allongées, souvent atténuées à une extrémité, droites ou courbes, à 1-3 cloisons, celles-ci bien distinctes dans un certain nombre d'entre elles. Paraphyses bleuátres au sommet, renflées- capitées : mesurant 3 à 4,5 u. d'épaisseur. Thalle + K rougeátre, en coupe mince. 2. Spilonema pannosum Hy., Harm., L. France, p. 34: viue 2* partie, p. 316 en note. Parasite sur Parmelia sulcata : Tronc de chêne, au monastère de Lluch (Majorque): nisi (Cette espéce n'a pas encore été rencontrée avec des — apothécies.) Thalle brun-olivátre. pee, trés divisé de 1,5 mm. de haut environ Lobes secondaires de 0,06 mm. à 0,08 mm., lobules terminaux 0,035 à 0,050 mm. de large. A la gue et dans les rameaux principaux déjà lichinisés, on apercoit quelques us ga cortex, subrectangulaires, mesurant en moyenne 6 à 9 en lon ^ Günidici bleuátres grandes. de 6 à 8 u de diamètre, ou elliptiques T 6. Thalle + K — 0. 3. Pyrenopsis micrococca Forss., Harmand, L. de France, -— . 39. Syn. : Synalissa micrococca Born. et Nyl., Cherbourg: — p. 231; Boistel, 2* partie, p. 316. Dans les anfractuosités = des roches calcaires souvent inondées par la mer, à Porto- Cristo (Majorque) associé à Homodium placodiellum Nyl. ; rare, stérile. 4. Psorotichia numidella Forss., Glæolich, p. 76: Harmand. L. de France, p. 55; Syn. : Collemopsis numidelia Nyl., DI 5 p. 338; Flagey, Lichens d'Algérie, p. 108. Sur une roche cal — caire dominant la mer à Soller (Majorque); stérile. 5. Collema cyathodes var. subnummularium Nyl. — Harmand, L. de France p. 13, Lamy, Cauterets; Boistel, 2° partie, p sous-genre Lempholemna. Sur les rochers calcaires prés de 2 . mer, face à l'hôpital à Miramar (Majorque). Cette variété a 7 : signalée en France dans les Hautes-Pyrénées (Lamy) et dans. la Vendée (Constantin). Parmi n nos échantillons, nous en avons trouvé qui EHE 1 à sm de large T Mua. spothécis bien Las à disque brun, à bord À CEU MEM DES ES TOU EP CEN, JEU ENT EE MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 429 mat, entier, ont 0,4 à 0,6 mm. de diamètre. Les spores atténuées, aiguës aux deux bouts, en général, sont un peu moins grandes que celles du type. En moyenne, elles mesurent 12 — 22 x 4 — 6 u. Les thèques ont de 31-40-44 x< 10-15 u. Les gonidies moniliformes ont 4 à 6 u de diamètre. Par l'iode, l'hyménium devient bleu; mais nous avons remarqué qu'il ne passe pas au rouge vineux, comme dans le type (llarmand, p. 73). Ce réactif colore la médulle en rougeâtre. 6. Collema chalazanodes Nyl., in Flora, 1869, p. 293; Har- mand, L. de France, p. 14. Syn. : Lempholemna Krb; Physma Mass. — Sur des mousses, talus de la forêt entourant le monas- tère de Lluch (Majorque). 1T. Collema multifidum Schær., En., p. 254; Harmand, L. de France, p. 80. Syn. : Collema Melænum Ach. L. U., p. 636. — Sur les rochers calcaires au monastère de Lluch (Majorque). 1° Var. marginale (Huds.) Schær., Enum, p. 255; Harmand. L. de France, p. 80. — Talus calcaire de la forêt entourant le monastère précité. Sur les mousses, fructifié. 2 Var. jacobæfolium Ach., L. U., p. 631; Harm., L. de France, p. 81. — Roches calcaires nues, à Miramar, Valde- mosa, Soller, Notre-Dame de Lluch (Majorque). lle d'Ibiza, Saint-Christobal (Minorque). Non loin du monastère de Lluch, sur le thalle du Psora lurida entremélé de mousses Ortho- trichum et attaché à ces dernières, nous avons trouvé un petit Collema (8 à 10 mm.), stérile, que nous avons rapporté à la variété ci-dessus. L'iode est sans action sur le thalle. 8. Collema granulitferum Nyl., in Flora, 1875, p. 103; Harm., L. de France, p. 82. Syn. : Collema multifidum v. fragiferum | Harm., Lorr., p. 81. — Le C. granuliferum doit être considéré comme une sous-espèce de C. multifidum Harm. L. de France, p- 82. lle Majorque à l'entrée de la grotte d'Arta, sur les mousses du tuf calcaire, exposés à la mer. Terre des talus de la forêt entourant le monastère de Lluch, calcaires exposés à la mer à Soller, sur un tronc d'arbre moussu à Miramar, stérile. | Ile Minorque : terre calcaire à Collas-Covas, fructifié, sur une . Torhe calcaire à Saint-Christobal. Stérile. L'iode est sans action Sur le thalle. Y 3. Collema pulposum Ach., L. U., p. 332. — Terre des roches . 'aleaires à Miramar (Majorque). 430 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. MN RIS 4° Var. formosum Nyl., Syn. I, p. 109. Rare sur les pierres calcaires prés du monastére de Lluch (Majorque). 2 Var. microphyllum Harmand, Catal. Lorr, p. 55; L. de France, p. 83. — Près de Port-Mahon (Minorque) nous avons récolté sur des mousses du genre Weisia un petit Collema que nous rapportons à cette variété. 10. Collema euganeum Mass., Mém. 84; Jatta, Syll. Ital., . 21. — Sur la terre des roches calcaires à Colas-Covas (Minorque) et le long du littoral (Majorque). Échantillons stériles. Le thalle est insensible à l'iode immédiatement, mais il rougit à la longue en desséchant. Vu la stérilité de notre plante nous la rapportons à cette espèce, d’après la diagnose donnée pu Jatta. Notre détermination est donc douteuse. 14. Leptogium callopismum Harmand, L. de France, p. 101. " Syn. : Collema callopismum Mass. — Nyl., Syn., p. 143, sous- — genre Collemodium. — Gouffre du pont, Porto-Christo, Sur roche calcaire (Majorque). Échantillon stérile. Cortex celluleux peu net. Thalle fragile, se détachant 1 E support. Gonidies vert-bleu de 7 à 8 u de diamètre, séparées 0 u gémr a es en 4-6 ou groupe. 12. Leptogium Schraderulopsis (Wedd.) Harm., L. de France, 5 p. 116; Boistel, 2* partie, p. 297. Sous-genre Collemodium. Parasite sur les nu de Psora lurida Koerb, récolté sur la terre des a rochers calcaires nastère de Lluch. L'unique exemplaire que me ayons rp est | slérile. Thalle dressé atteignant au maximum > im de hauteur. Cellules du cortex vaguement distinctes cà et ja. Hyphes láches, nier de 2 à 4 x d'épaisseur. Gonidies de 3 à 6 p, en cha pouvant atteindre 40 grains. Thalle + 1— 0. Thalle + K — rouge au en 4-5 ts, en coupe mince. 13. Leptogium scotinum Fr., Scand., p. 293; Harmand, + de “à France, p. 114. — : fchautillona fructifiés, peu communs sur we | ~ mousses du genre Hypnum, croissant sur le tuf calcaire, * .. l'entrée de la grotte d'Arta (Majorque). Associé avec Collema : | granuliferum Nyl. Var. pulvinatum Nyl., Syn. L p. 122. 2, — Bart : Sur les mousses des rochers calcaires à Soller (Majorque). - 14. Leptogium tenuissimun (Dks) Krb., Syst., p- 49; Hare L.de France, p. 122; Jatta, , Syll., p. 16. Sous-genre mar uu m : Leptogium lacerum var. tenuissimun Flw., Coll., ! ; ; j a bord 1 ; : à | MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 431 Associé à Psora lurida Krb. sur la terre des roches calcaires, au monastere de Lluch (Majorque). Stérile. Rare. 15. Leptogium placodiellum Nyl., in Flora, 1865, p. 210; Harmand, L. de France, p. 121. Sous-genre Homodium Nyl., Harm. (/. c.). Syn. : Pterigium subradiatum (Nyl.), Hue., Aix-les- Bains, p. 6, Flagey, Algérie, p. 122. Psorotichia placodiella Boistel, 2* partie, p. 114. Leptogium Nyl., Collema Anzi. Peu commun et fertile sur des rochers calcaires souvent inondés par la mer, à Porto-Christo (Majorque). Jusqu'alors cette plante était considérée par les auteurs comme étant stérile. Les apothécies lécidéines, trés petites et de la couleur de thalle ou un peu plus noires, d'abord plates, deviennent convexes, granuleuses. Spores trés rares, hyalines, elliptiques à une cloison de 13 uxu ou elliptiques allongées de 15 u x 3,5 — 4 u la cloison peu marquée, par huit dans les thèques allongées, élargies au sommet mesurant 35-42 u >X< 10-14 u. Paraphyses articulées, le dernier article capité, d'un noir violacé, attei- gnant 2 à 4 u de large. Epithécium brun noir violacé, thécium violacé, hypothécium peu teinté ou jaunátre. K. avive la couleur violette. L'iode teint l'hyménium en bleu, les thèques brunissant ensuite. L'Abbé Harmand, ainsi que d'autres auteurs, considérait cette espéce comme absolument stérile. Nous avons donc com- muniqué un de nos échantillons fertiles au savant auteur des Lichens de France, dont le premier volume sur les Collemacées à paru en 1905 et qui a bien voulu authentiquer la détermi- nation et la diagnose que nous lui soumettions et il ajoute : A Depuis la publication de mes Collemacées, j'ai reçu cette « espèce fertile de l'Ardèche, recueillie par M. Couderc. Les- « dimensions des spores concordent assez avec les vôtres et « M. Couderc a remarqué, comme vous dans une spore, un « soupçon de cloison. D'après les représentants assez nombreux * que je possède de cette espèce, elle serait tantôt robuste, € avec des lobes plus larges et écartés, tantôt plus maigre avec - « des rosettes mieux dessinées et des lobes plus étroits et plus * serrés, comme on le voit dans vos échantillons. Docelles, le « 22 avril 1914 ». ier 16. Cladonia furcata (Huds). Schrad., Fl. Germ., p. WE pe Sur les talus à Colas-Covas (Minorque), terre des causses de — Porto-Christo (Majorque) au bord de la mer, en mélange avec — Cladonia endiviæfolia Fr. Cette espèce, cependant cosmopolite — i calcaire, au bord de la mer. 432 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. et polymorphe, ne nous parait pas étre largement représentée dans les iles Baléares. Peut-étre de nouvelles recherches permettraient-elles de rencontrer quelques-unes des nombreuses variétés ou formes disséminées abondamment dans toute l'Europe. 17. Cladonia rangiformis f* foliosa Flk., Harm., L. de France, p. 255. Syn. : Cladonia pungens var. foliosa Nyl. — Flagey, Algérie, p. 8. Sur la terre près de la mer et sur les murs des maisons près de Colas-Covas (Minorque); lieux secs, environs de Manacor (Majorque), stérile. 18. Cladonia cæspititia Flk. De Cladoniis commentario, 1818, p. 8; Harmand, Catal. Lichens Lorraine, p. 127. Sur mousse (Grès rouge triasique à Mercadal) (Minorque). 19. Cladonia pyxidata (L.) Nyl., Syn. I, p. 192. Sur les terrains calcaires, bord des fossés et des talus : forêts de Miramar et de Lluch (Majorque), à Colas-Covas (Minorque) et dans plusieurs localités non notées. 1° Var. neglecta f? squamulosa Harm., L. de France., p. 303. Terre des roches sur le plateau on au la mer à Colis Coses (Í (Minorque). 2° Var. pocillum P meridionalis Flagey, Algérie, n° 6; Harmand, Lich. de France, . 303. Terre calcaire des talus, forêt de Miramar et près du Menasthre de Lluch (Majorque). n 20. Cladonia foliata Wain., Monogr., Il, p. 19; Olivier, L. de i: France et d'Europe, Y. p. 66. Terre calcaire moussue des talus, — forêt de Miramar près de Valdemosa (Majorque). ; Squames basilaires + K rouge-brun. Podétions et scyphus 4- K jaune, puis rouge. Ces réactions séparent cette plante du Cladonia pyzidata (Variété). e. 21. Cladonia endiviæfolia Fr., L. d'Europe, p. 212. Syn.: :Clado- — nia foliacea var. convoluta Wainio ; Monogr. Cladonia, 2° partie , p. 394. Porto-Christo (Majorque), sur une friche en terrai Échantillons trés bien fructifiés; ; podétions souvent scyphiféres, passant à la forme scyphosa A epr orge), le thalle est très petit, 1-2 cm. . 22. Usnea ceratina Ach., Lich. un., p. 619; Harmand, L : roe, p. 378. Sur un chine, forêt qui entoure le Mona " MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 433 de Lluch (Majorque). Rare. Var. Huei Boistel, Fl. Lich., ll, p. 33. F* denudata Bory. Mème localité avec le type. . Notre échantillon montre comme fè annulata B. de Lesdain, Bull. Soc. bot., LIIL, 1906, p. 76, des déchirures du cortex laissant la médulle déborder,en un anneau blanc et continu, sur le pourtour des rameaux, principalement aux articulations. 23. Roccella phycopsis Ach., L. U., p. 440. (Majorque) murs en pierres de taille de la tour du Guet, échantillons très bien fructifiés. Sur les chénes : Forêt de Miramar prés de Valdemosa. (Minorque) murs des maisons de Colas-Covas. — Var. py gmea Dur et Mont., Alg., p. 266; Flagey, Alg., p. 5; Olivier, Lich. d'Europe, I, p. 33, n° 60.; Harmand, Lich. de France, p. 219, n'admet pas la var. pygmæa; Jatta, Sylloge Lichenum itali- corum, 1900, n° 159, p. 71, en fait au contraire une espèce distincte. 23 bis. Roccella pygmæa Mont. Thallus magis ramosus contractus, laciniis-dichotome divisis, obtusis, Compressiusculis, inflatis. : E Habitat : Ad rupes basalticas et vulcanicas. Latium, Sardaigne, Ischia, Caprée. Minorque. — Sur les murs des maisons de Colas-Covas et du | château de San Felipe. Dans une coupe transversale colorée en jaune par le perchlorure de fer, les contours des hyphes du cortex apparaissent plus visibles qu'avec - 24. Ramalina calicaris (L.) Fr. L. Eur., p. 30; Nyl., Ram., 33 Forêt de Miramar, près Valdemosa, Forêt qui entoure le | monastère de Lluch (lle Majorque). Sur des chênes (Echan- ions trés bien fructifiés.) : M un Var. subfastigiata Nyl., Ramal., p. 34. — Sur un chêne : forêt du monastère de Lluch (Majorque). (Echantillon trés bien fructifié.) : xe n 25. Ramalina farinacea Ach., L. U., p. 606. — Sur les Chênes : forêts du monastère de Lluch et de Miramar, près de . Valdemosa (Majorque)... im o p : T. LXVII ! e (séances) 29 434 SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. Échantillons >: fertiles; ren perforées cà et là. a potasse sa s action sur le cortex, colore les sorédies en jaune dans les plantes oed le jaune aesti au rouge-brun dans les plantes âgées, fertiles. xt Var. perluxurians Hue, Ramal., p. 5. — Forêt qui entoure le monastère de Lluch (Majorque), sur les chênes : Thalle de teinte normale avec sorédies vertes. Stérile, insensible à la potasse. Cortex double ext. 15 x, intérieur 25-30 u. Forêt de Miramar près de Valdemosa (Majorque), également sur les chénes Ici nos échantillons présentent, suivant l’âge, des Tu variant de 0,7 die others à est rougeátre el nous y avons trouvé ainsi que dans l'épi- thécium des globules rouge sang, oblongs de 9 p Xx 6 v. Cette teinte anor- male est sans aucun oute due à un accident pathologique. Apothécies latérales de 1 à 2 mm., à disque plat, pâles ou rouge-brun, à rebord rou- geâtre, entier, parfois plissé-lobé, à excipule lisse. .Spores uniseptées, droites un p plus petites que dans le pe; de 7-12. u XE u. u réac- | 26. hamalins subfarinacea Nyl., Pyr.-Orient., p. 5 et 29; | Crombrie, Brit. Lich., p. 199; Harm., Lich. de France, p. H9. . — Mercadal (Ile Minorque), sur grès rouge triasique. Nos échan- tillons assez nombreux sont plus petits que dans le type "E leurs laniéres plus étroites, la plupart tenues et arront Leur hauteur varie entre 6 et 15 mm. Nylander, Obser. lichénol., P, yr.-Orient., 1812, p. 42, fait remarquer que le thalle de cette espèce conservé en herbier prend une teinte rougeátre. Nos spécimens quoique tout recom ment récoltés ont déjà pris cette couleur. Cortex extérieur, — 12 à 20 x d'épaisseur. Cortex intérieur, 50 à 70 p environ. - Monsieur l'abbé Hue a bien voulu confirmer notre. détermina tion. . 21. Ramalina fraxinea : 1° Var. calicariformis Nyl. Recogh 5 - Ramal., p. 38. —- Forêt de Miramar, près de Valdemos® p (Majorque). Sur chêne. 2* Var. angulosa Mass. — Sch., Cr. Ke Ear P Mg p. 65. — Forêt de Miramar pond de Va ^ pt MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 435 mosa (Majorque). Sur des branches de chène. Cette variété n'étant pas signalée dans le récent travail de H. Olivier (Lichens d'Europe, 1907-1909) nous en donnons une courte description en complétant celle de Jatta qui l'a récoltée sur un hêtre. Thalle rigide, parfois presque simple, souvent subdivisé-rameux, glauque cendré ou verdâtre, côtelé lacuneux, à divisions allongées, linéaires, de 1,5 à 2,5 mm. de large, plates genouillées, à angle droit et donnant alors naissance à des rameaux divariqués, obtus, à peu près d'égale largeur, sur 5-8 mm. de long. Cortex double. Apothécies assez grandes (3-4 mm. dans nos échantillons) sessiles aux angles des rameaux divergents et en plus terminant assez souvent ces derniers; bords concolores au thalle, repliés en dedans à l'état sec; disque pâle; excipule veiné-cótelé. Spores x era uniseptées, un peu plus petites que dans le type, mesurant -45 - Sur le cortex et la médulle; il en est de même de l'iode sur les thèques et lhyménium. Epithécium brunâtre; hyménium et hypothécium cendrés. 28. Ramalina fastigiata Pers. — Ach., Lich. Univ., p. 603. — Forêt de Miramar, près de Valdemosa, forêt qui entoure le monastère de Lluch; sur les chênes. 1° Var. intumescens Oliv., Exp. Syst., p. 32. Sur un chêne, forêt de Miramar, près de Val- demosa (Majorque). 2° Var. nervosa Nyl., Recog. Ramal., p. 40. Thalle vert glauque. Apothécies latérales. Même habitat que la var. précédente. 3» Var. odontota Hue, u X 4-5 u, thèques de 40-44 u x 11-15 p. La potasse est sans action ` A Ramal., p. 8. Sur une branche de chêne, même localité. Un ; de nos spécimens nous montre une apothécie naissante, à l'extrémité d'un pédicelle long de un millimètre, pâle, comme décoloré. . 29. Ramalina pollinaria var. cetrarioides Bagl., in-Erb. er. it., 1063; Olivier, Lich. d'Europe, 1, p. 21; Jatta, Lich. ftal., un chéne où nous n'avons trouvé qu'un seul échantillon. 1 se cylindriques, K —, stérile 30 P- 66. Forêt de Miramar près de Valdemosa (Majorque); sur - Thalle cartilagineux, rigide, brun-rougeûtre, luisant, haut de 15 cm, — derniers segments linéaires, lacérés, quelques-uns noduleux-articulés, 0. Ramalina cribrosa var. fastigiata Durs, Fr. Lich., P- 214; Jatta, Syll. Ital., p. 69. Syn. : Ram. breviuscula Nyl., Pur-Orient., p. 5; Harmand, Lich. de France, p. 48. Sur grès 436 . SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. 31. Ramalina. Panizzei Durs, Fr. Lich., p. 211; Nyl., Ram. Recogn., p. 10; Harm., Lich. de France, p. 421. Sur un chéne, forét de Miramar prés de Valdemosa (Majorque). Rare. _ Thalle gris-bleuátre haut de 2 cm. à stries longitudinales fines et courtes (paraissant lisses à l'œil nu) un peu lacuneux et légèrement bruni à la base. Quelques perforations. Gonidies vert-bleu foncé de 9 à 15 p de diamétre. Cortex double. Nous n'y avons trouvé qu'une seule apothécie latérale jeune avec un pédicelle mince de ! mm. Spores 1-septées, courbes pour la plupart, mesurant 12-15 u x 4-6 11. La potasse est sans action Sur le cortex et la médulle. F* sorediosa Mah. et Gillet (f nov.). Sur un chêne, forêt entourant le monastère de Lluch (Majorque) Nous n'avons trouvé qu'un seul échantillon, stérile, à thalle gris glauque, un peu plus clair que le type plus allongé (3,5 cm.) et plus mince, pellu- cide, à dichotomies plus nombreuses, portant des sorédies granuleuses, concolores, petites, assez bien limitées, superficielles ou latérales. Cortex double, l'extérieur ayant 15 u d'épaisseur, l'intérieur 40 à 45 p- CODE vert-bleuâtre de 9 à 12 u de diamètre, nombreuses. Comme dans le type potasse est sans action. 32. Ramalina evernioides Nyl., Hecog. Ram., P- ET. R. Duriæi de Not., Fragm. Lichen, p. 210. — Près de Colas- Covas (Minorque). Sur les murs des maisons : Forêt de Miramar, prés de Valdemosa (Majorque). Sur les chénes (fertile). (A suivre.) SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921 PRÉSIDENCE DE M. MANGIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret d'annoncer le décès de M. Matruchot et rappelle en quelques mots la belle carrière scientifique du savant professeur. Par suite de la présentation faite à la dernière séance, est proclamé membre de la Société : M. Bureau, 13, rue Bertin-Poirée, à Paris, présenté par MM. Brover et Le Brun. M. le Président fait part ensuite de deux nouvelles présentations. M. Paul Kestner, ayant rempli les conditions prescrites par les statuts, est proclamé membre perpétuel. Les communications suivantes sont ensuite présentées par leurs auteurs ou lues par le Secrétaire général : Sur un nouvel Urginea de la flore marocaine * PAR J.-A. BATTANDIER ET LE D* L. TRABUT. - Cet Urginea fut découvert par le lieutenant Mouret, quien — donna des bulbes à M. Jahandiez. Celui-ci cultiva avec succès — — la plante à Carqueiranne et nous en communiqua quelques ulbes, qui, ayant fleuri dans notre jardin, nous ont permis d'étudier la plante sur le vif. Cet Urginea diffère de tous les Urginea méditerranéens par les caractères suivants : sa hampe, E Poussant en méme temps que les feuilles, est centrale au milieu de la rosette; ses bractées inférieures ne sont ni géni- 438 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. culées ni éperonnées. Il se rapproche de quelques Urginea de " l'Afrique tropicale, surtout de l'U. comosa Welw, dont il: diffère toutefois par ses pédicelles plus courts, les divisions du périanthe uninerviées, etc. Voici une description de cette plante. Urginea Moureti nova species. Bulbe globuleux, blanc, de 5 à 6 cm. de diamètre. Feuilles 9 à 6, glabres, non ciliées, linéaires en gouttière, longues de 8 à 10 dm. sur 3 cm. de large, acuminées et cucullées au sommet par la soudure de leurs bords sur une longueur de 3 à 10 cm. Hampe unique au centre de la rosette, synanthiée, longue de 8à 10 dm., un peu plus mince que le petit doigt. Fleurs en grappe dense assez semblables à celles de l'U. mari- tima Steinh., blanches, avec une large nervure dorsale verte sur les piéces du périanthe. Bractées grandes, herbacées, membra- neuses aux bords, acuminées, glabres, dépassant les fleurs et formant toupet au sommet de la gráppe, longues de 2,5 à 3 em. sur 3 à 4 mm. de large, les inférieüres ni géniculées ni éperonnées. Fleurs nombreuses, articulées sur le pédicelle. Périanthe tardivement caduc, étalé, large de 17 mm., à pièces du cycle interne un peu plus larges et un peu plus courtes que - celles du cycle externe, ces dernières mesurant 10 mm. de . long sur 3 mm. de large, toutes elliptiques, un peu cucullées et fortement papilleuses au sommet. Étamines un peu plus courtes que le périanthe. Filets largement ailés dans leur moitié inférieure, brusquement rétrécis et insensiblement acu- . minés au-dessus. Anthéres médifixes, d'un jaune verdátre. . Style linéaire égalant les étamines. Pédicelles égalant la fleur à . l'épanouissement et sallongeant un peu ensuite. Capsule courte, trilobée, un peu déprimée au sommet, à valves médio; — placentifères. Graines planes, elliptiques, à testa noir, environ — — par loge. Ovaire multiovulé. | " Fleurit en Juin. Ouest marocain d'aprés le regretté lieute — nant Mouret, Safi d'après M. Ducellier. " ME _Bulbus globosus. Folia 5-6, synanthea, canaliculata, linearia, 80m — longa vel metralia, 3 cm. lata, apice longe cucullata, acuta, glabra- ru Scapus unicus, centralis, 8-10 dm. altus. Flores dense racemos ictez magne acuminatz, glabræ, inferiores haud geniculatæ, inflo- — C4 A es -— - AS = À a "T IZ Ver LES KO P Lu 23: f Urginea als — 1, plante entière très aides 2, stomate et hr stoma- tique trés grossis; 3, Inflorescence ur naturelle; 4, fleur étalée un peu itam e ire u j 9, une étamine. de grossie; 1 randeur naturelle; 12, 13 et er — de la graine de face, udinaje de Pov vaire grossies; 17, coupe du à tégument de la graine térale très grossies; 15 e oupes vele et lop E * 440 5 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. rescentiam comantes. Perianthium patulum, 17 min. latum, marcescens, partitionibus ellipticis, albis cum nervo dorsali viride, apice subcullato papillosis. Filamenta basi valde dilatata, medium versus abrupte angus- tata. Antheræ virescentes versatilesque. Capsula triloba subdepressa. Semina nigra, complanata, 3 in quocumque loculo. Le Congrés scientifique de Porto en 1921 PAR M. GERBAULT. Un Congrès luso-espagnol s'est tenu à Porto à la fin de juin et au début de juillet 1921. Des sommités scientifiques portu- gaises et espagnoles y ont pris part. Les différents ordres de — connaissances ont été abordés. Ce congrès est analogue, pour la Péninsule ibérique, au — Congrès des Sociétés Savantes ou au Congrès pour l'Avan- cement des Sciences qui se tiennent périodiquement en France. La Botanique a été avantageusement représentée. On peut citer le travail, produit par le D" Froilano de Melo, . F. H. Fernandes et par Balerina Cacardando, sur quelques * : levures de la séve du Cocotier. Le professeur Goncalo Sampaio, de la Faculté des Sciences E de Porto, a présenté « des propositions pour une unifica de la nomenclature botanique ». Une commission d'étude idi nommée. | Le professeur Goncalo Sampaio a, de plus, présenté ane iri sion des Ulex et Stauracanthus. Cet important travail, basé a de principalement sur les travaux de Brotero et de Welwich, sur une critique serrée des travaux de Webb, est le résultat. nombreuses observations in situ et de la cle plusieurs célèbres herbiers, notamment ceux des Univer de Porto et de Coimbre, le riche herbier de W illkomm. et. du botaniste espagnol bien connu, Carlos Pau. — . s — dee peces du Portugal se réduisent, d’après Sampaio» -suivantes : Ulex europæus Lin., U. Gallii Planch., g> aen Forst., U. micranthus Lge, U. parviflorus Planch., U. scaber ** Tr U. densus Wehr., U, Janthocladus Webb, U. argenteus Y t canescens Tes l. erinaceus Wehr.; ; Stauracanlht R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES LABIÉES. 444 lis Webb, S. genistoides (Brot.) Samp., S. Boivini( Webb) Samp. M. Sampaio m'écrit' : « Le soi-disant Ulex Jussiæi, très fréquent entre Vouga et Sado, se confond avec Ulex Gallii Planch. de France et d'Espagne (dont Ulex bæticus Boiss. est une simple variété) ». Ulex Gallii existe dans la Hague où mon excellent et savant ami M. Corbière me la montré. Plusieurs botanistes inter- . prètent Ulex Gallii comme un hybride fixe des Ulex europæus et nanus. J'avoue n'avoir pas d'opinion bien ferme sur la question. La présence d'Ulex Gallii dans la Péninsule ibérique ne tout le suspenseur tirant do: son origine ak l'élément n m. | Dans les figures 32 et 34, on peut observer deux des formes formes ; si "rantes assez nombreuses chez le Glechoma hec raced. Elles : lachent au stade de la formation des octants aux dépens ; des quadrants. deux de ces derniers, ju le moins, se seraient - " rd dau 1 Mon de 452 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. à se poursuivent à ce moment dans le suspenseur qui atteint bientót son complet développement. La cellule d s'est séparée, dans la figure 40, par une cloison verticale; elle s'individualise ainsi, nettement, comme cellule hypophysaire. Ce mode de ; 41 ; x. : . 39 à 48. —LGlechoma hederacea L. — Les derniers stades du développement : du proembryon. l, l’, d, f, n, et n', les six étages oembryon; ^, BY hyse; iec, initiales de l'écorce."En 43, 45 et 47, toutes les cellules du SU seur sont représentées. G. : 420. physaire se produisant, chez le Glechoma hederacea, €* Mentha viridis, par formation d'une cloison horizo t courbe, prenant insertion sur les parois En 45 et 47 on peut remarquer la pr* e. La cellule f entre générale = R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES LABIÉES. 453 "aem. y division avant sa sœur d, comme on peut le voir dans la figure 42. Il n'est pas impossible encore, bien que je n'aie pu assister à cette cinèse, que la cellule d se sépare par une cloison Sinsérant uniquement sur la membrane périphérique du proem- bryon et donne ainsi naissance à deux éléments superposés, dont le supérieur engendrerait l'hypophyse: et dont l'inférieur viendrait accroître le nombre des cellules du suspenseur pro- ne Tig. 19 à 55. — Glechoma hederacea L. — Formation des cotylédons et organisa- . _ Monde l'extrémité radiculaire. h, hypophyse: pe, périblème; pl, plérome; pr. ~ Péricycle; iec, initiales de l'écorce; mv, méristeme vasculaire cotylédonaire Re me et mc', méristème cortical, externe et interne, du cotylédon. G. : 21 . Prement dit. On comprend de cette manière qu'il puisse se p onstituer, aux dépens de la cellule basale du proembryon à bicellulaire, un filament de cinq, six et méme sept unités avant. d différenciation hypophysaire ne soit un fait accompli A5, 47). | | ufu o » j M Seulement l'origine de l'hypophyse peut être variable, "que la cellule d ou l'une de ses descendantes peut lui ner naissance, mais encore le mode de multiplication de éléments ne paraît pas devoir obéir à des règles trè 49, 51, 52, les segmentations se succèdent selon le p D "ral, mais en 46, il semble qu'il se soit formé suecessivemen 454 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1924. trois cloisons méridiennes séparant quatre noyaux disposés dans un méme plan; en 50, 54, 53, on observe encore des divergences dans la marche des segmentations au sein de lhypophyse, mais elles n'empéchent nullement de se rendre compte des processus selon lesquels, dans chaque cas, elle édifie sa part des tissus embryonnaires à l'extrémité radiculaire. Le développement de l'embryon proprement dit aux dépens des deux étages supérieurs / et /' se produit de la même manière que chez le Mentha viridis, comme le démontrent les figures 41, 45, 47, 48, 49 à 32, 53 à 55. On remarquera combien parait anormal le proembryon représenté en 43; rien ne permet de dire comment une pareille forme s'est édifiée ni comment elle peut évoluer dans la suite. Dans la figure 50, la partie cotylée a dù procéder d'abord par des cloisons obliques, auxquelles ont succédé, selon toute apparence, une série centripète de segmen- tations tangentielles. LAMIUM PURPUREUM L. Les lois qui régissent la marche des segmentations, chez le Lamium purpureum, ne sont pas celles qui viennent d'ètre . décrites chez les deux espèces précédentes; les blastomères ne | S'agencent pas de la méme manière et les étages que l'on peut ~ établir dans le proembryon n'ont pas les mémes destinées. De . plus, les variations observées dans l'orientation de certaines cloisons, aux premiers stades du développement, ne revêtent pas un caractère purement accidentel; elles se retrouvent iden- “à _ tiques dans divers exemples et paraissent dues à des causes T assez profondes, sans aucun doute héréditaires. ii | . Les figures 56, 58, 59, 60 permettent d'assister à la généra- — tion d'une tétrade régulière, composée, comme dans les deu r espèces précédentes, de deux cellules supérieures juxtaposées et de deux cellules inférieures superposées. Dans un assez Br nombre de cas, la cloison, naissant dans l'intérieur de la € c asale du proembryon bicellulaire, est oblique et s'insère sup* Tieurement sur la paroi de séparation des deux cellules pr lives ca et cb. Ce mode de cloisonnement se voit dist dans les figures 57, 61, 62, 63; on conçoit aisément qui! TT PER AS Se de. R. SOUÈGES, — RECHERCHES SUR LEMBRYOGÉNIE DES LABIÉES. 455 entraine des modifications importantes dans la disposition ultérieure des cellules proembryonnaires et dans la constitution des différents étages du proembryon. Dans la plupart des formes que l'on rencontre ensuite, au cours du développement, la direction de cette cloison est nettement visible; jusqu'au moment de la naissance des cotylédons, on peut la reconnaitre sous l'aspect d'un plan incliné traversant la région de l'hypo- p5 Fig. 56 à um purpureum L. — ae e du proembryon i seize Aa. iiy duis 66 et Vir représentent les deux coupes voisines d'un méme proembryon. ca et cb, AUT spicae " Pune du ae ees ye je lülaire; m et ci, cellules-filles de cb; q, m et p, les cinq ce acd à seize cellules; a et 8 ao d'un D hast Gt otyle et la divisant en deux parties le plus souvent fort st inégales A Vig. 7, 81, 85, 90; 102). ye Le proembryon octocellulaire s'édifie par bipartition | des 2 quatre €léments de la tétrade; les deux cellules supérieures — ; dernière donnent quatre cellules-quadrants, la Les num Mermédiaire m, se sépare en deux éléments juxta NS inférieure, ci, se segmente au contraire, en deux éléments : it rposis Les figures 64, 63, 66 et 67 représentent le proem-- yon oetocellulaire; les deux dernières se rapportent à un : > individu, Dans le cas de la figure 64, la irai séparant dew, à s'insérant em sur NO embra érique, — tat com rem ve “dans les tétrades : 456 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. dessinées en 59 et 60; dans les autres cas, la même cloison est oblique, assez rapprochée de la verticale, analogue comme - orientation à celle des figures 61, 62, 63. | Le proembryon à seize cellules peut se voir en 70; il a été engendré par division de chacun des éléments d'un proem- bryon octocellulaire identique à celui qui est représenté en 64. Les quatre cellules-quadrants, q, ne se sont pas segmentées transversalement, comme chez le Mentha viridis et le Glechoma hederacea, pour donner naissance à huit octants répartis en deux étages l et /'; elles se sont divisées, comme il a été indiqué au sujet du Senecio vulgaris! et de l'Urtica pilulifera?, par des cloisons obliques prenant insertion sur la membrane périphé- rique et venant tomber, trés prés de l'axe, sur la paroi horizon — tale séparant les deux étages g et m. Les deux cellules-filles d ainsi séparées sont comparables, par leur forme et leur dispo- - ; sition, aux éléments « et 8 dont il a été surtout question au- d sujet de l Urtica pilulifera. Les figures 68 et 69 se rapportent à des stades analogues; dans la figure 68, un seul des quadrants s'est segmenté, deux sont encore indivis, le quatriéme est en voie de division. : Comme on peut le voir, le proembryon à seize cellules, chez | le Lamium purpureum, se montre nettement partagé en Cinq étages, au lieu de six. Ces cinq étages qui se sont édifiés selon. des régles identiques à celles que l'on observe chez le m vulgaris ou l' Urtica pilulifera, présentent encore des destinées qui sont assez étroitement comparables : l'étage supérieur 1 s: donne naissance à la partie cotylée, l'étage m engendre. pan $ hypocotylé tout entier ou sa partie supérieure en proportions : variables; l'étage n, la partie inférieure de cette axe 0u” au moins les initiales de l'écorce; l'étage o contribue à la tot. tion de la région centrale de la coiffe et p se convertit Lo . Suspenseurfilamenteux. — * uc e n SovkcEs (R.), Embryogénie des Composées. Les premiers st . développement de l'embryon chez le Senecio vulgaris L. (C. R. Ac. ® E. da p. 254, 1920). — Les derniers stades du développeme © p- 356). | [mm sp E . .. 2. Sotkozs (R.), Embryogénie des Urticacées. Développement de l'en” chez l'Urtica pilulifera L. (C. R. Ac. des Sc., CLXXI, p- 1009, 198) ut Bull. Soc. bot. de France, LXVIII, p. 172 et p. 280, : R. SOUÉGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES LABIÉES. 457 Etage q. — Dans les figures 72 à 76 et 78 à 82, cet étage n'est . encore composé que de huit éléments; en 77, 85, 86, les premières cloisons tangentielles sont apparues dans les élé- ments a; en 83, 87 et 88, des parois semblables se sont formées dans les éléments $. Le dermatogène se trouve ainsi différencié difé i 88. — Lamium purpureum L. em Divers aspects du proembryon kures ciation du proembryon à seize cellules. Mèmes lettres ures 56 à 70. G. : 380. s EA. toute la partie cotylée. Dans les figures 90, 96, mment se ]tipli nt les cell L s . té i i é s de embryon; à ce sujet, tous les détails qui ont ét èt de T Urtica pilulifera pourraient être fures 96 (à droite) et 100, les cellules-mères des * qui vont donner naissance à la masse dons, paraissent différenciées : me’ représent u périblème cotylédonaire, du có 458 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. mc les cellules-mères du périblème externe ou inférieur, mv, la cellule-mère du plérome ou méristème vasculaire. L'examen des figures 101 à 106 permet d'assister à la prolifération des cellules sous-épidermiques de la partie cotylée jusqu'au moment oà apparaissent les protubérances cotylédonaires. Daus les figures 97, 98, 99, la marche des segmentations semble s'étre écartée des règles ordinaires du développement, mais il est facile de voir dans quelle mesure; par un examen attentif on peut aisément se rendre compte de l'orientation des parois el de l'ordre selon lequel elles se sont succédé dans chaque cas particulier. | Etage in. — Dans le proembryon à seize éléments, cet étage comprend quatre cellules cireumaxiales. Elles se divisent verti- . calement par des cloisons qui peuvent étre tangentielles z séparer ainsi d'emblée le dermatogéne, mais qui le plus souvent ne présentent pas, dans les premiers temps tout au moms, d'orientation bien définie (fig. 73, 74, 76, 78, 83, 87, 88, i En tout cas, la direction de ces cloisonnements n'est per € _ à déterminer, en coupes transversales, tant à cause de la coU — bure, parfois trés accentuée, que prend l'embryon au ig dd ~ tissu endospermique, que des limites peu horizontales sépare — . . généralement les étages supérieurs (fig. 87, 88, 101). A m 3 |. parois longitudinales succèdent ensuite des parois transvé io E. ~ (fig. 100, 101, 103, 104), de sorte qu'au moment de la naissant? — . . des cotylédons, l'étage m se compose le plus souvent de an assises cellulaires (fig. 104, 105). e C'est à cela que se résument les observations relativ marche des segmentations au niveau de l'étage m dans le il t des formes les plus régulières. On reconnaitra sans peine Q5 —— de & S esàals — soit à peu prés impossible de présenter une description eX . de ces cloisonnements quand l'étage m se trouve a l'étage n par une membrane plus ou moins oblique, d'au?" plus que, dans les coupes, cette paroi ne se montre pas 597. ment inclinée sur le plan horizontal, mais qu'elle le P? encore, de manière fort variable, sur l'infinité des plans v , Caux passant par l'axe embryonnaire. On s'explique ainsi la "E grande diversité d'aspect que présente la région hypocoty £2 e Sx T R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES LABIÉES. 459 5 moment où les limites entre les deux étages m et n dispa- 3 raissent, c'est-à-dire jusqu'aux stades qui correspondent à la : croissance des jeunes cotylédons. Dans les figures 71, 79, 80, . 81,82, 85, 90, 96, la portion du proembryon correspondant à 4 D ra S / - Y : Ces OVAL à i A J [9o Or: TEn 101 Pig. 49 & 103. — Lamium purpureum eh Différents aspects du] Livi iig po. vant la formation des o Hane cotylédonaires. mr, cel ule-mère « mi : x pour le &.cotylédonaire; me et mc’, cellules-meres du périblème cotylédonaire; Dir > Ts autres lettres, voir les figures 56 à 70. G. : 99V. — Er / E: P el "a m F Ls ix "i 2 T Uh est assez distincte, mais le nombre d = compose, se montre, en coupes longru Z 450 SÉANCE DU 28 OCIOBRE 1921. mais il n'est pas possible de leur assigner une loi générale. Quoi qu'il en soit, il est acquis que l'étage » contribue à la con- struction de la plus grande partie de l'axe hypocotylé. Les histogènes ne se différencient que trés tard, au terme de la vie proembryonnaire. ! Étage n. — Cet étage est-composé, dans le proembryon à seize cellules (fig. 70), de deux éléments que l'on peut encore remarquer dans les figures 73, 74, 78. Ces éléments se divisent segmentations dans cet étage sont alors profondément e ls Dans les figures 77, 79, 85, on peut aisément reconnaitre 7. quatre premiers éléments issus de n. Deux se trouvent li ils supérieurement par la paroi séparant l'étage g de Ha viennent ainsi se placer au méme niveau que les ee dérivés de m et contribuent, au méme titre que ei re à la construction. de lhypocotyle. Les deux due E inférieurement par la paroi séparant les deux étages" paraissent se comporter, dans la série des segmen | . ultérieures, comme les deux premières cellules aux donne naissance dans les cas les plus réguliers, par € danslecasdesfigures 73 et 74. ^——— 0 0 xc Ra e. BAS on peut voir des stades un peu plus a EET V EIS En SIX et huit éléments ayant été engendrés aux dépens de R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES LABIÉES. 461 : 9), 93, 94, 96, 102, les divisions se sont multipliées et, si . l'on peut parfois distinguer la ligne marquant la position du plan primitif de séparation de m et de n, la plupart du temps _ elle s'efface à cette période et cesse bientôt d’être visible. On se _ trouve alors en présence de formes à l'aspect tout à fait * lembryon. En 108, embryon adulte montrant de face l'un de ses coty- — ime. "0 et p, les quatre étages inférieurs du proembryon; de, derma- Eu . + E oW 108 mp o FE à im. — Lamium purpureum L. — Les derniers stades du déveioppe- vue : pe, péribléme; pl, plérome; pr, péricycle; ice, initiales du cylindre ne ENS initiales de l'écorée; co, coille. G. : 210; gu "m (fig. 93, 94, 96), comparables à celles que représentent - : üres 76, 95, 100, 103. Le proembryon de la figure 83 peut — — cement rattaché à celui de la figure 88 462 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. 96, 100). Les quatre cellules circumaxiales engendrées se cloisonnent ensuite horizontalement pour donner naissance à deux groupes de quatre éléments superposés : le groupe supé- rieur représente les premières cellules de l'assise calyptrogene, le groupe inférieur ne se segmente dans la suite que verticale- ment et devient l'assise périphérique de la coiffe. Dans beaucoup de cas, la cloison qui s'établit dans la cellule primitive o est horizontale (fig. 71, 74, 79, 80, 90, 91, 94, 93) et sépare deux éléments placés l'un au-dessus de l'autre. Il est difficile de suivre l'évolution de ces deux éléments : on peut admettre que l'élément inférieur entre dans la constitution du 3 suspenseur, tandis que son frère joue le rôle dévolu préala- - blement à la cellule o tout entière. Quand la cloison est oblique (fig. 85, 92, 101) les deux cellules séparées paraissent avoir des | destinées analogues à celles des deux cellules précédentes. ; On rencontre des formes, dans lesquelles la portion du corps . 4 24 proembryonnaire, tirant normalement son origine de lélé- f . A , £ [a : ini : ment o, semble devoir étre engendrée par les éléments inférieurs - issus de n. Par exemple, les proembryons représentés en.75, 8 102, permettent d'observer, à la base du globule embry ofinaire : dans une position ordinairement occupée par l'élément ^. ' ; cellules qui se montrent incontestablement originaires de z d formes étant assez avancées dans leur développement, il et ; rationnel de supposer qu'il ne se produira pas dans la su ie nouvelles modifications et que les éléments proembryon ebd engendreront les régions du corps dont ils occupent la plae” dont ils représentent, dès maintenant, les rudiments. > — — Etage p. — La cellule très allongée, qui représente cet lag? dans le proembryon à seize cellules, se segmente transvé ment et donne finalement naissance à un suspenseur | teux comparable à celui que l'on rencontre chez le viridis ou le Glechoma hederacea. ^ Résumé et CONCLUSIONS. 1° Chez les trois espèces de Labiées examinées, 1'0 différenciée en un tube étiré, se cloisonne iransv au niveau de son extrémité renflée, pour donner R. SOUÈGES. — RECHERCHES SUR L'EMBRYOGÉNIE DES LABIÉES. 463 deux cellules superposées très inégales. La cellule supérieure se segmente verticalement, l'inférieure, horizontalement; il se constitue de la sorte une tétrade proembryonnaire semblable à celle que l’on rencontre chez la plupart des Angiospermes. Chez le Lamium purpureum, la cloison transversale séparant les deux cellules inférieures est très souvent oblique et s'insère supérieu- rement sur la paroi horizontale primitive. 2' Les processus des segmentations et les destinées des éléments de la tétrade sont fort différents selon que l'on envi- Sage, d'une part, le Mentha viridis et le Glechoma hederacea, d'autre part, le Lamium purpureum. Dans le premier cas, ces destinées et ces processus de division sont analogues à ceux que l'on a l'habitude de décrire chez les Cruciferes. Dans le deuxième cas, ils sont comparables à ceux qui ont été déjà exposés au sujet de l’ Urtica pilulifera. eas b L'embryon du Mentha viridis ou du Glechoma hederacea se distingue de celui du Capsella Bursa-pastoris : a, par l'origine de la cellule hypophysaire qui est une descendante, au deuxième P "idi généralement, de la cellule intermédiaire de la tétrade; . ^ Par la forme du suspenseur qui est représenté par un simple lilament aminci; +, par la différence de vitesse des segmenta- lions dans les deux cellules apicale et basale du proembryon. - d n L'embryon du Lamium purpureum diffare de celui de » l'Urtic pilulifera : 2, par la position fréquemment oblique de. 3 cloison séparant les deux cellules inférieures de la tétrade;- —— . ^^ par la confusion des deux étages m et n qui en résulte et la is Participation en proportion indéterminée de l'étage n àl'édifi- — tation de l'axe hypocotylé; y, par l'origine de l'hypophyse et — : Son mode de segmentation; à, par la forme filamenteuse du b VR Spenseur; s, par l'irrégularité des cloisonnements qui ne xs Permet Pas d'assister avec netteté à la différenciation des x + ^» mass observations précédentes, relatives à trois espèces seule- — ^ alors que la famille en comprend environ trois mille, P*rmettent pas d'émettre une opinion définitive sur 46% SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. l'embryogénie des Labiées. Il s'en dégage néanmoins deux faits incontestables : 1° Le développement embryonnaire, dans certains cas, se poursuit selon des règles simples, régulières et assez cons- tantes, faciles à observer, surtout chez le Mentha viridis. Aussi celte dernière espèce peut-elle être considérée, pour le moment, comme représentant un type de développement capable de servir de précieux terme de comparaison, au cours de futures investigations. Ce type offre les plus étroites analogies quee. celui du Capsella Bursa-pastoris, de l OEncthera biennis, mais surtout avec celui du Veronica arvensis, ce qui montre encore une fois quelles profondes affinités rattachent, l'une à l'autre, les Labiées et les Scrofulariacées '. E 2° Les lois de l'embryogenèse peuvent, avec les espèces, i différer fondamentalement. Celles que l'on observe chez e Lamium purpureum, par exemple, n’ont, à partir de la tétrade, rien de commun avec celles que présente le Mentha viridis. d. Les caractères embryogénétiques de la famille apparaissent ainsi — nettement hétérogènes. Tirés des règles qui président À = marche des segmentations et des rapports que l’on pout ete- blir entre les premiers blastomères et les principales régions du corps de la plante, ils constituent, par essence, des carat- tères primitifs ou ancestraux. Ils démontreraient de la p que la famille serait composée d'individus ou de groupes d'individus dont les origines seraient fort disparates. Il faut avouer que cetle conclusion a tout lieu de paraitre, à tout le moins, inattendue, étant donnée la grande homogénéité des Caractères qu'offre la morphologie des organes végétatifs |. reproducteurs. .. 1: On trouvera dans une Note tout dernièrement comm gum l'Académie des Sciences (C. R. Ac. des Sc., CLXXII, p. 1057) les fo . du développement de l'embryon du Mentha viridis, qui pourront $ . comparer, de la manière la plus précise; ces formes très vois SHARP (loc. cit.), après avoir décrit quelques-unes des premières Set tations, reconnait que le développement, chez Te Physostegia virg!" se poursuit conformément au type dicotylédoné. Par cette dernière ! sion, aujourd'hui dépourvue de signification, il faut entendre le Crucifères ; les observations, malheureusement trop restreintes de l’! montreraient que la Physostegia vient vraisemblablement se ? .F. PELLEGRIN. — NOTULE SUR LA FORÊT DU MOYEN-CONGO. 465 Notule sur ia forét du Moyen-Congo PAR M. FRANÇOIS PELLEGRIN, Au cours d'une mission récente d'études au Moyen-Congo, pendant les mois de janvier à avril 1920, M. H. Pobéguin fut chargé, entre autres buts pratiques, d'inventorier les ressources forestières, durant son voyage d'exploration dans la région de Brazzaville, puis en remontant le fleuve Congo d'abord jusqu'à | Mossaka, puis la rivière Sangha jusqu'à Ouesso, enfin la rivière N'Goko, jusqu'à Fort-Soufflay. Nous publions d'autre part une liste plus complète des plantes Ppportées au Muséum de Paris, au service de M. le Professeur ,*c0mle, par ce zélé collecteur africain. Mais il nous a paru . iéressant de fournir une courte énumération par familles des Échantillons botaniques notés par M. Pobéguin comme appar- nant à des arbres grands ou petits, y ajoutant souvent | quelques notes sur l'aspect du bois ou quelques noms vernacu- ‘res d’après les notes ou études de MM. Bertin ou Chevalier, = les bois du Congo, de MM. Le Testu ou Sargos, sur le yombe ou le bas Kouilou. — C'est une nouvelle petite “ontribution à la connaissance de la composition eu plantes - arborescentes de la forêt du Moyen-Congo, dans une région “accès relativement facile, puisqu'elle est traversée par de SUUS voles fluviales. | ; £u s ANONACÉES a, deistopholis Klaineana Pierre (A. Pobéquin, 91). — Rives de — - Sangha, Noms vernaculaires : Avome, Kivunga, Douzou. E E e L'écorce fibreuse peut servir à faire des cordages. Jlopia parviflora (G. et P.) Vallot (H. P., 48). — Rives de pm : Arbre moyen. Bois dur. — pue cu | CAPPARIDACÉES |. — zia macrothyrsa Gilg. et Bénédict (H. P., 44). — e la Sangha. Arbre moyen à fleur urs jaune ege (séances) 31 ee 466 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1924. FLACOURTIACÉES Byrsanthus Brownii Guill. (H. P., 33). — Près Brazzaville, au bord du fleuve. Arbre moyen à feuillage vert gris. Fleurs vertes et blanc jaune, épaisses. Nom vernac. : Membomelé (?). Bois rosé dense. Caloncoba Welwitschii (Oliv.) Gilg. (H. P., 59). — Rives de la Sangha. Noms vernac. : Kikuaku, Kuaku rouge. Arbuste à fruits épineux. HYPÉRICACÉES Haronga madagascariensis Chois. (H. P., 34). — Près Brazza- ville. Petit arbre de broussailles assez commun. Nom vernac. : Atsui. Le bois rappelle l'acajou, mais est plus léger. La petite taille de l'arbuste ne permet de l'employer qu'en tournage eb - à fabriquer de petits objets. pad | DIPTÉROCARPACÉES : Lophira procera A. Chev. (sans n°). — Bords de la Sangha. | | Noms vernae. : Azobé, Akogha, Akoura, Okoka, Bois de fer. i Très grand arbre à bois rouge, trés dense, trés dur. : MALVACÉES | Ceiba pentandra Gaertn. (H. P., 84). — Rives de la Sangha et de la N'Goko. Noms vernac. : N'Fuma, Doum, Ogouma, Kapokier, Fromager. Grand arbre trés commun. Bois pisse . gris, mou, très léger. d me opc STERCULIACÉES Ec . Leptonychia macrantha K. Sch. (M. P., 93). — Rives de N'Goko. Arbre moyen, fleurs verdâtres à l'aisselle des feu qr - Leptonychia lasiogyne K. Sch. (?) (H P., 50). — Rives de c Sangha. Arbre moyen à fleurs verdátres. ue e | RE o od 2 A ét if Nu lo RUE GS TE NS NS QE CDN ECS) 127 F. PELLEGRIN. — NOTULE SUR LA FORÊT DU MOYEN-CONGO. 467 N'Goko. Nom vernac. : Ikandika. Arbre moyen à fleurs épaisses et rousses. Glyphæa grewioides Hook f. (H. P., 66). — Rives de Sangha. Arbre moyen à fleurs jaune vif. RUTACÉES-ZANTHOXYLÉES Fagara macrophylla (Oliv.) Engl. (H. P., 13). — Rives de la Sangha. Noms vernac. : Olon, Doungou, Sende, Nongo. Arbre assez commun. Grand feuillage en rosettes. Grosse panicule de fleurs e rosé. xus jaune brun, moiré, dense. Cit infurthii (Engl.) Sw. et K. (H. P., 45). — Rives de la recht Arbre moyen épineux à fleurs blanches; odeur d'oranger; fruit rond à 3 graines; feuilles genre citronnier composées. IRVINGIACÉES Irvingella Smithii (Hook. f.) v. T. (H. P., 67). — Rives de la Sangha. Arbre assez commun sur les rives; grappes de petites fleurs blanches odorantes. BURSÉRACÉES : Pachylobus edulis Don (H. P., 249). — Brazzaville, Noms vernac, : N'Safou, Safoutier. Arbre moyen à fleurs blanches. - . Bois rose clair rappelant Pacis MÉLIACÉES Trichilia retusa Oliv. (H. P., 63). — Rives de la Sangha. Grand arbre à feuillage vert Due et fleurs blanc verdátre. | Trichilia Zenkeri Harms (H. P., 11). — Brazzaville. Grass - f E . *t bel arbre à fleurs verdátres, odorantes. SAPINDACÉES Allophyitus africanus P. Beauv. (H. P., 20). — Près Brazza- : 4 > ville, Arbre moyen des nee Baies jaune ns | ANACARDIACÉES "m xc M Pda microcarpa (A. rra Engl. a. P., 1). pu e 4 : vernac. : M'Possa, Ebiara, Ehora. Grand et bel arbre | xi ex blanc pur; gousses grandes plates. Bois rouge, veiné, í 468 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 4924. Rives de la Sangha. Arbre moyen à petites fleurs blanches en panicules. Noms vernacul. : N'Vévéto, Vévéto. RHAPTOPÉTALACÉES Oubanguia laurifolia (Pierre) V. T. (H. p 248). — Brazza- ville. Grand arbre à feuillage foncé. En Oubanguia Pierreana De Wild. (/J. P., 56). — Rives de lac Sangha. Petit arbre. CONNARACÉES Connarus Smeathmannii DC. (H. P., 128). — Rives de la ` Sangha. Arbre moyen. Épi terminal de fleurs crème. Capsule : rouge lisse. 3 LÉGUMINEUSES Dalhousiea africana S. Moore (H. P., 30). — Près Brazzaville l Arbre moyen. Panicule de fleurs blanches: Baphia Dewevrei De Wild (H. P., 15). — Rives de la Sangha. c Arbre du bord des rivières. Fleurs Manene odorantes à odeur .d'acacia. TE Griffonianus Dunn. (H. P., 13) — Près Brazza- ville. Arbre moyen ; fleurs violet foncé; gousses plates. - Lonchocarpus sericeus H. B. K. (H. P., 89). — Rives de s N'Goko. Noms vernac. : Ligandou, Dingabou, Vénékouer Acacia du Gabon. lb moyen à fleurs "violet rose en é : terminal. Bois jaune clair à fibres entremélées. 3 . - Millettia versicolor Welw. (H. B.. 18). — Près Brazzavi Arbre moyen commun à fleurs violet rose. Bois dur brun ES nia aculeata L. (H. P., 29). — Près Brazzaville. 4° pude à fleurs j jaunes peut-étre importée. Arbre moyene Berlinia acuminata Sol. (77. P., 24). — Près Brazzavi | Üopaifera Demeusei Harms (?) (37. P., 46). — Rive de TORENA + Copalier de la Sangha. Grand arbre. — p Eetveldeana e Wild et Th. Dur. vu 1 L VT E EUNT GNE EUR UE D RN ROT MER. PEE de TS TELS er ie US Gu do tre IMS PUS E F. PELLEGRIN. — NOTULE SUR LA FORÊT DU MOYEN-CONGO. 469 Près Brazzaville. Noms vernac. : Tsim, Kisalala, Kisamou. Grand arbre assez commun à fleurs blanches. Beau bois rosé à grain fin. : Hymenæa Courbaril L. (M. P., 19). — Près Brazzaville. Grand et bel arbre à grande frondaison; fleurs blanches; — gousse épaisse. Introduit. Dialum guineense Wild (H. P., 100). — Rives du Congo. Noms vernac. : Onvong, M'Banga usaka. Arbre moyen à fleurs blanc crème. Bois rouge dur. | Cynometra Lujæ De Wild (H. P., 8). — Près Brazzaville. Arbre moyen à petites fleurs blanches. D ROSACÉES Parinarium Mobola Oliv (?) (H. P., 42). — Près Brazzaville : rives du Congo. Grand arbre assez commun. RHIZOPHORACÉES Weihea ovalifolia v. Brehm. (?) (H. P., 41). — Rives du E. Congo. Petit arbre à feuilles coriaces et fleurs verdátres. MYRTACÉES Syzygium guineense G. et P.— Eugenia guineensis DC. AP T). — Près Brazzaville. Arbre moyen irrégulier; feuilles vert gris; fleurs petites blanches; fruits violets, "- RUBIACÉES | j s .. Randia malleifera Hook (H. P., 19). — Rives de la N'Goko. * Petit arbre commun prés des villages. Grosses fleurs blanches - 2 . Pendantes odorantes; fruit ayant la forme d'une grenade - côtelée. | | qus . , Morinda citrifolia L. (H. P., 6) près Brazzaville et (H. P., 96) "ves du Congo à Mossaka. Noms vernac. : Morinda, Nliba, — Akian. Arbre moyen assez commun; fleurs blanches; fruits Verdátres. Bois jaune clair, dense, à marbrures colorées. Morelia senegalensis A. Rich. (?). — Rives de la Sangha. "OB vernac, : Ninegone. Bois grisátre dense marbré. em — Noms vernac. : Baka, Hymónocarda faux orme. Arbre: moy 470 SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1924. APOCYNACÉES Conopharyngia durrissima Stapf (H. P., 65). — Rives de la Sangha. Arbre moyen. Conopharyngia à grandes feuilles vert foncé; fleurs blanches odorantes. Voacanga africana Stapf (H. P., 69). — Rives de la Sangha. Arbre moyen. Apocynacée à latex, fleurs jaunes. LOGANIACÉES Anthocleista inermis Engl. (H. P., 2). — Près Brazzaville. Noms vernac. : N'Vuku mesende, Ahinébé. Arbre moyen à très grandes feuilles; fleurs créme, odorantes. Bois blanc trés léger. BIGNONIACÉES Kigelia pinnata DC. (?) (H. P., 55). — Rives de la Sangha. Nom vernac. : Saucissonnier. Fruit en forme de saucisson, assez commun. : Spathodea campanulata P. Beauv. (JJ. P., 54). — Rives de la Sangha. Noms vernac. : Tulipier du Gabon, N'tiogo. Assez commun. Bois blanchátre trés tendre. Markhamia sessilis Sprague (H.. P., 22). — Près Brazzaville. . Arbre moyen commun à fleurs jaune vif. VERBÉNACÉES Vitex Cienkowskii Kotsch. et Pey. (H. P., 99). = Mossaka sur le Congo. Arbre moyen à fleurs Klanckos, EUPHORBIACÉES en Hymenocardia acida Tul. (H; P., 35 et 245). — Près Brazza- — ville. Petit arbre très commun dans les brgusia a Nome y vernac. : Hyménocarde acide, Kivala tandu.: 3 Hymenocardia Heudelotii Muel. Arg. (H. P 68). — Rives de ^ la Sangha. Arbre moyen de sous-bois. E Hymenocardia ulmoides Oliv. (H. P., 247). — Près sarl d | commun. F. PELLEGRIN. — NOTULE SUR LA FORÊT DU MOYEN-CONGO. — 471 = Macaranga Zenkeri Pax (HM. P., 85). — Rives de la N'Goko. Arbre moyen; fleurs verdâtres. Bois blanc. Mallotus oppositifolius Muel. Arg. (H. P., 83). — Rives de la N'Goko. Arbre moyen; fleurs verdátres. Mallotus subulatus Muel. Arg. (H. P., 51, 52 et 80). — Rives de la N'Goko et de la Sangha. Arbre moyen commun. Nom vernac. : Asogomon. Bois blanc grisâtre. Uapaca guineensis Muel. Arg. (H. P., 14) prés Brazzaville et . (H. P., Th) rives de la Sangha. Arbre commun. Noms vernac. ; N'Sanvi, Rikio, Ozombi, Asam, Okess. Bois rouge marqué de lignes plus foncées. | Uapaca Heudelotii H. Bn. (H. P., 60). — Rives de la Sangha. Arbre excessivement commun en terrains inondés. Noms vernac. : N'tiombi, Asam. Bois rouge clair, marbré. Crotonoligandrum Pierre (?) (H. P., 95). — Rives de la Sangha. Arbre moyen. Nom vernac. : Ngeul. Feuillage clair; petites fleurs blanches ; fruit en boule. Bois blanc. URTICACÉES | Celtis (Trema) guineensis Sch. et Thk (H. P., 5 = Près Brazzaville. Arbre moyen commun; petites fleurs verdàtres. Ficus variifolia Warb (?) (H. P., 53). — Grand arbre à gr ande z frondaison; feuilles rudes; figues jaunes. | Ficus asperifolia Miq. (?) (H. P., 9). — Près Brazzaville. Petit Ficus commun. Arbre moyen; figues rouges, le long des - branches, : Myrianthus arboreus P. Beauv. (H. P., 82). — Rives de la N'Goko. Arbre à pain sauvage, commun. Noms vernac. : Arbreà . Singes, Bouba, M'boba, N'dgokom. Bois blanc jaunâtre, dense. : Chlorophora excelsa B. et H. (H. pag 0 Rives de la m N'Goko. Grand arbre. Noms vernac. : Kambala, Iroko, Mandji. Beau bois jaune brun pouvant remplacer le chéne ou le noy er. SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921 PRÉSIDENCE DE M. GUILLAUMIN, VICE-PRÉSIDENT. Lecture est donnée du procès-verbal de la dernière séance, dont la rédaction est adoptée. Par suite des présentations faites précédemment, M. le Président proclame membres de la Société : MM. Guer (Abel) à Saint-Mammes, Seine-et-Marne, présenté par MM. Maheu et Souèges. — — Van Goor (Dr A.-C.-J.), biologue de 1" classe à l'institut des Pays-Bas pour l'exploration de la mer, Parallelweg, 68, Helder, Hol- lande, présenté par M" Lemoine el M. Mangin. | M. Guillaumin dépose sur le bureau une Note de M. Bois sur le Zruticetum du Muséum, parue dans le n° 6 du Bulletin du Muséum. =` M. Gagnepain fait hommage à la Société du 25° fas- — cicule de la flore de l'Indo-Chine. UE L'ordre du jour appelle ensuite l'exposé, par leurs : auteurs, ou la lecture, par le Secrétaire général, des zs Communications ci-après : — — ei Quel ques notes sur la végétation des étangs — | PAR M. PIERRE CHOUARD. P i L'exceptionnelle sécheresse de l'année 1921 a provoqué UP — abaissement souvent considérable du niveau des étangs- e * abaissement découvre des grèves généralement inondées c permet de se rendre compte aisément des diverses zones €^ végétation qui les recouvrent. C'est pourquoi j'ai voulu profiter , P. CHOUARD, — NOTES SUR LA VÉGÉTATION DES ÉTANGS. 473. de ces circonstances pour explorer une soixantaine d'étangs peu fréquentés appartenant aux Vosges (environs de Plom- bières), au Gátinais (région nord de Courtenay), à la Côte d'Or (plaine de Laignes), à la Champagne (forêt de Chaource), à la Puisaye (environs de Saint-Fargeau) et au Limousin (confins de la Charente et de la Haute-Vienne près de Brigueil). * + * Aux environs de Plombières, les quinze étangs visités se divisent en deux catégories : ceux qui reposent sur les grès bigarrés du plateau, parfois sur le grès vosgien, et ceux qui appartiennent au grand massif forestier et granitique d'Hérival. Les premiers présentent trois facies bien caractérisés : les grèves caillouteuses toujours reconnaissables à l'abondance de la Littorelle, les vases desséchées, à peine revêtues de Bidens tripartita et Sparganium simplex, mais s'enrichissant de Corri- giola littoralis, Heleocharis ovata, Juncus tenuis, fiu formis, Isoetes echinospora, etc., lorsqu'elles reposent sur le grès vosgien (étang du Livier); et enfin le facies tourbeux, dénommé « faing » dans le pays. Il est représenté principa- lement aux étangs de Balmont, des Marie-Jeanne, aux faings. du Bray et de Tambours. H y offre une avant-garde de — Menyanthes et de Comarum suivie de belles prairies tourbeuses — - à Viola palustris, Parnassia, Drosera intermedia, Peucedanum Es palustre, et, plus rares, Rynchospora alba, Lycopodium inun- datum (Faing du Bray), Walhembergia, Polygala depressa et . marella (Marie-Jeanne), Oxycoccos vulgaris (Tambours). Plus Tistiques : on y distinguera une bordure de protection des - ; loin viennent les anciennes tourbières d'exploitation à Erio- - Phorum vaginatum, Nardus stricta, Arnica montana, Angelica pyrenea, Juncus squarrosus, Carex vulgaris. Ajoutons que les . (Caux de ces étangs, généralement pauvres, renferment déjà — Nuphar pumilum à Balmont et aux Marie-Jeanne. — — — ; Les étangs du massif forestier, d'origine glaciaire, présentent, = dans toute sa vigueur, la végétation propre aux Sphagnum. Le plus pittoresque, le plus riche et le plus typique d'entre eux, - d. tang du Villerain, nous en montrera les formations caracté- 474 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1924. Sphagnum, derrière laquelle s'étendent soit les coussinets flot- tants, soit la prairie tour- - (I c ON D ^o, : beuse, à l'abri de l'érosion e des eaux. Les Drosera, E Oxycoccos, Carex limosa, Calla, etc., nous mon- trent déjà, à 30 km. des hautes Vosges, presque la même flore qu'à Retour- # 12 | AD 04 nemer. La plupart des ^ et nan SM eue AE SNS ANS $ OPONEN 2 £ ^ RAR nan ha noce £2 DPI CECY x LE NY espèces mentionnées dans EX l'explication de la figure 1, Ex LM L et qui, je crois, consti- | e n tuent souvent des stations E od s x t TER nouvelles, se retrouven + en partie à l'étang d'Hért- val, et méme, l'Utricula- zr ria intermedia y est encore mifi e | (IL Æ\ MF n" plus abondant. ne ÉTANG ou VILLERAIN Il faut enfin dire un — alt :6007 /Granulite) - VOSGES. dE de la tourbière de | Fig. 1 — M ; ML : axes des moraines fron- | ges vaste de tale et latérales. — R : ruisseaux moine i s'étend tation. — D : déversoir. — a : 150 hectares, qui $ mee quelques Polamogeton natans et Utricula- parmi de vieilles foréts, ria intermedia. — b: bordure dense d'Equi- l crête setum limosum à souches immergées. — tout en haut de la e: même bordure, de Menyanthes vigou- entre Moselle et Mose- ux. —:d : la méme, ayan ; : t en out 1 igne Comarum et quelques Calla palustris. — lotte. Sa flore est dign e: épais coussinets flottants de Sphagnum, de remarque : elle compte, à Ozycoccos dominant, et Eriophorum quatre aginati t gracile, Peucedanum palustre, entre autres, les q' Orchis incarnata, Carez limosa, Juncus ^ Xacciniées françaises iliformis, eic. — f : prairie tourbeuse très s - f aided eeen S lifolia dominant et l Andromède, divers Dro- Par Ry h Spora. i ] . p l E: i k à nt Ih bride inter- nassia, Walhembergia, Polygala amara, etc. add, 3o y d'alimen- : eaux à e . v Sd v M d Dans les fossés, Polystichum oreopteris. — Media X 1 —— g : prairie banale. — h : bosquet de bou- l us filiformis et . leaux dont les fûts blancs se reflétant d le Juncus fi f 1 ; ; l'onde ajoutent un charme tout dc me Scheuchzérie. Je la ee : | à la beauté de ce lac forestier. trés peu connue. > e Les trente étangs du. : en second lieu, const- _Gâtinais, dont j'ai visité une quinzaine f # — Suceisa, Molinia, Calluna, Salix aurita, ou de gros graviers à — Scirpus lacustris, sur les graviers, Phragmites, sur les vases P. CHOUARD. — NOTES SUR LA VÉGÉTATION DES ÉTANGS. 475 tuent une petite région naturelle presque inconnue. Par leur distance de la capitale : 85 à 98 km., ils se rattachent sans ambi- guité à la région parisienne. Partagés entre le Loiret (canton de Courtenay) et l'Yonne (canton de Chéroy), ils semblent être un lambeau de Puisaye jeté, à 30 km. au nord de ses limites, entre le Gátinais francais et le Sénonais. Une proéminence peu marquée de limon des plateaux, éparpille autour d'elle, en ovale, tous ses étangs établis dans de faibles dépressions de sables et d'argile à poudingues, le tout reposant sur de puissantes assises de craie. La craie s'infiltre un peu partout et arrête le développement des Sphagnum qui trouveraient volontiers un terrain favorable sur e revêtement superficiel siliceux. Cà et là on en voit quelques touffes, mais des traces de caleaire s'opposent aussitót à leur expansion. Aussi le facies tourbeux n'y compte pour rien. La commune de Domats est au centre de ces étangs qui pourraient porter son nom. Sur son territoire s'étendait autrefois (1860) un étang de plusieurs centaines d'hectares, le seul de la région qui fut connu des botanistes de Sens. Desséché maintenant, ainsi que quelques autres, où pourrait croire, comme on le lit dans le catalogue du Sénonais par Houlbert, que toute la région a perdu avec lui l'intérét de ses étangs et que la végé- tation hygrophile y est en régression. Mais en fait, ce dessé- - chement artificiel est maintenant arrêté, et trente étangs subsistent avec une flore qui mériterait d’être mieux connue. Remarquons dès maintenant que l'on peut distinguer dans 3 tous ces étangs : la zone des sables vaseux voisine des basses — eaux et très exceptionnellement découverte cette année, carac- térisée par Myriophyllum verticillatum, Ranunculus divaricatus, Nymphæa alba alors exondés, et un peu plus loin, Juncus supinus, Cyperus fuscus, etc., au delà, des graviers à Carex seudo-Cyperus, Lysimachia vulgaris, ou Gnaphalium luteo- album, Lotus corniculatus, OEnanthe Phellandrium, etc., repré- sentant la zone habituellement asséchée en été. Enfin, la lisière des étangs, rarement inondés, même en hiver, faisant souvent bordure des bois, montre toujours des herbages à Scabiosa Juncus glaucus. Au bord des eaux, Typha angustifolia et de 476 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. sèches, Equisetum limosum forment des îlots de peuplements purs. L'étang du Pin (figure ci-contre), offre un bel exemple de om Li N E ETETA »" B. w D 22 res EC xm Tes ee 2 to^ » ^ em a di C€haüssseo 100 M- À TANG nu PIN (Loiret) |. alt:150M/Sab/es efargiles sur craie) ig. 2. — a: eaux. — b : vase très humide à Myriophyllum verticillatum. — c : vase craquelée à OEnanthe Phellandrium, Bidens tripartita, Scirpus Michelianus, ce dernier . Seul et abondant sur la zone d. — e : zone 7 Elle fait la limite de la région très rarement rE ée. — f: gros graviers vaseux et secs à Juncus conglomeratus dominant, et quelques . maigres Rumex maritimus. — g : bas-côtés graviers asséchés à Gnaphalium luteo- album dominant, Lotus corniculatus, et quel- . ques Galium constrictum, etc. — h : vase Sèche, poudreuse, à Equisetum limosum. — — peu en contre- sorte de páture à Juncus glau- eus. — | : la méme à Carex Pseudo Scutellaria gal etc. — m : bordure extérieure de Molinia, Scabiosa succisa. — n : saussaie de Salix de miles purs. — glau- |es vases de lé eudo-Cyperus, — — uA ericulata, Lysimachi vulgaris, Pin. A la flore aurita. — Végétations annexes : o : sables à Cyperus fuscus, etc. — P abis le Phragmites | t : ilots de Typha angustifolia purs. — E T pauciflorus, acicularis, Limosella aquatica. ces zones superposées, avee grande variété de végétation. : Au point de vue de la statistique des espè- ces, cette région nous apporte bon nombre de plantes intéressantes. Citons Nymphza alba et. l Hydrocotyle, rarissimes dans l Yonne, et tous deux trés abondants ici. De méme, Rumex mari- limus se rencontre aux étangs des Motteux, du Pin, de l'Ermitage, etc. Littorella lacustris et Lythrum hyssopifolium aux Plains. La.Hotto- nie, presque inconnue dans l'Yonne, abonde à l'étang ouest dela Diver- tinerie. Selinum carvi- folium, aussi rare dans ce département, croit avec Gentiana Pneumo- —— nanthe à la lisière her- - à beuse des étangs E. de FORSHIMON: H suf Fi — à : eaux sans végétation. — »* + B: n fira d ajouter pour cette vase sableusé trés humide à Limosella récio ités aquatica très abondante. —-c : 2 étages - gion quelques localités de Bidens radiata, formant des lignes de probablement ^ nouvelles : niveau sur cette vase. Celle zone est de. j ni à trés exceplionnellement exondée. — d : zo Counts TER ee grève à gros silex à Corrigiola littorali étang de la Grande Rue spermum, eic. — Cette zone est décou- (125 hectares), qui con- : tient itto- Erythræa Centaurium, ete. — f: talus mar- — ius one la; HE neux entierement recouvert de Polygo- Sdesvulgaris, Chenopodium Yégétation. blitoides. La Trapa croit us à Champoulet, où nous retrouvons, ainsi quà la Grande Rue, Heleocharis ovata et Scirpus Michelianus. Enfin le Bourdon, en outre de la Corrigiole et de la Limoselle, apporte une nouvelle espèce à la flore de l'Yonne, le Bidens radiata Thuil, i: er a #78 SÉANCE DU 44 NOVEMBRE 1924. * Poe Les trois étangs de la plaine de Laignes (Côte d'Or) reposent sur une vaste étendue d'alluvions modernes, encaissées dans une vallée de marnes, dominée par des coteaux de calcaire jurassique compact. Le plus grand (étang de Marcenay : 93 hectares), complètement desséché, offre encore 3 zones très nettes : les vases très rarement exondées, avec Cheno- podium blitoides, Cyperus fuscus, etc., les vases exondées ordinairement en été, où dominent Equisetum limosum et Rumex maritimus, avec l'hybride Rumex palustris; enfin les | prairies extérieures rarement inondées, où domine Potentilla Anserina.'Ajoutons qu'à l'étang voisin de Larrey croit le Salix undulata et que le marais de Villedieu. est une belle station de Samolus Valerandi et de Sanguisorba officinalis. * * a Cinq ou six étangs de la Champagne humide, dans la partie Sud-Ouest de la forét de Chaource (Aube), nous offrent tout autre spectacle. On les rencontre dans des dépressions du limon des terrasses oü affleurent les sables verts et de l'argile et, à l'encontre des autres étangs plus ou moins desséchés, ceux-ci sont bien entretenus et gardent leur niveau le plus élevé. Nous allons y voir. loc quelleé des plantes des vases et des grèves résistent à l'immersion. OEnanthe Phellandrium, Alisma Plan- lago, Sparganium ramosum, Scirpus lacustris et Iris Pseudo- ~ Acorus retrouvent les conditions les plus favorables à leur À eper Juncus supinus cherche à s'en accommoder en Soo et ne présentent que des exemplaires rabougris. — d Les seules plantes un peu remarquables de ces étangs sont — Utricularia vulgaris à l'étang de Vanlay, Veronica anagal- — loides, Heleocharis unig iglumis à Bernon, Petasites ees «e 'erchois et Juncus tenuis à la Courtencon. Son cum Ig Dans cette SOM les i déveesóins JA s ngs au niveau des P. CHOUARD, — NOTES SUR LÀ VÉGÉTATION DES ÉTANGS. 419 sables verts, portent une riche flore sylvatique. J'en citerai Lamium (Galeobdolon, Luzula maxima, Carex*mazima, Carda- mine amara, Veronica montana, Oxalis Acetosella, Lysimachia nemorum au voisinage de la Courtencon, et Mayanthemum bifolium au bois de Crogny. Enfin, vingt étangs des environs de Brigueil (Charente et confins de la Haute-Vienne) dont j'ai parcouru une quinzaine, s'étendent dans les dépressions des collines limousines (monts de Blond) soit sur le granit, soit sur les granulites, soit même sur des schistes et quartzites métamorphiques, sans qu'aucune différence de végétation les vienne séparer les uns des autres. Leur ensemble est donc très homogène et facile à décrire. Nous ÿ voyons toujours, au bord des eaux, du côté de la chaussée, : le facies des grèves avec des sables fins à Heleocharis acicularis, - Alisma ranunculoides trés abondants et Hanunculus hederaceus, puis des vases sèches à Juncus supinus; enfin des graviers à Bidens tripartita, Polygonum mite et Persicaria, ou des prairies banales. A l'opposé de la chaussée, une garniture de : Scirpus lacustris, puis une ceinture d'Ælodes palustris à grosses — - souches entrelacées protègent la prairie à Sphagnum qui, de là, S'écarte en se dessèchant peu à peu et en présentant succes- sivement Drosera intermedia et rotundifolia, Anagallis ténella, Viola palustris, Comarum et Menyanthes, Bunium verticillatum et Erica Tetraliz. piane RW i cud Quelques stations intéressantes ou nouvelles sont à signaler: — encore de l'Heleocharis ovata aux étangs du Moulin et de . Brigueil, Blechnum Spicant aux bordures des étangs forestiers, — Lobelia urens cà et là en voie de disparition, Bidens cernua — - var. radiata, Lysimachia nemorum, Scirpus setaceus, Cyperus flavescens à l'étang de Villars, Trapa natans à l'étang du — Moulin, Cardamine impatiens e& Utricularia vulgaris à l'étang — de la forêt de Brigueil, Alisma natans à l'étang de Cieux où je — n'ai pu trouver l'/soetes echinospora qui y est indiqué, Pilularia - ~ globulifera au Courtieux, Narthecium ossifragum à la Jar odie .. avec Rynchospora alba, Centunculus minimus et toutes les " cde dq 480. SÉANCE DU 14 NOVEMBRE 1921. Cicendies à l'étang de la Boulonnie, enfin, Cardamine amara nouvelle pour la région, aux étangs de la Forét de Brigueil et du Moulin. * + * De cette revue de quelques étangs de France, pris dans des régions très diverses, nous pourrons tirer les conclusions suivantes : il y a lieu de distinguer les facies. des grèves et le facies tourbeux. Le premier oaio tink: : la zone la plas basse, exceptionnellement exondée cette année, et qui présente des espèces n'apparaissant point par les années plus humides; la zone généralement asséchée en été, mais inondée l'hiver, dont une partie de la végétation pourrait seule résister à une immersion persistante; enfin la zone de bordure, rarement inondée, de graviers élevés ou prairies à Molinia. Le facies tourbeux, lorsqu'il est en contact avec une nappe d'eau, semble exiger une bordure défensive de Menyanthes, Comarum ou . méme d'Ælodes entrelacés. Cette remarque m'a paru très géné- ï biologie pour étudier l'association, je dirais peut-être méme la nbiose, des Sphagnum et de ce bourrelet de phanérogames. À l'abri de leurs souches et du réseau de leurs racines la végé- tation des Sphagnum progresse et envahit peu à peu tout _ coussinets trés humides et souvent flottants, et se continue = soit par de vieilles tourbières, soit par des prairies, puis des landes tourbeuses de plus en plus sèches. | . Nous aurons enfin pris connaissance de bon nombre de nouvelles stations, dont le fait le plus remarquable est dans — lexpansion de plantes rares dans ces régions, telles que —— Heleocharis ovata et kien Michelianus. ^ rale. Elle pourrait prêter lieu à d'intéressantes expériences de — l'étang. Par derrière, elle s'étend, en sureté, d'abord par des — F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES . 481 Euphorbiacées nouvelles (Buxus et Sarcococca) PAR M. F. GAGNEPAIN. Buxus cochinchinensis Pierre, mss., sp. n. Rami angulati, secus lineas longitudinaliter suberosi; ramusculi tenuiter costati. Folia lanceolata, basi attenuata, apice acuminato-mucro- nata, coriacea, supra nitida ; nervi basales 3, laterales 2 tenuiores, intra marginem excurrentes, nervi secundarii 10-13-jugi, tenues, sese cum CocuiNcHINA : « veresimiliter cacumen montis Deon-ba, in praefectura Tay-ninh, nec non ad montem Dinh prope Baria » (Pierre). : : Cette espèce nouvelle ressemble beaucoup au B. Rolfei Vid. des Philippines par les feuilles, leur taille, leur forme et leur. nervation, mais la capsule du B. cochinchinensis est un tiers — plus courte ainsi que les graines. La capsule du B. Rolfei est lisse; celle de notre espèce présente trois côtes correspondant aux cornes et trois sillons légers intermédiaires. La nervation de ces deux espèces est très particulière. Leurs feuilles présentent, en plus de la côte médiane, deux nervures principales et latérales qui suivent la marge à quelque distance — (2-5 mm.) par laquelle se réunissent les nervures secondaires. Cette nervation est analogue à celle que l'on trouve dans les genres voisins Sarcococca et Pachysandra; elle est triplinerve. — Elle explique ce que sant les marges épaisses des autres espèces de Buxus qui sont formées de la superposition sur la marge. de chacune des deux nervures latérales; c'est ce que Baillon . avait déjà soupçonné dans sa Monographie des Buxacées, p. nm E T. LXVII. mo dn > (SÉANCES) 32 482 SÉANCE DU 414 NOVEMBRE 1921. Buxus latistyla Gagnep., sp. n. Rami teretes, corrugati, ramusculis gracilibus, tetragonis, alternatim (cum sA sulcatis. Folia ovato-acuminata, obtusiuscula, basi rotunda numerosissimis, tenuissimis, pinnatis ; petiolus subnullus. Inflorescentiæ terminales vel s b teronáslcke hielt ovoideæ; bracteæ g ovato-acutæ, patentes, dorso pubescentes; br. 9 12, arcte imbricatæ, 4-stichæ ; flores 4 breviter pédicellatt Perianthii 4 partes 4; extima 2 ovato-acutæ, dorso puberule, valde convexo; intimæ 2 ovato- ellipticæ, tenues, glabræ, longiores. Re Stamina 4, antheris ellipticis, apice mucronatis. Pistillodium discoideum, tetragonum, latius valde quam altus. 9 Styli oblongi, apice attenuati, basi latitudine ovarium æquantes; stigma oblon- gum, canaliculatum in costam mediam excurrens. Fructus capsularis globosus, levis, ecostatus edes. seminibus elliptico-trigonis, nigerrimis, nitidis. — Folia L 3 cm. longa x 30-12 mm.; petiolo 2-1 mm longo. Inflorescentiæ 8 mm. longa, ad ikea 5-6 mm. latæ, bracteis f 4 mm., 9 3 mm. longis, floribus d 1 mm. pedicellatis. Fl. 4 sepala extima - 3 mm. longa. Antheræ i mm. longæ. Pistillum 5 mm. longum, stigma- tibus 1-2 mm. longis. (ubsale 8- 5 mm, diam., cornibus 3-5 mm. longis. Laos : sans loc. (Massie). — Anxau : prov. de Thanh-hoa, à Dièn-hô, n° 5 005 (Bon). Espèce très remarquable par ses feuilles peu coriaces, larges et rondes à la base, acuminées longuement au sommet, par ses fruits sans côtes ni sillons, par ses bractées acuminées et surtout par les larges styles qui lui ont valu son nom. Jusqu'ici on ne semble pas avoir remarqué la valeur spécifique du pistillode: sa forme et ses dimensions varient beaucoup suivant les espèces et permettent de les distinguer nettement. Sarcococca lecto des dee "m n. E ap 8 +0 e Lal CR w uU ' (p À E. «di FE 8 < ‘eu B B (8 SEC a < a -: e S ze $8. az ® e AT o " lh — o c. $ t LXVIII, p. 311, 1921. t R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 485 Alternanthera sessilis R. Br. Herbe à sépales scarieux blanchâtres, croissant dans- les cultures. Charvein : 20 décembre 191, n° 382. Iresine vermicularis Moq. Herbe à bractées et sépales scarieux, blanchátres, croissant sur le sable humide. Roches de Kourou : 6 juillet 1914, h*-4 335. PHYTOLACCACÉES Phytolacca thyrsiflora Fenzl. = Herbe de 1 m. 50 à fleurs vert pâle rosé, croissant dans les — - endroits débroussés. Saint-Jean-du-Maroni : 30 mars 1914, n° 1051. PÓLYGONACÉES Coccoloba excelsa Benth. Haute lianeà fleurs blanches. Saint-Jean-du-Maroni:1 mars 1914, n° 932. : ARISTOLOCHIACÉES Aristolochia Leprieurii Duch. Liane à calice rougeátre ponctué de brun en dedans, velu en dehors. Nouveau Chantier près de Charvein : 18 décembre 1913. i5 n° 357. E PIPÉRACÉES Piper aduncum L. Arbuste de sous-bois. Saint-Jean-du-Maroni : 2 mars 1914, n* 859. ! P. Hostmannianum C. DC. E : x Arbuste de sous-bois atteignant 3 m. Charvein : 21 décembre 1913, n° 397; Saint-Jean-du-Maroni ; 6 mars 1914, n° 810. P. brachystachyum C. DC. a : i Arbuste de sous-bois. Saint-Jean-du-Maroni : 18 mai 1914, us n? 1 244. : à n CAU "e 486 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1921. Piper Sagoti DC. Liane de 1 m. environ. Saint-Jean- du-Maroni : 12 mars 1914, n° 889. Peperomia obtusifolia Dietr. Plante épiphyte. Gourdonville : 25 septembre 1914, n° 1616. P. melanostigma Miq. Plante épiphyte. Charvein : 29 décembre 1913, n° 413. P. myosuroides Rudge. E Petite liane. Charvein : 8 décembre 1913, n° 303. P. scandens R. et Pav. Plante épiphyte, Saint-Jean-du-Maroni : 18 mars 1914, n? 945 P. nummularifolia H. B. K. Plante épiphyte. Saint-Jean-du-Maroni : 6 mars 1914, n* 822. P. pellucida H. B. K. Herbe des endroits ombragés. Nom vernaculaire : Cresson- nette. Cette plante est mangée en salade, Charvein : 20 décembre 1913, n*379. MYRISTICACÉES Myristica surinamensis Roland. Arbre de 25 m. à fleurs jaune pâle. Ecorce contenant un kino rouge. Charvein 27 décembre 1913, n° 439 ; Gourdonville : P^ depbimibeo 1914, n° 1583. M. Hostmanni Benth. Petit arbre à fleurs blanchâtres. Charvein : 12 novembre 1915, n° 219, 26 janvier 1914, n° 678. M. Sagotiana Benth. Arbre à fleurs verdâtres. Gourdonville : 1° septembre 1914, _ n° 1584. à y, MONIMIACÉES Citrosma guianensis Tul. = Arbuste croissant dans la forêt aprés l'exploitation; fleurs : Pee Charvein : 12 novembre 1913, n° 203; 8 décembre 1913, A n° 309. | R. BENOIST. —- ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 487 Citrosma decipiens Tul. Arbuste croissant dans la forêt après l'exploitation. Tracé de l'Acarouany près de Charvein : 10 novembre 1913, n° 195. LAURACÉES Endlicheria grandis Mez. Arbre de 25 m.; bois à aubier jaune doré, cœur grisâtre. Gourdonville : 27 septembre 1914, n° 1 620. Acrodiclidium chrysophyllum Meissn. Arbre de 35 m. atteignant 60 em. de diamètre. Bois odorant, - jaunátre. Nom vernaculaire : Bois de rose femelle. Le bois est distillé pour obtenir l'essence de bois de rose de la Guyane. Gourdonville : 14 août 1914, n° 4547. -Ocotea guianensis Aubl. A Arbre de 10 m. environ. Charvein : 19 décembre 1913, n° 358; 20 janvier 1914, n° 638. 0. rubra Mez. -Arbre de 30 m. et plus. Nom vernaculaire : Grignon. Com- mun dans la forêt. Bois très estimé. Charvein: 14 octobre 1913, n° 54; 10 novembre 1913, n° 185; 8 janvier 1914, n° 514; Gourdonville : 26 août 1914, n° 1 569. Ocotea floribunda Mez. : Arbre de 25 m. Saint-Jean-du-Maroni : 23 mars 1914, n° 989. 0. oblonga Mez. - Arbre forestier. Charvein : 10 février 1914, n* 769. Cassytha americana Nees. Plante parasite; fleurs sadis. Savane blanche. près de Charvein : 10 janvier 1914, n° 361. : > PROTÉACÉES Roupala montana Aublet. Arbre de 6 m. environ; fleurs blanches. M 24 sep mr bre 1913, n° 7. Panopsis cayennensis Klotzsch. mar Arbre forestier. Saint-Jean-du-Maroni : 20 octobre 1913, n° 49; Tollinche : 19 octobre 1943, n° 74. à HS 488 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. LORANTHACÉES Loranthus Theobromæ Willd. Plante parasite sur un arbre de la famille des Légumineuses: fleurs blanches. Charvein : 12 novembre 1913, n° 199 L. pyrifolius M. B. K. Plante parasite sur Jatropha Curcas L.; fleurs rougeâtres. Cayenne : 24 septembre 1913, n* 10. Oryctanthes botryostachyus Eichl. Plante parasite sur Symphonia globulifera L. Saint- jud Maroni : 25 avril 1914, n* 1118. Phoradendron Perrottetii Nutt. dd Plante parasite sur Enterolobium Schomburgkii Benth. ; fleurs — jaunátres. Charvein : 30 octobre 1913, n° 134. .. P. Schottii Nutt. ud Plante parasite sur /nga sp.; fleurs jaune foncé. Charveln : 5 février 1914, n° 730. ; BALANOPHORACÉES Helosis guianensis Rich. d Plante parasite sans chlorophylle, de couleur brun reip d clair; sous-bois humide. Saint-Jean-du-Maroni : 12 mars me 1 n* 890. Me EUPHORBIACÉES Euphorbia pilulifera L. : Herbe des cultures, haute de 20 à 40 cm. Charvein a HA 1913, n° 374; Saint- Jean-du-Maroni : : 26 avril "m 1156. n brasiliensis Lam. ; Herbe croissant dans les cultures, haute de 40 à 30 m Charvein : 20 décembre 1913, n° 383; 22 décembre 191 -n° 423; Saint-Jean-du-Maroni : 6 mars 1914, n° 795, ere n° 1139. . . E. thymifolia Burm. pu Petite herbe couchée sur le sol dans les terrains í pU : Charvein : : 20 décembre den n* 385. | à # R. BENOIST. — ÉTUDE DE LA FLORE DES GUYANES. 489 Euphorbia prostrata Ait. Petite herbe couchée sur le sol, croissant avec la précédente. Saint-Jean-du-Maroni : 5 mars 1914, n° 792. E. buxifolia Lam. Petite plante à fleurs blanchátres. Sables littoraux prés des Roches de Kourou : 7 jüillet 1914, n° 1370. Phyllanthus orbiculatus Müll. Herbe de 40 cm. Sables de Kourou : 6 juillet 1914, n* 1 354. P. urinaria L. Herbe de 30 cm., croissant dans les cultures. Charvein : 20 décembre 1913, n* 381. s: P. niruri Müll. Herbe atteignant 1 m., dans les endroits débroussés et dans les cultures. Charvein : 20 décembre 1913, n° 380; 21 décem- bre 1913, n° 405; Kourou : 6 juillet 1944, n° 1350, 12 juil- let 1914, n° 1 476. xs ; P. hyssopifolius Kunth. Plante de 30 à 40 cm., croissant dans les marécages. Kourou : 12 juillet 1914, n° 4 468. Amanoa guianensis Aubl. : Arbre de 30 m.; tronc muni, à sa base, d'arcabas ou pagaies ayant { m. -de hauteur et 4 m. de largeur; fleurs vertes. Charvein : 10 novembre 1913, n^ 119; Gourdonville : 6 août 1914, n° 1 537. Sagotia racemosa Müll. Es | Gourdonville : 14 septembre 1914, n° 1 606. evea guianensis Aubl. ; à | Arbre de 20 m.; cà et là dans la forêt. Charvein FC - U février 1914, n° 732: Gourdonville : 21 octobre 1914, n° 1612. em . Jatropha urens L. Eoo ^ Plante urticante à fleurs blanches. Kourou : 7 juillet 1914, v : mm e s Net Caperonia castaneætolia Saint-Hil. du Ru m | l Plante aquatique atteignant 1 m. ; fleurs blanches. apes "55 Savanes de Pariacabo : 10 juillet 1914, n° 1395. . “alechampia scandens L. ; i À qui e terrains débroussés. - Saint-Jean-du-Maroni * mars 1914, n° 835; 28 mai 1944, n°1262. 490 SÉANCE DU 14 NOVEMBRE 1924. Plukenetia verrucosa Sm. Liane de 6 m. environ à fleurs vertes. Saint-Jean- du-Maroni: 12 mars 1914, n* 893. Mabea occidentalis Müll. Arbuste de 5 à 6 m.; fleurs brun verdâtre. Gourdonville : 1% septembre 1914, n° 1601. M. taquari Aubl. Arbuste à fleurs blanchátres. Tollinche : 19 octobre 1913, n° 69 et 77; Kourou : 6 juillet 1914, n° 1358. Omphalea diandra Aubl. Haute liane à gros fruit sphérique vert jaunâtre contenant 3 graines noires. St din du-Maron: : 18 avril 1944, n° 1 069. Maprounea guianensis Aubl. Petit arbre à fleurs vertes, croissant dans la forêt après [ l'exploitation. Gourdonville : 27 juillet 1914, n° 1 510. Sebastiania corniculata Müll. | Herbe de 40 cm. à fleurs d'un vert jaunátre. Sables de Kourou : 7 juillet 1914, n° 1 369. Croton glandulosus Müll. Herbe de 40 em. croissant dans les cultures; fleurs blanches. Charvein : 20 décembre 1913, n° 389. Croton“ chamædrytolius Griseb. Herbe de 50 cm. croissant dans les cultures; fleurs blanches. - | Charvein : 20 décembre 1913, n° 390; Saint-Jean-du-Maroni: 28 mai 1914, n° 1261. C. matourensis Aubl. Arbre forestier. Gourdonville : 24 aoüt 1914, n° 1561. (A suivre.) Notes lichénologiques PAR M. LE Dr BOULY DE LESDAIN. ce XVII bis Stictina fuliginosa nov. var. foliosa B. de Les Lot Magna" AVEYRON : Lacroix-Barrez, bords du ruisseau entre leg et Limbaurat, 400 m., sur rameaux de Ribes SE _ Abbé Soulié, 5 mai 1919. BOULY DE LESDAIN. —— NOTES LICHÉNOLOGIQUES. 491 Differe du type par ses lobes garnis sur les bords de folioles arrondies, pédicellées, dont les plus grandes mesurent 5 m. de diamètre. Les lobes présentent à leur base, sur la face infé- rieure, quelques rares rhizines blanchâtres. Cyphelium averonense B. de Lesd., nov. sp. : Aveyron : Curan, sur une roche siliceuse ombragée. Leg. F. Marc, 1908. Thallus K —, albido-cinereus, verrucosus, verrucis 0,5-0,7 mm. latis in insulas cg PR Gonidia protococcoidea, viridula, rotundata, n 15 p lata. — Apothecia nigra, sessilia, globosa, supra truncata, circa : ata; massa sperali nigra, planiuscula. Sporæ fusco-nigræ, glipsoidem, 1 1 septatæ, medio constrictæ, tenuissime verruculosæ, PRE ong., 4-6 lat noi Marcii B. de Lesd., nov. sp. Pyrénées-OrtexTaLESs : Amélie-les-Bains, gorges du Man- . doni, sur une roche siliceuse. Leg. F. Mare, 1910. Thallus C —, K flavens deinque: intense sanguineo-rubens, albidus rimoso-areolatus, circa 4 mm. crassus, ambitu limitatus. — Apot cia nigra, nuda, numerosa, parva, 0,4-0,5 mm. lata, persistenter fuat margine thallino sons tenui, flexuosoqué cincta, disco plano. Epithe- cium smaragdulum, thecium et hypothecium inco olorata, paraphyses graciles, arcte cohærentes, asci clavati; spore 8 næ, hyalinis, RUES ellipsoideæ, 42-13 u long., 6-7 p lat. . bermogonia nigra, numerosa, innata, punctiformia; pme: dde: vel fáleata, 40-42 u long., 0,9 lat. Prope Lecanoram ceniseam locanda. Lecanora crenulata nov. f. montana B. de Lesd. Suisse : Jura, La Chaux (Sainte-Croix), 1060 m., sur une roche calcaire. Leg. Ch. Meylan, 1921. : Thallus albus, tenuis, granuloso-pulverulentus, ' sæpe nullus. Apotkiócn imm, nferta, disco pallido-fusco, dense albo- -pruinoso, : ongæ, 1245p — a, paraphyses arcte cohærentes; sporæ 8 næ, oblongæ, E "d 79. crass.; vel nos 15-18 u long., 6-6,5 lat., vel etiam globu- EL u lo ong., 6-8 crass. Gelat. bym. I + intense cærulescit. Pro : Lecanoram Gleis M Mer locanda. : “more substraminella B. de Lesd.. nov. sp- 5 Ir Cap Spartel, sur des roches siioeuses, Leg. E: Pitra, 1911, n* 139. | nullus. Apothecia primum straminea, dein. olivaceo-straminea, . inuta, © 305 mm gAn numerosa, - dispersa, diu plana, dein IU stramineo tenui persistente non wo prominulo integro, vel * 492 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. interdum subcrenulato flexuoso que cincta. Epithecium luteolo-granu- losum, thecium et hypothecium incolorata, paraphyses cohærentes, graciles, simplices, non articulatæ, apice vix inflatæ, asci phos circa 36 u long., 15 u lat.; sporz 8 nz hyalinæ, ellipsoideæ, 9-10 (12) y long., 5-6 p lat. Gelat. hym. I + cærulescit. Prope Lecanoram straminellan Bagl. locanda. Caloplaca (Blastenia) squamulosa (Caloplaca cerina var. squa- mulosa Wedd. Florule lichénique laves d'Agde, p. 15) nov. var. deplanata B. de Lesd. HérauLT. — Entre Saint-Pons et Saint-Chimian, 350 m., sur des schistes, leg. Abbé Soulié, 4909. Lozère : Meyrueis, sur des schistes, leg. F. Marc, 1912. Thalle grisâtre ou olivâtre, très mince, limité par un bypass ys noirâtre, rimeux-aréolé, à aréoles trés petites, larges de 0,3 mm certains mplaires, atteignant au contraire 0,5 mm. dans pic Terre Se n lobulées comme dans le type). Apothécies ax orangé, peu eri Tere de 0,3 à 0,4 mm. de diamètre. Spore polocælées longues de 14-15 s Catillaria lenticularis nov. f. minor B. de Lesd. BELGIQUE. — Affleurements quartzo-schisteux du vallon du ruisseau de Gochenée. Leg. Tonglet, 1911. Thalle noir, trés mince, continu. Apothécies noires, nombreuses, très petites, larges au plus de 0,15 mm., longtemps concaves, puis planes, à bord toujours très distinct. Epithécium olivâtre, thécium et hypothécium incolores, paraphyses libres, a tête olivàtre au sommet; spores 8 nées, 1 sept., longues de 9-12 su Buellia firmiensis B. de Lesd., nov. sp. AvEYRON. — Firmi, roches idées du Puy de Volf. Leg: F. Marc, 1909. Thallus K lutescit, obscure cinereus, circa 0,5 mm crassus, etre areolatus, areolis polygeniis, subplanis aut leviter concavis, 1-4,5 mm latis Apot othecia in areolis singula vel plura, { mm. lata, nigra, nuda, — Scabrida, adnata, persistenter plana, margine angusto, concolore flexuoso m" que cincta i . demisso. Epithecium — ue t leviter convexa margine Dex , lhecium incoloratum, hypothecium fuscum, paraphyses rid: xx parum cohærentes, articulatæ apice leviter incrassatæ, asci : _ Sporæ 8 no, fusca, 1 sept., medio non a ETS 15-20 # long., 7-9 s lat. Gelat. hym. I + cærulesc xà #5 : Rhizocarpon (Catocarpon) en B. de Lesd. T = MUN. Sp. ; .. PÉnov. — Trujillo, sur une pierre siliceuse des colla de zo um Abbé ameet 1905. cu BOULY DE LESDAIN. — NOTES LICHÉNOLOGIQUES. 493 Thallus K—, C + rubens, KC- rubens, circa 2 cm. latus, tenuis, cinereus, rimoso-areolatus, arpo nigro limitatus. Areolæ min ute, sporæ 8 næ, bou alinæ, ; Pasta, halone indutæ, 18-24 u long., 9-12 u lat. Gelat. hym. T+ füfyost La réaction de la gélatine hyméniale paraît due à une alté- ration, car dans les très jeunes apothécies, elle bleuit légère- ment. dopyrenium sphærosporum B. de Lesd., nov. sp. Verrucaria sphærospora B. de Lesd. (non Anzi) in Notes Liché- nologiques, n° VIII. ÉRAULT. — Agde, sur les blocs de lave qui forment les murs de la redoute. Leg. A. de Crozals, 1905. Tallus cinereo-fuscescens, 0,8-0,9 mm. crassus, verrucoso-areolatus ; verrucæ leves bullato-convexæ ‘rotundatæ, primum adnatæ dein sessiliæ, circa { mm. latæ, dispersæ vel sæpius in globulos (1-2 mm. lat.) glome- rate et es nc mutua pressione angulosæ. Apothecia fusco- nigra, nuda, lævigata, nee circa 0,1 mm. is in verrucis pier apice solum 12-13 u long., 9 u lat. vel subrotundæ 11-15 y long., 10-12 p lat. Gelat. . hym. * + obscure cærulescit, citoque vinose rubet. Spermatia recta vel leviter curvata, 6-7 p long., 1 p (vix) lat. Endopyrenium helveticum B. de Lesd., nov. sp. SUISSE. — Jura : Chasseron, 1 400 m., sur roches pre Leg. Ch. e 1921. , at. t., glomeratæ Apothecia nigra, iie. lævigata, circa 0,2 mm. lata, in areolis plura, immersa, m prominentia. Perithecium, parte I-- ob cærulescit, citoque vinose ribs bus. ci se rapproche beaucoup de l'E. num, dont elle diffère principalement : : par sa coloration grisátre, Son thalle moins épais, ses. Peur noires, plos grandes, et Surtout par ses spores. 494 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1921. Endopyrenium Trabutii B. de Lesd., nov. sp ALGÉRIE. — Environs d'Alger, sur un bloc de grès. Leg. D' Trabut; in herb. Flagey nunc meo. Thallus desee bre cartilagineo- edm is Squamae contiguæ ; u nm grum. Paraphyses nulli, asci clavato-inflati, circa 75 x longi, apice leviter - incrassati; sporz 8 næ, hyalinæ, oblongæ vel ellipsoideæ, 24-30 u long., 12-15 u lat. Gelat. hym. I + cæruléscit, asci rubescunt. Thelidium pyrenaicum B. de Lesd., nov. sp. Basses-PyRÉNÉéEs. — Cirque du col de Suzon, sur une roche siliceuse. Leg. A. de Crozals, 1909. Thallus fusco-vinosus, sat tenuis, effusus, lævigatus, continuus. Apo- thecia nigra, circa 0,5 mm. lata , lævigatā, subsphærica umbilicata, nuda, basia thallo obducta. Perithecium integrum. Sporæ 8 næ, hyalinæ 1-3 sep- tat», oblongo-ellipsoideæ, 28-42 p long., 12-18 p lat. Primo intuitu T. æneovinosum Arn. in memoriam revocat. Microglæna Fauriei B. de Lesd., nov. sp. Abbé Faurie : Lichens de Quelpaert : Hongno, n° 969, octobre 1906, sur une roche siliceuse. Thallus viridulus, continuus, tenuis Jævigatus. Apothecia nigra, globu- losa, dispersa, in tuberculis thallinis i immersa, circa 0,5 mm. lata, dein plus minusve libera, apice non per sr pas integrum. Para- physes graciles, simplices, num. erosæ, flexuosæ. Asci clavato-fusifor rmi, breviter pedunculati, circa 249 H longi. Sporæ sn ee à halone indutæ persistenter hyalinæ, primum 1, dein sept. cum 1 vel 2 septis — DRM dein polyblastæ, ii u ar , 42-46 u ME Gelat. hym. — — I 4- fulve Staurothele Fauriei B. de Lesd., nov. sp. Abbé Faurie : Lichens de Formosa Kelung, n° 260, sur une roche siliceuse, 15 juin 1903. Thallus olivaceo-viridulus, tenuis, rimulosus. Apothecia Ajai nume- rosa, primum immersa, dein plus minusve emersa, umbili ta, Peri- Staurothele j japoniea n de Lesd., nov. sp. Abbé Faurie : Lichens du Japon : Insula Yezo, Kamuikotan n° 6213, sur une roche siliceuse, septembre 1904. isi Thallus pallide isabellinus, idend areolis minutis, vari T silo. : .. Apothecia nigra, in areolis s singula, rari us bina, immersa, spice depla hoc cod solum prominula. Patithechud: bones I ». P. BUGNON. — QUELQUES CRITIQUES SUR LA PHYLLORHIZE. 495 indistinctæ. Gonidia hymenialia viridula, numerosa, oblonga, 3-4 i long. vel rotundata, 3 y. Asci ventricosi, circa 90 u longi; sporæ 8 næ hyalinæ, polyblastæ, 24- 30 u long., 11-13 u lat. Gelat. hym. I + dilute cærulescit, Verrucaria Marcii B. de Lesd., nov. sp. PYRÉNÉES-ORIENTALES : Amélie-les-Bains, 350 m., sur une roche siliceuse. Leg. F. Marc, 1911. Aveyron : Gorges de la Truyére, entre Fraysse et Valon, nom. sur une rachis sili- ceuse. Leg. Abbé Soulié, 1942. Thallus cinereus, tenuissimus, sub lente vix rimulosus. Apothecia nigra, minutissima, 0,2 mm. lata, convexa, apice non papillata, semi- . immersa, primum pruinosa, dein inus Paraphyses indistinctæ; spore 8 ni, hyalinæ, ellipsoideæ, 21-24 u long., 6-9 p lat. (Aveyron) vel 12-26 p long., 6,5-9 u lat. Mars pe Gelat. hym. I + vinose rubet. E stirpe ones muralis: Verrucaria apomelæna (Mass) Hepp. Flecht. Europ. N° 684. Bezcique. — Dinant : Fonds de Leffe, sur une roche calcaire. Leg. Tonglet, 1908. Nouveau pour la BONES Quelques critiques à la théorie de la phyllorhize et, d'une facon générale, aux théories phylo- &éniques fondées seulement sur l'ontogénie des plantes actuelles PAR M. P. BUGNON. La théorie de la phyllorhize vient de faire l'objet d'un exposé d'ensemble ' de la part de son auteur, G. Chauveaud, aprés avoir été succinctement énoncée dans une note? à l'Académie des Sciences en 1914. C'est en quelque sorte la conclusion et le curii eiie de toute la production scientifique de G. Chauveaud, jusqu'à ce jour, et on ne peut faire à cette théorie le epp de n'avoir pas été longuement mürie. On est même surpris de voir que Y inia ys a Wta de 1. CHAUVEAUD D (G. » e constitution des Plantes min révélée par leur Ontogénie, Paris, 192 | Id., La Fa ea ique du corps chez les Plantes vasculaires (C. R. Ac. Ses CLVII, 1914, p. a) 496 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1921. patience et de soin dans l'observation des faits sur lesquels il étaye sa conception, ait fait si bon marché des théories anté- rieures à la sienne. C'est parce qu'il les a insuffisamment étu- diées qu'il peut, par exemple, affirmer (p. 33) que toutes les « théories foliaires », parmi lesquelles il range celle de Lignier, s'aecordent : pour attribuer à la racine une origine plus récente qu'à la tige, la première devant s'ajuster par certains procédés de raccord ou de contact à l'extrémité inférieure de la seconde; pour admettre en conséquence « que la disposition vasculaire de la tige ou de la feuille correspond à un état antérieur à l'état représenté par la disposition vasculaire de la racine ». Cela posé, sa démonstration s'achéve aisément : « Or, dit G. Chauveaud, nous savons, d'aprés des observations déjà publiées, que cette supposition n'est pas fondée. Par conséquent, conclut-il, nous pouvons prévoir que les procédés de raccord ou de mise en contact seront en contradiction avec les faits. » Mais, G. Chauveaud, dans son exposé de la théorie de Lignier, oublie seulement de signaler l'opinion de ce dernier - au sujet de l'origine des racines. Dès 1903, Ligaier! écrivait déjà (p. 95, en note) : « Il est probable que, dés cette époque (époque de l'origine des Cryptogames vasculaires), certains cauloïdes modifiés par la vie souterraine, s'étaient déjà trans- formés en racines. Cette origine expliquerait facilement pour- quoi tant de plantes vasculaires anciennes ont des racines dichotomes. » Cette opinion a été reprise et détaillée par l’auteur - dans de multiples publications suivantes, et l'essence de sa théorie du mériphyte est justement de montrer comment la stèle des cauloïdes primitifs a pu se modifier, dans l'appareil aérien, — par la différenciation réciproque de la feuille et de la tige. - tandis qu'elle conservait presque ses caractères primitifs dans l'appareil souterrain, non frappé par une différenciation ana- logue. E Cette maniére de voir de Lignier est en contradiction formelle 2 avec celle que G. Chauveaud : admet dans les prémisses de son — . raisonnement; l'objection préalable et fondamentale aux « théo- 3 .. ries foliaires » tombe donc à faux. x $a LIGNIER (0.), Equisétales et Sphénophyllales. Leur origine pie 7 : commune Miren. Soc. Linn. Norm., 5* sér., VII, 1903, p. me P. BUGNON. — QUELQUES CRITIQUES SUR LA PHYLLORHIZE. 497 On ne voit d'ailleurs pas comment l'idée qu'on peut se faire de l'état d'évolution relatif de l'appareil conducteur dela racine et de celui du membre auquel elle se rattache (feuille ou tige) peut intervenir pour prouver l'existence d'un raccord ou pour démontrer au contraire la continuité initiale. Il suffit, pour s'en rendre compte, de songer au cas d'une racine adventive née tardivement sur une tige : je ne pense pas que G. Chauveaud songe à nier ici l'existence d'un raccord, d'une mise en con- tact entre deux appareils conducteurs différents. Dans ce cas, le raccord est évident, parce qu'on peut saisir la formation indépendante des deux systèmes et leur mise en rapport subsé- quente. ‘Ce raccord existe, que l'appareil conducteur de la racine soit regardé comme le plus évolué ou au contraire comme le plus primitif. Il y aura de méme raccord dans le cas de la première racine si l'on peut saisir, en suivant le développement ontogénique dés son début, l'existence indépendante de deux systémes con- ducteurs différents, dont les rapports ne s'établissent que secon- -dairement. L'opinion que G. Chauveaud s'est faite de l'état d'évolution relatif de l'appareil conducteur dans la première feuille et dans a première racine ne peut donc, quelle qu'elle soit, témoigner pour ou contre le raccord. * * >+ En disant : théorie de la phyllorhize, je vais certainement causer un grand déplaisir à G. Chauveaud, car s'il applique ui-méme ce terme de théorie aux conceptions qu'il a critiquées, il paraît persuadé que la sienne est exempte de toute hypothèse, que ce n'est que l'expression de la vérité toute nue. Je n'insiste Pas sur cette prétention, que G. Chauveaud est sans doute le seul esprit scientifique à revendiquer. i: = . Je me contenterai, faisant appel à ses propres descriptions, d'observer que le cas typique choisi pour montrer la constitu- lion progressive du corps à l'aide de phyllorhizes successives est celui du Ceratopteris thalictroides. Cette Polypodiacée aqua- "que doit-elle être pour cela considérée comme un type très T. LXVIII. : .. (SÉANCES) 33 - 498 i SÉANCE DU 11 NOVEMBRE | 1921. primitif de Plante vasculaire? L'auteur parait n'en pas douter puisque, d’après lui (p. 49), la phyllorhize ne se reconnait aisé- ment que « dans certaines plantes qui ont un développement très peu accéléré et trés peu condensé », et qu'il regarde à cet égard l'accélération et la condensation comme des caractères d'évolution progressive. Mais, de l'ancienneté du type Ceratop- teris, il ne donne pas d'autre raison que la différenciation nette des phyllorhizes au début du développement. Il y a là pétition de principe évidente : que G. Chauveaud admette à priori que la phyllorhize correspond à un état primitif du corps des Plantes vasculaires pour pouvoir considérer le type Ceratopteris comme ancestral, ou qu'il admette a priori l'ancienneté du type Cera- topteris pour en déduire que la phyllorhize représente l'unité primordiale du corps des Plantes vasculaires, il y a toujours un a priori que l'auteur semble ne pas avoir apercu. - De plus, même chez le Ceratopteris thalictroides, ce n'est que dans certains cas trés favorables et trés rares que la succession - des phyllorhizes peut s'observer avec évidence (voir p. 58 et 59); l'auteur doit faire intervenir des causes, d'ailleurs inconnues, qui modifieraient brusquement la formation typique primitive, et il ajoute (p. 59) : « Les modifications brusques se produisent en outre avec une irrégularité telle que, malgré leur fréquence, nous n'avons pu, au moins jusqu'à présent, leur appliquer aucune regle ». | On ne peut donc qu'admirer G. Chauveaud pour la grande perspicacité dont il a fait preuve en découvrant ce qui est typique et primitif dans un tel chaos; mais, sa conviction pro- fonde étant le seul argument qu'il offre pour justifier son choix, n'y a-t-il pas de quoi rester sceptique et soupçonner qu'il ny a là peut-être autre chose qu’une théorie? d PO Et la théorie de la phia en tant que théorie, ne x = pas des plus heureuses. Une théorie est d'autant meilleure qu'elle PEE plus grand nombre de faits déjà connus et que les s ; icem sanblont mieux rester en accord avec elle. Or, pase T P. BUGNON. —— QUELQUES CRITIQUES SUR LA PHYLLORHIZE. 499 les faits avec lesquels doit s'accorder une théorie qui veut être phylogénique, les faits paléontologiques sont de première importance, malgré la considération quelque peu méprisante que G. Chauveaud leur réserve. | Son attitude à cet égard ne serait-elle pas due à ce que sa théorie n'a recu jusqu'à présent aucun appui de la paléobota- nique? Les Plantes vasculaires les plus primitives connues devraient montrer une séparation des phyllorhizes successives beaucoup plus nette et poursuivie beaucoup plus longtemps que chez le Ceratopteris thalictroides. Or, à cet égard, la paléobota- nique est, pour le moins, muette. S'il est une théorie, imaginée pour interpréter aussi bien les caractères des plantes anciennes que ceux des plantes actuelles, et à laquelle les découvertes paléobotaniques les plus récentes ont apporté une confirmation importante, c'est celle de Lignier: un hommage éclatant a. méme été rendu, à ce propos, à la mémoire du botaniste francais par les paléontologistes anglais Kidston et Lang, qui lui ont dédié une espéce, l'Hornea Lignieri, appartenant à la nouvelle classe des Psilophytales '. Une théorie, aussi, est d'autant meilleure qu'elle fournit, des faits auxquels elle s'applique, une explication, au moins pro- visoire. Or, « l'accélération basifuge », qui, dans la théorie de la phyllorhize, exprime le fait de l éolien graduelle de l appa- - reil conducteur, dans la feuille par exemple, ne peut en servir en aucune manière d'explication. La théorie du mériphyte de Lignier permet au contraire d'entrevoir les causes qui ont pu agir pour que l'appareil conducteur de la tige et celui de la — feuille se différencient l'un par Spes à l'autre et par rapport à celui de la racine. 1. KibsTON (R.) and Lane (W.-H.), On old red sandstone plants showing structure, from the Rhynie chert bed, Aberdeenshire. Part. I, Rhynia Gwynne- Vaughani Kidston and Lang (Trans. Roy. Soc. Edinburgh, LI, Part III, 1917, p. 260; Part. II. Additional notes on Rhynia Graphe Fan and Lang; d descriptions of Rhynia major, n. and Horn sA. g., n. , LII, Part dm 1920, p. 603); Part. HE Bioro Mackie Kidston and iod: (Id., p. 500 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1921. Comparée aux théories antérieures, la théorie de la phyllorhize reste donc inférieure à l’une au moins d’entre elles. Est-elle même entièrement nouvelle? Le concept de phyllorhize, si l'on fait abstraction de la ter- minologie spéciale qui s'y rattache, est-il si différent du concept de phyton émis par Gaudichaud? « D'aprés Gaudichaud, dit G. Chauveaud lui-méme (p. 43), un arbre, c'est la réunion d'un grand nombre d'unités ou phy- tons qui sont demeurés libres dans leur portion supérieure cor- respondant à chaque feuille, tandis qu'ils sont soudés ensemble dans la partie de leur longueur correspondant à la tige et à la racine. » dons La phyllorhize est pareillement considérée par son créateur comme une unité morphologique dont la portion supérieure correspond à une feuille, et c'est la coalescence des phyllorhizes qui constitue la plante entière. En ce qui concerne les Dicotylédones et les Coniféres, par exemple, il semble même y avoir identité entre le phyton et la phyllorhize, au moins au début du développement, lorsque la plante n'a encore que ses feuilles cotylédonaires et sa premiere racine. | : ^ G. Chauveaud déerit une jeune germination d' Iberis umbellata (p. 101) comme formée de « deux phyllorhizes fusionnées dés | l'origine, à l'exception de leurs sommets », une germination de Pinus maritima (p. 111) comme formée « dés le début de cinq phyllorhizes dont les bases phyllaires fusionnées sont con- tinuées inférieurement par une racine commune, et supérieure- ment, chacune par une feuille séparée et trés allongée ». Gau- dichaud, parlant de phytons au lieu de phyllorhizes, aurait-il fait de ces deux cas une description d'ensemble différente? Par la suite, G. Chauveaud retrouve dans l'appareil condut- . teur entier du corps de la plante autant de systèmes élémen- — taires qu'il y a de phyllorhizes, chaque système élémentaire » pouvant « être envisagé à son tour comme un cordon alant . de la feuille à la racine et comprenant une partie phyllaire, une ; _ partie intercaulaire et une partie radiculaire » (p. 108 et 109). =. P. BUGNON. —- QUELQUES CRITIQUES SUR LA PHYLLORHIZE. 501 . < À l'apparition de feuilles nouvelles, ajoute l'auteur page 114, correspond toujours une formation d'éléments conducteurs nouveaux, dans les bases phyllaires et dans la racine, de sorte que, dans tous les cas, il s'établit un système élémentaire cor- respondant à chaque phyllorhize. » G. Chauveaud ne met-il pas un grain d'hypothése dans une telle affirmation? Je ne pense pas que, malgré toute la patience dont il soit capable, il ait pu s'assurer de la réalité du fait à propos de la plus haute feuille d'un grand chêne. Et Gaudichaud a-t-il mis plus d'outrance dans la description des connexions anatomiques d'un de ses phytons? ll me parait done fort vraisemblable que les historiens futurs de la botanique rangeront G. Chauveaud, quoi qu'il s'en défende, parmi les continuateurs de Gaudichaud et qu'ils défi- niront brièvement la théorie de la phyllorhize comme une édi- tion nouvelle, revue et corrigée pour étre mise au courant des derniers progrès de la science, de la théorie du phyton. * * + Le vice essentiel de la théorie de G. Chauveaud. en tant que théorie phylogénique, c'est d'être fondée exclusivement sur l'ontogénie des plantes actuelles, abstraction faite et voulue des. données de la morphologie comparée des plantes adultes et de celles que fournit la paléontologie. — DOR Quelques exemples le feront mieux sentir. = A. — G. Chauveaud, considérant, soit par hypothèse directe, soit comme conclusion d’un raisonnement vicieux, la phyllo- rhize comme l'unité primordiale et ancestrale du corps des Plantes vasculaires; trouvant, d'autre part, des phyllorhizes distinctes au début du développement chez quelques Monoco- tylédones, en conclut sans autre discussion que les Monocoty- _lédones représentent un stade évolutif plus primitif que les Dicotylédones, où les premières phyllorhizes sont fusionnées dés l'origine. | .. Or, l'étude morphologique comparée des feuilles adultes des : Monocotylédones, comme l'étude de leur ontogénie, autorise à es considérer avec quelque vraisemblance comme des phyl- - a. 502 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1921. _ lodes, lesquels représentent sans doute le résultat de la simpli- fication secondaire d'une feuille plus compléte, comme celle des Dicotylédones en général. Beaucoup d'autres arguments ont été fournis, d'autre part, qui permettent d'admettre la dériva- tion des Monocotylédones à partir des Dicotylédones, hypo- thése contraire à celle qu'entraine la théorie de la- phyllo- rhize. ‘En admettant l'ancienneté relative des Dicotylédones par rapport aux Monocotylédones, on peut s'expliquer aisément d'ailleurs que celles-ci n'aient plus deux cotylédons opposés, puisque l'opposition méme de deux feuilles devient impossible quand chacune d'elles entoure complètement la tige par sa base, ce qui est le cas général pour l'unique cotylédon des Monoco- tylédones. Ceci parait encore un. caractère secondairement acquis, en relation étroite avec la transformation phyllodienne de la feuille, et j'ai montré récemment' comment la notion de phyllode, appliquée au cotylédon des Monocotylédones, per- . mettait de comprendre facilement ses caractères particuliers. Pour les partisans de la théorie de la syncotylie, le cotylédon des Monocotylédones témoigne encore davantage en faveur de leur dérivation à partir des Dicotylédones, et d'autant plus qu on a pu, dans l'hypothèse de la nature double de ce cotylédon, lui appliquer également la notion de phyllode*. Ainsi, la plantule à cotylédon unique, figurant pour G. Chau- veaud l'état primordial de la phyllorhize, pourrait étre aussi bien, dans le cas des Monocotylédones, un état dérivé par rap- port à celui dans lequel il y a deux phyllorhizes fusionnées. D'un autre cóté, G. Chauveaud choisit de préférence, comme types les plus primitifs, des espèces aquatiques (Polypodiacée aquatique, Monocotylédone aquatique). C'est cependant une | notion classique d'écologie que l'adaption au milieu aquatique .. simplifie souvent, tant dans la complication de leur forme exté- = rieure que dans la différenciation de leur structure, les plantes | P. BUGNON E ), La théorie de la syncotylie et le cas du Streptopus amplexi- . folius nes de phyllode pss : degli oo du cotylédon des Monocotyléd s (C. R- Ac. Sc., CLXXHI, 1921, p. 660). . 9. ARBER enis T phullode dene t the monozotyledonous . lal, : with. special mical e vidence (Ann. of e XXXII, 1918 P. BUGNON. — QUELQUES. CRITIQUES SUR LA. PHYLLORHIZE. 503 qui la subissent. Raison de plus pour suspecter la . Kopie primitive des types choisis. En résumé, l'étude de l'ontogénie, poursuivie seule, ne inst pas capable de permettre la dislinudon entre le simple et le simplifié; c'est là, cependant, un écueil camion pour le phylo- géniste. — Les ontogénistes font fréquemment appel, et souvent de bus trés feos pour rendre plausibles des théories phy- logéniques, à un phénomène qualifié d'accélération : il consiste en ce que certains stades de développement sont considérés comme sautés au cours de l'ontogénie, mais qu'ils ont dü se produire effectivement au cours db la phylogénie. G. Chauveaud, en particulier, en a largement usé. C'est par là qu'il explique, par exemple, la fusion initiale de deux phyk lorhizes dans l'embryon des Dicotylédones. Les ontogénistes purs, comme G. Chauveaud, qui se refusent à prendre en considération les données phylogéniques autres que celles qui peuvent étre révélées par l'ontogénie des plantes actuelles, sont amenés à trouver parmi celles-ci la représentation de l'état initial d'une série évolutive : c'est ainsi que G. Chau- veaud a cru trouver, dans la plantule du Ceratopteris thalic- froides, une organisation très primitive pour la série des Plantes vasculaires, organisation donnant l'image de ce que pouvait étre le edo adulte tout entier des prem Plantes vascu- — laires Pour peu qu'on s'intéresse à la saliclotexidivt onsait cepen- - - dant que les Polypodiacées, famille prédominante des Filicales . actuelles, sont loin de paraitre le type primitif du groupe : les traités classiques les plus récents reconnaissent encore qu'il n'y à jusqu'ici aucune preuve satisfaisante de l'existence de vraies Polypodiacées dans l'ère paléozoïque, si riche cependant en Fili- cales diverses’. De plus, les Plantes vasculaires les plus anciennes que l'on connaît à l'heure actuelle, découvertes dans le dévonien? et dont certains types sont fort bien conservés, tant dans leur forme externe que dans leur structure, ne sont - pas des Filicales. 1. SEWARD (A (A.-G.), Fossil Mine vol. Il, 1 p- 375, Sa E 1910. 2. KiDSTON (R.) and Lane (W. bee loc. cit. - 504 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. Il est donc vraisemblable, dans l'état actuel de la science, que le Ceratopteris thalictroides, en tant que Filicale et que Polypodiacée, est déjà un type très évolué de plante vasculaire; ceci autorise à voir dans sa plantule même un organisme pour lequel l'accélération peut avoir déjà joué. Or, G. Chauveaud, décrivant la constitution progressive du corps chez le Ceratopteris, attribue une situation latérale à la partie du « massif primitif » qui n'a pas servi à l'édification de la première phyllorhize et qui donnera naissance à la suivante. Il s'efforce, par la suite, de montrer comment cette partie du massif primitif, qui demeure à l'état méristématique après la formation de chaque phyllorhize, devient peu à peu terminale par rapport aux phyllorhizes de rang élevé, de telle sorte qu'on peut alors la désigner sous le nom de point végétatif terminal de la tige. Il s'ensuit done que G. Chauveaud considère la pre- mière feuille, sommet de la première phyllorhize, comme d'ori- gine terminale. Mettenius, dés 1856 ', puis Campbell, dés 1907 et tout récem- ment encore”, etc., ont décrit, pour certaines Filicales, des faits trés analogues à ceux que G. Chauveaud a lui-méme exposés; ces auteurs ont résolu le probléme de l'origine rela- tive de la feuille et de la tige d'une facon beaucoup plus caté- gorique : ils regardent simplement le « massif primitif » de G. Chauveaud comme un bourgeon adventif né secondairement sur les flancs de la première plantule, elle-même composée uniquement d'une feuille et d’une racine. Mais, si l'on adopte l'opinion de G. Chauveaud sur la dériva- tion de toutes les phyllorhizes à partir du « massif primitif », il suffit de faire intervenir l'accélération embryogénique pour = s'expliquer le développement rapide de la première feuille par rapport à la tige, que l'on regarde d'ailleurs la feuille comme ayant toujours été un appandies par rapport à la tige ou bien, avec Lignier, comme ayant été à l’ origine une simple partie de . la tige ramifiée. En effet, on sait que, dans la plante adulte, une feuille se Es 1. METTENIUS (G.), Filices Horti Botanici Lipsiensis, Leipzig, 1856. 2. CAMPBELL (D.-H.), The Eusporangiate Ferns and the stelar shari (ame | rican Journal of Bot., VIII, 4924, p. 303.) P. BUGNON. — QUELQUES CRITIQUES SUR LA PHYLLORIIZE. 505 développe beaucoup plus vite que le sommet de la tige d'oü elle dérive. Par accélération embryogénique, la première feuille elle-méme a pu finir par se développer beaucoup plus vite que le rudiment de tige d'oü elle est issue, en faisant prendre secon- dairement au méristème terminal de cette tige rudimentaire ` une position en apparence latérale. Personne n'a jamais songé, que je sache, à qualifier de latéral le bourgeon terminal d'une tige lorsque ce bourgeon est arrété dans son développement, à l'automne par exemple, et que la derniére feuille adulte pré- sente son pétiole dans le prolongement de l'entre-nœud immé- diatement inférieur. Nous retrouvons ainsi sans difficulté la conception habituelle que l'on se fait d'une plantule comme celle du Ceratopteris : cette plantule est formée d'une tige, d'une première feuille, appendice latéral de cette tige, et d'une racine. En résumé, l'étude de l'ontogénie, poursuivie seule, entraine à méconnaitre, dans le type actuel considéré comme point de départ d'une série évolutive, la manifestation possible de l'accé- lération, que les données de la paléontologie rendent au con- traire probable. C. — Les influences les plus diverses peuvent intervenir pour rendre l'ontogénie trompeuse au point de vue phylogénique. Un exemple frappant nous en est encore offert par Bower. Aprés avoir admis! que la feuille devait tirer son origine de la spécialisation d'une partie d'un thalle rameux primitif dont. l'autre partie prenait peu à peu les caractères d'une tige, il s'est — Opposé ensuite à cette conception; faisant état seulement de l'ontogénie des Filicales actuelles, il prétend? que la feuille a dà étre dés lorigine un appendice, petit et simple dans sa forme, parce que la première feuille d'une Filicale actuelle est, dans certains cas choisis, de taille exigué et de forme simple. Et cependant, le méme auteur a publié un récent travail où 1. BowER (F.-0.), On the comparative morphology of the lenf in the Vas- Cular Cryptogams «nd Gymnosperms (Phil. Trans. Roy. Soc. London CLXXV, Part II, 4884, p. 565). : 2. Id., On leaf-architecture as illuminated by a study of Pteridophyta (Trans. Roy. Soc. Edinburgh, LI, Part IH, 4916, p. 657). — - : .3: Id., Size, a neglected factor in stelar morphology (Proc. Roy. Soc. Edinburgh, XLI, Part I, 4920, p. 1). 4 506 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1921. il fait ressortir quelle influence peut avoir la taille sur la com- plication possible de la structure. La taille ne peut-elle donc avoir aussi une grande influence sur la complication de la forme extérieure? Et ne peut-on admettre que, si la première feuille d’une jeune plante est ên général de forme simple, cela tient essentiellement à ce qu'elle n'a pas pu se compliquer, faute d'étre supportée par une tige et alimentée par une racine dont la taille suffise à permettre un développement plus prolongé et plus intense? . En définitive, tant de causes ont pu intervenir au cours des âges et peuvent encore intervenir aujourd'hui sur le développe- ment ontogénique qu'il peut souvent faire illusion sur l'évolu- tion phylogénique, dont il est théoriquement la reproduction abrégée; et il n'est pas trop de faire appel à toutes les données scientifiques connues pour tenter de construire une théorie évo- lutive acceptable. Une telle théorie montre particulièrement sa valeur quand elle conduit à prévoir avec exactitude. La théorie de la phyllorhize, qui n'apporte même pas une conception fran- chement nouvelle, parait manquer complètement de ce pouvoir. Au contraire, les vues de Lignier se révèlent à cet égard aujour- d'hui comme particulièrement heureuses, puisqu'elles pré- voyaient en quelque sorte l'existence et les détails d'organisa- tion de la classe des Psilophytales, créée pour les Plantes vasculaires récemment découvertes dans l'étage géologique le plus ancien qui, jusqu'à ce jour, en ait fourni.des restes. Observations sur les Ombelliféres d'Indo-Chine | PAR M. H. CHERMEZON. Ped La famille des Ombellifères, bien représentée dans toutes les régions tempérées, joue un róle beaucoup plus réduit dans a la zone tropicale. Le fait est particulièrement net en Asie, o ces plantes sont très abondantes, d'une part dans l'Asie occiden- _ tale, à climat méditerranéen ou désertique, d'autre part dans H. CHERMEZON. — LES OMBELLIFÈRES D INDO-CHINE. 507 les régions froides ou tempérées de la Sibérie, du Japon, de la Chine septentrionale, ainsi que dans les montagnes de la Chine méridionale, de l'Himalaya et de l'Asie centrale; la péninsule indienne proprement dite et l'Indo-Chine sont au contraire relativement pauvres en Ombellifères, surtout si on fait abstraction des espéces naturalisées ou subspontanées. On trouvera ci-dessous l'énumération des espèces indo- chinoises, ainsi que les diagnoses de deux espéces et d'une variété nouvelles, avec quelques observations au sujet de chacune d'elles. l i. Centella asiatica Urb. in Mart. Fl. Bras., XI. L 287, t. LXXVIII, f. 4 (Hydrocotyle asiatica L. Sp. pl., 234). TowxiN : de Hanoï à Tai-ha, Haiphong, Camp des Vignes, Phu-lo, Nha-nam, Yen- the, Phuc-nhac, Nam-linh, Yen-moi. — Annam : Hué, Tourane, Nha-trang. — Laos : Pak-inboun, Nang-kai, Luang-prabang. — Siam : Chieng-mai. — Cocniw- CHINE : Saïgon, Tinh-ghi. LIUM 1349, 1 350; Bauche, 24; Bois, 206, 479; Bon, 21, 160, 385, 534; Demange, 1 135; Dupuy, 269; Gaudichaud, 183; Kerr, 1610; Lecomte et Finet, 1 285; Lefèvre, 23; Loureiro; Mouret, 124; Robinson, 1 203; Spire, 410; Talmy; Thorel, 305, sans n°]. A l'exemple d'Urban et de beaucoup d'auteurs récents, il convient de séparer le genre Centella des Hydrocotyle par ses méricarpes à côtes secondaires développées et à côtes Primaires latérales assez distantes de la commissure, ainsi que Par ses pétales obtus, sa préfloraison imbriquée et ses pétioles engainants. 2. Hydrocotyle rotundifolia Roxb. Hort. Beng., 21. ONKIN : Hanoï, Nam-dinh, de Than-moi à Van-linb, TE bac, Phoca Lat-Son, Vo-xa, Ouon-bi, Ke-so, Aeng — Annam : Hué, Tourane. — Laos : Mbou, Kemarath. Cocimscmimg : Phuoc-than, Thu-tam-math, Gia-ray. LBalansa, 1351, 3445, 4632; Bauche, 23; Bois, 180; eg : 225, 2051, 2405, 2581, 4391: Chevalier, 29082; Eberhardt, se Mouret, 123; Forni 2484; Sollet; Den 225, 2968, aand. Pha assez aii comme all, 1 forme FA feuilles et į 508 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. ` pilosité. L'H. conferta Wight, de l'Inde, s'en distingue par ses 1 feuilles plus grandes, ses ombelles sessiles ou presque, et ses - fruits à côtes moins saillantes. Hydrocotyle rotundifolia var. Batrachium H. Cherm. (H. Batra- chium Hance in Ann. Sc. nat., 4° sér., X VIII, 220). . Tonkin : Hanoi, Lang-bac. [Balansa, 3444; Bon, 4 3891. : Diffère du type par ses feuilles profondément 5-partites; le - pétiole est toujours long (2-4 fois plus long que le limbe), alors | que dans le type il ne dépasse généralement pas le double du limbe. 3. Hydrocotyle siamica Craib in Kew Bull. (1911), 58. Laos : Mong-soué, 1600 m. — Siam : Su-tap, 1670 m. [Hosseus, 192; Perrot, 3]. : Malgré son aspect tout différent, cette espèce est à classer au voisinage d'A. rotundifolia Roxb. par ses tiges entièrement rampantes, portant aux nœuds à la fois une feuille et une ombelle pédonculée, et par ses méricarpes nettement penta- gonaux en section, à côtes intermédiaires saillantes. S'en distingue aisément par ses feuilles pentagonales, très larges (10 cm.), à très long pétiole (15-20 cm.), ses ombell 3 50-80-flores longuement pédonculées (15-25 cm.), et ses fruits plus gros, nettement pédicellés, à longs styles. Craib en rapproche avec raison H. Hookeri Craib (H. javanica Var. Hookeri C. B. Clarke), de l'Inde, à feuilles plus petites e pédoncules moins longs, et H. chinensis Craib (H. javanica | var. chinensis Dunn), de Chine; ces deux plantes n'ont aucun rapport immédiat avec H. javanica Thunb., qui est du groupe | à rameaux florifères dressés, non radicants, et à méricarpe non pentagonaux à côtes peu saillantes. Le t 4. H. Pseudosanicula H. de Boissieu in Bull. Soc. bot. Fr- LVI, 348. | in Laos : bassin d'Attopeu, 960 m. [Harmand, 1 344]. pow Voisin d'H. burmanica Kurz, de Birmanie, mais à feuil : -~ palmatiséquées jusque vers la base et à pédoncule ombellaire cce dépassant pas la feuille correspondante. CUu c NC MERE PAR M CT D IR. ne SOUS. RU ONT (es) Soit H. CHERMEZON. — LES OMBELLIFÉRES D'INDO-CHINE. 509 9. Hydrocotyle Wilfordi Maxim. i» Mél. biol., XII, 463. ToxkiN : Mont Bavi, 700 m. [Balansa, 3 446]. | Diffère d'H. polycephala Wight et Arn. par ses feuilles plus petites (2-3 cm. de largeur), ses ombelles solitaires à long pédoncule 1-2 fois plus long que le pétiole de la feuille corres- pondante, et ses fruits plus brièvement pédicellés. Souvent confondu avec H. ramiflora Maxim., du Japon (Faurie; 211, etc.), mais ce dernier a des feuilles à sinus basilaire très étroit, les faisant paraître à première vue peltées, alors que dans H. Wilfordi le sinus basilaire est très large. 6. H. polycephala Wight et Arn. Prod., 366 (H. javanica C. B. Clarke i» Hook. f. Fl. Brit. Ind., Il, 667 [non Thunb. |). ToxkiN : Mont Bavi, Phuong-lam, Lang-son. — Siam : Doi- sootep. : [Balansa, 3 442, 3 443; Eberhardt, 3364; Kerr, 1 258]. C'est la plante appelée H. javanica par les auteurs modernes, mais le véritable H. javanica Thunb. est une espèce des plus critiques, qui me semble de toute façon différente par ses fruits sessiles; dans ces conditions, il vaut mieux laisser ce nom de côté et prendre celui plus récent, mais sans ambiguité, d'H. polycephala, dont la diagnose s'applique parfaitement à la plante de l'Asie méridionale. Sous sa forme normale, c'est une plante assez robuste, à rameaux floriféres atteignant jusqu'à Ü cm. de longueur, à feuilles larges (5-8 cm.), à contour arrondi, portant à leur aisselle plusieurs pédoncules ombel- laires à peu prés aussi longs que le pétiole, età fruits nettement pédicellés. Les formes gréles età ombelles moins nombreuses (H. nepalensis Hook.) ne peuvent étre séparées, à cause de toute la série d'états intermédiaires qui les relient à la forme habituelle. Quant aux deux variétés distinguées dans l'Inde par Clarke, l'une (H. javanica var. Hookeri C. B. Clarke) est, comme il a été dit plus haut, H. Hookeri Craib, voisin. d'H. siamica Craib, l'autre (H. javanica var. podantha C. B. Clarke) semble devoir être considérée aussi comme espèce distincte, H. podantha Molk., à cause notamment de ses fruits longuement pédicellés. - gus 510 SÉANCE DU 41 NOVEMBRE 1924, . Hydrocotyle polycephala var. Chevalieri n- var. A typo differt ramis floriferis brevioribus (3-5-cm.), foliis minoribus (2-2,5 cm. diam.), umbellis paucis breviter pedunculatis, fructibus subses- silibus paulo majoribus. ? : Tonkin : route de Muong-xen à Cha-pa (province de Lao- kay), 100-1 400 m. | .[Chevalier, 29 373]. : Par ses fruits subsessiles, c'est peut-étre la forme qui se rapproche le plus d'Z. javanica Thunb. Le port de la plante et es ombelles au nombre de 2-3 seulement par feuille, à pédon- cules courts, rappellent un peu H. conferta Wight, mais ce dernier a des tiges entièrement rampantes, des ombelles soli- taires, des méricarpes à section pentagonale, à cótes intermé- diaires plus saillantes, et appartient par conséquent au groupe d'H. rotundifolia Roxb. 1. Eryngium fætidum L. Sp. pl., 232. Tonkin : Muc-son, Cho-bo, Ninh-binh. — ANNAM : Hué, Nghia-hung, Ba-lang. — Laos : Phon-thane, Luang-prabang. — Siam : Chieng-mai. — CocuivcutxE : Lai-thien. [Bon, 5316; Chevalier, 21 169 bis, 32 551; Dupuy, 143; Eber- hardt, 4104; Hosseus, 812; Kerr, 138; Lecomte et F inet, 1139; Poilane, 1144, sans n°; Spire, 213]. —— | Plante américaine, naturalisée en Indo-Chine, ainsi qu'en d'autres points de l'Asie et en Afrique occidentale. 8. Bupleurum Chevalieri n. sp. [sect. Faleata]. Perennis (?). Caulis gracilis, 20 cm. alt., leviter striatus, basi subli- gnosus, +r iis subpatentibus. Folia suprema oblonga, 10-15 mm. long., 3 mm. lat., basi attenuata, apice breviter mucronata, tenuia, punt- mm. long., 4-4,5 mm. lat., fructus superantes. Flores... Fructus 2 mm. long., 1,5 mm. lat., brevissime pedicellatus, pedicello 4 mm. long; — — mericarpia ovoideo-pentagona, costis vix prominulis, valleculis levibus — -© ANNAN : massif du Lang-bian-dran, 1 000-m. - [Chevalier, 30 633]. E DIEA wet ta Tw > : 1 Voisin de B. Maddeni C. B. Clarke, de l'Himalaya, par e ; H. CHERMEZON, — LES OMBELLIFÈRES D'INDO-CHINE. 511 vallécules à 3 bandelettes, mais cette espèce est bien plus robuste, à ombelles très nombreuses, à involucelles plus courts que les fruits qui sont du reste plus petits. Rappelle beaucoup d'autre part B. tenue Don var. humile Franch., du Yunnan, par son port, sa petite taille et ses inflorescences pauvres, mais ce dernier a des fruits plus petits égalant ou dépassant l'involucelle et à vallécules munies d'une seule bandelette. L'exemplaire de Chevalier, malheureusement unique, est un peu avancé, car les fleurs sont toutes don passées et les feuilles inférieures sont - tombées. 9. Apium graveolens L. x pl., 264. ANNAM : Hué. | Eberhardt, 4 430]. Cultivé et subspontané. Originaire des régions. rR de l'Europe, de l'Asie et de I' Kiriqua septentrionale. 10. Carum Roxburghianum Benth. et Hook. f. Gen. pl., I, 891. ANNAM : Hué. — Laos : Lakhone. — CocniNCuinE : cultivé partout. | Eberhardt, 4 473; d'Orléans; Pierre; Thorel). Connu seulement à l'état cultivé ou nene Le fruit mür n'a généralement qu'une bandelette par vallécule, mais à l'état jeune il y en a souvent plusieurs. Se reconnait aisément à ses pétales poilus en déhors et à ses fruits brievement mais densément hérissés. 11. Pimpinella cambodgiana H. de Boissieu in Bull. Soc. bat. Fr., LVI, 352. ÁNNAM : entre Pha-rang et Dran. — CAMBODGE : Mont Raucon (province de Samrong-tong). [Lecomte et Finet; Pierre, T40]. Remarquable par ses feuilles basilaires simples, de forme | triangulaire, plus ou moins largement cordées à la base; les ruits, malheureusement trop jeunes, sont rugueux ou un peu tuberculeux. 12. Pimpinella tonkinensis n. sp. Toe Eupimpinella]. erennis. Caulis subvalidus, 80 cm.-4m. 20 alt., striatus, ramosus, apice leviter puberulus. Folia basilaria biternatisecta, longe petiolata, etiolo gracili, 15-90 cm. long., apice puberulo, segmentis late ovatis vel Jt suborbicularibus, 3, 5-5 cm. long., 3-4 cm. lat., sacra et argute Nr x Nez SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. tatis. Umbellæ pedunculo 4-8 cm. long., puberulo, bracteis involucri 0-1, setaceis, radiis 12-20, puberulis, 20-25 mm. long. ; umbellulæ multiflorz, bracteis involucelli 0-2, setaceis, pedicellis floralibus 2-5 mm. long. Calyx dentibus minimis fere obsoletis. Petala alba, glabra, obovata, æqua- lia, 1 mm. long.. subemarginata lobulo incurvo angusto acuto. Antherae pressus, 4,5 mm. long., 2 mm. lat.; mericarpia dense rugoso-tuberculata, costis sat prominulis, valleculis 3-vittalis, commissura 4-vittala. TowkiN : Cha-pa (province de Lao-kay), 1 400-1 500 m. . [Chevalier. 29 406, 29430; Hautefeuille, 55, 113, 125, 187, 189; Lecomte et Finet, 498, 544]. Voisin par son port de P. arguta Diels, de la Chine centrale et méridionale; mais ce dernier a des segments foliaires plus étroits, méme ceux des fevilles basilaires, tous cunéiformes à la base, acuminés au sommet et méme plis ou moins caudés daus les feuilles caulinaires, des ombelles plus fournies, à rayons glabres, des involucelles moins réduits et des fruits lisses. 13. Seseli siamicum Craib in Kew Bull. (1911), 59. Siam : Su-tap, Chieng-mai. (Hosseus, 284; Kerr, T14]. rom Les exemplaires récoltés sont un peu jeunes et les fruits ne sont pas entiérement formés ce qui rend la position de cette plante un peu incertaine. 14. Œnanthe benghalensis Benth. et Hook. f. Gen. pi., I, 906. ToxkiN : Hanoï, Than-moi, Phuc-nhac, Sept-Pagodes, Long- tchéou, Tuyen-quang, Lang-son, Tu-phap, Nam.dinh. — HaivaN. — Annan : Hué. — Laos : Cahn-trap, Pak-lai, Lakhone, Vien-thian, Nang-kay, Saniabury. | [ D'Alleizette, 216 ; Balansa, 1 352, 1 333, 3434, 3435, 3436, 4405, 4619; Bauche, 9; Bon, 380; Eberhardt, 1 313, 1 452, 4038; Henry, 2, Mouret, 119, 122: Simond, 194; Spire, 1145; . Thorel, 3 002, 3007, sans n°]. : : . Espèce assez répandue, notamment sur les bords vaseux des — ve tivières, généralement à tiges longuement rampantes portant e : | H. CHERMEZON. — LES OMBELLIFÉRES D'INDO-CHINE. 513 des rameaux florifères dressés assez gréles et peu élevés (10-30 cm.); les ombelles sont briévement pédonculées, parfois presque sessiles, et ont seulement quelques rayons, n'attei- gnant pas un centimétre; les styles sont courts ainsi que les dents du calice, ce qui permet de séparer d'avec OE. stolonifera les exemplaires exceptionnellement développés‘. 15. Œnanthe stolonifera Wall. Cat., 585. TowkiN : Long-tchéou, Phuc-nhac, de Tu-phap à Bat-bac, Phu-ly. — Haman. — Laos. — Siam : Su-tap. — COCHINCHINE : Saigon, Cho-quan. [D'Alleizette, 211; Balansa, 3 431; Bon, 1 586; Henry, 8 353; Hosseus, 49'1 a; Perrot, 3; Pierre, 1 100; Simond; Talmy, 95]. Plante souvent cultivée et assez variable, normalement à tiges florifères brièvement couchées à la base, puis dressées, robustes et mesurant 40-80 cm.; les feuilles sont bipinnati- séquées, à segments peu nombreux, assez grands (15-30 mm. sur 7-15), ovales ou losangiques; exceptionnellement on peut rencontrer des formes à segments relativement étroits, mais toujours dentés et non linéaires; les styles sont parfois aussi longs que le fruit et en tout cas dépassent la moitié de sa longueur; les dents du calice sont assez longues, méme sur le fruit mùr. 16. (E. linearis Wall. Cat., 586. Towkis : gem 'Tu-phap. — Annan : Lang-bian. — Laos : Muong-nam-pa [Balansa, 3 e 3448; Eberhardt, À 185; d'Orléans]. p Trés voisin d'OE. stolonifera dont il diffère par ses segments foliaires linéaires, entiers, longs de 23-40 mm. et larges seulement de 3-4. 17. q. Thomsoni C. B. Clarke in Hook. f. F1. Brit: nox II, 697. Tonkin : Cha-pa, 1 400-1 500m. : (Chevalier, 29316; Lecomte et Finet, 536]. ui Différe des deux espèces précédentes par ses feuilles 4-pinna- Er tiséquées, à segments trés nombreux et trés petits (1-3 mm. ; observe souvent dans cette espèce des fruits esent P o longs ii les fruits normaux et de forme plus ou moins irrégulière T. LXVIII, ; A Epp! »* ie À 514 _ SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. sur 0,5-1), ce qui lui donne un aspect tout autre, ainsi que par ses ombelles à 5-8 rayons seulement. C'est une plante de l'Himalaya, qui sera sans doute trouvée un jour dans les montagnes de la Chine méridionale; tous les exemplaires chinois rapportés à cette espèce, qui existent dans l'Herbier du Muséum, appartiennent à QE. Dielsii H. de Boissieu ou à sa var. stenophylla H. de Boissieu; cette plante, trés voisine d'OE. Thomsoni, dont elle a les petits segments foliaires, s'en distingue par ses feuilles seulement 2- -3-pinnatiséquées, ses ombelles multiradiées et ses fruits plus potia, 18. Selinum Monnieri L. Sp. pl., 354.. Tonkin : Long-tchéou, Cho-moi, Kim-hy, Phu-tho, Tho-mat, Tu-phap, Phu-doan, Phu-lo, Hanoi, Nam-dinh. — HAINAN. AOS. : [D'Alleizette, 491; Balansa, 3 439, 3440; Bois, 4711; Bon, - 344; Brousmiche; Eberhardt, 3938, 4 471, 4554, 4 691; Henry, 8272; Mouret, 121; Simond, 200; Spire, 1154]. Cette espèce, parfois cultivée, atteint ici sa limite méridionale. 19. Peucedanum decursivum Maxim. in Mél. biol., XIT, 472 (Angelica decursiva Franch. et Savat: Enum. pl. jap. "b 187). Tonkin : Dong-dang, Lang-son à Nam-quan. [Balansa, 1354; Lecomte et Finet, 128]. Malgré son port d'Angelica, cette espèce, qui atteint ici sa limite Sud, rentre bien dans le genre Peucedanum par son fruit à côtes latérales appliquées et un peu épaissies; la plante tonkinoise est la forme typique à pétales d'un ponon foncé. 20. Anethum graveolens L. Sp. pl., 371. Tonkin : Long-tchéou, Phuc-nhae, Tu-phap, Kim-long. . Nam-dinh. — Laos : Mbou, Lakhone, Luang-prabang. [Balansa, 3441; Bon, 236; Counillon; Dupuy, 266; Eber- — hardt, 4 439; Mouret, 120; Simond; Thorel Cultivé et subspontané. 21. Heracleum bivittatum H. de Boissieu in | Ball Horb. | E Boissier, 2^sér.; HE, 855. . Tonk : de Cha-pa à Muong-xen et à E eem 1004 wu [Chevalier, 29340; Bautefeville, 3 57,211; Lecomte et Finet, c am, PAL. H. CHERMEZON. —= LES- OMBELLIFÈRES D'INDO-CHINE. 545 Caractérisé par ses méricarpes à 6 bandelettes linéaires, rapprochées les unes des autres et descendant jusque vers le quart inférieur du fruit; les vallécules situées entre les cótes intermédiaires etles cótes latérales ont en effet deux bandelettes au lieu d'une, bien que la plus extérieure soit parfois assez peu visible sur les fruits trop jeunes. Dans H. burmanicum Kurz, de Birmanie, qui a également 6 bandelettes, le fruit est plus allongé, à ailes plus étroites et à bandelettes espacées. N'était connu jusqu'ici que du Sud de la Chine. . Coriandrum sativum L. Sp. pl., 256. pae Phuc-nhac, Phu-doan, Phu-lang-thuong. — ANNAM : ué. — Laos : Na-minh, Mbou, Xieng-khouang. — Cocxix- CHINE. | : [Bauche, 6; Bon, 1433; Brousmiche; Chevalier, 29546; Eberhardt, 1233, 2150; pie À 1040, 1 411, 1413; Thorel]. Cultivé et subspontané. 23. Torilis Anthriscus Gmel. FI. bad., I, 613. Tonkin : Hanoi, de Tan-phap à Bat-bac. [D'Alleizette, 422; Balansa, 3 438]. N'est sans doute ici que naturalisé. La var, japonica H. de — Boissieu (T. japonica DC.), de la Chine et du Japon, n'a pas - encore été trouvée en Indo-Chine; elle se distingue du type par — ses ombelles pauciradiées, ses involucres 0-1-phylles, et ses — — fruits sensiblement plus gros et plus allongés. : Il y a donc au total en Indo-Chine 23 espèces unt d'Ombelliféres, appartenant presque toutes à des genres septen- trionaux. Si nous déduisons deux espéces naturalisées (Eryn- gium fœtidum et Torilis Anihriscus) et quatre espèces cultivées : ou subspontanées (Apium graveolens, Carum Roxburghianun, Anethum graveolens, Coriandrum sativum), il ne reste pour la flore indigène proprement dite que 17 espèces seulement. s 17 espèces peuvent se répartir en trois groupes, onc tance numérique à peu prés égale : 1* Espèces ioc led, les unes. asiatiques ou asiatico-malaises (Hydrocotyte polycephala, OEnanthe benghalensis, ` ‘OÉnanthe stolonifera, OEnanthe linearis), les autres. x aire r TUN. : .. (Centella ae porte écrire ce 516 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921, 2 Espèces asiatiques tempérées, atteignant au Tonkin ou au Laos leur limite méridionale, les unes sino-japonaises ( Hydro- cotyle Wilfordi, Selinum Monnieri, Peucedanum decursivum), les autres montagnardes (OEnanthe Thomsoni, Heracleum bivitta- tum). 3° Espèces endémiques (Hydrocotyle siamica, Hydrocotyle Pseudosanicula, Bupleurum Chevalieri, Pimpinella cambodgiana, Pimpinella tonkinensis, Seseli siamicum), dont les affinités sont avec des espèces chinoises ou himalayennes, et qui croissent du reste presque toutes dans des régions plus ou moins monta- gneuses. Il est à remarquer d'autre part que la région la plus riche en Ombellifères est le Tonkin, alors que la Cochinchine, placée à l'extrémité Sud de la péninsule, est au contraire fort pauvre. Nous pouvons donc conclure que, malgré la présence de quelques éléments tropicaux, la majeure partie de la flore indo- chinoise, quant aux Ombellifères, a une origine nettement septentrionale, ce qui est en parfait accord avec le caractère général de la famille, auquel nous faisions allusion plus haut. Contribution à l'étude des lichens des fles Baléares PAR MM. Jacques MAHEU ET ABEL GILLET. (Suite ^.) 33. Evernia prunastri Ach., L. U., p. 442. — 4° F* cæru- lescens Harm., Lich. Lorr., p. 185. — 2* F* soredifera Ach., L. U., p. 443. — Un échantillon fertile. — 3° F° stictocera Ach., L. U., p. 442. — Dans ces deux dernières formes, les extrémités des laniéres sont souvent colorées en bleu franc sur les deux faces. Le type et les formes sur les chênes. Forêt qui - entoure le monastére de Lluch (Majorque). Thalle uni, lisse à la face supérieure, d'abord sans sorédies, celles-ci _ n'apparaissent qu'avec l'âge. _34. Parmelia sulcata Tayl. — Harm., E Fr., p. 566; Syn. : e armelia saxatilis var. sulcata Nyl., Syn., I, p. 389. Sur les ve Voir plus haut p. 426. - MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 517 chênes, Monastère de Lluch et près d'Ibiza (Iviza). Sur le thalle 3 nous avons trouvé à Lluch Spilonema pannosum Hy (stérile). 35. Parmelia conspersa f" isidiata Anzi., Cat., p. 28; Harmand, Lich. de France, p. 515. Syn. : f* isidiosa Nyl. Sur grès rouge aux environs d'Alayor et à Font Redonas de Dolt (Minorque), stérile. : 36. Parmeliaà subconspersa Nyl., in Flora, 1869, p. 293; Harmand, L. de Fr., p. 517. Syn. : Parmelia conspersa var. subconspersa Nyl. — Olivier, Lich. d'Europe, L, p. 106. Sur grés rouge dévonien, silico-calcaire, à Font Redonas de Dolt (Minorque). Médulle + K. — 0. 31. Parmelia carporrhizans Tayl., in Hook ; Harm., L. de Fr., p. 961. Syn. : Parmelia tiliacea var. carporrhizans Oliv., Boistel, IL, p. 62. — P. tiliacea var. hypothriz Mull. Sur les chênes et les oliviers, Monastère de Lluch. Bois près de Ciudadela (Minorque) et près de Santa Agnès (Iviza). Un de nos échantil- lons fructifié est isidié au centre (f* scortea Ach.). 38. Xanthoria parietina Th. Fr., Lich. Scand., p. 145, Physcia Sp. Nyl. Syn., I, p. 410. — Sur les tiges de Cactus près des maisons de Colas-Covas (Minorque). Commun sur divers sub- stratum. — 1* F° cAlorina Malbr. Avec le type à Colas-Covas sur Pinus maritimus, prés de la grotte d'Arta (Majorque). — 2 Var. aureola Ach. Syn., p. 120. Sur Pinus maritimus, prés — — de la grotte d'Arta. — 3° Var. ectanea. Nyl., Syn., L p. M1; — Var. rutilans Boistel, p. 70, Physcia sp., var. rutilans Harm., — Lich. de France, p. 601. Commun sur les roches calcaires entre les maisons de Colas-Covas et la mer (Minorque). ; 39. Physcia leptalea DC., FI. Fr., II, p. 395. — Physcia stellaris var. leptalea Nyl., Syn., L, p. 425. — Sur les chénes à Valdemosa dans le bois d'Arta (Majorque). — 4° Var. tenella — — Ack, EL. U; p- 498; Harm., L. Fr., p. 621; Oliv., L. d Eur., I, 3 8 P- 164. Syn. : Physcia stellaris var. tenella Schær, En., p. iU Sur les frénes qui bordent les routes conduisant au port à Port- Mahon, à Alayor (Minorque). Sur différents arbres à Miramar (Majorque). — 2» Var. subteres Harm., Lich. de France, p. 622. — Sur grés rouge, à Fornells (Minorque). Thalle — + K jaune. *- ! | : Me : SÉANCE- DU 41 NOVEMBRE 1921. 1046: Physcia pulverulenta Nyl., Prod., p. 62; Syn., I, p. 419; Harmand, Lich. de Fr., p. 632. — Sur les chênes, bois du Monas- . tère de. Lluch entre cette localité et Soller (Majorque), à Saint-Christobal (Minorque). — Var. venusta Nyl., Prod., p. 62; Harm., /..c., p. 635. — Sur un chêne, entre le monastére de Lluch et Soller. 41. Nephromium lusitani (Schær). Nyl in FL, 1870, p. 38; Nyl., Pyr. Or., p. 21. — Sur les chénes d'un bois qui entoure le Monastère de Lluch. Médulle + K rouge pourpre. | 42. Lobaria pulmonacea (^ papillaris Del., Stict., p. 146; Crombie, Monogr. Lich. Brit., p. 22. — Sur un chêne, forét qui entoure le Monastère de Lluch. 43. Ricasolia amplissima Leight., Lich. Fl. of Gr. Brit., p. 112, 3* édit. Syn. : Ricasolia glomulifera de Not. — Sur un chêne du Monastère de Lluch (Majorque). — Le thalle ne porte aucune céphalodie. Peut étre considéré comme le type de l'espèce (Harmand, Lich. de France, p. 714). 44. Pannaria triptophylla (Fr.) Nyl., Prod., p. 67; Jatta, Syllog., p. 110; Harmand, Lich. Fr. , p. 781. Syn. : Lecidea microphylla var. triptophylla Ach., Sly p. 53. Rare sur les pierres et la terre des murs des jardins et des maisons de tee Covas (Minorque). Fertile. Cette espèce est rarement fertile. Nous n'avons trouvé que quelques apothécies roux-livide, convexes, atteignant 1,5 mm: de diamètre. Spores de 12-13 x 4p, simples. Paraphyses brunies au sommet, 45. Squamaria lentigera DC., Boistel, 2° partie, p. 90. Syn. : Lecanora lentigera Ach., L. U., p. 423; Harmand, Lok Fr., p. 922. — Psoromalentigera Krb. — Flagey, Lich. Fr.-Comlé. Terre et mousses des roches ser sur le plateau de Colas- - Covas (Minorque). 46. Squamaria crassa (DC. y Ach., Lich. Univ., p. 43. R Roches et terre calcaires. Valeo: et Miramar (Majorque). ; 1* Var. periculosa (Del) Nyl., Scand., p. 130; Jatta, Syll., E 115; ... Boistel, 2° partie, p. 90; Harm., Lich. de Fr., p. 925. — ur la . terre des roches calcaires dans le pare du château de Belluer, à Palma (Majorque). Stérile. 2° Var. cæspitosa Schær., A à. dun Jatta, E 175; Boistel, 2 d P- 90; mé + MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 519 de Fr., p. 925. — Même habitat, même localité que ci-dessus; stérile. Rochers calcaires, p de la mer, à Colas-Covas (Minorque). Fructifié. | Apothécies assez nombreuses; mais nous n'avons pas constaté de spores müres. Harmand dit que « ces deux variétés sont assez peu distinctes et passent de l'une à l'autre » 47. Placodium d var. tenus Wedd., Amph., p. 5; Th. Fr., Scand., p. 168. — Sur le calcaire dur à Miramar Nonae) (Échantillon fructifié) à Valdemosa (Majorque). associé à Placodium teichoteum Nyl. 48. Placodium callopismum (Ach. ) Mérat., Para 2* édit., t. I, . p- 184; Flagey, L. Alg., p. 28. Syn. : Lecanora callopisma Ach., L. U., p. 437. — Lecanora aurantia (Pers.) Hue, Aix-les-Bains, p. 17; Harmand, L. de Fr., p. 806. — Majorque : rochers calcaires maritimes à Porto-Christo, Soller, environs de la ville d'Arta. Minorque : rochers calcaires prés de la mer à Colas- Covas, commun. 49. Placodium heppianum (Mull) Flagey, Lich. Fr.-Comté, p. 230; Boistel, 2* partie, p. 100; Olivier, Lich. d'Europe, I p. 60. — Syn. : Amphiloma heppianum Müll., Lich. Genève, p. 399; | Harmand, Lich. Fr., p. 809. — Amphiloma murorum var. cen- trifuga Mass., Sch., Cr., 66; Jatta, Syllog., p. 237. — Lecanora sympagea Nyl., Pyr.-Or., P- 50. — Sur les rochers calcaires dominant la mer à Soller (Majorque). Assez commun. — 1° Var. centroleuca (Mass.) Harmand, Lich. de Fr., p. 810. — Quelques-uns de nos échantillons nous offrent des rosettes d'un — gracieux effet avec un pourtour radié jaune-orangé vif, et une |. zone intérieure entierement blanche, pruineuse régulière, qui tranche sur le fond. — 2° Var. aurantiacum Harmand, L. de Fr., p. 810. — Sur rocher calcaire, au port de Soller (Majorque). — 3° Var. thallincola (Wedd) Boistel, 1I, p. 100. Syn. : Placodium thallincolum Oliv., L. d'Eur., Il, P- 64. — Amphiloma heppiana var. thillincóla Haim., L. de Fr., p: 814. — Lecanora murorum var. thallincola Wedd., ile d'Yeu, p. 274. — Sur les rochers calcaires à Formentera (ile de For- * mentera). Le thalle croît en partie sur la pars nue et en partie sur Placodium - me Nyl. — Les spores offrent I nn Pan de la forme chere 520 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. allongée, ou parfois atténuée aux deux bouts de 13-15 u X< 5-6 u, à Ja forme subquadrangulaire plus courte et plus large de 8 à 12 p X 7-9 u. 50. Placodium callopizum (Nyl.) Oliv., Lich. Eur., AI, p. 65; Boistel, II, p. 100. — Syn. : Caloplaca callopiza Jatta, Syll., p. 240. — Lecanora callopiza Nyl., in Flora, 1883, p. 98; Harm., L. de Fr., p. 811. — Rochers calcaires : Miramar, Soller (Majorque), où il est un peu commun. Spores hyalines, polocælées, à loges jg trie z 10-13 u Xx 5-6 p dans des thèques souvent ventrues de 43-48 u »« 13-17 u. 51. Placodium murorum (Hffm.) Nyl., Lic. Scand., p. 136. — Syn. : Lecanora murorum Harm,, L. de Fr., p. 813. — Calo- placa murorum Th. Fr., L. Sc. — Roche calcaire tendre dans les environs de Port-Mahon (Minorque). Spores rares polocælées, à logettes écartées; réunies par un tube axile très visible, de 9 à 14 u »« 4 à 7 p par 8 dans des théques subcylindriques de 45 à 50u xX 14-15 p. La potasse donne au thalle une couleur rouge violet foncé, ou rose violacé en coupe, ainsi qu'à l'hyménium. L'iode bleuit ce dernier. 52. Placodium teichoteum (Nyl.) Boist., I p. 102. — Syn. : Squamaria teichotea Oliv., Lich. d Eur., Il, p. 25; Lecanora teichotea Nyl., L. Par., p. 1 et 54; Bim, b: Fr, p.957 Rare sur les rochers calcaires à Valdemosa, à Soller et à Miramar; assez commun à Porto Cristo, sur les rochers cal- caires, près de la mer (Majorque); rare à Formentera (Ile du même nom), même habitat, ainsi qu à Colas-Covas (Minorque), près de la mer. La potasse est sans action sur l'ensemble d'une apothécie, ni en coupe, sur l'hyménium. Elle donne au thalle une teinte jaune- -verdâtre qui, dans une coupe, est assez accentuée. L'hypochlorite de chaux donne . au thalle une belle couleur rose qui subsiste par l'addition de potasse. 53. Placodium pruiniferum (Nyl.) Boistel, 2° partie, p. 102. — Syn.: Lecanora pruinifera Nyl., FL, 1879, 202; Harm., : E. Lich. de France, p. 946; Squamaria pruinosa Oliv., Lich. e .— d'Eur., Il, p. 25; Placodium prom Arn. — Calcaire dur, . cd z Miramar (Majorque). E: . . Le thalle et gum tes ix indidisse | à la potasse; E . de chaux donn coupe mince, une teinte rose au thalle et rose miae ad E Spore: dois hyalines, petites, de 6-8 p x 4-9 i: m MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 524 54. Placodium circinatum D. C. Fl. Fr., II, p. 380; Boistel, Il, p. 103; Syn. : Lecanora circinata Ach., L. U., p. 425; Har- mand, L. Fr., p. 943; Squamaria circinata Oliv., L. Eur., Il, p. 29. — Rocher calcaire, à Miramar (Maj.). 55. Placodium subcircinatum (Nyl.) Boistel, 2* partie, p. 103. Syn. : Lecanora subcircinata Nyl., in Fl., 1873, p. 18; Harm., L. Fr., p. 945; Squamaria subcircinata Oliv., L. Eur., M, 2b. — Surf un rocher calcaire dominant la mer, à Miramar (Maj.) oü nous n'avons trouvé qu'un échantillon ne portant que 2 ou 3 apothécies mal formées et sans spores. L'hyménium est coloré en bleu par l'iode et reste insensible à la - potasse. Par la potasse, le cortex passe du jaune au rouge safran, landis que la médulle est teinte de cette derniere couleur seulement. Le thalle est insensible, avec ou sans potasse, à l'hypochlorite de chaux. 56. Caloplaca vitellina (Ehr.) Th. Fr., Scand., 188; Jatta, Syllog., p. 262. Syn. : Candelariella vitellina Harm., L. Fr., p. 865. — En mélange, sur grés rouge des environs d'Alayor (Minorque). — Thalle stérile. $ 91. Caloplaca vitellinula Nyl., Olivier, Ouest, I, p. 232; Boistel, 2° partie, p. 112. Syn. : Lecanora vitellinula Nyl., in Flora, 1863, p. 305; Lamy, Cauterets, p. 230; Harmand, Lich. Fr., p. 841. — Sur des rochers calcaires, à Miramar près — de Valdemosa et à Soller (Majorque). Associé à Caloplaca — teicholyta Ach. ; ile de Formentera sur un rocher calcaire domi- — nant la mer, associé à Lecanactís premnea Wedd. Thalle + K.rouge pourpre. Epithécium + K violet rose. ug 58. Caloplaca pyracea (Ach.) Th. Fr., Scand., p. 171; Olivier, ce Lich. d'Europe, 2° partie, p. 91. — Syn. : Lecanora pyracea Ach., Meéth., p. 176; Harmand, Lich. Lorraine, p. 270. — Sur ün | ironc de chêne à Valdemosa (Majorque). — Sur grès rouge dévonien, environs d'Alayor (Minorque). Var. turneriana Lamy, M. Dore, 231; Boistel, 2° partie, p. 114. — Sur grès rouge, près d'Alayor; thalle réduit à quelques taches parmi d'autres espèces. 59. Caloplaca fulvoglauca Flagey. Syn. : Pyrenodesmia fulvo- glauca Flay., Lecanora fulvoglauca Stizenb., Lic. Afr., p. 102; Harm., L. de Fr., p. 849. — Ile Majorque : environs de | Manacor, sur des rochers calcaires rona à l'embrun dela — 522 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. mer (assez commun); à Porto-Cristo près de la mer, même substratum parmi les rosettes de Placodium teichoteum Nyl. C'est la première fois que cette plante est signalée en Europe. Indiquée en Afrique par Stizenberger, et par Flagey, sur les roches calcaires à Sidi-Mecid (Algérie). me : Nous n'avons trouvé que peu de spores. Elles sont hyalines, elliptiques ou légèrement atténuées à un bout, polocælées à loges rapprochées de 10-12 u x 4,5-6 p comme l'indique Flagey, par huit dans les thèques parfois 60. Caloplaca chalybea (Duf.) Nyl. Scand., p. 138; Jatta, Syllog., p. 264. Syn. : Pyrenodesmia chalybæa Krb., Par.» p.08; Lecanora chalybæa Schær., En., p. 60; Harm., Lich. Fr., p. 850. Peu commun, sur les rochers calcaires : à Miramar et à Porto- Christo (Majorque) près de la mer où il est associé à Gyalo- lechia erythrocarpa Pers. + s Thal lées au milieu d'autres lichens. Dans certain apothécies, nou 61. Caloplaca variabilis (Pers.) Th. Fr., Sc., p- 172; Jatta, Syll., p. 261; Oliv., Ouest, p. 248; Boistel, 2° partie, p. H8-— - Syn. : Pyrenodesmia variabilis Krb., Par., p. 61; Lecanora — variabilis Ach., L. U., p. 369; Harmand, L. Fr., p. 851. Rochers a Mass., . La c sans action sur l'hyménium, elle donne au cortex une teinte vi Var. percæn (Ach.) Harmand, L. Fr., p. 852. Syn- DAP . M09 MH, L. Juni; p 95; Plagey, Au, p. 96 MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS ;DES ILES BALÉARES. 523 calcaires maritimes, à Soller (Majorque). Les spores sont un peu moins larges que dans le type : 11-17 u >< 5-6 u. 62.. Caloplaca luteoalba var. calcicola Oliv., Ouest, p. 244 et Lich. d'Europe, IL, p. 100. — Syn. : f* ecrustacea Harm., Lich. Lorr., p.275; Caloplaca lactea f* ecrustacea Harm., Lich. d Ert p. 862. — Roche calcaire dur, à Alayor (Minorque). Spores polocælées, à loges rapprochées (S.-G. Gyalolechia), ellipsoides ou parfois un peu resserrées au milieu, de 9-12 (15) u x 4- u, par huit dans des thèques ovoïdes de 37-43 u Xx 10-18 u. La potasse, sans effet sur le thalle, colore les apothécies en rouge pourpre;en coupe mince, l'épi- thécium et le thécium, en rouge violacé. L iode colore l'hyménium en bleu. 63. Caloplaca teicholyta Ach., Univ., 425. Syn. : Caloplaca arenaria var. teicholyta Jatta, Syll., p. 251; Placodium teicho- lytum (Ach.) Flagey, L. Alg., p. 30; Boistel, 2° partie, p. 101; Olivier, L. Eur., Hl, p. 10; Lecanora teicholyta (DC.) Nyl., Pyr. Or., p. 57. — Sous-genre Gyalolechia Mass. Assez commun sur les roches calcaires à Miramar, près de Valde- mosa (Majorque). 64. Caloplaca erythrella (Ach.) Oliv., Ouest, p. 238. © 4° Var. rubescens Ach., L. U., p. 402. Syn. : Cal. aurantiaca, var. rubescens Schær., Enum., 149. — Sur les roches calcaires à Porto-Christo (Majorque) et à Alayor (Minorque). Dans cette dernière station, sur quartzite, le thalle est oblitéré. Certains — caractères du thalle et des spores rapprochent cette plante dé la var contigua Mass., Blastenia, p. 13. Thalle, en général jaunâtre pâle, tirant - E par places sur le verdátre ;aréolé, surtout au centre; aréoles s pe pedet guliéres, parfois polygonales, +K violet intense. Apot othécies moyenne nombreuses, rouges, étant Dane d'abord innées, punctiformes, »uüe Sélevant au niveau (et au centre) des aréoles, enfin convexes et alors brunissantes, à bord thallin sionis à bord propre un peu plus clair Le le disque, + K rouge pourpre. Spores polocælées de 8-10 u x< 4-5 p, quel- ques-unes plus grandes de 41-13 p x 6-7 p. Thèques renflées au sommet, — de 40-55 p >< 12-15 Le Tana 1-2 tre l'article terminal renflé mesurant 2-3 u d'épaisseur 2* Var. velana Mass. Blast., T4; Oliv., Lick d'Europe, H, p. 87. — Sur les rochers calcaires, à Valdemosa, Miramar, Monastère de Lluch (Majorque), associé jouvent, à Diphratora candicans Schær. et D. Cesati Mass. ` Spores polocælées, à logettes très écartées, le aha axile peu visible, mesurant 9-12 u »« 4-6 u par huit dans. ges. Hone ovoides, courtes, ren- "al ra 524 SÉANCE DU 11 NOVEMBRE 1921. flées au sommet, trés atténuées à la base de 25-32 u X 13-14 p. La potasse colore le thalle en violet et l’épithécium et le sommet des thèques en beau rose passant plus ou moins au violacé. ; 3° Var. inalpina Ach., L. U., 388; Jatta, Syllog., p. 250; Boistel, 2° partie, p. 112; Oliv., Lich. d'Europe, p. 38. — Sur les roches calcaires à San Antonia (Iviza) et à Colas-Covas (Majorque). 65. Caloplaca festiva (Fr.) Oliv., Lich. d'Europe, Il, p. 104. Syn. : Caloplaca ferruginea var. festiva E. Fr., L. Eur., p. 172; Nyl., Prod., p. 71; Blastenia Krb., Syst., 181. — Rochers cal- caires maritimes de Porto-Christo (M ajorque), Île de Formentera et à Saint-Christobal (Minorque). — f fusciuscula Lamy, Mont Dore, p. 60; Oliv., Lich. d'Europe, 11, p. 104. — Sur calcaire dur, prés de la mer à Colas-Covas (Minorque). 66. Caloplaca flammea (Anzi) Jatta, Syllog., p. 258; Oliv., Lich. d'Eur., p. 99. Syn. : Placodium flammeum Anzi; Callo- pisma coccinea Müll., in Flora, 1867, p. 496. — Sur le calcaire miocène des environs d'Ibiza (Ile d'Iviza). Thalle suborbiculaire de 2 à 4 cm. de diamétre, tartareux, mince, Mud un peu rugueux, blanchátre, avec une mince bordure plus Apothécies de 0,4 à 0,9 mm., adnées étant jeunes, d'abord rouge-clair, (croceo miniata, d'après Jatta), puis rouge-brun, avec un bord thallin très commun, Porto-Christo, près de la mer; environs de ; . Manacor; Ville d'Arta (Majorque), Colas-Covas (Minorque). : . prés de la mer; ile de Formentera. pus ue ru est le plus souyent formé de rosettes de 2 à 4 cm. Mara mince, blanc grisátre ou lavé de rouge, bientót refoulé parle bord auge , 67. Caloplaca Lallavei (Ach.) Flagey, L. F. C., p. 248. Lich. Alg., p. 34. Syn. : Caloplaca erythrocarpa (Pers.) Th. Fr. Scand., p. 191; Jatta, Syll., p. 258; Boistel, 2* partie, p. 119: — Lecidea Lallavei Ach., Syn., 43: Blastenia erythrocarpea Keerb., — — Syst., p. 183; Placodium Lallavei Olivier, Lich. Eur.,2* partie. p- 74. — Sur les rochers calcaires Miramar, près de Valdemosa, - | urées lobées, ce qui rapproche cette plante du genre Pl pct MAHEU ET GILLET. — ÉTUDE DES LICHENS DES ILES BALÉARES. 525 (Olivier, l. c.) d'un blanc plus ou moins grisâtre ou bleuâtre ou ochracé âle au centre oü il est fortement aréolé. K —. Note de M.l'abbé Harmand (4914) : « Ce lichen est un Lecidea, sous-genre Blastenia. Ses sbothécieé ayant un bord entièrement formé par le périthèce, il ne peut rester parmi les Caloplaca. D'ailleurs Acharius et plusieurs anciens l'avaient déjà Cal. dar cu (Th. Fr.), Flagey, l. c, le C'est donc au sous- genre Blastenia Mass. pr. p. (Lecidées) dont le bord, sans gonidies, n’est formé eem par un ezcipulum proprium que ce savant lichénologue devait grouper ces espéces controversées dans la suite de son catalogue systé- matique et descriptif. Notre présente étude était achevée lorsque éclata la guerre, ce qui depuis lors en retarda la publication et nous n'avons pas cru pouvoir la remanier dans le sens indiqué par la note ci-dessus. (A suivre.) SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921 PRÉSIDENCE DE M. MANGIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président annonce ensuite trois présentations. M. le Secrétaire général analyse très succinctement un travail dont il a été fait hommage à la Société par M. Brocadet et ayant pour titre : Plantes utiles du Brésil. | L'ordre du jour appelle ensuite la présentation, par leurs auteurs, oula lecture, par le secrétariat, des commu- nications suivantes : Sur la découverte du Pedicularis rosea Wulf. dans les Pyrénées PAR MM. E.-J. NEYRAUT ET L. VERGUIN. Si l'on se reporte à la page 108 du tome XI de la Flore de France par M. Rouy, on peut constater que le Pedicularis rosea Wulf. est une plante rare des Alpes granitiques et schis- teuses de la région alpine et nivale de la Savoie, des Hautes- Alpes et des Basses-Alpes, et que son aire géographique connue - ne s'étend qu'à l'Autriche et à l'Italie septentrionale. P Dans le cours d'une excursion que nous avons faite les 10 et 11 août dernier dans les Pyrénées ariégeoises, dans le but de | retrouver sur le Maubermé les Saxifrages que nous y avions cueillis en 1912 et 1913, nous avons été heureux, cette fois. de : mettre la main sur le Pedicularis rosea Wulf. de la flore des .. Alpes. La plante y vient sur le revers septentrional du col > d'Urets, entre 2 450 et 2 547 métres d'altitude, constitué, à cet 2 J.-À. BATTANDIER. — DE L'ESPÈCE DANS LE GENRE CALENDULA. ^ 527 endroit précis, par des schistes satinés infra-siluriens, du moins d'aprés la carte géologique détaillée de la France (feuille n° 252). A côté d'elle on peut y faire une riche moisson de plantes que l'on rencontre à cette altitude telles que : Carex pyrenaica Wahlenb. Carduus carlinoides Gouan. Astragalus alpinus L Silene ciliata Pourr. var. angusti- folia Willk Saussuria a pina DC Salix reticulata L. Doronicum scorpioides Lamk Cerastium alpinum L. var. atratum Lap. et var. glabratum Wah- lenb. Saxifraga ajugæfolia Lap., ale, Pe. Toute cette région du Maubermé est fort intéressante : il suffirait d'un séjour, sous la tente, à différentes époques de l'année, pour y faire d'intéressantes découvertes. Mais la géné- ralité des massifs pyrénéens sont dans ce cas, car ils sont loin d'avoir été fouillés à fond. - De l'espéce dans le genre Calendula PAR M. J.-A. BATTANDIER. , = Cette étude a été motivée par une explet de culture. Ayant trouvé dàns une dune dé sable pur à l'Ouest de Nabeul, en Tunisie, un Calendula-que son pilosisme extrême me fit attribuer à l'espèce tomentosa Desf. et qui, je pense, est aussi le C. tomentosa du Catalogue de Tunisie de Bonnet et Barratte, . jele cultivai de graines à Alger en milieu riche et herbeux. | Dans sa dune; ce Souci avait de trés petites feuilles étroite- ment lancéolées; il était couché sur le sable et avait d'assez petits capitules. A Alger la plante changea complétement d'aspect; son port se redressa, sa taille devint trés grande, sa - teinte gris cendré fit place à une teinte d'un beau vert, son - Pilosisme disparut, ses feuilles furent plus larges et plus longues, ses capitules plus eem La plante était redevenue le C. tunetana Cuenod er. bot. : "Fes Aun: e aud ce . dont je fus fort étonné. rip AES A AL SUAQUE: 528 SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. Cela me donna l'idée d'examiner les caractéres sur lesquels se fondent les espèces généralement fort contestées, du genre Calendula. Les caractères servant à établir les espèces peuvent être divisés en deux catégories dont la distinction n’est pas toujours facile. 1° Des caractères qui semblent dus à des mutations brusques, comme la trompe de l'Arisarum proboscideum Savi, les fruits des Valerianella, des Fedia, des genres monotypes de Cruci- feres, les dispositions phyllotaxiques, etc. Ce sont les meil- leurs. Je les nommerai caractéres de mutation. 2° Des caractères moins tranchés qui semblent avoir été pro- duits par de lentes actions de milieu et que je nommerai écolo- giques, comme le port dressé ou diffus, la taille de la plante ou de ses diverses parties, le pilosisme plus ou moins accentué, la durée, etc. C'est à cette deuxième catégorie qu appartiennent surtout les caractères employés dans le genre Souci, à savoir : 1^ La durée annuelle ou vivace. Ce caractère, le meilleur peut-être, n'est pas absolument tranché. Le C. fulgida Rafi., le C. tomentosa Desf. sont dits annuels ou vivaces, le C. sinuata Boiss. et Gaill., bisannuel ou vivace. On sait d'autre part que beaucoup de variations de durée sont dues à des causes écolo- giques. 2* Le port dressé ou diffus. Cars. sans valeur, dû au milieu. 3° Feuillage. Les feuilles des Soucis, sans changer sensible- ment de type, présentent des variations très employées comme caractères spécifiques : pointe aiguë ou obtuse, base plus ou moins atténuée en pétiole, bords plus ou moins sinués, etc. Ces variations ne sont ni trés tranchées ni trés constantes. et — dépendent en grande partie du milieu. dy M. l'abbé Chevallier a centurié de Biskra sous le n° 584 un | C. arvensis L. dont les feuilles, en milieu irrigué et herbeux, sont devenues méconnaissables, au moins dans mon échan- | . tillon. Dans les milieux trés secs les feuilles tendent à _ devenir étroites et aiguës, à bords faiblement sinués (Soucis * ont dans les milieux frais et neo à devenir ccm J.-A. BATTANDIER. — DE L'ESPÈCE DANS LE GENRE CALENDULA. 529 et larges (C. fulgida Raff., etc.). Dans les milieux intermédiaires, elles prennentdes caractères également intermédiaires(C. maroc- cana Ball, C. algarbiensis et malacitana Boiss.). Les trois Soucis, formant la section des Crassifoliés, dans la monographie de Lanza !, poussent au bord de la mer, qui rend beaucoup de feuilles charnues. 4° Pilosisme. Les Soucis ont tous les deux mêmes sortes de poils, bien figurés par Lanza dans sa monographie, pl. I. fig. 4 et 5. Si les poils flagelliferes deviennent abondants, la plante devient tomenteuse, si ce sont les poils glanduleux, la plante devient visqueuse ou bitumineuse. Le plus ou moins de pilosisme dépend encore souvent de causes écologiques assez variées. Ce caractére est par suite variable et peu important. 3° Dimension des capitules. Cette dimension parait s'accorder assez bien avec les conditions de milieu; cependant je dois convenir que les Calendula du groupe arvensis ont toujours des capitules plus petits que ceux du C. a/geriensis Boiss. qui pousse dans le méme milieu qu' eux. 6* Couleur des fleurs. Les ligules des Soucis peuvent étre citrines, ou orangées. J'attache peu d'importance à ce caractère. Un Souci que je cultive et qui a des ligules orangé foncé, en produit de citrines quand vient l'automne. Les fleurons ont d'ordinaire une coloration peu différente de celle des ligules, mais il arrive aussi qu'ils montrent à leur sommet une teinte brune contrariqnt fariemont avag celle des ligules (dichroïsme). Ce dichroï | ré comme Caractère spécifique. D fait, i se montre constant dans. le te C. algeriensis Boiss. et dans le C. bicolor Raff. Pour moi je crois que ce dichroisme est plutót une tendance générale que le genre Souci partage avec d'autres corymbifères. En Algérie l On trouve fréquemment des Soucis discolores, identiques es j leurs avec le C. arvensis. Rouy admet aussi la discoloréité chez certains C. arvensis (Flore de France, vol. VIE, p. 355). Lanza, qui voit dans ces plantes des C. bicolor Raff., a pourtant trouvé en Italie un C. arvensis à cœur noir, mais la culture lui a montré qu'il s'agissait d'un hybride. Je n'ai pas eu loccasion LANZA (Domenico), Atti della reale academia di scienze, lettere et belle 1919. arts di Palermo, vol. XI, . T. LXVIII. diss | (SÉANCES) 35 530 Meuse SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. jusqu'à présent d'expérimenter à ce point de vue ceux d'Algérie. Il peut s'en trouver dans le méme cas, mais je doute s ce soit la généralité. Les Soucis sahariens sont tantôt discolores, tantôt homo- chromes. On avait cru jusqu'ici que les Soucis vivaces étaient tous homochromes. Lanza cite, il est vrai, un C. marginata à cœur noir à Ancone, mais il suppose qu'il s'agit d'un C. officinalis échappé de jardins. Or j'ai trouvé, il y a quelques années, sur les collines d'Arzeu, près du fort; un C. suffruticosa Vahl, abon- dant et bien typique, à eœur parfaitement noir. Je le cultive depuis lors. Il ne s'est pas montré hybride, s'étant conservé inva- riable de semis pendant plusieurs générations. ~ 1° Polymorphisme des achaines. Lanza a établi que ce poly- morphisme si remarquable était un caractére da genre, mais n'avait qu'une importance secondaire pour la distinction des espéces, qui toutes présentent des formes carpiques diverses. La forme si remarquable figurée par Cavanilles (/c., 1, 3 tab., 5) parait une forme accidentelle qui se retrouve sur les C. arvensis, algeriensis, ete. En résumé, les caractères sur lesquels sont fondées les espèces du genre Souci sont presque tous d'ordre écologique; de là le peu "ds valeur de ces espèces. Les divers Calendula ayant souvent des caractères en har- monie avec leur habitat, il ne semble pas déraisonnable de penser que ces caractères aient pu être produits par cet habitat et que les Soucis sahariens ne soient peut-être qu'une adapta- tion désertique des Soucis du groupe de l'arvensis. Il est possible que les modifications écologiques, lorsqu ‘elles — sont trés anciennes, acquièrent assez de constance pour faire des caractères spécifiques. j Le critérium presque unique de l'espèce, c'est r hé \érédité pe faite des caractères, encore ce critérium mérite-t-il d’être dis- cuté. Des caractères évidemment acquis (Celosia cristata, Choux- — fleurs) se montrent parfaitement héréditaires dans la mesure “is . de nos moyens de vérification. On a trouvé, depuis l'Egylop* — pcs. plusieurs pres se temp gomma des rs espèces, p d G. CHAUVEAUD. — L'ONTOGÉNIE ET LA THÉORIE DES TRIADES. 531 Les diverses espéces sont de valeur trés inégale. On a cru pouvoir les diviser en deux catégories : les espéces linnéennes (Linnéons de Lotsy) et les espèces jordaniennes (Jordanons de Lotsy). Cette division a juste la valeur de celle des reliefs du sol en montagnes et en collines. Il y a entre le Linnéon et le Jordanon tous les intermédiaires possibles. Il serait méme dif- ficile de trouver pratiquement une limite tranchée entre le Jor- danon poussé à l'extréme (Erophila par exemple) et l'individu. L'ontogénie et la théorie des triades PAR M. GusTAVE CHAUVEAUD. Dans sa belle monographie de l'Urtica dioica, le profes- seur Gravis dit que l'hypocotyle de cette plante possède, dès le début, une structure de tige représentée par deux faisceaux superposés donnant naissance eux-mémes aux faisceaux cotylé- donaires. Il montre ensuite que cette structure est mise en rap- port avec les faisceaux de la racine, de la manière suivante : « Si maintenant nous descendons, nous voyons les deux « faisceaux de la tige se rapprocher l'un de l'autre et entre eux « apparaitre de nouveaux vaisseaux qui peu à peu, se disposent —- « de maniére à former une lame qui n'est autre chose que la « partie ligneuse du faisceau bicentre de la racine. » Due: Cette description donne bien l'impression que les vaisseaux alternes font suite aux faisceaux superposés pour former la lame ligneuse correspondant aux faisceaux de la racine. - Or, si l’on examine des plantules très jeunes d'Ürtica dioica, on constate aisément que les vaisseaux alternes apparaissent, àu contraire, en premier lieu et se montrent nettement repré- sentés dans toute la hauteur de l'hypocotyle et continués dans les cotylédons. C’est seulement plus tard que se ‘différencient | les vaisseaux superposés. En même temps, les vaisseaux alternes — commencent à disparaître et bientôt ils ne laissent aucune trace au sommet de l'hypocotyle, tandis qu'à sa base où l'accéléra-- = tion basifuge est moindre, ils ne sont pas encore résorbés. Par conséquent, si l'on examinait la plantule à ce moment du 532 SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. développement, on pourrait prendre les vaisseaux superposés, qui seuls subsistent au sommet de l'hypocotyle, pour la forma- tion primitive. C'est ce qu'a fait le professeur Gravis. Prenant cette forma- tion pour point de départ, il décrit la structure de l'hypocotyle de haut en bas et voit apparaitre, à mesure qu'il descend, les vaisseaux alternes. Il donne ainsi l'impression déjà signalée; mais la marche inverse de la différenciation est si manifeste et la persistance des vaisseaux alternes parfois si évidente qu'il est conduit à formuler cette remarque : : « La mise en rapport s'opère sur un espace trés court, « de sorte quil semble que les trachées des faisceaux - « cotylédonaires ne sont que la continuation des faisceaux « bicentres. i « Cette apparence pourrait même faire croire à la sortie dans « les cotylédons, des éléments vasculaires de la racine. Il n'en «est rien cependant, car dans quelques axes hypocotyles plus « vigoureux que les autres, j'ai pu constater que les faisceaux « cotylédonaires sont bien les branches latérales d'une pre- « mière trifurcation des faisceaux d'insertion. » Cette remarque est pour nous une véritable confirmation. Sous l'influence des idées régnantes, cet auteur prend la dis- position superposée pour point de départ. Mais, en présence des faits, une interprétation contraire lui parait tellement s'imposer qu'il est obligé, pour la repousser, de recourir à une constatation faite sur quelques exemplaires « plus vigoureux que les autres ». Or, si l'on réfléchit que ces exemplaires offrent précisément une accélération plus grande, qui a pour effet de masquer davantage l'état primitif, on comprendra combien est illusoire cette argumentation. . Dans une monographie, consacrée cette fois à une Monoco- tylédone, le Tradescantia virginica, publiée douze ans plus me . tard, le méme auteur présente une description. de Phypocotyle n: accompagnée de plusieurs figures. Cette description lui parait — . sans doute peu probante, puisqu'il la fait suivre d'un chapitre — contenant un aperçu historique sur lequel s'appuient les con- Ces généralités nous permettent de mieux saisir l'organi- G. CHAUVEAUD. — L'ONTOGÉNIE ET LA THÉORIE DES TRIADES. 533 « sation du Tradescantia. Il y a lieu de distinguer dans « l'hypocotyle de cette plante un double contact ligneux. « 1* Le contact des trachées des deux faisceaux cotylédonaires « avec celles des deux pôles centripètes de la racine; ce contact « s'établit de bonne heure et dans le haut de l'hypocotyle, « c'est-à-dire dans le nœud cotylédonaire même. « 2° Le contact des trachées des trois faisceaux de la feuille 4 « (ou faisceau libéro-ligneux) avec celles des trois pôles « centripétes de la racine; ce contact s'établit plus tard et « dans le bas de l'hypocotyle. » Ces conclusions donnent de cette organisation une idée difficile à saisir. Au lieu d'attribuer à l'hypocotyle les forma- tions formées à ses dépens, le professeur Gravis attribue les unes à la racine et les autres à la deuxième feuille. Il accorde d'ailleurs aux mémes formations une interprétation différente suivant quil les observe à un niveau ou à un autre. Ainsi, à la base de l'hypocotyle, il décrit un faisceau multipolaire; tandis qu'au milieu de l'hypocotyle, où les formations vasculaires sont la continuation directe des précédentes, il décrit des groupes vasculaires de racine associés à des faisceaux libéro-ligneux de la deuxiéme feuille. : Nous avons cherché la raison de ce prose Voici ce que nous avons trouvé : D'après la doctrine classique : 1? la formation alterne carac- eder la structure typique de la racine, on ne devait donc pas l'attribuer à l'hypocotyle; 2° la formation superposée de la tige - et de la première feuille est antérieure à la formation alterne — de la racine, par conséquent, la formation superposée appa- - raissant dans l’ hy pocotyle aprés la formation alterne ne potenwt étre attribuée qu'à la deuxième feuille. e cette manière, les exigences de la doctrine ont été satis- — faites, mais on a dù refuser toute formation vasculaire à EC l'hy pocotyle et le faire traverser entièrement par les faisceaux — alternes de la racine et par les faisceaux superposés de la - deuxième feuille. Or, lhypocotyle est, par définition, la portion de la tige comprise entre la racine et la premiere feuille ou cotylédon. "Par conséquent, s'il est naturel de voir la - ru feuille selle à la racine. ua faisceaux traversant. 534 ; SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. l'bypocotyle, il serait également naturel de voir la tige et la première feuille reliées de même à la racine; tandis qu'on est réduit,à se demander quelle est la partie de la plante que peut représenter un tel hypocotyle qui relie la racine à la deuxième _ feuille, sans la relier à la tige et au cotylédon. Il wy a plus lieu d'insister sur ces interprétations déjà anciennes; mais nous avons cru devoir les rappeler, avant d'examiner une interprétation nouvelle que le même auteur vient de leur substituer. Depuis la publication de nos recherches sur l'appareil con- .ducteur ', M. Gravis a repris l'étude de l'hypocotyle et soutient maintenant une conception différente qu'il est venu exposer au récent Congrés de Strasbourg, aprés l'avoir fait connaitre dans une note? où elle est présentée ainsi : | « La tige et la racine des Phanérogames possèdent des struc- « tures fondamentalement différentes... « Entre ces deux membres nettement définis anatomique- ment, existe une région nommée hypocotyle. Sa structure est fort variable... tantôt caulo-radicoïde ; tantôt radicoide; tantót cauloide.... « Disons tout de suite que le raccordement des voies conduc- trices.se fait par l'intermédiaire de groupements spéciaux que nous désignerons sous le nom de triades. « Une triade se compose essentiellement d'un groupe de trachées centripétes compris entre les deux moitiés d'un faisceau libéro-ligneux à bois centrifuge. A un niveau supérieur, les trachées centripétes n'existent pas et les deux moitiés du faisceau sont unies en un faisceau normal. À un niveau inférieur, c'est le bois centrifuge qui fait défaut, tandis que les massifs libériens alternent avec le bois centripéte.... « La plantule du Fagus sylvatica L. semble avoir conservé assez fidèlement l'organisation d'un type primitif. » — . D’après cela, M. Gravis pose donc toujours en er que ires R A A A À A A A A A A P. la tige et la racine sont caractérisées par des me Y L Cnauveauo (Gustave), L'appareil conducteur. dis aedes Sailer pi an. des Sc. nat. Bot., 9* série, XIII). 2. GRAVIS (A.), Connexions anatomiques de dela tige et de la racine Ar = le deme - Bull. de la classe des Sc., n° 4, 1949). | G. CHAUVEAUD. — L'ONTOGÉNIE ET LA THÉORIE DES TRIADES. 535 fondamentalement différents. Toutefois, il se met aussitót en désaccord avec ce principe, en déclarant que l'hypocotyle est une région dont la structure a tantôt le type racine, tantôt le type tige et tantót les deux types à la fois. Il signale ensuite des groupements spéciaux qui sont pour nous d vieilles connaissances tant de fois décrites et figurées depuis vingt ans, qu'il nous semblait impossible qu'on. pàt désormais les méconnaitre. Elles nous sont présentées sous un nom qui lui-même n'est pas nouveau, puisqu'il a déjà été proposé en 1892 par H. Compton, pour. remplacer le terme de double faisceau ue par miss Thomas aux groupements en question :. Quoi qu'il en soit, examinons le développement vasculaire dans le Fagus sylvatica, afin de voir la base qu'il apporte à cette conception des triades. Dans la racine, nous constatons que la différenciation vas- culaire suit, pendant la première phase, une marche centripéte en donnant des vaisseaux alternes. Pendant une deuxiéme phase, elle poursuit sa marche de part et d'autre de la direction primitive, faisant un court trajet intermédiaire en donnant des vaisseaux intermédiaires. Enfin, elle continue sa marche en direction centrifuge, donnant des vaisseaux centrifuges pues. une troisiéme pis ordinairement très longue. Dans l'hypocotyle à sa base, la différenciation ossi suit la même marche : centripète, pendant la première phase; inter- - médiaire, pendant la deuxième et enfin centrifuge, de ". s troisiéme. > À mesure qu'on s'élève dans reel le développent « vasculaire subit une accélération basifuge assez accentuée. La premiére phase est de plus en plus réduite. A un certain niveau, elle n'est plus représentée. La phase intermédiaire, à son tour, est réduite graduellement, de sorte qu'au sommet de l'hypocotyle, la troisième phase seule. est représentée et l'on ne voit que des vaisseaux superposés En raison de cette accélération, la mad de la différencia- avec la mê aux diffé- tion vasculaire ne s T U m m vitesse La L COMPTON (R AE) Theories. of the anatomical. transition from Ropt to Stem (The new Phytologist, vol. XI, n° 1, p. m b 536 SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. rents niveaux. Ainsi, à un moment donné, elle se poursuit encore en direction centripète dans la base de la racine, tandis qu'elle a déjà achevé son trajet intermédiaire vers le milieu de l'hypocotyle et fait au sommet un parcours centrifuge notable. Par conséquent, si l'on examine la plantule à ce moment, on trouvera : dans la racine, la seule formation centripéte; au milieu de l'hypocotyle, la formation alterne et la formation intermédiaire; au sommet de l'hypocotyle, la seule formation superposée. C'est ainsi que M. Gravis a décrit la constitution vasculaire de la plante, à ce moment, comme s'il avait en présence sa constitution définitive. Trouvant plusieurs formations vers le milieu de l'hypocotyle, il croit à l'existence de groupements spéciaux faisant le raccordement des deux structures. Pour définir ces groupements, il dit qu'au-dessus, la formation cen- tripète n'existe pas; ce qui est exact, puisqu'elle est supprimée par l'aecélération. Mais il dit également qu'au-dessous, la formation centrifuge fait défaut; ce qui est en contradiction avec la suite du déve- loppement. Il suffit, en effet, d'examiner des plantules plus âgées pour constater que la formation centrifuge existe dans toute la partie inférieure de l'hypocotyle, ainsi que dans la racine oü elle apparait de plus en plus tardivement. Une fois encore, cet auteur a été victime de la méthode qui consiste à comparer les différents niveaux de la méme plantule. S'il avait suivi le développement vasculaire à chaque niveau sur des plantules de plus en plus ágées, il aurait constaté que la formation centrifuge coexiste avec la formation centripète, non seulement à un certain niveau de l'hypocotyle, mais dans toute sa base, ainsi que dans la racine. La localisation attribuée à la coexistence de ces formations est donc contredite par les faits et la conception des triades, - basée sur cette sessi se trouve par suite sans fonde- ment. Elle est cependant seit dài ces couichusionse: vis . < Outre l'intérêt qu'elle présente au point de vue de lana- .« tomie comparée des plantules, la connaissance des triades — CEA les éléments de la solution de diverses Bree: très. a G. CHAUVEAUD. — L'ONTOGÉNIE ET LA THÉORIE DES TRIADES. 537 À importantes. Je ne citerai que celles qu'il m'a été possible d'aborder... « Signifi palm des triades. — Au point de vue phylétique l'association du bois centripéte et du bois centrifuge dans les triades est une organisation diploxylée qui rappelle celle des Lepidodendrées et Sigillariées. Se manifestant au début de l’évolution ontologique. elle constitue un bel exemple d'application de la loi de Serres : L'Ontogénie répète la Phylogénie. i L'existence de trachées centripétes dans les pétioles cotylé- donaires qui semble à première vue si extraordinaire, n’est en somme qu'un cas semblable à celui de l'existence du bois centripéte dans les pétioles des Cycadées adultes. » Ces conclusions laissent croire que la solution relative à la Structure diploxyle a été fournie par la connaissance des triades. Or, dés 1911, apres avoir pris comme exemple le Porozylon . Edwarsii, nous avons annoncé que la structure diploxyle est réalisée dans la racine d'un grand nombre de ed iei et de Dicotylédones vivantes. L'année suivante, dans une de nos séances, a été présentée . une Note ayant ce titre suggestif : Le type Cycadéen et la Phy- logénie des Phanérogames* dans laquelle on montrait, à l'aide de figures, comment la diploxylie est réalisée, dés le jeune âge, das une tige actuelle et comment on passe. dans la même tige, de la diploxylie.à la monoxylie. Cette note se terminait. d'ailleurs par cette phrase : « Les faits précédents prouvent en « outre la possibilité d' expliquer la Phylogénie de la tige des « Phanérogames sans risquer aucune hypothèse, puisqu'il suffit « de suivre le développement ontogénique pour voir se dérouler « cette Phylogénie avec une continuité parfaite. » j Enfin, l'existence des vaisseaux centripètes dans les cotylé- dons semblait autrefois tellement inacceptable que M. Gravis n'avait pas voulu l'admettre dans l Urtica dioica. Maintenant, elle n'est « qu'un cas semblable » à celui des Cycadées. Or, c'est toujours un cas très différent, ainsi que nous l'avons. 7 "HARI, notamment dans la Note Frise ci-dessus, et nous A A A A A A AR ^ A A Pre Soc. bot. de dort p. 695; T gera UO 538 SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. en donnerons seulement ici la preuve suivante. La formation centripète, que nous avons fait connaître dans les cotylédons des Phanérogames, est continuée de la racine à travers toute la hauteur de l'hypocotyle; par conséquent, c'est une formation primitive nettement caractérisée, tandis que chez les Cycadées, le « bois centripète » des cotylédóns est séparé de la formation centripéte de la racine, par le système vasculaire de l'hypoco- tyle qui est exclusivement centrifuge dans toute sa hauteur. En rappelant les faits qui viennent d'étre résumés, nous avons pour but de montrer que la conception nouvelle n'est pas encore en harmonie avec l'évolution vasculaire et que la phylogénie de la tige des Phanérogames a été révélée avant la connaissance des triades. Relation entre l’anatomie de la fleur et celle de la tige chez deux Aristolochiées, l'Asarum europæum L. et l'Aristolochia Clematitis L. PER M. FEAN FRIEDEL. On sait que les deux Aristolochiées qu'on trouve à l'état spontané dans nos climats : l Asarum europæum L. et Y Aristo- lochia Clematitis L. présentent essentiellement la même dispo- sition florale tandis que les organes végétatifs sont très diffé- rents. J'ai pensé qu'il y avait quelque intérêt à voir, chez ces deux plantes, comment la structure anatomique de la fleur se raccorde à celle de la tige. Rappelons que les Aristolochides sont des Apétales à calice gamosépale, à ovaire infère. Chez l Asarum, le calice est régu- lier, chez T Aristolochia il présente une zygomorphie marquée: - on sait que ce caractère n'a aucune influence sur la nature numérique de la symétrie florale. L'Asarum a 12 étamines, l'Aristolochia 6; cette différence né modifie pas le principe: de . la symétrie qui est toujours à un facteur numérique près. . Dans les deux plantes, tous les verticilles de la fleur présentent iu ; ainsi une symétrie ternaire très nette. «a z Asárim. a de Tea tigos: RETEA souvent très add is. MEET ELEME SNNT ON RSR Re NES RS CE Te v0 SNS E- _ faisens une coupe dans l'ent * ‘tipalo. ou d'un rameau latéral, nous trouvons une structure T J. FRIEDEL. —. FLEUR ET TIGE CHEZ DEUX ARISTOLOCHIÉES. 539 ment enterrées; les feuilles sont opposées, les fleurs disposées par une ou deux à l'extrémité de la tige ou d'un rameau latéral se détachant de la tige. L’ Aristolochia a un port bien différent : les tiges sont dressées, les feuilles alternes, les fleurs, beaucoup | plus petites que celles de l'Asarum, sont insérées à l'aisselle d'un pétiole par groupes de 6 à 8 environ. | La structure anatomique de la tige est assez binis chez les ` deux plantes et rappelle celle d'une tige de Clématite : on observe un certain nombre de faisceaux libéro-ligneux formant un cercle sans anneau continu de formations secondaires. Fig. 1, Pétiole d'Asarum, f.l.b. faisceau visam ape 2, Tige dAsorum. Entre-nceud supérieu Examinons le raccordement du pédoncule et de la tige ‘chez l'Asarum puis chez l'Aristolochia. Asarum. — Si l'on fait une coupe vers le milieu d'un entre- nœud de la tige autre que l'entre-ncud terminal, on trouve Presque toujours 12 faisceaux. Une coupe dans un pétiole pré- sente une symétrie du type 4 très nette : deux faisceaux simples — et un double faisceau formé par Fhcroismsrs de: daz fais- ceux (lig. 4) -oa La structure de o bas: se baie. nainii à ail d la feuille, le nombre 12 étant un à multiple simple. de 4. Si nous i te CS T d'une. tige prin- M 540 SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1924. plus simple que dans les entre-nœuds inférieurs et cette struc- ture se rattache plus clairement encore à la structure quater- naire de la feuille. Si la coupe passe au voisinage de la base de l'entre-nœud terminal, les faisceaux, au nombre de 8, sont disposés par paires de maniére à former une croix (fig. 2). . Vers le haut de l’entre-nœud, il y a toujours 8 faisceaux mais la disposition en croix a disparu. Dans le pédoncule floral, on observe une couronne continue de petits faisceaux qu'il est assez difficile de compter exactement, sauf vers la partie supé- rieure du pédoncule où l'on compte nettement 12 faisceaux. Enfin tout à fait à l'extrémité supérieure les 12 faisceaux se groupent en deux cercles concentriques; la section prend alors - une forme étoilée et les 6 faisceaux externes occupent chacun l'une des cannelures. : Il est inutile de décrire ici la structure de l'ovaire dont la symétrie ternaire est évidente. Il y a eu passage d'une symétrie par 4 à une symétrie par 3, la transformation s'est accomplie dans le pédoncule floral par une sorte de remaniement dans l'agencement des faisceaux disposés en couronne continue. Aristolochia. — Continuons à prendre la feuille pour point | de départ, maniére de voir parfaitement légitime dans l'étude de la plante adulte, quelle qu'ait pu étre d'ailleurs la marche de l'ontogénie. Dans l'Aristolochia Clematitis, la symétrie de la feuille est du type 5. Le simple examen morphologique montre qu'il y a cinq nervures. Une coupe pratiquée vers le milieu du pétiole montre 5 faisceaux (fig. 3). Si nous faisons une coupe à la base d'un pétiole, au lieu de 5 faisceaux, nous en trou- vons Tcomplets et 2 trés petits n'ayant presque pas de bois. - ya là une différence notable avec ce qui se passe chez — l'Asarum dans lequel le pétiole conserve le type 4 à tous les niveaux. Le nombre des faisceaux de la tige est assez variable. E l'on pratique une coupe vers le milieu de l'un des entre-ncuds - supérieurs, on trouve le plus souvent 10 faisceaux, ce qui se rattache très simplement au type 5 de la feuille. Pourtant le — : 5 type 10 n'est pas constant : dans un jeune rameau j'ai trouve ; dans plusieurs entre-nœuds 11 faisceaux au lieu de 10. Dans T une autre jeune tige, l'entre-nœud terminal avait 9 faisceaux J. FRIEDEL. — FLEUR ET TIGE CHEZ DEUX ARISTOLOCHIÉES. 541 l'entre-nœud immédiatement au-dessous 10, plus bas on en voyait 12. Cette complication croissante en descendant s'explique d'elle-même en se plaçant au point de vue de la théorie des phytons. Plus on descend le long de la tige plus le nombre des phytons augmenterait. L'impossibilité de trouver une relation simple entre le type de la feuille et celui de la tige et l'assez grande inconstance de ce dernier type pourraient s'expliquer, semble-t-il, par des dédoublements de faisceaux ou par la coalescence de deux faisceaux primitivement distinets. Quoi qu'il en soit la fréquence du type 10 dans les entre- nœuds supérieurs peut se rattacher au type 5 de la feuille. Dans les entre-nœuds inférieurs, le nombre des faisceaux est plus considérable; c'est ainsi qu'à la base d'une vieille tige j'ai trouvé 16 faisceaux. Dans tous les entre-nœuds, au voisi- nage immédiat des nœuds, le nombre des faisceaux est tou- jours assez variable et beaucoup plus grand qu'au milieu de l'entre-nœud: mais le méme fait s'observe chez l'Asarum où, comme nous l'avons vu, le nombre 12 se maintient avec une grande constance toutes les fois que la coupe passe par le milieu de l'entre-nœud. Les fleurs trés nombreuses sont insérées à l'aisselle des pétioles. Ayant fait une coupe un peu au-dessous de l'insertion d'un pétiole, à l'aisselle duquel il y avait 6 ou 7 fleurs, jai constaté la présence de 19 faisceaux; une coupe pratiquée dans et l'entre-nœud supérieur, au voisinage du nœud ne présentait plus que 12 faisceaux. Or la base du pétiole présente 7 faisceaux - complets. On voit donc que le nombre des faisceaux au-dessous du point d'insertion du pétiole est la somme du nombre des faisceaux de l'entre-nceud supérieur et du nombre des faisceaux du pétiole : 12 + 7 — 19. En faisant la somme des faisceaux de . l’entre-nœud supérieur et de ceux du pétiole, on a le nombre . des faisceaux de l'entre-noud inférieur. Les faisceaux du . pédoncule se raccordent ainsi avec ceux de la tige, sans laisser . de trace au-dessous de leur insertion. Il convient de remarquer sans présenter aucune trace des faisceaux du pédoncule floral. "e : Dans l'Asarum comme dans Y Aristolochia, il y: P un simple E" 542 -SÉANCE DU: 25 NOVEMBRE 1921. raccord entre le pédoncule floral et la tige, les faisceaux de la tige dérivant seulement de ceux des feuilles. La structure du pédoncule d’Aristolochia présente d'intéres- santes modifications à ses différents niveaux. Pour l'étudier je me suis adressé soit à des fleurs soit à de jeunes fruits. Le long ovaire infère de la fleur se transforme en un fruit d'abord allongé qui, en approchant de la maturité, prend une forme Fig. 3, Pétiole d'Aristolochia; 4, Pédoncule floral d'Aristolochia, la section passe — par le bas du pédoncule; 5, Aristolochia, haut du pédoncule floral; a et b, fais- ceaux tendant à passer au centre; 6, Aristolochia, haut du pédoncule du jeune fruit; 7, Aristolochia, coupe passant juste sous l'ovaire. globuleuse. Les jeunes fruits fournissent un matériel particuliè- rement commode pour l'étude de l'anatomie du pédoncule. Du reste, les faits observés sur les jeunes fruits ont toujours été confirmés par l'étude de la fleur. Une coupe pratiquée vers la base du pédoncule a une section arrondie mais le cylindre central : a déjà une forme nettement hexagonale (fig. 4). Dans cet hexa- | gone, on observe le plus souvent 8 faisceaux. Plus haut, la . limite entre le cylindre central et l'écorce devient plus confuse; . deux faisceaux émigrent vers l'intérieur (fig. 5) où ils se rero nient en 6 faisceaux (fig. 6, 7). Ace niveau la section extérieure de la coupe tend à devenir hexagonale. La couronne intéri: S. BUCHET. — LA VARIÉTÉ MONOPHYLLE DU FRÉNE COMMUN. 543 de faisceaux passe dans le milieu de l'ovaire infère pour se con- tinuerensuite dans les étamines, la couronne extérieure vient alimenter la partie externe de l'ovaire et se termine enfin dans le calice gamosépale auquel elle donne ses 6 nervures. CoscLusioNs. — Les deux genres Aristolochia et Asarum ont des fleurs du type ternaire parfaitement comparables entre elles malgré quelques différences de détail. Dans l’ Asarum la structure de la tige (8 faisceaux dans l'entre-nœud terminal, 12 dans les autres entre-nœuds) se rattache trés simplement à la strueture de la feuille qui est du type 4. Dans le pédoncule, les faisceaux se regroupent de manière à aboutir une couronne - de 12 faisceaux: mais, comme le montre l'étude de la fleur, ce - type 12 est en réalité ternaire et n'a rien de commun avec la structure à 12 faisceaux de la tige où 12 apparait comme mul- - tiple simple de 4. Dans l'Asarum, la structure de la feuille est du type 5. La structure de la tige, assez variable suivant les niveaux et suivant les individus, semble avoir une tendance à se rattacher au type de la feuille par la fréquence d'une structure à 10 faisceaux. ; Le passage au type ternaire dans le pédoncule s'effectue autrement que chez l'Asarum. Au bas du pédoncule il y a 8 faisceaux. Plus haut deux de ces 8 faisceaux émigrent vers le milieu du pédoncule et se regroupent de manière à former 6 faisceaux. Le résultat est le même que chez I' Asarum mais il a été obtenu pe un processus: assez différent. ; La variété monophylle du Frêne commun PAR M. S. BUCHET. La plante que je fais passer sous les yeux des membres de E s Société est une vieille connaissance des botanistes et des horti- culteurs. Lamarck, en 1786, dans son Dictionnaire de botanique, : IL, p. 544, la désigne comme variété « du Fraæinis excelsior, foliis. plerumque simplicibus et s dr ainsi à son sujet : « Le Frêne commun offre. Meer qe le varié tés dont. gum 544% SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. unes sont recherchées des amateurs de culture et conservées ou multipliées par le moyen de la greffe. La plus singulière, sans contredit, est celle que nous avons citée la dernière, c'est- à-dire celle qu'on nomme vulgairement Frêne à une feuille, Frêne monophylle et qu'on devrait nommer plutôt, selon nous, Frène hétérophylle. Le bois et les bourgeons de cet arbre, prouvent à notre avis, qu'il n'est qu'une variété du Frêne commun; mais il a cela de particulier que plusieurs et même qu'un assez grand nombre de feuilles sont très simples; leur pétiole ne portant qu’une seule foliole terminale, qui est grande, presque en cœur, pointue et dentelée. D'autres feuilles sur le méme individu sont composées de 3 folioles, dont là terminale est plus grande; enfin ce Fréne, trés remarquable par son feuillage, pousse aussi quelques feuilles pennées à 5 folioles, mais dont la terminale est toujours plus grande que les autres ». Il semble résulter de cette description qu'à l'époque de Lamarck cet arbre n'était connu qu'à l'état cultivé “et que cet auteur n'en connaissait que la forme hétérophylle. Je n'ai pu reconstituer l'histoire de son apparition, et, n'ayant - pas retrouvé non plus la description antérieure de Mench 1, Je - n'ai pu m'assurer si le nom d'integrifolia par lequel ce Erone s “est désigné correspond à la forme monophylle ou hétérophylle. A cette dernière se rapportent évidemment Fraxinus excelsior — B. diversifolia, foliis integris, trilobis ternatisque de Ait., m Kew., III, p. 445, 1789, ainsi que Fraxinus heterophylla Vahl, - Enum., I, 53, 1803. Au contraire F. simplicifolia Wild, — Berlinische Baumzucht, 121, 1796 et F. monophylla Desf., : Hist. Arb., I, 102, 1809, désignent la première. c pd Il semble que le D* Grenier fut le premier à rencontrer le Frêne monophylle à l'état spontané aux environs de Gap e” 1846, à la montée des Bayards. La localité devint classiqui surtout lorsque Blane, huit ans plus tard, retrouva ce mèn arbre en divers points autour de la région : c'est une we récoltes qui fut distribuée dans les exsiccata Billot sous n° 1531. Depuis lors, le Fréne monophylle n'est signa France à l'état spontané que dans un nombre trés restr (— 4. MœnGn, Verzeichniss ausländischer Baüme, XLI, 4789. ——— S. BUCHET. — LA VARIÉTÉ MONOPHYLLE DU FRÉNE COMMUN. 545 localités : Lachaud, en Dauphiné (Saint-Lager); Montrieux, en Provence (Shuttleworth); forét de Champenoux, en Lorraine (Mathieu). Je crois intéressant d'en signaler une nouvelle à Saint-Palais (département du Cher), découverte par moi en juillet dernier. Il s'agit d'un arbre, dont le tronc atteint environ 25 à 30 centimètres de diamètre. Il se trouve, avec toutes les appa- rences de spontanéité, au milieu d'un abondant peuplement naturel de Frénes, dans la vallée d'un ruisseau traversant de grandes prairies entre les villages de Saint-Palais et de Saint- Martin d'Auxigny. Pas de parcs aux environs; le Fréne mono- phylle est d'ailleurs inconnu dans toute la région. J'ai vaine- ment cherché d'autres échantillons semblables dans la vallée précitée, où le Frêne est certainement l'espèce ligneuse domi- nante. Néanmoins, dans un rayon de 60 à 80 métres autour de l'individu monophylle, j'ai pu compter une vingtaine dejeunes sujets, issus sans aucun doute du premier et dont les tiges | varient de la grosseur du pouce à celle du poignet; tous pré- sentent des caractères identiques à leur auteur, sauf deux d'entre eux ; l'un de ces deux derniers appartient sans conteste à la forme hétérophylle des anciens botanistes et des collec- - tions; l'autre est une forme nouvelle, que je désigne sous le nom d'obtusa, dont les feuilles rappellent assez bien celles du Sorbus Aria. m Je crois qu'on peut conclure de ce qui prosba À que la variété monophylle conserve ses caractères dans sa descendance, avec e un certain degré d'instabilité cependant, ce qui est le fait. de toutes les mutations. Car dans le cas présent, l'échantillon ren- - contré seul de son aspect, au milieu d'un grand nombre de rénes normaux, a toutes les appareuces d'une mutation spon- tanée. Telle doit être l'histoire, selon moi, de toutes les variétés monophylles connues chez d'autres espèces végétales à feuilles normalement composées (F. ragaria, Robinia, Sam- — bucus, Juglans, etc.). D'ailleurs, pour ce qui est du Frêne, ce —— mode d'apparition brusque est, comme l'indique Mathieu dans Sa flore forestière, assez souvent constaté dans les semis, ainsi — . ue celui d'une foule d' intermédiaires. entre Ja nn: et le type (Frènes à 3-5-7 feui itive). d udo LXVHE : t zuo ts EL 546 SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1921. Les caractères botaniques de cette variété doivent être résumés ainsi : Fraxinus excelsior L. var. integrifolia (Mench) = var. monophylla (Desf.) Gr. et Godr. — Feuilles toutes unifoliolées; entre-nœuds trés rapprochés; face supérieure des pétioles pro- fondément canaliculée sur toute sa longueur; foliole unique trés grande, ordinairement atténuée aux deux extrémités, subrhomboidale lancéolée, irrégulièrement et trés grossière- ment dentée avec tendance à la formation de lobes; nervures plus espacées que dans les folioles normales et à sinus plus aigu. La forme hétérophylle (diversifolia Ait.) ne doit être con- sidérée que comme un retour plus ou moins accentué de la variété monophylle vers le type linnéen, peut-étre dà à l'hybridation. J'ai comparé mes échantillons à ceux des collections du Muséum et je les ai trouvés entièrement conformes, notam- ment à ceux de Gap récoltés par le D* Grenier et Blanc ainsi quà un échantillon d'Upsal récolté par Theodor Magnus Fries. f P NOTE AJOUTÉE PENDANT L'IMPRESSION : L'interprétation donnée en séance par M. Gagnepain des variétés monophylles comme des persistances de fort simple en tous cas, loppent des feuilles simples au-dessus de leurs cotylédons avant de donner des feuilles composées. SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921 PRÉSIDENCE DE M. MANGIN. Lecture est donnée du procès-verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président fait part du décès de nos très regrettés | confrères, MM. Jeanpert, Dollfus et Cousturier. Par suite des présentations faites à la précédente séance, sont proclamés membres de la Société : MM. Bnocaper (P.-A.), docteur en pharmacie, rue du Commerce, 89, à Paris, XV', présenté | par MM. Perrot et Lutz. . Lecexvore (D' Ch.), à Perthes (Haute-Marne), présenté par MM. Le Brun et Gagne- pain. i * Frünpix (John), professeur adjoint à l'Institut de — Géographie de l'Université de Lund - (Suède), présenté par Mmeet M. Allorge. - M. le Président annonce trois nouvelles présentations. — Il donne ensuite connaissance d'une lettre du Directeur — de l'Enseignement supérieur, donnant avis que le Conseil — d'Administration de la Caisse des Recherches scientifiques — Vient de mettre à la disposition de la Société une subven- - lion de 6000 fr., pour còntribuer à la Pieces du, Bulletin. à Les trois jalia suivantes sont ensuite communiquées par leurs auteurs. ra e 548 : SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. Euphorbiacées nouvelles d'Indo-Chine (Croton) PAR M. F. GAGNEPAIN. Croton alpinus A. Chev. mss. A étions 0,30-2,50 m. alta, caule flexili, apice ramosa, subglabra. pilosuli. Folia sparsa vel false verticillata, oblanceolata, basi longe attenuato-acuta, apice breviter acuminata, acuta, 7-15 cm. longa, 20-50 mm. ond juniora pilis stellatis albidis conspersa dein utrinque. glaberrima, | stipitatæ, patentes vel refractæ, ad apicem petioli site. PR ER ~ perbreves, paucifloræ, glomeruliformes terminalesque, 2-se =~ g Pedicelli 4-5 mm. longi, filiformes, glaberrimi, abiere: pes glaberrimo, 2-5 mm. diam. Sepala 5, obovata, 2 mm. longa, glaberrima, sed apice comosa. Petala obovato-oblonga, margine ciliato- lanata, longe . ad basin pilosa, 2mm. longa. Stamina 10-12, filamentis glabris, antheris Orbicularibus, connectivo postice lato. Receptaculum more generis lanatum. — 9 Pedicelli 5 mm. longi, validi, pilosulo-stellati. Sepala 5, _oblongo-acumin ata, 3-5 mm. longa, 4 mm. lata, apice comosa, dorso ad » centrum pilis stellatis nonnullis pilosula, ue Ovarium globosum, - S "pia, na basi se ntiguis, pilo stellato ongissime setuligero, obtectum; ANNAM : prov. de Nha-trang, massif du Has à 1 000- 1500 mètres d'altitude, n° 38657 (A. Chevalier). Espèce extrêmement remarquable par ses inflorescences en glomérules, pauciflores, par son ovaire verruqueux, toutes les . verrues étant que ur un poil étoilé, longuement seti- _ fre au centre. Le C. c Kurz, seul, présente ce caractère — de lovaire, mais il est bien différent du C. alpinus par les autres caractères. D'après A. Chevalier, c'est un arbuste poly- s morphe, grêle et rabougri, à feuilles plus coriaces s'il eroitsur - les Jotherk: à feuilles beaucoup plus grandes et nombreuses . il se trouve Sous le couvert. e la. Dre Le calice aet très F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES D'INDO-CHINE. 549 Croton Bonianus Gagnep.., sp. n. Arbuscula. Ramusculi pergraciles, paullo undulati, Pia pilis stéllatis appressis, dein glabri pallidique. Folia pepe ovato-acuminata basi rotundata minute drei 3-44 cm. lon zf e mm. lata, gracilis, 7-95 mm. longus, pilosulo-stellatus; glandulæ 2, subcylindraceæ vel clavatæ apice truncatæ, 0,7 mm. longæ. Inflorescentia terminalis, 1-2-sexualis, 3-5 cm. longa, gracilis, pilosulo-stellata ; pedicelli alabas- trum globosum æquantes: bracteis acutis, minutis. — d Alabastrum 2 mm. diam, pilosulo-stellatum. Sepala 5, intus molliter pilosula, triangula, 1,5 mm. longa, apice pilis nonnullis comosa. Petala 5, oblonga, 1,5 mm. longa, margine longe molliterque ciliata. Stamina £s nie orbicularibus, filamentis supra basin pilosulis. — 9 Sepala ga, obtusa, 3 mm. longa, antice posticeque pilosulo- -stellata. Pisis & Hh- formia, hirta, brevissima. 4 mm. Glandulæ 5, glabri. Ovarium globosum, i pilosum, pilis stellatis haud intricatis, alteris majusculis dowd apice longe setulosis, alteris minutissimis sessilibus; styli 3, ima mel bifidi, patentes, graciles. Capsula globosa, 8-9 mm. diam., piloso- stellata, seminibu ovatis, leviter complanatis, 6m m nd castaneis, ToxkiN : vers Hanoi, dans les monts But-son, n°2 2 341 et bur mat, n° 2260 et 215; monts Thinh-chaù, n° 2 568 bis (Bon). Espéce remarquable par ses ramuscules presque filiformes et ses feuilles doublement et fortement dentées en scie. Croton budopensis Gagnep., sp. n. d Arbuscula 4 m. alta. Ramusculi subvirgati, angulati, pilis scutellatis fis Folia alterna ve ws rufis, argentatis dein rufis armati. subverticillata, lanceolata, basi S erst obtusa, acuminata, 6-10 cm. longa | mm. lata, supra pilis scutellatis parcis OI 3 Eh H 2 e a roi [e "BE Le BB Hi ui = B ZE. oblonga, dorso pilis & jeep tecta, intus oie i-5 mm. longa, 2-2,5 mm. lata. Ovarium ovoideo-conicum, pi tec ctum ; y Styli i.3, erecti, ad medium se ius bd llt loi. Ca 550 : SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. obovata, tricocca, 5 mm. diam., fulvo-grisea, pilis scutellatis margine: laceratis punctata; seminibus biconvexis, orbicularibus, 3 mm. diam., rufis, carunculo minuto, orbiculari, membranaceo supra hilum albidum, stellatum sito. CocHincuinxE : Budop, prov. de Thu-dau-mot, vulgo Tóm bo có to, n° 193 (Poilane). Le C. budopensis a beaucoup de ressemblance avec le C. argyratus Bl., mais il s'en distinguera facilement : 1° par ses sépales femelles obovales et foliacés, un peu accrescents; 2° par son fruit très petit, de 5 mm. de diamètre seulement. Croton Cavaleriei Gagnep., sp. n. Arbor vel arbuscula. Ramusculi juniores angulati, dion; pilis suom hirtellis conspersi, dein glabri. Folia ovata, suborbicularia, asi vix attenuata, rotundata, apice brevit uminata, membranacea, juniora 8 cm. longa, 6 cm. lata; nervi palmatim dispositi, basales 5, secundarii 5-6-jugi, tenues, venulis transversalibus tenuissimis; petiolus gracilis, apiceque lanata. Petala 5, sepalis conformia, utrinque gla labra ; Imagines Ee Kouy-tcheou, vers n iio s 2151 Fe. Cette espèce ne peut être comparée utilement à aucune espèce chinoise actuellement connue. Croton Chevalierii Gagnep., sp. n. alta, trunco 0,25-0,30 diam. Ramusc Ar S : i, nudi. m Folia ad apicem ramorum 2-5 congesta, lanceolato-oblonga, niring : Mie iiri aee ie D obtusa emarginataque, 10-46 cm. nae i On. us 5-30 m Are nudus; adii 2 carbone, = Lad des Din site. Inflorescentie 9 spicatæ, 2-3 term » udæ, angulatæ, £7 cm. longe, nier pedicelli va rare E ris trianguli 2,5 mm. lo issiMa, « E TemA coriacea, dorso is rd quum — Fes 5, irm ME T mm. denen e. us lata, F. GAGNEPAIN. —- EUPHORBIACÉES NOUVELLES D'INDO-CHINE. 551 concava tandem patentia. Discus crassus, 5- mi acoge rn d rotun- datis, sinubus petalo oppositis. Ovarium discoideum, . latum 3 mm. diam., apice truncatum pilis senti een biecht ovuli carunculo orbiculari; styli 3, patentes, ad medium semel bifidi. Capsula... CocnnNcemne : Bien-hoa, réserve de Tráng-bóm, vulg. Cáy aù dèn, n° 32048 (A. Chevalier). Espèce très remarquable : 1° par ses sépales étalés et même réfractés, coriaces; 2° par la présence de pétales égaux et grands dans les fleurs femelles; 3° par l'énorme disque penta- gonal; 4* par l'ovaire cylindrique surbaissé, tronqué au sommet. Il est regrettable que l’on ne connaisse ni les fleurs ^ ni les fruits de cette espèce. Croton eubiensis Gagnep., sp. n. . Arbuscula 2 m. w^ ultra alta. Ramusculi e pilis scutellatis laceris. granulata, dein læves glabrique. Folia alte vel 3-4 su rodim, oblonga, basi dieninio obtusa, apice abru upte obtuse equ aron 13 cm. longa, 4 cm. lata, juniora subtus pilis scutellatis conspersa, Inflorescentiæ terminales, 5-7 c , solitariæ vel geminatæ, pilis granulatæ, floribus 9 ad basin sitis laxiusculis. — d alabastrum globó 2 iam. æquantes. Sepala 5 um, : ulat dorso pilis sparsis scutellatis granulata. ta. Petala 5, eis subconformia, vix minora, intus et margine e valde pilosa. Stamina 18, sales, "- sapaloru m sitæ. Ovarium debate: Perito crede brea 3, patentes, ad medium bifidi, cruribus loriformibus; ovula élliptordec, aeaii transversali, oblongo? ANNAM : haute vallée de Cu-bi, prov. de Quang-tri, n n° 2054 (Bberhard dt). . On ne connait que quelques espèces de Croton qui présentent un ovaire complètement glabre et celle-ci est du nombre. Elle diffère du C. leiophyllus Muell.-Arg. : 4° par les pédi- celles © plus courts, le bouton velu; 2° par les sépales non - . longuement acuminés, ni pourvus d'une houppe au sommet; 3° par les pétales non linéaires, sans houppe; 4° par ses . étamines 18 et non 10; 5° me Faraor on pue 6° par: M cwn sur le limbe.. z 552 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. Elle se distingue du C. Wallichii Muell.-Arg. : 1° par les pédicelles c^ et 9 plus courts; 2° par les sépales et pétales plus larges; 3° par les filets des étamines velus jusqu'au sommet; 4° par l'ovaire nu; 5° par les styles plus courts, moins flexueux; 6° par les feuilles très entières. | Croton Delpyi Gagnep., sp. n. Arbuscula 1-4 m. alta, multicaulis. Ramusculi angulati, pilis Wess stellatis neri ob btecli, dein teretes et pulverulentes. Folia altern vel ad apice subverticillata, penninervia, oblonga, basi senos db motundato-emarginata, apice acumina ata, obtusiuscula vel emarginata, , 2-5 cm g s que, ve u conspicuis rete densum efformantibus; petiolus 5-30 mm. longus, pilis scutellatis laceratis armatus; glandulæ Vot vel 0. Inflorescentiæ terminales axillaresque ad apicem ramoru nfertæ, basi foliaceæ foliis deminutis, 5-30 cm. longæ, sæpe discat pilis scutellatis lace- -. armate, angulatæ, bracteis 4 triangulis bre vibus, patentibus, 9 2- plo longioribus erectis. — & Pedicellus alabastrum globosum, 2,5 mm. diam., æquans. Sepala 5, ovato-oblonga, dorso pilis armata, margine ciliolata, ad basin intus paullo pilosa, 2 mm. longa, 0,8 mm. lata. Petala » lineari-oblonga, dorso pilis nonnullis notata, margine molliter cilio- - ata, basi longissime pilosa, 2 mm. longa, 0,5 mm. lata. Stamina 11, antheris orbicularibus, filamentis infra medium hirtellis. — 9 Pedicellus validus, 1-2 mm. longus. Sepala 5, trianguli-oblonga, erecta, 2 mm. longa, dorso pilis suain loriibus armata, margine vix ciliolata, intus parcissime pilosula. Petala. (?staminodia) cr a ,2 mm. ess CocxiNcaine (D° Talmy) : : mont boss prés no " n* 6231( Pierre); forêts, n° 1 489 (Thorel). — Laos : Luang-pr*- 4 - Cette espèce est remarquable par ses inflorescences termi- : nales, ou sur de courts rameaux axillaires groupés en panicule feuillée au sommet des rameaux. Elle diffère de C. borneensis J.-J. Smith : 4° par les feuilles plus allongées en propor- tion, sans glandes marginales; 2° par les pétioles plus cour 2-3 fois; 3° par les sépales plus allongés et étroits; 4° par l anthères orbiculaires; $° par la pilosité générale écailleuse " non à poils étoilés un peu hérissés. Le C. Delpyi est am nommé en l'honneur du dessinateur qui a laissé, dans , "herbi Pierre » tant g Stcellonts dessins T T F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIAGÉES NOUVELLES' D'INDO-CHINE. — 553 Croton dongnaiensis Pierre mss., sp. n. Arbuscula glabra. Ramusculi graciles, angulati dein he Folia apice ramorum 3-4 subverticillata, lanceolata, apice acuminato- obtusa, basi attenuato-obtusa, .subsessilia, glabra, ren plus minusve nigrescentia, 8-12 cm. longa, 2-5 cm. lata, margine integerrima vel leviter undulata; nervi secundarii 11-jugi, cum intermediis obliquis, sum efformantibus; petiolus 5-1 mm. longus, pilis sparsis, nonnullis, stellatis. deciduis Sous His 0. Inflorescentiæ ter- minales, pilis nonnullis, stellatis conspersæ, 1-2-sexuales, fl. termina- libus, subcorymbosis, bracteis nes Lincdolats, patentibus, pedicello 3-plo minoribus; fl. pedicello valido, glomerulos 1-3 distantes pauci- _floros efformantibus s. — d Pedicelli 4-5 mm. longi, graciles, alabastro globoso, 2,5 mm. diam. Sepala 5, glabra sed apice comosa, ovata, obtusa, 2 mm. longa. Petala 5, obovata, obtusa vel apice rotundata, margine basique pilosa, 2 mm. longa. Stamina 15-16, antheris oblongis, connec- tivo ad dorsum lato brunneoque, filamentis omnino glabris. Recepta- culum juo ido: — 9 Pedicelli validi, 2-3 mm. longi. Sepala 5, trianguli- lanceolata, mm. longa, glaberrima. Petala 5, eei et i olira longa, lanceolata, basi apiceque pilosa. Oraria globosum m. diam., pilis- scutatis margine laceratis obtectum; styli 3, erecti, liberi, , prominentes infra medium semel bifidi, cruribus erectis, 5 mm. longis. Capsu CocumcuiE : mont Lu, prov. de Bien-hoa, vers le fleuve Donnai ou Dongnai, vers Mu-xoai, n° 6 588 (Pierre). Espéce trés remarquable par sa gabrescence presque com- pléte, par ses faux-verticilles de feuilles, par la brièveté des pétioles. Pierre avait songé à en faire une section nouvelle, ce qui ne me parait pas nécessaire, tout en reconnaissant que cette — espéce se distingue nettement de toutes ses pou M asia- x tiques. Croton Duclouxii Gagnep., sp. n. or vel arbuscula. Ram usculi breviter tomentosi, pilis stellatis canes- . bri. sp vel apice nene -dentata does obtusis apice a home cm. longa, ntosus, 3-10 cm. longus, in herbario sulcatus; glandulæ 2 sessiles, z cupuliformes, ima basi laminæ sitæ. Inflorescentia ter minalis, cano-to- re aeg 3-7 cm. longa, densa, bisexualis. — d Pedicelli usque cano-to .5 mm. alabastro globoso, 3 mm. diam., can »mentoso. Sepala 5, oblongo-lanceolata, dorso pilis stellatis. obtecta, 2 mm. lp. Petala 5, dici 0-oblonga, margine molliter-ciliata, basi lon ge lanata, 2 mm. longa. tamina 12, antheris "ues connectivo po flameniis glabris re ? * 554 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. Pedicelli validi 5 mm. longi, cano-tomentosi, bracteis triangulis —— simis. Sépala 5, oblonga, obtusa, 3 mm. longa, 1,5 lata, dorso cano-tom tosa, pilis stellatis tecta, accrescentia X D. Ovarium globosum abida, pilis stellatis intricatis obtectum; styli 3, supra basin semel anii cru- ribus patentibus apice circinatis pilis nonnullis notatis. Capsula. Cue : Yunnan, région de Kiao-kia, n° 5943; région de Pin- tchouan, n° 6893 (Duclouz); Su-tchuen, environs de Ta- énop- ien (Bonvalot et H. d'Orléans). Parait affine avec le C. flocculosus Kurz, mais s'en distingue par le tomentum persistant longtemps sur les rameaux, sur l'inflorescence et sous les feuilles. Je ne connais que les fleurs de cette espéce et Kurz n'en parle pasau sujet du C. flocculosus, alors qu'il en décrit la capsule que je n'ai pas vue dans le C. Duclouxii. Croton Eberhardtii Gagnep., sp. n. Arbor 5 m. alta. Ramusculi sat elongati, subvirgati, pilis stellatis ata, a " appressis obtetti. Folia ietis vel ad apicem subopposita oblanceo basi attenuato-obtusa, apice abrupte-acuminato-acuta, 10-20 cm. longa, 3-7 cm. lata, supra preter costam glabra, subtus pilosulo-stellata, pilis brevibus, haud creed nervi basales 3, laterales 2, ascendentes, multo breviores, secundari 9-jugi, arcuatim ad marginem confluentes, venulæ minales, sat breves, 4-10 cm., floccoso-pilosæ, griseæ vel canescentes, bisexuales. — 4 Pedicelli cde 2-4 inserti, alabastro globoso, 3 mm. diam., hirsuto longiores. Sepala 5, ovata, obtusa, 2 mm. longa, dorso hirsuta, margine ciliata, pilis stellatis. Petala 5 , sepalis conformia, minora, — ciliato-lanata, Becas Re ni d ad basin. ilosa. Stamina 15, an Tonkin : prov. de Bac-kan, à Deo-dang, n° 4794 quem es En suivant la classification de Mueller-Arg. in Prodr., XV, 2, on placerait cette espèce dans la section B* qui ne comprend E que des espéces américaines. Ce Croton est trés remarquable par les glandes qui, au lieu d'occuper la base du limbe, se - trouvent au sommet du pétiole et lui font 2 minuscules oreilles | mates. I faut quelque attention pour s apercevoir que les — a cm trinervé ées à la — tant les. nervures ése sont — F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES D'INDO-CHINE. 555 courtes et ténues; par ce caractere le C. Eberhardtii se classe- rait parmi les espéces obscurément trinervées et plutót penna- tinervées. Croton kongensis Gagnep., sp. n. Ramusculi angulati, dein teretes, pilis scutellatis centro rufis armati. Folia ovato-lanceolata, basi obtusa vel rotundata, eie acuminato-acuta, 1-10 em. longa, 3-6 cm. lata, rarissime 17 x 8 cm., supra viridia Ec pilis scutellatis punctata, Subtus argentata pilis seutllats centro rufis armata, margine integerrima; nervi basales 3-5, secundarii 7-10-jugi, ad mese arcuatim confluentes, venulis rete laxu um euiatan til ua petiolus 15-20 (raro 40) mm. longus, pilis scutellatis dense armata; glandulæ 2, subin- conspicuz apice petioli denticulis efformantes. Inflorescentiz terminales vel laterales ad basin foliaceæ, pilis argenteis armatæ, angulatæ, 5-15 cm. longs. — 4 Pedicelli subnulli, alabastro globoso 1,7 mm. diam., argenteo, pilis scutellatis armato. Sepala 5, 4,5 mm. longa, elliptica, haud ciliata, d us bosa, 5-7 m , armata, fulva inibus ovoïdeis 3, 5 mm, lo ongis, fulvis, corrugatis, apice paullulo bte p apes longitudinali, membra- naceo, rhombeo, vix lobulat Laos : Pak-lay, Kong (Thorel). — ANNAM : citadelle de Hué (P. Couderc). — Cocmnenine : mont Dinh (Pierre). Espéce qui rappelle beaucoup le C. argyratus Bl., mais s'en distingue : 1° par les rameaux, les feuilles et toutes de parties Cuirassées de poils argentés plus larges; 2° par la présence de 3-5 nervures basilaires des feuilles (nervation palmée), alors que dans C. arg yratus la nervation est pennée, les nervures parais- sant basilaires forment la première paire des nervures secon- daires; 3° par la présence des glandes non à la base du limbe, mais au sommet du pétiole; 4° par les sépales non velus-étoilés en dehors; 3° par le fruit beaucoup plus étroit; 6* par la caron- Cule des graines non transversale. Croton Krabas Gagnep., n. sp. Arbuscula erecta vel "egal 1-3 m. alta. Ramusculi breves vel uns, breviter Li Folia sparsa, de oh asi vir attenuata, x adea au supra viridia, t pi ilis stellatis Mimi minutis- Simis mox deciduis conspersa, subtus cano-tomentosa, pus» stellatis intri- catis, margine dentato-erosa, 4-7 cm. longa, 2-& 2-4 cm. lata; nervi basales * 35, secundarii + supra impressi. subtus prominentes ne 556 . SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. reticulatim dispositis; petiolus 5-15 mm., tomentoso-stellatus ; glandulæ cylindraceæ apice dilatatæ, ima basi laminæ sitæ. Inflor escentiæ ermi- nales vel ramusculos laterales terminantes, 3-12 cm ze ongæ, graciles, Mio es. tomentoso-stellatæ, floribus ® basalibus, sessilibusque. — d Pedi- celli 4-2 mm. longi, tomentosi, alabastro globoso . diam., tomen- - toso-stellato. “Sepala 5, ovata, paullulo acuta, 2, 5 mm. To a, intus vix pilosula. Petala 5, oblonga, 2 mm. longa, longe margine ciliato- lanata. Sta- mina 30, filamentis basi pilosis, antheris oblongis, postice connectivo lato. — 9 Pedicelli subnulli, Sepala 5, ovato-trianguia, 2,5 mm. longa, dense dorso tomentoso-stellata. Disci glandulæ 5, contiguæ, glabræ. Ova- piloso-stellatis. Capsula ovoidea, 9-10 mm. longa, 7 mm. diam., , seininibas haud maturis pilosulis, carunculo obtrianguli. Laos : Compong-luong, Oudong (Thorel). — CAMBODGE : Pnom-penh, n° 139 (Talmy), n** 25 et 66 (Godefroy); n° 383 . (Pierre); Kompeu (P. Couderc); Kratieh, n° 31 882 (A. Cheva- — lier); Pursat, n° 383 (Pierre). 2 Cette espèce a de grandes affinités avec le C. lacciferum L., — mais elle s'en distingue : 1? par ses fleurs à 25 étamines au lieu de 20; 2° par le fruit oblong ou légèrement obovoide; 3° par . les graines finement velues et surtout par leur caroncule obtrian- gulaire, celle de C. lacciferum étant en forme de —. On appelle, — en langue Kmer, cette plante Krabas prey; de là son nom spé. 2 cifique. E Croton laotieus Gagnep., sp. n. r vel arbuscula 2-6 m. mis Ramusculi elongati, pilis fulvis, foc- i» cosis, stellatis tecti, mox glabri. Folia yes sparsa, ovato-acuminala, . basi late rotundata vel abioia 7-42 c © a 09 P - pinnatim dispositi 4-5 utrinque, ascendentes, subtus prominentes, venu transversales vel reticulatim dispositis, sat conspicuis; petiolus 15-5 mm longus, tome ntosus ; glandulæ 2, dt lares, subsessiles. Inflorescen- : perve Des, camaiiiso dotes brunneo Menem Blasi nie basi hirsuto- F + Pedicellus validus, gs tomentosus, 4 mm. longus crassusque. Sepala 5, ovata, modice acuminato-obtusa, utrinque valde tomentosa, mm. longa. Petala 4-5, üliformia, 4 mm. longa, hirtella. Ovar tmm, Res valde se n tellatis breviter r F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES D'INDO-CHINE. 557 tatis, intricatisque ; styli 2-3, patentes, infra pilosuli ad medium semel bifidi, 2 2 mm. in toto longi. Ca sula ovoidea, magnitudine pisi, stylis 2-3, persisten ntibus apiculata, pilis stellatis tecta, seminibus ovoideis, arillo partiali (carunculo) membranaceo Laos : Du E n° 2461, Vien-tian, n° 3028 (Thorel). Parait assez voisin du C. floccosus Kurz, mais s'en distingue facilement par ses feuilles acuminées-aigués non distinctement crénelées-dentées,. sans glandes marginales. Pourrait être comparé aussi au C. aromaticus L. dont il diffère : 1° par le pétiole plus court et les feuilles ni cordées ni denticulées; 2* par l'inflorescence 2 fois plus longue; 3^ par ses étamines 10 au lieu de 20; 4? par ses styles bifides une fois. Croton latsonensis Gagnep., sp. n. Arbuscula 6-10 dm. alta. Ramusculi validi, in UNS pilis stellatis. Folia alterna, majuscula, profunde cordata, acuminato-acuta, 77 cm. longa, 3-11 cm. lata, auriculis lato- roiwodbtis, juniora supra Vomentoso-stellata dein glabra, semper subtus dense tomentoso-stellata, margine integerrima; nervi basales 5-7, palmati, secundarii 3-5-jugi, venulis iransvérsalilius. subtus conspicuis; petiolus 3-12 cm., siepe 7-8 longus tomentoso-stellatus; glandulæ 2, discoideæ centro umbonatæ, ne majuscule, 4 mm. diam. Inflorescentiæ terminales, solitariæ, 16-41 c . longe, valde tomentoso-fulvæ, angulatæ, floribus 9 basalibus. — 9 Pedicelli alabastrum globosum, 3 mm. diam., valde tomentosum æquan- wa: Sepala 5, A ee dorso dense tomentosa, 2,5 mm. longa. j, longe basi apiceque lanata, 2,2 mm. longa. Stamina 15, antheris 2 oblongis, connectivo postice lato brunneoque, filamentis usque ad a apicem. ea pilosis, — 9 Pedicelli validi, perbreves. Sepala ovato-obtusa, 3 mm. et - ultra longa, dorso dense tomentosa. Ovarium globosum, densissime pilis stellatis dx pera tomentoso-fulvum; loculi intus tomentosi, ovulis — . oblongis ad tertiam partem superiorem attenuatis; styli 3, ima basi 7 semel bifidi, cruribus patentibus loriformibus ; i ~ Tonkin : vers Hanoi, près Lat-son, n° 2811 et ai Vosa, n° 2794 et 2817 (Bon). Espèce très facile à distinguer de ses congénères par ses — &randes feuilles nettement onito et très tomenteuses en dessous. Elle paraît avoir. quelque analogie avec le e. floccu- . losus Kurz que je ne connais pas, mais s'en distingue par ses . feuilles 2 fois plus grandes, acuminées-aigués, non crénelées- dentées, restant jusqu'à la fin tomenteuses mollement en essous. D cue Succ eee, à MM o» pilis ; glandulæ ?, cupuliformes, se -2-3 mm. diam. Sepala 5, Pr intus glabra, haud ciliata, 558 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1924. Croton mekongensis Gagnep., sp. n. Arbuscula 2-2,50 m. alta. Ramusculi angulati, pilis scutatis armati, dein teretes, brunnescentes, glabri. Folia alterna vel subverticillata, elliptico-oblonga, basi apiceque rotundata, 4-8 cm. longa, 15-20 mm lata, supra intense Wer glabra, subtus pilis scutatis, argenteis armata, margine integerrima; nervi spinnatim dispositi, secundarii 5-7-jugi, utrin- que cieli: petiolus 3-10 mm. longus, Ed glandulæ 0. Inflorescentiæ terminales vel laterales basi foliaceæ 2-7 cm. longe "ipm —— sepissime bisexuales. — 4 Pedicelli alabastro glo- boso . diam., haud longiores. Sepala 5, ovata, 2 mm. longa, mar- gine vix Ceiliolatà, dorso pilis argenteis armata. Petala 5, oblonga, t 8 mm. longa, secus lineam mediam dorso scutellato-pilosa margine longe præ- sertim ad basin ciliata. Stamina 44-12, filamentis basi hirtellis, antheris oblongis, connectivo postice lato. — Q Pedicelli 4 mm. longi. Sepala 5, erecta, oblonga, 2 mm. longa, haud ciliata, dorso pilis scutellatis armata. latis puncticulata, seminibus ovoideis, ip dee: parce albido-puncti- culatis, fulvis; carunculo obscure vel null Laos : Compong-luong, Oudong, sans n° (T hore). — CawmopGE, au nord de la pyramide de Pnom-penh, n° 95 (Godefroy); bords du Grand Lac et des arroyos qui s'y rendent | (Harmand). : Espéce paraissant se rapprocher du C. robustus Kurz, mais | en différant : 1° par le pétiole non épais, mais plus court; — 2» par l'inflorescence et les fleurs non villeuses; 3° par le calice — | non tomenteux; 4° par la capsule non-globuleuse; 5° par les * graines longues de 4 et non 6 mm. E Croton Pierrei Gagnep., sp. n. persistentibus obiect Folia alterna vel subverticillata, pE lanceolata, ad basin obtusa vel minute emarginata, apice acuminato-obtus ae E 3 | ^ p | Ramusculi graciles, angulati, modice patentes, pilis squamiformibus, 2 j : nata, supra glaberrima vel parcissime pilosula, pilis mox evanescenti | 6 longa, 25-55 mm. 1 € margine integerrima; nervi pinnati 40-44-jug — patentes, conspicui, ad marginem arcuatim confluentes, venulis rete densum "tormantibus; petioli per 4-7 MICE breves, 5-15 mm. ima basi laminæ sitze. luflorescepr terminalis, brevis, 1-3 cm., av . pilis squamiformibus argenteis rufisque tecta; flores feminei pan: _— d Bracteæ nullae vel mox caducæ ; alabastrum pilis armatu [En mn. longa. etna obovata, longe ad marginem piloso-lanata Eus oce ad apicem. er antheris s oblongis: — F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES D'INDO-CHINE. 559 ovato- -oblonga, haud accrescentia. Ovarium globoso-tricoccum, modice ad apicem dilatatum truncatumque vel concavum; styli 3, bis ima basi bifidi, cruribus 12, sepe ad apicem emarginatis. Capsula 10 mm. et ultra lata, pilis densissime armata, seminibus subglobosis, vel ellipsoideis, 5 mm. longis, caronculo cordiformi. CocumNcuiNE : mont Deonba, prov. de Tay-ninh, n* 6 233 (Pierre); Nui-cam, n* 631 (Harmand). — Laos : de Xieng-cong à Pak-lai, La-khon, sans n° (Thorel). Cette espèce parait se rapprocher du Cr. punctatus Lour., Muell.-Arg. in DC. Prodr., XV, 2, p. 9565; mais il en.diffère : 1° par les feuilles non poilues-scabres en dessus, atteignant 4 em. de largeur; 2* par les nervures secondaires distinctes surtout en dessous; 3^ par ses étamines au nombre de 20 environ et non 14; 4° par les épis très courts. Croton Poilanei Gagnep., n. sp. Arbor usque 8 m. alta, trunco 12 cm. diam., cortice griseo. Ramusculi validi, plus minusve angulati, pilis scutellatis rufis persistentes tecti. Folia alterna vel suprema per 3-4 congesta, oblongo-elliptica, apice ` obtusa, basi anguste rotundata et emarginata, 10-40 cm Pea: Betas cm lata, grosse ad marginem dentato-crenata, in sinubus lata, utrinque præter costam subtus subglabra, dein Ra ta coriacea, supra nitida; nervi secundarii 12-22-jugi valde patentes utrinque notati, obscure ad. marginem confluentes, venulis numerosissimis, supra pie conspicuis rete efformantibus; petiolus validus, 7-50 mm. longus, pilis scutellatis conspersus; glandulæ ellipticæ, sessiles, ad basin lamina site. Inflorescentia terminalis, valida, 20-25 cm. longa, floribunda, floribus bi- vel unisexualibus haud regulariter congestis, 9 basilaribus remotis: — ď Pedicelli graciles, alabastrum, 3 mm. diam., globosum, — æquantes. Sepala 5, ovato-acuminata, 3 mm longa, dorso pilis scutellatis — conspersa. Petala 5, ovato-obtusa, 3 mm. vix longa, marae gn dorso —— parcissime scutatim pilosa, intus dense tomentosa. a antheris - Suborbicularibus, filamentis basi hirtellis. — 9- Sepala 5 anceo- lata, crassa, coriacea, apice revoluta vel reflexa extus PUT i, explicata 7 mm. longa, accrescentia gerendi ne Marita globosum, apice attenuatum, pilis scutellatis armatum; styli 3, ima basi semel bifidi, pilosi, apice um circinatique, cdam ue carunculo x cordato. Capsula. Cocmnemne : Nui-dinh, prov. de Baria, Hours. trés dorantes 2 très visitées par les insectes, n° 636 (Poilane); monts 1 n° 6266 (Pierre). — CawBopoE : ile de Phu-quoc, n° 6235. et = . dans tout le Cambodge (Pierre). — Laos mérid. : forèt de . Compong-soai, n° 319 (Harmand). Le Croton Poilanęi semble devoir» être copat. utilement ungu-. 560 à SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. au C. borneensis J. J. Smith, Icones bog., tab. 314. Il en diffère : 1° par les feuilles non glanduleuses en dessous prés des dents et par le pétiole non sillonné en dessus; 2° par l'inflorescence ainsi que les fleurs non à poils étoilés-dressés; 3° les sépales sans houppe de poils; 4° par les étamines 11 et- non 17, par les anthéres à peine plus longues que larges; 5° par l'ovaire non hispide, mais cuirassé de oi en écusson. Je dédie cette espèce, avec grand plaisir, à M. Eug. Poilane, attaché comme voyageur-botaniste à l'Institut scientifique de Saigon, à qui le Muséum doit une belle collection de 25 échantillons, récoltés, pour la plupart, dans des parties mal ou. non explorées de l'Indo-Chine. Croton Thorelii Gagnep. ,S8p.m. Arbuscula 4-3 m. alta. Ramusculi pilosuli, pilis parcis squamosi is mox eed grisei. Folia subverticillata vel alterna ban ec Fer gene RENE HR a margine cren o- vel lo nu sea ima basi lami no site. Inflorescentiee breves, 4-8 cm. longæ, /— pilis squamiformibus conspersæ, basi pM. foliis junioribus demi- nutis. — d' Alabastrum globosum, 3 mm. dia .. pilis stellatis obtectum, pedicelli 2-3 mm. longi. Sepala 5, ovata, es ciliolata, 2 zx onga. Petala ovata vel elliptica, margine longe lanata. Stamina 42; apther? . ovatæ, obtuse, connectivo postice lato SEMINA; munie usque — ad apicem pilosum. Receptaculum lanatum. Q Pedicelli pese validi. Sepala 5, ovata. obtusa, dorso pilis squamiformibus albidis, - obtecta. Glandulæ 5 5, lineares, transversales, glabræ. Ovarium dobosem. 5 pilis stellato- squamiformibus obtectum. Styli 3, 1-3 mm Ses bitidi (stigmatibus 12) cruribus haud grácilibus iod breviter citernes de Capsula (matura?) genre udi 7 mm. diam., pilis nonnullis squa- miformibus notata; seminibus ovoideo-compressis, 4 mm. et ultra npe piel elliptico, riens x. —.. CocHINCHINE : Thu-dau-mot (Léfévre), n° 742 (Thorel; mon * Day, n° 4263 (Pierre); Poulo-condor, n° 875 et 921 (Harmi ). = — Camsonce : mont de Pursat, n° 358 (Godefroy). — Laos ; Stung-treng, n° 122 (Harmand). Croton tonkinensis Gagnep., sp. n. : Abuso 2 m, alta. Ramusculi graciles, pilis squamitormibus tec mox mOn Abn, tenuiter E Folia ieia, "i ne ro F. GAGNEPAIN. — EUPHORBIACÉES NOUVELLES D'INDO-CHINE. 561 De anguste lanceolata, Far obtusiuscula, apice longe acu- a, 5-9 cm. longa, ; Supra pilis squamiformibus or. dein glaberrima nod dabis pilis numerosissimis contiguis argenteis, centro rufis armata, margine integerrima; nervi basales 3, secundarii 1-3-jugi, venulis obsoletis; petiolus 5-30 mm. longus, pilis ri a 2-7 cm. in e ma AE a E eee oblonga, MS margine ci iato-lanata, basi longe Pa apice gibbosis, 4 mm. alta, pilis argentato-rufis armata obtectaque; semi- nibus ovoideis, 3,5 mm. longis, apice mucronatis, atro-rufis, carunculo minutissimo, elliptico Tonkin : environs de Ninh-binh, vers Phuc-nhac, cultivé, n 1531 et 1884, vulg. Kho sáne (Bon); Hanoi, cult. n° 4533 (Balansa); Hanoi, burode des Corbeaux, n° 135 (Ecole prof.); environs de Long-tcheou (D° Simond). — Annam : environs de Hué, n* 3306 (Eberhardt). j Croton touranensis Gagnep., sp. n. Arbuscula; ramuli brunnei, primum viridi-rufi, dap. plis p délit, rufis conspersi. Folia alterna, vel ad apicem ramorum subve cillata, glabra, pallida, lanceolata, breviter acuminata vel utrinque ra 3-9 cm. longa, 2-4 cm. lata, margine integra vel obsolete ad apicem den- ticulata; nervi pidan: dispositi, pou 5-8-jugi, ad marginem | arcuatim confluentes, venulis rete laxum elformáh tibus; petiolus rufus, pilis stellatis subobtectus 10-15 mm. coe pasce. 2, cupuliformes, sessiles, ima basi lamine sitz. Inflorescentia monoica, basi eminea, subglabra vel pilis stellatis conspersa, brevis; pedicelli vix piloso-stellati, | 3 mm elli graciles, brevissimi, alabastrum globosum, - 2,5 mm. diam., pilis stellatis, appressis conspersum. Sepala 5, ovata, nés puberula, 2 2 mm. longa la 5, late obovata, intus extusque à ginem piloso-lanata, 2 mm. longa. Stamina 17-18; antheræ orbi- culares, connectivo postice lato; filamento infra medium piloso. Recepta- cuium m. — epala 5, anecon apice vix attenuata, margine ciliolata, dorso pilis stellatis no sa, haud accrescentia. Glandulæ glabræ. Petala 0. Ovari iam., globoso-tricoccum, glaberrimum, apice secus 2 mm. col , stylos gerens; styli 3, patentes, subpalmatim 4-fidi, 1 mm. denne cruribus 4, 0,5 mm. longis, subaequalibus. Capsula res . longa, 5 mm. diam., semi- T. LXVI. P : =~ —— (SÉANCES) 37 562 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. nibus 3, 4-5 mm. longis, rufis tenuiter punctatis, arillo transversali, didymo, minutissimo. ANNAM : Tourane, route de Hué, 12-13 nov. 1911, n% 4 015, 1166, 1177, 1 179 (Lecomte et Finet). Par la colonne stylaire cette espèce se rapproche du C. Lawianus Nimno, mais elle en diffère : 1° par ses feuilles non trinervées à la base, mais nettement pennées avec 5-8 paires de nervures secondaires, à pétiole souvent plus allongé; 2° par l'inflorescence courte et contractée; 3° par 12 stigmates au lieu de 6; 4° par les sépales non foliacés ni accréscents; 5° par la capsule lisse. - UN synonyme. — Mueller d'Argovie a décrit ¿in DC. Prodr., XV, 2, p. 621, le Croton heterocarpus Muell.-Arg. sur une plante de Sumatra, le n^ 3 982 de Zóllinger. D'autre part, J. D. Hooker a décrit un C. ardisioides dans le Flora of Bristish India, V, p. 393, sur une plante de la presqu'ile de Malacca récoltée par Griffith et distribuée par Kew sous le n° 4 783. Moi-même, dans mon étude sur les Crotons d'Indo-Chine, je nommais C. ardisioides, d’après la description, une espéce récoltée par Pierre et Thorel en Cochinchine. Elle était d'ailleurs identique avec le n° 3982 de Züllinger, type de C. heterocarpus Muell.- Arg. que nous possédons au Muséum. Il y avait donc des - chances pour que le C. ardisioides fût C. heterocarpus. Grâce à la grande obligeance de M. O. Stapf de Kew, qui a bien voulu me donner pour le Muséum un co-type du C. ardisioides Hook., le moindre doute n'existe plus. La bibliographie de C. heterocarpus et sa distribution des ue see sont donc les suivantes : C. heterocarpus Muell.-Arg. in DC. Prodr., XV, 2, p. ET (1862-6) (typus 3982 Zóllinger); C. ürdisiaides Hook. f. FL Brit. India, V, p. 393 (1890) (typus 4 783 Griffith). Sumatra : prov. Lampong, vers le fleuve Toelang, Bawang C d (Zóllinger). — Malacca : (Griffith). — Bornéo : (fide Hooker). — = Indo-Chine : : Cochinchine : fleuve de Saigon (Pierre) ; rs d L. BLARINGHEM. — CARACTÉRES ANATOMIQUES DES CHAUMES. 563 Sur les caractéres anatomiques des chaumes des genres Triticum, Secale et Haynaldia PAR M. Lo BLARINGHEM. À la suite d'une étude comparée, en cultures pédigrées, de . T générations (1906-1913) de 200 formes les mieux définies du genre Triticum, aprés des croisements entre #monococcum et durum qui ont abouti à la fixation d'un type nouveau Mono- coccum dicoccoforme dont je poursuis la culture (1919-1921), aprés une étude approfondie des mémoires et des collections décrites par les agrostographes du xvur' et du xix* siècle’, j'ai été conduit à subdiviser la tribu des Triticées en mettant en relief à la fois les caractères de stabilité et les affinités de cinq groupes : í TRIBU DES TRITICÉES °. I. Genre Agropyrum. | Il. Genres Secale et Haynaldia. Ill. Genre Triticum avec (espéces homogènes) (espèces hétérogènes) DEV irait Tr. secaliforme n. sp. Tr. Spelta Tr. amyleum. | | 1: 4 E. Tr. vulgare, compactum. . Tr. compositum M pecu e i a SA UR ces Zr turgidum. Tr duram: — Y.) 0 0 are. Dok ia ram Tr. dicoccum gt amylum) . Tr. polonicum. |. UP UE ka Co Lr ct Le IV. Genre Monococcum avec rod | M. bæticum. M. dicoccoforme n. sp. M. vulgare. — : di de DU - Pri jncipaleniant par TissiER (1796), DESFONTAINES (4199), $ SkAmdE asis et 1842), DESVAUX (1833), METZGER (1841), ALEFELD (1866), F. KORNICKE oser L. et H. DE VILMORIN (1889), KORNICKE et WERNER (1885), ERIKSSON pp DENAIFFE et SIRODOT, etc. HEM (L.), Valeur spécifique vers groupements de Blés LARINGHEM iura (Mémoires du bar Biol. rcl. T Institut Pasteur, Paris, 4). . 564 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. V. Genre Ægilops. Æ. ovata. Æ. spellæformis. E. triaristata, etc. Ces résultats obtenus par des études morphologiques, histo- ` riques et physiologiques sont confirmés par l'anatomie. Sui- vant l'exemple donné par Duval-Jouve (1870) dans l'analyse des genres critiques, M. Miège et moi-même avons examiné les coupes des chaumes de cinquante Blés choisis à dessein dans la collection vivante et cette étude a donné lieu à deux publi- cations (3) qui complètent les précédentes +. Je laisse provisoirement de côté le groupe des Ægilops et ne prends, des données fournies par le genre Agropyrum, que ce qui est nécessaire pour mettre en valeur les caractères inté- ressants, et d'ailleurs atténués, lorsqu'il s'agit de comparer les genres Secale, Triticum, cn Haynaldia. Le groupe A gropyrum à lui seul montre en effet plus de variations anato- miques profondes que ces quatre derniers genres réunis. Par contre, on trouve d'excellents renseignements et des cas de parallélisme si on se limite à mes d'un petit groupe - ~ - d'Agropyrum et je choisis pour ma démonstration quatre UA espèces méditerranéennes : A. junceum L. à large aire d'exten- sion, À. acutum DC., A. littorale Host et A. intermedium Host, beaucoup plus localisées. > Duval-Jouve et de nombreux botanistes ont constaté les - affinités de ces deux dernières espèces, qui présentent plusieurs variations parallèles; « ce ne sont très probablement que les formes extrêmes d'un seul et méme type, modifié dans un sens - par les influences du littoral, dans l’autre par celles de Vinté- rieur et des cultures », motif qui fait désigner le dernier sous - le nom A. campestre Gr. et G. Or, si on étudie les coupes des - stolons, de la base des chaumes et du sommet des chaumes - 5 sous l'attache de l'épi, on voit que les modifications de milieu et de modes de croissance modifient singulièrement l ym | | des bases des chaumes des deux types A. littorale et A. inter- = medium, alors que les coupes transversales faites sous les épis. | * 7 ; . Études sur les pailles de Blé (C. R. Acad. Sciences, 1913, ut cota p. Ais) et Étude anatomique des ped de Bu ce du Labor. de E +. 30 di m ET 10 tableaux). L. BLARINGHEM. — CARACTÈRES ANATOMIQUES DES CHAUMES. 565 sont presque identiques. Je me crois en droit d'attribuer, pour la distinction des sous-genres cités plus haut, plus de valeur aux sections faites dans le voisinage immédiat des organes reproducteurs que dans les zones éloignées, plus plastiques et modifiées par leur situation souterraine. De plus, l'anatomie des sommets des chaumes des espéces d'A gropyrum traitées ici entraîne la conviction que l'A. acutum est bien un hybride entre A. junceum et A. littorale, opinion soutenue jusqu'ici sur des arguments empruntés à la morpho- logie externe : épis à compacité intermédiaire, glumes et glu- melles du type junceum, mais imbriquées et effilées qui rap- pellent littorale par leur agencement, et surtout (Husnot, 1899) par ce que les stations d'acutum sont intercalées entre celles de junceum et de littorale dans les sables qui ne sont plus mobiles et imparfaitement gazonnés. La mosaïque des carac- . teres anatomiques! est frappante.: A. acutum possède une ceinture corticale sclérenchymateuse qui épouse régulièrement le contour de l'épiderme comme chez l' A. junceum, alors qu'elle est constituée par des arcades avec piliers de sclérenchyme sou- tenant les faisceaux vasculaires internes chez les A. littorale et intermedium. Chez l'A. junceum les massifs de parenchyme chorophyllien ont une section quadrangulaire à grand axe e radial; chez l A. intermedium les massifs sonttrapézoides, étalés — . dans le sens tangentiel et subdivisés en deux prismes à base - triangulaire, séparés par un pilier de sclérenchyme fibreux chez littorale et intermedium (particularité qui les rapproche de l'A. glaucum). Enfin, les faisceaux corticaux sont englobés - dans 3-4 couches de sclérenchyme chez littorale et intermedium, Om dans 1-2 couches chez acutum et repoussés en quelque sorte — — vers la moelle par des piliers de sclérenchyme cortical chez Junceum. On trouve la même disposition dans les exemples étudiés par DuvaL-Jouve, mais l'attention de ce savant ne puras pas avoir été retenue par cette "dam s des cisci. : r BLARING GHEN (L.), Le roll i l'hérédité expérimental, c ch. v Pen des tissus des hybrides, 4919. ; BÉ — _ SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. Revenons aux Triticum : les chaumes des T. Spelta, durum, polonicum et du genre Monococcum sont très distincts et peu- vent être séparés sans aucune difficulté des autres formes; de plus la complication de l'anatomie s'atténue en allant de la base vers les sommets des chaumes. Ces résultats sont valables pourle Seigle et pour l'espéce Haynaldia villosa Schur. dont j'ai signalé les affinités avec les Blés et les Seigles dans une com- munication précédente. Je n'examinerai pour le moment que les caractères des chaumes fertiles. La complication est beaucoup plus grande pour les chaumes stériles et les pseudo-stolons qu'on trouve forte- ment développés chez le Haynaldia villosa. Pour la même raison, je n'étudierai que les sections faites à la base des épis, qui sont beaucoup plus simples, plus claires, quoique moins différen- ciées que les parties basilaires des: chaumes. Il me suffira de signaler en passant qu'à la base du Monococcum et du Haynaldia (je trouve plusieurs cercles concentriques de faisceaux dans une . moelle compacte, caractères qui Tos ces deux groupes -etles séparent des autres Blés. Limitées ainsi, les observations sont assez intéressantes pour motiver un exposé spécial. J'ai montré que l'épiaison et tout spécialement la tendance à la pollinisation croisée rapprochait les épis Haynaldia des épis Secale et les écartait des Blés. Au point de vue morphologie externe, les dissemblances sont pro- fondes au premier examen; les chaumes de Seigle dans le voi- sinage de l'épi sont couverts d'un fin duvet qui forme une gaine feutrée en dessous du bourrelet qui sépare le rachis de- l'é épi du chaume proprement dit; il n'existe rien de semb lable | _ sur le Haynaldia récolté à Bonifacio, ni sur les lignées que je X + cultive à Bellevue à partir de graines fournies par le Muséum. . De même, tous les Monococcum de ma collection, qui provien- nent d'au moins 6 origines, ont leurs chaumes tout à fait ge- | bres. Toutefois l'examen microscopique révèle chez le Met 1. BLARINGHEM EM (L.), Sur le Haynaldia villosa Schur., Graminée sauvage à »: midi d de Seigle et de Blé (Bull Soc. bot. de France, 192, LXVII, : T L. BLARINGHEM. — CARACTÈRES ANATOMIQUES DES CHAUMES. . 567 coccum de petites crêtes ou saillies provenant de l'épaississe- ment anormal et irrégulier de quelques cellules épidermiques. D'ailleurs ces saillies ne sont pas distribuées d'une manière quelconque; elles limitent en quelque sorte l'épiderme vrai qui recouvre les plages de parenchyme chlorophyllien précisé- ment aux points oü l'épiderme se dédouble pour prendre les caractères du selérenchyme sous-jacent. ` Cette répartition de deux épidermes différents par la taille et la différenciation des cellules est d'ailleurs constante dans les trois genres Monococcum. Secale et Haynaldia. On la retrouve avec des particularités plus ou moins aceusées chez tous les Tri- ticum et même chez les Agropyrum. Les stomates sont rares chez | Haynaldia, rares chez Monococcum et beaucoup plus fréquents chez Secale; ils offrent sensiblement les mémes caracteres. |! L'aspect extérieur-des sommets des chaumes révèle d'autres particularités qui annoncent les différences anatomiques. Les chaumes de Seigle sont relativement épais et se plient facile- ment sous les doigts, alors que les chaumes de Monococcum et de Haynaldia résistent, se redressent vivement ou se brisent net, si la pression est trop forte. Cette propriété parait étre en relation avec la. consistance de la moelle, nulle avec lacune occupant le tiers de l'épaisseur du chaume chez le Seigle, pleine avec cellules relativement larges chez le Monococcum, avec cellules plus petites et surtout pios. uniformes, à parois moins ténues chez le Haynaldia. ju Entre la moelle et l'épiderme se trouvent les tissus anae ciés : masses de parenchyme chlorophyllien alternant avec les piliers de sclérenchyme qui soutiennent les gros faisceaux vas- Culaires. Dans les trois genres les cellules épidermiques qui couvrent le parenchyme chlorophyllien sont larges et forte- um went cutinisées vers l'extérieur; c'est le siège des stomates, - et aussi des poils filiformes assez nombreux et dispersés chez le Seigle; dans les trois genres enfin l'épiderme super- - posé aux piliers fibreux est divisé, composé de- cellules dont. la section transversale est le quart des cellules primitives. La distribution des faisceaux vasculaires ` internes domine la répartition des tissus et diffère surtout par le nombre, en- moyenne 18 chez Monococcum, 16 à 12 chez Secale, 10 ou moins 568 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. chez Haynaldia; il en résulte que ce dernier type présente la constitution anatomique la plus simple et elle est aussi la plus uniforme. Les épaisseurs des chaumes varient selon le dévelop- | pement de lépi et il n'est pas utile de donner les dimen- sions exactes des intervalles qui séparent les faisceaux puis- qu'elles varient d'un chaume à l'autre. Je préfère prendre comme unité de mesure les intervalles (évalués en 10 parties) couverts par les bases des faisceaux de fibres soutenant les faisceaux internes des chaumes du Haynaldia. En développant lanneau cortical, je trouve 10 pour cet intervalle, 4 pour la nappe chlorophyllienne, 3 pour le pilier correspondant au faisceau vasculaire cortical, 4 pour la nappe chlorophyllienne consécutive, 10 pour le pilier suivant. La régularité est trés grande; les chiffres 10 et 4 sont retrouvés constamment chez Haynaldia et il n'y a de variations notables que pour les piliers correspondant aux faisceaux corticaux dont les mesures oscil- lent entre 3 et 5; dans le premier cas les faisceaux corticaux sont trés petits, dans le second ils sont relativement larges. La répartition est homogène encore chez le Monococcum avec de légéres déviations dans l'épaisseur des piliers qui soutien- nent les faisceaux internes. Je trouve sur plusieurs échantil- . . lons d'origines différentes 8-10 pour les piliers larges, 9 pour -les nappes chlorophylliennes, 3 pour les piliers intermédiaires correspondant aux faisceaux corticaux. De plus, comme je l'ai déjà dit, des analog de la persistance d'une moelle pleine. Les déviations sont très marquées chez le Seigle, même dans les cultures de printemps dont les chaumes sont plus gréles et ies existent entre les deux genres par suite Ur ES V plus uniformes. Les piliers correspondant aux faisceaux internes - 2 oscillent entre 8 et 10 comme chez le Monococcum, mais les — plages chlorophylliennes ne sont plus régulièrement interealées - . deux par deux; souvent je trouve 3 nappes avec les propere : = tions relatives 1/2, 1, 2, 3 pour les piliers des faisceaux corti- 3 caux 2, 2 1/2, 3 pour les nappes de parenchyme chlorophyllien; — .. dans d'autres cas, où les nappes intercalées entre deux feet à Internes sont au nombre de deux, les épaisseurs relatives sont — .. 3 et même 4 pour les parenchymes, 2 et 3 pour les piliers d L. BLARINGHEM. —— CARACTÈRES ANATOMIQUES DES CHAUMES. 569 Pour la nature et la répartition des tissus il n’y a pas de différence importante, sauf la fréquence de lacunes avec déchi- rures des tissus autour des vaisseaux internes, annelés du Hay- naldia, particularité qui est en rapport avec la lente matura- tion des épis de ce genre à Bellevue et même en Corse. * » + En résumé, les chaumes des genres Haynaldia, Secale et . Triticum sont construits sur le même type et les rapprochements faits entre eux par l'examen des particularités morphologiques et physiologiques sont confirmés par l'anatomie des chaumes - au voisinage des épis. Haynaldia montre par différents carac- tères externes (larges variations dans la taille, le coloris et la maturité successive des chaumes) une plasticité qu'on trouve régulièrement chez les plantes sauvages; malgré ces oscilla- | tions, la structure interne est la plus uniforme et ceci tient sans aucun doute au nombre peu élevé des faisceaux vasculaires internes (10), caractéristique de ce genre. Il se rapproche par quantité de traits communs du Mono- coccum qui lui se sépare, comme je l'ai montré ailleurs, de tous les autres Triticum et en diffère surtout par le nombre trés élevé de ses faisceaux vasculaires internes (18) et par l'éta- — lement de ses plages de parenchyme chlorophyllien, toujours — . plus larges que chez le Haynaldia. Enfin le Seigle, méme d été, à chaumes gréles, présente une lacune centrale, un large étale- 5 ment de ses tissus corticaux, un nombre variable de hne internes (12-14-16) et des irrégularités multiples, locales, dans la distribution des plages chlorophylliennes qui sont en rap- 5 port direct avec la taille et la répartition des faisceaux vascu- n ‘laires corticaux. ^ Dans une classification des genres de Triticées apris i constitution anatomique des chaumes, il faut donc rapprocher le genre Haynaldia d'abord des Monoccocum, puis des $ n qui sont plus voisins des Blés proprement dits (g. Triticum. : restreint). Ces genres se rattachent d’ailleurs, par la distribu- tion des plages chlorophylliennes et des faisceaux corticaux, ; aux Agropyrum sections cce. et littorale. | A 570 SÉANCE DU 9 DÉCEMBRE 1921. Quelques localités nouvelles de plantes intéressantes dans le sud-est de la France PAR M. P. LE BRUN. Entre la haute’vallée du Verdon et le bassin de la Bléone s'étend une longue arête calcaire, âpre et déboisée, et descen- dant — décroissant d'altitude du Nord au Sud — de la Séolane - (2910 m.) au Cheval-Blanc (2323 m.), en passant par les Trois-Évêchés (2 823 m.), les sommets du Caduc (2 586 m.), du Mourrens (2579 m.), de Denjuan (2404 m.) et la montagne de Boules (2393 m.). Cette région déshéritée, ravagée par le déboisement et la transhumance', éloignée de tout moyen d'accès, semble avoir été peu visitée. Les botanistes qui ont . parcouru les régions voisines, Reverchon, Lannes, Derbez. Burnat, citent rarement quelque localité se rapportant à cette chaine. Pourtant elle semble loin d'étre dénuée d'intérét au point de vue botanique; bien des espèces dignes d'attention - croissent dans des lieux en apparence absolument stériles, en particulier dans ces marnes calcaréo-schisteuses délitées, dénommées « robines » dans la EVN et d'un aspect si déso- ant. Au mois de juillet dernier, aprés de fructaabaes herborisa- - tions effectuées dans les hautes vallées dela Vésubie et de la Roya, je venais de visiter les éboulis du col des Champs (une des plus belles excursions botaniques des Alpes-Maritimes, qui en comptent tant!), et, le 11 juillet, je quittais Colmars pour me rendre à la montagne de Boules, habitat du rare Geranium argenteum L. Cette excursion me permit de constater la pré- - * sence, dans cette chaine, d'un certain nombre d'espèces propres aux Alpes calcaires du Dauphiné, et atteignant au Ventoux, à la montadue de Lure et au mont Motibisg; la limite de leur - . aire de E porin vers le Sud-Est. D'autres, silicoles, croissent | . sur le flysch cs on ou sur des affleurements de grès d'Annot. zb Certains villages, tel celui de Mariand, sont, à l'heure actuelle, en entièrement en ruines et n existent LM que. hip m P. LE BRUN. — LOCALITÉS NOUVELLES DE PLANTES INTÉRESSANTES. 571 En voici la liste : Petrocallis pyrenaica R. Br. — Sommet Denjuan (2 404 m.); sur le flysch. : Dianthus subacaulis Vill. — Beauvezer, abondant en montant de Champalay à la cote 1975. Arenaria cinerea DC. — Lieux arides, au-dessus de Cham- palay, à l'entrée du ravin de Ganon. — Quelques jours aupa- ravant, j'avais remarqué cette rare endémique en abondance le long de la route de Saint-Auban à la Sagne (Basses-Alpes), et al VEM du col de Bleine (Alpes-Maritimes). Oxytropis lapponica Gaud. — Pelouses, entre la cabane de Chalufy et le col de Boules sur un affleurement de grés d'Annot; puis sur le versant W. du col de Boules, en redes- cendant sur Faillefeu. Heracleum minimum Lamk. — Eboulis calcaires mouvants au sommet du ravin de Ganon, au S.-W, de Beauvezer, vers 1 800 m Tephroseris lanuginosa Jord. — Gazons et pierrailles en montant du col à la montagne de Boules, vers 2300 m., sur l'hauterivien. Berardia subacaulis Vill. — Marnes schisteuses entre le col de Boules et la cabane de Chalufy. Carex mucronota All. — Rochers calcaires. dans la pane Supérieure du ravin de la Frache, vers 1 850 m. P D'intéressantes observations pourraient être faites dans ces régions, notamment dans les périmètres reboisés, malheureu- sement peu étendus; elles permettraient de constater, d'une part les espèces autochtones qui ont survécu à la déforestation primitive, puis au reboisement (Aquilegia Reuteri), d'autre part celles qui ont fait leur apparition à la suite des plantations (Cytisus alpinus). — Malheureusement, - de nombreux | endroits (y compris les terrain s!) le bc sera, . * 13 : ai plus d’une fois, devancé par ses E toison, qui ont, pour la plus grande partie, contribué à faire de ce coin e des Aye une des rogoni les a e de notre er SÉANCE DU 23 DÉCEMBRE 1921 PRÉSIDENCE DE M. MANGIN. .. M. Allorge, Secrétaire, lit le procès-verbal de la précé- dente séance, dont la rédaction est adoptée. M. le Président a le regret de faire part du décès de notre confrère, M. Stéphane Janowicz. Par suite des présentations faites à la dernière séance, il proclame ensuite membres de la Société : MM. Fraxquer (Robert), licencié ès sciences, préparateur - au Muséum d'Histoire naturelle, rue de Rennes, 59, à Paris, VE, présenté por MM. Bois et Guillaumin. D'ALLEIZETTE, officier d'administration à Oran, pré- senté par MM. Gagnepain et Pellegrin. Faune (Alphonse), instituteur à Oran, présenté par MM. Gagnepain et Pellegrin. Il annonce ensuite deux nouvelles présentations. M. Abel Gillet, récemment MID a adressé une ees t de remerciements. Il est procédé, ut à l’article 10 des statuts, es aux élections annuelles pour le renouvellement partiel du ; Bureau et du Conseil d'administration. — Les élections portènt cette année sur le remplacement + . du Président, des quatre vice Présidents et de quatre . membres du Conseil. Il y a, en outre, à remplacer Varchi- _ viste et les deux membres de la Commission du Prix de _Coiner. - [od le vote des membres rents. les lettres de ÉLECTIONS ANNUELLES. 573 sociétaires qui ont voté par correspondance sont ouvertes, leurs noms sont proclamés, les enveloppes fermées conte- nant les bulletins sont ouvertes et le dépouillement a lieu sous la direction de M. le Président. Les résultats du vote sont les suivants : ombre des votants, 188; suffrages exprimés, 185; majorité absolue, 92. . P. Guérin, vice-Président sortant, est élu Président, pour l'année 1922, par 176 voix. MM. Trabut et Guil- laumin obtiennent chacun 3 voix: MM. Perrot, Molliard, Gagnepain, chacun 1 voix. — Sont ensuite élus avec les suffrages ci-après : Premier vice-Président : M. Moruanb, avec 177 voix. 1. Les 185 membres dont les votes ont été exprimés son Me Allorge, MM. Allorge, Arbost, Arnaud, Arras, Bachelet, Battandier , Beauverie, Béguinot, Benoist, Bertrand, Bézagu, Billiard, Bioret, Blaringhem, Bois, Boissy, Bonaparte (Prince), Bouly de Lesdain, Caziot, Charbonnel (abbé), Charras, Charrier, Chartier, Chassagne, Cha- teau, Chermezon, Chevalier (A.), ped mew Chouard, Col, Conill, Copineau, ce Coste (ab m pid S snp ourchet, Despaty, Dn Dode, Pon. seb Dumè, Durand 60 iboa Faure, Félix, Fenoul, Flahault, Foëx, Friedel, Fron, Gadeceau, Gagne- pain, Gain, Galinat, Gandoger, Gard, Garnier, Garraud, Gattefossé, Gaussen, Gérard (Ch.), Gérard (R.), Gerbault, Gillet, Giraudias, Gof- —— finet, Goris, Guérin, Guignard, Guillaume, Guilla umin, Guillochon, Gui- nier, Mme Gysperger de Ro ule t, MM. Heim, Hérail, -Hibon, Hoschedé, Houard, Jadin, Jahandiez, Jeanjean, Mie Joukov, MM. Kerville (de), Langeron, Lapie, Larcher, Lassimone, Lavialle, L Lebiot, Legrand (D), mes Lemoi ine, MM. Le Monnier, Lesage, Ligneris (des), Litardière (de), -x Luizet, Lutz, Madiot, Magnin, Maheu, Maire (R.), Meinen, Malmanche, - Mangenot, Maranne, Marcais, Marchand, ` FRE ie mr Mascré, — Maublanc, Maureau, Mme Moreau, MM. More Morque —-— Nentien, Neyraut, Nicolas, Nobécourt, Offner, Olivier (abbé), Pavillard, Lx Pellegrin, Peltereau, Perrot, Piel de Churcheville, Pons, Prain, Puy- - ` maly. (de), Queva, Radais, Ramond, Raphélis, Peres urg, Remeaud, Hevol, Reynier, P4 asp: (de), Rodri guez, Rol, Roland-Gosselin, | a Romieux, R Roux (N.), Rouy, Roy, Saintot abbé), Segret (abbé), Se nen (fr.), Simon, - Sou uèges, Squivet de Carondelet (abbé), Tallon, Toni (de), Touzalin (de), Trabut, Mae (de), Re rs Vilmorin (J. de) i. 574 SÉANCE DU 23 DÉCEMBRE 1921. MM. l'abbé Coste et Perrot obtiennent chacun 2 VOIX ; MM. Trabut, Hickel, Dismier, Gandoger, chacun 1 voix. - Vice-Présidents : MM. Dismr, Dancuy, abbé Coste, par 182, 179, 180 voix. M. Molliard obtient 2 voix; MM. Bat- , tandier, Viguier, Blaringhem, le prince Bonaparte, Combes, Jeanpert, Trabut, Chermezon, Guillermo Giraudid, Dumée, chacun 1 voix. Membres du Conseil : M** Lemoine, MM. DANGEARD, MawGix, Macbrasc, par 180, 180, 182, 183 voix. Ont obtenu MM. Chauveaud, Buchet, Denis, Gagnepain, Guillaumin, chacun 2 voix; MM. Foéx, Gaums; de Vergnes, Locos. D* Chassagne, vhécun 1 voix. Archiviste : M. Sources, par 183 voix. MM. Camus et Guillaumin obtiennent chacun 1 voix. Membres de la Commission du prix de Coincy' MM. Guuauwmn et Daxçuy, par 183 voix. Ont obtenu : Mme Lemoine, pum Hickel, Meqoereb Allorge, chacun I voix. - . M. le Président Shane les élus. En conséquence le Bureau et le Conseil d'administration de la Société seront composés en 1922 de la manière suivante : Président : M. P. Guérin Premier vice-Président : M. M. Mornnp. Vice-Présidents : MM. Dismier, : Abbé Coste. Danguy : ; e ue général : M. Lutz. . .. 4. La Commission du prix de Coincy se compose des anciens Prési- s dente, du Président en exercice et du Secrétaire général (qui font ed d € de toutes les Coma poo et de deux membres élus pr E LT aT E E WE Vul rA - uw DU tia E s T X ENS APR CE A 5 Li ten ue, CR a icc TN YOU Ne NN d ÉLECTIONS ANNUELLES. 519 Secrétaire général adjoint : M. Pellegrin. Secrétaires : Vice-Secrétaires : MM. Mirande; = voi cbo Gi aM. Le Brün, Allorge. ` Mme Allorge. Trésorier : Archiviste : M. J. de Vilmorin. px M. R. Souèges. Membres du Conseil: MM. Bois, M. Hibon, Y Prince Bonaparte, `` M* Lemoine, ze Dangeard, ` MM. Mangin, Dode, Maublanc, Fron, Pellegrin, 2 - Giraudias, -= Perrot. M. le Secrétaire général prend la parole pour remercier M. le Professeur Mangin, Président sortant, de la grande activité qu'il a dépensée durant l'année écoulée. Il est heureux de faire connaitre les multiples preuves de dévouement que le Président a données en de nombreuses circonstances vis-à-vis de la Société. | Les membres présents témoignent par d'unanimes applaudissements combien ils s'associent aux paroles du Seerétaire général. | M. le Président, aprés avoir exprimé combien il est touché par cette marque de sympathie, félicite MM. Lutz - et Souèges des efforts qu'ils ont déployés pour mener à . bien, avec la collaboration dévouée de l'imprimeur, M. Brodard, la publication du Bulletin, dont l'arriéré se x trouve à ce jour à peu près éteint. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Flore exotique. CHOUX (P.) — Une nouvelle Asclépiadacée aphylle du nord-ouest de Madagascar. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 1308, 1921. L'auteur crée le genre /Vematostelma et l'espèce JV. Perrieri de la plante récoltée en septembre 1920 par M. Perrier de la Bàthie à Mada- — gascar, la plaçant à côté du genre Metastelma R. Br., dont tous les repré- sentants sont exclusivement de l'Amérique tropicale. 7 - A. Joukov. .LECOMTE, GAGNEPAIN, etc. — Flore générale de l'Indo- Chine, t. II, fascicule VIII, p. 981-1132, vignettes 107-134. Masson et Cie, édit., 120, bd Saint-Germain, Paris. Prix 14 francs. . . Ce fascicule, en entier de la main de M. Gagnepain, comprend les . ÜEnothéracées, Samydacées, Homaliacées, Passifloracées, Cucurbitacées, — Bégoniacées, Datiscacées et Ficoides. nd a Les OEnothéracées comptent les genres Trapa (2 esp.), Jussiæa (5) — Œnothera (1), Epilobium (1), Circæa (1). Les Samydacées compren- — nent le seul genre Casearia avec 13 espèces ; les Homaliacées, l'unique Ex genre Homalium (11 esp.); les Passifloracées : Passiflora (6) et Ade- —.— nia (8). Les 19 genres de Cucurbitacées sont : Hodgsonia (1 esp.) a Trichosanthes (16), Gymnopetalum (4), Coccinia, Benincasia, Citrul-. 2 lus (1 chacun), Cucumis (3), Melothria (6), Cucurbita (2), Bryono- - psis (1), Momordica (6), Luffa (2), Thladiantha (4), Gynostemma. (1), E. Zanonia (1), Gomphogyne (3), Alsomitra (2), Hemsleya (2), Actinos- — temma (1). L'unique genre Begonia, des Bégoniacées, compte 29 espèces. — Des Datiscacées, l'unique genre Datisca n'est représenté que par une — seule espéce. Enfin les Ficoides ou Mésembrianthémacées comptent 4 genres : Sesuvium (1), Trianthema (1), Mollugo (4), Gisekia (2). La famille des Ombelliferes, par M. Chermezon, est simplement ; amorcée. : pon Comme d'ordinaire les vignettes représentent au moins une espèce par + Les 28 de ce fascicule illustrent les espèces suivantes 7 Te Ps REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 577 bicornis, Jussiæa linifolia, J. suffruticosa, Epilobium trichoneuron, Circæa mollis, Casearia flexuosa, C. membranacea, C. glomerata, C. graveolens, Homalium * Balansæ, H. * hainanense, H. * digynum, H. * dictyoneurum, H. * brevidens, Passiflora hispida, P. cochinchi- nensis, P. * octandra, Adenia* Pierrei, A. * Harmandii, A. * parviflora, A. *Chevalieri, Hodgsonia macrocarpa, Trichosanthes himalensis, T. * baviensis, Gymnopetalum * monoicum, G. * Perricaudii, Coccinia cordifolia, Melothria Maderaspatana, M. leucocarpa et heterophylla, Bryonopsis laciniosa, Momordica * Eberhardtii, M. * tonkinensis, Luffa cylindrica, Thladiantha calcarata, Gynostemma pedata, Zanonia indica, Gomphogyne * Bonii, Alsomitra * tonkinensis, A. * sarcophylla, A. * Balansæ, Hemsleya chinensis, Actinostemma lobatum, Begonia * Pierrei, B. * Boisiana, B. * baviensis, B. * Bonii, Tetrameles nudiflora, Sesuvium Portulacastrum, Trianthema Portula- castrum, Mollugo * herniarioides, M. hirta, Gisekia pharnaceoides, G. * Pierrei. Dans ce fascicule, encore, les espèces nouvellement décrites sont nombreuses et celles ici figurées sont marquées de (*). Sont décrites ici pour la papra | fois : Passiflora Eberhardtii, Gom- phogyne Alleizettei. Notons que l'auteur, dans son souci d'étre utile le plus possible, a compris souvent dans ses clefs dichotomiques les espèces de Chine susceptibles de se Dedi s u jonr m le territoire d'Indo-Chine et qu'il aécrit, pour les group ième clef d'aprésles fleurs mâles (genre de Cucurbitacées, espèces de Trichosanthes), ou d’après les graines et stigmates (A /somitra) quand la difficulté lui en faisait une obligation. e — Prochain fascicule, les Graminées. GAGNEPAIN. KOORDERS (Dr S. H.). — Beitrag i 10-42 und 15-20 zur Kenntniss ; der Flora von Java (avec 13 pl. lith. hors texte). — Bull, Jard. bot. Buitenzorg, 3° série, vol, I, fascicule HE, 4919. Introduction et résumé des « Contributions »4-20. | 10. Description de LE læocarpus littoralis Teysm. m 11. Description du Glochidia palustre m, espèce nouvelle pour a . Java et curieuse par sa production d'un rotropiqu 12. Notes sur le Clethra javanica Turez. 3 TU 15. Description du Coix palustris Kds. — 16. Notes sur le Cyrtosperma Merkusii (Hassk. ) Schott 17. 8 1. Description raisonnée de l'Alocasia Pontaméuit Kis. $ 2. Notice sur la forme jeune du Cassia javanica Eh 18. Description du Kalanchoe mn et revision des Crassu- lacées de Java. ur y TEE OC 0 e D vus í e (sms) 38 578 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. 19. Pentapanazx elegans Kds. — Cette plante des hauts sommets de Java constitue un genre d'Araliacées nouveau pour l'ile. 20. Description du Zingiber Vanlithianum Kds. KOORDERS (D: S. H.). — Beschreibung einer von D” Ouwehand im Toba-See, in Sumatra, entdeckten neuen Art von Coix (avec 4 pl. lith. hors texte). — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, 3° série, vol. I, fascicule III, 1919. Cette nouvelle espèce est le C. Ouwehandii Kds. Lb. LOTS. VIGUIER (René) et HUMBERT (Henri). — Le Rheedia Laka. — - Bull. Soc. Linn. Norm., 7° sér., vol. IH, p. 255, 1921. Les auteurs complètent ici, d’après des exemplaires fleuris, la descrip- tion de cette espèce de Guttifères malgaches, décrite jusqu'ici seulement d'après des exemplaires fructifiés. D'après les caractères floraux du R. Laka et de diverses espèces voisines, ils croient qu'on pourra peut- être supprimer le genre Rheedia et rattacher ses espèces au genre Garcinia. Les auteurs décrivent, en outre, une autre Guttifère malgache, portant également le nom indigène de Laka, comme une variété rotundatus de .. l'Ochrocarpus decipiens H. Bn. - P. Buanon. -VIGUIER (Revé) et HUMBERT (Henri). — Plantes récoltées à - Madagascar en 1912. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7° sér., vol. Ill, p. 325, 1921. E Début d'un important catalogue qui paraitra par tranches successives ; cette première portion (32 pages) comprend, outre l'introduction, - l'énumération des Gymnospermes, des Renonculacées, Anonacées, Dilléniacées, Caryophyllées, Papavéracées, Crucifères, Sauvagésiacées, Connaracées, et d'une Partie des Légumineuses. Pour chaque espèce, indication : 4° des localités des récoltes (avec ——— renvois aux numéros de l'herbier correspondant); 2 quand il y alieu, — — du nom indigène, de caractères spécifiques et de particularités biolo- ` giques. | UGNON. >. . ‘Espèce nouvelle : Laurencia chilensis. 2 TONI (br), FORTI et HOWE. — A new species of Laurencia | . from Chile described by.... — Nuova Notarisia, s. XXXIl, 1924, REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 579 HAUMAN (Lucrex). — Notes sur le genre « Chloræa » Lindley (avec 5 fig. et 1 carte). — Acad. roy. de Belgique, Cl. des Sc., Mém. coll. in-8°, 2° s., t. VI, fasc. III, 1924. Les Chloræa sont des Orchidées terrestres, spéciales à l'Amérique du Sud où elles remplacent les Orchis européens. Au point de vue géogra- phique, il est possible de les diviser en trois groupes ne contenant, . d'après l'auteur, aucune espèce commune : le groupe occidental ou patagono-chilien, le groupe oriental du Rio de la Plata et du Brésil austral et le groupe septentrional ou tucumano-bolivien. Le premier est de beaucoup le plus important, puisqu'il compte une soixantaine d'espéces sur les quatre-vingts du genre; plus des deux tiers se trouvent concentrées dans le Chili central. Au point de vue systématique, la moitié des espèces peut être réunie dans le sous-genre £'uchloræa. Beaucoup sont d'ailleurs assez mal définies et peut-être méme s'agit-il - d'un cas de variation intense (ou gérontophilie) précurseur d'extinction prochaine. Le deuxième groupe ne compte que 3-4 espèces, particulières à la province phyto-géographique uruguayenne, limitée au Sud par la pampa. Une ou deux d'entre elles constituent la section Uniflorze, caractérisée par sa fleur terminale unique pourvue d'un labelle particulièrement remar- quable. 2 Dans le troisième groupe, les investigations de l’auteur portent à 12e d nombre des espèces. La plupart ont la tige entierement garnie de feuilles — bien développées et constitueront la sous-section des Folios. > La subdivision du genre peut s'établir en deux sections : Unifloræ et Spicifloræ, cette dernière comprenant elle-même les onus esee n 65 espéces patagonico-chiliennes) et les Foliosz. Le travail comporte en outre une clef des Foliosæ et une revue critique des espèces argentines. rs DEL WILDEMAN (E. pe). — Documents pour une monographie des e Alchemilla d'Afrique. — Bull. Jard: bot. État Bruxelles, t. Vi M fasc. IV, p. 207, 1921. = Espèces nouvelles : A. microphylla, A. ah A. «emarginata A. affinis, A. butaguensis, A. dubia. . | En outre description critique des espèces . des massifs montagneux de l'Afrique centrale. EE 580 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ore de l'Afrique du Nord. PAMPANINI (R.). — Alcune piante della Libia. — Bull. Soc. bot. ital., p. 17, 1920. PAMPANINI (R.). — Alcune piante critiche della Cirenaica. — Bull. Soc. bot. ital., p. 43, mag. 1921. Identification de quelques plantes qui n'avaient pas été encore ren- contrées en Cyrénaïque et rectification de quelques erreurs de détermi- nation. : R. S. JAHANDIEZ (E.). — Les Euphorbes cactoides du Nord-Ouest de l'Afrique. — Rev. gén. de Bot., t. XXXIII, p. 176-182, 1921. A citer parmi les plus remarquables des Euphorbes à port de Cactées, rencontrées aux Canaries et dans le sud du Maroc, les Euphorbia cana- —.. riensis, resinifera, Beaumeriana, Echinus. KT F. Mon&EaU MAIRE (R.). — Contributions à l'étude de la flore de l'Afrique du wes Pia: fasc.). — Bull. Soc. d'Hist. nat. de l'Afr. du Nord, t. XII, ( 1921. ue. variétés et espèces iedvellds: : Hieracium Peyerimhoffi . Maire; Solenanthus lanatus var. glabrescens Batt.; Solenanthus Watreri Batt. et Maire; Ophrys Joannz n. hybr.; Ophrys Lieureæ n. hybr. F. PELLEGRIN. GUILLOCHON (L). — L'Aberia Caffra. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, n° 156, 1921, p. 103. pr PILE (A.). — La duplicature des fleurs de Giroflée. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, n? 151, 1921, p. 115. LL RVE (Cu.). — La question du Camphrier. — Bull. Soe. Hort - — Tunisie, n° 151, 1921, p. 123. fa Il ne subsiste plus aucun doute sur la teneur en dp des feuilles - du Camphrier cultivé en Afrique du Nord. Les brindilles ont toujours - donné à l'analyse plus de 1 p. 100 de camphre. Il y a donc intérêt Acc 0 per la che £ de cet are. sur tout le littoral méditerrané GE. * + SEA AE a f REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 581 GUILLOCHON (L.) — Le Tamarix articulata en Tunisie. Culture, emploi, production des galles — Bull. Soc. Hort. Tunisie, n° 158, 1921, p. 134. Bd PAGLIANO. — La Mouche des Oranges. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, n* 158, 1921, p. 137. Description, biologie, moyens de lutte contre ce dangereux parasite (Ceratitis capitata Wied). EL GUILLOCHON (L.). — URocaliptus gomphocephala. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, n* 159, p. 147. Il. PILE (A.). — Le Dahlia. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, n° 159, 1921, - p.150. . LI BATTANDIER et JAHANDIEZ. — Plantes recueillies au Maroc (suite). — Bull. Soc. d'Hist. nat. npe du Nord, t. XII, p. 59, et p. 77, 1921. Des Renonculacées aux Crucifères, et des Résédacées aux Cucurbi- tacées. P. P, ALLEIZETTE (C. D’). — Notes sur mes herborisations algériennes. — Bull. Soc. Hist. nat. Afrique du Nord, t. XII, p. 61 et 85, 1921. EI DUCELLIER (L.). — Contribution à l'étude des espèces du genre — — Triticum cultivées dans le Nord de PEE — Bull. Soc. Hist. de nat. Afrique du Nord, t. XII, 66, 1921. 2 + "E BATTANDIER (J.) et JAHANDIEZ (E.). — Plantes recueillies au Maroc (mars-mai 1920) (suite). — Bull. Soc. d'Hist. nat. de l'Afrique du N., t. XII, 1924, p. 116, 142, 167. EDIT Liste par familles avec aera précises des récoltes faites de mars à. mai 1920. E. P. : ALLEIZETTE (C. »'). — Notes sur mes herborisations algériennes - (suite). — Bull. Soc. d'Hist. nat. de l'Afrique du N., t. XII, 1921, p. 122 et 131. | _ Suite de la liste des plantes récoltées par ateus, localités et remar- - ques avec nr re se de certaines espèces. C P. 582 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE . FRANCE. BATTANDIER (J.-À.). — Description d'une nouvelle espèce de inaria. — Bull. Soc. d'Hist. nat. de PAS du: N., t. XII. 1991, p. 155. Linaria Peltieri Batt. ; habitat : Zaouia, Igli. ER. PAU (C.). — Una centuria de plantas del Riff oriental. — Bol. r. Soc. de Hist. nat.,-t. XXI, p. 198, 1921. Parmi les plantes intéressantes : Delphinium peregrinum L. var. gracile (DC.) Senn. et Pau; puis Centaurea pungens Pomel forma alobyphylla, Lycium intricatum . Boiss., Odontites purpurea Don, Chenopodium multifidum L., Allium Cupani ey nouvelles pour le Maroc, et plusieurs variétés. L VIDAL Y LOPEZ (Mawvzr). — Materiales para la flora marroqui. — Bol. r. Soc. dé Hist. nat., t. XXI, p. 274, 1924. Liste des récoltes botaniques effectuées dans les zones de Uad Lau et Xauen et sur la plage de Tiguisar. Espèces nouvelles : Ononis tetuanensis Pau, Campanula vincæflora Pau, Convoloulis . Vidali Pau. Variétés nouvelles : Bryonia dioica Jacq. var. ME oe | Pan lib., Eryngium triquetrum Vahl var. xauensis Pau. E- E, Flore française. KÜNHOLTZ-LORDAT (G.). — Phytogéographie dynamique des dunes du golfe du Lion. — C. R. Ac. des Se., t. CLXXII, p. 865, 1921. L'obstacle vivant dans le « trinome dynamique » de la formation des dunes est l'Ammophila arenaria Link (Oyat) pour les dunes littorales du golfe de Lion. La dune peut naître dès que LAowaphila peut germer sur la plage, et c'est cette plante aussi qui lutte contre l'ensevelissement. * . Mais pour la lutte contre les déchausséments ce sont le Teucrium Polium L. etr ape a distachya L. m sont le mieux adaptés. A Jouxov. ER Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 868, 1921. aes eu décrit le igiene sas udonoctilu a récolté p dui 2 X NE die i + REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 583. le golfe de Lion et trouve qu'il faudrait l'identifier, non avec l'espéce de G. l'ouchet, mais avec celle décrite par Mlle Lebour et propose de le nommer en son honneur G. Zebourii. . i A; JOUKO 5 BLANC (Pierre). — Nos mercuriales. — Revue Botanique et Horti- cole des Bouches-du-Rhóne, 2* trimestre 1921, p. 26-32. L'auteur parle surtout du Mercurialis tomentosa L., au sujet duquel il se range au sentiment de MM. Marnac et Reynier ( Flore des Bouches-du- Rhône, Première partie, 1910), qui qualifièrent d’ « indigénat fort dou- - teux » l'intermittente apparition en Provence de cette Euphorbiacée. Tout au plus la rencontra-t-on, au siecle dernier, localisée autour de Marseille (ville connue pour-de nombreuses plantes adventices); elle disparut. En un point fort circonscrit des collines suburbaines on vient de la revoir, 1913-1921, toujours peu abondante. Chez quelques pieds, nous dit M. Blane, les fleurs mâles et fleurs femelles se trouvent sur un méme verticille! Pareille curieuse forma monoica (ainsi l'appellerai-je) est une répétition du phénomène que présente le Mercurialis ambigua L. (aux yeux de Loret, Flore de Montpellier : simple forme du M. annua ubiquiste). ALFRED REYNIER. LÈBRE (Ew.). — L'Olivier; ses origines. — Aix, librairie Makaire- - Vadon, 1921, 39 pages in-8°. s Exposé des manières de voir de : 1^ Alphonse De Candolle, Origine S des plantes cultivées; 2° Gaston De Saporta, Rapports de l'ancienne flore avec celle de la région provençale actuelle; 3° Marnac et Reynier, Flore des Bouches-du-Rhône, Première Partie, 1910 (ouvrage d’après lequel la patrie de l'Olivier serait inconnue). Conclusion de l'auteur : incertitude que le berceau de l'Olea europæa L. soit fixable à la zone « de la Syrie vers la Grèce (côte méridionale de l'Asie Mineure et- Archipel » et qu'il y ait eu simple « naturalisation subséquente en France méridionale », comme l'avait admis De Candolle, op. cit., en 1883, avant que De Sapori en 1894, eût signalé à Aix des anprent fossiles . d'Oliviers tertiaires. ALFRED TES LÈBRE (Es.). — Petite Histoire et flore des rues dÀix-en-Pro- xc vence. Premiére partie. — Aix, librairie Makaire- Vadon, 4991,- . 155 pages in-8°. S'inspirant des petites moribgraphies Sini des ruines du resi d'État à Paris, Florule des clochers et toitures de Poitiers, fies l'auteur signale, comme croissant dans les rues er ERUR de. la : 584 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. : portion dite « vieille ville », d'Aix, environ cinquante végétaux (avec leurs noms latins, français, provencaux, vertus médicales, propriétés écono- miques); chiffre devant atteindre au moins la centaine lorsque sera publié - pareil recensement, en préparation, pour le second secteur aixois (« ville moderne ») : rues, places, boulevards où s'opère tout autant la pénétra- tion des plantes antbropophiles et synanthropes. ALFRED REYNIER. GAGNEPAIN (F.). — Essai floristique sur la région de Varzy (Nièvre). — Extr. des Mémoires de la Société académique du Niver- nais, XXIII, p. 30. Généralités et histoire de la botanique en Nivernais. Florule de Varzy prés Clamecy : bois et terrains découverts, nature du sol, points domi- nants; listes des espéces communes des foréts, des cultures, des prés, des eaux et rivages, des terrains vagues et des haies. Liste systématique des espèces plus intéressantes, découvertes dans le canton de Varzy ou qui s'y trouvent vraisemblablement et sont à rechereher. Conclusions : encoura- gements aux botanistes amateurs, principes qui doivent les diriger; con- naissance propre, connaissance relative, connaissance synthétique des plantes; utilité du dessin d'analyse. Tel est le résumé succinct de cet _©puscule de botanique locale et vulgarisée. GAGNEPAIN. . POTIER DE LA VARDE (R.). — Contribution à la flore bryolo- gique des Cótes-du-Nord (3° Note). — Bull, Soc. Sc. nat. de l'Ouest de la France, 3* série, t. IV, 1914, p. 13. L'auteur donne, nous dit-il, cette modeste contribution comme sup- plément aux travaux antérieurs, surtout parce qu'il n'a plus l'occasion d'herboriser en Bretagne. Les espèces ou variétés reconnues pour première fois dans le département sont les Hé atiques suivantes : Lejeunea hamatifolia Dum. ; Cephalozia stellulifera Tayle ; Lophocolca cuspidata Limpr.: Sphærocurpus californica Aust.: Fossombronta — pusilla Ldb. var. decipiens Corb. ; + : EMILE GADECEAU. . CARPENTIER (Asst A.). — Notes d'excursions botaniques en . Loire-Inférieure. — Bull. Soc. Sc. nat. de l'Ouest de la France, — 3* série, t. IV (1914), p. 3-65. 3 gt dicor Cette étude est surtout consacrée aux Muscinées et aux Lichens. Elle | E .l Excursions au lac de Grand-Lieu, M" [] REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 585 IIl. Promenade à Bourgneuf et aux Moutiers. III. Excursion aux ardoisières de Vritz. La première partie énumère la végétation cryptogamique des sables quaternaires du Moulin-Vieux, prés Passay, localité tout spécialement forbinmandée zx FoCteroh. des piaia par M. E. Gadeceau dans sa u lac de Grand- Lieu! et en particulier celle des associations de deis signalées par cet auteur sous les noms de Vardetum et de Pusillæ-juncetum. Ces énumérations sont rendues plus intéressantes par les considérations biologiques dont elles sont accompagnées. L'auteur écrit : « Ce ne sont « pas seulement les Phanérogames qui sont en lutte; il y a lutte également « entre les Mousses et les Lichens; les Lichens adherent aux Mousses « pour se développer; dans les stations plus humides les Mousses l'em- « portent sur les Lichens; dans les endroits les plus secs et les plus - « découverts du /Vardetum, les Lichens fruticuleux ont le dessus ». Vient ensuite l'analyse détaillée de la flore eryptogamique (Mousses et Lichens) du bois de l'Arsangle et de l'Halbrandiére en Saint-Aignan. Cette étude appliquée au lac de Grand-Lieu est d'autant plus inté- ressante que l'auteur de la Monographie phytogéographique du lac a exprimé le regret de n'avoir pu comprendre la "ore FETES dans son ouvrage. Les excursions de M. l'abbé Carpentier à Bourgneuf, aux Moutiers et à Vritz, sont traitées avec la méme compétence qu'on n'est pas surpris de rencontrer chez un ancien élève de feu l'abbé Boulay. MILE GADECEAU. VAULX (R: ve La) et MARTY (P.). — Adjonctions à la flore fos- — sile de Varennes. — Rev. gén. de Bot., t. XXXIII, p. 238-244, 1. o Complément à l'étude de la flore mio-pliocène enfouie dans les sédi- ments d'un lac où tombaient les cendres du volcan du Saut de la Pucelle, en Auvergne. F. mises LEGENDRE (Cx.). — Catalogue des plantes du Limousin (suite). — Rev. scient. Limousin, 25° an., p. 173 et 181, 1921. Genres : Salvia, Nepeta, Glechoma, Lamium, Galeobdolon, ou, cwn Galeopsis, Stach hys, Betonica, Ballota, re Marrubium, Melittis, Scutellaria, Brunella, Ajuga. ; F. PELLEGRIN LE 1. GADECEAU (E.), Le Lac de Gr nd-Lieu, Nantes, 1909. — | 586 SOCIÉTÉ, BOTANIQUE DE FRANCE. ` BUGNON (P.). — Muguet à fleurs rose violacé. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7° sér., vol. IV, p. XXXIV, 1921. Indieation d'une loealité (bois de Saint-Aubin d' Árquenay, Cahvados) où la variété rare à fleurs rose violacé du Convallaria maialis L. parait poene P. Bucnow. CHEMIN Qu Isopyrum thalictroides. — Bull. Soc. Linn. Norm., 1° sér., vol. IV, p. XXXV, 1921. Données sur les deux localités normandes de cette plante. o. P. Bucnon. CHEMIN (É.). — Pelvetia canaliculata à Gestes sur-Mer. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7° sér., vol. IV, p. XXXVII, 1921. Localité nouvelle pour cette Fucacée. T2 Buon. SEVE P). — Daphne Mezereum. — Bull. Soc. Lini Norm.,. Te sér., vol. ILE, p. 147, 1934. Indication d’une localité nouvelle pour le département du Calvados. . BuGnox. BEDEL (L.). Présentation de plantes. — : Bull. Soc. Linn. Norm., Te sér., vol. HI, p. 156, 1921. A signaler particulièrement l'introduction et l'extension du Dorycnium herbaceum Vill. à Canon (Calvados), ainsi que de nombreux cas térato- logiques. P. Bucwow. : GERBAULT (Epb.-L.). — Observations sur l'état de la végétation pendant l'hiver 1919-1920. — Bull. Soc. Linn. Norm., T° Sér., vol. III, p. 216, 1921. Il résulte des observations de lantur que lies espèces élémentaires d'une même espèce linnéenne sont capables de fleurir beaucoup plus tôt que d’autres. Il faudrait tenir compte de ce fait quand on veut établir des listes de plantes dont la floraison parait. anormalement précoce. P. Bucxox. ALLORGE (A. fase cs — - Guniribulpe à l'étude de la flore nor- | mande. — Bull. Soc. Linn. e: 7e. Mrava HI, p.288, 1921. — — : heni de pl ulaires de Haute: Normandie, À rares ou on et appartenant surtout PEN flore forestière: M REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. h 587 LETACQ (Ass£). — Plantes des environs d' Alençon. — Bull. Soc, Linn. Norm., 7* sér., vol. III, p. 305, 1921. Localités nouvelles pour 10 espèces rares des environs d' Anon P. Bucwow, LETACQ. (AssÉ) — Observations mycologiques faites durant l'automne 1920 aux environs d'Alençon. — Bull. Soc. Linn. Norm., 1° sér., vol. III, p. 307, 1921. Indication d'espèces rares ou nouvelles pour la région; parmi ces der- nières, à mentionner + le Russula amæna Quélet, des bois de Conifères des montagnes . BuGxox. GERBAULT (En.-L.). — Sur le Sedum acre de la Hague. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7* sér., vol. III, p. 312, 1 fig. texte, 1921. La plante de la Hague serait le Sedum acre L. subspecies genuinum Godron, celle de l'intérieur correspondant au contrairé au S. aere L, subspecies sezxangulare Godron. . Buaxon. BUGNON (P.). — Contributions à la connaissance de la flore de Normandie : Observations faites en 1920. — Bull. Soc. Linn. Norm., T° sér., vol. HI, p. 315, 1 carte et 3 photos, 1921. À signaler particulièrement des données précises sur l'extension actuelle à l'embouchure de l'Orne d'une Graminée halophile (Spartina Townsendi H. et J. Groves), récemment introduite. . Bucnox. LA VOULX (R. ne) et MARTY (P.). — Adjonctions à la flore - ve fossile de Varennes. — Rev. gén. de Bot., t. XXXIII, p. 238, 1924. o Les recherches des auteurs sur la flore fossile de Varennes leur ont permis de l'augmenter de 5 espèces nouvelles pour celle-ci : Salir cinerea, Ulmus ciliata, Abronia | Bronnii, Rubus niacensis (= À. cæsius) et Cotoneaster Boulayi, dont la derniere est, en outre, nouvelle pour la flore fossile générale. - À. Jouxov. : CARPENTIER (A.). — Découverte d'une flore wealdienne dans les environs d'Avesnes (Nord). — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIL, p. 1428, 1921. L'auteur a trouvé dans les sables et les aruis au Sud-Est Spas 4 des empreintes végétales, qui lui ont permis d'attribuer la flore de i ces terrains à l'âge wealdien. 588 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. . Cette flore est constituée en majeure partie par des Fougères et des Gymnospermes. A. Jouxov. COSTANTIN (J.). — Sur la biologie alpestre. — C. R. Ac des Sc., t. CLXXIII, p. 537, 1921. L'auteur relate quelques observations sur la biologie pigs a a pu faire au cours d'un séjour dans les Alpes de la Vanoise. Il a observé une forme intéressante du Pleurotus Eryngii, poussant sur l Eryngium alpinum, rencontré un grand nombre d'espèces poussant dans les forêts d'Epicea, qui ne lui ont pas paru modifiées et découvert une petite florule des hautes prairies alpines qui lui a paru présenter des caractères de nanisme très accusés. Les conditions dans lesquelles cette florule très curieuse a été observée sont très spéciales. A. Jovkov. KÜHNHOLTZ-LORDAT (G.). — Phytogéographie génétique des - . dunes du golfe de Lion. — C. R. Ac. desSc.,t. CLXXIII, p. 728,1921. L'auteur dit que en dehors du delta rhodanien l'ensemble de la flore des dunes peut étre rapporté, au point de vue génétique, à l'une ou l’autre des associations de Camargue. Il donne le tableau qui fait . ressortir la correspondance des facies et le parallélisme des successions dans le Roussillon d'une part, et sur le reste de notre territoire d'autre part (Languedoc, Camargue). A. Jouxov. - Flore européenne. VACCARI (L.). — Su due interessanti stazioni italiane di Fritil- larie. — Bull. Soc. bot. ital., p. 20, 1920. 4° Fritillaria tenella M. B. en Toscane; 2° F. prd cem Gren., dans la vallée d'Aoste. . S. BOLZON (P.). — Sulla flora castrense del m. Grappa. Nota II. — . Bull. Soc. bot. ital., p. 37, 1920. i MIN IO (M.). — Contributo alla flora del Bellunese. Teratologia, — IH. — Bull. Soc. bot. ital., p. 14, fév. 4924. es . Formes tératologiques observées chez les Erythronium Denr catis, - ucojum vernum, fris graminea; Anemone Hepalica, A. à Fríclun repens, P: , Chrysanthemum — REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 589 ZENARI (S.). — Intorno ad alcune Conifere delle Alpi venete e spe- cialmente del Friuli occidentale. — Bull. Soc. bot. ital., p. 61, juin 1921. L'auteur note avec la plus grande précision la distribution de certaines Conifères appartenant aux genres Pinus, Picea, Juniperus, Taxus, et réunit des données intéressantes concernant leur polymorphisme. : KR. CENGLIA-SAMBO(M.). — Contributo allo studio della flora crit- togamica dell'Urbinate. — Bull. Soc. bot. ital., p. 10, février 1921 et p. 95, juin 1921. MATTIROLO (O.). — Scleroderma (Phlyctospora) fuscum (Corda) Fischer, in Italia. — Bull. Soc. bot. ital., p. 42, mai 1921. L'auteur signale deux localités italiennes nouvelles de ce champignon : 1° dans la pinède de Romola (Florence); 2° dans la vallée de Vigezzo (Domodossola, Novare). Il démontre, en outre, que le Phlyctospora de Corda, doit être considéré comme un Scleroderma hypogé qui différerait encore du- S. vulgare par la coloration du péridium, par les ornements de l'épispore, par le diamètre des spores. ut : ES» D CHERMEZON (H.). — Aperçu sur la végétation du littoral astu- rien. — Bull, Soc. Linn. Norm., T° sér., vol. HI, p. 159, 1921. à L'auteur est amené à rattacher la côte Nord-Ouest de l'Espagne, par - les cáractéres de sa végétation, à l'Europe moyenne occidentale et plus - particulierement à la Bretagne, à la presqu'ile de Cornouailles, à ' ‘Irlande. ie peut en juger par les nombreuses listes d'espéces dressées par l’auteur pour les diverses formations des trois zones étudiées : zone littorale halophile, zone littorale paralienne, zone intérieure. Le peu d'importance relative des espèces dont le centre de développement est la Péninsule ibérique (quatre seulement) tient à l'existence de la haute — — barrière des ru cantabriques. P. Bucxon. cum eu ( (B). - — Du nouveau sur la flore de Berne. — Mitteilungen T. Bern, aus dem Jahre 1919, p. I. ME L'auteur présenté un er sur les nouveaux groupements de — - plantes du canton de . = énumère. d’abord ac Made. trouvées anciennement, qui peuvent voir de l'intérêt poor Viae e n: Fire: de Berne. Ensuite il passe. aux 990 ~ SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. changements de groupements. Péndant les années de guerre 1914-1918 le sol a été bien amélioré par l'asséchement des marais et par l'exploi- tation intense des tourbes, ce qui a contribué énormément aux variations de différentes associations végétales. Il donne les listes des plantes nouvellement trouvées et s'arréte spécialement sur la flore adventive. À. Jouxov. WERNER LÜDI. — La succession d'associations végétales, avec supplément : Essai de démembrement des associations végétales de la vallée de Lauterbrunnen d'aprés l'ordre de succession des groupes. — Mitteilungen der Naturforschenden Gesellschaft Bérn, aus dem Jahre 1919, p. 9 à 85. Avec 5 tableaux de successions schéma- tiques. - L'auteur donne des observations générales sur les conditions dynamo- génétiques de végétation dans un domaine de l'Oberland de Berne et dit que ce travail ne présente que la premiere partie générale d'un volumi- neux ouvrage intitulé : « Les associations des plantes dans la vallée de Lauterbrunnen et leurs successions. Essai de démembrement de la végé- tation d'une vallée alpestre au point de vue génétique et dynamique. » Dans le présent travail les associations végétales sont ramenées à t4 groupes suivant les endroits où on les trouve : champs, prairies, marais, foréts, etc. A la fin il y a un tableau qui résume les successions secondaires et 5 tableaux de successions primaires progressives sché- matiques pour : Fagetum siloaticæ, Piceetum excelsæ, Rhodoretum - ferruginei, Nardetum stricta et Caricetum curvulæ. : A. Jovkov. VERHULST (A.). — Essai de phytostatique du jurassique belge. Étude spéciale du bajocien. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, —— - t. LIV, p. 7,1921. à X 110 a La première partie est consacrée à l'étude géologique de la région, à — l'analyse des sols et à des considérations générales sur le climat. La — deuxieme partie étudie la couverture végétale. ; M D'une facon générale, on peut dire que le district jurassique belge n est - qu'une extension septentrionale de la Lorraine, tant par la nature de son. sol que par son climat. Le tapis végétal présente par suite d'étroites . affinités avec la flore de la Lorraine française, alors qu'il diffère nettemen de celle de la Belgique proprement dite qui en est séparée par la barriere — chisteuse et froide de la forêt ardennaise. - M HA OE ‘étude des associations végétales est trés approfondie et tr | REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 591 sante. Elle démontre pour la-flore du jurassique belge des tendances nettement méridionales biem que d'assez nombreuses espèces thermo- ` philes de la flore lorraine ne parviennent pas jusqu'à cette latitude. eum Sr ae DO: MAGNEL. — Quelques observations de botanique rurale faites pendant la guerre à Coxyde et environs. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 141, 192T. ; Liste des plantes étrangères à la flore locale et introduites accidentel- lement par les charrois de ravitaillement des troupes du front. Un assez grand nombre de ces plantes ont pu se maintenir pendant plusieurs années Le travail comporte encore une liste de variétés et de formes des plantes indigènes observées par l'auteur aux environs de Coxyde. L d VAN DEN BROECK (H.) — Une riche habitation de Liparis Lœselii Rich. à Hoboken. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 149, 1921. LL. CORNET (A.). — Découverte de trois espèces nouvelles pour la flore belge. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 450, 1921. Ce sont : Webera proligera (S. O. Lindl.) Kindb., Brachytecium reflexum Bryol. europ., et Sphagnum subtile (Russ.) Warnst. La note mentionne également la découverte à Juslenville du Diera- - nella subulata Sch., l'une des grandes raretés florales de la Belgique. bL. KUFFERATH (H.). — Compte rendu de l'herborisation de la Société royale de Botanique de Belgique dans la région de Dur- —— bury, Laroche en 1914. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, — p. 156, 1921. : LoL MAGNEL (L.). — Compte-rendu de l'herborisation de la Société . royale de Botanique de Belgique les 8, 9 et 10 juin 1919. — Bull. - Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 175, 1921. E. Cette herborisation commencée à Westende pour se terminer à Adinkerque est intéressante par l'étude qu’elle a permi is de faire des — n dunes, pannes et polders de l'ancien front, dans lesquels une végétation adventice importante s'est installée. Les troncs d'arbres et les terrains — bouleversés par les explosions tendent à se repeupler, et l'excursion a — — permis de fixer les premiers jalons de l'histoire du y RES des ste- — . 592 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. FREDERICQ (Léon). — Excursion de la Société royale de Bota- ` nique de Belgique et de la Ligue belge pour la protection de la nature dans les Cercles de Malmédy et d'Eupen du samedi 26 juin au mardi 29 juin 1920. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 202, 1921 Cette excursion est l'une des plus intéressantes qu'il soit possible de faire en Belgique, car elle évolue à peu prés tout entiere dans la région si spéciale des Hautes Fagnes et de la Baraque Michel. Ce dernier pla- teau, qui constitue le point culminant de la Belgique, présente une ano- malie de température trés intéressante et qui devait exister des le début de la période quaternaire (3? de moins qu'il ne devrait étre, vu l'altitude), de telle sorte qu'il s'y trouve une colonie de plantes et d'animaux gla- ciaires dont les analogues ne se rencontrent dans les autres montagnes de l'Europe qu'à une altitude supérieure à 1 200 mètres, c'est-à-dire de 500 métres plus élevée que celle du plateau de la Baraque Michel. L. L. VAN AERDSCHOT (P.) — Travaux botaniques publiés en Belgique ou par des botanistes belges de 1914 à 1920. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 224, 1921. Revue bibliographique. LL : BOMMER (Cx.). — Considérations sur la documentation en . Histoire naturelle. = Bull. Jard. bot. État Bruxelles, t. VI, fasc. IV, p. 195, 1991. En vue d'une identification précise des documents d'Histoire naturelle, il est indispensable d'établir une regle absolue pour le numérotage des - échantillons ; il est urgent que des mesures générales et efficaces soient prises pour soustraire les spécimens types aux causes d'altération dues à la fréquence de leurs consultations;-un accord international devrait intervenir entre les Gouvernements en vue de faire reproduire photogr? phiquement ces types suivant un plan uniforme. l Eg PAU (C.). — Plantas criticas o nuevas. — Bol. r. Soc. de Hist, nat, t. XXI, p. 141, 1924. m Espèces nouvelles : 35s : Iberis Paularensis, Silene Bolivari, Dianthus aN Minuartia p Wr Diklonrtána; Valerianella fusiformis, Hieracium Fontqueri, H. Iter- — gabonum, (H. aragonense >X< laniferum), H. Aguilari, H. Grosii | I. Aguilari X< sonchifolium), H. B ( »«lani-. ars Serratula i Attenti Sideritis one , S. Pauli, Nepeta i Senn,, Galeopsis Conillii Senn., Calamaro Costei Senn. L REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 593 Civitiana, Orchis Celtiberica (0. coriophora X< Maure È reserala | lGonnadensa conopea »« Orchis Morio). ; SENNEN (rz Fr.). — Notes. — Bull. Soc. franc., fasc. 9, 1919. Relatives à des plantes d'Espagne rares ou critiques : Solidago cere- - tanica Senn., Artemisia ceretanica Senn., Achillea ceretanica Senn., Zollikoferia dau Senn. | Echinospersium Fabrei Senn., Odontites ceretanica Senn. = Lei Cadevallii Senn., Mentha Fabrei Senn., M. dissitiflora NES M. cerelanica Senn., Calamintha étais SENNEN (Le Fa.) — Encore un peu de botanique barcelonaise. dc — Buttleti de la Institución Catalana d'Història nat. , juin : Quelques plantes rares récoltées aux environs de Rubi, de la baii t5 et de la plaine du Llobregat. A mentionner principalement un Tetragono- — lobus à fleurs rouges (var. rubifolius Senn.),-un hybride d'ZE gilops voisin du Leveillei et < Fumaria Queri Senn. et Pau (F. capreolata »« dag En. addendum ^ espèces nouvelles pour la flore barcelo- : Silene Otites, Lysimachia vulgaris, Serrafaleus arvensis, —. Zollikoferia Jaumei. E R : UB ou Ta SENNEN (rx Fa.). — Qa continue, ou trois espèces de plus pour la E: tlore barcelonaise. — Buttleti de la Institución Catalana d'Hist. nat., oct. 192 Compte rendu d'herborisations dans les Barrancas du Rabassalet et de. Can Casas : Nouveautés : Lonicera Periclymenum L., Nasturtium sylvestre, i Conyza chilensis Spreng A signaler encore pirmi les grandes raretés le Carex He s SENNEN {LE Fr. ). — Deux jours d'herborisation dans la plaine à du Vich. — Buttleii de la Institución Catalana d'Hist. nat., nov. 1920. À signaler parmi les plantes rares : Stipa capillata, Odontites cata- 2 Linien: et sa forme O. Broussei Senn., Amarantus blitoides, Aster catalaunicus, Hyssopus Torresii. L. SENNEN (LE Fr.). — Une agréable surprise le SER d'un sentier de Las Pl lanas. — Buttleti de x Institución Catalana d'Hist. nat., mars- avril 1924. - Une plante nouvelle. pour r la flore barcelonaise : Alkanna vum ies T.Lxvlb — 5 y 3 E ir z : e | (sacs 3 39 59% SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Taxinomie. BÉGUINOT (A). — Sopra un interessante Taxodium esistente nel r.orto botanico de Padova. — Bull. Soc. bot. ital., p. 55, 1920. L'auteur discute la véritable identité d'un Zaxodium différant du T. distichum (L.) Rich. par sa taille plus petite, la forme, la disposition et la coloration des feuilles. RBS HENDERSON (MarGarer W.). — Une étude comparative de | la structure et du saprophytisme des Pyrolacées et Monotro- pacéas avec preuve de leur commune origine avec les Éricacées. — Contrib. from. the bot. Laboratory of the Univers. of Pennsylvania, V, 1919, p. 42-109. D'après cette étude, il ne reste de différence entre lis Éricacées et Pyro- . lacées que le seul caractère différentiel tiré de l'ovaire qui est à 5 loges .. dans la premiere famille et incomplètement 5-loculaire dans la seconde, caractere d'ailleurs si mince qu'il ne suffit pas à les séparer. La seule .. distinction à établir entre les Pyrolacées et les Monotropacées est l'absence . de chlorophylle dans les secondes. Encore dans le Monotropa Hypopytis, .. il y a des grains de chromoplaste, sans doute dégénérés de la chlorophylle. .. Quant au saprophytierhe,: ces Heli familles eek des Éricacées parce qu'elles sont ce qui amène naturellement de la perte de matière colorante, la réduction dés feuilles en écailles, celle . des placentas dans l'ovaire, celle du volume des graines et du nombre des cellules des téguments et de l'embryon. L'auteur a montré la dégra- dation régulière depuis le groupe le moins élevé des Ericacées jusqu'aux Monotropacées en passant par les Pyrolacées. Il conclüt à la réunion des trois familles en. une seule, les Ericacées avec deux sous-familles. - GAGNEPAIN. J MARANNE (L). — Les mystères de la Fraxinelle. — Rev. d Hist. nat. appliquée, Part. I, vol. II, 1921, p. 108. à Pour l'auteur le Dictamnus albus L. doit être. appelé Frasa alba. ourn. et c'est la seule espèce du genre. Peut-être y a-t-il inflammabilité sine des pamenta — certaines. conditions? . Peccecmx. D UÉRAUD ( Mte M. 5g -— — Sur le rétablissement du genre Chloro- crepis dans la tri s. — C. R. nes ce, t. CLXXI, » c, Iu : i REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. » 595 : " Les vicissitudes subies par le Chlerocrepis d'Europe montrent l’insuf- fisance pour la classification des seuls caractères morphologiques externes. Cette plante a été classée comme Tolpis staticefolia, Hiera- cium staticefolium et comme sous-genre de Stenotheca de Fries. L'auteur se basant sur les caractères tirés de la structure interne propose de conserver, pour cette espèce, le genre Chlorocrepis, créé par Griesbach. A. Jovkov. Ontogénie. Morphologie. BÉGUINOT (A.). — Anomalie fiorali costanti in una forma colti- vata di Veratrum nigrum L. — Bull. Soc. bot. ital., p. 51, 1920. Les individus tératologiques se font remarquer par le développement considérable des organes végétatifs et des axes floraux. En outre, les pétales des fleurs sont dressés, étroits; à la place des étamines on observe - des organes pétaloides quelquefois aussi développés que les pétales internes ; à l'aisselle des pétales naissent des rameaux floraux portant des - fleurs à pétales plus petits mais fortement colorés. Les capsules et les graines différent trés peu des mémes organes de la plante normale, par leur forme et leurs dimensions. Cette espèce anormale serait peut-être. le V. nigrum var. micranthum signalé dans le catalogue des graines du jardin botanique de Padoue, édité par De Visiani en 1871 et 1875. . CIMINI (M.). — Sopra un caso di fillomania nello Lunaria annua L. — Bull. Soc. bot. ital., p. 98, juin 1931. Les anomalies observées se rapportent à des cas de : 4 bas shox des sépales et des pétales; 2° atrophie des étamines et leur. partielle - phyllomanie; 3°’transformation de la silicule latiseptée en silicule angus- tiseptée; 4° transformation des axes placentaires en rameaux; 5° trans- formation des ovules en bourgeons; 6° division anormale de la silicule 7 en trois feuilles carpellaires. 2r. RS. VUILLEMIN (P.)..— Les S apocrine de 1a, symétrie orale. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 35, 1921. " ` L'auteur décrit certaines anomalies de la ‘symétrie florale qu'il a observées sur le Zropæolunr majus, sous me noms spiromorphose, i E Vite ees p n Pee E Joux. : à 596 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. LESAGE (P.). — Plantes salées et périodes des anomalies. — C. R. Ac. des sc., t. CLXXII, p. 82, 1921. Une suite d'expériences, sur les cultures de Lepidium sativum, arrosé à l'eau salée, a présenté à l'auteur un fait nouveau : la forme anormale de quelques fruits. Il a observé des fruits à 3 loges et méme à 4 loges, le fruit normal n'en présentant que deux. À. Jovkov. MASCRÉ (M.). — Recherches sur le développement de l'anthére chez les Solanacées (Contribution à l'étude de l'assise nourriciére du pollen). — Thèse Doct. és Sc., Paris, 1921. L'auteur a surtout poursuivi l'étude du tapis ou assise nourriciere, qui est généralement unique et dont les cellules sont situées immédiatement au contact de la masse pollinique. Dans l'évolution de ce tissu l'auteur distingue trois périodes : période d'organisation, état adulte, dégénérescence. assise nourricière interne, provenant de la transformation des cellules du placentoïde, se différencie toujours avant l'assise externe et parfois de façon extrémement précoce. Le chondriome typique apparait au moment de la formation des tétrades, alors que le tapis sécréte un abondant liquide dans lequel sont plongés les éléments polliniques. L'auteur signale. de curieuses déénérescences grep du tapis - I conf irme la présence d' alcalüides dis les cellules n nourricières en méme temps que dans l'épiderme. On trouve, en outre, dans ce travail quelques okseri se rappor-. - tant à l'évolution du grain de pollen ou de la paroi, et plus particulière” ment à l'évolution de leur chondriome. Enfin il y a une mise en évidence d'une trés curieuse denies dela région suturale, caractérisée chez de nombreuses espéces pa le dédou- blement de l'épiderme, l'allengement ou le dédoublement id Nen sous-épidermiques et Fappsrition, plus tard, dans la région sour ipie mique, d'une plage oxalifere. L'auteur montre comment cette strueture favorise la déhiscence. : 2d . En cherchant la cause du dédoublement de l'épiderme, l'au auteur emet . l'hypothèse que peut-être est-ce plus particulièrement au niveau de hc . région suturale que se fait l'évaporation de l'eau. Peut-être le cloisonne- ment des peines, en augmentant l'épaisseur de l'épiderme, nIHUG-" REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 597 GATIN (M»* V.-C.). — Recherches anatomiques sur le pédoncule et la fleur des Liliacées. — Thèse Doct. ès sc., Paris, 1920. Les résultats obtenus par l'auteur sont surtout relatifs à l'anatomie du pédoncule et de la fleur des Liliacées. L'étude comparée des caractères- de ces parties est ensuite appliquée à la classification de cette famille. Les conclusions générales de ces recherches sont les suivantes : a) Pédoncule. — D'une manière générale c’est dans le tiers supérieur du pédoncule que l'on trouve la plus grande constance dans ia structure vasculaire, l’auteur appelle ce niveau « caractéristique ». Les caractères sur lesquels on peut se baser pour la détermination anatomique des genres et des espèces sont les suivants : 1. Le nombre des faisceaux constituant le système fasciculaire du pédoncule. - 2. Le groupement de ces faisceaux les uns par rapport aux autres. 3. Les dimensions transversales des faisceaux les unes par rapport aux- autres. 4. La situation des faisceaux par rapport à la région centrale. 5. La forme des faisceaux et la proportion entre les éléments ligneux et libériens. A ces caractères principaux s'ajoutent ceux de l'écorce et de l'épi- derme. b) Fleur. — Les caractères’ anatomiques de la fleur, importants pour la taxinomie, sont les suivants : 1. La trace des sépales et des-pétales. 2. Le nombre et la répartition des faisceaux n le pistil. 3. La forme des faisceaux dorsaux des carpel a 4. La présence ou l'absence des glandes AE leur disposition, leur. i plus ou moins grand degré de différenciation. : uus 9. La forme des ovules et leur insertion. 6. Le tissu conducteur. 7. L'épiderme externe du pistil. c) Relations anatomiques entre les groupes..— A l'aide des caractères histologiques du pédoncule et de la fleur, il semble qu'on puisse, non. | seulement distinguer les espèces et Es. eese en. genres, mais encore. > résoudre la question de synony Toss lise dégage de ce travail; que les caractères histologiques tirés du "E — pédoncule et de la fleur sont d'une grande importance au point de vue — . taxinomique. On peut donc les utiliser, au même titre que les autres Caractères morphologiques externes ou internes, pour établir le g 5 . ment rationnel des diverses espèces d'un eop et les relations dece — groupe avec les groupes voisins. A. Jouxov. 598 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. RUTKIEWICZ (Bonpax). — Recherches anatomiques sur l’ « Asa- rum europeum ». — Thèse doct. Univ., (Sc.), Grenoble, 1921. Parmi les faits les plus importants que l'auteur a mis en évidence, il y a Neu de signaler que le premier article rhizomique de l'Asarum euro- pæum, c'est-à-dire l’article rhizomique qui prolonge l'hypocotyle, a sa deuxième feuille assimilatrice beaucoup plus petite que la première, ce qui n'a.pas lieu, au moins normalement, dans la plante adulte. La première feuille écailleuse du premier article ne reçoit du rhizome qu'un faisceau; toutes les autres feuilles écailleuses de cet article, comme celles de la plante adulte, recoivent trois faisceaux. Tandis que la racine terminale et les radicelles sont toujours binaires, le nombre des faisceaux est variable dans les racines adventives. L'épiderme de l'hypocotyle et du pétiole des cotylédons présente des cellules papilleuses particulières fonctionnant peut-être comme des condensateurs de lumière. L'épiderme supérieur des feuilles assimilatrices montre un autre type de cellules réceptrices des excitations lumineuses, que l'auteur considére comme un caractere d'adaptation à la vie à l'ombre. Dans la fleur, on peut noter l'existence d'un tissu lacuneux très lâche dans la paroi ovarienne, la présence d'un obturateur dans la partie supé- rieure axile de l'ovaire Développant Fonsi cient des considérations phylogénétiques un peu hasardeuses, l'auteur regarde l'Asarum europæum comme une plante en « état d'instabilité biologique », dérivant de formes dont le premier article rhizomique ne possédait qu'une seule feuille assimilatrice, ce qui est normal chez A. variegatum. La variabilité de la course des faisceaux dans le rhizome fournit aussi des arguments à l'appui de ces conclu- - sions théoriques. J. OrrNER. CHEMIN (É.). — Anomalies florales dans le genre Daphne. — . Bull. Soc. Linn. Norm., T° sér., vol. III, p. 218, pl. I et II, 1921. Description de divers cas de concrescence entre fleurs ou entre pièces d'une méme fleur, de division de pièces florales et de fasciation dans les. : espèces D. Laureola L L. et D. Mezereum. L. M B BucNON. FRIEDEL (J.). — Remarques sur la symétrie florale. Wem SR Se. : E. de Biol., t. LXXXIV, p. 883, 192. ` t L'auteur propose à. titre provisoire 6 SEE fondamentaux de 21 : symétrie florale, pour nr donne des formules. - x iremia, Adinandra, Schima, Hæmocharis, Camellia, Thea Stewartia. Une classification anatomique et une classification. pie ; Brass et corolle pentaméres, à sépalss | et pétales imbriqués ; ence REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. - 599- NGUYEN THANH GIUNG. — La détermination paiia des haricots exotiques. — C. R. Ac. des Sc. jt CLXXII, p. 1436; 4921; L'auteur arrive à distinguer les graines des Phaseolus Mungo et aureus des graines de Ph. vulgaris et multiflorus en se basant sur le nombre des couches des téguments séminaux. D'autre part le Ph. calcaratus pos- sede une assise sous-épidermique très différente. Extérieurement les graines de la catégorie Ph. Mungo sont d'un vert noirâtre, plus ou moins piqueté de jaune orangé, avec hile un peusail- — lant, tandis que celles de la catégorie PA. aureus sont plus uniformé- ment vertes, avec un hile non ou à peine proéminent. A. Jovkov. BUGNON (P.). — La théorie de la syncotylie et le cas du Strep- topus amplexifolius DC. La notion de phyllode appliquée à linterprétation du cotylédon des re ive em — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 660, 1921. L'auteur rejette la théorie de la syncotylie pour le cotylédon des Mono- cotylédones, mais émet une interprétation phyllodienne. Cette interpré- tation se concilie parfaitement avee la théorie de l'hétérocotylie. Les Graminées peuvent sans doute en fournir un ener ERS . Jouk BEAUVISAGE (L.). — Contribution à l'étude anatomique de la famille des Ternstræmiacées. — Thèse Fac. Sc., Poitiers, 190.. Poursuivant ses recherches antérieures, l'auteur a constaté l'insuffi- sance des caractères floraux pour définir aussi bien que pour limiter la famille des Ternstræmiacées. * Les espéces étudiées, trés nombreuses, appartiennent à une cinquan- - taine de genres différents, dont une trentaine mem étre exclus de la. famille. Au contraire, les principaux des 17 genres éubisvdón sont : Tome ^ logique concordantes ont pu être établies. La famille ainsi circonscrite possède comme principsux Caractères - ristémone, étamines rare d'oxalate de calcium; sclérites rameuses dans la fire, fe le pétiole, le limbe, le pinan etc. ; per de: canaux sécréteurs, alors qué 600 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ceux-ci existent dans les groupes voisins : Hypéricacées, Guttifères, Diptérocarpacées. Les genres douteux jusqu'alors et rejetés par l'auteur sont rangés par lui dans des familles très diverses : Pelliciéracées, Marcgraviacées, Guttifères, Chlænacées, Dilléniacées, Tiliacées, Ochnacées, Moni- miacées, etc. En somme, ce travail constitue une excellente étude critique des Ternstræmiacées, établit les affinités des différents genres et indique les relations de la famille avec les groupes les plus proches. 7 EITZ. Cytologie. GUILLIERMOND (A.). — A propos de la constitution morpholo- gique du cytoplasme. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 121, 1921. La question de la constitution morphologique du cytoplasme a donné ‘lieu à tant de controverses qu'il a paru à l'auteur opportun d'expliquer, à a l'aide d'un schéma, la conception à laquelle il a été amené par dix années de recherches. Il est aujourd'hui définitivement établi que le cytoplasme est une : substance d'apparence homogène qui contient en suspension trois ~ catégories d'éléments : 1* un chondriome dont une partie, dans les végé- . taux chlorophylliens, est affectée à la photesynthèse; 2° des vacuoles; 3° des granulations graisseuses. A. Jovkov. MANGENOT (G.). — Sur les grains de fucosane des Phéophycées. — C. R. Àc. des Sc., t. CLXXII, p. 126, 1924. > Les observations de l'auteur semblent bien démontrer que les grains de fucosane ne sont pas des formations spéciales aux Phéophycées ; ce ne Sont ni des organes vivants, comme le voulait Crato, ni des vacuoles E Spécialisées, comme l'admet Kylin. Ce sont simplement, au moins quant. d à leur mode d' sperm. des formations trés net chez les végé- . Jouxov. n POLITIS (. — Sur l'origine mitochondriale des pigments | anthocyaniques dans les fruits. — C. R. Ac. des Sc., t x : p 00, 19 — pu un di H 1.1 puo p uu ou ife ss um Melongena L. et Convallaria japonica L puis. il suit :- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 601 Les pigments anthocyaniques dans les dits fruits s'élaborent : 4° an sein de nombreuses mitochondries; 2° au sein d'un cyanoplaste unique _ par cellule. Ces deux modes de formation d'anthocyane peuvent se présenter méme ensemble; c'est ce qu'on observe pour l'anthocyane qui apparait dans l'épiderme de certaines variétés de Vitis vinifera L A. Jovkov. LICENT (E.). — Sur la structure et l’ évolution du noyau dans les cellules du méristéme de quelques Euphorbiacées. — C. R. Ac, des Se., t. CLXXII, p. 1063, 1921. Il résulte des recherches de l'auteur, que la structure et l'évolution du noyau, dans les cellules jeunes du méristème chez les Mercurialis, Euphorbia, Ricinus parmi les Euphorbiacées, Buxus parmi les Buxacées, Callitriche parmi les Callitrichacées et Ceratophyllum parmi les Cera- "mn et plantes voisines présentent surtout deux particularités suivan r eus exceptionnelle des nucléoles ou du nucléole jusqu'à la - fin de la division cellulaire; 2^ analogie fonctionnelle de certains chromosomes avec les nucléoles. A. Jovkov. '-HTANDISRE (R. DE). — - Remarque au sujet de quelques processus chromosomiques dans les noyaux diploidiques du Podophyllum peltatum L. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 1066, 1921. L'auteur a voulu vérifier si, comme l'émet Overton, le Podophyllum dud. peltatum L. offrirait un caractere tout spécial : les bandes télophasiques - : . (dans les noyaux bien fixés) ne présenteraient pas d’anastomoses entre - elles, ainsi que d’autres faits signalés par le savant amé méricain. » pe ponere P sers sur - PORTE peltatum b lui nt S : drones bolt efi désaccord avec ses constatations à lui, chez un grand d d nombre de végétaux. — A. Jovkov. . ^ 3n MANGENOT (G.). — La structure des anthé — C. R. Ac. des HE " CLXXII, p, 1198, 1921. E On * o a discuté sur la structure des anthérozoides bui: - fosse e : L'auteur s’est proposé de vérifier les théories en présence. | jh pftéronide des Fucacées lui app arait me une masse proloplas- $ / 602 SOCIÉTÉ. BOTANIQUE DE FRANCE. " mique allongée avec un noyau globuleux. Il ne.constitue qu'un type à peine modifié des gamétes et des zoospores des Phéosporées. Les anthé- rozoides des Fucus sont plus étroitement adaptés à leur rôle de gamétes ; ils n'ont plus de phéoplastes, mais ils n'en conservent pas moins, avec. leur abondant protoplasme, leur graisse de réserve et leurs autres inclu- sions, l'architecture générale dont l'auteur indique la valeur fonctionnelle. A. Joukov. ARLOING (F.) et RICHARD (G.). — Sur les corpuscules méta- chromatiques des Corynébactéries (Zacilles diphtériques et pseudodiphtériques). — Rev. gén. de Bot., t. XXXIII, p. 88, 1921. L'étude cytologique et morphologique des Corynébactéries poursuivie par l’auteur semble montrer qu'il est possible de dissocier et de faire - ressortir des caractères phylogénétiques importants à plus d'un titre, non parce que les bactéries en général sont des Champignons, mais ` parce que certains Champignons ont élé -a oy avet la masse des Bactéries d'affinités inconnues. . Jourov. GUILLIERMOND (A.). — A propos de l'origine de l'anthocyane. — C. R. Soc. de Biol., t. LXXXV, p. 98, 1921. L'auteur trouve que la controverse entre Politis et Pierre Dangeard sur la question de l'origine de l'anthocyane repose sur l'interprétation erronée de faits très exactement observés et donne une autre interpré- —.— . tation, qui prouve qu'en fin de compte la notion de chondriome subsiste dans toute son intégrité et que les mitochondries ne sont pas des éléments disparates, mais correspondent à une catégorie bien déter- minée d'organites. A. Jovkov. GUILLIERMOND (A.). — Sur les microsomes et les cellules lipoides de la cellule ue — C. R. Ac. des Se., t. CLXXI; - p. 1676, 1991. De l'ensemble des expériences que l'auteur a faites, autant sur les ce lules vivantes que fixées, il déduit que les microsomes sont de simples produits du métabolisme cellulaire. Ils semblent constitués le plus $0ü- -i vent par des lipoides parfois joints à des graisses neutres. Les termes de microsomes et de sphérome sont donc impropres et doivent être rem placés par celui de granulationslipoides. A. Jouov. | certe plantes. — C. R. Ac. des Se., t CLXXI, — POLITIS di). - — Du rôle du chondriome dans la formation des dil | REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 603 de Labiées et de Géraniacées. Les résultats obtenus font supposer que certaines essences. proviendraient. d'une. modification du tanin. Ces matières sont élaborées au sein des mitochondries qui se trouvent tou- jours nombreuses dans les poils sécréteurs des plantes qui ont été sou- mises aux expériences. QU. irc dh Joukon. DANGEARD (P.-A.). — La structure de la cellule d cene dans ses rapports avec la théorie du chondriome. — C. R. Ac. ar t. CLXXIII, p. 120, 1921. L'auteur conteste la théorie du chondriome, dit qu'elle n'a plus de raison d'étre, en ce qui concerne la cellule végétale, et qu'elle disparaitra égale- ment en zoologie, lorsqu'on aura pu faire, dans la cellule animale, le méme travail d'analyse quila fait dans la cellule végétale dont témoigne la présente note, qui permettra de délimiter et de caractériser les éléments ayant une origine différente et des rôles RU 2 ; A. Jouxov. JONESCO (S.). — Sur l'existence d'anthocyanidines à l'état libre dans les fruits de Ruscus aculeatus et de Solanum Dulca- . mara. — C. R. Ac. des Se., t. CLXXIII, p. 168, 1921. Les résultats des expériences de l'auteur lui ont permis de constatér la présence des anthocyanidines à l'état libre dans les fruits du Ruscus ; aculeatus et du Solanum Dulcamara. Ces anthocyanidines se trouvent: * simultanément à cóté des anthocyanines dans l'ensemble du pigment — Es rouge qui donne la coloration des fruits. L'auteur signale aussi l'existence de ces ; substances également cpu les fleurs et les feuilles rouges de quelques plantes. E : 2 Jouxov: e her cu s GUILLIERMOND (A. vs — . seriti cytologiques sur le bour- geon peer canadensis. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIIL,. p. 331, Les dicendus de l'auteur démontrent de la maniere la plus rigou- reuse qu ‘il existe dans le cytoplasme de la cellule végétale deux catégories d'éléments figurés, les uns facilement décelables sur le vivant, mais qui ne se colorent pas par les méthodes mitochondriales : ce sont d'un part des granulations lipoides, produits du métabolisme Dai, RS désignées sous le nom de microsomes et d'autre part les — acuoles. Les autres sont des éléments nettement définis par leurs caracteres microchimiques et plus difficilement visibles sur le vivant, — mais seuls es par les nr milochondriales : ce sont les puer cher viene: Jouxov. : * 60% SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. LUBIMENKO (V.). — De l'état de la chlorophylle dans les plantes. — C. R. Acad. des Sc., t. CLXXIII, p. 365, 1921. D'après les résultats de ses expériences l'auteur conclut que la chloro- phylle est intimement liée à des substances protéiques des plastes et que cette liaison est probablement de nature chimique. Il est trés vraisem- blable aussi que les chloroplastes de couleur verte normale ne renferment qu'un seul pigment vert qui se décompose trés facilement sous l'action de tous les agents qui font coaguler les substances protéiques en les alté- rant seulement. Cette décomposition du pigment naturel se manifeste par un changement plus ou moins grand de ses qualités optiques et de son spectre d'absorption. Les recherches que l'auteur a faites sur les spectres d'absorption des. feuilles vivantes ont montré que les diverses espéces varient beaucoup à ce point de vue, et il est trés vraisemblable que ces variations optiques sont dues à des variations chimiques des substances protéiques auxquelles est lié le pigment vert. A. Joukov. POLITIS (J.). — Du róle du chondriome dans la défense des orga- nismes végétaux contre linvasion du parasitisme. — C. R. Ac. .des Se., t. CLXXIIL p. 421, 1921. — . L'auteur résume de la manière suivante les résultats de ses recherches : - L'excitation parasitaire chez les végétaux peut provoquer un état de .. réaction dans les mitochondries, qui ont alors la propriété de servir acti- vement de centre d'élaboration à la plupart des produits de sécrétion de — la cellule; certains de ces produits, comme par exemple les tanins, se forment méme en trés grande quantité, et peuvent probablement avoir une action de défense des organismes végétaux contre l'invasion du para- sitisme. La réaction dans les mitochondries varie chez les diflérentes — - plantes et chez la méme plante, suivant le degré de développement et Ja nature du parasite. À. Jovkov. JONESCO (S.). — Les anthocyanidines, à l'état libre, dans les _ fleurs et les feuilles ded de quelques plantes. — C. R. Ac. des | Sc., t. CLXXIII, p. 426, 1 pom se dégage du travail de Foutear « que dans divers organes rouges : des plantes il existe des anthocyanides, à l'état libre, comme pigment coloré. Il est possible que ces substances se forment en même temps proviennent de l'bydrolyse- subie par l'anthocyane pendant sa disp- ion. En tout cas, la coexistence G'an anthocyanines, d'anthocyanidmes et de pseudo-bases dans unm | 's substances REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 605 : entre elles des relations étroites liées à la disparition du d rouge chez les végétaux. A. Jou KOZLOWSKI (A.). — Sur la saponarine chez le Mnium cuspi- datum. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 429, 1921. L'auteur a trouvé la saponarine chez la Mousse Mnium cuspidatum. Cette plante contient, dans le suc cellulaire de la tige et des feuilles, la substance incolore qui s'y trouve en dissolution; on peut facilement constater sa présence au moyen de la solution d' € A. Jouxov. POTTIER (J.). — Observations sur les masses chromatiques du = s Apr de loosphére chez Mnium undulatum Weis et um punctatum Hedwig (avec figures). xi R. Ac des Soe t t. CLX III, 445, 1921. | L'auteur décrit les masses chromatiques qu'il a observées dans les cytoplasmes des oosphéres des Mnium undulatum Weis et Mnium cuspidatum Hedwig. A. Jouxov. : KOZŁOWSKI (A.). — Sur l'origine des oléoleucites chez les Hépa- tiques à feuilles. — C. R. Sc. des Sc., t. CLXXHI, p. 491, 1921. Les observations sur les Hépatiques à feuilles permettent à l'auteur de conclure que l'hypothèse de Pfeffer sur la formation des oléoleucites par - agglomération de gouttelettes était justifiée, malgré les opinions contraires - émises plus récemment par Wakker, Raciborski et Garjeanne. 5 - A. Jocxov. MASSART (Jean). — Les quatre da ieli conjugaison sext lle. ^ — Acad, roy. de Belgique, Bull. de la Cl. des Se., 8° s., t. vit, ie p. 38, 1921. La conjugaison sexuelle comprend quatre étapes successives i de rapprochement des eius l'union des cytoplasmes, l'union des noyan i _ èt l'union des chrom Chez les Choleochgie x diis Algues vertes, les quatre € étapes se succèdent de près, sans qu'aucune division caryocinétique les sépare. Les Métaphytes ont un long intervalle entre les phases 3 et t: leurs - . noyaux fusionnés subissent de nombreuses Ca avant d. -pler leurs chromosomes. Chez les Basidi omycites, cest l'intervalle 2-3 . qui prend de l'importance. Beaucoup d'org s animaux in et les Diatomées ont un and intervalle 3-4, mais sont caractérisés en 606 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. outre parce que la phase 4 n'apparaît qu'après avoir été préparée par une cohabitation préalable des cellules qui est nécessaire pour que les gamètes prennent naissance. Cette nécessité de la cohabitation prépara- toire est d'ailleurs conservée dans le sexe femelle par. beaucoup d'animaux. LE Technique microscopique. MOREAU (F.).— Notions de technique microscopique. Application à l'étude des Champignons. Paris (s. d.), Lhomme, édit., 4 br., 59p. avec 35 fig. dans le texte. L'étude scientifique des Champignons, restée longtemps confinée dans le domaine de la morphologie externe, nécessite aujourd'hui la connais- sance de techniques microscopiques peu familières aux débutants. M. Moreau a voulu mettre à la portée de ceux-ci une petite plaquette résumant les différentes manipulations qui aboutissent à la préparation, la coloration et l'examen microscopique des échantillons. Il envisage . mon seulement la pratique des coupes destinées à l'étude morphologique . . des éléments fongiques, mais aussi de celles qui ont pour but I ‘étude des |. _ noyaux, du protoplasme, des mitochondries et chondriocontes, et des . corpuscules métachromatiques, < Les diverses manipulations sont décrites d'une maniere parfaitement claire et cette brochure est appelée à rendre aux jeunes mycologues de trés utiles services. Lo bm. Ke Physiologie. MONTEMARTINI (L.). — Sopra la circolazione delle sostanze - minerali nelle foglie. — Atti dell’ Ist. bot. dell univ. di dc | t. XVII, p. 227, 1920. 2 Ai Bear la nuit, ilya passage de la feuille à la tige des emm m plus faible que celui des substances organiques; dans quelques cas il est. is Be fort et le pourcentage des asso. os feuille, est moins élevé : le matin -ne "uH cd LE minérales qui prennent par à ce phénomène iam, le EE et le potassium. ae REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. > 607 RER NE, er ee - 3, Le transport des substances minérales, spécialement pour le calcium, est d'autant plus appréciable que l'assimilation chlorophyllienne est plus active. Les divers éléments ne se comportent pas tous dela même manière : le calcium émigre surtout dans les premières heures de la nuit, quand le transport des produits de la photosynthèse est plus actif; les autres éléments montrent, pendant la nuit, un mouvement plus uniforme. 4. Les relations du calcium avec la circulation des hydrates de carbone ressort aussi du fait que sa présence rend plus sensible la diminution de poids sec total que l'on remarque dans les feuilles pendant la nuit. Le calcium formerait avec les produits de la photosynthèse des: composés organiques complexes trés diffusibles qui passeraient par osmose d'une cellule à l’autre avec une vitesse proportionnelle à la densité de la solution. Le potassium et le phosphore, formant des composés d'une autre nature, circuleraient i uniformément par les. . tubes criblés. : R Sx TUR VE L. BAT DAER 4 d : L ^ | E MIÈGE (E.). — Action de la chloropicrine sur la faculté germina- tive des graines. — C. R. Ac. des Se., t. CLXXII, p. 170, 1921. Les essais faits par l'auteur sur differentes semences, lui ont permis d'arriver aux conclusions suivantes : 1° La destruction des insectes parasites des semences pe être assurée par l'emploi de la chloropicrine. 2 L'action de la chloropicrine sur les semences varie avec la nature | des graines, la dose p et la durée du traitement. A. Jove: # | DANGEARD (A.-P.). — Observations sur une Algue cultivée à — : obscurité open huit ans. — C. R. Ac. des Sc., t se pe 254, — 921. 22 En cultivant le Scenedesmus acutus par repiquages successifs, pendant 3 e; ans, l'auteur croit pouvoir affirmer que la chlorophylle chez le : lumière. cesse Hie! verte, à que de lui fousmr: un milieu utritif x worabl : ta ERUNT RR de la fonchidà ne pendant : P années n'a pas eu plus d'effet : sur l'Algue, que les quelques heures : . V obscurité à ne elle est soumise ches nuit dans la nature, — A. domo. 2 Scenedesmus acutus se forme en pure proc ou lointaine pe i 6 : On pourra Alosr à cette fe et at obscurité sans qu'i 'elle COUR E pee dimipue d'une manière très sensible la vitesse des réactions chimiques ~ tinum, Medicago sativa donnent un dégagement actif de Hs. 608 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. LUMIÈRE (A.).— Action nocive des feuilles mortes sur la germi- nation. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 232, 1921. En vérifiant l'hypothèse que les produits solubles renfermés dans les : feuilles mortes et les débris des plantes annuelles, ainsi que ceux qui résultent de leur fermentation pourraient jouer un rôle dans le phéno- mene périodique du réveil de la terre, l'auteur a constaté qu'au moment de la chute des feuilles et de la mort des plantes annuelles, les pluies dissolvent les corps solubles réducteurs renfermés dans ces matériaux et imprégnent le sol de ces substances qui privent les graines de l'oxygene en l'absorbant pour leur propre compte. Ce phénomène empêche la germination jusqu'à ce que COEUR de > l'atmosphère ait pénétré dans le sol. E A. Jovkov. À MOLLIARD (M.). — Influence du chlorure de sodium sur le déve- 4 loppement du Sterigmatocystis nigra. — C. R. Ac. des Sc, — t. CLXXI, p. 1118, 1921. L'auteur a cherché quelle pouvait étre l'action, sur la végétation d'une Mucédinée, de la concentration du milieu de culture réalisée par une substance qui ne se comporte pas comme alimentaire. : -En résumé, le chlorure de sodium, à une concentration suffisante, de la moisissure ainsi que le rendement; il provoque en second lieu la — stérilité du mycélium, mais cela d'une manière indirecte, en déterminant l'accumulation de l'acide azotique. A. nsi MIRANDE (M.). — Sur les graines å autofermentation sulthydrique de la famille des Papilionacées. — C. R. Ac. des Sc., t. CEXXE, — p. 1202, 1921 f j ex ta ADR OS à ^ RP DE SUP A quo AP OWNED VUES MNA TID em UON. E EN ETS Les essais de l'auteur lui ont dotés que le fait de l’ actes sulfhydrique n'est pas isolé dans la famille des Papilionacées awon de Lathyrus sativus et L. Circea, mais qu'il est assez répandu. + Ainsi les Lathyrus odoratus, Phaseolus vulgaris, Pisum sativum, Faba vulgaris et ses variétés, diverses espèces de Vicia, Cicer a D'autres espèces donnent H?S en moindre quantité. — — : D'autres encore n'en produisent pas, tels sont : ; Amirpha pee Geria ista tinctoria, es ee illa varia, GAWI inalis. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. : 609 … DAVY pe VIRVILLE (A.) et DOUIN (R. )- — Sur les modifications dela forme et de la structure d ; gées dans l'eau. — C. R. Ac. des Se., + CLXXII, p. 1306, 1921. E. Les expériences des auteurs mettent en évidence l'action du milieu aquatique sur les Hépatiques. Les Hépatiques cultivées dans l'eau sont susceptibles de s'adapter à leur nouveau milieu qui provoque des chan- gements remarquables dans le développement, la taille, la structure et aussi dans la direction suivant laquelle se fait l'allengement de ces végétaux. Si ces formes étaient rencontrées dans la nature sans qu'on eu connut la genèse, on n'hésiterait pas à les décrire comme des variétés ou méme ve comme de bonnes espèces. A. Jovkov. . LUMIÈRE (A.) et COUTURIER (H.). — L'anaphylaxie chez les végétaux. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 1313, 4921. L'état de sensibilisation qui est conféré, chez les animaux, par l'injec- tion d'une matière albuminoide étrangère à leur organisme, est un fait dont le caractere est si général que les auteurs ont eu dos de rechercher si ce phénomène pourrait se manifester chez les végéta Leurs premiers résultats montrent que l'état Et peut être créé chez les végétaux. A. Jovkov. STROHL (J.). — Les hormones dans le rème végétal. — Rev. gén. : : Sc., t. XXXII, p. 260-261, 1921. 3 Passant en revue divers travaux sur les hormones dans le règhe vére tal, Strohl conclut que la réalité de fonctions end égétaux et le problème de leur localisation restent en suspens. . os F. Moreau. | AUMIOT (J.). — Expériences de rajeunissement et de Beer nement de la pomme de terre. — Rev. gén. de Bot., t. XXXI p. 183-189 et 244-263, 1921. t pss eR UE Pod Étude de mutations gemmaires eulturales des S re vages et étude ae ponr d. 1 zx semis » par fécondation artificielle. s F. Morgau. CHEMIN (É.). — Organisation florale et pollinisatic Lathræa. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7° sér., vol. M, p- 493, 1921 . L'auteur conclut de ses observations e et de ses expériences à lan E T. Vxvim. eger d xv M) M 610 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. sité des insectes (bourdons particulièrement) pour assurer la pollinisation chez le Lathræa clandestina; les bourdons seraient guidés par leur odorat en même temps que par leur vue. P. Buenon. COU PIN (H.). — Sur la résistance des plantules à l'inanition. — - €. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 550, 1920. CERIGHELLI (R.). — Sur les échanges gazeux de la racine avec l'atmosphére. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 575, 1920. RICÔME (H.). — L'orientation des rameaux dans l'espace. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 134, 1920. LESAGE (P.). — Évaporométres et mouvements des fluides au tra- vers des membranes. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXI, p. 927, 1920. Chaque évaporomètre est un appareil Askenasy où le gâteau de plâtre est remplacé par une membrane ou bien encore c'est un osmometre de Dutrochet retourné. L'auteur a pu établir des rapports utiles entre l'éva- ~ poration et la pression des liquides dans les plantes. A. Joukov. e MOLLIARD (M.). — Sur le développement des plantules frag- . . mentées. — C. R. Soc. de Biol., t. LXXXIV, p. 770, 1921. L'auteur effectue depuis plusieurs années des essais sur la capacité maxima que possèdent des plantules fragmentées de présenter un déve- loppement appréciable; ses recherches ont particulièrement porté sur le radis. Il. trouve, en résumé, qu'on peut expérimentalement prolonger la faculté de croissance et de régénération de fragments de végétaux en les placant dans les conditions aseptiques, en présence de substances orga- niques assimilables; et cela explique vraisemblablement la particularité que possèdent les PASA grasses de se bouturer aisément à partir de ~ portions minimes de leur corps; ces plantes contiennent d'une part des XE réserves, ne se dessèchent pas facilement et ne sont pas attaquées par : . les microorganismes en raison de leur Lic esie chimique. A. na Sm GAIN (E.). — Résistance des graines oléagineuses à un chauffage | : prolongé. — €. R: Soc. de Biol., t. LXXXIV, p. 887, 1921. : x ne semble pas que l'actiod de toxicité de la chaleur soit renforcée — : par le temps d'action vers les températures de 50° à 60°. — — : * Ls auteur. K. ni sur les ne de Lin, Cola et Tournesol "is REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 611 Les résultats obtenus montrent que la méthode du chauffage des semences, maniée avec discernement, pourra être, dans les laboratoires de génétique, un moyen commode d'amélioration de l'homogénéité des lots avant le semis. A. Joukov. BLOCH (M** E.J. — Modification des racines et des tiges par action mécanique. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 1524, 1994. L'auteur présente quelques échantillons de Aaphanus sativus L., Lathyrus Aphaca L., Solanum nigrum L., et Fagopyrum esculentum Mench., dont elle a modifié le développement des racines et des tiges par eraprisoupément dans un tube de verre étroit ou entre ies LC Ringo de verre, A. Jouko MOLLIARD (M.). — Róle du potassium dans le dene et les fonctions reproductrices des ERR C DEOS — C. R. Ac. des Se., CLXXIIL, p. 100, 1921, L'apparition des organes de reproduction dans les cultures de Cham- pignons et de Bactéries coïncide avec un épuisement du milieu nutritif; le méme phénomène se retrouve chez les végétaux supérieurs, comme en témoigne la floraison précoce des plantes insuffisamment nourries; mais les conditions exactes dans lesquelles le phénomène se produit sont encore inconnues et l'auteur a pu préciser certaines d'entre elles au cours de ses recherches sur le Sterigmatocystis nigra. Les résultats de ses expériences précisent le róle fondamental joué par les éléments minéraux dans le chimisme des étres vivants; en plus ils établissent pour ces éléments une spécificité au point de vue de leur — — rôle individuel; cette spécificité se traduit de deux manières : d'une - maniere chimique et d'une manière morphologique; de la confrontation des deux sortes de résultats on doit pénétrer plus avant dans l'étude des rapports existant entre les réactions chimiques et le développement mor- phologique de la matière vivante. A. Jovkov. RICÓME (H.). — Sur les causes de l'orientation inva de la racine et de la tige. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 167, 1921. Des résultats des expériences de l'auteur il se dégage : 4° que la : pesanteur agit sur les massiís cellulaires en état de cloisonnement de facon à orienter vers le bas la croissance longitudinale, aussi bien dans . la tige que dans la racine; 2° que l'orientation ascendante de la tige est due à l'importance de l'élongation qui grâce à la pesanteur corrige l'effet - de la pesanteur sur. le méristème primaire; Li que le fes tes p 612 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. ^ feuilles (par la sortie de faisceaux et par l'accroissement de la transpira- tion) altère périodiquement l'effet de la pesanteur. . Jovkov. BERTRAND (G.) et ROSENBLATT (M"* M.). — Sur la présence générale du manganése dans le régne végétal. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 333, 1921. Les auteurs présentent un tableau des proportions de manganése en milligrammes pour 100 grammes de matières végétales sèches, fraiches et cendres, résultats de leurs dosages. Ils admettent, en conclusion de . tous les travaux publiés jusqu'ici sur la question du manganèse, que la présence du métal est absolument générale chez les plantes : le manga- nèse existe à la fois dans tous les organes et dans toutes les espèces du régne végétal. À. Joukov. MAQUENNE (L.) et DEMOUSSY (E.). — Sur la respiration des feuilles dans le vide ou des atmosphéres pauvres en oxygéne. — C. R Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 373, 1921. A la suite.des expériences sur la respiration des feuilles dans le vidé, en milieux gazeux et en milieu liquide, les auteurs concluent que « la _ respiration intracellulaire et la respiration normale, auxquelles certains > auteurs ont cru voir une origine commune, procèdent en réalité de _ causes différentes et doivent être envisagées comme des fonctions auto- — nomes, autant par leur mécanisme intime que par l'influence qu'elles exercent sur la vie des plantes vertes ». À. Jovkov. A i RICÓME (H.). — Sur l'orientation des tiges. — C. R. Ac. des Sc., t. LXXII, p. 424, 1991. L'auteur montre que la tige s'oriente diversement iain sa teneur en eau. Il indique plusieurs expériences faites dans ce sens et dit qu'on ne saurait invoquer une prétendue irritabilité du protoplasme par des - statolithes ou autres dispositifs pour expliquer l'orientation des tiges. La sensibilité des végétaux est une conséquence des propriétés de tous les constituants de l'organe considéré, et ces propriétés sont sous la dépen- _ dance des conditions externes et internes. Cette sensibilité n'est nulle- ; . ment une propriété du seul protoplasme, auquel on attribue bien à m . un sens de l'espace et une faculté d'orientation. A. Jouxov. : A. ZAEPFFEL (E.). — L'amidon mobie et le géotropisme. —6.R Ac. des Sc. t. CLXXIII, p. 442, 1 s me les déformations d'un | organe végétal u donné, di joni LEWIS KNUDSON. . T0se ou de fructose en dehors de toute r cede mycotique. +. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 613 peuvent résulter les courbures géotropiques, sont den ose par la variation de la turgescence, cette dernière étant modifiée par un change- ment de répartition de l'eau provoqué par les déplacements des grains d'amidon mobiles. A. Jouxov. RICÔME (H.). — La croissance ee — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 595, 1921. L'auteur dit que la croissance curviligne de la tige s'effectue suivant deux modes bien distincts : l'incureation et la décurvation. L'incur- vation provient de l'action inégale de la lumière, de la chaleur et de l'humidité. autant que des conditions mécaniques internes inégales. La décurvation est un phénomene de méme nature, mais se traduisant par un effet inverse. Elle se produit dans une région où la croissance secon- daire est en pleine activité. A. Joukov. COUPIN (H.). — Sur ce que les graines fournissent aux plantes adultes. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIIIL, p. 597, 1921. L'auteur envisage le probléme de savoir quelle est la part qui, dans la. plante adulte, provient de la graine. Il tire de ses expériences les conclusions. suivantes : 1° Les graines fournissent à la plante adulte une contribution qui peut étre considérable, mais dans la majorité des cas cetle contribution est très faible; 2° Le plus ou moins de rendement ne semble pas être conditionné par la nature de la matière de réserve, mais, plutôt — jusqu'à un certain point — par le plus ou moins grand volume des graines; 3° Ce qui semble agir le plus dans le rendement dés semences.« en plante adulte » parait être plus particulièrement” - leur « tempérament » spécial et leur place dans la classification; 4 Les — semences peuvent contribuer à l'édification de la racine, de Poe de la tige et des feuilles, mais jamais de la fleur. i : i À. Jobkuv- re Y tis A MAS i *114 de Orquideas. — Bol. r. Soc. de Hist. nat., t. XXI, p. 250, 1924. L'auteur a réussi à faire germer des graines de plusieurs Orchidées 7 sur de la solution de Pfeffer gélosée et additionnée de 1 p. 100 de luii * 614 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Hybridité. Génétique. SAVELLI (R.). — Apomissia ed ibridazioni difficili in Nicotiana. — Bull. Soc. bot. ital., p. 22, 1920 L'auteur fait d'abord remarquer que chez le Nicotiana rustica var. brasilia et texana, on peut obtenir la parthénocarpie, avec parfois forma- tion de quelques graines capables de germer, en réduisant le nombre des fleurs et en soumettant la plante à une nourriture intensive. En faisant agir sur le pistil du W. rustica trés peu de grains de son propre pollen pour féconder un petit nombre d'ovules, on obtient le développement presque normal du fruit et une grande quantité d'ovules se Trajistormem en phénospermes. Reprenant ensuite les expériences de Splendore, l'auteur procede à des essais d'hybridation entre les W. rustica var. texana, N. Tabacum et JV. chinensis; d'autre part, il fait agir le pollen des Verbascum phlomoides, Thapsus, Blattaria et pulverulentum sur les N. rustica vat. terana et var. Erbasanta. D'après ses observations, il faut abandonner _ tout à fait l'idée de Splendore, d’après laquelle les semences données par le Nicotiana pollinisé avec le Verbascum proviennent d'une fécondation. Il s'agit d'une excitation purement végétative qui se produit d'une maniere encore plus. énergique avec le pollen du Salvia pratensis. RE J a donc simplement intervention possible 'd'apomixie dans les expé- riences d'hybridations difficiles, entre espèces éloignées. On ne peut dr l'existence des « catalyseurs fécondatifs » au sens de Splendore, c'est-à-dire de pollens étrangers jouant le rôle de nouveaux facteurs de mutation; ces facteurs ne seraient que les excitants ordinaires de l'apomixie. E S ANASTASIA (E.). — Araldica Nicotianæ. Nuove ricerche intorno alla filogenesi della varieta di N. Tabacum L. — R. Ist. sperim- tabacchi, Scafati, 1914. Sous ce titre l'auteur a réuni deux fascicules d'une magnifique publi- - cation ne comprenant pas moins de 130 planches photographiques, sans > compter les nombreuses figures réparties dans le texte. En s'appuyant surtout sur les caractères tirés du stigmate et de l’ anthère, il montre que le Nicotiana Tabacum et ses nombreuses variétés résulteraient de l'hybridation du N. rustica et du N. petunioides, les races macrophylla 2E tenant plus du. petunioides, les Tace [Dicas du rustica. l Les fn du N. Tabacum se vor d'une nepos mais une hybridation et à une is REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 615 ultérieure. Les autres caractères qui ont servi à l'auteur pour analyser les espéces qu'il considére comme complexes ont été empruntés surtout à la forme de la corolle, à l'indice phyllotaxique, à la morphologie des feuilles et à la déhiscence des capsules. ; R. S ANASTASIA (E.). — Le forme elementari della composizione dei vegetali o l'origine della specie. Filogenesi delle Nicotianæ, delle Primulaceæ et delle Viola. — Boll. techn. r. Ist. scient. sperim. del Tabacco, Scafati, 1990. En faisant agir le pollen du Nicotiana petunioides (Petunia hybrida hort.) sur le stigmate du N. rustica var. Erbasanta, l'auteur a obtenu un individu répondant aux caractères du W. Tabacum. L'observation et l'expérimentation prouvent donc que ce dernier Vicotiana est une espèce complexe, composée des éléments rustica et des éléments petunioides. Les espèces de toute la famille des Nicotianées dériveraient de la combi- naison primordiale de certains éléments, en nombre varié et en propor- tions déterminées. De méme, ne représenteraient que des complexes toutes les espèces des Primulacées et des Violacées: chez les Nicotianées les deux extrêmes étant /V. rustica et N. petunioides; chez les Primu- lacées, ils se trouveraient dans Cyclamen et Anagallis; chez les Viola, | e dans V. odorata et V. tricolor. Les caractéristiques de l'espèce ne serait - donc pas la simplicité, la fixité, l'origine homozygote, mais la complexité et la faculté de mutation. Il est vivement désirable que de nouvelles et — nombreuses expériences viennent confirmer ces importantes conclusions. : R S: BÉGUINOT (A.). — Brevi notizie àla Digitalis ambigua Mur. e sulle forme affini in rapporto alla loro variabilita. — ams m bot. ital., p. 24, mars 1921. D'aprés Koch, le Digitalis grandiflora présenterait deux variétés : - x acutiflora (ambigua de Murray, ochroleuca de Lindley, grandiflora de Reichenbach); 8 obtusiflora (angia de Lindley, ochroleuca de Reich.). à D’après l'auteur le p cycle serait beaucoup plus acc que ne le laisse supposer la distinction de Koch en deux variétés. Feld. i trouvé en Westphalie treize variétés de D. ambigua dont deux présentent des caractères extrêmes (luteo-alba et luteo-fusca) et les autres des caractères intermédiaires; une partie de ces dernières tire certainement son origine de croisements opérés à la suite des visites répétées des insectes. En Italie, l'espèce la plus fréquente correspond au type ambigua (ou sentilan de koes on trouve A rarement cella qui ics 616 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. au type ochroleuca de Reich. (obtusiflora de Koch). Beaucoup d'espèces ont été décrites qui ne sont que les résultats de croisements. Ainsi le D. media de Roth (ou D. intermedia de Persoon) serait un hybride du Digitalis ambigua et du D. lutea. Le Digitalis fucescens Wallsdt. et Kit de la flore de Fiume est probablement un hybride du D. ambigua et du D. levigata. Des produits du croisement du D. grandiflora et D. pur- purea ont été récemment examinés par Neilson et il est à souhaiter que, de méme que les précédents qui sont des hybrides naturels, ils puissent être reproduits artificiellement et étudiés selon les méthodes de la géné- tique moderne. KR.» RUSELL (Arick Mary). — La structure macroscopique et microsco- pique de quelques Sarracenia hybrides comparée avec celle de leurs parents. — Contrib. from. the bot. Laboratory of the Univ. of Pennsylvania, V, 1919, p. 3-41 avec 5 planches en simili, Les conclusions de l'auteur sont les suivantes : les hybrides sont inter- -médiaires par l'aspect, par la taille (avec parfois plus de vigueur), par la -. forme des opercules des feuilles, par la coloration, par la forme et la — taille des pétales, par l'odeur des fleurs, tous caractères macroscopiques. Pour l'anatomie il en est de méme. Sont aussi intermédiaires avec les parents les cellules épidermiques externes de l'opercule et du cornet des feuilles; les stomates sont par leur nombre une moyenne arithmétique du nombre de celles des parents, de méme pour les poils unicellulaires, lépaississement des bourrelets des cornets, le nombre des couches du tissu palissadique, les cellules sous-épidermiques, la profondeur du mésophylle, le tissu Dern eee et ses faisceaux. Les hybrides étudiés sont les suivants : Sarracenia purpurea X< flava, S. flava X Drummondiü, S. Sledgei »« Drummondii, déjà connus en horticulture. GAGNEPAIN. RAYBAUD (L). — Sur une nouvelle variété de Mais, Zea mais | dentiformis var. leucoceras. — C. R. Soc. de Biol., t. LXXXIV, p. 196, 1991. pu les indigènes sous le nom de Nio-Goué. * À. J OCKOV. BLARINGHEM (L. X — Sur le pollen du Lin et la dégénér des _p. 1603, 1921. tuum des différentes Misc de lins onte amené l'auteur à la con- À L'auteur décrit la variété de Mais, Zea mais dentiformis var. leuco- ceras, qui nous est parvenue de la Guinée rss où elle est connue xs nérescence x variétés culti pepe. C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, 2 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. sCOOBTT clusion de nécessité de la sélection des lins à fibres, par l'étude de la qualité des pollens de pédigrées isolés et suivis pendant plusieurs géné- rations pour atténuer, sinon faire totalement disparaître, la dégénéres- = cence des variétés connues. À BLARINGHEM (L.). — Recherches sur les hybrides du Lin (Linum usitatissimum). — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXIII, p. 329, 1921. Les expériences sur les croisements des lins d'espèces différentes ont donné à l'auteur les résultats suivants : 1? /a couleur brune du lin Maroc domine la couleur blanche du lin à graines blanches; 2» les septa = ciliés des fruits dominent les septa nus. Mais il en déduit une autre conséquence importante : dans la sorte Maroc, en apparence fort homo- gène, certaines lignées se comportent dans les croisements avec une sorte réactif étroitement définie comme porteurs de caractères mendé- liens simples; d'autres, comme porteurs de caractères complexes. Le croisement avec une sorte réactif choisie permet donc de séparer les lignées régulières dans un ensemble où tout parait confondu et identique. à A. Jouxov. - BLARINGHEM (L.). — Sur la production de « variétés à graines . marbrées » de la Féve Lame Faba LJ) — €. R. Ac des Se, | t CLXXIII, p. 666, 1921. Les expériences de eroisements réalisées par l'auteur entre plusieurs sorles divergentes de Vicia Faba montrent que la couleur brune des graines domine la couleur grise ou la couleur verte. La lignée pliniana fait apparaitre dans les descendances hybrides et à partir de la deuxième génération des caractères nouveaux, marbrures ou ponctua- rs tions, qui persistent sur un bon nombre de descendances et paraissent — plus fixées méme que le caractère brun de l'ascendant. On possède de - nombreuses variétés de haricots stables, définies précisément par des marbrures, des ponctuations, ou des auréoles teintées autour de l'ombilie, il n'est pas douteux qu'on puisse obtenir des variétés ana- logues de Vicia Faba en cas où cette acquisition offrirait un intérét commercial. A. Joukov. M JOE T SEM EAS i XE RR ST Ù à ca à i . BEAUVERIE (J.). — L'améliorati les par la pratique de — — la sélection. 1 br., WE p. tinus imp. Mont-Louis, 1920. . - On sait que deux méthodes de sélection sont actuellement susceptibles peer . d’être employées pour l'amélioration culturale des végétaux : la ection UE . Par porte-graines et celle par lignées pures ou sortes pédigrées. ' Cette ; da dernière est de beaucoup. la plus — et la fies in ipi Las la | $ 618 d SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. fixité des résultats obtenus. De plus elle est susceptible d'applications aux mutations ou aux hybrides qui forment des plantes à caractères nouveaux — fixables en combinant la théorie de Mendel et la pra- tique des pédigré Dans SUME: plaqueta qu'il publie actuellement, M. Beauverie donne une description détaillée de la méthode des pédigrées et des avan- tages qu'on est en droit d'en attendre pour la sélection, l'acclimatation et la lutte contre les maladies parasitaires des céréales. Il insiste sur la . supériorité de cette méthode par des exemples extrêmement probants et sur la nécessité d'organiser en France les travaux de sélection à l'instar de ce qui se fait dans différents pays. LA Lus. LATHOUWERS(V.). — Variations speltoides dans des ss pures de Froment et dans une population d'Epeautre. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 218, 1921. Étude de deux mutations « à forme d'Epeautre » apparues en 1919, dans deux lignées pures appartenant à deux variétés différentes de Fro- ment. De telles mutations n'ont été jusqu'ici signalées que très rare- ment. iL Chimie eiüclals. GOLA (G.). - — - Sulla presenza di composti umici nei tegumenti semina — Bull. Soc. bot. ital., p. 60, 1920. i La matière colorante noire dont est imprégné le tégument séminal du Phytolacca decandra n’est pas comparable à la « masse carbonoïde » que Hanausek a signalée dans le péricarpe des Composées; elle serait | A rei CES PRE cia un éther ulmique de la cellulose composant la membrane des assises —— tégumentaires. Le méme éther se retrouve chez les Phytolacca dioica et — Rivini, les Chenopodium album, viride, Bonus-Henricus, le Celosia — castrensis, les Amarantus retroflexus, hypocondriacus, albus. Des composés ulmiques analogues se formeraient chez les Euphorbiesits Es Š im (Ricinus communis, Buzus sempervirens). ee .— ghia, t. XXVIILXXIX, p. 555, 1920. Les études de prose de mc cx de Penzig tendent à démon SERRA (A.). — — Lacr cristallizzazione negli organi vegetali — oue 2 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 619 trer que la lumière exerce une grande influence sur la formation et-la distribution de l'oxalate de Ca. Buscalioni objecte que l'on doit plutôt attribuer le phénomène à l'évaporation plus ou moins grande à laquelle les plantes sont exposées. L'auteur a procédé à quelques essais de contrôle en soumettant à une évaporation très lente des coupes fines d'Oxalis, de Citrus, de Ricin, de tubercules de Dalhia et de Betterave, de manière à provoquer la cristallisation des constituants chimiques. Il conclut que la cristallisation dans le sein de la plante, abstraction faite du processus osmotique et de l'assimilation des sucs venus du tissu adjacent, se produit par l'évaporation graduelle due à la température et à l'aération. R-S; SERRA (A.). — Microcristallographia. Applicazione dei methodi microcristallografici al riconoscimento degli elementi minerali contenuti nei vegetali. — Malpighia, t. XXVIII-XXIX, p. 558, 1920. L'auteur donne les détails des méthodes pd. oe cts qui lui permettent de déceler : P, K, Fe, Ca, Al, Mg, SO'H*, Le phosphore, sous l'action chlorophyllienne, serait en. gagé dans une combinaison organique de constitution probable : : OH — CH — PO — OH > 0 - OH— CH — PO —0— OH. + R$. 099 MAMELI (E.) — Ricerche sulla costituzione ' chimica della 2 membrana delle alghe Cianoficee. — Atti dell’ Ist. bot. dell univ. —— di Pavia, t. XVII, p. 251, 1920. Les recherches ont été étendues à 34 genres ie une Fe d'espèces. Elles ont permis d'établir que la cellulose rentre dans la constitution de la membrane en général; qu'une substance pectique accompagne le plus souvent la cellulose; que la membrane des Cyano- — phycées n'est pas formée de chitine; que les produits d'hydrolyse dela . = cellulose de cette membrane sont des pentanes et des galactanes. = = selon Pas les gonidies du Lidbens ssepe des Dii par agamie et les Lichens seraient des organismes autonomes rma duh seul individu ag | um 620 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. BARLOT. — Sur un nouveau réactif des Lactaires et des Russules à saveur âcre. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 87, 1921. L'auteur a fait une série d'observations intéressantes sur les Russules et les Lactaires, en soumettant les échantillons examinés à l'action d'un réactif nouveau à base de pentachlorure-d'antimoine. L'application de ce réactif — chloroammoniate — produit, au bout de quelques secondes de contact, une coloration gris-plombée intense quelle que soit la portion du carpophore de Russula emetica et Lactarius piperatus. . Toutes les Russules se colorent de la méme facon, mais avec une intensité plus ou moins grande. A. Jovkov. . TANRET (G.). — Sur la présence d'acide quinique dans les feuilles de quelques Coniféres. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 234, 1921. L'auteur vient de constater la présence d’acide quinique dans quelques Abiétinées : Cèdre (Cedrus Libani), Mélèze (Larix europæa.) À. Joukov. GORIS (A.) et VISCHNIAC (C.). — Sur les alcaloïdes de la Valé- riane. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 1059, 1921. Les auteurs confirment la justesse des observations de Walisezewsky et Chevalier surla présence de deux alcaloides dans la Valériane. La racine de Valériane contient deux alcaloides, dont l'un est soluble dans l'éther (chatinine) et l'autre dans le chloroforme (valérine). La quantité de ces alcaloides est trés faible et la chatinine y domine. L'effet thérapeutique de la Valériane ne semble pas devoir étre rapporté à ces alcaloides, dont l'action umm e est faible. | A. Joukov. DUPONT (G.). — Contribution à l'étude des constituants acides - riques. — C. R. Ac, des Sc., t. CLXXII, p. 1373, 1921. - L'auteur montre que la chaleur, l'acide acétique et surtout lacide — ( drique isomérisent l'acide lévopimarique, tandis qs u-— ique. rois Meteo muda puis Eie en acide Frimanbidiqu: qui E. la forme stable. : ru . de la gemme du Pin maritime. Isomérisation des acides pima- is REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 621 Cet acide B-pimarabiétique a pu être isolé et identifié avec l'acide. abiétique pur isolé par Schultz. L'étude physico-chimique confirme qu'il s’agit là de simples réactions d'isomérisation. A. Jovkov. BRIDEL (M.) et ARNOLD (R.). — Sur une méthode permettant l'application aux végétaux du procédé biochimique de recherche du glucose. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 1434, 1991. : Le but de ce travail a été de trouver une méthode permettant l'appli- cation aux végétaux du procédé biochimique de recherche du glucose. Aprés de nombreux essais les auteurs sont arrivés à une méthode qui leur donne satisfaction. Il faut d'abord traiter la plante à essayer par l'alcool bouillant afin de détruire les ferments et fixer la composition. L'extrait alcoolique ainsi obtenu est soumis aux traitements par le pro- cédé biochimique. A. Jovkov. Cryptogames cellulaires. Phytopathologie. PANTANELLI (E.). — Cura della fersa del gelso. — Ann. della r.. Accad. d'Agric., t. LXII, p. 224, 1919. Il s'agissait de savoir à quel moment il convenait de procéder au traitement par la bouillie bordelaise : à l'automne, à la fin de l'hiver ou en mai. L'auteur a pu démontrer qu'un premier traitement, par une bouillie à 2 p. 100 à la fin de février et un deuxième, par une bouillie à 1 p. 100, au moment où les bourgeons vont s'ouvrir, suffiraient pour prévenir le développement du Sphærella Mori et permettre la production de feuilles de mürier très saines et tout à fait inoffensives pour les versà —— — soie. R.- S. vs VOGLINO (P.). — Le stazioni di segnalazione della Peronospora n della vite vel 1916, 1917, 1918 et 1919. — Ann. della r. Accad. ue : d'Agric. di Torino, t. LXI, p. 52, 1918; t. LXII, p. 3 et 237, 1919. La date d' apparition du mildiou, la température et l'état ETERN trique de l'air à cette date et, en général, toutes les observations les plus minutieuses relatives air développement du parasite sont consignées dans ce travail dont le but est surtout de déterminer les circonstances qui du Wero s il est indispensable c de p piir son étude en z 622 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. compte des conditions météorologiques; ces données devraient étre fournies : 1° par une station météorologique proprement dite ; 2° par une pation d'observations biologiques. R.'S. MASSALONGO (C.). — Spigolature cecidologiche. — Bull. d. Soc. bot. ital., p. 2, janvier 1921. Description.de quelques zoocécidies, que l'auteur a reconnues nouvelles pour la science, sur les genres Promus, Erica, Genista, Hieracium, Rhamnus, Salvia, Sorbus. CHIOVENDA (E.). — Ancora due parole sul Myriostoma coli- forme in Italia. — Bull. Soc. bot. ital., p. 31, mars 1921. L'auteur décrit de nouveaux exemplaires de ce Gastromycète très intéressant, récolté en différentes stations. Vivant sur des matières en décomposition, ce champignon se présente donc comme un simple sapro- phyte et non comme un parasite, ainsi qu'on aurait pu le penser tout d'abord d’après les radicelles de Polygonum fixées aux filaments mycé- liens. R-S. CHIOVENDA (E.). — Selaginella nuova inquilina della flora ita- liana. — Bull. Soc. bot. ital., p. 34, avril 1921. Il s’agit du Selaginella Kraussiana qui se trouverait mélangé dans beaucoup d'herbiers au S. denticulata et au S. helvetica et aurait été récolté pour ces deux espèces. La plante dont il est question diflèrerait du S. Kraussiana type par une plus grande délicatesse de tous ses organes, attribuable à la nature du elimat local. La diffusion de cette Sélaginelle s'explique par sa très grande vitalité : il suffit de déposer un fragment de fronde sur la terre pour le voir se ligor et se développer immédiatement. R S: ... MÀSSALONGO (C.).— Intornoalla L EROR Cus recentemente sodalem nel Veronese. — - Bull. Sat. bot. ital., p. 37, avril 1921. — Ala surface d'une digue destinée à contenir le torrent, à l'origine de la : vallée de Tregnago, province de Vérone, s'est trée une couche géla- - ‘ineuse blanchâtre, prenant la consistance, sur les parties latérales, à Se ` d'une croûte plus ou moins Conmate, L'auteur a pu se Tandis "EE 2 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. - 623 Ville, l'illustre algologue de Christiana, considère le L. cellaris comme une forme d'Algue décolorée du groupe des Pleurococeacées (Chloro- phycées). RS, ZODDA (G.). — Brevi notize sulle Briofite dell'isola di Rodi. — Bull. Soc. bot. ital., p. 38, avril 1921. Les 18 espèces mentionnées ont été récoltées du 22 au 4 février 1919 ; elles font partie de la flore méditerranéenne; elles appartiennent toutes à la zone maritime, provenant de la cité méme de Rhodes ou du mont Smith. Treize de ces espéces sont nouvelles pour l'ile; le nombre total des Bryophytes se trouve ainsi porté pour Rhodes à 56 : 49 Mousses et Res i 7 Hépatiques. ZODDA (G.). — Cenni sulle Briofite forlivesi. — Bull. Soc. bol.- ital., p. 49, mai 1921. La liste donnée comprend 16 espèces (avec 8 variétés) de Mousses et 11 espèces d'Hépatiques, nouvelles pour toute la province de Romagne ; beaucoup d'autres sont nouvelles pour l'arrondissement de Forli. R $. . WILDEMAN (E. pr). — Sur les théories de la myrmécophilie. - CR. Ac. des Se., t. CLXXIL, p. 124, 1921. L'auteur n'admet pas la généralisation de la théorie spécifiant que tout renflement, abritant ou pouvant abriter des fourmis, chez des myrméco- Phytes ait pour origine une piqüre d'insecte. Il est persuadé que la myrmécophilie est un phénomène très répandu parmi les végétaux, mais - qu'il ne peut être expliqué par une théorie unique. Avec le professeur - odat et M. Carisso, l'auteur admet que. dans bien des cas, cette righe tophylie est secondaire. Mais il prétend que dans la plupart des cas elle n'est nullement une Symbiose, au sens du mot, mais un parasitisme, comme le soo ND Kohl; parasitisme en général trés néfaste au myrmécophyte. | A. Jouxov. DAVY DE VIRVILLE (An.). — Modification de la forme de la Structure d'une Mousse (Hypnum commutatum Hedw.) main- tenue en submersion dans l' eau. — C. R. Ac. des Sc., L CLXXI p. 168, 1921. L'auteur s'est proposé de mettre en évidence l'importance FC $ sue de l'action du milieu pines sur de et des a ES 624 : SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Muscinées. Les résultats qu'il a obtenus de ses expériences avec différentes espèces de Mousses et d'Hépatiques à thalle lui permettent de conclure à l'influence profonde de la vie en milieu aquatique sur le développe- ment des Muscinées Ceci apporte une nouvelle preuve en faveur des théories de Lamarck. A. Jovkov. VILLEDIEU (M. et M™ G.). — De la non toxicité du cuivre pour le mildiou. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 335, 1921. Les expériences faites par les auteurs sur le Phytophtora infestans cultivé sur les tranches de pomme de terre stérilisées leur ont démontré d'une façon indiscutable que ce n'est pas au cuivre qu'est due l'action des bouillies anticryptogamiques et qu'il n'intervient pas, ainsi qu'on - l'avait admis jusqu'à ce jour, comme toxique, à doses infinitésimales, des - zoospores de mildiou. A. Jovkov. AŽ kd A E E - iN LANCE (R.). — Sur l'emploi d'écrans colorés pour combattre les — maladies cryptogamiques des végétaux. — C. R. Ac. des Sc, - t. CLXXII, p. 1201, 1921. | | L'auteur a utilisé les rayons bleus et violets dans le traitement des maladies cryptogamiques des végétaux et particulièrement de la vigne en — — créant, à la surface des feuilles, tiges, fleurs et fruits, un écran us. A laissant filtrer les rayons bleus, violets et ultraviolets. m OUKOV. 7 LANCE (R.). — Sur un produit anticryptogamique. — C. R. Ac. des : Sc., t. CLXXI, p. 1201, 1921. m L'auteur a préparé une bouillie zincique qui peut avec avantage ètre | employée comme agent anticryptogamique et support de pigments en vue — de réaliser les écrans colorés, destinés à combattre les maladies crypto- — gamiques des végétaux. A. Jovkov. ue z LEEUWEN (D^ van W. ). — Ueber eine Galle an Kibessia azur! . DC. irrtuemlich angesehen für eine Frücht einer anderen - . Kibessia Art: Kibessia sessilis Bl. — Bull. mei bot. Buitenzoré, ie 4 série, vol. L fascicule M, 1919. Fa A LLY KSA — Contribution à l'étude ax mycoses pulmon de l'Oospora catarrhalis n. sp. — Thèse Doct. Univ. v he Strasbourg, 1921. | REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. . 625 Les mycoses pulmonaires sont surtout produites par des organismes — — des genres Zndomyces et Oospora, ces derniers étant assez souvent désignés sous les noms de Streptothrix, Nocardia, ete. ` L'Oospora catarrhalis Sartory et Bailly a été trouvé pour la premiere _ fois en 1919 dans les crachats sanguinolents d'une femme âgée de trente-trois ans; il a été isolé et cultivé sur des milieux maltosés à 5 p. 100, selon la technique de Sartory. Cette espéce n'est pas trés délicate; elle se développe aussi, quoique moins luxuriante, sur divers milieux : gélatine, gélose, milieu de Sabouraud, bouillon de viande, etc. L'Oospora catarrhalis fait fermenter le glucose, le maltose et le lactose, et se rapproche par ses caractères biologiques de l'O. bronchialis. L'épreuve de l’agglutination n'a pas donné de résultat, mais le procédé dela déviation du complément a mis en évidence la présence dans le sérum de la malade d'une sensibilisatrice spécifique, et peut permettre de faire le diagnostic des oosporoses. Par l'inoculation au cobaye et au lapin, la mort des animaux a été obtenue en des temps qui ont varié de vingt-sept à cinquante-quatre jours et on retrouva à l'autopsie, soit dans le poumon, soit dans l'exsudat pleural, les filaments mycéliens de l'Oospora pathogène. R. Werz. PICARD (F (F.). — Sur deux scolytides des arbres fruitiers et leurs parasites. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIIL, p: 45-20, 1921. REGNIER (R.). — Un ennemi des plantes potagères, Corymbites * (Diacanthus) latus (Elatérides). — Bull. Soc. Path. vég., t. VHI, — p. 21-24, 1921. > FOEX (E.). — Les relations entre — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 25-28, 4921. D'une manière générale, les pieds de pomme. de terre jugés sains au : cours de l'examen sur place ou au contraire atteints par la maladie de — — l'enroulement se montrent, à l'examen inco gd pourvus Duae vement d'un liber sain ou d'un liber frappé de leptonécrose. F Muis .DUCOMET (V.). — ur le Septoria Antirrhini Desm. - — bull. E Soc. Path. vég., t. VIII, p. 33, 1921. | Septoria Antirrhini, parasite des Mufliers, ame: surtout les variétés à écorce non pigmentée et les pieds en voie de A le ssement. T. LEVRE p ; er dex e (tances) a 626 . SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. OYE (P. vax). — Influence des facteurs climatiques sur la répar- tition des épiphytes à la surface des troncs d'arbres à Java. — Rev. gén. de Bot., t. XXXIII, p. 161-177, 1921. Une méthode statistique d'une application simple montre que la répar- tition des épiphytes sur les troncs d'arbres aux Indes Néerlandaises est, \ à l'exception des facteurs morphologiques et biotiques, surtout l'effet de deux facteurs climatiques : l’éclairement et l'humidité; l'influence de l'éclairement est prépondérante pour les Trentepohlia; les Lichens se développent surtout quand l'atmosphère est sèche et l'éclairement intense ; les Mousses réclament une atmosphere humide; les Drymoglossum exigent avant tout un bon éclairement, mais aussi une certaine humidité. Moreau. Y 4 MIEGE (E.) — Note préliminaire sur les principales maladies cryptogamiques observées au Maroc. — Bull. Soc. Path. vég., t. VII, p. 37-40, 1921. GARD (M.). — Sur le dépérissement des Noyers dans quelques régions de la France. — Bull. Soc. Path. vég., t. VIII, p. 41-44, 1921. Étude préliminaire du pourridié, maladie des Noyers due probable- p ment à l'Armillaria mellea, et de la maladie du noircissement de l'écorce 2 QUE s'accompagne de gommose, Les deux maladies causent des dégâts considérables, notamment dans la Dordogne, les Charentes, le Poitou, le Lot, la Corrèze, l'Aveyron. F. Moreau. POUTIERS (R.). — Effets indirects des attaques de la Pyrale du Mais. — Bull. Soc. Path. vég., t. VHI, p. 45-46, 1921. Les dégâts causés par la Pyrale du Mais seraient insignifiants si la blessure faite par elle à la tige du Mais n'attirait un certain nombre de Coléoptères auxquels elle permet de ronger l'intérieur des tissus. F. Monzav. ... LETACQ (Asé). — Liste de éco recueillis aux environs - 5 . d'Alençon durant les mois de mars, avril et mai 1920. — Bull. Soc. Lion. Norm., T° sér., vol. IH, p. 247, 1921. ~ o s " : P. Buewow. LETACQ (Anni). = ipua de deux Psalliotes, psalliota xx Tampostris b. Bull Soc. Les ere Tesér., vol. Ill, p- 233, 1921. den P. Buewon. : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. . 627 CHEMIN (É.) et HÉDIARD (L.). — La Cuscute du Lin, Cuscuta Epilinum Weihe, dans le Calvados. — Bull. Soc. Linn. Norm., Te sér., vol. III, p. 270, 1 photo, 1921. Étude botanico-agronomique. P. Buaxox. CHEMIN (É.). — Les Algues de profondeur. — Bull. Soc. Linn. Norm., 7° sér., vol. HI, p. 282, 1991. Indication de : 1 espèce de Chlorophycées, 5 espèces de Phéophycées et 11 espèces de Floridées, récoltées par dragage à Luc-sur-Mer au cours de l'été 1920 et dont quelques-unes sont rares. . P. Bucnon. BEAUVERIE (J.). — Les maladies des plantes cultivées dans les — environs de Clermont pendant l'année 1920. — Revue d'Auvergne, —— Organe des Amis de l'Université de Clermont, janv.-mars 1924. Rapport dans lequel l'auteur passe en revue les maladies qu'il a pu observer aux environs de Clermont et particulierement dans la fertile Limagne, une des principales régions agricoles de la France. Il s'agit des maladies d'origine météorologique et cryptogamique. Un semblable — rapport sera établi chaque année, Entre autres faits, nous trouvons men- 2 tionnés les suivants : CR ` Le Püccinia glumarum apparait avant le P. graminis, mais celui-ci arrive à prédominer (en 1921, c'est P. glumarum et surtout P. triticina qui attaquent les blés, iedidis que P. graminis est remarquablement Eo rare). L'enroulement et la mosaique de la Pomme de terre existent par- _ tout. L'auteur a eu l'occasion de les étudier dans la région, en compagnie de MM. Foéx et Quanjer. Ces maladies ne manquent pas en montagne La verticillose ( Verticillum albo-atrum) est assez fréquente. | Le Stromatinia Cydoniæ a attaqué sévèrement les Cognassiers. P signaler une altération trés fréquente des Pélargoniums multipliés par. semis : les feuilles se couvrent d'abord de taches blanches, sorte de - « panachure », puis les bords du limbe s'ondulent, se relévent et toute la feuille prend une forme de cornet ou entonnoir; il n'y a pas de parasite décelable. Peut-étre s'agit-il d'une nouvelle maladie à contagium ou * virus filtrant ». : = }. Bennem. —— BEAUVERIE (J.). — La résistance plastidiaire et mitochondriale. Esquisse d'une méthode applicable à l'étude du parasitisme et des maladies des plantes. — Revue d' Auvergne. Organe des Amis. de l'Université de Clermont, 1921. L'auteur développe, sous forme d'u ine iic. les ‘faits a 628 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. dans sa communication à l'Académie des Sciences (9 mai 1921). Les mitochondries et les plastes possèdent une résistance qui est variable suivant l'âge des tissus, elle est plus faible pour les méristèmes que pour les tissus plus âgés; elle peut être différente d'une espèce à une autre et, enfin, elle est diminuée parla présence d'un parasite tel qu'un cham- pignon. Cette augmentation de fragilité sous l'action d'un parasite n'a fait encore l'objet de la part de l'auteur que d'un trés petit nombre d'expériences; cette étude sera poursuivie. Les réactifs qui servent à éprouver la résistance ou la fragilité de ces organites peuvent étre : l'eau distillée, les solutions hypotoniques, etc. ; mais les chloroplastes, notamment, résistent à leur action et l'auteur a été amené à rechercher un réactif qui puisse les atteindre. Il l'a trouvé dans la saponine à l'état de dissolution. Par exemple, une solution de 1/1000 agissant sur une feuille de Ficaria ranunculoides parasitée par Uromyces F'icariæ a peu d'action sur le chondrio-plastidome des tissus sains mais son action est de plus en plus marquée vers la zone envahie où se produit la chondriolyse. L'auteur montre quelles pourraient étre les applications de ces faits si les études ultérieures viennent les développer et les généraliser : moyen d'étude du mécanisme intime du parasitisme; recherche des variétés ou méme des individus (pour souches de lignées pédigrées) les plus résistants aux maladies par essai préalable de leur solidité plasti- daire; cas des maladies à contagium ou virus filtrant, etc. ; autant de sie d'étude. pour l'avenir. : J. BEAUVERIE. BEAUVERIE (J.). — Sur une grave maladie du blé nouvelle pour la France (Dilophia graminis, Fuck., Sacc.). Remarques sur la nielle du blé ( Tyenchus Tritici, Bastien): — Revue d'Auvergne. Organe des Amis de l'Université de Clermont, janv.-mars 1920. Cette grave maladie a été rencontrée deux années de suite (1918, 1919) - par l’auteur dans les environs de Besançon, où elle attaquait assez séve- . rement des champs de blé. C'est seulement la 3° fois qu'on la signale en France et toujours sur des aires très restreintes. L'auteur décrit — l'aspect des champs et des pieds malades 1 ... Un fait frappant était l'existence Badeni du Plpkaporé et de la c nielle » (due au Tylenchus tritici). Il est possible que les spores du — ement soustraits à toute contamination extérieure, we # bien à une es euis; la ratios de forme des ges N REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 629 qu'ils sont encore enfermés dans la gaine foliaire, peuvent présenter déjà l’altération due au champignon; dans ces mêmes épis se trouvent par- fois, en méme temps que le champignon, des galles à Tylenchus formées aux dépens des épillets épargnés par le Dilophospora. L'observation directe permettrait de vérifier le bien fondé de l'hypothèse. L'auteur rappelle les traitements préventifs préconisés par le professeur Mangin pour le gis A cg et par Byars pour le Tylenchus. J. BEAUVERIE. DOUIN (R.). — Recherches sur les Marchantiées. — Rev. gén de Bot., t. XXXIII, p. 34, 1921. Sa L'auteur envisage dans ce travail successivement le point végétatif et la ramification du thalle, le développement et la constitution des appareils | mâles et femelles et la morphologie comparée de leur origine. Il montre quelles sont les diverses imperfections du classement actuel des Marchantiées, propose une nouvelle classification fondée sur des carac- tères précis et constants et termine en l'appliquant à la détermination des genres. L'ensemble de ces recherches aboutit à des conclusions q à d'une manière précise ce fait général : une classification rationnelle des êtres vivants ne peut pas faire abstraction des caractères du dévelop- - pement, À. Ld MOREAU (M. et M»* F.). — Les différentes formes de la symbiose lichénique chez le Solorina Saccata Ach. et le Loser Crocea Ach. — Rev. gén. de Bot., t. XXXIII, p. 81,1921. — Cette étude confirme le caractère pathologique que les auteurs | or attribué à la symbiose lichénique dans leurs travaux précédents. Contrairement à ce qui est généralement admis, l'harmonie de la Symbiose lichénique n'est qu'apparente et, loin de réaliser une paix - sereine, les complexes lichéniques sont troublés par d'incessants - conflits. A. Jovkov. E MOLLIARD (M.). — La galle de l'Aulax Minor Hartig. - — - Rev. gén. de Bot., t. XXXIII, p. 273, 1921. TENE En présence des faits donnés par ses nouvelles eb sur la PR de l'Aulaz minor Hartig., l'auteur se considère en droit de poser la ques- tion de savoir si les galles qu'on a rapportées à l'A. Papaveris pour le Papaver Rheas, comme l'A. minor pour le P. dubium, correspondent À 630 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. adultes de l'A. minor, signalée dans la note présente, avec celles de l'A. Papaveris a bien pu induire les auteurs en erreur. Il est trés logique de regarderles deux espéces d'Aulaz, qui ne different que par des caractères morphologiques trés faibles, comme résul- tant d'une adaptation à deux hótes spécifiquement voisins; mais chacun des parasites parait à l'heure actuelle assez étroitement lié à un hôte distinct. D’après les observations et les expériences de l’auteur, les conclu- sions de Reijnvann et Van Leeuwen sont exactes, mais à condition de les rapporter à deux especes différentes de parasites et non pas à deux races physiologiques d'une méme espéce morphologique. A. Jouxov. MELLOR (M'* E.). — Sur les Lichens vitricoles. — C. R. Soc. de Biol., t. LXXXIV, p. 650, 1921. En examinant la végétation de la surface des vitraux d'église, l'auteur a déterminé un certain nombre d'espèces appartenant à divers groupes : . Bacomyces rufus var. prostii (Duf.), Ramalina polymorpha var. ligulata (&ch.), Xanthoria parietina var. tumida (Wedd.), Xanth. par. var. ulophalla (Malbr.), Placodium murorum (D. C.) var. cinnaba- rinum (Oliv.), P. mur. var. subcitrinum (Nyl.), Diploicia canescens (Ach.), Caloplaca pyracea var. pyrithoma (Nyl.), Lecania erysibe var. olivacella (Nyl.), Rinodina exigua var. pyrina (Ach.), Pertasoria — leucosora (Nyl.), Pert. lutescens (Th. Fr.), Biatorina erysiboides (Nyl.), Buellia alboatra var. glaucoatra (Nyl.), Opegrapha sazatilis (D. C.), Opeg. rupestris (Pers.), Arthopyrenia chlorotica var. olivacea (Borr.); Lepraria flava (Act.), Lepr. chlorina (Ach.). La plupart des échantillons ont des fructifications et des spermogonies. - A.J OUKOV. _ MATRUCHOT (L.) et BROCQ-ROUSSEU. — Sur la forme coni- dienne du Champignon agent de la lymphangite met — €. R. Soc. de Biol., t. LXXXIV, p. 283, 1921. | Les auteurs ont obtenu. des cultures du parasite des. Equidés, : t Mice llone,e n in Dartant de lap poussière - : ; blanche qu'ils ont. prise : sur des cultures de ce champignon, € obtenues 2 celles-ci à partir du pus des abcès. ch . En partant d'une culture de la forme opens, on trouve y des conidies forme Botrytis; en partant de ces conidies on retrouve là — forme initiale Cryptocoque. La forme Cryptocoque ne serait es la ii ou srant d'u un es flamenteux. ec REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 634 Il est probable que la forme comdienne est la forme de dissémination dans la nature. A. Joukov RAYBAUD (L.). — Un nouvel Hyphomycéte, le Cladobotryum capitatum. — C. R. Soc. de Biol., t. LXXXIV, p. 798, 1921. L'auteur étudie la nouvelle espèce d'Hyphomycéte et trouve que le nom de Cladobotryum capitatum est celui qui lui convient le mieux. Cette espèce parait être essentiellement saprophyte. A. Joukov. SARTORY (A.). — Étude d'un Champignon nouveau appartenant . au genre Oospora (Tribu des Solidæ de Guéguen). — C. R. de Biol., t. LXXXIV, p. 639, 1921. L'auteur donne la diagnose d'un champignon appartenant au genre - Oospora Walroth, qu'il a isolé des expectorations d'un malade suspect de tuberculose pulmonaire, et quil a cultivé sur mA. milieux solides et liquides. A. Jou KOBEL (F.).— Unenouvelle méthode de coloration des mycéliums des Champignons parasites. — Mitteilunen der Naturforschenden a Gesellschaft Bern, aus dem Jabre 1919, p. XLIV. E L'auteur recommande de colorer les coupes de la plante parasitée p dans un mélange : 0,1 gr. bleu d'aniline, 50 cm? d'acide lactique con- , — centré et 100 cm? d'eau. On laisse les coupes dans ce mélange pendant 9 minutes, on les lave à l'eau et on les chauffe sur une lame porte-objet ? dans une goutte d'acide lactique. Les hyphes et surtout les haustoria - prennent une coloration intense, tandis que les tissus de la plante hôte restent à peine teintés. Mais cette eoloration est instable et n'est m recommander pour les préparations qu'on veut m : ; A. Jouxov. TAVEL (F. von). — Sur Phylitis hybrida Milde C. Chr. — Mittei- lungen der Naturforschenden Gesellschaft Bern, aus dem Jahre 1919, p. XLIX L'auteur présente une des plus rares et des plus nnd a gères, Scolopendrium hybridum (Milde), ou Phylitis hybrida (Milde) - Chr., comme on l'appelle actuellement. Elle ne se trouve que dans ; les iles du Lig de Quarnero de la mer Adri e, mais là abondance L mes résume les opinions de différents Loteries. quine d pas d'accord sur les origines a cette Ne Milde l'a déterminée comme ur 632: SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. hybride de PAylitis Scolopendrium et Ceterach officinarum. Haracic la considère comme un genre nouveau. Il y a toute une vaste bibliographie sur cette fougère. Mais il est remarquable que Capelle, pharmacien à Hanovre, a observé cette plante dans une serre froide; il est d'avis que là s'est forme un hybride Ceterach »« Phylitis. — Phylitis hybrida peut être cultivé avec succès aussi en partant des spores. En résumé c'est un cas remarquable et pas encore bien élucidé. A. Jovkov. GAUMANN (E.). — Les domaines d'extension de genres suisses de Peronospora. — Mitteilungen der Naturforschenden Gesellschaft Bern, aus dem Jahre 1919, p. 176-187. L'auteur donne plusieurs tableaux de genres de Peronospora avec la plante hóte et les domaines d'extension des unes et des autres et dit que les domaines d'extension des genres de Peronospora de Suisse pré- sentent un nombre considérable de particularités qui englobent toute une suite de problèmes génétiques et écologiques. De ces problèmes ne sont ébauchés que les plus pressants vu que leur solution et leur formule - précise doivent étre laissées aux recherches à venir. A. Jouxov. BIORET (G.). — Sur les Graphidées corticoles. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 1438, 1991. L'auteur dit qu'une méme espèce de Graphis peut présenter de grandes variations de thalle, suivant l'écorce où elle végète. Pour les mêmes rai- sons, la forme extérieure de la tache lichénique est sous la depoda étroite des-détails anatomiques du liège. | La variation considérable que subit le thalle d’une Graphidée du fait de l'écorce rend délicate la comparaison de deux thalles d'espèces diffé- rentes. Pour établir cette comparaison, l'auteur s'adressuit à des écorces experior autant que possible. d À. Jontoy LESAGE (P.). — Cultures separada du Frontala oma . et de quelques autres Muscinées. - -— €. R. Ac. des seat t pu P 1521, 1921. - L'auteur présente. un résumé d'études des cultures de Pellia uu s: nularia pov et roue conica au u laboratoire. T d 3 ; A Jouxov. REVUE- BIBLIOGRAPHIQUE. 633 MAZZA (AwcrLo). — Aggiunte al saggio di Algologia oceanica (Florideæ). — Nuova Notarisia, s. XXXII, 1921, p. 73 Suite de l'étude sur les Floridées océaniques, consacrée à la fin du genre Hypnea et aux sous-familles des Gloiocladiées et des Rhodymé- niacées. Lie RAINERI (R.). — Corallinaceæ del litorale tripolitano. — Nuova Notarisia, s. XXXII, 1921, p. 148. Le travail comprend trois notes, la première consacrée au genre Lithothamnium, la seconde aux autres Mélobésiées (Lithophyllum et Melobesia), la troisième aux Corallinacées (Corallina et Peyssonelia). : .KUFFERATH (H.). — Recherches PÉTER sur les Algues vertes en culture pure. — I. trations. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p: ‘49, 1994. Exception faite pour quelques espèces, telle que les Chlorella qui poussent à n'importe quelle concentration, les Algues vertes réagissent d'une manière sensiblement uniforme vis-à-vis des concentrations dela . gélatine. Le développement est meilleur et plus abondant lorsqu'elles sont faibles. Dans presque tous les cas, les dimensions cellulaires augmentent paralléelement à la concentration, en méme temps que se produisentdes modifications biologiques en relation avec la teneur en eau du milieu : épaississement des membranes, décoloration des plastides, - ralentissement de la division cellulaire, perte du pouvoir de sporulation. : La teneur de la gélatine en sels étant très faible, il est peu probable que ceux-ci exercent une action osmotique suffisante pour expliquer le phénomène. L. Luz. KUF FERATH (H.). — Recherches physiologiques sur les vues vertes cultivées en culture pure. — II. Action de diverses sub- stances osmotiques. — Bull. Sot. roy. de Bot. de Belgique, t. Liv, p. 78, 1921. $ solutions concentrées de sucres qui agissent par leur pauoir osmotique, produisent chez les Algues des phénomènes analogues à on ; que l'on observe avec les solutions de gélatine. Dans un mélange de sels inorganiques osmotiques, cape 5 agit indépendamment et la limite de développement est produite par le sel qui | Wed le plus fort pouvoir osmotique. Cette action varie d'ailleurs avec - Néanmoins l'indépendance n'est pas complete et il se "ge un | ue n suivant los Sms de po en ipsu e 634 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. Le travail donne en outre des renseignements tres utiles quant à la maniere de faire les pesées de récoltes d'Algues. LU MARCHAL (EL. et EM.). — Contribution à l'étude des champi- gnons fructicoles de Belgique. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 109, 1921. Les auteurs ont observé sur les fruits charnus et principalement sur les fruits à pépins, 67 espèces de champignons, parmi lesquels 24 sont nouveaux pour la science et 21 nouveaux pour la Belgique. E KUFFERATH (H.). — Bacterium Puttemansi Kuff nov. sp., microbe produisant des taches sur la Tomate (Lycopersicum esculentum) conservée. — Bull. Soc. roy. de Bot. de Belgique, t. LIV, p. 190, 1921. Cette Bactérie, qui produit sur les Tomates conservées en saumure des taches arrondies, jaunâtres, semble appartenir au groupe des fer- ments lactiques. L. COGOLLENDO (José). — Contribucion al conocimiento de las zoocecidias de España. — Trabajos del Museo nac. de Ciencias nat., sér. bot., n° 16, Madrid, 1921. THEN Énumération avec descriptions, figures, bibliographie, critique et . habitat des zoocécidies d'Espagne, suivant la méthode de Houard. ; bb GONZALES FRAGOSO. — Nuevas facies ecidianas de la Puccinia Isiaca(Thüm.) Winter. — Bol. r. Soc. de Hist. nat., t. XXI, p. 195, 1921. Cette Puccinie hétéroïque, déjà remarquable par la multiplicité des plantes sur lesquelles elle peut produire sa forme écidienne vient d’être découverte par l’auteur sur le Bryonia dioica. L. E. Dendrologie. — ; .. NEGRI Gi — Sul limite altimetrico inferiore del faggio nel | .. bacino Padano. — Ann. della r. Accad. PAN. di ciue Lxit, : p. 167, 1919. ul "auteur avait antérieuren t itinniné- qua Jes litniles altimátii AN. 7 Pe: D CAE die Qon UAR a D CR a REVUE BIBLIOGRAPHIQUE, 635 au climat un caractère océanique ou continental. Il fait remarquer main- tenant combien peuvent influencer la distribution des Hétres le peu d'exi- gence de ces arbres vis-à-vis de la lumière et leur sensibilité élevée due à leurs grandes frondaisons, à la délicatesse de leurs feuilles et à la rami- - fication abondante des racines. La limite inférieure des hêtraies s'abaisse dans les cas de bois mixtes oü le Hétre peut conserver une certaine prépon- dérance, dans le cas oü persistent des conditions écologiques anciennes, ou encore, dans le cas d'individus isolés ou réunis par petits groupes formant certaines associations floristiques caractéristiques. De ces observations, il semble résulter qu'il suffirait d'une accentuation dans le sens océanique du climat de la région submontagneuse du bassin de Padoue pour que l'abaissement des limites inférieures du Hêtre devint général. Ces limites inférieures étaient certainement au-dessous des limites actuelles à une époque préhistorique, assez récente toutefois pour permettre la dissémination de stations sporadiques à 500 métres au- dessous de la zone actuelle. ; Dans la région méditerranéenne, en somme, le Hétre s'est conservé pendant le quaternaire, s'est répandu aux périodes interglaciales, sur les pentes méridionales des Alpes et, plus tard, dans les régions de l'Europe qu'il occupe aujourd'hui; il a gardé ses caracteres particuliers de sensi- bilité, auxquels on reconnait son origine tertiaire et montagneuse et son lieu de refuge pendant le quaternaire. M. 5; Botanique appliquée. ere (P.). — Contribution à l'étude des plantes utiles du Brésil. — Thèse Doct. Univ. (Pharmacie), Paris, 1921. Cette étude comprend trois parties nettement distinctes : 1°) Sous le nom d' « angelims », on désigne, en Amérique du Sud, un certain nombre d'arbres des genres Andira, Tipuana et Hymenolobium, ainsi que les produits purgatifs et rose fournis par plusieurs : de | tes plantes. L'auteur décrit surtout les caractères Datani RT et histo- $ # E ED HE RENE Ce 4 i5 recherchant des cellules grillagées particuli > m font défaut chez l'Andira anthelmintica, ets Chez l'A. retusa que gen pu a a OM 636 SOCIÉTÉ BUTANIQUE DE FRANCE. 2%) Un tableau synoptique montre la richesse relative en « matières - tanniques » de 48 végétaux, parmi lesquels les espèces brésiliennes figurent en bonne place. A signaler particulièrement les suivantes, qui sont gr au point de vue histologique : les Angicos, le Barbatimäo, les Ingas, les Juremas, etc. (Légumineuses), les Muricys (Byrsonima divers, bas les Aroeiras (Schinus divers). Les Palétuviers, les Québrachos et une douzaine d'autres plantes font l'objet de descriptions moins détaillées. 3°) Les habitants du Brésil emploient, sous le nom de « Quina », un — assez grand nombre d'écorces qui se rapprochent, par leurs propriétés toniques ou fébrifuges, des écorces des Cinchona. - Ces « pseudo-quinas » sont fournis par diverses familles : Les Rubiacées donnent l'Exostemma cuspidatum St-Hil., Ex. australe St-Hil., le Cascarilla hexandra Wedd., plusieurs Hemijia, etc. Aux Solanacées appartiennent le alamim Pseudo-quina St-Hil. et le Cestrum Pseudo-quina Mart.; aux Loganiacées, le Strychnos triplinervia — Mart. et le Str. Pieudi-guira St-Hil., dont les écorces ne renferment — pas de strychnine. On trouve aussi une Rhamnacée, le Discaria febrifuga Mart., et trois Rutacées : Galipea multiflora Schult., Esenbeckia febrifuga A. Juss., Hortia brasiliana Vand. : . , Aucun de ces e po. -quinas » ne contient de quinine ou. de £ ~ cinchonine. E - En outre un Index comprend. 150 r références bibliographiques, et une = liste spéciale 440 désignations botaniques ou noms vernaculaires cités au . €ours Ta Tonge R. WEITZ. HUBERT (G.). — Des Verbénacées utilisées en matiêre metieni : — Thèse Doct. Univ. (Pharmacie), Paris, 1924. Les Verbénacées médicinales ont en général des propriétés et des caractères voisins de ceux des Labiées; leur huile essentielle constituée le plus souvent, un de leurs’ principes actifs. Une particularité intéressante est la présence, à l'intérieur de Ta libéro-lizneux des feuilles, et quelquefois méme du pétiole. de petits ar libériens ou libéro-ligneux qui se sont décollés de l'arc principal; ce liber interne n'a donc pas, chez les Verbénacées, la méme origine Me Er | d'autres familles de Gamopétales. xe . Dans le limbe foliaire, les parois latérales des cellules du par ni e de spores dina Rare i Ses i REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. 637 Promiqne, la composition chimique, les usages pharmaceutiques et autres. Au point de vue chimique, il a vérifié que le Lantana Camara L. renferme bien un alcaloïde, déjà signalé. par Peckolt; il a trouvé en outre dans cette plante un second principe, non alcaloidique, dont la nature exacte reste indéterminée. Le Clerodendron heterophyllum L. ne contient ni alcaloide ni glucoside. Enfin, il a été établi que le Lippia mezicana étudié par Podwissotzki est identique au Zippia dulcis Trev. Des chapitres spéciaux sont consacrés au bois de Teck, qui esti une production importante de nos colonies, ainsi qu'aux Avicenniées et aux Symphorémées, que certains auteurs rattachent aux Verbénacées, bien que Van Tieghem ait indiqué de les ranger paran les Innucellées, à cóté des Santalacées. : M EIIZ.- - EX PIERAERTS. — Le Souchet comestible. -— oco colon., 6* ann., n° 37, p. 18, 1921. Etude botanique, chimique, culturale et commerciale de cette plante, . très employée en Espagne au titre alimentaire et pour préparer une sorte d'orgeat très estimé. . Lurtz. A JUMELLE (H.). — L' « Hazomalava » ie l'Ouest de Madagascar. — — . Agron. colon., 6e an., n° 38, p. 41, 7 = Cest un Hernandia que l'auteur nomme H. Voyroni, voisin -de l'H. peltata et qui parait devoir être intéressant comme producteur de . bois de sciage. L. Eur. | -DURIN (E (E.). — Les Igrames et la Patate dans TInde. — ee colon., 6* ann., n° 38, p. 60, 1921. CL vie. | . HOUARD (A.). — SurlIrvingia mes H. Bn. au Dahomey. — Agron. colon., 6* ann., n? 39, p. 73, 1921. ; n existe deux variétés principales, l'une à fruits verts et l'autre à fruits . jaunes, L'extraction des noyaux exige des manipulations et une main- qd _ VOuvre qui ne sont pas en rapport avec la valeur du produit i : w.) Chayote: Chouchor ; i Agron. c colon., 6° ann., vm, P = 4 154, 192 *. Etude dens mode de culture et composition dea + plante. 638 SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. RIGOTARD (L.). — L'Acacia Farnesiana Wild., plante à tanin. — Agron. colon., 6* ann., n° 39, p. 86, 1921 Des gousses de cet Acacia, provenant du Jardin d'essais de Rabat, possédaient une teneur en tanin de 23,2 p. 100. Ce tanin semble de bonne qualité. L. -Loiz RIVIÈRE (CH.). Sur quelques végétaux intéressants : Bambous divers, etc. Te Soc. Hort. Tunisie. 19° ann., n° 150, p. 15, 1921. UTZ. GUILLOCHON (L.). — Note sur le Jardin d'essais de Tunis. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, 19° ann., n° 151, p. 22, 1921. ; L:: Lurz. COME: DE TUNISIE DES PLANTES MÉDICINALES. — Le Fréne à Manne et sa culture. — Bull. Soc. Hort. Tunisie, 19° ann., n° 483, p. 59, 1921. L. Lurz. COHEN STUART (D: C. P.). — A basis for Tea Selection (1 divi- sion) avec 3 cartes et 7 pl. hors texte. — Bull. Jard. bot. Buitenzorg, 3* série, vol. I, fascicule IV, 1919. Tres intéressante étude critique au cours de laquelle sont passées en .. revue : la culture du Thé à Java, aux Indes britanniques, en Chine et ui dans les pays limitrophes, puis l'origine de la plante productrice, la . systématique du genre Camellia (L.) Sweet, l'espèce C. theifera (Griff.) — i Dy er, de trois espèces intéressantes du méme genre : C. lanceolata . (Blume) Seemann, C. Sasanqua Thunb., C. confusa Craib., etde l'espèce — nouvelle C. Henryana Coh. St. : Viennent ensuite des tableaux synoptiques- résumant les principaux caractères distinctifs des variétés de Théier existant dans la littérature — . botanique, l'énumération des échantillons contenus dans les herbiers de ssi ced Singapoure, Buitenzorg et Kew, et une bibliographie trés impor- — i od. UTZ. iy | quee (A.). — Les acclimatations d'arbres utiles en France, — =~ et spécialement dans le Midi et dans la Normandie.— Rev. d'Hist. — . nat. appliquée, Part. I, vol. L 1920, p 322 et 344; vol. Il, 1921, E: ` p. 19, 36, 15, 414, 149. E 5 Étude, région par région, des ni et TORN exotiques dont pitro duction en France est possible ou déjà en partie réalisée. Intérêt que - présenterait la culture chez nous, dans des terrains souvent en fiers de sh adus tannantes, à Daci. ete. ENERO F. Pertzoans, Te NOUVELLES. 639 MIEVILLE (R.). — Les arbres fruitiers en Indo-Chine. — Rev, d'Hist. nat. appliquée, Part. I, vol. II, 1921, p. 45. L'auteur énumére nos arbres fruitiers qui peuvent non pas vivre longtemps mais servir de greffes en Indo-Chine. F. PELLEGRIN. GARELLI (F.). — Utilizzazione agricola degli esplosivi a base di nitrato ammoniaco. — Ann. della r. Accad. d'Agric. di Torino, t. LXII, p. 75, 1919. En faisant absorber par de la tourbe grossièrement pulvérisée les solutions de nitrate résultant de la lixiviation méthodique des explosifs, on obtient une matière pulvérulente, sèche, conservant 20 p. 100 d'humi- dité, non déliquescente, non acide, pouvant étre amoncelée, répartie en sacs, et répandue sur le terrain d'une manière u niforme. Les essais de laboratoire et les essais de culture ont montré que cette forme d'engrais donnait pleinement satisfaction. RS. oo, NICOLAS (G.). — Contribution à l'étude de l'action fertilisante du soufre. — C. R. Ac. des Sc., t. CLXXII, p. 85, 1921. . &Enfaisantdes expériences de culture des tion - au sol de soufre, en vue de favoriser le développement des nodosités radiculaires de ces plantes, l'auteur a trouvé que ces expériences sont intéressantes à un autre point de vue. Elles montrent la propriété we Soufre, à doses convenables, de favoriser la nutrition carbonée Ls végétaux, ll semble que le soufre exercerait une influence essentielle sur ie sation du carbone atmosphérique par son ‘action sur Ja chlorophylle. M Jovxov. 5 NOUVELLES s Les ressources du Tere intellectuel en iga par Pasz: Tec et PrERRE Léris. Un vol. in-8° carré de xx 173 pages. Prix : 50 fr. . — Cet ouvrage groupe en un seul volur : guides, bulletins et publications spéciales. n rassemble, à l'intention de _tous les tuels, un ensemble d d'informations Lt 640 | SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE. détaillées, depuis les indications bibliographiques aptes à les orienter et renseignements nécessaires sur les Académies et Sociétés savantes qui encouragent de leurs prix les œuvres méritàntes, jusqu'aux détails sur les moyens matériels de réalisation, de protection et de placement des œuvres. Cet ouvrage destiné à remplacer l'annuaire allemand Minerva, sera d'un précieux secours aux savants, lettrés, inventeurs, bref à tous ceux qui, à un degré quelconque, s'adonnent aux sciences et aux arts ou pratiquent l'industrie. Échanges et offres de vente. — L'office des renseignements agri- coles au Ministère de l'Agriculture nous communique la lettre suivante : Monsieur, Je suis un élève de l'École supérieure de « Lake View » où j'étudie la botanique. Je cherche à me procurer des spécimens par correspondance et vous serais trés obligé si vous vouliez bien m'en adresser quel- ques-uns. Agréez, Monsieur, avec mes remerciements anticipés, l'expression de mes sentiments très respectueux. Evelyn Stark. 4634, Western Av., Chicago (E. U.). .. — Notre confrère, le Fr. Sennen, continuant la publication de ses exsic- cata de plantes d'Espagne, possede quelques centuries de doubles qu no met à la apoa de nos collègues au prix de 25 francs la centurie. Herbier Gadeceau. — Notre confrère M. Gadeceau se trouve dans la cruelle nécessité de se défaire de son herbier, et désirerait vivement qu'un des membres de notre Société en füt l'acquéreur. Cet herbier est logé en 125 boites à charnière en bois, avec angles et planchettes inté- rieures placées sur des gradins en planches formant une ins . complète, plus 12 cartons d'espèces non encore intercalées. Le tout passé . àu sublimé. Il contient environ 11 000 espèces, en particulier tous les types de la Flore de l'Ouest de la France, donnés par Lloyd, ayant servi à la publication ^de la 5° édition, par M, Gadeceau. Il contient encore la Flore de France à peu prés qe avec exsiccata numérotés € des moo. sociétés. i erue ABE T aeih gérant du D .R. SOUÈGES. ————— i Coulommiers, — Memes: Paor BRODARD. TABLE DES MATIÈRES neo DANS CE NUMÉRO i SÉANCE DU 14 OCTOBRE 1921. s i j Décès de MM. Mereschkovsky et Defers |... Admission de M. n Jon ER Maire. ors Contribution à l'étude. de ju flore i grecque rat FA, Sumt-Yves-... ss Sur quelques It de Grèce 1 C. Houard ............... Zoocécidies recueillies en Grèce, en TUN par la Wisdom : Maire et titm engin. . Hickel v M A. Camus... Note sur les € Castanopsis d' pon ne. G. Nico A propos du Lepidum perfoliat 2 e Ras AY 3 5 Le js longi foliardevient le Put: hour lon- gifoliu D ge Ai uk A an PELE Tes R CIAA pee de “quelques plantes rares en voie de dis spara ; u disparues des nr tés où elles avaient été signalées, wz Abbé Coste et A. Reynier. dea Che NOUS um amaranticolor et Cheno p a i t ide rascens ne son Ds “Ra en ie A es Boe. 40 8 . Pierre vem s AND T Contribu tion à ey s de den che ; 4AA H. Gherm cirpées nouvelles de Madagascar ...... : 1 FE Maheu et vs Gillet. Contribution à Kande des che des. Iles Baléares. SÉANCE DU 28 OCTOBRE 1921. dpt n PUE +. AA : .Pa se monte gei: i Mn dictis Trabut. Eur "e on mo de la flore i iic SÉANCE pu 11 Sarema o: ' Admission de e MM. Pierre rime A OUS . Quelqu es notes. a "x se ian des étangs.. F. : gamo LCS s. s Euphorbiacées no s (Buzus et 5 En nà à l'étude 4 la a uyanes (su: A j Ld ida: e la ‘et: e. aux hori. phylogeniques EON M sve tuel belliféres d'In 4 cem azon, aio. pe Gillet... "36: 9 cU" MESSE ^ rd | AVIS IMPORTANTS relatifs à la Publication du BULLETIN — Les eui deri e ne varietur et lisiblement, doivent être déposés j ir méme o nt fai les les communications, faute de quoi leur rm est ajournée Mns "qub les autéurs puissent élever de réclamation à gard IH. — Si les manuscrits sont vieni ipe de figures ; dans le texte, celles-ci doivent être dess s à la trait, ô erayon Wolff sur amer Drodade. ou fcr en bonnes photographies, de manière à en permettre la repro RER par les pre zincographiques. de as de toute feure ne pouvant étre rep roduite que bar tos procédés ac — auteurs recoivent une épreuve en Hire et en ape exemple de leurs. communie ations, la correction des autres —€—— étant faite par le Er a - Les corrections doivent être retournées dans le délai taie pr tro a jour s au Sécrétaire-rédacteur, faute de quoi la be est faite d'office bin le Secrétariat. . —— Lorsque les manuscrits dépassent la decade says de 6 page et qu'ils ne denen ent pas de question de prior ils peuve re publiés S "üq Y ] ar la Lciété botanique de "n ance. Ces érité pos sans garantie de date. s annuels à la suite des communications t fournis aux Membres de la Société sans majoration de E cotisation. (La So aitad des Mé aires est momentané- ment suspendue Bureau et Conseil d'administration de la Société pour 1921 i Président : M. Maxon. Vice-présidents : MM. Matruchot, Guérin, Guillaumin, Trabut. Secrétaire général : M. L. Lutz. Secrétaire général adjoint : M. F. Pellegrin. Secrélai ; Vice-secrétaires : MM. Variis Missae. M"* Allorge, M. Le Brun. Tréso Archiviste : M. J. de ns M. F. Ca Membres du Conseil : MM. Boi MM. Dode, MM. Irony , à Bonaparte, ron, Pellegrin, mbes -Giraudias, Perrot - Danguy, Hibon, 9 Souèges. : Me ce qui concerne PES ATH de la Société doit être adressé hos ir diede général à l'adresse suiv | M. Lutz, professeur agrégé à la ok de Pharmacie, 4, avenue de l'Obser- vene Paris (VIS. Le Seerétaire-rédacteur, Gérant du Bulletin, |... n : . Souèces. PLU mn T BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 93 AVRIL 1854 ET RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 17 AOUT 1875 TOME SOIXANTE-HUITIEME ^ (Quatrième série — Tome XXI) ï 1921 Comptes rendus des séances de la Session extraordinaire tenueau Maroc en 1921, et table des matiéres du tome LXVIII PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIETE RUE DE GRENELLE, 84 = x — p - — iy Le Bulletin de la Société botanique de France parait par livraisons mensuelles. ; a P F Ln e " Le Bon à tirer de ce numéro a été donné le zes 1924... + Toe, d * Fi P VE — À la publication de chaque numéro, beaucoup de fascicules font retour au siège de la Société, dépouillés de leur enveloppe : qui a été déchirée et perdue pendant le transport postal. Tout sociétaire qui s'apercevra d'une lacune dans sa collection devra en aviser d'urgence le Secrétaire général Séances de mars-avril 1924. Dernier fascicule paru : TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE NUMÉRO COMPTES RENDUS DES SÉANCES SESSION Erritkoupaiin TENUE AU MAROC PENDANT LES MOIS DE MARS-AVRIL 1921 RÉUNION PRÉPARATOIRE DU 22 MARS A OUDJDA. Élection du bureau spécial de là Session 00044 SÉANCE DU 22 Mans 1921. NON de TR PE rire Rr a 643 AANG ge M. Duvémoy.... ok ooo 04e 644 SÉANCE DU 30 Mans 1921. Souhaits de bienvenue de M. Hardy ................-. 645 PIDE BEN Tena 4. 0 o ie 5 es 651 J.-A. Battandier quu Note sur quelques plantes de la flore atlantique. ...---- 652 S OS... à. Note sur la stérilisation partielle du sol............:.-- 655 = Visite de FVInstitut ehérifien, allocution de M. le D' Liouville dA cot E RUE EN IA 658 SÉANCE DU 7 AVRIL 1921. J.-A. Battandier..... - Note sur les récentes explorations botaniques au Maroc. 662 E Nile... ue... n La fixation des dunes au sé Ou he Pea ver Va 968 xposé de M. Gentil..... , E ien Communication de M. Maire .................- e 615 Vœu de Session dans le -iasqondals; en-1922......-- . 616 TABLE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII.. MIU d. Not vu d Red 677 ——— COMPTES RENDUS DES SÉANCES de la Session extraordinaire tenue au Maroc pendant les mois de mars-avril 1921 Conformément à la décision qu'elle avait prise antérieu- rement, la Société s'est réunie en Session extraordinaire à Oudjda, le 22 mars. Réunion préparatoire du 22 mars. Les membres de la Société présents à Oudjda se réu- nissent à cinq heures dans la salle du Consulat général, sous la présidence de M. E. Perrot, délégué du Conseil d'Administration de la Société. Ainsi que le prescrit l'article XI des statuts, il est pro- cédé à la constitution du Bureau spécial qui doit étre nommé par les Sociétaires présents pour la durée de la Session. Les propositions suivantes sont adoptées à l'unani- mité : Président : M. MAIRE (René), professeur à la Faculté des Sciences d'Alger. Vice- Président : M. Romieux (lieutenant-colonel Henri), de Genève. Secrétaire : M. Comes (Raoul), Maitre de Conférences à la Sorbonne. M. ADRIEN, qui accompagne les membres de la Session, accepte de remplir les fonctions de trésorier. T. LXVII. SEANCE DU 22 MARS 1921 PRÉSIDENCE DE M. RENÉ MAIRE. La séance a lieu aussitót aprés la réunion préparatoire et dans le méme local. Assistent à la séance : les membres de la Société bota- nique dont les noms suivent : MM. Braun-Blanquet MM. Pons Raoul Combes J. Rodié Paul Dumée H. Romieux René Maire Truffaut Émile Perrot Weiller. Les personnes étrangères à la Société dont les nom suivent : M. Ferr, Consul général à Oudjda. M. Louis GENTIL, professeur à la Sorbonne. M"* TRUFFAUT. M. ADRIEN, juge au Tribunal de Commerce de Versailles. Me ADRIEN. M. Feit, Consul général à Oudjda, souhaite la bienvenue à la Société botanique de France, au nom de M. le Maréchal Lyautey. Il le fait en termes très obligeants et assure les membres de la Session de toute la sympathie du Protec- torat. | M. le Président remercie chaleureusement M. le Consul général de l'accueil si aimable qui est fait aux botanistes et le prie d'exprimer toute leur gratitude à M. le Maréchal Lyautey. En quelques mots, M. Maire fait l'historique de nos con naissances relatives à la flore marocaine, et montre toute l'étendue de l’œuvre qui reste à accomplir. Sur l'invitation du Président, M. Louis Gentil fait un - SÉANCE DU 22 Mans 1924. 643 exposé de la constitution géologique et de la géographie physique des régions comprises entre Oudjda et Rabat, c'est- à-dire de la partie du Maroc qui doit être parcourue en pre- mier lieu par les membres de la Session. M. Louis Gentil présente à la Société la minute d'un second essai de la carte géologique du Maroc dressée d'aprés ses propres travaux et divers autres documents. Puis il esquisse à grands traits une synthèse stratigraphique et tectonique du Nord marocain; il en déduit la compo- sition du sol et du sous-sol le long de l'itinéraire à parcourir, et il s'attache à définir les différences de climat qui seront rencontrées entre Oudjda et Taza. Il insiste, en particulier, sur le passage insensible du climat encore humide de la région d'Oudjda, à celui d'abord steppique de la plaine d'Angad, à moins de 30 kilomètres à l'ouest, puis au climat sub- désertique de toute la zone de la Moyenne Mlouya. Cette région, dont il explique la sécheresse extréme, semble offrir une anomalie assez singu- lière, si l'on pense à la proximité du littoral méditerranéen de la Basse Mlouya. M. Louis Gentil croit devoir expliquer cette anomalie apparente par un régime de vents du sud, qui, suivant tout le couloir de la Haute Mlouya, viennent s'étaler de part et d'autre des rives du fleuve dans la Moyenne Mlouya. De plus, tandis que la transition se fait insensiblement entre la région humide d'Oudjda et la zone steppique d'Angad, il y a un change- ment brusque à l'ouest de la Kasbah Mçoun, en approchant de la « Trouée de Taza », qui fait partie de la zone pluvieuse de montagne. A partir de Taza, une lutte s'établit dans la dépression du détroit Sud-Rifain, entre les vents du nord et du nord-est et les vents d'ouest ; de sorte qu'il faut S'attendre à trouver dans les associations florales des caractères mixtes méditerranéens et atlantiques, qui auront des tendances à s'atténuer en approchant de la cóte. M. le Président se fait l'interprète de tous pour remercier M. L. Gentil de l'intéressante conférence qu'il vient de faire et des précieux documents communiqués. Les données géo- logiques et climatologiques, qui ont été magistralement eXposées par M. L. Gentil, seront d'un grand secours aux botanistes dans l'étude de la répartition géographique des espèces. Au sujet des données climatologiques soumises par M. L. Gentilà la Société, M. Maire croit pouvoir prédire la Confirmation de celle qu'il a énoncée à propos du climat 64% SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. sub-désertique de la Moyenne Mlouva. Certaines plantes de l'Extréme-Sud Oranais, en effet, sont déjà signalées dans cette région et témoignent d'une extension vers le nord des associations florales du Sahara septentrional. Un échange d'idées s'engage entre M. Maire et M. Gentil sur la collaboration nécessaire du botaniste et du géophysi- cien dans les travaux de Géographie botanique. M. Maire estime que les études antérieures de M. Gentil constituent pour les botanistes une excellente préparation à l'étude de la flore marocaine, au point de vue des aires de réparti- lion et des associations végétales en rapport avec le sol et le climat. Hl exprime le vœu que cette collaboration se poursuive et se développe dans l'avenir. M. Perrot s'associe à ce vœu et en fait ressortir toute l'importance. Il souhaite que le Maroc, qui constitue un des plus beaux joyaux de notre empire colonial. soit l'objet des études les plus attentives de la part des naturalistes francais. Une présentation est annoncée. En vertu des règles spéciales suivies pendant les Sessions, et aucune objection n'étant présentée, M. le Président proclame membre de la Société : M. Duvernoy, chef des Travaux de Botanique à la Faculté des Sciences d'Alger, présenté par MM. Battandier et Maire. La séance est levée à 6 h. 45. SÉANCE DU 30 MARS 1921 PRÉSIDENCE DE M. RENÉ MAIRE. La séance, tenue à Rabat, dans la salle du Conseil du Bbusernement, sous la présidence d'honneur de M. Hardy, Directeur général de l'Instruction publique au Maroc, est ouverte à 14 heures. Assistent à la séance : les membres de la Société bota- nique présents à la précédente séance, M. le D” Pinoy, chef du Service botanique de l'Institut scientifique chéri- fien et les personnes étrangères à la Société dont les noms suivent : M. Hanpy et M»* HARDY. M. MarET, directeur général de l'Agriculture au Maroc et M** MALET. M. L. GENTIL M. le D" LiovviLLE, directeur de l'Institut scientifique chérifien, et M"* LiovvirLE. M. ArLUAUD, conservateur des collections à l'Institut scientifique chérifien M. Mi£GE, chef du Service de l expérimentation à la Direction de l'Agri- culture. M. RÉGNIER, inspecteur-adjoint de l'Agriculture. M. Leroy, attaché au Cabinet civil. M. et M»* ADRIEN. M"* TRUFFAUT. M. Louis, journaliste. M. Rocue, journaliste. M. Raoul Combes, secrétaire, donne lecture du procès- Verbal de la précédente séance, dont la rédaction est adoptée. M. Hardy, Président d'Honneur, dans les termes sui- vants, souhaite la bienvenue aux membres de la Session. Y 646 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1021. Messieurs, Si le rôle qui m'échoit aujourd'hui me laissait sans surprise et sans crainte, c'est que ma déformation professionnelle serait parvenue à son comble et qu'à force d'étre mis à toutes les sauces, je me croirais au niveau de toutes les tâches. Je n'en suis pas encore là, Dieu merci! et je sens tout le poids de l'honneur que m'a fait M. le professeur Perrot, en me demandant de présider cette séance. Une vive sympathie pour cette vieille science charmante qui est la vótre, des goüts de géographe et quelques habitudes de voyageur, un séjour d'une dizaine d'années sur cette terre d'Afrique oü l'on ne peut vivre avec intelligence sans se frotter, si peu que ce soit, de botanique, il y aurait là, peut-étre, de quoi m'autoriser à suivre vos travaux; mais, avec d'aussi pauvres titres, prendre la téte, méme un instant, quel péril et quelle présomption ! Pourtant, messieurs, au moment d'aborder cette mission, où je pourrais être tenté de voir une des multiples corvées de mon métier, c'est la joie qui domine en moi, au point d'étouffer tous mes scrupules. Joie d'hóte, d'abord, joie d'accueillir des amis de votre valeur et de leur montrer comment ce pays, si longtemps fermé, sait aujourd'hui ouvrir toutes larges ses portes à ceux qui désirent le connaitre. L'homme admirablement complet qui, sans ruiner l’âme de ce vieux pays africain, l'a pénétrée de gràce francaise, veut que le nouvel arrivant se sente ici chez soi, qu'il souffre le moins possible du dépaysement et de l'inconfort, qu'il voie librement tout ce qui est à voir et rapporte de son voyage des impressions justes et des souvenirs clairs : j'ai conscience, messieurs, d'étre fidele à la pensée de M. le Maréchal Lyautey en vous disant combien le Protectorat est heureux de votre visite et en vous priant d'exiger de nous tout ce qui pourra faciliter vos travaux. Qu'il y ait là, de notre part, quelque coquetterie, c'est bien possible. Le colonial, vous le savez, regarde volontiers comme un monde exception- nellement intéressant le microcosme où la destinée le fait vivre; ił en parle avec passion, il est fier d'y guider l'étranger et d'en révéler les caractères originaux; il est toujours un peu surpris de constater que les soucis des autres hommes ne tournent pas uniquement autour de ce pivot et que la politique des nations civilisées puisse avoir d'autres póles d'attraction que celui-là. Nous n'avons pas la prétention d'échapper à la règle; mais il me semble bien que ce travers colonial trouve ici maintes circonstances atté- nuantes. L'un d'entre vous, M. le professeur Gentil, a consacré de longues, d'héroiques années à l'exploration du Maroc : ses travaux, à qui l'épreuve SÉANCE DU 30 MARS 1924. ; 647 du temps apporte chaque jour une solidité nouvelle, démontrent nette- ment que le pays marocain n'est pas une unité factice et toute provisoire et qu'il doit à ses origines les plus lointaines, aux lois essentielles de sa structure une forte individualité. Entendons-nous bien : nous ne cherchons ;pas dans les conditions naturelles la justification d'un partieularisme de mauvais aloi; mais on ne travaille sérieusement que si l'on connait bien ses aptitudes et ses ressources, et il est légitime que nous attendions de vos enquêtes quelque chose comme une confirmation de notre person- nalité régionale. Nous en attendons, messieurs, autre chose encore, et de plus impor- tant : des directions précises, un fil d'Ariane pour le domaine tout neuf et prodigieusement touffu qui s'impose à nos recherches. Notre organisation scientifique est née d'hier, elle est encore occupée à déterminer ses voies, et M. le docteur Liouville, directeur de notre Institut Scientifique, ne me contredira certainement pas, si je déclare iei que l'ambition n'étouffe pas en nous la modestie, que nous gardons conscience de notre jeunesse et que nous sommes bien décidés, non seulement à saisir au passage, mais à provoquer, toutes les occasions, toutes les formes possibles de collabo- ration, En ce sens, messieurs, votre excursion au Maroc constitue pour nous une véritable aubaine : qu'au moment même où nous accrochons notre enseigne scientifique des spécialistes aussi qualifiés aient entrepris de parcourir les principales régions botaniques du Protectorat, et que deux botanistes marocains, MM. Pinoy et Miege, aient pu participer directe- ment à vos récoltes, c’est là une préparation exceptionnellement favorable aux travaux que nous devons aborder. Nous serons, par ailleurs, fort impatients de lire le compte rendu de votre studieuse promenade : nous sommes assurés d'y trouver, pour notre compte, tout un programme, car il suffit de connaitre par son nom chacun d'entre vous, pour deviner la haute besogne scientifique qu'une équipe ainsi composée est en train d'accomplir et l'ampleur qu'elle saura communiquer aux résultats de ses trouvailles. Vous êtes, messieurs, sous votre attirail de chasseurs de plantes, de bonnes fées accourues autour d'un nouveau-né. ll y a méme lieu de penser qu'elles sont toutes présentes, ou, du moins, représentées, les bonnes fées, et que notre jeune science marocaine ne sera pas condamnée au sommeil par quelque marraine délaissée. Il en est une, notamment, que les habitants du Maroc, gens éminemment pratiques et soucieux de réalisation, salueront avec empressement : : c'est celle des plantes utiles. Nous c bie t les ressources de ce pays dont la mise en valeur nous est Mine n: nous sommes en droit de supposer que sa flore, si variée, contient des possibilités d' exploitation 648 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. fort imprévues; nous sentons que la vraie fortune du Maroc ne réside pas tout entiere dans ses cultures ou ses cueillettes traditionnelles, et i] est bien clair que, pour provoquer ces découvertes, qui justifieront par des bienfaits tangibles l'établissement de notre autorité, deux classes de savants, qui ont partie liée, sont spécialement nécessaires au Maroc : les géologues et les botanistes, Je ne pense pas, pour ma part, que leur science se diminue en s'impo- sant un rôle social trés déterminé, en contribuant méthodiquement à l'amélioration du sort collectif, Qui sait méme si, en se soumettant aux regles de la morale commune, elle n'acquiert pas une vigueur nouvelle et ne puise pas dans des préoccupations de sens pratique un sens plus aigu de la réalité scientifique? Comment ne pas admettre, en tout cas, que la société soit disposée à se montrer plus généreuse à son endroit, le jour où il sera bien avéré que les savants sont capables, quand il le faut, de descendre de leurs nuées familières? Longtemps, nos gouvernements coloniaux, aux prises avec une nature inconnue et d'allure hostile, ont regretté de ne point trouver chez les botanistes une aide qui leur eùt été particulièrement précieuse. « Il ue drait, écrivait, par exemple, au Ministre uf la Marine, vers 1826, colonial ardent que j'ai essayé, ces temps-ci, de sauver de l'oubli, J baron Roger, gouverneur du Sénégal, il adit que les plantes (de nos colonies) fussent soumises à des examens, à des décompositions, à des essais, à des expériences qu'on ne saurait trop multiplier. Je professe dans toutes les circonstances que rien ne pourrait étre plus utile aux sciences, aux arts industriels, à l'humanité; mais où trouver des hommes qui aient le genre d'esprit, de dévouement, de simplesse, d'abnégation et de courage nécessaires pour remplir ces sortes de missions ingrates et plus pénibles qu'on ne pourrait le croire? Qui voudra, qui saura des- cendre à la portée des indigènes, vivre comme eux, comprendre ce qu'ils diront, deviner ce qu'ils voudront taire? Ce ne sera jamais un homme sortant de nos écoles. Il est bien plus commode de placer dans du papier quelques échantillons de plantes, de les faire dessiner, d'en faire à coups de livres et de ciseaux des descriptions mélées de mauvais latin, de se faire ensuite imprimer et graver et d'acquérir doucement le titre de Bota- niste..., Les sciences ont aussi leurs préjugés et leurs fausses routes. L'impulsion donnée en France aux collecteurs de plantes n'est pas telle qu'on pourrait le désirer, dans la botanique la forme emporte trop le fond, elle n'est pas encore à la hauteur des autres sciences. » Cette attaque, vraiment vive, serait aujourd'hui bien déplacée, et j'imagine que l'ombre du baron Roger, réconciliée avec la botanique, doit envelopper. d'une affectueuse protection des travaux comme ceux de SÉANCE DU 30 MARS 1921. 649 M. le professeur Perrot. C'est elle, sans doute, qui lui permet de con- server, au cours de randonnées singulièrement audacieuses et pénibles, cette belle santé, cette bonne humeur et surtout cette activité féconde, dont j'avais déjà trouvé tant de traces en Afrique Occidentale Française. Vous le voyez, messieurs, nous avons maintes raisons de fêter votre passage, et notre effort d'hospitalité, pour cordial qu'il soit avant tout. n'est pas tout à fait désintéressé. Nous voudrions que ce premier voyage vous donnát !e goüt du Maroc. Vaillants par état, vous avez déjà oublié les fatigues et les ennuis de la route, les retards d'autos, les bagages en panne, la pluie qui s'acharne à. vos trousses, et tous ces contre-temps ne vous empécheront pas, je le sais, d'emporter du Maroc le souvenir d'un pays béni où la découverte est encore facile. Revenez-nous, messieurs, aidez-nous, et faites que, de prés ou de loin, nous sentions en vous de sürs alliés pour le bon combat que nous menons ici. . M. Maire, Président, remercie M. le Directeur général de l'Instruction publique des paroles aimables qu'il vient de prononcer. Il adresse ensuite, au nom de la Société botanique de France, ses remerciements à tous ceux qui, à des titres divers, ont prêté leur concours à l’organisation de la Session : M. le Maréchal Lyautey, Commissaire- Résident général au Maroc; M. Blanc, Délégué à la Rési- dence; M. de Sorbier, Secrétaire général du Protectorat; MM. Malet, Hardy, Liouville, Pinoy, Alluaud et Miège; le Cabinet civil; M. Feit, Consul général à Oudjda; M. le Général Aubert, commandant la subdivision de Taza; M. le Général Maurial et M. le Colonel Naney, de Fez; M. le Capitaine Perrotin, de Meknès: M. Réveillaud, Chef des Services municipaux de Meknes; M. de Vojeli, Inspecteur des Eaux et Foréts de la région de Meknes; M. le Garde général de la région d'Azrou; M. le Commandant Nivelle, M. le Capitaine Laffay, M. l'Officier-Interpréte Passoni et tous les officiers du poste d'Azrou; M. l'Inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts Mouilleron, à Kénitra. Sur l'invitation du Président, M. L. Gentil poursuit l'exposé quil à commencé à Oudjda sur la configuration géologique générale du pays, 650 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. les zones climatiques, et la nature des sols qui en résultent. Dans une brève description d'ensemble, il donne une idée de la Meseta marocaine, que traverse la route de Rabat à Marrakech; il délimite la zone du climat maritime et celle du climat steppique, qui se manifeste dans l'hinterland, el il appelle l'attention sur les changements de flore qui doivent en résulier. Il pense que l'on peut étendre les observations faites dans cette région à l'étude des iles de l'Atlantique Oriental. Il met en garde contre quelques analogies végétales constatées entre le Nord-Ouestafricain d'une part, les Canaries et les Acores d'autre part, qui ont pu faire penser, avec certaines analogies de méme ordre constatées dans la faune, que ces iles représentent les vestiges de l'Atlantide de Platon. A son sens. il ne faut voir, dans la légende de l'Atlantide, que le souvenir d'un phénomène géologique récent, datant peut-étre d'une civilisation égyptienne, phéno- mène qui doit avoir son origine, non pas dans l'Atlantique, mais dans la Méditerranée. M. Gentil pense que seuls des phénomènes volcaniques . sous-marins, tels par exemple que ceux qui ont été étudiés dans les iles Santorin, par d'illustres maitres comme F. Fouqué, peuvent avoir laissé des souvenirs susceptibles d'avoir été transmis par la tradition. Ces sou- venirs, commentés par le grand philosophe grec, auraient ainsi constitué la légende de l'Atlantide. Quant aux iles de l'Atlantique oriental, elles ont été certainement séparées du Continent africain à une époque trop reculée par rapport à l'Homme. M. le Président remercie M. Louis Gentil de sa très inté- ressante communication. Sa conception de l'Atlantide est tout à fait nouvelle; elle concorde avee les observations qui ont été faites par les botanistes et les zoologistes. Ces observations conduisaient à admettre que si l'Atlantide se trouvait dans l'Océan Atlantique, elle devait avoir existé dans des temps extrémement reculés; cette conclusion était imposée par l'individualisation des espèces dans les régions restées émergées, mais elle est incompatible avec la transmission de souvenirs possibles ayant abouti à la légende de Platon. M. Braun-Blanquet fait également observer que la maniere de voir de M. Gentil est en complet accord avec nos connaissances relatives à la géobotanique des Cana- ries, des Açores et de Madère. On trouve, en effet, dans ces îles des especes appartenant à des groupes représentés en SÉANCE DU 30 MARS 1921. 651 Afrique et en Amérique, et manquant ailleurs; de plus, ces espèces y sont individualisées, ce qui oblige à conclure que les îles où elles se développent ont été séparées des conti- nents à une époque très ancienne. C'est ainsi qu'il.existe à Madère deux Vaccinium de la section Batodendron appar- tenant à un groupe de l'Amérique Centrale. La présence d'un Drusa au Maroc et de deux autres dans l'Amérique du Sud parle encore en faveur d'une connexion ancienne entre l'Amérique du Sud et l'Afrique. Les espèces sont très individualisées, ce qui oblige à admettre une connexion très ancienne et que l'on peut placer à la fin de l'époque tertiaire. La parole est ensuite donnée à M. Truffaut, qui résume les résultats obtenus au cours des recherches qu'il a faites en collaboration avec M. Bezsonoff sur la stérilisation par- tielle des sols. L'addition au sol de diverses substances antiseptiques telles que le sul- fure de calcium et les carbures aromatiques par exemple, détermine la disparition, non seulement des insectes et des larves nuisibles aux cul- tures, mais encore des Infusoires et de toute une série de Bactéries, entre autres des Bactéries nitrifiantes, ce qui a pour résultat d’entraver la nitri- fication. Quelques espèces résistent, tels sont le Clostridium Pasto- rianum, l'Azotobacter chroococcum, les Bacillus subtilis, mycoides, Megatherium, quelques Actinomyces. Apres la stérilisation partielle des sols, ces espèces pullulent, il a été constaté que certaines vivent en sym- iose. Or, il se trouve que la plupart des especes, résistant ainsi aux anti- septiques, constituent d'excellents fixateurs d'azote. Le résultat de la sté- rilisation partielle est done une sélection microbienne aboutissant à un enrichissement du sol en azote; d'autre part, elle favorise l'ammonifi- cation et, par suite, la mobilisation de l'azote organique des sols. La stérilisation partielle équivaut ainsi à une addition d'engrais azotés. M. Pinoy fait remarquer que les résultats obtenus par MM. Truffaut et Bezsonoff constituent une confirmation des idées de Duclaux sur l'existence des symbioses dans les sols. M. Miège est d'avis que la désinfection est un moyen 652 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. puissant et efficace favorisant le développement des micro- organismes utiles; il pense que le sulfure de calcium n'est pas le seul agent susceptible de donner des résultats pra- tiques. Le chauffage en grande culture, l'emploi de diverses substances oxydantes ou réductrices, agissent d'une manière analogue. De plus, M. Miège rappelle qu'il a expliqué le rôle des réducteurs dans l'enrichissement des sols en azote, non seulement par l'action qu'ils exercent dans la sélection des Bactéries fixatrices d'azote, mais encore par une interven- tion purement chimique. . M. Truffáut fait connaitre les résultats d'une expérience de culture entreprise précisément dans cette voie. Un sol ayant recu du sulfure de calcium ainsi que du cymène a donné une plus-value de récolte de 60 p. 100. M. le Président résume ensuite les notes suivantes : Note sur quelques plantes de la flore atlantique PAR J.-A. BATTANDIER. Delphinium Cossonianum Batt. in Contributions à la flore atlan- lique. — Cette plante avec ses cinq carpelles est le pendant, dans la section Delphinellum, du D. pentagynum Desf., dans la section Delphinastrum. Elle avait déjà été signalée par John Ball, qui, dans un post-scriptum à son Spicilegium florze maroccanæ, la dit certainement espèce distincte et, sans lui donner de nom, en fait une description incomplète n'ayant pas vu les fruits. Cosson lui-même qui m'avait donné cette plante avec l'étiquette D. halteratum, évite dans son Compendium d'en citer les localités au nombre de celles de cette espèce. Maroc cen- tral : Fez, Settat, etc. Ranunculus calandrinioides Oliver, in Hooker Icones. — Ce magnifique Leucoranunculus, d'un caractére bien alpin se J. BATTANDIER. — QUELQUES PLANTES DE LA FLORE ATLANTIQUE. 653 trouve dans le Moyen Atlas à des altitudes assez peu élevées, vers 1600 mètres, dans les Cèdres : Azrou, Midelt. Le Leucora- nunculus algérien : R. batrachioides Pomel, R. æxantholeucos Cosson se trouve à des altitudes peu supérieures à 1 000 mètres. Fezia pterocarpa Pitard (Contributions). — Commune dans la région de Fez de janvier à avril, cette plante mime le Cor- dylocarpus muricatus Desf., mais sa silique est déhiscente et les ailes du fruit ont une orientation différente. Crambe teretifolia Batt., Société d'histoire naturelle de l'Afrique du Nord, 1918, p. 14, — Bien curieux Crambe fort peu connu. Il fut trouvé par M. Ducellier dans un ravin près du pare du génie à Taourirt. Ses feuilles sont découpées en lanières linéaires comme celles de l'Ammosperma teretifolia. M. Ducellier le croit annuel. Arenaria fallax Batt. — Soc. bot. de France, 1912. Serait-ce la plante désignée dans le Spicilegium de John Ball sous le nom de Stellaria arenaria Salzman? Elle est si répandue dans le nord du Maroc qu'elle ne doit pas avoir échappé aux bota- nistes. En tout cas, c'est un Arenaria et non un Stellaria. Niclouxia Sahara Batt. — Cette curieuse plante, dontje n'avais pu étudier qu'un seul capitule, a été rapportée de nouveau, en assez nombreux exemplaires, par le Dr Heimsch. J'ai pu mieux 'étudier. Les akènes poilus ne sont point limités aux seules ligules, on en trouve aussi dans les fleurons. Ceux-ci ont donc tantôt des akènes poilus et fertiles, tantôt vers le centre du disque des akènes minces et nus, probablement stériles. Les paillettes du réceptacle ont une bien plus grande abondance de longs poils que ne l'indique la figure. Le centre du capitule n’est qu’une toufle si dense de poils que beaucoup de fruits doivent être étouffés. Le capitule se sème tout d'une pièce, et aucun akène ne peut en sortir. C’est un magnifique cas de la synaptospermie récemment étudiée par Sv. Murbeck. Le genre Niclouxia se rapproche évidemment du genre Odontospermum dont les akènes sont généralement pubescents. Je le crois pour- tant suffisamment distinct. Le capitaine Nicloux, qui l'avait apporté de la Chebka Timdouf, a trouvé une mort glorieuse dans la dernière guerre. 654 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. Odontospermum maritimum var. perpusillum vel nova spe- cies. — Minuscule plante paraissant annuelle, n'ayant qu'un capitule presque radical et 2 ou 3 feuilles minuscules. Taourirt, Ducellier. Bourgæa humilis Cosson. — Il existe au Maroc deux variétés de cette espèce bien caractérisées par la forme des bractées involucrales, droites, longues, aiguës et vulnérantes dans le type, uncinées, courtes, peu aiguës dans la variété. Ces deux formes sont stables en culture. Celsia pinnatifida Batt., Supplément aux phanérogames de la flore de l'Algérie, p. 10, non Boissier et Reuter. — Cette magni- fique plante, la plus grande et la plus belle du genre, est peut- étre disparue aujourd'hui, mais j'en ai déposé des échantillons dans les herbiers Cosson et Boissier. Elle ne saurait conserver le nom que je lui avais donné, ce nom étant déjà occupé. C'est pourquoi je propose pour elle celui de C. Mairei, heureux de la dédier à M. le professeur Maire. Rumex pictus Forskahl. — Cette pisse est bien distincte du R. tingitanus L. par sa racine annuelle et par la nervure médiane des valves, épaisse et indurée. J'ai récolté cette plante à Gabès, où elle n'était pas indiquée, dans des sables près de la mer, en compagnie du Silene succulenta Forsk. La plante de Gabès et certains échantillons du Maroc sont remarquables par une grosse tige fistuleuse et cannelée et par leurs grands AP IH Globularia Nainii Batt., Société d'histoire naturelle de l'Afrique du Nord, février 1921. — Cette espèce du Moyen Atlas, déjà remarquable par ses fleurs rougeátres avec la lèvre ui URNA jaune à l'extrémité, a la lévre supérieure formée de deux longues dents, comme le G. cordifolia; son calice, com- primé, aplati, ieee sur les faces, longuement cilié sur les côtés, a les dents courtes et larges comme le G. nudicaulis; ses feuilles, assez semblables à celles du G. Alypum, sont cou- vertes de plaques calcaires semblables à celles du G. incanes- cens. Le G. Alypum parait être l'espèce la plus évoluée et, par suite, la plus récente du genre. Le G. Nainii doit avoir une ori- gine plus ancienne étant plus apparenté avec les types plus E. MIÈGE. — NOTE SUR LA STÉRILISATION PARTIELLE DU SOL. 655 anciens. Il parait plus rare que le G. Alypum. Peut-être est-il en voie de disparition. Crozophora Warionis Cosson, Herbier. — Cette plante ainsi déterminée et répandue sous ce nom dans diverses collections, est en réalité, comme l'a démontré Prain, l Euphorbia Canata Schreber de Syrie et de Chypre. Elle avait été récoltée adventice à Ain Témouchent par Warion. Elle ne parait pas y avoir per- sisté. Iris subbiflora Brotero. Sud de Sfax, legit D' Trabut. — Peut- étre naturalisé ou subspontané. Allium Pardoi Batt., Fl. de l'Algérie an Loscos? — Cette plante que je n'avais pu retrouver prés de Sétif, a été revue à Ain Abessa par M. Ducellier et dans l'Aurés par M. Maire. Note sur la stérilisation partielle du sol PAR E. MIÈGE. Des recherches multiples entreprises depuis une quinzaine d'années ont pow d'une facon indiscutable, la valeur ferti- lisante de ce qu'on a convenu d'appeler (faute d'une expression meilleure) la stérilisation partielle du sol. Mais, si l'efficacité de cette pratique est aujourd'hui reconnue, on ne connait pas encore son mode d'action véritable. Des hypothèses variées, et souvent contradictoires d’ailleurs‘, ont été émises pour expliquer comment des produits et des procédés trés divers pouvaient — en contradiction avec les théories classiques — accroitre les rendements sans contribuer directement à l'alimentation des plantes, Un nombre considérable de substances jouissent, en effet, de cette propriété, et la liste n'en est certainement pas close : le soufre et ses dérivés, les produits chlorés et nitrés, l'eau oxygénée, les sels de mercure, les phénols, crésols, naphtols, le permanganate, le charbon de bois, etc., etc... ont, dans beaucoup de cas, donné des isaltáis avantageux, qu'on a obtenu également par l'emploi de la chaleur. 1. MIÈGE (E.), Les nouvelles théories de la fertilisation du sol, Paris, 1914. 656 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. La multiplicité même des agents de la stérilisation rend plus ardue la découverte de leur mode d'action qui semble, difficilement a priori, devoir être identique pour tous — bien que leurs effets soient les mémes — et c'est pourquoi les hypothèses qui cherchent à l'interpréter sont si diverses. A l'idée premiere d'antidotes des toxines hypothétiques excrétées par les végétaux, a succédé l'opinion que la stérilisation du sol détruisait les ennemis naturels des bactéries utiles qu'il contient, puis on a supposé qu'elle agissait également sur ces bactéries, favorisant (?) leur développement et leur activité. Ces deux dernières théories s'accordent, du reste, dans leurs conclusions, en admettant, qu'en dernière analyse, le traite- ment se traduit par un enrichissement du terrain, dà lui-méme à un processus microbien; mais elles se différencient lorsqu'il s'agit de savoir quels sont les organismes affectés et efficients! Certains auteurs croient que, seules, les bactéries ammoni- santes sont favorisées, tandis que d'autres donnent une impor- tance exclusive aux fixatrices d'azote et que, pour quelques- uns, ce sont tous les agents de la nitrification que la stérili- sation stimulerait. Enfin, on a avancé aussi que l'amélioration constatée était d'ordre purement chimique et indépendante de toute ingérence mierobienne. : Quoi qu'il en soit, il semble que l'on puisse classer la plu- part des procédés et des produits employés (sinon tous), d’après leurs relations avec l’oxygène, en deux grands groupes : celui des oxydants et celui des réducteurs, et, par suite, ramener la fertilisation du sol déterminée par la stérilisation partielle aux deux phénomènes — si généraux dans la nature — de l'oxydation et de la réduction. C’est à la faveur de ces deux processus que s'accomplissent la majeure partie des transformations qui ont lieu dans la terre arable et dans la plante, soit par la réaction directe des éléments en contact, soit par l'intermédiaire des catalyseurs ou des bactéries. Dés 1912, nous émettions cette hypothése' — que des arguments sérieux et plusieurs essais sont venus étayer — mais qui n'a pas encore recu sa vérifi- cation expérimentale définitive. 1. Mi£GE (E.), La question du soufre, Revue Scientifique, Paris, 1912. PRE OMR ER PT MU PET E. MIÉGE. — NOTE SUR LA STÉRILISATION PARTIELLE DU SuL. 657 La minéralisation de la matière organique, la mise en valeur des principes constitutifs du sol... sont subordonnés à leur oxydation ; et l'importance de cette fonction dans la physiologie végétale est trop connue pour qu'il soit besoin d'y insister. Les antiseptiques oxydants doivent favoriser également le dévelop- pement de toutes les bactéries aérobies. Quant à la réduction, son róle apparait de plus en plus important au fur et à mesure que les recherches se multiplient. Il est permis d'imaginer que les stérilisants réducteurs, en prenant à l'atmosphére du sol l'oxygéne qu'elle contient, mettent en liberté, par le fait méme, l'azote qui lui est norma- lement associé et qui, ainsi libéré de son antagoniste, peut étre utilisé soit par les microorganismes anaérobies, tels que les Clostridium, soit par les végétaux supérieurs eux-mémes, ou se combiner avec les éléments minéraux du sol, C'est de la méme facon qu'opeérent les Bacillus 2 et 9, auxi- liaires aérobies des Clostrides, qui créent le milieu réducteur indispensable au fonctionnement de ceux-ci et à la fixation de l'azote qu'ils effectuent. C'est, enfin, par une hypothèse sem- blable que Raoul Combes' a pu concilier les phénomènes d'oxydation qui se passent dans les tissus au moment de la pigmentation et la formation concomittante des anthocyanes par réduction des flavones. Les processus d'oxydation et de réduction — loin d'étre opposés et incompatibles — apparaissent donc comme fré- quemment, sinon nécessairement, associés, et peuvent être envisagés comme représentant une sorte de symbiose chimique, correspondante et souvent unie à la symbiose physiologique. Cette conception, qui met d'accord des théories plus étroites et plus exclusives, permet d'entrevoir les causes intimes des effets de la stérilisation partielle des terres et d'orienter les recherches agronomiques dans des voies nouvelles. M. le Président offre à l'Institut Seientifique Chérifien un ensemble de brochures traitant dela Botanique de l'Afrique du Nord. : La séance est levée à 16 h. 30. 1. ComBes (Raoul), Revue générale de Botanique, XXX, 1918. T. XLVII. 43 658 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1924. Après la séance, les membres de la Session, ainsi que les personnes qui ont assisté à la réunion, sont invités à visiter l'Institut. chérifien. Ils y sont reçus par M. le D" Liouville, Directeur, qui prononce l'allocution suivante : Mesdames, Messieurs, L'établissement qui vous reçoit aujourd'hui dans ses locaux provi- soires a pour objet de « poursuivre l'exploration scientifique du Maroc » et de faire connaitre ses richesses naturelles aux hommes chargés de les mettre en valeur. Soyez les bienvenus, Vous qui arrivez de si loin, armés de science et de patience, pour apporter l'ordre et la clarté dans l'étude de la Flore Marocaine et découvrir les applications pratiques de la Botanique à ce pays. La bonne fortune qui a fait donner la présidence de Votre séance générale à un écrivain et un lettré, qui est en méme temps un historien et un moraliste, nous a valu d'entendre M. le Directeur Général de l'Instruction Publique prononcer des paroles auxquelles chacun de nous souscrit dans cette maison et nous permet l'espoir de relire dans vos archives l'expression d'une pensée qui définit mieux que je ne saurais le faire, à la fois le sens de la mission que vous étes venus accomplir au Maroc et les sentiments dont le Maroc est animé à votre endroit. Aprés avoir offert l'hommage de ma déférence aux dames qui ont eu la bonne grâce et l'aimable courage de vous accompagner dans ce voyage, parfois un peu heurté; après m'être incliné avec respect devant Votre Doyen d'âge, M. Dumée, que je n'ose appeler un botaniste vénérable, moins par crainte d'effaroucher sa modestie que de peur d'offenser la jeunesse de ses soixante-douze ans dont la vigueur est redoutable, je salue à votre tête M. le professeur Perrot et je le remercie, au nom des Recherches scientifiques de l'Empire Chérifien, d'avoir choisi le Maroc pour la Session extraordinaire de la Société botanique de France. Je le prie de bien vouloir étre, auprés des savants dont il conduit la phalange avec une si cordiale autorité, comme auprès de ceux qui n'ont pu venir avec lui en Afrique, l'interpréte des compliments de VInstitut scientifique. Le nombre, la qualité et la diversité des spécialistes qui l'accompagnent, attestent l'intérêt que les botanistes accordent déjà à l'exploration scientifique de notre jeune Protectorat, si chaleureusement soutenue par les encouragements de l'illustre Maréchal qui le commande en Chef au nom de notre Patrie. í Une nation à laquelle la neutralité imposait de ne pas prendre les armes dans la derniere guerre, mais dont les libres citoyens ont maintes DISCOURS DU DOCTEUR LIOUVILLE. 659 fois grossi l'effectif de nos bataillons volontaires, la Suisse, connue de l'univers entier pour son goût des Sciences naturelles, et de bien des prisonniers francais pour la douceur de son amitié, est représentée ici par MM. Braunet Romieux éminents, dont la présence parmi nous est un honneur. La Faculté d'Alger, en la personne de M. le Professeur Maire, Président de votre Session, nous a délégué un exemple vivant de ce que peut ajouter lenthousiasme scientifique à des connaissances botaniques profondes : celui-là est notre voisin, nous faisons fond sur son amitié pour enrichir nos collections et nous comptons bien le revoir, Et j'ai plaisir à découvrir encore parmi vous, tant d'esprits dont la collaboration annonce des temps meilleurs pour l'organisation scientifique et symbolise ce que la France a de mieux préparé pour y concourir : l'Armée dont M. le Commandant Weiller représente ici l'élément intel- lectuel et l'Ecole Polytechnique à laquelle il doit sa formation, — l'In- dustrie dont l'union nouvelle avec les laboratoires peut exercer une aetion si féconde sur les recherches et que MM. Truffaut, de Versailles, et Rodié, de Montpellier, incarnent avec une générosité pleine d'authen- tiques lumières, — l'Enseignement qui pour former les intelligences dévoile et coordonne les vérités que la science pure a découvertes et qu'elle a peu à peu assemblées, cet Enseignement si éprouvé par la guerre et que l'Université délègue iei dans la personne de deux repré- sentants de la Sorbonne, mon Maitre Louis Gentil, Professeur de Géographie et mon ancien camarade de licence, M. Combes, aujourd'hui Maitre de Conférences à la Faculté des Scienees de Paris, — la Phar- macie que représentent M. Pons et votre distingué Président, — Ja Médecine dont l'antique alliance avec la Botanique a commencé bien avant Hippocrate par l'étude des plantes médicinales, plus que jamais à l'ordre ‘du jour, et qui s'est continuée par la découverte des microorga- nismes d'origine vraisemblablement végétale d'oü est née la bactério- logie, fille des travaux de Pasteur. Votre Vice-Président sortant, M. le D! Pinoy, mon collaborateur direct, vous en donne la preuve dans cet Institut où le Service botanique lui est confié; — enfin l'Admi- nistration qui, dans un Protectorat éclairé, n'hésite pas à choisir ses fonctionnaires parmi les hommes de laboratoire: je pense à M. Miege qui vous accompagne et à M. André Leroy, Ingénieur agronome, que M. le Chef adjoint du Cabinet Civil du Maréchal a spécialement chargé de toute l'organisation matérielle de votre excursion. Si, comme vous voulez bien le déclarer, elle devient un succés, c'est à lui d'abord que vous le devrez. Je n'aurais garde d'oublier, parmi tant d'intelligenees diverses que réunit en ce congrès l'intérêt des recherches botaniques, l'homme 660 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. éminent qui représente parmi vous la Géologie française. Non seulement l'importance capitale d'une science qui unit l'étude du monde végétal passé à celle des végétaux actuels, et qui embrasse l'histoire méme de la Terre, s'impose à tout esprit capable de comprendre l'enchainement des organismes et me fait un devoir d'accueillir avec gratitude l'encoura- gement que nous donne la présence de M. le Professeur Gentil aux cótés de votre Président, mais encore un désir particulier me presse depuis plusieurs mois d'exprimer publiquement au premier explorateur scien- tifique du Maroc, combien nous sommes fiers de continuer son œuvre. Je salue en M. Gentil le fondateur de l'Institut Scientifique. Il est ici chez lui. Tout atteste, en cette maison, le bienfait de son initiative : les ouvrages de Paléontologie qu'il a inspiré à M™° Veuve Bergeron de nous léguer au nom du Professeur Bergeron qui restera celui de notre Biblio- thèque, les livres de Géologie générale si libéralement offerts par le Directeur du Laboratoire de Géographie physique de la Sorbonne, une généreuse subvention du Ministere de l'Intérieur, primitivement destinée aux Missions de M. Gentil et abandonnée par lui en faveur de notre Institut. Mais quelqu'un parmi nous est mieux placé que moi, mon Cher Maitre, pour vous donner la bienvenue dans cet établissement. Vous savez qu'à côté de nos laboratoires, de notre Musée et de notre Bibliothèque, nous avons fondé une Société d'Histoire naturelle, à laquelle nous avons confié la publication de nos Archives. Cette Société a pour Président un savant zoologiste, M. André Thery, qui est adjoint au Conservateur de nos collections M. Ch. Alluaud. Mais M. Thery est en mission pour l'Institut, à Paris. Pendant son absence M. le Marquis de Segonzac, Vice-Président de la Société des Sciences Naturelles du Maroe, votre vieux compagnon de voyage, dont le nom est inscrit avec le vótre sur les premieres pages de l'histoire périlleuse et méritoire de l'exploration marocaine, va recevoir à son tour la Société botanique de France, dans cette fondation d'un Protectorat que vous avez, l'un et l'autre, tant contribué à établir. SÉANCE DU 7 AVRIL 1921 PRÉSIDENCE DE M. RENÉ MAIRE. La séance, tenue à Mogador, dans le local du Contrôle civil, sous la présidence d'honneur de M. Cortade, Contró- leur civil de la région de Mogador, est ouverte à 17 heures. Assistent à la séance : les membres de la Société de Botanique présents à la précédente séance et les personnes étrangères à la Société dont les noms suivent : M. le Contrôleur civil CORTADE. M. Louis GENTIL. M. Mièce. M. BEAUvcÉ, directeur général de l'Office chérifien des phosphates, et son adjoint, M. SAINTE-MARIE, ingénieur. M"* TRUFFAUT. M** et M. ADRIEN. La parole est donnée à M. R. Combes, secrétaire, pour la lecture du procès-verbal de la séance précédente, dont la rédaction est adoptée. M. le Président adresse ses remerciements à tous ceux qui, depuis la séance tenue à Rabat, ont contribué à assurer le succès des excursions : M. le Médecin-Inspecteur général Ruotte, Directeur du Serviee de Santé au Maroc; MM. Liou- ville, Alluaud et Pinoy, de l'Institut Scientifique chéri- fien; M. Miège; M. le Général de La Bruyère, commandant la subdivision de Marrakech; M. le Médecin-chef de l'hó- pital de Marrakech; le lieutenant Desgranges, comman- dant le poste de Tanant; le Kaïd Omar-Glaoui, de Demnat; M. Tornesy, Inspecteur de l'Agriculture à Mar- rakech; M. l'Inspecteur des Foréts Wattier; M. le Contró- leur civil de la région de Mogador Cortade, son Chef de Cabinet M. Laurens; M. Le Campion, Chef des Services _ 662 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1924. municipaux de Mogador, ainsi que son adjoint, M. le D" Bouveret, Médecin-Chef de l'hôpital de Mogador; M. le Garde général des Foréts Beauchant. M. L. Gentil propose d'adresser à M. le Général de La Bruyère un télégramme de remerciements pour son cor- dial accueil à Marrakech; la proposition est adoptée à l'unanimité. Lecture est donnée de la communication suivante : Note sur les récentes explorations botaniques au Maroc PAR M. J.-A. BATTANDIER. Ayant dans ces dix dernières années beaucoup travaillé à la détermination de récoltes botaniques faites au Maroc, je crois utile de donner ici une courte notice sur ces récoltes et sur toutes celles dont j'ai eu connaissance, me bornant à citer les plus intéressantes. , Tout d'abord les abondantes récoltes de MM. Joly, Gentil, Brives, Doutté, en me familiarisant avec la flore marocaine, me permirent d'y signaler quelques nouveautés. Joly trouva dans le Nord du Maroc l'Arenaria fallax Batt., l Abies maroc- cana Trab., le Viscum cruciatum Sieb., l'Onobrychis Pallasii Willd., le Ludovicia Kremeriana Coss. D. R. et le Statice aspa- ragoides des mémes, etc. Dans celles de M. Gentil se trouvaient le Convolvulus gharbensis Batt., le Triguera ambrosiaca Cav., le Ranuncalas Lenormandi, etc. Dans celles de MM. Brives et Doutté, beaucoup d'espèces rares de divers points du Maroc. Toutes ces récoltes ont été mentionnées dans deux bulletins de la Société botanique de France ou dans les voyages au Maroc de M. Brives (Alger, chez Jourdan, 1909). En 1911, M. de Peyerimhoff, inspecteur des forêts, rapportait de Larache, outre beaucoup d'espéces intéressantes, quelques nouveautés pour la flore du Maroc : Rhamnus Frangula L., Genista anglica L., Ononis euphrasiæfolia Desf. La méme J. BATTANDIER. — RÉCENTES EXPLORATIONS BOTANIQUES AU MAROC. 663 année Schweinfurth et Muschler décrivaient à Colomb-Béchar le Lifago Dielsii (Englers botanischen Jarbüchern) et le Con- volvulus Trabutianus (Fedde, . Repertorium). M. Hochreutiner avait déjà rapporté de la méme région l’Atractylis Babelii et le Perralderia Dessignyana, espèces nouvelles, retrouvées au Maroc par le professeur R. Maire. (Hochreutiner, in Le Sud Oranais, Genève, 1904.) En 1913 parait l'importante publication de M. le P" Pitard : Exploration scientifique du Maroc (Paris, chez Masson). Cette publication, qui contient la description de beaucoup d'espèces nouvelles et du genre nouveau Pitardia Batt., marque un sérieux progrès pour la flore marocaine. Elle a été suivie, en 1919, d’une non moins importante du même auteur : Con- tribution à l'étude de la flore du Maroc, brochure autographiée contenant avec beaucoup d'espèces nouvelles des plus intéres- santes, un genre nouveau, le genre Fezia Pitard. Un peu avant la dernière guerre, M. le D* Foley rappor- tait des bords de la Saoura et de Oued Namous une splendide Crucifere, le Moricandia Foleyi Batt., Soc. bot. Fr., 1914, p. 52; lig. Atlas de la Flore de l'Algérie, pl. XLVII: Peu après le D" Vialatte envoyait des environs du Grand Erg un magni- fique Crotalaria que je lui ai dédié. Un Withania déjà vu par Cosson, le W. adpressa Coss. fig. Bulletin de la Station de recherches forestières de l'Afrique du Nord, 1917, et Atlas de la Flore de l'Algérie, pl. LVII, et enfin un bel Ornithogale désertique ayant beaucoup de ressemblance avec LIO. Rever- choni Lange d'Espagne, mais si adapté au désert que, malgré l'apport de nombreux bulbes, il a été impossible de le faire pousser à Alger. Ces plantes ont été décrites dans ce Bulletin en 1916. Pendant la guerre, M. Ducellier, professeur à l'école d'Agri- culture de Maison Carrée, fut mobilisé comme officier d'admi- nistration d'abord à Safi, puis à Taourirt et enfin sur le front francais. Pendant ses trop courts séjours au Maroc, ce botaniste aussi perspicace que zélé a réussi à découvrir beaucoup de nouveautés. De Safi il nous a envoyé, avec la plupart des plantes intéressantes de la région, quelques nouveautés, un Andryala, que je lui ai dédié, une Scille au moins voisine du S. iridi- 664 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 4924. folia Webb., l'Asparagus pastorianus Webb., un autre Aspa- ragus qui est peut-être lA. feniculaceus de Lowe, mais qui ne me parait pas séparable de l'A. altissimus Munby, etc. De la forêt de Mamora il m'envoya l'Astragalus algarbiensis Cosson, déjà récolté par M. Pitard, un bien curieux Crambe, qui lui parut annuel, et à feuillage découpé en lanières linéaires comme celui de l'Ammosperma teretifolia, ainsi qu'un grand nombre d'espèces nouvelles ou curieuses qu'il serait trop long d'énumérer et que l'on trouvera signalées ou décrites, soit dans les Bulletins de la Société d'histoire naturelle de l'Afrique du Nord, soit dans mes Contributions à la flore atlantique (hbrairie Lhomme, 3, rue Corneille, Paris, 1919). Un des botanistes qui ont le mieux mérité de la flore atlan- tique dans ces dernières années, c'est certainement M. le pro- fesseur R. Maire, de la Faculté des Sciences d'Alger. Nous ne parlerons ici que de ses recherches phanérogantiques relatives au Maroc. En 1915, dans un lot de plantes du Moyen Atlas recu par l'intermédiaire des forestiers, il signalait : le Prunus Maha- leb L., le Ligustrum vulgare L., un Genét voisin du G. quadri- flora Munby et un beau Cytise digne de faire l'ornement de nos parcs, qu'il voulut bien me dédier. En 1916, il fit une très belle étude des montagnes du Sud Oranais, dont les espèces se con- tinuent dans la partie orientale de l'Atlas marocain. En mai et juin 1918, il recommenca cette étude en prenant pour but les montagnes de la région de Figuig, tant celles marocaines que celles algériennes. Il en revint les mains pleines de nouveautés, publiées seulement en partie dans les Bulletins de la Société d'histoire naturelle de l'Afrique du Nord, de 1916 à 1920. Sa communication du 15 novembre 1918 contient la description de sept espèces nouvelles du Maroc : Diplotaxis Pitardiana, Helianthemum Bergevinii, Pituranthos Battandieri, Scabiosa Parielii, Centaurea Musimonum, Borago Trabutii, Verbascum gætulum, du groupe du V. Thapsus. Le 15 janvier 1919, il décrivait (loco citato) un genre nouveau, le genre Lyauteya. Quelques-unes de ces plantes sont figurées dans le fascicule V- de l'Atlas de la Flore d'Algérie, le Cytisus Battandieri Vest dans le Bulletin des recherches forestières de l'Afrique du Nord. J. BATTANDIER.. — RÉCENTES EXPLORATIONS BOTANIQUES AU MAROC. 665 Pendant la guerre un alpiniste mobilisé, le lieutenant Penet, récolta sur le Djebel Toubkal, vers 3000 mètres d'altitude, la première Gentiane trouvée dans. le Nord de l'Afrique, G. verna. L., sensu lato. En 1918, le botaniste espagnol Pau a décrit dans le Boletin de la Sociedad Aragonesa un certain nombre d'espèces nou- velles desenvirons de Melilla, et un forestier, M. Perrot, a signalé dans le Bulletin de la Société de Géographie du Maroc un Asarum, le Lonicera kabylica, etc. Je n'ai pas vu ces plantes. En 1919, j'ai réuni dans une brochure : Contributions à la flore atlantique', la plupart des nouveautés trouvées à cette époque au Maroc. En 1920, M. le D" Nain, chargé depuis quelques années de la direction d'une ambulance à Midelt, dansla Haute Moulouya, m'a envoyé ses précieuses récoltes dans cette région, plus de 400 échantillons contenant de nombreuses et sensationnelles nouveautés : au moins à espèces ou sous-espèces nouvelles parmi lesquelles un Othonnopsis voisin d'une espèce d'Orient, un Globularia d’un type tout à fait nouveau, à fleurs rougeâtres avec la lévre inférieure jaune à l'extrémité, un Marrube et un Ononis nouveaux, une sous-espèce trigyne du Reseda Gayena; l'Arabis saxatilis Allioni, nouveau pour l'Afrique; beaucoup de plantes non encore signalées au Maroc : Tussilago Farfara L., Atractylis serrata Pomel, Alyssum cochleatum Coss. et D. R., etc; des variétés nouvelles, etc. J'ai énuméré ou décrit les plus inté- ressantes de ces récoltes dans le Bulletin de la Société d'histoire naturelle de l'Afrique du Nord, février 1921. Presque en méme temps MM. Gattefossé et E. Jahandiez, de retour d'une grande excursion au Maroc, surtout dans les régions d'Azrou et de Mogador, me communiquaient leurs riches récoltes. De la région d'Azrou ils rapportaient, avec un enét et un Sedum nouveaux, beaucoup de plantes intéres- Santes, entre autres 2 rares espèces décrites et figurées par Oliver dans les /cones de Hooker; le Ranunculus calandri- hioides et l'Ünonis Thomsoni à feuilles pennées. De Mogador beaucoup de raretés dont le bel Odontospermum imbricatum DC. 1. Paris, chez Lhomme, ancienne librairie Klincksieck, 3, rue Corneille, 666 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. Enfin dans leurs récoltes beaucoup d'espèces critiques dans les genres Stachys, Nepeta, etc. M. Jahandiez est en train de publier ces récoltes dans le Bulletin de la Société d'histoire naturelle de l'Afrique du Nord. M. le professeur Trabut a publié dans le Bulletin de la Station de recherches forestières de l'Afrique du Nord, en 1916, une étude des Pirus de la flore atlantique, où se trouve décrit et figuré le Pirus mamorensis de l'Ouest du Maroc. M. Malet, directeur du Service agricole du Maroc, a fait à M. Trabut et à moi d'intéressants envois de divers points de la colonie. M. le capitaine Watier a fait, du Sud-Ouest du Maroc, à M. le P* Maire, d'assez nombreux envois, oü se trouvaiententre autres raretés : un Solenanthus nouveau, S. Watieri Maire, le Pluchea ovalis DC., etc. Un naturaliste, qui désire ne pas étre nommé, nous a depuis peu soumis de belles récoltes faites dans le Moyen Atlas oü se trouvaient une espèce nouvelle : l'Adenocarpus Boudyi Maire, le Rhamnus cathartica et l'Atropa Belladona L., nouveaux pour le Maroc, le Papaver atlanticum Cosson et le Sarcocapnos enneaphylla Boissier, le Biscutella frutescens Cosson, le Cuscuta brevistyla Rob. Brown, etc., outre un certain nombre d'espèces critiques actuellement étudiées par M. Maire. M. Braun-Blanquet adresse à M. Maire ses vives félicita- tions pour ses recherches sur la flore du Maroc: il souhaite qu'il puisse continuer ses travaux de facon à terminer bientót la Flore de l'Afrique du Nord comprenant le Maroc. Faisant allusion à la communication de M. Battandier, M. Braun-Blanquet s'étonne d'apprendre que le Genista anglica, espèce atlantique à aire très disjointe dans le sud de la Péninsule Ibérique, ait été trouvé dans la région de Larache. M. Maire remarque que le Genista anglica est surtout une plante de région fraiche. Car, il a été précisément trouvé prés de Larache, dans un marais, à côté d'autres espèces affectionnant les sols frais. J. BATTANDIER. — RÉCENTES EXPLORATIONS BOTANIQUES AU MAROC. 667 M. Louis Gentil pense que l'existence du Genista anglica dans les régions basses de la zone côtière peut être expli- quée par la présence des courants d'air froid résultant du voisinage du courant marin froid de la cóte marocaine. La parole est donnée à M. Perrot, qui communique les résultats de la visite de la région des dunes de Mogador, qu'il vient de faire en compagnie de M. Beauchant, Garde général des Foréts. Il y a là, de la part des forestiers, un magnifique effort entrepris pour lutter contre le déplace- ment des dunes. ll a été tenu compte, dans ces travaux, des lecons résultant des tentatives effectuées dans d'autres régions comparables; il y a lieu de noter ici, en particu- lier, la manière remarquable dont les forestiers ont utilisé la flore locale dans la fixation des dunes. Dans peu de temps, non seulement la zone avoisinant la ville de Mogador sera débarrassée de ces dunes mouvantes, mais encore elle sera entourée de grandes étendues de bois comprenant des essences susceptibles d'applications, telles que : Acacia, Tamarix, ete. M. Perrotinsiste sur l'intérêt que présente le Ricin parmi les plantes utilisées dans les travaux de fixa- tion; cette plante étant en méme temps un excellent agent de lutte contre le déplacement des dunes el une source appréciable de revenus par ses graines. De trés vives félicitations doivent étre adressées au Service forestier du Maroe, en particulier à M. Boudy, Directeur général des Forêts à Rabat, à M. Wattier, Inspecteur des Forêts, à M. Beauchant, Garde général, pour les résultats qu'ils ont obtenus. M. Miège prend la parole pour apporter sur la question de nouveaux résultats. 668 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 19214. La fixation des dunes au Maroc PAR M. E. MIÈGE. Une certaine partie du littoral atlantique marocain est bordé de dunes sableuses et mouvantes, dont la fixation a donné lieu à des essais particulièrement intéressants. Ces dunes, constituées par des éléments siliceux et calcaires provenant du sable de la mer et, probablement aussi, de l'éro- sion éolienne des terres en place, couvrent approximativement 12000 hectares dans la région de Mogador, dont la moitié environ de chaque cóté (nord et sud) de la route de Marrakech. Elles forment une bande de 32 kilomètres de longueur (14 km. au nord et 18 km. au sud de la ville) et de 4 kilometres de largeur. On les retrouve, avec les mêmes caractéres, au sud d'Agadir, de part et d'autre de l'Oued Souss, et sur une cin- quantaine de kilométres de longueur. Ces dunes, essentiellement mobiles, sont trés envahissantes; elles se déplacent généralement du nord au sud — et, aussi, légèrement vers l'est — poussées par les alizés très puissants qui soufflent constamment dans cette direction et qui donnent à cette région ses Caractéristiques climatiques très spéciales. Une grosse dune isolée peut se déplacer de 18 à 20 mètres par an, supprimant toute la végétation, méme ligneuse, qui se trouve devant elle; les ondulations qui longent la cóte océa- nique dans cette partie du sud marocain, et qui sont couvertes d'un boisement sporadique à base d'Arganier, n'ont pas échappé à cet envahissement, et l'on peut constater sur place la dispa- rition progressive des espéces qu'elles portaient et assister à la mort d'arbres isolés mais vigoureux. Les sables se sont avancés jusqu'à 13 kilométres à l'est de Mogador, menacant de couper, en peu de temps, la route de Marrakech. C'est devant ce danger que le Service des Eaux et Foréts du Protectorat, avec dee esprit réellement novateur et dégagé des formules toutes faites, a entrepris la fixation des dunes :. 1. Ce Service, dirigé à Rabat par M. le Conservateur Boudy, est représenté à Mogador par M. l'inspecteur Wattier et M. le garde général Beauchant, à qui nous devons une grande partie des renseignements relatés ici. E. MIÉGE. — LA FIXATION DES DUNES AU MAROC. 669 Il semble permis de: supposer, étant donnée la rapidité de l'invasion et, d'autre part, la superficie relativement peu consi- dérable qu'elle a submergée jusqu'ici, qu'elle est de date assez récente et qu'elle trouve son origine dans un déboisement inconsidéré. Au moment de la construction de la ville de Mogador, tous les environs étaient boisés, ce qui était, précisé- ment, l'une des raisons du choix de son emplacement. Les premiers essais de stabilisation ont commencé en 1916, sur la partie médiane, dans le but de protéger, tout d'abord, la route de Marrakech; ils permirent de dégager une tech- nique originale pour l'exécution des grands travaux, qui débu- tèrent en 1918, et qui s'attaquérent à la région côtière la plus septentrionale, en arriere de laquelle pourraient, ensuite, continuer librement les opérations ultérieures. . Ce qui caractérise la formule adoptée, c'est qu'elle s'affranchit des données toutes faites, tout en s'inspirant de l'expérience acquise ailleurs dans des tâches analogues; c'est, en particulier, qu'elle est basée sur une parfaite adaptation des végétaux utilisés au milieu spécial dans lequel ils doivent vivre. On a fait appel, en effet, pour la fixation des sables, à la flore spon- tanée, et la rapidité — comme la qualité — des résultats obtenus montrent que cette conception est tout à fait ration- nelle. La méthode employée est la suivante : 1^ Couverture des sables; 2° Ensemencement simultané; 3* Boisement définitif. 1. Couverture. — Les mêmes principes ont dirigé le choix et l'utilisation des matériaux de couverture destinés à retenir momentanément les sables et à permettre la levée, puis le développement, de la première végétation. Ces matériaux sont done pris au voisinage immédiat des dunes et parmi les arbres que l'on trouve sur place; on a recours, surtout, au Thuya et au Genévrier, trés abondants dans cette région; depuis 1918, on emploie également l'Ünonis qui pousse spontanément et vigoureusement, dés que l'on interdit le parcours aux anı- maux. Les branchages de ces plantes sont transportés à pied d'œuvre après deux jours de coupe, on les dispose sur le sol très unifor- | 670 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921, mément et bien à plat, l'extrémité la plus grosse dirigée vers la mer et recouverte par les ramilles des branches précédentes: on jette ensuite une pelletée de sable sur cette couverture, de facon à l'appuyer plus fortement contre le sol et à éviter son déplacement par les vents. Cette opération s'exécute de sep- tembre à avril. 2. Ensemencement. — La flore spontanée, dont une partie est déjà utilisée pour la stabilisation initiale, est assez variée ; nous donnons, ci-dessous, la liste des espèces les plus com- munes : Ononis angustissima Astragalus hamosus Lotus arenarius — Salzmani Retama Bovei Melilotus sulcata Medicago littoralis weleria s Gaudinia marocana Cyperus budium On n'a employé, jusqu'ici, végétaux et, en particulier : 1, prés de la mer : Polygonum maritimum Polycarpia nevea Cyperus schenoides Asteriscus suaveolens Picridium orientale Senecio lencanthemifolius Andryala Anacyclus radiatus Nonnea micrantha Echium sp. Cakile maritima Plantago maritima Spergularia heterosperma Polygonum maritimum, etc. qu'un certain nombre de ces Mesembrianthemum cristallinum (glaciale) 2, dans les bas-fonds humides : Ficoides 3, au nord des dunes : Lotus Salzmani 4, à l'est des dunes : Ononis serrata — angustissima | Retama Bovei | Cyperus schænoides E. MIÈGE. — LA FIXATION DES DUNES AU MAROC. 671 auxquels on a associé : Psamma arenaria. Ricinus sanguineus. Nicotiana glauca Cette liste n'est d'ailleurs pas limitative et il est probable que devant le succès obtenu, on s'adressera à d'autres plantes spontanées. Pour effectuer l'ensemencement, on procède, tout d'abord, à la récolte, dans les environs, des graines qu'on a choisies; puis on les mélange ensemble et on les répand sur le sable, en semis dense, sous la couverture de branchages. De plus, et dans le but d'obtenir plus sûrement une végétation plus serrée, on répand, sur ceux-ci, des rameaux d’Ononis et de Lotus, garnis de leurs fruits. Ces semis ont lieu en automne, et la germination se fait en hiver; dés qu'ils sont effectués, il faut . avoir soin de ne plus remuer la couverture et de passer sur le terrain le moins souvent possible. Bientót, des plantes variées, aux racines puissantes, recouvrent le sol, pour lequel la végé- tation simi-ligneuse de Nicotiana, Ononis et Ricinus constitue un boisement provisoire, qui peut persister pendant plusieurs années. Le Ricin s'est montré très intéressant, Sauf lorsque des gelées accidentelles ou des sécheresses vraiment trop persistantes viennent compromettre une partie du peuplement, les levées sont régulières et l'arbuste croit rapidement dans ce milieu en apparence stérile; il atteint bientót plusieurs métres de hauteur et son exploitation est lucrative. Les variétés à capsules déhis- centes se régénèrent d'elles-mêmes et constituent un taillis permanent; un Ricin vigoureux dure de cinq à dix ans. 3. Boisement. — Dès l'année qui suit la fixation proprement dite, on procéde généralement au boisement définitif. On a choisi, pour le réaliser, les espèces suivante : Mimosa (M. cya- nophylla), Cyprès, Pin d'Alep, Tamaris. . Le Service des Eaux et Forêts a créé, aux abords immédiats de la ville et des dunes, une pépinière parfaitement organisée où ont lieu, au printemps, et en pots, les semis de ces diffé- rentes essences. L'hiver suivant, en décembre et janvier, celles-ci sont transportées à pied d'œuvre, dépotées sur place, 672 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. et plantées dans des trous faits à la béche, en écartant simple- ment la couverture de branchages qui subsiste. On emploie environ 1000 plants mélangés à l'hectare, en intercalant entre eux et à la méme densité, des boutures de Tamarix; on compte ordinairement 80 p. 100 de reprise. Les spécialistes qui dirigent les travaux estiment d'ailleurs que la végétation ligneuse peut et doit se multiplier et s'implanter spontanément sur les zones fixées; ils ont constaté que les Thuya, et surtout les Juniperus (qui, pourtant, germent diffici- lement) apparaissent, sans leur intervention et en abondance, deux ou trois ans aprés la couverture des dunes. On diffère provisoirement le boisement dans les zones à Ricins, dans lesquelles on fait Jc des semis de Retam à la fols La pépinière contient 200000 plants, ce qui représente la quantité nécessaire au peuplement de 200 hectares. Économie. — La plantation a surtout en vue une exploitation en quelque sorte successive et fractionnée qui fournira, dés le début et pour ainsi dire sans interruption, des produits et méme des bénéfices. A l'origine, c'est le Ricin qui offre des ressources trés appré- ciables. En effet, le Ricin sanguin, qui est le plus employé (le Ricin du Brésil, également essayé, parait moins avantageux), est susceptible de fournir rapidement des rendements assez élevés d'uae graine riche en huile. D’après les essais entrepris, il y a quelques années, par la Direction générale de l'Agriculture, sur différentes espèces et variétés, c'est le Ricin sanguin qui donne, au Maroc, les résultats les meilleurs; sa teneur en matière grasse est d'environ 32 p. 100, avec une production moyenne, par pied, de 180 grammes de graines décortiquées. Dès la sixième ou la septième année, le Mimosa peut fournir de l'écoree tannifère. On arrivera ainsi jusqu'à l'époque à laquelle les Pins com- menceront à étre exploitables pour la résine. On aura donc, grâce à cette trés judicieuse combinaison, obtenu sans arrét un profit non négligable, et de vastes foréts auront, en peu de temps, été créées presque gratuitement, EXPOSÉ DE M. LOUIS GENTIL. $13 dans un milieu qui, sans elles, aurait été voué fatalement à une rapide décadence. En 1921, on a récolté 30 000 kilogrammes de graines de Ricin, qui ont été vendues à raison de 70 francs les 100 kilos. On pense pouvoir recueillir 60000 kilogrammes en 1922 et arriver, dans quelques années, à une production de deux ou trois cents tonnes. Le Service dispose d'une égreneuse mécanique du systeme Héraut, mais il utilise plutôt de petites égreneuses à bras, d'un prix réduit et d'un maniement très facile. Pour la récolte des graines, les ouvriers coupent, au séca- teur, les inflorescences chargées de fruits et les réunissent sur le sol, oü ils les laissent sécher pendant quelques jours; en glissant ensuite la main fermée autour des rameaux, ils en détachent aisément les capsules, qui sont alors ramenées au magasin et passées à l'égreneuse. En 1921, c'est-à-dire après trois ans d'efforts, 2:500 hectares ont déjà été fixés (et couverts de Rétam), 500 hectares sont plantés en Ricin de belle venue. Le boisement définitif se con- linue à raison de 100 hectares par an. Sur l'invitation du Président, M. Louis Gentil poursuit son exposé relatif à la structure géologique du Maroc et aux zones climatiques en relation avec les changements de flore. | Toute la région parcourue depuis Demnat jusqu'à Mogador, qui con- stitue dans son ensemble le Z/ouz de Marrakech, appartient encore à la Mesela marocaine, que les membres de la Sessíon ont traversée depuis leur départ de Rabat. La structure tabulaire se montre avec une particu- liere netteté dans plusieurs buttes-témoins qui représentent deslambeaux ménagés par l'érosion dans le régime tranquille des terrains crétacés et éocénes. La petite chaine des Djebilet semble résulter d'un simple ride- ment de la Meseta, ayant été, par l'érosion, décapée de sa couverture secondaire et tertiaire ; cette action a laissé apparaître l'ossature primaire schisteuse et cristalline du ridement. Le régime tranquille de la Meseta prend fin au pied de la chaine de l'Atlas, dont les premiers contreforts se redressent, par de brusques T: LXVIII. hh 674 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. inflexions des couches crétacées qui vont buter ensuite par failles contre le massif ancien du Haut Atlas occidental. Au point de vue climatologique, le Haut Atlas sépare deux zones bien distinctes : la zone méridionale désertique ou sub-désertique du Drà et de l'Anti-Atlas, influencée par le climat sec du Sahara, et la zone située au nord de la grande chaine, qui est soumise à l'action des vents marins. Les vents d'ouest qui apportent la pluie par l'humidité empruntée à l'Océan, alternent avec des vents nord et nord-est qui, s'engageant dans le couloir de Taza, subissent une décompression sur le versant septen- trional de l'Atlas, où ils abandonnent l'eau empruntée à la Méditerranée occidentale. Ainsi setñble devoir s'expliquer la constatation si intéressante faite par les membres de la Société botanique d'une flore méditerranéenne sur les contreforts du Haut Atlas et dans la région de Mogador. A Marrakech, on trouve mieux encore dans la zone steppique qui s'étend sur les Rehamna, et déborde, à l'est, dans la région d'El Boroudj. Cette zone seche suit la succession de zones de moins en moins humides que l'on constate en s'enfoncant depuis le littoral vers l'intérieur des terres, par suite d'un abandon progressif de leur humidité par les vents marins d'ouest. M. L. Gentil rappelle que l'Arganier a une aire d'extension bien déter- minée : commençant près de Safi, il s'étend dans toute la région littorale de Mogador et d'Agadir pour s'enfoncer dans le Sous dans la direction d'Aoulouz. Gette essence est indifférente à la nature du sol, et doit corres- pondre à une zone climatique bien déterminée. Au contraire, le Thuya à gomme sandaraque parait affectionner parti- culièrement les terrains calcaires, et sa répartition est sous la dépendance intime de la nature du sol. M. Louis Gentil a été frappé de l'opinion émise par quelques membres de la Session, relativement à l'influence possible des sols phosphatés sur la répartition de la flore; il exprime à ce sujet le vœu que les botanistes s'attachent avec un soin tout particulier à l'étude des relations de cette nature, La zone phosphatée est très étendue au Maroc, le bassin reconnu d'El Boroudj-Oued Zem, s'étend vers le sud jusqu'aux premiers contre- forts de l'Atlas; peut-étre pourrait-on trouver, dans l'étude dela flore, des renseignements de nature à faciliter la recherche du précieux gisement. M. le Président remercie M. L. Gentil de son intéressante communication; les membres de la Session se félicitent de la collaboration qu'il a apportée à leurs travaux. Sa pré- EXPOSÉ DE M. LOUIS GENTIL, 675 . sence parmi eux a été utile non seulement par les indica- tions précieuses qu'il a pu donner sur la structure du sous- sol et la configuration des régions parcourues, sur la nalure des sols et sur les principales caractéristiques des climats, mais encore par l'autorité qu'il a, acquise par ses explorations et ses travaux au Maroc et qu'il a mise géné- reusement à la disposition de tous. M. le Président se fait l'interprète de la Société botanique en adressant à M. Gentil ses bien vifs remerciements pour les services qu'il a rendus au cours de la Session extraordinaire tenue au Maroc. M. Maire prend la parole pour mettre en évidence les particularités intéressantes, au point de vue de la géogra- phie botanique, de la région comprise entre Marrakech et Mogador. Il est curieux de voir se succéder, entre le lit- toral et l'Atlas, une flore méditerranéenne (sur le littoral), une flore steppique (dans la région intermédiaire entre le littoral et l'Atlas), puis à nouveau une flore méditerra- néenne (sur les premiers contreforts de l'Atlas). La région de Mogador offre à elle seule un grand intérét; cette région reçoit peu d'eau, et devrait, pour cette raison, présenter des caractères de steppe; on trouve là cependant une flore de région humide due au voisinage de l'Atlantique, qui agit par l'intermédiaire de ses vents à degré hygrométrique élevé. Il est intéressant de noter, aux environs de Mogador, la présence d'un grand nombre d'espèces que l'on ne retrouve plus que très au nord. Quant à l'Arganier, il apparait comme le reliquat d'une flore appartenant à une période ancienne. M. Maire fait ensuite une communication relative au Volvaria speciosa; cette Agaricinée a été considérée jusqu'à maintenant comme l'une des espèces les plus toxiques; les auteurs la classent habituellement parmi les quelques Champignons mortels. Il résulte de l'étude faite par M. Gautier, sous la direction de M. Maire, que le Volvaria speciosa doit ètre rayé de la liste des espèces toxiques. 676 SESSION EXTRAORD. AU MAROC, MARS-AVRIL 1921. Administrés per os au chat ou au cobaye, ou bien employés eninjections hypodermiquesou intra-péritonéales, ni le suc, ni le bouillon du Vo/varia speciosa ne produisent aucun trouble. Enfin MM. Maire et Gautier ont pu manger des quantités appréciables de ce Champignon sans en éprouver aucun malaise. La parole est ensuite donnée à M. Pons, qui propose que le siège de la Session extraordinaire pour 1922 soit le Brianconnais. M. Pons rappelle la richesse de cette région au point de vue bctanique; il offre son concours le plus large pour l'organisation de cette Session et indique comme époque la plus favorable, la derniere quinzaine de juillet. M. le Président met aux voix cette proposition. Le projet de M. Pons est adopté à l'unanimité. La séance est levée à 18 h. 15. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME LXVIII Nora. — Toutes remarques ou de deser énumérées n'y de. Les noms de gen sont q eraabis en caractères gra s les espèces es Å Aberia Pin Mn L'—, 580. Abies Koreana, 234. Acacia Pégase: Wild., Acacia horrida Willd. Puentes de gomme arabique par l'—-, 367 Ein ons duriana B. de Lesd., "n cyanhydrique. Caractérisation de ans le "i glucosides cyaniféres ud rels, 15 cide quiniqe dans les feuilles des Conifères, 620. Acides A Pers Isomérisation des , 62 Acrospeira mirabilis B. et Br. Admission d'ALLEIZETTE, 572: "n > 5 g t e * m in moo E m [x c i e E Z m 2 p - N L BAULT, ie Man pa MD. WEITZ, 221. , qui, dans le cours du tome LXVIII, sont Fate ions, figurent dans cette table. Les espèces simplem nt p es nouveaux, Pure de variétés ou de formes nouvelles Æsculus rubicunda Loiseleur. A propos de l’—, 303. Ætheonema saxatile R. Br., 340, Afrique occidentale française. Explo- kr Miei is de l’—, 145. x-en- "uL. Flore des rues, 583.. ra de Circondario di —, 341 Alcaloides. Act le Er Monographie des - — d'Afri- Los. Excursions aux environs d —, 147, 148, 2 Aleurone. L'évolulio n des grains d'— en vacuoles ture pendant la ger ion du Pin mariti 223 Algériennes. Herborisations —, 581 ALLEIZETTE (C. d'—), 572, ALLORGE (A. P.). Contribution. à la flore s Desmidiées de France, 333; | $80. Amanites. Réactions colorées permet- "s de distinguer les — vénéneuses, miim. s de des sels sur la for- ation d'—, 351; — mobile et géo- ene 612. AMMANN (P.), 368. naphylaxie chez les pint 609. ANASTASIA (E.), 614, 615. " TABLE ALPHABÉTIQUE DES uill 4: Fe sessi- 3: À. roseus A. Guill., 4. lifolius A. Guill., ANFRAY (L.). Décè ANNET (E.). Membre à la 2 n nt de r chez Anthocyanidines dans les fru de ADM aculealus a "i Solanum Pia. 603; 1 fleurs et feuilles rouges, Anthocyanique. Vends n des acides rgan iques au cours de la rent tion —, 358. n A des pigments —, 600. Apomixie et hybridation chez Nicotiana, —O 614. ARABEL, 349. Arachis hypogæa. Son ed 232. Arboretum iod Pare de Vervaine, 147. AnBosT (J.). La végétation de la Côte d'Azur et des Alpes- enims. 255. Arbres. Les Ne o de nos ARIBERT (M.), 368. Aristolochia Clematitis L. Relation entre lanatomie de la fleur et celle de la tige chez l—, 538 ARLOING (F.), 602 8 peines europeu qd Recherches anato- miques sur P—, 598; — Relation entre l'anatomie ‘de la fleur et celle de la tig ez l'—, 538. Asc liintacee N Hime — de Mada- Bgascar, . Ascospores osi Pyrénomycètes, 363. Aspergillus fumigatus. Action de sels de terres rares sur les cultures Y , 297. lence des sels sur l— Aster squamatus. L— Soreuk. en France, Asturien. Végétation du littoral —, 589. Atlantique. Notes sur hei dies plantes de la flore —, 652. AUBERT (M.), 148. Aulax miror. Galle de l'-, 629.. AUMIOT (E 609. lfhvdri Graines J 4 dica —, 608. ids Flore wealdienne dans les environs d'—, 587. MATIÈRES DU TOME LXVIII. AxLrEs. Plantes recueillies par M. — en Corse, durant les années 1917 et 1918, 24, 86 my B Bascocx (E. B.), 149. (stent Puttemansi, microbe produi- s taches sur la tomate, 634. sr. M des iles —, 426, 516. Bambous divers, 638 pee certa “Botanique —, 593. amor, Réactions colorées de —, 238; rhon (F.), 238, BATTANDIER (J. "d n5 l'espàce dans le genre Calendula, 527; — eps sur pi” pa $ ids atlan- tique, 652; 0 "irs récentes explorations niques u Maroc, 662; — t46, 233, 437, 581, 582. BEAUVERIE (J.), 239, 363, 617, 627, 628. en (L 5d 99. eade (A. ), 5 4, 595, 615 Belge. Espèces cite pour la flore or. Belgique. re fructicoles de 152, ; — Herborisations de la Sosiété cie de Botanique de — 591, 592; — vaux botaniques publiés en —, 592. Bellevalia. Espèces du dr —, 342. . Bellunese. Flora del —, BENOIST p^ ) Contribution à | l'étude de es ee 134, 311, 484. 341. S 2 © BERTRAND (6G.), 612, Biazzo (R.), 358. Biochimique. Procédé — de la recherche B Brawc (P. BLARINGHEM (L.). Caractères anatomi- ques des chaumes des genres Triti- cum, Secale et Haynaldia 63: Mosaïque et Sexualité. 156 : — Sur le om villosa Schur minée uvage à caractères k Seigle et de Blé, 329; — 236, 356, , 6 Blastus Eberhardtii po Guill., 3. TABLE ALPHABÉTIQUE DES Blé. Grave maladie du —, 628. BLoch (E.), 611 Blumea Balansæ Gagn., 44; B. Che- valieri Gagn., Gagn., 42; B. sagittata B. sinapifolia X ue 43; B. Tho relii , #4; B. to DXinenais Gagn., D — Mise en valeur des terres pa par le —, 367. Bolet livide. Le — est comestible, 365. Boleto-Lichen vulgaris, 365. oN (P.), 588. i Bonver (J.). Admission, 221. BORGESE N (F.), 360. Botanistes prélinnéens du Var, 162, 209. l'ersailles, 3, HU Brésil. Plantes utiles du —, 526, 635. Brisnconteis. Vou de Session dans le e: BnipEL (M.), 6 Briofite ces Tripolitania 339. BROCADE utiles du Brésil, 526; st, os Broco- Rousseu, 630. Brunissure de la Vigne, 348 pd tes de d^ de Barina 623; Romagne du comté dr hs S Er Bucuer (S.). La variété monophylle du Frêne commun, 543; — 366 Buellia firmiensis B. de L., 492. Buenon (P.). Quelques critiques à la genus. des pure actuelles, ; — 586, 99. Bulbostylis Gringalavensis 419; B. MARNE B. micran- th Pong ; Ml Berri eri, 420; B. psamm LE ila, 422 soat tak: caulis, B. Viguieri, 419; B. xer Buple m Chevalieri n. sp., 510. BUREAU. Admissi , MH. Bure acne d 641; — de là au de Société Lum 1922, 574. BuriGNor (E.), 363. MATIÈRES DU YOME LXVIII. 679 Buxus cr > "emi 481; B. latistyla Gagn. C Caen. Herbiers et collections de l'Insti- tut botanique de 147. Nr De l'espèce ‘dans le genre —, T ARIDAM Gan 43. Cameroun. 368; Campa nula “thessa la n. sp., 376. Campanulacées, Cinèse p fies s che ues —, ien CDM La que , 980. us (A.). Voir Late 7x ) bsc , 390. n (E.), 351. Capsella Bursa-pastoris. Les premières divisions de l’œuf et les différencia- tions du suspenseur ch 3 Carex Grioletii Reem., 3 CARPENTIER (A.), 584, 587. Carotte. Phénomènes tératologiques chez la —, 345. Caryocinése. La — dans la cellule végétal e, 346. pice anormale dans la chlamy- e du Penicillium glaucum, 169. Casablanca Er sk récoltés aux envi- s de Castanopsis. Fw sur les — d'Indo-Chine, Castanopsis acuminatissima Hic- kel et A. Camus,: 395; G. snoa . Boisii B. C. PRE Tu 339 . 380, 342, 351, 354, 355, Cellules. Production de nouvelles — d C 9. Centrospermées. Composés des tégu- s séminaux chez quelques —, 680 Céréales. Dye des —, 617. esent R.), 6 ach offeram. dans les Basses- yis s et le Chaetoceros Eibenii. Reproduction du —, Chañpigions. Réactions colorées us: nues sur les —, 236, 238; col tés au Maroc, 233; — vénéneux, m CnaxET. Pla Bin chinenses a cl — col- locis determinavit GANDOGER, 249. CHAUVEAUD (G.) 'ontogénie et la théorie des Mer 531. CnauviN (E.), Cha: mAh eric chou, 637. Chelleuhs du ilii Arias; 146 Cuemin (E.), 147, 238, 361, , 609, 627. nivis NTAIS (J.-E.), 365. Chéne. Réeeptivité du — pour l'Oidium, 362, 586, Chénopode. Le — à essence vermifuge, 356. Chenopodium. Les — amaranticolor et purpurascens ne sont pas identiques tous a ints, CHERMEZ N (H.). Observations sur les Oiballifé se d'Indo-Chine, 506; — Seirpées nouvelles de Tiape, 417; — 51, 589. R (A.), S 356, 638. Chinenses Plant 9: Chinois. Hi Vere Mi tue DE de l'empire Cm FORE )5 622. Chiorza. Sur le genre —, 519. dp Meet Rétablissement du genre —-dan a 594 Cillia iisi o en cu pu re. Re- cherches physiologiquessurles =, ie la — EP tat de dans plantes, 604. Chloropierine. Action de la — sur la faculté germinative, 607. Cnopar (R Chondriome. A propos d'un travail de Meves le —, 5; Caracteres et évoluti chez végéta chlorophylliens, 150; e dans la formation des essences, 602; Théorie du —, 603; Róle du — dans la défense des er 604. Cuouarp (P.). Quelques note sur la végétation des étangs, 472; — 51, 16. CnvncnH (A.-H.), 361. Cimini (M.), 595. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII. xdi ded des substances minérales ans les feuilles, 606. Be: egg vascolari dell' exprinci- pat Din capitatum, 631. emper Bryophytes du Comté de , 361 Gex (W Je mern A nouveau A phomycètes, 364. v (R.), 344. Cochenille noire. La — des Orangers, 360 genre Cocos nucifera. Levures du sura du —, CocorLENpo. (J.), 634. OHEN STUART, 638. Coir, Nouvelle espèce de —, 578. Coleographium aurantiacum n. g., Dn.-8p., fed Cozzixs (J.-L.), 149. Coloration. ipid méthode de — des mycéliu Comité de Tunisie des plantes médi- cinales, 638 mposées. Contribution à l'étude de l'ovaire chez 414; nou- velles EH Ont; M, 416. TRS scientifique. Le — de Porto n 1924, 440. Conifere delle Alpe venete, 589. Conifères. Acide quinique chez les —, 620. Conjugaison sexuelle. Quatre étapes e la —, 605 Conjuguées. Les crampons des —, 237. Conseil d' administration poas 1922, 914. Conyza Principis G , 46. Corallinacées de Tripolitaine, 633. Ce (L.), 340 Corner (A.), 591. pv Plantes recueillies en — durant les années -— et 1918, 24, 86. Cortin . Sur Maroc vada —, 238 Corydalis. pi sw Corymbites latus OEIL AMAA 625. Corynébactéries. Corpuscules métachro- matiques des —, 602. CosraNTIN (J. e. = Coste (H.) et Ravin (A.). Les Cheno- npu- podium gré lor et pu rascens ne sont pas identiques en tous points, 408. Cóte d'Azur. bm Dess ame de la — et s Alpes des Cótes du Nord. Flore id Mrysaqiine des : —, 584. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII. been Le « ver rose » de la capsule be Chariptis s. me — des Wen oae 231. Crepis. Hybrides entre deux espèces —, 149. TARR Bonii Gagn., 47; C. coro- nopusGagn., C. tonkinensis Gagn. 5 Cristallisation dans les organes végé- , 618. criar. koi le genre —, 234. Croi . La — Stir iflbutie, 613. Cr ese abat Gagn., 548; C. Bo- nianus Gagn., c. budopensis Gagn., 549; C. Cavaleriei Gagn., G. Chevalieri Gagn., 550; C. cu- biensis Gag : e Gagn., 592; ougnaiensis Pierre, . Duclouxii Gagn., 553; Eber- hardtii Gagn., 534; C. kongensis G ra Gagn., Cro vi laoticus Gagn., 556; C. lat- son is Gagn. 557; C ekon- verom Gagn., C. rei ere 558 ;G. Po ilanei ses soso. T. nki nensis en Ü Cucurbitacées s. 637. eb ed ité ihi — pour le mil- ps Cuscuta linum vef s eM eee- boul Cyanoph . Mem e des Gyathocline ee Oa A ares revoluta. Altération des feuilles obla T iré- Hérédité chez n =, HET. Cyperus Papyrus, 350. Cyphelium averonense B. de Lesd., A91. Cyrénaique. Plantes de —, 580. Cytoplasme. Constitution morpholo- gique du —, 349, 600. b ahlia. Le — pre (Fe: Ji x évolution des grain d'aleurone en vacuoles Sd 681 pennn la germination du Pin mari- e, 223; — pese öt. DANGEARD (P.-A.), 603, 607. DANIEL (L. ), 355. Danish West Indies. Algæ of the —, 360. Daphne. Anomalies florales, 598. Daphne Mezereum, 586. ; Davy de VIRVILLE o ), 609, 623. baryomyces bete nouvelle CousTURIER, 941; EFLERS 309; Dor s, 547; Janowicz, 972; PER Gare = UCHOT, 437; MER, 1 MERESCHKOVSKY < DELAUNEY (P.), 358. DELEUZE, savant naturaliste sisteronais, 3 Delphinium. Fasciation d'un — vivace, éma atiées de la flore espagnole, 361. Dim Desmidiées. Contribution à la flore des — de France, 333. DESSALLE (L-À S, 234, 340, 341 me à Résistance des plantes à ,3 Dépenses. Recettes et — de la Société, Devrreu M D.), 364. : areia ambigua Murr. et formes affines, 615. Düüphis graminis s Fuck, 628. Dilsea edulis Stackhouse. Action d'un Champignon sur le Dimorphisme sexuel des plantes, 354. i Jeanpert, 326. me) me ern Darfour. Plantes de —, Dove (L. -A.), 366. ozLrus. Décès, 547. ae (R.). 609, 629. DUCELLIER (L.), 581. DUCOMET Die Variation du fruit chez la Pom e terre cultivée, 128; — 62 DUFRENOY (.), 3 UHAMEL DU ics. Les anciens - domaines s de —, 366. Duuée, 363. 682 TABLE ALPHABÉTIQUE DES Dunes du golfe du Lion. Phytogé gr he des —, 582, 588; — La xai — au Maroc, 668. DUVERNOY, Admission, 644. E Écrans. Emploi d'— colorés pour com- battre les maladies cryptogamiques, 6 Élections de décembre, 5 Elephantopus Bodinieri edis 117. Elodea canadensis. Sur le bourgeon —, 603 EMBERGER (L.), 347. Frs ie Bee herches sur l'— de Labié , 441; — des Scrofulariaciées, 346. mbryon. Développement de l’— chez l'Urtica om L., 172, 280. Emilia Gau ua Gagn., 116. Endoderme. Conde tsons sur Pos zt E. sphærosporum B. de L., sh E. Trabutii B. de L., 4 La et mosaique e de la Pomme , 363; — Leptonécrose et — 3. Epeautre. Mutation à forme d'— ur les trones d'arbres à Java, 626. Erica vagans. Une nouvelle plante juras- i 20 wy em Róle du chondriome dans la formation des —, 602. Enna. ixi pee notes sur la végéta- 2. , 4 Englerodendron Sargosii Pellegr., Ribas gomphocephala, 581. pe nier P UI xérophile des — para r des Rouilles, 239: ro de T'Afrique , 980. ves rte gr es — "d'Asie, a er capte ris Gagn., 298; E. nés dercii Gagn., E. Harmandii Gagn., qr enge mese Évolution du noyau z quelques —, 601; — nouvelles, iet , 948. Evaporométres, 610. Explo sifs à base de nitrate d'ammo- niaque. Utilisation agricole, 639 MATIÈRES DU TOME LXVIII. F Fagus americana, 349. Fasciation d’un Delphinium vivace, 146. FAURE (A.). Admission, 5 Mer conica. Cultures expérimen- tales Festuca dà iris, 380. dg Vitiis à graines marbrées de Fimbristylis cancellata, F. pachy- rufa proserpinacoides et ses alliés, Virgi Amidon des —, 346; — océa- niques, Fo£x (F.), 625. Formicola. Excursion sur les monts de ; 942. Formosarum. Icones plantarum —, 339. Forri, 57 Musics du uc ciuis 324. FRANKLIN (B.), 235 FRANQUET (R.). Adm xdg 512. s de la —, 594. Frémy (P. fs 233, 238, 239. mun. La variété monophylle 543. Pin Ps d Relation entre l'anatomie de la fleur et celle P tige chez deux dristclócbiée es, 5 — 598. Fritillaire. Deux stations nine de —, 988. FnópniN (J.). Admission, 547. , 601 — des "vitis ées, Fuirena Berni eri, F. Huet 424. Fungus minor irs odor Fusarium parasite de quelques Muco- rinées, 237. G GapECEAU. Herbier —, 640. GAGNEPAIN (F.). Com mposé osées nouvelles xtréme-Orient, 41, 116; — Euphor- biacées nouvelles, 481, 548; — Quel- ques Euphorbia d'Asie, 297; — 576, 584. TABLE Garn (E-). Jardin alpin de Monthabey Aon k), 295; — Réintégration, — 610. Ptit (M.). Le puse ir gi en s e et le Sen 83; chinenses a i DUET navit —, 249; — a GUY francaise, 32. piter sn 2411; — 626. ) 639. ini (F. s GARLAND (L.-L.), ad eR .). Admis T N (M”°). Re cherches He uns le pédoncule de la fleur des Lil ées, 52: — 5 GATTEFOSSÉ (J.\, 146. GAUMANN m 3, 452,231... 092. GaU r le Volvària speciosa, 615. Gembloux. ns de phytopathologie ud du P Pin maritime, Genévriers. Venator ss " peer des feuilles su Géotropisme, 612 — - nai mo Lobilé —, re à — horizorital, n Genista anglica au pres 666. GENTIL (L.). Géologie et géographie physique du Med 643, 673. Géologie du Maroc, e 673 GERBAULT (E.-L.). e congrès scienti- fique de Porto en 1921, 440; — 146, — non symbio- tique des Orchidées. 613. Givet (A.). Voir Mc (J.) et —, 426, 516; — Admission, Giroflée.. Duplicahée A fleurs de —, 980. Glossogyne condorensis Gagu., 118; G. integrifolia Gagn., 119. Glucose. Recherche biochimique du ous (H.), FFIN vw] - appa. Flore "s mont —, 588. \ Qa (a he srèce. Zoocécidies recueillies en — en 1906, par la mission MAIRE et Perit- MENGIN, 383; — Fes tuca de — ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII. Grecque. Flore — ps GuaDaGno (M.), 341, 342. GUILLAUME (À.). Minisson 153. Miren co (A.). C pq cani à l'étude s Mé "a Momacées idu He : sse de veces es ie j RE i oec 230. M rre! (A.), 150, 151, 349, 364, 600, 602, GrIbLOGRUN 7. 580, 581, 638. M.), 594. Citer novæ, 148. Guyane francaise. Plantes de la —, 52. Guyanes. Contribution à à l'étude de la YSPERGER DE ROULET Pet Membre à ie, 221. H Hamamelis dag 349. Harpy. Dis s de M. —, 646. Hassallia byssoideg, 238. Hauman (L.), 5 i Harata (B.), 3 pl codi anatomiques des jon des genres Triticum, Secale ZI villosa Schur., Graminée sau- S actère de Seigle et de Blé, Pref ee de l'ouest de Madagascar, 6 Hépraro (L.), 627. Héliotropisme. Influence des sels sur r—, 3 HENDERSON (M.-W.), 5 ulosa ^ de Lesd., 206. Olé M cations de forme et de siructure, 609. inci) Gadeceau, 640. Limite altimétrique du — dans E bassin de Pad kantan à ts florule de “Saint-Tropez (Var), 1 t CAMUS Fe " Note sur les e, 390; — 366. Hieracium amplexicau xu 2. emis (B. Me G. L 148, 150, 234. HoxNoBaT. Le docteur — ; sa vie ei son œuvre, 684 TABLE ALPHABÉTIQUE DES Hormones dans le regne végétal, 609. e RD (C.) Zoocécidies recueillies n Grèce, en 1906, par la mission Due et PETITMENGIN, 385; — 147, 637. Houblons. La densité des cônes, nou- vel élément d'appréciation des —, 306. Howe, 578. HUBERT SA ), 636 Huuserr (H.), 578. ypnum commutatum. Modifications de structure, 623 I ig dans vb 637. imm n. Nouveau liquide d'—, 236. "spe fulva. Fidis chasmogames et cléistogames dre 2: Inanition. Rési à l'—-, 610. Indo- "eremi trie fruitienr. en —, 639; Euphorbiaeées teile d'— 548; orum générale '—, 576 ; Ombelli- feres d'—, 506. faeit v is Plante 8. Ions. Absoption élective des—, 351, 352. de ke segre an 235. Irvingia gab au Dah , 637. Isopyrum iHálictroidés. 586. Italie. Culture des plantes médicinales, — 307 J JanaxprEz (E.), 233, AG Ride 581. miri (S.). Décès, 572. ava. Flore de —, 577. ARS (E.. Fougères du Cameroun, F ni — M JENSEN (W jodido s m 603, 604. JvMELLE (H.), 6 Juniperus pedal t J. phœnicea, ed Jurassique. Print du — belge, 590. Jussu. Sur deux Champignons décrits ar M. de —, 365. i K KrEsrwER (P.). Membre iion #37. 624 8. Koonpens (S. -H.), 911, 918. MATIÈRES DU TOME LXVIII. Kozrowskr (A.), 605. Krakatau. Champignons 5452 KurrERATH (H.), 591, 633, 634 Kümwnorrz-LompaAT (G.). Le Sonchus arvensis L. aux environs i tc do lier, 301; — 295, 582, L Labiées. Recherches sur l'embryogénie des —, Lacarra (C.), 343. leititses héactif des —, 620. Law (H.-B.), 234 Lance (R.), 624 Las Palmas. Surprise le long du sen- tier de —, 59: Daniae V.), 618. ries D chez les —, 609; orm 147. n Bas pabana Hoake Ile pé de — du Chin, 948 Lautorbrunnen: Associations végétales e la vallée de —, 590. bien (P). Gibt ation à l'étude de l'ovaire -ia les Composées, 414. LÈBRE (E.), 5 Le Brun (P. e pA localités nou- s Lecurov A TRNkA (M"*). Admi asiort, i LEcoMwTE (H.), Appareil sécréteur dan le bois des Sindora (Légumi i esiti), 125; — 149, 576. LEEUWEN (VAN W.), 624 LEGENDRE E # 234, 547, $85. Lemée (E.), 1 Toidu pèrfolistum L. Sur la présence du ns la Meurthe-et-Moselle, 59; M opos du Leptonéerose et Vito iement L 625 L£nis (P.). Ressources du Maai DEE veles en France, 639. LEsaGE (P.), 596, 610, 632. Lericn (abbé), 147, 148, 581, 620. Letuesta n. gen., ! Leonis cellaris pre s de Vérone, 622. Levures. Fermentation de pu — 231 u £e 2 d Cocotier, 239: Lewis KNUDSON 613; : Libici. Concentrazione del liquido cir- TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU colante nei terreni —, 350; — li- cheni, i Libye. Plantes M —, 580. LicENT . mm : Lichen a dispersion, 361. Licheni Fes 7339; — della Tripoli- 340. Lichénclogiques Notes —, 203, Lichens de la famille des Acre racées, 239; — des iles — 426, 516; — des environs de Ver sailles, 16; — vitricoles, 630. Lierre. Maladie bactérienne du 2317. Liliacées. Anatomie du msi de la fleur de , 92, 597 Limousin. Plantes du --, 234, 585. n. Cuscu u ; — Hybrides du —, 617; — Pollen du —, 616. Linaria. . Nou velle M 582. Liouv Ditto s du D' —, 658. Tiperi ia | Taksit à Hobok en 591. Li "cop rpha minima, L: paradoxa, uen des et microsomes, 602. LirARDIÈRE (R. DE), 348, 601; — ben Simon (E.). Notice pes les plan Frog s par M. J. Aylies en Coin durant les années 1917 et 1918, 24, 86. re urens. Cinèse hétérotypique chez Loire-inférieure. Excursions en —, 584. Lolium della Tripolitania, 339. ehe. 358. LunsiwENKO (V.), 605. Luchon. Influence de la — A r la flore des eaux , 362. dcus (P.), 368. PE (A.), 608, 609. naria annua Pbyllomanie chez —, ud Lurtz (L.). Sur une caryomixie anor- male dans la chla amydospore du Penicillium P E Lycorine. Const 15 Lymphangite ioo qi. ouest nt de la —, 630. M Nouvelle — ; Plantes de —, 578; Sudan nouvelles de —, 417. MasNEL (L.), 5 Magnésium. ue hysiotogiqué: du — chez les végétaux, 357. He TOME LXVIII. 685 MAHEU (J.) GILLET (A.). Contribution à l’étude des Lichens des iles Ba- es pis 16. Marre (R.). Contribution à l'étude . la végétation de la flore 233, 238, . Nouvelle variété, 616; — Pyrale du , 626. Maladies des diesen "dg 628. sop atse Orchida novi —, 146. Malvacées. Organes nets ciis chez les 50. Ma bun rum. Sur le genre —, 234. tin (E.), 619. Manganèse dans le règne végétal, 612. MANGENOT (G.), 346, 600, 601. MAQUENNE (L.), Mos ManRaANNE (I.), 5 Mancnar (E.), 12 ig: archantia po olymorpha' L3 239. Narchantiacés Sur les —, 629 MARCOLONG , 349, 350, 359. Marjolai aine. "Cultu de la — dans la région sfaxi , 968 pis oc. Cha am pignons el plantes récoltés —, 233; Pla du 281, 5s — session arr tenue au — en 1921 Marocaine. Nouvel Urginea de la flore , # Mam dp h 585, 587. see Net Recherches sur le déve- ent de l'anthére chez les 96. MATTIROLO (O.), 589. Mayombe. e: pec bois du —, 11. Mazza (A.), 6 Mt samia K I M. nbaensis 5; aee i M. Spirei A. Guill —GGÓ c emen A. Guill., M.E ji A. Gui rer fer de Contribution à ‘l'étude ‘des — d'Extréme- g. on (M** wipe . MzLviLL (J.-C.), 34 Membrane des iip 619. ommo Mouvement e A over Ghevalieri A. Guill., 7; 686 M. Geoffrayi A. Guill., 6; M. Har- mr A. voee 1; M. langbia- nse À. Guill., y. Décès, 301. Mercuriales: Nos — Merescarovsky. Déc 69. Meves. Travail de — Sur vi chondriome, L Micetes. Boreali-Americani, 362. Microcris Mentis iuri n , 019. Microglæ a Faurioi B. de L., 494; M. md den a B. de L., Mierosomes et ligoldes, 602. Mi&aE (E.), Note sur la stérilisation par- vat des sols, 655; itio fixation des 607, 626. 3 235. grin Non toxieité du cuivre pour 624. d Tourbieres du plateau de —, 367 Mixto (M.), 588. Mirande (M.), ? nium. Arch e de Vg asses chro ques chez les — undulatum et punct , 605. Mnium cuspidatum. Saponarine chez le Mose Rei eee de la plante : m wi eau et de substances miné- , 9324; — 345, 608, 610, 611, 629. Nonotrópacies, eren Bi et saprophy- isme peti $ MONTEMAR Sarg ). 606. Montha sbay Jardin alpin de —, 295. Moreau (F.), 239, 241, 606. Moneau (F. et M"*) La densité des cônes, nouvel élément md rene des semer ee. 629. Morilles hamp de Peur 364. Morphologie végétale. , 344 MorQUER (R. cie et dE TER 156; — de la e, 363. a — des Oranges, 581. Moulouya. Exploration dans la Haute —, Mousses. Développement de la feuille des —, 1. Moyen- Conga Sur la forêt du —, 465 pian inées. Fusarium cms de quel- —, 237. Mosaet à b. fleurs rose violis 586. Mürier. re u —, 621. Muscinées. Les — du Valentinois méri- pet Danses 241; — du Var, 340. TABLE ALPITABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII. Mycoses pulmonaires, 624. Myriostoma coliforme en Italie, 622 Myrmécophilie. Théories de la —, 623 Myxomycetes. Travail sur les —, 366 N Nectarostèges. Étude des —, 344. NEGRi (G.), NEYRAUT (E 4) et VERGUIN (L.). Sur la découverte du Pedicularis rosea Wulf. Nicotiana. Anomalies de germination don i —, 355; — Apomixie et hybri- dat n, 614. Nicotiana Tabacum L. Phylogénie des 615. 28. gre rte S Explosifs à base n agriculture, 639. nr (Penn). zm tubercules des Ophrydées, 62: — 362. Normandie. Exc curs ions en —, 147; — Flore de —, 586, 587. Notulæ Sy stema tice, 149. Nouvelle-Calédonie. Formes de jeunesse de plantes de la —, 230. Nova ee de Fritz SARRASIN et J. Rou Noyau. Év olut ion du —, 601. Noyers. Dépérissement des —, 626. 0 Obscurité. Algue cultivée à —, 607. OFFNER i$ À. Une nouvelle plante juras- sienne : Erica vagans L., 207. Oidium. Réceptivité du Chène pour l'— Oléngineuses. CMS en huile des , 358; — Résistance des 61. TTA Origines des — chez les Hé s, 605. or, Ris rigines, 583. Ombellifères. cn VE sur les — d'Indo-Chine, 506 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII. ue catarrhalis, 624. ra nouveau de la tribu des Solidæ, LN. Ophrydées. Les tubercules des —, 62. rs. La cochenille noire des —, Orange 3 Oranges. La iche des — on des deo mua chez quelques — indigènes, 358; Germination des — 13. Orie jet on inverse de la racine et de la t 611, 612; des rameaux, 61 Osbe ckia annamica A. Guill., 2. DEUM Contribution. à l'étude de l— les Composées, 414. OYE M van), 626. P Padoue. Cos gi intéressant du jardin botanique de —, 594. Pacano (T.), no 981. Dres IEUX (P. de e. MPANINI (R. aies NELLI (E. m [s 351,. 352, 999, pier. Pàt — de papyrus, 368. Pabilicaédliuy. Graines à autofermenta- tion sulfhydrique de la famille des — 608. Pa apyru. Essais de traitement du — l'École de papeterie, 368; Pâte à ape de —, 368. raguay. La végétation du —, 232. PEN E sur Dilsea edulis, 362. genes p plantes médicinales et à hi (R. a si MS. 361. Pau (C.), 5 "etis, lr ur A propo s de l'/Esculus rubicunda pra 303; — 360, 582. es (N.), 3 Ped ma rosea. i: Wulf. dans les Pyrénées, 526. Pédogóndse chez les végétaux, 354. EJU, 364 PELLEGRIN (F.) De quelques bois du Mayombe (Gabon), 11; — Notule sur rèt ut Moyen-Congo, 465; — Ts découverte du Membre , 169. Pélorisaion ra à d'un Delphinium Pier pol ydactyla, 364. 687 Recherches Lichens de la famille des —, 239. Pelvetia canaliculata à Course Peltigéracées. sur les Mer Penicillium glaucum. Caryomixie anor- male dans la chlamydospore du —, 169. PENNYPACKER (J.-J.), 2 Moe M us genr de —, 632; Station de , sisnaistion du —, 621 ENGIN. Mission —, 385. Miser (B.), 365. Phénologiques. Observations — sur les végétau Phéophycées, Sur les grains de fucosane des Phylitis Ro Milde C. Chr., 631. FRE une critiques à la , 495. Piytopathologie Station de — de l'État à Gembl Ae ficii (F.), 6 PIEL DE LN Admission, 169. PIERAERTS PILE (A.), De a scu Pimpinella tonkin n. Sp., 911. Pin wid sire d acides de la gemme du du^ Plantes rares en de disparaitre ou disparues den lee MD elles avaient d ciae vt 402; — Localités ae de — inléressantes dans Mn sid de la France, 570. Plantules fragmentées, 610. Plastides chez les Ptéridophytes, 341. Podophyllum peltatum L. Processus chro- mosomiques chez le —, Pois. Croisements de — à cosses colo- rées, 356. Pons (J.), 348, 600, 602, 604. Pollen. Étude de l'assise nourricière d —, 596; — du Lin Pollinisation chez les sidus 609. Polypodium Schneideri. Dimorphisme des éléments chromosomiques chez erre. A" O et ariation e, e, 128. 16. Poria terrestris Auct., 238. Porto. its s scientifique de — en vot 688 Potassium. Rôle du — dans le chimisme des pres npn 611. POTIER DE LA VARDE, 584. (J.). ‘Dé ag dites de la feuille des Mousses, 1; — 369, 6035. Pouriers (R.), 626. ri ( Anomalies chez nos — — hybrides, 149. Primula variabilis Goupil. Fertilité de l'hybride —, Primulacées. Phylogénie des —, 615. Provası (T.), 3 Prunus m bise “su le —, 236. Prunus Sailei, apnea Due de deux —, Pr im dd longifolium werd Le Thorea longifolia devient le — Ptéridophytes. Plastides chez les —, 347. tes isiaca Winter, 634 Pulic Re Gagn., 121. iie (A. de). Contribution à la flore algologique des Pyrénées, 188. Pyrale du Mais, 626, Pyrénées. Contribution à la flore algo- logique des —, 188. eL Valeur taxinomique du n germinatif des ascopores chez Mus 363. Pyrolacées. Structure et saprophytisme des —, 594. Q QUAGLIARELLO (G.), 332. Quercus alba, 349. R ‘Racines. Modification et orientation, ice irs (M.), 363 anim (R.), 633. Rajeunissement de la Pomme de terre, D: — d W.), Respiration des feuilles, 612. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII. ern ig du travail intellectuel en Réunio on “préparatoire de la Session, 641. Reviviscence des végétaux, 353 ) Les pee prélin- ns Lu Var, 162, 209; — 234, 340. 108. € Laka. Le. —, 578. Rhódes. Bryophytes de l'ile de —, 623. Ricnanp (G.), 602. Ricinu us communis L. Mutations chez le Rues UL). 610, 611, 612, 613. p (L.), 638. OTA a IÈRE 40: 580, 6 Ropté (J.). Note sur once plantes ed idi de la Franc Romagne. Bryophytes de —, 523. Kaake (M.), 340. ROSENBLATT (Me M. 2. Rouilles. Euphorbes parasitées par des have (G y Le Thorea longifolia devient le D no um longifolium Rou Roux d. Nov a Caledonia Ruscus celentus i Anthocyanidines dans les fruits 3, RUSSELL (A. M. " 232, 616. Russules. Réactif des — , 620. RoTkiewicz (B.), 598. S Saccardo (P.-A.), 360, 362. Sa pend e Additions à la florule de Saner- Yyes pd Sur quelques Festuea de G Taea e , 358. Saponarine. Chez le Mnium cuspidatum, 605. Sarcococca Balansæ Gagn., 482; - SCHOELLHORN (K.), 237. Scirpées mdr de or uc Sci rpus berti, 422; S. 1 mes bar 8. voho- marensis, 423. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES DU TOME LXVIII. Scleroderma fuscum (Corda), 589. Scolytides des arbres fruitiers, 625. Fraise ts Embryogéni Développement de l'embryon chez le Veronica arvensis L., 346 Scytonema densu Secale. Caracteres anatomiques des chau des genres Triticum, — et Haynal 263 Sechium edule S 587, edum spurium Bieb. subspontané, ses deux formes, 147. Fd A Kraussiana, 622. Sen bayonensis en Espagne, 83. ins. (Frère). A p ropos i quelques lantes voie de disparaitre des localités ou elles , 402; — 593, Phara Antirrhini Dép.) 62 5. SERGENT (L. Pa SERRA (A.), 6 Session ežiraordinaire agn au Maroc, en ma vril 1921 Sève (P. j. "386, Sexualité, Mosaï SIMON (E.). Voir LÉ (R. DE) et , ? . Sindora. Appareil sécréteur (s le bois des — (Légumineuses), 1 SKUPIENSKI (F.-X.), 366. Are Étude de la végétation et de 8. Botanique de Bel- ne 591, 592. opp vement. de lan- Anthocyanidines e Ls du —, 6 s de — sur Topinambour, Solorina saccata Ach. Symbiose liché- nique chez 1 29. Pres Stérilisation | partielle des —, 655. on aux environs Sornay (P. pk), 637. Sorrentina. Vegetazione della penisola Souc chet comestible. Le —, 637. SouèGes (R.). Déve eloppsment de l'em- in chez l'Urtica pilulifera L., tee yogénie ‘Scrofula riacées, Développement de Le chez le Veronica arvensis L., 3 —. Les premières divisions de l'œuf et T. LXVI, 689 les différenciations du suspenseur chez le Capsella Bursa-pastoris Meench, 43; — Recherches sur l'embryogénie des Labiées, 441 Soufre. Action fertilisante, 639. Spærella Mori, 621. Spirospora Pas Mangin et Vincens, Squiver .DE CARONDELET (J.) L'Aster ASE Ner g- en France, 132; , 425 Bree "Fauriei B. deb, . japonica B. de L., 494. SrECBECK (W.), 235. Stephanoma italicum Sace. et Trav., 365. STEPHENSON (T.-A.), 342. Sterculiacées. Sur qu uelques — 148. TE nigra. ae ss NaCl sur le développement du —, 608. Suérilisation BUT des "d 655. St CRE amplexifolius. Le cas du —, 599. STROHL QJ. 609. Sum — atur du tabac de — au Camer , 368. Sura du rondes Levures du —, 239. Suspenseur. Les différe nciations du chez le Capsella Hüte noire 343. Symétrie. Aberrations florale, 95; — — florale, 598. Piram ia n de la —, 599. T Tabac. Aid du — de Sumatra au Cam 68. Ta cmi p artieulata. Le — en Tunisie. Cul 581. y amens (&. ), 620. TAVEL (F. v ox), 631. Taxodium an jai botanique de Padoue, 594. chti ar microscopique. Notions de , 6 Téguments séminaux. Composés des chez les M FSU 618. Past (J.), 353. Terminillo. Flore de —, 342. Ternstræmiacées. Étude anatomique des —, 599. Thé. Culture du —, 638; — du Mexique, Thelidium pyrenaicum B. de L., Sidi nd Gagn., T. ton- kinensis Gagn. 45 690 TABLE ALPHABÉTIQUE DES TuiéBaur (J.). Admission, 295. ARD (R.), á Thorea longifolia. Le dev le Pseudarrhenatherum SE Pari D: 01. Thymus striatus Vahl., 341. Tiges. Modification pe orientation, 611, 6 To mate. Taches sur la —, 634. Tow: (DE), 518. Topinambour Greffes de Soleil sur — Tourbières du plateau de Millevaches, 1. rri ra Voir BarrANDIER (J.-A.) Í Transpiration des feuilles des Fagus Hamamelis virginiana et a, Triades. L'ontogenis et la théorie des —, 531. Tricholoma dans le bois des Camaldoli di Napoli, 341. Tripolitenie. Briofite della .—; Lolium della —, 339. Licheni della —, 340, Triticum. Caractères satoi quies des ch ju pr =, le P ed Contre zygo- s TROTTER (A.), 3 TRUFFAUT. baden partielle des sols, 655. Tunis. Jardin d'essais de —, 638. Tunisie, — des plantes Tylenchus Tritiei Bastien, 628. Tyrol. Flore du —, 341 U pon Mie }, 3 Urb rur erittogamica dell' — 539. Urginea. Sur un hado — de la flore marocaine, Urgine Mou +, 438. Urtica Me 1 pe pm de l'embryon chez I —, 172, 280. y Vaccari (L.), 5 Vaccinium. Maé Station ornaise du —, 148: ~ MATIÈRES DU TOME LXVIII. bere méridional. Les Muscinées 2 Fire Alcutotdes de la —, 620. Valérianes. Anatomie de la rétine des — indigen es, 235 Van AERDSCHOT (P.), ï VAN DEN BROECK d si VANDERLINDEN (E.), 3 Van G (A. Tk Admission, 4 Var. Les botanistes ASAP ire du — 162, 209. — Museinées du —, 340. Varennes. Flore fos sile de —, 585, 587. Varzy. Essai floristique sur la région ed —, we Vau x (R. e la), 585, 587. Varie ï ) a 366. Ver e la capsule du Coton, Veratrum nigrum. Anomalie florale, 595. erbénacées de Dutch East-Indies, 234; utilisées en matière médicale, Venaus (L.). Voir Neyraur (E.-J.) et vale (A.), 590. Veronica arvensis L. Développement de l'embryon chez uh —, pas Mariari Marc , 495. Mines Lichens “eh bnr de —, Jimai Arboretum du parc de — 147. Vich. Herborisation dans la plaine du 93. Vicia Faba L. Variétés, 617. VipaL (L.), 368. VIDAL v Lopez (M.), 582 ne. Brun R.), 578. M. omes 624. 620. e Se ioti dans le Briançonnais, NE P.), vedo Volvaria speciosa, 6 VUIZLEMIN cred ue vient e: de Tropæolum majus 595. TABLE ALPHABÉTIQUE DES W WaALDRON (R.-A.), 232. Wrrz (R.). Admission, 221. W = rh Flore — dans les environs d'Avesnes, 587. WERNER Lüpr, 590. WiLczek (E.). nen nouvelles rap- portées pa me de la République Argentin WILDEMAN p p 237, 519, 623. X YovakeN (H.-W.), 232. MATIÈRES DU TOME LXVIII, 694 ZAEPFFEL (E. ^ dx à foem 3 INI , 339. a Mais dA var. leucoceras, 616. pe (S.), 589. Zona (G.), 339, 623. Zoocécidies nouvelles, 622 d'Es- pagne, 634; — sioiias en m Grad, en 1906, par la mission MAIRE et PETITMENGIN, 385. hos Aun phose. La — endogene et exo- gene dans les fleurs normalement Hints s, 345. ERRATA DU TOME LXVIII (1921) Page 307, ligne 21 : après la longueur du rachis; ajouter : exprimée en millimètres. Pages 395 et 395 : au lieu de one brevispina ; lire : Castanopsis brevispinula. Page 399, ligne 12 (en remontant) : au lieu de C. pseudo-tribuloides; lire : C. tribuloides. Page 585; au lieu de Nos mercuriales; lire : Nos Mercuriales. CLASSEMENT DU TEXTE Le tome LXVIII comprend : 1° La liste des membres de la Société au 1*7 janvier 1924, xxvii pages. 2° Les comptes rendus des séances ordinaires, la Revue bibliographique intercalée sans pagination spéciale, les comptes rendus des séances de la Session et la table des matieres, 692 pages. 3° Les rapports de la Session extraordinaire, tenue au Maroc. . B. — Ces rapports feront l'objet d'un fascicule séparé, muni d'une table particulière ; il sera publié ultérieurement et pourra être relié à part. Le secrétaire-rédacteur, gérant du Bulletin. R. Sov&cEs. Coulommiers. — Imp. Pauz BRODARD. AS £ BET y | / y SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE RAPPORTS D'EXCURSION DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE TENUE AU MAROC EN MARS-AVRIL 1924 f ET MÉMOIRES SUR LA FLORE MAROCAINE PRÉSENTÉS A CETTE SESSION BULLETIN DE LA , , A SOCIETE BOTANIQUE DE FRANCE FONDÉE LE 25 AVRIL 1854 ET RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 17 AOUT 1875 TOME SOIXANTE-HUITIÈME éf | (Quatrième Série. — ToME XXI) 1921 SOMMAIRE DU FASCICULE PREMIÈRE PARTIE J. BRAUN- BLANQUET et R. MAIRE. — Etudes sur la végétation et la e marocaine. . . . . PE mU MIU Su bte E DEUXIEME PARTIE PrrARD (C.-J.). — Contribution à l'étude de la végétation du Maroc désertique et du Maroc central . . . . . . . . . . . . . .. 245 MauEu (J.) et GILLET (A.). — Contribution à l'étude des Lichens VAT o e Ne cuui ue eR t pua E Mou M I a 279 BouLv pe LEsDAIN (D').— Lichens du Maroc recueillis par M Mou- iu tion MS 7. oc vs oA ee dm à PARIS ku SIEGE DE LÀ SOC RUE DE GRENELLE, 84 Etudes sur la Végétation et la Flore Marocaines Comptes-Rendus des Herborisations de la Société Botanique de France, Session du Maroc, 1921 NOTE Les mémoires constituant ce numéro (VIII) devaient être publiés par la Société Botanique de France dans le Compte-Rendu de la Session du Maroc (1921). L'état des finances de cette Société n'ayant pas permis cette publication, la Société des Sciences Naturelles du Maroc a bien voulu en assumer les frais. La Société Botanique de France et les au- teurs sont heureux de la remercier ici d'avoir bien voulu assurer la publication de leurs travaux. EMPIRE CHÉRIFIEN ARCHIVES SCIENTIFIQUES DU PROTECTORAT FRANÇAIS (PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU D” JAGQUES LIOUVILLE) Mémoires DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES du MAROC t VIII, 17 Partie 30 Décembre 1924 T ——— E. | | | Session de la Société Botanique de France au Maroc en 1921 | | COMPTES-RENDUS | des Herborisations et Mémoires sur le Maroc, présentés à la session PREMIÈRE PARTIE D: BRAUN-BLANQUET — D' René MAIRE | ÉTUDES | SUR LA VÉGÉTATION ET LA FLORE | MAROCAINES | Comptes-Rendus des Herborisations de la Société | Botanique de France, Session du Maroc, 1921 PARIS 11, rue Victor-Cousin ( V*) chez Emile Larose, Editeur. RABAT r à au siè e Institut Scientifique Chérifier. LONDRES w. €. 1 44, great Russell Street chez Janson et Sons Prix; 20 Fr. ÉTUDES VÉGÉTATION ET LA FLORE MAROCAINES COMPTES-RENDUS DES ÍÍERBORISATIONS DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE FRANCE, SESSION DU Maroc, 1921 par le Dr J. BRAUN-BLANQUET et le D' René MAIRE. INTRODUCTION k Depuis 1911, date de l'établissement du Protectorat francais au Maroc, l'exploration scientifique du pays a fait des progrès rapides. Les bota- nistes y ont pris une large part. Dès 1913, le professeur C.-J. PrTARD, chargé de l'exploration botanique du Maroc par la Société de Géographie, avait étudié la Chaouia, le Maroc septentrional et central et le Maroc dé- sertique austro-oriental. Les résultats de ses voyages ont paru en 1913 et en 1918 sous les titres suivants : 1° Exploration scientifique du Maroc, organisée par la Société de Géographie de Paris, 1° fascicule, Botanique (Paris 1913); 2° Contribution à l'étude de la Flore du Maroc (Tours, 1918). A la méme époque, le lieutenant MOURET, en service au Maroc, avait réuni, dans le Maroc occidental et le Maroc central, les éléments d’un bel her- bier. Cet herbier, qui renfermait les premiers spécimens connus de la flore du Moyen-Atlas, abordée par Mourer dans la région d'Anoceur et d'Immouzer, a été étudié par le professeur PITARD, qui a incorporé dans ses travaux ci-dessus mentionnés, les principales découvertes de MOURET. La guerre de 1914-1918 amena forcément un ralentissement dans l'ex- ploration botanique du Maroc, qui fut cependant continuée par des bota- MEL ix nistes mobilisés, tels que le D" Narn, M. R. BENOIST, M. PERRIER DE LA ATHIE, par MM. Marer et WATIER. Après l'armistice, un regain d'activité se produit, et A Sri botanistes explorent diverses parties du Maroc; citons parmi eux, MM. GATTEFOSSÉ, JAHANDIEZ, MURBECK, WILCZEK, etc. ndi. e ces explorateurs s'étaient occupés à peu prés exclusivement di faiverdids floristique des territoires parcourus, la Société Botanique de France s'est proposé, outre ce premier objectif, l'étude des groupements végétaux, des associations qui constituent le tapis végétal au Maroc. Deux rapporteurs ont été désignés, qui se sont partagé la besogne de telle facon que l'un (M.) poursuivit de préférence l'étude floristique et systématique, tandis que l'autre s'adonnait surtout aux observations phy- tosociologiques, sans cependant que ces préoccupations fussent exclu- sives de part et d'autre. Le présent travail résume leurs observations et celles de leurs collaborateurs. Avant d'exposer les résultats obtenus, les rapporteurs ont un agréable devoir à remplir, celui de remercier tous ceux qui les ont aidés dans leur táche et tous ceux auxquels la Société Botanique de France doit d'avoir pu explorer le Maroc Nous citerons tout d'abord nos collaborateurs de la Société Botanique TIL leur iBüiraiy à celui de la Société Botanique de France, et combiné leurs recherches avec les siennes. M. le Professur PEnnRoT a bien voulu en outre, remplacer le secrétaire-général de la Société, empéché de prendre part à la session. MM. Prnnor et GENTIL ont publié déjà un compte-rendu de mission fort intéressant, dans lequel l'un de nous (M.) a esquissé, en quelques pages, les grandes lignes de la végétation marocaine. Nous devons remercier aussi tout particuliérement M. le Commandant WEILLER, qui a récolté avec le plus grand soin les Bryophytes pendant la session, et a bien voulu mettre à noire ys eme le résultat de ses re- cherches, MM. RopiÉ, Pons, Romieux, R. Cownes, DuMÉE, qui ont bien quelles il a publié d'intéressants articles, M. le Professeur WILCZEK, qui nous a rejoints à Casablanca et nous a fait profiter de ses récoltes à Kénitra, et enfin Madame TRUFFAUT, Monsieur et Madame ADRIEN, qui ont bien voulu s'occuper de détails matériels que les botanistes ont pu né- gliger au profit de leurs études. Parmi les trés nombreuses personnes qui ont facilité les recherches de la Société Botanique de France au Maroc, nous citerons en premiére ligne M. le Maréchal LYAUTEY, qui a bien voulu accorder son patronage à la session marocaine; puis, à Rabat, MM. URBAIN BLANC, délégué à la ^ E Te SPA TTE Résidence, DE SORBIER DE POUGNADORESSE, secrétaire général du Pro- tectorat, Van PÉRIGNON, chef du cabinet civil, LEROY, attaché au cabinet civil, Hanpv, directeur général de l'enseignement, es directeur gé- néral de l'agriculture, Boupy, conservateur des eaux et : S, LIOUVILLE, directeur de l'Institut scientifique chérifien, la Société dis Sciences na- turelles du Maroc et son président, M. DE SEGONZAC, MM. ALLUAUD, con- servateur du Musée de l’Institut scientifique, PINoY, chef du service botanique, THÉRY, ROLLAND, de I nstitut scientifique chérifien, MIÈGE, inspecteur de Pagriculture, RÉGNIER, t de l’agricul- ture, DJEBLI, propriétaire ; à Oudjda, M. Ferr, consul général de France; : G M. d Uu "a ce e + © [er i A © mm -— T commandant la subdivision de Meknès, M. RÉVEILLAUD, contrôleur civil, M. VocEL, inspecteur des eaux et forêts, M. mime inspecteur de l'agriculture; à Azrou, M. le Commandant NIVELLE, M. apitaine Avanp, M. l'interpréte militaire Tassonr, M. LaBas, meg o des eaux et forêts; à Kenitra, M. MOUILLERON, inspecteur-adjoint des eaux et forêts; à Marrakech, M. le Général de LA BRUYÈRE, M. WATIER, inspecteur- adjoint des eaux et forêts, M. TonwÉzv, inspecteur de den qnis M. le D" GAUTHIER, médecin-chef de l'Hôpital militaire; à Tanant, M. le lieute- dont la réception pum: toujours un des meilleurs souvenirs des membres de la session; à Mogador, M. Con- TADE, contrôleur civil, M. LAURANS, attaché au contrôle Al M. pE BEAU- CHAMP, rage adjoint des eaux et forêts; à Mazagan, la Chambre de merce I. le D” WEISGERBER, contrôleur civil. Nous prions ceux que nous avons omis, et ils sont nombreux, car tout le Maroc a manifesté -a sympathie à notre Société, de vouloir bien nous excuser de ne pas les citer, et d'agréer l'expression de la reconnaissance de la Société Botani- que de France. Pour la bibliographie botanique marocaine, nous renvoyons le lecteur à l'excellent travail de MM. GATTEFOSSÉ et JAHANDIEZ, Essai de Bibliogra- phie botanique marocaine, publié dans 3s Be de la Société des Scien- ces naturelles du Maroc, II, p. 71-86, i RE m EN bre uo "PHP PREMIÈRE PARTIE ÉTUDES SUR LA VÉGÉTATION DU MAROC I. LES TERRITOIRES PHYTOGÉOGRAPHIQUES DU MAROC MÉTHODES D'INVESTIGATION Malgré sa situation périphérique en dehors du bassin méditerranéen, le Maroc occidental (en decà de l'Atlas) n'est qu'une dépendance de la égion méditerranéenne classique. Les statistiques floristiques de Cos- SON (1) et bs John Barr (2), si incomplétes qu'elles soient, le mettent en évidence, et toutes les recherches postérieures n'ont pu que confirmer cette HR Deux tiers environ des espèces connues actuellement au Maroc sont méditerranéennes ou de souche méditerranéenne et les genres endémiques de la Mauritanie — les genres Argania (Sapotacée) et Warionia (Composée) exceptés — appartiennent à cette même souche (3) Les observations faites au cours de la session extraordinaire de la Société Botanique de France permettent en outre d’affirmer que les cul- tures indigénes et les groupements végétaux spontanés sont également essentiellement méditerranéens ou qu'ils se rattachent à des groupements méditerranéens. (1) Cossox E., Géographie botanique du Maroc. Bull. Soc. bot, France, XIX, p. 49 (1873) (2) Barr John, Spicilegium Florae Maroccanae. Journ. Linn. Soc. XVI, p. 281-742 (1878). (3) Ces genres endémiques sont: les Cruciféres M O. E. Schultz, Crambella Maire, Hemicrambe Webb, Cossonia Dur., €eratocne- mum Coss., Cordylocarpus Desf., Otocarpus Dur., Kiel Coss., Fezia Pitard, Rytidocarpus Coss.; les Légumineuses Ludovicia Coss, Benedic- tella Maire et Lyauteya Maire; l'Ombellifère Sclerosciadium Koch, les Composées Warionia Coss. et Lifago Schweinf. et Muschler, la Sapotacée Argania R. et Sch., la Labiée Pitardia Batt.; l'Amaryllidacée Aurelia J. Gay; la Graminée Dictyochloa Murb. c pie L'extension de la région méditerranéenne au Maroc est limitée vers l’est par les chaînes orientales du massif atlantique. Vers le sud, la limite ne peut pas encore être précisée; il est certain cependant que le Sous au sud d'Agadir et le versant N. de l'Anti-Atlas appartiennent encore à cette région. L'élément méditerranéen, expression floristique et phytosociologique de la région méditerranéenne, n'est pas réparti d'une facon uniforme sur tout le territoire du Maroc occidental. Au contraire, il est mélangé avec g 1 que les conditions climatiques leur sont plus favorables. En plusieurs contrées du Maroc, ces éléments étrangers parviennent à constituer de véritables enclaves. : L'enclave la plus importante d'un élément floristique étranger (1) que l'on peut considérer comme irradiation dans la région méditerranéenne, est l'enclave atlantique, confinée, ou peu s'en faut, dans la pointe occidentale du croissant rifain, entre Tétouan, Larache et le cap Spartel. Cette contrée jouit d'un climat tempéré-océanique à hivers doux (moyenne Déc.-Janv. + 7° C.) et pluvieux. Les précipitations annuelles atteignent de 800 à mm. par an, réparties sur une centaine de jours pluvieux. L'humi- dité atmosphé rique est trés élevée. C'est le climat de lAlgarve et de epoque p reculée (Pliocéne), et l'étroitesse du détroit n'excluant pas completement la dissémination d'une terre à l'autre. Des landes étendues à Cistus lada- niferus et à Ericacées qui manquent à la zone francaise du Maroc, carac- térisent cette contrée qu'il faudra rattacher au domaine lusitanien de la région méditerranéenne. Or, on sait que ce domaine a recu un fort ap- point floristique du domaine atlantique de la région euro-sibérienne. Une bonne partie de ces espèces répandues au Portugal, dans l'Espagne et la France atlantiques, et méme jusqu'aux Îles britanniques, se prolongent vers le S.-W. jusqu'au Rif occidental, oü elles trouvent en général leur limite sud-occidentale. Tel est le cas des Erica ciliaris, E. lusitanica, E. - (1) H n'est pas inutile de rappeler que le terme élément s'applique ici aüx espéces et aux groupements végétaux caractéristiques d'une région ou d'un domaine donné. Il s'agit donc d'une notion purement géographi- que. Les souches primitives des représentants de ces éléments géographi- ques peuvent étre des plus diverses. australis, E. umbellata (et aussi du Calluna vulgaris), Rp ne sociales, qu'on ne retrouve pas ailleurs sur le sol africain. A cette irradiation at- lantique appartiennent encore : Scilla n monophyllos, PATERE nanum, Ranunculus tripartitus, Helianthemum lasianthum, Drosophyllum lusita- nicum, Ononis cintrana, Genista anglica, Lithospermum diffusum, Teu- crium Scorodonia, Scrophularia Scorodonia, etc., pour n’en citer que quelques-uns des plus frappants (v. surtout Br.-BL., L'origine et le développement des Flores dans le Massif Central de France, Paris, 1923). La Société Botanique n'a pas pris contact avec le domaine méditerranéo- lusitanien. resque aussi importante quant au nombre des espèces, l'irradiation saharienne n'est pas moins frappante par le contraste qu'elle offre avec la flore et la végétation méditerranéenne du Maroc. Cette irradiation est cantonnée dans les contrées les plus arides et les plus séches du pays. dont la végétation, sans étre del oti désertique, offre de nombreu- Ses analogies avec la végétation saharienne. Les deux territoires d'irradiation saharienne so 1. le bassin inférieur de la Moulouya, entre fet et le col de Taza, dans le Maroc nord-oriental, . les plaines et basses montagnes de la contrée de Marrakech (Haouz, Bahira, Rehamna, etc.). La caractéristique des deux territoires séparés par des distances consi- dérables est l'absence compléte e de foréts naturelles et leur remplacement misia herba alba, Thymus spec., Helianthemum spec., am à Halimus, Haloxylon TE iar. etc.) et à Graminées sclérophylles (Stipa tenacis- sima, Lygeum spa-tum) ou Thérophy tes : pere tortilis, dpi e dirigen etc.). Ces elici ved steppiques, ou mé subdésertiques (par ex. entr Taourirt et Guercif), se rapprochent dedi davantage de Hu Lean méditerranéenne, parfois de la végétation saharienne et forment en quel- Que sorte une transition entre les deux. Elles constituent dans leur eñ- semble le domaine maurétano-steppique. Une troisiéme enclave ou irradiation, d'origine euro-sibérienne, s'est réfugiée aujourd'hui dans les hautes chaines de Pe et du Rif, et en Proportion beaucoup moindre dans les grands marais de la vallée du Sebou. Les représentants de cette irradiation pi font l'im- i i i rvivants; séparés parfois par des distances immigré dans des conditions climatiques plus propices à la migration que ne le sont les conditions actuelles. Les espèces eurosibériennes, en ré- gression, ne jouent qu'un rôle subordonné dans le tapis végétal et ne dominent nulle part. Souvent elles sont réfugiées dans des stations excep- PS LT tionnellement favorables à leur maintien. Ainsi, dans la contrée d'Azrou, les Rhamnus cathartica, Ligustrum vulgare, Taxus baccata, etc., soni can- tonnés dans la gorge étroite de Ras-el-Ma, parcourue par un ruisseau pérenne, dont les eaux abondantes et fraîches (13° C. env.) influent con- sidérablement sur l'état hygrométrique et la température locales. L'irra- diation eurosibérienne est confinée aux montagnes et aux marais du Maroc septentrional et moyen. Une quatrième enclave floristique étrangère, l'enclave macaronésienne, est localisée dans le Maroc sud-occidental sur la côte et dans l'Hin- terland de Mogador et d'Agadir, territoire à précipitations faibles et à saison sèche prolongée, mais où l'humidité atmosphérique est souvent élevée. Nous en reparlerons d'une facon plus détaillée. Les enclaves eurosibérienne et macaronésienne font partie d'un do- maine, qui comprend tout le Maroc à l'Ouest de l'Atlas, à l'exclusion des territoires appartenant aux domaines méditerranéo-lusitanien et mauré- tano-steppique; nous l'appellerons le domaine maurétano-atlantique. Pour résumer aC ees nous dirons que la région méditerranéenne du Maroc compren 1. Une partie du domaine méditerranéo-lusitanien (Rif nord-occidental), 2. le domaine maurétano-atlantique en entier, 3. le domaine maurétano-steppique (basse Moulouya, contrée de Marra- kech, Haouz, Bahira, etc.). Ce domaine fait la transition entre la région méditerranéenne ei la région saharienne qui s'étend à l'Est et au Sud-Est de la chaine atlantique. La Société Botanique de France a parcouru une grande partie des do- maines maurétano-steppique et maurétano- -atlantique. Nous tácherons de résumer briévement les observations que nous avons pu faire sur leur végétation. S'il est vrai que la végétation est l'expression la plus parfaite du climat, vid observations pourront peut-étre, dans une certaine mesure, aider aussi à évaluer les possibilités économiques et agronomiques de ce pays nouveau. En effet, le sol et l'influence humaine (ou anthropo-zoogène) n'interviennent quen seconde ligne, accentuant ou effaçant plus ou moins les conditions climatiques générales. Il est donc nécessaire de rechercher autant que cela se peut, si l'on a affaire à des groupements I biotiques, déterminés surtout par l'action de l'homme et de ses animaux domestiques, à des groupements édaphiques dont la présence en climatiques (associations climatiques finales) qui représentent le stade terminal, stable, de l'évolution PR de la végétation d’une contrée. À chaque groupement végétal originel, chaque association climatique finale correspondent des possibilités FOR MET E agricole déterminées; mt Es l'irrigation b pie seule permet d'en élargir considérablement le ca- dre. Partout où le développement de la végétation n'est pas troublé par D ds humaine, Rene e climatique finale tend à s’installer et y parvient le plus souvent. Ce terme final, stable et en équilibre par- fait avec les conditions bts du territoire s'appelle « climax » ou « climax climatique », terme introduit par les savants américains. Malheureusement les associations climatiques finales (le climax cli- matique) de l'Afrique du Nord ont presque partout disparu, et c'est au moyen de lambeaux dégradés, de vestiges souvent trés détériorés, qu'il faut tâcher de les reconstituer. Dans un pays comme le Maroc, oü des surfaces immenses ont complète- é ec tenté dans cette direction, qui mérite d’être suivie par des botaniste habitant le pays même. Elles promettent des résultats intéressants, non seulement au point de vue botanique, mais aussi pour l'agronome et le forestier. L'étude de la genése des groupements de plantes souléve une foule de problèmes des plus captivants mais aussi des plus difficiles. La méthode employée dans l'étude des groupements végétaux nous a été dictée par la rapidité avec laquelle la plupart de nos relevés ont dà étre pris. Elle suit autant que possible les lignes générales que l'un de nous a exposées dans plusieurs Mémoires et condensées en 1921 (1). Pour la terminologie, nous nous sommes conformés au Vocabulaire de Socio- logie végétale par Bn.-Br. et PavizLarp (Montpellier 1922), auquel nous devons renvoyer le lecteur pour ne pas trop charger le texte. Les chiffres de Quantité et de Sociabilité qui accompagnent nos relevés expriment, le premier l'importance numérique (abondance) et corporelle (dominance) d de chaque espèce, le second la facon dont les individus d'une espéce donnée sont groupés à l'intérieur d'une PUn végé- tale. La signification des chiffres de la sociabilité est la suivan 1. individus isolés, 2. groupes d'individus d'une méme espéce, 3. troupes plus nombreuses, 4. peuplement nombreux, 5. peuplement trés nombreux et étendu, formé d'individus d'une méme espèce. (1) BnauN-BLANQUET J., Prinzipien einer Systematik der Pflanzenge- Sellschaften auf floristischer Grundlage. Jahrb. St. Gall. Naturf. Ges. t. 57, 1921 ER VE L'agglomération dense pourra être exprimée en soulignant le chiffre correspondant. Les chiffres de la quantité signifient : + très rare, sporadique, rare et peu apparent, abondant, mais peu apparent, couvrant une faible surface, abondant, couvrant moins que la moitié de la surface, très abondant, couvrant au moins la moitié de la surface, dominant, couvrant au moins 4/5° de la surface. Ces chiffres se rapportent toujours à la population étudiée. L'estimation de la quantité et de la sociabilité, d’après notre méthode, ermet de donner, avec une perte de temps minime, une image satisfai- 4. d'un groupement de plantes. La détermination exacte de la domi- nance (Deckungsgrad) et de la fréquence ou densité d'une espèce de- mande beaucoup plus de temps; elle est pratiquement inutilisable au cours d'un voyage d'exploration. MAN !l. LE DOMAINE MAURÉTANO-STEPPIQUE Ce domaine qui comprend, en Algérie, une bonne partie des Hauts Plateaux et du versant saharien de l'Atlas, se prolonge au Maroc oriental jusqu'au seuil de Taza qui forme une limite nette. Une enclave trés éten- due du domaine mauréiano-steppique est comprise entre l'Oum-er-Rebia moyen et les pentes du Grand et du Moyen Atlas, à l'Est et au Sud de Marrakech; cette enclave se rapproche de la cóte jusqu'à une soixantaine de kilométres aux environs de Mogador, et s'étend vers le N.-E. jusque dans la contrée de Kasba Tadla. Nous proposons de considérer — provi- soirement — le territoire steppique du Maroc nord-oriental et de l'Algérie voisine comme secteur des Hauts Plateaux, celui des plaines aux environs de Marrakech comme secteur steppique du Maroc méridional. La carac- téristique phytosociologique et climatique des deux secteurs sera donnée dans l'apercu qui suit. À. — Le secteur des Hauts Plateaux. x5 à. n du Maroc oriental, nous fit un accueil des plus aimables en nous souhai- tant la bienvenue sur le sol marocain. Au couchant de la ville s'étend la plain? des Angad, cultivée, en par- tie, en céréales (orge et blé dur); mais la vocation de ces terres ingrates. parait étre plutót pastorale. Le tapis végétal indique suffisamment com- bien les pluies y sont rares et inconstantes. Les renseignements que nous avons pu obtenir confirment cette premiére constatation. = climat pré- sente en effet un type continental bien marqué: d'une part, des hivers- rigoureux avec des journées de neige ei des températures A yis ous de zéro et, d'autre part, des étés torrides. Les variations journalières de la température sont souvent considérables. Ainsi, lors de notre arrivée, dans l’après-midi du 21 mars, il faisait trés chaud, le lendemain matin à 6 heures, nous avons noté 4? C. au ras du sol dans la plaine découverte et 1°,8 à 1 m. 50 au-dessus du sol. Tout le monde grelottait. Il est extrémement difficile de se rendre compie de l'état primitif de la végétation dans cette contrée. L'influence de l'homme, malgré la faible densité de la population, a dà modifier profondément la constitution du lapis végétal. Le manque presque absolu d'espéces ligneuses, arbres ou arbustes, est peut-étre en partie la conséquence d'incendies; mais aussi de l'exploitation des plantes ligneuses recherchées comme combustible, de la mise en culture définitive ou temporaire, du páturage Sur le trajet d'Oudjda à Naïma, nous n'avons observé aucun arbuste élevé. Le sol sec est couvert de plantes annuelles (Thérophytes), de trés peu d'Hémicryptophytes et de quelques Géophytes à bulbes. Dans les terres pâturées mais non labourées, les Asphodèles (Asphodelus micro- carpus, et surtout A. fistulosus et A. tenuifolius) dominent de beaucoup par leur nombre, leur densité et leur taille, ces plantes étant respectées par les herbivores (1). On a défriché des surfaces trés étendues pour ga- gner des pâturages, puis pour semer quelques céréales. Cette culture se fait d'ailleurs trés irrégulièrement et la terre reste souvent en friche pen- toute la contrée parait morte, et iiie vie reste suspendue jusqu'à ren be des premières pluies d'autom sus de notre passage, les terrains soumis de temps à rage ou plus exactement au grattage, étaient littéralement couverts d’une autre au labou- Ts (1) Au moins à l’état frais; à l’état sec leurs feuilles sont mangées par les chèvres. FE EN petite Crucifère annuelle de couleur blanc-jaunâtre : l'Eruca sativa v. longirostris. Jamais nous n'avions vu de pareilles masses d'une espéce annuelle : c'est par milliards qu'elle envahit les plaines, depuis Lalla- Marnia jusqu'à El-Aioun. Aux environs d'Oudjda, nous avons pu prendre un relevé se rapportant au groupement semi-naturel dominé par cet Eruca. Voici la composition floristique de cet « Erucetum »: Quantité Sociabilité Thérophytes : Eruca sativa v. longirostris Schismus marginatus Ceratocephalus incurvus Delphinium mauritanicum Papaver hybridum Alyssum campestre Sisymbrium runcinatum Mathiola parviflora Reseda Phyteuma Medicago polycarpa Medicago laciniata Hippocrepis ciliata Scorpiurus sulcata Astragalus sinaicus Plantago psyllium Galium saccharatum Valerianella discoidea Bellis microcephala LRLLBLBB BL LL BL BL BA BLBTLTLLBBLLTLBLBARRB8-4n5gw| MMM ii ii Rh RB kh Rh A ii it M oni on on mi a | SES VEN TE ER aui Quantité Sociabilité Thérophstes: + Calendula arvensis + 1 Filago spathulata var. T 1 Centaurea involucrata + 1 Hyoseris scabra Hémicryptophytes : T 2 Plantago albicans T 1 Thapsia garganica - 1 Convolvulus althaeoides -= 1 Salvia clandestina - 1 Marrubium Alysson T 1 Ajuga 25 1 Centaurea acaulis 1 1 Asphodelus fistulosus Géophytes à bulbes : 1 2 Asphodelus microcarpus + 1 Urginea maritima " 1 Bellevalia spec. Chaméphytes : s 1 Passerina hirsuta - 1 Teucrium Polium La flore printaniére éphémére comprend 36 Thérophytes et 3 Géo- phytes, soit prés de 80 % du total des espéces. La prospérité de tous les membres de cette association est en rapport direct avec la quantité d'eau tombée pendant la saison froide. L'hiver 1920-1921, trés pluvieux, Pies onné un aspect a LIS aere: à toute cette végétation. La Contrée était un vrai dés u printemps. 1922. En 1923, la végétation, moins vigoureuse qu’en tum présentait un aspect normal. L'Erucet 8roupement relativement riche en espèces, présente donc, non E ment des variations saisonnières trés accusées, mais encore des riations v dise frappantes, dues à l'irrégularité des picinitüions a Mosphérique Au delà de ls station de Naima, la plaine des Angad change d'aspect : les Asphodéles font place, dans les terres profondes, à une Ombellifére de haute taille (Ferula communis). L'Erucetum est toujours dominant dans les sols remués ou en friche. Un peu plus loin apparait, pour deve- nir de plus en plus Pre un petit arbuste épineux, dépourvu de feuilles en ce moment e Jujubier, Zizyphus Lotus, accompagné d’un Hémicryptophyte ins Harmala). Les buissons serrés de Zizyphus paraissent être les derniers restes d'une broussaille plus dense et plus continue qui, probablement, constituait le groupement climatique primitif (originel) de ces steppes. Les pacages à Eruca, à Asphodelus et à Ferula seraient, au moins en partie, des groupements dérivés de ce climax sous l'influence de l'intervention humaine (1). (1) Note ajoutée pendant l'impression. — A l'occasion de l'excursion botanique et zoologique suisse au Maroc (Mars-Avril 1923), nous avons pu contróler et compléter nos observations de 1921. La genése de la végé- tation, si profondément altérée, de la plaine des Angad se décompose en plusieurs stades plus ou moins bien délimités et correspondant aux éta- pes diverses de la mise en valeur des terrains non irrigables : Stade cultural : champs de blé peu soignés avec une flore messicole trés variée comprenant comme caractéristiques les Muscari comosum, Fumaria parviflora, F. bracteosa, F. agraria, Anchusa italica, etc. Aprés la mise en jachére suit un : l'"stade à Cladanthus arabicus, comprenant de nombreux survivants messicoles. Le sol se durcit: la végétation ségétale disparait ; quelques Hémicryptophytes s'installent. 2* stade à Eruca longirostris dominant, páturé par des moutons et ché- vres. Des Géophytes (Asphodelus, Urginea, etc.) s'établissent. 3* stade: Pacage à Asphodelus fistulosus et A. microcarpus, avec de nom- reux Hémicryptophytes. Le gazon est constitué en partie par le Poa bulbosa. 4* stade à Asphodelus dominant, remplacé dans les sols plus profonds par un stade à Ferula. Les Asphodèles respectées par le bétail se mul- tiplient d'une facon prodigieuse, étouffant presque toute autre végétation, d'ailleurs avidement broutée par les ovidés. Ce stade constitue le pacage le plus appauvri, le plus maigre des plaines des Angad ; pour l'améliorer, il ne reste que le défrichement. Les surfaces couvertes d'Asphodéles présentent, au moment de la floraison, un aspect superbe qui masque leur stérilité au point de vue agronomique. Parmi les Asphodèles s'installent, par-ci, par-là, des buissons de jujubier (Zizyphus Lotus) et si l’homme et les animaux ne les extirpent pas, un cinquième stade, buissonneux, succéde au pacage : ` 5e stade : broussaille à Zizyphus Lotus. Ces mêmes stades 3, 4 et 5 peuvent, bien entendu, également pro- venir d’une dégradation successive et de plus en plus accentuée du tapis végétal primitif, par la coupe et l'incendie d’abord, sui- ic vies du páturage intensif. Cependant le climat général n'exclut pas toute végétation arborescente. Profitant des conditions édaphiques spéciales, un arbre de taille respec- table s'est maintenu dans les « dayas », bas-fonds et dépressions de la plaine : le Betoum (Pistacia atlantica Cet arbre est avidement brouté par les herbivores; les chameaux ton- dent la partie inférieure des branches des arbres adultes, ce qui leur donne un port tout spécial, la base de la partie feuillue formant un plan horizontal à hauteur de téte de chameau tendue au maximum. Les jeunes produire actuellement que dans les fourrés de Zizyphus Lotus impéné- trables. Les besoins de combustible sans cesse croissants causent la dis- parition rapide de ces fourrés, et, par suite, la reproduction du Betoum est compromise. Les vieux arbres disparaissent et ne seront pas rempla- : ; ] en trajet entre E] Aioun et Safsafat, c'est-à-dire jusqu'à l'approche du do- maine suédiieira Biden Sa DEA dans les bas-fonds, souvent plus ou moins limoneux ou argilo-marneux, parait correspo ondre à une nappe d'eau phréatique d'un niveau ton élevé. Des études sys- tématiques mériteraient d’être entreprises pour élucider cette question et préciser la valeur indicatrice du Betoum pour le colon. Nous pensons qu'avant l'apparition de l'homme une forét-parc, c'est-à- dire une végétation arborescente clairsemée a couvert ces dépressions où l’eau souterraine est accessible aux racines pendant une partie d l'année; les Betoums isolés que l'on rencontre en seraient les derniers vestiges. La reconstitution d'une partie de ces foréts-parcs par le service fores- lier francais s'impose dans un pays presque entiérement dépourvu d'es- sences ligneuses. Mais cette reconstitution rencontrera de grandes diffi- leurs dans ce sens d'elle-méme. Nous avons observé plus d'un Betoum développé au centre d'un épais fourré de jujubiers et échappé ainsi à la voracité des animaux et à la hache de l'indigéne. Pistacia atlantica ainsi que Zizyphus Lotus perdent jan feuillage en hiver ; à l’époque de notre passage, les arbres commencaient à peine leur feuillaison. Les jardins d'El-Aioun Mk beaucoup de figuiers, des orangers, des dattiers méme. Mais une économie soigneuse des eaux permettrait sans doute la culture de l'olivier, du caroubier, de l'amandier, du grena- dier. Certaines espéces d'Eucalyptus portent étre introduites dans la contrée. A l'ouest d'El-Aioun, le caractère subdésertique de la végétation s'af- e de plus en plus. L'alfa et le sennagh (Stipa tenacissima et Lygeum spartum) font leur apparition, le premier sur les collines calcaires sé- — D — ches, sans former cependant des peuplements étendus. Nous croisons une caravane portant un chargemént important d’alfa destiné à l’exportation. A Semouna-Bérard, un arrêt de train nous permet de visiter les décli- vités arides au-dessus de la gare. L'aspect de la végétation y montre beaucoup d'analogie avec la steppe littorale ibérique, entre Alicante et Elche. Des Chaméphytes ligneux dominent. Artemisia herba alba, Thy- mus Munhyanus et des Heliunthemum (H. eremophilum, virgatum, perga- maceum, etc.) descendent méme des coteaux secs pour se méler aux As- phodélaies à Zizyphus de la plaine. Le relevé rapide d'une partie de la steppe « ouverte » à Artemisia herba alba sur les pentes caillouteuses argilo-calcaires au-dessus de la gare (inclinaison 5-10°, Expos. N.) donnait: Quantité Sociabilité Chaméphytes ligneux : Artemisia herba-alba Helianthemum eremophilum Thymus Munbyanus Helianthemum virgatum Hm n te IS | T5 1 z g R S & ES 2, S S S S [7] S Asparagus stipularis (aussi N.-Phanérophyte) Helianthemum virgatum Lycium intricatum Teucrium Polium BELLA TL4BLA-n EM RÀ RÀ RÀ “nr PR = 2 Lygeum spart Astragalus d Í Marrubium Alysson tu Thérophytes : Aizoon hispanicum Pteranthus dichotomus Helianthemum salicifolium Hedysarum spinosissimum Plantago notata Atractylis cancellata GGG RÀ RE bel RÀ Ra jet Nous n'avons pas remarqué de Mousses, mais les Lichens terricoles sont assez abondants. S d ues Les chiffres de quantité et de sociabilité faibles indiquent un tapis végétal peu dense; en effet, parmi les sous-arbrisseaux, apparait partout le sol nu, pierreux et compact. Les plantes y ont à soutenir une ápre lutte pour l'existence, lutte contre la sécheresse surtout, qui, dans ce sol com- pact et dur oü le ruissellement a emporté les particules fines de la sur- face, se fait sentir d'une facon plus intense que, par exemple, au pied de la pente ou dans la plaine limoneuse. La forme biologique qui parait le mieux adaptée à la lutte dans ces conditions défavorables n'est pas celle des Thérophytes, mais bien celle des Chaméphytes ligneux, sous-frutes- cents. Les Chaméphytes figurent dans notre relevé au nombre de 12; ils dominent de beaucoup aux points de vue de la surface occupée et de la taille; les Thérophytes ne comptent que six espèces, soit 25 % du total des espéces. Aucun Thérophyte n'atteint le chiffre de 1 de rene ce qui veut dire que tous ne sont présents qu’en peu d’indivi e groupement n'a guère été modifié par l'homme, il giran consiitaët une associati finale. A cette méme association se rattacheraient aussi des populations étendues de Thymus Munbyanus, Helianthemum virgatum, H. Lippii, etc., qui alternent avec la steppe à Artemisia herba-alba et qui nous accompagnent jusqu'à Taourirt. Tandis que les environs d'Oudjda recoivent annuellement environ 300 mm. d'eau, la sécheresse augmente à mesure que l'on se rapproche de la Moulouya, pour présenter un maximum trés marqué entre Semouna- Bérard-Taourirt et Safsafat. La cause primordiale de ce phénomène se- rait, d’après M. GENTIL, la prédominance dans le bassin moyen de la Moulouya des vents chauds et secs du Sud et du Sud-Ouest. « Le vent du Sud arrive directement des régions désertiques du Tafilelt et du Guir. Les vents du Sud-Ouest paraissent dus à la déviation subie par les vents du Sud au contact de l'obstacle infranchissable du Moyen-Atlas. Il en résulte que la dépression de la moyenne Moulouya forme comme une barriére qui s'oppose, par le régime des vents secs du Sud, à l'influence des vents humides de l'Ouest et du Nord-Ouest ». (l. c., p. 47) Le caractére subdésertique de la végétation est particuliérement accusé aux environs de Taourirt et de Guercif où l’on observe un certain nombre d'espéces plus ou moins sahariennes telles que : Echinopsilon muricatus Citrullus Colocynthis Noaea spinosissima Salvía aegyptiaca Halogeton alopecuroides Plantago notata Anabasis aphylla Moricandia suffruticosa Calendula aegyptiaca Reseda propinqua Atractylis serratuloides Pituranthos scoparius Anvillea radiata Peganum Harmala Launaea arborescens. = 00 uns Nombreuses sont ici les espéces subdésertiques, répandues sur les Hauts Plateaux et au Sahara. Entre Taourirt et Guercif, la steppe subdésertique permet de distinguer r plusieurs associations assez nettement séparées les unes des autres et cor- est l'association à Stipa tenacissima, qui couv flancs inclinés rocheux-pierreux et secs des coteaux environnants; l'Alfa ne supporte pas que l'eau de pluie — pourtant si rare dans cette contrée — séjourne à son pied (1). Cette association est en contact avec la steppe pierreuse à Thymus, Helianthemum, etc., qui la remplace vers le bas des collines et sur les replats à sol caillouteux-rocheux, calcaire; celle-ci pré- sente plusieurs faciés, selon la prédominance de l'un ou de l'autre des Chaméphytes (sous-arbrisseaux). Thymus Munbyanus domine le plus sou- vent; plus rarement: Helianthemum eremophilum, Teucrium Ducellieri, Statice tubiflora. Tandis que la limite est généralement nettement tran- chée entre cette association et la steppe à Stipa tenacissima, elle l'est beaucoup moins entre la steppe à Thym, Hélianthémes, etc., et celle à Artemisia herba-alba qui, pourtant, préfére les sols plus ou moins argi- leux. Celle-ci occupe par conséquent les dépressions, à l'exclusion de celles où la richesse du sol en NaCl détermine l'installation d'une végétation halophile. La steppe salifére prend une grande extension entre Guercif et Safsafat, dans les marnes miocénes; on y rencontre plusieurs types (faciès?) différents, dont les plus frappants sont la steppe à Ana- basis aphylla et celle à Atriplex Halimus. La station de chemin de fer et le village de Guettaf tirent leur nom de cet Afriplex appelé « Guettaf » en arabe. Il est intéressant de constater que les petits buissons d'arbris- seaux halophiles d'ssém'nés dans la steppe à sol presque nu, indiquent netiement la direction du vent dominant qui est le S.-E. entre Guercif et Safsafat. Ces buissons déterminent des amas de sable irréguliers, sem- blables aux dunes embryonnaires dont le cóté faiblement incliné est tou- jours orienté vers le S.-E., le côté abrupt vers le N.-W. A Guettaf, la pré- dominance S.-E. ne se fait plus remarquer et les amas de sable des buis- sons halophiles prenneni une forme plus ou moins concentrique. Le développement de la steppe salifére des dayas parait également ten- dre vers la broussaille à Zizyphus Lotus et la forét-parc à Pistacia atlan- tica, du moins dans les sols où la concentration des sels n'est pas trop élevée. —á (1) Un dernier lambeau de la steppe à Stipa tenacissima s'observe prés de Gouititir pour s'arréter là. Avec un assez grand nombre d'espéces step- piques, l’Alfa réapparaitra de nouveau, mais bien moins fréquent, dans le Maroc sud-occidental steppique, au Sud de Marrakech. E 3 se DA Certaines dayas présentent encore des vestiges de l’ancienne forêt- parc. Ces steppes nourrissent un important cheptel : moutons, chèvres, bœufs et chameaux. L'influence dévastatrice des troupeaux contribue Pour beaucoup à l’aspect d’aridité et de pauvreté de ce pays. Le territoire steppique s'étend au delà de Safsafat jusqu'à la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l'Océan. Le changement qui se produit ici est aussi brusque que complet, il n'y a pas de ceinture de tran- sition. Nulle part nous n'avons vu une limite biologique aussi nettement capitatum, de Calendula algeriensis, d'Anthemis fuscata, etc., ornés d'une multitude de fleurs à couleurs éclatantes. Notre surprise est d'autant plus grande qu'il n'y a pas un tunnel à traverser et que ce changement s'o- pêre pour ainsi dire sans variation altitudinale. B. — Le secteur steppique du Maroc méridional. (Secteur du Haouz) hj Le domaine méditerranéo-atlantique qui pénétre dans le bassin du Sebou jusqu'au col de Taza atteint ici sa plus grande largeur (250 kilom. environ). Il continue, s'amincissant du N.-E. au S.-W., et se rapprochant de plus en plus de la côte atlantique. A la hauteur de Mogador, le domaine méditerranéo-atlantique n'a plus guére que 80 kilom. de largeur. Tout le Maroc austral compris entre cette bande cótiére et le seuil du Grand- Atlas et du Moyen-Atlas méridional se rattache, par sa flore et sa végé- Diplotaxis assurgens Ononis polysperma D. Berthautii O. marmorata Ceratocnemon rapistroides Astragalus maroccanus Trachystoma Ballii A. schizotropis Reseda Battandieri Amberboa ramosissima R. my rirosperma Anacyclus maroccanus Sedum Gattefossei Tolpis Liouvillei Trachyspermum involucratum Matricaria maroccana, etc. — 409 - La délimitation du secteur steppique du Maroc méridional vis-à-vis du domaine méditerranéo-atlantique est facilitée par quelques espéces indi- catrices à peu prés exclusives. Ainsi le palmier nain (Chamaerops humilis) ne pénétre que trés rarement dans le secteur steppique et n'y forme ja- mais de peuplements. Nous ne l'avons pas vu dans la plaine des Angad et dans le bassin moyen de la Moulouya, mais il apparait brusquement et en grande abondance à l'ouest du col de Taza et s'éléve à 1.450 m. sur le Causse d'Ito (Moyen-Atlas). Il en est de méme dans les steppes du Maroc méridional : le bassin sec de Mechra Ben Abbou est dépourvu de repe dans les collines des Rehamna, le palmier nain parait trés il manque complétement dans les Djebilet et la plaine de Marra- ed Tamelalt. Entre Mogador et Marrakech, nous l'avons observé jus- qu'au kilom. 75 vers l'intérieur oü il s'arréte brusquement (1). Il réapparait cependant au delà de la steppe sur les pentes de l'Atlas. Dans le pays de Demnat, par exemple, il se montre dés la Lars mon- tée, entre 600 et 700 m. d’altitude. Un indicateur semblable est le Retam ou Rtem, Retama Webbii, qui se mêle au Chamaerops à 700 m. d’altitude, près de Demnat, et à 70 à 75 kil. de la côte à l'Est de Mogador. Dans le domaine méditerranéo-atlanti- que, Chamaerops et Retama jouent un róle sociologique trés important en remplacant partiellement les maquis et garigues du bassin méditerranéen proprement dit. Ces derniéres formations, constituées en grande partie par des sclérophylles toujours vertes, à adaptations xérophiles, paraissent en- core bien moins aptes à supporter le climat steppique. Elles sont confinées encore plus étroitement dans les territoires qui subissent l'influence adou- cissante et réfrigérante des vents de l'Océan: sur les pentes du Grand-Atlas elles ne se montrent guére au-dessous de 900 m. (Demnat, Ourika, Reraya). Au cóté négatif du bilan s'ajoute un cóté positif : le domaine maurétano- steppique et en particulier son secteur marocain (secteur du Haouz et des Djebilet), en revanche, possède des surfaces étendues peuplées de Stipa tortilis accompagné d’espèces sieppiques, d’Artemisia herba-alba, d'un groupement subdésertique à Andropogon laniger et Aristida caerulescens, exclus du domaine méditerranéo-atlantique, puis, comme culture spé- ciale, la palmeraie à Phoenix dactylifera. Le territoire de Marrakech, avec sa palmeraie, évoque le souvenir d'une oasis du sud-algérien. Le climat du Haouz commence à étre mieux connu, grâce aux observa- tions régulières faites depuis quelques années à Marrakech. Les précipi- lation y atteignent une moyenne annuelie de 295 mm. (7 ans, 1914-1920); (1) Voir dans la liste systématique des espéces les limites du Chamae- rops. Le e a mais il y a de grandes irrégularités d’une année à l'autre. Ainsi, en 1914, on enregistrait 483.6 mm., en 1918, seulement 194.9 mm. Les pluies tombent presque exclusivement en hiver, de novembre (inclus) à mars (inclus). La température montre des écarts considérables : minima de 1,5 à 2? avec gelées blanches en décembre et janvier, maxima de 47° et plus en été. La sécheresse atmosphérique trés élevée est sans doute la raison principale de la rareté des Mousses et de l'absence presque compléte de Lichens corticoles La plaine alluvionnaire entre Marrakech et l'oued Tessaout, en grande partie cultivée, et partout pâturée, est avantagée par la proximité de l'Atlas, grand condensateur d'eau. La faible quantité de pluie tombée dans la plaine est augmentée des eaux provenant du drainage souterrain de l'Atlas. Ces eaux phréatiques affleurent en certains endroits, par exemple au Sud de Tameslaht (GENTIL). Les possibilités de cultures arborescentes dépendent, d'une part, des moyens d'irrigation, et de l'autre, du niveau de la nappe aquifére souterraine, qu'il s'agit de fixer. Les 3 et 4 Avril, nous avons traversé la plaine entre Marrakech et Demnat, sur la piste qui passe par Tamelalt et Djedid.-On y cultive sur- tout l'orge précoce (prés de 100.000 hectares) et le blé (30.000 à 60.000 hectares environ, selon les années) (1). Brousse à Zizyphus Lotus. Le vert tendre des moissons en épis est entremélé de taches plus fon- cées. Ces taches présentent un développement bien plus vigoureux des chaumes. Elles marquent les emplacements de buissons de Withania ou de Zizyphus déracinés ou recépés, emplacements riches en matiéres azo- tées. Ces buissons, encore nombreux en ceríains endroits, au milieu des champs de céréales (mais surtout dans les páturages), donnent asil une végétation exubérante de plantes plus ou moins nitrophiles, contras- tant singulièrement avec la pelouse rase du pâturage. Protégés contre E moutons par les épines du jujubier protecteur, profitant, d'autre part, (1) La contrée de Marrakech produisait en 1916-17 (selon DE PÉRIGNY) Orge (868.256 qx.). Blé (222.843 qx.). Cumin (32.231 qx.). Mais (20.090 qx.). Féves (11 542 qx.). Sorgho (5.919 qx). Elle comptait: Oliviers (415.420 pieds). Palmiers (86.106 p.). Orangers et Citronniers (13.759 p.). Amandiers (1.835 p.). Figuiers et arbres divers (253.037 p.). Vignes indigènes (55.519 pieds). la fumure par les ovidés, les Hordeum murinum, Bromus, Avena, Urtica, Diplotaxis, Carduus, etc. poussent avec vigueur. L'accumulation continue des débris organiques pourris a produit sous ces buissons un stock d’ali- ments dont les cultures bénéficient aprés défrichement. Les espéces les plus constantes et les plus abondantes rencontrées dans les buissons du Zizyphus Lotus aux environs de Tamelalt el Djedid sont : Hordeum murinum, Bromus madritensis, Lamarckia .aurea, Diplotaxis tenuisiliqua, Torilis nodosa, Carduus leptocladus, Calendula algeriensis, Microlonchus salmanticus et la liane Asparagus stipularis. Nous avons pris un relevé de la brousse à Zizyphus dans la partie occidentale du Haouz, près de Chichaoua, à 90 kilom. à l'Ouest de Mar- rakech (alt. 345 m.). Dans les buissons très serrés, impénétrables, hauts de 1 à 2 m., nous avons noté : Forme Quant. Soc. biol. Arbres P: 1 Pistacia atlantica Buissons : N-P 5 3 Zizyphus Lotus 4 2 2 Lycium intricatum « 1 2 Atriplex Halimus « — 1 Withania frutescens « 1 1 Asparagus stipularis Lianes : N-P 1 1 Asparagus altissimus 1 1 Bryonia dioica Espéces nitrophiles (indicateurs de sols ammoniacaux) : T 3 3 Hordeum murinum « + 1 Urtica membranacea « + 1 Mercurialis annua « 1 2 isymbrium erysimoides C o3 2 .2 Diplotaxis tenuisiliqua H 1 1 Scolymus hispanicus « 1 1 Carduus leptocladus Espèces non ou moins nettement nitrophiles : Ch 1 2 Ballota hirsuta H-G + 1 Phalaris elongata H + 1 Convolvulus althaeoides H =- 1 Melica ciliata ssp. Magnolii — (OD Reo SR [a oci. "Lg ALAS À LE SUN, dett Microlonchus salmanticus Bromus macrostachys ns Catapodium tuberculosum Avena sterilis Psychine stylosa Ceratocnemum rapistroides Vicia sativa Calendula algeriensis M + + + + He 10 nm Em m el bel bel bel je PS NO ho ed Les Phalaris, Melica, Bromus macrostachys, Bryonia, Fo paraissent avoir au moins la valeur de caractéristiques locales de c groupement si répandu dans les plaines du Haouz. L'importance économique de la brousse à Zizyphus Lotus, dans un Pays où la végétation arborescente spontanée fait défaut, est évidente. Les indigénes s'en servent non seulement comme combustible, mais aussi pour édifier des enclos autour de leurs biens : habitations, jardins, re- posoirs de troupeaux. Les villages de la contrée de Tamelalt sont tous protégés par une haie morte, impénétrable, de buissons du « Zegzeg » (Zi- Zyphus). C'est dans la plaine de Tamelalt que cette brousse est particu- liérement prospére et étendue. Elle parait y jouir aujourd'hui d'une cer- taine protection; du moins on ne la détruit plus inutilement par le feu, mais on la coupe selon les besoins, tous les 5 à 10 ans. La piste de Tame- lalt à Demnat traverse pendant un certain temps cetie forét-brousse qui doit représenter, dans une grande parti? des plaines du Haouz, le grou- pement climatique final. A cóté du Zizyphus, toujours Pare et qui Peut atteindre les dimensions d’un petit arbre de 4 à . de hauteur (v. planches), Acacia gummifera et Withania frutescens sa à peu près les seuls arbustes subordonnés dans cetie brousse. Pistacia atlantica y parait très rare. Les arbres et arbustes spontanés non halophiles, à assi- milation continue, y sont complétement absents. Le point important dans ces constatations, au point de vue géographique, est le fait que tous les végétaux ligneux mentionnés ci-dessus appartiennent au groupe biolo- gique des Phanérophytes à feuilles caduques. Nous avons donc dépassé ici la zone des arbustes sclérophylles méditerranéens. La saison sèche d'été, trés prolongée, et l'état hygrométrique toujours très bas sont défa- Vorables à la végétation ligneuse méditerranéenne. L'agronome peut en tirer une lec our cultiver avec succés les arbres fruitiers de la région méditerranéenne dans ce climat, il faut de l'eau, beaucoup d'eau. L'introduction de plantes ligneuses dans les ter- ir Où sd rains non irrigables (« bour ») présente des risques et n’est possible que dans des limites très restreintes. On pourrait faire des essais avec certaines essences des steppes subdésertiques d’Australie (Acacia spec., Cassia, Casuarina). Le « Mallee » et le « Brigalow-scrub » d'Australie, Haouz, le manque de combustible est si sensible que le moindre résultat de boisement rendrait de précieux services. GROUPEMENTS VÉGÉTAUX RÉSULTANT DE CONDITIONS SPÉCIALES DU SOL (GROUPEMENTS ÉDAPHIQUES) 1. — Association à Atriplex Halimus et Salsola vermiculata. Le scrub à Zizyphus, association climatique terminale, évite les dé- pressions à sol plus ou moins riche en chlorure de sodium si étendues ses du sol. Les pentes, si faible que soit leur inclinaison, lavées par la pluie, perdent une bonne partie du chlorure de sodium qu'elles contien- nent. Dans les bas fonds souvent un peu marneux, il y a au contraire augmentation de la concentration des solutions et, par ce fait, de la pres- sion osmotique. Ces bas fonds présentent donc le groupement halophile le plus accusé, une végétation « perhaloide » dans le sens de M. Gora (2). Nous regrettons de ne pas avoir eu l'occasion d'étudier en détail les sroupemenis de ces nappes sodiques, relativement peu étendues, entre Marrakech et Tamelalt, mais s'étendant à perte de vue à l'Ouest de Mar- rakech. En les traversant sur la belle route de Marrakech à Mogador, elles (1) Voir Diets, L., Die Pflanzenwelt v. West-Australien, südlich des Wendekreises, Veg. der Erde, 7 (1906). (2) Gora G., Saggio di una teoria osmotica dell'edafismo. Ann. di Bo- tanica, VIII, fasc. III. 1910. le. DU a évoquaient la vision des steppes transcaspiennes si bien décrites et fi- gurées par Ove PAULSEN (1). L'extension du systéme d'irrigation permettrait de gagner à la culture des surfaces considérables aujourd'hui peu productives, couvertes d'ar- bustes halophiles. L'irrigation fait diminuer la concentration des solu- tions aqueuses contenues dans le sol, qui alors se préte à toutes sortes de cultures. La plaine fertile de Chichaoua en fait preuve. Pourtant la teneur du sol en chlorure de sodium y parait encore assez élevée, à en juger d'a- près les Sphenopus Gouani Lepturus filiformis, Atriplex Halimus, Suaeda fruticosa, PRE diandra, Mesembrianthemum nodiflorum, Tama- rix speciosa, qu'une rapide incursion dans les terres cultivées de Chi- chaoua nous a son de récolter. Les quatre premières espèces se ren- contrent également, à 2.000 kilom. au nord-est dans les marais salants du Languedoc et de la Camargue. 2. — (Groupements hydrophiles. Les groupements végétaux hydrophiles et aquatiques sont rares dans les plaines du Maroc méridional. Devant les portes de l'ancienne cité de Marrakech, quelques flaques d'eau stagnante étaient bordées d’un grou- pement à Helosciadium nodiflorum qui montrait la composition suivante: Quant. Soc. Forme biol, 2 4 Helosciadium nodiflorum H 2 1-2 Agrostis verticillata H 2 2-3 Poa annua T 1 1 Juncus bufonius T 1 Spergularia longipes H ko 1 Rumex crispus H + 1 Coronopus Ruellii H E 1 Veronica Anagallis-aquatica H Une grande partie de la surface de l'eau était couverte de peuplements flottants du Lemna gibba. Sur les bords des pem canaux d'irrigation à Marrakech (Hôpital mi- litaire), nous avons noté Pia EL à (1) PauLsEN Ov., Studies on tne vegetation of the Trancaspian Low- lands, The second Danish Pamir Expedition, Copenhague, 1912. c ME RA e 2 Equisetum ramosissimum Agrostis verticillata Scirpus Holoschoenus Heleocharis palustris Cyperus badius Carex divulsa Rumez crispus Silene venosa Ranunculus macrophyllus Potentilla reptans * "on PP * + agmmsumzuoomutu o ecta Medicago lappacea Geranium dissectum Mercurialis annua Euphorbia pubescens Euphorbia Peplus Helosciadium nodiflorum Convolvulus arvensis * Verbena officinalis Scrophularia auriculata Veronica Anagallis-aquatica Plantago major 6 T * * ogammmmmmamm = B o Sonchus maritimus m | L'action égalisatrice de l'eau permet, méme à Marrakech, l'établisse- ment d'un groupement hémicryptophyte comprenant de nombreux re- présentants de la flore médio-européenne (les espéces également pré- sentes au N, des Alpes sont marquées d'un astérisque). La végétation des berges de l'oued Tensift et de ses affluents mériterait une étude atten- tive, qui ne nous était pas possible. 3. — Groupements des coteaux rocheux. Les groupements végétaux « édaphiques » déterminés par une aridité extréme de la station, et qui, par conséquent, se contentent d'un mini- mum d'humidité, se présentent sur les affleurements siliceux, les granits et les schistes primaires des Djebilet et de leurs annexes, bordant les plaines de Marrakech vers le Nord. Nous avons traversé à deux reprises ces montagnettes rocheuses d'as- uu PE ge pect pittoresque : entre Sidi Bou Othman et Marrakech et sur la route de Marrakech à Tamelalt el Djedid. Leur altitude varie entre 700 et 1.057 m. au Djebel Tekim, au Sud de Sidi Mohammed bel Guern. Le sol rocheux, hariennes (ou voisines d’espèces sahariennes) met une note spéciale. Telles sont Andropogon laniger Eryngium PURA xr Rumex vesicarius v. rhodophysa Salvia aegyptiaca Forskohlea tenacissima Ifloga dd 1 Calendula aegyptiaca Helianthemum apertum Les collines des Djebilet ne bénéficient pas encore des précipitations de condensation qui, à altitude égale, fertilisent les pentes du Grand At- las (p. ex. aux environs de Demnat). Quelques maigres champs d'orge dans des dépressions adul les seules cultures que nous y ayons observées. int de vue phytosociologique, plusieurs associations peuvent étre discernées sur les coteaux rocheux des Djebilet. D'abord un groupe- ment d'espéces surtout annuelles, égayant, au printemps, les pentes en- soleillées à inclinaison moyenne oü la roche affleure. Deux Graminées en coussinets (Andropogon laniger et Pennisetum ciliare), broutées outre mesure, se défendent avec succès contre la destruction complète. Le Superbe Ononis polysperma, endémique à fleurs dorées, y étale ses ham- pes fleuries à côté du Rumez Papilio, dont les pièces du PE vertes ou purpurines, imitent parfaitement un petit papillon. En leur compa- gnie, nous avons récolté au- BES i la route près Sidi Bou Othman, du côté du Djebel Rtem, à 600 m Wahlenbergia nutabunda Rumex vesicarius v. rhodophysa lis Matricaria maroccana Astragalus edu Onobrychis Crista-galli Microlonchus salmanticus Leyssera capillifolia Picris albida Teucrium decipiens Spitzelia cupuligera Campanula afra Jasione cornuta ainsi que deux belles nouveautés : Astragalus maroccanus eť Tolpis Liou- illei. Les fentes des rochers siliceux hébergent une association pauvre en espèces, mais qui paraît se retrouver à peu près identique dans toute la —— Mas contrée, aussi bien sur les schistes (à Sidi Bou Othman) que sur le gra- nit. Elle est caractérisée surtout par : Notholaena vellea Scrophularia arguta Parielaria mauritanica (plus ou moins héliophobe) auxquelles s'ajoutent quelques espéces moins localisées des coteaux ro- cheux, telles que Minuartia montana, M. geniculata, Campanula afra, etc. Notholaena vellea, la seule fougère rencontrée abondamment en dehors des montagnes, est admirablement défendue Contre une transpiration excessive, par la villosité du pétiole et des frondes qui, lors de la grande sécheresse, s’enroulent à la façon du Ceterach officinarum. Scrophularia arguta produit une série de fleurs cleistogames le long des pousses sto- loniformes partant de la base des tiges. Cette association à Notholaena vellea et Scrophularia arguta peut être considérée comme un équiva- lent, — combien plus pauvre en espèces, — de l'Asarinetum rupestris, que lun de nous a décrit des Cévennes siliceuses (1). i Les associations des rochers et des coteaux rocheux des Djebilet et de leurs dépendances, font l'impression de groupements naturels, pro- bablement assez peu modifiés par le pâturage. La végétation buisson- nante, si richement représentée au seuil du Grand Atlas, paraît extrême- ment réduite sur les pentes des Djebilet, pentes sans eau, exposées aux cacia gummifera et de Zizyphus Lotus, très épars, çà et là un Withania frutescens ou un Ephedra, sont les seuls représentants de la végétation arbustive que nous ayons rencontrés. ASSOCIATIONS DÉRIVÉES (BIOTIQUES) L'association qui occupe aujourd'hui la plus grande partie des plai- nes du Haouz est la sieppe à Stipa tortilis. Nous l'avons traversée entre Marrakech et Tamelalt el Djedid, puis entre l'oued Ait Immour et Chi- chaoua et depuis, peu aprés Chichaoua jusqu'au kilomètre 95 env. de la route de Mogador. C'est un gazon assez fin mais peu dense, constitué par plusieurs Graminées, dont la plus abondante et la plus apparente est le Stipa tortilis à chaumes hauts de 10 à 30 cm. et couronnés d'un (1) Nous avons pu relever, en 1923, cette méme association à Notholaena et Scrophularia arguta, bien mieux développée sur les rochers escarpés de Skoura, à 40 kilom. E. de Marrakech (B.). TEES VE D E a 1 ics ne faisceau serré d'arétes tordues, luisantes. A l'époque de la floraison, la steppe, d'habitude si morne, se transforme en une véritable mer bril- lante-argentée, ondoyant au vent, qui rappelle un champ d'orge. La transformation est due aux milliards d'inflorescences du Stipa. En méme temps s'épanouit une foule de Thérophytes de petite taille, mais à fleurs de couleurs trés variées et d'aspect trés divers. Les endémiques des step- pes du Maroc austral s'associent en grand nombre aux types circum-mé- diterranéens. Les Hémicryptophytes et les Géophytes y sont rares, les autres formes biologiques y sont pour ainsi dire absentes, à l'exclusion de quelques buissons de Jujubier, indicateurs et restes du groupement climatique primitif. Voici d'ailleurs un relevé pris dans la steppe à Stipa tortilis, à une trentaine de kilométres à l'Est de Marrakech (alt. 500 m., sol plat, sec, caillouteux). Au moment de notre passage (le 3 avril), le sol était couvert de moitié à trois quarts par la végétation. Le développement maximum du groupement correspond ici à l'aspect vernal; presque toutes les espé- ces fleurissaient (1). Aspect vernal de la steppe à Stipa tortilis, 30 kilom. à l'Est de Marra- kech, vers Skoura Quantité Sociabilité Forme biolog. 3 2-3 Stipa tortilis Anacyclus maroccanus * Statice Thoui Eruca dbi * Plantago Psyllium Cladanthus arabicus Zizyphus Lotus Vulpía geniculata Trisetum pumilum * 2 2 2 x m D a" Matthiola parviflora rodium angulatum Medicago laciniata Echium modestum Plantago Lagopus Carduus pteracanthus * nmoanmuanmunmuuanmuuanuauuuid ive] m) e 3 E ^ ~ ` c à - [77] MHddHdddHddddZuduuuddgd M pl bel e pl RÀ RÀ ul pet bel je pol on 2 LE Re (1) Les espèces en fleurs sont marquées d'un astérisque *. Re Quantité Sociabilité Forme biol. 1 1 * Koeleria phleoides T A 1 * Phalaris minor T 4 1 * Spergularia longipes H + 1 * Notoceras canariense T - 1 * Asphodelus tenuifolius T + 1 Asparagus stipularis N-P + 1 * Reseda tricuspis T + 1 * Reseda Battandieri T + 1 * Helianthemum virgatum Ch + 1 * Helianthemum apertum T + 1 Acacia gummifera P + 1 * Trigonella monspeliaca ^ + 1 a P usage in ue T + 1 Peganum Harm H + 1 * Maa sh x + 1 * Withania frutescens N-P + 1 * Ajuga Iva Cr + 1 * Plantago ovata T + 1 * Scabiosa monspeliensis T + 1 * Filago spathulata T -— 1 * Centaurea maroccana T + 1 Kenirophyllum lanatum T + I * Pallenis spinosa H c 1 Echinops Bovei H — 1 * Scorzonera undulata H Es 1 * Picris albida I La steppe à Stipa tortilis, peut-être en partie naturelle (1), a pris une trés grande extension sous l'influence de l'homme. C'est elle qui dans les terrains caillouteux des alluvions quaternaires succéde le plus souvent au scrub transformé en pacage, c'est elle encore qui s'installe dans les ter- rains cultivés autrefois, actuellement (définitivement ou temporairement) en friche. Toutefois jamais elle ne succéde immédiatement aux champs abandonnés; le premier stade qui fait suite à la friche est souvent une population assez dense d'une petite Graminée circumméditerranéenne, trés répandue au Maroc, le Lamarckia aurea, à laquelle se joignent tou- (1) il est probable que des fragments de ce groupement ont existé de tout temps dans les éclaircies pierreuses parmi le scrub non encore attaqué par l'homme et parcouru par les mammifères sauvages. SEM EAMUS ns DR, REAT HIMNO STO TN E NOCERE FR ET — 39 — jours le Cladanthus et un certain nombre d'autres Thérophytes. Lamarc- kia est facile à reconnaitre à sa panicule unilatérale, pendante, dorée. Elle se resséme avec une facilité surprenante et envahit les friches an- ciennes parfois en peuplements presque purs (Quant. 3-4, Soc. 4). 11 existe de nombreux stades de transition entre ces populations initiales et le Stipetum bien développé. Le Lamarckia persiste d'ailleurs dans le Stipetum qui, tót ou tard, finit par Un il s’y maintient comme constante relativement peu abondante Sous le régime pastoral actuel deem à Stipa torlilis peut se maintenir à peu prés indéfiniment. La reprise du terrain par le scrub à Zizyphus est entravée non seulement par le QUA mais souvent aussi par les besoins de l'homme qui se sert des moindres brins ligneux pour entretenir son feu et qui, à défaut de mieux, déterre méme les vieilles souches du Jujubier, activant ainsi sa disparition. La flore messicole du Haouz est riche. A Tamelalt el Djedid nous avons pris le relevé d'un champ d'orge en épis, dont les chaumes atteignaient déjà 50 cm. de hauteur, Outre les caractéristiques : Anchusa italica, Pa- paver Rhœas, Fumaria parviflora, Silene rubella, nous y avons noté : Silene venosa Caucalis leptophylla Adonis microcarpa Anagallis caerulea Astragalus baeticus Plantago amplexicaulis Medicago lappacea Chrysanthemum coronarium Scorpiurus sulcatus Spitzelia cupuligera Erodium malacoides Hedypnois polymorpha, tous Thérophytes, à l'exception du Silene venosa. La prospérité des cultures de Tamelalt (593 m. s. m.) est due à la fameuse séguia Sultana, longue de prés de 30 kilom., apportant l'élé- ment fertilisant de POued Tessaout à sa sortie du Grand Atlas. Dans les jardins de Tamelalt on admire de beaux oliviers, des figuiers, grenadiers, amandiers, abricotiers, etc. Des groupements essentiellement liés à la présence de l'homme se ren- contrent autour des gourbis et dans les rues peu fréquentées des fau- bourgs de Marrakech. Ils indiquent une forte teneur du sol en azote et leürs constituants montrent un développement exubérant qui les fait reconnaitre de loin. Les indigènes de l'Afrique du Nord, peu familiarisés avec les exigences de l'hygiéne moderne, ne connaissent guére certains lieux indispensables à un intérieur européen. Le soleil et la sécheresse font supporter ici cette simplification sans inconvénient sensible, mais la végétation refléte fidélement l'enrichissement du sol par les excré- ments. Nous avons pu distinguer à Marrakech et dans les plaines voi- sines ques associations végétales nitrophiles principales : l’une localisée surtout au pied des murs souvent visités (association à Chenopodium murale), caractérisée par l'abondance des Chenopodium spec. div., l'au- tre, moins souvent arrosée d'urine et dans laquelle dominent les mau- ves (Malva, Lavatera), Hordeum murinum ssp. leporinum, etc. Les deux groupements affines sont reliés par de nombreuses transi- ot à l'Afrique du Nord. Avec des changements peu importants, on les rencontre dans toute l'Europe Sud-occidentale et des fragments appau- vris remontent méme jusqu'à la latitude de Paris (v. aussi ALLORGE P., Les associations végétales du Vexin francais, Rev. gén. de Bot. 1921-22). Deux de trois relevés pris à Marrakech se rapportent à l'association à Malva parviflora et M. nicaeensis, le troisiéme serait intermédiaire en- tre cette derniére association et le Chenopodietum muralis. Nous avons en plus noté la composition floristique d'un Malvetum près d'un groupe de noualas berbéres, entre Khemisset et Mechra Ben Abbou (sol piétiné, fortement ammoniacal). (Voir planche). Le petit tableau suivant résume les listes des trois représentants du Malvetum étudiés (1). Marrakech pos — Forme biol. ! T : Quant, Soc. Quant. Soc. Quant. Soc. Caractéristiques : i T Malva parviflora 3 4 1 1 T Malva nicaeensis 4 5 T Sisymbrium Irio 2 1 2 1 1 1 T Urtica uren 2 1 2 1 2 1 y Sclerochloa dura + 2 T Erodium moschatum 1 2 Accessoires : T Hordeum leporinum 2 2 2 2 T Poa annua 2 2 2 2 T Capsella rubella 2 1 + 1 4 14 (1) Ces relevés contiennent en outre : Bromus rubens, Koeleria phleoi- des, Stellaria apetala (n° 1), Lamarckia aurea, Chenopodium murale, Erodium chium, Torilis nodosa (n° 2), Medicago iurbinata, Chrysan- themum coronarium (n* 3). Toutes ces espéces ne sont représentées que par peu d'individus. MR à Cette végétation de Thérophytes disparaît pour ainsi dire complète- l'été pour renaître aprés les premières pluies d'automne. ment pendant la dissémination La plupart de ces espèces nitrophiles sont adaptées à par l’homme et les animaux, dissémination endozoique et surtout dissé- mination épizoïque, involontaire, dans les poils, les habits, etc. Cela p aussi leur apparition réguliére et constante autour des lieux habité HI. LE DOMAINE MAURÉTANO-ATLANTIQUE Le domaine maurétano-atlantique comprend tout le Maroc occidental à l'exception de la péninsule tingitane (appartenant au domaine médi- terranéo-lusitanien) et des enclaves du domaine maurétano-steppique que nous venons de traiter. Ce domaine trés étendu, à relief trés accidenté, montre des différences édaphiques et climatiques considérables, différences qui se traduisent dans la flore et dans l'ensemble du tapis végétal. On peut dés maintenant distinguer au moins cinq secteurs dont la délimitation reste encore im- rattachent au domaine maurétano-atlan sT secteur occidental du Moyen Atlas, à climat relativement hum de e, norte orné de magnifi- ques forêts de cèdres et de chênes bru Ilex, 9. lusitanica v. maroc- cana) (1), avec des pelouses vertes au moins jusqu'au commencement de l'été; puis le secteur du Grand Atlas septi RR. caractérisé dans les parties inférieures par une flore xérophytique trés spéciale (Euphorbia resinifera, Polygala Balansae, Lotononis maroccana, etc.), à foréts beau- coup moins exubérantes, sans Cédres (2), ni Quercus lusitanica v. maroc- cana ans la plaine du Maroc occidental, il convient de séparer d'abord deux secteurs littoraux : le secteur salétin et le secteur de l'Arganier. Le secteur salétin (3) ou secteur du Chéne-liége et de l'Ulex spectabilis se distingue par des forêts à Quercus Suber avec un riche sous-bois d'Ulex, de Cistes, etc. Il s'étend du Gharb jusqu'au Cap Blanc et s'avance ———— (1) Le Chéne à feuilles caduques de la contrée d'Azrou est intermé- diaire entre le Qu. lusitanica et le Qu. Mirbeckii, (2) Exception faite pour l'Ari Ayachi, qui porte des Cédres sur son versant N. (3) Salétin, nom tiré de la ville de Salé sur le littoral du Gharb. = Ead vers l’intérieur jusqu'aux environs de Tiflet et de Dar Bel Hamri. Le secteur littoral austral, que l'on peut appeler, d'aprés la forét climatique ominante, secteur de l'Arganier, et qui est caractérisé par des encla- ves macaronésiennes, comprend les provinces méridionales, des Doukkala et Abda (territoire contesté, aujourd'hui presque dépourvu d'arbres spontanés) à l'Anti-Atlas. Ce secteur côtier, d'une largeur moyenne de 50 à 70 kilom. au N. du Grand Atlas, plus large au S., est délimité vers lintérieur du continent, dans sa partie septentrionale, par les plaines à Stipa tortilis du domaine maurétano-steppique Le troisiéme secteur planitiaire enfin comprend le bassin supérieur du Sebou et les contrées voisines. Il s'allonge en coin de la limite du secteur es jusqu’au col de Taza, flanqué d’un côté du Moyen Atlas, de l'autre du Massif rifain. L'avenir dira s'il est à rattacher au secteur salétin (Cotes sous secteur), ce qui est probable, ou s’il convient de lui conserver la valeur de secteur indépendant. La végétation forestière primitive de ce secteur, que nous appellerons secteur suburien (1), a presque complètement disparu et des cultures ou la brousse à Chamae- rops humilis ont pris sa place. Chacun des secteurs mentionnés ci-dessus possède ses particularités floristiques et phytosociologiques, qui traduisent des différences clima- tiques et édaphiques, mais en même temps des différences résultant de l'évolution historique de la flore et de la végétation. C. — Le secteur suburien. Nous avons pris contact avec ce secteur sur le trajet de Taza-Fez- illées. Nos observations ne peuvent done donner qu'un apercu trés sommaire. Dans toute l'étendue du territoire la zonation altitudinale est peu marquée : u'aux environs de Taza que nous sommes entrés e: contact avet l'étage des basses montagnes, caractérisé surtout par le nombr á de végétaux mésophiles européens et par quelques espèces insititia), de figuiers. A Taza la vigne s'éléve jusque dans la couronne des grands arbres et atteint des dimensions extraordinaires. (1) De « Subur », le Sebou. c ee Nous n'avons pas vu de forêts dans toute la vallée supérieure de l'In- naouen (1). Et pourtant le pays a dû être boisé. La vigueur avec laquelle se développent les arbres cultivés en est une preuve. Actuellement toute la contrée est couverte de broussailles du palmier nain (Chamaerops hu- milis) qui régne sur d'immenses étendues dans le Maroc occidental et remonte jusqu'au col de Taza (2). La chaméropaie fournit un pâturage trés médiocre et pourrait être rem- placée presque partout par des cultures de céréales ou de plantes fourra- géres. Ces cultures dans les terrains à Chamaerops n'exigent en général pas d'irrigation. La brousse à Chamaerops qui couvre les coteaux ondulés à l'Est de la ville de Taza est riche en espéces. Nous y avons pris un relevé qui se compose de la facon suivante : Quant. Soc. Quant. Soc. Nano-Phanérophytes : 3 2 Chamaerops humilis + 1 Daphne Gnidium Chaméphytes : 1 1 Helianthemum pergama- 1 1 Ballota hirsuta ceum 1 Asteriscus maritimus Hémicryptophytes : 1 1 Poa bulbosa + 1 Cynoglossum clandesti- 1 2 Astragalus Glaux num 1 1 Lotus collinus + 1 Salvia clandestina 1 1 Thapsia garganica + 1 Plantago serraria 1 .1 Convolvulus althaeoides + 1 Bellis silvestris + 1 Ranunculus rupestris + 1 Anacyclus Pyrethrum "d 1 Ranunculus flabellatus t 1 Echinops strigosus + 1 Thrincia tuberosa Géophytes à bulbes et à tubercules : 2 2 Asphodelus microcarpus + 1 Iris sisyrinchium 1 1 Urginea maritima + 1 Orchis lactea + 1 Arisarum sp. + 1 Ophrys lutea + 1 Ornithogalum baeticum + 1 Ophrys speculum —————— (1) Exception faite des forêts de Quercus Ilex et de Cedrus du Moyen Atlas qui s'observent sur les crétes élevées au S. du col de Touahar. (2) Nos observations de 1923 nous permettront d'étre plus affirmatifs à ce sujet. ax EB. — Quant. Soc. Quant. Soc. Thérophytes : + 1 Thlaspi perfoliatum + 1 Fedia cornucopiae + 1 Adonis microcarpa s 1 Valerianella discoidea EE 1 Hippocrepis multisili- — 1 Calendula algeriensis + 1 Micropus supinus + 1 Euphorbia exigua + 1 Micropus bombycinus — 1 Anagallis caerulea + 1 Senecio leucanthemifo- -H 1 Nonnea nigricans lius + 1 Plantago Psyllium Cette seule liste est insuffisante pour établir un spectre biologique de ce groupement très variable et très riche en espèces. Remarquons toute- fois la proportion relativement élevée des Hémicryptophytes et des Géo- phytes à bulbes et à tubercules Dans tout le Maroc occidental la brousse à Chamaerops représente un groupement semi-naturel, produit de la déforestation et constamment du Chamaerops 2-3), qui renferme les Asphodelus et l'Urginea en abon- dance plaide généralement pour des tentatives de défrichement ou pour un défrichement incomplet (1). S'il s'agit de populations peu ou pas tou- chées et pas trop páturées, le palmier nain se resserre (abondance et dominance 4-5) ; il reste alors peu de place pour le développement de la strate herbacée et le cortége s'appauvrit. Des chaméropaies de ce genre, presque pures, garnissent les collines arrondies des deux côtés du col de Touahar entre Taza et Fés (env. 500. d'alt.). Nous y avons noté sur une pente doucement inclinée, exposée au SE, à sol calcaire- argileux (terre noire, profonde Nano-Phanérophytes : Chamaerops humilis Calycotome intermedia Asparagus acutifolius Daphne Gnidium Chaméphyies : Teucrium pseudo-chamaepytis Asperula cf. hirsuta (1) L'éclaircissement des Chaméropaies sur les limites climatiques de l'espéce est accompagné d'une pénétration d'espéces steppiques. Hémicryptophytes : Thapsia decussata Convolvulus althaeoides Géophyte à bulbe : Arisarum subexsertum Thérophytes : Tetragonolobus purpureus Fedia cornucopiae Anagallis caerulea Sherardia arvensis Hippocrepis minor Calendula algeriensis Convolvulus gharbensis Chrysanthemum Myconis Le palmier nain évite les endroits à sol gis qui sont ici couverts de Juncus spec. (fol), Carex diversicolor (C. glauca), C. distans, Narcis- sus papyraceus (dom.), Nasturtium Duet pur re mauritanica, Linum angustifolium, etc. D'une facon générale on peut dire, que la brousse à seed diente est d'autant mieux développée que le pâturage est moins intense. A l'abri des déprédations le palmier nain peut atteindre les dimensions ui. petit arbre haut de 3 d: et plus, auquel s'associent souvent des arbustes. L'état ant vers clima qu n est parfaitement saisissable autour de certains marabouts (tombeaux de Saints) vénérés par les croyants et oü la végé- tation a été respectée (1), puis dans quelques coins retirés, à l'écart des pistes et des lieux habités. Les Chaméropaies en aval de Taza renferment souvent : Anagyris foetida, Daphne Gnidium, Calycotome intermedia ; l'Anagyris y est parfois très abondant et domine méme par places; ainsi que Daphne Gnidium il est respecté par le bétail. Les terrains gagnés aux dépens de la Chaméropaie sont ensemencés de céréales. La culture des féves (Vicia faba) et des pois chiches (Cicer) bou. Le labourage de a e moyen de quent très “rate L'Européen est surpris de voir au milieu de champs (1) La coutume de respecter les alentours des marabouts a protégé bien souvent des lambeaux de végétation naturelle. Un Kader-el-Djilani, dont les innombra l'Afrique du Nord, ont bien souvent fourni des indications utiles. Sr cultivés de grosses touffes de Chamaerops, soigneusement contournées par la charrue. Les moissons aux environs de Taza hébergent en quantité les Convolvulus gharbensis, Linaria triphyllos, L. latifolia, Lamium amplezi- caule, Silene rubella, Scandix pecten veneris, etc. Un champ en friche au col de Touahar (500 m.) était envahi par Leucanthemum glabrum, Arenaria fallax et Adonis microcarpa. Nous étions en train de prendre des notes près du col, lorsque des coups de feu éclatèrent tout prés de nous dans la broussaille. C'étaient gardent la route de Taza-Fez, exposée aux visites temporaires des tribus insoumises des Beni Ouaraïn. De Taza à Fez la végétation garde à peu près le même aspect : le vert tendre des champs cultivés seul interrompt la monotonie de la brousse à Chamaerops et des pacages où abondent surtout Asphodelus microcarpus et Urginea maritima. Les collines de la vallée supérieure de l’Oued In- naouen s'aplanissent, on traverse l'Oued Innaouen et plus tard le Sebou. bordés de Tamarix et de Lauriers-roses (Nerium Oleander). Au loin, vers le Sud-Ouest, l'horizon est borné par les hautes chaines neigeuses du Moyen Atlas. Un court arrét dans la vallée de l'oued Innaouen fut employé pour étudier les gréves d'un petit affluent de cette riviére importante. La petite rivière prés de Sidi Djellil a un débit faible, mais les alluvions caillou- teuses qui la bordent témoignent des grandes crues qu'elle présente lors de la période pluvieuse. La forét-galerie de haute taille, telle qu'on l'observe par exemple dans le midi de l'Espagne entre Algesiras et Ronda, n'existe plus guére au Maroc. Elle y est remplacée par des groupement arbustifs de Nerium et de Tama- rir, qui cependant dépassent de beaucoup la taille d'un homme. L'exten- sion de ces peuplements riverains est en rapport avec le niveau relative- ment élevé des eaux phréatiques, le Nerium dépérit dés que ses racines restent à sec pendant l'été. Les peuplements à Nerium Oleander parais- sent constituer une association assez bien définie, correspondant, quant à l'économie de l'eau, à l'aunaie à Alnus incana de l'Europe moyenne (1). Le bétail, recherchant l'ombre, piétine souvent parmi les buissons et ouvre la voie à la pénétration d'espéces rudérales, nitrophile Le peuplement de Nerium Oleander, relevé dans la nr sus-men- tionnée comprend : (1) Cette Nériaie représente trés probablement, pour une part tout au moins, un état dégradé d'une forêt--galerie à Populus alba, aujourd'hui détruite, Quant. Soc. Quant. Soc. Phanérophytes : Géophytes : 3 2 Nerium Oleander 2 1-2 Arisarum spec 1 1 ^" Mentha rotündi olía Chaméphytes : f 1 1 nula viscosa Thérophytes : dit | 1 Hémicryptophytes + 1 * Cerastium glomeratum Mr 1 * Rumex crispus 4 1 * Ranunculus sardous 1 1 " Potentilla reptans 1 1 Diplotaxis tenuisili- - 1 * Erodium moschatum qua ^ue aucus maximus + 1 Medicago lappacea xs 1 Cynoglossum creti- 4 1 Erodium malacoides cum 1 1 * Euphorbia Peplus "P 1 Echium plantagineum 3 2 ToriUs nodosa + 1 * Verbena officinalis + 1 Anagallis caerulea + 1 Scrophularia sambu- + 1 Stachys Ocymastrum cifolia + 1 * Sherardia arvensis + 1 Scabiosa maritima =- 1 Urospermum picroi- E 1 * Crepis taraxacifolia es + 1 * Sonchus oleraceus L'astérisque indique les espèces répandues dans l'Europe moyenne. La proportion des -— Aie As est trés élevée dans ce grou- pement. Deux espèces seulement de notre liste manquent à la flore fran- çaise (Diplotaxis bee t Scrophularia sambucifolia). s un bas-fonds limoneux, trés humide, Cyperus distachyus s'est installé comme pionnier et forme des peuplements, fixant par ses rhi- Zomes tracants le sable humide. Nous y avons noté: Quant. Soc. Quant. Soc. 4 2-3 Cyperus distachyus 1 1 Apium graveolens 1 2 Juncus acutus + 1 Lythrum Graefferi 1 1 Agrostis verticillata + 1 Ranunculus muricatus 1 + 1 Plantago coronopus 1 Helosciadium nodiflo- rum À mesure que l'on s'approche de la grande capitale, les Chaméropaies S'éclaircissent, les páturages herbeux et les surfaces cultivées gagnent de l'extension, le « bled » s'anime. Mais ce n'est guère qu'à une quaraa- taine de kilomètres à l'est de la ville que des arbres cultivés (les arbres spontanés font presque complètment défaut entre Taza et Fès) se mon- trent un peu plus souvent. L'Olivier est cultivé par groupes et en petits massifs autour des habitations; dans les olivettes se montrent parfois quelques Figuiers, Caroubiers, Péchers, Abricotiers et Grenadiers. Les friches abandonnées de la vallée du Sebou sont infestées de buissons de Zizyphus Lotus. Après avoir franchi le fleuve, dont les eaux couleur de chocolat s'écoulent tranquillement entre des berges plates, on entre dans l'olivette de Fés, véritable forét d'Oliviers cultivés qui s'étend sur une longueur de plusieurs kilométres jusqu'aux portes de la ville. Fés méme, la ville mystérieuse, est située admirablement sur les pentes d'un contrefort du Djebel Zalagh, et encadrée de magnifiques jardins ombra- gés, pleins de verdure et de fleurs. Des eaux murmurantes, soigneusement aménagées, y apportent la fraicheur et la vie. es botanistes qui ont assisté à la session n’oublieront jamais le séjour — trop court hélas — dans la ville qui incarne le mieux l'art et la culture raffinés d'un empire déchu. Une plume plus autorisée en a déjà parlé (1). Un autre confrére a dépeint les merveilles des jardins marocains et en particulier de ceux de Fés (2). Nous avons surtout admiré l'arrangement et la richesse des jardins du palais de Moulay Hafid, transformé en partie par le Maréchal Lyautey en Musée ethnographique et archéologique. Le botaniste qui voyage au Maroc est impressionné par la richesse de la flore murale des villes maghrebines. Cette verdure qui pousse dans toutes les fentes et qui couronne le faite des murs peut se développer librement, personne ne se donnerait la peine, heureusement, d'arracher les « mauvaises herbes » sous prétexte d'assurer la propreté et la bonne tenue de la ville. Aussi le botaniste et l'artiste s'en félicitent. A Fès nous avons noté les espèces suivantes sur le faite ou dans la partie supérieure des murs le plus souvent construits en pisé : Forme biol. Forme biol. T Trisetum pumilum T Bromus rubens T Schismus marginatus T Bromus sterilis T Stipa tortilis T Vulpia dertonensis T Lamarckia aurea T Hordeum murinum (1) GENTIL L. et PERROT E. — Sur les productions végétales du Maroc, Notice 10 de l'Office National des matiéres premières végétales. Paris 1921. (2) TRUFFAUT G. — La végétation au Maroc, Jardinage, t. VII, N" de mai-juin 1921. l : E b im * j à BE AN us Forme biol. Forme biol. Ch E spes rg T Alchemilla arvensis ssp. T Cardam irsuta microcarpa T Eruca pesti, v. ik Erodium laciniatum ». Diplotaxis tenuisiliqua * E. chium T Sinapis alba * Trigonella monspeliaca T Sisymbrium erysimoides T Mercurialis nu ce Sisymbrium Irio + Linaria rubrifolia ih Fumaria spicata i Veronica Cymbalaria T Fumaria officinalis T Kentranthus macrosi- T maria capreolata phon T Epiit setigerum F Campanula Erinus * Reseda alba T Erigeron crispu Ch. Cotyledon Umbilicus-Ve- + Anacyclus radiatus 1 H Sonchus tenerrimus - neris Cotyledon Mucizonia var. glabra La station séche, superficiellement humectée pendant la saison des T ou les végétaux à assimilation continue et n’accepte guère que phytes à BERE rapide qui passent la saison séche à l'état de graines. Fés est situé à 350 m. d'altitude environ. La montagne du Zalagh qui s'éléve au N.-E. de la ville à 892 m., est couronnée d'une créte ro- cheuse, allongée, émergeant d'un soubassement couvert en grande partie par des éboulis. MM. WEILLER et BRAUN-BLANQUET ont consacré l’après- midi du 24 mars à la visite du Zalagh. Sortant par Bab Fetouh on tra- verse d’abord un chemin creux, ombragé. Après avoir franchi une petite a Chaux. Aristida caerulescens, formant des touffes fortement enracinées i ible de les déterrer sans instrument) apparait ici 5. d'une valeur constitutive primordiale. Ses touffes plus ou moins espacées, de 10 à 30 cm. de diamètre, retiennent la terre et modèrent l'influence érosive ys ne des eaux de pluie; elles résistent aussi au piéti- nement . nimaux pâturant et montrent une tendance à former des petits piens) tels qu'on les observe par exemple sur les pentes à Sesleria caerulea ou à Carex sempervirens dans les montagnes de l'Europe cen- m AB zx trale. Cynodon dactylon, avec ses longs rhizomes rampants, aide éga- lement à l'édification de l'association en fixant la terre. Parmi le réseau de ses rhizomes, des Thérophytes trouvent un substratum favorable. L'association à Arístida caerulescens, sur vin premiéres pentes du Za- lagh, est constituée par les espéces suivantes 2-3 1 + me +++ + ++esumpmenn Les observé ailleurs .sont la dominance 2 1-2 Chaméphytes : Aristida caerulescens Cynodon dactylon Hémicryptophytes 1 1 1 ed bel je Del jui jh je je jh ji je — A je je MÀ RÀ poux Medicago rigidula v. germana ‘Salvia viridis Convolvulus des althaeoi- Thérophytes : Plantago Psyllium Silene colorata us Asteriscus aquaticus Calendula algeriensis Hedypnois cretica Picridium intermedium Thrincia maroccana Lamarckia aurea Hee giga dista- chyo omes bucephalopho- us const glomeratum erniaria cinerea Glaucium corniculatum Eruca sativa var. Matthiola parviflora Biscutella lyrata ETAT. YAGAOYÀ AVAL F.4..LG + m= + Nom a ET D n2 e pod bed jo pd d © EM A je bel a RR joel Lavandula multifida Anarrhinum pedatum Picridium tingitanum Astragalus Glaux Alyssum campestre Reseda tricuspis Medicago hispida Medicago minima Ononis pendula Trigonella monspeliaca Hippocrepis ciliata Scorpiurus sulcata Astragalus epiglottis Astragalus pentaglottis Anthyllis tetraphylla Erodium cicutarium Euphorbia exigua Euphorbia falcata Statice Thouini Valerianella discoidea Amberboa muricata traits caractéristiques de ce groupement que nous n'avons pas e Graminées pérennantes et de Thérophytes et l'absence simultanée d'arbustes, d'arbrisseaux et de Géo- phytes. Nous avons noté un seul individu d'Urginea maritima, non men- tionné dans notre liste. Ce gazon temporaire constitue, même en pleim développement printanier, un pacage très maigre. Abandonné à lui-même il ne tarderait pas à progresser vers la brousse à Chamaerops qui couvre la plupart des terrains non cultivés de la montagne du Zalagh. Les cultures de céréales, assez mal tenues, occupent d'ailleurs une surface considérable. Elles alternent avec des olivettes et avec quelques. champs de fèves et de pois chiches (Cicer arietinum). Dans les moissons. un grand nombre d'espéces des dbi da naturels est venu grossir le contingent des « mauvaises herbes ». Comme pages caractéristiques. i i peut n : Anchusa italica, Ranunculus arvensis, pap arvensis, Linaria driphyilos L. reflexa. igé ici une tendance à étendre la terre mise en culture, preuve de confiance din le régime actuel: le bua de la terre n'est plus exposé aux tracasseries et aux pillages d'autrefois. Au pied méme de la créte rocheuse, à 600 m. environ, on a déterré avec beaucoup de peine les Asphodèles pour planter quelques pieds de vigne. Derrière les. dernières huttes berbères le cadavre d'un mulet gisait à terre, on ne s'était pas donné la peine de l'enterrer. L'apparition des calcaires compacts du Jurassique améne un change- ment du relief et de la végétation. Nous abordons une pente raide d'ébou- lis plus ou moins glissants. Deux surprises nous attendent ici: une Scorzonére à fleurs dorées, nouvelle pour la science (Scorzonera Aubertii) les éboulis jurassiques (Fumaria macrosepala), qui parait jouer le rôle de caractéristique exclusive du groupement dont elle fait partie. Péren- nantes toutes el ces deux pla ntes appartiennent à deux types biolo- giques différents ; la Scorzonére est un Hémicryptophyte, le Fumaria un lithophile recouvreur comme par exemple Linaria alpina ou Crepis Pygmaea des Alpes et des Pyrénées. Fumaria macrosepala n'était connu jusqu'ici que du M de Beni Hosmar, A de Tétouan et des chaines béti- ques, Elle est trés distincte du F. capreolata a lequel on l'a réunie vec req (Cf. BATTANDIER et TRABUT, 1902, p. 18). Pimpinella villosa, abondant dans cette localité, est préférante de l'association à Fumaria macrosepala des éboulis calcaires. La succession des groupements de oigo partant de l'association à Fumaria macrosepala traverse un us-arbrisseaux et : petits arbuste sP PEPEES A RAR ARE Ballota hirsuta, Ferula commu- fruticans), pour aboutir à l'association climati robablement par un ensemble d'arbres peu élevés, pour la plupart sclé- rophylles : Olea europaea, Pistacia Lentiscus, P. atlantica (à feuilles ca- e E. duques), Ceratonia siliqua, Amygdalus communis). Cette forêt climatique ne parait plus exister nulle part dans les plaines du Maghreb, oü elle a dû remplacer jadis la forêt de Quercus Ilex de l'étage montagnard, au moins dans les terrains secs, calcaires. L’œil scrutateur observe sur les pentes rocheuses du Zalagh et dans les fissures élargies du rocher méme, d'assez nombreux individus isolés des arbres précités; c'est pour s'étre réfugiés dans des coins inaccessibles qu'il ont échappé à la destruction. Nous avons vu en outre sur les collines calcaires entre Meknès et Tiflet des taillis rabougris, mais assez étendus, restes du groupement clima- tique. Ces vestiges d'une végétation forestière disparue, mutilés par l’homme et broutés sans cesse par les moutons et les chèvres, atteignent à peine 1 !4 à 2 m. de hauteur. Dans la strate arbustive dominent Quantité Sociabilité 2-3 2 Olea europaea 2 Rhus pentaphylla 1 1 Pistacia Lentiscus 1 1 Rhamnus oleoides 1 1 Asparagus albus 1 Withania frutescens Pistacia atlantica et Zizyphus Lotus y sont plus rares. La strate sous- frutescente est composée surtout de : 2 2 Teucrium fruticans 2 2 Lavandula multifida 2 2 Ballota hirsuta 1 1 Ruta chalepensis ES 1 Chamaerops humilis Dans les endroits découverts pullulent : Asphodelus microcarpus, Gla- diolus byzantinus, Thapsia garganica v. decussata (non touchés par les ovidés) et de nombreux Thérophytes. La composition floristique de ces taillis dégradés a beaucoup d’ana- logie avec ceux des collines calcaires du Tell oranais. L'aspect général rappelle en méme temps la garigue languedocienne dans toute son ari- dité. Rhus pentaphylla, qui forme ici encore prés de la moitié de la strate arbustive est récolté en grandes quantités pour eus du tanin. Pour conserver ces massifs arbustifs et en faire renaitre au moins une infime parcelle de la forêt originelle, il n’ y a qu'un moyen : la mise en défens absolue. ; — 49 — Les escarpements et falaises à pic du versant S.-E. du Zalagh sont pau- vres en Chomophytes (Mousses et Lichens), par contre les Chasmophytes, végétaux poussant dans les fissures abondent et permettent de dégager Une association rupicole bien définie, Un relevé pris dans les escarpe- ments ensoleillés du Zalagh (versant S, 700 m. d'alt,, fissures des rochers calcaires compacts) se compose de: Nano-Phanérophytes 2 Pistacia Lentiscus ^ +. 1 Coronilla viminalis 1 2 Rhamnus oleoides 4- 1 Rhamnus alaternus, i 2 Withania frutescens .. + 1 Pistacia atlantica (en espalier) “ai od Olea europaea — ., 1 2 Prasium majus wea X Asparagus albus Ta Osyris lanceolata Chaméphytes : 1-2 1 Phagnalon saxatile + 1 Cheilanthes pteridi- oides 1 2 Alyssum maritimum + 1 t officina- var. 1 1 Ruta chalepensis T 1 Notholaenă vellea 1 i Calendula suffruti- de Sedum nicaeense cosa + 1 Cotyledon | Umbili- PUR Asplenium glandulo- cus-Veneris sum Hémicryptophytes 1-2 1-3 Stipa cf. juncea . Dianthus siculus? $3.14 Ferula spec. (fol.) Erucastrum elatum Hyoseris radiata Thérophytes : + 1 Picridium interme- dium Le fait saillant de ce groupement est l’absence presque complète de Thérophytes qui s'explique par la concurrence active de commensaux Pérennants, Fait digne de remarque : la concurrence des espéces pour la Place dans les fissures étroites des rochers parait ici bien plus intense que dans la brousse ou dans les terrains incultes oü les facteurs physio- Sraphiques (ruissellement !) et biotiques créent sans cesse des « bare areas », du sol nouveau, ouvert à la foule des immigrants annuels. Les dod fissures par contre se transforment trés lentement ; la place disponible y est occupée depuis longtemps par des espéces particuliérement adap- tées (caractéristiques), qui s'y maintiennent et qui repoussent facile- ment les assauts des germes de Thérophytes provenant du voisinage. Le groupement dont nous venons de parler est étroitement apparenté à l'association à Poterium ancistroides et Fumaria africana; Erucastrum elatum, endémique au Maroc, parait en étre une caractéristique. BALL (1874, p. 326) l'indique « in rupibus apricis prope Seksaoua et Milhain » (sub nom. Brassica elata). Une race spéciale du Ruta chalepensis et une variété de Calendula suffruticosa paraissent également plus ou moins ca- ractéristiques de ce groupement que l'on peut considérer comme un pen- dant de l'association à Poterium ancistroides et Fumaria africana, ordi- nairement plus montagnarde et préférant les stations plus fraiches expo- sées au N., N.-E., N.-W. D. — Le secteur salétin. Le secteur salétin comprend les plaines littorales du Maroc occidental du Gharb au N., à la Chaouia au S., sans que l'on puisse, pour le moment, en tracer les limites exactes. Les caractéristiques du climat de ce territoire sont sa température douce et égale, due à la proximité de l'Océan et aux alizés du NE et surtout l'état hygrométrique de l'air, trés élevé et constant. Les brouil- lards et les rosées nocturnes sont fréquents; l’hygromètre indique soi- vent 80 à 100 % le matin et s'abaisse rarement au-dessous de 50 % dans la journée. On sait que les courants marins froids modifient le climat de facon à le rendre en moyenne plus froid et plus humide, méme si les précipitations sont peu abondantes. Le courant des Canaries qui baigne la cóte marocaine agit dans ce sens. La quantité d'eau tombée sur le littoral salétin est bien inférieur à celle constatée par exemple à Alger (745 mm.) ou à Tlemcen (662 mm.). Elle varie entre 300 et 500 mm. environ (Rabat). Les pluies sont d'ailleurs assez irrégulières et paraissent présenter plusieurs maxima; la saison pluvieuse dure d'oc- tobre à avril. Pendant les mois de juin, juillet, aoüt, septembre il pleut mais cette sécheresse est compensée en partie par l'humidité atmos- phérique. Ajoutons encore que les températures moyennes en hiver oscil- lent entre 10 et 12° environ ; celles de l'été entre 24 et 28° environ. Au point de vue floristique le secteur salétin est caractérisé par de nombreuses espèces endémiques; la végétation primitive, forestière, com- prenait la forét de Chénes-liége (Quercus suber), dont on trouve encore £x B4 rau de vastes Dine Dans la partie méridionale la forêt cède sa place à d’immenses Chaméropaies, mais le sous-bois primitif, sorte de maquis nain d'Ulex, de Cistacées, de Genêts, etc., se continue au-delà des forêts existantes au moins jusqu'aux environs d'Azemmour. Les conditions de climat favorables expliquent aussi la force de résis- io es : oussailles du secteur salétin. Malgré les déprédations millénaires elles couvrent encore une bonne partie des terres pauvres et incultes. Evidemment, si on parle ici de forêts on entend sous ce terme, non pas de vieilles futaies, mais des peu- plements très clairiérés ayant plutôt l’aspect de taillis ou de foréts-parcs FIN. a =] e © ® D e e "3 eC ga m 5 et. er | £2 P [mn B5 Long) E zz "1 mens de la M a surface de 130.000 octi environ, appartient à cette catégorie. L’essence principale et presque exclusive de la forêt de la Mamora est le Chêne-liège (Quercus suber L.), auquel s’associe parfois un poirier voisin du Pirus cordata Desv., le P. mamorensis Trab., espèce endémique. Les délits incessants et le eo des troupeaux ont fait disparaître l'aspect primitif de la forêt; dans la partie visitée il ne reste que des arbres généralement espacés et de petits groupes peu denses. Leur âge peut varier entre 20 et 50 ans ; rarement on rencontre de vieux arbres de plus de 10 m. de hauteur. L'exploitation de ces forêts sous le régime marocain aurait amené leur destruction user ne. is coupait les arbres nantes. Le id ne paraît guère avoir été utilisé. Le surpáturage empé- chait la régénération spontanée de la forét (1). ous le régime forestier francais la protection et l'aménagement de la futaie promettent à la Mamora un bon rendement relativement proche et la constitution d'une réserve trés importante pour l'avenir. Bien admi- nistrée, elle fournira des quantités considérables de liége et de bois de chauffage. La proximité immédiate du port de Kenitra facilitera l'expor- tation. Mais la forét reconstituée garantit aussi la stabilisation des sables siliceux qui couvrent une bonne partie du terrain des Beni Ahsen entre Tiflet et le Sebou. Ces sables fins, jaunes ou méme rougeâtres, d'origine marine, auraient été déposés au bord de la mer sahélienne (Gentil). Ce sont des terres de vocation forestiére, trop pauvres en général pour étre mises en culture. La composition de la végétation, trés spéciale, qui les (1) Dans les contrées où le bois commence à devenir rare on extrait méme les souches sans se soucier de l'eeuvre de dévastation accomplie. = o be o recouvre, est essentiellement calcifuge, elle montre beaucoup d’affinités avec la flore des sables de l'Andalousie et de PAlgarve (1) L'état actuel de la forét de la Mamora est loin de nous donner une idée de ce qu'a pu étre la forét climatique originelle. Les parties visi- tées ressemblent plutót à un parcours oü les arbres sont disséminés dans un sous-bois plus ou moins épais. De loin en loin on apercoit un petit bouquet un peu plus dense, mais partout l'influence anthropogène se fait sentir : on a l'impression d'un immense parc saccagé et abandonné. Aussi Pétude phytosociologique doit-elle se borner à fixer quelques stades — les plus fréquents et les plus apparents — de succession régressive ou de dégradation de l'association originelle. Nous avons abordé la forêt sur plusieurs points : sur la lisière méri- dionale entre Monod et Rabat, sur la lisière occidentale entre Rabat et Kenitra, et à Est de Kenitra. L'inspecteur-adjoint des forêts de Kenitra, M. MOUILLERON, nous a conduits en auto à l'intérieur de la forêt. Enfin lun de nous (M.) a pris un relevé au mois de juillet à l'Est de Kenitra. Le tableau suivant résume quelques-unes de nos observations. (1) Note ajoutée pendant l'impression. — Mme BRAUN-BLANQUET à fait pour nous l'analyse d'échantillons de sol (prélevés à diverses profon- deurs dans la forêt de la Mamora à PE. de Salé, dans le Quercetum Su- beris, à la fin de juin) aux points de vue de leur teneur en carbonate de calcium et de la concentration des ions-hydrogéne. Les résultats obtenus sont les suivants : Profondeur Ca CO, Pu 2-5 cm. 0 732 10 cm. 0 7 26 cm. 0 6,9 30 cm. 0 6,9 Ce sol, malgré l'absence de Ca CO,, est donc faiblement alcalin ou neutre au voisinage de la surface, et faiblement acide à une profondeur plus grande. Cette faible acidité doit étre en rapport avec la difficulté doit étre en dert avec la difficulté de l’humification dans un soi sec, meuble. et aé Au point où ont été prélevés les échantillons de sol étudiés, les sa- bles pliocénes ont au moins 1 m. 50 de profondeur, mais ils deviennent argileux dans leurs couches inférieures, où s'accumulent toutes les par- ticules d'argile enlevées par les pluies aux couches superficielles. as rs Forét clairiérée de Quercus Suber à l'Est de Kenitra | 2 3 | Quant. | Soc. Quant. | Soc. (uant. | Soc. Strate arborescente : Quercus suber 3 2 3 ud 3.554 Pirus mamorensis’ pis "oss Strate arbustive Lavandula Stoechas Ieg l .£ Tod Chamaerops humilis 1 2 1 2 3 4 Ulex spectabilis 2. 8 | NT d Daphne Gnidium E de Fos Cytisus linifolius 1 1 3 Passerina lythroides 4 PII Helianthemum halimifolium 1 i Y [4 Asparagus aphyllus 1 1 1 1 Asparagus acutifolius ar po Asparagus stipularis DUE, ps Sarothamnus baeticus var. 1 1 Helianthemum Libanotis 43:32 Cistus salviifolius Re Osyris alba Fon Strate herbacée : 1. Chaméphytes. : Armeria mauritanica t i +4 eod Scrophularia frutescens dad dts 2. Hémicryptophytes : Dactylis glomerata var. ba d Roo 1 4 Mic:olonchus salmanticus Foa Toil ToU Andryala integrifolia B4 1 1 m. Hypochoeris radicata 2 1 1 À Ononis Schousboei Tod Tes Stipa arenaria + à 1 2 Pimpinella villosa 1 1 + Campanula Rapunculus + à To Ceníau ea polyacantha toil To Atractylis gummifera dus dut Andropogon hirtus i. Corynephorus canescens 2 : E Sanguisorba minor ssp. i 2 3 NE eta de Quant | Soc. Quant. | Soc, Quant. | Soc. Astragalus lusitanicus 1 1 Ferula spec. pr: "1 Thapsia villosa ERSE m S S = RA a i e E "a A ga — R | M — Scabiosa rutifolia + Pulicaria odora Citrullus Colocynthis + Bourgaea humilis 1 Onopordon dissectum + Echinops Bovei + Carlina involucrata + 3. Géophytes à bulbes et cules : Festuca caerulescens Phalangium algeriense Iris sisyrinchium Asphodelus gracilis Asphodelus microcarpus Gladiolus byzantinus Aristolochia longa + 1 Orchis longicornu Dipcadi serotinum Oenanthe anomala Bunium Perrotii m + E bi + + - pb M RE Rom + ++ ++ m J- mi + 4. Thérophytes : Anthoxanthum ovatum : g 41 Avena barbata 2 1 Eudianthe coeli rosa — 1 Silene apetala Lupinus luteus Lotus arenarius Vicia angustifolia Asterolinum stellatum TUudtertee. M M eA geh RÀ Gu m E yu + nm + nn + D bb 9j bel bel pad A bei D D à Lagurus ovatus 1 2 3 — e IS am (Tine, I Le Quant. | Soc. Quant. | Soc. Quant. | Sot. Vulpia alopecurus 2-34 Koeleria phleoides Eo id Brachypodium distachyon i. Silene longicaulis Tou Rumex bucephalophorus I. Delphinium peregrinum + 14 Biscutella lyrata 1 1 Linum tenue 2.1 Malcolmia Broussonetii 2 1 Linum angustifolium T Helianthemum guttatum ssp. ma- MET crosepalum Ononis Maweana us 1 Ononis pendula 1 1 Lupinus pilos 1 1 Lupinus angustifolius eo Ornithopus rnes T d Medicago hel E Trifolium E T n Hippocrepis maura +. Coronilla repanda aol Vicia dasycarpa 1 1 Lathyrus angulatus kc Eryngium tenue S t 1 Cerinthe oranensis T Linaria gharbensis 1 $ Trixago apula t oi Antirrhinum calycinum To 1 Matricaria dE T Centaurea p T i Tolpis barbata v. grandiflora Hedypnois arenaria *o3 Le relevé N° 1 a été pris par M. MAIRE en juillet; les deux autres à un kilométre à peu prés de distance à l'intérieur de la forét, à l'E. de Kenitra, le 31 mars 1921. Le tableau comparatif montre que la strate arborescente trés clairiérée n'entrave nullement le développement d'un riche sous-bois, composé sur- tout de Légumineuses, Lavandes, Thyméléacées arbustives, de Chamaerops et de Cistacées. La présence ou l'absence d'arbres influe sur la densité u- s des peuplements arbustifs, mais elle n'a pas ici de répercussion sur !# composition floristique de la strate arbustive. Les différents faciès que présente celle-ci répondent soit à des stades de développement diffé- rents, soit au mode d'exploitation antérieur plus ou moins intense ou peut- -étre aussi à de légéres variations dans la constitution physico-chi- mique du substratum. Il y aurait là toute une étude à faire; mais ces recherches de cause à effet ne pourraient dans un cas pareil se faire pendant une ou deux visites. Les trois relevés reproduits correspondent à des phases régressives de la forét les moins altérées que nous ayons abordées. La strate arbustive des trois peuplements étudiés représente trois faciés différents, dominés, le premier (N* 1) par Lavandula stoechas et Ulex spectabilis, le second (N° 2) par Cytisus linifolius et le troisième par Chamaerops humilis. Les rapports floristiques entre les trois faciès seraient évidemment plus m juillet montre clairement le changement produit dans la strate herbacée depuis le printemps. Le nombre des Hémicryptophytes dépasse celui des Géophytes et Thérophytes printaniers et éphémères ; les deux relevés de mars, par contre, indiquent une forte prépondérance numérique des Géophytes et Thérophytes. La présence de plus d'une douzaine de Théro-* phytes dans le relevé de juillet prouve que la disparition de cette forme: biologique pendant la saison de sécheresse estivale n'est pas complète dans les plaines du Gharb. La clémence relative de l'été ressort d'ailleurs aussi du nombre élevé d'Hémicryptophytes et du Pirus mamorensis à feuilles caduques. Dans son ensemble la flore est nettement psammo- phile et calcifuge. Le spectre biologique établi d’après les relevés de ces trois faciès ré- gressifs comprend : 2 Macro- Pepe. (arbres), 14 Nano-Phanérophytes toujours verts (arbustes), 2 Chaméphytes, 27 Hémicryptophytes (quelques-uns tendant vers la forme chaméphyte), 11 Géophytes à bulbes ou tubercules, 42 Thérophytes (annuelles). La proportion des Thérophytes par rapport aux autres catégories de formes biologiques n'atteint que 43 %, tandis qu'elle est presque le dou- ble (73 %) dans la steppe prés d'Oudjda (Maroc oriental, secteur des Hauts Plateaux). La strate muscinale est absente dans les trois relevés reproduits ci- essus ; les sables fins s'échauffant et se desséchant en été sont un subs- tratum peu favorable aux Bryophytes, aux Lichens et aux Cryptogames en général. Des conditions.un peu plus favorables se trouvent réalisées dans "i jeunes taillis serrés oü le sol est garanti contre la lumière direct cm l'humidité atmosphérique, élevée surtout pendant l'été, per- pisnons mycorrhiziques, par exemple Boletus aereus, Cantharellus ci- eim Amanita phalloides, croissent dans les bouquets de odds E y développent leur carpophores en hiver et au d Un céte hypogé, cess Leonis fructifie au printemps sous les Haianthi- mes du groupe H. guttatum. Le Polyporus fomentarius d établi s quelques chênes âgés, à la faveur de blessu La mise en parallèle avec la forêt à Quercus Ilex du Moyen Atlas mon- tre que la composition floristique aussi bien que le spectre biologique des deux groupements ne sont nullement comparables. Non seulement la forét montagnarde encore intacte est soumise à des conditions climatiques et édaphiques trés différentes de celles de la plaine salétine, mais la genèse de la flore et la végétation dans les deux contrées aussi a suivi des voies divergentes, l'histoire de la flore de l'Atlas est un chapitre à part A mesure que la déforestation à la Mamora progresse et que le pâtu- rage continue, le sous-bois lui-méme s'éclaircit, les Nano-Phanéraphytes et les Hémicryptophytes disparaissent peu à peu et finalement il në reste que des Géophytes et Thérophytes et des représentants disséminés des autres formes biologiques. Le sol se dessèche et s'appauvrit, le rendement du pâturage diminue d continus de Thérophytes qui caractérisent les terrains sablonneux i rét. Les sables tertiaires décalcifiés consti- tuent un substratum de prédilection pour les psammo phytes annuels ; mais les quelques Hémicryptophytes et Nano-Phanérophytes qui ont per- sisté et qui seuls pourraient. alimenter le bétail pendant la saison séche Bourgaea, Chamaerops, etc. Améliorer. ces páturages, ce n'est pas proce- tard les remplacer. Le rend parait étre fourni, pour le moment, par l'exploitation rationnelle de la forét de Chénes-liége, combinée avec pâturage en forét, temporaire et plus ou moins restreint. Le RC ade La plaine entre Tiflet et Monod fournit de bons exemples du dernier stade de régression de la végétation aprés déforestation; mais les relevés 4ue nous en avons pu prendre sont incomplets a dominance l’Ormenis multicaulis indique que les sables ont été remués; cette espèce est précieuse comme édificatrice. La broussaille à Cistacées, indicatrice du climat forestier, bien que déchue de son importance primitive, est le seul groupement arbustif qui, sur le trajet de Rabat à Casablanca, interrompe la monotonie des pâturages à Chamaerops, Asphodelus microcarpus, Thapsia, etc., et des champs cultivés. Nous avons pris le relevé d'une cistaie à Cistus monspeliensis près de Bou Znika, à 50 kilom. au N. de Casablanca. Le sol y est siliceux mais peu sablonneux et peu profond. La végétation se compose de : Quantité Sociabilité Strate arbustive : 3 Cistus monspeliensis 2 Pistacia Lentiscus Olea europaea 1-2 Chamaerops humilis Rhus pentaphylla Lavandula Stoechas Teucrium fruticans Asparagus albus 1 Daphne Gnidium + + © à À ND IN D -— M ei jui Strate herbacée : 1. Chaméphytes divergens Salvia multifida Iris Sisyrinchium Nepeta Apuleii . Thérophytes . Hémicryptophytes . Vulpia dertonensis Anthoxanthum sp. Brachypodium distachyon Biscutella lyrata Silene colorata Helianthemum aegyptiacum Ononis pendula Lotus angustissimus Medicago div. spec. Trifolium arvense Asphodelus microcarpus ` Ornithopus compressus Ornithogalum umbellatum ssp. Euphorbia exigua bò Ja Festuca caerulescens Eryngium tricuspidatum Elaeoselinum spec Thapsia decussata Pulicaria odora 3. Géophytes cc ue Asterolinum Linum-stellatum Fedia cornucopiae Plantago Lagopus Campariula Rapunculus var, Les Thérophytes croissent surtout dans les interstices parmi les buis- Sons. Cet ensemble représente les restes d'un sous-bois, haut de 50 à 150 cm., d’où émergent encore quelques maigres oliviers de 2 à 3 m. de hauteur, échappés à la hache. Des broussailles semblables se montrent à plusieurs reprises entre Bou Znika et Casablanca; un maquis à Cistus monspeliensis particulière- ment épais et très étendu couvre les pentes rocheuses près de POued Melah dans une contrée aujourd’hui complètement dépourvue d’arbres spontanés. Des essais de boisement auraient toute chance de réussir à abri des cistaies encore existantes Les plaines immenses des Doukkala et de la Chaouïa ont dû en partie être boisées. Un intéressant problème Pont consiste à fixer les ues. Casablanca et Azemmour, des deux cótés de la grande route Les terrains calcaires (tertiaires) des collines prés de St-Hubert, à Sud Casab que nous ayons rencontrées, et de suivre l'alternance entre la cistaie et la broussaille à Cytisus albidus et Thymus Broussonetii. C'est aux endroits à sol pierreux- -rocheux, peu profond, balayé par les que la cistaie pré- m fére les sols un peu plus profonds, sablonneux et mieux abrités. Les deux groupements, mais surtout le premier, sont páturés par les bovidés. Le Cytisus albidus céde la place à l'Astragalus lusitanicus dès que le sol devient moins pierreux et moins sec. Le relevé d'un de ces pâturages broussailleux à Cytisus albidus et Astragalus lusitanicus (pris le 9 avril 1921) présente la composition floristique suivante : A. — Strate arbustive (hauteur de 50 à 100 cm.) Nano-Phanérophytes : Quantité — Sociabilité 3 2 * Cytisus albidus ++ ++++ We mett mw++++ M pod ed pal je bed MA — put ed pd ph pd eh bed m m NINH — 60 — * Thymus Broussoneti Daphne Gnidium Asparagus spec. Hémicryptophytes * Astragalus lusitanicus B. — Strate herbacée Chaméphytes * Paronychia argentea * Fumana thymifolia * Viola arborescens * Anagallis collina * Teucrium capitatum * Lavandula multifida * Ajuga Iva Hémicryptophytes * Festuca caerulescens Microlonchus Salmanticus * Picridium tingitanum * Hypochoeris radicata * Thrincia hispida Géophytes * Asphodelus microcarpus Urginea maritima * Iris Sisyrinchium * Bunium mauritanicum Thérophytes * Anthoxanthum aristatum * Corynephorus fasciculatus * Scleropoa rigida * Vulpia dertonensis * Brachypodium distachyon * Rumex bucephalophorus M ox E + 1 Silene noctiflora 3 1 1 Delphinium spec. E. + 1 * Diplotaxis tenuisiliqua E EE 1 * Eruca sativa v 1 1 * Biscutella "a 3 T 1 * Scorpiurus sulcatus à 1-2 1 * Medicago littoralis T 1 * Ononis reclinata + 1 * Ononis pe + 1 * Trifolium campestre + 1 * Erodium ciconium + 1 * E. involucratum ^ 1 * Linum angustifolium + 1 * Helianthemum aegytiacum 1 1 * Helianthemum guttatum 1 1 * Euphorbia falcata + 1 * E. exigua Quantité ^ Sociabilité 1 1 * Ammi majus 2 1 * Asterolinum Linum-stellatum 1 1 * Anagallis parviflora + 1 * Erythraea grandiflora + 1 * Convolvulus siculus 1 1 * Echium cf. tuberculatum + 1 * Bartsia viscosa + 1 * Antirrhinum calycinum 1 1 * Plantago Lagopus + 1 * Valerianella discoidea + 1 * Galium parisiense + 1 * Campanula Erinus 1 1 * Evax pygmaea + 1 ? Piu: gallica — 1 * F. germanica + 1 z vites algeriensis 1 1 * Centaurea pullata + 1 * Anacyclus radiatus v. ochroleucus 1-2 1 * Tolpis umbellata Deux tiers des espèces de ce groupement appartiennent aux Théro- Dhytes. Le développement saisonnier paraît avoir atteint son maximum dans la premiére moitié du mois d'avril, la grande majorité des espéces étaient en fleurs à ce moment (elles sont marquées d'un *) quelques-unes avaient déjà fructifié. Dans son ensemble le groupement est nettement xérophile, malgré la proximité de l'Océan, malgré l’humidité atmos- phérique très élevée et constante. Cela tient en partie aux conditions défavorables du sol. Dans la cistaie voisine, dans un sol plus profond, composé principalement de sables maritimes apportés par le vent et dépo- sés derrière un mamelon, le nombre des Hémicryptophytes est propor- tionnellement plus élevé, celui des Thérophytes plus faible. Le relevé de cette cistaie fait ressortir en outre la différence marquée entre le substra- a M. us tum pierreux-rocheux calcaire et les sables décalcifiés, fixés. La cistaie était constituée de : À. — Strate arbustive (1-1,5 m.) Arbustes à assimilation continue : Quantité Sociabilité 2-3 1-2 1-2 N Arbustes 1-2 1-2 Helianthemum halimifolium Cistus salviifolius Lavandula Stoechas Cistus monspeliensis C. villosus v. mauretanicus Pistacia Lentiscus Chamaerops humilis Daphne Gnidium Thymus Broussonetii Cheiranthus semperflorens à feuilles caduques Cytisus albidus B. — Strate herbacée Chaméphytes : Coris monspeliensis Ajuga Iva Teucrium capitatum Nepeta Apuleii Hémicryptophytes : Astragalus lusitanicus Euphorbia terracina Hypochoeris radicata Pulicaria odora Eryngium tr:cuspidatum Antirrhinum pedatum Scabiosa maritima Urginea maritima Lipcadi serotinum Asphodelus microcarpus Anthoxanthum aristatum Corynephorus fasciculatus lii Brachypodium distachyon Rumex bucephalophorus Eruca sativa v. Ononis pendula Trifolium arvense Ornithopus compressus Scorpiurus sulcatus Erodium ae E. ho aa kPOIMA prm Linum angustifolium m Ba x Th inc:a hispida Picridium tingitanum Géophytes : Leucoium irichophyllum Arisarum Sp. Bunium mauritanicum Thérophytes : Silene noctiflora S. gallica Herniaria cine Meo. Mein. petala , Sagina Latis spec. Malcolmia Broussonetii Biscutella lyrat Asterolinum Linum-stellatum Anagallis caerulea ssp. parviflora Echium cf. tuberculatum artita Hedypnois arenaria Parasites : Cytinus hypocistis La strate arbustive des deux groupements étudiés diffère essentielle- ment, elle est bien plus dense dans la Cistaie et plus riche en espèces. C’est l’inverse pour la strate herbacée, mieux développée dans la brous- saille à Cytisus albidus qui offre un meilleur rendement comme pâtu rage, Dans la Cistaie on remarque les espèces plus ou moins calcifuges, en partie psammophiles : Helianthemum halimifolium iu Sagina apetala Trifolium arvense Ornithopus compressus Filago gallica Malcolmia Broussonetii Helianthemum guttatum a 66 — qui manquent sur le calcaire de la Cytisaie ou ne s'y trouvent quà Pétat sporadique (Helianthemum guttatum, Filago gallica). Le a oar ultérieur de la Cistaie à m c. halinmi- Iden tend vers une Cistaie à P monspeliensis et C. 0sus, e qu'on Pondivi. sur un coteau voisin. Dans le cycle éco T cis- taie le groupement à Helene halimifolium dominant, maius un stade initial, suivi sta le stade à Cistus monspeliensis et C. villosus. e du tisque (Pistacia Lentiscus) dans notre relevé ne laiss? aucun ut à sur le terme ultime, forestier, qu'atteindrait cette broussaille si l'homme n'arrétait pas tout développement ultérieur par la coupe et par l'incendie. D t d [e] e E. — Le secteur de l'Arganier. (Secteur du Maroc austro-occidental) 1* Affinités avec la flore macaronésienne ; le climat. Ce secteur dont les limites sont encore un peau imprécises vers le Sud, s'étend du territoire des Doukkala (Cap Blanc) au Sous, sur une largeur moyenne de 60 kilomètres environ. Le territoire des Doukkala, l'Hinter- land de Mazagan, aujourd'hui presque entièrement dépourvu d'arbres, forme la transition entre le secteur de l’Arganier au Sud et le secteur Salétin au Nord (1). Le secteur de l'Arganier est caractérisé par Argania Sideroxylon, Sapo- tacée endémique à affinités tropicales. Cet arbre, protégé partiellement par l’homme, qui en a fait l'objet d'une exploitation raisonnée, couvre encore des surfaces trés étendues. Des espéces macaronésiennes ou vica- riantes d'espéces macaronésiennes prennent une part assez importante dans la constitution du tapis végétal. Ainsi Chenolea canariensis, Poly- carpaea nivea, Ononis angustissima, Cytisus albidus, macaronésiennes et marocaines, i aux dominantes de certaines associations du littoral marocain L'enclave macaronésienne du Maroc est localisée presque exclusive- ment dans ce secteur. Elle comprend une vingtaine d'espéces identiques et un certain nombre de « sippes » vicariantes présumées de méme sou- (1) L'Arganier a certainement occupé iadis une aire bien plus étendue. La découverte récente, par MM. Besson et EMBERGER, d'une petite colo- nie d'Arganiers dans la haute vallée de l'Oued Grou, montre que cet arbre a dû couvrir jadis une partie du secteur salétin. L'un de nous (M.) a étudié en mai 1925 une autre colonie d'Arganía dans les Beni-Snassen (Maroc iubens colonie signalée par M. Movu- LERON. (Notes ajoutées pendant l'impressio n). cdit e che, mais qui se sont développées d'une facon différente sur le continent e il t aux iles Chez certaines de ces « sippes » vicariantes les liens de parenté, trés proches, ne pourront: étre contestés. Ainsi le Ranunculus cortusifolius des Canaries est représenté dans le secteur de l'Arganier par la variété maroccanus, Andryala pinnatifida par la sous-espèce maroccana. Les sippes macaronésiennes suivantes sont représentées dans le Maroc sud- occidental par des endémiques vicariantes. Espéces du Maroc sud-occidental Espéces macaronésiennes (surtout secteur de l'Arganier) Scilla haemorrhoidalis Webb. S. iridifolia. Webb. Cheiranthus scoparius Brouss. Ch. semperflorens Schousb. Petrophyes muralis Webb. Monanthes atlantica Ball. E. resinifera Berg. Euphorbia canariensis L. . Beaumierana Hook. f. et Coss. E. Echinus Hook. f. et Coss. Sideroxylon Marmulano Banks Argania Sideroxylon L. ; y ; ' St. mucronata L: Statice pectinata Ait. ^ St. fallax Coss. in Wangerin Kleinia d Haw. K. Anteuphorbium D Asteriscus serice A. imbricatus DC. s DC. Caralluma Bu dd N.E. Brown. C. Burchardii var. maura Maire. pour n'en citer que quelques-unes des plus intéressantes. S espéces confinées au Maroc austro-occidental et aux iles macaro- nésiennes sont : Asparagus Pastorianus Webb et Berth. À. scoparius Lowe Chenolea canariensis Moq. Beta patellaris 1 Polycarpia nivea Ait t Helianthemum canariense Jacq. Cytisus albidus DC. Ononis angustissima Lamk. Lotus arenarius Brot. v. Webbii Ball Astragalus Solandri Lowe Drusa oppositifolia DC. Levisticum latifolium (L. fil.) Batt. (Astydamia canariensis DC.) Phagnalon calycinum Cav. Sonchus acidus Schousb. su UB e Les rapports entre la cóte sud-marocaine et les Canaries remontent certainement au Tertiaire, : pour les expliquer il est nécessaire d'ad- mettre une connexion directe des iles avec le continent. L'origine ter- tiaire ancienne des espéces EEA Sect Diacanthium, des Kleinia, etc., s'affirme par leur organisation morphologique, la fixité des caractères (manque de e URE la répartition Keogrephique. Les affinités, pour la plupart africaines ou nord-africaines des sippes vi- cariantes nous obligent PAS a que leur extension a eu lieu non des iles actuelles au continent, mais inversement, du continent aux iles non encore détachées du colosse africain. L'enclave macaronésienne du Maroc constituerait ainsi plutót un reliquat tertiaire qu'une irradiation récente. Il est possible néanmoins que certaines espéces adaptées au transport ar les oiseaux ou par les courants marins aient immigré plus tard de l'archipel macaronésien. rapports phytogéographiques qui suggérent une communication lointaine de la cóte marocaine avec l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud sont bien ani obscurs. I| existe cependant au Maroc sud-occidental une curieuse Ombelli- fére grimpante (Drusa AETR qui est très répandue aux Canaries et dont les affinités américaines (les autres espèces de ce genre habitent le Mexique ei l'Amérique du Sud) rendent probable une liaison ancienne (tertiaire) plus étroite entre les deux continents. Nous rappellerons dans le méme ordre d'idées que la flore des iles macaronésiennes posséde plusieurs « sippes » à affinités nettement américaines (Vaccinium sect. Batodendron, Ocotea, Phoebe, Bystropogon [plus d'une douzaine d'es- u Atlantide tertiaire, probablement antérieure au pliocéne. Drusa oppo- sitifolia est la seule espèce extra-américaine de la sous-tribu des Bow- lesinae (3 genres avec 22 Sung Un fait pourtant reste acquis: le secteur du Maroc sud-occidental a joué un róle important dans Viditoite des étres vivants comme terri- toire de contact et de communication entre les éléments africains con- tinentaux et macaronésiens. Le climat du secteur de l'Arganier est peu connu. C'est à Mogador seul qu'ont été poursuivies des observations météorologiques pendant une série d'années. Ces observations sont dues pour la plupart à BEAU- MIER, Consul de France à Mogador. Elles ne sont pas susceptibles d'étre généralisées, mais elles donnent au moins une idées des conditions climatiques sur le littoral que nous avons étudié Fo ETA Mogador, sous les 31° 35° lat. N. et 9° 4 long. W, est situé dans la zone des alizés du N.-E. La Corea de a EA EEEE FEN EES EAIN PAREN US CS GS Nae e DTE PE eV Pa IER NEE | | | | Elster lc ug uu mu o ra a a po lair y est subordonnée aux basses pressions équatoriales dues au mou- vement ascendant de l'air surchauffé. L'alizé du N.-E., trés constant et trés régulier, est aspiré par les vides ainsi VoM La répartition des vents en % annuels à Mogador est la suivante (1) : N NE E SE S SW W NW calmes 26 36 7 5 8 7 2 6 3 96 L'alizé sec du NE souffle surtout au printemps et en été. Les vents du N-NE dominants, sont, avec le courant froid des Canaries, la prin- ` cipale cause du climat reisiivenipgat frais sous cette latitude. La température à Mogador présente des écarts encore plus faibles qu'à Casablanca ou Rabat; elle est remarquablement égale. La différence entre ]e mois le plus froid (jameder 13*9) etle plus chaud M ns 20°3) n'est que 6° 4 C. La moyenne des minima est de 7*3 , la moyenne des maxima 27*1 C. Le maximum absolu observé à Mogador ne serait que 33°1 C. Les 334 mm. de pluie annuelle tombent surtout en automne et en iver. Répartition des pluies à Mogador (Série d'observations de 20 ans d’après HANN) Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aoüt Septembre 56 37 56 18 2 0 0 6 Octobre Novembre Décembre 34 60 50 Les 2 maxima de novembre et mars sont bien marqués. La saison séche d'été, trés prolongée, dure en moyenne 5 mois, d'avril à octobre; juillet et aoüt ne recoivent pas une goutte de pluie. Par contre l'état hygrométrique de l'air à Mogador est élevé pen- dant istie l’année et atteint son maximum en été. Etat hygrométrique de l’air à Mogador (d’après HANN) Hiver Printemps Eté Automne Année Moyennes 79 78 83 82 81 a Le (1) Hann. —Handbuch der Klimatologie, t. III, 1911, Stuttgart. AN. NS La rosée trés abondante et l'humidité atmosphérique élevée sont la . ` damment fructifiés. Les manifestations de la vie végétale ne sont sus- pendues ici en aucun moment de l’année. 2° Sur la genèse de la végétation dans les sables ra des dépressions humides, des bassins d'eau. L'e ti- oued Ksob a ainsi été complètement ensablé. Mais ces sables COPS - tuent surtout un danger pour la végétation existante et pour les œuvres humaines : habitations, routes, communications télégraphiques, etc. La chaussée unique qui relie Mogador à l'intérieur du pays est constam- ment exposée à l'ensablement, et des ruines de maisons dont la partie Supérieure émerge seule du sable témoigennt de l'avance irrésistible des dunes. Fig. 1 Le territoire des grandes dunes mobiles prés du hameau de apud Présente la zonation suivante qui se répéte plus loin (du Sud-Ouest au Nord-Est) : l. Végétation en voie d'ensablement (en général représentée par l'association à Ononis angustissima) en aval de la dune (C. du croquis). Dune en marche, absolument stérile, sans trace de végétaux. 3. Bande plus ou moins étroite sans végétation, sol pierreux sablon- neux, récemment couvert par la dune mobile (B). à 4. Terrain de déflation, rocheux-pierreux, végétation renaissante : phase initiale de l'association à Ononis angustissima (A) Ces 4 ceintures, visibles sur le croquis ci-joint correspondent au cycle normal de l’évolution physiographique (ou géo-morphologique) du cor- don dunal. TEN Les dunes, ordinairement de forme parabolique, atteignent ici e à 20 m. de hauteur. Formées de sables jaunátres fins, décalcifiés, elles niques: petites branches, plantes déracinées, cadavres —— Deux dunes se relient parfois prés de leur base, et dans l'anse, à pou dia peu incliné (D du croquis), formant la jonction, les coquilles blanches M escargot s’amassent en si grand nombre, que de loin on croit voir jl croüte de sel marin. Notre croquis donne une idée des contours et « inclinée, recouvrant la végétation établie en avant de la dune (v. ai L’ensablement s’accomplit avec une telle rapidité que l’on peut m" y assister. Toute adaptation défensive des plantes dans la zone cumulation devient évidemment illusoire, xr iib dd ign Examinons rapidement le développement, on pourrait dire ici i: régénération » de la végétation dans la zone de déflation au NE des du dans les terrains que la dune mobile vient de quitter. ogni La largeur de la 3* ceinture (sol dénudé, pierreux-rocheux, viis n de végétation), la premiére en arriére de la dune, varie en di Dam entre 1 et 2 m. de profondeur, mais elle atteint 25 à 30 m. dans de jonction entre deux dunes convergentes (voir fig. B). - toéráin es premiers pionniers qui apparaissent dans la 4* ceinture 4 de déflation (A) sont des individus trés épars, toujours stériles, de: Cyperus capitatus Euphorbia Paralias . Ononis Tournefortiana - ` : 2x » ommen- A 5 mètres de distance en arriére de la dune apparaissent et c cent à fleurir : Androcymbium punctatum (c. fr) Astragalus Solandri (c. fl.) 8), Ononis angustissima (st.) Heliotropium undulatum (c. ?*- égé- avec quelques pieds de Polycarpaea nivea et d'un Raphanus. Ciao) taux, toujours trés dispersés, constituent la phase initiale (« prép 'une i i i Es inture occu- Soc ation mieux développée plus en arrière. La anni a: pée par cette préphase se continue sur une cinquantaine de m in i cim oe de la dune. Le sous-sol rocheux y apparait fréquem- o» à fein T points, de petites dunes embryonnaires, résul- B onm ied des Euphorbia Paralias et Ononis angustissima, “er i m. en arriére de la dune mobile, elles atteignent À un m. de haut et n’ont aucune chance de s’agrandir davantage B les Graminées et Cypéracées, édificatrices des dunes « vivan- eds par exemple Ammophila arenaria, Agropyron junceum) manquent à létat spontané à Mogador. — Sw Direction du vent dom! < PETAN E Con ME iieii i Eo anda transversale d'une dune en marche ensablant l’Ono- tdetum angustissimae. L . LI . ` * . . m E optimale de l'association à Ononis angustissima, telle que E avons relevée, bien en arriére ou immédiatement en avant de la e mobile, est constituée de la facon suivante: Relevé A Relevé B F / TL me aam orme biol. CARACTÉRISTIQUES Qu. Soc. Qu. Soc. Ch Ononis angustissima 3 "4 3-4 3 x Astragalus Solandri go 41 x Ononis Tournefortiana 3-71 2 i Ch Euphorbia Paralias ic rf 4 T Cutandia memphitica 4É- 4 ic Orlaya maritima 1 1 I l Ch Heliotropium undulatum + 2 1-1 G rh Cyperus capitatus i 4 Ch Polycarpaea nivea is 4 1.4 COMPAGNES T Bromus villosus ssp. rigídus 1 1 í T Asphodelus tenuifolius 1 15 1 Gb Androcymbium punctatum + 1 1 4 none a Relevé A Relevé B nn UT cette Cane UA, LM s Forme biolog. COMPAGNES Qu. Soc. Qu. Soc. T Emex spinosus i 4 wu N-P Retama Webbii (jeune) TA 1 1 Ch Lotus creticus v. commutatus + 2 Cam T Lotus arenarius Tod 3. * Echium micranthum (Schousb.?) Lacaita To 1 d T Plantago Psyllium - he z2 umex bipinnatus T4 T Malcolmia Broussonetii Toa Ch. Euphorbia terracina * x 1 T Mesembrianthemum cristallinum + 1 Ch. Stachys arenaria à 1 X Nonnea violacea T 1 H Picridium tingitanum T 1 H Sonchus tenerrimus y 1 : s ; $i : eu tion situé à 50 m. en arrière de la dune, dans un sol plat, pierreux, SM sablonneux. La concordance des deux relevés, assez distants €— l'autre, permet de saisir les traits floristiques essentiels de cette dei : zii . AT iation distinguer bien d'autres) nous décide à les rattacher tous à l'assoc à Ononis angustissima. $i. i " nts Cette association, bien développée, renferme toujours des jeunes P p - t pas à 50° mobiles, le vk a l'obstacle qui s’oppose au vent plus ou moins chargé de particules fines grandit et son pouvoir de décharge s'accroit. Peu à peu le sol de défla- lion se couvre de sable et si l'apport est suffisamment actif, on peut assis- ter à l'ensablement complet : le Retametum s'est préparé sa propre fosse. Un probléme que nous n'avons pu aborder sera d'examiner si cet ensa- blement peut donner lieu à l'édification de nouvelles dunes mobiles. à De beaux exemples illustrant l'ensablement du Retametum en dehors. s. ceinture des dunes mobiles sur les bords du cordon dunal, se ren- "WR rent un peu au sud du coude de la grande route. Nous y avons ob- ervè les Polycarpaea nivea, Cheiranthus semperflore : n état, repoussaient et fleurissaient jus- E nent de l'ensevelissement complet. La formation de pousses entives, riposte défensive de beaucoup d'espéces ensablées, ne leur est ici d'aucune utilité. ; dama Webbii méme, le R'tem des indigènes, trés voisin du R. mono- EA "im de la Lusitanie, est la plante autochtone de beaucoup la mieux ihn te pour la lutte contre le sable. D'aspect spartoide comme le genêt Vest (Sarothamnus), cet arbuste fortement et profondément enraciné Wii 9 à 2 m. de hauteur. Les rameaux assimilateurs, fins et très flexi- E e. capables de s'allonger à travers le sable. Engloutis aux trois iib: , ils continuent encore leurs fonctions vitales. Le R'tem, extréme- ls E > pour la contrée, joue peut-étre le róle le plus important rend a genèse de la végétation des sables mogadoriens. Il est destiné à Te de grands services pour la fixation et le reboisement des dunes Mobiles. E ^r^ de l'influence destructive directe des dunes mobiles, Passocia- des oe Webbii est le premier échelon du reboisement naturel. Non ii d 1 se transformera ici en forêt à Argania. La composition floristi- angu " Retametum accuse ses relations génétiques avec l'Ononidetum lisg P issimae par la présence des Astragalus Solandri, Ononis angus- o: (rare), Polycarpaea nivea, Heliotropium undulatum, etc. Mais le cède retum est bien plus riche en espèces que l'Ononidetum qui le pré- loni ici. Un relevé pris à une dizaine de kilomètres au S.E. de Mogador Te la composition suivante: Strate arbustive : Forme biol, Quant. Soc. 1 Ph otre REED ed iria $4 24 N Ph Withania frutescens ....-:--...+.--..°: + 1 Ph Lycium intricatum ...... t 6n t : E A4 UU MO Ch Cheiranthus semperflorens .....- Strate herbacée : Forme biol. Quant. Soc. * BEN OUI Lois uud ezss Luxormso exa 3 $ T oP CORREA. oe on» cod 2 z T Erodium laciniatum var. hesperium ..... 2 Ch Bnpnolbla Drracina:; icon ue 6e Exit 2 T Hedypnois arenaria: 15,1: 0, ie 2 i T Bromus villosus ssp. rigidus ............ 1 ! T dcin Darbai ona. ren cos nee 1 : Ch Porto hid uraenied ois ee rtm tinc 1 : Ch DU CE lue VO OR RE Te 1 I ASOS SolandPt.- nn onu ioco rd 1 : T NONNER DIGNE i d SL did nea à ^ Ch SUCRE MCBA 1... L Seite 1 : H Sdibia. clandestins. sue 1 eer n 1 i H Planla COrODODIER 1 0. censi emo Te 1 Hu - Plerigium- BOJNU aL dues ede i2 A H Andryala pinnatifida .................. La T Asphodelus tenuifolius ................. + i T SUO ADO oce d seront ei Hi pe en + i T Malcolmia Broussonetii ................ * 1 X HUN HET a scie crate T ; Ch Ouo S engisilisUnad... ev rae eani edo o A í Ch Annguliis collina 2. 5... muse don T Cotoalohlns seule oo oov set + j Ch Heliotropium undulatum ............... + : r Lithospermum microspermum socso iras A 1 Ch ampa nésado lda aeoo iaoa as t + 1 ia Echimi o onau ns caa dde mate x ais H Gelsiq annales doh in PX EEECK + i T Piubiapo Paullus: en icon ie 5. H DO: Moriamum a eias ccbecan idco E À remarquer dans ce relevé le nombre relativement élevé des bud dn phytes et Hémicryptophytes qui contribuent activement à la — dimi- sol. Les Thérophytes, encore dominants dans la strate herbacée, Peu à nuent d'importance à mesure que l'évolution naturelle progresse. te peu viennent s'ajouter aux Nano-Phanérophytes cités dans notre lis ^» Asparagus Pastorianus, Cytisus albidus, Prasium majus, CE {très rare), puis les Chaméphytes Spergularia fimbriata, Centaurea tilii, etc... uw | Les branches mortes des arbustes sont couvertes de Lichens: l dina evernioides, Rinodina roboris, Dirina ceratoniae, indicateurs - Rama- 'état —— de hygrométrique relativement élevé de l'air. Dans la strate herbacée un Champignon arénicole, Gyrophagmium Delilei, est abondant par places; mais il n'y a pas de strate muscinale. Le rôle fixateur et édificateur du Rtem étant terminé, la première phase de l'association climatique finale s'annonce par l'apparition croissante de sclérophylles arbustives, y compris l'Arganier. Mais à ce moment l'homme intervient généralement, brisant le cycle évolutif naturel, car les sables à Retama consolidés permettent la culture des céréales et l'établissement de pacages. On coupe les quelques arbres, on défriche le sol, en le débarrassant du Rtem génant, et on séme un peu d'orge sans éloigner les souches de l'Ar- ganier, Ces champs, mal tenus, sur les sables qui bordent la route à l'em- branchement de la piste d'Agadir, sont envahis de « mauvaises herbes » provenant surtout des associations préexistantes. Dans un champ d'orge analogue, à 15 kilomètres de Mogador, nous avons noté : 2 1 . Anacyclus radiatus v. Rumex bipinnatus ochroleucus Erucastrum latirostre 2 Vulpia geniculata Reseda tricuspis E l Medicago littoralis Bromus villosus ssp. ri- gidus Beta maritima Lolium rigidum Emex spinosus Paronychia argentea Erodium chium Alyssum libycum Linaria bipartita var. afougueurensis Avena barbata Asphodelus tenuifolius Muscari comosum Dipcadi serotinum Retama Webbii ++++HL ++ ++ M ed ed dl a m om bed m Sclerosciadium nodiflo- Echium spec. Plantago Lagopus Plantago Coronopus Carduus myriacanthus Centaurea Gentilii Hedypnois arenaria M M Qu pos bom pi ei M Lon NO MER OR NES ++++++ ph eh pd pd pd pash Cependant dans ce sol pauvre, sablonneux, des efforts constants sont D Rires pour empêcher la réinstallation du Retama et de ses satel- Iles, continu, unistrate. Une Graminée annuelle à chaumes fasciculés fins, Vulpia geniculata, y domine, accompagnée d’une foule de Thérophytes, d’assez nombreux Chaméphytes et de quelques Hémicryptophytes et Géophytes. Ce gazon à Vulpia geniculata se couvre de fleurs au printemps et don- nera au moins jusqu'à l'approche de la sécheresse (juin) un pâturage re- lativement abondant, qui pourrait d'ailleurs facilement étre améliore par l'ensemencement de Graminées telles que Gaudinia fragilis, Lolium rigidum, Avena barbata, de Légumineuses (Lotus, Medicago spec.), de plantains. Les graines d'espéces qui ne se trouvent pas dans le commerce pourraient être obtenues en utilisant la main-d'œuvre indigène. Mais om se gardera bien de défricher complètement la broussaille à Retama pour ne pas risquer un? reprise de mouvement des sables. deli Le jour de notre visite (6. IV), la pelouse à Vulpia geniculata au — des collines de Diabet, était visitée par des milliers "—M (surtout des abeilles) qui trouvaient un riche butin dans les fleurs des Composées et des Labiées. 1 Un relevé de cette association pris à 1 kilomètre environ an N. 74 l'embranchement de la piste d'Agadir, présentait la constitution 5 vante : de Thérophytes : Quant. Soc. Quant. Soc. 3 2 Vulpia geniculata 1 1 Echium aferan E 2 1-2 Hedypnois arenaria (Schousb?) d : 2 1 Sclerosciadium nodi- 1 1 Linaria bipartita orum 1 1 Plantago Lagopus 1 1 Avena barbata 1 1 Anacyclus radialus Y- 1 1 Gaudinia fragilis ERP a 1 Bromus villosus ssp. — 1 Scleropoa pep rigidus -+ 1 Brachypodium 1 1 Lolium rigidum Aa T 1 1 Asphodelus tenuifolius ns 1 Rumer Spor is 1 1 Emex spinosus T 1 Erucastrum latiro 1 1 Alyssum libycum + 1 Reseda tr UN 1 1 Malcolmia Broussonetii — 1 Astragalus eror 1 1 Medicago Helix P^ q^ Bü Mr 1 1 Medicago littoralis + p! LithosptiMam — 1 1 Ononis Broussonetii spermin 1 1 Lotus a-enariu + 1 Linaria 1 1 Erodium laciniatum + f- Plentugo- € E liflora ar. hes b 1 Amberboa um E t i 1 Nonnea violacea + 1 Carduus myriacam Chaméphytes Quant. Soc. Quant. Soc. 1 2 Paronychia argentea 1 2 Thymus Broussonetii 1 1 Euphorbia terracina +- 1 Ajuga pseudo-lva vid 1 Stachys arenaria 4- 1 Anagallis collina 1 2 Cynodon Dactylon Géophytes à bulbes et tubercules LE 1 Asphodelus microcar- — 1 Androcymbium punc- pus tatum Ps 1 Dipcadi fulvum + 1 Iris Sisyrinchium sF 1 rginea maritima Hémicryptophytes 1 2 Pennisetum ciliare 1 1 Thapsia decussata 1 1 Beta maritima .. ` 1 1 Salvia clandestina 1 2 Plantago albicans + 1 Scabiosa maritima È 1 Convolvulus althaeoi- — 1 Picridium tingitanum des Parasites 1 1-2 Phelipaea Muteli . —- 1 Orobanche crinita Les Thérophytes règnent en maîtres dans ce groupement quant au nombre des individus et des espèces. Il en est d’ailleurs de même dans ki groupements à écologie semblable de la France, par exemple dans l'association à Corynephorus canescens des sables plus ou moins con- Solidés (v. Allorge 1922, p. 189; Br.-Bl. 1915, p. 71). La couche supé- rieure de ces sables s'échauffant énormément et se desséchant sous les POS, paraissent aptes à concurrencer les Thér Plantes bulbeuses sont relativement peu nombreuses en espèces; on est Surtout frappé de l'absence d'Orchidées (Ophrys, Orchis, Serapias), si fréquentes autour du bassin de la Méditerranée. Si nous essayons d'indiquer la fidélité des espèces vis-à-vis de l'asso- ation à Vulpia geniculata, ces indications n'auront évidemment qu'une Valeur tout à fait provisoire. us "E de Les espéces suivantes paraissent toutefois étre plus ou moins caracté- ristiques : Vulpia genieulata, Eruscastrum latirostre, Alyssum libycum, Medicago Helix, Ononis Broussonetii, Sclerosciadium nodiflorum, Nonnea vio- lacea, Lithospermum microspermum, Linaria afougueurensis, Oroban- che crinita, Hedypnois arenaria. L'intéressante ombellifère endémique du Maroc sud-occidental, Sclero- : sciadium nodiflorum ne croit nullement « in uliginosis » comme indi- que BaLr (1874, p. 473), mais dans les sables secs et surtout dans lasso- ciation à Vulpia geniculata. La tige de la plante, dichotome, trés rameuse, est appliquée contre le sol et porte dans les ramifications des ombelles presque sessiles. La broussaille alternant avec la pelouse à Vulpia geniculata est com- posée ici de: 3 2 Retama Webbii + 1 Cytisus albidus 1 1 Asparagus albus + 1 Lycium intricatum 1 2 Withania frutescens + 1 Chamaerops humilis ce à l'abri et de quelques pieds isolés d'Argania Sideroxylon ; de préféren | des buissons croissent : Spergularia fimbriata v. condensata, Cheiran- thus semperflorens, Fumaria agraria, Convolvulus siculus, Prasium ma jus, Centaurea Gentilii, Silybum spec. Mis en défens, ces pâturages brous- sailleux se transformeraient d'abord en peuplement continu de Retan et enfin en forêt d'Argania. Mais cette évolution est entravée par le D^ turage et la coupe, et l'état actuel constitue une sorte d'équilibre entre la tendance évolutive et les circonstances qui s'opposent au développe ment. , capi- nvi- ‘ le Nos observations mettent suffisamment en lumiere l'importance en par ur diminuer le déplacement du sable, et protéger en méme temps semis et jeun plantes on a couvert d'abord la surface du sable de branchage tris et de touffes d'Ononis angustissima si abondant aux environs, we p mus avéc une pelletée de sable. On a semé ensuite des graines e ricin (Ricinus communis), de tabac arbustif à feuilles glauques ZEB ue. (Nicotiana glauca), et surtout de Retama Webbii, que l'on faisait ré- colter sur place (1). En 1920, 30.000 kilogrammes de graines de Re- lama ont été achetés par l'administration forestiére. Tandis . genét se développe et se maintient assez bien aux en roits découverts abri, . e la colline au-dessus de Diabet où les sables sont maintenant couverts de végétation, ces essences dépérissent en de nombreux points exposés au vent du NE, où il n’a pas été possible de leur donner un abri. Une protection par clayonnages, si elle est possible, pourrait être ren- forcée par la plantation de rhizomes du grand roseau (Arundo Donax) et de boutures de Saccharum aegyptiacum, espèce qui a donné les meil- leurs résultats dans la fixation des sables des environs de Mostaganem. Une notion pratique parait se dégager de nos observations. Dans le cycle évolutif naturel Nicotiana glauca et Ricinus comununis n'ont pas leur véritable place dans la phase initiale de l'association à Retama ebbii, encore moins dans un stade précédant cette association. Ils doivent étre introduits au début de la phase optimale du Retametum; aussi ce qui reste encore à essayer et à prouver, en forét à Juniperus Phœnicea ou à Eucalyptus (2). L'association terminale permanente des dunes nord-marocaines entre Ceuta et Tétouan et prés de Kenitra, et des dunes algériennes est surtout composée de Juhiperus phanicea, a conduit, promettrait le plus de succès. Qi (Pinus halepensis, P. Pinea, P. pinaster), les résultats obtenus avec ces *ssences dans les dunes algériennes sont trop peu encourageants pour Permettre de grandes espérances, sauf peut-être pour le P. halepensis. Ün pourrait faire des essais prudents avec celui-ci et avec le Pin pignon dans les terrains sablonneux, convertis en maquis à Cistes et à Lentis- es, les Ononis angus- (1) On a semé, en outre, au N. et à PE. des dun espèces appartenant lissima, Lotus commutatus, Cyperus mueronatus, à la flore spontanée. (2) Le regretté Warrkn avait indiqué par lettre à lun de nous que le Juniperus phænicea avait autrefois constitué des peuplements impor- tants sur les dunes de Mogador. Ces peuplements auraient été détruits Par suite des besoins considérables de la ville de Mogador en bois de chauffage, mais il resterait quelques témoins sur des points éloignés. D uc que. Ajoutons encore que les graines de ricin (dés 1920 on en a récolté 300 quintaux à Mogador) donnent une huile industrielle utilisée surtout dans l'aviation pour le graissage des moteurs (v. PERROT E., l. c., , p. 145). lus on s'éloigne de la bordure, plus on pénètre dans la large plaine littorale et plus les difficultés de fixation des sables grandissent, non seulement à cause de l'influence plus accentuée du vent et du déplace- ment rapide des masses de sable, mais aussi à cause de la proximité dela mer qui produit une salinité plus ou moins accentuée de l'atmosphére et du sol. Pour fixer définitivement les dunes mobiles de la plage il sera néces- saire de reporter les efforts au N.-Est et de commencer par la fixation des premiéres dunes naissantes, en progressant$successivement du N.E. au S.W. On se servira tout d'abord d'espéces à rhizomes traçants ayant la faculté d’allonger presque indéfiniment leur pousses. Ammophila are- naria, déjà introduit avec succès, est tout particulièrement recomman- dable. Il existe d’ailleurs à l’état spontané sur la côte océanique maro- Caine jusqu'à Mazagan. L'Ag opyron junceum des côtes européennes et algériennes, d'une puis- sance fixatrice non moins grande, se recommande pour l'emploi dans les dunes basses de la plage. Cette espéce trés résistante supporte facilement Graminée halophile par excellence. Il en est de méme des Sporobolus arenarius (Sp. pungens) et Aeluropus littoralis également médilerra- eropod yperus mucronatus, Euphorbia Paralias, Cakite maritima, Scl dd n e der- maritima, Medicago marina, Anthemis maritima, etc. (ces quatr niers n'ont pas été observés à Mogador). . pi , 1 t Ammophila arenaria ayant pris pied, la possibilité de reabono. d'un cortège assez nombreux d'autres espéces d'une valeur fixatric plus ou moins notable ou de simples hôtes neutres est créée, et beau ne des Saumâtre à l'embouchure des fleuves (par exemple a u Regreg) Spartina stricta est ] i ionnier des limons co verti pi la diio. e premier pionnier — GT Mais la création artificielle de l’association à Ammophila à Mogador coup de ceux-ci s’installeront spontanément dans les dunes à Ammophila. (où cette espèce n'existe pas à l’état spontané) comporterait, en outre de la plantation de la Graminée en question, l'ensemencement dans ces plantations d'un certain nombre d'espéces arénicoles bien choisies. Parmi la flore autochtone de Mogador, on choisirait par exemple à cet - effet : E Cutandia memphitica Astragalus Solandri. Bromus villosus ssp. rigidus Ononis Tournefortii umex bipinnatus Medicago littoralis Alyssum libycum Anacyclus radiatus Malcolmia Broussonetii Orlaya maritima Koeleria villosa Plantago Coronopus Lotus arenarius Nolletia chrysocomoides L. creticus ssp. commutatus Cet ensemble biologique correspondrait dans une certaine mesure 4 l'association. à Ammophila des dunes méditerranéennes. Avant de pou- Voir songer à reboiser il faut que ce groupement stabilisateur ait acquis Pement naturel, en intercalant un stade à arbrisseaux et à buissons. Dans les pays méditerranéens, Crucianella maritima, Ephedra distachya, E. fragilis caractérisent ce stade de fixation définitif des dunes. A Mo- gador, Ononis angustissima et Retama Webbii les remplacent à mer- veille, Près de la plage on pourrait tirer aussi profit des Chenolea ca- Rariensis, Atriplex Halimus, A. parvifolia, Suaeda fruticosa, Salsola op4 Ee Tolia, arbustes halophiles indigènes, et du Limoniastrum monope- atum. Dans ce second (ou troisième) stade à arbustes (Ononis, Retama), unë foule espèces nouvelles apparaissent, dont voici les plus importantes : © ue ne Seler E pn papkorbla terracina nn" Fo ea Mode ous niet” eta maritima Andryala pinnatifida, etc. Mex spinosus A ce stade à Retama se rattachent plusieurs des relevés que nous avons pris aux environs de Mogador et dont nous avons déjà fait men- - tion (v. p. 75). 3. Forêts d'Argania et forêts de Collitris. Ce petit apercu sur l'évolution de la végétation des sables à Mogador doit étre complété par l'examen du dynamisme végétal dans les terrains où la roche affleure. C’est par exemple le cas dans les couloirs à vent du cordon dunal, sortes de débouchés rasés par les grains de sable. Mais là aucune « succession », c’est-à-dire aucun développement quelconque de la végétation (s'il y en a) ne se manifeste. Les petites collines ter- tiaires démantelées qui s'adossent vers l'Est aux premières collines plus élevées de l'Hinterland, couvertes de végétation, sont mieux partagées à cet égard. Quelques pionniers phanérogames ont pris pied sur le sol rocheux (prés de Diabet : Ononis angustissima, Polycarpaea nivea, He- liotropium undulatum, Picridium tingitanum, Asphodelus tenuifolius, Plantago Coronopus, Anacyclus radiatus v. ochroleucus, Astragalus $o- landri, Androcymbium punctatum, Bromus villosus ssp. rigidus, Trise- tum pumilum, etc.). A mesure que l'influence érosive du vent diminue, de petits buissons de Retama, Lycium intricatum, Withania frutescens NE, $w Fig. 3. — Coupe d’une colline rocheuse couverte d'Argania sur le versant exposé au vent, de Retama sur les sables du versant abrité. arrivent à se fixer. Le terme ultime de cette évolution se présente SU” les collines rocheuses plus à l'est, à gauche de l'Oued Ksob. Le manq"? de temps ne nous à pas permis d'étudier tous les stades intermédiaire? Mais nous avons pu prendre un relevé complet du groupement climati- za MO in forêt. Par-ci, par-là, dans les clairiéres, apparait lossature de (triasiques) compacts. Le sol, dépourvu d'humus, serait impropre à la culture; l'alizé, trés intense, enléve toutes les particules fines sur le versant exposé au vent et empêche aussi le développement normal des arbres. Ce coin sauvage et abandonné au milieu d'une province relati- vement bien peuplée, donne limpression d'un petit parc naturel, c'est ausi un terrain de chasse privilégié. L'arbre dominant, l'Argania Sideroxylon, tondu du cóté N.E., la cou- ronne tournée dans la direction du vent dominant en forme de girouette (v. fig. 3) ne dépasse guére 4 à 5 métres de hauteur. Il est accompagné d'une foule d'arbustes et de lianes disposés en une sorte de maquis Vement de végétaux sclérophylles. 1. La strate arbustive très variée comprend : 3) Arbustes et arbrisseaux élevés (Nano-Phanérophytes) : Quant. Soc. 23 2 Cytisus albidus 1 l Coronilla pentaphylla 1 Retama Webbii 1 +++++++tue 1-2 Thymus Broussonetii 2 Lycium intricatum b) Lianes élevées de 2 à 4 m. de hauteur : Ed Oryzopsis miliacea (1) Es. 12 Clematis cirrhosa E d Periploca laevigata (1) E BÀ Prasium majus Ee O OOO M) Ne sont pas ordinairement des lianes, mais s'allongent et devien- nt lianoides dans ces conditions. a SE a 1-2 Lavandula multifida (1) 1-2 Kleinia Anteuphorbium (1) 2 Ephedra altissima 2 Aristolochia baetica 1 Asparagus stipularis (1) 1 Bupleurum canescens 1 Rubia peregrina c) Sous arbrisseaux de 1 à 1,5 de hauteur : Quant. Soc. 1 1 Cheiranthus semperflorens 1 411 Viola arborescens 1-+ 1 Polygala rupestris ssp. densiflora +-1 1 Phagnalon calycinum d) Lianes pérennantes de 1 à 2 m. de hauteur : + 1 Fagonia cretica (1) + 1 Statice mucronata (1) + 1 Linaria sagittata e) Lianes annuelles de 1 à 2 m. de hauteur : + 1 Fumaria agraria (1) + 1 Corydalis heterocarpa — 1 Erodium chium (1) 2. Strate herbacée f) Chaméphytes : + 1-2 Spergularia fimbriata + 1 Anagallis collina 8) Hémicryptophytes : + 1 Minuartia geniculata + 1 Dactylis glomerata ^ d Euphorbia terracina + 1 Crepis taraxacifolia + 1 Sonchus tenerrimus . - jien- (1) Ne sont pas ordinairement des lianes, mais s’allongent et devi nent lianoïdes dans ces conditions ; dis M ul h) Géophytes à bulbes et tubercules + 1 Asphodelus microcarpus + 1 Urginea spec (fol.) hus + 2 Scilla spec. (fol.) + 1 Bunium mauritanicum i) Thérophytes : + 1 Avena barbata + 1 Lagurus ovatus + 1 Vulpia geniculata + 1 JBromus villosus ssp. rigidus + 1 Brachypodium distachyon + 1 Parietaria mauritanica + 1 Sisymbrium erysimoides + 1 Succowia + 1 Mercurialis annua + 1 Daucus maximus + 1 Kentranthus calcitrapa var. orbiculatus + 1 Amberboa tubuliflora + 1 Anacyclus radiatus var. ochroleucus Si Pon considère que la surface envisagée ne compte que quelques centaines de mètres carrés, on est surpris du chiffre élevé des Nano- Phanérophytes (29) dont 12 arbres et arbustes à assimilation continue, Sous-arbrisseaux et une dizaine de lianes à assimilation continue. Parmi les Thérophytes jesus peu nombreux (16) 3 prennent la forme de lianes et pénétrent bien avant dans le fourré, 4 autres (Parietaria, Succowia, Sec et Kentraníhus calcitrapa) suppor- lent l'obscurité à l'intérieur du maquis. En comparaison avec la forét à Quercus Ilex du Moyen Atlas, le ma- quis à Argania compte très peu d' Hémicryptophytes. La concurrence in- lense de la strate arbustive, l'aridité du sol, la saison de sécheresse esti- Vale prolongée en sont les causes. L'un de nous (M.) a eu la chance de rencontrer à 50 kilom. au S. de Mogador, à 200 m. Viens une autre forêt d’Argania à peu prés intacte Sce à la présence d'un marabout. Cette forêt, un peu plus clairiérée que la première, est située sur les pentes d'une colline calcaire au Nord du Djebel Amsitten, elle n’est ni pâturée ni exploitée et permet donc la comparaison directe avec le représentant du groupement décrit de Moga- or. La strate arborescente se compose de : a sideroxylon (3,1-2), Olea europaea (1, 1), Pistacia atlantica (4-, 1 ax T, — Nano-Phanérophytes de la strate arbustive Quant. Soc. 2 1-2 1-2 ei +++++hnbkhm mn M el ob bed bob el bel bel jui Aristolochia +++++e+ ed M bel el je om n Ballota hirsi + en ni We ed pd je E +++ ne (1) Periploca et dar Parties les plus dense Cytisus albidus Withania frutescens Asparagus albus Rhus pentaphylla Rhamnus oleoides Thymus Broussonetii Periploca laevigata (1) Retama Web Anagyris foetida Teucrium fruticans Prasium majus (1) Lycium intricatum bii Lianes Ephed:a altissima baetica Rubia peregrina Chaméphytes ita Lavandula multifida Teucrium Po Salvia interrupta Phagnalon calycinum lium Hémicryptophytes Thapsia decussata Linaria ventricosa Scabiosa maritima : RERO ns les um prennent aussi la forme lianoide da dA. Géophytes Arisarum simorrhinum Urginea maritima Asphodelus microcarpus Dipcadi fulvum, Tas m bi Hi 9 et quelques Thérophytes supportant plus ou moins l’ombre (Bromus villosus ssp. rigidus, Brachypodium distachyon, Sisymbrium erysimoides, Sinapis hispida, Delphinium peregrinum, Echium petiolatum, Kentran- thus calcitrapa var.). Le nombre des arbustes et des lianes est également assez élevé dans cet « individu » d'association à Argania; le fourré moins dense du sous- bois s'explique par les visites fréquentes que reçoit l'endroit ; le relevé prés de Mogador concerne un terrain pas ou trés peu parcouru, le maquis Y est presque impénétrable. Il serait prématuré de classer les espéces de nos relevés d'aprés leur degré de fidélité vis-à-vis de l'association à Argania, mais il semble pour- lant que le nombre des préférentes y est assez élevé et que plusieurs espèces, surtout les arbustes et les lianes, doivent être considérées au Maroc Sud occidental comme électives ou exclusives. Ainsi nous avons Phorbium, Phagnalon calycinum uniquement dans l'association à Ar- gania (y compris la forêt mixte d'Argania et Callitris) (1). Elles parais- Sent manquer, par contre, dans la forét à Callitris (Djebel Hadid, Dj. Amsitten), Les caractéristiques sont des indicateurs génétiques précieux, c'est à elles qu’il faut avoir recours pour savoir si un peuplement est peu ou en effet, ici plus qu'ailleurs, en rapport direct avec le degré d'évolution naturelle atteint par l'Arganietum ; les représentants les plus évolués et les moins altérés en sont plus riches. Dans les fourrés non altérés par l'homme les lianes en particulier déploient une exubérance qui con- Plète dans les forêts exploitées ou páturées. Malheureusement les exem- bles de la forêt intacte sont trés rares. L'immense forêt primitive n'a pas (1) Considérées dans toute l'étendue du Maroc sud-occidental. Les "SDéces qui ne sont pas endémiques dans ce territoire s'attachent ailleurs ^ d'autres associations qui présentent un milieu semblable. + uk été abattue cependant; les arbres existent encore en bonne partie; mais le sous-bois a complètement disparu et le tapis herbacé a été entière- ment transformé par l'influence anthropogène (culture, pacage). L'examen (des quelques vestiges de la forêt primitive peut seul nous donner l'expression biologique exacte du climat du secteur de l'Arganier. Cet examen montre ]a concordance générale qui existe entre cette asso- ciation et les groupements vicariants du bassin méditerranéen, en parti- culier en ce qui concerne le spectre biologique. De part et d’autre le nombre des Phanérophytes sclérophylles, des lianes et des Thérophytes est élevé, la proportion des Hémicryptophytes par contre est faible (exception faite pour les forêts montagnardes). La répartition des formes biologiques calculée d’sprès le premier de nos relevés de l'Arganietum donne le spectre suivant : Espéces i eris e Kea Cia ed 1 Arbustes toujours Veris ilu qus Ad A % Ar DIES TOU OUTS VOLS ess a | Phanérophytes : Lianes toujours vertes...............- 11 | Arbustes à feuilles caduques ........... sj 12 % Lianes à feuilles caduques ............. 3 ’ i | 3 | ; À V SEHUDINIE: QS. Li Riu. VEO. cx on. A ?( 96 % POSTOPATI - de lastrate herbacée ..... oie ee 13 | BD mei 75157. C x " CR NEL tees T 18 % Hemic yptophytes a UI VS 4 Le nombre des Thérophytes, très variable, augmente avec l'éclaircis- sement des fourrés ; il est trés faible aux endroits où la strate arbustive serrée ne permet pas aux rayons solaires de pénétrer. Dans ces condition" plusieurs Thérophytes prennent la forme de lianes facultatives qs dium chium, Sonchus tenerrimus). Dans les clairières, les Thérop € apparaissent immédiatement en grand nombre; Brachypodium pt si chyon, Stipa tortilis et, dans les sables, Vulpia geniculata, y dominer souvent. Les coteaux rocheux entre Dar el Harrazin et l'Oued Ksob présentent quelques raretés de la flore mogadorienne : Helianthemum canariense Haplophyllum Broussonetianum Fumana thymifolia v. juniperina Scabiosa rutifolia Ebenus pinnata La découverte de la Rutacée Haplophyllum Broussonetianum confirme l'ancienne indication de Bnovssoxer mise en doute par BALL (l. €" ei D oL 1874, p. 390) qui écrit: « Certum me feci b. Broussonet plantas non- nullas e terris interioribus habuisse, et cum exemplaribus in agro Mo- 1 L is H. Broussonetiani - gadorensi lectis semel commiscuisse. Locus natalis certus videtur ». La seule localité connue en dehors de la nôtre fut découverte par Balansa en 1867 près de Keira, au pied du Grand Atlas. L'un de nous (M.), a depuis retrouvé la plante en abondance dans les plaines sablonneuses sublittorales du Sous entre l'Oued Sous et l'Oued sa. Ce qui est rarement possible pour l'Olivier, la transformation d'une forêt d'Olea en olivette, a été réalisé dans le Maroc austro-occidental pour l'Arganier, la greffe n'ayant pas eu à intervenir. Dans toute l'étendue du secteur on a isolé les vieux arbres, débroussaillé et nettoyé la forêt et constitué une sorte de pré-bois ou forét-parc apte à être mis en cul- le bétail. Pendant les jours de disette estivale les feuilles servent de nour- riture au cheptel nombreux ; les chévres grimpent móme dans la couronne de certains arbres peu élevés, trés noueux et tortueux. , Entre Mogador et le Djebel Hadid nous avons observé des páturages étendus couverts d'Arganiers buissonnants broutés par les ovidés. Ces buissons avaient pris tout à fait le port des petits épicéas tondus dans les pâturages alpestres. On émonde aussi les Arganiers pour donner les ranches aux animaux. L'arbre est particulièrement adapté à résister à HER traitements un peu rudes par la faculté qu'il posséde de produire une infinité de bourgeons adventifs qui couvrent les branches d'une masse *nse de petits rameaux latéraux feuillés (Kurztriebe). L'Arganier est souvent littéralement couvert de ses fruits de la grosseur " la forme d'une grande olive. Ecrasés, ses fruits fournissent une nour- riture importante pour les chameaux et les moutons. Leur huile est uti- lisée dans la cuisine par les indigènes et les Européens. Elle est excel- ente, méme en salade, lorsqu'elle est de bonne qualité, ce qui est courant. ans le Sous elle est préférée par les Européens à l'huile d'olives locales. L'Arganier acquiert donc une importance économique capitale et l'ex- lension de son aire actuelle, certainement moins large qu'elle pourrait l'être (1), doit être un postulat pour l'avenir. Chaque kilométre carré de ceste ne e | à (1) La découverte d’un petit peuplement d'Argania dans la vallée de l'Oued Grou (Hinterland de Rabat), peuplement étudié récemment (1924) par L. EmrerGer, confirme notre manière de voir. (Note ajoutée pendant l Impression), wu 0 — Steppe ou de broussaille à Retama occupé par l’Arganier représenterait un gain énorme pour l’économie rurale. Actuellement des groupes et — bosquets d'Arganiers s'avancent jusqu'à 60 kilométres à peu prés à l'in- térieur dans l’Hinterland de Mogador ; les arbres isolés ne pénètrent guère plus loin, la transition entre la forét-parc et la plaine découverte est assez brusque. L'Olivier et quelques Pistacia atlantica s'avancent un peu plus loin que l’Arganier vers l'intérieur (par pieds isolés), accom- pagnant pendant quelques kilomètres une ceinture de broussailles à * delà la steppe à Stipa tortilis, avec le seul Zizyphus, s'étend à pat de vue et le caractère steppique s'accentue à mesure que l'on approche des plaines du Haouz. ; La transition entre le terrain boisé et la plaine découverte est got brusque au Nord de Mogador vers Et Tleta (Abda) où l'on traverse une ceinture « coniestée » d'une certaine largeur dans laquelle LAM S isolé, souvent réduit à l'état de buisson, abimé par les méfaits de l'homme et des animaux se maintient péniblement. La strate arbustive et la pelouse pâturée à l'intérieur de la foie Argania varient énormément selon le mode plus ou moins intense de f 12 a j Wege à l'Est dans la forét clairiérée d'Argania à une quarantaine de kilomètres à de Mogador. : : Nm TESUM "oet gris de Le sous-bois, trés epars, consistait en quelques buissons po one RF Cytisus albidus (2,2), Retama Webbii, Zizyphus Lotus, Withania ke 1 . . ° e Pro j ler. cens. Une liane (Ephedra altissima) enguirlandait un vieil Argan [4 Kay . ` out en La strate herbacée par contre était assez riche en espèces, surt eie Thérophytes, qui formaient un gazon court et assez serré, compre Chaméphytes : Lavandula multifida, Ajuga pseudo-Iva, Teucrium capitatum. Hémicryptophytes Eryngium tricuspidatum, Thrincia spec. a Dire Géophytes : Urginea maritima, Asphodelus tenuifolius, Iris spec., Bunium maurita- icum, Thérophytes : Phalaris minor, Scleropoa rigida, Bromus rubens, Sisymbrium erysi- moides, Diplotaxis tenuisiliqua, Eruca sativa v. stenocarpa, Ononis si- cula, Erodium chium, Bupleurum tenuissimum, Asterolinum stellatum, Anagallis caerulea, Convolvulus siculus, Echium petiolatum, Linaria rubrifolia, Plantago Psyllium, Galium setaceum, Anacyclus valenti- Dans le secteur de l’Arganier il existe encore un second groupement végétal arborescent de quelque importance, la forêt de Thuya (Callitris articulata). Callitris articulata, dernier représentant d'un genre ter- tiaire bien plus nombreux et largement répandu autour du bassin médi- lerranéen et dans l'Europe moyenne, est un arbre souvent montagnard qui forme des peuplements peu denses, mais assez étendus dans les col- lines de l'Oranie et dans l'Atlas marocain. Dans le Maroc sud-occidental il remplace généralement l'Arganier vers le haut. Tel est le cas au Djebel Amsitten à 60 kilomètres au S. de Mogador où l'Argania cède la place au Callitris entre 300 et 400 m. et aussi au Djebel Hadid (25 kilom. au N.-E. de Mogador) oü la transition a lieu à peu prés à la méme altitude (du Moins sur le versant S.E. que nous avons visité). Sur le versant S. du Grand Atlas, on constate partout nettement l'existence d'un étage à Calli- tris au-dessus de l'étage à Argania qui peut s'élever là jusqu'à 800-1.000 m., et méme exceptionnellement jusqu'à 1.300 m. Les massifs à Callitris du Djebel Amsitten et du Djebel Hadid sont for- més de taillis clairiérés plutót que de véritables foréts, la hauteur des arbres ne dépasse guére 5 à 6 m. (rarement 6-8 m.). Ils sont pâturés et exploités pour leur bois d'ébénisterie et pour la résine (Sandaraque). H Vy a donc pas lieu de s'étonner si l'ensemble biologique qu'ils dominent * Visiblement souffert et ne donne plus qu'une faible idée de ce qu'a dà étre la futaie à Callitris. Il est difficile de dire si cette Conifére a formé dans le Maroc sud-occidental des peuplements purs. Cela parait peu pro- bable, Aujourd'hui elle est presque partout mélangée d'Oliviers et d'Ar- Saniers épars, auquels se mêle au Djebel Amsitten et au Djebel Hadid le Ceratonia Siliqua. La forêt de Callitris pâturée au Djebel Amsitten (pente calcaire, 400- 500 m.) étudiée par l’un de nous (M.) comprend: AT, QU À. — Strate arborescente : Quant. Soc. Callitris articulata Argania Sideroxylon Ceratonia Siliqua mM bi Qu M RN B. — Strate arbustive : Genista ferox v. microphylla Cytisus albidus Thymus Broussonetii Bea M bi pi bei mL Bupleurum dumosum (lianoïde) C. — Strate herbacée Chaméphytes : Lavandula multifida ++ — bel bel bi S S E. I] x [v] Q Y cx S & 3 Andrachne maroccana Hémicryptophytes Convolvulus P useko v. albidiflorus Cynoglossum creticu Cynoglossum dai Thapsia decussata EY A ph bed eR Géophytes : Urginea maritima Iris Sisyrinchium ++ Lil Thérophytes : Brachypodium distachyon Scleropoa rigid. Asphodelus tenuifolius Biscutella lyrata Anthyllis tetraphylla Hippocrepis ciliata Bupleurum semicompositum v. glaucum Anagallis caerulea Erythraea centaurium Plantago lagopus Valerianella discoidea +++++++e nm vo M — ed de d Re bel bel à jet (C Lx 1 Hedypnois polymorpha 1 Ononis ornithopodioides 1 Coronilla scorpioides 1 Astragalus sesameus 1 Polygala monspeliaca 1 Plantago Psyllium 1 Galium setaceum 1 Sherardia arvensis 1 Euphorbia exigua LEGE. GA GA Il n'y a presque pas de lianes; le sous-bois, réduit aussi, est pauvre en espèces. I] en est autrement dans la forêt au S. de l'Hôtel Palmera, prés de Mogador, entre les dunes maritimes et les collines à Argania, sur sol argilo-calcaire souvent pierreux, mais profond, parfois sablonneux en surface. Ce peuplement comprend un assez grand nombre d'espéces de l'Arganietum voisin. La strate arborescente y est formée des Callitris (3,2), Olea (1,1), Argania (1,1). La strate arbustive compte : Cytisus albidus Thymus Broussonetii Pistacia lentiscus Chamaerops humilis Cistus villosus Cistus salviifolius Halimium halimifolium Phillyrea media Fumana thymifolia Teucrium capitatum Lavandula multifida Globularia Alypum Phagnalon calycinum Cheiranthus semperflorens Ebenus pinnata Polygala dean ssp. densiflora Viola arbores a Er me Birtntceidieti T ds M B e je jM el el el ed el ju d m RA BS ROB bed + + ++ e o oe o e y e d e M Lianes : 1 1 Ephedra altissima t 1 Asparagus stipularis Dans les forêts mixtes, mélange d'Argania (dominant), d'Olea et de Callitris, les lianes acquiérent une plus grande importance. Le bois taillis Sur les pentes E. du Djebel Hadid à 200 m. environ (sol sec, calcaire, inclinaison 20°) composé d’Argania (2-3,2), Olea (1,1), Callitris (Gl, : : : - avec Ceratonia dans les ravins, compte 6 lianes malgré le páturage iniense qui entrave le développement normal des arbustes. Les voici: Periploca laevigata (buissonneux) Rubia peregrina Oryzopsis miliacea Asparagus stipularis Linaria sagittata Asparagus altissimus LEM mM pol ei bed D x Le sous-bois (strate arbustive) y est constitué par : 1 Asparagus albus 1-2 Rhus pentaphylla Thymus Broussonetii Globularia Alypum Cytisus albidus Pistacia Lentiscus Rhus oxyacantha Lavandula multifida Chamaerops humilis Ceratonia siliqua Genista ferox v. microphylla Cistus salviifolius Phillyrea media Withania frutescens — N h2 ++++++ee ke nn M bd bi bel ON bi bi bd FR! Le versant E. et S.E. du Djebel Hadid est couvert de taillis sna T très clairiérés dans le bas, plus continus dans quelques ravins he i sommet. L'alternance de l'Arganier prédominant sur les pentes raid res et du Callitris, qui le remplace peu à peu au-dessus de 300-400 m. Y est facile à constater. Un trait caractéristique du climat littoral des provinces sad;occido. tales du Maroc est la fréquence des brouillards matinaux dus à ds T hygrométrique élevé. Le 8 avril de 8 à 9 h. du matin encore, les — du Djebel Hadid au-dessus de 500 m. étaient enveloppées de ge i des trainées de brouillards s'étalaient méme dans la plaine. L'un le nous (M.) a observé en avril 1922 des brouillards intenses dans tout d littoral et ces brouillards sont encore plus fréquents en été. On RIRES dès lors l'exubérance de la végétation ligneuse, l'abondance des lianes e M une des Lichens corticoles (1) et la présence sur les feuilles du Rhus oxya- cantha d'un parasite trés spécial, Exobasidium Hesperidum, qui n'a ja- mais été observé en dehors de cette contrée. Les précipitations atmosphé- riques, à peine d'un quart seulement plus abondantes à Mogador qu'à Marrakech, et réparties à peu prés de la méme facon, n'expliqueraient pas à elles seules le contraste énorme entre la végétation des deux con- trées limitrophes. 4. Rochers des basses montagnes calcaires à Argania. L'un de nous (M) a eu l'occasion d'étudier dans les foréts d'Argania, au pied N. du Djebel Amsitten, vers 250 m. d'altitude, la végétation d'une masse rocheuse odii abrupte, sensiblement différente de celle de la forêt qui l'entou Dans les "meni di ces rochers croissent une série d’espèces exclues de la forét d'Argania tant par suite de la concurrence vitale que par l'ac- tion des herbivores. Dans les fissures les plus larges se sont installés quelques arbres de la forét voisine qui restent plus ou moins rabougris : Argania, Olea, Ceratonia; à cóté d'eux, dans des fissures souvent trés étroites, croit abondamment Warionia Saharae, dont quelques pieds atteignent 2 m de hauteur avec un tronc de 10 cm. de diamètre. Ce remarquable arbuste appartenant aux Composées Mutisiées, mais sans affinités étroites avec aucun autre type connu, est un endémique du S. marocain, trés fré- quent sur tout le versant S. du Grand Atlas et dns PlAnti-Atlas, qui Sétend à l'Est jusqu'à la frontière algérienne, et méme un peu au- delà (Monts de Figuig et d'Ain Sefra). On trouve en compagnie du Warionia des buissons de Rhus oxyacantha, quelques pieds de Bupleu- rum canescens plus ou moins lianoide, de Coronilla glauca, et une curieu- (1) La valeur indicatrice des Lichens pour l'état hygrométrique et méme pour la composition de l'air est connue, mais elle mériterait d'étre Précisée encore. Au Maroc steppique nous avons été frappés par la rareté et le développement chétif des Lichens corticoles. Ils sont beaucoup plus fréquents et bien développés dans le secteur de l'Arganier et en parti- culier dans sa ceinture littorale. L'un de nous (B.) a récolté à Mogador Sans y faire grande attention, les Lichens corticoles suivants : Anapty- chia villosa, A. ciliaris, Ramalina evernioides, Rinodina roboris, Dirina ceratoniae, les trois derniers sur les branches du Cytsus albidus. Les Vieux troncs et les branches mortes des Arganiers au Djebel Hadid à 200 m. d’ait. (Expos. SE.) étaient couverts de : Anaptychia villosa, Phys- Cla astroidea, Ph. ascendens, Xanthoria parietina, Theloschistes intri- catus, a S sun se Asclépiadacée cactiforme endémique, Caralluma Hesperidum, qui forme sur le sommet de la barre rocheuse, de grosses touffes de 20 à 25 cm. de hauteur. Les fissures les plus étroites hébergent une végétation analogue à celle décrite des rochers des Djebilet prés de Marrakech, avec en plus quel- ques espèces rares comme Warionia, Andrachne maroccana, C'est une race de l'association à Notholaena vellea et Scrophularia arguta qui com- ciation rupicole à Fumaria africana de l'étage montagnard de l'Atlas. Les replais inaccessibles aux herbivores et les larges fissures terreuses nourrissent une abondante végétation herbacée oü dominent: Ranunculus bullatus Andropogon hirtum Eryngium tricuspidatum Trifolium stellatum Anthyllis tetraphylla Geranium rotundifolium Echium petiolatum Crucianella angustifolia Kentranthus calcitrapa Urospermum picroides Hddmmo zir iz iz ir ig 2 x e R S Q eo A a o B R = S Cette végétation, riche en Thérophytes, représente assez bien ce que serait la végétation des parties moyennes ombragées et non parcourues par le bétail de la forêt d'Argania ambiante, si les broussailles du Sous- bois lui laissaient un peu de place. 9. Végétation des sables alluviaux de l'Oued Ksob. L'oued Ksob, riviére peu importante, déverse ses eaux dans la baie de Mogador un peu au S. de la ville. La partie inférieure de son cours en complètement ensablée et peut facilement être traversée méme au prin- temps. Un peu plus en amont, à la sortie du vallon que la rivière s'est creusé dans les rochers tertiaires, la berge rongée par les flots et des arbustes à moitié arrachés témoignent cependant de la force des eau* pendant les grandes crues. Au mois d'avril 1921, les îlots sablonneux du lit fluvial éteient pour la méme raison à peu prés dépourvus de vege- tation. Comme premiers pionniers dans les sables mouillés de l'oued nous (Verlander) importants : Cyperus distachyus et C. laevigatus, tous deux trés répandus dans la zone subtropicale de l'ancien monde. Les peuple- ments purs ou presque purs de ces deux espéces s'avancent assez loin dans l’eau courante grâce à leurs longues souches tracantes. Ce stade initial est suivi en certains endroits autour des bras morts de la rivière ut SES par un second stade dans lequel domine Panicum repens (Qu. 2; re 3). Cyperus distachyus persiste encore; nous y avons noté en outre Polypogon maritimum Helosciadium nodiflorum Agrostis verticillata Samolus Valerandi Juncus bufonius Pulicaria wer Spergularia longipes Inula viscosa rum meonanthum À quatre ou cinq kilométres de la cóte, l'influence de la marée ne se fait donc plus guére sentir. "us direction que prendrait l'évolution naturelle de ce groupement est arquée par la présence de jeunes plants de Tamarix gallica, Nerium os: et Populus alba. Elle tend d'abord vers un stade à Tamarix (sur les alluvions sablonneuses) ou à Nerium (sur alluvions plutót cail- louteuses). Ces stades buissonnants seraient remplacés ensuite (si les crues Mentravaient pas le développement) par une forêt riveraine constituée probablement surtout par des Peupliers blancs (Populus alba). Ce n'est qu'une hypothèse puisque nous n'avons vu aucun bois de peupliers, mais elle est confirmée par les observations que nous avons faites depuis (bords de l'Oued Sous, plaine du Sebou, Moulouya) (voir planche). La température des sables mouillés, certainement trés élevée en été, permet l'introduction du Cyperus Papyrus qui a été planté dans quelques bas-fonds non loin de Diabet. 6. La Grande Ile de Mogador. La matinée du 6 avril fut consacrée à l'étude de la végétation de la Grande Ile de Mogador, située à 2 kilom, au SW. de la ville. Cette ile, lormée de roches tertiaires trés friables, érodées par les lames, est recou- verte en grande partie de sables fixés par la végétation. Les arbres ou arbustes élevés y manquent complètement, et toute la végétation, CRU aux gros vents du large, y porte l'empreinte de conditions extrém La Grande Ile faisait partie du systéme de défense de la ville de ais dor; on y observe encore les vestiges d'anciennes fortifications munis de quelques canons rouillés. Actuellement elle est habitée par un gar- dien et visitée parfois par les pêcheurs berbères. On nous a dit à Mo- 9 dor qu'elle a servi .de temps à autre de lieu de quarantaine. Mais cet "Sage temporaire parait avoir peu influencé l'aspect primitif de la végé- taion, L Lors de leur visite en 1871, Hooker et Barr ont trouvé l'ilot inhabité Le e lambeau de végétation qui recouvre l'ilot parait trés peu altéré par l'intervention anthropo-zoogène ; il nous a donc paru utile d'en donner un petit aperçu spécial. Il est si rare — même au Maroc — de rencontrer des groupements naturels intacts ! La visite de cette île à contours abrupts, rocheux, entourée de contre- forts en partie détachés et disloqués, n’est possible que dans la matinée, lors de la marée basse et par un temps calme. Il arrive fréquemment que des pêcheurs y restent bloqués plusieurs jours. L'accès de lile, peu facile en temps ordinaire, devient dangereux et même impossible si la mer est mouvementée. Le temps limité dont nous disposions ne nous permettait pas de nous occuper des groupements algologiques certainement très intéressants, et qui forment plusieurs ceintures distinctes. Nous avons seulement pu récolter en passant de beaux spécimens de Laminaria saccharina. "Les rochers supérieurs, gréseux et trés friables sont difficiles à explo- rer et ne promettent pas beaucoup. L'absence de Chasmophytes caran- téristiques (Spaltenpflanzen) est due au manque de fissures dans cetie roche qui se décompose facilement à la surface. Les Choniophytes sul- vants, croissant à la surface du rocher, contribuent au gazonnement aux endroits où l’inclinaison de la pente n’est pas trop forte : Polycarpaea nivea Mesembrianthemum cristallinum Sonchus tenerrimus Mesembrianthemum nodiflorum Paronychia argentea var. Statice mucronata cana (très rare) Allium vernale (rare) Caralluma maroc Picridium tingitanum, sans compter les espèces des groupements végétaux continus de l'inté- rieur de l'ile qui s'installent aussi parmi la flore rupicole. Aprés avoir escaladé les falaises hautes d'une quinzaine de m se trouve sur un petit plateau ondulé, dont les croupes les plus leve? atteignent à peu prés 30 m. d'altitude. Elles sont garnies d'une brous saille basse, épaisse et fortement enchevétrée, de couleur grisâtre, qui rappelle les steppes halophiles du Haouz ou les « sansouires ? # ètres on I 2 Ce a o Limoniastrum monopetalum de la péninsule ibérique. Une ar Be diacée essentiellement macaronésienne (Chenolea canariensis), "- ba > une association bien différente s’étale, dans laquelle domine ; mogadorensis, superbe Chaméphyte de 25 à 40 cm. de haut, à capitules orangés, à feuilles et tiges couvertes d’un épais duvet LL re de poils cotonneux. Cette association (y compris des stades 0€ 1 ^ transition) couvre à peu prés la moitié de l'ile LJ -A CL L'organisation floristico-sociologique des deux groupements ressort de quelques relevés consignés ci-dessous. Ces relevés se rapportent à des spécimens des mieux développés des deux groupements. Association à Chenolea canariensis. Forme biol. Caractéristiques (2-3) Disp deno Re N-P Chenolea canariensis i 3 4 4 N-P Salsola verticillata I. - I x N-P Atriplex parvifolia 3 3 Accessoires N-P Suaeda fruticosa 1 2 2 2 N-P Lycium intricatum me Ped Ch Sonchus tenerrimus D IX Anacyclus radiatus var. ochroleucus 15 4 + 1 X Picridium tingitanum 1-1 Re T Par. Cynomorium coccineum + 1 To T Bromus villosus ssp. rigidus 1 I Le relevé N° 1 renferme en outre : Erodium aethiopicum (T) et Paro- nychra argentea; N^ 2: Spergularia fimbriata v. condensata (Ch) et Frankenia velutina (Ch) (tous les deux rares), puis Senecio leucanthemi lolius (T) et Fumaria agraria (T). 'espéce caractéristique et dominante, Chenolea canariensis (Ch. la- Rata Moq.) a ici une de ses rares localités sur la côte africaine. Il serait Intéressant de savoir si l'association mogadorienne, dont ce monotype Macaronésien constitue le principal élément, est également représentée aux Canaries et, le cas échéant, sous quelles modifications et dans quelles Conditions écologiques. À Mogador l'espéce qui a prété son nom à l'association domine toujours, Mais en certains points, peut-étre un peu moins exposés, Atriplex parvi- folia la remplace partiellement. La Chénolaie est donc, par rapport aux formes biologiques, un groupement de Nano-Phanérophytes xéromorphes toujours verts. Le cortège floristique de la strate herbacée est exception- nellement pauvre. Notre tableau ne compte que 3 Thérophytes et un Parasite, le curieux Cynomorium coccineum, la « verge de turc » (zeb- *-tourki) des indigènes, qui seul vit sous le couvert épais des buissons trés Serrés, hauts de 40 à 50 cm. La densité de la strate arbustive est ussi la cause primordiale de la pauvreté extrême du groupement en espèces, Dans la lutte pour la place et pour la lumière les Nano-Phané- Tophytes triomphent et ce n'est que dans les interstices peu nombreux du tapis broussailleux que quelques Chaméphytes et Thérophytes peu- —.100 — vent s'installer. Dans les mémes conditions apparaissent aussi plus où moins accidentellement quelques Chaméphytes de l'association limitrophe à Andryala mogadorensis. Entre cette derniére et la Chénolaie, il existe d'ailleurs des transitions fréquentes, les deux groupements se pénètrent parfois et leurs limites ne sont pas toujours nettes. eh, ss L'écologie spéciale de l'association à Chenolea canariensis est régie par un facteur prépondérant : le vent. Le vent accumulateur apporté les sables des dunes mobiles de la côte africaine et les épose sur Pile ro- cheuse. Nous avons pu nous convaincre que ces sables atteignent ici une épaisseur parfois considérable. Mais les vents du large détruiraient infail- liblement ce qu'ils ont édifié, s'il n'existait pas des végétaux supportant l'influence d'une atmosphère chargée de sel, l'action physiologique des vents et l'érosion éolienne, et capables, en même temps, de maintenir et de défendre leur substratum contre les assauts furieux des iom pétes. Aucun arbre ne s'adapterait à des conditions pareilles ; mais le Chenolea s'en accommode à merveille et défie toute concurrence. Ses résistance vigoureuse à l'érosion qui tend à détruire les mamelons fixes par la végétation. Le versant N. des mamelons les plus exposés montre partout des traces de l'action érosive du vent. C'est tout à fait l'aspect des dunes anciennes du littoral languedocien rongées par le mistral. On dra distachya, etc., le Chenolea est ici l'espèce conservatrice la plus importante. Des buissons déracinés aux trois quarts et dont le systeme souterrain se dessine en toile d'araignée sur le sable, végètent encore et méme se reproduisent ! Chenolea canariensis se recommande donc tout particuliérement pour la fixation définitive de sables exposés aux gros vents, situés dans une atmosphére saturée de chlorure de sodium qui permet aux seuls halo- phytes de se maintenir. xe Nos observations ne permettent pas de nous prononcer sur la -— de l'association à Chenolea. Cette association semble occuper dans l'!e 1 1 . t o + upe- premier colonisateur des sables ou s’il est postérieur à un autre group ment initial. Association à Andryala mogadorensis . 2 s: ae ile, Dans les petites dépressions et dans la faible combe au milieu € i un peu à l'abri du vent, un groupement herbacé remplace la Chéno — 101 — l'association à Andryala mogadorensis. Elle occupe la meilleure partie du terrain, un sol sablonneux, sec, mais fixé et portant au moins par places une faible couche superticielle mélangée de matières organiques. Ce groupement trés caractéristique et facile à saisir était, lors de notre visite, à l'apogée de son développement saisonnier ; toutes les espéces fleurissaient et le jaune des Andryala, Lotus, Anacyclus, Senecio, Astra- galus, Sonchus se combinait admirablement aux teintes roses des Spergu- laria, Frankenia et Erodium. Voici d'ailleurs les deux relevés de l'association que nous avons pu prendre. La surface totale de chaque individu d'association dépasse 200 métres carrés. Association à Andryala mogadorensis. Caractéristiques électives et préférentes Formes biol. Relevé 4 Relevé 2 vC LLL GM o z N~ Ch Andryala mogadorensis Ch Spergularia fimbriata v. condensata Ch Frankenia velutina Par. Orobanche minor. + Re à à co co ri ND ei D LN +++ e| M bi bed REL PN IN Ch Lotus creticus v. commutatus T Silene glabrescens H Plantago Coronopus var. pseudo-macrorrhiza Compagnes Ch Medicago littoralis 258 1 8 T Anacyclus radiatus var. ochroleucus i 2 1 2 Ch Paronychia argentea v. Und. * 4 Ch Sonchus tenerrimus t l 1 ^ T Hedypnois arenaria 1-4 od T Bromus villosus ssp. rigidus + 4 + 21 T Senecio leucanthemifolius var. * 1 b d T Astragalus Solandri + 1 + 1 N-P Chenolea canariensis 1 03 44 N-P Suaeda fruticosa Ii: I l Par. Cynomorium coccineum 41 Tod Par. Cuscuta planiflora T £k + l Erodium aethiopicum : i + 1 T Lotus arenarius Le relevé n° 1 contenait en outre : Polycarpaea nivea (Ch.), Androcym- bium punctatum (G), Picridium tingitanum (H), et le relevé n° 2: Alys- sum libycum (T), Crucianella maritima (Ch), Dipcadi fulvum (G). Dans l’Andryalaie la prépondérance des espèces dominantes est beau- coup moins marquée que dans la Chénolaie. Les espèces dominantes sont des Chaméphytes à assimilation continue, rampants, à l'exception de l'An- MO ee dryala lui-même. Leur degré de sociabilité faible permet l'installation d'un nombre plus considérable de commensaux; la lutte pour la place et pour la lumiére étant bien moins intense que dans la Chénolaie. Un fait curieux est la grande rareté des Hémicryptophytes et des Géophytes. Il s'explique d'ailleurs par la longue durée de la sécheresse estivale dont l'influence se fera doublement sentir dans ces sols légers trés perméables. Les Chaméphytes dominants de l'Andrgaletum sont tous protégés contre une transpiration excessive, ils possèdent en outre un système souter- rain trés développé qui leur permet de puiser leau dans la profondeur u sol. Personne ne songe à la mise en culture de lile de Mogador, qui d'ail- drttficielletiant la proportion de l'Andryala improductive en faveur des Medicago littoralis et Bromus villosus. La fumure par le troupeau au- rait d'ailleurs, indépendamment de toute intervention humaine, pour conséquence une transformation lente de l'Andryalaie en une pelouse à Bromus villosus ssp. rigidus. Un début de cette transformation s'observe dans un petit vallon prés d'un bátiment jadis habité. Des moutons ont dü y étre parqués à un certain moment (le fait nous a été confirmé plus tard à Mogador) et le tapis végétal y a promptement réagi en se trans- formant en pelouse discontinue dans laquelle dominent Bromus villosus et Cynodon Dactylon. Cette pelouse, qui montre clairement l'évolution de l'Andryalaie sous l'influence du pacage, comprend en outre: Quantité Sociabilité 3 3 Bromus villosus 2 2 Cynodon Dactylon + 1 Gaudinia fragilis 1 1 Lolium rigidum 1 1 Beta maritima 1 1 Lolium rigidum 1 1 Convolvulus althaeoides 4- 1 Silene glabrescens + 1 Plantago Lagopus Les Chaméphytes de l'Andryaletum ont été remplacés par des Grami- nées, etc., d’un meilleurs rendement pastoral. C’est un des rares exemples d'amélioration de la végétation par le pâturage. Le parquage peut d'ail- leurs rendre de bons services s'il s'agit de transformer le tapis végétal, mais pour bien l'appliquer il faut avoir étudié préalablement la genèse de la végétation. L'étude du parquage en Auvergne (où il est une ancienne coutume) et de son influence sur les transformations du tapis végétal =. — 103 — fournirait sans doute d'utiles renseignements et de nombreux points de comparaison. La présence temporaire de l'homme sur la Grande Ile de Mogador est révélée aussi par la flore nitrophile au pied des murs de l'habitation abandonnée. Au point de vue phytosociologique cette végétation peut étre considérée comme un Chenopodietum muralis fragmentaire. Il comprend (par ordre d'abondance) : Lavatera cretica Chenopodium murale Urtica membranacea Beta maritima Fumaria agraria Emex spinosus Mesembrianthemum cristallinum. Pour donner une base aux recherches ultérieures et pour permettre à nos successeurs de constater des changements éventuels de la flore de Tile, nous donnons ici la liste complète des Phanérogames que nous y avons observés. Liste des Spermatophytes récoltés dans la Grande lle de Mogador le 6 avril 1921. Cynodon Dactylon (L.) Rich. Sporobolus arenarius (Gouan) Duv. Jouve. Gaudinia fragilis (L.) P. B. Trisetum pumilum (Desf.) Kunth. Bromus villosus Forsk. (= B. maximus Desf.) ssp. rigidus (Roth) Br.-Bl. Brachypodium distachyon (L.) Roem. et Schult. Lolium rigidum Gaud. Cyperus mucronatus (L.) Mab. (= C. capitatus Vand.). Andr ocymbium punctatum (Cav.) Bak. (= Erythrostictus punctatus Schl.). Dipcadi fulvum Webb. lium vernale Tineo. Paragus acutifolius L. 4. Pastorianus Webb. Urtica membranacea Poiret. Emex spinosus (L.) Campd. Beta vulgaris L. var. maritima (1 Moq.. Atriplex parvifolia Lowe. Chenopodium murale L. Chenolea canariensis Mog. Suaeda fruticosa (L.) Forsk. — 104 — Salsola longifolia Forsk. (= S. oppositifolia Desf) var. verticillata. (Schousb) Ball. Mesembrianthemum crystallinum L. M. nodiflorum L. Silene glabrescens Coss. Spergularia fimbriata Boiss et Reut. var. condensata Ball. Polycarpon alsinifolium (Biv.) D. Polycarpaea nivea (Ait.) Webb. Paronychia argentea Lamk. Fumaria agraria Lag. (sensu lato). Alyssum libycum (Viv.) Ball. (= Koniga libyca R. Br.). Medicago littoralis Rohde. Lotus creticus L. subsp. commutatus (Guss.) Ball. = L. Salzmanni Boiss. et Rent. L. arenarius Brot. Astragalus Solandri Lowe. A. baeticus L. Hippocrepis ciliata Willd. Erodium aethiopicum (Lamk) Brumh. et Thell. Lavatera cretica L. Frankenia velutina D. C. Cynomorium coccineum L. — Parasite sur Atriplex parvifolia et sur Convolvulus siculus L. C. althaeoides L. Cuscuta planiflora Ten. var. brevistyla Trab. — Parasite sùr Plantago Coronopus var. pseudomacrorrhiza. Caralluma europaea (Guss) N. E. Brown subsp. maroccana (Hook. f.) Berger. erg Lithospermum Kissen pinos 6: Boiss. (— L. Webbii Coss.). Lycium intricatum Boiss. (— L. mediterraneum Ball non Dunal). Orobanche minor Sutton, var. — Parasite sur Andryala mogadorensis. Plantago Coronopus L. var. pseudomacrorrhiza Coutinho. P. Lagopus L Crucianella maritima L. Inula crithmoides L. Anacyclus radiatus Lois. var. ochroleucus Ball. Senecio leucanthemifolius Poiret ssp. crassifolius (Willd.) Ball. Andryala mogadorensis Coss Hedypnois arenaria D. C. Sonchus tenerrimus L. var. tuberculatus Ball. Picridium tingitanum L. var. maritimum Ball. — 105 — F. — Le Secteur Occidental du Moyen Atlas La contrée qui seule au Maroc a gardé intacte jusqu'à nos jours une partie de son tapis végétal primitif est le Moyen Atlas en « bled siba », pays des tribus berbéres indépendantes. Ayant défendu leur indépen- dance contre les envahisseurs arabes, les Berbéres ont, inconsciemment, sauvé la forét originelle, leur terrain de chasse et leur asile. Certes ils ont attaqué et décimé les arbres, d'abord pour lcurs besoins personnels et pour créer des pâturages, puis pour la récolte du miel et la fabrica- tion du charbon qu'ils exportent dans la plaine. Le bois de Cédre trou- vait et trouve des acheteurs à bon prix dans les villes de Fés, Meknés, etc. Mais, tandis que partout dans le bas pays environnant, on a rasé la forêt, on ah encore dans le Moyen Atlas de beaux massifs de Cédres et de Chéne Le service forestier francais, en prenant sous son patronage la gestion de ces richesses encore existantes, saura concilier l'exploitation avec les intéréts majeurs du pays, qui demandent un aménagement prudent. Soi- gner et exploiter rationnellement la forêt, intervenir de facon à augmen- ter le rendement, la production de bois, c'est rendre accessible, nettoyer, débroussailler, couper, semer, planter et protéger. Le forestier en tenant compte des lecons de la nature, aura soin d'améliorer la forêt, de !a Soumettre à un traitement esnin réglé Cependant toute intervention humaine amènera nécessairement. des transformations dans l’ensemble de la végétation. La forêt originelle est destinée à disparaître, sauf peut-être dans quelques recoins inaccessibles; elle fera place à des cultures d’arbres, telles qu’elles existent dans tous les pays civilisés. Il faudra suivre de près cette transformation; l’étude du dynamisme de la végétation présente non seulement un intérêt théorique, mais elle est aussi d'intérêt pratique. Or, le point de départ pour des recherches semblables est l'étude attentive de la constitution des groupe- ments végétaux qui ont conservé le mieux jusqu'à présent leur virginité; cette étude est donc la tâche la plus urgente qui s'impose au géobota- niste. Elle mettra en lumière les rapports qui existent entre le climat régional et les possibilités évolutives de la végétation, elle permettra des Conclusions au sujet de la végétation primitive des contrées oü celle-ci a disparu et elle fournira enfin une base pour évaluer es changements Qui ne tarderont pas à se produire sous le nouveau régim Voici pourquoi nous avons profité de chaque instant de notre trop Court séjour à Azrou pour nous rendre compte de la constitution des 8roupements végétaux naturels et en particulier des forêts. Nos observa- — 106 — tions ont pu être complétées au mois de juillet par l’un de nous (M.), elles mériteraient d’être étendues aux contrées voisines non accessibles lors de notre visite (1) Ce n'est d’ailleurs que grâce à l'appui du Commandant NIVELLE d'Azrou, qu'une exploration rapide des forêts de Cèdres et de Chénes-verts des 6 d'années et commandé par un seul officier francais, le capitaine AYARD, nous escortait, formant un cordon, derrière lequel nous pouvions pour- suivre nos études en toute sécurité. Le Moyen Atlas aux environs d'Azrou rappelle un peu le Jura vaudois vu de loin. Des chainons peu élevés, aux grandes lignes simples, sans som- mités bien marquées, boisés dans les trois quarts supérieurs forment le dernier rempart de ce système montagneux qui atteint plus de 3.000 m. plus à l'Est. Le parterre esj formé par le haut plateau d'Ito qui se pro- longe vers Ouest jusqu'à la falaise jurassique d'El Hajeb bordant au Sud la plaine de Meknès. Les chainons qui dominent Azrou, dirigés W-NE, s'élèvent à 700-800 m. au-dessus du niveau de base et atteignent ici prés de 2.000 m. au Djebel Bou Drâa. Ces hauts plateaux de structure tabulaire se relient aux chaines centrales plus ou moins plissées du Moyen Atlas, dominées par le Djebel Bou-Iblan et le Djebel Moussa. Comme dans le Jura le socle de la montagne est déboisé. Autour des lieux habités on rencontre quelques cultures et plus loin s'étendent des pâtu- rages parcourus par les moutons et surtout par les bovidés trés nom- breux, qui trouvent ici pendant toute l'année un fourrage abondant. Au point de vue de la structure géologique les environs d'Azrou sont caractérisés par d'importants épanchements volcaniques qui recouvrent en partie les schistes primaires et le calcaire jurassique. M. GENTIL (I. c. 1921, 30) rapporte à la fin du Néogène et au Quaternaire, les éruptions basaltiques du Djebel Bou Drâa. Azrou, petite agglomération de Berbéres sédentaires était, lors de notre visite, le point extrême du pays soumis. Au delà commencait le « bled siba » occupé par les fractions dissidentes des Beni M'Guild. Ce petit centre stratégique a été occupé en 1915. On connait donc, au moins ap- (1) En 1923, gráce à l'amabilité du Commandant Nivelle et de MM. les Inspecteurs des foréts Vogeli et Labas, nous avons pu, en compagnie de plusieurs botanistes et zoologistes francais, suisses et norvégiens, étendre nos investigations à la contrée d' Ougmès et d'Ain Leuh, et l'un de nous (M.) a pu explorer les régions de Ouiouane, Bekrit, de l'Aguel- man Sidi Ali ou Mohand, du Taghzeft, etc. — 107 — proximativement, les manifestations générales du climat. Depuis peu (1922) des stations météorologiques ont été installées en plusieurs loca- lités du cercle des Beni-M'Guild : deux à Azrou (redoute de Tioumliline dominant la vallée de 300 m. environ et dans le village: méme), puis à Ain Leuh, Timhadit et Bekrit. D'ici quelques années on pe donc d'observations exactes qui permettront une synthèse approfondie. En attendant, nous sommes heureux de pouvoir reproduire ici une no- ice sur les conditions climatologiques de la contrée, que le chef de bataillon Nivelle, commandant le cercle des Beni M'Guild a eu l'extréme obligeance de mettre à notre disposition. Azrou, construit en amphi- théâtre, à l'entrée du vallon de Tioumliline, est situé à 1.280 m. d'alti- tude. La contrée jouit d'un climat moyen avec tendance à la continen- talité. La température est trés variable de novembre à juin, avec des écarts assez grands ; aux nuits fraiches succédent parfois des journées chaudes. Les gelées nocturnes sont fréquentes de décembre à avril (1) ; on chauffe les habitations presque journellement de novembre au milieu de mars. La plus basse température observée à Azrou est de —4* (—7° à Ain-Leuh), la plus haute 44°, Il fait trés chaud du 15 juin au 15 septembre, période de sécheresse, pendant laquelle le sirocco se fait sentir par intermittences. Les précipitations sont assez élevées grâce à l'éventail montagneux (800 mm. environ) (2); elles sont plus abondantes sur les hauteurs sou- vent entourées de brouillards ou de brumes pendant les périodes de Pluie. La saison de sécheresse estivale dure 3-3 % mois (de juin à sep- tembre). La répartition des pluies est intéressanté; elle paraît montrer non seulement 2 mais 3 maxima : du 15 novembre au 15 décembre, du 15 janvier au 10 mars et de fin avril au commencement de juin; les don- Zr La neige alterne avec la pluie jusqu'en avril et atteint des épaisseurs de 5 à 15 cm. ; elle disparaît rapidement. Il en tombe Le sur les hauteurs environnantes oü elle atteint des épaisseurs de 50 c sur je Vérsant NW à l'étage des cédraies ; elle s'y maintient par SR anen ceterae a SAUE AAA (1) En mars 1922 on comptait à Azrou 13 jours de gelées blanches. (2) La moyenne 1917-1922, pour Aïn-Leuh et Azrou, est, d’après une 9bligeante communication du capitaine Jury, chef du service météorolo- Sique de l'Institut scientifique chérifien, 777 mm. Cette moyenne est toutefois une moyenne provisoire, car elle ne repose que sur des obser- bera laissant à désirer au point de vue de l'exactitude et de la conti- uité, — 108 — avril. Sur le versant SE des premières chaînes du Moyen Atlas près d’Azrou, la neige est peu abondante et elle fond au fur et à mesure de sa chute. Les orages sont très fréquents dans la contrée ; en 1922 par exemple, il y a eu des orages tous les jours du 23 mai au 17 juin. Dans la haute montagne (au-dessus de 1.800 m.), les orages d’été ne sont pas rares ; ils sont souvent accompagnés de fortes pluies et de grêle. Le poste d’Ito, situé à 1.460 m. sur un haut plateau, est distant de 10 kilo- mètres seulement d’Azrou (au NW). Le commandant Nivelle nous a trans- mis les observations météorologiques qui y ont été faites au mois d'avril 1920 et depuis mai 1921. Elles concernent les précipitations, la tempéra- ture et le vent dominant, qui est ici le NW. Voici la quantité de pluie tombée et le nombre des jours pluvieux enregistrés à Ito : Quantité en Nombre de jours m/m pluvieux 1920 Avril 28.5 3 1921 Mai 38.0 5 in 0.0 0 Juillet 0.0 0 Août 0.0 0 Septembre 15.5 3 Octobre 29.0 8 Novembre 150.9 9 Décembre 63.0 4 1922 Janvier 83.5 5 Février 80.0 10 Mars 10.2 8 Année 498.6 55 Si fragmentaires que soient ces observations, elles montrent pourtant clairement que la période de végétation comprend 9 mois et que la sai- son défavorable d'été ne dépasse pas 3 mois. A Azrou méme les condi- tions paraissent plus favorables encore. Les brumes y sont plus fréquentes, la pluie plus abondante. Nous disposons de 4 mois d'observations seule- ment, mais déjà elles indiquent l'augmentation des pluies de condensa- tion avec l'approche de la chaine du Moyen Atlas. On notait à Azrou : Quantité en Nombre de jours m/m pluvieux 1922 Février 91.7 12 Mars 80.0 9 Avril 18.5 2 Mai 69.5 10 — 109 — Les brumes matinales y étaient fréquentes. Les températures à Azrou à l'abri de l'espalier du Moyen Atlas paraissent bien moins rigoureuses, le caractère général du climat moins extrême qu'à Ito. Ainsi les minima et maxima absolus du mois de mars 1922 étaient à Ito : —3° et +19°, Azrou 4-0.4* et +15°,5 ; soit ‘des yen de 22° à Ito, de 15°1 à Azrou T Les conditions climatiques à Azrou et à Ito répondent parfaitement à lensemble biologique réalisé par l'association du Chéne-vert (Quercus Ilex); en d'autres termes, l'association climatique de toute la contrée est le Quercetum Ilicis. Plus encore qu'en Algérie, où l’on observe encore de taillis trés étendus et parfois de belles futaies formant également le groupement climatique final (par exemple dans les Monts de Tlemcen au-dessus de 850 m.), Quercus Ilex est, dans le Maroc central confiné aux montagnes. Les premiers taillis, bien maigres, se montrent actuelle- ment entre 1.300 et 1.400 m. sur les pentes du Causse d'Ito en aval d'Azrou. Leur extension jadis plus considérable est attestée à la fois par la pré- sence de végétaux témoins et par des faits historiques. Le Marquis de Segonzac (Voyages au Maroc, p. 118) raconte que le sultan Moulay el Hassane fit incendier la forét parce qu'elle était infestée de fauves et de brigands. Actuellement les insoumis et les carnassiers sont relégués dans les foréts du Moyen Atlas. Il n'est pas aisé de fixer aujourd'hui la limite climatique inférieure de la forét bien développée de Chéne-vert. Elle ne parait pourtant pas étre Située au-dessous de 1.000 à 1.100 m. d'altitude et des tentatives de reboi- sement avec le Quercus Ilex auront toute chance de réussir à partir de cette altitude et méme un peu au-dessous. La limite inférieure actuelle des taillis de Chénes-verts cependant doit être placée plus haut ; dans la contrée d'Ito à 1.300 m. environ. En arrivant de Meknès par El Hajeb 9n rencontre les premiers massifs, des taillis de 2 à 3 m. de hauteur, au Nous avons recu récemment, grâce à l’obligeance de M. le Dr Liou- ville, Directeur de l’Institut Scientifique Chérifien et de M. le Capitaine Jury, chef du service météorologique du méme Institut, des données plus complètes sur le climat d'Ito La m moyenne provisoire annuelle des chutes d'eau est, pour la période 1914-1922 de 832 mm., répartis en 77 jours de pluie ou de neige. La Moyenne provisoire d'Azrou - Ain-Leuh pour la période 1917-1922 est Un peu inférieure (47 mm.), mais le nombre des jours de pluie est Plus élevé (82 Au point de vue des températures, on a enregistré à Ito un minimum de "d et un maximum de +45°, à Azrou - Ain-Leuh un minimum de —7' et un maximum de +44°, mais il y a lieu de remarquer qu'Azrou jouit d'une situatidi: Dp favorable qu'Ain-Leuh. FÉ oe peu avant le poste de Dar Kaid Ito sur les calcaires marneux, noirâtres du versant Sud. Ces taillis, d'une bonne venue, sont fortement éprouvés par le pâturage et par une exploitation abusive. Ils se régénèrent cepen- dant et se resserrent en certains endroits pour former une broussaille dense — heureusement — car là oü les taillis ont été détruits la terre également a disparu et les marnes bleuátres, nues et stériles, forment d'affreuses taches qui vont s'agrandissant. La constitution floristique de ces taillis différe sensiblement de celle des chénaies bien développées telles qu'elles se présentent sur les pentes de l'Atlas au-dessus d'Azrou. Au point de vue génétique ces taillis repré- sentent une phase régressive ou de dégradation du Quercetum llicis, phase relativement stable pourtant ; l'intervention anthropo-zoogene est ` taillis semblables près d’Azrou (au ravin de Tioumliline, Djebel Bou Dràa) se rapportent à un faciès nettement calcifuge. Un relevé pris sur la bordure sud-occidentale du Causse d’Ito entre Chemara et Ito (1.350 à 1.400 m. d’altitude ; exposition SW, inclinaison 25°, calcaire argilo-marneux foncé, sol sec) dans un taillis de 10 à 15 ans environ, assez dense, donne la composition suivante STRATE ARBUSTIVE Quant. Soc. 5 Quercus Ilex Sarothamnus baeticus var. Cytisus triflorus Crataegus monogyna Cistus salvifolius Jasminum fruticans aphne Gnidium Chamaerops humilis M ed el eh pl bed bel pl + + à di mi jet ji Lianes à assimilation continue : Lonicera implexa Smilax aspera Clematis flammula Rubia peregrina Asparagus acutifolius +++++ B ji poè eh Re Lianes à assimilation discontinue : Tamus communts de pa — 11 — STRATE HERBACÉE Chaméphytes : Ononis arborescens Psoralea bituminosa Artemisia sp. Hémicryptophytes Haynaldia hordeacea Brachypodium phoenicoides Festuca triflora ? Dactylis glomerata Carex distachya Carex Halleriana Rumex tuberosus Melandrium macrocarpum Ranunculus flabellatus Lepidium hirtum — dhayense Poterium Fontane Anthyllis Fataar ssp. maura Onobrychis eriocarpa Bupleurum paniculatum Eryngium tricuspidatum Eryngium triquetrum Thapsia villosa Pimpinella villosa Ferula communis Elaeoselinum meoides Kundmannia sicula Echium pomponium Calamintha granatensis ( Celsia Faurei) (Verbascum calycinum Carlina corymbosa Catananche caerulea Helminthia comosa Scorzonera laciniata — 113 — Géophytes : Ophrys lutea TUSFOpipies : Koeleria Salzman Brachypodium ruta Thlaspi perfoliatum, etc. (Les Thérophytes surtout dans les éclaircies). Le nombre élevé d'Hémicryptophytes et de Thérophytes de la strate herbacée est dû aux conditions d'éclairement favorable à l'intérieur d'un taillis peu serré. Ces taillis de l'étage montagnard inférieur paraissent mieux développés et bien plus étendus sur les croupes au NE d'Ito entre 1.450 et 1.600 m., où ils alternent avec des peuplements de Quercus lusi- de collines boisées de Chénes-verts. Jadis le manteau continu de foréts a dû s'étendre sur tout le haut plateau et se rattacher aux forêts du Moyen Atlas. Le plateau d'Ito et la cuvette d'Azrou sont occupés. aujourd'hui par var. incana. Un groupement dérivé répandu sur les mamelons jurassiques près d’It9 est la pelouse à Scorzonera pygmaea, Haynaldia hordeacea. Le gazon, ras , au printemps, peu dense, pacage de moutons, peut se comparer aux pelou- ses maigres des Causses de l'Aveyron et de la Lozére. Il est orné de mil- liers de fleurs de l'admirable Asphodelus acaulis, à grandes coupes rose- tendre, à moitié cachées dans l'herbe. L'Asphodelus acaulis parait avec le Scorzonera pygmaea, endémique rare, une caractéristique de cette association (1). (1) Nous avons rencontré ce groupement en 1923 couvrant de grandes surfaces au-dessus d'Ain-Leuh, entre 1.500 et 1.800 m. — 443,— Voici d'ailleurs le relevé d'une de ces pelouses sur le Plateau d'Ito à 1430 m. d'altitude sur sol rocheux-pierreux, calcaire, sec. Chamephytes 23 2 Thymus Zygis + 1 Ajuga pseifdo-Iva 2 2 Paronychia argentea + 2 Chamaerops humilis (trés 1 2 Scorzonera pygmaea rare) 1 23 Euphorbia nicaeensis 1 1 Ruta montana 1 1 Alyssum montanum Hémicryptophytes 3 1 Haynaldia hordeacea 1 1 Carlina corymbosa 23 2 Poa bulbosa 1 Centaurea incana 2 1 Carduncellus Choulettia- 1 1 Cynara Hystrix nus var. gracilis + 1 Astragalus Glaux 1 1 Anthyllis Vulneraria ssp. + 1 Salvia argentea maura + 1 Bellis silvestris 1 1 Solenanthus atlanticus + .1 Anacyclus Pyrethrum 1 i Salvia clandestina 1 Tararacum officinale Géophyte : 23 1-2 Asphodelus acaulis Thérophytes : 2-3 1 Alyssum granatense + 1 Trigonella gladiata 1 1 Holosteum umbellatum + 1 Arabis parvula + 1 Cerastium glutinosum + 1 Iberis odorata t 1 Cerastium glomeratum + 1 Euphorbia nicaeensis + 1 Papaver Lecoqii + 1 Senecio leucanthemifo- : 1 Erophila verna lius 1 ; Thlaspi perfoliatum Le caractère franchement montagnard de ce groupement prairial est Souligné : 1° par la prédominance des Hémicryptophytes, plantes vi- Vaces à rosettes, à feuilles basilaires fasciculées, etc., ne disparaissant Pas complètement pendant la mauvaise saison; 2° par l’absence presque pe du palmier nain, qui atteint ici sa limite supérieure; 3° par à présence de nombreuses plantes montagnardes et même subalpines de la chaîne atlantique, par exemple Haynaldia hordeacea, Holosteum “mbellatum, Alyssum montanum, Thlaspi perfoliatum, Anacyclus Py rethrum, Cynara Hystrix, Carduncellus Choulettianus, Taraxacum, Scor- — 114 — zonera pygmaea, etc. Le climat rude de ce haut plateau, balayé par les champs de céréales au niveau des dépressions argileuses. Le grattage de la charrue arabe a favorisé sur ces points les géophytes à bulbes profondément enterrés. L'un d'eux, le Narcissus papyraceus a pullulé de telle sorte que ses peuplements, vus à distance, nous donnaient l'il- lusion de taches de neige. Avec lui croissaient, en moins grande quan- tité, Muscari comosum, M. A pl alode Ornithogalum comosum var. at- lanticum et de nombreux Thérophytes Associations essentiellement Mid as ce groupement et la pelouse à Scorzonera pygmaea et Asphodelus acaulis sont absents sur les épan- chements basaltiques qui comblent la large cuvette entre Ito et Azrou. Ce vallon, traversé par un petit affluent de l'oued Tigrigra, avec ses pelouses verdoyantes animées par des troupeaux de bœufs, offre, au printemps, l'aspect d'une contrée du Massif Central de Pince. Un Erodium endémique de la section Romana (E. Vieillardii), à grandes fleurs couleur rouge de vin, s'y fait remarquer par son abondance em certains points Les parties pierreuses et séches de la coulée basaltique, à l'altitude de 1.200-1.220 m., paraissent avoir été occupées primitivement par le Quercetum Ilicis, mais la forêt, et méme la broussaille, ont été depuis longtemps complétement détruites; le sol a presque partout été cultivé, sauf dans les parties par trop rocheuses. Les páturages qui couvrent actuellement les parties incultes depuis plusieurs années, constituent un état assez stable dans les conditions actuelles d'influence anthropo- zoogene. Ils sont constitués par une association à Thymus Zygis, dont le relevé suivant, pris par l'un de nous (M.), en juin, peut donner une idée suffisante : Chaméphytes Quantité Sociabilité 3 2 Thymus Zygis ES 2 Thymelaea virgata Hémicryptophytes : 3 Paronychia argentea 2 Eryngium campestre 1 Thapsia garganica var. decussata 1 Scabiosa maritima 2 Echinops Bovei 2 Carlina corymbosa 1-2 Carduus Ballii HHH mmm co — 115 — + 2 Melica Cupani + 1 Rumex intermedius T 1 Corrigiola telephiifolia + 1 Erodium Vieillar. s 2 Phlomis crinita ssp. mauritanica T 1 Carduncellus Choulettianus var. gracilis. + 1 allenis spinosa «x 1 Scolymus hispanicus Géophyte d 1 Bunium sp. Thérophytes : 3 2 Koeleria hispida z3 1 Aegilops ovata qm 1 Elymus caput-Medusae T 1 Bromus rubens B 1 Hirschfeldia adpressa T 1 Erodium cicutari + 1 Eryngium triquetrum. + 1 ium plantagineum + 1 Andryala integrifolia T 1 Centaurea sulfurea 23 1 Anacyclus clavatus n 1 Picnomon Acarna n 1 Tolpis barbata Un relevé pris à une saison moins avancée donnerait certainement une proportion un peu plus forte de Thérophytes, mais ne modifierait pas beaucoup les caractéres généraux de cette association, dont le carac tére montagnard est également accusé par l'importance qu'y prennent les Hémicryptophytes. ans les dépressions où l'eau séjourne un peu l'hiver, le pâturage est constitué par une association bien différente, l'association à Ormenis nobilis v, discoidea. Cette association comprend : Quantité Sociabilité Type biolog. 3 Ormenis nobilis v. discoidea H 1 2 Mentha Pulegium H - 1 Agrostis Er T — 116 — 1 1 Spergularia Sp. E 1 1 Molineria minuta T + 1 Erucastrum sp. F rsque l’eau séjourne plus longtemps, l’association à Ormenis nobilis v. Atentie fait place à une association à Pulicaria arabica : 1 1 Pulicaria arabica T 2 1-2 Coronopus violaceus H + 1 Mentha Pulegium H + 2 Mentha rotundifolia H — 1 Diplotaxis rivulorum + 1 Erucastrum varium ssp. brevirostre Enfin les parties restant humides toute l’année sont occupées par une association à Festuca.arundinacea, Lolium italicum, Ranunculus bulbo- sus, etc., dont nous n'avons pu prendre le relevé complet faute de temps. ETAGES ALTITUDINAUX DU MOYEN ATLAS Azrou (1.280 m.) est situé en plein territoire du Chéne-vert; mais aux environs du village la forét a cédé la place aux páturages et aux cul- tures Ce n'est que 100 à 150 m. plus haut, sur les pentes de la montagne, que l'on rencontre les premiers buissons mutilés. Cette limite inférieure est anthropogéne, et résulte de la coupe et du pacage intensif. A mesure que l'on s'éloigne des lieux habités, la conservation de la forêt est mieux assurée, Grâce à l'esprit d'indépendance des tribus des Beni M'Guild, grâce à la résistance qu'ils ont toujours opposée aux envahisseurs arabes, des foréts superbes couvrent encore la partie moyenne des pentes expo- sées au N. et au NW. Ces massifs vierges ou presque vierges sont au nombre des plus beaux témoins de la végétation originelle de l'Afrique du Nord. Nous souhaitons vivement qu'une petite parcelle au moins en soit conservée à l'état actuel, placée sous la sauvegarde spéciale du personnel forestier et proclamée « réserve nationale ». La répartition altitudinale des essences forestières permet de distin- guer dans le Moyen Atlas trois étages altitudinaux principaux : 1. L'étage du Chéne-vert, caractérisé par l'association climatique du Quercetum Ilicis. ni MAT me 2. L'étage du Cédre, caractérisé par l'association climatique de la cédraie et, 3. l'étage des buissons nains et des pelouses naturelles. Les trois étages correspondraient dans le Moyen Allas respectivement aux étages montagnard, subalpin et alpin. L'étage du Chéne-vert ou étage montagnard s'étend entre 1.000 m. en- viron (la limite inférieure altérée par l’homme est difficile à fixer) et 1.000 à 1.700 m. dans la contrée d'Azrou. C'est l'étage des cultures. Entre 1.200 et 1.300 m. on trouve encore de nombreux arbres fruitiers : figuiers, amandiers, abricotiers, péchers, cognassiers, etc. Les jardins d'essai ins- tallés à Azrou permettront de choisir plus tard parmi les arbres aptes à étre introduits avec succés, L'olivier est absent aux environs d'Azrou et parait en tout cas donner peu de résultats dans l'étage montagnard. Le nombre des espèces eurasialiques y est bien plus élevé que dans la plaine Hen de la cédraie ou étügé subalpin comprend les parties supé rieures des montagnes environnantes au-dessus de 1.600 à 1.700 m. et jusqu'aux sommités peu marquées (Ari [= Djebel] Bou Draà, Ari Heb- bri, etc.) qui atteignent 2.100 m. Les pelouses subalpines dans les clai- rières de la cédraie offrent de nombreuses espéces endémiques spéciales (1) Qui paraissent localisées dans cet étage, mais dont la répartition est *ncore insuffisament connue, l'accés du Moyen Atlas n'étant possible que Sur peu de points. Entre les deux étages principaux s'intercale parfois une ceinture étroite de 50 à 100 m., 'dans laquelle un beau chéne à feuilles demi persistantes : du. métiifiod var. maroccana se mêle, en plus ou moins gran Nombre suivant les conditions reddit au Chéne-vert et au Cédre. Plus rarement on trouve des futaies pures de vocet lusitanica var. maroccana, par exemple dans la forét de Bou-Jerir Ce Chéne est surtout abondant au niveau inférieur des brouillards Persistants qui correspond à un niveau de sources et de points d’eau abondants. Tl montre une préférence nette pour les localités à sol peu per- Méable, frais, exposées au N.W. ou encaissées et jouissant d'une humi- dité atmosphérique élevée. L'étage des arbres feuillus si largement déve- OPpé dans toutes les hautes montagnes de l'Europe méridionale (étages du Hétre et du Chéne-blanc) et méme dans les montagnes gréseuses d'Algérie (Quercus lusitanica var. Mirbeckii, Q. Afares) reste donc Dot mananan nn UR (1) Par exemple : Narcissus Romieuxi, Ranunculus calandrinioides, Erysimum Wilczekianum, Erigeron mesatlanticum. — 118 — fragmentaire dans le Moyen Atlas. Plus au SW., dans le Grand Atlas, les arbres forestiers à feuilles caduques font méme complètement défaut. L'étage alpin n'est pas atteint dans cette partie du Moyen Atlas ; le Cédre monte à l'assaut des crétes les plus élevées qui, nous l'avons dit, atteignent environ 2.000 m. Cet étage alpin ne pourra étre observé que sur les hauts sommets du Bou Iblan, actuellement encore inaccessibles. Les plus hauts sommets actuellement accessibles, tels que l'Ari Hayan et l'Ari Benij, qui dépassent 2.400 m., appartiennent encore à l'étage subal- pin, et portent encore une végétation arborescente. ETAGE DU QUERCETUM ILICIS OU DE L'ASSOCIATION DU CHÉNE-VERT. Le vœu caressé depuis des années est enfin réalisé : nous voici en terre promise, sur les pentes du Moyen Atlas qu'aucun phytogéographe n'a encore eu la chance d'explorer. C'est avec un sentiment de joie et de satisfaction mélangées d'impatience, que nous nous sommes mis à l’œuvre profitant de chaque instant pour observer, récolter et noter. Le groupement principal de l'étage montagnard, l'association du Chéne- vert, présente son développement optimum à l'écart des pistes et des sen- tiers, sur les points trop éloignés des habitations berbères pour être fré- des plus hautes cimes. Le lierre de nos forêts (Hedera Helix) est repré- senté ici par des spécimens de l’épaisseur d'un bras d'homme; ronces, nétrables. Ce sont les refuges des fauves, de la panthére, du lynx ; le roi de l'Atlas, le lion méme, habitait encore la contrée à une époque trés récente. Dans toutes les foréts on rencontre les traces des sangliers. Le sol de ces foréts est recouvert d'une épaisse couche d'humus brun foncé, meuble, qui neutralise dans une large mesure l'influence directe de la composition chimique du sous-sol. Les roches sous-jacentes sont des Schistes, du basalte, du calcaire jurassique parsemé d'éboulis basaltiques. Des prélévements de sol faits à diverses profondeurs dans ce Querce- fum llicis, en août, sur des éboulis, basaltiques recouvrant le calcaire Jurassique, ont été analysés, au point de vue de leur teneur en carbo- D eG(G AU —MÓ—— Y ne — 119 — nate de calcium et de la concentration des ions hydrogène, par Mme BRAUN-BLANQUET. : Les résultats sont les suivants Profondeur Ca CO, PH cm. 72 10 cm. 0 7,2 est donc, au moins à la surface, neutre ou faiblement alcalin malgré l'absence complète de Ca CO,. CO de cette magnifique forét la végétation s'ordonne en deux M si a dates distinctes : une strate arbustive haute de 1,5 à 2,5 m. B e erbacée. = strate muscinale à la surface du sol est si i Lidien: représentée qu'elle peut étre négligée. La plupart des Mousses sur les bl se comportent ici comme des épiphytes du Chêne, ou croissent l ocs de rocher qui jonchent le sol par places. eno (B.) a pu prenüre, en fin mars, le relevé complet d'un APR seit e Quercus Ilex séculaires au fond du vallon de Tioumliline D. e (à 1.550-1.600 m. d'alt.), l'autre (M.) a étudié en juillet une peine un peu plus clairiérée sur la nouvelle roule entre Azrou et a énaie à : ix Se Dre à Quercus Ilex au fond du vallon de Tioumliline (ou de ) est constituée de la manière suivante au printemps : STRATE ARBORESCENTE ^ (lianes non comprises) 4 5 Quercus Ilex + 1 Sorbus torminalis (rr). STRATE ARBUSTIVE Arbustes à assimilation continue 1-2 Ilex Aquifolium 2 2-3 Ruscus aculeatus 1 1 Cistus salvifolius 2 : Ma 2 Viburnum Tinus * : 1-2 Daphne Laureola "MO (1) i La route est toute récente et a traversé un massif très peu parcouru. [um jt ++ pl bb M oM A M [d jà E à a Een — 120 — Arbustes à feuilles + caduques Cytisus Battandieri + 1 Rosa canina Crataegus monogyna + 1 Cytisus triflorus Rosa spec. Lianes à assimilation continue Hedera Helix -= 1 Smilax aspera Rubia peregrina Lianes à feuilles + caduques Rubus ulmifolius — 1 Tamus communis Lonicera etrusca STRATE HERBACÉE Hémicryptophytes Sanicula europaea + 1 Asplenium Adian- Chaerophyllum (temu tum-nigrum lum?) 1 Holcus lanatus Brachypodium pinna- 1 Melica (?) tum ssp. phoenicoi- 1 Rumex tuberosus es i i Silene mellifera Carex distachya 1 Melandrium macrocar- Luzula nodulosa Paeonia coriacea Geum urbanum Geum silvaticum Geranium Robertia- n pum 1 Arabis Josiae 1 Poterium sanguisorba sp. Magnolii Eryngium tricuspida- um tum X cea malvaeflo- Magydaris panacina Thapsia decussata Stachys spec. Clinopodium villosunt Arctium minus Crepis spec. Viola e à v. atlan site Vs Chamaepeuce Casabo- nae +t+++++ + ++ +++++ -— M E B e pe pou Géophytes à à bulbes et tubercules Cephalanthera rubra -— 1 Bunium alpinum Orchis Markusii + 1 Balansaea glaberrima ` Géophytes à rhizomes Doronicum atlanticum Sr. E Thérophytes : T 1 Cardamine hirsuta 4 1 Lathyrus Aphaca sm 1 Geranium lucidum + 1 Rhagadiolus edulis 2E 1 Vicia disperma Une Violette à fleurs rose-violacé, trés odorantes (Viola Dehnhard- lii var. atlantica) et une Pivoine à grandes fleurs purpurines (Paeonia corallina ssp. coriacea), ornements admirables du sous-bois ombreux, donnent à l'aspect printanier du Quercetum Ilicis un cachet tout par- ticulier. En dehors de ces deux joyaux de la forét, nous n'avons compté que cinq espéces en fleurs: Daphne Laureola, Luzula nodulosa, Carex distachya, Orchis Markusii et Cardamine hirsuta. La chénaie de l'Atlas est donc loin de présenter l'aspect vernal si varié et si riche des forêts de Hétres ou de Chénes-blancs européennes, conséquence de l'éclairement foujours trés faible sous la futaie dense, toujours verte. Au moment de et les dernières taches de neige hivernale n'avaient pas encore dispari dans les clairiéres de la chénaie à 1.600 m. d'altitude. Ce qui nous frappe avant tout dans le relevé du groupement que nous venons de reproduire, c'est l'absence presque compléte d'arbustes sclé- rophylles zérophiles (1) et la rareté des Thérophytes. La haute futaie, Soumise aux conditions du climat général, est composée du Chéne-vert, Sclérophylle, et par la xérophilie de son feuillage adapté à des écarts de température considérables en méme temps qu'à une insolation intense Pendant la période de sécheresse. Mais un climat local très particulier (ne, à l'abri des rayons directs du soleil et Pendance étroite vis-à-vis de la strate superposée (arborescente), n'existe Pas en dehors de la futaie, fait qui mérite d’être noté. Les Cístus laurifo- lius, C. villosus, C. salvifolius par contre, à feuillage plus xérophile, se rencontrent en masse dans les clairières et y forment des peuplements (1). OT IS A D : (1) Cistus salviifolius et Smilax aspera seuls appartiennent à cette ca- tégorie, Ruscus est trés délicat; les autres arbustes cités appartiennent u type lauriforme ou possèdent des feuilles caduques. — 42 Les arbustes à feuilles caduques, dispersés et peu nombreux en indi- vidus, paraissent préférer les clairiéres. Leur nombre est plus grand dans les enclaves du Quercus lusitanica var. maroccana. Le spectre biologique établi d’après notre relevé du Quercetum Ilicis pleinement évolué (phase optimale de l'association) donne la composi- tion suivante : Quercetum Ilicis b) phase de développement dans les Cévennes méridionales (tail- lis de (10) 30 à 80 ans environ). a) phase optimale dans le Moyen Atlas (1.550-1.600 m.) Phanérophytes 32 : 98 48 € Chaméphytes ^ 4 b Hémicryptophytes . 523 » 24 » Géophytes 7 à He y Thérophytes 9 » 20. y Comme terme de comparaison nous avons ajouté le specire biologique des taillis de Quercus Ilex dans les Cévennes méridionales établi d’après 10 relevés. Sans exagérer la valeur de ces chiffres — pour établir une compa- raison exacte il faudrait disposer d'un bien plus grand nombre de rele- vés — il est permis cependant de souligner quelques faits d'ordre géne- ral. La prépondérance numérique trés accentuée des Hémicryptophytes est significative pour le caractére montagnard de notre chénaie de l'Atlas. Dans les plaines du Maghreb un spectre biologique semblable serait exclu (cf. par exemple forét de la Mamora). La proportion des Thérophytes est exceptionnellement faible pour un groupement méditerranéen et reste en dessous de celle des taillis de Chénes-verts dans les Cévennes du Gard (9 % au lieu de 20 % dans les Cévennes). L'altitude plus élevée et lombre épaisse de la haute futaie sont également défavorables aux Thé- rophytes, amis de la lumiére et de la sécheresse. Le nombre des espéces phanérophytes est plus faible dans la futaie serrée du Moyen Atlas que dans les taillis des Cévennes altérés par le pâturage et les coupes. Parmi les groupements végétaux secondaires à l'intérieur du Quer- (1) Sous le régime océanique de la cóte du Portugal méridional, dans la Serra d'Arrabida par exemple, les arbustes laurophylles sont beaucoup moins étroitement liés à une strate arborescente. — 123 — cetum Ilicis et dépendant de lui, il faut surtout citer un groupement , tapissent surtout la base des troncs, alimentés par le ruissellement des eaux de pluie et par l'eau qui remonte par capillarité Les Lichens, q vieux arbres. Les conditions d'éclairement à l'intérieur de la vieille fu- taie étant peu variables, les mémes espéces se présentent un peu partout sur les vieux troncs. Un relevé rapide et certainement incomplet de ce groupement arpea dant à Antitrichia californica nous a fourni les espèces suivantes Mousses stoloniformes : Stereodon cupressiforme (tr. abon- Homalothecium sericeum dant) rachythecium velutinum Antitrichia californica Scleropodium illecebrum terogonium gracile Lichens : Anaptychia ciliaris Parmelia exasperata Evernia furfuracea Physcia pulverulenta (v. angustata Usnea hirta et v. venusta Cladonia pyxidata Physcia aipolia Parmelia tiliacea Lecanora sulfurea La présence de groupements corticoles bien développés indique un état hygrométrique élevé de l'air. En les étudiant attentivement et com- Parativement on pourrait établir toute une échelle permettant des con- clusions générales sur l'état hygrométrique de différentes stations et de différentes contrées. Le relevé du Quercetum Ilicis pleinement évolué de l'Atlas, nous fait Comprendre aussi combien les vestiges de cette association, que l'on pourra trouver encore au delà idu bassin méditerranéen, sont loin de nous tra- duire son aspect originel. L'écologie particuliére de ce groupement fores- lier ne pourra pas étre résumée d'aprés les fragments éparpillés et trans- formés par une exploitation millénaire. Pour bien la comprendre et Dour létudier à fond il faudra recourir aux magnifiques forêts encore intactes de l'Atlas au Maroc et en Algérie. — 124 — Lors de son passage en été, l'un de nous (M.) a pris le relevé d'une forêt de Quercus Ilex sur la route d'Azrou à Timhadit, au-dessus d'Azrou, à 1.450-1.500 m. (expos. NW., sol calcaire jurassique avec éboulis ba- saltiques). Cette forét moins éloignée du village et située au voisinage tervention anthropo-zoogéne. Néanmoins ce relevé compléte utilement les listes du printemps. L'ensemble des deux relevés fait ressortir les traits communs à la plupart des foréts montagnardes de Quercus Ilex du Moyen Atlas. Quercetum Ilicis, au-dessus d'Azrou, sur la route de Timhadit, 1.450- 1.500 m., étudié le 25 juillet 1921. STRATE ARBORESCENTE 4-5 3-5 Quercus Ilex + 1 Acer monspessula- 1 1 Quercus lusitanica niun var. maroccana STRATE ARBUSTIVE Arbustes à assimilation continue 2-3 2 Viburnum Tinus + 1 Cistus laurifolius var. 1 1 Ruscus aculeatus atlanticus 1 1 Daphne Laureola + 1 Cistus villosus + í Cistus salvifolius Arbustes à feuilles caduques 1 1 Cytisus Batlandieri + 1 Rosa canina Ar 1 Crataegus laciniata EE it Cotoneaster Fontanesii 1 1 Crataegus monogyna + 1 Coronilla pentaphylla Lianes 1 2 Hedera Helix + 2 Rubus ulmifolius + 1 Rubia peregrina + 1 Lonicera etrusca STRATE HERBACÉE Chaméphytes + 1 Thymelaea virgata v. c 1 Thymus Zygis Broussonetii — 125 — Hémicryptophytes Anthoxanthum odoratum v. Viola Dehnharditii var. atlantica Aristella bromoides Eryngium campestre Holcus lanatus Magydaris panacina Festuca triflora Cynoglossum montanum Agrostis castellana Lamium flexuosum Brachypodium pinnatum ssp. phoe- Marrubium echinatum nicoides Phlomis Bovei Brachypodium silvaticum Clinopodium villosum Agropyron panormitanum Verbascum calycinum Carex Halleriana Galium ellipticum Rumex tuberosus Knautia lanceolata Silene mellifera Campanula Trachelium var. Paeonia coriacea Campanula rapunculus v. verrucu- Arabis Josiae osa. Sanguisorba minor ssp. Magnolii Anthemis pedunculata Geum urbanum Carlina corymbosa Geum silvaticum Chamaepeuce Casabonae Trifolium ochroleucum Microlonchus salmanticus nonis Columnae Lactuca virosa Malva Tournefortiana. Lactuca intricata Hypericum montanum Géophytes : Cephalanthera xiphophyllum Aristolochia paucinervis Balansaea glaberrima Thérophytes : Cynosurus echinatus Plantago coronopus rachypodium distachyon ` Lampsana communis Trifolium glomeratum Andryala integrifolia Le spectre biologique établi d’après ce relevé se rapproche étroite- ment de celui du relevé printanier (v. p. 27) Relevé Relevé pris pris en été au printemps par R Maire par Br.-Blanquet Phanérophytes 27 % 32 % haméphytes 4 » amo» Hémicryptophytes 57 > g9 b Géophytes egoo 75» Thérophytes $ c D” s — 126 — La concordance entre les deux listes est d'autant plus remarquable que les deux forêts, assez distantes l’une de l'autre, ont été étudiées par des observateurs différents à des époques différentes. L'association bien développée du Chéne-vert parait comprendre dans le Moyen Atlas un assez grand nombre de caractéristiques locales. Beau- coup ont été observées par nous uniquement on peu s'en faut dans ce groupement. Cependant nous jugeons plus prudent de nous abstenir pour le moment d'en faire mention. Nous nous contentons d'énumérer les es- péces caractéristiques d'une valeur plus générale, caractéristiques dans l'Afrique du Nord. Telles sont par exemple: Ruscus aculeatus, Vibur- num Tinus, Lonicera etrusca, Festuca triflora, Arabis Josiae, Geum ur- banum, Bupleurum montanum, Chamaepeuce Casabonae. Une des plus belles foréts de Quercus Ilex dans le vallon de Tioumli- line est vouée à la disparition, Des charbonniers berbères y étaient occu- pés, en 1921, à faire des coupes rases et à transformer le bois en charbon. * "ck Nous n'avons pas eu l'occasion d'étudier de prés les groupements semi- naturels dérivés du Quercetum Ilicis, produits de intervention hu- maine et animale. Les prairies pâturées des montagnes d'Azrou appar- tiennent certainement à plusieurs associations bien distinctes. Poa bulbosa y est trés abondant par places. Parmi les groupement dit « édaphiques » parce que répondant à des conditions édaphiques spéciales, de l'étage du Chéne-vert prés d'Azrou nous n'en mentionnerons que deux ; l'un hygrophile, bordant les ruis- seaux (association à Senecio giganteus), l'autre xérophile, cantonné dans les fissures des rochers compacts, calcaires et idolomitiques (association à Fumaria africana). L'association à Senecio giganteus s'observe le long du ruisseau de Tioum- liline (1.200-1.300 m. env.) qui ne se tarit jamais Ses eaux ont une température de 11°3 à la source de Tioumliline (1.600 m.), de 13° à la source de Tit-Hacen (1.270 m.). La liste floristique de ce groupement comprend : Hémicryptophytes : 2 1-2 Scrophularia auriculata 1 1 Trifolium pratense 2 3 Senecio giganteus 1 1 Euphorbia pubescens 1 1 Rumez crispus 1 1 Lamium flexuosum 1 1 Ranunculus bulbosus v. 1 1 Mentha Pulegium + 13:2 Veronica Anagallis Hypericum — tomento p 1 Eupatorium cannabi- sum Epilobium hirsutum Epilobium parviflorum. num 1 i Silene vulgaris 1 1 Lythrum salicaria 1 1 Cerastium atlanticum 1 Trifolium repens pH D Plantago major Taraxacum officinale HH Géophytes (à rhizomes) 1 1 Equisetum ramosissi- 2 3 Mentha rotundifolia mum Thérophytes he 4 Poa annua Ce groupement, composé essentiellement d'Hémicryptophytes, ne des- cend guère dans les plaines du Maroc occidentai. Il remplace à Azrou une association hygrophile trés répandue dans le S.E. de la France et caractérisée entre autres par les Senecio Doria et Cirsium mons- pessulanum. Le Senecio Doria se joint d'ailleurs au S. giganteus dans. dautres ruisseaux des environs d'Azrou. L'association à Senecio gigan- leus se tient sur les bords peu inondés des cours d'eaux; les espéces qui la constituent sont généralement des Hémicryptophytes de haute taille. Un groupement apparenté, mais qui s'avance plus loin dans l'eau courante est composé de plantes basses flottantes à la surface, formant parfois un véritable enchevêtrement de tiges et de feuilles vertes, capa- bles d'assimiler en toute saison, gráce à la température peu variable de Peau. Ce groupement ne se présente ici qu'à l'état de fragments ; il est caractérisé surtout par Nasturtium officinale, Helosciadium nodi- florum et Veronica Beccabunga. Les points d'eau à écoulement trés lent sont souvent envahis et complètement recouverts par les tapis lâches du Cerastium atlanticum, semblables au Montietum à Montia fontana et Chrysosplenium oppositifolium de la France. Le Montia fontana se retrouve d'ailleurs plus haut dans le Moyen Atlas et dans le Grand Atlas. Dans leur ensemble. les groupements « fontinaux » (Quellfluren) des environs d'Azrou se rapprochent beaucoup par leur Physionomie, leurs formes biologiques et par leur composition floris- tique des groupements correspondants de l’Europe moyenne. A l'excep- lion de deux (Senecio giganteus, Cerastium atlanticum), toutes les es- bèces de notre liste font d'ailleurs également partie de la flore fran- aise, — 128 — Association à Fumaria africana Fumaria africana est le prototype d’un « Chasmophyte », c’est-à-dire d’une espèce localisée aux fissures étroites des rochers. Il est calcicole absolu et se rencontre, dans l'Afrique nord-occidentale, avec un cortège d'espèces qui varie trés peu et qui, également, montre une dépendance manifeste vis-à-vis de la station particuliére : les fissures des rochers *. . tre la chênaie à Quercus Ilex et celle à Quercus lusitanica var. ln, 129 n ucc oen maroccana aussi bien qu 'entre celles- ci et la cédraie. Ainsi l'opi- alors qu'en adii avec les deux ei uünimetils te Nes | Nous n’avons pas eu l’occasion en d'étudier des populations à peu près pures de Quercus tte a var. maroccana. ll en existe cepen- dant au fond du ravin de Tioumliline, dans la forét de Bou-Jerirt et sur es croupes qui dominent à PE. le plateau d'Ito. L'arbre, qui atteint la taille moyenne d'un chéne-blanc européen, se cantonne de préférence dans les cuvettes et les vallons frais ou méme un peu humides exposés au N. et NW.; c'est l'essence la plus exigeante par rapport à l'économie de l'eau. Aussi trouvons-nous en sa société un certain nombre, d’espèces méso-hygrophiles qui sont rares ou absentes dans les bois de Chénes- verts et de Cédres. Un relevé pris dans un ravin au-dessous de la clairière du Douar de garde, sur la route d'Azrou à Timhadit, à 1. m. environ (27 mars, complété en juillet par MAIRE), donne une idée de la forêt mixte, clai- riérée de Quercus lusitanica var. maroccana, Q. Ilex et Cedrus atlan- ica. STRATE ARBORESCENTE 27^ or lusitanica var. % 1 Quercus Iles a Jess Acer monspessulanum 1 1 Cedras atlantica + 1 Sorbus torminalis STRATE ARBUSTIVE Arbustes à assimilation continue : Hex Aquifolium Cistus laurifolius v. atlanticus Daphne Laureola Arbuste à feuilles caduques Cytisus Battandieri ; . Viburnum Lantana v. glabrescens ubus ulmifolius Acer monspessulanum Rosa canina Cotoneaster Fontanesii Crataegus monogyna Lonicera etrusca Crataegus laciniata (1) Du Rrerz, Fris, Osvarp et TENGWALL, Gesetze der Konstitution matürlicher Pflanzengesellschaften, Upsala 1920, p. 20. — 133 — STRATE HERBACÉE Chaméphytes Euphorbia nicaeensis Helichrysum lacteum Hémicryptophytes Bromus asper PE perfoliatum Ranunculus rupestris Nepeta granatensis Ranunculus flabellatus Verbuscubt sp. Ranunculus calandrinioides Verbascum Warionis Potentilla maura Verbascum Lychnitis var. iola Dehnhardti var. atlantica Sambucus ebulus Sanicula europaea Erigeron mesatlanticum Heracleum spec. Lappa minor Géophytes : Crocus nevadensis Narcissus Romieuxii Iris alata Balansaea glaberrima Thérophytes : Geranium lucidum Lapsana communis v. macrocarpa Cette liste, d'ailleurs incompléte, montre un curieux mélange d'espéces montagnardes et subalpines apparienant à différentes associations. La forét, trés clairiérée à cet endroit, est parsemée d'arbres tombés, abat- tus par la foudre et les tempêtes ou par les bergers Beni M'Guild. Dans le sous-bois, les arbustes à feuilles caduques dominent. Les petites clai- d rières, r nt visitées par les troupeaux, formaient au printemps veritables jardinets fleuris, garnis de mas de Crocus, d'Iris, de Nar- CiSsus, de Paeonia e enoncules qu'aucune main profane n'avait encore touché q erbes des montagnes du Moyen s. Deux endémiques sup tlas, le Ranunculus Aimer ar Oliver et Narcissus Romieuxii Br.- Bl. et Maire nous captivaient avant tout. Le premier est remarquable p ses fleurs rose-tendre, semblables à celles du ipee glacialis des hautes montagnes européennes, le second, du groupe du sr Bulbo- Codium sensu latiss., par son grand périauthe den, jaune Clair, et ses anthères longuement saillantes. ETAGE SUBALPIN La cédraie. * roi majestueux de l'Atlas, le Cédre (Cedrus atlantica Manetti), règne ên maître au-dessus de 1.750 à 1.800 m. H forme de beaux massifs éten- "S, mais assez clairiérés et s'éléve jusqu'aux Site qui couronnent — 134 — le bassin de l'Oued Tigrigra (1.900-2.000 m, environ). Nous l'avons ob- servé aussi sur les hauteurs au S. du col de Touahar, non loin de Taza, à une altitude à peu prés égale. Il est indiqué en outre sur de nombreux points du pourtour du Moyen Atlas, depuis la vallée de la Moulouya (DE SEGONZAC) jusqu'au Tadla. La seule indication dans le Grand Atlas, est la notice de DE SEcoNzac (Voyages au Maroc, 1903, p. 167) qui parle de « quelques petits Cèdres » sur les pentes N. de PAri-Ayachi (1). La cédraie est absente dans la grande chaine au SW. du Moyen Atlas. Par sa taille robuste, ses branches tordues et trés étalées, son feuillage sombre, le Cédre rappelle l'aspect austére de l'Arole (Pinus Cembra) des Alpes, qu'il remplace dans l'Atlas. A l'instar de ce pionnier de la vége- tation arbustive dans les Alpes, son tronc est recouvert de Lichens parmi lesquels il faut signaler le Letharia (Chlorea) vulpina, couleur jaune-ci- tron, qui abonde également sur les mélézezs et aroles L'arbre atteint des dimensions énormes, L'inspecteur VocELi, de Mek- nés, a mesuré un tronc de 7 m. 40 de circonférence à hauteur d'homme, et des troncs de 1 m. de diamètre ne sont point rares. Beaucoup des plus beaux arbres portent les traces du feu. Le Berbère, avec ses instruments primitifs, aurait de la peine pour abattre ces géants de la forêt; le feu lui facilite sa tâche. De grandes quantités de bois de toutes dimensions gisent par terre et y pourrissent lentement. Heureuse- ment l'intervention des forestiers francais mettra un terme à cette exploi- tation destructrice, véritable « Raubwirtschaft ». La partie de la forét de Cédres que nous avons pu voir de prés, couvre un épanchement basaltique vers 1.800 m. Les arbres y sont serrés, la forét, d'ailleurs fortement altérée par Fiia est loin de représenter une cédraie naturelle primitive; elle reçoit de temps à autre la visite des pasteurs nomades. STRATE ARBORESCENTE 2-3 nd Cedrus atlantica STRATE ARBUSTIVE + 1 Cedrus atlantica + 1 Rubus ulmifolius + 1 Crataegus laciniata + 1 Rubia peregrina V. STRATE HERBACÉE Chaméphytes : Euphorbia nicaeensis Calamintha granatensis (1 Notre regretté ami WarrER nous a dit avoir vu des Cèdres, à la lor- gnette, sur ce versant N. de l'Ayachi. — 135 — Hémicryptophytes : Arrhenatherum erianthum Viola Dehnhardtii v. maroccana Haynaldia hordeacea Magydaris panacina Agrostis castellana Heracleum spec. Saponaria glutinosa Marrubium vulgare Ranunculus rupestris Marrubium echinatum Erysimum grandiflorum Rubia laevis Rumex tuberosus Sambucus Ebulus Saxifraga granulata var. Campanula Trachelium var. Geum urbanum Microlonchus salmanticus Geum silvaticum Catananche caerulea Vicia tenuifolia var. Cirsium odontolepis Geranium malviflorum Lactuca virosa Reseda luteola Tragopogon porrifolius Malva Tournefortiana Géophytes : Ágropyrum panormitanum Valeriana tuberosa Asphodelus cerasifer Thérophytes : Veronica hederifolia ssp. maura. La strate herbacée comprend surtout des Hémicryptophytes. L'absence presque compléte de Thérophytes dans ce groupement est significative etle classe à cóté des groupements de Coniféres subalpins des Alpes. Cette forét se régénére spontanément; les jeunes arbres poussent vigou- reusement et paraissent se trouver dans un milieu trés favorable. Ce qui nous a frappés est le faible développement de la strate musci- nale et l'absence d'une strate sous-arbustive correspondant aux cal- Junaies, vacciniaies, rhodoraies, etc., des montagnes de l’Europe tem- eré Les stades de dégradation de la cédraie prés du douar de garde com- prennent trois groupements (associations?) de physionomie trés diffé- rente. Dans les parties maintenues comme forét-parc, où le Cèdre a sub- Sisté en individus isolés, le terreau meuble, frais et riche en matières or- Saniques, se couvre de peuplements serrés du Cytise à feuilles argentées (Cytisus Battandieri). Superbe arbuste du port du Cytisus alpinus, il dé- Passe la hauteur d'un homme (2-3 m.), ses feuilles demi-persistantes se Maintiennent jusqu'au premier printemps, à l'exemple de celles du Quer- cus lusitanica var. maroccana. Cytisus Battandieri, paléo-endémique du Moyen Atlas, parait y jouer le rôle protecteur de l'aune rampant (Alnus viridis) des Alpes et mérite par conséquent l'attention spéciale du fores- er, Les deux espèces se maintiennent méme sous la futaie en indi- — 136 — vidus isolés et en groupes, mais dés qu'un accident (incendie, tempête, coupe) vient troubler l'harmonie séculaire de la cédraie, dés qu'un des vétérans de la forêt tombe de vieillesse, elles sont prêtes à combler les lacunes, protégeant le sol contre l’érosion et l’appauvrissement (ruissel- lement, desséchement, etc.) et favorisant la bonne venue d’une nouvelle génération d’arbres. De part et d’autre, les deux arbustes jouent un rôle important pour la fixation, l'enherbement et la reforestation de talus glis- sants, de ravins, de cônes d'avalanches et d’éboulements, Cytisus Battan- dieri supporte aussi une couche de neige hivernale abondante et prolon- gée; lors de notre visite, fin mars, les cytisaies étaient encore en partie couvertes par la neige et le relevé que nous en avons pris reste fort in- complet. Autour de la neige fondante, dans un peuplement dense de Cytisus Battandieri parsemé de quelques Cèdres (alt, 1.800 m.), nous avons noté: STRATE ARBUSTIVE 3-4 3 Cytisus Battandieri dr s 1 Crataegus laciniata , 2-3 2 Cistus laurifolius var. at- -— 1 Rubus ulmifolius lanticus + 1 Genista Jahandiezii 1 1 Quercus Iler + 1 Rubia peregrina T i Rosa spec. STRATE HERBACÉE Bromus mollis Rubia laevis Asphodelus cerasifer Sambucus Ebulus Vicia tenuifolia var. Campanula Trachelium var. maure- Petroselinum hortense var. tanica, etc. Magydaris panacina Les jeunes Cédres s'installent en quantité parmi les buissons et — dans des conditions normales — la forêt de Cédres se reconstitue spontané- ment sans aucune difficulté et en relativement peu de temps. On com- prend dés lors l'importance de la strate arbustive pour la reconstitution des cédraies. Sans elle, la marche de la végétation est ralentie et méme définitivement arrétée dans les pelouses páturées qui constituent ici un groupement stable et de durée presque illimitée (1). Ces pelouses se main- (1) Le Cytisus Battandieri et le Cistus laurifolius var. atlanticus sont calcifuges; le premier, à racines profondes, manque à peu prés totale- ment dans les terrains calcaires, le second, dont l'appareil radical est plus superficiel, s'y cantonne dans les poches de décalcification. Aussi la régénération de la cédraie est-elle plus difficile en terrain calcaire que sur le basalte; le róle protecteur que ne peuvent remplir le Cytise et le Ciste appartient ici surtout aux Crataegus en terrain profond, et à l'Adenocarpus Boudyi en terrain pierreux. — 137 — tiennent en effet grâce au pacage assez intense des ovidés, de sorte que les plantules du Cèdre — qui, d'ailleurs, se développent mal dans les gazons denses — sont continuellement détruites. Le sol appauvri, peu profond, est parsemé de blocs basaltiques. | La pelouse rase près du douar de garde (1.800 m.) donne une bonne idée des pâturages subalpins sur le flanc NW. du Moyen Atlas, pâturages résultant de la destruction de la forêt de Cèdres. Elle est constituée de la façon suivant : Hémicryptophytes : 3 2 * Poa bulbosa (2) +o 1 Erythraea Centau- 2-3 2 Festuca ovina var. rium 2 1 Plantago coronopus + 1 Cynoglossum cheiri- 1 2 Trifolium humile folium 1 1 Haynaldia hordeacea E Anchusa atlantica 1 1 * Ranunculus flabella- + 1 Echium flavum tus v. fibrosus + 1 Salvia argentea 1 .1 * Erodium crenatum de. d Nepeta reticulata m 1 Silene maurorum + 1 * Bellis silvesiris me 1 Dianthus Arrostii + 1 Erigeron mesatlanti- + 2 * Herniaria glabra cum i7 12 Delphinium Balansae + 1 Cynara Hystrix + 12 * Cossonia africana Géophytes : * Crocus nevadensis Asphodelus cerasifer Gagea Wilczekii Valeriana tuberosa PE 3 Brachypodium pinna- + tum (rhiz.) + À "Care diosa wp + -= — MM € € e ox + chaetophylla (rhiz.) 1 1 * Romulea Bulboco- Ornithogalum | como- dium sum var.atlanticum Chaméphytes : 1 í * Alyssum montanum 1 1 Plantago mauritanica 1-2 Euphorbia nicaeensis 1 3 Hieracium piloselloi | à Helianthemum glau- es : cum + 1 Thymelaea virgata v. T 1 Sideritis hirsuta v. Broussonetii maroccana Mc eM c err (2) L'astérique indique les plantes en fleurs le 26 mars. — 138 — Thérophytes : 1 1 Cynosurus cds 4 1 * Holosteum umbella- 1 1 ' Erophila ve tum 1 1 * Senecio ains + 1 * Viola parvula olius 1 * Veronica praecox La neige couvre cette végétation au moins pendant 2-3 mois. La pelouse à Graminées trouve son meilleur développement dans les parties plates à sol relativement profond, pas trop sec, non pierreux. Cependant la qua- lité fourragére de ses constituants est médiocre. Elle pourrait étre amé- liorée en favorisant par le parcage (1) l'extension des Graminées et en introduisant de nouvelles espéces, des Légumineuses surtout. Dans les parties pierreuses (volcaniques) les sous-arbrisseaux et arbris- seaux prennent le dessus et parmi eux bon nombre d'espéces aromati- que ou à latex (Euphorbia) que le bétail dédaigne. Ces landes à Chamé- phytes trés peu productives, sont dominées par : Adenocarpus Boudyi Euphorbia nicaeensis Genista pseudo-pilosa Ruta montana Thymus spec. Scorzonera pygmaea La reforestation, succession secondaire partant des pelouses páturées et se terminant par l'association climatique finale (la cédraie ou la Ché- naie) parcourt ici les stades suivants a) sol profond, peu pierreux, non calcaire. Pelouse à Festuca ovina etc. l V Broussaille à Cístus laurifo- ins v. atlanticas | V Association à Cylisus Battandieri Cédraie (au dessus de 1750 m.) b) sol pierreux, calcaire Pacage à Scorzonera pygmaea V Lande à Adenocarpus Boudyi ZN Chênaie à Quercus Ilex (au dessous de 1700 m (1) L'expérience acquise en Auvergne, où le parcage est une trés an- cienne m, fournira des indications utiles sur la manière de pro- céder — 139 — G. — Le secteur du Grand Atlas septentrional Le versant occidental du Moyen Atlas septentrional humide et bru- : H : pps : meux, couvert 'd'immenses forêts de haute taille, diffère énormément quons totalement de renseignements sur le climat du Grand Atlas. Tout ce que l'on peut avancer pour le moment, c'est que la végétation sur les pentes inférieures NW du Grand Atlas porte l'empreinte de la Atlas. Des ilots steppiques s'avancent méme assez en avant dans les val- lées principales de la grande chaine (Amsmiz, Reraya). Pourtant l'aug- mentation des pluies de condensation sur les pentes inférieures du mas- sif se traduit nettement par la présence de restes de maquis à Chamae- forestière, Nous avons observé la transition entre le domaine steppique ues Maroc austral et le territoire forestier dans le parcours de Tamelalt à Demnat et Tanant. Au delà de Tamelalt le scrub à Zizyphus nous accompagne encore jus- qu'à l'Oued Tessaout (env. 550 m.). L'aridité de la steppe a sensiblement diminué dans la contrée au N. d'El Arba. Les collines calcaires des Oulad Krallouf sont couvertes à cette époque de vertes pelouses émaillées de milliers de fleurs aux teintes variées et chaudes, où dominent le rouge et le jaune d’or. On s'élève insensiblement. A quelques kilomètres au S. apparaissent les premiers palmiers nains, d'abord isolés, puis en peuple- ents et accompagnés bientôt de l'Asphodelus microcarpus. Le Retem (Retama Webbii) parait plus exigeant vis-à-vis de lhumidité; les pre- miers pieds se montrent à 750 m. au seuil de la montée qui nous conduit à Demnat, La piste carrossable passe par un petit col flanqué de coteaux calcaires, stériles, recouverts de coussins gigantesques, glauques-grisà- res, du fameux « Tikihout » des Berbères (Euphorbia resinifera), au Sujet duquel notre savant confrère ide la Faculté de Pharmacie, M. PERROT, gardé jusqu’à ces dernières années par une population de Berbères indé- Pendants (1), L’aimable accueil d'Omar Glaoui, caïd de Demnat, nous fit (1) La majeure partie des botanistes de la session a fait l'excursion de Demnat, une petite fraction est allée à Tanant, y a passé la nuit et a rejoint le lendemain à Demnat la premiére fraction. vite oublier les fatigues du voyage. Après la cérémonie du thé, le caïd mit quelques hommes à notre disposition pour nous conduire jusqu’au pont naturel d’Imi-n-Ifri. Cette promenade nous a fourni l'occasion de parcourir une bonne partie du bassin de Demnat renommé pour ses oli- vettes. La richesse du pays de Demnat (900-1.100 m. d'alt.) est due à un systéme d'irrigation ingénieux et compliqué (2), alimenté par l'oued Alhasser, torrent de montagne, qui s'est creusé un cafion profond dans la muraile de calcaire jurassique bordant au SE le bassin de Dem nat. Ses eaux parcimonieusement réparties arrosent et fertilisent olivettes, vergers et jardins, et actionnent de nombreux moulins archaiques où l'in- digène porte son blé (2). Outre les arbres fruitiers rencontrés partout dans la contrée (Oliviers, Amandiers, Figuiers, Abricotiers, Grenadiers, etc.) nous avons remarqué encore à Demnat (à 960 m.) quelques Orangers et un Dattier qui ne produit plus de fruits. Un Francais industrieux cons- truit actuellement avec des ouvriers indigènes une huilerie, premiére entreprise européenne dans cette contrée pour la mise en valeur de ses richesses naturelles. Le contraste du bled « seguia » avec les terrains non irrigués est d'autant plus frappant que les coteaux calcaires environ- nants, complétement déboisés, lavés par le ruissellement et grillés par le soleil présentent l'aspect désolé et la stérilité des « garigues » les plus pauvres du Midi francais. Cependant cette aridité, due aux conditions édaphiques et biotiques (intervention de l’homme), n’est qu ‘apparente. examen, même assez superficiel, montre que nous nous trouvons au sein d'un « climax complex » forestier; autrement dit que le terme ultime de l'évolution Te vers lequel tend toute la végétation de la con- trée est la forêt. Si elle n’y existe plus c'est l'homme qui en est la cause. La flore et la végétation, indicateurs infaillibles du caractère climatique, diffèrent essentiellement des plaines steppiques du Haouz et de la Re- hamna. L'association à Stipa tortilis est absente aux environs de Demnat; avec elle la plupart des espèces steppiques manquent ou sont trés rares (Peganum Harmala, Lasiopogon muscoides, Cladanthus arabicus). Le Ju- jubier (Ziziphus Lotus) et l'Acacia gummifera encore abondants près de Tanant (900 m.) sont remplacés autour de Demnat, de même qu’à PE. de Tanant, par des restes de or Die méditerranéennes assez riches en espèces quoique décimées et maltraitées par l’homme et (2) Les seguias sont entretenues par la communauté de chaque village, tandis que le terrain cultivé est propriété individuelle. Le morcellement de la propriété va parfois très loin et, de même que dans les montagnes de la Suisse où il existe des arbres fruitiers appartenant à plusieurs pro- priétaires, il arrive, que plusieurs Chleuhs se partagent entre eux les branches d'un die ou d’un Noyer les troupeaux. A mesure que l’on s'éloigne des centres habités la brous- saille se resserre, les Cistes, Lavandes et Genéts s'épanouissent, le sol se reconstitue et porte quelques Genévriers de taille rspectable, quelques Oliviers, Ceratonia et vers la créte du Djebel Aghi, méme des Quercus Ilex isolés (à 1.300 m. d'altitude). Le versant SE du Djebel Aghi, assez éloigné de la ville et par conséquent moins dévasté, porte des taillis assez étendus, mais trés clairiérés, de Juniperus phoenicea hauts de 2à 3 m. seulement (1.300-1.400 m.). Les montagnes plus élevées au S.E. du Djebel Aghi paraissent également en partie boisées de Genévriers et méme de Pins d'Alep, qui s'avancent jusque vers 1.900 mètres environ. Sur le marché de Demnat se vendent des troncs de Pinus halepensis apportés par les montagnards des environs. Les peuplements de Pinus halepensis de cette région ont été fort bien étudiés au point de vue fores- lier par le regretté WarrER, dans un rapport demeuré inédit, dont il a bien voulu donner un exemplaire à l'un de nous. L'état actuel de la végétation spontanée des environs de Demnat comprend un certain nombre de types de dégradation de la forêt cli- matique régionale, types d'autant moins stables et d'autant plus hété- rogènes floristiquement que l'altération a été plus profonde et qu'elle se poursuit encore. Parmi les groupements édaphiques permanents qui sortent du cadre des successions secondaires déclanchées par Faction humaine, (on classera par exemple les associations de Lichens crustacés et de Mous- ses à la surface des rochers calcaires et l'association à Fumaria afri- Cana dont nous avons déjà parlé (v. p. 128). L'un de nous (Br.) a fait deux fois l'ascension du Djebel Aghi par des chemins différents. Les notes prises complétées d’après les échantil- lons cs permettent de donner une idée de l'aspect printanier de sa Végétatio La crête rocheuse allongée et peu accidentée du Djebel Aghi borde le bassin de Demnat vers PE. Dans la partie inférieure de la petite mon- tagne affleurent des grès rouges probablement permo- -triasiques (Gen- til), peu perméables, souvent mis à nu par le ruissellement et le piétine- ment des troupeaux. Ces grès, pauvres en CO,Ca, portent une flore essentiellement calci- fuge. Ils sont accompagnés de coulées de tufs volcaniques contempo- Tains (Gentil). Au-dessus des grès rouges reposent les assises claires du Calcaire jurassique compact, très perméables, fissurées, rongées par la Corrosion. Une partie du sommet, sorte ide haut plateau imite parfaitement les « lapiaz » de nos Alpes calcaires. u pied de la montée (à 1.000 m. environ), des champs d'orge nous Íournissent une ample moisson d'espéces messicoles provenant en par- tie des garigues dégradées des environs : Linaria maroccana, superbe endémique à grandes fleurs pourpre foncé se fait remarquer par son abondance; Anchusa italica, Ranunculus arvensis, Asperula arvensis, Vogelia apiculata se comportent ici comme caractéristiques exclusives cette association culturale, qui comprend en plus : Muscari comosum Scandix pecten Veneris Rumex bucephalophorus Coriandrum sativum Silene rubella Anagallis caerulea Coronilla scorpioides Lithospermum arvense Vicia sativa Linaria micrantha Lathyrus articulatus Galium saccharatum, etc. Euphorbia Peplus Aux abords de la piste dans les grès rouges érodés, on peut se rendre compte de la valeur dynamique, édificatrice, de quelques espèces endé- miques les plus intéressantes. Les grès démantelés par le piétinement, modelés ensuite par le ruis- sellement, présentent une inclinaison assez forte, accentuée en plusieurs venir; ils sont pour ainsi dire absents. Les conditions stationnelles parais- sent peu favorables aussi aux Thérophytes si abondants dans le voisi- nage. En revanche quelques Chaméphytes sous-frutescents ou en coussi- nets s'installent dans ces terrains dépourvus d'humus et tendent à les couvrir de leur teinte gris-verdâtre. Parmi ces pionniers deux Légumi- neuses endémiques, Lotononis maroccana et Lotus maroccanus ont une valeur édificatrice considérable. Les tapis serrés du premier atteignent 50 cm. de diamètre et plus; profondément enracinés au centre, étendant de tous côtés de longues tiges rameuses rampantes, ils fixent le sol à l'exemple des tapis du Scabiosa crenata de l'Aurés et du Globularia cordi- folia des Alpes, donnant "idus ix méme temps à des hótes modestes (La- siopogon, Cerastium glom m, Plantago Bellardi, etc.). Un in Liseron voisin du PR E althaeoides (C. Glauorum nov. sp.), Bras- oc A t p pionniers. Une Graminée Hémicryptophyte (Aristida caerulescens) et un Chaméphyte frutescent (Fumana thymifolia) apparaissent. A peu prés en méme temps s'installe un petit arbuste rabougri : La- vandula atlantica nov. sp. (L. pedunculata Coss. non Cav.) qui se distin- 8ue nettement des L. Stoechas et L. pedunculata dont il a le port. , Une centaine de mètres plus haut, une broussaille peu élevée, discon- tinue, de Lavandula atlantica, Cistus monspeliensis, C. villosus v. mauri- j — 143 — tanicus, Genista tridens, Juniperus Oxycedrus, se maintient péniblement. Mais dés que l'on s'éloigne un peu du pacage surpâturé, les buissons se resserrent et on ne peut douter que la simple mise en défens aurait pour conséquence sa transformation d'abord en maquis, puis en forét. Cepen- dant la reconquéte par la forét de ces terrains ingrats, appauvris, ne se fera pas d'un jour à l'autre. Nous donnons ici, les listes de deux représentants de la Cistaie (aspect vernal) sur les pentes du Djebel Aghi, assez distants l’un de l’autre. Les deux populations sont situées sur les grès rouges entre 1.100 et 1.200 m. d'altitude (exp. NW. ; incl. 20°). STRATE ARBUSTIVE INFÉRIEURE (espèes à assimilation ininterrompue.) 1 2 Quant. Soc. Quant. Soc. Cistus monspeliensis 3 2 3 2 Lavandula atlantica 2 2 1 1-2 Genista tridens 1 2 1 1-2 Juniperus Oxycedrus 1 1 2 1 Polygala Balansae 1 2 a: 2 Juniperus phoenicea 1 1 1 1 Cistus villosus v. mauretanicus 1 1-2 de T2 Olea europaea 1 1 Retama Webbii 1 1 STRATE ARBUSTIVE INFÉRIEURE (espèces à assimilation ininterrompue). Thymus spec. (non fleuri) 1 2 2 2 Chamaerops humilis + 2 + 2 Lavandula dentata 1 1 -— 1 ` STRATE HERBACÉE Chaméphytes : Ruta chalepensis + 1 1 1 Helianthemum cf. virgatum 1 1 1 1 Lotus maroccanus 1 1 Teucrium Polium a — a 1 1 P hagnalon saxatile Ebenus pinnata + 1 — 144 — 1 2 on OS EE CET Quant. Soc. Quant. Soc. Hémicryptophytes : Bellis silvestris 74 IL Bourgaea humilis + 1 + 1 Lygeum spartum + 2 Poa bulbosa * 1 Carex Halleriana 1 - Ranunculus flabellatus + 1 Sanguisorba. minor ssp. Magnolii x 1 Anthyllis vulneraria ssp. maura 1 1-2 Eryngium tricuspidatum — 1 Atractylis macrophylla v. incana + 1 Brachypodium phoenicoides + 1 Géophytes : (à bulbes et tubercules.) Urginea maritima + 1 Ophrys lutea + 1 Bunium mauritanicum w 1 Thérophytes : Vulpia dertonensis 1 1 2 1 Nardurus (demnatensis?) hid Brachypodium distachyon 1 1 Rumex bucephalophorus 1 1 Cerastium glomeratum + 1 Arenaria emarginata 1 1 Minuartia tenuifolia + 1 Alyssum campesire 1 1 1 1 Biscutella lyrata 1 Thlaspi perfoliatum "h 1 Arabis auriculata + 1 Arabis parvula + 1 Erysimum incanum a 1 Erophila verna 1 1 Hippocrepis sp + 1 : Erodium cicutarium + 1 Anagallis caerulea + 1 1 1 Asterolinum linum-stellatum 1 1 1 1 Myosotis collina vs gracillima — 1 Linaria maroccan 1 1 1 1 1 2 Quant. Soc. Quant. Soc. 1 1 -—— — Sherardia arvensis T 1 + sis Crucianella angustifolia Valerianella spec. ellis microcephala Filago gallica 1 1 Senecio vulgaris T Hedypnois polymorpha +. ST MUSCINALE (très pauvre en espèces et en individus.) Encalypta vulgaris Tortula ruralis Tortella squarrosa Tyum spec. Weisia spec. Cladonia rangiformis Cladonia fotiacea mH HHH ph ph pad phi RA ph +HH+H+H++ La strate arbustive de ces deux relevés montre une analogie remar- quable, tandis que les strates inférieures varient beaucoup d’un point à l'autre L'évolution naturelle de la végétation sur les grés rouges conduirait de la broussaille à Cistes à un taillis de Genévriers (Juniperus Oxycedrus et surtout J. phoenicea) parsemé peut-être de quelques Oliviers. Vers le haut des Chênes-verts isolés arriveraient probablement à s'implanter ; actuellement, le premier Chéne-vert que nous avons observé se cram- Ponne dans les fissures d'un rocher prés de 1.300 m. d’alt., tandis que les Srés ne dépassent guère l'altitude de 1.200 m. Les Cistaies et Lavandaies à Lavandula atlantica sont limitées vers le haut par ces grés siliceux qu'elles ne dépassent pas Sur le calcaire jurassique au-dessus de 1.200 m. apparaissent : Coronilla minima Scandix australis, etc. Rhamnus oleoides Lavandula dentata, qui remplace ici le L. atlantica calcifuge. Polygala Balansae est bien plus abondant sur le calcaire jurassique que sur le grès. — 146 — Les rochers calcaires portent : Orthotrichum cupulatum Bartramia stricta Barbula intermedia Camptothecium aureum. Les conditions pour le reboisement des pentes supérieures du Djebel Aghi sont plus favorables que dans le bas. Le bétail et la häâche n'ont pas encore eu raison de toute la végétation forestière; on y observe des groupes de Genévriers de 3 m. de hauteur et sur le sommet de la colline, doucement incliné vers le SE, s'est conservé un véritable taillis, trés clairiéré il est vrai, mais assez étendu. Le Juniperus phoenicea (de 2 à 3 m. de hauteur) y domine; il est accompagné de Genévriers-Oxycèdres et d'Oliviers isolés. Derniers témoins du boisement, ces taillis montrent des lacunes et des clairières malheureusement trop nombreuses envahies par les coussins serrés d'Euphorbia resinifera. Cette Euphorbe, profon- dément enracinée dans les fentes du sol calcaire fissuré, s'étend à mesure que le taillis recule, bravant toute concurrence. Il est temps que les fores- tiers francais interviennent pour arrêter la disparition complète des forêts dans les massifs extérieurs du Grand Atlas. Quant à l'Euphorbia resinifera, il disparaîtra automatiquement avec = reprise de la forêt, car c'est une plante de pleine lumière qui ne tolère guère de compagnons à feuillage dense. Au Djebel Aghi on peut constater qu'elle se développe moins bien et qu'elle dépérit à l'ombre des grands arbustes et des petits arbres. A Tanant (650-800 m. d’alt.), Euphor- bia resinifera et Acacia gummifera s'associent et paraissent bien s'accom- moder (v. fig. 11). Le plus souvent les gigantesques tortues végétales de l'Euphorbe se touchent. On est alors obligé de marcher sur ces cous- sins serrés, ce qui a peu d'inconvénients pour l’Européen bien chaussé; mais on ne pourrait pénétrer pieds-nus dans ces peuplements épineux (1). La concurrence active des Euphorbes exclut presque toute autre végé- tation. A grand peine quelques espèces vivaces parviennent à à prendre Ballota hirsuta, Olea europaea, etc., (au Djebel Aghi); les mêmes espèces, plus Withania frutescens, Rhus pentaphylla, Zizyphus Lotus, Rhamnus: lycioides, Asparagus scoparius, Teucrium Polium, Linaria ventricosa, Launaea spinosa à Tanant. Dans les touffes mêmes, qui les protègent contre les herbivores,quelques lianes, Chaméphytes et Géophytes, ay ant (1) Aussi lEuphorbia resinifera, abondant dans les montagnes du Tadla, a-t-il gêné considérablement les opérations militaires de 1922 qui ont abouti à l'occupation de Ouaouizert. zT la faculté de végéter à l'ombre (Arisarum) ou d'allonger leurs tiges, s'ins- tallent : Cynodon Dactylon Convolvulus althaeoides Andropogon hirtus Linaria sagittata Oryzopsis caerulescens Rubia peregrina Asphodelus microcarpus Bryonia dioica Arisarum subexsertum Phagnalon rupestre Clematis cirrhosa (rare) Lavandula multifida Helianthemum virgatum Bourgaea humilis, etc. et (à Tanant) Asparagus albus, Phagnalon saxatile, Minuartia geniculata, Ephedra altissima, Lathyrus Cicera. Les coussins de l'Eupharbia resini- fera mesurent en moyenne 40 à 50 cm. de haut sur 1 m. de large, mais il y en a qui atteignent 1 à 2 m. . Sur la crête exposée du Djebel Aghi le dépérissement des touffes d'Eu- Phorbe est parfaitement net aux endroits où le vent a libre accès. C'est vrent plus ou moins rapidement de parasites et de saprophytes végétaux; hampignons: Phragmodothis asperata (Dothidéacée), Coniothyrium Gattefossei (Sphéropsidée); Lichens : Physcia ascendens f. leptalea, Xan- oria parietina. Mais la force de résistance de la plante attaquée est trés grande et tandis qu'un cóté du coussin meurt, l'autre, moins exposé et protégé par la partie morte, continue à végéter (1). Le latex d'Euphorbia resinifera fournit la « gomme résine d'Euphor- be », âcre, révulsive, trés vésicante, récoltée surtout à Tanant et exportée Par le port de Mogador. La plante est un endémique paléogéne des chaines extérieures du Grand Atlas et de la partie austro-occidentale du Moyen Atlas (bassin de lOum-er-Rebia et massif des Ntifa), apparenté à des espéces canarien- nes et dont la souche est tropicale (surtout africaine). Une partie du haut plateau dénudé, non envahie par l'Euphorbe, est Tear (1) Les mémes phénomènes s'observent sur Euphorbia Echinus dans le Sous (M). — 148 — nent tout à fait l'aspect d'arbustes épineux; l'extrémité de leurs pousses se transforme en pointes piquantes qui les rendent presque invulnérables. Aussi les indigènes donnent-ils à cet arbuste le méme nom qu'aux Genista Alpes et P. Vayredae Costa de la Catalogne). Ces dernières espèces, sans parents dans la flore européenne, se seraient détachées d'une espéce mé- diterranéennes dés la fin du Tertiaire. Polygala Balansae a tous les attri- buts d'une espéce trés ancienne : organisation morphologique et écologie spéciale, fixité des caractères, faible malléabilité, faible pouvoir d'ex- pansion. Le sol nu du plateau culminant du Djebel Aghi porte une végétation trés discontinue et pauvr e. Quelques Lichens terricoles agissent comme pionniers, contribuant à produire peu à peu une mince couche d'hum ce stade initial appartiennent : Cladonia foliacea Schaer. Cladonia firma Nyl. Endopyrenium hepaticum Krb. Squamaria crassa (dans les fentes du sol rocheux) Diploschistes ocellatus (Vill.) Norm. Le sol ainsi préparé permet l'installation de nombreux Thérophytes tels que : Holosteum umbellatum Linaria micrantha Arabis verna Plantago Psyllium Arabis parvula Galium saccharatum Sedum caespitosum Fedia spec. Erodium cicutarium Bellis microcephala, etc., Myosotis collina ssp. gracillima de quelques Géophytes (Urginea, Orchis lactea) et Hémicryptophytes (Poa bulbosa, Eryngium tricuspidatum, Thapsia decussata, Verbascum sp. etc.), formant un pacage printanier trés pauvre, En été il n'y aura pas grand'chose à brouter sur ce plateau. Un peu mieux partagée est la végétation du rebord NW du Djebel Aghi. Sur ce rebord exposé aux vents pluvieux, un peu plus abrité contre les rayons solaires, une couche d'humus noir a pu se former sur les gradins entre les rochers. Les Cryptogames y sont plus fréquentes, surtout du côté d’Imi-n-Ifri où M. Weiller a récolté les Mousses et Hépatiques sui- vantes : — 149 — Reboulia hemisphaerica Trichostomum Barbula Targionia hypophylla — crispulum Fossombronia sp. — flavovirens Barbula ambigua — mutabile Barbula fallax Encalypta vulgaris Tortula inermis Bryum argenteum Gymnostomum calcareum — . atropurpureum 1 Donianum Dicranella varia Parmi les Phanérogames du rebord NW du Djebel Aghi (à 1.300 m. d’alt.), les suivants méritent d’être cités : Saxifraga dichotoma v. Hervieri Arabis pubescens Chamaepeuce Casabonae Cossonia africana Les fissures des rochers jurassiques portent des fragments plus ow moins bien développés de l'association rupicole à Fumaria africana, mieux représentée vers Imi-n-Ifri. A l'ombre des grands rochers exposés au N, sur la rive gauche de l'Oued Alhasser, existe un épais fourré d'ar- bustes (Anagyris foetida, Rhamnus oleoides, Jasminum fruticans, Aspara- gus albus) enchevétré de lianes (Smilax aspera, Hedera Helix, Clematis cirrhosa, Lonicera biflora, Rubus discolor, Tamus communis), d’où poin- tent quelques arbres (Fraxinus oxyphylla, Ceratonia siliqua, Populus al- ba). La gorge étroite et fraiche constitue un milieu spécial, favorable à la régénération de la végétation ligneuse qui y déploie une vigueur ex- traordinaire pour la contrée. La piste, trés fréquentée, de Demnat aux Ait Chitachen longe ce pas- sage pittoresque. Lors de notre visite de nombreux indigènes nous croi- saient rentrant du marché de Demnat chargés de provisions. Ils ne mani- festaient non seulement aucun signe d'hostilité, mais l'un d'eux, un vieux chleuh de physionomie agréable et franche, nous offrit méme gracieuse- ment des dattes qu’il venait d'acquérir et qui nous firent un réel plaisir. Ek Les montagnes des N'tifa ont été abordées par l'un de nous (M.) à Tanant. Vers Tanant, le passage des steppes à Zizyphus du Haouz s'ef- fectue de la méme manière que sur le chemin de Demnat. Les collines calcaires qui s'étendent en avant de Tanant portent quelques restes rela- formé jamais une forêt continue, mais seulement une en abondance le Chamaerops humilis, représenté dans toute cette con- trée par une forme à feuilles glauques-argentées et, plus disséminé, l'As- bhodelus cerasifer. — 150 — Au delà de l'Oued El-Akhder les collines s'élèvent, formées tantôt de conglomérats argilo-gréseux crétacés, tantót de calcaire jurassique; elles atteignent de 650 à 1.000 m. d'alt. Elles sont en grande partie couvertes des énormes coussinets de l'Euphorbia resinifera entremélés d’Acacia gummifera et de quelques autres arbustes (voir plus haut). En arrivant au plateau de Tanant on voit apparaitre quelques débris de broussailles de Callitris et de Genista tricuspidata ssp. sparsiflora. Ce plateau est trop modifié depuis l'installation du poste pour qu'on puisse y étudier la végétation de l'étage superposé aux collines à Eu- phorbia resinifera, mais il suffit de s'avancer quelque peu à l'Est du poste et de traverser la gorge profonde oü l'Acif Tainit se précipite en une cascade pittoresque, pour trouver, sur la rive gauche de ce cours d'eau, à l’altitude de 900 à 1.000 m., des peuplements importants et assez bien conservés de Callitris articulata. Ces peuplements s'étendent sur des calcaires marneux néocomiens, ils sont pâturés et exploités à tort et à travers; les Callitris âgés y sont rares. Les taillis à Callitris sont formés de : STRATE ARBORESCENTE 3 1 Callitris articulata 1 1 Juniperus phoenicea 1 1 Olea europaea + 1 Juniperus Oxycedrus STRATE ARBUSTIVE 2 1 Genista tricuspidata + 1 * Globularia Alypum ssp. sparsiflora 1 1 Rhammnus lycioides 1 1-2 Chamaerops humilis 1 1 Polygala Balansae 1 1-2 Pistacia Lentiscus 1 1 Teucrium fruticans STRATE HERBACÉE Chaméphytes : 1 1 Helianthemum virga- 1 1 Lotus maroccanus 1 i Thymus maroccanus 2 1 Lotononis maroccana 1 1 Phagnalon saxatile Géophytes : 1 1 Ophrys speculum Hémicryptophytes : 2 Poa bulbosa 1 1 Thapsia villosa T 1 Ebenus pinnata + 1 Anarrhinum pedatum T 4 Ferula communis . 1 . 1 Bourgaea humilis — 151 — Thérophytes : + 1 Helianthemum aegyp- + 1 Helianthemum inter- tiacum . medium + 1 Carlina lanata, etc Le nombre des Thérophytes est surtout considérable dans les clai- rières où ils forment un pacage très maigre. Ici, comme à Demnat. Lotononis maroccana et Lotus maroccanus jouent un róle important comme pionniers sur les espaces dénudés et dans les éboulis. Le Polygala Balansae, trés estimé par les chèvres, forme, lors- qu'il est sans protection, les buissons épais, raides et épineux, décrits de Demnat. Par contre, lorsqu'il croit dans une touffe de Callitris ou d'Olea qui le protège, il prend une allure de liane et s'éléve entre les branches jusqu'à 4 m. de hauteur. Un trait frappant dans cette végétation est l'ab- sence des calcifuges, notamment des Lavandula atlantica, Cistus salvifo- lius, mais aussi des Cistus monspeliensis, Cistus villosus, Lavandula den- tata, etc. La gorge humide de l'Acif Tainit présente une végétation méso-hygro- phile comparable à celle de la gorge de l’Imi-n-Ifri à Demnat. Au bord de la rivière croissent en fourré épais : Nerium Oleander Lonicera biflora Populus alba ` Inula viscosa Salix pedicellata Scirpus Holoschoenus amarixr speciosa Equisetum ramosissimum, etc. Rubus ulmifolius Les escarpements de calcaire marneux qui bordent la gorge ont une végétation abondante et variée. Olea europaea y domine, accompagné de Ceratonia siliqua, Pistacia atlantica, Juniperus Oxycedrus, J. phoenicea, Callitris articulata, Chamaerops humilis, Pistacia Lentiscus, Prasium ma- jus, Smilax aspera, et de la plupart des plantes de la strate herbacée de la Callitriaie, Le caractére montagnard et relativement mésophile de Cette végétation est attesté par la substitution à la Callitriaie d'une forêt mixte méditerranéenne typique. Les corniches des rochers à l’abri du bétail nourrissent Ranunculus rupestris, Balansaea glaberrima, Sedum modestum, ceux-ci nettement montagnards, puis Psoralea bituminosa, Fumaria capreolata, etc. La va- Tiété et la luxuriance de cette végétation sont dues à l'humidité relative — 152 — du milieu, à sa température presque toujours plus basse que sur les co- teaux voisins et enfin à la difficulté de l’intervention humaine et animale, Bien que le Callitris y domine au niveau où règne surtout prés de Dem- nat le Juniperus phoenicea, les basses montagnes des N'tifa ont la plus grande analogie avec celles du Grand Atlas et ne peuvent guére en étre séparées au point de vue géobotanique. DEUXIÈME PARTIE LISTE SYSTÉMATIQUE DES PLANTES RÉCOLTÉES PENDANT LA SESSION EXTRAORDINAIRE AU MAROC Nous donnons ci-après la liste aussi complète que possible des plantes récoltées au cours des excursions de la Société Botanique de France au Maroc. Nous avons, pour cela, ajouté à nos propres récoltes celles de nos confrères RODIÉ et WEILLER, auxquels nous sommes heureux d'adres- ser ici nos plus vifs remerciements pour leur précieuse collaboration. M. WEILLER a porté principalement ses efforts sur la récolte des Bryo- phytes, et c'est à lui que nous devons de pouvoir donner une liste im- Portante de ces végétaux encore si peu étudiés au Maroc. Nous avons ajouté également à notre liste quelques plantes récoltées ‘dans la forét de la Mamora par notre confrère WILCZEK, qui a bien voulu nous faire Part de ses récoltes lorsqu'il a rejoint la Société à Casablanca, ce dont nous sommes heureux de lui témoigner ici notre reconnaissance. Nous avons fait mention également d'un certain nombre de plantes récoltées en 1918, aux environs d'Azrou, par M. l'Inspecteur-adjoint des Eaux et Foréts PERROT; nous avons trouvé ces plantes dans un herbier constitué Par ce forestier et conservé à l'Inspection des Eaux et Forêts de Meknès, où il a été obligeamment communiqué à l'un de nous par M. l'Inspecteur VoGELI, que nous avons le plaisir de remercier ici. Nous avons établi la liste suivante, en ce qui concerne les Spermato- Phytes, dans l’ordre de la classification d'ENcLER. Les genres sont en général] rangés, dans l'intérieur des familles, d’après l'index de DURAND. Lorsque les espéces d'un genre sont nombreuses, elles ont été le plus Souvent rangées dans l'ordre adopté dans la Flore de PAlgérie de BAT- TANDIER et TRABUT. Nos récoltes comprenaient un assez grand nombre d'espéces et de varié- tés nouvelles. La plupart de celles-ci ont été publiées sous le titre de * Contributions à l'étude de la Flore Marocaine » dans le Bulletin de ia Société d'Histoire Naturelle de l'Afrique du Nord, vol. 13 et 14 (Alger, — 154 — 1922-1923) ; quelques-unes sont décrites dans le présent travail. A côté des espèces, sous-espèces et variétés nouvelles (qui sont au nombre de 44, dont une douzaine d’espèces de premier ordre), il a été découvert une vingtaine d’espèces de Spermatophytes nouvelles pour le Maroc; six ide ces dernières n'étaient pas encore connues dans l'Afrique du Nord; il y a lieu d'ajouter à cela plus d'une vingtaine de Bryophytes et de Li- chens et une cinquantaine de Champignons nouveaux pour le Maroc. Les espèces et variétés inédites lors de nos excursions sont désignées par deux astérisques; les espéces et variétés déjà connues, mais non encore indiquées au Maroc à cette époque, par un seul astérisque. Nous devons encore adresser ici des remerciements à MM. DisMiER, MEYLAN, TRABUT et BouLvy DE LESDAIN, qui ont bien voulu étudier les Bryophytes et les Lichens récoltés pendant la Session. Alger et Zurich, juillet 1923. Thallophyta ALGAE Phyllosiphon Arisari Kühn. — Dans les feuilles d'Arisarum subexser- ium : arganiaies au N. du Djebel Amsitten. Saccorrhiza bulboza (Huds.) De la Pylaie. — Grande ile de Mogador. Dictyota dichotoma Huds. — Grande ile de Mogador. Padina pavonia (L:) Lamour. — Mogador. LicHENES (Récoltés par MM. BRAUN-BLANQUET et MAIRE, déterminés par e D' BouLyY DE LESDAIN.) Cladonia rangiformis Hoffm. — Demnat, cistaies sur les grés permiens du Djebel Aghi. Cistaie prés de Saint-Hubert au S. de Casablanca. C. foliacea Schaer. — C. endiviifolia Dicks. — Demnat, plateau calcaire du Djebel Aghi, 1.400 m. * C. firma Nyl. — Avec le précédent. C. pyxidata Ach. — Azrou, sur la terre dans le Quercetum licis. var. neglecta Mass. — Azrou, ravin de Tioumliline. Anaptychia ciliaris Ach. — Sur les branches et les troncs de Quercus llex et de Cedrus atlantica au-dessus d'Azrou, 1.400-1.800 m. A. villosa (Ach.) Hue — Sur les branches des Argania : Djebel Amsit- ten; Djebel Hadid. Sur Juniperus phoenicea au Dj. Aghi, 1.300 m. * Evernia furfuracea (L.) Ach. — Sur les branches du Quercus Ilex et du Cedrus atlantica au-dessus d'Azrou, 1.400-1.800 m. E. prunastri (L.) Ach. — Sur les branches du Quercus Suber dans la forét de la Mamora. — 155 — * P. melanothrix Wainio. — Sur les troncs et les branches de Quer- * P. exasperata De Not. — Avec le précédent. * P. melanothrix Wainio. — Sur les troncs et les branches de Quer- cus suber, dans la forét de la Mamora. Parmelia sp. — Kenitra, forêt de la Mamora, sur Quercus Suber. Ce Lichen est identique à un exemplaire que j'ai recu, de l'abbé HARMAND, sous le nom de P. crinita Ach. var. laevis Harmand (Portugal, environs de Setubal, leg. Conpxrno). Il ne me parait pas devoir être rapporté au P. crinita, mais il constitue peut-étre une espéce nouvelle. Il ne doit pas être rare au Maroc, car je le possède des localités suivantes : 1° Tanger, Dj. Kebir, 400 m., sur Quercus Suber, leg. PITARD, mars 1911 ; 2° Forêt de la Mamora, mars 1912, leg. MounET. Tous ces exemplaires sont stériles. C’est bien certainement le Lichen qu'HAnMaNp (Notes rela- tives à la Lichénologie du Portugal, suite, p. 29) signale sous le nom de Parmelia crinita Ach. f. urceolata Eschw. ( Thallo infra late albido) — Environs de Setubal (ConpEino) — D" BouLY DE LESDAIN. Physcia pulverulenta Nyl. var. angustata Nyl. et var. venusta Nyl. — Sur les branches du Quercus Ilex au-dessus d'Azrou. * P. astroidea Ach. — Djebel Hadid prés de Mogador, sur les bran- ches de l'Arganier. * P. aipolia Nyl. — Avec le Ph. pulverulenta. P. ascendens Bitt. f. leptalea (Ach.) B. de Lesd. — Djebel Aghi près Demnat, 1.400 m., sur l'Euphorbia resinifera. Peltigera polydactyla Hoffm. — Azrou, base des troncs dans le Quer- cetum Ilicis. Xanthoria parientina (Ach.) Th. Fr. — Fès, sur les troncs d'Oliviers. Theloschistes intricatus (Desf.) Hue — Djebel Hadid près de Mogador, Sur l'Arganier. * Ramalina farinacea Ach. var. nervulosa Mull. Arg. — Sur les bran- ches du Quercus Suber dans la forét de la Mamora. R. evernioides Nyl. — Mogador sur les branches du Cytisus albidus. Usnea hirta Hoffm. — Sur les branches des Argania: Djebel Amsitten, Djebel Hadid. Sur les branches du Quercus Ilex au-dessus d'Azrou, 1.600 m. Forêt de la Mamora. * Chlorea vulpina (L.) Nyl. — Sur les troncs des Cédres au-dessus d'Azrou, 1.800 m. * Alectoria jubata (L.) Ach. — Sur les branches des Cédres au-dessus d'Azrou, 1.700-1.800 m. * Placodium aurantium (Pers.). — P. callopismum Mérat — Rochers maritimes de Rabat. Squamaria crassa (Huds.) D.C. — Demnat, plateau calcaire au som- met du Djebel Aghi, 1.400 m. — 156 — * Lecanora sulfurea (Hoffm.) Ach. var. allophana Ach. — Azrou, 1.550 m., sur les troncs du Quercus Ilex. * Rinodina roboris (Duf.) Arn. — Mogador, sur les branches du Cyti- sus albidus. Dirina Ceratoniae Fr. — D. repanda f. corticola Harmand Fl. Fr., p. 1.092. — Mogador, sur les branches du Cytisus albidus. Rhizocarpon oU (L.) D.C. — Sur les blocs de basalte au- dessus d'Azrou, 1.750 m ie dE Kórb. — Demnat, plateau calcaire du Djebel Aghi, 00 m. FuNci (Récoltés par MM. P. DuwÉx et le D! R. MAIRE, déterminés par le Dr R. MAIRE.) Chytridiales Synchytrium aureum Schrót. — Sur les feuilles d'Helianthemunt ledifolium à VW. de Demnat. Peronosporales Cystopus candidus (Pers.) Lév. — Sur Alyssum scutigerum : Safsafat, Semouna-Bérard. Sur Alyssum campestre : Ito. Sur Eruca vesicaria : Et-Tleta à PE. de Saffi. Sur Sisymbrium Irio : Mechra-ben-Abbou. Sur Sisymbrium officinale : Demnat. Sur Malcolmia torulosa : Semouna-Bérard. Sur Coronopus Ruellii : Taza. *C. Tragopogonis (Pers.) Schrót. — Sur Rhagadiolus stellatus : Chaouia à Khemisset. Ipomoeae-panduratae (Schw.) Farl. — C. candidus var. Convolvula- cearum (Otth.) Berl. — Sur Convolvulus siculus : Mogador. — Sur C. ghabensis : Dar Kaid Omar, entre Fés et Taza. * Peronospora arborescens (Berk. De Bary. — Sur Papaver dubium var. Lecoqii : Ito. — Sur P. hybridum : Chaouia prés de Khemisset. * P. affinis Rossm. — Sur Fumaria capreolata : Fès. P. parasitica (Pers.) De Bary (sensu lato). — Sur Vogelia oiala; Azrou. * P. leptoclada Sacc. — Sur Helianthemum ledifolium : Djebilet; Man- soura près Tlemcen. * P. Erodii Fuck. — Sur Erodium pulverulentum Desf : Semouna- Bérard, — 157 — * P. effusa (Grev.) Rabenh. — Sur Chenopodium opulifolium : Rabat. * P. Radii De Bary var. epiphylla Poirault — Sur Chrysanthemum viscido- hirtum : Kenitr * Plasmopara nivea (Ung) Schrót. — Sur Smyrnium olusatrum : Taza. Deuteromycetes Cercospora tripolitana (Sacc. et Trott.). — C. Emicis Pat. in Pitard. — C. Barrasii Frag. — Sur Emex spinosus : Rabat. * C. beticola Sacc. — Sur Beta vulgaris : Mogador. * Septoria Urticae Rob. et Desm. — Sur Urtica urens : Rabat. Coniothyrium Gattefossei Maire et Duvernoy. — Ce Champignon s'est développé abondamment sur des tiges d'Euphorbia resinifera récoltées à Tanant et parasitées par Phragmodothis asperata, dont il est peut-étre une forme imparfaite. Ascomycetes * Cantharomyces Bordei Picard — Sur Limnichus incanus Kiesw : Fés (leg. Alluaud). Terfezia ini Tul. var. heterospora Chatin — Kenitra, forêt de la amora, sous les Helianthemum guttatum. Les Terfas de la Mamora, encore immatures lors de notre excursion, ont pu être étudiés d’après des spécimens qui nous ont été envoyés par M. l'inspecteur- adjoint des forêts MoviLLERON, auquel nous sommes heu- reux d'adresser ici nos plus vifs remerciements. Nous avons mangé à Fés un Terfas, malheureusementr trop jeune pour pouvoir étre identifié. * Erysiphe graminis D. C. — Sur Poa bulbosa : Tanant. * Phyllachora Poae (Fuck.) Sacc. — Sur Poa bulbosa : Tanant. * Phragmodothis asperata (Syd.) Theiss. — Montagnella ANA Syd. he Sur les tiges vivantes d'Euphorbia resinifera: Tanant, Dem * Sepultaria Sumneriana (Cooke) Maire — Lachnea Susie cdi E. — Sous les Cedrus au-dessus ‘d’Azrou. Ustilaginales Ustilago Cynodontis Magnus. — Sur Cynodon Dactylon : Rabat, Marra- kech, U. Tritici Jens. — Sur Triticum durum : champs au bord de l'Oued Tessaout, et dans la Chaouia U. Avenae (Pers.) Jens. — Sur Avena barbata : forét de la Mamora. " U. Vaillantii Tul. — Sur Muscari comosum : Taza. " * U. Bellevaliae Maire. — Sur Bellevalia mauritanica: Aghbal près m Tuburcinia Ranunculi (Lib.) Liro (sensu lato). — Sur Ranunculus llabellatus à 'W. de Meknès. — 158 — Uredinales Uromyces Behenis (D. C.) Ung. — Sur Silène angustifolia Guss. (mu, inflata Sm) : Chaouia près de Khemisset. * U. renovatus Sydow. — Sur Lupinus pilosus : Rabat. * U. Anthyllidis (Grev.) Schiot. — Sur Anthyllis tetraphylla : Djebel Hadid. U. Limonii (D. C.) Lév. — Sur Statice mucronata : dunes de Mogador. , * U. Scillarum (Grev.) Wint. — Sur Scilla peruviana : Kenitra. Sur Urginea sp.: Azrou. * U. Poae Rabenh, — L sur a r flabellatus : Azrou. * U. graminis#ÆFerulae Maire. — I. sur Ferula communis : plateau d'Ito. Puccinia Malvacearum Mont. — Sur Athana longiflora : entre Fès et Meknès. Sur Malva hispanica : Mechra-ben-Abbou. Sur Lavatera cretica : Kenitra, Rabat. * P. Bunii D. C. — Sur Bunium alpinum : Azrou, cédraies. P. Pimpinellae (Str.) Mart. — Sur Pimpinella villosa : Salé. P. Atropae Mont. — P. Withaniae Laz. — Sur Withania frutescens : Djebel pe Mechra-ben-Abbou; Skoura. t nthae Pers. — I. II. sur Clinopodium villosum De Noé : Azrou. P. duit Mart. — Sur Centaurea sphaerocephala: Fès. * P. pulvinata Rabenh. — Sur Echinops Bovei : Marrakech. * P. Rhagadioli Syd. — Sur Rhagadiolus stellatus : Sidi-Abd-el-Jellil; Tanant. * P. Podospermi D. C. — Sur Scorzonera laciniata : plateau d'Ito. * P. Hyoseridis-scabrae Maire. — Sur Hyoseris scabra : Taourirt. * P. Andryalae (Sydow) Poirault. — II. Sur Andryala pinnatifida et À. mogadorensis : dunes et grande ile de Mogador. P. Asphodeli Duby. — Sur Asphodelus microcarpus : forét de la Ma- mora. P. Barbeyi Magnus. — Sur Asphodelus tenuifolius : Mechra-ben-Abbou:; Djebel Hadid. * P. melanopsis Syd. — Sur Iris Sisyrinchium : Tanant. * P. Hordei Fuck. — Sur Hordeum vulgare : Marrakech. * P. Laguri-Chamaemoly Maire. — II. III. sur Lagurus ovatus: forêt de la Mamora. * Gymnosporangium confusum Plowr. — I. sur Cydonia maliformis : Demnat. * G. Oxycedri Bres, — Sur Juniperus Oxycedrus : Demnat. * G. gracile Pat. — Sur Juniperus Oxycedrus : Azrou. * Phragmidium violaceum Wint. — Sur Rubus ulmifolius : Demnat. : ut subcorticium Wint. — Sur Rosa damascena: jardins de Marra- ech. — 159 — * Melampsora pulcherrima (Bub.) Maire. — I. sur Mercurialis ambi- gua: Tanant, gorge de l'Acif Tainit, sous les Populus alba. * M. Helioscopiae Cast. (sensu stricto). — Sur Euphorbia Helioscopia: Fès. (sensu lato). — Sur Euphorbia exigua: Demnat, Taourirt. Sur E. pubescens: Oued Ykem (urédo seulement). M. Euphorbiae-Gerardianae W. Mul. — Sur Euphorbia falcata : Taou- rirt. Aecidium Valerianellae Biv.-Bernh. — Sur Valerianella discoidea : Taza; Tanant; El-Hajeb. * A. Euphorbiae Gm. — Sur Euphorbia nicaeensis : Azrou. Exobasidiales Exobasidium Hesperidum Maire. — Sur les feuilles de Rhus oxyacan- tha : Djebel Hadid. Polyporales * Stereum hirsutum Fr. — Sur les souches et les troncs morts de Quercus Ilex : forêts d'Azrou. * Polyporus (Phellinus) torulosus Pers. — P. rubriporus Quél. — Sur les vieilles souches de Chamaerops humilis : environs de Rabat. * P. (Fomes) fomentarius Fr. — Sur les vieux troncs de Quercus Ilex : rou. Agaricales Schizophyllum commune Fr. — Sur les vieux troncs d'Oranger (Citrus Aurantium) dans les jardins de Fès. Pleurotus Eryngii D. C. var. Ferulae Pat. — Agaricus nebrodensis Inz. — Sur les vieilles souches de Ferula communis : Oudjda, Taza. * Pholiota cylindracea (Fr.) Gill. — P. aegirita (Brig.) Quél. — A la base des vieux troncs de Populus alba : Marrakech. * Hypholoma Candolleanum (Fr. Quél — Sur la terre humide à Tanant. x Panaeolus campanulatus (Fr.) Quél. — Sur la terre fumée et les Vieilles bouses : Chichaoua. * Coprinus sterquilinus Fr. — Sur la terre fumée : Ito. Gasterales ` Gyr ophragmium Delilei Mont. — Dunes de Mogador. BRYOPHYTA Récoltés principalement par le Commandant WEILLER et déterminés à. MM. Dismier et le D? Tragur: les échantillons récoltés par M. BRAUN- IANQUET ont été déterminés par M. Ch. MEYLAN. Musci Gymnostomum calcareum Nees et Hornsch. — Demnat, rochers cal- caires à Imi-n-Ifri, 1.000-1.100 m G. eli pe Hedw. — Kenitra, sur le sol sablonneux dans la forêt de la Mam * Anae cce goi compactum (Schleich.) Schwaegr. — Azrou, blocs ba- saltiques dans les cédraies, 1. m. Eucladium verticillatum (Brid.) Br. et Schimp. — Meknés, murs suin- tants. * Dicranoweisia cirrhata (Hedw.) Lindb. — Azrou, blocs basaltiques dans les cédraies, 1.750 m. Weisia viridula Brid. — Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioum- liline, trés abondant, 1.300-1.400 m Dicranella varia (Hedw.) Schip. — Demnat, rochers calcaires de PImi-n-Ifri, 1.000-1.100 m. Rabat, abondant sur la falaise. Taza, rochers de travertin, 600 m. * Fissidens impar Mitt. — Murs à Rabat. Olivettes à Taza et à Tlemcen. Ceratodon purpureus (L.) Brid. — Azrou, sur la terre dans les cédraies, basalte, 1.750 m Pleuridium oi - Br. et Sch. — Kenitra, sur le sol sablonneux dans la forét de la Mamor Phascum piliferum Sekre. — Sur la terre humide à l’Agdal de Marra- kech. Olivettes à Tlemcen Pottia cavifolia Ehrh. — 'Oktvertos à Tlemcen, sur la terre humide. P. intermedia (Turn.) Fürnr. — Avec le précédent P. minutula (Schwaegr.) Br. et Sch. — Avec le précédent. P. mutica Vent. — Avec le précédent. * P. commutata Limpr. — Marrakech, sur la terre humide à l'Agdal. Olivettes de Tlemcen, avec les précédents. Didymodon luridus Hornsch. — Sur la terre et les rochers à Taza. Oli- vettes à Tlemcen. T. Barbula Schwaegr. — Sur la terre au "led des rocherk de d'Imi-n-lfri prés Demnat, 1.000-1.100 m. Pied des murs et falaises ma- ritimes de Rabat. Rochers de travertin à Taza, 600 m. £f. rs Bruch. — Demnat, avec le précédent. Taza, avec le pré- céden T: flavo-virens Bruch. — Demnat, avec les précédents. Rabat, avec le précéden T. se Br. et Sch. — Demnat, avec les précédent T. nitidum (Lindb.) Schimp. — St-Hubert au S. de bin Cistaie (det. Meylan). — 161 — T. Ehrenbergii Ltz. — Meknès, murs suintants. Barbula ambigua Br. — Demnat, pied des rochers calcaires à Imi-n-Ifri, 1.000-1.100 m. Sur la terre humide à l'Agdal de Marrakech. Olivettes de Tlemcen. B. cuneifolia (Dicks.) Brid. — Sur la terre dans les olivettes de Tlemcen. B. muralis (L. Timm. — Murs à Tlemcen; Taza; Meknès. St-Hubert au S. de Casablanca. B. Vahliana Schultz. — Sur la terre dans les olivettes de Tlemcen. B. fallax Hedw. — Demnat, pied des rochers calcaires d'Imi-n-Ifri. Marrakech, sur la terre humide à l'Agdal. Pied des murs à Meknés. Oli- vettes de Taza; et de Tlemcen. Fés, prés de Bab Ftoh. B. vinealis Brid. — Rochers de travertin à Taza. Rochers calcaires entre EI Arba et Demnat. B. cylindrica Schimp. — Taza, avec le précédent. Fès, Bab Ftoh. B. unguiculata Hedw. — Murs et terre humide à Rabat; Taza; Tlemcen. B. squarrosa Brid. — Demnat, sur la terre calcaire séche sur le Dje- bel Aghi, 1.200 m. B. tortuosa (L.) Web. et Mohr. — Azrou, rochers calcaires dans les chénaies et cédraies, 1.400-1.700 m. B. inermis C. Muell. — Demnat, rochers calcaires d'Imi-n-lfri, 1.000- 1.100 m. Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioumliline, 1.300-1.400 m. Vieux murs à Tlemcen, 800 m. B. intermedia Milde — Tortula montana (Nees) Lindb. — Demnat, ro- chers calcaires du Djebel Aghi, 1.200 m. Azrou, rochers de travertin, 1.250-1.300 m., association à Fumaria africana. El Hajeb, 950 m., asso- ciation à Foiierià africana. Crossidium griseum (Jur.). — Demnat, sol pierreux calcaire, au Dje- bel Aghi, 1.400 m. (dét. Meylan). Grimmia pulvinata Sm. — Azrou, blocs basaltiques, rochers schisteux à rochers calcaires, 1.250-1.800 m. Rochers calcaires à Tlemcen, 800- 00 m G. leucophaea Grev. — Azrou, blocs basaltiques et rochers schisteux, 1 as 1.800 m * G. commutata Huebn. — Azrou, blocs basaltiques dans les cédraies, 1.750-1.800 m G. orbicnlaris Br. mss. — Demnat, au Djebel Aghi, 1.400 m. (dét. Meylan). Hedwigia ciliata (Ehrh) — H. albicans on Lindb. — Azrou, vallon de Tioumliline, 1.550 m., Quercetum Ilici a a affine Schrad. — Azrou, sur b us troncs de Cedrus, 175701. 800 m = 102 — O. cupulatum Hoffm. — Demnat, rochers calcaires du Djebel Aghi, 1.200 m. Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioumliline, 1.300-1. 400 m. Rochers calcaires à Tlemcen, 800-900 m. * 0. anomalum Hedw. — Azrou, rochers schisteux, avec le précédent. O. diaphanum Schrad. — Tlemcen, sur les troncs d'arbres. * O. rupestre Schleich. — Azrou, blocs basaltiques dans les cédraies, 1.800 m. À * O. Sturmii Hopp. et Hornsch. — Azrou, rochers schisteux du ravim de Tioumliline, 1.300-1.400 m. Encalypta vulgaris Hedw. — Demnat, rochers calcaires à Imi-n-Ifri, 1.000-1.100 m., et Djebel Aghi, 1.300-1.400 m. Funaria hygrometrica (L.) Hedw. — Pied des murs à Rabat; Meknés; Taza. Azrou, sur la terre brülée dans les cédraies, 1.750-1.800 m. F. mediterranea Lindb. — Murs et talus à Rabat; Meknés. Azrou, ro- chers schisteux, 1.300-1.400 m. Fés, vers Bab Ftoh. F. dentata Crome — Tanant, rochers de calcaire marneux, 900 m. yes carnea (L.) Schimp. — Sur la terre humide dans les olivettes de Tlem rp parre L. — Demnat, rochers calcaires d'Imi-n-Ifri, 1.000- 1.100 m. Murs et olivettes à Tlemcen. B. atropurpureum Wahlenb. — Avec le précédent et de plus à Rabat ; Meknès; Taza. B. capillare L. — Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioumliline, 1.300-1.400 m. Olivettes de Tlemcen. B. Donianum Grev. — Demnat, rochers calcaires à Imi-n-Ifri, 1.000- 1.100 m. Taza, rochers de travertin, 600 m B. torquescens Br. — Kenitra, base di troncs de Quercus Suber, dans la forét de la Mamora. * Aulacomnium androgynum (L.) Schwaegr. — Azrou, sur la terre dans les cédraies, 1.750-1.800 m. Mnium undulatum (L.) Neck. — Azrou, source dans les schistes du ravin de Tioumliline, 1.400 m. Bartramia stricta Brid. — Demnat, rochers calcaires du Djebel Aghi, 1 Heus m. Tegea TOGOA schisteux du ravin de Tioumliline, 1-300-1.400 m. a Sull. — Azrou, sur les troncs et les branches dans le "Untresnbh Ilicis, 1.500-1.600 m * Pterygynandrum filiforme (Timm.) Hedw. — Azrou, blocs basalti- ques dans les cédraies, 1.750-1.800 m Pterogonium gracile (Dill. Sw. — Azrou, vallon de Tioumliline, 1.550 m., sur les vieux troncs du Quercus Ilex. Homalothecium sericeum (L.) Br. et Sch. — Tlemcen, olivettes. Djebel Aghi, prés Demnat, 1.300 m., rochers calcaires. Azrou, ravin de Tioum- liline, 1.550 m sù AUS ae Fiere Br. et Sch. — Azrou, sur les troncs de Cbdrés; 1.750-1.800 n x péter cn aureum (Lag.) Br. et Sch. — Demnat, rochers cal- caires et gréseux sur le Djebel Aghi, 1.100-1.200 m. Brachythecium velutinum (L.) Br. et Sch. — Azrou, sur la terre et les blocs basaltiques dans les cédraies, 1.750-1.800 m., vallon de Tioumliline sur les Quercus Ilex. Scle:opodium Illecebrum (Schwaegr.) Br. et Sch. — Terrains sablon- neux à Rabat. Azrou, vallon de Tioumliline, 1.550 m., sur le Quercus llex. Eurrhynchium nnd (Brid. Br. et Sch. — Pied des murs à Rabat. Olivette de Tlem p um PA (Dicks.) Br. et Sch. — Olivettes de Tlem- ce R megapolitanum (Blandw.) Br. et Sch. var. meridionale Sch. — Oli- vettes de Tlemcen. R. rusciforme (Neck.) Br. et Sch. — Azrou, rochers schisteux inondés le long du ruisseau de Tioumliline, 1.400 m. Amblystegium irriguum p et Wils.) Br. et Sch. — Sur les pier- Rabat. Olivettes de Tlemce Hypnum filicinum L. — ES. ravin de Tioumliline, rochers schis- teux humides, 1.300-1.400 m. H. cupressiforme L. — Azrou, sur les troncs de Cedrus, 1.750-1.800 m. et sur les troncs de Quercus Ilex, à 1.550 m. (var. uncinatum Boul.). Hepaticae Anthoceros laevis L. — Sur la terre sablonneuse humide à Rabat. Pellia Fabroniana Raddi — Lieux humides à Tlemcen. Targionia hypophylla L. — Rochers calcaires humides à Imi-n-Ifri prés Demnat. Murs humides à Meknès. Fès. Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioumliline. Reboulia hemisphaerica (L.) Raddi. — Demnat, rochers calcaires hu- mides à Imi-n-Ifri. Taza, rochers de travertin. Azrou, rochers schisteux humides dans le ravin de Tioumliline. copain E (L. Dum. — Vieux murs à Rabat; à Tlemcen. Fés Vers Bab F eoi aside caespitiformis De Not. — Demnat, rochers et terre Calcaires à Imi-n-Ifri, Vieux murs à Meknès. Kenitra, sur la terre sa- nneuse dans la forêt de la Mamora. Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioumliline. — 164 — PTERIDOPHYTA Polypodiaceae Asplenium Ceterach L. — El-Hajeb, rochers calcaires, dans l'asso- ciation à Fumaria africana; Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioum- liline, 1.300-1.400 m. Demnat, 1.100-1.400 m. A. acutum Bory — Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioumliline, 1.300-1.400 m. A. Trichomanes L. — Avec le précédent. Demnat, rochers d'Imi-n- Ifri, 1.200 m., et Djebel-Aghi, 1.300 m. Adiantum Capillus Veneris L. — Demnat, Imi-n-Ifri, 1.200 m. Gymnogramme leptophylla (L.) Desv. — Avec le précédent; rochers de travertin calcaire à Taza. Taillis de Quercus Suber entre Keniira et abat. Polypodium vulgare L. ssp. serratum (Willd.) Christ. — Rochers schis- teux et maquis à Bouznika. Cheilanthes pteridioides (Reichard) Christensen. — C. fragrans Hook. — var. maderensis (Lowe) Trabut. — Demnat, rochers calcaires du Dje- bel Aghi, 1.300 m.; coteaux calcaires prés El-Arba à PW. de Demnat, 600 m.; rochers calcaires du £alagh au-dessus de Fès, 600-700 m. Notholaena vellea (Ait) Desv. — Rochers calcaires à Taourirt, 0 m.; sur le Zalagh de Fés, 650 m.; à Demnat, 1.100 m.; rochers gré- seux des Djebilet, 500-600 m.; rochers calcaires du Gueliz à Marra- kech, 500 m. Equisetaceae Equisetum ramosissimum Desf. — Marrakech, séguias de l'Agdal; Ta- nant, bords de l’Acif Tainit. SPERMATOPHYTA Gymnospermae Pinaceae Callitris articulata (Vahl. Murb. — Monts des Ntifa: Tanant, collines calcaires, 900-1.200 m. Mogador, plaine de Hôtel Palmera; Djebel Amsitten, 350-600 m.; Djebel Hadid, 400-600 m. Juniperus phoenicea L. — Demnat au Djebel Aghi, 1.200-1.400 m. J. Oxycedrus L. — Monts des Ntifa : callitriaies prés de Tanant, 950- 1.200 m. — Moyen Atlas : plateau calcaire d’Ito, 1.400-1.500 m.; Azrou, eris de Tioumliline, dans le Quercetum Ilicis, schistes primaires, 1.400- m. a. db e Cedrus libanotica Link subsp. atlantica (Manetti) Holmb. — Moyen Allas: forme des foréts au-dessus d'Azrou, de 1.600-2.000 m., sur cal- caire et basalte. Montagnes au S.W. de Taza, vers 1.800 m. Gnetaceae Ephedra fragilis Desf. — Fés, rochers calcaires du Zalagh vers 600 m. E. altissima Desf. (sensu lato). — Arganiaies à PE. et au S. de Mogador. Rochers des Djebilet. Tama- Plaine du Haouz à PW. de Marrakech. ricaies à Mechra-ben-Abbou. r. algeriensis Stapf. va Monts des Ntifa: Sourlaz, entre les touffes d'Euphorbia resinifera. Angiospermae Monocotyledoneae Typhaceae Typha latifolia L. — Oued Fouarat prés de Kenitra. Sparganiaceae Sparganium ramosum Huds. — Avec le précédent. Potamogetonaceae Zannichellia palustris L. — Daya au S.E. de Casablanca, prés de la Potamogeton fluitans Roth. — Oued Fouarat prés de Kenitra. Alismataceae Echinodorus ranunculoides (L.) Engelm. — Fossés à fond sablon- d neux entre Tiflet et Camp Monod. Gramineae Andropogon laniger Desf. — Rocailles gréseuses des Djebilet; rochers calcaires du Gueliz à Marrakech, 500 m. A. distachyus L. — Vieux murs à Meknès. A. hirtus L. — Sables de la Mamora; rochers schisteux de l'Oued Ykem; collines calcaires et siliceuses à Sourlaz près Tanant; clairières de la forêt de Callitris au S. de Mogador; pentes rocailleuses calcaires du Djebel Hadid. Meknès. Demnat, Imi-n-Ifri, 1.200 m., fentes des ro- chers calcaires. — 166 — Panicum repens L. — Kenitra, dayas et merdjas, bords de l'Oued Fouarat. Oued Ksob à Mogador. Pennisetum ciliare L. Mogador, dans le Retametum; Marrakech, rochers calcaires du Gueliz, 500 m. Lygeum spartum L. — Steppes argileuses du Maroc oriental: Sfissif, Taourirt, Mestigmer, de Msoun à Aghbal, etc. — Demnat, 1.100 m., sur le grés rouge. * * Phalaris elongata Br.-Bl. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 21 (1922). — Chichaoua, broussailles de Zizyphus sur l'alluvion argileuse un peu salée. P. minor Retz var. gracilis Parl. — Marrakech, lieux incultes, dans l'association à Stipa tortilis; Ain-Tafetecht, dans la méme association; rocailles gréseuses à Skoura, 600 m.; sous les Argania à 40 kil. E. de Mogador. Anthoxanthum ovatum Lag. — Kenitra, forét de la Mamora. Forme différant du type par la fleur fertile égalant seulement la moitié des fleurs stériles et non subégale, par l'aréte de la fleur stérile supérieure dépassant la glume supérieure. Cette forme passe à PA. aristatum. Ti- flet, sables pliocènes. Bouznika, maquis sur les schistes primaires. A. odoratum L. — Azrou, cédraies sur basalte, 1.700-1.800 m. — Forme vivace. A. aristatum Boiss. — Kenitra, bords des davas. Agrostis verticillata Vill. — Mares et séguias à Marrakech. Demnat. Oued Ksob à Mogador. Sporobolus pungens (Schreb.) Kunth, — Rochers sablonneux de la grande île à Mogador. Polypogon monspeliense L. — Mogador, forêts de Callitris près de l'Hôtel Palmera. Lagurus ovatus L. — Kenitra, bords des dayas. Aristida Adscensionis L. var. caerulescens (Desf.). — Tanant, Sourlaz, dans les touffes d'Euphorbia resinifera. Demnat, 1.050 m. Dunes de Mogador. Rocailles calcaires du Djebel Amsitten. Marnes miocénes à Fés. Stipa tenacissima L. — Collines rocheuses des steppes du Maroc oriental : El-Aioun, Semouna-Bérard, Mestigmer, entre Taourirt et Guercif. S. gigantea Link in Schrad. 1799; non Lag. — Macrochloa arenaria Kunth. — Kenitra, forét de la Mamora et páturages sablonneux. S. parviflora Desf. — Steppes du Maroc oriental à Semouna-Bérard. Azrou, rochers de travertin, 1.250-1.300 m. S. tortilis Desf. — Dominant dans les steppes caillouteuses et argi- leuses du Haouz, jusqu’à 95 à 100 kil. de la côte de Mogador. Steppes re du Maroc oriental à Semouna-Bérard, Safsafat, etc. Rocailles calcaires à El-Arba à PW. de Demnat, 600 m. Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 m. Forêts de Callitris au S. de Mogador, prés de l'Hôtel Palmera; forêts d'Argania au pied N. du Djebel Amsitten. Vieux murs de Fès, Meknés, Marrakech. Oryzopsis miliacea (L.) Richt. — Dans l’Arganietum prés de Moga- dor et au Djebel Hadid. Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. Maquis sur les schistes primaires à Bouznika. Cultures de l'Agdal à Marrakech. Haies à Demnat, 900 m. O. caerulescens (Desf.) Trab. — Dans l'Arganietum à PE. de Mogador. Tanant, dans les touffes d'Euphorbia resinifera vers Sourlaz, 600-700 m. Molineria minuta (Loefl.) Parl. — Azrou, pâturages humides de la val- lée, sur basalte, 1.200 m. * * var. sabulicola Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 195 (1922). — Fossés humides dans les sables pliocènes en- tre Tiflet et Camp-Monod. Corynephorus fasciculatus Boiss. et Reut. — Saint-Hubert au S.W. de Casablanca, dans le Halimietum sur les sables siliceux. C. mune (L. P. B. — Clairiéres sablonneuses de la forét de la Mam EINER pumilum (Desf.) Kunth — Vieux murs à Fès et à Marrakech. Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 m. Grande ile et dunes de Mogador. Steppe à Stipa tortilis prés de Skoura. Avena barbata Brot. — Mogador, dans le Retametum; dans l'Arganie- tum au pied N. du Djebel Amsitten. Vieux murs à Marrakech. Rocailles Calcaires à Ain-Tafetecht, etc. Arrhenatherum erianthum Boiss. et Reut. — Azrou, clairières de la Cédraie, 1.750 msi ihid (L. P. B. — Mogador, forêts de Callitris vers l'Hó- lel Palmera. Grande ile de Mogador. Dunes prés Mogador Coda; Devtylon L. — Kenitra, merdjas et dayas; marnes miocènes de Fès à à Taza; Marrakech, cultures de l'Agdal; Sourlaz près Tanant, dans les piri ie d'Euphorbia resinifera; Demnat, 1.300 m.; Grande ile de Mogad CP ppp sidita Roth. — Rabat, vases salées du Bou-Regre Echinaria capitata Desf. — Steppes à Taourirt; forêts de Callitris Près Tanant, 1.000 m Ammochloa Ho Murb. — Kenitra et Rabat, sables pliocènes. Cynosurus elegans Desf. — Azrou, pelouses dans les clairières des cé- draies, 1.750-1,800 m. amarckia aurea (L.) Moench — Très répandu dans les plaines et les basses montagnes: Taza; murs de Fés, de Meknès, de Rabat, de Marra- — 4168 — kech; rocailles gréseuses des Djebilet; rocailles calcaires à El-Arba, à IW. de Demnat; Tanant; Skoura; Mogado Koeleria phleoides Vill. — Steppes du Maroc oriental à Semouna-Bé- rard. Mechra-ben-Abbou. Rocailles calcaires à l'W. de Demnat, 600 m. Sourlaz, dans les touffes d'Euphorbia resinifera, 650-700 m. Rocailles gréseuses de Skoura et des Djebilet, 500-600 m. Ain-Tafetecht. K. villosa Pers. — Dunes de sables entre Mogador et l'Oued Ksob. * Avellinia Michelii (Savi) Parl. — Saint-Hubert au S.W. de Casa- blanca, dans le Halimietum sur sables siliceux. Sphenopus divaricatus (Gouan) Rchb. — Chichaoua; Sidi-bou-Oth- man, sur le sol un peu humide. Melica ciliata L. ssp. Magnolii (G. G.). — Chichaoua, buissons de Zi- ziphus. Briza minor L. — Kenitra, dayas et merdjas. B. maxima L. — Kenitra, forêt de la Mamora. Schismus calycinus (L.) Coss et Dur. — Steppes du Maroc oriental: d'Oudjda à Taza; steppes du Maroc méridional: Mechra-ben-Abbou, Ba- hira, Haouz, Chichaoua. Vieurs murs à Fès (forme à épillets violacés). Poa bulbosa L. — Pâturages rocailleux calcaires autour de Demnat, 600-1.400 m., à Tanant, 600-1.000 m. — Vieux murs à Meknès. — Plateau calcaire d'Ito; clairières des cédraies sur basalte au-dessus d’Azrou, 1.750-1.800 m. P. annua L. — Plaine entre Meknès et El-Hajeb. Fossés sablonneux enire Tiflet et Camp-Monod. Taza, lieux humides, Kenitra, etc. P. dimorphantha Murb. — Dayas dans les terres noires des Doukkala au Sud de Mazagan. — Vallée de l'Oum-er-Rebia à Mechra-ben-Abbou. — Casablanca, dayas du camp d'aviation. — Kenitra, dans une daya. Glyceria plicata Fr. — Casablanca, daya du Camp d'Aviation; Kenitra, dans les dayas et merdjas. G. fluitans R. Br. — Kenitra, bords de l'Oued Fouarat. Atropis distans L. — Au S. de Casablanca, daya prés de la station de (8 Festuca caerulescens Desf. — Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod. Forêts de Callitris au S. de Mogador prés de l'Hótel Pal- mera, Djebel Aghi au-dessus de Demnat. Vulpia geniculata (L.) Link — Rocailles gréseuses à Skoura et dans les Djebilet. — Rocailles calcaires au N. d'El-Arba près Demnat. — Dunes de Mogador, où il domine dans la strate herbacée du Retametum. Abon- dant dans la steppe à Stipa tortilis dans tout le Haouz. V. dertonensis (All.) Gola — V. sciuroides (Roth) Gm. — Mogador, fo- rêts de Callitris prés de l'Hôtel Palmera. Rocailles gréseuses à Skoura, 600 m. Rocailles calcaires entre Meknés et Rabat. St-Hubert au S.W. de Casablanca, dans le Halimietum. — 169 — Vulpia Alopecurus (Schousb.) Dum. — Dunes de Mogador. Sables des grès pliocènes de la Mamora, de Rabat, de Titmellil; St-Hubert au S.W. de Casablanca, dans le Halimietum. Cutandia incrassata: (Salzm.). Trab. — Steppes du Maroc oriental : Taourirt, Semouna-Bérard. C. memphitica Sprg. — Dunes mobiles prés de Diabet, Mogador. Marrakech, lieux incultes. Chi- Catapodium tuberculosum Moris. chaoua, dans les buissons de Zizyphus. C. Salzmanni Boiss. — Rabat, rochers maritimes. Nardurus unilateralis Boiss. — Festuca maritima L. — Rocailles cal- caires prés El-Arba, à l'W. de Demnat, 600 m. Bromus rubens L. — Vieux murs à Marrakech. Fréquent dans les steppes du Haouz et du Maroc oriental. Ain-Tafetecht. B. madritensis L. — Ain-Tafetecht, rocailles calcaires. Dunes de Mo- gador, dans le Retametum. Eboulis calcaires du Zalagh au-dessus de Fés. Marrakech. B. villosus Forks. — B. maximus Desf. ; ssp. Gussonei (Parl) Holmb. — Rabat, Meknès, Fès, Sidi-Smain. Blanquet, Herboris, etc. Ann. Cons. et Jard. bot. Genève, vol. XXI, p. 26), doit être rattaché à cette sous-espèce. B. scoparius L. form. glabriglumis. — Daya dans les terres noires des Doukkala, à 80 kil. au S. de Mazagan. B. macrostachys Desf. — Collines calcaires entre Rabat et Meknès. Chichaoua. B. hordeaceus L. — B. mollis L. var. leiostachys Coss. — Kenitra, merdjas et dayas. Dayas dans les terres noires des Doukkala. Brachypodium distachyum (L.) R. et Sch. — Grande ile de Mogador; foréts de Callitris et d'Argania au S. de Mogador; rocailles calcaires à Ain-Tafetecht; rocailles gréseuses des Djebilet et de Skoura. St-Hubert au S.W. de Casablanca, efc. B. pinnatum (L.) P. B. — draies, sur basalte, 1.800 m. ssp. phoenicoides (R. et Sch.) R Cistaie. Scleropoa rigida (L.) Gri Amsitten, rocailles calcaires dans 1 Hubert au S.W. de Casablanca. S. hemipoa (Del.) Parl. — Dunes de Mogador, dans le Retametum. Azrou, pelouses dans les clairiéres des cé- ouy. — Demnat, Djebel Aghi, 1.200 m. s. — Taza, murs et rochers calcaires; Djebel 'Arganietum et le Callitrietum. St- — 170 — Sclerochloa dura (L.) P. B. — Autour des « noualas » près de Khe- misset. Lolium multiflorum Lamk. — Kenitra, merdjas et dayas. L. rigidum Gaud. — Kenitra, merdjas et dayas; dunes de Mogador dans le Retametum; grande ile de Mogador; champs cultivés dans la Bahira et le Haouz. Agropyrum junceum (L.) P. B. — Sables maritimes à Mogador. Lepturus incurvatus Trin. — 'Chichaoua, steppe un peu salée. Hordeum murinum L. ssp. leporinum (Link) Asch. et Gr. — Pied des murs à Fés, Meknés, Marrakech, etc. Nitrophile. Cyperaceae Cype:us laevigatus L. — Sables humides au bord de l'Oued Ksob prés Mogador. C. distachyus Al. — Oued Ksob, avec le précédent; bords de lIn- naouen à Sidi-Abd-el-Jellil. Au-dessus de Demnat, canal d'irrigation, 1.000 m. C. longus L. ssp. badius (Desf) — Lieux humides à Taza, à Marra- kech; bords de l'Oued Fouarat prés Kenitra. C. mucronatus (L.) Mabille (C. schoenoides Gris.) — Sables mariti- mes à Salé, à Mogador. Grande ile de Mogador. Scirpus lacuster L. — Kenitra, dans l'Oued Fouarat et au bord du Sebou. S. Holoschoenus L. — Bords de l'Oued Ykem. Bords des séguias à Marrakech. Tanant, bords de lAcif Talni, var. australis (L). — Forêt de la Mamora et pâturages sablonneux autour de cette forêt. S. pseudo-setaceus Daveau. — Kenitra, dans une daya. Heleocharis palustris (L.) Kunth — Kenitra, dayas et merdjas. Mar- rakech, séguias de l'Agdal. Taza, bords des canaux d'irrigation. Cladium Mariscus (L.) R. Br. — Kenitra, dans l'Oued Fouarat. Carex divisa Huds. — Kenitra, dayas et merdjas. Lieux humides à Touahar, à Taza, à Fés * * var. platyphylla Br.-Bl., Maire et Trabut, n. var. — A typo differt caule obsolete trigono, foliis latis (3-5 mm.). — Kenitra, dans une daya, avec le type. ssp. chaetophylla Steud. — C. setifolia Godr. — C. ammophila Willd. — Azrou, ravin de Tioumliline et pelouses sur basalte à 1.800 m. Dem- nat. C. divulsa Good. — Marrakech, bords des séguias de l'Agdal. C. distachya Desf. — C. longiseta Brot. — C. Linkii Schkuhr — Azrou, ravin de Tioumliline, dans le Quercetum Ilicis, 1.450 m. Taillis de Quer- cus Ilex à Ito, 1.400 m. = ft C. alpestris All. — C. Halleriana Asso. — C. gynobasis Vill. — Ro- cailles calcaires sur le plateau d'Ito, 1.300-1.400 m. Demnat, Cistaie, 1.300 m. C. glauca Murr. — C. flacca Schreb. — C. diversicolor Crantz ? — Lieux humides prés du col de Touahar. C. distans Huds. — Avec le précédent. C. hispida Schkuhr. — C. echinata Desf. non Murr. Avec le précé- dent. Palmae Chamaerops humilis L. — Abonde et forme des brousses étendues sur les marnes miocènes d'Aghbal à Fès, sur les sables et grès pliocénes du secteur salétin, dans les terres noires de la Chaouia et des Doukkala; assez abondant dans les arganiaies à PE. de Mogador, au Djebel-Hadid; abonde aussi sur les premières pentes du Grand Atlas et des monts des Ntifa au S. et à l'E. de Marrakech. Monte sur le plateau d'Ito jusqu'à 1.400 m. Les limites du Chamaerops humilis au Maroc peuvent étre tracées approximativement d'aprés les observations de l'un de nous et des ren- seignements aimablement commuiqués par M. Maler, Directeur général de l'Agriculture au Maroc. La limite Sud du Chamaerops sur le littoral atlantique passe à une vingtaine de kilométres au S. de Tamanar (Dar Kaid Guellouli) chez les Haha. Au N. de cette limite l'aire du Chamaerops se partage en une partie littorale et une partie montagnarde. L'aire montagnarde suit le pied N. du Grand Atlas et pénètre dans les vallées, s'élevant sur les adrets jusqu'à une altitude de 2.200 m., elle s'étend vers le N.E. jusque dans les Monts des Ntifa et du Tadla, et borde le Moyen Atlas occiden- tal, vers Khenifra, Ait-Lias, Ito. L'aire littorale occupe toute la région de plaines et de basses montagnes située à I'W. et au N. d'une ligne qui passe à peu prés par Ain Takerjoumt, Et-Tleta (E. de Safi), Sidi-ben- Nour, Dar Kaid Tounsi, Mechra-ben-Abbou, Guisser, Melgou, Christian, Oulmés, Ito, Sefrou, Taza, Aghbal. Entre Paire littorale et l'aire monta- gnarde, le Chamaerops est à peu prés complètement absent; l'un de nous en a cependant noté quelques touffes dans les monts des Rehamna, en- tre Mechra-ben-Abbou et Ben-Guerir. Phoenix dactylifera L. — Complètement naturalisé autour de Marra- ech. Araceae ' * Arum hygrophilum Boiss. ssp. maurum Br.Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 20, 1922. — Haies humides, bords des séguias à Taza et à Fès, sur les marnes miocènes (1). Arum italicum L. — Jardins ombragés à Fés. Arisarum subexsertum Webb — Marnes miocénes à Taza, Aghbal, Touahar. Rochers calcaires à Tanant; rocailles calcaires à Tafetecht et au Djebel Amsitten. Biarum Bovei Blume subsp. dispar Engler. bal. Rocaill?s calcaires à Tafetecht. Marnes miocènes à Agh- Lemnaceae Lenina minor L. — Kenitra, dayas. L. gibba L. — Mares à Marrakech. Juncaceae Juncus acutus L. — Bords de l’Innaouen à Sidi-Abd-el-Jellil. Kenitra, dayas et merdjas. Oued Ykem. J. maritimus Lamk. — Bords de l'Oued Ykem, avec le précédent. J. bufonius L. — Kenitra, dayas et merdjas. Marrakech. Oued Ksob à Mogador; etc. * Luzula nodulosa Chaub et Bory. — L. graeca Kunth. — Azrou, dans le Quercetum Ilicis, basalte, 1.550-1.600 m. Liliaceae Aphyllanthes monspeliensis L. — Azrou, clairiére du douar de garde (PERROT). Smilax aspera L. — Oued Ykem, rocheux schisteux. Tanant, rochers calcaires, 900-1.000 m. Demnat, 900 m., et Imi-n-Ifri, 1.200 m. Asparagus stipularis Forsk. — A. horridus L. fil. — Steppes du Maroc oriental: El-Aioun. Marnes miocénes de Taza à Fès. Djebel Zalagh. Brousse à Chamaerops de Fés à Meknés. Rocailles gréseuses des Dje- bilet; steppes du Haouz. Callitriaies et arganiaies au S. et à l'E. de Moga- do ; A. aphyllus L. — Kenitra, forêt de la Mamora. A. albus L. — Marnes miocènes entre Taza et Fès. Djebel Zalagh. Col- lines calcaires entre Meknès et la Mamora. Oued Ykem, rochers schis- (1) Prranp (Contr. Flore Maroc, 1918, p. 36) indique à Fès l’Arum maculatum L., que nous n’y avons jamais vu et qui n’est connu nulle — 4173 — teux. Demnat et Sourlaz, entre les touffes d'Euphorbia resinifera. Dje- bel Amsitten et Djebel Hadid, dans les arganiaies et callitriaies. Djebel Aghi, 1.100-1.400 m. A. Pastorianus Webb — Grande ile de Mogador. Arganiaies à PE. de Mogador A. tirs Munby. — A. retrofractus Schousb? — A. foeniculaceus Lowe. — A. scoparius Ball — Maquis sur les schistes à Bouznika. Arganiaies du Djebel Hadid. Sourlaz, entre les touffes d'Euphorbia resi- nifera. Cette plante, lorsqu'elle n'est pas protégée, est impitoyablement brou- tée; lorsqu'elle croit dans les broussailles ou les arbres elle devient une trés grande liane; elle couvre souvent les cimes des Argania A. acutifolius L. — Ito, 1.400 m., taillis de Quercus Ilex Ruscus aculeatus L. — Azrou, dans le Quercetum Nicis et la cédraie, sur calcaire, schiste et basalte, 1.400-1.800 m R. hypophyllum L. — Rochers calcaires dessus de Tlemcen, 1.050 m. Asphodelus cerasifer J. Gay — Rocailles calcaires au N. d'El Arba, à PW de Demnat; à Tanant. Azrou, clairières des cédraies sur basalte, 1.700-1.800 m A. microcarpus Salzm. — Steppes du Maroc oriental, d'Oudjda à Naima. Marnes miocénes d'Aghbal à Fès. Plaine entre Meknès et El Hajeb et de Meknès à Fès. Sables pliocénes de la Mamora et de Rabat ; Schistes primaires et terres noires de la Chaouia. Steppes des Rehamna, peu fréquent. Chichaoua, Ain-Tafetecht. Arganiaies et callitriaies des environs de Mogador. * A. gracilis Br.-Bl. et Maire. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 193 (1922). — Sables pliocénes : dans la forét de la Mamora et dans les pâturages qui l'entourent. Floraison tardive : avril-mai. À. acaulis Desf. — Pâturages rocailleux calcaires du plateau d'Ito, 1.200-1.500 m A. fistulosus L. — Steppes du Maroc oriental: Oudjda, Taourirt, etc. Mechra-ben-Abbou. ssp. tenuifolius (Cav.) Batt. — Steppes du Maroc oriental et du Maroc méridional: Oudjda, Taourirt, Guercif, Msoun, Mechra-ben-Abbou, Re- amna, Bahira, Haouz. Arganiaies des environs de Mogador Phalangium Liliago (L.) Schreb. ssp. algeriense (Boiss. et Reut) — Sables pliocénes à Tiflet, Kenitra, dans la forét de la Mamora. Plateau calcaire d'Ito, 1.400 m. Azrou, ravin de Tioumliline, clairiéres des chê- haies, schistes, 1.400 m. Allium triquetrum L. — Abondant dans les jardins et les lieux humi- des autour de Fès. De Fès à Meknès. Marnes à PW. de Meknès. A. roseum L. — Marnes miocènes de Taza à Fès. Djebel Zalagh. Brousse à Chamaerops entre Meknès et Fès. Collines calcaires à PW. de Meknès (forme à fleurs blanches). A. nigrum L. — Champs cultivés sur les marnes miocènes de Taza à Fès, et dans les terres noires de la Chaouia et des Doukkala. A. vernale Tineo — Sables maritimes à Salé. Grande ile de Mogador. Dipcadi fulvum Webb — Grande ile de Mogador, en fruits. Abon- dant dans la forét de la Mamora, en fruits. ou 4 fois plus élevée, ses feuilles larges, son gros bulbe, sa floraison au- tomnale (novembre). Les fleurs sont d'un brun rouge plus foncé; voici la teinte des fleurs du spécimen de Casablanca cultivé et décrit par Bar- TANDIER, notée sur le frais, d'aprés le Code des Couleurs de KLINCKSIECK et VALETTE : sépales 112, pétales 117, tube du périgone 118. D. serotinum Webb. — Forét de la Mamora, avec le précédent, en fleurs. Páturages sablonneux vers Tiflet. Steppes du Maroc méridional : Mechra-ben-Abbou, Ain-Tafetecht. Arganiaies des environs de Mogador. Col de Touahar. St-Hubert au S.W. de Casablanca, Halimietum. Ornithogalum comosum L. var. atlanticum Baker in Ball. — Affleu- rements argileux et dépression terreuses du plateau d'Ito, 1.100-1.200 m. Pelouses dans les clairiéres des cédraies au-dessus d'Azrou, 1.750- 1.800 m. O. umbellatum L. var. baeticum (Boiss. Letourn. — Taza, marnes miocènes. Sables pliocénes entre Tiflet et Camp Monod. Rocailles cal- caires au N. d'El-Arba prés Demnat. O. narbonense L. — Champs cultivés à PW. de Meknès; dans les ter- res noires de la Chaouia. Urginea undulata (Desf.) Steinh. — Mogador, coteaux calcaires sur la rive gauche de l'Oued Ksob, au-dessus de Diabet. U. maritima (L.) Baker. — Steppes du Maroc oriental : Semouna-Bé- rard, Msoun, Taourirt. Marnes miocènes de Taza à Fès. Plateau d’Ito. Rochers schisteux de l'Oued Ykem. Demnat et Tanant, collines cal- caires. Djebel Amsitten. Scilla peruviana L. — Marnes éocénes à Touahar. Brousse à Chamae- rops entre Fès et Meknès. Sables pliocénes dans la forêt de la Mamora. Rocailles calcaires à Tanant; Ain-Tafetecht. Muscari comosum (L.) Mill. — Marnes miocènes de Taza à Fès. Dje- bel Zalagh. Rocailles calcaires à Aïn-Tafetecht. Souk-et-Tleta à PE. de Saffi, champs; etc. M. grandifolium Baker — M. populeum Br.-Bl. et Maire — Plateau I rocailles calcaires et champs cultivés argilo - calcaires, 1.200- . m. * c - Bellevalia dubia Kunth var. maura n..var. — A typo differt perigonio E ad medium fisso, filamentis contiguis, foliis margine denticula- a B uritanica Pomel differt habitu gracili, floribus brevioribus Eu Cr a a B. romana Kunth differt foliis denticulatis. Hab. in arvis argillosis et in dumetis Imperii maroccani centralis, ubi martio floret, — Typus in Herbario Universitatis Algeriensis. Champs ct broussailles prés d'Ain-Sbit entre Taza et Fés. — Marnes miocénes à Aghbal, à Touahar. B. mauritanica Pome — Taourirt, fissures des rochers calcaires du Gagea Duriaei Parl. Djorf, 450 m G. Wilczekii Br.-Bl. et Maire. — Azrou, cédraies et pâturages sur calcaire et basalte, 1.600-1.800 m. Tulipa silvestris L. ssp. australis (Link). — Plaine entre Meknès et El-Hajeb, dans la brousse à Chamaerops, 700-900 m. Djebel Hebbri au- dessus d'Azrou, basalte, 2.000-2.100 m. (PERROT). Amaryllidaceae Narcissus papyraceus Gawl. — Plateau d'Ito, dépressions terreuses cultivées, 1.000-1.200 m. Marnes éocénes prés du col de Touahar, 600 m. * * N. Romieuxii Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 192 (1922). — Cédraies sur basalte et calcaire, au-dessus d'Azrou, 1.700-1.800 m., surtout dans les dépressions oü la neige s'ac- cumule Pancratium maritimum L. — Sables maritimes à Salé, à l'Oued Ykem. Leucoium trichophyllum Schousb. — St-Hubert au S.W. de Casa- blanca, dans le Halimietum sur les sables. Plaine entre Meknès et El- Hajeb, dans la brousse à Chamaerops, sur les points un peu sablon- neux Dioscoreaceae Tamus communis L. — Azrou, rochers de travertin (Aqechmir), 1.250- 1.300 m., vallon de Tioumliline, dans le Quercetum Ilicis, 1.300-1.550 m. Haies à Demnat; gorge d'Imi-n-Ifri, 1.200 m.; Djebel Aghi, 1.300 m. Iridaceae Iris Fontanesii G. G. — Forêt de la Mamora. Brousse à giamaerope aux environs de Casablanca. Vendu en quantité en mars-avril, comm fleurs coupées, sur les marchés de Casablanca, Rabat, Kenitra. I. Pseudacorus L. — Oued Fouarat prés de Kenitra. — 176 — I. Sisyrinchium L. — Mazagan, Casablanca, Rabat, Kenitra, Meknès, Fès, Taza, sur les schistes primaires, les sables pliocènes, les calcaires, les marnes miocènes, dans la brousse à Chamaerops. * * var. purpurea n. var. — À typo non differt nisi perigonio pur- pureo-violaceo nec caeruleo. — Hab. in Imperio maroccano australi, ubi martio et aprili floret. — Typus in Herbario Universitatis Algerien- sis et in Herb. BRAUN-BLANQUET. Cette variété, qui cultivée à Alger de bulbes récoltées à Tanant, a gardé son coloris particulier, ne nous a paru différer du type que par la teinte violet-pourpre de son périanthe. Cette teinte varie d'intensité, depuis le violet-pourpre clair jusqu'au violet-pourpre noir, mais reste toujours bien distincte de la teinte bleue à peine violacée du type. La var. purpurea remplace complétement le type dans tout le Maroc méridional, à Mogador, Marrakech, Demnat, Tanant, Mechra-ben-Abbou, et dans le Sous. Le type reparait brusquement entre Smain et Mazagan, et à Médiouna au S. de Casablanca. Crocus nevadensis Amo et Campo 1855 — C. atlanticus Pomel 1875. — C. algeriensis Baker 1877 — Azrou, pelouses dans les clairiéres des cédraies, sur basalte, 1.750-1.800 m., surtout dans les dépressions oü la neige s'accumule. Romulea Engleri Béguinot — Kenitra, forêt de la Mamora. R. Bulbocodium Seb. et Mauri. — Azrou, pelouses dans les clairiéres des cédraies, sur calcaire et basalte, 1.700-1.800 m. Nom berbére : frekichdach. Gladiolus segetum Gawl. — Marrakech, cultures de l'Agdal. G. byzantinus Mill. — Maquis sur les schistes à Bouznika. Collines calcaires à PW. de Meknès, dans les broussailles. Forêt de la Mamora. Orchidaceae Orchis lactea Poiret. — Marnes miocénes à Taza, dans la brousse à Chamaerops. Rocailles calcaires et schisteuses & Azrou, Ito, 1.200- 1.400 m. Au-dessus de Tlemcen, 1.000 m. O. longicruris Link — Clairiéres dans la brousse à Chamaerops à Ain-Sbit et entre Fés et Meknés. O. olbiensis Reut. — Demnat, Djebel Aghi, calcaire, 1.100-1.200 m. O. papilionacea L. — Clairiéres dans la brousse à Chamaerops entre Fès et Meknès, entre Meknès et El-Hajeb. O. saccata Ten. — Plateau calcaire du Nador au-dessus de Tlemcen, 950-1.000 m. Ophrys apifera Huds. var. Muteliae (Mutel) — Lieux humides au bord de l'Oued Ykem. O. fusca Link — Demnat, Djebel Aghi, calcaire, 1.100-1.200 m. — 177 — O. lutea Cav. — Brousse à Chamaerops à Taza, Ain-Sbit. Djebel Za- lagh. Plateau calcaire d'Ito. Demnat. O. speculum Link — Brousse à Chamaerops prés de Taza. Djebel Zalagh, 400 m., olivettes. Tanant, dans la Callitriaie. Dicotyledoneae Salicaceae Salix alba L. — Kenitra, bords de l'Oued Fouarat. S. pedicellata Desf. — Tanant, bords de l’Acif Taïnit. * S. atrocinerea Brot. — Azrou, bords du ruisseau de Tioumliline, 1.300-1.500 m. Populus alba L. — Tanant, bords de l'Acif Taïnit, 900 m. Demnat, gorge d’Imi-n-Ifri, 1.200 m. Kenitra. Oued Ksob à Mogador. Fagaceae Quercus coccifera L. — Taillis de Callitris entre Turenne et Lalla Marnia. Q. Ilex L. var. Ballota (Desf.) — Moyen Atlas : plateau d'Ito, monta- snes d'Azrou, 1.300-1.800 m. Grand Atlas: Djebel Aghi prés Dem- Dat; apporté sur les souks de Marrakech des vallées de l’Ourika, de la Reraya etc. Q. Suber L. — Forét de la Mamora, sur les sables pliocénes. Bouznika, Sur les schistes primaires. Forét de Djaba entre Ito et Ifrane, sur ba- salte (PERROT). Q. lusitanica Lamk. var. maroccana Br.-Bl. et Maire. — Race in- termédiaire entre le Q. lusitanica typique et la var. Mirbeckii (Dur.), très voisine de la var. tlemcenensis Warion in Trab., spéciale au Moyen Atlas marocain. Montagnes au-dessus d'Azrou, surtout dans l'horizon de 3 * 4 sol frais et profond, par exemple dans la forét de Bou-Jerirt et dans la forét de Djaba à PE. du plateau d'Ito, sur les basaltes des Bezoult-er- Bbatia, où il occupe entre 1.450 et 1.500 m. les petits vallonnements à SOI frais et profond exposés au N.W., alternant avec le Quercus Ilex. Ulmaceae Celtis australis L. — Vallées humides : Taza, Fès. Moraceae Morus alba L. — Subspontané au bord du ruisseau de Tioumliline au-dessus d'Azrou. Ficus carica L. — Azrou, fente des rochers de travertin, 1.250-1.300 m. El-Hajeb, 950 m.; etc. Urticaceae Parietaria Pia ME L. — Rochers à Taza. Azrou, sur l'Akechmir. Murs de Fés et de Meknés. Lieux ammoniacaux à Sidi Smain. F: desire: Dur. — Taourirt, rochers calcaires du Djorf. Marra- kech, rochers calcaires du Gueliz. Rocailles gréseuses des Djebilet et de UE Rochers calcaires du Djebel Amsitten. Mogador Urtica urens L. — Lieux incultes à Rabat, Fés, Taza, Kiiémisset Mar- dar he Nitrophile. U. membranacea Poiret — Lieux incultes, haies, rochers ombragés Bunides à Taza. Meknés. Fés. Chichaoua. Grande ile de Mogador. Sidi- Smain. Nitrophile. U. pilulifera L. — Lieux fumés à Meknès. Trés nitrophile. Loranthaceae Viscum cruciatum L. — Azrou, sur Crataegus monogyna Jacq., C. laci- niata Ucria, Sorbus torminalis (L) Crantz. Santalaceae Thesium humile Vahl — Mogador, forêt de Callitris près de l'Hôtel Palmera. Osyris alba L. — Forét de la Mamora. O. lanceolata Hochst. et St. — Zalagh, versant Sud, 700 m., rochers calcaires. Aristolochiaceae Aristolochia baetica L. — Arganiaies à l'E. et au S. de Mogador, au pied N. du Dj. Amsitten. * A longa L. var. paucinervis (Pomel) Batt. — Pâturages sur les sables pliocénes entre Tiflet et Camp Monod. Forét de la Mamora prés Keni- tra. Fés, Djebel Zalagh. Azrou, rochers de travertin, et rocailles cal- "caries dans les chênaies et cédraies, 1.250-1.700 m. A. pallida Willd. — Marnes éocénes à Touahar. Rochers schisteux de lOued Ykem. Rafflesiaceae Cytinus hypocistis L. — Halimietum à St-Hubert au S.W. de Casa- blanca, parasite sur le Cistus salviifolius. 2. a9 — Polygonaceae Polygonum aviculare L. — Lieux incultes à Taza; Fés; Meknés; etc. Rumex crispus L. — Bords des ruisseaux à Taza, Azrou, Kenitra, Mar- rakech. Dayas et merdjas prés de Kenitra. R. pulcher L. Lieux humides: Taza, Fés, Azrou, Marrakech, Keni- tra, dayas et merdjas. * R. palustris Sm. — Kenitra, bords de l'Oued Fouarat. Cf. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 192 (1922). R. bucephalophorus L. — Pacages à Chamaerops entre Taza et Fés. Djebel Zalagh. Páturages sablonneux à Tiflet. Collines rocailleuses cal- caires entre Meknés et Khemisset. Maquis sur les schistes à Bouznika. Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. Demnat. Kenitra, forét de la Ma- mora, Mogador, callitriaies prés de l'Hótel Palmera. R. thyrsoides Desf. — Azrou, páturages sur basalte et schistes, 1,200- 00 m. R. tuberosus L. — Azrou, dans le Quercetum Ilicis, 1.400-1.700 m. Ito, 1.400 m., taillis de Quercus Ilex sur calcaire. R. tingitanus L. — Kenitra, sables de la Mamora. R. pictus Forsk. var. bipinnatus (L. fil.) Maire — Dunes de Mogador, dans le Retametum. R. vesicarius L. var. rhodophysa Ball — Marrakech, rochers calcaires du Gueliz, 500 m. Rochers et rocailles gréseux des Djebilet, 600 m. . Papilio Coss. — Terrasses alluviales de l'Innaouen à Sidi-Abd-el- Jellil. Rochers schisteux de l'Oued Ykem. Rochers gréseux des Djebilet, 600 m. Marrakech, rochers calcaires du Gueliz Emex spinosus Campd. — Taourirt. Rabat. Salé. Kenitra. Grande ile de Mogador, etc. Nitrophile. Chenopodiaceae Chenopodium opulifolium Schrad. — [Kenitra. Rabat. Casablanca. Nitrophile. C. album L. — Pied des murs à Marrakech. Nitrophile. C. murale L. — Pied des murs à Taza, Taourirt. Fés, Marrakech, Meknès, Sidi-Smaïn. Grande ile de Mogador. Nitrophile. Atriplex parvifolia Lowe. — Steppes du Maroc oriental: Semouna- Bérard; Taourirt. Grande ile de Mogador. 4. Halimus L. — Steppes un peu salées du Haouz: Fitout; plaine à PW. de Marrakech; Chichaoua. Beta vulgaris L. — Marrakech à l'Agdal. var. maritima (L.). — Grande ile de Mogador. Var. Debeauxii Clary — Steppes du Maroc oriental : Taourirt; Msoun. Chenolea canariensis Moq. — Grande ile de Mogador. — 180 — Salsola longifolia Forsk. — S. oppositifolia Desf. — Steppes du Maroc oriental : Taourirt. Littoral Rm. alé var. verticillata (Schousb.) B — Grande ile de Mogador. Suaeda fruticosa Forsk. — ide ile de Mogador. Steppes salées du Haouz : Fitout; Chichaoua, et du Maroc oriental : Taourirt. Haloxylon articulatum (Cav.) Boiss. — Steppes du Maroc méridional; Ben-Guerir; Haouz. Anabasis aphylla L. — Steppes du Maroc oriental: de Mestigmer à Aghbal, s'étend presque jusqu'à Taza A. prostrata Pomel — Rochers du Djorf de Taourirt. Amarantaceae Achyranthes argentea Lamk. — Rochers schisteux et brousse à Cha- maerops prés de lOued Ykem. Nyctaginaceae Boerhaavea repens L. — B. maroccana Ball — Marrakech, rochers calcaires du Gueliz, 500 m. Aizoaceae Aizoon hispanicum L. — Steppes du Maroc oriental: Oudjda, Taou- rirt; du Maroc austral : Mechra-ben-Abbou; Marrakech. A. canariense L. — Marrakech, lieux incultes au Gueliz et à l'Agdal. Mesembrianthemum cristallinum L. — Grande ile de Mogador. Rabat. M. nodiflorum L. — Grande ile de Mogador. Rabat. Steppes du Maroc oriental : Taourirt. Très abondant dans les steppes du Maroc austral, où il est récolté sec et vendu sous le nom de Ghassoul comme succédané du savon pour les lessives. Garyophyllaceae Silene angustifolia Guss. — S. inflata Sm. — S. venosa Gilib. — S. vul- garis Garcke. var. Tenoreana Coll. — Kenitra, bords d'une daya. Souk-et-Tleta à PE. de Saffi, champs cultivés sur les marnes miocénes. Mogador, calli- triaies prés de l'Hótel Palmera. Demnat. S. gallica L. — Champs et pâturages sablonneux à Rabat, à Tiflet, à Kenitra. — Rocailles schisteuses à l'Oued Ykem. St-Hubert au S.W. Casablanca. S. tagadirtensis Murb. — Rocailles calcaires à l'W. de Demnat et à Tanant, 600-900 m. Rocailles gréseuses à Skoura, 600 m. Cf. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, p. 130 (1923). — 181 — S. corrugata Ball. — S. mogadorensis Coss. — Fès, Djebel Zalagh. S. colorata Poiret. — Steppes du Maroc oriental à Semouna-Bérard. Marnes miocénes à Fés. Rocailles schisteuses à Bouznika. Sables mari- times à Salé, à Mogador. var. Oliveriana (Boiss... — Marrakech, rocailles calcaires au Gueliz. S. glabrescens Coss. — Grande ile de Mogador. Dunes de Mogador. Rocailles gréseuses des Djebilet. Champs incultes prés de Marrakech. * S. longicaulis Pourret — Kenitra, forêt de la Mamora. Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod. Nouveau pour l'Afrique. S. nocturna L. — Marrakech, champs incultes. Pâturages sablonneux prés de Tiflet. S. apetala Willd. — Marnes miocénes de Taza à Fés. Sables prés de Tiflet. Rocailles gréseuses des Djebilet, Rocailles calcaires au N. d'El- Arba prés Demnat. S. rubella L. — Champs et brousse à Chamaerops sur les marnes mio- cénes, de Fés à Taza et Aghbal. Tamelalt-el-Djedid. Demnat, 1.000 m. S. muscipula L. — Champs cultivés à Tanant, sur calcaire marneux, 900 m.; à Souk-et-Tléta, à l'E. de Saffi, sur marnes miocènes. Près de Ben Guerir. S. tridentata Desf. — Rocailles calcaires à Taza. Plaine de la Bahira, champs incultes. Rocailles gréseuses des Djebilet. Rocailles calcaires à PW. de Demnat. S. virescens Coss. — Rocailles calcaires à PW, de Demnat, 600-700 m. Melandrium divaricatum (Rchb.) Fenzl. — M. macrocarpum (Boiss.) Willk, — Haies à Fés. Azrou et Ito, dans le Quercetum Ilicis. Vaccaria pyramidata Medik. — Saponaria Vaccaria L. — Fès, Djebel Zalagh, dans les champs. Et-Tleta prés Saffi, champs de céréales. Dianthus siculus Presl. var. — Fès, Djebel Zalagh. Mogador, coteau rocailleux calcaire sur la rive gauche de l'Oued Ksob. Holosteum umbellatum L. — Rocailles calcaires et schisteuses à Ito et Azrou, 1.300-1.400 m. Taourirt, pentes argileuses du Djorf, 450 m. Demnat, Djebel Aghi, 1.400 m. . Cerastium glomeratum Thuill. — Pâturages sablonneux à Rabat. Brousse a Chamaerops prés Ain-Sbit. Fès, association à Aristida caerulescens, et vieux murs. Kenitra, bords des dayas. Demnat; etc. forma apetala (Dum.). — Commun à Taza. Rocailles gréseuses à Skoura. var. eglandulosum Mert. et K. — Rocailles calcaires du plateau d’Ito, 1400 m. (forma apetala). ` * C. geniculatum Br.-Bl, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, P. 15 (1922). — Sables à l'E. de Rabat. iio atlanticum Dur. — Azrou, bords du ruisseau de Tioumliline, 1.300- m. — 182 — C. Boissiert Gren. — Azrou, cédraies sur basalte, 1.750-1.800 m. Stellaria media (L.) Vill. var. glabella (Jord. et Fourr.) Briq. — Azrou, rochers de travertin. Taza. ssp. pallida (Dumort.) Béguinot. — S. apetala Bor. non Ucria. — Chi- chaoua, broussailles sur calcaire marneux. ssp. apetala (Ucria) Béguinot. — Azrou, cédraies, 1.750-1.800 m. Arenaria serpyllifolia L. subsp. leptoclados Rouy et Fouc. — Pátura- ges rocailleux calcaires prés Ain-Sbit. var. viscidula Rouy et Fouc. — Rochers calcaires du Djebel Amsitten au Sud de Mogador, 400 m. A. emarginata Brot. — Kenitra, sables de la Mamora. Rocailles gréseu- ses à Demnat, 1.100 m. A. fallax Batt. — Marnes miocènes à Aghbal, Taza, Touahar, Fès. Minuartia geniculata (Poiret) Thell. — Alsine procumbens (Vahl) Fenzl. — Arenaria geniculata Poiret. — Taourirt, rochers calcaires. Skoura, rochers siliceux. Mogador, Arganietum ombragé, calcaire. Entre et dans les touffes d'Euphorbia resinifera à Sourlaz prés Tanant. Minuartia tenuifolia (L.) Hiern. subsp. mediterranea (Led.) Briq. — Alsine arvatica Guss. — Taourirt, rochers calcaires du Djorf. — Taza, rochers de travertin. — Demnat, rocailles calcaires. Minuartia campestris Loefl. — Taourirt, collines rocailleuses calcai- Minuartia montana Loefl. — Rocailles calcaires au N. d'El-Arba, prés Demnat. Sagina maritima L. — Falaises maritimes à Rabat S. apetala Ard. — St-Hubert au S.W. de Casablanca, sables parmi les cistes. ; Spergula flaccida Roxb. — Rocailles gréseuses à Skoura, 600 m. Pal- meraies de Marrakech. Mechra-Ben-Abbou, steppe. Chichaoua. calice comme dans le subsp. Chieusseana; 5 étamines; graines müres peu aplaties, presque subglobuleuses, carénées, blanchátres, densément échinulées par des verrues cylindriques hautes, piliformes. Spergularia diandra (Guss.) Heldr. et Sart. — Steppes rocailleuses calcaires à Semouna-Bérard. Merdjas prés Kenitra, Chichaoua. El-Aioun- Sidi-Mellouk. S. longipes Lange. — Champs sablonneux à Khemisset. Rocailles gré- seuses à Skoura, Tiflet, sables pliocènes. S. atheniensis Heldr. et Sart. — Marrakech. — 183 — S. salina Presl. — S. heterosperma Heldr. — S. marina Willk. — Sa- bles maritimes à Salé. var. australis (Lebel) Gürke — Sables maritimes prés Mogador. S. fimbriata Boiss. et Reut. — Dunes de Mogador, Retametum. Rabat, sables maritimes. var. condensata Ball. — Grande ile de Mogador. — Une touffe de cette plante présentait des fleurs à duplicature complète. Ces fleurs, à pétales extrémement nombreux et serrés, offrent l'aspect de roses en miniature et rendent la plante trés ornementa ,Polycarpon tetraphyllum L. — Ro cailles gréseuses à Skoura, 600 m. Lieux incultes à Taza. Pâturages sablonneux près de Tiflet. subsp. alsinifolium Biv. — Grande île de Mogador. Dunes de Mogador. Nos spécimens ont des fleurs diandres. Loeflingia micrantha Boiss. et Reut. — Kenitra, sables de la Mamora. Pâturages sablonneux près de Tiflet. Polycarpaea nivea D. C. — Mogador, rochers de la grande île et de iabet. Paronychia chlorothyrsa Murb. — Steppes rocailleuses du Maroc dine tal : Semouna-Bérard, Taourirt. Tanant, callitriaies, 1.000 m. Azrou chers de travertin, 1.250-1.300 m. Rochers gréseux des Djebilet. Rocherà calcaires du Gueliz à Marrakech. P. argentea Lamk. — Grande ile de Mogador. Callitriaies au S. de Mo- gador prés de l'Hótel Palmera. Ain-Tafetecht. Marrakech au Gueliz. Ito. Sidi-Abd-el-Jellil. Taourirt. Pâturages sablonneux prés de Tiflet. Demnat, 1.100 m.; etc. Herniaria glabra L. — Azrou, páturages sur basalte, 1.750-1.800 m. H. Fontanesii J. Gay — Steppes rocailleuses à Taourirt. Semouna- Bérard, steppe à Arfemisia herba alba. H. cinerea L. — Tanant et Demnat, rocailles calcaires, 700-1. 000 m. Marrakech à l'Agdal. Corrigiola telephiifolia Pourret. — Azrou, NT sur basalte et Schistes, 1.200-1.400 m. Entre Mazagan et Casablanc Récolté par les indigènes et vendu sur les rés sous le nom de Serghin, sarghina, tasserghint, etc. C. litoralis L. — Fossés sablonneux près de Tiflet. Pteranthus dichotomus Forsk. — P. echinatus Desf. — Steppe Misia herba-alba à Semouna-Bérard. Telephium Imperati L. — Fès, Djebel Zalagh. à Arte- Ranunculaceae Ceratocephalus incurvus Stev. — Oudjda, steppe à Eruca. Clematis cirrhosa L. — Dans les touffes d'Euphorbia resinifera prés — 184 — de Tanant. Arganiaies prés de Mogador. Haies à Demnat, 900 m. Imi-n- Ifri, 1.150 m. C. flammula L. — Ito, 1.400 m., dans le Quercetum Ilicis. Azrou, ravin de Tioumliline (PERROT). Haies à Demnat. Ranunculus aquatilis L. ssp. confusus (Godr.). — Kenitra, dayas et merdjas. Dayas des terres noires des Doukkala. R. arvensis L. — Champs à Taza, Touahar, Demnat. R. bulbosus L. subsp. Aleae (Willk.) — Azrou, bords du ruisseau de Tioumliline, 1.250-1.500 m. R. bullatus L. Rochers de travertin à Taza. Pelouses sur les marnes miocènes à Fès. Rochers calcaires à El-Hajeb, 900-1.000 m. Aïn-Tafe- techt. Rochers calcaires du Djebel Amsitten au S. de Mogador. R. calandrinioides Oliver. — Pâturages rocailleux calcaires et basal- tiques au dessus d'Azrou, 1.600-1.750 m. Nom berbère : jelloul. R. flabellatus Desf. — Marnes miocénes de Fès à Taza.. Pâturages sa- blonneux et forêt de la Mamora. Collines rocailleuses calcaires à TW. de Meknès. Maquis sur les schistes à Bouznika. Azrou, chênaies et cé- draies. * R. fibrosus Pomel — Azrou, pelouses sur calcaires et basalte, 1.600- 1.800 m. R. macrophyllus Desf. — Lieux humides à Taza, Touahar, Kenitra. R. muricatus L. — Lieux humides à Taza, Fés, Kenitra, Marrakech, Demnat. R. rupestris Guss. — Azrou, rochers de travertin, 1.250-1.300 m. Mon- tagnes d'Azrou, chénaies et cédraies, 1.400-1.800 m. Entre Meknés et Rabat. Maquis sur les schistes à Bouznika. Tanant, gorge de l'Acif Tai- nit, rochers calcaires, 900 m. Taza. Fés-Bali (forme ayant l'épi fructi- fere très allongé du R. spicatus, mais à feuilles semblables à celles du R. rupestris (1). Demnat, Djebel Aghi, 1.200 m. R. sardous Crantz ssp. trilobus (Desf. Rouy. — Lieux humides à Taza, Sidi-Abd-el-Jellil, Kénitra, Marrakech. mes intermédiaires : dans des spécimens récoltés chez les Beni-Maaden prés Tétouan par JoLY, les poils, un peu flexueux, sont à peu près égaux à la distance qui les sépare. — 185 — R. sceleratus L. — Ruisseaux à Taza, leg. WEILLE Ficaria calthifolia Rchb. — Taza. Azrou, ravin à Quercus lusitanica v. maroccana, 1.700 m. . Anemone palmata L. — Tlemcen. Fès. Adonis microcarpa D. C. — Oudjda, steppe à Eruca. Brousse à Cha- maerops à Taza. Arganiaies au S. de Mogador. A. aestivalis L. — Marrakech au Gueliz, leg. Ropté. Nigella arvensis L. var. glauca Boiss. — Aïn-Tafetecht, rocailles cal- caires i N. damascena L. — Souk-et-Tleta à PE. de Saffi, marnes miocènes. Delphinium peregrinum D. C. ssp. halteratum (S. et Sm.) Batt. — Sidi- Abd-el-Jellil. Aïn-Tafetecht. Arganiaies au S. de Mogador. Papaver dubium L. — Oudjda, steppe à Eruca. Naïma. Taza. Marrakech à l’Agdal. var. Lecoqii (Lamotte). — Plateau calcaire d’Ito. P. pinnatifidum Moris — P. dubium var. maroccanum Ball. — Mar- nés miocènes à Sidi-Abd-el-Jellil, Sidi-Abdallah, Fès. Sables à Rabat. P. malviflorum Doumergue — Steppes et champs incultes du Maroc oriental : Semouna-Bérard; Naima. P. Rhoeas L. — Marrakech. Ain-Tafetecht. Souk-et-Tléta, champs de céréales, P. hybridum L. — Oudjda, Taza. Fés. Rabat. Marrakech. P, somniferum L. ssp. setigerum (D. C.) Thellung. — Abondant à Fès. Rabat, falaises maritimes (forme à pétales rouge écarlate). Glaucium corniculatum Curtis. — Steppes du Maroc oriental à Taou- rint, Gouttitir. Fès, Djebel Zalagh. Champs de céréales à Souk-et-Tléta près de Saffi. G. luteum Scop. — Sables maritimes à Salé. Roemeria hybrida D. €. — Steppes du Maroc oriental: Naïma. Champs à Tanant, 900 m Hypecoum pendulum k — Steppes du Maroc oriental : Safsafat. eratocapnos heterocarpus Dur. — Bouznika, dans les Chamaerops. Arganiaies et Callitriaies au S. de Mogador. latycapnos spicatus (L.) Bernh. — Steppes à Semouna-Bérard; ro- tailles calcaires du plateau d’Ito. Murs de Fès. som macrosepala Boiss. — Fès, éboulis calcaires du Zalagh, m, : agraria Lag. var. major Bad. — Trés répandu et souvent grimpant : Sali Sables maritimes; Rabat, haies; Meknés, El-Hajeb, Azrou, Fés, Mo- 8ador, Taza, Sidi-Abdallah. Grande île de Mogador. — 186 — F. rupestris Boiss. et Reut. — Rochers calcaires à Taza, Azrou, El- Hajeb. * * F., bracteosa Pomel var. emarginata (Br.-Bl.) Br.-Bl. et Maire. — F. emarginata Br.-Bl. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 13 (1922). — Champs cultivés à Sidi-bou-Othman sur le versant N des Dje- bilet. F. densiflora D. C. — Marnes miocènes à Fès; Tlemcen. F. parviflora Lamk. — Tlemcen. Taza. Bahira. F. officinalis L. — Cultures à Taza. F, capreolata L. — cn Murs et haies à Fès. Tanant, gorge de l'Acif Taïnit. Haies à Dem F. africana Lamk. mS lato). — Azrou, 1.250 m., rochers de traver- tins; El-Hajeb, 900 m., rochers calcaires; Taza, rochers de travertins, 0 m. Capparidaceae Capparis spinosa L. — Rochers de travertin à Taza, 600 m. Rochers calcaires du Djorf à Taourirt, 450 m. Cruciferae Matthiola parviflora R. Br. — Oudjda, steppe à Eruca. Murs de Mar- rakech. Taourirt, leg. RopiÉ. Champs à Souk-et-Tléta près de Saffi. M. tristis R. Br. — Steppes du Maroc oriental: Ceflet, Guercif, Saf- safat. M. lunata D. €. — Steppes du Maroc oriental: Gouttitir, Msoun. Cheiranthus semperflorens Schousb. — Mogador : dans le Retametum et l'Arganietum à PE. et au S.E. de la ville. St-Hubert au S.W. de Casa- blanca, dans le Halimietum. Arabis auriculata Lamk. — Demnat, cistaies du Djebel Aghi, sur cal- caire, 1.300 m. A. verna L. — Avec le précédent. A. parvula L. Dufour. — Rocailles calcaires à El-Hajeb et sur le pla- teau d'Ito, 900-1.450 m. Demnat, Djebel Aghi, cistaies sur calcaire, 1.100- 1.300 m. A. pubescens Poiret — Azrou, pelouses près de l'Akechmir, calcaire, 1.260 m. Demnat, Djebel Aghi, sur calcaire, 1.200-1.400 m. * " A. Josiae Jah. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, p. 66 (1923). — Azrou, ravin de Tioumliline et route de Timhadit, dans le Quercetum Ilicis, sur calcaire, 1.400-1.550 m Cardamine hirsuta L. — Djebel Zalagh. Azrou, rochers schisteux et chénaies du ravin de Tioumliline, 1.300-1.400 m Nasturtium officinale R. Br. — Roripa Nükiurihiniuguattétim (L.) Beck. — Ruisseaux: Taza, Touahar, Azrou. : Re * * N. africanum Br-Bl. Bull. Soc. Hist. Nat. dra du Nord, 13, — Dan p. 183 (1922). — Bords de l'Oued Fouarat à Keni s l'Herbier Cosson au Muséum de Paris il existe des formes ges Nasturtium vds nale se rapprochant par certains caractéres du N. africanum. Nous avons récolté de nouveau celui-ci en 1923 à Kenitra et nous avons d ainsi nous rendre compte de la constance des caractères. N. africanum croit dans un ruisseau qui subit l'influence de la marée. Notoceras canariense R. Br. — Steppes du Maroc oriental et du Ma- roc austral: Taourirt. Guercif. Safsafat. Mechra-ben-Abbou. Djebilet. En- tre les touffes d'Euphorbia resinifera prés de Tanant. Coteau au N. du Djebel Hadid (secteur de l'Arganier). Alyssum campestre L. — Oudjda, steppe à Eruca. Taza. Rocailles cal- caires autour de Demnat, 600-1.400 m. — Rocailles calcaires du plateau d'Ito, 1.300 m. (forme à filets tous non dentés). Steppes à Safsafat (méme forme). Azrou (forme à filets courts 1-dentés), Tlemcen (méme forme). Sidi-Abd-el-Jellil (forme à filets courts 1-2-dentés). Msoun (méme forme). A. granatense Boiss. et Reut. — Rocailles calcaires du plateau d'Ito, 1.100-1.450 m. Tlemcen, 800-1.000 m A. scutigerum Dur. — Steppes du Maroc oriental : Safsafat; Semouna- Bérard. A. montanum L. (sensu lato). — Rocailles calcaires du plateau d'EI- Hajeb et d'Ito, 1.000-1.450 m. Pelouses rocailleuses dans les clairières des cédraies au-dessus d'Azrou, sur basalte, 1.750 m. A. maritimum (L.) Ball — Rochers calcaires: Djorf de Taourirt; Taza; Djebel Zalagh. A. Wind (Viv.) Ball — Sables à Rabat. Grande ile de Mogador. Du- nes de Mogador, dans le Retametum. Erophila verna E. Mey. — Draba verna L. — Azrou, rocailles schis- teuses du ravin de Tioumliline, 1.400 m. [Forme se rattachant à la sous- espéce lanceolata (Neil.) Rouy]. Demnat, Djebel Aghi, dans les cistaies à 1.400 m Malcolm littorea R. Br. var. Goffartii Batt. et Jah. — Sables mari- times à Sal M. Bioanal D. C. — Mogador, callitriaies vers l'Hótel Palmera. Kenitra, sables de la Mamora. Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod. St-Hubert au S.W. de Casablanca. * var. canescens Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord,, 13, P. 13 (1922). — Clairières de la brousse à Chamaerops entre Meknès et El-Hajeb, 700 m M. africana R. B. — Steppes du Maroc oriental : Msoun. M. torulosa Boiss. — Si isymbrium ae pets Desf. — Steppes du Ma- roc oriental: Oued-Juif; Guercif; Msou — 188 — Conringia orientalis (L.) Andrz. — Demnat, Djebel Aghi, pentes cal- caires, 1.300 m. Erysimum incanum Kunze — E. Kunzeanum Boiss. et Reut. — Dem- nat, Djebel Aghi, dans les cistaies, 1.300 m. sol calcaire. Arabidopsis Thaliana (L.) Schur. — Stenophragma Thalianum Celak.— Sisymbrium Thalianum J. Gay et Monn. — Arabis Thaliana L. — AZrou, rocailles schisteuses dans les chénaies du ravin de Tioumliline, Miet Sisymbrium officinale (L.) Scop. — Lieux incultes autour des habita- tions : Taza; Marrakech. Nitrophile. ; S. erysimoides Desf. — Creux des rochers à Taza. Murs de Fès. Mar- rakech à l'Agdal. Arganiaies au pied N. du Djebel Amsitten. Entre les rochers du Djorf à Taourirt. S. Columnae Jacq. — Rocailles calcaires à Turenne. Ceflet, près de la gare. S. runcinatum Lag. D. C. — S. Lagascae Amo — Steppes du Maroc Oriental : Oudjda; Naïma. var. hirsutum (Lag.) Ball — Avec le type. S. Irio L. — Oudjda. Naïma. Taza. Murs de Fès, de Meknès, de Mar- rakech, de Rabat; etc. A Camelina silvestris L. — Steppes du Maroc oriental : Safsafat; Gouti- tir; El-Aïoun. Succowia balearica Medik. — Rochers schisteux ombragés à rer nika. Arganiaies et callitriaies de Mogador; sur la rive gauche de l'Oue Ksob et prés de l'Hôtel Palmera. Carrichtera Vellae D. C. — Steppes du Maroc oriental et du Maroc austral: Semouna-Bérard; Taourirt; Gouttitir; Ain-Tafetecht. Arganiales au pied N. du Djebel Amsitten. Murs de Marrakech. Psychine stylosa Desf. — Steppes du Maroc oriental et moyen : 2. tigmer; Taourirt; Gouttitir; Safsafat; Msoun. Abonde sur les. marne miocénes de Taza et Aghbal à Fès, et à PW. de Meknès. Murs à Marra kech. Chichaoua. " Brassica oxyrrhina Coss. — Kenitra, sables de la Mamora. ra nouvelle pour l'Afrique, Cf. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, ^ P- 14 (1922). B. Rapa L. — B, asperifolia Lamk. — Lieux incultes à Taza. "E B. amplexicaulis (Dest.) Batt. var. maroccana O. E. Schulz. — Sur. sd grès érodés au-dessus de Demnat, 1.000 m. Vallée de l'Innaouen à si : Abd-el-Jellil. — Au-dessus de Tlemcen, 1.000 m., la variété typica nov. nom Trachystoma Ballii O. E. Schulz. Pflanzenreich, Heft 70, p. 116 anm. — Sinapis Weilleri Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, P. — 189 — 182 (mai 1922). — Pantorrhynchus maroccanus Murb. Contr. Fl. Maroc, I, p. 43 (juillet 1922). — Champs de céréales prés de l'Oued Tessaout entre Marrakech et Demnat, leg. WEILLER. Cf. Bull. Soc. Hist. Nat. Afri- que du Nord, 14, p. 123 (1923). Sinapis arvensis L. — Chichaoua, champs de céréales. S. alba L. — Sidi-Abd-el-Jellil, terrasses alluviales de l'Innaouen. Murs de Fés. S. flexuosa Poiret — S. hispida Schousb. — Broussailles sur les grès au-dessus de Demnat, 1.000 m. Entre la Zaouia Mzilet et Souk-el-Dje- maa chez les Chiadma. Arganiaies sur calcaire au S.E. de Mogador. Erucastrum varium Dur. — Marnes miocènes à Taza. ' * E. latirostre Br.-Bl, Bull Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, P. 181, 1922. — Dunes de Mogador, dans le Retametum E. elatum (Ball) O. E. Schulz. — Brassica elata Ball — Djebel Za- lagh, rochers calcaires, 600 m. Hirschfeldia incana (L. Lowe. — H. adpressa Moench — Champs Sur les calcaires marneux à Tanant. Sur les grès à Skoura et dans les Djebilet. Diplotaxis tenuisiliqua Del. — D. auriculata Dur. — Marnes miocé- nes à Aghbal; Taza; Fés. Vieux murs de Fés. Meknés, Marrakech, Rabat. Cultures à Ain-Tafetecht. Souk-et-Tléta. ' D. assurgens (Delile) Gren. Fl. Massil. adv. 1857, p. 14. — Sinapis ?5surgens Delile Ind. sem. Hort. Monsp. 1847, p. 7. — D. pachypoda Sode. Fl. Juven. p. 6. — Steppes rocailleuses et champs cultivés à Mechra-ben-Abbou, abondant. Cette espèce remarquable n'était connue qu'adventice au Port-Juvé- nal prés Montpellier et à Marseille. Sa patrie, restée inconnue jusqu'ici (Cf. THELLUXG, FI. adv. Montpellier, p. 262), est donc le Maroc méri- dional steppique. Cette plante a été en effet retrouvée par WILCZEK à Ben Guer ir, par MAIRE à El-Arba au Sud de l'Oum-er-Rebia et par JAHAN- DIEZ près de Kasba Tadla, en avril, mai et juillet 1921. D. virgata D. C. — Sur les marnes miocènes entre Taza et Fès, dans les champs et la brousse à Chamaerops. Entre les touffes d'Euphorbia resinifera près de Tanant. — Champs cultivés sur les grès primaires à koura au N.E. de Marrakech. — Noualas près de Settat. — Steppes du aroc oriental à Gouttitir; Taourirt. "* D. Berthautii Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 180 (1922). — Champs pierreux sur les grés à Skoura au NE, de Marrakech, 600 m. D. Siifolia Kunze in Willk. — Marnes miocénes à Taza. Trés abondant dans les sables de Rabat; Salé; Kenitra. Sables de la Mamora (forme par- vs Pérennante, à feuilles radicales nombreuses, petites, ressemblant = 100 -— parfois au D. catholica D. C., et passant à la var. bipinnatifida Coss., peut-étre par hybridation). zo var. bipinnatifida Coss. — Rocailles sur les grès des Djebilet. Sables de la Mamora. Nace Cette race, cultivée à Alger de graines du Sous, s'est montrée bien constante. r Eruca sativa Lamk. var. longirostris (Uechtr. Rouy — E. sativa var. stenocarpa Ball, non E. stenocarpa Boiss. et Reut. — Dominant dans les jachères de Lalla-Maghnia, Oudjda, à El-Aïoun. Steppes de e^ mouna-Bérard à Msoun. Abondant sur les marnes miocénes de Taza à Fès. Vieux murs de Fès. Plaine de la Tessaout à l'E. de Marrakech. Ro- cailles calcaires à l'W. de Demnat. var. vesicaria (L.) Coss. — Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. Ro- cailles gréseuses des Djebilet. Callitriaies prés de l'Hótel Palmera au S.E. de Mogador. . Moricandia arvensis (L.) D. C. ssp. suffruticosa (Desf.) Batt. — ae chers calcaires du Djorf de Taourirt, 450 m. et bord ce l'Oued Za. Coronopus Ruellii All. — Lieux humides à Taza; à Marrakech. ^ C. violaceus (Munby) Maire. — Kenitra, champs argileux inondés en hiver, prés de l'Oued Fouarat. d'Ito Lepidium hirtum D. C. ssp. dhayense (Munby) Thell. — Plateau 5. rocailles calcaires, 1.400 m. Azrou, rocailles schisteuses du ravin Tioumliline, 1.400 m. Biscutella didyma L. — Stirpe très polymorphe. subsp. lyrata (L.) Murb. — L : EM Bo Var. cortophora Batt. — Marnes miocénes entre Taza et D mnat; cailles gréseuses des Djebilet. — Rocailles calcaires à l'W. de De à Tanant. — Mogador, callitriaies près de l'Hótel Palmera. É de Les fleurs, de teinte sulfurine pâle, exhalent une odeur intense prune, de fleurs de Muscari neglectum subsp. apula (L. Murb. — Tafetecht, rocailles calcaires. — Plaine entre Meknés et El-Hajeb. — Entre Fés et Taza. — Djebel Amsitten. var. Columnae (Ten.) Hal. — Kenitra, sables de la Mamora. var. ciliata (D. C.) Hal. — Tafetecht, rocailles calcaires. Capsella rubella Reut. — Oudjda, Taza. Fès. Meknès. Rabat. Gusbtt ca. Marrakech. jes Thlaspi Tinaeanum Huet — T. obtusatum Pomel. — Azrou, -— et pelouses, basalte, 1.800 m. tum T. perfoliatum L. — Azrou, rocailles schisteuses dans le sonans Ilicis, 1.300-1.500 m. — Ain-Sbit, brousse à Chamaerops, calcaire. nat, 1.200 m. — 191 — Bivonaea lutea D. C. — Au-dessus de Tlemcen, 900 m., gazon à Poa bulbosa. Aethionema saxatile R. Br. ssp. ovalifolium (Boiss.) Rouy et Fouc. — Environs d'Azrou, rochers calcaires (PERROT}. Iberis odorata L. — I. parviflora Munby. — Tanant, rocailles calcai- res parmi les Euphorbia resinifera, 800-900 m. — Aïn-Sbit, pâturages rocailleux calcaires. — Plateau calcaire d'Ito, 1.200-1.400 m Hornungia petraea (L.) Rchb. — Hutchinsia petraea R. BE — Azrou, rocher de travertin, 1.300 m. Demnat, Djebel-Aghi, 1.300 m. Imi-n-Ifri, 1.200 m M eius Raphanistrum L. var. microcarpus Lange — Kenitra, clai- rières sablonneuses de la forêt de la Mamora. Cossonia africana Dur. var. lutea Maire. — Petala lutea. — Pât rages sur basalte, dans les clairières des cédraies, au-dessus tiaba, 1.750 m Crambe hispanica L. — Azrou, creux de l'Akechmir (rocher de tra- vertin), 1.250-1.300 m. Demnat, fissures du calcaire compact à Imi-n- Ifri, 1.200 m md teretifolia (Batt.) Maire. — Crambe RE dE Batt. — Steppes argileuses du Maroc oriental: Taourirt; Safsafat stigmate n'est pas sessile, mais porté par un style assez long. Ce style est d'ailleurs caduc, de sorte que le fruit ressemble bientôt à celui d'un Crambe, mais porte à la place de stigmate une cicatrice. La plante est encore insuffisamment connue, les spécimens récoltés jusqu'ici ne por- lant qu'un trés petit nombre de fruits tous immatures. Elle ressemble beaucoup au Didesmus bipinnatus D. C., mais elle s'en distingue bien Par les tiges et les feuilles complétement glabres, les fleurs presque deux fois plus grandes, à sépales lavés de pourpre, à pétales lilacin vif, l'article inférieur de la silique gréle et stérile, l'article supérieur à base renflée globuleuse brusquement contractée en un style assez long mais caduc. Cf. Marre, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. Nord, 15, p. 74 (1924). : Rapistrum Linnaeanum Boiss. et Reut. — Marnes miocénes de Taza à Fés Cor dylocarpus muricatus Desf. — Steppe à Eruca entre Lalla-Magh- nia et Naïma. Marnes miocénes à Aghbal, et de Taza à Fès. Ceratocnemum rapistroides Coss. et Bal. — Chichaoua, champs de céréales sur l'alluvion argileuse. Marrakech, champs cultivés. Ain-Tafe- echt, jachères. Cakile maritima L. var. sinuatifolia D. C. — C. aegyptiaca Gaertn. — Mogador, sables maritimes. ur della apiculata (F. et M.) Vierh. — Neslea paniculata Auct. plur. n Desv. — Azrou, champs cures 1.300 m. Demnat, 1.000 m., champs de diréis. 24492 — Resedaceae Astrocarpus sesamoides Duby ssp. purpurascens (Rafin.) Rouy. — 4. Clusii J. Gay — Kenitra, forêt de la Mamora. Reseda alba L. — Oudjda. Semouna-Bérard. ssp. myriosperma (Murb.) Maire. — Steppes du Maroc austral : plaine de la Bahira; Murs et plaine de Marrakech; Chichaoua; Ain-Tafetecht. ssp. tricuspis (Coss.) Maire — Murs de Fès et de Meknès. Collines To- cailleuses calcaires à l'W. de Meknès. Mogador, callitriaies vers l'Hôtel Palmera. ssp. decursiva (Forsk.) Maire. — R. propinqua Boiss. — Rocailles gre- seuses des Djebilet, et de Skoura. Mechra-ben-Abbou. R. lutea L. — Semouna-Bérard, steppe. ssp. neglecta (Müll) Ball. — Steppe rocailleuse calcaire à Mechra-ben- Abbou; à Ain-Tafetecht. E "à R. papillosa Müll. — Rocailles gréseuses à Skoura. Callitriaies pré de l'Hótel Palmera au S.E. de Mogador. : nec R. Phyteuma L. — Steppe à Eruca prés d'Oudjda. Steppe a re herba-alba à Semouna-Bérard. Rocailles calcaires du plateau d'Ito, 1. m. Callitriaies à Tanant, 1.000 m. Callitriaies vers l'Hôtel Palmera au S.E. de Mogador. SSp. diffusa Ball. — Marrakech, rochers calcaires du Gueliz. R. Battandieri Pitard — Rocailles gréseuses à Skoura, 600 cp s. var. tuberculata Batt. et Jah. — Rocailles calcaires à Chichaoua. Crassulaceae ^at Tillaea muscosa L. — Collines pierreuses calcaires à Mechra-be Abbou; à Chichaoua. Murs de Marrakech. Ime- * Bulliarda Vaillantii L. — Marrakech, lieux humides dans la pa raie, leg. Ropr£. Cotyledon Umbilicus-Veneris L. var. deflexus (Pomel) Bat rochers de travertin, 1.250-1.300 m. : 300 m. var. patens (Pomel) Batt, — Djebel Amsitten, rochers calcaires, m var. horizontalis (Guss.). — Rochers calcaires à Taza; Taourirt. t. 1: Azrou, C. Mucizonia Ort. — Rochers calcaires à El-Hajeb, 900 m. — schisteux du ravin de Tioumliline au-dessus d'Azrou, 1.400 m. rd . * * var. glabra Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique y" in es 13, p. 16 (1922). — Murs et auvents à Fès. Fentes des rochers pem du Djebel Zalagh, 600 m. Djebel Sadig prés Meknés (GRANT, 28-5- d C. Cossoniana Ball. — Pistorinia brachyantha Coss. — Ropa caires à Chichaoua, 400 m. — 193 — Sedum nicaeense All. — S. altissimum Poir. — Association à Sangui- sorba ancistroides au-dessus de Tlemcen, 1.000 m. El-Hajeb, 950 m. S. rubrum Thell. — S. caespitosum D. C. — Tillaea rubra L. — Ro- cailles calcaires à Chichaoua. Djebel Amsitten. Djebel Aghi, 1.300 m., pacages calcaires. S. rubens L. — Marrakech, lieux incultes à l’Agdal. — Graviers de l'Oued Tessaout. S. dasyphyllum L. var. glanduliferum (Guss.) Moris. — Azrou, Akech- mir, rochers de travertin, 1.250-1.300 m. S. album L. ssp. micranthum (Bast. Hegi et Schmid — Azrou, avec le précédent. S. modestum Ball. — Tanant, rochers de calcaire marneux dans la gorge de l'Acif Tainit, 900-1.000 m. Demnat, fissures des rochers cal- caires à Imi-n-Ifri, 1.200 m. Cf. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 216 (1922). S. caeruleum L., Vahl — S. heptapetalum Poiret. — Rocailles schis- teuses au col de Touahar, 600 m. Saxifragaceae Saxifraga granulata L. var. glaucescens (Boiss. et Reut.) Murb. — Az- rou, pelouses des clairiéres dans le Quercetum Ilicis et dans la cédraie, basalte et calcaire, 1.400-1.800 m. ` S. dichotoma Willd. var. Hervieri Engl. et Irmsch. — Azrou, pelouses *t fentes riches en humus des rochers calcaires à l'Akechmir, 1.250- 1.300 m. Demnat, pelouses sur les calcaires du Djebel Aghi, 1.200 m. S. globulifera Desf. — Roches calcaires à El-Hajeb, 900 m.; à Ito, 1.300- 450 m.; à Azrou, 1.250-1.300 m. Rosaceae Prunus Mahaleb L. — Vallée de l'Oued Ifrane au N.E. d'Azrou, sur cal- Caire dolomitique (PEnnor, 1918). P. insititia L. —Azrou, ravin de Tioumliline, dans le Quercetum Ilicis dégradé, sur les schistes vers 1.400 m., spontané. Taza, cultivé et sub- Spontané, P. communis (L.) Arcang. — Amygdalus communis L. — Djebel Za- lagh, éboulis calcaires, 600 m. Tanant, collines calcaires, 900-1.000 m. Rubus ulmifolius Schott. — Bords des ruisseaux : Fès; Taza; Azrou; Tanant; Demnat. Potentilla reptans L. — Lieux humides : Taza; Azrou. Kenitra, dayas et merdjas. Demnat. Marrakech. — 194 — P. hirta L. var. — Azrou, ravin de Tioumliline, sur les schistes, 1.400 m Geum urbanum L. — Azrou, dans le Quercetum Ilicis, calcaire et ba- salte, 1.400-1.700 m. G. silvaticum Pourret — Azrou, avec le précédent Agrimonia Eupatoria L. var. intermedia Batt. Azrou (PERROT) Sanguisorba minor Scop. ssp. Magnolii (Spach) Briq. — Pâturages et broussailles prés de Tiflet S. mauritanica Desf. — Potertai Fontanesii Spach. — Pentes du pla- teau d'Ito, dans le Quercetum Ilicis, 1.350 S. ancistroides (Desf.) A. Br. — Fissures des rochers calcaires au-des- sus de Tlemcen, 1.050 m Maire. * Alchemilla ihterócarpa Boiss. et Reut. S. var. pusilla (Pomel) ai — Kenitra, forêt de la Mamora. Murs de Fès L Rosa canina L. var. dumalis (Bechst.) Bake? — El-Hajeb, éboulis cat- caires, 900 m. Demnat, haies, R. dumetorum Thuill. — Tanant, gorges dc l'Acif Tainit, rochers de calcaire marneux, 900-1.000 m. 00- R. sicula Tratt. — Azrou, chênaies et cédraies sur basalte, 1.7 1.800 m. R. sempervirens L. — Haies à Demnat, 900 m Pirus mamorensis Trabut, Bull. Stat. Rech. Fórest. Nord de l'Afrique. — Forét de la Mamor P. Malus L. — Azrón, ravin de Tioumliline, 1.500 m. Subspontané.? l Sorbus torminalis (L.) Crantz — Azrou, ravin de Tioumliline, dans S Quercetum Ilicis, 1.550 m.: ; ravin près du douar de garde, avec Querc lusitanica v. maroccana, 1.700 m PER- S. Aria (L.) Crantz. — Dans de Quercetum Ilicis au SE. d'Azrou um ROT, 1918). Forme à feuilles rondes. licis Coloneaster Fontanesii Spach. — Azrou, dans le Quercetum xar 1.400-1.700 m., sur calcaire et basalte. hé- Crataegus monogyna Jacq. — De Fés à Meknés. Azrou, dans m naies et cédraies, 1.300-1.800 m. var. heterophylla Dippel — El- -Hajeb, éboulis calcaires, 900 m je C. laciniata Ucria. — Azrou, dans les cédraies et chénaies, sur calcai et basalte, 1.600-1.800 m. Papilionaceae Anagyris foetida L. — Marnes miocénes de Taza à Zalag. Demnat au-dessus de 850 m., Djebel Hadid, argani Amsitten, arganiaies. Ain-Tafetecht, PIRE à Chamaerops. » Lótononts maroccana Ball — Tanant, callitriaies sur calcaire yt neux, 1.000 m. Demnat, marnes vers 1.000 m. Plante fixatrice des so dénudés. Touahar. Djebel aies. Djebel — 195 — Lupinus luteus L. — Sables de la Mamora. Meknès. L. angustifolius L. var. cryptanthus (Shuttl.) Fiori et Paol. — Avec le précédent, dans la forêt de la Mamora. L. pilosus L. — Avec les précédents, à la Mamora. Rabat. Casablanca. Adenocarpus anagyrifolius (Pourret) Coss. — Apporté du Grand Atlas sur les souks de Marrakech, comme combustible. A. Boudyi Maire, Bull. Stat. Rech. Forest. Nord de l'Afrique, 1921. — Azrou, pelouses pierreuses dans les clairiéres des cédraies, sur calcaire et basalte, 1.600-1.800 m. Calycotome intermedia D. C. — Marnes miocénes d'Aghbal à Touahar, 300-600 m. Entre Fès et MeKnès. Genista Tournefortii Spach. — G. Jahandiezii Batt. — Azrou, rocailles rifolius et de Cytisus Battandieri des cédraies dégradées, sur basalte, près du douar de garde, 1.750 m. Calcifuge. G. tricuspidata Desf. ssp. sparsiflora (Ball) Maire. — G. tridens Coss., Ball, non Cav. — Tanant, callitriaies sur calcaire marneux, 1.000 m. Demnat, Djebel Aghi, cistaies, 1.200 m. Nom berbére: achfoud. Différe beaucoup du type par son port, ses inflorescences en grappes courtes tantôt lâches, tantôt plus serrées, mais ne s'en sépare par aucun caractére important. Les fleurs sont ordinairement une demi à une fois plus grandes, plus foncées; la caréne à sommet arrondi dépasse peu l'é- lendard (du 1/6 à 1/5); les stipules sont trés petites et souvent cadu- ques; les fleurs ne verdissent pas par la dessiccation, mais l'indument des parties jeunes et des fleurs devient souvent rouge feu par la dessiccation. d quadriflora Munby. — Azrou, collines schisteuses dénudées, 1.300- ‘400 m. G. ferox Poiret var. microphylla Ball. — Arganiaies du Djebel Hadid, Calcaire, 300 m. Callitriaies du Djebel Amsitten, calcaire, 300-400 m. G. florida L. var. maroccana Ball. — Apporté du Grand Atlas sur les Souks de Marrakech. Retama monosperma Boiss. ssp. Webbii (Spach). — Dunes de Mogador. Arganiaies au S. et à l'E. de Mogador. Steppes rocailleuses calcaires prés d’Ain-Tafetecht. Arganiaies du Djebel Hadid. Collines argileuses et cal- caires à Demnat, 700-1.100 m. R. dasycarpa Coss. em. Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 5, P. 38 (1922). — Apporté du Grand Atlas sur les souks de Marrakech. Ulex spectabilis (Webb.) P. Coutinho. — Stauracanthus spectabilis Webb, — U. Moureti Pitard, Expl. Scient. Maroc, 1, p. 167, nomen nu- dum. — S. spartioides Pitard Contr. Fl. Maroc, 1918, p. 11, non Webb. — Abondant dans la forét de la Mamora. 90 > L'Ulex des sables pliocènes de la Mamora, que nous avons comparé avec des spécimens portugais de l'U. spectabilis, sans pouvoir trouver aucune différence appréciable, est bien caractérisé par ses larges brac- téoles et bractées, mais ces organes sont très caducs et ne peuvent être étudiés que sur des inflorescences très jeunes. - Sarothamnus arboreus (Desf.) Webb. — Nous avons recueilli, sur les marchés de Marrakech, où ils étaient vendus comme combustibles, des rameaux fleuris qui se rapportent assez bien à cette espèce par leurs ailes à peu près aussi larges que la carène et leurs feuilles poilues en dessous. Ces rameaux provenaient des parties basses du Grand Atlas. S. baeticus Webb. — Rochers calcaires du plateau d'Ito, 1.400 m. Forme passant au type de l'espéce par ses feuilles poilues en dessous. — Kenitra, forét de la Mamora. Forme passant au type par ses ailes larges et ses feuilles poilues en dessous, à légumes plus grands que dans la forme typique de la variété. Cytisus linifolius Lamk. — Kenitra, forét de la Mamora. C. Baitandieri Maire. — Azrou: sous-bois et cairiéres du Quercetum Ilicis, du Quercetum lusitanicae, et surtout de la cédraie, en terrain non calcaire, sur basalte et schistes, et dans les poches de décalcification sur les calcaires, 1.400-2.100 m. Arbuste atteignant 3 m. de hauteur, nette- ment calcifuge. : C. triflorus L'Hér. — Azrou, foréts de Quercus Ilex sur les schistes dans le ravin de Tioumliline, 1.400-1.500 m. Ito, 1.400 m., taillis de Quer- cus ler. mm C. albidus D. C. — Constitue un des principaux éléments du — dans les foréts d'Argania: Djebel Hadid, Dj. Amsitten; foréts dudes de Callitris au S. de Mogador; jusqu'à 30 kilom. à PE. de Mogador. Hubert au S.W. de Casablanca, Cistaie. d'Ito Argyrolobium Linnaeanum Walp. — Pentes argileuses du plateau , dans le Quercetum Ilicis dégradé, 1.350 m. De Ononis Schousboei Coss. in Pitard; Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afriq du Nord, 14, p. 137 (1923). — Forét de la Mamora prés Kenitra. O. Thomsonii Ball. — Azrou, rocailles calcaires dans le Quercefum Ilicis, 1.600-1.700 m. r- O. biflora Desf. — Lalla-Maghnia. Oudjda. Taza, abondant sur les ma nes miocènes. Mechra-ben-Abbou. Tanant, champs marneux, " E : (forme passant à l'O. maroccana Pitard). Chichaoua, champs sur Pallu vion argileuse (forme encore plus rapprochée de l'O. maroccana). i O. ornithopodioides L. — Rocailles calcaires au N. d'El-Arba Pr Demnat, 600-700 m. Callitriaies du Djebel Amsitten, 400 m. — si O. sicula Guss. — Avec l'O. ornithopodioides, et de plus : Djebilet, r ; cailles gréseuses, 600 m.; Marrakech, rocailles calcaires du Guéliz, 500 m; arganiaies à 40 kil. E. de Mogador; Ain-Tafetecht; Chichaoua. — 197 — 0. polysperma agr et Murb. — Rocailles gréseuses des Djebilet et de Skoura, 500-600 n Maweana Ball. — s. Hackelii Lange — Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod et dans la forét de la Mamora prés de Kenitra. 0. Natrix L. ssp. ramosissima (Desf.). — Un peuplement près de la route de Saffi à 20 kil. au N. de Mogador. 0. angustissima Lamk. — Dunes de Mogador. 0. laxiflora Desf. — Tanant, rocailles calcaires, 900 m. Bouznika, ma- quis sur les bere Ligue hs Mogador, arganiaies et callitriaies vers Ee Palm E urat (Munby) Batt. — Brousse à Chamaerops prés d'Ain- shit biitre le Sebou et l'Innaouen 0. pendula Desf. — Marnes tithes à Fès, dans l'association à Aris- tida caerulescens. Sables de la forêt de la Mamora. Fès-Meknès. Colli- nes rocailleuses calcaires à PW. de Meknès. Páturages sablonneux à Ra- bat. Maquis sur les schistes à l'Oued Ykem; à Bouznika. St-Hubert au o. de Casablanca, cistaie. Rocailles calcaires à PW. de Demnat, 600- 700 m 0. reclinata L. — O. Cherleri Desf. — Taourirt, steppe rocailleuse cal- taire, Mogador, arganiaies sablonneuses. St-Hubert au S. de Casa- blanca, cistaie. 0. Broussonetii D. C. — Dunes de Mogador, dans le Retametum. 0. serrata Forsk. — Graviers de l'Oued Tessaout entre Marrakech et mnat Var. remota Jah. et Maire. Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. Nord, 14, p. 67 (1923). = Mogador, landes sablonneuses à Ononis ramosissima sur la route de Saffi un peu au delà de son embranchement sur la route de Marrakech, M Cossoniana Boiss. et Reut. — Páturages sablonneux à Kenitra; Salé; abat arborescens Desf. — Ito, dans le Quercetum Ilicis dégradé, marnes : calcaires, 1.350-1.500 m. Azrou, dans la méme association sur les schis- ês du ravin de Tioumliline, 1.350-1.500 m. a Eon Coss. — Dunes de Mogador, dans l'Ónonidetum angus- EL. Foenum-graecum L. — Rocailles calcaires à Mechra-ben- T PUE ané. ladiata Stev. — Ito, rocailles calcaires du plateau, 1.400 m. AS steppe rocailleuse — us monspeliaca L. . Steppe argileuse à p - Rocailles callus au N. d'El-Arba prés Demnat; Skoura prés amelalt e] Djedid, — 198 — Melilotus segetalis Ser. — M. leiosperma Pomel — Kenitra, champs argileux de la vallée du Sebou. M. indica All. — Kenitra, bords d'une daya. M. sulcata Desf. var. angustifolia Batt. — Mogador, dunes prés Diabet. Medicago orbicularis L. — Au kilom. 66 à PE. de Mogador. Fès, Dje- bel Zalagh. Aïn-Tafetecht. M. truncatula Gaertn. — Sables maritimes à Salé (forme microcarpe). — Marnes miocènes à Et-Tleta à PE. de Saffi. Djebel Zalagh. Arganiales au pied N. du Djebel Amsitten. M. Helir Willd. — Kenitra, sables de la Mamora. Mogador, dans le Retametum. : var. spinulosa Batt. — Rocailles calcaires dans les callitriaies du Dje- bel Amsitten, 400 m. M. littoralis Rohde var. inermis Moris. — Grande ile et dunes de Mo- gador. var. longiseta D. C. — Grande ile de Mogador. Graviers de l'Oued Tes- saout entre Marrakech et Demnat. St-Hubert au S.W. de Casablanca. i M. rigidula Desr. — M. Gerardi Kit. in Willd. — Azrou, sur l'Akech- mir, rocailles calcaires, 1.250-1.300 m. Collines rocailleuses calcaires à PW. de Meknès var. germana (Jord.) Rouy et Fouc. — Fès, association à Aristida cae rulescens. M. aculeata Gaertn. — M. muricata Guss. — Fès, Djebel Zalagh. M. hispida Willd. — var. lappacea (Lamk) Burn. — Steppes du Maroc oriental : Taourirt; Ceflet; Guercif; Oudjda. Marnes miocénes T a: Fès, dans l'association à Aristida caerulescens; Meknès. Graviers €e l'Oued Tessaout entre Marrakech et Demnat. : k- var. terebellum (Willd. — Champs sur les marnes miocènes à ais et-Tléta à l'E. de Saffi. var. nigra (Willd.) — Sables près de Tiflet. M. marina L. — Sables maritimes à Salé. M. ciliaris Willd. — Cultures à Guercif. Bé M. laciniata AM. — Steppes du Maroc oriental: Oudjda; Sem ew d rard; Guercif. Taza. Collines calcaires à PW. de Demnat, 600-700 m. ganiaies à 40 kil. à l'E. de Mogador. Environs de Marrakech. minima L. — Skoura; Tanant; Demnat : rocailles gréseuses caires, 500-1.000 m. Diebel Zalagh. Sidi-Abd-el-Jellil. li Trifolium arvense L. — St-Hubert au S.W. de Casablanca, dans le Hatt- mietum, Tiflet, pâturages sablonneux. T.scobrum L. — Demnat, 1.100 m., cistaie. T. stellatum L. — Marnes miocènes à l'Est de Fès. Djebel Zalagh. T. resupinatum L. — Páturages sablonneux à Rabat. et cal- — 199 — T. tomentosum L. — Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Mo- nod. Kenitra, bords d’une daya. T. spumosum L. — Entre Rabat et Kenitra, pelouses humides. T. Cherleri L. — Bouznika, maquis sur schistes primaires. Rabat-Ke- nitra T. pratense L. var. villosum Wahlb. — Kenitra, merdjas. Azrou, lieux humides dans le ravin de Tioumliline, 1.400-1.500 m. T. repens L. — Azr rou, lieux humides dans le vallon de Tioumliline. Marrakech, bords des canaux d'irrigatio T. campestre Schreb. var. D Gl chan) —- Mogador, forêts de Callitris au Sud de l'Hôtel Palmera. Kenitra, bords d'une ^ Anthyllis giis fme L. ssp. maura (G. Beck) — Mogador, callitriaies vers l’Hôtel Palm A. tetraphylla LO — - Djebel Zalagh. "hber du Djebel Amae Cornicina hamosa (Desf.) Boiss. — nitra, sables de la Mam Lotus parviflorus Desf. — a unis sur les schistes ur aroccanus Ball. — Chichaoua, sur l'ailluvion argileuse. Ain-Tafe- m techt, rocailles calcaires. Collines rocailleuses calcaires à PW. de Dem- nat. Graviers de l'Oued Tessaout. Tanant, gorge de l'Acif Tainit, et calli- triaies sur calcaire marneux, 1.000 m. Demnat, sur les grés, 1.000 m L. arenarius Brot. — Pâturages sablonneux à Tiflet, Camp Monod, Ke- nitra. Collines rocailleuses calcaires à l'W. de Meknés. Grande ile de Mo- gador. Dunes de Mogador, dans le Retametum et l'Ononidetum angustis- simae. Steppe à “gaie -Abbou. Graviers de l'Oued Tessaout. Marnes miocénes prés de Mekné L. creticus L. subsp. Sp (Boiss. et Reut.). — L. Salzmanni Boiss. et Reut.! — L. commutatus Guss.? — Sables et rochers maritimes à Salé, Rabat, Mogador. Grande ile de Mogador L. cytisoides L. subsp. collinus Murb. — Brousse à Chamaerops sur les marnes miocénes à Taza Tetragonolobus purpureus Moench — Marnes miocénes de Taza à Fès, dans la brousse à Chamaerops. Ain-Tafetecht, brousse à Chamaerops. Bonjeania recta (L. Rchb. — Marrakech, bords des séguias de l'Ag- dal. Fés, bords des ruisseaux et sé éguias. Psoralea bituminosa L. — Rochers calcaires et pentes marneuses prés d'Ito, 1.350-1.450 m. Tanant, rochers de calcaire marneux dans la gorge de l'Acif Tainit, 900-1.000 m Arai caprinus L. — Ain-Tafetecht, steppe rocailleuse calcaire. À. lanigerus Desf. — Steppes du Maroc oriental: Semouna-Bérard. Djebel Amsitten, callitriaies. Ain-Tafetecht, rocailles calcaires. A. sesameus L. — Chichaoua, champs sur l'alluvion argileuse un peu Salée. Forêts de Callitris sur calcaire marneux néocomien à Tanant, 1.000 m. Mechra-ben-Abbou, steppe. — 200 — Marnes miocènes à Fès, as- A. echinatus Murr. — A. pentaglottis L. sociation à Aristida caerulescens. : 3 A. epiglottis L. Marnes miocénes prés de Fés. — Rocailles eee du Djebel Hadid. Rocailles calcaires à l'Ouest de Demnat, 600-700 m. Mechra-Ben-Abbou, steppe. Ain-Tafetecht. Forét de la Mamora. A. Solandri Lowe — Grande ile et dunes de Mogador, surtout dans le Retametum et dans lOnondietum angustissimae. A. hamosus L. — Champs à Et-Tléta prés de Saffi. ói A. algarbiensis Coss. — Kenitra, pâturages sablonneux. Demnat, colli- nes gréseuses. ; * * A. maroccanus Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 183 (1922). — Steppes du Maroc austral : rocailles dicum et schisteuses des Djebilet; rocailles calcaires à Chichaoua ; graviers lOued Nfis. A. baeticus L. — Páturages sablonneux : Tiflet; Kenitra; Rabat; grande ile de Mogador. Souk-et-Tléta prés de Saffi, cultures de céréales. A. edulis Coss. et Dur. — Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 m. : s 3$ À 0- * A. scorpioides Pourret — Rocailles gréseuses des Djebilet, leg. R DIÉ. Á QU ` PER ets A. Glaux L. — Collines des marnes miocénes près Taza. For de Callitris sur calcaire marneux néocomien à Tanant, 1.000 m. m ead rasses alluviales caillouteuses de l'Innaouen à Sidi-Abd-el-Jellil. — Pta teau calcaire d'Ito, 1.000-1.450 m., etc. : A. cruciatus Link — Steppes rocailleuses près Ceflet, Safsafat; Taou rirt; Semouna-Bérard. À. sinaicus Boiss. — Oudjda, steppe à Eruca. at de la A. lusitanicus Lamk. — Erophaca baetica (L.) Boiss. — Fore Mamora. Brousse à Chamaerops entre Meknès et El-Hajeb. les tal- Bisserrula Pelecinus L. — Kenitra, pâturages sablonneux. Rocailles caires à Mechra-ben-Abbou. Demnat, 1.000 m. -Alet et Scorpiurus vermiculata L. — Pâturages sablonneux entre Tifle Camp Monod. e à Scorpiurus sulcata L. — Oudjda, steppe à Eruca; Fès, association Aristida caerulescens. Mogador, Retametum. Sidi-Abd-el-Jellil, ven à Chamaerops. Champs à Souk-et-Tléta. Halimietum à St-Hubert S.W. de Casablanca. : Ornithopus compressus L. — Pâturages sablonneux entre Tifl iha Camp Monod. St-Hubert au S.W. de Casablanca, Halimietum. KenitT® bords d’une daya. > Tiflet O. isthmocarpus Coss, — Sables de la Mamora, de Kenitra à Ti en O-pinnatus (Mill) Druce — 0. ebracteatus Brot. — Kenitra, forét Mamora. et et la 904 a- Coronilla repanda Boiss. — Kenitra, sables de la Mamora. C. scorpioides L. — Plaine de la Bahira, champs cultivés. Ain-Tafe- techt, cultures. Callitriaies du Djebel Amsittten. Demnat, champs culti- vés. Souk-et-Tleta à lE. de Saffi ; etc. C. minima L. — Demnat, pentes calcaires du Djebel Aghi, 1.200 m. C. pentaphylla Desf. — Azrou, taillis de Quercus Ilex sur les schistes. dans le ravin de Tioumliline, 1.400 m. Demnat, Djebel Aghi, 1.200-1.300 m. Tlemcen, 1.050 m C. viminalis Salisb. — Azrou, avec : précédent. Rochers calcaires au pied N. du Djebel Amsitten, 250-300 n Hippocrepis scabra D. C. — St Aer | rovailleuses du Maroc oriental : Ceflet; Msoun. Forme à corolles sulfurines veinées H. multisiliquosa L. — Settat. Graviers de l'Oued Tessaout entre Mar- rakech et Demnat. Champs à Souk-et-Tléta H. ciliata Willd. — Steppes du Maroc bidedtul à Ceflet. Fés, dans l'as- sociation à Aristida caerulescens. Collines marneuses et rocailleuses cal- caires à PW. de Meknès. Terres noires au S. de Settat. Grande ile de Mogador. Callitriaies du Djebel Amsitten. . minor Munby — Col de Touahar, brousse à Chamaerops sur les marnes éocènes. ' * H. maura Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 185 (1922) — Sables de la Mamora de Tiflet à Keniira. Hedysarum humile L. — Taourirt, leg. Ropré E capitatum Desf. — Aghbal-Touahar, cóliines argileuses. Fés. Mek- E» pallidum Desf. — Mestigmer, collines argileuses et pierreuses. H. spinosissimum Sibth. et Sm. — Semouna-Bérard, steppe. H. membranaceum Coss. — Graviers de l'Oued Tessaout entre Marra- kech et Demnat. Onobrychis crista-galli Lamk. — Rocailles gréseuses des Djebilet, Step- pe rocailleuse calcaire à Mechra- ben-Abbou. Callitriaies à Tanant, cal- Caire marneux, 1.000 m à va eriophora Desv. — 2 Pátürages rocailleux sur le plateau d'Ito, 1.400- . m. Ebenus pinnata Desf. — Callitriaies à Tanant, calcaire marneux, 1.000 T. Demnat, pentes calcaires du Djebel Aghi, 1.100 m. Mogador, coteau pe sur la rive gauche de l'Oued Ksob, et callitriaies vers Pl'Hótel almera, Vicia sativa L. — Kenitra, bords d'une daya. Demnat. SSp. angustifolia (L.) Gaud. — Pâturages sablonneux à Tiflet. SSp. amphicarpa (Roth) Batt. — Aïn-Tafetecht, parmi les: Retama et Chamaerops. Arganiaies à PE, de Mogador i a Ten. — V. varia Host. — Kenitr V. lathyroides L. — Azrou, sur l'Akechmir, ai Ropi£. — 909 — V. lutea L. — Terrasses alluviales à Sidi-Abd-el-Jellil. Marnes miocé- nes à Fés. Eboulis calcaires à El-Hajeb, 900 m. ssp. muricata (Ser.) P. Coutinho. — Fés, marnes miocénes. V. benghalensis L. — y. atropurpurea Desf. — Pâturages sablonneux à Kenitra et à Rabat. Maquis sur les schistes à Bouznika. V. disperma D. C. — Kenitra, bords d'une daya. Lathyrus Clymenum L. ssp. articulatus (L.) Briq. — Haies à Rabat. Marrakech à l'Agdal. Demnat dans le blé, 1.000 m. vm L. Ochrus (L.) D. C. — Cultures à Taza. Bord d'un canal d'irrigation à Marrakech. L. Aphaca L. — Azrou, ravin de Tioumliline, lieux humides sur les schistes, 1.300-1.400 m., et Quercetum Ilicis à 1.600 m. * L. Nissolia L. — Azrou (PERROT, 1918). : L. Cicera L. — Dans les touffes d'Euphorbia resinifera à Sourlaz prés de Tanant, 650-700 m. Souk-et-Tléta, champs de céréales. L. sphaericus Retz. — Marnes miocènes à Fès. Sables de la Mamora. Steppe rocailleuse calcaire prés d'Ain-Tafetecht. L. angulatus L. — Páturages sablonneux à Rabat, leg. Ropié. Pisum elatius M. B. Broussailles de la vallée de l'Innaouen prés Sidi-Abd-el-Jellil. Djebel Zalagh. Azrou, ravin de Tioumliline, 1.400 m. Mimosaceae Acacia gummifera Willd. — Collines gréseuses et calcaires prés se nant et Demnat, 600-1.000 m. Quelques pieds portaient de jeunes gousse provenant d'une floraison anormale, — Collines calcaires à Mechra ben-Abbou. Rochers gréseux des Djebilet. Nom arabe : tleh. Caesalpiniaceae Ceratonia Siliqua L, — Djebel Zalagh, éboulis calcaires, 600 m. Ta- nant, rochers des gorges de l'Acif Tainit, 900-1.000 m. Arganiaies et calli- triaies des environs de Mogador : Djebel Amsitten; Dj. Hadid. Demnat, Imi-n-Ifri, 1.100 m., et rochers calcaires du Dj. Aghi, 1.300 m. Geraniaceae ET Geranium malviflorum Boiss. et Reut. — Azrou, chênaies et cédrale$ sur calcaire et basalte, 1.400-1.800 m. G. molle L. — Terrasses alluviales à Sidi-Abd-el-Jellil. Kenitra, bords d'une daya. Marrakech à l'Agdal. Sidi-Smain, etc G. dissectum L. — Lieux humides à Kenitra; à Marrakech. ue G. lucidum L. — Azrou, rochers schisteux du ravin de Tioumliline, 1.400 m. ` CI G. Robertianum L. SSP. purpureum (Vill. Murb. — Rochers calcaires à Taza. Haies à Fès. Collines rocailleuses calcaires à l'W. de Meknès. — 203 — Érodium cicutarium (L.) L'Hér. — Azrou, pâturages de la plaine du Tigrigra. E. primulaceum (Welw.) Lange — E. maculatum Salzm. — E. atoma- rium Del. — E. ambiguum Pomel. — Rochers calcaires du Diorf à Taou- rirt, 450 m. var. bicolor (Murb.) Maire — E. cicutarium ssp. bicolor Murb. Contr. Fl. Maroc, H, 1923. — Différe du type par les fleurs plus grandes, plus foncées, à pétales tous guttés. — Trés abondant dans toute la plaine du Haouz, de Marrakech à Demnat, dans la Bahira, à Mechra-ben-Abbou. bs. — L'étude du type de PE. ambiguum Pomel nous a montré son identité avec PE. primulaceum, dont il a les feuilles, les pétales guttés, les filets fertiles bidentés à la base, les fruits à fossette tuberculeuse-glan- duleuse. E. aethiopicum (Lamk) Brumh. et Thell. — E. Jacquinianum Fisch. et Meyer (pro parte); Knuth. — E. Salzmanni Boiss. et Reut.; Batt.; non De- lile. — E. cicutarium var. bipinnatum Ball. (pro parte). — Sables mariti- mes à Salé. Sables de x Mamora à Kenitra. Grande ile de Mogador. E. moschatum (L.) L'Hér. — Taza. Sidi-Abd-el-Jellil. Rabat. Casablan- ca, Fés. E. tordylioides (Desf.) D. €. — Rochers calcaires à El-Hajeb, 900- 950 m. Rochers calcaires à Imi-n-Ifri prés Demnat, 1.2 : E. Vieillardii R. Benoist, Bull. Muséum, 1921. — Azrou, abondant dans les pâturages basaltiques de la plaine et dans les clairières du ravin de Tioumliline, sur les schistes, 1.200-1.500 m. E. Botrys (Cav.) Bert. — Brousse à Chamaerops entre Meknès et El- Hajeb, 700-800 m. Kenitra. St-Hubert au S.W. de Casablanca, cistaie. var. luxurians Guss. — Kenitra, forét de la Mamora. E. ciconium Willd. — Collines rocailleuses calcaires entre Meknés et Khemisset, St-Hubert au S.W. de Casablanca. E. guttatum (Desf.) L'Hér. — Rocailles calcaires au N. d'El-Arba à rw. de Demnat, 600-700 m. Demnat, marnes au pied du Djebel Aghi, 1.000 m. . laciniatum Willd. var. hesperium Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, p. 135 (1923). — Dunes de Mogador, dans le Reta- E. Bovei Delile (teste Knuth). — E. pulverulentum Desf.! non Cav. — E. arenarium Pomel — Steppes pierreuses à Taourirt. E. chium (L.) Willd. — Rochers du Djorf à Taourirt. Marnes miocènes de Taza à Fès. Murs de Fès. Collines rocailleuses calcaires à PW. de Mek- nés. Mogador, arganiaies. E. malachoides (L.) Willd. — Murs de Marrakech. Rocailles calcaires à VW. de Demnat : var. subtrilobum (Jord.) Lange. — Lieux incultes à Marrakech. Rocail- les gréseuses des Djebilet. — 204 — Obs. — Plante à feuilles profondément lobées ressemblant à lE. angu- latum Pomel, dont elle est bien distincte par son indument glanduleux et son fruit court, semblable à celui du type. E. angulatum Pomel! — Lieux incultes à Turenne; à Oudjda. Obs. — Cette plante que Knura (Geraniaceae, in Pflanzereich) réunit à la précédente et à l'E. aragonense Loscos, diffère nettement de la pre- miére par son indument non glanduleux et par ses fruits beaucoup plus longs, et de la seconde par ses carpelles pourvus d'un pli sous la fovéole. Oxalidaceae Oxalis cernua Thunb. — Rabat, jardins et cultures. O. corniculata L. — Avec le précédent. Linum strictum L. — Dunes de Mogador, dans le Retanretum. L. angustifolium L. — Marnes miocénes et éocénes à Touahar. Kenitra, bords d'une daya. L. austriacum L. — Azrou, pelouses rocailleuses calcaires (PERROT, 1918). Rutaceae Fagonia cretica L. — Taourirt, rochers calcaires du Djorf. Semouna- Bérard, steppe. Steppe rocailleuse calcaire à Mechra-ben-Abbou. Peganum Harmala L. — Steppes du Maroc oriental : Semouna-Bérard; Taourirt; Safsafat; Guercif. Steppes du Maroc austral : Marrakech et toute la plaine du Haouz. Mogador vers l'Hótel Palmera. Collines calcai- res à l'W. de Meknès. Demnat, 1.000 m 4 Haplophyllum Broussonetianum Coss. — Mogador : coteau calcaire sur la rive gauche de l'Oued Ksob, en amont de Diabet; callitriaies pres de l'Hótel Palmera. Ruta chalepensis L. — Djebel Zalagh, éboulis calcaires sur les marnes miocénes, 600 m. Djebel Aghi, prés de Demnat, 1.200 m . R. montana L. — Broussailles prés d'Ain-Sbit entre le Sebou et lIn- naouen, sur les marnes miocènes. Rocailles calcaires à I'W. de Demnat, 600-800 m. Azrou, pâturages pierreux dans les clairières des cédraies, sur basalte, 1.800 m. Polygalaceae Polygala Balansae Coss. — Tanant, forêts de Callitris sur calcaire mar- neux, 1.000 m. — Demnat, Imi-n-Ifri et Djebel Aghi, calcaire et grès, 1.100-1.400 m. form. albiflora. — M MAU — Demnat, Imi-n-Ifri. P. monspeliaca L. — t, forêts clairiérées de Callitris sur calcaire marneux, 1.000 m. dure du Djebel Amsitten, 300-400 m. — 205 — * * P. rupestris Pourret subsp. densiflora Br.-Bl. et Maire, Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 14 (1922) Mogador, forêts sablonneuses d'Argania près Diabet, forêts de Callitris au S. de l'Hôtel Palmera. — Djebel Hadid (Barawsa). Euphorbiaceae Euphorbia resinifera Berg. — Monts des Ntifa: collines de conglomé- rats arénacés et coteaux calcaires au S.W. et à PW. de Tanant, par exem- ple à Sourlaz, 650-800 m. Basses montagnes du Grand Atlas prés Demnat: collines calcaires à PW. de la ville, 700-900 m.; Djebel Aghi, 1.200- 1.400 m Nom He : tikihout. E. Helioscopia L. — Cultures à Taza; Fès; Meknès; Rabat. E. pubescens Vahl. — Lieux humides à Taza, Touahar, Meknès, Azrou, Demnat, 900 m. Marrakech. * E. Welwitschii Boiss. et Reut. — Kenitra, forét de la Mamora, leg. WILCZEK. E. exigua L. — Marnes miocènes à Taza; Fès. Callitriaies du Djebel Amsitten. Souk-et-Tléta près de Saffi, champs. St-Hubert au S.W. de Ca- sablanca, Halimietum. E. inconspicua Ball — Marrakech, rochers calcaires du Gueliz, 500 m. Djebel Amsitten, rochers calcaires, 250-400 m. E. taourirtensis Batt. — Taourirt, pentes argileuses du Djorf, au pied des rochers calcaires. E. sulcata De Lens — Aïn-Tafetecht, rocailles calcaires. Champs pier- reux au S. de Ben-Guerir (forme à glandes involucrales très petites, ar- rondies, sans cornes). E. peplus L. — Broussailles et cultures à Taza; Fès; Meknès. Forêt de la Ene Demnat. : ar. peploides (Gouan). — Falaises maritimes à Rabat. Marrakech à PAgdal Callitriaies du Djebel Amsitten. E. falcata L. — Oudjda, steppe à Eruca. Fès, dans l'association à Aris- lida caerulescens. Páturages sablonneux à Rabat. Rocailles calcaires des collines à PW. de Demnat. St-Hubert au S.W. de Casablanca. E. medicaginea Boiss. — Fréquent sur les marnes miocènes entre Fès et Taza. Ain-Sbit, et de Meknès à Rabat, sur marnes et calcaires, dans la Chaouia et les Doukkala sur les terres noires, à Kenitra, à Et-Tléta à l'Est de Saffi. E. pinea L. — Tlemcen, bords des routes, rocailles et rochers calcai- Tes, 800-900 m —E. Paralias L. — Dunes embryonnaires à Diabet prés Mogador. E. terracina L. — Marnes miocènes à Fès. Kenitra, bords des dayas et Merdjas. Sables maritimes à Salé. Mogador, arganiaies sablonneuses. — 206 — E. nicaeensis All. — Plateau calcaire d'Ito, 1.200-1.450 m. Azrou, pà- turages pierreux dans les clairières des chénaies et des cédraies, sur cal- caire et basalte, 1.300-1.800 m. Andrachne maroccana Ball — Rocailles et rochers calcaires du Dje- bel Amsitten, 250-400 m. Es Chrozophora tinctoria Juss. — Champs cultivés sur les marnes miocè- nes à Taza. Ricinus communis L. — Lieux incultes à Rabat et Salé, subspontané. Mercurialis annua L. ssp. ambigua (L.). — Murs de Fès, de Meknès, de Marrakech. Rabat. Azrou, rocher dit Akechmir. Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. forme androdioique à Tlemcen; Demnat, Tanant; Sidi-Abd-el-Jellil. Callitrichaceae * Callitriche truncata Guss. — Dayas des terres noires des Doukkala au S. de Sidi-Smain. Daya du camp d'aviation à Casablanca. C. stagnalis Scop. — Kenitra, dayas. Anacardiaceae Pistacia Lentiscus L. — Djebel Zalagh. Collines calcaires à PW. de Meknès. Tanant, gorge de lAcif Taïnit. Arganiaies du Djebel Hadid et de Mogador. P. Terebinthus L. — Azrou, sur l'Akechmir, fissures des rochers de tra- vertin. P. atlantica Desf. — Rochers calcaires et dayas entre El-Aioun et Semouna-Bérard. Oudjda. Dayas dans les steppes du Maroc oriental, d'Oudja à Guercif. Djebel Zalagh, rochers calcaires, 600 m. Collines entre Meknès et Khemisset. Steppes du Maroc austral : Chichaoua; à 76 kil. E. de Mogador. Tanant, gorge de l'Acif Tainit, 900-1.000 m. Ravins dans les arganiaies au pied N. du Djebel Amsitten (forme à feuilles complètement glabrcs sur la marge, mais par ailleurs trés typique). : Rhus pentaphylla Desf. — Collines calcaires entre Meknès et Khemis set, vers le Camp Bataille. Rochers schisteux à l'Oued Ykem. Parmi les touffes d'Euphorbia resinifera à Sourlaz prés de Tanant. Arganiaies au pied N. du Djebel Amsitten, et sur le Djebel Hadid. : R. oxyacantha Cav. — Rochers calcaires au pied N. du Djebel Amsit- ten, 250-300 m. Pied S.E. du Djebel Hadid, 200 m. Nom berbère: taddout. Aquifoliaceae Ilex Aquifolium L. — Azrou, dans le sous-bois des chénaies et des c& draies, sur calcaire et basalte, 1.500-1.800 m. m s- Aceraceae Acer monspessulanum L. Azrou, ravins frais dans les chénaies et la partie inférieure de la cédraie, sur calcaire et basalte, 1.500-1.750 m. Rhamnaceae Rhamnus Alaternus L. — Djebel Zalagh, éboulis calcaires, 600 m. R. lycioides L. — Entre les touffes d'Euphorbia resinifera et dans les callitriaies prés de Tanant, grés et calcaires, 650-1.000 m. R. oleoides L. — Djebel Zalagh, éboulis calcaires, 600 m. Collines cal- caires à PW. de Meknès. Arganiaies de la rive gauche de l'Oued Ksob à PE. de Mogador; arganiaies et callitriaies du Djebel Amsitten. Demnat. Zizyphus Lotus (L.) Desf. — Steppes du Maroc oriental et du Maroc austral. Marnes miocènes de Taza à Meknès. Collines calcaires à PW. de Meknès. Avec l'Euphorbia resinifera près de Tanant et de Demnat. Vitaceae Vitis vinifera L. — Azrou, ravin de Tioumliline, dans le Quercetum Ilicis. Malvaceae Malope malachoides L. ssp. stipulacca (Cav.). — Marrakech, à l’Ag- al Althaea longiflora Boiss. A. hirsuta L. var. grandiflora Ball. — Marnes miocènes de Fès à Meknès. Terres noires de la Chaouia au S. de Settat. Plaine de la Bahira. Lavatera cretica L. — Grande île de Mogador, près des bâtiments. Casablanca, bords des chemins. Sidi-Smain au S. de Mazagan. Lieux incultes à Rabat. Marrakech à l'Agdal. Murs et lieux incultes à Meknès. Nitrophile, L. trimestris L. — Terres noires de la Chaouia et des Doukkala, dans les champs. L. olbia L. var. hispida (Desf.) Batt. — Bouznika, ravins humides dans les schistes. Malva aegyptiaca L. — Steppes du Maroc oriental : Ceflet. M. hispanica L. — Marnes miocénes de Taza à Meknès. Djebilet : Skoura ; rocailles gréseuses. Azrou, rocher de travertin. Ain-Tafetecht, brousse à Chamaerops. M. silvestris L. — Champs marneux prés de Tanant. Nitrophile. M. nicaeensis All. — Lieux incultes à Taza; à Fés; à Meknès. En Peuplements denses sur les décombres fumés et autour des noualas dans là Chaouia, Nitrophile. | : parviflora L. — Taourirt, pentes argileuses du Djorf, décombres. — 208 — Terres noires de la Chaouïa et des Doukkala. Taza. Marrakech. Nitro- phile. Guttiferae * Hypericum montanum L. — Azrou, dans le Quercetum Ilicis, sur schistes, calcaire et basalte, 1.400-1.700 m. . tomentosum L. — Lieux humides à Taza. ssp. pubescens (Boiss.) Batt. — H. suberosum Salzm. Azrou, lieux humides. H. perforatum L. — Murs de Meknès. Frankeniaceae Frankenia corymbosa Desf. — Steppes du Maroc oriental : Semouna- Bérard ; Taourirt ; Safsafat. Collines calcaires et marneuses à Chemine F. laevis L. var: intermedia (D. C.). — Plage de Salé ; rochers mari- times de Rabat. var. velutina (D. C.). — Grande île de Mogador. F. pulverulenta L. — Marrakech, dans les rues peu fréquentées et dans les allées du Jardin d'Essai. Halophile. Tamaricaceae Tamarix gallica L. — Bords de l'Oum-er-Rebia à Macbre Dp T. speciosa Ball — T. gaetula Batt. — Avec le précédent. Zanan bords de l'Acif Tainit, 900-1.000 m. T. africana Poiret. — Bords de l'Oued Ykem. Cistaceae Cistus villosus L. var. mauretanicus Grosser — Demnat, eista e Djebel Aghi, 1.100 m. Callitriaies au S.E. de Mogador près de ruue Palmera. Azrou, ravin de Tioumliline, dans le Quercetum Ilicis dégradé sur les schistes, 1.400 m. St-Hubert au S.W. de Casablanca, cistale. M . * » 5 j ^ 2 $ C. laurifolius L. var. atlanticus Pitard — Azrou, cédraies et chênaie sur basalte, 1.500-1.800 m. 4 C. salviifolius L. — Mogador, forêt littorale de Callitris au Sud d° l'Hôtel Palmera. Djebel Hadid. Azrou, ravin de Tioumliline, dans f. Quercetum Ilicis. Forêt de la Mamora. Djebel Aghi, 1.100-1.300 m. ubert. C. monspeliensis L. — Bouznika, ravins broussailleux dans les schistes primaires, dominant; dominant dars la cistaie au Djebel Aghi Près Demnat sur grès rouge permien, 1.000-1.300 m. St-Hubert entre Mazagan — 209 — H. halimifolium (L.) Willk. — Mogador, forêt de Callitris au Sud de l'Hótel Palmera. St-Hubert au S.W de Casablanca, cistaie. H. umbellatum (L.) Spach. Azrou, pâturages dans les clairiéres des cédraies, basalte, 1.800 m. Fumana thymifolia (L.) Hal. var. juniperina (Batt.). — Mogador, calli- triaies vers l'Hótel Palmera. Brousse à Chamaerops à YW. de Meknès. Demnat, 1.000 m. Helianthemum guttatum L. var. eriocaulon (Dunaf) Willk. — Kenitra, sables de la Mamora. Mogador, foréts littorales de Callitris au Sud de l'Hótel Palmera. subsp. inconspicuum (Thib.) Batt. — Mogador, forêts littorales de Cal- litris au Sud de l'Hôtel Palmera. Demnat, 1.100 m., cistaie. Maquis sur les schistes à Bouznika. St-Hubert au S.W. de RÉ ns subsp. macrosepalum (Dunal) P. Coutinho. — Kenitra, sables de la Mamora. Pâturages sablonneux près de Tiflet et Camp Moro H. aegyptiacum (L.) Mill. — Talus caillouteux à Sidi- Abd-el-Jellil entre Taza et Fès. St-Hubert au S.W. de Casablanca, cistaie. Pâtu- Tages sablonneux à Tiflet. Callitriaies à Tanant, 1.000 m., sur cal- taire marneux. Maquis sur les schistes à Bouznika. Demnat 1.000 m., Sur grés permien. Ain-Tafetecht. H. intermedium Thib. — Tanant, foréts de Callitris sur calcaire mar- eux, 1.000 m. Talus caillouteux à Sidi-Abd-el-Jellil entre Fès et Taza. ^uid des Djebilet, rocailles gréseuses, 600 m. Ain-Tafetecht, rocailles Calcair H. salicifolium (L.) Pers. — Steppes du Maroc oriental: Semouna- Bérard ; Ceflet H. Karam (L) Mill — H. niloticum Pers. — Settat. Mechra-ben- iin Plateau calcaire d'Ito. Ain-Tafetecht. Collinés calcaires à PW. e b A sre Pomel. — Steppes du Maroc austral : Ben Guerir; Dje- i H. retrofractum Pers. — Collines rocailleuses calcaires entre Meknès *t Khemisset. Tiflet. H. rubellum Presl — Rocailles calcaires du plateau d’Ito, 1.400 m. = helianthemoides (Desf.) Gross — p uet calcaires sur les plateaux El-Hajeb, 1.000 m. et d’Ito, 1.300-1.450 : Canariense Willd. — Mogador, sedie calcaires près Diabet, à gauche de POued Ksob. No ruficomum (Viv.) Grosser — H. eremophilum Pomel. — Steppes Maroc oriental : Semouna-Bérard, Taourirt. H. pe rgamaceum Pomel! non Grosser — Taza, pelouses rocailleuses falcaires, 600 m = 0 var. Claryi Batt. — Callitriaies à Tanant, calcaire marneux, 1.000 m. H. virgatum Desf. — Steppes du Maroc oriental : El-Aïoun ; Mestigmer; Taourirt. Entre Meknès et Khemisset. Dans les touffes d'Euphorbia resinifera près de Tanant, 650-700 m. Callitriaies à Tanant, 1.000 m. Demnat, 900-1.400 m. Ain-Tafetecht. Violaceae ** Viola arvensis Murr. var. subatlantica Maire n. var. — A var. atlantica (Pomel) cui valde affinis, differt sepalis apice non evidenter acuminatis, margine ciliatis. Azrou, rocailles schisteuses du ravin de Tioumliline, 1.400-1.500 m. Mzouda, Kahira (Brives). V. parvula Tin. — Azrou, pâturages des clairiéres des cédraies, basalte, 1.750-1.800 m. V. arborescens L. — Mogador, callitriaies vers l'Hótel Palmera, ange niaies à l'E. de Diabet. St-Hubert au S.W. de Casablanca, parmi les Cytisus albidus. ** V. Dehnhardtii Ten. var. atlantica Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist Nat. Afrique du Nord, 14, p 73 (1923). — Azrou, chénaies sur schistes, calcaire et basalte, 1.400-1.700 m. à ** V. pyrenaica Ram. var. maroccana Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afri- que du Nord, 13, p. 14 (1922), — Azrou, bords d'une source sur les schistes dans le ravin de Tioumliline, 1400 m. Gactaceae - Opuntia Ficus-indica L. — Cultivé et complétement naturalisé sur les rochers escarpés aux basses altitudes. Thymelaeceae Daphne Laureola L. — Azrou, chénaies et cédraies sur calcaire, 1.500- 700 m. D. Gnidium L. — Marnes miocénes de Taza à Meknès. Forêt de la Mamora. Maquis sur les schistes à Bouznika. Plateau calcaire d'Ito, 1.000- 1.450 m. Cistaie à St-Hubert au S.W. de Casablanca. à Thymelaea lythroides Barr. et Murb. — Pâturages sablonneux et clat- riéres de la forét de la Mamora, de Tiflet à Kenitra. : T. Passerina (L.) Coss et Germ. ssp. salsa (Murb.) Br.Bl. et Maire. — Mechra-ben-Abbou, steppe. T. virgata (Desf.) var. Broussonetii Ball. — Marnes miocènes à Tu Djebel Zalagh, éboulis calcaires, 600 m. Pâturages rocailleux sur calcaire» Schistes et basalte à Ito et Azrou, 1.200-1.800 m. T. hirsuta (L.) Endl. — Steppes du Maroc oriental : Oudjda ; Safsafat. — 211 — Lythraceae Lythrum meonanthum Link — L. Graefferi Ten. — L. flexuosum Lag. — Bords de l'Oued Ykem. Lieux humides à Demnat, 900 m. Oued Ksob à Mogador. Punicaceae Punica Granatum L. — Très cultivé à Taza, Fès, Meknès, Marrakech, Demnat et assauvagi dans les haies. Myrtaceae Myrtus communis L. — Forét de la Mamora entre Rabat et Tiflet, rare. Maquis sur les schistes primaires à l'Oued Ykem et à Bouznika. Oenotheraceae Epilobium hirsutum L. — Azrou, ruisseau de Tioumliline, 1.300 m. E. parviflorum Schreb. — Avec le précédent. Cynomoriaceae Cynomorium coccineum L. — Parasite sur les racines d'Atriplex par- vifolia Lowe et de Chenolea canariensis Moq. dans la grande ile de Mogador. Araliaceae Hedera Helix L. — Azrou, chénaies et cédraies, 1.400-1.800 m. Demnat, 300-1. 300 m Umbelliferae Eryngium ilicifolium Lamk. — Steppes du Maroc oriental : Taourirt. Steppes du Maroc austral : Mechra-ben-Abbou ; Djebilet. Collines ioca leuses calcaires à PW. de Demnat. E. tricuspidatum L. — Kenitra, forét de la Mamora. Bouznika, ma- quis sur les schistes. St-Hubert au S.W. de Casablanca, cistaie. Pla- mU et pentes marneuses, dans le Quercetum Ilicis dégradé, 1.350- . m. E. tenue Lamk. — Forêt de la Mamora. E. triquetrum Desf. — Marnes miocènes d'Aghbal à Meknés. Champs Sur calcaire marneux à Tanant. E. maritimum L. — Sables its à Salé. Sanicula europaea L. — Azrou, ravin de Tioumliline, dans les parties fraiches du Quercetum Ilicis, 1.550 m Scandir pecten-Veneris L. — Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. Champs cultivés à Demnat, à Souk-et-Tleta, etc. i a os S. australis L. — Rocailles calcaires à PW. de Demnat, 600 m., et cistaie sur le Djebel Aghi, 1.300 m. ; Chaerefolium Anthriscus (L.) Schinz et Thell. — Anthriscus vulgaris ers. — Taza, rochers de travertin, 600 m. Balansaea glaberrima (Desf.) Maire. — B. Fontanesii Boiss. et Reut. — Azrou, chênaies et cédraies, sur schistes, calcaire et basalte, 1.400- 1.800 m. Tanant, broussailles sur calcaire marneux dans la gorge dé PAcif Tainit, 900-1.000 m. Imi-n-Ifri prés Pemnat, rochers calcaires ombragés, 1.100 m. Bunium mauritanicum Boiss. et Reut. — Mogador, callitriaies et arga- niaies de l'Oued Ksob au Djebel Amsitten. St-Hubert au S.W. de Casa- blanca, cistaie. ** B. Perrotii Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, p. 74 (1923). — Forét de la Mamora B. incrassatum (Boiss.) Batt. Marnes miocénes à Taza; Aghbal. B. alpinum W. et K. — Azrou, chénaies et cédraies, sur calcaire et basalte, 1.600-1.800 m. ; ** Trachyspermum involucratum Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 186 (1922). — Marrakech, rocailles calcaires du Gueliz, 900 m. ; rocailles gréseuses à Skoura, 500-600 m. Pimpinella villosa Schousb. — Sables maritimes à Salé. Forét de la Mamora. Djebel Zalagh, éboulis calcaires, 600 m. Ammi majus L. — Entre Settat et Mechra-ben-Abbou. Plaine de la Bahira. Marnes miocènes de Fès à Aghbal. 3 A. Visnaga Lamk. — Marnes miocènes d'Aghbal à Meknès. Kenitra, champs argileux près de l'Oued Fouarat. Pituranthos scoparius Benth. et Hook. — Deverra scoparia Coss. et Dur. — Taourirt, rochers calcaires du Djorf, 450 m. Apium graveolens L. — Bords de l'Innaouen à Sidi-Abd-el-Jellil. Bords de Oued Ykem. Helosciadium nodiflorum (L.\ Koch — Kenitra, bords de Oued Foua- rat. Marrakech, mares et séguras. Mogador, oued Ksob. H. repens Koch — Azrou, suintements et bords du ruisseau dans le ravin de Tioumliline. Petroselinum hortense Hoffm. var. — Azrou, clairières des cédraies sur basalte, parmi les buissons de Cytisus Battandieri Maire, 1.800 m. Bupleurum lancifolium Hornem. — B. protractum Hoffm. et Link. — Mechra-ben-Abbou, steppe. Souk-et-Tleta à PE. de Saffi, champs de céréales. B. semicompositum L. var. glaucum (Rob. et Cast.) Batt. — Rocailles calcaires à PW. de Demnat, 600-700 m. Rocailles gréseuses des Djebilet, 0 m. Callitriaies du Djebel Amsitten. Ain-Tafetecht. — 213 — B. rigidum L. — Ito, 1.400 m., taillis de Quercus Ilex. B. montanum Coss. var. oblongifolium (Ball) Maire — Azrou, ravin de Tioumliline, dans le Quercetum Ilicis. sur basalte, vers 1.600 m. B. canescens Schousb. — Mogador, arganiaies sablonneuses, oü il grimpe dans les buissons comme une li Hippomarathrum Bocconei Boiss. — Mechra-ben- Abbou, steppe pier- reuse. Si H Smyrnium olusatrum L. — Lieux ombragés et frais à Taza. 35x Conium maculatum L. — Taza; Meknès, décombres. Nitrophile. Magydaris tomentosa (L. Koch — Marnes miocénes à PW. de Mek- ès. M. panacina D. C. — Azrou, clairières du Quercetum llicis, sur cal- caire et schistes, 1.400-1.500 m. Coriandrum sativum L. — Demnat, 950 m., champ de céréales. Tinguarra sicula (L.) Parl. — Athamanta sicula L. — Vieux murs et rochers de travertin à Taza. Rochers calcaires à El-Hajeb et prés d'Ito, 900-1.400 m. Oenanthe fistulosa L. — Kenitra, bords de l'Oued Fouarat. Capnophyllum dichotomum Lag. — C. peregrinum Brot. — Champs sur les marnes miocénes à PE. de Saffi. Champs d'orge dans la plaine de la Bahira. Sclerosciadium nodiflorum (Schousb.) Ball — Mogador, arganiaies Sablonneuses et rétamaies. Ferula communis L. — Steppes du Maroc oriental : d'Oudjda à Naima. Murs de Fès. Djebel Zalagh. Entre Fès et Meknès. Pâturages sablonneux et forêt de la Mamora de Tiflet à Kenitra. Pentes marneuses prés d'Ito, 1.350 m. Azrou, ravin de Tioumliline. A 76 kil. à l'Est de Mogador. Ta- nant, gorge de l’Acif Tainit. : Les inflorescences sont vendues dans les souks de Fés comme légume Sous le nom de « boulbal ». Cf. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, 1923, Heracleum Sphondylium L. var. suaveolens R. Lit. et Maire — Azrou, ravins frais dans les chênaies et les cédraies, sur calcaire et basalte, 1.650-1.750 m. Thapsia garganica L. var. decussata (Lag.) Batt. — Steppes du Maroc Oriental : Oudjda, Naima, Mestigmer, Taourirt. Marnes miocénes d'Agh- al à Meknés. Grés et sables pliocénes de Khemisset à Rabat ; Kenitra, forét de la Mamora. Oued Ykem ; Bouznika ; sur les schistes primaires. Azrou, pâturages sur basalte et calcaire, 1.200-1.400 m. Steppes du Ma- ^n austral : Mechra-ben-Abbou ; Ain-Tafetecht. Collines calcaires près € Demnat et de Tanant, 600-1.000 m. Mogador, abondant dans le Reta- metum ; arganiaies et callitriaies du Djebel Amsitten, a — 214 — T. villosa L. — Plateau calcaire d'Ito, 1.400 m. taillis de Quercus Ilex. Callitriaies à Tanant, 1.000 m. Elaeoselinum meoides (Desf.) Koch — Kenitra, forêt de la Mamora. Maquis sur les schistes à Bouznika. Plateau calcaire d'Ito. Ravin de Tioumliline au-dessus d'Azrou, sur les schistes, 1.400 m. Coteaux calcaires entre Settat et Mechra-ben-Abbou E. thapsioides (Desf.) Maire. — E. Fontanesii Boiss. — Rocailles cal- caires près d’Aïn-Tafetecht. uminum Cyminum L. — Champs d'orge de la plaine de la Bahira, subspontané. Torilis nodosa (L.) Gaertn. ; Touabar; Fès. Champs à Souk-et-Tleta près Saffi. Lieux fumés à Sidi-Smain, etc. Caucalis leptophylla L. — Rocailles gréseuses à Skoura ; dans les Dje- bilet, 500-600 m. Plaine de la Bahira. Collines calcaires à PW. de Mek- nès. Tamelalt el Djedid. C. bifrons (Pomel) Maire. — Lappularia bifrons Pomel. — C. homoeo- phylla De Coincy — Marrakech, rocailles calcaires du Guéliz. Daucus maximus Desf. — Marnes miocènes de Taza à Meknès. Keni- tra, bords d’une daya. D. Carota L. — Kenitra, forêt de la Mamora. D. crinitus Desf. — Kenitra, forét de la Mamora. Primulaceae Samolus Valerandi L. — Murs suintants à Meknès. Demnat, Imi-n-Ifrl, bords du canal d'irrigation, 1.100 m. Mogador, Oued Ksob Asterolinum Linum-stellatum (L.) Hoffm. et Link. — Forêt de la Ma- mora. Maquis sur les schistes à Bouznika. Rocailles gréseuses des Dje- bilet et de Skoura. Callitriaies prés de l'Hótel Palmera près de Moga- dor. Demnat, cistaie, 1.100-1.200 m. St-Hubert au S.W. de Casablanca. Anagallis arvensis L. ssp. latifolia (L.). — Páturages sablonneux prés de Tiflet. Rocailles calcaires prés d'Ain-Tafetecht. Callitriaies du Dje- bel Amsitten. ssp. parviflora pe Batt. — Rocailles gréseuses des Djebilet el de Skoura, 500-60 ssp. platyphylla (Baudo) Batt. — Kenitra, bords des dayas et forêt de la Mam A. linijolia. L. var. collina (Schousb.) Ball — Mogador, arganiaies, rétamaies et callitriaies. St-Hubert au Sud de Casablanca. Coris monspeliensis L. var. maroccana Murb. — Mogador, callitr HM près de l'Hôtel Palmera. Halimietum prés de St-Hubert au Sud de Casa blanca. — 215 — Plumbaginaceae Plumbago europaea L. — Lieux incultes à Taza ; Fès ; Meknès ; Mar- rakech. Statice ferulacea L. — Rochers maritimes à Rabat et à Salé. S. mucronata L. fill — Rochers maritimes à Rabat. Grande ile de Mogador. Dunes de Mogador. Arganiaies et callitriaies de Mogador au Djebel Amsitten. S. sinuata L. — Sables pliocènes à Tiflet, Kenitra. Rabat. Bouznika. S. Thouini Viv. — Très abondant dans la steppe à Stipa tortilis du Haouz. Steppes du Maroc oriental: Taourirt; Safsafat. Sidi-Abd-el- Jellil. S. tubiflora Del. — Taourirt, pentes argileuses du Djorf. Armeria mauritanica Webb. — Sables pliocénes de Tiflet à Kenitra et Rabat, trés abondant dans les pâturages et dans les clairières de la forêt de la Mamora. Sapotaceae Argania Sideroxylon R. et Sch. — De Mogador à 70 kil à PE. sur la route de Marrakech ; Djebel Hadid ; Djebel Amsitten. Oleaceae Olea europaea L. — Aghbal. Taza. Djebel Zalagh. Vallée de l'Innaouen. Collines calcaires à PW. de Meknès. Maquis sur les schistes à Bouznika. Mechra-ben-Abbou. Parmi les Euphorbia resinifera à Sourlaz. Tanant, Sorge de l'Acif Taïnit et callitriaies, 900-1.000 m. En avant des arga- Maies à 70 kil. E. de Mogador. Callitriaies au S.E. de Mogador près de 2g Palmera. Djebel Amsitten. Djebel Hadid. Demnat, Djebel Aghi, . m. Phillyrea media L. — Djebel Zalagh. Arganiaies et callitriaies au SE. de Mogador ; Djebel Hadid. P. angustifolia L. — Forêts à PE. d'Azrou (PEnnor, 1918). Jasminum fruticans L. — Djebel Zalagh, 600 m. Ito, 1.350-1.450 m. — Azrou, rocher de travertin, 1.250-1.300 m. Demnat, Imi-n-Ifri, 1.200 m. m vulgare L. — Forét de Djaba entre Ito et Ifrane (PEnnor, ). Fraxinus oxyphylla M. B. — Taza; Fès; bords des ruisseaux. Gorge humide à Imi-n-Itri prés Demnat, 1.100-1.300 m. Gentianaceae Centaurium umbellatum (Gilib.) G. Beck. — Ergthraea Centaurium S. Var. suffruticosum (Salzm.) — Mogador, callitriaies près de l’Hôtel — 216 — Palmera et sur le Djebel Amsitten. St-Hubert au S. de Casablanca, Hali- mietum Apocynaceae Nerium Oleander L. — Bords des cours d'eau. Moulouya à Guercif. Innaouen à Taza ; Sidi-Abd-el-Jeilil. Oued Fès. Oued Fouarat à Kenitra. Oued Ksob prés de Mogador. Acif Taïnit à Tanant ; etc. Vinca difformis Pourret — V. media Hoffm. et Link — Haies à Fés. Asclepiadaceae Periploca laevigata Ait. — Mogador, arganiaies sur le coteaux cal- caires de la rive gauche de FOued Ksob; arganiaies au pied N. du . Djebel Amsitten. P. graeca L. — Marrakech, à l'Agdal, probablement introduit. Caralluma europaea (Guss.) N.E. Brown. ssp. maroccana (Hook. fil). — Boucerosia maroccana Hook. fil. — Grande ile de Mogador. Chichaoua, broussailles sur les marnes éocènes. Rochers calcaires du Gueliz à Mar- rakech. Rocailles calcaires du Djebel Hadid. Les spécimens récoltés en avril 1921 à Chichaoua ont fleuri à Alger le 1" novembre 1921. Les fleurs ont une corolle tantôt bien étalée, iar tôt restant un peu campanulée, à divisions plus ou moins eXxcurvees. Le sommet des pétales n’est pas tigré, ceux-ci sont parfois nus sur la marge, mais le plus souvent pourvus de quelques cils marginaux pni cils sur la face interne ; ceux-ci deviennent trés denses autour de la couronne, qui présente les globules pédicellés caractétistiques. Cette forme est intermédiaire par ses pétales plus ou moins ciliés entre le C. europaea typique et le ssp. maroccana. ** C. Hesperidum Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 17, 1922. — Sur un rocher calcaire dans les arganiaies au pied N. es Djebel Amsitten, 250 m. à Obs. — La tige, marbrée de vert et de gris pendant l'été, est maculée de pourpre pendant l’hiver. La floraison a lieu en août-septembre. Convolvulaceae : Convolvulus althaeoides L. — Oudjda. Semouna-Bérard. Taza. “es Meknès. Rabat. Marrakech. Ain-Tafetecht. Demnat, 1.000-1.400 m. Grant? ile de Mogador, etc. ** var. albidiflorus Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 19 (1922). — Champs de céréales et rocailles calcaires des callitriaies sur le Djebel Amsitten, 400 m. ** C. Glaouorum Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique d" Nord, 13, p. 18 (1922) — Rocailles calcaires des collines à PW. et à VE. de Demnat, 600-1.000 m. — 217 — C. arvensis L. — Partout dans les champs. Marrakech, bords des. canaux d'irrigation. C. suffruticosus Desf. — De Lalla-Maghnia à Naima. var. sulfureus Batt. — TENUE le type dans les steppes du Maroc oriental, de Naïma à Msoun C. tricolor L. — Marnes miocènes d'Aghbal à Meknès ; et à PE. de Saffi. Terres noires de la Chaouïa et des Doukkala. Collines calcaires- à I'W. de Meknès. Ain-Tafetecht. C. gharbensis Batt. et Pit. — Marnes miocènes d'Aghbal à Meknès,. très abondant. Plaine entre Meknès et El-Hajeb. Terres noires de la. Chaouïa au S. de Settat. C. undulatus Cav. — Marnes miocènes de Taza à Fès. C. siculus L. — Collines calcaires à PW. de Meknès. Aïn-Tafetecht. Arganiaies der de Mogador. Grande ile de Mogador. Mechra-ben-Abbou,. sous les Tamar Calystegia onda (L.) R. Br. ssp. silvatica (Gris.) Batt. — Fès, brous- sailles humides Cuscuta arditi Ten. var. brevistyla Trab. — go ile de Mo- gador, sur Plantago Coronopus var. pseudomacrorrhiz C. calycina Webb — Sourlaz prés Tanant, sur Withaàlà frutescens et Asparagus albus. Boraginaceae Heliotropium wie di Vahl var. maroccanum Lehm. — Dunes de Mogador, dans le Retam Borago officinalis r. “Ho miocènes de Taza à Meknès. Anchusa azurea Mill — A. italica Retz. — Marnes miocènes de Taza à Fés, dans les cultures. Champs de céréales à Tamelalt el Djedid et à Demnat, 950 m A. undulata n ssp. atlantica (Ball) Br.-Bl. et Maire. — 4A. atlantica E 4. alborosea R Benoist, Bull. Muséum, 1921. — Azrou, ravin de Tioumliline, sur les schistes, 1.300-1.400 m. "* var. pseudo-granatensis Br-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. 3 Nord, 16, p. 37. — Marnes miocènes et travertins à Taza. Nonnea nigricans Desf. — Marnes miocénes de Taza à Fès. Graviers- de l'Oued Tessaout entre Marrakech et Demnat. Demnat, 900 m N. micrantha Boiss. et Reut. var. ochroleuca Lange. — N. FER Coss. — Rocailles calcaires à Chichaoua. Graviers de l'Oued Tessaout. Mechra Ben Abbou N. piolacea Desf. — Dunes de Mogador. Sables maritimes à Salé. Myosotis collina Hoffm. — M. hispida Schlecht. — Kenitra, sables de- Mamora. Taza, rochers de travertin. Azrou, rocailles schisteuses du — 218 — ravin de Tioumliline, 1.300-1.400 m. Demnat, Djebel Aghi, 1.000-1.300 m. M. lutea (Cav.) Pers. — Kenitra, forêt de la Mamora. Azrou, ravin de Tioumliline, 1.400 m., sur les schistes. | Lithospermum microspermum Boiss. — L. Webbii Coss. et Dur. — Grande ile de Mogador. L. apulum (L.) Vahl. — Steppes à Msoun. Naima. Demnat, 1.000 m., grés rouges. L. arvense L. — Champs à Taza. Demnat, 950 m. Oudjda, steppe à Eruca. L. permixtum Jord. — L. incrassatum G. G. non Guss. — Azrou, ro- cailles basaltiques et calcaires dans les chénaies et les cédraies, 1.500- 1.800 m. Echium australe Lamk. Lacaita, non De Coincy — E. grandiflorum esf. — Kenitra, bords d'une daya. Marrakech, champs incultes. Azrou, rocailles calcaires, 1.250 m. E. plantagineum L. Marnes miocènes de Taza à Fès, et à PE. de Saffi. Terres noires de la Chaouia et des Doukkala. Entre Fès et Meknès. Entre Meknès et El-Hajeb. E. horridum Batt. — E. longifolium Del. var. maroccanum Ball. — Steppes du Maroc oriental : Guercif. Khemisset à PW. de Meknès, champs argileux. Rabat, champs et páturages sablonneux. Plaine du Haouz pres de Marrakech. E. angustifolium Lamk. — Steppes du Maroc oriental : Safsafat. E. modestum Ball — E. Barrattei De Coincy — Kenitra, pâturages sablonneux. Rocailles gréseuses des Djebilet et de Skoura, 500-600 m. Rocailles calcaires prés d'Ain-Tafetecht. E. micranthum (Schousb. ?) Lacaita. — Dunes de Mogador. Sables maritimes à Salé. m E. petiolatum De Coincy. — Mogador, arganiaies et callitriaies à VE: et au S. de la ville. Djebel Amsitten. Lappula spinocarpos (Forsk.). — Steppes du Maroc oriental. Safsafat. Asperugo procumbens L. — Haies à Fès. ynoglossum creticum Mill. — C. pictum Ait. — Marrakech, à l'Agdal. Callitriaies du Djebel Amsitten. Taza et Demnat, olivettes. Fès, hales et olivettes. C. cheirifolium L. — Marnes miocénes à Aghbal. Djebel Hadid. Steppe rocailleuse à Mechra-ben-Abbou (forme à limbe corollin blanc-jaunátre et à pédoncules floraux atteignant 4-5 fois la longueur du calice fruc tifére). Callitriaies du Djebel Amsitten (forme passant à la var. hetero- carpum Kunze). var. heterocarpum Kunze — Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. C. Watieri Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 15, v De p. 19 (1922). — Solenanthus Watieri Maire, ibidem, 12, p. 48 (1921). — Collines marneuses et calcaires à' Tanant et Demnat, 800-1.000 m. C. clandestinum Desf. — Marnes miocénes d'Aghbal à Meknés. Mechra- ben-Abbou. Solenanthus atlanticus Pitard — Rocailles calcaires au-dessus d'El- Hajeb et sur le plateau d'Ito, 1.000-1.450 m. S. lanatus D. C. — Marnes miocénes à Aghbal, abondant. Tlemcen, 1.000 m. Cerinthe aspera Roth. — Kenitra, champs argileux. Marnes miocénes à Taza. Smain au S. de Mazagan. C. gymnandra Gasp. var. oranensis (Batt.) Murb. — Sables pliocénes de Tiflet à Kenitra et à Rabat. Sables maritimes à Salé. Dunes de Moga- dor, dans le Retametum. var. macrosiphonia Murb. — Entre Meknés et iEl-Hajeb. Azrou, ro- cailles schisteuses du ravin de Tioumliline, 1.400-1.500 m. Verbenaceae Verbena supina L. — Dayas à Kenitra ; à Casablanca ; dans les terres noires des Doukkala. V. officinalis L. — Lieux humides: Taza ; Fès. Vitex Agnus-castus L. — Kenitra, bords de l'Oued Fouarat. Bords de IOued Tensift prés de Marrakech. Oued Chichaoua. Bords d'un oued entre Mogador et le Djebel Amsitten. Labiatae Lavandula dentata L. — Demnat, Djebel Aghi, sur les calcaires, 1.200- 300 m. ** L. atlantica (Br.-Bl., Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 191, 1922, pro subsp. L. Stoechadis) Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, p. 77, 1923 — Azrou, collines schisteuses, 1.200- 1.500 m. Demnat, Djebel Aghi, sur les grès permiens, 1.000-1.200 m. L. Stoechas L. — Maquis sur les schistes primaires à Bouznika. Forét de la Mamora et pâturages sur les sables pliocénes de Rabat à Tiflet. St-Hubert au S. de Casablanca. L. multifida L. — Sidi-Abd-el-Jellil, terrasses alluviales caillouteuses. Collines calcaires à PW. de Meknès. Rochers schisteux de l'Oued Ykem. Steppes du Maroc austral: Mechra-ben-Abbou ; Djebilet ; Marrakech au Guéliz ; Ain-Tafetecht. Entre les touffes d'Euphorbia resinifera prés de Tanant et de Demnat, 650-800 m. Arganiaies du Djebel Hadid et du Djebel Amsitten. Callitriaies prés de l'Hótel Palmera au S.E. de Mogador, èt sur le Djebel Amsitten. St-Hubert. i DP... -= Mentha Pulegium L. — Lieux humides à Taza. Azrou, bords du ruis- seau de Tioumliline et suintements sur les schistes, 1.300-1.400 m. M. rotundifolia L. — Avec le précédent. Thymus Broussonetii Boiss. — De Mogador à Aïn-Tafetecht, arganiaies et pâturages calcaires. Callitriaies au S.E. de Mogador près de l'Hôtel Palmera. Djebel Hadid. Djebel Amsitten. Marnes miocènes à PW. de Meknés. Halimietum à St-Hubert au S.W. de Casablanca. T. maroccanus Ball var. lythroides (Murb.) Maire — Rocailles cal- caires entre Demnat et Tanant, 600-1.000 m. T. Munbyanus Boiss. — Steppes pierreuses du Maroc oriental : Taou- rirt ; Mestigmer ; Semouna-Bérard. T. Bleicherianus Pomel. — Pâturages pierreux aux environs de Meknes, récolté et vendu comme plante médicinale indigène. Se T. Zygis L. — Páturages rocailleux calcaires au-dessus d El-Hajeb, 1.000 m. Azrou, páturages sur basalte et schistes, 1.200-1.300 m. * O. virens Hoffm. et Link. Azrou, broussailies du Quercetum Ilicis dégradé, sur les schistes du ravin de Tioumliline, 1.400 m. — Dr pour l'Afrique. Cf. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. (1922). Calamintha granatensis Boiss. Reut. — Rebord occidental du Causse d'Ito, 1.400 m., pelouses calcaires. Salvia Verbenaca L. ssp. clandestina (L.) Batt. — Pâturages sablon- neux prés de Tiflet. Plateau calcaire d’Ito. ssp. multifida Briq. — Collines rocailleuses calcaires à PW. de Dem- nat, 600-800 m. > ssp. lanigera Poiret — Steppes du Maroc oriental: Taourirt; Ceflet; Safsafat. S. aegyptiaca L. — Steppes du Maroc austral: Mechra-ben-Ab pier Djebilet ; collines rocailleuses à PW. de Demnat. Entre les touffes d'Eu phorbia resinifera prés de Tanant. S. pseudobicolor Batt. et Pit. — Marnes miocènes à Taza. S. maroccana Batt. et Pitard — Marnes miocénes entre Taza et pee et au pied du Djebel Zalagh, en peuplement dense dans une fric humide. : S. argentea L. — Fés, marnes miocénes au pied du Zalagh. Keen De Fés à Meknés, Plateau calcaire d'Ito, 1.400 m. Collines calcaires pr de Demnat, 600-900 m. S. viridis L. — Fès, association à Aristida caerulescens. Marnes mio" cénes, de Fés à Taza. Demnat 950 m. — 221 — $. interrupta Schousb. — Mogador, arganiaies des collines calcaires vers le Djebel Amsitten. Nepeta Apuleii Ucria — Rocailles calcaires et pentes marneuses pres d'Ito, 1.350-1.450 m. Maquis sur les schistes à Bouznika ; Oued Ykem. Broussailles sur l'alluvion et sur les marnes éocénes à Chichaoua. Arga- niaiaes à l'E. de Mogador. Ain-Tafetecht, brousse à Chamaerops. St-Hu- bert au S.W. de Casablanca. Prasium majus L. — Maquis sur les schistes à Bouznika. Tanant, ro- chers calcaires de la gorge de l'Acif Tainit, 900-1.000 m. Mogador, arga- niaies. Rabat. `~ Sideritis Cossoniana Ball — Mogador, callitriaies vers PHôtel Pal- mera. Collines calcaires au N. du Djebel Hadid. S. montana L. var. ebracteata (Asso) Hochr. — Arganiaies à PE. de Mogador ; au Djebel Hadid. Callitriaies du Djebel Amsitten. Marrubium echinatum Ball — Azrou, cédraies et chênaies, 1.700 m. (Jeunes pousses et tiges sèches de l'année précédente portant encore des calices caractéristiques.) M. vulgare L. — Taza. De Fés à Meknés. Azrou, rocailles schisteuses, 1.300 m. M. Alysson L. — Steppes du Maroc oriental: Oudjda; Semouna- Bérard. M. alyssoides Pomel. — Steppes du Maroc oriental: Taourirt ; Saf- Safat ; Msoun. Stachys arenaria Vahl. — Dunes de Mogador, dans P Ononidetum ügustissimae et dans le Retametum ; Callitriaies vers l'Hôtel Palmera. Azrou, rochers de travertin, 1.250-1.300 m. Au-dessus de Demnat, 1.200 m., S. arvensis L. Marnes miocènes et alluvions de l'Innaouen de Taza à Fès, Kenitra, forêt de la Mamora, et bords d’une daya. St-Hubert au S.W. de Casablanca, etc. S. Ocymastrum (L.) Briq. — S. hirta L. Marnes miocènes de Taza à Fès. Kenitra, sables pliocènes. Sables maritimes à Salé. j amium amplexicaule L. — Tanant, rocailles calcaires et champs cul- livés. Murs de Fès. Taza, champs et rochers de travertin. Var. mauritanicum (Gandoger) Maire — Azrou, cultures, 1.200-1.300 m. Taza, Touahar, champs sur les marnes miocènes. L. flexuosum Ten. — Azrou, bords du ruisseau de Tioumliline. schistes, 1300 m. Forme gigantesque atteignant 1 m. de hauteur, à grandes fleurs. Ballota acuta (Moench) Murb. — B. hirsuta Benth. — Taza, rochers de travertin, Sidi-Abd-el-Jellil, terrasses alluviales caillouteuses de l'In- naouen, Azrou, rochers de travertin, 1.250-1.300 m. Collines calcaires à UW. de Meknès. Ain-Tafetecht. Sourlaz, entre les touffes d'Euphorbia — 222 — resinifera, 650-700 m. Callitriaies et arganiaies du Djebel Amsitten. Demnat Phlomis Bovei De Noé. — Azrou, rochers de travertin calcaire et rochers schisteux, 1.250-1.300 m., et dans le Quercetum llicis, 1.400- 1.600 m. P. Herba-venti L. — Souk-et-Tleta à l'E. de Saffi, friches. Ajuga Iva L. ssp. pseudo-Iva (Rob. et Cas.). — Plateau calcaire d'Ito, pelouses à Asphodelus acaulis, 1.400 m. Mogador, rétamaies, arganiales et callitriaies de Diabet au Djebel Amsitten. Teucrium fruticans L. — Collines caleaires à l'W. de Meknès. Rochers schisteux prés de l'Oued Ykem. Maquis sur les schistes à Bouznika. Callitriaies de Tanant, 1.000 m. Arganiaies à l'E. et au S.E. de Mogador. Ain-Tafetecht. à T. flavum L. — Au-dessus de Tlemcen, 1.050 m., rochers calcaires. T. pseudo-chamaepitys L. — Brousse à Chamaerops, sur les marnes miocènes et éocènes, à Touahar, 500-600 m. A T. collinum Coss. et Bal. — Rocailles calcaires dans les arganiaies du Djebel Hadid. ; T. decipiens Coss. — Rocailles gréseuses à Skoura, 600 m. Rocailles calcaires à l'W. de Demnat, 600-700 m. P T. Polium L. (sensu lato). — Entre les touffes d'Euphorbia resinifera à Sourlaz prés Tanant. Callitriaies du Djebel Amsitten. ssp. gnaphalodes (Vahl). — Coteaux calcaires sur la rive gauche de lOued Ksob à PE. de Mogador. T. Ducellieri Batt. — Taourirt, steppes pierreuses calcaires, 400 m. Solanaceae Solanum sodomaeum L. — Lieux incultes à Rabat, abondant. — S. nigrum L. var. miniatum Bernh. — Lieux incultes à Taza; à rakech. Mar- le Maroc méridional : Mechra-ben-Abbou ; Djebilet ; Skoura ; piee es Haouz ; Chichaoua. Djebel Hadid, arganiaies. Djebel Amsitten, arganial et callitriaies. : isi forma hirsuta. — W. hirsuta Coss. in Herb. — A typo non mE foliis utrinque laxe hirtis. — Entre les touffes d’Euphorbia resinifer Berg. à Sourlaz prés Tanant, 650-700 m. W. somnifera (L.) Dunal. — Lieux incultes à Rabat. " Triguera ambrosiaca Cav. — Marnes miocénes de Fés à Taza. ai ue nika, sur les schistes primaires. Terres noires de la Chaouïa jusqu a" "* de Settat. El-Hajeb, 800-900 m. — 223 — Lycium intricatum Boiss. — Steppes du Maroc oriental, dans les dayas: de Semouna-Bérard à Guercif; rochers du Djorf de Taourirt. Taza. Fés. Plaine du Haouz à PW. et à l'E. de Marrakech. Grande ile de Mogador. Arganiaies à l’E. et au S.E. de Mogador. Mandragora autumnalis Spr. — Marnes miocénes d'Aghbal à Fès. Datura Stramonium L. — Fossé derrière la ville de Demnat. Hyoscyamus albus L. — Murs de Taza, de Marrakech. Rochers cal- caires humides à El-Hajeb, 960 m. Scrophulariaceae à Meknés. Dem- nat, 900 m Celsia maroccana Ball. — Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. Plage de Salé (leg. RoDIÉ). C. Faurei Murb. — Pentes marneuses prés d'Ito, 1.350-1.400 m. C. sinuata Cav. — Dunes de Mogador, dans le Retametum ** var. demnatensis Maire et Murb. in Murb. Contr. Fl. Maroc, IL. 1923. — Rocailles calcaires au N. d'El Arba prés Demnat, 600-700 m. Linaria commutata Bernh. — L. graeca Chav. — Champs incultes sur l'alluvion argileuse à T aae c et sur le calcaire à Ain-Tafetecht. d'Euphorbia resinifera. — Foréts d'Argania au Sud de Mado et sur le Djebel Hadid. L. marginata Desf. — Rochers de travertin à Taza, 600 m. ; à Azrou, 1.250-1.300 m. ; rochers de calcaire jurassique à El Hajeb, 900 m. Au- dessus de Tlemcen, 1.000 m. Fait partie dans ces quatre localités de l'association du Fumaria africana. Rochers calcaires sur le plateau d'Ito, 400 L. simplex (Willd. D.C. — Demnat, 1.100 m., cistaies sur grés per- mien, L. micrantha (Cav.) Spr. — Rocailles gréseuses et champs d'orge dans les Djebilet. Demnat, 950-1.200 m. L. bipartita (Vent.) Willd. — L. linogrisea (Brot. Hoffm. et Link. — P âturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod. Tanant, champs marneux, 900 m var. üféuguédrdune (Batt. Contr. Flore Atlantique, p. 63! (excl. loc. Dj. Afougueur); non Coss. Herb.) Maire Mogador, dunes prés de Diabet. Champs argileux prés de Kenitra. St-Hubert entre Mazagan et Casablanca. Obs. — Cette plante trés ornementale a été décrite par BATTANDIER d’après des spécimens cutlivés à Alger de graines récoltées aux envi- rons de Casablanca, et identifiés à tort au L. afougueurensis Coss. in Herb. (nomen ineditum). Ce dernier doit prendre le nom de L. Cosso- 99k s niana. Nous donnons ci-après la diagnose inédite rédigée par COSSON, qui accompagne la Ure dans son herbier. ** L. Cossoniana Maire. — L. afougueurensis Coss. ined. non Batt. — « Differt a L. arri sorella minore, sepalis linearibus l. lanceolato- linearibus vix nevix albo-marginatis, seminibus angulatis non scrobi- culatis » (CossoN). Grand Atlas : Djebel Afougueur, leg. IBRAHIM. L. gharbensis Batt. et Pitard — Kenitra, sables de la Mamora. Champs et broussailles à Khemisset et Tiflet. Casablanca, mauvaise herbe dans le jardin de la villa Fick. Champs aux Djebilet prés Sidi Bou Othman. L. maroccana Hook. fil. — Cistaies et champs de aviae du Djebel Aghi prés Demnat, sur grés permien, 950-1.100 m L. ventricosa Coss. — Sourlaz prés Tanant, eite les touffes d'Eu- AG. resinifera. Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. Arganiaies au S.E. u N. de Mogador. Callitriaies au S.E. de Mogador, vers l'Hôtel Padi: L. latifolia Desf. — Marnes miocénes et éocènes à Aghbal; Taza; Touahar s RUE (L.) Mill. — Steppes à Semouna-Bérard. Champs d'orge à za. L reflexa Desf. — Tanant, champs marneux, 900 m. Azrou, rochers de travertin, 1.250-1.300 m ; var. alba n. var. — A typo differt corolla alba in palato lutea, Brousse à Chamaerops à Ain-Sbit, abondant, Mechra-ben-Abbou, steppe rocailleuse calcaire. var. puberula Doumergue — Rocailles calcaires du plateau d'Ito, 1.200- 1.450 m L. Broussonetii (Poir. Chav. — Fès, Djebel Zalagh. — Rocailles cal- caires au-dessus d'El-Hajeb, 900-1.000 m var. ignescens (Kunze). — Corolle jaune-orangé à éperon plus oU moins teinté de brun pourpre. Tanant, champs marneux, 900 m. — Rocailles calcaires au N. d'ElArba prés Demnat. — Azrou, rocailles Schisteuses du ravin de Tioumliline, 1.300-1.400 m. L. rubrifolia Rob. et Cast. — Murs de Fés. Rocailles calcaires à rw. de Demnat, 600-700 m.; et à Tanant, 900-1.000 m. Sous les arganiers à 40 km. à l'E. de Mogador. L. villosa (L.) D. C. var. macrocalyx (Pomel) Batt. — Demnat, ui calcaires à Imi-n-Ifri, 1.200 m., dans l'association du Fumaria african Antirrhinum majus L. ssp. fortuosum (Bosc) Ball — Taza, r rochers de travertin, 600 m. A. Orontium L. — Sourlaz, entre les touffes d'Euphorbia resinifera. var. grandiflorum Chav. — A. calycinum Lamk. — Fès, marnes mio- M I cénes. Arganiaies au pied N. du Djebel Amsitten. Kenitra, bords d'une aya. Anarrhinum pedatum Desf. — Champs argileux, rocailles calcaires et schisteuses. Fés. Meknés. Rabat. Casablanca. Oued Ykem. Tanant. Ain-Tafetecht. Scrophularia canina L. — Terrasses alluviales caillouteuses à Sidi- Abd-el-Jellil. Haies à Demnat, 950 m. S. frutescens L. — Kenitra, forét de la Mamora. S. sambucifolia L. — Lieux humides à Touahar ; à Meknès ; à Kenitra. S. auriculata L. var. — Taza, bords des séguias, 500-600 m. Azrou, bords du ruisseau de Tioumliline, 1.300-1.400 m. Marrakech bord d'un canal d'irrigation. S. hispida Desf. — Tlemcen, broussailles et rochers ombragés, 800- 1.000 m. i i S. arguta Soland. — Maquis sur les schistes à Bouznika. Rochers gré- seux des Djebilet et de Skoura. Rochers calcaires du Djebel Amsitten. Veronica hederifolia L. ssp. maura Murb. — Azrou, sous les Cèdres, sur basalte, 1.750-1.800 m. V. polita Fr. — Taza. Murs de Fès. V. Cymbalaria Bodard — Murs de Fès. raecox All. — Azrou, pâturages dans les clairières des cédraies, basalte, 1.750-1.800 m. Demnat, cistaies sur le grès rouge permien. V. arvensis L. — Azrou, rocailles schisteuses, 1.300-1.400 m. Marnes miocènes à Taza, 500-600 m. V. Anagallis-aquatica L. — Azrou, ruisseau de Tioumliline, 1.300- 1.400 m. Marrakech, canaux d'irrigation. i V. Beccabunga L. — Avec le précédent à Azrou. Trixago apula Stev. — Kenitra, bords des dayas et merdjas. Eufragia latifolia Gris. — Kenitra, avec le précédent. Orobanchaceae Phelipaea Muteli Schultz. Mogador, callitriaies vers l'Hôtel Pal- mera, et rétamaies vers Diabet, sur Hedypnois arenaria D. C. Fès, marnes miocénes, sur ? "eet Orobanche minor Sutt. (sensu lato). — Sur Ormenis multicaulis prés de Kenitra, leg. Wizczek. Sur Andryala mogadorensis, grande ile de Mo- gador, se O. amethystea Thuill. — Sur Eryngium triquetrum à Taza. 0. crinita Viv. — 0. sanguinea Presl. — Kenitra, sur Ornithopus isth- Mocarpus. Dunes de Mogador, dans le Retametum, sur mé DDR Lou -~ Globulariaceae Globularia Alypum L. — Callitriaies à Tanant, 1.000 m. Callitriaies au S.E. de Mogador vers l'Hôtel Palmera et sur le Djebel Amsitten, 100- 400 m. Arganiaies du Djebel Hadid. G. Nainii Batt. — Demnat, Djebel Aghi, maquis à Juniperus Oxyce- drus, sur le calcaire, 1.300 m. Acanthaceae Acanthus mollis L. ssp. platyphyllus Murb. — Taza, rochers calcaires, 500-600 m. Plantaginaceae Plantago major L. — Lieux humides à Taza ; à Azrou. Bords des ca- naux d'irrigation à Marrakech. P. amplexicaulis Cav. — Marnes miocènes à PW. de Meknès. Rocailles gréseuses des Djebilet. Rocailles calcaires à I'W. de Demnat. Tamellalt- el-Djedid. Arganiaies au pied N. du Djebel Amsitten. P. lanceolata L. ssp. altissima (L.) Rouy -— Kenitra, dépressions hu- mides. P. Lagopus L. — Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod. Rocailles gréseuses à Skoura. Callitriaies du Djebel Amsitten. Steppe à Semouna-Bérard. Grande ile de Mogador, etc ** var, glabrata Maire, n. var. — A var. intermedia Rouy, cui valde similis, differt petalis admodum glabris. — Graviers de l'Oued Tessaout entre Marrakech et Demnat. P. ovata Forsk. — Steppes: Semouna-Bérard ; Taourirt; Mechra ben-Abbou. P. notata Lag. — Steppes: Semouna-Bérard ; Taourirt P. Bellardi All. — Pâturages sablonneux prés de Tiflet. Mogador, cal- litriaies et arganiaies au N. du Djebel Amsitten. Demnat, cistaie Sur grès permien, 1.100 m. P. albicans L. — Steppes : Oudjda, Mestigmer ; Taourirt. Dunes de Mogador. P. Coronopus L. — Pâturages sablonneux à Tiflet. Kenitra, bords d’une daya. Steppes à Msoun. Mogador, callitriaies vers l'Hôtel Palmera et sur le Djebel Amsitten. St-Hubert au S.W. de Casablanca, etc var. Columnae (Gouan) — Bords de l'Innaouen à Sidi-Abd-el-Jellil var. pseudomacrorrhiza P. Coutinho — Grande ile de Mogador, TO chers. P. serraria L. — Marnes miocènes à Aghbal, à Taza. P. Psyllium L. — Rocailles gréseuses et calcaires des Djebilet; de — 227 — a; de Tanant; de Demnat. Sourlaz entre les touffes d'Euphorbia resinifera. Marnes miocénes à Aghbal. Marrakech à l'Agdal. Callitriaies et arganiaies du Djebel Amsitten. Chichaoua. Mogador ; fréquent. P. mauritanica Boiss. et Reut. Azrou, rocailles schisteuses du ravin de Tioumliline, 1.300-1.400 m. Tlemcen, 1.000 m Rubiaceae Rubia peregrina L. — Djebel Zalagh. Marrakech à PAgdal. Sourlaz, dans les touffes d'Euphorbia resinifera. Arganiaies à PE. de Mogador, au Djebel Hadid. R. laevis Poiret — Ito ; Azrou ; dans le Quercetum Ilicis. Galium ellipticum Willd. — Azrou, dans le Quercetum Ilicis G. Bovei Boiss. et Reut. var. hesperium Maire — Kenitra, subies de la Mamora. G. campestre Schousb. — Au N. de Mechra-ben-Abbou, steppe rocail- leuse calcaire. G. setaceum Lamk. — Arganiaies à PE. de Mogador, sur calcaire. Callitriaies du Djebel Amsitten, rocailles calcaires. Marrakech, au Guéliz. G. parisiense L. ssp. vd oom (Huds.) Rouy var. trichocarpum Tausch. — G. litigiosum D. C. Mogador, callitriaies vers l'Hótel Palmera. iu G. v.i E DE oS à Taza. Kenitra, bords d'une daya. Sidi- main ssp. spurium (L.) Rouy var. echinospermum Desp., Rouy — G. Vail- Ii D..C. — Sourlaz, dans les touffes d'Euphorbia resinifera. G. Valantia Weber — G. saccharatum Al. — Azrou, rocailles cal- Caires, 1.250-1.300 m. Champs cultivés à Demnat. G. murale All. — Marrakech, rocailles calcaires du Gueliz, leg. Ropié. G. Bourgaeanum Coss. — Tlemcen, fissures des falaises calcaires, 900 m. var. maroccanum Ball — El-Hajeb, fissures des falaises calcaires, 900 m. Asperula laevigata L. — Azrou, lieux humides dans le Quercetum licis, 1.400-1.600 m. A. hirsuta Desf. — Col de Touahar, marnes éocènes et miocènes. Cal- litriaies du Djebel Amsitten. A. arvensis L. — Champs de céréales à Demnat, 1.000 m. et cistaie dégradée, Sherardia arvensis L. — Taza. Marrakech. Ain-Tafetecht. Djebel Am- sitten, Demnat ; etc. ; répandu. Crucianella angustifolia L. — Aïn-Sbit, terres noires. Collines rocail- euses calcaires à l'W. de Meknès. Arganiaies au pied N. du Djebel Am- sitten. Djebel Aghi, 1.100 m., calcaire. x7 998 += C. maritima L. — Plage de Rabat prés de l'Hópital militaire Grande ile de Mogador. Caprifoliaceae Sambucus Ebulus L. Azrou, ravin de Tioumliline, lieux humides sur les schistes et les calcaires, 1.400-1.600 m. S. nigra L. — Azrou, ravin de Tioumliline, 1.300 m. Spontané ? Rt Viburnum Tinus L. — Azrou, en sous-bois dans le Quercetum Ilicis, 1.400-1.600 m., sur calcaire, schistes et basalte. V. Lantana L. var. glabrescens Coss. — Azrou, ravins frais, avec le Quercus lusitanica var. maroccana, calcaire et basalte, 1.650-1.700 m. Oued Ifrane (PERROT, 1918). i Lonicera etrusca Santi — Azrou, chênaies et cédraies sur calcaire, schistes et basalte, 1.400-1.800 m. L. biflora Desf. — Tanant, bords de l'Acif Tainit, 900-1.000 m. — Demnat, haies humides, bords des séguias, 800-1.000 m.; Imi-n-Ifri, 1.150 m. L. arborea Boiss. — Azrou, gorge de Ras-el-Ma, calcaire, 1.600 m. (PERROT, 1918). RES L. implexa L. — Rebord occidental du Causse d'Ito, 1.400 m., taillis de Quercus Ilex. : Valerianaceae Kentranthus macrosiphon Boiss. — Murs de Fés. Rochers calcaires à El-Hajeb, 900 m. ; à Ito, 1.350-1.400 m. K. Calcitrapa (L.) D. C. var. orbiculatus (S. et S.) D. C. — K. pec sonis Pomel — Kenitra, forêt de la Mamora, à l'ombre des Quercus Suber. Rochers et rocailles calcaires à Taza, 600 m.; à Azrou, gura 1.300 m.; au Djebel Aghi au-dessus de Demnat, 1.200 m. Argania!es rocailleuses au pied N. du Djebel Amsitten, 200-300 m. : Valeriana tuberosa L. — Azrou, dans le Quercetum Ilicis dégradé. Valerianella discoidea Lois. — Steppes à Guercif ; Safsafat. nt miocènes à Taza ; à Meknès. Collines calcaires à l'W. de Meknès. Djebel Amsitten. * V. chlorodonta Coss. et Dur. — Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 m. V. microcarpa Lois. — Arganiaies sur le Djebel Hadid, 300 m. V. carinata Lois. — Marnes miocénes à Taza. Fedia cornucopiae Gaertn. — Marnes miocènes d'Aghbal à Fès. Ra- bat. Casablanca. Ms ES Pomel — Collines rocailleuses calcaires à PW. de —. 229 — Dipsacaceae Scabiosa rutifolia Vahl — Dunes de Mogador dans le Retametum arganiaies sablonneuses clairiérées. Sables maritimes à Salé. Clairiéres de la forét de la Mamora prés de Kenitra. S. maritima L. — Sidi-Abd-el-Jellil, terrasses alluviales caillouteuses. Rocailles calcaires d'Ain-Tafetecht à Mogador. Arganiaies et callitriaies au S.E. de Mogador. St-Hubert au S.W de Casablanca, Halimietum. S. monspeliensis Vahl —- Steppe rocailleuse à Skoura au N.E. de Marrakech. Cephalaria leucantha (L.) Schrad. Ilex sur calcaire. — Ito, 1.400, taillis de Quercus Cucurbitaceae Ecballium Elaterium (L.) Rich. s. var. dioicum Batt. — Marnes mio- cénes prés de Matmata, entre Taza et Fés. Citrullus Colocynthis (L.) Schrad. — Kenitra, sables pliocènes. Bryonia dioica Jacq. — Sourlaz, dans les touffes d'Euphorbia resini- fera. Azrou ,sur l'Akechmir, 1.250-1.300 m. Demnat. Chichaoua. Campanulaceae Jasione cornuía Ball. — Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 m. Trachelium angustifolium Schousb. — Rochers calcaires à El-Hajeb, 900 m. ; à Azrou, 1.250-1.300 m. Demnat, Imi-n-Ifri, 1.200 m. T. caeruleum L, — Rochers calcaires humides à El-Hajeb, 960 m. Demnat, Imi-n-Ifri, 1.200 m Wahlenbergia nutabunda D. C. — Rocailles gréseuses des Djebilet et de Skoura, 600 m. Obs. — Corolle blanchátre. Campanula Rapunculus L. var. verruculosa (Hoffm. et Link) Batt. — Kenitra, forét de la Mamora et bords des dayas. Maquis sur les schistes à Bouznika. Marnes miocènes à Taza. C. lusitanica L. in Loefl. Iter Hisp. 1758 v. maura Murb. — C. Brous- SOnetiana R. et Sch. — Maquis sur les schistes à Bouznika. Terrasses allu- viales de l'Innaouen à Sidi-Abd-el-Jellil. Mechra-ben-Abbou. Rocailles Sréseuses des Djebilet et de Skoura. C. afra Cav. — Rochers schisteux de l'Oued Ykem. Mechra-ben- Abbou. Rocailles gréseuses des Djebilet et de Skoura. Rocailles cal- Caires du Gueliz à Marrakech. Sourlaz, entre les touffes d'Euphorbia resinifera. C. Erinus L. — Taourirt, rochers calcaires du Djorf, 450 m. St-Hu- bert au S.W. de Casablanca, sol calcaire — 230 — Compositae Eupatorium cannabinum L. — Azrou, bords du ruisseau de Tioum- liline, 1.300-1.400 m. Bellis silvestris Cyr. — Marnes miocénes à Taza; Touahar. Plateau calcaire d'Ito, 1.000-1.450 m. Demnat, Djebel Aghi, 1.200 m. | var. rotundifolia (Boiss. et Reut.) Batt. — Clairiéres des cédraies au- dessus d'Azrou, 1.700-1.800 m. B. annua L. ssp. microcephala (Lange) Batt. — Oudjda, steppe à p À Eruca. Rocailles calcaires au N. d'El Arba prés Demnat, 600 m. Djebel Amsitten, callitriaies, 400 m Nolletia chrysocomoides (Desf. Cass. — Dunes de Mogador, dans le Retametum. : E var pygmaea D. C. var. gaditana Pau. — Plaine entre Meknès et El- Hajeb. Sables de la forét de la Mamora. REA var. maroccana Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique Nord, 16, p. 35. — Kenitra, sables de la Mamora. Micropus supinus L. — Marnes miocénes d'Aghbal à Fès. Rocailles calcaires au N. d'El-Arba prés Demnat. à M. bombycinus Lag. — Steppes à Semouna-Bérard. Rocailles calcaires à Taza ; à PW. de Demnat. 3 Lasiopogon muscoides D. C. — Demnat, sur les grès permiens érodés, 1.000 m. Pulicaria inuloides D. C. — P. longifolia Boiss. — Mogador, bords de l'Oued Ksob. P. odora (L.) Rchb. — Maquis sur les schistes à Bouznika. Halimietum à St-Hubert au S.W, de Casablanca. Anvillaea radiata Coss. et Dur. — Steppes du Maroc oriental : Guer- cif ; Safsafat. Pallenis spinosa (L.) Cass. var. sulfurea n. var. — A typo differt cala- thiis subduplo minoribus, ligulis sulfureis. : Hab. in Imperio Maroccano nec non in Algeria occidentali. Typus 1n Herbario Universitatis Algeriensis et in Herb. Bnauw-BrawQuET. Lalla- Maghnia, cultures. Brousse à Chamaerops au S. de Rabat; à l'Oued Ykem. Cultures à Marrakech. Skoura. Tanant, gorge de l'Acif Tainit, 900 m. Ain-Tafetecht Asteriscus maritimus (L.) Moench. — Collines argileuses et rochers calcaires à Taourirt. Marnes miocénes à Taza. PME À. pygmaeus Coss. et Kral — Steppes du Maroc oriental : Taourirt : Safsafat. Cf. Bull. Soc. Hist, Nat. Afrique du Nord, 14, p. 149 (1923). A. aquaticus (L.) Moench — Bubonium aquaticum Hill. — Marnes miocènes de Taza à Fès. Champs cultivés sur le Djebel Amsitten, au col de Tisrarine, 400 m. ; — 231 — A. odorus Schousb. — Marrakech à l'Agdal. Route de Saffi au N.E. de Mogador. Cladanthus arabicus (L.) Cass. — Steppes du Maroc oriental : Oudjda ; Taourirt; Semouna-Bérard ; Guercif ; Msoun. Marnes miocénes de Taza à Meknès. Steppes du Maroc austral: Mechra-ben-Abbou; Bahira ; Dje- bilet ; Haouz. Djebel Amsitten. Demnat. Filago germanica L. — Sables maritimes à Salé. Callitriaies au S.E. de Mogador, vers l'Hótel Palmera. St-Hubert au S.W. de Casablanca. F. spathulata Presl. — Steppes du Maroc oriental: Semouna-Bérard; Oudjda ; Safsafat. var. prostrata Batt. — Steppes du Maroc oriental: Taourirt ; Msoun. ssp. micropodioides (Lange) Batt. — Steppe pierreuse calcaire à Mechra-ben-Abbou. F. gallica L. — Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod. Callitriaies au S.E. de Mogador, vers l'Hótel Palmera. Djebel Aghi, cis- taie, 1.200 m. St-Hubert au S.W. de Casablanca. F. minima (Sm.) Pers., Fr. — Marrakech, lieux incultes et vieux murs. Phagnalon sordidum (L.) D. C. — Association à Fumaria africana et Sanguisorba aucistroides au-dessus de Tlemcen, 1.000 m. Demnat à Imi-n-Ifri, 1.200 m., dans la méme association. Phagnalon saxatile (L.) Cass. — Rochers calcaires à Taza, 600 m.; au Djebel Zalagh, 600-700 m.; à Tanant, 900-1.000 m.; à Azrou, 1.250- 1300 m. ; au Djebel Aghi prés Demnat, 1.200 m. Dans les touffes d'Eu- phorbia resinifera à Sourlaz, 650-700 m. P. calycinum (Cav.) D. C. — Mogador, arganiaies et callitriaies de Diabet au Djebel Amsitten, atteint jusqu'à 1 m. 50 de hauteur dans le Sous-bois de l'Arganietum intac P. rupestre (Desf.) D. C. — Mi. miocénes à IW. de Meknès. Gnaphalium luteo-album L. — Mogador, murs humides (forme sub- pérennante), Leyssera capillifolia D. C. — Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 m. Inula crithmoides L. — Grande ile de Mogador I. viscosa Ait. — Lieux un peu humides sur les marnes miocénes de Taza à Meknés. Marrakech, bords des canaux d'irrigation. Sur l'allu- vion argileuse à Chichaoua. Tanant, sorge de l’Acif Tainit, sur calcaire Marneux, 900-1.000. Demnat. Oued Ksob à Mogador nacyclus clavatus (L.) Pers. — Terrasses sllavisles de l'Innaouen à Sidi-Abq-el-Jellil. A. radiatus Lois. — Marnes miocénes à Taza. Murs de Taza; de Fés; de Meknés; de Rabat. Pâturages sablonneux à Kenitra; Rabat. forma discoideus Briq. et Cav. — Marnes miocénes à Souk-et-Tléta à l'E. de Saffi. ; — 232 — var purpurascens D. C. — Pâturages sablonneux à Rabat. var. sulfureus n. var. — A typo differt ligulis sulfureis nec aureis. — Grande ile de Mogador. Pâturages sablonneux entre Tiflet et Camp Monod. var. ochroleucus Ball. Mogador, dunes (abondant dans le Retame- tum) et callitriaies vers l'Hôtel Palmera. Marnes miocénes à l'E, de Saffi. St-Hubert au S.W. de Casablanca. A. valentinus L. — Steppes du Maroc oriental: El Agreb, leg. Ropré. Steppes du Maroc austral: Bahira; Haouz; Djebilet. Arganiaies à 40 kil. à VE. de Mogador. : ; Obs. — Tous les spécimens du Maroc méridional que nous avons étu- diés ne présentent aucune trace de ligules, alors que les spécimens al- gériens sont généralement pourvus de quelques ligules très courtes, ca- chées par le péricline. A. maroccanus Ball, Batt. Contr. Flore atlantique 1919. — Steppes du Maroc austral où il est souvent très abondant: Bahira; Djebilet; Haouz; Skoura. Collines calcaires à PW. de Demnat, 600-700 m. ; À. Pyrethrum L. — Brousse à Chamaerops sur les marnes miocénes à Taza, 500 m. Plateau calcaire d'Ito, 1.000-1.450 m. Azrou, pâturages ro- cailleux sur calcaire, schistes et basalte, 1.200-1.800 m. Achillea ligustica All. — Azrou, ravin de Tioumliline, dans le Quer- cetum Ilicis dégradé, sur les schistes, 1.400 m. A. Santolina L. — Marnes miocénes à Taza. * * Ormenis multicaulis Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique Nord, 16, p. 35. — Sables pliocénes à Tiflet à Kenitra et à Rabat. O. praecox (Link) Briq. — Periderea fuscata (Brot.) Webb. — Lieux humides à Guercif; à Taza. * * Anthemis Boveana J. Gay var. Jahandiezii Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, p. 151 (1923). — Broussailles au N. du Djebel Hadid, abondant. Otospermum glabrum Willk. — Pyrethrum arvense Salzm. Marnes miocènes entre Fès et Taza. Kenitra, bords des dayas et merdjas, sables de la forét de la Mamora "` 7 Chrysanthemum Nivellei Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afri- que du Nord, 13, p. 187 (1923). — Azrou, rochers de travertin de l'Akech- DUE radio compresso-alatus, in disco teres. Cf. MunnaECEK, Contr. Fl. Maroc,. II, 1923. C. coronarium L. — Semouna-Bérard. Oudjda. Marnes miocènes entre Taza et Fès et à Meknès. Très abondant dans les champs cultivés à Ain- Tafetecht. Marrakech. C. segetum L. — Champs incultes à Bouznika. C. viscido-hirtum (Schott) Thell. — C. viscosum Desf. — Vers Tiflet, Kenitra, Rabat; sables pliocènes. Leucanthemum paludosum (Poiret) Maire — L. glabrum Boiss. et Reut. — Marnes miocénes à Taza. Marnes éocénes à Touahar. Plateau calcaire d'Ito, 1.000-1.450 m. Leucanthemum glabrum (Poiret) Boiss. et Reut. — Marnes miocènes- à Taza. Marnes éocénes à Touahar. Plateau calcaire d’Ito, 1.000-1.450 m. L. maroccanum (Batt) Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 14, p. 151 (1923). — Chrysanthemum maroccanum Batt. Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 12, p. 189 (1921). — Azrou, rochers de travertin de l'Akechmir Obs. — Cette plante différe un peu du type par les bractées du péri- cline plus poilues, moins scarieuses-brillantes, par les capitules et ies feuilles plus petits. Matricaria maroccana Ball. — Chrysanthemum Cossonianum Batt. Contr. Fl. Atlant. 1919. — Chichaoua, alluvions et marnes éocénes. Ro- cailles gréseuses des Djebilet, de Sidi-bou-Othman à la plaine de Marra- kech. Coteaux calcaires au N. du Djebel Hadid. Obs. — Nous avons pu nous assurer, par comparaison avec les types de BALL et de BATTANDIER, de l'identité de notre plante avec celle de ces deux auteurs, et nous avons retrouvé dans l'Herbier Cosson, dans la che- mise du Matricaria maroccana les spécimens correspondant à ceux sur lesquels BATTANDIER avait basé son espèce, spécimens étiquetés Pyre- thrum.... par Cossow. Cf. BATTANDIER, l. c., et BATTANDIER. Quelques Rectifications, in Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, 1922. M. Chamomilla L. var. capitellata (Batt. et Pit.) Maire. — Fès, jardin de l'Hôpital Militaire et cultures autour de la ville, Obs. — Il nous est impossible de séparer spécifiquement le M. capi- tellata Batt. et Pit., dont les caractéres sont inconstants dans un peuple- ment d'aspect homogène, du polymorphe M. Chamomilla L. M. aurea (L.) Schultz Bip. — Cotulina aurea Pomel — Taza, au pied des murs d'enceinte. Palmeraie de Marrakech. Artemisia herba-alba Asso. — Ste s du Maroc oriental: Semouna- ppes Bérard; Taourirt; Mestigmer; Msoun. Steppes du Haouz : entre Marra- kech et Chichaoua. p Doronicum atlanticum (Chabert) Rouy — Aronicum atlanticum Cha- Eia s. Azrou, ravins un peu humides dans le Quercetum Ilicis, 1.400- — 234 — Senecio vulgaris L. — Partout dans les cultures. S. leucanthemifolius Poiret — Sables maritimes à Salé. Kenitra, sa- bles de la Mamora. Terres noires au S. de Settat. var. mauritanicus (Pomel) Batt. — Azrou, rocailles schisteuses, 1.300- 1.400 m., et clairiéres des cédraies, sur basalte, 1.700-1.800 m. Plateau calcaire d'Ito, 1.000-1.450 m. Marnes miocénes de Fés à Aghbal. Steppes à Msoun. ssp. crassifolius (Willd. Ball — Rochers et sables de la grande ile de Mogador. Plage de Rabat. S. coronopifolius Desf. — Chichaoua, collines marneuses. Marrakech, vieux murs. Obs. — Dans les broussailles des alluvions humides à Chichaoua on trouve des spécimens qui correspondent exactement au S. gallicus var. sonchifolius Ball. Ces spécimens ne représentent qu'un état du S. corono- pifolius (et non du S. gallicus, qui n'existe pas, à notre connaissance, au Maroc). S. erraticus Bert. — Lieux humides à Marrakech; à Dem S. giganteus Desf. — Azrou, dans le ruisseau de ouai 1.300- 1.400 m Kleinia Anteuphorbium (L.) D. C. — K. pteroneura D. C. — Mogador, arganiaies sablonneuses à PE. de Diabet. Calendula algeriensis Boiss. et Reut. — C. bicolor Raf.?, Lanza. — Très répandu et abondant : marnes miocènes d'Aghbal à Fès; marnes et cal- caires de Fés à Meknés et Khemisset; de Meknés à El-Hajeb; schistes pi i maires de la Chaouia; terres noires de la Chaouia et des Doukkala; grès et schistes des Djebilet et de Skoura; etc. Steppes du Maroc geleni: Msoun; Gouttitir; Taourirt; Oudjda. C. arvensis L. — Marnes miocènes à Taza. Oudjda, var. Hos (Raf.?) Batt. — Msoun. Marrakech. Collines calcaires à IW. de Demnat. C. EE Pers. — Steppes du Maroc oriental : Gouttitir; Safsafat. C. suffruticosa Vahl (sensu lato). — Azrou, rochers de travertin, 1. 250- 1.300 m. Djebel Zalagh, rochers calcaires, 600 m Echinops Bovei Boiss. — Azrou, rocailles aar 1.250 m. Marre- kech, lieux incultes. Sourlaz, entre les touffes d'Euphorbia resinifera. E. strigosus L. — Brousse à Chamaerops et champs incultes sur les marnes miocénes de Taza à Fés. Carlina lanata L. — Rocailles calcaires à Tanant, 900 m Atractylis cancellata L. — Steppes du Maroc austral : Djebilet, rocail- les gréseuses; rocailles calcaires à l'W. de Demnat; à Chichaoua; à Ain- Tafetecht. Arganiaies au S. de Mogador. * var. eremophila n. var. — A typo differt involucri externi bracteis adpressis periclinium subaequantibus. Hab. in pascuis oropediorum et — 235 — deserti in Tunetia meridionali et in Algeria meridionali, in pascuis ari- dis Imperii Maroccani orientalis. Steppes du Maroc oriental : Sfissif, Semouna-Bérard. Monts de Figuig : Djebel Grouz, Dj. Araira, Dj. El Maiz, rocailles calcaires, 1.000-1.500 m. BATTANDIER (Suppl. Flore Algérie, Phanérog., p. 57) a déjà attiré l'at- tention sur les caractères de l’A. caucellata du Sud-Algérien et Tuni- sien. Nous avons trés fréquemment récolté cette plante, qui s'est tou- jours montrée bien constante dans ces régions et dans le Sud-Marocain. Les bractées de l'involucre sont appliquées contre le péricline (ou parfois quelques-unes un peu écartées), et à peu prés aussi longues que celui-ci, alors que dans le type, les bractées de l'involucre sont toutes écartées du péricline et plus longues que lui. La variété est, de plus, plus trapue que é. * * A. macrophylla Desf. var. incana Maire, Mém. Soc. Sc. Nat. Maroc, 7, p. 206 (1924) — Carlina maroccana Coss. in schedulis Herb. Cosson. Azrou, rochers de travertin, et marnes rouges sur la route d’Ito, 1.250- 1.350 m. Demnat, Imi-n-Ifri (leg. IBRAHIM). A. gummifera L. — Forêt de la Mamora près Kenitra. A. caespitosa Desf. — Au-dessus de Tlemcen, 1.050 m. Arctium minus (Hill) Bernh. — Lappa minor D. C. — Lieux humides à Taza, sur les marnes miocènes. Clairières dans la chénaie au-dessus d'Azrou, 1.550 m. Centaurea pullata L. — Marnes miocènes à Aghbal; Taza; Fès. Kenitra, bords d'une daya. Rocailles calcaires à Ain-Tafetecht. . involucrata Desf. — Steppes du Maroc oriental: Oudjda, Ceflet; Safsafat. Rocailles calcaires à El Hajeb. C. calcitrapa L. — Marnes miocénes à Taza. C. maroccana Ball. — C. pterodonta Pomel. — Plaines de la Bahira et du Haouz, dans l'association à Stipa tortilis et dans les cultures. C. melitensis L. — Souk-et-Tléta, champ de céréales. C. Gentilii Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. Nord, 13, p. 188, 1922, — c. fragilis Dur. var. integrifolia Ball — Dunes de Mogador, dans le Retametum. C. sphaerocephala L. var. Fontanesii (D. C.) Batt. — Talus sur les Marnes miocénes à Fès. C. polyacantha Willd. — Pâturages sur les sables pliocénes entre Ti- flet et Camp Monod; Kenitra, clairières sablonneuses de la forêt de la amora, Microlonchus salmanticus (L.) D. C. — Kenitra, clairiéres sablonneu- ses de la forêt de la Mamora. Chichaoua, brousse à Zizyphus Lotus. St- Hubert au S.W. de Casablanca; etc. : Amberboa crupinoides D. C. — Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 AN m. Broussailles des collines marneuses à Chichaoua, 350-400 m. Rocailles calcaires du Gueliz à Marrakech, 500 m. Rocailles calcaires au. N. du m A. Lippii (L.) D. C. — Steppes du Maroc oriental : Taourirt. ssp. fubuliflora (Barr. et Murb.) Murb. — Rocailles gréseuses Se Djebilet. Plaine de la Bahira. Mogador, rétamaies prés de lOued Ksob et callitriaies vers l'Hótel Palmera. . ramosissima Pitard. — Broussailles sur l'alluvion et les collines marneuses à Chichaoua. Steppe rocailleuse calcaire à Mechra-ben-Abbou. A. muricata D. C. — Fès, association à Aristida caerulescens. Steppes rocailleuses calcaires à Mechra-ben-Abbou. Vallée de l'Innaouen à Sidi- Abb-el-Jellil. Demnat, 950 m. : * * var. eradiata n. var. — A typo differt floribus radiantibus omnino deficientibus. Plaine de la Bahira, champs et talus de la voie ferrée. Rocailles cal- caires au N. d'El-Arba prés Demnat, et à Demnat, 600-950 m. A. micractis Boiss. — Steppes rocailleuses calcaires à Mechra-ben- Abbou. Rhaponticum acaule D. C. — Oudjda, steppe à Eruca. Marnes miocénes et éocénes à Touahar. Rocailles calcaires prés d'Ain-Tafetecht. Kentrophyllum lanatum D. C. — Plaine du Haouz à l'Est de Marra- kech. Arganiaies au pied N. du Djebel Amsitten. Carduncellus pinnatus (Desf.) D. C. — Plateau calcaire d'Ito, pâtura- ges, 1.200-1.450 m. Cynara Cardunculus L. — Abondant de Msoun à Aghbal, sur les marnes miocénes; plus disséminé de Taza à Meknès. El-Hajeb. Peu abondant sur le plateau d'Ito. Sur l'alluvion argileuse à Chichaoua. C. Hystrix Ball — Très abondant sur le plateau d’Ito, 1.000-1.450 e C. humilis Li — Bourgaea humilis Coss. — Marnes miocénes d'Aghba à Meknés. Plaine entre El-Hajeb et Meknés; monte à peine sur le platea! au-dessus d'El-Hajeb (1.000 m.) où il est remplacé par le C. Hystrix. Sables pliocénes à Tiflet, Kenitra, Rabat. Brousse à Chamaerops sur les schistes primaires, les calcaires et les terres noires de la Chaouia. : Galactites tomentosa Moench. — Marnes miocènes entre Taza et Fes. Silybum Marianum (L.) Gaertn. — Décombres, lieux fumés, souvent en peuplements denses: Taza; Fés; Meknés; Rabat; Azrou; Marrakech. Nitrophile. Onopordon dissectum Murb. — 0. Sibthorpianum Boiss. et Reut. var. viride Ball. — Dunes de Mogador, dans le Retametum. i O. macroacanthum Schousb. — Sidi-Abd-el-Jellil. Meknès. Steppes du Maroc oriental : Semouna-Bérard. Picnomon Acarna Cass. — Plateau calcaire d'Ito. Plaine basaltique d'Azrou. = B Cirsium Casabonae (L.) D. C. — Chamaepeuce Casabonae D. C. — Az- rou, dans le Quercetum Ilicis. C. syriacum (L.) Gaertn. — Notobasis syriaca Cass. — Marnes miocé- nes à l'E. de Saffi prés de Souk-et-Tléta. Nitrophile. C. echinatum (Desf.) D. C. — Marnes miocénes et éocénes à Touahar. de Saffi. Terres noires des Doukkala. Mogador, dans le Retametum. C. myriacanthus Salzm. — Kenitra, sables de la Mamora, Sidi Smain, Doukkala. C. Cae e Mise — Steppes du Maroc austral: Djebilet, Skoura, El- Arba près Dem C. nn) L. — Lieux incultes à Taza. Nitrophile. Warionia Saharae Coss. et Benth. — Djebel Amsitten, rochers calcai- res au pied N. de la montagne, 250 m. Scolymus hispanicus L. — Répandu dans les champs et les lieux in- cultes dans tout le Maroc occidental et austral: Taza; Fés; Meknés; Ke- nitra; Rabat; Casablanca; Mazagan; Marrakech; Mogador. S. maculatus L. — Champs argileux : marnes miocènes de Taza à Fés. Tolpis barbata Gaertn. var. grandiflora Ball. — Sables pliocénes dans la forét de la Mamora et près de Tiflet. * * T. Liouvillei Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, - 14, p. 75, 1923. — Steppes du Maroc austral : rocailles gréseuses des Dje- bilet; rocailles calcaires à l'W. de Demnat. T. umbellata Bert. — Halimietum à St-Hubert au S.W. de Casablanca. Hedypnois polymorpha D. C. var. tubiformis (Ten.). — Marrakech. Ain-Tafetecht. Djebel Amsitten. Marnes miocènes à PE. de Saffi. H. arenaria D. C. — Kenitra, sables de la Mamora. Grande ile de Mo- gador. Dunes de Mogador et callitriaies vers l'Hótel Palmera. St-Hubert au S.W. de Casablanca. Hyoseris radiata L. — Rochers calcaires à Taza; à Azrou. Marnes éocènes à Touahar. Olivettes à Demnat, 900 m H. scabra L. — Taourirt, pied des rochers calcaires du Djorf. Ro- cailles calcaires à PW. de Demnat. Rhagadiolus stellatus Willd. — Djebel Zalagh, champs sur les marnes Miocènes. Collines calcaires à PW, de Meknès. Terres noires au S. de Settat. Souk-et-Tléta à l'E. de Saffi. Lapsana communis L. var. macrocarpa (Coss.) Batt. — Azrou, dans le Quercetum Ilicis, 1.400-1.600 m. Catananche lutea L. — Marnes miocénes à Aghbal; Taza. . C. caerulea L. — Rocailles calcaires des collines à PW. de Demnat, 600-700 m. Hypochoeris radicata L. ssp. heterocarpa (Moris) Br.-Bl — H. Politana D. C. — St-Hubert au S.W. de Casablanca, dans le Waltssicium. — 938.— Páturages sablonneux à Tiflet; Kenitra. Mechra-ben-Abbou, steppe ro- cailleuse. Plateau calcaire d'Ito, 1.400 m. H. glabra L. var. erostris Coss. et Germ. — Vieux murs de Marrakech. var. Salzmanniana (D. C.) Ball. — Kenitra, sables de la Mamora. H. aetnensis (L.) Ball. — Seriola aetnensis D. C. — Maquis sur les schistes primaires à Bouznika. Halimietum à St-Hubert, au S.W. de Casablanca. Leontodon nudicaule (L.) Banks — Th incia hispida Roth. — L. Rothii Ball. — St-Hubert au S.W. de Casablanca, dans le Halimietum. L. maroccanum (Pers.) Ball — Thrincia maroccana Pers. — Fès, association à Aristida caerulescens. Taza, marnes miocénes. : L. tuberosum (L.) Ball — Thrincia tuberosa D. C. — Marnes miocé- nes à Taza; Touahar. St-Hubert au S.W. de Casablanca. L. hispidulum (Del.) Boiss. subsp. Salzmannii (Schultz Bip.). — Kalb- fussia Salzmannii Schultz Bip. — Kenitra, sables de la Mamora. subsp. Muelleri (Schultz Bip.. — Steppes du Maroc oriental: Saf- safat. Plainé entre Meknès et El-Hajeb. Picris albida Ball. — Rocailles gréseuses des Djebilet, 600 m. P. cupuligera (Dur.). — Spitzelia cupuligera Dur. — P. pilosa Ball, non Del. — Fès, association à Aristida caerulescens. Fréquent dans le Haouz : Marrakech; Tamellalt el Djedid; El-Arba à l'W. de Demnat. Urospermum Dalechampii (L. Desf. — Vieux murs à Meknés. i U. picrioides Desf. — Sidi-Abd-el-Jellil, vallée de l’Innaouen. Fès. Collines calcaires à PW. de Meknès. Marrakech, vieux murs et cultu- res. Arganiaies et callitriaies du Djebel Amsitten. Scorzonera pygmaea Sibth. et Sm. — Pâturages sur le plateau cal- caire d'Ito, 1.400-1.500 m. Azrou, pelouses rocailleuses sur basalte, dans. les clairières des cédraies, 1.800 m. S. undulata Vahl — Marrakech, rocailles calcaires au Gueliz, 500 m. Rocailles gréseuses à Skoura, 600 m. Collines calcaires à PW. de Dem- nat, 600-700 m. Aïn-Tafetecht, pâturages rocailleux calcaires. Obs. — Formes passant au ssp. alexandrina. ssp. alexandrina (Boiss.). — Steppes du Maroc oriental : Taourirt. ` © S. Aubertii Br.-Bl. et Maire, Bull. Soc. Hist. Nat. Afrique du Nord, 13, p. 189, 1933.. Fès, pentes du Djebel Zalagh, sur les marnes miocè- nes plus ou moins mêlées d'éboulis calcaires, 600 m. ï * * var. crispata Br.-Bl. et Maire, l. c., p. 190. — Taza, marnes mio- cènes, 500-600 m. Fès, pentes argileuses du Djebel Zalagh, avec le type (1923). S. laciniata L. — Podospermum laciniatum D. C. — Plateau calcaire d'Ito, 1.200-1.450 m. Geropogon glabrum L. — Marnes miocénes entre Taza et Fès. — 839 — Taraxacum officinale Weber subsp. laevigatum (Willd. Sch. et ell. — Azrou, rocailles schisteuses, 1.300-1.400 m. E oins tenerrimus’ L. — Rochers du Djorf de Taourirt. Murs de Fès; de Meknès, de Taza. var, tuberculatus Ball — Mogador, sables de la grande île. var. maritimus Ball — Rochers de la grande île de Mogador. var. annuus Lange Rocailles calcaires à PW. de Demnat, 600-700 m. S. oleraceus L. — Kenitra, bords d'une daya. Cultures à Rabat; Fès; Taza; Meknès; Marrakech. S. maritimus L. — Murs suintants à Meknès. Bords des seguias à l'Agdal de Marrakech. Fès Launaea nudicaulis (L) Hook. f. — Steppes du Maroc oriental : Msoun; Safsafat. Steppes du Maroc austral: Mechra-ben-Abbou; Djebi- let; Marrakech; sur calcaire, grés et schistes. nosa Boiss. — Steppes du Maroc oriental: rochers calcaires du Djor de Taourirt, 450 m L. arborescens (Batt.) Maire — Zollikofera arborescens Batt. — Step- pes du Maroc oriental : Mestigmer; Taourir Picridium tingitanum Desf. var. nalini Ball — Rochers de la grande ile de Mogador. P. orientale (L.) D. C. — Fès, association à Aristida caerulescens.. Rocailes calcaires des collines à PW. de Demnat. Pâturages sablonneux à Salé. var. maroccanum Ball. — Plaine de la Bahira, champs de céréales. P. vulgare Desf. — Azrou, rochers de travertin, 1.250-1.300 m. P. intermedium Schultz Bip. — Djebel Zalagh, marnes miocènes et éboulis calcaires, 300-600 m. Marnes éocènes et miocènes à Touahar. od noires de la Chaouia au S. de Settat. Cr taraxacifolia Thuill. — Vallée de l’Innaouen à Sidi-Abd-el- Jellil, "Collines calcaires à PW. de Demnat, 600-700 m Hieracium piloselloides ‘Ten. — Azrou, pelouses dans les clai- rières des cédraies, 1.800 m. Andryala mogadorensis Coss. — Grande ile de Mogador. A. nan Ait. ssp. maroccana Maire — Dunes de Mogador, dans le Retametum cri x = D CRE A — 241 — EXPLICATION DES PLANCHES Planche 1 Figure 1. — Brousse à Chamaerops humilis avec Daphne Gnidium et Calycotome intermedia, sur les marnes miocénes du secteur suburien. (Phot. R. Cownzs). Figure 2. — Brousse à Chamaerops humilis sur les marnes miocénes du secteur suburien, avec Asphodelus microcarpus et Convolvulus ghar- bensis. (Phot. R. CowBEs). Planche 2 Figure 3. — Moyen Atlas, environs d'Azrou. Un coin de futaie de Quer- cus lusitanica var. maroccana (Phot. MarnE). Figure 4. — Moyen Atlas, région d'Azrou. En avant, ruisseau avec l'association du Senecio giganteus, et prairies humides à Carex; au fond forêts mixtes de Cedrus libanotica subsp. atlantica et de Quercus Ilex (Phot. MAIRE). Planche 3 Figure 5. — Secteur salétin : forét clairiérée et exploitée de Quercus Suber (forét de la Mamora près Kenitra); sous-bois de Lavandula Stoe- chas, Ulex spectabilis, etc. (Phot. ROMIEUXx). Figure 6. — Un pied de Pirus mamorensis dans une clairiére de la forêt de la Mamora. A côté plusieurs pieds défleuris de Ferula communis Var. et d'Asphodelus gracilis. (Phot. MAIRE). Planche 4 Figure 7. — Secteur salétin. Pâturages à Ferula sur les sables pliocènes de la Mamora. Stade de dégradation de la forét de Quercus Suber. Fe- rula communis var., Asphodelus microcarpus, Ormenis multicaulis, etc. (Phot. MAIRE). 8. — Fragment de la forêt ripicole à Populus prés de Kenitra (Populus alba, Iris Pseudacorus, Phragmites). (Phot. NORDHAGEN). Planche 5 Figure 8 bis. — Association nitrophile autour des noualas de la Chaouia. Malvacées (Lavatera cretica, Malva parviflora). (Phot. MAIRE). Figure 8 ter. — Domaine maurétanien steppique. Secteur du Haouz. Scrub impénétrable à Zizyphus Lotus près Tamelalt el Djedid. (Phot. NORDHAGEN). Planche 6 Figure 9. — Domaine maurétanien steppique. Secteur du Haouz. « Scrub » trés clairiéré à Zizyphus Lotus autour du marabout de Sidi- Bou-Othman. (Phot. MAIRE). Figure 10. — Un Zizyphus Lotus arborescent à Sidi-Bou-Othman. (Phot. MAIRE). Planche 7 Figure 11. — L'association à Euphorbia resinifera dans les monts des Ntifa, sur les collines de Sourlaz, 650-700 m. En avant Euphorbia resint- fera, en arrière Acacia gummifera couvert de gousses. (Phot. MAIRE). Figure 12. — Brousse à Retama Webbii, à 70 kil. à PE. de Mogador. Partie très clairiérée, avec Linaria ventricosa, Anacyclus radiatus var. (Phot. MAIRE). Planche 8 Figure 13. — Arganiaie cultivée et pâturée à 50 kil. à PE. de Mogador. Le sous-bois a complètement disparu. En avant Arganiers (Argania Side- roxylon) tondus par les chèvres. (Phot. MAIRE). Figure 14. — Un Arganier (Argania Sideroxylon) en fruits. (Phot. MAIRE). Planche 9 Figure 15. — Un coin d'arganiaie non cultivée et peu pâturé, avec sous-bois (Cytisus albidus, Genista feror var. microphylla, Asphodelus microcarpus, etc.) — 20 kil. E. de Mogador. (Phot. MAIRE). Figure 16. — Transition entre la Rétamaie et l'Arganiaie à 10 kil. E. de Mogador. Buissons de Kleinia Anteuphorbium, Argania Sideroxylon, Asparagus Pastorianus. (Phot. MAIRE). Planche 10 Figure 17. — Dunes de Mogador. — Rétamaie: Retama Webbii, Ar- gania Sideroxylon buissonnant, Cheiranthus semperflorens, Erodium laciniatum var. hesperium. (Phot. MAIRE). Figure 18. — Grande ile de Mogador. A droite et en avant : associa- tion à Andryala mogadorensis; à gauche et en arrière, association à Chenolea canariensis. (Phot. MAIRE). INDEX SOMMAIRE DES MATIÈRES EE 1 ee o ode cs val i RI e LP PL IUS Première partie : Etudes sur la végétation du Maroc.............. I. Les territoires phytogéographiques du Maroc. Méthodes PONS RE Su THOU LSU DA VT ele eq x Rd Y e am Il. Le domaine maurétano-steppique........................ A Le secleur des Haut-Plátesis... e eese lu. B. Le secteur steppique du Maroc méridional............ Brousse à Zizyphus Bol. 1 riens de eri IN Groupements végétaux résultant des conditions spé- ciales du AOL coe goa oe eeuna Lia 1. Association à Afriplex Halimus et Salsola vermi- CHR Sois v CC Ea IIIA Werkes tee ir tie JA Groupements hydrophiles.......5 84.4.2 6» Ves J. Groupements des coteaux rocheux............. Associätions dérivées (biotiqués)..........,,.1,:.:., HI. Le domaine maurétano-atlantique...................... C: Le SECOURS ie er AS TEL D. Le secteur salen. oo eria Isle yi. E Le secteur de l'AFEaHIBEG, rooien sr dames LT wei 1. Affinités avec la flore macaronésienne; le climat, 2. Sur la genése de la végétation dans les sables.... 3. Foréts d'Argania et foréts de Callitris........... 4. Rochers des basses montagnes calcaires à Argania 5. Végétation des sables alluviaux de l'Oued Ksob.. D. La grande Je de Mogadot.. rios een Eun ni Liste des Spermatophytes récoltés dans la grande He de Mogador le O avril 1921... eroe F. Le secteur occidental du Moyen Atlas................ Etages altitudinaux du Moyen Atlas................. Etage du Quercetum Ilicis Tow ion TIT EE NE — 244 — Chénaie à Quercus lusitanica v. maroccana...... 131 Miu OT CE o uua ooi eo Y rt 133 LEN NU vu pec Ee a nee se coop ves LR 133 G. Le secteur du Grand Atlas septentrional............. 139 BENE UP UIT ds es 149 Deuxième partie : Liste systématique des plantes récoltées pen- dant la session extraordinaire du Maroc Itinéraire de la Société Botanique de France au Maroc La ligne noire pleine indique les trajets en chemin de fer, la ligne interrompue les trajets en auto-car. 1/3.571.428. Echelle : E. — ercrf A mec ou Ei Had jeb TA. diee : à N m "^u Ÿ e) 2W gi. D* £ n 3 E z} d 3 E a " A d NN «d | a \ \] À E Û g À à 2 Den f " NS : À 3 £ E "meu . y + & M Ea. m EN A "t re I X 9OS VI 3d SAMHIONA] SUI ONAI9IS SAA 5$ "IITA - 20Uuvjy aad SHTIAUNLVN S Fig. 3. — Quercetum lusitanicae. e lda HIA” AUIONKAN S ALHIDOS VT INLVN SHONHIOS Sad nq STIS DOHVIN MÉMOIPES DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DU Maroc - VIII. — PI. 3 Fig. 5. — Forêt de la Mamora. Fig. 6. — Pirus mamorensis Trab. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DU Maroc - VIII. — PI. 4 Populus alba. turages à Ferula. — Pà 7 -* Fig. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ NCES NATURELLES DU Maroc - VIE — PL 2 Fig. 8 bis. — Noualas avec végétation nitrophile. Fig. 8 ter. — Brousse à Zizyphus. Fig. 9. — Brousse trés clairiérée à Zizyphus Lotus. Fig. 10. — Zizyphus Lotus arborescent. W s4YIOKA 190$ VI 3d 9 qd — "TIIA - 90uvw AT SATIAUNLVN SSONHIOS SAA AI "ig. 11. — Euphorbia resinifera, Acacia gummifera, Fig. 12. — Linaria ventricosa et Retama Webbii. K S4HHIONA S VI aq 4190 DJNHI9S SAA AL dt TIAHNLVN S S: na DOUVI r b dg HA * Fig. 13. — Arganiaie cultivée et pâturée "ig. 14. — Argania sideroxylon. i 3I0OS VI AA SHUIONA/ SWITAJHÜLLVN SHONHIDS SAA AL )Ouv Ad r * Br—— HIA - $8 THIOKS]N JOS VI 3d saa ALAI IIQ * ON INLVN SH J' IS JOUY 2d S: r THA Fig. 16. — Kleinia Anteuphorbium. ‘Id — Dunes de Mogador, Rétamaie. g. 18. — Grande ile de Mogador Andryalaie et Chénolaie. W 4 SHUHIONH 4da LLHIDOS VI r tÈ 4 )S Sud IONSI: ‘IIA - 9O0Uuvjy AG SHTISHALVN S: 0I ‘Id 1. — Contribution à l'étude de la Végétation du Maroc désertique et du Maroc central ; $. — Contribution à l'étude des Lichens du Maroc ; 3. — Lichens du Maroc recueillis par M. Mouret en 1912. | EMPIRE CHÉRIFIEN E SCIENTIFIQUES DU PROTECTORAT FRANÇAIS = | { PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU D” JacovES LIOUVILLE) DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES du MAROC N° VIII, %e Partie 30 Décembre 1924 Session de la Société Botanique de France au Maroc en 1921 Comptes-Rendus des Herborisations et Mémoires sur le Maroc présentés à la session DEUXIÈME PARTIE C.-J. PITARD — J. MAHEU ET A. GILLET D' BOULY DE LESDAIN I. — CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA VÉGÉTATION DU MAROC DÉSERTIQUE ET DU MAROC CENTRAL. M 2. — CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES LICHENS DU MAROC. 3. — LICHENS DU MAROC RECUEILLIS PAR M. MOURET EN 1912. RABAT PARIS u si de 11, rue Vietor- Cousin ( V*) Institut Scientifique Cherifien. chez "Émile Larose, Éditeur. LONDRES wv. c. 1 44, great Russell Street chez Jansen et Sons Prix : 6 Fr. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA VÉGÉTATION DU MAROC DÉSERTIQUE ET DU MAROC CENTRAL par C.-J. PITARD L — VÉGÉTATION DU MAROC DÉSERTIQUE Entre les confins algériens et l'Atlas marocain, en s'éloignant de la plaine sud-oranaise vers le Nord-Ouest, s'étend une vaste région de plus en plus montagneuse, creusée de vallées profondes, que nous nous pro- posions d'examiner au printemps de l'année 1913. Notre rayon d'action, par suite de l'insécurité du pays, n'a malheu- reusement pu s'étendre du désert algérien aux pentes de l'Atlas marocain et nous permettre d'étudier toute la région qui se rattache à cette zone botanique. Les observations qui suivent n'intéressent que la partie méri- dionale de cette région Accompagnés d'uiié escorte de 5 ou 6 soldats marocains et de notre guide Ahmed ben Attia, de Gabès, qui nous sert d'interpréte depuis dix àns, nous avons pu visiter quelques massifs intéressants atteignant 2.000 temps le souvenir de ces courses particuliérement pénibles, sous un so- leil de feu, balayés par le vent embrasé du Sahara, et de ces ascensions de falaises presque verticales, presque toujours sans monture et sans sentiers tracés. Mais tous ces inconvénients des pays inexplorés sont largement com- Pénsés par l'intérêt si attrayant des récoltes et si nous n'avons pu aller Plus avant, seules la rigueur du climat et aussi la prudence de nos guides en sont cause. "Malgré Phiver particulièrement pluvieux de 1912-13, toute la région que nous avons parcourue, à part les bas-fonds des vallées, nous a laissé — 246 — le souvenir d’un pays incroyablement aride. Sans eau, il n’est pas de vé- gétation et les sources y sont rares. Partout où elles jaillissent s’agglo- mérent autour d'elles habitants et végétaux: ce sont les oasis. Partout ailleurs on rencontre la steppe plus ou moins aride suivant la quantité des précipitations atmosphériques, ou la montagne rocheuse, toujours rapidement dénudée. Nous allons jeter un coup d’œil rapide sur les principales associations végétales rencontrées dans ces diverses stations naturelles. 1° Oasis. Nous rencontrons dans la région que nous avons parcourue tous les types intermédiaires entre les magnifiques jardins de l’oasis de Figuig et sa splendide forêt de palmiers qui ne mesurent pas moins de 3 à 4 nappes d’eaux stagnantes en hiver ou au printemps. C’est ainsi que nous trouvons quelques bouquets de palmiers entourés de champs plus ou moins important à Mélias, El Défilia, Menou Azzouz, El Ardja, Sidi Youssef, Nakhelat el Férifera, El Djéninat, etc. Puis en remontant vers le Nord, les palmiers se raréfient, on n'en ren- contre que de moins en moins dans les vallées de l'Oued el Xhéroua, de l'Oued Safsaf, de l'Oued et Aouedj ou de l'Oued Souf Kesser. Les cultures des oasis sahariennes sont toujours à peu près les mêmes. Avec le dattier, l'oranger et le citronnier, signalons l'abricotier, le pé cher, le caroubier, l'amandier, qui forment le dóme supérieur de la vé- gétation. Au-dessous ce sont les grenadiers, les oliviers, les figuiers, les cognassiers, les vignes, etc. Le long des sentiers sont plantés cà et 1 quelques Schinus molle, Melia Azedarach, Zizyphus Spina-Christi, etc. Enfin le sol est couvert de moissons, orge et blé, de légumes ou de plantes fourragères. L'oasis est partagée en multiples petits jardins entourés de sentiers, accompagnés de séguias, c'est-à-dire de ruisseaux irriguant les moindres enclos. Les jardins sont séparés de leurs voisins par de hautes tabias ou murs en terre battue, surmontés de palissades faites de palmes ou de branches de jujubiers sauvages. Des tours de guet éparses dans les mU dins, trés caractéristiques dans toute cette région, servent d'observatoire au propriétaire soucieux de la protection de ses récoltes. Outre les plantes cultivées, l'oasis et ses cultures donnent asile à lee certain nombre d'espéces, généralement peu variées et peu caractéristi- ques, dont nous indiquerons les plus intéressantes: — 247 — 1° Plantes des décombres et du bord des chemins. Parmi les plus abondantes, signalons tout particulièrement : Reboudia erucarioides C. et DR. Sisymbrium Irio L. Sisymbrium irioides Boiss. Lepidium sativum L. Hutchinsia procumbens Desv. Reseda alba L. Silene apetala Willd. Silene rubella L. Spergularia diandra H. et S. Polycarpon tetraphyllum L. Frankenia pulverulenta Erodium limes E'Hér. Erodium cicutarium L'Hér. Geranium molle L. Mesembryanthemum signer, Lire L. Me Aizoon hispanicum L. Peganum Harmala L. Portulaca oleracea L. Opuntia Ficus—indica Haw. Anacyclus radiatus Loi Chlamydophora Piket C. et DR. DC. Amberboa Lippii Centaurea melitensis L. Centaurea Calcitrapa L. Zollikoferia nudicaulis Boiss. Mesembry crystallinum L. Urospermum picroides Desf. Xanthium antiquorum Wallr. Asperugo procumbens Solanum nigrum L. Solanum villosum Lam. Hyoscyamus albus L. Plantago Psyllium L. Plantago Lagopus L. Plantago Coronopus L. Rumex pulcher L. Emex spinosus Camp. Polygonum aviculare L. Echinopsilon muricatus Moq. bum L. Parietaria affa Mert. et K. Asparagus stipularis Forsk. Agave americana L. (naturalisé) Cynodon Dactylon Rich. Piptatherum miliaceum Coss. Lolium rigidum Gaud. Lepturus incurvatus Trin. Schismus calycinus L. 2* PLANTES DES CULTURES ET DES MOISSONS. Les plus fréquentes ou les plus intéressantes sont les suivantes : Adonis microcarpa D C. Adonis æstivalis L. Nigella arvensis L. Nigella Damascena L. Delphinium pubescens D C. Papaver Rhœas L. Ræmeria hybrida D C. Glaucium corniculatum Curt. Hypecoum pendulum L., Fumaria parviflora Lam. — 248 — Fumaria densiflora D C. Platycapnos spicatus Bernh. Matthiola parviflora R. Br. Raphanus Raphanistrum L. Rapistrum orientale D C. Rapistrum Linneanum B. et R. Brassica oleracea L. (cultivé) Brassica Napus L. (cult.) Brassica Rapa L. (cult.) Sinapis nigra Kch. Sinapis alba L. Hirschfeldia geniculata B. et T. Diplotaxis erucoides Capsella Bursa-pastoris Moench. Silene inflata Sm. Silene gallica L. Silene rubella L. Cerastium vulgatum L. Vaccaria parviflora Mcench. Stellaria media Vill. Herniaria virescens Salzm. Oxalis libyca Viv. Linum usitatissimum L. Malva silvestris L. Portulaca oleracea L. Trigonella Fenum-Grzcum L. cult.) Melilotus sulcata Desf. Melilotus indica L. Coronilla scorpioides Kch. Medicago denticulata Willd. Scorpiurus sulcata L. Vicia sativa Vicia angustifolia Roth. Vicia calcarata Desf, Vicia sicula Guss. Cicer arietinum L. (cult.) Pisum sativum L. (cult.) Ceratonia siliqua L. (cult.) Amygdalus communis L. (cult.) Persica vulgaris Mill. (cult.) Armeniaca vulgaris Lam. (cult.) Prunus domestica L. (cult.) Cydonia vulgaris D. C. (cult.) Punica granatum L. (cult.). Fœniculum vulgare Gærtn. Scandix Pecten-Veneris L. Scandix australis L. Coriandrum sativum L. Chrysanthemum coronarium L. Carthamus cæruleus L. Cichorium pumilum Jacq. Hypochæris radicata L. Crepis taraxacifolia Thuil. Sonchus oleraceus L. Sonchus asper L. Olea europæa L. (cult.) Convolvulus arvensis L. Anagallis arvensis L. Lithospermum arvense L. Antirrhinum Orontium L. Lamium amplexicaule L. Lee Lagopus L. Emex spinosus Camp. Euphorbia helioscopia L. Euphorbia exigua L. Euphorbia peploides Gouan. Morus alba L. (cult.) Ficus Carica L. (cult.) Gladiolus segetum Gawl. Digitaria: sanguinalis Scop. — 249 — Phalaris canariensis L. Lolium perenne L. Avena sativa L. Lolium multiflorum Lam. Triticum durum Desf. (cutt.) Hordeum vulgare L. (cult.) Bromus madritensis L. Cynodon Dactylon Rich. Bromus rubens L. Kolería phleoides Pers. 3° PLANTES DES SÉGUIAS. Dans l'eau des séguias ou sur les bords humides des fossés, mention- nons : Ranunculus philonotis Ehrh. Statice delicatula de Gir. Ranunculus muricatus L. Plantago major L. Fumaria officinalis L. Carex divisa L. Hutchinsi« procumbens Desv. ` Scirpus maritimus L. Nasturtium officinale R. Br. Scirpus Holoschænus L. Coronopus Ruelli L. Cyperus rotundus L. Spergularia media Pers. Cyperus distachyus AM. Tamarix gallica L. Juncus bufonius L. Helosciadium nodiflorum Koch. Juncus Fontanesii J. Gay. Gnaphalium. luteo-album L. Juncus maritimus Lam. Francœuria laciniata C. et D R. Phragmites Isiacus Lam. Pulicaria inuloides D C. Glyceria distans Wahl. Inula viscosa Ait. Imperata cylindrica P. B. Perideræa fuscata Webb. Agrostis verticillata Vill. Sonchus maritimus L. Panicum repens L. Nerium Oleander L. Polypogon monspeliensis Desf. Samolus Valerandi L. Adianthum Capillus-Veneris L. Erythræa spicata Pers. : Equisetum ramosissimum Desf. Veronica Anagallis L. HI. -- STEPPE DESERTIQUE Entre les hautes chaînes de montagnes, nous rencontrons des vallées plus ou moins larges, offrant un peuplement végétal très analogue à celui des steppes algériennes. Leur largeur est généralement minime: environ 15 kilomètres pour la vallée de l'Oued Tisserfin, 10 kilom. pour celle de l'Oued el Khéroua, de l'Oued el Aouedj, et souvent beaucoup moins. Elles sont parcourues par des oueds tributaires du bassin saharien, gouttières plus ou moins importantes drainant l'eau des hautes cimes, mais presque toujours à sec par suite de l'extréme sécheresse du climat se S. es désertique. Parfois l'eau séjourne dans quelques cuvettes plus ou moins profondes, entourées de lauriers-roses et de tamaris, où abondent des poissons souvent de grande taille. Dans ces vallées s'absorbent tous les oueds qui descendent des hautes falaises et pas un, sauf l'oued Zousfana, ne pénétre en territoire algérien. Le lit de ces oueds, généralement trés large, est peu profond : sa lar- geur ne dépend pas du volume d'eau qu'il débite, mais de la quantité d'eau roulée du méme coup. Souvent la vallée présente un sol plat avec plusieurs lits, bordés de berges basses, plus ou moins obstrués par la désagrégation intense des pentes sous l'influence des orages. Leur lit, très rocheux à l’origine, formé de blocs plus ou moins angu- leux, se montre bientót tapissé de cailloux roulés, d'abord énormes, puis plus petits, enfin, de sable plus ou moins grossier. C'est pour cette rat son que nous rencontrons dans le lit des oueds un flore différente sui- vant la nature des sédiments et qui le rapproche respectivement de celle des steppes rocheuse, pierreuse, argilo-sableuse ou sablonneuse. Dans les bas-fonds on remarque quelques buissons de jujubier sau- vage et de Rhus dioica, auprès desquels les troupeaux rencontrent pen- dant l'hiver les meilleurs pâturages. Suivant la nature et le volume des éléments détritiques qui recouvrent le sol de la steppe, nous remarquons en effet différents types de peuple- ment végétal. 1° Steppe rocailleuse. Le sol de la steppe, surtout aux pieds des montagnes, est couvert d’une quantité de débris rocheux entraînés par les pluies. C'est la steppe ro- cailleuse dont le peuplement végétal, ainsi que celui du lit caillouteux des oueds, comprend surtout : Lepidium subulatum L. Biscutella apula L. Zilla macroptera Coss. Carrichtera Vella D C. Meniocus linifolius D C. Farsetia ægyptiaca Turra. ! Farsetia linearis Dcne. Eruca aurea Batt. Moricandia suffruticosa C. et DR. Matthiola marocana Coss. Reseda stricta Pers. Reseda luteola L. Dianthus crinitus Sm. Paronychia chlorothyrsa Murbeck. Argyrolobium Saharæ Pomel. Crucianella hirta Pomel. Asteriscus pygmæus C. et D R. Rhanterium adpressum C. et D R. Gymnarrhena micrantha Desf. Micropus bombycinus Lag. — 251 — Echinops spinosus L. Echium trygorrhizum Pomel. Atractylis citrina Coss. Echiochilon fruticosum Desf. Atractylis cancellata L. Antirrhinum ramosissimum C.et DR Centaurea maroccana Ball. Salvia lanigera Poir. Centaurea pungens Pomel. Salvia ægyptiaca L. Kentrophyllum lanatum D C. Marrubium deserti de Noé. Carduncellus Duvauxii Batt. Ajuga pseudo-Iva Rob. et Cast. Catananche cærulea L. Anabasis aretioides Moq. et Coss. Scorzonera alexandrina Boiss. Thymelæa microphylla Coss. et DR, Zollikoferia arborescens Batt. Pennisetum ciliare Link. Andryala Chevallieri Barr. Pennisetum orientale Rich. Dæmia cordata R. Br. Stipa tortilis Desf. Convolvulus supinus Coss. et Kr. Bromus madritensis L. Lithospermum apulum Guss. Bromus rubens Echium horridum Batt. Bromus macrostachys Desf. Echium humile Desf. 2* Steppe argileuse. Avec un certain nombre des espéces de la steppe sablonneuse que nous indiquerons en terminant, on rencontre plus particuliérement dans les terrains argileux ou argilo-sableux: Reboudia erucarioides Coss. et DR. Hedypnois cretica Willd. Anastatica hierochuntica L. Hypochæris glabra L. Zilla macroptera Coss. Kalbfussia Mulleri Sch.-Bip. Alyssum macrocalyx Coss et D.R. Zollikoferia arabica Boiss. Eruca stenocarpa Boiss. et Reut. Z. nudicaulis Boi Diplotaxis Harra Boiss. Convolvulus iesin L Ammosperma teretifolium Boiss. Lithospermum apulum Guss. Sisymbrium irioides Coss. Arnebia decumbens Coss. et Kr. Sisymbrium runcinatum Lag. Echium plantagineum L. Erodium malacoides L'Her. Echinospermum spinocarpos Boiss. Erodium glaucophyllum L'Her. Heliotropium erosum Lehm. Pteranthus dichotomus Forsk. Linaria laxiflora D C. Astericus pygmæus C. et DR. Statice Bonduelli Lest. ymnarrhena micrantha Desf. S. Thouini Viv. Ifloga spicata Sch. seii Plantago albicans L. Filago prostrata Boi P. ovata Forsk. Chlamydophora vabiséens C.et DR. Emex spinosus Camp. Calendula parviflora Raf. Iris Sisyrinchium L. Carduus gætulus Pomel. Dipcadi serotinum Médic. Amberboa crupinoides DC. Allium pallens Centaurea microcarpa C. et DR. Lygeum Spurius L. — 252 — . 3° Steppe sablonneuse. — Dunes. Le facies sablonneux est de beaucoup le plus répandu dans la steppe désertique que nous avons examinée. Soit dans les sables grossiers des alluvions des oueds, soit dans les sables généralement très fins de la steppe, nous rencontrons un grand nombre d'espéces dons les princi- pales sont les suivantes : Ceratocephalus incurvus Stev. Papaver hybridum L Hypecoum Geslini C. et Kr. Enarthrocarpus clavatus Del. Erucaria Ægyceras Gay. Muricaría prostrata Desv. Crambe Kralikii Coss. Brassica Tournefortii Gouan. Diplotaxis Harra Boiss. Savignya longistyla B. et R. Sisymbrium torulosum Desf. Matthiola lunata R. Br. Lonchophora Capiomontiana DR. Morettia canescens Boiss. Cleome arabica Oligomeris subulata Boiss. Reseda propinqua R. Br. R. arabica Boiss. R. Phyteuma L. Randonia africana Coss. Helianthemum ægyptiacum Mill. Malva ægyptiaca L. M. parviflora L. Althæa Ludwigii L. Erodium laciniatum Willd. E. pulverulentum Desf. E. malacoides L'Her. Silene tridentata Desf. S. apetala Willd. Paronychia arabica DC. P. Cossoniana J. Gay. Fagonia glutinosa Del. Rhus oxyacantha Cav. Zizyphus Lotus L. Argyrolobium uniflorum J. et Sp. Lotononis lotoidea Del, Ononis serrata Forsk. O. polyclada Murbeck. Trigonella ægyptiaca Poir. T. anguina Del. Medicago laciniata All. Lotus pusillus Viv. Astragalus sinaicus Boiss. tribuloides Del. radiatus Ehrh. cruciatus Link. geniculatus Desf. tenuirugis Boiss. Gyzensis Del. mareoticus Del. Gombo Coss. et DR. tenuifolius Del. Hippocrepis Ai AEN T L. H. bicontorta Neurada onis m L. Eryngium ilicifolium Lam. Valerianella CRAT. iem Scabiosa arenaria For Fradinia halimifolia Bd et Tr. Lasiopogon muscoides D C. Micropus bombycinus Lag. Evax argentea Pomel. Ifloga spicata Sch.-Bip. Filago prostrata Boiss. F. prolifera Pomel. DBRRRRRRRy MS + PR F. Pomelii Batt. et Tr. Retinolepis lonadioides Coss. Chlamydophora pubescens C. ei DR. Calendula ægyptiaca Pers. C. parviflora Raf. Anthemis pedunculata Desf. Cyrtolepis Alexandrina D C. Atractylis prolifera Boiss. Cerduus gætulus Pomel. Amberboa Omphalodes Batt. et Tr. A. crupinoides D C. Centaurea microcarpa C. et D R. Catananche arenaria C. et D R. Hedypnois cretica Willd. Kcelpinia linearis Pall. Hypochoeris glabra L. Kalbfussia Mulleri Sch.-Dip. Spitzelia Saharæ C. et Kr. Tourneuxia variifolia Coss. Zollikoferia mucronata Boiss. . resedifolia Coss. . nudicaulis Boiss. NONON ON 2 © S = Ad ^. 2 ~ R w © — un v Picridium tingitanum Dest. Andryala arenaria D C. Anchusa hispida Forsk. Nonnea micrantha B. et R. N. violacea D C. Arnebia decumbens Coss. et Kr. Echium plantagineum L E. humile Desf. Megastoma pusillum C. et D R. Echinospermum spinocarpos Boiss. E. patulum Lehm. lleiiotropium erosum Lehm. Serofularia canina L. S. Saharæ Batt. Linaria dissita Pomel L. Warionis Pomel L. simplex D C. L. laxiflora Desf. Salvia lanigera Poir. Marrubium Alysson L. Plantago albicans L. P. ovata Forsk. P ciliata Desf. P. Lofflingii L. L. Psyllium L. Atriplex dimorphostegius L. Calligonum comosum L'Hér. Rumex bucephalophorus L. Euphorbia cornuta Pers. E. calyptrata C. et D R. E. glebulosa C. et DR. E. terracina L; Erythrostictus punctatus Schlecht. Allium pallens Asphodelus tenuifolius Cav. A. pendulinus Coss. et D R. Phalaris minor Retz. A-istida obtusa Del. A. ciliata Desf. A. plumosa L. Stipa tortilis L. Ammochloa subacaulis Coss. et DR. Koeleria pubescens P. B. Schismus calycinus Coss. et D R. Cutandia divaricata Batt. et Tr. C. memphitica Bat.. et Tr. Bromus madritensis L. rubens L. . macrostachys Desf. . squarrosus. L, „mollis L. Biachypodium distachyon R. et S. . Ægylops ovata L. Lolium rigidum Gaud. ts ps tu bv Les dunes sont rares dans toute la région que nous avons parcourue. Cest à peine si l'on rencontre quelques petits monticules de sable mo- — 254 — bile dans les régions de l'Oued el Ardja, de l'Oued et Djéninat, d’El-Mé- dibah, etc. Parmi les espéces caractéristiques, mentionnons tout d'abord : Malcolmia ægyptiaca Spreng. Centaurea dimorpha Viv. Silene villosa Forsk. Scrofularia Saharæ Batt. Retama Retam Webb. Euphorbia, Guyoniana B. et R. Genista Saharæ Coss. et D R. Rumex tingitanus L. Orlaya maritima Koch. R. lacerus Boiss. Nolletio chrysocomoides Coss. Cyperus capitatus Vaud. Senecio coronopifolius Desf. Aristida pungens Desf. Onopordon arenarium Pomel. Danthonia Forskahlii Trin. A ces types caractéristiques de la flore des dunes sont assez générale- ment associées : Astraglus Gombo Coss. Ammochloa subacaulis Bal. Ononis serrata Forsk. Cutandia divaricata Desf. Crepis suberostris Coss. C. memphitica Spr. Andryala Chevallieri Bar. Koeleria villosa Pers. Spitzelia Saharæ Coss. Schismus calycinus Coss. et DR. Calligonum comosum L. 4* Steppe salée. — Dayas. Dans les parties basses de la steppe s'accumule l'eau des pluies qui y forme parfois de véritables marais. Les cuvettes généralement de minime importance, à berges molles, trés évasées et arides, sont dési- gnées sous le nom de dayas. Elles sont remplies d'eau pendant l'hiver, mais au printemps leur contenu devient semi-liquide, puis de plus en plus boueux et enfin, pendant les chaleurs de l'été, elles sont générale- ment desséchées. Autour d'elles, toute une végétation basse de buissons rameux et rabougris de Salsolacées, de plantes herbacées souvent charnues, indique la forte teneur en substances salines de ces eaux, Quelques dromadaires paissent cà et là périodiquement dans ces stations désolées. Il est dif- ficile, en effet, de réver un payasage plus désert et plus morne que ces espaces trés étendus, brülés par un soleil de feu et balayés par le vent encore embrasé du Sahara. Parmi les principales stations que nous avons examinées, signalons : Daït el Beiaza, dépression longue de 10 km. à bords déchiquetés, qui recoit les eaux du versant nord du Djebel Melah ; Dait Oum Sliman, cuvette de 6 à 7 km., traversée par l’oued Mereghden, qui concentre = 055 us les eaux du versant méridional du Djebel Mais et du versant nord du Djebel ben Saied ; Dait Chaoui, dépression de 2 à 4 km. sur le plateau d'El Medibha, prés des sources de l'Oued el Khéroua, etc. La végétation est trés monotone et surtout trés uniforme. On ren- contre à peu prés partout : Spergularia media Pers. Atriplex Halimus L. Zygophyllum album L. A. parvifolius Lowe. Nitraria tridentata Desf. Salicornia herbacea L. Frankenia pulverulenta L. Suæda vermiculata Forsk. F. thymoides Batt. S. fruticosa Forsk. F. pallida B. et R. Salsola vermiculata L. Reaumuria vermiculata L. Cynomorium coccineum L. Tamarix gallica L. Beta vulgaris L T. geluta Batt. Juncus maritimus L. T. africana Poir. J. Fontanesii J. Gay. Mesembryanthemum rrdiflorum L. J. bufonius L. Erythræa spicata L. J. acutus L E. ramosissima Pers. Scirpus Holoschænus L. Phelypæa violacea Desf. Cyperus distachyus All. P. lutea Desf. Imperata cylindrica P. B. Statice pruinosa L. Phragmites Isiacus Knth. S. delicatula de Gir. Glyceria distans Wahl. IIl. — MONTAGNES A la frontière maroeaine s'éléve une première chaine formée par les Djebel Zenaga (1.090 m. d'altitude), Djebel Tagla (1.155 m.), Djebel Sidi Youssef (1.115 m.), enfin les Djebel Grouz et Djebel Ouazzani (1.575- 2.000 m.). Ces derniers s'étendent sur environ 100 km. de longueur, à peu prés réguliérement orientés ouest-est. Parallèle au Djebel Grouz, s'étend un seconde chaine formée par les Djebel Mais et Djebel Orrira (1.690-2.000 m.), d'orientation et de lon- gueur à peu prés égale au Djebel Grouz. Elle forme une muraille à peu prés inaccessible par le versant sud ; nous l'avons traversée au col de Teniet Zaïd, dont le sentier mène à la source de Défilia, au milieu des lauriers-roses. n nous avons examiné les massifs du Djebel Melah et du Djebel EI Feraridj (1.600-1.900 m.), situés au nord de la chaine du Djebel Mais. Tous ces massifs montagneux n'ont rien à envier à ceux du Sahara tunisien et algérien sous le rapport de l'extréme nudité des crêtes et des pentes, C'est à peine si l'oeil le plus attentif peut y découvrir quel- — 256 — ques buissons de Genévriers, de Romarins ou d'Ephédres. Les animaux eux-mêmes n'habitent pas ces hauts sommets. Si parfois l'on y rencontre quelques gazelles ou quelques mouflons, c'est qu'ils viennent chercher un asile momentané pour dépister dans leur fuite les rares chasseurs de la plaine. C'est à la végétation désertique généralement bien plus abon- dante dans la steppe qu'ils vont demander leur nourriture. Seuls, quel- ques gigantesques oiseaux de proie, d'énormes vautours, semblent nicher dans les hautes corniches de ces chaines désertes. Et cependant, du sommet de ces crétes, véritable dentelle festonnant agréablement le ciel bleu, le panorama s'étale, splendide. Ce sont les gouffres béants des vallées de l'Oued Tisserfin et de l'Oued El Khéroua, puis les hautes cimes des montagnes de l'Atlas, bleuâtres, de plus en plus élevées à mesure que le regard remonte vers le Nord. Au Sud, c'est, par delà le Djebel Grouz, la nappe immobile de la steppe sableuse et des dunes algériennes sur lesquelles ondoient sans cesse les fugitifs mirages sahariens. C'est la large tache verdoyante de l'Oasis de Figuig et des innombrables petites oasis qui iiio la comparaison antique à la peau de panthére du sable blond du Sahar Les pentes trés dénudées par le ERRETAN et le vent sont plus ou moins recouvertes de blocs gréseux jaunátres. Les versants pierreux nous offrent surtout : Enarthrocarpus Chevallieri Bar. H. rubellum Presl. Biscutella auriculata L. H. pilosum Presl. B. apula L. H. velutinum Pomel. Psychine stylosa Desf. H Alyssum scutigerum DR. Sinapis pubescens L. Brassica fruticulosa Cyr. Matthiola maroccana Coss. Arabis auriculata Lam. Capparis spinosa L. Reseda villosa C. et D R. Helianthemum papillare Boiss. H. niloticum Pers. H. apertum Pomel. H. Kahiricum Del. H. getulum Pomel. H. sessiliflorum Pers. H. ellipticum Pers. Dianthus longicaulis Ten. Silene glauca Pourr. Alsine procumbens Fenzl. Paronychia nivea D C. Gymnocarpos decandrus Forsk. Pistacia atlantica Desf. Rhamnus lycioides L. = Adenocarpus Bacquei Batt. et Pit. Cytisus Ahmedi Batt. et Pit. Psoralea bituminosa L. Hippocrepis ciliata Willd. Coronilla juncea L Ebénus pinnata Aït. — 257 — Umbilicus horizontalis D C. H. Umbilicus gaditanus B. et R. Sedum altissimum Poir. S. micranthum Bast. Deverra scoparia Cos. et D R. D. chlorantha Coss. et D R. Ferula longipes Coss. Ammodaucus leucotrichus C. et Kr. Daucus sahariensis Murb. D. biseriatus Murb. ` Gaillonia Reboudiana C. et DR. Galium ephedroides Willk. G. spurium L. Scabiosa monspeliensis Jacq. Bellis microcephala Lge Asteriscus graveolens D C. Pallenis spinosa Cass. Pulicaria mauritanica Coss. Anvillæa radiata C. et DR. Perralderia Dessignyana Hochr. Phagnalon purpurascens Sch.-Bip. P. rupestre D C. Ciadanthus arabicus Cass. Artemisia atlantica C. et D R. - campestris L. A. Herba-alba Asso. Senecio flavus Sch.-Bip. Xeranthemum inapertum Willd. | Carlina involucrata Poir. Atractylis serratuloides Sieb. Amberboa Crupina Coss. Centaurea Cossoniana Batt. Zollikoferia spinosa Boiss. Asterothrix hispanica D C. | Warionia Sahar: Benth. et Coss. Periploca lævigata Aït. Apteranthes Gussoneana Mik, Convolvulus siculus L, Trichodesma calcaratum Coss. Scrofularia arguta Soland. Anarrhinum fruticosum Desf. Linaria sagittata Thymus satureioides Coss. Satureia Hochreutineri Briq. Rosmarinus officinalis L. Ballota hirsuta Benth. Teucrium flavo-virens Bait. et Tr. Globularia Alypum Bubania Feei de Gir. Plantago amplexicaulis Cav. Polycnemon Fontanesii DR. et Moq. Haloxylon articulatum Bge. Rumex vesicarius L. Osyris lanceolata H. et S. Forskahlea tenacissima L. Andropogon hirtus L. A. laniger Desf. Chrysopogon Chrysopus Coss. Aristida adscensionis L. A. pumila Dcne. Stipa parviflora‘ Desf. S. tenacissima L. Piptatherum cærulescens P. B. Avena barbata Pappophorum scabrum Knth. Dactylis glomerata L. var. spicifor- mis Hochr. Juniperus phænicea L. Ephed a nebrodensis Tineo. E. alata Dcne. E. fragilis Desf. Cheilanthes fragrans Hook. Dans les diverses stations botaniques que nous venons d'examiner, Nous avons rencontré environ 600 espèces de phanérogames. Une nou- Velle exploration serait nécessaire pour faire l'inventaire définitif des Quelques -espèces des sommets des hautes chaines: l'époque de nos — 258 — observations (mars et avril) convenant à la flore des vallées et des pentes, les mois de mai et de juin seulement aux rochers escarpés des cimes. Le nombre des espèces spéciales à ces altitudes doit d’ailleurs être fort restreint. Nos observations nous ont permis de suivre l'invasion des plantes désertiques suivant les lignes de plus basses dépressions, remontant les vallées vers le Nord et le Nord-Ouest et dépassant certainement de beaucoup le point le plus septentrional que nous avons pu atteindre avec les pentes nord du Djebel El Feraridj et les plaines d'El Médaouir. Sur les sommets les plus élevés se rencontrent encore en plus ou moins grande abondance des espéces descendues de la région des hauts plateaux. Les endémiques sont rares: elles deviendront certaine- ment plus fréquentes en s'approchant davantage du massif de l'Atlas marocain. La flore des steppes et des vallées est donc absolument saharienne, celle des hauts sommets présente quelques affinités avec la région des hauts plateaux. Sur les 600 espéces que nous avons notées, le quart environ n'avait pas encore été signalé dans la région désertique marocaine. Leurs affi- nités sont essentiellement sud-oranaises : quelques espèces n'avaient été rencontrées jusqu'ici que dans le M'Zab, ou méme à El Goléa, comme par exemple le rarissime Enarthrocarpus Chevallieri Bar. Parmi les principales espèces du M'Zab signalons : Helianthemum velutinum Pomel. Astragalus mareoticus Del. Reseda villosa Coss. et D R. Ammodaucus leucotrichus C. et DR. Argyrolobium Saharæ Pomel. Gaillonia Reboudiana C. et D R., etc. Enfin, parmi les espéces caractéristiques de la région oranaise, T€ trouvées au Maroc, rappelons : Muricaria Battandieri Hochr. Perralderia Dessignyana Hochr. Eruca aurea Batt. Lasiopogon muscoides D G, Alyssum macrocalyx C. et D R. Retinolepis lonadioides Coss. A. clypeatum D R. Warionia Saharæ Bth. et Coss. Matthiola maroccana Coss. Amberboa leucantha Coss. Reseda villosa C. et DR. Carduncellus Duvuuxii Batt. Helianthemum getulum Pomel. Centaurea Cossoniana Batt. Lotononis lotoidea Del. C. pungens Pomel. Coronilla juncea L. Zollikoferia arborescens Batt. Gaillonia Reboudiana C. et DR. Echium horridum Batt. ium ephedroides Willk. Trichodesma calcaratum Coss. iic Ms... Megastoma pusillum Coss. Satureia Hochreutineri Briq. Anarrhinum fruticosum Desf. Polycnemon Fontanesii DR. et Linaria sagittata Steud. Moq., L. dissita Pomel. ete... L. Warionis Pomel. II. — VEGETATION DU MAROC CENTRAL (de Fez à Anoceur). Nous avons indiqué dans notre premier rapport de mission les plantes collectées entre Rabat et Fez. Dans son ensemble la flore de cette région, à part quelques espéces, est absolument analogue à celle de la Chaouia. Seule la forét de la Mamora présente un petit nombre d'espéces spé- ciales que l'on retrouverait sans doute aussi dans la forét de Camp Boulhaut: Stauracanthus APRI AENTE Webb, Astragalus algarbiensis Coss., Celsia ramosissima Benth., Au contraire, de Fez au jas Atlas, la région s'éléve assez rapide- ment, les conditions climatériques se modifient et un nombre assez con- sidérable d'espéces disparaissent, uns que l'on commence à consta- ter la présence de certaines autr Entre Fez (210 à 350 m. Mae) et le Moyen-Atlas, nous examine- rons plus spécialement les environs d'Aine Cheggag (460 m.), Sefrou (810 m.), Immouzer (1.200 m.), enfin Anoceur (1.400 m.) et les chaines voisines jusqu'à 2.000 m. d'altitude. Le climat de la plaine de Fez est assez rigoureux en hiver, trés chaud en été: en moyenne les variations y sont plus brusques et les écarts de température bien plus considérables qu'en Chaouia. Sefrou est à la limite de la plaine de Fez et des derniers contre- forts du Moyen-Atlas: sa vallée est fertile, trés irriguée par les ruis- seaux qui descendent des collines calcaires dénudées qui dominent la ville. A quelques kilomètres aú Sud, la neige apparait en hiver à 1.200 m. d'altitude. Enfin Immouzer et Anoceur, en pleine montagne, offrent un climat trés rigoureux l'hiver: la neige y séjourne pendant plusieurs semai- nes. C'est ce qui nous explique la présence des plantes à forme alpine disséminées sur les hautes cimes. Nous examinerons successivement les diverses stations botaniques à ces altitudes de plus en plus élevées. I. — DécoMBRES ET BORDS DES PISTES. Trés abondantes autour des faubourgs de Fez, les plantes des dé- eombres semblent décroitre autour des centres habités au fur et à mesure que nous nous élevons dans la montagne. ——. 980 -— Parmi les espèces les plus répandues, signalons à Fez: Biscutella apula L. Amarantus chlorostachys Willd. Capsella Bursa-pastoris Moench. A. retroflexus L Lepidium sativum L. A. albus L. Sinapis alba L. ci icd oria L. Sisymbrium Irio L. A. hasta Reseda alba L. Rumex Srl L Filago germanica L. Polygonum aviculare L. Carduus tenuiflorus Curt. Ricinus communis L. Lactuca Scariola L. Urtica pilulifera L. Crepis taraxacifolia Thuill. Digitaria sanguinalis Scop. Xanthium antiquorum Wallr. Setaria viridis P. Solanum villosum Lam. Cynodon Dactylon Rich. S. nigrum L. Hordeum murinum L. Veronica hederæfolia L. H. maritimum With. Aïne Cheggag nous fournit surtout: Conium maculatum L, C. clandestinum Desf. Anacyclus clavatus Pers. C. Cheirifolium L. Carduus pycnocephalus L. Hyoscyamus niger L. Cynoglossum pictum Ait. Chenopodium Vulvaria L. A Sefrou nous rencontrons: Malva hispanica L. Cirsium echinatum D C. Enfin, à Immouzer nous pouvons signaler: Sagina Linnæi Presl. var maroccana Lappa minor D C, Batt. et Pit. Hyoscyamus albus Lis Malva rotundifolia L. Plantago Lagopus L. IL. — GazoNs ET PELOUSES. En quittant la plaine de Fez, desséchée rapidement par les ardeurs du soleil de l'été, nous rencontrons, dés Aine Cheggag, sur les pentes ensoleillées et le voisinage des sources, nous trouvons des assocía- tions xérophiles ou hygrophiles dont les principaux termes sont les. suivants, — 261 — Parmi les espéces les plus caractéristiques, signalons à Aine Cheg- sas : Arenaria serpyllifolia L. Asteriscus aquaticus Mcench. Alsine tenuifolia Crantz. Evax pygmæa Pers. Erodium Botrys Bert. Filago fuscescens Pomel Melilotus sulcata Desf. F. gallica L. M. leiosperma Pomel. Asterolinum stellatum H. et L. Trifolium stellatum L. Myosotis hispida Schlecht. Ti Cherleri L. Lithospermum apulum Vahl. T. lappaceum L. Linaria simplex L. T. tomentonum L. Veronica didyma Ten. T. campestre Schreb. Plantago Lagopus L. Hippocrepis multisiliquosa L. Orchis papilionacea L. Bisserrula Pelecinus L. Ophrys apifera Huds. Astragalus epiglottis L. O. bombyliflora Link. A. bæticus L. O. atlantica Munby. A. hamosus L. O. Speculum Link. Daucus crinitus L. Poa bulbosa L. Galium murale All, Poa annua L. Bellis annua L. Scleropoa rigida Griseb. A Sefrou, signalons spécialement: Ranunculus bullatus Crocus serotinus Salisb. Erodium Botrys Bert. Sternbergia lutea Ker Astragalus caprinus L. Carregnoa humilis Boiss. Urospermum Dalechampii Desf. Leucoium trichophyllum Schousb. Taraxacum inæquilobum Pomel. Merendera filifolia Camb. Enfin à Immouzer: Lotus corniculatus L. Convolvulus lineatus L. Medicago lupulina L. . siculus L. Alkanna tinctoria Tausch. Plantago Lagopus L. III. — TERRAINS CULTIVÉS: CHAMPS ET MOISSONS. Les cultures abondent dans la plaine de Fez: ce ne sont, à perte de vue, que champs d'orge et. de blé. Seules les collines par trop ro- cailleuses restent incultes. Les plantes satellites des cultures sont donc trés nombreuses; mais étant à peu prés identiques à celles de la Chaouia, nous n'y reviendrons pas. Au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la plaine, les cultures dimi- — 262 — nuent naturellement. Elles sont encore très abondantes à Aine Cheg- gag qui nous offre, dans ses champs et ses moissons, les satellites sui- vantes: Roemeria hybrida D C. Caucalis leptophylla L. Glaucium corniculatum Curt. Bifora testiculata D C. Brassica amplexicaulis Coss. Asperula arvensis L. Diplotaxis virgata D C. Galium tricorne With. Neslia paniculata Desv. Valerianella discoidea Lois. Biscutella auriculata L. . Filago spathulata Presl. B. apula L. F. gallica L. Silene tridentata Desf. Carduus Vtésavofitlime; Dur. S. nocturna L. C. pycnocephalus S. brachypetala Cast. Rhagadiolus stellatiis Willd. S. apetala Willd. Geropogon glaber L. S. muscipula L. Podospermum laciniatum D C. S. rubella L. : Campanula Erinus L Lupinus hirsutus L. Convolvulus undulatus L. Trigonella ovalis L. C. gharbensis Batt. et Pit. Medicago truncatula lioa Anchusa italica Retz. M. turbinata Willd. Lithospermum arvense L M. tuberculata Willd. Linaria gharbensis Batt. et Pit. M. lappacea Desr. L. reflexa Desf. M. denticulata Willd. . Aristolochia longa L. Vicia lutea L. Thesium humile Vahl. V. peregrina L. Euphorbia exigua L. V. narbonensis L. E. fale V. atropurpurea Desf. Gladiolus byzantinus Mill. V. calcarata Desf. Avena sterilis L. V. biflora Desf. Vulpia geniculata Brot. Lathyrus sativus L. Bromus mollis L. L. Cicera L. Ægilops ovata L. Buplevrum protractum H. et L. Lolium rigidum Gaud. À Sefrou, mentionnons : Picnomon Acarna Cass. Allium sphærocephalum L. Teucrium decipiens Coss. A Immouzer, au milieu des cultures devenues plus gg Malva rotundifolia L. Stachys Moureli Batt. et Pit. Anthemis tuberculata Boiss. Ajuga chamæpitys Schreb. Salvia argentea Plantago Coronopus L. — 263 — Enfin à Anoceur : Silene inflata L. Althæa hirsuta L. var. grandiflora Ball. Vicia amphicarpa Dortm. IV. — CHAMPS INCULTES. Les champs en friche, toujours abondants dans la plaine du Saïs, autour de Fez, jusqu'aux environs d'Aine Cheggag, nous offrent, chez les Beni Mtir et les Cherarda: Ononis Salzmanniana B. et R. Psoralea dentata D C. Glycyrrhiza foetida Desf. Dipsacus silvestris L. Matricaria capitellata Batt. et Pit. A Aine Cheggag, parmi les espéces les plus intéressantes, signalons: Delphinium pentagynum Lam. Fumaria officinalis Iberis ciliata Al Silene nocturna L. S. apetala Willd. Cerastium brachypetalum Desf. Ononis marocana Batt. et Pit. O. viscosa L. Medicago orbicularis All, M. minima Desr. Astragalus sesameus L. A. pentaglottis L. Vicia atropurpurea Desf. Eryngium campestre L. Carum mauritanicum B. et R. Ptychotis ammoides Kch. A Sefrou: Elæoselinum meoides Kch. Centranthus Calcitrapa Duf. Micropus supinus L. Anacyclus clavatus Pers. A. radiatus Lois. Calendula maroccana Ball. Centaurea eriophora L. C. sphærocephala L. Picridium tingitanum Desf. P. vulgare L. Campanula Lœæflingi Brot. Nonnea phaneranthera Viv. Celsia pinnatifida B. et R. Antirrhinum Orontium L. flavum Batt. et Pit. Teucrium decipiens Coss, Pimpinella bubonoides Brot. var. villosa Ball, Enfin à Immouzer: Teucrium pscudo-chamæpitys L. Plantago mauritanica B. et R. M. — Pirma ARIDES DES COLLINES ET DES MONTAGNES, var. Autour de Fez, surtout au nord (Djebel Zalagh: 875 m. d'altit.) et- LI aussi à l’ouest (Djebel Trât: 798 m.) et à l'est (Ang el Djemel: 580 .m.),: — 264 — on rencontre de vastes pentes arides, généralement calcaires, argi- leuses ou pierreuses. Nous ne mentionnerons que les plantes les plus remarquables qui habitent ces collines, car la flore de cette station est assez analogue à celle des plateaux de la haute Chaouia 1° Collines arides argilo-calcaires. Autour de Fez, signalons: Fezia pterocarpa Pitard. Velezia rigida L. Ononis antiquorum L. Medicago scutellata All. Ammi majus L. var. tenuis Ball. Micropus bombycinus L. Echium pomponium Boiss. Linaria ignescens Knze. Salvia viridis L. S. pseudo-bicolor Batt. et Pit. S. marocana Batt. et Pit. Lygeum Spartum i Ægilops triuncialis L. Lolium tenue Hordeum bulbosum L. A Aine Cheggag, croissent dans le méme habitat: Ranunculus chærophyllos L. Sisymbrium erysimoides Desf. Helianthemum salicifolium Pers. H. retrofractum Pers. H. pilosum Pers. Fumana glutinosa Boiss. Polygala monspeliaca L. Silene setacea Viv. Ononis natricoides Coss. Medicago secundiflora D R. Trifolium pon her L. Astragalus Glau Poterium verrucosum Ehr. Cladanthus arabicus Cass. Xeranthemum inapertum Willd. Rhaponticum acaule DC. Hedypnois cretica L. Spitzelia cupuligera D C. Scorzonera deliciosa Guss. Jasione blepharodon B. et R. Convolvulus suffruticosus Desf. Anchusa undulata L Teucrium vestptidhuhi Desf. Ajuga Iva Statice Thouini Viv. var. atlantica Pitard. Plantago amplexicaulis Cav. Thymelza arvensis Lam. Allium roseum L. Stipa tortilis Desf. — 265 — Trisetum paniceum Pers. Echinaria capitata Desf. Poa bulbosa L. Scleropoa rigida Griseb. Bromus madritensis L. B. maximus Desf. B. rubens L. A Sefrou, les hauteurs de Simeta qui dominent Bahlil, ainsi que les collines voisines des Ait. Youssi nous fournissent: Helianthemum virgatum Pers. Malva hispanica L. Psoralea bituminosa L. A. glutinosa J. Gay. Atractylis poca Desf. Crupina vulgaris Cas Chondrilla juncea L Lactuca viminea L. Picridium tingitanum Desf. Salvia phlomoides Asso. Biarum Bovei Blume. Scilla fallax Stein. Les pentes des montagnes d’Immouzer nous offrent: Delphinium peregrinum L. Erysimum grandiflorum Desf. Helianthemum rubellum Presl. H. lavandulifolium D C. m Boiss Silene maurorum Batt. et Pit. S. portensis Eudianthe Cœli-rosa Fenzl. Saponaria glutinosa Marsh. Dianthus prolifer L. Alsine montana Fenzl. A. campestris Fenzl. Hypericum perforatum L. H. ciliatum Lam. Malva Tournefortiana L. Linum angustifolium L Erodium maroccanum Batt. et Pit. Argyrolobium Linnæanum Walp. Ononis pseudo-serotina Batt. et Pit. O. Natrix L. O. antiquorum L. Trigonella polycerata L. Anthyllis rubriflora D C. Potentilla recta L. Pistorinia intermedia B. et R. Pimpinella Tragium Vill var. pu- bescens. Magydaris panacina D C. Daucus setifolius Desf. Cephalaria leucantha Schrad. Inula montana Helichrysum apese D C. Micropus bombycinus Lag. Evax pygmæa Pers. Artemisia glutinosa J. Gay. Xeranthemum inapertum Willd. Stæhelina dubia Centaurea Boissieri D C. C. Hookeriana Ball. Microlonchus Salmanticus D C. Carduncellus Choulettianus Pomel. Cirsium flavispinum Boiss. Catananche cærulea L. Scorzonera pygmæa Sibth. Erythræa suffruticosa Griseb. Chlora grandiflora Viv. Convolvulus lineatus L. — 266 — C. cantabrica L. N. Apulei Ucri pulei ria. Linaria galioides Ball. Sideritis hirsuta L. var. marocca- Veronica rosea Desf. na Coss. Odontites lutea Rchb. S. incana L. var. tomentosa Batt. Thymus hirtus Willd. et Pit. Calamintha granatensis B. et R. Euphorbia nicæensis All. Salvia maurorum Ball. Phleum Boehmeri Wibel. S. phlomoides Asso. Corynephorus fasciculatus B. et R. S. controversa Ten. Cynosurus elegans Desf Nepeta reticulata Desf. Ctenopsis pectinella de Not. Enfin, aux environs d’Anoceur, nous remarquons: Delphinium peregrinum L. Carlina atlantica Pomel. Helianthemum croceum Pers. Carduus macrocephalus Desf. Cerastium Boissieri Gren. Tolpis umbellata Desf. Linum austriacum Munby. Thrincia hispida Rotb. Potentilla nevadensis Boiss. Chlora imperfoliata L. fil. Daucus brachylobus Boiss. Echium atlanticum Batt. et Pit. Asperula hirsuta Boiss. Linaria pinifolia Poir. Scabiosa maritima L. Veronica rosea Desf. Cephalaria leucantha Schrad. Odontites violacea Pomel. Anacyclus valentinus L. var. 2° Collines pierreuses. Toujours très calcaires, les pentes très pierreuses des collines ou des montagnes sont habitées par une flore un peu spéciale. Avec quel- ques-unes des espèces précédemment indiquées, nous signalerons en particulier, aux environs de Fez: Ebenus pinnata L. Vulpia ciliata Link. Avena bromoides Gouan. A Aine Cheggag: Iberis ciliata All. Onobrychis eriophora Desv. Alyssum granatense B. et R. L. Poterium verrucosum Ehr. Buplevrum semicompositum L. Scandix australis L. Cladanthus arabicus Cass. Atractylis cancellata L. Tolpis umbellata Bert. Erodium malacoides L'Hér. Seriola Ætnensis L. — 267 — Campanula dichotoma L. Lamarckia aurea Mœnch. Campanula Erinus L. Dactylis hispanica Roth. Solenanthus atlanticus Pitard. Festuca cærulescens Desf. Micromeria græca Benth. Bromus madritensis Ajuga Iva L. Brachypodium distachyon R. et C. Plantago amplexicaulis Cav. Nardurus tenellus Rchb. var. aris- Rumex thyrsoides Desf. tatus Parl. Stipa tortilis Desf. Elymus Caput-Medusæ Coss. et Avena barbata Brot. D R. Aux environs de Sefrou et autour de Bahil: Fumana glutinosa Boiss. Anagallis collina Schousb. Tunica compressa Fisch. Odontites purpurea Don. Buffonia-tenuifolia L. Micromeria microphylla Benth. Malope stipulacea Cav. Pitardia nepetoides Benth. Ruta chalepensis L. Narcisssus elegans Spach. Rhamnus lycioides L. Urginea undulata Knth. Cynara Cardunculus L. Sur les pentes pierreuses des montagnes d'Immouzer: Iberis ciliata All.. Teucrium Polium L. Reseda Biaui Pitard. T. flavovirens B. et T. Arenaria capitata Lam. Ajuga Iva L. Hippocrepis scabra D C. Plantago Coronopus L. Hippomarathrum Bocconei Boiss. Thymelæa virgata Desf. Centaurea pubescens Willd. Aphyllanthes monspeliensis L. Chamæpeuce Casabonæ D C. Stipa tenacissima L. Verbascum Boerhaavii L. Melica Magnolii G. et G. Enfin, à Anoceur, les versants pierreux sont habités par: Koniga maritima R. Br. Potentilla Tragium L. var. pubes- Helianthemum lavandulifolium DC. cens. H. pilosum Pers. Buplevrum spinosum L. fil. Reseda Biaui Pitard. Artemisia Herba-alba Asso. Fumana scoparia Pomel. ` Atractylis polycephala Coss. Linum suffruticosum L. Centaurea Boissieri D C. Geranium occitanicum Batt. et Pit. Kentrophyllum lanatum D C. Erodium marocanum Batt. et Pit. Cynara Cardunculus L. Coronilla víminea L. Verbascum Boerhaavii L. Hippocrepis scabra D C. — 268 — VI. — RocHERS: FALAISES ROCHEUSES ET ROCAILLES. Fez est dominé au Nord et à l'Ouest par les hautes corniches rocheu- ses des Djebel Zalagh et Djebel Tràt. Les espéces les plus caractéristi- o ques que l’on y rencontre sont: Brassica elata Ball. Geranium lucidum L Dianthus lusitanicus Brot. D. virgineus L. Coronilla atlantica B. et R. Poterium ancistroides Desf. Mucizonia hispida B. et T. Sedum amplexicaule Poir. A Aine Cheggag, Saxifraga globulifera Desf. Athamanta sicula L Seriola lævigata Desf. Trachelium VU psg i Desf. Linaria margina Euphorbia eh Boiss. Selaginella denticulata Link. le village est entouré par des collines dont les cimes rocheuses sont surtout habitées par: Corydalis heterocarpa Ball. Arabis parvula Duf. Capparis spinosa L. Silene glauca Desf. Erodium chium L'Hér. E. tordylioides L'Hér. Lathyrus setifolius L. Sedum cespitosum D C. S. cæruleum Vahl. Galium Bourgæanum Coss. var. ma roccanum Ball. tout Koniga maritima R. Br. Helianthemum rubellum Presl. Silene velutina Pourr. Erodium tordylioides L'Hér, Sedum album L. var. micranthum DC. S. altissimum Poir. S. dasyphyllum L. var. glandulife- rum Mor, Fedia Caput-bovis Pomel. Valerianella microcarpa Lois. Bellis microcephala Lge. Phagnalon saxatile Cass. P. rupestre D C. Calamintha graveolens Benth. Salvia clandestina L. Notochlæna Vellea Dcne. Cheilanthes fragrans Hook. Gymnogramme leptophylla Desv. Asplenium Trichomanes L. A Séfrou et Bahlil, les hauts entablements calcaires présentent sur- Saxifraga globulifera Desv. alium Bourgeanum Coss. var. ma- roccanum Ball. Campanula maroccana Ball. Trachelium angustifolium Schousb. Linaria villosa D C. Micromeria microphylla D C. Ephedra altissima Desf; — 269 — Notochlæna Vellea Desv. Polypodium vulgare L. Pleurosorus Pozoi Diels. Asplenium Trichomanes L. A Immouzer, les rochers des ravins nous fournissent: Æthionema saxatile Br. Sedum album L. var. micranthum Alyssum alpestre L. : Reseda collina Gay. S. dasyphyllum L. var. glandulife- R. Biaui Pitard. rum Mor. Silene velutina Pourr. Linaria villosa L. Dianthus lusitanicus Brot. Enfin, à Anoceur, aux environs du poste et sur les pentes du Djebel Outa (15-2.000 m.), nous remarquerons: Æthionema saxatile Br. "aser lusitanicus Brot. Draba hispanica Boiss. D. virgineus Sisymbrium maroccanum Pitard. at süffrutičosa Vahl. Reseda Biaui Pitard. Campanula maroccana Ball. Polygala rupestre Pourr. Linaria villosa D C. Silene italica Pers. VII. — MONTAGNES ET COLLINES BOISÉES. Autour de Fez, les collines sont absolument nues. C’est à peine si, auprès des bords du Sébou, dans quelques endroits. privilégiés, on remarque quelques buissons En s'éloignant de la naiss du -Saïs, vers Aine Cheggag et Séfrou, les collines ne présentent que quelques arbustes rabougris, mais les ravins humides sont généralement boisés. Enfin, à Immouzer, et surtout à Anoceur, les pentes deviennent plus fréquemment broussailleuses: les ravins humides offrent des espèces ligneuses assez variées. Ce n’est qu ’au delà d'Anoceur, sur les hauts versants du Moyen-Atlas, que se remarquent les forêts de Cèdres, de Pins, de Chénes-verts, etc. Autour d'Aine Cheggag, signalons: Clematis cirrosa L. Vicia erviformis Boiss. Lavatera olbia L. Lathyrus articulatus L. Geranium rotundifolium L. Rosa sempervirens L. Pistacia atlantica L. Galium tunetanum Poir. Rhamnus oleoides L. G. lucidum All. Cytisus triflorus L. Carex divulsa Good. arothamnus gaditanus B, et R. : — 270 — Dans les ravins de Sefrou : Clematis flammula L. Viburnum Tinus L. Melandrium macrocarpum Willk. Lonicera biflora Desf. Vitis vinifera L. Rubia tinctorum L. Rhamnus alaternus L. Convolvulus sepium L. Adenocarpus grandiflorus Boiss. Calamintha Clinopodium L. Calycotome intermedia Presl. Globularia Alypum L. Cytisus Fontanesi Spach. Osyris lanceolata H. et S. Rosa sempervirens L. Quercus Ilex L. Sambucus nigra L. Ruscus aculeatus L. Autour d'Immouzer les espèces ligneuses deviennent plus abondan- tes. Signalons dans les parties boisées: Pæonia corallina R. Br. Buplevrum montanum Coss. Cistus polymorphus Willk. Viburnum Lantana L. Cistus laurifolius L. var. atlanticus Galium tunetanum Poir. itard. G. lucidum All. Lavatera olbia L. Santolina rosmarinifolia L. var. ca- Acer monspessulanum L. nescens B. et T. Vitis vinifera L. Leuzea conifera D C. Pistacia Lentiscus L. Chondrilla juncea L. P. atlantica Desf. Campanula mauritanica D C. P. Terebinthus L. Arbutus Unedo Rhamnus Alaternus L. Marrubium echiriditumi Ball. R. myrtifolia Willk. Phlomis Bovei de Noé. R. oleoides L. Teucrium fruticans L R. cathartica L. paio erect Oxycedri M. Bieb. Adenocarpus grandiflorus Boiss. Quercus Hex Cytisus Fontanesi Spach.’ Epipactis vens All. Crategus oxyacantha L. Aristella bromoides Brot. Rosa sempervirens L. Juniperus Oxycedrus L. Geum heterocarpum Boiss. Enfin, à Anoceur, signalons: Pæonia corallina Retz. Ilex Aquifolium L. Berberis hispanica B. et R. Ononis aragonensis Asso. Æthionema saxatile Br. Coronilla glauca L. Pistacia Terebinthus L. Prunus Mahaleb L. Evonymus latifolius Scop. Cratægus laciniata Ucria. Rhamnus Alaternus L. Pirus gharBiana Trabut. R. oleoides L. ; Potentilla recta L. R. lycioides 4. Sorbus aria‘Crantz. — 271 — S. torminalis Crantz. Arceuthobium Oxycedri M. Bieb. Viburnum Lantana L. Quercus Ilex L. Arbutus Unedo L. Juniperus Oxycedrus L. Phillyrea angustifolia L. Cedrus atlantica Manetti Ligustrum vulgare L. Pinus halepensis Mill. Fraxinus dimorpha C. et DR. P. Pinaster Ait. Viscum cruciatum Sieb. VIII. — BORDS DES RUISSEAUX. MARAIS ET DAYAS. Les plantes des endroits humides de la plaine du Sais à Fez sont encore à peu prés identiques à celles des dayas de la Chaouia. Parmi les plus caractéristiques, signalons au bord des eaux: Ranunculus macrophyllus Desf. Carex divisa Huds. R. ophioglossifolius Vill. C. vulpina L. Epilobium parviflorum Schr. Leersia hexandra Swartz. Eupatorium cannabinum L. Imperata cylindrica P. B. Polygonum serrulatum Lag. Panicum repens L. Perideræa fuscata Webb. Crypsis aculeata Ait. Scirpus littoralis Schrad. Heleochloa alopecuroides Host. Fimbristylis dichotoma Vahl. Agrostis Reuteri Boiss Juncus Fontanesii J. Gay. Glyceria fluitans R. Br. Cyperus flavescens L. Phragmites Isiacus Kth. C. badius Desf. A Aine Cheggag, on remarque auprès des ruisseaux: Thalictrum glaucum Desf. Juncus acutus L. Ranunculus repens L. J. striatus Schousb. Lotus lamprocarpus Boiss. J. hybridus Brot. . arenarius Brot. Carex glauca Scop. Tetragonolobus siliquosus Roth. C. distans L. Magydaris tomentosa Kch. Cyperus distachyus All. Pulicaria inuloides D C. Agrostis verticillata Vill. Senecio giganteus, Desf. Polypogon monspeliensis Desf. Rumex conglomeratus Murr. Equisetum ramosissimum Desf. Salix alba L. A Séfrou, dans les endroits très humides: Ficaria calthæfòlia Rchb. Anagallis tenella L. Crambe reniformis- Desf. ; Salix purpurea L. Sonchus maritimus L, Schœnus nigricans L. — 272 — Aux environs d'lmmouzer on rencontre: Thalictrum glaucum Desf. Centaurea Jacea L. Senebiera Coronopus Poir. Anagallis tenella L. Viola odorata L. Mentha silvestris L. Hypericum tomentosum L. Statice Moureti Pitard. Trifolium bracteatum Schousb. Salix purpurea L. Lythrum hyssopifolium L. Orchis latifolia L. Eryngium marocanum Pitard. Schænus nigricans L. Senecio Doria L. Enfin, à Anoceur, auprès des dayas: Ranunculus sceleratus L. Lysimachia Ephemerum L. Silene maurorum Batt. et Pit. Veronica Anagallis L. Linum maritimum L. Mentha Pulegium L. Potentilla supina L. Statice Moureti Pitard. Eryngium marocanum Pitard. Oreobliton thesioides D R. et Moq. Peucedanum Munbyi Boiss. Juncus lampocarpus Ehrb. Senecio Doria L. Cyperus fuscus L. Taraxacum inæquilobum Pomel. s plantes submergées sont rares dans toute cette région du Maroc. nein rencontrons aux environs de Fe Œnanthe apiifolia Brot. Poiemogcion natans L. Utricularia vulgaris L. P. fluitans Roth Alisma Plantago L. P. lucens L. Juncus maritimus L. P. pusillus Roth. Typha angustifolia L. Zannichellia palustris L. Sparganium ramosum Huds. A Séfrou, signalons le Potamogeton densus L. A Anoceur, dans les dayas: Myriophyllum spicatum L. Ceratophyllum demersum L. Polygonum amphibium L. Potamogeton pectinatus L. ^ La région du Maroc central dont nous venons d'indiquer briève- ment la composition floristique nous parait remarquable à plusieurs titres: la nature de ses endémiques et le nombre iis d d'espéces signalées pour la premiére fois, — 273 — I. — ESPÈCES ENDÉMIQUES. le M C9 IN mi c ot O6 -1 e nombre des espéces spéciales à cette région atteint actuellement chiffre de 32. Sur ce nombre 18 sont nouvelles et 14 déjà connues. 1° Endémiques nouvelles. — Ce sont: Fezia pterocarpa Pitard. 9 Anthemis marocana Batt., Pit. Resedé Biaui Pitard. 10 Matricaria capitellata Batt., Pit, Silene maurorum Batt. et Pit. 11 Convolvulus Biaui Pitard. Geranium occitanicum Batt. et 12 Solenanthus atlanticus Pitard. Pit. 13 Salvia pseudo-bicolor Batt., Pit. Erodium marocanum Batt., Pit. 14 S. marocana Batt. et Pit. Ononis pseudo-serotina Batt. et 15 Pitardia nepetoides Batt. PIL 6 Stachys Moureti Batt. et Pit. Pirus gharbiana Trabut. 17 Teucrium Moureti Pitard. Eryngium marocanum Pitard. 18 Statice Moureti Pitard. 2° Endémiques déjà signalées. — Rappelons: Delphinium macropetalum DC. — Signalé à Mogador; nous l'a- vons retrouvé en abondance en Chaouïa ARE elata Ball. — Signalé par cet LCR dans le Grand-Atlas rès de Seksaoua et Milhain. Silene mekinensis Coss. — Décrit par Cosson sur un échantillon des environs de Meknès. Ononis porrigens Salzm. — Signalé à Tanger, et retrouvé par nous lan dernier en Chaouia. Ononis Salzmanniana Boiss. et Reut. — Signalé à Tanger et à Mogador; (l’espèce de San Roque, prés d'Algésiras, a été con- fondue à tort, à notre avis, avec le type du Maroc; elle nous parait un peu différente). Calendula marocana Ball. — Décrit par Barr dans la région in- férieure. du Grand-Atlas, très abondant en Chaouia. Centaurea Hookeriana Ball. — Trouvée dans les rochers de Mtouga et de Shedma, dans le Maroc méridional. Campanula maroccana Ball. — Signalée dans les rochers de la ré- gion inférieure du Grand-Atlas. Convolvulus gharbensis Batt. et Pit. — Indiqué par nous en Chaouia. Linaria galioides Ball. — Indiqué par cet auteur dans la région sub-alpine du Grand-Atlas. Linaria ghärbiana Batt. et Pit, — Récoltée par nous en grande abondance en Chaouia. - — 274 — 30. Salvia maurorum Ball. — Belle espéce signalée à Amsmiz et Sek- saoua, dans le Grand-Atlas. 31. Marrubium echinatum Ball. — Recueilli dans le Grand-Atlas à Amsmiz, par BALL, et à Seksaoua, par REIN et FRITSCH 32. Teucrium decipiens Coss. — Trouvé dans le Grand-Atlas par Maw, et REIN et FRITSCH; retrouvé par nous en abondance en Chaouia. IL — VARIÉTÉS ENDÉMIQUES. Parmi les principales, signalons: 1* Variétés endémiques nouvelles: Cistus laurifolius L. var. atlanticus Pitard. Sideritis incana L. var. tomentosa Batt. et Pit. Antirrhinum Orontium L. var. flavum Batt. et Pit. O1 À w I ri © S à lod A 3 e L E Nor R ra € £5 "$ M = S S iv L ps + ic] — "Jj = + 2° Variétés endémiques déjà signalées: 6. Ammi majus L. var. tenuis Ball. — Connu au Djebel Hadid, prés Mogador, à Agadir et aux environs de Mskala 7. Galium Bourgæanum Coss. var. maroccanum Ball. — Indiqué dans les rochers de la base du grand Atlas. 8. Sideritis hirsuta L. var. maroccana Coss. — Région inférieure du grand Atlas. 9. Teucrium granatense B. et R. var. atlanticum Ball. — Trouvé à Amsmiz, dans 4: grand Atlas. III. ESPÈCES NOUVELLES POUR LE Manoc. Les plantes nouvelles ou peu connues pour le Maroc sont nombreuses dans la région accidentée que nous venons d'examiner. Rangées d’après leurs affinités, signalons principalement les sui- vantes : 1* Plantes de la région Ibérique. | Descendues sur l'axe montagneux du Maroc, nous retrouvons les plantes d'Europe suivantes : Cistus laurifolius L. Astragalus algarbiensis Coss. Malva Tournefortiana L. Ulex spartioides Webb. — 275 — Prunus Mahaleb L. L. pinifolia Poir. | Potentilla nevadensis , Boiss. L. villosa D C. — Potentilla supina L. , Odontites longiflora Webb. Senecio Doria L. . Viscum cruciatum Sieb. Centaurea Boissieri D C. Euphorbia Clementei Boiss. Cirsium flavispinum Boiss. Carregnoa humilis Boiss. Cuscuta monogyna Vaht. Aristella bromoides Bert. Lysimachia Ephemerum L. Nardurus tenellus Rchb. var. arista- Ligustrum vulgare L. tus Parl., etc. Linaria ignescens Knze. 2° Plantes d'Algérie. Parmi les espéces de la région d'Oran et de Tlemcen, rappelons sur- tout : : i Corydalis heterocarpa Ball. Atractylis TA Desf. Fumaria africana Lam. A. polycephala Cos Helianthemum Fontanesi Boiss. Convolvulus trou Desf. Erodium tordylioides Desf. Micromeria microphylla Benth. Trigonella ovalis Boiss. Nepeta reticulata Desf. Vicia Lagopus Pomel. Sideritis leucantha Cav. Poterium ancistroides Desf. . , - Ophrys atlantica Munby. Mucizonia hispida B. et T. Ctenopsis pectinella de Not., etc. Carlina atlantica Pomel. 3° Plantes d'Europe et Dali Parmi les espèces trés nombreuses, signalons : Ranunculus sceleratus L. Arenaria capitata Lam. R. repens L. i Sagina Linnæi Presl. E. Ra Retz. Acer monspessulanum L. Berberis hispanica B. et R. Evonymus latifolius Scop. Isatis tinctoria L. Rhamnus cathartica L. Iberis ciliata All. . *. Hex Aquifolium L. Æthionema saxatile R. Br. Ononis aragonensis Asso. Draba hispanica Boiss. Coronilla glauca L. Alyssum alpestre L. C. minima L. Arabis parvula L. Hippocrepis scabra DC. Helianthemum ameta Pers. Vicia amphicarpa Dorth. Silene velutina Pour Sorbus aria Crantz. Saponaria glutinosa LUE i ^ S. torminalis Crantz. Cerastium Boissieri Gren. ~ Geum heterocarpum Boiss. — 276 — Potentilla recta L. Santolina rosmarinifolia L. Sedum amplexicaule D C. Anchusa granatensis Boiss. Pimpinella Tragium Vill. Odontites lutea Reich Bupleurum spinosum L. olygonum amphibium L. Magydaris panacina D C. Sternbergia lutea Gawl. Athamanta sicula L. Alopecurus pratensis L. var. ven- Viburnum Lantana L. tricosus Coss. Cephalaria leucantha Schrad. Les listes qui précédent nous montrent que dans le moyen Atlas on rencontre à la fois, avec diverses endémiques, des plantes de la pénin- sule Ibérique dans leur habitat le plus méridional et des plantes du grand Atlas à la marge septentrionale de leur aire de distribution. Les quelques remarques de statistique générale qui vont suivre n'ont donc qu'un caractére essentiellement relatif, étant donné la superficie relativement faible du Maroc que nous avons parcourue, Il nous à paru cépendant intéressant de mettre en lumière certains faits, car il n'existe à notre connaissance aucun travail botanique d'ensemble sur les deux régions centrale et désertique du Maroc. Nous avons rencontré 30 phanérogames nouvelles, se rattachant aux zones suivantes : 1* au Maroc occidental, 4 espéces : Ononis marocana Batt. et Pit. Salvia Moureti Batt. et it. Linaria gharbensis Batt. et Pit. Scirpus Pitardi Trabut. Ces 4 espéces, jointes aux 30 espéces que mentionnait notre précé- dent compte rendu, portent à 34 le nombre des endémiques de la Chaouia. De ce total nous soustrairons Eryngium tenue Lam. que par erreur nous avions inséré dans cette liste et nous ajouterons Silene de- cipiens Ball. des environs de Casablanca, que nous avions omis. Il nous avait semblé, au premier abord, n'étre qu'une variété du Silene noc- turna L. 2° au Maroc désertique, 8 espèces : Diplotaxis Pitardiana Maire (1). Adenocarpus Bacquei Batt. et Pit. Frankenia thymoides Batt. Centaurea musimomum Maire. Fagonia longispina Batt. : Pituranthos Battandieri Maire. Cytisus Ahmedi Batt. et Pit. Plantago marocana Batt. et Pit. a M. MAIRE Y a aussi récolté Helianthemum Bergevinii Maire, $ca- biosa Parielii Maire, Borago Trabutii Maire sur les hautes cimes en été. — 271 — 3° au Maroc central, 2 genres et 18 espèces : Dans la plaine ou sur les collines (Fez, Aine Cheggag et Sefrou) : Fezia plerocarpa Pitard. Pitardia nepetoides Batt. Anthemis marocana Batt. et Pit. Salvia marocana Batt. et Pit. Matricaria capitellata Batt. et Pit. S. pseudo-bicolor Batt. et Pit. Solenanthus atlanticus Pitard. Teucrium Moureti Pit. Sur les montagnes (Dar Caid Ito, Immouzer et Anoceur) : Silene maurorum Batt. et Pit. Pirus gharbiana Trabut. Reseda Biaui Pitard. Eryngium marocanum Pitard. Erodium marocanum Batt. et Pit. Convolvulus Biaui Pitard. Ononis pseudo-serotina Batt. et Pit, Stachys Moureti Batt. et Pit. Geranium occitanicum Batt. et Pit. Statice Moureti Pitard. Nous avons décrit deux espèces demeurées inédites, représentées dans l'Herbier Cosson par un échantillon, et auxquelles nous censervons le nom manuscrit assigné par le savant botaniste : Ononis Schousbæi et Astragalus gryphus : la premiére se rencontre au Maroc septentrional *t occidental, la seconde en Chaouia. Dans les récoltes cryptogamiques et celles de M. MounETr, M. ConBIERE a signalé 4 nouvelles espéces de mousses, ce sont: Fissidens Moureti Corb. Gigaspermum Moureti Corb. Pottia Moureti Corb. Funaria Moureti Corb. M. PATOUILLARD à décrit, dans nos récoltes ou celles de M. MOURET un nouveau genre et un grand nombre d'espéces nouvelles de Champi- gnons. Ce sont: Cladochytrium Sisyrinchii Pat. Ph. Mirbeckii Pat. Orbilia Asparagi Pat. Ph. Hypophylli Pat. Hypocopra caricicola Pat. Phoma Euphorbiicola Pat. Laestadia Holoschæni Pat. Ph. dactyliferæ Pat. Sphærella Prasii Pat. Sphæropsis Pelargonii Pat. Didymosphæria Eryngii Pat. S. Zollikoferiæ Pat. Metasphæria Piptatheri Pat. Diplodiella Coronillz-juncez Pat. Ophiobolus Bocconi Pat. D. Adenocarpi Pat Micropeltis tingitana Pat. Ascochyta Helianthemi Pat. dloniella Oleæ Pat. A. iridicola Pat. Phyllosticta Hypophylli Pat. Septoria Lœæflingiæ Pat. Ph. Moureti Pat. S. Antholyza Pat. Phoma Zizyphina Pat. S. Hypochæridis Pat, — 9:8 — Torula tingitana Pat. Monochætopsis. &ntirrhini Pat. Cercospora Emicis Pat. M. le D" BouLy pE LESDAIN a publié les nouveaux Lichens suivants: Heppia maroccana B. de Lesd. Opegrapha rosea B. de Lesd. H. Moureti B. de Lesd. O. ramosa B. de Lesd. Caloplaca Moureti B. de Lesd. Lempholemma Moureti B. de Lesd. Diphratora maroccan« B. de Lesd. M. Hovanp a signalé enfin dans nos récoltes de galles un grand nom- bre de types nouveaux, ou mentionnés pour la premiére fois au Maroc. Nous avons donc récolté dans nos excursions au Maroc ‘désertique et central 2 genres nouveaux et 31 espéces nouvelles de Phanérogames, 4 espéces de Muscinées, 1 genre et 29 espéces dé Champignons et 7 es- péces de Lichens POP TUM, CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES LICHENS DU MAROC par Jacques MAHEU et Abel GILLET. Pendant un court séjour que nous avons fait au Maroc, en Septembre 1920, nous avons récolté, au hasard de rares promenades, quelques Li- chens qui nous ont paru dignes d'attention. Dans les environs de Casablanca, sans arbres, sans verdure, le Bled ‘brûlé par une longue sécheresse, nous n'espérions pas faire une ample 7 HER us donnons ici le résultat de nos recherches. Nous y avons joint Bia: de quelques espéces récoltées aux environs de Tanger et qui nous furent soumises par le D" conservateur du Musée Royal de Madrid. Enfin, au cours de la session de la Société Botanique de France au Ma- roc, en avril 1921, M. P. Dumée a récolté sur écorce d'Arganier, entre Mogador et Agadir, un Lichen qu'il a bien voulu nous communiquer . pour examen. Nous donnons plus loin le résultat de notre étude. : I. — RÉGION DE CASABLANCA. A 5 ou 6 kilomètres de Casablanca, à 200 mètres environ sur la gau- che de la route de Médiouna, seul au milieu du bled, se détache un large enclos bordé de Cactus et d'Agave, hauts de plusieurs mètres. Sur les plus vieux troncs d'Opuntia (figuiers de Barbarie) nous avons pré- levé quelques spécimens. Plusieurs sont comme teintés de rouille, ce qui, certainement, tient à la couleur et à la nature du substratum. € 1. — Physcia leptalea, var. tenella (Ach.). Olivier. Quelques rosettes imparfaites, stériles; cà et là, quelques fragments. associés à d'autres espéces ou croissant sur le thalle de Lecanora sub- usca. ; — 280 — 2, — Var. cyanella Mah. et Gill. (var. nov.). Thalle membraneux, en rosettes de quatre centimétres environ, d'un gris bleuté dans l'ensemble, lisse, continu, nu, sans pruines ni soré- dies méme au sommet des lobes ; ceux-ci convexes dans leur milieu, bossués à la base par les spermogonies, plats et divisés au sommet, lar- ges de 0,8 à 1,2 mill, peu appliqués et lâches à l'extrémité, garnis à la face interne de rhizines nombreuses ou plus ou moins marginales, ce qui donne à la plante l'aspect d'un Anaptychia, pâles ou noircies à la pointe, souvent fourchues, atteignant 2 à 2,5 mill. de long. Lobes KT jaune persistant, comme la var. leptaleodes Nyl., semblable au type. A la loupe, les laciniures sont marbrées de trés petits compartiments polygonaux ou arrondis, d'un blanc glauque, continus, mais cerclés d'une ligne bleuátre, le bout simulant une petite mosaïque à fond bleuté, surtout à leur extrémité. Dans son ensemble, cette plante est plus rustique que le type dont la médulle est insensible à la potasse. Nous avons récolté ce dernier en Corse (1). Une coupe transversale nous a donné une épaisseur totale de 0,265 millim., le cortex supérieur ayant de 0,025 à 0,030, la couche gonidiale irrégulière de 0,80 à 0,120 et le cortex inférieur incolore de 0,015 à 0,020 millim. Apothécies peu nombreuses, au centre de la rosette, à disque brun- noir, peu pruineux, de 4 à 6 mill. de diam., pédicellées, à bord entier assez mince, devenant flexueux, irrégulier et un peu infléchi; excipule lisse; epithecium brun ou brun-rougeátre, thecium (hauteur 70 à 85 4) et hypothecium incolores; paraphyses à téte brune irréguliére ou bi- trifurquées. Spores brun-noir, paraissant souvent à trois cloisons, mais en réalité uniseptées, avec deux logettes subarrondies, ou irréguliéres, souvent triangulaires, assez espacées et parfois réunies, nous avons pu le cons- tater, par un tube axile, comme dans les spores polocælées, mesurant 14-20 x 6-9 u, c'est-à-dire plus petites que dans le type, par huit dans des théques claviformes de 53-60 x 18 u. Hymenium I + bleu persis- tant. 3. — Xanthoria parietina Th. Fr. Scand., p. 145. 4. — f* chlorina Malbr. (1) J. Maneu et A. GrLrET, Lichens de l'Ouest de la Corse, Soc. d'Hist. Nat. d'Autun, 1914. — 281 — — var, rutilans (Ach.) — Harm., L de Fr., p. 607 — ectanea Nyl. —- Rinodina exigua Arn. — Lecanora exigua Harm., p. 914. — Lecanora subfusca (Ach.) = Hue. — var. melacarpa Harm. Lich. d'Eur., p. 970. 9 095 s donnons ici la description récente de M. l'abbé HaRMAND, en mettant entre parenthéses les caractéres complémentaires ou non con- formes que nous avons constatés au cours de notre analyse. « Thalle presque blanc, K + jaune, épais d'environ 0,5 millim., à surface cà et là pulvérulente, assez finement granuleux (en rosettes de 1,5-2 centim., assez bien délimitées, avec une étroite bordure plus pâle). « Apothécies rapprochées-serrées, plissées, atteignant 1,5 millim. en largeur, (0,3 à 0,8 en moyenne, jusqu’à 1,25 mill.) à disque cons- lamment plat, nu, mat, noir, trés peu brunâtre à l’état sec, plus bru- nâtre à l'état humide (Cl-), entouré d'un bord thallin épais, plus ou moins saillant, inégal, cà et là infléchi, entier ou finement crénelé; epithecium d'un brun foncé (brun), hypothecium incolore, (thecium haüt de 100 à 110 5); paraphyses étroitement unies, surtout au som- « met, où elles sont articulées, le dernier article atteignant ou dépas- « sant peu 0,003 en épaisseur; spores 8 (théques de 45-50 x 16 x), la < plupart longuement ellipsoides, souvent atténuées à un bout ou aux « deux bouts, 0,010-0,019 x 0.007-9 (nos iu sont un peu plus petites € 10-15 x 5-7), hymenium I + bleu persistant. « Algérie : Constantine, au Bardo, sur ii pom glanduleux, Fla- Bey. » « Par la couleur du disque, cette forme se rapproche du L. coilo- carpa. » ^ À ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ Si notre détermination est exacte, il nous semble que notre plante serait plutót une variété du L. coilocarpa que du L. subfusca. notre variété une plus süre diagnose, en dehors du disque toujours plat et noir. 9. — par. ochracea Mah. et Gill. (var. nov.). Thalle brun-ochracé, granulé, comme chagriné, un peu plus épais derme fragile du support, K + jaune, ainsi que le bord des apothécies. Me Apothécies nombreuses, pressées, de 0,5 à 0,8 millim. de largeur moyenne, allant à 1 millim. avec l’âge, d’abord plates, brun-noir étant jeunes, puis convexes, brunes ou brun-sale et irrégulières; bord gris ou un peu sali ou ochreux, entier ou rarement crénelé, assez mince, puis disparaissant ; excipule lisse, disque Cl —. Spores simples, hyalines, ellipsoides, quelques-unes cependant atté- nuées comme dans la variété précédente, mais à spores plus petites, de 11-14 x 5-6 u, par huit dans des thèques claviformes de 43 X 16-18 y; paraphyses très cohérentes, de 2 à 2,5 u d'épaisseur; hymenium I + bleu persistant; épithecium brun-jaunâtre ou jaunâtre, thecium (hauteur 80- 95 u) et hypothecium incolores. Sur la méme plante (Opuntia), nous avons récolté à Colas-Covas (Mi- norque), dans les Iles Baléares (1), une variété semblable, mais dont le thalle n'est pas ochracé et dont les spores sont normalement ellip- tiques. 10. — Lecanora coilocarpa Lamy, Lich. Mont-Dore, p. 72; Harm., i. de Pr, D: ; Quelques-uns de nos échantillons ont le thalle blanchátre, d'autres la nuance rousse du substratum, tous granuleux, peu épais, K + jaune persistant, Cl —. Apothécies petites 0,3 à 0,7 millim. en moyenne „atteignant excep- tionnellement 1 millim. en largeur, nombreuses, d'abord concaves, puis plates, à disque noir, mat, non pruineux, trés peu convexe à la fin et tendant au brun, Cl — ; bord thallin ou blanchâtre ou grisâtre sale, parfois obscurci ou lavé de roux, assez épais, entier, devenant flexueux; thecium haut de 90 à 100 «, epithecium brun, hypothecium incolore; paraphyses trés cohérentes, terminées par un article épais de 3-3,5 #; hymenium I + bleu persistant. Spore es simples, hyalines, ellipsoides de 12-17 Xx- 5-8 ou un peu plus courtes, ovoïdes de 11-12 x 6-8 u, par huit dans les thèques clavi- formes de 60-65 X 15-20, où elles sont groupées sans ordre, ou dans d'autres trés allongées de 90 x 13 4, où elles sont sur un seul rang, tout au moins au début. . Signalé sur écorce, par FLAGEY, dans son opido des Lichens d'Algérie, p. 47. (1) Manet et GILLET, Lichens des Iles Baléares. Soc. Bot, F. 1922. c A 11. — Lecanora anoptiza Nyl.: Harm. L. de Fr., p. 1047. Echantillons réduits avec peu d'apothécies; thalle- brun K —. ' caractére saillant consiste dans la présence de nombreuses goni- dies vertes sur le pourtour entier de lPepithecium et pénétrant dans le thecium, et dont le diamètre varie de 4 à 64 Spores simples, hyalines, ovoïdes ou subglobuleuses de 8-10 x 5,5-6. par huit dans des théques ventrues de 40 x 15 ^». Epithecium bru- nàtre, thecium et hypothecium incolores; hymenium I + bleu per- sistant, K — , 12. — Pertusaria pustulata NyA Prod. p. 195. 13. — Var. EN aieo (Nyl) — Harm. Lo dé Pr, p. 1124 = pas heterochroa Mull 14. — Pertusaria ilicicola Harm., p. 1120. Thalle formant des plaques assez bien délimitées, de 2 à 4 centi- mètres de large, blanchâtre au pourtour, gris-brunâtre au centre, avec interstices plus foncés, très fendillé -aréolé, chaque aréole formant une verrue fructifére contenant jusqu'à 7-8 apothécies, à disque pres- que punctiforme, en creux le plus souvent ou affleurant le thalle, noir ou couvert d'une pruine blanchâtre qui se répand sur le sommet surbaissé des verrues, celles ayant 0,7 à 1 millim. de large, K — ou jaunâtre en cinq minutes ; Cl — ; KCl + un peu jaune.. Spores hyalines, simples, à paroi épaisse, mesurant 93-107 X 32-38 4 plus petites que ne lindique l'abbé HARMAN», contenues au nombre de deux et placées bout à bout dans des théques subcylindriques de 230 x 50 u; théques I + bleu foncé; paraphyses courtes, rares ou peu visibles. Dans son Catalogue des Lichens d'Algérie, p. 58, FLAGEY a indiqué cette plante sous le nom de Pertusaria multipuncta Nyl., et rare sur de jeunes chénes verts (Quercus ilex) au bas du Djebel Tougourt. HanMawp signale que « ce Lichen ne peut être, en aucune facon, « rapporté au P. multipunta qui a les théques monospores et les spo- « res allongées. » 157 — Buellia canescens (Deks) ; Th. Fr., Scand, p. 587. Synon. Diploicia Kærb.; Placodium D.C. hortik stérile. — 284 — 16. — Calicium... Nous avons constaté, par hasard, à la loupe, la présence d'un Cali- cium, à pied trés court, assez épais, brun-noir, au milieu d'autres es- pèces. Notre échantillon s'étant trouvé égaré ou détruit, nous n'avons pu en faire l'étude. 17. — Polyblastia opunticola Mah. et Gill. (spec. nov.) — Verrucariée. Thalle gris-cendré, plus ou moins roussâtre, légèrement luisant, gé- néralement lisse, parfois un peu fendillé, très mince, sur l'épiderme mince lui-méme et fragile du support. Sur un thalle jeune, les goni- dies vertes mesurent 11 à 13 x de diamètre ; hyphes de 2 u d’épais- seur. Apothécies pyrénocarpées de 0,3 à 0,4 millim. de diamétre, émer- geant de moitié au plus au-dessus du thalle, demi-sphériqques ou surbaissées, d'abord lisses et un peu luisantes, puis irrégulières et gra- nuleuses, mates. - Perithecium dimidié, noirâtre supérieurement et brunátre ou pâle dans la partie immergée. Spores incolores, murales dés le début, de 26-31 x 10-15 u, par huit dans des théques claviformes, atténuées inférieurement de 90-95 x 32-35 ». Paraphyses nombreuses, longues, flexueuses, simples ou bi- trifurquées, de 2-2,5 & d'épaisseur; hymenium sans gonidies. Spermaties droites 3-4 x 1 m. Cette espéce se rapproche du Polyblastia muscicola par son thalle mince, cendré, quoique lavé de roussátre, la coloration du perithe- cium, son habitat non saxicole, habitat commun aux autres espéces du Genre. Elle s'en éloigne par ses spores plus petites, ne dépassant pas 31 x 15 au lieu de 48-80 X 13-20 » (HARMAND, BoISTEL). Hymenium I — ; théques I + jaune. Aprés avoir traversé un faubourg de Casablanca, « Les Roches Noi- res », à cheval sur la route de Rabat, on voit sur sa droite, à un bon kilométre, comme un mur bas qui la longe et qui semble soutenir et limiter le bled. Ce sont des roches de calcaire dur dont le sol est presque entiére- ment composé et sur lequel ne végètent à cette époque que de maigres palmiers nains. Sur ces roches, le lichénographe peut faire une bonne récolte, ce qu'à notre grand regret, nous n'avons pu réaliser. Nous citerons simplement : — 285 — 18. — Placodium murorum D.C. 19. — Xanthoria parietina Th. Fr 20. — Dirina repanda var. crassa Mah. et Gill. (var. nov.). Thalle étendu, non bordé par une ligne obscure ou brune, unifor- mément cendré, trés épais, surtout au centre des plaques, atteignant presque partout 2 à 2,25 millim., atténué au bord, profondément e réguliérement aréolé ; aréoles polygonales à 5-6 pans inégaux, à angles nets, peu souvent arrondis, ayant une largeur moyenne de 1 à mm., quelques-unes plus petites, à surface généralement granuleuse-verru- queuse, parfois unie, parsemées de spermogonies noires bien visibles, BE des spermaties arquées de 8-10 x 0,8 — 0,9 ,, K —; I — CI + rouge clair tirant sur le rose ; gonidies jaunes (chroolépéides), bus ou allongées de 15 à 22, jusqu'à 35 4 Apothécies devenant difformes, à bord bie, grosses et élevées au-dessus du thalle, atteignant 1,5 à 2 millim. de diamètre, entière- ment dégagées au pourtour, rappelant la forme stipitata ? Nyl. Spores droites, à 3 cloisons, cylindriques ou un peu plus grosses à un bout, de 22-26 x 5,6 „, par huit dans des théques subcylindriques- allongées, de 100-130 x 15 ». Paraphyses simples, flexueuses, non ou peu renflées au sommet. L'iode colore lhymenium en rouge-brun ; après l’enlèvement de lexcès de réactif, quelques faibles traces de bleu apparaissent. Nous avions déjà remarqué cette même réaction sur un exemplaire du type à thalle uni, provenant de Figuig (Maroc), ré- colté pendant la Session de la Société Botanique, en 1907 (1). Cette variété diffère de la var. schistosa Bagl, par son thalle plus clair, plus épais, par son caractère nettement calcicole, ses gonidies non sphériques. Elle s’en rapproche cependant par son thalle aréolé, mais non limité par une ligne obscure (HanMawp, Lichens de France, p. 1092 ; BorsTEL, II* partie, p. 122). Commun aux « Roches Noires ». A 23 kilometres de Casablanca, en poursuivant la route de Rabat jusqu’au 21° km., on peut, en tournant à droite, aller visiter la « Cas- cade », avec ses hauts bords, trés escarpés, garnis de grenadiers, Pu- nica granatum L., principalement. Sur leurs tiges, nous avons récolté: 21. — Parmelia (groupe olivacea). Fragment stérile, vert olive K —, Cl —, KCl —, associé à l'espéce suivante. (1) J. Mameu, Lichens récoltés pendant la session extraordinaire de la session botanique de France dans la province d'Oran, 1907. — 286 - 22. — Dirina ceratonie (Ach.) Durs. = Dirina repanda var. cortici- cola Harm., L. de Fr., p. 1092. Thalle mince, cendré, un peu blanchátre par places, Cl + rouge Sand KT Apothécies nombreuses, ne dépassant pas 1,25 millim., appliquées, régulières. Spores courbes pour la plupart, 3-septées, de 24-30 x 4-6 m. Hymenium I + rouge-brun, cà et là bleu pâle aprés lavage. 23. — Arthonia astroidea Ach. Syn. p. 6. En mélange avec un champignon (ou une Verrucariée ?) Bcaucoup plus loin, vers le Nord, se trouve la forét de Mamora. Là, paraît-il, une riche cueillette est possible sur les diverses essences qui y croissent. Nous devons à l'obligeance de M. Raymond GrrLET, de Casablanca, l'envoi de quelques spécimens récoltés sur les troncs de chéne-liége. 24. — Parmelia caperata Ach. Meth., p. 216. Rosettes de peu d'étendue, jaunâtre pâle. "Thalle KT jaune, CI —, KCl + rouge sang. 29. — Parmelia trichotera var. subincana Mah. et Gill. (var. nov.). Thalle gris trés clair, presque lisse, mat, à lobes larges, crénelés, garnis de cils noirs sur les bords (v. ciliata D.C.) formant des rosettes de 5-6 centim. de large, K + jaune puis jaune d'or. Cl] —, KCl —. Dessous blanc, mat, brunâtre clair par places, mais. non noir com- me dans le type et diverses variétés, avec de trés fines veinules conco- lores; rhizines noires trés rares, manquant parfois totalement sous les lobes. Stérile. 26. — Ramalina calicaris E. Fr., L. Eur. p..30..— Stérile. 27. — Ramalina ferinacea Ach., L. U., p. 606. — Stérile. 28. — Lecanora subfusca Hue. Petits groupes, au milieu d'autres espéces. 29. — Lecanora piniperda Krb. Parerga, p 30. — Pertusaria pustulata fe melaleuca Nyl. — Harm., Lich. de Fr., p. 1124. TUE niusod f e — 287 — 31. — Buellia myriocarpa (D.C.) — Th. Fr., Scand., p. 595. Très rare en Algérie (FLAGEY) . 32. — Lepraria flava Ach. LICHENS RÉCOLTÉS AUX ENVIRONS DE TANGER. 33. — Parmelia perlata Ach., Meth., p. 216 ; Harm., Lich., de Fr., p. DL Sur les rochers. — Thalle K + jaune ; médule CI, KCl, + rose. 34. — Xanthoria parietina var. ectanea Nyl., Prodr., p. 60, Oliv. Lich. d'Europe I, p. 228. Maneu et GILLET, Lichens des Iles Baléares, n° 38. Var. rutilans Ach.; Boistel, Nouv. Flore des Lichens, IE, p. 70 Physcia parietina var rutilans Harm. Lich. de Fr., p. 607. Sur roches siliceuses. 35. — Roccella phycopsis Ach., P. L., p. 4440 ; Stiz. Lich. d'Afr., 39 Bs Lichens d'Algérie, p. 5 ; MAHEU et GILLET, Lich. des e Ba- léares, n° 23. Sur les rochers maritimes. . 36. — Pseudophyscia aquila var, meridionalis Müll., Beitr. n° 76; Harman», Lich. de Fr., p. 489; OLIVIER, Lich. d'Eur., I, p. 234 (signalé aux iles d'Hyéres). Sur les roches siliceuses. Spores 1 septées, brun- noir foncé de 35-42 x 19-22 u ENVIRONS D'AGADIR. L'espèce suivante, très abondante sur les Arganiers développés en- tre Mogador et Agadir, nous a été rapportė pet M. Dumée. Nous lui adressons nos remerciements. 37. — Teloschistes intricatus, var. spiniferus Maheu et Gillet (Var. nova). Ancien genre Borrera, suppri - Le type a été classé dans différents genres : Evernia, Physcia, Bor- era, Eriothallus, Tornabenia sous son nom actuel intricata; Piaynpiu Borrera, sous le nom d'atlantica FLaGey le signale en Algérie; fico en Italie, en Sardaigne, en Si- -— 288 — cile, etc.; BORRER, au sud de l'Angleterre ; NYLANDER, en Espagne et au Portugal; LÉVEILLÉ, en Tauride; Prranp et HARMAND, aux Iles Ca- naries (1904-1906), sur Juniperus phænicea et Euphorbia obtusifolia, et sur le sol rocheux ensoleillé de la zone sylvestre. Jusqu'à ce jour, il est inconnu en France; mais il n'est pas impro- bable qu’on puisse l’observer dans le Midi ou le Sud-Ouest, le long de nos côtes. FLAGEY, dans son Catalogue des Lichens de l'Algérie, p. 15, range cette plante dans le genre Physcia, tout en remarquant que, sans la forme de ses spores brunes et uniseplées, elle serait mieux placée dans les Evernia. Nous constatons nous-mémes que la variété nouvelle que nous allons décrire a certaine affinité avec les formes suivantes de Evernia fur- furacea : ceratea, aux laciniures étroites, subcylindriques et acumi- nées, doublé du scobicina dont le thalle est totalement couvert d'isi- dium fibrilleux. OLIVIER, dans ses Lichens d'Europe, 1* vol, n° 252, la classe égale- ment dans le genre Physcia, avec un thalle nu. HanMaxwp, Lichens de France, p. 444, l'indique sous le nom géné- que de Teloschistes, à thalle cendré, velu, avec souvent ses ramules fibrilliformes. Dans notre variété nouvelle spiniferus, nous avons un thalle dicho- tome, de 2-3 centim. de ong, aux rameaux et aux ramules arrondis, cespiteux, enchevétrés, de plus en plus minces et aigus, et souven comme digités à l'extrémité, fragiles, d'un brun-roux, plus ou moins foncé, mats, littéralement couverts de papilles spiniformes, ou divisés- coralloides, pouvant atteindre 0,60 à 0,80 millim., exceptionnellement 1 millim. A la base des rameaux primaires, la face inférieure, aplatie, est parfois creusée en gouttiére, plus pàle et nue. Thalle et médulle K —; C1 — puis rose. Echantillons trés bien fructifiés. Apothécies lécanorines latérales, insérées souvent sur des rameaux géniculés, subpédicellées, rétrécies à la base d'environ moitié de la largeur du disque, longtemps plates, puis un peu convexes, mesurant en diamètre 0,80 à 1,50 millimètres, c'est-à-dire de moitié plus petites que dans le type. Disque brun foncé, trés granuleux, mat, à bord en- tier, gris sale ou roussâtre, rarement cilié. Excipule lisse à la loupe, plus ou moins finement isidié, ou cilié vers le bord, sous le micros- cope. — 289 — Epithecium brun ou brun-jaune, thecium et hypothecium incolores; thecium haut de 90 à 100 ^4 Hymenium K — ; I + Bleu persistant. Spores à la fin brunes, uniseptées, K + rougeâtre (lentement), ar- rondies aux deux bouts, parfois atténuées à une extrémité, de 18-17 X 9-13 u, par huit dans des thèques subcylindriques, de 73-85 Xx 20-27. Paraphyses distinctes, libres, minces, non articulées au sommet. Spermogonies non vues. En résumé, et sans avoir eu l'idée de faire la moindre étude d'en- semble des Lichens du Maroc, nous présentons une simple liste des espéces récoltées par nous-mémes, principalement dans les environs de Casablanca, dont une espéce nouvelle et cinq variétés, et celles communiquées par quelques-uns de nos aimables correspondants. — 590 — LICHENS DU MAROC ” j RECUEILLIS PAR M. MOURET ® EN 1912 M. BouLY DE LESDAIN Cladonia pyxidata:var neglecta Mass. — Fez: sur la terre. f. simplex Ach. — Rabat : sur la terre. » C. alcicornis Flk. Stitz. : L. Afr. p. 24. Flagey : L. Alg. p. 6. — Aim Cheggag, Rabat, Salé : sur la terre. C. verticillata var. cervicornis Flk. C. cervicornis Schær. Stitz. L. Afr, p. 26. Flagey : L. Alg. p. 7. — Camp. Monod : sur la terre. C. rangiformis Hoffm. C. pungens. Stitz. : L. Afr. p. 27. Flagey : L. Alg. . 8. — Sefrou, Rabat : sur la terre. f. foliosa Flk. Ain Cheggag, Arba de Tissa : sur la terre. Famalina fraxinea Nyl. Stitz. : L. Afr. p. 34. Flagey : L. Alg. p. 3. — Immouzer: sur chénes-verts. H. farinacea Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 34 ; R. calicaris var farinacea F,; Flagey. L. Alg. p. 3. — Immouzer, 1300 m.: Forêt de Mamora. Moyen Atlas : Anoceur : sur les arbres et sur les arbustes, R. dendriscoides Nyl.; Ramalinæ Cubanæ novæ, p. 412. Stitz, L. Afr. p. 31. — Chellah et Rabat : sur pieds de palmiers nains. R. subgeniculata Nyl. ; Stitz. L. Afr. p. 39. — Forêt de Mamora : sur les arbustes R. pusilla Le Prév.; Stitz. L. Afr. p. 38. Flagey : L. Alg. p. 4. — Forét de Mamora : sur les arbustes. R. evernioides NyL ^ Stitz L Afr p. 96. Flagey : L. Alg. p. 115. — Forét de Mamora, Salé, Rabat : commun et assez souvent fertile sur les arbres et les arbustes. (1) Bourv DE LrspaiN et Prrarp. — Lichenes: in Exploration scien- tifique du Maroc, premier fascicule. Botanique 1912. BouLv DE LESDAIN. — Lichens in Pitard : Contribution à l'étude de la Flore du Maroc. Tours 1918. (2) Lieutenant MovnET, mort pour la France, en montant à l'assaut des tranchées ennemies en Champagne. = 291 — ` Üsnea hirta. Hoffm. ; Stitz. L. Afr. p. 41; Flagey. L. Alg. p. i. — Camp Monod : sur les arbres. Roccella fuciformis Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 40. — Rabat : rochers au bord de la mer. Cetraria islandica Ach. — Taza. Anaptychia ciliaris Mass. ; Stitz. L. Afr. p. 73 ; Flagey L. Alg. p. 5. — Immouzer : sur les chênes- ts et sur les trucs 1200 m. Var saxicola Nyl. — Zalegh : sur les rochers. Evernia furfuracea Mann. ; Stitz. L. Afr. p. 46 ; Flagey L. Alg. p. 2. — Monts Atlas-: sur les cèdres. E. prunastri Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 46 ; Flagey L. Alg. p. 2. — - Immou- ser: sur chene vert, 1300 m. Moyen Atlas : Anoceur. Parmelia sulcata Tayl. ; Stitz L. Afr. p. 58; P. saxatilis var sulcata Flagey L. Alg. p. 1. — iemourer sur chène-liège, 1300 m. Var conto la Nyl. Synops. I. p. 389. — Moyen Atlas : Anoceur, sur chêne-vert. P. acetabulum Duby; A. L. Afr. p. 59 ; Flagey L..Alg. p. 13 — Ain-Cheggag : sur les oliv P conspersa Ach.; Stitz. a i p. 47; Flagey L. Alg. p. 12. — Arba de Tissa : roches siliceuses. P. scortea Nyl. Stitz. L. Afr. E 55. P. tiliacea var. scortea Ach. Flagey L. Àlg. p. 1 : Anoceur, sur chéne-vert. P. cg D. N.: Stitz. E Afr. p. 59; Flagey L. Alg. p. 14. e Moyen Atlas : Anoceur, sur les arbres. P. glabra Schær. ; Stitz. L. Afr. p. 60 ; Flagey L. ne p. 14. — Moyen Atlas : Anoceur, sur chéne-vert, P. prolixa Nyl.; Stitz. L. Afr. p. 59; Flagey L. Alg. p. 14. — Arba de Tissa, Camp. Monod : roches siliceuses. Xanthoria parietina Th. Fr.; Flagey L. Alg, p. 19; Physcia parietina: 72. her: ERE AIC Physcia dipsa in f- argyphæa Nyl; Flagey L. Alg: p. 17. — Im- mouzer : su arbre À P. farrea id: P: diüllveritenta var farrea Nyl.: Flagey L. Alg. p. 17. — Moyen Atlas : Anoceur, sur chêne-vert. Var: alge ‘iensis Hue; P: pulverulenta var argyphæa f. algeriensis Flagey E. Alg. p. 17. — Immouzer : sur les rochers ; Arba de Tissa: sur 'la terre. i : P. stellaris Nyl.: Stitz.. L. Afr. p. 77; Flagey’ Li Alg. p. 16. — Fez: sur les arbres | i : P. aipolia Nyl.; tst L; Afr. p. 77; Flagey L. Alg. p. 17. — Arba de Tissh - sur Jujubier - P. ascendens f.- iila B. de Lesd.; P. stellaris var leptalea oh: Stitz. L. Afr. p. 76; Flagey L. Alg. p. 16. — Immouzer:sur les chénes- — 999 — verts et sur les rochers. Salé: sur les figuiers. Fez: sur les arbres. Forét de Mamora: sur les arbres. Moyen Atlas: Anoceur, sur les arbustes. f. tenella B. de Lesd.; P. tenella Stitz. L. Afr. p. 76; P. stellaris var tenella Flagey L. Alg. p. 16. — Ain Cheggag : sur les rochers. P. obscura Nyl.; Stitz. L. Afr. p. 78;Flagey L. Alg. p. 18. — Fez: sur les arbres. P. adglutinata Nyl.; Stitz. L. Afr. p. 79. — Fez : sur les arbres. Peltigera canina Hoffm.; Stitz. L Afr. p. 69; Flagey L. Alg. p. 10. — Immouzer: sur la terre. Moyen Atlas: Anoceur, sur la terre. Var rufescens Wainio; P. rufescens Hoffm.; Stitz L. Afr. p. 69; Flagey L. Alg. p. 10. — Immouzer: sur la terre. Pannaria nebulosa Nyl.; Stitz. L. Afr. p. 85; Flagey Lich. Alg. p. 21. — Rabat: sur la terre. Heppia Mouretii B. de Lesd. nov. sp. — Bords du Bou Regreg, à Ra- bat: sur les schistes. Thallus K-, C-, monophyllus, planus vel subplanus, intus albus, sim- plex, rotundaius, rarius foliaceo-lobatus, vix 1 cent, latus, cinereus, lævigatus, tandem ætate sub lente rimulosus, margine reflexo, griseo, interdum sorediato limbatus. Subtus carneo-fuscus, umbilicatus, per gomphum in centro substrato affixus. Apothecia fusca, punctiformia, dispersa, in verrucis thallinis 0,4 — 0,5 m. m. latis, solitaria inclusa. Epithecium electrinum, the- cium et hypothecium incolorata, paraphyses cohærentes, simplices, api- ce non inflatæ, asci clavati 135 «a longi; sporæ numerosissimæ, hya- linz, simplices, ellipsoideæ, 7-9 u long. 3,5 lat. Gelat. hym. I + cœ- ruiescit. H. maroccana B. de Lesd, nov. sp. — Arba de Tissa: roches sili- ceuses. Crusta K-, C-, dense albo-pruinosa, madida obscure cinerea, circa 0,1 mm. crassa, squamosa, squamis 0,5-1 mm. latis, contiguis, varie angulosis, planis, superficie lævibus, intus albidis, subtus nigrescentibus. Apothecia nigra, in areolis singula, rarius bina, 0,3 — 0,5 mm. lata, immersa, primum rotundata, dein angulosa, margine tenui prominente que cincta. Epithecium fuscum, thecium et hypothecium incolorata, parphyses cohærentes, simplices, articulatze, apice non inflatze, asci clavati ; sporæ numerosissimæ hyalinæ, simplices, ellipsoidez 6-6,5 u long., 3 lat. Gelat. hym. I + cœ rulescit. Placodium callopismum Mér. Flagey : L. Alg. p. 28. Lecanora callo- pisma Stitz. L. Afr. p. 92. — Aïn Cheggag, Fez : roches calcaires. Rabat : sur les murs tonte: pyracea Th. Fr. Flagey : L. Alg. p. 33. Lecanora pyracea Nyl Stitz. : L. Afr. p. 99. — Ain Cheggag : roches calcaires. — 293 — C. Mouretii B. de Lesd. nov sp. — Rabat: roches calcaires au bord de la mer. Crusta K-, ochraceo-cinerea, sat tennis, granulosa, granulis minutis, aggregatis. Apothecia K. sanguineo-rubent, aurantiaca, 0,3 — lata, dispersa, primum concava, margine integro, dein per sibtender pia: na. Epithecium luteolo-granulosum, thecium et hypothecium incolorata, paraphyses liberz, graciles, ramosæ, tenuiter articulatæ, apice leviter inflatæ ; sporæ 8 næ hyalinæ, polocoelæ, loculis tubulo non junctis, tandem approximatis, 12 — 14 a long, 5 — 6 ^ lat. C. (Blastenia) squamulosa (Wedd) C. cerina var. squamulosa Wedd : Flore lichénique laves d'Agde, p. 15. Arba de Tissa: roches sili- ceuses, Bien semblables aux exemplaires que je posséde de la localité clas- sique (Agde), mais à squames un peu plus développées à la périphérie. Epith. jaune granuleux. thec. et hypoth. incolores, paraphyses libres, articulées ; spores 8 nées, hyalines, polocoelées, longues de 12 — 15 sur 8 — 9 C. (Blastenia) cerina var stillicidiorum (Hornemann). — Moyen Atlas : Anoceur, sur les mousses. C. (Blastenia) festiva (E. Fr.) Lecanora ferruginea Nyl. Stitz. : L. Afr. p. 96. Caloplaca ferruginea Th. Fr. Flagey : L. Alg. p. 33. — Arba de Tissa : roches siliceuses. C. (Blastenia) flavovirescens (Mass) Lecanora erythrella Ach. Stitz. L. Afr. p. 95 Caloplaca aurantiaca var erythrella Flagey : L. Alg. p. 32. SUE Cheggag : roches calcaires. . (Blastenia) Lallavei. Flagey L. Alg. p. 34. Lecanora Lallavei Nyl. as L. Afr. p. 93. — Ain Cheggag et Fez : roches calcaires. Gyalolechia lactea Mass. Flagey : L. Alg. p. 34. Lecanora pyracea var lactea Stitz : L. Afr. p. 99. — Ain Cheggag : roches calcaires. f. æstimabilis Arn. — Moyen Atlas: Anoceur, roches calcaires. Pyrenodesmia variabilis Krb. Flagey : L. Alg. p. 36. Lecanora varia- bilis Stitz: L. Afr. p. 101. — Ain Cheggag et Fez: roches calcaires. Rhinodina Bishoffii Krb.; Flagey L. Alg. p. 39; Lecanora Bishoffii Nyl. ; Stitz. L. Afr. p. 107. — Ain Cheggag : roches sulcis. Var immersa Krb. — Ain Cheggag : roches calcaires. R. pyrina Arn. ; Flagey L. Alg. p. 38. — Arba de Tissa : sur jujubiers. . Squamaria crana Nyl.; Psoroma crassum Krb.; Flagey L. Alg. p: 25; beitara crassa Ach.; Stitz. L. Afr. p. 25. — Fez, Arba de Tissa et Ra- bat : sur la terre. S. lentigera D. C. ; Lecanora lentigera Stitz. L. Afr. p. 88; Psoroma lentigerum Krb.; Flagey L. Alg. p. 26. — Salé: sur Ja terre. S. saxicola Nyl.; Lecanora saxicola Nyk; Stitz. L. Afr, p. 89; Pso- = 994 — roma saxicolum Müll. Arg; Flagey L. Alg. p. 24. — Aïn Cheggag et Arba de Tissa, Moyen Atlas : Anoceur, sur les rochers. 5. Garovaglii Anzi. — Rabat: rochers siliceux. S. subcircinata Oliv. ; Lecanora subcircinata Nyl.; Stitz. L. Afr. p. 110; Psoroma subcircinatum Flagey L. Alg, p. 24. — Arba de Tissa : roches calcaires. Moyen Atlas : Anoceur, rochers siliceux. Lecanora VÉ GA Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 111 ; Flagey L. Alg. p. 46. — Fez: sur les ar : L. angulosa idt " Stitz. L. Afr. p. 115 ; Flagey L. Alg. p. 48. — Monts Atlas : sur les. cêdres. deno sur les arbres. Benicia cülcaria Krb.; Flagey: L. Alg. p. 50; Lecanora calcaria Smfrt. ; Stitz. L. Afr. p. 126. — Ain Cheggag et Arba de Tissa : roches calcaires. var opegraphoides Nyl. — Ain Cheggag : roches calcaires. A. contoría Krb. ; A. calcaria var contorta Nyl. ; Flag L. Alg. p. 50. — Arba de Tissa: roches calcaires. Moyen Atlas: Anoceur, roches sili- ceuses. A. circummunita Flagey. L. Alg. p. 51; Lecanora circummunita Nyl. Stitz. L. Afr. p. 127. — Fez-: roches calcaires Acarospora tersa Steiner ; Lecanora tersa Nyl. ; Stitz. L. Afr. p. 129. — Rabat : roches siliceuses. A. fuscata Th. Fr.; Flagey L. Alg. p. 54; Lecanora fuscata Nyl-; Stitz. L. Afr. p» 175. — Ain iii ub : sur les rochers. A. percænoides Arn. Flagey. L. Alger, p. 53; Lecanora percænoides Nyl. ; Stitz. L. Afr. p. 151. — Ain Cheggag : roches calcaires. A. Laqueata Flagey L. Alg. p. 55 : Lecanora laqueata Stitz. L. Afr. p. 132 .— Ain Cheggag. Moyen Atlas : Anoceur, roches calcaires A. Schleicheri Mass.; Flagey L. Alg. p. 53; Lecanora Schleicheri Ny. ; Stitz. L- Afr. p: 129. — Ain Cheggag ; sur la terre. Fe var dealbata Flag. L. Alg. p. 53. — Arba de Tissa : sur la terre. Diphratora maroccana B. de Lesd. nov. sp. — Rabat : roches calcaires. Crusta K-, C-, ochraceo-cinerea, 1,5-2 cent, lata, saxo arcte adhærens, RER HO -effigurata, cariilaginea, nuda, subtus et intus al- bida, centro areolato-verruculosa, ambitu, lobis parvis, circa 1 mm. latis, subconvexis, leviter inciso-crenatis. Apothecia carneo- rufa, circa 1 mm. lata, sessilia, plana, margine thallino crasso subcrenulato prominente que cincta. Epithecium, the- cium et hypothecium incolorata, paraphyses cohærentes, simplices, api- ce leviter articulatze incrassatæ que, asci anguste clavati, 60-66 « longi;. Sporæ 8 næ, hyalinæ, ellipsoideæ, uniseptaiæ, 11-14 x long.; 4-5 lat. Gelat. hym. I + cœrulescit, Lecania erysibe Th. Fr. ; Lecanora erysibe Nyl. ; Stitz. D Afr. p. 121; — 295 — Lecania Rabenhorstii var erysibe Krb.; Flagey L. Alg, p, 42, — Pha: sur les murs. Dirina repanda Nyl.; Stitz. L. Afr. p. 136 ; Flagey L. Alg. p. 60. — Rabat: rochers au beni de la mer. Urceolaria scruposa Ach. ; Stitz: L. Afr. p. dd Sue L Alp "D. 99. — Arba de Tissa, Salé et Camp Monod : sur la U. actinostoma Pers. Stitz L. Afr. p. 134; uis. E: a p. 60. — Immouzer : 1200 m., roches calcaires. U. ocellata DC. ; Stitz. L. Afr. p: 136; Flagey Lich. Alp. p. 60. — Immouzer, Ain Cheggag et Fez: roches calcaires. Psora lurida Krb. Flagey : L. Alg. p. 67. Lecidea lurida Ach. Stitz. L. Afr. p. 145 — Sefrou, Ain Cheggag Moyen Atlas: Anoceur : roches calcaires. P. decipiens Krb. Flagey : L. Alg. p. 68. Lecidea decipiens Ach Stitz. L. Afr. p. 161. — Ain Cheggag, Arba de Tissa, Salé et Camp Monod : Sur la terre. P. testacea Hoffm. ; Flagey L. Alg. p. 68 ; Lecidea testacea Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 145. — Immouzer : roches calcaires. Moyen Atlas : Anoceur, roches calcaires. ee parasema Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 164 ; Lecidea elæochroma Th. Fr. (pro parte) ; Flagey L. i p. 71. — Immouzer : sur les chénes- verts. ie Atlas: sur les cédre L. enteroleuca Ach. ; Stitz. LE. in p. 165; Flagey I. Alg. p. 71. orap Atlas : Anoceur, rochers siliceux. L: [uscoatra var grisella (Fik). L. grisella Stitz. L. Afr. p. 173 ; Fla- gey FA Alg. p. 75. — Bou Regreg: sur des schistes. . calcivora Nyl.; Stitz L. Afr. p. 149; Pisters immersa Th. Fr.; Flagey L. AI 70. — Immouzer : Poches calcaires 8. L. cyclisca Malbr. — AinCheggag et Fez : roches calenif es. L. chond:odes Richard ; Stitz. L. Afr. p. 430; Biatora chondrodes Mass; Flagey Lich. Alg. p. 70. — Ain Cheggag et Rabat: roches cal- caires. Bilimbia sabuletorum Br. et Rostr. ; Lecidea sabuletorum Flk. ; Stitz L. Afr. p. 152 ; Bilimbia hypnophyla Th. Fr. ; Flagey L. Alger. p. 64. — Sefrou : sur les mousses. Moyen Atlas : Anoceur, sur les mousses. Bacidia muscorum Arn. : Lecidea muscorum Nyl. ; Stitz. L. Afr. p. 158 — Moyen Atlas: Anoceur, sur des mousses. Thalloedæma vesiculare Krb.; Thalloidima cæruleonigricans Ara, s Flagey L. Alg. p. 62; Lecidea vesicularis Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 162. — Aïn-Cheggag, Sefrou, Fez et Rabat : sur la terre T. cce Krb.; Flagey L. Alg. p. 63; Lecidea candida Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 162. — Aïn-Cheggag : roches calcaires. — 296 — Toninia cinereovirens Th. Fr. ; Flagey L. Alg. p. 61 ; Lecidea cine- reovirens Schæ. ; Stitz. L. Afr. p. 163. — Fez : roches calcaires. T. aromatica Th. Fr. ; Flagey L. Alg. p. 61; Lecidea aromatica Ach. ; Stitz. L. Afr. p. 163. — Fez : sur les murs. Rabat : sur la terre. Buellia tumida Bagl. in Mass. Sched crit. n° 303. — Arba de Tissa: roches calcaires. Diploicia canescens Krb.; Buellia canescens D. Not. ; Flagey L. Alg. p. 77; Lecidea canescens Ach.; Stitz. L. Afr. p. 182. — Fez: sur les arbres. Rabat: fertile sur les figuiers. Diplotomma epipolium Arn.: Lecidea alboatra var. epipolia Nyl. ; fr. p gey L. Alg. p. 78. — Ain-Cheggag : roches calcaires, D. calcarium (Weiss) ; Diplotomma alboatrum var. calcarium Weiss.; Flagey L. Alg. p. 78. — Ain-Cheggag : roches calcaires. Opegrapha varia Pers. ; Flagey L. Alg. p. 82. — Fez- : sur les rochers. f. minor Harmand. — Fez: sur des tiges de dattiers. Var. lichenoides Schær. — Fez : sur les arbres. O. rosea B. de Lesd. nov. sp. — Rabat : roches calcaires au bord de la mer. Crusta K-, C-, roseo-albida, sat tenuis, rimulosa. Apothecia atra, nuda, dispersa vel 2-3 aggregata, 1-1,9 mm. lata, sepius simplicia, elongata, demum disco dilatato, margine tenui. Epithecium olivaceum, thecium, incoloratum vel dilute olivaceum, hypothecium olivaceo-fuscum, para- physes graciles, ramoso-connexæ, asci clavato-ventricosi, 75-87 4 longi, apice leviter incrassati ; sporæ 8 næ, hyalinæ, interdum fuscidulæ, 3-5 sept, loculis æqualibus, 27-30 » long., 9-10 lat. Gelat. hym. I + vinose rubet. ! O. platycarpa Nyl. Lich. Novæ Zelandiæ p. 147; O grumulosa var. platycarpa et var. dirinaria Nyl L. Alg. p. 318 ; Stitz. L. Afr. p. 201 ; Flagey L. Alg. p. 82. — Rabat : roches calcaires au bord de la mer. O. Duriæi Mont.; Stitz. L. Afr. p. 204; Flagey L. Alg. p. 83. — Rabat: roches calcaires au bord de la mer. O. ramosa B. de Lesd. nov. sp. — Rabat: roches calcaires au bord . de la mer. Crusta K-, C-, albida, sat tenuis, sub lente rimulosa. Apothecia nigra, innata, nuda, lineari-elongata, 0,15-0,2 mm. lata, 0,5-1 mm. longa, flexuosa vel ramosa, margine tenui thallino marginata. Epithecium olivaceum. thecium incoloratum, hypothecium fuscum, paraphyses graciles, arcte cohærentes, asci clavati, circa 75 u longi; sporz 8 nz, hyalinæ, 3 sept. loculis cequalibus, 19-24 » long., 7-8 lat. Gelat. hym. I + vinose rubet. ; Arthonia punctiformis Ach. Flagey : L. Alg. p. 84. — Fez: sur les ecorces, i "bm Dermatocarpon miniatum Mann. Endocarpon miniatum Ach. Stitz. L. Afr. p. 216. Flagey : L, Alg. p. 87. — Moyen Atlas, Anoceur : sur les rochers. Endopyrenium hepaticum Krb. Endocarpon hepaticum Ach. Stitz. L. Afr p. 216. Flagey : L. Alg. p. 87. — Fez et Arba de Tissa : sur la terre et sur les rochers. E. rufescens Krb. Endocarpon rufescens Ach. Stitz. L. Afr. p. 216. — Flagey : L. Alg. p. 88. — Ain Cheggag : sur la terre. E. subcrustosum de Crozals. Endocarpon subcrustosum Stiz. L. Afr. p. 218. Flagey : L. Alg. p. 90. — Ain-Cheggag : roches calcaires. E. monstrosum Hazsl. Endocarpon monstrosum Schær. Flagey: L. Alg., p. 90. Endocarpon Schæreri Nyl. Stitz. L. Afr., p. 217. — Ain-Cheg- gag: roches calcaires. Placidiopsis tenella A. Zahlb. Endocarpon tenellum Nyl. Stitz. L. Afr., p. 216. Flagey: L. Alg., p. 88. — Aïn-Cheggag: sur la terre. Endocarpon pallidum Ach. Stitz. L. Afr., p. 217. Dermatocarpon pal- lidum Arn. Flagey: Lich. Alg., p. 90. — Fez: sur les rochers. Verrucaria lecideoides var. minuta Hepp. Lithoicea lecideoides var. minuta Mass. Flagey: L. Alg., p. 91. — Fez: rochers calcaires. V. fuscella nov. var. maroccana. B. de Lesd. — Rabat: rochers cal- caires. Diffère principalement du type (spores 11-16 x 4-6 u) par ses spores plus grandes 21-24 x 11-124. V. maura. Whlnb. Stitz. L. Afr., par 219. Lithoicea maura. Flagey: L. Alg., p. 94. — Rabat: rochers au bord de la mer. V. nigrescens Pers. Stitz. L. Afr., p. 93. Lithoicea nigrescens Mass. Flagey, L. Alg., p. 93. — Immouzer et Arba de Tissa: sur les rochers. Verrucaria macrostoma D C. Stitz. L. Afr., p. 220. Lithoicea macros- toma Mass. Flagey. L. Alg., p. 94. Fez: sur les murs. nov. f. grisea B. de Lesd. — Fez: sur les murs. Thalle grisâtre, légèrement verdâtre à l’état humide, aréolé-brisé, à aréoles légèrement fendillées. Apothécies noires, petites, immergées, à sommet proéminent. Spores longues de 30-33 sur 15-18 4. nov. var. Mouretii B. de Lesd. — Aïn-Cheggag: roches calcaires. Crusta cinero-albida, sat crassa, humecta cinereo-viridula, diffracto- areolata, areolis amplis aut minutis, polygonatis, planiusculis, subti- liter rimulosis. Apothecia nigra, omnino immersa, apice prominu:a. Sporæ simplices 25-45 » long. 18-19 lat. V. detersa Stitz. L. Afr., p. 220. Lithoicea detersa. Flagey. L. Alg., p. 94. — Arba de Tissa: sur des grès. V. calciseda D C. Stitz. L. Afr., p. 219. Flagey. L. Alg., p. 96, — Aln- Cheggag, Fez: Moyen-Atlas Anoceur, roches calcaires. var. cæsia Arn. Ain-Cheggag : roches calcaires. — 298 — V. marmorea Scop. Flagey: E. Alg., p. 95. — Immouzer: roches cal- caires. Arthopyrenia cínereopruinosa Mass. — Fez: sur l'écorce des Grena- diers. Lichina pygmæa Ag. — Rabat : rochers au bord de la mer. Placynthium nigrum Mass. Pannaria nigra Nyl. Stitz. L. Afr., p. 85. Pannularia nigra Nyl. Flagey. L. Alg., p. 22. — Fez, Moyen-Atlas: Ano- ceur, roches calcaires. Synalissa symphorea var. parasitica. Flagey. L. Alg, p. 11. — Ain- Cheggag: sur thalle d'un Endopyrenium. Lempholemma Mouretii B. de Lesd. nov. sp. — Fez: sur la terre des rochers. Thallus I-, obscure olivaceus, tenuiter pruinosus, infra olivaceus, crassus, circa 10 mm. altus, 4-5 cent. latus; lobis bullatis vel bullato- plicatis congestis que. Apothecia numerosa, dispersa, parva, 0,2-0,3 mm. lata, immersa, dein thallum fere æquantia, disco plano, rubescente. Epithecium vix luteolum, thecium et hypothecium incolorata, para- physes arcte cohærentes, simplices, articulatæ, apice non inflatæ, asci clavati ; sporæ 8 næ. hyalinæ, simplices, ellipsoideæ, sæpe biguttula- tæ, 12-13 » long, 6,5-7 lat. Gelat. hym. I + intense cœrulescit. Collema cheileum Ach. Stitz. L. Afr., p. 14. Flagey. L. Alg., p. 104. — Fez: base d'un arbre et sur les rochers. Rabat: sur la terre. C. tenax Ach. Stitz. L. Afr., p. 14. C. pulposum var. tenax. Flagey. L. Alg., p. 105. — Fez: sur la terre. Ain-Cheggag et Sefrou: sur les rochers. C. multifidum Schzr. C. melænum Ach. Stitz. L. Afr., p. 13, Flagey. L. Alg., p. 104. — Aïn-Cheggag: sur la terre. Synechoblastus aggregatus Th. Fr. Collema aggregatum Nyl. Stitz. L. Afr., p. 15. — Fez: sur les Oliviers. Collemodiopsis nigrescens Wainio; Collema nigrescens Ach. Stitz. L. Afr., p. 15. Synechoblastus nigrescens Arn. Flagey. L. Alg, p. 107. — Arba de Tissa: sur les Jujubiers. Leptogium scotinum Fr. Flagey. L. Alg., p. 101. — Immouzer: sur des mousses. Fez: sur les rochers. : var lacerum Harmand. — Ain-Cheggag: sur les mousses. Moyen-Atlas: Anoceur, sur les mousses. ; L. microphyllum Harmand. Collemodium microphyllum Nyl. Stitz. L. Afr., p. 19. Flager. L. Alg., p. 103. — Fez: sur les arbres. LICHENS DU MAROC RECUEILLIS PAR M. LE D* R. Maing EN 1921. Usnea hirta Hoffm Stitz. L. Afr., p. 41, Flagey. L. Alg., p. 1. — Kenitra, forét de la Mamora: branches mortes de Quercus Suber, - = 299 — Letharia vulpina Hue. Chlorea vulpina Nyl. Stitz. L. Afr., p. 40. Fia- gey. L. Alg., p. 2. — Azrou : sur les Cèdres. 1.800 m. Teloschystes intricatus Hue. Physcia intricata Schær. Stitz. L. Afr., p. 3. Flagey. L. Alg., p. 15. , Djebel Amsitten : sur Argania sideroxylon. Ramalina farinacea f. nervosula Müll. Arg. — Kenitra, forêt de la Mamora: branches mortes de Quercus Suber. R. polymorpha Ach. Stitz. L. Afr., p. 35. Flagey. L. Alg, p. 4 — Grand-Atlas, Ourika: rochers gréseux au-dessus d’Anfageïn, 2.400 m. 35 R. capitata: Nyl: Stitz L. Afr., p. 35. — Grand Atlas, Ourika, Tizi- Chiker: rochers granitiques, 2.400 m. Solorina spongiosa Cromb. — Grand Atlas, Ourika, Djebel-Tachdirt : rochers porphyriques humides du versant nord, 3.500 m. Thalle indis- tinct, remplacé par des céphalodies gris-bleuâtres ou brunâtres. Spores brunes 3-4 nées, 1 sept., à loges égales, légèrement resserrées à la cloi- son, disposées sur un seul rang dans les théques, longues de 39-45 sur 18-21 u. Paraphyses cohérentes, articulées, thèques cylindriques, épais- sies au sommet. Epith. brun, thec. incolore, hypoth. légérement jau- nâtre. L’Iode sans action sur la gélatine hyméniale, bleuit les thèques. Gyrophora reticulata Th. Fr. — Grand Atlas, Durika, Djebel Tachdirt: 500 rochers porphyriques humides du versant nord, m, Squamaria melanophtalma D C. Lecanora Eva donc Stitz. L. Afr. p. 88. — Grand-Atlas, Djebel Tachdirt: rochers porphyriques, 3.500 m. Acarospora africana B. de Lesd. Mém. Soc. Sc. Nat. Maroc, 7, p. 138. Azrou : sur basalte, en sociéié du Rhizocarpum geographicum. 1.800 m. Thallus K-, C-, KC-, fusco-hepaticus, determinatus, intus albus, sub- tus que pallide ochraceus, circa 2 mm. crassus, areolatus. Areolæ in su- el sæ marginatæ, rimis que sat profundis separatæ; in peripheria squamu- losus, squamulis 2-3 mm. latis, convexis vage que radiatis. Apothecia nigra, punctiformia, subrotunda, in areolis singula vel bina, immersa, margine tenuissimo, integro concolore que marginata, disco plano nudo que. Epith. fuscum, thec. et hypoth. incolorata, para- physes simplices, cohærentes, articulatze ; asci clavato-inflati, apice in- crassati, circa 105 » longi, sporæ numerosissimæ, hyalinæ, simplices, 2,5-4 u long., 1,5 x lat. Gelat. hym. I + obscure cœrulescit, À, maroccana B. de Lesd. — Marrakech : rochers calcaires du Gueliz, TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES RAPPORTS D'EXCURSIONS DE LA SOCIÉTÉ ET LES MÉMOIRES SUR LE MAROC présentés à la session extraordinaire tenue au Maroc en 1921 — Les noms des edendis Mc e d'espéces, de variétés ou de formes nouvelles NOT sont laines cn caractères gra A Atractylis cancellata var. eremo- phila, 244 ; B Bouzy pe LESDAIN. Lichens du Maroc, recueillis par M. MOURET en 1912, 290. BRAUN-BLANQUET (J.) et MAIRE (R.). Etudes sur la végétation et la fiore marocaines, 5. C Caloplaca Mouretii B. de Lesd., D Diphratora maroccana B. de Lesd., 294 Dirina repanda var. crassa Mah. et Gill, 285 G GiLLET (A.). Voir MAHEU (J.) et —, 279 H Heppia maroccana B. de Lesd., — Mouretii B. de Lesd., 292. I Iris Sisyrinchium var. purpurea, 176. L Lecanora subfusca var. Mah. et Gill, 281. Lempholemma Mouretii B. de Lesd., 298. Contributions à l'étude des — du Maroc, 279; — du Maroc recueillis par M. MOURET en 1912, Linaria reflexa var. alba, 224. Liste systématique des plantes ré- coltées pendant la session extra- ordinaire au Maroc, 153 M ManuEU (J.) et GILLET (A.), contri- bution à l'étude des Lichens du Maroc, 79. ochracea dab Maire (R.). Lichens du Maroc re- cueillis par M. le D' — en 1921, 298 MAIRE (R.). Voir BRAUN-BLANQUET ) et — 5. MovnET, Lichens du Maroc recueil- lis par M. — en 1912, 290. (0) Opegrapha ramosa B. de Lesd., — rosea B. de Lesd., 296. P Pallenis spinosa var. sulfurea, 230. leptalea var. cyanella Contribution à Pétude de la végétation du Ma- roc désertique et du Maroc cen- tral, 245. Plantago Lagopus Maire, 226. var. glabrata Polyblastia opunticola Mah. et Q Quercus lusitanica var maroccana Br.-Bl. et Maire, 177. T Teloschistes intricatus var. spini- ferus Mah. et Gill., 287. V Végétation du Maroc désertique, 245; — du Maroc central (de Fez à Anoceur), 259 ; — Etudes sur la — et la flore rca 5 Verrucaria macrostoma nov. f. gri- ,esd., — nov. var. Mouretii B. de Lesd., 297. NOTE IMPORTANTE Les comptes-rendus des séances de la Session ont été insérés dans le corps du Bulletin, à la suite des comptes-rendus des séances ordinaires. Les rapports excursions, dont la r "longue, feront dorénavant l’objet d'un fascicule séparé, d’une table particulière. édaction est généralement assez accompagné