BULLETIN du MUSEUM NATIONAL d’HISTOIRE NATURELLE 4° série SECTION B ADANSONIA Botanique Phytochimie Tome 8 — 1986 PARIS MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 57, rue Cuvier, 75005 WASSOUR! BOTANICAL JUL 22 1987 BARDEN Liprary OK| BI2ZA| BULLETIN... du MUSEUM NATIONAL 1 HISTOIRE NATURELLE PUBLICATION TRIMESTRIELLE SECTION B ADANSONIA _ botanique _ phytochimie g * SERIE T. - 8 1986 N° 1 pOELEUN. du “MUSEUM NATIONAL D’ HISTOIRE NATURELLE = “SIS rue Cuvier, 75005” Paris : em ge = ee : . Directeur: : _Professeur bon eee BRYG00. ~ Section B: - ADANSONIA (BOTANIQUE) iS: a Se : Professeur PH. MORAT, ‘Laboratoire de Mec eames ©. Rédacteur + J JEREMIE.- Sees ee ee KALKEMAN, [ « LACOSTE, Paris ; }.-F: LEROY, Paris Ro gS PERES ‘Paris: Dz Motxo, Paris ; RSE Ge Pit eeee: gia ; ee a oh RAVER SE Louis ; R SCHNELL, EE 5 A Sos Soe SS MY Campo, Montpe! Hier. : ; a Sat oe ae es =e revue ae oe articles ¢ en n frangais 0 ou en Be: ccfsncrds aux ix divepe eee See aspects: de Ta: botaniqu ue: : systématique | gic, Salone. MELB. els ona ae oe ers phyloctieniet ete. = ee a 5 — nes Toy ? = = * . sh a es “plastic a ja seca ae ir tesne | vrage ou = see pages, ranches en é \juscules et ‘souls doivent tre -s0 “aut nm italiques. rma “maximum des jllustrat tions | publidey seat de 170 x 4s mm. ig ee ‘dot proportionnelles 4-celles des illustrations imprimées. Les dessi “sur bristol blanc” ow “‘ealque ; les photographies seront le plus nett cr: blan - Les ee co seeiems ia: Berner xt dune méme ae doivent are numérotées en” "chiffres arabes. a ae _ Tirés 4 part : S0-tirés a pe REDACTION, a Adansonia, Laboratoire Pines aoe | se se Fi Histoire naturelle, 16, rue Buffon, ree Paris, tél. 43.36.47.25. é — pour les ABONNEMENTS et ACHATS, au yente des Public eae 38, Sanat os cia oe 75005 P BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 4° série, 8, 1986, section B, ADANSONIA, n° 1 SOMMAIRE — CONTENTS FLORENCE, J. — Sertum polynesicum II. sven oe nouvelles des iles Marquises (Polynteie-Pratictioeg). (O05 ISI Fe as a. Sertum polynesicum II. New Rubiaceae from the Marquesas (French Polynesia). SASTRE, C. — Deux espéces nouvelles d’Ochnaceae du Venezuela................:. Two new species of Ochnaceae from Venezuela. BERG, C.C. — The Ficus species (Moraceae) of Madagascar and the Comoro RUC 5 aos a ar ig sets (eae cai eas Ae es Oe ee ce ses wa Les espéces de Ficus (Moraceae) de Madagascar et des Comores. Fay, M., Lesprun, J.-P., Stork, A. L. & Wtesst, J. — Un Fadogia (Rubiaceae) MaCerpGathcthe ATP ss ee i is a A ee A new Fadogia (Rubiaceae) from the Central African Republic. CREMERS, G. & SEL — Architecture végétative et structure inflorescentielle du genre saldvetioe aR, iis i ee ies 0 ne ba ee be dips wins onal and inflorescence structure in the genus Kalanchoe (Crassula- ceae) in Madag PIMENOov, M. G., OsTRooumova, T. A., TomkovitcH, L. P. & KLuyKkov, E. V. La structure anatomique du pétiole d’Ombelliféres - Pe COUIME. . ce scene The anatomical structure of the petiole of Umbelliferae from Central Asia. 63 Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 1 : 3-11 Sertum polynesicum II. Rubiaceae nouvelles des iles Marquises (Polynésie Francaise) J. FLORENCE Rés : Trois espéces nouvelles (Coprosma nephelephila, C. reticulata et Ixora ooumuensis) aid evi de la forét hygrophile d’altitude de l’ile de Nukuhiva (Marquises). Sum : Three new species (Coprosma nephelephila, C. reticulata and Ixora ooumuensis) are saci from the hygrophilous mountain forest of Nukuhiva island (Marquesas). Jacques Florence, Centre ORSTOM de Tahiti, B.P. 529 Papeete, Tahiti. Laboratoire de Pha- nérogamie, Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France. Les iles Marquises, situées entre 8° et 10°30’ S et 140°40’ W, constituent, au sein du Pacifique, l’archipel le plus éloigné de tout continent, a plus de 6000 km des cétes de l’Amérique centrale ou de |’Australie. Cet isolement biogéographique, avec un taux d’endé- misme supérieur a 50 %, nous a amené, aprés d’autres, a y effectuer des prospections. C’est ainsi que, dans le cadre du programme « Flore de la Polynésie Fran¢gaise » mené au centre ORSTOM de Tahiti depuis 1981, nous avons visité en particulier I’fle de Nukuhiva, située dans le NW de I’archipel, dont le secteur montagneux central de Toovii, culminant au Mt Tekau (1185 m), comporte les derniers vestiges de forét hygrophile d’altitude les plus inté- ressants des Marquises du Nord (FLORENCE, 1985). Nous en décrivons ici trois Rubiacées nouvelles Coprosma nephelephila Florence, sp. nov. Species hawaiiensibus speciebus, C. longifolia A. Gray et C. ternata W. Oliver affinis, sed diobus machinties’ Soliis et compositis inflorescentibus, a prima specie calycis longioribus lobis, pluribus stami- nibus, a wy es specie femineorum florum calycis breviore tubo et corolla calycem superanti praeci- 2 differt. A sequente specie, C. reticulata Florence, ternatis is foliis persistentibus stipulis, evolutiori- bus inflorescentibus et pleiomeris floribus longioribus calycis lobis differt. : Florence 6913, Nukuhiva, route Toovii — Terre Déserte, 6 km apres le col, 1050 m, fl. As 5.6. 1984 (holo-, P! ; iso-, BISH!, K!, NY!, Papeete!, US!). buste a petit arbre de 3 4 6 m de hauteur, dioique, a rameaux plagiotropes sympo- diaux a extrémités redressées, bois blanc créme, mi-dur. Rameaux striés et 4 entrenceuds épaissis sur le sec. Feuilles ternées décussées, en bouquets terminant les rameaux. Limbe étroitement obovale, oblong a subelliptique, glabre, long de 5-16,5 cm et large de 2- ae 5,5 cm, L/l = 3 ; base atténuée, décurrente sur le pétiole glabre long de 3-12 mm ; marge entiére, sommet aigu-acuminé ou abruptement acuminé, rarement ciliolulé ; nervure médiane canaliculée dessus, faiblement en relief dessous ; 8-13 paires de nervures secon- daires 4 peine marquées dessus, rases ou faiblement en relief et munies de domaties subcir- culaires glabres dessous ; rhaphides surtout visibles sur le dessous des jeunes feuilles ; sti- pules persistantes, engainantes, atteignant 4-6 mm de hauteur, tronquées, formant une colle- rette évasée, glabres, 4 marge distinctement ciliée intérieurement et a dent apicale haute de 0,5 mm, caduque et flanquée rarement d’une ou deux dents plus courtes. Inflorescences males axillaires, en grappes d’épis a épi terminal atieignant 2,5-5 cm, a pédoncule de 0,2-1 cm, a 2-4 épis opposés, les inférieurs plus longs et atteignant 1-2,5 cm, glabres, chaque épi portant 1-4 triades, |’épi terminal comprenant 3-5 fleurs ; bractées per- sistantes elliptico-deltoides, les inférieures plus ou moins foliacées, 4 x 1 mm, marge ciliée a la base et a l’apex, stipules bractéales plus courtes a marge ciliée. Fleurs créme in vivo ; calice faiblement campanulé, glabre, a tube atteignant 0,3-1,2 mm de hauteur, a 5-7 lobes étroitement deltoides et faiblement inégaux atteignant 2-2,5 mm de hauteur, rarement 1 ou 2 plus larges et a sommet faiblement Se resultant de la soudure partielle de 2 lobes ; corolle glabre, a tube évasé de 3-3,5 mm, 4a 5-6 lobes égalant environ le tube, étalés- rabattus, 4 marge papilleuse. 5-8 (-12) ae libres ou faiblement soudées a la base, insé- rées a la base de la corolle, exsertes, a filament glabre, linéaire, 7-10 mm; anthére de 4 mm, versatile, apiculée au sommet et auriculée a la base. On note rarement une soudure partielle ou totale de 2 ou 3 étamines ou d’une seule avec la corolle. Trés rarement, on ren- contre quelques fleurs hermaphrodites a ovaire a deux loges uniovulées. Inflorescences femelles axillaires, semblables aux males, mais plus courtes, atteignant 2-4 cm, a pédoncule de 0,1-0,7 cm, les grappes d’épis étant moins développées. Fleurs verdatres in vivo ; calice subcylindrique, glabre, a tube atteignant 0,25-0,4 mm, lobes semblables aux fleurs miles, 1,5-2,1 mm ; corolle glabre, 4 tube subcylindrique, 2,4-3 mm, a 5-6 lobes étalés-rabattus égalant Tacit le tube ; ovaire elliptico-cylindrique, atteignant 2,2 x 1,4 mm, glabre, a deux styles connés sur 1 mm, longs de 7-9 mm, exserts et incurvés, charnus et pubescents. Fruit immature ovoide, 1,1 x 0,5 cm, rosatre in vivo, a lobes du calice persistants ; les vieilles infrutescences accrescentes persistent assez longtemps sur les noeuds défeuillés. MATERIEL ETUDIE : Marquises, Nukuhiva : Florence 4342, épaulement Sud du Mt Ooumu, 970 m, 8.12.1982 (fl. o), BISH, K, NY, P, Papeete, US ; 4369, route Toovii — Terre Déserte, 6,5 km aprés le col, 1010 m, 9.12.1982 (fl. o), BISH, P, Papeete ; 69/3 (fl. 9, type). REPARTITION ET ECOLOGIE L’espéce est connue actuellement de la seule ile de Nukuhiva (Marquises du Nord). Elle habite la forét de nuages a Crossostylis biflora J. R. & G. Forster et Cyathea affinis (G. Forster) Swartz, sur les flancs des hauts vallons sous-crétaux, vers 1000 m. Nous l’avons rencontrée dans le secteur S-SE du Mt Ooumu, situé au vent et dans la partie NW de la chaine centrale située sous le vent. C’est un arbuste ou un petit arbre ne dépassant pas 5-6 m, présent dans le sous-bois avec Psychotria spp., Cyrtandra thibaultii Fosberg & Sachet, Myrsine nukuhivensis Fosberg & Sachet, Hypolepis tenuifolia (G. Forster) Bernh. et, plus rarement, Coprosma reticulata Florence, décrit ci-dessous. “t2 . AS Rina, Se NN ; iN VipeF SS Wy, \ AN) YF, NGFEN)) iN Z Wr 22 Pl. 1. — Coprosma nephelephila Florence : 1, rameau florifére 9 x 0,65 ; 2, gaine stipulaire x 1,5 ; 3, détail de la face inférieure munie de domaties x 1 ; 4, inflorescence o x 1; 5, fleur o épanouie x 3,5; 6, fleur 9, Sstigmates mirissant x 5; 7, fruit immature x 2,2. (1-3, 6, 7, Florence 6913 ; 4, 5, Florence 4342). AFFINITES C. nephelephila se rattache a la section VII décrite par OLIVER (1935). Elle comprend les espéces hawaiennes caractérisées par des stipules engainantes 4 marge ciliée, denticulée ou non. L’espéce nouvelle présente des affinités avec le groupe de C. longifolia A. Gray a stipules ciliées non denticulées. Par ses feuilles ternées, elle se rapproche de C. longifolia et C. ternata W. Oliver ; elle s’en distingue par la forme et la taille des feuilles et le type Finn Nee ; de la premiére, elle se distingue par le calice a dents plus longues et une pléiomérie des fleurs plus marquée ; de la seconde, par le tube du calice plus court et non constricté et la corolle dépassant le calice dans les fleurs femelles. De C. reticulata, que nous décrivons ci-dessous et qui appartient 4 la méme section, elle se distingue par ses feuilles ternées a stipules persistantes et des inflorescences composées de grappes d’épis. Enfin, elle nourrit des affinités plus lointaines avec C. esulcata (F. Brown) Fosberg qui était la seule espéce connue jusqu’a présent des iles Marquises ot elle est endémique de l’ile de Ua Pou, située 4 35 km au sud de Nukuhiva. Elle se distingue de cette espéce, que nous n’avons pas vue en herbier, par ses feuilles ternées, des stipules ciliées non denticulées, ses inflorescences et le calice 4 dents longues. On pourra enfin noter que la multiplication des piéces florales, en particulier les étamines, que l’on trouve chez certaines espéces hawaiennes de ce groupe, ainsi que la soudure partielle de certaines piéces, lige a la pléiomérie, et la présence sporadi- que de fleurs hermaphrodites parmi les fleurs m4les, ont été relevées chez C. cookei décrit par FosBerG (1937) de l’ile de Rapa, au sud des iles Australes, 4 plus de 2500 km au Sud- Est des Marquises. Le nom spécifique s’applique au biotope qui est la forét de nuages ; il est formé du grec néphélé, le nuage, et phila, qui aime. Coprosma reticulata Florence, sp. nov. Species marquesense G. nephelephila Florence affinis sed oppositis foliis caducis stipulis, spicifor- gps: thyrsis et breviore calyce monomeris floribus praecipue differt. Aliter hawaiense . John majoribus foliis, glabris stipulis, inflorescente, masculorum florum breviore calyce, stami- ick numero et minoribus femineis floribus differt. : Florence 4306, Nukuhiva, Toovii, épaulement au-dessus du réservoir, 970 m, fl. 9, 4.12. 1982 gree P! ; iso-, BISH!, K!, NY!, Papeete!, US!). Arbuste a petit arbre atteignant 8-10 m de hauteur, dioique, 4 rameaux orthotropes 1 les juvéniles fistuleux et ronds, bois blanc créme, mi-dur. Feuilles opposées décus- sées. Limbe elliptique-oblong, oblancéolé a étroitement obovale, glabre, coriace, long de 3 5-i%S cm et large de 2-6 cm, L/l = 3 ; base atténuée et décurrente sur le pétiole glabre long de 3,5-13 mm ; marge entiére, sommet aigu-acuminé ou abruptement acuminé ; ner- vure médiane canaliculée dessus, plus ou moins en relief dessous ; 9-13 paires de nervures secondaires 4 peine marquées dessus, rases ou faiblement en relief dessous ; réseau tertiaire distinct dessous ; aisselles de la médiane et des secondaires munies irréguli¢rement de doma- i ee EE Pl. 2. — Coprosma reticulata Florence médian inféri : 1, rameau florifére 9 x 0,75 ; 2, gaine stipulai édiar e, face inférieure x 0,95 ; 4, sommet d’inflorescenc 7, fruit immature x 3,5. (1-3, 6, 7, Florence 4306 ; 4, 5, re X 3,5 ; 3, détail de la eo X 2,2; 5, fleur o x 4,5; 6, fleur? x 4,5; Florence 4325). _— fon ties plus ou moins allongées, glabres ; ; stipules rapidement caduques, engainantes, atteignant 3-5 mm de hauteur, tronquées 4 faiblement sao hia glabres, 4 marge courtement ciliée intérieurement et a dent apicule atteignant 1,5 m Inflorescences males axillaires ou sur les sig défeuillés, en thyrses spiciformes ou en épis, atteignant 1-1,5 cm, a pédoncule de 1-3 mm, les épis comprenant 1-2 diades et un apex 3 (-5)-flore ; bractées persistantes, ovato-deltoides, atteignant 3 mm, ciliées, stipules bractéales plus courtes, arrondies 4 deltoides a marge ciliée ; on trouve rarement a la base du panicule 1-2 noeuds contractés formés de deux systémes bractées-stipules décussés et sté- riles. Fleurs blanc verdatre in vivo ; calice cupuliforme 4 faiblement campanulé, glabre, 4 tube atteignant 0,5-1,5 mm, a 4-6 dents faiblement inégales, deltoides, non ou a peine cilio- lules, atteignant 0,3-0,9 mm, la partie adaxiale souvent un peu plus grande ; corolle glabre, a tube évasé atteignant 3,5-4,2 mm, a 5 lobes un peu plus courts, étalés-rabattus. 5 étamines libres, insérées a la base de la corolle, exsertes, a filet glabre, linéaire, 1-1,3 cm ; anthére de mm, versatile, apiculée au sommet et auriculée a la base. Inflorescences femelles sem- blables aux males, mais plus développées et atteignant 2,5 cm ; on note occasionnellement une réversion végétative : diade florale remplacée par une ou deux feuilles réduites, apex florifére se transformant en axe végétatif. Fleurs blanc verdatre in vivo ; calice subcylindri- que, glabre, a tube atteignant 0,4-0,8 mm, a 4-6 dents subégales de 0,3-0,6 mm, générale- ment distinctement ciliolulées ; corolle glabre, 4 tube subcylindrique de 1,5-2 mm et 4 5 lobes deltoides, atteignant 2,2-2,5 mm, étalés-rabattus ; ovaire elliptique, 3,5 x 2 mm, glabre, 4 deux styles libres 4 la base, exserts et incurvés, longs de 8-9 mm, charnus et pubescents. Fruit immature, ovoido-elliptique, 7 x 4 mm, rose in vivo, a lobes calycinaux persistants. MATERIEL ETUDIE : Marquises, Nukuhiva : Florence 4306 (fl. 9, type) ; 4316, Toovii, vallée au-dessus du réservoir, 805 m, 6.12.1982 (fl. o), BISH, K, NY, P, Papeete, US ; 4325, Toovii, épau- lement au-dessus du réservoir, 910 m, 7.12.1982 a co), BISH, P;: Papeete ; 4346, épaulement Sud du Mt Ooumu, 980 m, 8.12.1982 (fl. 9, j. fr.), BISH, K, NY, P, Papeete, US ; 4368, route Toovii — Terre Déserte, 6,5 km aprés le col, 1010 m, 9.12. 1982 o,f. P, Papeete ; 7452, flanc urs de la val- lée de Tapuaooa, 925 m, 5.3.1986 (j. fr.), BISH, P, Papeete REPARTITION ET ECOLOGIE Connue, comme l’espéce précédente, de l’ile de Nukuhiva ot elle est probablement endémique, on la trouve entre 800 et 1000 m, dans la forét de nuages a4 Crossostylis—Cya- thea ; mais, montrant ainsi une amplitude écologique plus large, on la rencontre également sur les croupes et hauts de pente, en formation mésophile 4 Metrosideros—Gleichenia, parmi Weinmannia parviflora G. Forster var. marquesana (F. Brown) Fosberg, Wikstroemia foetida (L. f.) A. Gray, Trimenia marquesensis F. Brown ou le trés rare Cyrtandra toviana F. Brown. Elle parait plus fréquente dans le secteur sous le vent (région NW de la chaine centrale) que dans le secteur au vent (région centrale de Toovii). ; 2, stipule, face externe x 3,1; lle 6tée x 2. (Florence 6855). sous A deci AFFINITES Comme l’espéce précédente, C. reticulata se rattache, au sein de la section VII, aux espéces a stipules ciliées non denticulées. Elle s’apparente a C. molokaiensis par ses feuilles osées, mais s’en différencie principalement par ses inflorescences et les dimensions flo- rales plus modestes. Mais c’est de C. nephelephila que cette espéce parait la plus proche. Elle s’en distingue par ses feuilles opposées coriaces et des fleurs 4 dents du calice plus courtes. C’est le type inflorescentiel qui rapproche le plus ces deux espéces, toutes deux endémiques de la méme ile. En effet, il est permis de supposer que !’un des types ait pu dériver de l’autre : passage de |’épi spiciforme (C. reticulata) pauciflore a la grappe d’épis 4 épi terminal (C. nephelephila) multiflore ou au contraire réduction du nombre des axes aboutissant a 1’épi simple. Bien qu’appartenant au groupe des espéces hawaiennes caractérisé par C. Jongifolia, les deux espéces nouvellement décrites s’en distinguent immédiatement par leur type d’inflores- cence qui différe du glomérule pédonculé qui est le type général de ce groupe et qui est aussi largement répandu dans tout le genre. Le nom spécifique a trait au réseau tertiaire bien marqué sur la face inférieure : du latin reticulata, réticulé. Ixora ooumuensis Florence, sp. nov. Ab altera cauliflora polynesica specie, I. temehaniense J. W. Moore, minoribus elliptico-ovatis foliis, minoribus floribus, tp pubescente extus et intus calyce et sparse intus corollae lobis pubescentibus praecipue differt : Florence 6855, Nukuhiva, épaulement Sud du Mt Ooumu, 830 m, fl., 29.5.1984 (holo-, Pt). pig ten connu Arbrisseau monocaule de 1,5 m de hauteur. Feuilles opposées, en bouquet terminal. Limbe subelliptique a ovale, glabre, long de 16,5-18,5 cm et larg e de 9-10 cm, subcoriace, 4 base tronquée a obscurément subcordée, a marge entiére, a iene aigu-acuminé ; nervure primaire en relief dessous, 8-10 secondaires + planes ; petiole glabre, épais, 2-3 mm ; sti- pules deltoides 4,5 mm de hauteur, glabres, 4 acumen caréné et subulé, 7-9 mm Inflorescence caulinaire, 6-flore, disposée en une cyme sessile naissant a 1,2 m de hau- teur ; bractées caduques. Fleurs odorantes. Calice rouge lie de vin in vivo, faiblement évasé, a pubescence séteuse plus fournie intérieurement ; tube atteignant 3 mm ; 4 lobes faiblement inégaux, deltoides, atteignant 0,7-1 mm. Corolle lie de vin a rosatre a la base, le reste virant au blanc in vivo, hypocratériforme, a tube glabre atteignant 2-2,3 cm, a 4 lobes oblongs a sommet aigu, atteignant 1-1,2 cm, portant intérieurement quelques poils blancs épars ¢ séteux. 4 étamines insérées a la gorge de la corolle, exsertes, eg wsieun aplati, élargi 4 la base, atteignant 1,2-1,5 mm ; antheére linéaire, 5-6 mm, apiculée au met et auriculée 4 la base. Ovaire éparsement pubescent, subcylindrique, 2,7 x 1,4 mm ; de atteignant 2,4 fe | wine 2,7 cm, exsert sur 5 mm, pubescent de la base aux deux tiers ; stigmate a deux lobes linéai- res, obtus, 3-3,2 mm, réfléchis. Fruit inconnu. REPARTITION ET ECOLOGIE Endémique probable de Nukuhiva ; connue par une seule station en forét de créte a Metrosideros— Weinmannia. AFFINITES Se différencie d’Jxora temehaniensis, seule autre espéce cauliflore de la Polynésie, par ses feuilles plus petites, ovales et non elliptiques, ses fleurs plus modestes, a calice distincte- ment sétuleux et a lobes de la corolle portant de rares poils séteux. REMERCIEMENTS : Nous tenons a remercier ici, Mrs. N. HALLé, sous-directeur au laboratoire de Pape nea: du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris pour ses conseils dans |’élaboration de ce travail ; J. Roux et Y. SELL, du laboratoire de Morphologie Expérimentale de I’ Institut de Bota- nique de yp pee snes, qui ont bien voulu éclairer de leur bienveillance des points délicats. BIBLIOGRAPHIE Brown, F. ee H., 1935. — Flora of Southeastern Polynesia. III. Dicotyledons. Bull. Bish. Mus. 130, 38 , 70 fig., a - 1985. — Mer polynesicum I. Plakothira Florence (Loasaceae), genre nouveau des es Marquises. Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 7, 1985, section B, Adansonia, n° 3 : 339. 245, pes FOR, bi — Some Rubiaceae of Southeastern Polynesia. Occ. Pap. Bish. Mus. XIII i": 245- 93, 15 fig. FosBERG, F. R., 1956. — Studies in Pacific Rubiaceae I-IV. Brittonia 8 (3) : 165-78. Moore, J. W., 1933. — New and critical plants from Raiatea. Bull. Bish. Mus. 102, 53 p. Ouiver, W. R. B., 1935. — The genus Coprosma (Rubiaceae). Bull. Bish. Mus. 132, 207 p., 67 fig., 59 pl — ~EeSe ye stil aadeal xuvah & ommengite ; evslt xuebh xem send af oh ineseadnd mim 2 we teexo sme Oe uesoo Hurt .2ideslisy yom £.0-€ vido -STRTAROOL IIA sisonyio a Hes vial BrvivO, TRIO 4 Ethenines es. insbedes a ia et agra at i ceo 2 ° mr ave eee Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 1 : 13-16. Deux espéces nouvelles d’Ochnaceae du Venezuela C. SASTRE Résumé : Description de deux espéces nouvelles d’Ochnacées du Vénézuéla : Sauvagesia — sepala Sastre et Tyleria apiculata Sastre et réalisation d’une clef du genre Tyleria Gleason Sum : Description of two new species of Venezuelan Ochnaceae : Sauvagesia falcisepala case ak Tyleria apiculata Sastre and establishment of a key of the genus Tyleria Gleason. Claude Sastre, Laboratoire - Phanérogamie, Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, Franc Parmi les collections récentes effectuées au Vénézuéla, deux spécimens appartenant res- pectivement aux genres Sauvagesia L. et Tyleria Gleason sont représentatifs de deux espéces d’Ochnacées non décrites a ce jour. 1. Sauvagesia falcisepala Sastre, sp. nov. — (Pl. 1, J-4). Frutex 0,5 m altus ae Sap Ages coriaceis sessilibus, falciformibus, 5-10 cm longis, 0,7-1,2 cm latis, popes serrulata, stipulis ovatis, 1-1,2 cm longis cum margine ciliosissima ; flores axillares, sepa- lis in alibus, arcuatis et atte ‘externis 1,3 cm longis, internis 0,8 cm longis, petalis non visis, staminodiis externis nullis, staminodiis internis 5, petaloideis, ovoideis, 6 mm longis, antheris 5, ovario conico ; pedunculo fructifero pendenti, 3 cm longo, capsula 5 mm longa, stylo persistenti, seminibus 0,8-0,9 mm longis Typus : Huber & Medina 5918, Venezuela, Terr. Fed. Amazonas, Dpt. Rio Negro, arbustales roca abierta y bosque bajo denso en la vertiente oriental del Macizo Aracumini, 1°32’ N, 65°48’ W, 750 m, 10.2.1981 (holo-, P ; iso-, VEN). S. falcisepala, a inflorescence axillaire, est 4 rapprocher de S. nudicaulis Maguire, S. erioclada Maguire & Phelps et de S. aliciae Sastre, arbrisseaux vivant aussi au Vénézuéla. Il s’en distingue nettement par la taille de ses sépales, au plus égale 4 7 mm chez ces 3 espe- ces, et surtout par leur forme absolument originale chez le genre Sauvagesia. En effet, toutes les espéces connues jusqu’a présent possédent des sépales ovés a lancéolés, mais en aucun cas falciformes (d’ou le nom spécifique de cette nouvelle espéce). plus, les feuilles de S. falcisepala présentent une taille spectaculaire chez le genre Stnclandiels (jusqu’a 10 cm de longueur) et sont falciformes alors que les feuilles des autres espéces a inflorescences axillaires sont ovales 4 lancéolées (SASTRE, 1970). a 2. Tyleria apiculata Sastre, sp. nov. — (PI. 1, 5-/2). Frutex 3 m altus, Lgcoaneaae aes coriaceis sessilibus, lanceolatis, a 8,5 cm longis, 1-1,5 cm latis, pars obtuso, ven undar. merosis parallelis, 5-10° angulis cum vena primaria, margine subter integra supra pele pesticnteaiy poi ata ; inflorescentius terminalibus, erectis, paniculatis, ad_ 8 cm longis, bracteis caducis, 0,6-1 cm longis, cellis 4-6 mm longis, sepalis 5, sub-aequalibus, 8-9 mm longis, obtusatis, petalis 5, corona 1- nae ‘satan . 8 mm Tongis, oblongis, appendici- bus lateralibus 1-2 minutis, antheris 5, 4 mm lon ngis, sub-sessilibus, apiculatis, ovario conico, 3- lo ig ab pent pathic stylo paler sina conica 12 mm longa, stylo persistenti, seminibus ala-— is, 3 X TyYPus : Steyermark 129649, Venezuela, Terr. Fed. Amazonas, Dpt. Atabapo, cerro Marahuaca, laderas que mire Sita sur-oeste, cabeceras del rio Iguapo, sector meridional de la Meseta sur-este, bosque enano musgoso con ramas semidecumbentes y entrecruzadas, 3°36’ N, 65°23’ W, 1560 m, 13- 14.10.1983 (holo-, ? ; iso-, VEN). Cette espéce a feuilles sessiles et a inflorescences composées avec des axes secondaires bien développés, est a rapprocher de 7. spectabilis Maguire & Wurd. et de T. floribunda Gleason Elle s’en distingue nettement par ses feuilles plus courtes (inférieures 4 9 cm au lieu de 11-15 cm chez les autres espéces) et surtout par ses étamines remarquablement apiculées, d’ou son nom spécifique. Depuis les travaux de MAGuIRE & WuRDACK (1961) établissant le systeme du a Tyleria, snp espéces ont été décrites par MAGUIRE & STEYERMARK en 1972 et par STEYERMARK en 1984. Aussi est-il nécessaire de faire une nouvelle clé de détermination per- mettant de pat systématiquement toutes les espéces de Tyleria les unes par rapport aux autres CLE DE DETERMINATION DES ESPECES DE TYLERIA 1. Feuilles nettement iter ; angle nervures I-II de 2. Inflorescence composée a4 axes secondaires bien ial ; sépales longs de 4-10 m 3. Feuilles longues ie WHR Oe ye re Cb octets eens T. Sicadbia Sastre 3’. Feuilles longues de plus de ll c . Limbe a piace aristé ; pris subrectangulaires Bh napdbigageleae T. spectabilis Maguire & Wurd. 4’. Li oH te sominet non aristé ; sipeles OVGS. . .. «225 5 ieee ewe . floribunda Gleason Inflores nee * secondaires réduits ou nuls ; sépales longs de 11-20 mm. fag Feuilles ‘linéai De a ea es ea oe ba EGE hay eee eee ee gnu eae: T. linearis Gleason 5’. Feuilles bites a ovales 6. Fleurs de 6-8 cm de diame. $8. Pe BUiE. BFE 5. SUL A. 2G, HPI T. grandiflora Cee 6’. Fleurs:de 3-3,5 om-de diamétre «chicas usar omits T. phelpsiana Maguire & Steyerm Feuilles subsessiles a p api ; vane nervures I-II de 40-60°. 1, Feuilles subsessiles pon NN 5 cS ae hae Mie 0g We Kh FAS os aa T. spathulata Gleason . Feuilles pent pét foisee Ee aristées. me Sépales aigus a vagus 9. Aréte du limbe longue de 16-22: mas. tics 40. (ipl T. silvana Maguire & Steyerm. 9’. Aréte du limbe longue de 5-8 mm. 30, FURS BOMIBITOS 6 oon no vk Coe en bee a T. aristata Maguire & Wurd. if; Pleas on 24. os aa T. tremuloidea Maguire & Wurd. Selah alee iron 1 I a es i a Pl..1 — Sauvagesia halcieenale. 1, uncon florifére ; 2, apex de la desc bs sie lahat : He avec le calice et les staminodes persistants ; 4, gra — Tyleria a piculata : 5, j — orifére ; pex de la fe face inférieure ; 7, 4°" a terminal 8, jeune bouton floral pi a rene ées ; ae ve ; amas floral san calice et sans corolle ; 10, j e bouton Pao ores montrant les piéces ea place (1 étamine a été ret og 11, jeune étamine ; 12, pil re Huber & Medina 5918 ; 5-12, Steyermark 12964 — 8’. Sépales obtus a arrondis. 11% «inflorescence neniante....cn. iu cnn GPs ee Ge. e+ T. pendula Maguire & Wurd. 11°. Infloresa@nce dressée &,.. .. 2%... pecs ccs a Pece cs us s+> pte T. breweriana Steyerm. BIBLIOGRAPHIE MacurrE, B. & Wurpback, J. J., 1961. — or in Botany of the Guyana Highlands 4 (2). Mem. N. Y. Bot. Gard. 10: os Sig. 2. MacuireE, B. & STEYERMARK, J. A., 197 on —_ ie in the Flora of the Meseta del Cerro Jaua. — N. Y. Bot. Gard. 23 : 866-869, fig. 9. SASTRE, C., 1970. — Sauvagesia erecta L. : ses variations. Espéces affines. Ca/dasia 11 (51) : 3-66. STEYERMARK, J. A., 1984. — Ochnaceae in Flora of the Venezuelan Guyana. 1. Ann. Missouri Bot. Gard. 71 : 319-323, fig. 8. SIE 3: Bull. Mus. nain. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 1 : 17-55 The Ficus species (Moraceae) of Madagascar and the Comoro Islands C. C. BERG Summary : A taxonomic revision of the ame Ficus in Madagascar and the Comoro _ is presented ; potest med species are recognized. Five new taxa are described : F. a . Berg, F. humbertii C. C. Berg, F. harthiteists Ce. Beg; F. iiadeialebrieiiis ts €. , and F, antandronarurm (H. Perrier) C. C. Berg subsp. ig C. C. Berg. Four new vemibshitied are made : F. endandronsram (H. Perrier) C. C. Berg, F. pachyclada Baker Bae! arborea (H. Perrier) C. C. , F. reflexa Thunb. ial pin Fe Sach (Baker) C. C. Berg, F. reflexa Thunb. subsp. See (Baker) C. C. Ber. eter Révision taxonomique des Ficus de Madagascar et des Comores ; 25 iy sont reconnues. Cing taxa nouveaux sont décrits ici : F. ampana C. C. Berg, F. hum Peet Sas Se ; Berg, F. posées : F. , F. pachycl (H.:, Perrier): .C..C, F. reflexa Thunb. eng "aldabrensis (Baker) C. C. Berg et F. reflexa Thunb. enon peosreialen: (Baker) C._C,..Bere. C. C. Berg, Institute for Systematic Botany, State ahead of Utrecht, Heidelberglaan 2, Utrecht, the Netherlands. Present address : The Norwegia sc a and the Botanical Garden of the University of Bergen, N-5067, Store Milde, Ae: The first six species of Ficus for the Madagascar flora region (Goon, 1974) were described by THUNBERG (1786) and Lamarck (1788). Many new species were added by BAKER (1877, 1883, 1885, 1887, 1890), most of them based on collections made by BARON in Madagascar and a few based on material from neighbouring islands. Some more species were added by BaILLON (1895) for Madagascar and by CorpDemoy (1895) for La Réunion. O species were described by WaRBURG (1894) from material collected in the Comoro Islands. In 1928 PERRIER DE LA BATHE revised the genus for Madagascar. This study served as a base for the treatment of Ficus in the Flora of Madagascar (1952). PERRIER DE LA BATHIE reduced many of BAKER’s names to synonyms or to varieties and described a few new species as well as a number of new varieties. Several of these taxa proved to be hete- rogenous, sometimes even comprising material from different subgenera. Relations of the Madagascan flora with floras of other regions in Africa were neglected. The weak points in the work of PERRIER DE LA BATHIE caused difficulties in identifying collections, which led to the present revision, carried out within the framework of floristic studies of Ficus for various parts of continental Africa (Cameroun, Gabon, Togo, Tropical East and Southern Africa) . for the Mascarene Islands. The species are arranged according to COoRNER’s classification of Ficus (1965) and within Galoglychia according to a subdivision proposed by BERG (1986). es For the Madagascar floristic region thirty Ficus species are presently recognized, and for the whole African floristic region 105 species. Four species are found both in continen- tal Africa and in the Madagascar floristic region : F. lutea, F. polita, F. sycomorus, and F. trichopoda, all occurring in Madagascar, F. Jutea and F. sycomorus also on other islands. Eighteen species are endemic to Madagascar. Five species are also found in other parts of the Madagascar region : F. antandronarum (with subsp. bernardii), F. bojeri, F. aa F. reflexa, F. rubra, and F. tiliifolia. e Comoro halinis have two endemic taxa : F. karthalensis and F. antandronarum me bernardii ; F. bojeri and F. pachyclada (vel aff.), F. rubra, and F. tiliifolia occut also on other islands, and F. /utea and F. sycomorus both on the continent and on other islands. The indigenous flora of the Mascarene Islands comprises five Ficus species of which F. lateriflora and F. mauritiana are endemic. F. densifolia also occurs in the Seychelles, F. reflexa and F. rubra are also in the other (groups of) islands. The Seychelles have five indigenous taxa of Ficus : F. bojeri, F. densifolia, F. lutea, F. rubra, and the endemic F. reflexa subsp. seychellensis. The Aldabra Islands have three indigenous taxa of Ficus : F. lutea, F. reflexa subsp. aldabrensis, and F. rubra (cf. FosBERG & RENVOIZE, 1980). The composition of the Ficus flora of the Madagascar region differs from that of the African continent by a stronger representation of subdivisions of Ficus centered in the Asian-Australasian region. Most of the Ficus species of the Madagascar flora region are adapted to rather dry conditions (dry forest, savanna) and/or belong to sections or subsec- tions in which this at least holds for many species. FICUS subg. FICUS sect. SYCIDIUM Mig. Terrestrial, dioecious trees or shrubs ; sap watery. Leaves (almost) distichous (and alternate) or subopposite, margin often dentate, when juvenile often + deeply pinnately of palmately incised ; glandular spots in the axils of the basal lateral veins beneath (or in pachyclada on the base of the midrib) ; stipules lateral to semi-amplexicaul. Figs in the leaf axils or on the older wood, pedunculate, usually with a bract at the base of the pedun-* cle and with 2-4, usually disperse (peduncular) bracts, several bracts on the outer surface of the receptacle, ostiole circular with several ostiolar bracts visible, only the lower ostiolat bracts descending ; interfloral bracts lacking, receptacle inside setose ; staminate flowers usually near the ostiole, tepals (2-)3-6, free, stamen(s) 1 (or 2), pistillode present ; seed and gall flowers distinct, tepals 1-6, free, stigma 1, truncate and infundibuliform ; pedicels, (margin of the) tepals and (usually also the) style hairy ; endocarp body released ; wall of the fig in fruit soft, red, orange, or yellow. Section Sycidium comprises ca. 105 species, most of them in Asia-Australasia, four i? continental Africa, and six in the Madagascan floristic region (five of them in Madagascar). In contrast to the other sections (or subgenera) represented in Madagascar and thé Comoro Islands, the delimitation of the taxa of section Sycidium recognized in the presen! sii a —s oe treatment is in most cases somewhat doubtful. Except for the Sycidium species of the African continent, the taxa of the Madagascar flora region are not clear-cut because of the occurrence of specimens with transitional features, suggesting the possibility of hybridiza- tion. 1. Ficus pachyclada Baker i x . Soc., Bot. 22 : 522 (1887) ; H. Perrier, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 173 (1928), and in iid FL. Madagascar, Moracées : 68, tab. 13 (1952). TYPE : Baron 4496, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). Tree up to 25(-35) m tall. Leafy twigs 1.5-4 mm thick, usually scabrous, whitish- hispidulous or sometimes to brownish-hirtellous, the bases of the hairs not swollen, when dry (red-)brown, periderm (of older parts) flaking off. Leaves in spirals ; lamina cor- diform to ovate, sometimes subobovate or elliptic, (2-)4.5-14(-22) x (1.8-)4-8(-14) cm, equal-sided (or unequal-sided), chartaceous, apex short-acuminate, base cordate to subcor- date (to rounded to obtuse), margin crenate-dentate ; both surfaces scabrous, + densely his- pidulous, the lower surface hirtellous or subhirtellous to puberulous as well ; venation plane above, (very) prominent beneath, lateral veins 2 x (3-)4-6, (main) basal pair + distinctly branched, reaching the margin at about the middle of the lamina, below the main basal pair of lateral veins 1-3 pairs of minor basal veins, these usually on both sides of the midrib not equal in number and position, tertiary venation + scalariform, in small leaves reticulate ; glandular spot present in the axils of the (main) basal lateral veins, mostly inconspicuous ; petiole (1-)2.5-5(-13) cm long, hispidulous ; stipules 0.1-0.5 cm long, hispidulous, caducous. Figs usually solitary in the leaf axils or below the leaves on previous season’s growth ; peduncle 0.5-2(-2.5) cm long, 1-2 mm thick, hispidulous ; peduncular bracts 3, ovate, ca. 1 mm long ; receptacle subglobose to subpyriform, when dry ca. (0.8-)1-1.5 cm in diameter, hispidulous, at maturity red ; ostiole ca. 0.5-0.6 mm in diameter, prominent. Staminate flowers also among the gall flowers, subsessile or up to 3 mm long pedicel- late ; tepals 4, free, oblanceolate to subspathulate, 1.5-2 mm long ; filament up to 1 mm long, anther 0.8-1 mm long, apiculate, apiculus reflexed. Pistillate flowers : tepals 4-5(-6), subspathulate to oblanceolate, 1.5-2 mm long ; seed flowers sessile or up to 3 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 1.5-2 mm long ; gall flowers sessile or up to 3(-3.5) mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.4-0.5 mm long. Fruits ellipsoid to ovoid, ca. 1-1.2 mm long ; ‘‘gall fruits ’’ ellipsoid to subglobose, ca. 1 mm lon In juvenile specimens the lamina is often subpalmately lobed to parted, the segments and their first divisions may be lobed as well. Some collections (e.g., Humbert 13237) are hardly hirtellous on the lamina beneath, therefore hardly distinguishable from forms of F. bojeri from the Comoro Islands (e.g., Ducatillon 422 and 443). In this case the wider Ostiole can serve to tell F. pachyclada apart from F. bojeri. The form of F. bojeri found in Madagascar can be readily distinguished from F. pachyclada. a a. Subsp. pachyclada — Ficus broussonetiifolia BAKER, J. Linn. Soc., Bot. 25 : 346 (1890) ; H. PERRPR, ANS Bot. Bull. Mens. 2 : 173 (1928). Type : Baron 5691, Madagascar, Androna (holo-, K Leafy twigs 2-6 mm thick. Lamina 4-14(-22) x 2-8(-14) cm; lower surface sparsely hispidulous and hirtellous (to subhirtellous) ; tertiary venation for the greater part scalari- form, the smaller veins mostly very prominent. Receptacle when dry up to 1.5 cm in dia meter. TION : Madagascar (West to Central) ; in (dry) forest, often along rivers, or in 1300 DISTRIBUT periodi- cally inundated places ; at altitudes up to m ; probably also in the Comoro Qienas’ (Grande Comore). COLLECTIONS EXAMINED. — COMORO Pies ‘ soit Br fh : wnerdan (probably collection Bojer) Sn. (in P mixed with F. bojeri); Loup 74. MapD Baron 4496, 5691, 5762; Bor 2027 bis ; Capuron sion SF, 24833- SF. Solis 396 - "Debaey "14287, 17966 ; Humbert 6664 bis, 11326, 12420, 12924, 19912 ; Léandri 3771 ; Perrier de la Bathie 225 bis, 10062, 10071, 11844, 13645, 13877, 14610, 15890 bis, 15911, 16787 ; Poisson 72; Seyrig 8, 813. The collections from the Comoro Islands (Boivin, Bouton, Loup) were made from — juvenile specimens and their identity is not certain. b. Subsp. arborea (H. Perrier) C. C. Berg, comb. et stat. nov. — Ficus soroceoides BAKER var. arborea H. PERRIER, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 168 (1928), and in HuMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 67, tab. 12, fig. 4 (1952). SyntyPes : Perrier de la Bathie 9950 and 9957, Madagascar, Analamazaotra Forest (P). Leafy twigs 1.5-3 mm thick. Lamina 3-8 x 2-6 cm ; lower surface sparsely hispidu- lous and subhirtellous to puberulous ; tertiary venation predominantly (loosely) reticulate, the smaller veins slightly prominent to plane. Receptacle when dry up to 1 cm in diametef. DIsTRIBUTION : Madagascar (Central to East) ; in forest. COLLECTIONS EXAMIN — Mapaaascar : Cours 599; Humbert 13237; Perrier de la Bathie 9950, 9957, 14610, 18334 ; Sei Forest. Mais 2035, 5443 ; Thouvenot IZ). 2. Ficus bojeri Baker Fl. Mauritius and the Seychelles : 286 (1877). Type : Horne 342, Seychelles, Mahe (holo-, K). Tree up to 12 m tall. Leafy twigs 1-3 mm thick, usually very sparsely hispidulous and nearly smooth, when dry (yellowish-) brown, older parts often orange-brown or red-brow?; a eee periderm of older parts flaking off. Leaves (tending to) distichous, often subopposite ; lamina oblong to elliptic or to (sub)ovate, (3.5)10-17(-24) x (1.5)4-6.5(-10) cm, equal-sided or unequal-sided, chartaceous, apex (faintly) acuminate, base acute to rounded (or subcor- date), margin (sub)entire or crenate to dentate towards the apex, sometimes sublobate ; both surfaces scabridulous to scabrous, sparsely hispidulous ; venation slightly prominent above, prominent beneath, lateral veins 2 x 5-9, basal pair unbranched or (faintly) bran- ched, reaching the margin below or at the middle of the lamina, sometimes smaller basal veins present below the main basal pair, tertiary venation partly scalariform ; glandular spots in the axils of the basal pair of lateral veins, rather inconspicuous ; petiole (0.5-)1- 5 cm long, (0.5-)1-1.5 mm thick, sparsely hispidulous, and usually nearly smooth ; stipules 0.2-0.5 mm long, minutely puberulous, caducous. Figs solitary (or in pairs) in the leaf axils or just below the leaves, or several together on (often + cushion-shaped clusters of 0.5-1 cm long) spurs on the older wood down to the trunk, subsessile or pedunculate ; peduncle (0.3-)0.5-1.5 cm long, ca. 0.5 mm thick, hispidu- lous ; peduncular bracts (ca.) 3, elliptic to ovate, ca. 1 mm long ; receptacle (sub)globose, hind dry ca. (0.6-)0.8-1.2 cm in diameter, hispidulous, at aa red (?) ; ostiole ca. 1.5- 3 mm in diameter, prominent. Staminate flowers sessile (or pedicellate ?) ; tepals 2 or 3 (or 4?), oblong to lanceolate, 1-1.5 mm long ; anther ca. 0.7-0.8 mm long. Pistillate flowers : tepals 1-6, oblong to (sub) ovate, 1-1.5 mm long ; seed flowers sessile or 1.7 mm long pedicellate ; style (including stigma) ca. 0.5-1 mm long; gall flowers sessile or up to 1 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.3-0.4 mm long. Fruits ellipsoid to ovoid, ca. 1-1.2 mm long ; ‘‘ gall fruits’’ ellipsoid to subglobose, ca. 1 mm long. DisTRIBUTION : Madagascar (prov. Diego Suarez and Nossi-Be) and Comoro Islands (Mayotte, Anjouan), also in the Seychelles ; in forest (undergrowth) and in secondary growth, at low altitudes. COLLECTIONS EXAMIN — Comoro IsLaNnps : Blackburn s.n. ; Boivin 3111, 3112, ; Bout (probably coll. Bojer) s.n. a P. mixed with F. pachyclada) ; ‘ Capuron se Ducato 2, 443 ; Hildebrandt 1649; Humblot 1172; Lavanchie s.n. ; Pobeguin 17. — : Boiv 2025/2 ; Cours 5564 ; Humbert 18881, 32578 The collections Cours 5564, Humbert 18881 and 32578 from northern Madagascar (prov. Diego Suarez) are distinguished by the coarsely crenate to sublobate leaf margin. The species is illustrated in Fl. Madagascar, Moracées, tab. 10, fig. 6, 7 (1952). 3. Ficus brachyclada Baker J. Linn. Soc., Bot. 20 : 259 (1883). — Ficus seal sk Baker, /.c. 22 : 522 (1887); H. PERRIER, Arch. Bat Bull. Mens. 2 : 166 (1928). Type : Baron 4474, Madagascar, without locality (holo-, K; iso-, — F. sitcndbaiten BAKER var. brachyclada (BAKER) H. PERRIER, /.c. : 167 ease and in HUMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 67, tab. 12, fig. 5 — — F. soroceoides BAKER var. macrophlebia H. PERRIER, /.c. : 167 (1928), and in HUMBERT, Fl. Mada- gascar, Moracées : 66 (1952). Lectotype : Perrier * la Bathie 10060, Madagascar, Bemarivo River, Amborimay (P). TyPE : Baron 1100, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). “so Shrub or treelet up to 4 m tall. Leafy twigs 1.5-4 mm thick, brownish- (or partly whitish-) hispidulous to -hispid with hairs the bases of which are + strongly swollen (or hir- tellous or sparsely hispidulous), when dry brown to. greyish, periderm persistent. Leaves (in spirals to) distichous, mostly subopposite ; lamina mostly subobovate (to obovate) oblong sometimes oblong to elliptic (or to lanceolate), (3.5-)10-17(-26) x (1.5)4.5-7.5 cm, equal-sided, chartaceous, apex (sub)acuminate, base acute (to rounded), margin dent(icul)ate, sometimes pinnately lobed to parted ; upper surface scabrous, sparsely hirtellous to hispidu- lous, lower surface scabridulous (to scabrous), densely hirtellous (or sparsely hispidulous) ; , venation almost plane above, prominent beneath, lateral veins 2 x (4-)6-10(-18), basal pairs — unbranched, reaching the margin below the middle of the lamina, tertiary venation tending to scalariform ; glandular spots (for the greater part) on the base of the midrib beneath, conspicuous ; petiole 0.4-1.5 or 1-7 cm long, 1-2 mm thick, hispidulous ; stipules 0.3-1 cm long, strig(ill)ose, or minutely puberulous, caducous. - Figs solitary or in pairs in the leaf axils or just below the leaves or several together on up to 2 cm long spur-like branchlets (the development of which already initiated in the leaf axils) on the older wood ; peduncle 0.2-1 cm long, 0.5-1 mm thick ; peduncular bracts (2 or) 3, ovate, 0.5-1 mm long or 2 or 3 bracts subtending the receptacle and then up to 3 mm long ; receptacle globose, when dry 0.5-1 cm in diameter, hispidulous, at maturity red(dish) or red-brown ; ostiole 1.5-3 mm in diameter, + prominent. Staminate flowers sessile or up to 0.5 mm long pedicellate ; tepals 4-6, spathulate to | oblanceolate to linear, 1-2 mm long ; filament up to | mm long, anther 0.4-0.5 mm long, , often oblique. Pistillate flowers : tepals 4-6, oblanceolate to spathulate to linear, 1-3 mm ' long ; seed flowers sessile or up to 2.5 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. !- 1.5 mm long ; gall flowers sessile or up to 1.5 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.3-0.8 mm long. Fruits ovoid to ellipsoid, ca. 1-1.2 mm long ; “‘ gall fruits ”’ ellipsoid — to obovoid, ca. 1.5-2.2 mm long, (usually) stipitate. - 4 DIsTRIBUTION : Madagascar (East to Central to North) ; in forest, at altitudes up to 1600 m. COLLECTIONS EXAMINED. — MApbaGAscar : Herb. d’Alleizette 718M ; Baron 1100, 4453, 4474 ; Benoist 1147; Bernardi 11989 ; Capuron 660-SF, 20020-SF ; Cours 162, 3221, 3602, 18540 ; Decary 10590, 17123, 18049, 18278 ; Herb. Jard. Bot. Tananarive 2167 ; Homolle 69 ; Humbert (et al.) 6261, 6233, 17669, 18540, 22373, 22792, 24514, 31577; Lam & Meeuse 5910 ; Perrier de la Bathie 9951, 9953, 10060, 10069, 10080, 14954, 15219, 16770, 17065 ; Rakotozafy 265 ; Serv. Forest. Madag. 1272, 1880, 2418, 3821, 5536, 5757, 7197. 4. Ficus politoria Lam. 4 Encycl. Bot. 2 : 500 (1788), non LourREIRo (1790) nec Moon (1824). _— Ficus soroceoides BAKER, J. Linn. Soc., Bot. 20 : 258 (1883); H. Perrier, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 116 (1928), and in HuMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 64, tab. 12, fig. 1-3 (1952). Type : Baron 1014, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). . longipes BAKER, /.c. : 259 (1883) ; BAILLON in GRANDIDIER, Hist. Madagascar, Bot., Atlas 3 : tab. 304 (1895). Type : Baron 1948, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, BM). — F. soroceoides BAKER var. /ongipes (BAKER) H. PERRIER, /.c. : 168 (1928), and in HUMBERT, LO 67 (1952). ais — F. ol Sees BAKER, /.c. : 260 (1883) ; BAMLLON in GRANDIDIER, /.c. : tab. 302 (1895) ; H. PrErR- » lc. : 166 (1928). Syntypes : Baron 1554 and 1646, Madagascar, between Tankay and East paae (K). — F. Sheet BAKER, /.c. : 260 (1883) ; BAILLON in GRANDIDIER, /.c. : tab. 303 —— H. PErR- RIER, /.c. 66 (1928). itech Baron 1074, Madagascar, withouw locality (K ; — F. soroceo ae BAKER ambongensis H. PERRIER, /.c. : 168 (1928). Type : Porier de la Bathie 1513, rei ge let he (holo-, P). — F. soroceoides BAKER var. mananarensis H. PERRIER, /.c. : 169 (1928), and in HUMBERT, /.c. : 68 (1952). Type : Perrier de la Bathie 10029, Te Mananara River (holo-, P — F. soroceoides BAKER var. onivensis H. Perrier, /.c. : 169 (1928), and in HUMBERT 268, tab. 12, fig. 6 (1952). Type : Perrier de la Bathie rene near the confluence of the ‘Onive and angoro Rivers (holo-, — F. soroceoides BAKER var. calcicola H. PERRIER in HUMBERT, /.c. : 67 (1952), as alternative name or F. soroceoides var. ambongensis. TYPE : Commerson s.n., Madagascar, without locality (holo-, P ; iso-, MPU). Shrub or tree up to 8 m tall. Leafy twigs 0.5-2.5 mm thick, scabrous to smooth, his- pidulous to subglabrous, when dry dark to pale brown or greyish, periderm of older parts flaking off. Leaves (almost) distichous, some of them subopposite ; lamina elliptic to oblong, obovate, subobovate, lanceolate, suborbicular, or sublinear, 1.5-10(-16) x 1-4 (-6.5) cm, often slightly unequal-sided, chartaceous to subcoriaceous, apex acuminate (to subacute), base acute to rounded, margin (towards the apex) irregularly crenate-dentate or subentire, sometimes the apex tridentate, in juvenile specimens lamina to pinnately lobed or even parted ; upper surface scabrous, sparsely hispidulous, lower surface hispidulous and scabrous or sometimes on the veins also hirtellous to puberulous ; venation almost plane above, prominent beneath, lateral veins 4-8(-10), the basal pair unbranched or (faintly) branched, not reaching up to the middle of the lamina, tertiary venation reticulate ; glandu- lar spots in the axils of the basal lateral veins, inconspicuous ; petiole 0.3-1 cm long, some- times up to 3 cm long, ca. 1 mm thick, sparsely ee epidermis (soon) flaking off ; stipules 0.1-0.4 mm long, (sub)glabrous, caducous Figs solitary or in pairs in the leaf axils or on previous season’s growth, sometimes (7?) also up to 4 together on up to 0.5 mm long spurs on the older wood ; peduncle 0. 1-0.8 or sometimes up to 2.5 cm long, ca. 0.5 mm thick, hispidulous ; peduncular bracts 3-4, ovate, ca. 0.5 mm long ; receptacle (sub)globose, when dry ca. 0.5-0. 8(-1) cm in diameter, his- pidulous, at maturity red, red-brown or yellow to red ; ostiole ca. 2 mm in diameter, plane Or prominent. Staminate flowers sessile or short-pedicellate ; tepals 4 or 5 (or 6), spathulate to oblan- ceolate to sublinear, 1-1.5 mm long; filament up to 1 mm long, anther ca. 0.8 mm long. Pistillate flowers : tepals 4-6, subspathulate to oblanceolate to sublinear, (1-) 1.5-2 mm long; seed flowers sessile or up to 1.5 cm long pedicellate, style (including stigma) ca. 1-1.5 mm long; gall flowers sessile or up to | mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.4 mm long. Fruits ellipsoid to ovoid, ca. 1 mm long; “gall fruits’’ ellipsoid to obovoid, ca. 1 mm long, excl. the 0.1-0.7 mm long stipe. DIsTRIBUTION : Madagascar ; in forest, often along streams ; at altitudes up to 1700 m. COLLECTIONS EXAMIN — MADAG : Herb. d’Alleizette 302M, 1033M ; Baron 791, 1014, 1074, 1327, 1337, 1554, 1646, 1948, 2246, 2831, be 2933, 2939, 3030, 3178, 3181, 3550, 3580, 3764, an mi 4418, 4443, 4504, 5487, s.n. ; Benoist 1134 ; Bernardi 11824, 11957, 12000 ; Bernier _ Blom- s 24; Boivin 1720, s.n.; Capuron 97-SF, II- SF, 608-SF, 653-SF, 18777- SF ; Commerson S.n. ; Chins 332, 768, 2533, 2797; Croat 30111 ; Decary 6117, 7107, 10397, 10423, 10455, 10477, 10640, 14359, weit 18033, 18106, 18180, 18282 ; Herb. Jard. Bot. Tananarive 2716, 4462, 5003, 5432; Homolle ; Humbert (et al.) 2919, 6260, 24514, 25341, 31386; de Lastelle s.n. ; Léandri 1731; Lorence 2025 Perrier de la Bathie 1513, 10020, 10029, 10052, 10058, 10059, 10068, 10070, 11842, 11843, 12966, "13118, 14636, 14843, 15675, 15679, 15685, 16732, 17029, 17049, 17697, 17704, 18611; 1271, 1505, 2209, 2640, 3910, 4724, 5632, 5883, 7327, 7556, 7666, 8109, 8166, 8207, Rés. Nat. Madag. 8332, 8856, 9195, 9589, 9683 ; Scott Elliot 2211 ; Serv. Forest. Madag. 3722, 3778, 4797, 6015, 6083, ‘ 7204, 7807, 25805 ; Viguier & Humbert 913, 1366. FICUS subg. SYCOMORUS (Gasp.) Mildbr. & Burret Terrestrial, monoecious trees or shrubs ; sap milky. Leaves in spirals, margin dentate, crenate or (sub)entire, glandular spots in the axils of the (main) lateral veins beneath ; sti- pules fully amplexicaul. Figs solitary in the leaf axils and/or borne on leafless branchlets on the older wood, often down to the trunk, basal bracts 3, lateral bracts absent ; ostiole circular, with several (in F. karthalensis 3 or 4) ostiolar bracts visible, only the lower ostio- lar bracts descending ; interfloral bracts lacking among the pistillate flowers, but the stami- nate flowers subtended (and often enclosed) by two bract(eole)s ; staminate flowers near the ostiole, perianth saccate ; stamens 2 (or 3) ; seed and gall flowers + distinct ; tepals 2-6, mostly basally connate and + laciniate ; stigma 1, truncate and + infundibuliform to elon- gate ; endocarp body often released ; wall of the fig in fruit soft, red, orange, or yellowish. Subg. Sycomorus comprises 13 species, one in Asia, five in continental Africa, eight — (incl. F. sycomorus) in the Madagascar flora region, where five species are confined to d : Madagascar and one to the Comoro Islands 5. Ficus sycomorus L. Sp. Pl, :.1059 ees — Sycomorus antiquorum Gasp., Ricerch Caprific. e Fic. : 96 (1845), as renaming of F. sycomorus. — Ficus coceulifolia BAKER, J. ‘Linn. sic ‘+ ee ees 521 (1887) ; H. Perrrer, Arch. Bot. Bull. Mens 44 (1928), and in HumBeErT, FI. Madagascar, oe pana 43, tab. 8 (1952). Syntypes : Baron nse, Madagascar, without ei (KS t0-, PP); , ibid. (K — F. sakalavarum Baker, /.c. 2 522 (1887) ;:H. _ PERRIER, roy : 144 (1928). Type : Baron 4885, agascar, Sakalava ” (holo- » P). — F. cocculifolia Baker var. sakalavarum (Baker) H. Perrier, /.c. : 146 (1928 — F. cocculifolia BAKER subsp. sakalavarum (BAKER) H. Perrier in Humsert, Le. : a4 (1952). — morensis WARB., "Bat. Jahrb. 20 : 152 (1894); H. Perrier in Humpert, /.c. : 63 (1952). Type : Hildebrandt 1650, Comoro Islands, Anjouan (holo-, B ; iso-, BM, K, P). OTHER SYNONYMS : F. damarensis Engl., F. gnaphalocarpa (Migq.) A. Rich., F. eb ed Sim, F, Ee rl eas non Forster f. (1786) nec Willd. (1801), F. sycomorus L. subsp. gnaphalo ears . Berg, F. trachyphylla (Miqg.) Miq., Sycomorus gnaphalocarpa Miq., S. eid Mig., ome Mig. om Tree up to 15 m tall. Leafy twigs white-puberulous, intermixed with much (> 10 x) longer hairs, when dry brown, periderm flaking off. Leaves in spirals (or tending to disti- chous) ; lamina elliptic to oblong to (sub)obovate, ovate or subcordiform, 1.5-14 x 1- 10.5 cm, chartaceous, often brittle when dry, apex rounded to obtuse, base cordate to rounded, margin faintly crenate to subentire ; upper surface scabrous, hispidulous, on the midrib puberulous to hirtellous or hirsute, lower surface on the veins puberulous to tomen- tellous, on the main veins intermixed with much (> 10 x) longer hairs ; venation plane above, prominent beneath, lateral veins 2 x 4-7, the basal pair branched, reaching the mar- gin below to near the middle of the lamina, tertiary venation partly scalariform ; petiole 0.5-3 cm long, 1-3 mm thick, puberulous, intermixed with much (> 10 x) longer hairs, epidermis flaking off ; stipules 0.5-1.5 cm long, puberulous or partly subsericeous or subhir- sute, caducous. Figs on up to 20 cm long, branched branchlets on the main branches, sometimes soli- tary in the leaf axils or just below the leaves but then the figs mostly very large ; peduncle 0.3-0.6 cm long, puberulous, epidermis flaking off ; basal bracts ovate, 2.5-3 mm long, puberulous ; receptacle globose to broadly obovoid to subpyriform, when dry ca. 1.5-2 cm (or up to 5 cm*) in diameter, sparsely puberulous, hirtellous or yellowish-velutinous ; wall when dry 1-2 (or 5-7*) mm thick ; ostiole 4-6 mm in diameter, prominent, several ostiolar bracts visible. Staminate flowers sessile ; subtending bracts 2-3 mm long ; perianth 1.5-2 mm high ; anthers 1-1.5 mm long. Pistillate flowers : tepals 4-6, free or basally connate, 1.5-2.5 mm long, + laciniate ; seed flowers (sub)sessile, style (including stigma) ca. 1.5-2.5 mm long ; gall flowers subsessile or up to 2.5 cm (or up to 8 mm*) long pedicellate, style (including stigma) ca. 1-2 mm long. Fruits ellipsoid to ovoid, ca. 1.5 mm long ; “ gall fruits’’ ellip- soid to subovoid to oblongoid, 2-2.5 mm (or 3-4 mm*) long, often + stipitate. DIsTRIBUTION : Madagascar (West) and Comoro Islands (Anjouan, Moheli, Mayotte) ; extending ie South Africa, Namibia, the Cape Verde Islands, Egypt, Israel, Syria, Arabian Peninsula ; nea vers COLLECTIONS veep — COMORO de wo : Boivin 3113, s.n. De sagt gal Lage ioe (1)164 ; Hutton s.n.; Lam & Meeuse 6156 ; 106 ; Tattersall a — G 4660, 4881, 4885, 4965 ; caanigers [421 3 pat test 347 ; Boivin 3108 ; Capuron 161- SF. *37838-SF Decary 14731 ; Herb. Jard. Bot. Tananarive 4975, 5025 ; Humbert 5071, 5549, 11311; Léandri 982 ; Perrier de la Bathie 52, 52 bis, 52 ter, 524, 10082, 16485 ; Serv. Forest. Madag. 18 ; Seyrig The type collection of F. sakalavarum has figs that are slightly larger than normal, namely up to ca. 2.3 cm in diameter. These figs are borne on leafless branchlets (on the older wood). In the collections Baron 4881, Blommers 21, Boiteau 347, Humbert 5071, and Perrier de la Bathie 16585 (some of whose features are marked with an asterisk in the above description) the figs are much larger than normal and axillary. It is not quite clear whether a subspecific taxon based on F. sakalavarum can be main- tained, as the presently available data suggest that a gradual transition from the normal form with relatively small figs to the form with much larger figs occurs. It is also possible that the dimensions of the figs merely depend on the place where the figs are formed on the plant. A study on the fig wasp parasites of the genus Apocrypta by ULENBERG (1985) indi- 4 cates that different species of this genus are associated with the two forms of F. sycomorus. i 6. Ficus tiliifolia Baker J. Linn. Soc., Bot. 21 : 443 (1885) ; H. Perrier, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 147 (1928), and in HUMBERT, Fl. Mada agascar, Moracées : 46 (1952). — Ficus sphaerophylla BAKER, l/.c. : 443 (1885). Type : Baron 2381, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso, P). — F. tiliifolia BAKER var. sphaerophylla (BAKER) H. PERRIER, /.c. : 148 (1928), and in HUMBERT, lc. : 47 (1952). — F. trichophlebia Baker, lI.c. : 445 (1885) ; BAILLON in GRANDIDIER, Hist. Madagascar, Bot., ° Atlas 3 : tab. 296 (1895) ; te PERRIER, /.c. : 148 (1928). Type : Baron 2417, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, — F. invoy BAKER, be 22: 522 (1887). Type : Baron 3406, Madagascar, without locality (holo — F. ‘iliifolia BAKER var. ambrensis H. PERRIER, /.c. : 148 (1928), and in HuMBERT, /.c. : 47 (1952). TYPE : Baron 3285, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). j Tree up to 20 m tall. Leafy twigs 2-6 mm thick, minutely puberulous or on the scars of the stipules white- to yellowish-hirtellous, when dry (red-)brown, periderm flaking off. Leaves in spirals ; lamina cordiform to ovate to elliptic, (3.5-)6.5-16(-35) x (2-)3.5-15 (-26) cm, chartaceous to subcoriaceous, apex short-acuminate to subacute, base subcordate to rounded, margin crenate-dent(icul)ate to coarsely crenate or subentire ; upper surface, scabrous to smooth, sparsely hirtellous, lower surface hirtellous to puberulous on the (main) veins or throughout ; venation plane above, prominent beneath, lateral veins 2 x 5-7(-8), the main basal pair branched, reaching the margin near the middle of the lamina, tertiary venation scalariform ; petiole (1-)1.5-9.5(-13) cm long, 1.5-2.5(-3) mm thick, sparsely minu- tely puberulous, the epidermis flaking off ; stipules 0.5-2.5 cm long, whitish- to yellowish (brown)-subsericeous, hirtellous or subhirsute i Figs solitary in the leaf axils or just below the leaves, sometimes on up to 10 cm long, branched, leafless branchlets on the older wood down to the trunk ; peduncle 0.3-1 cm long, minutely puberulous ; basal bracts ovate, ca. 2-3 mm long, puberulous ; receptacle subglobose, often + depressed with a concave upper part, when dry 1.5-2.5 cm in diameter, - densely yellowish-puberulous ; wall when dry ca. 1 mm thick ; ostiole ca. 3 mm in dia meter, prominent. Staminate flowers short-pedicellate ; subtending bracts ca. 2.5 mm long ; perianth ca. 1.5 mm high ; anthers ca. 1 mm long, not apiculate. Pistillate flowers : tepals (3-?)4 (-5?), connate, 1.5-2 mm long, + laciniate ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 1.5 mm long ; gall flowers up to 0.5 mm long pedicellate, style (including stigma) 0.5- 1 mm long. Fruits ellipsoid, ca. 1 mm long ; “‘ gall fruits’’ obovoid to ellipsoid, ca. 1.5 mm long. DISTRIBUTION : Madagascar (northern and middle part) and Comoro Islands (Anjouan) ; forest, at altitudes up to 1700 m. COLLECTIONS E — Comoro IsLAnps : Lavanchie s.n. — MADAGASCAR : Herb. d’Alleizetté 971M ; Baron 2381, 24 241 7, ° 3985, 3406, 6083, 6367, 6477, 6712 ; Blommers 7 ; Boivin 2027, s.n. ; Catal 1713 * Chapelier s.n. ; Cours 1032, 1342, 3620; Decary 16970 ; Forsyth Major 271 ; Humbert (et al.) 1 1602 bis, 11603 bis, 14277, 17453, 23409, 23946, 24171, 24481 ; Jacquemin 83-J ; Perrier de la Bathie i es 602, 10023, 10046, 10057, 10073, 10076, 12545, 13933 bis, 13953, 13953 bis, 14066 A, 14066 B, 14066 C, 14066 D, 17559; Serv. Forest. Madag. 3941, 5713 ; Seyrig 6. 7. Ficus torrentium H. Perrier Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 149 (1928), and in HuMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 47, tab. 8, fig. 9 (1952). LECTOTYPE : Perrier de la Bathie 15092, Madagascar, Ankaizina River (P ; iso-, K). Tree up to 20 m tall. Leafy twigs 3-5 mm thick, dark brown-hirsute, with minute whi- tish hairs among the long brown hairs, when dry brown, periderm + flaking off. Leaves in spirals ; lamina oblong to elliptic to (sub)obovate, 5-1.8 x 3-7 cm, subcoriaceous to coriaceous, apex subacute to faintly short-acuminate, obtuse or rounded, base cordate to rounded, margin subentire ; upper surface scabrous to scabridulous, sparsely white-hirsute (to -puberulous), lower surface rather densely white-hirtellous to -pubescent ; venation almost plane above, prominent beneath, lateral veins 2 x 4(-5), the (main) basal pair (faintly) branched, reaching the margin above the middle of the lamina, tertiary venation scalariform ; petiole 1-3.5 cm long, ca. 2 mm thick, with long brown hairs, intermixed with minute white hairs ; stipules 0.5-1 mm long, white-puberulous to -tomentellous and with long, + appressed, brown hairs, caducous. Figs solitary in the leaf axils ; peduncle 0.3-1 mm long, 1-2 mm thick, densely yel- lowish-puberulous ; basal bracts ovate, 1.5-2 mm long; receptacle (depressed-)globose, when fresh 3-4 cm, when dry 1.8-3 cm in diameter, densely yellowish-puberulous and with sparse longer, dark brown hairs, at maturity yellowish ; wall when dry 2-4 mm thick ; ostiole ca. 5 mm in diameter, prominent. Staminate flowers subsessile or up to 0.5 mm long pedicellate ; subtending bracts ca. 3 mm long ; perianth 2-2.5 mm high ; anthers ca. 1.5 mm long, not apiculate. Pistil- late flowers : tepals 2-4, basally connate, 1.5-2.5 mm long, + laciniate ; seed flowers ses- sile, style (including stigma) ca. 1.5-2.5 mm long ; gall flowers subsessile or up to 1 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 1-1.5 mm long. Fruits ovoid to ellipsoid, ca. 1.5 mm long ; “gall fruits’? (sub)obovoid, ca. 2 mm long, often slightly stipitate. Pedi- cels brown hairy. DIsTRIBUTION : Madagascar (Central to North-West) ; along streams ; at altitudes up to 1100 m. OLLECTIONS EXAMINED. — MApDAGascaRr : Boivin s.n. ; Cours 353, 2246 ; Decary 16700 ; Perrier 91. CoOL ie la Bathie 15092 ; Serv. Forest. posal 229] In the treatments of PERRIER DE LA BATHIE this species was mixed up with F. polyphle- la. — oo 8. Ficus polyphlebia Baker 1. Lin HumsBertT, Fl. Madagascar, Moracées : 41 (1952 n. Soc., Bot. 20 : 262 (1883) ; H. Perrier, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 142 (1928), and in ~ 1952). . — Ficus albidula BAKER, l.c. 22 : 523 (1887); H. Perrier, /.c. : 142 (1928). Type : Baron 3525, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). Shrub or tree up to 10(?) m tall. Leafy twigs 2-4 mm thick, white-hirtellous, white- strigillose or sparsely minutely puberulous, when dry brown, periderm persistent, in the upper part of the internodes a few large lenticels. Leaves in spirals ; lamina elliptic to oblong to (sub)obovate, 2-12(-23) x 1-6(-12) cm, subcoriaceous, apex subacute or (faintly) © short-acuminate, base cordate to rounded to obtuse, margin entire ; upper surface smooth, sparsely (on the midrib more densely) hirtellous, lower surface sparsely to densely hirtellous (to puberulous) or subglabrous ; venation plane above, + prominent beneath, lateral veins 2 x (3-)5-8, the basal pair unbranched (to faintly branched), running almost parallel to the margin and reaching it in or below the middle of the lamina, tertiary venation partly scala- ——_ riform ; petiole 0.3-3(-3.5) cm long, 1-2 mm thick, white-hirtellous, epidermis flaking off; — stipules 0.5-2 cm long, white-strigose to -hirtellous or subglabrous, caducous. ' Figs solitary in the axils or on up to 15 cm long, unbranched, leafless branchlets on the older wood, subsessile or up to 0.4 cm long pedunculate ; basal bracts broadly ovate, 2-3 mm long ; receptacle (depressed-)globose, when dry ca. 2-3 cm in diameter, yellowish- or white-puberulous to -hirtellous, at maturity red with white spots ; wall when dry 1.5- 2 mm thick ; ostiole ca. 5 mm in diameter, prominent. Staminate flowers short-pedicellate ; subtending bracts ca. 2 mm _ long ; perianth ca. 1.5 mm high ; anthers ca. 1 mm long, apiculate. Pistillate flowers : tepals 4 (or 5?), basally connate, 1-1.5 mm long, + laciniate or with filiform apices ; seed flowers (sub)ses- } h sile, style (including stigma) ca. 1.5-2.5 mm long ; gall flowers up to 1.5 mm long pedicel- late, style (including stigma) ca. 0.5-1.5 mm long. Fruits ovoid, ca. 1.5 mm long ; “ gall fruits ’’ obovoid to ellipsoid, 1.5-2(-4) mm long, often + stipitate. DIsTRIBUTION : Madagascar (Central) ; in rocky places along streams (“‘ torrents *); at altitudes up to 1200 m. COLLECTIONS EXAMINED. — Mapacascar : Baron 1582, 3525, 3604 ; Blommers 15 ; Bosser 6458 ; Cours 1952, 4391; Decary 17982; Heim s.n.; Herb. Jard. Bot. Tananarive 3677 ; Homolle 1952; Humbert (et al.) 3604, 17725, 24216, 25328 ; Lam & Meeuse 5891 ; Léandri 1585 ; Perrier de la Bathie 10055, 14021, 15173 ; Rés. Nat. Madag. 8628, 8831 ; Serv. Forest. Madag. 1267, 15284. 9. Ficus botryoides Baker J. Linn. Soc., Bot. 22 : 523 (1887) ; H. PERRiER, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 142 (1928). — Ficus stenoclada BAKER, I.c. 25 : 346 (1890) ; H. Perrier, /.c. : 142 (1928). Type : Baron 5882, Madagascar, without locality (holo-, K). — F. oxystipula BAKER, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). Type : Baron 3803, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). ' lc. 25 : 345 (1890); H. Perrier, /.c. : 142 (1928). Type : Baron 5331, 7 a Tree up to 22 m tall. Leafy twigs 2-2.5 mm thick, minutely appressed-puberulous (or glabrous), when dry brown, periderm + flaking off. Leaves in spirals ; lamina lanceolate to oblong or sublinear, (3-)7-18(-24) x (0.5-)1.5-6(-9) cm, (sub)coriaceous, apex acuminate to acute, base acute to obtuse (to rounded), margin (sub)entire ; upper surface glabrous, lower surface glabrous or very sparsely appressed-puberulous on the main veins ; venation plane above, beneath the midrib prominent, the other veins plane to slightly prominent. Lateral veins 2 x (5-)7-10(-15), the basal pairs unbranched (or faintly branched), reaching the margin below the. middle of the lamina, tertiary venation reticulate ; petiole (0.7-)1-3 (-5) cm long, 1-1.5 mm thick, minutely appressed-puberulous (or glabrous), epidermis flak- ing off; stipules (0.7-)1-3 cm long, glabrous, ciliolate, or very sparsely appressed- pubetisiends caducous. Figs on up to 5 cm long, branched branchlets (or in pairs or solitary on up to 30 cm long unbranched branchlets with long internodes and terminally with small leaves) from the base of the trunk up to the main branches ; peduncle (0.7-)1-8 cm long, ca. 1.5 mm thick, minutely appressed-puberulous, epidermis flaking off ; basal bracts ovate, ca. 4 mm long, minutely appressed-puberulous, inside glabrous and conspicuously veined ; receptacle broadly ovoid to depressed-globose, when dry 1.2-2.5 cm in diameter, ininutely appressed- puberulous, at maturity red(-brown) ; wall when dry 1-2 mm thick ; ostiole ca. 4 mm in diameter, prominent, many ostiolar bracts visible. Staminate flowers sessile ; subtending bracts ca. 2 mm long; perianth ca. 1.5 mm high ; anthers ca. 1 mm long, not apiculate. Pistillate flowers : tepals 4, basally connate, ca. 1.5-2 mm long, with filiform apices ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 1.5 mm long ; gall flowers up to 1 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.5- 1 mm long. Fruits ovoid to subglobose, ca. 1.2 mm long ; “‘ gall fruits’ obovoid to ellip- soid, ca. 1.5-2.2 mm long. DIsTRIBUTION : Madagascar ; forest ; up to 1600 m alt. COLLECTIONS EXAMINED. — Mapacascar : Baron 3803, 5331, 5882; Blommers 13, 28; Boivin 2026 (in P mixed with F. reflexa subsp. reflexa) ; Humbert 2330, 5785 ; Jacquemin H.520-J ; Perrier de la Bathie 489, 489 bis, 9946, 10033, 10053, 10066, 15166, 15429, 16984; Rés. Nat. Madag. 1080 ; Serv. Forest. Madag. 68-B. 10. Ficus trichoclada Baker J. Linn. Soc., Bot. 22 : 524 yay, H. Perrier, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 142 (1928). — nate laurus Batu n GRAND , Hist. Madagascar, Bot., Atlas 3 : tab. 30] (1895). Type Madepasrae ae Atlas ie : wes 301 (1895), probably based on Grevé 58, Mallihecer, weit locality (B, BM, ’ Type : Baron 3547, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). Shrub or tree up to 15 m tall. Leafy twigs 1-4 mm thick, white-puberulous to -tomentose, when dry brown, periderm flaking off. Leaves in spirals ; lamina lanceolate to oblong (to subovate), (1.5-)5-15(-20) x (1-)1.5-5.5(-6.5) em, coriaceous, apex subacute to obtuse, base acute to obtuse (or rounded), margin entire ; upper surface smooth, sparsely —, en uberulous on the lower part of the midrib, lower surface puberulous (or on the midrib to hirtellous) or subglabrous ; venation plane above, only the midrib + prominent beneath, lateral veins 2 x (5-)8-13, basal pair + distinct, unbranched, reaching the margin (far) below the middle of the lamina, tertiary venation reticulate ; petiole (0.5-)0.7-2(-2.5) cm long, 1-1.5 mm thick, puberulous to subtomentose, epidermis flaking off ; stipules 0.5-1.2 (-2) cm de + (sometimes sparsely) subsericeous to appressed-puberulous (or pubescent); caduco ca. 15 cm long, unbranched or branched branchlets on the older wood, down to the trunk ; peduncle 0.4-0.8 cm long, 2-2.5 mm thick, puberulous, epidermis flaking off ; basal bracts ovate, 1.2-2 mm long, appressed-puberulous ; receptacle depressed-globose to subpyriform, when dry 1.5-2.5 cm in diameter, sometimes + stipitate, puberulous to subtomentose ; wall when dry 2-4 mm thick ; ostiole 4-5 mm in diameter, prominent. Staminate flowers short-pedicellate ; subtending bracts ca. 2 mm long ; perianth ca. 1.5 mm high ; anthers ca. 1 mm long, not apiculate. Pistillate flowers : tepals (3 or) 4, basally connate, ca. 1.5 mm long, + laciniate ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 2 mm long ; gall flowers up to 2 mm long pedicellate, style (including stigma) Figs solitary in the leaf axils, or just below the leaves, or (sometimes?) on up to ca. 1-1.5 mm long. Fruits ovoid to subglobose, ca. 1.5 mm long ; ‘‘ gall fruits ’’ ellipsoid — to obovoid to pyriform, 1.5-2 mm long, often + stipitate. 1500 m COLLECTIONS EXAMINED. — MADAGASCAR : Baier th 3547, 6993 (in K mixed with F. botryoides) ; Bosser 9168, 9963, 13406 ; ‘Creme ers 3544 ; Croat 30184 ; Decary 13807, 16343 ; Grevé 58; Humbert 2982, 3054, 3942, 5269, 6060, 6243, 6475, 6676, 11607, 12280, 13005 ; Keraudren 285 ; Perrier de la Bathie 10027, 10028, 10075, 10085, 12381, 1311 7, 13948, 16645 ; Serv. Forest. Madag. 3674, 4477, 13535 ; Sylvain 1, 28. 11. Ficus karthalensis C. C. Berg, sp. nov. — Pl. 1. Ramuli foliosi sparse et minute puberuli vel glabri. Lamina (subjovata vel — vel Preis “1. 5-)4-15 x (1-)2-9 cm, apice acuminata vel acuta, basi rotundata vel é emargin . je inferiore sparse et minute puberula vel glabra ; venae laterales pro latere (2-)4-6 ; petiolus (0. rs aye) longus ; bing i 0.5-1.3 cm longae. Syconia axillaria ; pedunculus 0.3-0.4 cm lon jars bracteae Wasles ca. I mm longae ; receptaculum statu sicco 0.8-1.2 cm diam., minute puberdiuit: bracteae ostiolares evidentes 3 (vel 4). Type : Bernardi 11703, Comoro Islands, Grande Comore, Karthale Mt., 4.12.1967 (holo-, P; iso-, K, L). Tree up to 20 m tall. Leafy twigs 2-3 mm thick, sparsely and minutely puberulous to glabrous, when dry brown, periderm of the older parts + flaking off. Leaves in spirals ; lamina (sub)ovate to elliptic to oblong, (1.5-)4-15 x (1-)2-9 cm, chartaceous to subcoria- ceous, apex acuminate to acute, base (acute) to rounded to emarginate, margin entire ; upper surface smooth and glabrous, lower surface sparsely and minutely puberulous on the DISTRIBUTION : Madagascar (southern part, West to Central) ; along streams ; at altitudes up to © A main veins or glabrous ; venation (almost) plane above, beneath main veins + prominent, © oie Ee ; 3, seed flower ; 4, gall —_ oe lateral veins 2 x (2-)4-6, (main) basal pair, faintly branched, reaching the margin near the - middle of the lamina, tertiary venation for the greater part scalariform ; petiole (0.5-) 1-3 cm long, ca. 1-2 mm thick, sparsely and minutely puberulous to subglabrous, epider- mis + flaking off ; stipules 0.5-1.3 cm long, appressed-puberulous or subglabrous, cadu- cous. Figs solitary in the leaf axils (fide Bernardi 11779 : also cauliflorous) ; peduncle 0.3- 0.4 cm long, ca. 1 mm thick, minutely puberulous ; basal bracts ovate, ca. 1 mm long, minutely puberulous ; receptacle globose, when dry 0.8-1.2 cm in diameter, minutely pube- rulous ; wall when dry 0.5-1 mm thick ; ostiole ca. 1.5 mm in diameter, + sunken, 3 (or 4) ostiolar bracts visible. Staminate flowers sessile ; subtending bracts ca. 1.2 mm long; perianth ca. 1.5 mm long; stamens 2, anthers ca. 1 mm long, not apiculate. Pistillate ” ~ flowers : tepals 4, basally connate, ca. 1 mm long ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 2 mm long ; gall flowers up to 0.5 mm long pedicellate, style (including stigma) — ca. 1-1.5 mm long. Fruits ovoid, ca. 1.5 mm long ; “gall fruits’’ ellipsoid to obovoid, | ca. 1.5-2 mm long, often + stipitate. ONAL COLLECTIONS. — Comoro IsLANDs : Ducatillon 459, Anjouan, N’Dzuwami, rs 3) 710. ser (U) ; Bernardi 11779, Moheli, between Fombosi and Drandroni, 6.12.1967 (P, L FICUS subg. PHARMACOSYCEA (Miq.) Mig. sect. OREOSYCEA (Miq.) Corner Terrestrial, monoecious trees (or shrubs) ; sap (scanty and) watery ; lenticels concentra- ted in the uppermost part of the internodes. Leaves in spirals, margin dentate or entire, in juvenile specimens often pinnatly incised ; glandular spot(s) at the base of the midrib ; sti- pules fully amplexicaul (in juvenile specimens semi-amplexicaul). Figs axillary, peduncu- late ; basal bracts 3, lateral bracts (usually) lacking ; ostiole circular, with several (up to 3) ostiolar bracts visible, only the lower ostiolar bracts + descending, the middle ostiolat bracts not interlocking ; interfloral bracts present ; staminate flowers near the ostiole, tepals 3-5, free, stamen 1 ; pistillode often present ; pistillate flowers + distinct, tepals 3-5, free ; stigmas 2, filiform ; ‘fruits achene-like ; wall of the fig in fruit firm, yellow or orange. a - ct. Oreosycea comprises 45-50 species, most of them in Asia-Australasia ; two closely e related species in continental Africa and two in Madagascar. 12. Ficus assimilis Baker Je Soc., Bot. 25 : 345 (1890) ; H. Perrier, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 165 (1928), and in oe Fl, Madagascar, Moracées : 63, tab. 10, fig. 3-5 (1952). — Ficus guatteriifolia BAKER, /.c. : 346 (1890) ; H. Perrier, /.c. : 163 (1928), and in HumBErt, /.c. * 63, tab. 11, fig. 4-7 (1952). Type : Baron 5812, Madagascar, without locality (holo-, K). Type : Baron 5821, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). Tree up to 25 m tall. Leafy twigs 1.5-3(-6) mm thick, glabrous, minutely puberulous or sparsely to densely white-hirtellous to -pubescent, when dry often blackish or dark | alle, ig Naka ee brown. Leaves in spirals ; lamina subovate to oblong, ovate to elliptic or lanceolate, 5.5- 17 x 2.5-6 cm, (sub)coriaceous, apex (faintly) acuminate to acute, base rounded to subcor- date or to subacute, margin (sub)entire ; upper surface smooth to scabrous, glabrous or white-hirtellous to -pubescent on the midrib, lower surface glabrous or white-hirtellous to -subhirsute to -pubescent on the (main) veins ; venation plane to slightly prominent above, + prominent beneath ; lateral veins 2 x 7-14, tertiary venation partly scalariform or reticulate ; petiole 1-5 cm long, 0.5-2 mm thick, glabrous, hirtellous or pubescent ; stipules 0.3-1.5 cm long, white-subsericeous or -appressed-puberulous, caducous. Figs in pairs in the leaf axils or just below the leaves ; peduncle 0.3-1.3 cm long, 0.5- 1 mm thick, puberulous ; basal bracts ovate, 1-1.5 mm long, puberulous ; receptacle (sub) globose (to ellipsoid or obovoid), when dry (0.5-)1-1.5 cm in diameter, glabrous or minutely puberulous ; wall when dry (1-)2-2.5 mm thick ; ostiole 1-2.5 mm in diameter, plane or + prominent, 3-5 ostiolar bracts visible. Staminate flowers up to 1 mm long pedicellate ; tepals 3-7, 0.7-1.2 mm long ; ne to ca. 0.8 mm long, anther ca. 0.5-0.7 mm long. Pistillate flowers : tepals 3-8, ca. 1-2 m long ; seed flowers (sub)sessile, style (including stigmas) 1-3 mm long ; gall flowers casi sile or up to 2 mm long pedicellate, style (including stigmas) ca. 0.5-1 mm long. Fruits ovoid to subglobose, ca. 1 mm long, subcarinate ; ‘‘ gall fruits ”’ ellipsoid, ca. 1.2 mm long, subcarinate. Interfloral bracts 0.6-1 mm long ; these bracts on the receptacle and on the pedicels, in specimens with more than 3-5 tepals the interfloral bracts not found on the receptacle nor on the pedicel but apparently moved in and included in the perianth. DisTRIBUTION : Madagascar (West) ; in forest ; at altitudes up to 1000 m. COLLECTIONS EXAMINED. — MADAGASCAR : Baron 582] ; Bernardi 11929 ; Boivin 2027 ; Humbert 19497 ; Perrier de la Bathie 692, 10025, 10036, 10038, 10043, 10044, 10061, 14840, 15427, 15681 ; Serv. Forest. Madag. 5881, 13318. In juvenile specimens the leafy twigs are reddish-brown when dry ; the lamina is often pinnately lobed to cleft, and up to 25 x 8.5 cm; upper and lower surface scabrous to sca- bridulous and hirsute, the apex long-acuminate, the base acute to obtuse (to rounded) ; late- ral veins up to 2 X ca. 20, the tertiary venation more pronouncedly scalariform. The species is very variable. The identity of Bernardi 11929 (the only collection from Nossi-Komba) is not quite cer- tain. 13. Ficus ampana C. C. Berg, sp. nov. — Pl. 2. Arbor parva. Ramuli foliosi glabri. Lamina elliptica vel oblonga vel lanceolata, 3-7 x 1-4 cm, apice obtusa vel rotundata vel breviter acuminata, basi obtusa ; venae laterales pro latere 6-8, nerva- tura tertiaria reticulata ; petiolus 0.5-1.2 cm longus ; stipulae ‘0.3- 0.5 cm longae. Syconia oe es 0.3-0.6 cm longus ; bracteae basales ca. 1 mm longae ; coon statu sicco ca. 0.8 ¢ am. : Service Forestier de Madagascar 14550, Madagascar, Androrangavola, Hanadrana, 24.7. be (holo-, P). ae Shrub or treelet. Leafy twigs 1.5-2.5 mm thick, glabrous, when dry blackish. Leaves — in spirals ; lamina oblong to elliptic or to lanceolate, 3-7 x 1-4 cm, coriaceous, apex obtuse , to rounded or very shortly and obtusely acuminate, base obtuse (to rounded), margin | entire ; both surfaces glabrous ; venation nearly plane above, beneath the midrib promi- nent, the other veins (almost) plane ; lateral veins 2 x 6-8, tertiary venation reticulate ; petiole 0.5-1.2 cm long, ca. 1 mm thick, glabrous ; stipules 0.3-0.5 cm long, glabrous or sparsely appressed-puberulous, caducous. Figs solitary (or in pairs) in the leaf axils ; peduncle 0.3-0.6 cm long, 0.5-1 mm thick, minutely puberulous ; basal bracts ovate, ca. 1 mm long, glabrous ; receptacle globose, when dry ca. 0.8 cm in diameter, glabrous ; ostiole ca. 1.5 mm in diameter, slightly promi- nent, 3 (or 4) ostiolar bracts visible. Staminate flowers up to ca. 1 mm long pedicellate ; tepals 4, free, ca. 0.7-1.2 mm long ; anther ca. 0.5 mm long. Pistillate flowers : tepals 4 or 5, free, 1-1.8 mm long ; seed flowers sessile, style (including stigmas) ca. 1.5-3 mm long ; gall flowers subsessile or up 10 2 mm long pedicellate ; style (including stigmas) ca. 0.8-1.5 mm long. Fruits ovoid to_ ellipsoid to subglobose, ca. 1 mm long; ‘“‘gall fruits’’ ellipsoid to obovoid, ca. 1 mm long. Interfloral bracts few, 1.5-2 mm long, sometimes on the pedicel of the gall flower (or sometimes lacking ?). i ITIONAL COLLECTION : Serv. Forest. Madag. 2659, Madagascar, Sandrangato, Moramangé, ADD 10.1.1951 (P). Named after the vernacular name ‘‘ ampana’”’ FICUS subg. UROSTIGMA (Gasp.) Mig. sect. UROSTIGMA i Terrestrial (or hemi-epiphytic), monoecious trees or shrubs ; sap milky. Leaves in spi- ' rals, margin entire ; stipules fully amplexicaul. Figs axillary or just below the leaves, ses-” sile or pedunculate ; basal bracts 3, lateral bracts lacking ; ostiole circular with 3 ostiolat bracts visible, only the lower ostiolar bracts descending, the middle ones interlocking ; inter- floral bracts present or lacking ; staminate flowers near the ostiole or disperse, tepals 3 of 4; stamen 1 ; seed and gall flowers often slightly distinct ; tepals 3 or 4, stigma 1. Fruit achene-like, entireli brown ; wall of the fig in fruit soft, at maturity pink, red or purple. Sect. Urostigma comprises 20 species ; in Asia-Australasia 15 species, three species in continental Africa, one species each in Madagascar and the Mascarene Islands. 14. Ficus madagascariensis C. C. Berg, sp. nov. t Arbor. Ramuli foliosi glabri vel minute puberuli. Lamina oblonga vel lanceolata vel subovata, 7- 15 x 2.5-5.5 cm, apice longe acuminata, basi obtusa vel rotundata vel subacuta, facie utrique glabra» venae laterales pro latere 7-12 ; petiolus 0.5-5 cm longus ; stipulae 0.3-0.5 cm longae. sia axillaria sessile ; bracteae basales ca. 1.5 mm longae ; receptaculum statu sicco 0.3-0.6 cm diam Type : Perrier de la Bathie 10045, Madagascar, Menamaty, Oct. 1911 (holo-, P). a a cL a ee a ve ae ae ae nr Samm Sic aaa SEM ie PGi a a a a a a i oe a rt S Pl. 2,07 Bites ampana C. C. Berg : 1 7 5, seed flower ; 6, gall flower with interfloral bracts. (Serv. Forest. Madag. 14550). i. J , leafy twig with figs ; 2, ostiole ; 3, ostiolar bracts ; 4, staminate flower ; = oon Shrub or (large) tree. Leafy twigs 2-3 mm thick, glabrous or minutely puberulous, © when dry pale to dark brown, periderm of older parts flaking off. Leaves in spirals ; lamina oblong to lanceolate (or to elliptic) or (sub)ovate, 7-15 x 2.5-5.5 cm, (sub)coria- ceous, apex long-acuminate, base obtuse to rounded or to subacute, margin entire ; both surfaces glabrous ; venation slightly prominent, lateral veins 2 x 7-12, the basal pairs . rather distinct, tertiary venation reticulate ; petiole 0.5-5 cm long, 0.5-1.5 mm thick, a | brous ; stipules 0.3-0.5 cm long, white-(appressed-)puberulous, caducous Figs in pairs in the leaf axils or just below the leaves, sessile; basa} bracts broadly , ovate, ca. 1.5 mm long, white-puberulous ; receptacle subglobose, when dry 0.4- 0.6 cm in | diameter, sparsely white-puberulous ; wall when dry ca. 0.5 mm thick ; ostiole ca. 1.5 mm in diameter, plane to slightly prominent, 3 ostiolar bracts visible. Staminate flowers (a few, 2-4) near the ostiole, sessile ; tepals 3, free, ca. 0.6-0.8 mm long ; anther ca. 0.4 mm long. Pistillate flowers : tepals 3 or 4, free or basally connate, | 0.5-0.8 mm long ; seed flowers and gall flowers hardly distinguishable, both sessile, style — (including stigma) (0.7- te 9-1.2 mm long. Fruits ovoid to ellipsoid to obovoid, ca. 0.8 mm f long, entirely brown ; ‘‘ gall fruits’’ ellipsoid to oblongoid and + stipitate or subovoid, . 1.2-1.5 mm long. Interfloral bracts (probably) lacking. ' ADDITIONAL COLLECTIONS. — Mapacascar : Humbert 19877, aay rg Beantsy and Anjamala, 16 19.1.1947 (P) ; Humbert & Swingle 5112, valley a Fiheranana River, 35 km from mouth, 2-3.8.192 28 | (K) : 324%, lower basin of Onilahy River, 12.8.1928 (K) ; Perrier iy la Bathie 19239 (P) ; Serv. Forest. ' Madag. 2419, Ivongo, Soanierana, 27.11.1949 (P). The species is found in dry forest and xerophytic bush. It is illustrated in Fl. Mada- gascar, Moracées, tab. 9, fig. 12 (1952) under F. marmorata. FICUS subg. UROSTIGMA sect. CONOSYCEA (Miq.) Corner i In most features this section is similar to sect. Urostigma. The circular ostiole may f have more than 3 visible ostiolar bracts visible, the fruits are whitish, mostly with a red mark ; at maturity the wall of the fig can be pink to red, yellow to orange, or greenish. Sect. Conosycea comprises ca. 65 species, most of them in Asia-Australasia, two in Madagascar. i 15. Ficus menabeensis H. Perrier ot. Syst. 14 : 167 (1952), and in HumBeRT, FI. Madagascar, Moracées : 53, tab. 10, fig. 1, 2 (1952). _ Ficus pyrifolia Lam. var. ambongoensis H. PERRIER, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 157 (1928), and , UMBERT, /.c. : 57 (1952). Lectotype : Perrier de la Bathie 660 bis, Madagascar, Firingalava (P). — F. pyrifolia Lam. var. meridionalis H. PERRIER, /.c. : 157 (1928), and in HUMBERT, /.c. : 57 (1952). Lectotype : Perrier de la Bathie 10047, Madagascar, Makay River (P). Lectotype : Herb. Jard. Bot. Tananarive 6167, Madagascar, E of Bemaraha, 2.8.1943 (P). SoA EE eal) OE ihc: Tree up to 20 m tall, shrub, or epilithic scrambler, (often?) with aerial roots on the branches. Leafy twigs 2-5 mm thick, white-puberulous (or glabrous), often also with dark brown, pluricellular hairs, when dry brownish to greyish (or purplish), periderm of older parts mostly flaking off. Leaves in spirals ; lamina oblong to lanceolate or to elliptic, sometimes sublinear or suborbicular, (1-)3-20 x (0.5-)1.5-5.5 cm, coriaceous, apex obtuse, acute or apiculate, base acute to rounded, margin entire ; upper surface glabrous or spar- sely puberulous on the lower half of the lamina or only on the midrib, lower surface den- sely puberulous to hirtellous to tomentellous to subglabrous, often also dark brown, pluri- cellular hairs present ; venation slightly prominent above, prominent beneath, lateral veins 2 x (3-)12-22, especially in relatively narrow leaves connected by a slightly arcuate submarginal vein, the basal pair mostly distinct (especially in relatively narrow leaves), ter- tiary venation reticulate ; petiole 0.3-2 cm long, 1-2 mm thick, white-puberulous to -tomen- tellous to subglabrous ; stipules 0.5-1.5(-2.5) cm long, puberulous, caducous. Figs in pairs in the leaf axils, sessile ; basal bracts broadly ovate, 2.5-3 mm long, coriaceous, often subcarinate, puberulous, tomentellous, or subglabrous ; receptacle glo- bose, when dry 0.5-0.8 cm in diameter, sparsely to densely white-puberulous and/or with dark brown, pluricellular hairs, at maturity reddish ; wall when dry ca. 0.5 mm thick ; ostiole ca. 1-1.5 mm in diameter, plane, 3 ostiolar bracts visible. Staminate flowers disperse, up to 0.5 mm long pedicellate ; tepals 3 or 4, free, 0.6- 0.8 mm long ; anther ca. 0.4 mm long. Staminate flowers : tepals 3 or 4, free, 0.8-1 mm long ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 0.7-1 mm long ; gall flowers up to 1 mm long pedicellate or subsessile, style (including stigma) ca. 0.5-0.7 mm long. Fruits ovoid to ellipsoid, ca. 1-1.2 mm long, pale yellow ; ‘‘ gall fruits’’ ellipsoid to ovoid, ca. 1 mm long, mostly short-stipitate. Interfloral bracts up to 1.2 mm long. DISTRIBUTION : Madagascar Renn to South-West) ; in savannas, dunes, riversides, often in rocky places ; at altitudes up to 1200 COLLECTIONS EXAMINED. — MADAGASCAR : Basse 28; Blackburn s.n.; Blommers 23 ; Bosser 7789 ; Bouton s.n. (= p ably Bojer s.n.) ; sober ieg se 195 ; Cremers 3598 Croat 29749 ; Decary 9877, 10652, 15126, 15915, 16285, 16305 ; Douillot : Herb. Jard. Bot. Tananarive 6151, 6167; Humbert (et al.) 2910, 5012, 5123, 7093, 11203, 11355, "11586, 12734, 13045, 13240, 19558 ; Keraudren (et al.) 215, 622, 2508, 24638 ; Mabberiey 995 ; J. & M. Peltier 5513 ; Perrier de la Bathie 660, 660 bis, 10047, 10077, 10078, 12777, 713129, 17858, 19306 : Richard 11, 42; Serv. Forest. Madag. 29, 13813. 16. Ficus humbertii C. C. Berg, sp. nov. — PI. 3. Frutex. Ramuli foliosi albo-puberuli. Lamina suborbiculata oa Big sith 0.5-2 x 0.5-1.5 cm, apice rotundata vel obtusa vel apiculata, basi rotundata vel truncata, slag minute puberula ; venae pire sce pro latere 3-5 ; petiolus 0.1-0.5 cm longus ; stipulae 0 0. m longae. Syconia axillaria Ape ulus 0.1-0.2 ¢ m longus ; asa a. I mm longae ; pecbbubcdtioh statu sicco 0.4- bractea Airs les m diam. ; eetiee ostiolares ovideliies 4 vel 5, parvae Type : Humbert & Swingle 5325, Madagascar, near Lake Tsimanampetsotsa, 16-20.8.1928 (holo-, ) i! P ; iso-, B Shrub up to 2 m tall. Leafy twigs 1.5-2 mm thick, white-puberulous, when dry greyish to dark (red-)brown to blackish, periderm persistent or slightly flaking off. Leaves in spirals ; lamina suborbicular to elliptic, 0.5-2 x 0.5-1.5 cm, coriaceous, apex rounded, obtuse, or apiculate, base rounded to truncate, margin entire ; upper surface sparsely pube- rulous in the lower half of the lamina, lower surface (sparsely) minutely puberulous ; vena- — tion plane above, only the midrib slightly prominent beneath, lateral veins 2 x 3-5, the basal pair slightly distinct, the middle ones often furcate far from the margin, tertiary vena- tion reticulate ; petiole 0.1-0.5 cm long, 0.5-1 mm thick, puberulous ; stipules 0.2-0.5 cm long, puberulous, caducous. ‘ Figs in pairs (or solitary) in the leaf axils ; peduncle 0.1-0.2 cm long, 0.5 mm thick, , minutely puberulous ; basal bracts ovate, ca. 1 mm long, puberulous ; receptacle globose, | when dry 0.4-0.7 cm in diameter, minutely puberulous ; wall when dry ca. 1 mm thick; ostiole ca. 1 mm in diameter, slightly prominent to plane, 4 or 5 ostiolar bracts visible, these bracts small and the lower part thickened. Staminate flowers near the ostiole, sessile ; tepals 3, free, ca. 1 mm long; anther | ca. 0.5 mm long. Pistillate flowers : tepals 4, free, 1-1.2 mm long ; seed flowers sessile, style cuits stigma) ca. 1.5 mm long ; gall flowers up to 0.5 mm long pedicellate, style | (including stigma) 0.8-1.2 mm long. Fruits ovoid, ca. 1.2 mm long, pale yellow with a dark spot below the base of the style ; ‘‘ gall fruits’’ ellipsoid to obovoid, ca. 1.2-1.5 mm long. Interfloral bracts ca. 1-1.5 mm long. | ' ADDITIONAL COLLECTIONS. — MADAGASCAR, near Lake Tsimanampetsotsa : Capuron 18659-SF, 2.7.1958 (P) ; Humbert 20239, 14.2.1947 (P) ; Léandri 4053, 25.11.1960 (P). FICUS subg. UROSTIGMA sect. GALOGLYCHIA (Gasp.) Endl. Terrestrial or hemi-epiphytic, monoecious trees or shrubs ; sap milky. Leaves in spi- © rals (or tending to distichous), margin entire ; stipules fully amplexicaul. Figs axillary, just below the leaves or on spurs on the older wood, pedunculate or sessile ; basal bracts 2, late- ral bracts lacking, ostiole slit-shaped, all ostiolar bracts descending ; staminate flower dis- . perse, tepals 2 or 3 (or 4), free or basally connate ; stamen | ; pistillode usually absent ; seed and gall flowers + distinct, tepals 2 or 3 (or 4), free or basally connate, stigma 1 (oF 2) ; fruit achene-like or + drupaceous, endocarp body released or not ; wall of the fig in fruit soft or firm, green, yellow, or purplish. Sect. Galoglychia comprises 72 species, all in the African flora region ; nine of them , are found in Madagascar and the Comoro Islands. 17. Ficus lutea Vahl Enum. 2 : 185 (1805). — Urostigma luteum (VAHL) Mig., London J. Bot. 6 : 554 (1847). — Ficus nautarum Baker, Fl. Mauritius and Seychelles : 285 (1877) ; FosBERG & RENVOIZE, Kew Bull., Additional Ser., 7 : 272, tab. 44, fig. 2 (1980). Syntypes : Horne 353 and Wright 102, Seychelles, Mahe (K). — F. baronii Baxer, J. Linn. Soc., Bot. 20 : 262 (1883) ; BAILLON in GRANDIDIER, Hist. Madagascal, Bot., Atlas 3 : “ee 300 (1895) ; H. Perrier, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 153 (1928), and in HUM ~ ig ; ig with figs ; 3, ostiole ; 4, ostiolar bracts ; mare? ii : 1, leafy twig ; 2, leafy twig wit ze 3 stibnsetie Momel 6258 nove : 7, gall flower with interfloral bract. (1, 3-7, Humbert 20239 ; 2, Hum bert & Swingle 5325). — BERT, Fl. iadane sites Moracées : 54 (1921). Type : Baron 1683, Madagascar, without locality ' Wee (holo-, K ; — F. iichosthaert a BAK . he . 20 : 262 (1883) ; H. Perrier, /.c. : 153 (1928). Type : Baker 1682, Madagascar, without yeah) sate K 5 iso-, Bois — F. apodocephala bepemayy Le. 21: 445 (18 85) : ; BAILLON in GRANDIDIER, /.c. : tab. 299 (1895) ; H. = RRIER, /.c. : 153 (1928). ‘Sans Baron 2521, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, BM, — F. pa BakeR, l.c. 25 : 345 (1890), mon BAKER Spgs : H. Perrier, lc. : 153 (1928). Type : Baron 5162, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). — F. vestito-bracteata WARB., Bot. Jahrb. 20 : 159 (1894). Lectotype : Hildebrandt 1648, Comoro Islands, Anjouan (B). — F. subcalcarata Wars. var. vestito-bracteata (WARB.) MitpBr. & BuRRET, Bot. Jahrb. 46 : 238 (1911). OTHER SYNONYMS (based on material from ae Africa) : Ficus akaie De Wild., F. arimen- sis Britton, F. cabrae Warb., F. holstii Warb., F. incognita De Wild., F. kaba De Wild., F. lanigera Warb., nekbudu Warb., F. Bape ss Kunth & Bouché, F. pseudo-vogelii A. ago F. quebeba Ficalho, E; prPniet., Mh Mia. wi subcalcarata Warb., F. utilis Sim, F. verrucocarpa W arb.; F. vogelii (Miq.) Miq., F. i deo var. bone Mildbr. & Burret, Urostigma neumannii (Kunth & Bouché) Mig., U. vogelii Miq Tree up to 20 m tall. Leafy twigs 5-12(-20) mm thick, puberulous, white-, to yellow- tomentose to -subhirsute or glabrous, when dry brown, periderm flaking off. Leaves in spirals ; lamina elliptic to oblong to (sub)obovate, sometimes (ob)lanceolate, 7-25(-45) x 3 12(-20) cm, coriaceous, apex short-acuminate, base obtuse to acute or to subcordate, margin entire ; upper surface glabrous or minutely puberulous on the midrib, lower surface sparsely (to densely) puberulous to hirtellous to ise ces on the main veins to subhirsute of entirely glabrous ; venation almost plane above, + prominent beneath, lateral veins 2 X (4-)6-8(-10), basal pair not distinct, tertiary venation reticulate to partly scalariform ; petiole (1-)1.5-13(-17) cm long, 2-4(-8) mm thick, glabrous or white-pilose, epidermis flaking off ; stipules 0.5-2.5 cm (on flush up to 12 cm) long, sparsely to densely white- to yel- lowish-puberulous to -subsericeous, caducous. Figs up to 4 together in the leaf axils or (just) below the leaves, sessile ; basal bracts we od - broadly ovate to semicircular, 3-6 mm long, puberulous to strigose ; receptacle when dry 0.8-1.7 cm in diameter, puberulous, white-pubescent or (partly) yellowish-villous, at — maturity yellow to orange to brownish ; wall when dry 1-2 mm thick ; ostiole plane. Staminate flowers (sub)sessile ; tepals 3, free or basally connate, 1-1.2 mm long; anther ca. 0.7 mm long. Pistillate flowers : tepals 3, basally connate, 1-1.5 mm long ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 0.8-1.3 mm long ; gall flowers subsessile or up t0 1.5 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.5-1 mm long. Fruits ellipsoid to subglobose, ca. 1 mm long, bicolourous ; “‘ gall fruits ’’ oblongoid to ellipsoid, 1.2-1.5 mm long. Interfloral bracts 1-1.5 mm lon DIsTRIBUTION : Madagascar and Comoro Islands, extending to the Aldabra Islands, the Seychelles, and the African continent (South Africa to Ethiopia and to Senegal) ; in forest, at altitudes up t0 1400 m ; often planted. COLLECTIONS EXAMINED. — Comoro IsLANDs : Boivin 3110; Humblot (1)156 ; Lavanchie 4. MADAGASCAR : Herb. Dace 275M ; Baron 1682, 1683, 2521, 5162, 5953, 5957, 5979 ; Artie 17 ; Boivin 1719 ; Bosser 12940 ; Capuron 18773-SF, 28693-SF ; Cours 861, 1415, 2921 ; Decary 1251, a ‘ Pes eee ae ee ee cert ns Se ie 4735, 16978, 18280; Geay 8059; Herb. Jard. Bot. Tananarive 5435 ; Humbert (et al.) 2927, 3169, 4489, 6236, 12940, 17455, 19015 bis, 20163 ; Jacquemin 488.J, 1010 ; ister ans Lam & Meeuse 5516 ; Langley Kitching s.n. ; Mabberley 1009 : ; McWhriter 39 ; Meller ; Perrier de la Bathie 84, 84A, 84B, 84C, 10048, 12946, 12947, 12948, 13139, 13213, 13235, 13235 bis, 13255. 13330, 14106, a 15888 ; Rés. Nat. ress 4585, 5610 ; Serv. Forest. Madag. 21, 1266, 3768, 4795, 16935 ; Sey- 413. 18. Ficus trichopoda Baker J ; SOC,, Boe. Se. col Wines). e: logo Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 159 (1928), and in Hinilees TL. Madagascar, Moracées : 59 (1952). LecToTYPE : Baron 1663, Madagascar, without locality (K ; iso-, B, BM). SYNONYMS (based on material from continental Africa) : Ficus buddensis Hutch., F. congensis Engl., F. congensis var. mollis Hutch., F. hippopotami Gerstner, F. zuvalensis Sim. (Cf. Fl. Gabon, Moracées 26 : 152 (1984). Shrub or tree up to 10(-20) m tall, often with stilt-roots on the main branches. Leafy twigs 3-7 mm thick, glabrous or white-puberulous to -hirtellous, when dry brown to bla- ckish with conspicuous lenticels, periderm persistent. Leaves in spirals ; lamina (broadly) ovate to elliptic, 6-20(-38) x 4-12(-32) cm, coriaceous, apex short-acuminate to obtuse, base obtuse to cordate, margin entire, + revolute ; upper surface white-puberulous to -hirtellous on the main veins, glabrescent or entirely i ie lower surface densely white-hirtellous to -subtomentellous ; venation plane to + prominent above, prominent beneath, lateral veins 2 X 7-11, tertiary venation partly steal teen 2 ; petiole 2-4(-7) cm long, (1-)2-3 mm thick, glabrous or white-puberulous to -hirtellous ; stipules 1.5-4.5(-8) cm long, densely white- puberulous to -hirtellous, caducous. Figs up to 4 together in the leaf axils ; peduncle 0.5-1 cm long, 1-2 mm thick, densely white-puberulous ; basal bracts broadly ovate to semicircular, ca. 2 mm long, + densely white-puberulous ; receptacle (sub)globose, when fresh 1-2 cm, when dry 0.5-1.5 cm in dia- meter, glabrous to densely white-puberulous + verruculose, at maturity red to yellowish ; wall when dry ca. 1 mm thick ; ostiole prominent. Staminate flowers up to 0.5 mm long pedicellate ; tepals 3, basally connate, ca. long, distinctly unequal ; filament ca. 0.3 mm long, anther ca. 0.5 mm long. ue flowers : tepals 3, basally connate (or free), 0.5-2 mm long, distinctly unequal ; seed ~ flowers (sub)sessile, style (including stigma) ca. 1.5 mm long ; gall flowers up to 1.5 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.5 mm long. Fruits ellipsoid, ca. 1 mm long, unicolourous ; ‘‘ gall fruits’? subobovoid, ca. 1.5 mm long. Interfloral bracts up to 2 mm DisTRIBUTION : Madagascar, extending to South Africa and Senegal, possibly also in Mauritius (cf. BERG & VAN HEUSDEN, 1985) ; usually in marshy places, at altitudes up to COLLECTIONS EXAMINED. — Mapacascar : Herb. d’Alleizette 866M ; Baron 1655, 1663 ; Bernier 255 ; Blommers 3, 4; Bosser 8134 ; Capuron 897-SF ; Cours 1219 ; Croat 28818 ; Decary 14639, 14746 ; Grandidier s.n. ; Humbert (et al. - 19665, 24379, 25618 ; Perrier de la Bathie 10067, 10072, 10078, 15674 ; Viguier & Humber sete sali 19. Ficus grevei Baillon NDIDIER, Hist. Madagascar, Bot., Atlas 3 : tab. 297, 298 (1895) ; H. PERRIER, Arch. Bot. In GRA Bull. Mens. 2 : 162 (1928), and in HUMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 62 (1952). Type : Hist. Madagascar, Bot., Atlas 3 : tab. 298 (1895) ; probably based on Grevé 8 or 31, | Madagascar (P). Tree up to 20 (or more) m tall. Leafy twigs 2.5-6 mm thick, glabrous or minutely puberulous, when dry (dark) brown, periderm persistent. Leaves in spirals ; lamina elliptic to’ ovate to subcordiform (or oblong to subovate), 6-16(-25) x 4.5-13.5(-16.5) cm, coria- ceous, apex obtusely short-acuminate, base cordate to rounded, margin entire ; upper sur- face glabrous or puberulous on the midrib, lower surface (sparsely) puberulous to hirtellous on the (main) veins, reticulum usually glabrous ; venation above almost plane, beneath the midrib + prominent, the other veins slightly prominent to plane, lateral veins 2 x 6-9, the basal pair slightly distinct, tertiary venation reticulate ; petiole 2.5-8 cm long, 2-2.5(-3) mm thick, glabrous or sparsely puberulous to hirtellous, epidermis persistent ; stipules (0.5-)1I- 6 cm long, glabrous or minutely puberulous, caducous. Figs in pairs or solitary in the leaf axils or just below the leaves ; peduncle 1-2 em long, 1.5-2 mm thick, puberulous to hirtellous, sometimes cupula-like broadened at the apex ; basal bracts caducous ; receptacle (sub)globose, when dry (0.8-)1-1.7 cm in diameter, puberulous to hirtellous ; wall when dry 0.5-1 mm thick ; ostiole plane to slightly promi- nent. Staminate flowers subsessile or up to 0.6 mm long pedicellate ; tepals 3, free, ca. 1 mm long ; filament short, anther ca. 0.6 mm long, connective thick. Pistillate flowers : tepals 3, free, 1.5-1.8 mm long, styles subterminally attached ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 1.5-2 mm long ; gall flowers subsessile or up to 1.5 mm long pedicel- late, style (including stigma) 0.5-1 mm long. Fruits ovoid to ellipsoid to subglobose, ca. 1-1.2 mm long, bicolourous ; ‘gall fruits’? obovoid to ellipsoid, ca. 2 mm long, + distinctly stipitate. Interfloral bracts up to ca. 1.5 mm long. DISTRIBUTION : Madagascar (mainly South-West) ; in dry forest, usually near water. ~ ee ’ ’ COLLECTIONS EXAMINED. — MADAGASCAR : Baron 5339, 5395, 6423 ; Bernardi 11885 ; Boivin 2025, 2365 ; Bosser 15805 ; Decary 14112 ; Grandidier 9 ; Grevé 8, 31 ; Humbert (et al.) 2681, 5232,:c8fmn 11321, 11530, 12296, 12507, 12570, 19895 bis ; Perrier de la Bathie 1100, 10051, 10064, 13246, 13477, 13477B, 13477C, 18797: Ursch 172. The identity of Bernardi 11885 from Nossi-Bé is not quite certain. 20. Ficus rubra Vahl Enum. 2 : 191 (1805), as a substitute name for F. pyrifolia Lam. — Urostigma rubrum (VAHL) MiQ., London J. Bot. 559 (1847 6: ( ). . — Ficus pyrifolia Lam., Encycl. Bot. 2 : 497 (1788), non BURMAN (1768). Type : Commerson s.n., La Réunion (holo-, P-LA). oi Ml as — F. avi-avi BLuMeE, Bijdrage 1 : 446 (1825) ; FosBERG & RENVOIZE, Kew Bull., Additional Ser., 7 272, tab. 44, fig. 1 (1980). Type : Anonymus s.n., Madagascar, without locality (holo-, — F. consimilis BAKER, Flora Mauritius and Seychelles : 286 (1877). Syntypes : Wright s.n. ‘and Ho s (K). — F. pyrifolia LAM. var. en cin is (BAKER) H. Sere Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 158 (1928), and in HUMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 58 (19 — F. cinerea CorpeM., Fl. Réunion : 272 ens ges : Cordemoy s.n., La Réunion (holo-, MARS). TyPE : Commerson s.n., La Réunion (holo-, P-LA). Tree up to 8 m tall. Leafy twigs 3-5 mm thick, glabrous or sometimes sparsely and minutely puberulous, when dry reddish-brown, periderm persistent. Leaves in spirals ; lamina ovate to subovate to (broadly) elliptic, 2.5-10(-16) x 1.5-6.5(-8) cm, (sub)coriaceous, apex obtuse to subacute or to short-acuminate, base rounded to truncate to acute or to emarginate, margin entire ; both surfaces glabrous ; midrib prominent, the other veins plane to slightly prominent ; lateral veins 2 x 6-10(-12), basal pair not or hardly distinct, tertiary venation reticulate; petiole 0.7-4.5(-7)cm long, ca. 2 mm thick, glabrous ; stipules 0.3-1.5 cm (on flush up to 10 cm) long, glabrous, caducous Figs in pairs in the leaf axils or just below the leaves ; peduncle 0.2-0.8 cm long, minu- tely puberulous or glabrous ; basal bracts broadly ovate to semicircular, ca. 2 mm long, glabrous or minutely puberulous ; receptacle globose (to ellipsoid), when dry 0.6-1 cm in diameter, glabrous or minutely puberulous, at maturity (dark) red to (dark) purple ; wall when dry 0.5-1 mm thick ; ostiole plane to prominent Staminate flowers up to 0.8 mm long pedicellate ; tepals 3, (almost) free, ca. 1-1.3 mm long ; anther ca. 0.7-0.8 mm long ; pistillate flowers : tepals 3, (almost) free, ca. 1-1.5 mm long ; seed flowers sessile or up to 0.5 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.5- 0.8 mm long ; gall flowers subsessile or up to 1.5 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.3-0.5 mm long. Fruits ovoid to ellipsoid, 0.8-1 mm long, (almost) unicolou- rous ; ‘‘ gall fruits ’’ ellipsoid to subglobose, ca. 1 mm long. Interfloral bracts ca. 1.5 mm lon UTION : Madagascar (near Diego Suarez and Baie de Rigny), Comoro eo AA to the Altes Islands, the Seychelles, and the Mascarene Islands ; often in rocky plac COLLECTION EXAMINED. — Comoro IsLANDs : Boivin 3109. — MabDaGascaR : Anonymus S.n. (type of F. avi-avi) ; Boivin 2366 : Humbert 31974. 21. Ficus marmorata Baker J. Linn. Soc., Bot. 20 : 257 (1883) ; H. PERRIER, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 152 (1928), and in HUMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 52, tab. 9, fig. 10, 11 (1952). Type : Bojer s.n., Madagascar, Baie de St Augustin (holo-, K, sub Bouton s.n.). Tree up to 15 m tall. Leafy twigs 1.5-3 mm thick, (rather) densely puberulous, when dry brown to blackish, periderm persistent. Leaves in spirals ; lamina elliptic to lanceolate —— or ovate to subovate, sometimes subovate, 2-8 x 1.2-4.5 cm, (sub)coriaceous, apex acumi- nate, base rounded to subcordate, margin entire ; both surfaces glabrous ; venation almost plane above, beneath only the midrib prominent, lateral veins 2 x (5-)7-10, basal pair hardly distinct, tertiary venation reticulate ; petiole (0.8-)1.5-6 cm long, 0.5-1.5 mm thick, glabrous, epidermis persistent ; stipules 0.5-1.5 cm (on flush up to 4 cm) long, (sub)gla- brous, caducous. Figs in pairs in the leaf axils or just below the leaves ; peduncle 0.2-0.5 cm long, 0.5- 1 mm thick, puberulous ; basal bracts semicircular, ca. 2.5 mm long, sparsely puberulous, persistent ; receptacle globose, when dry 0.5-0.8 cm in diameter, white-hirtellous to -pube- rulous, sometimes pusticulate ; wall when dry 0.5 mm thick ; ostiole plane. Staminate flowers up to 0.7 mm long pedicellate ; tepals 3, free, ca. 1 mm long; : anther ca. 0.8 mm long. Pistillate flowers : tepals 3, free, ca. 1 mm long ; seed flowers sessile or up to 0.4 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 1.2-1.5 mm long ; gall flowers up to 1.2 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.8-1 mm long. Fruits ellipsoid to ovoid, ca. 1.5 mm long, bicolourous, (the endocarp body released) ; ‘‘ gall fruits ’’ ovate to ellipsoid to obovoid, ca. 1-1.2 mm long, bicolourous. Interfloral bracts a few, 0.5-0.7 mm long. DISTRIBUTION : Madagascar (South-West and North) ; in forest. COLLECTIONS EXAMINED. — Mapaaascar : Bojer s.n. (as Bouton s.n. in K) ; Blackburn s.n. ; Bosser 374 ; Capuron 6480-SF, 8467-SF : Grevé 7 ; Humbert (et al.) 2576, 5197, 5340, 18942, 19924 ; Mabberley 562 ; Perrier de la Bathie 2576, 10084, 12778, 13793, 13814; Serv. Forest. Madag. 1501. The species appears to be very closely related to F. rubra. In the treatment of Ficus for Fl. Madagascar F. marmorata was mixed up with F. madagascariensis (tab. 9, fig. 12) and F. reflexa (tab. 9, fig. 8, 9). 22. Ficus bivalvata H. Perrier Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 151 (1928), and in HuMBERT, FI. Madagascar, Moracées : 50, tab. 9, Sig. 1-6 (1952). Type : Perrier de la Bathie 10013, Madagascar, Tsaratanana (holo-, P ; iso-, P). Tree up to 30 m tall. Leafy twigs 2.5-4 mm thick, minutely puberulous, when dry brown, periderm persistent. Leaves in spirals ; lamina oblong to elliptic, 4-9.5 x: 2.5-5 cm, coriaceous, apex short-acuminate, base rounded to truncate to subcordate, margin entire ; both surfaces glabrous ; venation plane above, + prominent beneath, lateral veins 2 x 10- 12, basal pair not distinct, tertiary venation reticulate ; petiole 0.5-1.6 cm long, ca. 2 mm thick, minutely puberulous ; stipules 0.5-1 cm long, puberulous, caducous. ~en —_—- -_—- ae Figs in pairs in the leaf axils, subsessile or up to 0.4 cm long pedunculate ; basal bracts caducous, leaving a discoid persistent part ; receptacle ovoid to ellipsoid, when dry — ca. 2-2.5 x 1-1.2 cm, puberulous to strigillose, pusticulate ; wall when dry ca. 2 mm thick ; ostiole prominent. en Staminate flowers up to 1 mm long pedicellate ; tepals 3, free, ca. 1 mm long ; anther ca. 1 mm long. Pistillate flowers : tepals 4, free, 1-1.8 mm long ; seed flowers sessile, style (including stigma) ca. 1.5-2 mm long ; gall flowers up to 2 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.5-0.7 mm long. Fruits ovoid to ellipsoid, ca. 1.5 mm _ long, (almost) unicolourous, (the endocarp body possibly released) ; ‘‘ gall fruits’’ ellipsoid ca. 1.5 mm long. Interfloral bracts lanceolate to linear, 1.5-2 mm long. DISTRIBUTION : Madagascar, only known from the type collection ; in forest at ca. 1700 m alti- tude. 23. Ficus antandronarum (H. Perrier) C. C. Berg, stat. nov.. — — pyrifolia LAM. var. antandronarum H. PERRIER, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 158 (1928), and n HUMBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 58 (1952). TYPE : Perrier de la Bathie 10056, Madagascar, Analamahitso Forest (holo-, P). Shrub or tree up to 20 m tall. Leafy twigs 2-3 mm thick, glabrous or minutely pube- rulous, when dry brown, periderm persistent. Leaves in spirals (or tending to distichous) ; lamina elliptic to oblong to (sub)obovate (or to suborbicular), 2-7 x 1.5-5 cm, coriaceous, apex short-acuminate to obtuse to subacute or to rounded, base acute to rounded, margin entire, often + revolute ; both surfaces glabrous ; venation above (almost) plane, beneath + prominent, lateral veins 2 x 4-8, basal pair + distinct, tertiary venation reticulate ; petiole — “ 0.3-1.5(-2) cm long, 1-1.5 mm thick, glabrous or ee puberulous ; stipules(0.2-¢ 0. 5a) long, glabrous or minutely puberulous, caducous tp igs in pairs in the leaf axils, subsessile or up to 0.4 mm long pedunculate ; basal | bracts semicircular, 1.5-2.5 mm long, subglabrous ; receptacle when dry 0.4-0.5 or 0.7- Y 1.3 cm in diameter, glabrous, when dry often dark brown to blackish ; wall when ay 0.5: 2 mm thick, ostiole plane to prominent. Staminate flowers sessile or up to 0.7 mm long pedicellate ; tepals 2 or 3; anther 0.6-0.8 mm long. Pistillate flowers : tepals 2-4, free, 0.6-0.8 mm long ; seed flowers ses- sile, style (including stigma) 0.7-1.5 mm long ; gall flowers subsessile or up to 1 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.5-0.8 mm long. Fruits ovoid to subglobose, 0.6- 1 mm long, + distinctly bicolourous ; ‘‘ gall fruits’’ ellipsoid to ovoid, ca. 0.8-1.2 mm long. Interfloral bracts (sometimes very few) up to 2 mm long. Two subspecies can be recognized : a. Subsp. antandronarum — Ficus pyrifolia Lam. var. ih de Mei H. PerrigR, Arch. Bot. Bull. Mens. - : 158 (1928), and in MBERT, Fl. Madagascar, Moracées : 59 (1952). Type : Perrier de la Bathie 17072, Madagascar, Onive River, Andaribe ca (holo-, P). Lamina usually elliptic to obovate, sometimes to suborbicular. Figs subsessile or up to 4 mm long pedunculate ; receptacle (0.7-)0.8-1.3 cm in diameter, when dry often dark — 7m brown to blackish ; wall when dry ca. 1-2 mm thick. Staminate flowers pedicellate. Inter- floral bracts numerous, up to 2 mm long. DISTRIBUTION : Madagascar (East to Central) ; in forest and along streams ; at altitudes up to m. COLLECTIONS EXAMINED. — Map 18021-SF, 24147-SF ; Homolle s.n. ; Morat 4713 ; Perrier de la Bathie 17072 ; Rés. Nat. Madag. 4257, 11025 ; Serv. Forest. Madag. 2034, 4646, 17964, 25803 ; Scott Elliot 2819. b. Subsp. bernardii C. C. Berg, subsp. nov. — Pl. 4. Recedit subsp. antandronarum, inter alia, syconia minoribus. ’ AGASCAR : Baron 6038; Bernier 253; Boivin 1718; Capuron ; ' S : Bernardi 11653, Comoro Islands, Grande Comore, Grill-Maoneni forest, 1.12.1957 | K). TyPu (holo-, P ; iso-, Lamina usually oblong to subobovate. Figs 0.2-0.3 mm long pedunculate ; receptacle ; when dry 0.4-0.5 cm in diameter ; wall when dry 0.1-0.2 mm thick. Staminate flowers ses- sile. Interfloral bracts (very) few, up to 1 mm long. ADDITIONAL COLLECTIONS. — Comoro IsLANDs : Humblot (1/160, Mayotte, Mt. Bini, Maze forest, 2.5.1884 (K, P) ; Ducatillon 432, Anjouan, 17.10.1984 (U). In forest. The two taxa might prove to be species rather than subspecies. 24. Ficus reflexa Thunb. Diss. Bot. Ficus : 11 (1786) ; VAHL, Enum. 2 : 190 (1805). — Ficus punctata Lam., Encycl. Bot. : 495 (1788), non THUNB. (1786). — F. aggregata VauHL, l.c. : 191 (1805), as substitute name for F. punctata Lam. — Urostigma aggregatum (VAHL) Mig., London J. Bot. 6 : 599 (1847). — U. reflexum (THUNB.) Mig., /.c. : 569 (1847). t i Shrub or tree up to 10 m tall. Leafy twigs 1.5-4(-8) mm thick, glabrous or puberu- lous, when dry dark (red-)brown, pale brown or greyish, periderm flaking off. Leaves in spirals ; lamina oblong to elliptic to (sub)obovate to (ob)lanceolate, 1.5-12 x 1-5(-5.5) cm, coriaceous, apex acute to rounded or short-acuminate, base acute to obtuse (emarginate — with a notch narrower than the petiole), margin entire ; both surfaces glabrous ; venation above plane, beneath only the midrib + prominent, lateral veins 2 x 5-11, basal pair not distinct, midrib often not reaching the apex of the lamina, tertiary venation reticulate ; petiole 0.3-3(-4) cm long, 1-2 mm thick, glabrous (or puberulous), stipules 0.5-1.5(-2) cm long, membranous, glabrous or sparsely and minutely puberulous, usually subpersistent. Figs in pairs in the leaf axils or just below the leaves, sessile ; basal bracts semicircular to broadly ovate, 1.5-2 mm long, puberulous to subglabrous ; receptacle (sub)globose, a” when dry 0.5-0.8(-1.2) cm in diameter, glabrous, minutely puberulous or sometimes tomen- — tose, at maturity red to red-brown or to purplish ; wall when dry 0.5-1 mm thick ; ostiole ' plane to prominent. — C. Berg subsp. bernardii C. C. Berg : 1, leafy twig with figs ; all flower. (Bernardi 11653). — oo Staminate flowers (sub)sessile ; tepals 3 (or 4), free or basally connate, ca. 1-1.5 mm’ long ; filament ca. 1.5 mm long ; anther ca. 0.5 mm long. Pistillate flowers : tepals 3 (or 4), free or basally connate, ca. 1-1.5 mm long ; seed flowers sessile or up to 0.5 mm long * pedicellate, style (including stigma) 0.5-1 mm long ; gall flowers up to 1 mm long pedicel- | late, style (including stigma) ca. 0.5 mm long. Fruits ovoid to subglobose, ca. 1 mm long, \ bicolourous ; ‘‘ gall fruits’ subglobose to obovoid, 1-1.5 mm long, + stipitate. Interfloral ' bracts ca. 1 mm long. i The above description is based on material from Madagascar and the Mascarene Islands, thus material of subsp. reflexa. This taxon is illustrated in Fl. Madagascar, Mora ! cées, tab. 9, fig. 8, 9 (1952). ’ The taxa described as F. aldabrensis and F. rubra var. seychellensis can be included as subspecies in F. reflexa. F. reflexa appears to be closely related to the extremely variable, continental (complex-)species F. thonningii Blume. The differences between F. reflexa and , F. thonningii are rather small, but they justify separation of the two species. Entomologi- cal data (WrEBEs, 1975 ; BouCEK, WaTsHAM & WIEBES, 1981) appear to indicate different pollinators for the two species. a. Subsp. reflexa — Ficus terebrata Wup., Sp. Pl. 4 (2) : 1145 (1806). Type : Bory s.n., Mauritius (holo-, B). ) — Urostigma terebratum (WILLD.) Mig., London J. Bot. 6 : 558 (1847). lleri BAKER, J. Linn. Soc., Bot. 20 : 258 (1883). Lectotype : Meller s.n., Madagascar, Tra- — F. pyrifolia LaM. var. imerinensis H. PERRIER, /.c. : 157 (1928), and in Humpert, lc. : 58. (1952). Type : Perrier de la Bathie 13921 , Madagascar, Tananarive, planted (holo-, P). — F. pyrifolia Lam. var. tsaratananensis H. PERRIER, /.c. : 158 (1928), and in Humpert, ic. : 58- (1952). Type : Perrier de la Béthie 10034, Madagascar, Tsaratanana Massif (holo-, P). i Leafy twigs glabrous or puberulous. Lamina 1.5-12 x 1-5(-5.5) cm ; lateral veins | 2 X 5-11 stipules 0.5-1.2(-2) cm long, puberulous or only ciliolate, subpersistent. Figs | sessile ; receptacle when dry 0.5-0.8(-1.2) cm in diameter, glabrous, puberulous, or tomen- tose. ; DIsTRIBUTION : Madagascar ; in various types of forest ; at altitudes up to 1400 m. COLLECTIONS EXAMINED. — MApaaascar : Herb. d’Alleizette 239M, 1017M ; Basse s.n. ; Baron ixed wi s.n. ; Bosse = Gerrard 31 ; Herb. Jard. Bot. Tananarive 2239, 2250, 2701 ; Homolle 723 ; Humbert (et ai.) 2940, 5659, 5921, 6246, 13371, 17456, 19911, 24396 ; Keraudren 1239 ; Léandri 151, 592 ; Lyall 150 ; Mab- ‘ 7 7 1 t . ( 0 it I i Ee Tee wes IE is b. Subsp. sechellensis (Baker) C. C. Berg, stat. et comb. nov. — Ficus rubra Vauwu var. sechellensis BAKER, Fl. Mauritius & Seychelles : 284 (1877). — F. sechellarum SuMMERH., Kew Bull. 1928 : 393 (1928), as a substitute name for F. rubra VAHL var. seychellensis BAKER Type : Wright s.n., Seychelles (holo-, K). Leafy twigs glabrous. Lamina 4-17 x 1.3-4 cm; lateral veins 2 x (6-)8-12 ; stipules 0.5-3 cm long, glabrous, caducous. Figs sessile ; receptacle when dry 0.4-0.7 cm in diame- ter, glabrous. DISTRIBUTION : Seychelles. c. Subsp. aldabrensis (Baker) C. C. Berg, stat. et comb. nov. — Ficus aldabrensis Baker, Kew Bull. 1894 : 151 (1894) ; FosBeERG & RENVOIZE, Kew Bull., Additio- nal Ser., 7 : 273, tab. 44, fig. 3 (1980). TYPE : Abbott s.n., Aldabra (holo-, K). Leafy twigs glabrous or sometimes puberulous. Lamina 2-8. 5(-11) x 1-4 cm ; lateral veins 2 x 5-8(-9) ; stipules 0.7-0.8(-1.5) cm long, minutely appressed-puberulous or only ciliolate, caducous. Figs subsessile or up to 0.15 cm long pedunculate ; receptacle when dry 0.4-0.6 cm in diameter, glabrous. DisTRIBUTION : Comoro Islands (Anjouan, Mayotte) and Aldabra Islands. COLLECTIONS EXAMINED, — Comoro IsLANDs : Blackburn s.n. ; Boivin 3108 ; Lavanchie s.n. 25. Ficus polita Vahl Enum. 2 : 182 (1805). Subsp. polita — Urostigma politum (VauHL) Mig., London J. Bot. 6 : 553 (1847). — Ficus megapoda Baker, J. Linn. Soc., Bot. 21 : 444 (1885) ; H. PERRIER, Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 161 (1928), and in HuMBERT, FI. Madagascar, Moracées : 60 (1952). ‘Lectotype : Baron 3305, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, B, P). — Ficus podophylla Baxer, I.c. : 444 (1885); H. PERRIER, /.c. : 161 (1928). Type : Baron 3323, Madagascar, without locality (holo-, K ; iso-, P). R SYNONYMS (based on material from continental Africa) : Ficus barombiensis Warb., OTHE F. niamniammensis Warb., F. syringifolia Warb. (1894) non Kunth & Bouché (1847), F. umbrosa Sim. Tree up to 15(-40) m tall. Leafy twigs 2-5 mm thick, glabrous or minutely yellowish- puberulous, glabrescent, when dry greyish, brownish, or blackish, lenticels often conspi- ee cuous, periderm persistent. Leaves in spirals ; lamina ovate to (almost) elliptic, 5-16 (-24) x 3.5-10(-15) cm, (sub)coriaceous, apex acuminate, base cordate to truncate, margin entire ; both surfaces glabrous ; venation plane above, + prominent beneath, lateral veins 2 x 5-8(-9), basal pair + (faintly) branched, tertiary venation reticulate ; petiole 2-12 cm long, i-2 mm thick, glabrous ; stipules 0.5-2 mm long, glabrous, caducous Figs up to 4 together on up to 3 cm long spurs on the older wood ; peduncle 1-2 cm long, 1-3 mm thick, puberulous ; basal bracts ovate, 2-3 mm long, puberulous ; receptacle globose to obovoid (when dry often + stipitate), when fresh (2-)3-4 cm, when dry (1.5-)2- 4 cm in diameter, puberulous, at maturity greenish to purplish ; wall when dry 2-3 mm thick, wrinkled ; ostiole prominent. Staminate flowers 1-1.5 mm long pedicellate ; tepals 2 (or 37), free, 1.5-2 mm long ; filament ca. 1 mm long, anther ca. 1 mm long. Pistillate flowers : tepals 2 (or 3 ?), free, ca. 1-2 mm long; seed flowers sessile or up to 1 mm long pedicellate, style (including stigma) 2-3.5 mm long ; gall flowers 2-3.5 mm long pedicellate, style (including stigma) ca. 0.5 mm long. Fruits ellipsoid, 1.5-2 mm long, pericarp partly mucilaginous, endocarp body released; ‘‘gall fruits’? obovoid to ellipsoid, 4-5 mm long, 2.5-3 mm _ long stipitate. Interfloral bracts 1.5-2 mm long. DISTRIBUTION : Madagascar (West to Central) ; in (dry) forest and riversides. COLLECTIONS EXAMINED. — Mapacascar : Herb. d’Alleizette 1210M ; Baron pei #608, Bis Blommers 6, 10, 11, 12; Capuron 28324-SF ; Cours 1190 ; Decary 5031, 14627 ; Gre ; Hero. Jard. Bot. Tananarive 4347D ; Humbert 19939 : Jacquemin 919 bis ; Keraudren "305 ; : gees et al. 4492 ; McWhriter 192 ; Perrier de la Bathie 10041, 10049, 10050, 10083, 10089, 11839, 12944, 15697, 15889 : Serv. Forest. Madag. IS, 8323, 13605. The material from Madagascar belongs to the arene subsp. polita. The other subspecies occurs in some montane areas in East Afric KEY TO THE FICUS SPECIES OF MADAGASCAR AND THE COMORO ISLANDS 1. Ostiole circular, at least three ostiolar bracts visible, only the lower or none of the ostiolar bracts descendi ing. von mee whe pa peaie RE Fleas Oe SEs ob altGtiichs «a. QItA Adbe dl) allot, aragices -- 2 rv | ie) =. ue) CS ao ~” | ° > Pi <= a 3 3 ao &. fe) tes) = 8 a) ist) “3 _~ 3 > ~— s @5 oO aa = al a oO = ta’) oO is’) as} 9 ae oO = mn co < 2) 3 ben | oO $s) a. ° =} o _ oO uo) ao Qa. c =) o Se m) — Stipules fully amplexicaul ; bracts (2 or 3) below the receptacle in a whorl ; monoecious trees OF 9 a+ Few 6 6 6 6 61e 8 O'S #9 8 86 ee ee Ree Bk ee OC RS ee eee eee ee eee we eee a wks ee oe ee ee 8 ee 8 ee ew Ses 8 6 a; Lamina hirtellous (to puberulous) Denese, 920 620) od we. ise ee SicyS.. 4 — Lamina hispidulous beneatiy..2.. eo a a. . He PAS. . Hairs on the leafy pi (partly) brown pag + swollen bases ; glandular spots on or for t greater part on the base of the midrib beneath...........................-- 3. F. brachycld — Hairs on the leafy ovis white or if brownish then without swollen bases ; glandular spots in the axils of the (main) basal lateral veins beneath. ....,.........2.5.. 3 ei... Ate). 5 5. Base of the baciind cordate or subcordate re the petiole 2.5-5(-13) cm long. 1. F. pachycladl — Base of the lamina acute to obtuse or the petiole up to 1 cm long...................0.0...-- a — e — \o pee, ei . Lamina usually up to 10 cm long or, if longer, then mostly sublinear or lobed ; figs when dry 0.5- Ae oo 0.8(-1) cm in diameter, — in the leaf axils or just below the lea tt fee a Gee po age Lamina cama longer than 10 cm and usually obovate to subobovate ; figs when dry 0.8-1.2 ¢ in diameter, often on pH -like branchlets (already formed in the hers axils) on the po wood. . F. brach yclada oe he 6 ek 8 6 8 et 08 6 ee 6 6 + RS Ce NE STRle Oe Sele el a hig 6 Ce 8 6 et eee eRe Ed os Cet ble eles eho 6 68 a . Lamina usually subobovate to obovate ; glandular spots on or for the greater part on the cs beneath ; figs mostly on spur-like branchlets (already formed in the leaf axils) on the older WOUND MS | Mele wane Yee aete ih neeri aink elegy. 3. F. brachyclada Lamina usually elliptic to oblong or ovate to subovate ; glandular spots in the axils of the a basal lateral veins beneath ; figs in the leaf axils or just below the leaves.................... Lamina usually up to “10 cm long, if longer, then sublinear or lobed ; gall fruits omy ae Sascarj.. SLED. SS ee ee Ee ee Wa ee ee eel eT wale oc) ee 4. F. politoria Lamina usually nen than 10 cm; gall fruits not stipitate (Comoro Islands and Madagascar : Nossi-Bé and near, Diego Ruane). cscs oc iets ona ae os eke SII. 8 2. F. bojeri . Figs usually ies in the leaf axils or on branchlets on the older wood ; staminate flowers S Figs usually in pairs in the leaf axils or just below the leaves ; staminate flowers not subtended Cia] MiRiCRoe einen We) bo sc on a eee Ee, . Indument: of the leafy:twigs party browne, 200i! i seiaeed.ei aie. bed 7. F. torrentium 11 Indument of the leafy twigs whitish or vdlowish a OL dae ee ues cakes baa eoneeees hed a hed . Stipules glabrous or sparsely puberulous ; receptacle when dry 0.8-1 cm in diameter ; only 3 o tis é:ostiolarbracts:wisiblesswinii. ooslseuils te sas rea. ieee F. pee thalensis Stipules or to subhirsute ; receptacle when dry (1-)1.5-2.5 cm in diameter ; several ostiolar Bracté visible. 2. 422) 98546 4455 «OU i i i Po eae, Be. 13 . Apex of the lamina short-acuminate to subacute ; ion up to 0d a cm long ; figs e the leaf 2. 6. axils or also on branchlets on the older wood, 1.5- MoCiamierer fos F. tiliifolia Apex of the lamina rounded ; petiole up to 3 cm long ; figs on be okies on the older St if in the leaf axils or just below. the leaf, then 4-5 cm in diameter............... i Aer orus . Figs when dry 0.8-1 cm in diameter, only 3 or 4 ostiolar bracts visible....... rH, E. arthilonsis Figs when dry (1.2-)1.5-2.5 cm in diameter, more than 4 ostiolar bracts visible.............. . Figs on branchlets on the older wood (0.7-)1-2.5(-7) cm long pedunculate ; basal bracts ca. 4 m MON So i cis civ ee ee os : ivoldes Figs axillary see also on branchlets on the older wood), subsessile or up to 0.8 cm ‘long peduncu- late § ‘basal: bkaits 135-9 Womb TT OPP POA) ON PE ee Oe PP 16 Lateral veins > i (3-)5-8 ; ee. of the leafy twigs not flaking off; figs subsessile or up to 0.4 cm te me pedunculate, at stipitate ; basal bracts 2-3 mm long ; lenticels few, large, in the upper part of the re Pe ee a ras Oh es cine Cie eeky o . F. polyphlebia Lanereh oe veins 2 x (5-)8- 1011) : periderm of the leafy twigs flaking off ; figs 0.4-0.8 cm Fit pedunculate, often stipitate ; basal bracts 1.5-2 mm long ; lenticels inconspicuous and dispers vt oe trichoclada oie bee e 6 le Sie Ole Bre 8 PO bere eee ele ee & bie f° 6 Be Me Oe he 6 ete Le be ee lee Bee ee Oe Oe 8 eee ee 6 eee Oe ee ee . Lenticels concentrated in the uppermost part of the internodes ; stigmas 2 (subg. Pharmacosycea SONS SCN ay gu Ce hee AL ed OO thas es sees Lenticels (if present) disperse ; bei ot (subg. ge ater nee Urostigma and sect. Conosycea). 19 . Apex of the lamina acute to faintly acuminate ; lateral veins 2 x 7-14.......... . F. assimilis Apex of the lamina sinters i obtuse or very denty gee obtusely acuminate ; lateral veins DO ak wh be ep ee oa be oe nee mpana . Figs pedunculate Bec ee ae te aia Cue Wyo oie wie we, « 16. F. jemeertl WW RR, i eka vec wave secacees 20 Randel: veins 2 x (3-)12-22 ; petiole 0.5-2 cm long ; fruits yellowish ; interfloral bracts present. . LS, menabeensis Lateral veins 2 x “2 12; : petiole 0.5- 5 cm long ; fruits brown ; interfloral bracts lacking One NE 14. F. madagascariensis +e 66 oe ee 8 6 8 ee fee Oe Eee ee ee ee 8 ee ee eee 8 ee ee ee 8 Te sw, ele a we 21;) Figs ovoid10 ellipsoids 22 0iiti as wate oie tay OLIN 22. F. bivalvata — Figs (sub)globose or ObOVOId. 0.2 is. oa lee ee be EL Se EE ee eee eee ees 22. Figs sessile (or subsessile, peduncle at most 1.5 mm long).........-...-+2eee cere reer eee 23 — Figs pedunculate (peduncle at least 2 mm long)...........- 5.2 eee e eee ee eee eee eee eee eee 25 23. Petiole (1.5-)4-13(-17) cm long, 2-4 mm thick, its epidermis flaking off............ 17. F. lutea — Petiole 0.3-3(-4) cm long, 1-2 mm thick, its ‘epidermis persistent. S18 P OULU ae. Be. 24 24. Stipules 0.2-0.5 cm long, caducous ; lamina usually elliptic to obovate ; figs when dry 0. 8-1.3 cm in diameter and Soeils dark brown to blackish. 23a. F. antandronarum subsp. antandronarum — Stipules 0.5-2 cm long, usually aebcruadeot lamina usually oblong to mone : aoe when dry 0.5-0.8 cm in diameter and (pale) brown............. 6. eee eect eee eee ees reflexa 25. Figs on spurs on the older wood, when dry (1-)2-4 cm in diameter.............-- nn Z polita — Figs axillary or just below the leaves, when dry up to 1.5 cm in piace ae apt eae dA ech TOU 26. Basal b ms .@2ceiiollaisiiei2,. ton. chet. Nae RY TEA LEI 19. F. grevel — Basal bracts ee ein bgiasi¥ ania lac ed 9 ye Match © Gace se 0) ewe eee ks, See Pet, PALA: RL eB 27. Stipules m long ; petiole up to 2 cm die 6 40, gee. SRS! BGt TL IRIUOe , Yili, 2Gl: 28 — Stipules 0.5-1.5 ha long ; petiole mete Tremmlotgusted weer a) Ad ray RNG POR OD. 29 28 . Figs when dry 0.4-0.5 cm in diameter ; ‘aivie aid (on eebousvaile) 0: ier ae A hie Sie Wasee slebuen y « ceeete Clee + does ea i antandronarum subsp. bernardil — Figs when dry 0.7-1.3 cm in diameter ; lamina elliptic to obovat RARE RSL BT OA HN EOSTULOS b ates a w'p seme Rank oan Ai nae. en a ee i add subsp. antandronarum 18. 29. Stipules ivi puberulous 16. HIPCHOUS. 2s . a. n ee seen ea ee EIATG OT F. trichopoda — Stipules pt POP OOUES 5 oie sesivo cccpep peace ond ovasonsipincncotioars areitanecaintasden seminal AME SY. GU IBEG* 30 30. Leafy twigs marge thick, glabrous (or minutely puberulous) ; apex of the lamina obtuse, sub acute, or short- orci figs when dry 0.6-1 cm in diameter, glabrous (or minutely puberulous). seve sel ana a eel . Sree SONA Od. Ree 20. F. rubra — Leafy twigs 1.5-3 mm thick, densely puberulous ; ; apex of the lamina + nomen and eas long- 2biPh acuminate ; figs when dry 0.2-0.8 cm in diameter, puberulous to hirtellous. . marmorata’ CULTIVATED SPECIES : — F. carica L. — F. elastica Roxb. — F. pumila L. This species was described by PERRIER DE LA BATHIE (Arch. Bot. Bull. Mens. 2 : 144, 1928) as F. longipedicellata from material collected in a parc in Tama- tave. ACKNOWLEDGEMENTS : The author is much indebted to Dr. K. U. KRAMER (Ziirich) for correcting the English text and the diagnoses. This study is connected with the CNRS- ECOTROP program ‘“‘ Interface plantes-insectes en milieu forestier tropical : relations entre les stratégies adaptatives des figuiers et celles des insectes des figues’’ (Brunoy, France) and the BION program ‘‘ Functional morphology of the receptacles (figs) of African species 0 Ficus’’. The drawings were made by Miss E. M. Hupkens vAN DER Exst and Mr. T. SCHIPPER. REFERENCES BAILLON, H. in GRANDIDIER, A., 1895. — Histoire de Madagascar 35. Histoire Naturelle des Plantes 5 Atlas 3. BAKER, J. G., 1887. — Flora of Mauritius and the Seychelles. London. —_ Se RS nn ee a —— —_— i AM BAKER, J. G., 1883. — Contributions to the Flora of Madagascar. Part III. Incompletae, Monocoty- eds: and Filices. J. Linn. Soc., Bot. 20 : 237-304. .BAKER, ty res 1885. — Further contributions to the Flora of Madagascar. Second and final part. ). 3, o0c., Bot: 21 3407-455. BAKER, J. As 1887. — Further contributions to the Flora of Madagascar. J. Linn. 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Perrier) C..C.. Bere.: 23 brachyclada Baker : 3 ubsp. antandronarum : 23a bojeri Baker : 2 subsp. bernardii C. C. Berg : 23b broussonetiifolia Baker : 1a apodocephala Baker : 17 buddensis Hu tch. 18 arimensis Britton : 17 cabrae Warb. : 17 arica L., cult. (see p. 52) clo id cocculifolia Baker : 5 subsp sakalavarum (Baker) H. Perrier : 5 var. Ssakalavarum aie er) H. Perrier congensis Engl var. mollis nee a elastica Roxb., cult. (see p. 52) gnaphalocarpa (Miq.) A. Rich. : 5 grevei Baillon : 19 guatteriifolia Baker : 12 hippopotami Gerstner 18 integrifolia Sim : - ba De Wild. karthalensis C. C. yeee 11 +7: neumannii Kunth & Bouché : 17 ia re pachyclada Baker aha | subsp. ee la subsp. arborea (H. Perrier) © Coe: 8 pachyclada Baker (1890) : B subsp. polita : 25 polyphlebia may? 2n8 eae Lam. : pseudo-vogelii A. “Chev, 2 17 nies Baker : 6 pumila L., cult. Av p. 52) am ar. ambongoe ensis H. Perrier : 15 var. antandronarum H. Perrier : 23 var. consimilis (Baker) H. Perrier : 20 ea ee 5 1b var. imerensis H. Perrier : 24a var. melleri Seat Hi Perrier : 24a var. meridionalis H. Perrier : 15 var. occidentalis Ht Perrier : 24a var. pedunculata H. Perrier : 23a var. a ratananensis H. Perrier : 24a 7 nb. : 24 subsp. aldabrensis (Baker) C. C. Berg : 24b subsp. subsp. veichelicciale (Baker) C. C. Berg : 24c¢ rubra Vahl : 20 var. sight Baker: : 24a Sakalavarum Ba 215 scabra Sim : sechellarum Summerh. : 24b senegalensis Miq. : 17 eae Baker : 4 var. ambon ngensis H.Perrier. : 4 var. arborea H. Perrier : 1b var. brachyclada (Baker) H. Perrier : 3 var. calcicola H. Perrier : . longipes (Baker) H. rset rg S 8 5 iz < — & Ww ar. sphaerophylla Baker stenoclada Baker : - subcalcarata War var. resito-raceata — ) Mildbr. & Bur- oru. subsp. znaphalocarpa (Miq.) C. C. Berg : 5 arb. terebrata Willd. : Ze var. ambrensis H. Perr var. sphaerophola (Baker) oy Perrier : 6 ium H. a trachyphylla (Mig. 4 ‘Mig bs trichoclada B trichophlebia Baker : 6 trichopoda Baker : 18 trichosphaera Baker : 17 umbrosa Sim : 25 antiq sp. gnaphalocarpa Miq. : 5 a ee rigida Miq. : 5 politum (Vahl) Mig. : 25 trachyphylla pita c3 reflexum (Thunb. oe "Mia, ar UROSTIGMA Gas rubrum (Vahl : : 20 aggregatum (ah) Mia. oe terebratum wil ‘Mig. : 24 luteum (Vahl) Miq. : 17 gelii Miq. neumannii (Kunth & Bouché) Mig. : 17 inert “peders. BS “ee ey SER ORIES: Baker > cheat wittadia Rabe : 4 subsp. sekeirvarae) ver, Sati nereer cungensis Bagi. <3 wer, edly Bagel reficka wet: sechivilensss Bake ’ whatdveram Vgher ; tio gees Sim 2 5 Sek cs Secheflaricm: Sunwnerh “ \ eegatensis Mig, . 17 anuphatocarpa i aie mach arent vsti ; oul : Ne - ye seeraphletia 3 22 aif nig velere = ’ ashiersny ? NER ie Soa f siaianiaiee i Baker ; 4 g Ward an aktbrens, gaan . st Ses #. pith de ch de pang yar. pelluncuiaia pil oxen {i ae? oe pyre igi {eu Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 1 : 57-61 Un Fadogia (Rubiaceae) nouveau de Centrafrique M. Fay, J.-P. LEBRUN, A. L. STORK & J. WUEST Résum tn haw Fay, Lebrun & Stork sp. nov. est décrit de République Centra- caine. Proc iére vue, de —— —— _ F. cienkowskii, F. tomentosa e ran ina, il s’ en sicinailé avant tout ses fleurs oranges, densément pileuses, réunies en a beat axillaires et par ses feuilles seraaiiics ohuitadedens par 4 ou 5. Summary : Fadogia audruana Fay, Lebrun & Stork sp. nov. is described from the Central African Republic. Resembling F. cienkowskii, F. tomentosa and F. velutina, it is quite dis- tinct in having densely pilo se, orange flowers, assembled in compact, axillary heads and whorled leaves, generally in verticils of 4 or 5. Mike Fay, Missouri Botanical Garden, P.O. Box 299, St-Louis Missouri 63166-0299, U.S.A. Jean-Pierre Lebrun, Institut d’Elevage et de Médecine Vétérinaire ie Pays Tropicaux (LE.M.V.T.), 10, rue Pierre hei 94704 Maisons Alfort Cedex, Franc Adélaide L. Stork & Jean Wiiest, Conservatoire et Jardin botaniques si la Ville de Genéve, case postale 60, CH 1292 Canes (GE), Suisse Le parc national Manovo-Gounda-Saint Floris, créé en 1977 ! abrite une grande diver- sité d’animaux sauvages. Il a fait l’objet de diverses prospections accompagnées de récoltes botaniques (voir in fine Bibliographie). C’est ainsi que par deux voies différentes sont par- venus entre nos mains plusieurs échantillons d’une plante remarquable et nouvelle pour la science, que nous décrivons ci-dessous Fadogia audruana Fay, Lebrun & Stork, sp. nov.” Pyrrhophyton basi lignosum caulibus erectis GHOLEN END circa 70 cm altis, scabris vel pubes- centibus. Folia 4-5 verticillata, subsessilia, lanceolato-oblonga vel obovata, 5-17 cm longa, 2,5-8 c ta, basi cuneata apice acuta vel rotundata, supra scabrida a afra scabrida vel tomentosa, stipulis ceolatis. Inflorescentia axillaris subsessilis, multiflora dense globosa. Flores iota pedicellati jo meri, ovario glabro, calyce 5-7 denticulato. "Garcia tubulosa aurantiaca, circa 15 mm longa, basi levi- er j 7 mina lobos corollae subaequantia. Stylus apice capitatus, + inclusus. Grana pollinis poris munita. Fructus drupaceus, globosus, + lobatus, plibriis. circa 7 mm in diametro. Habitat in Africa centrali. Typus : Carroll &-Hulberg 183, Centrafrique, « Parc national », aodt-oct. 1980, fl., fr. (holo-, ALF). coe un eg ayer voir in ated Bibliographie (CABAILLE). éable devoir de dédier cette spectaculaire espéce a notre ami et collégue Jacaives b C’est pou AUDRU, ineéRiene hetticete, gropenoraiae. qui a récolté en Afrique et 4 Madagascar prés de 7400 n eee AUTRES ECHANTILLONS ETUDIES. — CENTRAFRIQUE : Fay 268], 500 m north of Camp Koumbala, 8°30’ N-21°13’ E, alt. 600 m, 20.7.1982, K ; Fay 550], Manovo-Gounda-St Floris National Park, 2,5 km W of mend Koumbala on Diadoulou re road, 8°30’ N-21°11’ E, alt. 570 m, 26.7.1983 ; Fay 5760, 3 km W of Camp Koumbala on the Matakil falls road, 8°30’ N-21°12’ E, alt. 610 m, 28.9.1983 ; Fay 6885, piste de Créte, 12 km south of Camp Gounda, 9°10’ N-21°11’ E, alt. 418 m, 30.6.1983, MO ; Spinage 332, national parc ek: Penal alt. "430 m, 22.6.1980, K. Pyrophyte d’environ 70 cm de hauteur a grosse souche ligneuse, d’ow naissent plusieurs tiges dressées, quadrangulaires, teintées de rouille, scabres par des poils crépus (PI. 1), Feuilles verticillées par 4-5, subsessiles, lancéolées 4 obovales, en coin a la base, de 5-17 cm de longueur sur 2,5-8 cm de largeur ; apex acuminé ; 6-13 paires de nervures secondaires, en creux sur la face supérieure qui est scabre, saillantes sur l’autre face qui est scabre a velouté blanc-jaunatre. Stipules lancéolées et scabres. Inflorescences axillaires en boules denses, de 4,5 cm de diamétre, a trés nombreuses fleurs. Celles-ci pentaméres, briévement pédicellées ; ovaire glabre et calice a 5-7 petits lobes subulés, dont deux légérement plus grands. Corolle orange, tubuleuse, d’environ 15 mm de longueur, a base légerement dilatée, densément pileuse extérieurement, hirsute intérieurement (Pl. 2); préfloraison valvaire, lobes triangulaires, longs d’environ 4 mm, devenant verts. Etamines un peu plus courtes que la corolle ; pollen poré a exine microréticulée ; style inclus, ou souvent exsert a la floraison, a apex capité. Drupes globuleuses, glabres, noires, (1)-3-(5)-lobées, d’environ 7 mm de dia- métre. Cette espéce spectaculaire se rapproche a premiére vue de plantes différentes ; en parti- culier de Fadogia cienkowskii, F. tomentosa et F. velutina. Mais elle est remarquable par : son ovaire glabre, ses fleurs oranges densément pileuses réunies en grosses boules axillaires subsessiles, ses feuilles verticillées par quatre ou cinq ; par ailleurs, la partie supérieure du style, réceptacle du pollen, présente bien la disposition rencontrée généralement dans les espéces du genre Fadogia. Les feuilles sont variables, tant dans leurs dimensions qu’en cé qui concerne leur ae leur vestiture (de scabres 4 tomenteuses) et leur forme ; parfois sur un méme échantillo Au parc national 1’ sates se développe au sein de la savane arborée a Isoberlinia dans - limites 8°11’ N-9°14’ N x 21°00’ E-21°32’ E. Mais des populations sont connues de 7°05’ N x 19°40’ E et du parc national Bamingui-Bangoran, donc son aire réelle est certai- nement plus vaste. La ou on la trouve, la plante est assez commune et son abondance de l’ordre de 100 pieds a Il’hectare. a savane qui l’abrite existe sur les hautes terres, au-dessus et en dessous des escarpe ments formant les altitudes du complexe éluvial. Ce sont des sites bien drainés ow le sol est caractérisé dans ses horizons inférieurs par des infiltrations de substances dissoutes ou ¢? solution et par une érosion de surface ; la texture est grossiére et la fertilité faible (BARBER, 1979) ; de tels sols sont généralement minces avec des plaques latéritiques a l’endroit des escarpements, plus profonds ailleurs. Les espéces végétales dominantes sont : Isoberlinia doka, Monotes kerstingii, Piliostigma thonningii, Afzelia africana, Terminalia laxiflora, Combretum molle, C. fragrans, etrebige laxiflorus, Burkea africana, Nauclea latifo- lia, Pilar ae angolensis, Hymenocardia a — — SS ese SRS a ge = u plan phénologique on notera que is feats apparaissent peu aprés les premieres ak en avril ou mai ; les premiéres fleurs sont visibles en mai et s’épanouissent au cours ree adogia aud : A, souche avec pousse aérienne pourvue d’inflorescences et de feuilles ing ger ore deux feuilles pen vertcille sont complétement dessinées) ; B, bouton, préfloraison valvaire ; C, fleu €panouie (corolle). Fi. 2. — Praia. Fcc agrss ef morphologiques au microscope a a a balayage : Poe ns face infér ; B, bouto 1 coupe longitudinale d’un bou c deux étamines Fi coupé enton la partie infécleare a’ un one n avec un ovule sos visible x 25; EB, partie pic du style et surface stigmatique x 35 ; F, fruit x 13. seal MN ine de juin jusqu’en aofit. A l’épanouissement les lobes des corolles s’ouvrent entre 0,2 et 0,7 mm. Souvent, a ce moment, le stigmate est exsert entre les lobes des corolles. Les seuls insectes observés sur les fleurs a la floraison sont des thrips ; ils sont nombreux. Les fruits persistent jusqu’a la fin de la saison séche. a plante n’est pas appétée par les ongulés sauvages. REMERCIEMENTS : Au terme de notre texte, nous tenons a remercier trés vivement oe B. ferent URT et Mademoiselle D. Brinson des Jardins botaniques royaux de Kew pour leurs précieux mmentaires et leur grande disponibilité 4 notre égard, sans oublier le WWF International pour le fiemaeeee ‘du projet 3019 CAR, Madame DE ZBorowsky et Monsieur H. HEIN BIBLIOGRAPHIE BarsBeER, K. B. et coll., 1979. — Etude écologique du parc Lesa Saint-Floris. Ministére des Eaux et Foréts, Chase et Péche, Bangui R.C.A., 1 vol., 130 p. (traduction C.T.F.T.). CaBAILLE, M., 1960. — Le parc national Saint-Floris en les Centrafricaine. Bois Foréts Trop. 74 : 3-15. Fay, J. Met rép. — annotated checklist of the vascular plants of Manovo-Gounda-St. Floris Natiihal Park. cunt" African Republic GILLET, H., 1964. — Le parc national Saint- Floris. Sciences et nature 64 : 35-43. GILLET, H., 1964. — Agrostologie et Zoocynégétique en République Centrafricaine (mission FAO). Journ. Agr. Trop. Bot. Appl. 11 : 267-330. GILLET, H., 1970-71. — Rapport BIS mission de consultant pour la FAO. 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Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 1 : 63-76 Architecture végétative et structure inflorescentielle du genre Kalanchoe (Crassulaceae) a Madagascar G. Cremers & Y. SELL Résumé : L’étude de l’appareil végétatif de 40 espéces malgaches du genre Kalanchoe conduit A reconnaitre 5 modéles architecturaux définis par HALLE, OLDEMAN & TOMLI : Holttum, de Tomlinson, de Chamberlain, de Leeuwenberg et de Rauh. Une analyse paralléle : : _ et la valeur taxonomique de ces résultat red $ of miniaturization of the vegetative architecture in herbaceous plants. Possible relationships ween the vegetative and floral structures and the taxonomical value of these results are also envisaged. Georges Cremers, Centre ORSTOM, B.P. 165, 97323 Cayenne Cedex, Guyane francaise. Yves Sell, Institut de Botanique, 28, rue Goethe, 67083 Strasbourg Cedex, France. Le genre Kalanchoe, représenté par environ 200 espéces, posséde une trés vaste aire de distribution allant de l’Asie a l’ Amérique du Sud, en passant par V’ Afrique et wee: wel Une soixantaine d’espéces ont été répertoriées dans ce dernier pays. Depuis la création du genre Kalanchoe par ADANSON en 1763, et du genre Bryophyllum par SauisBurY en 1805, les avis des auteurs sont partagés quant 4a cette distinction géneé- rique. Les uns conservent les deux genres : ENDLICHER (1839), BENTHAM & HOOKER (1865), BAILLON (1872), BAKER (1887), BERGER (1930), HutTcuHInson & Dauziet (1954), Airy SHAW (1966), Lauzac-MARCHAL (1974) ; les autres ne reconnaissent que le genre Kalanchoe : (1971) reconnait l’hétérogénéité du groupe des Kalanchoe au sens large, en raison des nombres chromosomiques de base différents qu’il y rencontre (x = 17 et 18). Son analyse ultérieure (1975) sur les formes de croissance et la multiplication végétative des Kalanchoe malgaches l’améne a la méme conclusion. I] conserve néanmoins la subdivision taxonomique ae ee de BorrEaAu & MANNONI (1948-49) en 3 sections (Kitchingia, a. et Eukalanchoe) tout en admettant que celle-ci, pourtant classique, n’est guére satisfaisan Nous avons pensé que l’analyse de l’architecture végétative fondée sur - Jes travaux de HALLE et al. (1970, 1978) et l’étude des structures inflorescentielles dans l’esprit des idées de TROLL (1964, 1969) pouvaient contribuer a une meilleure connaissance de ce complexe géné- rique Kalanchoe. En effet, ce genre est abondamment représenté 4 Madagascar, puisque cette ile sien’ prés du tiers des espéces connues dans le monde. Le e Tsimbazaza possédait en 1975 une riche sailed de Kalanchoe récoltés dans les Bi rasa milieux pa pirbiadingiontee de Vile. L’analyse de l’architecture végétative de ces plantes avait alors été réalisée ; pour certaines espéces, elle a été vérifiée dans le milieu naturel. Par contre, en leur grande majorité, les inflorescences ont été étudiées dans les herbiers du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Aprés la description des différents modéles architecturaux d’une part, des structures inflorescentielles d’autre part, on tentera de déceler les éventuelles relations pouvant exister entre les domaines végétatif et reproducteur, et de rechercher pour chacun d’eux leur signifi- cation taxonomique, en se basant sur la cae 4 et genre Kalanchoe en trois sections, telle qu’elle a été proposée par BorlrEAU & MANNO I. ARCHITECTURE VEGETATIVE Un modeéle architectural, selon HALLE & OLDEMANN (1970), correspond a l’ensemble des différenciations élaborées par l’individu au niveau des méristémes, donnant lieu a des struc- tures caulinaires variées ; ramification et différenciation morphologique des axes végétatifs sont donc les oar eksentials pour la modélisation. Les s d’architecture végétative ont été définis pour les arbres ; ils ont été repris depuis el = travaux concernant des sous-arbustes, des herbes ou des lianes (CRE- MERS, 1973, 1974 ; JEANNODA-ROBINSON, 1977). Le genre Kalanchoe, pour l’essentiel, est constitué de plantes herbacées succulentes ; certaines espéces, toutefois, sont des arbrisseaux et des arbustes. Plusieurs modeéles d’ archi- tecture végétative ont été rencontrés. A. Modéle de Holttum Ce modéle d’architecture s’applique aux plantes a la fois monocaules et monocal- piques Une espéce ga fréquente a Madagascar, K. gastonis-bonnieri Ham. & Pert. reléve de ce modeéle ( A). Au cours de la premiére année, la plante ene un axe orthotrope, feuillé, bien ha début de la saison séche de la seconde année, le méristeme | | terminal se différencie en une inflorescence. Aprés dissémination des graines, ig plante périt ) sans s’étre ramifiée. La présence de bulbilles produites dans les indentations du limbe foliaire appelle toute fois quelques commentaires. Ces bulbilles sont des axes feuillés, de telle sorte que la plantt posséde en réalité plus d’un axe et reléverait d’un autre modéle que celui de Holttum. Mais ces bulbilles ne se développent pas en axes allongés et ramifiés aussi longtemps qu’elles S¢ | ' Pe < Pl. 1. — Kalanchoe gastonis-bonnieri Ham. & Perr. : Herbacée de 0,8-1 m de hauteur (avec |’inflorescence) poussant dans les endroits rocailleux et secs au sommet de pentes ensoleillées. (Cremers 2432, TAN). A, Var- chitecture végétative correspond au modéle de Holttum ; B, la structure inflorescentielle de base est le thyrse défini. (b : bulbille de feuille ; infl. : inflorescence ; fl. : fleur). trouvent sur la plante-mére. Ce n’est qu’aprés s’étre détachées et enracinées, qu’elles pour- ront produire des plantes construites a leur tour sur le modéle de Holttum. L’architecture végétative de K. gastonis-bonnieri Ham. & Perr. ne se trouve donc pas fondamentalement modifiée par leur présence dans laquelle il ne faut voir que le résultat d’un épiphénoméne particulier n’intervenant pas dans 1’élaboration du systeme végétatif de la plante, autrement dit ne lui conférant pas un aspect général différent de celui du modéle de Holttum dont reléve finalement cette espéce. Cas identiques pour lesquels on notera également la présence de bulbilles de feuilles (b.f.) souvent accompagnées de bulbilles au niveau des inflorescences (b.i.) : K. boisii Ham. & Perr., K. pinnata (Lam.) Pers. (b.f. et b.i.), K. poincarei Ham. & Perr. (b.f.), K. proli- fera (Bowie) Ham. (b.f. et b.i.) et K. tubiflora (Harv.) Ham. (0.f.). B. Modéle de Tomlinson L’axe primaire dressé produit des rameaux latéraux morphologiquement identiques, qui a leur tour peuvent développer des axes d’ordre supérieur. Chacun de ces articles prend naissance a la base ou au niveau de la courbure de l’axe porteur. La partie proximale de chacun de ces éléments est souterraine ou se situe au niveau du sol ; elle se dote d’un systéme racinaire qui permet a |’article tout entier d’acquérir son autonomie trophique. _. Deux variantes peuvent étre observeées : nie A — Les articles produisent des inflorescences terminales ; leur croissance est donc défi- nie. — Les articles ne présentent que des inflorescences latérales et ont par conséquent une croissance indéfinie. Les articles og eh ibe? pic a inflorescence terminale, s’observent chez le K. fedt- schenkoi Ham. & Perr. ( A). La croissance et la floraison de chaque article se réalisent en une année. La ives aa: horizontale, souvent située a plusieurs centimétres du sol, est C a /* SY Se SWS HO oe, SIS ea? : SES np Wl NN SES ()( YE paZ Uf) ty Rs LooorBeS ZQ i y iatewee ee a = \ AN Pl. 2. — Long modéle de Tomlinso : A, chez Kalanchoe fedtschenkoi Ham. & Perr. : Herbacée de 30-40 cm aU mo: t de la floraison, nee sur les pentes rocailleuses en plein soleil. Les inflorescences (infl.) sont ter a un petit ie age défini. (Per ndings les différents axes sont donc relag eet ; chaque Poppa ween correspond rier de la Bathie 9947, vers Fort Dauphin, P) ; B, chez K. syns: pala Baker : Herbacée de 10-20 cm de ha uteur av. ig uelques stolons de cm de longueur ; croit aussi sur ieee s pentes eecalicms mais a ns endroits rimaire est done indéfin! 5 n peu abrités du grand soleil. Les inflorescences (infl.) sont latérales ; l’ax ire Gun inflorescence correspond 4 un thyrse défini. (Humbert & Ursch 4892, aig gneiss entre Am ). Ihosy, alt. balavao ¢ ou couverte de feuilles rapidement caduques et de racines rigides maintenant l’article au-dessus du sol a la maniére de racines échasses. La partie distale dressée est pourvue de feuilles charnues persistantes ; son méristéme terminal se différencie en une inflorescence en début de saison séche. La présence de bulbilles de feuilles n’est également dans ce cas qu’un épi- phénoméne particulier qui n’affecte en rien |’élaboration du modéle. Cas identiques : K. chapototii Ham. & Perr., K. globulifera Perr., K. humbertii Mann. & Boit. non Guillaumin (1939), K. /axiflora Bak. (b.f.), K. serrata Mann. & Boit. (b.f.) et K. waldheimii Ham. & Perr. Ce modéle architectural se retrouve également chez certaines espéces epiphytes, er tous les axes aussi bien gis ia qu’inflorescentiels, ont un géotropisme positif : K. lipes Baill., K. jongmansii Ham. & Perr., K. manginii Ham. & Perr., K. et nl (Bak.) Baill. et K. uniflora pan Ham. Les articles indéfinis, c’est-a-dire 4 inflorescences latérales, caractérisent le K. synsepala Bak. (Pl. 2, B). L’axe primaire de petite taille ne porte que quelques paires de feuilles. Les (2)-4 feuilles basales axillent chacune un méristeme qui donne toujours un axe gréle de type « stolon » ; le méristéme terminal de celui-ci se différencie en une plante identique au pied- mere. A l’aisselle des 2-(4) feuilles distales de l’axe primaire, se développent des axes plus ou moins orthotropes pourvus en général de 4 bractées foliacées et couronnés par une inflorescence. Cas identique : K. tetraphylla Perr. C. Modéle de Chamberlain Les plantes sont constituées par l’empilement linéaire d’articles monocarpiques ; en effet, chaque article ne donne naissance qu’a un seul relais situé sous |’inflorescence termi- nale Cette architecture n’a pu étre observée que dans le cas du K. rhombopilosa Mann. & Boit. (Pl. 3, A), petite herbacée du sud malgache. L’axe primaire d’une dizaine de centi- metres de hauteur porte quelques paires de feuilles charnues et se termine par une inflores- cence. L’article-relais émerge de l’une des aisselles des 2 paires de feuilles distales. D. Modéle de Leeuwenberg La structure architecturale de ce modéle n’est plus linéaire, mais tridimensionnelle ; effet, et contrairement au cas précédent, chaque article donne naissance a plusieurs ba (en général 2, parfois 3 ou Le K. streptantha Baker est un arbuste qui illustre parfaitement cette architecture (Pl. 4,A). Chaque article est formé d’une partie basale a feuilles rapidement caduques, d’une partie distale a feuilles persistantes et d’une inflorescence terminale. Les articles-relais apparaissent a l’aisselle des derniéres feuilles. Cas identiques : K. arborescens Humb., K. bracteata Sc. Elliott, K. grandidieri Baill. ex Grandidier, K. hildebrandtii Baill., K. linearifolia Drake, K. millotii Ham. & Perr., K. orgyalis Bak., K. pumila Bak., K. tomentosa Bak. et deux espéces lianescentes : K. schi- zophylla (Bak.) Baill. et K. beauverdii Ham. Fi. 3. — ee ar iy hie SE sonst — Kalanchoe rhombopilosa Mann. & Boit. : Petite herbacée d’une dizaine de cm de hauteur, vivant dans les foréts rocailleuses trés séches du sud malgac he. A, l’architecture végétative correspond au modéle de Chamberlain ; B, structure inflorescentielle : un thyrse défini pi sy sacs pentl : les cymes latérales de la région inférieure sont réduites a des dichasiums, alors que la supérieure ne cn, hee que des g fleurs latérales et une fleur terminale. (Bosser 16594, rocailles caleanics pres d’Ite P); C, structure po noeesseahiels: une politi définie (présence d’une fleur terminale). (Bosser 15480, a en culture a Tana- ve, PF). Meson ce " oa @) E. Modéle de Rauh Les plantes conformes a ce modéle ont un tronc monopodique a croissance rythmique ; les branches sont verticillées ou subverticillées, orthotropes et morphologiquement identiques au tronc ; la floraison est toujours latérale sur le tronc ou sur les branches, ou elle apparail sur des rameaux courts purement floriféres. e seul exemple rencontré 4 Madagascar est celui du K. beharensis Drake (Pl. 4, B), petit arbre chez lequel les axes latéraux de troisiéme ordre représentent le degré ultime de ee n, si l’on excepte les rameaux courts floriféres qui apparaissent latéralement su! ous les axes orthotropes. Chacun de ces rameaux courts est constitué par un axe portant qustiuss paires de feuilles et coiffé par une inflorescence ; cet ensemble est caduc aprés la dissémination des graines. ln, < Vater Pl. 4. — Architectures végétatives : A, l’architecture végétative de Kalanchoe. streptantha Baker, arbuste de 1-1,5 m de haute éle Lee corre du P: Tsimba ) escenc (infl.) qui sont des thyrses définis, sont terminales. (Perrier de la Bathie 1498, P); B, | architecture vegetative e K. beharensis Drake (petit arbre de 3-4 m de hauteur, poussant dans les rocailles de régions trés xériques) correspond au modéle de Rauh ; |’inflorescence (infl.), qui est un thyrse défini (Gusqu’a 20-30 cm de longueur) est portée par un rameau latéral court, pourvu en général de 2 paires de bractées foliacées. (Decary 5500, chaine d’Ambinda, alt. 1200-1300 m, P). F. Conclusion L’analyse de 40 espéces de Madagascar, qui ne représentent, il est vrai, qu’une partie du genre Kalanchoe conduit donc a relever 5 modéles d’architecture végétative : 9 espéces sont du modéle de Holttum, 17 du modéle de Tomlinson, 1 du modéle de Chamberlain, 12 du modéle de Leeuwenberg et 1 du modéle de Rauh. Bien que ces Kalanchoe soient pour l’essentiel des petites herbacées, les structures définissant les différents modéles leur sont parfaitement applicables. II. STRUCTURES INFLORESCENTIELLES D’une maniére générale, les structures inflorescentielles fondamentales ou unités de flo- raison, sont la panicule et le racéme (SELL, 1976, 1980). Il convient d’y ajouter la fleur soli- taire et la cyme. nis Rn La panicule correspond a une inflorescence aux degrés de ramification variables le long de son axe principal, ceux-ci décroissant de la partie proximale vers la partie distale. De nombreux exemples ont montré que cette panicule peut subir une simplification par « homogénéisation » de ses axes latéraux et conduire au racéme. Le raceme regroupe toutes les inflorescences du type « grappe » (y compris donc ses dérivés tels que |’épi, l’ombelle, le capitule, ...). Ce racéme peut étre simple ou composé dans la mesure ou I’on a affaire 4 des racemes de fleurs ou a des racémes de racemes. Lorsque l’axe principal du racéme est coiffé par une fleur, il est dit « défini » ; dans le cas contraire, il est qualifié d’ « indéfini », cette derniére structure étant considérée comme déri- vant de la précédente. a cyme est a considérer comme une « fleur enrichie » par fertilisation de ses pré- feuilles, c’est-a-dire par production, selon le mode sympodique, d’une ou de plusieurs fleurs axillaires (SELL, 1976). En effet, cet enrichissement, qui peut faire défaut, est fonction de la vigueur de la plante, donc essentiellement du milieu dans lequel elle vit. La cyme est par conséquent trés variable. La structure paniculaire caractéristique n’a pas été observée parmi les Kalanchoe mal- gaches ; elle n’y existe que sous la forme trés « homogénéisée » trés proche du racéme. Les inflorescences généralement rencontrées sont donc le racéme deéfini et la fleur (ou cyme) solitaire. Le raceme indéfini ne semble pas exister dans ce genre. A. La panicule trés homogénéisée de cymes Elle est observable chez K. viguieri Ham. & Perr. et K. tomentosa Baker (Pl. 5, A). Cette affirmation semble d’ailleurs discutable, car la présence occasionnelle de ramifications de troisi¢éme ordre tout a la base de |’axe principal, qui fournissent des ensembles triflores (triades) pourrait également correspondre a des grappes trés pauciflores (grappes unino- dales ; voir SELL, 1969, p. 269 et 1981). Toutefois, la haute fréquence des structures cymeuses chez les Kalanchoe fait nettement pencher la décision en faveur de la.panicule de cymes (réduites a des dichasiums dans ce cas) et non vers la grappe de grappes triflores c’est-a-dire la grappe double qui nous est encore inconnue dans ce genre. Quel que soit d’ailleurs le choix pour identification de cette inflorescence, son origine ne peut étre que paniculaire. En outre, son homogénéisation trés avancée conduit généralement a une grappe définie de cymes, autrement dit a un thyrse défini chez les deux espéces concernées. B. La grappe simple définie de cymes ou thyrse défini C’est le type d’infloresce:ce le plus courant. Parmi les Kalanchoe, K. gastonis-bonnieri Ham. & Perr. en est un exemple caractéristique (Pl. 1, B). Toutes les formations latérales sont des cymes bipares et l’axe principal de l’inflorescence est couronné par une fleur. tel thyrse est toujours terminal. Les plantes vigoureuses (Pl. 1,A) peuvent fournir sous ce thyrse terminal, un nombre plus ou moins élevé de thyrses latéraux supplémentaires, insérés directement sur leur axe principal (inflorescences de renfort ; SELL, 1969). Le complexe inflorescentiel ainsi élaboré correspond a une grappe définie de thyrses définis. Les cymes latérales sont pauciflores chez K. grandidieri Baill. (Pl. 5, B), ne comportant amnoeceenig ee: ee Oe ee ee oe ark van GO we q aS OD ti ot mM 4N / OR oS f as bs a. s . a OW D = of ON : OK “* or @) T () PI. 5. — Structures inflorescentielles a ape la tine ge de ag aaa , Panicule trés tts ag 5 de cymes de Kalanchoe tomentosa : les cymes sont réduites a we "dic hasiums. (Arbuste de foréts prainpigste x€rophylle es 3 roierton P) ; B, grappe “défini oer cymes bipares de - ‘erandidir “Baill. eles ere ont réduites a des dich fi icbiiy "(Petit pf a a Tulea ge bhi 27328, P) ; C, grappe définie de cymes ane e K. bouvetii Ham. & Perr. (Herbacée sur aeons du Plateau d’ ped: imena, Perrier de la Bathie T3775, Sys que 3 fleurs (donc réduites a des dichasiums) ou exceptionnellement 7 fleurs a la base ; elles sont unipares chez K. bouvetii Ham. & Perr. ( iw La tendance 4a la réduction se poursuit dans |’ inflorescence de K. rhombopilosa Mann. & Boit. (Pl. 3,B, C). Son axe principal porte un certain nombre de bractées en position alterne et non opposée, comme il est de régle chez les autres espéces, et se termine par une fleur. Ces bractées sont fertiles et axillent des fleurs, exceptionnellement a la base des cymes triflores chez les plantes vigoureuses. Ce thyrse trés réduit tend ainsi vers la grappe simple définie, observée sur certains individus. C. Cymes terminales La cyme terminale femjoy pall hg a un certain nombre Sagi telles que K. bergeri Ham. & P , K. gra Bak., Jongmansii Ham. & Perr., manginii Ham. & Perr., K. soepprecaive can Le ia 6, A) et K. uniflora ied La cyme, d’abord bipare chez K. chapototii Ham. & Perr., devient plus ou moins rapi- dement unipare (Pl. 6, B). es exemples illustrent l’ampleur que peut ring selon le mode sympodique, |’ « en- richissement » a partir d’une fleur unique, alors que dans le cas de racémes, les fleurs se disposent le long d’un axe principal de maniére dentable — > = HY oP >) Y i \y N \ y \l / O~ I HP APO IND OSD —N f 74 O SF . > ae AY ~~ Hy \>D e. DOK” BS & C/ ae aN OSD Ny R F 4 o~ A) . CA ) 7 O—K V ae @ aS PE Cymes terminales : cyme terminale parfaitement bipare de Kalanchoe porphyrocalyx (Bak.) Baill. 6, TAN) ; B 6. — SAY (Epiphyte en sous-bois des foréts sur les plateaux du centre malgache ; Cremers 16 i ; B, cyme termi- nale bipare a terminaisons unipares de K. cha ototii Ham. & Perr. (Herbacée sur des rochers calcaires cou- verts d’une forét broussailleuse ; Perrier de la Bathie 1451, Ambongo, P). D. Conclusion Les inflorescences de 56 espéces malgaches du genre Kalanchoe montrent une grande homogénéité ; la grappe simple définie de cymes (ou thyrse défini) est la structure la plus m fleur terminale, qui conduit a la grappe simple définie, est rare (2 espéces). III. DISCUSSION ET CONCLUSION GENERALE A. La miniaturisation On a vu que I’architecture végétative de la plupart des Kalanchoe malgaches est con- forme a la définition de cing modéles parmi les vingt-quatre établis par HALLE & OLDEMAN. Or ces modéles ont tous été construits a partir d’observations réalisées sur des arbres. On meatieesnreant, si HE se pourrait donc étre étonné qu’ils s’appliquent a des espéces herbacées ou arbustives que sont les Kalanchoe étudiés ici. Mais déja HALLE & OLDEMAN (1970) étaient amenés a parler de « miniaturisation » dans la mesure ou, a la suite de processus de croissance identiques, les herbacées sont en mesure de réaliser les mémes séquences de différenciation, a la différence toutefois que parallélement a une diminution de la durée du cycle biologique, on assiste a une accélération de ces séquences. Ceci semblerait fournir a la plante les moyens pour une meilleure compétitivité dans les milieux plus éprouvants que celui de la forét tropicale. Il en est ainsi pour les Kalanchoe de Madagascar qui poussent dans des régions souvent trés xériques soumises a des périodes de sécheresse pouvant se prolonger jusqu’a six n remarquera également que HALLE & OLDEMAN avaient déja émis l’hypothése que le phénoméne de miniaturisation devrait s’observer surtout dans les modéles de Holttum,, de Tomlinson, de Chamberlain et de Leeuwenberg. Or il se trouve que notre analyse ace parfaitement cette hypothése. B. Architecture végétative et structure inflorescentielle A la relative hétérogénéité de l’architecture végétative (5 modéles) s’oppose la grande homogénéité des structures inflorescentielles (essentiellement le thyrse) dans le genre Kalan- choe. Cette situation a déja été rencontrée dans les genres Phyllanthus (BRUNEL, 1975) et Euphorbia (CREMERS, 1977). Inversement, les complexes inflorescentiels des Poaceae présen- tent toutes les variantes des structures racémeuses portées par une architecture végétative trés homogéne correspondant essentiellement au modéle de Tomlinson. Par ailleurs, on a vu (CREMERS, 1983) que les Melastomataceae guyanaises étaient trés diversifiées tant dans le domaine de l’architecture végétative que dans celui des structures inflorescentielles. On est donc amené au fur et a mesure des investigations 4 émettre l’idée d’une absence complete de corrélation entre le mode d’élaboration de l’appareil végétatif et la mise en place des unités de flora La seule corrélation eine dont découle d’ailleurs la définition des différents modéles, se situe au niveau de la position des organes reproducteurs sur l’appareil végétatif. C. Valorisation taxonomique des résultats En s’appuyant sur la derniére classification des Kalanchoe malgaches établie par Bot- TEAU & MANNONI (1947-49) et en reprenant les idées de FRIEDMANN (1975) quant a |’hétéro- généité intragénérique, on peut tenter de faire ressortir la contribution de nos résultats a la Systématique de ce gen Le tableau bei ne permet finalement pas de conclure quant a l’homogénéité ou Vhétérogénéité des 3 sections vues sous 1’ aspect de l’architecture végétative et des structures inflorescentielles. En effet, le nombre d’espéces composant la section Kitchingia est trop faible, de telle sorte que l’homogénéité pourrait s’avérer n’étre qu’apparente. La section Bryophyllum se partage 3 modéles d’architecture végétative et semblerait donc plus diversi- fiée que ne l’admet FRIEDMANN. L’hétérogénéité de l’appareil végétatif est plus important encore parmi les 26 espéces de la section Eukalanchoe ou 5 modeéles ont été décrits. Cette diversité se retrouve méme au niveau des groupes taxonomiques constituant cette derniére section. Ceci corroborerait donc les conclusions de FRIEDMANN. — een STRUCTURE s MODELE ARCHITECTURAL SECTIONS ET SERIE INFLORESCENTIELLE (Entre parenthéses, le nombre d’espéces inventoriées a Madagascar) (Entre parenthéses, le nombre d’espéces observées) Section I Kitchingia 1. Sylvaticae (2 sp.) Tomlinson (1 sp.) Thyrse défini (1 sp.) Cyme terminale (1 sp.) 2. Campanulatae (2 sp.) Tomlinson (1 sp.) Thyrse défini (1 sp.) Section II Bryophyllum 3. Centrales (7 sp.) _ Tomlinson (2 sp.) Thyrse défini (4 sp.) Cyme terminale (2 sp.) 4. Epidendrae (2 sp.) Tomlinson (2 sp.) Cyme terminale (2 sp.) 5 Leeuwenberg (2 sp.) Thyrse défini (3 sp.) 6. Bulbiliferae (2 s Holttum (1 sp.) Thyrse défini (2 sp.) 7. Suffrutescentes (6 sp.) Tomlinson (5 sp.) Thyrse défini (6 sp.) 8. Streptanthae (1 sp.) Leeuwenberg (1 sp.) Thyrse défini (1 sp.) 9. Proliferae (6 sp.) Holttum (4 sp.) Thyrse défini (6 sp.) Section III Eukalanchoe 10. Lanigerae (13 sp.) Leeuwenberg (8 sp.) Thyrse défini (10 sp.) Rauh (1 sp.) Thyrse ou grappe définis (1 sp.) Chamberlain (1 sp.) Panicule (2 sp. 11. Alpestres (2 sp.) Leeuwenberg (1 sp.) Thyrse défini (2 sp.) 12. Tetraphyllae (2 sp.) Tomlinson (2 sp.) Thyrse défini (2 sp.) 13. Integrifoliae (1 sp.) Thyrse défini (1 sp.) 14. Globuliferae (4 sp.) Holttum (1 sp.) Thyrse défini (3 sp.) Tomlinson (2 sp.) Cyme terminale (1 sp.) 15. Ooccidentales (4 sp.) Ittum (1 sp.) Thyrse défini (3 sp.) oltt Tomlinson (2 sp.) Pour ce qui est des structures inflorescentielles, on a vu que le thyrse était largement prédominant ; il s’observe dans l’ensemble des groupes. Seules les espéces du groupe des Lanigerae présentent quelques étapes de la filiation des inflorescences a partir de la panicule vers la grappe définie de fleurs en passant par le thyrse défini. Si l’on tente de se placer a présent au niveau de l’ensemble des Crassulaceae, en ajou- tant 4 nos propres observations les quelques renseignements concernant |’architecture végé- tative et les structures inflorescentielles apportées notamment par Lems (1960) et TROLL (1964, 1969), on constate que les genres Adromischus, Aeonium (incl. Sempervivum), Cotyledon, Crassula, Dinaeria, Sedum et Umbilicus se partagent 6 modéles architecturauXx, c’est-a-dire un modéle supplémentaire (celui de Scarrone) trouvé chez quelques Aeonium des Iles Canaries. Le genre Kalanchoe semble donc avoir réalisé |’essentiel des modeéles de cett¢ famille Les inflorescences par contre sont nettement plus diversifiées. C’est ainsi que |’on reconnait la panicule de cymes (ex. Aeonium), la grappe double de fleurs (ex. Chiastophyl- ee ls an eT — ABCDE Pl. 2. — Schémas de coupes transversales de pétioles d’Ombelliféres d’Asie Centrale : A, Komarovia aniso- sperma ; B, Peucedanum hissaricum ; C, Zozima korovinii ; D, Ferula clematidifolia ; E, Albertia paleacea ; F, Chaerophyllum macrospermum. (La légende est la méme que celle de la Pl. 1). — des pétioles compacts ; S. transiliensis et S. rubtzovii de Tian-Schan du nord ont une cavité vaguement limitée de parenchyme et des pétioles fistuleux ; ceux-ci, accompagnés d’une cavité trés nettement délimitée, caractérisent S. dasycarpa. Pour les autres caractéres les dif- férences sont moins claires et l’on observe une uniformité compléte pour deux d’entre eux seulement : l’arrangement des faisceaux libéro-ligneux (toutes les espéces possédent des fais- ceaux centraux) et les cellules de collenchyme (toutes les espéces possédent du collenchyme non lignifié). Ainsi, les caractéres pétiolaires peuvent jouer un réle taxonomique détermi- nant en ce qui concerne le genre Semenovia. CONCLUSIONS Ayant comparé toutes les espéces étudiées, nous devons constater qu’il ressort de analyse des caractéres pétiolaires d’un grand nombre d’Ombelliféres d’ Asie Centrale, que la convergence et le parallélisme sont des facteurs importants dans l’évolution de ce groupe de caractéres. Ainsi, des pétioles absolument identiques ou presque par la majorité de leurs caracteres Ont souvent survécu chez des genres trés éloignés du point de vue taxonomique et la ressemblance basée sur des caractéres pétiolaires particuliers est plutét une régle quasi générale qu’une exception. REMERCIEMENTS : Les auteurs remercient Madame Anne-Marie CauwEtT de I|’aide linguistique pré- cieuse qu’elle leur a apportée pour la publication de ce travail. BIBLIOGRAPHIE Flore d’URSS, 1950-51. — Tomes 16, 17. Moscou, Léningrad. KIKNADZE, G.S., 1962. — Les tables pour lidentification e. genres d’Ombelliféres (Umbelliferae Moris. ) par les feuilles et les pétioles. Novosibirsk (en R ss.). KLuyKkov, E. V., PimENov, M. G. & Tic CHOMIROV, V. N., 1976. — La révision du genre Aulacosper- mum (Ledeb.) Ledeb. I. Les limites et la systématique au genre. Bull. Soc. Nat. Mosc., div. biol. 81 4 75-89 (en Russ., rés. Angl.). MATUCHENKO, A. 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Echinophora sibthorpi- Ouzbékie, Se ae ed eee 9 1 3 2 certains faisceaux cen- ana Guss. Pita traux sont de type amphivasal Trib. Scandiceae Spreng. 6. Chaerophyllum khoros- Turkménie, 2 ee - 2 5 ce: ee sanicum Czernjak. ex Dalantcha oe chk. ie macrospermum Turkménie, a eae ee ee a ES a oe ” ity Fisch. & Mey. Noukhour . Ch. prescottii DC. Kazakhie, Zz 6 1 1 1 2 ae 9 1 ? | iaguz 9. Krasnovia longiloba Kirghizie, a. <= = 1 ie ee ee 8 eae: ae | ar. ir.) M. Pop oam 10. Anthriscus glacialis Tadjikie ‘oe a isd 13 ae eee - i Koukhi-Froucht —" — nN w EsPECES ORIGINE CARACTERES OBSERVATIONS emma fe VI VII VIII IX X XI XII XIII 11. A. sylvestris (L.) Turkménie, 20. 24 1 1 Bess S 15 ae | Hoffm. var. nemorosa Noukhour Bieb.) Trant Scandix stellata Turkménie, BG 2 1 1 35 2 3 3 l nks & Solan Gr. Balkhan . Albertia paleacea Ouzbékie, a. 6.9 2 33) 7 le Regel & Schmalh. Kara-Tepé . Turgenia latifolia Turkménie, a: 6: Poco 1 @es 2 9 > 2 (L.) Hoffm. Koughitang Trib. Coriandreae Koch . Schrenkia congesta Kazakhie, as oY 1 1 £3 2 at . 3 ; Karataou . S. golikeana (Regel & Ouzbékie, Ze fey 1 l & 23 2 ee a. Schmalh.) B. Fedtsch. — Iertach . S. involucrata azakhie, a 2 39 1 | 2 33 34 12 1,3 3 le c6té adaxial est con- Regel & Schmalh. Djamboul . S. papillaris Regel & Ouzbékie, 6 «io i £32 2. 3 3 certains faisceaux cen- Schmalh. Tchimgan traux sont de type amphivasal . S. pungens Regel & Ouzbékie : 2 56 1] £33 ia 3 3 le cété adaxial est par- Schmalh. Sanzar fois convexe 2) « la porte de . S. vaginata ieee 2 Kirghizie, 3 "Seg 1 2332 2 26 3 3 le cété adaxial est con- Fisch. & M Boam vexe . Lipskya insignis Ouzbékie, 6 =) 1 4 (237. 2 11 3 ki Tchichm-Abzar . agg turkesta- Kirghizie, 5 1 1 Lb 92) «3m of 14 3. 3 le cété adaxial est con- oi vexe : Scheabiansiisieid al Tadjikie, ae 5 225.4 Aad ee a | 8 3 lia Regel & Schmalh Khozreticho Trib. Smyrnieae Spreng. 24. Se sabia aie teak Tadjikie, “a § 1 : 1 | ee RE 5 1 ees Se | ek aes nombreux (Korov.) men. & Maikhoura canaux sécréteurs pé- riphériques K\j Shes —— a ne 8 Kljuykov et 29. 28 ened Bunge khom .-. didyma (Regel) M. Pimen. & V. . Korshinskia olgae (Re- gel & Schmalh.) Lipsky » nen co M. Pimen. A. popovii Korov. ) lehmannii Prangos B. Fedtsch. . P. cachroides Ai alge d M. Pimen. Ti- . P. fedtschenkoi (Regel & Schmalh.) Korov. . P. gyrocarpa Kuzmina . P. herderi (Regel) Herrnst. & Heyn. . P. ledebouri Herrnst. &H n. . P. lipskyi Korov. . P. ornata Kuzmina . P. pabularia Lindl. . P. saravschanica (Regel & Schmalh.) Korov. Ouzbékie, Tadijikie : 1) Karakhak 2) Toptchak Kirghizie Durkee: -Kurgan Kazakhie, Alataou de Djoungar Kazakhie, iagouz Kirghizie, Ouroumbach Kirghizie, Karabalty 1) Kirghizie, Anzob a &NNM = te nd NNN nN Ne&N N NNN Ree N NNN N 38,13 47 N NNN N NNN 2 les canaux sont conti- gus aux faisceaux du cété abaxial toutes les espéces de Prangos sont trés pro- ches en configuration pétiolaire ; leur clas- sification dans diffé- rents groupes (les ca- ractéres I et II) est conventionnelle le cété adaxial est con- vexe e il y a deux petits fais- ceaux dans la partie centrale du pétiole en 2) les rae 5 ae: sont sans EsPECES ORIGINE CARACTERES OBSERVATIONS arsonist 1] Wt IV V. VI VIE VII IX X= XI XII XII 41. P. tschimganica Ouzbékie, © 4 @ @ 2 F Bee 2 ee Foe og Fedtsch. Tchimgan Trib. Apieae 42. Ormopterum turcoma- Turkménie, ee Me oe 1 lL. ee ee ae m (Korov.) Schischk. Badkhyz 43. Elaeosticta alaica Kirghizie, py Bod l 12.3 2 4) 1 | Lipsky) Kljuykov et al. Aflatoun 44. E. allioides (Regel & Ouzbékie, pS ee 1 P23 [ee 9 1 1 l Schmalh.) Kljuykov et Baissoun al. 45. E. oe, (Korov.) Tadjikie, Yo Tee 1 1 1 Lea 11 1 Kljuykov Varzob 46. E. conica iy Ouzbékie, 7 €&-4 1 Pi -@.- beatae 2 eer aes, Sakyrtma 47. E — (Lipsky) Kirghizie, 2 6 4258 fF 2 Pee ee EEE: Kljuyko echtach 48. E. havik oi & Ouzbékie, 2 4 3-3 eae ae ee ee 7 1 ; Beat Schmalh.) Kljuykov et Baissoun al. 49. E. knorringiana Kirghizie, a ee es | 1 a ae Ae 1 age (Kor Kor Aflatoun 50. E. korovinii (Bobr.) Turkménie, Sig 1 1 1 1 3 1 qi 1 1 pe Kljuykov et al Gr. Balkhan 51. E. lutea (Hoffm.) Kazakhie, 2: 6 =] 1 ee ee ee 7 A eee Kljuykov et al. Baldourty $2. E. paniculata (Korov.) pc 2 1 1 1 ee a 9 1 c ee Kljuykov et 53. &; ‘Platyphylla (Korov.) Turkménie, a S72 Se eee 9 1 : ae ov et al. Badkhyz 54. E. seBucdind eet Tadjikie, 2 foe 1 1 Loh ae ah Ae: Kljuykov et al. arataou Piandj 55. E. samarkandica (Ko- Tadijikie, i 1 1 1 1 eee ae 9 eee. Bae rov.) Kljuykov et al. ekabad 56. E. seravschanica Kljuy- Ouzbékie, 2 5 1 1 1 1 1 3 2 9 1 3 1 kov & M. Pimen. Ourgout i tie Si, een ieee $7. E. ch pagal ciel Ouzbékie, K Ijuykov 1) Tchimgan ) Tcharvak 58. E. tschimganica (Ko- Ouzbékie, rov.) Kljuykov et al. Tchimgan 59. E. ugamica (Korov.) Ouzbékie, Tov. Tchimgan 60. E. vvedenskyi (R. Kam.) Ouzbékie, Kljuykov et al. Nourataou 61. li Oa sig 1) Kirghizie, (Kor Vassil. uspenka M. Sucen. 2) Tadjikie, Sary-Dacht 62. G. Fist a ig Tadjikie, hurabad nN w ipsk ae atid & Kam. & Tadjikie, M. Pim n.) R. Kam. & Faizabad 64. G. tenuisecta (Regel & Tadjikie Schmalh.) M. Pimen. & Chatiritian M. Vassil. : — ‘eg saga Kirghizie, (Schrenk) M. Pimen. & Goultcha Klju eos 66. H. depauperata Korov. Ouzbékie, ON wa 67. H. intermedia M. Pi- Kirghizie, men, & Kljuykov assansai 68. H. jaxartica Bunge Kazakhie, eltaou Turkménie, 69. H. Sl (Korov.) M. . & Kljuykov Badkhyz 70. H. ined (Korov.) Turkménie, M. Pimen & Kljuykov Kopetdagh 71. H. trichophylla Kazakhie, (Schrenk) ™. Pimen. & Kaskelen Kljuykov 72. H. tschuilense vse ex Kazakhie, Korov.) M. Pimen. & Montagnes Kljuykov de Tchou-lli . Oedibasis apiculata Kazakhie, (Kar. & Kir.) K.-Pol. Mindjilghi — Ww 2-3 2 welt _. bo 3 2 2 la lignification des gar- nitures est faible il y a 1-2 faisceaux dans la partie centrale les canaux ne sont pas nombreux EsPECES ORIGINE CARACTERES OBSERVATIONS events Me VI VII VII IX X XI XII XII 74. O. iapeurpa (Lipsky) Ouzbékie, oe 1 1 lL &: 43 oe a azalkent 75. O. tamerlani oe) Ouzbékie, 2 38. > See | ee ee ee eee © oe ae ae Korov. ex Nev iazly 76. Mogoltavia pice Tadjikie, 2 8 fue : ae ee ape Saee eeee e e (Regel) Korov im 77. Bunium c apusii Tadjikie, 2 Ss Bea ee tae Re 7 1 3. 1 le phloéme est divisé en (Franch.) Korov. Nilu deux parties par le sclérenchyme 78. B. chaerophylloides Ouzbékie, ie, Tie 1 . Peay 7 1 1 (Regel & Schmalh.) Drude Mirza-tchul 79. B. hissaricum Korov. _ Tradjikie, 2°43 28 2). eee 7 ee Khodja-Kazian 80. B. intermedium Korov. Ouzbékie : eae 1 1 2° Foes 7 1 3 1-3 le collenchyme est situé 1) Gissar seulement prés de cer- ) Dangar tains faisceaux 81. B. latilobum Korov. Tadjikie, - 3 “a i jo 3 3 Khodja- Kazian 82. B. persicum (Boiss.) Ouzbékie : 2 fe > (Pea ee - 1 1 3 le pétiole posséde des B. Fedtsch. Langar ailes étroites prés des cétes 83. B. seravschanicum Ko- Ouzbékie, 2 ee 1 1 | Be Se 3 Rao ae f rov. Pitaou 84. B. setaceum (Schrenk) Kirghizie, 2 4a 1 es | a2 13 1 i aes : chatka 85. Vicatia coniifolia DC. Kazakhie, 2 #4 1 9. 2g se 5 eo Sage rkan r 86. Cuminum setifolium Ouzbékie, 2 & 2a Te ee Ge So oe (Boiss.) K.-Pol. Baissoun 87. Aphanopleura capillifo- Ouzbékie, 2 & 32 ; jg. 4 oe es Bee lia Non gel & Schmalh.) Sanzar 88. eine bobrovii Turkmeénie, 6 SS ; £9 es 5 P23 (Woronow ex ek) Gr. Balkhan en. & Tic 89. P. litvinovii eet. Turkménie, 2. S- ee 1 1 Gan 7 1 3 1 Kheirabad 90. P. peregrina L. Ouzbékie, z= 5 2. 2 1 1 3 1 9 1 > 2 Chamabh . S. eryngioides (Korov.) M. Pimen. & V. . P. puberula (DC.) Boiss. . P. turcomanica Schischk. . Aegopodium alpestre Ledeb. . A. tadshikorum Schisc T. ; iiopodum badach- Ov. schanicum Koro Seseli afghanicum (Podlech) M. Pimen. Ti- om. . S. giganteum Lipsky . S. Karateginum Lipsky . S. korshinskyi y (Schischk.) M. Pimen. 1. S. rimosum M. Pimen. . S. seravschanicum M. Pimen. & Sdobn. . 8 turbinatum Korov. . S. valentinae M. Pop. . Pilopleura goloskokovii Pi orov.) im ae a tordyloides (Korov.) M. Pimen : Sphaenloium tianscha- cum (Korov.) M. Pi- . Paraligusticum discolor (Kor k rov.) V. Tikhom. : Feng ovezinnikovii Kor ; ait ES tianschanicum chk. Schis Tadjikie, Baldjouan Turkménie, Ai-Dere Kazakhie, P Kirghizie, Bosboutaou Kirghizie, Padcha-Ata Tadjikie, Obikhingoou T ; Iskander-koul Ouzbékie, Pitaou Kazakhie, amkaty Kazakhie, atai Kirghizie, Arslanbob Ouzbékie, Tschimgan Ouzbékie, schimgan aeSe 2 jikie, yzyl-Boulak Kazakhie, Tchiibout wo wo Ww Ww le c6té adaxial est con- le cété adaxial est con- vexe EsPECES ; ORIGINE CARACTERES OBSERVATIONS CAPaQUE 5 og WY Wo iM Vo mK «6K OKI KH Ri Trib. Peucedaneae Dumort. 111. Angelica komarovii Tadjikie, a. 4 1 1 cS 2.4 : aD 1° 2 2 il y a 3 faisceaux cen- (Schischk.) V. Tichom. Anzob traux du cdété adaxial 112. A. tschimganica (Ko- Ouzbékie, rate | 1 1 C3 eee 1 45 eo rov.) ich ngren 113. RoubGila anisosperma Ouzbékie, 45) 3 :oe Sa -3 2 Oe i SS eee oe Oe Korov Ourgout deux parties par le sclérenchyme 114. Zeravschania regeliana Ouzbékie, oe = 1 1 1 3 1 1 1 17 : aie 2 il y a ‘du collenchyme Kor urta-Dara du cété adaxial 115. Peucedanum cervariifo- Turkménie, 2 SS 1 2) Bere. 2s 2 foe lium C. Mey Ai-Dere 116. P. hissaricum a Tadijikie, 1 1 1 2° ee oe DD Sarda-i-Miona 117. Ferulago subvelutina Turkmeénie, ee eee A See ee > ee ee ee: Rech. f. hermab 118. Ferula botschanzevii Tadjikie, 1 1 1 ; ¢ 2. 2 2 ae: Sia orov. Koiki-Taou 119. F. bucharica (Lipsky) Tadjikie, ' £22 | | Fe 2 SS t 2 @ Pol. Kyzyl-Kichlak 120. F. clematidifolia K.-Pol. cag et ee ee ee ee Ge eee Kulia 121. he > bimaa M. Pi- pall 4 1 1 1 2 1 Z 1 2 16 1 ous atoun 122. Fr. dekeie (Ledeb.) Kazakhie, ie ee ee Cs ee ee 28 : ee aaa Le inazarka i23. F. dshizakensis Korov. Ouzbékie, Pe ee NY Os ea a ae ee eee ee nzar 124. F. foetidissima Regel & Tadjikie, 4 4: - ga he ie a ss ee ee ae ee chmalh. Anzob 125. F. gigantea B. Fedtsch. Tadjikie, ee ee eS ae le Ses ae ee: | ‘ae ae: hirabad 126, F. gumosa Boiss. Turkménie, 4 4 Some se lk Ee. SS ae Sie oukh 127. F. karatavica Regel & Kirghizie, a 24 1 mie | £ ch oe ae eee Sere Schmalh. Aflatoun 128. F. karataviensis (Regel Kazakhie, |. 2 eee 1 2 ee | + 2 & Schmalh.) Korov. Motagnes de Tchou-lli 129. F. karategina Lipsky _ Tadijikie, a <0 eee 4 2 oe eee ee Korov. Obikhingoou 130. F. kelleri K.-Pol. Kirghizie, og Gy oe ie GI See ee ee ee oe oam 131. F. kirialovii M. Pimen. Ouzbékie, & }|° 9% 2 2 1 a Ee ee ee See Gr. Tchimgan 132. F. kokanica Regel & Ouzbékie, ee a I Ie ee ee ee ee eee Gee : Ourgout 133. F. kopetdaghensis Ko- Turkménie, ee eS ee Me ee a ee ee rov. Noukhour 134. F. leiophylla Korov. Kazakhie ; & lj 2 4 .. 2 ae eee ) Echkim- ourdai 2) Ak-Terek 135. F. leucographa Korov. Kazakhie, ye ee ee ee eee ee eee arataou 136. F. linczevskyi Korov. _ Tadjikie, S Lew 1. te et Ss se nigel sécréteurs ne | Oin-Garan t pas nombreux 137. F. lithophila M. Pimen. Tadjikie, es ee ee ee ee ee ee = ogoltaou 138. F. litwinowiana K.-Pol. Tukménie, eee | Lo 4 > 254 oe ae ae | tek 139. x es M. Pi- Oubékie, ee 1 a ae | ee Ue ae eee eee Aktaou 140. Fr. oopoda (Boiss. & Turkménie, 4 | 25424 2 2 © 2 85 Buhse) Boiss. Sanderkatchi 141. F. ovina (Boiss.) Boiss. 1) Ouzbékie, ee 1 Sia 1 2:22 ee ee Se nzar 2) Kazakhie, ouraigyr 142. F. prangifolia Korov. Ouzbékie, f £2 i 12 eee ee hl CS Ivasai 143. F. samarkandica Korov. Ouzbékie : S24 gece ee ae 2 eo ee : SY Oe Sie 1) Samarkande 2) lertach 144. F. sumbul (Kauffm.) _ Tadijikie, eet Semen 0 St Sa A Mee a ee I a ook. f. agno 145. F. talassica (Korov.) Kazakhie, 4.4 1 1 1 1 2 2 ae 1 ace M. Pimen. Aksou-Djabagly EsPECES ORIGINE CARACTERES OBSERVATIONS GsockarHiQue = hy in iv ¥ Vi Vv % Mi NH eat 146. F. tenuisecta Korov. Ouzbékie : 4°34 1 1 2 | 2 Se 1 2 3 1) Angren 2) Iertach 147. F. transiliensis (Herd.) Kirghizie, 4) oem 2 1 2 ee ere Eames . Pimen. Boam 148. F. "tigi cone Lipsky Ouzbékie, oe eee to eee, ee ee ee. eae eee ex Korov Iertach 149. F. turkom Turkménie, ae | 1 Ro22 |} 2g 1 3,2 2 les canaux sécréteurs ne (Schischk.). M. "pie Kheirabad sont pas nombreux 150. F. ugamica Korov. uzbékie, i> 4 1 eo QD Bee ee lee: rtach 151. F. undulata M. Pimen. Turkménie, ee | | ee eae | | 3 ee eae aaa 3, chuli 152. F. violacea Korov. Tadjikie, ae 1 ee toes me ae Se : ee eel” Garm | 153. Fergania polyantha Kirghizie, eae 1 1 1 L eee eer pee eae em (Korov.) M. Pimen. Kazandjag ie 154. tes aitchisonii Ko- Turkménie, oe ee 1 | Oe ee ere ae, 1 "aie 3 | Noukhour 155. D. ‘Ayrcanum K.-Pol. |Turkménie, oe a a. 2 Joe ee 1 a | oukhour 156. D. microcarpum Korov. Kirghizie, 2 ee | 2 4 1 eee | Relea? eee | 1 oe azandji 157. D. sabulosum Litw. Turkmeénie, ee i gee | : -g2242 4 oe ee Repetek Trib. Tordylieae Koch 158. Tetrataenium olgae (Re- Tadjikie, 4 4-33 t ge g oe ft hlU?l|lUO 2 Uy @ 3 folscenas dans gel & Schmalh.) Man- Djikendy la partie centrale e 159. Sem novia dasycarpa Ouzbékie, ee eee ee ee ee ee 1 2 2 la cavité est divisée par os cae & Schmalh.) Ko- Tschimgan une large cloison 160. s “heterodonta (Korov.) Tadjikie fae 6 ee, ee” ee ee 9 i 2 2 i ¥ a 2 faisceaux dans hakhristan la partie centrale 161. = pamirc (Lipsky) Tadjikie, Le oe 2 1 223g 7 1 3 anden Pamir, Karaguch 162. ry nN Ww S. pimpinelloides (Nevski & V ) de anden. . S. rubtzovii (Korov.) Mand anden. . S. dichotoma (Boiss.) a transiliensis Regel & Herd. . Zozima “sghbeweg . Pim Turkménie Koughitang Kazakhie, ussek Turkménie, Dalantcha 2) Goultcha > BA eg Se Bae Re We oS eee SES 5 a eee eT ae : Achevé d’imprimer le 30 mai 170° : Le Bulletin du 4° trimestre de l’année 1985 a été diffusé le 28 avril 1986. IMPRIMERIE NATIONALE 5 564 001 5 “BULLETIN. ‘DU MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE, ¢E NATURELLE Fondé en 1895, te “Bulletin. du Muséum d'Histoire - iecles est _devenu * partir de- 1907. - Bullet du _ Muséum national — naturelle. Des trava ue rlgicalet relatifs’ aux diverses. disciplin ee jentifiques 1 - -sentées au Muséum y sort publiés. lis "agit: essentiellement eres des ystématique po sur les. collectior : conservées dans ses laboratores, Mais la revue égaleme ent ie faa seas DY. surtout, a dest travaux. bretant _ de divers a de Ja Science + logic, ketone. “Oe; — . Lai neo 1895.2 &-1928) comprend un tome par an 7 4 34), divise chau en fa : divers” thik ee res: La te (années 1929 4 1970). a la méme pc tacintation nt un tome tt * 42), six = ae ss 1971 @ 1978) est —- Sime. Ls — paraissent par fascicules séparés (sauf po ee : ces. anné i te pllection: a “périodicité cases se sbi B, Botanique ; SS Sciences: de fa Terre ; Dy “Sciences | Dernieres. Parutions. dans le série B: a Analys ~ : gie. SE i if &y 985, + 30. ALLORGE, | te ‘Monoaraphi des . = —— Os: ‘Le gen =e de Madagascar ade Comares, 92 vl pa = —- Fiore; ‘du. Gabon, Sh Sh parus : : z ues os , i ecalinateosauahte ae ie ae oes eke aa ey { Seal ISSN 0240-8937, ya ‘ i <> SBULERPIN ss8 ib) he BULLETIN du MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 357, rue Cuvier, 75005 Paris Directeur : Professeur E. R. BryGoo Section B : ADANSONIA (BOTANIQUE) Directeur : Professeur Pu. ‘MORAT, ‘Laboratoire de Phanérogamie. Rédacteur : J. JEREMIE. | aes Comité de lecture’: : J. Bosser, Paris; E. Boureau; Paris; F. ERREND HRENDORFER, Vienne ; FosBeRG, Washington ; F. FALE, Montpelis me N. “Haug, Paris ; }.-L. Hamel, R. Letouzey, Paris; D.. Moo, Paris; R. E. G. Picui-SERMOLLI, Perugia ; P. H. RAVEN, cicclems ae SCHNELL, daa, A. Logan Leningrad ; M. VAN Campo, _ Montpellier oe 3 E 3 La revue diblic: a aptly en fence ou en- anglais, cinedeiees aux divers aspects de la botanique : : ese ps sae eee écologie, a ssid “logie, Perens, ac. _Recommandations aux auteurs. ~~ Les manuscrits doivent étre adressés- directement a. a ‘Weicics ada nia, aor atoire de Phanérogamie, Muséum national d’ ‘Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 PARIS, tél. 43. 36. 47. cia Ils examinés par les responsables de [a | revue, puis soumis a des rapporteurs. doit étre dactylographié, en double interligne, et se conformer aussi rico: que Tabi a la présentation de la revue, tout particuliérement en ce qui. concerne les fétes dvarticles (titres, résumés fran al ¢ais-anglais, ak les - citations bibliographiques, Tes . listes de synonymeés, os nomenclature utilisée. -devra respecter. les vigles’ dus Code: Intemational. ie “Nomenclature Botanique. La citation des hagas ake etre aang ‘et non re Dans: le. Reco les références bibliographiques sont ce ux -d’auteurs eurs suivis ¢ date de- ation, renvoyant — ainsi aisément a la liste bibliographique « ticle. Celle-ci doit étre présentée par ordre alpha- bétiqu ue des noms d’auteurs, et chrono aver pour. agg an poe ee eas Les references FS rf SNe igen ys =i ches doivent étre complétes : , pages Dans le texte, aucun mot ne ) oe et seuls: doivent etre “soullignés les groupes de mots que V’auteur ghee a : _. ‘Wustrations : ions. dees de 170 x AS snes Les dimen celles des illustrations imprimées. eke | bristol blanc ou Calque ; les photographies seront le pias nettes sae sur. papier chit ears es Sot < Saeed @une méme planche doivent _ ace = REDACTION 2 “Adansonia, Laboratoire de Phanérogamie, - d’Histoire rue Buffon, 75005 Paris, tel. 43.36.47.25. a pour les ABONNEMENTS Soares u Service ¢ ¢ des Publi e* rue Sections y Saint- Hilaire, T. G2. BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 4° série, 8, 1986, section B, ADANSONIA, n° 2. SOMMAIRE — CONTENTS Monop, Tu. — Nectaires extra-floraux et fleurs avortées chez les Pédaliacées (Note prélimipiairey, PrOC OCU Os Pscmitberes Sep ee or Pes ee, we, ping, 103 Extra-floral nectaries and abortive flowers in the Pedaliaceae (Preliminary note). GOLDBLATT, P. — Systematics and relationships of the bigeneric Pacific family Cam- pynenmatacede (Tataleeye. (Sr ried. PE CP, oe. PK AN Coa. 117 Systématique et affinités chez les Campynemataceae (Liliales), famille bigénérique du Paci- Sique. Morat, PH., JAFFRE, T., VEILLON, J.-M. & MacKee, H. S. — Affinités floristiques et considérations sur l’origine des maquis miniers de la Nouvelle-Calédonie..... 133 € maquis nen of the ultrabasic areas in New Caledonia : floristic affinities and possible origin HarTLEY, T. G. — Three new species of Sarcomelicope (Rutaceae) from New Cale- donia (with a new key to the species of the genuS).............e+eeeececeees 183 Trois nouvelles espeéces de a (Rutaceae) de Nouvelle-Calédonie (avec une nouvelle clé des espéces du g JACQUES-FELIx, H. — Description d’un Tristemma (Melastomataceae) nouveau du a a is es es WOES Bewle de ow wie 19] A new Tristemma (Melastomataceae) from Gaboon. KLACKENBERG, J. — The new genus Ornichia (Gentianaceae) from Madagascar...... 195 Ornichia, nouveau genre de Gentianaceae de Madagascar. Rao, P.N., Reppy, B. V. N. & RaGHAvA Swamy, B. V. — New hosts of Striga angustifolia paesinsioainee PRU oes UR eR NOt eee eNGEN ap eied 207 H6tes nouveaux de Striga angustifolia (Scrophulariaceae). MISSOUR! BOTAN MAR 16 1987 CARDEN | BRARY Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 2 : 103-115 Nectaires extra-floraux et fleurs avortées chez les Pédaliacées (Note préliminaire) TH. Monop Résumé : I] est aujourd’hui certain que les deux petits objets situés de part et d’autre de la base du pédoncule des Pédaliacées représentent des fleurs avortées, avec rudiments de calice, de corolle, d’androcée et de pistil. Par contre la mise en évidence d’une fonction nectarifeére de ces boutons floraux, exigera de nouvelles recherches. Les genres étudiés ici sont : Sesa- mum, Rogeria, Ceratotheca et Sesamothamnus. jace and pistil. The possibility of nectariferous activity in these buds research. The genera here studied are : Sesamum, Rogeria, Ceratotheca and Sesamotham- nus. Théodore Monod, Laboratoire d’Ichtyologie générale et appliquée, Muséum national d@’His- toire naturelle, 43, rue Cuvier, 75231 Paris Cedex 05, France. On sait qu’il existe, a la base du pédoncule floral de la plupart des Pédaliacées, deux trés petits objets globuleux, désignés en général sous les termes de « glandes », de « nec- taires », de « nectarial glands », etc. et qui n’ont, cela va sans dire, chacun d’eux étant muni d’une préfeuille, rien de commun avec des bourgeons axillaires accessoires (cf. pour ces derniers : SANDT, 5). I. L; INFLORESCENCE BaILLONn (1861, p. 2) parle de « petites cymes bipares et triflores », axillaires bien entendu, et munies de « deux bractées latérales fertiles » ; on peut en effet définir l’inflores- cence élémentaire du Sésame comme un dichasium (SCHIMPER in Braun, 1835, p. 189 ; cf. RICKETT, 1955, p. 430 ; GuEDEs, 1979, p. 151 ; WEBERLING, 1981, p. 224)' ; si la fleur peut paraitre solitaire, elle fait partie d’un dichasium réduit (IHLENFELDT, 1967, p. 83, 84). Le dichasium de Sesamum est le plus simple que |’on puisse imaginer puisque composé d’un groupe axillaire de trois fleurs (une médiane, terminale, briévement pédonculée et deux latérales sessiles, avortées) sous-tendues par deux préfeuilles apparemment opposees. n ce qui concerne ces derniéres, je n’ai pas su distinguer a de £. 1. On peut se demander si le terme d’archibrachium (CELAKOvSsKY, 1893, p. 397) n’est pas synonyme de dicha- sium — 104 — Il. LES FLEURS AVORTEES Dés 1790, LourEIRo (p. 464) notait chez Sesamum indicum (= S. orientale) que des glandes axillaires, situées a4 la base du pédoncule floral, présentaient une structure penta- mére et ressemblaient a de trés petites fleurs : « glandulae luteae quinquefidae, quae flosculi cujusdem minimi speciem ferunt ». En 1832, ENDLICHER décrit chez Ceratotheca la glande (« Axillendriise ») située « inter petiolum et bracteolam » (p. 13-16, pl. II, fig. 6, 7) mais sans y reconnaitre une ébauche florale. BAILLON, par contre, décrit (1861, p. 2) chez Sesamum de « petites cymes bipares et triflores » : les fleurs latérales, qui ont un périanthe et un androcée, deviennent des glandes. Van Hovutte en 1845 (Noruts vanhouteanus, fasc. 1, p. 4) décrit pour son Anthadenia sesamoides (= Sesamum indicum) les petits organes encadrant la base du pédoncule floral comme étant en fait des « flores ... abortivi brevissimi », avec calice, corolle et ovaire, et imitant complétement une glande : « omnino glandulam mentientes » (texte reproduit par auteur en 1846-47 in WaALPERS, Rep. bot. Syst., 6, p. 518 (cf. Hooker, Niger flora ..., 1849, p. 464). STAPF (1895, p. 254, fig. 100H) reconnait que les glandes latérales sont des fleurs transformées « an denen haufig nach Kerben und Lappen, den Teilen der Bliitenhiille ent- sprechend, und selbst rudimentadre Fruchtknoten zu unterscheiden sind » : il s’agit donc de fleurs avortées mais complétes, ovaire rudimentaire compris. En 1906 (p. 539), il attribue aux Pédaliacées des « pedicels usually with nectarial glands (modified flower buds) at the base ». Le travail de ZIMMERMANN de 1932 est particuliérement important. L’auteur admet que les nectaires de Pédaliacées (auxquels il ajoute ceux des Capparidacées et des Phaséolées) sont des boutons floraux transformés (« umgewandelte Bliitenknospen ») ; ces fleurs avor- tées se trouveraient (p. 182) chez les Pédaliacées suivantes : Sesamum indicum, S. marlothii (fide DinTER), S. capense (idem), S. grandifolium (idem), S. triphyllum Welw. ex Ascherson var. grandiflorum (SCHINZ, 1896; MERXMULLER, 1959), Pterodiscus aurantiacus Welw. (idem), Harpagophytum (fide DELPINO), Sesamopteris (idem), Pretrea = Dicerocaryum idem). Mais ZIMMERMANN (1932, p. 150) indique aussi qu’il existe des boutons floraux nectari- feres chez des Capparidacées et des Phaséolées (fig. 16-18). : € que ZIMMERMANN dit (p. 150) des nectaires du Sésame est emprunté mot a mot 4 NIEUWENHUIS : la glande présente une dépression apicale ot apparaissent quelques éléments convexes arrondis' et le tissu sécréteur sous-jacent serait formé de cellules arrondies ave nombreux méats intercellulaires : on ne voit pas bien ce dont il s’agit et il n’y a malheurev- sement aucune figure, ni dans ZIMMERMANN ni dans NIEUWENHUIS, de ce tissu sécréteur- Stefan VoGEL (Bliitenbiologische Typen als Elemente der Sippengliederung dargestellt Anhand der Flora Siidafrikas, Bot. Stud. (Jena), Heft 1, 1954) distingue dans les Pédalia- cées sud-africaines deux sortes de fleurs, les unes « mélittophiles » (Pretrea, Sesamum, pone etc.), les autres « sphingophiles » (Holubia, Sesamothamnus), mais ne dit rie? s fleurs avortées. 1. Rudiments apicaux de l’androcée, évidemment. PE Sesamum radiatum , 2, fruit avec boutons a la base du pédoncule ; 3, 4, poe avec sa préfeuille, vue iaidiate | ni Bodo y vue air : 6, 7, bouton, vue apicale ; 8, bouton, vue basa ontrant le calice ; ee in florescence avec trois boutons, le médian non développé en fleur ; 11-13, Pegecel transv ities dans le bou th montrant 4-5 isntlieiaciies: internes (primordia de l’androcée) et du pistil. (Ugborogho 16235, ia) — En 1963 (Fl. West trop. Afr., 2° éd., 2) HEINE figure chez Sesamum radiatum l\a « glande » (fig. 397/C), mais avec une apparence d’hexamérie et sans souligner la division du périanthe en deux enveloppes n 1971, Humbert figure la « glande nectarifére » de Sesamum (fig. XII, 7) et de Dice- rocaryum zanguebaricum (fig. XII,2); en 1981, WEBERLING reproduit (fig. 175,1V) une coupe de la glande d’un Harpagophytum (d’aprés IHLENFELDT & HARTMANN, 1971), en notant que ces primordia floraux, au lieu de se développer en fleurs normales, augmentent de taille tout en conservant leur structure embryonnaire ; le tissu sécréteur appartiendrait ici au pistil, associé peut-étre 4 un élément pouvant appartenir a un disque. En 1983 (p. 198) Extas se borne a rappeler la présence de « short, stalked nectaries » sur les pédicelles' de plusieurs genres de Pédaliacées (Sesamum, Pterodiscus, Pretrea et Harpagophytum). Chez Linariopsis chevalieri, JAcQUES-FELIx (1945, p. 135, fig. 3) trouve de chaque cdté de la base du pédoncule une fleur latérale avortée, tandis que HEINE (1963, fig. 297, C) figure comme tétramére la glande du Sesamum radiatum : il ne peut s’agir que d’une mal- formation accidentelle, ces objets étant normalement pentaméres. IHLENFELDT en 1967 (p. 54, 83-84, pl. VIII, fig. 11, 12) traite des nectaires extra-floraux des Pédaliacées. En 1971, le méme auteur, en collaboration avec HARTMANN, décrira chez Harpagophytum les nectaires extra-floraux (p. 33-34) et l’anatomie de ceux-ci chez H. zeykeri (fig. 6, 1-3) : calice, rudiment de corolle et d’androcée, gynécée vestigiel. Ill. ESPECES ETUDIEES 1. Sesamum radiatum Schum. & Thonn. (Pl. 1; 2; 3, 25-27). Le matériel utilisé m’a été envoyé de Lagos (Nigeria) par le Dr E. R. UGBoroGHo, que je tiens a remercier ici de son obligeance. L’examen des coupes confirme et compléte ce que l’on pouvait conclure a partir de la morphologie externe des boutons : ceux-ci, accompagnés d’une préfeuille (Pl. 1, /, 3, 4), comprennent d’abord un calice pentamére, incolore, sétigére et court, me recouvrant que la partie inférieure du bouton (Pl. 1, 4, 5, 9, 10). Un second cycle, a paroi papilleuse se ter- mine apicalement par une légére dépression, tant6t irréguliére (Pl. 1, /0), tantét plus ou moins distinctement 5-lobée (Pl. 1, 7). A l’examen macroscopique du bouton, on distin- guera, intérieure aux bords de cette corolle, une surface occupée par 4-5 mamelons étroite- ment juxtaposés et occupant toute la dépression distale du bouton ; il ne peut s’agir que de primordia staminaux, aucune trace de pistil n’étant visible de l’extérieur. Mais |’on constatera sur les coupes (Pl. 2, 15, 17-19) que la corolle et l’androcée sont étroitement soudés presque jusqu’au sommet, malgré l’apparence de séparation constatée en vue externe. En coupe, on notera souvent une lacune, de forme d’ailleurs irréguliere (Pl. 2, 15, /7) dont on pourra se demander s’il ne s’agirait pas de la trace d’un accolement et d’une soudure corolle-androcée ; cette lacune peut étre associée a un dépét brun foncé 1. En réalité a la base de ceux-ci et de chaque cété. ci ASAD Oe ats, | rc ZX “tay oe Rye — 107 — oe wa, SAN Los Pl. 2. — Sesamum 3 boutons, bouton avec staminaux ; bouton, avec indication du p Bry? esscsen complexe androcée-corolle ; 18 << — — SSS SS ge r—) — is Se eae yi sees a, f \ Se @ ® —e” 24 C<58 ee , yt) Oe: & oh HII ENT aS ON TRO le médian non développé en fleur ; 15, coupe ’ 16, limite calice-corolle ; 17, coupe verticale d’un coupe verticale d’un bou- a 1 ice, istil et du : ton avec rudiment de pistil et complexe androcée-corolle, celle-ci ne s’individualisant que tres distalement ; 19 préfeuille. » idem, région distale montrant | ctér artie de paroi du complexe androcée-corolle u ticale d’un bouton fe + 22,23, mass nce montrant l’a Ugborogho 1625, Nigeria). méristématique des primordia montrant des lacunes, une apparence de sutu cali éb isti if méristématique staminal d xe, la feuille axillaire, la fleur et les deux boutons floraux latéraux avec leur ; 24, diagram du pistil et de l’androcée ; re et quelques — 108 — qui parait plutdt intercellulaire que résultant d’un épaississement de parois ; ce dép6t appa- rait dans le massif méristématique. Alors que les tissus du bouton floral ne comportent en général qu’un parenchyme banal a grandes cellules claires isodiamétriques, celui de la zone de soudure androcée-corolle et du rudiment de pistil se différencie localement en un massif central plus ou moins allongé, a cytoplasme dense, avec de trés gros noyaux (Pl. 1, // ; 2, 23 ; 3, 25). ais si la morphologie ne pose pas de problémes a? interprétation, en sera-t-il de méme de la fonction de ces petits objets? Les « massifs centraux » (1 par lobe androcée-corolle, donc 4-5, et 1 dans |l’axe du pistil, donc 5-6 au total par bouton) posent un probléme d’interprétation. 1) Une premiere opinion (SINGH, 1960, fig. 38) les tient pour un faisceau vasculaire : « supply to appendage cf. stamen » 2) La situation plus ou moins profonde du massif, ses caractéres histologiques (SCHWENDT, 1907, p. 271, 272, insiste sur le caractére méristématique du tissu « sécréteur » et EyME, 1963, p. 155, sur la persistance, au niveau de la zone sécrétrice, de caractéres de tissus « méristématiques »), enfin l’absence apparente de « racines » a ces massifs qui ne semblent pas représenter un prolongement apical d’un faisceau vasculaire sous-jacent, ne peuvent manquer de suggérer I’hypothése du tissu sécréteur, souvent acceptée par les auteurs. 3) Une troisiéme hypothése ne saurait cependant se voir éliminée d’emblée, celle de massifs de tissus jeunes en voie de différenciation, donc de primordia staminaux et pistil- laires. n verra plus loin que les observations faites sur S. indicum ne s’opposent pas 4 cette troisieéme interprétation. 2. Sesamum indicum L. (Pl. 3, 3/-39 ; 4, 40-43). n a vu plus haut que dés 1790, Loureiro avait reconnu la nature florale des petits organes axillaires. FAMILLER en 1896 (p. 166, 167) donne une description assez détaillée, encore que sans illustrations, des fleurs avortées de S. orientale (= S. indicum), description reproduite presque textuellement par GOEBEL en 1901 (p. 747). Ces fleurs rudimentaires sont transfor- meées en glandes, dont le tissu sécréteur (a cytoplasme dense, avec gouttelettes d’huile) es! localisé 4 la face interne des étamines, mais situé dans certains cas, quand |’androceée - trouve particuli¢rement vestigiel, sur la corolle épaissie ; on note des variations : le gynécee peut tre absent ou vestigiel (avec ébauches placentaires) ; la glande serait de couleur jaune, ce qu’avait signalé Loureiro dés 1790 (p. 464) et que confirmera SINGH (1956, p. 66)- GOEBEL (1901, p. 747) reconnait la nature florale des nectaires de S. indicum : Si !€ calice reste petit, les pétales s’épaississent et deviennent sécréteur, le nectaire devenant un bourrelet circulaire ; les étamines, épaissies, claviformes, se transforment aussi en organe sécréteur ; le pistil reste vestigiel. Ces notions paraissent empruntées a FAMILLER (1896) : les tissus sécréteurs peuvent appartenir aux étamines ou 4 la corolle. NIEUWENHUIS VON UEXKULL-GULDENBRANDT décrit en 1907 (p. 266-269, pl. XXIV, ee pelea ci SS Se a NAD TYE AAU BAN) ff 34 “ M7 LAL Ni WG an COLA AD : tH ay ve i, MA Be os apd d: I} Tig Ad ge ALMA (ZI WRU ELA sian Bia ee 0, ay as AML 34 Pl. 3. — Sesamum radiatum : 25, massif méristématique dans l|’épaisseur du complexe androcée-corolle ; 26, coupe du complexe, avec cloisonnement ; 27, idem, cloisonnement. (Ugborogho 1625, Nigeria). — Sesamum ? indicum : 28-30, boutons floraux avortés avec leur préfeuille, ici particuliérement gréle. (Ridimangayé, Niger, Irho). — Sesamum indicum ; 31-34, boutons floraux avortés ; 35, boutons floraux latéraux avortés et bou- ton central lui-méme peu développé ; 37, inflorescence avec bouton central peu développé et boutons latéraux plus développés que le médian ; 38, bouton latéral, vue apicale, montrant les lobes de la corolle, 5 ébauches Staminales et un rudiment de pistil avec son stigmate bifide ; 39, bouton, coupe verticale. , — 110 — fig. 38) les nectaires extra-floraux de S. indicum, mais avec peu de détails et, ce qui est sur- prenant, sans paraitre y avoir reconnu des boutons floraux avortés : ces petits organes, jaunes vers le haut et verts au dessous, sont visités, a Buitenzorg, par des fourmis et de petits coléoptéres noirs ; |’auteur n’a cependant pu acquérir la preuve, méme sous cloche au laboratoire, qu’ils exsudent un liquide sucré : au fond, il n’est peut-étre pas tout a fait con- vaincu qu’il s’agisse de nectaires véritables et il n’a d’ailleurs pas reconnu |’existence d’un tissu sécréteur et ses conclusions sur le rdle éventuel des nectaires extra-floraux (p. 197-222 et 314-316) contredisent la thése de Fritz MULLER et de SCHIMPER sur |’utilité supposée des fourmis protégeant la plante contre certains ennemis ; en 1929 (p. 202-283) CAMMERLOHER rejette 4 son tour Il’hypothése des fourmis « auxiliaires ». SINGH (1960, p. 66-67, fig. 14-18) admet que les « nectaires » sont des productions axil- laires des « lateral bracts » : il s’agit en effet de boutons latéraux au pédoncule ' floral et se trouvant chacun a l’aisselle d’une préfeuille ; l’auteur ajoute (p. 67) que « the nectary is a wer bud arrested in growth and modified to take the function of secretion » ; la figure montre un vrai petit bouton floral, ayant déja son calice, sa corolle et un rudiment d’andro- cée et de pistil. J’ai pu étudier les organes axillaires sur des plantes obligeamment cultivées a Nice par Mr. G. ALzIaR et sur parcelle semée sur le terrain expérimental de |’Ecole nationale supé- rieure agronomique de Montpellier” avec des graines du commerce. Les organes « nectairoides » sont, sur le vivant, d’un beau jaune soufre quand ils sont tout a fait jeunes, gros alors comme une téte d’épingle ; plus développés, ils seront encore jaunes dans leur partie supérieure, plus ou moins verdatres au dessous, puis envahis, a ur et a mesure qu’ils vieillissent, de taches brun rouge qui tendent a recouvrir la surface’. En ce qui concerne les visites d’insectes mes observations 4 Montpellier rejoignent celles de NIEUWENHUIS a Buitenzorg (Java). Les fleurs étaient visitées par des abeilles, pénétrant dans l|a corolle, et des xylocopes (Xylocopa violacea) trop volumineux pour en faire autant et atteignant le disque nectarifére par effraction, en ouvrant une petite fente tout a la base de la corolle. e n’ai vu aucun hyménoptére s’intéresser aux organes axillaires, mais une minuscule fourmi (Plagiolepis pygmaea) se proméne sur toute la plante et peut par conséquent rencon- trer dans sa course des fleurs avortées mais sans paraitre d’ailleurs le moins du monde leur accorder une attention particuliére*. ste a examiner la structure des organes axillaires. Celle-ci parait nettement plus expli- cite encore que chez S. radiatum ow l’on a vu plus haut des incertitudes portant 4 la fois sur la nature non différenciée de l’androcée et la signification du massif cellulaire présent dans le rudiment de pistil et dans celui du verticille androcée-corolle. ci par contre, méme sur l’organe encore de trés petite taille, on reconnait déja 4 la face — de la corolle des émergences staminales indiscutables (Pl. 4, 4/-43) au nombre de cinq® et qui parfois laissent apparaitre en saillie un primordium d’anthére (PI. 3, 39). . On sera done surpris de voir FAHN (1979, i ay attribuer au S. indicum des « nectaries on pedicels »- . Je tiens a remercier ici bak . vivement le Gricnac, directeur du Laboratoire de Phytotechnie ¢ Mr J. Wery, Assistant au Laborato Pe a organs, véhies S. "radiatum, éraiem foncés, brun pourpre, mais sur du matériel conservé en liquide. s plantes examinées j’ai es d’autres insectes sans aucun rapport apparent avec les organes axillal aaite rig pene omide, Curculionide, etc.). 5. Correspondant aux 4 seumnied's et au staminode de la fleur adulte. res plat ma Sa ea =— ill — [ ¥ 010i) ns 294 wags ‘e, <4 aa Si Ty ad os gab rs Sa) a = 4. — Sesamum indic : 40, bouton oral, aye vue apicale, montrant les lobes de la corolle, 5 ébauches siaauiee et un pistil avec stigmate bifide ; 41-43, coupes verticales montrant le calice, le pistil ia hs avec apparition d’une columelle dans |’ovaire) et des ébauches staminales saillantes a la face interne du complexe androcée-coro lle. — Ceratotheca sesamoides : 44, bouton axilla el sa Fabia ; 45, a anilinire en partie couvert de glandes mucipares. (Gillet, Sénégal). — Rogeria adenophylla : 46-49, ons axillaires, a Corolle tubiforme. (Monod 18454, Sénégal, Thiés). — Sesamothamnus migert ‘50-53, ha § floraua avor- pes: ” Place 5 54, idem, en vue apicale. (Serres Muséum, Paris). — Rogeria adenophylla : 35, bouton floral av ; 56, idem, en coupe ; 57, glandes mucipares épidermiques. ened. 18454, Sénégal, Thies). — 112 — Les coupes sont ici tout a fait claires (Pl. 4, 4/-43) : les massifs a aspect de méristémes chez S. radiatum semblent effectivement des primordia staminaux plutét que des tissus sécréteurs. Un petit lot d’organes prélevés sur des plantes récoltées a Montpellier (7 septembre 1983) a pu faire l’objet d’un essai de chromatographie grace a la grande obligeance du Pr Claude MorEAU Malgré la trés faible quantité de matériel disponible il a été possible de mettre en évi- dence du glucose en quantités relativement importantes et un autre sucre, probablement du xylose. De nouvelles analyses seront nécessaires sur un matériel plus abondant mais la pré- sence de sucres dans les boutons floraux avortés serait en faveur d’une fonction nectarifére pour ces organes. 3. Sesamum alatum Thonn. HaGeERupP (1932, p. 3) mentionne les « sterile young flowers secreting honey » mais les place a la base des « pétioles », erreur Hee cs par PERCIVAL (1965, p. 85), et l’abon- dance des fourmis qui se proménent sur la plante 4. Sesamum ? indicum (PI. 3, 28-30). Un petit lot de graines du Niger (var. Ridimagayé) envoyé par le Département Oléagi- neux annuels de I’Institut de Recherches pour les Huiles et les Oléagineux, a fourni, 4 Montpellier, une parcelle de plantes robustes d’un vert nettement différent, plus clair que celui des S. indicum typiques voisins. Les boutons floraux avortés (Pl. 3, 28-30) sont iden- tiques a ceux du S. indicum mais leur préfeuille semble plus gréle, avec un indument plus hispide. 5. Rogeria adenophylla J. Gay ex Delile (Pl. 4, 46-49, 55-57). Cette plante magnifique, aux grandes leurs pourpre sombre et qui peut atteindre 2 ™ de hauteur, a été décrite par DELILE en 1826'. L’ épithete spécifique fait allusion au carat tere glanduleux de |’épiderme (fig. 27) : placée dans l’eau, la feuille libére un si abondant mucilage que le liquide en devient tout filant ; il faut croire que cette propriété avait été notee par CAILLIAUD sur |’étiquette de récolte du type, car l’échantillon d’herbier ne pouvail | la laisser deviner. La feuille du Rogeria est utilisée comme bréde (sauces) et comme plante médicinale. Ses glandes sont des poils sessiles 4-cellulaires, semblables a ceux d’autres Péda- licées, figurés par Bruce (1953) chez Sesamothamnus rivae (fig. 1, 13), Pedalium murex (fig. 1, 2), Prerodiscus ruspolii (fig. 3, 2), P. angustifolius (fig. 3, 15), Dicerocaryum 24I suctasiten (fig. 4, 8) et Ceratotheca sesamoides (fi ig. 6, 5); les poils a mucilage de Sesa- | mum sont identiques. | Les boutons floraux du dichasium sont constitués par une petite masse plus ou moins — sphérique reposant sur un massif cellulaire semblant représenter une sorte de dilatation | 78-82, pl. 2 (LXIII), fig. te a-b. La méme description figure aussi, en 1827, dans le tome 4 du yes a its: de CamLuaub, P., J085 pl. LX. — 113 — basale, comportant un cycle pentamére et prolongé par un tube dont apex (Pl. 4, 46-49, 55) se présente de facon trés variable, parfois avec des apparences de piéces plus ou moins pétaloides ; en coupe (Pl. 4, 56) on constate la présence d’un massif interne central pro- longé par une saillie assimilable 4 un style ; le tube serait une corolle, le cycle pentamére basal un calice : l’androcée ne parait pas représenté ici, comme il l’est chez Sesamum. 6. Ceratotheca sesamoides Endl. (Pl. 4, 44, 45). Sur un échantillon sec du Sénégal, ee communiqué par H. GILLET, je n’ai pas retrouvé l’aspect figuré par Bruce (1953, fig. 6, 7) mais un petit organe aux contours incertains, plus ou moins lobé distalement if donk la plus grande partie est recouverte de glandes a mucilage trés développées. 7. Sesamothamnus lugardii R. E. Brown ex Stapf (Pl. 4, 50-54). Grace a l’obligeance de Mr Yves DELANGE, j’ai pu examiner quelques boutons floraux de cet arbuste crassulescent d’Afrique orientale décrit par O. SraprF (Flora of tropical Africa, IV, 2, 1906, p. 539), des environs du Chukutse Salt Pan, Kalahari ; la diagnose porte : « pedicels usually with nectarial glands (modified flower buds) at the base » Comme dans les autres Pédaliacées étudiées ici, le pédoncule floral porte en effet a sa base, et de chaque cété, un petit objet plus ou moins globuleux, situé a l’aisselle d’une préfeuille et ot l’on reconnait une enveloppe irréguliérement divisée et une partie centrale bombée, lisse, d’un beau vert foncé, marqué de quelques sillons radiaires peu profonds. Il ne semble pas possible de déterminer si l’enveloppe est un calice ou une corolle mais par comparaison avec Sesamum on songerait plutét a cette derniére et dans ce cas le calice ne s’individualiserait pas. Les inflorescences étudiées se trouvant a un stade trés jeune et fortement contractées, il n’est pas toujours facile de rapporter les petits organes a leurs pédoncules respectifs, d’autant plus que leur situation par rapport a ces derniers semble pouvoir varier de niveau, alors que chez Sesamum leur point d’insertion est constant. IV. CONCLUSIONS La présence chez les Pédaliacées de boutons floraux avortés situés a la base du pédon- cule et souvent considérés comme des « glandes » ou des « nectaires » était bien connue. La morphologie de ces petits objets a pu se voir précisée ici chez un certain nombre d’especes. Si l’acquisition par ces organes d’une fonction nectarifére définie reste possible, voire pro- bable, une conclusion définitive implique de nouvelles recherches dans les trois directions Suivantes : identification histologique d’un tissu sécréteur, analyses précisant la nature et les Proportions des divers sucres présents, mise en évidence d’une utilisation directe de ceux-ci par les insectes, recherches qui ne pourront s’effectuer utilement que sur place, dans des régions ot le Sésame fait l’objet d’une culture importante, par exemple en Egypte, au Sou- dan, en Inde, etc. ! 1: ns a remercier le Dr Adelaide L. Stork, du Conservatoire botanique de Genéve, pour |’aide qu’elle a bien vies m’apporter dans le domaine bibliographique. = BIBLIOGRAPHIE BAILLON H., 1861. — Organisation florale du Sésame. Adansonia 2 : 1-4. BEHRENS, W. J., wate — Die Nektarien e+ Bliite er ae Src oe Untersuchungen. 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Hist. nat., Paris, 4¢ sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 2 : 117-132. Systematics and relationships of the bigeneric Pacific family Campynemataceae (Liliales) P. GOLDBLATT Summary : Campynemataceae comprises two genera, the monotypic Campynema from Tas- mania, and Campynemanthe, with three species, endemic to New Caledonia. Family charac- teristics are a basic lilialean ground plan with flowers with six similar, greenish accrescent and persistent tepals, six stamens with extrorse anthers an inferior ovary e t rescence. has a persistent ‘aon fibrous Biba several basal leaves with tridentate apices and a com- pound semi-umbellate inflorescenc he neocaledonica is transferred from Campynema with eran it disagrees i in all significant features, while the new species C. parva is described. Résumé : Les Campynemataceae comprennent a genres, Campynema, genre monotypique de Tasmanie, et Campynemanthe, qui a trois espéces et est endémique de la Nouvelle- Calédonie. Les caractéristiques de la famille thar essentiellement celles des Liliales : des fleurs aux six tépales semblables, verdatres, accrescentes et persistentes, six étamines avec des uro basale avec un apex aigu, et une tige fertile avec une inflorescence simple a 1-3 fleurs. genre Conunene a un rhizome persistant, des racines fibreuses, plusieurs nha basales a apex tridenté, et une inflorescence composée semi-ombelliforme. Le Campynemanthe neo- caledonica est transféré du genre Campynema duquel il ereeeh par tous les sala impor- tants. Une nouvelle espéce, Campynemanthe parva, est décr aan Goldblatt, B. A. Krukoff Scie on African Botany, Missouri Botanical Garden, P.O. x 299, St. Louis, Missouri 63166, INTRODUCTION Campynemanthe and Campynema are two Pacific genera of restricted distribution in New Caledonia and Tasmania respectively. They are generally believed to be closely allied but their relationships within a variously circumscribed Liliales or Liliiflorae are uncertain. — 118 — In addition the circumscription of the two genera has until now been inconsistent with the morphology of the species. The genera have a basic liliifloran ground plan with a rhizo- matous to tufted rootstock, one or several, basally clustered leaves, a well defined flowering stem, trimerous flowers with six similar tepals and six stamens, and large seeds with a brown testa. They differ from most Liliales in having an inferior ovary, free stylodia, and they share in addition similar, greenish, non-patterned persistent accrescent tepals that enlarge considerably as the fruit develops. The two genera have been assigned to various families, initially to their own Campyne- mataceae (DUMORTIER, 1829), and subsequently to Jridaceae (BENTHAM & Hooker, 1873; TAKHTAJAN, 1980), Amaryllidaceae (PAX, 1888 ; PAx & HOFFMANN, 1930) or Hypoxidaceae (HUTCHINSON, 1959 ; MELCHIOR, 1964). Most recently, as a result of critical embryological study (DAHLGREN & Lu, 1985) a strong argument has been advanced for considering the two genera as members of, or very close to Melanthiaceae, in Melanthiales, a segregate of Liliales. They further suggest that Campynemataceae may be closer to the achlorophyllous Protolirion and Petrosavia than to other members of Melanthiaceae. Campynema has usually been treated as ditypic with the Tasmanian C. Jineare and C. neocaledonicum in New Caledonia, while Campynemanthe has been regarded as a monoty- pic New Caledonian endemic. A superficial examination of the three species reveals that Campynema neocaledonicum closely resembles Campynemanthe. The reason for separating them in different genera is apparently due to the pauciovulate ovary in Campynemanthe and multiovulate ovary in Campynema. The difference is not as significant as believed in the past and is outweighed by several shared features of C. neocaledonicum and Campyne- manthe not found in the Tasmanian Campynema lineare. Campynema neocaledonicum must be transferred to Campynemanthe, leaving Campynema a Tasmanian monotype. Campynemanthe, entirely restricted to New Caledonia, has two known species and oné more is described in this paper. The characteristics of Campynema and Campynemanthe are outlined below, followed by a discussion of the possible familial relationships of the genera. A systematic revision of Campynemanthe and a review of Campynema concludes this paper. GENERAL MORPHOLOGY AND EMBRYOLOGY Campynemanthe and Campynema are small herbaceous plants with basally clustered mesomorphic leaves (one basal leaf in Campynema) borne on a short ascending persistent rhizome (Campynemanthe) or a tufted crown (Campynema). The leaves have ope sheaths, and are dorsiventral, slender and lanceolate to linear. They are unusual in Campynemanthe in having a 3-dentate apex with subequal to very unequal teeth. Leaves and probably other tissues too, contain calcium oxalate raphide bundles in special idioblasts (GoLpDBLATT et al., 1984), in marked contrast to Iridaceae which have styloid calcium 0X4 late crystals in 74 of 75 genera examined, and uniformly lack raphide bundles. Camp)” nema lacks vessels in the shoot system, and has very primitive vessels (or possibly lacks ves sels entirely) in the roots (CHEADLE, 1968). The condition in Campynemanthe is no! known. reine aaiiiieneamm — 119 — The flowering stem is well developed and bears few to several reduced leaves that become progressively smaller upward. In Campynemanthe the flowers are clustered in an umbel-like inflorescence consisting of several few-flowered units (see also DAHLGREN & Lu, 1985), each with a larger basal bract and a smaller one at the bases of the pedicels. The inflorescence of Campynema consists of one to three flowers, the lateral if present on long pedicels produced in the axils of small bracts. The pedicels of the lateral flowers only, have small abaxial bracteoles inserted shortly below the flowers. The flowers are small and greenish in color. The six tepals and six stamens, each arranged in two whorls, and three carpels are typical for Liliales but the genera stand out in having an inferior ovary and free stylodia. The tepals are unusually persistent and conti- nue to enlarge after fertilization, finally in the fruit about half again to twice as large as at anthesis. Both C. neocaledonica and C. viridiflora have conspicuous dull yellow thickened areas in the lower half of the tepals which very likely represent tepal nectaries. According to DAHLGREN & Lu (1985), Campynemanthe does not have septal nectaries. The ovary is very small and difficult to see at anthesis but after fertilization, it can easily be recognized. It is 3-locular and the placentation is axile (DuTT, 1970 ; DAHLGREN & Lu, 1985 ; pers. obs. on developing fruit). The ovules are relatively few in Campyne- manthe, 4 to 10 or more per locule, depending on the species, and many in Campynema. The stamens are small in both genera and the anthers 4-sporangiate with basically extrorse dehiscence, but tending to latrorse especially in Campynemanthe. In Campynema the sta- mens curve outwards during anthesis, the generic name alluding to this feature. Campynemataceae are relatively well known embryologically as a result of studies by Dutt (1970) on Campynema and DAHLGREN & Lu (1985) on Campynemanthe. The embryology is essentially similar in both genera. The microsporangium wall is 4-layered, with a conspicuous endothecium under the epidermis. The middle layer is largely crushed but persists at least in Campynemanthe until late meiosis. The tapetum is typical for Lilia- les in being secretory (and markedly different from the amoeboid tapetum of Hypoxidaceae). The tapetal cells are 2-nucleate in Campynemanthe and according to Dutt, multi-nucleate in Campynema. Microsporogenesis is successive in both genera (in contrast to simultaneous in Jridaceae). The pollen grains are shed singly and are inapertu- rate in Campynemanthe (ERDTMAN, 1952 ; DAHLGREN & Lu, 1985) and sulcate in Campy- nema (ERDTMAN, 1952 ; Dutt, 1970). The ovules are anatropous, bitegmic, weakly crassinucellate, and borne on axile placen- tas. The micropyle is formed only by the inner integument in both genera. A parietal cell is formed from the archesporium and gives rise to a parietal tissue. The nucellar epidermis in Campynemanthe also divides periclinally and becomes 2-layered. The embryo sac is of the Polygonum type (not known completely in Campynemanthe). The seeds (known in detail only in Campynemanthe) have a brown coat and a testa formed by the inner and outer integuments (HUBER, 1969). The peculiar black phytomelan Pigment characteristic of most non-bacciferous Asparagales (sensu DAHLGREN & CLIFFORD, 1982) is completely lacking in Campynemataceae in contrast to Hypoxidaceae and Amarylli- daceae. The seeds are nearly globose to angular in Campynemanthe and have long persis- tent funicles but in Campynema the seeds are flattened, sometimes almost discoid, and have a spongy outer coat. Endosperm formation has not been recorded for either Campynema or Campynemanthe. It would be interesting to know whether it is nuclear as in virtually — 120 — all Liliales (sensu DAHLGREN et al., 1985) or helobial as in Melanthiaceae, assigned to Melanthiales by DAHLGREN et al. (1985) together with Campynemaceae. Seed storage pro- ducts are hemicellulose, which is abundant in the thick and conspicuously pitted cell walls (HuBER, 1969), and fatty oils. HuBER considers the seed structure to be very similar to Iridaceae-Iridoideae in all details. This may be due to convergence or simply to shared pri- mitive characteristics, but probably does not imply close relationship. The embryo is minute, 1/9 the length of the endosperm, in contrast to most Jridaceae including the genera which have the most similar seeds. RELATIONSHIPS Campynemanthe was not assigned to a family when first described, and BAILLON (1893) was uncertain about its affinities, discussing its similarities with several Lilialean groups. DUMORTIER (1829) was the first to assign Campynema to family and erected Campynemata- ceae for the single species. Subsequent workers ignored or were unaware of Campynema- taceae, and BENTHAM (1873) initially assigned the genus to Jridaceae in the Flora Australien- sis. Later, in the Genera Plantarum (BENTHAM & HOOKER, 1883), he treated it as a mem- ber of Amaryllidaceae tribe Hypoxideae, commenting that its seed, extrorse anthers, and free stylodia were discordant in the family. In the first edition of Die Natiirliche Pflanzen- familien, Pax (1888 : 124) treated Campynema as the sole member of Campynematoideae of Amaryllidaceae, a heterogeneous family in which he included mostly as subfamilies, Ag@- vaceae, Alstroemeriaceae, Tecophilaeaceae, some genera of Haemodoraceae, and Hypoxida- ceae, united mainly by an inferior ovary. The treatment in the second edition is similar (Pax & HOFFMANN, 1930) except that Campynemanthe is included in Campynematoidece. HUTCHINSON (1959) and MELCHIOR (1964) include the two genera in Hypoxidaceae. e resemblance between Campynemataceae and Amaryllidaceae is entirely superficial, and the two were seen as related because of the hypogynous flower combined with a apparently umbel-like inflorescence in Campynemanthe, which DAHLGREN & Lu (1985) point out is a compound and branched structure and not at all like the umbel of Amaryllidaceae, which in addition have a true scape, i.e. a flowering stem without leaves, and a bulb. The seeds of Amaryllidaceae and Hypoxidaceae are also quite different from those of Campyne mataceae in having a black phytomelan layer in the testa (at least in species with capsular fruits), a difference noted by BENTHAM & HOOKER (1883), who included Campynema with 4 query, in Amaryllidaceae-Hypoxidoideae. Other primary characters of Amaryllidaceae and Hypoxidaceae different from those in Campynemataceae are the completely fused style and the introrse anthers and, in Hypoxidaceae, the absence of a parietal cell and the amoeboid tapetum (DE Vos, 1961 ; DAHLGREN & LU, 5) Recent work by DAHLGREN & CLIFFORD (1982) and DAHLGREN & RASMUSSEN (1983) places Campynemataceae close to or in Colchicaceae, in which similar seeds and free stylo- dia occur. Colchicaceae, however, have hypogynous flowers, often very distinctive alka- loids, and some genera are now known to have calcium oxalate crystals in the form ° crystal sand (GoLDBLATT et al., 1984). They also differ embryologically in lacking a pal™ — 121 — tal cell and are probably not closely related to Campynemataceae. Critical embryological and morphological study by DAHLGREN & Lu (1985) seems to confirm that Campynemata- ceae are probably not related at all to /ridaceae. The shared hypogynous flower is due to convergence, and in fact the primitive condition for —— is most likely an epigynous flower (in the monotypic Jsophysis) (GOLDBLATT et al., 1984). Jridaceae also differ from Campynemataceae in their ensiform monofacial leaves, ae fugaceous tepals (persis- tent and accrescent in Campynemataceae), simultaneous microsporogenesis, and calcium oxalate styloids (typical raphides bundles are present in Campynemataceae) (GOLDBLATT et al., 1984). It seems that the two families share no apomorphic characters at all, or at least none that are not shared by several other Lililean families. The seed similarities between Campynemanthe and Iridaceae stressed by HUBER (1969), must be viewed either as due to convergence or as shared symplesiomorphic features. Most recently DAHLGREN et al. (1984) and DAHLGREN & Lu (1985) associate Campyne- mataceae with Melanthiaceae, either close to or in this family which they segregate in Melanthiales. The primary characteristics of Melanthiaceae are consistent with such a treatment for Melanthiaceae have a rhizome, the anthers are usually extrorse, the tapetum glandular, the microsporogenesis successive, many species have raphide bundles (AMBROSE, 1980), and the seeds lack phytomelan. Campynemataceae differ from Melanthiaceae in their hypogynous flower, relatively large seeds, and in Campynemanthe, inaperturate pollen grains, 3-dentate leaf apex, and somewhat umbel-like inflorescence (DAHLGREN & Lu, 1985). The seeds also cannot be matched exactly in Melanthiaceae. 1 suggest that Campynemata- ceae remain a separate family, and be considered a member of Melanthiales close to Melan- thiaceae, but specialized in its seed morphology and inferior ovary. Other differences such as the single leaf and spongy outer seed coat of Campynema and the 3-dentate leaf apex, inaperturate pollen and umbel-like inflorescence of Campynemanthe, seem of a less funda- mental nature but are also consistent with its more complex and apparently specialized mor- Phology. SYSTEMATICS 1. CAMPYNEMANTHE Baillon Bull. Soc. Linn. Paris 2 : 1106 (1893); Hist. Pl. 12 : 592 (1894); Pax & HOFFMANN, Natiirl. raha ed. 2, 15a : 430 (1930) ; DAHLGREN & Lu, 1985. Plants evergreen perennials with a prostrate to ascending, relatively short rhizome and a basal rosette of crowded erect strap-like leaves. Rhizome short, thick, fibrous, ascending to + erect above, covered by the decaying and membranous bases of the basal leaves. Leaves dorsiventral, many, erect to ascending, linear, lacking a midrib, apically 3-fid, the central tooth either longer, as long, or shorter than the laterals. Flowering stems lateral, Single or up to 4, unbra nched, erect, bearing reduced and progressively smaller leaves above, these apically entire. Inflorescence umbel-like with the flowers clustered towards the apex of the flowering stem, consisting of a few units each with a larger basal bract and — 122 — a smaller bract at the base of the pedicels. Flowers greenish, with six tepals in two whorls ; tepals free, persistent, enlarging during fruit development ; linear to ovate, with a ad of ? secretory tissue in the lower half. Stamens six, inserted at the base of the tepals ; filaments slender, erect ; anthers basifixed, oblong to globose, dehiscing extrorsely (-weakly latrorsely) by longitudinal slits. Ovary hardly swollen at anthesis, obconic, partly to enti- rely inferior, 3-locular, placentation axile ; ovules (2-)4 to several per locule ; stylodia short, tapering, contiguous below and united at the base, recurved above and_ ultimately stigmatic. Fruit a capsule, walls more or less membranous, dehiscing by decay of the late- ral or dorsal walls, the seeds remaining attached to the placentas for a time ; seeds brown, surface obscurely reticulate, weakly to strongly angular, funicles persistent ; embryo minute. Type : C. viridiflora Baillon. SPECIES : 3, restricted to New Caledonia. KEY TO CAMPYNEMANTHE ao “ Flowers small, at time of eee ay et ale up 1.8-2 mm long, later iinet: in fruit to mm ; A gartats, stems about as long or more often exceeding the leaves ; inflorescences usually with 7-25 flowers ; pedicels 0.8- > cm ions (- G3 cm in fruit) ; capsule 2-3 mm long x fa 6 mm wide ; Perri leaf sal es - fid with the central tooth very short or about as long to peers longer than the lateral tee 2a. Flowering stems am RINE the leayes 5 ; inflorescences usually with 15-25 flowers ; seeds globose-angular, ca. 1.8 mm in diam. ; leaf apex with the central tooth always much shorter thant the idteral teeth Po eB, Re FRE ECR ae Le See C. viridiflora . Flowering stems usually about as long as the leaves ; inflorescences with 7-15 flowers ; seeds angular-elongate, ca. | mm long x 0.5 mm wide ; leaf apex with the central tooth about 4s long to somewhat longer than the lateral teeth..............0..c.0ccecceeeeeee? C. parva . Flowers relatively large, at anthesis the tepals 4-6 mm long x 3 mm wide enlarging in fruit [0 7-8 mm ; flowering stems usually shorter than the aves : inflorescences with 3-10(-15) flowers ; pedicels 2-4 cm long cy cm in fruit) ; capsule 5-6 m x 4-6 mm wide ; seeds angular- elongate (subfusiform) ca. 2 mm long x 1-1.4 mm Oy va apices 3-fid with ibe central tooth much longer than the acid teeth C. neocaledonica N ioe — Ss © .06 S66: GONE Se C8 ee © 6s Ow ee 6 el ene ee ee Gee Oe Poe ee 1. Campynemanthe neocaledonica (Rendle) Goldblatt, comb. nov. Campynema neocaledonicum RENDLE, J. Linn. Soc., Bot. 45 : 256 (1921) ; GUILLAUMIN, FI. anal. et synopt. Nouvelle-Calédonie : 55 (1948). LECTOTYPE (here designated) : Compton 1811, New Caledonia, Ignambi, forest at 3500 ft (BM): Plants 18-25 cm high. Rhizome relatively thick, to 5 mm in diameter. Leaves up 35 cm long, 3-6 mm wide, apices 3-fid, the central tooth much exceeding the laterals. Flo- wering stem shorter than the leaves oes nearly as long to slightly longer), 15-18(-30) long. Inflorescence with 3-10(-15) flowers ; bracts 10-20 mm long, bracteoles 8- 12 mm long ; pedicels 2-3 cm long, elongating to 3-4 cm or more in fruit. Flowers relatively wi green with orange markings on the lower part of the tepals (? = nectaries), sometimes SRI Trent INUIT nn i eel As oe a re i hw as ot ha i — 123 — purple on the reverse of the tepals; tepals on opening 4-6 mm long, about 3 mm wide, enlarging to 7-8 mm long in fruit. Filaments about 1 mm long ; anthers oblong (- + ovate), 1 mm long, pollen yellow. Ovary about 1.8 mm long, ovules several per locule, in 2-3 rows ; stylodia about 2.5 mm long. Capsules 5-6 mm long, 4-6 mm wide, 3-gonous, the angles obscurely winged, the walls becoming membranous and disintegrating, the remaining seeds exposed on the persistent placentas ; seeds angular, about 2 mm long, 1-1.4 mm wide ; 10 or more per locule, in 2 rows. DIAGNOSTIC FEATURES Campynemanthe neocaledonica is readily distinguished by its larger flower with tepals on opening 3-4 mm long and in the fruit 7-8 mm long. Also the capsules are larger than in the other species, and 5-6 mm long, with several angular seeds in each locule of the ovary. In general aspect, C. neocaledonica can be recognized by its broad leaves, 3-6 mm wide, that are usually longer than the flowering stems and have a central apical tooth cons- picuously longer than the laterals. The differences are several and it is unlikely to be con- fused with the other species. HISTORY he species was apparently first discovered by Benedict BALANSA in 1869 when New Caledonia was first explored botanically. However, it was only after R. H. Compton col- lected it at Ignambi and Mt Panié during his visit to New Caledonia in 1914 that it was described. It was referred to Campynema by RENDLE (1921), apparently due to the superfi- cial similarity to the Tasmanian C. J/ineare, in its numerous ovules and seeds. Although RENDLE was aware of Campynemanthe viridis when he described Campynema neocaledoni- cum, he did not elaborate the relationships of these species. This treatment was followed uncritically by GuILLAUMIN (1948) who distinguished Campynema from Campynemanthe on the basis of the ovary shape and number of seeds per locule. As outlined in the introduction, Campynemanthe neocaledonica has more than just a general morphological similarity to C. viridis. It has a persistent rhizome, the same type of semi-umbellate inflorescence, relatively short fruit, numerous leaves with remarkable 3-dentate apices, and a similar seed structure to that found in C. viridis. DISTRIBUTION AND ECOLOGY Campynemanthe neocaledonica is widespread on New Caledonia in moist forested sites at higher elevations and it extends from Mt Ignambi and Mt Panie in the north to the Pla- teau de Dogny near the center of the island (Fig. 1). A peculiar form, at present best attri- buted to this species occurs on Montagne des Sources and Mt Mou in the far south where both C. viridiflora and C. parva are found. This form has stems slightly exceeding the leaves, inflorescences with few flowers, and the central tooth of the leaf apex is usually a Fig. 1. — Distribution of Campynemanthe neocaledonica. about as long as the laterals. These plants are apparently fertile and the fruits contain 3-5 large irregularly rounded seeds ca. 2 mm in diameter, most like those of C. viridiflora. It is possible that it represents a hybrid between C. neocaledonicum and C. viridiflora. Campynemanthe neocaledonica flowers almost throughout the year but there appears to be a peak blooming period from September to December. Fruiting plants have been recorded from April to January. TERIAL EXAMINED : w CALEDONIA : Aubréville & Heine 215, Mgne des Sources, 6.7. 1965 (fr.):3 porns 1749, sud He Cake vers 1000 m, 11.1869 (fl.) ; Blanchon 675, Mgne des Sources, 15.4.1964 (fr.) ; Compton 1575, Ignambi, forest at 3500 ft, 1.8.1914 (fl.), syntype ; 1782, Mt Panié, forest, 1500 ft, 25.8.1914 (fl.), syntype ; /8//, Mt Panié, forest, 4000 ft, 28.8.1914 (fr.), es Green 1771, Mt Ignambi, 10 km south of dors 1000 m, epiphyte on mossy tree trunk, 2.1963 se fF Lécard s.n., Uarai, abort humide, 500 m, without date (fl.) ; Lowry 3763, Mgne he ‘Souk dense forest, 1000 m 5 9S.20798S “(HD 3 “MacKe ee 2231, Mgne des Sources, summit ridge, 1000 ™, 10. 1955 :(fr:) 775331; summit aad Mgne des Sources, 23.9.1956 (fl.) ; 8204, Plateau de Dogny, Ve sant est, 900 m, 18.1.1961 (fr.) ; 13876, Mt Panié, forest floor, humid forest, 600-800 m, 11.11. 1965 (fl.) ; 19/56, Roche Ouaiéme, Massif de Ton-Ton, 900-980 m, 13.7.1968 (fl.) ; McPherson 2577, eastern slope of massif between Diahoué and Yambé, forested slopes, 1000 m ats to 15.4,1980 (fr.) ; 6584, Mt Panié, north of Hie sphehe! forested slopes, 1200 m, ‘terrestrial, 15.5 4 (fl., fr.) 6646, Plateau de Dogny above Sarraméa, forested slopes, 9. 65 1984 (fl., fr.) ; Raynal & poate 16532, — — 125 — Mgne des Sources, ca. 1000 m, sous-bois forét dense de créte, 4.10.1971 (fr. immat.) ; Schmid 1512, Mt Panié, vers 950 m, 19.9.1966 (fl., fr.) ; Veillon 575, Mt Panié, entre 1000-1500 m, 15.12.1965 (fr.) ; 4273, créte de l’Ignambi, 15.4.1980 (fl., fr.). 2. Campynemanthe viridiflora Baillon Bull. Mens. Soc. Linn. Paris 2 : 1106 (1893) ; Hist. Pl. 12 : 592 (1894) ; GumLLauMIN, FI. anal. et synopt. Nouvelle-Calédonie : 55 (1948). Type : Collector unknown, New Caledonia (holo-, P). Plants 15-36 cm high. Rhizome relatively slender, to 3 mm in diameter. Leaves 15- 25 cm long, 2.5-4 mm wide, apices 3-fid, the central tooth usually much shorter than the laterals (occ. as long or longer than the laterals). Flowering stem longer than the leaves, up to 36 cm long. Inflorescence with about 15-25 flowers ; bracts 6-9 mm long, bracteoles 5-7 mm long ; pedicels about 2(-2.5) cm long, elongating to 3 cm in fruit. Flowers small at anthesis ; tepals pale yellowish-green with darker keels, on opening about 2 mm long, about 0.8 mm wide, enlarging in fruit to 3 mm. Filaments 0.5 mm long ; anthers globose, about 0.5 mm long. Ovary obscure at anthesis, about 1 mm long, ovules few per locule (usually 4), in 2 rows ; stylodia about 1.5 mm long. Capsules broadly obconic, 3-gonous, the angles slightly winged, about 2 mm high, about 6 mm at widest diameter ; locules with 2(-4) seeds, the dorsal walls disintegrating first, exposing the seeds ; seeds + rounded and irregularly angled, about 2 mm at the longest, and 1.8 mm in diameter. DIAGNOSTIC FEATURES In its general morphology C. viridiflora is similar to the other two species of the genus, but it can usually be recognized by its relatively slender flowering stem that is almost always longer than the leaves. In detail it can be distinguished from C. parva by its greater height, up to 36 cm, leaf apices with a central tooth much shorter than the laterals, and large fruits, measuring some 6 mm across, containing large globose seeds some 2 mm in diameter. It is less likely to be confused with C. neocaledonica which has larger flowers, borne on sturdy flowering stems that are normally somewhat shorter than its comparatively broad leaves. The capsules of C. neocaledonica are distinctive being longer than those of C. viridiflora and in containing several to many (usually 10 or more per locule) angled, somewhat elongate seeds, up to 2 mm long and 1-1.4 mm wide. History Campynemanthe viridiflora was described in 1893 by BAILLoN from rather fragmentary material that constitutes the supposed type of the species in the Paris Herbarium. The ori- ginal collector and the date and precise origin of the specimen is not recorded. It is likely that BaILLon detached the parts in the type collection from one or more of the several spe- cimens in the Paris Herbarium that had been collected by BALANSA, VIEILLARD, RAOUL and a 126 others. Campynemanthe viridiflora has been collected repeatedly this century but at a limited number of localities in the southern third of the island. It is the type species of Campynemanthe and until now was regarded as the only member of the genus DISTRIBUTION AND HABITAT species is restricted to the southern third of New Caledonia where it occurs in moist shady forested sites above 850 m (Fig. 2). As mentioned under Campynemanthe neocaledonica, putative hybrids with the latter have been recorded at Mt Mou and Mgne des Sources. Campynemanthe viridiflora also grows in the same areas as C. parva but it is not known whether the two species occupy the same or different habitat niches. Campyne- manthe viridiflora has been collected in flower and fruit at all times of the year but the peak blooming period seems to be December to April. The MATERIAL EXAMINED : NEW CALEDONIA : @’Alleizette 491, Yahoué, 11.1910 (fl., fr.) ; Balansa 1750, Mt "Honibolde, vers 1000 m. 12.10.1869 (fr.) ; 2937 Mt Mou, vers 1100 m, 4. 1870 (fl.) ; Bernier 1316, sommet du Mt Mou (Paita), 1200 m, 12.1902 (f1.) ; Blanchon 349, Pic des Mousses, forét @ C. viridiflora & C. parva 2 Fig. 2. — Distribution of Campynemanthe viridiflora and C. parva. a $97 pears 27.8.1963 (late fl., fr.) ; Brinan 1056, Humboldt Massif, 1200 m, moss forest, 19.12.1980 (fl.) ; 1098, Mt Humboldt, 1300 m, 21.12.1980 (late fl., fr.) ; Brousmiche 488, marais a la Concepcion (possibly incorrect locality), 27.3.1881 (fl., fr.) ; ‘Compt on 573, Mt Mou, serpentine forest, 2500 ft, 15.3.1914 (fl.) ; 729, Mt Koghi, scrub forest, 3000 ft, serpentine, 10.4.1914 gee Deplanche 27, Mgne de Mou, 1200 m, 23.7.1863 (fr.) ; Green 1270, summit of Mt Mou, rocky montane mist forest, 7.10.1963 (fl. ? , fr.); Hoff 2638, Mt Humboldt, 1350 m, 19.9.1980 (fr.) ; jaffré 1995, Mt Humboldt, 1450 m, 13. 10.1977 (fr.) ; Le Rat = Mou, 1219 m, 7.1909 (fl., fr.) ; Lowry 3762, Mgne des Sources, 1000 m, dense forest, 15.2.1985 (fl.) ; Lowry & Suprin 3812, "Mt Humboldt, low forest along trail from Tontouta R. valley eee zl 22.2.1985 (fl.) ; MacKee 3803, Mt Mou, summit ridge, 21.1.1956 (fl.) ; McPherson 1715, ” Mene e des Sources, be forest on plateau, ca. 850 m, 28.6.1979 (fr.) ; 4707, Mt Mou, forested reine: north of Paita, ca. 1150 m, 21.7.1982 (fr.) ; 5/06, Mt Humboldt, low forest near summit, 12.11.1982 (fl., fr.) ; 6608, Mt Mou, near Paita, 24.5.1984 (fr. immat.) ; 6609, ibid., 1100 m, 24.5.1984 fay Morat 5168, Mt Humboldt, 1300 m, épiphyte- ina pres de la mare en forét; 4.11.1976 (fr.) ; Raoul - n., sud de N. Calédonie, 19.12.1889 (fl.) ; ‘ech- ter 14917, Bergen bei Paita, 1250 m, 5.10.190 2 (fl., fr.). Schmid 4942, Mgne des egg vers 1100 m (fl.) ; Vieillard 3322, Mt Mou, summit, 1866 (fl.) ; Veillon 299, Mt Mou, petite forét vers 1100 m, 30.7.1965 (fr.) ; Virot 289, Mt Mou, + 1100 m, 21.8.1940 (fr.). 3. Campynemanthe parva Goldblatt, sp. nov. Planta 6-15 cm alta, foliis 5-15 cm longis, 2-2.5 mm latis, dentibus apicalibus + pone es vel interiore longiore ; inflorescentia 7-15 florum, tepalis 1.8-2 mm longis, increscentibus in fructo ad 2.5 mm, capsulis ca. 2 mm longis, 3 mm latis, seminibus usitate 4 in loculo quoque, ca. m xX 0.5 mm. Type : MacKee 9751, New Caledonia, vallée de la Ouinné, on rocks in shade, 300 m (holo-, P ; iso-, NSW). — Fig. 3. Plants 6-15 cm high. Rhizome 2-3 mm in diameter. Leaves 5- 15 cm long, 2-2.5 mm wide, apices 3-fid, the teeth + equal or the inner somewhat longer. Flowering stem about as long as the leaves, 6-15 cm long. Inflorescence with 7-15 flowers ; bracts 5-7 mm long, bracteoles 4-5 mm long ; pedicels 0.8-1.2 cm long, elongating to 1.8 mm in fruit. Flowers small to medium in size ; tepals on opening 1.8-2 mm long, about 1 mm wide, enlarging to 2.5 mm long in fruit. Filaments nearly 1 mm long ; anthers globose, almost 0.5 mm long. Ovary about 0.5 mm long, ovules several per locule ; stylodia ca. 1 mm long. Capsules obconic, about 2 mm long, 3 mm at the widest, eventually dehiscing loculicidally, the walls becoming membranous and decaying but the seeds remaining attached to the placentas ; seeds small, angular, usually 4 per locule, about | mm long, 0.5 mm wide. DIAGNOSTIC FEATURES The distinguishing features of Campynemanthe parva are ijt small size, rarely over 12 cm high, small flowers with the tepals about 2 mm long on opening and enlarging to 2.5 mm in fruit. The short obconic capsules are ca. 2 mm long and contain small, strongly angular seeds about 1 mm long. The flowering stem is typically about as long as the leaves and the leaf apices have more or less equal teeth or the inner tooth is somewhat longer than the laterals. Fig. 3. — The type specimen of Cam Vallée de la Ouinné). — 128 — pynemanthe parva in the Paris Herbarium. (MacKee 9751, New Caledonia, * Sa ag ele ee ~~ )3=———< eee | de |. — 129 — DISTRIBUTION AND HABITAT Campynemanthe parva is recorded from mid to upper elevations in the southern third of New Caledonia (Fig. 2) and like the other species of the genus it is found in mesic forested habitats. It is the most geographically restricted of the three species of Cam- pynei 1anthe and it was the last to be discovered, the first collections that I have seen being mace by Robert Viror in 1938. Campynemanthe parva is very localized, occurring only in th Mt Mou— Riviére Bleue—Mt Dzumac area. It occurs in the same localities as C. +: diflora at Mt Mou and Mgne des Sources. There is no information as to whether they -ow together or in different habitats. Flowering appears to be limited to November to A ril but this may be an artifact due to incomplete collecting of the species. Fruiting plant. have been collected from November to August. ERIAL EXAMINED : NEw CALEDONIA : Aubréville & Heine 158, Riviere Bleue, 1.7.1965 (fr.) ; Blanchon 669, Vallée Sunn serpentine among boulders, 3.3.1964 (fl., fr. immat.) ; 1254, Mt Dzu- mac, vers 1000 gt 6.12.1964 (fl.) ; MacKee 9751, Vallée a "| Ouinné, 300 m, on rocks in shade next to stream, 28.12.1962 (fl. % 32270, Haute Ouinné, 600 m, 18.11.1976 (fr.) ; McPher rson s.n., Mt Mou 10.1983 be 1 Suffer & gah 5748, Mt Dzumac, hiale: Tal, Agathis lanceolata Pai, ea. 620 m, 3.3.1964 (fr mat. Ca Veillon sie Haute Ouinne, vers 700 m, 28.4.1974 (fl., fr.) ; 3346, Riviére Bleue, bt m, 21. iL 1977 (fl.) ; Virot s.n., sud du Pic du Roches, 800 m, 5.1938 (fr.) ; Webster & Hil- dreth s.n., Mgne des Sources, ca. sm ravine in montane rain forest, 800 m, 22.8. 1968 (fr.). 2. CAMPYNEMA Labill. Novae Holland. Pl. Specimen 1 : 93-94 (1805) ; ; R. Br., Prod. Fl. Novae peg 1: 146 (1827) ; Hooker, Fl. Tasmaniae 2 : 48 8 (1858) i in Antarctic Voyage of Erebus and Terror 3 ; BENTHAM, Fi; Australiensis 6 : 415 (1873) ; BENTHAM & Hooker, Gen. Pl. 3 (2) : 760 (1883) ; RobW RY; Tasma- nian Flora : 210 (1 — Campylonema SCHULTES F., Syst. Veg. 7 : 1507 (1830), orth. var. Plants herbaceous perennials with the rootstock a tufted crown, the roots somewhat fleshy. Cataphylls few, membranous, basal, reaching to ground level. Leaves few, the lowermost inserted on the stem above the base, near ground level, and largest, lanceolate, with an open sheath below, other leaves smaller, decreasing in size upwards. Flowering stem erect, unbranched. Inflorescence 1-3(-4)-flowered, subtended by a basal bract and the lateral flowers if present each bearing a smaller bract shortly below the flower. Flow- ers actinomorphic, green ; tepals lanceolate, subequal, persistent and enlarging in fruit, lacking apparent nectaries. Stamens 6, in two distinct whorls, the outer 3 somewhat longer than the inner, inserted at the base of the tepals, filaments slender, initially erect but becoming recurved after dehiscence ; anthers nearly versatile, the filaments inserted just below the midline, dehiscing latro-extrorsely. Ovary barely swollen at anthesis, rapidly elongating after fertilization, trilocular, placentation axile ; stylodia free but thickened and contiguous below. Fruit dry, often referred to as a capsule but probably indehiscent ; seeds numerous, pale straw colored, the outer coat spongy, flattened and crescentic to discoid. TYPE : C. lineare Labill. SPECIES : 1 only, restricted to Tasmania. — 130 — The outstanding features that separate Campynema from Campynemanthe are its large single sub-basal leaf and simple few-flowered inflorescence in stark contrast to the many basal leaves and compound umbel-like inflorescence of Campynemanthe. To these obvious differences can be added several more including an entire acute leaf apex, lack of a rhi- zome, multi-ovulate ovary, and seeds with a spongy outer coat. The primary embryologi- cal features of the two genera correspond well but differences such as a multinucleate tape- tum versus 2-nucleate in Campynemanthe and sulcate pollen grains (inaperturate in Campy- nemanthe) reinforce the morphological differences. There can be no doubt that Campy- nemanthe neocaledonica, initially referred to Campynema, does not belong here. It is con- sistent in every significant character with Campynemanthe, including all those listed here. Campynema is thus monotypic and restricted to Tasmania. Campynema and Campynemanthe probably share sufficient similarities that they should be considered related genera. Their affinities are uncertain and treatment in a separate Campynemataceae seems most appropriate given the incomplete state of our knowledge about them. 1. Campynema lineare Labill. Novae Holland. Pl. Specimen 1 : 94 (1805) ; BENTHAM, Fl. Australiensis 6 : 415 (1873) ; Ropway, Tasmanian Flora 210 (1903). — Campynema pygmaeum F. MUELL. ex BENTH., FI. Austral. 6 : 415 (1873) ; type : Oldfield s.n., Tasmania, summit of Mt Lapeyrouse (MEL, possible isotype). Lectotype : Labillardiére s.n., Tasmania (G). Plants (3-)6-20 cm high. Leaves about as long as the stem (esp. small plants) to half as long, 2-12 cm long, 3-9 mm wide. Flowers green; tepals at anthesis about 5-7 mm long, increasing to 8-10 mm in fruit. Filaments slender, 1-2 mm long, strongly recurved after dehiscence ; anthers oblong, 0.8-1.4 mm long. Ovary barely swollen at anthesis, ca. 2 mm long, rapidly elongating after fertilization, stylodia initially ca. 1 mm long, about 2 mm immediately after fertilization, contiguous below. Capsule (8-)12-18 mm long, turbi- nate to linear-oblong, tapering towards the base ; seeds more or less oval, to 2 mm at the longest axis. VARIATION Plants vary considerably in size, and even single collections may comprise a range of specimens from 5-15 cm high. The smaller individuals are apparently from exposed and often alpine sites. The species C. pygmaeum ascribed to F. MUELLER by BENTHAM (1873), is currently regarded as a reduced alpine form (Ropway, 1903), a treatment consistent with the overall pattern of variation evident in the available collections of Campynema. + — 131 — HISTORY Campynema lineare was first collected by the naturalist, Jacques Julien LABILLARDIERE in the early 1790s. LABILLARDIERE was one of the scientists that accompanied the French expedition sent to the Pacific in search of the ill-fated La Peyrouse Expedition that had gone to Australia in 1785 and was lost sometime in 1788. Although Labillardiére’s expedi- tion found no trace of LA PEyrousE, he and his colleagues made numerous collections and their discoveries in Tasmania and Western Australia rank high in the history of botanical exploration in Australia. Campynema lineare has been recollected relatively frequently and it is apparently not uncommon in the parts of Tasmania where it occurs. DISTRIBUTION AND HABITAT Campynema lineare is largely confined to the western half of Tasmania where it occurs from near sea level to altitudes of up to 900 m. It is apparently most common in the southwest from Strahan to Port Davey and inland to Mt Field. Habitats range from grassy meadows at lower elevations to wet rocky cliffs and alpine sites where C. lineare grows among heath and cushion plants. The dwarf form is restricted to the most exposed and highest sites recorded for the species. Campynema lineare blooms from December to March MATERIAL EXAMINED : TASMANIA : Adams 40, Moores Garden, 880 m, among Cushion plants, no date (fl.) ; Ashton s.n., Cradle Valley, 3.1960 (fl.) ; Barber s.n., National Park, 42°41’ x 146°43’, Ha e sen Plains, 25 mi. i Ulverstone Farm, no e (fl.) ; Moscal 144, Mt Counsel, open alpine heath, 600-800 m, March (fl.) ; 968, cliff neat age seepage idan in shade E. of Lake Picone, March (fl.) ; Mulligan 762, Mt Sorell, Macquarie Harbour, 15.1.1 7 (fl.); Perrin s.n., Pelion Plateau, 1.1922 (fl.) ; Rodway s.n., Mt Field. 3.1982 (fr.) ; Mt Sensei 2.1906 (fl.) ; 198, Southport, 4.1985 (fr.) ; Scott s.n., W. Tasmania, 1890 (fl.) ; Stones s.n., Mt Field National Park, January (fl.) ; Stuart 1832, South Port, 2.1856 (fl.) ; Sutton s.n., Dove River, January (fl.). ACKNOWLEDGEMENTS : This research was supported by Grant DEB 81-10655 from the United States National Science Foundation. 1 thank Rolf DAHLGREN for encouraging this study and for his advice and cooperation in the course of the ystinla : and P. P. Lowry and G. McPuerson for their help with the species occurring in New Caledoni LITERATURE CITED AmBrosE, J. D., 1980. — # re-evaluation of the Melanthioideae (Liliaceae) using numerical analyses. In BRICKELL, C. D. et al. (editors), Petaloid Monocotyledons 65-81. Ac ademic Press, London. BAILLon, 1893. — L’ eRe et les affinités des Campynemées. Bull. Mens. Soc. Linn. Paris ax 1105- 1109. Se te gee ae oe ae eke a a ae eee — 132 — BAILLON, H., 1894. — Histoire des Plantes 12. Hachette, Paris. BENTHAM, G., 1873. — Flora Australiensis 6. Reeve & Co., London. BENTHAM, G. & Hooker, J. D., 1883. — Genera Plantarum 3 (2). Reeve & Co., London. CHEADLE, V.I., 1968. — vesiats in Haemodorales. Phytomorphlogy. 18 : 412-420. DAHLGREN, R. & CLIFFORD, H. 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Le statut de chacune elles est établi selon son association stricte a ces maquis ou sa pré- sence sur d’autres substrats ou dans d’autres formations végétales. Elles sont a 93 % endé- é émi i maquis présente u n degre d’originalité spécifique et générique sensiblement équivalent a celui de la forét mais une r a floristique moindre sur tous les plans. La répartition des genres en 12 types de distribution ee (des endémiques aux pantropicaux) est donnée, puis les sage floristique es sont defin nies, d’abord en compa- rant le nombre des genres partagés avec les autres régions, ensuite a |’ aide d’un indice floris- tique calculé en tenant compte de la “iiaiesitibe géographique plus ou moins large des genres concernés. Australie suivie de la Nouvelle-Guinée puis de la Malésie ont le plus de genres en com- mun avec les maquis néocalédoniens. Loin derriére on trouve dans l’ordre |’Asie, les Salo- mons, Fidji, les Nouvelles-Hébrides, la Nouvelle-Zélande, Les indices d’affinité hevaece! s’établissent par ordre décroissant : Australie 31,3 %, Nouvelle-Guinée 16,8 %, Malésie 13,3 %, Nepiela, Hébrides 6,9 %, Asie 5,8 %, Nouvelle- Zélande 5,6 %, Fidji 5,5 %. L place prépondérante de |’Australie déja signalée pour les foréts denses humides se trouve ici recon Les co rains d’ appari rition des maquis miniers et |’origine de leur flore sont discutées en ear: avec I’histoire géologique, les facultés adaptatives, la spéciation et le pouvoir protec- r des roches ultrabasiques qui sont défavorables a |’intrusion des éléments allochtones pro- yan ainsi certaines formes archaiques. A Vintérieur des genres, la comparaison du nombre des espéces strictement liées au maquis avec celles existant ailleurs et notamment en ca dense, montre |’origine indubitable- ment ancienne et peg Parnes forestiére de cette flor Summary : ‘‘maquis miniers’’ (heathy formations on ultrabasic rocks) cover about 4,500 sq. Ne e Their phanerogam flora con ntains 944 recognized species, representing 282 genera and 77 families. Each species is classified accorin gto nent, it is o of t native Serv Comparison with the forest flora, studied in a earlier publication, shows that the uis » with almost the same degree of generic and specific originality as the forest, is less ich “floristi cally. enera are listed in 12 types of phytogeographic distribution, from endemic to pan- tropa floristic affinities are defined first by the number of genera shared with the other — 134 — regions, then by means of a floristic index taking into account the wide or narrow distribu- tion of the genera involved. 16.8%, Malesia 13.3%, the New Hebrides 6.9 %, Asia 5.8%, New Zealand 5.6%, Fiji 5.5%. The dominant position of Australia, already shown for rain forest species, is thus confirmed. The conditions in which these maquis developed and the origin of their flora are discus- sed in relation to geological history, speciation, adaptation, and protection of primitive forms by ultrabasic rocks imposing special conditions unfavorable to invading plants. The distribu- tion within genera of species limited to the maquis or found also in forest shows the origin of their flora as certainly ancient and mainly from the forest. Philippe Morat, Laboratoire de Phanérogamie, Muséum national d *Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France. Tanguy Jaffré & Jean-Marie Veillon, Centre ORSTOM, B.P. A5 Nouméa, Nouvyelle-Calé- lonie. H. S. MacKee, Service des Eaux et Foréts, B.P. 3369, Nouméa, Nouvelle-Calédonie. INTRODUCTION Une précédente étude consacrée aux affinités floristiques de la forét dense humide néo- calédonienne (Morar et al., 1984) ayant mis en évidence le réle sélectif joué par les sub- Strats ultrabasiques, une étude semblable des maquis miniers, autre formation largement représentée et dont l’originalité floristique a été reconnue (VirotT, 1956 ; JAFFRE, 1980), est apparue intéressante. L’inventaire des espéces et des genres des maquis miniers permet, au moyen d’une analyse phytogéographique, de déceler les territoires ayant des liens floristiques avec ces for- mations. L’examen de la flore de ces maquis et la comparaison de ses constituants avec réponse sur |’origine controversée des maquis. AUBREVILLE (1965) y voit des formations essentiellement secondaires tandis que la majorité des auteurs (ViroT, 1956 ; JAFFRE, 1980; Morat et al., 1981) n’excluent pas l’existence de maquis climaciques. D’autre part cette analyse rend Possible la reconstitution du mécanisme de leur peuple- ment végétal a partir de l’Eocéne Supérieur, aprés la mise en place des péridotites en Nou- velle-Calédonie. METHODE D’ETUDE Seules les Phanérogames indigénes sont prises en considération dans un souci d’homo- geneisation avec les analyses phytogéographiques précédentes. , | — 135 — I. LES MAQUIS MINIERS Ce travail porte sur la flore des maquis sur substrats ultrabasiques, telles que ces for- mations ont été mment caractérisées (JAFFRE, 1980) et représentées (Fig. 1) dans é précéde l’Atlas de la Nouvelle-Calédonie (MoraT et al., 1981). % 164° 165° 166° 67° 168° 20° Q 20°- rele 2° 9% Laee a” 4 en altitude sur péridotites Reais) facies paraforestier sur cuirasses TN @ moyenne et basse altitude | ee fp sur péridodit is) 100km oe taecns to yo8 164° 165° ieee eee 167° 168° Fig. 1. — Répartition des maquis miniers en Nouvelle-Calédonie Le terme de maquis minier pris ici dans son acception locale regroupe toutes les forma- tions sur roches ultrabasiques (péridotites et serpentinites) n’appartenant pas a la forét dense humide ni aux foréts rivulaires. I s*& moins buissonnantes ou li dominées localement par une strate ache d’Araucaria spp. ou d’Agathis it de formations sclérophylles sempervirentes héliophiles, arbustives plus ou igno-herbacées a strate cypéracéenne dense. nk peuvent étre es maquis miniers se distinguent assez nettement, malgré leur nérerogeneité structu- — 136 — rale, des autres formations végétales décrites en Nouvelle-Calédonie a exception toutefois des maquis sur roches acides !. A basse altitude sur la céte Ouest, lorsqu’ils atteignent plus de 4 a 5 m de hauteur, les maquis miniers s’apparentent certes a la forét sclérophylle sur roches sédimentaires, mais s’en distinguent toutefois nettement par leur composition floristique dont la spécificité est conservée méme face aux actions anthropiques. Sur certains plateaux ferrallitiques cuirassés (iles Bélep, Tiébaghi, massif du Sud...) ainsi que dans certaines zones de transition entre le maquis et la forét, existent des forma- tions denses relativement hautes (5 m) nommées maquis paraforestiers qui s’apparentent indéniablement aux maquis miniers en raison de leur composition floristique a base d’espéces héliophiles et de leur relative stabilité a l’échelle humaine contrairement aux formations pré- forestiéres. Dans la partie méridionale du grand massif du Sud, des zones marécageuses occupent le centre de vastes plaines et se prolongent en bandes étroites sur les berges des cours d’eau. Leur composition floristique et leur tendance a évoluer vers un Maquis minier classique en présence de conditions moins humides permettent de les considérer comme des maquis marécageux (cas des groupements a Costularia xyridioides, Schoenus brevifolius, Tricostula- ria guillauminii, Chorizandra cymbaria, Pancheria communis, Cloezia buxifolia...). ’ a superficie occupée par les maquis miniers est estimée a 4500 km* soit environ 80% des affleurements de roches ultrabasiques et un peu moins du quart de la surface du Terri- toire. On les rencontre dans les stations les plus variées, du bord de la mer aux plus hauts sommets (Humboldt : 1610 m) sur les deux versants de la Grande Terre et dans plusieurs iles (Yandé, Bélep, Baaba, Ile des Pins) indépendamment des conditions climatiques (pluvio- métrie de 800 a 4000 mm). Ils occupent des sols peu favorables a la nutrition minérale des plantes ainsi qu’en témoignent plusieurs travaux (JAFFRE & LATHAM, 1974 ; JAFFRE, 1976, 1981). Ils sont tous caractérisés par une grande pauvreté en N, P, K, Ca et présentent souvent une richesse excessive en Mg ce qui entraine un déséquilibre du rapport Ca/Mg en particulier dans les sols bruns hypermagnésiens situés a la base des massifs qui dominent Ila c6te Ouest (Bou- linda, Kopéto, Koniambo, Tiébaghi...). La plupart des sols des maquis miniers ont des teneurs anormalement élevées chrome, cobalt, nickel et manganése, ces deux derniers éléments s’étant révélés toxiques dans certains sols. grégaires. __ 1, Les maquis sur roches acides ressemblent par leur aspect et leur composition floristique (bien qu’elle soll tres appauvrie) a certains maquis ligno-herbacés sur roches ultrabasiques. En raison de leur faible étendue, leurs limites imprécises avec la savane sclérophylle et leur peu d’originalité floristique ces maquis sont omis de ce travail- Z = = < 2 3 & eo 2 2 8 » of6 3 6 Sie x 8 - gy 5 3 ie. Be Boke ca oo 2 os ‘ vo vo — vo — 02 NB) Ay 3) vo — wa ie) ase ped ml be pare, iS) = & ice Bowe On Oo ge OOO Oe Se SO Ce Ee i gE pa Rago lg A sn seeks fate deqsdde (37 110 161 189.108 125 149 31. ST 128 103 66 ylddh 7 38,3 48,5 60,3 64,2 66,7 44,4 43,6 17,3 10,1 18,1 45,4 36,5 23,4 32,6 23,4 Nombre de genres : 224 a se ee le toe st) eke sk ae A OO ST 5 Oe airing aire dont commun avec 24,1 36,6 50,9 56,2 60,2 36,2 34,8 13,8 8,9 18,3 35,7 25,5 16,1 24,1 4,5 C’est l’Australie qui a le plus de genres en commun avec les maquis miniers de la Nou- velle-Calédonie (189) ; avec un décala (128), e trés sensible : viennent ensuite la Nouvelle-Guinée (182) et la Malésie (170). Puis l’Asie, surtout |’Inde et le Sud-Est Asiatique (137), Fidji les Salomons (125) et les Nouvelles-Hébrides (123). Il est remarquable de voir l’Afrique figurer en 8¢ position (108) avant le Pacifique Nord (103), Samoa-Tonga (92) et la Nouvelle-Zélande (51). fe) 10 20 30 40 50 60 70 % AUSTRALIE WLM MME lek Nelle GUINEE CCC Se MALESIE WME ee ASIE WLM ie ef FIDWI UMMM, SALOMONS peel Nelles HEBRIDES parce eres AFRIQUE VILL PACIFIQUE NORD SAMOA - TONGA Mia] WLM a POLYNESIE WHI, 7 AMERIQUE gs james) Nelle ZELANDE Wilh: a GENRES PANTROPICAUX LORD HOWE MLA | NORFOLK AUTRES GENRES Fig. 2. — Représentation graphique du Tableau 3. TABLEAU 4 : Genres limités a la Nouvelle-Calédonie et un seul autre territoire (Symboles utilisés, cf. Annexe II). r= ” po a o | =} S 2 3 AS) 23 & 8 3 5 3 5° 5 7) F oO eae o) = yg N 5 a OOF me. LO © 27 8 beanie o eo a So So ar & = cae oo ee 3 =- oO oo oO vo Pn pe 2 te 1 Sg mine 98S Fae Ht Ber Boe gone Se. oo Bt ooo. Sus. © 12. DS a eee Ge oe Bee FESR eg ere eS Leichardtia 1 H B22 Cunonia 1 K 2 Callitris 2 H Chorizandra 1 H 3 Argophyllum 1 H Xeronema 1 L ) Sth i 1 B Callistem H Stereocar ae 1 F ) Virotia parla: p.p.) 1 B : Cyclophyll 1 B Boronia 2 H Eriostemon 2 H Zieria 2 H luma 1 H 3 Lethedon (Microsemma) 1 B 3 ra 1 B | ee TABLEAU 5 : Genres limités 4 la Nouvelle-Calédonie et deux autres territoires. (Symboles utilisés, cf. Annexe II). ; ae = i=} 2 E a's a E = e ¥- 3) 23 Q ” - = N o 5 vo 3 Y wa & © a) ee Pt gO y ie a oe C's Sy ~” he i & oO oe > eee eeape sn GF 2B 2 5 w/e a eo Sao 665 Us 6 Eg S 6 eae Oe es Fro. ke eh A xt Oe Zz Artia (oo | Beez Storckiella 1 1 I Actinoschoenus 1 K Dubouzeti tf) Giicd Alphandia 1 1 B oghia 1 1 Bic? Coronanthera a Bye ia 2 1 H Acridocarpus ai K Piliocalyx 1 1 B..2 Xanthomyrtus aN G Megastylis 1 1 Bia eijera Meo) I Medicosma Ts | Biins2 Rhamnoluma 3 G Lomandra ae - H Mais ces évaluations peuvent étre améliorées si les genres pantropicaux qui alourdissent inutilement le total sont soustraits. La comparaison des deux parties du tableau 3 montre : 1. Que la majorité des genres partagés avec |’Amérique sont pantropicaux. Ce qui con- firme la trés faible affinité floristique avec le continent américain dans les maquis miniers comme dans les foréts denses. 2. Que les genres pantropicaux communs avec |’Asie, Fidji, l’Afrique sont tres nom- breux tandis qu’ils sont peu nombreux avec Lord Howe, Norfolk et la Nouvellé-Zélande ce qui est expliqué par la position extratropicale de ces trois derniers territoires. En consé- quence, quand les genres pantropicaux sont soustraits du total, la baisse de proportion des genres restants est trés faible avec Lord Howe (3,5 %), infime avec Norfolk (0,2 %). Il se Produit méme une inversion des proportions avec la Nouvelle-Zélande (18,3 % au lieu de 18,1 % !) Les affinités floristiques sont donc trés fortes avec, dans l’ordre, |’Australie (60,2 %) qui conserve la place prépondérante, la Nouvelle-Guinée (56,2 %) et la Malésie (50,9 %). En retrait se retrouvent |’Asie (36,6 %), les Salomons (36,2 %), qui précédent cette fois Fidji (35,7 %) et les Nouvelles-Hébrides (34,8 %). La position de l’Afrique (24,1 %) régresse der- riere le Pacifique Nord (25,5 %) mais garde une 9° place ex equo avec Samoa-Tonga grace TABLEAU 6 : Genres limités a la Nouvelle-Calédonie et trois autres territoires. (Symboles utilisés, cf. Annexe II) is S © re s o 3 3 3 5 : eee 2 3 3 .] es Sag 3 wo 2g G 5 = eve 8 ie % 3 23223 TSR 583 FU F See seg Sesantetisset eR 25 =m OS LS o a » he a eae ae ee ee Desmos (Unona) ile eae I Arthrophyllum iol an F Pseudopanax 1 q had Balanops 1 1 1 B 2 Deplanchea Pot 4 I iboced. 1 1 1oitd Dracophyllum 1 1 2 L Ancistrachne 1 1 1 L Archidendropsis ae ae | B 2 Austromyrtus (Myrtus p.p.) ai | 1 I 2 Uromyrtus bois B 2 Calochilus eee 1 H Grevillea ie | ee H Stenocarpus Pou I 2 Cossinia 4 1 1 K Beccariella | uk. 4 D aux nombreux genres paléotropicaux et a certains genres présents 4 Madagascar, aux Sey- chelles ou Mascareignes : Neisosperma, Ochrosia, Hibbertia, Arthropodium, Actinoschoe- nus, Dianella, Cossinia, Soulamea, Astelia ainsi que la présence extraordinaire de Cunonia en Afrique du Sud. La Nouvelle-Zélande arrive a4 la 11* place (18,3 %). La flore des maquis miniers est donc plus apparentée avec ce territoire que ne l’est celle des foréts denses (12* rang avec 14,5 %). La répartition des genres partagés entre la Nouvelle-Calédonie et un seul, puis 2, 3, 4, 5 et 6 autres territoires phytogéographiques est donnée dans les Tableaux 4 a 9. Comme pour la forét, en tenant compte du fait que « plus l’aire de répartition d’un taxon est réduite ou limitée 4 un nombre restreint de territoires plus elle est significative des affinités floristiques » il a été établi pour chaque unité phytogéographique un indice de parenté floristique avec les maquis miniers. Son mode de calcul a été précisé précédemment (Morar et al., 1984). Dans le cas présent il sera proportionnel au nombre de genres part@ gés en commun avec la flore des maquis miniers et inversement proportionnel au nombre de territoires dans lesquels ils sont présents (Nouvelle-Calédonie non comprise). Les résultats (Tableau 10) ramenés en % ont fait l’objet d’une représentation graphique (Fig. 3)- A wl ” = +e 3 — 48 TABLEAU 7 : Genres limités a la Nouvelle-Calédonie et quatre autres territoires. (Symboles utilisés, cf. Annexe II). = g a - g = 3 = & 2 c Ka) =~ co Oo ‘3 © = 9 Sb a @ CPi ghee ww * . Relay es etS teu & Beles = a 2 & ¢@ a) = a <3 > i ae v Set awe awe ts es Be & Bim s 2 "G) 1963. — The identity of Lethedon Spreng. in Sabb J. Bot., Mos- 48 rr eshed vdileouisnie A. J. G. H., 1974. — Lauracées. Flore de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances 5: 3-123. Kostermans, A. J. G. H., 1977. — Notes on Asiatic, Pacific and Australian Diospyros (Ebenaceae)- Blumea 23 : 449-474. LAUBENFELS, D. J. DE, 1972. — Gymnospermes. Flore de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances ¥" 1-168. ame P. W., 1983. — Notes on the extra-australian species of Dodonaea (Sapindaceae)- Blu- a 28 (2) : 271-289. | cn, cade aaa nepali ii ne — 159 — LEENHOUTS, P. W. & STEENIS, C. G. G. J. , 1962. — Reduction of the Genus Nautophylla Guil- laumin to Logania R. Br. Bull. fftorg zn Bruxelles 32 : 439-440. Lescot, M., 1980. — Flacourtiacées. Flore de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances 9 : 3-134. 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Flore de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances 6 : 3-161. — 162 — ANNEXE I LISTE DES ESPECES DES MAQUIS MINIERS DE LA NOUVELLE-CALEDONIE U, espéces croissant exclusivement sur substrat maquis ; T, espéces exis- SYMBOLES UTILISES : E, endémique ; P, présent ; ultrabasique ; I, espéces indifférentes au substrat ; S, espéces strictemen i de tant dans d’autres formations ; M, espéces existant aussi en forét dens Acanthaceae Gr geen daatie Bais G. ostemon Heine e118 A, “lindrocarpa sett E MU T G. omic chia Heine Eu A. disc Ei] Hemigra phe * doll ra F Guill E MU T pipe caledonic oy Vietad E US glau ucophylla Hewiek & Mueller Pseuderan them ovie : 4 nacre P. comb ipiltt ‘~ wie MI T A. kaalaensis Boiteau E US P. variabile (R. ae Radlko- A. leucogy ne Heurck & Mueller fer Diy T rgovie E MI T deiner A. microbuxus (Baillon) Guillau- Cordyline A. sass P h B 3 ge . neocaledonica Linden E MI T jesnich cer apap ates ira US pr aie aR . nummularia S. Moore E A. oppositifolia Boiteau EMI T Semecarpus , d k Muell S. riparia Virot lea. ge : yet mg Beanes, & MNES EMI T — ( A. rubricaulis (Baillon) Guillau- ee min E a (Daniker) R. E. ie Ax sdnminii-Guillaumis nm TUS Xylop A. spathulata Guillaumin E US fog Seine Foes — A. ae (Forster f.) Roemer & Lat . a Schu P X. pancheri Baillon E MU T A, ne *(Baillon) — E MUT Bp Tdevieg A. tisserantii Montrouzi E MUT Istonia Artia A. coriacea Pancher ex S. Moore E is A. balansae (Baillon) Pichon E US A. cae Heurck & Mueller brachycarpa (Baillon) Boiteau E US . yrse oer < aa “a : ok: francii (Guillaumin) Pichon —_E MI T anceolifera erberiopsis A. legouixiae Heurck & Mueller C. obtusifolia (Mueller Argovie) US ey i E A, hema Heurck & Mueller Melodinus Argovie E MU M. balansae Baillon E MUT eas undulata Guillaumin EMI T M. celastroides Baillon E . ; lyxia M. guillauminii siiig E A. affinis Heurck & Mueller Ar- M. insulae-pino E US vie. MI T M. phyliraeoides Labillaritre Be Uyt A. breviflora Heurck & Mueller M. polyadenus Baillo E ms : rgovie E us M. sito Ronee E A. caletioides (Baillon) Guillaumin E US M. tiebaghiensis Boiteau E US A: celastrinea (Baillon) Schlechter Neisosperma ex Guillaumin EMI T N. sevenetii (Boiteau) Boiteau EMU? A. ene (Baillon) Guillau- — 163 — Ochrosia Araucariaceae O. mulsantii Montrouzier Exe S Agathis Pagiantha A. ovata (C. Moore) Warburg E MU T P. cerifera (Pancher & Sébert) Araucaria Markgraf EMI T A. humboldtensis — E MU T Parsonsia A. laubenfelsii Cor on E MU T P. catalpaecarpa Baillon EMI T A. montana Brongni rede & Gris EMI T P. effusa S. Moore E MU T A, — (Carriere) Brongniart P. flexilis Baillon ous & Gri E MU T P. flexuosa Baillon E MU T A, rulei 7 Mueller E MU T P. franchetii Baillon EMI T A. scopulorum de Laubenfels E MU T P. laxiflora Guillaumin EMI T Asclepiadaceae P. longiflora Guil E MU T Leichardtia P. terminaliifolia Guillaumin ESUT L. billardieri (Decaisne) Bullock E US Rauvolfia L. ericoides (Schlechter) Bullock E US R. balansae (Baillon) Boiteau EMI T Marsdenia R. semperflorens (Mueller Argo- M. assimulata S. Moore | SR on OS vie) Schlechte E MU T M. microstoma Schlechter Eis R. sevenetii Soin EO US M. nigriflora Guillaum A E MU T Aquifoliaceae M. oubatchensis Schlec EMI T Ilex M. et gobeateaal Cuilsumin EMI T I. sebertii Pancher & Sébert EMI T M. raoul Guillaum Eu T Araliaceae Sarcostemm Apiope 5. ee R. Brown Pf T - velutinum Baillon E MU T Secamone PW reali S. insularis Schlechter EMI T . biforme Philipson E US Pignonuagie a aris (Baumann-Bodenheim) Deplanc hili US D. sessilifolia Vieillard ex Steenis E MU T A, grandifolium (Guillaumin) Phi- D. speciosa Vieillard E MI T lipso EMU T — Campanulaceae Meryta Wahlenbergia Myleene Baillon E US W. gracilis Schrader Ps 1, T 'yodoca M. crassifolius Dubard & Viguier E MU T a Peels M. fraxinifolius Brongniart & Gris E US C. sp. nov., ined. E MU T M. lanceolatus Dubard & Viguier E US 5 nov. , ined. BE US M. pochyphoitus Harms EY US Oceanopapav P pir O. etch Guillaumin E US pa polrdactyis Montrouzier Ey US Casuarinace aes ‘6 P. scopoliae (Baillon) Philipson E UT — in etnies he ones seudosciadium Gymnostoma alansae Baillon a UF G. chamaecyparis (Poisson) L. ee its a : el es T. —— ener ny : " S in NT (Miquel) L. a T. dioicus depos: Viguier ES. UT T. nigrescens Vi re 1 Boron T. pancheri Viguie er £°uUT : T. schlechteri (Harms) Viguier E US C. cunninghamii (Montrouzier) MI T T. sessiliflorus Viguier EMI T id llen T. simarubaefolius Viguier Ea UT Elaeodendro < T. suborbicularis Viguier EY Us . arte "Montr OMZICT: ant Be, U T. weinmanniae Viguier EA UT E. brachycremastron Guillaumin E US E. gomenense V E E. velar Cidteeiti E Mayten M. oavestnades (Guillaumin) Loe- sener M. vipbeki (Loesener) Loese- ne M. d akeana (Loesener) Loesener M. pancheriana (Loesener) Guil- M. sebertiana (Loesener) Loesener Menepetaium . pachystimoides Loesener Peripterygia Pi marginata (Baillon) Loesener E US Salacio, “i is S. sparsiflora Hirlimann EMI T Cacsalpniacea Caesalpini x cose Guillaumin By UT C. artensis (Montrouzier) Beau- visage E Mezoneurum M. deverdiana Guillaumin E M. montrouzieri Guillaumin E Storckiella S. comptonii E. G. Baker E S. pancheri Baillon E Chrysobalanaceae unga Hi. cordata Pra E A: pein! (Schlechter Prance E A. guillau E A. mac a Sting E H. eg ai (E. G. Baker) E eee Terminalia T. gatopensis Guillaumin ce novocaledonica Daniker ae 7 7 B. neocaledonica Guillaumin mot) B. — D4aniker oan 0) Glossogyn G. verutfolle (Labillardiére) Cas- sini | dies Bao Helichrysum H. cinereum (Labillardiére) F. Mueller ex Bentham BE 1] fF a balansanum (Baillon) Schel- lenberg E MU T Cunoniaceae Acs mithia A. densiflora (Brongniart & Gris) Hooglan A, elliptica (Pampanini) Hoogland A, pedunculata (Schlechter) Hoog- A, pubescens (Pampanini) Hoog- land Codia C. albicans Vieilla rd E Cc. Re hh Vieillard ex Guillau- &. _tliscolor agg oa & Gris) Guillau Cc. a one cera & Gris C. montana J. “eg G. Forster C. nitida Schlec C. obcordata Bin saoeiabe & Gris ity eg Brongniart & Gris Cuno C. ibrubens Schlechter C. macrophylla pieetiiart & Gris Se pseudoverticillata Guillaumin C. schinziana Daniker Geissois G. pruinosa Brongniart & Gris Pancheria . alaternoides enema . Gris . beauverdiana Pampan calophylla Guilisumniae's 1070 50010 DDD S 4 5 rrugine P. — Vieillard ex Guillau- rT. Wirsuta Vieillard ex on h FE. et hte iia ni P. robusta Guillaumin <= < <= “SoGee ceeeceset -e@ecacctae esmesnerReslcsacoMmmmcoBesRecRcoResMaimosEcoRcolcsBesBesBesReshcoMMl cil esl coe: EesBesBeshesRes ies MEM coReoleses hes es AAnNNN wm oy ee OS AARAAMANAMNM BA NUMNHAMNNHAAH BAynyunwn — WAS MmMMawW ieee. 2 —._cCCcCec P. ternata Brongniart & Gris P. vieillardii Brongniart & Gris Cupressaceae Callitris C. neocaledonica Dummer —— the at Buchholz L. yateensis Guillaumin Necealliropsi ancheri (Carriére) de Lauben- sive Burman) Kral fr Hoe id A, Viliformis, (Thunberg) Bentham aumea B. prams Boeckeler et juncea (R. Brown) Palla arex C. brunnea Thunberg Chorizandra Ch. cymbaria R. Brown Costularia Cy hai a (Solander ex Vahl) Kiiken C, rete it Rayna C. chamaede wea (Guillaumin) Kikenthal C. comosa (C. B. Clarke) Kiiken- thal C. fragilis yc Kiikenthal ayna C. pubescens poll C. setacea Raynal C. stagnalis (Daniker) Kiikenthal C. xyridioides “(Daniker) Kiiken- thal Fimbristylis . neocaledonica C. B. Clarke Gahnia G. aspera (R. Br.) Sprengel G. novocaledonensis Benl G. sieberana Kunth G. sinuosa Raynal Lepidosperma | a 1 Ponies C. B. Clarke choe. S. breifolin R. aay S. juvenis C. B. Clar S. He abet ort F B. Clarke ae. Ce Sa 8nn — (oe ORL ee. oh. tt cc ccc... ¢™ A NNNNNnNH HH HY mm "0 mmm" mom ca me Ce ha Be, a ee 2G args iia qn jnqn Snn4 —” S. tendo (J.D. Hooker) J. D. Hooker Scleria S. brownii Kunth S. neocaledonica Rendle S. p sey Tricostular qi Dilleniacea Hibber, i- fit Schlechte . baudouinii an art & Gris H. deplancheana Bureau ex Guil- laumin H. ebracteata Bureau ex Guillau- min H. emarginata Guillaumin H. heterotriche Bureau ex Guil- H; he ald Bureau ex Guillau- fa ¢ P cens age: sgl & Gris ex r & éber iker H. ngoyensis Schlechte H. ili fe ncaiaie & Gris) Briq H. mabineile (Brongniart & Gris) chlechter H. rubescens Vieillard ex Guillau- min H. tontoutensis Guillaumin Hav uvisa: HM vieillardii (isceninet & Gris) ilg pico Gilg sp. nov. (Veillon, ined. , sp. nov. (Veillon, ined.) sp. nov. (Veillon, ined.) sp. nov. (Veillon, ined.) BRRREEE mK ag S — S 2: g B | Droseraceae D. neocaledonica Hamet Kostermans Elaeocarpaceae Dubouzetia D. acuminata Sprague euillauminii (Kiikenthal) Ray- nal E < < Ge C.ce SS cc = ce" = AMM MMM MMMM mm Mme mM mM mm mM ml YrOS : neocaledonica (Montrouzier) E NNNNNNnNHN Axe nN ” ao Loe | io) ~ oe Mae | Nn wn sScccec & Cree. UT US — D. campanulata Pancher ex Bron- A. laxum Schlechter gniart & Gris eo US A, heal Schlechter D. caudiculata Spra E US Platysperma D. confusa Guillaumii & Virot ~E° US P. chien Guillaumin D. elegans Brongniart & Gris PMI T Bupha aaah D. guillauminii Virot Ee US Alpgan Elaeocarpus yap pone Baillon E. alaternoides Brongniart & Gris E MI T A. resinosa Baillon E. kaalaensis Dani SUS Antides E. nodosus E. G. EF US A. Teiindaitiul Guillaumin E. pulchellus tas & Gris EMU T Austrobuxus E. seringii Montrouzier E MU T A. brevip ha E. spathulatus ainacaeihe & Gris EMI T A. buxoides (Baillon Epacridaceae A. carunculatus (Baillon) A. Shaw Dracophyllum A. clusia (Baillon) A. Sha D. alticola Daniker | gen 8 A. cuneatus (A. Shaw) A. Shaw D. balansae Virot nA § A. depauperatus (Baillon) A. Shaw D. cosmelioides Pancher ex Oliver E US A. eugeniifolius (Guillaumin) A. D. involucratum Brongniart & Gris E US Shaw BD: ramosum Pancher ex Bron- A, gra Sha tt & Gri E MU T A. ati (Guillaumin) A: D. Sica dana Labillardiére EMI T NS) Styphelia A. pisocar, Shaw S. albicans (Brongniart & Gris) A. rubiginosus (Guillaumin) A. Sleu Ee Ucs Shaw S. coryphila (Guillaumin) Sleumer EU S Baloghia S. cymbulae (Labillardiére) Spren- B. alternifolia Baillon | ie Oa fe B. brongniartii (Baillon) Pax &: anil lens (Brongniart & B. deplanchei (Baillon Gris) F E MU T B. anaes (Baillon) Schlechter S. enervia poem min) Sleumer E US B. Gui S. floribunda (Brongniart & Gris) B. puldieta Schlechter ex Pax Sleu BE. US are nia S. longistylis (Brongniart & Gris) B. brachypoda Baillon T BE. US B. castaneifolia Guillaumin S. macrocarpa (Schlechter) Sleu- B. sessiliflora Baillon m E. MU T Breynia S. pancheri (Brongniart & Gris) B. disticha J. R. Forster F. Mueller Be UT Cleidion S. veillonii V FE ws C. tenuispicata Schlechter S. violaceo-spicata (Guillaumin) C. vieillardii Baillon McPherson EE. US Cleistanthus Erythroxylaceae C. stipitatus (Baillon) Mueller Ar- Erythroxylum gov E E. couveleense Guillaumin | a: G Bap i Cocconerion E. novocaledonicum O. E. Schulz E I T . minus Baillon Escalloniaceae Codiaeum Argophyllum . Sp. acinetochromum Suilgumin FF OS Croton A. brevipetalum Guilla E MU T C. cordatulus A. Shaw A. brevistylum Guillaimin Ee US Cc. hae Baillon A sh. tani Schlechter EMI T Maca, A. gruno hibru r Bou S M. etenaniie Mueller Argovie A latifolium Vieillard ex Zemann E US M. vieillardii Mueller Argovie mm were re - Be Be le Se he ee q44 SAMONANA 4 NH HH AHwAHHNYH 4 << =. & Gee or oC}... Ga 4 Ana am TU Oh MMs mw om mh meme < = «= ssl oxen — wo tho | Myricanthe M. discolor A. Shaw buxoides Guillaumin castus 8. Moore cornutus Baillon eee Rania durus erythranthus ‘Guillaumin loranthoides aillon umin platycalyx Mueller Argovie , i in pronyensis Guillaumin Renate S. Moore rufidulus Mage, Aspane ge re ee ics pert: (Mueller Argovie) Baillon P. virgultiramus Daniker P. vulcani Guillaumin Flacourtiaceae asearia C. deplanchei Sieumer C. kaalaensis . & Sleumer Cc. wet Schlechte Homaliu dustrocaledonicum Pemmeens betulifolium Dani decurrens Vieillard) Briquet peiieeeiiael oa cok Warburg juxtapo Santiitase (Viellard) Briquet . leratiorum Guillau mathieuanum (Vieillard) Bri- sf a eet | fe POET (Vieillard) Bri- que #f. rubisinasum (Vieillard) War- H. pes Ruan Sleumer feo esh oN esl esResMesMeoMesMest cole MMM coll coll coMcc MMMM coll coll colcslcs esi cslcslesMesRes Resi cola csi — 167 — a or gl A ig a anh n wea oo = Sy eo COS Se eee Cc YN NNAHNHAHNHAHNH AHANHN BHNHNMNVNVHNNHFNNNYN < cg = oh ener M i Ae Ce = On sj WN BANNHHNH BNA i mo mmm: Meet a Lasiochlamys PS aaah (Guillaumin) Sleu- Pe _Planchonelifoia (Guillaumin) Sleu Xylosm pS rer Sleumer x. serpentinum Sleumer Flagellariaceae Flagellaria F. indica F. neocaledonica Schlechter Joinvillea mmm mm J. plicata (J. D. Hooker) Newell & Stone P Gesneriaceae Coronanthera C. squamata Virot Gonystylaceae olmsia S. calophylla Baillon Goodeniaceae S ola beckii ie eta coccinea a Dan cylindrica Seb les- ieee & Krause aumin montana Labillardiére rotundata S. Moore Gramineae Ancistrach nnnnnnnr ne a2 FS O 3 numaeensis (Balansa) S. T. Blake Aristida A. novaecaledoniae Henrard A. pilosa Labillardiere Bothriochloa B. : Cymbop c. “refrcts (R. Brown) A. Ca- Digitaria D. montana Henrard Greslania G. circinata Balansa . montana Balansa . multiflora Pilger , ga Balansa Panicu pee P; iam R. Brown Wm oa Mmimmumm ~we MMM «mh eg Schizachyrium S. fragile (R. Brown) A. Camus etaria S. austrocaledonica (Balansa) A. Camus S. jaffrei Morat Themeda T. triandra Forsskal Guttiferae Garcinia G. pik aioe Vieillard G. balansae G. pinnae Bete ex schlech- ter G. ir Vieillard Montrouz. M. pirvaide nen Pancher ex Plan- M. verticillata Planchon & Triana Labiatae Plectranthus P. parviflorus Willdenow Lauraceae Adenodaphne A. spathulata oe A. triplinervia Kosterma A. Fm (Guiltsimntri? Koster- Beilschmiedia oreophila Schlechter h C. longifolia Kostermans C. mackeei Kostermans Endiandra E. el eee (Pancher & Sébert) Guillau % bo heh bg Sg deplanchei Guillaumin humboldtiana oo imbricata Guillaum longepedunculata RE mackeei Kostermans m . triflora Guillaumin Liliaceae Arthropodium A. neocaledonicum J. - Swe A. paniculatum R. Bro A. sp. — 168 — < a co OF min Sm fe ee pie x oc qe oe oe OA < Sf. 5 cacecce ceo mMamMmmmmmmm Mm SHH MNHNNNMNNHM +4 Astelia A. neocaledonica Schlechter Dianella D. daenikeri Schlittler D. ensifolia (L.) A. DC D. stipitata Schlittler Xeronema X. moorei Brongniart & Gris pe nye Hugon HH; latifolia ee Schlechter H. penicillanthemum Baillon H. racemosa reser hi ter Loganiaceae Geniostoma G. balansanum Baillon G. celastrineum Baillon G. densiflorum Baillon G. a J. R. & G. Forster Logan BE. pabesooae (Guillaumin) Steenis ‘pu A. austrocaledonica Baillon Ryssopteris R. angustifolia Niedenzu R. gymnopoda Guillaumin R: oes (A. DC.) Jussieu Meliacea Dysoxy — D. bijugum (Labillardiére) See- D. canalense (Baillon) C. DC. D. couveleense Guillaumin D. dzumacense Guillaumin D. minutifloru 28 D. rufescens Vieillard ex Pancher & Menispermaceae H. rpa zs & acropoda Diels H. vieillardii Diels Pachygone P. loyaltiensis Diels F. eek Diels Mimosace Acacia A. spirorbis Labillardiére Archidendropsis ¢.. alandlosa (Guillaumin) Niel- A. “Tentiscifolia (Bentham) Nielsen ia (Harms) Nielsen A. paivana (Fournier) Nielsen e tm tt tm tm Serianthes 5. calycina Bentham S. m S. petitiana Guillaumin Moraceae Ficus F. asperula Bureau F. auriculigera Bureau Streblus S. pendulinus (Endlicher) F. Muel- ler RP Myoporaceae Myo, M. tenuifolium J. R. & G. Forster Myrsinaceae apanea asym mmetrica pais, novocaledonica Mez pininsularis Guillaumin : alti Guillaumin ahs aes Sp T: vieillardii J. D. Hooker a heer Q Myrta ‘Achifhcden rtus A. paitensis (Schlechter) Burret A, turbinata (Schlechter) Burret Austromprt A, CHRONIC (Brongniart & Gris) Ai cusioides (Brongniart & Gris) Bur A. eee Cviciand ex Bron- niart & Gris A. pancheri fAopie ten & Gris) A. styphelioides (Schlechter) Bur- Baeckea B. ericoides Brongniart & Gris B. pinifolia (Labillardiére) A. DC. B. virgata (J. R. & G. Forster) ws B. sp. nov. (Dawson, ined.) Callistemon C. buseanum Guillaumin Gris m Pancher ex Bron- C. sp. nov. (Dawson, ined.) C. sp. nov. (Dawson, ined.) Pi reer ri aie i, el ee — 169 — os ee YNN YNNH HH 44 Carpolepis C. elegans (Montrouzier) algo te. euro (Brongniart & Gri Daw Gheyeetiiie C. kriegeri Guillaumin C. pterocarpus Vieillar .. vieillardii Lenormand ex Guil- C. “aquarum (Guillaumin) comb. c. ihaagae (Montrouzier) P. S. ane buxifolia Brongniart & Gris C. _streptophylla (Guillaumin) comb. ese blir ei nthus C. microphyllus Guillaumin Eugenia E. Pea hee eraser E. G. Baker E. balans calycorectioides Guillaumin crucigera Daniker ericoides Guillaumin ga i Montrouzier myrtopsidoides Guillaumin quaternifolia Guillau stricta Pancher ex Brongaiar Gri mom hhh & > S 7 = a w% 9) & a5 Ss Es to ris virotii Guillaumin Jambosa See Melaleuca M. brongniartii Daniker M. gnidioides Brongniart & Gris M. quinquenervia (Cavanilles) S.T. Blake Metrosideros cacuminum Dawson . humboldtiana Guillaum M. een (ietetehaaes Dew M. pce Labillardiére M. tetrasticha Guillaumin OM Oe Vv ON Boa aa em eee eae oe Bee eros «tt < ee ee Oo Se Oe Oa Aen Yn _ nn LY < = < ee on hoe. eee ahes en Te es eS ne SH nNNnNNNKH HHO sj nN nn NNN ~”n — Moorea M. glaberrima Guillaumin Myrtastrum M. rufopunctatum (Pancher ex Brongniart & Gris) Burret s SEEEEEEES my ies) 2) S aemulans Schlechter poimbailensis Guillaumin prolixa E. G. virotii Guillaumin Piliocalyx P. eugenioides Guillaum P. mi pe Bronsliiet & Gris Purpureostemo P. peti U. R. & G. Forster) G E amn R, andromedoides Guillaumin odom R. ‘catia (Guillaumin) Burret Stereocaryum S. neocaledonicum (Brongniart & Gris) S. ovigerum (Brongniart & Gris) S. rubiginosum (Brongniart & Gris) Burret E Syzygium S. austrocaledonicum (Seemann) Guillaumin S. ngoyense (Pancher ex Bron- S. tenuiflorum Mi oy & Gris Tristaniopsis T. callobuxus Brongniart & Gris T. capitulata Brongniart & Gris T. glauca Brongniart & Gris fe ruillainii Vieillard ex Bron- n vieillardii Brongniart & Gris awson, ined. . nov. (Daw . nov. ‘ , ined.) ; hens, comb. a établir) myrtus . artensis (Montrouzier ex Guil- aumin & Beauvisage) Burret ss i, a a gg . Un cs => 99) = 'e9) cS nN N eo coMmmal eoleskesMesMesiesmesies| m os a Ooo, CC NANNNNHANNH 44 an | enn 5 sa 9 Ee oa 1 E MU T cS ee ce ee SHNNNN 4 + Ne qHnn —j Mmmm mnmm mmm Mmm mM cCcecCC, fSCe = X. sp. Mevanchaeien Nepenthes U. emarginata (Pancher ex Bron- gniart & Gris) Burret U. ngoyensis (Schlechter) Burret U. paulotchensis (Guillaumin) Bur- ret U._ supra-axillaris (Guillaumin) Bur- U. thymifolia (Guillaumin) Burret Xanthomyrtus pe eis a4 sgh Guillaumin Xanthostem : ape (Brongniart & Gris) S . flavum (Brongniart & Gris) Schlechter X. francii Guillaumin umin Xx. ion idan Beau- Xx, ‘nrifoium (Brongniart & Gris) mpanini a rubrum (Brongniart & Gris) Nied + sufureum Guillaumin . (Dawson, ined.) N. vieillardii J. D. Hooker Olacaceae lax O. hypoleuca Baillon Oleaceae Jasmi artense Montrouzier didymum J. R. & G. Forster kriegeri Guillaumin leratii Schlechter linearifolium Guillaumin promonturianum Déaniker dw S 3 O8 S - paniculata R. Brown nthus S austrocaledonicus (Vieillard) auc O. crassifolius Guillaumin O. cymosus (Guillaumin) P. S. reen monticola (Schlechter) Kno- Orchidaceae ianthus A. aegeridantennatus Hallé A. grandiflorus Schlechter ™ esmes| ie9) mm =e ee Cieyere wt nnowm San = Co Ce a ee ee AWN 4 3 nnnny wn tf CE aS SS Saar = i n A. tenellus Schlechter A. ten uilabris Schlechter allé den ec dtehiie (J. E. Smith) Druce Calochilus C. neocaledonicus Schlechter Cheirostylis . mo sien Blume Dendrobiu Lyiniolesaun Schlechter odontochilum H. Reichenbach polycladium H. Reichenbach . Sarcochilus Finet steatoglossum H. Reichenbach vandifolium Finet verrucife erum H. Reichenbach D ST SSSossys 2. punctatum (J. E. Smith) R. rown Earina E. deplanchei H. Reichenbach Ez. Jloripecten Kraenzlin Eriaxis E. rigida H. Reichenbach Geodo G. pictum (R. Brown) Lindley Gonatostylis G. vieillardii Schlechter Liparis L. chalandei Finet (H. Reichenbach) FE leratii Schlechter Megastylis . gigas (H. Reichenbach) Schlech- er M. latilabris (Schlechter) Schlech- ter M. paradoxa (Kraenzlin) Hallé M. ard (Schlechter) Schlechter Microt M. unifolia (G. Forster) H. Rei- ch ‘g Phajus . tancarvilleae (Banks ex L’Hé- Blume S. rarus Schlechter Spathoglottis S. rth ep (Labillardiére) H. 5. aoe Hy. Reichenbach (Coe cae _ “ce "eee bd Sp. Pittosporaceae Pittosp Spiranthes S. sinensis (Persoon) Ames Thelymitra T. longifolia J. R. & G. Forster Oxalidaceae xalis O. asinine Reena O. elsae novaecaledoniae Knuth & Sc hlechte Palmae Basselinia B. deplanchei (Brongniart & Gris) Vieillard P. decastigma Stone P. ape Vieillard Papilionaceae pfs ete ea alansae Schindler A. obovatus Hochreutiner Desmodium D. deplanchei Harms D. kaalaense Guillaumin Daniker se hindler N. sericeus (Hochreutiner) Schind- er Ormocarpum O. sonpansg Aa DC. Tephro 7d; freeluits Harms omonenense Guillaumin gracile Pancher ex Brongniart a ae ios) ° g = = 9S Sf has} Q c. D> 4 P. haemato mallum Guillaumin P. loniceroides Brongniart & Gris PMI T rl T Bes0 $ BOUS Bal) § E MU T EAUS Fes ae FAUS E MI T EU $ Sa0's e AUS EUS Bp US Eur $ e US E.OUS Pol T EXT T ym US Bac S E.2UT BUT E2US E:.UT EMU T EMI T Brews E2uUS5 Be UT E2UT Banclifs RacW-T BAU T . microph yllum ee scythophyllum Schlechter . stenophyllum Guillaumin Podocarpaceae rydium I? Dac D. araucarioides Brongniart & Gris D. ~~ ae iy osceenaeeas & Gris Decussocar, D. minor (Carriére) de Laubenfels Podocarpus P. gnidioides Carrie P. novaecaledoniae Vieillard Proteaceae Beaupre B. balansae Brongniart & Gris B. congesta B. poor Brongniart & Gris B. a (Brongniart & ‘Gris) Vir B. montsfontium Guillaumin B. neglecta B. pancheri unibaceer & Gris B. spathulaefolia Brongniart & Gris Beaupreopsis B. paniculata (Brongniart & Gris) Vir ne E Garnie G. Scachulefaila eet & Gris) Brongniart & Gri Grevillea G. exul Lindley G. gillivrayi W. J. Hooker G. meisneri Montrouzier Knightia K. deplanchei Vieillard ex Bron- al M. ‘licifolia Guillau M. mmcicattvig (S. Mi btes Guil- laum M. padseupiond Guillaumin M. schumanniana Schlechter Normandia N. tient) J. D. Hooker Plectroni P, ih (Forster) Bentham & P. paradoxa Virot Psychotria P. calorhamnus (Baillon) Guillau- min ex S. P. cardiochlamys (Baillon) Schlech- P. collina aah beats P. comptonii S. M P. be elsore nen (Baillon) Guillau- P. perience Sz ae P. deverdiana Guillau P. — muelleri "Guilla aumin P. yom unda (Montrouzier) Guil- P: abrietiee (Baillon) Guillaumin P. ianthina Guillaumin P. koniamboensis Guillaumin P. leucantha Schlechter & Krause P. micromyrtus (Baillon) Schlech- P. nathaliae (Baillon) Guillaumin P. oleoides (Baillon) ce P. ouatilouensis Guillau P. paramaracarpa ‘Baillon) Schlech- er P; phyllanthoides Schlechter ex Gui P. pininsularis Guillaumin ee ee (Baillon) uillaum P. par (Baillon) Schlechter P. speciosa (Montrouzier) S. Moo P. stenophylla Guillaumin andia R. pseudoterminalis Guillaumin th Ste ee ter i” Cc Cec oc. Ce. A NNH nAHNH AH DN m0 cy Nn DY = <= <<< =-s == < 2c. 6GClhUClL Cem 6m Cl UC ec 2 OSS OH A HHH DHHHAH BHON AHH o Bm - Oe -M aOen MPP ee ee mo oe — | et —I oS) | Tarenna T. leiloba (Guillaumin) S. Moore T. microcarpa (Guillaumin) Jérémie T. rhypalostigma (Schlechter) Bre- mekamp T. truncatocalyx (Guillaumin) Bre- T. verticillata Jérémie Rutaceae Acronychia A. laevis J. R. & G. Forster Boronella B. crassifolia Guillaumin B. pancheri Baillon B. parvifolia E. G. Baker B. verticillata Baillon ex Guillau- min Boroni B. Se cahiense Daniker Comptone C. baudouinii (Baillon) Hartley C. drupacea (Labillardi¢re) Guil- aumin C. fruticosa Hartley C. glabra Hartley C. lactea (E. G. Baker) Hartley C. mic in ag (Perkins) Hartley oreo (Guillaumin) Hartley C. wee eta (Guillaumin) Hart- cy Eriostemon E. — Schlechter Geij G. “caulifiora Baillon Halfordia H. kendack (Montrouzier) Guillau- min Medico articulata Hartley verticillata Hartley EEEEEKEEEX/ a ae RES a at em a s FS M. “leptococea Guillaum ietaensis (Guillaumin) Stone M. vieillardi Baillon Mpyrtopsis M. calophylla (Baillon) Guillaumin 44 <= = yPYqnNy NM WM gy VMNHM ww Mmmm AS oe PS mm 2 m om Z-£z Cer n 4 ies) J ioe ooo Sco n Cc YO wee BNNMNHNNUHnNHUNND . — .) oo M. corymbosa (Labillardiére) Guil- Loxodiscus aumin BAUT L. coriaceus J. D. Hooker EMD T M. deplanchei (Baillon) Guillaumin E U T Podonephelium M. macrocar, chlechter E \US P. homei iGbeeshartd Radlkofer EMI T M. myrtoidea (Baillon) Guillaumin E I T Storthocalyx M. novaecaledoniae (Vieillard) En- ay aa pancheri (Baillon) Radikofer E UT er M. pomaderridifolia (Baillon) Guil- ag i oa ro = Guill . . . ffi aed (Royen) Aubrévi E\.US ~ _— uillaurnin B. baueri (Montrouzier) alvin hee oe i Oxant B. brevipedicellata (Royen) Aubré- O. ems be Bundi § previp edicellata (Royen) Aubre O. brevipes Sto E US ville pies B. crebrifolia (Baillon) Aubréville E US ee eee eae E AUT B. lasiantha (Baill Aubrévile eer O. neocaledonica (Guillaumin) Ta- - lasiantha ( e on) Aubreville he E US B. novocaledonica (Dubard) Au- svi oe Sarcomelicop B. sebertii (P Pi ey S. pepe Guillaumin E MU T C mi iti (Pancher) Pierre or. Pat sah pe ona C. deplanchei (Baillon) Aubréville EU S 2 ancl P. S. Green EMI T c. ae (Baillon) Aubréville E U Ss Zieri Iteilum Z. yeh iar Virot BUS 4 baillo ii (Zahlbruckner) Baillon E US Zieridium A fepinecidiotion (Guillaumin) Z. melicopaefolium Guillaumin EMI T Aubréville E als Santalaceae I. pinifolium (Baillon) Aubréville E US ayaa I, rheophytopsis (Royen) Aubré- nii — E ous ville E US E. elavatu Stau EU T Leptostylis E. neoc sian. Schlechter & L. filipes Bent Esl Tt EUS L. gatopensis Guillaumin E US E. Gi pilentnowes Endlicher P MU T L. goroensis suport EUS pseudocasuarina Guillaumin EMU T L. longiflora Bentham E US E. spathulatus Schlechter & Pilger EU S L. micrantha fe vins EUS Sapindaceae L. petiolata Vink EUS Arytera Ochrothallus e lepidota Radikofer E MU T at Srancii Gaiters & Du- bard) Guillau EsUT ic ee (Baillon) Radlkofer E US O. litseiflorus Guiliguenin E US Cupanio, Planchonella Cc. slomeriflora Radlkofer Ew] T P. contermina Pierre ex Dubard E US C. inoplea Radlkofer EWUT P. crassinervia Dubard BUT Dodonaea P. daenikeri Aubrévill BUS &. angustifolia Lit: PiU T P. dictyoneura (Baillon) Pierre EB: Ug D. vis cosa Cia Jacquin Pxsl T P. kaal Aubré E US Gongro P. koumaciensis Aubréville E US We parvfols Radlkofer eA T P. reticulata (Baillon) Pierre BE aut P. thiensis Aubréville E MU S C. “asteroide Guillaumin Buc § P. vieillardii (Baillon) Dubard E US G. crenata Radlikofer om) YT Pycnandra G. glauca (Labillardiére) Radlko- P. carinocostata Vink a suT fer EMI T P. decandra (Montrouzier) Vink E U s G. koniamboensis Guillaumin Bred S P. Raminensis Aubréville E UT G. pectinata Radlkofer EMI T Pyrilum G. villosa Radikofer EMI T P, aa it Aubréville E UT Rhamnoluma R. calomeris (Baillon) Aubréville R. deplanchei (Baillon) Aubréville R. lecomtei (Guillaumin) Aubré- ville Sebertia S. gatopensis (Guillaumin) Aubré- Trouet T. Abkeloneie (Vink) Aubréville T. lissophylla Pierre ex Baillon Saxifragaceae Quintinia Q. oreophila (Schlechter) Schlechter . parviflora (Schlechter) Schlechter Q. resinosa (Schlechter) Schlechter Simaroubaceae Sou S. cardioptera Baillon s. trifoliata Baillon Smilacaceae Smi S. ligustrifolia A. DC. S. neocaledonica Schlechter S. csidicabhade Labillardiére S. plurifurcata A. DC. S. purpurata J. R. & G. Forster S. tetraptera Schlechter Solanaceae olanum 3 iter Lew ie eicentes tet S: vaciniide Schlechter Sterculiace Maxw ellia M. lepidota Baillon S. —— Brongniart & Gris S. munda S. Moore Thymelaeaceae BD D. brachyblastophora Steenis Lethedon L. cordatoretusa Aymonin L. leratii (Guillaumin) Kostermans L. microphylla (Guillaumin) Kos- termans L. oblonga (Schlechter) Koster- mans L. salicifolia (Labillardi¢re) Ay- — 175 — ae ge mm Mm = | esMesMesHeoHeses = Chae 44n4n4 mmm mmm ssc eae es A44444 fs "0 tH ma om oem monin EMI T Wickstroemia W. indica (L.) Meyer P Mi Ff Ulmaceae Celtis C. conferta Planchon P. F FT C. hypoleuca Planchon EE. 2 T Verbenaceae Gmelina G. neocaledonica S. Moore Est His Neorapinia N. collina (Montrouzier) Moldenke E UT O. crassifolia Viro E MU T O. coat Vieillard E MU T O. paseo les S. Moore cae, Be 8 O. Se ade: jg a! Oi O. neriifolia iniouiliss Beau- visage bo ee. Bs O. pittosporifolia Guillaumin E: US O. pulchella Labillardiére : Seay Oe Q: ee Vieillard ex Guil- lau E Us O. sessilifolia Dubard EE? &s O. sororia Daniker Ee U's sia i agi Guillaumin E MU T Pre P_ ‘obruniote R. Brown jeg a itex V. evoluta Daniker nS V. rapinii Beauvisage E MU T — ey “deplanchet hiatus nia & Gris ex Guillau E @'T A. pleteer ine ie (E. G. Baker) Guillaumin & Thorne E J 8 A. pancheri Brongniart ae ae A, Leia Brongniart E S — H. ios (Vieillard) Schinz & Gui EMI T Tea terenagg Bubbia . Sp. EeeuU T Zygogynum SD: Bovey s — Loman se peilaris Schlechter EB RES Xyridaceae ‘yris X. guillauminii Conert Ewes X. neocaledonica Rendle Ee ous X. pancheri Rendle Es — 176 — ANNEXE II LISTE DES GENRES NEOCALEDONIENS DE MAQUIS ET LEUR DISTRIBUTION PHYTOGEOGRAPHIQUE SYMBOLES UTILISEs : 1, présent dans la région ; 2, concentration d’espéces dans la région ; 3, 4, 5 (dans la colonne Afrique) signifie respectivement Madag ascar, Mascareignes, Sy ebacede Lettres Aes la colonne Type de Distribution) : A, Pantropical ; B, Néocale édonien ; C, Paléotropical ; do- Australien ; E, Endémique ; F, Indo- sre ig ~ G, Malés siano-Papou -H, Australien ; I, Australo- Papou ; J, Pacifique-Subantarctique ; K, Subantarctique ; L, Paci fique. oo a g a2 Lo} o 3 e ry ett 23 a UTOPFOLTPOAPMOLUMITAMHOCAULTPOrOryormMmmMPrPOOMP,A—wWOO Type de distribution No et Nouvelle-Calédonie NN helia Erythroxylum (sect. Coelocarpus) Coronanthera Solmsia Scaevola (sect. Scaevola) Ancistrachne Aristida Bothriochloa Cymbopogo Montrouziera Plectranthus — 178 Afrique Malésie Nouvelle-Guinée — tet Nouvelles-Hébrides — et Nouvelle-Zélande Fidji mh Pacifique Nord Polynésie Samoa-Tonga Amérique OMOOS SS MPP SSCCHMHOSMPSSEMOF-MOFSOMBTOWMTOATCOODD Type de distribution —— Nouvelle-Calédonie tN NN WN Adenodaphne Beilschmiedia Cassytha Cryptocarya Endiandra Litsea Arthropodium Tapeinosperma Archirhodomyrtus Pie naa (Myrtus p.p.) Callistemon Carpolepis Cloezia (Moorea) Cupheanthus eocary Syzygium, Caryoph yllus, Jambosa Tristaniopsis Uromyrtus — 1799 — Afrique —_pae — eet Nouvelle-Guinée Australie eee Pee ee ee ee St Be No—— — —— DK be NN wee RO Salomons eee ee ee Nouvelles-Hébrides Lord Howe Nouvelle-Zélande Fidji — eee Pacifique Nord Polynésie SOO T=-SCMOMErILSMMMIT-COoPOOPOWPUCOHKALTO—CAKArULyY OY Oy ‘Type de distribution Nr Nn Nouvelle-Calédonie NWN NN Xanthomyrtus Xanthostemon Nepenthes lax Jasminum Olea Osmanthus (sect. Nothosmanthus) Gonatostylis Megastylis Microtis ajus Sarcochilus Spathoglottis me ened Thelym Oxalis ont Neocaledonicae) Beaupre Virotia (Macadamia p.p.) Alphitonia — 180 — Afrique Asie N= — Wo tet eet et — ee ee et et tt tt Se eel ceaiill cnenetlll ceeenlill nll el — eee = t Nouvelle-Guinée feet eet eet ie eet feet sais hss echo Australie — tt PD DO oe et et ee BO — ee POD Salomons — et et et — tt et et et Nouvelles-Hébrides Lord Howe Norfolk — — Nouvelle-Zélande Fidji i et ee ce ce el Pacifique Nord Polynésie Samoa-Tonga OOH IMM MMAGMOFOMPMOMMITFUTOLOFMOMrOVVOTITwWMAANANnO Type de distribution i) Nouvelle-Calédonie NP Gouania Ventilago Atractocarpus Bikkia Coelospermum Cyclophyllum Gardenia Guettarda Ixora Morinda Normandia Plectronia (Canthium) otria sychot Randia Gongrodiscus Loxodiscus Leptostylis Ochrothallus — 18] Afrique i a Malésie Nouvelle-Guinée ek pet Australie — — ee ee PO Nouvelles-Hébrides Nouvelle-Zélande Fidji ee a i ee at Pacifique Nord Polynésie — i a Samoa-Tonga Amérique AMIMOMMMOMS-$AOCOMIFSOMMOMeH+TMIMTO>-PrPOM>S SD .POWUWM>Y>d Type de distribution Nouvelle-Calédonie SIUOPs[eD-a]JOANON uonnqtuisip ap odA enbuowy Bsuo0]-eowRs dISQUA]Od PION onbyoed (pl apurlyZ-a][oAnON SOPLIQIH-Se[PANON suOWO[eS alerisny aguIneg-d]Joanon atsg[eWA aIsy anbuyy — 182 — Planchonella Pycnandra Pyriluma NAN nN == #423 Rhamnoluma Lethedon (Microsemma) Wickstroemia Sebertia Trouettea nN AnwWOoONWaAx¢Mttuodtomatowmad nN _ —_ nN fatewot : megistoph ylla sieje eta ie ele 0 oe» 0 Ole ue Se 66 Sib e BYP 6 ole 0 we 6 ere a oe leaf blades wv neal the veinlets prominent, finely reticulate ; fruits with deep se _ fissures extending from pre one a a eet REFERENCE Hart ey, T. G., 1982. — A revision of the genus Sarcomelicope (Rutaceae). Aust. Journ. Bot. 30 : 359-372 Yes USL, Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 2 : 191-193. Description d’un Tristemma (Melastomataceae) nouveau du Gabon H. JACQUES-FELIX Résumé : L’espéce décrite, Tristemma vestitum, est affine de T. involucratum Benth., des foréts de montagne de |’Ouest africain Summary : The described species, ele i vestitum, is allied to 7. involucratum Benth., from montane forests of West Afr Henri Jacques-Félix, Laboratoire de , ee mee Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France Certaines espéces de TJristemma, comme 7. mauritianum J.F. Gmel. et quelques alliées, sont assez largement répandues, et ont des caractéres fluctuants souvent embarras- sants. D’autres ont des caractéres mieux définis avec des aires plus restreintes. L’espéce ici décrite, 7. vestitum, appartient a cette derniére catégorie, ce qui = sa découverte récente, grace aux prospections attentives de J.-J. FLoret & A. M. Lou Tristemma vestitum Jac.-Fél., sp. nov. A T. involucrato Benth., floribus heptameris, indumento calycis densiori, indumento ramorum foliorumque strigoso nec hirsuto, differt. uffrutex prostratus, berg strigosus, agp anisophyllus. Folia elliptica vel elliptico-lanceata ; petiolo 1-1,5 cm longo ; | -3 x 5-6 cm ; 5(7) nervis adscendentibus. Flores heptameri, solitari, Stricte involucrati a 8 Dhacrels "opanthian alge fulvis, plus minusve crispis, omnino obsitum. Sepala ciliata, post anthesin reflexa. Stamina 10 mm longa. Ovarium ad apicem setulosum Type : Floret & Louis 1453 (holo-, P ; iso-, Libreville). Herbe subligneuse, prostrée, modérément anisophylle, rameaux floriferes a l’aisselle des petites feuilles, délicatement strigueuse dans ses différentes parties ; rameaux subangu- laires, + 3-5 mm de diamétre. Feuilles a pétiole long de 1 a 1,5 cm, canaliculé ; limbe ellip- tique a elliptique-lancéé, environ 2,5-3 x 5-6 cm, parfois un peu dissymétrique a la base ; acumen peu évident, obtus ; face supérieure plus densément strigueuse que la face infé- rieure ; marges entiéres ; 5(7) nervures ascendantes, peu visibles dessus, saillantes dessous. Inflorescences involucrées, uniflores, terminales sur les tiges et rameaux latéraux, sub- Sessiles au-dessus de la derniére paire de feuilles pétiolées. Involucre formé de huit bractées, les deux premiéres herbacées, strigilleuses, oblongues, 4 x 10 mm ; les suivantes papyracées, — 192 — hii Seon fife id Vii (fy ; Tika l\ HS ; : MR {iy} ih ie x wee i hi : a im ame Wet i wi (yt bits y Wii at vey x Avie ee ie “ ie ye \! Hey Wy AN ei WH AW Wd ete tg FI; a seme vestitum Jac.-Fél. : 1, rameau fleuri x 3/4; 2, 3, bractées, externe et peg de rinvor pee bouton floral x 3,5; 5, byhecaae et ovaire aprés anthése x 3,5 ; 6, étamine X 6,8. (Floret 4 Todt 1453). — 193 — glabrescentes, sauf quelques soies dorsales et cils apicaux, largement ovales, 8 x 7 mm, obtuses 4 émarginées, recouvrant la fleur jusqu’a hauteur du calice (a |’anthése). Fleur heptamére' ; hypanthe 8 x 8 mm (aprés anthése), densément recouvert de soies fauves, tuberculées a la base, + crépues au sommet, longues d’environ 2 mm, disposées sans ordre a la base, puis plurisériées vers le haut sur cing a six émergences annulaires, peu sail- lantes, presque contigués, le revétement étant ainsi complet. Sépales triangulaires, 3 x 4 mm, glabres sur le dos, modérément ciliés, nettement imbriqués, réfléchis aprés anthése. Pétales non observés. Etamines a anthére longue de 3,5 mm et filet de 5,5 mm, pédocon- nectif court, les deux lobes claviformes. Ovaire libre sur la moitié de sa hauteur, conique, densément sétuleux vers le haut, les derniéres soies formant collerette autour de |’apex craté- riforme. Style, fruit et graines non observés 4 complet développement. MATERIEL ETUDIE : Floret & Louis 1453, Gabon, région de |’Estuaire ; 5 km NW de Mebba, envi- ron 0°28 N-9°45E. Vieille forét secondaire ; sol argileux. Plante suffrutescente, + prostrée, pétales roses (25.9.1983) C’est manifestement avec 7. involucratum Benth. que cette espéce présente le plus d’affinités, par ses fleurs solitaires et le type d’indument de |’hypanthe. L’heptamérie intro- duit une différence immédiate, mais nous ignorons si ce caractére est constant chez tous les individus de ce taxon. En effet c’est une structure trés inhabituelle. Méme chez les Melasto- mataceae néotropicales, chez lesquelles ce nombre s’observe assez fréquemment, ce n’est jamais un caractére fondamental. En Afrique nous ne connaissons que Guyonia ciliata Hook. f., normalement 5-mére, qui présente variablement de 4 a 7 pétales. De toute maniére, 7. vestitum se distingue suffisamment de 7. involucratum par son indument géné- ral, ses feuilles moins lancéées-acuminées, son indument hypanthial lui-méme différent, etc. Cette espéce porte a quinze le nombre connu des Tristemma, et a sept celui des espéces du Gabon. BIBLIOGRAPHIE JAcQuEs-FELIx, H., 1976. — Le genre Tristemma Jussieu (Melastomataceae). Bull, Mus. natn. Hist. at., Paris, 3° sér., Bot. 28 : 137-207. JACQUES-FELIx, H., 1983. — Mélastomatacées. Flore du Gabon 25, 168 p. 1. Le nombre des loges de l’ovaire n’a pas été vérifié ; voir aussi aux observations sur la valeur de ce carac- tere. 1 Oi a2Sqe9 ea ity a4 fee oh dime ean’ er Bull, Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4¢ sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 2 : 195-206. The new genus Ornichia (Gentianaceae) from Madagascar J. KLACKENBERG Summary : A new genus in the Gentianaceae, Ornichia Klack., endemic to Madagascar, is described. Four new combinations are made, viz. O. lancifolia (Baker) Klack., O. madagas- cariensis (Baker) Klack., O. madagascariensis subsp. pubescens (Baker) Klack., and O. triner- vis (Desr.) Klack. Typifications, maps, a key and drawings of all taxa are given. Résumé : Un nouveau genre de Gentianaceae, Ornichia Klack., endémique de Madagascar, est décrit. Quatre nouvelles combinaisons sont établies : . madagascariensis (Baker) Klack., O. madagascariensis subsp. pubescens (Baker) Klack. et O. trinervis (Desr.) Klack. Une clé de détermination est proposée ; tous les taxa sont typifiés, illustrés et localisés. Jens Klackenberg, Botaniska institutionen, Stockholms universitet, S-106 91 Stockholm, uede. INTRODUCTION The majority of the species belonging to the genus Chironia L. occur in South Africa but some species are known from tropical Africa and Madagascar. In Madagascar Chiro- mens belong to the polymorphic species Chironia linioides L., endemic to the Cape Pro- vince, and are probably wrongly labelled. Except for the species of BAKER mentioned above one more taxon has to be transferred to Ornichia, viz. Lisianthus trinervis Desr. (1789). This species was transferred to Tachiadenus Griseb. by GRISEBACH in 1838. How- ever, it seems to be a forgotten name, and HUMBERT (1963) in the revision of Tachiadenus for the ‘‘ Flore de Madagascar ”’ did not mention this taxon. The type specimen has prov- ed to represent a fourth taxon within Ornichia. Ornichia is endemic to Madagascar and found in the eastern and southern parts of the island. Three species and one subspecies are recognized, viz. O. lancifolia (Baker) Klack., O. madagascariensis (Baker) Klack. with the subspecies pubescens (Baker) Klack., and O. trinervis (Desr.) Klack. Material has been examined from BM, K, P and S (abbreviations according to HoLm- GREN et al., 1981). — 196 — AFFINITY Ornichia is closely related to the large and widely distributed genera Exacum L. and Sebaea R. Br. as well as to the Madagascan endemic Tachiadenus, but shows little affinity to Chironia. Chironia is characterized by e.g. unilocular ovary with parietal placentation and coriaceous anthers with endothecial walls with a net of thick bars. Ornichia on the other hand has bilocular ovary with axile placentation, a character which refers this genus to the subtribe Exacinae of Giuc (1895) comprising Exacum, Cotylanthera Bl., Sebaea R. Br., Lagenias E. Mey. and Belmontia E. Mey. of which the latter two usually are includ- ed in Sebaea. Cotylanthera is a small Asiatic genus of specialized saprophytes without chlo- rophyll and seems to be more distantly related to Ornichia than Exacum, Sebaea and Tachiadenus. The latter genus was put by Gmc (1895) in the tribe Tachiinae but is pro- bably better placed in Exacinae (see also KLACKENBERG, 1985). Ornichia, Sebaea and Tachiadenus all have delicate anthers with the walls of the endothecial cells with more or less parallel bars, not reticulate as in Chironia. These delicate anthers open by longitudinal slits. On the contrary, the anthers of Exacum are coriaceous and open with apic pores. The endothecial cell walls in Exacum are furnished with small perforations (KLACKEN- BERG, 1985 : 15, fig. 5). The anthers of Ornichia are furnished with an apical outgrowth (gland) which is also a prominent feature of many species of Sebaea and Tachiadenus. On the other hand the seed morphology of Ornichia is similar to that found in many species of Exacum and Tachiadenus, i.e. small cubical seeds with star-shaped testa cells (Pl. 1, B). Ornichia is more or less hairy, which distinguishes it from the other genera in Exacinae and in fact from most other species within the family. The hairs are simple and a (Pl. 1,A). Pubescence is rare in Gentianaceae but is present in Orphium E. Mey., monotypic South African genus differing from Chironia mainly in this character. The pubescence in Ornichia and Orphium, both formerly described as Chironia, is, howevet, most probably a parallelism. No closer relationship between Orphium and Ornichia can be suggested as they differ in all the characters discussed above, e.g. the structure of the ovary, the seeds, and the anthers, as well as in other characters. rom the discussion above it can be concluded that Ornichia is not closely related to Chironia but shares several characters with different genera within the tribe Exacinae as well as with Tachiadenus, but differs by the unique character of being hairy. Conse- quently, it is recognized as a separate genus. ORNICHIA Klack., gen. nov. Genus novum generat, caulibus et foliis plus minusve pubescentibus et praesertim a Chironia ovario biloculari, ab Exa ntheris rimis dehiscentibus et a Sebaea floribus caeruleis differt. Herba vel fruticulus hier vel multo ramosus, plus minusve pubescens ; rami non nisi ad par iy caulis superiore vel inordinate dispositi, nonnunquam numerosi e basi divergentes, erecto-patentes Ve divaricati. Caulis subquadrangularis vel plerumque teres, quadrilineolatus ; lineae in paribus oppositls duobus approximatioribus. Folia decussata, integra, anguste elliptica vel elliptica vel late ovata, Das! Pi. Pe i gi —_ (SEM) : A, A’, leaf hairs Gs rence madagascariensis ; AC. in . seed of O. madagascariensis ; C, poilen grain of O. rvis. cales : A, A’, 40 um; B, 100 A’, Perrier de la Bathie "9042 (PF); -“ Bosser 18606 (P).- <, Fitba "10043 anal — A, Me Whirter “326 (P) ; (P) sensim in petiolum brevem attenuata, non amplexicaulia, acuta vel obtusa, (uni-) vel tri-parallelinervia. Flores pentameri, actinomorphi, solitarii vel plerumque in cymis mono- vel dichasialibus terminalibus vel axillaribus. Calyx non nisi ad basim coalescens ; lobi ovati vel anguste ovati vel triangulares, basa- liter superpositi, a, apicem versus gradatim decrescentes, acuti vel acuminati, carinati vel anguste alati. Corolla petalis basaliter connatis et in aestivatione contortis, violacea vel pallide violacea vel caerulea ; tubus aliquantum | g lobi ntes, elliptici vel obovati, acuti vel obtusi vel apiculati, cum parte vel tubo toto in statu fructificanti decidui. St ub istantia sub sinibus inserta ; fila ali- quantum longa vel brev a, I san non exsertae et in an plus minusve cohaerentes aut exsertae et librae, plus minusve oblongae, basaliter profunde fissae, ad apicem appendici parva, rectae Sed Sa SI if inusve curvatae praesertim ad apicem, rimis ad basim dehiscentes. Pollinis ratia, prolata, parva axe polari 17-22 p diametro granul aequatoriali 15-20 ym ; exinium striato-reticulatum ; striae perforatae. Ovarium hitlindine ovulis in — 198 — placentis axilibus numerosis. Pain filiformis, rectus. Stigma integrum vel leviter bilobatum. Fructus capsularis, ellipticus vel plerumque ovatus vel late ovatus, apicem versus attenuatus, coriaceus et septi- cidale bivalvis ; septum pnt steers Semi ina numerosa, minuta, angulata ; cellulae testae parieti- bus stellatis TyYPE-SPECIES : O. lancifolia (Baker) Klack. A moderately to much branched erect, + hairy herb or shrublet ; branches at the upper part only or irregularly set along the stem, sometimes many diverging from the base, erecto- patent to divaricate. Stem subquadrangular to usually terete, 4-lineolate ; lines situated close to each other in two opposite pairs. Leaves decussate, entire, narrowly elliptic to elliptic to broadly ovate, attenuate at the base and tapering to a short petiole, not amplexi- caul, acute to obtuse, (1-)3-parallel-nerved. Flowers pentamerous, actinomorphic, solitary or usually in terminal or axillary mono- or dichasial cymes. Calyx only at the very base coalescent ; lobes ovate to narrowly ovate to triangular, overlapping at the base, gradually tapering towards the apex, acute to acumi- nate, keeled to narrowly winged. Corolla with the petals basally connate and in aestivation contorted, violet to pale violet to blue ; tube rather long ; lobes spreading, elliptic to obo- vate, acute to obtuse or apiculate, deciduous in fruit together with part or whole of the tube. Stamens inserted in the tube at a distance below the sinuses : ; filaments rather long to very short, free ; anthers not exserted and + cohering to each other in a ring or exserted and free, + oblong, deeply cleft at the base, with a small appendix at the apex, straight but often when dry + bent especially at the apex, dehiscing by slits to the base. Pollen grains isopolar, radially symmetrical, 3-colporate, prolate, small with polar axis 17-22 ym and equatorial diameter 15-20 um ; exine striato-reticulate ; striae with perforations. Ovary 2-celled with many ovules on axile placentas. Style filiform, straight. Stigma entire to faintly bilobed. Fruit a capsule, elliptic to usually ovate or broadly ovate, attenuate at the apex, coria- ceous and septicidally 2-valved ; septum partially coriaceous. Seeds numerous, minute, angular ; testa cells with star-shaped walls. Ornichia is an anagram of Chironia. KEY TO THE SPECIES L.- Leaves, narrowlyr Cigtic wings 00 Bilis Bali acciiusia eked tien’ nts Gein. ecaceped erat O. lancifolr 1’. Leaves. clliptic:ie.evate to broedly. oumte ns inca peuia sees Geusan « cdoneaccolvos., ‘ccumontoce ai 2. Corolla tube long (up to 9 mm), anthers included... .. 2... 0.0. cece ccc ccccccece. O. trinervis 2’. Corolla tube short (ca. 5 mm) ; anthers protruding....................... O. madagascariensis Ornichia lancifolia (Baker) Klack., comb. nov. — Pl. 2 » SA — Chironia lancifolia Baker, J. Linn. Soc., Bot. 25 : 334 (1889). Lectotype (here selected) : Baron 5480, chiefly from North-West Madagascar (K ; iso-, P)- =—_— = A, habit x 0,5 ; B, dissected flower with calyx removed x 3; C, flower in fruit Pl. 2. — Ornichia lancifolia : (A, Decary 16445, P ; B-D, Homolle 516, P). with corolla removed x 3; D, anthers x 12. Erect herb or shrublet, 15-80 cm high, often branched from the very base with erect branches or branched at the upper part of the stem only, erecto-patent. Leaves usually Narrowly elliptic but often revolute especially when dry and then linear, 15-60 x 2-5 mm, acute, (1-) 3-nerved, slightly hairy to almost glabrous. Calyx lobes 4-6 x 1.5-2.5 mm. Corolla : tube 5-9 mm long, longer than the calyx, cylindrical below but vase-shaped above, violet to blue or white ; lobes 5.5-9 x 2-5 mm. Anthers exserted, free, not prominently peal along the margins of the slits or at the apex, 3-3.5 mm long. Capsule 4.5-6.5 x -9-3.5 mm. — NOMENCLATURAL NOTE : BAKER (1889 : 334) cited a BARON specimen no. 5480 from Antsihanaka. I have not found any specimen annotated as being from Antsihanaka but have chosen as lectotype a sheet Baron 5480 (without locality) from Madagascar at Kew. DISTRIBUTION AND HABITAT : The area of O. Jancifolia is distinctly disjunct. The northern population has been collected several times around Lake Alaotra but also further north near the towns Befandriana and Mandritsara. The southern population is known from the far south-eastern part of the island with its northernmost collection from the southern tip of the Isalo Mts. It is recorded from an elevation of 400 to 1550 m but has usually been collected between 800-1200 m in evergreen forest and savoka as well as in prai- ries. Flowering specimens are known from March to April and July to January. Notes : O. Jancifolia is similar to O. madagascariensis subsp. pubescens in habit and flower morphology but is easily distinguished by its narrow leaves. It differs also in being only sparsely pubescent to almost glabrous with only short hairs (Pl. 1,A’). The disjunct distribution of this species is striking but the two populations have the same morphological variation and no differences can be observed between them. SPECIMENS EXAMINED : d’Alleizette s.n., Tamatave, SE du Lac Alaotra, 1300 m, 1905 (P); Baron 5480, chiefly from North-West Madagascar (K, P); Basse s.n., Madagascar, 23.5.1931 (K) ; Bosser 1045, Tamatave, Andilamena, 1953 (P) ; 16650, Tamatave, Lac Alaotra, Est de Vohimenakely, 1962 (P) ; Cours 66, Tamatave, Mt Ankaraoaka (Ankaroka) au SE du Lac Alaotra, 1300 m (P); : Alaotra, entre Menasaka et Ambodiriana, bords du Maningory, 1944 (P) ; Humbert 2820, Tulear, plateaux et vallées de |’Isalo, 400-1000 m, 1924 (P) ; 6977, Tulear, bassin supérieur de I’Ionaivo, affluent du Mananara, ca. m (P) ; 12126, Tulear, Hte vallée de la Manambolo, affluent de I’lonaivo, ca. 1100 m (P); 12259, vallée moyenne du rare pres d’Anadabolava, Mt Vohitrosy, 800-850 m, 1933 (P); 18019, junga, entre Mandritsara et Andilamena, 900-1 m (P) ; Humbert & Cours 17462, Tamatave, Mt Ankaraoaka (Ankaroka) au S Lac Alaotra, 1200-1400 m, 1937 (P); Morat 4248, Fianarant- Majunga, Seuil de Mandritsara, Antsiasiaka, 850 m, 1974 (P) ; Perrier 9042, Tamatave, Est du Lac Alaotra sur le Maningory, ca. 800 m, 1912 (P) ; 9073, Tulear, Isalo aux environs de Benenitra, bassin de l’Onilahy, 1910 (P) ; 9074, Tulear, Isalo, environs de Benenitra, Mt Ambatolahy, ca. 1000 m, 191 (P) ; 1/4984, Majunga, entre Mandritsara et Andilamena, 1922 (P) ; Ramarokoto 5049 RN, Tulear, Canton de Behara, Distr. Androy, 1953 (P) ; Saboureau 5049, Tulear, Behara-Androy, 1953 (P) ; Sey- rig 374, 374B, Tulear, environs d’Ampandrandava, entre Bekily et Tsivory, 1200 m, 1942 (P) ; s. coll. N 3 p o om a i B = 3 om pet) - ° = a. ts) a a ‘?) p =} - ° — 3 oO a a ts) =) a. ol o n 2) x Zz we rel 2 1 ; Bot. Tananarive 5893, Tulear, env. du Massif d’Ampandrandava, 1200 m, 1943 (P); 2937, 3029 : Tamatave, Analanonomby, forét du Nord du pays Sihanaka, 1937 (P) ; 5497, Majunga, Befandriana Nord, Andrafiabe, 1942 (P). Ornichia trinervis (Desr.) Klack., comb. nov. — PLUS: $32 — Lisianthus trinervis Desr. in Lam., Encycl. méth. 3 : 659 (1789). — Tachiadenus trinervis (DEsr.) GrisEB., Gen. sp. Gentianearum : 201 (1838). HOLOTYPE : Commerson s.n., Madagascar (P-JU 6990). a _ — 201 — Pl. 3. — Ornichia trinervis - A, habit x 0,5 ; B, dissected flower with calyx removed x 3; C, flower in fruit with corolla removed x 3 ; D, anthers x 12. (A-D, Debray 1729, P). Erect herb or shrublet, up to ca. 1 m high ; branches irregularly set along the stem, crecto-patent. Leaves elliptic to usually ovate, 20-40 x 10-20 mm, acute to obtuse, 3-nerv- ed, hairy. Calyx lobes 3-4.5 x 1-1.5 mm. Corolla : tube 5-9 mm long, much longer than the calyx, cylindric from the base to the lobes, violet to blue ; lobes 4-6 x 2-3 mm. Anthers not exserted, + cohering to each other in a ring, prominently papillate along the margins of the slits and at the apex, 1-2 mm long. Capsule 4-5 x 2-3 mm. DISTRIBUTION AND HABITAT : O. trinervis is restricted to a small area in the hills near Fort Dauphin in the far south-eastern part of Madagascar and from the western slopes of the mountains in the high part of the Manenanara river, tributary of the Mandrare. It has been collected up to 900 m in forest. Flowering specimens are known from January to February, July to August, and October. — 202 — Notes : O. ¢rinervis is very similar in habit to the sympatric O. madagascariensis subsp. pubescens. O. trinervis is distinguished, however, from all other taxa of the genus by its long narrow corolla tube which encloses the anthers. The anthers are also conspi- cuously papillate along the margins of the slits and at the apex. The papillate margins at the dorsal side of the anthers adhere to each other forming a cylinder around the style. Through this construction of the dorsal theca walls adhering to each other, the anthers, though being introrse, open outwards. This species is also distinguished by having very short filaments which are much shorter than the anthers. On the contrary, the other spe- cies have filaments more or less as long as to much longer than the anthers. Fruiting specimens of O. trinervis are difficult to distinguish from O. madagascariensis subsp. pubescens. However, the petioles of O. trinervis of normal-sized leaves (2-2.5 cm long) are 3-4 mm long while in O. madagascariensis subsp. pubescens the leaves of the same size have petioles only ca. 2 mm long or shorter. PECIMENS EXAMINED : TULEAR : Cloisel s.n., Fort-Dauphin (P) ; Commerson s.n., Madagascar (P) ; Croat 31784, along road through mountain forest in Chaines Anosyennes from Fort-Dauphin to Ranomafana, 1-28 km from Route 10, 100-350 m, 1975 (P) ; Debray 1729, Station forestiére de Man- dena Fort-Dauphin, 1972 (P) ; Decary 10043, Fort-Dauphin, Pic St Louis, 3-400 m, 1932 (P) ; 10402, Distr. Fort-Dauphin, Col de Tanatana, 1932 (K, P) ; 10420, Distr. de Fort-Dauphin, Massif de Beza- vona, 1932 (P) ; Homolle 1743, Madagascar (P) ; Humbert 5838, environs de Fort-Dauphin, forét de Manantantely, 60-300 m, 1928 (P) ; 596] bis, environs de Fort-Dauphin, entre le Pic St Louis et la er, 1-25 m, 1928 (P); 13889, Bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, pentes occidentales des montagnes entre |’Andohahela et |’Elakelaka |’Aniampanga, rive g. de la riv. a- ramy, en — de Mahamaro, 8-900 m, 1934 (P); Leandri & aon 4287, haut bassin de la Mananara, R.N. 11, entre Imonty et le Col de Tsilotsilo, 400-1900, 1960 (P) ; Scott Elliot 2604, Fort- Dauphin a Pp); S. coll., s.n., Fort-Dauphin, open meadows, bio soil (BM). Ornichia madagascariensis (Baker) Klack., comb. nov. — Pl. 4; 5,C. — Chironia madagascariensis Baker, J. Linn. Soc., Bot. 18 : 273 (1881). LecToTyPE (here selected) : Langley Kitching s.n., Madagascar, Coast to Capital (K ; iso-, P). Erect herb or shrublet, up to 1 m high, with branches irregularly set along the stem OF branched from the very base with long branches, erecto-patent to divaricate. Leaves ellip- tic to ovate to broadly ovate, 5-40 x 3-25 mm, acute to obtuse, 3-nerved, hairy. Calyx lobes 2.5-5 x 1-2 mm. Corolla : tube 4-5.5 mm long, about as long as or longer than the calyx, cylindrical below but + vase-shaped above, violet to pale violet to blue ; lobes 5-7.5 x 2.5-5 mm. Anthers exserted, free, not prominently papillate along the margins of the slits or at the apex, (1-) 1.5-2.5 mm long. Capsule 4-6.5 x 2.5-4 mm NOMENCLATURAL NOTE : BAKER (1881 : 273) cited a specimen without number collected by KircHING between Tamatave and Antananarivo. There is no specimen with such annota tions in the herbaria examined. BaKER’s types ought to be found at Kew. There is on¢ specimen at Kew collected by KITCHING, between ‘‘ coast to capital ’’? which corresponds well to the protologue and is chosen as lectotype. — 203 — Pl. 4. — Ornichia madagascariensis : A, A’, habit x 0,5 (A, subsp. ee a A’, subsp. pubescens) ; B-D, subsp. pubescens; B, dissected flower with calyx remo C, flower in ens with corolla serpoved x 3 ;,D, anthers x 12. (A, Bosser 16778, P; A’, ca 226, P; B-D, Humbert & Cours 17634, P). — oe DISTRIBUTION AND HABITAT : O. madagascariensis is distributed along a considerable part of the eastern coast of the island. It is known from Fort- -Dauphin towards south to near Lake Alaotra towards north, with O. madagascariensis subsp. madagascariensis mostly near to and north of the river Mangoro and O. madagascariensis subsp. pubescens towards south. It has been collected mostly in forests. O. madagascariensis subsp. madagascarien- sis is also recorded on shadowy cliffs and near streams. It has been collected up to 1200 m altitude. It flowers throughout the year. Notes : O. madagascariensis subsp. madagascariensis differs from O. madagascariensis subsp. pidisahe as well as from the other species of Ornichia by its low habit. It is usually a much-branched low shrublet with small elliptic leaves. The leaves of O. madagas- cariensis subsp. pubescens are usually larger and ovate. Furthermore, the anthers of O. madagascariensis subsp. madagascariensis are ca. 1.5 mm long or sometimes up to 2 mm, while those of O. madagascariensis subsp. pubescens measure ca. 2 mm or some- times more. Although the differences usually are very noticeable they are not absolute and some specimens gathered from areas contiguous to the two subspecies are intermediate. However, these taxa are mostly allopatric ; they are, therefore, considered as subspecies. KEY TO THE SUBSPECIES 1. Taller herb or shrublet usually > 15 cm high ; larger leaves > 1.5 cm long, usually 1.5-3 cm...... Ri SS ae ee ee ie madagascariensis subsp. peer aor 1’. Low much-branched herb usually < 15 cm high ; leaves < 2. 5 cm long, usually 1-1.5 cm.......-- ee ee et ae O. madagascariensis subsp. madagascariensis O. madagascariensis (Baker) Klack. subsp. madagascariensis. Erect but low herb, 2-20 cm high, usually branched from the very base with long + divaricate branches. Leaves ovate to broadly ovate to usually elliptic, 5-25 x 3- 15 mm. Anthers (1-) 1.5-2 mm long. SPECIMENS EXAMINED : TAMA : Baron 1572, Central hea saan aa sae fone Perinet, Ambavaniasy, 1962 (P) ; Boe 4474, Distr. Tamatave, Cant n Manga 925, Distr. Ambatondrazaka, Onibe, 800-1000 m, 1938 (PY Dewy 14193 (morphologically interme: i 33,R Zahamena, 1941 (P) ; I 7988, forét de l’Est, Fanovana, 1942 (Ps 18370, Sud de Moramanga, “Ano- sibe, 1942 (P) ; Dequaire 27845, Sahamalaza (Samalahaza) (P) ; Garnier 140, entre Tamatave et Tana- narive, 1869 (P) ; Homolle 804, Madagascar (P) ; Humbert 1992, Prov. d’Andovoranto, Distr. de Moramanga, forét Omah A tes: ee oe de la « route de la Reine » a 3 km au sud du village n., Coast to Capital PYG so Te pull 9022, forét J! dasinestee pres de net, 00 m , 16025, ibid., ca m (P); 12602, Bassin du Manongotra, 400 m 63, Bassin inf. du Man- goro, ca. 300 m (P); Rakoto Jean de Dieu & Ramasokoto 1584, Distr. Ambatondrazaka, Canton Manakambahiny Est, Sahamalaza, 1948 (P): Mekounaa> 592, P.K. 196, route de Tamatave, 1966 (P) ; s. coll., s.n., Herb. du Petit-Thouars s (P). — 205 — QO. madagascariensis (Baker) Klack. subsp. pubescens (Baker) Klack., comb. et stat. nov. — Chironia pubescens BakeR, J. Bot. 20 : 172 (1882). LECTOTYPE aie selected) : Baron 291, Central Madagascar, edges of forest near Tanala, top of great ridge (K ; Fr Erect herb or shrublet, up to 1 m high, with branches usually irregularly set along the stem, erecto-patent. Leaves ovate to broadly ovate, 15-40 x 10-25 mm. Anthers (1.5-) 2-2.5 mm long. SPECIMENS EXAMINED : d@’Alleizette s.n., Fianarantsoa, forét de Marovitsitra, tyes 16.11.1924 (P); Armand s.n., Fianarantsoa, environs d’Ivohibe, ca. 1200 m, 1924 (P); Baron 291, Central Madagascar, near Tanala, ‘aio of great ‘ade Chic: Bosser 18606, Fi anarantsoa, Ihosy, route Ranot- sara-lakora, 1963 (P) ; 18919, Fianarantsoa, route de Fort Carnot (Ikongo), 1964 ; Deans Cowan n., Tanala, 1880 (BM); Decary 4777, Fianarantsoa, Prov. Farafana anga, Befotaka, 1926 (P); 4939, Fianarantsoa, Prov. Farafananga, Midongy du Sud, 1926 (P) ; 10823, Tulear, Distr. du Fort- Dauphin, Ivondro (Evondro), 1932 (P) ; 11022, Tulear, Fort-Dauphin, Col du Tsitongabarika, 1932 (P, S) ; 13651, Fianarantsoa, usa , 1938 (P) ; 13724 (morphologically intermediate between the subsp.), Fianarantsoa, Mt Vatovavy, Manan njary, 1938 (P) ; Humbert 3177, Fianarantsoa, forét a l’est d’Ivohibe, ca. 1000 m, 1924 (P) : 5838 p.p., Tulear, environs de Rosipemphing forét de Manantantely, 60-300 m, 1928 (P) ; 13889, Tulear, shed ‘de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, pentes occidentales des montagnes entre |’Andohahela et P’Ekalelaka rm i een. rive g. de la riv. Aka- i” Pl. 5. — Know distribution of Ornichi O. lancifolia (OQ = approximate locality); B, O. srinervis ; C, O. madagascariensis (W = subsp. Fe oie, VY = approximate locality ; @ = subsp. pubescens). — gm my, en amont de Mahamavo, 800-900 m, 1934 (P) ; 2036/, Wmaxt forét de Manantantely prés Fort- Dauphin, 50-300 m, 1947 (P) ; Lantz s.n., Fianarantsoa, Bena mana, 1881 (P) ; s.n., Fianarantsoa, nakara, 40 m, 1881 (P); s.n., Fianarantsoa, Zazafotsy Hanae oped 1881 (P) ; S.n., Manakana, 900-: 1000 m, 1881 (P) ; s.n., Madagascar (P) ; McWhirter 226, Tulear, Col de Manangotry, 60 km NW of Fort-Dauphin, 300-630 m, 1968 (K, P) 4 pane 5530, Tulear, Ankevohevo, Ranomafana, 1965 (P) ; Razafindrakoto 350], Fianarantsoa, Canton Ivongo, Distr. Ivohibe, R.N. 5, 1951 (P) ; 11579 as ibid., 1961 pets Perrier 9068, vallée du sR Nt ca. 650 m, 1911 (P); 12602, Bassin du Manam trana, 400 m, (P). KNOWLEDGMENT : uch obliged to Mr G. HeRNER, Stockholm, for helping me with the identifications of old bit little ee collection sites. I also want to thank Mr H.-E. WaANNToRP, Stockholm, for improving the manuscript. REFERENCES BAKER, J. G., 1881. — Notes on a collection of Flowering Plants made by L. Kitching, Esq., Madagascar in 1879, J. Linn. Soc ot. 18 : 264-280. BAKER, J. G., es —~ RE a to the Flora of Central Madagascar. J. Bot. 20 (in new series 11) : 169-173. Baker, J. G., 1889. — Further contributions to the Flora of Madagascar. J. Linn. Soc., Bot. 25 : 294-350. DESROUSSEAUX, , 1789. — Lysianthe. Jn Lamarck, J. B. DE (ed.), Encyclopédie méthodique. Bota- nique ie Pails # 658-662. Gic, E., 1895. — Gentianaceae. In ENGLER, A. & PRANTL, K. (eds.), Die natiirlichen Pflanzenfami- lien 4 i Leipzig : 50-108. GRISEBACH, A. H. R., 1838. — Genera et species Gentianearum. Stuttgart. eee P. K., KEUKEN, W. & SCHOFIELD, E., 1981. — Index herbariorum |. The herbaria of the orld. Ed. 7. Rect. Veg. 106 : 1-452. oe H., 1963. — Les Gentianacées de Madagascar. Adansonia, ser. 2, 3 (3) : 343-351. KLACKENBERG, J., 1985. — The genus Exacum (Gentianaceae). Opera Botanica 84 : 1-144. LaMaRCK, J. B. DE, 1789. — Encyclopédie méthodique. Botanique 3. Paris. Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 2 : 207-212. New hosts of Striga angustifolia (Scrophulariaceae) P.N. Rao, B. V. N. Reppy & B. V. RAGHAVA SWAMY Summary : An assessment of the host range of Striga angustifolia (D. Don) Saldanha was made in grasslands dominated sd Aristida hystrix Linn. f. Nineteen new hosts comprising ten monocots (eight grasses) and nine dicots were recorded indic cating a broad host range. these seven species are first ae onde 3 for the genus Striga expanding its host range from Lto 36. Résumé : Une étude est faite dans les prairies dominées par Aristida hystrix Linn. f. pou recenser en divers hétes de Striga angustifolia (D. Don) Saldanha. Dix neuf hétes tnt comprenant dix Monocotylédones (huit Graminées) et neuf Dicotylédones, indiquant une large gamme e plantes parasitées, ont été repérés. Parmi ces espéces, s des hétes nouveaux, ce qui porte a 36 (au lieu ny 17) le nombre de taxons parasités par le genre Striga. P. N. Rao & B. V. Boeken Swamy, Department of Botany, Nagarjuna University, Nagarju- nanagar 522 510, A.P. B.A. Hens nition of Botany, Govt. Junior College, Darsi, Prakasam District, A.P. India INTRODUCTION According to MUSSELMAN et al. (1978) until 1969 the parasitic behaviour of chlorophyll- containing members of Scrophulariaceae was considered to be just little more than a biolo- gical curiosity. Recently the importance of the host range data for the implementation of quarantine measures was emphasized (LANGSTON et al., 1979). PARKER & REID (1979) expressed much concern about the lack of published information or even discussion on this question. Host range of Striga gesnerioides (Willd.) Vatke in USA was assessed by EPLEE & HERBAUGH (1979) and EPLEE (1979) drew attention to the serious deficiencies in authentic records of host plants. Further, controversy prevails regarding the host range of Striga spp., whether it is broad (Kuyt, 1978) or narrow (PARKER, 1979). HosMANi (1978) gave a classified list of hosts of the five witchweed species that occur in India, but the host range of Striga angustifolia was little studied. These lacunae explain the undertaking of this investigation. S. angustifolia is a destructive semiparasitic weed of grasslands of Guntur and Krishna, fairly rich agricultural districts of South India. Its host range is the subject matter of this paper — 208 — METHODS The populations located in the grasslands of Nagarjuna University, Guntur (16°24’ N, 80°33’ E) were studied during August-December over a three year period between 1978-80. i because of their dark violet coloration, noticeable the day after collection. Voucher specimens of 8: angustifolia and hosts are preserved in the Nagarjuna University Herbarium (B-101 to B-124). Iden- tification of all host species was done with the help of the Regional Herbarium (MH), Botanical Sur- vey of India, Coimbatore, South India. OBSERVATIONS The enumeration of hosts includes : a) first host records for the genus Striga ; b) first host records for S. angustifolia ; c) confirmations of earlier host records. POACEAE The general contention is that witchweeds prefer grasses and in the present study nine more grass hosts are added with three confirmations. They are : 1. Alloteropsis cimicina (Linn.) Stapf : First host record for the genus Striga. 2. Aristida hystrix Linn. f. : A very important species responsible for the perennation of the parasite. Even seedlings of the grass cannot escape the attack by mature individuals of the hemiparasite (Pl. 1, /). 3. A. setacea Retz. : This is another new addition to the host range. This weed appears late in the rainy season but could not escape the attack, possibly serving as a good source of nourishment in the more mature phases of the parasite. 4. Brachiaria reptans (Linn.) Gard. & C. E. Hubb. : New host for S. angustifolia. 5. Cynodon dactylon (Linn.) Pers. : New host for S. angustifolia (Pl. 1,2, 3). 6. Dactyloctenium aegyptium (Linn.) Pal. Beauv. : New host for the species. 7. Digitaria ciliaris (Retz.) Koeler : New host for the species. 8. Heteropogon contortus (Linn.) Pal. Beauv. ex Roem. & Schult. : Haustoria were found on the perennating organs of H. contortus (Andropogon contortus), thus confirming an earlier report. — 209 — 9. Panicum psilopodium Trin. : New host for the species. 10. Panicum ramosum Linn. : The infection of a large number of Panicum species including P. ramosum Linn. was reported earlier (SAWYER, 1925). This is a case of confir- mation. 11. Paspalum scrobiculatum Linn. : This minor cereal of many parts of drought stric- ken South India is found to be seriously infested by species of Striga. KUMAR & SOLOMON (1941) noted its susceptibility to most species of Striga including S. angustifolia. Our observations also corroborate existence of S. angustifolia on P. scrobiculatum, especially in the dry arable light soils. 12. Tragus roxburghii Panigrahi : New host for the species (Pl. 1, /). MONOCOTYLEDONEAE OTHER THAN POACEAE 13. CYPERACEAE : Cyperus triceps (Rottb.) Endl. A widespread sedge in the early phases of succession of grassland was parasitized by S. angustifolia. New host for the spe- cies. 14. COMMELINACEAE : Cyanotis cristata (Linn.) D. Don. New host record for the spe- cies (Pl. 1, 4) DICOTYLEDONEAE LEGUMINOSAE : Here are a few more new records to be added to the list of HOosMANI (1978) 15. Alysicarpus monilifer (Linn.) DC. : New host for the species. 16. Desmodium triflorum (Linn.) DC. : New host for the species. 17. Zornia gibbosa Spanoghe : Next to Aristida hystrix Linn. f., this is the most com- mon species in the rainy season. Seedlings and adult plants were parasitized. First record for the genus Striga. 18. CONVOLVULACEAE : Haustoria of S. angustifolia on Evolvulus alsinoides (Linn.) Linn. constitute first documentation of this parasite. New host record for the genus Srriga. 19. EUPHORBIACEAE : In the areas investigated, S. angustifolia on Phyllanthus virgatus 8 . was recorded for the first time as a host for any species of the genus Striga. Pepa : Mollugo nudicaulis Lamk. First host record for the genus sea? (PI, 21; Wee : The occurrence of haustoria on the tubers of Portulaca pilosa Linn. was noted. Even ephemerals are thus not spared from attack. First host record for the parasitic genus. RUBIACEAE : KuMAR & SOLOMON (1941) recorded Oldenlandia aspera (Roth) DC. and Borreria pusilla (Wall.) DC. as hosts for S. angustifolia. Haustoria on two additional members of this family are now recorded. — 210 — 22. Oldenlandia corymbosa Linn. : Haustoria on the roots of this species is now docu- mented for the first time (Pl. 1, 6). 23. Borreria articularis (Linn. f.) F. N. Williams plants, young and old, by seedlings of the parasite is also common. the genus cain The infection of B. articularis First host record for i) nme OLAR DELUXE 1994/5 Ae 2 Striga angustifolia on Aristida hystrix a and pie roxburghii (right) ; Ciiiide dactylon ; 3, enlarg a view of roots in ustifolia on tighacsagedts: cristata ; 5, lia on pie sie nudicaulis - , S. angustifolia on Niemen corymbos. y aes meg beet on ustifo- — 211 — An interesting aspect of the present study is that two or more individuals attack a single host plant and a single parasite individual shows haustorial connections with more than one host species (Pl. 1, /) DISCUSSION While ninety hosts (67 graminaceous and 23 non graminaceous species as hosts for Striga asiatica) are so - listed (SAWYER, 1925 ; KUMAR & SoLomon, 1941), only 17 weeds (11 grasses, 2 sedges, 1 legume, 2 members of Rubiaceae and | of Polygalaceae) were on record for S. ae RA other than the crops rice, sorghum, sugarcane, maize and tomato. The present record of haustorial connection of S. angustifolia on nineteen more species belonging to seven families clearly indicates that the potential host range could be arge. An important observation is that at least seven host records (all dicots except one) are new for the genus Striga itself which indicates a need for a more intensive survey of host range of witchweeds. The broad host range provided here is in consonance with the views of Kut (1978). The record of its exclusive occurrence on graminaceous roots and remarks on its restricted host specificity have to be modified. MUSSELMAN et al. (1979) and MUSSELMAN et al. (1982) mentioned that witchweeds favour grasses except Striga gesnerioides. S. angustifolia also seems to equally favour broad leaved hosts along with S. gesnerioides. NHaustorial penetration of different hosts may not be equally beneficial to the parasite. KuuT (1969) cautioned against over interpre- tation of negative evidence. Thus, any individual of S. angustifolia is capable of attacking a relatively wide range of hosts of unrelated taxa. oO attachments to non-living objects were observed. Haustoria are abundant on adventitious roots at least in the mature plants that ensure a continual supply of haustorial contacts. The connection between the parent root and the body of the haustorium is fra- gile and easily broken during excavation. Both the primary and secondary roots are capable of producing haustoria and small roots are often ws in the regions of high haustorial frequency. One or other genera in Poaceae, Leguminosae, Euphorbiaceae, Convolvulaceae and Rubiaceae are already mentio- ned as hosts of ‘Sea spp. (KUMAR & SOLOMON, 1941 ; MUSSELMAN et al., 1978) but the occurrence of Striga angustifolia on Mollugo pion (Molluginaceae) and Portulaca pilosa (Portulacaceae) constitute the first report in these families. The value of such broad host range is, however, questionable because it seems rather apparent se any species of Striga, which attacks wide range of dicots, has a very broad spectrum of host. The real understanding of host range at least in this group, must await studies of initial host contact and seed germination as well as culture studies, where rates of growth can be quantified in respect to different host species. The susceptibility of hosts may vary from one geographi- cal region to the other. Acknowledgements : We are grateful to Prof. Lytton J. MussELMAN of old Dominion University, No for critically going through the manuscript and making ee, for improvement. Thanks e due to Dr C. ParKER of WRO, Oxford for encouragement and to . A. S. Rao for facilities. Finally, BVNR is shanktot to CSIR, India and BVRS to BSI, India el the award of aan fello- ship — 212 — REFERENCES EPLEE, ak E., 1979. — The Striga eradication Te Seay in the United States of America. Proceed- gs of the second International Symposium on Parasitic Weeds, Raleigh, U.S.A. : 269-272. ede ‘ E. & HERBAuGH, L., 1979. — sited gesnerioides in the United States of America. Ibid. : 91-93. HosManl, M. ane 1978. — Striga. A noxious root Parasitic Weed. University of Agricultural Sciences, Bangalor Kuurt, J., Tee — The biology of parasitic flowering plants. University of California, Berkeley. KuutT, J., 1978. — Host selection by parasitic angiosperms. Proceedings of the first International Symposium on Parasitic Weeds, Upsala, Sweden Lancston, M. A., ENGLIsH, T. J. & Epies, R. E., 1979. — Witchweed (Striga asiatica) eradication in United States of ‘America 5 Proceedings of the second International Symposium on Parasitic Weeds, Raleigh, U.S.A. : 273-277 MUSSELMAN, L. J., Nick Rina Dis is IELD, R. A. & Ocporn, J. E. A., 1979. — Field notes on Nigerian Striga (Scrophulariaceae). "Sida 8 : 196-201. MussELMAN, L. 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IMPRIMERIE NATIONALE 6 564 002 5 BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE Fondé en 1895,. le Bulletin du Muséum d ‘Histoire oe est devenu. a partir de 1907 : : Bulletin du de divers nee a Science : Scteaie: spate: i, eae série ee 1895 a 1928) comprend oe ‘tome par an is ] 3 34), divisé chacun en fasciéales regroupant divers pepe 2¢ strié (années 1929 A 1970) a la méme présentation tome (t. 42), six fascicules par 3¢ série (années 1971 a 1978) est également Sicaesttietie: Le Bulletin os dis divisé en cing. ete aiken paraissent par fascicules séparés (sauf pour l'année 1978 ov ils ont été regrol upés par fascic ules senate Durant ces années chaque fascicule est nurhéroté a la suite (n" 1 4 522), ainsi i qu a pee ae de chaque Section, < soi : Zoologie n™ 1 a 356; Sciences de la Terre, n* a a 70; Botanique, a” 1 a3 ; Ecologie genérale, eek: érie débute avec l’année 979. Le Bulletin est divisé en trois hate ; Zoolosie, bio logie et et. écolo- ‘ gie animales ; B-: Botanique ustoriaie én 1981 avec la revue Adansonia) ; C : Soa, de la ae paléontologie, | geologic, miniéralogie. La revue est trimestrie! elle ; les articles Sont emer en Lesa muméigs nk an pour ‘cha- e des Ss ions ;-un tome annuel réunit. wads trois. Sections MEMOIRES DU “MusEUM NATIONAL ‘D'HISTOIRE NATURELLE _’ Collection a pétiodicité ierégauere: se abuhvisant depuis isnt en auatre series. spécialsees A, Zoologi a B, Botanique ; C, Sciences de la Terre ; bid Sciences Besse | Derniéres parutions dans fa série B: reat Cae a eae eae YT. 28. . RoQUuEBERT, -F; == ipeadinan au. cours de la conidiogenése chez i spices cham- M. Analyse des phénomnes pignons mieroseopiques._ 1981, bie se ery f;. de 1 ars fig., 4 tabl.” ge . Me pollen et des Gardéniées (Rubiacées) du Gabon ‘Morpholo- be ~MALPLANCHE, les stomates. eet jendanges Grote: 1985, 1 18 p. 45 fig... 16 pk; 18 tab TY. 30. Amorce, £. — des Apocyns Tabernaemontanoldées ameéricaines. 1985, 216 p., 76 ph | Le Boer, — Lege ne (gms, Mine) ae Saag eta ie ee, isoge: I pl. - pete PUBLICATIONS: DE ‘LPASSOCIATION DE BOTANIGUE TROPICALE a B. 1) : (Laboratoire de Phanérogamie du 1 Muséum, 16, rue Buffon, 75005 . Patis, tél. 43.36.47 25. ce La Source as W).. ee : }. Commercialisée par le Cameroun a omit THerbier Nation, B.P.. 1601, . Yaounde) 2. k eee eels i St BULLETIN du MUSEUM NATIONAL D’ HISTOIRE NATURELLE ae ‘S/, rue Cuvier, 75005 Paris eee e peer : Professeur ae R. BRy¥Goo | ~ Section, B: ADANSONIA (BOTANIQUE) pata) Professeur Pu. -MORAT, Laboratoire de bien xia ~ Rédacteur > J. JEREM Comité de “teas ot iM ‘ae. Paris Ee: BouREAU, Paris E. -BHREN wponeen: “Vienne | -F. R.. Fosperc, a : i. Hate, ogee a oN Paris; . coe ue en ‘francais ouen aamapile consaerés: aux divers “aspects. de la ta borane: : aaa, lagioets, ene cemented: palyno- 4S see, ‘ publie d ‘wert Tie Bioxe — heat ECY oe cars do sur papier eee eo etre numérotées en. chiffres abes, és: & i BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 4° série, 8, 1986, section B, ADANSONIA, n° 3. SOMMAIRE — CONTENTS HALLE, N. — Les élatéres des Sarcanthinae et additions aux Orchidaceae de la Nou- Web eA rail oe es a a hE a Tet Cn ees ee es The elaters of the subtribe Sarcanthinae and additions to the Orchidaceae of New Caledo- PHAM-HOANG Ho. — Nouvelles espéces de Thymelaeaceae d’Indochine...........-. New species of Thymelaeaceae from Indochina. FRIEDMANN, F. — Révision des Araliaceae des Seychelles.....-..-.--+-+++++eeeees A revision of the Araliaceae of the Seychelles. TIRVENGADUM, D. D. & Sastre, C. — Etude taxonomique et systémes de ramifica- tion chez Aidia et genres asiatiques affins, et chez Brachytome (Rubiaceae)..... A taxonomic study and the shoot-sequence in Aidia and related asiatic genera and in Bra- chytome (Rubiaceae). Smitu, L. B., LEBRUN, J.-P., SToRK, A. L. & Wvest, J. — Un Xerophyta (Vellozia- ceae) nouveau d’Ethiopie méridionale........--++-+2:eeree etter eee e eset ees A new Xerophyta (Velloziaceae) from Southern Ethiopia. JEUNE, B. — Modéle de développement pour des feuilles basipétes de Dicotylé- i as oe cue ce Wie ee WRG Re Te ee eee A model for development of basipetal leaves of Dicotyledons. Layxa, S. — Caractéres polliniques et classification des Malvaceae libano-syriennes. . Pollen characters and classification of the Malvaceae from Lebanon and Syria. MISSOURI BOTANICA MAR 17 198 GARDEN Litmaay 215 241 245 297 301 325 Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 3 : 215-239. Les élatéres des Sarcanthinae et additions aux Orchidaceae de la Nouvelle-Calédonie N. HALLE Résu caractére fondamental chez de nombreux genres. Rencontrés chez toutes les Sarcanthinae, ils sont décrits et figurés pour les 13 genres de cette sous-tribu connus en Nouvelle-Calédonie. ier ; Chamaeanthus florenciae Hallé, C. brigittae Hallé et Sarcochilus gildasii Hallé. Une varié nouvelle de Sarcochilus hillii est également décrite et une combinaison nouvelle ¢tablie sous Hymenorchis. Summary : The endocarpic elaters of orchids, recognized by PRILLIEUX in 1857, are a funda- ta a in numerous genera. They occur throughout the Sarcanthinae, and are d r brigittae Hallé, Sarcochilus gildasii Hallé. new variety of Sarcochilus hillii is also described and a new combination proposed in the genus Hymenorchis. re & Nicolas Hallé, Laboratoire de Phanérogamie, Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France. La premiére mention de poils endocarpiques dans les fruits d’Orchidées parait remonter 4 1822. C’est pu PeTIT-THOUARS qui note, en parlant du placenta dans le fruit, que « dans beaucoup d’Epidendres il parait composé d’un grand nombre de filets capillacés, trés menus et élastiques ». Il figure, pl. 56, le fruit ouvert de son Angraecum recurvum (un Jumellea pour SCHLECHTER) en montrant bien la masse des poils endocarpiques. C’est Prituieux, en 1857, qui a reconnu la fonction de ces poils et a été le premier a les comparer « aux filaments hygrométriques que !’on a observés dans les fruits de Crypto- games, et que l’on a appelés élatéres ». I] note aussi que des observations restées inédites de BEER et de REICHENBACH, auraient bien antérieurement été faites vers 1844. Mais déja aupa- ravant le grand botaniste hollandais BLuME devait avoir fait des observations similaires poten le montrent les belles et précises figures de Rumphia parues en 1835 (tab. 197, 198, 00 En 1883, BaRBosA RODRIGUES montre a nouveau que les sutures valvaires présentent souvent des cils soyeux endocarpiques. « A la maturité du fruit ces cils se détachent et, par un mouvement propre, ils se lévent pour arracher les semences et les jeter au dehors ». — 216 — Tous les poils endocarpiques d’Orchidées ne sont pas des élatéres : ils peuvent étre des cils raides disposés en peignes ou en fanons de baleine comme chez Microtis ou ils retien- nent les graines (N. HALLE, 1977, p. 469; 1980, p. 178), en petits faisceaux comme chez Chrysoglossum ov leur réle n’est pas évident (N. HALLE, 1977, p. 258), parfois en brosses ou en papilles. La distribution et la constance de ces caractéres leur conférent une valeur morphologique sire ; ils sont donc d’un grand intérét taxonomique. Mais rarissimes en sont les descriptions, et le fait est que la carpologie est assez généralement méprisée des Orchido- ogues. La notion méme de poils hygroscopiques manque au glossaire de PAYNE (1978) et parait totalement méconnue chez les plantes a fleurs et Fougéres. LES ELATERES Le terme poétique de la langue grecque, f\arnp, qualifie celui qui pousse, qui chasse devant soi. L’emploi en est donc un peu abusif dans le cas des Coléoptéres Elateridae dont les adultes se projettent eux-mémes en l’air grace a un mécanisme de I’articulation de leur prothorax. Le premier emploi botanique remonte au moins a LinNE pour son Momordica elaterium L. (1753) qui devint Ecballium elaterium (L.) A. Richard en 1824. Or c’est en 1825 que A. RICHARD tente de généraliser l’emploi du terme « élatérie (elaterium) » pour qualifier un type de fruits secs qui projettent leurs graines par la déhiscence brusque des valves qui les composent, cas de certaines Euphorbiacées tri ou multicoques ; la figure qu’il donne est le fruit d’Hura crepitans L. Ce n’est pas a cet emploi, en réalité totalement délaissé, que nous nous référons, mais a celui de A. P. DE CANDOLLE qui appelle élatéres des trichomes simples ou rameux parti- culiers A des Hépatiques, et les fibres membraneuses trés remarquables particuli¢res aux spores des Préles, les uns et les autres élastiques et hygroscopiques, se mouvant sous l’e fet d’alternatives d’humidité et de dessication ; ils ont pour fonction trés précise de contribuer par leur mouvement a la dissémination des spores. FONT QUER (1953), réputé pour la qua- lité de ses définitions, mentionne que l’on applique aussi ce terme a des tubes fibriformes qui, chez les Myxomycétes facilitent la dispersion des spores par l’effet de leurs mouvements hygroscopiques. Chez Trichia (Mycétozoaires), les élatéres sont libres, cylindriques, acum!- nés aux extrémités et ornés de fines bandelettes hélicoidales faiblement saillantes ; elles rem- plissent avec les spores la cavité du sporange (PAVILLARD in Grassé, 1953). Ainsi la fonction et les similitudes morphologiques aussi bien que l’étymologie s’accor- dent a justifier l’emploi du terme élatére que nous reprenons a la suite de PRILLIEUX, a la lumiére de son emploi en Cryptogamie. La petitesse et l’extréme légéreté des graines d’Orchidées, s’accordent a justifier un certain rapprochement avec les spores de Crypt games. Les Orchidées 4 élatéres ont des graines parmi les plus petites, de 0,15 a 0,8 mm de longueur. Aucun des genres a longues graines, soit 2-3 mm chez Goodyera, 7) ropidia, Corymborkis ou Acanthephippium ne nous ont montré ce mode de dispersion. — on DISTRIBUTION DES ELATERES CHEZ LES ORCHIDEES Les élatéres sont inconnues des Orchidées Suroprennes, et il semble méme que leur absence soit générale chez les genres terrestres. Et c’est bien le cas en Océanie chez les genres suivants : Acanthephi, pe Acianthus, Caladenia, Calanthe, Didymoplexis, Epipo- gium, Eriaxis, Eulophia, Goodyera, Habenaria, Liparis, Megastylis, Nervilia, Orthoceras, Peristylus, Phajus, Prérostylis; Spathoglottis et Zeuxine. Une exception est Dipodium, ter- estre en Nouvelle-Calédonie, ce qui n’est pas le cas d’autres espéces indo-malaises, et pré- sentant ule ses fruits (trés rares) de longs élatéres. s les élatéres n’existent pas dans certains Rae pore et c’est le cas de Bul- boph Sele Coelogyne, Dendrobium, Glomera et Ober Ils sont au contraire abondants et d’observation facile (les fruits en alcool comme en herbier s’y aun ‘tres bien) chez SPR Ceratostylis, Earina, Eria, Mediocalcar, Octarrhena, Phreatia, Rhynchophreatia. On peut ajouter pour |’Afrique, Diaphananthe, Graphorkis, Prorat Papiionanthe, ie achya. Aucune flore ne mentionne ces poils hygroscopiques essentiels et si évidents. tribu des Vandeae en a montré dans tous les cas examinés et notamment chez les lcnen nie que nous avons explorées plus en détail. Les élatéres pourraient étre la régle dans toute la sous-famille des Vandoideae : pour le moment cela est 4 considérer comme une hypothése. La sous-famille des Epidendroideae serait par ce caractére beaucoup moins homogéne car certaines sous-tribus n’ont pas d’élatéres. Ce serait le cas des Glomerinae desquelles il faut exclure Agrostophyllum, malgré l’opinion de PERRIER DE LA BATHIE (1939) : ce genre, ainsi qu’Earina, présentent des élatéres (trés caduques), et pourraient étre des Podochilinae. Dans la sous-tribu des Eriinae il y a des éla- téres et le genre Eria devra étre épuré du minuscule et énigmatique Eria karicouyensis Schltr. qui nous parait d’attribution générique douteuse et dont le fruit est dépourvu d’éla- téres. On peut dés a présent qualifier les Glomerinae, Dendrobiinae et Bulbophyllinae de sous-tribus « anélatéres ». Mais l’ampleur des observations et récoltes qui restent 4 faire nous contraint 4 nous limiter présentement a la sous-tribu des Sarcanthinae car nous pouvons l’enrichir pour la Nouvelle-Calédonie, grace aux précieuses récoltes de nos amis H. S. & M. MacKee (aidés de plusieurs excellents prospecteurs que nous mentionnerons chaque fois), d’un lot copieux de nouveautés. STRUCTURE DES ELATERES. — PI. 1. Les élatéres d’Orchidées sont des poils simples, unicellulaires ; dans le fruit mar, et méme longtemps avant, ils sont creux, cylindriques, translucides et dépourvus de tout orne- ment ; leur diamétre est d’environ 20-50 um, et l’épaisseur de leur paroi d’environ 3 yum ; ils sont faiblement atténués vers leur extrémité et cette derniére est arrondie ou presque aigué ; leur longueur est de 10-40 mm ; leur base, fréquemment oblique est souvent un peu élargie, 10 um 0,05 mm pases Gam hearin . 1 0 Pl. 1. — a d’élatére de Micropera fasciculata (Lindley) Garay observé au M.E.B. Sore wae cylindrique de 34 um de dia agin ; une large déchirure oblique et l’écartement avec torsion de 1 montrent que i: peistinent? r de celle- t d’environ 3 pm ; elle est constituée d’une assise compacte bribe asi dont les fins t nrone hé Gechddns. all dextres, gv ae linés a environ 60° ; l’épaisseur de cette paroi parait, au moins le long de la déchirure, se pig cote en 2 0) coves superposées de torons paralléles ; la surface externe est Aaatiebenade liss ie = ae! t Pamorce de fen tune dans le sens des torons ; la surface interne est assez dis- ae striée Bie sur la lévre de la déchirure, des rides transversales de déformation, et ailleurs de iocres pe ope transversales D’aprés photographies sur échantillon MacKee 39049 ; les extrémités du Seis sont schématique en tau oblique, lorsqu’elle est détachée. En position de développement les élatéres sont assez généralement repliés sur eux-mémes vers le milieu du jeune fruit et contournent les masses séminales (jusqu’a parfois adhérer par leur sommet aux assises placentaires proches de la paroi carpellaire). Lors de la déhiscence les élatéres se torsadent sur eux-mémes ou entre eux en faisceaux. Les mouvements giratoires sont rapides en présence d’une gouttelette d’eau, plus lents en présence d’un souffle humide. Le vieux matériel d’herbier n’est pas toujours trés satisfaisant pour la mise en évidence des propriétés hygroscopiques dans leurs possibi- lités les plus spectaculaires. La tribu des Sarcanthinae étant trés homogéne par les caractéres endocarpiques, ce sont surtout les caractéres floraux classiques qui permettent la discrimination des genres. CLE DES SARCANTHINAE DE LA NOUVELLE-CALEDONIE ABLEAU 1. — Fleurs trés tie (sépale médian de moins de 3 mm) ou au contraire grandes (sépale médian de 5-6 mm ou plus) ef feuilles remarquables par leur grande taille, ou par leur petitesse, leur étroitesse, ou encore par leur absence. 1. Plantes a feuilles remarquables (denticules), ou trés étroites ou trés larges, ou encore absentes. 2. Feuilles linéaires cylindriques aOR s des Sarcanthinae il en existe chez quelques Dendrobium voi- sins du D. mortii F. 3. Labelle arrondi sans saccus ni éperon ; le mentum en forme d’onglet est pourvu d’une wos de petits lobes latéraux ; ellie Pin i de denticules staminodiaux dressés. 1, Luis 3’. Labelle aigu pourvu d’u un court éperon sacciforme ; ni mentum ni onglet ; caane a4 deat cules staminodiaun’ dréssés 2. 282221899 1 39, GR MGS POMS 0 tee Sih _ Schoenorchis 2; Feuiiles non aide a mais remarquables par leur taille ou leur forme, ou encore feuilles absentes. — 219 — 4. Feuilles absentes (ou trés petites et aun aprés le stade juvénile) ; racines parfois rubanées ; inflorescences parfois distique: re Fond de |’éperon pourvu d’un petit call POLO S. placadenes ae iscicel «ts 3. Microtatorchis 5’. Fond de Il’éperon dépourvu de tout callus...........-.--2+ +e ee eernees 4. Taeniophyllum 4’. Feuilles present es. 6. Limbe trés étroit présentant dessus un sillon médian (c’est le cas de 2 des 4 espéces du SEU re es REAL Bas 3 oe 5 a ee hs oo ee ss SEE 10. Sarcochilus genr 6". Feuilles a limbe large. 7. Marge du limbe finement denticulée.......... 6.6... sce e eee e eee e eee 5. Hymenorchis 7’. Trés grand limbe, 15-30 x 3-6 cm et plUsS...........---+e seer rere ees 6. Sarcanthopsis 1’. Plantes a feuilles non iogetan Soot tres sates et longues de moins de 3 ¢ Labelle aT am a 2mm, sa Bate saccus, mentum, charniére, onglet, Sobes latéraux ni cal- lus, et creusé d’un simple sillon meena, 1. Sask BSE. 0... I - 7. Drymoanthus 8’. Labelle 2 environ 3 mm dont un se éperon globuleux au fond duquel se situe un petit c callus feuilles petites et Pan Faroe seulement les formes de jeunesse............. icrotatorchis (voir aussi § 4 et ‘s ci-dessus) TABLEAU 2. — Fleurs moyennes ou petites (sépale médian d’environ 3,5 4 6 mm) ef feuilles non trés petites ni trés grandes (d’environ 3,5 a 12 cm de longueur) et moyennement larges. 1. Labelle inséré sur un mentum, ou nettement pourvu d’un onglet basal. 2. Labelle a oe médian saillant en rostre apical dont l’extrémité est aigué ou + trong ostre et tronqué, évidé sur la face supérieure ; ; présence d’un callus Saal transversal Tae datlotescesteelies formant un épi serré _ on au bout d’un long s m (cf. T. hystrix Bens ou 2D. aff. ) We oe wm bree eels ele me SUE © eee wee res Be TSR eRe ee ae latéraux + falciformes. ....-<:-e2-cer cee e ret et eme tt tees ha. maeanthus 2’. Labelle a lobe médian tronqué, bri¢vement acuminé ou émarginé au sommet et ne formant p un rostre ; callus 1 + 2 ou 2 + 2; lobe terminal + pubescent ; lobes latéraux aliformes ou Fal mes 10. Sarcochilus 1’. Ni mentum ni onglet 4 la base du labelle. 4. Labelle a gros saccus postérieur en place d’éperon ; fleur presque enti¢rement blanche ; grappe composée courte a fleurs un nA wr ins cues rens Oy epee rereier Fe? 11. Cleisostoma 4’. Ni saccus posterie ur ni éper Me : fleur jaune au moins en partie. Labelle 4 saccus aiterenk "subconique (presque un rostre) ; l’apex a igu du labelle la pa essus, tourné vers ee igre ; une paire de callus latéraux et un callus distal ei Ps bilobalé s.scawe tama.) o i562 on cae ee en a ak ee eh st ropera 5’. Labelle a saccus Mbidie subantérieur, subdigitiforme, a bord antérieur sbirong irs callus ; grappe simple et courte a fleurs un peu serrées sans scape not tab 13. Tra hones 1, LUISIA Gaud. — Une seule espéce en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv.-Caléd. 8 : 348, 1977) L. teretifolia Gaud. — Pl. 2, /-/0 Le fruit, 35-40 x 6-7 mm, est pédonculé sur 5-6 mm ; la déhiscence se fait par 6 fentes entre les valves placentiféres et les cétes stériles. : Elatéres : la pilosité interne du fruit est complexe ; elle comprend a maturité : d’une, part des bandes suturales de petits poils sinueux, longs de 0,2-0,3 mm, serrés en fines — 220 — brosses sur les marges des valves -Placentiferes ; ; d’autre part une masse fournie d’élatéres sinueux. Ils atteignent isolément 2 a 2,5 mm de longueur et environ 0,03 mm de largeur. Détachée, |’extrémité basale présente un petit élargissement oblique figurant la forme d’une pointe d’hamecon ; 1]’extrémité terminale adhére longitudinalement aux lames basales placen- taires. Les deux rangées placentaires finement festonnées, sont séparées par une fine céte longitudinale interne. MaT L ETuDIE : MacKee 31266, tes Golone: 31.5.1976 (fr. verts), P ; 40919, Koumac, Keone; 00. me 17.10, 1982 {vieux fr. bruns), P 2. SCHOENORCHIS Reinw. — Une seule espéce en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv.-Caléd., Dp: 375) S. micrantha Reinw. ex Blume. — PI. 2, /J-/4. Fruit sec sessile d’environ 3,5 x 2,5 mm, non compris les restes périanthaires. La déhiscence se fait par 2 fentes qui permettent a la valve placentifére adaxiale de former une « anse de panier » orientée vers le sommet de l’infrutescence. Les élatéres sont abondants, enchevétrés entre les masses des graines et a l’extérieur de celles-ci ; ils sont longs de 1-1,5 mm et s’insérent aux sutures des valves placentiféres ; détachés, ils présentent a la base une petite barbule d’hamecon. MATERIE : MacKee 38459 (leg. D. LETocART), Tchamba, Mbango, 50 y 20.12.1980 (vieux fr. ae “a 39420 (leg. D. Boyp), haute Tchamba, 50 m, 7.1981 (fr. verts), P 3. MICROTATORCHIS Schitr. — Deux espéces en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv.-Caléd., p. 388). M. oreophila Schltr. Fruit de 6 x 3 mm sans les extrémités, avant la déhiscence par une seule fente. Elatéres abondants, insérés trés obliquement et ascendants aux sutures, disposés surtout a 1’extérieur des masses séminales. MaTERIEL ETUDIE : MacKee 38232, Thio, Mt Siacions 1300 m, 7.11.1980 (fl. vert jaunatre et fr. verts), P ; Veilion 2061, Mt Do, 900 m, 28.10.1969 M. schlechteri Garay. — Pl. 3, 15, 16. Fruit de 7-9,2 x 3-4 mm sans les extrémités et avant déhiscence - cette derniére se fait par une seule fente. Les valves stériles ne se libérent pas et sont trés réduites. Elatéres abon- dants, les uns dirigés entre les masses séminales, les autres contournés et plutét extérieurs a celles-ci en direction des bases placentaires ; ils sont longs de 1-1,5 mm. MATERIEL ETUDIE : MacKee 38613, Thio, créte Nembrou — To Nde eu, 1150 m, 13.1.1981 (fl. jaune pale verdatre et fr. verts), P ; 38735 (leg. esr ae Mt Panié, 1500 m, 11.2.1981 (fl. jaune ver datre et fr. verts), P ; 42602 (leg. BEGAuD), Mt Mou, 900 m, 26.5.1985 (fr. verts), var. productilis Hallé, P. SS: 5 eg, emesis a en ce ee ee Pi. — 221 — 2. — Luisia teretifolia Gaud. : 1, fruit large de 7 mm ; 2, coupe transversale du fruit ; 3, 4, détail de ver 8m et Stériles ; 5, détail de valve portant les Lod et les élatéres ; 6, détail — placentas hauts de ne FE des adhérences d’élatéres A serheresite ntes ; 7, graine de 0,23 mm ; 8, bros Se urales, sre 0,5 mm 9, élatéres de 1,5 4 2mm; 10, bases d’ meet — Schoenorchis p Prccro Reinw. ex Blum iL, fruit vt d’env. Pte ; 12, fruit en coupe, largeur 2,2 mm, en oa la valve adaxiale ; "13, grain e 0,15 mm; 14, ay bases é élatéres. (1-3, 7-10, MacKee 40919 : 4-6, MacKee 31266 ; 11, MacKee 38459 ; 12- 14, MacKee 39420). — 222 — 4. TAENIOPHYLLUM Blume. — Quatre espéces en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv.-Caléd., p. 381 pour les 3 premiéres ; la derniére ci-apreés). T. fasciola (G. Forster) Reichb. Fruit de 33 X 6mm sans les restes du périanthe, et avant la déhiscence qui se fait par une seule fente. Elatéres abondants entre les masses séminales et souvent contournés a l’extérieur de celles-ci. Les bases détachées des élatéres présentent un petit empattement. MATERIEL ETUDIE : MacKee 38383 (leg. D. Boyp), baie de Kouakoué, 30.11.1980 (fr. vert clair), T. sp. aff. muelleri Lindley 1 A PL did. Cette espéce n’aurait pas été récoltée en Nouvelle-Calédonie avant 1979. Elle est trés comparable et probablement conspécifique 4 des matériaux minuscules récoltés aux iles Fidji. Le groupe étant difficile et les Orchidées des Fidji actuellement a |’étude, nous croyons plus prudent de ne pas statuer taxonomiquement au sujet de cette espéce. Les notes qui suivent ne concernent que les matériaux de la Nouvelle-Calédonie. Différe de 7. graptolitum Hallé par ses inflorescences gréles, a la fois courtes et pauci- flores, par ses racines non rubanées mais étroitement cylindriques, et par son anthere qui présente un bref apex retroussé. Il différe de 7. muelleri Lindley par son labelle non bilo- bulé a l’extrémité. Trés petite épiphyte a racines cylindriques étroites (diamétre de 2 a 3,5 fois celui du scape). Inflorescence gréle dressée de 14-17 mm 4 2-3 (4) fleurs ; scape cylindrique lisse ou portant des micropapilles éparses. Bractées de 0,6-0,8 mm. Fleur longue de 2,3-3 mm. Sépale médian de 1,7-2,5 mm jusqu’a sa base ou de 0,9-1,3 mm dans sa partie libre, la base du périanthe étant soudée en tube. Piéces périanthaires uninervées. Labelle de 2-3 mm dont l’éperon tourné vers I’arriére et long de 0,5-0,8 mm ; sommet du labelle en rostre avec une barbule d’hamecon. Colonne trés courte a joues allongées. Anthére peu convexe, subtrian- gulaire, large de 0,4 mm ayant vers l’avant un apex court retroussé, et vers l’arriére une paire d’oreillettes orbiculaires. Fruit de 3,8-5,5 x 1,6-1,9 mm, non comprises les extrémités, et avant la déhiscence ; bref pédoncule et piéces florales persistantes ; le fruit se vide par une seule fente. Nombreux élatéres contournés entre les masses séminales et a l’extérieur de celles-ci. Graines fusiformes de 0,28-0,30 mm. MarTERIEL ETUDIE : MacKee 37230 (leg. BEGAUD), base du Mt Mou, 200 m, 28.7.1979 (fl. jaune clair) ; 39843, ibid., 1.11.1981 (fr. vert jaundtre) ; 40545 (leg. BEGauD), déme de Tiébaghi, 600 m, 6.1982 (fl. jaune verdatre) ; 42423 (leg. BEGAUD), haute Riv. des Pirogues, forét Faux-Bon-Secour®» - m, 15.1.1985 (fr. jaune clair) ; 42893 (leg. J. Marin), Sarraméa, 100 m, 10.1985 (fl. jaunes). — ous P Une judicieuse suggestion de H. S. MacKeeE permet de soupconner l’identité entre cette espece et le fis minutissimum Schltr. que nous avions mis en synonymie en 1977 sur la base d’une détermination de KRANZLIN qui reste douteuse. Malheureusement, le type (Schlechter 15002, Paita, 250 m, fl. oct. 1902) parait perdu. a e — 223 — 00% Pl. 3. — Taeniophyllum vu : 1, fleur a sépale médian long de 2,5 mm ; 2, labelle + éperon = 3 mm ; 3, setpgne et labelle vus par des ; 46, peat s de labelles en hamecon a colonne de ote 0,7 mm latéralem : 8, a détachée re ree de 0.4mm; 9, cee de oitinle: longueur 0,25 mm ; 10, pied pease: 11, sommet d’ infrutescence, fruits sgn de 1,5-2 m —. coupe de fruit, diam. 2 mm ; 13, détail de coupe d’un fruit nice 14, graine de 0,3 mm. — Micro orchis schlechteri Garay var. peer yl : 5, oan dia ; 16, graine 0,4 mm. — Hyme kde serrulata (Hallé) a : 17, fruit d (1-4, Macnee #2893 5, 8, 9, MacKee 40545 ; 6, 10, 13, MacKee 39843 ; 11, 12, 14, MacKee pres ts, 16, aacites 42602 ; 17, MacKee 29045). — TE 5. HYMENORCHIS Schlitr., Feddes Repert. Spec. Nov. Regni Veg., Beih. 1 : 994 (1913). EspEcE-TYPE : H. javanica (Teijsm. & Binn.) Schltr. (bas. Oeceoclades javanica Teijsm. & Binn.). Ce genre de 6 espéces de |’Indonésie est nouveau pour la Nouvelle-Calédonie. Les limbes foliaires sont remarquables par leurs marges denticulées ; le labelle est soudé a la base de la colonne sans mentum ; il n’y a pas de callus dans |’éperon. H. serrulata (Hallé) Hallé, comb. nov. — Pl. 3, 17. — Saccolabium serrulatum HALLEé, Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., sect. B, Adansonia 3 (4) : 410, tab. 2 (1981). Type : MacKee 39115 (leg. BEGAUD), Nouvelle-Calédonie (holo-, P). Je suis redevable 4 T. M. Reeve, Highland Orchid Collection, Laiagam, Papua, N.G., d’avoir reconnu et attiré mon attention quant a la véritable position générique de cette espéce. Fruit avant déhiscence paraissant plein, de 15 x 2,2 mm ; piéces florales caduques et base subsessile. Elatéres suturaux entourant les masses séminales. Fruit déhiscent non vu. MaTERIEL ETUDIE : MacKee 29045 (déja cité, 1981), P ; 39522 (leg. BEGAUD), Mt Arago, oe m, 8.9.1981 (cult. Paita, fr. verts), provenant du méme peuplement que le n° 39//5 (/.c., 1981), P 6. SARCANTHOPSIS Garay, Bot. Mus. Leafl. 23 : 198 (1972). EspECE-TyPE : S. nagarensis (Reichb. f.) Garay (bas. Sarcanthus nagarensis Reichb. f.) des iles Fidji. Ce genre de 7 espéces d’Indomalaisie et de Mélanésie est nouveau pour la Nouvelle- Calédonie. S. warocqueana (Rolfe) Garay, /.c. : 199 (1972). — Pl. 4. — Stauropsis warocqueana RotFe, Lindenia 7, tab. 318 : 65 (1892) ; J. J. SmirH, Nova Guinea 8 (1) : tab. 42 (1909). Espéce décrite de Nouvelle-Guinée. — Vandopsis warocqueena (Retire) ScHLTR. in K. Schum. & LAUTERB., Nachtr. Fl. Deutsch. Siidsee : 225 (1905). — Stauropsis quaifei RoLFe, Kew Bull. : 64 (1909), décrit des Nouvelles-Hébrides. — Vandopsis quaifei (ROLFE) SCHLTR., Feddes Repert., Beih. 1 : 972 (1913). Grande plante épiphyte ou saxicole a tiges atteignant ou dépassant 2 m, a grosse tige cylindrique et entrenceuds de 4-5 x 2-2,5cm; gaines masquant les entrenceuds qu “elles égalent en longueur. Limbes épais de 18-30 x 3,5-6 cm, a sommet généralement émarginé, doublement arrondi et dissymétrique. Principales nervures secondaires espacées de 3-5 mm. eo eee — ee Pl. 4. — ultrcanthonele warocqueana fgg? Garay : 1, bouton de 7 mm ; 2, labelle ye le ores far co 9,5 mm ; 5, coupe de 5, $3; fleur, page ey 21 mm ; 4, fleur et labelle “o seven 1, _sépale médian de isle et colonne ; : 1 de la “ace interne du labelle ; 7, ela rae interne ‘du eae et de la colonne ; 8, ant vl large se | ; 9, deux des 4 éléments ge . pollinie, 1,2 et 09mm; 10, coupe Conaes ‘stérile 1 large An 2,6 mm ; i, trois long de 3,2 mm ; 12, coupe de fruit, ‘diam. 10,3 mm ; 13, 14, éla- teres de 2,5 4 3mm; 15, base d’élatére ; 16, graines de 0,4 mm. (1-10, MacKee 41116; 11, 12, MacKee 41242 ; 13. My eneedl 13082). — 226 — Grandes inflorescences en racemes de 22 4 33 cm, avec des branches latérales longues de 5- 15cm; rachis a entrenceuds de 1-4cm ; bractées inférieures embrassantes atteignant 10- 15 mm ; les supérieures cucullées longues d’environ 5 mm et espacées de 4-5 mm. Pédoncule floral long de 10-16 mm, + tordu et a 3 cétes saillantes. Fleur d’environ 2 cm de diamétre ; sépale médian obtus subspatulé de 9,5 x 5mm; pétales subrhombiques obtus, larges de 5,5 mm. Labelle a lobe terminal, 8 x 2,5 mm, relevé, a acumen subdigitiforme de 2 mm rabattu sur l’anthére dans le bouton ; un saccus (a), muni d’un sillon par dessous, précéde le lobe terminal et sépare les callus axiaux : l’un distal a la base du lobe terminal (5), Vautre proximal et bilobé (6) ; les lobes latéraux du labelle (y) sont cohérents a la base avec la base de la colonne, et de part et d’autre du mentum qui précéde le saccus ; ces lobes sont tronqués obliquement et s’ornent a l’intérieur de callus latéraux (8). La colonne est courte, environ 1,8 mm dorsalement sous l’anthére ; le clinandre est trés peu creux ; |’orifice stig- matique large sous un petit rostellum saillant. Anthére plus large que longue a bord anté- rieur faiblement saillant ; pollinie en deux paires d’éléments inégaux (chacun avec une face concave), protégée aetacins par une paire d’oreillettes orbiculaires (7). Ovaire trigone a sil- lons profonds. Fruit d’environ 33 x 10 mm avant pleine maturité, nettement triangulaire en coupe transversale, a piéces florales persistantes, et pédoncule épais et court de 0,5 mm. Valves placentiféres saillantes, valves stériles larges de 3 mm et comprimées ; élatéres sutu- raux nombreux en faisceaux bien fournis entre les masses séminales ; vieux fruits ouverts par une seule fente avec parfois l’amorce d’autres fentes ; élatéres totalement caducs, longs de 2,5-3 mm, a base munie d’un petit « eee » de 0,1 mm (PI. 4, 15). Graines médiocre- ment fusiformes, presque oblongues de 0,4 m Plante de littoral rocheux ou boisé, ou any irises aes et parfois sur les palétuviers. A été trouvée en forét au Vanuatu. MATERIEL ETUDIE : MacKee 41116 (cult., Mme BENJAMIN), Touaourou 30.12.1982 (fl.), P ; 4/242; ibid.3:-2. 1983 (fr. immat.), P. ATERIEL COMPLEMENTAIRE DU VANUA' : Bernardi 13082, Tanna, prés Isokoai, 17.5. 1968 i fr.), P ; Suprin NH 378, Santo, E de la foute Luganville- Vanafo, 1.4.1978 (jeunes et vieilles infl. Ur 7. DRYMOANTHUS Nicholson. — Une seule espéce en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv. Caléd., p. 351) D. minimus (Schitr.) Garay ; les dlatéres ont été observés et figurés (Fl. Nouv.-Caléd., tab. 143, 13, p. 353). NOUVELLES RECOLTES : N. Hallé 6989, baie Tina prés de Nouméa, 14.6.1979 (fr.) ; MacKee 33711, Dumbéa, baie de Koutio-Kouéta, 31.8.1977 (fr.) ; 36923 (leg. ee), coaeaer t E Mt Mou, 950 m, 20.5.1979 (fr. 7. 36934 (leg. BEGAUD), pente W Mt Mou, 500 m, 9 (fl., at 5th Haute Ouinné, 700m, 18.6.1979 (fr.) ; 42869 (leg. atiekogt” “Haute as ée, Ag 3.10.1985 (fl) 5 McPherson 2507, vallée Thy, 12 km NE Nouméa, 200 m, 5.4.1980 (fr.). — Tous g 8. THRIXSPERMUM Lour. — Une seule espéce en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv.-Caléd., T. histrix Blume vel sp. aff. ; les élatéres ont été observés et figurés (Fl. Nouv.-Caléd., tab. 144, 9, p. 354). ee — 227 — 9, CHAMAEANTHUS Schitr. — En 1977 (Fl. Nouv.-Caléd., p. 359) nous distinguions 4 espéces. La découverte de deux nouvelles endémiques rend nécessaire une nouvelle clé. A signaler que le C. robertsii (Schitr.) Schltr. n’a toujours pas été retrouvé en Nouvelle-Calédonie depuis 1907 : assez différent des autres espéces de la Nouvelle-Calédonie, il est en réalité assez voisin du C. brachystachys Schitr., d’Indonésie, espéce-type du genre. 5 espéces dont C. neocaledonicus (Rendle) Hallé sont des endémiques voisines entre elles. CLE DES CHAMAEANTHUS DU GROUPE NEOCALEDONICUS Nota. — Ce groupe pourrait avoir valeur de sous-genre ; en voici provisoirement les caractéres : limbe foliaire long de 2-8,5 cm ; inflorescence longue de moins de 9 cm ; labelle avec un rostre apical, avec des lobes latéraux aigus, et dépourvu a la base d’onglet gréle ; en Nouvelle-Calédonie seulement. 1. Rostre Die et appendiculiforme, un peu étranglé a la base ; hi latéraux du seh briévement arqués mais larges ; présence d’un saccus ; fleur vert pale ou blan _ ee Pre. . C. florenciae 1’. Rostre visodeei conique ou subcylindrique, non étranglé a la oe se. ee ani, fs la fois conique et large 4 la base en vue de profil, 4 sommet plus ou moins étroitement tron EN ak esis du labelle longs et soa ag : acs distal double et trés ouvert en vue fron- tale ; présence d’un saccus ; fleur jaune a labelle rouge...-.------+++-+++ ++: 2 rigittae a Lobes nem du labelle tras petits a Levant inirede ; callus proximal simple non visible n vu ntale ; pas a Saccus ; fleur vert trés pale ou blanche.........-.-- 3. C. a mar rdii qué ou biseauté, parfois atténué en pointe relevée ; la plus grande on du labell est entre le lobe latéral et le rostre ; présence d’un callus double ; fleur vert jaune pale a jaune p Pe APs s aw ee ieee CURR es ee ANU OS eth a sheer ess 6 “< 2 w lo) A oo ~ ot oO ES 5 o5 md a 3 fp i=] $5 fa’) > 2 io] ae) oo ° 5 = Ss ol oO wn + Q c oO ~ < Oo Q o R _3 co oo — | o ‘= niga =] o . Oo _ ° aA t a n ao = s Ss o } = pro arqué ou courbé en crochet, 4 sommet t obtus, tronqué ou biseaute, i teh aigu ; la plus rande longueur du labelle est entre la base (ou le menton) et le lobe latéral ; présence de deux callus doubles ; fleur jaunatre a labelle taché TE VIM. ca ce ceccseueee s. C. begaud: 1. Chamaeanthus florenciae Hallé, sp. nov. — PI. 5, I-11. Planta parva re affinis C. es (Rendle) Hallé, sed /abelli lobo terminali parvo appendiculiformi m longo, sacco obtu lobis lateralibus latis brevibusque, antnera apice valde €-marginorostat, jehalis latis Pons a aks angustatis uninervibus. Nuncupatio mea filia major Type : MacKee 38763 (leg. B&GAUD), Nouvelle-Calédonie (holo-, P). Petite épiphyte a tige simple longue de 3-7 cm, feuillée sur 1-4 cm, radicifere sur 1-4 cm (racines de 25 cm et plus), 4 entrenceuds de 4-6 mm, a gaines de 5-8 mm. Limbe foliaire sublancéolé de 4-7 x 0,6-1,3 cm, droit ou un peu courbe latéralement vers la base, obtus ou subaigu au sommet qui est faiblement dissymétrique ; 2 ou 3 nervures secondaires princi- pales par cété, espacées d’environ 2 mm. Inflorescence longue de 5-7 mm, 4 scape gréle — 228 — long de 2-5 cm ; rachis de la grappe un peu épaissi de 1,5 mm de largeur, ayant jusqu’a 12- 15 fleurs sur plus de 4 cm de longueur ; une bractée stérile a mi-longueur du scape ; brac- tées floriféres aigués de 1 mm, spiro-alternes, espacées de 1-4 mm. Pédoncule floral de 2-2,5 mm ; bouton ovoide long de 3-4 mm. Fleurs vert pale ou blanches ; sépale médian ample, en cuiller, de 4-6 x 2,5-3mm, a 3. nervures; sépales latéraux de 5,1 x 2,1 mm, a 3 nervures ; pétales courbés, de 5 x 0,9 mm, a une seule nervure. Labelle de 2,4-2,7 mm entre le sommet des lobes latéraux et celui du saccus ; lobe terminal en petit éperon appendiculiforme, étroit 4 la base et long de 0,7-1 mm ; lobes latéraux aigus et brié- vement courbés vers l’avant. Colonne courte avec un bref mentum. Anthére longue de 0,7 mm, a bord antérieur plutét long. Petits éléments de la pollinie presque moitié moins longs que les grands. Fruit non vu (ou non reconnu et pouvant étre difficile a distinguer de celui des espéces proches). Epiphyte de forét galerie humide. MaTERIEL ETUDIE : MacKee 38763 (leg. BEGauD), Haute Houailou, 150 m, 8.2.1981 (fl.), P; 38765 (leg. BEGAuD), Mé Oué, créte Moindou-Boghen, 500 m, 20.2.1981 (fl.), P. 2. Chamaeanthus brigittae Hallé, sp. nov. — PI. 5, 12-20. Planta parva epiphytica affinis C. neocaledonico (Rendle) Hallé, sed labelli lobe mediano rostri- formi conico attenuato, sacco haud prognatho, lobis lateralibus insigniter falcatis, callis distalibus in V late apertis, anthera apice submarginorostrata, sepalis et petalis vix inaequalibus, bi vel triplinervibus. Nuncupatio mea filia natu minor. Type : MacKee 38292 (leg. BEGAUD), Nouvelle-Calédonie (holo-, P). Tres petite épiphyte a (jeune) tige de 1,5 cm pour 4 feuilles ; entrenoeuds de 2-4 mm, les inférieurs radiciféres ; gaines de 3-6 mm. Limbe foliaire oblong, faiblement courbé laté- ralement a la base, de 25-37 mm, a sommet subobtus, un peu dissymétrique et briévement échancré ; chaque cété présente une des 3 ou 4 nervures latérales un peu plus marquee. Inflorescence de 17-35 mm, a scape gréle de 1-1,5 cm ; bractées deltoides d’Aa peine | mm; 2-6 fleurs spiro-alternes espacées de 2-4 mm. Pédoncule floral de 1,5-2 mm. Fleurs jaunes 4 labelle rouge ou grenat foncé ; sépales médian de 4-4,5-x 0,8-1,5 mm a 3 nervures ; sépales latéraux de 4 x 1,4 mm, 4a 2 ou 3 nervures ; pétales de 3-4 x 0,9 mm, a 2 ou 3 nervures. Labelle de 2,6-2,8 mm entre saccus et lobes latéraux ; lobe terminal conique, long de 1 mm, a peu prés droit vers l’avant ; lobes latéraux étroits, longs et falciformes, se touchant vers avant ; callus distal trés ouvert en V et a extrémités un peu saillantes latéralement. Colonne courte avec un court mentum (0,7 mm). Anthére large de 0,7 mm et sensiblement moins longue, a médiocre bord antérieur. Fruit non vu (mémes remarques que pour |’espece précédente). n forét humide avec des Mousses. MarTéRIEL ETUDIE : MacKee 38292 (leg. BEGAUD), Haute Ouinné, 800 m, 12.11.1980 (fl., cult. Paita), P ; 42868 (leg. Zurick), Haute Ouinné, 600 m, 13.10.1985 iF. Pl. 5. — Chamaeanthus Soaeenere Hallé : 1, bouton ; 2, pom ie - ee ae labelle ou ae de profil ; 7, sépale “hy a 5 mm ; 8-10, anthére longu e de 0,7 — C. brigittae 12, 16, 17, labelle de profil ; 13, co or onne et mentum ; 14, 15, la belle” vu — — 18-20, anthere. a “g. 11, Ma cKee 38763 ; 5-7, MacKee 38765 ; 12, 14, 16, 30, MacKee 42868 ; 13, 15, 17-19, MacKee 38292). — 230 — 3. Chamaeanthus aymardii Hallé, Fl. Nouv.-Caléd., p. 359, tab. 146 (1977). Cette espéce n’a pas été retrouvée depuis 1974 et son fruit n’est pas connu. 4. Chamaeanthus neocaledonicus (Rendle) Hallé, Fl. Nouv.-Caléd., p. 360, tab. 147 (1977). Les élatéres ont été observés et figurés (détail 18 de la planche). — Pl. 6, /-/J. ATERIEL ETUDIE : MacKee 31238 bis (leg. BEGAUD) (nec 31238, Trachoma), col de Boghen, 200 m, 23.5.1976 (fl.) ; 35200, E Mt Aoupinié, 600 m, 30.5.1978 (fl.) ; 37282 (leg. BEGAuD), Haute Ouaiéme, contrefort S Gagalech, 750m, 13.8.1979 (fl., fr.) ; 39297 (leg. BEGAUD), Haute Boghen, 400 m, 11.7.1981 (fl. a Paita) ; 40543 (leg. BEGAuD), Houailou, Néaoua, 400 m, 23.5.1982 (fl.). — Tous; P. 5. Chamaeanthus begaudii Hallé, Fl. Nouv.-Caléd., p. 364, tab. 148 (1977). — PI. 6, 12-22. Fruit vert de 13 x 3,5 mm ; nombreux poils suturaux enchevétrés. Graines de 0,3 mm Fruit mir de 16 x 5 mm, déhiscent par une seule fente, vidé de ses graines mais conservant quelques élatéres en place. ERIEL ETUDIE : MacKee 37544 (leg. BEGAUD), base W Mt Mou, 200m, 3.11.1979 (Gj. fr.); sei Ges. BEcAuD), ibid., 6.1.1981 (fr. verts) ; 38699 (leg. BEGAuD), Haute Houailou, 100 m, (fr.) ; 38700 (leg. BEG GAUD), base W Mt Mou, 200 m, 31.1.1981 (fr.) ; 39829 (leg. BEGAUD), 28.10.1981 (fr. verts) ; 40685 (leg. 2 ag vallée de la Nembrou, 100 m, 15.8.1982 (fl.) ; 42115 aa BéEGaup), ibid., (fr. a Paita). — Tou Nota. — La planche 6 montre les différences observées entre Chamaeanthus neocale- donicus et Ch. begaudii, et elle permet de préciser les variations que présentent principale- ment les labelles dans ces deux espéces. 10. SARCOCHILUS R,. Br. — Voir Fl. Nouv.-Caléd., p. 368. Quelques données nouvelles ainsi qu’une nouvelle espéce nous obligent a refaire entiere- ment la clé des espéces néocalédoniennes. CLE DES SARCOCHILUS DE NOUVELLE-CALEDONIE 1. Feuilles trés étroites ; labelle 4 callus latéraux ; a fort grossissement les poils du labelle sont capités ; bord frontal ‘de Vanthér aussi long ou plus long que large et souvent aigu ; callus médian capité, réniforme ou div Lobe médian ae pe trés court ; callus latéraux simples, digitiformes, réduits ; inflorescence raide et dressée a long scape » rarus 2’. Lobe médian tronqué, aussi long que jarge ; callus latéraux laminés, obtus ou + dentés au sommet ; inflorescence gréle, inclinée, sans scape notable id eee 66 Oe Se 6 OS Oe Bee US oe Se S'S eh ie Oe 6S EE Cee HS Coe oCe eS Pl. 6 — 231 — lle vu par — ee yap re en Te pane Hallé : “ -6, “etapa ou demi- ag _ profil ; 7, 8, labelle vu p 2-17, labelle ou dessus ; 9, colon ntum ; 10, anthére large de ee ae angio pe pf . ; 22, graine lon- soi labele en ool a labelle vu Hi face ; 19, 20, aaa ie € e de 0,3 (21, 22, MacKee 42115 ; autres n° MacKee portés sur ss acai avec ‘ds fléchettes de ,3 mm. contol tad : — 232 — 3. s de saccus notable entre le callus proximal et le lobe médian....... 2a. S. hillii var. hillii a3 Sth saccus oblique vers |’arriére entre le callus proximal et le lobe médian................. a sacaus Mss a oase. eae aks, ae a ie en ave ss, Se oe icags 2b. S. Aillii var. thycolus 1’. Feuilles laminées, non trés étroites ; labelle sans callus latéraux ; ase frontal de l’anthére moins long que large et souvent obtus ; inflor escence comme ci- s Lobe a ta court et un peu émarginé ; lobes latéraux shitive: plutét larges ; callus proxi- mal charnu subréniforme ; plage pubescente du pone non interrompue ; colonne dressée ; ye prosissement Gs poils du labelle Sint . > FUSMOPINES. «ic Bios bce dons 3. S. koghiensis édian court et apiculé; lobes latéraux aliforme et plutét étroits ; callus proximal oa ; aire pubescente du labelle interrompue par une plage glabre entre le callus et le som- met ; colonne arquée ; a fort grossissement, les poils du ‘abelle sont + moniliformes.’../........ 4. os ee 6 hye BS 8 ew ee oe ee 0m hee he 0 eo 6 0 eee Bee 8 9 8 eee 6 Oe 6.8 #6 6 eee S Sup em ee pe cg 6 ee 4 Fe ~ Nota 1. — La taille des fleurs est variable dans chaque espéce ; le sépale médian varie de 4 4 8 mm pour sa longueur, et de 1,7 a 4,5 mm pour sa largeur. Le pétale varie de 3,5 a 7,3 mm pour sa longueur, et de 1 4 3,8 mm pour sa largeur. La plus grande fleur a été trouvée chez S. koghiensis (MacKee 37303) et la plus petite chez S. gildasii (MacKee 43008). Nota 2. — Le Sarcochilus hillii (F. Muell.) F. Muell. se distingue d’une autre espéce ansttalfelia® d’un genre trés voisin, Porittinthie hillii (F. Muell.) T. E. Hunt ; leurs labelles ont quelques points communs mais un large saccus en forme de poche au fond duquel se dresse un callus proximal unique digitiforme et l’absence de lobe terminal distin- guent le Peristeranthus. 1. Sarcochilus rarus Schltr., Fl. Nouv.-Caléd., p. 368, tab. 150. — Pl. 8, 1-10. Le fruit atteint 25-52 x 2,5-3,5 mm; de port dressé, il s’ouvre par une seule fente. Elatéres de 1,5-2,5 x 0,03 mm. Graines de 0,4 mm, subulées aux extrémités et a teguments papilliféres. MATERIEL ETUDIE : MacKee 32356 (leg. AYMARD), Haute Tontouta, 600 m, 2.12.1976 (fl., cult. a Nouméa) ; 36995 (leg. N. HaALtLé), Port Boisé, 20 m, 17.6.1979 (fr., gr.) ; 40544 (leg. BEGAUD), ig de Tiébaghi, 600 m, 6.1982 (fr.) ; 41850 (leg. SupRIN), plateau de Goro, 200 m, 22.2.1984. — Tou 2a. Sarcochilus hillii (F. Muell.) F. Muell. var. hillii. — Pl. 7, J-4. NOUVELLES RECOLTES : MacKee 32193 og BéGauD), Mt Mou, pente W, 200m, 10.11.1976 (fl. blanches a callus jaune), déterminé par H. S. MacKeE ; 37541 (leg. BéGaup), ibid., 31.10.1979 (fl. roses, P). 2b. Sarcochilus hillii (F. Muell.) F. Muell. var. thycolus Hallé, var. nov. — Pl. 7, 5-9. Affinis var. typica sed labello saccifero, lobis lateralibus glaberrimis, callo mediano bilobato, callis lateralibus integris vel vix denticulatis, differt. Type : Brinon 1556, Nouvelle-Calédonie (holo-, P). MarteérieEt ETupiE : Brinon 965, forét de Thy, 200 m, 17.11.1980 itd P ; 1556, ibid., haute riv. St Louis, Mt Dore, 17.11.1980 (fl.), P, et 180m, 8.11.1983, NOU. Fruits pleins ou fruits mirs souhaités. — 233 — iby ay) gt Roy Lg ~ Ry Mt Yi “4, ‘ l, U4, OY MY: WS Ss \ i! ba Me ott pene a tthe, Megat A mr Pl. y — Sarcochilus hillii (F. Muell.) F. Muell. , labelle de il a Pere et mentum ; 3, atl 3 bagi 4, callus pro pia — S. ae var. on Hall: >, oe de ; 6, détail de me 7 gue de 1,5 ; 8, labelle a plat ; callus oe mal. — S hecho oaier : 10, 14, labs ae prof 1a: 37, Sialee’ large d’environ a mm = 54, Fes “ee labelles a 2a ; 13, callus Seat te 0,8 m pyr MacKee 37541 ; 5-9, Brinon 1556 ; ane MacKee 37303 ; 14, 15, MacKee 42757; 5 or hicKed 816). — 234 — 3. Sarcochilus koghiensis Schitr., Fl. Nouv.-Caléd., p. 372, tab. 152. — PI. 7, 10-18. Fruits, élatéres et graines restent a trouver. NOUVELLES RECOLTES : MacKee 37303 (leg. H. BREGULLA), Table Unio (fl., cult. Nouméa, 27.8.1979, fl. blanc pur avec quelques taches brunes sur sépales et labelle) ; 42757 (leg. Zurick), Haute Ouinné, rive gauche, 500 m, 10.8.1985 (fl. blanches a labelle et pollinie jaunes) ; 428/6 (leg. J.-J. VILLEGENTE), Mt Koghi, 550 m, 14.9.1985 (fl. blanches). 4. Sarcochilus gildasii Hallé, sp. nov. — Pl. 8, 11-23. Planta epiphytica affinis S. koghiensi Schltr., sed labelli lobis lateralibus angustioribus et valide falcatis, callo mediano anguste laminato nec reniformi ; labellae apice insigni cum area glabra distali per campum papillosum amplexo, papillis micromoniliformibus in pagina supera, differt. Flos viridis lutescens. Nuncupatio meo filio natu ultimo. Type : MacKee 43008 (leg. BEGauD), Nouvelle-Calédonie (holo-, P). Cette €piphyte parait trés courte de tige (10-15 mm chez MacKee 42415) mais ses raci- nes sont longues et vigoureuses (15 x 0,2-0,3 cm). Les feuilles sont épaisses, coriaces, ova- les, de 3,5 x 1,3 cm (seul limbe entier), 4 sommet obtus arrondi avec un décrochement médian de 1 mm. Les inflorescences (4 sur un seul pied), atteignent 5-7 cm de longueur avec 10-12 fleurs. Le rachis est vigoureux, un peu sinueux, non dressé, a scape de 1-2 cm. Brac- tées spiro-alternes espacées de 2-4 mm, deltoides aigués, longues de 2-2,5 mm. Pédoncule un peu plus long que la bractée. Sépale médian de 4-4,2 x 1,7-2,7 mm, a 3 nervures, parfois un peu cucullé au sommet. Sépales latéraux de 3,5-4,1 x 1,7-3,9 mm, a (2)-3 nervures ; pétales de 3,5-3,8 x 1-1,2 mm @ 3 nervures. Labelle de moins de 4mm de longueur et dépassant a plat 6 mm d’envergure ; les lobes latéraux sont grands, étroits et falciformes ; un seul callus axial, membraneux ; un apex glabre précédé par une plage glabre entourée des deux cétés par une aire papillifére étendue, a papilles briévement moniliformes. Colonne bossue dorsalement, haute de 2 mm, 4 rostellum long et arqué, a clinandre trés ouvert, a mentum d’environ 1 mm. Anthére a peine rostrée, d’environ 1 mm. Pollinie de 4 éléments lenticulaires en 2 paires inégales. Jeune fruit sessile, de 20 x 5,5 mm, trigone en coupe, les sommets obtus étant les valves placentiféres ; les valves stériles, peu distinctes, sont larges de 0,6-1 mm : dans ce fruit, trés loin de la maturité, les faisceaux d’élatéres juvéniles sont déja visibles. MATERIEL ETUDIE : 3/059 (?) (leg. BEGAUD), stérile ; MacKee 42415 (leg. VILLEGENTE & BEGAUD), Haute Ouinné, 500 m, 5.1.1985 (fl. vertes devenant brun orangé et labelle jaune verdatre ; fr. verts) ; 43008 (leg. BEGAUD), ibid., rive gauche, 23.1.1986 (cult. a Paita, fl. vertes devenant jaunes). — Tous P; — 235 — Toe e Oe ae ee eee ae i ae Pl. 8, — caceay es hilus rarus Schltr. : 1, Si de si ha Bagh large de 3,5 mm ; 2, bouton ; 3, pétale long de hl 5mm ; 4 et 5, labelle de profil et sa coupe ; my s de oye agg du label pide label a plat, envergure 4,5 mins , 9, vues rey ass callus ; 10, e de 1 i Hallé , 12, fleurs de pro- fil >: 33, pétale de 3, ofr , labelle en vue gee ie e- 15, Js, sy a plat ; ian colonne de face ; 18, colonne et mentu no af “anther ea d’environ 1 mm ; emi-pollinie ; 23, i ph de diam. (1-10, nMacKee 32356 7 44,°93-15, 17) 99, 25, 23, abicnes 42415 ; 12, 16, 18, 20, 22, MacKee ) oO a o = E < o “ 7 a o — 236 — 11. CLEISOSTOMA Blume. — Une seule espéce en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv.-Caléd., p. 376) C. montanum (J. J. Smith) Garay. Les élatéres ont été bien observés sur |’échantillon MacKee 34078 ; ils sont longs de 2- 3 mm, sinueux, larges de prés de 0,05 mm, a’la base en tau, a extrémité supérieure progres- sivement effilée et pratiquement aigué. Les graines ont 0,3 x 0,1 mm; leurs deux extré- mités ne sont pas atténuées mais irréguliérement tronquées. NOUVELLES RECOLTES : MacKee te as: pz Higgins Poindimié, 8.1977 (fr. verts) ; 34078 (leg. CHERRIER), ibid., 13.10.1977 (fr. verts de x 5mm — = hy 2 mm) ; 38458 (leg. LETOCART), Tchamba, Mbango, 50 m, 20.12.1980 vol “a Re ae — 12. MICROPERA Lindley. — Une seule espéce en Nouvelle-Calédonie (voir N. Hallé, 1981, p. 407 M. fasciculata (Lindley) Garay. — Pl. 9, /-3. Fruit immature de 60 x 4,6 mm ; les élatéres sont abondants entre les masses séminales et autour de celles-ci, leur insertion suturale est oblique et ascendante. Le fruit mdr est d’abord déhiscent par une seule fente mais d’autres sutures lachent parfois ; le fruit s’ouvre en lame fusiforme large de 8-9 mm, étalant sa bourre d’élatéres dont le volume total est nettement plus considérable que celui des graines. Un élatére isolé mesure environ 3 X 0,03 mm (voir Pl. 1). 13. TRACHOMA Garay. — Une seule espéce en Nouvelle-Calédonie (voir Fl. Nouv.-Caleéd., p. 356) T. subluteum (Rupp) Garay. — Pl. 9, 4-6. Elatéres trés abondants ; ils sont enchevétrés jusqu’au centre du fruit, entre les masses séminales, autour de celles-ci et contre la paroi endocarpique ; longs de 1,5-3 mm, leur dia- métre avoisine 0,015 a 0,025 mm, les deux extrémités étant un peu atténuées. Graines de 0,3 x 0,05 mm NOUVELLES RECOLTES : Mackee 32536 (leg. BEGAUD), Haute Boghen, vallée de la Toma, 300m 3.12.1976 (cult. P, fl. 9.10.1978) ; 33677 (leg. BEGauD), Hienghéne, Kavatch, 200 m, 8.1977 (fr); — 237 — ' eee weses, A (Rupp) Garay : coupe transversale du fruit, diam. : coussinets sous-placentaires). fae] ‘ = r) — 2D E s 3 v Es é 2 & s& Eee) wn =| a es ) 2: So &? N wn oe ie 3 eg mES An ow or Seg ¥ oo 69 Gs eSaqa>o a= 3 ~ @ @ 9 SLER = a wre -~Z8os Sos o gov Oops oN as = Bos3 tees ta = ete no 2° ese > Zoku g2n5 ene Se ie Fou. a7 we Oe Ga gS. 85 = “ ZELS ec | we Y sf are ates a — 238 — 35538, Koh, Ouen Ouai, 250 m, 3.8.1978 G, fr.) ; 35856 (leg. BéGauD), Haute Boghen, vallée de la Toma, 300m, 8.10.19 8 (fr. Bhs roe 37280 (leg. BEGAUD), Haute Ouaiéme, contrefort S Gagalech, 750 m, 13.8. 1979 (fr. verts) ; 13, Thio, Kouaré, 300 m, 18.11.1979 (fr. mh Se 38766 (leg. BEGAUD), Mé Oué, créte 4 oS, iat B00 bed 20.2.1981 (bout. et j. tr); 382 2 (leg. BEGAUD), Farino, 400 m, 19.4.1981 (fr. verts). — Tou Avec la présente note (Annexe 2 incluse) nous recensons 203 espéces d’Orchidées en Nouvelle-Calédonie, contre 196 au dernier pointage de 1981 ANNEXE 1 Chez Robiquetia, autre genre de la sous-tribu des Sarcanthinae représenté au Vanuatu (au moins deux espéces communes) et aux iles Fidji, les fruits sont riches en élatéres dont il est facile d’observer les comportements hygroscopiques. Il est fort possible que l’on découvre un jour ou |’autre, en station littorale de la cote Est, une espéce de ce genre en Nouvelle-Calédonie. En effet deux espéces littorales ou sub- littorales récemment découvertes en Nouvelle-Calédonie des genres Sarcanthopsis (voir ci- dessus p. 224) et Dendrobium (voir ci-dessous Annexe 2), s’y maintiennent en des stations qui rappellent bien celles qu’elles occupent au Vanuatu et ou croissent aussi des Robiquetia. ANNEXE 2 Découverte sur la céte Est d’un Dendrobium nouveau pour la Nouvelle-Calédonie : Dendrobium seemannii L. O. Williams, Bot. Mus. Leafl. Harv. Univ. 5 : 123 (1938)- — D. calamiforme Ro.re, Kew Bull. : 55 (1921), non Lopp. in LinpLEY, Bot. Reg., misc. 9 (1841). Bien que voisine, cette espéce est distincte du D. crispatum (Forster) Sw., de Tahiti, ¢t du D. teretifolium R. Br., d’Australie, comme du D. mortii F. Muell. de l’Australie et de la Nouvelle-Calédonie. On distingue le D. seemannii a |’état stérile par ses ramifications issues du tiers inférieur de l’entrenceud qui les porte (la base est porteuse chez D. sy/vanum sensu N. Hallé, 1977 ; le quart supérieur est porteur chez D. mortii). MATERIEL ETUDIE : MacKee 39241 (leg. D. Boyp), ilot Porc-Epic de Kouakoué, 7.1981 ; 39744 (leg. D. Boyp), ibid., 9.10.1981 ; 39830 (leg. D. Boyp), ibid., 10.1981. Les fleurs sont notées ‘comme jaune pale a labelle blanc. — Tous P, * * * REMERCIEMENTS : Nous tenons a exprimer nos remerciements a notre collégue Monique KEDDAM pour son aide en matiére de microscopie photonique et de bibliographie. — 239 — BIBLIOGRAPHIE BarBosa RopriGcuEs, J., 1883. — Structure des Orchidées, Rio de Janeiro, 38 p., 14 pl. Bamey, F. M., 1902. — Queensland Flora 5 : 1557, tab. 68. Biume, C. L., 1835 et 1848. — Rumphia, Lugduni-Batavorum 1-IV. FonT Quer, P., 1953. — Dictionario de Botanica, Edit. Labor, Barcelona etc., 1244 p. Garay, L. A., 1972. — On the systematics of the monopodial Orchids. Bot. Mus. Leafl. Harvard es 23 (4) : 149-212. HALLE, N., 1977. — Orchidacées. Flore de la Nouvelle-Calédonie et dépendances 8, 566 p., 218 pl., Pe artes. HALLE, mt 1980. — in Auct. mult., Muséum National d’Hist. Nat., Récits et découvertes, Fernand athan, Paris : 172-182, 13 fig a N., 1981a. — Données poets et carpogrammes d’Orchidées canaques. 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Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 3 : 241-244. Nouvelles espéces de Thymelaeaceae d’Indochine PHAM-HOANG Ho Résumé : Description de deux nouvelles espéces de Thymelaeaceae : Aquilaria banaense Pham-hoang, trouvé au Vietnam et Gyrinops vidalii Pham-hoang, trouvé au Laos Summary : Description of 2 new species of Thymelaeaceae : Aquilaria banaense Pham-hoang (Quangnam-Danang, Vietnam) and Gyrinops vidalii Pham-hoang (Vientiane, Laos). Pham-hoang Ho, Laboratoire de Phanérogamie, Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France. La famille des Thymelaeaceae de |’aire recouvrant maintenant le Cambodge, le Laos et le Vietnam a été étudiée par H. Lecomte (1915a, b, 1916) et LEANDRI (1952, 1957). Le nombre des espéces et variétés décrites s’élevaient a 11. Nous décrivons ici 2 espéces nouvelles du Laos et du Vietnam. Aquilaria banaense Pham-hoang, sp. nov. Arbuscula 2-3 m alta, ramis novellis pilis adpressis aaa pa glabris. Folia oblanceolata vel angusta lanceolata, 5-10 x 1,6-3,5 cm, basi acuta, in petio aululum decurrenti, apice breviter acuminata, margine revoluta, incrassata, utrinque glabra, eign s iferiaris ‘osta ac vena marginali exceptis ; venae numerosae in ay 8 pagina elevatae ; venulae tenues, ad costam subperpendiculares, reticulatae ; vena marginalis cum margine confusa. Petiolus 6-8 mm longus, ad im articulatus. intone extra-axillares, ot Flores 3-4, ignotae. aS plano-compressa, lance olata, 2,5 x 1,5 cm, apice longe rostrata, basi angustata, 3,5 mm_ Stipitata. Locus seminifer unicu semen I, ovoideum 8-9 x 5 mm, brunneo-tomentosum ; chalazae penitence 3-4 mm longa Type : Poilane 7266, Bana, Quangnam-Danang, Vietnam (holo-, P). Arbuste de 2-3 m; rameaux jeunes a poils apprimés, vite glabres, a écorce grise. Feuilles oblancéolées a étroitement lancéolées, de 5-10 x 1,6-3,5 cm, base aigué, un peu décurrente sur le pétiole, apex courtement acuminé; limbe glabre sauf aux nervures médiane et marginales en dessous ; nervures secondaires nombreuses insérées a 60-65° nervure médiane, proéminentes sur les deux faces ; nervures tertiaires fines, + aad laires a la nervure médiane, peu ramifiées, + réticulées ; marge recourbée, nettement epais- = sur 1 mm par la nervure marginale. Pétiole de 6-8 mm, glabre, canalicule, articulé a la ase. ee) yee Inflorescences extra-axillaires de 3-6 fleurs. Fleurs inconnues. Capsule aplatie, lancéolée, longue de 2,5 cm, large de 1,5 cm, extrémité rostrée, base rétrécie, stipitée sur 3-5 mm, légérement velue a la base ; loge fertile 1. Graine ovoide de 8- 9 x 5mm, testa noiratre a poils bruns crépus ; anpendice chalazique de 3-4 mm, blancha- tre, a bord brunatre avec poils clairsemés. Cette espéce se distingue des 16 espéces connues du genre (Dinc Hou, 1960, 1964; HUANG, 1965) par ses capsules — rétrécies a la base, a 1 loge et par sa graine unique, avec appendice chalazique cou Le genre Aquilaria est ure voisin de Gyrinops, qui s’en distingue par ses fleurs a 5 éta- mines au lieu de 10. HALLIER (1922) a d’ailleurs réuni les deux genres. Par les caractéres de Vappareil végétatif, la capsule et la graine, cette espéce se distingue aussi des 9 especes de Gyrinops connues en Asie du Sud. Gyrinops vidalii Pham-hoang, sp. nov. Arbuscula, ramis novellis — pegied — cito glabris. _ inggio oblonga, 6,7-11 xX 3,1- 4,3 cm, basi obtusa vel c uneata, apice acuminata vel caudata, margin voluta ; utrinque glabra, tae, pauciflores. Flores 5-meri, 7-10 mm longi. Pedicelli 3-4 mm longi, ad basim articulati. Hypan- thium extus glaber, intus media parte inferiore pubescens. Sepala 1,5 mm longa. Appendices a deae 5, dense pubescentes. Sta blind 5, sessilia. Ovarium pubescens, loculis 2, 1-ovulatis. Capsu longa, glabra, apice rostrata, basi gradatim atte enuata, pedonculo 2 cm longo. Semen 2, fusca, 75 mm longum ; chalazae appendicula 1, re cm longa. Type : Vidal 1792, Vientiane, Laos (holo-, P). Arbuste ; rameaux jeunes a poils apprimés, vite glabres. Feuilles elliptiques oblongues, de 6,7-11 x 3, 1-4,3 cm, base obtuse a cunéiforme, apex acuminé a caudé ; surfaces glabres, excepté sur la nervure médiane et la marge ; nervures secondaires trés fines, insérées presque perpendiculairement sur la nervure médiane (angle d’insertion d’environ 80°), subparalleles : nervures tertiaires subparalléles aux nervures secondaires ; bord recourbé, un peu é€paissi pat la nervure marginale. Pétiole long de 5 mm, trés vite sabre, canaliculé, articulé a la base. Inflorescence : ombelle pauciflore iGtersindde Fleurs 5-méres longues de 7-10 mm ; pédicelles de 3-4 mm, articulés 4 la base. Hypanthium glabre au dehors, pubescent sur la moitié inférieure en dedans. Socles de % 5 mm. Appendices pétaloides 5, densément pubes- cents. Etamines 5, sessiles. Ovaire pubescent ; loges uniovulées. Capsule oblancéolée, longue de 3 cm, glabre, rostrée et progressivement atténuée en un pédoncule de 2cm. Graines 2, planes, convexes, longues de 7,5 mm, testa brun fonceé, a poils ras ; appendice chalazique deux fois plus long (1,5 cm). Des 9 espéces de Gyrinops connues, cette espéce se distingue par la dimension des fleurs, par l’hypanthium intact sous le fruit, par la capsule rostrée et longuement stipitée et par ses 2 graines a long appendice chalazique. L’aire de répartition des Gyrinops est discontinue : 7 espéces dans |’aire malaisienne, une espéce a Sri-Lanka. C’est la premiére fois que le genre est signalé en Indochine. Pl. 1. — Gyrinops vidalii Pham-hoang : 1, extrémité d’un rameau avec infrutescence ; 2, nervation secondaire et tertiaire subparalléle, face inférieure de la feuille ; 3, coupe longitudinale de la fleur (ovaire en entier) ; 4, cap- sule déhiscente ; 5, une valve du fruit avec une grain place, une déplacée, montrant le long funicule ; 6, graine avec appendice chalazique et funicule. (Vidal 1792, type). — Agquilaria banaense Pham-hoang : T eau pendiculaires a la nervure principale ; 9, une valve du fruit avec une loge fertile et la graine en place et une loge stérile ; 10, 11, vues de la graine avec appendice chalazique et funicule. (Poilane 7266, type). rs," ) oem REFERENCES Dinc Hou, 1960. — Thymelaeaceae.. F/. Males., ser. 1, 6 : 1-48. Dinc Hou, 1964. — Notes on Some Asiatic Species of Aquilaria. Blumea 12 (2) : 285-288. Hater, H., 1922. — eee zur Kenntnis der Thymeleaceen und ihrer Naturlichen Umgrenzung. Med. Rijks. Herb. 1-31. Huana, S., 1985. — Taxa nova Thymeleacearum Sinicarum. 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FRIEDMANN Résumé : Description de Gastonia lionnetii sp. nov., de G. sechellarum var. curiosae et var. contracta, var. nov. et publication des combinaisons nouvelles Gastonia crassa et Schefflera procumbens, basées respectivement sur les genres monotypiques Indokingia Hemsley et Geo- panax Hemsley. Summary : Description of Gastonia lionnetii sp. nov., G. sechellarum var. curiosae and var. contracta, var. nov. and publication of the new combinations Gastonia crassa and Schefflera procumbens, based on the monotypic genera Indokingia Hemsley and Geopanax Hemsley. Francis Friedmann, ORSTOM, Laboratoire de Phanérogamie, Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France. I. A PROPOS D’INDOKINGIA CRASSA HEMSLEY Le genre Indokingia fut décrit par HEMSLEY en 1906. L’auteur note la ressemblance des feuilles avec celles de Gastonia cutispongia Lam., mais attache plus d’importance a la mor- Phologie florale qui, selon lui, rapproche l’espéce du genre Tupidanthus. Il en distingue alors la plante seychelloise au plan générique par les feuilles pennées, les stigmates « bifides » et Povaire 15-loculaire (Tupidanthus ayant des feuilles palmées, des stigmates simples et un Ovaire jusqu’a 200-loculaire). Les affinités avec le genre Gastonia sont démontrées en 1970 par PHILipson (1970 b) qui propose de regrouper Indokingia avec les Gastonia. Ceci nécessite |’élargissement de la définition du genre pour y intégrer les plantes 4 étamines nombreuses (jusqu’a 100 chez I. crassa) et a pétales + soudés en calyptre (PHiLipson, /.c.). X particularités des plantes seychelloises exposées par HEMSLEY et reprises par PHILIPsSON demandent quelques commentaires. — Les stigmates sont dits « bifides » ou « courtement bifides ». L’examen de matériel frais de diverses provenances (Mahé et Praslin) montre que les stigmates sont entiers et Canaliculés sur la face ventrale qui est la surface réceptrice (Pl. 1, 10). Ils ressemblent en fait 4 ceux de Gastonia cutispongia Lam. qui sont un peu plus effilés (Mascareignes). — La corolle est dite « calyptrée » ce qui apparait exact a l’examen du bouton floral dont les « pétales » sont complétement soudés en capuchon sur lequel aucune trace de sou- dure n’est visible. Seul le sommet du capuchon montre une trace en étoile a cing courtes branches, visible par transparence dans |’épaisseur des tissus, sur le matériel en alcool vile 2s (Pl. 1 oe Cependant, lors de l’anthése, ce capuchon ne tombe pas d’une piéce mais se fend a partir du sommet en 5-6 lobes qui ressemblent a des pétales (Pl. 1, 3-5). La surface latérale des lobes valvaires n’est pas couverte d’un épiderme mais montre le parenchyme a vi L’anthése se fait donc par déchirure des tissus, probablement selon des lignes de iinhaive résistance correspondant a l’ancienne commissure des pétales. Chez certains individus, le capuchon ne se déchire que sur 2-3 lignes ce qui donne a l’anthése 2-3 lobes réfléchis. Ceci doit correspondre a une soudure plus intime des tissus dans un état plus proche du calyptre parfait. L’échantillon sagas 177 ayant servi a HEMSLEY pour sa description, provenait peut-étre d’une telle plan Il y a donc une soudure plus ou moins forte des lobes du Niet comme cela se retrouve chez d’autres Gastonia (G. spectabilis (Harms) Philipson), mais un calyptre véri- table n’a jamais été observe. Les différences entre les genres Indokingia et Gastonia sont encore plus réduites qu’il ne semblait et leur fusion amplement justifiée. L’espéce seychelloise réunie au genre Gasto- nia doit s’appeler : Gastonia crassa (Hemsley) F. Friedmann, comb. nov. — Indokingia crassa HemsteEY, Hook. Ic. Pl., tab. 2805 (1906). — Polyscias cutispongia auct. non (LAM.) BAKER : BAKER, Fl. Maur. & Seych. : 127 (1877). LECTOTYPE (désigné ici) : Thomasset 177, Mahé, Cascade Estate (K). iLEARIDE e iLE CURIEUSE LES SCEURS “SFELICITE yy ® MARIANNE LA DIGUE = iLE DU NORD PRASLIN e SILHOUETTE J FREGATE® MAHE 60 Km Seychelles : les iles granitiques. Pl. — 247 — : — Gastonia erases : 1, 2, bouton floral en vues latérale et apicale ; 3, 4, ouverture du bouton floral ; ; 7, coupe i G : , fleur ouverte ; 6, étamine, faces interne et externe wt fs) ; 8, vue apicale du réceptacle au mime page : f penises les stigmates au fide” anthése 9 ; pe longitu udinale du fruit ; 12, idem, coupe transversale (canaux a mucilage dans le péricarpe) ; 13, Joe lcacemenren ; ; 15, ombellule ; 16, feuille. — 248 — AUTRES CARACTERES DE L’ESPECE : arbuste ou petit arbre atteignant 10 m de hauteur, a rameaux épais ; feuilles imparipennées a 5-9 folioles, 4 limbe épais, coriace ; inflorescences dressées, a axe principal robuste, formant un angle au niveau de la premiere ramification, a 2-4 racémes secondaires (Pl. 1, /4) ; fleurs 4 50-100 étamines ; disque annu- laire (Pl. 1, 7, 8); stigmates 13-21 et autant de loges ovariennes ; fruit bacciforme, 10-14 mm de diamétre, devenant pourpre foncé puis noir, a maturité. L’espéce existe 4 Mahé (surtout entre 400 et 700 m), a Silhouette et a Praslin. Il y a une certaine diversité entre les individus : fleurs + grandes (réceptacle large de 6 4 8 mm) ; hypanthe pigmenté en pourpre sombre du calice au pédicelle ou seulement sur une bande plus étroite sous le calice ; anthéres blanchatres ou rouge vineux. L’espéce n’est donc pas uniforme d’autant plus que cette diversité n’a été observée que sur un petit nombre d’individus 4 Mahé et que la floraison des plantes de Silhouette et de Praslin est encore mal connue. Des taxons as a pourraient probablement étre définis si l'ensemble de la diversité était co mme chez toutes les Araliacées des it l’anthése est nettement dissociée dans le temps en une phase o de fertilité des étamines suivie d’une phase 9 de réceptivité des stigmates (protérandrie). Durant |’anthése les fleurs produisent beaucoup de nectar qui attire les « Colibris » (Nectarinia dussumieri) et des Geckos verts (Phelsuma sp.). Au stade ©’, les stigmates sont encore rudimentaires au centre du disque et non réceptifs. Ils ne se dévelop- pent complétement qu’aprés la chute des pétales et des étamines et deviennent alors réceptifs (anthése 9). Il peut s’écouler environ 2 semaines entre les 2 stades. Il arrive que 2 inflores- cences, l’une au stade o”, l’autre au stade 9, soient présentes sur le méme arbuste. Les « Colibris » et les Geckos se déplacant de |’une 4a |’autre, jouent alors un réle dans la polli- nisation. Les individus étant assez isolés, seuls les oiseaux et des insectes peuvent assurer une fécondation croisée. MATERIEL ETUDIE. — : Friedmann 3595, 3615, 3639, a 4530 (P) ; Horne 273, syntype de Indokingia crassa tiades aks Jacquemin 997 (P) ; Jeffrey 464 (K). — SmHoUETTE : Gardiner 4 (K) ; Friedmann 3826 (P). — PRASL IN : Bernardi 14630 igf dee 4951, 4952 (P). Il. GASTONIA SECHELLARUM (BAKER) HARMS n , Pflanzenfam. 3 (8) : 43 (1894). a Polveese ‘sechellarum BAKER, Fl. Maur. & Seych. : 128 (1877). —E : A. H. Gordon in Horne 272, ile Frégate (holo-, K). BAKER décrivit l’espéce en 1877 sous le nom de Polyscias sechellarum. En 1894, HARMS, sans examiner le matériel, transfére l’espéce au genre Gastonia car les fleurs ne sont pas articulées avec leur pédicelle. Le type provient de l’ile Frégate ; l’espéce existait aussi, selon HORNE, a Praslin, Mahé et Curieuse. Aucun exemplaire de cette espéce n’a été retrouvé récemment a Frégate ou toute la végétation originelle a disparu. Des plantes pouvant étre rapportées au type ont été récoltées a Félicité (station la plus proche de Frégate), Praslin, Curieuse, Mahé et Sil- houette. oe GAD ee Les caractéres principaux de ces plantes sont les suivants : arbustes ou petits arbres (jusqu’a 12-13 m) d’abord monocaules puis faiblement ramifiés ; feuilles imparipennées a 17 folioles, a limbe généralement mince (devenant papyracé en herbier) ; panicules + pen- dantes ou dressées, longues de 0,4 a 1,2 m, a axe principal + sinueux et a 6-30 racémes secondaires ; ombellules a 3-7 fleurs non siticulées avec le pédicelle ; calice trés réduit avec parfois de petites dents indiquant l’emplacement des lobes ; corolle 4 5 pétales valvaires (rarement 4 ou 3 pétales) ; étamines 8-17 ; | ey et loges ovariennes 6-9 (-10) ; fruits bacciformes, noirs 4 maturité, 4-7 mm de di am L’ensemble de ces caractéres correspond a ceux dé genre Gastonia sauf la position des ijreaaeed (Pl. 2, 8, 9) collés au disque, alors qu’ils sont dégagés chez l’espéce-type du genre. Cette disposition existe cependant chez G. rodriguesiana Marais de l’ile Rodrigues. De méme les fleurs a 4 pétales et méme 3 ne sont pas conformes au type, mais comme elles coexistent avec des fleurs pentaméres, on ne saurait accorder trop d’importance 4 cette divergence. L’espéce a donc bien sa place dans le genre Gastonia. TAXONS INFRASPECIFIQUES La variabilité du nombre de piéces florales sur un individu est plus faible que celle indi- quée ci-dessus (= extrémes observés sur des individus différents), par exemple Friedmann n° — 3861 4487 4812 3616 3694 Nombre de pétales (3) 4-5 5 5 5 : 5 = Nombre d’étamines 8-10 (11) 10-11 (12) 14-16 (17) 13-16 - Nombre de loges 6-7 7-8 (9) 6-7 (8) (6) 7-8 (9) 9 (10) De méme les inflorescences peuvent @tre dressées et ne se pr qu’au moment de la fructification, avec des ombellules contractées 4 axes courts et €pai donc une diversité certaine a l’intérieur de l’espéce, divessité qui doit étre tra- duite, au moins en partie, dans la taxonomie. Deux types de plantes peuvent étre distinguées 4 un niveau infraspécifique : - Celui ayant, en plus des fleurs pentaméres, une proportion non négligeable (20- 30 %) de fleurs tétraméres et quelques fleurs triméres. C’est un petit arbre a écorce noiratre trés crevassée (en général l’écorce est gris beige et fissurée superficiellement) qui n’a été trouvé que sur l’ile Curieuse ow il pousse sur un promontoire exposé, entre de gros blocs de granite. Les différences constatées sont peut-étre, en partie, le résultat d’une croissance plus lente et d’une vigueur moindre, la plante étant a la limite de ses potentialités écologiques : ainsi I’écorce trés crevassée et les fleurs de taille réduite. Cependant, la diminution du nombre de piéces florales semble indiquer une tendance évolutive qui mérite d’étre reconnue au niveau variétal (Pl. 2, 17-22). FL. 2 5, idem ec nett tifs) ; bi ig coupe longitudinale ; 8, fleur nce ; 24, — G. sechellarum var. contracta : vrs 13, mpbelnicay vues denivale¢ t apicale ; 14, coupe pe ay : - eee | gee ation ce. — G. sechellarum 18, Sent floraux a 4 et 3 pétales, vue paint ; 19, fleur a la méme échelle que 15 ; 2, nn, Wee’ en veel apicale et latérale ; 22a, éta- mines oppositipétales, b, étamines alternipétales ; 23, feuill nee = 251 — Gastonia sechellarum var. curiosae F. Friedmann, var. nov. A var. sechellarum cortice nigrescenti valde fissurato, floribus minoribus saepe 4 petalis nonnun- quam 3 petalis, 8-10 (11) staminibus, differt. Type : Friedmann 3861, ile Curieuse, Seychelles (holo-, P). 2. Celui a inflorescences dressées (Pl. 2, 16), 4 ombellules contractées. Le nombre de pieces florales correspond a la moyenne de |’espéce ; les fleurs sont légérement plus grandes (Pl. 2, 1/5). L’axe principal de |’inflorescence est plus robuste et ne se plie qu’au moment de la fructification. Les pédoncules des ombellules sont courts et épais de méme que les pédi- celles des fleurs, souvent au nombre de 4 (aussi 2 ou 3) et alors disposées en croix (Pl. 2, 2, 13). Cette disposition donne a l’inflorescence un aspect particulier qui peut apparaitre dans la taxonomie au niveau variétal. Gastonia sechellarum var. contracta F. Friedmann, var. nov. A var. sechellarum inflorescentiis primum erectis, florum pedicellis brevis crassisque, floribus ple- rumque quattuor cruciatim dispositis, differt. Type : Friedmann 3616, Mahé (bord de route entre Mission et Casse Dent, alt. 400 m), Seychelles (holo-, P). Cette variété n’a été trouvée qu’en un seul endroit de Mahé, a environ 400 m d’alti- tude. Non loin de cette station on trouve des individus typiques de l’espéce et des formes + intermédiaires (inflorescences dressées mais ombellules plus gréles). Toutes ces plantes sont certainement interfertiles et peuvent s’hybrider. ATERIEL ETUDIE : Var. sechellaru : Friedmann sei 4528, 4529, 4812 (P); MAHE Lette 544 (K); ys 4095 (K) ; Prowailel 175 (K). — SWHOUETT pscagee ann 4261, 4506, 9 (P). — Prasuin : Friedmann 4487, 5377 (P). — Peescartr: pe aay 4095 (P). Var. curiosae oo CURIEUSE : canons 3861, type (P). Var. contracta. — Mane : Friedmann 3616, type (P). (ll. UNE TROISIEME ESPECE DE GASTONIA Une autre forme de Gastonia, trouvée seulement 4 Mahé, posséde des traits de G. crassa et de G. sechellarum, sans pouvoir étre rattachée a l’une ou l’autre espéce Les caractéres qui rappellent G. crassa sont l’inflorescence dressée 4 axe primaire angu- leux et racémes secondaires peu nombreux (Pl. 3, 16); la corolle qui peut avoir 5 pétales normaux mais peut aussi étre partiellement soudée en faux-calyptre dans le bouton floral (Pl. 3, 1-4). Sur beaucoup de boutons floraux les pétales sont soudés sur les 2/3 de leur longueur sans trace visible de soudure, seul le tiers distal est libre et laisse apparaitre la commissure des pétales ; le disque est d’abord légérement déprimé au centre et forme a la Périphérie un anneau peu élevé (PI. 3, 7), mais cette dépression disparait avec la fructifica- — 252 — fp (? as 8 4 iy 5mm Hor 2 $ * Pl. 3. — Gastonia lionnetii : 1, ee floral normal ; 2, 3, bouton veer vues latérale et apicale, gets nmr o> des pétales ; 4, bouton floral, tous les pétales soudés sur 2/3 env. de leur longueur ; 5, 6, fleur em sp! rale et apicale ; ; 7, coupe Gogicadinale du réceptacle, stigmat Das réceptifs ; 8, étamine, thes interne externe ; 9, coupe transversale de l’ovaire ; 10, réceptacle a I’ siteee. phase 9 ; 11, — idem, en coupe et apicale ; 13, jeune fruit ; 14, fruit mar ; 15, ombellule ; 16, inflorescence ; 17, feu } ’ | — 253 — tion ; les stigmates au stade aiihies ? sont ae saillants que chez G. sechellarum mais sans étre aussi allongés que ceux de G. crassa (Pl 0-13). Par ailleurs les fleurs sont de dian take LOLA entre les 2 espéces, de méme que le nombre d’étamines : 26-29. Le nombre de loges ovariennes est plus proche de G. sechellarum : (8)-9-11 (13). L’ensemble de ces différences est suffisant pour que ce type de plante puisse étre consi- déré comme une espéce nouvelle, distincte des 2 espéces déja connues. Gastonia lionnetii F. Friedmann, sp. nov. , Arbor parva, foliis imparipinnatis 3-4 jugatis ; inflorescentiae erectae breves, 5-6 racemis secunda- riis ; umbellularum pedunculi 1,5-2,5 cm longi ; ; florum pedicelli 1-1,5 cm longi ; — 6-8 in quaque umbellula ; petala 5 libera vel per 3 longitudinis connata (suturis shealati is) 1 2B a apice 5 valvata (interdum commissura unica tota longitudine valvata) ; flores 10-14 mm diametro ; stamina 2 ; dis- i , rum depressus, ad maturitatem convexus ; stigmata 9- II protrusa ; ovarium loculi 9-11 ; fructus 8-9 mm diametro Type : Friedmann 3902, bord de route entre Mission et Casse Dent, alt. 400 m, Mahé, Seychelles (holo-, P). Par ses caractéres, G. lionnetii est intermédiaire entre G. crassa et G. sechellarum. L’espéce est peut-étre d’origine hybride mais elle est parfaitement fertile : suet fonc- tionnelles, fruits contenant des graines, plusieurs jeunes individus sous le pied-mé L’existence de cette espéce confirme, si besoin était, le bien-fondé du nergy de toutes ces plantes dans un méme genre. Il y a en fait toute une série de formes entre les Plantes a fleurs polyméres (G. crassa) et celles 4 fleurs oligoméres (G. sechellarum var. curiosae) Pour certains auteurs les fleurs polyméres sont les plus primitives. C’est l’opinion clas- Sique qui est confirmée par ]’étude de la vascularisation de la fleur (EYDE & TSENG, 1971). D’autres auteurs pensent que certains types floraux polyméres ont pu évoluer a partir de types plus simples par pléiomérie. Dans cette hypothése, G. crassa aurait pu évoluer a partir de G. lionnetii. G. crassa posséde au moins un caractére plus évolué que ce dernier : la sou- dure du périanthe est plus avancée chez G. crassa. Cependant la disposition des stigmates semble indiquer une filiation inverse, allant des stigmates libres de G. crassa a ceux de plus €n plus inclus dans le disque de G. lionnetii et G. sechellarum. G. crassa représenterait alors le péle ancestral de la série. A l’autre extrémité de la série, une évolution conforme au schéma classique est celle qui se poursuit a partir des fleurs pentaméres vers des fleurs 4 4 et méme 3 pétales, en par- ticulier chez la var. curiosae. Hea La diversité des formes montre que ce groupe de plantes était en pleine evolution avant que les activités humaines, en détruisant 90 % de la végétation naturelle, ne viennent entra- ver ce processus. espéce est t dédiée a Guy Lionnet, Directeur des Affaires Culturelles au Ministére de l’Education des Seych lles et ancien Directeur de top eae qui, depuis de nombreuses années, s’attache 4 promouvoir les recheschis sur la flore cvchalbelae =, . IV. A PROPOS DE GEOPANAX PROCUMBENS HEMSLEY En 1906 HEMsLEy décrivit Geopanax procumbens dont il fit le type du genre nouveau Geopanax, tout en disant que l’espéce « appartient peut-étre au genre Schefflera » (Hooker’s Icon. Pl., tab. 2821). En 1975 Fropin suggére que l’espéce soit transférée au genre Schefflera Les caractéres différentiels invoqués par HEMSLEY (pétales connés, étamines et loges ovariennes en nombre double des pétales) ne permettent pas de séparer l’espéce de l’ensemble des Schefflera tels que redéfinis par Harms en 1894. Les illustrations de la Pl. 4, faites d’aprés des plantes récoltées a Silhouette, miontrent quelques petites différences avec la description de HEMSLEY. Le calyptre n’a pas de traces de suture des pétales alors que ces traces existent sur l’échantillon vu par HEMSLEY et lui ont permis de dénombrer les pétales. L’ovaire est 5-7 loculaire (8-10 loculaire d’aprés HEMSLEY). Le type, Thomasset 192, provient de Mahé ou |’espéce n’a pas été retrouvée. Tous les échantillons récents proviennent de ]’ile Silhouette. Les petites différences entre les échantil- lons ne sont pas suffisantes pour étre traduites dans la taxonomie. Selon FRopIN (1975), l’espéce est proche par ses feuilles de Schefflera barteri d’ Afrique de l’Est, mais s’en distingue suffisamment par ses fleurs en capitules. L’espéce est endémique des Seychelles et son nom doit faire l’objet d’une combinaison nouvelle dans le genre Schefflera : Schefflera procumbens (Hemsley) F. Friedmann, comb. nov. — Geopanax procumbens Hemstey, Hooker’s Icon. Pl., tab. 282] (1906). Type : Thomasset 192, Mahé, Cascade Estate, 450 m (holo-, K). L’épithéte « procumbens » n’est pas conforme au port habituel de la plante qui est un arbuste épiphyte au sommet des Northea hornei (Sapotaceae) et des Pisonia aff. umbellifera (Nyctaginaceae) ; elle existe aussi sur des affleurements rocheux en forét et des branches peuvent alors étre + lianescentes. C’est une espéce hygrophile croissant a des altitudes de : Bernardi 14671, « Schefflera » (P) ; ea 4276, 4491, a ©: Seshies 792 (P) ; prs 4556 (P) ; Vesey-Fitzgerald 5538 (P). : Thomasset 192, e (K) REMERCIEMENTs : Je tiens 4 remercier V. LaBOUDALLON, Head Ranger du Service de la nae tion, — son efficace contribution a la récolte des Araliacées a Praslin, Curieuse, Félicité et 5! houett j | } oe Pl. 4. — Schefflera procumbens : 1, fleur en début d’anthese, les étamines soulevant le calyptre ; 2, fleur en phase staminée ; 3, étamine ; 4, coupe longitudinale du réceptacle ; 5, du fruit ; 7, capitule en phase pistillée ; 8, coupe longitudinale d’ fleur en phase pistillée ; 6, coupe transversale un capitule ; 9, inflorescence ; 10, feuille. — 256 — BIBLIOGRAPHIE BAKER, J. G., 1877. — Flora of Mauritius and the Seychelles : 128. Eype, R. H. & TsenG, Cu., 1971. — What is the primitive floral structure in Araliaceae. J. Arnold Arb. 52 : 205-239. Fropin, D. G., 1975 . — Studies in Schefflera : Harms, H., : i pp J. Arnold Arb. 56 : 427-448. 1894. — Araliaceae in Engl. Pflanzenfam. 3 (8) : Hemstey, W. B., 1906. — Indokingia crassa, Hooker’s Icon. PI., = 2805 ; Geopanax procumbens, op. cit., tab. 2821 Puiieson, W. R., 19704. — The malesian species of Gastonia. Blumea 18 : 490-495 PuiLipson., W. R., 1970b. — A redefinition of Gastonia and related genera. Blumea 18 : 497-505. =< ‘ ‘ } i i Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 3 : 257-296. Etude taxonomique et systémes de ramification chez Aidia et genres asiatiques affins, et chez Brachytome (Rubiaceae) ' D. D. TirVENGADUM & C. SASTRE Résumé : L’identité d’Aidia cochinchinensis, espéce- type d’Aidia et des genres Anomantho- dia et Gynopachis est redéfinie. Une clé des espéces ramets baal onfondues avec Aidia cochinchinensis est donnée. Les rameaux floriféres d’Aidia sont de vrais A pe et non des monopodes, comme cela a été récemment avancé. Dix- Het espéces, dont une nouvelle tonea Tirveng., sont attribuées a Aidia avec six nouvelles se ol et une nou- Aidiopsis sont décrits. Le premier pour « Randia ec » (= Griffithia speciosa) de I’Inde assimilé par erreur par J. D. HooKER a son homo e de Sri Lanka (maintenant Oxyceros rugulosus). Le second pour Randia forbesii smemvecdiandat placé dans Aidia. Cette espéce, citée seulement pour la Malaisie et |’ Indonésie, est indiq uée ici pour la Thailande. Les com- e asiatique monotypique qui ne s’accorde pas avec le concept actuel de la tribu des Gardenieae dans les classifications modernes, est placé dans une tribu nouvelle, Brachytomeae. Cin nouvelles espéces sont attribuées a Re. dont une nouvelle, B. pitardii Tirveng. Summary : The identity of Aidia cochinchinensis, type species of Aidia, and that of two other met viz. Anomanthodia and Gynopachis, is redefined. A key is given to the spe- cies previously confused aah Aidia oe ben The flower-bearing shoots in Aidia are true sympodia and not monopodia as has recently been postulated. Eighteen species (including a new one, A. chantonea Tirveng.) are attributed to Aidia, six to Anomanthodia and nine to Gynopachis. Six new combinations and a new name are ma ade in Aidia, four in Anomanthodia and six in Gynopachis. The nomenclature, history tax of those og snes are given wo new monotypic genera, Pseudaidia and Aidi mer to accomodate the Indian ‘‘ Randia rugul ”* (= Griffithia speciosa) incor- shy ‘equated by J. D. Hooker with its Sri Lankan homony (now and the latter for Randia forbesii from Malesia and Indonesia (new record for Thailand) ietieuesty placed in Aidia. The necessary combinations are made. Aidia ca st ea re) m Brachyto a o i Gardenieae in modern schemes -of classifications is segregated into a newly proposed tribe, Brachytomeae. Five species are attributed to Brachytome including a new one, B. pitardii irveng. Deva Duttun Tirvengadum & Claude Sastre, Laboratoire oe i Foenerenne Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, Franc - Cet article se situe dans le cadre d’une étude monographique des Gardenieae-Rubiaceae en vue de la révi- he i, cette tribu pour la Flore du Cambodge, Laos, Vietnam, la Flora of Thailand, la Flora Malesiana et pour le Revised Handbook to the Flora of Ceylon par D. D. Tievatekbual: — 258 — INTRODUCTION Un article récent de Wonc & Lim (1983) sur les ramifications de « Aidia cochinchinen- sis » du Vietnam, confondu par ces auteurs avec « Randia densiflora » de la région indo- malaise, nous améne a apporter quelques compléments a notre schéma évolutif des ramifica- tions des genres affins de Randia a rameaux floriféres en sympodes, tel que nous |’avons présenté en 1979. D’aprés Wonc & Lim, les axes de la phase reproductrice d’Aidia se ramifient de facon monopodiale. Cette affirmation, basée sur des taxa et sur un genre dont les limites étaient encore imprécises avant notre étude et sur du matériel de quelques herbiers d’Asie unique- ment, présente l’inconvénient de ne pas étre exacte, comme il sera démontré ultérieurement. Par ailleurs, elle va a l’encontre de l’interprétation de nombreux morphologistes et taxono- mistes tels que VALETON (1922), FAGERLIND (1943), TayLtor (1944), BREMEKAMP (1956), Keay (1958), WuiTE (1962), Keay et al. (1964), Petit (1964), N. & F. HALE (1966), F. HALLE (1967), F. HALLE & OLDEMAN (1970), N. HAtieé (1970), YAMAZAKI (1970), VERD- courT (1976), F. HALLE, OLDEMAN & TOMLINSON (1978), TIRVENGADUM (1978), TIRVEN- GADUM & Sastre (1979) et RoBBRECHT (1980). Remarquons que ce genre paléotropical n’a été abordé par Wonc & Lim que dans la région indo-malaise, c’est-a-dire dans une infime partie de son aire réelle, ce qui a amené ces auteurs a des conclusions partielles. Wonc & Li, dans l’article précité, perpétuérent l’erreur de MERRILL (1935) en adop- tant le binéme « Aidia cochinchinensis » pour un groupe de Rubiaceae trés hétérogénes. Il est démontré ici que l’adoption de ce nom dans le sens de MERRILL ne peut étre défendue, car basée sur une mauvaise interprétation morphologique, taxonomique et biogéographique. Dans un autre article, Wonc (1984) réduisit Anomanthodia, genre distinct et trés bien défini par J. D. Hooker (1873) et BoERLAGE (1891), a Aidia. Cette réduction ne se justifie pas et est source d’une trés grande confusion nomenclaturale. En effet, Anomanthodia pos- séde une structure florale trés remarquable : un port lianescent, les anthéres dans les fleurs males a théques longitudinales, locellées par de petites cloisons transversales, les deux lobes du style bien individualisés, réfléchis aprés l’anthése et des graines minuscules, en forme de coin ou de bec et un tégument séminal trés différent d’Aidia. ; Le genre Gynopachis, mis en synonymie avec Aidia par Won, présente trés peu d’affi- nité avec ce deuxiéme genre et posséde un appareil végétatif proche de celui d’Anomantho- dia. Il se distingue de ce dernier par sa morphologie florale, plus particuliérement par s¢s anthéres non-locellées, ses placentas lamellés et ses graines squamiformes. L’identite du genre Gynopachis est précisée ici. Nous démontrerons qu’Aidia lancifolia, espéce nouvelle que Wonca placa dans Aidia section Gynopachis, est un Anomanthodia. Randia forbesii, que ce méme auteur rattacha a Aidia section Aidia, constitue pou! nous le type d’un genre nouveau, Aidiopsis, que nous décrirons. Brachytome, genre uniquement asiatique déja exclu par TirvENGADUM (1983) des Gar- denieae et que Wonc (1984), suivi par Bripson & RoBBRECHT (1985), rapprochérent de — 259 — Aidia pour sa ressemblance superficielle avec ce dernier, est étudié. Une nouvelle tribu est proposée pour ce genre. Enfin, Griffithia speciosa, une espéce de |’Inde méridionale confondue par J. D. HOOKER (1880) avec « Randia rugulosa » de Sri Lanka et située dans le genre Aidia par SwAMINA- THAN (1977) constitue pour nous le type d’un genre nouveau, Pseudaidia, que nous deécri- rons également. Les résultats des observations exposés ci-dessous, basés sur les études « in situ » pour les genres Aidia et Pseudaidia et sur l’examen des spécimens d’herbiers pour les autres genres nous ont permis de mieux situer le genre Aidia et genres affins dans la tribu des Gar- denieae. Nous n’avons pu rassembler les herbiers de la Malaisie lors des études préliminaires d’Aidia. Une mission sur le terrain en Asie du Sud-Est de l’un d’entre nous (D. T. ae t des préts importants des Her- fe) cu partie concernant les systémes de ramification chez Aidia, names thodia, Gynopachis et Brachytome et la discussion biogéographique des espéces confondues dans Aidia a été rédigée par C. Sastre & D. D. TirveNGaDum. La partie traitant de l’historique, de la nomenclature, de la clé des espéces de Aidia, de la clé des six genres traités et de la taxonomie a été rédigée par D. D. TIRVENGA- DUM. ABREVIATIONS : les se deg habituelles sont employees pour désigner les herbiers ou sont déposés les Spy es sauf pour les herbiers suivants ae ne figurent pas dans |’Index Herbarium. FBD : Hanoi, Herbier ba Py Botany Departm cr ¢ Gif-sur-Yvette, Herbier de 1’Institut de Chim e des Substances Naturelles. HN _: Hanoi, Herbier de |’Institut de Biologie, Départeme ent de Botanique VN_: Ho-Chi-Minh Ville, Herbier National du Vie I. AIDIA Lour. 1. CONSIDERATIONS TAXONOMIQUES ET NOMENCLATURALES SUR LE GENRE AIDIA Le genre Aidia et l’espéce A. cochinchinensis ont été décrits par LOUREIRO en 1790 a partir de l’un de ses spécimens que Moore, en 1925, situa au British Museum. Mais ce der- nier, acceptant l’interprétation de RIDLEY, considéra ce spécimen comme appartenant a Ran- dia eucodon Schumann espéce trés distincte transférée dans Rothmannia Thunb. par BrRE- MEKAMP (1957). A la suite de A. CHEVALIER (1919), MERRILL, en 1923, placa l’espéce A. cochinchinensis dans le genre Fagraea Thunb. (F. cochinchinensis (Lour.) A. Chev. ) avec comme synonyme F. fragrans Roxb. (Loganiaceae) mais, en 1935, dans « Commentary on Loureiro’s Flora Cochinchinensis », il la situa correctement dans le genre Randia, et précisa I’ origine géogra- _ Phique du spécimen-type. En effet, bien que Lourermro n’indique aucune localité, il signale que la plupart de ses collections sont originaires d’une région située entre Hue et Tourane COrrespondant aux actuelles provinces de Binh Tri Thien et Quang Nam-Danang du Viet- nam, La description erronée de l’ovaire d’Aidia « Bacca 1-sperma ; sem. l-ovatum » par LourEIRo amena SPRENGEL (1825), DE CANDOLLE (1830) et Don (1834) a placer provisoire- a, ment Aidia dans les Caprifoliaceae, tandis que ENDLICHER (1836) le rattacha aux Rubiaceae. Mais J. D. Hooker (1873) l’exclut des Rubiaceae. MASAMUNE (1938) fut le premier a réta- blir Aidia et Taytor, en 1944, reconnut ce genre et mit en évidence quelques critéres de reconnaissance. Le genre Aidia a été depuis généralement accepté par les botanistes travail- lant sur les Rubiaceae africaines et asiatiques : AUBREVILLE (1959), Petit (1961, 1962, 1964), WHITE (1962), N. Hate (1970), Yamazaki (1970), VERDCOURT (1976), TiRVENGADUM (1978, 1982, 1983), MaLalssE et al. (1979), Wonca & Lim (1983). De 1939 a 1984, 37 espéces de l’Ancien Monde sont venues grossir le genre Aidia : 29 asiatiques et 8 africaines. Ce nombre comprend trois espéces africaines douteuses et treize espéces asiatiques qui n’ont aucune affinité avec Aidia. Nous présentons plus loin la composition exacte de ce genre. cochinchinensis, appartiennent a une espéce bien distincte, Aidia wallichiana Tirveng., nom. nov., décrite par WALLICH en 1824 sous le bindme Webera densiflora. BENTHAM (1861), J. D. Hooker (1880), Kinc & GamBLe (1903), BRANDIS (1906), PARKINSON (1921), RIDLEY (1923) et CoRNER (1939 et 1952) la nomment Randia densiflora (Wall.) Benth. Cette réparti- tion (Pl. 4) correspond a peu prés aux découpages phytogéographiques de la Malaisie d’aprés la ligne de Huxley ou « néo-Wallace line » (ligne Wallace modifiée par DicKERSON & MERRILL, 1928). En conséquence, les études de Wonc & Liv (/.c.) concernent Aidia walli- chiana et non A. cochinchinensis. Pour mieux appréhender le genre Aidia, nous donnons ci-dessous sa synonymie com- pléte, et, dans les pages suivantes, sa composition ainsi que la clé et la synonymie des trois espéces antérieurement confondues. AIDIA Lour. Fl. Cochin. : 143 (1790), ed. WiLLD. : 177 (1793) ; Ro—eMER & ScHuLTEs, Syst. Veg. 5 : 170 (1819) ; SPRENGEL, Syst. Veg. Ed. 16 (1) : 754 (1825) ; DC., Prodr. 4 : 340 (1830) ; Don, Gen. Syst. Bot. 3 : : -» Gen. Pl. : 520-566 (1836) ; MasaMuNE, Trans. Nat. Hist. Soc. Form. 28 : 118 (1938) ; G. Taytor in Exett, Cat. Vas. Pl. Sao Tomé : 197 (1944) ; Keay, Bull. Jard. Bot. Etat : a 164 (1970) ; TiRVENGADUM, Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 3¢ sér., Bot. 35 : 11 (1978) ; Ceylon J. Sc. (Biol. Sci.) 14 : 3 (1981) ; Wona, Malay. Nat. J. 38 : 9 (1984). — Stylocoryna Cav., Icon. 4 : 45, tab. 368 (1798) ; GAERTNER F., Fruct. et Sem., Suppl. Carpol. 3 : 100, tab. 197 (1805) ; Mig., Fl. Ind. Bat. 2 : 205-206 (1856), p.p., quoad S. racemosa et S. densi- flora ; Ann. Mus. Bot. Lugd. Bat. 4 : 128, tab. 5, fig. 1 (1868-69), p.p., quoad S. densiflora. — Cupia DC., Prodr. 4 : 393 (1830), p.p. ; Don, Gen. Syst. 3 : 506 (1834), p.p., quoad C. densiflora et C. oppositifolia. — Randia L. sect. Gynopachis (BLUME) Hook. F. in BENTH. & Hook. F., Gen. Pl. 2 : 88 (1873), p.p., quoad R. laurifolia, R. densiflora, R. oblongata, R. gardneri et R. genipiflora ; OLIVER, © Trop. Africa 3 : 93 (1877), p.p., quoad R. genipiflora et R. pallens ; BENTH. & Hoox., Fl. Brit. Ind. 3 : 112 (1880), p.p., quoad R. densiflora, R. gardneri ; SCHUMANN in ENGL. & PRANTL, Nat. ——— a i _——ae aieunnaninedieneiiemmeieeaieell CH — 261. — Pflanzenfam. 4 (4) : 75 (1891), PP, quoad R. densiflora ; BorER.., Fl. Ned. Ind. 2 (1) : 130 (1891), p.p., quoad R. densiflora ;.Koorp. & VALETON, Bijdr. 8 : 88 (1902), p.p., quoad R. den- siflora ; RipLey, Fl. Malay Pen. 2 : 71 (1923), p.p., quoad R. densiflora ; PrraRD in LECOMTE & HUMBERT, ae er asout Sel 3 : 225 (1923), p.p., quoad R. densiflora, R. henryi, R. oxyo- donta et R. — Webera subg. Wend. (Eu-webera Kurz), Jour. As. Soc. Beng. 56 : 157 (1877), p.p., quoad W. oppositifolia — Aidia sect. Aidia sensu von Pe Nat. J. 38 : 9 (1984), p.p., excl. A. forbe — Webera auct. non SCHRE : WALL. in Roxs., Fl. Ind. 1 : 697 (1820) ; ed. CHiey 2k 536 (1824), p., quoad W. Mendifire,” — Randia auct. non L. : STEUDEL, Nomen. Bot. 23 : 43 (1840); BENTH. in BENTH. & MULL Austr. 3 : 411 (1866), ‘p. p., quoad R. densiflora ; TRiMEN, Handb. FI. Ceyl. 3 : 329 (1894), pels ig quoad R. gardneri ; Kinc & GAMBLE, Jour. As. Soc. Beng. 52 (2) : 203 (1903), [Mat. Fl. Malay Penins. 14 : 93 (1904)], quoad R. den ; Koorp., Exc. Fl. Java 3 : 255 (1912), p.p., quoad 3 ad siflora R. densiflora ; VALETON, Bot. Jahrb. 57 3) : ” gg (1922), p.p., quoad R. densiflora et R. spicata ; ERR., Enum. Philip. Pl. 3 : 527 (1923), p.p., quoad R. racemosa ; VALETON, Bot. Jahrb. 63 (9) : ay (1930), p.p., quoad R. racemosa ; BACKER & BaAKH. F., FI. Java 2 : 309 (1965), p.p., quoad R. densiflora. — Gynopachis auct. mon BLUME : KortH., Ned. Kruidk. Arch. 2 (2) : 182 (1851), p.p., quoad G. attenuata. — Griffithia auct. non Wicut & ARN. : THwairTEs, Enum. Pl. Zeyl. : 158 (1859), p.p., quoad G. gardneri. Espéce-type : Aidia cochinchinensis Lour. Les trois espéces, placées par WonG sous A. cochinchinensis Lour., peuvent se distin- guer comme suit 1. Arbuste ou arbre de 1,5-15 m de hauteur sans contrefort. Limbe foliaire a 5-8 paires de nervures mb a a acu court, et a ir l’aisselle d’une feuille véguite a une écaille ; anthéres velues sur le cOté abaxial. Stigmate linéaire. Vietnam (également 4 Hainan re «acd didliviors wud Geis ren nney : 6 68 . A, co eis sie os trés renflé vers le milieu. Pitiptiie et zone | ie 2 nr ee, acemosa 1’, Arbre pouvant atteindre 20-27 m de hauteur faves ‘aeuivelans en zone engine Lint fo liaire a 7-11 paires de nervures secondaires. Inflorescence sessile ou portée sur un pédoncule trés court et massif, moins de 3 m s, en forme d’éventail ou arrondies au somm per théres gla- bres sur le cété abaxial. Stigmate linéaire. (Malaisie, Singapour, Thailande, Birmanie, iles Anda- Man, BORG, “SUMASUEy. feo Pere ee wee eee rents eee reeasee tase es 3. A. wallichiana 1. Aidia cochinchinensis Lour. — Pl. 2 et 8. Fl. Cochinch. : 143 (1790) ; Masamune, Trans. Nat. Hist. Soc. Formosa 28 (175) : 118 (1938), excl. syn. ; YAMAZAKI, Jour. Jap. Bot. 45 (11) : 338 (1970) ; TIRVENGADUM, Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 3* ‘str. , ‘Bot. 31 (1978), excl. syn. ; WONG, Malay. Nat. J. 38 : 10 (1984), p.p., quoad — Fagraea cochinchinensis (Lour.) A. Cuev., Cat. Pl. Jard. Bot. we oi 6 (1919), excl. syn. — Randia cochinchinensis (Lour.) MERR., Trans. Am. Phil. Soc. N. S. 24 (2) : 365 (1935) ; PHam Hoanc Ho, Cay Co Mien Viet-nam 2 : 447 (1972). — 262 — oxyodonta DRAKE var. microdonta PiTaARD in LECOMTE & HumBeErRT, Fl. Gén. Indo-Chine : 243 (1923), syn. nov. ; lectotype CER, IN Eberhardt 2741 (P!). — R. densiflora auct. non BENTH. : PETELOT, Pl. Médicin. Camb., Laos, Viet. : 17 (1953), p.p., quoad Fagraea cochinchinensis in syn. Type : Loureiro s.n., Cochinchine (BM!). MATERIEL ETUDIE. — VIETNAM, Prov. BINH TRI THIEN : Loureiro s.n. (BM) ; Eberhardt 2469 (P) ; 27a) @; VAY; 2747 1) F 276 eh Pesos 1006 (BM, K, P, NY, VN) ; 1052 (P); 1156 (P); 1196 (K, P) ; 10376 te 10603 (P) ; 250 (P) ; Nguyen Khac Khoi 216 (HN) ; Ha Tué 596 (HN) ; Thia- Thuan 582 (HN) ; Le Van Fh ee (FBD) ; Tran Kim Lien 31] (HN). Prov. QUANG NaAmM- DaANANG : Coll. Service oe in Chevalier 38324 (P) ; J. & M. S. Clemens 3582 (A, K, NY, ‘* rik ps BM, K, NY, P) ; 3908 (A, K, NY, P) ; 4202 p.p. (BM, P, US) ; Gaudichaud 226 (P) ; E) 3 Poilane 7881 (P, VN) ; 7882 (P, VN) ; 7985 (P) ; 29186 (P, VN) ; 29414 (P) ; 29447 P): ; cone (P) ; 31475 (P). Prov. PHu ayn : Poilane 3844 (P, VN) ; 4917 (P) ; 8231 (P, VN) ; 8328 (P, VN). Prov. THUAN Hal : Magnien 72 (P); Poilane 24482 (P). Prov. GIALAI-KONTUM : ao (VN) ; Ng Han Hun 383 (VN) ; wp Xu 429 (HN) ; 499 (HN) ; 642 (VN) ; Tran Dinh Ly 300 (VN). Prov. Dac Lac : Ha Tué 214 (HN) ; Ha Thi Dung 428 (HN). Prov. Lam Dona : Ha Tué 541 (HN) ; Nguyen Thi Do 237 (HN) ; Poilane 93 (P) ; 9568 (P) ; decal fae 21732 @) ; 21893 oh 22055 (P) ; 22103 (P) ; 22256 (P) ; 23660 (P) ; M. Schmid s.n., 15.11.1916 (P) ; Tran Kim Lien 230 (HN) ; Tir- vengadum & Truong Quang Tam 1646 (P, VN). Prov. Cuu Tee) Ban Vinh 2500 (FBD). — CHINE, HAINAN, Prov. Pao-Tinc : F. C. How 7399 (A, BM, P). 2. Aidia racemosa (Cav.) Tirveng. — Pl. 3, /0-15. Nord. J. Bot. 3 : 455 (1983). —_ pi Slay racemosa Cav., Icon. 4 : 45, tab. 368 (1798) ; GAERTNER F., Suppl. Carpol. in GAERT- NER, Fruct. et Sem. Pl. 3 () ; tab. 197, fig. 3 (1807). Webera racemosa a (Cay v.) Boert., Handb. Fl. van Nederl. Ind. : 129 (1891). — Randia cochinchinengis (Lour.) MErRR., Tr. Am. Phil. Soc. 24 (2) : 365 (1935), p.p-» quoad yn. R. racemosa — Randia ened auct. non ROXB. : FERNANDEZ-VILLAR, Nov. App. : 108 (1880) ; MERR., ies Journ. Sci. (Bot.) 3 : 265 (1908) ; 9 : 149 (1914) ; KaNen., Enum. Woody Pl. Mikro 1 a (1931) ; VALETON in DiELs, Beitr. be Mikron & Polyn., Bot. Jahrb. ae 302 (1930). : — Randia densiflora auct. non BENTH. : ELMER, Leafl. Philip. Bot. 1 : 32 (1906) ; MERR., Philip. Jour. Sci. (Suppl.) : 130 (1906). : — Aidia cochinchinensis auct. non Lour. : WonG, Malay Nat. J. 38 : 10 (1984), p.p., quoad Randia racemosa in syn Lectotype : D. Ludovicus Née s.n., Nov. 1793, Manila, Port Cavite (MA!). MIQUEL (1856) cita avec réserve cette espéce (sous le bin6dme Stylocoryna racemosa) dans la Flora Indiae Batavae, tout en ajoutant : « An species jav. eadem ac luzonica ? ». Par la suite, BOERLAGE (1891), qui confondit Stylocoryne Wight. & Arn. avec Stylocoryna Cav., deux genres bien distincts, transféra plusieurs espéces de Stylocoryne dans le genre Webera Schreber (= Tarenna Gaertner), y compris Stylocoryna racemosa Cav. MATERIEL ETUDIE : PHILIPPINES. — LUZON, Manila : Née ‘ n., Nov. 1793 (MA) ; s.1., Nov. ? (MA) ; s.n. (MA) ; Haenke s.n. (B, G). BATTAN Prov. : Borden 2 4037 = F. B. 2047 (G) ; Elmer 6873 (P)- ILocos Norte Prov. : Paraiso 22096 (P). CAGAYAN Prov. : Adduru 47 (K). Riza Prov. : Ahern 20189 = F. B. 1844 (P); Ramos 375 (G) ; Merrill 2789 (K) ; Ramos 1054 (K). BaTaNcas Prov. : Ramos 1830 — 263 — (G, P) ; 8090 (BR). BuLAcAN Prov. : Ramos 1408 (P) ; 1897 (G, P, VN). — Massate : Merrill 3054 (P). — MINDANAO COTABATO Prov. : Miranda 28626 (K). — DUMARAN : Escritor 21622 (K, P, VN). — PaLawan, Palawan Prov. : Escritor 21533 (P, VN) ; Merrill 1248 (G, P, VN) ; Merrill 9307 (K, P, VN) ; Sulit 12437 (G). — Suu, Sulu Prov. : Tawitawi, Ramos & Edano 44113 (G). — Loc. inconnue : Cavanilles s.n., 1800, (P-LA) ; Llanos s.n., 1853 (G) ; Ventenat s.n. (G) ; s.n. (377?) (MISS) ; Ramos 8090 (BR) ; Castillo 600 (K) ; Edano s.n. (K) ; Mc Gregor 45916 (K) ; Ramos 14113 (K) ; Walsh 354 (K). 3. Aidia wallichiana (Wall.) Tirveng., nom. nov. — Pl. 3, 1-9. — Webera densiflora Wau. in Roxs., Fl. Ind. 2 : 536 (1824). — Cupia densiflora (Wa...) DC., Prodr. 4 : 394 (1830). — Stylocoryna densiflora (WatL.) STEUDEL, Nom. Bot. 2 : 649 (1841); Mig., Fl. Ind. Bat. 2 : 206 (1856) ; Ann. Mus. Lugd. Bat. 4 : 128, tab. 5, fig. A (1868). — Webera oppositifolia Roxs. var. densiflora (WALL.) Kurz, For. Fl. Brit. Burma 2 : 47 (1877). — Randia cochinchinensis (LouR.) MERR., Trans. Am. Phil. Soc. 2 : 312 (1935), p.p., quoad Webera densiflora in syn. — Randia densiflora (WatL.) BENTH., Fl. Hongkong : 155 (1861), quoad Penang et Singapour ; Hook. F., Fl. Brit. Ind. 3 ; 112, 1880, p.p., quoad Malacca, Singapour et Penang ; RIDLEY, Jour. Str. Br. Royal Soc. 33 : 94 (1900); Koorp. & VALETON, Bijdr. Boom., Java 8 : 93 (1902), p.p., excl. Ixora thozetiana et Webera oppositifolia ; KiInG & GAMBLE, Jour, As. Soc. Beng. 72 (2) : 208 (1903) [Mat. Fl. Malay Penins. 14 : 98, 1904] ; Andaman Isl. : 190 (1921) ; Rwwey, Fl. Malay Penins. : 75 (1923) ; non BARTL. ex SCHUMANN (1889). — Aidia densiflora (WALL.) MASAMUNE, Sci. Rep. Kanazawa Univ. 4 : 85 (1955), « (BENTH.) Masa- MUNE », nom. illeg. (art. 63.1, Code Intern. Nomencl. Bot., Sydney). — Aidia cochinchinensis auct. non Lour. : WonG, Malay. Nat. J. : 10 (1984), p.p., quoad Webera densiflora in syn. Lectotype : Wallich 8404, Penang, probablement collection de M. PorTEeR de Pulo Penang cité par WaLLICH /.c. (WALL-K! ; iso-, BM, CAL!, G!, K!, NY!). CorNER (1939) écrivit au sujet de cette espéce indo-malaise : « This is another common and variable species which is in need of a critical study from living specimens ». Ayant trés bien étudié les caractéres morphologiques de Randia densiflora de Malaisie, CORNER ajoute : « Randia densiflora has a dense cyme, obvious filaments and a many-seeded berry, ... it is certainly not Aidia cochinchinensis ». CHIN (1982), suivant CORNER, accepta V’appellation R. densiflora pour l’espéce indo-malaise, en précisant toutefois : « Certainly this variable species needs detailed study ». Il est important de signaler que CHIN est le seul auteur contemporain ayant formellement accepté l’épithéte « densiflora » pour cette espece. Malgre les observations trés pertinentes de CorNER et de Cuin, WoncG (1984) n’hésita pas a réduire Randia densiflora a Aidia cochinchinensis. Le « scatter diagram » de Wonc (1984, tab. 3), qui est censé expliquer les variations des inflorescences d’Aidia cochinchinensis (du Vietnam et de Hainan), est basé sur des données provenant uniquement d’échantillons non- indochinois. Il est probable que WonG n’a vu aucun échantillon du Vietnam (en dehors de la photo du type BM, en trés mauvais état), car les herbiers asiatiques qu’il cite, et que lun de nous a eu I’occasion de visiter, ne contiennent aucun échantillon d’Aidia cochinchinensis. Par ailleurs, l’identité d’Aidia cochinchinensis a été tout récemment précisée (TIRVENGADUM, 1983) grace a l’examen de la grande collection de plantes d’Indochine de |’Herbier de Paris. Il faut remarquer ici que, outre Paris, trés peu d’herbiers nationaux d’Europe ou des Etats- i Mall ee Unis, ou méme d’Asie, a l’exception des herbiers du Vietnam, possédent des spécimens d’Indochine. Nous n’avons pu retrouver le type de Webera oppositifolia Roxb., souvent confondu avec Randia densiflora. Donc, son identité reste obscure MATERIEL ETUDIE. — MALalsiE, KEDAH : Bray, FRI 11713 pe pee 6705 (SING) ; 6768 (SING) ; Curtis s.n. (BM) ; King 1774 (B, P); eR ies 14165 (SING) ; Loy Hoy Shing, FRI 6870 (SING). Perak : King 2752 (MH, SING) ; 3893 (MH, SING) ; 3925 (PDA) ; 4500 (1500?) (PDA) ; 5547 (G) ; Kuns tler 4222 (P, SING) ; Suppiah, FRI yee (SING). PAHANG : T. & PSi2> = KL 3112 (SING) ; Everett, FRI 14350 road AE rere FRI 0086 (SING) ; “apr & Noor, KN 534 (SING). SELANGOR : Hamid 33851 (SING) ; P. 231 = KL 2831 (SING) ; R. R. I. 12 (SING) ; Kochummen, FRI 16238 (SING) ; FRI 16887 yA ES FRI 79019 (SING) ; yale 844 Fee Rid- ley s.n., 26.12.1920 (SING) ; s.”., Dec. 1920 (SING). TREN Saat as & P. 434 = KL a (S bau KELANTAN : Ismail 100147 (SING) ; Shah & Shukor, MS 3205 (SING). yin SEMBILAN : Selva FRI 13038 (SING) ; ee & Mahmud 1030 (SING). adhe Derry 954 (SING) ; “Burkill 445) (SING) ; Hervey s.n. (P) ; Griffith s.n., 1845 (BR). PENANG : Mc Cantley 3144 (SING) ; Curtis 1603 (SING) ; s.n. (BM) ; Hardial 154 (SING) ; King 5218 (G, Ame Haniff 9073 (SING) ; Wallich 8404 (BM, CAL, G, NY, WALL-K). Jonore : Cockburn, FRI 7665 (SING). — Stncapour : Ahmed, SA 1458 (SING); Kiah & Rahim, SK 706 (SING) ; Ridley s.n., 1908 (BM) ; ; Ridley ? s.n., 16.2.1889 (BM) ; n. (BM) ; Wallich 8455 (BM, WALL-K, L). Localité non précisée : ak 8457 (CAL). — INDONE- pe BoRNEO : Beccari 1492 oo 3094 (P). SUMATRA : Enders, E. I. P. iy (P) ; Forbes 3040 (P) ; 3078a (P) ; Teysmann s.n 8 (P) ; Lorzing 5612 (P) ; Yates 1340 (P) ; W. & Maskuri 504 (P) ; de Wilde é de Wilde Duss 19593 (P). — BIRMANIE F Grif} iffith oe avec sreeen avd fy Te" th Sn. (G: P) ; Helfer 2786 (A, CAL, K, P) ; 2962 ee INDE, ILES ANDAMA - King 27. 6. 1891 git 20 (P) ; Thothatri 9227 (MH). — Tua’ ke = Chaben iphol, K. Larse n & Warn sckie 3924 (AAU, BKF) ; Nalam mpoom 31 (BKF); K. & S. pe 32770 (BKF) ; Geesink & "santisuk 5388 (BKF, P) ; Koyama, Terao & Wongprasert 33998 (KYO, P). CONSTITUTION SYMPODIALE DES AXES ee « OPPOSITIFO- LIES » OU EXTRA-AXILLAIRES D’AIDIA. Pl. 1, 1-3; Pl. 5, 1-6. A. PROBLEMES POSES Nous reproduisons le schéma de FaGERLIND (1943, Abb. 5) et repris par Wonc & Lim (1983, fig. 1, A). Selon ces auteurs, les inflorescences d’Aidia sont axillées par la feuille réduite de chaque paire de feuilles anisophylles ; il s’agit donc de ramifications monopodia- les (PI. 1, 7). Ces auteurs avancent des arguments basés sur des coupes anatomiques d’apex reproduites dans la Pl. 1, 2, 3. La planche 1, 2 représentant un apex situé au milieu d’une paire de feuilles anisophylles montre une coupe symétrique, ce qui, théoriquement, ne devrait pas €tre puisqu’une feuille sur deux et un bourgeon sur deux seulement devraient €étre bien développés. Tel n’est pas le cas dans la Pl. 1, 2 : les deux bourgeons ont la méme taille ; quant aux feuilles, il est difficile d’en dire grand chose, puisqu’elles ne sont pas représentées. Nous sommes donc en droit de nous demander si la coupe a été effectuée au niveau indiqué par les auteurs. Etant donné sa parfaite symétrie, il y a lieu de penser que celle-ci correspond a une paire de feuilles isophylles. ‘ La Pl. 1, 3 montre que les pétioles foliaires sont quasiment de la méme taille. A celui censé représenter la feuille réduite, nous voyons un bourgeon plus petit que celui axillé par la feuille bien développée, ce qui est contraire au schéma 1, ov seul le bourgeon situé 4 Vaisselle de la feuille réduite se développe pour donner une inflorescence. Pi, — 265 — - wn a nh ma = ao] ™ Ls ad a See ACME, 2 I » développement d’un rameau sympodial chez Randia sect. Gynopachis (d’aprés FAGERLIND, 194 0 a de « l’apex » d’un rameau d’Aidia cochinchinensis sensu NG ; Dp étiole de la feuille déve pp : pétiole de : — réduite ; S1 : stipules de d feuilles ; ad : bourgeon axillaire de la feuille decile: ; ar: bou ee * feuille hes (correspondant au bourgeon floral ?) ; S2: s pules de la paire de feuilles BP sc s glanduleux ou colletéres (glandular trichomes) (d’aprés Wonca, 1983, Fig. 2) ; 3, coup e longit ‘uBindle Sick « «Pa cna : d’ Aidi grain sensu WONG début de re Ai ta de I’axe principal (suite sc 1) ; pd : pétiole de la feuille développée ; pr : pétiole de la feuille réduite ; $1 : Stipules de ces deu ee les ; ad: Ficuradon axillaire de la eile ‘develope ar: bourgeon axillaire de la feuille réduite (qui se ep our donner I’inflorescence) ; L : limbe de la feuille d’une vals distale de feuilles différenciées ; S2 : ag id la paire de feuilles nied inten eon termi- nal ; v : faisceaux vasculaires (d’aprés Wona, 1983, Fig. 3). — 266 — En conclusion, ces coupes apicales non situées avec certitude n’apportent aucun élément probant. Elles peuvent méme rendre confuse I’interprétation de la ramification de l’espéce figurée. On peut aussi déplorer que ni le matériel de référence ni le lieu de son dépét ne soient cités. B. ANALYSE DE LA NATURE TERMINALE ET DE L’ALLURE « AXILLAIRE » DES INFLORES- CENCES D’AIDIA Les différents auteurs que nous avons cités dans notre introduction ne se sont pas contentés d’un schéma unique représentant un « rameau droit ». En fait, c’est grace a une riche illustration reflétant des observations effectuées sur le terrain, parfois accompagnée d’expérimentations (FAGERLIND, 1943) qu’ils nous ont expliqué l’évolution des types de ramifications observables chez les Gardenieae. insi, nous reprenons le mode 8 que nous avons défini en 1979 (caractérisé par l’absence de bourgeons sériaux) pour définir les différentes ramifications d’Aidia observées chez les trois espéces citées, c’est-a-dire A. cochinchinensis, A. densiflora et A. racemosa. Dans ce mode, une fois la ramification sympodiale acquise, il ne semble pas possible que des axes se ramifient de nouveau d’une facon monopodiale. Aidia cochinchinensis. — Pl. 2; 5, 2. A. cochinchinensis se présente comme un arbuste ou arbre atteignant 1,5-15 m de hau- teur a axe primaire a ramifications monopodiales se terminant aprés une série variable d’entrenoceuds par une inflorescence plus ou moins bien développée, ce qui confirme |’hypo- thése de la nature terminale des inflorescences. Sous cette inflorescence, se développe un dichasium dont chaque élément, aussi 4 nombre variable d’entrenceuds, se termine a son tour par une inflorescence. On remarque que les feuilles axillantes sont anisophylles avec une feuille réduite a une écaille, tandis que la paire située immédiatement en dessous est isophylle (cf. Eberhardt 2741, Poilane 1052). De plus, les axes secondaires sont a tendance orthotrope et non plagiotrope, comme c’est le cas dans nos modes 6 et 7. Exceptionnellement (Poilane s.n., fév.-mars 1940), un relais peut porter 4-5 paires de feuilles isophylles. Puis, au fur et a mesure que les axes s’allongent, les articles se réduisent 4 deux entrenceuds ot alternent une paire de feuilles isophylles sans ramification et une paire anisophylle ov la feuille développée axille le relais, ce qui donne des ramifications sympodiales. e type de ramification est également caractéristique d’autres genres de Rubiaceae- Gardenieae paléotropicaux (Oxyanthus D C., Massularia Hoyle). La ramification sympo- diale n’est pas propre aux Rubiaceae. BUGNON (1964) en a observé chez les Vitaceae et les Asclepiadaceae, ALLORGE (1983) chez les Apocynaceae, WHALEN (1984) chez les Solanum et BORCHERT & TOMLINSON chez les Bignoniaceae (1984) Aidia racemosa. — Pl. 3, /0-15; 5, 3, 4. A. racemosa présente souvent une ramification au niveau de la paire de feuilles isO- phylles, et parfois deux (cf. Merrill 9307, Ramos 1408, P). Les axes secondaires ainsi for- més se ramifient de la méme facon que les autres, c’est-a-dire que, comme chez A. cochin- ITE rnietessocsivemiomremnumtetncsrect eS re ee ea ial — 267 — 2. — Aidia cochinchinensis Lour. Swan exécuté par E. BONNEVILLE by aprés TI ae 1982) : rameau flori- fere ; 2, stipules ; 3, bouton seigeal ; 4, fleur Agée, les étamines sont réfléchies ; 5, fovee i PY a du u. calice et de la corolle ; 6, anthér A Sete au ia lovaire. (1, 3-6, Eberhardt 276, Pe 2ofo 8» J; 7, infrutescence ec adu Ites) ; : M. S. Clemens 4202, P). 8, coupe transversale de — 268 — chinensis, tous les articles possédent deux entrenceuds. Souvent, la feuille réduite de la paire anisophylle, au lieu d’étre une simple écaille, se développe et posséde un limbe de taille infé- rieure a celui de la feuille développée. Aidia wallichiana. — Pl. 3; 5, 5, 6. Chez cette espéce, contrairement 4 A. cochinchinensis, des articles 4 deux entrenceuds alternent avec des articles 4 1-4 noeuds (cf. King 5525 déposé a P). Parfois méme (cf. Wal- lich 8404, spécimen-type, BM), il est possible d’observer des ramifications au niveau d’une paire de feuilles isophylles. Aussi, nous supposons que Wonc & Lim ont effectué leurs coupes a un niveau végétatif, pensant qu’ils étaient a un niveau florifére. Pourtant, WONG en 1984 (fig. la), toujours sous le nom A. cochinchinensis, a dessiné un rameau d’un spéci- men de la Malaisie, c’est-a-dire de A. densiflora montrant la présence d’un article terminal a trois entrenceuds non fleuris situé aprés deux articles 4 deux entrenceuds floriféres (Wong, FRI 32200). Donc, ces trois espéces d’Aidia présentent un mode de ramification possédant quelques ear eh différences au niveau de la composition des articles cochinchinensis : article 4 deux entrenceuds sans ramification au niveau de la paire ar feuilles isophylles ; . densiflora : articles ret 2-5 entrenceuds généralement sans ramification au niveau de 1a 4 paire de feuilles isophylles racemosa : articles de Ui entrenceuds souvent a ramifications situées au niveau des feuilles isophylles. 3. COMPOSITION GENERALE DU GENRE AIDIA LOUR. Espéces asiatiques et de la région pacifique. Le genre Aidia a été scindé en deux sous-genres : subg. Aidia et subg. Lankaidia Tir- veng. — Ajidia subg. Aidia A. cochinchinensis Lour., /.c., sp. typ. A. coriacea (Miq.) Tirveng., comb. nov. — Urophyllum coriaceum Miq., Fl. Ind. Bat. Suppl. 1 : 542 (1860). f _ Soreae dimorphophylla TewsmM. & BINN., Nat. a Ned. Ind. 25 : 402 (1863) ; type - Pf). Teijsmann s.n., Baleh-Balehang (holo-, BO ; ss Fil,L?, a Rawle oppositilia auct. non SCHMIDT : Koo , Excursionfl. Java 3 : 237 (1912), p.p-, syn. ; Koorp. & SCHUMANN, Systematisch. ven mf 83 (1912) ; Moore, Jour. Bot. 63 (Su vues 50 (1925). Type : 7Jeijsmann s.n., Palembang (holo-, BO ; iso-, FI!, L?, P!). PL 3. 19 1, rameau florifére ; 2, stipules ; 3, si ton floral ; 4, fleur agée ; 5, coupe longitudinale du c alice et de la corolle ; 6, anthére, glabre au dos ; 7, infatscene “cis adultes) ; 8, coupe transversale de l’ov i br x 10. (1, 2, Griffith 2786, P ; 3-6, Helfer 2786, P ; 7, 8, rsen, Nielsen & Santisuk 30879, P ; 9, eA & Rahim SK 706, SING). — Aidia racemosa : 10, rameau en fleur et en fruit ; 11, stipule ; 12, bouton floral ; 13, coupe longitudinale de la fleur adu 14, anthére, pa au dos ; 15a, 498 du fruit e — les graines ; b, graine ; ¢, coupe transversale de la graine ; d, coupe longitudinale de la graine ; e, embryon (d’aprés C. J. GAERTN , Suppl. Carpol. rte CXCVII I). (10, Pua in hak, y peaeele 5.0, G: 11-14, Cavanille s.n. in herb. Lamarck, P). Aidia wallichiana Tirveng. (dessin rest et complété par E. BONNEVILLE d’aprés TIND, Pl. 4. — Distribution de trois espéces d’Aidia : 1, A. cochinchinensis ; 2, A. racemosa ; 3, A. wallichiana. A. wallichiana (Wall.) Tirveng., /.c. A. graeffei (Reinecke) Tirveng., comb. nov. — Randia ee REINECKE, Bot. Jahrb. 25 : 683 (1898). Type : Reinecke, Samoa (holo-, WRSL ; iso-, B), non vu. Plusieurs spécimens récoltés par Chris- | tophersen od P) dans la localité type (Ile Savaii) Sorhesponien a la description originelle. A. henryii (E. Pritz.) Yamazaki, Jour. Jap. Bot. 45 (11) : 338 (1970). — Randia henryii E. Privz., Bot. Jahrb. 29 : 581 (1901). | — Randia acutidens HEMSLEY & Witson, Kew Bull. Misc. Inform. : 160 (1906) ; type : Faber 194, Szechuan, Chine (K!). Randia densiflora auct. non BENTH. : DRAKE in Morot, J. Bot. 9 ae 217 (1895). Hyptianthera stricta auct. non Wicut & ARN. Pre lc. : 220 (1895). — Diplospora sp. ?, HEeMstey J. Linn. Soc. 23: 384 (18 88). Lectotype (désigné ici) : : Henry 8924, Szechuan, Chine (K! ; iso-, A!, P!). — 271 — A. merrillii (Chun) Tirveng., comb. nov. — Randia merrillii Cuun, Sunyatsenia 2 : 46 (1934). — Randia caudatifolia auct. non PIraRD : MeErRR., Philip. Jour. Sc. (23) 3 : 268 (1923), nom. illeg. Type : Mc Clure 9439 (holo-, LU ; iso-, A!, US!). A. nipponensis (Makino) Makino, Ill. Fl. Jap., ed. rev. : 118 (1949). — Randia nipponensis Maxtno, Jour. Jap. Bot. 20 : 126 (1944) ; type non vu. A. oblongata (Miq.) Tirveng., comb. nov. — Gynopachis oblongata Mig., Fl. Ind. Bat. 2 ; 221 (1856). — Stylocoryna orophila Mig., Ann. Mus. Bot. Ludg. Bat. 4 : 237 (1 867-69) ; type : Junghuhn, Suma- tra borealis, in prov. Angkola superiore, vraisemblablement de la méme collection de JUNGHUHN citée plus bas. — Webera orophila (Miq.) BorRt., Handl., Fl. van Nederl. Ind. 2 : 120 (1891). — Randia orophila (MiqQ.) HALLER, Rec. Trav. bot. Neerl. 15 (1) : 49 (1918). TYPE : Junghuhn, Sumatra, Opper-Angkola (L). A. oxyodonta (Drake) Yamazaki, Jour. Jap. Bot. 45 (11) : 338 (1970). — Randia oxyodonta Drake in Morot, J. Bot. 9 : 218 (1895). Lectotype (désigné ici) : Balansa 2643, Tonkin (P! ; iso-, Ki, Lp. A. parvifolia (King & Gamble) Wong, Malay. Nat. J. 38 : 16 (1984). — Randia densiflora var. parvifolia Kinc & GAMBLE, Jour. As. Soc. Beng. 72 : 209 (1903). — Randia oppositifolia var. parvifolia (KING & GAMBLE) CralB, Fl. Siam. Enum. 2 (1) : 107 (1932). Lectotype (désigné par WoNG) : Curtis 796, Penang (SING! ; iso-, K). A. pycnantha (Drake) Tirveng., Nord. J. Bot. 3 : 455 ies — Randia pycnantha Drake, i.c. : 218, incl. var. grandiflora Pitar — Randia acuminatissima MERR., Philip. Jour. Sc. 15 (3) : 259 ogi type : Levine 3130, Kwang- tung (holo-, A! ; iso-, G! — Aidia acuminatissima (MERR.) MASAMUNE, Trans. Nat. Hist. Soc. Formosa 29 : 238 (1939). Lectotype (désigné ici) : Balansa 2642, Tonkin (P! ; iso-, K!). A. racemosa (Cav.) Tirveng., /.c. A. salicifolia (Li) Yamazaki, Jour. Jap. Bot. 45 (11) : 338 (1970). — Randia salicifolia Li, J. Arnold Arb. 24 : 456 (1943). Type : Wang 40398 (A!). A. spicata (Valeton) Tirveng., comb. nov. — Randia spicata VateTON, Nova — s: sin aie — Randia densiflora auct. non BEN : F. MuELL., Papuan Plants : 25 (1876). Type : Branderhorst 143, sud-est de la Nouvelle-Guinée (LAE?, non vu). Pullen 6773 (herb. SU récolté ; Port Moresby, nous parait étre une bonne représentation Mie "Peapece décrite par VALETON — 272 — A. thozetiana (F. are: Tirveng., comb. nov. — Ixora thozetiana F. Mur Fragm. 2 : 132 (1860-61). — Randia densiflora auct. non BENTH. (1861) : BENTH. in BENTH. & MUELL., Fl. Austr. 3 : 412 1866). — Gardenia densiflora sensu F. MUELL., Fragm. 7 : 47 (1869). LECTOTYPE (désigné ici) : Thozet s.n., 1870, Rockhampton, Australie (K ; iso-, P!). A. yunnanensis (Hutch.) Yamazaki, Jour. Jap. Bot. 45 (11) : 338 (1970). — Randia yunnanensis Hutcu. in Sarc., Pl. Wils. 3 : 400 (1917). Type : Henry 11750, Yunnan, Chine (holo-, E! ; iso-, A!, NY!). A. chantonea Tirveng., sp. nov. — Randia densiflora auct. non BEN : PITARD in ate & HumBeErT, Fl. Gén. Indo-Chine 3 : 241 (1923), pro descr. excl. syn. iy var. tonkinens, Arbuscula vel arbor 2-18 m alta. ana elliptica vel aa lanceolata, apice saepe falcata ac cus- pidata, in sicco pagina, superiore nitida ac rubro-brunnea, pagina inferiore opaca ac pallidiore, coria- cea. Inflorescentiae 1-3 cm lon ngae, cymis “oppositifoliis compositae, ramis principalibus 0,7-1 cm longis pubescentibus. Flores sessiles, in ramis brevibus articulati. Stamina 3-5 cm longa. Fructus in pedunculis gracilibus articulati, cito caduci. Type : Pierre 154, Ben Tranh Prov. Thu-do-mot (holo-, P!). REPARTITION GEOGRAPHIQUE. — Vietnam (Phu Khanh, Dongnai, Songbé, Lamdong, Kien Giang, Minh Hai). — Cambodge. — Thailande : Chantaburi (Ko Chang, Krat) ; Prachinburi (Sriracha). MATERIEL ETUDIE. — VIETNAM, Prov. Min Hal : Harmand 1916, p.p. (A) ; s.n., 1875-77 (BM, G, NY, P, VN). Prov. Kin GiANG : Coll. Indigéne in Pierre 2087 ap P) ; Pierre 1439, p.p. (A, P); 19 P) ; Poilane in pitoged 920 (P, VN . DONGN oll. n° 14 in Chevalier 39644 16, p.p. (P): ro {P) ; bane 1916, p.p. (P) ; 154 p.p. (P) ; Poilane 147 (P) ; Thorel 5.n., 1862-66 (P). Prov. SonGBE : rbeiti 154, p.p. (BM, P) ; Poilane in Chevalier ee (P, VN); Thorel s.n., 1862-66 (P). Prov. LAM- : Poilane tad (P); Tirvengadum & Tam 1664. (P, VN). Prov. PHu KHANH : Poilane 6778 , "VN). — CAMBODGE : Béjaud 20 (P) ; Mueller 876 (P) ; epee 1439, p.p. (P); ppeigpe 14635 (P) ; Vidal 4843 (P). — "eee E, Prov. PRACHINBURI : Collins 01 (AAU, a US) ; 7 (BM, K, US); Nai Noc 28 (AAU, BM, C) ; Schmidt 397 (K) ; 524 (A); se (C) ; 591a (C) ; fog (C). Aidia chantonea se distingue d’Aidia wallichiana par ses feuilles souvent recourbées et cuspidées-aigués au sommet, rouge brun et luisantes en-dessus (sur le sec) ; ses inflores- cences longues de 2-3cm; ses fleurs sessiles et articulées sur les axes tertiaires courts, pubescents, en cymes oppositifoliées, portées sur des pédoncules longs de 0,7-1 cm ; ses éta- mines courtes de 3-5 mm et ses fruits articulés sur les pédoncules, précocement caducs. Aidia chantonea est la seule espéce d’Aidia d’Asie dont les feuilles sont utilisées aU Vietnam et au Cambodge pour faire le thé. D’aprés Pomane (in herb. Chevalier 806), \es « Annamites » feraient avec les fleurs, les feuilles et l’écorce une boisson qui remplacerait avantageusement le thé. Au Cambodge (Poilane 14635), les fleurs seraient utilisées pour pa!- fumer l’eau de boisson. NOMS VERNACULAIRES : Chantonéa (cambodgien) ; Tra vo, ta-vo nui « thé, écorce des monts » (vietnamien) ; Ché rung « thé sauvage » (annamite). — 273 — \ ] rani as inflorescence cap. axe non développé gs cor etc. ‘coe — feuille feuille réduite 8 Pl. — eB. ok la ramification sympodiale d’Aidia, d’Anomant thodia et de Brachy P) : rier M&S ile Bs Aidia cochinchinensis —, 1052, P) ; 3, Aidia racemose ter 9307, Ana Ai racemose. ‘(Merril 3055, P) ; 5, Aidia wallichiana (Wong FRI 32 2200 Kep., d’a G, 1983, idia le King 5525, Fis i, A 4034, oalthedi (leaker & These . oy! eh: nomanthodia auriculata (King 403 P) ; "8, pow wae — 274 — — Aidia subg. Lankaidia Tirveng. A. gardneri (Thw.) Tirveng., Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 3° sér., n° 521, Bot. 3: 11 (1978). — ore gardneri THw., Enum. PI. rom : 158 OR — Ran ardneri (THw. Hoox. F. In TH. & Hoo } Gen. Pl. 2) :188°(1873). a poi laurifolia ARN. ex HOOK. F., oy "PL 2: 88 (1873) - type : Waele (holo-, K! ; iso-, P!). Type : Thwaites CP 657 (746), Ceylan (holo-, K! ; iso-, BM!, CAL!, MH!, P!, PDA!, US!). BINOMES EXCLUS Aidia acuminata (Blume) Wong, Malay. Nat. J. 38 : 17 (1984) = Gynopachis acumi- nata Blume. A. binata (King & Gamble) Wong, Malay. Nat. J. 38 : 18 (1984) = Gynopachis binata (King & Gamble) Tirveng. A. candolleana (Wight & Arn.) Swaminathan, Biol. Mem. 2 (1 & 2) : 67 (1977) = Dec- cania pubescens (Wight & Arn.) Tirveng. var. candolleana (Hook. f.) Tirveng. . canthioides (Champ. ex Benth.) Masamune, Trans. Nat. Hist. Soc. Formosa 28 : 118 (1938) = Fagerlindia canthioides (Champ. ex Benth.) Tirveng. A. corymbosa (Blume) Wong, Malay. Nat. J. 38 : 19 (1984) = Anomanthodia corym- bosa (Blume) Tirveng. A. forbesii (King & Gamble) Wong, Malay. Nat. J. 38 : 17 (1984) = Aidiopsis forbesii (King & Gamble) Tirveng. . leucocarpa (Champ. ex Benth.) Yamazaki, Jour. Jap. Bot. 45 (11) : 338 (1970) = Alleizettella leucocarpa (Champ. ex Benth.) Tirveng. A. rugulosa (Thw.) Swaminathan, Biol. Mem. 2 : 67 (1977) = Oxyceros rugulosus (Thw.) Tirveng., p.p., quoad spec. Ceyl. et Pseudaidia speciosa (Bedd.) Tirveng., quoad spec. Ind. A. sinensis (Lour.) Masamune, Sci. Rep. Kanazawa Univ. 4 : 85 (1955) = Fagerlindia sinensis (Lour.) Tirveng. A. tetrasperma (Roxb.) Yamazaki in Hara, Fl. East Himal. : 307 (1966) = Himalran- dia tetrasperma (Roxb.) Yamazaki. A. wallichii (Hook. f.) Yamazaki, Jour. Jap. Bot. 45 (11) : 339 (1970) = Tarennoidea wallichii (Hook. f.) Tirveng. & Sastre. FORME DOUTEUSE Aidia cochinchinensis fa. angustifolia (Makino) Honda, Nom. Pl. Jap. : 503 (1939); type non vu. a Se ee ee |e q — 275 — ESPECES AFRICAINES A. genipiflora (DC.) Dandy in F. W. Andrews, Fl. Pl. Anglo-Egypt. Sudan 2 : 424 (1952). — Randia genipiflora DC., Prodr. 3 : 389 (1830). Type : Smeathman s.n., Sierra Leone (holo-, G ; iso-, P!). A. micrantha (Schumann) Bullock ex F. White, For. Fl. N. Rhodes. : 398, 455 (1962). — Randia micrantha Schumann in Engl., Bot. Jahrb. 23 : 438 (1896). Type : Soyaux 185, Gabon (iso-, P!). A. pallens (Hiern) G. Taylor in Exell, Cat. Vasc. PI. S. Tomé : 197 (1944). — Randia pallens Hiern in Oliver, Fl. Trop. Afr. 3 : 96 (1877). TyPE : Mann 1066, S. Tomé (iso-, P!). A. ochroleuca (Schumann) Petit, Bull. Jard. Bot. Etat Brux. 31 : 2 (1961). — Randia ochroleuca Schumann in Engl., Bot. Jahrb. 23 : 438 (1896). Lectotype : Zenker & Staudt 248, Yaoundé, Cameroun (P!). A. quintasii (Schumann) G. Taylor in Exell, Cat. Vasc. Pl. S. Tomé : 198 (1944). — Randia quintasii Schumann in Henrig., Bol. Soc. Brot. 10 : 127 (1893). TYPE : Quintas 1090, S. Tomé (holo-, BM ; iso-, COl). ESPECES AFRICAINES DOUTEUSES A. rubens (Hiern) F. Taylor in Exell, Cat. Vasc. PI. S. Tomé : 200 (1944), in obs. et in adnot. A. rhacodosepala (Schumann) Petit, Bull. Jard. Bot. Etat Brux. 32 : 182 (1962). A. wattii G. Taylor in Exell, Cat. Vasc. Pl. S. Tome : 200 (1944). Il. ANOMANTHODIA Hook. f. 1. CONSIDERATIONS TAXONOMIQUES ET NOMENCLATURALES SUR LE GENRE ANO- MANTHODIA J. D. Hooxer décrivit en 1873 le genre Anomanthodia pour une espéce asiatique (Webera auriculata Wall.) que DE CANDOLLE avait placée dans le genre Cupia (1830) et que STEUDEL (1841) transféra dans le grand genre Randia. MIQUEL (1856) la placa provisoire- ment dans son genre Pseudixora Miq. et BAILLON (1880) en fit une section du genre Genipa L. — 276 — Mais J. D. Hooker (1880), se basant sur Webera auriculata Wall. (Wall. Cat. 8402), mit en évidence les caractéres distinctifs du genre Anomanthodia, notamment son port sem- pervirent, ses fleurs polygamo-dioiques et 5-6-méres, ses anthéres a théques cloisonnées ou locellées et ses stigmates distinctement individualisés, tout en précisant la répartition géogra- phique de ce genre. Malgré cela, SCHUMANN (juin 1891) en fit une section de Randia, genre déja confus (Randia sect. Gynopachis) tandis que VALETON (1904) le situa au niveau du sous-genre et que RIDLEY (1923), suivant l’exemple de SCHUMANN, le remit comme section. BOERLAGE (octobre 1891), cependant, fit une étude détaillée de A. auriculata et accepta le genre Anomanthodia qu’il distingua clairement des genres voisins Webera Schreb. (mainte- nant Tarenna Gaertn.), Randia L. et Gardenia Ellis (nom. cons.). En 1982, TiRVENGADUM rétablit le genre Anomanthodia tandis que WonG (1984), confondant A. auriculata avec « Gynopachis » corymbosa Blume (= A. corymbosa (Blume) Tirvengadum) et se basant uniquement sur un seul caractére morphologique (la longueur des entrenceuds), rattacha A. auriculata a Aidia Lour. dans la section Gynopachis. Wonc réduisit Anomanthodia a Aidia en se basant uniquement sur une photo du spécimen-type. Pour nous, A. auriculata et A. corymbosa sont deux espéces bien distinctes. Nous considérons que les caractéres distinc- tifs décrits par J. D. Hooker, complétés par BoERLAGE (1891) et fort bien illustrés par VALETON (1904) : base de la feuille dissymétrique, stipules connées, ramification sympodiale, antheres locellées, etc. définissent parfaitement le genre Anomanthodia. Nous rattachons a Anomanthodia, outre ces deux espéces, trois espéces asiatiques précédemment placées dans le genre Randia. Aidia lancifolia Wong appartient aussi 4 Anomanthodia. Ce genre parait avoir une répartition purement asiatique, son aire étant particuliérement développée dans la région indo-malaise et aux Philippines. ANOMANTHODIA Hook. f. In BentH. & Hook. F., Gen. Pl. 2 : 87 (1873) ; Fl. Brit. Ind. 3 : 108 (1880) ; Boert., Handl. Fl. Ned. Ind. : 68 (1891). — Gynopachis BLuME, Cat. Gew. Buit. : 48 (1823) ; Bijdr. Fl. Ned. Ind. 16 : 983 (1826) ; KoRTH., Nederl. ali Arch. 2 : 179 (1851) ; Mig., Fl. Ind. Bat. : 219 (1856), p.p., quoad Gynopachis corymbosa a —_ rests DG; ae oe - 394 (1830) ; Don, Gen. Syst. Bot. 3 : 506 (1834), p.p., quoad Cupia auricu- aide Mig., Fl. Ind. Bat. 2 : 209 (1856), p.p., quoad Pseudixora auriculata. — R andia L. subg. Gynopachis (BLUME) VALETON, Icon. Bogor. 2 : 183 (1904). OOK. F.) BAILLON, Hist. des Pl. 7-.: De (1880). — Randia L. sect. Gynopachis sensu ScHuM in Enct. & PRanti, Nat. Planzenfam. 4 (4) : 75 (June 1891) ; Boert., Handl. Fl. Ned. Indi 2 (1) : 130 (1891) ; Epa & VALETON, Bijdr. 8: 88 (1902) ; RipLey, FI. Ma Jay. Pen. 2 : 71 (1923), oe quoad Randia auriculata auct. omn Aidia sect. Gynopachis sensu WonG, Malay. Nat. J. : 17 (1984), p.p., quoad Anomanthodia in aS =. 7 g wm o Q 7 > 3 S) os 8 = ~ > S) ss a) x syn. Webera auct. non SCHREBER : WALL. in RoxB., Fl. Ind. 1 : 698 (1820) ; ed. Carey 2 : 536 (1824), — Randia auct. non L. : STE DEL, Nomen. : 430 (1841) ; Kinc & GamBie, Jour. As. Soc. Beng. T2 (2) : 203 (i983); [Mat. Fl. Malay. Pen. 14 : 93 (1904)] ; Koorp., Excursionfl. Java 3 : 255 (1912) ; Crars, Fl. Siam. Enum. : 2 (1) : 98- 124 (1912); Merr., Enum. Philip. Pl. 3 : 527 (1923) ; BACKER & BAKH. F., FI. Java 2 : 312 (1965), p.p., quoad Randia auriculata auct. omn, EsPECE TYPE : Anomanthodia auriculata (Wall.) Hook. f. — 277 — Anomanthodia auriculata (Wall.) Hook. f. : ig id ai 87 (1873) ; Fl. Brit. Ind. 3 : 108 (1880) ; Boert., Handl. Fl. Ned. Ind. 2 (1) : 18, 68, 130 * 10. 198 | — Webera sani WALL. in Roxs., FI. Ind., fh Bi 2 : 537 (1824). — Stylocoryna auriculata WauL., Cat. n° 8402 (18 _ ~ Chote auriculata (WALL.) DC., Prodr. 4 : 394 “i Don, Gen. Syst. Bot. 3 : 507 (1834). Randia auriculata (WatL.) STEUDEL, Nom. 2 : 430 (1841) ; SCHUMANN in ENGL. & PRANTL, Nat. Planzenfam. 4 (4) : 75 (June 1891) ; Kinc & GamBLE, Journ. As. Soc. Beng. 72 (2) : 207 (1903) ; MerRr., Philip. Jour. Sc. 2 : 427 (1907) ; Enum. Philip. Pl. 3 : 527 (1923) ; Ripiey, Fl. Malay. l Pen. 2 : 75 (1923) ; Crars, Fl. Siam. Enum. 2 (1) : 98 (1932) ; BACKER & BAKH. F. ¢ Fi deve? : aoe (1965), p.p., excl. Randia corymbosa in syn. ; CoRNER, Garden’s Bull. Suppl. 1 : 81, 150 v7 _ Pseudixora auriculata (WALL.) Mig., Fl. Ind. Bat. 2 : 210 (1856). , — Genipa auriculata (WatL.) Baton, Hist. des Pl. 7 : 309 (1880). : — pi corymbosa (BLUME) WonG, Malay. Nat. J. 38 : 19 (1984), p.p., quoad Webera auriculata in — Rone corymbosa auct. non WicHT & ARN. : Koo & VALETON, Bijdr. Med. Lands. Plant. 59 (8) : 88 (1902), p.p., guoad Anomanthodia Siiaiens in syn. Lectotype : Wallich 8402, Penang (WALL-K! ; iso-K!). : Mataisig, KepaH : Kiah, SFN 35102 (K, SING, KEP). Perak : Curtis 2020 (SIN @), ee Ss call 2514 (MH) ; "2574 (P) ; 4034 (P) ; 4560 (MH) ; 6204 (G) ; s.n. (L) ; Kunstler 2674 (SING) ; Wray 2647 (SING) ; Yong 94674 LL, SING). SELANGOR : Md Nur, SEN 34361 (SING). NeGrRi SEMBILAN : Alvins 2088 (SING). JoHorE : Corner, SFN 28158 (SING) ; SFN 29958 (SING) ; Kiah, EE ae SFN 32376 (SING); Mat 3731 (SING) ; Negadiman, SFN 36886 (SING). PENANG : Curtis 1075 (SING) ; pacayaichaen! ou 21437 (SING) ; scone 8402 (K, WALL-K). LocALITE NON PRECISEE : Maingay 903 (CAL); 904 (CAL) ; hon oot . (BM); F. C. Young 94674 (L). — SIncapour : Kiah 37750 (K, SING). — THAYLAN tee 15306 = BKF 11626 (ABD, BK, BKF, K). — SUMATRA, INDRAGIRI UUPLANDS ig nade are 6705 ‘(P). Anomanthodia corymbosa (Blume) Tirveng. — Pl. 6. ). = Gynopachis comeing: BiuME, Cat. Gew. Buit. : 48 sage Bijdr. Fl. Nederl. Ind. 2 (16) : 984 (1826) ; Mig., FI. Ind. Bat. 2 : 219 (1856) ; Ann. Mus. Bot. Lugd. Bat. 4 : 134 (1868-69). — Aidia get ag (BLUME) Won, Malay. Nat. J. 38 : 19 (1984), p.p., excl. Anomanthodia auricu- lata in i Randia sorwhnodl auct. non Wicnt & ARN. : Borrt., Handl. Fl. Ned. Indié 2 (1) : 130 (1891) ; | Koorp. & VaLeTon, Bijdr. 8 (Med. Lands Plant. 59) : ‘88 (1902), p.p., excl. Anomanthodia auricu- lata in syn ; VALETON, Icon. Bogor. 2 : 183, tab. 145 (1904). ee | Lectotype : Blume s.n., Java (L! ; iso-, K, L!, P!). L ETUDIE. — : Blume s.n. (L, P); Blume in herb. Richard s.n. (P) ; Blume s.n., 1829 ( ©): ; my ar Hasan é culeadi 140 ®): Zollinger 1417 (P) ; 2136 (P); s.n. (P). Anomanthodia dilleniacea (Baillon) Tirveng., comb. nov. ~— Randia dilleniacea Baton, Adansonia 12 : 245 (1879) ; Merr., Jour. Str. Br. Roy. As. Soc., Spec. N° : (1921). — 278 — Ieones Bogorienses VI. dF i ee N R. Natadipoera del. M. Kromohardjo lith. Mulder Impr., Ley de. Randia corymbosa (BL) Boer. Pl. 6. — wr ee corymbosa (Blume) Tirveng. : 1, Dass ye florifére x 1; 2, base de la we a 3, fleur x 3 ; ge longitudinale ath ~ corolle x 4; 5, calice; 6, pis stil ; 7, étamine ; 8, stigmate ; 9, fruit x 1; 10, oupe du fruit et graine (mal el | of. texte) ; 12, infrutescence x 1; 13, i" ‘ome! du ro inane sicaeviie du tahiee't 14, stipules. (Tab. CXLV de BoeRLaceE, Icones Baynes VI). 4 — 279 — Type : Beccari 398, Borneo, Sarawak (holo-, FI! ; iso-, BM!, P!). ARAWAK : Beccari 398 (BM, P) ; Haviland & Hose 3425B = 216 MATERIEL ETUDIE. — MALAIsIE, SARA (BM) ; 3425F ong coll. native es rm, /3 (E). — Brunet, Bukit Puan ; Sinclair 10510 (E). — UMATRA, INDRAGIRI UPLANDS : Buwalda 6628 (P). Anomanthodia bakeri (Merr.) Tirveng., comb. nov. — Randia bakeri MerR., Philip. Jour. Sc. 10 : 109 (1915). Type : C. F. Baker 3253, Philippines, Tayabas Province, hills near Malinao (holo-, POM). MATERIEL EtupiIE : Ramos 41598, Leyte, Cabalian (P). Anomanthodia alveolata (Elmer) Tirveng., comb. nov. — Randia alveolata Emer, Leaf. Philip. Bot. 9 : 3266 (1934). — Randia favoso-dehiscens ELMER eX FAGERLIND, Arkiv Fér Botanik 30 A (7) : 14 (1943), nom. nud. Type : Elmer 16050, Luzon, Philippines (holo-, A ; iso-, BM!, C!, G!, K!, P!). MATERIEL ETUDIE : Elmer 16050, Luzon, Sorsogon Prov. (BM, G, K, P). Anomanthodia lancifolia (Wong) Tirveng., comb. nov. — Aildia lancifolia Wonc, Malay. Nat. J. 38 : 20 (1984). —E : Holttum, SFN 9348, Malaisie, Johore (holo-, SING). MATERIEL ETUDIE : Wright §. 24721, Sarawak : Bkt. Raya Kapit, 3rd Division (L). 2, RAMIFICATION DU GENRE ANOMANTHODIA. — PI. 5, 7. Anomanthodia auriculata, espéce-type, se présente comme un arbuste sarmenteux pour lequel nous ne possédons pas de renseignements sur les axes primaires. Les axes inflorescen- tiels sympodiaux sont constitués d’articles A deux entrenceuds dont le premier est en moyenne 3-4 fois plus court que le deuxiéme. De plus, nous n’avons pas observé sur les col- lections d’herbier de paires de feuilles anisophylles. Les feuilles situées au sommet du pre- mier entrenceud sont toujours bien développées et persistentes. Par contre, les feuilles du deuxiéme entrenceud sont soit développées et caduques, soit réduites a une paire d’écailles de la méme taille. Ces particularités avaient déja été observées par FAGERLIND (1943) chez Anomanthodia corymbosa, espéce qu’il situe dans le genre Randia sect. Gynopachis. onc, en conclusion, la ramification des axes floriféres d’Anomanthodia se distingue de celle d’Aidia par la présence du premier entrenceud de chaque article 3-4 fois plus court que le deuxiéme et par des paires de feuilles isophylles, au lieu d’avoir des entrenceuds plus OU moins égaux et la paire de feuilles axillantes anisophylles. — 280 — Ces remarques sur les inflorescences viennent appuyer les autres différences qui ont été mises en évidence au niveau de la fleur : — Plantes polygamo-dioiques (fleurs unisexuées) ; base des feuilles dissymétrique dis- tinctement arrondie d’un cété et oblique et subaigué de |’autre ; inflorescence terminale ou pseudo-axillaire ; fleurs 5-6-méres ; anthéres dans les fleurs males a théques cloisonnées et formant deux a trois lignes de locelles ovales et perpendiculaires ; style bilobé, nettement individualisé au sommet, lobes réfléchis a l’anthése, chez Anomanthodia. Fleurs hermaphrodites ; base des feuilles symétrique et aigué ou cunéiforme ; inflo- rescences extra-axillaires (quelquefois dans une fourche au niveau d’un dichasium) ; fleurs 4- 5-méres ; anthéres non-locellées ; style a stigmates soudés, fusiformes, jamais réfléchis a l’anthése, chez Aidia. Ces observations auraient permis 4 WonG (1984) d’éviter de mettre le genre Anoman- thodia trés soigneusement décrit par J. D. Hooker (1873, 1880) et BoERLAGE (1891), et illustré par VALETON (1904), en synonymie avec Aidia. Ill. GYNOPACHIS Blume 1. CONSIDERATIONS TAXONOMIQUES ET NOMENCLATURALES SUR LE GENRE GYNO- PACHIS BLUME, dans son « Catalogue des Plantes du Jardin de Buitenzorg » (1823), décrivit le genre Gynopachis (p. 26) et deux espéces indonésiennes qu’il nomma G. acuminata et G. corymbosa (p. 48). NEEs (1825) accepta ce genre et précisa les caractéres distinctifs des deux espéces précitées. BLUME, en 1826, rattacha une troisiéme espéce qu’il nomma Gyno- pachis tomentosa. Le genre Gynopachis, reconnu par des botanistes tels que RICHARD (1834), Don (1834), ENDLICHER (1838), KoRTHALS (1851) et Miquet (1856) ne fut jamais remis en question jusqu’a ce que J. D. Hooker (1873) décidat d’en faire une section du grand genre Randia. La plupart des botanistes du x1x* siécle et du début du xx® siécle acceptérent l’interpré- tation de J. D. Hooker. Cependant, VALETON (1909) éleva cette section au rang de sous- genre qu’il appela Randia subg. Gynopachis en y incluant Anomanthodia. Mais, en 1978, TIRVENGADUM, constatant que KorTHats (/.c.) et MIQUEL (/.c.) avaient rattaché plusieurs espéces asiatiques présentant toutes les caractéristiques du genre Aidia 4 Gynopachis, rédui- sit ce dernier genre (p.p.) a Aidia. Et, en 1983, ce méme auteur transféra Gynopachis corymbosa dans Anomanthodia. Tout récemment, WonG (1984) fit de Gynopachis une sec- tion du genre Aidia. L’examen du matériel type de Gynopachis acuminata, G. corymbosa et G. tomentosa dans les herbiers de Genéve et de Leyden, et une étude comparative de ces types avec le matériel de l’herbier de Paris nous permettent de préciser |’identité de ces trois espéces, et de réhabiliter le genre Gynopachis. G. corymbosa exclu de Gynopachis a déja été rattaché a Anomanthodia (TIRVENGADUM, 1983). Nous donnons ci-dessous la composition de Gynopachis. t . — 281 — GYNOPACHIS Blume . Buit. : 26 (1823); Nees, Flora 9 : 134 (1825) ; BLUME, Bijdr. Fl. Nederl. Ind. : hae 983 0) « ’ Gonoamtilens » ; Kortu., Nederl. Kruidk. Arch. 2 : 179 (1851) ; Mig., Fl. Ind. Hae ee 219 (1856). — Randia subg. Gynopachis (BLUME) VALETON, Icon. Bog. 3 : 115, tab. 248 (1909). Espéce-type (lec- d. &- Valeto oy n. — Randia sect. Gynopachis (BLUME) Hoon. F. in BENTH. & Hook. F., Gen. Pl. 2 : 88 (1873), p.p., quoad Gynopachis Blume in syn. ; BorRrt., Handl. Fi. Nederl. hes 2 : 130 (1891), p.p., quoad Randia gynopachys, R. acuminata ‘et R. zippeliana ; Koorp. i VALETON, Bijdr. Booms. Java 8 : 88, 269 (1902), p.p., quoad Randia gynopachys et R. boerlag — Randia sect. Xylanthorandia Baton, Hist. des Plantes 12 : 310 (1880). Espéce-type : Randia bec- cariana Baillon — Randia sect. Parvi iflorae RipLey, Fl. Malay. Pen. 2 : 71 (1923). Espéce-type (lectotypifiée ici) : Randia binata King & Gamble. + Aidia — Pi gg paid sensu Wonca, Malay. Nat. J. 38 : 17 (1984), p.p., excl. Webera et Anoman- L. : BACKER & BAKH. F., Fl. Java 2 : 312 (1965), p.p., quoad R. boerlagei Koord. & Valeton fs R. EPROP EN Boerl. — Aidia auct. non Lour. : TIRVENG., Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 3¢ sér., n° 521, Bot. 35: 11 (1978), p.p., se alee acuminata. rs 28 3a pe) c Q oS = i=) = EspECE-TYPE : Gynopachis acuminata Blume. Les espéces que nous rattachons a ce genre peuvent étre classées en trois groupes. GROUPE I Fleurs petites, fasciculées, sortant des écailles (feuilles avortées), bi-appendiculées ou portées sur un faux pédoncule en forme de tubercules (formées par des écailles densement imbriquées). Tube de la corolle glabre a la gorge, parfois pubescent dans la partie infé- tieure. Stigmate épais, bilobé. Fruits petits, de la taille d’un grain de poivre. Ovules insérés entre des lamelles produites par l’excroissance des placentas , graines nettement séparées les unes des autres. — Pl. 7 Gynopachis acuminata Blume . Gew. Buit. 48 (1823) ; Bijdr. Fl. Nederl. Ind. 2 (16) : 984 a. ay Nederl. Kruidk. atc ri 182 (1851) ; Mia., FI. ‘Ind. Bat. 2 : 219 (1856) ; Ann. Mus. Bat. 4: 134 (1868-69). — Aidia acuminata (BLUME) WONG, Malay. Nat. J. 38 : 17 (1984 — Randia acuminata auct. non BENTH. : BoeRLt., Handl. Fl. Nederl. Ind. 2 (1) : 130 (1891) ; Koorp. & VALETON, Bijdr. Booms. Java 8 : 88 (1 902) ; Excursionfl. Java III : 257 (1912), nom. illeg. — Randia watfiohi aie non Hook. F. : Koorp. & VALETON, /.c. : 88 (1902) ; MerR., Jour. Str. Br. Roy. Soc : 562 (1921). ah Randia ea pine & VALETON, ic. 59 : 269 (1902) ; VALETON, Icon. Bogor. 3 : tab. 247 (1909) ; BACKER & BAKH. F., Fl. Java 2 : 312 (1965), nom. super, erfl. Lectotype (désigné ici) : Blume s.n., Java (holo-, L! ; iso-, BO, K!, P!). PET — 282 — — Gynopachis y hsescngp Blume a Randia pane Koord. gf Valeton) : 1, rameau cela m 1s 2, feuille x 1; 3, bouton floral x 2; 4, fleur a gee 5, coupe longitudinale de la x 2; 6, infrutescence X 1; 7 coe met du fruit montrant we fat atri Bes calice x 2; 8, coupe Riera du fruit x 2; 9, coupe transversale du fruit x 258, placenta ean ai adulte x 2; 11-13, placenta et dispos!- ion de graines dans un fruit adulte x 2; 14-1 16, graine x 10; 17, embryon x 30. (Tab. CCXLVII de BoER- LAGE, Icones Apert X). 5 — 283 — MATERIEL ETUDIE. — INDONESIE, JAVA, a West of Buitenzorg : Bakh. van den Brink Jr. ay (BR, P). Localité inconnue : : Blum me s.n. (K, L, P) ; 331] (P); s.n., 1829 (G) ; Herb. Cadomense d. (P) ; Goring s.n., 1851 (P); L. Ti elinck (Exped. poe. S21: ...Se d. (BR) ; Zollinger 405 (P). Gynopachis binata (King & Gamble) Tirveng., comb. nov. — Pendle binata Kinc & GAMBLE, Jour. As. ‘ieee wir! ay 205 (1903) ; Riptey, Fl. Malay. Pen. 2 : 6 (1923) ; CorNER, Gard. Bull., Suppl. 1 : 150 (19 a _ Aid bina pny & GAMBLE) Wons, me Nat. 4 a 18 (1984), p.p., excl. Randia impressi- LecToTYPE (désigné par Wona) : Wray 2/34, Malaisie, Perak, Batu Tugoh (SING!). oe hb — Mataiste, Perak : King’s coll, 5620 (BM, K) ; 563] (P) ; 5646 (BM, CAL, K, SING) ; 04 (G): ; Wray 2134 (SING). JoHorE : Corner 32459 (SING) ; Kiah 32037 (SING) (d’aprés at 1923, p. 76, les n° de KING ont été récoltés par KUNSTLER). Gynopachis impressinervis (King & Gamble) Tirveng., comb. nov. — Randia impressinervis Kine & GAMBLE, Jour. As. Soc. Beng. 72 : 206 (1903) ; MeRR., Jour. Str. Br. . Soc., Spec. n° : 562 (1921) ; Rmpiey, Fl. Malay. Pen. 2 : 76 — Aidia binata (KiNG & Ter Wona, Malay. Nat. J. 38 : 18 (1984), p.p., quoad Randia impressi- nervis in syn Lectotype (désigné ici) : King’s coll. 10821, Malaisie, Perak (K! ; iso-, BM!, G!, P!). MATERIEL ETUDIE AISIE, PERAK : Paste s coll. 4894 (BM) ; 10399 (BM, CAL, K, PDA, SING) ; 10674 (CAL, P, err 1082 1 (BM, G, K, P) ; Wray 2158 (SING). Sarawak : Haviland 2969. Localité inconnue : Scortechini 232 (BR, P) ; 254 (P, SING). Gynopachis umbellata (Elm.) Tirveng., comb. nov. — Randia umbellata E.m., Leafl. Philip. Bot. : 31 (1931) ; Enum. Philip. Pl. 3 : 528 (1933). E : Copeland 1302, Philippines, Mindanao, Todaya (holo-, MICH). ae TUDIE. — PHILIPPINES, LUZON, SorsoGoN Prov. : Edano 37177 (BM, BR) ; Mie | 852 (BM G. P): Elmer 14492 (BM, G, P) ; Elmer 15316 (BM, G, P). QuEzON Prov. : Quisumbing Aipeil Herb. n° 8032 (BM). Lacuna Prov. : Ramos 1320 (BM, G, P, VN). CATADUANES : med 39334 (P). ig E : Wenzel 498 (BM, G); 1495 (BM, G). PANAY, Po Lot ae 470 (BM). Suricao : Wenzel 2721 (BR, ©). SIBUYAN : Boo. : Ramos 43102 (BM). MinDANAO, Davao Prov. once mie (MICH) ; M. S. Clemens s.n., Jan. 1906 (G) ; Elmer 10700, 10750 (G) ; 11755 (BM, ‘G). Groupe II Fleurs grandes, remarquables, fasciculées, apparaissant dans |’aisselle des petites écailles €t croissant sur le bois des rameaux. Corolle grosse rappelant celle des Sherbournia. Tube — 284 — de la corolle glabre a la gorge avec des petits fascicules de poils blancs courts et mous au fond. Stigmate fusiforme, trés allongé. Fruits plus gros que dans le groupe I, rappelant le jamrosier « jambosoides ». Ovules insérés sur un placenta bilobé dans chaque loge ; graines serrées les unes contre les autres. Gynopachis beccariana (Baillon) Tirveng., comb. nov. — Randia beccariana BALLON, Adansonia 12 : 246 (1879), p.p., quoad Beccari 3594, excl. n° 778 ; Hist. des Pl. 7 : 310 (1880) ; Merr., Jour. Str. Br. Roy. Soc., Spec. N° : 562 (1921). Lectotype (désigné ici) : Beccari 3594, Sarawak, Bukit Skadjian (FI! ; iso-, P!). MATERIEL ETUDIE. — MALAISIE, SARAWAK : Beccari 3594 (FI, P). Gynopachis jambosoides (Valeton) Tirveng., comb. nov. — Randia jambosoides VateETON, Icon. Bogor. IV : 135, tab. 342 (1914). LecToTyPE (désigné ici) : Beccari 778 (FI! ; iso-, P!). TERIEL ETUDIE. — MALAISIE, SARAWAR'Y Beccari 778 (Fl) ; Haviland 663B (BM) ; Sibat Ak a: ‘S 24842 (SING). Lunpvu Distr. : Chew Wee-Lek 628 (SING). Groupe III Fleurs nombreuses et remarquables en corymbes dichotomiques, portées sur un court pédoncule naissant dans une écaille cupuliforme densément velue 4 l’intérieur. Corolle forte- ment soyeuse, couleur or ou blanchatre a l’extérieur, excepté a la base. Tube avec un anneau de poils rougeatres 4 la gorge. Fruits comme dans le groupe II, pourvus d’une large cicatrice au sommet. Ovules insérés sur un placenta pelté dans chaque loge ; graines agglo- mérées et formant une masse dans chaque loge. Gynopachis tomentosa Blume Bijdr. Fl. Nederl. Ind. 2 : 984 (1826) ; Mig., Ann. Mus. Bot. Lugd. Bat. 4 : 134, 261 (1868-69). — Randia gynopachys Borrt., Handl. Fl. Nederl. Ind. 2 : 130 (1891) ; Koorp. & VALETON, Bijdr. Booms. Java 8 : 88 (1902) ; VALETON, Bot. Jahrb. 57 (3) : 95 (1922), p.p., pro Java excl. var. 5 BACKER & BAKH. F., Fl. Java 2 : 312 (1965). Type : Blume s.n., Java, Boerangrang (holo-, L! ; iso-, P!). MATERI TUDIE. Java : Blume s.n. (L, P); Nurta, Hasan & Sukandi 136 (G). — N. SuM- BAWA diaaaieal 18473 (P). — W. Frores : Kostermans & Wirawan 518 (G). — 285 =— Gynopachis pulcherrima (Merr.) Tirveng., comb. nov. — Randia pulcherrima Merx., Philip. Jour. Sc. 3 (3) : 164 (1908) ; Enum. Philip. Pl. 3 : 528 (1923). LEecTOTYPE (désigné ici) : Clemens 765, Mindanao (G! ; iso-, P!). MATERIEL ETUDIE. — PHILIPPINES, Luzon : Edano 75898 (G) ; Elmer 9127 (G) ; Ramos 1162 (BM, G). Minpanao : Clemens 765 (G, P). Necros : Elmer 9497 (BM, G). Bouot : Ramos 43356 (G). SAMAR : Sulit 6392 (BM). Gynopachis zippeliana R. Scheffer In Trevus, Ann. Jard. Bot. Buitenz. 1 : 28 (1876) ; KorTH., Ned. Kruidk. Arch. 2 : 181 (1851). — Randia zippeliana (R. SCHEFFER) F. MuELL., Descr. Notes Papuan Pl. 1 : 25 (1876); BoeERL., Handl. Fl. Ned. Ind. 2 : 130 (1891) ; VALETON, Nova Guinea 8 : 468 (1911). Type : Teijsmann s.n., Andai, Nouvelle Guinée (L, non vu). Nous n’avons pas vu le type de Gynopachis zippeliana que nous pla¢gons provisoirement dans ce groupe. Randia polystachya Valeton pourrait bien appartenir également a ce groupe. L’étude de Gynopachis pour la Flora Malesiana par l’un d’entre nous devrait per- mettre de situer précisément cette derniére espéce. 2. RAMIFICATION DU GENRE GYNOPACHIS Les espéces de ce genre présentent un appareil végétatif et un systéme de ramification tout a fait semblable a ceux du genre Anomanthodia. En effet, les articles inflorescentiels binodaux possédent un entrenceud végétatif court et un entrenceud florifére long. Les feuilles végétatives isophylles sont bien développées tandis que les feuilles inflorescentielles sont réduites a des écailles. Donc, comme pour Anomanthodia, \es ramifications des axes floriféres de Gynopachis se distinguent de celles du genre Aidia. Gynopachis et Anomantho- dia se distinguent particuliérement par leurs inflorescences : bostryx de 3-20 fleurs ; anthéres non locellées et stigmate sub-bilobé et non individualise chez Gynopachis ; corymbes sou- vent de plus de 50 fleurs a axes trichotomiques bien développés ; anthéres (pour les fleurs mAles) locellées et stigmate bilobé et nettement individualisé au sommet chez Anomanthodia. 3. BINOMES EXCLUS DU GENRE GYNOPACHIS ET ESPECES DOUTEUSES G. abnormis Korth., Nederl. Kruidk. Arch. 2 : 182 (1851) = Diplospora abnormis (Korth.) Valeton. G. corymbosa Blume, Cat. Gew. Buit. : 48 (1823) = Anomanthodia corymbosa (Blume) Tirveng. : G. ? deflectens Miq., Fl. Ind. Bat. 2 : 222 (1856) = Petunga rufidula (Miq.) Mia. G. ? rufidula Miq., Fl. Ind. Bat. 2 : 221 (1856) = Petunga rufidula (Miq.) Mia. G. oblongata Miq., Fl. Ind. Bat. 2 : 221 (1856) = Aidia oblongata (Miq.) Tirveng. — 286 — EsPECES DOUTEUSES G. attenuata Korth., Nederl. Kruidk. Arch. 2 : 182 (1851). G. axilliflora Miq., Fl. Ind. Bat. 2 : 219 (1859). IV. PSEUDAIDIA Tirveng. PSEUDAIDIA Tirveng., gen. nov. — Randia sect. Gynopachis sensu Hook. F., Fl. Brit. Ind. 2 : 113 (1880), p.p., quoad var. speciosa. — Griffithia auct. non WicHtT & ARN. : BEDD., Icon. Pl. Ind. Or. 2 : 8 (1869 ?). — Randia auct. non L. : Bepp., For. Man. Bot. : 133 (1872), p.p., quoad R. speciosa. — Aidia auct. non Lour. ; SWAMINATHAN, Biol. Mem. 2 (1 & 2) : 67 (1977), p.p., quoad Aidia rugu- losa. Ab Aidia recedit : habitu scandenti ; calyce sub anthesi saepe unilateraliter fisso ; corolla tubo pilis brevibus albidis, mollibus, annulatim in fauce mu ito ; antheris subsessilibus, exsertis, sub anthesi reflexis ; stigmate late fusiformi, subtiliter muricato ; seminibus paucis (4-6) angulosis, rugosis, testa haud fibrosa. EsPECE-TYPE : Pseudaidia speciosa (Bedd.) Tirveng. En décrivant Griffithia speciosa, espéce lianescente de |’Inde méridionale, BEDDOME (1869) nota que J. D. Hooker avait fait le rapprochement de Griffithia avec le genre Ran- dia. Par la suite BEDDoME (1872) rapporta G. speciosa dans ce dernier genre « fourre-tout », reconnut l’identité de Griffithia rugulosa Thw., espéce bien distincte, endémique de Ceylan qu’il rattacha également au genre Randia. En . D. Hooker confondit Griffithia speciosa Bedd. (= Randia speciosa (Bedd.) Bedd.) de l’Inde avec Griffithia rugulosa Thw. (= Randia rugulosa (Thw.) Bedd.) de Sri Lanka. Cette interprétation a été depuis acceptée pour ces deux espéces. En 1977, SWAMINATHAN rattacha Randia rugulosa a Aidia. TIRVENGADUM (1978) démontra que ’espéce de Ceylan s’éloignait beaucoup de celle de |’Inde et, en 1983, précisa |’identité de l’espéce ceylanaise qu’il transféra dans le genre Oxyceros (Oxyceros rugulosus (Thw.) Tir- veng.). Par son port lianescent, les stipules soudées a la base, la gorge de la corolle glabre, les anthéres subsessiles, le stigmate fusiforme et muriqué a deux lobes individualisés, l’espece e l’Inde méridionale ne peut étre un Aidia. Ce dernier genre se distingue par son port tou- jours érigé, les stipules libres, la gorge de la corolle toujours densément velue (pourvue de poils gréles) ; les anthéres munies d’un filet distinct ; le stigmate a massue oblongue stri€e en long, a deux lobes trés longs et souvent bien adhérents et les ovules nombreux. Il ne nous est donc pas possible de maintenir l’espéce de |’Inde méridionale, c’est-a-dire Randia rugulosa sensu Hook. (= Griffithia speciosa Bedd.) dans le genre Aidia. Comme elle ne peut étre incluse dans aucun autre genre, nous sommes conduits a créer un nouveau genre monospécifique : Pseudaidia. Il vient s’ajouter a d’autres genres asiatiques dus au démembrement du grand genre Randia, tels : Ceriscoides Tirveng., Deccania Tirveng., Dioecrescis Tirveng., Fagerlindia Tit- ee a ee ’ ’ b — 287 — veng., Kailarsenia Tirveng., Tamilnadia Tirveng. & Sastre, Tarennoidea Tirveng. & Sastre et d’autres genres récemment réhabilités : Benkara Rheede, Catunaregam Wolf, Anomantho- dia Hook. f. et Gynopachis Blume. Pseudaidia speciosa (Bedd.) Tirveng., comb. nov. — Griffithia speciosa Bepp., Icon. Pl. Ind. Or. 2 : 8, tab. 37, 1869, oe 74). — Randia rugulosa var. speciosa (BEDD.) Hook. F., Fl. Brit. Ind. 3 : sg ter — Aidia rugulosa sensu Swamin. var. speciosa (BEDD.) SwAMIN., Biol. 20 & sae hy PED — Randia speciosa auct. non DC. (1830), non Hook. (1852) : cee tty ip For. 133 (1872), comb. illeg. — Randia rugulosa id non Tuw. (1859) : een F. ial Fl. Brit. Ind. 3 : 113 (1880), p.p., quoad specim. Ind. ; Cooke, Fl. Pres. Bombay 1 : 601 (1903) ; Guinien FI. Madras 4 : 617 (1921) ; GANDHI in SALDANHA mage NIcoLson, FI. Hassan : yo (1976) ; MaTTHEW & RANI in MATTHEW, FI. Tamilnadu Carnatic : 731 (1983 LECTOTYPE (désigné ici) : Beddome s.n. (MH 25312), Sisparah Ghat, Nilgiri (MH!). MaTéRIEL ETUDIE. — INDE, TAMIL Napu, Nuzorri Dist. : Beddome s.n., Acc. N° 25312 (MH) ; Acc. N° 25924 (MH) ; Clarke an Begs Ellis 35302 (MH) ; 37753 (MH) ; 38534 (MH) ; Mund s.n. (K); Th omson s nN. Se ARCO RAG PT: ee 43794 (MH). SALEM DIsT. : ); Rajamani 199] (RHT). Compatore Dist. : Barber 5431 (CAL, MH) ; 5809 (CAL, MH) ; Beddome 3795 (BM) ; Kostermans 26233 (G, HIFP by: Mapural Dist. : Bourne 986 (K). RAMA- NATHAPURAM Dist. : Srinivasan 68033 (MH). TIRUNELVELI Dist. : Barber 2999 (CAL, MH); Beddome 3794 (BM); Bhargavan 47474 (MH) ; Sehuatine 5867 (MH). apelin DisT. : Henry 70358 (MH). Bad ?, Shewagherry Hills : Wight 1512 (K, L). KERAL , CANNANORE DIsT. : Ellis 27071 (MH) ; 29484 (MH). PatcHaT Dist. : Kumar SV 10072 (CAL). Nair 64555 (MH) ; 67242 Nae ; ni ne (HIFP) ; 246 (HIFP, L) ; Suresh SH 58 (HIFP) ; Vajravelu 60412 (MH). IDIKKI : Ridsdale 214 (HIFP, L, MH) ; Sharma 42076 (MH) ; 43867 (MH). QuILon DIsT. : Vive- Pa a 66192 (MH). TRAVANCORE : Bourdillon 193 (K, MH) ; Rao 842 (CAL). CocHIN : Johnson s.n. (K) ; Meebold 12262 (CAL). TRIVANDRUM : Tirvengadum & Mohanan 1928 (P) ; 1929 = TBG & RI 1902 (P) ; 1930 = eu & RI 1903 (P). KARNATAKA : Beddome s.n., Acc. N° 25293 (MH) ; Hohe- nacker 458 (BM, G, U) ; Meebold 8240 (CAL) ; Nicholson, Saldanha & Raman, HFP 205 (E) ; Pascal 111] (HIFP) ; ee HFP. 1308 (E, K, US) ; Ramesh BRR 259 (HIFP) ; Ritchie 1772 » K) ; Saldanha 12469 (E) ; Sedgwick & Bell 3332 (CAL, K) ; 3912 (CAL) ; 5983 (K) ; 7166 (K) ; Talbot s.n., 15.1.1896 (K) ; 3743 (CAL). MAHARASTRA, CONCAN : Kuntze a (NY) ; 7983 (NY) ; aw s.n. L, G, “ a Lig ans U). Banna MAHABALESHWAR : Cooke s.n. (E) ; Dalzell s.n., Avril 1878 (CAL, ae n. (E). AMBAHI : Almeida 9277 (BLAT). sping inconnue : Bed- dome s.n. (MH) ; Wight fer: K): 7327 (K) ; 1512 (L, P). Cultivé : Calcutta, HBC s.n., 1856 (CAL). Vv. AIDIOPSIS Tirveng. AIDIOPSIS Tirveng., gen. nov. — Randia sect. Gynopachis sensu Rivt., Fl. Malay. 44 2 : 70 (1923), p.p., quoad R. forbesii. — Aidia sect. Aidia sensu WonG, Malay. Nat. J. 38 : 17 (1984), p.p., quoad A. forbesii. — Randia auct. non L. : Kinc & GAMBLE, Jour. As. “ast Beng. 72 : 97 (1903); Mat. Fl. Malay. Penins. 14: 207 (1904), p.p., quoad R. forbesii. — 288 — b Aidia distinctum : habitu epiphytico, ficum stragulantem simulanti ; corolla calice circiter tri- plo longiore, tubo ad faucem ac basin interno glabro, pilis longis sparsis in media parte munito ; sta- minibus quasi omnino inclusis ; stylo sub anthesi corollae faucem ample excedenti, stigmate valde manifesto lobis ample reflexis ; ovario primum uniloculari placentis parietalibus duobus munito, postea biloculari placentis in septum coalescentibus ; seminibus numerosis testa crassa haud fibrosa. EspECE-TYPE : Aidiopsis forbesii (King & Gamble) Tirveng. L’espéce-type et unique de ce nouveau genre basé sur Randia forbesii, décrite avec beaucoup de détails par Kinc & GamBLE (1903), a été confondue avec le genre Aidia par Won (1984). Le port de ce taxon est extrémement curieux. D’aprés CorRNER (1976), qui l’a rencontré dans une forét marécageuse, c’est un arbuste épiphytique (observé 4 10 cm de hauteur sur un petit arbre), 4 tige courte, d’environ 30 cm de longueur, encerclant la plante hdte avec des racines latérales (comme dans le ficus étrangleur, F. obscura), pourvu de 5-6 rameaux horizontaux longs de 4 m, s’étalant librement ; les trois premiers noeuds a la base avec des écailles (feuilles réduites). Les observations de GADon ANAK Umpat (herb. Sing. K. L. 1785) : « Said to be about 70 feet high with many trunks combining to form a massive false trunk ; fig-like habit but not laticiferous » confirment la note de CoRNER. Aidiopsis forbesii serait vénéneux, d’aprés G. A. UMBAI qui 1’a récolté en 1959 pour la Phyto-Chemical Survey of the Federation of Malaya. Aidiopsis se distingue de Aidia par son port d’épiphyte étrangleur, sa morphologie florale : corolle trois fois plus longue que le calice (boutons floraux rappelant certaines Bignoniaceae), gorge de la corolle glabre, éta- mines presque entiérement incluses, anthéres se recouvrant avec une échancrure au sommet, style long dépassant largement la gorge de la corolle ; ovaire uniloculaire a deux placentas pariétaux a l’origine devenant biloculaire par fusion des placentas formant une fausse cloi- son ; téguments de la graine non fibreux. Aidiopsis forbesii (King & Gamble) Tirveng., comb. nov. — Randia forbesii Kinc & Gamste, Jour. As. Soc. Beng. 72 : 97 (1903) ; Mat. Fl. Malay. Pen. 14: 207 (1904); Ripuey, Jour. Str. Br. Roy. As. Soc. 57 : 112 (1911); Jour. Fed. Malay. Str. Mus. 10 (2) : 112 (1920); Fl. Malay. Pen. 2 : 76 (1923); Moore, Jour. Bot. 53 (Suppl.) : 50 (1925). — Aidia forbesii (Kinc & GAMBLE) WonG, Malay. Nat. J. 38 : 17 (1984). LECTOTYPE (désigné par Wonc) : Scortechini 1308, Ulu Selama, Perak (K ; iso-, BM!, L!). MATERIEL ETUDIE. — MALaIsiE, PERAK : Kloss 6503 (BM, K) ; Kunstler 8273 (G) ; Kunstler ? in King 8273 (BM, K, P); Scortechini 1308 (BM, L). SELANGOR : Gadoh Anak Umbai in K.L. 1785 (SING). JoHorE : Corner SFN 28954 (BKF, P). Sumatra : Forbes 1654 (P); Krukoff 4168 (BR, SING). — THAILANDE, Penins. : Charan Boonnab 371 (BKF). NOM VERNACULAIRE : « Akar Ganta Nabi » (malais). A. forbesii a été récolté pour la premiére fois en Thailande par CHARAN BOONNAB €n 1966. Il l’a trouvé prés de la frontiére avec la Malaisie et l’a décrit comme étant un arbre de 13 metres de hauteur. S’agit-il d’une mauvaise observation ? Ceci demande a étre véerifie. A ox $00 x Bois dur ou moelleux. Fleurs Peon serbia gua s, aes ; Sem rag Sarmenteux ou me ae avec des rameaux secondaires pendants. Bois moelleux. Calice souvent fendu a l’anthése. Anthéres subsessiles. Style a “tran largement fusiforme, finement | muriqué. Graines peu noiseilies (4-6), rugueuses, non ruminées.............. 4. Pseudaidia > ’. Epiphyte ou arbuste grimpant (root-climber). ee moelleux. fo hermaphrodites ou polygamo- dioiques. Graines lenticulaires, ou comprimées, jamais ruminées. 3. Epiphyte avec un Port rappelant un Ficus nih leur. Articles a binodaux 4 entre- noeuds + de la méme longueur. Feuilles longuement pédicellées. Base du limbe jamais auriculée. io grandes, hermaphrodites. Etamines presque entiérement incite ce. fctices se recouvrant avec une échancrure au sommet. Style caper aren la gorge de la corolle. Stigm ate bien individualisé, les lobes largement refléchis a l’anthese, Graines lenticulaires....... lopsis po mpant Goctelimbed quelquefois semi-parasite (d’aprés CORNER et Articles inflorescentiels binodaux avec un entrenoeud végétatif court et un entrenceud flo- uilles sessiles a. we £& o ta) < petites (sauf G. beccariana et G. pulcherrima), polygamodioiques. Etamines exsertes. Anthéres ne présentant pas ce aia Style exsert. Stigmate individualisé, les lobes adhérents ou diver- gents. Graines comprim 4. Inflorescences niet boast pédonculées, jamais ramiflores. Pédoncules atteignant 6 cm 4a ramifi- cation trichotomique. Fleurs 5-7-méres. Intérieur du calice pubescent. Etamines t * — 53 eat ° 4 ~ Oo Ss ao =] Q a a n ao an a at ao wn ° _= ées sur des tubercules courts massifs, appar raissa ant dans l’aisselle de petites ip ee (parfois briévement pédonculées mais a ramification nie mique), parfois ieee Fleurs 4-5-méres. Intérieur du calice glabre. Etamines 4 filets longs et larges a la bas Anthees 4 non locellées dans les fleurs males. Styles a 2 stigm tomy courts et épais ou allen individualisés, mais bien adhérents. Graines squamiformes......... 3. Gynopachis VI. BRACHYTOME Hook. f. 1. CONSIDERATIONS TAXONOMIQUES ET NOMENCLATURALES SUR LE GENRE BRACHYTOME J. D. Hooker, en 1871, créa le genre Brachytome pour une espéce de la région Est de "Himalaya (B. wallichii) qu’il placa dans la tribu des Gardenieae, tout en précisant qu’il S’agissait d’un genre distinct, apparenté 4 Randia, mais qui se distingue de ce dernier par la Morphologie de son fruit et la forme de la corolle. Toutefois, HooKER et tous les auteurs anciens qui ont étudié le genre Brachytome remarquérent que les ovules sont fixés a un placenta attaché a la cloison ovarienne et que les ovules ne sont pas immergés dans le placenta (« ovula ... semina ... pulpo non immersa »). Or, dans les limites modernes fixées 4 la tribu des Gardenieae, "i position des — 290 — HEBBOMES. PAGES. 8. — Aidia cochinchinensis Lour. : A gauche : spécimen-type, Loureiro s.n. (BM) ; @ droite, spécimen repré- sentatif, Eberhardt 2741 (P). ovules a Vintérieur de Vovaire constitue la caractéristique principale de cette tribu : les ovules sont enfoncés jusqu’a immergés dans une masse placentaire charnue. TIRVENGADUM (1982) constata que Brachytome en différe aussi par sa biologie florale (plantes hétérostylées) et proposa son exclusion de la tribu des Gardenieae. Brachytome, ©? effet, différe nettement par son port (systéme de ramification différent de Gardenia et des genres confondus avec Randia), sa corolle particuliére, ses étamines, son pollen, son fruit, la morphologie de ses graines (non immergées dans le tissu placentaire) et son embryon. Wonc (1984), cependant, en accord avec K. SCHUMANN qui avait confondu plusieurs genres trés distincts avec le genre Randia, rapprochait Brachytome du genre Aidia Lour. avec lequel ce dernier présente trés peu de ressemblances au niveau des sympodes. Pour nous, ces deux genres sont trés distincts et n’ont aucune parenté. e genre Brachytome, placé dans la tribu des Gardenieae depuis sa description pa! ¥ 1 —< — 291 — J. D. Hooker (1880) et conservé dans cette tribu par PiTaRD (1923), n’a jamais été inclus dans la tribu des Ixoreae (maintenant Pavetteae d’aprés Darwin, 1976) ni dans aucune autre tribu. Cependant, Brripson & ROBBRECHT (1985), dans un article consacré entiérement a la tribu des Pavetteae, reprennent ce genre (Brachytome) et, curieusement, « l’excluent » de la tribu des Pavetteae. Dans une note succincte suivant une étude des fruits de Brachy- tome wallichii et B. scortechinii et se basant uniquement sur un seul caractére de la graine, illustrée et non décrite, ces auteurs arrivent a la conclusion suivante : « Brachytome is indeed very similar to Aidia, but it lacks the arilloid tissue surrounding the seeds which is characteristic of the Gardenieae s.s. It is probably best retained in the latter tribe, although it shows some affinity to the group of tribes (/sertieae, etc...) brought together in a subfamily Cinchonoideae s.s. by BREMEKAMP (1966) because of their pitted testa ». Brachytome, nous |’avons déja dit, n’a aucune affinité avec Aidia. La présénce de genres des « Mussaendeae » asiatiques caractérisés par un ovaire a deux loges et un style a deux branches stigmatiques. Pour S. Darwin (1978, p. 596, 604), si l’on applique stricte- ment le Code International de la Nomenclature Botanique, article 63, le nom Mussaendeae Hook. f. (1873) serait superflu et illégitime car cette tribu incluait le genre /sertia Schreb. (1789). Donec, logiquement, il doit étre remplacé par /sertieae A. Richard (1834). Darwin, cependant, précise que son étude est purement nomenclaturale et n’implique pas de considé- rations taxonomiques et ajoute que, si l’on reconnaissait une tribu monotypique pour le genre Mussaenda, elle s’appellerait Mussaendeae, méme si ce nom est « superflu » (sic). a tribu des Mussaendeae, comme bien d’autres tribus des Rubiaceae, est encore trés mal connue et trés hétérogéne (BREMEKAMP, 1966 ; F. HALLE, 1961). Telle qu’elle a été déli- mitée par J. D. Hooker, elle n’est pas tout 4 fait naturelle, et comprend des éléments que A. RICHARD et BREMEKAMP avaient rassemblés dans la tribu des Isertieae. Cette derniére tribu est également trés mal délimitée. Telle qu’elle a été congue par A. RICHARD, elle regroupe deux genres du Nouveau Monde, Jsertia Schreb. et Gonzalagunia Ruiz. & Pav. et deux de ]’Ancien Monde, Metabolus Blume (= Hedyotis ?) et Anthocephalus A. Rich. (= Breonia A. Rich. ex DC.). Metabolus et Anthocephalus sont maintenant classés dans les tribus des Hedyotideae et Naucleeae respectivement, tandis que /sertia et Gonzalagunia sont tous deux caractérisés par un style a quatre ou cing branches stigmatiques et par un fruit charnu dont les loges deviennent osseuses et transformées en 2-5 nucules indéhiscents, Osseux, polyspermes, trés différent de celui des « Mussaendeae » asiatiques. II serait en effet Prématuré d’effectuer des changements catégoriques au niveau de ces deux iriaas avant d’entreprendre une étude complete de la taxonomie des « Mussaendeae » d’Asie et d’Afrique tropicales et des Isertieae s.s. Ainsi, nous retenons provisoirement le nom « Mussaendeae » Pour les taxa asiatiques de cette tribu dans l’attente d’une étude monographique des Iser- tieae/Mussaendeae a 1’échelon mondial, semblable a celle en cours pour les Hypobathreae (ROBBRECHT) et les Gardenieae s.s. (TIRVENGADUM). =o ee BREMEKAMP (1966), qui fut l’un des premiers 4 proposer une nouvelle classification des _ Rubiaceae basée sur des données modernes, a trés bien appréhendé le probléme en précisant les limites des tribus de cette famille. Pour lui, « la plupart des genres inclus dans la tribu — 292 — des Mussaendeae par les auteurs antérieurs doivent étre transférés dans d’autres tribus ou dans des tribus assignées a d’autres sous-familles. Certaines n’appartiennent méme pas 4 la famille des Rubiaceae » (sic). Le genre Brachytome, qui se trouve donc a la jonction des Gardenieae et de certaines « Mussaendeae » asiatiques, ne semble pouvoir s’intercaler dans la classification moderne des Rubiaceae que si on le considére comme le type d’une tribu nouvelle pour laquelle nous proposons le nom Brachytomeae. 2. BRACHYTOMEAE Tirveng., trib. nov. A Gardeniarum sympodialium tribu differt : ramorum floriferorum bite lg ang particulari, internodo brevi inflorescentiali internodum longum sequenti, foliis anisophyllis ; is 5-10-seriatis in placenta crassa longitudinaliter insertis sed non immersis ; semine testa areolata, LS asrntrades embryone bred subcylindrico. GENUS TYPICUM : Brachytome Hook. f. Tel que nous l’avons défini, le genre Brachytome est exclusivement asiatique, son aire géographique recouvrant la Chine méridionale, le Vietnam, le Cambodge, la Thailande, la Birmanie, |’Inde et la Malaisie. Il est représenté par cing espéces dont une nouvelle. Les caractéres qui séparent les Gardenieae du genre Brachytome sont : fleurs caractéri- sées par le mécanisme « ixoroide » qui permet a la massue stigmatique placée entre les loges polliniques dans le jeune bouton floral de collecter le pollen avant l’anthése, favorisant ainsi la protandrie (mécanisme non observé chez Brachytome). Ovules enfoncés jusqu’a immer- gés dans le placenta ; graines complétement enrobées dans le tissu placentaire charnu, for- mant une masse compacte dans les fruits 4 une seule loge, deux ou plus dans ceux a deux loges (ovules attachés 4 un placenta volumineux fixé 4 la cloison ovarienne en plusieurs séries ; graines libres non enrobées dans la masse placentaire chez Brachytome). Embryon 4 —oe foliacés, cordiformes ou orbiculaires (embryon subcylindrique chez Brachytome). Le tégument de certaines Mussaendeae asiatiques ressemble a celui de Brachytome, sut- tout les larges perforations dans la paroi basale des cellules. Mais ces Mussaendeae s’éloi- gnent des Brachytomeae par leurs inflorescences strictement en cymes terminales, la pré- sence d’un sépale trés développé, leur port souvent volubile, et surtout l’insertion des ovules qui sont généralement adhérents par une seule ligne verticale a la cloison ovarienne. Le genre Brachytome semble avoir une distribution laurasienne restreinte a l’Asie du Sud-Est avec un léger débordement dans la partie Nord-Est de Sumatra (céte Est d’Asahan). 3. RAMIFICATION DU GENRE BRACHYTOME. — PI. 5, 8. Brachytome se présente comme un arbuste semblable a un grand caféier (CORNER, 1952), avec un axe primaire monopodial. Les axes inflorescentiels sont des sympodes constitué généralement de deux articles dont le premier est 3-4 fois plus long que le second (contraire- ment a ce qui existe chez Aidia, Aidiopsis, Anomanthodia et Gynopachis). Ee —. 293 — r 7] Les feuilles situées au premier ncoeud sont bien développées et isophylles tandis qu’au | deuxiéme entrenoeud seule la feuille axillante se développe. Chez B. pitardii Tirveng. le _ second entrenoeud est tellement réduit que les feuilles deviennent pratiquement verticillées. f 4. COMPOSITION DU GENRE BRACHYTOME Brachytome wallichii Hook. f. Icon. Pl. 2, Pl. 1088 (1871) ; Hook. F., Fl. Brit. Ind. 3 : 108 (1880). LecToTYPE (désigné ici) : De Silva in Wallich 8466 (K! ; iso-, G}). p——— Ele cons — — Cette espéce n’a pas été auparavant signalée pour le Cambodge. MaTERIEL ETUDIE. — INDE : Clarke 45422 (G) ; Griffith 1843 (BR) ; 2989 (P) ; Native collector s.n. (P) ; ibid. 552 (P) ; Hooker & Thomson s.n. (L, P) ; De Silva in Wallich 8466 (WALL-K, G); Wallich 8464 (WALL-K). — CamsonceE : Poilane 23200 (P). — VietNam : Harmand in Pierre 6189 (P) ; Poilane 3334 ; 6394 ; 10200 ; 23200 ; 29610 ; 35673 ; 35597 (P). | | Brachytome scortechinii King & Gamble . Jour. As. Soc. Beng. 72 : 198, tab. 6 (1903); Cram, Flora Siam. Enum. 2 (1) : 98 (1932); CorNER, Wayside Trees of Malaya 1 : 556 (1952). Lectotype (désigné par Wonca) : Scortechini 237 (K). | MarTERIEL ETUDIE. — MALalIsiE : Deverre 88 (GIF) ; King’s coll. 2930 (P) ; 2136 (L, P) ; Kochu- men FRI 2884 (L) ; Md. Nur 11178 (L); Stone 14410 (L). — Laos : Kerr 20952 (P). — THAYLANDE : Kerr 17169 (L) ; Geesink & Santisuk 5112 & 5154 (L, P) ; Van Beusekom Phengkhlai 934 (L, P). — INDoNEsIA : Rahmat Si Boeea 826 (L). Brachytome wardii C. E. C. Fischer Kew Bull. 7 : 291 (1940). TYPE : Ward 6702 (K!). MaTERIEL ETUDIE. — BiRMANIE : Ward 6702 (K). Brachytome hirtellata H. H. Hu Bull. Fan. Mém. Inst. Biol. Peiping, Bot. ser., 10 : 164 (1940). Type : H. T. Tsai 55259, Chine (non vu). MateériEL ETuDIE. — CutnE : A. Henry 10410A ; 10410B (K). ee Brachytome pitardii Tirveng., sp. nov. A Brachytome wallichii differt : foliis ternato-verticillatis, venulis Connie ; internodis floriferis brevissimis fere nullis, cymis paucifloris ; bacca globulosa haud oblong Type : Balansa 2745, Mont Bavi, Vietnam (holo-, P!). MATERIEL ETUDIE. — VIETNAM : Balansa 2745 (P); s.n. (P). REMERCIEMENTS : Nous remercions les conservateurs des herbiers de : A, AAU, ABD, BKF, an BR, C, CAL, E, FBD, FI, G, GH, HIFP, HN, K, L, MA, MH, MISS, P, PDA, RHT, SING, US, VN qui nous ont aimablem ent procuré les spécimens nécessaires a cette étude ainsi ae J. E. Vmwat, Maitre de recherches honoraire au CNRS, pour la rédaction des diagnoses latines BIBLIOGRAPHIE ALLORGE, L., 1983. — Morphologie, systématique, chimio- taxonomie et biogéographie des Apocyna- cées Paberhaemontanoiiees américaines. These, Paris, 545 p. 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Lebrun & Stork est décrit d’Ethiopie reaiicn ia Son allure générale évoque immediate ment X. arabica Baker ; par sa fleur il ressemble au X. vate s L. B. Smith & Aye seems HH The authors describe Xerophyta rippsteinii, a new species from southern Ethio- pia. It low herbaceous plant with persisting leaf sheaths having the habit of - age Baker, brtisliee: the flowers, solitary, are similar to those of X. simulans L. B. h & Ayensu. Lyman B. Smith, National Museum of Natural History, Smithsonian Institution, Washing- ton, D.C. 20560, U.S.A Jean-Pierre Lebrun, Institut d’Elevage et de cig ila oo des Pays Tropicaux, 10, rue Pierre Curie, 94704 Maisons Alfort t Cedex, Fran Adélaide L. Stork & J. Wiiest, Conservatoire et Jardin hii de la Ville de Geneve, Case postale 60, CH-1292 Chambésy, Suisse. Les récoltes botaniques, effectuées en 1972- 1973 par G. BoupeT et G. RIPPSTEIN en Ethiopie méridionale, ont déja permis de faire connaitre au monde scientifique les entités nouvelles suivantes : Crotalaria boudetii, Hibiscus greenwayi var. megensis, Pluchea pecti- SY Aujourd’hui, c’est un représentant du genre africano-malgache Xerophyta que nous décrivons ci-dessous. Ce qui porte le nombre d’espéces africaines a 24. Xerophyta rippsteinii L. B. Smith, J.-P. Lebrun & Stork, sp. nov. : Planta breviter caulescens, subramosa, + caespitosa. Folia viva pauca, vaginis amplis, 5-10 mm longis, pallidis, mox in fibras castaneas decompos sitis, laminis angustissime re ad cm longis, 5-7 mm la. tad subtus trichomatibus cylindricis plumosis cinere eis dense vestitis, supra gla- bris. Pedunculus Faciiliie 's, 20-30 mm longus, trichomatibus anguste abgtiartbus planis dense vesti- tus. Perianthii tepala inear-anceolat, acuminata, usque ad 25 mm longa. Filamenta teretia, adnata, antheris linearibus basi adnatis, circa 12 mm longis. Ovarium ellipsoideum, 5 mm longum, trichomati- bus eis scapi s similibus dense vestitum ; stigmatibus linearibus, + iedanass: verticalibus, quam antheras paulo longioribus. ’est un plaisir et un devoir pour nous, de rendre Se a notre collégue et ami Georges RIPPSTEIN, ‘elie agronome diplémé EPFZ, Docteur és sciences technique — 298 — a 10mm Wg 2 OR Pl. 1. — Xerophyta rippsteinii : A, port de la plante ; B, partie d’une fleur avec le style et ses troi s surfaces stig- matiques de longueurs différentes, deux étamines et des parties de tépales ; C, pointe d’une feuille ; D, poil de Vovaire ; E, détails d’une feuille. Pi, — 299 — de feuille, face inférieure x 18,5; 2, feuille, face inférieure, Xer > J, pointe oils - x 105 + 3.4, Te ar , coupe transversale x 17,5 (3) et détail x 80 (4) ; 5, poils, base de l’ovaire et partie erophyta rippsteinii du pédoncu le x 22 ; 6, poils de l’ovai ire, détail x 48 ; 7, base d’une étamine soudée a la corolle x 24. (Pho- tographies au micsiditebe électronique a balayage, Genév e). —— es Typ Fas apie 1131, Ethiopie, — 6 km W Wachsen ca. bei x 4°50’N, en bordure de brousse ashe a Aca melli ifera ; sol sableux grossier avec affleurements de grés blanchatre, “% effervescent, avec See ok ruspolianus ataet par plages, 18.11. 1972 (holo-, US ; iso-, ALF, K Plante herbacée, a tiges de quelques centimétres de hauteur, enveloppées dans les gaines de feuilles persistantes. Gaines des feuilles de 5 4 10 mm de longueur, d’un brun clair, avec l’age devenant plus foncé, s’agglomérant finalement aprés la chute du limbe en des sortes de moignons denses, gris et fibreux. Feuilles vivantes en rosette d’environ 8, a limbe linéaire pouvant atteindre environ 8cm de longueur et 7 mm de largeur ; la face inférieure est recouverte de poils cylindriques, plumeux, argentés ; face supérieure glabre. Hampe florale uniflore, longue de 2 a 3 cm, revétue de poils coniques devenant plus gros vers le sommet et ressemblant a ceux également coniques de l’ovaire. Celui-ci ellipsoide, d’environ 5 mm de hauteur, surmonté du périanthe qui est composé de 6 tépales linéaires, pointus au sommet, longs de 15 4 25 mm. Etamines a filet cylindrique et soudé au tépale, la base des anthéres étant attachée au tépale correspondant. Anthéres linéaires, atteignant environ le milieu de la longueur des divisions florales. Style cylindrique, a 3 faces stigmatiques de longueur inégale, descendant sur un peu plus de la moitié de sa longueur. | REMERCIEMENTS : Nous tenons a remercier bien cordialement le Dr H. Herve, du Muséum de Paris, ainsi que Madame I. DE ZBOROWSKI. BIBLIOGRAPHIE CoETZEE, H., v R ScuurFF, H. P. & Steyn, E., 1973. — External morphology of the s specie es of the So ed African Velloziaceae bnchadine a key based on external morphological characteristics. Dinteria 9 : 3-21. oe B. & AyeENsu, E. 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An indirect but detailed study of organogenesis seems possible by using this model. Bernard Jeune, Laboratoire de Phytologie quantitative, Université P. & M. Curie, 7, Quai St Bernard, 75005 Paris, France. INTRODUCTION l’ébauche, activité de courte durée mais essentielle puisqu’elle met en place les principaux territoires qui constitueront la feuille adulte. Si ce schéma est correct, formaliser l’activité de croissance dans cette zone morphogéné- tique permettra de simuler |’établissement de la forme et d’en analyser plus facilement les caractéristiques. Comme |’indique ERICKSON (1976) : « Traditionally, plant growth has been discussed in terms of growth curves and growth equations. The equations sometimes have little theoretical value, but may be useful for prediction or estimation ». Dans cet esprit, nous recherchons des équations permettant une bonne description de l’établissement de la forme foliaire. Ce genre d’approche est celui déja suivi par plusieurs auteurs, dont MAKSYMOWYCH (1973), Wrtt1aMs (1975) et Date (1982) pour ne citer que des synthéses récentes. Ce qui dis- tingue la démarche de ces auteurs de la nétre est leur volonté d’étudier la feuille globale- ment alors que nous visons la modélisation d’une partie seulement du processus de la mor- phogenése. Les postulats acceptés (voir ci-dessous) permettent l’emploi de calculs assez sim- — 302 — ples. Pour un exposé général des méthodes concernant l’analyse des courbes de croissance voir, par exemple, SK & ERICKSON (1979), Causton & VENUS (1981), SKALAK et al. (1982), GANDAR (1983 a et b), SmK (1984). MODELE POUR L’ORGANOGENESE I. DOMAINE D’APPLICATION DU MODELE Nous traiterons ici le cas de feuilles pennées a développement basipéte. Nous cherche- rons la loi du déplacement de chaque point de la région organogéne, pendant le fonctionne- ment des centres générateurs de lobes (Pl. 1). ous choisissons comme postulats de base les points suivants, qui sont généralement acceptés : 1. Dans la zone organogéne, pendant le temps considéré, les taux d’accroissement par unité de surface et de gots sont quasi constants (croissance quasi exponentielle), ce qui résulte des points 2 et 3 suivants. 2. Dans la région sudiée les cellules forment un phragmoblastéme homogéne (HAGE- MANN, 1982). 3. Pendant le temps de l’analyse le processus de croissance est stable et invariant. 4. Les deux demi-feuilles sont semblables. Pourquoi ce choix ? Un processus stable, stationnaire, se caractérise par |’identité des approches euleriennes et lagrangiennes (SILK & ERICKSON, 1979). En un mot, les parametres du mouvement sont identiques pour un point matériel suivi au cours du temps (approche lagrangienne) et pour l’ensemble des points de l’espace a un instant donné (approche eule- rienne). Par suite, les équations du mouvement d’un point, au cours du temps, sont aussi celles de l’ensemble des points a un instant donné. Ces équations, appliquées aux points de la marge, nous fournirons la silhouette de l’ébauche. Nous pourrons donc comparer la sil- houette réelle a la silhouette simulée ; si elles coincident, les paramétres des équations four- niront des estimations de la croissance réelle de l’ébauche observée. Il. ETUDE DU CENTRE GENERATEUR DE LOBES 1. PROPRIETES GENERALES (Pl. 1, 2) Quand il existe, le centre générateur tel que nous le comprenons, est un lieu au sens géométrique, du phragmoblastéme foliaire, situé a une distance fixe (D) ou presque fixe de la base de l’ébauche. C’est, au sens strict, le lieu organogéne de la feuille (PI. 1). — Il n’est pas constitué de cellules permanentes ; au contraire, il est traversé par U® flux de cellules (Pl. 2). n existence se traduit par la naissance périodique de territoires latéraux, chacu? d’eux idea: évoluer vers des formes variées : dents, lobes, folioles, etc. (Pl. 2). a ee ee COCO — 303 — WLLL 1) 43 j : : d’application du Pl. 1. — A, contours de jeunes ébauches de Lycopus europaeus L. La zone hachurée est la zone d’: modele ; B, idlodgemsern (L) en fonction du temps chez Lycopus europaeus. La durée d’application du modeéle est hachurée. (D’aprés JEUNE, 19 a 3 —— | ee IORGRE SAN OG | NEES | uit PEEECECEEr ee DD ais ," ¥ 7 een eee ul Pl. 2. — Illustration schématique du réle du centre générateur de lobes : A, nappe cellulaire Caen) d’une demi base d’ébauche s’allongeant réguliérement ; X et Z, absence de centre e générateur, |’extens! surface est réguliére ; Y, activité rythmique du centre ae créant les gia Bh i de la m arge. <_— — Il est absent (virtuel) quand il n’y a pas de périodicité -sthenienaad qu’il y ait ou non une activité péricline notable, comme dans la feuille entiére (Pl. 2 onctionne, en — que pendant une courte durée, lors de l’allongement sates =i de I’ébauche (PI. omme concept, il 8 as done un double aspect : c’est un lieu géométrique ¢t c’est un processus biologique périodique. Au méme titre qu’un champ de vecteurs, il n’est pas une entité matérielle. 2. ACTIVITE PERIODIQUE (PI. 3, 4, 5) Fonctionnellement, la méme séquence d’événements se répéte, a chaque création d’un élément latéral : il y a, rythmiquement, augmentation du taux de mitoses périclines. Pen- dant une période du processus, la poussée péricline peut étre comprise comme la projection — 305 — sur l’axe d’élargissement de |’ébauche d’un segment ayant, a chaque instant, la direction moyenne de |’orientation des mitoses liées a l’activité du centre générateur (Pl. 3) | lo li lo Is lo+t f -, | Pl. 3. — Activité organogénétique pendant un plastochrone de lobe (entre t; = i = i, + T). Dans shines oi la fléche 4 double sens indique la direction moyenne des mitoses liées au Be générateur. Les images t) =i, et tp = lo, i T sont superposables. Tout se passe comme Sl le point M Ss était déplacé le long ty rd k trajectoire apparente, fléchée en trait plein (le long de im marge, selon les anes dites de courant) et non selon la trajectoire reac @ en pointillé. Ceci or 4 e l'emploi d’un systéme d’équa unique pour les approches spa- tiales et temporelles. En outre, le s e permet la — de la sihoueti« aussi longtemps que les pro- priétés acquises au passage du are neues se conservent. Appelons w la direction de l’orientation moyenne de ces mitoses, par rapport a l’axe de symétrie de l’ébauche (Pl. 4), l’élongation péricline sera proportionnelle a sinw : } = F sinw (F est une constante de proportionalité) ; sinw est une fonction du temps ¥ , définie a hex prés, caractéristique du mode de fonctionnement du centre générateur. On peut la nommer fonction d’état du centre générateur. Les cas pour lesquels le centre générateur _ "est que virtuel correspondent donc aux cas ol w est une constante (absence de périodicité ' du processus). i Si le temps (t) est mesuré en périodes de fonctionnement et si u = t - [t] ({t] = partie entiére de t), w est alors de la forme : opie 0m), avec 0:4 a <1 et oO: < fi) <1 { Il est naturel de considérer f(u) comme une fonction définie, continue, monotone et . Croissante de u. Une famille de courbes est particuli¢rement bien adaptée 4 ces besoins : celles des fonctions euleriennes Béta incomplétes, d’expression : Sr ag = = u l B(a,b,u) = —1— us! (l-uj! du ol ~~ B(a,b) = ue! (1-u)e! du B(a,b) Oo ‘ On peut trouver une certaine justification a l’emploi de la fonction Béta : w est la | valeur moyenne d’orientations mitotiques variées. Donc w est une réalisation d’une variable aléatoire possédant une fonction de densité de probabilité. Or, on peut toujours représenter une densité de probabilité par une fonction Béta (analyse bayesienne notamment). Ceci ne prouve sige bien entendu, que w soit nécessairement une fonction Béta. | ous prendrons donc, comme équation de la fonction d’état du centre générateur, la anit : | pw. ea uz! (1-u)! du B(a,b) J o La dérivée w’ peut prendre une grande variété de formes selon a et b (PI. 5). q | S=sin w t § — - - o 1, le hi 1, Pl. 4. — — . sinw (quantité d’ Gabe pents au cours d’un plas eet hag “tame complet. Si le temps t celui de l’observation, le temps écoulé depuis |’instant initial i plus important que le temps écoulé pub Poe | . Le sens du tes est opposé au sens de formai Foe = FOP. = ( [paca ] a | temas a | ! 2 — oo heat Ee ‘ } __ 4J— ees i | | em @ ; 0 | 1 2 a oP. 5, oe Quelques formes de la fonction Ba, b) ua! (1-u)>-! selon les valeurs a et b. Ces courbes représentent la j u vitesse angulaire w’ de w = Bab) ut! (1-u)>-! du entre l’instant u = 0 (début d’un plastochrone) a, et u = 1 (fin du plastochrone, début du suivant). _ Ill. DYNAMIQUE D’UN POINT DU MERISTEME Un point du limbe suit une trajectoire qui le conduit, au cours de la croissance de l’ébauche, de plus en plus loin de la base, puisque le développement est basipete '. Son } . 1. Nous gies faire attention a ceci : en choisissant comme instant initial le moment de la fixation, nous Observons des points de plus e n plus agés en s *éloignant de la base vers le sommet, des points dont |’instant de formation fut de shoe en plus précoce (PI. 4). | — 308 — mouvement plan peut étre réduit 4 chaque instant en une composante anticline (X) et une composante péricline (Y). A ce point, on associe également un vecteur vitesse de compo- santes es et a A 1. ETUDE DE LA COMPOSANTE ANTICLINE X L’allongement est sensiblement exponentiel pendant la phase organogenése ; il est rai- ° ia en . . ef . 4 sonnable de considérer, en premiére approximation, ae proportionnel a X : ax = LX d’ou X =D elttto) D étant la distance du centre générateur a la base de |’ébauche que le point atteint au temps t = t,. Conséquences : — Des points de méme ordonnée a t = t, auront méme ordonnée au temps t # t, Cette hypothése est en conformité avec certains résultats (JérEMIE, 1973 ; Pl. 6). Elle n’est pas en’ contradiction avec les images données par AVERY (1933), analysées par RICHARDS & KAVANAGH (1943) ou par ERICKSON (1966), car ces auteurs étudient des feuilles de plusieurs centimétres de longueur qui ne correspondent plus au stade que nous étudions. — La nappe de cellules du phragmoblastéme s’écoule a vitesse constante au niveau du X me d 7 ita centre générateur : Gr = LN: :4i X = DB = LD = constante. Or la combinaison d’un am flux constant avec une période constante doit donner des éléments latéraux réguliérement espacés, ce qui est bien souvent le cas. — L’index mitotique augmente quand un élément latéral est créé. En effet, cet index étant proportionnel au nombre de cellules en mitose, il est proportionnel a la vitesse de déplacement d’un point: I = K A distance fixe de la base de l’ébauche, par exemple a la hauteur du centre générateur, la vitesse d’allongement est constante ; la vitesse de déplacement du point augmente donc lors de la création d’un élément latéral en raison de |’élargissement (PI. 8). Si on nomme Iy, l’index mitotique du phragmoblastéme a la formation d’un lobe et 1, l’index mitotique du phragmoblastéme a la formation d’un sinus, on montre aisément que 2 i a x J) + ge ea c’est le taux d’augmentation maximum de |’index mitoti- que au cours d’un plastochrone de lobe (cf. Annexe). F, H, S, M sont des parameétres défi- nis ci-dessous. 2. ETUDE DE LA COMPOSANTE PERICLINE Y En premiére approximation, |’élargissement est exponentiel, soit a = MY d’ou Y = CeMttc), Mais Y dépend de l’état du centre générateur quand le point passe a SOP niveau, ce dont on tiendra compte en faisant varier C en fonction de sinw : a ee ici iam — 309 — Pl. ye — — successifs d’une jeune ébauche de Nicotiana tabacum L. marquée de repéres pratiquement sia L’alignement des repéres n’est pas affecté par la croissance. La longueur passe de 0.2mm alm (Modifié d’ oe JEREMIE, 1973). S + Fsinw, d’ou Y = SeMt-to) + Fsin(w)emM(o), ou encore Xi me Yeh. Ue avec Y, =.SeMtto et = FeMtto) En Y, le point est dans |’axe d’un sinus ; en Y, il est dans l’axe d’un élément latéral. . : ; b ee A . Mais, en conservant cette équation, nous aurions rn ein = —3— = constante, ce qui 1 n’est pas toujours acceptable. Puisque ce rapport peut varier, c’est que les taux d’élargisse- ment dans les lobes et les sinus peuvent étre différents, d’ou : Y = Sext+o) + Fsin(w)eMo), en appelant H le taux d’élargissement des sinus. — 310 — Pie ee ‘ Hl — Contours d’ébauches ne différant que par la valeur des paramétres a et b de la fonction d’état du centre générateur (en chiffres placés au-dessus des courbes ; de 0,5 a 3). Les courbes représentent les vitesses angu- laires pendant un plastochrone. Le — omy sur les abscisses indique, pour cette fonction, le temps pen- dant lequel la poussée péricline est supérieure a la poussée anticline. Le ame sous les abscisses en est la valeur en pourcentage. Les contours des i résultants sont dessinés en-dessou Il faut enfin tenir compte du fait que l’ébauche s’élargit progressivement par sa base, ce qui a priori n’influe pas sur le fonctionnement du centre générateur mais modifie la posi- tion des points qui passent 4 son niveau. Pour simuler les contours des jeunes ébauches, il nous faut introduire un terme de la forme -ZeVt-o), si l’on admet que cet élargissement basal est, lui aussi, exponentiel. 3. EQUATION GENERALE DU DEPLACEMENT D’UN POINT Nous arrivons finalement au systéme suivant : X = Deltto) Y = SeHtto) + Fsin(w)eMt-to) — Zevt-to) u Oe dpe ua! (1-u)>! du ” Bab) Jig u=t— {[t] t mesuré en périodes de fonctionnement du centre générateur de lobes, c’est-a-dire en he Bice de lobes. Les paramétres et variables ont les significations suivantes : D..c sali? du centre générateur a la base de 1’ébauche ; Fr, Se = Constantes liées a |’élargissement de |’ Poti : L’ = at @ allongement par unité de longueur et de tem Vv, H, M = Taux d’élargissement par unité de longueur et ‘de temps ; ih — 311 — X = Déplacement anticline d’un point du méristéme ; Y = Déplacement péricline d’un point du — ; w® = Fonction d’état du centre générateur = Ecoulement du temps durant un ge co att mesuré en fractions de plasto- cues A | R ! ' | | 1! ' | | 1 pe ! ! | Vv, | V2 1 s i_ (for M: | Ie ZY 2 | 1 Pas d 2 1 | | 1 | | Pl. 8. — Schémas agar pei ae og ian d’une augmentation de |’index mitotique a la création d’un lobe : A, M, (non a a lac cg centre générateur) et M; (soumis a cette action) les — d’ cape vie sont cea es (V; = sont dans un sinus (w = 0), Pindex mitotique est le méme en M, 3 et M,, ee vies ? ent sont toujours égales (V; = Vx), mais le centre shitunie om un lobe (o = 3) ce qui se traduit par Vy # O. Donc la quantité de mouvement est plus grande en M, qu’en M, (V4 > V3) don a pany en Mg est plus gran nd qu’en M; donc qu’en M, et Mp). (d = distance base — pio générate ne soumise a l’effet du fins gprs aaa 4. REALISATION PRATIQUE Il n’est pas difficile de programmer ce genre de fonctions sur les machines a calculer - actuelles. Mais, le grand nombre de paramétres permet de multiples combinaisons et rend les applications malaisées. Nous avons adopté les simplifications suivantes : — Pour w nous choisissons a = b (activité gies réguliére, symétrique par rap- port au maximum et au minimum d’activité), soit: a = b= 0,5; 1; 1,5; 2 ou 3 pour des Poussées périclines plus ou moins longues au cours # un cycle, donc des lobes de silhouette Plus Ou moins large (Pl. 7). 1. Approche lagrangienne : w = constante, t = Approche eulerienne : w, u et t sont des canis ptainelriqiats — 312 — — Les nervures des lobes (N,) ne sont pas, en général, orthogonales a la nervure médiane (N,) de l’ébauche. Nous considérerons alors que le repére xOy peut étre oblique. Dans ces conditions : la direction que nous nommons péricline n’est pas nécessairement orthogonale a la direction anticline, c’est la direction de croissance de ]’élément latéral ; V’obliquité du repére peut étre progressive. — Nous choisissons ty = 0, “ite les images fournies par le programme correspondent toujours au cas suivant : pour t = t, = 0, passage devant le centre générateur, w = 0, inw = 0, le centre générateur 2 dans 1|’état de formation d’un sinus. Ces simplifications étant faites, le programme fournit, pour les points choisis sur la marge de l’ébauche, des simulations de la silhouette de la feuille, de part et d’autre du centre générateur. Une bonne combinaison de paramétres est trouvée lorsque la simulation est superposable a la forme observée. APPLICATION A QUELQUES CAS CONCRETS Nous appliquerons ce modéle a des feuilles dont nous avons déja étudié la croissance et dont l’architecture est la méme, a la palmure du limbe prés : feuilles aériennes disséquées du Myriophyllum aquaticum (Vell.) Verdc. (JEUNE, 1975, 1976) ; feuilles lobées du Lycopus europaeus L. (JEUNE, 1983); feuilles juvéniles dentées du Paulownia tomentosa Baillon (JEUNE, 1972). 1. Myriophyllum aquaticum Il n’y a pas de palmure du limbe dans cette espéce. Les équations se simplifient : X = Delt Y = Fsin(w)eM' — Zev Le meilleur contour de lobe est obtenu avec a = b = 0,5. Un probléme vient du fait que la feuille fixée n’a pas nécessairement ses centres géneéra- teurs de lobes dans |’état correspondant a la simulation. Ceci revient a modifier |’origine du temps t,, ce qui n’affecte pas la valeur des taux de croissance ; par exemple pour X : X = Delttd = Delto elt = D’elt Seules les valeurs D, F, S sont modifiées, ce qui a peu d’importance : sur |’ébauche étudiée, par exemple, 2 trés bons contours peuvent étre simulés en tenant compte, ou non, du lobe en formation (PI. 9, /-3). Les parece sont : L = 0,21; V = 0,17; M = 0,4 et [D, 95; F, = 6] ou (D, = 120; L’ estimation de l’augmentation de y Bes mitotique est, bien stir, liée au choix : — 313 — ee ee ee cee ee Te | Ins L’écart I,-I, reste toutefois ici fort faible (0,6 %). SPL 9 Pile 9 aquaticum : 1, ébauche avec superposition de la silhouette simulée en tenant compte du en jeune lobe ; 2, ébauche seule ; 3, idem 1, sans tenir compte du plus jeune lobe. (Le trait d’échelle repré- nte 100 um). 2. Lycopus europaeus Nous choisissons trois ébauches de longueurs différentes pour étudier |’initiation, res- pectivens a des lobes apicaux, médians et basaux, car une particularité des feuilles de cette espece est d’étre plus découpées a leur base qu’a leur sommet. Nous avons été conduit (JEUNE, 1983) a admettre que le taux d’allongement a la base de |’ébauche devait augmenter au cours du temps. Les feuilles sont palmées et la forme des lobes s’accomode bien des valeurs a = b = I. Les meilleures combinaisons de paramétres pour chacune des ébauches sont données dans le tableau ci-dessous on TA TYPES DE LOBES CREES Médi TAUX DE CROISSANCE Apicaux édian Basaux (Pl. 10, J) (Pl. 10, 3) (PE. Bp 3243,4) Ll 0,27 0,29 0,32 M 0,43 0,45 0,48 V 0,2 0,25 0,25 H 0,15 0,45 0,48 DISTANCES (um) D 150 100 105 S 25 10 15 F 5 6 10 ANGLE N,-N, 50° 65° 9 be Nous avons vu, a propos du Myriophyllum, qu’il est hasardeux de comparer les para- métres de distances. La comparaison des angles montre une ouverture progressive du som- met vers la base, conforme aux observations des feuilles adultes. La comparaison des taux de croissance ne peut se faire qu’en admettant que |’échelle des temps est la méme, c’est-a- dire que le plastochrone de lobe est invariant. Sous cette hypothése, le taux d’allongement (L) augmente, des lobes apicaux aux lobes basaux, ce qui est conforme 4a nos résultats anté- rieurs. On constate également une augmentation des taux d’élargissement (M, V, H). 3. Paulownia tomentosa Nous avons choisi trois ébauches : deux formées au quatriéme noeud de la plantule, a sont comparables par leur architecture aux feuilles de Myriophyllum et de Lycopus (PI. 11, 12, 1; 13, B, C) et une ébauche de rang plus élevé (née au huitiéme noeud), d’architecture plus conipless (Pl. 12, 3 ; 13, D). Pour les deux premiéres feuilles, le modéle donne encore des résultats acceptables avec les combinaisons de paramétres du tableau ci-dessous. PARAMETRES DE LA LOI B a, LS 2 2 TAUX DE CROISSANCE E 0,70 0,75 0,3 M 1,30 1,00 0,6 Vv 0,15 0,15 0,25 H 0,40 0,65 0,4 DISTANCES (um) D 70 40 130 F 7 9 S 50 50 6 ANGLE N,-N, 50° 80° fog Pour la troisiéme feuille, le modéle ne reste applicable qu’en associant les plus jeunes lobes a la derniére N, formée (PI. 12, ig, Oi eee ee ee, eee eee eee — 315-— — Lycopus europaeus : 1, 3, jeunes ébauches seules ; 2, 4, ébauches avec superposition de la simulation. Gchelle : 100 pm). — — 316 — 11. — 1, 2, Lycopus europaeus ; 3, 4, Paulownia tomentosa. (Mémes explications que pour la Pl. 10). a S a — ee 3 8 4. v 3 o wn eg ° c= S a o. 3 uv wn rf E @ & ~" 3 S -_ = ) E 3 - s = = £ Ss a ft a — a. Nous ne pouvons pas comparer directement les taux de croissance car les plastochrones de lobes sont probablement trés différents selon l’espéce. Deux choses peuvent étre analy- | sées : les variations d’index mitotique et les variations de la fonction d’état (w) du centre générateur. — 318 — | 4. Comparaison des trois espéces | — Variations d’index mitotique } Si I,, et Iy sont les valeurs minimum et maximum de I’index mitotique au cours d’un plastochrone de lobe, l’estimation de son taux d’augmentation pour |’ensemble du phragmo- i blastéme sera : Iq J , 2ESHM + (FM)? DL) + (SH) en pourcentage. Pour les feuilles analysées, les écarts maximums cai en pourcentages . -J ic . ‘ dont la valeur relative A = Ivclm peut étre exprimeée sont indiqués ci-dessous. nee Pl 9, 2 PLS, FPL 10,2 Pl 16, Os dt ei P12, 2 «OP. 12 ANALYSEES oe stele siethe ne aoe oe oe i ia Ecarts | MAXIMUMS (%) 0,7 1,3 0,6 1,8 3,8 Fe 15,8 1,0 ) Imm Pl. 13. — Contours - ~~: —: ieee ne la partie photographiée est indiquée dans le cadre. Correspondance. : Pl. i, 2s B= Fk 1k ae Cc = PL i ti = Pi 12, 3). — 319 — Si on excepte la feuille de la Pl. 12, 4, non exactement comparable aux autres, les valeurs se classent, en moyenne, dans |’ordre suivant : A Myriophyllum < A Lycopus < A Paulownia — Variations de la fonction d’état du centre générateur u Cette fonction w = —~— \ uz! (1-u)>! du permet de connaitre la durée relative a,b) _de la poussée péricline liée a la formation de chaque lobe. La croissance est plus péricline qu’anticline pour toute valeur de w comprise entre 7 et a Cette durée relative dépend des valeurs des paramétres a et b et peut étre lue dans une table de la distribution Béta. La Pl. 7 présente pour différentes valeurs de a et b les durées relatives de la poussée péricline ainsi que la forme résultante des lobes. On constate que la durée relative passe de 71 centié- mes de plastochrone de lobe pour le Myriophyllum (a = b = 0,5) a 50 centiémes pour le Lycopus (a = b = 1) et 435 4 40 centiémes pour le Paulownia (a = b = 2;a = b = 1,5); ceci se traduit par des lobes de plus en plus aigus et de moins en moins étendus. CONCLUSIONS 1. QUALITE DES SIMULATIONS Pour tous les exemples choisis, sauf une feuille, le modéle fournit une image assez pré- cise de la région organogéne. Pour la feuille de rang élevé de Paulownia (Pl. 12, 3) le modéle ne s’applique qu’au secteur organogéne associé a la derniére N, formée Dans tous les cas, la simulation est bonne au niveau du centre générateur, mais aussi pour les 2 ou 3 lobes plus Agés, ce qui implique que les propriétés acquises par le phragmo- blastéme au passage devant le centre générateur se conservent un certain temps. A contrario, les propriétés de la zone organogéne ne se conservent pas au-dela d’une certaine distance du centre générateur. Dans tous les cas, le profil simulé finit par déborder largement le profil réel (Pl. 9-12). La croissance, en chaque point, cesse rapidement d’étre _ exponentielle. C’est un fait bien établi que les tissus d’une jeune ébauche a développement asipéte présentent un gradient de différenciation croissant, de la base vers leur sommet (Esau, 1977). 2. PROBLEME POSE PAR LES EXEMPLES CHOISIS Les feuilles analysées différent par le degré de palmure de leur limbe (= hyperfoliarisa- tion, CusseT, 1970). Une question qui nous parait importante est suggérée par la comparaison des paramétres estimés : quel est le lien entre la palmure, les variations de l’index mitotique — 320 — et la durée relative de la poussée péricline initiatrice des lobes ? Les résultats incitent a sup- poser un équilibre : dans le Paulownia, une durée relative bréve s’accompagne d’une forte augmentation de l’index mitotique et de la palmure. Inversement, dans le Myriophyllum, une poussée péricline de longue durée ne nécessite pas d’augmentation d’index mitotique pour produire un lobe, et la palmure est réduite. Il y a peut-étre ici un moyen d’expliquer le passage des feuilles découpées aux feuilles entiéres (et |’inverse). 3. LIMITES ET AVANTAGES DU MODELE Il ne s’applique qu’a une région limitée de l’ébauche, pendant une durée limitée et seu- lement pour les feuilles 4 développement basipéte et possédant des centres générateurs ; il ne permet pas de connaitre la distance a la marge ni l’étendue du centre générateur (PI. Le modéle est donc compatible avec l’hypothése du méristéme marginal, pourvu que celui-ci fonctionne par fractionnement rythmique en un lieu fixe (HAGEMANN, 1984). De plus, il faut s’assurer, avant d’appliquer le modéle, que la feuille érudiée n’est pas du type Castanea, feuille dont les éléments latéraux sont formés quasi simultanément, ce qui est contraire aux hypothéses sous-jacentes du modeéle. Pl. 14. — Représentation schématique, pour une méme yen igen de 3 localisations possibles du centre générateur - A, marginal ; B, de la marge a l’axe ; C, proche de Toutefois ce modéle présente les avantages suivants : — Dans son domaine de validité, ses paramétres ont une signification biologique : taux de croissance, longueurs, angles, périodes. — L’estimation des paramétres importants de la croissance peut se faire sur chaque ébauche, permettant pour chaque espéce une étude fine de la croissance. onne une indication sur la complexité architecturale de la feuille par l’étendue de la zone ou il s’applique. i i — 321 — Aussi limité et réductionniste soit-il, ces raisons suffisent a justifier l'utilisation ulté- rieure de ce type de modéle et son extension aux autres types de croissance foliaire dans les- quels des centres générateurs de lobes interviennent. A la limite, on pourrait méme envi- sager une extension du modéle aux apex des tiges, par |’emploi de coordonnées cylindriques. Nous n’oublions pas, cependant, qu’un modéle créé pour s’ajuster a des données empi- riques n’a pas une valeur théorique trés grande dans la mesure ou d’autres équations pour- raient certainement fournir d’aussi bons résultats. La seule nécessité est ici l'utilisation d’exponentielles, fonctions inévitables dans les problémes de croissance. Aussi, parallélement a cette étude, nous développons actuellement un modéle reposant sur des produits et non _plus sur des sommes d’exponentielles. Nous pourrons alors choisir celui des deux dont la valeur théorique est la plus élevée, c’est-a-dire celui dont l’application s’accordera avec le plus grand nombre d’observations. REMERCIEMENTsS : G. CussET, R. RUTISHAUSER et R. SATTLER ont bien vom relire ce manuscrit. Grace a jes helo le ea a beaucoup gagné en rigueur et en clar BIBLIOGRAPHIE Avery, G. S., 1933. — Structure and development of the tobacco leaf. Amer. J. Bot. 20 : 565-592. Causton, D. R. & VeENus, J. 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Si » da ’augmentation du nombre de cellules entre t et t + dt est dn, alors dD = Adn d’ou : oe = » ot: Or, l’augmentation du nombre de cellules entre A et B par unité de temps (37) est proportion- nelle au nombre de cellules en mitoses (ny) entre A et B: ge kn, Si on appelle index mitotique (1) 5 ees ies des cellules en division, I = Ris. alors mn knI d’ou ® - dknI ; mais An = D, donc a kDI. : pore : dD . Si nous nous placons a distance (D) fixe, on a =~ = K’I. istance constante de A, la vitesse d’éloignement d’un point au temps t est proportionnelle a l’index servi ns une ébauche dont |’élargissement a la base est négligeable, ce qui n’affecte en rien les Y): processus ? organogenése intrafoliaire. Nous avons, pour tout point M(X, Xo=- Delt Y = SeH + Fsin(w)eM donc 2% = LDet"' et mM = SHe# + FMsin(w)eM (sinw est une constante pour chaque point). Au niveau du centre générateur t = 0, donc on = LD et op = SH + FMsinw. Pour M, situé dans un sinus, sinw = 0 donc : a) = LD ve = SH. Pour M, dans I’axe d’un lobe, au contraire, sinw = 1, d’ou , ox = LD et SY = SH + FM. Les vitesses d’éloignement de M, et M, sont respectivement : vy, = 2b2. a (LDy + (SH + FM? et -v, = 2D1 = J (LD)? + (SH)? d’ou : dt dt 7.323. — ; ane | | J (LD)? + (SH + FM)? = kKLD, et (LD)? + (SH)? = kI,D,. D, et D, ne sont pas strictement identiques puisque les vecteurs V, et V, ne sont pas strictement } paralléles. On a en effet a, = Arctg (SH et a, = Arctg (sx + FM! V 2FMSH + (FM I i 9 ne Re =D. g a; = @, ce qui est raisonnable, compte A: eee _ tenu ay faible développement des ca! sents le plastochrone de leur initiation. Ainsi, v fournit une estimation, légérement par excés, du rapport r: Il s’agit bien sir d’une esti- ! mation moyenne pour l’ensemble de la zone organogéne. Au niveau du centre générateur seul, |’esti- ' » mation serait 2 = TV V.V étant la divergence du vecteur vitesse V. 1 “V1 a em — 7 ' Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 3 : 325-346. Caractéres polliniques et classification des Malvaceae libano-syriennes S. LAYKA Résumé : Les caractéres polliniques des 29 espéces de Malvaceae libano-syriennes représen- tant 7 poten ont été étudiés au Mph et au MeB. Une clé générique et des clés spécifiques pour chaque tribu ont été établies a partir de ces caracteres qui confirment les subdivisions en phan Bropere par les taxonomistes, mais non les découpages suggérés pour la tribu des Malva Summary : The pollen morphology of 7 genera, 29 species of Malvaceae from Lebanon and Syria has been studied using light microscopy and scanning electron microscopy. A generic key and sepengie| keys for each tribe are presented on the basis of palynological characters. They confirm the arrangement in tribes as eda 0r by taxonomists, but not the subdivision suggested for the tribe of the Malvaceae Serhan Layka, Laboratoire de Botanique, Faculté des Sciences, Université de Tishreen, Lattaquié, Syrie. La place des Malvacées dans |’ordre des Malvales est depuis longtemps un sujet de dis- cussion pour les taxonomistes (BENTHAM, 1862 ; SCHUMANN, 1895 ; ENGLER & GiiG, 1924; EpLIn, 1935 ; KEARNEY, 1951 ; EMBERGER, 1960 ; TAKHTAJAN, 1969), de méme que |’inter- prétation générique dans la famille, et celle des différentes tribus. Ainsi, HUTCHINSON (1967, 1969) considére que les Malvacées sont composées de 5 tribus : Malopeae, Hibisceae, Mal- veae, Abutileae et Ureneae qui constituent a elles seules lordre des Malvales, dérivées des pee par l’intermédiaire des Bombacaceae. ant a la fois les caractéres morphologiques, cytologiques et palynologiques, { utilis ' ieee (1968, 1970) et FRYXELL (1968) regroupent les 54 genres étudiés en 4 tribus seule- ment. a part, CRonguist (1981) élargit les Malvales a 5 familles : Elaeocarpaceae, Tiliaceae, pret Bombacaceae et Malvaceae, cette derniére contenant 75 genres et 1500 espéces environ. Dans sa flore libano-syrienne, MOUTERDE (1969) retient seulement les Tiliaceae et Mal- vaceae dans les Malvales. Les Malvacées syriennes comprennent actuellement 29 espéces réparties en 7 genres et 4 tribus, la tribu des Ureneae n’y étant pas représentée. Malopeae : Kitaibelia ; Hibisceae : Hibiscus ; Abutileae : Malvella et Malveae : Alcea, Althaea, Lavatera et Malva. La tribu _, des Malveae est celle qui est la mieux représentée avec 4 genres et 23 espéces a elle seule. — 326 — LES MALVACEES LIBANO-SYRIENNES Ce sont des plantes herbacées ou ligneuses, a fleurs réguliéres, solitaires ou groupées en cymes. Le calicule est formé d’une ou plusieurs bractées libres ou soudées a la base ; le calice pentamére est persistant et renferme des glandes nectariféres a la base des sépales ; les 5 pétales de la corolle sont briévement soudés a la base. Les étamines nombreuses sont réparties sur la partie supérieure de la colonne staminale ; elles ont des anthéres uniloculai- res ou biloculaires, contenant généralement des pollens de grande taille. L’ovaire supére, libre, est constitué de plusieurs carpelles, a styles soudés dans la partie inférieure et de 5 stigmates entiers. Le fruit sec est formé de carpelles tantdt libres et monospermes, tantét soudés en capsule 4 plusieurs loges polyspermes ; les graines ont un albumen abondant. . Le genre Althaea L., a fleurs rouge-rose, est représenté par 4 espéces dont 2 annuelles (A. hirsuta L. et A. ludwigii L.) et 2 vivaces (A. officinalis L. et A. cannabina L.). L’espéce A. bertramii Post & Beauv., présente dans V’herbier Post (4.9.1899), a disparu de la flore actuelle. Les 10 espéces d’Alcea L. sont toutes vivaces et ont une corolle souvent trés ample ; A. damascena Mout. et quelques sous-espéces et variétés d’A. acaulis (Cav.) Alef. subsp. caulescens (Boiss.) Mout., A. kurdica Schltr. subsp. coelesyriaca Mout. et A. rufescens Boiss. var. assyriaca Boiss. sont endémiques de la flore libano-syrienne. ne des deux espéces du genre Kitaibelia Willd., K. balansae Boiss., est présente en Syrie et se distingue essentiellement par le nombre de bractéoles du calicule 6-9 (11) et pat les pédoncules axillaires, uniflores. alva L. n’est représenté que par 6 espéces ; les fleurs sont roses ou blanc- rosé et le calicule réduit a 3 bractéoles. L’espéce M. oxyloba Boiss. est endémique de la Syrie, du Liban et de la Palestine ; cinq espéces sont annuelles, M. neglecta Wallr. étant ja seule bisannuelle, récoltée pour la premiére fois en Syrie a Lattaquié. II existe seulement trois espéces de Lavatera L. a larges fleurs rouges, roses ou viola- cées, dont le calicule est formé de 3 grandes bractéoles. Deux espéces sont annuelles : L. punctata All. et L. trimestris L. et une bisannuelle : L. cretica L. ; Le genre monospécifique Malvella Jaub. & Spach., caractérisé par des petites fleurs 4 pétales roses et un ou deux ovules par carpelle, fait aussi partie de la flore des Malvacees libano-syriennes. Enfin, le vaste genre Hibiscus L., dont l’ovaire a 5 loges 3-pluriovulées, n’est repre- senté dans le territoire syrien que par une seule espéce indigéne : H. trionum L. et 3 especes introduites : H. esculentus L., H. syriacus L. et H. rosa-sinensis L. ; les deux premieres sont annuelles et herbacées, les deux autres étant vivaces et ligneuses. — 327 — CARACTERES POLLINIQUES Trés attractif par sa grande taille et son ornementation échinulée, le pollen des Malva- cées a trés t6t retenu l’attention des botanistes. Dans son traité sur les pollens des Angio- spermes, ERDTMAN (1952) donne un résumé des caractéres polliniques de la famille a partir de l’observation photonique de 150 espéces appartenant a 55 genres. SAAD (1960) a montré d’autre part qu’il existe des corrélations entre certains caractéres - polliniques Hons nombre d’apertures) et les nombres chromosomiques. En ‘ Campo, étudiant les modes de variation, constate que les grains sphéri- ques périporés see Malvacées constituent le stade ultime d’un modéle de variation particu- lier, la —— Enfin, RADULEScU & TARNAVSCHI (1979) ont décrit le pollen des 21 espéces de Malva- cées roulagai MATERIEL ET METHODES Tous les taxons de la flore des Malvacées libano-syriennes ont été étudiés, soit 29 espéces apparte- nant a 7 genres. Les récoltes ont été effectuées par |’auteur et = pollen examiné a partir de matériel frais ; Boa, mesures ont été faites sur 25 pollens de chaque espéc Mp is a Bite pre ont été faites selon la mé eicde classique de |’ acétolyse et ont été étenee au m photonique Zeiss III (Lattaquié) et au microscope électronique a balayage de type Géol (oes de Géologie du M.N.H.N. a Paris MATERIEL ETUDIE, déposé a l’Université de Tishreen, Lattaquié, Syrie. — ALCEA L. : A. acaulis (Cav.) Alef. subsp. caulescens (Boiss.) Mout., S. Layka 501, et Banias, 19.4.1982. A. aptero- carpa Boiss., S. Layka 210, Syrie, Lattaquié, Slinfé, 15.7.1980. mascena Mout., S. Layka 99, Syrie, Damas, Adra, 16.5.1981. A. digitata Alef., S. Layka 139, orth Pike as, Mt Hermon, Ain esch- chara, 10.6.1970. A. dissecta Baker, S. Layka 1510, Syrie, Damas, Zebadani, 2.6.1982. A. kurdica Alef. subsp. coelesyriaca Mout., S. Layka 38, Syrie, Damas, Bloudana, 15.7. 1974, A. pallida Waldst. & Kit., S. Layka 205, Syrie, Le Ghab, 11.7.1978. A. rosea L., S. Layka 47, Syrie, Damas, Barada, li *. 1981. A. rufescens Boiss. var. assyriaca Boiss., S. Layka 5, Syrie, pore 12.6.1981. A. setosa (Boiss.) Alef., S. Layka 1502, et Ohithe 1.5.1977. — ALTHAEA annabina L., S. Layka 533, Syrie, Lattaquié, Slinfé, 13.5.1980. A. hirsuta L., Samira Layka 1252, Syrie, Homs, 8.3 1970. A. lud- Wigii api S. Layka 16, Sue, Dani, Mi + Cassyoun, 15.4.1 ae A. officinalis L., S. Layka 20, Syrie, Dam Doummar, 17.4.1983. a L. : H. esculentus L., Samira Layka "47, eae omen Baksa, 19.12.1984. H. rosa-sinensis L., S. Layka 42, Syrie, Lattaqui, cultivé, 23.2.1984. H. syriacus L., S. Layka 150, Syrie, Damas, euliive, 17.7.1983. H. trionum L., S. Layka 6/2, Liban, Chtora, r 25.7.1984. a Willd. : K. balansae Willd., S. Layka 10, Syrie, waorien Slinfé, 15.7.1982. — LavaTeRA L. : L. eretica L., S. Layka 1210, Syrie, ye -Margab, 8.3.1978. L. punctata All., S. ee 851, Liban, Rite, 1; 5 1979. L. trimestris L., S. Layka 853, ge Tell- Kalakh, 17.4.1980. Matva L. : M. aegyptia L., S. Layka 15, Syrie, Damas, Tae, 15.4.197 DESCRIPTION DES CARACTERES DU POLLEN Tous les pollens des Malvacées étudiées sont sphériques, équiaxes, isopolaires et poly- Porés. L’exine est tectée-échinulée, les columelles infratectales sont trés courtes et la nexine trés épaisse. — 328 — 1. Tribu des Malopeae Elle contient 3 genres : Malope L., Palaua Cav. et Kitaibelia Willd., ce dernier étant seul présent en Syrie avec l’unique espéce K. balansae Willd. Le diamétre du pollen de cette espéce est de 90 ym, le nombre de pores varie de 9 a 12 et leur diametre est de 5 um ; ils sont recouverts d’une membrane granuleuse. Le tectum est finement perforé entre les épines ou les columelles sont également plus courtes. Les épines sont dimorphes, les plus grandes de 10 x 3 pmet les petites de 5 x 2 um. L’€paisseur de l’exine est de 8 ym, la sexine (5 um) étant plus épaisse que la nexine (3 ym). — PI. 1, J-6. 2. Tribu des Hibisceae Elle a été divisée en 2 sous-tribus : Gossypineae (4 genres) et Hibiscineae (3 genres : Hibiscus L., Abelmoschus Medik. et Kydia Roxb.). Dans la flore du Liban et de la Syrie, on ne rencontre que le genre Hibiscus (compre- nant Abelmoschus) représenté par une seule espéce indigéne et 3 espéces cultivées. Le pollen de ces 4 espéces est caractérisé par son diamétre particuli¢rement important, variant de 163 a 258 wm et de trés grosses épines le plus souvent dimorphes a a répartition beaucoup moins dense que dans les autres genres syriens. Le nombre de pores varie de 6a 72 et leur diamétre de 4,5 a 8 wm. L’épaisseur de l’exine parait moyenne par rapport a ensemble des genres étudiés, de 7 a 11,5 wm (cf. Tableau 1). — Pl. 2, J/-7; 3, 1-7. CLE DES ESPECES 1. Pollen ne dépassant pas 170 wm de diamétre ; épaisseur de l’exine de 10,5 a 11,5 Nombre de pores élevé, jusqu’a 72, de gran nd diamétre, atteignant 8 um ; pfs Gils ag Epines hautes de 14 wm, allongées, cylindriques, oblongues, peu élargies 4 la base, a surface posoppaiee H. entus 2’. Nombre de pores peu élevé, maesplenent réduit a at 4 diamétre de 3,5 ym ; membrane nae leuse. Epines hautes de 10 pm, coniques, G SUT TAGEEUSEO, 6 sok 45> be Fs eaace ON 0 1’. Pollen ayant un diamétre supérieur a 170 um pouvant mreduace 258 wm ; épaisseur de I’ bine ed Oe © Se 0 a eee e O.0f8 0 8 eit ba Ole oe ® Oe ee eb te oe ee Ce 8 WS £88 @ ele et wie © ale ©, op oe Sle weg me) 01 Roe (+) gO) eS a 8 um. a. Nouibre de pores : 6 ; sexine de méme épaisseur que la nexine. Epines dimorphes, coniques, lon- gues de 31 ie ae les plus grandes et 15 wm pour les plus ¢ PRE a odie «yds nde H. syriacus 3’. Nombre de : 24 ; sexine presque 2 fois plus épaisse que la nexine. Epines monomor orphes, oblongues, ries OG 20 Ue es a Fe a ee oO ee ete aE HW. Fi osa-sinensiS 3. Tribu des Abutileae Elle se divise en deux sous-tribus : les Abutilinae et les Sidinae dont un seul genre s¢ rencontre en Syrie, le genre monospécifique Malvella Jaub. & Spach., originaire du Proche- Orient. M. sherardiana Jaub. & Spach. présente le plus petit pollen des espéces syriennes (59 pm), caractérisé par 6 pores de petit diamétre (1,5-2 um), 4 membrane lisse. L’exine est tres mince, 3 um d’épaisseur avec de petites columelles et des épines monomorphes ou dimor- phes en MeB, relativement courtes (2,5 x 1,5 um), densément réparties, la distance entre 2 épines étant de 3 wm. La sexine (2 um) est deux fois plus épaisse que la nexine (1 »m). = Pl. | Kitaibelia balansne : 1, pollen x 750; 2, endoaperture ee x 750; 3, 4, la couche infratectale columellaire x 750 6, épines et tectum microperforé x 1800 et 1500. — Malvella sherardiana pollen x 1200 ; 8, structure de la sexine x 4500. (Les fleéches indiquent les endoapertures al B — 330 — 2. — Hibiscus esculentus : 1, base des columelles x 750 , pines x 12 4, structure de I’exine x 750; 5, épines x 3750; 6, oi * 540 57, 00. — H. syri ets surface tectale x ay aor x 750; TABLEAU | : LES CARACTERES POLLINIQUES DU GENRE HIBISCUS Apertures Exine Epines D Espéces it (am) Geibce 2 CMG cata t épaisseur sexine _nexine ist: eae distance (um) m) = (wm) (um) (um) (um) h (um) L (um) bh (um) L (um) H. esculentus 163 72 8 lisse 5,5 11,5 6,5 5 14 4 7 2,5 16 H. trionum 169 12 3,2 granuleuse 9 10,5 To 3 10 ao a ee 2 19 H. syriacus 188 6 6 granuleuse 11 8 4 4 31 11 15 7 21 H. rosa-sinensis 258 24 4,5 granuleuse 7 7 4,5 2,2 20 13 23 l w = TABLEAU 2 : LES CARACTERES POLLINIQUES DU GENRE LAVATERA | Apertures Exine Epines D Espéces grosses petites (xm) diamétre t épaisseur — sexine nexine distance nombre (um) membrane (um) (um) (um (um) (um) h (am) L (em) h (xm) L («m) H. cretica 135 12(@1) 2,5-3 lisse 11 9 5,5 3,5 7 25 7 5 10 H. trimestris 138 18 3,5 lisse 9 11,5 6 5 13 6 4,5 a 8 H. punctata 187 24 2.5 lisse 6 10,5 5 b 14 4,5 7 3 17 D : diamétre du pollen ; t : distance entre deux pores ; h : hauteur de l’épine ; L : largeur de l’épine. — 332 — Le pollen de Malvella se distingue trés facilement de celui des autres espéces des Malva- cées syriennes par ses petites dimensions, son nombre de pores constant, réduit a 6 et ses épines courtes. — Pl. 1, 7-8. 4. Tribu des Malveae Elle se divise en deux sous-tribus : les Corynabutilinae (2 genres) et les Malvinae (13 genres) dont 4 genres en Syrie : Lavatera, Malva, Althaea et Alcea Le genre Lavatera comprend 25 espéces dont 3 seulement sont présentes en Syrie : L. cretica L., L. punctata All. et L. trimestris L. Le pollett de ces 3 espéces est caractérisé par son diamétre moyen qui varie de 135 a 187 pm ; le nombre de pores ne dépasse pas 24, leur diamétre est de 2,5 a 3,5 wm. L’exine est épaisse de 9 a 11 wm et les épines sont dimorphes. Chez L. cretica les pores sont iné- gaux, les épines coniques, aigués au sommet et le tectum perforé en MeB. En revanche, chez L. punctata, les épines sont denses, beaucoup plus longues que larges et le tectum est microperforé (cf. Tableau 2). — PI. CLE DES ESPECES 1. Diamétre du pollen inférieur a 140 uM ; nombre de pores : moins de 24. 2. 18 pores de 3,5 wm de diamétre ; exine de 11 wm d’épaisseur, oeties épines hautes de af pm... i. mestris 2’. 12 (21) pores de 2,5 wm de diamétre ; exine de 9 um d’épaisseur, grandes épines hautes de 7 pm 0 6 6 8 8k eo Oe ee oe, wees 6 6 ete ewe woes 6 ele ge bie fee Ob) 668 ee ew eee eee Ree Re FS ee ew ee ee 0 0 ee wee ee: Oe e ee eee Sle eee bee we ele ae eee eee eee 6s 8c 8 6 oe ee eee ee ees Se 8 Se eee eee eo ee 1’. Diamétre du pollen largement supérieur 4 140 ym ; nombres de pores : 24........-- Z. ieee Le genre Silly comprend 40 espéces réparties dans I’hémisphére Nord, dont 6 sont présentes en Syr Le Hein ae pollen varie de 100 ym chez M. oxyloba a 250 um chez M. sylvestris, le nombre de pores de 6 a 36, genéralement de petit diamétre (~ 2 um); la membrane ¢s lisse. L’épaisseur de l’exine est de 7 a 17 um;; la sexine est plus ou moins de méme épais- seur que la nexine. Le tectum est généralement continu mais peut présenter de rares micro- aa en MeB. Les épines sont dimorphes, coniques a extrémités aigués. Chez M. sylvestris il existe 2 types de pores : les plus gros a la périphérie, de 3,5 »m de diameétre, les plus petits vers le centre de 1,5 ym de diamétre (cf. Tableau 3) — PI. 5, 1-9; 6, 1-7. CLE DES ESPECES 1. Pollen de 100 a 138 ym de diamétre ; épaisseur de l’exine ne dépassant pas 11 w 2. Nombre de pores : 36; tectum sag shah Pgh -_ taille, les plus antel atteignant M. parviflora 6,5 wm de hauteur ; sexine de méme épaisseur que la nexine................--. 2’. Nombre de pores inférieur a 20; ses oad erates oe hautes de 11 a 12 pm. 3. Nombre de athe 6 ; sexine deux fois moins épaisse Hue Oy nesine......e.---- oxyloba 3’. Nombre > de Por : 18; ; bray pony os plus épaisse que la n nd SOOCGs eas M. aegyptia a 170 wm ; épaisseur de |’exine supérieur a 11 pm. 4. Tous les pores de méme p Pe ie Polen de 175 pitt de Uinnittre? ob. cn sss oe: M. neglecta retica — 333 — rE, 3, Hibiscus igen : 1, nexine et une endoaperture x 1500 ; 2, tectum rege eg peer et columelles x 4500 ; épine et sottigettes infratectales x 4000; 4, surface de !’exi 750. sa- Sinensis : yr surface va l’exine x 750; 6, ae x. 7a0,. Jy. tectum (et isan x 1500. a Lavatera Punctata : 8, pollen x 450. — 334 — 4’. Pores de deux diamétres différents 5 pte de 200 pm de diamétre, 24 pores ; tectum microperforé ; épaisseur de l’exine 12 ym ; € de mémé épaieseiir qie'la HOSES: ... SS . . GS... . nicaeensis ee Pollen de 250 um de ia 32 pores ; tectum continu ; exine épaisse de 18 um ; sexine MOMS CHAISS QUE TA NOAING.5. | 5 finns oes aoe. - Ue bas eee eta aekes:- M. sylvestris Le genre Althaea comprend 12 espéces dont 4 sont présentes en Syrie. Toujours gros, le pollen varie de 118 4 200 ym de diamétre. Le nombre de pores varie dans de trés larges proportions selon les espéces ; la membrane est lisse ou granuleuse. Les épines sont mono- morphes a extrémités aigués dans les deux espéces annuelles A. ludwigii et A. hirsuta et dimorphes a extrémités trés arrondies dans les deux espéces vivaces A. officinalis et A. can- nabina. L’épaisseur de l’exine varie de 6 a 14 um, et la sexine est toujours plus épaisse que la nexine (cf. Tableau 4). Pl. 7, 1-9; 8, J-3. CLE DES ESPECES 1. Pollen de diamétre inférieur a 150 2 bre de pores: 12; ee granuleuse ; épines monomorphes ; épaisseur de |’exine : 9 MM eo cas va hei te eee: . ee eg... ae ee mie es A. ludwigii ge Nomia de pores : 36 ; membrane lisse ; épines dimorphes ; épaisseur de l’exine : 6m.......- Ne ee BS I a) ace he I eas a A. officinalis 1’. Pollen de wigeslice d’environ 200 »m 3. Nombre de pores : 72 ; membrane lisse ; épines dimorphes, les plus grandes ame 4 pm de hauteur ; pita de Ves OR hy oe ee A, nnabina 3’. Nombres de pores : 108 ; pe hale granuleuse ; épines monomorphes ; épaisseur 4 Vexide 4 UID ep eke ca oe as «6 ee ee ss ee ee A, hirsuta Le genre Alcea comprend 32 espéces dont 10 appartiennent 4a la flore libano-syrienne. Toujours trés gros, le plus petit pollen atteint 150 ym de diamétre chez A. kurdica et le plus gros 225 wm chez A. rosea. Le nombre de pores varie de 6 a plus de 120 et leur dia- métre est souvent variable dans la méme espéce ; leur membrane est toujours lisse. Chez A. rosea, il existe plus de 120 pores répartis en spirale. L’exine, épaisse de 6 a 11,5 wm, preé- sente un tectum perforé ou continu au MeB. Les épines sont dimorphes dans 8 espéces sur 10. La sexine est plus épaisse que la nexine MOUTERDE (1969) reconnait la difficulté d’établir une clé trés distinctive des especes syriennes d’Alcea d’aprés les caractéres macro-morphologiques. Malgré son homogénéité, le pollen offre une gamme de caractéres suffisamment différenciés pour distinguer relativement facilement les espéces (cf. Tableau 5). — Pl. 8, 4-9; 9, 1-9; 10, 1-10. CLE DES ESPECES 1. Nombre de pores inférieur 4 30 2. Pores ayant’tous le méme diamétve (2a). 6" cuca A. setosa Z. ees de diamétre variable sur le méme pollen. 3 re de pores de 12a ee sexine de méme igoges ok Te HONINE. 8. 453, - A. acaulis a. Nom bre de pores : 24; ne plus épaisse que la 4. Pollen de 155 um de Princ grandes épines sthees de 12 um ; petites épines hautes de 6 pm A. digitata 0s, 9 a 68 8 be CeO ee 6 Se 6 we wee we ee OO ES OR SAE SE ES Se CCS SS Ae SO ee oe ee eae ee ee ee a ee ee eee : | — 335 — 2, structure de la sexine x 27 00 ; 3, Pl. 4, Lavatera trimestris : 1, surface et structure de l’exine X 300 ; tectum microperforé entre les endoapertures x 750; 4, coupe de l’exine x 750. L. punctata : 5, épines x 2250; 6, pollen x 750. — L. cretica : 7, soles x 600. Pi. eh — 336 — — Malva oxyloba : 1, pollen x 220; 2, épines x 2250; 3, endoapertures x 750. — M. parviflora 4, pollen % JU; os Seti microperforé entre les épines x 3600 ; 6, endoapertures x 750. — M. aegyptia - 7, pollen x 700; 8, épines et tectum microverruqueux x 4500; 9, sacddadertines 750 — 337 — Pl. 6. — Malva neglecta : 1, pollen x 500; 2, tectum microperforé et épines x 2100. — M. nicaeensis : 3, pol- len x 300; 4, structure de la sexine x 4500. — M. sylve stris : 5, endoapertures x 450; 6, pollen x 300; 500. 7, épines dimorphes x TABLEAU 3 : LES CARACTERES POLLINIQUES DU GENRE MALVA Apertures Exine Epines ea taits Gum) diamétre t épai F ‘ caaoachias je ie distance nombre (um) membrane (um) yore yr oh aay (um) h (um) L (um) h (um) L (um) M. oxyloba 100 6 a) lisse 10 9 3 6 1} 3 8 2 8 M. parviflora 125 36 1,5-2 lisse e 10 5 5 6,5 235 4 2 14 M. aegyptia 138 18 2 lisse 8 11 8 B 12 4 6,5 ye 7 M. neglecta 175 18 (-21) a lisse 9 Bee 5 6,5 13 3 9 Zz II M. nicaeensis 200 24 : lisse 14s‘ 6 oi ee yy M. sylvestris 250 32 3 lisse g .. 18 7 11 16 6 9. 3 21 3 | TABLEAU 4 : LES CARACTERES POLLINIQUES DU GENRE ALTHAEA Apertures Exine Epines ae um) diamétre oe epal Siig — di nombre (um) membrane (um) oe Gia . in) ay h (wm) L (am) fh (am) L (um) A. ludwigii 118 12 3,5 granuleuse 9 9 6,5 oe 6 3,5 10 A. officinalis 148 36 pe] lisse 7 6 4 fs 10 ai3 5 z 14 A, cannabina 192 a 2 lisse 8 8 b Ba ie 14 5 4 1,5 21 A. hirsuta 200 108 6 granuleuse 14 14 8 6 11 3 5 15 tatiana te Ee — 339 — Pl. 7. — Althaea ludwigii : 1, pollen x 700 ; 2, gg dimorphes x 2800 ; 3, surface de l’exine x 750 ; 4, endo- apertures x 750. — A. officinalis oy pollen ; 6, 7, structure “i l’exine x 2800 sue 8, cane des épines x 750. — A. hirsuta : 9, pollen x 450 : rg épines x 3000; 11, base des joins: x TABLEAU 5 : LES CARACTERES POLLINIQUES DU GENRE ALCEA Apertures Exine Epines Eaee Gm) diamétre t épaisseur sexine —_—nexine ae eye distance nombre (um) membrane (um) (um) (um) (um) m) h (um) L (um) h (um) L (um) A. kurdica 150 6 35-4; 2 lisse 5 6 4 2 12 2] 21 A. digitata 155 24 a; 15 lisse 2 10 Z 3 12 6 5 4 9 A. setosa 160 6-12 2 lisse 9 7 4 3 13 4 5 aS 8 gio 175. 42-18 352 ee = 10 5 5 2s Rs f 1 subsp. caulescens A, dissecta 181 60 a 25 lisse 6 8 5 3 10 4 7 A. apterocarpa 185 24 2 + 1.5 lisse q I] 9 2 16 6 3 1,5 5 A, pallida 195 98 Bh lisse 6 10 7 3 17 7 6 3 15 A. rufescens 205 78 2341 lisse 9 9 5 4 1] 5 7 4,5 10 A. damascena 208 72 3532 lisse 7 9,5 6 3,5 22 8 9 5 22 A, rosea 275. +100 3 lisse 14 11,5 8 3,5 27 9 12 ‘4 26 ~~ Pl. 8. — Althaea cannabina : 2 tage x 600 ; 2, épines x 1350; 3, cries _ l’exine x 7500. kurdica Eger x 450; 5, épines x 1800; 6, endoapertures x 750 A. osa : 7, pollen x sao. 8, épi- x 4000 ; 9, cdelcoanaptiides x 750. sme SUE ae PL. 9. — Althaea acaulis : 1, pollen x 450 ; 2, endoapertures x 750. — A. digitata : 6, tectum et épines x 2 — A. dissecta : 4, pollen x 450; 5, épines x 1500. len 450 ; 8, structure de Vexine x 1200; 9, épines x 1700. Mma A 3, endoapertures X 750 ; — A. apterocarpa : 7, P° ol- on 10. — Althaea eros : 1, pollen x 450; 2, ate microperfor€ et épines x 2250; 3, endoaper- tures x 750. 4, pollen x 450; 5, tectum et épines x 3300; 6, endoapertures x 750. — A. pallida - ne eres ‘ae Vexine «750: 5S, iundiiaings x 750; 9, épines dimorphes x 1200; 10, endo- apertures x 750. ae . = 4’. nara de 185 zm de diamétre ; grandes épines hautes de 16 um ; petites épines hautes de 3 pu A. apterocarpa Sele le ce lea Ee eee ee ey a a ew ae eel a ee a Oe ee Oe Re ea a ee Be Nombre a pores au moins égal a 60. 5. Epines monomorphes ; nombre de pores compris entre 60 et 66. 6’. Pollen de 180 wm de diamétre ; exine épaisse MOS pI 6. caps, Wiss ee « wae A, dissecta 5’. Epines dimorphes ; nombre de pores supérieur a 70. 7. Pores ayant tous le méme diamétre 8. Pollen oe pte pm de diameétre ; pores de petit diamétre (1,5 pm) ; grandes épines hautes de 7 mbre de pores supérieur a 90... 0.6... ice hence eee ens tees ee eeens A. pallid 8’. Pollen ae "205 pm de diameéetre ; pores de grand diamétre (3 wm) ; grandes épines trés hautes, 7 pm ; nombre de pores supérieur a RO o.oo ‘. rosea 7’. Pores de diamétre variable sur si méme pollen 9. Diamétre des pores variant pm ; grandes épines hautes de ll ym.... A. B secens 9’. Diamétre des pores variant de 2 3 3,5 wm ; grandes épines hautes de 22 ym. ae Be ee eae. ae ee ee ates ve ak oe Cee weet A. damascena CLE GENERALE ET CONCLUSIONS Diametre du pollen relativement petit, ne dépassant pas 90 p 2. Pollen ne dépassant pas pm de diamétre ; 6 pores de he: diamétre, 1,5-2 ym, 4 membrane lisse ; exine mince, de 3 um ; épines monomorphes de 2,5 ym de hauteur..........-- Malvella ae Pollen atteignant 90 wm de diamétre ; 9-12 pores de grand diamétre, 5 zm, 4 membrane granu- leuse ; exine gore de 8 um ; épines dimorphes de 10 wm de hauteur pour rs plus grandes et pi Ol Lee Mettes oe. ee vB s e eae ey i ao ies ee a ee GG ore Kitaibelia _ Piamére du pollen fail ou supérieur a 100 wm pouvant atteindre 250 um. ore 4. Pores a membra isse. 5. tectum ae tye copie exceptionnellement de rares perforations. 6. Exine de 6 wm d’épaisseur....... 2... 20s sees eee e eee e eee eens Althaea gered 6’. Exine de 9 a 18 um a épaisseur Oe Gey « - BOs gs Oe rs eae ce Cees 5’. Tectum perforeé ou microperforé 7. Sexine de méme é€paisseur que la nexine : 5 pm. de 12 a 18 8; Pores de & [Bere ec eee see Oe ee as. 288 Alcea apterocarpa & Pores 224 a a ee ee ee. Lavateria punctata 7’. Sexine plus épaisse que la nexine. : 9. Pollen de diamétre inférieur 4 140 pm............... Lavetaria cre ‘ica ; L. trimestris 9’. Pollen de diamétre supérieur a 150 wpm : 155 pm a 175 pm........... Alcea digitata ; A. setosa ; A. acaulis 4’. Pores 4 membrane granuleus 0. Diamétre on soi raterieus a 120 ym. Epines monomorphes de 6 wm de hauteur, densé ment Téparties... « . Seese eyes Oe ee es se a Althae audi 10’. Diamétre a oie supérieur a 160 ym. Epines a ae ou dimorphes, ieoins den ment réparties, variant de 10 a 31 wm de hauteur....... Hibiscus trionum ; H. syrt cases ’ H. rosa-sinensis 3’. Plus de 60 11. Pores 4 mem mbrane granuleuse eee Tre Cee TCU CT TS eee ae Althaea hirsuta 11’. Pores 4 membrane lisse. 12. Pores.de gros. diamétre 2: 8.6M ..4..ccjies «a 20a Batis Ap ee Hibiscus esculentus 12’. Pores de petit diametre : 1,5 a 44 13. Epines monomorphes ; pollen ne eke soto pas 180 um de diamétre... Alcea kurdica ; A. dissecta ———- — a ow. x, SAE Ge 1 134; Epines dimorphes ; ph de diamétre supérieur a ie po 14. Epaisse ur de l’exine : 8 ym. ; pollen de 192 wm de diamétre...... Althaea cannabina 14’. Epaisseur de 1’exine we 9 4 11,5 um ; pollen de 195 a 225 | x G6 Games. oo sacs Alcea pallida ; A. rufescens ; A. damascena ; A. rosea is the ae Se i I aah a a a al ar a ae a Se L’étude palynologique des Malvacées libano-syriennes montre qu’il existe d’excellents de! caractéres distinctifs permettant de différencier les espéces au sein d’un méme genre : taille, db nombre de pores, membrane aperturale, épaisseur de l’exine. Cependant, il faut remarquer & que, si certains genres tels que Kitaibelia et Malvella, appartenant a 2 tribus différentes, se i. distinguent trés nettement, il n’en est pas de méme pour les 4 genres appartenant a la tribu _ des Malveae (sous-tribu Malvinae). Bien que le pollen de certaines especes d’ Hibiscus pos- » séde des caractéres assez proches de ceux du genre A/thaea (Malvinae), il est cependant am Caractérisé par sa trés grande taille et ses épines géantes, relativement peu nombreuses. La _ palynologie confirme donc le bien-fondé de la classification de la famille en tribus telles - qu’elles ont été établies par ENGLER & Gitc (1924) et reprises par MOUTERDE (1969). De | méme, cette étude rejoint les conclusions de SkovsTED (1935) qui, s’appuyant sur des don- _ nées cytologiques, considére qu’il y a hétérogénéité entre les Malveae et les Hibisceae. En _ revanche, la palynologie ne confirme pas la scission de la tribu des Malveae libano- syriennes, telle qu’il la suggére en 2 sous-tribus ou groupes comprenant d’une part les da. genres Malva, Althaea et Alcea, et d’autre part le genre Lavatera. nu $4 elt BIBLIOGRAPHIE al af Bates, D. M., 1968. — Generic relationships in the Malvaceae, tribe Malveae. Gent. 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La 2¢ série (années 1929 a 1970) ala méme présentation > ie ‘tome Rs i x aD; ‘six fascieules” par an. ia La 3¢ série (années 197 1.4 1978) est également bim: are Bulletin est alors divisé en cing Sections et les articles paraissent Pe fascicules séparés (sauf pour ‘Pann 1978 i Fils ont été r regrou upés par fascicules bimestriels). Durant ces années ‘¢ xe fascicule: est numérote @ ot sit (n° 1 & 522), ainsi Bos 3 ‘Pintérieur de chaque Section, Oi i de" pe ee & 35.; Ecologie générale, 0 1 arses, . ARR Pia Pia . ea ee on, oe oa pen apt Ae oa nest a oa = = a = a5 = = = a aeons "MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE - — a soe = Sigh cap a —- <3, THE Cuvier; 75005. Paris sx = se ee eee Directeur mE Professeir E R BRYGOO - sa = = paige ticles en -iratesis 6 ou ‘eh ana, ‘eonsactés sau d divers ématique, biclogie, ig; é BULLET@, DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE uA TURELLE série, 8, 1986, section B, ADANSONIA, n° 4. @RSSOUR! BOTANICAL JUL 28 1997 GARDEN ./AAMiS SOMMAIRE — CONTENTS SCHNELL, R. — La vie et l’ceuvre de G. Mangenot (1899-1985)......-----+--2+005 Life and work of G. Mangenot (1899-1985). Morat, PH. — Rappel historique du genre Sterculia L. en Nouvelle- Calédonie et réhabilitation du genre Acropogon Schltr. (Sterculiaceae).......-----++-eeeeee History of the genus Sterculia L. in New Caledonia and reinstatement of the genus Acro- pogon Schltr. (Sterculiaceae). BARNETT, L. C. & Dorr, L. J. — A new species and variety of Dombeya (Stercu- acese) (roms MAGABASCET. onc pune cs an cence s cee rete rear arses e Une nouvelle espéce et une nouvelle variété de Dombeya (Sterculiaceae) de Madagascar. Fioret, J.-J. — Deux espéces nouvelles d’Anisophyllea R. Br. ex Sabine (Aniso- phylleaceae) d’Afrique équatoriale. .......------esrsserreretrese ster Two new species of Anisophyllea R. Br. ex Sabine (Anisophylleaceae) from equatorial Africa FRIEDMANN, F. — Etude de la structure du périanthe chez des Pisonia paléotropicaux et description de P. sechellarum sp. nov. (Nyctaginaceae)......---++eereerreee Ane of the perianth structure in palaeotro opical Pisonia with description of P. sechella- m sp. nov. (Nyctaginaceae). storic specimens of Aster s. l, Jones, A. G. & Lowry, P. P. — Types and selected hi Muséum national (Asteraceae) in the Herbarium, Laboratoire de Phanérogamie, d'Histoire naturelle, POPE (bec can 30s etcetera Types et échantillons historiques sélectionnés de Aster s.l. (Asteraceae) dans | ’Herbier, Laboratoire de Phanérogamie, Muséum national d@’Histoire naturelle, Paris (. Sastre, C. — Studies on the Flora of the Guianas 23. Cinq espéces nouvelles d’Ouratea Aublet (Ochnaceae) des Guyanes...---------srsrrrrrrrrr Studies on the Flora of the Guianas 23. Five new species of Ouratea Aublet (Ochna- ceae) from the Guianas. 365 373 383 393 413 — 350 — BADRE, F., DESCHATRES, R. & GAMISANS, J. — Les Ptéridophytes de la Corse....... 423 The ferns of Corsica. Revue bibbosraphigne. 3 25505. o.0 ee i a a; 463 Reviews. Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4© sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 4 : 351-355. La vie et ceuvre de G. Mangenot (1899-1985) R. SCHNELL Le Professeur Georges MANGENOT nous a quittés le 27 avril 1985. Peu de mois aupara- } Vant, dominant avec un courage admirable les problémes de 1’age, il était encore allé a Abidjan, pour présider la thése d’un de ses éléves africains. Ainsi est-il resté, jusqu’a la fin, fidéle a l’Afrique, a we - ee consacré, avec une ardeur remarquable, une grande partie de son activité et de s C’est en effet sur deux sis fondamentaux, correspondant a deux étapes de sa car- riére, que s’est principalement axée son eid scientifique : la cytologie d’une part, jia végétation tropicale, surtout africaine, de l’autre. Mais son ceuvre déborde trés largement ce cadre, et son activité s’est exercée, de pee tout aussi heureuse, dans bien d’autres domaines, tels que, par exemple, la morphologie en relation avec |’évolution. | é le 26 mars 1899, G. MANGENOT, dés son jeune 4ge, ressentit une vive inclination pour les choses de la nature. A Dijon, ow il terminait ses études secondaires, il fut séduit " par les problémes de la biologie cellulaire, dont les legons de BATAILLON lui firent entrevoir le profond intérét. Son orientation vers la cytologie se dessina donc déja, et, peu apres, a Lyon, il entra au laboratoire du Professeur Alexandre GUILLIERMOND, qui était alors l’un des grands Maitres mondiaux de la Cytologie. Doué d’une exceptionnelle capacité de travail, 'G. MANGENOT, en plus de la cytologie végétale, poursuivit des études médicales, et c’est }Un court intervalle de temps qu’il soutint sa thése de Biologie végétale (1922) et celle de Médecine (1928 Venu a Paris en 1924 comme Assistant, il fut 4 méme de se consacrer pleinement 4 la + Cvtotogi végétale. Apres” un séjour 4 Rennes (1931-1937), comme Maitre de conférences Puis Professeur, il revint 4 Paris pour enseigner a la Sorbonne. En 1945, le Professeur R. COMBES, qui dirigeait alors l’Office de la Recherche Scienti- sfique coloniale (alors désigné sous le sigle ORSC)', lui confia la mission délicate et enthou- Siasmante de créer, dans l’Ouest africain, un grand centre de recherches tropicales. Ce fut Vorigine de I’Institut d’Adiopodoumé, créé prés d’Abidjan, 4 proximité d’une lagune, sur l'Institut d’ Adiopodoumé devint, sous sa direction dynamique, une véritable ville scienti- fique, avec des laboratoires modernes et des villas dans la verdure. Grace a une pléiade de : trés vaste territoire, englobant des portions de végétation foresti¢re. En peu d’années, \ Me} 1. Organisme qui devint par la suite l'ORSTOM (Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre- er). ae — 352 — | chercheurs, de diverses disciplines, I’Institut vit s’élaborer de multiples travaux, bénéficiant ! d’une étroite coopération entre les divers spécialistes. Il est maintenant l’un des plus oe centres de recherches du monde tropica Incomparable instrument de travail hous la recherche scientifique, le centre ORSTOM d’Adiopodoumé I’est aussi pour la formation de chercheurs, cette formation étant pour son | Directeur une préoccupation majeure. C’est dans cette perspective que le Professeur MAN- GENOT obtint de plus la création, en 1958, d’un enseignement de Botanique tropicale | (3* Cycle) a la Faculté des Sciences de Paris. | L’ceuvre de G. MANGENOT est d’une admirable richesse. Ses publications dépassent le | nombre de 150. Parmi elles figurent, outre de multiples travaux originaux, deux importants, ouvrages : un Traité de Cytologie végétale, en collaboration avec A. G | . PLANTEFOL (1933), et un Précis de Biologie végétale (1937), lui aussi en collaboration avec A, GUILLIERMOND. Ce précis, volumineux et remarquablement riche en documentation, devait étre le livre de chevet de générations d’étudiants. L’activité cytologique de G. MANGENoT, dans la premiére phase de sa carriére, a sur- tout porté sur la cytologie des Algues : chondriome et plastes des Rhodophycées, des | Fucales, des Siphonales. Plusieurs travaux ont eu pour objet les vacuoles, tant chez les plantes supérieures que chez certaines Algues. Des faits nouveaux ont aussi été apportés f concernant les synapses. Dans cette ceuvre cytologique extrémement riche, on pourrait, entre autres, citer Pétude | particuliére qu’il a consacrée aux poisons mitoclasiques, faisant l’objet de plusieurs publica tions. Son ouvrage concernant |’action de la colchicine sur les mitoses chez Allium cepa est particuli¢rement important. ien d’autres travaux seraient 4 mentionner. Rappelons, entre de multiples exemples, une étude effectuée au microscope électronique en collaboration avec S. MANGENOT, et montrant |’existence de leucoplastes chez des plantes supérieures mycotrophes ou parasites { (1968). \ Les flores tropicales devaient ouvrir un champ nouveau 4 ses recherches cytologiques. Nous en parlerons plus loin. Citons cependant ici un trés remarquable travail issu de son premier contact avec la Céte d’Ivoire. C’est I’étude approfondie du parasitisme de la tres y spectaculaire Balanophoracée africaine Thonningia sanguinea, dont les capitules rouges — s’ouvrent au ras du sol. Cette Phanérogame parasite présente une particularité extraordi- , naire. Les racines de la plante-héte provoquent des tumeurs, parfois énormes, sur celles dus parasite. Ces tumeurs renferment des cordons rhiziformes qui sont des chiméres constituées a la fois par ’héte et par le parasite. li Mais |’ceuvre de G. Mangenot, outre ses travaux cytologiques, eut également des objec, tifs morphologiques, particuliérement en relation avec l’évolution. On peut notamment citer | Sa communication, au colloque du CNRS sur Il’évolution et la phylogénie des végétaux |, (1952), sur l’évolution ic Vovule, du pistil et du fruit, ot il a souligné a la fois coe. A des structures reproductrices au cours de la phylogenése et leur enveloppement par des |p organes de plus en plus périphériques. Ce qui améne, entre autres, a la notion de « conver jj gences hétéroplastiques » : des structures oe analogues peuvent étre réalisées ay partir de matériels morphologiques différen Dans le méme ordre d’idées, on peut ata ses réflexions sur les types biologiques (Ca ‘) il —— ea a st — 353 — dollea, 1969) : on peut reconnaitre, parmi ceux-ci, un fs progressif de condensation de l’appareil végétatif qui assure la perpétuation de l’espé Ce ne sont la que quelques exemples ponctuels pris ada l’ceuvre monumentale du Maitre L’ceuvre africaine — et, de facon plus large, tropicale — de G. MANGENOT est elle aussi d’une trés grande richesse. L’Institut d’Adiopodoumé, qu’il a créé, lui a fourni une base logistique exceptionnelle pour ses recherches ouest-africaines. Mais cette oeuvre devait S’élargir a l'ensemble du monde tropical, notamment grace 4 des voyages dans d’autres ter- ritoires, particuliérement le Brésil et Madagascar, mais aussi Ceylan, la Nouvelle-Calédonie, etc Arrivant en Céte d’Ivoire, G. MANGENOT se trouvait confronté dés |’abord a deux grands ensembles de problémes, tenant a la flore et a la végétation. Les multiples prospections qu’il effectua, surtout dans le domaine de la forét dense, ’amenérent a décrire des espéces nouvelles et 4 préciser nombre de répartitions. En particu- lier, la notion d’ « espéces sassandriennes », dont il fut le créateur, parait d’un grand inté- rét : aire de ces espéces parait un argument trés valable en faveur de refuges anciens de la forét dense, lors de phases climatiques séches ; ce serait a partir de ces refuges que de nom- breuses espéces auraient réalisé leur distribution actuelle, plus ou moins étendue, certaines — d’entre elles n’ayant, depuis lors, seulement occupé qu’une partie de leur aire écologique possible. Cette notion de « refuges » pour les flores foresti¢res devait, par la suite, étre développée, tant en Afrique qu’en Amérique, a maintes reprises, par divers auteurs. Le point de vue cytologique ne fut cependant pas abandonne. De trés nombreuses numérations de nombres chromosomiques ont été effectuées, essentiellement sous la double signature de G. MANGENOT et de S. MANGENOT. Ces travaux ont montre que le pourcentage de polyploidie est généralement faible ; parmi les espéces herbacées, la polyploidie est quasi- absente. L’étude de la végétation amena G. MANGENOT 4 rechercher un indice climatique valable pour les pays tropicaux de basse altitude. Dans ces régions ou la température n’est jamais un élément limitant, le facteur thermique peut étre négligé. En revanche, l’humidité est fon- damentale. Ainsi put étre établi un indice climatique (Rev. Gén. Bot., 1951) dont l’applica- tion a divers territoires tropicaux démontra la justesse. Des régions tropicales ayant le méme indice portent des types de végétation comparables ; elles sont homéciques (écologiquement homologues). L’influence du substrat édaphique est surtout d’ordre physique, la granulométrie condi- tionnant la teneur en eau utilisable. A partir de trés nombreux relevés forestiers, G. MAN- GENOT a pu, en collaboration avec J. MrkceE & G. AUBERT, distinguer, en Céte d’ Ivoire, plusieurs grandes unités floristiques des foréts denses (C. R. Soc. Biogéogr., 1948). Elles sont liées au climat, mais aussi a la nature des sols. Sous le méme climat trés pluvieux de la basse Céte d’Ivoire, les sols trés argileux issus de schistes portent un groupement forestier particuliérement hygrophile, la forét a Heritiera (Tarrietia) utilis (Sterculiacée) et Mapania S, (Cypéracées). En revanche, les sols plus sableux hébergent un type forestier moins hygrophile, avec des caractéristiques différentes. Ce travail fondamental fit date et constitua une base de départ pour les travaux ultérieurs. II illustrait de plus |’intérét et la fécondité d’une collaboration entre les botanistes et les pédologues. Ainsi put @tre mise en évidence, dans la vaste forét ouest-africaine, l’existence de grands groupements végétaux, définis par des espéces caractéristiques. En 1974, alors qu’il était en retraite, il commenga 4 s’intéresser, avec L. ROSSIGNOL- BANCILHON et S. MANGENOT, a |’étude cytotaxonomique d’un genre pantropical, Phyllan- thus ; étude qui se termina, en 1983, par un important article, en collaboration avec R. NozERAN & L. ROSSIGNOL-BANCILHON, sur la mise au point des acquis et perspectives sur le genre Phyllanthus (Helv. Bot., 1983). . Grace a sa haute stature scientifique et 4 ses voyages, l’ceuvre de G. MANGENOT devait s’étendre largement au-dela du cadre africain. Il fut expert de I’ UNESCO pour les régions tropicales humides (1955), Membre du Comité Consultatif International de Recherches (UNESCO) sur la zone tropicale humide (1956). Rappelons qu’il fut aussi Président de la Société Botanique de France en 1955-1956. Ses multiples contacts avec les pays tropicaux lui montrérent que la recherche scientl- fique n’est pas seulement une ceuvre spéculative, mais qu’elle représente aussi un service public, nécessaire a la vie des pays. Son ceuvre en Céte d’Ivoire en est la magnifique illus- tration. Vers la fin de sa carriére scientifique, ayant 4 donner un cours a 1’Université d’ Abid- jan, il fut amené a condenser un certain nombre de faits botaniques en un exposé d’en- wet eel EE a ee a ———— eo a a — 355 — semble. De cette synthése, admirable en tous points et récapitulant, entre autres, des faits d’importance majeure mais souvent peu connus, est issu un ouvrage qu’il publia a Abidjan en 1973. Sous le titre modeste de Données élémentaires sur l’angiospermie, se trouve réunie une documentation magistrale, en grande partie issue de sa propre expérience. Cet ouvrage constitue l’une des meilleures introductions 4 une connaissance renouvelée des plantes supé- rieures, de leur biologie et de leur évolution. Il convient aussi de rappeler ici le trés grand nombre de recherches et de théses qu’il a suscitées et dirigées, tant en cytologie que dans le domaine de la végétation tropicale, et le nombre de ses éléves qui, par la suite, ont ceuvré co de nombreux territoires tropicaux. l’ceuvre magistrale de G. MANGENOT ursuit a travers les travaux de ses Ainsi e pou - éléves. Elle marque une époque d’admirable Sa ston scientifique. me OBE xm is ter Riaiog — pce ecearheteeeithe rea seal nest eioeceintT a — e351 exer , 195 dont Happlics Des sécions » copia ayant we Merc jes de 8 Bs chine ‘porter un groupement forestier ¢ poasinces) et Map AR oyesticn mo 2 aise ie dea eapeces: caracté : tom retest a | semomenga ie: ees paved 5 ‘itis cvietawemigne d'un: ere pantro cole i Phy Sega ye a sin en ereatpenetel avec reer my TUNESCE: 9 hate re BOR tail, sowie gone te -Recberciie mal Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 4 : 357-364. Rappel historique du genre Sterculia L. en Nouvelle-Calédonie et réhabilitation du genre Acropogon Schltr. (Sterculiaceae) PH. MorAT , : L’analyse des caracteres de la fleur et surtout du Sea +9 Baitiont Seat néo- q a fiée. Six nouvelles combinaisons sont proposées pour les espéces déja décrites de Nouvelle- Calédonie, une espéce est exclue et un nouveau nom est donné pour une espéce de Nouvelle- Guinée. Sum : Analysis of floral characters and — those of the fruit for New Caledo- nian spies ee at present in the genus Sterculia L. shows them to belong in fact to the endem us pogon Schltr. whose diagnosis requires modification. Six new combi- fufott are pr roposed for species described from New Caledonia, one species is excluded and a new name is given for a species from New Guinea to replace an illegitimate combination. Philippe Morat, haperstoirs de Phanérogamie, Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, Franc A l’échelon mondial, la conception du genre Sterculia L. a été alternativement (et cela plusieurs fois de suite) vaste ou restrictive. Vaste en regroupant pratiquement tous les genres reconnus actuellement au sein des Sterculieae, a l’exception de Heritiera (DE CANDOLLE, 1824 ; Don, 1831), de Pterygota (ENDLICHER, 1840), ou de Cola (BENTHAM, 1861) ; restric- tive, en divisant cet itt en une quinzaine de genres (SCHOTT & ENDLICHER, 1832 ; Brown, 1844 ; SCHUMANN, 1895). Ce dernier point de vue, repris avec de légéres modifica- tions par tous i auteurs icaidiacs (KOSTERMANS, 1953, 1957, 1959, 1961 ; BACKER & Bak- HUIZEN, 1963 ; HUTCHINSON, 1967 ; TANTRA, 1976 ; SMITH, 1981), sera celtii suivi ici. En Mh ier la premiére mention du genre Sterculia L. apparait en 1874 avec S. bullata Pancher & Sebert dans la « Notice sur les Bois de la Nouvelle-Calédonie ». En 1886, von MULLER décrit sur du matériel envoyé 4 Melbourne une autre espéce, S. oligan- thera (en fait conspécifique de la précédente) qu’il attribue au genre Sterculia L. mais avec beaucoup de réserves, d’autant plus que |’échantillon de référence (Pancher 167) est anor- mal (fleur tétramére) et dépourvu de fruit. La présence d’étamines ordonneées sur un seul rang lui fait rapprocher cette espéce des genres Cola et Heritiera. Huit ans plus tard (1894), Hooker décrit 4 son tour une autre espéce (S. austrocaledonica) en précisant que les carac- téres observés (androcée d’étamines unisériées, lobes du calice appendiculés, port mono- caule, etc.) lui donnent la quasi-certitude d’avoir affaire 4 un genre nouveau qu il n’ose cependant pas nommer tant que tout le matériel alors rangé sous le nom de Sterculia n’aura — 338 — pas été étudié de facon critique. Il propose cependant une section spéciale : sect. Chryso- dactylon. as sera franchi en 1907 avec SCHLECHTER qui décrit le genre Acropogon pour trois espéces nouvelles : A. fatsioides, A. sageniifolia et A. schumanniana. Il le caractérise par une corolle (calice) extérieurement tomenteuse, un androgynophore velu au sommet, gréle, cylindrique, a 10 anthéres ordonnées sur un seul rang et un ovaire sphérique tomenteux a 3 loges contenant plusieurs ovules. Il ajoute que les fruits, inconnus de lui, pourraient bien fournir de meilleurs caractéres distinctifs. s trois autres espéces précédemment décrites (S. bullata, S. oliganthera et S. austro- caledonica) parmi lesquelles SCHLECHTER aurait pu reconnaitre son genre, seule la premiére est mentionnée dans sa publication, mais manifestement sans que les eget correspon- dants aient été vus. Dans un additif paru l’année suivante (1908), le méme auteur décrit une autre espéce de Sterculiaceae des environs de Nouméa mais cette fois dans le genre Sterculia (sect. Brachychiton). La distinction d’avec Acropogon est parfaitement fondée puisque l’échantillon-type de cette nouvelle espéce (S. platanoides) ne tats en réalité a un pied, introduit d’Australie, de Brachychiton australis Schott & End]. (MAcKeE, 1985). A partir de 1911, GumLAuMIN dans ses ssa « ronen o a la Flore de la Nouvelle-Calédonie » reprendra toutes ces espéces en ajoutant S. megaphylla Bureau & Poisson ex Guillaumin, nom. nud.' (1911), S. francii Cuilttatiniin et S. dzumacensis Guillau- min (19205) et enfin S. scheffleraefolia Guillaumin (1942 Dés le début il considére Acropogon comme un synonyme de Sterculia L. mais ne s’en explique qu’en 1920 dans une « Révision et critique des Sterculia ». Soulignant que toutes les espéces décrites jusqu’alors dans l’un ou l’autre genre partagent les mémes particularités (disposition des étamines et lobes du calice appendiculés) il en conclut qu’elles sont congéné- riques et appartiennent donc au seul genre Sterculia, antérieur 4 Acropogon et utilisé non seulement par PANCHER & SEBERT, von MULLER et HOOKER mais aussi par SCHLECHTER lui- méme en 1908 a propos de S. platanoides. 11 remarque aussi que le nombre de carpelles (caractére différentiel utilisé par SCHLECHTER) est peu fiable car variable au sein d’une méme espéce. Si la valeur de ces arguments est incontestable pour réunir toutes les espéces décrites en un seul genre (sauf S. uliaeweal) le choix de Sterculia est contestable. En effet, GUILLAU- MIN Omet deux points importants 1) que si von MULLER et HOOKER ont opté avant lui pour le genre Sterculia, c’est avec beaucoup de réticences et a défaut d’études approfondies sur un matériel incomplet ; 2) que le Sterculia platanoides (nom erroné pour une espéce introduite) est trés diffé- rent du reste par ses étamines en faisceaux et a filets d’inégale longueur. Malgré tout, ce point de vue est encore suivi en 1921 par BAKER en décrivant S. comp- tonii, et par DANIKER en 1933. Jusqu’en 1974, date de la derniére publication posthume de GUILLAUMIN, la physionomie de ce genre en Nouvelle-Calédonie ne changera plus, sauf pour HUTCHINSON qui, dans son « Genera of Flowering Plants » (1967), maintient le genre Acro- pogon séparé des Sterculia d’aprés les caractéres donnés par SCHLECHTER. 1. Appellation qui ne sera validée qu’en 1920. — 359 — Depuis les 25 derniéres années, de nombreuses prospections et récoltes en Nouvelle- Calédonie ont considérablement accru la connaissance de ces especes. Le nouveau matériel et des observations sur le vif en particulier permettent de se faire une idée plus juste de leur nombre (17 espéces nouvelles sont en cours de description) ainsi que de leur appartenance générique réelle. En dehors des caractéres familiaux, toutes ces espéces ont en commun les particularités suivantes : — Inflorescences polygames mais avec une dominance trés nette pour |’un ou /’autre type de fleurs (trés souvent une seule fleur 0 ou 9 par inflorescence). — Fleurs a étamines le plus souvent au nombre de 5, a anthéres volumineuses dithéques!, a déhiscence longitudinale, et insérées réguliérement en couronne sur un rang au sommet d’un androphore de forme variable et velu au sommet (reste du pistillode). Cette disposition ordonnée qu’on retrouve constamment dans les genres Heritiera Aiton et Cola Schott & Endl. sert généralement a distinguer ce dernier genre de Stferculia ou les étamines sont en faisceaux de filets de longueur inégale. En fait, quelques rares espéces de Sterculia malais (S. elmeri Merr., S. macrophylla Vent., S. morobeensis Tantra) présentent un andro- cée unisérié et cette configuration ne dépendrait que du faible nombre d’étamines (TANTRA, 1976). La forme de l’androphore gréle et cylindrique retenue par SCHLECHTER comme carac- téristique du genre n’est pas, par contre, constante. Il peut étre massif, court, sphérique, chez les espéces néocalédoniennes. — Carpelles adhérents entre eux surtout au niveau du style mais non soudés, en nombre réduit, le plus souvent par 3. Les formes a 2 ou 4 carpelles, loin d’étre exception- nelles, existent au sein de chaque espéce mais réduit de carpelles ne se trouve pas dans le genre Sterculia et encore moins Cola, genre exclusivement africain oi ce nombre varie de 5 a 12. De plus, dans ce dernier genre les car- pelles sont libres dans la fleur. — Fruits a 1-4 follicules ligneux déhiscents, globuleux ou légérement coniques a leur extrémité. Ces fruits sont extérieurement semblables 4 ceux des Sterculia et des Brachychi- ton. Ils différent de ceux des Cola par la forme et le nombre moindre de follicules ou par V’absence de bec ou d’excroissance a leur extrémité (style accrescent), caractére présent dans le genre Cola et précisément chez les rares espéces de ce genre ayant des follicules peu nom- breux et globuleux : C. attiensis Aubréville & Pellegrin, C. gigantea A. Chev., C. lateritia Schumann — Graines dans l’ensemble peu nombreuses (2-7 et exceptionnellement jusqu’a 14) par follicule, baignant le plus souvent dans un liquide mucilagineux interstitiel remplissant la cavité de l’endocarpe, a sarcotesta lisse et non épaissi ; albumen absent remplace par deux cotylédons épais et charnus ; embryon en position normale (non inversé) avec radicule du cété du hile. Ce liquide interstitiel a été signalé chez certaines espéces des genres Sterculia, Cola (BopARD, 1960) et Hildegardia. 1) existe sans doute ailleurs car ce caractere labile a la dessication n’est pas perceptible en herbier et n’est souvent pas noté sur le terrain. Le sarco- erreur commise par SCHLECHTER qui voit 10 étamines dans les 1) te hologique a l’origine de I’ of AeA ABE , : 15 chez S. dullata. i, espéces du genre Acropogon, et PANCHER & SEBERT jusqu’a —_— testa est ici mince et lisse comme dans le genre Sterculia tandis qu’il est charnu a maturité dans le genre Cola. Dans le genre Brachychiton, ‘la partie extérieure du sarcotesta (l’exo- testa), ornée de poils et d’épines, se sépare du reste en adhérant a l’endocarpe au moment de la déhiscence des follicules. L’absence d’albumen, la présence de cotylédons charnus, sont des caractéres qui excluent formellement les espéces néocalédoniennes du genre Stercu- ia. — Germination épigée. Ce mode n’existe pas chez Cola ou elle est toujours hypogée ou subhypogée (BoDARD, 1960). En conclusion, les especes néocalédoniennes considérées comme des Sterculia par les différents auteurs cités, n’appartiennent pas a ce genre. Elles en different par le nombre réduit de carpelles (normalement 3), les graines exalbuminées a cotyledons épais et charnus et A embryon normalement positionné. On peut y ajouter l’androcée d’étamines toujours uniséri€ées. Elles different aussi des Brachychiton par les caractéres déja cités, l’absence d’albumen, de cotylédons épais, mais aussi par le nombre réduit de graines et la présence d’exotesta lisse non adhérent a l’endocarpe au moment de la déhiscence du follicule. Elles different des Cola par les carpelles en nombre réduit et adhérents entre eux dans la fleur, la forme de linfrutescence et ave follicules, l’absence de sarcotesta charnu a la maturité de la graine et la germination ¢é Par ailleurs, grite possédent en propre la particularité d’avoir des lobes sépalaires pro- longés par des appendices. Elles appartiennent au genre Acropogon Schltr. dont la descrip- tion doit étre modifiée de la facon suivante : ACROPOGON Schltr. emend. Morat Arbusculae vel arbores, simplices vel ramosae ; inflorescentiis caulinis tomentosulis ; flores campa- nulati ; —s quinquelobus us extus tomentosus, lobis in appendicem productis. Androphorum floris mas- culi staminibus quinque i a antheris parallelis thecis duabus in structum ; ; flos hiseawalis trigy- nus pst tomentosissimis inter s% adhaerentibus. Folliculi lignosi dehiscentes, seminibus 2-14; sarcotesta laevi non carnosa ; albumen nullum ; cotyledones crassae, carnosae ; embryo in positione normali ad hilum ; germinatio paleo EsPECE-TYPE : A. fatsioides Schltr. Ce genre endémique a la Nouvelle-Calédonie, intermédiaire entre d’une part Cola exclu- sivement africain et d’autre part Sterculia paléotropical et Brachychiton typiquement aus- tralopapou, posséde une aire de répartition remarquablement circonscrite. Encore présent aux Iles Loyauté, il est remplacé 4 300 km de la, 4 Anatom (lile la plus méridionale de l’archipel de Vanuatu) par le genre Sterculia. Il comprend actuellement 26 espéces dont 7 sont nouvelles et en cours de description. Une phate (Sterculia platanoides Schltr.) est 4 exclure. Les neuf autres espéces déja con- nues, dont certaines requiérent de nouvelles combinaisons ou synonymies, sont les sui- vantes : — 361 — Acropogon austro-caledonicus (J. D. Hook.) Morat, comb. nov. — Sterculia austro-caledonica J. D. Hook. sect. Chrysodactylon J. D. Hoox., Bot. Mag. : tab. 7382 (1894) ; GumLaumin, Bull. Soc. Bot. France 67 : 123 (1920). Tyre : Echantillon pris sur un pied cultivé 4 Kew (holo-, K! ; iso-, P !). Acropogon bullatus (Pancher & Sebert) Morat, comb. nov. _ nena bullata PANCHER & SEBERT, in SEBERT, Rev. Marit. Colon. 40 : 600 (fév. 1874) ; Notice ur les bois de la Nouvelle- Caledonie : : 214 (1874) ; GumLaumin, Bull. Soc. Bot. France 67 : 124 ; Fl. anal. Nouv.-Caléd. : 212 — Sterculia oliganthera F. MUELL., ‘Victor. Naturalist 3 (4) : 49 (1886) ; GumLauMin, Bull. Soc. Bot. France 67 : 122 (1920) ; Miprr., Bot. Jahrb. 62 : 358 (1929) ; type : Pancher 167, MEL LectotyPE (désigné ici) : Pancher 1862 (fl.), plages sableuses (P! ; iso-, P !). Acropogon dzumacensis (Guillaumin) Morat, comb. nov. — Sterculia dzumacensis GUILLAUMIN, Bull. Soc. Bot. France 67 : 122 (1920); Fl. Anal. Nouv.- Caléd. : 212 (1948). Lectotype (désigné ici) : Le Rat 2837 bis, Mont Dzumac, 800 m, fl. (P:!: iso-, P }). Acropogon fatsioides Schitr., Bot. Jahrb. 39 : 186 (1907). — Sterculia fatsioides (SCHLTR.) GUILLAUMIN, Bull. Soc. Bot. France 67 : 124 (1920). Type : Schlechter 15428, in den Waldern auf den Bergen bei Oubatche, 700 m (iso-, P !). Acropogon francii (Guillaumin) Morat, comb. nov. — Sterculia francii GumLAuMIN, Bull. Mus. natn. Hist. nat. 26 : 258 (1920); Bull. Soc. Bot. France 67 : 124 (1920). Type : Franc 1816, Prony, fl. (holo-, P! ; iso-, P!). Acropogon megaphyllus (Bureau & Poisson ex Guillaumin) Morat, comb. nov. — Sterculia megaphylla BurEAU & POISSON ex GUILLAUMIN, Bull. Soc. Bot. France 67 : 122 (1920). Lectotype (désigné ici) : Balansa 1006, forét au-dessus de la Conception, 700 m., fl. (P! ; iso-, P ). Acropogon sageniifolius Schltr., Bot. Jahrb. 39 : 187 (1907), « cee ». 1920). — Sterculia sageniifolia (SCHLTR.) reegontae Ie E Bull. Soc. Bot. France 67 : 124 ( — Sterculia — E. G. BaKER R, ae SOC. , Bot. ~ 45: 275 UF ay syn. nov. ; GUILLAU- nal. Nouv.-Caléd. : 212 ree ype : Compton 1865, BM. Tyre : Schlechter 15429, in den Waldern auf den Bergen bei Oubatche, 700 m (iso-, P !). Acropogon scheffleraefolius (Guillaumin) Morat, comb. nov. — Sterculia scheffleraefolia GUILLAUMIN, Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 2° sér., 14(2) : 150 (1942) ; Fl. anal. Nouv.-Caléd. : 212 (1948). Lectotype (désigné ici) : Pancher 235, Port-Boisé, fl. (P!; iso-, P!). — 362 — Acropogon schumannianus Schltr., Bot. Jahrb. 39 : 187 (1907), « schumanniana ». — Sterculia schumanniana eran GuILLaUMIN, Bull. Soc. Bot. France 67 : 124 (1920), non (Lav- TERB.) MitpsR., om. ill N&otyPE (désigné ici) : Morat 7331, Mandjélia, 650 m, 15.3.1983, fl. (P!; iso-, NOU !) ; choisi dans la localité de récolte du type : Schlechter s.n., in den Waldern auf den Bergen bei Oubatche, 1000 m (B, delet.) et conforme a la diagnose de SCHLECHTER. Les recherches ou demandes effectuées: elques éventuel isotype de cette espéce n’ayant donné aucun résultat, nous sommes contraint de désigner un néotype. Malgré la desttiotiol succincte de cette espéce, les caractéres d’inflorescence signalés ne peu- vent s appliquer Aa aucune autre espéce d’Acropogon ESPECE EXCLUE DES GENRES STERCULIA ET ACROPOGON : Sterculia platanoides Scuitr.', Bot. Jahrb. 40, Beibl. 92 : 29 (1908) ; type : Le Rat 56 (iso-, ; P !) = Brachychiton australis (Sc HOTT & EnpL.) A. TERRACIANO, Boll. Ort. Palermo 1 : 62 (1897 MacKeg, PI. introd. et cult. en itielinstcal dentine in Fl. de la Nouvelle-Calédonie et aiaaahanhis. vol. h.-s. : 128 (1985). NOM NOUVEAU POUR UNE ESPECE DE NOUVELLE-GUINEE Sterculia tantraensis Morat, nom. nov. — Pterocymbium schumannianum L FE gas Vg LauTERB., Nachtr. Fl. Deutch. Siidsee : 317 (1905) ; type : espe at 14238 38 thal: WRSL ; as 7 Sterculia schumannia a (LAUTERB.) MiLpBR., Bot abe rs "2: 358 (1929), non (SCHLTR.) GUILLAU- ANTRA, seria Pert. Lembaga Penilitian Hutan 102 : 139 (1976). La combinaison de MitpBRAED basée sur Pterocymbium schumannianum Lauterb. de Nouvelle-Guinée est illégitime car postérieure a celle de GumLAUMIN basée sur Acropogon schumannianus Schltr. « schumanniana », effectuée en 1920 dans le Bull. Soc. Bot. France 67 : 124 (1920) in clavi, et parfaitement valide pour l’époque. Cette espéce est nommée en l’honneur de I. G. M. TANTRA, auteur de la récente révi- sion du genre Sterculia en Malésie. REMERCIEMENTS : H. S. MACKEE a traduit en latin la abe ape modifiée du genre Acropogon et a accepté de relire . texte et d’en corriger les imperfectio BIBLIOGRAPHIE Backer, C. 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Barnett & Dorr var. nov. are described from Madagas Résumé : Dombeya moratii L. Barnett & Dorr sp. nov. et D. ae Baillon var. bosseri L. Barnett & Dorr var. nov. sont décrits de Madagascar. Lisa C. Barnett, Department of Botany, University of Texas, Austin, Texas 78713-7640, U.S.A Laurence J. Dorr, Missouri Botanical Garden, P.O. Box 299, St. Louis, Missouri 63166- 0299, U.S.A. The genus Dombeya Cav. is remarkable for its diversity in Madagascar. In fact, it qualifies as one of the richest groups on that island, where it is represented by 187 species, almost all endemic (ARENES, 1958, 1959). Additional species occur in Africa and the Mas- carene Islands, and there are perhaps altogether 225 species in the genus The following new taxa came to our attention in the course of cencieine studies on related Malagasy Sterculiaceae. Dombeya moratii L. Barnett & Dorr, sp. nov. x parvus. Folia trilobata, lobis lateralibus quam lobo medio brevioribus. Epicalyx tribractea- tus ; ‘Bouse pinnatilobatae, persistentes. Inflorescentiae umbellatae, triflorae. Petala rubra. Androe- cium coroniforme. Stamina 15. Staminodia 5. Fructus ignotus. TYPE : Cremers 1541, 1* étage de la Brioche ou « Fandrana » (sic), vers 1200 m, P.K. 545, a 64 km @’Ihosy a Ambalavao, fl., 7.5.1971 (holo-, P ; iso-, TAN). hrubs, 2 m tall, with numerous branches ; branches terete, new growth densely grayish stellate-pubescent, in age twigs glabrate and appearing blackish. Leaf blades ovate to nar- rowly ovate, faintly to conspicuously palmately 3-lobed, lateral lobes short compared to Median lobe, occasionally one or both lateral lobes suppressed, 4.5-12 cm long, 3-8 cm y , wide, apex acute, apiculate, base cordate, occasionally oblique, margins irregularly crenate Or erose, midvein and secondary veins conspicuous, raised below, midvein slightly depressed above, discolorous, lower surface densely stellate-pubescent, rufous, in age ee eee upper surface stellate-pubescent, in age glabrate. Petioles shorter than blades, 1.5-5.5 c long, densely grayish stellate-pubescent. Stipules acicular, ca. 2 mm long, caducous. — 366 — Inflorescences 3-flowered umbels ; peduncles 1-1.5 cm long, densely stellate-pubescent ; pedicels 1.5-2 cm long, glabrate. Suloatys pinnatilobed, ca. 1 cm long, lobes terminating in simple or stellate, hyaline hairs, inner and outer surfaces Gubtases persistent. Floral buds ovoid, apiculate. Calyx 5-lobed, united only at the base, lobes lanceolate, long acu- minate, ca. 2 cm long, inner and outer surfaces glabrous, lobes reflexed in age. Petals 5, red, asymmetric, obovate, 2.5-3 cm long, 1.7-2.5 cm wide. Androecium coroniform ; sta- minal tube 3-5 mm tall ; stamens 15, in fascicles of 3, alternating with 5 staminodes, geni- culate, 1-1.3 cm long ; filaments subequal, ca. 5-6 mm long, two filaments in each fascicle of stamens equal and fused and one slightly longer and free ; anthers lanceolate, 5-7 mm long ; staminodes linear, papillose abaxially, 2-2.5 cm long. Ovary 5-locular, densely vil- lous ; locules 5-6-ovulate, stylar column 2-2.7 cm tall, glabrous, terminated by 5 denticulate, stylar branches to | mm long. Fruit unknown. Dombeya moratii is a striking species easily distinguished by vegetative or floral charac- ters. The leaf shape, palmately 3-lobed leaves with lateral lobes conspicuously shorter than the median lobe, is unique among species of Dombeya. Similarly, the combination of pin- natilobed and glabrate epicalyx bracts ; 3-flowered, umbellate inflorescences ; pubescent peduncles ; glabrate pedicels ; and glabrous calyx is not found elsewhere in the genus. In ARENES’ (1958, 1959) revision and floristic treatment, Dombeya moratii keys to Dombeya subg. Dombeya sect. Paracheirolaena Hochr., the critical characters being the 5-carpellate ovary, umbellate inflorescence, coroniform androecium, and pinnatilobed epi- calyx bracts. However, the inflorescence of D. ctenostegia Hochr., the sole species referred to Dombeya sect. Paracheirolaena (HOCHREUTINER, 1926 ; ARENES, 1958, 1959), is a pani- culate cyme, and the fruit is sufficiently different from other species of Dombeya to war- rant transfer of D. ctenostegia to a related genus (BARNETT, in prep.). The combination of | an umbellate inflorescence and an externally glabrous calyx is found also in Dombeya sect. Dombeya subsect. Stipulaceae Arénes, but in this subsection the epicalyx bracts are not pin- natilobed. Dombeya moratii can not be accommodated easily in any of the other sections of subgenus Dombeya recognized by ARENES (1958, 1959). Since we feel that the subgene- | ric groupings of Dombeya, as presently defined, do not necessarily represent natural groups, we prefer to leave D. moratii as incertae sedis. We are pleased to name Dombeya moratii for Prof. Philippe Morat who collected the species and whose contribution to Malagasy botany is significant. | TERIAL STUDIED : Morat 3350, La Brioche, rocher entre Ambalavao et Ihosy, 1200 m, fréquent — Ma sur rocher, 6.1969 (TAN) ; Capuron 23509-SF, massif Payne de I’Ifanadana, entre Ankaramena ¢t Thosy, 1300-1400 m, fl., 7.10.1964 (P) ; Cremers 1541 (typ Dombeya longicuspis Baillon var. bosseri L. Barnett & Dorr, var. nov. Dombeya longicuspis Baillon affinis a qua imprimis differt al orbiculatis et foliis, lobis calyci- bus, petalis, filamentis, staminodiis et stylis omnibus grandioribus | Type : Bosser 19072, rochers, Isalo, Ranohira, fl., 3.1964 (holo-, P; iso-, TAN). — 367 — Pl. 1. — Dombeya moratii L. Barnet branch in flower ; 2, epicalyx bract ; 3, androecium ; 4, gynoe- cium. (1, Capuron 23509-SF, P ; ee gerd "3350, TAN). — 368 — Shrubs, 2 m tall ; branches terete, new growth densely grayish-white stellate-pubescent with scattered glandular hairs, in age twigs glabrate, eglandular, and appearing gray to reddish-brown. Leaf blades orbicular, 5.5-11 cm long, 4.5-10.5 cm wide, apex acute to acuminate, base deeply cordate to auriculate, margins finely denticulate, palmately 7-9- veined, midvein and secondary veins conspicuous above and below, raised below, blades discolorous, upper surface ‘‘ turning red’’, finely stellate-pubescent, lower surface densely grayish-white stellate-pubescent with scattered glandular hairs on the veins and less com- monly on the leaf surface. Petioles shorter than the blades, 3-7 cm long, densely grayish- white stellate-pubescent with scattered glandular hairs. Stipules lanceolate, 6-10 mm long, caducous. Inflorescences in (2-) 3-flowered umbels ; peduncles 0.5-1.5 cm long ; pedicels 1.5-2 cm long ; peduncles and pedicels densely grayish-white stellate-pubescent with scattered glandu- lar hairs. Epicalyx lobes borne immediately below the flower, lanceolate, 1-1.3 cm long, ca. 4 mm wide, persistent (rarely caducous), both surfaces densely grayish-white stellate- pubescent, the outer surface also with scattered glandular hairs. Floral buds ovoid, apicu- ate. Calyx 5-lobed, united only at the base, lobes lanceolate, long acuminate, ca. 2.5 cm long, inner surface glabrate, outer surface stellate-pubescent with scattered glandular hairs. Petals 5, bright pink, asymmetric, obovate, 2.5-3.7 cm long, 1-1.5 cm wide. Androecium utriculiform (contracted above the ovary which it envelops entirely) ; staminal tube 5-7 mm tall ; stamens 15, in fascicles of 3, alternating with 5 staminodes, ca. 13 mm long excluding the staminal tube ; filaments ca. 10 mm long ; anthers lanceolate, ca. 3 mm long ; stamino- des linear, ca. 15 mm long. Ovary 5-locular, densely villous ; locules 3-ovulate, stylar column ca. 2.7 cm tall, glabrous, terminated by 5 recurved stylar branches, ca. 3 mm long. Fruit a 5-angled, bladdery capsule, ca. 1 cm tall, ca. 8 mm wide, pubescent with scat- tered stellate and glandular hairs ; loculicidally dehiscent (splitting along the septae in age). Seeds ovate, axial, 1-3 per locule, laterally flattened, ca. 4 mm long, 2-3 mm wide Dombeya longicuspis var. bosrert agrees with D. longicuspis var. longicuspis in all criti- cal characters and therefore cannot be maintained as a species. The leaves of both varie- ties are unlobed and cordate at the base ; the inflorescences are 2 4-flowered umbels ; petals are slightly asymmetric ; androecia are miviculiform with 15 stamens, linear anthers, and elongate filaments ; styles are completely glabrous ; locules are 2-4 ovulate ; and fruits are 5-angled, bladdery capsules. Nevertheless, Dombeya longicuspis var. bosseri is a distinctive variety and the differ- ences between it and the nominate variety, summarized in Table I, relate principally to leaf shape, size and pubescence ; pubescence of peduncles and pedicels ; and size of floral parts. Dombeya longicuspis var. longicuspis occurs on the Haut Plateau in the vicinity of Antana- narivo and is separated by approximately 450 km from D. Jongicuspis var. bosseri in the Isalo Plateau. Dombeya longicuspis var. bosseri keys to D. catatii Hochr. in ARENES’ (1958, 1959) revision and floristic treatment because of its pubescent peduncles and pedicels. However, D. catatii differs from D. longicuspis var. bosseri in its ovate, shortly-petiolate leaves ; broad petals ; single whorl of 5 stamens diverging below the apex of the staminal tube ; subsessile anthers ; spatulate staminodes ; and style that is villous along the lower half. — 369 — . Pl. 2. — Dombeya longicuspis aoe var. bosseri L t & Dorr : Babes in fruit ; a flower in profile ; 3, on um ; 4, —— (1, Capuron pope re P 2-4, olsen 9072, P). mbeya longicuspis . Baillon v. ar, longicusp 3 By eal: 6, flower in profile ; 7, androecium . (5-7, Herb. pen) ae Tan. 182-2, P). 4 pe Set anea se Ei TABLE I : — 370 — Characters differentiating varieties o f Dombeya longicuspis. CHARACTER var. longicuspis var. bosseri Leaves Leaf pubescence Peduncles and pedicels Epicalyx lobes Calyx lobes Petals Filaments Staminodes Styles Style branches Ovate, 3-7 (10) cm long, 2-3 (6) cm wide, apex long acuminate. Upper surface sata Or genes lower surface brownish stellate- pubescent with amend glandu- lar hairs. Densely glandular-pubescent. orne 2-3 mm below the flower, lanceolate with a long, acumi- nate apex. ca. 1.4 cm long. ca. 1.8 cm long, 1.5 cm wide. Unequal in length, 2-6 mm long. ca. 7 mm long. ca. 1.2-1.5 cm long. ca. 1.5 mm long. Orbicular, 5.5-11 cm long, 4.5- 10.5 cm wide, apex acute to acuminate. Upper surface ‘‘ turning red”’, fi- nely stellate-pubescent ; lower sur- face densely grayish-white stel- late-pubescent with scattered glan- s. Densely grayish ee . with scattered glandular Borne immediately below the ora lanceolate with an acuminate apex. ca. 2.5 cm long. 2.5-3.7 cm long, 1-1.5 cm wide. More or less equal in length, ca. 10 mm long. ca. 15 mm long. ca. 2.7 cm long. ca. 3 mm long. Superficially Dombeya longicuspis var. bosseri bears a resemblance to two African spe- cies, D. wittei De Wild. & Staner and D. /astii Schumann. However, in D. wittei the leaf margins are more strongly dentate or crenate, the inflorescence is a subumbellate cyme, the style is pilose below, and the androecium tends to be coroniform. Dombeya lastii also dif- fers in having a style that is pubescent toward the base and a coroniform androecium. In addition, the leaves of D. Jastii are shallowly 3-lobed, the inflorescences are 3-9- flowered subumbels, and the staminodes are papillose. Twenty years ago J. BossER set aside one of his collections of Dombeya from Isalo thinking that it was new. Independently we came to a similar conclusion regarding the dis- tinctiveness of this taxon and we name this variety in his honor. BossER’s important con- tributions as a collector and author on the plants of Madagascar are well known. MaTE TUDIED : Bosser 19072 (type) ; Capuron 24111-SF, massif gréseux de |’Isalo ; ravin dit des Singes, 4 l’OQuest de Ranohira le Vieux, fl., fr., 22.5.1965 (P). OWLEDGMENT : This work was supported by ‘aaeiges Pores Foenseien (U.S.A.) Grants BSR- ‘$414032 and BSR 8505710. We appreciate the assistance we received from the curators of K, P; and TAN. We thank, in particular, M. Bosser for lies his lectibetiants at ‘out disposal. We als 0 thank P. PARKER for the illustrations. a_i ii a al — 371 — REFERENCES CITED ARENES, J., 1958. — Les Dombeya de Madagascar et des Comores. Candollea 16 : 247-449. ARENES, J., 1959. — Seer LSS Te: Flore de Madagascar et des Comores, 131* Famille. Firmin-Didot et C’*, p. HOcHREUTINER, B. P. G., aks — Monographie des Dombeya de Madagascar. Candollea 3 : 5-120. : peer surface * ig curning red”, te i ts i aon Pariests Stamn: ches, geet RY te 2 ee hat & taxon and. we} anu gu Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 4 : 373-382. Deux espéces nouvelles d’Anisophyllea R. Br. ex Sabine (Anisophylleaceae) d’ Afrique équatoriale J.-J. FLORET Résumé : Description de deux espéces is 8 eg shea R. Br. ex Sabine : A. myrios- ticta Floret, grand arbre des foréts denses atlantiques, rencontré du Nigeria au Congo et A. polyneura Floret, arbre See moyen, connu des mémes contrées, mais aussi récolté dans la Région des Lacs Edouard et Kivu (Zaire). Summary : Two new species of Anisophyllea R. Br. ex Sabine are described : A. myriosticta Floret, a tall tree of the dense atlantic forests from Nigeria to the Congo, and A. polyneura Floret, an often medium-sized tree known from the same area but also collected in the region of Lakes Edward and Kivu (Zaire). Jean-Jacques Floret, Laboratoire de | aE Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France L’homogénéité du genre Anisophyllea R. Br. ex Sabine oblige a une analyse relative- ment fine pour distinguer certaines espéces. La présente description de 2 nouvelles espéces doit beaucoup aux prospections postérieures 4 1960. Le matériel antérieur, relatif a ces 2 taxons, a été étudié par PELLEGRIN (1952) et Keay (1954) ; leurs vues ont subi les effets conjugués de son insuffisance et des difficultés inhérentes au grou Le genre Anisophyllea R. Br. ex Sabine comptera, apres A aig probablement moins de 30 espéces en majorité paléotropicales (2 seulement en Amérique du Sud). L’Empire Africano-Malgache, selon une conception personnelle (que j’expliciterai dans une révision partielle du genre), possédait jusqu’a ce jour 11 espéces : avec les 2 espéces deécrites ici, il en aura désormais 13 et les foréts denses atlantiques du Golfe de Guinée, qui en avaient 3, en auront dorénavant 5. Anisophyllea myriosticta Floret, sp. nov. — Pl. 1. — Anisophyllea « sp. A » Keay, F. W. T. A., ed. 2, 1 (1) : 282 (1954). eciebus africanis omnibus ceteris, foliis quintuplonervatis (nunquam n. lateralibus a media emissis) aieies mide supera punctulata (cellulis ejus quib usdam circulatis), spicis omnino masculis (spe- aequantt, rbo ramu lis hir: sutis anisoph leis Py folia alterna disticha : alia a rec, sessilia, eee alia rachis pi : : ‘ a SS ignoti. Flores o, ca. 2 mm alti, sepalis 4 oblongis, petalis 4 quinquefimbriatis ; stamina 8, shi ome in margine, omnia inserta ; discum, in fragmenta alba irregularia, omne divisum, alia tamini- bus alterna, alia 3-4, — pin disposita ; styli 4, reducti glabri, loculum sub quo ee unum, uum, in receptaculo ex parte immisum. Drupa, 40-49 x 35-37 mm, obovoidea, ferruginea, lucida, suberosa, pulpa eae paises 40-48 x 27-28 mm oblongo, corneo ; testa atropurpurea, semen, 32-38 x 20-22 mm oblongum, durissimum, cum embryone indiviso congruens. Type : Chizea FHI 44513, Nigeria, Okpanam, fl., 14.3.1965 (holo-, K! ; iso-, BM!, P!). Arbre pouvant dépasser 30 m de hauteur ; tronc jusqu’a 2 m de diametre, légérement évasé vers la base, + cannelé ; rhytidome gris, gris blanchatre, gris orangé, lisse, parfois plissé ou plissoté transversalement vers la base ; écorce dure, poreuse, cassante, épaisse de 5 mm, section a légére odeur de soufre, de teinte rouge orangé vers l’extérieur 4 orangée vers l’intérieur virant rapidement au brun, face interne rosatre, surface de l’aubier jaun@tre. Maitresses-branches tortueuses, houppier trés dense. Jeunes rameaux plagiotropes finement cannelés (ou tres finement ailés) par une légére décurrence des feuilles réduites ; pubescence éparse de longs poils flexueux souvent fauves parfois rouge rubis (plantules) oa gail de trés petits poils sphériques sessiles, rares (bien visibles sur les spécimens nigérians) ; rameaux deviennent glabres, gris verdatre ou rougedatres puis noiratres, leur asics s’estompe et un rhytidome gris beige apparait. Comme chez toutes les espéces ombrophiles, l’anisophyllie est manifeste. Les feuilles réduites, trés t6t caduques, ont |’aspect d’une lan- P-MICHX!, P! (several sheets)}. = A. dumosus L. near var. dumosus. ~ es ~ ~~ TT, ee Yn ili. camacia a GF. wi pland 3353, Ecuador, ‘‘Crescit locis frondosis juxta urbem Loxa Novo- prone i alt. 1060 hex.’’ (holo-, P-HBK!). = Oritrophium crocifolium (Kunth) Cuatrec. delectus Piper, Contr. U.S. Natl. Herb. 16 : 210 (1913). Type : Cusick 2761, Oregon, fj, | : i Ppa Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 89, tab. 332 (1820). Type : Humboldt & . Klamath County, Eo ae ig i 1901 (holo-, US 411493! ; iso-, G!, GH!, K!, a eee ND-G!, : POMES , UC!, WS!). Piper had originally labelled the har prec ie JP cticnas we that combination was never published. = A. a’ ee (Nutt.) Torrey & Gray s.1. P diabolicus Piper, Bull. Torrey Bot. Club 29 : 645 (1902). Type : Cusick 2670, Oregon, CU!, G!, GH!, MSC!, ND-G!, P!, RM!, WS!). The many isotypes examined exhibit some degree of variability. = A. near subspicatus Nees (with influence of other species). diversifolius Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 113 (1803). Type : Michaux s.n., ‘‘ Hab. in a ( Crook County, ‘‘ gravelly bars of Squaw Creek, ’’ 17.7.1901 (holo-, WS 52404! ; iso-, Carolina. ’’ [holo-, P-MICHX! ; iso-, P(2)!]._ = A. undulatus L. var. asperulus (Tor- ht rey & Gray) Wood. ; *douglasii Lindley in Hooker, Fl. bor.-amer. 2 : 11 (1834). TYE : Douglas s.n., ‘‘ near i the confluence of the Columbia”’ [lectotype (annotated as ‘‘type’’ by several authors, | e.g., Eastwoop in 1935, and validated herein), CGE! ; iso-, BM! ; possible fragments fb; of the type material (marked ‘‘low moist grassy plains on the Columbia, 1825’’), 4 perhaps = isolectotypes, P(2)!]. = A. subspicatus s. A dracunculoides Lam., Encycl. 1 : 303 (1789) TYPE (citation) : ... Jardin du Roi.” (holo-, P-LA!). =A. sedifoli ius s o “il dumosus L. var. gracilipes Wieg., Gibdors 30 : 166 (1928). Type : A. H. Curtiss 5345, Florida, [Duval County], pine barrens near Jacksonville, 1894 (holo-, CU! ; iso-, | FSU !). Paratype : A. H. Curtiss 1239, P! This variety recognized and the name - adopted. The paratype at P, however, resembles more the type of var. pergracilis ped Wieg.: Bx. at *dumosus var. y subulaefolius Torrey & Gray, Fl. N. Amer. 2 : 128 (1841). SYNTYPES : (citation) : ‘‘ Texas, [San Felipe de Austin, 1835] Drummond [156]! Western Loui- siana, Dr. Leavenworth!’’ [lectotype : Drummond 156 (actually designated by A. at Gray’s annotation for ‘‘ Syn. fl. N. Amer.’’, and validated herein), GH! ; iso-, BM!, k! K(2)!, P!]. Paralectotype : Leavenworth s.n., P! This taxon recognized = A. dumosus var. subulifolius. | *ehrenbergii Schultz-Bip. in Seemann, Bot. voy. Herald : 302 (1856). SyNTyYPEs (citation) : bk ** Mexico, C. Ehrenberg! n. 791 et 947 in Herb. Reg. Berol.’’ [lectotype : Ehrenberg d 791b (designated and annotated by A.G.J. in 1983, but imprecisely published as MD nids.797.", Jones, 19840), Pl; isos: CGE! fragment vf Ehrenberg 7910, P'). Paralectotype : Ehrenberg 947, P! The specimens at B were apparently destroyed in ‘Y 1943 (HIEPKO, pers. comm.). = A. moranensis Kunth s. I. # elegans (Nutt.) Torrey & Gray var. engelmannii D. Eaton in S. Watson, Bot. King’s exp. : 144 (1871). SyNTyPEs (citation) : ‘‘ Cascade Mountains, latitude 49°, (Lyall), to — 398 — Colorado. East Humboldt and Clover Mountains, Nevada, Wahsatch [sic !] and Uin- tas ; 7-10,000 feet altitude, July-September. [Watson] 515.’’ [lectotype : Watson 515 (designated by CronquisT, 1955), US? (not seen)]. Paralectotype : Lyall s.n., P! LYALL’s collection constitutes a part of the original material cited for A. engelmannii A. Gray, Amer. J. Sci., ser. 2, 33 : 238 (1862), nom. nud. However, CRONQUIST’s lec- totypification of the more recent Watson collection, cited by Eaton for the validly published varietal name, must be upheld. =A. engelmannii (D. Eaton) A. Gray (validly published in Syn. fl. N. Amer., 1884). elmeri Piper, Bull. Torrey Bot. Club 29 : 645 (1902), non E. Greene (1891). Type : Elmer 571, Washington, Okanogan County, in rich bottoms of Sinlahekin Basin, near Loomiston (holo-, US 529906! ; iso-, P!). = A. subspicatus s.l. [syn. ;: A. okano- ganus Piper (see corresponding entry)]. engelmannii (D. Eaton) A. Gray var. glaucescens A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 200 (1884). Sept Si daft ‘Washington Terr. : on Mt. Paddo {= Mt. Adams], and Sincoe [sic!] Mountains, Suksdorf, Howell. N. California, mountains of Siskiyou Co., Greene, Pringle.’’ [lectotypification is needed but must be postponed until more information is available. Probable syntype at P! : Pringle 1002, California, Mts. about the headwaters of the Sacramento River]. = A. glaucescens (A. Gray) S.F. Blake. ensatus E. Greene, Pittonia 4 : 223 (1900). Type : S.B. Parish 3818, California, San Ber- nardino County, vicinity of San Bernardino, el. 300-500 m, 15.10.1895 (holo-, ND- G 55319! ; iso-, G!, GH!, P!). =A. hesperius A. Gray var. hesperius. ensifer Bosserdet, Taxon 19 : 250 (1970). Type : Robinson & Fernald 65, Massachusetts, Cambridge, 2.10.1901 (holo-, P! ; iso-, ILL!). = A. subulatus Michaux var. subula- tus. *ericoides L. var. strictus Porter in Porter & Goulter, U.S. Dept. Interior Misc. Publ. 4 : 56 (1874). Synrtypes (citation) : ‘‘In the mountains at middle elevations, Hall & Harbour, 254. Near Denver, Coulter. Foothills west of Denver, Porter ; Meehan ; Hoopes.’’ [lectotype ae herein) : Hall & Harbour 254, GH!; iso-, G!, K!, P(2)!]. = A. porteri A. Gra foliaceus Lindley in DC. var. apricus A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 193 (1884). SYN- TYPES (citation) : ‘‘ High mountains of Colorado, at Union Pass, Rothrock, and near Gray’s Peak, at 11,000-12,000 feet, in open and very dry places, Patterson. On Mt. Paddo [= Mt. Adams], Washington Terr., Suksdorf, Howell, the latter in a taller form, and looking toward A. spathulatus.’’ [lectotype : Wolf & Rothrock 521 (desi- gnated by CronquisT, 1943), GH!]. Paralectotype : Howell s.n., ‘‘ Mt. Adams”’ etc., 12.8.1882, P! This variety recognized, and the name adopted. The Howe Lt collec- tion at P, however, represents ‘‘ the taller form’”’ cited in the protologue, and probably belongs in or near var. parryi. H sidenpiicer var. burkei A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 193 (1884). Synrypes (citation) : **Rocky Mountains, Burke in Herb. Hook. Simkoe Hills, Washington Terr. Howell. Wahsatch [sic!] Mountains at Alta, Utah, M.E. Jones. Mogollon Mountains, NeW Mexico, and Arizona, Rusby.’ [lectotype : Burke s.n. (received from Herb. Hooker ; — 39 — designated by CRONQuUIsT’s annotation as ‘‘type’’ in 1940, and validated herein), GH!; iso-, K!]. Two paralectotypes, P! : M.E. Jones 1226, and Rusby 689. = A. foliaceus s.1. [The lectotype probably belongs in (or near) var. foliaceus, but the two paralectotypes at P, although morphologically similar, may be referable to var. canbyi A. Gray]. fremontii (Torrey & Gray) A. Gray var. parishii A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 192 (1884). Type : Parish & Parish 180, southeastern California, Bear Valley in the San Bernardino Mountains (holo-, GH! ; iso-, M!, P!). = A. occidentalis var. parishii (A. Gray) Ferris. gooddingii Onno, Bibl. Bot. 26 (Heft 106) : 18 (1932). This is a renaming of Xylorhiza scopulorum A. Nelson under Aster (see corresponding entry). = X. tortifolia (Torrey & Gray) E. Greene. *eraveolens Nutt., Trans. Amer. Philos. Soc., n.s., 7 : 294 (1841). SyYNTYPEs : Nuttall s.n., ‘fon the banks of the Arkansa [sic!] and Missouri. ”? [lectotype : ‘* Arkansas, 1825 (marked ‘‘ type or isotype’? by SHINNERS, and validated herein), PH! (Schwei- nitz herbarium) ; iso-, BM!, P!]. = A. oblongifolius Nutt. s. |. *grayi Suksd., Werdenda 1 : 41 (1927). SyNTypEs : Washington, Klickitat County, ‘‘ Am Bachufer im Falkentale, 21 Sept. 1885, [Suksdorf] Nr. 767 ; 22 Aug. 1926, [Suksdor/] Nr. 12062.’’ [lectotype : Suksdorf 12062 (validated herein), WS 138225! ; iso-, BM!, GH(2)!, ILL!, MO!, WS!, WTU!]. The lectotype had been marked in 1929 by an unknown person as ‘‘ type specimen ”’ and was incorrectly annotated as ‘‘ holotype’’ by A.G.J. in 1983. Paralectotype : Suksdorf 767, P! =A. near subspicatus (with influence of other species). *hesperius A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 192 (1884). SyYNTYPEs (citation) : ‘‘ Damp soil and along streams, S. Colorado and New Mexico to Arizona and S. California ... coll. by Wright, Greene, Rothrock, Cleveland, Parish, Lemmon, &c.’’ [lectotype : Parish & Parish 564, California, San Bernardino Valley, Oct. 1881 (designated by A.G.J. in 1981, and validated herein), GH! ; iso-, M!, MO!, P!]. The many syntypes studied (including paralectotypes at BM!, CGE!, GH!, MO}, ND-G!, etc.) exhibit a certain degree of variability. We are, at this time, adopting the name. Most plants so named are closely related to and perhaps conspecific with A. longifolius Lam. hesperius var. wootonii E. Greene, Bull. Torrey Bot. Club 15 : 119 (1898). Type : Woo- ton 329, New Mexico, Lincoln County, White Mts., 12.8.1897 (holo-, ND-G 55427! ; iso-, G!, GH!, K!, MO!, NY!, P!). hirtellus Lindley in DC., Prodromus 5 : 233 (1836). Type : Drummond s.n., St. Louis, 1831 (holo-, CGE! ; probable iso-, P !). = A. urophyllus Lindley. hispidus Lam., Encycl. 1 : 307 (1783). Type (citation) : ‘* .. cultivée au Jardin du Roi. ”’ [holo-, P-LA! ; iso-, P! (‘‘ Herb. Poiret in Herb. Moquin-Tandon’’)]. = A. puniceus 5.1. *infirmus Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 109 (1803). SyNTYPES (citation) : ‘‘A. caule infirmo, folius ovatis, &c. Gronovii. Plukn. t. 79. f. 1. Hab. a Canada ad Caroli- nam, per tractus montium. ’”’ [lectotype (designated herein), BM!]. This is the name- — = bringing collection in the Gronovius Herbarium. Paralectotypes : Michaux s.n., P- MICHX ! (3 pieces on one sheet, probably from at least two different collections). jalapensis Fern., Proc. Amer. Acad. Arts 35 : 572 (1900). Type : Pringle 8118, Mexico, Veracruz, Barranca de Chavarillo, el. 920 m, 24.4.1899 (holo-, GH! ; iso-, BM!, CM!, G!, M!, MO!, MSC!, ND-G!, P!, RM!). =A. bullatus Schultz-Bip. ex Klatt. junciformis Rydb., Bull. Torrey Bot. Club 37 : 142 (1910). Type : Flodman 833, Mon- tana, East Gallatin Swamps, 24.7.1896 (holo-, NY! ; iso-, MO!, ND-G!, NY!). Paratype : Shaw 1081, British Columbia, 3.8.1905, P! =A. borealis (Torrey & Gray) Prov., or near (the SHaw collection exhibits genetic influence of A. subspicatus). laetevirens EB. Greene, Pittonia 4 : 219 (1900). SyNntTypes (many collections cited, the cita- tion in part) : ‘‘... Wyoming and adjacent Colorado ... nearly all from Mr. A. Nel- son ... numbers in the order of excellence of their character as types. [A. Nelson} No. 5293, from Hutton’s Lake, Albany County [Wyoming], 1898 ... ”? Tlectotype (desi- gnated by Cronquist, 1943), GH! ; iso-, CU!, G!, MO!, ND-G(2)!, NEB(2)!, P!, RM!]. The type material examined is somewhat variable, showing (in part) influences of other taxa. =A. hesperius var. wootonii (or near). *Jaevigatus Lam., Encycl. 1 : 307 (1783). SyNTypEs (citation) : “*... originaire de l’Amé- rique septentrionale, & cultivée au Jardin du Roi.” [lectotype : ‘‘H. R.”’ (designated herein), P-LA!]. Paralectotype (incorrectly marked as “‘isotype’’) : ‘¢ Aster serotinus ramosus alter flore purpurascente. Juss.”’, P-JU! =A. novi-belgii L. s.1. *lamarckianus Nees, Gen. sp. Aster. : 100 (1832). This is renaming of A. paniculatus Lam. non Miller, lectotypified herein (see entry for that name). Authentic specimens from the herbarium of NEES von EsENBECK (GH !, G-DC !) correspond to the lectotype of A. paniculatus Lam., i.e., they belong in A. lanceolatus Willd. subsp. lanceolatus. laurentianus Fern. var. contiguus Fern., Rhodora 16 : 60, tab. 109, fig. 5 (1914). TYPE : S. F. Blake 5645, New Brunswick, Gloucester County, Tracadie, 10.9.1913 (holo-, GH!; iso-, CU!, P!). = Brachyactis ciliata (Ledeb.) Ledeb. subsp. laurentiana (Fern.) A. G. Jones. *laxifolius Nees var. y? laetiflorus Torrey & Gray, Fl. N. Amer. 2 : 138 (1841). SYNTYPES (citation) : ‘‘ Milwaukie [sic!], Wisconsin, Dr. Lapham ! Columbus, Ohio, Mr. Sulli- vant! Sept.-Oct.’’ [lectotype : Lapham s.n. (designated by A.G.J. in 1983, and vali- dated herein), GH!; iso-, K!, WIS(2)!]. Paralectotype : Sullivant s.n., P! = A. borealis (or near). lemmoni A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 199 (1884). Syntypes (citation) : ‘SS .\ Asi zona : Santa Rita Mountains, Pringle, and Huachuca Mountains, Lemmon. »” [lec- totype : Lemmon 2743 (designated by Jones, 1984a), GH !]. Paralectotypes : Pringle s.n., P!; Lemmon 2742, P(2)! =A. potosinus A. Gray. leonis Britton, Mem. Torrey Bot. Club 16 : 114 (1920). Type : Léon & Cazanas 5753, Cuba, Prov. Havana, W of Bataband, 7.12.1915 (holo-, NY! ; iso-, P}): lindenii Schultz-Bip. in Seemann, Bot. voy. Herald : 302 (1856). TYPE : Linden 1170, Mexico, Veracruz, ‘‘in savannis Miradoris,’’ Jan. 1839 [lectotype (designated by Jones, 1984a), P! (this may be the holotype) ; iso-, G(2)!]. = A. moranensis s. L. — Oy ei . | —- *linguiformis Burgess in Small, Fl. s.e. U.S. : 1217, 1339 (1903). Type : A. H. Cur- tiss 5343, Florida, Jacksonville, 27.10.1894, in part [holo-, lost (fide WerTTER & Grimes, 1982); lectotype (designated by A.G.J. in 1983, and validated herein), US 226061! ; iso-, K 66!]. There is a duplicate of the type number at P that was annotated as ‘‘isolectotype’’ by A.G.J. in 1983, but clearly came from a different plant than the lectotype. Curtiss customarily applied his numbers to species, rather than individual collections. The specimen at P resembles US 226062! and K 65! = elements of Curtiss 5343 that belong in the same taxon, but should probably be regarded as paralectotypes, rather than isolectotypes. = A. undulatus var. asperulus. *longifolius Lam., Encycl. 1 : 306 (1783). SyNTyPEs (citation) : “... originaire de l’Amé- rique septentrionale, & cultivée au Jardin du Roi.’’ [lectotype : “H.R.” (designated herein), P-LA! ; iso-, P! (‘‘ Herb. Poiret in Herb. Moquin-Tandon’’)]. Paralecto- type : ‘‘ Aster Canadensis longissimo ... Juss.’’, P-JU ! (the several pieces on this sheet do not quite match the lectotype). This name adopted. The paralectotype essentially fits within the circumscription of this species, exhibiting perhaps some genetic influence of A. novi-belgit. *marginatus Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 91 (1820). Type : Humboldt & Bonpland s.n., Colombia, Santa Fe de Bogota [lectotype (designated herein), P-HBK ! (the speci- men was annotated and regarded as the holotype by CUATRECASAS, 1969, but there is a second sheet) ; iso-, P-HBK!]. = Noticastrum marginatum. marginatus var. tomentosus Wedd., Chloris and: 1-1 se (1857). Type : Philippi 338, Chile, Prov. Valdivia, San Juan, 1855 (holo-, P!; iso-, P!). This is also the type material of Noticastrum philippii Schultz-Bip., nom. nud. (see corresponding entry). = Noticastrum sericeum (Less.) Less. ex Philippi. meritus A. Nelson, Bot. Gaz. 37 : 268 (1904). TYPE : A. & E. Nelson 6754, Wyoming, Yellowstone Natl. Park (holo-, RM 20788!). Paratype : A. & E. Nelson 6610, P! = A. sibiricus L. var. meritus (A. Nelson) Raup (the paratype at P is a somewhat larger- leaved and coarser plant than the holotype, perhaps verging toward A. radulinus A. Gray). moranensis Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 93 (1820). TYPE : Humboldt & Bon- pland 4113, ‘‘in montibus Mexicanorum inter Cerro Ventoso et Sodinam Moran. ”’ (holo-, P-HBK !). nelsonii E. Greene, Pittonia 4 : 219 (1900). TYPE : A. Nelson 5326, Wyoming, Albany County, Fisher’s Ranch (holo-, ND-G 55614! ; iso-, COLO!, P!, RM!). Paratype : A. & E. Nelson 6868, P! =A. near ascendens (with influence of other species). *novi-belgii L., Sp. pl. 2 : 877 (1753). SyntyPEs (citation) : ‘‘ Hort. cliff. 408. Hort. ups. 262.”’ [lectotype : ‘* Hort. cliff. 408”? (designated and annotated by Wook. STEARN, and validated herein), BM!]. A specimen at P(!) from “Herb. A..Li..de Bunge’’ may have come from the original stock of this Linnaean species at ** Hort. Lugd. Bat.’’. The plant is nearly identical to the lectotype. nudicaulis Lam., Encycl. 1 : 308 (1783). TYPE : Commerson 33, ‘‘ terres de Magellan ”’ (holo-, P-LA!). = Lagenifera nudicaulis (Lam.) Dusén. — oblongifolius Nutt. var. rigidulus A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 179 (1884). TYPE : Th. Kumlien, Wisconsin, Dane County, Albion, ‘‘in distrib. Mus. Ups. no. 5.”’ (holo-, GH!; iso-, P!). This variety recognized and the name adopted (Gray cited, pro syn., A. Kumleini [sic !] Fries, an illegitimate name). *occidentalis (Nutt.) Torrey & Gray var. intermedius A. Gray, Syn. fl. N. Amer. 1(2) : 192 (188 SYNTYPES (citation) : ‘‘ Wet meadows, Falcon Valley, &c., Washington Terr., Suksdorf, Howell, Brandegee, and N. California, Pringle. > Tlectotype : Suksdorf 62 (marked ‘‘type’’ by CronquisT in 1940, and validated herein), GH!]. Paralectotype : Suksdorf 357, P! This variety tentatively recognized and the name adopted. The plants exhibit characteristics that suggest influences of A. hendersonii Fern. and A. laevis L. ochraceus Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 94 (1820). Type : Humboldt & Bonpland s.n., Ecuador, ‘‘Crescit in montibus Quitensibus?’’ (holo-, P-HBK!). = Diploste- phium ochraceum (Kunth) Nees. okanoganus Piper, Proc. Biol. Soc. Wash. 29 : 101 (1916). This name is an avowed sub- stitute for A. elmeri Piper non E. Greene (see corresponding entry). = A. subspicatus Sit. palmeri A. Gray, Proc. Amer. Acad. Arts 17 : 209 (1882). SyNTYPES (citation) : ‘‘S. Texas at Corpus Christi Bay and on the Rio Grande at Eagle Pass, September and December 1879.’ E. Palmer 509 and 516 [lectotype : Palmer 516 (designated by M. C. JoHNsTON, 1967), GH!; iso-, K!, P!]. The lectotype is also the holotype of Ericameria austrotexana M.C. Johnston (see corresponding entry). Paralectotype : Palmer 509, P! = Ericameria austrotexana [syn. : Isocoma palmeri (A. Gray) Shin- ners]. Specimens seen of Palmer 509 are variable, and some of them may not belong in this species. *paniculatus Lam., Encycl. 1 : 306 (1783), non Miller (1768). SyNTYPES (citation) : ‘«* . Amérique septentrionale : on la cultive au Jardin du Roi.’ [lectotype : Tourne- fort 482, ‘‘ Aster serotinus procerior ramosus’’ (designated herein), P-TOURN !]. There is no specimen of this name in the LAMARCK herbarium. A questionable dupli- ~ cate of LAMARCK’s plant at P! (‘‘ Herb. Poiret in Herb. Moquin-Tandon ”*), and the syntype (= lectotype) belong in two different species, but usage of the above name in the older literature is preserved with this lectotypification. = A. lanceolatus Willd. subsp. lanceolatus [syn. : A. lamarckianus Nees (see corresponding entry)]. The ques- tionable specimen from Herb. Poiret belongs in or near A. novi-belgii. patentissimus Lindley in DC., Prodromus 5 : 232 (1836). TYPE : Drummond s.n., St. Louis, 1831 (holo-, CGE! ; iso-, P!). =A. patens Ait. var. patentissimus (Lindley) Torrey & Gray. *pattersonii A. Gray, Proc. Amer. Acad. Arts 13 : 372 (1878). SyYNTYPES (citation) : ‘* . along branch of Clear Creek flowing from Torrey and Gray’s Peaks. Dr. Parry, 1872 ; H. N. Patterson ... 1876 ; J. D. Hooker and Gray, 1877.’’ [lectotype : Hooker & Gray s.n. (designated by A.G.J. in 1984, and validated herein), GH !]. Paralec- totype : C.C. Parry s.n., P! = Machaeranthera pattersonii (A. Gray) E. Greene. —— xv tae es — Sa *patulus Lam., Encycl. 1 : 308 (1783). SyNTyPEs (citation) : ‘‘... originaire de l’Amérique septentrionale, & cultivée au Jardin du Roi.’’ [lectotype : ‘‘H.R.’’ (designated herein), P-LA!]. Paralectotype : ‘‘ Virga aurea patula ... Tournef. 484.’’, P-TOURN! (this specimen may have come from the original stock of the plant cultivated in the Jardin du Roi). A putative hybrid : A. cf. ciliolatus Lindley (or A. cordifolius?) x A, puniceus. ) pellitus Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 91 (1820). Type : Humboldt & Bonpland 3087, Colombia, ‘‘ Crescit in montosis Andium Novo-Granatensium in radicibus Parami de Puntas, locis uliginosis, alt. 1680 hex.’’ [holo-, P-HBK! ; possible iso-, B-W 15878! (cf. Jones & HiepKo, 1981)]. = Oritrophium peruvianum (Lam.) Cuatrec. Phylicoides Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 93 (1820). Type : Humboldt & Bonpland s.n., [Colombia ?], ‘‘Crescit in Nova Hispania?’’ (holo-, P-HBK!). = Diploste- phium phylicoides (Kunth) Wedd. phyllolepis Torrey & Gray, Fl. N. Amer. 2 : 113 (1841). Synrypes (citation) : ‘‘ Texas, Berlandier? Drummond! Western Louisiana, Dr. Leavenworth! Dr. Hale!’ (lectoty- pification is needed but not possible at this time). Probable syntype : Drummond s.n. (marked ‘‘? Texas II”? by Scnuttz-Bir.), P! =A. sericeus var. microphyllus DC. *porteri A. Gray, Proc. Amer. Acad. Arts 16 : 99 (1881). This is a renaming necessitated by the recognition, at species rank, of A. ericoides var. strictus Porter in Porter Coulter (1874) ; see corresponding entry [lectotype : Hall & Harbour 254 (designated herein), GH! ; iso-, G!, K!, P(2)!]. The lectotype and several isolectotypes, including one of the specimens at P, are mounted on the same sheet with pieces of an authentic collection (cited by Gray) : C.C. Parry 418. In 1983, A.G.J. had incorrectly anno- tated a specimen of the latter at GH as the lectotype of A. porteri. That lectotypifica- tion cannot be upheld, because PARRY’s collection was not cited among the syntypes of PORTER’s varietal name. potosinus A. Gray, Proc. Amer. Acad. Arts 15 : 32 (1880). Type : Parry Mexico, San Luis Potosi, Lat. 22° N, 1878 (holo-, GH! ; iso-, BM !, Praealtus Poir. var. imbricatior Wieg., Rhodora 35 : 26 (1933). Type : Ness s.n., Texas, College Station, 1896 (holo-, CU!). Paratype : Lindheimer 883, Texas, New Braun- fels, 1851, P! *proteus Burgess in Small, Fl. s. e. U. S. : 1216, 1339 (1903). TYPE : A. H. Curtiss 1278* (in part), northeastern Florida, Duval County, October [lectotype (designated by A.G.J. in 1983, and validated herein), US 19043! ; probable iso-, BM!, M!, NCU!, ND-G!, NEB!, NY!, P!]. Curtiss’ numbers were generally applied to the species, rather than individual collections. = A. undulatus var. asperulus. proximus E. Greene, Pittonia 4 : 220 (1900). SyNntypes (citation) : «¢ |. Mr. Nelson’s n. 6788, from Madison River, Yellowstone Park, and n. 2478, from Pass Creek, Wyoming. ”’ [lectotype : A. & E. Nelson 6788 (designated by CRONQUIST, 1955), ND- G 55873!; iso-, BM!, ND-G!, ILL!, RM!]. Paralectotype : A. Nelson 2478, P! = A. eatonii (A. Gray) Howell. pubescens Lam., Encycl. 1 : 307 (1783). TyPE (citation) : “‘... a été envoyée de |’Angle- terre au Jardin du Roi.” (holo-, P-LA!). =A. tataricus L.f. & Palmer 384, P !). _— "ooo puniceus L. var. colbyi Benke, Amer. Midl. Naturalist 16 : 426 (1935). Type : Colby 5715, Wisconsin, Wood County, Pittsville, 7.9.1934 [holo-, F (not seen) ; iso-, BM!, P!]. = A. puniceus s.1. (a form with rose-red ligules). *purpurascens Schultz-Bip. in Seemann, Bot. voy. Herald : 303 (1856). Type : Ehren- berg 474, Mexico, Real del Monte, ‘‘in Herb. Reg. Berol.’’ (lectotype, P!). This lec- totypification was suggested by BEAMAN’s annotation (1963), in the case that the holotype at B was destroyed in 1943. HiEPKO (pers. comm.) has confirmed that the type is not at B, and lectotypification of this name with the specimen at P is validated herein. = A. moranensis s. |. *nurpuratus Nees, Gen. sp. Aster. : 118 (1832), pro parte (excl. coll. Horto Argentoratensi and Herb. Nestler), and DC., Prodromus 5 : 244 (1836). TYPE : ‘* Aster miser Hort. Par.’’, i.e., sensu Lam., Encycl. 1 : 308 (1783), non L. (1753) [holo-, P-LA! (pub- lished as such by Jones, 1984a@)]. Perhaps the single specimen at P-LA more accura- tely should be regarded as the lectotype, because it is only a part (= syntype) of NEES’s citation. = A. laevis L. var. purpuratus (Nees) A.G. Jones. *quiescens Burgess, Mem. Torrey Bot. Club 13 : 382, fig. 10 (1906). TYPE : not speci- fied! BurGEss cited many ‘‘ Examples included’’ from five different localities [lec- totype : Burgess s.n., New Jersey, Palisades Park ‘‘no. 10,”’ 7.10.1899 (designated by BuRGEss’ annotation as ‘‘ Type”’ and validated herein), NY!]. This specimen consists of only a sterile piece of two basal leaves, and WETTER & GrIMEs (1982) did not regard it as the type collection. However, it may be a part of the plant depicted in fig. /0/. Under the incorrect assumption that no type was designated, A.G.J. (in 1983) had annotated as lectotype an authentic specimen at P from the above locality : Bur- gess s.n., 14.9.1900. However, since this lectotypification was preceded by that of BurGEss, it is herein revoked. = A. macrophyllus s.1. (cf. Lampoy & JONES, in press). *regnellii Schultz-Bip. ex Baker in Martius, Fl. bras. 6(3) : 21 (1882) ; based on Erigeron regnellii Schultz-Bip., Linnaea 22 : 571 (1849), nom. nud. (cited by BAKER, ‘* pro n.’’). Type : Regnell I-201, Brazil, Prov. Minas Gerais, Caldas, 1828 [lectotype (designated herein), P! ; iso-, M!, P!]. This name has been tentatively adopted (fide SUNDBERG, pers. comm.) ; affinities of this taxon rest with A. subulatus. repens Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 90, tab. 332 (1820). Type : Humboldt & Bon- pland s.n., Ecuador, Loja (holo-, P-HBK!). = Oritrophium repens (Kunth) Cuatrec. riparius Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 92 (1820). Type : Humboldt & Bonpland 4308, Mexico, ‘‘in humidis juxta lacum Cuiseo ... alt. 900 hex.’’ [holo-, P-HBK! ; iso-, B- W 15821! (cf. Jones & HiepKo, 1981), P!]. = Machaeranthera riparia (Kunth) A. G. Jones. rubricaulis Lam., Encycl. 1 : 305 (1783). Type (citation) : ‘‘... originaire de 1’ Amérique septentrionale ; on la cultive au Jardin du Roi.’’ [holo-, P-LA!; iso-, P(4) 1]. = A. laevis. rupestris Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 94, tab. 334 (1820). TYPE : Humboldt & Bonpland 3047, Ecuador, ‘‘Crescit locis illustribus frigidissimis montium Rucu- — ao em ee Pichincha et Antisana, alt. 1800 hex.’’ [holo-, P-HBK! ; iso-, B-W 15838! (cf. JoNEs } & HieEPKO, 1981)]. = Diplostephium rupestre (Kunth) Wedd. ) *salicifolius Lam., Encycl. 1 : 306 (1783). SyNtyPEs (citation) : “‘... originaire du Canada, cultivée au Jardin du Roi.’’ [lectotype : ‘* Virga aurea Canadensis elatior, salicis minoris folio. Juss.’’ (designated herein), P-JU!]. There is no specimen in the ! LaMaRcCK herbarium. The above syntype (= lectotype) probably came from the origi- s nal stock in the Jardin du Roi. = A. puniceus s.1|. (or near, with possible influence of A. longifolius). schaffneri Schultz-Bip. ex Sundberg & Jones, Bull. Torrey Bot. Club 113 : 173 (1986). . 4 Type : Schaffner 371, Mexico, Veracruz, ‘‘ prope Orizaba’’, Oct. 1855 (holo-, P !). | Paratypes at P!, all from the state of Veracruz : Bourgeau 3341 ; Botteri 1153, 1155, 1156 ; Castillo 448 ; Pringle 8208 ; Schaffner 187 and s.n. ; Schiede 202, This name i has been posthumously validated (syn. : A. bullatus sensu auct. non Schultz-Bip. ex Klatt). : *scoparius DC., Prodromus 5 : 242 (1836), non Nees (1818). Syntypes : Berlandier 1868, 1871 and 1894, Texas, Comancheros oriental, 1828 [lectotype : Berlandier 1871 (desi- q gnated by A.G.J. in 1981, and validated herein), G-DC! ; iso-, BM!, G!, GH!, MO!, q P!, WIS!]. Paralectotypes : Berlandier 1868 and 1894, both at P!. =A. ericoides q L. subsp. ericoides. ‘ sericeus Vent., Descr. pl. nouv., fab. 33 (1801). Type : Ventenat, h. Cels. no. 33 [lecto- i type (designated by Jones & HiepKo, 1981), P-LA! ; iso-, B-W 15826!]. The name , inscribed on the label of the lectotype is in VENTENAT’s handwriting, and this specimen f may be the holotype. { sericeus var. 6 microphyllus DC., Prodromus 5 : 233 (1836). Type : Berlandier 1876, ‘ Comancheros orientales du Texas, 1828 (holo-, G-DC! ; iso-, BM!, Gi, P YeoThis ) variety recognized, and the name adopted (syn. : A. phyllolepis Torrey & Gray ; A. pratensis Raf.). _ solidagineus Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 108 (1803). This is a renaming, under Aster, of Conyza linifolia L., Sp. pl. 2 : 861 (1753). Type : ‘‘ Habitat in America septentrio- nali.’? [holo-, LINN 993.10!, in part (= the right-hand specimen, mounted on the same sheet with the type of C. asteroides L.)]. A sheet at P-MICHxX (!) is an authen- } tic specimen, not a type. i sparsiflorus Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 112 (1803). TYPE : Michaux s.n., South Carolina, Bath [holo-, P-MICHX! ; iso-, P! (at least some of the several pieces that are mount- 4] ed on two sheets)]. = A. dumosus s.1. (a depauperate form). ' *subasper Lindley in Hooker, Comp. Bot. Mag. | : 97 (1835). TYPE: Drummond 185, St. , Louis, 1831 [lectotype (designated herein), K! (‘‘ Herb. Hooker’’); iso-, P!] =A. praealtus var. subasper (Lindley) Wieg. Subulatus Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 111 (1803). Syntypes : Michaux 5.N., ** Hab. in maritimis paludosis Pensylvaniae [sic !] et Carolinae. ’”’ [lectotype : Michaux SH., ‘* Pensylvania’’ (designated by BossERDET, 1970), P-MICHX !]. This is the largest of four pieces, located in the center of the sheet. The other pieces on that sheet sc A ales (Michaux s.n., ‘‘ Carolinas’’) are paralectotypes. There is another paralectotype in the general herbarium : Michaux s.n., ‘‘ Amériq. sept.’’, P! This specimen was pre- viously marked ‘‘ isotype’’, but morphologically, it ements to the specimens from the Carolinas, rather than the lectotype. *subulatus var. elongatus Bosserdet, Taxon 19 : 250 (1970). SyYNTYPEs igi ** Cur- tiss, North-Amer. Pl. N.E. Florida, n° 1250 et 1275, [Herb. Mus. Par.] G.V. Nash, Pl. Florida, n° 2416, 1896 [Herb. Delessert, Genéve et Herb. Mus. tate ; San Antonie de la Baftios, Habana, col. Jasima, sans n°, 1905 [Herb. Mus. Par.].’’ [lectotype : Nash 2416 (designated by A.G.J. in 1981, and validated herein), P!]. All paralecto- types cited are at P! This variety recognized and the name adopted (fide SUNDBERG, pers. comm.). surculosus Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 112 (1803). Type (citation) : ‘‘ Hab. in sylvis Caro- linae septentrionalis comitatus Burke.’’ (holo-, P-MICHX !). cece Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 95 (1820). Type : Humboldt & Bon- n., ‘* Colitur in hoite Mexicano. ’’ (holo-, P-HBK!). = Machaeranthera tana- cetifolia (Kunth) Nees. tortifolius Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 109 (1803). Type : Michaux s.n., ‘‘ Hab. in Caro- lina inferiore.’’ [holo-, P-MICHX! ; iso-, P! (several pieces on one sheet)]. trilineatus Schultz-Bip. ex Klatt, Leopoldiana 20 : 91 (1884). Type : Liebmann 519, Mexico, Lachopa [holo-, C (not seen) ; iso-, P!]. This name adopted (syn. : A. bima- ter Standl. & Steyerm.). trinervis [Pers.] Desf., Tabl. école bot., Ed. 2 : 122 (1815). See the entry for A. acris L. var. 6 trinervis Pers. DESFONTAINES made no reference to PERSOON’s varietal combina- tion or to LAMARCK’s (1783) citation of ‘‘ Aster trinervis. Hort. Reg.’’, but his name is based on the same type. Most subsequent authors have regarded him, rather than PERSOON, as the authority for the basionym. WAGENITZ (1964) thought that A. triner- vis Desf. is a ‘‘nomen nudum’’, and that NEES von EsENBECK (1818) was the first author who validly published the name at the rank of species. This is not true. A short descriptive phrase (in French) was provided for the species by DESFONTAINES (1815), and therefore the name in the Tableau was validly published. = A. sedifolius subsp. trinervis. uniflorus Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 110 (1803). Type : Michaux s.n., ‘* Hab. in vastis sphagnosis, juxta lacus Mistassinos.’’ (holo-, P-MICHX!). = A. nemoralis Aiton. urophyllus Lindley in DC., Prodromus 5 : 233 (1836). Type : Drummond s.n., St. Louis, 1 [holo-, CGE! ; probable iso-, P! (‘‘ex hb. Nees’’)]. This name adopted (syn. :‘ A. sagittifolius sensu auct. non Willd.). vaccinus Piper, Bull. Torrey Bot. Club 29 : 646 (1902). TypE : Cusick 2782, Oregon, Malheur County, Cow Valley, 4.9.1901 [holo-, WS 26843! ; iso-, CU!, G!, GH!, K!, MO!, MSC!, ND-G!, P(2)!, RM!, UC!]. Paratype : Gusick 2785, P(2)! Probably of hybrid origin ; somewhat intermediate between A. subspicatus and A. foliaceus vat. parryi. 2 eae — venustus M.E. Jones, Zoe 2 : 247 (1891). Type : M.E. Jones s.n., Utah, Grand County, { Cisco, 2.5.1890 [lectotype (designated by T. J. Watson, 1977), POM! ; iso-, ARIZ!, 4 CAS!, GH!, MSC!, NY!, P!, RM!J. = Xylorhiza venusta (M. E. Jones) A. A. Heller. ] villosus Michaux, Fl. bor.-amer. 2 : 113 (1803), non Thunb. (1800). TypE : Michaux s.n., | ‘‘ Hab. in pratis Illinoensibus.’’ [holo-, P-MICHX! ; iso-, P! (ex Herb. Richard)]. = A. pilosus var. pilosus. ’ yimineus Lam., Encycl. 1 : 306 (1783). SyNTyPEs (citation) : “‘... originaire du Canada, | & cultivée au Jardin du Roi.” [lectotype : ‘‘H. R.’’ (designated by Jones, 1984a), P- LA!: iso-, P-LA!]. Paralectotype : ‘‘ Virga aurea Canadensis ... Juss. i wrogks | a plus an authentic specimen labelled ‘‘ Aster virnineus angustifolius,’’ etc., P-LA! The above collections are morphologically somewhat dissimilar, but all are variants of A. lateriflorus (L.) Britt. The lectotype and isolectotype probably belong in var. late- ; riflorus ; the paralectotype (Jussieu s.n.) belongs in var. horizontalis (Desf.) Farw., and the entirely vegetative authentic specimen (P-LA) may be referable to var. angustifolius Wieg. ' vimineus Lam. var. saxatilis Fern., Rhodora 1 : 188 (1899). TYPE : Fernald 361, Maine, | Penobscot County, Upper Stillwater [River], 29.7.1895 (holo-, GH! ; iso-, MO!, ND- 0 G!, P!, WIS!). =A. near fragilis Willd. (with influence of other species). '| warmingii Baker in Martius, Fl. bras. 6(3) : 23 (1882). TYPE : Warming s.n., Brazil, 9, Lagoa Santa [holo-, K? (not seen) ; iso-, P !]. Probably = Oritrophium sp. *willkommii Schultz-Bip., Flora (Abt. B) 34 : 742 (1851). Type : Willkomm s.n., in are- } nosis silvarum Juniperi Sabinae inter Pozondon et Celda in Arragonia australi rariss., Aug. 1850 [lectotype (designated herein), P! (Herb. Schultz-Bip.)]. This may be the holotype (syn. : A. aragonensis sensu auct. non Asso). f, CONYZA L. oi ( western Africa, ‘‘ Barberie’”’ (holo-, P !). = Nolletia chrysocomoides (Desf.) Cass. . if [syn. : Aster chrysocomoides (Desf.) B. D. Jackson, Index kew. 1 : 219 (1895), nom. invalid.]}. % *graminifolia Sprengel, Syst. veg. (Ed. 16) 3 : 515 (1826). Type : Sellof{w] 567 = Sprengel | Herb. no. 1063, Uruguay, Montevideo [lectotype (designated herein), P! (Herb. st Schultz-Bip.)]. This may be the holotype [see ‘‘SPRENGEL”’ in STAFLEU & COWAN an (1985)]. Aff. Aster subulatus or A. regnellii (fide SUNDBERG, pers. comm.). va leaefolia Lam., Encycl. 2 : 86 (1786). TyPE : Tournefort s.n., ‘‘a trouvé cette plante yas dans l’Arménie.’’ The specimen labelled : “* Conyza orientalis pumila incana, oleae folio Tournef. Cor. 33’ (holo-, P-LA!). = Aster oleifolius (Lam.) Wagenitz [syn. : al Linosyris villosa (L.) DC. (cf. WaGENiTz, 1964)]. { ‘quamata Sprengel, Syst. veg. (Ed. 16) 3 : 515 (1826). TyPE : Sello[w] s.n. = Sprengel at Herb. no. 1064, Uruguay, Montevideo [lectotype (designated by Jones, 19845), P! (Herb. Schultz-Bip.)]. This may be the holotype [see ‘‘SPRENGEL’’ in STAFLEU & L a Wg na 4 chrysocomoides Desf., Fl. Atl. II : 269, tab. 232 (1799). TYPE : Desfontaines s.n., north- if 15) bsp io 2 Cowan (1985)]. = Aster subulatus var. sandwicensis (A. Gray) A. G. Jones. STM — DIETERIA Nutt. *divaricata Nutt., Trans. Amer. Philos. Soc., n.s., 7 : 301 (1841). TYPE : Nuttall s.n., ‘‘denudated plains of the Rocky Mts. and Oreg.’’ [lectotype (designated herein), BM! ; iso-, ND-G!, P!]._ = Machaeranthera canescens (Pursh) A. Gray s. 1. *sessiliflora Nutt., Trans. Amer. Philos. Soc., n.s., 7 : 301 (1841). Type : Nuttall s.n., regon, ‘‘ Columbia Plains.’’ [lectotype (designated herein), BM!; iso-, P!]. Aff. Machaeranthera canescens. DIPLOSTEPHIUM Kunth amygdalinum (Lam.) Cass. var. B humilius DC., Prodromus 5 : 273 (1836). Type : De La Pilaie s.n., Newfoundland, Islands of St. Pierre and Miquelon, 1819 (holo-, G-DC! ; iso-, P!). = Aster umbellatus (a dwarf form). lavandulifolium Kunth in H.B.K., Nov. gen. sp. 4 : 97, tab. 335 (1820). TYPE : Hum- boldt & Bonpland 3064, Ecuador. ‘‘ Crescit locis arenosis exustis in radicibus montium ignivomorum Ilinissae et Cotopaxi, juxta Mulalo, alt. 1600 hex.’’ (holo-, P-HBK! ; iso-, B-W 15839!). This is the type of the generic name Diplostephium. The isotype at B-W is listed as ‘‘ Aster Javandulaceus Willd. in Herb.’’ (Jones & HIEPKO, 1981), the latter name cited, pro syn., by DE CANDOLLE (1836). DOELLINGERIA Nees sericocarpoides Small, Bull. Torrey Bot. Club 25 : 620 (1898). Type: A. A. & E. G. Hel- 37, Arkansas, Miller County, near Texarkana, 23.8.1898 (holo-, NY! ; iso-, GH!, MO!, NY!, P!). = Aster umbellatus var. latifolius A. Gray [syn. : A. serico- carpoides (Small) K. Schum.]. DORONICUM L. peruvianum Lam., Encycl. 2 : 316 (1786). TyPE : Jussieu s.n., Peru (holo-, P-LA!). = Oritrophium peruvianum [syn. : Aster peruvianus (Lam.) Cabrera]. ERICAMERIA Nutt. austrotexana M.C. Johnston, Southw. Naturalist 12 : 106 (1967). This is a renaming necessitated by the transfer to this genus of Aster palmeri A. Gray (see corresponding entry). a ; | ERIGERON L. *andersonii A. Gray, Proc. Amer. Acad. Arts 6 : 540 (1865). SyYNTYPES (citation) : | “* Nevada, near Carson City. Dr. C. L. Anderson. Lake Tenaya in the Sierra Nevada, Prof. Brewer, a single depauperate specimen.’’ [lectotype : Anderson 97113 (desig- nated by A.G.J. in 1984, and validated herein), GH! ; iso-, P!]. = Aster alpigenus Torrey & Gray subsp. andersonii (A. Gray) Onno. i diffusus Pers., Syn. pl. 2 : 431 (1807). Type : Commerson 105, Uruguay, ‘‘ Environs de 4 Montevideo. ’’ (holo-, P-JU!). = Noticastrum diffusum (Pers.) Cabrera. regnellii Schultz-Bip., Linnaea 22 : 571 (1849), nom. nud. ; validly published as Aster regnellii Schultz-Bip. ex Baker (see corresponding entry). 4 LEUCOPSIS Baker gnaphalioides Baker in Martius, Fl. bras. 6(3) : 8, tab. 3 (1882). Syntype ee ‘* Habitat in prov. Minas Geraés campis petrosis ad Caldas Regnell III. n. 733 : Brasilia australi : Sello{w] n. 2362!, 4408 : sin do gnatione loci ; in Paraguay in apis r ad Caaguazu : Balansa n. 85 [sic! = 885].’’ [lectotype : Balansa 885 (designated by ZARDINI, 1985), K (not seen); iso-, P(2)!]. Paralectotype : Regnell HI-733, 1 P(2)! Prior lectotypification of this name by CuaTREcasas (1973) with a specimen of | Regnell III-733 (US), was overruled by ZaRpINi, who correctly pointed out that ) REGNELL had applied that number to the species, i.e., to several different collections, | none of which was annotated by BAKER. = Noticastrum gnaphalioides (Baker) Cua- trec. [syn. : Aster gnaphalioides (Baker) Hassler]. a macrocephala Baker in Martius, Fl. bras. 6(3) : 7 (1882). Type : Balansa 886, Paraguay, Caaguazu (holo-, K (not seen); iso-, P!). = Noticastrum macrocephalum (Baker) i Cuatrec. [syn. : Aster macrocephalus (Baker) Hassler]. oF LINOSYRIS Cass. ! _ *2carnosa A. Gray, Smithsonian Contr. Knowl. 5(6) : 80 (1853). TYPE : Wright 1187, Arizona, ‘‘ Low, subsaline valley, west of the [Chiricahua] Mts., Sonora. [lectotype : ) (designated by A.G.J. in 1982, and validated herein), GH! ; iso-, GH(2)!, P(2)!]. = Aster intricatus (A. Gray) S. F. Blake (probably to be excluded from Aster). f _ MACHAERANTHERA Nees Spectabilis E. Greene, Leafl. Bot. Obs. & Crit. 1 : 148 (1905). Type: C. F. Baker 873, southern Colorado, Marshall Pass, el. 3200 m, 20.8.1901 (holo-, ND-G 00657! ; iso-, G!, P!). =M. canescens s. 1. | a: BN superba A. Nelson, Bot. Gaz. 30 : 197 (1900). Type : A. & E. Nelson 6337, Wyoming, Yellowstone National Park, Yellowstone Lake, 6.8.1899 (holo-, RM! ; iso-, ILL!, ND- G!, P!).. =M. cf. commixta E. Greene. poraras ed (Kunth) Nees var. humilis A. Gray, Smithsonian Contr. Knowl. 5(6) : 74 (18 Type : Wright 1151, New Mexico, near Ojo de Gavillan, Aug. 1851 (holo-, ae ; iso-, CGE!, P!). =M. tagetina E. Greene. tanacetifolia var. pygmidea A. Gray, Smithsonian Contr. Knowl. 5(6) : 74 (1853). Type : Wright 1395, *‘... valley of the Salado, Chihuahua, and near El Paso.”’ Apr. 1852 (holo-, GH! ; iso-, CGE!, P!). =M. parviflora A. Gra verna A. Nelson, Bot. Gaz. 37 : 267 (1904). Type : cbalitie 757, Arizona, Big Bend, Virgin River, 10.5.1902 [holo-, RM (not seen) ; iso-, G!, P(2)!, RENO!]. = M. cf. canescens s. |. NOTICASTRUM DC. erectum Remy in C. Gay, Fl. chil. 4 : 19 (1849). Type: C. Gay 366, Chile, Valdivia, Feb. 1835 (holo-, P!; iso-, P!). This name adopted {syn. : Aster erectus (Remy) QO; Ktzei]: eriophorum Remy in C. Gay, Fl. chil. 4 : 20 (1849). Type : C. Gay 308, Chile, ... Colchagua, Yaquil, Apr. 1831 [lectotype (designated by ZARDINI, 1985), P! ; iso-, P!]. This name adopted [syn. : Aster eriophorus (Remy) O. Ktze.]. philippii Schultz-Bip., Bonplandia 4 : 54 (1856), nom. nud. (see entry for Aster marginatus var. fomentosus). = N. sericeum. ONOSERIS DC. *montevidensis Sprengel, Syst. veg. (Ed. 16) 3 : 502 (1826). Type : Sello{w] s.n. = Sprengel Herb. no. 976, Uruguay, Montevideo a (designated herein), P!]. This may be the holotype [see ‘‘ SPRENGEL”’ in STAFLEU & COWAN (1985)]. = Noticastrum diffu- sum (Pers.) Cabrera [syn. : Aster Sie hee (Sprengel) Griseb. ; Noticastrum mon- tevidense (Sprengel) Cuatrec.]. TRIPOLIUM Nees conspicuum Lindley in DC., Prodromus 5 : 254 (1836). Type : Bridges 183, Chile [holo-, ? (not seen); fragment of the type, P!] = Oritrophium cf. vahlii (Gaudich.) Cuatrec. (syn. : Aster bangii Rusby). OO EE | et Sh oe XYLORHIZA Nutt. scopulorum A. Nelson, Bot. Gaz. 37 : 270 (1904). Type : Goodding 669, southern Nevada, ‘* The Pockets, ’’ 30.4.1902 (holo-, RM ; iso-, P!). = X. tortifolia [syn. : Aster good- dingii Onno (see corresponding entry)]. ACKNOWLEDGMENTS : Financial support for this study was provided by NSF Grant DEB 80-22172 and a grant from the Research Board of the University of Illinois to the first author. Contributions i i ant BSR 83 ove and by the Division of Biological & Biomedical Sciences of Washington University in St. Louis. We gratefully acknowledge the courteous treatment received at the Laboratoire de Phanérogamie in Paris, especially the large amount of help given us by Dr. A. Lourteic and M. Boursy. Valued assistance was also given by staff members of the following herbaria : B, BM, CGE, CM, CU, F GH, ILL, K, LINN, M, MO, MSC, ND-G, NEB, NY, PH, POM, RM, UC, US, WIS, ws, and WTU. Finally, we thank G. AYMoNIN, R. FOSBERG, W. F. Lamsoy, S. SuUNDBERG, E. G. Voss and E. M. Zarpini for helpful comments. 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Parmi les collections récentes effectuées dans les Guyanes, des spécimens appartenant au genre Ouratea Aublet (Ochnaceae) sont représentatifs de cing espéces non décrites vee jusqu’a ce jour. Ce genre constitué d’une centaine d’espéces d’ Amérique tropicale, renferme a ainsi une trentaine d’espéces dans Vensemble des Guyanes. | “i it Frutex vel arbor 2, te m alta, ramis glabris. Folia petiolo 4-5 mm longo, lamina coriacea 12-21 X | 5-8 cm obovata, se uata, margine undulato-denticulata, apice acuminata, nervo principali pro- 4 Mminenti, nervis S ar reticulatiis, ye” Inflorescentia racemosa, terminalis, 8-14 cm longa, » bracteae ‘anaes coriaceae, 1 mm altae. Flores pedunculis aed mm longis, sepala 5, ath 8 mm, oblonga, petala 5, membranac sin 7 x 5mm, ovata, stamina 10, sessilia, 6 mm tonga, car- - pella 5. Fructus ex 1-4 carpellis hemisphericis, 4-5 mm diam., colpis s longitudinalibus, pagine superiore , cum reticulo crasso, carpophoro applanato, subcylindrico, 5-7 mm 1. Ouratea cerebroidea Sastre, sp. nov. — Pl. 1, 1-8. sas nth, Type : Sastre 6405, Guyane francaise, Sinnamary, route de Ste. Elie, bassin B, 9.12.1978, fr. : (holo-, P ; : na q P. E REMARQUABLE : Sastre 6100, Guyane francaise, 12.9.1978, méme arbre en fleurs (CAY, ® P). aes a Arbuste a petit arbre de 2,5-10 m de hauteur a rameaux glabres. Feuilles 4 pétiole de 4 5 mm de longueur, a limbe coriace obové de 12-21 x 5-8 cm a base atténuée, 4 marge } ondulée-dentée, a sommet acuminé, a nervure principale saillante et nervures secondaires " Féticulées et imprimées. Racéme terminal de 8-14 cm de longueur a bractées triangulaires a 4 — 414 — coriaces de | mm de hauteur. Pédoncules floraux longs de 6-7 mm; sépales 5, coriaces, x 2 mm, oblongs ; pétales 5, membraneux, 7 x 5 mm, ovés; étamines 10, sessiles, longues de 6 mm ; carpelles 5. Fruits 4 1-4 carpelles hémisphériques de 4-5 mm de diamétre a fente longitudinale. face supérieure réticulée, carpophore aplati, subcylindrique de 5-7 mm de diameétre. Cette espéce remarquable par ses fruits avec les carpelles en position horizontale appar- tient a la série II de ENGLER qu’il appelle Cardiocarpae avec une espéce unique O. cardio- sperma (DC.) Engler. O. cerebroidea se distingue de cette espéce par ses carpelles sillonnés ressemblant chacun a deux hémisphéres cérébraux, d’ou le nom de I’espéce tandis que les carpelles de O. cardiosperma ont effectivement une forme de coeur. De plus cette nouvelle espéce posséde des feuilles oblongues (et non elliptiques) remarquablement grandes (12- 21 cm de longueur au lieu de 6-11 cm chez O. cardiosperma) et des piéces florales plus grandes que chez O. cardiosperma (P1. 1, 9-12) MATERIELS yas : Faushawe OP 14 miles Bartica-Potaro road, 20.1.1947 (K, hier Panes t Dept. F2668, are ‘Walliba bush, 20.1.1947 (BRG, K, U) ; Jenman 7454, Potaro River, Kakuk Falls, 70. 1898 (BRG, K, U) ; Forest Dept. 7110, Issano road (K, U) ; Stoffers & Gorts van Rijn 105, near ping Pill, 5°19’ N, 58°38’ W, 29.10.1982 (P, U) ; ibid., 30.10.1982 (P, U). — GUYANE FRANCAISE : Sastre 5516, Sinn ee ee de Ste. Elie, layon campement Barreli, poste météo ny bassin m8 1, 197 ASTTAGCAY 3. Ps ibid., bassin n° > "70.9 9.1977 (CAY, P); 6451, R.N A Areas de fig entre km 32 et 33, o ry 1978 (CAY, P); Oldeman 1572, Cacao, vec B.D. rom 4.10.1965 (CAY, P); Jacquemin 1495, crique Gabrielle, 6.2.1975 (CAY, P) ; Oldem B 2826, Fl. Approuague, crique Counamary, 22.1.1970 (CAY, P); B9J5, riv. alae aut Grand Machicou, 1.2.1967 (CAY, P) ; 1924, ibid., crique Gabaret, 22.1.1966 (CAY, P). — Brésm : Pires, Rodrigues & Irvine 50949, Terr. Amapa, rio Araguari, 14.9.1961 (IAN, NY, P). 2. Ouratea macrocarpa Sastre, sp. nov. — Pl. 2. ™ Ag 15-17 m alta, ramis glabris. Folia petiolo crasso 1-1,2 cm longo, lamina coriacea 12-25 X elliptica, basi obtusa, margine denticulata, ig acuta, nervis aliquantum prominentibus. ioktuemee acemosa, ek 10-15 cm longa. Flores pedunculis 1 cm longis, sepala 5, coriac ia 1 cm longa obovata, petala 5, 1,2 x 0,5-0,6 cm, paicateie: ira 10 sessilia 5 mm longa. Fructus 1-2 carpellis ellipticis 17-20 x 8-10 mm, carpophorum spatulatum rectum (cum 2 carpellis) vel bec: tum (cum 1 carpello). : De Granville 44, Guyane francaise, Fl. Appr te riv. Arataye, rive gauche, 75 m au-desss de la téte du Saut Pararé, 6.2.1969, fr. (holo-, P ; , CA TYPE REMARQUABLE : Schnell 12113, Fl. Maroni, pitin Ouaqui, prés de Saut Macaque, 12- 14.9. co ff. {F). Arbre, 15-17 m de hauteur a rameaux glabres. Feuilles a pétiole épais, long de 1-1,2 cm ; limbe coriace 12-25 x 6-10 cm, elliptique, 4 base obtuse, 4 marge denticulée, A sommet aigu et a nervures peu proéminentes. Racéme terminal de 10-15 cm de longueur ; pédoncule flo- ral long de | cm ; sépales 5, coriaces, longs de 1 cm, obovés ; pétales 5, 1,2 x 0,5-0,6 cm, spatulés ; étamines 10, sessiles, longues de 5 mm. Fruits a 1-2 carpelles elliptiques, 17-20 x 8-10 mm ; carpophore spatulé droit (si 2 carpelles) ou arqué (si 1 carpelle). | PbS i an Ouratea cerebroidea : amine ; 6, pistil ; 7, 7’, 8 12, fruit. (1 deman 570) 6, Jacquemin 1495 . 7, 7’, Sastre 6651 ene AN \ \S Me Dy : 1, feuille (face inférieure) ; 2, marge de la feuille ; 3, inflorescence ; 4, fleur ; , fruits. — O. cardiosperma : 9, feuille (face inférieure) ; 10, fleur ; 11, pistil ; ; 8, Sastre 6405 ; 9-11, Martin s.n. ; 12, Lanjouw & Lin- — AY DlWkwesmes Vy ame FLA N i de la i Sri i > frutescence ; 3, marge de Pl. 2. — Ouratea macrocarpa : z; feuille (face supérieure) et inflorescence ty oll : 2S : feuille 3d, fear; 5, étamine ; 6, pistil FB jeune fruit ; 8, graine. qd, 4-7, Schnell 12113 ; 2, 3, 8, De Gra ee Cette espéce avec ses grandes feuilles se situe avec tout un groupe d’espéces qui pos- sédent ce caractére et qui sont souvent déterminées comme O. gigantophylla (Erhard) pg En ioe cette derniére posséde des feuilles nettement pétiolées et 4 base arron- die tandis que les autres espéces : O. glaziovii van Tieghem, O. theophrasta (Planchon) sahtigit! O. ulehrifolia Ducke, O. verticillata (Vellozo) Engler, O. costaricensis Standley et O. tuerckheimii J. D. Smith ont des feuilles sessiles 4 subsessiles 4 base auriculée a cordée. O. macrocarpa avec O. macrophylla van Tieghem et O. longifolia (DC.) Engler se situent, grace a la morphologie de leurs feuilles prés de O. gigantophylla. O. macrocarpa se dis- tingue de O. macrophylla et de O. gigantophylla par ses fruits particuli¢rement gros (d’ou son nom spécifique) avec des carpelles de 2 x 1,2 cm, alors qu’ils mesurent 1 x 0,6 cm chez ces autres espéces. De plus, les piéces florales de O. macrophylla sont nettement plus petites que celles des autres espéces (6 x 2 mm au lieu de 10 x 3-6 mm). Enfin, O. macrocarpa se distingue de O. longifolia par son pétiole long de 1 cm (au lieu de 0,5 cm chez O. longifo- lia) et son torus et ses carpelles respectivement de 10 x 5 mm et de 17-20 x 10 mm au lieu de 10 x 10 et de 10-12 x 14-15 mm chez cette derniére. Ces espéces localisées géographique- ment sont des vicariantes géographiques avec O. macrophylla de la région de Rio de Janeiro (Brésil), O. gigantophylla de l'état de Bahia (Brésil) et ... du Suriname (?), O. longifolia de Guadeldune et de Dominique, et O. macrocarpa de Guyane francaise et du Suriname. UTRES See ne am — Guyana : Abraham 277, upper Demerara River, along the a 5.5.1920 (BRG). : Lindeman 7109, Wayombo, vs. op. kleisavannetje 0, van Don kreek, 11.2.1955 ch Schulz 7186, Wayombo, Maurisie kreek en Donderkreek, 9.1955 (U). UYANE FRANCAISE : Bafog 7823, Fl. Maroni, criques Ouaqui, 7-13.9.1961 (P, U); Sastre 6333, Fl. Approuague, riv. Arataye, saut Pararé, 18.11.1978 (CAY, P) : Barrier 5197, ibid., 6.12.1985 (CAY, P); Oldeman & Sastre 91, Fi. Oyapock, riv. Camopi, montagne Yanioué, 8. 2, 1968 (CAY, P). 3. Ouratea francinae Sastre, sp. nov. — Pl. 3. Arbor, 10 m, juvenibus ramis oben Folia petiolo 4-5 mm longo, lamina coriacea 10-15 x 3,5- 4 cm oblonga, basi attenuata, margine undu lato-denticulata, nervis aliquantum oe Inflo- rescentia racemosa, terminalibus 20.25 cm longa, pilosa. Flores peduncolo mm longo, piloso, sepala 5, coriacea, 5 mm alta, ovata pilosa, petala 5, 6X 6 mm, pir Os 10, 4 mm longa, carpello 5. Fructus ignotus. Type : Grenand 510, Guyane francaise, Haut Oyapock, entre Trois Sauts et Zidock ville, 16.11. 1974 (holo-, P ; iso-, CAY). Arbre haut de 10 m, a jeunes rameaux pileux. Feuilles a pétiole long de 4-5 mm; limbe coriace de 10-15 x 3,5-4 cm, oblong, a base atténuée, 4 marge ondulée et icuiie et a nervures peu saillantes. Racéme terminal long de 20-25 cm, trés ramifié, a axes pileux. Pédoncule floral long de 6-7 mm ; sépales 5, coriaces, longs de 5 mm, ovés, pileux ; pétales 5, 6 X 6 mm, obovés ; étamines 10, longues de 4 mm ; carpelles 5. Fruits inconnus. Cette espéce ressemble beaucoup a O. tenuifolia Engler connu seulement par le spécimen-type (Riedel s.n., Manaus) qui posséde des rameaux glabres, des feuilles de 9-10 x 2,3-2,5 cm tandis que les axes inflorescentiels et les jeunes rameaux d’O. francinae sont — 418 — Wy, \ We VR YW VEL ii ( | ris sae } (5, G : | Lig Imm q TAZ | Ap | Vee is ip Wee Sie, ee bce ay) t 3 SE s ay pe — Fan me 7 a Hoypre Y7 SO tans wiles aa floral ; 2, portion de feuille (face inférieure) ; 3, fleur ; 4, pétale ; 5, étamines ; 6, étamine isolée ; 7, pistil. (Grenand 510). | | | : | y in ites. pileux et que les feuilles mesurent 10-15 x 3,5-4 cm. Nous aurions donc un nouveau cas d’espéces vicariantes entre la Guyane francaise et la région de Manaus Cette nouvelle espéce est dédiée 4 mon épouse Francine qui m’a souvent accompagné dans mes missions en Guyane. 4. Ouratea maasorum Sastre, sp. nov. — Pl. 4. Arbor parva, 4 m, ramis glabris. oe petiolo 8-9 mm longo, stipulis triangularibus, 3 mm altis, lamina coriacea 9-17 x 4-6 cm, ovata, basi attenuata, margine undulato-dentata, apice acuta, nervis prominentibus. Inflorescentia Te oman 6-10 cm longa, bracteae triangulares coriaceae aris- tae, 3 mm altae. Flores pedu is 8-9 mm longis, sepala 5, triangularia, 5 mm longa, petala 5, obo- vata, 6 mm longa, stamina 10, . pain 4mm eae carpellis 5. Fructus ignotus. — Ouratea maasorum : 1, inflorescence ; 2, marge de la feuille (face seed Ai Ae are 4 far gh en sd a | pide: 4, ee es ns lace 5, pétales avant Il’épanouissement ; 6, étamines ; , étamin isolée ; 8, pistil. 2640). pal (Maas, Maas & Bo — 420 — P. J. M. Maas, H. Maas & R. Boyan 2640, Guyana, Mount Latipu, 15 km N of Kama- rang ht R.) ; dry, low scrubby vegetation near top of mountain, 900 m, 22.8.1977 (holo-, P ; iso-, Petit arbre, 4 m de hauteur, a rameaux glabres. Feuilles a pétiole de 8-9 mm de lon- gueur, a stipules triangulaires de 3 mm de hauteur ; limbe coriace de 9-17 x 4-6 cm, ové, a base atténuée, 4 marge ondulée et dentée, 4 sommet aigu et a nervures saillantes. Racéme terminal long de 6-10 cm, a bractées triangulaires coriaces et aristées de 3 mm de hauteur ; fleurs a4 pédoncule long de 8-9 mm ; sépales 5, triangulaires, de 5 mm de longueur ; pétales 5, obovés, longs de 6 mm ; étamines 10, sessiles, longues de 4 mm ; carpelles 5. Fruits incon- Cette espéce, remarquable par ses feuilles a nervures saillantes est 4 rapprocher de O. rupununiensis Engler de Guyana (dont les feuilles ont une base arrondie) et de O. bre- vipes (van Tieghem) Sastre, comb. nov. (= Cercouratea brevipes van Tieghem, Ann. Sc. Nat., sér. 8, 16 : 277, 1902) du Brésil. Cette derniére se distingue de O. maasorum par ses feuilles pétiolées (et non subsessiles) et plus petites (5-8 x 2,5-3 cm) que celles d’O. maaso- m (9-17 x 4-6 cm) et par la longueur du pédoncule floral (d’ot le nom de brevipes donné par VAN TIEGHEM en 1902) 4-5 mm au lieu de 8-9 mm chez O. maasorum. 5. Ouratea bipartita Sastre, sp. nov. — Pl. 5, J-10 r, 25 m alta, ramis ribs anulatis. Folia petiolo 5-8 mm longo, lamina coriacea 5-9 x 1 gs J a ell iptica, basi attenuata, margine pa i ag age apice acuminata, nervis principalibus proeminentibus Inflorescencia Mt xcs terminalis 4-9 c. m longa, bracteis triangularibus coriaceis, A Silbe mm s 1-2 mm base. Flores sepalis 3-4, 11 x 3-5 mm coriaceis, petalis non visis, staminibus an llis . ne ctus 1 carpello subspherico, 10 x 7,5 mm et toro subspherico, 7,5 mm diam., 5 m prs sepalis bipartitis persistentibus. Type : Renz 14174, Guyana, upper Mazaruni District. East bank of Waruma river, 20 km S of confluence with Kako river, 5°19’ N, 60°46’ W, alt. 550 m, riverain forest, 13.2.1985 (holo-, U). Arbre, 25 m de hauteur, rameaux glabres annelés, anneaux situés au niveau des noeuds. Feuilles 4 pétiole long de 5-8 mm ; limbe coriace de 5-9 x 1,5-3,5 cm, elliptique, a base atténuée, 4 marge ondulée et denticulée. a sommet acuminé, a nervure principale saillante et a nervures secondaires particuliérement bien visibles a la face inférieure pres de la marge. Raceme terminal long de 4-9 cm, a bractées triangulaires coriaces de 3-5 mm de santo et 1-2 mm de base ; fleurs a 3-4 sépales de 11 x 3,5 mm, coriaces, a pétales non obse 10 6tamines et 5 carpelles. Le fruit de cette espéce posséde un seul carpelle cece enfermé par 3-4 sépales persistants qui se subdivisent en deux parties (d’ou son nom spéci- fique). Celles-ci sont constituées d’une part par le sépale postérieur, d’autre part par les autres sépales dont 2 en position externe recouvrant le 3°, ce dernier ne se développant pas dans les fleurs 4 3 sépales. O. bipartita est 4 rapprocher de O. gillyana (Dwyer) Sandw. & Maguire (= O. cernui- Jlora Sandw.) qui posséde aussi des fruits a calice persistant non pentamére, mais a 2, exceptionnellement 3, sépales (Pl. 5, /J-13). Se basant sur le caractére du fruit, DwyER en rE ee ee ——-— sce! sane oe a om ee 13 pe 11-13, Ma ‘aas & oti "436 1. 5. — Ouratea bipartita : 1, inflorescence ; : 2, sommet de feuille, face pha re ; 3-6, sépales ; - ge ee 4 pistil ; 9, fruit, panels es 3 10, fruit complet. — O. gillyana : feuille, face inférieu a oe rescence ; 13, carpop a 3 sépales prea portant les tie ee 2 carpelles. (1-10, aoe 141 od — 422 — 1943 situe cette espéce dans un genre distinct qu’il nomme Kaieteuria (faisant allusion a la localité d’origine de l’espéce-type : Guyana, Kaieteur savanna). En accord avec SANDWITH & MAGuIRE (in MAGUIRE, 1948), je pense que ces caractéres ne sont pas suffisants pour distin- guer un genre particulier. S’il est vrai que la majorité des espéces d’Ouratea possédent des fleurs a calice pentameére a sépales caducs, O. spruceana Engler, espéce guyano-amazo- nienne et O. crassa van Tieghem, de Bahia (Brésil) ont des sépales persistants (comme beaucoup d’Ouratinées africaines) et O. polyantha (Triana & Planchon) Engler n’a que 2 a 3 sépales (caducs). De plus, cette nouvelle espéce avec ses 3-4 sépales fait le lien entre O. gillyana et les autres espéces d’Ouratea. O. bipartita et O. gillyana se ressemblent aussi par leurs rameaux annelés au niveau des noeuds, caractére original chez les Ouratea. Par contre ces deux espéces se distinguent par les caractéres suivants : O. bipartita O. gillyana Arbre de 25 m Arbuste de 3-4 m Feuilles elliptiques Feuilles oblongues L/L =3-3,5 L/I = 2-2, Pédoncule floral dressé Pédoncule floral recourbé Sépales : 11 x 3-5 mm Sépales : 5,5-6 x 4-5 mm Fruits a carpelles de 10 x 7,5 mm Fruits a carpelles de 2,5 x 2,5 mm De plus, ces deux espéces vivant dans la méme région, sont des vicariantes écologiques avec O. bipartita de forét rivulaire et O. gillyana de savane. BIBLIOGRAPHIE Dwyer, J. D., 1943. — Kaieteuria, a new genus of the Ochnaceae. Bull. Torrey Bot. Club 70 : 50-52. ENGLER, A., 1876. — Ochnaceae in Martius, Fl. Brasil 12 (2) : 301-332, pl. 62-77. Monachii. MAGulIRE, B. al., 1948. — Plant explorations in Guiana in 1944, chiefly to the Tafelberg and the Kaie se yah VI. Bull. Torrey Bot. Club 75 : 633-671 SANDWITH, N. Y., 1943. — New and noteworthy polypetalae com British Guiana. Journ. Arnold A oe 24: 218-226. TiEGHEM, P. (VAN), 1902. — Sur les Ochnacées. Ann. Sc. Nat., sér. 8, 16 : 161-416. ~~ b | Bull. Mus. natn. Hist. nat., Paris, 4° sér., 8, 1986, section B, Adansonia, n° 4 : 423-461 Les Ptéridophytes de la Corse F. Bapré, R. DESCHATRES & J. GAMISANS Résumé : Ecologie générale et répartition des espéces en fonction des principaux groupements végétaux ou croissent des Ptéridophytes. Le nombre total des espéces s’éléve a 68, classées en 26 genres. Summary : The main corsican pteridophyte habitats are described. The outline of the eco- logy and distribution of every species are given. The total number of species amounts 68 distributed over 26 genera. Frédéric Badré, Laboratoire de Phanérogamie, Muséum national d’Histoire naturelle, 16, rue Buffon, 75005 Paris, France. BapRE & DESCHATRES (1979) ont recensé 68 espéces de Ptéridophytes dans la flore de Corse, ce qui porte 4 105 le nombre d’espéces de Ptéridophytes pour la région méditerra- néenne telle qu’elle a été délimitée par PIcHI SERMOLLI (1979). — Pl. 1. Picui SERMOLLI (1979) a en particulier étudié la répartition géographique des espéces de Ptéridophytes de la région méditerranéenne et a délimité des groupes d’espéces selon leurs affinités géographiques. L’essentiel des conclusions de l’auteur sont applicables aux Ptéri- dophytes de la Corse, a savoir : que les espéces a grande aire de répartition sont aussi celles qui sont les plus nombreuses (Equisetum ramosissimum, Ophioglossum vulgatum, Osmunda regalis, Anogramma leptophylla, Adiantum capillus-veneris, Pteridium aquilinum subsp. aquilinum, Asplenium trichomanes s.1.) ; que les endémiques méditerranéennes sont faible- ment représentées (Piludaria minuta, Dryopteris tyrrhena). Nous devons, bien qu’elles soient peu représentées en Corse, signaler aussi l’existence d’un petit nombre de reliques subtropi- cales ou tropicales (Ophioglossum azoricum, Pteris cretica, Cystopteris viridula, Woodwar- dia radicans) et dire que les hautes montagnes, en Corse, expliquent la présence dans l’ile d’espéces qui n’existent pas toujours dans la région méditerranéenne (Lycopodium selago, Botrychium matricariifolium, B. simplex, Polypodium vulgare, Cryptogramma crispa, Las- trea limbosperma, Phegopteris connectilis, Cystopteris alpina, Athyrium distentifolium, Gymnocarpium dryopteris, Dryopteris expansa, D. filix-mas et D. oreades). r ce qui concerne le peuplement de la Corse en Ptéridophytes, nous pouvons reprendre certaines hypothéses déja émises pour expliquer l’origine de la flore insulaire. La plupart de ces hypothéses ont déja été fort bien exposées et discutées par CONTANDRIOPOU- LOS (1962). Seules les deux derniéres sont briévement rappelées : Pi, 1, — Limites de la région méditerranéenne (d’aprés Picut SERMOLLI, 1979). — L’hypothése d’une flore paléogéne (Miocéne) développée in situ, due a BRAUN- BLANQUET (1926) a laquelle se sont référés CONTANDRIOPOULOS (1962) et Gamisans (1975, 1978), ce dernier la situant dans le cadre des données géologiques récentes. — L’hypothése du modéle messinien (BocquetT et al., 1978) qui situe les derniers liens entre la Corse et le continent tout a fait a la fin du Miocéne et fait intervenir des migra- tions 4 longue distance (a partir de I’Asie) pour expliquer le peuplement végétal de la Corse (et aussi celui d’autres montagnes curopéennes), la vieille flore arcto-tertiaire n’étant pas capable, selon ces auteurs, de se sublimer pour donner la flore orophile actuelle. Toutes les particularités de la flore corse ne sont d’ailleurs pas complétement expliquées par ces hypothéses. Dans ce travail nous nous proposons de présenter les principaux groupements végétaux ou croissent des Ptéridophytes, de mentionner les espéces présentes en insistant particuliére- ment sur }’écologie, la répartition et ?abondance de chacune d’elles (Schéma des étages des principales séries de végétation, Pl. 4). Des spécimens de Ptéridophytes de Corse existent dans [a plupart des grands herbiers européens. [ls sont peu nombreux, car peu d’espéces ont fait l’objet de prospections métho- diques et, dans |’ensemble, les spécimens d’herbier proviennent des mémes localités et sou- vent de la méme région. La premiére collection importante a été faite pendant six voyages effectués en Corse en 1900, 1904, 1906, 1907, 1908 et 1910 sous les auspices de BURNAT (Briquet, 1910). Cette collection se trouve au « Conservatoire botanique de Genéve » (G-BU) ; elle reste encore Yherbier de Ptéridophytes de référence pour une étude des espéces corses. — 425 — Plusieurs séries, de quelque importance, collectées par DE LITARDIERE, a partir de 1907 et jusqu’en 1953, se trouvent dispersées dans plusieurs herbiers européens, mais l’herbier de Litardiére, propriété de sa famille, ne peut étre consulté. nfin, depuis ces vingt derniéres années, deux botanistes (R. DESCHATRES et J. GAMI- SANS) poursuivent la prospection botanique de l’ile. Leurs observations sur le terrain ont permis de mieux connaitre |’écologie et la répartition des Ptéridophytes dans I’ile. Leurs col- lections, en ce qui concerne les Ptéridophytes, sont les plus importantes pour I’ile, et sont, de nos jours, celles qui sont les plus représentatives de la flore ptéridologique corse. APERCU GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE Située dans la partie méridionale de la Méditerranée, la Corse se trouve entre 41° et 43° de latitude nord. Bien que sa superficie soit modeste (8748 km7), Vile est la plus monta- gneuse de la Méditerranée. Longue de 183 km, elle ne mesure que 84 km dans sa plus grande largeur. Aussi, l’influence méditerranéenne pénétre-t-elle loin dans les terres. Des fonds profonds de plus de 2000 m séparent l’ile de la France continentale, mais la Provence n’est distante que de 160 km. Par contre, un bras de mer parsemé d’iles, large de 82 km, de faible profondeur, entre 325 et 500 m, sépare la Corse de I’Italie. Au sud de Vile, un étroit chenal d’une quinzaine de kilométres, de trés faible profondeur, sépare la Corse de la Sardaigne. L’orographie et la géographie permettent de diviser l’ile en quatre régions naturelles (Pl. 2) parfaitement individualisées : 1) La Corse granitique ou Corse hercynienne appelée encore Corse occidentale ou Corse cristalline, a l’ouest et au sud, est constituée essentiellement de gneiss, de granites et de roches volcaniques telles que rhyolites et andésites. Les principaux sommets de Pile appartiennent a cette Corse granitique et forment une série de massifs suivant une direction nord-ouest—sud-est. Ces massifs sont les suivants (Pl. 3) : le massif du Cinto, essentielle- ment rhyolitique, comprend le point culminant de Vile, le Mte Cinto (2710 m) 3 le massif du Rotondo, surtout granitique, qui culmine au Mte Rotondo (2625 m) ; le massif du Renoso, essentiellement de nature granitique dont le plus haut sommet est le Mte Renoso (2357 m) ; le massif de I’Incudine, principalement granitique, qui culmine au Mte Incudine (2136 m) ; le massif de Bavella, presque entiérement granitique, mais dont le point culminant, la Punta di Fornello (1930 m), constitue en Corse le seul affleurement calcaire d’altitude relativement élevée ; le massif de l’Ospedale, formé de granite et qui culmine au Mte Calvo (1381 m) et la montagne di Cagna, granitique, dont le plus haut sommet, la Punta d’Ovace, atteint 1399 m. 2) La Corse centrale ou sillon central forme une zone étroite ou |’altitude est toujours basse et qui est occupée par des bassins sédimentaires. Elle relie l’embouchure de | Ostriconi au nord-ouest jusqu’a celle de la Solenzara au sud-est, en passant par le col de la Croix (513 m), Ponte Leccia (146 m), Francardo (226 m), Corte (396 m) et le Mte Pollino de Caporalino (612 m). Cette Corse centrale est formée de schistes justrées, d’ophiolites et de Serpentines, rarement de calcaires. 3) La Corse schisteuse ou Corse alpine, au nord-est et au nord, est beaucoup moins ==] Corse — e ou alpin Corse gtanitique ee Pe hercynienne es Bassins sedimentaires [___] Miocane calcaire EY} Alluvions anciennes Bonifacio PI. 2. — Schéma structural simplifié de la Corse (d’aprés REILLE, 1975, in GAMISANS, 1976). élevée que la Corse hercynienne ; le relief est d’autre part plus adouci, moins accidenté et moins abrupt. Elle est formée de schistes lustrés avec des intrusions de roches vertes, de ser- pentines et de gabbros. Les montagnes sont orientées suivant une direction nord-sud. Les principaux massifs (Pl. 3) sont les suivants : le massif du Cap Corse, essentiellement schis- teux, qui culmine au Mte Stello (1305 m) ; le massif du Tenda, de nature schisteuse dans sa partie orientale et granitique dans sa partie occidentale, dont le plus haut sommet est le Mte Asto (1533 m) ; le massif du San Petrone, constitué essentiellement de schistes, avec cepen- dant quelques zones granitiques et méme calcaires (cime de la chapelle Sant’Angelo de Lano). Le sommet le plus élevé est le Mte San Petrone (1766 m). La plaine orientale fait suite vers le sud a la Corse schisteuse. Elle s’étend de Bastia 4 l’embouchure de la Solenzara et comprend trois régions : la plaine de Bastia ou de Biguglia formée par les alluvions du Bevinco et du Golo ; une zone de schistes comprise entre le Fium’Alto et le phare d’Aslitro ; la plaine d’Aleria, formée de terrains tertiaires et quater- naires. Cette plaine recoit les alluvions du Tavignano, du Fium’Orbo et de la Solenzara- Elle est trés étroite et ne dépasse pas une dizaine de kilométres de largeur. Elle joue le role de plat pays avec plage littorale, marécages et lagunes et s’oppose en cela a la céte occiden- tale qui est tres découpée et abrupte. ee a ee ee ne a ay | et ea agg. rmigg etl, oS ites 7 | a 4) La Corse calcaire est d’A4ge miocéne. Trois lambeaux séparés les uns des autres exis- tent, le premier sur le bord oriental du golfe de Saint-Florent, le second sur la plaine d’Ale- ria, le troisiéme a |’extrémité sud de l’ile dans la région de Bonifacio. LE CLIMAT Le climat général est un climat méditerranéen caractérisé par la sécheresse estivale et la douceur des hivers, bien qu’il faille apporter 4 cette définition générale quelques modifica- tions, particuliérement en ce qui concerne les montagnes ou les températures hivernales peu- vent étre rigoureuses. Les facteurs essentiels du climat sont les suivants : les vents, les préci- pitations et le régime thermique. LES VENTS Les plus fréquents des vents insulaires sont les suivants : le libeccio souffle du sud- Ouest ou de |’ouest. Il améne la pluie sur tout le versant ouest a l’fle, mais conserve suffi- samment d’humidité pour arroser le versant oriental des massifs. I] est froid et sec quand il arrive sur la Corse centrale et orientale. Le sirrocco souffle du sud-est. Il est également trés humide et apporte de grandes quantités d’eau, mais il est froid et sec quand il arrive sur la Corse centrale. Le grecale souffle du nord-est et intéresse tout le versant oriental de la Corse ; humide dans le nord, il est pratiquement sec dans le su LES PRECIPITATIONS Les pluies : Les variations de la pluviosité sont en fonction de l’altitude et surtout en fonction du relief et de la position des stations vis-a-vis des vents chargés d’humidité. Le régime pluviométrique connait deux maxima, l’un trés important en novembre-décembre, l’autre plus faible en février-mars, séparés par une période de sécheresse estivale et un léger creux hivernal des précipitations de décembre a février. D’aprés GAMISANS (1976), les préci- pitations sont presque toujours supérieures 4 1500 mm par an dans |’étage montagnard. Ses observations permettent de penser que méme en hautes montagnes, |’été reste une saison peu pluvieuse. a neige : Si elle est tout a fait exceptionnelle sur la cdte et limitée aux hivers particu- liérement froids, elle tombe généralement de novembre a avril sur les grands massifs, sur- tout au-dessus de 1000 m d’altitude. Elle persiste au-dessus de 2000 m jusqu’au milieu de |’été et certains névés n’ont pas encore fondu lorsque surviennent les nouvelles chutes d’automne. Les brouillards : Ils sont fréquents, méme en été, sur les montagnes. Ils apportent vrai- semblablement Il’humidité en particulier en ce qui concerne les hauts massifs en été. LE REGIME THERMIQUE Sur la céte, la moyenne annuelle des températures est de plus de 14° C. Les dimensions de l’ile, somme toute réduites, et sa position, font que les températures sont extrémement douces (température moyenne supérieure 4 10° C) durant toute |’année en ce qui concerne les régions d’habitat jusqu’a 800-900 m d’altitude. Passé |’altitude de 1000 m la température moyenne annuelle est légérement inférieure a 10° C (Vizzavona, Popaja) ; a 1700 m elle est a WB Massif du CAP CORSE BASTIA St FLORENT ‘eo o + Mannll cle os TENDA 533 Massif du SAN PEORONE ALERIA ary Massif de INCUDINE 1920 Maselt de BAVELLA 1781 Massif de VOSPEDALE Montagne do 1339 CAGNA PORTO VECCHIO Pl. 3. — La Corse physique (schéma simplifié d’aprés REILLE, 1975, in GamIsANs, 1976). nt de 5,4° C. D’aprés GAMISANS (1976), la température moyenne annuelle, 4 2100 m, peut étre estimée a 3,16°C et a 2500 m a 0,92°C. Juillet et aofit sont les mois les plus chauds, janvier et février les plus froids. Les moyennes mensuelles négatives de températures de décembre a mars sont la preuve d’un hiver trés rigoureux a ces altitudes. LES FORETS LEs FORETS DE CHENE-LIEGE (Quercus suber L.) Les suberaies croissent sur terrain silicieux dans les parties les plus humides de la zone sublittorale. Elles sont surtout abondantes le long de la céte orientale. A l’étage mésomédi- terranéen inférieur, quand elles trouvent les conditions optimales (sol profond en particulier) pour leur développement, elles forment jusqu’a 300 m d’altitude environ, des peuplements purs, certainement favorisés par l’homme. Associé a d’autres essences le chéne-liége peut atteindre 500-600 m d’altitude, voire 800 m dans |’Ospedale. Les Ptéridophytes ne jouent pas un réle trés important dans le sous-bois ; on peut cependant y observer assez fréquemment Asplenium onopteris et Polypodium cambricum (souvent sur rochers), plus rarement Selaginella denticulata. LES FORETS DE CHENE-VERT (Quercus ilex L.) Les chénaies d’Yeuse couvrent des surfaces importantes en Corse et sont présentes depuis le littoral ot le chéne-vert domine chaque fois que le chéne-li¢ge ne trouve pas de sols suffisamment profonds, jusqu’a 1100-1200 m. Le cortege floristique de leur sous-bois varie tres notablement et on peut y reconnaitre trois groupements distincts (GAMISANS, 1975, 1977c ; GAMISANS et al., 1981) se succédant grosso modo en fonction de I’altitude : — Le Viburno-Quercetum ilicis se localise dans |’étage mésoméditerranéen inférieur ; il est riche en caractéristiques du Quercion ilicis et ne comporte que tres peu ou pas d’espéces des Querco-Fagetea. Ces chénaies sont marquees en particulier par la présence d’Arisarum vulgare Targ.-Tozz., Smilax aspera L., Viburnum tinus L. On y retrouve encore comme Ptéridophytes : Asplenium onopteris, Polypodium cambricum et Selaginelle denticulata. — L’Asplenio-Quercetum ilicis (étage mésoméditerranéen supérieur) est toujours riche en espéces du Quercion ilicis, mais est aussi marqué par la présence d’un fort contingent de axons des Querco-Fagetea (Galium rotundifolium L., Festuca heterophylla Lam., Veronica officinalis L., Sanicula europaea L.). Sans étre trés abondantes, les Ptéridophytes y sont plus nombreuses que dans le groupement précédent : Asplenium onopteris et Selaginella denticulata persistent, tandis qu’apparaissent Pteridium aquilinum (pouvant étre localement abondant) et Polystichum setiferum (assez rare). Il est probable que c’est a ce niveau que s’opére le relais entre Polypodium cambricum et P. interjectum, mais cela reste a vérifier par des observations et des récoltes plus nombreuses. — L’Ilici-Quercetum ilicis (étage supraméditerranéen) constitue l’horizon tout a fait supérieur des chénaies d’Yeuse. Hormis le chéne-vert, les caractéristiques des Quercetea ilicis sont absentes ou se limitent a Rubia peregrina L., tandis que le cortége des Querco-Fagetea et des Fagetalia domine largement dans le sous-bois. Ces chénaies sont marquées par la pré- a ee sence d’Jlex aquilifolium L. et on y retrouve les mémes Ptéridophytes que dans le groupe- ment précédent, avec toutefois une plus grande fréquence et abondance de Polystichum seti- erum LES FORETS DE PIN MESOGEEN (Pinus pinaster Ait.) Cette essence, bien représentée depuis le Cap jusqu’a la montagne de Cagna, a son optimum a V’horizon supérieur de |’étage mésoméditerranéen. Localement, elle peut aussi jouer un réle important a l’étage supraméditerranéen (jusqu’a 1300 m d’altitude a l’adret). Elle constitue souvent des foréts peu denses ot les espéces du maquis pénétrent en abon- dance et ot les taxons vraiment sylvatiques ne sont pas toujours dominants. Preridium aqui- linum y est toujours présent et parfois dominant dans le sous-bois. Asplenium onopteris et Polypodium interjectum (ou P. cambricum) y sont discrets et Polystichum setiferum, rare. LES FORETS DE CHENES A FEUILLAGE CADUC Elles sont actuellement peu développées en Corse et couvrent des surfaces toujours réduites, soit a l’étage mésoméditerranéen ot elles y sont rares et constitu¢ées par Quercus pubescens Willd. (Venacais, Tavignanu, Castagniccia), soit a l’étage supraméditerranéen (Tartagine, Niolu, vallées du Prunelli, vallée du Taravu) ou il y a souvent une large intro- gression entre Q. pubescens et Q. petraea (Mattuschka) Liebl. Le cortége sylvatique des Querco-Fagetea y est souvent bien développé. Les Ptéridophytes sont représentées par Pteri- dium aquilinum (souvent abondant), Asplenium onopteris (fréquent), Polystichum setiferum (assez fréquent) et Dryopteris affinis (seulement dans les secteurs les plus frais). Les FORETS D’ALNUS CORDATA (LOISEL.) LOISEL. ET D’OSTRYA Elles sont presque exclusivement localisées dans la Castagniccia, surtout a l’étage supra- méditerranéen ot ces essences se mélangent fréquemment au chataignier. Aux Ptéridophytes déja citées pour les chénaies 4 feuillage caduc s’ajoutent Asplenium scolopendrium, Blech- num spicant et Athyrium filix-femina (seulement dans les secteurs les plus humides). LES CHATAIGNERAIES Largement répandu par l’homme, le chataignier constitue des foréts surtout a l’horizon supérieur de l’étage mésoméditerranéen et a l’étage supraméditerranéen. Il marque bien sir tout particuliérement le paysage de la Castagniccia ot il se mélange souvent aux peuple- ments d’A/nus cordata (Loisel.) Loisel., d’Ostrya et de chénes a feuillage caduc. Son cor- tége de Ptéridophytes est identique a ceux des foréts de chénes a feuillage caduc et des foréts d’Alnus cordata et d’Ostrya. Les FORETS DE PIN Laricio (Pinus nigra Arnold subsp. /aricio (Poir.) Maire) Cet arbre est parfois présent en bouquets dans les secteurs les plus frais de l’étage mésoméditerranéen, mais c’est aux étages supraméditerranéen et montagnard qu’il constitue d’importantes foréts. Les foréts supraméditerranéennes sont caractérisées par l’importance d’Erica arborea L. dans le sous-bois et la présence de quelques taxons thermophiles : Rubia peregrina L.., Viola alba Besser, Carex distachya Desf. Pour ce qui concerne les Ptéridophytes, Pteridium aquili- | — SUD Simeone Série méso-xérophile a Poa violacea et 7% te te tosum Ce substrats peu dive eadchoniactearddddeng ; ‘compacts cone et pbk perce (localisée) supérieu éri prota ofond profond: : ‘ «| 1 f Série acidophile MONTAGNARD _ Série supérieure du \J ? s du Hétre ee , Pin Jaricio | forme = médio-européenne | méditerranéenne 1300 m i NG, Série Série praiieatdiesitianrs SUPRAMEDITE RRANEEN supraméditerranéenne du y M/ Pin laricio et des Ché oM¥ dee. bois mixtes (localisée) A AT: i aoe , aT Ag horizon Série mésoméditerranéenne sols i 5 { Pe ESOMEDITERRANEEN Ate ers 8 ! a a ésoméditerranéenne - | inté éduc wn face Série du Chéne-liége Sols profonds Sapin Hétre Chéne sessile et chéne pubescent (et hybrides) A | } ; Pin m Gcahasietcnael Chén Gecamaaisitanaan ' Pin maritime mésomeéditerranéen Chéne pubescent Chéne-vert a I’horizon supérieur de |’ se mésomeéditerrané Chéne-vert a I'horizon Chéne-liege inférieur de l’étage mésoméditerranéen Laricio montagnard Erica arborea Laricio suprameéditerranéen ( ‘kuboeaiae atc, Be Pl. 4. — Schéma des étages des principales séries de végétation de la Corse (d’aprés GamIsANs, 1981). — num y est constant et parfois trés abondant, Asplenium onopteris jamais abondant, mais fréquent, Polystichum setiferum assez rare Les foréts montagnardes ont un sous-bois sans arbustes ou les espéces des Querco- Fagetea et en particulier des Fagetalia sont encore plus nombreuses, les plus caractéristiques étant Pyrola chlorantha Sw., Luzula pedemontana Boiss. & Reuter, Galium rotundifolium , Deschampsia flexuosa (L.) Trin. Climaciques sur certains adrets, ces foréts de Laricio peuvent, ailleurs, fréquemment évoluer vers des hétraies. Une telle évolution est souvent freinée ou annulée par les forestiers. On y retrouve Pteridium aquilinum souvent abondant, Asplenium onopteris et Polystichum setiferum fréquents, tandis qu’apparait, assez rarement, Dryopteris affinis. LES HETRAIES Les foréts de hétres caractérisent essentiellement l’étage montagnard et seule leur frange inférieure Batt localement a |’étage supraméditerranéen. L’association Poo-Fagetum représente l’essentiel des hétraies de Corse. Plusieurs sous- aisbcengll ou faciés peuvent y étre reconnus. Les espéces les plus ses WM sont : Poa balbisii Parl. var. balbisii, Luzula nivea (L.) DC., Neottia nidus-avis (L.) Rich., Galium rotundifolium L., Luzula pedemontana Boiss. & Reuter. Les Ptéridophytes y sont relative- ment bien représentées, mais moins toutefois que dans certaines hétraies d’Europe continen- tale. Pteridium aquilinum y est moins fréquent et nettement moins abondant que dans les foréts a sous bois plus lumineux ; Polystichum setiferum et Dryopteris affinis y apparaissent plus souvent que dans les foréts de Laricio ; Cystopteris fragilis y est rare ; Asplenium onopteris s’y manifeste encore, mais seulement a l’horizon inférieur, tandis qu’ Athyrium filix-femina et Blechnum spicant sont localisés dans les secteurs 4 substrats plus ou moins humides ot ils peuvent étre localement abondants. Dryopteris dilatata, D. filix-mas, Gymnocarpium dryopteris et Phegopteris connectilis ont plus rarement été observés dans les mémes conditions. LES SAPINIERES A l’étage montagnard, lorsqu’ils sont en concurrence, le sapin remplace le hétre, dans les conditions les plus fraiches, mais en l’absence de Fagus il peut occuper tout cet étage ou au moins les ubacs (massifs de Bavella, de Cagna). Les sapiniéres pures (Abies alba Miller) sont moins étendues que les hétraies, mais certaines couvrent des surfaces non négligeables (haut ravin de Marmanu, foréts de Pietra Piana, Bavella, Cagna). Leur cortége floristique différe peu de celui des hétraies. Ces foréts constituent simplement une sous-association du Poo-Fagetum. En ce qui concerne les Ptéridophytes, on peut reprendre ce qui a été déja écrit 4 propos des hétraies. Il faut noter d’autre part, que le sapin pénétre localement a l’horizon inférieur de l’étage subalpin. C’est le cas dans le massif de Bavella ou, entre 1600 et 1900 m, il concur- rence l’aulne odorant. Ces sapiniéres subalpines constituent une association particuliére, le Valeriano-Abietetum ow sont encore présentes des espéces des Fagetalia, mais ou apparais- sent des taxons comme Vaccinium myrtillus L., Valeriana caer Villars, Stellaria nemorum L., Adenostyles briquetii Gamisans, Pracitions um ostruthium Link. Le cortége de Ptéridophytes y change notablement : Preridium aquilinum, enone setiferum en sont iia | — a absents ; Gymnocarpium dryopteris, Phegopteris connectilis, y sont présents mais rares ; Dryopteris filix-mas et D. dilatata y sont constants et parfois abondants, tandis qu’y appa- raissent Polystichum aculeatum et P. lonchitis. LES RIPISYLVES ET AUTRES GROUPEMENTS RIPICOLES Un certain nombre de groupements végétaux se succédent le long des torrents corses. Depuis le bord de la mer jusqu’aux sources on peut remarquer succinctement quatre types de formations : — Les formations a Populus alba L., P. nigra L., Fraxinus oxycarpa Willd., Alnus glutinosa (L.) Gaertn. et A. cordata (Eoisel) Loisel. jusqu’a 200-300 m d’altitude. *Hyperici-Alnetum cordatae, entre 300 et 700-800 m, ot dominent soit Alnus cor- data, soit A. glutinosa et d’ou les peupliers sont absents. Dans ces deux premiers ensembles, il faut noter la présence de Prteridium aquilinum, d’Osmunda regalis et plus rarement d’Athyrium filix-femina, de Polystichum setiferum et de Dryopteris affinis. _ —_ 700 et 1300 m environ se développent encore des aulnaies a A/nus glutinosa et cordata, mais a cortége plus mésophile, qui constituent |’Athyrio-Gentianetum asclepia- dees nue filix-femina y est une espéce dominante ; Osmunda regalis y est trés bien représenté ; Polystichum setiferum, Dryopteris affinis, Preridhun aquilinum, Blechnum spi- cant y sont fréquents, Dryopteris filix-mas et Gymnocarpium dryopteris plus rares. u-dessus de 1300 m, les bords de torrents sont colonisés, soit par Alnus viridis (Ch aix) be. subsp. suaveolens (Req.) Ball dont le sous-bois est déja proche des aulnaies odorantes subalpines, soit par des groupements qui affectionnent les bords rocheux humides des torrents tels que le Doronici-Narthecietum reverchonii. Quelques Ptéridophytes partici- pent aussi a cette derniére association : Lastrea limbosperma, Athyrium filix-femina, Blech- num spicant. LES FRUTICEES LES FRUTICEES DE L’ETAGE MESOMEDITERRANEEN Les maquis, dominés par Erica arborea L. et Arbutus unedo L., et les cistaies couvrent d’énormes surfaces en Corse a |’étage mésoméditerranéen. A la suite de Dupias (1963, 1965), GAMISANS (1975, 1976), pe vel et al. (1981) on peut reconnaitre plusieurs wet ou échelons altitudinaux, surtout liés au facteur température. — L’Oleo lentiscetum (horizon trés thermophile) : Ce groupement est tout juste identi- fiable en Corse et trés localisé en position littorale sur la c6te occidentale et pres de Bonifa- cio et de Santa Manza. II est caractérisé par Ceratonia siliqua L., Euphorbia dendroides L Coronilla valentina L., Olea europaea L. et Pistacia lentiscus L. (la présence de Cneorum tricoccum L. en Corse est trés douteuse). Certains de ces éléments sont par contre dissé- minés ¢a et la dans les parties les plus chaudes de |’échelon a Myrtus communis L. = ie — L’échelon a Myrtus communis L. : Identifiable dans presque toutes les régions litto- rales de la Corse, il est marqué par la présence de Myrtus communis, d’Olea europaea L. et de Pistacia lentiscus L. associés 4 d’autres arbustes et, surtout en position littorale, 4 deux plantes introduites : le figuier de Barbarie (Opuntia vulgaris Miller) et l’agave d’Amérique (Agave americana Plusieurs Prénidophivecs croissent dans ces deux premiers échelons ot dominent des groupements toujours plus ou moins ouverts : Anogramma leptophylla, Cheilanthes tinaei, C. maderensis, C. guanchica, C. vellea, Asplenium billotii, A. ceterach, A. obovatum, A. onopteris, Polypodium cambricum. \\ faut noter que ces espéces y sont souvent locali- sées dans les fentes de rochers. — L’échelon a Pistacia lentiscus L. : Olea et Myrtus disparaissent tandis que persistent Pistacia lentiscus L., Viburnum tinus L., Smilax aspera — L’échelon a Asphodelus ramosus L. Il correspond a V’horizon supérieur de |’étage mésoméditerranéen et est marqué par la disparition des espéces mentionnées dans le préceé- dent échelon. C’est surtout a partir de cet échelon que Prteridium aquilinum devient locale- ment abondant dans ces fruticées. splenium onopteris, Polypodium cambricum et Selaginella denticulata sont communs © dans ces deux derniers échelons et se retrouvent d’ailleurs dans les foréts des mémes niveaux. LES FRUTICEES DE L’ETAGE SUPRAMEDITERRANEEN Ces fruticées peuvent étre hautes et dominées alors par Erica arborea L., ou localement par Cytisus scoparius Link, (Arbutus unedo L. en est absent) ou bien basses. Dans ce der- nier cas elles sont dominées par Genista lobelii DC., Anthyllis hermanniae L., Teucrium LES FRUTICEES DE L’ETAGE MONTAGNARD Il s’agit toujours de fruticées basses 4 Genista lobelii DC., Anthyllis hermanniae L., Berberis aetnensis C. Presl, Juniperus nana Willd. Dans ces deux derniers étages, les Ptéridophytes sont trés rares dans les fruticées, excepté Piorties aquilinum qui, localement, peut méme constituer des faciés. LES FRUTICEES DE L’ETAGE OROMEDITERRANEEN Les fruticées basses qui dominent a cet étage, ne comportent aucune Ptéridophyte. LES FRUTICEES DE L’ETAGE SUBALPIN L’aulnaie odorante constitue une formation arbustive de 0,8 a 3 m de hauteur, large- ment dominante a cet étage. Dans les aulnaies, et en particulier dans les plus fraiches, les Ptéridophytes sont nombreuses et offrent parfois un fort recouvrement. Ce sont par ordre plrenasrtie : Lastrea limbosperma, Athyrium distentifolium, Dryopteris dilatata, D. filix-mas, Athyrium _filix- hore eee connectilis, Gymnocarpium deel Cystopteris fragilis et Blechnum s, Parmi les groupements de dégradation de ‘babies suaveolentis, ou des sapinieres subalpines dans les secteurs plus frais, il faut citer une sorte de lande-pelouse souvent domi- _ Ll i — Pe eee a — oe née par Vaccinium myrtillus L., ? Huperzio-Caricetum ornithopodae, qui correspond aux seules stations corses ot croit Lycopodium (Huperzia) selago, ov |’on peut aussi observer : Lastrea limbosperma, Dryopteris dilatata et Phegopteris connectilis. A l’étage subalpin et a l’horizon inférieur de |’étage alpin, les couloirs ombragés et les cheminées fraiches sont occupés par le Valeriano-Adenostyletum briquetii, association affine des deux précédentes et entrant, comme elles, dans la classe des Betulo-Adenostyletea. Les Pteridophytes y tiennent une place non négligeable, avec par ordre d’importance : Dryopte- ris oreades, D. dilatata, D. expansa, Cystopteris fragilis et Cryptogramma crispa. Cette der- niére espéce établit un lien avec les groupements d’éboulis. LES PELOUSES Les pelouses de l’étage mésoméditerranéen, celles des étages oroméditerranéen et alpin ne comportent généralement pas de Ptéridophytes. A Vétage supraméditerranéen les pelouses a Lotus corniculatus L., Festuca rubra L., Bellis perennis L., Trifolium repens L. et Carex caryophylla Latour. offrent parfois un tiches en Ptéridophytes : Ophioglossum azoricum, O. vulgatum, Botrychium simplex, B. lunaria et Pteridium aquilinum (Ophioglosso-Nardetum). A Vétage subalpin, les seules pelouses ol croissent des Ptéridophytes sont les groupe- ments de « pozzines » (diverses associations li¢es aux bas-marais a laiches) qui sont surtout développées sur des fonds de vallons d’origine glaciaire, parfois en bordure de lacs, dans la plupart des massifs corses. On peut noter fréquemment la présence de Blechnum spicant le long des ruisselets et plus rarement celle d’Ophioglossum vulgatum et de Botrychium luna- ria. Osmunda regalis y pénétre trés rarement. LES GROUPEMENTS D’EBOULIS Deux associations peuvent étre reconnues dans les groupements spécialisés qui coloni- sent les éboulis des montagnes corses. — Le Doronici-Oxyrietum digynae, \ocalisé essentiellement aux ubacs dans les massifs du Cinto, du Rotondo et du Renoso (surtout au-dessus de 2000 m), est le plus riche en Pté- ridophytes avec les espéces suivantes : Cryptogramma crispa, Cystopteris fragilis, Athyrium distentifolium, Polystichum lonchitis, Gymnocarpium dryopteris et Dryopteris oreades. — Le Festuco-Galietum cometerrhizii, réparti sur les versants plus ensoleillés et mis en évidence seulement dans le massif du Cinto, ne comporte guére que Cryptogramma crispa comme Ptéridophyte. ae LES ESPECES SAXICOLES Ce sont des espéces dont la répartition dépend, pour la plupart, davantage de la nature du substrat que de l’altitude. Plusieurs d’entre elles ont une large répartition altitudinale (Asplenium septentrionale, A. ceterach, A. trichomanes, Cystopteris fragilis) et sont des espéces a grande répartition. D’autres espéces au contraire croissent dans certaines limites altitudinales, par exemple a |’étage mésoméditerranéen (Asplenium petrarchae, A. marinum t A. obovatum, ces deux derniéres proches du littoral), dans l’étage mésoméditerranéen et/ou dans l’étage supraméditerranéen (Polypodium cambricum et les espéces du genre Cheilanthes) et aux étages subalpin et alpin (Asplenium viride, Cystopteris alpina). 1 faut aussi souligner que la majorité des espéces saxicoles croissent sur substrat siliceux. Nous avons vu (p. 427) que le calcaire existe en Corse seulement sur le bord oriental du golfe de Saint-Florent, sur la plaine d’Aleria et dans la région de Bonifacio ; il est rare au-dessus de 1000 m et n’existe pas dans |’étage alpin. [I] est connu a la cime de la Chapelle de San Angelo de Lano (1184 m) et a la Punta di Fornello (1900 m). Les espéces saxicoles sur cal- caires sont tres peu nombreuses en Corse (Dryopteris pallida subsp. pallida, Asplenium ruta-muraria, A. sagittatum, Cystopteris fragilis). LISTE DES ESPECES LYCOPODIACEAE Lycopodium selago L. (= Huperzia selago (L.) Bernh. ex Schrank & Martius). Espéce arctique-alpine et circumpolaire, elle est présente en Europe, en Asie, en Amé- rique du Nord et au Groenland et aussi dans le nord de Bornéo. Dans la région méditerra- néenne, elle existe de l’Espagne jusqu’en Yougoslavie et en Albanie ; en Corse et en Tur- quie d’Asie. En Corse, L. selago a été signalé pour la premiére fois par Gamisans (1970). C’est une espece rare et localisée qui croit sur substrat siliceux et en des stations peu ensoleillées, longtemps enneigées, telles que couloirs herbeux, vires et replats herbeux trés frais sur les falaises, pelouses au pied de grandes falaises ou en bordure de formation a aulne odorant. L. selago existe en Corse principalement 4 partir de 1600 m. Une seule localité inférieure a cette altitude a été signalée par GAmIsANS (1977) dans le massif du Cinto, dans la vallée de la Terrigota, au pied des Aiguilles de Rundinaia 4 1350 m. Au total, L. selago est mainte- nant connu en Corse dans les massifs du Rotondo, de Bavella, du Cinto et de l’Incudine. SELAGINELLACEAE Selaginella denticulata (L.) Link Cette espéce est répandue dans toute la zone cétiére de la région méditerranéenne, excepté en Crimée, en Turquie d’Europe, en Israél et atteint a I’ouest les fles Canaries et Madeére. ee as HF = S. denticulata est trés commun en Corse dans les endroits humides et ombragés : parois de talus, rochers et murs, maquis frais, bords de ruisseaux a |’étage mésoméditerranéen. II est trés rare a partir de l’étage supraméditerranéen et a été exceptionnellement observé a ’étage montagnard (a 1500 m d’aprés BriqueT, 1910) ISOETACEAE Isoétes duriei Bory Cette espéce méditerranéenne se localise essentiellement dans le sud de |’Europe, dans les files du bassin méditerranéen et autour de ce bassin. Dans la région méditerranéenne elle existe au Portugal jusqu’en Yougoslavie, dans les iles Baléares, en Corse et en Sardaigne, en Turquie d’Asie, en Algérie et en Tunisie I. duriei n’est pas rare en Corse dans les clairi¢res du maquis, mais il est inégalement réparti. Il est assez commun dans les régions littorales et rare dans |’intérieur (Evisa, Corte, Venaco) et au-dessus de 600 m d’altitude. I] atteint cependant 1020 m dans le massif de Cagna, dans une prairie humide sous les bergeries de Bitalza (récolte de DESCHATRES, juin 1980 I. duriei peut coexister dans les mémes stations que I’/. histrix, mais est plus hygrophile que cette derniére espéce et de ce fait croit dans les zones les plus longtemps submergées. Isoétes histrix Durieu ex Bory Espéce méditerranéenne et atlantique, /. histrix est connu dans la région méditerra- néenne du Portugal jusqu’en Italie et en Gréce, les iles de la Méditerranée (les Baléares et Chypre exceptées), la Turquie d’Asie, le Liban et toute l’Afrique du Nord. I. histrix est assez commun en Corse sur substrat siliceux (sables, sols sablonneux), aux bords des sentiers longtemps humides du maquis. Dans l’ile, J. histrix fait partie de Vassociation a J. histrix et Radiola linoides Roth dont les principales caractéristiques sont I. histrix, Juncus capitatus Weigel, Ranunculus revellieri Boreau et Ophioglossum lusitani- cum L Isoétes velata A. Braun Cette espéce ne présente que quelques stations isolées dans le sud de |’Europe, en Afrique du Nord et en Libye. Son aire de répartition s’étend du Portugal jusqu’en Yougos- lavie et comprend aussi les iles de la Méditerranée (excepté la Créte et Chypre), la Libye, l’Algérie et la Tunisie. n Corse, J. velata croit dans les mares temporaires du maquis, a basse altitude : entre Porto Vecchio et Bonifacio, en particulier aux Tre Padule de Suartone et la Trinité de Boni- facio. Il a récemment été récolté entre Roccapina et Pianottoli dans le maquis inondé a l’est de la Tour-d’Olmetto (récolte de DUTARTRE en 1980) EQUISETACEAE Equisetum arvense L. Circumboréale et répandu dans toute |’Europe, E. arvense existe en Asie Mineure, dans le Caucase, dans l’Himalaya, dans le nord et le nord-est de |’Asie jusqu’au Kamt- — chatka et au Japon et aussi en Amérique du Nord et au Groenland. II est un peu partout dans la région méditerranéenne, sauf en Israél, au Liban, en Libye et en Afrique du Nord. Cette espéce a été peu observée en Corse ou elle est vraisemblablement plus répandue. Elle est surtout connue de la c6te orientale dans les étages mésoméditerranéen et supramédi- terranéen et a l’intérieur dans |’étage montagnard. Elle croit dans les endroits humides tels que berges de cours d’eau et d’étangs et dans les fossés. Equisetum palustre L. Espéce circumboréale, elle est présente dans toute l’?Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Dans la région méditerranéenne, elle est absente des iles (mais ? Sicile, ? Créte), d’Israél, de la Libye et de l’Afrique du Nord E. palustre est présent en Corse dans |’étage mésoméditerranéen. I] croit aux bords de cours d’eau, de prairies marécageuses et de fossés sur la cOte orientale, de Bastia a Aléria. Equisetum ramosissimum Desf. Il s’agit d’une espéce largement répandue dans |’Ancien Monde, des iles Canaries, Acores et Madére jusqu’au Japon et Taiwan, entre les latitudes de 20° et 50° N. Elle est aussi connue de |’Afrique orientale et de l’Afrique du Sud, de Madagascar et des iles Mas- careignes. Elle est répandue dans toute la région méditerranéenne. E. ramosissimum est assez commun en Corse dans |’étage mésoméditerranéen sur tout le pourtour de l’ile, mais est rare a l’intérieur (région de Corte et de Francardo). Il n’atteint probablement pas 500 m d’altitude et croit dans les prairies sablonneuses, les fossés et les berges humides. Equisetum telmateia Ehrh. Boréale et amphi-atlantique, cette espéce est plus ou moins circumpolaire. Son aire de répartition comprend |’Europe, les iles Acores, 1’Afrique du Nord et l’ouest de 1’ Amérique du Nord. Elle est présente dans toute la région méditerranéenne, mais avec de nombreuses lacunes. En corse, E. te/mateia est connu d’assez nombreuses localités de l’étage mésoméditerra- néen. Il est assez commun sur la cOte orientale, plus disséminé ailleurs, et n’atteint les régions de l’intérieur seulement prés de Corte, d’Omessa, de Sarténe et de Saint-André-de- Bozzio. Il croit dans les endroits humides des fossés, berges et talus. OPHIOGLOSSACEAE Botrychium lunaria (L.) Sw. Circumpolaire des régions arctiques et tempérées nord et sud, cette espéce est rare et localisée dans la région méditerranéenne ou elle est connue de |’Espagne jusqu’en Gréce et en Crimée, en Corse, en Sicile, en ? Sardaigne, en ? Yougoslavie et au Maroc. B. lunaria a été signalé pour la premiére fois en Corse par REQUIEN (1852) dans le mas- sif du Renoso, dans les vallons d’Eze et de Pozzi. Il n’a été ensuite signalé qu’une seule fois dans l’ile par Matcuit (1937) sur les ruines du fort de Vizzavona. Plusieurs autres localités ont été découvertes par GAMISANS (1970, 1971) dans les massifs du San Petrone, du —_ — Re == > ee — a a i ES ii Rotondo, de I’Incudine et du Cinto. Il est toujours rare et croit dans les pelouses (nardaies) a l’altitude de 1700-2000 m Botrychium matricariifolium (Retz.) Koch Espece boréale et amphi-atlantique. En Europe, elle est surtout localisée au nord et au centre. Elle existe aussi en Corée et en Amérique du Nord. B. matricariifolium a été signalé en Corse « ... un peu a l’est du col de Vergio, vers 1450 m d’altitude, sur un talus rocheux humide bordant la route » (LAWALREE et al., 1971). Il a aussi été vu par DUTARTRE (comm. pers.) dans une pozzine du Coscione. Botrychium simplex A. S. Hitch. Boréale, amphi-atlantique, cette espéce existe en Amérique du Nord et au Groenland et dans le nord, le centre et le sud de |’Europe. Dans cette derniére région, elle est connue seu- lement dans les Pyrénées (BouBy, 1963) et en Corse ou elle est trés rare. Dans cette ile, LITARDIERE (1927, 1930) est le premier a |l’avoir signalée, respectivement a la Punta d’Ernella dans la chaine occidentale du massif de San Petrone, vers 1300 m, juillet 1927, et au pied de la Mufrareccia sur le versant nord-ouest du col d’Asinao, a environ 1630 m, juillet 1929. Enfin, GamisaNns (1970) a récolté B. simplex fa. incisum Milde dans le massif du San Petrone, au Prato di Caldane, entre le Monte Muffraje et la Punta di Caldane, 1620 m, juillet 1969. Ophioglossum azoricum C. Presl Cette espéce est surtout représentée dans la zone atlantique de |’Europe jusqu’aux iles Canaries, Madére et les files Acores. Quelques autres stations sont connues en Tchécoslova- quie, en Pologne et dans la région méditerranéenne ou elle est fort rare et localisée au Por- tugal, en France continentale (Var) et en Corse. En Corse, O. azoricum croit dans de petites prairies humides en bordure de ruisselets. Il a été récolté pour la premiére fois en juillet 1967, dans le massif de Cagna, sur le plateau (GAMISANS et al., 1974). GAMISANS (1970) a aussi signalé cette espéce dans le massif du San Petrone, au Prato di Caldane, a 1620 m d’altitude, sur une pozzine. BOUCHARD (1978) l’a aussi récoltée prés de Trinité de Bonifacio. Ophioglossum lusitanicum L. Cette espéce se trouve sur les cétes de |’Atlantique, depuis les files de Scilly et le massif armoricain jusqu’aux files Acores, dans la région méditerranéenne et a l’Est, en Afghanistan et en Inde. Elle est assez répandue dans la région méditerranéenne, mais absente de |’ Alba- nie, de la ? Crimée et de la Libye. En Corse, O. /usitanicum n’est pas rare, surtout dans la région littorale, dans les creux de rochers contenant du sable, dans les gazons maritimes, les pelouses arides sur granite et dans les endroits sablonneux. Il a été rarement récolté a l’intérieur, par exemple sur la rive gauche du Golo, en aval de Francardo. Ophioglossum vulgatum L. Cette espéce est surtout répandue dans les régions tempérées de |’hémisphere nord (Europe, Asie, Amérique du Nord) ; elle est aussi présente, mais rare, sous les tropiques. ~— Dans la région méditerranéenne, elle est abondante seulement par place et absente des iles Baléares, de la Créte, de la Turquie d’Europe, d’Israél, de la Libye et de la Tunisie. En Corse, O. vulgatum croit dans deux types de stations distinctes : marais de la céte est a trés basses altitudes ; pelouses humides et pozzines au-dessus de 1000 m et jusqu’a plus de 1600 m d’altitude. I] a été signalé pour la premiére fois dans l’ile, dans la région lit- torale, 4 Ghisonaccia (et non Ghisoni : BriqgueT, 1910) au marais de Vignale par Fou- caup (1900) d’aprés une récolte de RotcEs en mai 1900. Puis, BRiquet (1910) a signalé cette espéce, d’aprés une récolte de BRIQUET, SAINT-YVES & CAVILLIER, dans la plaine d’Ale- ria, prés de |’étang de Diane, 10 m, mai 1907 (G-BU). Elle a aussi été signalée dans les massifs du Tenda, du San Petrone et de l’Incudine (GAmIsANS, 1970, 1971, 1977d). OSMUNDACEAE Osmunda regalis L. Il s’agit d’une espéce cosmopolite et trés polymorphe, mais qui est absente des régions circumboréales et des hautes montagnes. Dans la région méditerranéenne, O. regalis manque dans les iles Baléares, en Sicile, en Crimée, dans l’ile de Malte, 4 Chypre, en Israél, en Jor- danie et en Libye. En Corse, O. regalis est commun en sous-bois, sur les bords de torrents, de riviéres, de ruisseaux et de zones tourbeuses a Sphagnum, dans les étages mésoméditerranéen, supramé- diterranéen, montagnard et subalpin. Dans ce dernier étage, O. regalis atteint 1740 m dans les pozzines en aval du lac de Nino. La var. plumieri (Tausch) Milde reconnue en Corse ou elle est répandue dans toute l’ile jusqu’a l’altitude de 1300 m croit dans le méme habitat. PTERIDACEAE Adiantum capillus-veneris L. Espéce trés répandue dans toutes les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes du monde, mais rare dans les régions équatoriales. En Europe, elle se comporte comme une meéditerranéenne-atlantique, mais ne dépasse pas 50° de latitude nord sur le continent. Elle est trés répandue dans toute la région méditerranéenne. n Corse, ou il atteint 1000 m d’altitude, A.. capillus-veneris est assez commun, voire abondant par place, notamment dans le Cap Corse. II croit dans les endroits ot l’eau suinte en permanence sur les rochers et les rocailles, sur les parois de grottes, sur substrat calcaire ou siliceux, mais avec une préférence pour les schistes et les calcaires. Anogramma leptophylla (L.) Link (= Grammitis leptophylla (L.) Sw.). — Pl. 5. Espéce tropicale et subtropicale largement répandue dans le monde, elle est aussi trés répandue et abondante sur les substrats siliceux de presque toute la région méditerranéenne. En Corse, A. feptophylla est abondant dans toute (ile jusqu’a 1000 m d’altitude, dans les fentes de rochers, sur les murs, dans les éboulis des endroits frais. = \ By -w Pl. 5. — Anogramma leptophylla (en haut) et Cheilanthes guanchica (en bas). — Photos R. PRELLI. a eee Cheilanthes Sw. Sept espéces de la flore francaise sont rapportées a ce genre par BADRE et af: (1981) qui ont aussi établi sept cartes de répartition. Ce sont des xérophytes saxicoles, parfois des endroits arides et le plus souvent trés ensoleillés : rochers et rocailles, talus rocheux, murs et murets. Le substrat est le plus souvent siliceux, parfois, mais plus rarement, calcaire. Six espéces sont connues de la Corse. Cheilanthes guanchica Bolle. — Pl. 5. Espéce méditerranéenne connue des files Canaries, de Madeére, de l’Espagne, du Portu- gal, de la Corse, de la Sardaigne, de la Yougoslavie, du Maroc, de l’Algérie et de la Tuni- sie ; sa présence reste a prouver en France continentale. C. guanchica a été signalé pour la premiére fois en Corse par RASBACH et al. (1977). Il croit dans l’étage mésoméditerranéen et est connu des environs de Bastia, d’Osriconi, de Calvi, d’Evisa, d’Ajaccio et dans la pointe sud de l’ile. Cheilanthes maderensis Lowe. — PI. 7. Il s’agit d’une espéce méditerranéenne présente aux files Agores, a Madére, aux iles Canaries et dans la région méditerranéenne du Portugal jusqu’en Italie et en Sicile ; en Corse, en Sardaigne et au Maroc En Corse, C. maderensis se localise dans |’étage mésoméditerranéen, de la région de Ponte Leccia vers le nord jusqu’aux Agriates et au Cap Corse ; sur la céte occidentale de Calvi a Ajaccio et dans la région de Bonifacio. Cheilanthes marantae (L.) Domin subsp. marantae (= Notholaena marantae (L.) Desv. subsp. marantae). L’aire de répartition de cette espéce comprend la région méditerranéenne et l’est de cette région dans la pointe sud-ouest de |’Arabie, en Ethiopie et en Somalie, dans le nord de l’Inde et de l’Himalaya. C. marantae est présent dans toute la région méditerranéenne, toujours en stations isolées, mais il est absent aux iles Baléares, en Sardaigne, en Sicile, en Créte, en Turquie d’Europe, en Israél, en Libye et en Tunisie. Il est vraisemblablement éteint en Algérie. En Corse, C. marantae est répandu dans l’ile, mais absent dans la partie méridionale au sud d’une ligne Ajaccio-Ghisonaccia. Surtout localisé dans l’étage mésoméditerranéen, il atteint environ 1100 m d’altitude (LITARDIERE, 1928) et méme 1300 m (DUTARTRE, comm. pers.) au Mte San Petrone, sur le versant sud-est, au-dessous de la bergerie de Fajalto. C. marantae croit surtout sur les rochers de serpentine et roches apparentées, du Cap Corse, de la région schisteuse de Ponte Leccia a Corte et dans la vallée du Fium-Orbo. Plus rarement, C. marantae est présent sur granite dans la région occidentale, de Calvi a Ajac- cio. Cheilanthes acrostica (Balbis) Tod. (= Pteris acrostica Balbis; C. odora Sw., nom. illeg. ; C. pteri a auct. p.p., non C. pteridioides (Reichard) C. Chr.), (NARDI & REICH- STEIN, 1985). — q z od w ] come 6 <= a | E & g 3 na = — a wn ] = -— = = ‘2 = ©) — vo coy ~ 8 = & | 3 a = s = § =| : = 3 She | N~) a ae ce L’aire de cette espéce comprend les jles Canaries, Madére, toute la région méditerra- néenne et |’Asie. Elle est Pea dans toute la région méditerranéenne, mais absente en Crimée et en Turquie d’Europ C. acrostica est de nettles calcicole et assez peu commun en Corse dans |’étage mésoméditerranéen. I] est absent dans toute la partie méridionale de I’ile au sud d’une ligne Ajaccio-Ghisonaccia. II existe, disséminé dans le Cap Corse, la région de Ponte Leccia et de Corte et dans l’ouest dans la vallée du Fango et des environs d’ Ajaccio. REMARQUE : Le type de Cheilanthes pteridioides (Reichard) C. Chr. (= Polypodium pteridioides Reichard, 1780) a indusie fimbriée, correspond a Vespéce C. maderensis Lowe (1838) a indusie entiére (NARDI & REICHSTEIN, 1985). NARDI & REICHSTEIN (1986) ont pro- posé pour éviter des changements nomenclaturaux ne pouvant que préter a confusion, le rejet de Polypodium pteridioides Reichard. Cette proposition n’a pas encore été examinée, mais quelle que soit la décision prise, le nom correct du taxon a indusie fimbriée est C. acrostica (Balbis) Tod. Dans le cas ou la proposition serait acceptée le taxon a indusie entiére garderait le nom de C. maderensis Lowe ; dans le cas contraire, il prendrait le nom de C. pteridioides (Reichard) C. Chr. Cheilanthes tinaei Tod. (= C. corsica Reichst. & Vida). — PI. 7. Espéce méditerranéenne, de Madére et du Portugal jusqu’en Italie et en Sicile ; Corse, en Sardaigne et en Turquie d’Asie et dans toute I’Afrique du Nor C. tinaei est ’espéce la plus commune du genre en Corse ou elle est ‘sha répandue : région de Bastia, désert des Agriates, le nord et le nord-ouest de Ponte Leccia vers Porto, la région d’Ajaccio, la pointe sud de I’ile et quelques localités 4 l’intérieur de Vile a Corte dans le défilé de I’Inzecca. Surtout présent dans |’étage mésoméditerranéen, il peut atteindre étage supraméditerranéen. Cheilanthes vellea yg i Muell. (= Notholaena vellea (Aiton) Desv. ; Cheilanthes catanensis (Cosent.) H. P. hs). Deux cytotypes, Sr ab (n = 29) et tétraploide (n = 58) ont été reconnus (VIDA et al., 1970). Le premier n’est connu que de quelques localités. En ne distinguant pas les deux cytotypes la répartition générale est la suivante : les fles Canaries, Madére et la région médi- terranéenne, puis vers l’est jusqu’en Afghanistan et vers le sud jusqu’en Ethiopie. Dans la région méditerranéenne, l’espéce manque en Yougoslavie, en Crimée et en Turquie d’Europe. En Corse, C. vellea existe seulement dans la région d’ Ajaccio ; entre Girolata et Tuara dans le golfe de Girolata ; prés du col de la Croix (prés d’Osani) et a Ostriconi. Cryptogramma crispa (L.) R. Br. ex Hook. (= Allosorus crispus (L.) Rohling). Arctique-alpine, amphi-atlantique et plus ou moins circumpolaire, C. crispa est une espéce commune des montagnes de |’Europe du nord, du centre et du sud. Dans la région méditerranéenne, il est connu du Portugal jusqu’en Yougoslavie et en Albanie ; en Corse et en Turquie d’Asie. En Corse, C. crispa est présent a partir des étages subalpin et oroméditerranéen. Il est surtout répandu dans l’étage alpin ; il est rare en-dessous de 1000 m. Il croit sur substrat q -—-— nies OE siliceux et colonise les éboulis (Doronici-Oxyrietum digynae), les anfractuosités de rochers des endroits humides (Valeriano-Adenostyletum briquetii Cryptogrammetosum). Pteris cretica L. Répandu dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, P. cretica est épars dans les zones tempérées chaudes ou il est considéré comme une relique tropicale ou subtropicale. Dans la région méditerranéenne, il est présent de |’Espagne jusqu’en Italie et en Sicile (? introduit en Sardaigne et absent des Iles Baléares) ; en Corse, en Gréce, en Cri- mée (? introduit), en Turquie d’Asie et en Algérie. En Corse, P. cretica croit sur les talus frais, les berges de ruisseaux et les rochers suin- tants de la partie inférieure de l’étage mésoméditerranéen. II est localisé essentiellement dans le Cap Corse : sur la céte est de la région de Bastia, d’Erbalunga et du Castello ; sur la céte ouest dans la région d’Albo et sur la céte de la marine de Farinole. Il est aussi connu dans la vallée d’Orezza a l’est de Piedicroce et 4 Prunelli di Casacconi. DENNSTAEDTIACEAE Pteridium aquilinum (L.) Kuhn. subsp. aquilinum (= Pteris aquilina L.). Il s’agit d’une espéce subcosmopolite. Elle est représentée de par le monde par plusieurs variétés ou plusieurs races géographiques (PAGE, 1976). Elle est commune et répandue dans toute la région méditerranéenne, excepté en Libye n Corse, P. aquilinum est abondamment répandu dans I’ile entiére. Aux basses alti- tudes, il est localisé aux endroits frais a sol conservé (Ripisylves, maquis frais). A partir de l’étage mésoméditerranéen supérieur et jusqu’a l’étage montagnard moyen, il peut constituer une des espéces dominantes dans certains faciés des pelouses, fructicées et méme des foréts (dans horizon supérieur des foréts de chéne vert, des foréts de chénes a feuillage caduc, des foréts de pin Laricio et des chataigneraies). THELYPTERIDACEAE Lastrea limbosperma (All.) Holub & Pouzar (= Oreopteris limbosperma (All.) Holub ; Thelypteris limbosperma (All.) H. P. Fuchs). Cette espéce circumboréale est connue en Europe centrale et occidentale, en Asie, dans la partie occidentale de Amérique du Nord et dans la région méditerranéenne ou elle est rare. L. limbosperma est peu fréquent en Corse, dans les étages montagnard, subalpin et oroméditerranéen. II croit surtout sur les bords de torrents en sous-bois et dans les forma- tions a aulne odorant. Il descend exceptionnellement le long des torrents dans |’étage méso- méditerranéen : a 300 m d’altitude dans le vallon de la Taita (LITARDIERE & SIMON, 1921) et a 280 m sur les bords de |’Asco. =" son Phegopteris connectilis (Michaux) Watt (= Lastrea phegopteris (L.) Bory ex Newman ; Phegopteris polypodioides (Fée). Espéce circumboréale, répandue dans les zones tempérées et froides, mais rare dans la région méditerranéenne en Espagne, en France continentale, en Corse, en Italie, en Yougos- lavie, en Gréce et en Turquie d’Asie. P. connectilis existe en Corse dans tous les grands massifs, du Cinto au col de Bavella, aux étages montagnard et subalpin. Il descend exceptionnellement a 300 m dans le vallon de la Taita, prés de Candela (LirarDIERE & Simon, 1921). Il atteint 2000 m d’altitude dans le massif du Rotondo 4a la Punta Lattiniccia (GAMISANS, 1971) et dans le massif du Cinto dans le haut Viro (GAMISANS, 1977d). Il croit en sous-bois sur les sols humides suintants, les bords de torrents, les rochers humides et suintants. Thelypteris palustris Schott var. palustris (= Thelypteris thelypteroides (Michaux) Holub subsp. glabra Holub). Cette espéce existe en Europe et en Asie. En Europe, elle est plus rare dans la région méditerranéenne : du Portugal jusqu’en Gréce ; la Crimée, la Turquie d’Asie et d’Europe, Israél, la Corse, le Maroc et |’ Algérie. En Corse, T. palustris est connu seulement a |’étang de Biguglia et a été signalé autre- fois 4 Venaco (FoucAuD & Simon, 1898). ASPLENIACEAE Asplenium adiantum-nigrum L. Espéce circumboréale, A. adiantum-nigrum est répandu dans toute l’Europe, excepté dans |’extréme nord et dans les régions les plus a l’est. Il est aussi présent dans les iles de l’Atlantique, en Afrique, en Asie et en Amérique du Nord. Dans la région méditerranéenne oul sa présence est certaine, sa répartition reste insuffisamment connue car il est souvent confondu avec |’A. onopteris qui est une espéce plus méridionale. Dans la région méditerra- néenne, 1’A. adiantum-nigrum est connu de tous les pays, excepté des fles Baléares, de la Sicile, de la ? Créte, du liban, de la Syrie, d’Israél, de la Jordanie, de la Libye. En Corse, A. adiantum-nigrum est disséminé, mais jamais abondant aux altitudes supé- rieures. Nous ne connaissons qu’une seule localité 4 moyenne altitude : Ponte Alto, Alber- tacce, rochers du Golo, ca. 850 m. Il atteint ca. 2300 m au Capo Tafonato et entre les lacs de Lancone et le Capo Bianco dans le massif du Cinto. A. adiantum-nigrum a été signale en Corse de 300 a 500 m d’altitude, mais sa présence dans |’étage méditerranéen reste a prouver. La répartition sommaire que nous donnons est basée sur nos seules observations, car nous savons que les caractéres morphologiques ne suffisent pas toujours pour distinguer VA. adiantum-nigrum de \’A. onopteris, et que les mesures des spores sont nécessaires, le plus souvent (ROBERTS, 1979 ; BADRE & PRELLI, 1979). Asplenium billotii F. Schultz Cette espéce est surtout de l’Europe de l’ouest, mais elle est aussi présente en Macaro- nésie et posséde quelques stations isolées dans l’est de la France, |’Allemagne et la Suisse. y « Dans la région méditerranéenne, elle est connue du Portugal jusqu’en Italie ; iles de la Méditerranée, excepté en Créte et 4 Chypre ; en Crimée et dans toute l’Afrique du Nord. orse, A. billotii croit dans les fentes de rochers siliceux, souvent au-dessous des surplombs rocheux. Il est répandu dans les basses altitudes ou il cohabite avec A. obova- tum, par exemple a la Trinité de Bonifacio et 4 Porto. II est rare 4 plus de 1000 m d’alti- tude, par exemple en forét d’Aitone ou a Asco au Pinzalone, a 1160 m. Asplenium ceterach L. L’aire de répartition de cette espeéce comprend |’ouest de |’Europe et la région méditer- ranéenne jusqu’a l’Himalaya. Elle est trés largement répandue et abondante dans toute la région méditerranéenne. II s’agit d’une espéce xérophile qui colonise les rochers, les rocailles et les murs. A. ceterach est tres commun en Corse, surtout dans les étages inférieurs. II atteint exceptionnellement 1680 m au Mte San Petrone (LITARDIERE, 1928) et 2000 m a la Punta Lattiniccia dans le massif du Rotondo (Gamisans, 1971). Asplenium cuneifolium Viv. (= A. serpentinii Tausch). Cette espéce croit exclusivement sur les rochers de serpentine, de migmatite, de pérido- tite ou sur des rochers mixtes contenant ces minéraux. Sa présence est de ce fait liée a de tels substrats d’ou une aire de répartition morcelée dans le sud et le centre de l’Europe, du Portugal jusqu’en Roumanie, en Bulgarie et en Turquie. . cuneifolium est une espéce diploide (n = 36, 2n = 72 ; MEYER, 1952, 1957). Il a été signalé en Corse a Erbalunga (FIoRI, 1943) d’aprés une récolte de BILLoT, mais il s’agit peut-étre de 1’A. adiantum-nigrum. DESCHATRES et al. (1978) et SLEEP et al. (1978) ont signalé respectivement en Corse et en Ecosse un cytotype tétraploide morphologiquement semblable a 1’A. cuneifolium. Des deux hypothéses admises (SLEEP et al., 1978), cytotype autotétraploide ou bien allotétra- ploide correspondant a !’A. adiantum-nigrum, morphologiquement proche de |’A. cuneifo- lium et croissant sur substrat serpentineux, la seconde a prévalu (SLEEP, 1980). La présence de lA. cuneifolium dans les Iles Britanniques est suspecte et bien que tous les résultats ne soient pas encore connus en ce qui concerne le comportement des chromosomes du tétra- ploide de Corse dans la synthése d’hybrides artificiels, il est tres vraisemblable d’apreés les premiers résultats obtenus par SLEEP et al. (1980) que le tétraploide de Corse, récolté par DESCHATRES le 9 juillet 1974, entre Sermano et Bustanico, corresponde a |’allotétraploide A. adiantum-nigrum L. et que la pésence dans Vile de l’Asplenium cuneifolium reste a con- firmer. Asplenium foreziense Le Grand ex Magnier (= A. foresiacum (Le Grand) Christ). A. foreziense est surtout abondant dans le centre de la France, mais il existe aussi dans le nord-ouest de l’Espagne, |’est des Pyrénées, le sud de la Suisse et |’Italie. Dans la région méditerranéenne, il est seulement connu dans le nord-est de l’Espagne, en France continen- tale, en Corse, en Italie et en Sardaigne. En Corse, cette espéce est disséminée et méme assez rare dans les fentes de rochers sili- ceux, de 780 a 1650 m d’altitude. Elle croit exceptionnellement a basse altitude ou elle n’a été récoltée qu’une seule fois a Ostriconi, au-dessus de Grado, 4 ca. 50 m d’altitude. Asplenium marinum L. A. marinum croit dans les crevasses et les fentes de rochers ou de falaises maritimes. II s’éloigne exceptionnellement des cétes. Son aire de répartition comprend les cétes occiden- tales de l’Europe et celles de la Méditerranée. Il existe aussi 4 Madére, aux Acores et aux jles Canaries. A. marinum est rare dans la région méditerranéenne ot il ne posséde que quelques stations isolées, éloignées les unes des autres, au Portugal, en Espagne, dans les jles Baléares, en France continentale, en Corse, en Sardaigne, en Sicile et en Italie. A. marinum est rare en Corse dans la zone maritime de l’étage mésoméditerranéen 4a la Citadelle de Bastia. Il a aussi été signalé au cap Sagro, 4 l’ile de Saint-Pierre et a l’ile Rousse, a l’ilét de Gargalu (prés de Scandola), a la Trinité de Bonifacio, a Propriano et a la Grande Ile Lavezzi. Asplenium obovatum Viv. — Pl. 7. Il s’agit d’une espéce méditerranéenne connue de |’Espagne jusqu’en Gréce ; iles de la Méditerranée sauf A Chypre ; la Turquie d’Europe et d’Asie ; en Algérie et au Maroc. A. obovatum est assez commun en Corse, surtout sur les rochers siliceux proches du littoral. Il s’éléve peu en altitude, par exemple au rocher du col de Roccapina, entre Bonifa- cio et Sarténe, a environ 100 m d’altitude. Asplenium onopteris L. L’aire de répartition de cette espéce méditerranéenne comprend le sud de l’Europe, la région méditerranéenne (excepté Malte et la Crimée) et la région atlantique (Macaronésie, Massif armoricain (BADRE & PRELLI, 1980), l’Irlande). A. onopteris est souvent confondu avec A. adiantum-nigrum. Plusieurs travaux ont montré que la taille des spores peut étre considérée comme une valeur discriminante (ROBERTS, 1979 ; BADRE & PRELLI, 1979). En Corse, A. onopteris est présent et abondant dans les étages mésoméditerran¢en et supraméditerranéen et a la base du montagnard, mais sa limite altitudinale supérieure ne peut étre précisée en l’absence d’une étude des espéces du groupe A. adiantum-nigrum de Vile. Asplenium petrarchae (Guerin) DC. subsp. petrarchae Cette espéce méditerranéenne est connue, toujours en stations isolées, du Portugal jusqu’en Gréce, des jles de la Méditerranée (excepté la Créte et Chypre) et de toute 1’ Afrique du Nord. En Corse, A. petrarchae est rare et localisé sur les rochers calcaires ensoleillés, chauds et secs de l’étage mésoméditerranéen : dans le Cap Corse a basse altitude (10-50 m), au cap Sagro et entre Erbalunga et Sisco ; a Pietralba a la base de la falaise de Pedano a l’altitude de 460 m. Asplenium ruta-muraria s. 1. Il s’agit d’une espéce circumboréale a large répartition : toute l’Europe, l’Islande excep- tée, l’Asie et l’est de l’Amérique du Nord. Elle est présente dans toute la région méditerra- néenne, sauf 4 Chypre, en Israél et en Libye. Elle est rupicole et croit indifféremment sur les substrats calcaires ou siliceux. i — 449 — A. ruta-muraria est rare en Corse ou il est connu a Vizzavona, a la Punta di Fornello (1900 m), a la Punta Lattiniccia (versant est a 2150 m), a la cime de la Chapelle de Sant’Angelo et a la cime de San Petrone (1760 m). Il participe avec Arenaria bertolonii a l’association nommeée Asplenieto-Arenarietum bertolonii Gamisans localisée sur substrat cal- caire et donc rare en Corse. Cette association a été observée au Fornello et a la cime de la Chapelle Sant’Angelo. II s’agit d’un groupement rupicole calcicole. Asplenium sagittatum (DC.) Bange > C’est une espéce de la zone littorale de la région méditerranéenne ow elle est rare et localisée en de nombreuses stations isolées : Espagne, files Baléares, France continentale, Corse, Sardaigne, Italie, Sicile, Yougoslavie, Gréce, Turquie d’Asie, Liban, Syrie, Israél, Libye, erate: Agere et Tunisie. A, ittatum n’existe en Corse que dans le sud de I’ile, sur les rochers calcaires Prins: et proches du littoral de la région de Bonifacio et de Santa Manza ou il n’est connu qu’en quatre ou cinq points. Asplenium scolopendrium L. (= Phyllitis scolopendrium (L.) Newman). Espéce circumboréale répandue dans tout I’hémisphére nord, elle est présente dans toute la région méditerranéenne, excepté a Chypre En Corse, A. scolopendrium est disséminé dans le Cap Corse, la Casinca, la Castagnic- cia ; il est assez rare ailleurs. Il se trouve surtout dans les endroits ombragés, frais et humides, souvent 4 luminosité réduite, de l’étage mésoméditerranéen a |’étage montagnard. Il est plus rare sur substrat granitique que sur substrat schisteux. Asplenium septentrionale (L.) Hoffm. Espéce amphi-atlantique et plus ou moins circumboréale, A. septentrionale est répandu dans les zones tempérées et subarctiques de "hemisphere boréal. Il est assez rare dans la région méditerranéenne ou il existe du Portugal jusqu’en Gréce ; en Corse, en Sardaigne et en Sicile ; en Crimée, en Turquie d’Asie et d’Europe et au Maroc. En Corse, A. septentrionale est présent de |’étage supraméditerranéen a |’étage alpin, jusqu’a 2200 m. Il est disséminé des cimes du Cap Corse jusqu’aux massifs centraux, dans les fissures de rochers siliceux, surtout au-dessus de 800-1000 m d’altitude. Asplenium trichomanes s. |. A. trichomanes s.1. a une trés vaste répartition ; il est présent dans les deux hémi- spheres. " est aussi répandu dans toute la région méditerranéenne, excepte en Libye et en sraél. A. trichomanes s.\. est commun en Corse, a tous les étages, sur les rochers, les rocailles, les murs, dans les. crevasses et anfractuosités de rochers et aussi sur les vires fraiches et les talus. GAMISANS (1970) a signalé la fa. incisum Th. Moore dans le massif du Cinto, sur le versant nord du Capo al Berdato, 1900 m, aofit 19 a Asplenium viride Hudson Arctique-alpine des régions tempérées et froides de l’hémisphére nord, cette espéce est assez rare dans la région méditerranéenne de |’Espagne jusqu’en Bulgarie et en Crimée ; en Corse, en Créte, 4 Chypre et au Maroc. En Corse, A. viride a été signalé pour la premiére fois au mont Cinto par CosTE (1901), d’aprés une récolte de Soutié. Il existe seulement au-dessus de 1100 m sur les rochers d’endroits ombragés, dans les fissures de parois rocheuses souvent verticales, dans les massifs du Cinto et de I’Incudine et dans celui du Rotondo ov il atteint 2500 m L’association a A. viride et Draba dubia Suter ou Asplenieto-Drabetum dubiae existe au-dessus de 2100 m (étage alpin) dans les massifs du Cinto, du Rotondo et du Renoso. II s’agit d’un groupement rupicole calcifuge alticole. DRYOPTERIDACEAE Athyrium distentifolium Tausch (= A. alpestre Hoppe, p.p.). Arctique-alpine, amphi-atlantique et plus ou moins circumpolaire, A. crn noni = connu de |’Europe septentrionale, centrale et méridionale, et aussi de l’Asie et de 1’ rique du Nord. Dans la région méditerranéenne, il existe seulement en Espagne, en Foie continentale, en Corse, en Italie et en Turquie. n Corse, A. distentifolium est assez rare et disséminé dans les étages subalpin et alpin. {l est surtout localisé dans les formations 4 aulne odorant, prés des sources, dans les anfrac- tuosités de rochers, dans les éboulis et les rocailles. Il atteint l’altitude d’environ 2600 m dans le massif du Rotondo. Il existe aussi dans les massifs du Cinto, du Renoso et de l’Incudine. Athyrium filix-femina (L.) Roth Cette espéce circumboréale est présente dans toute l’Europe jusqu’en Afrique du Nord, en Macaronésie, en Asie tempérée et en Amérique du Nord. Dans la région méditerra- néenne, elle n’est pas connue des fles Baléares, de Chypre, d’Israél et de Libye. En Corse, A. filix-femina atteint l’altitude de 2000 m. II est surtout présent dans les étages montagnard et subalpin, bien que pouvant se trouver a basse altitude. Surtout abon- dant en sous-bois, auprés des sources, des bords de cours d’eau ou de marécages et aussi aux bords des berges de torrents et de ravins, il croit particuligrement bien sur les rochers et les sols humides des chataigneraies, des hétraies, des hétraies-sapiniéres et des pineraies. Cystopteris alpina (Lam.) Desv. (= C. regia auct. non Polypodium regium L.). Espece des montagnes de |’Europe, elle est connue dans la région méditerranéenne seu- lement en Corse, en Sicile, en Italie, en Yougoslavie, en Albanie et en Gréce. En Corse, elle croit dans les anfractuosités de rochers, plus rarement dans les éboulis, dans la partie supérieure de l’étage subalpin et dans étage alpin. C. alpina est connu du massif du Rotondo ou il atteint 2450 m au-dessus du lac Scappaccioli, au Mte Rotondo, au Mte Cardo, a la Punta Lattiniccia, au Mte d’Oro et aussi dans le massif de l’Incudine a la Punta di Fornello. eee eel ee ee oe a | ee Cystopteris dickieana R. Sim (= C. baenitzii Doerfler). La répartition de cette espéce circumpolaire est encore insuffisamment connue. C. dic- kieana est vraisemblablement confondu avec C. fragilis (L.) Bernh. dans plusieurs localités de son aire de répartition. En Corse, C. dickieana n’est connu que de quelques localités : Mte Stello, Cap Corse, ca. 900 m (G!) ; environ d’Asco, rochers prés du pont génois ; Asco, route du Stagno, sous les blocs rocheux a Dryopteris tyrrhena, ca. 900 m en amont du pont ; Albertace, rochers de la rive droite du Golo en amont de Ponte Alto ; Scala di Santa Regina, a l’embranche- ment de |’ancienne Scala (herb. DESCHATRES). Cystopteris fragilis (L.) Berhn. subsp. fragilis Espéce circumboréale, mais en raison de sa trés large répartition elle peut étre considé- rée comme cosmopolite. Elle est présente dans presque toutes les montagnes de la région méditerranéenne, sauf a Chypre, en Israél et en Libye. En Corse, C. fragilis existe dans toute l’ile dans les endroits frais et humides ou ombra- gés, dans les fissures ou antres de rochers, sur les talus, les murs et les souches. I] est pre- sent a tous les étages, mais devient plus abondant a partir de |’étage montagnard. Cystopteris viridula (Desv.) Desv. (= C. diaphana auct. non (Bory) Blasdell ; 9 az lis (L.) Bernh. subsp. diaphana (Bory) Litard., quoad syn. et specim., excl. bas Rocua AFONSO (1982) a donné les caractéres distinctifs de cette espece ainsi que ceux de C. fragilis et de C. dickieana pour le Portugal, les Acores, Madére et les Iles Canaries ; C. viridula existe aussi en France continentale dans les Pyrénées-Atlantiques (et probable- ment ailleurs), a Ars (Ile de Ré) et en Corse. D’ aprés la littérature botanique sa présence est signalée en Italie, en Afrique et au Maroc. En Corse C. viridula croit sur les rochers et les talus humides a une altitude inférieure 4 1000 m. Les identifications faites sur matériel d’herbier nous permettent de signaler C. viridula dans les localités suivantes : R. Deschatres s.n. (herb. Deschatres) : Evisa, route de Porto, env. 3 km d’Evisa, 700 m 23.3.1976 ere maintenant détruite) ; Porto, route d’Evisa, un peu en amont du pont de Sorbellu, ca. 200 m, 23.4.1985 ; Piana, route vers la plage de Ficajola, 300-400 m, 18.5.1982 ; Cap Corse, prés d’Olcani, i le village, ca. 320 m, .1984 ; Piéve, route de Sorio, en aval de Funtana Rossa, tord du ruisseau de Carpinaccia, ca. 375 m, 27.5.1986 ; Santo-Pietro di Tenda, route de San Gavino, ip du ruisseau Fumicelli au pont de Paradiso, 320 m, 9.5 et 27.5.1986 ; Petreto-Bicchisano, route Casalabriva, un peu avant Penta, 500 m, 8.9.1985. anpahee Sat Entre Curzo et le col Palma- rella, bord de la route D 81 (herb. mea toes? Viva : En allant de Petreto a Saltto® prés de BRIQUET (1910) a signalé cette espéce d’aprés une récolte de BURNAT, BRIQUET, SAINT- Yves, CAVILLIER & ABREZOL, environs de Calvi : entre Bonifatto et la bergerie de Spasi- mata, 1400 m, 12.7.1906 (G-BU), mais il s ’agit de C. fragilis. Un autre spécimen de Corse de C. viridula, mais sans indication de collecteur, herbier d’Alleizette (CLF), « Monte Grosso, aux bergeries de Calenzana » provient vraisemblablement de la méme localité que la récolte de LITARDIERE, « De Calenzana au Monte Grosso, ca. 500 m, 21.7.1908 » (G!). Enfin, deux récoltes anciennes se rapportent aussi au C. viridula : Requien s.n., Bastia, oct. i EB ae 1847 et Monte Renoso, juill. 1847 (P!). Cette derniére récolte a été vraisemblablement faite a une altitude inférieure 4 1000 m Dryopteris affinis (Lowe) Fraser-Jenkins FRASER-JENKINS (1980, 1982 et in KRAMER, 1984) a publié la nomenclature des taxons infraspécifiques de cette espéce apogame. Nous considérons dans ce travail D. affinis s.1. ’aire de répartition de D. affinis s.1. comprend |’Europe occidentale, centrale et méri- dionale, puis la Macaronésie, |’Afrique du Nord jusqu’au Caucase et |’Iran. Dans la région méditerranéenne, il n’est représenté que par quelques stations isolées du Portugal jusqu’en Yougoslavie et en Gréce, puis en Corse et en Sicile, en Crimée, en Turquie d’Asie et d’Europe et au Maroc. En Corse, D. affinis s.\1. croit aux bords de ruisseaux et de ruisselets, a la base de rochers des endroits ombragés et parfois en pleine lumiére en altitude. Il est disséminé dans tous les grands massifs, sauf peut-étre dans le Cap Corse. Il n’est pas rare en montagnes, principalement dans |’étage montagnard. II peut atteindre exceptionnellement 2200 m dans l’étape alpin au Mte d’Oro d’aprés une récolte de DEescHatres. D’aprés |’herbier BURNAT, D. affinis existe 4 400 m, au-dessus de Calcatagio et 4 550 m aux environs de Calvi a la maison foresti¢re de Bonifatto. Ce sont les deux seules localités que nous connaissons des étages inférieurs, bien que, d’aprés LiITARDIERE (1928) D. affinis se trouve aussi en plusieurs points des étages mésoméditerranéen et supraméditerranéen. Dryopteris carthusiana (Villars) H. P. Fuchs (= D. spinulosa (Miiller) Watt). Boréal et amphi-atlantique, D. carthusiana est répandu en Europe, dans le Caucase, le nord de |’Asie jusqu’en Mandchourie et en Amérique du Nord. II est rare dans la région méditerranéenne, en Italie, en Yougoslavie, en Albanie, en ? Turquie d’Europe et en ? Tur- quie d’ Asie. En Corse, DESCHATRES l’a récolté a Moltifao dans l’aulnaie sur la rive droite de la riviére d’Asco en aval du pont de Tesa, 270 m, 6.6.1983. Jusqu’a cette récolte nous n’avions jamais vu de spécimen certain de cette espéce en Corse bien qu’elle ait été signalée dans l’ile a plusieurs reprises. Dryopteris dilatata (Hoffm.) A. Gray (= D. austriaca auct. non Polypodium austria- cum Jacq.) Cette espéce est répandue en Europe, mais plus rare dans la région méditerranéenne, du Portugal jusqu’en Yougoslavie ; en Corse et en Turquie d’Asie. Elle existe aussi aux iles Agcores et dans le Caucase. En Corse, D. dilatata est disséminé dans les grands massifs centraux, dans les étages montagnard et subalpin ow elle n’est jamais abondante en forét. Elle atteint aussi le massif de Cagna (récolte de DUTARTRE). Dryopteris expansa (C. Presl) Fraser-Jenkins (= D. assimilis S. Walker). Espéce largement répandue dans I’hémisphére nord, D. expansa est connu de |’Europe du nord, des montagnes du sud de |’Europe, de |’Asie et de 1’Amérique du Nord. Dans la région méditerranéenne, il existe du Portugal jusqu’en Gréce et en Turquie d’Asie et en Corse. —_ won HF En Corse, D. expansa se trouve dans les étages subalpin et alpin dans les grands mas- sifs centraux (Cinto, Rotondo, Renoso) ou il croit dans les rocailles et éboulis frais, dans les anfractuosités de rochers et dans |’aulnaie odorante. Il atteint 2430 m au Mte Cardo dans le massif du Rotondo. D’aprés FRASER-JENKINS (in litt.) le spécimen récolté par BRIQUET au col de la Cagnone, 21.7.1906 (G!) se rapporte a cette espéce. Dryopteris filix-mas (L.) Schott (= Polystichum filix-mas (L.) Roth). Espéce a large répartition : l’Europe, |’Asie, le Maroc, mais ? Algérie, ? Tunisie et selon toute vraisemblance en Ethiopie. Surtout des zones temperces, D. filix-mas est moins commun dans la région méditerranéenne. Du Portugal jusqu’en Turquie d’Asie et d’Europe et en Crimée ; en Corse et au Maroc En Corse, D. filix-mas est rare et a été le plus souvent confondu avec D. oreades ou avec D. affinis. C’est une espéce surtout foresti¢ére de l’étage montagnard. Elle est connue des foréts d’Aitone, de Vizzavona, de Marmano, a Bocca a Forca au-dessus de Cuagno et au Monte Olmelli (versant nord-est) a basse altitude. D. filix-mas est exceptionnel 4 Manso vers 250 m. D’aprés une récolte de Reverchon, il existe aussi a « Bastelica, les bois, 1000 m ». ryopteris oreades Fomin (= D. abbreviata sensu auct. Eur. Occ., non D. abbreviata Screen Kuntze). Son aire de répartition comprend |l’ouest et le sud de |’Europe, la Turquie et le Cau- case. Dans la région méditerranéenne, D. oreades est présent en Espagne, au Portugal, aux jles Baléares, en Corse, en Sardaigne, a l’ile d’Elbe, au nord de Pise en Italie et en Turquie d’Asie En Corse, D. oreades est commun a partir de 1000 m et répandu surtout dans les étages subalpin et alpin ou il atteint l’altitude d’environ 2700 m au Mte Cinto. C’est une espece de pleine lumiére, trés rarement en sous-bois. Dans |’étage alpin, il croit dans les éboulis, entre les blocs rocheux et dans les antres et anfractuosités de rochers. II est exceptionnel aux alti- tudes inférieures en sous-bois de chataigneraies (600 m d’altitude 4 Bocognano) ou d’aul- naies. Le substrat est de nature siliceuse (granite, schistes et autres roches volcaniques). D. oreades se trouve dans les grands massifs centraux : Cinto, Rotundo, Renoso, Incudine et Bavella et aussi dans le massif du San Petrone. Dryopteris pallida (Bory) Fomin Espéce de la Méditerranée centrale et orientale, D. pallida existe aux iles Baleares, en Sardaigne, en Italie, en Sicile, en Yougoslavie, en Albanie, en Gréce, en Créte, en Turquie d’Asie et d’Europe, au Liban, en Israél, en Tunisie et aussi au Caucase. Les seuls spécimens de D. pallida de Corse sont conservés dans I’herbier BuRNAT (G- U) : Burnat, Briquet, Saint-Yves, Cavillier & Abrezol s.n., environ de Corte, cime de San Angelo, au-dessus d’Omessa, 1180 m, 15.7.1906 ; Briquet, Saint-Yves & Cavillier s.n., envi- rons de Corte, Mont San Angelo, au-dessus d’Omessa, 1100 m, 13.5.1907. L’espece n’a jamais été revue en Corse, bien que plusieurs recherches aient été entreprises. a Dryopteris tyrrhena Fraser-Jenkins & Reichst. — PI. 7. Il s’agit d’une endémique européenne qui est seulement connue de la méditerranée occi- dentale, dans le sud de l’Espagne, dans le département des Alpes-Maritimes en France con- tinentale, en Corse, en Sardaigne, en Italie (Ligurie) et dans les iles de Capri et d’Elbe. orse, D. tyrrhena croit en pleine lumiére dans les rochers siliceux ou a I’abri de surplombs rocheux siliceux. Il est disséminé dans l’ile : au Cap Corse au Mte Stello, 900 m, et Mte Canneto, environ 1200 m; dans le massif du Cinto a la forét d’Asco, 900 et 1200 m, au Fornello di Grosso, environ 1060 m et a Albertace sur la rive droite du Golo en amont de Ponte Alto, environ 800 m, a la Scala di Santa Regina, environ 500 m et Bonifato, val- lée de la Figarella, environ 360 m ; dans les Calanches de Piana, entre Porto et Piana, envi- ron 400 m et a la Trinité de Bonifacio, environ 150 m. Gymnocarpium dryopteris (L.) Newman (= Currania dryopteris (L.) Wherry ; Dryopte- ris linnaeana C. Chr. ; Lastrea dryopteris (L.) Bory ; Phegopteris dryopteris (L.) Fée ; Thelypteris dryopteris (L.) Slosson Espéce circumboréale, elle existe en Europe, en Asie tempérée, en Amérique du Nord et au Groenland. Dans la région méditerranéenne, elle n’est connue que de ]’Espagne jusqu’en Yougoslavie et en Albanie, en Corse, en Crimée et en Turquie d’Asie. En Corse, G. dryopteris est disséminé plut6t que rare dans les grands massifs centraux du Cinto a I’Incudine, a partir de l’étage montagnard. II atteint 2400 m dans le massif du Cinto (GAMISANS, 1971, 1977d). Il est surtout fréquent entre les pierres d’éboulis, dans les anfractuosités de rochers frais et dans les endroits humides, frais et ombrages, en particulier dans l’aulnaie odorante. Polystichum aculeatum (L.) Roth (= Polystichum lobatum (Hudson) Bastard). Cette espéce est répandue dans toute |’Europe, mais sa limite septentrionale atteint seu- lement le sud de la Scandinavie et l’ouest de 1’U.R.S.S. Elle est aussi présente 4 Madeére et a l’est de la Méditerranée en Asie Mineure. Dans la région méditerranéenne, P. aculeatum existe seulement en quelques stations rg de |’Espagne jusqu’en Gréce et en Crimée ; en Corse, en Turquie d’Asie et ? d’Eur n Corse, P. aculeatum est rare das tous les grands massifs (Cinto, Rotondo, Renoso, Incudine et San Petrone) ot il croit dans les endroits humides, frais et ombragés, des sapi- niéres subalpines et dans les cheminées, anfractuosités de rochers et couloirs rocheux de l’étage subalpin. Il a été signalé pour la premiére fois en Corse par LITARDIERE & MALCUIT (1926) au Mte Renoso a 1960 m Polystichum lonchitis (L.) Roth (= Dryopteris lonchitis (L.) Kuntze). Espéce amphi-atlantique et plus ou moins circumboréale, P. /onchitis existe en Europe, n Asie, en Amérique du Nord et au Groenland. Elle est rare dans la région méditerra- néenne, de |’Espagne jusqu’en Gréce et en Crimée ; en Corse et en Créte, en Turquie d’ Asie et au Maroc. En Corse, P. lonchitis croit dans les fissures de rochers siliceux, essentiellement dans l’étage alpin ou il atteint 2500 m au Mte Rotondo. Il est présent dans tous les grands mas- PI. a — Asplenium obovatum (en haut, a gauche) ; cage grees tinaei (en oe" a —" : Dryopteris tyrrhena n bas, @ gauche) ; Cheilanthes maderensis (en bas, a droite). — Photos R. PRELL ie AO sifs, du Cinto 4 Bavella et descend exceptionnellement a 1900 m dans les rochers calcaires de la Punta di Fornello et 4 1750 m dans les sapiniéres de Bavella. Polystichum setiferum (Forsskal) Woynar (= P. angulare (Kit. ex Willd.) C. Presl ; P. aculeatum auct. non (L.) Roth). Son aire de répartition comprend |’ouest et le sud de l’Europe. Elle s’étend vers |’est de l’Asie Mineure jusqu’a la mer Caspierre et vers l’ouest jusqu’aux iles Acores. C’est une espéce commune dans toute la région méditerranéenne, excepté a Chypre, au Liban, en Israél et en Libye P. setiferum est commun en Corse, excepté a |’étage alpin, dans les rochers et rocailles fraiches, les bords de ruisseaux et les sous-bois humides de tous les types de foréts. Il atteint exceptionnellement 2100 m dans le massif du Rotondo (GAmISANS, 1971). BLECHNACEAE Blechnum spicant L. Circumboréale, B. spicant est présent dans toute l’Europe, en Macaronésie, en Asie et en Amérique du Nord. Il est plus rare dans la région méditerranéenne, bien que présent dans la plupart des pays de cette région, excepté les iles Baléares, la Crimée, Chypre, Israél et la Libye En Corse, B. spicant est disséminé et pas trés fréquent depuis 200 m jusqu’a 1600 m d’ altitude, spe atteint 2500 m dans le massif du Cinto, sur le versant sud du Mte Cinto (GAMISANS, 1970). C’est une espéce des bords de sources et de torrents, de zones ou |’eau suinte et es humides et ombragés. Woodwardia radicans (L.) Smith (= Blechnum radicans L.). Son aire de répartition comprend le sud de l’Europe, les fles Acores et Canaries, Madeére et |’Algérie. W. radicans est peu représenté dans la région méditerranéenne, en Corse, en _ en Sicile, en Créte et en Algérie. En , W. radicans est connu seulement dans le nord de l’ile, sur la commune de Sisco, ou i a en sous-bois et en atmosphére humide et fraiche dans les ravins rocailleux et les ressauts de rochers. POLYPODIACEAE Polystichum cambricum L. (= P. australe Fée ; Polypodium serratum (Willd.) Sau- ter). — Pl. 6 Cette espéce est surtout répandue dans la région méditerranéenne et dans les territoires voisins, excepté a l’ile de Malte, au Sinai, en Egypte et au Liban. Elle existe aussi sur les cétes de l’Atlantique, de l’Espagne jusqu’aux iles britanniques. P. cambricum est trés commun en Corse a basses altitudes et atteint environ 700 m d’altitude dans l’étage supraméditerranéen, mais il n’est pas possible, dans |’état actuel de nos connaissances, de préciser sa limite altitudinale supérieure. I] colonise les rochers, les vieux murs, les murets de terrasses et croit indifféremment sur substrat siliceux ou calcaire. — Polypodium interjectum Shivas (= P. vulgare L. subvar. prionodes Asch.). Espéce européenne, elle manque en Europe dans les régions les plus au nord. Elle est lus rare dans la région méditerranéenne ou elle existe au Portugal, en Espagne, en France continentale, en Corse, en Sardaigne, en Italie, en Sicile, en Crimée et en Turquie d’Europe En Corse, P. interjectum croit surtout sur les rochers et les talus rocailleux, mais il a été trés peu récolté et n’est connu que de quelques localités, bien que probablement plus répandu : Soccia, ca. 800 m ; Vizzavona, rive droite de l’Anghione, ca. 950 m ; en remon- tant le Verghello, pont tout prés du « refuge » ; massif de Cagna, bergeries de Bitalza, ca. 1050 m; prés de Caldarello au Mte Méléze, ca. 150 m; Bastelica, rive du Prunelli, 2 km environ en amont de la ville, ca. 1150 m; prés de Bustanico, route de Carticasi, en remontant un ruisseau a droite de la route, 4 600 m au-dela du col, ca. 800 m Polypodium vulgare L. Espéce eurasiatique, P. vulgare est plus rare, bien que présent dans la plupart des _ de la région méditerranéenne, excepté les files Baléares, la ? Créte, le Liban, Israél, Libye, |’Algérie et la Tunisie. I] est aussi présent en Afrique du Sud. P. vulgare est peu commun en Corse ou il se localise principalement en altitude surtout sur les rochers et les talus rocailleux siliceux. Nous ne le connaissons que des localités sui- vantes : région de Corte, vallée de la Restonica, en amont du pont de Tragone, ca. 950 m ; Asco, forét de Carrozzica, dans le massif du Cinto, 900-1000 m ; vallée du Tavignano a 800 et 1200 m; environ de Lama, Mte Asto, versant nord ; de Zicavo a Ghisoni, Pointe de Monte, au-dessus du col de Verde, 1800 m ; Capo Bianco, versant sud, environ de Calacuc- cia, 2300 m ; environ d’Orezza, Mte San Siar. 1700 m et d’aprés BERTON (1974), forét d’Aitone, prés du col de Vergio, ca. 1480 m MARSILEACEAE Pilularia minuta Durieu ex A. Braun Espéce endémique méditerranéenne rare, elle n’est connue que de stations éparses, dans le sud du Portugal, le sud de la France continentale, en Corse, en Sardaigne, en Sicile, en Gréce, au Maroc, en Algérie et en Asie Mineure. P. minuta a été signalé pour la premiére fois en Corse par QUEZEL & ZEVACO (1964). II est rare et localisé dans le sud de l’ile dans les mares des Tre Padule prés de Suartone, entre Bonifacio et Porto Vecchio. DUTARTRE (comm. pers.) l’a aussi récolté en 1980 dans la grande mare a l’ouest des Tre Padule. P. minuta croit sur les bords vaseux des mares en voie d’asséchement. ESPECES A EXCLURE DE LA FLORE CORSE La présence en Corse des espéces qui suivent, reste 4 confirmer. A l’exception de Gym- nocarpium robertianum, aujourd’hui éteint, la présence dans l’ile de toutes les autres espéces est douteuse. =_— Equisetum hiemale L. subsp. hiemale Espéce circumboréale, E. hiemale est présent en Europe, en Asie et en Algérie. Elle est rare dans la région méditerranéenne ow elle est absente au Portugal, dans les iles de la Méditerranée, en Israél, au Liban, en Libye et en Afrique du Nord. E. hiemale a été signalé en Corse par SALIs-MARSCHLINS (1833) dans la région de Bas- tia, mais n’a jamais été revu. Equisetum variegatum Schleicher ex Weber & Mohr Espéce arctique-alpine et circumpolaire, E. variegatum n’est pas présent dans la région méditerranéenne. Sa présence est plus que douteuse en Corse ou il a été signalé par PETIT (1885) a Fontinone. Isoétes setacea Lam. (= J. delilei Rothm.) Cette espéce méditerranéenne est connue dans la région littorale du sud de la France, dans le sud du Portugal et dans le centre de |’Espagne. Elle a été signalée en Corse par J. Gay d’aprés GRENIER & GopDRON (1856) prés de Porto Vecchio, mais n’a jamais été revue. Hymenophyllum tunbrigense (L.) J. Smith Cette espéce existe dans l’ouest de l’Europe. Elle a été signalée en Corse par GRENIER & GopROoN (1856), mais elle n’a jamais été revue dans I’ile. Il existe pourtant a Leiden (L) un spécimen dont 1’étiquette indique bien la Corse comme lieu de récolte : « Coll. Swart. ont. mei 1930, m. Pozzo di Borgo bei Ajacio, mai 1914, leg. Swart. ». Gymnocarpium robertianum (Hoffm.) Newman (= Currania_ robertiana (Hoffm.) Wherry ; Phegopteris robertiana (Hoffm.) A. Braun ; Thelypteris robertiana (Hoffm.) Slos- son). Cette espéce circumboréale est répandue en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Elle a été signalée en Corse sur les murs écroulés du fort de Vizzavona par LITARDIERE, mais ce dernier a constaté sa disparition en 1948 (LITARDIERE, 1948) BIBLIOGRAPHIE AYMONIN, G., 1974. — L’Asplenium grove: Mer Pete de Corse. Observations sur la définition de Vespéce. Bull. Soc. Bot. Fr., Sess . Co orse, mai 1968, 121 : 61-65. 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Clarendon Press, Oxford, 435 p. (1986). e livre rassemble les 31 communications faites au cours d’un ieee, international organisé en Bitte 1984 a Oxford par « The systematics Association » (Anglete caractére pratique et appliqué trés marqué, du fait de la Gee rilpiaiibe importante des cialisés dans |’exploitation économique de ces flores, dans le champ général de la foresterie et de l’hor- ticulture. C’est un document qui montre en particulier la diversité des problemes liés a la nomencla- ture, et aussi leur trés grande complexité. Comme le dit STACE le systéme nomenclatural actuel est extrémement ae le besoin ea gpa d’un systéme faisant l’objet d’un code qui pourrait exprimer la var taxonomique to n restant d’un usage facile. L’élaboration d’un tel code doit résulter d’une cpopérition eae tore: ne grands principes valables pour la classification supraspéci- fique n’étant pas nécessairement a retenir sans modification au niveau infraspécifique. La complexité des problémes est bien montrée tout au long du livre : par exemple, une trop formelle taxonomie serait incapable de saisir beaucoup de situations adaptatives. A défaut de pouvoir rendre compte des 31 contributions présentées dans ce livre, j’en retiendrai t : nétiq es fs on dont ed eben se ifie dans l’environnement, limites des échanges génétiques : t la sommes a un tournant et il faudra utiliser des systemes de stockage d’information par ordinateur per- mettant la oe ee compte-tenu d’une énorme quantité de facteurs. On fait aujourd’hui e qui concerne |’établissement du « passe-port » et la caractérisation ye matériel anque de ig te analyse ne d u’une idée de ce livre de trés grand intérét pour tous les biolo- gistes, en particulier pour les botanistes-taxonomistes Jean-F. Leroy. ener gers E. Knobloch & D. H. Mai. Monographie der Friichte und Samen in der Kreide von Mittel- europa. Rozpravy (ed.), Ustredniho ustavu geologickeho, svazek 47, Prague, 219 p., 52 fig., 56 pl. h. t. (1986) Cet ouvrage traite de fruits et graines fossiles récoltés entre 1962 et 1982 dans le Crétacé d’Europe Centrale (Tchécoslovaquie, RDA, Pologne, Hongrie, Autriche, RFA et Pays-Bas). 176 sondages ont été effectués dans 114 localités de ces pays. Les fruits et graines sont attribués a 85 genres et 270 espéces appartenant pour la plupart a des familles d’origine Laurasienne. 2 oe eateries et 163 especes nouvelles sont deere Les études anatomiques ont été faites au micro e électronique a balayage 56 planches de photos au MeB et de nombreux dessins aus des poet Senicholecincs sonifion tifs illustrent ce travail. Les fruits et graines fossiles étudiés apportent aux auteurs des éléments utiles pour montrer les endances évolutives chez les Angiospermes du Crétacé supérieur. Les caractéristiques morphologiques oteerees leur permettent d’attester que les Angiospermes possédaient, il y a 65-100 m.a. B.P., une Pal igs identique a celle des yw Pentre et de mettre en évidence plusieurs radiations de la € angiospermique au cours du Crét Achevé d’imprimer le ‘5 juin 1987. Le Bulletin du 3° trimestre de l’année 1986 a été diffusé le 28 janvier 1987. IMPRIMERIE NATIONALE 6 564 004 5 BULLETIN DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 4° série, 8, 1986 SECTION B, ADANSONIA SOMMAIRE Bapre, F., DESCHATRES, R. & GAMISANS, J. — Les Ptéridophytes de la Corse..... n° 4: 423-461 BARNETT, L. C. & Dorr, L. J. — A new species and variety of Dombeya ics srenuamc wey Mada- CAT 0 as CE DEW Gad aE a IEE ise ee ee ee : 365-371 Berc, C. C. — The Ficus species (Moraceae) of Madagascar and the Comoro Islands............... Sn se Aw LE hs he ae te etree apres ane es Cae y's wil ahe pane Roe by 17-55 CREMERS, G. & SELL, Y. — Architecture végétative et structure inflorescentielle du sist Kalanchoe (Cradley a WARAUROR ee h e e ea ek es cS ° 1: 63-76 DESCHARTRES, R. — Voir Bapre&, F. Dorr, L. J. — Voir BARNETT, L. C. Fay, M., LeBRUN, J.-P., StorK, A. L. & Wwtest, J. — Un Fadogia es caiunhas nouveau de ie ntra MPIC ey es rn ea a a ee ee ee Sob ST) FLORENCE, J. — Sertum polynesicum II. Rubiaceae nouvelles des iles Marquises Potts er FioreT, J.-J. — Deux espéces nouvelles d’Anisophyllea R. Br. ex Sabine (Ansopeaceae) qd’ Aig équatoriale is vk Ce a ee a 373-382 FRIEDMANN, F. — Révision des Araliaceae des Seychelles..................2.5555 n° i : 245-256 FRIEDMANN, F. — Etude de la structure du périanthe chez des Pisonia paléotropicaux et Sered pay de Pr, sechellarum SO. HOV. CV WOURRINGOMIET So a es a es GoLpBLATT, P. — Systematics and relationships of the bigeneric Pacific family ua a nde origi PL ALOG seca eee he a es EE COS AU Le hsd cae ee heer key cet net EVi-l32 Ha ié, N. — Les élatéres des Sarcanthinae et additions aux Orchidaceae de la Nouvelle- Caledon. eas es ak a a le i a ee ees Sk epee ss we ee Pas 2156 239 HartTLey, T. G. — Three new sata of Sarcomelicope (Rutaceae) from New Caledonia 7 a new ROy Ue the siecies Of the Bete), cc coy ys 6k is vis a as oko oe ee 183-189 JACQUES-FELIx, H. — Se d’un Tristemma (Melastomataceae) nouveau du fois ee es ae Sig ys a EE yee etc Ek Pb eee me eee lee aoe n°’: 2 : 191-195 JAFFRE, T. — Voir Morart, Ph. JEUNE, B. — Modéle de développement pour des feuilles basipétes de Dicotylédones................. n° 3 : 301-323 6 eee Re he ee ee ee Oe a ee te Be RCE Rt ee OO, he ae 6, NS OLE ROE ee Se ERE Se SOS Fe Jones, A. C. & Lowry, P. P. — Types and selected historic specimens of Aster s.l. (Asteraceae) in the Herbarium, Laboratoire de Phanérogamie, Muséum national d’Histoire racing Paris (P) 93-412 n° 2: 195-206 ee 4 6b ae ee ee aCe OOS 8 6 oe ee oe ee ee Oe Oe Oke eee he 8 ee SO e 8 Oe eee ee ee ee ee KLACKENBERG, J. — The new genus Ornichia (Gentianaceae) from Madagascar..... Kiuyxkov, E. V. — Voir Pmménov, M. G igre, RAPE PS bs ES FE ees Pees Be 3 : 325-346 LEBRUN, J.-P. — Voir Fay, M. LEBRUN, J.-P. — Voir SmitH, L. B. Lowry, P. P. — Voir Jones, A. C. MackKeg, H. S. — Voir Morat Ph. Monon, Th. — Nectaires extra-floraux et fleurs avortées chez les Pédaliacées (Note et te sida Die poetry eg: eR REE DEE IE ERE PLDI OE CSE IAS OS OEE ME cata” he - Morat, Ph., JAFFRE, T., VEILLON, J.-M. & MacKee, H. S. — nanan floristiques et "onsiéation sur V’origine des maquis miniers de la Nouvelle-Calédoni eee sy tata bess 133-182 Morat, Ph. — Rappel historique du genre Sterculia L. en ea Calédonie et habitation du genre acces Schltr. (Sterculiacede). ........cceee rece cece eneeen scenes ° 4: 357-364 Ostrooumova, T. A. — Voir PimMENov, M. G. PHAM-HOANG Ho. — Nouvelles espéces de Thymelaeaceae d’Indochine..........-- n° 3 : 241-244 Piménov, M. G., Osrrooumova, T. A., TomKovircu, L. P. & Kiuykov, E. V. — La gape ana- tomique du aiasie d’Ombelliféres diAsie Centrale (uv). eisegs est. este 5 ts 7 RaGHAVA Swamy, B. V. — Voir Rao, P. N. Rao, P. N., Reppy, B. V. N. & RacHava Swamy, B. V. — New hosts of Striga wt See bei sige ghullrinctaey cE ORES PEEL OLE NAS NEA ONE TOE EOE Reppy, B. V. N. — Voir Rao, P. N. SASTRE, s — nee espéces nouvelles d’Ochnaceae du Venezuela.........-..-..+++- n° 1: 13-16 SASTRE, dies on ae Flora of the Guianas 23. Cinq espéces nouvelles owe Aublet Be Satins hen Coyne 55s Ee Rs a i et ° 4: 413-422 SASTRE, C. — Voir epenesalca ree Be SCHNELL, R. — La vie et l’ceuvre de G. MANGENOT (1899-1985)........-------+-- n° 4: 351-355 SELL, Y. — Voir CREMERS, G. SmiTH, L. B., LEBRUN, J.-P., Stork, A. L. & Woesr, J. — Un Xerophyta (ieposiangae), nouveau a? Ethiopie méridion ee Se aglow od Oe ak PRRAL Ge Owe ee Ps eu ees 297- Stork, A. L. — Voir Fay, M. Stork, A. L. — Voir Situ, L. B. TirvENGADUM, D. D. & SasTRE, C. — Etude taxonomique et systémes de ramification a Aidia et genres asiatiques affins, et chez Brachytome (Rubiaceae)..........----++-++-- © 3: 257-296 Tomxovitcu, L. P. — Voir PimMENov, M. G. VEILLON, J.-M. — Voir Morat, Ph. Woest, J. — Voir Fay, M. Woest, J. — Voir SmitH, L. B. Revue bibliographique. (0002035 POST PESO E SOR Ee eS eta ewe ve bees n° 4 : 463-464 Dates de aye de la section B, 8, 1986 : ” trimest re : 8 juillet 1986 4° trimestre : 5 juin ene = eur ce knaeeels Bit ree ie Shwe m aga Be = a = i mie eee kes aos eae a is Ns at re orcs a ae