re : ” re eu . LE nc 1 LEUR ES. nor p Re 4 RNA CE TRR Mie L'ILLUSTRATION FHORTICOLE JOURNAL POPULAIRE DE L'HORTICULTURE DANS TOUTES SES BRANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE MESSIEURS J. LINDEN er LUCIEN LINDEN ET RÉDIGÉ PAR ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER (NUMÉRO PARAISSANT LE 15 DU MOIS) (NUMÉRO PARAISSANT LE 30 DU Mois) QUARANTE-ET-UNIÈME VOLUME F “ LA OU PREMIER DE LA SIXIÈME SERIE Mo. Bot. Garden, 1895. | BRUXELLES HUB :-BBLLIARD; N° 100 1894 Ge Série. TOME 1I°*. 1° Livraison. 15 Janvier 1894 ILLUSTRATION HORTICOLE Journal international populaire de Horticulture DANS. TOUTFTSS-SÉ65 BRANCHES PUBLIÉ SOUS LE PATRONAGE DE J. LINDEN È DIRECTEUR * LUCIEN LINDEN L RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ; ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER 1 Numéro paraissant le 45 du mois Numéro paraissant le 30 du mois À Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère É L'ILLUSTRATION HORTICOLE | est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires F des articles en assument seuls la responsabilité. 1 SOMMAIRE 4 À nos lecteurs SAT UE 5 # Chronique Dore ; NT PRE 19 6 L Les trois plus belles plantes nonrblles dé 1893 ARE ee MOSU NN RE Re ME RS viu 12 Ê Revue des plantes nouvelles ou recommandables. . . . . + . PR Dern rs 13 4 Petités notes de culture. . . . + . . . . SAT 16 À Plantes fleuries en décembre à Re Vs too 18 TEXTE ET PLANCHE COLORIEE PE. 1. Maranta majestica. . .1: + + . Re Me Mit 10 PRIX DE L’ABONNEMENT : Hë» FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque mois On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliard, Bruxelles. Gand, impr. Eug. Vanderhaeghen. TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE © LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissent à la fois dans L’Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, ces remarquables publications, Revue de L'Horticulture belge et étrangère dans son numéro du 1°+ Janvier 1894, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaître leurs produits. Ces journaux, répandus dans le monde entier et paraissant chacun deux fois par mois, sont lus par tous ceux qui s’occupent d’horticulture. Leur circulation est universelle. N. BB. — Un contrat passé avec une grande maison d assure le monopole des de serre. Px des amonces dans les 2 joumaux ensemble : | ar Pour Pour Pour Pour l’année entière : : numéro 3 insertions G‘insertions -* 12 insertions ou 24 insertions Une page entière. . . . . . . fr. 50 100 fr. 175 fr. 30 fr. 500 Une demi-page . | » 30 » 60 » 100 » 180 » 800 | Un tiers de page » 25 » 4B * "OÙ » 125 » 225 Un quart de page » 29 » 40 » 70 » 110 » 180 Un sixième de page » 15 » 80 » 150 » 90 » 150 Un huitième de page . », 12 » . 25 » A0 Ve mn » 125 Un seizième de page Mir 6 Re ts ot » 3% à à Ke On est prié de faire parvenir les annonces aux bureaux de L'ILLUSTRATION HORTICOLE ct iv JOURNAL DES ORCHIDÉES 100, rue Belliard, à Br uxelles, avant le 10 et le 25 du mois. | Un numéro justificatif est adressé aux Personnes qui ne seraient pas abonnées à l’un de ces journaux. » comme dit la horticulture luik : Se | me annonces concernant les Orchidées et les plantes nouvelles} at ou 7 CR APCE.) AUS RAT °° L AREROSACGE. Pompes, tuyaux et appareils les plus nouveaux et les meilleurs H. 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NOTA BENE. —— Etant son PROPRE IMPORTATEUR —= ! c'est-à-dire vendant toutes ses importations de pre- mière main — L'HORTICULTURE INTERNATIONALE peut céder ses plantes en sujets BEAUCOUP PLUS FORTS et à BIEN MEILLEUR COMPTE qu on ne les trouve généralement dans le commerce. C’est ce qui explique qu’elle met en vente d'aussi beaux exemplaires à un prix aussi réduit. À NOS LECTEURS L'ILLUSTRATION HORTICOLE transformée ne commencera pas son premier numéro sans exprimer à ses souscripteurs, déjà si nombreux, ses remercie- ments très chaleureux. Nous considérons comme un devoir de reconnaître cet accueil bienveillant en améliorant encore le nouveau journal, et nous nous attacherons à adopter tous les perfectionnements qui nous paraîtront de nature à le rendre aussi varié et aussi attrayant que possible. Le Numéro paraissant le 15 de haie mois, et dont la rédaction est confiée à M. ÉMILE RopiGas, s'occupera plus spécialement des plantes de serre, avec quelques incursions dans les autres domaines de l'Horticulture lorsque l’occasion s’en présentera. Le Numéro du 30, dont M. Max GARNIER est le rédacteur, sera consacré aux plantes de jardin, fruits, fleurs et légumes, et à celles qui sont le mieux appropriées à l'ornementation des appartements. Une part y sera faite aussi, ‘exceptionnellement, aux autres parties de l'horticulture. La partie actualité aura sa place réservée dans chaque numéro, et nos lecteurs y trouveront notamment le compte-rendu de toutes les grandes expo- sitions dans un délai de quelques jours après leur ouverture. Enfin les planches coloriées nous permettront de faire connaître les nou- veautés en plantes de serre avant qu'elles soient mises au commerce, ainsi que les plus belles nouveautés produites par la floriculture. Nous espérons ainsi atteindre notre but, qui est de tenir le public au courant de tous les progrès, et de lui faciliter autant que possible la connaissance et la culture des plantes les plus belles et les plus intéressantes. TLLÉMRATION HORTICOLE. CHRONIQUE HORTICOLE 15 Janvier 1894. Le Peuplier de Marie-Antoinette. — Cet arbre historique, qui existait à la ferme du Petit Trianon, à Versailles, a dû être abattu le 5 octobre dernier. La décrépitude était venue, et malgré son caractère historique et la vénéra- tion dont il était l'objet, l'arbre qui présentait un danger permanent a dû disparaître. 1 Fraxinus rhyncophylla HANCE. — Ce beau frêne est originaire du nord de la Chine et des contrées voisines; il fut découvert en Mongolie par l'abbé DAvip. Ses bourgeons d'hiver avec leurs écailles épaisses, rousses et tomen- teuses, donnent à l'arbre un aspect particulier. Les feuilles sont composées de cinq folioles ovales, rétrécis au sommet, acuminés, arrondis à la base, d'un vert foncé luisant à la face supérieure, plus pâles et glabres en-dessous. Ses fleurs sont disposées en panicules assez compacts. Des graines envoyées de Pékin en 1881 par le D' BRETSCHNEIDER ont donné dans l' Arnold Arboretum des jeunes pieds d'une rusticité parfaite et promettant un grand et rapide développement. ; | Genèse du parfum des fleurs. — La chimie organique nous a révélé la genèse du parfum chez les fleurs. La Revue Horticole résume de la manière suivante la marche de ce phénomène : « La chlorophylle, qui existe seule au début dans le jeune bouton à fleur, donne naissance à des glucosides. Ceux-ci, qui se trouvent à la surface externe, exposée lentement et graduellement à l'air et à la lumière, se transforment en tannin et en huile essentielle. A l'inté- rieur de ce bouton, au contraire, l'oxydation et la radiation lumineuse ne se produisent qu'à l'ouverture de la corolle; la réaction s ‘opère alors plus brutale- ment, les produits volatils satisfont immédiatement leurs atlinités pour l'oxy- gène, et c’est ce phénomène d’oxydation qui procure la sensation de parfum. » * x * Exposition annoncée. — La Société royale d'agriculture et de botanique de Gand ouvrira au Casino, du dimanche 41 au mardi 13 novembre 1894, une exposition de Chrysanthèmes, plantes ornementales et Orchidées. Le pro- a di RÉ TRRUIES, LS vi à Sd dé ne agent en QT ji 1té ” dés dut tte né dote hi at à “nr Pr ; r % 4 dé : & È : be LL. + he dns : ee “ jé È ‘ L nids ; Cdi s … VAR, APRENLE gramme comprend 117 concours. Le jury disposera de 17 médailles d’or, de 76 médailles de vermeil, d'une œuvre d'art et d'un très grand nombre de médailles d'argent. , Destruction des Pucerons. — Les moyens recommandés pour détruire les pucerons dans les serres sont nombreux, et l'emploi du tabac disposé en côtes le long des tuyaux de chauffage et humecté suffisamment est considéré comme le meilleur. On peut recommander encore comme très efficace l'usage du papier préparé au sulfure de carbone. Il suffit d’en faire brûler une partie dans la serre ou bâche pour détruire les pucerons de toutes les sortes qui s'en prennent aux végétaux. ; Exposition universelle de 1900 à Paris. — Il serait prématuré, ce nous semble, de parler déjà de la part que prendra l’horticulture à cette Exposition. Nous dirons seulement que l’organisation de la section agricole et horticole est confiée à M. Euc. TissERAND, directeur de l'Agriculture : qu'une commission spéciale est chargée de la détermination de l'emplacement de l'horticulture en dehors des terrains de l'Exposition générale; qu'il est question d'établir à Versailles une exposition aussi complète que possible de l'architecture ou art des jardins. * Andromeda (Zenobia) speciosa var. pulverulenta. — Le Garde- ners” Magazine a donné récemment le portrait de ce bel arbuste, autrefois bien connu, et répandu dans les grands jardins, il y a un demi-siècle. C’est une espèce nord-américaine parfaitement rustique dans nos régions. Sa hauteur ne dépasse guère un mètre: ses fleurs sont disposées en racèmes et naissent sur les rameaux de l’année précédente; elles sont d’un blanc pur et en forme de clochette. La variété pulverulenta est encore moins élevée; de plus, ses feuilles blanchâtres ou d'un gris bleuâtre sont couvertes d'une pruine glauque et font un bel effet. - Ouragan en Écosse. — L'ouragan du 49 novembre qui a sévi sur l'Europe entière a été particulièrement terrible en Écosse. Des forêts entières ont été saccagées et un nombre considérable d'arbres ont été renversés, les racines mises en l'air avec des mottes de terre larges de plusieurs mètres. Cet oura- gan est considéré comme le plus violent de ce siècle. Scabiosa major atropurpurea. — La culture a produit une série de variétés de l'espèce dont le type appartient à l'Europe méridionale. Les varia- tions n’ont pas seulement affecté le coloris des fleurs, mais aussi les inflores- NES cences elles-mêmes, qui se sont élargies, tandis que la. plante est devenue plus compacte. La variété dont le nom est inscrit plus haut se distingue par le coloris brun noirâtre des fleurs. De plus, les étamines sont à peu près invi- sibles; la forme de la fleur rappelle celle des Dahlia lilliputiens, et la tige flexible et suffisamment longue en fait une excellente acquisition pour la confection des bouquets. Jardins des gares. — En Californie, la plantation des gares de chemins : de fer était inconnue il y a quelques années. Bientôt des particuliers ont fait à leurs frais quelques plantations dans certaines gares et ont ainsi augmenté la valeur des terrains avoisinants. Aujourd'hui plusieurs grandes stations sont citées à bon droit pour leur beauté. Tel est le cas pour la gare principale de Los Angeles où l'on rencontre encore des Palmiers plantés au temps des Espagnols. Un ancien élève de l'École d’horticulture de Gand, M: LouIs LEGRAND, devenu inspecteur des plantations de cette ville, a tiré un bon parti du terrain. Des plantes semi tropicales et autres, camphriers, Araucaria, Hakea, Casuarina, Canna, Caladium, garnissent une belle pelouse. Une autre partie est plantée de Yucca, Cactus, et plantes de l’Arizona. La gare de la ville d'Ontario et même celles de quelques villages sont embellies par des plantations de Palmiers, des groupes de Grevillea et de Magnolia. * Un bouquet coûteux. — Un journal horticole allemand raconte qu’un maître d'école à Konitz avait commandé un bouquet de noces de quatre marks ou 5 francs. C'était en automne; les fleurs blanches étaient rares, et le fleuriste composa son bouquet de fleurs blanches de... Dahlia. Refus d'acceptation de la part de la fiancée. Le maître d'école renvoie le bouquet, et le fleuriste en réclame le payement par voie de justice. Il perd son procès, mais il va en appel et finalement est condamné aux frais du procès s’élevant à 300 marks. Tradescantia repens fol. var. — Le genre Tradescantia comprend une trentaine d'espèces, les unes annuelles, les autres vivaces, les unes à tige courte, dressée, les autres à tige allongée, rampante ou ascendante. Parmi ces dernières, on peut citer les Tradescantia crassifolia CAv., le T! crassula LXK., et le T. fuscata LoDp., la première originaire du Mesa, et les deux attres du Brésil. Notre éoièré néerlandais Sempervirens signale les T. multicolor et T. repens fol. var. comme convenant le mieux à la culture en appartemeñt, à cause de leur résistance à la chaleur et au froid, pourvu qu'il n'y ait pas de gelée. La première forme se distingue par sa belle coloration pourprée, verte et blanche; l'autre a une riche panachure jaune vif sur fond vert jaunâtre. * * > : d £ , r 4 V ( Pour écarter les courtillières, le journal Zyon Horticole recommande | l'emploi de corne de cheval par petits morceaux enterrés superficiellement de dix en dix centimètres environ entre les plantes. L'auteur du procédé annonce qu'il lui a réussi complètement ; il ne dit pas que ce moyen détruirait les cour- tillières : ses plantes en sont débarrassées, c’est l'essentiel. * * + Sequoia gigantea. — Dans un article récemment publié dans Ze, M. Gusr. EISEN critique les conditions dans lesquelles on plante actuellement les Sequoia gigantea. I] dit que c'est folie de planter ces arbres isolément ou sur une ligne à des endroits ouverts et secs. Dans sa station naturelle, cette espèce veut un sol riche et humide, mais bien drainé et une exposition abritée contre les vents du nord. C’est seulement dans les conditions d'une humidité abondante, sur des pentes inclinées vers le sud ou l'ouest et garanties contre les vents du nord, que les Sequoia prospèrent. * x + Expositions de Chrysanthèmes. — Le mois de novembre a été consacré tout entier en Angleterre à des expositions de Chrysanthèmes. Quelquefois il y a eu une série d'expositions au même moment, comme d’ailleurs en Belgique où l'on a eu le même jour, le 12 novembre, des expositions de Chrysanthèmes à Bruxelles, à Anvers et à Tournai. Le Gardeners Chronicle constate que partout ces fêtes florales ont eu un succès grandissant. A Norwich il y a eu au delà de huit mille visiteurs; à Wokingham, les pensionnaires des hospices et du Workhouse ont été invités à l'exposition. * x x Ville de Tourcoing. Exposition d'horticulture. — A l'occasion de Ja célébration du centenaire de la bataille de Tourcoing, la ville de Tourcoing organise une exposition générale de tous les produits de l’horticulture, fruits, légumes, fleurs, plantes fleuries et plantes d'ornement, bouquets, etc., ainsi que des objets se rattachant à l’horticulture, tels que serres, appareils de chauffage, etc. | Cette exposition aura lieu à Tourcoing les 19, 20, 21 et 22 mai 1894. Tous les horticulteurs et les amateurs français et étrangers sont invités à y prendre part. Dès que le programme aura été élaboré, il en sera envoyé un exemplaire à toute personne qui en fera la demande à M. le Maire de Tourcoing. Ém. RoDIGAS. PU MARAN TA MAJESTICA uno Le Maranta majestica date du commencement de la glorieuse décade 1865-1875, qui a produit dans nos serres tant de riches introductions. C'était alors la grande époque des plantes à feuillage panaché; Maranta, Caladium, Anthurium, Dieffenbachia, Croton, Dracaena, etc., se disputaient les honneurs de nos serres chaudes, et chaque grande nouveauté était saluée par l’enthou- Siasme des amateurs, si nombreux alors. Je date de cette époque; j'étais en 1865 un écolier de douze ans. J ’ai grandi dans ce milieu de merveilles végétales, se renouvelant sans cesse, qu'était alors l’établissement d'introduction et d’horticulture de J. LINDEN, à Bruxelles. J'avais ma petite serre bien à moi, que je soignais moi-même, étudiant des rempotages savants, et cultivant mes plantes avec amour. A peine levé, ou ma classe finie, j'étais dans ma serre, de là aux serres d'introductions de l'établissement; et quel plaisir, quand je pouvais détacher un petit fragment d’une nouveauté, notamment un jeune Caladium. Je me souviens de celui-là, que j'étais allé cacher dans ma serre, et dont j'avais fait un spécimen superbe, jalousé — du moins je le croyais — par tous les cultivateurs de l'établisse- ment. Mon brave père, toujours indulgent, fermait les yeux sur mes petits larcins, et encourageait mes premiers pas dans la culture. C’est de ce temps là que date mon amour pour les plantes, qui n’a pas faibli depuis lors, et dont témoignent les trois journaux dont je suis actuellement propriétaire : La Lin- denia, Le Journal des Orchidées et L'IUustration Horticole, voués dans ma pensée à propager le goût des trésors du monde végétal. Nous étions donc en 1865; le Maranta majestica commençait la grande série des nouveaux Maranta qui devaient avoir un si grand succès, et c'est, parmi les plantes nouvelles de cette grande époque, un de mes plus agréables souvenirs. Je verrai toujours les douze superbes spécimens de Maranta majestica que contenait la fameuse serre adossée contre le mur du Jardin zoologique dont se souviennent certainement tous les amateurs qui s'occu- paient, il y a vingt-cinq ans, d’horticulture. C'est de cette serre que sortirent tant de fameux exemplaires destinés à aller représenter triomphalement nos nouveautés dans toutes les grandes expositions internationales d'Europe. CT rer hostheué Ed PPS LS F OU EN I ane: NE NE ER Ed L'ILLUSTRATION HORTICOLE = Th 2] … Nù LA d'A 4 MARANTA MAJESTICA LINDEN cms. TT — Les Maranta majestica dont je parle atteignaient jusqu'à 1750 de hauteur, et formaient d'admirables touffes de feuilles vert bronzé, lignées de rouge et de blanc. Quoique les plantes qui viennent d'être réintroduites n'atteignent pas encore à cette taille, j'éprouve un plaisir particulier à retrouver ce souvenir. Les autres belles espèces qui figuraient vers 1865 parmi nos introductions (mon père exposait 25 Maranta distincts nouveaux à l'Exposition universelle de 1867 à Paris) ne m'ont pas fait oublier celle-là, et cependant il s'y trouvait les superbes Lindeni, Legrellei, Mazelli, virginalis, roseo-picta, illustris, Wal- lisi, setosa, undulata, smaragdina, hieroglyphica, tant d’autres enfin qui sont perdus de vue aujourd’hui, mais que l'on cultivait alors avec passion ! Et dire que j'ai vu cette mème plante, mon Maranta majestica, que l'on cherchait à faire passer pour une plante nouvelle de 1893, à l'Exposition quinquennale de Gand, au printemps dernier, sous le nom de M. Sanderiana! Ah non! tout ce qu'on voudra, mais je ne permettrai pas une profanati pareille. C'est mon Maranta majestica à moi, mon vieux camarade de ma première serre d'enfant, et je le garde. C’est en souvenir de 1865, que je le choisis pour ouvrir la nouvelle série de L'Illustration Horticole, devenue aujourd’hui ma propriété personnelle, et avec laquelle je vais mener campagne en faveur des belles plantes panachées et essayer de faire renaître la belle culture, les beaux spécimens de plantes de serre chaude qui faisaient l'orgueil de nos serres autrefois. Et pourquoi pas? Pourquoi ne verrions-nous pas reparaitre cette grande époque? Ainsi que le disait, le mois dernier, un correspondant du Gardeners’ Chronicle, nous avons actuellement à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE Sufli- samment de belles plantes nouvelles à feuillage panaché pour appeler de nouveau l'attention sur ces merveilles végétales. L'histoire de l’horticulture est féconde en retours analogues; ce qui est beau ne peut jamais être com- plètement oublié, et j'espère pouvoir montrer, par quelques reproductions de nos introductions récentes, que les beaux types sont abondants dans cette belle catégorie de plantes. LUCIEN LINDEN. CULTURE DES MARANTA. — Nous recommandons pour la culture des Maranta en général un terreau de feuilles, très léger, mélangé de sphagnum vivant et de charbon de bois concassé. Pour activer leur végétaton, on leur donne quelques arro- sements de purin de vache coupé d'eau, mais seulement lorsqu'ils sont en pleine végétation. Ils aiment un bon drainage, une place ombragée quoique rapprochée du vitrage, une atmosphère chaude et humide et par dessus tout de la chaleur au pied. On diminue graduellement les arrosements à partir du mois d’octobre, et pendant toute la période d’hiver on ne leur accorde que l'humidité strictément nécessaire pour éviter le dessèchement des tubercules. Le rempotage se fait en mars lorsque les nouvelles pousses commencent à paraître. LES TROIS PLUS BELLES PLANTES NOUVELLES DE 1893 Au premier rang des plantes d'ornement dites à feuillage ayant fait leur Læ) æ apparition dans le domaine de l’horticulture brillent sans conteste le Smilax N + _ NS is NS Fig. 1. — Smilax argyrea Lao. et Ron. argyrea L. LiNp. et E. Rop. et le Tradescantia Reginae qui ont remporté tous deux un certificat de première classe à l'Exposition du Temple Show de la Société royale d'horticulture de Londres. sm ARLES Le Smilax argyrea (fig. 1) est une heureuse addition aux espèces grim- pantes servant à l'ornementation des serres tempérées. Cette plante a les feuilles longues, ovales lancéolées, arrondies à la base et acuminées au sommet; le pétiole est très court; le limbe est marqué de trois nervures très prononcées, saillantes à la page inférieure ; le coloris vert vif du fond est panaché irrégu- lièrement de maculatures d'un blanc argenté. Ce Smilax peut être considéré comme une des plus charmantes plantes grimpantes que l’on connaisse; elle est des plus robustes. Le Tradescantia Reginae (fig. 2) est une plante d'avenir qui trouvera place dans les plus belles collections de végétaux d'ornement. S. M. la Reine des Belges, lors d'une visite faite à l'établissement de L'HORTICULTURE INTER- NATIONALE, remarqua, dès son entrée, ce Tradescantia et voulut bien en accepter la dédicace. L'espèce est d'une beauté supérieure et digne d'un tel hommage; ses feuilles mesurent 0"10 de long sur 0"04 à 0"05 de large; elles sont panachées, suivant la ligne médiane, de stries vertes, pourpres et roses, disposées en arêtes de poisson; la marge du limbe est couverte de hâchures vert foncé tranchant sur le fond blanc verdâtre; les nervures sont d'un vert plus clair. La face inférieure est d'un riche coloris vert foncé. HAEMANTHUS LINDENI N. E. Br. (fig. 3). — Cette Amaryllidée qui fut découverte dans la région du Congo par M. AUG. LINDEN, à qui l’espèce a été dédiée, est une de celles qui fit sensation à l'Exposition quinquennale du Casino de Gand. La plante n’a pas de bulbe, mais un faisceau de racines épais et compact, d'où naissent six à huit feuilles disposées sur deux rangées. Le limbe de la feuille a de 0"25 à 030 de longueur sur 009 à 0"12 de largeur. La hampe florale est bien robuste et a une hauteur d'environ 0"45. Elle est aplatie d'un côté et d'un vert pourpré sombre. L’ombelle est de forme ronde, elle a jusque 0"20 de diamètre et produit plus de cent fleurs à la fois mesurant 005 de diamètre. Ces fleurs sont d'une riche nuance rose saumon avec un reflet écarlate. C’est une des plus belles introductions qui aient été faites par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE. La plante a obtenu un certificat de mérite de 1" classe au meeting de la Royal Horticultural Society de Londres, en novembre dernier. : ÉM. RODIGAS. REVUE DES PLANTES NOUVELLES OÙ RECOM- MANDABLES PLATYCERIUM AETHIOPICUM. -— C'est sans contredit une des plus imposantes Fougères épiphytes de serre chaude. Ce n'est pas une nouveauté puisque dès 1850 il en existait des exemplaires bien venus au Jardin botanique OR à Deer de Bruxelles ; mais la plante est loin d’être répandue autant que sa valeur ornementale le mérite. Ses frondes épaisses, massives, s'élevant jusqu’à 0"60 de hauteur, sont larges, arrondies et quelquefois profondément lobées; les frondes fertiles, étroites à la base, vont s'élargissant et se divisent vers le milieu de leur longueur en deux larges lobes, profondément divisés à leur tour ; ces frondes atteignent aisément un mètre de hauteur. L'espèce se multiplie des rejetons produits sur les racines. Les jeunes plantes peuvent être cultivées en pots dans du sphagnum et de la mousse en mélange avec de la tourbe. Après le développement de trois ou quatre frondes, les exemplaires peuvent ètre fixés sur des morceaux de tourbe fibreuse ou placés dans des poches faites en plaques de liège, disposées dans des rocailles garnissant la serre. Fig. 2. — Tradescantia Regina. HECHTIA ARGENTEA. — Cette jolie Broméliacée est aussi rare que remar- quable. Elle se distingue par le coloris blanc argenté de ses feuilles raides, épineuses, mesurant environ 0"60 de long, disposées en rosettes. Le Garden signale un bel exemplaire qui orne la serre aux plantes grasses à Kew. Parmi les plantes à fleurs, ce feuillage blanc argenté produit un brillant effet. GERBERA JAMESONI. — Espèce originaire de l'Afrique australe, cette belle Composée a fleuri pour la première fois au printemps de 1889 aux jardins de Kew. Elle prospère dans les cultures de plein air au sud de l'Europe; elle a les feuilles irrégulièrement pinnatifides; les lobes sont pubescents blanchâtres { | 1 1 Î (a H : t ae 45. 3% en dessous et glabres à la face supérieure ; la hampe, haute de 060 porte une inflorescence de 0"09 à 0"10 à fleurons d'un rouge feu très vif. NEMESIA STRUMOSA. — Scrophularinée, originaire du Cap de Bonne Espérance, rappelant le Nemesia versicolor par la diversité des couleurs que la fleur présente; c'est une belle plante. RICHARDIA LUTWYCHEI N. E. Br. — Cette Aroïdée est originaire de l'Afrique tropicale. La spathe est jaune; l'espèce se distingue des R. elliottiana et À. Pentlandi en ce que ses pétioles portent de longs poils comme dans le R. melanoleuca. THUNBERGIA GRANDIFLORA. — Très belle Acanthacée grimpante, originaire de l'Inde. Cette plante, remarquable par ses grandes fleurs d'un superbe coloris bleu mériterait une place dans les plus riches collections; elle est beaucoup trop rare dans les serres. BALANTIUM: CULCITA. — Fougère hautement décorative, rencontrée aux Iles Acores à une altitude de près de mille mètres où elle croit naturelle- ment dans les endroits très humides. Son feuillage est ample et atteint un mètre; le limbe est coriace, d'un beau vert. Cétte espèce vient très bien dans la:serre tempérée, dans un mélange de deux parties terre Men et une partie spagnum haché. IXORA MACROTHYRSA. — Un exemplaire de cette tete Pquible espèce a fleuri abondamment vers le milieu de novembre dans la serre aux palmiers à Kew. Il mesurait deux mètres dé hauteur et portait deux immenses grappes de fleurs d'un rouge brillant. L'espèce demande la serre chaude et beaucoup ; d'humidité ne fe a ares dé Elle ONE des îles de l'Océan Pacifique. HAEMANTHUS. COCCIN EUS. "Ce genre, de la famille d des A harvilidées comprend aujourd’hui environ quarante‘espèces, dont la plupart mériteraient une place dans nos serres. Le H. coccineus, originaire de l'Afrique tropicale, est loin d’être une nouveauté puisque, en 1731, il était déjà cultivé au Jardin botanique de Chelsea. Ses inflorescences sont grandes et d’un beau rouge Sang. La culture n’en est guère difficile et pourtant la plante se rencontre très rarement. SOLANUM CRISPUM. — Beaucoup d'espèces du genre Solanum sont d'une grande valeur dans l’ornementation des serres par leur port et leur riche floraison, témoins les S. Wendlandi, S. pensile, S. jasminoides. A côté de ceux-ci mérite de prendre place le S. crispum, d'origine chilienne. PLEROMA MACRANTHUM. — Ce genre de Mélastomacée renferme une centaine d'espèces connues dont une dizaine méritent une attention spéciale. Parmi celles-ci se distingue le Pleroma macranthum (Lasiandra macrantha) pour la grandeur et la beauté de ses fleurs. Lors de leur épanouissement elles DÉREGS à. nlgee sont d’un beau bleu marin et passent plus tard à un coloris pourpre foncé dans le genre de celui du Clematis Jackmani. Ces fleurs ont jusque 0"15 de diamètre. L'espèce provient de la province de Santa Catharina (Brésil). Ën. RODIGAS, PETITES NOTES DE CULTURE EUCHARIS. —- Il est bon de rempoter actuellement les plantes dont les bulbes sont trop serrés dans leur pot. Les bulbes doivent être rangés ensemble par grosseur, de façon à être en état de fleurir autant que possible en même temps, ce qui augmente notablement l'aspect décoratif. Les bulbes isolés sont placés dans des pots de grandeur moyenne, et rangés au milieu d’autres plantes ornementales pour varier le coup-d’œil. Le rempotage ne doit être opéré qu'après l'achèvement de la floraison. PLANTES EN FLEURS DANS CETTE SAISON. — Parmi les meilleures plantes qui fleurissent au commencement de janvier, on peut citer les sui- vantes : Eranthemum nervosum, Sericographis Ghiesbreghti, Ruellia ma- crantha, Strobilanthes isophylla, Libonia floribunda, L. Les Rein- wardtia trigyna, R. tetragyna et Poinsettia pulcherrima. LES GARDENIA doivent être transportés successivement par séries dans une serre plus chaude pour être amenés à fleurir graduellement pendant une période assez longue; on commencera par ceux qui ont les boutons les plus gonflés. Les plantes doivent recevoir alors beaucoup de chaleur et d'humidité, avec une chaleur de fond de 28 à 30° C. La chaleur favorisant le développement des insectes, il est bon d'’inspecter attentivement les plantes avant de les soumettre à une température plus élevée, et l'on devra les débarrasser de toute vermine. C’est surtout sur les boutons et dans l'intervalle des feuilles serrées qui les avoisinent, que les in- sectes se refugient d'ordinaire. Le meilleur procédé pour s'en débarrasser est de laver les feuilles et de les baigner avec une solution diluée de nicotine ou de paraffine. LES STEPHANOTIS FLORIBUNDA doivent être traités de la même facon pour enlever les insectes. Il va de soi que les vieilles feuilles peuvent supporter une solution notablement plus forte que les jeunes; néanmoins il vaut mieux être trop prudent que pas assez. Pour la paraffine, on pourra en employer environ le contenu d’un verre ordinaire pour 18 litres d’eau. LES EPIPHYLLUM qui ont achevé de fleurir peuvent maintenant être transportés dans une serre plus fraiche et moins humide, où ils seront mis en Care dt Le sc UT Va MT ANT UT # r cer > éiohettit=tndis ché dé à mi nca: aux ÉD u repos jusqu'au printemps; on devra leur donner très peu d’eau au pied jusqu'au retour de la végétation. LES BOUVARDIA, une fois défleuris, n’ont pas besoin d’être transportés dans une serre plus froide jusqu’à la division. On peut les laisser à une tem- pérature de 11 à 15° C,; une fois que les tiges florales ont été coupées, les plantes ne tardent pas à former des pousses latérales qui produiront ulté- rieurement des grappes plus petites. BEGONIA. — Si l’on veut avoir des semis en fleurs à une époque peu avancée de l'année, il est bon de semer les graines dès maintenant. On donnera une bonne chaleur au début pour accélérer la germination; quand les jeunes plantes auront quelques feuilles, on pourra abaisser la température et aérer davantage, d'autant plus que la saison plus avancée le permettra plus aisé- ment. On les placera toujours près du vitrage, dans une situation bien éclairée. LES GREVILLEA ROBUSTA peuvent également être semés à l'époque actuelle, à une chaleur modérée. Dès que les semis auront quelques feuilles, on les rempotera séparément. Une fois que la température extérieure com- mencera à s'élever, il sera bon de les transporter dans un compartiment plus frais et plus aéré, afin que les plantes ne s’allongent pas outre mesure. | ARBUSTES FORCÉS. — Lorsqu'on ne dispose pas de serres assez vastes, on peut forcer les Lilas, Boules de neige, Deutzia, Weigela, Spiraea, etc., dans un hangar fermé et chauffé, en les plongeant à la base dans une couche de terreau de feuilles. Ces plantes formeront leurs boutons dans ces conditions, et le forçage pourra être ensuite achevé dans une serre spéciale; les fleurs s'ouvriront plus vite, grâce à ce procédé progressif, que si les plantes avaient été placées immédiatement dans la serre. En même temps, on aura pu dis- poser de la serre pour un autre usage au commencement du traitement. LES EPACRIS, quand ils sont forcés à l'excès sous l'influence d’une trop haute température, produisent des fleurs petites et chétives, qui ne durent que peu de temps. Les plantes soumises au forçage doivent recevoir des arrosages et des seringages d'eau à la température de la serre, pour cc les effets des- séchants de la chaleur. Il convient de ne pas oublier que les plantes à forcer doivent être choisies parmi celles qui ont fait la meilleure croissance pendant l'année précédente, et dont le bois est le mieux aoûté. La floraison sera d'autant plus facile et plus vigoureuse. G. RIVOIS. ed: UE M CREER ch de Es ET u 4j % M: > = 18 PLANTES FLEURIES EN DECEMBRE A KEW Le D Por 2 _ = = NZ > = C3 SZ CA V2 7 LE _ AT JE PAL SE == AY d'a © 2 :@ mm © 8 5 7 DA 2 (o70 on PEUR : + ps © Dr © ses = ne D SEA D - 02 ©Q. © a Nas) CS ee + 7 mt 8 = = = 7 nn D s = Re ES RS pt (#p) D re "7 n Æ + © © = in Len g) dd a sn … £a ss 8 © CS ES ea RTS D *— 5e Re © bd mn: Pa Ven 5 E -e £ & =) D | Fig. 3. — Haemanthus Lindeni filles de Flore, nos salons perdraient nombre de leurs attraits et les brillantes réunions mondaines de fin d'année, une bonne partie de leurs charmes. = 10 = Quoique décembre ne soit pas avantageux pour la floraison, nous avons relevé à Kew un assez grand nombre d'espèces en fleurs, dont la plupart sont certes dignes d'attirer l'attention de tous ceux qui s'intéressent à la décoration florale. A tout seigneur, tout honneur! Commençons nos investigations par la serre-exposition, le quartier général des plantes fleuries. Rien ne saurait dépeindre la fraîcheur et l'éclat de tous ces coloris mélangés ensemble et s'har- monisant avec une grâce parfaite, Malgré l'humidité et le manque de soleil, la floraison y est superbe; c’est que l’on donne de l'air nuit et jour et que l'on main- tient la température à un minimum de 10° C. Les plantes sont tenues en parfait état de propreté et le renouvellement des sujets défleuris se fait deux fois par semaine. Les Chrysanthèmes aux têtes ébouriffées et étincelantes y marient leurs teintes si riches et si diverses à celles des Cyclamens, des Primevères de Chine, simples et doubles (type Cannell), des Pelargonium zonés, hederae- folium et autres, des Agathea coelestis, des Narcissus polyanthus variés, des Tulipes, des Jacinthes, du délicieux Bauera rubioides, des Salria aux inflores- cences éclatantes, S. splendens et sa jolie variété « le Président, » $. leu- cantha, 5. involucrata v. Betheli, S. coccinea, des Véroniques d'Anderson, des Chorizema Lawrenceana, des Cinéraires bleues et variées, des Jacobinia coccinea, magnifica, (Sericographis) Giesbreghtiana. Mentionnons aussi les Eupatorium odoratum, Peristrophe (Justicia) speciosa, quelques bonnes variétés de Balisier, le Callistemon salignus (Metrosideros floribunda) et sa var. “alba, les Cestrum elegans, aurantiacum, les Giroflées quarantaines et celles des murailles, Lantana hybrides, Polygala -Dalmasiana, grandiflora, le Cytisus racemosus, quelques jolis Acacias, ete. L'Azalea amoena, le ravissant Reinwardtia tetragyna, Linum tetragynum Hort., le Sfatice profusa qui mérite bien son nom, le Centropogon Lucyanus, le Chenostema hispida, la jolie plante bulbeuse Schizostylis coccinea, le Strobilanthes isophylla et le Daphne indica v. rubra au parfum suave, ainsi que le Calcéolaire géant C. Burbidgei sont autant d'excellents sujets à floraison hivernale. Sous le vitrage courent le gracieux Rhodochiton volubile, la Capucine des Canaries, le Pleroma macrantha, le Stephanotis floribunda, le curieux Cana- rina campanulata, quelques bonnes variétés de Passiflores et du Jasmin à grandes fleurs, le Clianthus puniceus en fleurs. Des végétaux à feuillage orne- mental complètent la décoration de ce magnifique Eden qui fait le plus grand honneur au bon goût et à l'originalité de M. GARETT, l’habile chef du dépar- tement floral. En quittant ces merveilles, jetons un coup d'œil dans la serre aux plantes succulentes (vulgairement plantes grasses) où s'effectue la floraison des Bomarea Carderi, oligantha, patacoensis, du délicieux Senecio macroglossa TOLSE EE 112 AM ES = PÈ DAS ee tai ? à "1 rh É rt a + 4 es Ye var L RARE: SRE dont les grandes fleurs jaune d’or scintillent comme des milliers d'étoiles sur le fond vert gai des feuilles qui ressemblent à s'y méprendre à celles de nos Lierres. Des Euphorbes aux inflorescences rouge sang, des Aloe ciliaris, pluridens, arborescens, le curieux Dyckia brevifolia, l'Agave Sartorü à floraison annuelle, les Æpiphyllum truncatum, spectabile, Streptocarpus Wendlandi, quelques Cotyledon et Sedum y étalent aussi leurs fleurs. De là nous passerons dans la « Cape House » où de nombreuses Bruyères, et Mesembryanthemum épanouissent leurs corolles si délicates. Ajoutons y quelques jolies plantes bulbeuses : Lachenalia aurea, pendenla, Nerine variés, Cyrtanthus lutescens, Mackenii, Scilla peruviana glabra et quelques Strepto- carpes hybrides de Kew, aux coloris si riches et si divers. Dans la serre à Bégonias nous relevons bon nombre de spécimens fleuris. Citons les Begonia Gloire de Sceaux, Gloire de Lorraine, Yohn Heal, socotrana et autres, une bonne vieille plante, le Manettia bicolor, les charmants Ruellia macrantha, Herbstii précieux pour la floraison hivernale, le Crotolaria longirostrata, jolie Papilionacée aux fleurs jaune safran et les Æuphorbia (Poinsettia) pulcherrima et var. alba dont les bractées brillantes sont si recherchées en Angleterre pour les décorations. Nous ne pouvons non plus omettre le Solanum Seaforthianum, le ravissant Jasminum gracillimum , le Cleroden- dron scandens, charmantes plantes grimpantes de serre chaude. Le Callicarpa purpurea y montre aussi ses baies pourpre intense. La serre chaude étale les riches inflorescences de ses Broméliacées et Anthu- rium. Nous y notons aussi le Callypsyche aurantiaca, jolie Amaryllidée de culture facile et à floraison de longue durée, le Medinella amabilis et V'Ur- ceocharis Clibrani, joli hybride bigénérique. Dans la serre à Victoria, nous restons émerveillés devant les milliers de fleurs carmin foncé de Tl'Ipomea Horsfalliae v. Briggsi qui court sous le toit. L'Osmanthus fragrans nous envoie ses senteurs pénétrantes de « l'Economie House, » et, à quelques pas de nous, éclosent les fleurs parfumées des Eucharis grandiflora et Stevensi. Dans la grande serre à Palmiers, un gigantesque Agave potatorum, le seul pied qui ait fleuri en Europe, dresse sa hampe florale. Le Brownea Crawfordi y est aussi à remarquer. La serre à Nymphéas voit s'épanouir les Impatiens Sultani, les Plumbago rosea et sa variété plus foncée, superba. Les plantes de Nouvelle-Hollande et notamment les Acacias, les Lapageria ae et rosea ont commencé à fleurir dans la serre froide. Cette liste, peut-être un peu longue, nous montre, que même a Pre la moins favorable de l'année, il est toujours facile d'obtenir bon nombre de jolies fleurs pour son agrément personnel ou même dans un but pécunier. L. PIRET. D aus ce tie Dé Et a DS lt. + nf une cu A nc. tire in dE é . ne mn prit 5h is Eee ge. + fie REIN T'ON TI PÉPINIÈRES DE MONTAIGU Edouard Michiels dmond Michiels Pur a Pr 3, IÈRES Spécialité graines Gustave Michiels de prairies, forêts, sapinières ARCHITECTE DE JARDINS et autres. RBRES FRUITIERS POUR VERGERS Pommiers, Poiriers, Pruniers, Cerisiers, hautes tiges, saines et vigoureuses, les meilleures variétés, depuis 1 fr. 50 à 2 francs Baliveaux, de 150 à 2 m. hauteur, à 1 fr.; — Autres Jeunes Pommiers à à 45 fr. le cent. | Arbres fruitiers pour Jardins. Belles palmettes-pyramides, en variétés les plus méritantes, de fr. 0,65 à 1 fr. FORTS ARBRES FORESTIERS Pour routes, Pme, foréts, bc., 50 cent. ment à fort D bas “at toutes les je pou : Bois sapins (yIvestre à re. 1,25 le ÉPINES POUR HAIES. A 27 francs le mille, à 250 francs les dix mille, extra. Rosiers (500 variétés). Touffes de 0,40 à 0,60, et sur tiges de fr. 0,75 à 1 fr. 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Van Imschoot, Fr. Desbois, Dr: G. von Heerdt, E. Bergman, E. S. Rand; Ch. Van Wambeke, A. Bleu, D° Van Cauwelaert, E. Bungeroth, Ch. Vasseur, Comte de Bousies, J. Nôtzli, Cahuzac, D' Capart, James O'Brien, G. Mantin, J. du Trieu de Terdonck, O. de Kirchsberg, Vicomte de Novion, G. Truffaut, D. Treyeral; G. Rivois, J. Hatos, P. Silver, A. Ducos, A. Dallière, Paul Otlet, F. Kegeljan, O. Ballif, R. Johnson, C. Ellner, Ch. de Bosschere, À. Hubert, A. de la Dev vansaye, F1. Claes, de Meulenaer® | F. della Porta, G. Diretti, A. van den Heede, Siesmayer, A. Wincqz, G. Kiüittel, Baron de Meylhand, et les IST ONES de Culture de « L'Horticulture Internationale. » Prix de l’Abonnement : 10 francs par an ” POUR TOUTE L'UN] L'UNION POSTALE | Paraîït le 1:+ et le le 15 5% de chaque mois On s’abonne au bureau dun Journal, 100, rue Belliard, à Bruxelles J. Linden, Lucien qu et. É. Rodigas! | “ es ' bugs. CPU \ Fe PP EN CU na 6e Série, ù TOME 1°, 2° Livraison. 30 Janvier 1894 ILLUSTRATION HORTICOL Journal international populaire de l'Horticulture DANS TOUTES SES BRANCHES publié sous le patronage de ELTÉLNRE: N DIRECTEUR : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER Numéro paraissant le 45 du mois Numéro paraissant le 30 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère - L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les Pro des articles en assument seuls la Pages Pages Causerie horticole. : Les fleurs dans la société Profondeur des semis . ES, VER 35 moderne . RSR RS US ROSES RE, , © . |: 3 Mobipiemients et atére 25 | Pavots'et Coquelicots . =. .. À .. . . 12,36 gare ir : Mopti des plantes P pour TEXTÉ Dr ÉLANCRE COLORIÉE | CORNE 4 PI. 2, Œiüllet Pride of Great-Britain , . . . 24 Les plantes en here. MODE CET ur 7 8 RSS RE Arboricult CAE ; 33 | Fig. 4. Houblon à feuillage panaché . . . . 28 Les travaux A Pre S PEOPLE Ne TS PEPUR » 5. Coquelicots simples anglais. enter 0 98 , æ PRIX DE L'ABONNEMENT : HS FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE Parait le 15 et le 30 de chaque mois On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliard, Bruxelles. Gand, impr. Eug. Vanderhaeghen. TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE ET LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissant à la fois dans L'Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaitre leurs produits. Ces journaux, répandus dans le monde entier et paraissant chacun deux fois par mois, sont lus par tous ceux qui s'occupent d’horticulture. Leur circulation est universelle. IN. 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ÉTABLISSEMENT SPÉCIAL gour l'introduction, la Culture et la Vente DES ORCHIDÉES PLANTES ÉTABLIES IMPORTATIONS IMMENSES CATALOGUES ET OFFRES ENVOYÉES SUR DEMANDE Correspondance en français, anglais et allemand f = Les collections d'Orchidées de « L'Horticulture Internationale » sont actuel- lement les plus variées, les plus vastes, et les plus importantes de l'Europe; quarante-huit serres spacieuses leur sont attribuées et leur culture n’est sur- passée nulle part. Les listes d'importations sont communiquées à toutes les personnes qui en font la demande. NoTa BENE. —— Étant son PROPRE IMPORTATEUR —- c'est-à-dire vendant toutes ses importations de pre- mière main —— L'HORTICULTURE INTERNATIONALE peut céder ses plantes en sujets BEAUCOUP PLUS FORTS et à BIEN MEILLEUR COMPTE qu'on ne les trouve généralement dans le commerce. C’est ce qui explique qu’elle met en vente d'aussi beaux exemplaires à un prix aussi réduit. CAUSERIE HORTICOLE LES FLEURS DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE 30 Janvier 1894. Le goût des fleurs est actuellement plus répandu qu'il ne l’a jamais été, et dans le progrès constant qui s'opère, en Belgique comme en France et dans tout le monde civilisé, au point de vue de l'embellissement des habitations, de l'élargissement et de l'assainissement des villes, le monde végétal a bien sa part. À Bruxelles, une Société d'agrément proposait récemment de décerner des primes aux propriétaires des balcons les mieux ornés de plantes et de fleurs ;' en pareil cas, comme il arrive toujours, le mouvement à commencé par l'ini- tiative de quelques personnes du public, qui ont donné l'exemple de ce qu'on pouvait faire, et c’est en voyant beaucoup de maisons des boulevards et de l’'Avenue Louise, élégamment décorées de feuillages et de fleurs, que l’on a songé à généraliser une si charmante coutume. En Hollande, depuis quelques années surtout, l'usage s’est établi d'organiser ces gracieuses Floralia, si excellemment conçues en vue de répandre le goût et la science de la culture. Diverses sociétés horticoles distribuent, une fois par an, entre les petits amateurs de la localité qui en font la demande, des semences ou de jeunes plantes d'une certaine espèce. Ces amateurs représentent au bout d'un an le résultat de leurs travaux, et des prix sont décernés à ceux qui ont fait le mieux prospérer les matériaux qui leur avaient été confiés. En France le goût des fleurs a toujours été très répandu ; à Paris notamment les marchés aux fleurs, place de la Madeleine ou près de Notre-Dame, prennent une extension de plus en plus grande et ont une clientèle régulière et très assidue, prise dans toutes les classes de la société. Dans toutes les salles de fêtes, dans toutes les salles à manger riches, dans tous les appartements tenus avec l'amour du home, c’est aux fleurs que l'on demande l'éclat, la fraîcheur, ce je ne sais quoi qui rend le luxe plus aimable et jette un rayon de soleil dans la mansarde. De tous les hommages désintéressés que reçoit la beauté des # femmes, les fleurs auront toujours la préférence; il s'établit involontairement une comparaison entre les unes et les autres, et pour compléter en quelque sorte leur charme, toutes les femmes recherchent les fleurs, depuis les pré- cieuses Orchidées jusqu'au bouquet de violettes de deux sous. ND ee Et ce sera ainsi de tout temps, et la civilisation en progrès ne pourra qu'accentuer cet amour des fleurs, parce qu'il est naturel aux hommes de les associer aux idées de fête, de beauté ou d'amour. Même à l'occasion de la réception faite dernièrement aux marins russes, la population parisienne n'a pu mieux traduire ses sentiments de sympathie qu'en remplissant de bouquets les voitures de ses hôtes, de même que la population toulonnaise avait organisé une bataille de fleurs. Il est curieux de retrouver dans les temps éloignés la trace du même sentiment. Un Traité de la police, publié en 1799, se plaint de l'obstination des Pari- siens à entretenir des jardins suspendus sur leurs fenêtres. « Ceux même du « bas peuple, dit l'auteur, qui n’ont point d'héritage pour planter, se font des _ © jardins dans des pots ou dans des caisses, ne pouvant pas, sans beaucoup de « peine et d'inquiétude, s'en passer absolument... Les magistrats s'opposent «en vain à ces jardinages sur les fenêtres. Après plusieurs ordonnances qui les « défendent et plusieurs condamnations contre les prévaricateurs (sic), on ne « réussit pas à les empêcher, tant est vive cette inclination pour les jardins, « qui l'emporte dans l'esprit même des plus indigents sur la raison et leurs « propres intérêts. » : Il n'en est pas autrement à notre époqne, non seulement à Paris, mais aussi à Bruxelles; les tribunaux de simple police ont toujours à connaître de fré- quentes contraventions; toute la différence consiste en ceci, que l’on n'appelle plus les contrevenants des prévaricateurs. Et voyez parfois l'influence d’un pot de fleurs sur la destinée d'un homme : lorsque F1EsCuI eut commis son attentat, boulevard du Temple, contre le roi Louis Philippe, il prit la fuite de toit en toit, et il aurait probablement pu s'échapper, s'il n'avait fait tomber en fuyant un pot de fleurs qu’une jeune ouvrière avait posé sur sa fenêtre. La chûte de ce pot de fleurs attira l'attention et dénonça le coupable. Fur le :Brain de sable de Pascal ! Le goût des plantes est très ancien, et les exemples te de haut n'ont jamais manqué pour l’encourager, car, s'il faut en croire ALPHONSE KARR, CLOVIS et CHILDEBERT avaient formé de magnifiques jardins « tout plantés de roses et de toutes sortes d’autres fleurs et d’arbres fruitiers. » CHARLEMAGNE, dans ses Capitulaires, s'occupe beaucoup de ses jardins. « Je veux, dit-il, qu'il y ait toujours en abondance dans mes jardins des lis, des roses, de la sauge: du romarin, des pavots, etc. » Mais la caractéristique du progrès mode c'est de STONE les fleurs, c’est de les mettre à la portée de tous, et de faire naître ces jardins de pauvres dont le Traité de police cité plus haut parle avec un étonnement quelque peu indigné, dont nous n’aurions pas à être surpris, n'était la date. Autrefois, les LE £ 7 Li + + ? D a ru ir = js ni él riches seuls pouvaient s'offrir le luxe d’orner de fleurs leurs appartements. Peu à peu, cette joie est permise à presque tous, et les pauvres gens qui « se font des jardins dans des pots ou des caisses » réconfortent dans la contemplation des fleurs leur vague idéal, et l'espérance, qui est souvent toute leur fortune. Et ce qui, dans cet attachement aux fleurs, me semble quasi-providentiel, et qui fournirait une raison suffisante pour encourager par tous les moyens la culture mise à la portée de tous, c’est que l'amour des végétaux exerce une influence réellement adoucissante et moralisatrice ; c'est que de pauvres diables qui n'aiment pas beaucoup leur prochain, ou qui n’ont pas de prochain à aimer, trouvent là à déverser l'affection dont le trop-plein les aigrirait. En sorte que l’horticulture contribue réellement à rendre les hommes meilleurs et à les consoler. | J'ai cité tout à l'heure des exemples tirés de temps anciens, où sans doute la civilisation laissait à désirer ; néanmoins on me concédera qu'il est frappant de voir citer précisément les noms des rois qui les premiers sont sortis de la barbarie, de CLOVIS, qui a accueilli en Gaule le christianisme, et de CHARLE- MAGNE, le premier des grands législateurs français. Aussi me paraîtrait-il éminemment désirable que la coutume des floralies dont je parlais plus haut se répandit largement dans tous les pays, pour fournir à toutes les personnes de condition modeste ou aux enfants les éléments qu'ils ne peuvent pas se procurer, faute des ressources nécessaires, et pour leur permettre de s'initier à la culture. Ces distributions peuvent se faire à très peu de frais ; elles produiraient un bien immense. J'aurai d’ailleurs l'occasion de revenir sur ce sujet, et aussi, d'une facon générale sur l'utilisation des plantes et des fleurs pour la décoration des appar- tements, car c’est là une rubrique à laquelle L' Ilustration Horticole renouvelée fera une grande place dans l'avenir. MAX GARNIER. Moyen de se débarrasser des Fourmis. — On emploie avec un plein succès, dans les pays chauds, un moyen fort simple pour se soon Eu e fourmis. Ce moyen consiste à placer sur la ligne qu'elles suivent de l'ail coupé en petits morceaux. L'odeur en est tellement désagréable pour ces insectes qu'ils fuient immédiatement l'endroit sur lequel on a opéré, et que . l'effet subsiste même longtemps après que l'ail a cessé de dégager une odeur appréciable. L'emploi de cette substance ne détruit pas les fourmis, mais il met toujours à l'abri de leurs visites ennuyeuses. Mn, MS PSN, DE ICE AS 0 UN PSS TETE à SC OEILLET PRIDE OF GREAT-BRITAIN (SOUVENIR DE LA MALMAISON À FLEURS JAUNES) Voici une variété de ce fameux type qui ouvre un horizon nouveau et quelque sorte illimité aux essais des semeurs. Jusqu'ici, en effet, l’'Œillet sou- venir de la Malmaison n'avait fourni que des formes rouges, de nuances plus ou moins foncées. Le type était rose chair, comme la rose du même nom à laquelle il était comparé ; puis des variétés de coloris roses différents avaient fait successivement leur apparition, suivies, en 1890, de la fameuse variété Madame Arthur Warocqué, d'un rouge écarlate vif. Aujourd'hui, nous nous trouvons en présence d’une variété tout à fait tranchée, d'un coloris jaune pur, qui permet d'espérer une série de nouvelles formes complètement distinctes. La nouvelle variété aura sans aucun doute un grand succès; ses fleurs sont de très grande taille, bien étoffées, et possèdent un parfum très agréable; elles s'ouvrent très bien, paraît-il, et ne crèvent pas. La plante elle même esl très vigoureuse, d'un beau port, à feuilles larges et robustes. Ce sera une excellente acquisition. N'était-il pas à prévoir d'ailleurs que l'Œillet de la Malmaison ferait parler de lui, à une époque où l'on voit renaître si singulièrement la légende Napoléonienne, et où tout, au théâtre et dans la mode, est consacré au grand homme? A ce point de vue, si la variété que nous figurons n'avait pas paru, il aurait fallu l’inventer. Et voilà un nouvel exemple d’un nom désormais absolument impropre et incompréhensible; un œæillet qui a reçu le même nom qu'une rose parce qu'il était rose, et qui maintenant est devenu jaune! La nomenclature moderne réserve aux générations futures bien des surprises analogues. MAx GARNIER. LS Sn ÉTÉ R 2 mi ie à à était à: PL. Il L'ILLUSTRATION HORTICOLE ŒILLET PRIDE OF GREAT-BRITAIN-. RENSEIGNEMENTS ET CULTURES Préparation du sol. — Pendant la seconde moitié de l'hiver, le cultiva- teur doit se préoccuper d’engraisser le sol pour les nouvelles plantations. Les engrais seront choisis naturellement d'après la composition du terrain, la nature de la récolte précédente et le genre de culture que l'on se propose d'y entreprendre. Les terrains qui ont été plantés de Fraisiers pendant deux ou trois ans sont épuisés et ont besoin d’être reconstitués. Le mieux serait d'enlever à la surface une certaine quantité de terre, autant que peut en enlever la bêche enfoncée jusqu’au manche, et de la remplacer par de la terre nouvelle, de celle qui a servi précédemment à cultiver par exemple des Melons ou des Chrysanthèmes. Engrais chimiques. — Tous les engrais ne peuvent pas être employés de la même facon ni à la même époque. Les azotates, par exemple, sont très promptement dissous par l’eau des pluies et s'enfoncent dans la terre; ils ne doivent donc être appliqués qu'au printemps, au moment où les plantes sont en active végétation et à mème d'absorber ces engrais utilement. Les phos- phates, au contraire, ne se mélangent que très lentement au sol, et c'est pendant l'hiver qu’il convient de les déverser. C'est surtout dans les terrains où l'on emploie beaucoup de fumier que les phosphates sont nécessaires; en effet le fumier, qui n'est pas un engrais COM- plet, ne fournit pas au sol d'acide phosphorique, et le cultivateur doit combler cette lacune en ajoutant tous les hivers une quantité modérée de phosphates. Roses-trêmières. — On peut avoir des fleurs de ces belles plantes dès la première année en les semant à la fin du janvier, et en cultivant les semis en serre jusqu’à ce qu'ils soient assez forts pour pouvoir être plantés en pleine terre: il convient de leur donner un sol bien sain et fortement engraissé, et le mieux est de le préparer à cet effet dès la fin de l'automne. Le repiquage pourra se faire à la fin d'avril ou au commencement de mai. Dans ces conditions, on obtiendra une excellente floraison vers la fin de la première année. | On peut aussi — et c'est le procédé le plus répandu — semer les graines en mai ou au commencement de juin, soit sur place, soit sur couche pour mettre les jeunes plantes en place au mois de septembre. + + AA: ASE Mosaïculture. — L'époque actuelle de l'année est celle où le jardinier doit préparer les boutures de la plupart des plantes employées pour la composition des Mosaïques. Le lecteur trouvera dans ce numéro des notes pratiques concernant ces travaux de saison. Plusieurs ouvrages ont été publiés depuis un an ou deux concernant la mosaïculture, notamment le grand ouvrage de CARL HAMPEL, édité chez PAUL PAREY, à Berlin. Il semble donc que l'attention du public se porte de nouveau vers ce genre de compositions plus ou moins artistiques, si fort en faveur aujourd’hui. Nous ne saurions que le regretter, quant à nous, Car nous pré- férons infiniment un arrangement, pittoresque et naturel aux combinaisons de couleurs les plus conformes aux lois de la physique et de la tapisserie, et une végétation peut-être désordonnée, mais vigoureuse et pleine de vie, aux feuillages les mieux tondus et égalisés, où, comme disait le vieux poète fran- çais, un poil ne passe l’autre. Fu, # + La culture des Pommes de terre a occupé en 1893 une superficie de 213,767 hectares dans l'Angleterre seule, et de 511,382 hectares dans tout le Royaume-Uni. Ces chiffres sont un peu inférieurs aux chiffres correspon- dants relevés l’année précédente. * Jardin potager. -—— Le mois de février marque le retour des grands travaux du potager. Dès que le temps devient assez doux, il faut semer les choux verts hâtifs, choux cabus blanc, carottes, céleris, laitues, : radis roses hâtifs, le persil frisé, le cerfeuil, la ciboule, les épinards, poireaux, les pois précoces, les fèves etc. Tous ces semis doivent être faits sur plate-bande bien préparée et terreautée. | Les choux-fleurs hivernés seront également plantés sur plate-bande bien abritée, et l’on plantera entre eux des laitues semées avant l'hiver. En les recouvrant de cloches le soir, et en outre, de nattes lorsque le temps est. à la gelée, on obtiendra ces légumes à une époque où ils sont encore très rares. Chaque cloche peut protéger un chou-fleur et trois ou quatre laitues. On continuera à forcer les asperges et les choux-marins, et à mettre en terre des racines de chicorée Witloof; à mesure que la saison avance, et que les feuilles se développent plus rapidement, il convient de renouveler les racines plus souvent. * F + Oignons. — Certains cultivateurs croient pouvoir semer les oignons dès le commencement de février, et prétendent que le froid ne fait pas de tort aux graines. | | OS ET NP D ON ME Ve We ee OU ER NE PE I 1 0) TO NP EST douce que ce commencement, eu OT Ah En admettant que cela soit, il n’en est pas moins certain que les gelées font beaucoup de tort aux jeunes plantes, et nous en avons vu souvent ayant l'ex- trémité de la tige brûlée. Nous ne conseillons donc pas de les semer avant le commencement de mars ou même le milieu, surtout dans les terres lourdes, de telle façon que les jeunes tiges ne soient guère développées avant le mois d'avril. Il n’y aurait, en fait, aucun avantage à faire les semailles en février car si les plantes sont atteintes per la gelée, elles s’en ressentiront jusque pendant la belle saison. ; Les semis faits le mois dernier en couches sont pour la plupart levés; il faut les aérer toutes les fois que la température extérieure le permet, et en même temps veiller aù maintien de la chaleur nécessaire, les gelées étant toujours à craindre. Lorsque la température de la couche s'abaisse au dessous du degré voulu pour chaque espèce, les jeunes plants restent stationnaires, puis deviennent jaunes et pourrissent. Lorsqu'au contraire la température s'élève à l'excès, les plants s’allongent d'une facon exagérée, $’étiolent et dépérissent. Les premiers semis de Melons doivent être repiqués dès qu'ils ont deux feuilles, soit dans le terreau, soit mieux encore dans de petits pots que l'on enfoncera jusqu'aux bords dans le terreau de la couche. Un peu plus tard, on construira une nouvelle couche sur laquelle ils seront définitivement plantés ; on pourra faire en même temps de nouveaux semis pour avoir des ae en Succession. Les réchauds de fumier établis autour des couches doivent être cages de temps en temps. Le mieux est de les retourner quand ils commencent à se lefroidir, et d'ajouter à chaque fois un peu de fumier nouveau. La température est redevenue douce après le froid rigoureux, anormal, qui avait sévi de 29 décembre au 7 ou 8 janvier. Ces deux variations ont été si brusques qu'elles semblent constituer un véritable accident dans l'hiver 1893-1894, qui, selon toutes les La D sera dans son ensemble très clément. Un fait curieux tendrait à le prouver, au moins pour la première partie de l'hiver. Un amateur des Cornouailles, M. R. G. LAKES, de Trevarrick, St Austell, avait en fleurs le 28 décembre dernier dans son jardin, en plein air, des Camellia, Primevères, Daphne, Lapageria, Chrysanthèmes, Polyanthus, Pyrus japonica, Bruyères, Galanthus, ainsi que plusieurs arbrisseaux austra- liens. La seconde moitié de l'hiver sera très probablement au moins aussi me h ve: 25.2 La floraison automno-hivernale des Primevères et Polyanthus n'est pas d'ailleurs aussi exceptionnelle que paraissent la croire certains journaux. Les Auricula sont parfois dans le mème cas, et peut-être faudrait-il voir dans ce phénomène une conséquence de l'extrême sécheresse de l’été de 1893. En effet, bien des plantes qui ont souffert et sont restées à l’état de r'epo_s pendant cette période, ont produit une active végétation dès que les premières pluies sont arrivées, et ont subi par conséquent un retard très consi- dérable. Houblon du Japon à feuilles panachées (fig. 4). —- Tous les journaux d'horticulture se sont occupés l'année dernière de l'appa- rition de cette superbe variété, à feuillage richement panaché et marbré de jaune et de blanc argenté. Cette variété très décora- Fig. 4. — Houblon à feuillage panaché. tive rendra évidemment de grands services comme une des meilleures plantes grimpantes. D'après M. LÉONARD LiLLE, de Lyon, qui nous a commu- niqué ce cliché, le semis reproduit 80 °/, de plantes panachées. Culture de l'oranger en Californie. — Malgré les diflicultés que ren- contre en Californie la culture du genre Citrus, par suite des maladies et des attaques des insectes, la culture de l’oranger, écrit le Meehan’s Monthly, Se. développe dans des proportions énormes. D’après la Gazette d’Anuheim, plus de 3000 acres (environ 1214 hectares) de terrain nouveau lui ont été consacrés dans ces derniers temps. Le journal américain mentionne des orangers phénomènes, cultivés près de San José, et qui atteindraient une hauteur de 4"80 en deux ans de croissance. Ce résultat serait attribué à l'emploi d'un badigeon de chaux, déposé sur les grillages qui entourent les arbres, et qui éloigneraient absolument les insectes. Les pelouses de gazon sont actuellement dans un très bel état, trop beau peut-être, quoique cet inconvénient soit bien préférable à l'opposé. Lorsque les feuilles sèches et autres débris végétaux qui les recouvrent sont assez abondants pour les déparer, on peut les faire balayer, néanmoins nous ne conseillerions pas de balayer souvent les gazons pendant l'hiver, car ces Se de débris se décomposent rapidement sous l'influence de la pluie et du mauvais temps, et contribuent à engraisser le gazon. La saison actuelle est propice pour recouvrir de petites couches de cendre de bois les parties faibles du gazon; on peut en mème temps combler les iné- galités produites dans le sol par les tassements ou par toute autre cause, de facon que le gazon soit bien reformé avant le commencement des vents secs du printemps. Il est bon de passer le rouleau sur les sentiers sablés après les fortes pluies ou les gelées, afin de leur rendre un meilleur aspect, et de permettre une circulation plus commode. Max GARNIER. MOSAÏCULTURE MULTIPLICATION DES PLANTES POUR CORBEILLES Voici le moment de multiplier les plantes pour les corbeïlles. Pour la plupart des jardiniers, c’est une affaire de grande importance, Car il en est très peu qui disposent de locaux en rapport avec la quantité de plantes à produire. A l'exception de quelques espèces, telles que les Geranium, Centaurea candidissima, Cineraria maritima, ete., qui doivent se multiplier à l'automne, si l'on veut que ces plantes aient atteint une taille suffisante pour former des corbeilles en mai; il est préférable de les propager au printemps. Nous Suppo- sons naturellement qu’on a eu soin d'enlever quelques plantes de chaque espèce, avant qu’elles n’aient été endommagées par la gelée. ‘On commencera par les Alternanthera qui se développent un peu moins rapidement. En février, les plantes mères seront placées dans une serre chaude et humide, afin d’en activer la croissance et de provoquer l'émission de racines aériennes à la base de chaque pousse ; on enlève alors celles-ci et on en fait des boutures qui reprennent en quelques jours. L'Alternanthera amoena et le Telianthera versicolor, qui sont les plus brillants, sont aussi les moins vigoureux. Les lobelias se propagent généralement par semis; cependant si l'on tient à conserver la pureté d'une belle race, le moyen le plus sûr est de les bouturer. A cet effet on remplit de sable blanc, jusqu'à un centimètre du bord, des terrines imperméables à l’eau ; on dispose les boutures et on arrose doucement jusqu'à ce que la terrine soit remplie. En quelques jours elles émettent des racines dans l'eau et peuvent être mises en pots. Le Mesembrianthemum cordifolium et le Sedum arboreum, sont aussi très MR UE utiles en mosaïculture, mais ces deux plantes réclament un peu plus de soin au moment de la multiplication. Il se forme souvent dans leurs rangs une espèce de toile qui amène promptement la pourriture; on évite cet inconvénient en les bouturant dans du sable blanc et en aérant en temps utile is Li io la condensation des vapeurs d’eau. | Les Iresine, Coleus, Ageratum, Abutilon, Héliothrope, Verveine, Fuchsia, Salvia, etc., doivent également être soumis à une température assez élevée un peu avant de les multiplier. Ils produisent ainsi une quantité de pousses bientôt bonnes à bouturer. . Les Pyrethrum, Lobelia, ri etc. , doivent se. semer dans la dernière quinzaine de février. Toutes les boutures devront être plantées immédiatement aprés leur sépara- tion de la plante mère, car si on les laissait se flétrir, il en résulterait une perte de substance qu'elles supporteraient difficilement . Le compost à employer doit être composé d'une partie de sable et d’une autre de terreau de feuilles finement tamisé. Toutes les boutures devront être mises dans de pelits pots et être soumises à une température de 25 degrés centigrades. Geux qui ne disposent pas d'une serre à multiplications devront la rem- placer par une couche dans laquelle ils ne mettront les pots que quand la chaleur y sera suffisante. Les Antennaria tomentosa et les Sempervivum sont aussi très employés dans les décorations florales: ils se multiplient rapidement et ont, en ouire, l'avantage d'être vivaces. On peut varier à l'infini la disposition des plantes dans les he. cependant on doit fuir autant que possible les associations suivantes classées comme dissonantes : Le rouge près de l’oranger et du violet; Le bleu près du violet et du vert: Le jaune près de l’oranger et du vert. Il va de soi qu'avant de mettre les plantes en pleine terre, il faut les habituer graduellement à la température extérieure. Elles doivent être plantées assez rapprochées pour gens un effet immé- diat, el être arrosées à mesure que l’on opère. Sous notre climat, il serait téméraire de commencer ces plantations avant le mois de juin. J, LAVIANNE, . » x dt hd ae Alf Les da pu él Pr ver des dal tic rS te à 3 : % be Fu dédoi' L sd bi de ie 11e LES PLANTES EN APPARTEMENT Lorsque le temps devient froid, et qu’on peut prévoir de fortes gelées et de la neige, on doit prendre un soin particulier de toutes les plantes en pot. Lorsqu'il y a des plantes placées près des fenêtres derrière les rideaux, elles ne profitent plus de la chaleur de l'appartement une fois que l'on a fermé ceux-ci pour la nuit, et par suite elles risquent de geler avant le retour du jour. On comprend donc que cette place ne peut convenir à des plantes tant soit peu délicates, Pour empècher qu'elles ne souffrent dans ces conditions, le mieux est de les rentrer à l’intérieur de la chambre pour le reste du jour et la nuit. Il-est encore plus important de procéder ainsi lorsque les fenêtres s'ouvrent par le haut, ou lorsqu'elles forment portes, et s'ouvrent jusqu'au niveau du plancher; car les plantes souffriraient d'une brusque invasion de l'air froid. Je suis convaincu que beaucoup de bonnes plantes ont été sérieuse- ment endommagées dans de telles conditions. Tout le monde sait que les domestiques ont l'habitude d'ouvrir les fenêtres en faisant leur besogne du matin, ce qui est très utile pour renouveler l'air dans une pièce qui a été fermée toute la nuit ; mais il est évident qu’une plante qui se trouverait exposée directement à l'air glacé entrant du dehors, en tarderait pas à donner des signes de malaise. Les plantes en pots souffrent souvent de circonstances analogues. On les place naturellement près des fenêtres pour qu’elles reçoivent le plus possible de lumière, mais on ne songe pas au danger qu'elles courent dans cette posi- tion, ou s’y parfois l'on y pense, on ne songe pas à y remédier. Il est néces- saire de mettre les plantes de côté jusqu'au moment où les fenêtres sont refermées. | | Lorsqu'on n'ouvre que les vasistas du haut, il va de soi que les plantes ne risquent guère d'en souffrir, si ce sont des plantes suffisamment rustiques. Je ne vois réellement rien qui empêche de changer les plantes de place quand on ouvre les fenêtres; ce changement donne très peu de peine, et les avantages qui en résultent sont considérables. Il importe peu que ce soient des plantes à feuillage ou des plantes à fleurs, les circonstances sont les mêmes dans les deux cas. D'autre part, lorsqu'on fait de grands feux, aucune plante ne doit se trouver assez rapprochée pour sentir les effets de la chaleur : ce serait presque aussi nuisible que l’autre extrême, car la chaleur du feu a pour effet de dessécher énormément l'air et de le rendre impropre à la vie des végétaux. J'ai eu plus d'une fois l'occasion d'enlever ainsi des plantes qui étaient placées sur la table pour un diner; la place qui leur convient le mieux, ce sont les buffets éloignés de la cheminée. Je me rappelle fort bien un endroit où l'on avait l'habitude de laisser les fenêtres ouvertes tant que la salle à manger n'était pas occupée, et lors même que le temps était très froid, et qu'il soufflait un vent glacé. Ce refroidis- sement prolongé, aussi bien que la chaleur des grands feux, doit évidemment éprouver la santé de toutes les plantes. Le procédé que j'employais pour y remédier consistait à changer les plantes tous les jours, de sorte qu’elles ne pouvaient pas souffrir beaucoup, même par les plus mauvais temps. Mais on peut être surpris de voir transporter des plantes d'une serre à 15 ou 16° dans un appartement, lorsque l'air extérieur se trouve à 2 ou 3 degrés au-dessous de zéro, et l’on peut se demander si elles ne souffriront pas de ce déplacement. Ma réponse est que l'on peut le faire aisément en plaçant les plantes dans une longue boîte étroite dont le couvercle sera bien fixé et bien joint. Dans ces conditions, le danger est réduit au minimum possible. Dans les appartements où l’on entretient de grands feux, et dans lesquels en outre l'on allume le soir beaucoup de lumières, les plantes se dessèchent avec une rapidité surprenante. Il est nécessaire de tenir compte de ce fait, car les Fougères, Palmiers, Crotons et Dracaena ne prospéreraient certaine-. ment pas dans de telles conditions, surtout les deux premiers. Pour remédier à cet inconvénient, les plantes doivent être examinées tous les jours, et pour plus de sûreté, chacune doit être placée au-dessus d’un récipient contenant de l'eau. Pendant les temps très froids, les plantes dont on se sert pour décorer l'appartement doivent être choisies autant que possible parmi des espèces assez rustiques. On peut employer de préférence les Aspidistra lurida variegata, les Ficus elastica, de petits Kentia, des exemplaires bien fournis d'Araucaria excelsa, les Fougères les plus robustes ainsi que les Asplenium de serre froide. Avec une réserve de plantes de ce genre, on peut éviter tout danger possible à celles qui ont une constitution plus délicate. Le Dracaena Lindeni demande des précautions particulières en cette saison. S'il se trouve par malheur exposé au froid pendant quelques heures seule ment, il y a beaucoup de chances pour qu’il ne s'en remette pas; il est plus délicat que beaucoup de ses congénères. Cette plante, et d’autres analogues, doivent être tenues très sèches aux racines lorsqu'elles se trouvent dans un local plus froid que leur serre ordinaire. On ne doit jamais employer non plus dans l'appartement des plantes sur lesquelles se développent de jeunes pousses ; par exemple, les Crotons à feuillage tendre sont très délicats. A. GLANEUR. ARBORICULTURE Sulfatage des bois. — Ce procédé n'est pas nouveau mais il n’est pas assez connu. Voici la méthode à suivre pour sulfater des bois : on remplit un ton- neau d’eau aux trois quarts; on écrase ensuite le sulfate de cuivre et on le verse dans le tonneau à raison de trois kilogrammes par hectolitre. Au bout de deux jours on peut placer les perches dans le tonneau : on les y laisse six semaines à deux mois, ensuite on les retire et on les décortique. L'époque la plus favorable est septembre et octobre. Le bois sec ne se sulfate pas; le liquide ne monte pas. Cette opération peu coûteuse donne une économie de cent pour cent. Le bois sulfaté acquiert une dureté incroyable, et un pieu ainsi traité peut durer cinquante ans. | * Faut-il fumer les Conifères ? — Cette question a déjà été agitée bien des fois. Il n’est jamais avantageux de prodiguer l'engrais à des conifères et, souvent même il ne faut pas leur en donner du tout. Dans une terre franche neuve il ne faut pas fumer pour que ces arbres viennent bien, mais on doit le faire si la plantation a lieu dans une terre déjà plus ou moins épuisée pour avoir nourri une succession de végétaux de cette sorte. Seulement dans ce cas, il ne faut employer que du fumier bien décomposé, et le placer même à quelque distance des racines en quantité peu considérable. La température interne des arbres. — Nous lisons dans un journal politique bruxellois l'information suivante : M. W. PRINZ a fait des expériences pendant une période de dix-neuf mois à l'observatoire d'Uccle sur les varia- tions de la température à l'intérieur des arbres. Ces expériences démontrent que la sève contient d'assez grandes quantités de gaz qui s'échappent avec un bruit parfois très marqué, rappelant le bruissement de l'eau gazeuze fraiche- ment versée. Ce bouillonnement est parfois assez intense pour être perçu à une distance de deux pas. Il n’a lieu que vers le milieu du trajet du canal. La moyenne annuelle de la température interne d'un arbre est sensiblement égale à la moyenne annuelle de la température de l'air; mais la moyenne men- suelle varie souvent de deux à trois degrés. En général, il faut un jour pour qu'une fluctuation thermique soit transmise jusqu'au cœur d'un arbre. Certains jours, la différence entre la température interne d'un arbre et celle de l'air peut varier de 10 degrés. Ordinairement, elle n’est que de quelques degrés. Quand la température de l'air descend au- . DTA VA FR. dessous de zéro et continue à décroitre, la température interne de l'arbre descend jusqu'à un degré voisin du point où l’eau de végétation gèle, et y reste stationnaire. L'eau de végétation gèle à quelques dixièmes de degré au-dessous de zéro. Le maximum absolu de la température nibieute d’un tronc d'arbre peut se produire longtemps avant le maximum absolu de l'air ambiant par suite de l’action directe du soleil printanier et de l'air sur l'arbre privé de feuilles. Durant les fortes chaleurs, dans le courant de l'été, la température interne des arbres se maintient à près de 15 degrés avec une variation de 2 degrés au plus, même quand les variations thermiques de l'air sont exceptionnelles. Un gros arbre est, pendant les années ordinaires, en moyenne plus chaud que l'air dans les mois froids, et un peu plus froid que l'air dans les mois chauds. LES TRAVAUX DU JARDIN Les jardiniers qui ont besoin d’un grand nombre de plantes pour orner leur jardin pendant la belle saison doivent se préoccuper dès maintenant de leur multiplication. La douceur de la saison permet de compter à bref délai sur des boutures des plantes préparées à cet effet à l'automne dernier. Au besoin, on donnera un peu de chaleur pour provoquer l'entrée en végétation le plus tôt possible des Coleus, Iresine, Alternanthera, et autres plantes molles ou semi-ligneuses. Les boutures d'automne d'Héliotropes, de Salvia, d'Ageratum, de Cuphea, eic., qui rendent de grands services pour les bordures, devront être rempotées avec soin, ce qui leur donnera une vigueur nouvelle, et permettra au besoin d'en: faire de nouvelles boutures. Les tubercules de Dahlia doivent être passés en revue avec soin. Si l'on désire multiplier certaines variétés dont on n'est pas assez fourni, on les soumettra à une chaleur humide pour provoquer la formation des pousses, puis on coupera les tubercules en morceaux, et on placera ceux-ci séparément dans des pots de petite taille dès que les tiges atteindront 5 à 7 centimètres de hauteur. Toutefois, il ne faut pas donner trop de chaleur ni les conserver à l'étouffée, parce que les tiges monteraient trop vite et s'étioleraient. On sèmera sans plus tarder les graines des variétés de choix, soit en caisse, Soit dans de petits pots, et on les repiquera dès qu'ils auront atteint la taille suffisante. On peut également faire dans le co nelcenEnt de février les semis de cer- taines plantes tropicales qui passent la belle saison en plein air dans notre - + d 4 LR " 4 ‘ ft EE td CT vice RS bol climat. Les Ricins sont au premier rang de celles-ci. Les espèces les plus connues et les plus belles sont le C. communis, le R. Gibsoni et le R. sanguineus. Ces plantes magnifiques, d'un feuillage si ample et si décoratif, demandent | beaucoup d'espace pour se développer à l'aise, et réclament aussi beaucoup d'engrais. Les Solanum ont également un aspect très décoratif, notamment le S. dulca- mara et le $. capsicastrum, à baies rouges; de même les Wigandia, Ferdinanda eminens, etc. Parmi les plantes plus petites, mais d'un gracieux effet ornemental, pouvant être utilisées pour les parterres ou les rocailles, on peut citer les Chamaepeuce, plantes bisannuelles, qui ne sont pas toutefois entièrement rustiques sous nos climats et doivent être rentrées pendant l'hiver sous châssis ou dans une orangerie. Parmi elles, quelques récentes additions promettent beaucoup; les anciens C. diacantha et C. Cassabonae sont ég ga très élégants et forment de belles touffes quand ils sont cultivés. Les Canna sont au nombre des plantes de parterre les plus brillantes et qui ont été le plus améliorées depuis une dizaine d'années. On peut les reproduire par semis, mais beaucoup de cultivateurs préfèrent hiverner les souches, ce qui ne présente aucune difficulté. On rempote dans ce cas les touffes de racines charnues, et l'on les place dans une serre modérément chauffée pour les mettre en végétation, une fois qu'elles sont bien parties, on diminue un peu la chaleur, où. on transporte les plantes dans une serre froide ordinaire, où elles s’habi- tueront peu à peu à la température extérieure jusqu'à l’époque de la mise en place. | PROFONDEUR DES SEMIS Le profondeur à laquelle doivent être déposées les graines dans le sol varie beaucoup selon la grosseur de la graine, sa structure, sa dureté, etc. Voici quelques chiffres concernant un certain nombre de plantes de pleine terre. On doit semer : Les graines de pétunia, de raiponce, de muflier, à . . + 2 millimètres de profondeur > de céleri, de réséda, de pavot, de pensée . . 4 > > d’oignon, de chou, de carotte . . . . .… . 7 > » » de betterave, d’épinard. . . ARR FRE À > » > de lentilles, de pois, de En, GE ATEN 2 > > > de haricots . Fee TE) Un QU > » > de fèves . . . 40 » > » d'arbres fruitiers tels que le le écer ne noyer, le châtaignier . 60 > » * BIBLIOGRAPHIE DE LA ROSE M. Marrano VerGaARA vient de publier une excellente compilation de tous les ouvrages, catalogues et publications périodiques consacrés à la Rose dans tous les pays d'Europe. L'ouvrage est rédigé en langue espagnole; toutefois, sa lecture n'offre aucune difficulté, tous les écrits étant cités avec leur titre dans la langue dans laquelle ils sont rédigés; il a 312 pages. Le nombre des ouvrages qui y sont cités peu s'élever à 625 environ. Ce chiffre donne une idée de l'importance de la bibliographie consacrée aux ROSes, et des services que peut rendre l'énumération due à M. M. VERGARA. PAVOTS ET COQUELICOTS Ces jolies plantes ont le défaut d'être trop connues, ce qui fait que parfois on les délaisse pour des nouveautés moins méritantes. | NY On sème les graines de pavot el de Coquelicot vers le 15 septembre, à Us à l'air libre; quand les jeunes plantes Ds = a GA = æ$ sont assez srandes on les repique en NE 4 j pépinière. Au mois de mars, On les met en place en les espaçant de 40 centimètres. On peut également semer en place après l'hiver, en ce Cas on doit avoir soin de bien éclaircir les plantes afin qu’elles puissent se développer. Notre gravure (fig. 9), représente un Coquelicot simple nouveau intro- duit l'année dernière d'Angleterre: M. LéonARD LILLE, marchand grai- nier à Lyon, qui a eu l’obligeance Fig. 5. — Coquelicots simples anglais. de “nous commétiquer 6e cliché, s'exprime dans les termes suivants : « Il est difficile d'imaginer quelque chose de plus gracieux et de plus varié que ce joli Coquelicot, avec ses innombrables fleurs simples ou semi-doubles, bordées, panachées, lavées, ombrées de toutes les nuances de blanc, de carné, de rose, de carmin et de rouge. » PÉPINIÈRES DE APM AIGE sapinières et Arbres fruitiers pour vergers. — Pommiers, vigoureuses, les meilleures variétés, _ depuis L'fr SET. Autres jeunes Pomm à D5 fr. Lé p ed -ne. L. à ie. dicn — mile. | SMNE UNSS SSL Er, Architecture de jardins, pares et ds dessins de plans et exécution en confiance. palmettes-pyra Forts seb forestiers Châtaigniers, Tilleuls, Peupliers du Canada, Plants forestiers repiqués, de 1, 2 et " annuellement à Griffes pr Plants de Fraisiers, les meilleures variétés ur haies. — A % fr. mille, s de 0:80 à ic. ve LR Graines de Prairies B Edouard MICHIELS chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. 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Les huit volumes pris ensemble : 625 fr. ON S'ABONNE AU BUREAU DU JOURNAL 100, rue Belliard, Bruxelles. EE JOURNAL DES ORCHIDÉES : CRE PET LUCIEN LINDEN Administrateur-Directeur de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE. — Secrétaire de L'ORCHIDÉENNE AVEC LA COLLABORATION DE MM. J. Linden, Comte du Buysson, de Lansberge, G. Warocqué, Comte de Moran, Max Garnier, Ém. Rodigas, Funck, A. Cogniaux, G. Joris, E. Roman, A. Van Imschoot, Fr. Desbois, D' G. von Heerdt, E. Bergman, E. S. Rand, Ch. Van Wambeke, A. Bleu, D' Van Cauwelaert, E- Bungeroth, Ch. Vasseur, Comte de Bousies, J. Nôtzli, Cahuzac, D' Capart, James O'Brien, G: Mantin, J. du Trieu de Terdonck, O. de Kirchsberg, Vicomte de Novion, G. Truffaut, D. Treyeran, | ___ G- Rivois, J. Hatos, P. Silver, A. Ducos, A. Dallière, Paul Otlet, F. Kegeljan, O. Ballif, R. Johnson, C. Ellner, Ch. de Bosschere, A. Hubert, À. de la Devansaye, F1. Claes, de Meulenaere ! della Porta, G. Diret ti, À. van den Heede, Siesmayer, A. Wincqz N F. FA q G. Kittel, Baron de Meylhand, et les Chefs de Culture de « L'Horticulture Intertittionate. » Prix de l’Abonnement : 10 francs par an POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraîit le 1* et le 135 de chaque mois On s’abonne au bureau du Journal, 100, rue Belliard, à Bruxelles G6Gre Série, TOME 1°. gme Livraison. 15 Février 1894 h à à LIÉLUSTRATION HORTICOL Journal international populaire de lHorticullture DANS ‘TOUTES.SES: BRANCEES publié sous le patronage de | _J. LINDEN | DrrecTEUR : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ; PL S à | EMILE RODIGAS MAX GARNIER 4 Numéro: paraissant le 45 du mois Numéro paraissant le 50 du mois 4 i Reproduction des articles intéressants à de la presse horticole étrangère L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les nas es articles en assument seuls la responsabilité. PE Te , : % ° SOMMAIRE | | Ë Hess Paÿes ; Pages ME D Ooronique horücole , D}. , . , , , 97 TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE F Les lianes dans les serres, . . : 42 | PI. 3. Phillagathis hirsuta Cogn. . . . + . 41 1 Plantes nouvelles ou recommandables OR RE tn - DER ME Es 4 Petites notes de cultu : 7 EU 40 l'AS 6 Serre de Lapageria . :. RE ALES 44: . Fleurs et plantes aux de maritimés :..- . . 51 | .” 7 Begonia Bexley White” + 29.15 29708 4 » 8, Begonia Picotee .° .".:".". + 46 = « Li L PRIX DE L'ABONNEMENT : H£3 FRANCS PAR AN | 5 €9 cure à par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement A POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque mois | On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliard, Bruxelles. Gand, impr. Eug. Tisenen. 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Elles ul le sommet We tie d’une bison extrême- ment curieuse et attrayante, et go D lint l'avantage de ne pas exhaler d’ ue a: comme on en notre chez plusieurs autres espèces. Prix : 4 francs - BEGONIA ee" sirtp Lind. Belle e ve à a, 4 rs et charnues, d’un beau vert clair, recouvertes d’une vi illosité fine et très velue dense. Les tiges emen ues. La plante dans ns ensemble à un aspect de robusticité luxuriante, et sa croissance Hours cette Éréieiun. Prix : 5 francs. prose) rat et Rod. — dhérse ne a Horticole. ette Fate nouveauté a obtenu un CERTIFICAT pe 1re E A L'EXP ON DE LA SOCIÉTÉ ROYALE D “HorricucTurEe DE LONDRES (Temple Sho1o) le 25 mai 1892. Au ee de vue “F4 Pélégance du port et du coloris, c’est une des plus belles introductions si ces derniers temps. ne a les feuilles longues, à pétiole très court, ovales lancéolées, à trois nervures bien prononcées, d’un beau vert ee anaché irrégulièrement d’un blanc argenté. Elles mesurent jusqu Lait centimètres de longueur F environ 4 centimètres de largeur. On peut ‘onsidérer ce Smila me une des Roue charmantes plantes dHibadtes à routise pie qui soient connues actdétiémente É is” dei plus robus Prix : 10 francs. NANDRIUM LINDENI N. E. Brown. — figuré dans L'Illustration Horticole. Age superbe plante ornementale rappelle assez bien comme port le S. Zgneum ou Eranthemum igneum: | elle s’en distingue d’une façon très tranchée par son coloris éclatant et par ses feuilles beaucoup plus amples. Les feuilles ont les bords et les intervalles de veines d’un beau vert sombre, tandis que les veines son ont n jaune très clair, et largement bordées de vert jaunâtre pâle. La page inférieure est teintée de pourpre sur les bords et entre les veine 8. e S. Lindeni a obtenu un Cerritricar DE 1re CLAssEe À L’ExPosirion DE LA SOCIÉTÉ R D'HORTICULTURE DE Lois (Temple Show) en mai 1892. Prix : 4 francs. nr: es METALLICA Lind. et Rod. — Figuré dis L'Illustration Horticole. : Charmante plante à feuillage ornemental, d’un port très joli et d’un ER distinct qui ne pourra manque d’être svchetel par les collectionneurs. Ses feuilles PA oblongues ont le limbe vert foncé, ÉTrOT panaché de reflets métalliques verts ou Mon à. le long de la ligne médiane et É centre. Les tiges sont entière- Prix : 4 francs ment colorées de brun rouge ou violac ISCANTIA ELONGATA Linden. Belle espèce d’un port très élégant, à feuilles oblongues acuminées, d’un vert sombre relevé par des pe d’un blanc argenté des deux côtés de la nervure médiane , avec une teinte pourpre violacé au centre. C’est u plante vigoureuse, d'altess majestueuse, et qui est appelée à à avoir un grand succès par son aspect doratil Prix : 10 francs. IA REGINAE Lind. et Rod. — figuré dans l’Illustration Horticole. Le ‘ette magnifique Sue rappelle le souvenir d’une re faite par nos souverains à l’établisse- ment L Root ais INTERNATIONALE, en 1891. S. M. la Reine, au cours de cette visite, admira beaucoup le nouveau Tradescantia, qui venait d’être ind. et elle voulut bien “se “cul er la dédicace, C’est en effet une espèce d’une beauté s supérieure et digne d’un tel. homm spy Ses feuilles, pre larges que celles du T. elongata, mesurent plus de 10 centi ste . longueur sur 4 à 5 de largeur ; elles sont panachées Me la ligne médiane e stries vertes, pourpres et r ; la marge du limbe est couverte de Hg au ve HS 6 tranchant sur le fond bL anc verdâtre: les nervures un d’un vert plus clair. La page inférieure est d’u LL coloris violet foncé. Cette belle espèce a reçu un CertiricaT Dg 1re CLAssE au Temple Show de sr en mai 18 | : 10 francs. s#" Les 7 plantes nouvelles annoncées ci-dessus : 40 franes, L JL mr = CHRONIQUE HORTICOLE 15 Février 1894. Jardin de Sir Walter Raleigh. — Trois siècles se sont écoulés depuis la création de ce jardin à Youghal en Irlande, et aujourd'hui encore il existe de remarquables vestiges des végétaux plantés par Sir RALEIGH. Ainsi on y voit sur les vieux murs les giroflées jaunes, au riche parfum, qu'il apporta des Açores. Quelques cèdres plantés par lui croissent encore dans un endroit appelé Tivoli. On y voit aussi quatre ifs vénérables dont les branches entrelacées forment, une sorte de berceau .qui, dit-on, abrita RALEIGH fumant le premier tabac dans son jardin de Youghal. “ x x Le Chêne de Robechies. — Ce chène géant, un des plus beaux des forêts du pays de Chimay (Hainaut), est condamné à tomber sous la hache du bûcheron avec la coupe de 1894 du bois communal de Robechies. L'arbre mesure 430 de circonférence, à hauteur d'homme. Le tronc a 14 mètres de hauteur jusqu'à la ramure, et au moins 24 mètres jusqu'à son sommet, Comme bois, on lui donne une valeur de 1400 francs. Nous nous demandons parie” on ne conserve pas un tel monument végétal. * x * Le Houx. — Dans la Bretagne française, en Normandie, dans le Pays de Galles, comme dans les contrées scandinaves, le houx constitue avec le chêne l'emblème de l'hospitalité et de l'amitié durable. Pendant les fêtes de Noël et du Nouvel An, les branches de houx avec leur luisant feuillage et leurs brillantes baies rouges sont offertes, comme ailleurs le buis au jour des rameaux. Même à Paris, au commencement de l’année, on débite sur les mar- chés de fleurs de nombreuses gerbes de houx. A cette occasion on peut rappeler le houx gigantesque de Lhanidloes, dont l'âge est évalué à cinq siècles, et dont le pourtour dépasse dix mètres, Il a seize branches maïtresses dont quelques- -unes Ont plus de trois mètres de circonférence. Le houx n'est pas seulement un emblème de fête. Toujours vivant sous son éternelle ver- dure, il abonde dans les cimetières des contrées du Nord et devient ainsi un ‘emblème d'éternel regret. * * * RATE: Le mp es Exposition belge en Suisse. — Un comité s'est constitué à Bruxelles dans le but d'organiser à Genève, en mai et juin 1894, sous le patronage des Chambres de Commerce de Belgique, une exposition des produits belges exportables en Suisse. Le douzième groupe est réservé aux produits de l’horti- culture, de l’arboriculture, de la viticulture et des branches qui se rattachent à ces industries. : Le plus grand arbre connu. — Jusqu'ici les Américains se glorifiaient de posséder les arbres les plus élevés; mais le Sequoia gigantea de Californie doit céder le pas à l'Eucalyptus d'Australie. En effet, on a découvert à Cape Oteray un exemplaire d'Eucalyptus regnans ayant la hauteur réellement colossale de 150 mètres. cnrs _ La fève tonka est le fruit du Dipterix odorata. Elle a la forme et presque la contexture d’une grosse amande. L'odeur aromatique de la fève est due à un principe volatil appelé Coumarine. La fève tonka est employée surtout pour aromatiser le tabac en poudre. L’extrait entre aussi dans la composition de parfums d'une grande finesse et d’une odeur durable. La fève tonka est un des produits d'exportation du Vénézuela qui en fournit annuellement plus de 50,000 kilog. sous le nom de Sarrapia. Floraison appauvrie des Dahlia doubles. — Un correspondant de notre confrère américain Garden and Forest écrit de Buffalo que les Dahlia à fleurs doubles ou pleines fleurissent de moins en moins. En revanche, les plantes donnent de nombreux tubercules. Cependant, dit-il, dans certains endroits, les Dahlia acquièrent une plus grande hauteur et alors fleurissent à profusion. Cette observation a-t-elle été faite également en Europe? Bien des fois nous avons remarqué, et nous n'avons pas été seul à faire cette remarque, que les plantes obtenues par un bouturage répété pendant une longue suite d'années finissent par accuser une certaine dégénérescence soit par la déformation des fleurs, soit par leur raréfaction. Vins et champignons. — Les microbes sont indispensables à la vie; de mème les champignons microscopiques sont nécessaires aux raisins pour la production des meilleurs vins. M. A. P. HAYNE écrit dans The Pacific Rural Press que, en faisant des recherches sur les cryptogames qui attaquerit les vignes en Californie, il a constaté qu'un champignon spécial, le Botrytis cinerea, est essentiel à la production du meilleur vin de Sauterne, le Château Yquem, et du meilleur vin de Rhin, le Johannisberg. Ce champignon est nuisible aux raisins bleus ou noirs, parce qu'il les décolore:; dans les années CEE TS SE humides, il peut, par son développement précoce, amener aussi la putréfaction des raisins blancs. En survenant tard sur du raisin blanc, ce cryptogame décompose la peau des baies, ce qui permet à l'oxygène de l'air d'agir lente- ment sur le jus et de produire les acides nécessaires au A du goût particulier à certains vins. - Parcs, squares et jardins à Londres. — La nécessité des plantations . dans les grandes agglomérations populaires est de mieux en mieux comprise, Dans un espace de dix ans, c'est-à-dire depuis la fondation en 1882 de la « Metropolitan Public Gardens Association, » Londres a vu le nombre de ses places publiques s’accroître de 157 ayant une superficie de plus de 2000 hec- tares. ce qui est considérable. Londres compte en tout 271 parcs, squares et jardins publics, ayant ensemble une étendue de 17,876 acres. * Horticulture à l'Exposition d'Anvers en 1894. -— Outre l'exposition permanente d’Azalées, Rhododendrons, plantes vivaces, Roses et arbres fruitiers, qui seront répartis dans les jardins autour des bâtiments, il y aura quatre expositions temporaires : 1° du 44 au 16 mai, produits divers, fruits forcés, légumes; 2° vers la fin de juin, Roses et autres fleurs coupées, plantes ornementales, plantes d'appartement, plantes fleuries, fruits sous verre; 3° à la fin de septembre, fruits, plantes de marché et d'exportation, fleurs coupées ; 4° à la clôture, exposition de Chrysanthèmes. Plantations en Tunisie. — Dans un des derniers numéros de Garden and Forest, le professeur G. S. SARGENT fait une étude sur les causes ayant amené l’aridité de certaines régions. Il fait ressortir, avec M. BOURDE, que la Tunisie, cette partie qui s'étend entre deux branches de la chaîne de montagnes méridionales de l'Algérie, est extrêmement favorable à certaines cultures et pas à d’autres. Avant l'invasion romaine, cette contrée était un désert. Les Romains y introduisirent la culture de l'Olivier et, à la fin du premier siècle, ils s'enrichissaient par cette culture. Les Arabes détruisirent les plantations au XI" siècle, et le pays redevint un désert. Le centre de la Tunisie, aban- donné au pâturage, vaut 8 francs l'hectare; planté d'Oliviers, le même terrain, estimé au plus bas prix, vaut plus de 650 francs l'hectare. * x * Architecture de jardins. — Les connaisseurs ont généralement donné raison à M. OLMSTED d’avoir adopté le style paysager, pour les jardins en- tourant les bâtiments de l'Exposition de Chicago; il est certain que ce style a grandement contribué à embellir celle-ci, en reliant entre elles les construc- ARE $ , É NRA ei IQ CAN RS EDR" LE tions et en en faisant ressortir le caractère. Cependant un journal américain, The Engineering Magazine, critique assez vertement ce style dans son appli- cation pour les expositions où doivent circuler les foules. Dans des circon- stances pareilles, dit-il, on ne devrait pas obliger les gens à faire un trajet plus long que de besoin; l'architecte qui ne tient pas compte de ce côté d'utilité générale fait méconnaître et déprécier par le peuple la beauté d'un art trouvé défectueux parce qu'il est appliqué mal à propos. * + John Waterer, de Bagshot, est mort à l’âge de 67 ans. Son établissement horticole jouissait d'une réelle renommée pour la production et la culture des Rhododendrons, des Azaïlées et des plantes de terre de bruyère. * x x Le Phylloxera étend toujours ses ravages. La récolte des vins en Sicile est réduite à la moitié de ce qu'elle était il y a quatre ans. Les pertes dans les provinces de Syracuse et de Catane attribuées à ce fléau sont évaluées à un milliard de francs. Prix des nouveaux Chrysanthèmes. — Quelle que soit leur beauté, quel que soit le mérite des nouveaux Chrysanthèmes, la valeur marchande de ceux-ci a peu d'importance puisque la multiplication en est trop facile et qu’on les propage en raison même de leurs qualités. L'année de leur obtention, les nouveautés se vendent couramment sur le continent au prix de 15 à 30 francs. En Angleterre, où la rose d'automne est plus choyée qu'ailleurs, ce prix est considéré comme trop élevé de moitié, et il est rare de voir les plantes dépasser le prix d'une demi guinée. L'année suivante, naturellement, on peut les obtenir pour un franc et même cinquante centimes. SD - * + Expositions annoncées. — Société régionale d’horticulture du Nord de la France. 9% Exposition internationale de plantes, fleurs, fruits, légumes, arbres fruitiers en pots, industries horticoles. Cette exposition aura lieu au Palais Rameau, à Lille, du 3 au 10 juin 1894, à l'occasion du concours régional et des fêtes de Lille. Programme chez M. le secrétaire général RYCKEWAERT- DÉJARDINS, rue d'Arras, 84, à Lille. Exposition universelle, internationale et coloniale de Lyon, avec exposition permanente des produits de l’horticulture et expositions temporaires, du 26 avril au 31 octobre 1894, au parc de la Tête d'Or, à Lyon. ÉM. RoDicas. r 148 C4 DELUSTRATIO HORTICOLE er, té f # > ef / Pr 3e L S, — L" & FH < ÿ r 4) OUT à Fes + NE PES 2 ee Lo La, PTE 24 + | : 17 de ” 4 LT af | À à he . Goossens pinx. = k r, PHYLLAGATHIS HIRSUTA CoGN. Fe s- v tm "#8 pue ut À L à , > dé, + % + De Pannemaeker chrom LS Se ne. à ” So à éd ‘ + : ER OU dr. a de fe 22 4 FRS 8 : PHYLLAGATHIS HIRSUTA coex. 0 PHYLLAGATHIS HÉRISSÉ Le genre Phyllagathis, qui jusqu'ici n'était pas encore représenté dans les cultures, fait partie de la famille des Mélastomacées. Il appartient au même groupe que les Sonerila, dont il se distingue surtout par ses fleurs tétramères, c'est-à-dire avec les pièces des différents organes au nombre de quatre ou d'un multiple de quatre, tandis que les Sonerila ont les fleurs #rimères (trois dents au calice, trois pétales, etc.). En outre, le premier a huit étamines égales, tandis que les seconds n'en ont que trois, ou très rarement six, mais qui sont alors inégales. On connaît jusqu'ici trois Phyllagathis, dont l'un croit dans la presqu'ile de Malacca et Sumatra, le second à Bornéo et le troisième au Tonkin. L'espèce figurée ci-contre est donc la quatrième du genre. Tout en ayant, comme ses congénères, de très grandes feuilles rondes, d’un vert splendide, elle en diffère par de nombreux caractères, dont plusieurs obligeront même à modifier la diagnose du genre. Ainsi parmi les caractères donnés à celui-ci, il y a entre autres : lobes du calice ovales et aigus, séparés chacun par une longue soie et portant au dos une petite dent, terminée également par de longues soies; pétales ovales et aigus: ovaire soudé seulement à sa base avec le calice. Tandis que le P. hirsuta a les lobes du calice très courts, largement arrondis et privés de soies; les pétales obovales, à sommet arrondi; l'ovaire presque entièrement adhérent au calice. Ajoutons que la tige de cette plante est presque nulle et couverte de très longues soies; le pétiole est également (1) Phyllagathis hirsuta Cocx., n. sp. — Caule brevissimo, apice longe denseque Fe foliis suborbicularibus, 11-nerviis, basi profunde cordatis, supra glaberrimis, subtus ad nervos nervulosque sparse longeque setosis caeteris glabris; petiolo longissime retrorsim . setoso; pedunculo communi longissimo, glabro, apice in ramis 4 brevibus divaricatis diviso ; floribns numerosis, secundis, breviter pedicellatis, ebracteatis; calyce glabro, angustissime campanulato, lobis brevibus, late rotundatis, dorso denticulo minuto munitis; petalis obo- bore , apice rotundatis ; Ovàrio fere usque ad his adnato, apice squamis 4 subrotundatis Ses iee eir. L'ORIENT LIENS | = wéamad orn nato, one RO + hérissé de longues soies dirigées vers le bas, et les feuilles, fortement échan- crées en cœur à la base, ont onze grosses nervures, alors que celles des autres espèces n’en ont que sept ou neuf. Mais ce qui caractérise surtout cette nouvelle espèce, c'est sa curieuse inflorescence, qui diffère complètement de celle des 2800 espèces environ, connues aujourd'hui dans la famille des Mélastomacées : le pédoncule floral, long d'environ 40 centimètres, se divise à son sommet en quatre rameaux, qui naissent du même point et divergent en croix; chacun d'eux porte, mais du côté supérieur seulement, treize à quatorze fleurs d'un beau rose, qui sont disposées, en alternant entre elles, sur deux rangs contigus. Si, par son feuillage splendide, cette plante a une haute valeur horticole, son inflorescence spéciale en fait une curiosité botanique : à ce double titre, on peut dire que c'est la mélastomacée la plus remarquable qui ait été intro- duite depuis de longues années. Son introduction est due à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE de Bruxelles, qui l'a reçue récemment de Bornéo. A. COGNIAUX. LES LIANES DANS LES SERRES Les lianes constituent un des éléments primordiaux du paysage dans les régions tropicales. Les superbes palmiers, les grandes mélastomacées, les fougères arborescentes semblent raides quand leurs stipes ne sont pas unis par des guirlandes ou que leur tronc se trouve veuf de toute garniture épiphyte. Les lianes en sont un complément nécessaire; elles en révèlent mieux toute la poésie et offrent comme un symbole d'union et de fraternité dans ces milieux ou tout semble n'être qu’'isolement et solitude. Le rôle des lianes dans les serres est trop peu compris et, pour ce motif, l'usage de ces plantes n’est pas répandu comme elles le méritent. Et pourtant quel parti ne peut-on pas en tirer, soit pour établir des rideaux de verdure, soit pour garnir des parois entières de murs, soit pour former des guirlandes parmi les feuillages de nos serres et de nos jardins d'hiver? Et pour n’en citer que deux ou trois exemples, quelle ressource ne présentent pas certains Cissus, certains Bomarea et les Lapageria ? Le Cissus Lindeni, réuni au groupe des Vitis par la plupart des bota- nistes, fut découvert en 1867, par WALLIS, sur les pentes orientales de la Sierra de Santa Martha, dans les régions tempérées-chaudes de la Colombie. Ses tiges arrondies, d’un vert foncé, ponctué ou strié de gris, constituent de longs sarments pourvus de vrilles et de racines adventices, qui s’implantent 48 = partout où elles rencontrent de la terre ou un substratum analogue. Qui ne connaît la beauté du feuillage gracieusement panaché de ce magnifique sous- arbrisseau? Le fond vert encadre de larges surfaces d'un blanc grisâtre, contrastant de la manière la plus agréable avec la nuance du reste de la feuille. C’est, sans contredit, une des meilleures introductions qui aient été faites par l'établissement LINDEN, et elle restera une des plus gracieuses lianes qu'on puisse employer dans les serres où une atmosphère humide assure sa robuste croissance. Elle se trouve le mieux d’un mélange de terreau de feuilles avec addition d’une moitié de terre argileuse, Le Bomarea Carderi est une des belles espèces d’un genre assez nombreux de la famille des Amaryllidées. Sa patrie est également la Colombie, d'où la plante fut introduite dans les serres européennes en 1876. Ses fleurs, réguliè- rement campanulées, ont près de 0"07 de long et plus de 0"03 de large; les segments extérieurs sont roses, les intérieurs maculés de pourpre brunâtre. Elles sont disposées en une grande cime dont la base est entourée par un bouquet de feuilles; celles-ci sont lancéolées, oblongues, comme le Cissus. Cette plante aime un mélange de terreau de feuilles et de terre franche; seulement on fera bien d'y ajouter un tiers de sable. L'une et l’autre de ces plantes prospèrent assez bien quand elles sont tenues dans des pots; mais elles ne prennent tout leur développement que si elles sont mises en pleine terre dans les jardins d'hiver. Alors leurs tiges, qui sont volubles, acquièrent une bonne longueur. Le genre Lapageria ne comprend qu'une espèce unique, le Lapageria rosea, originaire du Chili. C’est une superbe plante grimpante qui ne demande qu'un air chaud et humide et de l'ombre. C’est un sous-arbrisseau très rameux, de la famille des Liliacées. Sa tige est voluble; les feuilles sont brièvement pétiolées, ovales oblongues, acuminées au sommet et arrondies à la base, quinquener- viées, épaisses et presque Coriaces. Il en existe plusieurs variétés. Le type est à grandes fleurs d’un rose tendre, maculé de rose plus foncé; ses feuilles sont d'un vert foncé. La variété Lapageria rosea major se distingue par le déve- loppement de ses fleurs. Dans une sous-variété de celle-ci, le coloris de la fleur est d’un rouge plus foncé. Enfin, la variété alba surpasse toutes les autres par ses fleurs d’un coloris blanc de cire, qui contraste de la facon la plus heureuse avec les fleurs roses ou pourprées des autres variétés. Plantées en pleine terre dans la serre, ces lianes se développent avec rapi- dité et comme l'indique la figure 6, elles atteignent de belles dimensions. Conduites le long du vitrage, elles entre-mélent ainsi leurs inflorescences et constituent dans le jardin d'hiver un brillant décor qui fait rêver à un tableau de la flore des tropiques. Les fleurs des Lapageria ont la grande qualité de durer longtemps sur la plante et de se conserver fraîches plusieurs jours quand elles sont coupées et placées dans un milieu un peu humide. Ges — A4 — plantes aiment un sol tourbeux avec addition de sable et de scories de char- bon. La multiplication a lieu par division des souches ou par marcottage. Les premiers exemplaires vivants reçus en Europe furent envoyés aux d PRES RER à À Se NN o%. ne” / Le + : \ L. Fig. 6. — Serre de Lapageria. Jardins de Kew par WHEELWRIGHT, Le genre fut créé par RuIZ et PAvon en l'honneur de l'Impératrice JOSÉPHINE, née TASCHER DE LAPAGERIE, qui fut une protectrice éclairée de la botanique et de l’horticulture. EM. RODIGAS. ee w + +: FOIS père he L did Ter liée af 5 ie dé ue, |: ; ei durite “RATS PLANTES NOUVELLES OÙ RECOMMANDABLES Pavonia hastata. — Sous-arbrisseau, d'origine brésilienne. Feuilles d'un vert foncé, lancéolées, dentées, trilobées à la base, Fleurs axillaires, _ solitaires, à pétales arrondis, d'un rose carné très pâle, marqués à la base d'une tache pourpre foncé. La face inférieure porte des veines purpurines. M. Marc MicHeLi dit, dans la Revue Horticole, que, lorsque la température n'est pas très élevée, au commencement de la saison, le calice ne s'ouvre pas et que la floraison et la fécondation s'opèrent clandestinement, à l'abri des sépales repliés. Les graines n’en sont pas moins fertiles. Tupistra squalida. — Cette Liliacée, originaire de l'Inde, n’est guère connue en dehors des Jardins botaniques. Un exemplaire en a fleuri en 1893 au Muséum de Paris, ce qui a permis à M. D. Bois d'en faire ressortir les qualités ornementales. Les feuilles naissent d'un rhizôme épais; elles sont d'un beau vert, amples, lancéolées, atténuées en pétiole, et mesurent de 0"60 à 0"80 de long sur 0"05 à 0M10 de large. La hampe, haute de 0"10 à O0m20, porte des fleurs en épis, denses, cylindriques ; ces fleurs sont sessiles, d’un violet bleuâtre pâle. Voisine des Aspidistra et des Rohdea, elle se recommande par son feuillage ornemental plus que par ses fleurs. « Sa culture ne présente aucune difficulté. On la tiendra en serre chaude, plantée dans un sol riche en humus. Arrosements copieux pendant la période de végétation, moindres pendant la période de repos. » L'espèce se multiplie, comme les Aspidistra, par division des touffes. | Gloxinia hybrida grandiflora. — Nos confrères de la presse horticole signalent la variété Prinzess Victoria Luise comme dépassant tout ce qu'il y aurait de beau dans cette catégorie de fleurs. Le coloris est d’un effet éblouissant et le mérite comme fleur coupée serait considérable, La plante croit vigoureusement, est bien trapue et donne des fleurs nombreuses et grandes. La corolle est d'un rouge violet qui passe au bleu et tranche admi- rablement sur le bord du limbe qui est blanc pur. Begonia Bexley White (fig. 7). — Variété des plus distinguées, se recom- mande par ses proportions considérables, la perfection de sa forme, l'épaisseur et la consistance des segments qui ont une apparence de cire. Le coloris est du blanc le plus pur. C'est peut-être la meilleure des variétés blanches obte- nues jusqu’à ce jour. C’est un semis de M. WARE. | Begonia Erfordia. — Cet hybride, des plus remarquables, a été obtenu par MM. HAAGE et ScHMipT, d'Erfurt, par le croisement du B. Schmidti avec le B. semperflorens Vernon. 11 a le mode de croissance et le port gracieux any M loire Diuobeg “) RESTE du premier, tandis que les feuilles ont le coloris du second. Les fleurs sont d’un beau rose carminé qui contraste d'une façon charmante avec la nuance foncée du feuillage. La plante mérite plus particulièrement d'être recommandée pour la floraison hivernale en serre tempérée. Begonia Picotee (fig. 8). — Voici la description donnée par M. WARE, l'obtenteur de cette nouveauté. C'est une splendide fleur dont la forme rap- pelle celle du Camellia. Elle est grande et d'un beau coloris blanc avec une marge d’une brillante nuance de rose. La floraison en est très abondante. La variété a obtenu un certificat de première classe à l’un des meetings de la Royal Horticultural Society à Londres. Iris xiphioides EurH. —— Cette espèce, assez répandue en Espagne, dans quelques parties des Pyrénées, atteint une hauteur de 030 à 0M60; sa tige flexueuse porte d'ordinaire deux ou trois grandes fleurs qui, dans le type, sont d'un beau bleu et dont la culture a produit.de nombreuses variétés aux coloris les plus divers. Les Zris æiphioides où 1. xiphyum JAcQ. sont d'une parfaite rusticité et fleurissent en juin et juillet. Echeveria quitensis (Cotyledon quitensis BAKER). — Cette espèce est un des rares représentants de la famille des Crassulacées sous l'Équateur; elle a été rencontrée fréquemment sur les murailles dans les villes et les villages du haut plateau par le D' LAGERHEIM, autrefois directeur du Jardin botanique de Quito. Elle résiste aux faibles gelées de cette région comme à la sécheresse qui y règne durant plus de trois mois. Son feuillage persistant et ses jolies grappes de fleurs d'un rouge brillant en font une plante très recommandable pour orner le parterre en été. Elle se multiplie de graines et de boutures. Tydaea pyramidalis racemosa. — Cette nouveauté constitue une réelle amélioration parmi les Tydaea au point de vue de la forme de la plante ainsi que de la grandeur, du coloris et du port des fleurs. Elle forme une touffe de 0"30 à 040 de hauteur, elle est très ramifiée. Les tiges florales sont nom- breuses et portent de longues grappes de fleurs d'un coloris écarlate des plus distingués. Chironia peduncularis. -— Cette espèce est considérée comme la plus belle parmi celles qui représentent dans nos serres le genre Chironia. Elle commence à fleurir dès le mois de juilleteet fleurit tard en automne, ce qui est précieux pour nos serres tempérées. Elle forme une touffe de 040 de hauteur et se couvre de fleurs d’un beau rose pourpré, longuement pédonculées. Brownea Crawfordi. — Cette espète est la plus belle du genre Brownea. Elle est considérée comme un hybride entre B. macrophylla et B. grandiceps et rappelle les deux ascendants. Par le feuillage et l'aspect général elle se rapporte au B. macrophylla, tandis que la fleur ressemble à celle du B. grandiceps. Les capitules floraux sont grands et composés de plus _—_ EX = f ja se 11))}} j}; Fig. 8. — Begonia Picotee. ARE ARE NIV TNT ES AT, ; n EE TEE ds dd PT PÉTER TT A D UP AE DE ; JR et d 5 TT D nf 7 AE RSA 4 et Lin - hé NS Fe ; PP S Vie PCETE mule a « era rates de septante fleurs ayant de 005 à 0m07 de diamètre, garnies de nombreuses étamines. Leur coloris est d'un rouge saumoné. Les feuilles sont pinnées, larges, et ont environ 0"60 de diamètre. | Lobelia X Gerardi. — Ce remarquable hybride a été obtenu par le croisement opéré entre le Lobelia cardinalis Queen Victoria et une variété grandiflore du Lobelia syphilitica; cette dernière a fourni le pollen. La plante a élé dédiée à M. GÉRARD, directeur de la section botanique du pare de la Tête d'Or, à Lyon. Elle est décrite dans un récent fascicule de la Revue Hor- ticole et signalée pour sa végétation puissante et son abondante floraison. Le calice est légèrement rougeâtre; les fleurs, de couleur violet-évêque, prennent des tons plus ou moins chauds suivant les individus. La lèvre inférieure avec ses trois segments est marquée, à la base de ceux-ci, de deux taches blanches triangulaires qui contrastent avec le coloris violet. Pancratium caribaeum LINN. — Cette belle amaryllidée, à feuilles en ruban, porte sur sa hampe ancipitée une gracieuse ombelle de cinq à vingt grandes fleurs blanches, délicieusement parfumées. Le plus souvent elle fleurit deux fois par an. Le bourgeon terminal persiste et dure nombre d'années. La réunion de plusieurs bulbes dans un même pot forme de magnifiques touffes. La Revue Horticole recommande de cultiver cette espèce dans de la terre de bruyère, mélangée à de la terre franche et à une forte dose de sable de mer. Les plantes peuvent être mises à peu près à sec en hiver sur une tablette de la serre. En été, il faut les garantir de la grèle qui troue, lacère et abime les feuilles. a ÉM. RoDIGAS. PETITES NOTES DE CULTURE Jasminum gracile. — Peu de us émettent un parfum aussi exquis . que les panicules de fleurs blanches de cette gracieuse liane, qu'on ne ren- contre que bien rarement dans nos serres. La plante se trouve le mieux crois- à _ Sant en pleine terre, et conduite autour d’un pilier. Les fleurs se succèdent S | durant une période de quatre mois. es Arbustes forcés. _— Aux noms des arbustes dont on peut hâter la floraison | et qui ont été cités page 17, il conviendrait d'ajouter l'Eucryphia pinnatifolia, . quiest trop peu connu et qui a un cachet ornemental d'une grande valeur. . Le feuillage lui-même, nettement découpé, est gracieux, et les fleurs, du blanc le plus pur, avec leurs nombreuses étamines, sont grandes et abondantes. Un amateur des environs de Gand nous a envoyé, le 15 janvier, des rameaux superbement fleuris de cette rosacée. Passiflores. — Les grenadilles, c’est le nom que l’on donnait autrefois aux Mo. Bot. Garden, 1895. SN PRE 4 LD TR NE Hp passiflores, resteront parmi les plus élégantes et les plus curieuses plantes de nos serres. En général elles se plaisent dans un sol riche, terreau de fumier avec terre franche, tenu assez frais durant la période de végétation et moins humide pendant le repos. Elles se multiplient de boutures prises sur les jeunes rameaux et placées sur couche chaude et sous double vitrage. Les passiflores sont essentiellement polymorphes dans leurs éléments foliacés comme dans l'ap- parence de leurs fleurs. Il en existe de nombreuses espèces toutes ornementales. Poinsettia. -— Les fleurs de cette euphorbiacée mexicaine sont actuelle- ment un des plus riches ornements de nos serres. La variété albida a de grandes bractées blanches ; dans la variété lutescens, les bractées sont jau- nâtres: les bractées terminales chez le type sont d'un beau rouge carminé. Une variété-assez nouvelle, Poinsettia pulcherrima plenissima, se distingue en ce que la rangée de bractées groupées au-dessous des fleurs est accompagnée d'une deuxième couronne de bractées plus petites qui persistent plus longtemps. Pour donner ample satisfaction, les Poinsettia ont besoin d'avoir acquis une bonne force, sinon les branches sont un peu grèêles et la plante entière prend un triste aspect. Aussitôt après la floraison, les plantes doivent être rabattues rez terre, ensuite elles sont mises sur chaleur de fond, très près du jour. Les nouveaux rameaux donnent d'excellentes boutures qui reprennent promple- ment, surtout si elles sont coupées avec le talon. Les plantes faites demandent une température élevée et un bon terreau de feuilles mêlé avec du sable. Dracaena. — Beaucoup de formes de ce genre ont le grand mérite d'offrir un aspect général très caractéristique, indépendamment d'une richesse de coloris propre au feuillage. La plupart demandent la serre chaude et si leur emploi dans les salons, même chauffés, ne peut être que momentané, afin d'éviter le dépérissement des plantes, c'est qu'on ne leur accorde ni l'humidité nécessaire, ni la lumière dont elles ont un besoin encore plus impérieux. Nous avons vu des Dracaena Jacquini (ferrea et terminalis) se conserver parfaitement dans une jardinière de salon, pendant quatre années. Les plantes étaient placées en pleine lumière, Aphelandra. — Ces belles acanthacéés dont on connait aujourd'hui environ cinquante espèces sont des arbustes à beau feuillage, appartenant tous à l'Amérique tropicale. Tout amateur a pu en apprécier au moins quelques-uns, comme À. Fascinator, À. Leopoldi, A. Macedoiana, À. punctata, A. Margaritae, À. nitens Sinitzini, aux fleurs d'un rouge plus écarlate encore que celles de l'A. Fascinator. Leur floraison est actuellement terminée, aussi peut-on, jusqu'au mois de mars, les mettre en serre tempérée, assez sèche. En mars on les taille afin d'avoir les exemplaires compacts, après quoi on les met en — chaude humide en ayant bien soin de leur donner de 18 à 25° pendant le jour et de veiller à ce que les cochenilles et kermès ne les envahissent pas. Dh + Lt jt LR 2 Blanc des Chrysanthèmes. — C'est à croire que la bouillie bordelaise sera bientôt la panacée universelle de l'horticulture. On recommande mainte- nant ce mélange contre le blanc des Chrysanthèmes, qui est d'ailleurs une maladie cryptogamique comme l'oïdium, etc. La bouillie pourra être composée de deux kilogrammes de sulfate de cuivre avec la même quantité de chaux vive par hectolitre d’eau. Les plantes seront seringuées une fois par mois, afin de prévenir la maladie. R. D'ÉELEN. FLEURS ET PLANTES AUX VILLAS MARITIMES Nulle part peut-être le besoin de la verdure et des fleurs ne se fait sentir d'une façon plus impérieuse qu'en face de l'Océan. La plupart de ceux qui ont la bonne fortune de pouvoir passer quelques semaines en villégiature au bord de la mer regrettent bien souvent le modeste jardin, le petit pare, les arbres et les fleurs qu'ils laissent derrière eux dans leur résidence ordinaire. Heureux ceux qui ne doivent pas abandonner à des mains mercenaires le soin de décorer la terrasse de la villa qu'ils occupent ou le jardinet qui s'étend devant leur demeure! Les compositions florales qu'on y rencontre sont trop généralement les mêmes; les parterres minuscules des petits jardins sont presque toujours formés sans goût et sans variété. Profitant de quelques jours de loisir, nous ayons pu, en automne dernier, étudier à l'aise ce que nous appellerions l'herbier floral des jardins disposés devant les villas construites sur la digue de Blankenberghe, depuis la rampe Malécot jusqu'aux dunes où l’on a le projet d'établir un grand pier destiné à embellir encore cette jolie plage. Une quarantaine de villas possèdent des jardinets; ceux-ci étaient presque tous tracés d’une facon analogue, avec une Corbeille centrale entourée du double chemin conduisant de la grille à l'habitation, et les coins et accotements garnis à peu près de même. Nous comprenons parfaitement que -les familles qui viennent faire au bord de la mer un séjour temporaire doivent être tributaires d'un jardinier, d'un horticulteur et parfois du même jardinier, du même horticulteur que leurs voisins; nous comprenons moins bien que le propriétaire qui séjourne à la mer durant toute la belle saison ne mette pas son ambition à orner le jardinet dans lequel il est obligé, sinon de vivre, au moins de passer plusieurs heures chaque jour, et qu'il ne cherche pas à s'entourer de végétaux variés. C’est à peine si les plantes réparties dans les quarante jardins en question apparte- naient à quarante genres différents. Nous en avons fait le relevé; le voici dans sa grande simplicité : Pelargonium, Verveine, Lobelia, Thuya, Tropaeolum, re AP a EN CS RE LT ele NE AI NET Reine Marguerite, Petunia, Soucis, Ageratum, Pyrethrum, Phormium, Eche- veria, Héliotrope, Dracaena, Cobaea, Tradescantia, Aucuba, Gunnera, Hedera, | Rheum, Rose, Sempervivum, Hydrangea, Dianthus, Saxifraga, Weigela, Tagetes, Réséda, Pensée, Balsamine, Begonia, Funkia, Lis, Phalaris, Yucca, Fuchsia, Coleus, Achyranthes, Gnaphalium et Iresine. Plusieurs de ces genres n'étaient représentés que par une espèce unique, quelques-uns par des variétés de la même espèce. Vingt-huit genres n'étaient employés qu'une seule fois. Les Pelargonium formaient la décoration principale de vingt-et-une villas, dans neuf il y avait des Petunia et des Lobelia erinus, dans huit le Pyrethrum à feuillage vert et dans deux seulement le Pyrethrum @ureum vrai. Le centre des parterres était occupé cinq fois par un Dracaena ordinaire, deux fois par un Dracaena lineata var. Doucetiana; les Tropaeolum fleurissaient abondamment dans une dizaine de jardinets. | Presque toutes les plantes étaient remarquables de santé et de vigueur, les espèces trapues comme les plus élevées; en général aussi la floraison était fort riche et à de rares exceptions près les parterres étaient propres et bien entretenus. Parmi les plantations les plus gracieuses, nous citerons celles de la villa des Liserons, avec une allée centrale et deux parterres latéraux composés de Pelar- _ gonium variés, de Lobelia, de Capucines, et la terrasse ornée de Phoenix dont les frondes avaient souffert quelque peu des intempéries. Le balcon était tapissé de verdure au moyen de Cobaea et de Tradescantia. Puis vient la villa Madona avec les appuis de la terrasse décorés de vases garnis de Phor- mium et de Dracaena à leur centre, de Capucines, de lierre et de Petunia retombant le long des bords. Les parterres composés de Pelargonium simples et doubles, avec bordure d'Echeveria metallica ou de Pyrethrum et d'Age- ratum ainsi que Tagetes, faisaient un bel effet. Citons encore la villa de M. MASSANGE DE LOUVREX, ravissant parterre formant une gracieuse bro- derie et réunissant dans ses cercles les plantes les plus variées de la mosaïcul- ture. Le jardinet de la villa Fernande présentait un joli parterre de verveines variées, les accotements présentant de$ Pelargonium bien fleuris malgré leur vigoureux feuillage, les plantes atteignant un mètre de hauteur. Le balcon était très gracieusement garni de Pelargonium fleuris. L'hôtel des Bains et des Familles offrait un bon modèle de jardin français avec des vases plantés de Dracaena et de Pelargonium à feuilles de lierre, des parterres adossés garnis de Pyrethrum, de Pelargonium variés, de Capucines et d'Aucuba. Malheu- reusement les bords des parterres étaient formés au moyen de petits cruchons en grès, le fond hors de terre, bordure économique peut-être, mais dénotant une complète absence de bon goût. | ÉM. R. be Gi 2 pan God) fi Architecture de jardins, pares et des dessins de plans et exécution en confiance. paimetiespyra Fo arbres forestier Chtatgniers, Tilleuls, Peupliers du Can Plant re 6 Le de 1, 2 et 3 à s, annuellement à ea d'Asperg es rOES es, hâtives Plants e Fraisiers, les meilleures variétés, il A id = dau à 5h Graines forestières résineuses, de Pin-Sylvestre Graines de Prairie PÉPINIÈRES DE MONTAIGU Heomann) Edouard MICHIELS chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. 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Mantin, J. du Trieu de Terdonck, O. de Kirchsberg, Vicomte de Novion, G. Truffa G. Rivois, J. Hatos, P. Silver, A. Ducos, A. R. Johnson, C. Eliner, Ch. de Bosschere, A. Hubert, À. de la Devansaye, F1. Claes, de Meulena®" . de etti, A. van den Heéde, Siesmayer, À. Wincqz, | G. Kittel, baron de Meylhand, et les Chefs de Culture de « L'Horticulture Internationale. » | la Porta, G. Dir Prix de Abonnement : POUR TOUTE L'UN] L'UNION POSTALE Paraît le 1: et le le 13 de chaque mois On s’abonne au bureau du Journal, 100, rue Belliard, à Bruxelles ! Max Garnier, . £. Roman, A. Van Imschoot, Fr. Desbois, Van Canwelaert, | ; ut, D. Treyera” Dallière, Paul Otlet, F. Kegeljan, O: Ballif, 10 francs par an | 6“ Série. (TOME I%. 4" Livraison. 28 Février 1894 à L'ILLUSTRATION HORTICOLE EE. Journal international populaire de l'Horticulture | DANS TOUTES SES BRANCHES | ” publié sous le patronage de HE NDERN Direcreur : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX :: ÉMILE RODIGAS : MAX GARNIER | Numéro paraissant le 15 du mois - Numéro paraissant le 50 du mois | Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les + dar des articles € en assument seuls la responsabilité. hi | | SOMMAIRE Pages | ? Pages k ; 1 Causerie horti cole MS. TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE : 1 Renseignements et cultures | {9, 56 | PL 4 Gaimargine Charlotte Le . -< +, + + % Fécondation des Œi | 61 à | Arboriculture frui LR S AE ER à js e. Chrysanthème Robert Owen (Qnrs ae | La poire « Mar ‘guerite Miles VS EE 10:-Pyramide : . +... .... s “0 Deux Chrysanthèmes nouveaux . - . - . + 65 » 11. Poire Marguerite Marillat .” . . . . 64 Culture de Pie le SE 61 » 12. Chrysanthème Rose Wynne (bon texte). PRIX DE L'ABONNEMENT : Hës FRANCS PAR AN # 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE - bis uns 4 iii PAPER Parait Le 15 et le 30 de chaque mois È On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliard, Bruxelles. x Gand, impr. Eug. Vanderhaeghen. DER TS TE à © 2. PA ST ee Se ee Cr ER CR CES 2 NS, CE ER NS a nl CDD DT. dummas "TT (17% Mn OT AL ns tin ire LÉ | 5: er Ce CT ; Li 7 o “ 7, x) k h. à *.. — > 7 UE JA de LEA pe 7 : TARIF DES ANNONCES L'ILLUSTRATION HORTICOLE ET LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissant à la fois dans L’Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être. présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaître | leurs produits. Ces journaux, répandus dans le monde entier et paraissant chacun. deux fois par mois, sont lus par tous ceux qui s'occupent d’horticulture. 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La Revue horticole de 1891 signale qu'au printemps de cette année, 150 lots de plantes, se Composant chacun de six pots, ont été remis à 150 familles, avec mission de les cultiver, par la commission des Floralies de Purmerend. Le 31 août, un concours était organisé pour ces plantes, qui étaient cultivées à domicile; 130 lots ont été présentés au complet, et un certain nombre l'ont été en partie. Quinze prix ont été accordés par le jury et remis solennellement aux lauréats, le lendemain, pendant un concert et en présence de l'Administra- tion communale, C’est la neuvième année que cette distribution et ce concours Ont lieu à Purmerend, et toujours avec le même succès. Ces sortes d'insti- tutions existent dans plusieurs villes de la Hollande. En Belgique, nous pouvons citer l'exemple de Liège où, à la grande Expo- sition du mois de septembre de l'année dernière, le programme comportait des concours pour des plantes cultivées par des ouvriers; deux envois, com- posés de plantes bien cultivées, furent exposés et obtinrent une distinction. Mais c’est à Borgerhout, un faubourg d'Anvers, que ce concours éminemment utile, a été organisé avec soin et intelli gence par la Société horticole « Flora » présidée par un amateur des plus distingués, M. FLORENT PAUWELS. Voici les dispositions principales réglant le concours et que nous trouvons dans la circulaire que la Société a distribuée aux intéressés le 10 avril 1893. A l'occa- sion de sa 29e Exposition, la Société ouvrait quatre concours, auxquels ne pouvaient prendre part les seuls ouvriers travaillant pour le compte d'un patron; les ouvriers en service d’un jardinier ou d'un horticulteur étaient een mdr india ie EE oO ns UE à (0 Il n’y a pas contradiction, mon cher confrère. M. G. es ti 5 LR. exclus. Ces quatre concours étaient : 4° pour les trois Geranium (sic) à fleurs simples les mieux cultivés; — 2° pour les trois Geranium à fleurs doubles, id.; __ 3° pour les trois Fuchsia à fleurs simples, id.; — 4° pour les trois Fuchsia à fleurs doubles, id. À chaque concours étaient attachées cinq récompenses en argent : 197 prix, 25 fr.; 2°, 20; 3°, 45; 4, 10; 5°, 5 fr. — Pour prendre part aux concours, il fallait, avant le 4° juin, renvoyer à un des membres de la direction de la Société un bulletin d'inscription joint à la circulaire; le parti- cipant devait habiter le canton de Borgerhout ou .un des trois Cantons d'Anvers. — Chaque souscripteur pouvait acheter autant de plantes que bon lui semblait. Pour prévenir les fraudes, deux des membres du conseil se sont rendus, après le 4°" juillet, chez les souscripteurs pour marquer leurs plantes du sceau de la Société. C'est parmi les plantss ainsi marquées que l'exposant devait choisir les trois exemplaires pour l'Exposition, Chaque ouvrier inscrit qui envoyait ses plantes à l'Exposition, recevait une indemnité de un franc par exemplaire, excepté les vainqueurs des concours. L'initiative prise par « Flore » a eu le meilleur et le plus encourageant succès : quinze concurrents ont pris Pa au 1°" concours, quatorze au 2°, cinq au 3° et quatre au 4°. En France, la Société Régionale d’'horticulture du Nord de la France a, depuis deux ans, ouvert des concours analogues entre les ouvriers de l’indus- trieuse ville de Lille. La Société a publié dans son journal, et distribué aux ouvriers, des instructions sur la culture des plantes. Le succès a répondu aux vaillants efforts de nos amis lillois et permet d'espérer de beaux résultats pour l'avenir. À Anvers, il y aura cette année un concours pour l’ornementation florale des façades, à l'instar de ce qui se fera à Bruxelles. Ce concours est organisé par la Société « Anvers en Avant » avec l'aide de la Chambre syndicale des jardiniers-fleuristes de la ville et de la banlieue. Nous sera-t-il permis d'ajouter que l’idée de ce concours a été mise en avant dans une des « Chro- niques des fleurs » que publie le Précurseur? Cela prouverait que les jour- naux quotidiens peuvent contribuer dans une large mesure à stimuler le zèle de ceux qui désirent favoriser la vulgarisation de la culture des plantes dans les demeures. Agréez, mon cher Directeur, mes plus cordiales salutations. CHARLES DE BOSSCHERE. L'ancienne {lustration Horticole a donné à diverses reprises des renseigne- ments intéressants sur ces Floralies. — Il ne pouvait entrer dans mes intentions de m'étendre sur ce sujet dans ma précédente Causerie; mais j'aurai certaine- ment l'occasion d'y revenir d'une façon plus complète. M. G. PE. IV L'ILLUSTRATION HORTICOLE LATE gs fl pit P. De Pannemaeker chrom. CANNA REINE CHARLOTTE 1. Goossens pinx. EST CCE OP NE PT PS RE - un den fl - sénat ES Te SE he dd 0. hoïur Vi à dé baid dd de time tnt dis pitt TOP PE OT EE ET | a | PI. IV CANNA REINE CHARLOTTE Les Canna ou Balisiers sont au nombre des plantes les plus en faveur actuellement pour la formation des corbeilles, où ils offrent l'aspect le plus gracieux, tant par l'éclat et l'abondance de leurs fleurs que par la forme et le coloris élégant de leurs feuilles, d'un vert plus ou moins bronzé sur les bords et près de la nervure. Peu de plantes aussi ont été plus transformées depuis quelque dix ans par l'ingéniosité des semeurs. Les formes qui ont fait leur apparition dans ces derniers temps ont des fleurs vraiment splendides comme grandeur et comme richesse de nuances ; celle que nous figurons aujourd'hui est une des bonnes variétés récentes. Le Canna Reine Charlotte est mis au commerce par le grand établissement WILHELM PFITZER, de Stuttgart, qui nous en a adressé des fleurs, d’après lesquelles a été exécutée notre planche. Sa fleur, sans être des plus grandes, est d'une dimension déjà fort belle; son coloris est remarquablement éclatant. D'autres variétés avaient déjà la bordure jaune qui fait si brillamment ressortir le rouge vif, le Canna Madame Crozy, par exemple, et aussi le C! Germania, autre obtention de M. PFITZER qui à reçu un accueil excellent à l'exposition de Chicago; mais dans ces variétés la bande Jaune était notablement plus mince, et n'attteignait pas à l'éclat que l'on admirera sur notre planche. En voyant ces superbes fleurs, on pense immédiatement aux Glaieuls, quoique ceux-ci, également fort améliorés par des semeurs tels que M. LEMOINE, de Nancy, ne soient plus nos Glaieuls d'autrefois. D'après les renseignements fournis par l'obtenteur, le Canna Reine Char- lotte a l'avantage de ne pas varier, comme le fait notamment la variété Madame Crozy. Il possède en outre la précieuse qualité de fleurir jusqu'aux premières gelées. Les Canna hybrides, si nombreux depuis quelques années, sont générale- ment de culture facile. On coupe les feuilles près du sol au mois d'octobre ou novembre, lorsque la floraison est terminée, et on rentre les souches pour l'hiver après les avoir bien neltoyées de la terre qui les recouvre; on les conserve ainsi en serre froide jusqu'au printemps, époque à laquelle on les EU a RS ie UT RTE. PE UN tente DORE plante, soit en pots, soit en pleine terre où ces plantes forment des massifs superbes. Dans ce dernier cas, il est bon de faire passer aux souches quelque temps sous châssis pour les faire entrer en végétation, avant de les mettre en terre. MAX GARNIER. RENSEIGNEMENTS ET CULTURES Deux Rhododendron rustiques qui fleurissent actuellement sont le R. dahuricum et le R. praecox; lorsqu'ils sont abrités contre les vents froids, ils devancent même cette époque et se montrent en fleurs au milieu de février. Le premier est originaire de la Sibérie, d'où il a été introduit il y a fort longtemps, au moins un siècle; il a les fleurs rose pourpré, s'élevant bien au-dessus des feuilles petites et formant un vif contraste avec leur couleur vert sombre. Il est très florifère. | Le R. praecox est un hybride issu du précédent et du R. ciliatum. Ses fleurs sont un peu plus claires et un peu plus grandes que celles du X. dahuricum; elles sont groupées généralement au nombre de six par bouquet. Elles mesurent près de 4 centimètres de diamètre. Ses feuilles sont également d'un vert foncé élégant. La grande qualité de ces deux Rhododendron consiste dans leur dde rappelée par le nom du second, lequel fleurit d'ailleurs environ deux semaines plus tard que le premier. Leur floraison à cette époque de l’année est particu- lièrement agréable. Ajoutons que tous deux se prêtent parfaitement au forçage, et fleurissent même dès le mois de novembre dans ces conditions. * x x Floraisons printanières. — Parmi les plantes qui égaient maintenant les jardins de leur floraison, on peut citer beaucoup de charmantes petites espèces trop peu connues, qui seraient sans doute éclipsées à d’autres époques par des plantes à fleurs plus grandes et plus brillantes, mais qui réjouissent la vue à cette saison et font attendre plus patiemment le retour du printemps. Telles sont notamment les suivantes : Borrago orientalis (Psilostemon orientale). — C'est une plante absolument rustique; quoique ses charmantes fleurs bleues soient parfois endommagées par les gelées, la plante elle-mème n'en souffre pas. Elle forme de gracieuses bordures, atteignant une hauteur de 30 centimètres environ. Comme l'indique son nom, elle est originaire de l'Europe orientale et de l’Asie. Elle se multiplie d'éclats au commencement de l'automne. Cynoglosse printanier (Omphalodes verna). — Réussit à merveille en bordure dans les endroits sablonneux ou rocailleux ; elle pousse même quelquefois trop — 57 — vigoureusement, car elle envahit un peu, mais son abondante floraison com- pense avec avantage ce petit défaut. Les tiges florales pendantes décorent gracieusement les roches ou les pierres de couleur qui bordent le chemin: en les éclaircissant de temps en temps et en faisant leur toilette, on obtiendra d'elles un effet ornemental. Les fleurs, produites en petites grappes, sont d'un bleu brillant et comme émaillé, avec la gorge blanche. Elles rappellent beau- coup les Myosotis, tout en étant plus grandes et d'un coloris plus foncé. Une autre espèce, le Cynoglosse à feuilles de lin (0. linifolia) où Élégante de Bruxelles, a les fleurs d'une forme analogue; on l'appelle parfois Myosotis blanc; ses fleurs sont blanches, ou parfois d’un lilas pâle. Cette dernière espèce est annuelle et fleurit plus tard, à la fin du printemps et jusqu'en septembre. On la sème généralement au mois de mars ou avril sur place, de préférence au pied des murailles, où elle réussit admirablement, ou au mois de septembre; dans ce dernier cas, on repique les jeunes semis en octobre et on les plante en place en mars-avril. Les Pulmonaires. — Ces Borraginées rendent également de grands services comme plantes de bordure, pour orner les intervalles des grandes plantes et des arbustes et le bord des bosquets. La plus remarquable est le P. officinalis Caucasica, qui fleurit dès le commencement de février. Le P. virginica, connu aussi sous le nom de Mertensia, fleurit un peu plus tard, du mois de mars au mois de mai, peu de temps après être sortie de terre. Les plantes atteignent une hauteur de 25 centimètres environ, et se couvrent de jolies fleurs bleuâtres ayant le tube violacé. Elles réussissent parfaitement à mi-ombre, dans un sol frais et léger. On les divise à la fin de l'été pour les multiplier, et on les plante espacées de 30 à 40 centimètres. Plantations d'asperges. — Le cultivateur qui se propose de faire de nouvelles plantations d'asperges ne doit pas tarder à préparer son terrain, si Ce n'est pas déjà fait, pour planter le mois prochain. La terre sera bêchée profondément, et l'on y versera une assez forte proportion de fumier bien consommé qui y sera bien incorporé. Un terrain assez sablonneux, alluvial, et imprégné de matières salines, convient bien pour cette culture, pourvu qu'on l’engraisse convenablement. Le fumier qui avait été étalé en couche mince sur les anciennes plantations avant l'hiver doit être retourné et incorporé, et l’on remuera en même temps la surface du sol avec la fourche, en prenant soin de ne pas blesser les griffes. On pourra ensuite la recouvrir d'une couche de quelques centimètres de fumier de feuilles. Il sera bon aussi de protéger les parties nouvellement ensemencées et les E. MS “ide (La Ton — 58 — jeunes semis qui commencent à poindre, en tendant au-dessus un filet grossier LE par des bâtons courts, destiné à arrêter les moineaux et les pinsons. Les pommes de terre ne devront pas être plantées trop tôt, l’arrière- saison paraissant réserver des gelées tardives. Il vaut donc mieux attendre encore deux semaines. _ Si le terrain a été bien engraissé pour la saison précédente, et est encore assez riche, il ne sera pas nécessaire de l’engraisser de nouveau; les pommes de terre n’en seront que plus abondantes et de meilleure qualité. Les Crocus ou Safrans sont au nombre des plantes dont les fleurs embellissent actuellement les jardins ou les appartements, et comptent parmi les plus populaires. Leurs fleurs commencent à paraître au mois de février où mars: individuellement, elles ne sont pas de longue durée, mais elles se succèdent pendant au moins un mois. Leurs coloris sont extrêmement variés, et vont du blanc au violet-bleu ou lilacé et au pourpre; d’autres variétés sont jaune verdâtre; certaines sont richement panachées. Les Crocus réussissent facilément dans une terre très saine, meuble, un peu sableuse et fraîche. Ils demandent de l'engrais, de préférence du terreau ou de la bouse de vache bien consommée et transformée. On les plante en septembre-octobre, et mème jusqu'au commencement de décembre. ; Parmi les variétés les plus hâtives, on peut citer les suivantes : C. Suzianus * (Safran drap d’or), à fleurs d’un beau jaune d'or; C. versicolor, à fleurs blanches lavées de violet et striées au milieu de chaque segment de violet pourpré; C. biflorus (Safran écossais) à fleurs blanches striées de violet en dehors. _ Les Safrans sont très fréquemment utilisés pour orner les appartements ; on les place, vers l'époque de la floraison, dans de petits pots ou des vases de : grès de forme variée, contenant chacun plusieurs bulbes. On les multiplie toujours en séparant les caïeux. En Hollande on a l'habitude de recouvrir la plantation pendant l'hiver d'une couche de bouse de vache délayée d’eau, de facon à former une sorte de mortier qui protège la terre et l'empèche d’être tassée par les pluies. On enlève cette couche protectrice vers la fin de la mauvaise saison. * Hépatique (Hepatica triboba, Pr Hepatica, Herbe de la Trinité). — Cette charmante plante est précieuse pour sà floraison précoce; elle fleurit à l'état naturel en mars, et cultivée sous chassis ou dans une serre non chauffée, en janvier et février. Aussi est-elle beaucoup utilisée pour la décoration des RC SC Sera PUR VC = # af # + n à Em PUS LT er RCE PACE NA { LE à NN Fig. 9. — Chrysanthème Robert Owen. tt nn, p F ai HO 22 appartements. Elle est vivace et se multiplie d'éclats à l'automne tous les trois ou quatre ans. Ses fleurs sont étalées, de coloris variable, bleu, blanc ou rose. Elles appa- raissent avant les feuilles, et ornent très gracieusement les plates-bandes ou les bordures. Les Hépatiques demandent à être cultivées dans la terre de bruyère et à être abritées contre les rayons directs du soleil et les grands courant d'air. Arbustes en fleurs. -— Parmi les plus gracieux arbustes actuellement en fleurs, on peut citer certaines Bruyères, notamment les Æ. codonodes et E. carnea (B. couleur de chair), à fleurs rose clair, disposées en grappes serrées, qui peuvent être employées à border les massifs d'arbustes de terre de bruyère; le Laurier-tin { Viburnum tinus), d'un beau feuillage persistant vert vif en dessus, plus pâle en dessous, à fleurs rosées d'abord, puis blanches ; le Cognassier du Japon (Pyrus ou Cydonia japonica), à fleurs rouge vif, arbrisseau qui atteint une hauteur de 1"50; le Cerisier du Japon (Cerasus ou Prunus japonica), arbrisseau à fleurs semi-doubles d'un blanc-rosé; Chimo- nanthus fragrans, arbrisseau de 2"50 de hauteur, à fleurs d'un blanc gris lavé de rouge, répandant une odeur délicieuse; Garrya elliptica, à fleurs en longs chatons pendants, d’un effet très gracieux ; ces arbustes, qui atteignent 2 à 3 mètres, sont un peu sensibles aux grands froids dans nos climats; Jasminum nudiflorum, arbuste de 3 mètres, produisant ses fleurs jaunes avant les feuilles; Lonicera Standishi (chèvrefeuille de STANDISH), à fleurs blanches parfumées; Berberis japonica, Kerria japonica, à fleurs d'un jaune brillant, assez grandes, simples ou doubles; Andromeda floribunda, etc., etc. _ Époque des semis. — Un correspondant me fait connaître qu'il ne partage pas mon opinion concernant l'époque à laquelle il convient de semer les oignons. Je dois dire que je m'attendais à voir formuler un avis différent; j'aurais été surpris si je n'avais pas recu une lettre de ce genre, les opinions étant un peu partagées sur cette question. | A vrai dire, j'estime que l'époque du semis n'est pas tout, qu'il faut consi- dérer aussi l’état du sol, et que les deux choses ont à peu près autant d'impor- tance l’une que l’autre. Il y a quelques années, J'ai vu un cultivateur essayer de semer des pois en novembre; ils ont bien poussé, mais au mois de mars ils n'avaient pas fort belle mine, et éeux qui ont résisté n'étaient pas en avance de huit jours sur ceux semés au mois de mars. J'ai vu aussi semer une espèce très hâtive en janvier, dans un endroit très protégé et chaud; ils n'ont pas souffert, malgré PSS TRE deux ou trois chûtes de neige, tandis que d'autres, semés six semaines plus tard à découvert, ont été très éprouvés. En tous cas, il vaut beaucoup mieux attendre une ou deux semaines et semer dans un terrain chaud et sec, que de semer ou de planter dans le sol humide, d'autant plus que les semences qui n’ont pas mûüri dans d'excellentes conditions ou qui sont anciennes ne serment pas bien dans un sol humide et froid. Beaucoup de cultivateurs en ont fait l'expérience à leurs dépens pendant ces dernières années. Culture des Begonia tubéreux. — Lorsqu'on veut produire des Begonia de semis, on sème les graines au commencement de l'année, depuis février jusque vers la fin du printemps, pour avoir des fleurs en juillet-août. Le com- post qui convient le mieux est de la terre du bruyère mélangée de terreau de feuilles; les graines doivent rester à la surface ou être très peu recouvertes. On place la terrine ou le pot dans une couche chaude, et il est bon de recouvrir avec une plaque de verre, en aérant seulement de temps en temps quand le temps est clair et chaud. Il n’est nullement nécessaire de tenir les terrines dans l'ombre, mais il est bon de les abriter quand le soleil est vif. Lorsque les jeunes plantes ont trois ou quatre feuilles, on les repique en petits pots, puis en pots plus grands, deux ou trois fois selon les besoins, jusqu'à ce qu'elles puissent être mises en pleine terre au mois de juin. Lorsque la mauvaise saison arrive, la végétation se ralentit, puis les feuilles et les tiges se fanent et tombent. On arrache alors les tubercules, on les essuie en enlevant toute la terre qui s’y trouve attachée, on les sèche, et l'on les dépose pour passer l'hiver dans un local sec à une température de 6 à 10° environ. On peut les étaler simplement sur des planches, ou les mettre ensemble dans des caisses remplies de sable sec. La ee recommence au mois d'avril, sous chassis. Les Begonia tubéreux réclament en général un terrain frais, assez léger et cependant substantiel, et une exposition demi-ombragée. On peut aussi opérer les semis sous chassis froid à la fin de juin ou au com- mencement de juillet; dans ces conditions, très peu de plantes fleurissent la même année. On hiverne les tubercules comme nous l'avons dit plus haut, et on les traite la seconde année comme les autres. Ce procédé est moins rapide, mais a l'avantage de ne pas exiger de serre ni de chauffage. Les nouvelles formes de Begonia tubéreux qui figurent dans les Catalogues récents représentent un chemin immense parcouru depuis dix ans. L'aspect de la fleur est complètement transformé; elle tient de la Rose et du Camellia, surtout du dernier. Certaines variétés ont les pétales groupés autour de plusieurs centres; d’autres les onf plus amples, ondulés et gaufrés à peu près comme dans les Roses trémières. Max GARNIER. FÉCONDATION DES ŒILLETS Beaucoup de cultivateurs désirent produire des semis; c'est une tâche très attrayante, même lorsque l'on n'obtient pas des nouveautés très remarquables ; mais le jardinier intelligent et observateur a beaucoup de chances d'en pro- duire sinon au premier essai, au moins au bout de deux ou trois générations. Le moment le plus favorable pour: féconder les fleurs est le milieu de la journée, à partir de 11 heures environ, et l'on doit choisir un temps bien sec et bien ensoleillé. Les fleurs ne tardent pas à se faner si l'opération réussit, et au bout de quelques semaines les graines sont bonnes à recueillir. Jusqu'à la maturité, cependant, il est nécessaire de prendre certaines pré- cautions, au moins pour les plantes cultivées en plein air. L'humidité, prove- nant des pluies ou de la rosée, pourrait faire pourrir les pétales, et de là gagner la jeune gousse de graines; on agira done prudemment en enlevant les pétales dès qu'ils sont fanés. En outre, après les pluies abondantes il est bon de secouer le calice pour en faire tomber l'eau. Les forficules ou perce-oreilles attaquent souvent les capsules et y percent des trous pour s'y loger; il faut avoir soin de leur faire la chasse. En prenant ces précautions, le cultivateur sera amplement récompensé par l'obtention d’une grande quantité de capsules. Celles-ci devront être recueillies dès qu’elles commenceront à s'ouvrir par le sommet. Rappelons que, pour les œillets comme pour la plupart des autres plantes rustiques, il est préférable de choisir pour la fructification les premières fleurs épanouies sur chaque plante. Celles-ci sont plus vigoureuses el donnent des. graines de meilleure qualité; on a beaucoup plus de chances, dans ces condi- tions, de ne pas avoir de plantes à fleurs simples parmi les semis. Quant aux fleurs qui n'ont pas été fécondées, le mieux est de les couper aussitôt qu'elles commencent à passer. M. G. ARBORICULTURE FRUITIÈRE Variétés de poiriers convenant spécialement pour pyramides. — On commet trop souvent la grave erreur de planter dans les jardins, à tort et à travers, des sortes de poiriers qui ne se prêtent aucunement à la culture en pyramide. Par exemple : les Beurré d'Amanlis, Triomphe de Jodoigne, Beurré Bosc, Joséphine de Malines, etc., dont les branches sont naturellement divergentes ou tortueuses ou recourbées; et malgré les meilleurs soins de taille et de dressage on n'obtient de ces variétés que des pyramides disgracieuses. La formation d'une pyramide est cependant bien simple, mais il importe que Fig. 10. — Pyramide. la végétation des variétés que l'on y soumet soit à la fois vigoureuse et régu- lière, c'est-à-dire que les branches doivent prendre naturellement et sans peine une belle direction érigée et pyramidale. Il importe aussi que ce soient des variétés dont les fruits ne souffrent pas du plein air. UD Voici quelque bonnes variétés de poires qui se prêtent bien à la culture pyramidale : Clap’s Favourite, août. Beurré Dumont, octobre-novembre. Bon chrétien William, août-septembre. Alexandrine Drouillard, id. Madame Treyve, id. Soldat Laboureur, novembre-décembre. Marguerite Marillat, id. Conseiller de la Cour, id. Beurré Van den Hove, sept.-oct. Nec plus Meuris, id. Beurré Hardy, id. | Duchesse d'Angoulême, id. Fondante des Bois, id. 25° anniversaire de Léopold I, id. Beurré Superfin, id. Comte de Flandre, id. Bonne Louise d’Avranches, octobre. Beurré Clairgeau, id. Beurré Durondeau, id. - Zéphirin Grégoire, id. * x * Taille et formation de la pyramide. — On peut constater que la pyramide, ici représentée, a été greffée à fleur de terre; qu'une première taille a été faite en À, d'où sont résultées une dizaine de branches latérales; qu'une seconde taille a été faite en B; une troisième en C; une quatrième en D, etc. Par ces différentes tailles, nous avons obtenu les vingt et une branches char- pentières numérotées et qui sont taillées à leur tour comme l'indiquent les sections. En somme, pour qu'une pyramide soit bien faite, il faut : 1° Que les branches charpentières ne soient pas bifurquées ; 20 Qu'elles soient suffisamment distancées pour que la lumière puisse ample- ment visiter tout l’intérieur : — c’est un point capital pour la floraison et la fructification, mais il est malheureusement trop négligé; 30 Que les branches du bas soient plus longues et plus fortes que celles qui se trouvent-successivement placées plus haut. Distances. —— On plante les pyramides à la distance d'environ 6 mètres, lorsqu'elles sont greffées sur franc de semis; à 4m., lorsqu'elles sont greffées sur cognassier: et à5 m., lorsqu'on plante alternativement des pyramides greffées sur cognassier avec des pyramides greffées sur franc de semis. GUSTAVE MICHIELS. LA POIRE « MARGUERITE MARILLAT » Si nous admettons ce nouveau gain parmi noS « 50 poires d'élite, » c'est qu'il a pour cela des mérites incontestables, et ce qui le prouve c’est que la poire Marguerite Marillat a été plusieurs fois recommandée par le Congrès pomologique. | ! DM — Comme le montre le dessin, le fruit, est superbe, gros, pyriforme; Sa peau est d'un beau jaune marbré de roux. Fig. 11. — Poire Marguerite Marillat. La chair est fine, délicieuse, juteuse, sucrée, légèrement acidulée d’un goût musqué, mais bien moins que chez la poire Bon chrétien William. MT ne Ce beau et bon fruit mûrit à la fin d'août. L'arbre est d’un beau port, se prête facilement à la culture en pyramide, en fuseau, ainsi qu'en contre-espalier. Nous voyons réussir les greffes sur cognassier et sur franc de semis. EDMOND MICHIELS. DEUX CHRYSANTHÈMES NOUVEAUX Les Chrysanthèmes jouissent depuis quelques années d'une vogue toujours croissante, et bien méritée par la beauté et l'extrème variété de ces fleurs gigantesques, de forme si capricieuse et parfois si compliquée. Chaque année apporte un grand nombre de nouvélles acquisitions ; à peine le chroniqueur horticole a-t-il le temps de les enregistrer, avant qu'elles soient éclipsées par d'autres. : Il faut bien se résigner cependant à attendre la fin de la saison pour en passer la revue et se prononcer sur le mérite des diverses formes. Aussi pouvons-nous avec confiance présenter aujourd'hui à nos lecteurs, comme deux des plus belles qui aient paru au cours de la dernière saison, les deux variétés figurées sur nos deux grandes gravures. Ces variétés proviennent toutes deux de l'important établissement de M. R. OWEN, de Maidenhaïd (Angleterre), Les deux superbes gravures que nous en publions et que nous devons à l'obligeance de M. OWEN, nous dispensent d'en faire une longue _ description. Le C. Rose Wynne (fig. 12) est un Japonais issu du C. Miss Annie Hartshorn, et a les fleurs blanches au début, puis d'un mauve tendre très attrayant ; il a obtenu trois certificats de 17° ee en Angleterre à l'automne _ dernier. Le C. Robert Owen (fig. 9) est également un Japonais; il provient du C. Sarah Owen, mais il est beaucoup plus large et légèrement aplati au sommet. Il est d’un bronze doré, avec les pointes allongées, jaunes et la base beaucoup plus foncée. C'est lune des plus À nouveautés parues en 1893. | ee | La culture des nr oistenbé, depuis un certain nombre d'années, n a guère en vue que la production de fleurs aussi grandes que possible, et se rapprochant d'un type déterminé qui a été choisi par les fleuristes comme. l'idéal. IL faut bien reconnaître cependant que la fieur n ‘est pas tout dans une plante; lors- qu'on examine les spécimens admirés dans nos expositions, ou à celles d'Angle- terre, si nombreuses et si riches, il ne faut pas, si l'on veut conserver une Le, TUE Lies et sr . SP SR F À 2 1 e à È On — impression agréable, porter les yeux plus bas que les fleurs; au-dessous, les tiges dénudées, maigres et grèles, offrent le plus souvent un triste spectacle. . Je préférerais, pour ma part, des plantes élégantes en elles-mêmes, garnies de feuilles jusqu'à la base ou jusque près de la base; je préfèrerais aussi que les tiges füssent suffisamment pourvues de fleurs pour former une belle touffe, au lieu d'être réduites au nombre de deux ou trois, en vue de la production de fleurs géantes. Le talent exigé du jardinier est réduit au minimum dans les conditions actuelles de production. Les plantes sont positivement sacrifiées, alors que l'art consisterait bien plutôt à les montrer dans une condition vigou- reuse et florissante; et ces spécimens que l'on présente si glorieusement aux concours ne sont plus bons qu’à dissimuler dans quelque coin, une fois la floraison passée. | La vogue est si puissante, que c’est folie. d'espérer d'en remonter le courant, et je crois bien que je prèche dans le désert. Je ne renonce pas cependant à voir se produire d'ici à quelques années une réaction contre cet abus, qui se tuera lui-même par l'excès. En tous cas, je ne crois pas inutile d'exposer ma facon de voir relativement à la culture des plantes d’une facon plus conforme à la nature. | On prend les boutures entre la fin de novembre et le milieu de février; les dernières ne sont pas celles qui réussissent le moins bien, car elles donnent promptement une abondance de racines et se développent vite. On les place près du vitrage de la serre, à une température de 4 à 5° CG. Une fois qu'elles sont enracinées, il suflit de les préserver de la gelée, et on leur donnera de l'air toutes les fois que le temps le permettra. On les rempote dans des pots plus grands lorsque les racines ont bien rempli le compost, et on les pince dès qu'elles ont atteint une hauteur de 114 à 13 centimètres: il se produit alors trois ou quatre nouvelles pousses. S'il y en a davantage, on supprime les inférieures. En avril, on peut généralement donner encore une fois aux plantes des pots plus grands, et lorsque les pousses ont une quinzaine de centimètres de hauteur, on les pince de nouveau. On obtient ainsi de huit à douze tiges; toutefois il appartient au cultivateur d'examiner combien il veut en conserver; car dans certaines variétés on ne peut guère laisser subsister qu’une seule fleur pour sept ou huit tiges. Dans les Japonais, au contraire, on peut pincer le bouton de tête et laisser une fleur sur chacune des trois ou quatre tiges qui se forment en dessous. On obtient ainsi 30 à 40 fleurs sur chaque plante. Certaines variétés au contraire se ramifient difficilement, et doivent ètre pincées trois ou quatre fois pour produire sept à huit pousses. Le dernier rempotage se fait à la fin de mai ou au début de juin, et la seule préoccupation du cultivateur pendant toute la belle saison doit être de favoriser la végétation énergique de ses plantes, en les arrosant, en les rempotant dès » déanen in bien) SR SRE GS Gt ES en ie nt 0 J'Éel 21 ‘AUX ‘ouuñ M 9804 ouoyrunsh 441) LA | \N Kra dVut «À SPL Et # Mr OT: 2 que les racines remplissent leur pot, et en leur donnant une terre bien substan- tielle. Il est important de bien comprimer la terre et de la mélanger de bouse de vache bien consommée et de suie; cette matière rend l'engrais plus maniable, détruit les larves, et possède elle-même des qualités fertilisantes. IL est bon de former ce compost plusieurs mois à l'avance et.de l’aérer de temps en temps avant de s'en servir. A partir du mois de juin jusqu’à l’époque de la floraison, les plantes doivent recevoir de l'engrais continuellement, et en dose de plus en plus forte; en outre, vers le milieu de juillet, il est bon de les surfacer avec de la bouse de vache ou de l’'engrais chimique. Les arrosages doivent être assez fréquents pour que la terre ne se sèche jamais. | Max GARNIER. CULTURE DE L'ASPERGE LA MAUVAISE MÉTHODE ET LA BONNE; COMPARAISON La vieille méthode. —— Les vieilles routines de culture sont comme les vieilles coutumes : elles restent implantées et sont difliciles à déraciner. C'est vraiment malheureux de voir de quelle facon l'on s'y prenait dans le temps pour établir une aspergerie. J'en ai vu encore aujourd'hui qui font de grandes fosses, qui creusent la terre à pouvoir y enterrer un bœuf! Ces grandes tranchées sont remplies avec du fumier et des engrais de toute nature au fond desquelles on plante des griffes. Je veux prouver ici que c’est de la peine, du temps et de l'argent perdus! Non, il n'y a pas de pire méthode que celle-là. C’est l'enfance de l'art. Elle est coûteuse à établir et avec tout cela l'on n'obtient, à bien attendre, que des asperges tardives, rares et faibles comme des avortons! Cela n’explique-t-il pas comment il se fait qu'il n'y avait, dans le temps, que les riches qui pouvaient se payer le luxe de cultiver des asperges dans leur jardin ? | La nouvelle méthode. — Entre la vieille méthode de culture et celle qu'on pratique aujourd'hui, la différence est, sans exagération, comme le jour à la nuit : 1° Elle est beaucoup plus productive et plus rémunératrice, puisqu'on en récolte jusqu'à 6,000 kgr. par hectare, en grosses asperges qu'on arrive à vendre au prix moyen, Lan les hâtives comme pour les tardives, de 1 franc le kilogr.; 2° Elle est beaucoup plus simplifiée, donc bien moins coûteuse à établir, car il suffit de bien labourer le champ à une profondeur d'un bon pied, tout an en enfouissant du fumier de ferme comme pour une culture ordinaire, four- ragère ou de céréales. Au lieu de planter à une grande profondeur l'on se contente de planter presque à la surface de la terre, et voici comment : On distance les rangs de 1"33; l'on creuse donc, tous les 1"33, de petites rigoles n'ayant pas plus de 30 centimètres de profondeur sur 36 centimètres de largeur, au fond desquelles l'on plante les griffes à un bon pied les uns des autres. On étend bien les racines que l'on couvre de quelques poignées de terre meuble. La bonne plantation de l'asperge se fait depuis la fin de février en mars jusqu'au commencement d'avril. Durant le courant de la 1°° année, on veille à ce que l’on n’enterre pas ie profondément les jeunes griffes, et on les tient propres en détruisant les mauvaises herbes. La 2° année on ajoute un peu de terre. La 3 année on comble toute la petite tranchée; on pourrait même les butter déjà en vue de récolter les premières asperges si l'on a eu soin de planter dans de bonnes conditions, dans une terre légère (sablo-argileuse ou argilo-sablonneuse), et avec des griffes de l’asperge améliorée. A partir de ce moment c'est tous les ans la même répétition comme soin de cultiver. | 1° Butter les rangs d'asperges avec de la terre qui se trouve en abondance entre les rangs; 2° Récolter dès le réveil du printemps jusqu’au 15 juin; 3° Couper les tiges des asperges en automne ; 4° Débutter les asperges avant l'hiver en remettant la terre entre les rangs. L'asperge améliorée. — Notons surtout qu’il y a un abime de différence vraiment entre les vieilles sortes, que je qualifie d’avortons, et les belles asperges, perfectionnées par la sélection, qu'on cultive aujourd'hui. Une plante d'asperge améliorée peut donner successivement, par année, jusqu'à 15 à 20 turions bien développés, et cela durant une bonne vingtaine d'années consécutives, depuis à à 25 et 20 ans. En somme, il faut 1° une culture rationnelle et 2° la bonne sorte d’aspergt dite « améliorée; » de cette façon l'on récoltera des asperges hâtives, grosses, longues, succulentes et en abondance. NoTA. — Dans un prochain article nous traiterons : De la culture des asperges dans les champs, en grand, au point de vue commercial. EpouARD MICHIELS. rh xs * ) Las e js LPPONE ER SE AE Le à A ES den it) : ÿ à 0 2 re ai lé r TE PP nn RDA AE 1 CeCE. DEN SCANS LIU LÉ tint fe POSE PR MRC OA De, em M) nù DE Architecture de jardins, pares et "ergers; dessins de plans et exécution en confiance. PÉPINIÈRES DE MONTAIGU (Belgique) Edouard MICHIELS chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. Edmond MICHIELS estie — pue routes, drève Plants forestiers repiqués, de 1 Griffes d'Asperges grosses, hâtives et tardive Plants de Fraisiers, les meilleure es variétés Arbres et Épines pour haies. — . les 4 Rosiers (| 500 var.). — Touffe ie 0,50 à Graines de Prai ries, ex Spécialité Graines de prairies, forêts, sapinières et autres. Arbres fruitiers pour vergers. — Pommiers, Poiriers, Pruniers, Cerisiers, hautes à ak saines et D euses, les meilleures variétés, depuis 1 fr. 50 à 2 francs. Baliveaux, de 1"50 à 2 m. hauteur, = palme — Autres jeunes Pommiers à 55 100. — Arbres fruitiers pour Jardins. Belles pa bee. -pyramides, en are s les plus méritantes, de fr. 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SIA É ©» Pour paraître proc LES ORCHIDÉES EXOTIQUES LEUR CULTURE EN EURO EP ES Par LUCIEN LINDEN | TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des principales merveilles _ de la flore tropicale et renfermant de nombreuses gravures besoin se faisait sentir d’un ouvrage résumant les progrès yes dans les dernières années, tant par la Sr que par la connaissance scientifique et horticole des Orchidée Au point de vue de . culture, des progrès énormes ont été acc complis an is la publication des derniers ages pers aux en lan e. Les principes généraux ont été nettement discernés, les détails d’appli- ton ont reçu des perfectionnements considérables. La culture belge, dont l'excellence est aujourd'h proclamée par les connaisseurs et Cr les plus compétents des divers pays d'Europe, est définitivement fixée comme la mieux appropriée aux besoi es Orchidée ie de ces ne véuptaux à l'état naturel, leu s particularités paysans leur beauté pitto- : resque & infinimen t d'attirer l'attention de EL ape oup de personnes du e qui ne connaissent des Orchidées que pe lége endes Re et confuses, et qui parfois n rouetié pas ei allié leurs serres, 4 Il est nécessaire, d’autre part, ra fournir aux cultivateurs et amateurs, si nombreux aujourd’hui, une description des principales et des plus belles Orchidées cultivées, y compris les nouveautés introduites g e dans ces dernières annee Nous avons entrepris cet ouvrage à la emande d’un grand nombre de personnes Fi Vas bien voulu nous nous étions particulièrement à même de combler ces lacunes, grà servations et aux er riaux ubies que nous fournit la direction d’un des premiers établissements d'introdaction du m | est évident, en effet, qu’il faut cultiver, et cultiver en ë pouvoir t e la culture, et de il faut disposer de collections étend ur pouvoir Le des ee et les déone à tous les points de vue, un li expérien de pratique que nous offrons au pres un guide de culture pour le pa et ser l sm bu désirer reux de surveiller lui-même les soins donnés ses plantes, has bien qu’un ouvrage othèque pou r le curieux de la nature et de ses beautés. Les Oichidées au point + vue prati iqu ue. — Su culture cg Eee Er ventilation, ombrage, ; arrosements, etc. ; aménagement des serres, chauffag , ete. ; influence du clim : parfum des Orchidées ; 5 den des DORE à es. Drchiqee à ét na aturel à Le es 1 por PUS d'Astribut tion géographion st hidées au En de vue Historique — Histoire de limportation et de la culture Les Orchidées au point de vue dain. — Parti qu’on peut tirer de la beauté des Orchidées ; la façon d’orner les serres st les appartements ; fleur coupée, bouquets, etc.; collections d’amateur uvrage, comprenant environ 800 pages d’un grand format, sera mis el L'o vente PROCHAINEMENT. au prix de 25 FRANCS L'EXEMPLAIRE Les JARDINIERS qui souscriront à cet ouvrage pourront payer par versemen lonnés de Fr S PAR MOIS î Cette faveur sera re aux J ARDINIERS ment ts éche- On s'inscrit chez l’auteur : 100, rue Belliard, à BRUXELLES, GRAINES POTAGÈRES, FOURRAGÈRES DE FLEURS ET D’ARBRES MAISON F. 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L'ORCHIDÉENNE SOCIÉTÉ DAMATEURS DORCHIDÉES BRUXELLES LES IL ET 12 MARS 1804 CINQUANTIÈME MEETING D'ORCHIDÉES PAR LES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DANS LE JARDIN D'HIVER DE L'HORTICULTURE INTERNATIONALE + AU Parc Léopold à Bruxelles L'Exposition du cinquantième meeting sera ouverte : Le Dimanche 11 Mars, de 2 à 5 1/2 heures. Le Lundi 12 Mars, de 9 heures du matin à 5 172 heure de relevée. ENTRE BIBRE = Sadresser pour tous renseignements concernant L ORCHIDÉENNE Au Secrétariat, 100, rue Belliard, | BRUXELLES. E: » ù h 4 L 4 \ ” Ge Série. +, TOME I*. 5e Livraison. 15 Mars 1894 LLUSTRATION HORTICO Journal international populaire de lHorticullure DANS TOUTES SES BRANCHES publié sous le patronage de J.-L IN DEN Dmecreur : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : EMILE RODIGAS MAX GARNIER Numéro paraissant le 45 du mois © Numéro paraissant le 50 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des artiéles en assument seuls la responsabilité. AA SOMMAIRE Pages | Psges Chronique horticole 69 TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE . Plantes nouvelles ou recommandable Du Re ES Nidularium innocenti Lem., fol. luteo var. 73 Petites notes de cultu de UTC Les À dans he AS Fe rire Fig. 18. Begonia « Moravia » «+. + + + * 76 Nécro c 83 "4: Liens grandis, . » + + 82 Expositions annoncées. <4ÉRs é, ee Re % è PRIX DE L'ABONNEMENT : 135 FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque mois : On s'abonne au Bureau du Journal, 400, rue Belliard, Bruxelles. Gand, impr. Eug. Vanderhaeghen. TARIF DES ANNONCES DANS LES J OURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE ET LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissant à la fois dans L'Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, offrent l’avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaître ! leurs produits. Ces journaux, répandus dans le monde entier et paraissant chacun | deux fois par mois, sont lus par tous ceux qui s'occupent d’horticulture. Leur circulation universelle augmente considérablement de jour en jour. IN. BB. — Un contrat passé avec une grande maison d’horticulture lui. assure le monopole des annonces concernant les Orchidées et les plantes nouvelles. de serre. r l’année entière Pour 1 insertion Pour 3 insertions Pour 6 insertions Pour 12 insertious ou 24 insertions dans les 2 journ. dans les 2 journ dans le s2 journ, dans les 2 journ, dans les 2 journ Une page entière. . . . fr. 50 fr. 100 fr. 175 fr. 300 fr. 500 Une demi-page. . . . . » 80 » 60 »” 100: - » 180 » 800 À Un tiers de page . » 25 » 45 » ‘ 80 » 125 » 225 4 Un quart de page. . » 20 » 40 s.: 70 » 110 » 180 Un sixième de page. » 15 » 30 » 50 » 90 » 150 Un huitième de page . . » 12 » 25 » 40 » 70 » 125 Un seizième de page . . » 6 E H12 » 20 » 35 1:79 Rs On est prié de faire parvenir les annonces aux bureaux de L'ILLUSTRATION HORTICOLE et du JOURNAL DES ORCHIDÉES 100, rue Belliard, à Bruxelles, avant le 8et le 23 du mois. Un numéro justificatif est adressé aux personnes qui ne seraient pas abonnées ‘un de ces journaux. 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Serviteurs modèles. —— Les défauts et les qualités des domestiques ont toujours fourni et fourniront longtemps encore ample matière à observations ; trop souvent on oublie que si ceux qui nous servent étaient sans défauts, nous serions obligés de nous servir nous-mêmes. Les domestiques malais passent pour des types de paresse et d'indolence; ils ont toutefois une bonne qualité que l'on chercherait vainement dans le personnel domestique européen. Cette qualité se trouve mentionnée dans un livre sur les chercheurs d'Orchidées à Bornéo (!}, où il est dit que les domestiques malais possèdent une agréable habitude qu'ils n’ont pas apprise de leurs maitres, celle de placer chaque jour des vases de fleurs fraiches dans la chambre. Bien souvent des nouveautés plus ou moins brillantes ont pu prendre la route de l'Europe grâce à cette manie des indigènes. Incendie de l'École d’horticulture « Amsterdam. » — Dans la nuit du 1er février, les locaux de cette école, en grande partie construits en bois, sont devenus la proie des flammes avec tout ce qu'ils contenaient, la bibliothèque et les collections, entre autres celle des fruits moulés offerte jadis par le Prince Henri des Pays-Bas. D'après Sempervirens, il résulte de l'enquête que quatre élèves, voulant jouer un mauvais tour à l’un des professeurs, ont surchargé de tourbe un poële placé dans le corridor, espérant ainsi remplir de fumée le cabinet du maître. Ils prétendent avoir éteint le poêle avant de quitter l'école DR SR RS PE RE (4) The Ofchid Seekers : À Story of Adventure in Borneo, par ASHMORE Rassan et Frepericrk Boyze. Chez Cæapman et Hazz, Londres, 1395 RS de à la soirée; mais le feu a pris au plancher et, malgré les efforts des pompiers, à 51/2 heures du matin, tout était détruit. Les imprudents jeunes gens ont avoué leur culpabilité ; néanmoins ils sont poursuivis. On parle aussi de la suppression de l'École, ce qui serait hautement regrettable. Nouveau parc à Londres. — Le quartier du Sud-Est de Londres sera bientôt enrichi d'un parc de plus. Les Hilly Fields, à Lewisham, viennent d'être acquis dans ce but pour la somme de 1,082,500 francs. Le parc a une étendue de vingt hectares. : Destruction des limaces. — Aux nombreux moyens connus pour protéger les plantes contre les ravages des escargots et limaces, la Revue Horticole ajoute le suivant, qui consiste à entourer le semis ou la plantation, d’une grosse corde imprégnée de sulfate de cuivre. Le simple contact avec les parties sul- fatées détermine la mort de tous les insectes à corps mous ou gluants. Chiens hors des parcs. — Notre intention n’est pas de crier sus aux chiens, ces fidèles amis de l'homme, mais il nous sera permis de dire à celui-ci que le jardin ne doit pas être à la merci des chiens, qui, laissés en liberté, y commettent presque toujours de grands dégâts. Ce qui est vrai pour les jardins, l’est aussi pour les squares et les parcs des villes. Que de fois avons- nous vu des chiens, conduits en laisse dans l’intérieur de la ville, être mis en liberté à la limite mème du square ou du parc! Au parc de Gand, on a été obligé de remplacer itérativement de jolis spécimens de Conifères que des chiens en bande avaient complètement gâtés sous les yeux de leur maître. Il a fallu entourer certains arbustes d'un treillis afin de les défendre contre ces hôtes incommodes, Pourquoi l'ordonnance de police concernant les chiens n'est-elle pas tenue en vigueur dans les squares et jardins aussi bien que dans les rues ? Mine de bois à Mongtze. — Il se fait en Chine un important commerce de bois provenant du Haut-Tonkin, et fourni non par les forêts, mais par de véritables mines d'arbres. Ces arbres, sorte de sapins, appelés Nam-hou par les indigènes, sont enfouis dans un terrain sablonneux, à une profondeur variant de 2 à 8 mètres. Il est probable que ce sont les débris d’une forêt détruite et ensevelie par un tremblement de terre ou un autre cataclysme. Le bois contient une essence qui le rend imputrescible: aussi est-il recherché pour la confection de cercueils dont le prix s'élève jusqu'à 3600 francs. * * + br Le Floraison du Washingtonia filifera. — Ce beau Palmier a fleuri à Cannes, dans le jardin de M. GAMOIN, villa des Délices. Cet exemplaire est probablement le plus grand qui existe actuellement en Europe. M. CHARLES NauUDIN en donne les dimensions suivantes dans la Revue Horticole. L'arbre mesure environ 7 mètres au-dessous de la couronne de feuillage et n’a guère moins de 3 mètres de tour à la base, avec une tête large et bien fournie. C'est un échantillon vraiment superbe et d'aspect imposant. * Culture maraîchère aux États-Unis. — Cette culture prend des propor- tions très considérables dans l'Amérique septentrionale. La main d'œuvre occupait en 1891, d’après le Journal de la Société nationale d'horticulture de France, 216,765 hommes, 9,254 femmes, 14,874 enfants, 75,000 chevaux et mulets, employant plus de 45 millions de francs de matériel. * Trains chauffés. — Des trains spéciaux à voitures chauffées sont mis en marche chaque jour jusqu'au 15 mars, sur les réseaux allemands en direction de Berlin, pour le transport des fleurs, fruits, légumes, primeurs et autres articles pouvant souffrir de la gelée. La demande de l'admission dans les wagons chauffés doit être faite verbalement ou par écrit à l'administration. * ET Décoration des tables. — Le service des repas dans les bonnes maisons n’est plus considéré comme complet si la table n’a pas reçu l'un ou l’autre décor de plantes ou de fleurs. Nous ne parlons pas des banquets; pour ceux-ci l'or- nementation florale est obligatoire. Ce n’est pas que, dans les repas ordinaires de la famille, il faille des masses de fleurs; un léger milieu composé de quelques roses ou Orchidées par exemple, disposées parmi de gracieuses Fougères, est bien suffisant. Si la table a quelque étendue, on pourra placer aux deux bouts des corbeilles de fleurs et de feuillage, en ayant toujours soin que ces COMpOSI- tions ne cachent point les convives les uns aux autres. Récemment nous avons vu deux jolis spécimens de Pandanus Veitchi parmi des fleurs de Pelargonium variés, employés comme bouts de table et produire un charmant effet. | Explosion Vilmorin. __ Les journaux de Paris ont rendu compte du ter- rible événement qui s’est produit le 11 février, dans les sous-sols des magasins que la maison VILMORIN-ANDRIEUX possède à Reuilly. Ce fut une véritable Catastrophe. Un incendie s'était produit dans les sous-sols; les pompiers s'en étaient rendus maîtres lorsqu'une formidable explosion due à la chaleur se produisit, tuant un pompier et blessant neuf autres pompiers ainsi que dix-sept employés de la maison VILMORIN-ANDRIEUX, y compris le fils du directeur de l'entrepôt de Reuilly; ils étaient descendus dans les souterrains pour prèter main forte aux pompiers. Cet événement a causé une vive émotion dans le monde horticole. : Conservatoire végétal. — Un journal sérieux décrit une sorte de jardin d'hiver, avec pelouse, parterres fleuris et sentiers, ouvert au public, Portland Street, à Manchester. Par un procédé breveté, plantes et fleurs naturelles sont tellement bien conservées que leurs couleurs et leur forme actuelles sont fixées sans altération. L'entrée est faite de trois arcades en treillis garnis de feuillages et de fleurs véritables. Au fond il y a des tableaux marins faits de fleurs et même un pont aux armes de Manchester; au centre est une grande fontaine en cristal, éclairée à la lumière électrique, pour bien faire comprendre que les fleurs conservées résistent à l'humidité. Et dire que tout cela pourra être conservé indéfiniment, comme les cathédrales antiques, et que les éléments employés, malgré leur caractère d'exemplaires d'herbiers, ne seront pas à la disposition des botanistes seulement et n'auront avec les fleurs artificielles rien de commun si ce n’est l’immobilité. On ne dit pas s’il y aura place pour les Œillets verts et les Lilas teints. Écorce d'Andira. — De tous temps l'écorce des arbres du genre Andira a été, au Brésil et aux Antilles, un médicament bien connu par ses propriétés vermifuges. L'écorce de l’Andira inermis et celle de l’'Andira retusa sont les plus estimées. Elles sont de couleur brun cendré à l'extérieur, et jaunâtres sur la face intérieure. La Revue des Sciences naturelles dit que ces écorces ren- ferment deux substances alcalines, la jamaïcine et la surinamine, auxquelles vient s'ajouter un glucoside du nom d’andirine. Ce dernier est probablement le principe actif des écorces d’Andira. Il paraît que l’'amande produite par le fruit de plusieurs espèces d’Andira possède également des propriétés anthel- mintiques. Cinquantième Meeting de « l'Orchidéenne. » — Le 50° Meeting a eu lieu le 11 mars. A cette occasion, les fondateurs de cette Société, MM. J. LINDEN et LUCIEN LINDEN, ont été l’objet d'une manifestation des plus sympathiques. Les membres de la Société leur ont offert un banquet et leur ont exprimé toute leur gratitude en les priant d'accepter chacun en souvenir de la fête, un album contenant les portraits de leurs amis les Orchidophiles. ÉM. RoDIGAS. d : À : $ L'ILE IITIIM I EU IIUITI UULL NIDULARIUM INNOCENTI LEM., FOL. LUTEO VAR. | | | PE Y. NIDULARIUM INNOCENTE 1ew., FOL. LUTEO VAR, NIDULARIUM DE M. DE 8° INNOCENT, À FEUILLES PANACHÉES La famille des Broméliacées compte aujourd’hui plus de 500 espèces bien définies, groupées en trois tribus et réparties en 38 genres dont quelques-uns sont représentés par de nombreuses espèces. Ainsi on connait actuellement une quarantaine de Billbergia, autant d'Aechmea, 70 Pittcairnia, environ 220 Tillandsia y compris les démembrements de ce groupe. Comme le fait remarquer M. L. WITTMACK, dans son travail sur les Broméliacées et sur la place que ces plantes occupent parmi les familles naturelles, toutes appar- tiennent à l'Amérique tropicale ou sous-tropicale, où on les trouve croissant en fausses-parasites sur l'écorce des arbres, à l'instar de beaucoup d'Orchidées. Quelques-unes sont sous-frutescentes. Leurs feuilles raides, charnues, canali- culées en dessus, sont d'ordinaire réunies en un seul faisceau à la base de la tige. Le genre Nidularium, fondé par CH. LEMAIRE En 1853 (et non en 1846), est adopté par tous les botanistes qui se sont occupés de Broméliacées. Il est maintenu aussi par BENTHAM et Hooker dans leur Genera Plantarum. 1 tire son nom de ce que les fleurs sont situées entre les feuilles comme dans un nid. Pour l'aspect, il se rapproche des Éromelia et surtout des Cryptanthus, mais chez les Nidularium la floraison est plutôt centrifuge, c'est-à-dire que les fleurs du milieu s'ouvrent les premières, tandis que chez les Bromelia elles s'épa- nouissent d'abord à la périphérie. Le Nidularium Innocenti (et non pas Innocenciae), qui à été décrit et figuré dans le tome IX de L'IUustration Horticole, en 1862, t. 320, se distingue par son inflorescence rouge-orangé et par ses feuilles d'un coloris vert bronze au- dessus, et pourpre noir à la face inférieure. La variété à feuillage panaché, figurée sur la planche ci-contre, a pour elle le mérite de la nouveauté. En effet, les feuilles sont striées suivant leur longueur de lignes et de bandes d'un blanc jaunâtre. Un point que nous devons également signaler, c'est que ces feuilles sont entières et inermes, tandis que dans le type dont elle est issue, les bords sont vivement dentés. Les Broméliacées jouissent pour la plupart d’une grande faveur, justifiée dé” Et Gode par leur feuillage d'abord, la beauté de leurs inflorescences que rehausse souvent la présence de grandes bractées aux coloris brillants, et par leur facile culture. On a raison de leur consacrer des serres particulières, bien que leurs formes étranges et leurs vives couleurs puissent être utilisées parmi les plantes de serre chaude et de serre tempérée et contribuer à la variation des effets les plus pittoresques. Mais ici encore la première question est celle des conditions de la patrie des espèces que l'on désire cultiver; l'altitude à laquelle elles croissent naturellement doit être prise d'abord en considération. Beau- coup d’entre elles peuvent vivre attachées sur des branches, des rondelles de bois, des morceaux de liège, les racines enveloppées de mousse. D’autres se développent fort bien étant tenues en pots dans un sol riche et léger. Celles des stations les plus chaudes seront mises en serre chaude, les autres dans une serre tempérée. On pourra observer la même distinction pour les plantes en végétation qui réclament alors la serre chaude humide, et les plantes en repos qui seront soumises à une température modérée pendant trois ou quatre mois. De cette manière, en les rentrant dans la serre chaude au mois d'octobre ou de novembre, on leur assure pour l’année suivante une plus belle floraison. ÉM. RODIGAS. PLANTES NOUVELLES OÙ RECOMMANDABLES Nephthytis liberica. — Cette Aroïdée, qui fut renseignée déjà et décrite par N. E. BROWN dans le Gardeners’ Chronicle et introduite dans les cultures en 1881, a été jusqu’à ce jour très peu répandue. Elle a pourtant un double mérite, celui d’avoir un beau feuillage comme beaucoup de ses congénères et en outre celui de produire des fruits d’un beau coloris jaune orangé, disposés en épis et se conservant pendant plusieurs mois dans toute leur fraicheur. La plante est originaire de l'État de Libéria, et a besoin, pour prospérer, d'être cultivée en terre de bruyère et tenue dans la serre chaude humide. Asparagus medeoloides. — Cette espèce, originaire du Cap de Bonne Espérance et désignée également sous le nom de Medeola asparagoides, est une gracieuse espèce recommandée spécialement pour la confection des bouquets et compositions florales. C'est sous le nom de Smilax que la plante à fait fortune en Amérique. Du rhizome poussent des sarments de deux à trois mètres de long. Ces sarments peuvent être utilisés deux ou trois fois par an. Les petits fruits rouges, qui se montrent aux aisselles des feuilles, sont encore un ornement de plus. La plante se contente de la serre tempérée. PE AE Arisaema Giraldii. — Cette nouvelle espèce a été décrite et figurée par M. Euc. BARONI dans le dernier numéro du Bulletin de la Société Royale toscane d’horticulture. La plante a un rhizome tubéreux, presque globuleux et comprimé. La feuille est radicale, unique, érigée, engainante à la base, à limbe plan, partagé en 12-13 segments lancéolés, entiers, ondulés sur les bords, verts à la surface supérieure, vert glauque en dessous, longuement acuminés au sommet. Le pétiole est cylindrique, entièrement dépourvu de stries roses. Les gaines sont au nombre de deux, cylindriques, obliques, s'élargissant vers l'ouverture: elles sont blanchâtres. La spathe, jaune verdâtre, est cylindrique et enroulée inférieurement; le limbe est un peu plus court, voûté et à sommet filiforme infléchi. Le spadice est dioïque, érigé, dépassant la bouche de la spathe. Cette belle espèce est originaire du Shen-si septentrional, Chine, où elle a été trouvée par le missionnaire Jos. GIRALDI, qui l'a envoyée au Jardin botanique de Florence où la plante a fleuri à la fin de l’année dernière. Gardenia Stanleyana. — Cette belle espèce fut montrée pour la première fois en mars 1845, à un meeting de la Société royale d'horticulture de Londres; ce n'est donc pas une nouveauté, mais la plante est restée extrèmement rare dans les collections de serre chaude, où son admirable fleur aurait dù lui assurer une place méritée. La corolle, portée sur un long tube violet foncé à reflet verdâtre, est formée en une cloche dont les cinq divisions réfléchies sont d'un blanc porcelaine étrangement maculé de rouge foncé au dedans, tandis que la face externe est moitié rouge et moitié blanche. La fleur dégage un parfum exquis. M. ANDRÉ dans la Kevue Horticole, en donne une planche coloriée et recommande de multiplier la plante de boutures de têtes afin d'en assurer la floraison. | _Begonia « Moravia. » — Cette variété (fig. 13) est une obtention de M. THomaAs S. WARE, de Tottenham, qui en donne la description suivante : « C’est une variété remarquable par sa vigueur et par SOn coloris; ses fleurs sont très grandes et érigées, bien solides et d'un coloris écarlate foncé. » La figure donne une idée nette de la forme parfaitement arrondie de la fleur. Pavonia hastata. — Cette Malvacée, originaire du Brésil, est un sous- arbrisseau de plus d'un mètre de hauteur, à tiges érigées, garnies de feuilles d'un vert foncé, lancéolées, trilobées à la base. Les fleurs naissent à l’aisselle des feuilles et sont portées sur un pédoncule grêle de trois à quatre centi- mètres. La fleur, large de 0"04, est d'un beau rose carné, marquée à la base des pétales d’une tache pourpre foncé. Ces fleurs se succèdent pendant long” temps. La plante peut être traitée comme annuelle ; en ce Cës, les semis faits au printemps fleurissent encore au mois de septembre ; mais on peut aisément hiverner la plante en serre et voir ainsi se prolonger la floraison. Croton « Baroness James de Rothschild. » — Notre confrère The LL D 1) \ UNI! | M UE UN Ë PRIT QUE Morar gonia « Be Fig. 13. ER + DA Garden a recommandé itérativement cette variété pour sa valeur décorative, et franchement elle mérite d'être signalée à l'attention des amateurs. Son coloris est des plus distingués et ressort très avantageusement à la lumière du gaz, comme à la lumière électrique. Vitis Coignetiae. — Le Gardeners Chronicle du 6 janvier appelle spé- cialement l'attention sur cette vigne japonaise, dont des pépins furent envoyés en 1875 à M. JEAN SISLEY par M ColGNET, la fille de celui-ci. L'espèce fut décrite par PLANCHON dans sa monographie des Ampélidées, monographie destinée aux Suites du Prodromus. La plante est surtout remarquable par la magnifique coloration que les feuilles prennent en automne. Ces feuilles, en effet, se teignent à la face supérieure du plus beau rouge, et cette teinte se conserve fort longtemps. Rien n'est plus beau, dit M. W. GOLDRING, de Kew, que de voir les sarments de cette vigne s’enrouler autour d'un gros arbre, enlacé déjà par les longues tiges du Wistaria. On ferait un long voyage rien que pour voir ce tableau. Deutzia parviflora. — Cet arbuste qui a été introduit récemment du Nord de la Chine dans les cultures européennes, grâce au Jardin botanique de St Pétersbourg et à l'Arnold Arboretum, est recommandé spécialement pour la culture forcée. La plante s'élève à 1"50 de hauteur; les feuilles sont ellip- tiques, lancéolées, dentées et très réticulées, vert foncé. Les inflorescences qui, dans la culture ordinaire, se produisent en juin, sont des grappes d'un coloris blanchâtre, elles naissent sur les rameaux de l'année précédente et sont très nombreuses, Non seulement la plante se laisse aisément forcer, mais elle fleurit plus tôt que le Deutzia gracilis et sous ce rapport elle prendra vite place dans les Cultures. Casimiroa edulis. — Ce petit arbre, de la famille des Aurantiacées, origi- naire du Nord-Ouest du Mexique, a fructifié pour la première fois en Europe l'été dernier dans le jardin de M. HANBURY, à La Mortala, près Ventimiglia. Le fruit, dit le Gardeners Chronicle, rappelle celui du Diospyros Kaki; il est jaune et mesure 0"03 de diamètre. Il est comestible, mais soporifique ; il parait même que les graines en sont vénéneuses. Eucharis Lowi. — Cette belle Amaryllidée, originaire de Nouvelle-Grenade, a des fleurs d'un blanc pur. Elle diffère de l Eucharis grandiflora en ce que le tube floral formé par la base des filets des étamines est entièrement conné avec le pied du périanthe. L'Eucharis grandiflora fut trouvé également dans la Nouvelle-Grenade, et fleurit chez M. LINDEN pour la RAGE fois, en 1851. Strobilanthes isophyllus. — Les Strobilanthes co nt dans la famille des Acanthacées un genre qui compte environ 180 espèces, originaires des Indes Orientales, de l'Archipel malais et de la Chine. L'une d'elles Djparnens à l'Afrique tropicale. Une des plus belles est le Strobilanthes isophyllus qui — 78 —- produit en abondance des épis de fleurs d'un coloris violet pâle qui s’harmonise parfaitement avec le gracieux feuillage. C'est loin d'être une nouveauté, mais, malgré la facilité de sa culture en serre tempérée, la plante est fort peu répandue. | Anthurium hybrides. — L'Anthurium Andreanum a produit par croise- ment avec l'Anthurium Scherzerianum, des hybrides de plus en plus remar- quables qui se sont fait jour dans un grand nombre de cultures. La Revue Horticole consacre sa première planche de 1894 à deux nouveautés très distin- guées appelées l'une Prince Leos Radziwill et l'autre Princesse Lize Radziwil. La première est à spathe ovale oblongue, à surface profondément cloisonnée, d'un coloris sang veineux. Le spadice est cylindrique, blanc à la base et jaune au sommet. La seconde nouveauté a la spathe d’une couleur rose saumoné plus foncée sur les bords et le spadice est blanc rosé. La même revue décrit quinze autres hybrides dont M. ANDRÉ dit le plus grand bien, Ils ont été obtenus dans les cultures de Monte Carlo. Musa aurantiaca. —-- Ce beau Musa, qui fut découvert par M. GUSTAVE MANN dans les forêts de l'Assam supérieur, a beaucoup d'affinité avec le M. coc- cinea et le M. sanguinea. J. G. BAKER en donne la description complète dans un des récents fascicules du Gardeners’ Chronicle, d'après un exemplaire fourni , par M. WENDLAND de Herrenhausen. Ce sera une acquisition très méritante pour l'horticulture, non pas à cause du fruit, mais du brillant coloris jaune orangé des bractées et des fleurs. Lourya campanulata. — Voici venir une nouveauté très intéressante, introduite de Cochinchine par le Jardin des Plantes de Paris. Qu'on se figure un Aspidistra produisant de nombreuses grandes fleurs disposées en grappes serrées, rappelant un peu celles du Muguet dont elles ont la couleur. Les divi- sions du périanthe, au nombre de six, sont imbriquées et bisériées ; elles sont insérées sur les bords d’un réceptacle en forme de coupe largement campanulée. La planche donnée par la Revue Horticole présente un spécimen avec des fruits d'un beau bleu et d'une forme particulière. D'après M. D. Bois, la plante, qui est de serre chaude, mérite d'être répandue dans les collections. Comme les Peliosanthes, avec lesquels elle a le plus d’affinité, elle prospère surtout en terre de bruyère, dans une atmosphère humide. Elle se multiplie très facile- ment par division des touffes avant l'entrée en végétation. Nephrodium bibrachiatum. — M. T. S. JENMAN décrit cette nouvelle espèce dans le Gardeners” Chronicle du 24 février 1894. Cette Fougère vient des parties rocheuses du centre de la Jamaïque. Elle se rapproche le plus des N. scolopendrioides, tenebricum et autres du même groupe, mais elle s'en dis- tingue par la grandeur des divisions inférieures des frondes qui sont pinnées ou profondément pinnatifides. É». R de à “onde Ve = Latéatt EE 2 PE CP * | - a “as do is PETITES NOTES DE CULTURE Solanum Wendlandi. — Les jardins royaux de Kew possèdent parmi leurs richesses deux beaux exemplaires de cette plante. L'un, dans la galerie d'entrée de la serre aux Nymphaea, a la tige conduite dans la serre même et produit des inflorescences de 0"30 de long, magnifiquement reflétéés dans l'eau du bassin. L'autre exemplaire se trouve dans la partie tropicale de la serre aux plantes grasses, où la plante a fleuri une seconde fois à la fin de l'été. Cette espèce aime une exposition humide, chaude et ensoleillée. D'après la Gartenflora, la multiplication se fait le mieux de boutures placées, aux mois de juillet et août, dans une terre légère et sablonneuse sur chaleur de fond. Des rameaux dépourvus de feuilles peuvent également être bouturés au printemps ou à l'automne. | Plantes décoratives en hiver. — Récemment, par une température assez froide, rendue plus âpre par la persistance de vents violents, nous avons vu de nombreux exemplaires de plantes à feuillage grandement compromis par suite de leur passage brusque de la serre dans le corridor et les escaliers d’une maison ornée pour une fête. Tous les Croton avaient leur feuillage fané et enroulé ; il en était de même de beaucoup de fougères. Dans ce cas, le jardinier doit se rappeler qu'il ne peut employer que des plantes à feuillage persistant el bien dur. Il écartera soigneusement toutes celles qui ont des jeunes feuilles où des bourgeons encore imparfaitement aoûtés. Il en est de même de toutes les plantes à fleurs. Les Aspidistra, les Ficus elastica, les petits Kentia, les Arau- caria, les Asplenium de serre froide, les Cliveia résisteront le mieux aux brusques variations de température et à quelques courants d'air. Salvia leucantha. — Cette jolie espèce mexicaine, aux feuilles lancéolées- linéaires, pubescentes en dessus, blanchâtres et laïneuses en dessous, à fleurs blanchâtres, disposées en faux verticilles, les inférieures formant des grappes, avec le calice couvert d'une fine laine de coloris lavande, mériterait d'être mieux connue et plus répandue. Elle se multiplie de semis où par boutures faites sur couche tiède et sur chaleur de fond. C’est un arbrisseau de 070, il est bon de le pincer deux où trois fois pour avoir des exemplaires bien trapus. Strelitzia Reginae. — Cette Musacée, aux grandes et magnifiques fleurs dont les sépales sont d'un très beau jaune orangé et dont les pétales, plus petits, sont d'un bleu magnifique, coloris rarement réunis dans une mème fleur, fut introduite dans les cultures européennes en 1773 et produisit . une vive sensation, À chaque exposition quinquennale d'horticulture à à Gand, nous voyons des exemplaires de Strelitzia fleuris faire leur réapparition et toujours à le public est émerveillé à leur vue. Les fleurs se produisent à diverses époques de l'année, et la difficulté est de les avoir à un moment donné. On les cultive le mieux dans un mélange de bon terreau et de sable fin. On peut les tenir en serre tempérée, mais pour les faire fleurir en avril, par exemple, il convient de les mettre en serre chaude dès le mois de janvier. Rempotage des plantes de serre. — L'époque qui précède immédiate- ment la reprise de la végétation d’un grand nombre de végétaux de serre est aussiscelle qu'il faut préférer pour les rempoter. Les matériaux dont on a besoin sont de deux sortes : ceux destinés au drainage et ceux qu'il faut mêler pour constituer le compost. Le drainage doit être particulièrement soigné pour toutes les plantes qui demandent de ‘fréquents arrosements et des seringages. Si le drainage n'est point parfait, la terre devient aigre et les végétaux déclinent rapidement. Quant au sol, il convient de disposer de terre de jardin, formée d’humus, d'argile et de sable à peu près en quantités égales. On doit avoir, en outre, de la terre tourbeuse ou terre de bruyère, du charbon de bois pour les plantes à racines charnues, et du terreau de feuilles pour quelques cas particuliers. Est-il nécessaire de rappeler que la motte occupée par les racines lors du rempotage doit être soigneusement secouée et que les plantes à feuilles caduques ne demandent pas de pot plus grand, mais de la terre nouvelle qui sera introduite avec prudence entre les racines ? Forçage des Hydrangea. — Peu de plantes se prêtent aussi bien que les Hydrangea à la culture forcée. Le type à fleurs roses, ou bleuâtres si la plante a été arrosée avec du sulfate de fer, et la belle variété à fleurs blanches (Hydrangea Thomas Hogg) fournissent leurs grandes inflorescences dès le milieu de février. Pour cela on se sert de jeunes plantes établies, obtenues de boutureS au commencement de l'été et placées ensuite en plein soleil, afin que les pousses soient bien aoûtées. On peut aussi se servir de plantes ayant fleuri l'année précédente, en ce cas la nouvelle floraison est plus tardive. Daphne indica. — En ce moment les fleurs de cette belle espèce, considérée par quelques botanistes comme une forme du D. sinensis LAMARCK, parfument la serre chaude, bien que la plante puisse aussi être conservée en serre tempérée. Elle se propage par voie de greffage et aussi par boutures. Nous avons vu des boutures faites'en serre tempérée se conserver inactives pendant plus d'un an et s'enraciner seulement après cette longue période. La plante, mise en pleine terre dans la serre, assez près du vitrage, se développe et fleurit le mieux. La culture en pots donne également de bons résultats si l'on a soin d'arroser de temps à autre avec de l'engrais liquide assez dilué. ÉM. R. LES PALMIERS DANS LES SERRES Les Palmiers sont sans contesté les princes du règne végétal! Comme le disait à bon droit CHARLES MORREN, le botaniste gantois dont les travaux contribuèrent dans une large mesure aux progrès de l’horticulture belge : « jouir de la vue d'un beau tableau ou d'un beau Palmier, c'est tout un; c'est retremper la noblesse de notre intelligence dans tout ce que Dieu et l'art ont fait de grand et de beau. » Certes, beaucoup de fleurs ont pour elles la grâce et l'élégance, mais aucune n'a la majesté de ces nobles plantes qui donnent à la flore des régions intra-tropicales son caractère d'admirable grandeur. Les espèces que les botanistes voyageurs ont introduites dans les serres en Belgique sont très nombreuses. M. J. LINDEN seul en a pour sa part introduit 228 espèces appartenant à 54 genres. La collection réunie à Herrenhausen près de Hanovre par les déux WENDLAND est la plus riche qui existe au monde. Les jardins de Kew en renferment de beaux exemplaires; le jardin d'hiver de S: M. le Roi des Belges à Laeken contient une collection dont chaque spécimen est une merveille. Le plus souvent, mème dans les somptueux bâtiments qui leur sont spécialement réservés, les plantes se trouvent trop serrées les unes auprès des autres, et pourtant toutes gagnent à être placées de manière à ce que leurs frondes bien dégagées puissent être vues séparément. Que ceux qui ne seraient pas convaincus de ce que nous avancons, veuillent bien visiter la galerie centrale, aujourd'hui complètement transformée, de l'établissement de L'HORTI- CULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, et ils reconnaitront que chaque plante, visible séparément et montrant ainsi tous ses caractères, acquiert une valeur ornementale qu’elle perd fatalement dans un massif où ne règne bientôt qu'une réelle confusion. | Certains Palmiers, plus encore que d’autres, gagnent à être vus à part, tels sont les Areca alba où madagascariensis et purpurea; les Kentia Balmoreana, Lindeni, Forsteriana; les Pritchardia pacifica et Licuala grandis et une série d’autres. Le Licuala grandis (fig. 14), est un Palmier de tout premier ordre dont l'apparition à l'Exposition internationale d'horticulture de Bruxelles en 1876 produisit une véritable sensation. Cette superbe espèce réclame un sol riche et la serre chaude humide. On fera bien de la tenir dans un endroit un peu ombragé. La figure ci-contre donne une idée très nette du port de la plante et de son beau feuillage. Le Pritchardia pacifica gagne aussi à être vu isolément. C'est un des plus -#1PUDAB DIDROVT Lu dé. Pr | VON ST TT OPEN TE D US os DT UE 4 “ 3 (: Ÿ 4 3 ji OU EE beaux Palmiers que l'on connaisse. Son tronc droit, qui atteint dix mètres de hauteur, est surmonté d'une large couronne composée de nombreuses grandes frondes en éventail. Les Kentia dont le genre est aujourd’hui démembré en Kentiopsis, Cypho- kentia, Grisebachia, Hedyscape et Rhopalostylis, ont reçu depuis quelques années un accueil si favorable, justifié d’ailleurs par leur extrême élégance et par leurs précieuses qualités d’être de serre froide, qu'il serait superflu d'en faire ressortir les mérites. | : Le Kentia Balmoreana ( Grisebachia) est une plante magnifique, aux frondes pennées gracieusement arquées. Les Kentia Lindeni et Luciani sont des Ken- tiopsis ayant une grande affinité avec le Kentiopsis macrocarpa. Le Kentia Forsteriana (Grisebachia) est un beau Palmier, également de serre froide, à frondes pennées et luisantes. L'Areca alba où madagascariensis dépasse parfois dix mètres de hauteur ; son stipe svelte et élancé porte une élégante et épaisse couronne aux longues frondes dont les pennules sont lancéolées. L'effet qu'il produit est toujours considérable. L’Areca purpurea n'est probablement qu'une forme plus colorée de l'Areca Speciosa. La tige est fine et droite; la fronde est des plus élégantes et les exemplaires encore jeunes ont déjà un caractère décoratif des plus prononcés. R. D'ÉELEN. NÉCROLOGIE M. E. S. Dodwell. — Ce spécialiste, qui s'était fait depuis de longues années un grand renom comme cultivateur et semeur d’æillets, est mort récemment à Oxford. Il était l’auteur d'un traité pratique sur la culture de ces plantes. Sa collection était connue de tous les amateurs et chaque année son jardin était le but d'un vrai pèlerinage. M. Philippe Blancquaert, de la firme gantoise BLANCQUAERT et VER- MEIRE, est décédé inopinément à Gentbrugge, le 3 mars 1894, à l'âge de 8 ans. Sa bonté, sa simplicité, sa droiture lui avaient acquis l'estime géné- rale : il ne comptait que des amis. EXPOSITIONS ANNONCÉES La Société d’horticulture d'Orléans et du Loiret organise pour la première quinzaine de mai 1894 une grande Exposition internationale des produits de l'horticulture, sous le patronage du Gouvernement, du Département et de la ville d'Orléans. De hautes récompenses seront mises à la disposition du Jury. En même temps aura lieu un Congrès d'horticulture, de viticulture et de botanique. Pour tous renseignements, s'adresser à M. EUGENE DELAIRE, secrétaire-général, rue d'Angleterre, 11, à Orléans. Une grande Exposition internationale d’horticulture aura lieu à Tourcoing, du 19 au 22 mai 1894. Les concours sont divisés en dix-huit sections, com- prenant tous les produits de l'horticulture et des industries qui s'y rattachent. S'adresser à M. JULIEN TACK, secrétaire du Comité, à l'Hôtel de ville de Tourcoing. Exposition Universelle d’ Anvers en 1894. — Le programme des concours et les règlements des expositions horticoles permanente et temporaires vient de paraître. Les concours permanents dans les jardins sont au nombre de 65 et comprennent les groupes et massifs, les spécimens d'arbres isolés, les plantes pour corbeilles et parterres, les vivaces de pleine terre et sous-ligneuses de serre, les annuelles, les plantes de serre pouvant passer l'été en plein air, et la mosaïculture. La prerñière exposition temporaire, comprenant 170 concours, a pour objet les introductions, semis, la culture et la ‘floraison, les collections générales, les Cycadées, Conifères, Palmiers, Pandanées, Musacées, Aroïdées, Maran- tacées, Broméliacées, Orchidées, plantes à ascidées, Euphorbiacées, Araliacées, Begoniacées, gamopétales et polypétales. Cette exposition comprend aussi les fruits et légumes en culture forcée; elle aura lieu du 13 au 145 mai 1894. Un très grand nombre de médailles d’or seront mises à la disposition du Jury. Exposition Universelle à Lyon en 1894. — Indépendamment de l'Exposition permanente de l'horticulture, qui promet d'être brillante, il y aura, pendant la durée de l'Exposition Universelle, six concours temporaires d'une durée de sept jours chacun, où défileront, successivement et suivant la saison, les plus beaux produits des jardins. Le premier de ces concours aura lieu du 4° au 7 mai; les exposants qui désirent y prendre part, doivent adresser sans délai leur demande à M. CLARET, Palais St Pierre, à Lyon. D'autre part, les 1° et 2 mai, il y aura un concours spécial d'appareils de chauffage pour serres. Les constructeurs de tous pays qui voudront concourir; devront adresser leur demande avant le 44 avril, à l'Hôtel de ville de Lyon. PÉPINIÈRES DE MONTAIGU (Belgique) Edouard MICHIELS chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. Edmond MICHIELS ité Graines de prairies, forêts, Spécial dessins de plans et exécution en confiance. Arbres fruitiers pour vergers. — Pommiers, Poiriers, Pruniers, Cerisiers, hautes tiges, saines et pppuries, les meilleures var iétés, . depuis 1fr. 50 à 2 francs. Baliveaux, de 1"50 à 2 m. hauteur, — Autres jeunes Pommiers à 5 e 100. — Are fruitiers pour Jardins. 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Par suite, elle n'épuise pas le sol avec l'effrayante rapidité des anciennes variétés. Il en ré- sulte naturellement que la plante peut mieux se nourrir, et que sa production s'élève souvent au double de ce que donnent toutes les autres variétés. La gravure ci-contre représente le fruit en grandeur naturelle, d’après des échantillons récoltés ici; le bois est brun: la plante a une croissance extrême- ment robuste, et forme souvent des tiges de 3 à 4 mètres de hauteur, qui, malgré leur poids énorme, se tiennent parfaitement droites sans support. On coupe tout le vieux bois en automne, comme pour les autres framboisiers, et on rabat les tiges de l’année à environ 120 ou 1"50. Au printemps, les Jeunes pousses commencent à se développer dans toutes les directions, et à produire des masses de fruits, de sorte que tout l’arbuste paraît en être cou- vert. Ces fruits sont d’un rouge grisâtre, d’une grosseur exceptionnelle, très parfumés, et d'après plusieurs jardiniers connus, qui les utilisaient au : pressoir, ils ont presque deux fois plus de jus que toutes les autres variétés. Le jus est d’un rouge très foncé; non seulement il fournit une liqueur de Les OT 5 08 framboise délicieuse et une limonade excellente, maïs les pharmaciens pourront l'employer avec avantage pour l'ajouter aux médicaments comme un colorant inoffensif, ou afin de leur donner un goût plus agréable, Aussi le fruit et le jus sont-ils très recherchés par les confiseurs. Le mode de multiplication de la Strappers Colossal, tel qu'il est appliqué par ED en ere À: 2 1 “1 Sol D dd ct ME 4 " Pa PM DE ART” dt diet : Fig. 16. — Framboise « Strappers Colossal, » les praticiens américains, est tellement simple, que l'on renonce avec empres- sement à l’ancien procédé, quand on considère les avantages qui résultent de l'absence de drageons. Dans le courant de l'été, lorsque les plantes ont achevé leur pousse de l'année, destinée à fructifier l'année suivante, on recourbe le CENT. CR sommet des tiges vers la terre, on l'enfonce dans un trou fait au plantoir, et on tasse solidement. Au bout de quelques semaines, la pointe qui se trouve dans la terre devient d'un blanc de neige, s'épaissit jusqu'au triple de sa grosseur originelle, et 1 commence à se garnir de racines, lesquelles forment bientôt un abondant chevelu, surtout lorsque le sol est léger. Lorsqu'arrive le printemps, une nou- velle pousse vigoureuse sort de la partie épaissie du sommet de la tige enfoncé en terre, et muni de racines; la nouvelle plante a dès lors son existence propre, et la partie de l'ancienne plante-mère qui avait été mise enterre, et : qui était restée lors de la séparation à l'automne, ne tarde pas à mourir. Toute cette opération est extrêmement simple et facile, car avec chaque tige on peut faire une nouvelle plante, et on obtient ainsi en peu de temps un stock considérable. | | Lors de la dernière Exposition internationale d’horticulture de Leipzig, du 25 août au 5 septembre, la nouvelle variété, encore couverte de fruits, a excité l'intérêt général, et elle a été signalée dans plusieurs journaux comme la nouveauté la plus importante et la plus sensationnelle en fait de fruits bacciformes. Il est certain qu'une nouveauté comme celle-ci mérite amplement les éloges qui en ont été faits, et que ce que nous en avons dit au commence- ment de cet article est pleinement justifié. W. REIEM, à Gotha. LE JARDIN FLEURISTE NOUVEAUTÉS POUR 1894 Voici quelques nouveautés très intéressantes dont la maison HAAGE et SCHMIDT, d'Erfurt, annonce la mise au commerce pour cette année : Lathyrus odoratus « Bronze King » (Pois de sènteur Roi bronzé). — Cette nouvelle variété est d'un coloris très clair et très gai qui la fera appré- cier des amateurs. L'étendard est d'un bronze cuivré vif, et le reste de la fleur est blanc pur. Le pois de senteur odorant est une des plantes les plus accommodantes et _ plus faciles à cultiver dans les jardins : il eroit dans tous les terrains et à toutes les expositions. Il rend particulièrement de grands services pour orner les treillages, berceaux, murailles ét balcons. Les graines peuvent être semées sur place en mars-avril, pour avoir des fleurs en juillet-août, ou en automne, de septembre en fin octobre, pour avoir Li, 00e des fleurs en juin-juillet. Les plantes, d’ailleurs, se ressèment souvent d'elles- mêmes. Semées en automne, elles atteignent une vigueur plus grande à la saison suivante, et fleurissent plus abondamment. On peut aussi les semer à la volée, et les repiquer soit vers la fin de l'automne, soit tout au début du printemps. Eschcholtzia maritima. — Nou- velle espèce voisine de l'Æ. califor- nica, dont elle se distingue par la cou- leur blanc grisàätre de son feuillage et par le coloris plus clair de ses fleurs. Celles-ci ont les pétales jaune clair, avec une large macule orangée à la base. Les Eschcholtzia sont de charmantes plantes annuelles, ou parfois bisan- nuelles, à fleurs assez grandes, d'une EN ré forme et d'un coloris très gracieux. Ils A TS sont hautement appréciés en Amérique, où l'Eschcholtzia a été, croyons-nous, choisi comme fleur nationale par l’un des États-Unis. Ce sont des plantes très rustiques, qui réussissent dans tous les terrains sablonneux, notamment au bord de la mer et sur les falaises, ce qui a valu sans doute à la nouvelle espèce le nom qui lui est assigné. Elles fleurissent aux mois de juin, juillet, août et jusqu'en octobre. Elles conviennent admirable- ment pour faire des corbeilles, mas- sifs, plates-bandes, etc. En outre, elles ont le grand avantage de se conserver longtemps une fois coupées, et les tiges plongées dans l'eau continuent à épa- nouir leurs boutons. Ricinus zanzibariensis. — Celle espèce, originaire de Zanzibar, est, parait-il, d'une vigueur remarquable et atteint un grand développement sous le climat européen. Ses feuilles mesureraient de 70 à -80 centimètres de dia- mètre. Le type, figuré ci-dessous, a les feuilles d'un vert clair à nervures blan- Châtres. D'autres variétés les ont plus ou moins foncées. Les ricins africains sont des plantes extrèmement décoratives, dont le Fig. 18. — Eschcholtzia maritima. — 100 feuillage majestueux et d’une forme très élégante n'est guère égalé pour l’'ornement des pelouses. Ils sont annuels dans nos climats, et meurent à la première gelée; dans le midi de la France et les régions plus rapprochées eZ. à " SR à ÿ / AN \PRA * NUE « Us, SS < DN\ + " A 22 Fig. 19. — Ricinus zanzibariensis. de l'Équateur ils sont vivaces, et atteignent alors des proportions énormes. Leurs fleurs sont peu re- marquables, mais les grappes de graines sont assez ornementales. Les ricins doivent être espacés au moins de 150 à 2 mètres, en raison du développement remarquable de leurs feuilles. Leurs graines, qui ressemblent à des insectes coléoptères, ont un as- pect brillant et un coloris panaché parfois très gracieux. Chamaepeuce Afra, -- Cette espèce nouvelle est, parait-il, origi- naire d'Arménie, contrairement à ce que pourrait faire supposer le nom sous lequel elle est présentée. Elle a les feuilles épineuses, d'un vert foncé, et veinées de blanc d'ivoire d’une façon régulière. Ses tiges florales s'élèvent à une hauteur de 80 centimètres environ, et sont bien garnies de feuilles jusqu'à leur sommet. Les fleurs sont d’un pourpre clair. Cette plante promet donc de rendre d’ex- cellents services comme plante orne- mentale, ainsi que la gravure ci- contre permet d'en juger, soit en par- terres, soit dans les rocailles. Les Chamaepeuce sont bisannuels : toutefois ils ne sont pas tout à fait rustiques sous nos climats, et doivent INR Fig. 20. — Chamaepeuce Afra. ètre hivernés sous chassis ou dans une orangerie. Même pendant la bonne saison ils demandent une exposition chaude. Le sol de plantation doit être bien sain. M. G. és 5 SPP PE ds di cs nétd did aE paca 5 PET A LR D'LA PaR. 7. 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Pour paraître pro t : LES ORCHIDÉES EXOTIQUES LEUR CULTURE EN EUROP] Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des principales merveilles de la flore tropicale et renfermant de nombreuses gravures besoin se faisait sentir d’un ouvrage résumant les progrès RÉNSRE dans les dernières années, tant par la culture que par la gr rm scientifique et een des Orchidée È u point de vue de leur culture, des progrès énormes ont été accomplis à epuis la publication des derni ouvrages spéciaux en langue fran ERA A * NP; ” ue A dE "I HOLVNIOSVA (VHHLV'IV A0 2 PI. VII MARANTA (CALATHEA) FASCINATOR 1. uno. & En. non. MARANTA ENCHANTEUR Enchanteur est, en effet, pour tous ceux qui aiment les plantes à beau feuillage le nouveau Maranta dont L'[llustration Horticole donne aujourd'hui le portrait. C'est une plante à tige très courte, ramifiée dès la base et formant ainsi une touffe charmante. Les feuilles sont distiques, le limbe est porté par un renflement pubescent fort court, il est étalé, réfléchi sur les bords, tronqué à la base, très peu acuminé au sommet, à nervures secondaires arquées, d'un beau rouge; la nervure médiane est blanche, la face supérieure est luisante, colorée de vert foncé vers le milieu, de vert pâle sur la marge et d'une teinte argentée vers le centre. La face inférieure est d'un beau coloris pourpré plus où moins foncé suivant l’âge des feuilles. La plante a été découverte au Brésil, dans la province de Bahia, par M. FL. CLAES, un des botanistes voyageurs de L'HORTICULTURE INTERNATIO- NALE, à Bruxelles. Il en a importé une dizaine de variétés fort distinctes par la Coloration du feuillage. La nouvelle venue rentre dans le groupe des Maranta ( Calathea) Massangeana et Kerchoveana |‘) qui se rapproche du Maranta bicolor ; de plus, l’inflorescence que nous avons sous les yeux nous permet de les considérer comme des formes du Maranta leuconeura également d'origine brésilienne, décrit et figuré en 1875 par Épouarp MoRREN dans la Belgique horticole, tome XXV, p. 172 (?). Le Maranta leuconeura type est une gracieuse plante naine à feuilles moirées, avec nervures secondaires, d'un blanc argenté. L'inflorescence est axillaire sur une hampe ascendante, d’une dizaine de centimètres de long. Les fleurs sont Petites, blanches et relevées de quelques petites ponctuations pourprées. Le Maranta Massangeana, décrit aussi par ÉpouarD MORREN dans la Belgique horticole de 1875, se distingue du Maranta leuconeura par la colo- RP RE Si Ne © Voir L’Iustration Horticole, XX WI volume, 1879, p. 106. O Déja signalé par le même auteur dans la Belgique horticole de 1874, p. 323. — 106 — ration de son feuillage, marqué par une bande grisâtre longeant la nervure médiane et par les larges macules rouge brun passant au vert foncé presque noirâtre à mesure que les feuilles avancent en âge. Comme dans la plante qui nous occupe, les feuilles offrent le caractère le plus varié dans leur jeune âge. La culture de ces Maranta ne présente aucune difficulté : comme l'a dit en peu de mots notre confrère M. Éb. ANDRÉ, dans l’article prérappelé : « Cul- ture en terre légère, sablonneuse et terreau de feuilles, ombre, lumière, humidité et chaleur, » telle est la culture qui convient à ces jolies miniatures. ÉM. RoDIGAS. PLANTES NOUVELLES OÙ RECOMMANDABLES Dipladenia boliviensis. — Les Dipladenia sont des arbrisseaux grimpants, quelquefois des espèces ligneuses à la base seulement, à feuilles opposées, entières, garnies à la base de glandes, d’où leur nom générique. Les fleurs, disposées en grappes terminales ou axillaires, sont généralement de nuance pourprée. Aux espèces connues dans les cultures est venu s'ajouter dans ces derniers temps le Dipladenia boliviensis, très belle plante de serre chaude, à fleurs blanches ayant la gorge de la corolle d'un beau jaune. Dipladenia eximia. — Superbe espèce, originaire de l'Amérique tropicale. Rappelle le D. acuminata, seulement les fleurs sont d'un beau rose et mesurent jusque 008 de diamètre. Fourcroya albispina. —— Cette Amaryllidée, originaire de l'Amérique centrale, a fleuri l'été dernier au Jardin botanique de Palerme. Les feuilles sont disposées en une rosette dense: elles sont au nombre d'une vingtaine, ensi- formes, presque coriaces, d'un vert pâle, garnies sur les bords de petites épines blanchâtres. La hampe florale, qui atteint plus d'un mètre de hauteur, est paniculée et porte des fleurs pendantes, d'un blanc verdâtre. Gladiolus platyphyllus. — Cette nouvelle espèce a été importée de Cafrerie par M. MAx. LEICHTLIN, à Baden-Baden. Les fleurs, disposées en épis lâches sur une hampe d'un mètre de long, ont un tube d'environ 0"06 de longueur, Le limbe est d'un beau jaune traversé dans sa longueur par des veines rouges. Justicia carnea. -_ Cette Magnifique Acanthacée, qui fut introduite du Brésil il y a une soixantaine d'années, est loin d'être répandue comme elle le mérite. Elle est connue cependant dans quelques cultures sous le nom de Cyrtanthera magnifica Nees. C'est un Sous-arbrisseau à tige quadrangulaire, d'un coloris terne, les feuilles sont ovales aiguës au sommet, à base obtuse : — 107 — les fleurs, disposées en épis thyrsoïdes terminaux, sont nombreuses, serrées et imbriquées et d'un beau coloris rose écarlate: La plante se multiplie par boutures faites de jeune bois; elle se contente de terre de bruyère sableuse en mélange avec de la terre franche. Elle peut passer l'été « en plein air à une exposition chaude. Kalanchoe grandiflora. — Cette Crassulacée est Higthairé d'Abyssinie où elle croît sur les montagnes granitiques. C'est une des plus belles espèces de la région, d’après SCHWEINFURTH, qui l'introduisit vivante en Europe. Son feuillage est glauque argenté, parsemé de macules irrégulières pourprées; elles sont ovales et à bords sinués. Les fleurs sont disposées en grappes de 0"10 de diamètre, elles sont d’un blanc pur et munies de longs tubes d'un beau rose. Lasiosiphon anthylloides. —— C'est un élégant arbuste, originaire de l'Afrique méridionale, appartenant à la famille des Thyméléacées. Il a la tige dressée, les feuilles oblongues lancéolées, révolutées, velues à la face inférieure. Les fleurs sont disposées en une ombelle presque sessile; elles sont munies d'un long tube grêle et velues extérieurement, le coloris est d’un beau jaune. Exacum macranthum. — Le genre Exacum, famille des Gentianées, est encore un de ceux dont les représentants ne figurent que dans les Jardins botaniques, si même ils y figurent, et pourtant quelques espèces mériteraient plus d'attention. De ce nombre est l'Æxracum macranthum, dont un exemplaire apporté dernièrement à un meeting de la Royal Horticultural Society, de Londres, par Sir TREVOR LAWRENCE, a obtenu un Certificat de 1re classe, décerné à l'unanimité. Tous les ans les visiteurs admirent l'effet que la jolie plante produit dans.une des serres de Kew. Elle n'a que 030 de hauteur. Ses feuilles ovales lancéolées aiguës, un peu engainantes, opposées, sont d’un beau vert. Les fleurs sont grandes et nombreuses; leur coloris est d'un bleu marin foncé avec lequel contraste le disque central qui est jaune brillant de même que le pistil. Le Gardeners Chronicle, qui donne une figure de la plante, fait remarquer que le bleu et le jaune, deux couleurs primaires, se trouvent rarement réunis dans la même fleur. Hymenocallis concinna. — Cette Amaryllidée mexicaine est caractérisée par la petitesse relative de son bulbe et une hampe florale de 0"30 portant une ombelle de nombreuses fleurs tubulées blanches, à lobes linéaires. Hippeastrum brachyandrum. — Amaryllidée introduite récemment à Kew, de Buenos-Ayres, et figurée dans le numéro de mars du Botanical Magazine. Les feuilles sont linéaires, érigées:; la hampe est longue de 0"30 et Porte une fleur solitaire, longue de 0"10 en forme de coupe, d’un beau coloris rose au sommet passant à la couleur lie de vin vers la base. Aux Jardins de Kew, des plantes obtenues de semis en 1890 ont fleuri en 1893 sur côtière exposée au midi, EM. R. — 108 — M. JEAN LINDEN Il est dans la botanique et dans la science horticole comme dans l'horticul- ture pratique peu de noms aussi noblement portés, aussi justement célèbres que celui qui nous inscrivons en tête de cet article. A l’occasion du 50me meeting de la Société L'ORCHIDÉENNE, à Bruxelles, MM. JEAN LINDEN et LUCIEN LINDEN, le père et le fils, ont été l'objet d'une manifestation publique à la fois si imposante et si cordiale, de la part de ceux qui, en Belgique comme au delà des frontières, comme par delà le détroit, aiment les plantes et les fleurs, que les héros de cette fète ont dû en éprouver la plus vive émotion ; et, comme l’a dit l'un d'eux dans un rapport sur ce 50me meeting, ils n’ont pas ambitionné une meilleure récompense ; ils ont été heureux de voir apprécier de la sorte ce qu'ils ont fait et ce qu'ils ne cesseront de faire en vue du bien général et des progrès de la culture des Orchidées en particulier, « Cette manifestation, a dit M. LUCIEN LINDEN, m'a vivement touché et sera pour moi le plus puissant encouragement. » À cette même occasion, le Gardeners Chronicle a publié un portrait de M. LINDEN père, en l'accompagnant de quelques lignes concernant celui-ci. Il a rappelé que les voyages, les découvertes et les travaux de ce vétéran de l'horticulture sont trop bien connus pour devoir être détaillés. Nous pourrions nous borner également à une citation de ce genre, seulement nos lecteurs nous en voudraient si nous nous permettions un semblable laconisme. Et M. J. LINDEN a si longtemps dirigé L’'Iustration Horticole que ceux qui n'ont pas l'avantage de le connaitre déjà personnellement seront charmés de retrouver ses traits dans ces pages ainsi que quelques détails sur sa carrière. M. JEAN LINDEN naquit en 1847 à Luxembourg. Avant d'avoir terminé ses études à la Faculté des Sciences, à Bruxelles, il fut chargé, à l'âge de 19 ans, par le gouvernement belge, d'une mission qu'il commenca en 1835, accom- pagné de FUNCK et GHIESBRECHT. I] débarqua à Rio de Janeiro le 24 dé- cembre 1835, il explora les provinces de Rio, de Spiritu Santo, de Minas Geraes et de San Paolo. Les collections rapportées par lui du Brésil en 1837 eurent à Bruxelles les honneurs d'une exposition publique. En décembre 1837 il parcourt le nord et l'ouest de Cuba ; l'année suivante, il sillonne l’intérieur du Mexique, malgré les dangers sans nombre auxquels l'expose l'état de guerre dans lequel cette malheureuse république se trouve engagée; il visite le plateau d'Anahuac, d'Orizaba et tout le versant oriental de la années de courses incessantes et de recher le volcan de Popocatepetl, le pie Cordillère mexicaine. Après deux ches des plus fructueuses dans le — 109 — domaine du règne végétal, il s'embarque à Vera-Cruz pour Campèche d'où il étend ses investigations sur le Yucatan. C'est pendant une de ces expéditions, à la Laguna de Terminos, qu'il est frappé d'une attaque foudroyante de fièvre jaune, dont il est sauvé comme par miracle, mais qui est suivie d'une pénible convalescence de trois longs mois. A peine rétabli, il se rend par mer dans l'État de Tabasco, explore ensuite les régions élevées de Chiapaz, pénètre dans le nord du Guatemala en pleine révolution et revient sur le golfe du Mexique en appuyant sur les côtes de la mer du Sud. A la fin de 1840, les fièvres le . n | \ WW À \ \\ N 1 ,\ SR 2er RAIL A À WA A \ : N N \ NN \\ \\ À NAN \N AAMEEN à FL M. JEAN LINDEN. retiennent à Guadelupe de Frontera, d'où il se rend aux États-Unis en passant Par Campêche et La Havane. En 1841 il revient en Belgique où il prend quel- Iues Semaines de repos, se préparant au grand voyage qu'il projette de faire en Colombie. Heureuse chance, il est mis en rapport avec l'illustre savant ALEXANDRE VON HUMBoLDT, une des gloires du XIXe siècle, qui connaissait cette riche terre colombienne, les belles vallées de Caracas, le rivage de la mer avec, Son ciel éternellement serein, et ce bassin de l'Orénoque où la végétation — 110 — déploie toute la splendeur de la nature tropicale. Un épais tapis de verdure y enveloppe les troncs des arbres gigantesques, qui naissent de toutes parts d'un sol arrosé par des sources abondantes ; et parmi cette verdure étincellent, comme de brillants papillons, les fleurs des plus belles Orchidées. Ici le.vert riant de la Canne à sucre tranche sur le feuillage obscur des Cacaoyers qui abondent dans les vallées chaudes et humides du Venezuela; là, les huttes des Indiens sont entourées de bananiers, de mais, de vignes et de fleurs. Ce tableau charmant était fait pour exciter chez notre jeune explorateur un nouvel enthousiasme. HUMBOLDT pourtant lui avait dit que « de cette plénitude de vie organique, on passe brusquement à la lisière d'un désert dépourvu d'arbres et l'œil rencontre des steppes qui bornent l'horizon dans un lointain infini, Pas une colline, pas un rocher ne s'élève dans l'immense espace. Cà et là seulement des couches horizontales brisées nommées mesas sont sensible- ment plus élevées, Lorsque les astres, dans leur ascension et leur abaissement rapides, éclairent la lisière de la plaine ou lorsqu'ils réfléchissent leurs lueurs tremblantes dans la couche inférieure des brouillards flottants, on croit avoir Sous les yeux une mer sans rivage. Comme l'océan, la steppe saisit le cœur du sentiment de l'infini. » Dans les Llanos, l'herbe haute cache le jaguar à la peau mouchetée ; au bord du marais fangeux, sort de dessous terre un énorme serpent où un crocodile faisant fuir tout ce qui vit. Puis la région des Cordil- lères, où la température est extrèmement inconstante, où les orages sont fré- quents et épouvantables : les plateaux découverts alternant avec les forêts impénétrables, les rochers abrupts et souvent inaccessibles, avec les petites vallées aux nombreux lacs alpins bornées par des glaciers et par des neiges perpétuelles : là bas la vie, ici l'éternel silence! Rien de tout cela n'effraya notre naturaliste, Comme il nous le disait naguère : « J'ai conservé de mon premier voyage en Amérique et de mon séjour au Brésil qui ne dura pas moins de deux ans, comme un souvenir de féerie. Cela me semble si loin, et tout cela est resté si beau dans mon esprit! Vous ne vous imaginez pas quel enthou- Siasme, quelle frayeur sacrée et quel courage nous transportèrent à la fois, lorsque mes Compagnons et moi, nous arrivâmes à la lisière des forêts vierges. « Quand je revis ces moments-là, en moi-même, je suis encore tout heureux et frémissant. Nous voyageâmes, pendant de longs mois, sous les hauts arbres, Sans voir le ciel, dans une lumière très douce, tamisée par les feuillages épais. On devinait le soleil. La nuit, quand On était étendu dans le campement, des idées de tristesse nous assaillaient Parfois. Mais, comme c'était oublié, le lendemain matin! » Le 27 décembre 1841 M. J. LINDEN arrive à la Guayra. A peine débarqué il explore les flancs de la Cordillère du littoral venezuelien dont la base est caressée par les vagues de la mer des Antilles et dont les crêtes se perdent — dÀii, — dans la région des nuages. Il parcourt les versants élevés du Cerro de Avilo, fait l'Ascension de la Silla de Caracas, consacre ensuite trois mois à explorer dans tous les sens la province de Caracas. C'est pendant ces excursions que le voyageur se préoccupa plus particulièrement du point de savoir si l'on ne pouvait pas cultiver les Orchidées à froid. Car, ce qui déplaisait beaucoup aux amateurs, c'est qu'il fallait entretenir ces plantes dans des serres chaudes. Dans une expédition sur un des plus hauts sommets de la chaine des Cor- dillères, il rencontra des Orchidées en fleurs dans une région où la tempéra- ture s’abaissait chaque matin jusqu’à la gelée, La démonstration était faite, et l'on pouvait hardiment imiter la nature. De Caracas M. J. LINDEN se dirige vers l’ouest par la délicieuse vallée _d’Aragua en passant par San Mateo, lieu de naissance de BoLIvaR, le libérateur. De Valencia il marche vers le nord, et ayant gravi de nouveau les montagnes, il descend à Puerto-Cabello, d'où il part pour la province de Barquisimeto, en passant par la forêt de San-Felipe, dont les émanations morbides sont _ extrêmement redoutables. | Il traverse la steppe de Quibor. Au pied des premiers contre-forts des Andes, il est arrêté par le Rio Tocuyo que les pluies ont changé en torrent, il en force le passage au prix de quelques mules et des collections faites depuis San Felipe. Il continue à gravir les flancs de Ja Cordillère et s'arrête à un rancho situé À 21750 mètres d'altitude, où malgré le froid vif du matin (— 2°), s'étale une riche flore alpestre. A ces hauteurs, il trouve plus d'une fois la terre durcie par la gelée, et malgré cela fait d'abondantes récoltes. Il franchit le redou- table Paramo de Macuchies, situé à 4012 mètres au dessus du niveau de la mer, et arrive à Merida, chef lieu de la province de ce nom. Il consacre plusieurs mois à l'exploration fructueuse de cette province et de celle de Trujillo; il passe le Rio Tachira et pénètre par la province de Santander dans la Nouvelle Grenade, se dirige au sud, parcourt les provinces de Soto, Socorro et Velez, et arrive à Bogota en octobre 1842. Il visite le haut plateau et les montagnes environnantes. En décembre, il descend des régions froides vers le bassin du Rio Magdalena, qui, en face de Melgar, à une distance de 350 lieues de son embouchure, a déjà 400 mètres de large ; il passe ce fleuve à la nage avec sa Caravane, traverse les grandes plaines de l’Espinal et s'arrête à Ibogué, chef lieu de la province de Mariquita, situé au pied des montagnes du Quindiü et du majestueux pic de Tolima dont la cime neigeuse domine toute la Cor- dillère Orientale de la Nouvelle Grenade. Il fait l'ascension du Tolima dont il atteint la limite des neiges et où il campe le 5 janvier 1843, à une altitude de 4930 mètres. Pendant plusieurs semaines il explore ces parages élevés, es il pénètre dans les immenses forèts de Quindi et de là dans les basses régions de la vallée du Cauca, poussant jusqu'aux rivages de la mer du Sud. Le 17 août, Lf LT De Pl Vs © Le "OP de : US AR D © Di, “br PAR NRC RE PE TS ee ÿ | - = PERMET MES ri Hg 2 ah 2 M | , NF - LAMEN DE / Lo 1 PORTANT CE HAE | = n Û , MA RS PE , — 112 — il rentre à Caracas, il part le 16 novembre de la Guayra pour Puerto-Cabello d'où il se rend à Rio-Hacha, sur la côte de la nouvelle Grenade, dans le but d'explorer la mystérieuse Sierra Nevada de Santa Marta qu'il parcourt dans tous les sens. Après des dangers sans nombre, il atteint le sommet du Nevada, à 4800 mètres d'altitude, voyant de ce point culminant la mer des Antilles, le lac de Maracaybo, toute la péninsule de la Goajira, les hautes montagnes de la province d'Ocaña, le fleuve Magdalena et les basses forêts du Darien. Il fait ensuite une excursion non moins périlleuse à l'intérieur de la Goajira habitée par les Indiens féroces et anthropophages. Il s'embarque à Rio-Hacha pour la Jamaïque et de là il se rend à l'ile de Cuba dont la partie orientale, couverte de hautes montagnes, n'avait pas encore été explorée scientifiquement; pendant six mois, il parcourt ces parages, qu'il quitte après le terrible ouragan qui dévasta cette île en octobre 1844; il retourne aux États-Unis et rentre défini- tivement en Europe en février 1845. M. J. LINDEN s'était embarqué pour la première fois à Anvers en 1835: il avait donc passé à peu près dix années de sa vie en Amérique, rapportant de ses lointaines pérégrinations des milliers d'espèces nouvelles appartenant à tous les genres du règne végétal et ouvrant à l’horticulture des sources d'immenses bénéfices et dotant la botanique de découvertes d'un prix inesti- mable. Parmi ces découvertes, les Palmiers et les Orchidées occupent une large place. Aussi pas un seul des amateurs belges de ces nobles et ravissantes plantes n'a fait défaut à la fête du 11 mars dernier, lorsqu'il s’est agi de réitérer à M. J. LINDEN l'expression de la reconnaissance de l'horticulture nationale toute entière pour les immenses services rendus par ses explorations et ses impor- | tations à l'horticulture et à la botanique. Ses découvertes et ses travaux << ont élé hautement appréciés, non seulement par les Souverains de ses deux patries, le Grand Duché et 1a Belgique, mais aussi par les autres puissances européennes. Il est commandeur des Ordres de Léopold, de la Couronne de Chène, de François-Joseph d'Autriche, de Stanislas avec la Couronne, de la Couronne d'Italie, officier de la Légion d'honneur, de la Couronne de Prusse, ete. Pendant 16 années, il a représenté son pays natal à Bruxelles comme consul général. Peu _ ee après son retour, M. J. LINDEN fonda à Bruxelles son établis- at si x Rene ;. a us son heureuse et verte vieillesse lui à a Jour la marche et les progrès de l'établissement TIONALE dans lequel son fils M. LUCIEN LINDEN Continue avec autant de savoir que de tal encor D | ent l’œuvre paternelle. C’est de là e que M. J. LINDEN dirige, comme il l'a fait depuis son retour en Europe, une longue série d'ex quels il indique ] p'orations en traçant-leur itinéraire à des collecteurs aux- Mdique la voie à suivre et les ric di | : es richesses à découvrir, car, il connait — 113 = les forêts du Brésil, le Mexique, la Colombie, le Venezuela et les autres régions qu'il a parcourues il y a plus d'un demi-siècle et ii a conservé le souvenir le plus lucide des contrées qu'il a traversées et où l'on trouve encore aujourd'hui de nouvelles richesses. En ce moment, sept expéditions parcourent, sous sa direction, différentes contrées lointaines. Une des explorations les plus importantes, au point de vue botanique, est celle qu'il a fait entreprendre des rives du grand fleuve des Amazones et de ses principaux affluents, le Tapajoz, le Madeira, le Rio Negro, le Rio Branco. Les découvertes et les importations faites par MM. LINDEN ont donné au commerce horticole une grande impulsion. Aussi aimons-nous À rapporter le passage suivant du toast porté par M. J. LINDEN au banquet du 11 mars 1894. « Depuis ALEXANDRE DE HUMBOLDT, qui ne signala que peu d'espèces d'Orchi- dées, jusqu'à mon arrivée dans les Andes, les plus brillants représentants des genres Cattleya et Odontoglossum, ainsi que bien d'autres espèces de grand mérite, étaient encore à découvrir. J'eus la bonne fortune d'arriver bon pre- mier, mais je fus suivi de près par HARTWEG, voyageant pour compte de la Société royale d’horticulture de Londres. Nous nous rencontrâmes à Bogota, et ce fut pendant une excursion que nous fimes ensemble, que nous décou- vrimes, près de Pacho, l'Odontoglossum crispum, qui a fait remuer des millions pendant ces dernières années. » EM. RopiGaAs. PETITES NOTES DE CULTURE Vriesea brachystachys. — Cette espèce n'acquiert pas de grandes pro- portions, mais le feuillage, les inflorescences et le port sont des plus distingués. Les bractées surtout, d’un rouge intense nuancé de pourpre à la base et d'un orange vif au sommet, commandent l'attention. Ce coloris persiste plusieurs mois. La plante fleurit en ce moment, on la cultive le mieux en pots de 0"10 de diamètre, dans un compost de terre de feuilles avec addition de sable. ACalypha. — Ce genre d'Euphorbiacée, bien qu'il compte au delà de deux cents espèces appartenant aux régions chaudes des deux mondes, n'est repré- no | senté dans les cultures européennes que par une couple d'espèces, notamment 1 Par l'Acalypha macrophylla où latifolia dont il a été question dans L/Ilus- | Ê ‘ration Horticole,tome XXIV, p. 59, et par l'A. Macfeeana auquel un certificat ee ‘ de 1e classe a été décerné en décembre dernier par la Société royale d'horti- Culture de Londres. Ces plantes exigent la serre chaude, beaucoup de lumière et pas trop d'humidité, sinon les feuilles n'ont pas la rigidité voulue. Lorsque — 114 — les plantes ont acquis trop d'élévation, pour une cause ou pour une autre, on fait mieux de les supprimer, la multiplication par voie de bouturage étant aussi simple que facile. Peperomia. — Les espèces de ce genre des Pipéracées ne sont pas répan- dues comme beaucoup d’entr’elles pourraient l'être. Leur nombre est aujourd’hui de près de quatre cents. Plusieurs croissent à l’état d'épiphytes dans les forêts des régions chaudes ou tempérées de l'Amérique, tel est le cas pour le P. rese- daeflora, originaire de Nouvelle-Grenade, et le P. prostrata, qui végète admi- rablement, en corbeilles suspendues, dans-un mélange de terre fibreuse, de sphagnum et de bois décomposé. Callipsyche. — Charmant petit groupe d’Amaryllidées dont on ne connaît encore que trois espèces, appartenant à l'Amérique tropicale. L'une d'elles est le C. aurantiaca qui fleurit en décembre et janvier et qui demande alors de l'eau en abondance. Les bulbes péuvent être ensuite conservés dans un milieu ce sans excès d'humidité, mais sans être exposés à se dessécher. ‘A Dietes bicolor. — Cette gracieuse Iridée, originaire du Cap de Bonne 1 Espérance, se contente de la serre tempérée. On peut même, pendant l'été, 5 la mettre en plein air, Il lui faut une terre légère et riche en terreau. Elle se | multiplie aisément par division des rhizomes et par voie de semis. La plante fleurit en mai. LES Chrysanthèmes greffés. __ Dans le précédent volume de Z/Illustration E Horticole nous avons parlé de la persistance des plantes de Chrysanthèmes se obtenues par voie de greffage sur Anthemis, Nous avons vu récemment chez M. ALEXIS CALLIER, amateur gantois, des spécimens de la troisième année de greffe montrant des bourgeons nouveaux comme ceux de la seconde année. 18 Tout n'est donc pas à recommencer, comme on le supposait; le Chrysanthème te greffé est une plante durable. | : Begonia Gloire de Lorraine. — Cette variété est une de celles qui rer méritent toute recommandation pour la production hivernale des fleurs. La Société royale d'horticulture de Londres a décerné à l’un des meetings de la fin d'octobre un certificat de première classe à de superbes exemplaires pré- sentés par le jardinier de M. L. DE ROTHSCHILD, d’Ascott. Ils étaient cultivés en pots, les boutures avaient été faites en juin et les plantes soumises à une température de 12° à 16° centigrades. La terre qui convient le mieux à ces sortes de plantes consiste en un mélange d'un quart de terre forte, d’un quart 2 GEST = RER CU MNT A ‘ STE 8 S 1 ae PC Tr URE 1 : R RE Re A AE OT Su ms Su: PR SR CPR te RON TE UN s RE - Fa 6" ERP El Re à : £ =. 4 b " ù blanc. Thunbergia Harrisi. — C'est, sans contredit, une des plus belles espèces parmi les lianes des tropiques. Ce sont les pousses latérales qui produisent les racènes de fleurs d’un superbe bleu foncé, La plante qui rappelle le Thunbergia de terre de bruyère, d'un quart de terreau de feuilles et d’un quart de sable Le ne LS EEE grandiflora et qui est connue aussi sous le nom de 7%. laurifolia fleurit au milieu de l'hiver, tandis que les fleurs d’un coloris moins intense du Th. gran- diflora sont produites en été. Il leur faut un espace assez étendu et les branches doivent pouvoir être fixées à la toiture de la serre. Le Gardeners’ Chronicle recommande de planter le Th. Harrisi dans un riche sol argileux. Les pousses inutiles qui se produisent nombreuses à la base de la tige doivent être suppri- mées. Un bel exemplaire cultivé dans la serre aux palmiers du Jardin bota- nique d’ Édimbourg était en pleine floraison à la fin de février dernier. Rempotages. — Il est assez diflicile de tracer une ligne de démarcation bien nette entre les plantes de serre et celles qui sont utilisées en plein air pendant la belle saison senlement. Elles naissent dans la serre, elles y passent leur première jeunesse et ne sont livrées au plein air qu'après avoir atteint une certaine proportion et la vigueur voulue, Nous ne parlons pas même de celles qui sont bouturées et repiquées sur couche depuis le premier printemps et qui servent à planter les corbeilles mosaïques. Nous faisons allusion à un grand nombre d'autres genres tels que les Coleus, certains Dracaena et une série de plantes dites plantes molles. Celles-ci ont subi un premier rempotage en février et peuvent en subir un second si les racines se sont convenablement développées. Ce second rempotage a lieu dans un mélange de parties égales de terreau de feuilles, de terre forte et de sable blanc. Clerodendron splendens. — Cette espèce, originaire de Sierra Leone, a besoin de la serre chaude et de beaucoup de lumière. Moins vigoureuse dans son développement que le CZ. speciosum ou le C1. Thompsoniue, elle se prête surtout à la culture en pot. Le Gardeners Chronicle recommande l'emploi d'un compost dans lequel prédomine la terre de tourbe avec addition de terreau de feuilles et de sable blanc. La plante est grimpante, à feuilles persistantes, d'un beau vert. Les fleurs d'un écarlate éclatant avec pistil et étamines vert jaunâtre sont disposées en corymbe sur des panicules terminaux et se Conservent longtemps dans toute leur fraicheur. La plante était en pleine floraison dans la serre aux palmiers du Jardin botanique d'Édimbourg au Commencement du mois de mars. Bouvardia. — Il est inutile de rempoter les Bouvardia chaque année. I] Suflit largement de leur faire subir ce traitement tous les deux ans. En mars on les rabat à 5-7 centimètres au dessus du pot. On leur donne un nouveau Surfaçage, c’est-à-dire qu'on renouvelle la terre à la surface du pot. On recom- Mmande spécialement d'ajouter à la terre nouvelle une certaine quantité de l'engrais THOMSON, dans la proportion d’un kilogr. d'engrais sur une douzaine de kilog. de terre franche. Les plantes seront placées dans une serre où la température nocturne soit maintenue à 12° centigrades et où règne une atmos- phère humide. - 27 ae V8 , 08 LT LP 2 PRE CS ee 71 à LE 23 ce il#e RO Te SOU PRE PSE TER 1 à ; Re | Eos ss 4 je D > 3.1 = gl +. ‘+ 1] L # RL “M Dé ra VE ÿ — 116. — Pelargonium à feuilles de lierre. — Les plantes obtenues de boutures faites au mois d'août conviennent le mieux pour donner l'été suivant une abondante floraison, qu'on les emploie pour la culture en pots ou pour la for- mation d'élégants parterres en plein soleil. Cependant les plantes plus âgées ne doivent pas être supprimées. On peut les utiliser dans les corbeilles sus- pendues ou bien à la garniture de piliers; pour cela il suffit de les rempoter ou même de procéder au surfacage avec addition de terreau de fumier. Les variétés suivantes, cultivées à l’École d'horticulture de l'État à Gand, ont donné la plus riche floraison : L'Éclatant, Berthelot, Bastien Lepage, Jeanne d'Are, Gloire de Nancy, Étoile de Gand, Alice Crousse, Künig Albert (à fleurs pleines), Henri Martin, Le Printemps, Gloire d'Orléans, Vétéran, Fantaisie et Boucharlat aîné. Streptosolen Jamesoni. —— La rédaction du Gardeners Chronicle a recu de deux points assez éloignés en Angleterre des fleurs de cette belle plante qui fut introduite déjà en 1847, mais qui est encore trop peu connue dans les jardins. La plante se multiplie facilement de boutures prises avec talon et piquées sur couche avec chaleur de fond de 25° C. Elle n'a pas de rivale pour garnir des piliers ou des murailles, Une petite plante cultivée il y a deux ans dans un pot de 020 couvre actuellement une muraille de plus de trois mètres de haut sur près de six mètres de large. La plante ne présente en ce moment qu'un bouquet de fleurs. Il ne faut pas la tailler trop sévèrement après la floraison; il est bon de lui donner de temps en temps de l'engrais liquide pendant l'été. On peut la traiter comme les Bouvardia. : R. D'ÉELEN. EXPOSITIONS ANNONCÉES La Société royale d'horticulture de la Province de Namur tiendra le 18 et le 19 novembre 1894, une Exposition de Chrysanthèmes, Cyclamen et Œillets remontants. Pour le programme, s'adresser à M. Ab. DuponT, secrétaire, rue de Fer, 38, à Namur. Massachusetts Horticultural Society. — Nous avons sous les yeux le programme des Expositions de plantes, fleurs, fruits et légumes, que cette Société tiendra à Boston en 1894. Il y aura 732 concours auxquels seront attribués 40,000 francs. La Société dispose de plusieurs fondations impor- ns faites en sa faveur par divers promoteurs de l'horticulture. PÉPINIÈRES DE MONTAIGU (Belgique) Edouard MICHIELS chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. 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Les signataires des articles en assument seuls la responsabilite. SOMMAIRE Pages. Pages. Causerie horticole. . . eat 9 NI prise à l'exposition de rx en Can ste et cultures jure 1893 (d' Sel -% photogra raphie) arrangement des ex ositions d' horticulture Sn à » 23. Begonia Erfo Le jardin Denise . 4 RSR 57 180 » 24, Toroia Fournien grandiflora ‘coclestina 131 » 25. Coreopsis vivace à grande leur . - : ne p XTE ET PLANCHE COLORIÉE. , 26. Pentstemon hybride À ossi ' L. 8. nu Anthony Waterer . . . -. + 121 , 27. Zinnia élégant double compac PRIX DE L’ABONNEMENT : ès FRANCS PAR AN 12 francs par an n franc par mois) pour les jardiniers seulement OUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque m = s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue +) Bruxelles: Gand, impr. Eug. Vanderhaeghen . 1 LR | À C L. LE. 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MARCHÉ EUROPÉEN D'ORCHIDÉES if = ” Immenses arrivages toutes les semaines w XX ORCHIDÉES POPULAIRES, RARES OU NOUVELLES, INTRODUITES OU CULTIVÉES PAR CENTAINE DE MILLE Grâce à nos nombreuses introductions directes et à nos prix réduits — la légende que nous vendons plus cher qu'ailleurs n'existe plus aujourd’hui que dans l'imagination incurable de quelques horticulteurs-mar- chands intéressés — l'Orchidée est chez nous à un bon marché qui lui ouvre toutes les serres et même les appartements. Messieurs les amateurs — qui n’ont pas encore été en rapports d’affaires avec nous — sont invités à visiter notre établissement, nous ‘désirons les convaincre que si nos serres -sont aussi admirablement tenues et nos plantes aussi Superbement cultivées que veulent bien le reconnaître les principaux journaux horticoles d'Angleterre et d'Amérique, « ces brillants résultats sont dus à une Parfuile entente de leurs besoins ainsi qu'à ‘« l’ordre: et.à l'habileté qui président à tous les rouages de l'institution, depuis le « Collectage des Orchidées dans leurs Pays dorigine jusqu'à leur départ de l'éla- «c'blissement. » | Voilà pourquoi à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE 01 vend beaucoup, bon et à bas prix. DEMANDEZ LES OFFRES PUBLIÉES CHAQUE SEMAINE. — 117 — CAUSERIE HORTICOLE PRODUIT IMPORTANT DE LA VENTE DES FLEURS COUPÉES D'ORCHIDEES 30 Avril 1894. Quoique les Orchidées soient aujourd'hui connues et cultivées un peu par- tout, bien des personnes se figurent encore que ces belles plantes sont inabor- dables pour une fortune moyenne ou modeste. Sans doute, il existe des espèces ou des variétés rares cotées à des prix très élevés, et la formation d'une collection assez complète est un luxe que tout le monde ne peut pas s'offrir ; mais beaucoup d'espèces d'une très grande beauté, et des plus célèbres de la famille, se vendent à des prix très modérés. D'autre part —— et c’est sur ce point que je me propose aujourd'hui d'insister, — il est possible de diminuer d’une facon très considérable les frais d'une collection, et même, si l’on le désire, d’en faire une entreprise de rapport très fructueuse, ce qui permet au collectionneur de justifier sa passion aux yeux des personnes qui ne la partagent pas. Les amateurs d'Orchidées se voyaient parfois repro- cher le goût de ces plantes comme une fantaisie coûteuse et n'apportant avec elle aucun profit. Eh bien, ce profit existe, et je n'hésite pas à affirmer qu'une entreprise de culture spéciale d'Orchidées pour la fleur coupée, bien et prati- quement conçue, donnerait des bénéfices bien supérieurs à ceux de n'importe quelle production horticole, que ce soient des primeurs. des fleurs, des fruits ou des plantes. C'est ce que je vais m'efforcer d'établir ; toutefois je commencerai par quelques indications générales sur la façon d'organiser une entreprise de grande culture. Les fleurs d'Orchidées sont aujourd’hui, et depuis bien des années, les reines de la mode et forment l'ornement le plus apprécié des bouquets; pas une grande fête, pas une réception princière, pas un banquet où elles ne figurent à la place d'honneur. Quelles que soient les quantités envoyées sur les marchés de Londres et de Paris, l'offre ne suflit jamais à la demande ; tout producteur bien installé, bien monté et qui pourrait fournir régulièrement aux fleuristes des grandes villes une certaine quantité de fleurs des meilleures espèces, serait donc assuré de les placer sans peine : tout ce qu'il pourrait envoyer serait accepté. — 118 — Mais il faut que l'acheteur puisse compter sur une production régulière, et il faut, par suite, que le producteur ait des serres installées d’une facon ration- nelle, renfermant des quantités assez importantes de plantes choisies parmi les espèces qui conviennent le mieux à cette destination. Lorsqu'on se propose de cultiver les Orchidées pour la vente des fleurs, tout, dans la culture aussi bien que dans la construction des serres, doit concourir à ce but. Autre chose est de cultiver pour l'agrément, autre chose de cultiver pour le rapport. I faudra modifier certaines serres ou en construire de nouvelles adaptées spécialement à la grande culture. Presque toutes les serres conviennent aux Orchidées, toutes ne leur conviennent pas. Il faut étudier l'aménagement des locaux, faire un choix éclairé des espèces qui s'accommodent le mieux des conditions dans lesquelles on peut les installer, et de celles qui peuvent produire le plus ; bref, il faut conduire son entreprise de la façon la plus rationnelle et ne rien laisser au hasard, qui peut bien faire des miracles, mais qui n'a jamais produit une bonne culture. Les serres doivent être pratiquement aménagées, construites d'une facon économique, disposées d'une façon à loger le plus grand nombre possible de plantes dans un espace minimum, et chauffées également avec économie. Le modèle de serres qui convient le mieux est celui des petites serres basses bien aérées. Les grandes serres avec gradin au milieu ne se prêtent pas bien à la culture en grand pour la fleur coupée; il faut pouvoir placer les plantes aussi près du jour que possible, et les prendre en mains sans peine et sans dérangement. On sait d’ailleurs qu'une bonne exposition influe beaucoup sur la qualité de la floraison : plus les plantes auront eu de lumière et de soleil, plus les fleurs seront richement colorées. On construira donc des serres de 4 mètres de largeur environ, de longueur variable, à double versant, ayant des deux côtés des tablettes de 150 de pro- fondeur, et au milieu un sentier de 4 mètre au moins de largeur. Les tablettes devront être formées d’un lattis à claire-voie, et les tuyaux de chauffage placés près du sol, parallèlement aux murailles, seront recouverts d'une couche de côtes de tabac pour chasser les insectes; enfin, des ventilateurs assez nom- breux seront ménagés au bas et au sommet, Une serre de ce genre ayant à peu près 50 mètres de longueur peut contenir de 5 à 6000 Odontoglossum crispum ou 3000 Cattleya de taille moyenne. | Quant à la culture, elle doit être un peu modifiée en vue de la floraison, ce qui exige certaines connaissances qui ne relèvent que de l'expérience de celui qui l'installera et la conduira. Ainsi que je l'ai déjà indiqué, les cultures d'Orchidées pour la grande produc- tion devraient être installées uniquement en vue de ce résultat, et dans le res 49 mème esprit que les cultivateurs de raisin de Hoeylaert, près de Bruxelles, ont Si bien compris à leur très grand avantage. Ce n’est pas, en effet, du raisin pour l'agrément qu'ils font, mais pour la vente; et l'immense réputation qu'ont aujourd'hui leurs produits, prouve amplement qu'ils ont bien su s'y prendre pour en tirer profit. Voici comment pourrait s'établir le budget d'une entreprise ainsi conçue : | Construction des serres, environ fr. 8,000 sm de 2500 Odontoglossum cer spi d'importation: à o francs pièce . . » 12,500 Achat de 2500 Cattleya Waricqüeaus dk Thones d'im- portation, à 10 francs l’un dans l’autre » 25,000 Total des dépenses à Ge: CVs e fr. 000 Un certain nombre de ces plantes fleuriront dès la première année, davan- tage la seconde, mais on ne peut pas compter sur un produit très considérable les deux premières années. Néanmoins, ce produit suflira à payer l'intérêt des sommes engagées et à laisser encore un certain bénéfice. A partir de la troi- sième année, toutes les plantes sont en plein rapport, et voici les chiffres sur lesquels on peut compter : 2500 Odontoglossum donneront, l’un dans l'autre, un minimum de 14 fleurs, soit 35,000 fleurs chaque année ('). En vendant ces fleurs au prix très modéré de 0,20 pièce, on en retirera une somme de 7,000 francs. 2500 Cattleya, produisant un minimum de quatre fleurs: chacun (chiffre qui serait certainement bientôt dépassé) donneront ensemble 10,000 fleurs par an; en comptant ces fleurs 0,60 pièce, ce qui n’est qu'une estimation très modeste, On aura une somme de 6,000 francs, soit au total 13,000 francs environ de recette, ce qui représente un intérêt d'environ 30 °,; et ces évaluations seraient certainement bien au-dessous de la réalité, car en pleine saison, au moment des étrennes notamment, les fleurs se vendent deux ou trois fois plus Cher que je ne l’ai indiqué. Les fleurs d'Od. crispum se vendent ordinairement de 30 à 60 centimes pièce, et celles de Cattleya, un franc et plus; mais je ne suis pas partisan des prix trop élevés, qui empêchent la clientèle de s'accroître; tout le monde ne peut pas payer un bouquet plusieurs louis. En adoptant des prix plus raison- nables, on donnerait au goût des fleurs d'Orchidées une impulsion bien plus grande. plante de la même collection porte une so non encore épanouie, de Hs re bouto ons. — 120 — Je n'ai pas parlé des frais d'entretien; ils sont peu élevés: avec une bonne chaudière, on peut estimer les dépenses de chauffage à un millier de francs pour l'année. Comme personnel, un jardinier et un gamin sufliraient, ce qui représente une somme de 2,500 francs environ; enfin il faut prévoir à peu près 500 francs de frais divers de culture; le tout fait un total de 4,000 francs par an à ajouter au chiffre calculé plus haut. Mais d'autre part, il convient de tenir compte de deux éléments qui grossissent considérablement le chiffre des recettes. La valeur des plantes augmente chaque année d’une facon notable: elles . S'établissent, grandissent, et ce ne serait certes pas exagérer que de dire qu’au bout de cinq ans de culture, elles représenteront à peu près le triple du capital engagé; quoi de plus facile alors pour le cultivateur que de vendre tout ou partie de ses plantes, et de racheter de nouvelles importations, en encaissant un fort bénéfice? Ainsi, par ce fait seul, la somme consacrée à l’entreprise serait entièrement récupérée au bout de cinq à six ans. Ce n'est pas tout. Il est certain que dans les quantités dont j'ai parlé, on trou- vera des variétés supérieures qui pourront être revendues à de grands prix; parfois quelques-unes de ces bonnes fortunes Sufliront à- payer entièrement le prix d'achat de tout le reste. Certaines variétés d’ Odontoglossum crispum ont atteint des prix de 2000 francs et plus ; dans les Cattleya, les formes distinctes et de grande beauté ont aussi une valeur énorme. Ces deux éléments viennent grossir le chiffre des recettes d’une facon si considérable, qu'ils rendent tout calcul rigoureux presque illusoire, Néanmoins, pour tenir compte seulement de l'accroissement des plantes, produit certain, et en l'évaluant seulement, de la facon la plus modeste, à :/,, de leur valeur par année, on peut porter aux recettes un chiffre nouveau de 4000 francs, qui compense les frais d'entretien mentionnés précédemment. Le budget de l'entre- prise, tous comptes faits, se balancera done par 13,000 francs de recette pour 45,500 francs de dépenses, soit un produit de près de 30 °/,; et je rappelle que ce chiffre n’est qu'un minimum qui, en fait, sera constamment dépassé. Il est certain qu'il y a deux facons de Comprendre la culture des Orchidées, qui ont toutes deux leurs avantages et leur charrhe très grand. Si le grand amateur, pouvant s'offrir le luxe d'une collection très complète de tous les genres, a le plaisir de réaliser ainsi une œuvre artistique vraiment complète et en quelque sorte parfaite, d'autre part celui qui se borne à un choix des meilleures espèces et des plus splendides, qui en cultive de grandes masses, à constamment sous les yeux un spectacle admirable et sans défaut, sans infé- riorité, sans rien qui détonne. C’est une tâche évidemment moins difficile et moins haute, mais qui procure encore à celui qui l'entreprend de très vives satisfactions. LUCIEN LINDEN. L'ILLUSTRATION HORTICOLE à, Le ‘ose SD COR. LA à TC PP TP CR NL SE = ete SPIRAEA ANTHONY WATERER J. Goffart chrom. nn — 121 — PI. VIII SPIRAEA ANTHONY WATERER La charmante variété dont nous donnons ici le portrait a fait son apparition à l'établissement horticole de M. ANTHONY WATERER, dont elle porte le nom, à Knap Hill, Woking. Elle se rattache au $. japonica Bumalda, variété remarquable par son port touffu et peu élevé, ne dépassant pas en général 60 centimètres. | La nouvelle forme se distingue par la vivacité particulière de son coloris, qui produira un effet ravissant en contraste avec celui de la plupart des autres espèces, et par une floribondité merveilleuse. Sa floraison se prolonge de juin à septembre, et mème parfois jusqu’au commencement d'octobre. Le $. japonica est souvent désigné dans les cultures sous les noms de S. callosa, S. Fortunei, ete. I1 a mème été confondu avec une plante toute différente, l'Astilbe où Hoteia japonica. I ést particulièrement précieux à cause de sa rusticité, et est peu exigeant au point de vue du choix du terrain. Il existe un grand nombre d'espèces de Spiraea, et l'excellent journal anglais The Garden, auquel nous empruntons les éléments de la présente planche, publie à ce sujet un article très intéressant de M. W. GOLDRING, de Kew, contenant une classification des formes les plus répandues, à laquelle les amateurs de ces charmants arbustes se reporteront avec profit. Max GARNIER. Petit guide pratique du jardinage, par S. MOTTET (1 vol. in-18 cartonné toile de 350 pages, avec 310 figures dans le texte, 3 fr. — O0. Doin, éditeur). Cet excellent petit traité promet de rendre de réels services aux cultivateurs novices, aux possesseurs de petits jardins ou potagers de campagne, auxquels il permettra de choisir en connaissance de cause les fleurs les plus belles et les légumes les meilleurs et les mieux appropriés à leur terrain et à leurs besoins. L'ouvrage renferme en même temps toutes les indications pour la culture de ces plantes, les semis, la multiplication, etc.; le verger ny est pas oublié, non plus que la prairie. Enfin, le volume se termine par un petit calendrier des semailles et des travaux à effectuer chaque mois de l'année. — 122 — RENSEIGNEMENTS ET CULTURES Travaux du potager.— La saison chaude a beaucoup avancé la croissance de tous les semis, et le jardinier doit déployer une grande activité pour donner à la terre l'humidité nécessaire. Il faut avoir soin de remuer fréquemment la terre autour des jeunes plantes, et repiquer un certain nombre de jeunes semis, tels que concombres, potirons, tomates, piments, etc. Lorsque l'on se sert d'engrais artificiels, ceux-ci doivent être appliqués avant que l'on ne retourne la terre, puis on arrosera pour bien les incorporer. : Les premiers semis de navets hâtifs ne tarderont pas à être bons à employer, et doivent recevoir de fréquents arrosages. Les rangées les mieux protégées et les plus précoces doivent être surveillées de près, afin qu’elles ne deviennent pas dures, fibreuses, et inutilisables. Il en est de même des radis. Si lon n’a pas élevé de cornichons sur couche, on peut les semer vers la fin de mai à l'air libre sans abri, dans des trous que l'on remplit de fumier et que l'on recouvre de terreau. On sèmera bientôt sur couche les nus de melon qui doivent fournir du plant pour la fin de la saison. Les semis de fraisiers qui ont quelques feuilles doivent être repiqués sur couche à 5 ou 6 centimètres d' espacement, et bien arrosés ; ils seront mis en place à l'automne. Enlever les chassis et les mettre à l'abri sous un hangar ; afin de les faire durer, il sera bon aussi de les repeindre dès maintenant. Les pois destinés à la récolte du commencement d'août doivent être semés dès maintenant, et une seconde série deux semaines plus tard. On sèmera également les laitues, radis, épinards, navets, le cresson, etc., que l’on pro- tègera contre les ravages des oiseaux. Les Asperges fournissent actuellement une récolte régulière ; on doit avoir soin, en les coupant, de ne pas endommager les griffes. Les premiers plants de Tomates doivent être mis en place au commencement de mai. On préparera les trous nécessaires entre les arbres fruitiers près d’un mur exposé au sud ou à l'ouest, et l'on versera dans chacun une certaine quantité (une demi-brouette environ) de compost formé de bon terreau et de fumier bien décomposé. Les plantes, qu'on aura soumises à une température plus froide quelques jours à l'avance, seront ensuite mises en place, et la terre bien tassée. Les Roses Trêmières résistent noue bien à l'hiver en plein air; celles qui avaient été rentrées doivent être déjà transplantées depuis deux ou — 123 — trois semaines, grâce au beau temps. Le sol aura dû être bien préparé à l'avance, aéré et engraissé; quant aux divisions faites ce printemps, elles seront toujours en retard d'un mois environ dans leur floraison sur celles de l'été précédent. De fréquents arrosages sont nécessaires à ces plantes. Les Dahlia doivent être traités à peu près de même, Repiquer les Reines-Marguerites, Zinnia, Phlox, Soucis, qui ont été semés au commencement du mois dernier. Surveiller attentivement les limaces, et répandre sur le sol de la cendre ou de la chaux en poudre pour écarter ces dangereux ennemis des jeunes D Rhododendron de l'Himalays. - — Sir JOHN LLEWELYN envoyait à la Société Royale d'Horticulture de Londres, le 27 mars dernier, des fleurs coupées de diverses variétés de Rhodondendron, au sujet desquelles il faisait les remarques suivantes : | « J'envoie quelques corymbes de Rhododendron de l'Himalaya; j'ai choisi six espèces : le À. barbatum, qui est en fleurs depuis plus de six semaines; le ER. Thomsoni, qui commence seulement; le À. arboreum, variété rose vif; les R. Falconeri, R. grande et R. Cumpelli. Aucun de mes Rhododendron de l'Himalaya n'a souffert pendant l'hiver, quoique nous ayons eu 24° de froid pendant environ une semaine; et plus tard, alors que les fleurs s'ouvraient, nous avons eu, le 19 et le 20 février, un froid de 14° la nuit; vous pouvez juger Vous mêmes quel effet a produit ce froid sur les fleurs. Je dois dire que les plantes sont protégées naturellement dans une certaine mesure par les arbres voisins; mais elles ne reçoivent aucune protection artificielle. Les personnes qui s'occupent de ces Rhododendron de l'Himalaya, et qui savent distinguer les espèces rustiques sous nos climats et celles qui ont besoin de l'abri d’une serre froide, en retireront beaucoup d'agrément et d'utilité; et lorsqu'on saura leur donner le sol et le climat qui leur conviennent, il est probable qu'ils seront cultivés d’une facon beaucoup plus générale qu'ils ne l'ont été jusqu'à présent, à ce qu’il me semble. Lorsque le bois a été bien mûri pendant l'été, avant l'arrivée de l'automne et des gelées de l'hiver, beaucoup d'espèces sup- portent le froid impunément; mais le danger apparaît lorsque les gelées du printemps se produisent après l'entrée en croissance des boutons. Certaines €Spèces sont beaucoup plus précoces que les autres à développer leurs feuilles, et courent risque de perdre leur jeune feuillage, tandis que les espèces plus tardives y échappent; les premières, par suite, ne peuvent pas être considérées comme aussi rustiques que les espèces plus tardives. L'action de la gelée sur les fleurs épanouies peut détruire un corymbe; encore est-il remplacé au bout de quatre ou cinq jours par de nouvelles fleurs, Car les boutons résistent à la gelée d’une façon très remarquable. Toutes les fleurs que j'envoie aujourd'hui ont subi des gelées, notamment 6° le 16, et 7° le 17 mars. Prenant comme guide l'ouvrage Flora of British India, de sir JosEPH Ho00KkER, et jugeant d'après lui des altitudes approxima- tives auxquelles croissent les diverses espèces, je crois pouvoir dire que celles qui se rencontrent à l’état naturel à 2700 mètres ou plus au dessus du niveau de la mer seront assez rustiques pour pousser en plein air dans nos pays. J'étudie actuellement les espèces suivantes : Rhododendron grande, Rhododendron Griffithianum, > odgsoni, » Thomsoni, » Falconeri, > Hookeri., ° arboreum, > barbatum, » niveum, » Edgworthi, > campanulatum » ciliatum, » lanatum » laucum, » campylocarpum, » cinnabarinum, et j'espère en recevoir d’autres que je mettrai également en essai. Leur magni- fique feuillage est précieux pour la décoration en hiver, et le coloris des fleurs de certaines espèces est si beau que les amateurs ne peuvent passer devant elles sans les admirer. D’après M. MAURICE DE VILMORIN, Ces Rhododendron ne sont pas ordinairement rustiques en France, mais il en a rencontré dans les jardins de M. Lrais, à Cherbourg, et il mentionne un exemplaire de À. Fal- coneri qu'il a vu dans une prairie près de Brest. » * * » Travaux de la petite serre. — Toutes les plantes à tubercules doivent ètre mises maintenant en végétation. On multipliera facilement les Canna en sectionnant les touffes de racines de façon à laisser un œil à Chaque morceau; on place ensuite les morceaux dans de petits pots et on leur donne un peu de chaleur pour les faire entrer en végétation. Les Lobelia herbacés seront divisés de la même façon et placés en couche à une température de 10° C. Les Dahlia peuvent subir le même traitement, mais il leur faudra un peu plus de chaleur pour stimuler les pousses. Ceux qui ont été remis en végétation le mois dernier ont déjà des pousses, qui se développeront avec activité à une température de fond de 20 à 23°. Plus les morceaux de tubercules sont gros, plus ils sont longs à former des racines, et comme ils ne produisent pas des plantes plus fortes que les tubercules plus petits, il n'y a pas d'avantage à planter les tubercules entiers. Les Begonia tubéreux rendront de grands services pour les plates-bandes d'été; ils supportent les pluies beaucoup mieux que les Pela gonium. On doit planter maintenant en pots, si ce n’est pas déjà fait, les tubercules qui doivent ètre ulilisés de cette façon, et les mettre lentement en végétation, à une température de 8 à 10°. | | \ J ; | E H LU 1 ] — 125 — On procède maintenant aux semis de Ricins, de Nicotiana, de Soleils, etc., on pourra repiquer en châssis froids les Lobelia, Verbena, Ageratum, etc., pour faire de la place aux plantes moins rustiques. Les Pelargonium ornemen- taux doivent encore être tenus assez chauds, les espèces plus rustiques et plus communes peuvent être transplantées en châssis froids. | * * + Plantes grimpantes. — On doit avoir soin de fixer aux treillages et contre les murs les jeunes pousses de Clématites et d'autres plantes grimpantes, à mesure que ces pousses se développent. Toutes ces plantes devront être assez fréquemment arrosées aux racines et seringuées, car il arrive très souvent que les pluies ne les atteignent pas, soit à cause de l'exposition, soit parce qu'elles sont abritées par le toit ou par des balcons. Les Pois de senteur, Convulvulus, etc., doivent également recevoir des tuteurs ou être attachés avant que leurs jeunes tiges risquent d'être brisées. * r + Les Pyrethrum sont maintenant prêts à mettre en pleine terre, les plantes divisées à l'automne étant bien enracinées et établies. Le sol qui leur convient le mieux est une terre riche, bien aérée et perméable, el préparée par une addition d'engrais. Les plantes y développent abondamment leurs racines, et donnent alors une végétation vigoureuse et une floraison luxuriante. Les Pyrethrum ne sont pas difficiles à cultiver et ne sont pas délicats ; ils résistent parfaitement aux hivers sous nos climats, pourvu qu'ils ne soient pas trop humides aux racines : l'humidité excessive leur fait beaucoup plus de tort que les gelées. Les soins qu'ils réclament consistent surtout à remuer la surface du sol et à l’aérer en été par les temps secs, à les arroser suffisamment, et à les entourer à l'automne d’une bonne couche de fumier el de feuilles, que l'on pourra mélanger au sol à la fourche lorsque la végétation sera sur le point de recommencer au printemps. Les limaces font parfois beaucoup de tort à ces plantes, sous les feuilles desquelles elles se cachent, et l'on devra leur faire une chasse assidue. Les Pyrethrum sont des plantes charmantes pour bordures, et produisent un effet ravissant, en mélange avec d'autres feuillages élégants. * * + Préparation des plates-bandes. — A mesure que la saison s'avancera, le jardinier aura plus d'une fois l'occasion de renouveler les plantes de ses plates-bandes, d'enlever celles dont la floraison sera terminée, et de les rem- placer par d’autres à floraison plus tardive. mt AUS: Le sol est assez rapidement épuisé, on le comprend aisément, par ces cultures ininterrompues; aussi doit-on avoir soin de le renouveler. Pour les parties qui ont été occupées toute l’année, on ajoutera dès maintenant une cer- taine quantité de nouveau compost ou d'engrais. Les plantes à croissance vigoureuse et à feuillage ample, telles que les Ricins, Wigandia, et les Dahlia, Roses-Tremières, Soleils, etc., doivent recevoir une quantité assez forte d'engrais incorporé au sol. Quant aux plantes à fleurs en général, il vaut mieux ne pas leur donner d'engrais, mais uniquement de la terre fraiche, pour favoriser le développement normal du feuillage et des fleurs. * Choisya ternata. — Cette belle plante, originaire du Mexique, est actuelle- ment en fleurs, et produit un effet charmant par le contraste de ses feuilles ternées, d'un vert sombre, avec ses fleurs étoilées d'un blanc d'ivoire, qui rappellent assez bien celles de l'oranger. Ces fleurs mesurent environ 2 :/, cen- timètres de diamètre, parfois davantage ; elles sont produites en abondance à l'extrémité des tiges en grands corymbes lâches, un peu comme dans les Hortensia. Les anthères jaunes nombreuses se détachent sur le blanc de la corolle. Le port élégant de cet arbuste et sa constitution accommodante le rendent particulièrement recommandable. Il résiste parfaitement aux rudes hivers de nos climats: cultivé en serre, il fleurit au commencement du prin- temps et constitue un précieux ornement de l'orangerie ou des appartements. * * x Printemps précoce. — On signale de divers côtés les effets de la tempé- rature remarquablement douce dont: nous sommes gratifiés depuis la dernière . Semaine de mars. | D'après un journal français, en Bourgogne, les cerisiers, les pêchers, les abricotiers et presque tous les arbres étaient en fleurs avant le 15 avril; les jardins, les vergers étaient magnifiques. Et, dans la commune de Champvallon, on pouvait admirer une treille d’une remarquable précocité. Dès lundi, 9 avril, cette treille avait des bourgeons mesurant vingt-quatre centimètres et portant chacun deux ou trois grappes de boutons. C'est bon signe. MAX GARNIER. =. AT A L'ARRANGEMENT DES EXPOSITIONS D'HORTICULTURE Les expositions belges se distinguent généralement par la richesse et le nombre exceptionnellement grand des apports. En mème temps, elles laissent presque toutes quelque peu à désirer au point de vue du groupement de l'en- semble des collections. Les organisateurs de nos floralies sont souvent débordés, surtout dans les grandes occasions; nous sommes trop riches et notre embarras est énorme, quand il s’agit dé tirer parti de toutes les splendeurs qui affluent au local de l'exposition. Cela s'est vu maintes fois et cela se verra probablement encore, d'un côté, parce que les locaux dont nous disposons ne sont pas assez spacieux ou se prêtent mal à l’arrangement pittoresque des collections ; d'un autre côté, il nous faut bien le reconnaître, parce qu'il manque fréquemment un homme capable ayant du coup d'œil et le génie nécessaire pour jongler avec les masses de plantes et les plier au gré de sa conception artistique. Ils sont extrêmement rares, les organisateurs capables de donner à une salle cette disposition pittoresque qui en fait le charme et l'attrait principal aux yeux du public. Il est vrai aussi que les exposants, souvent, ne tiennent guère à la réussite de la décoration, sous prétexte que leurs productions ont une valeur intrinsèque telle qu'elles peuvent se passer de tout decorum. C'est peut-être ce manque de goût pour les belles et élégantes dispositions, pour l'imprévu dans l'arrangement, qui fait que le grand public déserte nos exhibitions. Celui-ci Saurait cependant récompenser l’heureuse initiative d'un artiste en accourant en masse à une exposition dont l’arrangement serait une œuvre de goût et de distinction. Nous en avons eu une preuve à la dernière exposition quinquennale de Gand, où le plan de l'arrangement général de l'annexe a remporté tous les suffrages. C'était nouveau, hardi, réussi et le public a applaudi sans réserve. Ne négligeons donc point ce côté très important de l'organisation de nos floralies, et recherchons toujours avec un soin jaloux tout ce qui peut contri- buer à augmenter l'heureuse disposition d'une salle d'exposition. Prenons exemple aux exposants d’autres industries qui, non satisfaits de la décoration générale du compartiment où ils sont admis, dépensent quelquefois de fortes sommes pour la décoration spéciale de leur exposition à eux. S'ils font des sacrifices, c’est pour attirer le public, pour le charmer et le séduire. Les prochaines floralies d'Anvers fourniront l'occasion de prouver que nous, Belges, nous savons aussi soigner le côté pittoresque de nos expositions de plantes ; nous aurons là une salle de 5000 mètres carrés où il y aura moyen de réaliser un plan bien conçu sortant de l'ornière habituelle. Espérons qu'on n Ÿ manquera point et qu’il se trouvera un homme capable et énergique pour Conduire à bonne fin une entreprise de cette envergure. — 4128 — Indépendamment de l'ordonnance générale, il convient d'appeler l'attention sur la disposition spéciale de chaque collection. Ici, l'exposant doit nécessaire- ment tenir compte des intentions de l'architecte de l'exposition, afin que chaque partie concoure à l'effet d'ensemble qu'il désire obtenir. Mais une fois ce désir ll | == = EE D — j) {| li AU 1| | | | } | * taff étés és à US. 0 nana à 6 délit tite — RE da di. ar" 26 pete file Fig. 22. — Vue prise à l'Exposition de Bordeaux en 1893 (d’après une photographie). a TT L: : È é * ini) ts dé Se à Sn tt 7 bien connu, les intentions de l'organisateur bien comprises 2 Ld 14 À désignée, un vaste champ s'ouvr les exigences ar la place réservée € à chaque exposant. Il dépend de celui-ci que tistiques de l’ensemble satisfaites, chaque partie de l'œuvre — 129 — revête un cachet original et de bon goût. L’exposant doit compter sur son initiative personnelle, sur ses propres ressources et tenir à honneur de pré- senter ses plantes dans les conditions les plus avantageuses possibles, Ce côté de la question n'est ni au dessous de sa dignité ni le fait du premier venu : il faut bien des qualités pour.manœuvrer convenablement avec les éléments dont se compose une Collection; ne les possède point qui veut. Nous avons d'ailleurs remarqué maintes fois qu’au nombre de ceux qui dédaignent le côté pittoresque de leur installation, il y en avait plusieurs qui eussent été incapables de pro- duire quelque chose de beau, voire même de présentable. Que chacun donc y mette un peu du sien et tout marchera à souhait. Nous donnons, à l'appui de ce que nous avancons, la gravure empruntée au Journal des Orchidées, du 1° juillet 1893, reproduisant une disposition pitto- - resque des plantes à l'exposition de la Société d'horticulture et de viticulture de Bordeaux. Voici dans quels termes notre confrère décrivait cette exposition et signalait aux décorateurs des futures expositions la nécessité d'abandonner les chemins battus : | «Un hall en bois, très élégant, avait été construit pour abriter l'exposition des Orchidées, et formait un véritable salon. Cette installation était très heureuse, et les superbes plantes exposées y trouvaient un cadre réellement digne d'elles. J'ai, dans ce journal, dit plus d’une fois, et notamment à propos de la dernière exposition de Gand, l'importance que je crois qu'on devrait attacher à ces arrangements, nécessaires pour que tout concorde et forme un _€nsemble vraiment artistique et plaisant ; si la tradition routinière des exposi- tions horticoles peut être enfin modifiée à ce point de vue, la belle exposition de Bordeaux aura bien contribué à cette utile évolution. C'était en tous cas un modèle dont devraient s'inspirer les expositions belges à venir. Le côté déco- ratif y est généralement négligé ou compris à rebours. : CA l'entrée de ce pavillon se trouvait une grande rocaille vallonnée d'un eftet pittoresque très réussi et richement garnie, au fond, d'un groupe de plantes Ornementales, et plus en avant, de grands spécimens d'Orchidées en fleurs et Spécialement de Laelia purpurata superbes, exposés par M. TREYERAN, et notamment un spécimen très remarquable appartenant à une excellente forme rappelant la variété Lindeni. En pénétrant dans la salle, l'attention était immédiatement attirée par un groupe magnifique de 250 Orchidées en fleurs, Exposé par les deux grands amateurs bordelais, MM. CAHUZAG et D. TREYERAN, et très bien disposé sur une élégante étagère en gradins... «Comme on le voit, l'exposition de Bordeaux a obtenu un véritable succès; c'est que, depuis plusieurs années déjà, le centre bordelais s'est fait une répu- tation importante dans l’horticulture et spécialement dans la branche des Orchidées, où il a pris une place de premier ordre; c'est actuellement, à mon en —- avis, l'un des premiers, sinon le premier centre de France pour cette culture. L'exposition organisée par la Société horticole et viticole de la Gironde est venue très utilement consacrer les résultats acquis, et je ne puis que souhaiter qu'elle soit renouvelée chaque année... Sa superbe organisation fait grand honneur à la jeune Société, et le succès mérité qu'elle a obtenu ne pourra manquer de fournir à celle-ci un puissant encouragement. » M. LUCIEN LINDEN recommande cette disposition aux organisateurs des Expositions horticoles. Nous nous demandons lequel de nos grands amateurs ou horticulteurs, surtout de ceux qui cultivent des Orchidées, prendra lini- tiative de cette pittoresque disposition (!) qui serait très profitable à l'aspect de sa collection et appelée par son originale élégance et sa belle ordonnance à être un des clous de l'Exposition universelle. CHARLES DE BOSSCHERE. LE JARDIN FLEURISTE NOUVEAUTES DE L'ANNÉE Begonia Erfordia (HAAGE et SCHMIDT). — « Hybride issu des B. Schmidti et B. semperflor ens Vernon, » d'après l'obtenteur. « Il ressemble comme port au premier, tandis que le coloris des feuillés rappelle le dernier. Ses fleurs très nombreuses, d'un coloris rose car- miné tendre, forment un beau contraste avec le feuillage sombre. Sa végétation ramassée, ne dépassant guère 30 centi- mètres de hauteur, le rend très propre à la composition des massifs comme à celle des bordures, se prêtant en outre admirablement à la culture en pot pour l'hiver. C'est la variété la plus florifère pour la pleine terre. » Fig. 23. — Begonia Erfordia. (1) Je ne me suis pas borné à des recommandations, mon d’ : cher à ire ie prêché exemple en organisant de cette façon à L'Horriouzrure INTERNATIONALE une véritable , ype que J'avais toujours eu ride à “a pensée, d’un établissement à la fois commercial, arti sti ait-il incompatibilité ? que et scientifique. Pourquoi 7 _ — 131 — Scilla sibirica var. alba. — Variété d'un coloris blanc pur, exposée à un récent meeting de Londres par MM. DE GRAAF, frères, de Leyde, et qui a obtenu un vote de remerciements. En dehors. de son coloris, cette gracieuse forme est entièrement semblable au type. Torenia Fournieri grahdifoés PRO (HAAGE et SCHMIDT) — Nouvelle variété, ayant les fleurs blanches à macule bleu clair. Cette plante, de port nain assez gracieux, conviendra bien pour faire de petits massifs dans des endroits abrités. Coreopsis vivace à grande fleur (LÉONARD LILLE). — Les Co- réopsis sont des plantes qui méritent de figurer dans tous les jardins et que l'on peut utiliser avec grand profit Vnte < pour orner les coins où l’on cultive- D rait difficilement d’autres plantes. Ils ne demandent à peu près aucun soin et produisent des fleurs nombreuses, convenant parfaitement pour faire des bouquets ou des plates-bandes. Dans la variété qui est figurée ci-contre, les fleurs, d’un jaune d'or, sont grandes et très bien formées, et les fleurons dentelés se recouvrent élégamment. Les Coréopsis vivaces se multi- plient d'éclats au printemps; les semis s'effectuent à l'automne ou au printemps, en pépinière; les plantes ne fleurissent que l’année suivante. Fig. 24. — Torenia F'ournieri grandiflora — corlestina. ” Pentstemon hybride gloxiniae- ae à à : SE (CA; 4 =, flora (LÉONARD LILLE). — Parmi — NS a\ RS =. les nombreux types de Pentstemons, Ga An) D ; a ; RE EE 22 RS on peut ranger aux premiers rangs k de bee les hybrides à grandes fleurs bien Fig. 25. — Coreopsis vivace à grande fleur. ouve rtes, à limbe régulier, imitant Presque celles des Gloxinia. Ces plantes ne se reproduisent pas exactement par semis, et, d'après l’obtenteur lui-même, elles présentent les coloris les plus divers, à gorge blanche ou rose rayée, tigrée ou pointillée, le limbe étant d'un — 132 — coloris vif uniforme. Les fleurs mesurent, paraît-il, une largeur de cinq centimètres. Les Pentstemon sont précieux par, l'abondance et la longue durée de leur floraison, qui va de juin aux pre- mières gelées. Ils sont annuels sous nos climats et doivent être . resemés chaque année. On peut aussi multiplier par boutures les variétés remarquables qu'on veut fixer. Zinnia élégant double com- pact. — Nouveauté mise au com- merce par M. LEONARD LILLE, de Lyon. Ainsi qüe le montre la gravure Ci-dessous, cette race, issue du Z. Lalliput, est fort belle, et ses fleurs sont remarquablement compactes. La plante elle-mème est de petite taille (25 centimètres seulement) et forme un élégant petit buisson, qui produit en massifs un effet charmant. Les fleurs RE coupées conviennent parfaitement Fig. 26. — Pentstemon hybride gloxiniaeflora. pour former des bouquets ou orner des vases. La floraison commence en juin et dure jusqu'en octobre. Les Zinnia sont de culture très facile, pourvu qu'ils aient une exposition bien ensoleillée et qu'ils n'aient à souffrir ni de la séche- resse, ni d'un excès d'humidité. Les semis se font en pépinière en avril-mai, ou sur place en avril, mai ou juin; mais dans Ce dernier cas les plantes obtenues : sont un peu maigres et fleurissent Fig. 27. — Zinnia élégant double compact. tard , M. G. dessins de plans et exécution en confiance. bres fruitiers Doux verger + Re les meilleures TS depuis 1 fr. à — F'aeae Se nes Pommiers à 09 fr for ne ers. -—- Pour rou es d'Asperges s grosses, hâtives et tardive dé Pin-Sylvestr Architecture de jardins, pares et Foret, Edouard NEIL chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. Fdmond MICHIELS Spécialité Graines de prairies, forêts, sapinières et autres. — Pommiers, Poiriers, 2 a Cerisiers, hautes tiges, saines D 1"50 trs en variétés les plus méritantes, de _” a as PTIX ; Ame les espèces pour es Pen» uil de ) fr. PL ts de Fr raisiers, les meilleures MR à 2 fr. ta pour toutes à natarés de terrains, ___. Beaux Conifères mu pour jardins et pares, variés à 25 en Éédintés: dt Rs t € 0 à 2 fra Baliveaux, de à 2 m. hauteur, 100. — = Arbres fruitiers A J 5 à 52 et Par re RARE, fortes os ñ cs et jardins, Lo les prix. 0 fr. les dix mille, 95 à à fr 1, 50, vas beaux et forts. baume LEA LIL) CEE ds p SUisSop “108104 jo oued surpel op oumpanpiy , € c; is fr, BE re era ox. graines pures). USINE A VAPEUR Spécialement montée pour les Constructions horticoles Fondée en 1876. J-B. COURT, aîné er ag DE SERRES ET CHAUFFAGES ce Communale, Koekelberg-Bruxelles. ENTREPRISE GÉNÉRALE DE JARDINS D'HIVER SERRES A ORCHIDÉES Serres, Abris et sors nas: Gradins, ; Vitrages, ler Prix, — IX, — Grande médaille d'or à d’or à l'Exposition Internationale d’Horticulture de Gand, 1895, CLAIES À OMBRER SIMPLE ET A MÉCANIQUE CHAUFFAGE THERMOSIPHONS neufs et de re yaux DE RD D'HIVER, SERRES, en ETC. . 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TOME 1I®*. gnc Livraison. 15 Mai 1894 IÉLUSTRATION HORTICOLE Journal international populaire de Horticulture DANS TOUTES SES BRANCHES % _- | publié sous le patronage de Direcreur : LUCIEN LINDEN K RÉDACTEURS PRINCIPAUX : | he EMILE RODIGAS MAX GARNIER 1 Numéro paraissant Je 15 du mois Numéro paraissant le 50 du mois k Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLESTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilite. ï E . 8 SOMMAIRE Pages. | Pages Chronique horticole . . : x 133 POS NE Plantes nouvelles où recommandables. . : . 138 | PI. 9. Adiantum CRAN sn 6 - » 137 Les OU. SRE, Cr et RES Petites notes de cultiré ; "4 220 2,0 ME | 20 Nepenthes cocCinea. + + - 143 Serre froide, . . . 147 » 29, Nepenthes Hookeriana. . - + + - 145 PRIX DE L'ABONNEMENT : Hë» FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque mois On s’abonne au Bureau dau Journal, 100, re Bolliart Bruxelles Gand, impr. Eug. Yanderhaeghen. TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE ET LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissant à la fois dans L’Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaître leurs produits. Ces journaux, répandus dans le monde entier et päraissant chacun . deux fois par mois, sont lus par tous ceux qui s'occupent d’horticulture. Leur: circulation universelle augmente considérablement de jour en jour. NN. 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Un numéro justificatif est adressé aux personnes qui ne seraient pas abonnées à l'un de ces journaux. FABRIQUE D'ARTICLES EN BOIS AUG. LICHTENHELDT, Meuselbach i. 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MARCHE EUROPÉEN | y D'ORCHIDÉES fs Immenses arrivages toutes les semaines a IX ORCHIDÉES POPULAIRES, RARES OU NOUVELLES, INTRODUITES OU CULTIVÉES PAR CENTAINE DE MILLE Grâce à nos nombreuses introductions directes ct à nos prix réduits — la légende que nous vendons plus cher qu'ailleurs n'existe plus aujourd’hui que dans l'imagination incurable de quelques horticulteurs-mar- chands intéressés — l’Orchidée est chez nous à un bon marché qui lui ouvre toutes les serres et même les appartements. Messieurs les amateurs — qui n’ont pas encore été en rapports d'affaires avec nous — sont invités à visiter notre établissement, nous désirons les convaincre que si nos Serres sont aussi admirablement tenues et nos plantes aussi superbement cultivées que veulent bien le reconnaître les principaux journaux horticoles d'Angleterre et d'Amérique, « ces brillants résultats sont dus à une Parfaile entente de leurs besoins ainsi qu'à « l'ordre et à l'habileté qui président à tous les rouages de l'institution, depuis le « collectage des Orchidées dans leurs PayS d'origine jusqu'à leur départ de l'éla- « blissement. » Voilà pourquoi à L'HORTICULTURE IN TERNATIONALE on vend beaucoup, bon et à bas prix. DEMANDEZ LES OFFRES PUBLIÉES CHAQUE SEMAINE. ÉTAGE Sn QE po: NT Te + RTC : re Re PT { ' « : “HE TU A Le” arr | — 133 — CHRONIQUE HORTICOLE 15 Mai 1894. Vues du Congo. — Un des attraits de l'Exposition universelle d'Anvers sera Certainement le diorama du Congo comprenant six grands tableaux de dix mètres de long sur 8"50 de hauteur et représentant la contrée de Matadi, le chemin de fer, une chasse à l'éléphant, une forêt vierge, une chute et les Stanley Falls. Ceux qui ont vu déjà ces tableaux, œuvre de MM. MoLs et VAN ENGELEN, disent le plus grand bien de l'effet produit. C'est surtout la forêt viérge qui montre avec un grand cachet de vérité et d'une façon remarquable un Coin de l'Afrique équatoriale. Chêne de Dahlen. — Ce chêne est un des plus grands arbres de l'Alle- magne. Il se trouve dans la marche de Brandebourg, non loin de Berlin, sur la lisière du Grünewald. Sa superbe couronne mesure 26 mètres de circon- férence; huit hommes suffisent à peine pour embrasser son tronc. Ce chêne a été planté en 1436. * Églises à Pâques. —_ Les feuilles londonniennes ont parlé avec enthou- Siasme de la décoration florale des temples à l'occasion des fêtes de Pâques. Depuis des années on n'a déployé autant de luxe sous ce rapport. Dans quelques-unes des plus riches églises du quartier du West-End, les frais de cette ornementation ont dû être considérables ; on y a employé à profusion les fleurs les plus rares et les plus belles de la saison. Anvers ou Chicago. — Un de n0S ‘confrères d'Outre-Moerdijk rapportait dernièrement un article d’un journal belge, sans citer celui-ci, et dans lequel il'est dit que le jury de la prochaine Exposition universelle de... Chicago était sur le point d'être désigné. Un arrêté royal du 20 avril 1894 a, en effet, nommé les membres du i jury des concours d’horticulture organisés à l'occasion de l'Exposition. ES d'Anvers. Le même confrère rappelle dans un autre arti- Culet les dégâts que les chiens laissés en liberté commettent dans les jardins. Nous avons parlé du pare de Gand; celui-ci est traduit simplement par le parc Vondel à Amsterdam. Mais la source n’est pas citée. * + — 134 — Orage en Australie. — Toute une région de l'Australie méridionale, notamment Angaston, fut éprouvée en mars dernier par un orage d'une violence inouie. L'ouragan, dit le Journal of Horticulture, avait une largeur d'un mille et demi à deux milles et s'abattit sur les vergers et les vignobles. Certains grêlons pesant un quart de livre traversaient les toitures, brisaient le vitrage des serres et des maisons, mettaient en lanières les feuilles des arbres et Luaient les infortunés oiseaux. Le sol présentait une masse solide de grêlons, dure comme du marbre, ayant 0"30 de profondeur. Les pommes étaient abattues des arbres et les légumes hachés en pièces. En Irlande, un terrible orage accompagné de grêle a produit aussi des désastres dans les jardins, spécialement à Straffan, comté de Kildare. Botanique nouvelle. —— M. JULIEN VESQUE vient de publier, dans le VIII volume des Suites au Prodromus, une monographie des Guttifères ou Clusiacées. M. MAxWELL T. MASTERS fait ressortir à ce sujet, dans le Gardeners Chronicle, le système suivi par l'auteur de cette monographie. Dans son travail, M. VESQUE s'est appliqué à établir les caractères harmo- niques que présente la structure intime des feuilles de toute la plante. Il s’agit de réunir dans une même étude les conditions phylétiques, c'est-à-dire celles d'origine et que les conditions externes modifient le moins possible, et les caractères physiologiques dans lesquels sont comprises les relations des plantes avec d'autres organismes, tels que les insectes. Les caractères phylétiques ont le plus d'importance pour déterminer les groupes supérieurs, classes, ordres, etc.; les caractères physiologiques ou d'adaptation ne déterminent que les espèces : il en résulte que fréquemment ces derniers appartiennent seule- ment à l'individu. Si le Système de M. J. VESQUE pouvait être appliqué aux Orchidées par un spécialiste, qui y Consacrerait de longues études, on pourrait espérer que des faits sans nombre, comme la structure des feuilles et celle des fleurs, seraient en rapport avec des degrés divers de lumière, d'humidité, d’éva- | poration, etc. Qui sait si telle ne sera pas la marche de la botanique de l'avenir? Méfiez-vous des Scolopendrium! — Cette inscription étrange se trouvait, l'an dernier, étalée en grands caractères au dessus de la haie d’un jardin dans l'île de Jersey. Pourquoi les Scolopendrium? C'était le secret du propriétaire. Les annonces de pièges à loups et d'armes à feu ne produisaient plus aucun effet : grands et petits maraudeurs passaient à travers la haie pour cueillir fleurs et fruits. Aucun d'eux ne connaissant les Scolopendrium, ils ont pris ce nom d'inoffensive Fougère pour un engin redoutable, et le jardin est demeuré à l'abri de leurs invasions tout le reste de la saison. ** de MT dd, sr ettalen dm à dt EI PP NT DS PL UE fs = NT "199 — Araucaria Bidwilli. — Un correspondant du Gardeners Chronicle lui écrit de Tjibodas, Lindanglaya, qu'il existe à Java une large avenue d’Araucaria Bidwilli dont les branches couvrent entièrement la voie; quelques-uns sont considérés comme ayant atteint à peu près tout leur développement. On dit, mais à tort sans doute, qu’ils ne supportent pas la moindre gelée, L'année dernière, un des exemplaires a porté des fruits de la grandeur d'une petite noix de coco; aucun ne contenait des graines fertiles. L'arbre ayant plus de douze mètres de hauteur, les cônes tombent d'eux-mêmes quand ils sont au point d'être mûrs. On peut être étonné que la chute de ces cônes si volumineux ne donne pas lieu à des accidents : il en est d’ailleurs de même pour les noix de Coco : les Cocos nucifera sont toujours plantés le long des routes. Distribution de graines. -— Le Cercle d'arboriculture de Belgique, à Gand, vient de distribuer à ses membres et aux abonnés des Bulletins, des graines d'espèces et variétés de légumes, choisies parmi celles qui sont le plus recherchées sur les marchés anglais. Ce sont des brocolis, choux fleurs, pois, céleris et choux de Milan. La voie suivie par le Cercle nous semble être bonne pour favoriser l'exportation des produits maraîchers du pays. Nuages artificiels. — Les gelées printanières, quand elles succèdent à plusieurs jours de chaleur ayant appelé l'évolution précoce de la végétation, ont de tout temps compromis le développement régulier de la floraison d'une masse de plantes; ce n'est donc pas d'hier qu'il a fallu chercher à remédier à l'influence de ces gelées, et l’idée que l’on croit nouvelle de former des nuages artificiels était appliquée même chez les Péruviens aborigènes. GARCILASSO DI VEGA, en abordant en Amérique, constata, en effet, que les indigènes produi- Saient des nuages de fumée en brûlant des engrais et protégaient ainsi leurs cultures contre le froid du matin. Cette méthode a été ressuscitée en Europe Seulement vers le milieu de ce siècle, et maintenant l'application en est dé plus _€n plus fréquente, non seulement en France mais dans l'Amérique anglaise et Surtout en Californie et dans les contrées où existent des syndicats agricoles. Visite royale à Haarlem. — LL. MM. la Reine régente EMMA et la jeune reine WILHELMINE ont donné une preuve de l'intérêt qu'elles témoignent à l'horticulture en visitant le 7 avril dernier les champs de jacinthes de Haarlem et des environs de cette ville et en s'arrêtant à Overveen, au Zijlweg, auprès des « couches de parade » de l'établissement E. H. KRELAGE et fils. Ces deux couches contenaient chacune au delà de six cents bulbes fleuris des plus belles jacinthes. LL. MM. sont demeurées pendant une demi-heure auprès de cette splendide exposition et elles ont daigné procéder au baptème de deux — 136 — jacinthes nouvelles, gagnées à l'établissement KRELAGE. L'une des variétés, d’un beau rose vif, a reçu le nom de St Bawo, et l’autre variété, d’un coloris très distingué cuivre mêlé d'orange, a été appelée Het Loo, du nom de la résidence de la Reine, * Les guêpes. — Le Journal of Horticulture signale l'apparition fréquente de guëpes-reines en Angleterre. Cette apparition précoce fait prévoir une grande abondance de guêpes pour la prochaine saison. Un correspondant du journal précité annonce que la semaine précédente il avait payé la destruction de 151 de ces reines, dont plusieurs d’une grandeur démesurée. Un certain nombre furent prises parmi les abeilles autour des groseilliers en fleurs. Engrais Jeannel. — Un correspondant nous demande de lui faire con- naître la composition de cet engrais, dont l'emploi a été recommandé pour un grand nombre de plantes. L'engrais du D' JEANNEL est depuis fort longtemps dans le domaine public. En voici la formule : Azotate d'ammoniaque . . . . . . . . . . . 380 grammes Biphosphate d’ammoniaque . . . . , . . . . 300 > PAIDOUNS REUR 7 0 + 260 > Biphosphate de chaux en poudre fine . . . . . 50 > DuAlS dé BE. 1: 5 Re "6 10 > 1000 grammes Ce ane est employé à la dose de 200 grammes par hectolitre d’eau ou 2 grammes par litre. On peut, tous les huit jours, arroser les plantes en pots avec cette solution en donnant aux plantes en végétation, en boutons ou en fleurs, environ un décilitre. ; À propos d'hybrides. — La stérilité naturelle des hybrides était consi- dérée il y a quelque vingt ans comme un caractère principal des hybrides. Aujourd'hui il faut en rabattre et de beaucoup même. Déjà REICHENBACH, avec sa perspicacité habituelle, avait reconnu des hybrides naturels et ceux-ci ont parfaitement fructifié. M. MaxwELL T. MASTERS, dans le Gardeners’ Chronicle du 14 avril dernier, parlant d'une conférence donnée à la Société royale d'horticulture de Londres, par M. ENGLEHEART, signale des expériences faites par celui-ci dans son jardin du Hampshire, d'où il résulte que le croise- ment du Narcissus poeticus avec le N. Ajax a donné le N. incomparabilis, que HERBERT Considérait déjà comme un hybride. Le même auteur n'admet- tait pas le N. montanus comme une espèce. M. ENGLEHEART a donné raison à cette présomption en obtenant le N. montanus en croisant ensemble les N. moschatus et N. poeticus. ÉM. RODIGAS. 310911H0H NOILWHISN 711.1 bus Annie nd. jt 'idherhgus c' di. 4" RM ED — 137 — PRIX ADIANTUM CLAESIT L. uno, & Em. non. © CAPILLAIRE DE M, FL. CLAES Voici une nouveauté qui sera accueillie avec faveur dans le monde horticole. C'est un Adiantum, d'un type tout à fait distinct et qui est remarquable à la fois par l'ampleur de son feuillage élégamment découpé et par sa panachure argentée. C'est une très belle espèce qui nous parait appelée à un grand ave- nir. La plante a été introduite récemment du Brésil par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles: elle est dédiée à M. F1. CLAES, un des bota- nistes voyageurs attachés à l'établissement. Comme on le voit sur la planche, le port de la plante est à la fois gracieux et vigoureux. La conformation des pennes, la disposition et les dimensions des pinnules sont si nettemeut caractérisées que l'on douterait, au premier aspect, qu'on se trouve en présence d’une Fougère. Les rachis et les pétioles sont d’un rouge brun; les pinnules, de forme obcordée-lancéolée, sont déflé- Chies par rapport au rachis, tandis que celui-ci est gracieusement recourbé. Les pinnules sont généralement découpées avec élégance et ondulées suivant les veines. Tout le limbe est panaché de vert foncé et de vert pâle; la colo- ration blanche est disposée en panache ou plume suivant la nervure médiane. Cette nouveauté sera un ornement de plus pour la serre chaude et elle deviendra, nous n'en doutons pas, une précieuse addition aux éléments qui servent aujourd'hui aux compositions florales. EM. RODIGAS. Décoration des tables. — A la dernière exposition de Rotterdam un Concours était ouvert pour l'ornementation florale d'une table de douze cou- verts. Il s'agissait évidemment d'un diner de fête. Nous ne savons le résultat Produit par ce concours, mais il nous semble qu'un Concours de ce genre serait digne de trouver place à l'exposition horticole qui accompagnera le World-Show de Bruxelles de 1895, — 138 — PLANTES NOUVELLES OU RECOMMANDABLES Musa Manni. — Cette espèce qui, par son port, rappelle le Musa rosacea, est originaire de l’Assam. La tige est grêle, stolonifère; les feuilles sont longuement pétiolées. L’'inflorescence, allongée, est munie de bractées oblongues, roses, triflores; les fleurs sont jaunes. Le fruit, assez petit, est fusiforme, trigone et lisse. Rhododendron Reine Marie Henriette. — Cette variété, obtenue de semis par l'horticulteur gantois M. BERN. FORTIE, a été très remarquée au meeting du Casino du mois d'avril dernier. L'exemplaire portait de nombreux bouquets de fleurs blanc de cire, d'une forme exquise. Thibaudia macrantha. — Cette espèce, aujourd’hui désignée sous le nom d'Agapetes macrantha, fut introduite du Moulmein par la maison J. VEITCH et fils, vers le milieu de ce siècle. Sous le nom de Thibaudia macrantha la plante fut publiée dans le Botanical Magazine en 1851. Elle est encore peu répandue. C'est un arbuste avec des feuilles épaisses, charnues, et des inflorescences axillaires à fleurs pendantes, urcéolées, jaunâtres, lavées de rose et remarquablement veinées de rouge vif. La plante demande la serre chaude. Clerodendron trichotomum. — Cet arbuste, d'origine japonaise, forme une touffe bien fournie de feuillage vert foncé se couvrant en automne de nombreuses fleurs blanches. Celles-ci sont disposées en grappes lâches et sont entourées d'un calice rouge vif. C'est une bonne espèce de serre froide qu'il sera possible de confier à la pleine terre à bonne exposition. Todea Moorei BAKER. — C'est une élégante Fougère arborescente dont le tronc acquiert 0"45 de diamètre et environ 0"30 à 050 de hauteur. Le Gardeners’ Chronicle rappelle que la plante fut découverte par M. CHARLES MOORE, dans l'ile de Lord Howe. La tige porte à son sommet une couronne de frondes arquées, glabres, membraneuses, aux feuilles oblongues lancéolées, pinnatifides. Amorphophallus Elliotti. —— C'est une très curieuse espèce, originaire de Sierra Leone, figurée dans le Botanical Magazine du mois d'avril 1894. La Spathe se recouvre à la base, elle est cylindrique, en forme de capuchon au sommet avec une bouche relativement petite. Elle est d’un coloris rosé à la base, verdâtre vers le haut, pointillée et maculée de brun pourpré; l'intérieur est d’une couleur cramoisi foncé. Le spadice est entièrement renfermé dans la spathe. | Ptychococcus paradoxus BECC. — Cet élégant Palmier, originaire de la Nouvelle-Guinée, et qui est désigné aussi sous le nom de Ptychosperma — 139 — paradoxa, mérite d'être recommandé. Son stipe atteint de 5 à 7 mètres. Ses frondes sont pinnatifides, engainantes à la base. Les jeunes feuilles sont bilobées, à lobes oblongs, obliques au sommet, dentelés sur les bords: les feuilles caractérisées sont profondément divisées; les divisions ont environ 0m25 à 0"30 de longueur, sont attachées par un large rachis, obliques au sommet et dentelées sur les bords comme les jeunes feuilles (Gardeners’ Chro- nicle, XV, 1894, p. 526). Plagianthus Lyalli. — C’est un bel arbre atteignant jusqu'à dix mètres de hauteur et se chargeant de bouquets de fleurs blanches. Le feuillage devient jaune à l'automne et ajoute une teinte dorée aux feuillages d'ornement. Cet arbre est originaire de Nouvelle Zélande et appartient à la famille des Mal- vacées. Amaryilis M"° Ch. De Bosschere. — Cette belle variété, montrée par M. CH. VUYLSTEKE au meeting du Casino de Gand en avril dernier, a obtenu un certificat de mérite décerné à l'unanimité. La fleur, grande, bien faite, est d'un rouge cramoisi satiné brillant. Elle mesure 0"22 de diamètre, les seg- ments ayant plus de 015 de long et près de 0"10 de large. Torenia Fournieri grandiflora compacta alba. — Le type du Torenia Fournieri à fleurs d'un beau bleu d'azur fut introduit en 1873. Il en a paru une variété à fleurs blanches sous le nom de White Wings en Angleterre. La variété nouvelle dépasse de loin cette dernière, et on peut la considérer comme une excellente plante de bordure. La nouvelle venue est plus compacte et les fleurs sont d'un blanc pur. Rhododendron racemosum. — C'est un petit arbuste, voisin du À. glau- cum, qui à été introduit du Yunnan par le missionnaire DELAVAY au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Les fleurs, disposées en corymbes subterminaux, sont très grandes et d’un beau rose. Helianthus lenticularis. — Cette plante a été introduite l'an dernier de l'Amérique septentionale par la maison VILMORIN-ANDRIEUX et Ci°, de Paris. C'est franchement une des plus belles introductions de 1893. En une seule année la plante acquiert, à bonne exposition, une hauteur de quatre mètres. Elle forme une pyramide parfaite, garnie de la base jusqu'au sommet de fleurs de grandeur moyenne d'un jaune brillant, Gette espèce aura une valeur réelle Pour orner de grands parcs. Protea rhodantha. — Cet arbrisseau nain, de la famille des Protéacées, est originaire du Transvaal. Sa tige est simple, dressée, marquée de taches brunes; les feuilles sont sessiles, linéaires allongées; les fleurs, d'un beau rose vif, forment un large capitule de 0"10 de diamètre, entouré de grandes ne AS tées obovales, obtuses, imbriquées. La plante a été figurée dans le Botanical Magazine. — 140 — Lowia maxillarioides. — Un coup d'œil superficiel jeté sur la figure de cette plante (Botanical Magazine, avril 4894, 7351) la ferait prendre pour une Orchidée. C'est d’ailleurs sous le nom d'Orchidantha borneensis qu'elle fut décrite dans le Gardeners Chronicle en 1886. Toutefois elle aurait plutôt sa place entre les Zinziber et les Musa. D'un rhizôme rampant s'élèvent des feuilles pétiolées, ovales lancéolées, uninerviées, finement veinées transversale- ment. Les fleurs sont disposées en panicules lâches s'élevant du rhizôme. Chaque fleur mesure 0"07 de diamètre. Les pétales inférieurs sont oblongs lancéolés, lilas pourpre foncé; les deux pétales supérieurs sont petits et de couleur lilas; le troisième pétale est long de 002, large de 001, oblong, aigu, ayant un disque jaunâtre strié et maculé de pourpre. Les étamines sont au nombre de cinq. La plante a été introduite de Singapore par M. RIDLEY et a fleuri à Kew. | | Thompsonia nepalensis. — C'est une Aroïdée tubéreuse dont la tige solitaire se divise en trois branches principales, branchues à leur tour. Les dernières divisions sont lancéolées ou ovales lancéolées et acuminées. L'inflo- rescence précède la foliation. La spathe longue de 015 à 030 est verdâtre et enveloppe un spadice cylindrique à peu près de même longueur. La partie inférieure est couverte de fleurs femelles très nombreuses, la partie supérieure porte une masse d'anthères s’ouvrant toutes à leurs extrémités, La plante, originaire du Nepaul, à fleuri à Kew et a été publiée récemment dans le Bota- nical Magazine. | Lilium croceo-elegans. —— C'est un hybride obtenu par croisement du L. croceum, espèce européenne, avec L, elegans où Thunbergianum, espèce japonaise. Les fleurs de 010 de long sont d’un beau coloris écarlate marqué de nombreuses macules d'un brun noirâtre. Lotus pelyorhynchus. — Cette charmante Papilionacée, à feuilles étalées et sessiles, à fleurs axillaires irrégulièrement réunies à l'extrémité des rameaux, fut décrite par BAKER dans le Botanical Magazine. Elle a été introduite des Iles Canaries et bien que ce soit un petit arbuste, la plante convient parfaite- ment à la garniture des corbeilles suspendues. En effet, ses branches sont naturellement infléchies et pendantes et leurs fleurs, qui rappellent assez bien celles des Clianthus, sauf qu'elles sont moins grandes mais non moins curieuses, s'épanouissent en serre froide de mai en juillet. Un exemplaire bien fleuri fit Son apparition en juin dernier à un meeting du Casino de Gand et y obtint un certificat de floraison. Ce n’est pas une nouveauté puisque la plante fut décrite, il y à vingt ans, mais elle est tellement jolie qu’elle mérite d'être Spécialement recommandée. La multiplication en est fort facile, la plante fleurit le mieux en serre et doit être exposée en plein soleil près du vitrage. Impatiens auricoma. — On se rappelle encore la sensation que produisit #41. — l'introduction des Impatiens Sultani, Platypetala, Hawkeri; le mème accueil sera fait à la nouvelle venue qui se distingue par ses très nombreuses fleurs en forme de casque qui sont d’un beau jaune d’or, sauf la gorge qui est marquée de lignes pourpres. La plante est vivace. Les rameaux sont roses. Les feuilles sont ovales, acuminées, dentées, à nervures roses contrastant avec le vert foncé du limbe. Elle peut passer l'été dehors et continue à fleurir tout l'hiver en serre chaude ou tempérée. Ptychosperma elegans. — C'est un beau Palmier, originaire de l'Australie tropicale. Les feuilles sont pinnées, à segments lancéolés. Les fleurs sont très nombreuses et disposées en panicules rameux sous la couronne de feuilles. L'espèce a été figurée dans le Botanical Magazine de mars 1894. Rhododendron Schlippenbachi MaxIM. — Cette nouvelle espèce, origi- naire de l'Asie orientale, et qu'on rencontre dans la Corée et dans la Mand- Chourie, a été décrite dans le Bulletin de l’Académie de St Pétersbourg, XV, page 276. Les feuilles sont presque ovales, ondulées, ayant la texture de celles des Azalées et se produisant à peu près en même temps que les fleurs. Les bourgeons et les pédoncules sont poilus ; entre ceux-ci se trouvent des bractées dont la plupart tombent lors de l'épanouissement des fleurs. Celles-ci sont d’un rose lilacé pâle, hypocrat ériformes, avec un limbe quinquelobé, largement ouvert; les trois lobes supérieurs sont marqués de macules brunes près de la base. Les étamines, au nombre de dix, sont d'inégale longueur. Le Gardeners’ Chronicle donne une superbe figure de la plante et ajoute que MM. VEITCH l'ont montrée au meeting du 27 mars de la Royal Horticultural Society de Londres. | | Stangeria paradoxa. — Cette Cycadée fut découverte dans la Cafrerie par QUENSIUs et décrite d'abord sous le nom de Lomaria crispa. T. MOORE, du Jardin botanique de Chelsea, signala la plante comme un Zamia ressem- blant à une Fougère ou une Fougère ressemblant à un Zamia. Le Gardeners’ Chronicle a donné dernièrement la figure du Sfangeria paradoxa var. schizodon montrant des inflorescences mâles. La plante figurée est un magni- fique spécimen qu'on peut voir à Kew, où il s'est parfaitement développé dans la serre à Victoria. Les frondes ont plus de deux mètres de longueur. Trichopus zeylanicus. — Cette espèce, considérée par les uns comme un Aristolochia, par les autres comme un Dioscorea, se rapproche le ne “à ce dernier genre. Elle n’est pas voluble; les fleurs sont étoilées, à six divisions. Les fruits sont en forme de massue et munis de trois ailes proéminentes. La plante est originaire de Ceylan et du sud de l'Inde. En. R. — 142 — LES NEPENTHES L'ordre des Nepenthacées se compose d’une famille unique, comptant aujour- d’hui une trentaine d'espèces indigènes dans l'Asie tropicale, à Madagascar, aux Seychelles, à l'Australie tropicale, à la Nouvelle Calédonie et à l’Archipel Malais. Les espèces ont été si souvent décrites et signalées qu'il serait superflu de détailler encore leur étrange organisation, leur constitution spéciale, géné- ralement sarmenteuse, les curieuses amphores dues à la dilatation de la vrille d'abord simple qui se développe en une urne ou ascidie plus ou moins grande, dont l'orifice est toujours bordé d’un bourrelet strié transversalement et accom- pagné d'un opercule, sorte de lame foliacée qui tient lieu du limbe de la feuille. Actuellement on peut voir dans une des serres de la Compagnie continentale d'Horticulture, à Bruxelles, des exemplaires superbes de développement et montrant de belles et grandes ascidies, qui ont le privilège d'attirer l'attention même des visiteurs peu initiés aux choses de l'horticulture. Ici c’est le Nepenthes coccinea, aux grandes urnes de couleur écarlate. La figure 28 donne une idée du port de cette espèce, de sa vigueur et de l'aspect spécial des nombreuses gourdes dont la plante se charge. Celles-ci sont larges de 015 et longues de 0"12 à 015. Le fond cramoisi ou écarlate est parsemé de jaune pâle; de plus, les ailes sont longuement frangées. Ailleurs, c'est le Nepenthes Hookeriana, destiné à consacrer un des grands noms de la botanique. La figure 29 fait comprendre la valeur ornementale de la plante, la forme gracieuse et le caractère de ses ascidies arrondies et maculées de rouge. Plus loin, nous trouvons le Nepenthes Kennedyana, espèce australienne, aux urnes étroites, allongées et rougeâtres ; puis les N. ampullacea, bicalcarata, Henryana, Chel- sont et une série d’autres espèces, Variétés ou hybrides parmi lesquels on n’a que l'embarras du choix. La culture des Nepenthes n'est pas du tout compliquée. Ce qui leur est nécessaire, c'est la chaleur et l'humidité, mais sans chaleur de fond ; en outre, il faut aux racines l'accès facile de l'air, sinon elles dépérissent. La chaleur ne doit pas être inférieure à 20° c.-durant la période de végétation; elle peut aller à 15° c. pendant la période de repos. La serre dans laquelle on les place doit pouvoir être bien aérée, sinon les feuilles se tachent et les plantes sont détériorées. L'air doit être conservé humide, si l'on veut que les ascidies acquièrent leur développement normal et ne se ratatinent pas. Les côtes de tabac, distribuées au-dessus des tuyaux de chauffage et mouillées de temps à autre, dégagent suffisamment d'insecticide pour détruire les insectes qui enva- hissent les plantes dans un air aride. » DOU12009 SOYIUOLIN, — "SZ ‘SIA + l SI qu ù ai | | : qi nf Lé Ÿ « lb mn ' UT) ENT + ‘ L d NS CL 7 ._— 144 — Les Nepenthes se propagent aisément de boutures. Dans ce but on emploie les extrémités bien aoûtées ou mieux encore des tronçons pris à la base de plantes bien conformées, avec trois ou quatre yeux, c’est-à-dire ayant une dizaine de centimètres de long. La blessure sera recouverte de charbon en poudre. On les met dans un mélange d'une partie de sphagnum vivant, haché menu, d’une partie de terre de bruyère fibreuse et d’une partie de sable blanc. On place les boutures sous châssis vitré dans la serre à multiplication, avec une chaleur de fond de 30 degrés centigrades et on les garantit contre les rayons du soleil; on a soin aussi de les mouiller fréquemment. Tous les matins on peut, pendant quelques minutes, enlever les châssis, afin de renouveler l'air et de prévenir l'excès d'humidité. Les plantes qui semblent décliner peuvent être rabattues jusqu’à la base de la pousse de la saison précédente. Il est imprudent de tailler dans le bois plus âgé, parce qu'il faut alors attendre trop longtemps avant d'avoir des rejets assez forts pour donner des ascidies de grandeur convenable. Certaines espèces ou formes sont plus solides ou moins délicates que d'autres. Les N. Mastersiana et N. sanguinea peuvent être suspendus à la toiture du vitrage dans n'importe quelle serre chaude, pourvu que lombrage soit bien ménagé; les variétés délicates doivent être traitées à part, il leur faut une serre dans le genre de celle de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, où bien celle qui a été décrite dans L’Uustration Horticole, année 1884, p. 47. Em. R. PETITES NOTES DE CULTURE Amaryllis. — La meilleure couverture contre les rayons ardents du soleil par les journées souvent très sereines du mois de mai, est celle qui est faite en lattis. Si les rayons solaires arrivent jusqu'au feuillage ou sur les fleurs, à tra- vers le lattis, ils sont déjà tamisés ou obliques; en outre, les lignes d'ombre se déplacent également et avec assez de rapidité. La couverture de toile est presque toujours trop épaisse; elle donne d'ailleurs une ombre permanente, nuisible à la coloration. Le peinturage des vitres, quel que soit l'ingrédient employé, doit être condamné au même titre. La plupart des Amaryllis ont terminé actuellement leur floraison dans les serres. On suspend naturellement les arrosements d'engrais liquide et l'on diminue graduellement l'arrosage à l'eau pure. Le feuillage doit être constamment tenu propre et il est bon d'em- pècher les feuilles de se renverser ou de trainer sur les pots ou sur la terre, afin de prévenir toute moisissure. Il est imprudent d'appliquer encore des seringages, parce qu'on risque de trop mouiller la terre des pots et de nuire À LL 1-07 UrA Lave à ur dé NE NE le Gé h Fig, 29. — Nepenthes Je LE" LOTRET ER F4 mo # Ph te ÿ UF ' Hookeriana. ait ( N È ù « LLANNPTAR ALLIN) / # NN \ ji ji // W an = PAS OU, EPS UN A USE 0 _ remote CE ES PDT nn CR ASOEMRE e LEA — 146 — ainsi à la bonne constitution des bulbes et de compromettre la floraison de l'année suivante. Aristolochia. — Ces plantes, dont les étranges inflorescences attirent toujours l'attention, sont maintenant en plein développement dans les serres. Le jardinier aura eu soin de les nettoyer et de les tailler en temps utile; il sait qu'elles aiment à se trouver rapprochées du vitrage, les ramifications bien dégagées. Traitées de cette façon, elles produisent plus abondamment leurs fleurs; celles-ci sont mieux en vue, ce qui n'est pas à dédaigner. On peut donner aux plantes des arrosements d'engrais liquide. Medinilla magnifica. — Cette espèce, la plus belle du genre, justifie amplement son appellation spécifique. Il lui faut une atmosphère chaude et humide; le voisinage de l'aquarium de serre lui convient également. La culture n’est pas difficile; la plante se contente d'un compost de terreau de feuilles, de tourbe et de terre forte en parties égales en mélange avec du sable blanc. Durant l'été elle se trouve bien d'abondants arrosements. Le Gar- deners” Chronicle signalait dans son numéro du 44 avril un exemplaire cultivé à Dover House, Roehampton, et portant à ce moment soixante racèmes de jolies fleurs rosées. Cet exemplaire se trouvait il y à un an et demi dans un petit godet; maintenant il occupe un vase de 025 de diamètre. L'effet produit par ses nombreuses inflorescences et son beau feuillage est très ornemental et ce Medinilla mériterait d'être admis plus généralement dans les serres. Cyclamen. — Le chef des cultures de Dover House, M. J. F. M° LEOD recommande de traiter les Cyclamen de facon à bien les préparer pour leur floraison d'hiver, durant la courte période comprise entre la fin de la floraison et le moment de la reprise. Les jeunes semis, dit-il dans le Gardeners’ Chro- nicle, sont maintenant suflisamment établis pour qu'on puisse les rempoter dans des pots de 012 de diamètre. Ceux-ci doivent être absolument propres et avoir le drainage bien posé et couvert d'une couche de mousse. On se servira d'un compost de deux parties de terre tourbeuse, concassée à la main et non tamisée, et d'une partie de terreau provenant d'une couche de champignons, avec du sable et des morceaux de charbon de la grosseur d’une noisette. Chaque brouettée de compost pourra recevoir une potée de suie et une potée de poudre d'os, le tout bien mélangé. Lors du rempotage des plantes, la terre sera bien pressée sur les racines et le tubercule placé avec son sommet à la surface du pot. Les plantes sont mises dans une bâche où l'on puisse donner de la cha- leur au besoin. On les tient à l'étouffée jusqu'à ce que les racines se développent activement et l'on arrose légèrement les feuilles le matin et l'après-midi. On Comprend qu'avec ces soins on arrive à une excellente floraison. inage. — Si la nature du sol est un point capital à prendre en consi- dération dans la culture des plantes en pots, la question du drainage n'est pas — 147 — moins importante. Il faut que l’eau d'arrosage puisse être filtrée complètement et que jamais elle ne s'arrête dans les pots, sinon, la terre devient aigre et entre partiellement en décomposition. On recommande avec raison l'emploi de terre tourbeuse, seulement celle-ci s'use ou se consume assez promptement. L'emploi du charbon de bois n’est pas à dédaigner et sa porosité est reconnue, Les tessons de pots peuvent être remplacés utilement par des écailles d'huîtres légèrement concassées et recouvertes de charbon ou de morceaux de tourbe. Les Cycas et les Pandanus se trouvent bien de l'emploi de ces maté- riaux pour le drainage, Fleurs en serre froide. — Nous visitions dernièrement la serre froide, disposée en jardin d'hiver, d'un amateur des environs de Gand. Celui-ci avait réuni dans ce conservatoire un grand nombre de plantes fleuries produisant dans leur variété comme par leur ensemble un effet des plus charmants. Il y avait là des Primula de diverses espèces, comme le P. viscosa var. major, aux Srandes fleurs d’un beau rose; le P. Sieboldi, le P. obconica toujours gracieux ; un Certain nombre de Narcissus et de Jonquilles, dont les Anglais font tant de Cas; plusieurs Epimedium, l'Æ. violaceum aux fleurs lilacées, et l'E. niveum aux fleurs d'un blanc pur: le Trillium grandiflorum, V'Alyssum saxatile, formant un seul bouquet d'or: le Megasia ciliata et bien d'autres qu'on reverra en pleine terre deux mois plus tard. Yucca gloriosa. —— Les Yucca contribuent pour une grande part à donner aux jardins un cachet pittoresque et tropical. Rien n'est plus beau que de Srands exemplaires fleuris de ces végétaux qui peuvent orner les jardins d'hiver aussi bien que la pelouse. Le G'ardeners Chronicle a présenté der- nièrement, d'après une photographie, une groupe de Yucca gloriosa, qu'on à pu voir dans le jardin d'un hôtel à Nant Hall, Prescatyn, North-Wales. Les Yucca en plein air doivent être à l'abri des vents violents comme aussi du Srand froid. Le sol doit être élevé, perméable; ils se trouvent le mieux dans | les grandes poches d’un enrochement. Leur aspect devient imposant lorsqu'ils Sont cultivés en grand nombre. R. D'ÉELEN. SERRE FROIDE BORONIA ELATIOR La section horticole de la Société royale des décorés industriels et hor- ticoles gantois a ouvert, le 29 avril dernier, dans les locaux de la Guillaume Tell, une exposition de plantes et de fleurs dans le but spécial de — 148 — procurer des ressources à la Caisse des membres âgés et peu fortunés. Cette exposition ouverte en présence de M. R. DE KERCHOVE, gouverneur de la Province, des autorités locales et des sommités de lhorticulture, était des plus réussies et faisait grand honneur au désintéressement des exposants, puisqu’aucun apport, quel qu'il fût, ne devait s'attendre à la moindre distinc- tion ni récompense. Parmi les plantes exposées, les connaisseurs ont remarqué entre autres un lot nombreux de plantes de Nouvelle Hollande, toutes char- mantes espèces d'ornement, considérées comme rebelles à la culture en pots. Rarement on a vu les Boronia aussi bien fleuris; ils étaient plus frais que les exemplaires venant habituellement d'Angleterre. La culture commer- ciale du Boronia elatior est une spécialité d’un horticulteur de Meirelbeke, M. E. COLLUMBIEN. Voici comment il procède : Aussitôt après la floraison, vers le 15 mai, les jeunes plantes sont mises en terre de bruyère, en plein air et au grand soleil, et laissées dehors jusqu’en octobre ; elles ont alors une largeur moyenne de 0"20 et sont propres à la vente. La multiplication est DE de boutures en octobre, novembre et mème décembre, en serre tempérée, à 10 ou 12° C., sans chaleur de fond; elles prennent sans aucune difficulté. On les visite tous les huit jours pour mettre en godets les plantes enracinées et les tenir à l'étouffée jusqu'à ce que les racines se montrent contre les parois des pots. Alors elles sont mises en serre froide, près du vitrage, toujours en plein soleil; la serre doit être bien aérée quand il fait chaud. Les boutons des Boronia ne se forment pas avant l'hiver ; c'est pourquoi il convient de rapprocher les plantes du vitrage durant l'hiver, afin d'avoir une abondante floraison. Quant au forçage, M. E. COLLUMBIEN insiste sur ce cou important que les plantes doivent être déjà en végétation avant de passer dans la serre tem- pérée chaude, sinon elles poussent en feuilles et les boutons avortenti. On procède au forçage en février. L'horticulteur précité a tenté le greffage du Boronia elatior sur B. pra galaefolia, ancienne espèce, introduite dès 4824 ainsi que plusieurs autres; mais les plantes obtenues de la sorte restent débiles. Le B. elatior est de beaucoup supérieur au B. heterophylla qui demande trois ans pour atteindre les proportions auxquelles le premier arrive au bout d’une année. La même culture est applquée avec succès à quelques autres Boronia, au Lithospermum bullatum, aux Grevillea alpestris, Gr. Preissi, etc. EM. R. ait nine done à tt din Les ae À ji dust MR PÉPINIÈRES DE MONTAIGU (Belgique) Edouard MICHIELS chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. Edmond MICHIELS eures variétés, depuis l fr. vigou reuses, les à L fr.: ni tie Jeunes Pommiets à 55 fr. palmettes-pyramides s, en variété arbres forestiers. —- “Pou Chétalgniers, Tilleuls l lan s forestiers aire de 1, 2et 3 Épines pour pr — es mille, à Architecture de gas Ps el bob dessins de plans et exécution en confiance. Spécia Graines de prairies, forêts, sapinières et autres. Arbres he pour ir — Pommiers, Poiriers, Pruniers, Cerisiers, hautes tiges, saines et 50 à 2 francs. 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TOME 1°, 10° Livraison. 50 Mai 1894 LILLUSTRATION HORTICOLE Journal international populaire de l'Horticulture DANS TOUTES SES PHANCHES publié sous le patronage de J, CIN ——————_—_—_—_—_—_——————— DIRECTEUR : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER Numéro paraissant le 15 du mois Numéro paraissant le 30 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilite. SOMMAIRE P Pages ages, e , Causerie horticole. Foi TEXTE ET PLANCHE COLORIEE. . . . . . . . . x ‘ LT + s Renseignements et Lol: Rs _, , 352 | PI.-10. Buddleia Colviller . . . -: + . 151 Les chancres chez les arbres Éuriers es > “s Le jardin fleuriste pr 16 ES Fig. 30. Ipomea sanguinea. + + + + + : vu Les Er et tes Mitonse ST SES RER 19 » 31. Gerardia tenuifolia, . : : + je + Plantes primé = RE xx) 1609 » 32. 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MARCHÉ EUROPÉEN D'ORCHIDÉES. if. = Immenses arrivages toutes les semaines a X ORCHIDÉES POPULAIRES, RARES OU NOUVELLES, INTRODUITES OU CULTIVÉES PAR CENTAINE DE MILLE Grâce à nos nombreuses introductions directes et à nos prix réduits — la légende que nous vendons plus cher qu'ailleurs n’existe plus aujourd'hui que dans l'imagination incurable de quelques horticulteurs-mar- chands intéressés — l’'Orchidée est chez nous à un bon marché qui lui ouvre toutes les serres et même les appartements. | Messieurs les amateurs — qui n’ont pas encore été en rapports d’affaires avec nous — sont invités à visiter notre établissement, nous désirons les convaincre que si nos Serres sont aussi admirablement tenues et nos plantes aussi superbement cultivées que veulent bien le reconnaitre les principaux journaux horticoles d'Angleterre et d'Amérique, « ces brillants résultats sont R < _ dus à une Par/füaile entente de leurs besoins ainsi qu'à ordre et à l'habileté qui président à tous les rouages de l'institution, depuis le « collectage des Orchidées dans leurs Pays d'or « blissement. » | Voilà pourquoi à L'HORTICUI TURE INTERNATIONALE on vend beaucoup, bon et à bas prix. igine jusqu'à leur départ de l'éla- DEMANDEZ LES OFFRES PUBLIÉES CHAQUE SEMAINE. — 149 — CAUSERIE HORTICOLE CONCILIATION DES INTÉRÊTS COMMUNS DU PROPRIÉ- TAIRE ET DU FERMIER 30 Mai 1894. Lettre d'un propriétaire à son fermier : « Mon cher Jean, j'ai recueilli, dans la succession de mon oncle, la ferme que ta famille exploite depuis de longues années. Le bail courant expire pro- chainement; avant de le renouveler, comme tu le demandes, j'ai besoin de causer avec toi au sujet des conditions nouvelles que je veux introduire dans nos stipulations. Le temps presse afin de nous mettre définitivement d'accord si nous ne voulons pas nous séparer. « Tout à toi « X..., propriétaire. » Cette lettre jeta le trouble dans la famille du bon fermier; on se demanda quelles étaient les conditions nouvelles, puisqu'elles pouvaient avoir une portée jusqu'à produire une séparation... Tout le ménage du fermier s'arrêta à l'idée d'une forte augmentation de prix de bail, et on se lamentait.…. La ferme, dans la pensée du fermier, rendait pourtant tout ce qu'elle pouvait rendre sous le rude travail de sa nombreuse famille, et ce rendement ne fournissait qu'aux premiers besoins et au payement du fermage..….. Comment suflire à une aug- | mentation de prix? Faudrait-il quitter ces lieux où les générations de la famille La famille du brave fermier délibéra qu'il valait mieux essayer des sacrifices et rester dans des lieux si chers: après tout, on redoublerait d'ardeur et Dieu n'abandonnerait pas ses enfants. Première entrevue : Le propriétaire. — Bonjour Jean, je suis ravi de ton empressement à te rendre à mon appel. Mais tu as l’air bien triste ; pourquoi donc ? Le fermier Jean. — Votre lettre, Monsieur, parle de conditions nouvelles et même de séparation !. Cela n'est pas rassurant; en me voyant partir, ma femme et mes enfants ont versé bien des larmes, quoique nous ayons confiance en votre bon cœur! Le propriétaire. — J'espère bien, mon cher Jean, que tu sera bientôt moins OR EU) 2 troublé. Non seulement je n’ai pas l'intention d'augmenter le prix de fermage, ni de me séparer de toi, mais je veux, par les conditions nouvelles, si tu les acceptes, ajouter à ton aisance, y ajouter beaucoup, et en même temps donner à ma ferme plus de valeur qu'elle n’en a. Le fermier. — Quoi, vous ne me demandez pas un écu de plus, je serai plus à l'aise, et votre ferme vaudra plus cher ? Le propriétaire. — Depuis des années ma famille a transmis à la tienne, de neuf ans en neuf ans, la jouissance de sa propriété, qui restait à ses risques et périls et dont tu faisais à peu près l'usage que tu voulais. Tu n'avais pour ainsi dire qu'une obligation rigoureuse, celle de payer exact t au terme convenu. Le résultat de cette coutume routinière apparaît aujourd'hui : tu es pauvre _ comme devant et la terre ne s’est pas améliorée depuis que tu la fais valoir. Ne te semble-t-il pas, Jean, qu’il doit y avoir quelques causes à ce mal et que nous devons pouvoir y porter remède ? Le fermier. — Sans doute; mais comment faire? Nous travaillons tous autant que possible, nous vivons de privations, et je ne vois pas ce que nous pourrions faire de plus. Le propriétaire. — C'est pour te l'apprendre, mon cher J ean, que je t'ai fait venir. Aujourd'hui nous sommes comme deux ennemis dont la victime est la terre : elle qui nous donne tant, nous ne lui rendons presque rien; nous la ruinons sans nous enrichir. Mais bientôt, nous allons l'enrichir pour notre profit commun. Il serait facile de te citer beaucoup d'exemples d'utilité que nous: pourrons retirer tous deux de la terre par la coopération peu onéreuse du travail. Le fermier. — En quoi donc consistent ces améliorations pour notre profit commun ? Le propriétaire. — Ce sera l'objet d'une autre causerie; mais pour satisfaire à ta curiosité que je comprends, je veux, entr'autres, la création d’une partie du domaine en prairies sous vergers-fruitiers ; je veux /a culture perfectionnée sous tous ses rapports. Je serai ton associé par l'intervention de ma personne dans la surveillance de l'application des conditions dont nous serons convenus. Je serai ton associé par le Capital, en te faisant les avances convenues pour certaines améliorations sur lesquelles nous tomberons d'accord. Retourne vers ta famille et dis-lui à ta manière ce que tu penses de notre entretien. À bientôt. GUSTAVE MICHIELS. UT: DAT ARENA ÉD UT RE CNE 7 5 BUDDLEIA COLVILLEI Da neo RE : InT. -Goossens p - . ILLUSTRATION HORTICOLE 4 Le rs UT a |: Fe € BUDDLEIA COLVILLE] Le genre Buddleia comprend environ soixante-dix espèces d'arbustes, origi- naires de l'Asie, de l'Afrique australe et de l'Amérique tropicale et tempérée. Parmi ces espèces, les unes sont rustiques, d’autres semi-rustiques, d’autres enfin réclament l'abri de la serre tempérée ou de la serre chaude. Leurs fleurs sont généralement de petite taille, disposées en capitules, en épis ou en thyrses. L'espèce figurée ci-contre est d'une beauté tout à fait supérieure, et ses fleurs, de belle grandeur, ont un coloris des plus élégants. Elle a fleuri il y a deux ans chez M. W. E. GUMBLETON, de Queenstown (Irlande), qui l’a décrite de la facon suivante dans le journal anglais The Garden, dec nous emprun- tons les éléments de cette reproduction : « Ce superbe arbuste semi-rustique de l'Himalaya, que les autorités compé- tentes reconnaissent, je crois, comme de beaucoup le plus beau et le plus déco- ratif des membres du groupe étendu auquel il appartient, m'a été fourni il y a environ sept où huit ans par MM. VEITCH, qui l'avaient obtenu de semis; mais à leur établissement il ne s'était pas montré suflisamment rustique pour résister à un des hivers rigoureux de Londres; il serait sans doute rustique dans le Devon ou les Cornouailles, comme il l'est chez moi. Je l'ai planté contre un mur de briques exposé au midi; mais je ne lui ai donné aucune autre protection. Il n'a jamais souffert le moins du monde, et il est arrivé maintenant à former un arbrisseau de bonne taille. Il a fleuri chez moi, pour la première fois en Europe, si je ne me trompe, au mois de juillet 1892, et a produit six grappes de ses belles fleurs tubulaires _ rose pâle à gorge blanc pur, dont l'une est représentée très exactement sur la planche ci-contre. Ce bel arbuste n'a été connu jusqu'ici, par les horticulteurs qui ne l'avaient pas vu dans les bois de sa patrie, que par une planche dans les Zllustrations of Himalayan Plants, de CATHCART et Hooker; mais cette planche ne rend pas justice à ses charmes délicats; en effet, le coloris de fond est d'un rouge beau- coup plus foncé, ce qui est peut-être causé par le puissant soleil de l'Himalaya, mais en outre on a totalement omis d'indiquer la gorge blanche qui produit un si charmant contraste. Lo = D'après Sir JosePH HOOKER, cette plante est abondante près du sommet du Mont Tonglo, à une hauteur de 2,700 à 3,700 mètres (jusqu’au sommet), et se rencontre fréquemment aussi dans les vallées de Lachen et de Lachsong, à des altitudes analogues ; il atteindrait même 3,600 mètres au-dessus du niveau de la mer. J'espère que sa floraison sera encore plus abondante les années qui viendront. Cet arbuste se multiplie aisément par boutures, mais ne fleurit qu'après avoir atteint une certaine taille et un âge assez avancé. » . Parmi les autres Buddleia cultivés, on peut citer surtout les B. americana ; B. crispa, qui provient également de l'Himalaya et se cultive dans les mêmes conditions que le B. Colvillei, B. globosa, B. insignis, B. japonica, B. inter- media (hybride horticole), B. Lindleyana, ces cinq derniers rustiques. | M. G. _— RENSEIGNEMENTS ET CULTURES Les Chrysanthèmes bouturés au printemps, soit sur couche, soit sous Chassis ou sous cloche, ont été plantés en pépinière après l’enracinement. Il convient maintenant de les pincer d'une façon rationnelle pour leur faire prendre le port voulu. La tige sera pincée à 10 centimètres du sol environ, et les rameaux latéraux à 6 à 10 centimètres de leur naissance. Les plantes seront ensuite laissées en pépinière encore quelque temps, puis mises en place au moment où elles seront près de fleurir. Distinctions honorifiques. — Nous sommes heureux d'apprendre et de signaler à nos lecteurs les distinctions hautement méritées qui viennent d’être accordées par le Gouvernement français à trois personnalités bien connues de l'horticulture, M. V. LEMOINE, de Nancy, promu officier de la Légion d'hon- neur, et M. MAURICE DE VILMORIN, de Paris, nommé chevalier du même ordre, et M. MARTINET, directeur du Jardin, nommé chevalier du Mérite Agricole. * * x Exposition de Cherbourg. -— Une exposition d’horticulture aura lieu à Cherbourg, du 7 au 10 juillet prochain, à l'occasion du 50° anniversaire de la fondation de la Société d'horticulture. Tous les produits de l'horticulture et des arts ou industries qui Sy rattachent seront admis à cette exposition, qu'ils soient obtenus dans l’arron- dissement de Cherbourg ou en dehors. — 153 — On peut s'adresser, pour obtenir des renseignements, au Président ou au Secrétaire de la Société, rue Montebello, 44, à Cherbourg. * + Les Funkia cultivés en pots. — Un correspondant de la Deutsche Gürtner-Zeitung écrit à ce journal : « Les Funkia sont appréciés partout, tant pour former des massifs que pour isoler au milieu de petits parterres de gazon, etc. Mais leur utilisation pour la culture en pots est moins connue, et c'est justement à ce point de vue qu'ils sont particu'ièrement précieux. Non seulement on peut ainsi les transporter à volonté et les placer dans tel endroit que l'on veut, mais on a encore ce grand avantage que l’on peut, au commen- cement de l'hiver, les dépoter et les placer dans une partie quelconque du jardin, afin de leur éviter les inconvénients de l’hivernage dans un local fermé et Chauffé, nécessaire pour les autres plantes cultivées en pots. Lorsqu'arrive le printemps, on les déplante, on les nettoie et on les rempote. Le compost doit être vigoureux, et il est utile d'y ajouter une petite quantité de copeaux de corne. On peut au besoin placer les Funkia au commencement d'avril dans une serre tempérée pour hâter leur floraison. Les plantes traitées de cette manière rendront toujours de grands services à leur possesseur pour l'ornementation du jardin. » La récolte des fraisiers des quatre saisons commence actuellement, et promet d'être particulièrement abondante cette année. On devra avoir soin d'arroser les plantes si la chaleur et la sécheresse se prolongent, et d’entre- tenir entre les pieds le paillis qui sert à maintenir la fraicheur du sol et à empêcher la croissance des mauvaises herbes. Les cultivateurs qui produisent des fraisiers de semis devront arracher les jeunes plants dès qu'ils auront trois ou quatre feuilles, et les repiquer deux par deux en pépinière, à un espacement de 15 centimètres environ. Il faudra avoir soin de les débarrasser des fleurs qu'ils pourraient donner, ainsi que des filets. La mise en place définitive aura lieu à la fin de l'été ou au commencement de l'automne. de Les ormes ont encore souffert beaucoup cette année des tempêtes qui _ sévi au début du printemps, et beaucoup d'arbres de cette essence a été décapités aux environs de Bruxelles et dans d’autres régions de la Belgique. Les grands vents sont malheureusement assez fréquents dans ce pays, ji ait peu que nous en soyons encore gratifiés cette année, il deviendra difficile de rencontrer un orme dépassant une hauteur de 4 à 5 mètres, — 154 — Ces accidents fréquents méritent d'attirer sérieusement l'attention des culti- vateurs. On peut se demander s'il est utile et profitable de planter un arbre aussi fragile. * En tous cas, il est certain qu'il $erait imprudent d’en laisser subsister auprès des habitations; nous avons vu plus d'une fois des murailles renversées, des toitures dégradées et même des personnes blessées par la chûte des ormes. Tandis que les autres essences résistent bien au vent ou ne perdent que quelques menues branches, qui restent généralement suspendues, l'orme constitue un danger permanent. * * + Les Lilas ont donné cette année une superbe floraison, spécialement le Lilas de Perse, dont les grappes étaient remarquablement grandes et bien colorées; au premier rang des espèces à grandes fleurs, le Lilas Charles X conserve toujours une place d'honneur. x x Un superbe jardin d'agrément que nous avons vu récemment était formé uniquement de Giroflées, de Pensées et de Tulipes. Les Pensées et les Giroflées dominaient de beaucoup et formaient un massif d'une richesse de coloris admirable. Les Giroflées embaumaient l'air et présen- laient toutes les nuances depuis le rouge sang ou cuivré jusqu'au jaune d'or. Quant aux Pensées, qui auraient peut-être été jugées ordinaires ou médiocres par un fleuriste, elles offraient une série de pourpres violacés ou bruns tirant sur le noir, d'orangés et de jaunes exquis, mélangés de formes blanches avec le centre seul taché de noir ou de jaune. Elles se mêlaient intimement aux Giroflées, et certaines plantes s'élevaient en appuyant leur tige sur celle des Giroflées, de sorte que les fleurs des deux sortes se trouvaient fondues en un massif éclatant. | Les Tulipes n’appartenaient pas non plus aux types les plus récents et les . plus perfectionnés; elles étaient panachées de jaune, de blanc, de rouge et de rose pelure d'oignon. Mais leur forme, en coupe cylindrique, était irrépro- chable, et leurs beaux coloris reposaient l'œil, en contraste avec les teintes brillantes des massifs voisins. Leurs tiges étaient si minces, et leurs fleurs si amples et si pleines, qu'elles se balançaient au souffle du vent. L'ensemble était parfait, quoiqu'il y manquât la Reine des fleurs, la rose, qui ne va pas tarder à fleurir. La longue grille qui clôturait un des côtés de ce ravissant jardin, et permettait au passant de l'admirer par ses intervalles, était bordée d’une rangée de quarantaines richement fleuries, d'un coloris mauve lilacé tendre exquis, entremêlées de quelques Pelargonium. La maison d'habitation était modeste, mais un prince n'aurait pu souhaiter — 155 — d'avoir devant son palais un jardin plus gracieux ni plus parfumé que celui que j'admirai longtemps, charmé de cette vision poétique au milieu d'une ville. Au dernier Meeting de Londres. — M. le colonel HuLFORD THOMPSON, de Eastcliff, Teignmouth, exposait une série de plantes variées poussant dans de la « Jador fibre. » Il parait que les plantes croissent dans la fibre sans aucune addition de terre. On les enlève du sol, et on lave les racines avant de les mettre dans la mousse. Ce procédé pourra rendre des services pour l'emballage des plantes à expé- dier et pour beaucoup d'autres cas, dit le Gardeners' Chronicle. * + x Le Gardeners’ Orphan fund de Londres, ou Caisse de secours aux enfants orphelins de jardiniers, est dans une situation des plus prospères, ainsi qu'il résulte des communications faites ce mois-ci à l’occasion du grand diner annuel. | Le capital de la Société est formé en partie de souscriptions volontaires faites par des jardiniers, et dont le minimum est fixé à fr. 6,25 par an, et en partie de dons; il s'élève déjà à fr. 176,750, produisant un intérêt annuel de fr. 5000 environ. Les souscriptions et les dons recueillis à l'occasion de la fête annuelle se Sont élevées à plus de fr. 15000. _ Le but de la Société est de distribuer des secours pécuniaires aux enfants de jardiniers devenus orphelins. Actuellement 61 enfants reçoivent des secours de fr. 6,25 par semaine. Une pareille institution constitue un modèle qui devrait être imité dans tous les pays où l'horticulture occupe un grand nombre de bras, et nous men- tionnerons au prARIes rang la Belgique. * x x _ Une station entomologique vient d’être fondée à Paris par le _—_—. de l'Agriculture, et se chargera de faire les déterminations d'insectes qui seront envoyés par les agriculteurs et d'indiquer gratuitement les moyens à employer pour les détruire. Le laboratoire aura son siège à l'Institut national agronomique, 16, rue Claude-Bernard, et sera placé sous la direction de M. le D' PAUL BROCCHI, professeur à cet Institut, secondé par M. le D' MARCHAL, chef des travaux. * # Le commerce des Lilas à Paris a été particulièrement ser Lu année. Un certain nombre de villages situés aux environs de la capitale en NE. — retirent chaque année un bénéfice considérable, et l'on cite telle petite localité qui en expédie pour des dizaines de mille francs. Les branches fleuries sont cependant vendues aux Halles à un prix très modéré, mais il s’en vend des quantités énormes, et chaque Parisien ou Parisienne, dans les classes moyennes ou pauvres, tient à orner à peu de frais son logement de ces fleurs embaumées; — trop embaumées même, car à cette saison le séjour dans les omnibus ou les wagons des lignes de chemin de fer suburbaines est quelquefois dangereux pour les personnes sujettes aux migraines. * Grevillea robusta. — Cette plante, quand elle est de taille moyenne, est extrèmement précieuse pour la décoration des jardins pendant la belle saison, et peut y être laissée jusqu’au mois d'octobre, c'est-à-dire jusqu’à l'approche des grands froids. On la rentre alors dans le jardin d'hiver ou l'orangerie, où elle passera la saison. Le port du G. robusta est très gracieux, et son feuillage, d’un beau vert foncé, découpé comme dans certaines Fougères, est extrêmement élégant. Cette plante produit un eftet superbe, entourée de Mesembryanthemum cordi- folium variegatum, où mélangée à des Pelargonium, de façon à rompre agréablement la fâcheuse monotonie qui résulte de la régularité exagérée de certains jardins. On peut le reproduire par graines, semées en janvier pour mettre en place au mois de mai, Le Fritillaria aurea, anciennement cultivé en Europe, mais depuis longtemps disparu, vient d'être réimporté au Jardins Royaux de Kew, par M. WHITTALL, parmi de grandes quantités de bulbes collectés en Asie mineure. Cette plante fleurit en mars et au commencement d'avril en serre froide. Elle produit généralement au sommet de la tige deux fleurs d'un beau coloris jaune d'or, veinées verticalement de vert pâle, et striées transversalement de pourpre d'une facon irrégulière, Ces stries sont plus marquées et plus foncées à la base des segments et sur les bords des sépales. La plante atteint une hauteur de 12 à 20 centimètres. * x x Jardin potager. — I] sera temps avant peu de mettre en place les choux de Bruxelles, qui succèderont aux choux précoces et aux laitues. Les choux de Bruxelles sont peu difficiles quant au choix du terrain, et viennent mieux dans une terre moyenne que dans une très riche; ils n€ réclament donc pas autant d'engrais que les autres choux. Le semis ayant été fait en avril-mai, pour la récolte de l'hiver, les plantes sub mt del RL a D en 1 mi bit 2 SE . 5 ANT sont plantées au plantoir un mois après environ, et espacées de 60 centimètres entre elles, et de 50 centimètres entre les lignes. Les céleris ont été plantés au commencement de mai, et doivent recevoir maintenant des arrosages abondants. Quand aux seconds semis, opérés au commencement de mai, on devra les éclaircir au besoin, la plantation défini- tive ne s'opérant qu'au bout d'un mois et demi à deux mois, sans repiquage. Quant aux céleris-raves ils seront plantés maintenant à des intervalles de 30 à 35 centimètres en tous sens, et devront recevoir eux aussi beaucoup d’eau. Les carottes, les oignons, les betteraves et les panais doivent être éclaircis et sarclés de temps en temps. Les oignons peu volumineux se conservent mieux que ceux de grande taille, et sont plus appréciés par tous les cuisiniers. Les derniers panais, destinés à être récoltés au printemps prochain, seront semés dans le courant de juin et même en juillet, soit à la volée, soit en lignes espacées de 30 à 40 centimètres. MAX GARNIER. LES CHANCRES CHEZ LES ARBRES FRUITIERS Un des nos abonnés nous adresse la question suivante : « J'ai planté depuis vingt ans un verger sur un terrain d'argile pure, jaune. La végétation laissait beaucoup à désirer jusqu’en 1890, date à laquelle j'ai labouré la gazon et cul- tivé le terrain entre les arbres. J'ai mis une grande quantité de chaux bien mélangée au terrain, et tous les ans j'engraisse avec du fumier de ferme et de l'engrais chimique : 200 k°s de nitrate de soude et 400 k°s de superphosphate à l'hectare. J'ai remarqué cette année que beaucoup de poiriers étaient atteints de chancres, des taches mortes, mème des greffes entières, principalement dans les variétés Durondeau, Conseiller de la Cour, Bonne Louise d' Avranches ; est-ce que cela ne proviendrait pas de l'acide sulfurique avec lequel le Superphosphate est travaillé? » Voici ma réponse : je l'ai rédigée de façon à ce qu'elle puisse servir d'article et je traite la question à un point de vue général. D'abord, notre honorable correspondant fait une erreur en plantant des poiriers dans un terrain purement argileux, car il faut aux poiriers grefiés sur franc (en verger) une couche de terre profonde qui leur permette dy enfoncer leurs racines pivotantes. Le terrain favori pour les poiriers doit être plutôt léger que trop ferme, comme l’est malheureusement l'argile pure. Dans ces sortes de terrain il eût été de beaucoup préférable de planter des Pommiers, et encore faut-il ne pas se tromper, car le Court-pendu Rosat, le Court-pendu gris, le Court-pendu double, la Reinette grise sont également des — 158 — pommiers, mais ne se plaisent pas dans le terrain purement argileux, tandis que les pommiers à bois mou, les pommiers à végétation luxuriante, sont mieux disposés pour prospérer dans ce milieu, pourvu que la nature trop argileuse soit un peu corrigée par du fumier, de la chaux, par un bon défoncement: qu'en outre la plantation soit faite sur butte et que l’eau n'y reste pas stagnante. Le Prunier, le Reine-Claudier entre autres, est également moins difficile sous ce rapport que le poirier, car nôus l'avons vu réussir dans les vergers Où le terrain est argileux. Toutefois, une argile compacte, en excès, entrave plus ou moins (selon les essences) l’aoûtement des rameaux et cause ainsi des troubles dans la végétation, principalement chez le cerisier, l'abricotier, le pêcher, le poirier, mais moins chez le prunier et le pommier. Voilà mon avis pour la végétation des arbres fruitiers dans les terrains pure- ment argileux, compacts, inertes,. froids et humides : Il importe absolument d'en corriger la nature avant d'y planter ! On accuse cependant un peu trop le terrain de causer le chancre : mon expérience me permet d'attribuer cette malheureuse affection à une cause bien autrement sérieuse et qui paraît être ignorée par la plupart des planteurs d'arbres fruitiers; voici ce que je veux dire : si le pépiniériste n’est pas assez soigneux ou assez intelligent pour reconnaitre les arbres chancreux, s’il a le malheur de couper ses greffes ou ses oculations sur des arbres qui sont atteints du chancre, il transmet inévitablement le germe de la terrible maladie à autant de jeunes arbres qu'il aura multipliés de la sorte; car les rameaux provenant d'individus affectés portent en eux la nature du chancre, et les meilleurs soins, et les meilleurs terrains, et les meilleurs engrais, ne parvien- dront jamais à faire disparaître ces germes : les taches se déclareront tôt où tard, et les arbres atteints doivent en mourir fatalement. Des moyens curatifs, il n'y en a vraiment pas. Cependant il est bon d'enlever toute l'écorce et le bois des parties malades avec un instrument bien tran- chant. Laisser sécher la plaie pendant quelques jours, puis la recouvrir de mastiCc à greffer. Il se forme alors un bourrelet qui entretient la vie dans la plaie, AS FAR | | GUSTAVE MICHIELS, Arboriculteur diplômé de l'État à Montaigu. | | L | | + PES LE JARDIN FLEURISTE NOUVEAUTES DE L'ANNÉE Ipomea (Mina) sanguinea (LEONARD LILLE). Cette plante parait devoir rendre de grands services pour l'ornementation des balcons, tonnelles, treillages, etc. Elle a les fleurs d’un rouge cocciné ; ses feuilles, aussi gran- des que celles du Mina lobata, sont un peu plus profondément lobées. Sa vé- gélation est rapide et abondante. Les semis s'effectuent en avril sur couche, où en mai en place, dans une terre légère et substantielle. Les plantes fleurissent abondam- ment depuis juin j'usqu'à l'automne; quoique les fleurs aient peu de durée, la plante n'en est jamais dépourvue, grâce à leur continuelle succession. * Gerardia tenuifolia (HAAGE et SCHMIDT). — Rehmannie à formant, d'après MM. HAAGE et ScaMipT, des touffes de 40 Fig. 31. — | Gerardia rniitolies: à pas très commun, et à ce point de vue le G. tenuifolia pourra rendre des services, Pre SU à Se Cuire 7 À PRES CE « $ Lune , . É Y, Fig. 30. — Ipomea sanguinea. Là feuilles minces. Espèce originaire du Mexique, et à 50 centimètres de hauteur, à feuillage vert clair. Les fleurs sont violet clair avec la gorge blanchâtre. Les Gerardia sont vivaces el peu- vent même passer l'hiver en plein air, moyennant quelques précautions ; Se- més de bonne heure et repiqués sur couche, ils fleurissent aux mois de juillet et août. : Ce sont des plantes plus curieuses que gracieuses, et que l'on pourra utiliser pour garnir des rocailles.Leur coloris, sans être très élégant, n'est "400 — Ces plantes se multiplient, soit à l'automne, soit de préférence au printemps, par division des rejets souterrains. * Fuchsia Madame Bruant (voir fig. 32). — Cette belle nouveauté a été dbtenue et mise au commerce par l'établissement horticole BRUANT, de Poitiers. La plante est vigoureuse, se forme bien, les fleurs « sont d'une grandeur inconnue jusqu'ici, » suivant l'expression d’un de nos confrères parisiens; d'une ravissante couleur mauve lilas, nuancée, maculée et veinée de rose ; sépales rouge vif, auxquels adhèrent un certain nombre de pétales par suite de l'extrême duplicature de la corolle. | | La plante est vigoureuse, d’un beau port, et se charge de fleurs pendant toute la belle saison ; elle aura autant de succès dans les jardins que sur les marchés aux fleurs. | Pieris formosa. — Très belle espèce à fleurs blanches, groupées en pani- cules, un peu comme celles du muguet, mais plus grandes. et d'une forme assez différente, larges à la base, et rétrécies à l'orifice. Les feuilles, persistantes, d'un vert foncé, sont lancéolées-oblongues et finement denticulées. Cette gracieuse plante est à peu près rustique, et n'aura besoin de protection que pendant les hivers rigoureux. Elle à obtenu un certificat de méhite au meeting du 8 mai de la Société royale d'Horticulture de Londres: elle était exposée par M. F. W. MooRE, du Jardin botanique de Glasnevin. Li M. G. LES BERBERIS ET LES MAHONIA Il existe au moins une cinquantaine d'espèces de Berberis dans les cultures, mais une douzaine seulement peuvent être considérés comme de bons arbustes de jardin, et beaucoup d’entre eux se ressemblent beaucoup comme aspect, quoique très distincts à certains points de vue. Il ne faut pas confondre avec les Berberis, les Mahonia, qui sont parfois comme une section du même genre, mais que l’on est fondé à classer plutôt constituant un genre distinct, ayant les feuilles composées et présentant dans les fleurs des différences assez nettes. Parmi les Berberis, plusieurs sont réellement d'une grande beauté. Le plus beau sans aucun doute est le B. Darwini, dédié à Dar wIN qui le découvrit au Chili, et l'un des plus beaux arbustes qui existent. Son origine indique suffi- Samment qu'il ne saurait supporter de grands froids, et les hivers rigoureux l'éprouvent beaucoup, +” a LA Le ee” 4 ur 41 CL PT m7 7. L 0 PAC f° PRE D: { (74 4 JR 0 Le JUPE CN ' : À \ re imiter Tr rl TS) 4 AT Ce " L / … à \ (| = EE Ÿ LUS k : + ROME Pre er à \ +, SA ? | Le AE = STI {\ D ; = ù PAT x . 2 + ” " A pi ; | .” Ÿ 14 r L} 12" € + S Le | RP LES A N {, è 4e NYSE ; RAT NUS à L RC à pé-a | WIN Le \ : RNCS RS RE A LA N : LON NC \ IN X ÿ NS RO OMS EUR A NS < | NOR ER | s, + Ph Car NA ON RNA NY \ We NS ee *. Î est n A \ . \ \ 1 NCY NY KA \ \ 2% PLMEUE ARISTON É NA NQ Aa. * RON SNS \NS . K ER ER ANR ER NR ©: \ N NN \ TS, die - . Pa AM PSS NS VA y , » ss, Madame Bruant 2 — Fuchsia 2 4 3 ‘ . Fig. RO Une autre belle forme est le B. stenophylla, hybride naturel entre le B. Dar- wini et le B. empetrifolia, dont les longs rameaux grêles retombent gracieu- sement à l'entour de la plante, et offrent l'aspect d’une pluie d'or. Cet arbuste a l'avantage d'être très accommodant au point de vue de la situation, et de réussir à l'ombre et au soleil. Il résiste beaucoup mieux au froid que l'espèce précédente ; néanmoins, il prospère surtout dans un bon terrain léger, et à une exposition chaude. L'autre parent du B. stenophylla, le B. empetrifolia, est très rustique et a un port élégant, mais il n’est pas comparable aux précédents au point de vue de la beauté ; il en est de même du B. dulcis et du B. buxifolia (B. à feuilles de buis). Les baies de ce dernier sont pourpre-blanchâtre. Le Berberis commun (B. vulgaris) ou Epine-vinette ordinaire est un arbuste très ornemental, qui présente un Coup-d'œil charmant quand il est couvert de ses baies écarlates en longues grappes pendantes. Il possède un assez grand nombre de variétés plus ou moins distinctes, à fruits blancs, violets, rouge- sang, et surtout la variété à feuilles pourpres, dont le feuillage pourpre vineux foncé rappelle la couleur du hêtre pourpré. Il atteint de trois à quatre mètres de hauteur. Le B. Wallichiana est très distinct des précédents, et d'une beauté remar- quable, avec ses fleurs jaune clair groupées en nombreux petits bouquets de quatre ou cinq, et contrastant gracieusement avec le feuillage vert foncé per- sistant, Cette espèce est originaire de l'Himalaya, où elle fut découverte par WALLICH, à qui elle est dédiée. Elle fut également importée par sir JOSEPH HOOKER, et est quelquefois désignée sous le nom de B. Hookeri. Contraire- ment à Ce que pourrait faire supposer son origine, elle est rustique, et n'est endommagée que par un froid très vif; elle réussit bien dans tous les terrains, et mérite assurément d’être cultivée. Parmi les Mahonia, l’un des plus répandus, et le plus digne de l'être, est le M. aquifolium, au feuillage très dense et très élégant à fleurs jaunes, qui réussit à peu près partout. Le M. fascicularis s'en rapproche assez, mais pro- duit plus d'effet, ses fleurs jaunes étant plus nombreuses. Le M. japonica à Un feuillage très beau, mais est un peu délicat sous notre climat; néanmoins il * Mérite une place dans toutes les Collections. Le M. nepalensis est analogue au précédent, et comme lui n’est pas tout à fait rustique, maïs il a un port plus grand. Il convient particulièrement pour planter contre les murailles, qu'il orne au printemps de ses nombreuses et longues grappes de fleurs jaunes. Le M. Sieboldi a aussi beaucoup de points de ressemblance avec les deux précé- dentes espèces, et porte un feuillage très élégant. G. — 163 — PLANTES PRIMÉES Iris Helenae. — Cette espèce, originaire de la région située entre l'Egypte el la Palestine, est décrite dans les Zridées de M. BAKER, qui la range près de l'Z. Sari. Elle était exposée par M. H. J. ELWES au meeting de Londres du 10 avril, et elle y a obtenu une certificat de 4e classe. Elle est remarquable par son Coloris intense; le limbe est lilas pâle, veiné de rouge et de rouge-brun ; les lames sont pourpre sombre, veloutées, presque noires au centre. * + * SERRE grandiflora superba. — Superbe espèce à grappes pendantes très élégantes, délicieusement parfumées. Les fleurs sont d'un blanc pur, de grande taille, et ressemblent beaucoup à des Lis ou à des USA ; certificat de 1"° classe au meeting de Londres du 27 mars. Le B. grandiflora est une Apocynée très ancienne dans les cultures, quoiqu'il ne se rencontre pas très fréquemment à notre époque. Il a été figuré par ROXBURGH sous le nom d’Echites. Cette belle plante grimpante a un aspect des plus décoratifs. Elle se cultive en serre chaude. * * + Loropetalum Chinense. — Le nom générique de cette plante rapelle la Curieuse forme de ses segments floraux, allongés en minces lanières; dans l'espèce dont nous nous occupons, ces segments sont d'un blanc pur, et la fleur, assez grande, est d’un aspect élégant. Cette espèce a recu un certificat de 1° classe au meeting de Londres du 13 mars. Elle a la qualité de fleurir à la fin de l'hiver, et mériterait assurément d'être plus répandue. Elle est comme la précédente, très ancienne, et a été figurée par le célèbre botaniste anglais ROBERT BROWN sous le nom d' Hamamelis. Elle est d’ailleurs très voisine du genre Hamamelis. Elle est originaire de la Chine. Lilas M° Lemoine. — Nofvelie- variété double à fleurs blanches, qui a été exposée récemment à Londres par sir TREVOR LAWRENCE, et qui a reçu Un certificat de 1" classe. ai Les grappes ne sont pas aussi longues que dans la forme précédente, mais elles sont amples et belles, et les fleurs très bien formées. La plante est d'un port robuste, et promet de rendre de grands services. * ** — 164 — Syringa pyramidalis. — Autre forme exposée par sir TREVOR LAWRENCE, et qui a obtenu au meeting de Londres du 8 mai un certificat de mérite. Ses | grappes sont très grandes, et les fleurs, bien doubles, ont un coloris lilas très agréabie. Ladt à dk à ten Enr * ne dre de Ness tr #;: Aquilegia Stuarti. — Cette gracieuse AncColie n'est pas une nouveauté, mais elle est encore peu répandue et mérite d'attirer l'attention par son Coloris … bleu. C'est un hybride horticole entre les À. glandulosa et A. Whitmanni. | Il est décrit dans l'excellent Dictionnaire pratique d'horticulture de NICHOLSON de la façon suivante : Fleurs d'environ 12 centimètres de diamètre; sépales # étalés, ondulés, d'un bleu clair légèrement lavé de violet nuancé; pétales bleu 4 pur à la base, et d'un blanc mat dans toute leur partie arrondie; les organes … de la reproduction sont entourés d'une sorte d'enveloppe jaune. Plante flori- fère et presque alpine. L'A. Stuarti a obtenu un certificat de mérite au dernier meeting de Londres. * ee. 2 5 Éntes. Fe) : Anthurium Chamberlainianum. — Très belle espèce, dédiée à l'éminent amateur anglais M. CHAMBERLAIN, dans la collection de qui elle fleurit pour … la première fois vers 1882. 3 M. CHAMBERLAIN en exposait récemment à Londres un très bel exemplaire, 4 de dimensions exceptionnelles, et bien fleuri. Cette plante a les feuilles très amples et ornementales, longues d'un mètre environ, à limbe en forme de cœur très large, et supportées par un pétiole de 4"50. La spathe mesure près de 30 centimètres de longueur, et est d'un rouge chair sombre. Alstroemeria pelegrina alba. — Espèce à fleurs blanches légèrement % tachetées de vert clair, grandes et très abondantes. Elle est connue sous le ÿ nom populaire de Lis des Incas. Elle est un peu délicate, et réclame un coin abrité et chaud lorsqu'elle est cultivée à l'air libre. É. Cette belle plante fut introduite qu Chili en 1877. Exposée par sir TREVOR 4 LAWRENCE au dernier meeting de Londres, elle y a reçu un Certificat de mérite. Begonia Flora. —— Begonia tubéreux double, à fleurs d'un rose saumoné chaud, et très élégant: les pétales sont larges, plats ou légèrement ondulés, Fe. disposés à peu près régulièrement autour d'un même centre. Certificat de 24 1"° classe au Palais de Cristal. É : sind Eur Stenandrium Lindeni. — Cette plante, qui a été figurée dans L'Iustra- È ton Horticole (ancienne série), a obtenu un Certificat de 1r° classe au Palais : de Cristal, où elle était exposée par MM. Laine et fils. 3 architecte de sapinières et | _. dessins de plans et exécution en confiance. f Fr x Q © [= | Fe ©* rs © @ Ro PÉPINIÈRES DE MONTAIGU Belgique) Edouard MICHIELS chef des pépinières. . 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Bleu, D' Van Cauwelaert | r, Comte de Bousies, J. N#fzli, Cahuzac, Dr Capart, James O'Brien, G. Mantin, J. du Trieu de Terdonck, ©. de Kirchsberg, Vicomte de Novion, G. Truffaut, D. Treyer®4 G. Rivois, J. Hatos, P. Silver, A. Ducos, A. Dallière, Paul Otlet, F. Kegeljan, O. Ballif, R. Johnson, C. Ellner, Ch. de Bosschere, A. Hubert, A. de la Devansaye, F1. Claes, de Meulenaëft F. della Porta, G. Diretti, A. van den Heede, Siesmayer, A. Wincqz, G. Kittel, Baron de Meÿlhand, et les Chefs de Culture de « L'Horticulture Internationale. " ! Prix de l’Abonnement : 10 francs par an POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 1°: et le 16 de chaque mois On s’abonne au bureau du J ournal, 100, rue Bellinard, à Bruxelles 6e Série. | TOME I‘. | 11° Livraison. 15 Juin 1894 LILLUSTRATION HORTICOLE Journal international populaire de lHorticullure DANS TOUTES:SES BRANCHES publié sous le patronage de LAN ER Direcreur : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS: MAX GARNIER Numéro paraissant le 15 du mois © Numéro paraissant le 50 du mois ; Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère 4 L'ILLUSTRATION HORTICOLE D °sStune tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilité. SOMMAIRE Pages. | ; Pages : Chronique horticole 165 . TEXTÉ ET PLANCHE COLORIÉE. 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MARCHE EUROPÉEN D'ORCHIDÉES fs Immenses arrivages toutes les semaines &- ORCHIDÉES POPULAIRES, RARES OU NOUVELLES, INTRODUITES OU CULTIVÉES PAR CENTAINE DE MILLE Grâce à nos nombreuses introductions directes et à nos p'E réduits — la légende que nous vendons plus cher qu'ailleurs n'existe plus | aujourd'hui que dans l'imagination incurable de quelques horticulteurs-mar- | chands intéressés — l'Orchidée est chez nous à un bon marché qui lui ouvre | toutes les serres et même les appartements, | Messieurs les amateurs — qui n’ont pas encore été en rapports d'affaires avec nous — sont invités à visiter notre établissement nous. désirons les convaincre que si nos serres sont aussi admirablement tenues et nos plantes aussi superbement cultivées que veulent bien le reconnaître les principaux journaux horticoles d'Angleterre et d'Amérique, « ces brillants résultats sont dus à une parfaite entente de leurs besoins ainsi quû « l'ordre et à l'habileté qui président à tous les rouages de l'institution, depuis le « collectage des Orchidées dans leurs Pays d'origine jusqu'à leur départ de l'éla- « blissement. » Voilà pourquoi à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE © . vend beaucoup, bon et à bas pri ; DEMANDEZ LES OFFRES PUBLIÉES CHAQUE SEMAINE. — 165 — CHRONIQUE HORTICOLE 15 Juin 1894. Ananas en Floride. — L’importation en Europe des Ananas des Guyanes non seulement a rendu ces fruits accessibles aux petites bourses, mais souvent nos marchés en sont inondés. Néanmoins, en Europe comme dans l'Amérique septentrionale, les Ananas produits dans les cultures sont préférés au fruit Sauvage. Au sud de la Floride, on a installé des cultures très étendues dont la production est dirigée entièrement sur New-York. L'année dernière, le nombre des Ananas expédiés de Floride a été de près de cinq millions et les producteurs songent à étendre leurs plantations. + x X Baromètres et thermomètres. — Ces appareils, indispensables dans les établissements d’horticulture, ne sont pas toujours suflisamment réglés pour que leurs indications correspondent avec celles de l'Observatoire royal publiées journellement par les journaux politiques. Peut-être quelques-uns de nos lecteurs apprendront-ils avec plaisir que l'Observatoire royal, conformément à l'art. 28 du règlement organique du 21 mai 1894, « procède à la vérification des instruments de météorologie (baromètres, thermomètres), qui lui sont soumis par les particuliers. Un certificat de ces vérifications est délivré gratuitement aux intéressés, » On sait que l'Observatoire royal de Belgique est établi à Uccle, près de Bruxelles. eo x Plantes sacrées dans l'Archipel malais. — Ces plantes, pour lesquelles les indigènes professent le plus grand respect, sont plus spécialement le Cordy- line terminalis à feuilles rouges, le bambou à tige jaune, le lis des champs de riz où Pancratium amboinense et le Plumeria rosea, frangipane ou fleur du mort. Les Malais en ornent les temples et les autels de leurs dieux. Le Cordyline provient de la Polynésie et de l'est de l'Australie. Le Pancratium est originaire des Iles Moluques. C’est une des plus belles espèces parmi les Amaryllidées ; elle porte une superbe couronne de fleurs blanches et parfumées. Ces plantes sont considérées les unes et les autres comme des dons de la divinité. RS ER Re 7, 1 - Sn tnt à — 166 — Le figuier de Lausanne. — Ce figuier était considéré comme le doyen des arbres de son espèce. On le trouve déjà indiqué sur un plan de cette ville de 1624. L'hiver rigoureux de 1830 l'avait beaucoup endommagé; cependant, il se remit lentement. Il résista aux grands froids de 1879-1880. En 1891, il produisit une récolte telle que plusieurs de ses branches, mal étayées, se brisèrent. Finalement il a succombé à cet excès de production. Au point de vue des dimensions, c'est le Figuier de Roscoff qui occupait déjà la première place. Maintenant il l'occupe également au point de vue de l’âge. * * * Expositions annoncées. —— La Société royale d'horticulture du Hainaut ouvrira, avec le Comice agricole de Mons et sous le patronage de la Ville, sa 102me Exposition, les 24, 25 et 26‘juin 1894 dans les locaux du Waux Hall. Le programme, qui renferme une soixantaine de concours, peut être obtenu chez M. A. WANIN, l’un des secrétaires, à Mons. Tous les amateurs, horti- culteurs et jardiniers régnicoles 0 ou gr sont invités à prendre part à l'exposition. — La Société d'horticulture La Flore, d'Ostende, organise une Exposition nationale de plantes, fleurs, fruits et légumes du 26 au 29 août 1894, dans les locaux de l'École communale. Pour le programme, on est prié de s'adresser à M. O. WAGNER, secrétaire de la Société La Flore à Ostende. — La Société royale d'horticulture et d'agriculture de Tournai fêtera cette année le 75% anniversaire de sa fondation par une Exposition internationale, organisée avec le concours de l'État, de la Province et de la Ville. Cette Exposition sera la 150% organisée par la Société, elle aura lieu du 9 au 12 septembre prochain. Le programme comprend 174 concours, pour lesquels il sera décerné des prix nombreux. LL. MM. le Roi et la Reine, la ville de Tournai, le Gouverneur du Hainaut, le Bourgmestre de Tournai et le Président de la Société ont offert plusieurs médailles d'or. Les intéressés sont priés de s'adresser à M. J. VANDER BORGHT, secrétaire, à Tournai. Exportation des produits de l'horticulture. Dans son livre, Le Développement commercial de la Belgique, qui vient de paraitre, M. H. MARTEL donne l’aperçu suivant de notre exportation : « La Belgique exporte, en moyenne, chiffre ofliciel, 3,200,000 francs de plantes vivantes et de fleurs | naturelles par an. Dans ce chiffre, la France figure pour 1,067,725 francs; l'Angleterre pour 796,993 francs ; l'Allemagne pour 658,377 francs; les Pays- Bas pour 321,500 francs: les États-Unis pour 94,760 francs; la Suisse pour 50,000 francs; le Portugal pour 21,050 francs; le Grand Duché de Luxem- bourg pour 18,124 francs; l'Espagne pour 17,020 francs, etc. Nous consta- — 167 — tons une augmentation assez marquante pour nos exportations en France, en Hollande et en Portugal ; une augmentation plus modeste dans le Grand Duché de Luxembourg et une diminution considérable en ce qui concerne l'Angle- terre. En 1889, nos exportations de plantes et de fleurs en ce pays s'élevaient à 3,675,000 francs. En 1890 elles descendaient à 942,000 francs pour tomber à environ 797,000 francs en 1891. Quant aux autres pays, nos exportations horticoles y restent à peu près stationnaires. » Les horticulteurs doivent donc s'efforcer à étendre leurs relations dans toutes les contrées du continent. * » + Société néerlandaise d'horticulture et de botanique. — Aux meetings du 10 mars, du 14 avril et du 42 mai 1894, des certificats de première classe ont été décernés entre autres à M. H.-J. LEMKENS, à Alfen s/R., pour le lilas à fleurs pleines Madame Lemoine; à MM. A. Gzym-DE Vos et Gi, à Utrecht, pour Adiantum cuneatum fol. arg. var. et Rhododendron javanicum ; à MM. GROENEWEGEN et Cie, à Amsterdam, pour Saintpaulia ionantha; à M. A. Fier, à Groningue, pour Heuchera sanguinea ; à MM. DE GRAAFF frères, à Leyden et M. van WAVEREN et fils, à Hillegom, pour des variétés nouvelles de Narcisses; à MM. G.-J. van TUBERGEN, à Haarlem, pour des variétés nouvelles d'Iris. Fleurs de Poinsettia. — Afin de compléter ce qui a été dit dans le numéro du 45 février, page 50, à propos des Poinsettia, nous ajouterons que, pour utiliser les fleurs et les garder longtemps fraiches, le mieux est de plonger les tiges, aussitôt après la coupe, dans de l’eau bouillante pendant une couple de minutes seulement. Ce procédé est préférable à celui qui consiste à brûler les bouts des tiges avec un fer chaud, ce qui arrête l'absorption de l’eau fraiche ; l'emploi de l'eau chaude n’a pas cet inconvénient. * * + Fleurs en verre. -_ L'Université Harvard possède dans son Musée de Cambridge une collection unique offerte par Mme Euisa L. WARE et M°° MARY L. Ware en mémoire du D' CHARLES E. Ware. Cette collection, rangée dans trente-trois cases, comprend des modèles de plantes et de fleurs faits avec tant d'art et tant de perfection qu'on les croirait naturelles. En 1854, LÉOPOLD BLASCHKA, fileur de verre qui naquit en 1822 à Aich, village du nord de la Bohème, entreprit de reproduire en verre les fleurs rares qui s'épanouissaient dans le jardin du prince CAMILLE DE Ronan. En 1862, il possédait soixante espèces d'orchidées en verre qui furent détruites dans un incendie. Quatre années plus tard il reprit son travail et depuis lors BLASCHKA père et fils se Sont engagés à consacrer pendant une série d'années tout leur temps au | CMS AL 2778 NEO RCT } LR — 168 — Muséum de la Harvard University dont la collection de modèles en verre s'enrichit tous les ans. Le Meehan’s Monthly de mai 1894 attribue au pro- fesseur GEORGE GOODALE, directeur du Jardin botanique de Cambridge, l'initiative de la formation de cette superbe collection. Le mois de mai de cette année a été en général plus froid que le mois précédent. A part les journées du 16 au 19 qui ont donné une température variant entre 24° et 31° centig., le thermomètre a marqué des températures peu élevées. A plusieurs reprises il y a eu de la gelée blanche non-seulement dans l'est du pays, mais même dans les Flandres.La moyenne des basses températures a été de 7°1 et la moyenne des températures élevées de 17°5. Ce mois n'a pas présenté, comme on aurait pu le craindre, la sécheresse de 1893. On a recueilli à l'udomètre de l'École d'horticulture de Gand 55""8 d'eau. Le 17, par un vent d'est persistant et une chaleur élevée, on a constaté le soir la présence d'un brouillard à odeur de tourbe. Les cultivateurs attribuent à tort à ce phénomène une influence fâcheuse. Ce brouillard coïncide le plus souvent avec le vent d'est et est causé fréquemment par une très basse température. Or, dans la nuit du 17, la température la plus basse a été encore supérieure à 10 degrés. En Angleterre, le mois de mai a présenté plusieurs fois d'assez fortes gelées, _ ainsi que des orages avec accompagnement de grêle. * . x x Hannetons. — Nous n'avons pas besoin d'insister sur les déprédations commises dans beaucoup de cultures par les larves du hanneton, appelées vers blancs. Tous les moyens de destruction doivent être mis en œuvre : il faut par toutes les voies encourager la chasse faite aux hannetons, même primer le hannetonnage, et protéger les oiseaux insectivores. Le Bulletin d’arboriculture du mois de mai rappelle qu'il est bon d’entourer d'une bordure de gazon d'Espagne (Armeria maritima) les planches de fraisiers et autres plantes qu'on veut soustraire aux vers blancs. On sait que le hanneton a pour ennemi le Potrytis tenella. Ce champignon a la propriété de momifier les vers blancs. On peut donc enfouir dans le sol des vers blancs sur lesquels on a déposé un mélange contenant quelques spores du champignon. On prépare ce mélange comme suit : deux tubes de spores de Botrytis tenella, une cuillerée de miel, une cuillerée de sel de cuisine, deux blancs d'œuf sont remués dans trois litres d'eau. Au moyen de ce liquide visqueux on humecte les hannetons ; puis on les jette au soleil, et bientôt séchés ils s'envolent et portent de tous côtés les germes du champignon destructeur. Néanmoins, le hannetonnage lui-même reste un excellent et sûr moyen. ÉM. RODIGAS. A D UT ES US OT PAC à: botte fr da IX "Id 11091180H NOI1VH1S$0771,1 — 169 — PI. XI AMARYLLIS «© LE TRIOMPHE » Aucun genre de plantes n’a excité plus vivement l'étonnement aux grandes expositions qui se sont succédé dans les dernières années que l'Amaryllis ou Hippeastrum. Ceux qui ont visité l'exposition universelle de Paris en 1867 se souviennent peut-être encore de l'Amaryllis pardina J. Hook., qui produisit une si profonde impression avec sa superbe fleur à la fois étrange et gracieuse, au coloris vert pâle, sur lequel le pourpre se jouait en bigarrures et macules châtoyantes. Et combien, depuis lors, la fleur tigrée a-t-elle revêtu de riches parures! Combien a-t-elle varié dans ses coloris et même dans sa forme! Il serait difficile d’énumérer les variations que la culture a successivement amenées. On ne peut qu'admirer l'inépuisable énergie de la nature, quand on voit ces centaines de fleurs si grandes et si belles, les unes striées ou rubanées, les autres bordées de toutes les nuances depuis le blanc pur jusqu’au plus riche cramoisi. La fleur, reproduite avec la plus grande exactitude par l'artiste sur la planche ci-contre, répond-elle aux exigences de l'esthétique florale ? Un coup d'œil jeté sur le dessin permettra de répondre affirmativement à cette question. Néanmoins, il sera utile d'ajouter que l’exiguité du format n'a point permis de _ présenter la fleur de face et de manière à faire voir l'élégance de ses propor- tions. L'Amaryllis Le Triomphe est une admirable fleur, d'un coloris hors ligne, remarquablement brillant. Elle mesure près de 0"20 de diamètre, du bout d'un sépale à l’autre; dans le dessin, il a fallu réduire la hauteur. Les pétales sont marqués vers l'onglet d’une macule vert opale que l'artiste n'a pas voulu dissimuler; car, pour certains amateurs, cette macule constituerait une tache originelle qui devrait être remplacée par du blanc immaculé. Est-il besoin de faire ressortir la teinte violacée, légèrement purpurine, confinant autour du coloris blanc et sur les limites du fond carmin orangé des segments floraux ? Dans les fleurs des Amaryllis, la nature semble vouloir défier toutes les règles que l'observateur a cru pouvoir imposer à la combinaison des coloris. La variété Le Triomphe en fournit une nouvelle preuve. ÉM. R. — 170 — PLANTES NOUVELLES OU RECOMMANDABLES Myrosma nana BAKER. — Cette nouvelle espèce de Marantacée a fleuri à Kew vers la fin de mai dernier. Elle provient probablement du Brésil. Les fleurs sont petites, d'un coloris blanc pur: elles sont très fugaces et disposées en épis distiques avec des bractées persistantes. La plante est remarquable par son port très trapu et ses feuilles très poilues, panachées d'une bande longitu- dinale jaunâtre le long de la nervure médiane. M. J. G. BAKER donne dans le Gardeners’ Chronicle du 26 mai une diagnose complète de la plante. Rhododendron Maddeni var. longiflora. — Le type de À. Maddeni est une espèce du Sikkim qui se prête parfaitement à la culture, forme une belle touffe et fleurit abondamment chaque année. Ses feuilles oblongues et coriaces sont vertes au dessus, glauques au dessous et couvertes de petites écailles grisätres. Les fleurs, disposées en corymbes, ont la corolle étroite et tubulaire à la base et longue de 0"07; le coloris est blanc lors du complet épanouissement, le bouton est rose. Les ERhododendron Jenkinsi et calophylla ne sont probablement que des variétés, à moins que le premier nom ne soit qu'un simple Synonyme. La variété, dont il est question dans le Gardeners’ Chronicle, p. 684, diffère du type par ses fleurs plus allongées et leur coloris rouge rosé à l'extérieur et rose tendre intérieurement. Aloë striata var. oligospeila. — Cette variété signalée par M.J.G. BAKER, dans le Gardeners’ Chronicle, fut découverte par Th. COOPER, il y a une trentaine d'années, dans la Cafrerie. Elle diffère du type par son port plus érigé, sa tige plus courte, ses feuilles plus étroites, largement marginées de blanc. Les feuilles sont très glauques et sans Stries, montrant à la face infé- rieure quelques macules allongées. | Hillia tetrandra. — Cette Rubiacée est un arbrisseau à feuilles large- ment ovales, originaire des Indes orientales et du Mexique. Les fleurs sont blanches, solitaires, munies à la base de deux grandes bractées allongées. Le tube de la corolle est cylindrique, mince, ayant 0"05 à 0"06 de long, se déve- loppant en un limbe blanc, plat, quinquelobé. L'espèce est reproduite d’après un exemplaire des jardins de Kew dans le Botanical Magazine de mai dernier. Greyia Sutherlandi HooKkK. — Cette espèce, d'abord admise parmi les Saxifragées anomales, a été placée depuis dans la famille des Sapindacées, bien que, d'après J.-E. PLANCHON qui décrivit la plante dans la Flore des Serres (XVII, p. 45), elle se rapproche à plusieurs égards des Erytroxylon et des Ixionanthes, deux types aujourd’hui rattachés de près à la famille des Linées. Elle est originaire de Port Natal d'où les premières graines furent — 171 — envoyées au Jardin botanique de Dublin; M. MooRE en envoya des exem- plaires vivants à Louis VAN HOUTTE qui fut le premier à la publier. Depuis cette époque, ainsi que le constate M. ANDRÉ, dans la Revue Horticole du 1°" juin, la plante s'est fort peu répandue et est encore rare. C'est un arbris- seau dont le feuillage rappelle celui d'un Pelargonium. L'inflorescence, en grappe terminale, porte des fleurs d'un beau rouge orangé, nombreuses et serrées, à pétales échancrés. C’est une plante franchement ornementale. Isoplexis canariensis LINDL. — Ce sous-arbrisseau, qui atteint plus d'un mètre de hauteur, a les tiges et les feuilles tomenteuses; celles-ci sont persis- tantes, lancéolées et luisantes au dessus. Les fleurs sont d'un beau jaune d'or et sont disposées en grappes terminales, érigées, longues de 0"30. La corolle a 003 de long; le tube est court et les lobes inférieurs lancéolés aigus; la lèvre supérieure est plus longue, tronquée et bilobée. Cette plante est extrème- ment rare dans les jardins et mériterait une place à cause de sa brillante floraison. C'est loin d’être une nouveauté, puisque son introduction des Iles Canaries remonte à 1698. Stenospermatium multiovulatum. — Cette Aroïdée est de loin, suivant M. N.E. BROWN, Glardeners’ Chronicle du 2 juin 1894, la plus belle espèce de ce genre que l’on connaisse jusqu’à ce jour. Elle fut découverte en 1876, par M. Éb. ANDRE, en Colombie, dans la province de Nouvelle Grenade, à une altitude de 2100 mètres. M. F. C. LEHMANN la trouva plus tard dans la province de Cauca, à une altitude moindre. ENGLER, dans les Botanische Jahrbücher, 1885, VI, p. 281, décrit la plante comme une variété du Stenospermatium Spruceanum. M. N. E. BRowN en donne une diagnose complète. L'inflores- cence est défléchie, la spathe est largement elliptique, blanche. Le spadice, également blanc, est cylindrique, long de 0"12 à 015. Aristolochia gigas var. Sturtevanti. — Quel dommage qu'une fleur aussi curieuse et aussi étrange ait une odeur aussi malencontreuse ! Quand on l'a vue une fois de près, on éprouve presque du malaise à devoir en parler. La variété dont il s'agit a fleuri récemment au château de Lostwitchiel, résidence de M. W. PEAsE. La plante portait quatre fleurs dont l'une, entièrement épanouie, mesurait 030 de large et 1"50 de longueur depuis le sommet jusqu'au bout de l'appendice. Le coloris interne de la fleur est bleu de prune; à l'exté- rieur le fond grisâtre est pointillé de petites taches brunes. Streptocarpus Wendlandi et S. x Dyeri. — La première espèce fut répandue en 1891 par MM. DAMManN et Ci° el considérée à tort comme mes forme du S. Saundersi. Aux jardins de Kew elle est regardée comme consti-. tuant une espèce parfaitement distincte. Les feuilles atteignent 0"75 de long, 060 de large; les tiges florales, également de 0"7, portent vingt fleurs de plus à la fois. La page inférieure de la feuille est d'un riche coloris lie de vin. Le — 172 — Streptocarpus Dunni et le S. Wendlandi ont donné à Kew, par croisement, un hybride appelé Sfreptocarpus X Dyeri. C’est, dit le Gardeners’ Chronicle, le plus noble de tous les Streptocarpus, espèces ou hybrides. Les fleurs sont grandes comme celles des parents, et la plante est couverte de gerbes de fleurs d'un coloris rouge pourpre éclatant. C'est une plante de serre d’une beauté exceptionnelle. Osteomeles anthyllidifolia. — Cet arbrisseau de serre tempérée a les feuilles pennées et des fleurs blanches rappelant celles des Potentilles, aux- quelles succèdent des fruits rouges comme ceux du rosier. L'espèce figurée dans le Botanical Magazine du mois de mai dernier est originaire de l'Asie orientale et des Iles de l'Océan pacifique. Sa distribution géographique est très étendue. On l'a rencontrée aux Les Hawaï, en Chine, et jusque dans l'ile Pitcairn, dans le sud de l'Océan pacifique. Antholyza Schweinfurthi BAKER. — Cette nouvelle Iridée fut trouvée dans les montagnes de l'Abyssinie orientale, en 1890, par le D' SCHWEINFURTH et répandue par MM. DAMMANN et Cie, M. J . G. BAKER en donne la diagnose dans le Gardeners’ Chronicle du 42 mai dernier. Elle appartient au groupe ayant les lobes du périanthe très inégaux. Elle est plus petite que l'Antholyza abyssinica ; elle a les spathes plus courtes que les fleurs et un périanthe rouge passant au jaune vif. ÉM. R. Cours de Botanique (). — Sous ce titre, M. Oscar TERFVE, docteur en sciences et professeur à l'Athénée royal de Namur, vient de publier deux ouvrages destinés l’un aux élèves des Athénées et des Collèges, l’autre à ceux des Ecoles moyennes, L'auteur, dans la rédaction des deux livres, s'est con- formé au programme officiel de l'enseignement. En les parcourant superfi- ciellement, nous constatons que tous les deux sont écrits avec un parfait esprit de méthode et dans un langage simple et correct. Bien que le Cours de bota- nique à l'usage des Athénées soit plus développé que l'autre, celui des Écoles moyennes est suffisamment complet pour permettre à ceux qui se destinent à l'étude des sciences naturelles d'acquérir des notions exactes en vue de celle-Ci. Le cours de botanique à l'usage des Athénées et des Collèges a été adopté par le Conseil de perfectionnement de l'enseignement moyen. . () Volumes in-8, avec nombreuses sravures intercalées dans le texte. Namur, librairie classique de M. An. WesmagL-CHARLIER, éditeur. 1894. Le livre destiné aux Écoles moyennes coûte 2 fr.; celui à l'usage des Athénées coûte 2-50 fr. l THRINAX GRAMINIFOLIA La famille des Palmiers, qui compte un si grand nombre de beaux genres et dont on connaît aujourd'hui onze cents espèces, ne renferme pas de groupe Fig. 33. — Thrinax graminifolia. > ft. ds de dé 2 enr > D rod + | plus gracieux que celui des Thrinax, représenté par une dizaine d'espèces, | toutes charmantes, appartenant aux Antilles et à La Floride. Les arbres dont | il se compose ont un tronc peu élevé; mais les feuilles, toujours palmées multi- | fides, presque peltées, divisées en lanières assez solides, ont une rare élégance. | Le Thrinax graminifolia (fig. 33) en est la plus parfaite image. De son nn | Peu élevé s'élance un spadice très rameux avec des rachis d'une longueur consi- dérable, portant des frondes divisées jusqu'à leur base en lanières linéaires et aYant chacune l'apparence d'une feuille de graminée. EM. Le LJ — 174 — SERRE CHAPELLE DE LAEKEN Cette année encore le public, grâce à la bienveillance de S. M. LÉOPOLD IT, a pu visiter à des jours déterminés, pendant le mois d'avril et de mai, les splendides serres du domaine royal de Laeken. Les vrais connaisseurs, les amateurs de ce que le monde végétal produit de plus varié, de plus beau, de plus riche, ne choisissent pas ces jours de foule où il est bien difficile d'ad- mirer à son gré les exemplaires uniques que recèlent les serres et les galeries ; ils connaissent mieux le chemin de Laeken et savent que les portes de la rési- dence royale s'ouvrent facilement devant ceux qui ont le désir de s’instruire. Aujourd'hui nous n'avons pas l'intention de parler longuement de ce que l'on peut voir dans ce domaine, où tout respire un goût exquis allié à une connais- sance parfaite de l'art de l'architecte de jardins, et où l’horticulture s’est élevée jusqu'à la hauteur de ses adeptes royaux. Nous désirons mettre sous les yeux de nos lecteurs un coin du parc avec la coupole de la nouvelle serre chapelle, véritable innovation dans son genre, conçue par le roi lui-même et construite sous sa direction. Nous devons à notre confrère, le Gardeners’ Chronicle, la communication du dessin ci-contre (fig. 34). On voit que la serre chapelle se compose d'une nef centrale ou dôme entouré de constructions semi-circulaires dont chacune est une véritable serre s'ou- vrant sur la partie centrale. Au moyen d'une galerie garnie de plantes et de fleurs, on communique avec la serre aux palmiers qui est en communication directe, au moyen d’autres galeries, avec le jardin d'hiver et le château royal. La construction dont nous avons parlé déjà dans L/Iustration Horticole, 1893, p. 120, a reçu les plantations qu'elle attendait. Le dôme est supporté par douze colonnes de granit rouge poli posées sur des socles blancs, et autour de chaque couple de piliers est ménagé un espace dans lequel se trouvent maïin- tenant de grands palmiers et des fougères arborescentes avec une bordure de plantes fleuries qui sont remplacées par d’autres à mesure qu’elles passent. Au fond des nefs latérales sont disposés des groupes de palmiers et d’autres plantes à feuillage, quelques-unes à demeure, d'autres pouvant être enlevées ou renouvelées à volonté. Ces groupes encadrent des statues de marbre; le tout est disposé avec beaucoup d'art: le temps fera mieux encore ressortir les beautés de ces dispositions à mesure que les végétaux acquerront un développe- ment plus considérable. ÉM. RoDIGAS. EU CNET TS EST : | | | | “is "l \| 4 : 1 are me m2 À 00 : _ D AE A dE AE AE NN E == EL LLAS ARS" " _— LORS a ver press — | A CARTE A, RS ui à um ANT + LA 17% 4 NE POS £ Vian, ide 25 dy: v k ur? f. A PAR A UMA MA LE TEMPLE SHOW La Société royale d'horticulture de Londres tient ses grandes assises florales dans les Temple Gardens, de là le nom de Temple Show donné à ces floralies. M. LUCIEN LINDEN, en rendant compte de cette fête dans sa Causerie sur les Orchidées, p. 87 du Journal des Orchidées, dit que cette exposition des 23, 24 et 25 mai 1894 « a été un succès de plus à porter à l'actif de la Société royale d'horticulture de Londres. Il faut voir une exposition de ce genre pour constater combien l'horticulture est en faveur en Angleterre et combien toutes les classes de la Société s'intéressent aux plantes et aux efforts des horticul- teurs. On ne peut, sur le continent, se faire une idée du nombre de personnes, de dames spécialement, qui visitent avec intérêt l'exposition et savent apprécier les mérites ou la rareté des plantes exposées. Le temps, malheureusement, était très mauvais; le vent soufflait avec rage, et je crains bien que maintes belles Orchidées (et autres plantes) exposées sous des tentes auront eu à souffrir du froid et des courants d'air qui régnaient sans discontinuer. L'effet des grandes tentes espacées sur les pelouses des « Temple Gardens » est certainement très pitioresque — on eût dit un grand Camp militaire — la lumière voilée fait bien valoir la beauté des plantes, mais je m'étonne qu'une Société aussi puis- sante que la Société royale d'horticulture de Londres n'ait pas son local à elle, une vaste construction vitrée dans le genre du Casino de Gand. Je sais que c'est un desideratum souvent exprimé par les journaux anglais: je sou- haite vivement qu'il prenne forme bientôt, dans l'intérêt des plus frileuses Orchidées et dans l'intérêt de l'effet d'ensemble. » Les apports étaient nombreux et Considérables; le Gardeners Chronicle fait remarquer le contraste résultant de la Comparaison faite entre l'exposition actuelle et une autre grande exposition d'autrefois. Maintenant tous les spéci- mens sont moins grands et beaucoup sont cultivés pour être utilisés directement pour la coupe des fleurs ou des feuilles ; à peu d'exceptions près tous les apports étaient marqués au coin de l'utilité générale. Les Miscellanées ou plantes orne- mentales à fleurs et à feuillage, les Roses, les Caladium, les Fougères, Calcéo- laires, Œillets, Pelargonium, Begonia tubéreux, Gloxinia, Plantes vivaces, AZa- lées et Rhododendrons, Clematis, Epacris et Bruyères du Cap, formaient des sroupes nombreux, souvent même imposants ; l'intérêt cependant était surtout aux Orchidées et aux plantes nouvelles. Pour ces dernières, trois exposants étaient en présence : MM. J. LAING et fils, F. SANDER et Cie et MM. LINDEN de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. Voici comment s'exprime à ha: & F (0,2 al - , UT Ds du nn EE EEE Fm Te ot Ce LS ST se. APE 2 l'égard des plantes exposées par l'établissement belge, le Gardeners Chronicle dans son compte-rendu du 26 mai 1894. «€ MM. LINDEN ont maintenu leur réputation pour l'introduction des plantes nouvelles; ils montraient en cette occasion une série de plantes entièrement nouvelles. « Six jolis Maranta du type Massangeana méritent d’être notés pour l'écla- tant coloris et le charme de leur feuillage; ce sont M. albo lineata, M. metal- lica, M. smaragdina, M. atrata, M. florentina et M. fulgens, dont le feuillage RE re | . . . , = L PF. : a? à 7 » Fig. 35. — Begonia platanifolia decora (d’après le Gardeners’ Magazine). — allait du vert noirâtre au plus délicat vert glauque. De nouveaux Begonia ailiraient aussi les regards, entr'autres une belle espèce, le B. platanifolia dont le feuillage mesurait 0"30 de diamètre et avait un coloris glauque foncé légèrement lavé d'argent; la variété Begonia platanifolia decora (fig. 35), est la plus remarquable, parce que la panachure d'argent y prédomine. Les B. Platanifolia ilustris et pulvinata complétaient la collection, dont le type — 178 — ainsi que les variétés peuvent être considérés comme des acquisitions désirables surtout au point de vue de l’hybridation. « Le Begonia Lansbergeae était montré pour la première fois en Angleterre. Il à le feuillage velouté et légèrement poilu sur les deux faces. « L'Adiantum Claesianum, une Charmante nouvelle fougère, d’origine sud- américaine, était très admirée par tous les visiteurs : les frondes sont composées de pinnules arrondies, elles sont d’une couleur vert pâle avec une tache d’ar- gent à la base et des lignes également blanches rayonnant vers la marge qui est munie de dents obtuses. Un groupe de ces plantes sera très apprécié. « Un clou de l'exposition était le groupe de nouvelles fougères arbores- centes au nombre de seize et comprenant les nouveautés suivantes sous les dénominations ci-après qui, probablement, sont provisoires : « Cyathea Mastersiana, plante d'un beau port, dont la tige après avoir acquis son complet développement ne dépassera guère 060 de hauteur, portant de gracieuses frondes de 4 mètre à 1"30 de longueur, la base étant garnie de nombreuses épines; | « L'Hemitelia Lindeni est une plante réellement remarquable; la tige complètement développée n'a que 0"05 de circonférence et la hauteur seule- ment 0"30. Les frondes de cette jolie plante sont posées bien solidement el forment un gracieux tableau : € L'Alsophila Marshalliana est une plante d'un port nain, à pinnules très crispées et gracieusement ondulées; les frondes sont d'un coloris sombre avec un reflet très distinct : | € Le Gyathea pygmaea a une tige de 0"60, les frondes étant d'un vert foncé, agréable, remarquable par l'absence de la teinte brillante qu'on voit d'ordi- naire chez les Cyathea : € Le Caladium adamantinum est une espèce péruvienne à feuillage vert, de forme hastée, marqué de lignes rose pâle. « Parmi ces plantes nouvelles, le Comité floral (jury) a choisi onze plantes auxquelles il a attribué à l'unanimité des certificats de première classe ainsi qu'une coupe en argent pour le groupe entier. » Voici comment ces résultats ont été mentionnés au procès-verbal : Coupes, prix, médailles, etc., attribués à des exposants par le Conseil de la Société : Coupe en argent à MM. LINDEN, à Bruxelles, pour leurs fougères arbores- centes, etc. Certificats de première classe à MM. LINDEN, à Bruxelles pour : Hemitelia Lindeni (Rodigas), Cyathea Mastersiana, Cyathea pygmaea, Alsophila Mars- halliana, Heliconia illustris rubricautis » Begonia platanifolia decora (Serra de Amyores), Adiantum Claesianum » Maranta Massangeana florentina, M. M. metallica, M. M. atrata et Miconia vesicaria. ÉM. R — 179 — PETITES NOTES DE CULTURE Coleus. — Les plantes de ce beau groupe dont les feuilles montrent aujour- d'hui les coloris les plus brillants et les plus variés, sont beaucoup employées pour l'ornement temporaire des tables comme aussi pour la décoration des serres Où la floraison a diminué. Les boutures du printemps servent surtout à ce dernier usage; les plantes qui en sont provenues sont déjà trop grandes pour être utilisées autrement. Il faut donc continuer le bouturage en très petits godets, en préférant les boutures de tête; un sol très sablonneux leur va parfaitement. Le développement des feuilles est d'autant plus considérable qu'on aura employé du terreau plus riche. Nous recommandons d'arroser de temps en temps avec de l'engrais liquide. Cliveia. — Ceux qui possèdent un certain nombre de Cliveias en voient fleurir une grande partie de l'année. Cependant la floraison normale dans nos serres est le printemps. On peut actuellement rempoter les plantes se trouvant à l'étroit; on se borne à faire le surfaçage des autres en enlevant la vieille terre jusque contre les racines. On emploie avec le plus de succès un mélange de terre fibreuse, de sable blanc, de charbon, de terre calcaire avec addition de quelques os concassés. | Lapageria. — Fréquemment les Lapageria ne se développent pas comme ils devraient le faire. Les plantes se refusent à toute culture. Un correspondant du Gardeners Chronicle attribue le fait à une sorte d'action galvanique pro- duite par le fil métallique auquel les pousses sont palissées, et le fait est constaté particulièrement quand on emploie du fer galvanisé, c'est-à-dire du fer zingué. Tant que l'enveloppe de zinc demeure intacte, tout est bien; mais lorsque le zinc est entamé par une cause quelconque, le gaz acide carbonique et l'humidité produisent une action galvanique et les plantes se trouvent facilement endommagées en ce qu'elles ont à subir l'influence d'un courant électrique en miniature. Acacia dealbata. — Cette espèce australienne est une des plus belles qui aient été introduites dans nos serres. Ses branches pendantes et ses fleurs d'or produisent un superbe effet et répandent une odeur suave. Les cultiva- teurs australiens obtiennent d'une facon assez curieuse la floraison forcée de cet arbuste. Plusieurs semaines avant la floraison, dit le Gardeners Chronicle, les branches liées ensemble et placées dans de l’eau sont enveloppées dans des Morceaux d'étoffe tenus constamment humides par le seringuage ou par des plongeons successifs dans de l'eau à la température de 20 à 25 degrés centi- Srades, Quand la fleur est épanouie, on la laisse sécher un petit temps et alors fie) add cts 2 de Ê | PS mars - LC At "# FETE € he — 180 — les fleurs sont prêtes pour l'exportation. Si la floraison ne se produit pas au bout de cinq à six jours, c'est que la plante n’est pas assez avancée, Latania borbonica. — M. GEORGES TRUFFAUT, qui s'est occupé spéciale- ment de l'étude des propriétés physiques et chimiques du terreau de feuilles et de son utilisation dans la culture de plusieurs genres de végétaux, a examiné l'effet de ces terreaux dans la culture du Latania. Les horticulteurs des environs de Paris, dit-il, recoivent chaque printemps, de jeunes Latanias provenant d'Algérie. Ces plantes sont placées, à leur arrivée, sur des couches chaudes, en pleine terre, dans du terreau de feuilles. Elles se développent rapidement et produisent en six mois une moyenne de trois feuilles. Huit plantes de Latania occupent environ un mètre de superficie. Le poids moyen des feuilles est de 45 grammes, celui des pétioles de 30 grammes. Dans l'analyse, chaque feuille donne 9 grammes de matières sèches, et chaque pétiole 6 grammes, ce qui correspond à 4 gr. 215 d'azote pour huit plantes en six mois. Le total des matières minérales est dans le même temps de 41 gr. 904. La nitrification du terreau de feuilles assure et au delà les besoins du Latania. La terre de bruyère donne également assez d'azote nitrique. Il en est de même du phosphate de chaux, de la potasse, de la chaux et surtout de la silice. « En résumé, ie Latania borbonica, cultivé dans du terreau de feuilles, semble pouvoir se passer d'engrais. » Il est cependant hors de doute qu’en lui donnant des prin- cipes immédiatement assimilables on activera de beaucoup sa végétation. Dracaena. — La plupart des Dracaena peuvent servir à l'ornementation temporaire des salons ; on les trouve partout dans la moindre comme dans la plus riche jardinière. Néanmoins, au bout d'un certain temps, tous les exem- plaires ont besoin, pour se refaire, de retourner à la serre. Souvent on a tort d'être avare d'un rempotage, surtout lorsque les plantes sont destinées exclusi- vement au jardin d'hiver ou à la serre même. Le terreau constituera la base du compost avec une certaine quantité de terre fibreuse ou terre de bruyère, un peu de terre de gazon et du sable blane. Les Dracaena terminalis, Dr. Baptisti et quelques autres Dracaena à larges feuilles feront toujours bon effet parmi les Dracaena elegantissima, superba, etc., à feuilles étroites. Choisya ternata. — Bien que cette plante fleurisse abondamment à bonne exposition, par exemple contre un mur au midi, on peut lui accorder une place dans la serre où elle exige peu de soins et où elle fleurit tout l'hiver. Le sol qui lui convient sera un mélange de terreau et de sable. La plante ne demande aucun Soin particulier.On la taille comme on veut et on la rempote tous les ans; à moins qu'on ne veuille se contenter d'un simple surfaçage. Après la floraison, elle est placée en plein air où elle continue à se développer régulièrement. R. D'EELEN. Arbres fruitiers pour vergers S pour haies. — Architecture de jardins, parcs el vergers; dessins de plans et exécution en confiance. 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Les douze Les cinquante DAS 4e cent Oncidium sphacelatum . . . Les douze Les cinquante BA cen Oncidium brevilabre . . Les dou Les cinquante . + Ê Le cen “* Oncidium pulvinatum . s dou Les csnubtté Le cent Oncidium ampliatum majus . Les douze Les cinquante Le cent sessrsessT 3 ÿ x SE ESE SE Cypripedium Exul . _ Cypripedium ciliolare . | Cochlioda Nôtzliana. Miltonia flavescens . Zygopetalum intermedium 60 | Masdevallia Harryana . edium insigne montanum. Les dou si ag : Les durs Le e cent . Les cinquante L Cypripedium callosum . . . . Les doué Cypripedium venustum Dendrobium nobile. . Les douz Les cinquante Le cent Epidendrum Capartianum. Les cinquante Le cent Laelia grandis . . . . Les dotés : Les RE ve Le cent Les a ” Les éinquiité Le cent Brassia maculata Cattleya Mossiae. Es Les cinquante Le cent Cattleya Eldorado . . . . . Les douze Cymbidium eburneum . | Les x es Le Epidendrum vitellinum majus . Les do dou | Les taié Le cent : s Les cinquante Le cent es douze Les cinquante Le cent - sv sys ‘s'en ES y Sy SES ES ESS SES SES LE ss » © 5 y » % = © >» © NORME VIE VEN 7e ed + A _ > 4 £etbes = Ss2ès sÈReSSs5besles 6m Série. TOME 1I°*. 12"° Livraison. 30 Juin 1894 Journal international populaire de THorticulture DANS TOUTES SES: BRANCHES publié sous le patronage de PT: LIN DEN Drrecreur : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER Numéro paraissant le 15 du mois Numéro paraissant le 50 du mois Reproduction des articles intéressants de là presse horticole étrangère L’'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilite. SOMMAIRE h. Pages Pages _ Causerie horticole, . FAP‘: | TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE. … Culture.des Tomates pendant 1 toute FES 15 288 ne Le if 184 . 12. Cinéraires . . É Renseignements et cultu : oser enfin: 108 LÉ “ és Nouvelles a sis SR A MR UT AT L Du pincem + à tente + 101 | Fig. 56, Fraise hoyal Sovereign » É ocne.seriertt ANR . Plantes ans RS PUTS MU UR Le » 37. Fraise « Sensation» . . : + - 190 j Les roses de 1893 € en ne mdr dre : 108 » 38. Fraise « Noble ARE 191 PRIX DE L'ABONNEMENT : H£3 FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque mois On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliard, Bruxelles ‘Gand, impr. Bug. Vanderhaeghen. TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE ET LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissant à la fois dans L’Illustration Horticole et dant Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaîtr leurs produits. 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Messieurs ls amateurs — qui n’ont pas encore été en rapports . d'affaires avec nous — sont invités à visiter notre établissement, nous désirons les convaincre que si nos serres sont aussi admirablement | tenues et nos plantes aussi superbement cultivées que veulent bien le reconnaitre les Principaux journaux horticoles d'Angleterre et d'Amérique, € ces brillants résultats sont dus à une Parfaile entente de leurs besoins ainsi quû « l'ordre et à l'habileté Qui président à tous les rouages de l'institution, depuis le « collectage des Orchidées dans leurs Pays d'origine jusqu'à leur départ de l'éla- < dlissement. » Voilà pourquoi à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE on vend beaucoup, bon et à bas prix. ee DEMANDEZ LES OFFRES PUBLIÉES CHAQUE SEMAINE. >" AN CAUSERIE HORTICOLE LES PROPRIÉTAIRES SONT MAL PAYÈS ET LES FERMIERS SE RUINENTI!I QUE FAIRE? 30 Juin 1894. Un hectare en prairie-verger, conditionné d'après nos indications, peut rapporter en moyenne de 1200 à 1500 fr. par an. = Nous n'avançons pas ici un chiffre à la légère; les preuves en sont visibles et nombreuses dans les pays du Limbourg, de Namur, de la Hesbaye et du Hageland en Brabant. | La fermière veuve Van der Eycken, à à Waenroden, près de Montaigu, à vendu le pr oduit de 83 arbres, et cela en sept récoltes seulement, pour la belle somme de 145,000 fr. Je dis quinze mille francs. Le contrôle en appartient à tous les intéressés. Ces 83 arbres fruitiers n'occupent pas même un hectare entier de terrain. Ensemencée depuis quelques années en prairie, cette terre _ fournit en même temps une riche pâture pour ses animaux de ferme. Donc double récolte (des fruits en haut, de l'herbe en bas), deux récoltes qui rapportent beaucoup et qui ne nécessitent pourtant pas ces nombreuses peines et dépenses, réclamées par les cultures ordinaires à base de céréales. Depuis, nous a dit la veuve Van der Eycken, beaucoup de fermiers voisins ont tenu à faire des vergers Comme moi et c’est un bonheur pour la contrée; au lieu de croire que ces nouvelles plantations me feront concurrence, je constate au contraire qu'ensemble, nous centralisons mieux le commerce des fruits, en appelant les marchands sérieux dans notre pays et sur la place. _… Et, en effet, c'est « avoir l'atout dans son jeu » d' attirer sur place des négo- ciants habitués à opérer sur de larges bases. Dans un temps où la main d'œuvre à la campagne coûle fort cher, et où la culture ordinaire ne rapporte plus de bons bénéfices, n'y a-t-il pas un immense avantage à ensemencer des prairies riches en herbes fourragères, et à planter de bons vergers peuplés d'espèces d'élite, fertiles et de grand rapport ? Toutefois, soyons sur nos gardes ; les sérieux marchands de fruits ont raison de donner un conseil profitable à tous; ils disent que abondante production de fruits médiocres, en 1893, est une leçon pénible, mais juste, pour faire 18 -— comprendre à nos cultivateurs (qui ont toujours planté n'importe quelles espèces), que désormais il n’y a plus que les fruits qui plaisent à l'œil et au palais qui rapporteront toujours de hauts prix. Plus que jamais, donc, faut-il qu’à la place des espèces médiocres, insipides et sans valeur, nos cultivateurs ne plantent plus que des sortes d'arbres, à fruits d'élite (fertiles, de bonne saveur, de bel aspect, résistant au transport et ne se gâtant pas vite). | Dans ces conditions (et mille exemples le prouvent) les prairies, garnies en bas de bonnes herbes et peuplées en haut de bons arbres fruitiers, offrent, sans contredit, le meilleur remède, pour atténuer les effets de la crise agricole. D'ailleurs, quels sont les domaines agricoles qui s’afferment le plus facile- ment et le plus avantageusement ? Quelles sont les fermes où les fermiers font des bénéfices sérieux et certains, tout en payant régulièrement leur fermage et tout en améliorant de plus en plus l'ensemble des terres de ces fermes ? C'est incontestablement là où il y a beaucoup plus de prairies et vergers que de terres en labour ; là on ne sent même pas les effets de la crise agricole. Au contraire, toutes les fermes où les prairies-vergers font défaut ou ne sont pas en proportion suffisante, occasionnent le malheur des fermiers qui s’en Chargent. Et pourquoi? Parce que la culture ordinaire, à base de céréales, exige une main-d'œuvre coûteuse et pénible, un personnel nombreux et exercé à gages et à la journée, des chevaux ou bestiaux de labour en quantité, des harnais et des instruments de toutes sortes fort coûteux d'achat et d'entretien, des semences annuelles, etc., et tous les ans la même répétition de sacrifices, de dépenses et de travaux ardus qui, après tout, aboutissent à quoi? à un résultat presque nul! Aussi les propriétaires sont mal payés et les fermiers s'y r'üuinent ! Par contre les Prairies-Vergers, après une seule et sérieuse installation, ne réclament plus que de bien simples soins d'entretien, qui paient au centuple pendant une longue suite d'années, à condition bien entendu : 1° Qu'on crée ces herbages au moyen de semences pures et d'élite, appro- priées à la nature du terrain, bien préparé : | 2° Qu'on peuple les vergers d'arbres fruitiers sains, vigoureux, en espèces fertiles, de rapport avantageux, de grande valeur commerciale, des espèces de fruits qui plaisent aux yeux et au palais, et qu’on vend toujours à des prix élevés. Propriétaire et fermier, vous avez un profit égal, tous les deux, à bien vous entendre dans la création des Prairies-Vergers! Déjà beaucoup de propriétaires l'ont heureusement Compris. Pour éviter que leurs fermiers ne changent continueilement de place et ne promènent leur misère de domaine | en domaine, ils ont consenti à faire un bail sérieux à long terme. Dans ces ei ch. dd, bé — 183 — conditions, tout fermier honnête et solvable ne sera point tourmenté par l'angoisse du lendemain; il se considèrera en quelque sorte comme maitre et pourra sans crainte, par son travail, son talent et son attachement, seconder le propriétaire dans les avances que celui-ci ne refusera jamais pour des amé- liorations de haute valeur et de bonne durée, faites à sa propriété, comme, par exemple, la création des Prairies-Vergers. Est-il possible de donner une plus belle réalisation à la célèbre formule de FOURIER : L'association du capital et du travail! G. MICHIELS. Aralia Sieboldi. — Ce bel arbuste ou petit arbre japonais réussit bien dans nos climats, écrit un correspondant du Gardeners Chronicle, et donne tous les ans en octobre et novembre ses grappes de fleurs blanchâtres, qui ornent élégamment les appartements, surtout associées aux bouquets de Pelargonium. Nous en avons plusieurs pieds, notamment un qui a 3"30 de hauteur, 4"80 de diamètre, et 14 mètres de circonférence à 2 mètres au-dessus du sol, et qui atteint sur une seule tige 50 centimètres de circonférence à la base; c’est probablement l’un des plus grands qu'il y ait en Europe pour le contour et la surface du feuillage. Tous les exemplaires ont produit une abondance de gracieuses baies pourpre foncé, renfermant chacune de 2 à 5 graines; c'est probablement le seul exemple de germination de cette plante en plein air dans nos climats. À la Riviera, des arbustes de taille moyenne donnaient des graines presque tous les ans, mais pour le volume des grappes de fleurs, ils étaient moins beaux. | Il est intéressant de noter que l'année dernière, un pinson établit son nid et éleva ses petits sur l'une de ces plantes. La forme panachée se trouve dans le nombre; c'est un charmant petit arbuste, mais jusqu'ici il ne montre pas bien sa panachure. Une bouture enracinée, mise en place en février dernier et gardée sous verre pendant peu de temps, a produit distinctement les dessins blancs. Les personnes qui désirent cultiver ces belles plantes en plein air doivent, autant que possible, les abriter contre les vents froids, et leur donner un Compost de bonne terre de bruyère, de terreau de feuilles et de fumier, avec un bon drainage, car elles réclament beaucoup d'eau pendant la végétation. Les boutures prises à la base des plantes s'enracinent facilement au début du printemps avec un peu de chaleur de fond. On peut aussi reproduire les plantes de semis ; on obtient des graines chez la plupart des cultivateurs. M. G — 184 — PA CINÉRAIRES La planche ci-contre montre groupées un certain nombre de variétés de Cinéraires, remarquables par leur grandeur, la parfaite régularité de leur forme, et la beauté de leur coloris. Les Cinéraires sont des plantes extrêmement utiles pour l'ornementation des appartements et des jardins, où elles peuvent passer toute la belle saison ; elles doivent être rentrées uniquement à l'approche des premières gelées, qu’elles ne sauraient supporter. Leur feuillage est très élégant, leur port est beau et d’une hauteur moyenne. Leurs fleurs, très abondantes, sont de longue durée et se succèdent depuis février jusqu’en mai, juin et même juillet. Le coloris de ces fleurs est d’une diversité, et parfois d’une intensité remar- quable. 11 va du bleu indigo au rouge pourpre foncé et au blanc en passant par toutes les nuances intermédiaires, violet foncé, violet clair, lilas, mauve, lilas très pâle, bleu de ciel, carmin plus ou moins vif, etc. Dans certaines formes, la plus grande partie des fleurons est blanche, et bordée seulement à l'extérieur par une zône colorée ve ou moins éclatante, ce qui produit un charmant contraste. Les semis de Cinéraires s'effectuent au mois de juin ou juillet; on repique les jeunes plantes en godets que l'on place près du vitrage. On donne des pots de plus en plus grands, deux ou trois fois, selon le besoin, jusqu'au printemps. Les Cinéraires craignent l'excès d'humidité, et doivent recevoir un bon drainage. Max GARNIER. Il existe à Modwena House, Burton-on-Trent, une Clématite qui recouvre deux faces de l'habitation, mesurant près de 24 mètres de longueur sur plus de 9 mètres de hauteur. Cette Clématite se compose de cinq tiges, dont chacune mesure environ 61 centimètres de diamètre à 90 centimètres de hauteur au-dessus du sol. On suppose qu'elle doit avoir été plantée il y 2 plus de cent ans. VA LOU TEEN RENTRER PET PL. XII LS £, 0 ax. 0 *, 14 à — 185 — CULTURE DES TOMATES PENDANT TOUTE L'ANNÉE Lorsque l'on veut cultiver des Tomates sous verre, et en produire au début du printemps ou pendant l'hiver, je ne crois pas qu'il y ait une race qui vaille l'Orangefield. Elle pousse rapidement et donne une abondance de fruits, mème en hiver, et lorsqu'il y a très peu de soleil. Elle est de taille naine, et dépasse rarement une hauteur de 75 à 90 centimètres, de sorte qu’elle convient parfaite- ment pour la culture en pot, spécialement dans les serres où l'on cultive aussi d'autres plantes. Dans un pot de 25 à 30 centimètres, une plante produit une moyenne de trente fruits de bonne grosseur, qui mûrissent toujours bien et ont une saveur excellente, quoique produits à l'aide de la chaleur artificielle. Quand on veut avoir des Tomates toute l'année, on doit semer quatre fois par an et disposer d'assez d'espace pour pouvoir mettre un assez grand nombre de pots. J'ai vu cultiver beaucoup de plantes dans des pots de 25 centimètres, dans une serre de Pêchers munie d'un gradin des deux côtés du sentier ; dans cette serre on obtenait une abondante récolte au printemps et au commencement de l'été. Les graines étaient semées au commencement de février, trois graines dans un pot de 7 à 8 centimètres; les pots étaient ensuite placés dans une serre à concombres, où la germination s’effectuait rapidement ; le repiquage s'opérait dans des pots de la même grandeur, mais avec un compost plus substantiel, formé de bonne terre franche mélangée de terreau de feuilles, et d'un peu de sable. Les pots étaient replacés ensuite dans la même serre jusqu’à ce qu'ils fûssent complètement remplis par les racines, puis On donnait des pots de grandeur double et un peu d'engrais. Lorsque les nouveaux pots étaient remplis à leur tour, un dernier rempotage était opéré, dans de la terre franche mélangée de fumier de couche, et arrosée d'engrais avant le rempotage. Les plantes étaient alors transportées dans leur serre définitive, où elles poussaient activement et mûrissaient parfaitement leurs fruits, malgré l'ombre produite par les feuilles des Pêchers. Peu de temps après le rempotage, il convient de tuteurer les Tomates ; on prend des tuteurs de 1 mètre à 4"20 de hauteur, on en place un dans chaque pot, et l’on y fixe les plantes par des ligatures lâches. Dès que les fruits com- mencent à se colorer, on arrose d'engrais animal, engrais d'étable ou de Chevaux. 11 n'est pas bon de recourir trop tôt à cet engrais, car les plantes produisent alors beaucoup de feuilles, aux dépens des fruits. En faisant les semis au commencemeut de février, on récolte les premiers fruits à la fin d'avril; on en aurait même plus tôt en chauffant davantage. on — 186 — peut tenir en réserve de jeunes plantes pour succéder aux premières quand celles-ci sont épuisées. Lorsqu'on a une serre spéciale pour la culture des Tomates, on peut planter des variétés robustes que l'on palisse le long du vitrage, tout en cultivant en pots, en dessous, une série de plantes d'Orangefield. La seconde série de la récolte se produit sur les plantes semées vers le milieu de mars ; ces plantes sont traitées de la même facon que les premières jusqu'au rempotage dans leur pot définitif, et elles sont alors placées dans une serre froide ordinaire. Le troisième semis s'opère au commencement de juillet ; les plantes peuvent être cultivées en serre froide jusqu’au commencement d'octobre, et à partir de cette époque on aura souvent besoin de chauffer pour entretenir une température régulière de 15° environ ; la récolte se fera en décembre. Enfin le quatrième semis se fait en septembre: les jeunes plantes doivent être cultivées en serre chaude, et produisent au début du printemps. G. RENSEIGNEMENTS ET CULTURES . Fraisiers. — Il est bon de commencer de bonne heure la plantation des filets. Plus tôt ceux-ci sont mis en pots, plus on a de chances d'obtenir des plantes bien fructifères; on essaierait en vain de forcer de bonne heure des plantes mises en pots tardivement. Aussi conseillerons-nous à toutes les per- sonnes qui se proposent de forcer des fraisiers en pots de ne pas perdre de temps, de recueillir les premiers filets des espèces qu'elles veulent forcer et de les mettre dans de petits pots: un peu plus tard, et avant la fin de ce mois, les jeunes plantes pourront prendre place dans leur pot définitif où ils seront amenés à fruit. Le premier pot pourra avoir environ 7 à 8 centimètres; le compost sera formé de bonne terre végétale mélangée d'un tiers environ de fumier; on placera au fond un ou deux petits morceaux de tesson pour le drainage. Beaucoup de cultivateurs, après avoir mis le filet en place, recouvrent sa base d'un caillou plat pour le maintenir: on peut encore mettre un tuteur; mais le caillou a l'avantage de conserver l'humidité au-dessous, ce qui aide à la formation rapide de racines. On place les pots autant que possible dans une situation bien ombragée,,0on arrose, fréquemment, et au bout de deux à trois semaines les racines sont déjà bien développées; on peut alors séparer le filet du plant mère, et on place les pots à l'ombre jusqu'au rempotage. * + dt pe multi ele RG RE LR gb 22 — 187 — ‘Les Nicotiana sont au nombre des plus robustes et des plus faciles de toutes les plantes annuelles décoratives pour massifs. Ils sont assez rustiques et peuvent être placés en pleine terre plus tôt que les Ricins et autres plantes de la même catégorie, et ont une croissance rapide. On peut semer les graines sur couche en mars, repiquer les semis dès qu'ils ont trois feuilles, et les planter en plein air au mois de mai. Dans un bon terrain, les meilleures espèces courantes (sans parler du N. colossea) atteignent une hauteur de 2 mètres et plus; elles donnent un feuillage très ample et massif, et de longues grappes de fleurs rose vif. La floraison est même si abondante que pour épargner à la plante une fatigue excessive, il est utile de couper une bonne partie des tiges florales, et d'enlever fréquemment les fleurs fanées pour empêcher la fructification. Les plantes subsistent jusqu'à une époque assez avancée de l'automne. Quand on les plante en groupes, ils est bon de laisser aux Tabacs un espace de 1 mètre environ entre eux. Les Choux-fleurs d'automne, qui ont été semés au commencement de juin, et qui ont été laissés en place jusqu'à présent, doivent être plantés à partir de juillet et jusqu'au commencement d’août à leur place définitive. Le terrain doit avoir été, au préalable, convenablement fumé et ameubli. On plante les choux-fleurs en lignes, espacées de 70 à 80 centimètres. On peut semer entre les lignes, un peu plus espacées, des épinards ou de la mâche. Un chou panaché était exposé à la Fête florale d'York, récemment, par M. GEORGE Hopson, et y a obtenu un certificat de mérite. Il parait que cette forme a pris naissance en 1891 parmi des semis de Enfield Market Cabbage. Les Hémérocalles sont au nombre des belles plantes ornementales qui fleurissent en juin et juillet. L'H. lutea (H. jaune) est une des plus belles, et : produit une abondance de fleurs d'un coloris très vif; elle rend de grands services comme plante de plate-bande et de massif, et réussit à peu près dans tous les terrains, quoiqu'elle aime mieux une terre fraiche et profonde, et un endroit ensoleillé. Elle se prête parfaitement au forçage, et cette espèce, dont la floraison se produit déjà hâtivement, au mois de mai, peut être amenée Par un léger forçage à fleurir en mars. Une autre espèce très méritante et qui réussit également en pot est l'H. Kwanso, et surtout sa variété variegata, dont le feuillage est très riche- ment panaché. Quant à la forme type, à feuilles vertes, elle est très massive et présente un aspect des plus élégants. C'est une plante très robuste, accom- — 188 — modante au point de vue du sol et de l'exposition, et qui ne demande à peu près aucun soin. L'H. fauve (4. fulva), une ancienne et excellente plante, est aussi peu exigeante que la précédente; on peut citer encore parmi les meilleures espèces pour massifs l'Hémérocalle ou Funkia Sieboldiana, à feuilles largement ovales en forme de cœur, et à fleurs lilas clair, et le Funkia Thunbergi. Les Hémérocalles se divisent facilement au printemps ou en hiver. Ils réussissent particulièrement dans les pelouses situées près des pièces d'eau, où ils produisent un effet très décoratif. * Destruction des insectes. — Le ver qui attaque les pommes et les ronge à l'intérieur serait facile à détruire si, au lieu de jeter simplement les fruits dévastés, le cultivateur avait soin de les écraser. En effet le ver que l'on laisse en vie se construit une coque dans laquelle il passe l'hiver, puis se transforme en chrysalide, et éclôt en plein été sous la forme d'un papillon qui produit à son tour un nombre considérable de nouveaux insectes. | Il faut donc avoir grand soin de ramasser les fruits tombés et de les écraser avec les vers qu'ils renferment. | Pour détruire les feignes, qui causent des dégâts énormes et dépouillent les arbres de leurs feuilles, on aspergera les parties attaquées avec la solution suivante, au moyen d'un pulvérisateur : a . . 90 grammes. Sulfure de potassium . 20 » ART nr PRE > litres. Une solution analogue, mais dans laquelle le sulfure de potassium sera rem- | placé par de la chaux vive (250 grammes), détruira le kermès coquille, qui suce la sève des arbres et les fait promptement dépérir. On se débarrassera, à l'aide de la même solution, du puceron lanigère, autre ennemi redoutable des Pommiers. Ce petit insecte, comme le précédent, suce la sève de l'arbre et produit ainsi des boursouflures et des crevasses énormes sur les branches. Pour le détruire, on gratte les vieilles écorces, que l'on doit brûler avec soin, puis on les badigeonne de la solution ci-dessus. * a Bouturages. — La saison qui vient est la plus favorable pour le bouturage de beaucoup de plantes ligneuses à feuillage persistant. et Les boutures demandent beaucoup d’air à la base; aussi doit-on les faire de préférence dans de petits pots séparément, ou sur les bords de la terrine; les racines se développent beaucoup plus rapidement dans ces conditions. | Un point important, c'est de restreindre autant que possible l'évaporation DT a CP à rs _Sé F # 1,2 — 189 — des sucs de la bouture, car celle-ci, n'ayant pas encore de racines pour puiser l'humidité dans le sol à la place de celle perdue par évaporation, se dessècherait et mourrait. | à Pour obtenir ce résultat, on enlève une bonne partie des feuilles de la bouture, et on la place sous châssis ou sous cloche dans l'ombre, à l'étouffée. Les rosiers se bouturent généralement de septembre à décembre. Parmi les plantes herbacées, les Pelargonium, Héliotropes, Verveines, Fuchsia, Œillets, Chrysanthèmes, se bouturent facilement ; cette opération s'effectue le plus souvent au printemps, dans une serre tempérée. On peut même opérer ces bouturages en plein air au mois d'août ; les Pelargonium principalement reprennent très vite. | On peut encore marcotter à partir de juillet les Œillets communs, en recouvrant de terre la base d'une tige, maintenue recourbée au moyen d'un brin d'osier plié et enfoncé dans la terre au-dessus d'elle. Pour le mar- cottage comme pour le bouturage, il est bon de fendre ou d'inciser la partie de la tige plongée dans la terre, ce qui facilite la production des racines. * Alyssum Idaeum. — Cette plante minuscule produit une grande abon- dance de fleurs du jaune serin le plus éclatant, disposées d'une façon très gracieuse au sommet de tiges mesurant une dizaine de centimètres de hauteur. Elle est littéralement couverte de fleurs, qui semblent absolument hors de proportion avec une plante si naine, dont les feuilles ne sont pas plus grandes que celles du Thym ordinaire. Cette espèce peut être classée parmi les plantes à feuillage argenté; elle mérite une place parmi les plus gentilles plantes de rocailles. Calcéolaires. —- Ces plantes, après avoir été progressivement endurcies à l'air extérieur, peuvent être mises dans les plates-bandes dès le commen- cement ou le milieu de mai, selon que l'exposition est plus ou moins favo- rable. Dans les endroits frais et exposés au vent du nord, on peut même attendre jusqu’à juin. | Cette année, beaucoup d'amateurs ont été tentés par le beau temps précoce, et ont mis les Calcéolaires en pleine terre de bonne heure, alors que les journées étaient certainement très chaudes; mais les nuits sont restées fraiches, et depuis mai le temps est devenu si mauvais que beaucoup de Plantes ont été endommagées par le froid. M. G. 190 — NOUVELLES FRAISES ANGLAISES Fraise « Royal Sovereign » (fig. 36). — Le nom imposant que porte cette fraise est bien justifié par les nombreuses récompenses qu'elle a Fig. 36. — Fraise « Royal Sovereign. » obtenues : Médaille d'argent Ban- ksian à Londres au mois d'avril dernier ; certificat de 1° classe à Londres le 22 juin 1892: certificat de 1" classe à l'Exposition d'hor- ticulture et des forêts à Earls Court, Londres, en 1893; certi- ficat de 1'e classe à la Société de Botanique de Manchester le 11 mai dernier, etc. Tant de distinctions prouvent évidemment de hautes qualités ; et en effet la Royal Sovereign peut être considérée comme une des meilleures fraises actuelles. Elle se prête admirablement à la cul- ture en pot et au forçage. Les fruits sont de très grande taille, coniques, ue aplatis, d'un beau rouge vif; la chair en est très ferme, bien blanche; les graines sont insérées dans de petits creux. La saveur est très riche. Le Royal Sovereign est issu du croisement de Noble et de King of the Earlies et commence à produire quelques jours seulement après ce dernier. Il est très prolifique. Les grands journaux anglais en ont parlé dans des termes très favorables, et plusieurs des prin- Cipaux cultivateurs de ce pays ont attesté que cette variété était particulièrement utile pour Né ya Le ‘ - \4 Po ù Ra & @ À \ F Ca u n° À Fig."37, — Fraise « Sensation. » la grande Culture, s’emballait facilement et supportait bien le voyage. CR. Dh RD LS — 191 — Cette remarquable acquisition est due à MM. LaxToN, de Bedford, qui ont eu l’obligeance de nous communiquer le cliché ci-contre. * Fraise « Sensation. » — Cette variété, qui provient également de l'établis- sement de MM. LAxTON, est un peu moins hâtive que la précédente. Elle a les fruits remarquablement gros, presque arrondis, d'un beau rouge vif, à chair rouge, et d'une excellente saveur. Elle se prêtera bien au forçage. Elle a reçu un certificat de 1° classe à l'Exposition d'horticulture et des forêts, à Londres, en mai 1893. * Fraise « Noble. » — C’est encore une des brillantes acquisitions de MM. Lax- TON. Elle est remarquable par sa préco- cité, ainsi que par la grandeur et la beauté de ses fruits. Elle est également très fructifère. Cette variété date déjà de plusieurs années ; elle a donc pu faire ses preuves, et conquérir la haute estime dans laquelle elle est tenue, non seulement en Angleterre, mais déjà sur le continent. Fig. 38. — Fraise « Noble. » DU PINCEMENT LE GRAND PAOUELERCR: DE LA VÉGÉTATION CHEZ LES ARBRES FRUITIERS C'était à peu près en cette saison qu'il y a quelques années feu DÉSIRÉ BUISSERET, l'adroit et spirituel auteur des « Conférences sur la culture et la taille des arbres fruitiers, » vint nous honorer de sa visite, lorsqu'il me trouva précisément occupé à pratiquer le pincement des bourgeons sur les arbres de n0$ pépinières. CA la bonne heure ! me dit-il, avec sa bonhomie bien connue, il n'y à pas de plus grand régulateur de la végétation que le pincement. Vous faites bien d'en user de la sorte ! » C'est bien aussi mon avis, maître, lui dis-je, et notre conversation continuait alors à rouler pendant tout un temps sur la manière de pratiquer le pincement — 192 — chez les différentes essences fruitières et sur les importants résultats que nous en obtenons dans nos cultures. Voici, en somme, les principaux traits de notre conversation. Que nos lecteurs en profitent, puisque c'est le moment de pincer leurs arbres fruitiers. Un arbre fruitier soumis à n'importe quelle forme ne peut se composer que de deux sortes de branches seulement : 1° les branches charpentières, 2° les productions fruitières. Voyons d'abord les “Lrorhies charpentières; comment faut-il les pincer? Bien des personnes se contentent de les tailler en hiver et les abandonnent ensuite à Dame Nature; aussi, le plus souvent le prolongement de ces branches charpentières s'allonge outre mesure et elles se dégarnissent beaucoup trop en bas. A ce point de vue, et généralement, je conseille de pratiquer le pincement : il suflit de pincer, d'enlever le sommet herbacé des bourgeons (destinés à prolonger la charpente de chaque branche) aussitôt qu'ils ont atteint de vingt à trente centimètres de longueur. C'est simple comme bonjour, et l'opération se fait avec les ongles ou avec la vs d'une serpette. C'est par le pincement que nous pratiquons sur nos arbres de pépinière durant les mois de mai, juin et juillet, que nous complétons et corrigeons si heureusement notre taille d'hiver précédente ; car, j'ose le dire, la taille d'hiver — füt-elle faite par l'arboriculteur le plus adroit du monde — aura toujours ce défaut de faire naître des branches de force irrégulière. Non, ce n'est pas par _ la seule taille d'hiver qu'on formera ces belles pyramides, ces belles palmettes, ces jolies hautes tiges, ces magnifiques cordons et candélabres; c'est par le pincement surtout qu'on procure à chaque branche la juste force et forme qu'elle doit avoir selon sa position sur l'arbre. | J'ose même affirmer que sans taille d'hiver aucune, je ferai de belles formes de pyramides, palmettes, hautes tiges et autres, rien qu'au moyen de pince- ments répétés. J'ai obtenu de cette manière de véritables modèles d'arbres fruitiers, et cela encore dans les variétés qui s'y prêtent le plus difficilement. J'ose affirmer, par contre, qu'au moyen de la taille seule on ne parviendrait pas à les dresser et à les former si régulièrement. Le pincement est donc une arme puissante, et j'approuve complètement mon regretté et excellent confrère M. DÉSIRÉ BUISSERET, qui me disait : « Le pince- ment est le plus grand régulateur de la végétation, tant pour former les arbres que pour les mettre à fruits. » Voilà pour la formation des branches charpentières, par le pincement chez nos poiriers, pommiers, pêchers, cerisiers, abricotiers et pruniers. Les branches charpentières de toutes ces espèces doivent être vigoureuses et bien — 193 — constituées en proportion de la place que chacune d’elles occupe sur l'arbre : longues en bas, généralement, et courtes en haut; et c'est précisément contraire de ce que veut la nature. J'ai démontré dans les lignes précédentes combien le pincement est une pratique puissante pour bien dresser nos arbres fruitiers. J'ai même osé affirmer que je suis. parvenu à faire des formes modèles de pyramides, de palmettes de hautes tiges ou autres, rien qu'au moyen du simple pincement que je pratique consécutivement, au fur et à mesure du besoin, durant les mois de mai, juin et juillet. Lors d'une conférence que j'ai donnée récemment à la Société Royale de Botanique et d'Agriculture, à Louvain, j'ai montré de véritables modèles d'arbres fruitiers, dressés et formés, sans le secours d'aucune taille, d'aucun coup de serpette, rien qu'avec les ongles, c'est-à-dire rien qu’en enlevant le bout herbacé des bourgeons dès qu'ils ont acquis le degré de force dont ils ont besoin selon leur destination. Ces beaux arbres, formés rien que par le pincement (au lieu de les former au moyen de la taille comme cela se pratique encore le plus ordinairement), n'ont pas manqué d'éveiller la curiosité de mes auditeurs, qui étaient de mon avis lorsque je leur disais que je défie le plus adroit tailleur d'arbres fruitiers, qui se contenterait tout purement de la taille, de présenter des arbres aussi bien faits et aussi bien équilibrés. | Toutefois, je dois bien déclarer que dans nos pépinières, nous nous ser vons de préférence des deux armes : d'abord une taille raisonnée en hiver, puis un pincement répété, durant l'été, qui corrige et perfectionne la taille précédente. Voilà donc pour ce qui concerne la formation de la charpente des arbres. Voyons cette fois comment nous pratiquons le pincement en vue de former de bonnes productions fruitières. Pincement des productions fruitières chez les poiriers et les pommiers des Jardins. — J'ai toujours vu que les meilleures Dong né fruitières chez les pommiers et les poiriers sont celles qui ont environ 12 à 15 centimètres de longueur. Dans ces conditions, elles sont courtes, solides et capables de nourrir de beaux fruits en abondance. Il importe done de veiller à ce que tous les bourgeons qui voudraient dépasser la longueur d'une quinzaine de centimètres, Soient pincés (l'extrémité herbacée seulement). Par le fait, on arrête la sève au profit des fruits et des boutons de la base appelés à fructifier à leur tour. Pincement chez les pruniers, les cerisiers, les abricotiers. — Ici encore, dès Que leurs productions fruitières auront atteint environ 20 centimètres, on les ” réduira à à une douzaine de centimètres de longueur, et pour le mème motif ; Sans cela les productions fruitières se dégarnissent à leur base et ne portent du fruit qu’à leurs extrémités trop éloignées de leur insertion. | ù LÉ + 0 nt À mn Li 2, nn ‘4 2 ” > # £ + + el PE ; We — 194 — Pour ce qui concerne les productions fruitières chez la vigne et le pêcher, il importe aussi de les pincer, et dans le même but; mais ces deux essences nécessitent des explications un peu plus étendues. Cela fera l'objet d'une prochaine causerie. GUSTAVE MICHIELS, Arboriculteur diplômé, à Montaigu. PLANTES PRIMÉES Pelargonium Mrs. J. Wright. — Très belle variété, d'un port robuste et compact. Les fleurs, produites en élégants bouquets bien touffus, sont larges et bien colorées, d’un rose vif, avec une étroite bordure blanche sur les pétales, et des macules cramoisi-marron à la base des pétales supérieurs. Exposé par M. H. J. JoNEs, de Hither Green, Lewisham, ce Pelargonium a obtenu un Certificat de mérite au dernier meeting de Londres. Fuchsia Princess May. Sépales presque blancs, mais lavés de rose pâle; pétales rouge carminé vif. Certificat de mérite à Londres, où il était exposé par MM. CANNELL. Begonia King Of Italy. — Variété double, à fleurs grandes et bien pleines, d’un rouge écarlate, avec les pétales ondulés. Certificat de 17° classe au Palais de Cristal. Begonia Queen of Denmark. — Fleurs simples, grandes, et parfaitement orbiculaires; les pétales, d’une belle largeur, ont les bords ondulés, et sont d'un beau rose uniforme. Certificat de 1"° classe au Palais de Cristal. Begonia Empress Frederick. Variété double, à pétales plats rose vif, gracieusement disposés autour d’un centre unique, et offrant l'aspect d'une rose. Certificat de 1° classe au Palais de Cristal. Œillet Uriah Pike. — Les tiges florales atteignent une hauteur de près d'un mètre, et la plante elle-même forme des touffes de 30 à 45 centimètres de haut. Les fleurs, très parfumées, sont d'un rouge cramoisi foncé, tirant sur le marron. Elles sont très abondantes. | Cette nouvelle variété promet beaucoup. * + — 195 — Phlox Canadensis. — Cette charmante plante vivace rustique, qui atteint une auteur de 30 centimètres environ, produit une profusion de fleurs bleu azuré foncé. Exposée au Palais de cristal par M. TE. S. WARE, elle a obtenu un Certificat de 1° classe. * x Lilas Souvenir de Louis Spath. — Exposé récemment à Londres, et récompensé d'un certificat de 1" classe. Ce lilas produit de très grandes et massives grappes de fleurs lilas pourpré foncé; les boutons sont d'un coloris encore plus sombre. Chaque fleur est grande et très parfumée. C'est, paraît-il, le coloris le plus intense qui ait paru jusqu'ici, et la forme la plus distincte, Gloxinia Ladas. — Les fleurs de cette espèce, écrit le Garden, sont grandes, bien disposées sur une tige trapue, et très richement colorées ; elles sont presque entièrement recouvertes de taches cramoisi foncé, laissant une bande claire blanche, C'est un des Gloxinia les mieux tachés que nous ayons : vus. Certificat de mérite à Londres le 12 juin (MM. CANNELL, de Swanley). * + * Pivoine Mrs. Manning. — Superbe variété double, d'une très belle forme et du coloris cramoisi le plus intense. Certificat de mérite à Londres le 12 juin (MM. KELwAY, Lan gport). Pyrethrum Alfred Henderson. _- Belle forme double, d'un rose très foncé. Certificat de mérite à Londres le 12 juin (MM. KELWAY). Pélargonium Duke of Fife. — Très belle variété, d'un bon port, florifère à fleurs d’un rose vif, bordées de blanc et à centre blanc. Certificat de mérite à Londres le 12 juin (MM. JONES, Lewisham). » Œillet Duchess of Fife. — Grandes fleurs pleines, d’un rose tendre très doux. Certificat de mérite à Londres le 12 juin (M. T. S. WARE). LES ROSES DE 1893 EN ANGLETERRE En parcourant la liste des variétés qui ont recu des médailles en 1893, on Peut relever quelques points intéressants. Au premier rang, nous trouvons Cette superbe variété, Mrs. John Laing, tenant la tète avec sept médailles, hi VV ML TE PPT LE ENT 27 2 Ye de Ta " +. cs ï 4 LR < CRT S ÉPTEE Bvre se L CAE ET ï bi di _ f = he ke mi. 190 Maréchal Niel ensuite avec cinq, Horace Vernet avec quatre, puis Madame Hoste, A. K. Williams, et Souvenir d’Elise Vardon avec trois chacune. The Bride, Ulrich Branner, Prince Arthur, Comtesse de Nadaillac et Charles Lefebvre, ont reçu chacune deux médailles; une seule a été décernée à chacune des suivantes : Cleopatra, Ernest Metz, Madame Cusin, Marie Rady, Dupuy Jamain, Alfred Colomb, Pierre Notting, Madame Margottin, Gabrielle Luizet, Madame Charles Crapelet, Emilie Hausberg, Madame V. Verdier, La France et Comtesse d'Oxford. Si nous exceptons Horace Vernet, toutes les Roses qui ont recu deux distinctions ou plus sont des variétés dignes de confiance. En même temps, nous sommes heureux de rencontrer dans cette liste quelques variétés anciennes ou peu connues qui se sont montrées les meilleures de leurs classes respectives à certaines expositions. Prenons par exemple Æmilie Hausberg et Madame Margottin; on les voit rarement dans les expositions, quoique la première soit parfaite à tous les points de vue comme fleur, mais elle est de * Culture difficile et chétive. Catherine Mermet n'a pas obtenu une seule fois le premier rang, mais sa variété blanche (The Bride) a remporté deux succès. D'autres bonnes Roses-Thé qu'on aurait pu s'attendre à trouver sur la liste sont Anna Olivier, Innocente Pirola, Niphetos et Marie Van Houtte. Dans le groupe des hybrides perpétuels, il est étonnant de voir manquer Marie Baumann, Gustave Piganeau, Camille Bernardin et quelques autres, et de trouver Pierre Notting, Emilie Hausberg, John Bright et Madame Charles Crapelet sur le même rang que La France et Alfred Colomb. Mais il ne faut pas oublier que dans bien des cas, il y avait peu de roses exposées. Les roses qui ont obtenu des médailles d'or en 1893 sont Marchioness of Londonderry, de A. Dicxson et fils, et Mrs. Sharman Crawford, ainsi que la nouvelle Rose grimpante Crimson Rambler. En parcourant la liste des Roses qui obtinrent des médailles d'or — lesquelles, il est bon de le rappeler, ne sont données qu'aux nouveaux hybrides où aux sports distincts, nous voyons que la célèbre firme irlandaise en à cinq sur douze, à savoir : Margaret Dickson, Marchioness of Duff eriny Mrs. W. J. Grant (aujourd'hui répandue dans le commerce sous le nom de Belle Siebrecht) et les deux que nous venons de nommer. Feu M. H. BENNETT en a deux, Her Majesty et Mrs. John Laing; MM. Mac et fils, avec Sir Rowland Hill; M. PRINCE, avec Souvenir de S. A. Prince (synonyme The Queen); MM. G. PAUL. et fils, avec Mrs. Paul, et MM. W. PAUL et fils, avec Salamander, complètent la liste. (Gardeners’ Chronicle.) f Architecture de jardins, pares et vergers: dessins de plans et exécution en confiance. ni CE : Edouard MICHIELS chef des pépinières. Gustave MICHIELS architecte de jardins. Edmond MICHIELS Spécialité Graines de prairies, forêts, sapinières et autres. 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Les déei ” 50 Les cinquante » 175 | Lee cinquante » 175. e cen » 300 Le cen 4 » 300 Odontoglossum Lindleyanum . Jes douze » 36 | Dendrobium nobile . ‘. . . Les dou » 60 cinquante » 1925 | Les ses » 225 cent _» 200 Le cent » 400, Odontoglossum Boddaertianum . Les douze - » 60 Epidendrum Capartianum. ; » : s cinquante » 295 Les cinquante » 229. | ecent » 400 | Le cent » 400 Odontoglossum cirrhosam . . Les douze » 72 Laelia grandis . . . . . . Les douze » n Les cinquante » 275. Les cinquante » 24 j à» Lecent » 500 Odontoglossum crispum . . . Lesdouze » 72 | Cochlioda Nôtzliana. . .« . Les douze » s Les cinquante » 275 Les cinquante » 2% nus Le cen » 500: Le cent » 400 Oncidium aurosum . - + Gr MS fs : » 4 Les cinquante » 9295 STAGES ‘Les faune » He + 2: ras e ce » 400 Le cent » 50 Oncidium papilio . . . . Les douze » 50 | Rrassia maculata . . . Les donve ” 175 * Les cinquante » 175 | | Les ee cr » - 300 SE = Le e cent » 300 Le ent , 7 Oncidium altissimum . Les douze » 50 | Cattleya Mossiae. . . . . . Les æ sis » DE = Les cinquante » 175. | Les cinquante » “00 soÉ Le cent » 300 ; Lecent » + Oncidium Gravesianum . + Les dou » 50: Cattleya Eldorado . . . . . Lesdouzæe » Ait Les cinquante » 175. | | Les cinquante » < 00 | EC e ce » 300. Le cent ” 72 Oncidium sphacelatum . . . Les douze » 50 | Cymbidium eburneum. . . . Lesdouze ” 95 Les Chapante » 175 À & Les cinquante ” 500 , x Le cent » 300 | Le c » 60 Oncidium brevilabre Les +. uze » 50 | Epidendrum vitellinum majus . Les douze » 295 © Les cinquante » 175 | Les cinquante » 100 ae À Le ce » 800 | Le cent » 60 Oncidium pulvinatum . Les dou » 50 | Zygopetalumintermedium : . Lesdouzæe ” ok Les itiuane Te. Les RE , 40 Le cent » Î . "#0. Oncidium ampliatum majus .. Les dns . » 60 | Masdevallia Harryana. . . - Les douze : EL gr 9 m6 ». 225 | Les cinquante 500 _Lecent » Le 3 On s” a re mur a.“ ti aéfiiilé hs 15 Juillet 1894 L'ILLUSTRATI ON HORTICOLE Journal international populaire de l'Horticulture DANS TOUTES SES BRANCHES publié sous le patronage de JL 1 N'ES Directeur : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS | MAX GARNIER Numéro paraissant le 15 du mois Numéro paraissant le 50 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilité. SOMMAIRE : Chronique horticole . Fe TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE. Plante es nouvelles ou recommanda ble 202 Pages. | Orchidées exotiques et leur AR en PI. 13. Bertolonia guttata Hook. var. Alfred Bleu 201 urope, par Lucien Lin 205 | Oncidium Krameri . 206 | Les leurs sa Ernie du président Carnot + 208 Un d'arroser les plantes en pots re Fig. 39. Oncidium Kramerianu vitrage. SR * 70 » 40, Moyen d'arroser les plantes en pois s sus- Petites notes de culture PRET EE NREMERS à pendues s au vitrage, 209 PRIX DE L'ABONNEMENT : ès FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque m abonne au Bureau du Jo urnal, 1 OO, rue Belli ma Bruxelles Gand, impr. Eug. Vanderhaeghen. TOME 1I°. 13° Livraison. 1 : L | | | | TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX | L'ILLUSTRATION HORTICOLS ET LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissant à la fois dans L’ Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaitre leurs produits. 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Les Or res AU point de vue pratique. — Leur culture cts PE Ent dr ventilation, HQE arrosements, etc. : aménagement. des serres, chauffage, ss influence du climat, etc. ; parfum des Grues Mhybridation RE a ae La Orchidées à l’état naturel et les HE URS : be tion géograp a sa xt iale À Chaque genre et description des principales espèces ; gre® elles Les be au point de vue Re — Histoire de l’importation et de la culture. Les Orchidées au point de vue m ondain. rs up ’on peut tirer de la beauté des Orchidées ; la façon d’orner les serres et les appartements ; fleur coupée, L'ouvrage, comprenant environ 1000 pages d’un grand format, est mis en vente dès maintenant, au prx de 3 francs l'exemplair . broché. Chez l’auteur : 100, rune Belliard, à BRUXELLES. RS ot 0 om à dé …— ce CHRONIQUE HORTICOLE | 15 Juillet 1894. Visites princières. — L'établissement de L'HORTICULTURE INTERNATIO- NALE a reçu, le 26 et le 28 mai dernier, les visites de LL. AA. RR. le prince héritier et la princesse héritière de Roumanie, le prince et la princesse GUILLAUME DE HOHENZOLLERN, la princesse douairière DE HOHENZOLLERN, la prinéesse FRÉDÉRIC DE HOHENZOLLERN, le prince FRÉDÉRIC LÉOPOLD, de Prusse, présents à Bruxelles à l'occasion du mariage de la princesse JOSÉPHINE de Belgique. Les visiteurs princiers ont exprimé à plusieurs reprises le plaisir qu'ils ont éprouvé en parcourant les diverses serres de l'établissement. Is ont félicité la direction au sujet de la tenue, de l'élégance et de la propreté de celui-ci. | Forêt de cèdres. — Au château de Stein, près de Nurenberg, il existe une forêt de cèdres unique en Europe, couvrant un espace de six hectares environ et appartenant à M. FABER, le célèbre fabricant de crayons. Le bois de cèdre est indispensable pour cette fabrication. Seulement, comme le fait remarquer le Gardeners Chronicle, l'arbre qui compose cette forêt n'est pas un cèdre dans le vrai sens du mot, mais un genévrier, le Juniperus virginiana. * Fumigation dans les serres. — Le journal Le Jardinier Suisse rappelle qu'en Angleterre (et nous ajouterons en Belgique), au lieu d'employer direc- tement le tabac en fumigation dans les serres, on fait, au moyen des côles, une décoction dans laquelle on laisse tremper du papier d'emballage grossier et assez épais que l’on met sécher ensuite. Quand il s'agit de fumiguer, on fait brûler les feuilles de papier sur un petit brasier. Les feuilles se consument lentement sans flamber et dégagent beaucoup de fumée. On a eu soin de ne P2s Mouiller les plantes pendant la journée et on opère le soir en tenant la serre bien fermée. Widdringtonia Whytei. — Cette espèce de conifère a été introduite Je moyen de graines envoyées aux jardins de Kew en 1893 du Mont Milanji, Niassaland (Afrique). Le genre Widdringtonia ne compte que fort pen — 198 — d'espèces; celle qui nous occupe a été dédiée à M. WHYTE qui a exploré la région de Milanji en 1891. Les cyprès sont le caractère principal de la bota- nique du plateau; la forêt la plus étendue se trouve dans la vallée de Lutshenya. Un des arbres mesurait 50 mètres de hauteur et 1"50 de diamètre, à 2 mètres au-dessus du sol. Les feuilles rappellent celles des Juniperus; le bois est d’une couleur blanc rougeâtre, d'excellente qualité. Toujours Chicago. — La célèbre cité américaine veut continuer à se distinguer par des choses étranges. Maintenant, suivant le Florists’ Exchange, il s'agit de construire une statue florale de 7 mètres de haut en l’honneur d’un citoyen décédé. Le chapeau aura un mètre de diamètre. La redingote sera à la mode de celle du prince ALBERT (?); la main droite sera posée sur la redin- gote, la main gauche tiendra un rouleau de parchemin. La carcasse de la statue sera en fil de fer et le tout entièrement recouvert de plantes vivantes dont les branches seront palissées dans tous les sens. Prix des Orchidées. — La vente des Orchidées délaissées par le célèbre amateur anglais M. GEORGES HARDY a montré une fois de plus que les espèces et variétés d'élite réalisent constamment des prix considérables. Il a été vendu 920 numéros; la vente a duré deux jours et a produit environ 75,000 francs. Nous lisons dans le Journal des Orchidées (5e année, p. 101) qu'un spécimen - de Cattleya Mossiae Hardyana, superbe plante ayant cinquante pseudobulbes, a été cédé pour 4,330 francs; un Cattleya Mendeli var. Quorn House, pour 3,987 francs; un Laelia purpurata Hardyana, ayant soixante pseudobulbes, pour 3,412 francs (cette plante avait été vendue il y a deux ans par L'HORTI- CULTURE INTERNATIONALE de Bruxelles au prix de 750 francs); une belle plante de Cattleya Skinneri alba, 4,200 francs. On voit que les Orchidées sont loin de baisser de valeur. . x x Manguier en Floride. — La culture du Manguier a été importée, non sans succès, dans la partie méridionale de la Floride. Cet arbre, Mangifera indica, de la famille des Anacardiacées, est originaire de l'Asie méridionale et ses fruits sont délicieux. Il est cultivé aux Antilles, et il est pour ainsi dire naturalisé à la Jamaïque. Balcons fleuris. — Nous avons déjà fait connaître aux lecteurs de L'Iustration Horticole initiative prise par M. Burs, bourgmestre de Bruxelles, pour engager les habitants de la capitale à décorer les balcons et les fenêtres de leurs demeures. Les journaux bruxellois ont annoncé que le — 199 — Comité de Bruxelles-Attractions a organisé pour 1894 des concours pour les facades fleuries, les balcons fleuris, les fenêtres fleuries. Pour les deux premières catégories, les prix consisteront en œuvres d'art; pour la troisième, il y aura, outre les médailles, des primes en argent et, pour les quartiers populaires, des livrets de la caisse d'épargne. Pivoines herbacées de Chine à fleurs doubles. — Z’Ilustration Horticole a donné en 1892, p. 44, une liste de quelques nouveautés de ces remarquables fleurs. Dans le même volume on a fait ressortir, p. 50, la facilité de culture de ces plantes. L'établissement E. H. KRELAGE et fils, de Haarlem, qui possède la collection la plus complète qui existe des variétés connues de Paeonia sinensis où albiflora, a bien voulu etivoyer à la rédaction de L'Illus- tration Horticole, un choix de fleurs coupées de ces variétés. Ces fleurs étaient splendides et dignes de figurer à une riche exposition et il n'est pas étonnant que le Jury du meeting d'Amsterdam a décerné une haute récompense à un lot semblable. Les variétés présentent toutes les nuances des plus brillants coloris : crème avec taches carmin, rouge sang velouté noir, amarante vif, rose carminé, rose nuancé lilas, lilas rosé avec centre chamois, blanc pur avec centre maculé pourpre, rose saumoné, rose chair nuancé soufre, blanc pur à centre bordé carmin, rose avec centre jaune d'or et huppe rose vif, etc.; elles sont, en outre, un élément précieux pour la confection des bouquets. Leucadendron argenteum Rog. Br. — Ce petit arbre, de la famille des Protéacées, dont le Jardin botanique de Gand possédait naguère une série de représentants, est très répandu dans la région du Gap de Bonne Espérance. Sur les versants de la montagne de La Table, ce Leucadendron vit en société et ses groupes y produisent un superbe effet. Un correspondant du Gardeners’ Chronicle raconte que les rameaux de cet arbre sont vendus couramment dans la ville du Cap à chaque arrivage des steamers et que les passagers A font grand cas, comme les voyageurs dans les Alpes aiment à emporter de l'Edelweiss. Il craint de voir l’espèce décimée et il pense qu'il serait utile de faire des démarches afin d’en prévenir la destruction. État de l'horticulture en Néerlande. __ Notre confrère Sempervirens cite quelques données du Rapport officiel sur l'agriculture dont 25 pages sont consacrées à l'horticulture, Les établissements horticoles occupaient en 1891 1313 hect. 43; les cultures de plantes bulbeuses 1178 hect. 44; les cultures des particuliers, jardins et vergers, avaient une étendue de 28,925 hect.; les vergers de vente, 19,402 hect. ; les pépinières, 4603 hect. 09. * * * Fleurs et feuilles en fer. — Les journaux horticoles d'Angleterre parlent avec éloge de feuillages en fer battu dignes des temps antiques. Bien des fois, chez les peuples de même origine et parvenus à un égal degré de civilisation, on constate les mêmes progrès. A l'exposition florale qui a eu lieu à Gand à la Société Guillaume Tell, le 29 avril dernier, les visiteurs ont beaucoup remarqué un lot de fleurs et de feuillages exposé par M. DE SCHEPPER, professeur à l'École professionnelle de Gand. C’étaient des fleurs en fer forgé, plus spécialement des roses, faconnées avec un art exquis et dont la grâce égalait la légèreté. Monument à J. M. Hildebrandt. — Un monument funéraire a été inauguré récemment à JOHANN MARIA HILDEBRANDT, le botaniste voyageur qui naquit à Dusseldorf en 1847 et qui mourut à Tananarive (Madagascar) le 29 mai 1881. HILDEBRANDT fit trois voyages sur la côte orientale de l'Afrique et à Madagascar. Il est probable que le voyageur fut empoisonné par les indigènes. Son corps repose au cimetière de Tananarive; une inscrip- tion est gravée sur lé modeste monument surmonté d’une colonne brisée et placé à l'ombre d'un grand Eucalyptus. Commission de pathologie végétale, — Dans son assemblée du 6 mai dernier, la Société royale botanique de Belgique a constitué, dans son sein, une commission chargée d'étudier les maladies qui attaquent nos plantes. Cette Commission à son siège au Jardin botanique de l'État à Bruxelles. En créant cette commission, la Société a pour but de fournir aux cultivateurs, aux horticulteurs, aux sylviculteurs, les renseignements que la science possède pour combattre les maladies et les insectes qui attaquent les végétaux. Cette commission se met à la disposition du public et recevra les échantillons de plantes, feuilles, fragments de feuilles, écorces, fleurs, fruits, fragments de tubercules, de bulbes, de racines, qui pourront être expédiés comme échan- tillons sans valeur (5 centimes par 100 grammes), dans les dimensions règle- mentaires. Les envois devront être faits à MM. MARCHAL et NYPELS, au Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. | Espèces du monde végétal. — Au Congrès de botanique qui a eu lieu à Gènes l'an dernier, le professeur SAGCARDO a évalué à 173,706 le nombre des espèces de plantes actuellement connues. Ce sont : phanérogames, 105,231 ; fougères, 2,819; autres cryptogames vasculaires, 565; mousses, 4,609; hépatiques, 3,041 : lichens, 5,600 ; champignons, 39,603; algues, 12,178. M. SACCARDO pense que probablement le nombre total des espèces de cham- pignons existant dans la nature s'élèverait à 250,000 et celui de toutes les autres plantes à 135,000. ÉMILE RODIGAS. CAT CT TV HOON VILVLLOD VIN ù LOMAUAL bad mit GE ATP AIRE à KA sf À, Er TG TS CRU a RAD A d'A Ve : À # ET Mes de k LS s « LL . IIIX ‘Ta — 201 — PK MIT BERTOLONIA GUTTATA nook. var. ALFRED BLEU Le nom d'hybride, afin d'éviter toute confusion, doit être réservé aux pro- duits du croisement de deux espèces du mème genre ou de genres différents, assez rapprochés. Les résultats obtenus par la fécondation artificielle de deux variétés, quelle que puisse être leur différence au point de vue jardinique ou hor- ticole, doivent prendre le nom de métis ou simplement de variétés. Considérées à ce point de vue seulement, les ravissantes obtentions itératives de M. ALFRED BLEU, dans le genre Bertolonia, sont des variétés et nullement des hybrides. Ses premiers types furent le produit de la fécondation artificielle du Bertolonia Van Houttei et du Bertolonia roseo-punctatissima qui sont tous deux, sous le rapport botanique, des formes distinguées du Bertolonia quttata. Une douzaine de variétés, les unes plus remarquables que les autres, figurèrent en 1888 à l'exposition quinquennale du Casino de Gand ety rencontrèrent le plus brillant succès. 9 La plante qui nous occupe aujourd’hui et.qui rappelle le nom de son Obtenteur, fait suite aux produits de la même provenance. M. ALFRED BLEU nous écrit qu’elle est une simple variation se distinguant surtout par la richesse de coloris des nervures et des ponctuations dont le rouge aniline est fortement réchauffé de carmin. La planche de L'Illustration reproduit avec fidélité cette riche coloration. Nous pouvons ajouter que, pour la vigueur et le port, ce Superbe gain ne laisse rien à désirer. L'Uustration Horticole de 1891 a publié, pp. 59 et 61, deux ravissantes variétés appartenant à la première série des gains de M- ALFRED BLEU, les Bertolonia Mne Léon Say et Baron Adolphe de Rothschild. En jetant un coup d'œil sur notre planche, on sera convaincu de ce qu nature n'avait pas dit son dernier mot quand parurent les premières nouveautés d'il y a une dizaine d'années : celles qui suivent actuellement ne sont pas MOINS admirables et elles ont droit à l'accueil le plus chaleureux. Quant à la culture de ces Mélastomacées, nous ne POUVORS que répéter qu'elle n'est pas aussi difficile qu'on voudrait le faire croire. Ces plantes croissent de préférence dans du terreau de feuilles et du sable, leur place est e la æ 202 — en serre chaude, à l'abri des rayons directs du soleil. L'air de la serre doit être humide, mais on doit éviter de mouiller les feuilles. Ce que nous avons à redire, c’est qu’elles n’ont pas du tout besoin d'être tenues sous double vitrage, ni sous des cloches, ainsi qu'on les montre aux expositions, où cette couverture est le plus souvent indispensable parce que l'air y est généralement aride et que fréquemment il y règne des courants d'air. ÉM. RODIGAS. PLANTES NOUVELLES OÙ RECOMMANDABLES ‘ Phœnix canariensis ve! tenuis. — I] y a quelque trente ans, le Phœnix des Canaries fit son apparition sous le nom de Phœnix tenuis, sous lequel il fut répandu dans les jardins de l'Europe par l’horticulture gantoise. Mainte- nant on en voit des centaines d'exemplaires dans {es jardins et les rues de Cannes où leur développement est remarquablement rapide. Des exemplaires d'une dizaine d'années, non seulement donnent des frondes superbes mais fleurissent et fructifient abondamment donnant des fruits d’un beau jaune. Ge Phœnix est probablement l'espèce qui résiste le mieux en plein air. Aloe heteracantha. —_ Cette espèce, une des plus remarquables du genre est répandue dans beaucoup de collections. Un exemplaire a fleuri pour la première fois à Kew cette année, ce qui a permis à M. J. G. BAKER de décrire la plante. Elle a le port de l’Aloe vera (barbadensis). La tige a environ 0"30 sous la rosette de feuilles. Les feuilles, au nombre d'une trentaine, forment une rosette compacte; elles sont lancéolées, toutes ascendantes, ayant 0"30 de long et 0"05 de large à la base : elles sont glauques et munies sur les bords de nombreux aiguillons, petits, irréguliers, deltoïdes, verts. Le pédoncule, y compris les racèmes, a 0"60.de long, il est très solide et profondément fourchu, Les racèmes sont Compacts, long de 0145 à 0m25: le périanthe est cylindrique, d’un rouge brillant (Gardeners’ Chronicle, 19 mai). Gmelina hystrix. __ Les huit espèces connues de ce genre de Verbénacée appartiennent à l'Asie orientale et au nord de l'Australie, On rencontre assez Souvent en culture le Gmelina arborea, qui s'élève à 20 mètres de hauteur et le G. asiatica, qui n'est qu'un arbuste à petites feuilles. La nouvelle espèce G. hystrix a été introduite à Kew de Baroda, il y a deux ans. La plante a fleuri récemment dans la serre aux Nénuphars, conduite sur un treillis déve- loppant de nombreuses ramifications rappelant le port du Bougainvillea. Les feuilles sont elliptiques et les branches portent, dit le Gardeners’. Chronicle, de grandes fleurs tubulaires jaunes disposées en panicules terminaux; elles | | À dû PA I I I — 203 — ont 0"05 de long, sont singulièrement enflées, ont trois petits lobes et un quatrième beaucoup plus grand en forme de labelle. Les grandes bractées ovales attirent aussi les regards et distinguent l'espèce de toutes les autres. Imhofia Duparquetiana. — Cette remarquable Amaryllidée qui croît dans l'Afrique équatoriale, au Kalahari, est décrite par le D' BAILLON dans le Bulletin de la Société Linnéenne, de Paris. Nous extrayons de sa diagnose les renseignements suivants. Les feuilles sont loriformes, droites ou arquées, et atteignent 0"30 de longueur au moment de la floraison. Le pédoncule porte une vingtaine de fleurs blanches, avec une large côte carminée, qui atteignent 005 de long. C’est une plante à grand effet. Napoleona imperialis. — Cette espèce, dont il existe une variété à fleurs d'un beau bleu, une autre à fleurs pourpres, une autre à fleurs d'un jaune abricot, représente seule le genre Napoleona dédié au premier Bonaparte par PALISEAU DE BEAUVOIS et la petite famille des Napoléonées, à moins qu'on ne l'annexe à celle des Myrtacées. Elle fut découverte dans l'Afrique occidentale. C'est un arbrisseau glabre, à feuilles alternes, coriaces, ovales lancéolées, entières, à nervures pennées. La fleur est solitaire, axillaire, de forme étrange, rappelant quelque peu une petite passifiore. Elle est d'un coloris crème pâle avec un anneau interne pourpre rosé. Bien que la plante soit de culture très facile, et qu'elle puisse être traitée comme les Ixora, elle est peu répandue. Ce n'est certes pas une nouveauté puisque son introduction remonte à plus d'un demi siècle, mais la plante mérite une place parmi les arbrisseaux de serre chaude. Aspidistra typica. — Le Bulletin de la Société Linnéenne de Paris donne la description de cette nouvelle espèce qui a fleuri récemment au Muséum d'histoire naturelle de Paris. La plante se distingue de l'Aspidistra elatior, dont elle a le port, par son périanthe constamment trimère de même que les autres verticilles floraux. La plante est décrite par M. BAILLON-: D'après la AE ntale que l'A.elatior . réfléchissent pas comme ceux de l'A. elatior. Nymphaea Laydekeri rosea. — Ce Nénuphar, probablement d'origine japonaise, est signalé par la Revue Horticole comme une ravissante variété, relativement nouvelle et qui mérite de prendre place parmi les plantes aqua- tiques les plus séduisantes. Ses fleurs ne sont pas très grandes, mais elles sont d'un beau rose vif passant au rouge en vieillissant. [1 ne demande pas plus de soins que les autres espèces rustiques du genre Nymphaea. Croton Carrierei. — Les feuilles de cette nouvelle forme sont oblongues — 204 — et analogues à celles du C, Veitchi, mais d'un vert olive foncé, avec la veine médiane et les veines latérales jaune d'or. Certificat de 1re classe au Palais de Cristal. Iris variegata Prince of Orange. — Très gracieuse forme à lames jaune d'or, à limbe orangé, maculé et marbré de rouge cramoisi et de rouge- sang. Certificat de mérite à Londres le 12 juin (MM. BAR, Covent Garden). Delphinium Alfred Henderson. — L'une des plus gracieuses variétés qui aient jamais été produites, d'après le Garden. Fleurs amples, disposées très symétriquement, d'un coloris bleu intense, avec le centre blanc crème. Certi- ficat de mérite à Londres le 12 juin (MM. KEL WAY). Spiraea bracteata. — Une floraison récente a permis d'étudier cette espèce qui doit être considérée comme Synonyme de Spiraea nipponica et de S. rotundifolia fl. albo. Le nom spécifique fait allusion à la bractée foliacée qui accompagne les fleurs inférieures du corymbe. Cette bractée va successive- ment en diminuant et, sur les pédicelles du sommet, elle n’est plus qu'un minus- cule organe filiforme. Le feuillage d'un vert brillant et les pousses rouges qui contrastent avec les fleurs blanches font de la plante une des plus jolies espèces de Spiraea. Sanseviera Kirki. — Cette nouvelle espèce, originaire du Sud-Est de l'Afrique tropicale, y fut découverte par Sir JOHN KIRK. Elle est figurée dans le Botanical Magazine au mois de juin 1894. Les feuilles, pointillées, sont disposées en touffes ; le pédoncule porte un capitule de fleurs blanches, munies d'un très long tube étroit s’ouvrant en un limbe avec six divisions étroites, réfléchies. e Trochodendron aralioides. — Il s'agit d’un arbuste toujours vert, rustique, d'origine japonaise. I] reçut un certificat botanique à un des derniers meetings de la Société royale d'horticulture de Londres. Le Dr M. T. MASTERS en donne une description complète dans le n° du 9 juin du Gardeners Chro- nicle. La plante croit dans les bois alpins et humides du Japon, les feuilles coriaces, épaisses, d'un beau vert sont disposées en groupe aux bouts des branches d’une façon toute particulière. Les fleurs sont vertes et réunies en bouquets aux extrémités des branches. | Caraguata conifera. __ Cette espèce, originaire de l'Équateur, fut envoyée aux jardins de Kew par M. ANDRE. Elle est figurée dans le Botanical Magazine, n° 7359. La plante a le port d’un Tillandsia ; elle a les feuilles larges, entières et des fleurs disposées en épis terminaux compacts, entourées de bractées jaune écarlate, d'un bel effet, ÉM. R. | | PP NT PE ue < \ 2 \ — 205 — LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LEUR ne EN EUROPE () par LUCIEN LINDEN Cet important ouvrage, dont la publication fut annoncée au commencement de l'année dernière, vient de voir le jour. Il comprend des notions générales sur la classification botanique des Orchidées, leur nomenclature, leur distri- bution géographique, leur habitat ; il donne une liste complète des genres avec clef dichotomique permettant, même aux amateurs novices, de se retrouver aisément parmi les différents groupes. Il renferme aussi un vocabulaire de la terminologie et met à la disposition des chercheurs un catalogue des princi- paux ouvrages concernant les Orchidées. Un chapitre est réservé à l'histoire des Orchidées, un autre à leur exportation. Vingt-six chapitres sont consacrés à la culture de ces plantes. Toutes les conditions réclamées par elles y sont l'objet d’une étude approfondie et marquée au coin d’une connaissance pratique complète. La température, le sphagnum, la terre fibreuse, le drainage, les récipients et les supports, les rempotages, arrosements, seringages, lavages, l'eau, le repos, les serres, leur construction et leur ombrage, l'aération, la propreté, le chauffage, les insectes et les maladies, la multiplication, l'hybri- dation, le traitement des Orchidées importées, tels sont quelques-uns des objets que M. LUCIEN LINDEN a traités de main de maître. Les descriptions des principales Orchidées cultivées dans les collections européennes ont été faites avec un soin particulier et plusieurs sont de véritables monographies. L'ouvrage de M. LINDEN contient, dans une forme précise et méthodique, tout ce que l'amateur ou le cultivateur d'Orchidées peut avoir de l'intérêt à connaître. Il est écrit dans un style simple et clair, et est appelé à rendre des services journaliers à ceux qui auront l'occasion de le consulter. Nous allions dire que c’est un dictionnaire traitant des Orchidées exotiques ; mais il est mieux que cela, c'est un monument élevé par son auteur à cette famille de végétaux dont la conquête, la connaissance et la culture sont inscrites parmi les importantes découvertes du XIX: siècle. Non seulement cet ouvrage prendra une place distinguée dans les bibliothèques botaniques et horticoles, Mais il marquera parmi les grands œuvres de notre époque. ÉM. RODIGAS. gravures. Drirallos, rue @) Un volum x ll e grand in-8, de 1020-x1v pages, avec ç. VANDER HAEGHEN. he 100; Paris, Ocrave Don, place de l’Odéon. Gand, impr. Eu Le broché, 25 francs. Richement relié, 30 francs. ONCIDIUM KRAMERIANUM Diagnose des Oncidium : Sépales souvent presque égaux, étalés ou réfléchis, libres ou les latéraux plus ou moins soudés inférieurement. Pétales semblables aux sépales dorsals ou rarement plus grands. Labelle attaché à la base du gynostème, dont il s'écarte à angle très ouvert, rétréci inférieurement en onglets courts, trilobés: lobes latéraux souvent courts, étalés ou réfléchis, le médian étalé, souvent très large et échancré au sommet de l'onglet, rarement étroit et entier ; disque presque toujours muni, au sommet de l'onglet, de crêtes ou de gros tubercules. Gynostème court, épais, sans piéd, muni en avant et au moins à la hauteur du stigmate de deux larges ailes pétaloïdes. Anthères terminales, en forme d'opercule, très convexes, généralement uniloculaires, deux pollinies cireuses, obovoïdes, inappendiculées, reliées au rétinacle par un pédicelle plan, souvent étroit et allongé, mais parfois très court et large. Capsules généralement ovoïdes, oblongues où fusiformes, plus ou moins prolongées en bec au sommet. — Herbes épiphytes, à tiges feuillées, souvent très courtes et terminées par un pseudobulbe portant une où deux feuilles, très rarement portant des feuilles plus nombreuses et dépourvues de pseudobulbes. Feuilles le plus Souvent planes et coriaces. Pédoncules latéraux ou naissant de la base des pseudobulbes, souvent allongés, très rameux et flexueux, parfois courts et paucCiflores, très rarement uniflores. Fleurs souvent assez gramdes et jaunes, en grappes lâches, munies de petites bractées. Oncidium Kramerianum (fig. 39). — Superbe espèce à grandes fleurs d'un éclatant coloris, ressemblant à de grands papillons. Le sépale dorsal et les pétales sont dressés parallèlement, linéaires, allongés, légèrement réfléchis au sommet, rouge orangé, marbrés de jaune vif. Les sépales latéraux, ovales- oblongs, ondulés sur les bords, défléchis, sont colorés de même. Le labelle penduliforme a les lobes latéraux jaunes, tachetés de rouge brunâtre et le lobe antérieur largement oblong-réniforme, jaune vif bordé de rouge. Cette espèce produit ses fleurs au sommet de longues tiges, dressées, d'un charmant effet. Lorsqu'une fleur est fanée, un autre bouton ne tarde pas à se former au-dessous et la floraison se prolonge ainsi très longtemps. Les pseudobulbes sont orbiculaires, aplatis, serrés les uns contre les autres; aussi l'espèce convient-elle surtout pour la culture sur bloc. (Les Orchidées exotiques, pp. 892-898.) D ÉER ST dé de = Los SUR EX SAONE Le TL VAE. DA | Fig. 39. — Oncidium Kramerianum. — 208 — LES FLEURS AUX FUNÉRAILLES DU PRÉSIDENT CARNOT On avait évalué à 600,000 francs le prix des fleurs qui furent envoyées de toutes les parties de la France aux obsèques de GAMBETTA. Les funérailles du président SADI CARNOT, tombé sous le coup d'un assassin le 24 juin, pendant les fêtes de Lyon, ont été l'occasion d'un déploiement de compositions florales dont l'histoire n’a pas d'exemple. Les plus grands établissements horticoles ont été dans l'impossibilité de satisfaire à toutes les demandes de couronnes et de fleurs. Les jardins comme les serres ont été dépouillés, et les fleurs artifi- cielles ont dû venir en aide aux fleuristes pour leur permettre de parfaire les commandes. Les municipalités et les particuliers, le riche, le bourgeois, le pauvre ouvrier, les souverains, les ambassades, les États, tout le monde a voulu, par l'envoi de fleurs, faire comprendre à la France en deuil que celui qu'elle avait appelé à la première magistrature de la République, jouissait du respect et de l'estime de tous. Beaucoup d'ouvriers parisiens, en défilant devant le cercueil, ont déposé de petits bouquets d’immortelles non moins _ appréciés que les plus splendides couronnes. Celles-ci pourtant étaient d'une indicible richesse. La légation”de France à Bruxelles à envoyé une couronne faite de Cattleya mauves: elle comportait plus de cinq cents fleurs. La cou- ronne envoyée par la colonie française de Bruxelles était faite d'Orchidées variées. Les exposants d'Anvers ont offert une couronne de pensées avec une gerbe d’Orchidées yariées reposant sur des frondes de Palmiers. Les commis- saires généraux de l'exposition, section française et section belge réunies, ont envoyé une couronne d'Orchidées blanches entourées de feuilles de Cycas. Deux jours avant les funérailles it était arrivé déjà à l'Élysée plus de quatre cents couronnes ; une seule, celle offerte par un groupe de jeunes parisiennes, | était évaluée à 4000 francs. La couronne de l'École polytechnique, dont SADI CARNOT fut naguère un des briMlänts élèves, était en fleurs naturelles encadrant un médaillon en bronze représentant l'École pleurant un de ses enfants. Parmi les plus belles couronnes on a cité celles du Conseil municipal de Lyon et des ambassades d'Italie et d'Allemagne, toutes en fleurs naturelles. Celle offerte par LL. MM. le Roi et la Reine des Belges a été fort remarquée. Elle était formée d'Orchidées, Cattleya et Odontoglossum, sur lesquelles courait un crêpe. Au bout du ruban tricolore était brodé un L en or surmonté de la couronne royale. La couronne envoyée par S. M. l'Empereur d'Allemagne mesurait deux mètres de diamètre: elle était faite en Cycas portant tout autour des Orchidées et des roses Gloire de Dijon. La Reine d'Angleterre avait envoyé une couronne de Lis et de fleurs des champs. Il faudrait des pages entières pour citer les couronnes et emblèmes les plus De EE : C3 « PURE ms — 209 — remarqués. Les couronnes envoyées par le Roi de Suède, le Grand Duc de Luxembourg, le Gouvernement hellénique, le Roi de Portugal, la Reine régente des Pays-Bas, le Roi HUMBERT d'Italie, le Gouvernement des États-Unis de Venezuela, la Reine MARIE CHRISTINE d'Espagne; celle du Roi CHARLES I de Roumanie, celle du Roi de Serbie étaient toutes plus belles les unes que les autres: toutes étaient en fleurs naturelles. Huit chars n'ont pas sufli pour emporter au Panthéon les plus grandioses. C'était un amoncellement de fleurs dont le seul passage répandait dans l'air une traînée de suaves parfums. Em. KR. MOYEN D'ARROSER LES PLANTES EN POTS SUSPEN- DUES AU VITRAGE C'est un arrangement fort commode que de suspendre près du vitrage, à la partie supérieure des serres, de petits pots dans lesquels on cultive toutes les Orchidées de taille modeste. Rien n'est plus facile à installer : un fil de fer tendu horizontalement, et au- tour de chaque pot un autre fil de fer relevé et tordu en crochet comme support, tels sont les préparatifs nécessaires. Toutefois les amateurs sont quelquefois arrêtés par la diffi- culté d'arroser les plantes à la hauteur où elles se trouvent. Voici un procédé extrème- ment simple qui est employé à L'HORTICULTURE INTERNA- TIONALE et qui permet d’ar- roser toutes les plantes de la "ff façon la plus complète. On se = "MEN AN (1 sert pour cela d'un instrument 1É = = = formé d'un bâton surmonté d'un Cylindre (fig. 40); le cylindre sera en fer ou en zinc, creux, d'un diamètre assez grand pour que les pots puissent s'y en- foncer aisément. On le remplit d'eau, et le jardinier, tenant le bâton comme un allumeur de reverbères tient sa lance, va d'un pot à l'autre LAN Fig. 40. — Moyen d'arroser les plantes en pots suspendues au vitrage. — 210 — en élevant le cylindre pour que le pot et la plante baignent dans l'eau. Le cylindre doit avoir une certaine profondeur, pour qu’on ne soit pas obligé de le remplir d’eau à chaque instant; mais il ne doit pas non plus être trop lourd. Les dimensions employées à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE pour des pots de 0"09 en moyenne, sont : 0148 de diamètre et 0"26 de profondeur ; l'ap- pareil ainsi formé est d’un maniement extrêmement facile. (Les Orchidées exotiques, p. 239.) PETITES NOTES DE CULTURE Phrynium sanguineum. — Cette belle espèce, à floraison hivernale, et qui atteint un mètre de hauteur, se distingue par l'éclatant coloris de ses bractées et de ses fleurs et mérite d'être plus répandue dans les serres chaudes. La culture n'en est point difficile; on peut, dit le Gardeners’ Chronicle, la tenir en pot ou la mettre en pleine terre, ce qui vaut peut-être mieux. Un compost de terre de feuilles, de terre de bruyère et de sable lui convient par- faitement. Multiplication par division. Culture du Strobilanthes. — Cette plante vient le mieux en serre chaude en plein soleil, sauf les trois mois d'été pendant iesquels on pourra ombrager. La multiplication se fait de boutures placées sur couche et sous châssis avec Chaleur de fond dans une terre légère et très sableuse. . Richardia. — Après leur floraison, ces plantes peuvent être déposées en plein air dans des lieux abrités. On diminue successivement les arrosements pour les cesser complètement lorsque les feuilles commencent à jaunir ; alors on les laisse de côté jusqu'à ce que le moment du rempotage soit venu. Toxicophlaea spectabilis. — Cette belle espèce d'Apocynée, originaire du Nil supérieur et du sud de l'Afrique, a admirablement fleuri ce printemps au Jardin botanique de Birmingham. La plante se distingue par ses corymbes terminaux et axillaires de fleurs blanches au parfum suave; parfois Ces Corymbes ont jusque 0"60 de long : les fleurs s’épanouissent de bonne heure et constituent un excellent produit de la serre chaude ou de la serre tempérée chaude. Elle se développe fort bien dans un compost de terre forte et de terreau, et on peut lui donner sans crainte quelques arrosements d'engrais liquide pendant la période active de la végétation. Eurya japonica. —— La variété panachée, à larges feuilles, de cette espèce japonaise, résiste longtemps aux vicissitudes que les plantes ont à subir dans les appartements. Au bout d'un certain temps, toutefois, leur feuillage prend Un aspect misérable; c’est le moment de le rabattre et de permettre aux plantes | ] —— 214 — de se refaire sur une couche tiède où il sera bon de les seringuer fréquemment. On peut procéder au rempotage lorsque les nouvelles pousses auront atteint 006 de hauteur. 2: Solanum. — Ceux qui désirent orner la pelouse avec des espèces toujours très ornementales du genre Solanum feront bien de procéder au rempotage en ayant soin de réduire autant que possible, soit de moitié, la motte de terre, afin de préparer les plantes à leur mise en place. De cette façon aussi le système radiculaire se renouvelle activement surtout si les pots sont placés sous châssis, pendant quelques jours à l'étouffée. Il sera inutile, lors de la mise en demeure, de trop entamer le feuillage. Hydrangea. —— Notre confrère américain, Garden and Forest, recom- mande beaucoup la culture des Hydrangea, à tige unique. On choisit pour le bouturage de jeunes pousses ne montrant pas encore de boutons. Lorsqu'elles ont pris racine, on les met dans des pots de 007 à 0"08 de diamètre et on les rempote successivement jusqu'à ce que les pots aient atteint environ 0"20. On doit les laisser croître en serre tempérée ou sûr couche tiède, dans un sol com- posé de deux parties terre fibreuse, une partie terreau de feuilles et une partie sable blanc avec addition d’un peu de noir animal ou de poudre d'os. Toutes les pousses latérales doivent être coupées à mesure-qu'elles se montrent et dès que les boutons à fleurs sont formés on peut arroser à l'engrais liquide jusqu'à l'épanouissement. Les plantes produites donnent des inflorescences de 0"40 à 0m60 de diamètre et même au delà. Le Gardeners Chronicle ajoute avec raison qu'il est de toute nécessité de placer les plantes formées, en plein soleil, en protégeant les pots contre les rayons solaires mais Sans les enterrer. Il faut que le bois soit parfaitement aoûté sinon il est inutile de s'attendre à de belles inflorescences. Calathea. —— Souvent confondues avec les Maranta et les Phrynium, les plantes du groupe Calathea, qui se distinguent par leurs grandes bractées extérieures parti lesquelles se montrent deux-ou plusieurs fleurs, méritent d'être considérées à part. Ce sont des végétaux de premier ordre au point de vue du feuillage. Aujourd'hui on les cultive dans quelques établissements pour la feuille coupée. I1 convient d'assurer aux plantes un bon drainage et de leur donner un sol tourbeux mêlé avec du charbon de bois. Les Calathea zebrina, C. Makoyana, C. Veitchi, C. Pardina, C. longibracteata, C. grandifolia, C. metallica et une série d'autres servent parfaitement à cet usage. Dracophyllum gracile. — Cette espèce, originaire de l'Australie occiden- tale, se distingue par ses fleurs du blanc le plus pur qui Se produisent en abon- dance, disposées en épis terminaux au sommet des ramifications. Ces fleurs dégagent, plus spécialement le matin, un parfum agréable. Cette Epacridée Peut être conservée en belle floraison pendant; plus d'un mois lorsqu'on la met + 222 — en serre froide. Afin d’avoir une ‘succession de fleurs, il est bon de pincer successivement les pousses en comptant environ trois mois pour amener la floraison après le pincement. Les plantes qui fleurissent en mai n'ont pas besoin d'être pincées. Celles qui ont fleuri seront débarrassées des vieilles fleurs. Cantua buxifolia. — Cette très jolie plante d'ornement, de la famille des Polémoniacées, qui fut introduite de Colombie vers le milieu de ce siècle, est signalée aux amateurs par notre confrère Sempervirens qui fait remarquer que la plante serait plus répandue si elle n’était traitée absolument de travers. En effet, on empêche ce Cantua de fleurir en le taillant sans motif. Les fleurs se produisent en corymbes lâches, au sommet de rameaux assez effilés. La fleur est grande, à calice tubuleux pubescent; la corolle est également tubuleuse, à limbe évasé, rose mélangé de carmin. La plante doit être placée dans un endroit bien clair et bien aéré de la serre tempérée. En été on peut la mettre en plein air à mi-ombre. Elle se multiplie de graines ou de boutures faites sur couche tiède. | Bouturage dans l'eau. — Un jardinier francais, M. MEUNIER, a présenté des plantes de Phalaenopsis, obtenues de boutures de tiges placées dans une petite bouteille remplie d'eau avec addition de quelques morceaux de charbon de bois. L'application aux Orchidées du bouturage dans l’eau a donc été faite avec succès par M. MEUNIER. Le procédé lui-même n’a rien de neuf. Depuis des temps reculés, ce système est pratiqué par les moindres amateurs pour la multiplication du Nerium Oleander. Nous l'avons employé également pour l'Arundo donax foliis varieg. Il est plus que probable que le bouturage dans l'eau trouverait un emploi bien plus fréquent pour un grand nombre de plantes demi ligneuses et rebelles parfois aux autres procédés de multiplication. Culture des Ixora. — Les plantes malpropres deviennent malades et son, plus que d’autres, sujettes aux attaques des insectes. Les Ixora partagent cette condition avec la plupart des plantes de serre chaude. Il convient de les seringuer fréquemment et de les laver de temps en temps à l'eau de tabac. Il faut à ces plantes une humidité constante et une chaleur d'environ 20° centi- grades pendant la nuit. La multiplication a lieu de boutures faites en hiver. Comme nous venons de le dire pour le Nerium, les Ixora peuvent être multipliés par le bouturage dans l'eau. Une fois les racines bien développées, les jeunes plantes sont rempotées, puis soumises à un pincement, de manière à former une bonne touffe. Pour les rempotages ultérieurs, on se sert d’un mélange de terreau de feuilles et de terre de bruyère, sur bon drainage. On ne doit pas craindre de donner de l'engrais liquide. | R. D'EELEN- Re ed SALLE DE VENTES PUBLIQUES HORTICOLES CHAUSSÉE DE TERVUEREN, 366. BRUXELLES Le tram de l'Impasse du Parc, rue Royale ou de la rue de Ja Loi, s'arrête devant la Salle. Durée du trajet 12 minutes. Départ toutes les 10 minutes. Les voyageurs arrivant par les es du Nord et du Midi prendront leur ticket (25 centimes) jusqu ‘aux Casernes, Chaussée de Tervueren, par les trams des grands boulevards et changeront rue de la Loi. D'UNE ALLEGTION D'AMATEUR D'ORGHIDÉES ET DE QUELQUES BELLES IMPORTATIONS DORCHDÉES SANS RÉSERVE GRANDE VENTE PUBLIQUE Comprenant des beaux spécimens de Cattléya imperialis, C. Warocqueana, C. Rex, Alexandrae, C. Acklandiae, C. Mossiae en variétés; le nouveau Lycaste Rossiana, taglossum crispum, ©. hastilabium, O. Hunnewellianum, O. 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Jean Lanpen et LucrEx Linper, est « devenu un modèle de son genr aque plante prise en mains est cultivée dans la perfection, c’est le e, que « moins que l’on puisse de de Pétatlirement Si ie os es et de plantes nouvelles, qui a tant fait “ pour répandre le goût de la culture des ps Mn ou: s0 itique : l'élément commercial de cet établissement “ apparait immédiatement, quoique voilé par l’habileté à avé anale e chaque chose est arrangée. « _Parcourant les nom mbreuses serres à Orchi ie si bien aménagées, nous sommes a Ar a eu preté q vi le dre habit Non seulement les plantes sont très bie n porta « mais l'extrême profusion des fleurs portées par les À. tns et autres bg ur ven se urine à « saison, démontre bien que la robuste croissance n’est pas obtenue aux dépens de la Gardeners’ Chronicle, 28 avril 1894. ke * * « Tous ceux qui ont visité | cet établissement: FL re: es er ont admis et loué « l’admirable propreté qui prévaut à travers les s erres, dans tous les dép ments ; mais l’auteur de ces lignes. «_n était pas préparé à rencontrer une pr dorets aussi one ré il est ete qu’ ‘elle d doit avoir une très grande « ga ne . la splendide santé de tous les genres de plantes cultivées sp cet ro ment. e cet cabane, un des plus grands du Continent, a ee le sin ésir de pouvoir revoir r « ARR at bn ses trésors. sis >» de 30 juin 1894. *%x + * Em la multitude de personnes qui passent tons les ans par ae rend $ en est ne me un ce in RAT s'intéressent à la Faite des Orchidées. Ces personnes ne peuvent pas mieux faire que dalle « : vor établissement de MM. Lainnex (L’'Ho M ORTICULTURE INTERNATION NALE). — . puis dire ut d'abord que je n'ai jamais vu de aan ee d'Odontogiosun plus sains ni plus vigoureux. » R L AWRENCE 8 Bart. Président de a Société ro royale d’H e de Londres deners’ LES dE CHR 1891. F * * «* Les Orchidées en général, à l'établissement de MM. Lixpex, sont splendidement ce ee n'ai juil « vu nulle part d’aussi belles collections 'Odontoglossum, à 5 Masdev allia, de Vanda et attleya. K x; Curateur r, Jardin r 4, de Botanique d e ew.. , deners’ hroniet. 11 novembre Nul ne peut manquer d’être frappé de la propreté, de l'ordre # de en pa fe we: rs . « caractérisent les serres de L’Horricuzrure INTERNATIONALE. Les opin s que j’ai exprimées ici s0n cf « résultat de mes observations attentives et ne jugement impéréal “es “alles sont partagées par r mon « d’Orchi dées, M. Ware , Qui m’a compagnai dr Sir Los La lie Bart. Président de : es tre royal CHE de rs ers’ Chronicle, 24 octobre 18 | | « J’ai eu le plaisir de visiter otablissement 4 « dernier, beaucoup de Catt eya labiata et de Vanda « ainsi que les Laelia Purpurata. Les Odon octobre. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, au mois are taient en fleurs. Ces plantes étaient ne plus es q ed toglossum : Surpassaient tout ce que j’ai vu auparavant dans w Le a Gardeners’ Chronicle, 23 décembre k + * ÉENNE, L’HORTICULTURE INTERNATIONALE vi ient d’orgariser en coïncidence avec le Meeting de L’Or Te « une grande Exposition dans ses serres. Il y avait là toute une avalanche d’Odontoglossum crispum, Dssiot et « Triumphans, Sceptrum, Ha anum, Ruckeri, ete. ; d’autr serres étaient pleines de Cattleya ‘ent en « Mendeli, ou bien de Masdevallia ignea, Lindeni, Veitchi, Harryana, ete.; d'autres encore Dee À t remplies « mélange des Odontoglossum, Pacte » Miltonia, en variétés dé choix. En out ù pe Lies ES « de or vari » Dendrob ri si belle um, Angrae ecum, Laelia ta purpurata, etc. Jamais F. 21802. | « collectior Gardeners’ ne 4 juin + TOME I*. Fe. 14" Livraison. 30 Juillet 1894 ILLUSTRATION HORTICOLE Journal international populaire de lHorticullure DANS TOUTES SES BRANCHES publié sous le patronage de J:-LVTN DER DrrecrEUR : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER Numéro paraissant le 45 du mois © Numéro paraissant le 50 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère | É'ILLUSTRATION HORTICOLE ® est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des artieles en assument seuls la responsabilité. SOMMAIRE =: CE Pages. Pages | .emerie horticole SR 213 TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE. Culture: du Melon... . . .. . . . 218 | PL 14. Amaryllis (Hippeastrum) Yvonne . 217 : Renscigñements et ER à | Ex SR k … Culture.de Fe nes Hénatacties “+ TE we 41. 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BB. — Un contrat passé avec une grande maison d'horticulturé l assure le monopole des annonces concernant les Orchidées et les plantes nonvek de serre. Px des annonces dans les 2 journaux 77 1 r l’année entière | Pour 1 insertion Pour 3 insertions . . , : 9 Pour 6 insertions Pour 12 insertions ou PS dans les 2 journ, “dans les | 2 journ dans les 2 journ. dans les 2 journ, dans les Da 3 Une page entière. . , . fr. 50 r. 100 fr. 175 fr. 300 509 Une i-page + » 30 » 60 » 100 » 180 ». 800 | Un tiers de page » 25 » 4% » 80 » 125 » 225 Un quart de page » 20. » 40 » 70 » 110 » 180 | Un sixième de page » 15 » 830 » . O0 » 90 » 150 Un huitième de page . » 12 » 2h » 40 » 70 ». 19 2 Un seizième de page » 6 RE €. » 920 » 35 sh A il Œæ On est prié de faire parvenir les annonces aux bureaux de L'Ilustration Horticole et du Journal des Orchidées 100, rue Belliar ‘d, à Bruæelles, avant le S et le 23 du mois. 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J'ai à diverses reprises, dans ces derniers temps, entretenu mes lecteurs du Journal des Orchidées de modifications qu’il me semblerait nécessaire d'apporter à l'organisation des Expositions d'horticulture, tant au point de vue de la facon de grouper et de présenter les fleurs et les plantes, qu'au point de vue de la suppression des concours ou de l'attribution des prix à ceux qui les ont réellement gagnés avec leurs produits. Les nombreux commentaires auxquels ont donné lieu ces réflexions prouvent que la réforme des expositions est une question mûre, qui préoccupe sérieuse- ment l'opinion, et qu’il est urgent de résoudre si l'on veut éviter que l'intérêt et la considération du public se détournent définitivement des expositions. Je crois donc utile d'y revenir encore, et de creuser la question davantage. La conelusion qui s'impose presque partout, — je la dis franchement, ayant l'habitude de prendre le taureau par les cornes et de ne pas reculer devant la vérité nue — c’est indiscutablement qu'il y aurait lieu de mieux recruter le personnel organisateur des Expositions. Que l'on place à la tête des Sociétés horticoles des personnages un peu étrangers à la pratique de l'industrie spéciale, mais capables de seconder par leur fortune ou leur influence le développement de ces Sociétés, rien n'est plus juste. Mais lorsqu'il s'agit d'organiser l'installation matérielle d'une exposition, avec les mille détails et les mille démarches qu'elle exige, ce ne Sont plus des membres d'honneur, plus ou moins décoratifs, organisateurs ad POMpam, ce sont des praticiens qu'il faut, des hommes actifs et compétents, connaissant les moyens d'exécution, la facon de disposer les plantes et de les Juger, sachant ce qu'on peut demander aux exposants et ce qu'on leur doit, Capables enfin de mettre à la disposition de l'œuvre qu'ils entreprennent le temps et la bonne volonté nécessaires. ce MOn avis, il serait urgent de tenir compte de ces nécessités primordiales, d'introduire cet élément à côté de l'ancien, et de créer partout, comme cela “ste déjà dans certaines Sociétés, une commission d'organisation technique “mpétente chargée d'agir, à côté des Comités directeurs chargés de pAtraneE- — 214 — Il faudrait aussi que les organisateurs fussent certains de trouver l'appui et les encouragements qu'ils méritent, dont ils ont besoin pour accomplir leur tâche délicate, au lieu de se voir enlever le fruit de leurs efforts, comme cela se pratique trop fréquemment, par ceux qui n’ont fait que les regarder agir. Nos Expositions horticoles, depuis de longues années, se suivent et se ressemblent. Nulle part une initiative un peu sérieuse ne se fait jour. Si quelqu'un d'assez hardi pour concevoir une innovation se hasarde à en parler à ses collègues, on l'écoute à peine; en particulier on lui prodigue de l'eau bénite de cour, mais en séance publique on étrangle proprement son projet. Il n'est pas bon d'avoir des idées nouvelles; la plupart des Comités aiment trop la quiétude, la vieille routine, la douce somnolence, et sont scandalisés . lorsque quelqu'un se permet de vouloir quitter les sentiers battus. De là, en grande partie, l'état anémique de nos Societés horticoles et la monotonie de nos exhibitions florales. C'est qu’il faut du courage, de l'énergie, de la persévérance, pour avoir raison des indifférents et des routiniers; c’est que nulle force de résistance n'est aussi redoutable que l’inertie. Ces réflexions me sont venues à l'esprit lorsque j'ai reçu, dans le courant du mois de juin, une circulaire émanant du comité de la classe 66 de l'Expo- sition Universelle d'Anvers, et proposant au monde horticole belge d'organiser une exposition d'un caractère spécial comme hommage au Roi et à la Reine. Cette idée, due à l'initiative du publiciste horticole, M. CHARLES DE BOS- SCHERE, a trouvé de l'écho chez les amateurs et les horticulteurs, et, chose qui étonne à première vue, elle est entrée rapidement dans le domaine de la pratique: bien plus, elle a donné naissance à une manifestation grandiose, sans précédent dans le pays. Le but poursuivi était aussi noble que nouveau. Témoigner au Roi les sen- timents de gratitude qui animent le monde horticole pour les inappréciables . encouragements que le souverain a de tout temps prodigués à l'horticulture, exprimer son admiration pour l'exemple qu'il a donné par les merveilleuses créations florales du domaine de Laeken, c’est faire œuvre patriotique. Nul ne semblait pouvoir s'abstenir. Aussi les abstentions ont-elles été rares, et la plupart justifiées ou justifiables. Le projet de M. CHARLES DE BOSSCHERE a recu, dès le début, l'approba unanime de M. le Ministre DE BRUYN, de M. le Gouverneur, baron ÉD. OSY DE ZEGWAART, de M. CARTUYVELS, commissaire spécial du Gouvernement, € de M. ALPHONSE DE Cock, président de la section horticole de l'Exposition Universelle. La Société Royale d'Agriculture et d’Horticulture d’ Anvers s'est immédiate- tion — 215 — ment chargée de l'exécution du projet, dont les plans ont été dressés par M. GUILLAUME DE BOSSCHERE. Nous félicitons la Société Royale, une des plus anciennes du pays, d'avoir résolument suivi l'auteur du projet; elle a prouvé ainsi qu’elle ne demande qu'à marcher dans la voie du progrès. Puisse-t-elle persévérer dans cette voie, qui est la bonne. Le plan d'exéeution est conçu dans le style régulier, dont on semble avoir une peur instinctive chez nous; ce style peut cependant donner naissance à de fort jolis arrangements. Un essai dans ce genre, fait à l'Exposition Interna- tionale d'Anvers, en 1891, et un autre en 1893, à Gand, à l'Exposition quin- quennale, ont donné des résultats très satisfaisants. Le « Salon royal, » c'est ainsi qu'a été dénommée l'exposition organisée en l'honneur du Roi et de la Reine, a revêtu un caractère solennel qu’il doit en majeure partie, pensons- nous, à la disposition générale des groupes. Un espace planchéié de quinze cents mètres carrés, limité par des balus- trades, a été transformé en un superbe salon de fleurs où les plantes ornemen- tales les plus décoratives, les plantes de serre chaude, les plantes fleuries, les Orchidées, les vases garnis de fleurs, les œuvres d'art en bronze ont formé un ensemble dont l'aspect a profondément impressionné le public. Mais aussi, il faut bien le faire ressortir, l'architecte avait conçu son plan d'après les indications de concours importants que le promoteur de la mani- festation s'était assurés; des démarches avaient été faites pour obtenir certains envois destinés à la création de groupes imposants. Ensuite, les plantes envoyées au Salon par les nombreux adhérents, étaient mises à la disposition absolue de l'organisateur ; celui-ci a pu manœuvrer à sa guise. Cette latitude lui a permis de faire grand et beau et de préparer à l’horticulture nationale un triomphe éclatant. Les étrangers de toutes les nations qui ont visité l'Exposition du 1° juillet auront emporté le souvenir d’un spectacle grandiose, de la’ puissance d'une industrie qui est une des plus considérables dont puisse se glorifier notre pays. Ce résultat vaut bien, indépendamment du but principal largement atteint, quelques sacrifices d'amour-propre. Il n'y a pas eu de récompenses décernées, la plupart des exposants n’ont même pas placé leur nom sur leurs plantes. Tout a contribué à rendre la manifestation digne, solennelle: la réussite à été complète, absolue. Le Salon royal de 4894 comptera parmi les plus brillantes réussites de l'Exposition Universelle. La première Exposition horticole d'Anvers, du mois de mai dernier, qui à donné lieu à des plaintes sérieuses, a done été surpassée par cette seconde exposition sans concours, non prévue par les règlements, et due entièrement à l'initiative de M. CHARLES DE BOSSCHERE. — 216 — Et maintenant qu'il s’agit sans doute de décerner les hautes récompenses pour les services rendus à l’occasion de l'Exposition d'Anvers, je me permettrai de poser la question qui se dégage des réflexions émises au commencement de cet article : A qui reviennent de droit les distinctions distribuées en cette occasion? À l'organisateur effectif, à celui dont le zèle, l’activité, l'initiative habile ont été couronnés de succès, ou aux personnages plus ou moins officiels, en cravates blanches, dont le rôle s’est borné à venir, le jour du triomphe, recevoir les félicitations? Il ne m'appartient pas de donner des conseils, mais je sais bien en faveur dé qui se prononcerait en premier lieu le monde horticole, s'il avait à voter les récompenses honorifiques. LUCIEN LINDEN. La chlorose, dont il a été question au Congrès de Paris cette année, est, comme on sait, une altération ou un appauvrissement de la chlorophylle, ou matière colorante verte des végétaux. Les plantes qui en sont atteintes sont jaunâtres et étiolées. La chlorose est donc une véritable maladie, car la chlorophylle est la matière par l'intermédiaire de laquelle les plantes absorbent l'acide carbonique de l'air et l’assimilent pour le transformer en sucre, amidon, etc. La panachure des plantes est souvent due à la chlorose. Toutefois il existe des cas nombreux dans lesquels la panachure n’entraîne nullement une faiblesse de la plante, et M. CHARGUERAUD a notamment cité le cas de l'Erable Negundo, qui, tout en étant panaché, est remarquablement vigoureux. Pour combattre l’altération de la chlorophylle quand elle est une maladie, c'est-à-dire la chlorose, le meilleur moyen paraît être d'introduire dans le sol un peu de fer ; les résultats obtenus de cette facon sont remarquables. En général, les terres jaunes, brunes ou violettes contiennent une quantité très suffisante de fer, les terres pâles et blanchâtres en renferment beaucoup moins, ou même en sont dépourvues, L'emploi de sulfate de fer mélangé à l'engrais corrige ce défaut, et il suffira de 50 à 400 kilogs à l'hectare. Quant à la cause de son action, M. RAQUET, qui s'est occupé de cette question au Congrès de Paris, se rallie à l'opinion que le sulfate de fer transformerait le carbonate de chaux, très peu soluble, en sulfate de chaux, un peu plus soluble. Il entre alors moins de chaux dans la composition de la plante. La chlorose se manifeste encore assez souvent quand le sol est trop humide Où trop pauvre, surtout en azote. Aussi parvient-on souvent à la guérir en employant des engrais azotés, l'azotate de soude par exemple. ! M. G-. PL, XIV EUSTRATION HORTICOLE 62 1 ft © F PP" Fr) en. en En (e2) “| 62 Qu Qu bent ep] er. — ni D a S Fi < \ ns. QC: PI. XIV AMARYLLIS (HIPPEASTRUM) YVONNE Les Amaryllis ont joui autrefois d'une vogue énorme, comparable à celle des Tulipes en Hollande au siècle dernier. Des sommes fabuleuses étaient quelque- fois payées pour certaines formes remarquables, ce qui ne laisse pas que de surprendre si l’on songe à la facilité avec laquelle ces plantes se multiplient en un très petit nombre d'années. Puis la mode a changé, s'est détournée de ses favorites, et les Amaryllis ont été dédaignés à l'excès. Ces retours de fortune ne sont pas très rares ; lorsque la faveur excessive n'est pas réellement justifiée par un mérite excep- tionnel, la grande rareté, ou quelque cause analogue, elle est forcément éphémère, et est toujours suivie alors de réactions également excessives. Chose remarquable, quoique les Amaryllis ne soient plus cultivés générale- ment comme ils l'étaient il y a vingt ou trente années, et que les prix aient diminué d’une facon considérable, ces plantes n'ont pas cessé d’être l'objet des soins de certains cultivateurs qui se sont attachés à les améliorer, et sont parvenus à obtenir des résultats superbes. Certains produits d'habiles croise- ments ont des coloris d'un éclat splendide, et des dimensions allant jusqu'à 20 ou 22 centimètres de diamètre. Les races obtenues par la maison VEITcx, notamment, sont célèbres, et le lot d'Amaryllis qu'elle exposait en 4893 à l'Exposition quinquennale de Gand, a été l'un des succès de cette floralie. Les moins connaisseurs s'y arrêtaient émerveillés. Il est facile d'ailleurs de discerner à des signes multiples que le goût public revient depuis quelque temps à ces belles plantes, et si elles ne peuvent guère espérer le retour de la vogue fabuleuse d'autrefois, du moins elles ont repris la place très honorable qu’elles n'auraient jamais dû perdre. La belle variété figurée ci-contre, dédiée à M'° YvVONNE LINDEN, à été peinte au mois d'avril dernier dans les serres de L'HORTICULTURE INTERNA- TIONALE, à Bruxelles; ses fleurs mesurent tout près de 20 centimètres de diamètre. Elles ont un magnifique coloris, dont on pourra Se faire une idée en examinant la reproduction, quoique la lithographie rende difii- — 218 — cilement la délicatesse de certaines nuances et le lustre brillant qui leur donne tant de charme. Les visiteurs qui sont venus admirer au printemps les nouvelles installations de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE Ont pu Y voir aussi une riche série d'Amaryilis, comprenant des coloris incomparables. D'autre part, les serres réservées, que le public n'est pas admis à parcourir, renferment un certain nombre de semis issus de croisements qui présentent le plus grand intérêt, et qui feront certainement sensation lors de la floraison. | MAX GARNIER. CULTURE DU MELON Il existe un grand nombre de variétés de Melons dans les cultures, et il en apparait tous les ans de nouvelles. Il arrive même assez fréquemment qu'une variété, après avoir été considérée pendant quelques années comme excellente, perd de sa faveur et peu à peu disparaît. Cela tient très probablement, ainsi que l'a signalé M: C. Ross, à ce que les fleurs sont très facilement fécondées par le pollen provenant d’autres pieds, de sorte que, par l'effet de la féconda- tion croisée, les variétés se transforment totalement. Il faut beaucoup de précautions pour en conserver une authentique. On admet que les Melons cultivés sont originaires de l'Asie méridionale et de l'Afrique tropicale. Aussi, malgré une certaine accommodation au climat, sont-ils peu rustiques dans l'Europe tempérée ; ils exigent beaucoup de chaleur pour mûrir leurs fruits, et doivent être produits sur couche et cultivés sous chassis et sous cloche aux environs de Paris, aussi bien que dans le nord de la France et en Belgique. Considérons d’abord le choix du terrain pour cette culture. Le mieux appro- prié est-une bonne terre substantielle et fraiche, ameublie au moins six mois à l'avance, que l'on mélange de terreau. En outre, il est bon de l'engraisser, soit au moyen d'engrais liquide, soit mieux encore, au moyen de superphosphates, qui favoriseront beaucoup la fructification. Lorsqu'on ne dispose que d'une terre légère, on peut avec avantage y mélanger un quart environ d'argile en morceaux très fins. Lorsqu'on veut avoir des Melons de très bonne heure on doit choisir de variétés hâtives, telles que le Cantaloup noir des Carmes où le C. Prescoh, et faire les semis en janvier et février, sur couche et sur chassis. | L'âge des graines a beaucoup d'importance. On obtient une fructification plus abondante avec des graines de deux ou trois ans qu'avec des graines de AN PA MAEST Ee, — — 219 — l'année précédente; certains bons cultivateurs conservent même leurs graines cinq et six ans avant de les semer. Les graines d'un an sont cependant utilisées souvent pour la culture forcée, parce que les plantes qu'elles produisent sont plus vigoureuses que celles données par les graines anciennes. | On peut semer en pots de 8 centimètres environ, chaque pot renfermant une seule graine, et étant plongé dans le terreau de la couche, ou bien semer directement dans le terreau de la couche, en isolant les graines à 6 ou 8 centi- mètres de distance entre elles. Les graines sont recouvertes de 2 centimètres de terreau, puis on met le chassis en place et on le couvre de paillassons pour maintenir la chaleur ; la température de la couche doit être de 25 à 27°. Une fois les graines levées, on soulève les paillassons pour habituer peu à peu les jeunes plantes à la lumière, et on finit par les enlever tout à fait ; on ne les replace dès lors que la nuit et pour protéger les plantes contre la gelée. Au bout de quelques jours, on repique les jeunes semis sur couche, soit dans un petit godet, soit dans de petits blocs de litière ayant la forme de pots, ce qui permet plus tard de transplanter facilement la plante sans déranger les racines. Après chaque transplantation, on doit laisser les chassis fermés pendant quelques jours pour favoriser la reprise. | Les jeunes plantes doivent être placées très près du jour, Si l'on veut obtenir une végétation courte et robuste: la température doit être de 25 à 50° pendant le jour, de 48 à 19° la nuit. Lorsque le soleil donne, on peut aérer, avec les précautions indiquées. Une fois que les plantes ont trois ou quatre feuilles, on les taille au-dessus des deux premières, et avant que le pot soit entièrement rempli, on les rempote dans des vases de 12 centimètres, en les tuteurant soigneusement. On peut cultiver entièrement en pot les pieds destinés à la production la plus hâtive: les fruits mûrissent plus vite par ce procédé. Si l'on préfère mettre les plantes en place sur couche sourde, on le fait une vingtaine de jours après le semis ; on pratique deux-autres tailles, sur chaque bras au-dessus de trois feuilles. Une fois que les fleurs apparaissent, on doit maintenir l'atmosphère plus sèche, et donner de l'air quand le temps est chaud; c'est surtout vers le milieu de la journée, et cette période est aussi la plus favorable pour la fécondation des fleurs qui réussit toujours mieux quand le pollen est bien sec. On taille encore une fois chaque rameau une feuille au-dessus de chaque fleur femelle fécondée. A cette époque aussi, il est bon de répandre sur le Sol un peu d'engrais, et d’arroser une fois sur deux ou trois avec de l'eau mélangée d'engrais d'étable ou de purin. L'eau employée ne doit jamais être froide; il vaut mieux qu'elle soit de quelques degrés plus chaude que le sol. SE De ri — 220 — On supprime toutes les fleurs qui apparaissent encore tardivement, et on ne conserve même sur chaque pied, une fois que les fruits sont noués, que deux à quatre de ces fruits, choisis parmi les plus beaux. On enlève également les jets latéraux inutiles qui se forment assez souvent par suite de la taille. Dans la culture forcée, il arrive souvent qu'on ne conserve qu'ün seul fruit sur chaque pied. Les arrosages doivent être effectués à une assez grande distance autour de chaque pied. On peut bassiner de temps en temps pour chasser les insectes: mais il faut avoir soin de ne pas détériorer les feuilles. Une fois que le fruit approche de la maturité, on doit le faire profiter autant que possible du soleil, et on débarrassera les plantes de tout abri, à moins que le temps ne soit mauvais et froid. On n'arrose plus qu'avec de l'eau pure, et en quantité limitée au strict nécessaire. Le fruit est mûr en général quatre mois ou quatre mois et demi après le semis. Il faut beaucoup d'habitude et de tact pour discerner le moment précis où le fruit est bon à être cueilli. Il prend alors une coloration plus claire et plus jaune, la base du pédoncule se fendille ou plutôt se recroqueville, l'odeur devient plus fine et plus développée. On consomme le fruit le lendemain ou le surlendemain de la récolte, après l'avoir laissé séjourner au frais. Cependant certaines sortes peuvent se conserver une semaine. Les maladies du Melon sont peu nombreuses ; c'est surtout le chancre, qui décompose les tiges et les fruits. Cette affection ne se produit guère que quand les plantes ne sont pas bien cultivées, manquent d'air ou de chaleur. Il est nécessaire d'enlever radicalement toutes les parties attaquées. Le blanc est une autre maladie causée par un champignon, que le soufre fait disparaitre, M. G. RENSEIGNEMENTS ET CULTURES La récolte du lin s'effectue de juin à juillet, et un peu plus tard pour le lin tardif. En attendant la parfaite maturité des capsules, on obtient de bonne graine, mais la filasse est un peu grossière. Si l’on veut avoir de la filasse fine, il est nécessaire de pratiquer l'arrachage à la floraison. | Le glanage sera enterré comme engrais ; les tiges contiennent beaucoup de potasse, une assez grande quantité de chaux, ainsi que de l'azote et de l'acide phosphorique. Si la maladie a attaqué les plantes, il est indispensable de brûler les tiges, afin de ne pas laisser subsister les spores qui infesteraient le champ el propageraient la maladie. — 221 — » Le sol qui convient le mieux au lin est un terrain limoneux, profond, bien fumé à l'automne, et dans lequel l’engrais sera bien incorporé par un labour profond ; en mars, un nouveau labour suivi de plusieurs bersages pour bien détruire les mauvaises herbes. Les semis se font de mars à mai, avec un fort roulage, et des sarclages dès que la plante atteint 5 centimètres environ. Comme engrais, en dehors de la famure d'automne, il est bon d'employer du phosphate de chaux et du chlorure de potassium (en automne); si le sol est pauvre en azote, on l'additionnera d'azotate de soude au printemps, après le sarclage de préférence, et par un temps humide. La vigne est souvent atteinte de chlorose, et M. H. DE VILMORIN, qui prési- dait le Congrès de Paris, a fait remarquer à ce sujet que l'on a observé que les ceps malades étaient ceux qui se trouvaient placés de telle façon que la terre et les branches absorbaient mal les rayons du soleil. On remédiait à cet inconvénient en répandant sur le sol du machefer ou des scories de couleur foncée, ce qui augmentait l'absorption des rayons caloriques. Les résultats de l'Exposition de Chicago ont été en somme beaucoup Moins médiocres qu'on ne l'avait dit vers le milieu de l'année dernière, les derniers mois ayant regagné ce que les premiers avaient laissé à désirer, et en ce qui concerne spécialement l'horticulture, une notice que vient de publier M. HENRI DE VILMORIN fournit des renseignements très favorables. Les décla- rations des exposants portent les ventes d'objets exposés à environ 30 millions; sur le total des ventes faites par les sections étrangères, la France arrive au premier rang avec près de 22 p. 100 du total. M. DE VILMORIN signale ce fait intéressant, que des végétaux qui avaient subi de longs voyages et des retards de livraison considérable, étaient pour la Majorité dans un très bon état de conservation en sortant des caisses où ils étaient restés deux mois. L'espace superficiel occupé constamment par des végétaux français s'élevait _à12,130 mètres carrés, sans compter d'assez nombreuses corbeilles de plantes amuelles qui furent établies temporairement, ni le jardin voisin du pavillon national de la France. Les lots belges se composaient pour la plupart d'arbustes d'ornement, à feuilles caduques ou persistantes, Azalea mollis, Kalmias, Rhododendrons, etc. La Hollande avait envoyé des Magnolia, des Houx, Hydrangea, Azalées, Rhododendrons, etc., ainsi que beaucoup de plantes bulbeuses, qui malheu- 'eusement souffrirent du froid et surtout des ravages des innombrables oies et canards qui peuplaient les eaux du lac. | x * LR CRT me + a. + s PRE: 2 ESS nn. ns Er RE REV e RS Pr À PSE f 4 - Se. TS — 222 — Les arbres des plantations publiques de Bruxelles sont, dans beaucoup d'endroits, en proie au dépérissement. Beaucoup sont déjà à peu près dépouillés de leurs feuilles, au milieu de juillet. D'après une consultation donnée par un fonctionnaire public à un journal politique de Bruxelles, certains ormes sont mûrs et n'ont plus assez de vitalité. D'autre part les ravages des champignons qui s'attaquent au pétiole des feuilles du platane sont plus considérables cette année que les autres. | Il faut remarquer, en outre, que les causes de dépérissement prématuré sont nombreuses pour les plantations des grandes villes. Les canalisations de gaz, notamment, nuisent aux arbres des boulevards. « Dans les allées de cavaliers, on a établi un lit de brique pilée qui est excellent sans doute pour les chevauchées, mais d’un effet désastreux pour les files d'arbres côtoyantes. Cette épaisse couche absorbe toute l'humidité du sol; l'allée des cavaliers ne tardera pas à pâtir de ce continuel drainage. | Les arbres ne sont jamais plus beaux que là où ils peuvent venir sans qu'on s'occupe d'eux. » Le fonctionnaire interrogé critique également le système adopté pour l'arro- sage des arbres des promenades bruxelloises, et dit « qu'il est déplorable que l'on ait réduit considérablement le crédit affecté à l'entretien des plantations; le budget actuel ne permet pas d'alimenter convenablement nos arbres, de les prémunir contre le dépérissement. Et cependant, la verdoyante parure des villes est aussi une nécessité hygiénique ; ces arbres à tout le monde, ces jardins des pauvres, ne sont pas seulement un élément de pittoresque, ils purifient l'atmosphère viciée, ils distillent de la santé. » A Paris, où l'on entoure les arbres de soins efficaces, dit le même fonction- naire belge, on a établi une canalisation-arrosoir souterraine qui porte aux radicelles l’eau nécessaire à l'alimentation de l'arbre. Ces tuyaux doivent être nettoyés au bout de deux ou trois ans de service, car les trous dont ils sont percés s'emplissent à la longue de petites racines qui se dirigent vers la bien- faisante canalisation. Des treillages entourent au surplus les pieds des arbres, empêchant qu'on piétine la terre avoisinante dans un certain rayon; grâce à cette précaution l'air peut pénétrer jusqu'aux racines. Les plantations de sapins se font généralement avant l'entrée en végé- tation, c'est-à-dire à la fin d'avril; mais les plantes élevées en pépinières peuvent être replantées au mois d'août ou de septembre, de facon à prendre possession du sol avant la mauvaise saison. On peut faciliter la reprise en trempant les racines dans une sorte de pâte formée de bouse de vache et de terre argileuse détrempée. — 223 — On plante les sujets dans des fosses faites à la bèche, et on laisse entre eux une distance de 50 à 75 centimètres. Il ne faut pas trop les espacer, parce qu'alors les branches latérales s'étendraient trop aux dépens de la flèche, qui ne grandirait pas assez. Le terrain, dans tous les cas, doit avoir été préparé par des labours profonds. MAX GARNIER. TROIS MODÈLES DE PLANTATIONS OU DISPOSITIONS DES ARBRES DANS LES PRAIRIES-VERGERS. DISTANCES. — ENTREPLANTATIONS. On peut disposer de cette façon les pommiers, les poiriers, les pru niers, les cerisiers. La plantation en carrés se fait à différentes distances : de 40 à 12 mètres pour les pommiers, de 8 à 10 mètres pour les poiriers, de 7 à 9 mètres pour les cerisiers, : - de 5 à 7 mètres pour les pruniers, reine 4} +4 + claudiers, etc. Fig. 41. — Plantation en carrés. Quinconce dérive du mot latin quincunce qui désigne le chiffre romain V. — Les arbres fruitiers qui occupent dans la prairie-verger les sommets des triangles équilatéraux se trouvent de 10 à 12 mètres pour les pommiers, de 8 à 10 mètres pour les poiriers, de 7 à 9 mètres Pour les cerisiers et de 5 à 7 mètres pour les pruniers et reine-claudiers. Il serait | Fig. 42. — Plantation en triangles 8 ss encore possible de varier les espèces de fruits en plantant dans un même verger un isolèles ou quinconces. Mélange en ordre de pommiers avec des Poiriers Où encore avec des reine-claudiers, des cerisiers, etc. Voici un modèle de plantation combinée, composée soit de poiriers, soit de Pommiers comme base principale de plan- tation de longue vie, de rapport considérable et durable. Ces pommiers ou poiriers sont alternés de pruniers, reine-claudiers et de Cerisiers. Nota. — e ] Fig. 43. — Modèle de plantation | Les entreplantations en mélange 36 D inée { lé ! 2 £ * à . : . Poriers, pomiiers, cerisiers et pruniers) é 0 F4 = , . n ffrent de sérieux avantages prouvés par l'expérience parce que la production — 224 — des pruniers et des cerisiers ne se fait pas attendre, et celle des poiriers et des pommiers est durable en même temps que considérable. De plus, ce mélange, bien compris, n'empêche pas de conserver une parfaite harmonie à l'ensemble du verger. GUSTAVE MICHIELS, Pépiniériste diplômé à Montaigu. CULTURE DE QUELQUES PLANTES BISANNUELLES Parmi les plantes de plein air, il en est peu de plus attrayantes et qui rendent plus de services que certaines bisannuelles, qui contribuent beaucoup à égayer les parterres au début de l'été. Mais si l’on veut avoir des plantes bonnes et vigoureuses, il ne faut pas perdre de temps pour faire les semis. Le meilleur procédé de semis consiste à préparer une plate-bande, en l'éga- lisant bien au râteau ou en la recouvrant d'une couche de trois centimètres environ de terre bien tamisée, que l'on tasse ensuite, et que l’on arrose modéré- ment; puis, au bout de quelques heures, on peut semer les graines, et les recouvrir à peine de terreau. On favorisera beaucoup la germination en installant au-dessus une couche mobile, car les graines germeront rapidement en se trouvant ombrées et protégées contre le vent, dans une atmosphère un peu renfermée ; mais dès que les jeunes feuilles paraîtront, il faudra enlever tout abri. Quand les jeunes plants sont assez grands, on les repique en lignes espacées de 15 centimètres environ, dans un terrain bien préparé, afin de les faire développer encore quelques semaines jusqu'à ce qu'ils puissent être mis en place définitivement. Parmi les plantes bisannuelles les plus remarquables, on peut citer les OËEnothera, et surtout l'OE. Lamarckiana, variété qui atteint de 1 mètre à près de 2 mètres de hauteur, selon la situation, et qui fleurit très abondamment: Ses fleurs sont grandes, en forme de coupe, et se produisent au sommet des principales tiges, se développant successivement pendant une longue période. Non seulement cet OEnothera rend de grands services et est très beau pour placer au fond des plates-bandes de grandes dimensions, mais il donne un cachet très décoratif et très naturel aux paysages semi-sauvages d'un parc; il S'y reproduit très aisément et ne réclame pas de soins particuliers. Les Digitales ont été très améliorées depuis quelques années, et l'on obtient des fleurs presque aussi grandes que celles des Gloxinia, souvent tachetées ou marquées à la gorge d’une facon très élégante, d’autres fois colorées de blanc ou de pourpre superbe. FAR PATES (a Po [b? w,r & Lt - et) mn, A pi nl Une PENSE vel exe 34 1 x ! 14 i! pl qu LEZ L) Ein TT Vs we. Es HV = ro “a! Ca ches be te ET sy Far à > DORE © n PR Ge Ne D'Un pri de Lu” ; D DO TT 1 2m — 225 — Les Pentstemon, quoique n'étant pas absolument bisannuels, doivent être traités comme s'ils l'étaient ; ils peuvent vivre pendant plusieurs années, mais les vieilles plantes ne valent presque jamais les jeunes; elles sont endommagées par les froids de l'hiver ou du printemps, et si l'on ne les reproduit pas de semis tous les ans, il faut en faire des boutures chaque automne, en serre froide, pour renouveler la provision. On peut aussi conserver parfaitement les boutures sous cloche, ou même dans une plate-bande convenablement abritée. Les Antirrhinum où Mufliers doivent être semés et repiqués comme on l'a dit plus haut, et sont à peu près aussi rustiques que les précédents quand ils se trouvent dans un bon terrain, mais quand ils ont un sol pauvre, et ne pro- duisent que des pousses courtes et dures, ils sont capables de résister aux fortes gelées sans dommage. Campanules. — Les meilleures variétés rendent de très grands services pour les plates-bandes, où elles font un effet superbe, et émettent de hautes tiges florales ramifiées, couvertes de clochettes de grande taille à calice coloré. Le C. grandis, notamment, quoique ses fleurs ne durent pas longtemps, est très précieux pour l'ornementation des jardins, mais il faut le voir bien présenté. Un petit nombre de plantes isolées paraissent un peu maigres; un massif bien aménagé dans un endroit ombragé, où les fleurs durent davantage, est d’une très grande beauté. Il existe aussi une forme blanche, qui est très gracieuse. Les Pivoines sont de plus en plus en faveur, et vraiment très belles, soit pour orner les plates-bandes en bordure, soit pour la fleur coupée ; les fleurs ne durent pas très longtemps, mais elles sont produites en si grand nombre que cet inconvénient perd beaucoup de sa gravité. Pour avoir des fleurs de bonne heure, il est bon de semer à la fin de l'été, et d'abriter les jeunes plants pendant l'hiver ; si l'on veut avoir des fleurs en Succession, on pourra faire de nouveaux semis au printemps, mais pour avoir des plantes réellement belles, il faut leur donner beaucoup d'espace pour se développer. Les Giroflées grosse espèce (G. d'hiver) font beaucoup d'effet, quand elles Sont bien cultivées soit en massifs, soit en pots, et fournissent beaucoup de fleurs coupées au printemps et en été. Elles réclament une exposition chaude et abritée, sans quoi elles souffrent pendant l'hiver. Le mieux est peut-être de les mettre à l'automne dans un coin bien abrité, et de les transplanter au Printemps, par un temps pluvieux, en ayant soin d'enlever une bonne motte de terre aux racines. Les Scabieuses parfumées sont des plantes de grande valeur, et présentent Une grande variété de coloris, allant du rouge pourpre foncé, velouté, au blanc. A : — Elles fleurissent à merveille dans un sol pauvre, et quand on ne les laisse pas se développer à l'excès, elles ne souffrent pas de l'hiver. Les Giroflées jaunes sont très agréables à cultiver, et fleurissent de très bonne heure, comme les Giroflées grosse espèce; la race allemande, qui ne vaut sans doute pas l’ancienne race, donne assez souvent des fleurs doubles, el a un parfum délicieux. Le traitement qui lui convient est à peu près le même que pour les grosse espèce, et il ne faut pas cultiver ces plantes dans un terrain trop riche, si l'on veut les conserver pendant l'hiver. NOUVEAUTES DE L'ANNÉE « Cette remarquable variété à tiges très courtes, très raides, se soutenant parfaitement d'elles-mêmes, est carac- Tomate en arbre rouge lisse. w QT E Sa PSN à à Ne AR LS SU ; VERS DR SRE - cc +2 a % =) La ae Fig. 44. — Tomate en arbre rouge lisse. térisée par son feuillage moins frisé et par ses fruits plus abondants et peau- Coup plus précoces, de forme complètement lisse et d'une belle teinte rougt- C'est en tout point une acquisition maraîchère de premier mérite, qui lais* — 227, — loin dernière elle l'ancienne variété Tomate à tige raide de Laye, dont elle est issue. » Nous devons le cliché ci-dessus à l'obligeance:de M. LÉONARD LILLE, de Lyon, l’'obtenteur de cette variété, qui l'a mise au commerce. PLANTES PRIMÉES Rubus japonicus var. tricolor. — Certificat de 1'° classe au meeting de Londres du 10 juillet. Plante très grêle, à tige et pétioles roses, à feuilles blanches, avec quelques-unes des prus grandes vertes, maculées abondamment de blanc. (MM. VErrcx.) * Lilium Thunbergianum Horsmanni. — Plante naine, trapue, à grandes fleurs bien faites, d'un beau coloris rouge foncé, nuancé de noirâtre et maculé de la même couleur, avec un reflet satiné. Certificat de 1"° classe au meeting de Londres de 10 juillet. Exposé par MM. R. WALLACE et Ci°, de Colchester. Calochortus venustus var. Vesta. — Gracieuse variété à grandes fleurs blanc crème légèremént tachetées de rouge à gorge jaune ou brune; la tige atteignait 90 centimètres de hauteur. Certificat de mérite au meeting de _ Londres du 10 juillet. Exposé par M. F. - VISE de Weybridge Heath. Begonia double Neatness. — Variété à grandes et belles fleurs, d'un coloris cramoisi carminé, avec les pétales ondulés. Certificat de mérite à Londres le 10 juillet. (JOHN LAING et fils.) Pois de senteur Salopian. es Fleurs de.grande taille, d'un beau et Curieux Coloris rouge cramoisi foncé veiné de pourpre foncé. Certificat de mérite à Londres le 40 juillet. (M. EckrorD, à Wem, >réA ) Pentstemon Jean Macé. — Très belle variété exposée par Sir TREVOR LAWRENCE au meeting de Londres le 10 juillet. Les fleurs sont grandes, larges, d'un coloris carmin foncé, avec la gorge blanche. Certificat de mérite. Pois de senteur Countess of Powis. — Variété distincte et gracieuse, à fleurs rose carminé brillant, très parfumées. Certificat de mérite au meeting de Londres du 40 juillet. (M. ECKFORD.) * ** — 228 — Liste des prix et médailles d'honneur décernés à l'Exposition de la Société Nationale d'horticulture de France : Grand prix d'honneur, objet d'art offert par le Président de la République : M. DALLEMAGNE, à Rambouillet, pour groupe d'Orchidées. Prix d'honneur, objet d’art offert par le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts : M. CAMILLE DEFRESNE, pour Conifères et plantes à feuillage. Prix d'honneur, grande médaille d’or offerte par le Ministre de TRES ture : M. MOsER, pour Rhododendrons. Prix d'honneur, grande médaille d'or offerte par le Ministre de l’Agricul- ture : Me V® CHANTIN, pour Palmiers et plantes de serre. Prix d'honneur, donné par le Préfet de la Seine : MM. LÉVÈQUE et fils, pour Rosiers. Prix d'honneur de la ville de Paris : Société de secours mutuel des ma- raichers de la Seine, pour légumes. Médaille d'honneur des Dames patronesses : MM. VILMORIN-ANDRIEUX et Ci, pour plantes annuelles et Légumes. Médaille d'honneur de MM. DE VILMORIN : M. MILLET fils, pour Fraisiers. Médaille d'honneur de M. LECocQ-DUMESNIL : M. PERRETTE, pour Cala- dium du Brésil. Médaille d'honneur fondée en mémoire du Maréchal VAILLANT : M. BERT, pour Orchidées. Médaille d'honneur fondée en mémoire de M. le Dr ANDRY : MM. VALLE- RAND frères, pour Gloxinias. | Médaille d'honneur fondée par M. JOUBERT DE L'HYBERDERIE : M. DEBRIE (maison LACHAUME), pour bouquets et garnitures. Médaille d'honneur de la Société : M. GRENTHE, pour serres. Décorations industrielles. — Parmi les titulaires des décorations décer- nées à la promotion de juillet 1894, nous remarquons deux des jardiniers-Chets de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, attachés depuis douze et quinze an aux établissements dirigés par M. LUCIEN LINDEN : nous savons d’ailleurs qu'un certain nombre de membres du personnel du même établissement sont également très anciens sous les ordres de leur directeur. L'un des deux décorés de cette année est M. EUGÈNE BEECKMAN, à qui à été dédié le Sfenandrium Beeckmanianum. L'HORTICULTURE IN TERNATIONALE (SOCIÉTÉ ANONYME) PARC LÉOPOLD. — BAUMELLEE EXPOSITION PERMANENTE DES PLUS BEAUX PRODUIFS DE LA FLORE TROPICALE (Transformation des jardins d'hiver et des galeries) OUVERTE TOUS LES JOURS (Le Dimanche matin seulement) de 8 heures du matin à 6 heures de relevée | _L'Etablissement est maintenant divisé en deux branches très spéciales : . 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Non seule ss ré pee tes sont te bien portantes, « sf ones Riga que la ÉObHE ceux qui ont visité récemment cet établissement si remarq peste qui prévaut à travers les serres, dans to s Me qui passent tous les ans pur Bruxelles, il en est ane eu cer : culture des Or cuidéss. Ces pers ( fl Odoutoglossun son Sains ni plus v sr 0h | EVOR Lawrence Bart. Président de la Société rolé d’'Horticulture de Lon dres. l'établissement de MM. ions Ronde: de Masdevallia, de Vanda et de Cattleya W. War nn ue d’être rie de la propreté, de l’ordre et des aménagements admirables es qu Serre ‘Ho À attentive . d’un jugèment impartial. et elles sont partagées par mOn © Le dres. Séoe Lawrence Bart. Président de : cames royal Me SET Lon : | roctobre es ir de visiter Dennent de L’Horricur. TURE pr EN ATIONAUS, au mois d a et Laclia purprata. Es Firma fr surpassaient tout ce que j’ai vu aupara Garden OncHDÉESSR 7 vient d’ orgariser en coïncidence avec le Meeting de L $ ds er añum, Mes 24 d’autres serres étaient pleines de pas enaient €. asdevallia ue Lindeni, Veitchi, Ron etc.; d’autres encore + ent rem is m, Miltor onia, en variétés choix. En outre, ae e use bell Sd aval" etc. Jamais Je ces Gardeners’ lanoniots, be dus 1892. N LINDEN, est ante pri ns est cultivée dans la pe etfoction, ct a tan t fa itique : : l'élément RSS F Ses de cet établissement s frappés par leu S portées par les Odonto Ra et autres es te croissance n’est pas o obtenue aux re de la Gandiness Ghroniclé! 28 avril 1894. qu j fleurissent à cette %k * * uablement aménagé ont admis et Joué ous les départements ; mais l’auteur de ces in ers Magazine, 30 juin 1894. x * * ze euvent pas mieux faire que d'all , — Je 3 dire ‘tout d'abord que je eners’ Chronicle, 24 octobre 1891. x'4 LINpEN, sont splendidement cultivées. LE n’ai jamais a 4 État ur, Jardin pal de Bofinique de Ken. ardeners' Chronicle, 11 novembre 1898. | + # sont le ULTURE INTE TERN NATIONALE. Les opinions que J'ai exprimées ici e compagn deners’ Chronicle, 24 oct 891. PT: * *% uables de Vanda étaient en fleurs. Ces pare étaient pe ne rem F ners’ Chronicle, 23 te 1803. x es rres. Il y avait là toute une avalanche d’Odontoglossum crispum, ge Série. TOME 1°*. | 15m Livraison. 15 Août 1894 LLUSTRATION HORTICOLE Journal international populaire de lHorticullure DANS TOUTES SES. BRANCHES publié sous le patronage de J. LINDEN Drecreur : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS : MAX GARNIER Numéro paraissant le 15 du mois Numéro paraissant le 30 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère Le L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilité. » # ea | SOMMAIRE "A K D Pages, | Pages. Chronique horticole . . , . . : : . +. 22 : TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE. . Un catalogue japonais _ . RES me PI, 15: np x Dubia Lind. & Rod, . 233 : Plantes nouvelles ou compile 235 a ” VE NER | _ L'ombrage des serres . st FAUS: . 230 Petites notes de culture . OS she T8 Fi. 45. Modèle de lattis à ombrer.. . 239 +241 de ns Expositions florales sans concours . 6. Support à ne, . | | i PRIX DE L'ABONNEMENT : H23$ FRANS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement bc. POUR TOUTE L'UNION POSTALE . : | Paraît le 15 et le 30 ges mois es s’'abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliard, Praus ; Gand, impr. Eug. Vanderhaeghen. 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PER Vient de paraître : ES ORCHIDÉES EXOTIQUE LEUR QUE TUE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des Orchidées OPINION DE LA PRESSE « C'est un livre d'expérience et de pratique qui est divisé en quatre parties comprenant : 1° Les Orchidèt@ « au point de vue scientifique, 2° Les Orchidées à l’état natu rel, 3° Les Orchidées en Europe, leur culturé « 4° La description des principales Orchidées cultivées dans les Collections européen ume est non seulement très instructif à consulter, mais il est ra: très intéressant à li « Que de renseignements et que de faits ignorés jusqu’à ce car sont devoilés par sa publication; aussi 108 * sommes certains ais sa Ni les profanes mêmes deviendr nt des amateurs enthousiastes de 0 Traité ne "devra manquer dans aucune dr un ni chez aucune des personnes q « s'occupent d’Orchidées. Tous les an pens dont on peut avoir besoin, sont donnés d’une manièt « Si get si claire et si précise... » (Le TMS d'Horticulture, 95 juillet 18%.) k°x « Le livre premier traite des Orchidées au point de vue scientifigne. …. La division de la famille & _« tribus faite très méthodiquement, la re botanique et les affinités de la famille, sont traitées A1 « autant de clarté que de méthode. « Si ce’ premier chapitre britie : par les solides qualités, il nous en faut dire tout autant du « qui traite de la nomenclature et de la classification. Tout cela est ie avec cette simplicité q « meilleure garantie de la solidité des connaissances scientifiques de l’éc seconl ui est b « Tout est d’ailleurs prévu dans ce remarquable ouvrage : le RE des termes techniques PA) « cipaux usités en botan anique, celui de principaux mots ou radicaux usités en bot anique « Non moins Dr et instructif le chapitre ou l’auteur traite de l'habitat des Ore pe " au dom « L'auteur poursuit, dans deux cents pages, l’étude de toutes les questions appartenant « la culture et à pe EE commerce de l’Orchidée. Il y a là certaines pages qui méritent de fixer ne) « sement Are des cultivateurs ; ils y puiseront des notions utiles et des conseils frappés % cu en (Le Précurseur, 26 juillet 184.) L'ouvrage, comprenant environ 1000 pages in-8°, est mis en vente ds maintenant, au prix de SE francs lexemplaire broché richement relié : 30 francs. Chez l’auteur : 100, rue Belliard, à BRUXELLES. | | | | æ” are "+ lle CHRONIQUE HORTICOLE | 15 Août 1894. Moyen de hâter la germination de certaines graines. — Un moyen fort simple a été communiqué dernièrement à l'Académie des sciences à Paris pour hâter la germination des pepins de vignes. On a décortiqué la pointe du bec des pepins et mis à nu la partie de l'amande contenant la radicule. Les pepins traités de la sorte et mis sur couche à une température de 27° centi- grades ont commencé à germer au bout du dixième jour, tandis que dans les conditions ordinaires, il faut trente jours. En élevant la température de la couche sans immerger les graines dans l'eau, la germination s’est produite même dès le troisième jour. Il y aurait lieu d'examiner jusqu'à quel point il _Serait possible et efficace de supprimer dans certaines graines l'obstacle qui s'oppose à la sortie de la radicule ou à l'éclosion de la gemmule. Le Kino est une matière astringente, utilisée en médecine par les Anglais, les Américains et les Australiens.:Elle provient de l'exsudation du Gommier _ louge où Eucalyptus rostrata, qui acquiert plus de 60 mètres de hauteur sur 1 à 2 mètres de diamètre. D'après un journal australien, le bois est d’un beau rouge se fonçant avec l'âge, à grains serrés et durs comme du fer lorsqu'il est sec. On en fait grand usage pour le pavement des rues; on l'emploie aussi Comme pilotis et pour la construction de ponts, billes de voies ferrées, etc. Le meilleur jardinier est celui qui commet le moins de fautes. Cette vérité à La Palisse imite le dire de NAPOLÉON qui trouvait que les meilleurs Sénéraux étaient ceux qui commettaient le moins de fautes. Un bon jardinier doit savoir qu'il contracte une association dans laquelle le partenaire le plus âgé exerce la principale autorité et ce partenaire est la nature. Tout jardinier doit être humble, avoir le désir constant d' apprendre et être disposé toujours à reconnaitre ses erreurs. Quel est d'ailleurs le jardinier qui n’a pas fait de perte ? Celui qui ne supporte pas patiemment les revers, ne doit pas s'occuper de jardinage. — 230 — Parcs publics. — Nulle part les parcs et les jardins publics ne sont estimés autant qu'en Angleterre; nulle part les particuliers ne s'y intéressent davantage, Nous voyons dans le Garden du 7 juillet qu'un nouveau parc public a été ouvert récemment à Chelmsford. Il a une étendue de 27 acres pris à termes de diffé rents propriétaires, par voie de souscription publique. Le même journal renseigne que M. WILLIAM DUNN, membre du Parlement, a offert à la ville de Paisley, le 23 juin dernier, un parc public, situé au centre de la ville, et qui a été acquis par le donateur pour la somme de 225,000 francs. C'est ce qu'on peut appeler une générosité royale. A Londres un comité s’est formé pour acquérir un parc à Deptford. Le terrain doit coûter 900,000 francs. Le conseil de Londres donnera 600,000 fr.; l'administration des travaux 200,000 fr.; le propriétaire du terrain donnera 50,000 fr. Reste à trouver encore 50,000 fr. Des particuliers ont déjà fourni 10,000 francs. * + v Paulownia imperialis. — CHARLES MORREN a beaucoup fait pour répandre ce bel arbre d’origine japonaise. L'exemplaire qu'il planta au Jardin botanique de Liège et celui qui se trouve dans le square du Boulevard d’Avroy en cette ville ont vivement excité l'attention par leurs remarquables inflorescences d'un bleu lilacé pâle répandant une agréable odeur de violette. Dans le principe, on recommandait le Paulownia pour la vigueur de sa première végétation atteignant jusqu'à trois mètres de hauteur avec des feuilles de près d’un demi mètre de diamètre. Par la suite on a reconnu que l'espèce est réellement ornementale et si les boutons, qui se forment à la fin de l'été, ne résistent pas toujours à nos hivers, néanmoins l'arbre fleurit assez souvent pour valoir qu'on cherche à le répandre davantage. Aspidiotus perniciosus. — Les vergers de San-José en Californie ont été envahis depuis quelques années par un insecte qui fut importé avec: des arbres venus du Chili, I1 a suffi d'une quinzaine d'années pour répandre le nouvel ennemi sur toute la côte du Pacifique : pommiers, poiriers, pruniers, pêchers, coignassiers, en un mot tous les arbres fruitiers sont exposés à sa voracité, Le département de l'agriculture de Washington le signale comme très dangereux. L'Aspidiotus perniciosus possède des facultés de migration qui le rendent très dangereux. Déjà en Angleterre, afin de prévenir l'invasion, tous les arrivages de plantes américaines, même des fruits, sont soumis à une sur- veillance sévère. Châssis et serres sur roulettes. —— À l'Exposition horticole de Tour- Coing, nous avons remarqué une serre mobile sur roulettes, exposée par — 231 — M. Louis DELECŒUILLERIE, de Blandain, près de Tournai. Les journaux hor- ticoles anglais signalent presque tous une Construction analogue exposée au Temple Show, par des constructeurs anglais. Il est assez curieux de constater que la même idée, celle de produire des serres non seulement démontables mais pouvant être déplacées avec la plus grande facilité, ait été mise à exécu- tion pour ainsi dire au même moment en Angleterre et en Belgique. Le système de M. DELECŒUILLERIE à Obtenu un brevet en Belgique, il y a quelques mois; le système anglais a été breveté de son côté. La serre mobile, à com- partiments démontables, permet d'établir des abris complets, sur un terrain en location; de plus par l'application de rails en fer ou en bois, ces serres peuvent être déplacées selon le besoin et servir successivement à deux ou plusieurs cultures. Le même inventeur a exposé à Tourcoing des couches couvertes au moyen de châssis également à roulettes. Ces châssis se déplacent à volonté sans qu'il soit nécessaire de les soulever. On peut les faire glisser à droite ou à gauche et exécuter ainsi sur la couche mème tous les travaux quels qu'ils soient. Les châssis à roulettes n'excluent pas l'emploi des cré- maillères. : Flower Mission. — Notre confrère américain Garden and Forest nous apprend que la Société « Flower Mission, » de New-York, a commencé cette année le 21 mai la distribution de bouquets de fleurs aux malades dans les maisons hospitalières et les hôpitaux de la ville. Des fleurs sont expédiées à l'état frais des villes et des villages de New Jersey, Long Island, Connecticut, et de localités situées sur les rives de l'Hudson. Les membres de la Société transforment en petits bouquets les paquets de fleurs réunies par espèces séparées ; elles ont été aspergées légèrement et sont enveloppées de papier. Les paquets n’excédant pas le poids de vingt livres et adressés à la Flower Mission sont transportés gratuitement par les navires et les trains express. Cette Société, éminemment charitable, déverse avec l'éclat et le parfum des fleurs un peu de joie dans la demeure du pauvre et au chevet des malades. Elle est aidée par de nombreux propriétaires de jardins qui contribuent à une bonne œuvre en donnant ce que, souvent, ils ont de trop. La Flower Mission devrait trouver des imitateurs chez nous. Insecticide : feuilles de tomates. _— Dans le volume précédent de L'Ilustration, nous avons parlé de l'efficacité de l'infusion de feuilles de tomates employée en seringages comme insecticide contre les pucerons qui infestent les plantes. Cet insecticide a été essayé avec un succès complet sur diverses plantes cultivées dans les serres. 11 suffit de faire macérer simplement Une quantité de feuilles dans de l'eau pour préparer l'insecticide. Dans la UD. — plupart des cas, deux seringages ont suffi, à deux jours d'intervalle, pour obtenir un résultat complet. ë Adresse et sagacité. — On dit que le médecin BOERHAVE était l'homme le plus célèbre de son siècle et qu’une lettre envoyée d'Amérique avec la suscription « à BOERHAVE, en Europe » est parvenue promptement à sa destination. Il faut croire que M. HARTLAND, le cultivateur de Narcisses À Cork, est plus célèbre encore, puisque une lettre dépourvue de suscription, empostée à Liverpool, lui est parfaitement parvenue. L'enveloppe portait simplement le dessin d'une plante fleurie, que les employés de la poste ont reconnue Comme étant un Narcisse. Ce dessin, avec ses feuilles, sortait d'un | morceau de liège et, en outre, un morceau de bouchon était attaché sur l'enve- loppe. Le bois de liège signifie cork en anglais. L'administration des postes à Compris que la lettre était en destination de Cork. La lettre parvenue dans cette ville a été immédiatement envoyée à M. HARTLAND. Nous ne savons Ce qu'il faut admirer le plus dans ce fait raconté par notre confrère le Gardeners’ Chronicle, ou l'adresse des uns ou la sagacité des autres. * Éborgnage et yeux dormants. — M. Vrvranb Moret, relate dans le journal Lyon Horticole une expérience qui donnera à réfléchir aux rosiéristes. Ceux-ci envoient fréquemment des roses coupées plus ou moins nouvelles el afin d'assurer l'inutilité du greffage, ils ont soin d'éborgner les rameaux qui portent les fleurs ou, comme ils disent, de crever les yeux qui accompagnent les roses. M. VIVIAND MOREL a pris un églantier d'un an, plein de vigueur el de santé, et bien enraciné. Lorsque tous les yeux ou bourgeons furent bien apparents, il eut soin d'enlever tous ces yeux avec un fragment d'écorce. A la place de chaque œil, il s’est développé un, deux et même trois yeux adven- tices. On peut donc en conclure que le même phénomène se produira Sur les fragments de rosiers à l'endroit des éborgnages. Les yeux dormants ou latents Suflisent pour reproduire la variété. Plantations dans les villes. — La résistance relative des arbres CORTE nant aux plantations publiques, à Londres, a été traitée par Sir HERBER? MAxWELL, dans le journal The New Review. Ce sont le Robinia pseudo EE et le Platanus acerifolia qui, dans les conditions d'air atmosphérique impur et de terrains rapportés, résistent le mieux; puis viennent l’ailante, le peuplier d'Italie et le Salisburia adiantifolia. Les conifères à feuilles persistantes et les houx ne résistent pas du tout. Le tilleul, l'orme et le frêne présentent une Cer- taine résistance, mais les résultats au point de vue du feuillage ne justifient point leur extension. | ÉM. RODIGAS: #- Ave MOREL” . ! Q DAT 4 À de . & L Len Lun 7 de PA 8 ou L n : 1 è » PI XY r k 4 ÿ \ F 4 A. Gooens pra, APHELANDRA x DUBIA ND. & Ron. — 233 — PI. XV APHELANDRA x DUBIA um. « non. En nous plaçant à un point de vue purement horticole nous pourrions | signaler cette brillante Acanthacée comme étant destinée à prendre une place des plus enviables parmi ses congénères. Au point de vue botanique, il s’agit du produit d'un croisement opéré entre l'Aphelandra nitens HooKk. var. Sinitzini et le Stenandrium Lindeni. Aussi avons-nous hésité quelque temps pour la dénomination de la plante en question, Celle-ci, par son origine, pou- vait prétendre à une appellation bi-générique qui aurait pu être Aphelandrium; nous aurions proposé ce nom, rappelant la double origine, si, à nos yeux, les caractères des genres Aphelandra, Geissomeria et Stenandrium n'avaient entre eux des différences trop minimes et si tous les trois ne pouvaient, sans inconvénient, entrer dans le groupe unique des Aphelandra qui comprendrait alors environ 80 espèces appartenant toutes aux régions chaudes de l'Amé- rique y compris la Jamaïque. Nous nous bornons à lui donner le nom spéci- : fique de dubia pour préciser notre hésitation. Il serait superflu de donner une longue description de la plante dont ” linflorescence ne diffère guère de celle de l'Aphelandra nitens var. Siniteint, . Mais dont le port et le feuillage rappellent entièrement ceux du Stenandrium Lindeni. Les lobes de la corolle, leur coloris et leur forme sont les mêmes que ceux de l’Aphelandra. | Les feuilles sont amples et zébrées de vert pâle et de vert foncé en bandes transversales parallèles variées, transversales. Le dessous des feuilles est richement coloré de rouge, les bractées sont brunes. C'est une très belle plante qui vient enrichir les collections des Acanthacées de serre. ÉM. RoDIGAS. — 234 — UN CATALOGUE JAPONAIS De loin, nous avions pris cette grande brochure de 112 pages pour un cata- logue de la maison VILMORIN-ANDRIEUX et Cie, Il s’agit en réalité du catalogue de la Société d’horticulture de KOMAGOME DENCHU, à Tokio, sous la direction de M. F. TAKAGHI. L'horticulture japonaise prend donc la forme de l'horticul- ture européenne, commercialement parlant. Toutefois, les arbres nanisés reste- ront longtemps encore une spécialité de l'empire de l'extrème Orient; le prix de ces spécimens, réduits et laids, est relativement bas. Le catalogue est en anglais ; presque chaque nom latin est fautif; cela nous fait même douter de la correction orthographique des noms japonais. Il renferme les bulbes : Lilium auratum variés, L. longiflorum, L. speciosum variés, L. concolor, L. Kra- meri, L. Hansoni; Amaryllis, Narcissus, Crinum et Hemerocallis ; les Acer groupés par couleur du feuillage; les Bambusa et Phyllostachys; les Hy- drangea, les Paeonia Moutan les plus variés; les Paeonia officinalis en groupes de coloris blanc, rose, cramoisi, panachés, et quelles dénominations ! En voici des échantillons : Hakuseïko (étoile blanche), Tagonoura (Rive du Tage), Fujisumizome (Wistaria), Kesho (dame en toilette), Higurashi (crépus- cule), Heianko (rose impériale), Yamatosangai (orgueil japonais) — cette der- nière variété est figurée en chromo sur la couverture et doit être fort jolie, si le dessin est fidèle __ Kasanejishi (les deux lions)! Puis viennent les Magnolia, quelques Orchidées, les Camellia, les Iris, Nelumbium, Lotus, les Azalées et Rhododendron, les Chrysanthèmes. Ici nous éprouvons une Cer- taine déception; nous nous attendions à des variétés nouvelles, fort nom- breuses : le catalogue en mentionne à peine une cinquantaine, groupées par couleur, et n'en figure qu'une seule. Les listes des arbres et arbustes à fleurs et à feuillage offrent plus de variation. Les plantes vivaces sont peu nom- breuses ; les orangers et les kakis le sont davantage. Parmi les arbres fruitiers, nous trouvons le Ginkgo biloba, dont le fruit cuit est estimé, et le Myrica rubra, dont les baies servent à faire des gelées. Le catalogue nous appr end aussi qu'il existe au Japon plus de cent variétés du Prunus Mume fournissant les premières potées de petits arbres fleuris et parfumés pour le jour de l'an, en Chine et au Japon, et des fruits à mettre en conserves. Les fruits du Quercus cuspidata sont grillés et usités comme les noix-de-terre. Les lianes sont assez nombreuses. Les Rohdea sont mis sur la même ligne que les orchi- dées ; seulement les fleurs de celles-ci ne valent qu'en raison du parfum qu'elles dégagent et elles sont séchées pour être utilisées en tisane. Le catalogue mel tionne encore des Fougères, des plantes industrielles, des Conifères, et jusqu'au ET ES NN TT Re Polygonum sakhalinense autour duquel il a été fait tant de bruit en Europe dans les derniers temps. Il se termine par un prix-courant de lanternes en granit, de vases en porcelaine et de fleurs séchées d'Eulalia. ÉM. R. PLANTES NOUVELLES OU RECOMMANDABLES Gastrochilus albo-lutens BAKER. — Cette petite Scitaminée, à feuilles panachées est une nouvelle espèce qui, par son port, rappelle le G. pulcherri- mus ; elle a été envoyée à Kew en 1889 et a fleuri dans cet établissement pour la première fois en juin dernier. La plante est acaule; les feuilles, réunies par deux, sont pétiolées, glabres, ayant la page supérieure carénée de blanc. Les fleurs sont centrales et radicales ; le tube de-la corolle est blanc, cylindrique, les lobes au nombre de trois sont lancéolés, également blancs. Les deux sta- minodes supérieurs sont plus courts que les lobes de la corolle; l'inférieur ou labelle est plat, large, oblong, blanc, à veines pourpres et carènes jaunes. Grevillea Banksi. — Cette magnifique Protéacée de serre tempérée se distingue autant par son feuillage que par ses‘nflorescences. C'est un des plus robustes parmi les Grevillea. Il acquiert les’proportions d'un arbre; par des tailles successives il peut être tenu dans des dimensions moins élevées. Les feuilles rappellent celles d’un Lomatia ; elles ont de 0"25 à 0"30 de long, sont à divisions étroites et lancéolées, vert foncé au dessus, presque blanches et finement ciliées en dessous. Les fleurs sont disposées en épais racèmes termi- naux, et sont d’un beau rose. se Rhododendron jasminiflorum roseum. — Cette gracieuse variété a fleuri récemment dans le jardin de Kew qui la recut en 1888. Elle se distingue du type par le nombre plus considérable de ses fleurs disposées en ombelles et par son coloris d'une nuance rose carminé des plus délicates. On sait que le type a les feuilles coriaces, épaisses et ovales, disposées en verticilles avec des ombelles de fleurs du nombre de trois à dix, d'un blanc pur. Dans la variété, les lobes de la corolle, dit le Gardeners’ Chronicle, sont posés différemment ; dans le type, ces lobes sont ouverts, et forment un limbe de 0"02 à 008 de diamètre. Begonia Président Carnot. — Le Garden du 7 juillet consacre à celle ravissante fleur sa planche coloriée. C'est un gain de M. CROZY qui l'a “obtenu du croisement du Begonia olbia, espèce brésilienne introduite il y a une dizaine d'années et du Begonia rubra. 11 est pourtant à présumer qu'il s'agit du Begonia Coccinea, connu généralement dans les jardins sous le nom de corallina. En — 236 — effet, pour le port, le feuillage et les fleurs, il y a beaucoup d'affinité entre le B. coccinea à feuilles persistantes et le B. Président Carnot. 1 a les feuilles obliquement cordées-lobées, vert pâle, bordées légèrement de rouge. Les fleurs naissent en grands bouquets pendants, de 025 de large, les fleurs sont d'un beau rose carmin. Les fleurs femelles, qui sont les plus remarquables, conservent leur fraîcheur et leur coloris sur la plante pendant plus d'un mois. Physianthus graveolens (Schubertia Grahami). — Un correspondant du Gardeners Chronicle signale à ce journal la floraison de cette belle Asclé- piadée, aux tiges velues, aux feuilles obovales, échancrées en cœur, pubescentes en dessous, luisantes en dessus, qui fut introduite du Brésil en 1837. Les fleurs ressemblent à celles du Stephanotis agrandies, elles sont disposées par six ou sept en ombelles; la corolle est poilue; le tube est nu intérieurement et les lobes sont ovales. Le nom spécifique ferait croire à une odeur peu agréable, cependant celle-ci rappelle la senteur de la noix de coco et elle n'est pas aussi forte que celle du Stephanotis. Les inflorescences se succèdent durant six mois. Glematis X Countess of Onslow. — Cette remarquable clématite fut exposée récemment à un meeting de la Royal Horticultural Society,de Londres. Elle a été obtenue par MM. G. JACKMAN and Son, du croisement de Clematis Star of India et C1. coccinea. Les fleurs, dit le Gardeners’ Chronicle, en forme de trompette, sont d'un coloris pourpre rougeâtre très riche: le feuillage pour les proportions et la forme ressemble à celui du CV. coccinea. C'est probable- ment le départ d'un type entièrement nouveau. se Stigmaphyllon ciliatum. — Voici une liane réellement charmante et de culture facile qui devrait trouver place dans toute serre chaude où l'on cultive les plantes grimpantes. Un exemplaire croissant dans une des serres du Jardin botanique de Birmingham est signalé dans le Journal of Horticulture dont le correspondant s'étonne que l'on voie si rarement ce Stigmaphyllon dans les collections. La plante a l'aspect d'un Aristolochia. Les feuilles sont opposées, 2 cœur, et portent une profusion de fleurs jaune brillant rappelant la fleur des Oncidium. | | Prostanthera lasianthos. —— Le genre Prostanthera compte une quaran- taine d'espèces appartenant toutes à l'Australie. L'espèce lasianthos fut intro- duite en Europe en 1806. Ce n’est donc pas une nouveauté, mais ses jolies fleurs blanches lavées et ponctuées de rose et disposées en grappes paniculées valent bien qu’on lui accorde une place dans la serre froide ou tempérée. Les feuilles sont persistantes ; la plante acquiert aisément un mètre de hauteur et porte alors une masse de fleurs laineuses. Après la floraison on fera bien de faire subir aux rameaux un pincement comme on fait aux Azalées, afin de lui donner une forme plus trapue. Pteris ludens. — Les Fougères se distinguent des autres plantes, n0n — 237 — seulement par le mode de formation du feuillage, mais également par la forme et la disposition des frondes de certains genres et même des sections de ceux-ci. Le Gardeners' Chronicle a donné. dans son numéro du 23 juin une figure réduite du Pteris ou Doryopteris ludens, espèce originaire de la Malaisie offrant d'une façon remarquable cette variabilité dans le feuillage. Le nom spécifique ludens indique cette inconstance. Généralement les frondes, au lieu d'être pinnatifides, sont largement incisées.et à sinus très ouvert. Le limbe est le plus souvent sagitté, profondément lobé au sommet du pétiole et les lobes eux-mêmes sont obliquement ovales, lancéolés et mucronés. Les pétioles sont noirâtres et les frondes d'un beau vert. Stylochiton maximus. — Cette Aroïdée, originaire de la baie de Lagoa, fut découverte en 1822 par FORBES, explorant alors cette région pour compte de la Société royale d'horticulture de Londres. D'après M. N. E. BROWN (Gardeners’ Chronicle, 1894, p. 782), c'est la même plante décrite en 1892 dans les Botanische Jahrbücher, vol. XV, p. 466. L'espèce a de grandes feuilles pétiolées, sagittées, cordées, ayant 025 à 030 de long et 0"20 de large ; les lobes de la base ont 0"10 de long sur 0"07 de large, ils sont arrondis au sommet et séparés par un sinus large et profond. Les pédoncules sont beaucoup plus courts que les pétioles ; la spathe a un tube de 0"07 de long, ovoïde, renflé dans la moitié inférieure, cylindrique au dessus. Les bords sont connés et le limbe lancéolé aigu est droit, long de 007 à 0"42, le spadice de la longueur du tube de la spathe est couvert à la base de 5 ou 6 verticilles de fleurs femelles, le reste portant les fleurs mâles et les étamines ayant les filaments très voyants. Cienkowskia Kirki. — Cette plante, déjà ancienne, — elle est figurée dans le Botanical Magazine, de 1872, — est une jolie Scitaminée, originaire de l'est de l'Afrique tropicale. Elle fut envoyée de Zanzibar par le D° KIRK, l'année auparavant. Les fleurs qui rappellent quelque peu la forme d'un grand Achymenes, sont rose pâle veiné de lilas avec une brillante macule jaune à la 80rge. La cuiture de la plante est facile. Elle a besoin, en hiver, d'une période de repos et doit être tenue alors dans un endroit sec assez chaud. Au printemps On la remet en végétation en la plaçant dans une serre chaude quelque peu humide, Cette plante mérite d’être répandue dans les cultures. | Tulipa Sprengeri. — Cette nouvelle tulipe a été introduite par la maison DAMMANX et Cie de la province d'Amasie (Arménie). Par ses feuilles et l'aspect Sénéral de la fleur, l'espèce rappelle le Tulipa Haageï; toutefois, elle n'a pas de macules noires à la base des segments du périanthe et le filament est : dépourvu de Ja touffe de poils qui caractérise le groupe dans lequel est classée | telle dernière. Le périanthe est campanulé, à divisions oblongues, aigues, ‘Tamoisi brillant, marqué de jaune à l'onglet (Gardeners’ Chronicle, p- 716). 008 — Crinum Roozenianum. — Cette plante, originaire de la J amaïque, peut être considérée comme ayant de l'affinité avec le Crinum américain et avec le C. erubescens. Cependant, d'après M. J..O'BRIEN et Sir CHARLES STRICKLAND, une autorité dans la matière, le tube plus fin du périanthe, qui est courbé au sommet, rapproche davantage le nouveau venu du Crinum Purpurascens. L'espèce s'est épanouie cet hiver chez MM. A. ROOZEN et fils, à Overveen (Hollande); elle exige la serre chaude avec chaleur de fond; les fleurs sont disposées en corymbes, elles sont blanches, le tube est cramoisi pourpré. Gazania bracteata. — Cette plante vivace, de la famille des Composées, à feuilles linéaires, a été figurée et décrite en février dernier, dans la Wäener [lustrirte Gartenzeitung, sous le nom de Gazania nivea. M. N. E. BROWN décrit la plante sous le nom de Gazania bracteata et en fournit dans le Grardeners’ Chronicle du 19 mai une diagnose complète. Les capitules floraux ressemblent à de grandes pâquerettes ayant les rayons blancs striés de pourpre inférieurement. Le disque est jaune. Les feuilles sont linéaires, l’involucre est muni de longues bractées, de là le nom spécifique. La plante provient proba- blement de Natal. Eugenia polypetala. — Cette espèce, originaire de l'Inde, a fleuri récem- ment dans la serre aux palmiers du Jardin botanique d'Edinbourg où ses grandes inflorescences blanches ont été vivement admirées. Le port de la plante est compact et en touffe, les feuilles sont persistantes, en verticilles de trois ou de quatre, longues de 0"20, linéaires, lancéolées. Les fleurs sont soli- taires et naissent sur le vieux bois aux cicatrices des feuilles tombées. Elles ont 0"07 de diamètre et comprennent de nombreuses étamines et sont du blanc le plus pur. | Ém. R. : École d'horticulture de l'État à Gand. — fes examens de sortie qui se sont terminés samedi 4 août ont été des plus intéressants. Le diplôme de Capacité a été obtenu avec grande distinction par MM. LEJEUNE ÉTIENNE; de Montzen, DE WiLDE EDMOND, de Beirlegem:; avec distinction par MM. VAN WINSEN CHARLES, de Tourcoing, PYNAERT LÉON, de Gand; et d'une manière très satisfaisante par MM. DE GOTTAL Oscar. d'Anvers, ROOSEN THÉODORE, d'Anvers, DE RUDDER CHARLES, de Gendbrugge, VAN BUYLAERE EUGÈNE, de Bruges, LALLEMAND PauL,, de Nivelles, SrockMmans JoseP, de Laeken. RL . . Cf De Se Sn de RS Sn tt dd ul Éd de hdi 7 a ariten 2 — 9 = L'OMBRAGE DES SERRES Un grand nombre de questions d'horticulture pratique sont traitées dans l'ouvrage Les Orchidées exotiques, de M. LUCIEN LINDEN. Une de ces questions est l'ombrage des serres qui, évidemment, est d'ordre général et n'intéresse pas les Orchidées seulement. Les plantes cültivées, dit-il, doivent être pro- tégées comme la rigueur du soleil qui, au milieu du jour et surtout pendant l'été, brûülerait les feuilles et pourrait faire le plus grand tort à l'aspect élégant, sinon même à l'existence des plantes. D'autre part, elles doivent recevoir autant de lumière que possible. « Le soleil est nécessaire à la vie des plantes. La chaleur est éminemment Dr #5 & Fig. 45. — Modèle de lattis à ombrer. bienfaisante, et c’est elle qui produit le travail mécanique de la croissance ; mais la végétation sans lumière ne serait pas possible; outre la chaleur, il faut la clarté qui donne aux organes leur belle couleur verte, active l'élaboration à la surface des feuilles, et mûrit les organes achevés. Les plantes qui n'ont pas assez de lumière pendant la végétation produisent des organes très développés, — 240 — allongés, mais mous et sans force ; celles qui sont exposées au soleil sont beau- coup plus trapues, plus courtes et aussi plus vigoureuses. Elles donnent une floraison plus abondante et plus richement colorée. Il convient donc de laisser les plantes profiter autant que possible du soleil, et de ne les ombrer que lorsqu'il est indispensable, c'est-à-dire lorsque les rayons trop ardents brüle- raient les feuilles. » Les claies en lattis conviennent admirablement pour ce double but, car elles laissent passer assez de rayons pour établir dans les serres une lumière diffuse suflisante, mais elles empêchent les rayons de se poser longtemps à la même place. Comme l'ombre de chaque baguette se déplace assez rapidement par l'effet de la rotation de la terre sur elle-même, une partie donnée d'une feuille est alternativement placée dans l'ombre, puis exposée au soleil, puis de nou- veau abritée ; de sorte que les rayons les plus chauds n'ont pas le temps de faire du tort aux organes. Il n'existe évidemment pas de dimensions obligatoires pour ces sortes d’abris ; mais voici un modèle qui donne de bons résultats : les lattes de bois ont une largeur de 3 centimètres, et sont espacées de 1 1/2 centimètres. Ges lattes sont reliées entre elles par des chainettes de fil de fer, et articulées de façon à pouvoir se rouler facilement, à peu près comme les jalousies des fenêtres, au moyen d’une corde passant sur une poulie fixée au sommet de chaque serre. # On peut encore les disposer en claies rigides, clouées entre elles au moyen d'une ou deux lattes transversales : on les pose alors sur la terre en les accrochant à des crochets fixés dans la charpente de la serre; toutefois les jardiniers ont alors plus de peine à déplacer ces claies, et le premier procédé est plus commode. "+ Il est utile de pouvoir ombrer ou désombrer rapidement, surtout à certaines époques du printemps et de l'automne, où le temps change quelquefois d'une façon très brusque, Un « coup de soleil » peut suffire pour brûler des feuilles et donner aux plantes un aspect maladif. À | ; Pour certaines plantes de serre chaude qui demandent une culture à l'étouffée, il est plus commode d'employer comme ombrage une grosse toile lâche que l'on a rarement à déplacer, et qui laisse encore passer suffisamment de lumière. (Les Orchidées exotiques, p. 342.) — 241 — | PETITES NOTES DE CULTURE Support à Soucoupe. — Dans bien des cas particuliers il convient de laisser circuler autour des plantes autant d'air et de chaleur que possible. Autrefois on recouvrait toujours les tablettes des serres de scories et d’autres matières poreuses. Aujourd’hui ce système est abandonné. On provoque néan- moins une production abondante de vapeur d'eau en arrosant le sol au-dessous . des tablettes ainsi que les tablettes elles-mêmes et en placant les pots ou CRE Cher, den e d'und ES RAS D TS RÉ T S L, Tnt lp 7 Ed Me er oO RS, AL CPR Te RC SR D de du ES Fig. 46. — Support à soucoupe. es à Tr dd 2 quelques-uns de ceux-ci sur des supports à soucoupe comine celui représenté Par la fig. 46 que nous extrayons: du livre Les Orchidées exotiques, de M. L. LINDEN. La soucoupe est remplie d'eau qui s'évapore continuellement. Roella ciliata. — Il est regrettable que l'on rencontre si rarement cette belle espèce qui fut introduite du Cap de Bonne Espérance en 1774, et qui a disparu presque partout, parce qu’on a négligé de lui donner un peu plus de Chaleur que celle de la serre froide et un peu plus d'humidité qu'il n'en faut aux Erica. D'après un correspondent du Gardeners’ Chronicle, le centre de la Plante doit être tenu libre afin que l'humidité n'y demeure pas trop. C'est une Campanulacée, à fleurs érigées, d'un beau bleu pourpr é, foncé, la base du tube étant d'un blanc jaunâtre. | CT EN RP TS 7 rt QT VF Lt D Bons 2 sl où is To ét 7 2 ITR F * 7 , _ — 242 — Begonia corallina. —— Ce Begonia, dont l'appellation correcte est Pegonia coccinea, est une des meilleures espèces pour la floraison hivernale et printa- nière. Pour cela, le meilleur mode de culture est la couche froide, ou bien une bâche où l'on puisse les conduire près du vitrage à environ 0"30 de la toiture. Les fleurs, dès le printemps, pendent au dessus de la tête du visiteur et pré- sentent un superbe aspect, Les plantes sont taillées en juillet, assez court; dès le mois d'octobre, les boutons s'épanouissent et ne cessent plus jusqu'aux mois de juin ou de juillet suivants. On donne un peu moins d’eau après la taille. Œillet Souvenir de la Malmaison. _— Cet œillet, dont il existe actuelle- ment plusieurs variétés nouvelles des plus remarquables, restera une des meilleures plantes d'ornement et un des meilleurs éléments de la confection des bouquets. Celui qui possède de forts exemplaires aurait tort de les supprimer. Il pourra les placer sur une planche exposée à l'ouest et étendre les branches sur un sol composé de terreau et de sable en enlevant quelques-unes des feuilles inférieures. Chaque ramification pourra être marcottée; pour cela on fait une coupe longitudinale à travers le nœud inférieur en prolongeant la coupe un peu en dessus, On fixe la branche à ce point au moyen d'un petit crochet en ayant soin de ne pas les détacher. Bientôt il se formera des racines à l'endroit de la coupe et les jeunes plantes de être sevrées à la fin d'août ou au commen- cement de septembre. Engrais pour D — Le D' A. B. GRIFFITHS a fuit une série d'analyses complètes d'un certain nombre de plantes existant dans les cultures et entr'autres du Chrysanthème., La plante entière, parvenue à parfaite matu- rité, a donné sur cent parties de cendres : FOR. SL 100 Oxyde de fer. . : . . . . 3.66 Soude, . . 10.39 Acide sulphurique. . . . . 4.65 Chaux, 2628 LT RON ST RE ALT COPIE NAT ee 10.22 CROP UD COR Acide phosphorique . . . . 19.52 | Les plantes à l’état frais contenaient 2.92 p. c. de nitrogène albuminoide. Le Gardeners’ Chronicle en conclut que le guano est pour le Chrysanthème un engrais utile avec addition de poudre d' os, et il recommande le mélange suivant : nitrate de potasse, une partie : phosphate de soude, deux parties: sulfate de fer, un quart de partie ; "Henee, deux parties et superphosphate de Chaux, trois parties. Cyclamen persicum. — Ceux qui s occupent de la récolte des graines de ce Cyclamen savent que les capsules pendent vers le sol et qu'il importe de veiller à ce que les graines soient cueillies avant que les capsules ne s'ouvrent. Pour cette raison, il est nécessaire de tenir les capsules au-dessus des feuilles afin qu'on puisse constamment les avoir sous les yeux. Chez MM. SUTTON et fils, — 243 — on emploie un support métallique auquel est attaché, dans une position hori- zontale, un petit cerceau sur lequel viennent s’appuyér les capsules de graines, De cette facon celles-ci sont toujours en vue. Plantes à feuillage. — Les plantes à feuillage dont il est possible de tirer parti dans les jardins pendant l'été seraient plus utilement employées si on avait soin de les préparer graduellement à cet usage. Lorsque certaines plantes, jusque-là tenues en serres plus ou moins chaudes et plus ou moins humides, sont exposées brusquement à l'influence du vent et du soleil, elles se dépouillent presque toujours de leur feuillage et ont besoin de beaucoup de temps avant de se refaire. Peu de végétaux contribuent mieux que le Musa Ensete à donner au jardin un caractère tropical; mais il faut que la plante passe successivement de la serre humide à une serre plus tempérée et plus sèche et bien ventilée. Les Croton eux-mêmes, nous dit Garden and Forest, peuvent être employés pour décorer le jardin des contrées situées à la latitude de Philadelphie, mais pour cela il faut que les plantes soient exposées en pleine lumière, dans une serre Où la ventilation ait été particulièrement soignée une quinzaine de jours avant la mise en pleine terre. | | Ficus elastica. — C'est dans la serre à multiplication que sont placés actuellement les jeunes pieds de cette plante ornementale. Plus la végétation continue activement, une fois qu'elle a commencé, et plus les exemplaires sont beaux et réguliers. Les feuilles doivent être:seringuées fréquemment. La pro- preté de celles-ci est de rigueur; il en est du reste de mème d'un grand nombre d'autres plantes à feuilles lisses. Les boutures de têtes sont les meilleures. En les faisant on a soin de cica- triser d’abord la plaie ou tout au moins de la frotter avec de la poussière de Charbon de bois. Les boutures peuvent être couchées et les feuilles liées ensemble, afin de prendre le moins de place Dès que les boutures sont bien enracinées, on les rempote dans des pots de 010 de diamètre. On peut leur donner un mélange d'un quart de terre forte; un quart de terre de bruyère, Un quart de sable et un quart de charbon. Lagerstroemia indica. — Encore une magnifique plante d'une valeur °rnementale considérable, quand elle montre ses fleurs pourpres disposées en Panicules terminales. Ce n'est certes pas une nouveauté, puisque Son intro- duction de Chine date de 1759. Cet arbrisseau, de la petite famille des Lythra- riées, pour donner une brillante floraison, a besoin d'être placé en pleine ierre, en serre chaude, sinon il faut le rencaisser trop souvent ce qui nuit à Sa floraison. Il est bon d'enlever les petites brindilles et de raccourcir les 'ameaux supérieurs vers le mois de mai, La multiplication se fait par boutures . lameaux de l'année précédente qui réussissent d'autant mieux que le bois a bien mûri l'été précédent. Le Lagerstroemia reginae, aux fleurs rose pâle, est ou aussi une Charmante plante méritant une place dans les meilleures Collections. Gleichenia. — On a tort d'abuser du rempotage pour ces fougères, il vaut infiniment mieux de les surfacer et de faire usage autour de la motte de racines d'un mélange de terre fibreuse, de charbon et de sable blanc. Le collet devra se trouver au-dessus du rebord. Au lieu de pots on fera bien d'employer des terrines ; ces fougères n’ont pas besoin d’un sol ane Ophiopogon Jaburan. — Cette belle espèce, à feuilles panachées, doit être séparée de bonne heure si lon veut obtenir de bonnes plantes avant l'hiver. On peut la multiplier sur couche dans un sol assez riche. On aère pour éviter l'excès d'humidité. On peut arroser le matin et l'après midi et fermer les couches à ur de 2 heures. R. D'ÉELEN. EXPOSITIONS FLORALES SANS CONCOURS Le Journal des Orchidées a soulevé dans: son numéro du 1e juin 1894, une question hautement importante pour les floralies en Belgique. Parlant de la Temple Show du 23 mai 1894, M. LUCIEN LINDEN disait : « Comme conclusion, quelques leçons se dégagent de cette grande floralie. Il n’y a pas de compétition ici, chacun expose ce qu'il a; le Jury juge la valeur du groupe sans comparaison avec d’autres : il n'y a pas de premier ni de deuxième... et tout le monde est content. € Il faudra en venir là en Belgique, car nos expositions sont devénnel absolument ridicules et sans portée, il faut bien oser le dire. « Pourquoi cette ancienne manie d'établir des concours pour permettre à une demi douzaine d'amateurs et d’ horticulteurs de se prêter des plantes et de se liguer contre un seul? Ce spectacle, réédité de Gand, l'année dernière, a été revu celte année à Anvers. — Je n'en dirai pas davantage cette fois-ci — mais il me semble qu'il est temps de réglementer autrement les “expositions chez nous si l'on ne veut pas dégoûter les exposants sérieux. » Le Journal des Orchidées revient sur cet objet dans son numéro du 16 juin: Un exposant des plus sérieux y exprime vertement sa facon de voir en cette | matière. Le système anglais, dit-il, abolissant tout concours, introduit en ce Belgique, constituerait une très sérieuse amélioration, et avec vous je le 4 demande à tous pour les floralies futures. | Nous partageons cette manière de voir et nous conseillons de suivre l'exemple de la Société royale d'horticulture de Londres qui laisse l'amateur comme l'horticulteur exposer selon sa fantaisie les plantes qui lui appar” tiennent et qui récompense les apports suivant leur mérite et sans établir a classement. ÉM. RODIGAS. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE (SOCIÉTÉ ANONYME) PARC LÉOPOLDS MEMBRES EXPOSITION PERMANENTE DES PLUS BEAUX PRODUITS DE LA FLORE TROPICALE (Transformation des jardins d'hiver et des galeries) OUVERTE TOUS LES JOURS (Le Dimanche matin seulement) de 8 heures du matin à 6 heures de releyée L'Établissement est maintenant divisé en deux branches très spéciales : COTÉ DROIT : Plantes en gros pour la grande culture; | COTÉ GAUCHE : Plantes de culture Sp collections. MARCHÉ EUROPÉEN D ORCHIDÉES fs Immenses arrivages toutes les semaines a XX ORCHIDÉES POPULAIRES, RARES OU NOUVELLES, INTRODUITES OU CULTIVÉES PAR CENTAINE DE MILLE |. Grâce à nos nombreuses introductions directes et à nos prix DURE — la légende que nous vendons plus cher qu'ailleurs n'existe plus ourd'hni que dans l’imagination incurable de quelques horticulteurs-mar- et ds intéressés — bossé est chez nous à un bon marché qui lui ouvre Outes les serres et même les appartements. Dr nue les amateurs — qui n’ont pas encore été en niet Pnous dé S avec nous — sont invités à visiter notre établissement, ? désirons les convaincre que si nos SeITes sont aussi admirablemen fermes et nos plantes aussi superbement cultivées que veulent bien le «c naître les principaux Journaux horticoles d'Angleterre et d'Amérique, $ pe brillants résultats sont dus à une parfaite entente de leurs besoins ainsi qu'à ee.“ à lhabiteté qui président à tous les rouages de l'institution, depuis le | « : « sig ne ; _. Orchidées dans leurs pays d'origine jusqu'à leur départ de l'éta rad Voilà baraque; à L'AUETICUL ER INTERNATIONALE on beaucoup, bon et à bas prix | | UR Rosiers, Plantes, Arbustes ligneux, Arbres fruitiers, Vignes, ete. Chrysanthèmes, Œïllets, Plantes vivaces, annuelles, Pivoines, Géraniums, etc. LÉVÉQUE & Frs HORTICULTEURS IVRY-SUR-SEINE, près Paris. Depuis bien des années, nos succès aux Expositions sont dus à l’emploi de ces composés d'engrais étudiés avec soin. Les attestations donnés par les principaux horticulteurs pépiniéristes et jardiniers de maisons sont encore des sûrs garants de la qualité. n généraliser l'emploi, nous en réduisons beaucoup dé prix, surtout pour les grandes parties de erre à amélio 100 se 75 fr. — 500 kilogr., 250 fr. 1000 kilogr., 450 fr. Au détail, pour en faciliter l’ emploi, l’expérimenter ; 10 kilogr., 15 fr.; 25 kilogr,, 80 fr.; 50 kilogr., 45 fr. Enfin un Gi postal de 8 kilogr., 5fr. | fruits depuis le mois de mai jusqu’à l'entrée de l'hi ver. 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Gardeners’ Chronicle, 28 avril 1894, + | L di « To HI ceux Lr ont visité récemment dei établissement si Rerunbiament aménagé ont admis et lo : Tr e propreté qui prévaut à travers les serres, dans tous les départem ments ; mais l’auteur de ces ligni inf pas préparé à rencontrer une propreté aussi excessive ms il est étain Li elle Fa avoir une très grande «€ In sa ra sur la splendide santé de tous les genres de plantes cultivées dans cet établisse purs R de cet ét api nent: un des plus grands du ‘Continent, avec le sincè Le désir de pouvoir eve Gardeners pere 30 juin . AP An ee qu multitude de personnes qui passent tous les ans par Bruxelles, il en. est ‘ui doute un ce J k 1 vor Pé tabls s'intéressent à la culture des Orchidées. Ces personnes x peuvent pas mieux faire que d'a « voir l'établissement de MM. Lien (L'Horricuzrure IN NTERNATIONA fe — Je puis Fr so d'abord que} n'ai jamais vu de nn ni d'Odénthginerten plus sains ni plus vigour ir TREVOR LAWRENCE Bart. Président de la Rociété royéle d’Horticulture de Lonäres Gardeners’ Chronicle, 24 octobre 1891. %k * * Que se Orchi idées en général, à l'établissement de MM. LINDEN, sont sde cn cultivées. Je n’ai jam nulle part d'aussi belles collectionsid’Odontoglossum, de re es: je Vanda et de Cattleya.» W. War r, Jardin royal de Botanique de Ke ré eners’ Chronicle, 11 novembre 1898. 3. 15 en plus avec fil de c Longueur en mètre, 1 11}, 114,54. 19 2 2 1/9 3 Par 100 pièces Fr. 2,50 3,75 5,00 7,00 9,50 13,25 18,75 Les envois ST st de 31,25 f: sue sont faits contre remboursement. — Une réduction de ? ‘Jo sera faite Oute commande de 31,25 francs et 10 °! o Dour toute commande de'125 fran FRANS VOIGT, Meuselbach i. Thür (Allemagne En voi Ro du Catalogue sur demande NITNET HAUTE NOUVEAUTÉ DAHLIA CACTUS « Mrs PEART, » à fleurs blanches Sera figuré prochainement dans L’Illustration Horticole Le plus beau de tous les Dahlia connus. Les fleurs, de belle grandeur, ont la forme deW variété « Juarezi, » mais sont entièrement blanches. Cette variété est extrêmement florifit, Jeunes plantes : La pièce, fr. 8,25O. — Les six, fr. 18.00. DAHLIA CACTUS « BLANCHE KEÏITEH » Nouveauté de grand mérite qui sera également figurée dans L'IUustration Horticole, i fleurs jaune d'or. Une des plus belles formes de Dahlia Cactus, fleurissant abondamment. Jeunes plantes : La pièce, fr. ®,2O. — Les six, fr. 12.00. ŒILLET : GLOIRE DE LA GRANDE BRETAGNE Figuré dans L’'IUustration Horticole | | Superbe variété de Souvenir de la Malmaison à fleurs jaunes, possédant toutes les qualités de la même espèce à fleurs roses. Cette magnifique nouveauté produit de nombreuses fleurs, bien pleines et ne se crevant pas, convenant tout particulièrement pour la fleur coupée. | Jeunes plantes : La pièce, fr.-#8,@O. — Les six, fr. 125.00. PF. KE ERSTEIN, Horticulteur 19, rue de la Concorde, BRUXELLES. C'est une des plus belles espèces introduites jusqu'à présent, de culture ’ plus facile. 7 PE | | Magnifique plante grimpante et pour suspensions, excellente pour couper, Fleurs blanches, odorantes pendant l'été, et baies rouges. cs fl Nous recommandons cette plante à tous les jardiniers et amateurs. Elle À obtenu plusieurs récompenses et partout les plus grands éloges. 0 Nous en offrons de jolies plantés cultivées en pots, bien branchues raie | très bien par colis postaux : emballage très soigné, de façon qu’elles arrivent | parfait état. | 10 plantes, fr, 18,50, compris emballage et port pour la FRANCE et la BELGIQUE. DAMMANMN & C7. CÜLTIVATEURS DE GRAINES ET OIGNONS A FLEURS Maison fondée en 1877 SAN GIOVANNI A FEDUCCIO près NAPLES (Italie). Catalogues illustrés sur demande, | * Le. d coté bsithd — bitditt" diet ie. Éd Usines $S € HLŒESING Frères. — Marseille Médaille d’or. Exposition Uuiverselle 4 1889. Nouveau pre précipité SCHLŒSING LA NICOMINE POUDRE rl CIDF AS ANTICR YPTOGAMIQUE Le Nouveau soufre précipité SCHLŒSING à la Nicotine détruit radicalement les chenilles, larves, | ons et autres parasites de l'agriculture, n Farmer de l’arboriculture, de la viticulture et _ puce de la dr maraichère. Il débarrasse les choux des chenilles de = PIEEMIS, les pommes de terre du Doryphora : il guérit du da les tomates, pois, laitues, chou Mélangé aux jpg ences, il les préserve den 20 des larves et insectes de toutes sortes. | ulaïillers de la vermine des s poules Il guérit la es de l'Oïdium m, du Mildew, de l'Anthracnose, des Rots et autres maladies cryptoga- , érinose, limaçons), = D = 2 & "3 r3 miques, sa en la débar rassant des insectes qui la dévorent (pyrales, altises, nr qu Il nettoie les arbres fruitiers du puceron anigère, du kermès et de Il oirne les fourmis, les fre les sauter elles, les coléop Il guérit les plantes de la chlorose et excite la végétation. Enfin, mélangé au fumier, il le débarrasse des vers et parasites de toutes sortes. Notre soufre doit être employé le matin à la rosée DEMANDEZ LA BROCHURE EXPLICATIVE -E L LE : Un sachet échantillon de D-kilos : 0 . Fr: 8,20 Un sac de 25 kilos Se SE US de 5 ES G Un +R de 50 kilos. D ne ©. que Un sac de 100 kilos . . pr ivpan mg CAE » 25 » Anvers. Par 1.000 kilos et au-des » 24, 50 0/0 kos Soufllet spécial pour l’ entle) du Soufre précipité SCHLŒSING » 5.50 Dépositaires généraux pour la Belgique et la Hollande MM. Hermann DEKKERT & C°, 6', rue des Beggards, Anvers. ON DEMANDE À acheter le premier volume de la LINDENIA S’adresser au bureau du Journal LITHOGRAPHIE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE Maison G. SEVERYNS, fondée en 1829 J.-L. GOFFART, Successeur 181, rue du Progrès, BRUXELLES. — Téléphone 1671 Maison à Londres : 66-67-68, Milton Street, E. C. Chromolithographie de la Lindenia, de l'Ilustration Horticole, du Garde de la Revue Horticole de Paris, €/C. … Spécialité de planches de Botanique en couleur pour rs _—. horticulteurs, Catalogues de semences de fleurs, d a Maison spécialement outillée pour ce genre de travaux est arrivée a ses repro- miss à une exactitude et un fini qui lui ont fait une renommée universe EXÉCUTIONS SOIGNÉES. — PRIX MODÉRÉS. n de Londres, LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LE CR CULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN | TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des Orchidées | OPINION DE LA PRESSE « C’est un livre d'expérience et de pratique qui est divisé en quatre parties comprenant : 1° Les Orchidées « au point de vue scientifique, 2 Les Orchidées à l’état natu rel, 3° Les Orchidées en Europe, leur cultures « 49 La npéon des principales Orchidées cultivées dans les cbteptione européennes. e Volume est non seulement très instructif à consulter, mais il est égale sue très jutéresant à ire « Que d renseignements et ve de faits ignorés Les ce our sont devoilés par sa publication; aussi al « Ce Traité ne devra manquer dans aucune bibliothèque re ni chez aucune des personnes qi | ; gi 7 #5 dont on peut avoir besoin, sont donnés d’une mA se « si complète, si claire et si précise, a (Le “HR d'Horticultur re, 25 juillet 1894.) % 4 | i. Le livre premier traite des Orchidées au point de vue scientifique. .. La division de la famille et | « tribus faite très méthodiquement, la ne botanique et les affinités de la famille, sont traitées ave | éthode… “Si ce premier cha apitre brille par les solides qualités, il nous en faut dire tout autant du & _ P clature et de la classification. Tout cela est écrit avec cette simplicité qui est | « meilleure garantie de la solidité des connaissances scientifiques de l’écrivain. * Tout est d'ailleurs prévu dans ce remarquable ouvrage : le vocabulaire des res techniques ; re nu botanique, celui des principaux mots ou radicaux usités en bot | “ on moins intéressant et instructif le chapitre ou l’auteur traite de l'habitat ape ”Ouobidé RE » dans deux cents pages, l’étude de toutes les questions appartenant au donaire à au Commerce de lOrchidée. 1l y a là certaines pages qui méritent de fixer séri in > SE pm _—_ des cultivateurs ; ils ÿ puiseront des notions Wie et des conseils frappés au © | | (Le pri À Ts AS 26 juillet 1894.) L'ouvrage, Comprenant environ 1000 pages in-8°, est mis en vente au prix 4 ’ e3 francs l’'exemplaire broché, richemer relié : 50 francs. Chez l’auteur : 100, rue Belliard, à BRUXELLES. M RS A Le so ES dE CHRONIQUE AGRICOLE LES VERGERS Importance de l'exploitation des fruits en Belgique. — Source de richesse pour l’agriculture souffrante 30 août 1894. Tout le monde est d'accord que l’agriculture doit subir une complète révo- lution, et entre tous les remèdes, la production fruitière (dans les vergers) est appelée principalement à lui prêter ses trésors, en attendant le retour de l'ancienne prospérité des cultures ordinaires. Voici quelques preuves, entre mille justifiées par des faits acquis, de l'impor- lance du grand revenu provoqué par les vergers plantés au point de vue du Commerce des fruits. | Qui ne connaît ou n'a entendu parler de cette riche contrée en vergers située aux environs de St-Trond, Loos, Tongres? Il y a là des villages, perdus Sous les dômes des magnifiques pommiers, où les Allemands, les Anglais et les Russes achètent annuellement des fruits pour la somme de 400 à 500,000 fr. Le commerce des fruits donne à ces parages, au temps des récoltes, une animation extraordinaire. M. BLIN D'ORIMONT, à Beaumont, régisseur de plusieurs grands domaines, me signale, au moment où j'écris cet article, que parmi ses fermiers il y en à qui récoltent, l'une année dans l’autre, pour deux mille francs de fruits, sur Une superficie de 2 hectares 25 ares. | A l'occasion d’une tournée que j'ai faite dans la propriété de M. H. à CG. Anvers), j'ai pu voir, en juillet, environ deux mille cerisiers du nord en touffes (culture facile et simplifiée), qui lui.ont rapporté par pied et en “'oyenne une quinzaine de kilos. Évaluons ces cerises au bas prix de 0,30 le kilo, et nous obtenons un produit de 6,000 francs! | Jai moniré à M. Luxcx, juge de paix à Hal, un verger à Waenrode qui a rapporté en une année la belle somme “de 4 ,300 fr. C'est la récolte de $8 pommiers seulement qui n'occupent pas même un hectare de terre! J'avoue que c'était une production exceptionnelle (en 1886), mais la fermière * encore répété à M. Deunon n'Heyserogek, grand planteur lui-même, a — 246 — qu'en sept récoltes successives, elle avait vendu des pommes pour 14,700 fr. « Plus on plantera, nous disait l'intelligent cultivateur, et plus les fruits augmenteront comme prix. « Plus on produira de fruits, plus on les recherchera, et mieux on les payera pourvu que les variétés soient de bonne qualité, car il existe malheu- reusement trop d'espèces médiocres. » Cette vérité, pour être admise par tous ceux qui me lisent, n’a besoin que d'une explication fort simple : Questionnons nos vieux cultivateurs sur l'état de la culture fruitière d'il y a,une cinquantaine d'années, et tous vous assu- reront qu'il y avait quinze fois moins de fruits qu'à présent. On n’en obtenait quand même qu'un prix insignifiant, on ne savait parfois qu’en faire. Comment expliquer ce fait? D'abord on a pris aujourd’hui du goût pour les bons fruits; tout le monde en mange. Puis les communications sont faciles de nos jours et les débouchés innombrables; et enfin on est arrivé à tirer parti des fruits, à l'état frais, pour la conserve, la dessication, la fabrication des confitures, des gélées, du cidre, des sirops, etc. Tout est utilisé, rien ne se perd, tout part, pourvu que les espèces ne soient pas médiocres. Aujourd’hui que toutes les bonnes fermes sont entourées de vastes vergers, aujourd'hui qu'il y à infiniment plus de fruits, leur prix, au lieu de diminuer, n'a fait qu'augmenter, parce que la vente est plus courante; la Belgique d'ailleurs a de grands débouchés, et Core pour l'étranger se développe chaque année. « Autrefois, me disait M. = ton SNoy, les fruits étaient tout simplement le produit d'un accessoire de culture; aujourd'hui, nos propriétaires savent s'entendre avec leurs fermiers et comprennent que, par ce temps de crise agricole, il n'y a plus rien qui produise autant que la spéculation des fruits, et cela, tout en rendant à la propriété une valeur plus sérieuse avec un aspect bien plus riant ! » Nous pouvons montrer, un peu à travers toute la Belgique, des ehamps féconds, de magnifiques prairies, garnis d'arbres fruitiers à haute tige, exemples frappants qui finiront bien par ouvrir les yeux du moins clairvoyant. Il n'y a du reste pas un domaine, pas une ferme où il ne soit facile d'appro- prier à la nature du terrain des pommiers, des poiriers, des pruniers Où des cerisiers, séparément ou en mélange. Un examen du terrain et du sous-S0l permet de déterminer ce choix; c'est une question du domaine pratique que nous examinerons à part. Les climats froids et rudes se prêtent également à la culture fruitière €P grand, pourvu que l’on ait soin d'adopter des variétés rustiques, à floraison tardive, et des arbres à courte tige abrités par des haies d’épicea. — 2AT — Plusieurs propriétaires, tout en comprenant l'importance des vergers, ont le déplorable désir de faire beaucoup avec peu d'argent: c'est louable où cela est possible. Mais cette fausse économie conduit souvent à la grave erreur d'exécuter les travaux de plantation d’une façon incomplète, et plusieurs se contentent de planter ce qu'on appelle en argot commercial des rebuts de pépinière ou des rossignols. Il en résulte que ces sortes de vergers ressemblent tout bonnement à un hôpital d’infirmes! L'on perd du temps et de de ces mieux vaudrait ne pas faire de vergers. Ayant assisté à la plantation de milliers d'arbres dans les situations les plus diverses, j'ai pensé que je ferais œuvre utile en décrivant par la suite les différents modes selon la nature des terrains et’le climat des contrées. GUSTAVE MICHIELS. NÉCROLOGIE Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. AUGUSTE LINDEN, décédé à Luxembourg le 40 août dernier, à l’âge de 44 ans. M. AUGUSTE LINDEN, l'aîné des fils de M. J. LiNDEN, avait d'abord servi pendant dix ans comme officier dans l’armée belge: mais il donna sa démission en 1885 pour entrer à son tour dans la carrière où le nom qu'il portait était si glorieusement connu, et entreprit dans l'Océan Indien, puis au Congo, une série d'explorations qui furent malheureusement arrêtées par un terrible accident à la suite duquel il dut subir l'amputation d'une jambe et resta paralysé de l'autre. Depuis lors, sa vie avait été un véritable martyre, et n'avait pu se prolonger Pendant six années que grâce à son énergie exceptionnelle et aux soins affectueux dont il était entouré. Ses voyages, quoiqu' interrompus prématurément d'une façon si cruelle, ont Produit d'importantes découvertes, parmi lesquelles nous citerons principale- ment des Orchidées remarquables : Dendrobium stratiotes, strebloceras et inauditum, Spathoglottis Augustorum, Vanda Lindeni, V. Massaiana, le bel Aerides Augustianum, le célèbre Lissochilus giganteus, l'Ansellia congoen- sis, etc., et des plantes ornementales de valeur : Colocasia Villeneuvei, Alocasia Augusti et Lindeni, Phrynum variègatum, et en dernier lieu le Superbe Haemanthus Lindeni. M. AUGUSTE LINDEN avait également contribué à la littérature horticole Par la publication d'intéressantes relations de ses découvertes, notamment dans le Journal des Orchidées. Max GARNIER. — 248 — PI. XVI LILIUM PHILIPPINENSE LIS DES ILES PHILIPPINES Cette superbe espèce est d'introduction toute récente, mais elle a pris immé- diatement une place des plus éminentes, et mérite d'être citée parmi les plus belles et les plus utiles qui figurent actuellement dans les collections, Elle a le grand avantage d'occuper peu de place, avec sa tige grêle, ses feuilles courtes, sa taille modeste, ne dépassant guère 40 centimètres. A ce point de vue, et aussi grâce à son parfum moins violent, elle l'emporte sur le L. longiflorum, dont la fleur est plus ample et fait certainement plus d'effet, Mais qui est un peu encombrant. À ce propos, il est curieux de remarquer Combien ce nom de longiflorum, qui a pu être approprié dans son temps, est peu distinctif aujourd’hui, en effet plusieurs autres espèces, L. Neilgherrense, L. giganteum, L. Wallichianum, et enfin celle dont nous nous occupons ici, ont les fleurs plus allongées et mérite- raient mieux cette dénomination que l'espèce à laquelle elle a été donnée. Le L. philippinense a été découvert par M. ROEBELEN, le collecteur à qui la famille des Orchidées doit de riches découvertes ; il fleurit en plein été. Ilse cultive très aisément en pots de petite taille, et donne des fleurs de: dimension remarquable en proportion de sa tige. La culture des Lis est assez connue pour qu’il ne nous paraisse pas néces- saire de l'indiquer ici ; nous aurons d’autres occasions d’en parler. Distinctions honorifiques. — Nous relevons dans la liste des décorations du mérite agricole décernées à la fin de juillet dernier les noms suivants : TREYVE, FR., horticulteur à Yzeure près Moulins, a obtenu là prime d'hon- neur d'horticulture au concours régional de Moulins en 1885 et plusieurs mé- dailles d'or dans d’autres concours et expositions, 25 ans de pratique agricole. BAUER, FRÉDÉRIC, jardinier principal au service de la ville de Paris, attaché au Fleuriste municipal de la Muette depuis 37 ans. Voilà des distinctions hautement méritées, et nous félicitons sincèrement! les nouveaux chevaliers. * L'ILLUSTRATION HORTICOLE 2 RME È rt 3 LILIUM PHILIPPINENSE 0e Fa, LS cs DR, CT — 249 — CULTURE DES AMARYLLIS Beaucoup d'amateurs prennent intérêt à produire des semis; rien n'est plus attrayant, et quoique des. progrès considérables aient déjà été obtenus dans l'amélioration des Amaryllis, tant au point de vue de la couleur que de la forme, il reste encore place pour la production de nouveautés intéressantes. La production des semis d'Amaryllis ne présente pas de difficultés particu- lières, et offre à l'amateur un très grand attrait. On devra naturellement choisir pour la fécondation 1e variétés les mieux formées, les mieux colorées, et combiner les nuances en vue d'obtenir du nouveau. Les plantes qui fleurissent le plus tardivement paraissent donner les meilleurs résultats, et l’on aura avantage à attendre vers la fin de la saison. Les graines lèvent rapidement; dès qu'elles ont une feuille bien développée et que la seconde commence à se montrer, on repique les jeunes semis séparément dans de petits pots, ou par dix ou douze dans des pots moyens ; en janvier ou février, les plantes commencent à montrer assez de vigueur, et on les rempote en n'en mettant plus que trois ensemble dans les mêmes pots, ayant une douzaine de centimètres de diamètre. Enfin, lorsque les bulbes prennent un certain volume, on les rempote sépa- rément, et la plupart des plantes fleuriront la seconde année. En rempotant les anciennes plantes, il faut avoir soin de leur donner des pots bien propres, avec un bon drainage, et de ne pas trop remplir les récipients. Le. rempotage se fera de préférence en janvier; puis les plantes ne rece- vront pas d'eau pendant un mois à six semaines. Le compost se forme de trois parties de terre de bruyère bien consommée, d'une partie de terreau de feuilles, et d’une partie de fumier également bien consommé ; on y ajoute généralement un peu de sable pour rendre le mélange assez poreux. On profitera de ces manipulations pour retrancher toutes les parties qui seraient pourries et les vieilles feuilles desséchées. RENSEIGNEMENTS ET CULTURES _ Cultures sous verres colorés. — M. Viszon a terminé récemment une série d'études et d'expériences d'un grand intérêt sur la culture des plantes Sous verres de couleur. — 200 — Les plantes étaient placées sous des chassis dont les verres pouvaient facile- ment être remplacés pour changer la couleur. Les verres employés ont été les suivants : 1° Verre coloré d'orangé pat une couche de bichromate de potasse, et ne laissant passer que les rayons jaunes et rouges ; | 2° Verre violet coloré au manganèse, qui absorbe les rayons jaunes et les bleues ; 3° Verre bleu coloré au cobalt, et laissant passer les rayons rouges et ultra violets ; | | 4° Verre bleu coloré au cuivre, ne laissant passer que les rayons ultra violets et absorbant les rayons rouges de l'extrémité du spectre ; ; 9° Verre recouvert d'une fine couche d'argent, ne laissant passer que les rayons bleus ; 6° Verre d'uranium, absorbant une forte proportion de la lumière; 7° Verre doré: 8° Verre rouge coloré au protoxyde de cuivre, absorbant tous les rayons entre le rouge et le bleu : 9% Verre vert coloré au protoxyde de fer, absorbant les rayons rouges. M. VILLON a obtenu les résultats suivants, qui sont établis sur la base de 100 représentant la végétation d'une plante sous verre incolore : 1° Culture sous verre orangé au bichromate. . . . . . . . . 150 ni à violét au manganèse . . . . . . . . . 140 0 » Dog au 0e RECENT 0/0 C0 is ? » bleu au cuivre . 120 AT. » argenté . . 60 CARRE, » d'uranium 40 Encre > SE ROME CUT PRIE 40 res > rouge au protoxyde de cuivre 15 muets » vert au protoxyde de fer . . . . . . . 10 On voit que les quatre, et surtout les deux premiers genres de verre On! été très favorables à la végétation, et que par conséquent les rayons rouges et violets sont les plus propices au développement des plantes; mais, COMME le fait remarquer justement le Gardeners Chronicle, le mieux est encore, lorsqu'on le peut, de cultiver sans aucune espèce de verre. * » » La Banane. — Une collection des produits de la Banane, a été exposée À Anvers cette année par le « Stanley Syndicate. » On sait que M. STANLEY» dans son livre /n. Darkest Africa, avait signalé la haute valeur de ce fruit: M. HARTOGH, ingénieur à Amsterdam, a fait des recherches sur ses diverse utilisations. En Prier: “\ né POSE - PRES — 251 — Le princtpal mérite de la banane réside dans sa haute teneur en amidon (80 °/, de la pulpe séchée), et par suite elle peut servir à produire de l'alcool en grande quantité, alcool qui, paraît-il, est d'assez bonne qualité. Elle se prête aussi tout particulièrement à ‘la fabrication du glucose; et sa farine, mélangée à un tiers de farine ordinaire de froment, constitue un aliment très nourrissant pour faire du pain, des gâteaux, etc. On peut également l'utiliser pour préparer du gruau, des puddings, des confitures, des sirops, etc., et l'écorce séchée et réduite en farine sert à engraisser les porcs. Enfin, la fibre est employée à fabriquer du papier et de la corde. On peut obtenir de plus amples renseignements en s'adressant au Stanley Syndicate, Avenue Copes, 24, à la Haye. La récolte des fruits est très abondaïte cette année dans la Prusse rhénane, et d'après les renseignements des journaux, les prix auxquels ils se vendent sont très bas. Les poires se vendent à Coblenz fr. 3-15 les 100 kilogr., les pommes de fr. 5-50 à 12 fr., les prunes fr. 1-25, les Reine-Claude fr. 3-75, les abricots de 10 à 12 fr. En Angleterre, d'après le Gardeners’ Chronicle, qui publie chaque année un tableau très complet des résultats de la récolte dans les divers comtés, le produit de cette année peut être apprécié en bloc de la façon suivante : Pommes : rendement au-dessous de la moyenne; qualité géneralement assez bonne. a Poires : très bonne moyenne; qualité satisfaisante. Pêches : quantité moyenne; qualité bonne. Prunes : rendement un peu au-dessous de la moyenne; qualité générale- ment bonne. Cerises : rendement au-dessus de la moyenne; qualité généralement bonne. Fraises : rendement inférieur; qualité laissant à désirer. Abricots : rendement moyen; qualité généralement bonne. Noix : bonne moyenne, sauf en Écosse, en Irlande et dans qualité bonne. Petits fruits (groseilles, framboises, etc.) : rendement moyen comme quan- tité et comme qualité. le Pays de Galles; Le Dictionnaire pratique d'horticulture et de jardinage de NICHOL- SON, traduit en français et adapté par S. MOTTET, vient de publier sa 27° livraison, de sorte que ce vaste ouvrage a déjà plus d'un tiers achevé. La nouvelle livraison va jusqu'au mot Gossypium, et renferme une belle planche coloriée de deux formes d'Haemanthus, ainsi qu'un grand nombre de — 292 — gravures représentant divers Gloxinia, Glaïeuls, Giroflées, Godetia, Gilia, Gnaphalium, Goodyera, etc. Rappelons que cet ouvrage très complet, et indispensable à toute personne s’occupant de culture à un point.de vue quelconque, est édité chez M. 0. Dom, 8, place de l'Odéon, à Paris, et que chaque livraison se vend séparé- ment fr. 1-50, : La Société départementale d'horticulture de la Seine tiendra du 2 au 9 septembre prochain, place de la Mairie, à Saint-Maur-les-Fossés (Seine), une exposition de tous les produits de l'horticulture, de la viticulture, de l'aviculture et de l'insectologie horticole. | | De nombreux prix d'honneur seront décernés aux lauréats et les compagnies de chemins de fer ont accordé 50 °* de réduction sur le transport des produits. . Les demandes d'admission devront être adressées à M. L. CHAURÉ, président à la mairie de Saint-Maur (Seine), Une exposition internationale de culture fruitière et potagère et des dérivés aura lieu du 10-12 septembre au 31 octobre-12 novembre à Saint- Pétersbourg. Cette exposition aura une grande importance. Le gouvernement français à accordé un crédit de 160,000 francs pour la participation de la France. Les porcs-épics causent parait-il, beaucoup de dégâts aux péchers en Californie; ils grimpent sur le tronc, attirent à eux les fruits, et en rongent les parties les plus sucCculentes, en laissant le reste sur l'arbre. Les cultivateurs sont obligés de faire la guerre à ces animaux et de les détruire. LES GLOXINIA DE M. KEGELJAN Tous les amateurs des choses de l'horticulture connaissent au moins de réputation le doyen des orchidophiles belges, M. FER». KEGELJAN, dont la collection d'Orchidées est si remarquablement choisie et cultivée, et dont la haute compétence n’est pas moins appréciée que l’exquise urbanité. Mais M. KEGELJAN ne réserve pas aux Orchidées seules son admiration et ses Soins; et si elles occupent dans ses serres la place d'honneur, le reste mérite cependant d'être mentionné. | La gravure ci-contre ne donnera qu’une idée bien faible de la splendeur — 253 — d'une collection incomparable de Gloxinia que nous avons admirée récemment chez M. KEGELJAN. Voici d'ailleurs un extrait d'un article qu'a publié à ce sujet M. CHARLES DE BOSSCHERE : « Parlons d'abord du jardin situé en pleine ville. Au premier pas qu'on y fait, on s'arrête involontairement ; l'impression que l'on ressent à la vue de ce coin privilégié, vous arrache des cris d’admiration. Tel fut le cas pour nous tous et parmi nous, il y avait des amateurs ayant beaucoup vu, et du beau et du selected ! La pelouse, sans aucune exagération, mérite d'être appelée un tapis : très court, rasé en un mot, le gazon est d'un vert si frais, si sain, qu'en pleine campagne, là où le grand air exerce son ‘influence, l'on ne saurait rêver mieux. Dans cette pelouse, nombre de corbeilles ravissantes, toutes au plus joli. Vraiment, s’il entrait dans ma nature de chercher à critiquer quelque défaut, je perdrais mes peines ici. 2% Les corbeilles de Begonia tubéreux avec leurs masses de fleurs amples d'un _ coloris éclatant, de Begonia Massangeana avec leurs corolles d'un rouge brique et leur feuillage abondant et décoratif, de Pelargonium zonés avec les toujours jolis bouquets de fleurs si connues et-appréciées, même une corbeille en mosaïculture placée juëte devant l'entrée principale des serres, toutes sont à louer et entretenues avec beaucoup de soin. Les murs sont tapissés de lierre. Contre celui de gauche, une large plate- bande est garnie de grands pieds de Fuchsia à fleurs simples et à fleurs doubles, de Pelargonium à feuilles zonées.de noir, de rouge, de jaune, de Lobelia avec leur multitude de mignonnes fleurettes bleu ciel au centre desquelles rit un petit œil espiègle; ces avalanches de fleurs, quoique vulgaires * et peut-être parce que vulgaires, font le charme de cette bande de terre qui est bordée de plantes au feuillage menu et coloré, tel que celui des Alternan- - thera, dont on fait de si artistiques dessins, quand le goût du beau est sufli- | Samment développé. L'autre côté du jardin est planté de Clématites qui tapissent les murs de leur verdure et de leurs innombrables fleurs amples au coloris intense. Citons encore un enrochement envahi par la dentelle des frondes de Fougères, un Prunus Pissardi qui mérite de trouver place dans tous les jardins où il pro- duirait le meilleur effet, dans les pelouses surtout. Contre la serre principale occupant le fond du jardin, quelques centaines de Begonia semperflorens Vernon, de belles plantes au feuillage bronzé luisant et couvertes de fleurs d’un beau rouge rosé avec, au cenire, une masse d'un jaune intense tout à fait charmant. Cette orgie de petites corolles est contenue . dans des limites raisonnables par une bordure de Lobelia bleu foncé, cœur blanc! Imitez cela, ami lecteur, vous en serez satisfait. Su DE D 4 ‘ 4 - » == £) 1e = Ge Po E X 4 CE: PA *: "7 T Fig. 47. — Vue dans une serre de M. KEGELJAN. — 255 — Tous les regards sont attirés par les Gloxinia qui occupent une table de forme ovale placée au milieu du corps central de la serre. L'on ne saurait se faire une idée de la richesse de tons qu’offrent ces fleurs, dont les dimensions et la correction des formes étonnent et charment à la fois. Nulle part, pas même en Angleterre — un des cultivateurs les plus renommés de ces plantes, là-bas, l'a affirmé — nulle part l'on ne saurait trouver des fleurs aussi brillantes que celles que nous avons tant admirées chez M. FERDINAND KEGELJAN. Il y a quinze ans que M. KEGELJAN a commencé l'hybridation de ces plantes, jadis fort choyées à Anvers aussi, quinze ans qu’il a eu le courage persévérant de faire une rigoureuse sélection dans ses semis, de rejeter impitoyablement tout ce qui n'était pas supérieur. Grâce à €e courage hautement louable, la collection de Gloxinia de Namur défie toute comparaison. | + Nous regrettons amèrement de ne pas pouvoir, en quelques traits, faire le portrait de certaines des plus merveilleuses*d'entre toutes ces beautés; nous aimerions, notamment, dépeindre tout le charme inédit du dernier gain, cette magistrale fleur à gorge évasée et dessinée, de haut en bas, de larges raies de couleur foncée et qui donnent à la fleur quelque chose de si nouveau, de si supérieurement beau qu'on ne cesse d'admireret de louer. » LA MALADIE DE LA POMME DE TERRE ART _ Nous croyons utile de publier la traduction de la communication ci-après du Ministre de l'Agriculture de la Grande-Bretagne, dont les renseignements très pratiques offrent aux cultivateurs un réel intérêt : Description du champignon (Phytophthora infestans) - Le champignon qui cause cette maladie de la pomme de terre appartient à la famille désignée sous le nom de Peronosporeae, et est désigné spécifiquement sous celui de Phytophthora infestans. 11 attaque les plants de pomme de terre au moyen de conidies, ou spores microscopiques, transportées par le vent, les insectes, les chiens, les lapins, les lièvres, les renards Ou les êtres humains, Où au moyen de spores des mycelium, ou centres végétatifs, produits à l'inté- rieur des plantes en végétation, et provenant des tubercules infectés. Pendant les étés très chauds, comme celui de 1893, il n'y à généralement que Îrès pen de maladie. Au contraire, il à été observé que le champignon à fait de rapides progrès sous l'influence d’une température variant entre 8° 1/2 et 10° . pour la nuit, entre 14° et 15° C. pour le jour. D'une façon générale, on peut dire 266 — que la maladie de la pomme de terre est produite, et cause des dommages plus ou moins sérieux, par un temps chaud et pluvieux, et surtout après les pertur- bations électriques, et fait son apparition entre le 25 juin et le commencement d'août. | | | Les premières indications de la maladie aux yeux de l'observateur super- ficiel sont des taches brunes sur la face supérieure des feuilles. Ces taches sont causées par l'action des spores du champignon qui ont pénétré les surfaces inférieures des feuilles et exercé leur action destructive à travers la masse de la feuille. Il s'est formé sur les faces inférieures des groupes de fils blancs soyeux qui engendrent rapidement des spores, lesquelles sont disséminées par le vent ou par d’autres agents, et vont infecter d'autres pieds de pomme de terre. Il est donc de la plus grande importance d'empêcher, s'il est possible, les spores de germer. Si l'on ne peut pas y parvenir, on s’efforcera d'arrêter leur développement, de les empêcher de former des centres végétatifs qui produiraient des quantités innombrables de spores, ainsi que les hyphae analogues à des racines, qui envahissent le tissu des feuilles et les tiges, pro- duisent une pourriture prématurée, et finalement descendent jusqu'aux tuber- cules qui se gâtent. Moyens préventifs et remèdes En passant en revue les nombreux essais exécutés pendant ces dernières années en Grande-Bretagne et en Irlande, ainsi que dans beaucoup de pays étrangers, on constate que le traitément des plantes par des compositions de sulfate de cuivre et de chaux a été employé préventivement avec de bons résultats dans la plupart des cas, pendant les saisons de maladie; mais le traitement n’a pas constamment été couronné de succès, et dans quelques Cas l'application de ces compositions aux plants de pomme de terre a même paru avoir un effet nuisible sur le rendement. | Néanmoins, dans l'ensemble, il est suffisamment établi que les plants de pomme de terre traités au sulfate de cuivre offrent beaucoup plus de résis- tance aux attaques du champignon de la maladie que les plants qui n'ont pas subi Ce traitement. Il a été prouvé également que quand les plants de pomme de terre ont été attaqués par ce champignon, le traitement aux compositions de sulfate de cuivre produit une amélioration sensible, et a arrêté les progrès de la maladie dans beaucoup de cas. M. GIRARD, la plus haute autorité en cette matière, fait remarquer qu'il est très imprudent d'attendre que la maladie ait fait son apparition pour appliquer les compositions de sulfate de cuivre, car le champignon se développe, dans des circonstances favorables, avec une telle rapidité que les cultivateurs n'ont pas le temps d'organiser et d'exécuter des mesures défensives. Le traitement , s FAN. à Ft, CRE. EU doit être adopté comme moyen préventif, même lorsqu'il n’y a pas encore de maladie. Bref, le traitement est une assurance contre la maladie: mais il ne faut pas oublier que les résultats, tant comme prévention que comme défense, dépendent dans une très grande mesure de l'époque et de la manière dont il est appliqué, ainsi que de la nature, de la préparation et de la distribution des compostiions. Compositions La composition la plus communément adoptée est la suivante : sulfate de cuivre, 9 kil. ; chaux, 4 1/2 kil.; eau 450 litres. Cette composition a été reconnue suffisamment forte pour tous les cas, et ne fait pas de tort aux feuilles si elle est convenablement et régulièrement distribuée, et si on ne l'applique pas aux plantes très jeunes. On emploie quelquefois une composition ‘plus faible, faite de 6 3/4 kil. de sulfate de cuivre, la moitié de chaux, et de 450 litres d'eau. Certains expérimentateurs préfèrent cette composition, particulièrement pour les plantes dont les feuilles sont jeunes et tendres. Dans des essais faits en Irlande l'année dernière, on a trouvé que cette composition n'était pas aussi eficace pour traiter les pommes de terre Champion, dont le feuillage est grossier, que celle contenant 2 °/, de sulfate de cuivre. M. GIRARD préconise une autre composition, formée de 9 kil. de sulfate de cuivre, 9 kil. de chaux, 9 kil. de mélasse et 450 litres d'eau. Les avantages de cette composition n'’ont/pas été constatés en Angleterre, mais dans les temps humides, la mélasse ferait probablement mieux adhérer le sulfate de cuivre aux feuilles. Préparation des compositions On doit se servir de sulfate de cuivre pur. Le sulfate de cuivre ordinaire du commerce renferme une forte proportion de sulfate de fer, qui diminue son action, et donne à la composition une couleur vert sale. La chaux doit être de la meilleure qualité, bien cuite et non éteinte. Le sulfate de cuivre, pesé à peu près, doit être dissous dans de l'eau froide, dans un récipient en bois ou en cuivre. Un bon procédé consiste à le mettre ans un sac en toile grossière, et à le laisser pendre dans l'eau sur le bord du récipient. La chaux doit être étéints dans l'eau froide dans un récipient séparé, et le mélange, une fois refroidi, est versé dans le récipient contenant le sulfate de Cuivre; on passe au tamis fin pour enlever les grumeaux el autres petits morceaux ; puis on remue bien le tout. On obtient ainsi un liquide bleu vif, Tuand le mélange a été bien préparé. + .kDB — Les bassins, seaux et autres récipients dont on s’est servi pour le sulfate de cuivre ne doivent pas être employés pour la nourriture des animaux, cette substance étant vénéneuse. | _ Application Quand on opère sur de petites surfaces, la distribution de la composition peut être effectuée au moyen de machines portatives contenant environ 13 à 14 litres. Il existe plusieurs sortes de machines de ce genre, qui se vendent à des prix modérés. Un homme peut répandre la composition sur 15 à 20 ares par jour avec ces machines. Sur de grandes surfaces, il faut une machine traînée par un cheval. De cette façon, on peut traiter de 325 à 480 ares par jour. La quantité de composition employée ordinairement varie entre 42 1 et 17 litres par are. On doit avoir soin d’épandre la composition d’une façon régulière, au moyen de tuyaux de petit diamètre fixés à la machine et que l’on peut facilement diriger dans divers sens, pour asperger également la face supérieure et la face inférieure des feuilles. Quoique les avis soient très partagés sur la nécessité d'asperger la face inférieure des feuilles, il est certain que la maladie commence là, et il semblerait même plus important d'appliquer les mesures préventives à la face inférieure qu'à la face supérieure. La distribution sera plus facile si l'on emploie des machines pourvues de filtres, et si l'on agite constamment’le mélange. Lorsque le traitement a été bien et régulièrement appliqué, les feuilles une fois sèches doivent être couvertes, en dessus et en dessous, de taches bleu vif. Il peut être nécessaire d'asperger les plantes une seconde fois, lorsque de fortes pluies surviennent et lavent la préparation déposée sur les feuilles. Si la maladie s'étend encore après le traitement, il sera bon de répéter l'épandage, Coût du traitement Il a été indiqué que le coût du traitement varie ordinairement entre 40,60 fr. et 13,75 fr. par 40 ares pour chaque application de la composition de 2 °/ de sulfate de cuivre. La composition renfermant de la mélasse revient de 13 fr. à 16,25 fr. pour 40 ares. LE nee ne à OR dc cit id 0 de [Os — 209 — LES ROSES DE 16893 EN ANGLETERRE Comme suite à l’article que nous publiions sous ce titre, il y a deux mois, nous reproduisons ci-après quelques notes descriptives données par le Garde- ners Magazine : | Marchioness of Londonderry. Végétation excellente, plante florifère et robuste. Les fleurs se sont bien ouvertes cette saison sur des pieds qui fleu- rissaient pour la première fois, et mon impression leur a été beaucoup plus favorable que quand elle a remporté la médaille d'or l'année dernière. Ainsi je craignais qu'elle ne fût trop double pour bien s'ouvrir à moins que la saison ne fût exceptionnellement sèche et ensoleillée, ce qui n'a pas été précisément le cas. La fleur est d'un beau blanc, mais non blanc pur; blanc d'ivoire traduit bien sa nuance. | Princess May, de MM. W,. PAUL et fils, est une superbe rose à cultiver en pot. Cette saison, elle a aussi très bien réussi chez nous en pleine terre, mais le coloris n’a pas été aussi net que nous l’aurions désiré, Je n'ai pas encore eu | d'aussi belles fleurs que celles que l'obtenteur a montrées au Temple en 1892. : On l'a décrite comme étant d'un « rose doux opaque, » mais je crois que celte description ne lui rend pas justice. Ceux qui n'ont pas vu combien le mot « opaque » s'applique mal à cette ravissante nuance risqueraient de la dédaigner. Elle a un port et une allure splendides; ce n'est pas tout à fait une rose grimpante, mais elle ressemble à-la Gloire de Dijon comme feuillage et Comme bois, à part ce point. Corinna, une variété parfumée de Thé, de la même firme, est l’une des plus distinctes des roses cultivées. Pousse bien, fleurit abondamment, et a une excellente forme. Le coloris est particulier, et je crains qu'une description écrite ne puisse pas traduire ses nuances délicates; on pourrait dire un rose Chair tendre, lavé de rose fauve et cuivré. Il y a peu de variétés plus flori- fères, C’est une rose qui deviendra certainement populaire parmi les amateurs de coloris uniques. | Beauté inconstante est, comme son nom l'indique, très variable, autant que j'ai Pu en juger : carmin, jaune et cuivre mélangés parfois en une nuance, par fois en une autre, quelquefois passant presque au blanc. Très jolie et très nouvelle. _ Bridesmaid est considérée comme un progrès sur Cütherine Mermet, mais Pas aussi foncée que WaBan. Mais j'ai eu tant de fleurs qui présentaient le même coloris, notamment une forme vive de Catherine Mermet que j'ai ee | des années, que je ne vois pas là une amélioration de couleur aussi marquée que Certains le disent. CUS NE Je TT ” M — 260 — Maman Cochet est de croissance excellente, les fleurs sont grandes, pleines, et d’une forme exquise dans les premières phases. Comme couleur, un mélange de jaune saumoné et de carmin. Kaiserin Augusta- Victoria est une merveilleuse rose thé hybride. Ce n'est pas une rose de 1893, mais quoique mise au commerce en 1891, elle paraissait presque inconnue jusqu’à cette année. Blanche, avec le centre jaune pâle, plus ne marqué quand la fleur est jeune : grande, pleine et de belle forme. Crimson Rambler, la rose sensationnelle de M. TURNER. Il est inutile d'en parler longuement, car tous ceux qui ont lu les journaux horticoles depuis deux ans ont probablement lu une description détaillée de cette superbe nou- veauté. C'est une rose vraiment splendide à tous les points de vue. Je n'en connais pas de croissance plus robuste, et ce sera l’une des roses les plus - Cultivées pendant la prochaine saison. Elle réussit bien en plein air et en serre. Mrs Harkness est un jeu de l'excellente rose précoce Heinrich Schultheïs. Je remarque que d'après MM. PAuL et fils, c’est probablement la même que leur Early Blush. Je n'ai pas vu cette dernière, mais elle est aussi issue d'un jeu de la même variété. Mrs Harkness à été extrêmement belle chez moi cette année sur des pieds fleurissant pour la première fois ; c’est une des roses les plus agréablement parfumées, et tout à fait distincte, sauf la réserve pré- cédente. Je crois bien que c'est le second cas d’une variété produisant le même jeu à deux endroits différents, comme The Queen et Souvenir de S. A. Prince issus de Souvenir d'un ami. J'ai vu Mrs. Harkness à Chester en 1892, et elle m'a beaucoup impressionné. Le coloris est un rose lilacé argenté clair d'une extrème délicatesse, et le port, la floribondité, la rusticité ne laissent rien à désirer. Charles Gater est très distincte. Lors du Temple Show, à ce printemps, elle était superbe. Au Crystal Palace, le mois dernier, nous l'avons revue plus brillante qu'à l'ordinaire, quoique pas aussi grande ni aussi pleine qu'à une époque moins avancée de l'année. Le coloris est un cramoisi très foncé, avec un reflet plus foncé de la même nuance, si foncé qu'on l'a décrite comme Cramoisi-brunâtre. | Duke of Fife, un jeu de Étienne Levet, peut être décrite brièvement comme une forme cramoisie à reflets foncés de son parent. J'en ai eu de belles fleurs cette année, et j'en ai vu de belles exposées à la saison dernière. Spenser a été figuré dans le Gardeners’ Magazine de 1892. C’est une superbe forme de la Baroness Rothschild , Plus foncée et très double. Captain Hayward est une des plus éclatantes et des plus riches parmi . Hyÿbrides perpétuels. Elle est particulièrement florifère, pas très pleine, mais elle a les pétales longs et unis, conservant leur belle forme pendant longtemps. C'est l’une des roses cramoisi carminé les plus brillantes que nous ayons, a qui deviendra certainement une précieuse acquisition pour les cultures. ; A. PIPER. A4 L'HORTICULTURE INTERNATIONALE | PARO roi _. : UXELLES OFFRE SPÉCIALE IRGHIDÉES IMPORTÉES OÙ DEMI-ÉTABLIES PARTICULIÈREMENT DÉSIRABLES | 1 LI 11 1 Aerides virens Très belle espèce parfumée, à fleurs abondantes, ayant les segments planes avec une macule Pourpre au sommet, le labelle blanc pointillé de rouge autour de l’éperon. | Plantes fraïichement importées, en très bonnes condihions 2me choix, la pièce 6 fr. Les six 32 fr. Les douze 60 fr. 1er » » 10 » 50 Pan, 90 » » » | Cypripedium bellatulum | 1 Une des plus belles espèces du genre. Les pétales et sépales sont blancs plus où moins Maculés de tâches rondes brun rougetres. Le labelle, de forme cylindrique, est blanc pointillé le rouge brun. Belles plantes demi-établies 2me choix, la pièce 5 fr. Les six 27 fr. Les douze 48 fr. ler » » 8 » 5 45 » » 80 » Dendrobium Freemani Espèce particulièrement belle, ayant les sépales el pétales pourpre. Belles plantes demi-établies La pièce 6 fr. Les six 32 /fr. Es, Odontoglossum triumphans D .… Très belle espèce à grandes fleurs richement colorées. Les pétales et les sépales sont larges, pr d'or maculé de brun rougeâtre sur toute leur étendue. Le labelle ample est blanc ou Ë Pale, avec une très grande macule brun-rouge. Plantes demi-établies, bien saines, avec pousse La pièce 5 fr. Les six 2" fr. Les douze 60 fr. halaenopsis Schillerians _ ngueur remarquable très ramifiées et tillées ça et là de rouge Vi: Les douze 60 fr. Dorian lendide espèce produisant des tiges florales d'une 10 U1 nombre considérable de fleurs rose tendre poim Belles plantes demi-établies Choix, la pièce 10 fr. Les six 55 fr. x sé 15 » » 85 » Les douze 100 fr. »” 150 » } P!1 | is amabilis halaenopsis des tiges florales assez res belle es : \ n . D PE 4 e espèce fleurissant à l'automne et à l'hiver, produisar® © dora ëS portant de nombreuses fleurs blanc de lait ayant 8 à 10 centimètres de diamètre. | Belles plantes demi-établies É m * . rs Fe 3 choix, la pièce 10 fr. 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RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER Numéro paraissant le 15 du mois Numéro paraissant le 30 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires es articles en assument seuls la responsabilite. Le SOMMAIRE , te Pages. Pages. pote horticole sé TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE. _ Enrochements au fond de la gilénie ésnttiié à à PI. 17. Propaeolum Lindeni G. Wall. . . . 267 5 pare INTERNATIONALE, à Bruxelles . 268 LITRES à elles ou recommandables, . . 270 | Fig. 48. Enrochements au fond de la galerie Les Solanum érubpahts 5. : à LE TT ONE L'HoRTICULTURE INTERNATIONALE à | HANEBES NES 3 … Petites notes de culture / : . . .. . . 2% Bruxelles . PRIX DE L'ABONNEMENT : HE& FRANCS PAR AN 12 francs par an ( 1 franc par mois) pour les jardiniers sure POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque mois 4 : s’abonne au Bureau du Journal, Es rue Belliard, Bruxelles Gand, impr. Eug. Vander Haegben. ge Série. TOME 1°. 17% Livraison. rite intinttithéterer-né . * tue halo tmenmmanmeversimimsvvmrpM tant den net nes ÉCRITES RE ER . mMiiiesmmnaranddtimbanmmamv-uw TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION. HORTICON ET L LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les annonces paraissant à la fois dans L’Illustration Horticole et ds Le Journal des Orchidées, offrent l'avant age le plus sérieux qui puisse êt présenté aux producteurs et aux industriel s horticoles pour faire connaitn leurs produits. Ces journaux, répandus dans le monde entier et paraissant chat deux fois par mois, sont lus par fous ceux qui s'occupent d’horticulture. circulation universelle augmente considérablement de jour en jou Ne. 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Le Tamarix cultivé dans un sol très humide atteint de grandes dimensions. Dans le domaine de la colonie française du Sud Tunisien on cite un échantillon, planté il y a 6 ans, dont le tronc mesure plus d’un mètre de circonférence et qui a déjà une hauteur de près de 7 mètres. Le Tamarix est, de la part des Arabes de cette région, l'objet d'une grande vénération. Ce serait un sacrilège de brûler une branche de Tamarix; de plus, le malheureux qui tenterait la chose serait . frappé de cécité par la fumée qui se rabattrait sur lui! Cela n'empêche pas que tous les Arabes ont leur bâton de Tamarix : c’est leur ro rte à * M. Louis Fuchs, oRa d'édhitectite à l'École d'horticulture dé _ l'État, à Vilvorde, depuis plus de 35 années, a été l'objet d'une manifestation des plus sympathiques. Les professeurs, les élèves actuels et les anciens élèves de l'établissement se sont réunis pour fêter l’estimable jubilaire. Ils lui ont offert un gracieux souvenir qui lui a été remis dans un banquet. Par arrêté royal du 27 juillet dernier, la croix civique de 1"° classe a été décernée à M. FucHS qui est Officier de l'Ordre de Léopold depuis 1885. M. Fucas porte très allègrement ses 76 ans. On sait qu'il est l'auteur d'une série de squares de la capitale, entr'autres ceux du palais ducal, de la place du Trône, du parc du Cinquante- naire, du Petit-Sablon, de la porte de Hal, etc. Il a tracé les jardins du Waux Hall de Mons, les boulevards de Tournai, le pare Léopold d'Ostende et les jolies promenades de Spa. Le Bulletin de la Société centrale forestière de Belgique donne, dans son numéro d'août 1894, des détails intéressants Sur le parc de Long- Champs situé près de Waremme et appartenant à M. le baron DE SÉLYS. On = 208 — . y voit un grand nombre de beaux arbres, entr'autres un chêne, appelé Chêne du maréchal JOURDAN, ayant 350 de circonférence et portant, chaque année, une centaine de nids de corbeaux. Ce chêne est le seul qui fût conservé lors de l'exploitation d’une futaie de chênes appelée bois des tombes, par allusion aux deux tumulus qui s'y trouvent encore. Ce défrichement eut lieu à l'époque de la Révolution francaise. Flore du Bas Congo. — M. ÉM. LAURENT, professeur à l'Institut de Gembloux, a donné en avril dernier, à la Société royale de botanique, à . Bruxelles, une conférence sur la végétation du Congo. C'est surtout le pays des forêts qui l'a frappé dans son rapide voyage. Il a signalé les arbres qui constituent ces forêts tropicales, associés à des plantes épiphytes, Orchidées, Fougères, Cactées et Aroïdées, puis à des lianes aux tiges de 80 mètres, les unes grêles, les autres pareilles à des câbles gigantesques, et, au-dessous des élages plus élevés, des espèces hérbacées dignes de figurer dans nos serres chaudes. Ailleurs, c'est l'Ælaeis guineensis, bien connu dans nos cultures; ailleurs encore, un arbre de la famille des Légumineuses, le Pentaclethra macrophylla, dont les graines sont riches en huile comestible ; puis les lianes à caoutchouc. La conférence s'est terminée par un aperçu des nombreux végétaux qui pourraient être cultivés dans le Bas Congo. a x * M. P. Henri Doucet, Conseiller communal à Bruxelles, Administrateur des Hospices de la capitale, Président des Commissions de haute surveillance du Jardin botanique de l'État et de l'École d'horticulture de Vilvorde, est décédé le 1°* septembre 1894, à l'âge de 71 ans, après une courte maladie. Tous ceux qui ont connu cet homme de bien garderont le souvenir de Son urbanité, de sa délicatesse et de sa loyale franchise. Il s’acquitta de toutes at fonctions avec ardeur et persévérance et se distingua toujours par l'élévation de son esprit et les nobles qualités du cœur. * x x Tempête à Utrecht. — La journée du 6 août a été marquée sur divers points de la Hollande par une épouvantable tempête de pluie et de grèle. M. Wrrre, chef des cultures du Jardin botanique de Leyde, décrit dans le journal Sempervirens quelques-uns des dégâts survenus dans ce jardin. ps: grèlons ont atteint un volume incroyable. Vers 5 1/2 heures du soir, l'obscurité était celle de la nuit. Ce n'était pas, dit-il, un orage ni une chute de grêle, mais une véritable chute de glace. Les glaçons tombaient avec une telle force qu'ils rebondissaient à un mètre de hauteur. On a mesuré des grêlons ayant de 3 à 4 centimètres de diamètre. Naturellement toutes les vitres des serres, — 263 — bâches et couches, ont été brisées. M. WITTE insiste sur la forme différente des grèlons qui étaient de deux sortes. Les uns étaient de forme nettement ovoïde, clairs comme des cristaux, ayant à l'intérieur un noyau blanc et mat ; les autres étaient des morceaux de glace très irréguliers et tels qu'on en obtient, lorsqu'on brise un glacon en morceaux. Ilest évident que ces derniers ont causé le plus de mal. Les journaux politiques d'Utrecht mentionnent à la même date des dégâts fort considérables chez les cultivateurs. Le Phylloxera en Champagne. — Les taches phylloxériques s'étendent rapidement dans les vignobles champenois, malgré les efforts des agents du syndicat anti-phylloxérique. On signale les envahissements du redoutable ennemi sur une dizaine de points, dans les arrondissements de-Rheims, Épernay et Châlons. Une carte postale d'un nouveau genre. — Un habitant de Strasbourg a reçu récemment une carte postale des plus curieuses envoyée par l’artiste- peintre CRONAU qui voyage en ce moment au Canada. Cette carte était faite d'une écorce d'arbre; d’une part était collé un papier avec l'adresse, sur l’autre face la communication était taillée très lisiblement au couteau. L’estampille postale du lieu d’origine n’est pas en Société pour l’ 4 An l'1 1° 11 Fe pr 7 lag si 4 . — Il résulte du rapport du Comité de cette société que celle-ci progresse d'une facon sensible. A la fin de juin 1894 elle comptait 700 membres effectifs. Indépendamment des expositions et des meetings, la société donne des confé- rences mensuelles qui sont en général très suivies: de plus, elle a offert, comme d'habitude, des médailles d’or, de vermeil, d'argent et de bronze à d'autres sociétés et à des commissions jubilaires. La société publie un organe très estimé, La Gartenflora, sous la direction savante du D' L. WrrrmAcx. Elle possède un jardin d'expériences dans lequel sont essayées un grand nombre de nouveautés, ainsi qu'une école professionnelle de jardinage; elle ne néglige rien pour réaliser le but de sa fondation. La Casse, fort en usage autrefois en médecine, dans les fièvres inflamma- oires, est moins utilisée de nos jours. C’est la pulpe noire, épaisse, douce, sucrée, quelque peu acidulée, dont sont entourées les semences contenues dans la gousse ligneuse, indéhiscente, de plusieurs espèces du genre Cassia, famille des Césalpiniées. La mème branche porte souvent une douzaine de gousses divisées en loges formées par des cloisons transversales renfermant chacune Une semence de forme elliptique, plus où moins aplatie, de couleur rougeûtre. RE — La gousse atteint quelquefois un demi mètre de longueur.Chimiquement la casse se compose de 237 parties d’eau, 5 parties de substance amère, purgative, 8 parties de glutine, 15 parties de gomme, 31 de pectine et 148 parties de sucre. L'été de 1894. — Le mois de juin à été plus chaud que la moyenne ordi- naire, Cependant la température n'a atteint aucune fois 30° et la moyenne des températures les plus élevées n’a pas dépassé 19°7. Depuis le 21, le ciel a été assez serein et il n'y a pas eu de précipitation d'eau. Le mois de juillet a donné O8mm4 d'eau à l'udomètre de l'École d'horticulture de Gand. Les orages ont été fréquents et la température a atteint 34° le 7 et le 25; 35°2 le 2 juillet, et 37°1 le 3 du mois. La moyenne des températures les plus élevées a été pour le mois 2494. Le mois d'août a été relativement froid et très humide, avec une persistance marquante des vents. de sud-ouest. La température na guère dépassé 3229, relevée une seule fois, le 7 août. L'udomètre a donné 73""5. Prodrome de la Monographie des Roses. —— Le genre Rosa est le groupe de plantes sur lequel on a le plus écrit; sa bibliographie compte plu- sieurs centaines d'ouvrages. Il semblerait que parmi tant de publications le botaniste ou amateur pût trouver un guide propre à lui faire connaître ce genre; il n’en est rien, ce guide fait défaut. M. FR. CRÉPIN, directeur du Jardin botanique de l'État, à Bruxelles, a consacré à l'étude du genre rosier et à la classification des espèces qui le composent plus de trente années d'un travail consciencieux. Il a épuisé toutes les sources d'information, il a manié successivement tous les types et finalement il va livrer à la publicité le résultat de ses longues investigations. Son ges de la Monographie des Roses sera dore l'hiver prochain. ; Société néerlandaise d'horticulture. —— Dans les meetings du 9 juin, du 14 juillet et du 11 août 1894, des certificats de 1r° classe ont été décernés à MM. GROENEWEGEN et Cie, à Amsterdam, pour le Caladium Cassaruahy ; à MM. E. H. KRELAGE et fils, à Haarlem, pour le nouveau Richardia hybrida aurata el pour de nouveaux Glayeuls; à MM. ZOCHER el Cie, à Haarlem, pour les Nymphaea Marliacea chromatella et N. M. rosea; à M. EGs. KLOOSTERHUIS, à Veendam, pour de nouveaux Berberis et Sorbus Aria et argentea. Des mentions spéciales ont été accordées à MM. E. H. KRELAGE et fils, pour des collections d’Jris germanica et hispanica et pour une collection de 95 variétés de Paeonia sinensis. Bois de la Suisse. — La Revue des Sciences naturelles appliquées évalue à deux millions de francs la valeur des bois qui ont été exportés en 1895, du + PAIE Hi Te — 265 — seul canton de Fribourg. Malgré les nouveaux tarifs français, une grande partie de ces bois a été dirigée sur la France. Cela s'explique : les bois de ce canton sont supérieurs par leur finesse à beaucoup d'autres. La Sandaraque est une substance résineuse qui, réduite en poudre très fine, était passée autrefois sur le papier gratté et permettait ainsi d'écrire aisément. La substance entre aussi dans la composition des vernis. Elle tombe des rameaux de certains conifères, tels que le Genévrier, le Thuya, le Cyprès. Longtemps la Sandaraque d'Algérie a été considérée comme la meilleure. Au point de vue chimique, la substance provenant actuellement de la Nouvelle Galles du Sud et produite par plusieurs espèces de Gallitris et plus spéciale- ment par les Gallitris verrucosa et calcarata, est identique avec la Sandaraque algérienne. ce Un Pterocarya remarquable. — Cet exemplaire est signalé dans le Gardeners Chronicle comme a noble tree. I1 se trouve dans le parc de Claremont, résidence de S. A. R. la Düchesse D’ALBANY. C'est un Pterocarya caucasica, au tronc très massif, dont les branches s'étendent sur une surface de plus de 30 mètres de diamètre. Ces branches s'appuient sur de solides étançons. Le feuillage rappelle celui de l’Ailante, et les fruits, très nombreux, pendent en longs racèmes, contrastant par leur teinte vert pâle avec le vert plus foncé du feuillage. Verre colorié. —— De temps à autre on refait les expériences concernant l'emploi du verre colorié et l'influence de celui-ci sur la végétation. M. VILLON a fait des essais avec des plantes cultivées en pots et placées dans des bacs 'ecouverts de feuilles de verre, admettant seulement certains rayons lumineux. La végétation obtenue chez les plantes sous le verre blanc ou incolore a été représentée par 100. D'après le résumé donné par le Gardeners Chronicle, l'emploi du verre orangé a produit 1450; celui du verre violet, 150; celui du verre bleu cobalt, laissant passer les rayons très violets, 140; celui du verre bleu colorié au cuivre, ne laissant passer que les rayons très violets, a donné 120; le verre argenté, ne laissant passer que les rayons bleus, a donné 60; le verre uranique et le verre doré n'ont donné que 40; le verre rouge colorié au protoxyde de cuivre a donné 15; enfin le verre vert, au Protoxyde de fer, n'a donné que 10. Il en résulte que la lumière orangée et la lumière violette sont les plus favorables à la végétation; les verres de cette couleur laissant passer les rayons rouges et violets, ce sont donc ces rayons qui favorisent le plus le développement des plantes. +: * — 266 — Trop de fleurs. — Toujours et partout il y aura des gens voulant faire autrement que les autres, des gens guidés par un esprit mesquin ou leur propre intérêt. Quoi de plus touchant et de plus gracieux que d’honorer une tombe ou un cercueil par des couronnes et des fleurs ! Un journal, que nous ne voulons pas citer, s'est élevé maladroitement contre ce qu'il a appelé l'encom- brement des fleurs amassées autour du cercueil du président CARNOT. C'est par millions, dit-il, que s’est chiffrée la dépense en couronnes de fleurs, et il demande s’il n'aurait pas mieux valu d'employer ces sommes pour assurer le sort de quelques malheureux. Comme s'il était possible d'arrêter ces superbes élans de l'émotion publique, dont l'expression a été universelle et unanime! Le Chêne turc. — Le jardin de Kew -— nous avons eu bien des fois l'occasion de le dire — n'est pas seulement un conservatoire de végétaux : il comprend mieux son rôle et, grâce à lui, beaucoup de plantes sont soumises à des essais d'introduction dans les contrées les plus diverses, partout où l'Angleterre a des colonies. C’est ainsi que le Quercus cerris ou chène ture se trouve actuellement répandu dans la Colonie du Cap. Cette espèce de chène convient mieux que le chêne commun au climat de la région sud-africaine. Des glands, en quantité considérable, ont été expédiés, l'automne dernier, emballés dans des caisses remplies de fibres de cocotier. Le transport en barils contenant de l'eau est considéré comme moins bon. École d'horticulture de l'État à Gand. — Les examens d'admission auront lieu à l'École le mardi 2 octobre, à 9 heures du matin. Les aspirants doivent être âgés de 16 ans et se faire inscrire chez le Directeur de l'École, boulevard de l'École normale, 15, à Gand; ils doivent être munis d'un extrait de leur acte de naissance, d’un certificat de bonne conduite délivré par l'administration communale du lieu de leur domicile et d’un certificat de santé légalisé, délivré par un docteur en médecine. L'examen comporte une rédac- tion, des questions d'arithmétique, l'explication d’un passage d’un auteur, la &éographie générale et l’histoire nationale. Lentretien des Jardins botaniques, d'après Tit-Bits, a coûté en 1893, en Angleterre, les sommes suivantes : pour les jardins royaux de Kew 523,000 francs ; pour le jardin d'Edinbourg, 100,000; pour le jardin d'hiver de Burnemouth, 220,000. Les jardins de Kensington coûtent annuellement environ 170,000 francs; les pares publics de Londres exigent une dépense annuelle qui dépasse toujours 2,200,000 fr. On comprend que l'exemple de la création et de l'entretien de beaux jardins produit une influence salutaire sur le particulier. ÉM. RODIGAS. Le à Fer Fe ere LE LA 6, | & Tu € Fer Re "T'IVAR D INHCONTI NIYIOHVAONL — 267 — PE: AVI TROPAEOLUM LINDEN 6. war TROPAEOLUM DE M. J. LINDEN Répandu dans les régions chaudes des deux Amériques, le genre Tropaeolum compte aujourd’hui une quarantaine d'espèces décrites, parmi lequelles plusieurs ont acquis droit de cité dans nos serres. La plante qui nous occupe est appelée, elle aussi, à la popularité; c’est, sans contredit, une des plus brillantes par la panachure de son feuillage. Pour s'en convaincre, il suflit de jeter un coup d'œil sur la planche très exactement reproduite par l'artiste, d'après l'exemplaire cultivé dans une des serres de M. A. VAN IMSCHOOT, l'orchidophile bien connu de Mont-St-Amand. C'est là que l’espèce a fleuri pour la première fois en Belgique depuis sa réintroduction faite par MM. LINDEN, à l'établissement de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. Nous en avons des feuilles et des fleurs sous les yeux en ce moment, 6 septembre. Le Tropaeolum Lindeni est une liane d'une vigueur extraordinaire; les tiges sont grêles, cylindriques, brunâtres ou vert brunâtre, couvertes de nombreux poils blanchâtres qui leur donnent un aspect duveteux. Les feuilles sont glabres, à pétioles filiformes, souvent tournés en spirales. Le limbe est entier, de forme obcordée, lyrée, traversé par 5 nervures principales et de nombreuses veinures secondaires, irrégulières, saillantes à la page inférieure, rougeâtres ou simplement rosées. L'ensemble de la nervation forme une gracieuse réticulation panachée au-dessus et au-dessous de la feuille. Le dessus du limbe a le fond vert sombre velouté traversé par les veinures roses, longées par une fine bordure blanche. La page inférieure est maculée de pourpre; les macules sont séparées par les lignes vertes de la nervation. Les feuilles ont de 0"08 à 0"12 de long sur 0"07 à 0"09 de large. Tant qu'elles sont jeunes, le fond brun violacé y prédomine. Les fleurs se distinguent par leur coloration multiple; elles sont solitaires, axillaires, à éperon rose, conique, presque droit, long de 0"03 à 0"04, à pédoncule filiforme, souvent tourné en spirale, vert brunâtre. Les cinq divisions du calice sont presque égales, entièrement vertes. Les filets des étamines sont très grèles. Le pistil est trifide et porté par un ovaire triloculaire. : — 268 — Chez M. A. VAN IMSCHOOT la plante se trouve en terre riche, dans un grand vase; elle y a poussé avec une extrême vigueur, s'étendant dans tous les sens; il faut donc que les racines trouvent un espace suffisant et une nour- riture assez abondante pour permettre à la plante l'énorme développement de ses branches. Notre estimable correspondant nous dit que « après la floraison, et en hiver, la plante doit être tenue relativement sèche; c’est la saison de son repos, bien qu'elle ne perde pas son feuillage. Il convient de la maintenir en serre tempérée, avec une chaleur de 10° à 42 C. C'est une plante très ornementale. » | eu Quant à l'histoire de cette espèce, nous ne pouvons mieux faire que de reproduire la note suivante que nous devons à l'obligeance de M. J. LINDEN : «Le Tropaeolum Lindeni a été primitivement découvert par GUSTAVE WALLIS, en 1873, mais il n’en envoya qu'une feuille desséchée, qui me servit plus tard à faire retrouver l'espèce. J'envoyai cette feuille à mon excellent correspondant le général BRAULIO ENAO à Sonson en lui indiquant que ce Tropaeolum avait été trouvé sur les versants tempérés froids, entre 6000 à 7000 pieds d'altitude, dans les environs de Manizales (Colombie). Après de longues recherches, le brave général m'envoya, par service postal, une boîte renfermant une vingtaine de graines, dont sont provenues les plantes existant aujourd'hui en Europe. » PSE | ÉM. RODIGAS.. ENROCHEMENTS AU FOND DE LA GALERIE CENTRALE À « L'HORTICULTURE INTER- Ve © NATIONALE, » A BRUXELLES ra Autant la nature varie ses conceptions, autant elle met d'harmonie et de grandeur dans les paysages variés qu'elle déroule dans toutes les régions aux yeux de l'observateur, autant l'horticulteur marchand semble s’efforcer de produire dans ses serres une pénible monotonie dont le premier effet est de diminuer la valeur des végétaux qu'il cultive. Tout au plus trouve-t-on chez quelques horticulteurs les têtes des gradins ou milieux faisant face aux entrées, disposés avec quelque grâce, et encore le plus souvent doit-on constater trop de régularité dans ces compositions dont L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à toujours fourni les plus élégants modèles. | Ces arrangements ont été beaucoup perfectionnés par M. LUCIEN LINDEN, dans ces derniers temps. L'entrée de l'établissement est complètement trans- formée ; avec ses enrochements Sarnis de toutes sortes de plantes, avec son : bassin, Sa petite fenêtre-serre peuplée de mignonnes Orchidées fleuries, c'est un ” “ : Are) ; ay L'INSS S x LT LATE ON es A = , MTS es Le UE ho © + ! AE A OS SAME SET HE UN 1e RE MERE ee tn ER 2N 4 TS TRE NE Ce, #, je à nf Q eme SAP) ben, D ; x À = : ÿ : A SJ » d Le ” à BA P È LÀ ; d 2 * . NY ; } dé "0 Ÿ ’ LL G \ à à à À = \ 2 |: : L° ; k he, é x a W/ L £ : L k pe F à > \ - + À "ss « ‘ E : ET j ÈS 0) 1} ME ils ? ’ TN NAN si DEAD SX : F h j ; À 4 è : ; à Fig. 48, — Enrochements au fond de la galerie centrale à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. — 210 — véritable tableau qui doit produire sur les visiteurs l'effet le plus charmant et inspirer à beaucoup de personnes le vif désir de limitation. La galerie centrale a subi, à son tour, un changement complet : elle est devenue un jardin d'hiver dans lequel se déroulent deux riants paysages qui dénotent un goût exquis. Au fond de cette galerie se trouvent établies des roches constamment garnies de plantes d'élite et dont la figure ci-contre, dessinée d’après une photographie, peut indiquer à peine la variété et la richesse. Des glaces reflètent les grands exemplaires des végétaux groupés dans la galerie, et un bassin dans lequel vivent quelques plantes aquatiques reçoit les eaux d'une fontaine qui contribue à vivifier l'ensemble du tableau. Nous ne prétendons pas qu'il faille partout et servilement imiter ces modèles, mais nous tenons à constater que les lois de l'esthétique y sont bien observées, que la variété surtout n'y est jamais perdue de vue et qu'on n'oublie pas que la flore exotique fournit actuellement à nos serres des centaines d'espèces toutes ornementales à des degrés divers, du moment que le bon goût sait leur donner la place qui leur convient. On a évité avec le plus grand soin tout feuillage raide, et les plantes fleuries qui surgissent ça et là à travers les gracieuses frondes des Fougères sont comme des perles végétales animant un riant tableau. ÉM. R. PLANTES NOUVELLES OU RECOMMANDABLES Tillandsia Leiboldiana. — La Revue Horticole du 16 août donne la figure coloriée de cette belle espèce, qui est loin d'être commune, bien qu’on la rencontre çà et là dans les bonnes collections de Broméliacées. M. ANDRÉ, qui décrit la plante, dit qu’elle mérite de conquérir la faveur des amateurs et même du grand public. Son port régulier, la forme et la coloration toutes particu- lières de ses inflorescences, à longues bractées convolutées et brillamment colorées, lui assurent une place choisie. D'ailleurs le Tilandsia Leiboldiana est d'une culture facile. Une bonne serre tempérée lui suffira; il y fleurira volontiers. L'espèce fut découverte dans le Mexique central par LEIBOLD el décrite par SCHLECHTENDAHL.. Lilium Browni var. leucanthum. — Cette belle plante a été reçue au Jardin de Kew, de la Chine occidentale où elle a été trouvée par le D' HENRY: La fleur diffère de celle des autres variétés de Lalium Browni en ce que le périanthe est dépourvu, sur la face externe, de toute nuance brun rouge: les segments sont blancs, moins étroits à la base, et la moitié inférieure est d'un beau jaune pâle. Pour la forme, la fleur ressemble au Lilium formo- — 211 — sum FRANCHET. Il se peut, dit M. J. G. BAKER, dans le Gardeners’ Chronicle qu'on se trouve en présence d’une espèce nouvelle. Calochortus Weedi Woop. — L'introduction de cette espèce califor- _nienne remonte à plus d’un quart de siècle. Elle fut décrite sous le nom de Calochortus luteus var. Weedi dans le journal de la Société Linnéenne de Londres, tome XIV. La plante a été montrée récemment à un meeting de la Royal Horticultural Society par MM. WALLACE de Colchester et elle est figurée dans le Gardeners Chronicle. L'inflorescence se distingue par son riche coloris jaune, alors que les autres espèces ont des fleurs très nuancées. Les pétales ne sont pas couverts de ponctuations et leur surface entière est munie de longs poils brunâtres. | Magnolia Watsoni. — Cette espèce, d'origine japonaise, est encore nouvelle. Elle a été décrite en 1891, dans le Botanical Magazine. Elle constitue un petit arbre à feuilles caduques. Feuilles et fleurs se produisent en même temps. La marge des feuilles, dit le Gardeners’ Chronicle, est bordée d'une bande étroite d’un coloris jaune. Les fleurs, qui sont campanulées, ont 0"12 de diamètre, les pétales sont blanc de crème; les filaments des étamines sont d'un rouge cramoisi contrastant avec la nuance des segments du périanthe. Cyrtanthus O’Brieni BAKER. — Cette nouvelle espèce est intermédiaire entre les Cyrtanthus angustifolius et C. Mac Owani. Les fleurs sont d'un écarlate pâle et brillant. La plante a été importée du Drakenberg, Afrique méridionale. Les feuilles sont linéaires, se produisant en même temps que les fleurs; elles ont 030 de long sur 0"07 à 010 de large. Les fleurs, au nombre de 7 ou 8, sont disposées en ombelles. L'espèce est décrite par M. J. G. BAKER, dans le Gardeners Chronicle. | Griffinia hyacinthina. — Nous avons vu récemment dans un modeste jardin d'hiver un ravissant exemplaire de cette belle Amaryllidée brésilienne. Cette espèce n'est pas une nouveauté bien récente; toutefois elle mérite d'être rencontrée plus fréquemment dans les cultures. La plante portait sept ombelles de six à dix fleurs d’un joli bleu pourpré un peu rose; les inflorescences avaient un demi mètre de hauteur, et leur épanouissement suécessif durait déjà plus d'un mois. | : Asparagus sarmentosus. — C'est une espèce fort distincte, signalée par notre confrère The Garden comme la plus marquante du genre et qui est destinée à se populariser. Elle fut exposée par les jardins de Kew à un des derniers meetings de la Royal Horticultural Society. La plante forme une touffe compacte, d'un beau vert foncé, qui se couvre de nombreuses fleurs blanches agréablement parfumées. Begonia Paul Bruant. — Si le Begonia manicata et le B. phyllomanica sont des espèces distinctes, le B. Paul Bruant, auquel son obtenteur à donné — 2172 — _ Son propre nom, peut être considéré comme un hybride. Il a en tout cas le caractère prolifique de ce dernier, dont les feuilles et les tiges se recouvrent de milliers de petits bourgeons feuillus. D’un autre côté, son feuillage a un joli reflet métallique et est porté sur des tiges rouges ou roses ; la plante se déve- loppe avec uñe grande facilité et donne d'abondantes fleurs roses. Le Garden y a consacré sa planche coloriée du 25 août 1894. LES SOLANUM GRIMPANTS Le genre Solanum comprend environ 700 types spécifiques bien distincts, quoique plus de 900 espèces aient été décrites dans les ouvrages. Nombre d'entr'elles fournissent à nos Jardins des ressources précieuses au point de vue de l'ornementation. Ces élégantes Solanées sont confinées pour la plupart dans les régions chaudes du globe; elles sont particulièrement abondantes en Amérique. | S'il nous était permis de classifier les Solanum au point de vue purement horticole, nous les diviserions comme suit : 1° Solanum à port pittoresque ; 2° Solanum à fruits d'ornement ; & Solanum cultivés pour leurs fleurs. Sous la rubrique Solanum grimpants, nous désirons parler de quelques charmantes espèces appartenant au dernier des groupes susmentionnés. Faisons pourtant observer que la qualification de « grimpants » appliquée à ces plantes est peut-être un peu osée et que cette appellation vise surtout les espèces ram Pantes, sarmenteuses, qui ne peuvent se soutenir d’elles-mêmes et réclament un Soutien, mur, tuteur, treillis ou fils métalliques. Les Solanum qui nous occupent sont d'une floribondité excessive et leur traitement ne présente aucune difficulté. Rien n’est plus charmant que leurs fleurs où domine le lilas, le rose violacé, le bleu pâle ou le blanc rosé et qui tranchent agréablement sur le feuillage léger de ces gracieuses lianes. Nous nous étonnons que des végétaux si accommodants, d'une si rare beauté, soient si peu répandus. Bien peu de plantes peuvent lutter d'éclat avec eux et ils méritent véritablement d'être admis dans toutes les cultures. A Kew, on a parfaitement compris tout le parti que l’on peut tirer de ces Solanum aussi jolis qu'intéressants. Leurs couleurs tendres et fraiches ajoutent une ravissante note à la gamme variée des nuances des parterres ou des serres fleuries. Ils font partie de cette catégorie de plantes qui, une fois vues, 7€ peuvent plus s'oublier. Aussi, les visiteurs ne manquent pas de leur payer un juste tribut d'admiration. | 4 FR + RUE à. ee De, 3 — 2713 — Sous le rapport de la culture, nous envisagerons les espèces rustiques, celles de serre froide et enfin celles de bonne serre tempérée ou de serre chaude. Le Solanum Dulcamara (Botanical Magazine, 1. 190), qui rentre dans le premier groupe, se rencontre en Europe à l’état spontané. Nous nous rappelons avoir collecté ses délicieuses cymes paniculées, aux fleurs violet plus ou moins foncé, auxquelles succèdent des baies écarlates, sur les talus, les haies et les berges du ruisseau de notre village natal. Il est connu sous le nom de Morelle douce-amère ; il en existe deux variétés. L'une est le S. Dulcamara folis variegatis, très brillamment panachée de blanc crème; l’autre est le S. Dulca- mara Var. marinum, qui est propre aux côtes sud de l'Angleterre. On les utilise pour garnir les sous-bois, les massifs, les talus, les berges des pièces d’eau. Ce Solanum y atteint rarement plus de deux mètres et produit un fort bel effet. Le S$. crispum (potato-tree des Anglais, Botanical Magazine, t. 3795), est une superbe espèce du Chili, aux fleurs couleur de lavande, beaucoup plus grandes que celles du S. Dulcamara. Gette Morelle, bien qu'acclimatée chez nous, réclame pourtant une exposition ensoleillée et l'abri d'un mur exposé en plein midi. Elle est d'un rare mérite ornemental et est très cultivée en Angleterre pour garnir les murailles, clôtures, pignons, ete., à bonne expo- sition. On cultive cette Solanée en éventail, en pratiquant des tailles et des pincements sévères. Ses fleurs exhalent un parfum suave et se montrent vers la mi-juin. On peut aussi en former, mais au détriment de la floraison, de ravissantes petites boules, de jolis buissons, etc. Le $. crispum var. ligustrinum est une variété chilienne moins florifère que le type. Les rameaux et les feuilles sont entièrement glabres. Le $S, jasminoides est une fort jolie espèce de serre froide, assez répandue dans les cultures. Ses cymes de fleurs bleu pâle terminent les rameaux qui retombent en véritables guirlandes fleuries. Elle aime la lumière à flots et fleurit à profusion tout l'été. Il en existe plusieurs variétés. Citons le délicieux S: jasminoides foliis variegatis, aux feuilles élégamment marbrées de blanc ivoire, et le S. jasmi- noides floribundum, plus florifère que le type et à feuilles plus petites et moins divisées. Cette dernière variété a été obtenue, croyons- nous, Per MM. PRE et fils, de Londres, en 1886. Les espèces de serre chaude excellent surtout en magnificence. Que peut-on imaginer de plus gracieux que leurs cymes paniculées portant un nuage de fleurs lilas tendre? C'est un coup d'œil magique et un spectacle inoubliable que la floraison du S. Wendlandi dans la serre à nymphéas de Kew Gardens. Les inflorescences terminent de longues branches pendantes et leurs fleurs bleu pâle viennent se réfléter dans l'eau parfaitement pure du bassin, luttant — 274 — de grâce, de beauté et de délicatesse avec celles des nymphéas. Trois espèces appartiennent à la serre chaude; elles conviennent à merveille pour garnir les vitrages, et cette situation leur est particulièrement favorable. Le S. Seaforthianum (Botanical Magazine, t. 1892), n'est pas d'introduction récente et il rappelle quelque peu le S. jasminoides. Il est d’une floribondité peu Commune et il est en fleurs presque toute l'année. Ceiles-ci sont lilas tendre ou rose violacé; elles sont d'un fort joli effet et, comme tout chez la plante est bien fait pour séduire, on peut hardiment placer le $. Seaforthianum parmi le high-life des lianes de nos serres. | Le S. venustum (Botanical Magazine, t. 5823), que Sir J. HooKER, par une erreur inconcevable, a décrit comme une espèce totalement distincte, n'est bien que le $. Seaforthianum, pur et simple. Le S. Wendlandi (Botanical Magazine, t. 6914), introduit en 1892 des régions froides de Costa-Rica par WENDLAND, le fameux botanographe de Herrenhausen (Hanovre), est uné magnifique espèce, très florifère et qui mème remonte, d'après ce que nous avons observé à Kew. Elle a fait beaucoup de bruit dans la presse horticole anglaise et elle mérite bien qu'on s'intéresse à elle. Cette liane semble préférer. la serre chaude sèche, le spécimen de la serre aux plantes grasses fleurissant mieux et plus longtemps que celui situé à la partie inférieure de la serre à Nymphéas. Le S. pensile (Botanical Magazine, t. 7062) est encore très rare dans les cultures. Il ressemble au S. Dulcamara et son aire géographique est très étendue : on l'a successivement découvert dans les Guinées, sur les rives de l'Amazone, du Rio de J aneiro, etc. Ses fleurs bleu-lilas ou violacées avec centre blanc apparaissent de bonne heure. Un pied reçu à Kew en 1887 fleurit dans le courant du mois de l'année suivante. 11 se comporte bien en serre chaude humide. | | Comme nous l'avons fait remarquer précédemment, les soins culturaux que réclament les Solanum sarmenteux ne sont ni bien nombreux ni surtout bien difficiles. Le traitement suivi pour la généralité des plantes grimpantes, leur Convient parfaitement, Ils aiment la lumière vive, un compost riche et per- méable et de COpieux arrosages durant la végétation. Bien qu'on puisse tenir les espèces de serre chaude en végétation toute l'année, il est infiniment préférable de leur faire observer un repos bien marqué. C'est d’ailleurs le Cas qui se présente pour les espèces rustiques et le S. jasminoides. La plante mürit mieux son bois et lorsqu'en février on fait sortir le sujet de sa léthargie en augmentant graduellement la chaleur et les seringages, les pousses qui apparaissent sont fortes, corsées et aptes à fleurir abondamment. La taille est assez sévère et se pratique en automne pour les espèces de serre et au premier printemps pour celles de plein air. ER : NE, 4 D, dE Le dir FAT tr — 2175 — L'été, on veillera à détruire les insectes qui font parfois leur apparition : le S. jasminoides et ses variétés sont assez sujets aux attaques de l’araignée rouge. On ne négligera pas non plus les palissages non plus que le pincement des rameaux gourmands. Il arrive souvent que les rameaux à fleurs, en vertu du mouvement d'héliotropisme positif, se collent constamment au verre. Il est nécessaire de les en éloigner. Dans ce but, on enroule une lamelle de plomb laminé à l'extrémité du bourgeon. Comme le poids spécifique de ce métal est considérable, les rameaux retombent gracieusement pour venir étaler aux yeux des visiteurs la magnificence de leurs fleurs. Leur multiplication ne présente en général aucune difficulté, si elle est faite en serre à multiplication à l'étouffée et sur chaleur de fond, le tout préférable- ment au printemps ou à la fin de l'été. Le fameux $S. Wendlandi fait pourtant exception. À Kew le bouturage réussit difficilement malgré des locaux bien aménagés et les soins minutieux donnés en pareille circonstance. A la suite d'une demande que nous avions formulée à ce sujet au Gartenflora, dirigé par M. le D' WiTrMACK, de Berlin, un hortieulteur de Breslau a fait à propos de cette question une communication d'où il ressort que le bouturage de pousses demi-aoûtées à la fin d'août donne le meilleur résultat. Le rôle des lianes dans les serres est trop peu compris et, pour ce motif, l'usage de ces plantes n'est pas répandu comme elles le méritent. Et pourtant quel parti ne peut-on pas en tirer, soit pour établir des rideaux de verdure, soit pour garnir des parois entières de mur, soit pour former des guirlandes parmi les feuillages de nos serres et de nos jardins d'hiver ! Parmi ces végétaux qui constituent un des éléments primordiaux du paysage dans les contrées tropicales, nos Solanum occupent une place distinguée. Espérons que ces incomparables lianes qui méritent bien leur regain de popularité, se répan- dront davantage. LÉANDRE PIRET. Kew Gardens, mars 1894. PETITES NOTES DE CULTURE Pleroma floribunda. — Les Pleroma forment avec les Lasiandra un petit groupe de la famille des Mélastomacées. Les espèces qui le composent sont toutes fort jolies. Elles appartiennent aux régions chaudes de l'Amérique et ont besoin de la serre chaude. La terre de bruyère pure ou un mélange de terre de bruyère et d'un quart de bonne terre franche leur convient parfaite- ment. La multiplication se fait le mieux de boutures placées sur couche chaude el sous cloche ombragée. PR IO :— Fuchsia. — La floraison de ces utes peut être assez bien rite au moyen d'engrais liquide et plus particulièrement de purin. | Plantes de Nouvelle Hollande. — Ce n’est pas seulement au printemps qu'il faut songer aux soins que réclament les plantes de Nouvelle Hollande qui récompensent alors le jardinier des peines qu'il s’est données. Dès la fin de l'été on les rentre de plein air dans la serre froide ou la serre _tempérée. On doit éviter soigneusement de leur donner de l'ombre surtout lorsque déjà naturellement elles ont une végétation plus ou moins grêle. Tel est le cas pour les Tetratheca, dont il existe plusieurs espèces, les unes plus jolies que les autres. Ainsi le Tetratheca verticillata nous donne en avril et mai ses gracieuses fleurs bleues, marquées d'une tache plus foncée : à la base. Tel encore le T, eri- caefolia dont les fleurs d'un joli rose lilacé s'épanouissent. durant le mois de juin. Le sol qui convient le mieux à ces plantes est la terre de bruyère pure. Sarracenia. — Ces plantes occupent une place parmi les espèces curieuses. Elles n'ont pas besoin d’une serre chaude, la serre tempérée leur suffit; mais il leur faut l'humidité et la lumière sans soleil. L'exposition du nord leur convient parfaitement. Elles demandent un bon drainage. La terrine sera remplie à moitié de tessons bien propres au-dessus desquels on place du Sphagnum, de la terre tourbeuse, du Charbon, le tout surmonté d'une couche de sphagnum vivant. Pelargonium. — Le bouturage des Pelargoniüm en général et plus parti- culièrement de P. zonale a dû être fait vers le milieu du mois d'août et les jeunes boutures sont maintenant bien enracinées. Il est inutile d'en forcer ou activer leur développement. Les plantes tenues en réserve pour être utilisées en automne doivent recevoir maintenant quelque engrais tels que l'engrais : Thomson qui leur convient parfaitement. 11 suffit de donner une cuillerée de cet engrais spécial pour un pot de 0"10 de diamètre. Il peut être mêlé à de la terre forte et servir ainsi de surfaçage. Les plantes doivent être exposées en plein soleil afin que les pousses s’aoûtent parfaitement. Venidium calendulaceum. — Bien qu'elle soit annuelle, cette espèce de Composée du Cap mérite l'attention à cause de ses innombrables fleurs d'un riche coloris orangé. Rien n'empêche de traiter la plante comme bisannuelle en la tenant en serre tempérée durant l'hiver pour la faire fleurir au printemps. Forçage du Reseda. — Le meilleur résultat est obtenu par le semis en pots dans un mélange de riche terreau de fumier et de sable, fait actuellement sous châssis froid. Les fleurs de ce semis succèderont assez promptement aux dernières floraisons de plein air. Inutile d’insister sur la nécessité de l'aérage et sur l'emploi des variétés à inflorescences courtes et trapues. R. D'ÉELEN- L'HORTICULTURE INTERNATIONALE (SOCIÉTÉ ANONYME) PARC LÉOPOLD. - BRUXALLES OFFRE SPÉCIALE DURCHDÉES IMPORTÉES OU DEN ÉTABLE PARTICULIÈREMENT DÉSIRABLES Odontoglossum Krameri | Superbe espèce ayant les fleurs d'un agréable coloris violet pâle, presque blancs sur les - “gments et le labelle maculé de violet pourpré sur fond blanc, porte deux barres brun foncé . près de sa base. ; Plantes fraîchement importées, en très bonnes conditions La pièce 5 fr. Les six 27 fr. Les douze 50 fr. Trichopilia suavis | Charmante Orchidée qui fleurit en février-mars, très florifère, ayant des fleurs de grande » aille et d'un ravissant coloris, blanc pur avec le labelle recouvert de gros points roses. | Plantes fraîchement importées, en très bonnes conditions La pièce 4 fr. Les six 22 fr. Les douze 40 fr. Pescatorea cerina | Belle espèce à grandes fleurs étalées, d'un blanc jaunâtre, mesurant plus de 7 centimètres | de diamètre. | Plante fraîchement importée. . . . . . . 15 fr. Cattleya Skinneri s Charmante espèce, d'une grande floribondité et d’un coloris très attrayant. Forme de fortes loufes de fleurs rose pourpré vif. Recommandable pour la fleur coupée. Fleurit au printemps. Plantes fraîchement importées Notes Chronicle, est hautement remarquable et surprenante. West un des Ferre | ” fleurissant en mai-juin et produisant de grandes tiges florales Le PA AE reu | pe les pétales et les sépales assez larges, d’un beau rose pourpré ee e HSE | chaude P hajus Humbloti est d'une culture facile et fleurit longtemps; nous 1e recom ‘ment à tous les amateurs. | Les plantes sont en pousses et en très bonnes conditions Belle plante, 3 bulbes 15 fr. Très belle plante, 4 à 6 bulbes 20 fr. La pièce 4 fr. Les six 22 fr: Les douze 40 fr. Phajus Humbloti __ Superbe Orchidée qui, ainsi que le disait le professeur REICHENBACH en la décrivant dans le È ENCRAIS COMPOSÉS Rosiers, Plantes, Arbustes ligneux, Arbres fruitiers, Vignes, cte. Chrysanthèmes, Œillets, Plantes vivaces, annuelles, voines, Géraniums, etc. LEVEQUE & Frrs HORTICULTEURS IVRY-SUR-SEIN Rs près Paris. Depuis bien des années, nos succès aux Expositions sont dus à l’emploi de ces composés d'engrais étudiés avec soin. Les attestations donnés par ir aa horticulteurs pépiniéristes et jardiniers de LE raie sont encore des Voulan 100 Le 75 fr. — 500 kilogr., 250 fr. 1000 kilogr., 450 fr. Au détail, pour en faciliter l'emploi, l’expérimenter ; 10 kilogr.., 15 fr.; 25 kilogr., 80 tr.; 50 Kilogr., 45 fr. Enfin un colis postal de 8 kilogr., 5 fr. ridi L è , ir. es GNONS À FLEL DE ET TUBERCULEUSES GRATIS SUR DEMANDE E, H. 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La plante se entièrement couverte d'un duvet soyeux blanchâtre; les feuilles, d’un beau vert lens sont amples, obliquement Ovales, profondément sinueuses à la base, à lobes arrondis, longuemen pointues au sommet: le limbe est entier, à pétiole allongé. n C'est une des espèces les plus marquantes qui s'accomodera aussi bien de la culture F appartement que des Conditions de la serre, — Elle est également des plus recommandables pot l'hybridation et nul doute qu'elle produira ainsi des variétés absolument remarquables. RP Re de ee " $f" Se on due OU 25 » BR-dOREaÎRR 5 nn + +... 0» nico 4 L ; à 4 = il. —= CAUSERIE HORTICOLE LES CONDITIONS DE LA GERMINATION 30 Septembre 1894. Le traitement que l’on donne aux graines, les influences diverses auxquelles elles se trouvent soumises, ont une grande importance au point de vue de la reproduction du végétal, La graine est une forme restreinte, réduite de la plante, une forme dans laquelle l'activité vitale est très ralentie, mais c'est encore la plante, et son activité n'est pas suspendue. Elle respire, elle subit certaines évolutions et certaines réactions chimiques ; elle peut mourir si elle est soumise à certaines influences funestes : elle peut aussi rentrer en activité, c'est-à-dire en végétation, plus ou moins rapidement, sous l'influence de la Chaleur, de l'humidité, de la lumière, qui coïncide presque toujours avec une Oxygénation et une élévation de température, etc. ; l'est indispensable de bien connaître les effets de ces diverses causes afin de donner aux graines le traitement qui leur convient et de leur conserver leur énergie germinative jusqu’à l'époque de la plantation ; car une graine qui aura gardé toute cette énergie dans les conditions les plus favorables produira naturellement une plante robuste, tandis qu'une graine qui aura langui et dégénéré ne produira qu’un rejeton faible et chétif, ou même ne germera pas. Il va sans dire qu'il existe dans les graines, comme dans les plantes, une Srande variété de tempéraments: certaines sont beaucoup moins délicates que d’autres, et il y en à qui conservent facilement leur faculté germinative … Pendant de longues années, tandis que d'autres la perdent rapidement. Cette réserve indispensable une fois faite, examinons les circonstances qui influent sur la qualité et la faculté de germination des graines. La température est un des plus importants parmi ces facteurs. Une tempé- lalure constante favorise beaucoup la rapidité de la germination. 11 faut de la Chaleur pour faire développer le germe et les radicelles ; mais en outre, il est von que la quantité de chaleur soit à peu près la même pendant tout le jour. Ainsi, considérons deux journées pendant lesquelles la température moyenne Fura été la même; mais au cours de l'une de ces journées, le thermomètre — 278 — aura marqué à peu près exactement 22°, tandis que pendant l’autre il aura oscillé de 14° à 30°, puis à 28°, à 24° et enfin à 20°. Quoique la moyenne à la fin du jour soit la même, la germination aura été sensiblement plus rapide pendant la première journée que pendant la seconde. L'humidité est aussi très nécessaire pour la germination ; mais si les graines ne doivent jamais sécher, elles ne doivent pas non plus être trop mouillées. I suflit que la terre soit humide, et quand les graines sont noyées elles ne se développent pas bien et risquent de pourrir. La quantité d'eau répandue sur les pots ensemencés doit être moindre que celle donnée aux pots qui contiennent des plantes, et l'on constate que dans ces conditions, non seulement la germi- nation est plus rapide, mais la proportion des graines germées aux non germées est notablement plus élevée. Pour activer la germination, on a recours souvent à un procédé qui donne d'excellents résultats, et qui consiste à tremper les graines avant de les semer; de cette façon les graines sont bien humectées sans cependant que l'on ait besoin de trop arroser la terre. On obtient ainsi une germination beaucoup plus rapide. Ge fait est particulièrement intéressant, rapproché de ce que nous venons de dire des arrosages trop abondants; il prouve que les effets mauvais obtenus quand on mouille trop le sol ne doivent pas être attribués uniquement à la pourriture, et qu’il y a une autre cause qui intervient, peut-être le manque de circulation d'air, et par suite la suffocation des graines. Il convient de remarquer cependant que si les graines qui ont été trempées poussent plus vite que celles non trempées et semées en même temps, il ny a pas là une comparaison rigoureuse, puisque la germination des graines trempées a commencé avant qu'elles fussent mises dans la terre ; en SOMME, on peut dire qu'elles ont été semées avant les autres. Néanmoins, il y a là un procédé qui peut être commode et utile à employer lorsqu'on a un motif quelconque de retarder l'ensemencement, sans cependant différer la mise en végétation. La nature du sol a aussi, comme on peut le penser, une grande importance au point de vue de la germination. Il serait trop long d'entrer ici dans des considérations sur la composition des différentes terres et leurs qualités, et cette étude pourrait nous mener fort loin. Mentionnons cependant qu'on obtient de bons résultats en mélangeant du sable fin à la terre; cette remarque peut sans doute être rapprochée de celle faite plus haut relativement à l'abondance des arrosages. En effet, le sable laisse mieux écouler l'eau et assure un drainage régulier, tandis que dans une terre compacte les racines risquent plus aisément d’être noy ées- (Sera continué.) MAx GARNIER. “le 4 AG 1" - "ILLUSTRATION HORTICOLE ESS << ; + 3 Lz } Le & À - | + y, “il 4 { « “à | | d Fr LA s % À F D DAHLIA Mrs. A. PEART — 279 — PI. XVIU DAHLIA Mns. A, PEART Cette superbe variété a fait son apparition en Angleterre l’année dernière ; elle provient des semis d’un habile cultivateur dont nous avons eu plus d'une fois l'occasion de signaler les gains remarquables, M. Tomas S. WARE, de Tottenham. Exposée pour la première fois au meeting de la Société nationale de Dublin, au Palais de Cristal, le 1°* septembre, elle y a excité un vif intérèt, et a obtenu un Certificat de 4° classe. Elle a obtenu la même récompense à l'Exposition du Royal Aquarium, et un Certificat de mérite à un meeting de la Société Royale d'Horticulture de Londres. C'était en effet le premier véritable Dahlia Cactus blanc qui était présenté à une exposition, de sorte que cette variété méritait d’exciter une grande atten- tion, non seulement par sa beauté, son élégance et sa perfection, mais aussi par son Caractère tout à fait distinct. Ses fleurs sont grandes, d’une forme très belle, avec les rayons étroits, allongés, pointus et repliés sur les bords. C'est le vrai type du Cactus, mais avec un coloris nouveau et très attrayant. La fleur est blanche ou faiblement nuancée de crème, avec le centre lavé de jaune soufre au jaune citron pâle ; cette nuance s’atténue d’ailleurs lorsque la fleur avance en âge. Nous avons eu l'occasion de voir cette superbe variété en fleurs ces jours-Ci, Chez M. KERSTEN, horticulteur à Bruxelles, et nous pouvons dire que les éloges qui en ont été faits ne sont nullement exagérés. M. G. Une nouvelle à sensation. — L'HORTICULTURE INTERNATIONALE (LINDEN) annonce la mise au commerce, à partir du 4° octobre, de deux plantes nou- velles hors de pair, le Geonoma decoratissima et le Begonia Lansbergiae, qui ont tant fait parler d'elles. Voir les conditions d'émission sur la 6° page de la Couverture de ce numéro. —. 280 — CULTURE DE LA POMME DE TERRE C'est une opinion fort répandue que pour obtenir un bon rendement d'un terrain planté de pommes de terres, il faut changer la semence de temps en temps. | Il est clair que si l’on ne laisse pas bien mûrir toutes les variétés de tuber- cules obtenues dans le Champ, que l'on laisse entassés les uns sur les autres, de façon à manquer d'air, et dans les locaux mal appropriés, les tubercules en question ne produiront pas grand'chose de bon l’année Suivante; mais des considérations de ce genre ne suffisent pas à baser une théorie de culture. Un des points importants pour obtenir un bon rendement, e’est de ne pas laisser tous les yeux ou bourgeons aux tuberceules ensemencés. Beaucoup de Culiivateurs ne tiennent pas Compte de cette particularité, surtout parmi ceux qui cultivent sur une grande échelle. À l'état naturel, il est clair que tous les yeux à peu près produisent des tiges, et la récolte souffre de cet excès de végétation. Il est préférable de retrancher tous les yeux, excepté deux ou trois au sommet. C'est ce que font, d’ailleurs, la plupart des jardiniers qui cultivent les espèces hatives, mais par une singulière inconséquence, ils négligent souvent de traiter de même les autres espèces. D'après les expériences de M. le professeur GIRARD, on peut établir la Comparaison suivante entre le rendement donné par les divers procédés : Rendement à l’hectare Tubercules divisés en deux dans la longueur di » plantés entiers RS ET NOUS or LT 18,900 > » divisés en deux en travers (moitié supérieure) . . 24,530 » > entiers, avec les yeux enlevés en dehors de la couronne 28,930 » Ces résultats sont très remarquables, et méritent d'attirer l'attention de tous les cultivateurs. L'arrachage commence, et l'on doit recommander de choisir des tubercules bien sains, de moyenne grosseur, de les étaler dans un endroit éclairé, sinon en plein air, et en Couche mince, afin que la peau prenne bientôt une teinte vert clair, puis de les mettre en réserve ultérieurement dans un local frais et sec, à l'abri des gelées, et toujours en couche mince ; on ne doit Pas Superposer plus de deux tubercules. Pour conserver les tubercules d'espèces tardives qui ne seront pas semés avant avril, on les place dans des tranchées creusées à une profondeur de 15 à 20 centimètres: on peut les laisser à découvert jusqu'en novembre, et à cette époque on les recouvre d'une couche de terre de 15 centimètres environ d'épaisseur. On choisira le côté eXposé au nord; dans ces conditions, les tuber- cules ne commenceront à bourgeonner qu’à la fin de l'hiver. Li ot te ne — ‘281-— Dans le cas où des gelées très fortes se produiraient ou seraient prévues, il serait prudent de recouvrir la provision d’une petite couche de fumier ou de feuilles mortes, que l’on enlèverait après le mauvais temps, car il ne faut pas que la température s'élève trop. Par la même raison, il sera bon d'ouvrir la tranchée une ou deux fois dans le courant de l'hiver, par un temps doux, pour vérifier l’état des tubercules, s'assurer qu'ils ne s'échauffent pas à l'excès, et enlever tous ceux qui commen- cent à moisir. Cette précaution est surtout nécessaire quand les pommes de terre ont été attaquées à l’automne par la maladie. En somme, il ne paraît nullement certain que telle ou telle variété soit affai- blie par la culture répétée dans le même terrain; sous cette réserve toutefois que cette culture doit naturellement être alternée avec d'autres; mais en admettant que cette rotation ramène la pomme de terre dans la même partie de terrain tous les trois ou quatre ans, elle pourra y être cultivée pendant de longues années sans perdre rien de sa vigueur ni de sa qualité. Le point important, c’est que l'on plante les tubercules entiers, et que l'on supprime un certain nombre d’'yeux en dehors de la couronne ; en outre, les pieds doivent être suffisamment espacés entre eux pour pouvoir développer une abondance de racines et pour que celles-ci aient à leur disposition assez de nourriture. READER. (Sera continué.) RENSEIGNEMENTS ET CULTURES La lumière électrique est, paraît-il, régulièrement employée par un certain nombre de cultivateurs aux États-Unis pour produire des Laitues et divers légumes pour la consommation pendant l'hiver. Le continent s’est également occupé des expériences faites aux sujet de l'influence de l'électricité sur la culture, et les savants français notamment y ont pris une part importante ; mais l'application des découvertes scientifiques dans la pratique industrielle ne se fait pas aussi rapidement dans l'ancien Monde que dans le nouveau. * Anachronisme au vieil Move ci On sait que les organisateurs de l'Exposition du « Vieil Anvers » se sont efforcés de faire une reconstitution complète et dans laquelle tout fût en parfaite concordance, costumes, mobi- lier, ete. Mais ils ont oublié les plantes, car nous remarquions, lors d'une récente visite, les facades moyennâgeuses ornées de Coleus hybrides et de — 282 — diverses plantes, Zresine Lindeni et Verschaffelti, Phormium Veitchi et Colensoei, etc., dont l'introduction ne remonte pas à vingt ans! Signalé à notre collaborateur M. CH. DE BOSSCHERE. Questions de nomenclature. — Notre confrère le Journal des Orchidées relève quelques incohérences amusantes de la nomenclature en ce qui concerne les Orchidées ; les autres parties ne prêtent pas moins à la critique, et si l'on voulait relever toutes les erreurs, les mauvaises formations de mots, les solé- cismes, les barbarismes (il faut bien se contenter d'en sourire, puisqu'on ne peut songer à les réformer), la liste en serait interminable. Le principal inconvénient de ces maladresses, c’est de dérouter complète- ment les personnes qui chercheraient l'étymologie des noms pour en tirer une indication utile. Prenons le premier exemple venu, soit le mot Fagopyrum, le nom du Sarrazin ; il provient des mots grecs phago, je mange, et pyros, le blé. Or on peut remarquer : 1° que l'auteur aurait dû écrire Phago..…. et non Fago…. 2° Que la terminaison devait être os Ou, au pis aller, us, mais jamais wmn. 3° Que le nom est d'ailleurs singulièrement choisi, car la phrase « je mange le blé » ne présente rien de bien caractéristique pour fixer dans l'esprit le nom de la plante qui est le Sarrazin. Mais il est probable que le lecteur n'aura jamais l'idée de creuser cette étymologie, car il ne pourra guère la deviner s’il n'est pas prévenu. En voyant ce mot à tournure latine, on pense à Fagus (hêtre) et à pyrus (poire), mais on ne peut vraiment pas soupconner qu'il s'agit de Phago et de pyros! Les racines privées d'oxygène ne tardent pas, d'ordinaire, à mourir de suffocation. Cependant, on sait que dans certaines régions du midi de la France, on a recours, pour combattre le Phylloxera, à la submersion des Vignes sous une couche d'eau pendant un ou deux mois, et les plantes ne meurent pas de ce traitement. L'explication de cette particularité anormale est donnée dans les Annales agronomiques par M. MUuNTz; d'après lui, les racines peuvent se procurer l'oxygène dont elles ont besoin aux dépens du protoxyde d'azote, qui est formé par l’action réductrice des bactéries sur les nitrates du sol; mais la présence des bactéries n’est pas indispensable, et les racines peuvent puiser directement dans les nitrates l'oxygène dont elles ont besoin; par suite, la submersion peut ne pas produire la suffocation des racines, lorsque le sol contient sufli- Samment de nitrates. : * x _— — 283 — Un nouvel insecticide est actuellement employé en Amérique, spéciale- ment pour la protection des arbres fruitiers; il est désigné sous le nom de Gypsine, ce qui pourrait faire croire à une étymologie dérivée de Gypse; mais en réalité ce nom provient de Gipsy-moth, nom anglais donné à un des parasites ailés les plus dangereux. Le Ministère de l'Agriculture des États- Unis l'a préconisé particulièrement et mis en application, et les résultats obtenus ont été supérieurs, paraît-il, à ceux de tous les autres insecticides. La Gypsine est de l’arséniate de plomb; on emploie aussi beaucoup le mé- lange suivant : 3 1/2 parties d’arséniate de plomb pour 1 partie d'arséniate de soude, que l’on dissout dans l’eau. On y ajoute un peu de glucose pour faire adhérer le liquide aux feuilles, de sorte qu'il n'est enlevé que par les pluies un peu fortes. On peut employer de fortes doses de cet insecticide sans nuire au feuillage ; la proportion généralement adoptée est de 5 livres pour 150 gallons d'eau, mais on est allé jusqu’à 30 livres sans inconvénient. * * + La saison des Chrysanthèmes s'annonce d'une facon très satisfaisante, parait-il. Les variations de l'été ne leur ont pas porté préjudice comme aux Roses, et les boutons n’ont pas été grillés comme l'année dernière; en revanche, dans quelques endroits les fleurs ne seront pas aussi grandes qu'en 1893, la végétation n'ayant pas été aussi bien mûrie. La section des Japonais a été l'objet de soins particuliers, et promet beaucoup. * x x Les Nepenthes sont actuellement plus en vogue que jamais, et plusieurs nouveaux hybrides ont été présentés dernièrement à des expositions, et 7 ont obtenu des récompenses. Ces plantes donnent aux serres beaucoup d'attrait par leur singularité, les formes si curieuses et souvent si élégantes de leurs urnes, et leur coloris souvent très beau. | Il est curieux de rappeler que les Nepenthes, signalés par les botanistes européens depuis trois siècles, ne sont entrés dans les cultures que depuis une centaine d'années; les communications très lentes rendaient autrefois très difficile l'introduction de ces plantes, qui demandent de la chaleur et surtout beaucoup d'humidité. Actuellement, et depuis de longues années, leur culture en Europe ne laisse rien à désirer, et l'on en voit dans certaines collections, notamment à L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles, de superbes spécimens couverts d’urnes. | Ce chiffre de cent ans que nous venons de citer es d'ailleurs très remar- quable. 1 y a bien peu de plantes dont la faveur se soit prolongée aussi longtemps; combien d'espèces et de genres ont été oubliés dans ce laps de — 284 — temps! Combien de plantes, admirées il y a vingt ans à peine, sont aujourd'hui tombées dans l'oubli et devenues introuvables! Il n'y a que les beautés hors ligne qui résistent au temps : les Orchidées, les Roses, sont éternelles. * * » Mastic résistant à la Chaleur et à l'humidité. — On obtient un mastic de ce genre en mélangeant de la glycérine ordinaire avec de la litharge bien séchée, de façon à faire une bouillie ou une devient rapidement dure en séchant. Ce mast à vapeur. pâte plus ou moins épaisse, qui ic peut servir pour les machines Pour l'appliquer sur le métal, on commence par nettoyer et décaper soigneusement celui-ci, puis on le frotte avec un peu de glycérine, et on place ensuite le mastic. | x x Les Chrysanthèmes doivent être mis dès maintenant à l'abri des atteintes du froid ; les gelées nocturnes, qui sont désormais à prévoir, font beaucoup de tort aux fleurs. Une serre à vigne dont la cueillette est terminée convient parfaitement pour rentrer les plantes : on leur donnera beaucoup d'air tant que le thermomètre sera au-dessus de 4 ou 5°, et des arrosages abondants. Pour favoriser la pro- duction de grandes fleurs bien formées, il convient aussi de donner aux plantes beaucoup d'engrais, soit environ deux fois par semaine ou trois fois en deux semaines. Si l'on veut avoir des fleurs pour la première ou la seconde semaine de novembre, il pourra être utile de chauffer un peu la nuit et pendant les jour- nées sombres. * * + Les châssis pourront être utilisés ce mois-ci pour des laitues qui donneront en décembre, ou pour des carottes hâtives semées en août, et qui seront bonnes tout l'hiver. On Pourra également y planter des violettes, qui fleuriront une partie de l'hiver. Enfin on Pourra semer en octobre des radis qui, recouverts en novembre, donneront jusqu’en janvier, et on pourra conserver tout l'hiver Sous Châssis de l’oseille et de la chicorée. * * + Canna. D'après le correspondant américain du Gardeners’ Chronicle, le Canna Reine Charlotte fait actuellement fureur aux États-Unis. Rappelons que cette belle forme a été figurée au commencement de la présente année dans L’Ilustration Horticole. Les Canna en général sont beaucoup utilisés aux États-Unis pour la for- BE VOTENT di is QUE mation de parterres, et il paraît qu’un seul établissement d'horticulture, celui de MM. DREER, en cultive jusqu’à 150 variétés. Les incendies qui ont consumé au mois de septembre d'immenses étendues de forêts au Minnesota ont causé des ravages incalculables. Des milliers d'ani- maux domestiques ont péri, des millions d’acres de bois de construction ont été brûlés (une acre équivaut à 40 ares) ; un millier de personnes ont également été tuées dans ces incendies. Rien de combustible n'a échappé au désastre dans un rayon de huit cents mètres de la forêt ; les villages, les trains de chemin de fer ont été détruits. * * * Un Begonia hermaphrodite. — Un correspondant du Gardeners Chro- micle lui à envoyé une fleur de Begonia régulièrement hermaphrodite. Ce phénomène n'est nullement rare depuis le développement de la production des Begonia tubéreux. MAX GARNIER. LE « SALON ROYAL » A L'EXPOSITION D'ANVERS M. le directeur de L'Iustration Horticole ayant bien voulu nous demander une description détaillée du « Salon Royal » dont il a entretenu ses lecteurs dans le numéro du 30 juillet, nous nous empressons de nous rendre à son désir. Passons-y sans préambule : Le fond de la salle des fêtes, un espace mesurant plus de quinze cents mètres, à été occupé entièrement par le « Salon Royal », dont le plan était conçu dans le style régulier : au milieu, de grands parterres aux lignes harmonieuses, au fond et sur les côtés, d'imposants groupes de plantes diverses ; les chemins, très larges, permettaient à la foule de circuler à l’aise et de saisir parfaitement la beauté des divers groupes. À l'entrée, un énorme parterre composé par le service des plantations de la ville d'Anvers qui s'est associée avec la meilleure grâce à la manifestation. Au milieu de ce parterre de quarante mètres de superficie, se dressait un splen- dide Latania borbonica placé sur un piédestal entouré de jolis Kentia For- Steriana et Balmoreana; le fond était composé de centaines de Begonia tubéreux à fleurs rouges, tous de même nuance, entourés d’une large bande d'Ageratum nains couverts de milliers de fleurs blanches, bordés, à leur tour, d'une quintuple ligne de Sedum carneum blancs. Une large bande de gazon bien frais, bien vert, courait autour de cette belle mosaïque fleurie, dont le er DS: 2 charmant aspect était rehaussé par deux beaux bronzes artistiques placés sur des socles. Derrière cette jolie création, un groupe magistral attirait tous les regards, enthousiasmait tous les visiteurs. Le centre était occupé par un admirable Kentia Forsteriana, sortant de l'établissement de MM. DE SMET, frères: sa base était entourée d'un cercle formé par des exemplaires de 3 mètres de haut de Kentia Forsteriana et Balmoreana d'un horticulteur gantois; les palmes de ceux-ci s'élevèrent au-dessus de fort jolis Rhapis flabelliformis d'un horticul- teur de Bruxelles. Tous ces Palmiers formaient une splendide couronne d'une remarquable légèreté. Au-dessous de cette couronne couraient trois tablettes octogonales, distantes F- 2 L L 7 - - 7 re ‘ = « ” Ds À sg $ » s 12 - LD : . _ Ke . # 4 & 5 + 4) 21 : L = * » . . roi *, Es LE 44 CA Ant A Le ] ù A \ ÿ 1 2e nm a ! "ess | PLATE D - 144 « Le. D 5% r . . - À Fe a Rien CE) ét * LAN NE ARS. M + à rs SP À | Qi . … ss = le * Ph. : eo» # ” “+ lg? Re : (] Enr” = : A . h . + 1 pr d . jee" à AE | Æ : 1924 M RS NT Ma nn ne | WE 5 À > u D à * # Eden ve se Ë _ 1 æ Li KY N RE 206 ee SA : ARE Lt 2 #6 “7 AX} 2 S LENS Fig. 49. — Vue dans le < Salon Royal » à l'Exposition d'Anvers. unes des autres de vingt-cinq centimètres et couvertes de Cocos Weddel- liana, d'Adiantum, d'Asparagus et autres petites plantes vertes, servant de ss aux éblouissantes Orchidées exotiques. Cà et là, entre les filles des tro- piques, quelques Anthurium Scherzerianum et Rothschildianum, dans l'éclat des spathes ressortissant sur la vaporeuse verdure des Fougères et des ASpa” lagus, produisait l'effet le plus gracieux, le plus inattendu. Posés par terre maintenant et arrivant à hauteur des Orchidées, de jolis exemplaires d’un frais coloris d'Ophiopogon jaburan fol. var. faisant tout le ln. Dit fé dd mt — 287 — tour du groupe et entourés de Nidularium fulgens et Meyendorffi et d'Anthu- rium Scherzerianum, dont le feuillage brillant et les nuances rouge vif contras- taient à souhait avec les tons clairs des Ophiopogon. L'ensemble de ces ravissantes plantes formait le plus élégant encadrement que l'on pût rêver pour les flots de fleurs d’Orchidées. : Quatre petites corbeilles placées au bout des deux axes du massif étaient garnies de Dracaena Baptisti et striata entremèlés de Cocos Weddelliana et bordés de Saxifraga sarmentosa tricolor superba, dont l'effet était ravissant. Du centre de ces quatre corbeilles s'élevaient quatre colonnes supportant des bronzes artistiques. Tout ce massif, dont rien ne saurait rendre la presti- gieuse beauté, était entouré d'une bordure de gazon. Si cette création dépassait tout ce qu'on a vu de réussi en Belgique en fait d'arrangement artistique de plantes, la corbeille-parterre qui lui faisait suite ne mérite pas moins d'éloges. Elle mesure vingt-cinq mètres carrés et est entièrement remplie de fleurs coupées d'Orchidées provenant des serres d'un horticulteur de Loochristy. Pendant tout un mois, cet horticulteur a refusé de vendre des fleurs, lorsqu’à l'occasion des funérailles de M. CARNOT, il aurait pu réaliser de grands bénéfices. Son œuvre est admirable; sur un fond de verdure composé de petits Palmiers, d’Adiantum et d'Asparagus se détachent des milliers de fleurs d'Odontoglossum, d'Oncidium, de Cattleya, d'Epidendrum, de Cypripedium, de Cochlioda, d’Aerides, d'Anguloa, de Dendrobium, de Vanda, de Miltonia, de Masdevallia, etc. Au milieu de cet idéal massif fleuri, un superbe Chamaerops excelsa, en vrai prince du règne végétal, semble protéger toutes ces fleurs de rêve, pendant que deux superbes bronzes complètent de façon charmante l'incomparable tableau fourni par les | milliers de curieuses et riches fleurs. Quatre grands vases artistiquement garnis de fleurs de toutes espèces, par M. HAUMONT, un des chefs de culture de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, sont placés autour du massif central et donnent à l'ensemble un cachet d'une suprême distinction. Le fond du Salon royal est garni de plus de trois cents plantes ornemen- tales appartenant aux diverses familles cultivées actuellement. Cette colossale masse de grandes et belles plantes a produit un effet grandiose. Des deux côtés et entourés des plantes les plus riches, les bustes du Roi et de la Reine; au milieu, dans un hémicycle, un superbe vase en barboline, dit « vase royal » posé sur un socle à peluche et garni de la façon la plus charmante d'Orchidées et de plantes à feuillage coloré. Les deux côtés du « Salon Royal » sont, comme le fond, garnis de superbes plantes, dont il serait trop long de vouloir énumérer les spécimens les plus remarquables. Il suffira de dire que les grands établissements horticoles du “ — 288 — Pays ont presque tous fourni leurs plantes les plus méritantes pour qu'on se fasse une idée de la valeur intrinsèque et décorative des groupes. Les grands massifs de plantes ornementales étaient bordés de plantes fleuries provenant, pour la plupart, des établissements horticoles d'Anvers. Ces fleurs donnaient aux masses de feuillages un aspect des plus riants. Les vases de fleurs disposés ci et là entre les plantes contribuaient à l'éclat de cette exposition Spéciale où chacun a voulu faire grand et beau, sans aucun espoir de récom- pense, Sans même voir figurer son nom sur les étiquettes indiquant les noms des plantes. C'était bien l'horticulture belge et non tel ou tel exposant qui faisait hommage aux souverains des produits culturaux les plus distingués, les plus méritants. | | La famille royale n’a pas pu rendre visite à l'Exposition, empêchée qu'elle était par le deuil occasionné par la mort tragique du Président de la Répu- blique française, M. le Ministre de l'Agriculture, LÉON DE BRUYN, a exprimé son entière satisfaction à la vue de l’œuvre accomplie, laquelle, hélas, a été aussi éphémère que les fleurs : accessible au public depuis le dimanche, 1° juillet, à midi, jusqu'au lundi soir, cette manifestation a vivement impres- Sionné le public. Comme beaucoup de fleurs, dont le parfum embaume l'air pour longtemps, le « Salon royal » laissera, dans le cœur de ceux qui ont contribué à sa création, un souvenir agréable, le parfum d'une riche et odo- rante fleur de gratitude et de sympathie. CHARLES DE BOSSCHERE. INFLUENCE DE L'ATMOSPHÈRE DES VILLES SUR LA VÉGÉTATION Des expériences faites récemment à Berlin et aux environs ont permis d'établir des CoOMparaisons intéressantes entre la végétation dans les grandes villes et celle qu'on obtient à la campagne. Ces expériences étaient faites dans quatre stations simultanément, à Lich- rfelde, à Spindlersfeld, et dans deux quartiers différents de Berlin. Dans chaque station on a cultivé 60 exemplaires d'Hydrangea hortensis, dont cinquante ont reçu de l'engrais. Tous ces exemplaires provenaient de boutures d'un même établissement. On s'est attaché à les placer dans des conditions absolument identiques, dans le même sol, avec la même quantité d'engrais, etc. te Les 60 plantes cultivées à Lichterfelde ont donné 365 pousses, celles culti- vées à Spindlerfeld en ont donné 334, et celles cultivées à Berlin W., seule- ment 274, = RL, PR RS Tome : - éiie. 7" otliitin., pat ; AN. RE Ltd ET — 289 — Sur les 365 pousses formées à Lichterfelde, 287 ont produit des fleurs ; sur les 334 de Spindlerfeld, 242 ont fleuri ; enfin, sur les 274 de Berlin, 152 seu- lement ont donné des fleurs. Le diamètre des inflorescences à Spindlerfeld était de 24 à 33 em., et à Berlin il n’était que de 9 à 12 cm. On voit que la culture dans la capitale a donné dé résultats beaucoup moins brillants qu'aux environs. Les expériences en question étaient faites en vue de déterminer l'engrais le meilleur pour les Hydrangea; mais la conclusion accessoire qu'elles ont fournie est très intéressante, parce que jusqu'à présent on n'avait jamais démontré par des comparaisons bien établies cette différence entre la végétation des villes et des campagnes. CHRYSANTHÈME AMOS PERRY Nous donnons ci-contre la gravure d’une belle variété de Chrysanthème japonais, provenant de la maison TH. S. WARE, de Tottenham, qui a fait son apparition à la fin de l'année 1892, et a obtenu un très grand succès en Angle- terre. C’est une des plus belles formes jaunes qui aient été introduites. La fleur tout entière est d’un jaune d’or foncé et du plus bel effet. C’est une excellente variété d'exposition. PLANTES PRIMÉES Dahlia Mrs. Francis Fell. — Nouvelle variété de Cactus, à grandes fleurs blanc crème, presque blanc pur, d'une bonne forme; les ligules sont allongés et étroits comme dans le vrai type Cactus. Exposée par M. T. S. WaRE, de Tottenham, à l'Exposition du 4 septembre à Londres, où elle a obtenu un Certificat de 1re classe. Glaieul Magnet. — Variété à grandes fleurs d'un rose saumoné, strié et lavé de rouge écarlate. Exposée à Londres le 4 septembre, par MM. J. BURRELL et Ge. Certificat de 1re classe. * * + Glaieul Frametta. — Fleurs d'un rose saumoné plus vif que le précédent, avec quelques légères stries écarlate. Exposé par MM. BurRELL et C. Certi- ficat de 1re classe. * * + Fig, 50. — Chrysanthème Amos Perry. — 291 — Dahlia Fred Leslie. — Variété simple à fleurs amples, d'un rouge eramoisi avec les pointes blanches, les deux couleurs étant nettement sépa- rées. Exposée à Londres le 4 septembre, par MM. CHEAL et fils, de Crawley. Certificat de 1r° classe. Dahlia Katie Parnham. — Nouvelle forme de Pompon, à fleurs de gran- deur moyenne, d’une bonne forme, bien pleine au centre. Les ligules sont rose pourpre, avec la base presque blanche. Exposée à Londres, le 4 sep- tembre, par M. TH. S. WARE. Certificat de 1" classe. Dahlia Cherub. — Fleurs de grandeur moyenne, à ligules serrés d’un jaune brunâtre foncé, légèrement dégradé sur les bords. Exposé par M. G. St PIERRE HARRIS, d'Orpington, à l'Exposition de Londres, du 4 septembre. Certificat de 1° classe. * Dahlia Jona. — Pompon de grandeur moyenne, de forme gracieuse, à fleurons serrés, d'un jaune clair doux. Exposé à Londres, le 4 septembre, par M. G. HUMPHRIES, de Chippenham. Certificat de 1"° classe. Dahlia Cannell's Gem. — Cette variété porte le nom de « Perle de Cannell » et ce nom est significatif, car on sait les nombreux succès obtenus par cette importante maison, notamment dans la production des Dahlia. La nouvelle forme est du type Cactus; elle a les fleurs pétites, mais très bien faites, à ligules compacts, étroits, d’un coloris écarlate. Le centre est nuancé de pourpre. Certificat de 1'° classe à Londres, le 4 septembre. Dahlia Harmony. — Un Cactus de taille moyenne, à ligules longs et aigus, d'un rouge saumoné, repliés sur les bords. Quelques fleurons au centre sont Courts et jaunes. Exposé par MM. KEYNES, WizuiAMs et Cie à Londres, le 4 septembre. Certificat de mérite. * PEU RP RS — 1 2 ' 3 NT Dahlia Mayor Harkins. — Autre variété de Cactus, de grande dimen- 4 sion, d'un cramoisi écarlate nuancé de violet. Exposé par la même maison que le précédent. Certificat de mérite. * x »* Dahlia Mrs Barnes. _— Variété de Cactus de la même origine que les précédentes; mais celle-ci a un coloris délicat, rose avec quelques ligules blanc crème au centre. Les fleurs sont de grande taille et très agréables. Certificat de mérite. .— 292 — Dahlia Psyche. — Autre variété simple exposée par le même amateur que la précédente. Elle a un coloris curieux, orangé brunâtre se rapprochant de la couleur terre-cuite. Certificat de 1re classe. | * x * Dahlia Phyllis. — Variété simple presque blanche, lavée de pourpre au centre et marbrée irrégulièrement de nuancée plus pâle. Exposée à Londres, le 4 septembre, par M. T. W. GIRDLESTONE, de Sunningdale. x * + Nepenthes mixta sanguinea. — Le Nepenthes mixta est un bel hybride obtenu par MM. Verrca, entre le N. Curtisi et le N . Northiana. La nouvelle variété est, paraît-il, bien supérieure un type, et possède un coloris rouge Sang remarquable. Elle à obtenu un Certificat de 1re classe, au Meeting de Londres, du 11 septembre. * * * Certificats de 1'° classe, décernés à l'Exposition de la Société Nationale de Dahlia, de Londres, au Palais de Cristal, le 7 septembre : Dablia novelty Dahlia Miss Irene Cannell >» Mabel Stantow » Mrs H. Cannell >» Mrs Francis Fell >» Cannell’'s Velvet » . Cannell’s Gem >» Horniman » Henry Dupresle >» Puck » Harmony » Psyche >» Mrs Barnes » Darling > Mrs Harkins » Goldenlocks. » Iona * * + Chrysanthème Lady Fitzwygram. — Variété précoce, très florifère, à fleurs blanc perlé; les pétales sont étroits, et beaucoup d'entr'eux incurvés. Exposée par M. JoNESs, de Lewisham, au Meeting de Londres du 11 sep- tembre. Certificat de mérite. e * » Dahlia Mrs Gordon Shaw. _— Belle variété de Cactus exposée au Meeting de Londres du 11 septembre, par MM. CHEaL et fils, de Crawley. Elle a les rayons du centre larges, et d'un rouge écarlate-cramoisi, tandis que les ligules extérieurs sont plus allongés et ont la vraie forme des Cactus. Gerti- ficat de mérite. : | | | MAX GARNIER. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE | (SOCIÉTÉ ANONYME PARC. LÉOPOILD: —- LS DORCHIDÉES INPORTÉRS DÉSIRABLES Odontoglossum cirrhosum maximum UNE INTRODUCTION GUETTÉE DEPUIS LONGTEMPS! CROCES CNT OR PR JR | Cette variété provenant d’une autre localité que le type a les fleurs plus grandes et plus larges; elles sont aussi beaucoup plus serrées sur les tiges. Cette variété est une des meilleures Orchidées pour la fleur coupée avec ses fleurs blanches pointillées de rouge foncé. Bonnes plantes importées 3me choix, la plante 8 fr. Les six 15 fr. Les douze 25 fr. 2me » » 5 » ” » » 40 » se ” 15 » Les trois 35 » Odontoglossum Halli Magnifique espèce, l'une des plus importantes du genre. Produit des grappes très longues, chargées de nombreuses fleurs, ayant 8 à 10 centimètres de largeur, d'un jaune vif plus ou Moins barré et maculé de brun marron. Les macules marron de l'O. Hall affectent souvent une one foncée tirant sur le noir. Le collecteur signale ces plantes comme étant très riches en Yariétés supérieures et dit qu’on y trouvera des formes réellement remarquables. Bonnes plantes importées 3% choix, la plante 4 fr. Les six 20 fr. Les douze 36 fr. 2e - » 8 » 40 » » 70 » 1er » » 15 » » 80 » » 150 » Odontoglossum Edwardi Espèce tout particulièrement brillante par l'abondance et la splendeur de sa floraison. Elle P roduit ses fleurs en longue panicule très ramifiée, d'un splendide coloris violet-mauve éclatant, à reflets soyeux. | Importation. — Plantes avec bulbes immenses. Bonnes plantes importées 3% choix, la plante 5fr. Les six 25 fr. Les douze 40 fr. 2me » » O » » 50 » » 90 » ler 3 À 25 » * 125 » » 225 » LES ORCHIDÉES EXOTIQUES! LEUR CULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN L'ouvrage, comprenant 14000 pages in-8° Nous rappelons aux souscri Cette couverture, ornée d’une très élé complète admirablement cet ouvra et les mieux tenues. 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TOME I*. 19° Livraison. 15 Octobre 1894 L'ILLESTRATION HORTICOLR Journal international populaire de Horticulture DANS TOUTES SES BRANCHES publié sous le patronage de l..-CPEREN DIRECTEUR fi LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS | MAX GARNIER Numéro paraissant le 45 du mois Numéro paraissant le 50 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLEUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilité. SOMMAIRE | Pages _—— Chronique horticole . CENT 208 TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE. F Plantes nouvelles ou SERA RTE ; 298 SR Le : risandra acaulis Cogn. . . . . 297 | Sarracenia ne et crispata. . . : . 302 PI. 19. Dicho 6 j Feuillages d’autom x Le: GE OR _ notes de LES Er SAT . 0 SE . Sarracenia crispala. M ARS | Vari . 308 | Fig. sx Sarracenia Drummondi . + - *+ : . 308 PRIX DE L’ABONNEMENT : H23 FRANCS PAR AN. 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement E POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque mois On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliafd, Bruxelles” Gand, impr. Eug. Vander Haegben. TARIF DES ANN UN CES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE da nt ET LE JOURNAL DES ORCHIDÉES | Les annonces paraissant à la fois dans L’Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaître leurs produits. Ces journaux, répandus dans le monde entier et paraissant chacun deux fois par mois, sont lus par tous ceux qui s'occupent d’horticulture. Leur circulation universelle augmente considérablement de jour en jour. NN. 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Cette variété est extrêmement florifère. Jeunes plantes : La pièce, fr. &,%@. — Les six, fr. LSS,O00. DAHLIA CACTUS « BLANCHE KEITH » Nouveauté de grand mérite qui sera également figurée dans L'IUustration Horticole, à fleurs jaune d'or. Une des plus belles formes de Dahha Cactus, fleurissant abondamment Jeunes plantes : La pièce, fr. 2,28. — Les six, fr. 2,00. ŒILLET : GLOIRE DE LA GRANDE BRETAGNE Figuré dans L’Iustration Horticole Superbe variété de Souvenir de la Malmaison à fleurs jaunes, possédant toutes les qualités de la même espèce à fleurs roses. Cette magnifique nouveauté produit de nombreuses fleurs, bien pleines et ne se crevant Pas, Convenant tout particulièrement pour la fleur coupée. Jeunes plantes : La pièce, fr. 22,00. — Les six, fr. 133,00. PF. KERSTEIN, Horticulteur 19, rue de la Concorde, BRUXELLES. ASPARAGUS SPRENGERI C'est une des plus belles espèces introduites jusqu'à présent, de culture la plus facile. Magnifique plante grimpante et pour suspensions, excellente pour couper. Fleurs blanches, odorantes pendant l'été, et baies rouges. Nous recommandons cette plante à tous les jardiniers et amateurs. Elle à obtenu plusieurs récompenses et partout les plus grands éloges. Nous en offrons de jolies plantes cultivées en pots, bien branchues voyageant très bien par colis postaux ; emballage très soigné, de façon qu’elles arrivent en parfait état. 10 plantes, fr, 18,50, compris emballage et port, pour la FRANCE et la BELGIQUE. DAMMANN & CE GULTIVATEURS DE GRAINES ET OIGNONS A FLEURS Maison fondée en 1877 SAN GIOVANNI A TEDUCCIO près NAPLES (Italie). Catalogues illustrés sur demande. Usines SC SIN HI LL Œ &G ères. — Marseille Médaille d’or. Benbslisôh Uuiverselle Paris 1889. .__ Nouveau soufre précipité SCHLŒSING . 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Ses folioles sont finement découpées comme chez le G. gracilis; mais le port de la plante est autrement gracieux et celle-ci se forme beaucoup plus facilement — elle est aussi de Culture beaucoup plus aisée en serre tempérée. Nous avons été les premiers introducteurs et les propagateurs des Cocos Weddelhana, Geonoma gracilis, Kentia Balmoreana, Forsteriana et de tant d’autres palmiers cultivés aujourd'hui en grand pour la décoration des appartements. Nous leur avions prédit le brillant avenir qui leur était réservé et nous ne nous étions pas trompés. Nous prédisons au Ge0n0ma ecorahissima une vogue encore supérieure aux précédents. RE DÉDRRUS 0. 2 Bonnes petites plantes caractérisées ROSE ri ne La douzaine . . . . 40 » EGONIA LANSBERGEAE L. Lino. et Ëm. Ron. — Décrit et figuré dans L'IUustration Horticole, 4° livraison, 1893. —— Le Begonia Lansbergeae se distingue à Première vue par son feuillage très épais et comme d'une consistance laineuse. La plante est entièrement couverte d'un duvet soyeux blanchâtre; les feuilles, d'un beau vert d'émérande, sont amples, obliquement ovales, profondément sinueuses à la base, à lobes arrondis, longuement pointues au sommet; le limbe est entier, à pétiole allongé. Cest une des espèces les plus marquantes qui s'accomodera aussi bien de la culture en . appartement que des conditions de la serre, — Elle est également des plus recomimandables pour ; l'hybridation et nul doute qu'elle produira ainsi des variétés absol t b NT. Moine PRE de NE 5 fr. Bonne jeune plante PS + ON TA-CUI SU SN MON MNRRE : e ei Da: dOUPain 25: ii Hi AU 00 STE sn — 293 — CHRONIQUE HORTICOLE 15 Octobre 1894. Un bouquet d'Hydrangea hortensis. — Récemment nous avons vu dans un jardin de ville, à Lierre, un exemplaire d'Hydrangea hortensis dont les inflorescences, au nombre de plus de cent quatre-vingts, formaient un seul et immense bouquet. Cette richesse florale contrastait admirablement avec la verdure de la pelouse sur laquelle l'Hydrangea se trouvait planté. Dans des conditions pareilles, cette vieille espèce constitue sans conteste un ornement des plus précieux. * x * Vignobles en Australie. — Les plantations de vignes, d'après un des derniers numéros du Times, prennent un rapide développement en Australie. La Nouvelle Galles du Sud compte déjà actuellement plus de dix millions de ceps qui, étant en plein rapport, pourront produire annuellement plus de quatre millions de gallons de vin. Actuellement déjà certains vignerons récoltent plus de cent cinquante mille gallons par année. La qualité des vins rouges d'Australie est presque aussi bonne que celle des vins de France; toutefois, et c'est le cas pour les meilleures marques, ils sont très sensibles aux variations de température et résistent difficilement à un long voyage. * PRE Agave americana. — Un des faits les plus remarquables de la biologie de cette “gigantesque Amaryllidée est la rapidité avec laquelle se développe sa hampe florale. Les amateurs de choses curieuses ont pu suivre une fois de plus ce phénomène au Jardin botanique de Bruxelles. Les journaux de la Capitale ont fait revivre, à l'occasion de cette floraison, une série d'histoires erronées, toutes également fabuleuses. On a dit que cette plante ne développe ses fleurs que lorsqu'elle a atteint un siècle d'existence. Cette fable nous a rappelé le. mot d'ALPHONSE KARR qui, étant conduit auprès d'un exemplaire d’Agave et écoutant cette fable, répondit simplement : « Ma tante a mieux que cela; elle a des plantes qui ne fleurissent jamais ! » On à dit aussi que l’Agave annonce par une forte explosion l'épanouissement de ses fleurs. Personne n'a jamais entendu cette re. Mais ce qu'on à pu voir el constater, A men 1 c’est qu'il avait fallu à peine vingt-quatre heures à la hampe florale pour s'allonger de 0"60. D'ordinaire cependant celle-ci ne s'allonge que de 040 à 015 par jour, ce qui est déjà fort beau. Cet allongement équivaut à peu près à une augmentation de poids d’un kilogramme. L'exemplaire du Jardin botanique, placé au bout de la grande terrasse, a eu un très grand nombre d’admirateurs. VS SR Sd à æ Société néerlandaise d'horticulture. — Au meeting du 8 septembre, des | certificats de 1° classe ont été décernés entr’autres à des variétés nouvelles | de Dahlia de MM. E. H. KRELAGE et fils à Haarlem et de MM. GROENEWEGEN et C® à Amsterdam; au Pteris ludens, à l'Adiantum macrophyllum albo Striatum de MM. A. GLym DE Vos et Cie à Utrecht. Des certificats de mérite sont échus à plusieurs espèces de Pteris des mêmes exposants; au Gloxinià hybrida à feuilles panachées de MM. TER BRAKE et Cie, à Bussum. * Inflorescences de Statice. — La famille des Plumbaginées renferme un groupe de plantes remarquables à la fois pour l'ornementation des jardins et de l'orangerie,- dont les inflorescences se conservent longtemps et peuvent servir de repoussoir pour les bouquets. Ce sont les Statice. On pourrait se demander si LINNÉ, en leur donnant ce nom, n’a pas voulu indiquer la stabi- lité des inflorescences plutôt que les propriétés astringentes dont on les croit douées. Les Sfatice sinuata, arborescens, frutescens, imbricata et puberula ont besoin de la serre : : une série d’autres sont vivaces et rustiques sous n0S climats; d'autres encore doivent être rentrées en hiver sur les tablettes d'une serre tempérée. Toutes sont fort jolies et caractérisées par leurs hampes pani- Culées ou corymbiformes portant des fleurs disposées en épis, bleues, roses et même rouges, jaunes ou blanches. Les hampes étant coupées après l'épanouis- sement des fleurs peuvent être conservées très longtemps, presque tout l'hiver, élant placées dans du sable qu'il est même inutile de mouiller. Parmi les épis floraux on peut placer temporairement des fleurs plus éphémères ou mème des Helychrysum ou d’autres fleurs sèches. L'effet obtenu dépend évidemment du goût du compositeur. S Victoria regia. — Bien que l'observation ait compté cette année peu de jours d'une sérénité absolue, le Victoria regia a donné au Jardin botanique de Bruxelles une riche succession de colossales fleurs. Le bassin de la serre en à été à certains moments de l'été, complètement rempli, à tel point que les autres espèces aquatiques avaient du mal à se faire jour parmi les rares inter- valles laissés par la royale nymphéacée. * ** — 295 — Saintpaulia ionantha. — je pes des connaisseurs qui visitèrent les floralies gantoises de 1893 s sans doute encore de cette charmante nouveauté qui se trouvait 1à si soigneusement placée dans la serre chaude et abritée sous une cloche de verre. Pour justifier une température aussi élevée, on s’est borné à dire que l'espèce provient du Kilamandjaro, ce qui est vrai ; seulement on a oublié d'ajouter l'altitude de cette provenance ; or, si celle-ci est quelque peu considérable sur la montagne, il est évident que la plante pourra être cultivée en serre tempérée. Elle se multiplie aisément, et bientôt on fera tels essais de culture que l’on voudra. * + * Le Karouba est un produit de la pulpe de Caroube qui est proposé comme succédané du café. Cette substance, comme le dit la Revue des Sciences appli- quées, porte son sucre avec elle, et constitue un aliment aussi sain qu'écono- mique. Le fruit du Caroubier, Caroube, pain de St Jean, etc., est une silique indéhiscente, aplatie, un peu arquée, d'un gris brunâtre ; les loges renferment chacune une semence ovale, aplatie, dure et luisante, de couleur marron. L'espace compris entre l’épicarpe et les loges est rempli par une pulpe rou- geñtre, d'une saveur sucrée, qe est la partie la plus importante au point de vue comestible. : Floralia à Purmerend. —— Cette utile association a continué cette année encore ses efforts en vue de stimuler chez le peuple le goût de la culture. Au printemps dernier, on avait distribué à ceux qui le désiraient des lots de six plantes : deux Fuchsias, deux Pelargonium, un Aster et un Begonia. Le 14 et le 15 septembre suivants, 425 compétiteurs ont rapporté leurs plantes à l'exposition. Le Begonia n'avait pu être conservé que dans les deux tiers des apports; un tiers de ceux-ci se composaient seulement de cinq plantes. La plupart des plantes représentées témoignaient des soins de culture dont elles avaient été l'objet, aussi le Jury a pu décerner un grand nombre de récom- penses. * Es Nouveau tarif douanier américain. — Entré en vigueur depuis un mois et demi, le tarif voté par le Congrès de Washington adoucit considéra- blement les dispositions protectionnistes du fameux bill Mac Kinley. Les plants de pépinière, arbres, arbustes, vignes, sont admis en franchise de droit. Ils payaient auparavant 20 °/, ad valorem. Payeront un droit de 10 °), les Orchidées, Muguets, Azalées, Palmiers et autres plantes destinées au forçage pour la fleur coupée et l'ornementation. Les semences de plantes horticoles et agricoles, au lieu de payer 20 °/} sont soumises à un droit de 10 °}.. Les RC OR graines de fleurs et de graminées, les bulbes, les rhizomes non comestibles jouiront, comme auparavant, de la franchise de droit. * NC Fructification du Cacaoyer en Allemagne. —— Pour la seconde fois le Cacaoyer, Theobroma Cacao, a fructifié au Jardin botanique de Tubingen. La floraison du Cacaoyer est peut-être assez fréquente dans les jardins européens, mais la fructification est certainement un fait rare et elle n’est obtenue que par voie de fécondation artificielle. Les plantes qui ont fructifié cette année comme l’année dernière ont 2 mètres de hauteur. Le fruit est suspendu à la tige à une dizaine de centimètres seulement au-dessus du collet. Il est à espérer que l’on obtiendra des graines parfaites pour multiplier la plante dont le bouturage ne réussit pas toujours. Le Baume de Copahu est une oléorésine d’une saveur âcre, amère, possédant une odeur aromatique particulière, le plus souvent forte el désagréable. IL est recueilli par les Indiens sur les bords des affluents supérieurs de l'Orénoque, de l'Amazone et du Rio Negro. Pour l'obtenir, on se borne à faire à la base de l'arbre une profonde incision par laquelle il s'écoule en abondance. On dit même que le liquide s’accumule dans le Copayer en telle quantité que par sa pression il fait éclater les arbres; on dit aussi qu'un pied de 27 m. de hauteur peut fournir jusqu’à cinquante litres de baume. Celui-ci se compose d'une résine amorphe, cassante, acide, et d'une huile essentielle ayant la même composition et les mêmes propriétés chimiques que l'essence de térébenthine. Le baume de Copahu entre dans plusieurs préparations phar- maceutiques ; il à été essayé avec succès comme accélérateur en photographie et a permis d'obtenir des épreuves parfaitement claires, offrant l'avantage de donner toutes les nuances des couleurs difficiles. Le baume de Copahu le plus estimé vient du Brésil. La vigne au Vieil Anvers. — Abstraction faite de l'anachronisme signalé à la page 281 de L'Iustration Horticole, ce qui a pu contribuer à rendre plus complète l'illusion concernant l'antiquité des reconstructions du Vieil Anvers, ça été de voir une vieille vigne en pleine végétation couvrir de son feuillage la façade d’un des bâtiments sur plusieurs mètres de longueur, Voici comment on avait procédé : un vieux cep était planté au pied du mur parmi les pavés; contre ce cep étaient habilement conduits des sarments vigoureux appartenant à des jeunes vignes cultivées en pots; ceux-ci étaient dissimulés à l'intérieur du bâtiment. ÉM. RoDIGAS. “té 10/9 CAPITOEEPEERIE EEE TES VUCINVSIMOHID)IAI 31091104 NOMVHISN IH, 1! — 297 — PI. XIX DICHORISANDRA ACAULIS cocn. (? DICHORISANDRA ACAULE Le genre Dichorisandra, qui fait partie de la famille des Commélinacées, fut décrit en 1820 par le botaniste autrichien MiKaN, dans un ouvrage où il décrivit les plantes et les animaux les plus remarquables qu'il avait rapportés d'un voyage d'exploration au Brésil, effectué pendant les années 1817 et 1818. Le dernier relevé des espèces de ce genre fut publié en 1881 par M. C. B. CLARKE, de Kew; il se trouve dans sa monographie des Comméli- nacées, comprise dans le volume III des Monographiae Phanerogamarum de DE CANDOLLE. On comptait alors vingt-huit espèces de Dichorisandra, croissant presque toutes au Brésil, quelques-unes seulement se retrouvant dans les pays voisins, une seule s’en écartant jusqu'au Mexique. | La nouvelle espèce que nous décrivons ici fut introduite du Brésil il y a une couple d'années par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE de Bruxelles, et elle a fleuri tout récemment dans ses serres. Elle semble à peu près dépourvue de tige. Les feuilles, au nombre de sept ou huit, sont en rosette radicale, étalées, presque sessiles, étroitement oblongues, un peu aiguës au sommet, assez briè- vement rétrécies en coin à la base, munies sur les deux faces de poils très fins, espacés et peu visibles ; la face supérieure est luisante et d’un vert intense, avec une foule de stries courtes et longitudinales, d'un blanc argenté, tandis que la face inférieure est fortement teintée de pourpre violacé. La panicule, formée de sept ou huit fleurs, est très courte et sessile au centre de la rosette de feuilles ; elle est munie à sa base de deux ou trois bractées pourprées, obovales-oblongues, longues de 1-1 1/2 em.; les pédicelles, assez grêles, sont blanchâtres et cou- DA D Den ee à NN ne (2) Dichorisandra acaulis Coex., n. sp. — Caule ut videtur nullo; foliis majusculis, satis numerosis, omnibus radicalibus, rosulatis, patulis subsessilibus, anguste ohlamgs, spieo acutiusculis, basi breviter cuneatis, utrinque sparse pilosulis ; paniculis Frpsioes, sr libus, foliis multo brevioribus, subcorymbiformibus, plurifloris; pedicellis longiusculis, dr sulis; sepalis late oblongis, obtusis, extus vix puberulis ; petalis ti late unguiculatis ; Staminibus 6, aequilongis ; ovarii loculis 4-ovulatis. — Crescit in Brasilia. — 298 — verts de poils fauves, très fins. Les sépales sont d’un blanc verdâtre à sommet pourpré, largement oblongs, obtus, très concaves, étalés, à peine pubescents en dehors, longs de 11 mm. et larges de 5 mm. Les pétales, d'un violet bleuâtre intense, plus pâles à l'onglet, étalés, obovales, à nervures assez nombreuses et ondulées, sont longs de 12-13 mm. sur 8 mm. de largeur. Les étamines sont égales et au nombre de six; les filets, longs de 3 mm., sont blanchâtres, assez élargis inférieurement, surtout dans les étamines alternipétales ; les anthères, longues de 4 mm., sont d’un jaune pâle inférieurement et violettes au sommet ; elles s'ouvrent par deux pores terminaux, ce qui est une des notes carac- téristiques du genre Dichorisandra, au lieu de s'ouvrir par des fentes longitu- dinales comme dans les genres voisins. L'ovaire, ovoïde, comprend trois cavités, qui contiennent chacune quatre ovules: le style, atténué supérieure- ment, est long de 7 à 8 mm. Par sa tige nulle et ses feuilles en rosette radicale, cette espèce tranche fortement sur toutes les autres du genre et mème de la famille, qui ont géné- ralement la tige plus ou moins allongée et souvent rameuse, parfois même grimpante. Au premier abord, son port si spécial ferait croire qu'elle doit constituer un genre nouveau, mais elle a exactement l'organisation florale des autres Dichorisandra. A. COGNIAUX. : PLANTES NOUVELLES OÙ RECOMMANDABLES Nerine appendiculata. —— Cette Amaryllidée nouvelle a été trouvée à Natal, Afrique australe, par M. MEDLEY Woop, et décrite par M. J. G. BAKER dans le Gardeners’ Chronicle du 22 septembre dernier. Elle constitue un nouveau type dans le genre. Les filaments ont chacun un prolongement en forme de lanière à leur base extérieurement; ces prolongements sont munis de deux à quatre longues dents. S'ils étaient connés, ils formeraient une couronne semblable à celle d'un Narcissus. Pour le port, les proportions et le coloris des fleurs, ce Nerine rappelle le N. pulchella var. angustifolia, qui est indubitablement une bonne espèce. Le bulbe est ovoïde, les feuilles, au nombre ” de trois, naissant avec les fleurs, sont linéaires, vertes, longues de 0"30, pro- fondément canaliculées au-dessus, Le pédoneule est solide, il a près de 0"60. Les fleurs, au nombre de 10 à 15, sont disposées en ombelles centripètes. Les pédicelles sont pubescents ; le périanthe est rouge, long de 2 1/2 centimètres, à segments linéaires, carénés, crispés sur leur moitié supérieure. Les étamines sont plus courtes que le périanthe. Faradaya splendida. — Le nom spécifique de cette espèce dit assez COM- RC ue D 7e de ee US Ad SRE de Si dr SD sh _ — 299 — bien cette Verbénacée est méritante. C’est une belle liane qui fut introduite de Queensland en 1879 et qui fleurit pour la première fois aux jardins royaux de Kew en 1890, après s'être développée le long d'un fil de fer jusqu’au faîte de la serre aux palmiers. Là elle obtenait la plus vive lumière, ce qui est nécessaire à la plante pour fleurir. En septembre dernier, l'exemplaire de Kew a fleuri de nouveau abondamment. Les fleurs, dit le Gardeners Chronicle, sont dispo- sées sur des cimes divisées ; elles sont. blanches, tubulaires à la base et munies vers le haut de quatre segments étalés; à les voir de loin, on les prendrait pour de grandes fleurs d’un chèvrefeuille blanc. Les feuilles sont ovales, longues de 0"30, vert brillant et persistantes. Cette dernière qualité augmente la valeur de la plante, qui n’a pas besoin de ses fleurs pour être très ornemen- tale. Le genre Faradaya ne compte que trois espèces, appartenant à l'Australie et aux îles Fidji. Hedychium x Wilkeanum. — Cet hybride a été obtenu au Jardin bota- nique de Rotterdam par M. J. WILKE, chef des cultures. Il est intermédiaire entre les deux parents, qui sont Hedychium coronarium et H. Gartnerianum. Il existe à Kew. dit le Gardeners Chronicle, un hybride obtenu il y a quatre ans au Jardin botanique d’Édinbourg, par le croisement des mêmes espèces ; toutefois, le produit de.ce croisement diffère de celui de Rotterdam par ses tiges plus courtes et sa lèvre à quatre lobes ainsi que par le coloris orangé de l'éta- mine. Le H. Wilkeanum a un épi de 0"15, les bractées ont 0"04 de long, sont plissées comme dans le . Gartnerianum ; les fleurs sont jaune pâle avec une lèvre bilobée ; les autres segments sont linéaires et l'étamine, longue de 0”04, est d'un coloris orangé foncé. A Kew les Hedychium sont largement espacés dans la serre aux Nymphéas; ils y fleurissent abondamment durant toute l'été. Lecanopteris carnosa. — Cette remarquable Fougère a été envoyée à Kew par M. Curmis, chef du Jardin botanique de Pénang. C'est la première fois que des exemplaires vivants parviennent en Europe. La singulière forma- tion des rhizomes présente un intérêt tout spécial au point de vue de la mor- phologie. Ils sont disposés en croûtes autour des branches des arbres et on les dirait gonflés comme la tige d’un Myrmecodia et, en effet, ils sont pourvus de galeries comme chez ce dernier. Il est probable que la plante a besoin de la présence de fourmis pour bien végéter. M. CURTIS, COMME le dit le Gardeners Chronicle du 29 septembre, a trouvé dans et sur chaque exemplaire qu'il à récolté des myriades de fourmis. Le rhizome enveloppe entièrement les branches ; à Kew l'un des spécimens a formé ainsi une croûte de 0m45 d'épais- seur, La surface du rhizome est verte dans le jeune âge, elle devient d'un brun noirâtre par le temps et se recouvre entièrement de petites bosses qui sont les vestiges des anciennes frondes. Le genre Lecanopteris avait été uni avec és Polypodium ; mais M. BAKER l'a repris et placé à proximité du genre Dicksonia. — 300 — Passiflora Watsoniana. — Cette gracieuse liane, dont l'origine n'est pas connue et qui fleurit pour la première fois à Kew en 1886, mérite d'être répandue davantage. C’est une espèce bien robuste, se développant largement dans la serre chaude, et donnant une abondance de fleurs richement par- fumées, qui sortent des aisselles des feuilles, vert foncé et trilobées. Les fleurs ont près de O0"08 de diamètre ;.les sépales sont blancs avec une légère teinte violette ; les pétales sont lilacés ; la couronne se compose de nombreux fila- ments dont le coloris va du blanc au violet. La floraison se succède fort long- temps en automne. Haemanthus candidus. — Cette nouvelle espèce a été décrite en premier lieu dans le dernier catalogue de M. W. Buzz. Elle a fleuri au mois d'août de Cette année aux jardins royaux de Kew. Elle est originaire de Natal, Le Garde: ners” Chronicle dit que c'est une belle plante, de croissance vigoureuse, avec de grandes inflorescences blanc pur, embellies par le jaune d’or des anthères. La plante de Kew a donné des feuilles de 042 de large, arrondies au sommet, glabres au dessus, couvertes de petits poils blancs à la face inférieure et sur les bords. Le pédoncule est dressé, solide, également revêtu de poils blancs; il a 0%25 de long et porte une inflorescence compacte, large de 0"10 de diamètre, entourée de bractées rougeâtres, membraneuses, spathacées. Zephyranthes lilacina. — Cette plante fut décrite dans le Handbook of Amaryllideae sous le nom de Zephyranthes carinata, comme une espèce dou- teuse, D'après un nouvel examen de spécimen reçu du Jardin botanique de Copenhague ayant fleuri à Kew, M. BAKER, auteur de cet ouvrage, reconnait que le Z. lilacina est entièrement distinet du Z. carinata. La fleur a les mêmes proportions et le mème coloris, mais le Z. lilacina a un tube au-dessus de l'ovaire aussi long que les lobes, tandis que le tube du Z. carinata est fort court. Le nom spécifique de lilacina n'est peut-être pas heureux, attendu que la fleur est rouge pâle. Le bulbe est petit, ovoïde, les tuniques extérieures sont membraneuses et brunes, les feuilles, au nombre de quatre, sont concomitantes avec les fleurs; celles-ci s’épanouissent au mois d'août. Chaque pédoncule porte une fleur érigée aussi longue que les feuilles. Le périanthe, en forme d'entonnoir, est rose pâle et long de 0"06 à 0"07. Le pollen est jaune. Budleia variabilis. — M. M. DE ViLMorIN a montré au meeting du 23 août de la Société nationale d'horticulture de France, un exemplaire du Budleia variabilis obtenu de graines envoyées l'an dernier par l'abbé SOULIÉ, missionnaire au Thibet oriental. Les semis furent hivernés sous châssis ; mis en pleine terre au mois de mai, ils. ont fleuri parfaitement. Le Budleia varia- bilis est voisin du B. Lindleyana ; il a été décrit dans le Bulletin de La Société Linnéenne de Londres, volume de la présente année. ÉM. R. < . . BE —— = ne ———_— ne — —— 2 — EÉée a ———— —— SEE < = ——— - = re Fig. 51. — Sarracenia crispata. a F AS RE I = EE ——_—_ = — 302 — SARRACENIA DRUMMONDI ET CRISPATA La famille des Sarraceniacées ne comprend qu'une dizaine d'espèces, dont huit appartiennent au genre Sarracenia et dont deux autres constituent les genres Darlingtonia et Heliamphora représentés chacun par une espèce unique. Les Sarracenia croissent naturellement dans le Canada, la Caroline, la Floride et quelques autres États de l'Union américaine septentrionale, à l'est de la chaine des Montagnes Rocheuses. Ils sont remarquables par la forme singu- lière de leurs feuilles dont quelques-unes sont munies d’une sorte d'opercule ou couvercle qui, à l’époque de la sécheresse, peut fermer l'orifice tubuleux foliaire et contrarier alors l'évaporation de l'eau que ces feuilles peuvent contenir. te | L'espèce crispata est considérée par quelques botanistes comme un hybride naturel entre deux espèces beaucoup plus anciennes, S. flava Lin. caracté- risé par ses feuilles longues de 065, plus étroites au sommet du tube où elles Souvrent en un large bord devenant un appendice, relevé, brunâtre, et le Sarracenia rubra WiLpeNow dont les fleurs sont rouges, tandis que celles du 5. flava sont jaunes. Le Sarracenia crispata a les ascidies ainsi que le milieu du couvercle marqué par un réseau de panachures rougeûtres. Les fleurs ont les pétales blancs. Le Sarracenia Drummondi fut découvert dans les marécages de la Floride par le D' CHAPMANN. Des exemplaires cultivés avec succès dans la galerie centrale de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles font l'admiration des visiteurs. L'étrange beauté qui caractérise la plante provient moins de ses grandes fleurs, d’un rouge terne, que de la forme gracieuse et de la curieuse bigarrure de ses ascidies. Celles-ci ont souvent un demi mètre de hauteur. On jugera aisément de l'effet que ces végétaux produisent quand ils sont groupés en touffes compactes et encadrés d’autres plantes qui contrastent avec eux. Bien que leur station naturelle soit celle des marécages, ces plantes singu- lières n'ont pas besoin, d'une manière absolue, d'un marais pour vivre. En les plantant dans une terre tourbeuse, mêlée de terre de bruyère, recouverte d'une couche de sphagnum, dans des bacs ou vases bien drainés, mais pouvant être inondés, on obtient une végétation qui ne laisse rien à désirer. Pendant les mois d'hiver, on leur donne la serre tempérée et on leur administre juste assez d'eau pour empêcher le sol de se dessécher. Ém. R. L . sax" AN A " à L Nu en KI N] Ne LIRE: IRI a ] | I ie x * & ue ee LES à \) Pr «7 M2 1 / AA Y 44 VS +S wi \ AN ven « dun & Vo ) \ (M JAN = me | 2 Re , < 24 Fig. 52, — Sarracenia, Drummondi. Las D - 2e ANRT TOUR | — 304 — FEUILLAGES D'AUTOMNE Dans une récente excursion à la campagne, nous nous sommes demandé si dans la création des parcs ou jardins qui entourent les résidences d'été, on étudie suffisamment les coloris qui ornent les feuillages de certains arbres, arbustes ou plantes moins élevées, lorsque l'été commence à défaillir et que la saison qui nous conduit vers les froids de l'hiver envahit tout ce qui nous entoure. Certes, le printemps, avec sa végétation renaissante et sa pâle verdure, a le privilège du renouveau, et il serait superflu de vouloir comparer impartialement une saison passée ou absente avec une saison qui va venir où qu'on à sous les yeux. Ne dit-on pas, d’ailleurs, que chaque âge a ses plaisirs comme chaque saison a ses charmes ? Néanmoins, pour l'observateur, les teintes jetées par les nuits fraiches de septembre sur les végétaux en général ont des tonalités qu'on chercherait vainement dans les autres saisons; ilya infiniment de variété dans la nature automnale, comme si, avant de s'endormir, la végétation voulait se faire regretter davantage. Ce n’est pas sans éprouver un charme réel que nous voyons les chènes prendre des teintes roussâtres avant de se dépouiller de leurs feuilles. Le sumac n'est-il pas bien plus beau en septembre que pendant tout l'été? Faut-il parler de la vigne vierge ou Ampelopsis quinquefolia, dont le feuillage passe maintenant par une octave de couleurs jusqu'à ce que toutes les feuilles soient peintes d’un beau rouge écarlate? Que dire encore -de l'Ampelopsis Veitchi? Le coloris éclatant de ses luisantes feuilles ne rivalise-t-il pas avec bien des fleurs dont la durée est plus éphémère ? Parmi les arbres, on peut citer plusieurs platanes dont les nuances varient où s’accentuent vers la fin de la saison. Il en est de même d’une série d’Acer. Toutefois, quelques-uns de ceux-ci ont le défaut de se dépouiller prématuré- ment de leurs feuilles. Le tilleul ordinaire, dont le port normal affecte la forme d'une pyramide parfaite, prend souvent à l'automne une couleur jaune orangée qui appelle de loin le regard. Ailleurs, c’est le peuplier d'Italie dont la flèche élancée domine les groupes arborés:; la variété de Populus Looymansi aured, qui a été dédaignée à l'origine, est un arbre précieux : son feuillage, vert pale dans le principe, finit par prendre un coloris jaune d'or, d’un effet fort pittoresque. C'est surtout aux abords des lacs, des étangs et le long des rivières que les feuillages prennent à l'automne les teintes les plus variées. Cette observation devrait préoccuper les architectes de jardins et les engager, ainsi que les propriétaires, à créer en conséquence des massifs et des groupes isolés d'arbres M AT UE lou ln p re 2 e . te ad: Pr AL re L r L tie 4 . 0 4 Lo 2 A PO k WE Fr à 4: CS 4 paËr re Wet Le 8 ee 9 NT EE ee EC ER CE SN _ - os et d’autres arbustes. Récemment un de nos confrères américains signalait, dans ce même ordre d'idées, le rôle qué joue dans le paysage à l'automne le marronnier d'Inde parmi les frondaisons des arbres constituant les forêts sur les rives des lacs canadiens. R. DU PARC. PETITES NOTES DE CULTURE Gunnera. — Les Gunnera scabra et mamicata sont toujours comptés au nombre des plantes qui, par leur grand développement, conviennent mieux que d’autres à l'ornementation des pelouses. Ils sont généralement considérés comme rustiques; toutefois, pour résister aux intempéries de l'hiver et plus encore pour reprendre activement leur végétation printanière, il est bon que les pieds soient abrités. D'après notre confrère néerlandais Sempervirens, ce qu'on a de mieux à faire lorsque, à la fin d'octobre, les feuilles sèches ont été enlevées, c'est de couvrir toute la plante d'une couche épaisse de poussière de tourbe sèche et d'étendre au-dessus de celle-ci les feuilles qui empêchent la pluie et la neige de pénétrer plus avant. Lors de la reprise de la végétation, les bourgeons continuent à croître régulièrement et à se développer dans cette substance demeurée sèche. Celle-ci doit alors être enlevée prudemment et à la main, afin d'éviter de blesser où même de casser les feuilles naissantes. Après cetle opération il est bon de placer au-dessus de la plante un panier renversé, assez léger pour laisser passer l'air. Si la plante est trop grande, il suflira de lui donner un abri provisoire de branches de conifères. Chrysanthemum frutescens. — Son élégant feuillage et l'abondance de ses fleurs ont valu à cette plante une réelle popularité. On la multiplie fort bien en ce moment au moyen de boutures piquées contre les parois des pots, dans un sol sablonneux et placé sous un châssis sur couche chaude. On arrose les feuilles Je matin et l'après-midi; on admet de l'air lorsque le développement des sommets indique que les racines se sont formées; ensuite on les place en serre tempérée sur les tablettes, le plus près possible du vitrage. On sait que c'est sur le Chrysanthemum frutescens que l'on greffe avec succès les variétés de Chrysanthèmes d'automne dont on veut obtenir un très grand déve- loppement. Echeveria quitensis (Cotyledon quitensis BAKER). — Celle belle espèce a été figurée sur la planche 1396 de la Gartenflora. L'[ustration Horticole en a fait connaître-les mérites à la page 47 du présent volume. Sous le ciel de l'Italie, la plante se développe avec une vigueur extraordinaire et elle y a fleuri — 306 — sans interruption depuis octobre jusqu’à la fin de mars. Pour l'Europe méri- dionale, c’est donc une fleur hivernale de premier ordre. Strobilanthes Dyerianus. -_ M. TREYVE-MARIE décrit, dans la Revue horticole du 1° octobre, le traitement qu'il a donné à cette Acanthacée encore nouvelle, confiée au plein air pendant l'été. En mai dernier, il a mis quelques exemplaires en place sur une pelouse à mi-ombre. Ils avaient de 0m15 à 0m20 de haut et furent plantés à 0"25 les uns des autres, dans un mélange de vieux terreau de fumier et de feuilles, de terre tourbeuse et de sable gras. Ils ont recu pendant l'été les soins que réclament les plantes molles, isolées sur les pelouses, seulement les bassinages ont été fréquents. Au commencement de septembre, ils avaient 0"80 de haut: les feuilles mesuraient plus de 030 de long et leur coloris était aussi beau que sur les sujets cultivés en serre. En plein soleil l'essai de cette culture n’a pas réussi, le coloris rouge violacé disparaissant. Voici comment M. TREYVE-MARIE multiplie la plante : celleoi, rentrée en serre, est rabattue. Les jeunes pousses qui se développent à l’aisselle des feuilles Sont bouturées dans la serre à multiplication ou dans une bâche chauffée. La reprise s'effectue en quelques jours. Résidus à détruire. — Les aides ou apprentis jardiniers, quand ils ne sont pas surveillés, et parfois les jardiniers eux-mêmes se gênent fort peu pour déverser n'importe où les plantes parasites enlevées des pots ou de la surface du sol. Plus tard ils sont étonnés de voir se reproduire rapidement et en abondance ces parasites qu'ils ont l'intention de détruire. Tous ces résidus doivent être, si non brûlés, au moins mêlés à des composts pouvant entrer en fermentation et par suite se décomposer d'une manière complète. Notre confrère Sempervirens fait remarquer avec raison qu'il est tout aussi dange- reux de répandre dans les serres, sur le sol, les eaux ayant servi au lavage des pots. Les germes contenus dans ce liquide doivent être détruits; en les jetant dans la serre même, on ne fait que leur fournir de multiples éléments pour renaître et se développer activement. Nertera depressa. — Cette jolie petite plante, au feuillage vert gai, attire toujours l'attention quand elle est couverte de ses nombreuses Po baies de corail. La culture n’en présente guère de difficulté. Vers la fin du mo d'août ou au commencement de septembre, lorsque les fruits ont disparu, 4 divise les plantes pour les mettre dans des terrines bien drainées et remplies de terre légère, telle que terreau de feuilles ou terreau de fumier avec mélange de sable. Les petites divisions sont réparties sur le sol comme on ferait pour des semis. Les terrines sont placées ensuite en serre chaude et fréquemment seringuées. On les garde ainsi jusqu'à ce que les baies commencent à se colorer À partir de ce moment, les terrines ou potées peuvent être employées hu 4 LUN" 7e Jar, dc dalles à st — 307 — décoration des appartements et être placées auprès d’autres plantes dans la jardinière ou à la fenêtre. | | Tacca integrifolia. — Cette curieuse plante mériterait d'être ren- contrée plus souvent dans les serres chaudes, non seulement pour son feuillage, qui a un cachet franchement ornemental, mais aussi pour ses fleurs dont l'organisation est fort singulière. Elle se trouve le mieux dans une serre à fougères ; la terre qui lui convient est un mélange de terre fibreuse et de charbon avec addition de sphagnum et de sable blanc. On l'arrose abon- damment, une fois qu’elle est bien établie. Cyclamen. — Bientôt ces gracieuses plantes reprendront leur floraison. Les exemplaires placés sur couche peuvent être exposés aux rosées de la nuit, pourvu que celle-ci ne s'annonce pas comme trop froide; le feuillage en profitera visiblement. Les fleurs, à mesure qu'elles se montrent, doivent être débarrassées de leurs couronnes. On donne aux plantes un arrosement par semaine avec addition d'un peu de suif. La multiplication du Chrysanthème par drageons se pratique le mieux à l’automne, dans la première quinzaine de novembre, avant l'apparition des grands froids. Voici comment le procédé est décrit par M. CH. GROSDE- MANGE dans le dernier numéro de la Revue horticole : Les jeunes drageons qui se montrent au pied des touffes sont relevés avec précaution, puis, mis en godets de 0"08, à raison de deux ou trois drageons par godet, placés à égale distance près du bord de celui-ci. Au moment de l'opération, les godets reçoivent chacun le numéro d'ordre de la variété, ils sont rangés ensuite sous châssis, à froid. Pendant l'hiver, il suflit d'entourer les coffres de simples réchauds de feuilles et de couvrir les châssis au moyen de paillassons. On aère toutes les fois que la température extérieure le permet. Ce mode de multiplication peut également se faire au printemps, vers la fin d'avril. Mais alors l'opération est plus hasardeuse: elle s'applique de préférence aux variétés rustiques, et notamment à celles cultivées pour massifs et que l'on veut multiplier en assez grand nombre. Dans ce but, avant l'arrivée des grands froids, les touffes sont mises en jauge près à près, en planches, dans un sol sain. Cette opération a lieu aussitôt après la floraison, en novembre où aux premiers jours de décembre, selon les années. Avant la gelée, les touffes, qui sont rabattues seulement à 0"25 à 030 du sol, sont recouvertes d’une couche de feuilles ou de litière sèche. Dans les premiers jours de mars, on découvre les plantes pour éviter l'étiole- ment; elles restent en cet état jusque fin d'avril. Alors les jeunes pousses sont éclatées et repiquées en pots ou en pleine terre à 0"25 en tous sens. Deux pincements sont nécessaires : le premier au moment du repiquage, le second vers le 15 juin. R. D'ÉELEN. M ne: EN LM L , 48 ' : % RC SE RES dr LÉ. RACE CRAN", -HENRPSÈT ES Deer, de TP TE hé rot FR d Fa ou ne Vans à CM A et PRE 14 LA 2 r 23 CT — 308 — VARIA Jeux de la nature. — Parmi les plantes cultivées, la nature produit fré- quemment des variations de forme et de coloris, plus peut-être que parmi les plantes sauvages, à moins que celles-ci n'échappent davantage à l'observation. Un grand nombre de variétés produites de cette facon ont été attribuées aux horticulteurs eux-mêmes, et désignées comme semis alors que ce ne sont en réalité que des jeux de la nature, des lusus ou sports, qu'il a suffi de greffer ou de bouturer pour les conserver ou les fixer définitivement. Ne voit-on pas fréquemment sur une même plante d’Azalée, voire sur la même branche ou rameau, des fleurs de coloris tout à fait différents? Nous avons sous les yeux, en ce moment, un Cypripedium portant sur la même hampe deux fleurs, l'une absolument normale, l’autre munie de deux labelles nettement séparés et bien conformés. C'est un phénomène de dimorphisme ou chorise. Le Gardeners Chronicle signale de son côté, numéro du 29 septembre, une branche de prunier portant à la fois des prunes bleues et des prunes jaunes; c’est évidem- ment un jeu de la nature pouvant être considéré comme un phénomène d'atavisme ou retour au type primitif. x Un beau Sequoia. — Le rigoureux hiver de 1879-1880 a détruit les plus beaux exemplaires de Sequoia où Wellingtonia de notre pays. Il s'en trouve encore par ci par là quelques spécimens ayant échappé au désastre. Tel esi celui qu'on peut voir à Tilff (Liège) dans la propriété de M. CHARLES NE£EF- D'après le Bulletin de la Société centrale forestière de Belgique, cet arbre mesure actuellement 160 de circonférence, à 1"50 au-dessus du sol. Sa hau- teur totale dépasse 25 mètres. Il se trouve à environ 30 mètres au-dessus du niveau de l'Ourthe. Il perdit sa pousse terminale en 1879-1880, mais depuis lors il a repris vigoureusement et est encore en voie de prospérité. Le Sequoia compte parmi les plus beaux conifères d'ornement et si, par les hivers rigoureux, il succombe parfois dans nos pares et jardins, néanmoins Sa valeur ornementale vaut bien qu'on lui rouvre une nouvelle place, 2€ dût-il l'occuper que pendant une vingtaine d'années. Au bout de ce temps, il aura développé un tronc de 12 à 20 mètres de haut, et celui-ci, garni de rameaux jusqu'à la base, formera la pyramide la plus régulière et en même temps la pe élégante qu'on puisse voir. ÉM. R. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE 4 (SOCIÉTÉ ANONYME PARC LÉOPOLD. — soie DORCHIDÉRS INPORTEES DÉSIRABLES Odontoglossum cirrhosum maximum UNE INTRODUCTION GUETTÉE DEPUIS LONGTEMPS! | Cette variété provenant d’une autre localité que le type a les fleurs plus grandes et plus | larges ; elles sont aussi beaucoup plus serrées sur les tiges. Cette variété est une des meilleures Orchidées pour la fleur coupée avec ses fleurs blanches pointillées de rouge foncé. Bonnes plantes importées 3me choix, la plante. 8 fr. Les six 15 fr. Les douze 25 fr. ” gs » 5 » »” 25 » » 40 » ee ” 15 » Les trois 35 » Odontoglossum Hailli Magnifique espèce, l'une des plus importantes du genre. Produit des grappes très longues, 4 chargées de nombreuses fleurs, ayant 8 à 10 centimètres de largeur, d'un jaune vif plus ou _ Moins barré et maculé de brun marron. Les macules marron de l'O. Halli affectent souvent une . lance foncée tirant sur le noir. Le collecteur signale ces plantes comme étant très riches en _ Variétés supérieures et dit qu'on y trouvera des formes réellement remarquables. Bonnes plantes importées me choix, la plante 4 fr. Les six 20 fr. Les douze 85 fr. 2m » » ss 40 » » 70 » RSS Ne | @ ».NA00 » Odontoglossum Edadwardi ë Espèce tout particulièrement brillante par l'abondance et la splendeur de s Produit ses fleurs en. longue panicule très ramifiée, d'un splendide coloris violet- à reflets soyeux Importation. — Plantes avec bulbes immenses. a floraison. Elle mauve éclatant, a RNCS HR ES rdc de: (5 dit G . ” Ë Bonnes plantes importées 3° choix, la plante 6.fr. Les six 25 fr. Les douze 40 fr. 2me , * 10 “ K 50 » # 90 » 175 » 25 » » 125 » A 225 » 1 de ï. 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Les 7. des articles en assument ris la responsabilité. SOMMAIRE Le Pi | Pages. rage + hottieolé..;.:5 21 mie Siluniet er ONE TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE. enseignements et cultures . + . . : : + 912 CUT É 312 Poire Triomphe de Jodo: vigne : RC PI. 20. Dahlia Blanche Ds cr p.212 Chrysanthème Miss Alice Léo RE Re | Plantes primées à A of oO Ke: 53. Poire Triomphe de Jodoi oigne s 16, OAV » 54. Chrysanthème Miss Ahee FÉES Ce | PRIX DE se 2 FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE Paraît le 15 et le 30 de chaque m 100, rue es Bruxelles Gand, impr. Eug. Vander Haeghen. k 8 Série. TOME ASE | 20" Livraison. 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Il éloigne les fourmis, les criquets, les ee don les coléoptér Il guérit les plantes de la chlorose et excite la ge 0 à fin, mélangé au fumier, il le débarrasse des vers et parasites de toutes sortes. Notre soufre doit être employé le matin à la rosée DEMANDEZ LA BROCHURE EXPLICATIVE PER Un sachet échantillon de.5 kilos 2:23, + CORNE RU RR Un sac de kilos EE 2e PL » 6.75 Un sac de 5 kilos, , RS CE nn | En En | À quai Un sac de 100 kilos . à Feet SN RE + » 25 » Anvers. Par 4.000 kilos et au-dessu » 24,50 0/0 kos Soufflet spécial pour F emploi a Soufre précipité SCHLŒSING » 5.50 MM. Hermann DEKKERT & C!, 6, rue des Beggards, Anvers. ON DEMANDE L acheter le premier volume de la LINDENIA adresser au bureau du Journal F Dépositaires généraux pour la Belgique et la Hollande à LITHOGRAPHIE DE L’ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE Maison G. SEVERYNS, fondée en 1529 J.-L. GOFFART, Successeur 181, rue du RÉ pue BRUXELLES. — Téléphone 1671 aison à Londres : 66-67-68, Milton Street, E. C. 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Exposée par nous à la Temple Show de Londre à l’unanimité un certificat de 1r° s, en mai dernier, elle obtint classe et excita un vif enthousiasme parmi tous | les connaisseurs de plantes réunis à cette grande festivité horticole. À cultiver en serre tempérée. Elle fera merveille dans les serres à Orchidées. | | | Beau tronc avec frondes depuis . . . . DO francs. Plantes extra belles . . . . 1D5O à 250 francs. ON DEMANDE A ACHETER LE PREMIER VOLUME DU JOURNAL DES ORCHIDÉES ALES au péresa du Journal. — 309 — CAUSERIE HORTICOLE LES FLEURS ET LEUR COLORIS ; 30 Octobre 1894. L'un des plus puissants éléments de beauté de la nature, ce sont ses coloris. Il n’y a qu'une vingtaine d'années que les fleuristes ont mis sous les yeux du public les magnifiques rouges purs des Œillets et les glorieux magenta des Cinéraires. Il n’est pas facile de dire quelle influence ces fleurs auront exercée sur les habitants des villes qui ne possèdent pas de jardins; mais il est permis d'affirmer que le fleuriste a été un puissant facteur du développement de la passion des couleurs. Mais ce goût des couleurs, qui est de plus en plus répandu, n’est pas toujours accompagné d'une connaissance suffisante de leur valeur. Il n'existe pas de nomenclature pratique des tons, et nous recourons à la nature pour créer des noms de couleurs qui n’ont pas d'équivalent scientifique, comme rouge cerise, jaune soufre, bleu paon, fraise écrasée, vieil or. Nous parcourons ainsi tout le domaine de la nature pour trouver des analogies de nuances, et nous ne puisons pas nos couleurs dans l’arc-en-ciel. Je voudrais donc appeler l'attention sur les couleurs telles que nous les voyons en rapport entre elles dans le prisme. Je regrette que la peinture, le seul point de comparaison auquel je puisse me rapporter directement, soit si défectueuse au point de vue de la pureté et de l'éclat. Cependant il n'y a pas une nuance du prisme qui ne puisse pas être traduite exactement par la peinture. L'élément le plus remarquable dans les coloris de la nature, c'est leur pureté. Après l'arc-en-ciel, c’est la fleur qui possède des couleurs de la plus haute qualité. I1 faut citer quelques belles fleurs comme exemples frappants de cette vérité : le Calendula Prince of Orange, Y Œillet Portia, le Nasturtium Em- press of India, le Canna Madame Crozy, les Cinéraires pourpres, les Pivoines Cardinal. Ces fleurs présentent l'éclat le plus merveilleux. Les couleurs du peintre qui portent les mêmes noms de couleur, orangé, rouge pur, vermillon, jaune pur, pourpre pur, ne sauraient leur ètre comparées. Si nous devions LEE — 9310 — employer des fragments de pétales de fleurs différentes, en les réunissant en- semble, pour imiter les couleurs du prisme, nous n'aurions pas de peine à en trouver d'assez brillantes pour rivaliser avec le spectre solaire. L'éclat pour- rait faire défaut, mais non la pureté. On pourrait composer un disque avec seize co uleurs disposées en rayons, formées par des pétales de fleurs; il ne manquerait que le bleu pur, le bleu paon et le vert. Ce sont des coul eurs qu'il serait extrêmement difficile, sinon impossible, de trouver dans le règne de Flore. On pourrait faire de ces seize Couleurs la liste suivante ; Jaune pur — pourpre. Vert jaune — Magenta Vert pois — Cramoisi Vert émeraude — rouge pur Bleu paon — écarlate Bleur pur — orangé pur. Bleu outremer — jaune orangé. Violet — jaune d’or. Les couleurs telles qu’elles sont disposées ci-dessus en face l’une de l'autre sont ce qu'on appelle les couleurs complémentaires deux à deux, c’est-à-dire que leur mélange produit une couleur complète que l’on appelle le blanc. En choisissant ce sujet de l posé de montrer comment on de confondre les noms. nement de la vue, mai défectueux, auquel cas examen Comparatif des couleurs, jé me suis pro- peut distinguer les couleurs entre elles, et éviter Il va de soi que c’est une question d'éducation, d’entrai- $ Pourvu qu'un homme n'ait pas le sens des couleurs il est plus ou moins aveugle à ce point de vue, il n'est pas difficile de présenter quelques couleurs simples de telle façon qu'il puisse 4 toujours les reconnaître dans la suite. L'écarlate est un rouge qui se caractérise par une nuance de jaune. La Pivoine ranunCulus nous fournit un splendide écarlate; la nouvelle Pivoine Cardinal est une fleur écarlate avec une quantité minimum de jaune, et ane clarté, d'une pureté de ton remarquables. Je ne connais pas d'autre fleur qui puisse approcher de cette couleur lumineuse. J'ai depuis longtemps analysé la couleur du Canna Madame Crozy, et je l'ai trouvée un écarlate incomparable, mais Son caractère est entièrement différent de celui que nous observons ee la pivoine dont je viens de parler ; elle est lourde et a un éclat superficiel qu ne pénètre pas dans la masse. Une fleur très différente est le Nasturtium er des Tom Pouce : voilà une fleur d’un écarlate feu, que je ne saurais reproduire avec aucune des couleurs de ma bo | pétale de cette fleur. Poussons un peu plus loin cette intensité, et nous avons PP EN NT NT À ETS le Nasturtium Empress of India, un rouge écarlate très puissant, impossible à reproduire. Voilà pour l'écarlate ; mais ce n’est pas le rouge dans sa pureté. J'ai parlé des Pivoines comme renfermant des écarlates splendides ; je pour- rais aussi mentionner les Nasturtium, qui fournissent de l'écarlate dans toutes ses nuances intenses ou pâles; mais la différence entre ces deux plantes au point de vue du rouge est grande. Les Pivoines nous donnent un rouge pur à l'état plus ou moins étendu, tandis que les Nasturtium ne sauraient nous fournir du rouge pur. Il ne faut pas croire que le Nasturtium rose soit un exemple de rouge pur à un degré quelconque; c’est de l’écarlate dilué, telle- ment éloigné de la pureté qu’il y a bien 20 °/, de jaune dans sa composition. Dans les Balsamines et les Phlox, il n'y a pas de rouges écarlates, et à ma connaissance, rien qui y ressemble de loin. Ce qu’on appelle le Phlox Drum- mondi écarlate est une fleur rouge pur sans trace de jaune. Je regrette tou- jours l'emploi maladroit du mot écarlate; les catalogues des grainiers en sont remplis, mais ce qu’il traduit, n’est qu’un rouge vif. L'écarlate, dans le spectre, est si près du jaune que c’est réellement un jaune rouge et non un rouge vif. (Sera continué.) Le Congrès de floriculture qui s’est tenu récemment aux États-Unis a présenté un grand intérêt, et les mémoires qui y ont été lus, par des praticiens d'une compétence incontestable, méritent d'attirer l'attention de tous les ama- teurs de fleurs aussi bien que des cultivateurs praticiens. L'excellent American Florist, de Chicago, en a publié un compte-rendu complet auquel nous ren- voyons ceux de nos lecteurs qui savent l’anglais, et nous reproduisons ci-dessus d'après lui la première partie d'un des mémoires communiqués au Congrès. Un autre de ces mémoires, traitant de la valeur des Orchidées pour la fleur coupée, a été traduit par le Journal des Orchidées ; il offre un intérêt d'autant plus grand que la question y est envisagée à un point de vue éminemment pratique, par un fleuriste parlant à des fleuristes. — 9312 — PI. XX DAHLIA BLANCHE KEITH Voici encore une des nouveautés les plus remarquables de la saison, rentrant dans le véritable type Cactus, et supérieure par son coloris à tous les jaunes obtenus jusqu’à présent. La fleur est d'une forme excellente, d'un riche coloris jaune uniforme; les pétales sont longs et tordus, disposés d’une facon régulière et bien touffus; la plante est très florifère, et présente bien ses fleurs au-dessus du feuillage. Elle est de taille moyenne, et n'atteint pas un mètre de hauteur, ce qui constitue une qualité appréciable, car il arrive trop souvent que les Cactus prennent un développement excessif, qui empêche d'en tirer parti pour la décoration de Certains locaux. Le Dahlia Blanche Keith est, comme le D. Mrs Peart que nous figurions le mois dernier, un gain de la maison Tr. S. WARE, dont les succès dans cette section sont si brillants. Il a obtenu des certificats de 1r° classe à la Société nationale de Chrysanthèmes de Londres et à la Forestry Exhibition. Nous l'avons vu tout récemment en fleurs chez un horticulteur de Bruxelles, M. KERSTEN, et nous avons pu nous rendre compte de visu de sa remarquable beauté. M. G. RENSEIGNEMENTS ET CULTURES Les Lachenalia sont de petites plantes bulbeuses de la famille des Liliacées, de culture facile, et qui donnent un produit très satisfaisant pour peu de peine. Il suffit d’avoir un local pour les rentrer pendant les geléés ; la température ne doit pas y dépasser 9 ou 10°, et moins on emploie de chauffage artificiel, mieux les plantes prospèrent. Lorsqu'on les force, le feuillage et les grappes florales s'allongent à l'excès, ce qui diminue leur beauté, les fleurs durent moins longtemps, et en outre les plantes sont attaquées par les insectes. Les espèces les plus populaires sont le Z. tricolor, à fleurs jaunes bordées de rouge pourpre, le L. t. lutea, à fleurs jaunes, le L. Nelsoni et le L. pendula, à fleurs pourpres: leurs fleurs sont charmantes et d'un coloris très attrayant. | | PILLUSTRATION HORTICOLE sers | L. | j f: : LE # _ | CE À r . # F F£ ps DAHLIA BLANCHE K EITH | P. De Pannemaeker chrom, | ; | | ul Sn tt 7 a — 010 Une fois que le feuillage est fané, on met les plantes au repos absolu : on les rempote avant que la végétation recommence. Les pots doivent être bien draînés, puis remplis d'un compost de bonne terre de bruyère mélangée de sable fin et d'engrais. Après le rempotage, on donne un peu d'eau, juste assez pour entretenir la terre humide, et lorsque les feuilles ont commencé à se développer, on arrose et on aère davantage. On peut aussi planter les bulbes dans des terrines aussi profondes qu'un pot. Les choux hâtifs qui doivent être récoltés en avril et mai devront être mis en place définitive du 15 novembre au 15 décembre, sur côtière exposée au midi; les choux seront plantés avec un espace de 25 centimètres au moins entre eux, dans de petites rigoles où la neige pourra s'amonceler pendant l'hiver, ce qui constitue une protection pour les plants; au printemps on comble ces rigoles. Ces choux doivent avoir été semés au commencement de septembre, puis repiqués en pépinière quand ils ont deux ou trois feuilles, espacés de 10 à 15 centimètres. Lorsque les choux ne passent pas par la pépinière, beaucoup de plants montent à graine. La récolte se fait à partir de la fin d'avril; trois ou quatre semaines avant, on a eu soin de lier les feuilles pour attendrir la pomme. Le rendement est d'environ 700 pommes, ou 700 kilogrammes, par are. La transplantation des grands arbres doit s'effectuer autant que pos- sible dès que les feuilles commencent à tomber; on doit avoir soin de les fixer au moyen de tuteurs après la mise en place, afin que le vent ne puisse pas les faire tomber. On verse au-dessus des racines une bonne couche de fumier de cheval, d'une épaisseur de 10 à 15 centimètres, ce qui les protège et facilite leur rentrée en activité au printemps. La rouille du Céleri, au sujet de laquelle un correspo ndant nous Jemande des renseignements, est produite par un Cryptogame nommé Cercospora apu, qui se développe du milieu de juillet à la fin de l'été, et envahit le tissu des feuilles. Ce champignon paraît avorter dans les endroits frais et ombragés, de pe que le meilleur moyen de préserver le Céleri de ses attaques serait peut-être de le planter dans ces endroits. On sait d’ailleurs que le Céleri à l’état sauvage se rencontre toujours dans les fossés humides et frais. : En tous cas, il faut toujours avoir soin d'enlever les feuilles He sans les secouer, afin de ne pas disperser les spores du champignon; Puis On —. ces feuilles. Celles qui sont légèrement atteintes ou qui se trouvent à côté des — 9314 — feuilles attaquées pourront être lavées avec une solution étendue de sulfate de cuivre. * Le Céleri est également attaqué quelquefois par une mouche spéciale dont les larves, petits vers d'une couleur verdâtre, dévorent les feuilles et y creusent des galeries, causant ainsi de grands dommages aux plantes. En guettant ces vers et en les écrasant, on arrivera à en débarrasser À peu près la plantation ; on obtient aussi d'assez bons résultats avec moins de peine en seringuant sur les feuilles une solution diluée de nicotine. Dès que les froids vont commencer, il sera bon de couvrir les plantes de Céleri avec de la litière ou de vieux paillassons. * La Ciboulette. — On emploie les feuilles comme condiment à cause de leur forte odeur alliacée; elle relève le goût des mets sans laisser l’odeur persistante de l'ail ou de l'oignon. La Ciboulette ne donne pas de graines fertiles: on la multiplie de caïeux que l'on sépare en février-mars et à l'automne pour les planter en bordures. On prétend qu'elle a la propriété d'éloigner les insectes des carrés du potager qu'elle entoure. La Ciboulette pousse d'autant mieux qu’on.la coupe plus souvent. Quelques touffes suffiront dans un jardin potager. “… Plantes vénéneuses. — Parmi les plantes observées il y en a quelques-unes dont les propriétés vénéneuses sont généralement peu connues. On peut citer le Narcisse des prés (pseudo-Narcisse) qui contient un poison irritant; le faux ébénier de nos jardins, possédant un suc narcotique et âÂcre qui amène souvent la mort: le colchique d'automne, qui cause une irritation intense à la gorge, avec soif ardente, vomissements et dévoiements ; le houx, qui donne les mêmes Symptômes d'intoxication accompagnés de douleurs. Quant aux mesures à prendre contre ces divers empoisonnements, en atten- dant l'arrivée du médecin, elles consistent à provoquer des vomissements et à réveiller le cerveau par tous les moyens possibles. * Les Passiflores comme plantes ornementales peuvent rendre de grands services, et sont un peu méconnues à ce point de vue. Leur feuillage gracieux et assez dense garnit très élégamment, ainsi qu'on peut en juger notamment dans la galerie d'entrée de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE. En outre, ces plantes peuvent être fort bien utilisées pour la fleur coupée, et produisent un effet charmant; il est vrai que ces fleurs ne durent pas fort longtemps, mais beaucoup d’autres, les Roses notamment, sont sujettes au même reproche. | — 315 — Parmi les espèces les plus remarquables, on peut citer le P. racemosa ou P. princeps et le P. coerulea, toutes deux très belles, l’une convenant pour la serre chaude ou tempérée, l'autre pour la serre froide et la vérandah; le P. triloba, espèce très accommodante; le P. quadrangularis, d'une grande beauté; le P. edulis, très florifère, dont les fleurs sont moins attrayantes que celles des espèces précédentes, mais dont les fruits nombreux offrent un coup-d'œil très agréable; leur couleur est un pourpre foncé, qui contraste d'une façon saisissante avec le jaune d'or des fruits du P. coerulea. D'autres espèces à fleurs plus petites méritent également une mention, | notamment le P. kermesina, le P. trifasciata, à fleurs blanches et à feuillage très ornemental, P. amethystina où onychina, de serre froide, ainsi que le | P. Impératrice Eugénie. * Les Abutilon peuvent facilement être cultivés en vue de la floraison hiver- nale, et quoiqu'il ne manque pas de belles fleurs à grand effet en cette Saison, ils méritent cependant d'être cités parmi les plantes qui rendent de grands services. Leur culture est très facile et demande très peu de soins, et il existe peu d'arbustes plus décoratifs et plus florifères; ils sont couverts de fleurs à partir de la saison actuelle jusqu'au mois de mai, et craignent peu les attaques des insectes. Presque tous les composts conviennent aux Abutilon, mais celui qui donne les meilleurs résultats est formé de terre de gazon, de terre de bruyère et de terreau de feuilles par parties égales, avec un peu de sable. Cultivées en pots, ces plantes demandent beaucoup d'eau, et doivent par conséquent recevoir un bon drainage. “. Elles réclament beaucoup de chaleur, et réussissent parfaitement en serre froide ; à partir du milieu ou de la fin de mai, On peut les transplanter en plein air. A l'époque où la végétation est active, il est bon de leur donner une cer- taine quantité d'engrais liquide. Les Abutilon forment de charmants arbustes sur tige de 1 à 2 mètres; On peut aussi faire monter le long des charpentes les variétés les plus sarmen- teuses, À. Darwini, belle espèce qui a produit un grand nombre d'hybrides dans les cultures, À. Boule de Neige, A. Fleur d’or, etc. Parmi les plus beaux et les plus rustiques de ces arbustes, on peut citer l'Abutilon vitifolium, dont les fleurs sont d'un bleu pâle; ilen existe également une variété blanc pur. M. GUMBLETON; dont on connaît la haute compétence, dit qu'il considère cette variété comme un jeu du type, car parmi les omis quelques-uns produisent parfois des fleurs bleues, ce qui paraîtrait constituer un retour au type primitif. En ce qui concerne la rusticité de cette espèce, M. GUMBLETON écrit dans le Gardeners’ Chronicle qu'elle a supporté sans dommage les fortes gelées du mois de janvier de l'année dernière, qui ont tué ou gravement atteint un si grand nombre d'autres arbustes. * * * Le commerce des fleurs aux États-Unis représente, d'après les chiffres du dernier recensement, un capital global de près de 40,000,000 de dollars, soit 200 millions de francs. Le concours des balcons fleuris organisé à Bruxelles le mois dernier a donné des résultats excellents, à tel point qu'il a fallu augmenter le nombre des prix ; en effet, il faut bien le constater, on a eu la quantité plus que la qualité, car si la bonne volonté ne manquait pas, les résultats obtenus jusqu'à présent sont ordinaires. Mais on n'improvise pas en cette matière, et il y a lieu de croire que les amateurs, débutants cette année pour la plupart, feront mieux l'année prochaine. Il est aussi fort probable que le nombre des concurrents sera beaucoup plus élevé en 1895, car le concours de cette année parait avoir donné une grande impulsion; l'exposition des prix dans un magasin des boulevards a fait son effet. * x x Expositions d'Orchidées. —— Pendant l'année écoulée de septembre 1893 à septembre 1894, la Société L'ORCHIDÉENNE, de Bruxelles, a réuni à ses meetings mensuels 35 exposants différents; le nombre des plantes exposées a été en moyenne de 85 par réunion. Ce sont là des chiffres qui témoignent brillamment de la prospérité de la Société et de l'impulsion qu'elle a donnée dans'ces dernières années au goût des Orchidées en Belgique. Son influence, d'ailleurs, n’est pas limitée à Ja Belgique, car parmi les exposants ou les membres qui ont pris part aux travaux du Jury pendant cette année, figurent les noms de MM. CAHUZAC, DE LA DEVANSAYE, W. THOMPSON, O’BRIEN, GIBEZ, BLEU, BOUTEMY-BARROIS, etc.; et la manifestation organisée au mois de mars 1894 en l'honneur de MM. J. LINDEN et LUCIEN LINDEN a fourni une nouvelle occasion de constater les sympathies qui existent actuellement entre les principaux orchidophiles de la plupart des pays d'Europe. * x x Dessiccation et emballage du raisin de MoscaTEL à Malaga. Voici Comment s'effectuent ces Opérations : On prépare une sorte de pyramide en terre, soutenue par des briques où une maçonnerie sommaire; on donne à la surface une pente de 45 degrés, et on la recouvre de gravier propre; puis On Coupe le raisin, que l’on apporte dans des paniers, et on l'étale sur le gravier. On le retourne tous les jours pendant huit jours, période qui est tune éd : ft FE + ce ce ee Étuet C À vert jaunâtre pâle, avec une faible coloration seul — 317 — ordinairement suflisante pour la dessiccation; néanmoins quand le temps est très sec ou très humide, ce délai peut être abrégé ou augmenté. On étend une toile grossière sur les fruits pendant la nuit, et au milieu de la journée quand le soleil est très chaud. Autant que possible, il faut que la température soit régulière. Lorsque le fruit est suffisamment sec, on constate au toucher qu'il garde la forme qu'on lui donne en le pressant; en outre, les pépins doivent avoir perdu leur couleur verte, et être entièrement bruns comme des grains de café. On examine alors les grappes, et on retranche avec des ciseaux tous les grains suspects, puis on les range dans des boîtes bien sèches, par couches minces, entre des feuilles de papier blanc. Les fruits ainsi préparés sont exportés dans le monde entier, et conservent leur excellente qualité pendant trois ans dans des conditions convenables. Influence du sujet sur la greffe. — Le révérend G. ÆE. JEANS, de Showell, écrit au Gardeners Magazine la curieuse communication suivante : « Je me demande si quelqu'un de vos collaborateurs pourra résoudre un problème qui m'intrigue beaucoup, à savoir si un greffon peut être modifié par le sujet au point de produire un fruit non décrit, un métis ? J'ai deux cas de ce genre dans mon verger en ce moment. Dans le premier, un vieux pied de Jargonelle avait été greffé avec un poirier Duchesse d'Angoulême, et les deux arbres étaient près l'un de l'autre, de sorte qu’il ne pouvait y avoir aucune différence causée par la situation. Le nouvel arbre a bien produit depuis ses 3 ou 4 ans d'existence. Le fruit ne ressemble nullement à la poire Duchesse d'Angoulême, et il ne rappelle exactement aucune poire que nous possédons, mon jardinier et moi. Il a la forme de la Jargonelle, mais un peu plus grande, d'une couleur brun pâle, sans saveur bien distincte, et il mürit environ deux semaines avant la Duchesse d’ Angoulême. S'il avait fessemblé à un autre fruit de mon jardin, j'aurais supposé qu'on avait fait une erreur dans les étiquettes, quoique mon jardinier soit certain d'avoir inséré la greffe directement après l'avoir détachée, mais dans les circonstances présentes je ne puis me représenter ce fruit autrement que comme un métis. L'autre cas se présente sur un pommier, et il est encore plus étrange. Mon jardinier a greffé un vieux plant de pommes à cuire avec un Cox’s Orange Pippin. Le fruit, depuis 3 ans, n’a présenté aucune ressemblance avec aucune ec le Cox’s Orange. Il est de que celui du Cox’s Orange, ement sur un côté, et n'a ni de pomme à cuire; en pomme que nous connaissions, ni surtout av moyenne grosseur, à peu près deux fois aussi grand pas de saveur distincte ni de fruit de dessert, >. JS — somme il est absolument sans valeur, faute d'avoir un caractère quelconque. Cet arbre a été transplanté du jardin de mon jardinier dans le mien, dans le vain espoir de le faire caractériser tel qu'il devait être; mais il reste toujours un métis évident. » e Les exportations de Belgique en Angleterre pendant l'année 1893 en ce qui concerne les graines de fleurs et de légumes se sont élevées, d'après les documents officiels du ministère du commerce d'Angleterre, à une somme de 78,950 francs; les exportations de la France dans le même pays se sont élevées pendant la même période à une valeur de 1,208,850 francs. Ces sommes correspondent respectivement à 4,823 et 603,741 kilos de grainés exportées. La Belgique a envoyé en Angleterre, pendant l’année 1893, pour une valeur de 727,025 francs de graines fourragères: dans cette catégorie, les exporta- tions de la France sont proportionnellement beaucoup moins fortes: elles s'élèvent à 2,598,325 francs. Ces sommes représentent en poids 631,700 kilos pour la Belgique, et 3,052,000 kilos de graines pour la France. En bulbes, plantes, arbres et arbustes, l'Angleterre a recu en 1893 une Valeur de 900,150 fr. de Belgique et 1,123,925 fr. de France. * Les Amaryllis sont maintenant en plein repos, et les bulbes müûris doivent être mis en réserve dans une serre fraiche aérée et bien sèche, où ils res- teront jusqu'en janvier; à cette époque on pourra procéder au rempotage. Quant aux jeunes bulbes, à ceux qui proviennent de semis notamment, ils devront être entretenus en végétation, et rempotés lorsque ce sera nécessaire par Suite de la croissance. * x x Maladies des arbres fruitiers. —_ Cet excellent petit traité, publié par M. E. SrRopor, préparateur-adjoint au Muséum d'histoire naturelle, à Paris, rendra de grands services à toutes les personnes qui possèdent un verger, petit ou grand. Les insectes et les principaux champignons y sont étudiés et décrits, et l'auteur indique les meilleurs moyens de les détruire ou de réduire leurs dégâts au minimum. Le prix modique de cet ouvrage le mel d’ailleurs à la portée de tous. Il est édité chez M. O. Doin, place de l'Odéon, à Paris. Les boutures ligneuses de Seringa, de Jasmin, de Deutzia, ainsi que de groseiller et de vigne doivent être préparées dès après la chûte des feuilles. On choisira des rameaux bien aoûtés, et on les coupera au-dessus d'un œil. Le rameau doit avoir une longueur de 145 à 30 centimètres environ; S0n. sommet est taillé en biseau juste au-dessus d’un œil. On enterre ces boutures += 3196 dans le sable dans une cave, ou dans la terre du jardin; au printemps on les enlève et on les plante en lignes. Les Rosiers de la Malmaison se bouturent bien aussi de cette facon. | MAX GARNIER. | POIRE TRIOMPHE DE JODOIGNE Encore un fruit de toute beauté, très gros, à peau fine d'un beau vert clair, qui passe au jaune citron vers la maturité. La chair en est blanche, fondante, très juteuse et fort agréablement parfumée. Pr HAE s Mr) riéé Pa LUE ER # CP": d'ÉRPEST AT A er PA À © A A 243 PS | 2471 el HE L Let, 4] 4; EE 4 TE FL L 7] LA A Fr (AS ' }. Fig. 53. — Poire Triomphe de Jodoigne. L'arbre est excessivement vigoureux, surtout sur franc de semis; il convient spécialement à la culture en haut vent pour verger; il est moins vigoureux — 320 — sur Cognassier et peut convenir à l’occasion à la Culture en pyramide et en fuseau. On en fait aussi des espaliers. | | Il est bon de planter cette variété dans un sol qui ne soit ni trop froid, ni trop humide. Les fruits sont d'autant meilleurs que les arbres se trouvent plantés dans un terrain de consistance ordinaire, c’est-à-dire pas trop argi- leux, dont on doit toujours modifier la nature trop compacte. La maturité a lieu en novembre-décembre et le fruit se conserve jusqu'en janvier. | GUSTAVE MICHIELS, Montaigu, octobre 1894. Auteur des 50 poires d'élite. CHRYSANTHÈME MISS ALICE LUCKMAN. Gette superbe variété, dont on trouvera plus loin la reproduction (fig. 54), est encore un des gains de l'important ‘établissement de M. Tromas WARE, de Tottenham (Angleterre). Elle rappelle beaucoup un autre japonais bien Connu, Avalanche, mais elle a les fleurs jaune primevère, et non blanches. Ces fleurs sont bien formées, grandes, et ont les fleurons longs, pointus, et tout à fait distincts. | Le C. Miss Alice Luckman est assurément destiné à avoir beaucoup de succès sur le continent, comme il en a eu en Angleterre pendant les deux dernières saisons. PLANTES PRIMÉES Chrysanthèmes. — Parmi les nouvelles variétés qui ont obtenu des dis- tinctions à l'exposition de la Société Nationale de Chrysanthèmes de Londres, les plus remarquées ont été les suivantes : Miss E. G. Hill. — Japonais incurvé à belles fleurs d’un gris argenté bleuâtre, à fleurons larges. Exposé par M. GODFREY. Certificat de 1° classe. Cette variété a également reçu un Certificat de la Société d'horticulture du Massachusetts. | Madame Charles Molin. — Japonais blanc crème, à fleurons très divisés. Très gracieux. Exposé par M. GODFREY. Certificat de 1re classe. Madame Edouard Rey. — Japonais incurvé : fleur compacte, à larges fleurons rouge argenté lavé de rose vif. Exposé par M. GoprRey. Certificat de mérite à la Société royale d'horticulture. Frank Wells. — Japonais incurvé, de forme superbe et d’un beau coloris uckman. Fig. 54. — Chrysanthème Miss Alice L _— — 9322 — blanc perlé. Certificat de mérite à la Société royale d'horticulture. Exposé par M. W. WELLS. Souvenir de Petite Amie. — Japonais à fleurons étroits, légèrement réfléchis et très gracieux; le coloris est un blanc de lait. Certificat de mérite à la Société royale d'horticulture. Exposé par M. W. WELLS. Dahlia Grand Duc Alexis de Russie. — Nouvelle variété à pétales tubu- laires d’une forme tout à fait nouvelle, à fleurs très grandes, mise au commerce par la maison CANNELL, de Swanley. Paraît appelée à un grand succès. Glaieul Casilda. — Fleur jaune soufre ou jaune brunâtre, avec des stries longitudinales rose foncé au centre des segments. * x x Glaieul Leonora. — Variété d’un rose saumoné Vif, ol au rouge à la base des segments, avec des stries Ses pourpré foncé sur les segments. Gladiolus grandis. -— Fleurs de alé taille, d’un rouge saumon clair éclatant, avec une strie foncée sur le pétale impair. Ces trois variétés ont obtenu des Certificats de mérite à la Société royale d’horticulture, où ls étaient exposés par MM. J. BURRELL et Cie, de speech Zephÿranthes carinata. — Belle espèce très florifère à fleurs roses, exposée par le comte COWPER, de Hertford, au Meeting du 24 septembre à Londres. Certificat de 4re classe. Rose-Thé Maman Cochet. — Certificat de mérite au Meeting de Londres du 24 septembre (MM. GEo. PAUL et fils). * x + Chrysanthème Rose Wells. —— Variété à floraison estivale exposée par M. W. WELLS, de Redhill, au Meeting de Londres du 24 septembre. Très florifère ; fleurs de moyenne grandeur, d’un coloris rose. Certificat de mérite. Chrysanthème Miss Dorothy Frankland. — Japonais exposé par le même horticulteur que la précédente variété. Fleur jaune à pétales étroits, légèrement récurvés à leur extrémité. Certificat de mérite. Dahlia Cissie (simple). — Fleur rose lilacé, avec un cercle cramoisi autour du centre. Certificat de mérite à Londres le 24 septembre (T. S. WARE). + + 3 | | : — 323 — Glaieuls : Little Dorrit. — Fleur lilacée, avec des stries pourpres dans la gorge, très gracieuse. Cygnet. — Fleur blanche, légèrement nuancée de crème, très belle. Muriel. — Fleur cramoisie avec une strie blanche sur chaque segment et une large traînée blanche dans la gorge. Ces trois nouvelles variétés ont obtenu des certificats de mérite au Meeting de Londres du 24 septembre, où elles étaient exposées par MM. J. BURRELL et Cie, de Cambridge. , Dahlia Cactus Harmony. -— Rose saumoné pâle, avec le centre jaune; Earl of Pembroke, cramoisi nuancé de pourpre avec le centre marron (demi- Cactus); The Bishop, orangé pâle. Ces trois variétés ont obtenu des certificats de mérite au Meeting de Londres du 24 septembre, où elles étaient exposées par MM. KEYxes et Cie, de Salisbury. x Dahlia Cactus John Welch, écarlate, très beau et très brillant. Certificat de mérite au Meeting de Londres du 24 septembre, où il était exposé par M. GEORGE HUMPHRIES, de Chippenham. Dahlia Cactus Mrs. Francis Fell. — Fleur blanche avec le centre jaune pâle. Certificat de mérite à Londres le 24 septembre (M. T. S. WARE, de Tottenham). : | Dahlia Shottesham Hero. — Fleur analogue à un D. Lady Gladys Herbert très amélioré, dit le Gardeners Chronicle; pétales marqués a forte macule pourpre vif aux pointes sur fond pâle. Certificat de mérite à Londres le 24 septembre (CHARLES TURNER). Pelargonium parfumés. — Une collection de fortes plantes était exposée au meeting de Londres du 24 septembre par M. JAMES Hupson, chef chez MM. DE RorasciLp, à Acton. Ces plantes, admirablement cultivées, ont excité un vif intérêt et obtenu la médaille d'or de la Société. À citer dans js nombre le P. radula et sa variété major, en spécimens formant un —. cercle de plus de 2 mètres de diamètre; le P. quercifolia et Sa variété minor; le P.f ragrans, à odeur de muscade; le P. capitatum, à odeur de ps le P. crispum, à odeur de citron; le P. filicifolium odoratum ; le P. tomen- tosum, etc. M. G. — 324 — BIBLIOGRAPHIE Un catalogue de Chrysanthèmes. — M. O0. DE MEULENAERE, qui avait déjà publié en 1890 une Liste descriptive des Chrysanthèmes d'hiver, vient de publier récemment un supplément à cette liste, contenant la description de la plupart des variétés mises au commerce depuis quatre ans, et dans lequel il a réalisé une réforme de tabulation fort opportune. Afin de bien faire saisir en quoi consiste cette réforme, nous prendrons un exemple tiré de la préface de M. DE MEULENAERE : « H. F. SPAULDING, d'Orange, est un des plus grands semeurs américains. Il a obtenu dans ces dernières années des gains étonnants, et tout naturellement, plusieurs variétés portent son nom. C'est ainsi que nous avons aujourd'hui : Ada Spaulding, H. F. Spaulding, Master Bates Spaulding, Mrs. F. Spaulding, Mrs. H. F. Spaulding, Mrs. T. H. Spaulding et enfin Spaulding's Black Diamond. » ILest clair que si l'on classait tous ces noms suivant l'ordre alphabétique, le premier à la lettre À, le second à la lettre H, le troisième à la lettre M, etc, ce procédé présenterait beaucoup d'inconvénients; les jardiniers retiennent difficilement des noms aussi longs, surtout dans une langue étrangère, et il arrivera fréquemment qu'ils désigneront en bloc sous le nom de Spaulding plusieurs des variétés ci-dessus; or un amateur qui chercherait dans un catalogue alphabétique le nom de Spaulding ne trouverait pas les variétés en question ; tandis qu'il les trouvera dans le Catalogue de M. DE MEULENAERE, qui adopte le parti de classer les noms de variétés au nom de famille, en mettant entre parenthèses les prénoms. particules, etc. On a ainsi une liste dans laquelle figurent, à la lettre 5, les variétés suivantes : Spaulding (Ada). Spaulding (Mrs. H. F.). Spaulding (H. F.). Spaulding (Mrs. T. H.). Spaulding (Master Bates), Spaulding’s Black Diamond. Spaulding (Mrs. F.). Il nous parait hors de doute qu'une liste ainsi établie rendra beaucoup plus de services qu'une simple et ordinaire classification par ordre alphabétique; c'est le principe idéologique appliqué aux noms, si l’on peut s'exprimer ainsi; et si quelqu'un fait remarquer que Ce n'est pas une découverte bien grande nl bien diflicile, nous lui répondrons que cependant on ne l'avait pas faile auparavant. Et puis nous ajouterons que ce n'est là que le moindre mérite du catalogue de M. DE MEULENAERE, qui est fort complet, fort bien fait comme descriptions et comme références, et rendra certainement de grands services aux Cult- vateurs et amateurs de Chrysanthèmes. Max GARNIER-. _ PRIX D'HONNEUR position Générale d'Horticulture Allemande . a MAYENCE NYMPHÉAS EXOTIQUES BLEUS, ROUGES, JAUNES ET BLANCS Nous offrons le monopole de la vente (pour la France et la Belgique) de ces fleurs magnifiques ainsi que celui de leur cul- ture facile et fructueuse à quiconque vou- dra acheter le brevet par lequel ïl est possible de maintenir ouvertes les fleurs Gupées des Nymphéas. | Le prix du brevet est très modéré, l’exploita- tion fort avantageuse. S'adresser à H. & W. PATAKY Patenthureau BERLIN. LES ORCHIDÉES EXOTIQUES LEUR CULTURE EN EUROPS Par LUCIEN LINDEN | TRAITÉ COMPLET consacré à la eulture des Orchidées | L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8° et de nombreuses gravures, est mis en vente au prix de > francs l’exembplaire broché, richement relié : 350 francs. Nous rappelons aux souscripteurs qu'une très riche couverture, en couleurs, destinée à à la reliure de cet ouvrage est disponible au prix de 4 franes. 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Lind. & E: Rod. : 331 PRIX DE L’ABONNEMENT : Hës FRANCS PAR AN 12 francs par an (1 franc par mois) pour les | rois seulement POUR TOUTE L'UNION POSTALE É Paraît le 15 et le 30 de chaque mois Es. rd, Bruxelles + On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Bellia Gand, impr. Eug. Vander sives. TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE Tr | LE JOURNAL DES ORCHIDÉES | | | Les annonces paraissant à la fois dans L’Illustration Horticole et dans | Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaître leurs produits, Ces journaux, répandus dans le monde entier et paraissant chacun deux fois par mois, sont lus par tous ceux qui s'occupent d’horticulture. Lex circulation universelle augmente considérablement de jour en jour. sérieux qui puisse être | - assure le monopole des annonces concernant les Orchidées et les plantes nouvelles NN. 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Il fit de nombreuses recherches concernant la chlorophylle et démontra que le protoplasme assimile l'acide carbonique pendant que la chloro- phylle a la fonction de protéger le protoplasme contre la radiation d'une lumière trop vive. ‘ Parc de Gand. — Le parc établi à Gand, sur l'emplacement de l'ancienne citadelle, a recu cette année de notables améliorations. Un vallonnement étendu a été changé en pièce d’eau et celle-ci a été reliée à un bassin plus élevé dont elle recoit le surplus par une cascade artificielle du plus heureux effet. Un large pont, de style classique, a été établi entre les deux grandes pièces d’eau. Ce pont entièrement construit en ciment et fil de fer semble être fait de granit. Le tablier n'a pas plus de 008 d'épaisseur. Néanmoins la solidité de cette construction, une des premières du genre, offre toutes les garanties de solidité et de sécurité. Des charges. de plusieurs milliers de kilo- grammes peuvent y passer. Gracieuses corbeilles. — Les éléments dont le jardinier dispose aujour- d'hui pour établir des corbeilles de fleurs ou des mosaïques permettent de créer encore des innovations. Nous pouvons citer le charmant effet que nous avons vu produire par un mélange de Begonias tubéreux entremêlés de Mont- bretia, le tout entouré d'une bordure d’Ageratum nains. Un autre parterre ma moins beau est celui composé avec des Pelargonium Paul Louis Courier entourés d'Héliotropes de couleurs foncées avec une bordure de T'agetes patula. Tout dernièrement encore nous avons vu un parterre d'Hydrangea paniculata — 9320 — entouré de Begonias tubéreux et bordé de Pelargonium Mistress Pollock. Ces diverses compositions présentent l'avantage d'être d’une grande simplicité. * * + Ce qui reste de la forêt de Soignes couvre encore actuellement une surface de 4,200 hectares. Elle s'étendait à l’ouest, vers Waterloo, et allait jusque près de Braine l'Alleud. On y trouve quelques rares chènes; l'un d'eux, surnommé le chêne de CHARLES-QUINT, mesure 515 de tour à 1 m. au-dessus du sol. à Les truffes sont-elles des parasites ? — Cette question a été agitée de nouveau à l’Académie des Sciences à Paris. La truffe de Smyrne vient au pied de l'Helianthemum quttatum, dans une terre très peu calcaire. Dans le Péri- gord, la truffe pousse surtout dans les terrains calcaires, bien qu'on la trouve aussi ailleurs. En France, on croit volontiers que la truffe, pour se former, a besoin du chêne. L'hypothèse du parasitisme des truffes est inadmissible pour la truffe de Smyrne, puisque l'Helianthemum guttatum n’a qu'une durée éphémère de deux ou trois mois et disparait au moment où la truffe atteint sa maturité. * x + Pomologie belge à St. Pétersbourg. Si Une exposition fruitière a été organisée vers la fin d'octobre à St. Pétersbourg. Elle a eu lieu au Manège Michel qui, malgré son étendue de 6400 mètres, n’a pas suffi pour donner place aux apports des treize cents exposants. La collectivité de Belgique, dirigée par le Cercle d'arboriculture de Gand, a brillé au premier rang avec des collections de poires, de pommes et de raisins provenant des diverses régions du pays. Les fruits du Tournaisis exposés par l’École d'arboriculture de Tournai, ceux du Condroz réunis par l'École professionnelle de Liège, les raisins du Syndicat des Viticulteurs belges de Hoeilaert et Groenendael, les fruits nouveaux ou peu répandus envoyés par l'École d'horticulture de l'État, à Gand, ont été hautement appréciés. * * x Roses à fleurs simples. — Rien n’est plus beau que les superbes roses pleines, à moins que les roses à fleurs simples ne soient plus belles encore. Par le croisement de l'églantier ordinaire avec diverses variétés appartenant à d'autres espèces, on a obtenu déjà des formes fort remarquables, tant par le coloris de leurs fleurs simples ou semi-doubles que par leur abondante floraison et leur rusticité. L'Uustrirte Gartenzeitung de Vienne signale dans son numéro d'octobre 1894, les variétés suivantes en ajoutant la remarque que les fleurs simples trouveront un emploi très effectif dans les bouquets : Amy Robsart, rose foncé: Annie of Gierstein, carmin foncé; Brenda, rouge — 9321 — pâle; Flora Mc Ivor, blanc pur à reflets roses; Lady Penzance, rouge cuivre, jaune à la base des pétales; Lord Penzance, fauve, jaune au centre, nuancé de rouge ; Lucy Ashton, blanc bordé de rouge ; Meg Merilles, carmin vif; Brad- wardine, rose vif. £ Hybrides de Cliveia. — Depuis quelque temps les horticulteurs cherchent à obtenir par voie de semis et plus particulièrement par fécondation artificielle et même par hybridation, d'autres coloris et des fleurs plus régulières dans les Cliveia. Ils ont ainsi fécondé des meilleures fleurs avec le pollen d’Amaryllis ou Hippeastrum. Nous nous demandons si ce n’est pas à ce croisement qu'il convient d'attribuer le dépérissement que l’on constate à Gand dans les feuilles de beaucoup de plantes de Cliveia. D'abord on remarque des taches jaunes sans aucune trace de parasite; puis, les macules jaunes s'étendent et les feuilles jaunissent en entier : or, les Cliveia sont à feuilles persistantes, tandis que les - plantes dont on a employé le pollen se dépouillent naturellement de leur feuillage; n'est-ce point ce dernier caractère qui tend à se reproduire égale- ment chez les Cliveia au détriment de la stabilité des feuilles de ceux-ci Huile de tilleul. — Les graines de cet arbre contiennent une huile dont l'excellence fut reconnue il y a plus d’un siècle; mais il en a été si peu fait usage que certains journaux allemands la signalent comme une nouveauté. Les graines pourraient être recueillies en abondance sous tous les tilleuls; elles tombent en automne et donnent 58 p. c. d'une huile qui se distingue par un beau coloris clair et un goût délicat, sans aucune trace d'amertume ni odeur spéciale; elle peut être comparée à la meilleure huile d'olive et possède la précieuse qualité de ne jamais rancir. C’est à la fois une huile alimentaire et industrielle qui se conserve parfaitement. Distribution gratuite de plantes. — Nos confrères anglais annoncent que la classe ouvrière et les pauvres de Londres pourront de nouveau cette année obtenir le surplus des plantes ayant garni les jardins publics, Hyde Park, Regent's Park et Hampton Court. Ils n’ont qu'à s'adresser au clergé de leur paroisse, aux comités scolaires où directement aux inspecteurs des parcs, et ils seront informés du nombre de plantes dont chacun pourra disposer. Choux frisés d'ornement. —— Dans une des parties les plus fertiles de la province d'Anvers, aux environs de Lierre, les choux frisés ne sont désignés que sous l'appellation de « feuilles décoratives. » Cela ne les empèche pas D. en même temps un très bon légume que les premières gelées améliorent sensiblement, C'est à cetle époque de l'année que les variétés les plus élégantes — 328 — fournissent les rebords cloqués ou gaufrés de leurs feuilles pour orner cer- tains mets froids et remplacer au besoin les feuilles de vignes ou celles du cerfeuil et du persil. Actuellement, 10 novembre, un choix de choux frisés variés forme, auprès de la grille d’entrée de l'École d'horticulture de l'État, à Gand, un parterre d'un bel effet. Le Tamarin est le fruit d'un bel arbre de la famille des Césalpiniées, à feuilles entières, paripennées, qui atteint dans sa patrie jusque 20 mètres de hauteur et porte en juin-juillet de nombreuses grappes de fleurs jaunes. C'est le Tamarindus indica. La pulpe contenue dans le fruit forme une pâte consistante, épaisse et gluante, acidulée et sucrée, qui peut être mangée fraiche et dont on fait des confitures et des conserves. On en distingue trois sortes dans le commerce : le Tamarin rouge des Indes occidentales, le Tamarin noir des Indes orientales et le Tamarin d'Égypte, ce dernier généralement impur et consommé sur place. Le Tamarin est considéré comme un excellent laxatif. Noms de plantes. — Notre confrère Sempervirens proteste, dans un de ses derniers numéros, contre des appellations difliciles, devant conduire fata- lement à des erreurs, comme celle par exemple de Quercus pedunculata Ahlfvengreni donnée par M. le D' BoLLE à une variété suédoise de chêne pédonculé. Quand on adopte des noms de personnes, la difficulté est inévitable, et pour des gens peu lettrés, les noms étrangers à leur langue seront toujours difficiles à prononcer et à écrire. Le mal n’est peut-être pas grand quand il ne s’agit que de variétés. Mais ce qu'il faudrait éviter, même pour celles-ci, c’est de répéter les mêmes noms propres comme l’a fait un semeur américain, qui a dédié des variétés de Chrysanthèmes à plusieurs membres de sa famille (voir ci-dessus, p. 324). Ce qu'il faudrait éviter encore, c’est l’inutile longueur des titres accolés aux noms: ce qu'il faudrait éviter surtout, c’est de décrire des nouveautés sous des noms trop longs et en même temps trop fautifs, tels que Prunus Pissardi diversifolius tricoloribus marginatus, qui est par trop long et par trop incorrect: en tout cas, il aurait dû s’écrire Prunus Pissardi diversifolia tricolor marginata. Étiquettes durables. — La question, DU PERRIER, sera donc éternelle ! Voici qu’un fabricant de Londres a inventé des étiquettes impérissables, impe- rishable Garden Labels. Elles ressemblent à beaucoup d'autres étiquettes inusables, seulement certaines parties sont fixes, tandis que la petite plaque sur laquelle les noms sont inscrits, est mobile et peut être changée à volonté ; cette petite plaque faite de bois ou de zinc est prise dans de petits tenons de cuivre. La tige est faite en fer galvanisé. fluctuèrent entre 53,000 et 75,000. Mème en 1880, ri — 329 — Arnold Arboretum. — Cette utile institution où l'on soumet à des essais de culture tous les végétaux ligneux des régions tempérées, et d'où ils sont généreusement propagés dans le monde, fait partie de l'Université HARVARD et est placée sous l’habile direction de M. le professeur CH. SARGENT. Un terrain connu sous le nom de Whitney Hill, d'une étendue de plus de trente hectares, vient d'être ajouté à l’Arboretum. Nous connaissons en Europe des jardins botaniques qui n’ont pas même un demi hectare et qu'on voudrait réduire encore ! Congrès d'horticulture à Paris en 1895. — Ce Congrès, qui sera tenu en mai prochain par les soins de la Société nationale d'horticulture de France, est appelé à s'occuper des questions suivantes : Rôle de la chlorophylle dans les plantes; remèdes à la chlorose. Culture forcée des vignes sous verre, en France et à l'étranger. Aspect des fruits et des tubercules comme indice de leur qualité. De la chaleur du sol et de celle de l'air, quelle est celle qui influe le plus sur la végétation ? Appareils de chauffage des serres à employer suivant les combustibles. Utilité d’une unité de comparaison pour apprécier les systèmes de chauffage à eau chaude. A quoi attribuer la diversité du mode de végétation des plantes obtenues de semis, spécialement des Palmiers ? ou x » Willesden Paper. — C'est un excellent papier imperméable que les Anglais emploient pour confectionner des écrans destinés à protéger les châssis vitrés, les plantes délicates, les couches à champignons, à faire des auvents, des étiquettes et même des pots provisoires, que M. S. MorTreT décrit et figure dans un récent fascicule de la Revue Horticole. Ges pots, dit-il, rem- placent très avantageusement la mousse pour l'emballage et l'expédition des plantes ; ils donnent une grande économie de temps et de poids. * Opium en Chine. — L'usage de ce narcotique en Chine et son importation de l'Inde se développent considérablement. L'Indian Agriculturist rapporte qu’il y a un siècle, la Chine recevait environ 4000 caisses par 42; jusqu'à sé ce nombre n’alla pas au-delà de 5000. Dix ans plus tard l'importation montait à 16,000 caisses: en 1840 elle était de 20,000. Depuis 1850 à 1892, les chiffres mportation atteignit nviron 13,000 environ 97,000 caisses. A cet import il faut ajouter encore € neuf provinces caisses importées annuellement des Straits. La population de PRCCEOME PRE AE TT MON LA ——. 980 — parmi les plus peuplées du Céleste-Empire ne fume que l'opium de l'Inde; les neuf autres, moins peuplées, emploient l'opium indigène. * Nicotiana colossea. — Cette plante, dont l'introduction fut le fait du hasard, a décidément une valeur ornementale considérable. Pour la multiplier, en l'absence de graines, il suffit de garder en pot et d'hiverner en serre tem- pérée un exemplaire dont les rejets printaniers latéraux fourniront d'excel- lentes boutures, que l'on met sur couche chaude pour repiquer et empoter ensuite. Le semis se fait à la surface sur de la terre de bruyère bien mouillée, contenue dans une terrine abritée sous une feuille de verre; les graines ne sont pas recouvertes de terre. M. CH. MARON, jardinier au château de St-Germain, près Corbeil, indique, dans la Revue Horticole, un nouveau procédé de multiplication qui consiste à bouturer des tronçons de racines, à l'instar de ce qu'on fait pour les Dracaena. Roses tardives. — Parmi les roses les plus tardives, produites cette année à l'École d'horticulture de l'État, à Gand, nous citerons de très belles fleurs de Gloire de Dijon et de Mme Bérard, fleurissant encore en plein air le 30 octobre. Puis viennent les roses de Bengale, que certains amateurs trouvent trop petites. En mélange avec d'autres fleurs de variétés remontantes ou de thés, elles font toujours fort bel effet: au moment où paraissent ces lignes, 12 novembre 1894, elles sont encore toutes fraiches, jolies et abondantes. Exposition internationale d'horticulture à Bordeaux en 1895. — La Société philomathique de Bordeaux ouvrira, de mai à novembre 1895, sa XIIIe exposition générale qui aura un caractère international pour tout ce qui touche à l'enseignement, aux beaux-arts, à l'agriculture, à l'horticulture et à l'industrie, et qui sera universelle pour les vins et spiritueux, l'électricité et les sciences sociales. Dans le bureau de la Commission organisatrice de la Section horticole, nous trouvons des noms bien connus en Belgique, ceux de M. J. DAUREL et de M. M. CAHUZAC, vice-présidents, et de M. D. TREYERAN, secrétaire. La Section comprend quatre classes : Serres et matériel horticole, Plantes d'ornement, Graines et plantes potagères, Fruits et arbres de vergers. L'exposition florale aura douze séries de concours se succédant le 10 et le 2 de chaque mois, du 40 mai au 31 octobre. On peut obtenir le programme en s'adressant à M. J. AVRIL, secrétaire général, cours du XXX juillet, 2, * Bordeaux. ÉM. RoDIGAS. F- Le CS … - . L'ILE L'LLMMES AIM É ARS À CNT L — 331 — PI. XXL, MICONIA VELUTINA L, LIND, & E, ROD. MICONIA VELOUTÉ La grande famille des Mélastomacées compte environ 2500 espèces actuel- lement décrites (!) et appartenant pour la plus large part aux régions chaudes de l'Amérique; elle a fourni à nos serres les éléments d’une fastueuse orne- mentation et nous réserve encore bien des surprises. Le genre le plus nom- breux de la famille est le Miconia R. et P. dans lequel sont comprises près de cinq cents espèces. Ce genre réunit maintenant les trente-deux groupes suivants, dont les noms sont tous synonymes et dont plusieurs sont inconnus dans le monde horticole. Augustinea St-Hiz. et Naun. Lrarintt Manr. non DC. Catachaenia GRISES. Hartigia Chaenopleura Ricx. RAA Ricx. Chiloporus Naup. Jucunda CHam Chitonia D. Don. Leonicenia Scor. Cremanium D. Don. Melastoma Rappr non Lax. Cyanophyllum Nav. Octomeris NauD Cyanopleura SPACH. Pleurochaenia GRISES. Cyathanthera Pour. Pogonorhynchus Crüe. Decarhaphe Mr. Pomereula Dos Diplochita DC. | Schizanthera T'uRez. Diplochiton SPRENG. Soltmannia Kz Eurychaenia GRISES. Tamonea AUBLET Fothergilla AUBLET non Lin. Truncaria DC. Gallasia Marr. Tschudya Grises. non DC. Gioisscontra Crüc. Zulatia Neck. Botaniquement les Miconia sont répartis en onze sections, Savoir : Jucunda Naup. Glossocentrum Bexts. et Hook. UD. Octomeris Bentx. et HooKk. r Laceraria Naun. Chaenopleura BENTE. et Hoox. E . umiconia NauD. in DE CANDOLLE, Suites au (1) Monographie des Mélastomacées, par A. CoGNIAUX, Prodromus. CRE, À EAN A TE € — 332 — Les Cyanophyllum ou Miconia occupent parmi leurs congénères une place très distinguée. Le C. spectandrum ou Miconia Spectandra, belle espèce brési- lienne, est remarquable par son grand feuillage, d'un beau vert foncé, à nervure médiane bordée de gris métallique; la page inférieure, d'un vert pâle, est teintée de rouge. Le C! Mmagnificum où Miconia magnifica est un de ces végétaux devant lesquels le plus indifférent s'arrête émerveillé; la plante a un port superbe rehaussé par les dimensions considérables des feuilles, dépassant souvent un demi mètre de longueur, et par le brillant coloris de celles-ci; leur face supérieure vert foncé est richement marquée par le blanc cireux des nervures, tandis que la face inférieure est d'un beau rouge violacé. Tous ces caractères sont encore plus marqués dans la plante dont la planche ci-contre peut donner une idée. Tandis que le Miconia magnifica est de prove- nance mexicaine, la nouvelle venue a été trouvée au Brésil d’où elle a été importée récemment par L’HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles. Dans l'exemplaire ayant servi de modèle à l'artiste peintre, les feuilles ne sont pas arquées comme dans le M. Mmagnifica, elles sont plus dressées ; en outre, le coloris vert bronzé est plus foncé et plus velouté, d'où le nom de Miconia velu- ina donné à titre provisoire. En effet, malgré la très grande distance qui sépare les patries des deux plantes, la dernière arrivée pourrait fort bien ètre une variation naturelle de la première, et deviendrait ainsi le Miconia Mmagnifica var. velutina. Espèce ou variété, elle n’en est pas moins recomman- dable, avec sa tige d’un beau rouge brunâtre, ses pétioles rouges portant des feuilles superbes, sillonnées par des nervures très nettes; le limbe est entier, bien que la marge en soit recoquillée ; il est coloré à la face inférieure d'un beau rouge pourpré. CULTURE. — Les Miconia ou Cyanophyllum — ces plantes garderont long- temps leur nom primitif — se multiplient de boutures sans aucune difficulté, comme c’est en général le cas pour celles à feuilles opposées. On place les bou- tures dans des cendres ou du sable sur une couche chaude, hors de l'atteinte des rayons solaires. Quand elles sont enracinées, soit après quatre à six semaines, on les empote dans un compost d’un quart terreau de fumier, un quart terreau de feuilles, un quart terre de bruyère et un quart sable blanc. Le fond des pots sera pourvu d'un bon drainage, Les plantes se passent difficilement de la serre chaude. L'air sec des appartements ne leur convient pas; les feuilles s'y reco- quillent promptement et même se déforment ; pendant l'été les arrosements doivent être abondants. ; EM. RODIGAS. pe EE OS POP PE PE VON OI ES ET a — 333 — PLANTES NOUVELLES OU RECOMMANDABLES Physalis Francheti MAsT. — Cette nouvelle espèce de Coqueret, qui fut d'abord considérée par erreur comme une simple variété du Physalis Alkekengi, a été décrite récemment par le D' MAxWELL T. MASTERS, d'après des spéci- mens secs récoltés par BISSET et MAXIMOWICZ et des exemplaires vivants obtenus à l'établissement VErrcx de graines rapportées du Japon par M. J. H. Verrcx. La plante est annuelle et non vivace comme le P. Alkekengi; elle ne se ramifie pas comme celui-ci; la racine est fibreuse; la tige est érigée, les pétioles relativement courts, bien qu'ils aient 0"04 à 005 de longueur; la plante est glabre et atteint 060 de hauteur; elle a un bel aspect, avec ses fleurs blanc jaunâtre à anthères jaunes et ses grands fruits orangés et comes- tibles. La saveur aigrelette de ces baies devient agréable quand le palais y est quelque peu habitué. Grammatocarpus volubilis. — Cette plante fut introduite du Chili il y a bientôt trois quarts de siècle, ce qui ne l'empêche pas d'être peu répandue. C’est une espèce annuelle, à feuilles opposées, pinnatifides, aux bords découpés. Les fleurs sont grandes, en forme de coupe, d'un beau coloris jaune vif. C'est une excellente plante pour garnir un mur situé en plein midi, elle le recouvrira jusqu'à 3 mètres de hauteur. La plante peut être plantée en plein air dès le commencement de juin. Fuchsia pendula. — Cette plante, dit M. E. À. CARRIÈRE, dans la Revue Horticole, « n’a pas seulement le mérite de la beauté et de l'originalité ; elle a encore celui de la nouveauté. C'est un arbuste très florifère, aux rameaux brusquement réfléchis, ce qui donne à l'ensemble un aspect des plus gracieux. » Malgré son nom spécifique, il s'agit probablement d'une variété obtenue de semis, à moins que ce ne soit un sport Où Lusus naturel, fixé par la culture. La disposition particulière des rameaux, qui se terminent par des seurs en abondance, la rend particulièrement propre pour en faire des corbeilles suspendues. Crataegus Lavalleei. — Cette forme du Crafaequs Carrierei se rapproche tellement de ce dernier qu’elle peut être confondue avec lui. C'est certainement la plus belle des aubépines. Ses fleurs sont disposées en grandes ombelles et extrêmement nombreuses. Dans le principe, leur coloris est blanc pur; elles acquièrent ensuite une légère teinte rosée. Les feuilles, d'un vert foncé, prennent en automne un reflet bronzé d'un bel effet. En outre, la plante se COUVFE Souvent d’une profusion de fruits d’un rouge brillant. Elaeocarpus cyaneus. — Cet arbuste fut introduit d'Australie des com- mencement de ce siècle. Son apparition dans l'une ou l'autre serre est aujour- d’hui saluée comme celle d’une nouveauté. L'été dernier un exemplaire bien fleuri a attiré l'attention dans une des serres tempérées des jardins de Kew. La plante se charge, dit le Garden, d'une véritable profusion de racèmes de fleurs du blanc le plus pur. Par ci, par là, on voit aussi quelques fruits, d’un pourpre bleuâtre foncé, contrastant d’une façon heureuse avec la blancheur des fleurs. Dans une grande serre l’Elaeocarpus Cyaneus, Connu aussi sous le nom de E. reticulatus, serait une très belle acquisition. Calathea polytricha. — Cette jolie Scitaminée nouvelle est décrite par M. J. G. BAKER, dans un des derniers numéros du Gardeners’ Chronicle. Elle se rapproche le plus du C. flavescens (Phrynium grandiflorum) dont elle se distingue immédiatement par la villosité des feuilles et des bractées. La plante est originaire de l'ile de la Trinité; elle est remarquable par ses tubercules globuleux et par ses fleurs réunies en rosettes dans le centre d’une touffe de feuilles. Le calice et la corolle sont blancs, ainsi que le tube de celle-ci. Les divisions du calice sont linéaires, celles de la corolle sont lancéolées ; les stami- nodes, un peu plus longs que les divisions du calice, sont d'un coloris jaune citron. Les feuilles sont dépourvues des stries et des macules que montrent la plupart des espèces de Calathea et de Maranta. Lupinus fallax GREENE. — Le seul habitat connu de cette plante est le Mont Tamalpais, à l'ouest de la baie de San Francisco. La tige dépasse 1 mètre de hauteur. Ses branches érigées, ainsi que ses feuilles et les inflorescences, sont argentées et recouvertes d’une pubescence veloutée, soyeuse ; les fleurs sont disposées en racèmes pédonculés; les ailes sont violet foncé: le pavillon est blanc au milieu et passe au rouge; les feuilles ont de 7 à 9 folioles linéaires lancéolées aiguës. Bauera rubiaefolia. — (Cet arbrisseau, de la famille des Saxifragées, n'atteint guère un demi-mètre de hauteur. Il fut introduit de Nouvelle Hollande il y a un siècle et a eu le temps de disparaître complètement depuis lors. Ses folioles oblongues sont un peu dentelées; ses jolies fleurs, d'un beau rose, se succèdent durant quatre mois et font un agréable contraste avec les rosettes de feuilles. La plante vient fort bien en serre froide. Rhododendron Fordi. — Cette nouvelle espèce provient de l'île Lampas, Chine, d'où elle a été envoyée à Kew par M. FORD, directeur du Jardin bota- nique de Hong Kong. Elle est alliée au Rhododendron Fortunei; ses feuilles coriaces, vert foncé, ovales, ont 0"08 de longueur ; les branches portent à leur sommet des bouquets de fleurs violacées, quinquelobées, à dix étamines, et ayant 005 de diamètre. | Syringa Emodi. — Bien que cette espèce de Lilas, originaire de l'Himalaya, ne puisse être comparée pour la beauté avec notre lilas commun, cependant s. 1 fl daniel à 14. nm tn ee ER A + à 4 ŒÀ sdiret dit pommes HS dé : . À SANTE Se ns … L * à ÿ k po Le Le le wi] 2 : ang À + 1) À LA & ñ M 4 # FA + AL s ‘3 dia — 330 — c'est un arbuste des plus recommandables, tant par son feuillage largement oblong et blanchâtre en dessous que par la tardiveté de sa floraison. C'est le dernier lilas de la saison. Il suit de près au lilas de Hongrie (Syringa Josikaea). Hedysarum multijugum. — Cette espèce, originaire de sud de la Mon- golie, est connue depuis une dizaine d'années. Elle forme une touffe de 1"50 de hauteur avec des feuilles grisâtres de 015 de long. Les fleurs, d'un rouge magenta pourpré vif avec une macule jaunâtre sur le pétale principal, sont dis- posées en racèmes aux aisselles des feuilles. Le Garden cite un exemplaire qui, l'an dernier.,a fleuri sans interruption depuis le mois de mai jusqu'en septembre. Ramondia pyrenaica. — Peu de plantes font un aussi joli effet dans les rocailles dont elles couvrent les niches par leurs rosettes de feuilles étendues à là surface du sol. Les fleurs sont d'un très béau violet pourpré. Nous nous rappelons avoir vu dans le jardin attenant à notre maison paternelle, une variété à fleurs entièrement blanches dont on faisait alors le plus grand cas. Dischidia Rafflesiana. — Cette intéressante Asclépiadée fut signalée par WaLLicx et figurée dans ses Plantae asiaticae rariores. Elle est épiphyte dans sa patrie, Bornéo et Java. Le D' TREUB, directeur du Jardin botanique de Buitenzorg, en a envoyé des exemplaires vivants à Kew. Les urnes sont portées sur de courtes’ pousses munies de nombreuses racines adventices. L'urne elle-même n’est qu'une feuille modifiée dont la paroi interne correspond avec le dessous d'une feuille ordinaire. Les botanisies ne sont pas d'accord sur la destination de ces ascidies. Contrairement à l'opinion de BECCARI et de DELPINO, qui pensent qu'elles servent d'asile ou de prison aux fourmis ou à d’autres insectes, M. TREUB estime qu'elles sont destinées à recevoir et à conserver de l'eau de pluie. Rubus phoenicolasius. — Cette espèce japo | 1'e classe au meeting du 14 août dernier de la Société royale d'horticulture de Londres. La plante était exposée par MM. KELWAY et fils, de Longport. Elle a l'aspect d'un framboisier à feuilles vert foncé au-dessus, blanchâtres en dessous. Les fruits se montrent en grappes assez serrées aux extrémités des pousses de deux ans. Fréquemment, dit Sempervirens, On €n compte une cinquantaine réunis; ils sont un peu plus petits que les framboises, d'un beau rouge foncé à la maturité. Le goût est sucré acidulé, franchement agréable. Pyrethrum parthenifolium glaucum. — Tout le monde ess le Pyrethrum doré. Celui-ci aura un concurrent dans la forme qui és d'être citée et qui se distingue par un gracieux feuillage d'un vert PR a on tirera parti pour la composition des mosaïques. Cette nouveauté ne fleurit pas la première année, ce qui en augmente le mérite. Delphinium s . — ie une belle espèce décrite dans Erythea, IT, 120. Ses fleurs sont d'un bleu foncé, la plante n'atteint que 060 de hauteur: naise obtint un certificat de — 336 — Dans sa patrie, la Californie centrale, la plante fleurit en mai; elle fait un charmant contraste en société avec le grand et beau Culochortus luteus var. aculeatus. Syringa pekinensis. — Le port de ce Syringa est très élégant; son feuillage, d'un agréable coloris vert clair, dénote une bonne vigueur; les fleurs, disposées en grappes assez compactes, s'épanouissent une dizaine de jours plus tôt que le Syringa japonica et environ dix jours après le Syringa amurensis. Notre confrère américain Garden and Forest lui consacre une bonne planche dans son numéro du 26 septembre dernier. Jusqu'ici on avait cru que cet arbuste n'était guère florifère; c'était là une erreur : une fois que la plante a atteint un certain développement, elle fleurit en abondance. On en parle comme d'un arbuste fort beau, extrêmement recommandable, d'une rusticité absolue, aimant un sol humide et ayant besoin d'assez d'espace pour développer ses gracieuses branches. Arenaria montana. — Cette jolie petite espèce vivace, à tige couchée et rougeâtre, à feuilles linéaires lancéolées, n'est pas assez connue, sinon elle trou- verait place dans toutes les collections de plantes alpines. Plantée dans le rock- work de l'École d’horticulture de Gand, elle a épanoui pendant plus de deux mois ses grandes fleurs blanches. La plante se multiplie aisément de boutures. Sparmannia africana. — Notre confrère anglais The Garden consacre à cette belle Tiliacée une de ses dernières planches. Ce n’est pas cependant qu'on puisse l'appeler une nouveauté : elle fut introduite du Cap de Bonne Espérance il y a juste un siècle. C’est un arbrisseau à rameaux un peu velus dont les feuilles cordiformes, acuminées, presque lobées, sont couvertes d'un duvet poilu. Ses grandes et belles fleurs blanches, disposées en ombelles, se distinguent par les filets nombreux des étamines dont les intérieurs sont pourprés, tandis que les extérieurs sont jaune orangé. Les anthères sont d'un jaune d'or. On peut se demander pourquoi une plante aussi méritante ne se rencontre pas plus fréquemment. Les exemplaires d’une couple de mètres de hauteur dépassant des végétaux d'autre nature, comme des Azalées ou des Camellias rangés tout autour, produisent un superbe effet et peuvent orner au premier printemps la serre froide ou l'orangerie. Maurandya Barckleyana. -— Cette liane mexicaine fut introduite en Europe en 1825. Elle est trop peu répandue. Un exemplaire qui a grimpé le long d'un Araucaria Cunninghami dans une serre tempérée des jardins royaux de Kew, a été l'objet de l'attention générale l'été dernier. La plante avait atteint dix mètres de hauteur et ses branches pendaient de toutes parts de la manière la plus gracieuse. Le feuillage est abondant et d'un beau vert; les fleurs, très nombreuses, sont grandes, d'un beau pourpre violacé et blanches au centre, ÉM. R. — 331 — LES BRUGMANSIA ET LEUR CULTURE M. G&. NicHoLsoN, dans son excellent Dictionary of Gardening, dont la traduction dirigée par M. S. MorTeT, avec la collaboration de MM. ALLUARD, ANDRÉ, BELLAIR, VILMORIN, etc., est en cours de publication, a émis l'idée de réserver le nom de Datura aux espèces annuelles, et celui de Brugmansia äux espèces frutescentes. Les traducteurs de l'ouvrage de NICHOLSON n'ont pas adopté cet avis et avec les auteurs du Genera Plantarum, BENTHAM el HOOKER, ils rangent dans un seul et même groupe, celui des Datura, les Brugmansia, Stramonium, Dutra et Ceratocaulis. Le genre aïñsi constitué compte une dou- zaine d'espèces, appartenant aux régions tempérées et chaudes des deux mondes. Voici comment on traite les espèces frutescentes ou Brugmansia : On les tient en pots de 0M20 à 0®30 de diamètre, dans un sol riche et dans une serre où l'atmosphère est tenue relativement chaude pendant leur période végétative. Il ne faut pas oublier que le développement primitif doit être rapide et pour cela activé au moyen d'engrais. Une fois que la plante a formé une tige d'une couple de mètres de hauteur, ce qu'on obtient en enlevant toutes les pousses latérales à mesure qu'elles se produisent, le bois sera bien aoûté et la floraison pourra se produire avec abondance et régularité. Bien que ces espèces soient des plantes à feuilles persistantes, elles supportent d'être taillées court, après la floraison, et acceptent les formes qu'on veut leur donner. D'ordinaire on en fait de petits arbres dont on rabat annuellement les pousses à peu de centimètres au-dessus de leur empâtement. Pendant la floraison, il sera bon de donner quelques arrosements d'engrais liquide : les fleurs seront datant plus grandes. Dans les contrées méridionales de l'Europe, les Brugmanslà sont une précieuse addition aux végétaux destinés à orner les grands jardins. Chez nous la serre tempérée leur suflit; on doit les préserver des kermès. On a le choix parmi les espèces et variétés : Les Brugmansin arborea # suaveolens ont des fleurs blanches; celles de ce dernier ont un parfum exquis. Le B. Knighti donne en abondance des fleurs doubles et par suite de leur duplicature, elles sont d'une plus grande durée. Le B. sanguinea est souvent préféré à cause de son élégance et de son coloris orangé. Le B. chlorantha est également à fleurs doubles, jaunes, odorantes et pendantes; le B, corni- gera est d'un aspect singulier, les fleurs sont blanches ou jaune crème ; enfin intérieur, violacé au dehors et le B. fastuosa a des fleurs blanc erèmeux à l di L très odorantes. Il en existe des variétés dans lesquelles les deux 27 sr 2s mieux définis et presque séparés, et d'autres dont les ‘np Eté | R. DU PARC. ie — 338 — A QUEL MOMENT PEUT-ON TRANSPLANTER LES ARBRES TOUJOURS VERTS ? Un abonné de L'Ilustration Horticole nous pose la question qui précède ; il se plaint d’avoir mal réussi dans les plantations qu'il a faites le printemps dernier, alors que les arbres étaient encore en repos. Voici notre réponse : L'époque de la transplantation des espèces à feuilles toujours vertes a fait l'objet de nombreuses expériences, sans que les praticiens aient pu se mettre d'accord. M. MEEHAN dit, dans le Country Gentleman, qu'il préfère trans- planter la plupart des Conifères en août et septembre. Il est évident qu'à ce moment l'évaporation par les feuilles sera tout aussi rapide qu’à n'importe quelle autre saison, mais les nouvelles racines fibreuses se formeront bien plus vite dans le sol réchauffé qu'à un autre moment. En été, le sol ressemble à celui d'une serre à multiplication, et les arbres et arbustes devraient être traités absolument comme des boutures. Il faudrait leur donner de l'ombre, si possible; les racines doivent être tenues humides. Les trous sont bêchés à la profondeur voulue et une bonne terre doit remplacer un sol pauvre ou épuisé. En remplissant les vides parmi les racines, on doit éviter soigneuse- ment de blesser celles-ci. Quand les troùs sont à moitié remplis, on y verse quelques seaux d’eau jusqu’à ce que la terre soit bien trempée. On attend que cette eau soit infiltrée pour combler les trous. Le lendemain on mouille de nouveau, et on égalise le sol le troisième jour. Cette humidité suffit pour une semaine entière, alors de nouvelles radicelles se seront formées. Cependant on peut recourir à den et aux seringages; ces x procédés sont très avantageux. En général, quand il faut transplanter sans motte dé terre des Conifères ou autres arbres verts, le mieux sera d'attendre le temps qui précède la reprise de la végétation. Si les plantations du printémps dernier ont mal réussi dans beaucoup de jardins, c'est que le vent du nord-est a amené une longue période de sécheresse contre laquelle il aurait fallu prémunir les arbres par des abris et par des arrosements. Nous avons vu réussir des trans- plantations de grands exemplaires en plein été, mais bien soignés. Nous ajouterons qu'on peut transplanter à toute époque lorsque les racines sont ménagées, ce qui est possible en conservant une grande motte de terre à chaque arbre. Ne voyons-nous pas actuellement transplanter ainsi avec succès, au moyen d'une machine ad hoc, de grands arbres pendant que leur frondaison est complète ? EM. R. n’employons pas d'autres engrais et s'aoûter. Il suffit que la serre demeure fermée la nuit, Sans qu — 339 — 3 FUMURE DES BEGONIAS TUBÉREUX M. DEsBois, amateur d’horticulture à Orléans, a adressé à la Revue Hor- ticole une note culturale pouvant intéresser tous ceux qui s'occupent de Bego- nias : « J'avais préparé pour la culture des Begonias doubles une plate bande en la couvrant de 0"30 de terreau de fumier de cheval bien mélangé avec du sang desséché, à raison d’un kilog. pour un mètre cube de ce terreau. Dans les premiers jours de juillet, j'arrosai mes plantes avec les engrais suivants : le premier jour, j'employai du nitrate de soude: le deuxième jour, j'usai du sulfate de fer: le troisième jour, j'eus recours au sulfate d'ammoniaque (trois grammes de chacune de ces substances par litre d'eau). Je continuai ce mode d'arrosement pendant quinze jours, versant chaque jour au pied de chaque plante un demi-litre d'engrais, puis je laissai aller, me bornant à arroser très abondamment avec de l’eau pure. J'obtins ainsi une très abondante floraison, des fleurs superbes et d'une excellente tenue. Il est bon néanmoins de faire observer que c'est la grande perméabilité de mon terrain qui m'a permis de me servir de ces engrais sans inconvénient pour les tubereules. Le temps de l'arrosage et la dose de l'engrais, surtout pour le sulfate d'ammoniaque, devraient certainement être diminués dans un terrain plus consistant. » Il est inutile d'ajouter que l’engrais préconisé pour les Begonias à fleurs doubles convient également bien aux fleurs simples. Celles-ci acquièrent, dans ces conditions, un développement incroyable. Nous faisons la plantation dans de la terre de feuilles en mélange avec un tiers de terreau de fumier ; nous nous obtenons une floraison aussi parfaite que possible. PETITES NOTES DE CULTURE Stephanotis floribunda. — Les plantes qui ont atteint leur complet 4 loppement ont besoin d’un air moins chaud et plus sec, pour que le bois puisse elle soit particu- lièrement chauffée. Par les journées claires, l'admission de l'air est indispen- sable; l'arrosage sera de beaucoup diminué. Il est bon d'enlever les rameaux non aoûtés, afin d'admettre le plus de Jumière possible. Il est 1mpor tant « veiller à la destruction des pucerons qui se logent sur les feuilles et sur le bois. On peut, dans ce but, faire usage de bouillie cuprique. Allamanda. — Si l'on a soin de donner à ces plantes une température de E « É — 340 — 10 à 12 degrés la nuit et de les arroser avec quelque engrais, la floraison se produira dans de bonnes conditions les deux mois suivants, et l’on sait que ces fleurs viennent bien à point en cette saison. L'aoûtement ou maturation du bois est la condition la plus importante pour les végétaux qui ont besoin de quelques semaines de repos pour être mis en végétation avant l'époque normale. Tel est le cas pour les Allamanda ; on aura soin de les tenir dans un air plus sec et moins chaud pendant une couple de mois. Surfaçage de chaux aux Fougères. — La chaux est considérée comme nuisible aux Fougères en général : elle en fait, dit-on, jaunir les frondes. Or, le correspondant d'un journal horticole américain écrit que l'expérience qu'il a eu l'occasion de faire donne un démenti à cette opinion. Deux planches d'Adiantum plantés pour la cueillette deS feuilles furent infestées par une sorte de cham- pignon noir qui menaçait de détruire le tout. On eut beau gratter le parasite; il ne fit que recroître et les plantes restèrent en arrière. Alors on eut l’idée d'employer comme surfaçage de la chaux fusée ou éteinte. On s'attendait à voir périr le parasite de même que les Fougères. On avait mis de la chaux par dessus tout, et, chose curieuse, le champignon fut arrêté dans sa croissance mais non tué; de leur côté, les Fougères reprirent une active végétation et on put récolter en quantité considérable les plus longues et les plus belles frondes d'Adiantum qu'on eût jamais. Le Correspondant ajoute qu'à l'avenir il ne craindra plus de faire usage de la chaux pour les Fougères. Rose William Allen Richardson. — Cette belle rose, avec son chaud coloris rouge orangé entouré de jaune, convient parfaitement au forcage on tout au moins à la floraison avancée. Cultivée contre un mur en plein air, elle donne une abondante floraison. Elle n’a pas même besoin du soleil du midi pour réussir. à Lapageria. — Les deux variétés de cette splendide liane sont maintenant cultivées un peu partout et le mode de culture réservé à ces plantes n’est plus un secret comme il y à quelques années. Qu'on les conduise à la faiture de la serre Où dans une couche peu élevée; qu'on leur ménage les rayons solaires du matin ou Ceux du midi, les plantes vont aisément leur train ; pourvu qu'on leur donne un sol riche, bien drainé, beaucoup d’eau durant la végétation et des seringages copieux afin de tenir le feuillage propre, les plantes payeront par une profusion de fleurs les soins qu’on leur accorde. Les Lapageria se multi- plient de marcottes. On peut les rempoter ou déplacer en toute saison, pourvu qu'ils ne soient pas en fleurs; cependant il vaut mieux y procéder en automne. Un mélange de terre fibreuse et de tourbe en égales quantités, avec addition de petits morceaux de marne et d'une certaine quantité de sable blanc, convient le mieux à leur développement. R. D'ÉELEN. 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LINDEN Direcreur : LUCIEN LINDEN RÉDACTEURS PRINCIPAUX : ÉMILE RODIGAS MAX GARNIER Numéro paraissant le 45 du mois Numéro paraissant le 50 du mois Reproduction des articles intéressants de la presse horticole étrangère L'ILLUSTRATION HORTICOLE est une tribune ouverte à toutes les opinions sérieusement fondées. Les signataires des articles en assument seuls la responsabilité. ia rx | Pages. Pages. Chronique horticole... :-.+ + ++. + : 357 | TEXTE ET PLANCHE COLORIÉE- Dipladenia carissiBa. ds: eV 4 «0827 PI. 23. Geonoma decora L. Lind. et E. Rod. 361 À Plantes nouvelles où recommandables 364 | HR. F Un groupe d'Odontoglossum . + + + + * : 367 | Fig. 56. Dipladenia carissima + : + : : 363 à Petites notes de culture , + + + + + + 369 | » 57. Odontoglossum crispum var. ferrierense 365 à PRIX DE L’ABONNEMENT : 23 FRANCS PAR AN 4 12 francs par an (1 franc par mois) pour les jardiniers seulement ñ POUR TOUTE L'UNION POSTALE ‘4 D — à A E 1] Q 4 Paraît le 15 et le 30 de chaque mois N On s’abonne au Bureau du Journal, 100, rue Belliard, Bruxelles 4 Gand, impr. Eug. Vander Haeghen. EL ; TARIF DES ANNONCES DANS LES JOURNAUX L'ILLUSTRATION HORTICOLE E LE JOURNAL DES ORCHIDÉES le À 7 pt 74 — < Les annonces paraissant à la fois dans L’Illustration Horticole et dans Le Journal des Orchidées, offrent l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux producteurs et aux industriels horticoles pour faire connaître leurs produits. Ces journaux. répandus dans le monde entier et paraissant chacun deux fois par mois, sont lus Par tous ceux qui s'occupent d’horticulture. Leur | circulation universelle augmente considérablement de jour en jour. Ne. 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I1 suffit de nous adresser une inflorescence, ou même une seule fleur, ‘en ajoutant par écrit les renseignements nécessaires les plus exacts concernant la force de la plante, le nombre des bulbes et des feuilles, etc., ainsi que le prix demandé. Nous nou° mettons toujours volontiers à la disposition des Orchidophiles pour leur per- mettre de faire les ventes ou échanges de ce genre dans les meilleures conditions possibles, en profitant de nos relations très étendues dans SE tous les pays — ainsi que pour leur donner tous les renseign de culture qu’ils voudront bien nous demander. LUCIEN LINDEN. CHRONIQUE HORTICOLE 15 Décembre 1894. Dattier à fruits noirs comestibles. — Ce Palmier, auquel M. CH. NAUDIN, de l'Institut, a donné le nom provisoire de Phœnix melanocarpa, pourrait être un hybride issu du P. dactylifera et du P. canariensis. Une autre hypothèse consisterait à le considérer comme une variété du P. dactylifera. Le D SAU- VAIGO, conservateur du Muséum de Nice, décrit le nouveau dattier dans la Revue Horticole, qui en donne une jolie gravure en même temps que les dessins du régime et du fruit. Ce Phœnix fut planté à la villa Henry de Cessole, à Nice en 4882; il comptait alors environ 140 ans; le stipe mesure actuellement 1 mètre de hauteur sur 0"60 de diamètre à la base. Le nombre des régimes qu'il donne à chaque floraison est de 10 à 12: il fleurit en avril et mai; la fructification s'achève un an après. Les dattes, très nombreuses, sont mûres en avril; la pulpe en est ferme, très sucrée, délicieuse, légèrement parfumée. La peau d'abord jaune, puis rougeâtre, devient noire à la maturité. Distinctions à l’horticulture. — À l'occasion de l'Exposition universelle d'Anvers, S. M. le Roi a voulu honorer l’horticulture en nommant Chevaliers de l'Ordre de Léopold : MM. CLOSON, Juzes, horticulteur, à Liège; DE BossCHERE, CH., professeur, à Lierre;: DE SCHRYVER, PAUL, horticulteur, à Gand; DE SMET, RAPHAËL, horticulteur, à Gand; EVERAERTS, JEAN, vice- président de la Société royale d’horticulture, à Anvers; MASSANGE DE LouvrEx, FERD., administrateur de la Société royale d’horticulture de Liège ; PAUWELS, FL., administrateur de la Société royale d'horticulture d'Anvers, à Deurne; VANDER LINDEN, Cx., administrateur de la Société d’horticulture, à Anvers. Nous adressons n0S vives félicitations aux nouveaux décorés. wWashingtonia filifera. — Ce superbe Palmier est très répandu dans les environs de Nice. Il Sy développe d’une façon remarquable. A Cannes on peut en compter jusqu'à soixante-dix grands exemplaires dans un seul jardin. Un spécimen y à fleuri l'année dernière. Beaucoup d'exemplaires mesurent déjà G mètres de hauteur. — 9398 — Eugenia Ugni. — Cette Myrtacée est originaire du Chili. Elle donne un petit fruit dont la forme rappelle celle d'un grand Cassis un peu aplati. Il est de couleur rouge brun. La pulpe est molle, juteuse, d’un goût agréable; le jus, en mélange avec de l’eau, fournit une boisson très rafraichissante. Congrès pomologique de France. Dans sa dernière session tenue à Lyon en septembre 1894, le Congrès pomologique de France a adopté les fruits suivants : Abricot du Chancelier. — Belle variété très bonne, un peu tardive: arbre aussi vigoureux que fertile, Pêche Blondeau. — Fruit depuis longtemps connu et estimé à Paris. Nectarine Précoce de Cronces. — Fruit gros, bon, hâtif. Gain de M. CHARLES BALTET. Poire Fondante Fougère. — Poire d'hiver, très bonne. . Le Congrès a prononcé la radiation des fruits suivants : Abricots : Corot, de Curis. Pêche Pourprée Joséphine. Poire Bergamotte de Jodoigne. Pommes : D’Arcy-Spice, Lawyer, Pearmain de Lamb-Abbey, Pierre Le Grand, The Queen, Volay. : Fleurs vertes. — Nous avons eu l'occasion, bien des fois, de rencontrer des fleurs vertes dans les Cultures. La Rose verte est connue; le Dahlia vert est moins fréquent; l'Ixia vert est d’une constance complète : c’est peut-être la plus précieuse des fleurs vertes. Nous avons vu aussi des Phlox de la Caroline à panicules de fleurs entièrement vertes. Voici venir un Chrysan- thème également vert, curieux successeur d'une forme provenue de la variété Baronne de Prailly, mais qui n'a guère laissé de trace. La nouvelle venue a été trouvée à la fois chez deux horticulteurs anglais, sur des exemplaires de la variété Viviand Morel. I1 est peu probable que cette nouveauté devienne jamais populaire. Arrowroot. — Il est des noms, dit Sempervirens, qu'on emploie journelle- ment sans en demander l'explication. Tel est le mot Arrowroot, d'origine anglaise et qui signifie : Arrow, flèche et root, racine. L'Arrowroot est une sorte de fécule provenant d’une plante dont la racine est appliquée comme remède sur les blessures causées par les flèches empoisonnées dont se servent les Indiens. La plante qui fournit l'Arrowroot est plus particulièrement le Maranta indica. * » « Dans le domaine de la paléontologie. — Une réunion de savants sous la conduite du géologue D' OToNIÉ s'est rendue près de Lubbenau chez M. HOFFMANN et a admiré des troncs d'arbres pétrifiés ayant jusque 4 mètres de diamètre, parfaitement conservés et debout dans le sol. Il est probable que l'on se trouve en présence d'exemplaires gigantesques de Taxodium distichum préhistoriques. = … * Champignons comestibles. — Le Ministère de l'Agriculture aux États- Unis vient de publier une brochure contenant la description de douze cham- pignons comestibles qui croissent naturellement aux États-Unis, avec l'indica- tion de leur caractère déterminatif et de leur préparation. Ces espèces sont : Lactarius deliciosus, Cantharellus cibarius, Marasmius Oreades, Hydnum repandum, Agaricus campestris, Coprinus comatus, Morchella esculenta, Clavaria cinerea, C. rugosa, Boletus edulis, Lycoperdon giganteum, Fistulina hepatica. Ces espèces sont également indigènes en Europe et nous avons tort de ne pas en tirer parti dans l'alimentation publique. L'électricité en horticulture. — M. H. C. FyFE a résumé, dans un dernier numéro du Journal Science Gossip, les expériences qui ont été faites depuis plus d'un siècle concernant l'influence de l'électricité. Les choses ne vont pas vite chez nous, dit le Gardeners Chronicle, et il faudra bien des années encore, à juger d'après la lenteur de la marche des progrès actuels, pour faire comprendre aux horticulteurs qu'ils ont à leur disposition une force nouvelle qui, jusqu'à un certain point, les rend indépendants de la lumière solaire. En Amérique, on fait déjà usage de la lumière électrique pour la culture des laitues et autres légumes à fournir au marché en hiver. Maladies des violettes. — Des maladies de toute nature sont signalées chaque jour parmi les végétaux cultivés. Les violettes n'échappent pas à la règle commune, et déjà les petits bouquets chez les fleuristes sont côtés à des prix plus élevés en raison de la diminution des fleurs. Les feuilles des plantes se dessèchent avant l'heure et tombent ; la floraison s'en trouve naturellement atteinte. Dans les départements du Var et des Alpes maritimes, des champs entiers sont infestés. On conseille comme remède la bouillie bordelaise ou telle autre solution cuprique; toutefois jusqu'ici ce remède ne semble pas avoir donné un résultat très efficace. Crassulacées. — Les plantes grasses en général sont restées depuis bientôt un demi-siècle, les délaissées de la mode, et pourtant, leurs formes variées, — 360 — leurs inflorescences parfois étranges, souvent brillantes et distinguées, sont loin de mériter le dédain ou l'oubli qui les accable. Elles ont le seul tort d'être connues depuis trop longtemps et trop faciles à la culture. La Société des amis des Cactées { Verein der Cacteen-Freunde), d'Allemagne, a ouvert en octobre dernier sa première exposition à Berlin. Cette exposition a eu un véritable succès ; on y a vu des Grusonia, Ehinocactus, Mamillaria, Cereus, Euphorbia, Echeveria, Pilocereus, Crassula, Phyllocactus et bien d’autres, en grands ou petits exemplaires. Pour beaucoup de visiteurs, la réapparition de ces plantes grasses à été une véritable surprise. * * x _ L'Orangeér et son histoire. — Il est bon de rappeler de temps en temps l'influence de la culture dans le perfectionnement ou le développement de certains produits. Sait-on que l'orange fut, à l'origine, un petit fruit amer et granuleux, de la grosseur d’une cerise moyenne ? L'oranger passa successive- ment de l'Inde en Arabie et en Perse. Les croisés le rapportèrent de Palestine vers la fin du XII siècle; il fallut encore quatre siècles auprès avant que la culture en prit des proportions quelque peu considérables dans le sud de l'Europe. Depuis lors l'orange a gagné constamment en volume, en saveur et même en parfum. : Adhatoda vasica, ses mérites vrais ou supposés. — Le Journal de la Société d'agriculture et d’horticulture de l'Inde renferme un article du D' WATT dans lequel l'Adhatoda vasica est recommandé comme fumure des terres consacrées à la culture du riz et en même temps comme remède contre les lentilles d'eau, Lemna et les characées, Chara qui infestent les champs après qu'ils ont été irrigués. Sans l'emploi des Béstt{ les terres se couvrent com- plètement de mauvaises herbes. Une fois l'irrigation terminée, les cultivateurs sèment sur le tout des boutures d'Adhatoda, de telle sorte que de loin on croirait voir quelque plantation de tabac émergeant de l'eau. Le D' WATT fait ressortir un autre usage des feuilles de la plante. Celles-ci sont mêlées aux graines de riz afin d'en hâter la germination, grace à la chaleur émise durant la décomposition de ces feuilles. En outre, la plante aurait des propriétés anti- septiques et pourrait servir à détruire les petits organismes, tout en étant d’une inocuité complète pour les organismes supérieurs. Le travail précité renferme des exemples très curieux que nous regrettons de ne pouvoir reproduire. Une décoction de feuilles d'Adhatoda serait très efficace pour détruire ou tout au moins arrêter le développement d'une série de parasites des végétaux. ÉM. RopiIGAs. PR: Lt ren LOS DT D Y= TOR EE LE te PL. XXIN L'ILLUSTRATION HORTICOLE-: OÉEETE VER Es ll à 44 MAL D y L » LS Le % À À À GEONOMA DECORA L. LIND. & E. ROD. PI. XXIIT GEONOMA DECORA 1. LND, & E. RO». GEONOMA GRACIEUX Les Palmiers, ces arbres des régions tropicales qu'on à l'habitude d'appeler _ les princes du règne végétal, semblent avoir été, avec les Orchidées, l'objet permanent des prédilections de l'illustre botaniste M. J. LINDEN. Grâce à ses recherches et à celles de ses collecteurs dirigées par lui, les cultures euro- péennes se sont enrichies d'un nombre d'espèces qui s'élevait en 1880, donc il y a quatorze ans, au chiffre très considérable de 298. Parmi ces introductions, pour lesquelles il a fallu sonder d'immenses forèts-vierges et les vastes terri- toires encore inexplorés du Brésil, de la Colombie, de l'Ecuador, du Mexique, { soions américaines, le genre Geonoma, qui du Pérou, du Venezuela et d'a g comprend actuellement une centaine d'espèces, a fourni le plus grand nombre de représentants : nous comptons vingt-six espèces, la plupart reconnues par MARTIUS, WENDLAND et KARSTEN. À cette série qui renferme les Geonoma arundinacea, elegans, Ghiesbrechti, gracilis (Riedel iana), interrupta, Lin- deniana, magnifica, Porteana, pumila, undata, qui font partie aujourd'hui des plus riches collections, vient se joindre le Geonoma decora, nouveauté brési- lienne, introduite récemment par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles, et qui sera accueillie avec empressement par les connaisseurs. On sait que les Geonoma $e distinguent bien plus par l'élégance de leurs proportions que par leur développement considérable. L'espèce qui nous OCCUpE 6: ce n’est pas un Palmier majestueux, possède ce caractère à un haut degr mais de son stipe peu élevé et mince s'élève un faisceau de pétioles engaïnants, allongés. gracieusement recourbés, d'un brun rougeâtre, portant des divisions ou pinnules Jancéolées, étroites, mais non linéaires, lisses et d'un beau vert foncé. La planche, fidèlement reproduite par notre artiste, donne une idée très exacte du modèle qu'il a eu SOUS les yeux. Toute description détaillée devien- drait inutile tant qu'on n'aura pas vu l'inflorescence. La plante se distingue, en outre, à priori, par SOn port trapu des plus caractéristiques. Em. KR. — 362 — DIPLADENIA CARISSIMA DIPLADENIA TRÈS PRÉCIEUX Le genre Dipladenia, de la famille des Apocynées, renferme une quarantaine d'espèces plus ou moins répandues dans les régions chaudes de l'Amérique méridionale. Ce sont en général des plantes herbacées, ligneuses à la base, grimpantes, à feuilles opposées, entières, plus ou moins étroites, garnies à la base de soies ou glandes; les fleurs sont jaunes, pourprées ou roses, parfois même cramoisies, disposées en grappes terminales ou axillaires. Ces plantes constituent un groupe d'élite, d'une valeur ornementale de premier ordre : plusieurs existent dans les serres européennes depuis plus d'un demi-siècle : tel est le cas pour le Dipladenia splendens dont l'ample corolle a un tube entièrement blanc, tandis que la partie dilatée est pourpre avec des lobes roses ; le D. atropurpurea dont la corolle est cramoisie; le D. crassinoda dont les fleurs sont blanches: le D. rosa-campestris dont les fleurs très amples, rose pâle, sont marquées à la gorge de taches de couleur plus foncée formant une large étoile; l’intérieur de ces fleurs est jaune; le D. nobilis (1) dont les nom- breuses fleurs sont roses : le D. profusa (?), probablement une variété du D. splendens, dont les fleurs sont très grandes et d'un rouge intense. Le Dipladenia carissima (fig. 06) a la même grandeur, la mème distinction, la même élégance que ses congénères. La corolle, en forme d'entonnoir, est grande, à lobes bien étalés, quelque peu triangulaires; chaque fleur mesure plus de 012 de diamètre. La couleur est d’un rose pâle avec des stries plus foncées vers la gorge du tube: les feuilles ont environ 010 de long sur 0"03 à 0"04 de large; leur coloris est d'un beau vert foncé. Elles sont marquées de veines nombreuses t rersales, à la ligne médiane proéminente, acumi- nées au sommet et munies d'écailles interpétiolaires un peu dentées. Les fleurs ont un parfum agréable. Quant à la culture de ces lianes, elle ne présente aucune difficulté : c'est celle des plantes de serre chaude en général, pourvu que la racine rhizomateuse soit peu recouverte et n'ait pas à souffrir de l'influence d'une eau stagnante. La multiplication se fait de boutures, qui réussissent toujours. L'Ilustration a rapporté, tome XXVII, 1880, p. 131, le fait du bouturage d'un rameau de Dipladenia boliviensis qui fut d'abord conservé avec sa fleur DCE @) Voir Iustration Horticole, tome XII, 1865, tab. 45. () Voir IUustration Horticole, tome XXX, 1883, p. 107. ain — ee S | | ÉÉ. Drm rm. PRÉ ST ET Le Fees PETITE mms + _.— 2s212222 ses FT. À \ RASE NL Ÿ NN % NS S ÿ È pos æ = à = SR SR " > à " LS Es SS | . ne .. DE VS nr 7" À KE CAC \ à NN 5£. F. PS6 SL TT LES L LP) 0, | x & à RATER ARE NS NME ses « Se S ù >. si > K N : \ SS S \ ( #4 AK à ART fi ANT] LA! A dr ME A dans un verre d’eau pendant quelques jours et puis, dépourvu de feuilles, et posé sous une cloche, produisit une bonne tige à la base du pédoncule floral. Cette bouture fleurit à son tour l’année suivante. Fa EM. R. PLANTES NOUVELLES OÙ RECOMMANDABLES Eutoca viscida. — Cette espèce, d'une croissance peu élevée, se distingue par ses corolles d’un bleu vif, marquées d’une tache circulaire centrale d'un coloris rouge. Elles sont disposées en racèmes recourbés et s'épanouissent plusieurs à la fois. Les feuilles sont obcordées, irrégulièrement découpées sur les bords; toute la plante est couverte de poils dont les extrémités portent une matière visqueuse; de là le nom spécifique de la plante. Les fleurs ont l'avantage de se conserver assez longtemps dans l'eau, pourvu qu'on leur laisse une tige de quelque longueur. La plante est annuelle. Le Journal of Horticulture en donne une figure noire, p. 183. Polypodium dendricolum. — Rhizome érigé fibreux, stipe court, massé, érigé, brun, couvert d'abondants poils marron; frondes érigées, linéaires, simples, coriaces, vert brunâtre foncé, plus pâle en dessous. Cette fougère est originaire de la Jamaïque, où elle croît sur les arbres des montagnes, près de Port Royal, à un altitude de plus de 1500 mètres. Cornus florida. -— Le Cornouiller fleuri (Flowering Dogwood) est un des plus beaux arbrisseaux des États-Unis. Il a l'aspect buissonneux dans le nord de son aire géographique ; dans le sud, il montre un tronc court et rameux. Ses feuilles, grandes, ovales, acuminées, prennent à l'automne un coloris d’un beau rouge. Ses Capitules de fleurs sont entourés d’un involucre de quatre larges écailles obcordées, échancrées, qui deviennent d’un blanc pur et semblent constituer la fleur, bien qu’elles n’en soient que l'accompagnement. Les fleurs elles-mêmes, d'un blanc verdâtre ou jaunâtre, peu apparentes, sont remplacées plus tard par des fruits qui prennent à leur maturité un coloris rouge vif. M. Éb. ANDRÉ décrit la plante dans un des derniers numéros de la Revue Horticole et figure en même temps la variété rubra dont l'involucre des fleurs, au lieu d'être blanc, est teinté d’un beau rose. Actinidia Kolomikta. — Dernièrement M. GRAEBENER, de Carlsruhe, Signalait dans les termes les plus élogieux cet Actinidia, qui est originaire de la Mandchourie et qui a fructifié pour la première fois dans l’orangerie du nouveau jardin à Potsdam. La Gartenflora, p.78, l'appelle une plante fruitière d'avenir et ne comprend pas pourquoi cette espèce, connue en Europe depuis des années, n'est pas répandue davantage. C’est une liane à croissance rapide, a pes à beau feuillage, parfaitement rustique. Les inflorescences sont des panicules à fleurs blanches, peu apparentes; les fruits, rappelant ceux du groseillier épineux pour le volume, le coloris et le goût, mürissent quand ils ont été atteints par la gelée; ils ont alors une douceur extraordinaire, un goût excel- lent et un arôme comme celui de l’Ananas. Nerine appendiculata. — La plupart des espèces de ce genre d'Amaryl- lidées sont connues déjà depuis longtemps; et pourtant on commence seulement à en apprécier la valeur florale. Le Nerine appendiculata est une nouveauté originaire de Natal. Le bulbe est de grosseur moyenne, ovale; les feuilles sont linéaires, longues d'environ 030 ; elles se produisent en même temps que la tige florale, qui se termine par un bouquet d'une quinzaine de fleurs à périanthe rouge. Les segments sont linéaires et carénés, gaufrés à la partie supérieure. Nerine Duparquetiana. — Le D' BAILLON, dans le Bulletin de la Société Linnéenne de Paris, adopte pour le genre Nerine le nom de Imhofia donné par Heister. Le Nerine Duparquetiana est une remarquable nouveauté, trouvée par M. DUPARQUET dans la région du Kalahari, désert du sud de l'Afrique. Les feuilles sont lorées et atteignent une longueur de 0"30; le pédon- cule, lors de la floraison, a l'épaisseur d'un petit doigt et porte une ombelle d'une trentaine de fleurs sur des pédicelles de 010 de long avec un périanthe de 005, un tube très court et des segments floraux blancs, étroits et une carène colorée de carmin. La plante n'existe pas encore dans les cultures; il y a lieu d'espérer qu’elle sera bientôt introduite à l’état vivant. Spiraea astilboides. — On a raison de faire du cas de cette excellente espèce. Son feuillage qui, dans le principe, prend une teinte cuivrée est fort gracieux. Les fleurs, d'un blanc pur, très nombreuses, disposées en épis ramifiés, sont plus délicates que celles du Hoteja japonica. La plante est rustique et peut trouver place parmi les meilleures espèces vivaces de plein air: elle convient également à la culture hâtive en pots et donne alors de bonne heure ses inflorescences, qui sont un élément précieux des compositions florales. Scutellaria formosana. — Gelte irès jolie Labiée a été reçue chez MM. Verrcu, du Jardin botanique de Hong-Kong. Elle est indigène dans l’île Formose et forme une touffe d'environ 030 de hauteur; les branches se terminent par des racèmes de grandes fleurs bleues et blanches. Les feuilles sont courtement pétiolées, ovales, sub-obtuses, obscurément dentées sur les marges; souvent la face intérieure est lavée de pourpre. Les fleurs sont Op- posées. La corolle a de 0"02 à 0"04 de long, elle est pubescente, bleu nuancé de violet; le tube est blanc ainsi que la lèvre inférieure. Le Scutellaria formo- sana confine au $. javanica, mais celui-ci est trois fois plus grand et les fleurs sont bien moins apparentes. DR. OR D. AU LAS, Fe EST eNER e st LR. Li) TNA S SE ur sr 2 « "ETA 18 x: ARE à i SOUS RATE er Dre — 366 — Verbena Aubletia. — Cette vigoureuse espèce forme sur le sol un véri- table tapis qui se recouvre de nombreux bouquets terminaux de fleurs d'un rouge pourpre foncé. La croissance vigoureuse de cette espèce, qui provient du Missouri, fait émettre le désir de la voir croiser avec les verveines ordinaires qui probablement à cause d'une multiplication effrénée, se sont singulièrement affaiblies. Si par une hybridation soignée on pouvait rendre à ces dernières quelque vigueur, on serait largement récompensé. Clematis monstrosa. — Notre confrère The Garden a reçu cet été des fleurs de cette espèce qu'on ne rencontre plus dans les catalogues. Le corres- pondant acheta sa plante il y a quelque trente-cinq ans de l'importateur M. HuGx Low, alors célèbre. C'est une plante des plus curieuses, c'est à peine si l'on trouve sur un pied deux fleurs pareilles et on pourrait les prendre souvent pour un bouquet de feuilles. Elle donne rarement des graines, il faut donc la propager de boutures ou de marcottes. Elle n’est guère exigeante. Escholtzia cucullata. — Cette espèce californienne nouvelle est remar- quable par ses feuilles cucullées incurvées. Ce caractère est surtout apparent pendant leur jeune âge, et donne à la plante un curieux aspect. Les fleurs naissent sur des branches longues et inclinées et rappellent celles del’ Escholtzia californica; elles sont d’un coloris jaune citron avec macules orangées à la base des pétales. La plante, décrite par M. GREENE dans Erythea, a été rap- portée de Fort Bragge (Californie septentrionale), par M. C. MICHENER. Momordica mixta. — A un des derniers meetings de la Royal Horticul- tural Society de Londres, le fruit d'un beau rouge cramoisi de cette espèce aitira vivement l'attention des visiteurs. Un fragment du rameau de la plante, avec les fleurs et le fruit non colorié, en fut publié dans la Flore des Serres, de 1861, d'après le Botanical Magazine. Les fleurs sont grandes ayant plus de 010 de diamètre, les sépales, au nombre de cinq, d’un jaune pâle, sont striés d'une teinte foncée, l'œil est pourpre. Les feuilles sont cordiformes, palma- tilobées. Ce sont surtout les fruits dont la peau est entièrement hérissée et d'un coloris éclatant qui inspirent le plus d'intérêt. Echinopsis Decaisneana. — Le genre comprend une trentaine d'espèces, à moins qu'on ne le fasse rentrer dans le genre Cereus, comme le font certains botanistes. Elles sont assez nettement caractérisées par leur tige courte, plus ou moins sphérique, régulièrement angulaire, leur courte touffe de piquants et la longueur exceptionnelle de leur tube floral. L'Echinopsis Decaisneana est très distingué; quand la plante est fleurie, c'est une merveille, les fleurs en Sont nombreuses et chacune d'elles a 045 de diamètre. Elles ont une texture délicate comme du satin, un coloris blanc pur et un parfum délicieux. Malheureusement les fleurs sont des plus éphémères. se # EM. KR. — 301 — UN GROUPE D'ODONTOGLOSSUM « Ignoti nulla cupido, » disaient les latinistes, et ils avaient raison : on ne désire guère ce dont on ne peut se faire une idée. Aujourd'hui tout le monde connaît au moins quelques-uns de ces Odontoglossum qui constituent un genre des plus charmants dans cette riche famille des Orchidées aux inépuisables merveilles. A toutes les expositions florales, souvent chez le moindre horti- culteur, même dans la serre cosmopolite du petit amateur, sans parler des grandes collections qui comptent parfois au-delà de mille espèces de ces plantes ravissantes appartenant à des genres divers, on a vu de ces fleurs d'élite qu'il suffit d'avoir admirées une fois pour les aimer et ne plus les oublier. Qu'est-ce done, s’il vous a été donné de visiter une de ces expositions dans la galerie de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à Bruxelles, un jour de Meeting de L'ORCHIDÉENNE, alors qu'on y trouve réunies comme en une pelouse féerique, dont chaque brin d'herbe serait une fleur, les espèces les plus brillantes, les plus élégantes, les plus variées ? C’est là un spectacle enchanteur et inoubliable, que nulle plume ne saurait décrire, qu'aucun pinceau ne saurait rendre. Le genre Odontoglossum comprend actuellement une centaine d'espèces, répandues dans les régions tropicales de l'Amérique, depuis la Bolivie jusqu'au Mexique. La plupart, sinon toutes, appartiennent aux latitudes élevées, c'est-à- dire que leurs représentants n’ont besoin dans nos cultures que des conditions d'une serre tempérée. Parmi ces espèces l Odontoglossum crispum (O. Alexan- drae, O. Blunti), occupe une place des plus importantes. Voici ce qui en est dit dans les Orchidées exotiques de M. LUCIEN LINDEN, Ouvrage auquel nous | empruntons la gravure ci-jointe : « Je n’ai plus à faire connaître à mes lecteurs cette admirable espèce, la reine du genre, grace non seulement à sa beauté splendide, mais à la facilité de sa culture et à l'abondance avec laquelle elle produit ses longues grappes de fleurs. C’est par excellence, l'Orchidée convenant à la grande culture. « Les fleurs du meilleur type ont les segments larges, ovales, et se recou- un l'autre sur une longueur de près de la moitié de leurs côtés. Les sont blancs, parfois légèrement teintés de rose lilacé pâle, surtout le long de la ligne médiane dorsale, et fréquemment marqués de macules rondes plus où moins grandes, de couleur brun clair ou rouge vif. Le labelle, très frangé et denté sur les bords, est également blanc, maculé, comme les segments, de brun clair ou de rouge cramoisi plus ou moins vif, ou parfois de jaune, et il a la base jaune. » Voici comment M. LUGIEN LINDEN décrit la variété Odontoglossum crispum vrant l pétales et les sépales rierense. Odontoglossum crispum var. fe Fig. 57 Es — 369 — ferrierense, représentée par la fig. 57 : « Magnifique variété qui a fleuri récem- ment dans les serres de Ferrières, propriété de M. le baron ALPHONSE DE RoTHSCHILD, si magistralement dirigée par M. BERGMAN. Les sépales et les pétales, d'une forme parfaite, d'un coloris rose lilacé très gracieux, portent de larges macules brunes d'une extrème beauté. » | L'auteur décrit encore une série d'autres variétés, entr'autres: Od.c. apiatum, magnifique variété qui en 1888 fut vendue au prix de 4,800 francs ; Od. c. can- didissimum, Od. c. excelsius, Od. c. fastuosum, Od. c. guttatum, Od. c. leopar- dinum, Od. e. Pollettianum, Od. c. Rex, Od.c. Thompsoniae, Od. c. waltonense, Od. ce. Wolstenholmiae, Od. c. xanthotes. Ce que l'auteur oublie de rappeler, c'est que l'Odontoglossum crispum, le type, fut découvert par HARTWEG et par M. J. LINDEN, dans la province de Bogota, Nouvelle-Grenade. ; | EM. R. PETITES NOTES DE CULTURE Adiantum Farleyense. — Nous avons vu récemment dans une serre chaude des exemplaires de cet Adiantum, les uns admirablement développés sous tous les rapports, tandis que les autres posés sur la même tablette dans les mêmes conditions de température, à 3 mètres des précédents, étaient gravement endommagés et avaient les frondes recoquillées. Ce dernier résultat avait été causé par des seringages qui avaient atteint ces plantes. Gardenia. — Il s'agit, à ce moment de l'année, de procurer à ces plantes une végétation vigoureuse. Toutes les pousses faibles doivent être enlevées. Afin que les feuilles restent propres, on peut, tous les quinze jours, les plonger dans de l’eau de tabac; c’est encore un des meilleurs remèdes contre les insectes. On peut aussi donner aux plantes un surfaçage à l’engrais. La vigueur de la végétation vient plus aisément à bout des parasites. culture des Cactées. — La Revue Horticole rapporte une note d'un journal néerlandais qui traite cette question. Un amateur à observé que les Cactées poussent mieux dans de petits pots, tandis qu'elles ballottent dans des pots plus grands. Les Cactées croissent. naturellement dans des endroits pierreux, secs el très chauds, où l’eau des pluies s'écoule facilement ; dès lors on conçoit que dans des grands pots les racines soient exposées à rester trop longtemps humides, et que la grande quantité de terre qui les recouvre soit trop lourde et leur nuise beaucoup, surtout en empêchant l'air de pénétrer. Les plantes viendront d'autant mieux qu'elles pourront développer plus facile- des pots. « Si l'on veut placer ment leurs racines contre les parois intérieures les Cactées dans des pots assez grands, il faut les planter d'abord dans des RULES TRUE Air + AL 4 no RE ec SOON OU 4. 5 # LR ES / A3 RS L 1-4 Fm z " et L | : à Ld £ ÿ — 310 — petits pots que l’on pose alors à l’intérieur des grands en remplissant de mousse l'intervalle resté libre. » Tetratheca ericoides. — Le Garden a consacré à cette jolie espèce une planche qui doit donner à tous ceux qui l'ont vue le désir de posséder la plante. Ses fleurs, d'un riche coloris rouge pourpré, sont si nombreuses et à la fois disposées en thyrses d'une telle élégance que bien peu d’autres espèces les surpassent. Tous ceux qui possèdent une serre tempérée doivent pouvoir cultiver les Tetratheca. Il faut ne pas les mettre à l'ombre, afin d'éviter une végétation trop herbacée exigeant par suite l'usage de tuteurs. Quand les plantes ont fleuri, il est bon de leur faire subir un pincement, mais modéré. On donnera des seringages fréquents durant les chaleurs de l'été, et on les tiendra alors à l’air libre dans un lieu abrité contre les vents, mais ensoleillé; on les laisse dehors jusque vers le milieu de septembre. Si les exemplaires sont petits, dit The Garden, il vaut mieux les tenir sur couche froide où on peut recourir aux lattis ou à l'ombrage si le temps est trop chaud. On pourra aussi n'arroser que le soir, si cela est nécessaire. Les pots doivent être bien propor- tionnés à la plante ; on doit éviter de les prendre trop grands. Le sol doit être bien tassé. On évitera les tessons trop grands. On fera usage de terre de bruyère ou mieux encore de tourbe en mélange avec du sable pur. Il faut éviter aussi l'air humide pendant l'hiver. Sciadophyllum pulchrum. — M. GEORGES BELLAIR indique dans la Revue Horticole, p. 529, un mode de multiplication pour le Sciadophyllum pulchrum où Aralia pulchra considéré à juste titre comme s'étant toujours montré rebelle au bouturage. En effet, on multiplie généralement cet arbuste par le marcottage en l'air. M. BELLAIR conseille le bouturage des racines. La difiiculté de propagation de cette Araliacée est cause de sa rareté. On la conserve aisément en orangerie, comme on fait pour l'Aralia Sieboldi. Pontederia crassipes. — Cette espèce passe pour ne pas prodiguer ses fleurs. Il paraît que rien n’est plus facile cependant que d'en obtenir une floraison abondante et régulière en lui donnant le traitement voulu. M. DAVEAU, chef des cultures au Jardin botanique de Montpellier, dit, dans la Revue Horticole, « que cette plante fleurit en plein air depuis deux ans à Montpellier avec une profusion remarquable, Hivernée en serre chaude, on se borne à en planter quelques pieds en terre substantielle dans le bassin aux Nelumbium, Euryale et autres plantes aquatiques, et le soleil fait le reste. Cette plante passe l'hiver dans les pièces d’eau du Jardin botanique de Lisbonne, où depuis plus de dix ans sa floraison n'a jamais failli l'été. » Chrysanthèmes nains à grandes fleurs. —— L'obtention de fleurs très grandes sur des sujets peu élevés semblait être un problème de culture dificile à résoudre, M. A. CHOULET, jardinier au Parc de la Tète d'Or, à Lyon, décrit == if az dans la Revue Horticole du 1% novembre, le procédé qu'il a suivi avec une réussite complète. Sur 400 pieds traités, 30 ne dépassent pas 0"65 et portent chacun 3 à 4 fleurs énormes; 200 atteignent 0"35, et le reste ne dépasse pas 420. Pour arriver à ce résultat on fait les boutures de bonne heure, en avril: elles ont subi les deux pincements nécessaires pour obtenir les tiges qui doivent constituer la charpente et porter chacun une fleur. On ébourgeonne délicatement surtout près du sommet sans jamais blesser la tige principale, afin d'assurer la conservation de la fleur terminale qui est obligatoirement nécessaire. Jusqu'au troisième et dernier rempotage, aux premiers jours du mois d'août, on ne donne aucune fumure, sauf que les plantes ont été arrosées une couple de fois avec une solution de sulfate de fer, à la dose d'un gramme par litre d’eau; mais à partir de ce moment, on les traite à l'engrais liquide avec matières fécales ou autres analogues, afin d'activer la végétation ; celle-ci sera suffisamment contenue par la formation et le développement du bouton central ou terminal qui, loin d'avorter, donnera une fleur très grande. Poinsettia. — C'est un tort de laisser trop longtemps les Poinsettia dans une basse température; en ce cas, les racines dépérissent, les plantes perdent leurs feuilles inférieures et les bractées sont réduites. La température de la nuit devra être maintenant de 12 à 15 degrés C.; on leur donnera un peu d'air par les journées claires. Le point capital est d'activer seulement leur crois- sance lorsque les bractées deviennent visibles; dès lors la température pourra s'élever à 18° C. Les plantes doivent être placées très près du vitrage. On peut leur donner un peu d'engrais liquide. Monstera deliciosa. — Cette plante a besoin d'être cultivée en pleine terre ou tout au moins dans de grands pots et tenue en serre chaude. Il lui faut la chaleur et le soleil, surtout si l’on tient à voir mürir les fruits. On doit soigner pour un bon drainage et lui donner une terre riche, un mélange de terre de feuilles ou de terreau de couche avec du sable blanc. En hiver l'humidité sera modérée, mais en été, pendant la période végétative, il faut beaucoup d'eau et de temps en temps de l'engrais liquide. Aristolochia. — La floraison de ces plantes doit être maintenant terminée, sinon elles s'épuisent complètement; naturellement on arrosera avec la plus grande circonspection et juste assez pour que le bois ne se dessèche ou ne se ride pas. Aspidistra panachés. — L'Aspidistra elatior est suflisamment connu pour que nous n’ayons pas besoin de rappeler que c’est une des meilleures plantes d'appartement. C'est un souffre-douleur qui résiste aux plus mauvais traitements. Il est bon cependant de mettre parfois la plante à l'infirmerie ou de la rentrer en serre pour qu'elle puisse se refaire et ne pas perdre toute sa panachure. Les horticulteurs ne sont pas d'accord sur le mode de culture qu'il 000 convient de lui donner ; les uns conseillent une terre légère, une exposition fraiche et ombragée; d'autres prétendent que la serre chaude humide est de rigueur pour augmenter la panachure. Nous nous trouvons le mieux de l'em- ploi de terreau de couche bien mélangé à du sable blanc et nous tenons les. plantes en serre tempérée chaude. C'est seulement après la séparation des touffes qu'il est bon de les placer quelque temps dans la serre à multiplication. Ce qui nuit le plus à ces plantes, c’est la poussière; il faut en tenir les feuilles propres et les laver au moins tous les quinze jours. Œillets. — Le meilleur procédé de multiplication des œillets destinés à la culture forcée ou hâtive est, comme pour les autres, le marcottage et la saison la plus propice pour le pratiquer est la fin de juillet ou le commencement d'août. Le marcottage se fait sur couche froide. Après l'opération, on ferme les châssis pendant une dizaine de jours en ombrant durant les journées claires et en admettant graduellement l'air et la lumière; après dix jours on découvre. Après six semaines les marcottes sont bien enracinées et peuvent être empotées en godets de 0"07, dans un compost d’une partie terre forte ou argileuse, deux parties terreau de feuilles et une partie sable grossier. On les place sous châssis ou en serre froide ; les racines auront bientôt tapissé les paroïs des pots. Alors on les rempote en pots de 015, dans un mélange de deux parties terre argi- leuse, une partie de fumier consommé et une partie terre de bruyère avec addition d'un peu de charbon et de sable. Les plantes fleuriront dans ces pots l’année suivante à moins qu'on ne veuille en hâter la floraison en les mettant en serre ou sur couche. Il vaut mieux cependant n'employer à cet usage que des plantes de deux ans. Begonias d'hiver. — Les Begonias offrent en cette saison une grande ressource. Ils peuvent fournir une abondance de fleurs. Dans le jardin d'hiver ou dans la serre parmi les feuillages même les plus délicats ou encore disposées en un groupe sur un fond de petites fougères, ces plantes produisent à cette saison un fort bel effet. Il suffit de leur donner la nuit une température d'une dizaine de degrés. La chaleur du jour peut impunément s'élever à 18 ou 20 degrés sous l’action des rayons solaires. Streptocarpus. — Ces plantes n'ont pas du tout besoin de la serre chaude. Tenues en serre tempérée pendant la belle saison et un peu à l'ombre, tout en ayant de l'air en abondance et beaucoup d'humidité, elles prennent sans peine un grand développement. On voit alors se former des feuilles de plus de 0"50 de long et d'une largeur proportionnelle. Ce grand feuillage est accompagné d'épis chargés de centaines de fleurs. Les Streptocarpus se trouvent le mieux dans une terre argileuse. R. D'ÉELEN. 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WREDE, à , Luneburg Euarne COCHU ne) Constructions horticoles en fer ou en bois CULTURES SPÉCIALES DE PENSÉES SPÉCIALITÉ DE PR pa A hi senc A TRÈS GRANDES FLEURS ayant obtenu dans toutes les grandes Expositions ÉÉE. GE ne | : les plus hautes récompenses SES D EXPOSITION RS FATTNES 118 prix, 4 Méd. à Chicago 1893 CAEN dE TS GRAINES JARDINS D'HIVER, SERRES, D EHASS DHAUFEAGES, CLIS | Choisies7 gets: pps ET TOILES À OMBRER, CH | té | Lis HN ir T 4120 90 20 60e. 50 ares SERRES à sat ns ut l Prixfr.3,75 7,50 11,25 15,00 18,75 ———— Variétés séparées, 10 grammes fr. 12,50 CRUE POESIE Variétés les plus remarquables pour Expositions en mélange ‘Aubervilliers 19 et-23; rue Pinel (ancienne Li LARGE OT | 100 graines, fr. 1,25; 1000 graines, fr. 12,50. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE (SOCIÉTÉ ANONYME) PARC. LÉOPOLD IE BRUÜUXELLES AVIS IMPORTANT AUX ABONNÉS DU JOURNAL VARIETEÉES D'ÉLITE RARETFES Messieurs les amateurs d’'Orchidées qui, manquant depoints de comparaison, désirent ètre renseignés sur la valeur d’une variété ou dure espèce plus ou moins rare, peuvent adresser leurs fleurs au bureau du Journal; ils recevront la réponse par lettre à bref délai. Messieurs les amateurs d’Orchidées qui désireraient se défaire d’une variété remar- quable, soit par échange, soit contre espèces, et qui n'ont pas dans leurs relations l’occasion de faire une opération de ce genre, peuvent facilement l'effec- tuer par l'intermédiaire de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE. Il suffit de nous adresser une inflorescence, où même une seule fleur, en ajoutant par écrit lés renselonements nécessaires les plus exacts concernant la force de la plante, le nombre des bulbes et des feuilles, etc., ainsi que le prix demandé. Nous nous . mettons toujours volontiers à la disposition des Orchidophiles pour leur per- mettre de faire ls wentes ou échanges de ce genre dans Îles meilleures conditions possibles, en profitant de nos relations très étendues dans tous les pays — ainsi que pour leur donner tous les rens eig de culture qu'ils voudront bien nous demander. LUCIEN LINDEN. LE | der" ” he, | + « } > VAR ! * Le ” + Eu 'n Pa Le S "# Yu" ABONNEMENTS COMBINÉS Il est d'usage à la fin de l'année, d'échanger des congratulations, des vœux de prospérité et... des étrennes. Les journaux ne doivent passe soustraire à cette règle aimable, et à l'occa- sion de la fin de l’année 1894, nous croyons devoir nous y conformer. Nous vous exprimons done, cher lecteur, nos cordiales félicitations pour l'intérêt éclairé que vous n'avez cessé de témoigner à l'horticulture et pour les succès que vous devez avoir obtenus, nos vœux sincères de succès plus grands encore pendant l’année qui commence, et en même temps nos remerciments pour votre bienveillante sympathie. Nous nous sommes efforcés de rester constamment à la hauteur des devoirs que cette bienveillance nous impose, et notre règle sera toujours de nous conformer aux désirs que vous nous expri- : merez pour améliorer encore le journal, quand il y aura lieu. | Il nous reste à parler des étrennes. Quoique les sacrifices que nous avons déjà faits pour vous satisfaire rendent un peu difficile la tâche de trouver encore quelque chose, nous tenions à récompenser votre fidélité, et voici ce que nous avons décidé. Un certain nombre de nos lecteurs ne sont pas encore abonnés au Journal des Orchidées ; nous leur offrons une combinaison nouvelle à prix très réduit pour combler cette lacune : Tout abonné de L'ILLUSTRATION HORTICOLE, qui souscrira au commencement de cette année au JOURNAL DES ORCHIDÉES 7ecevra les deux journaux pour le prix de 20 francs par an. Nos lecteurs pourront a l'horticulture en général, moye pas besoin d’ailleurs de leur rappe lement le seul journal paraissant sur insi se tenir au courant de tout ce qui Concerne nnant une dépense très modeste. Nous n'avons ler que le Journal des Orchidées est actuel- le Continent qui soit consacré exclusi- vement aux Orchidées, et que L' Illustration Horticole, dont le succès dans sa nouvelle forme est si grand, est le moins coûteux et le plus soigné de tous les journaux consacrés à l'horticulture en général, et publiant des planches coloriées. Disons à ce propos que nous avons décidé égalem dans L' Illustration Horticole, des planches repr ent de publier à partir de cette année, ésentant quelques- — 314 — unes des Orchidées les plus célèbres et les plus populaires. Six planches par an, Sur vingt-quatre, seront réservées pour les Orchidées; les autres, comme par le passé, représenteront des plantes de pleine terre ou de serre choisies parmi les plus remarquables ou les plus récentes. Nous pensons donc avoir réalisé par cette combinaison d'abonnements une série absolument complète de journaux traitant de tout ce qui intéresse les amateurs de l’horticulture -— la part étant faite naturellement plus grande pour les Orchidées, qui sont par droit de conquête les Reines de la mode. Nous espérons donner ainsi satisfaction au vœu de nos abonnés, et justifier la confiance dont ils ne cessent pas de nous donner tant de preuves flatteuses. LUCIEN LINDEN. LA CULTURE DES PLANTES PAR LA CLASSE OUVRIÈRE Nous désirons compléter les renseignements que nous avons publiés dans la 4e livraison de L’Uustration horticole sur la culture des plantes par la classe ouvrière. | Nous avons d’abord l'essai fait par la section lierroise du Cercle botanique Dodonaea. Au commencement de la belle saison, elle a distribué à chacun des vingt élèves les plus méritants des quatre écoles gratuites de la ville de Lierre, deux petites plantes de Fuchsia rempotées une dernière fois dans de la bonne terre substantielle appropriée. Les boutures provenaient de quelques amateurs de la localité, les pots nécessaires étaient fournis par d’autres. Un des membres a bouturé les Fuchsia et les a fait rempoter. Il s'agissait d'empêcher les enfants de présenter, à la fin de l’année, d'autres plantes que celles qui leur avaient été remises. À cet effet, on passa par le trou du pot un fil de zinc portant une petite plaque de même métal avec un numéro ; les deux bouts de fil furent enroulés à l'intérieur du pot, puis celui-ci fut rempli de terre. Lors de la distribution, chaque enfant, fille ou garçon, remit deux centimes par plante; il les achetait ainsi de ses propres deniers. Le Président de la section expliqua aux jeunes amateurs le mode de culture, les soins à prodiguer aux plantes et les engagea à les représenter à la fin de la saison. Alors, chaque enfant recevrait des bons pour de nouveaux sujets qui lui seraient remis au commencement de l’année prochaine. Ge ne fut qu'au mois de novembre que la section put s'occuper de l'inspection des produits culturaux des élèves. Elle eut la satisfaction de pouvoir distribuer cent six bons, consistant en une jolie image chromolithographiée, donnant droit chacun à une petite plante à la saison prochaine. Pour éviter que ces chromos ne passent en d'autres mains ou soient présentés par d'autres que les petits cultivateurs, il a été tenu note du numéro de la plante primée; ce numéro, inscrit dans un registre, renseigne le nom et l'adresse du porteur. Au printemps prochain, outre les petites plantes à distribuer conformément aux engagements pris, une seconde série sera délivrée à une nouvelle catégorie d'élèves. Ce faisant, le nombre de maisons où l'on cultivera des plantes augmen- tera chaque année; bientôt, il faut l’espérer, il n'y aura plus de famille ouvrière à Lierre, où il n'y aura quelque fleur entourée de soins tendres et dévoués. * À Alost, il existe des habitations ouvrières dont les locataires peuvent devenir propriétaires. La commission directrice les engage à cultiver des fleurs. En général, elle n'éprouve aucune difficulté, nous apprend M. le D' Monrizs, de qui nous tenons ces renseignements, car les ouvriers aiment les fleurs. Plusieurs fois, au printemps, on a distribué des boutures en petits godets et organisé, l'été suivant, des concours dont les meilleures récompenses étaient réservées à ceux qui avaient le mieux réussi dans la culture des boutures distribuées. Ces concours ont toujours été fort remarquables; bien des plantes exposées n'auraient pas été mieux cultivées par des horticulteurs de profession. Il est vrai que quelques ouvriers, novices encore, interprétant mal les indications qui leur avaient été fournies, avaient naïvement planté leurs boutures avec le godet dans de grands pots remplis de la terre la plus convenable. Pour ces concours, toutes les dispositions avaient été prises pour garantir l'identité des plantes distribuées et la culture par l'ouvrier lui-même. Nous regrettons que notre honorable correspondant ne nous les signale pas. Par contre, il nous fournit quelques renseignements intéressants sur l'in- fluence que la culture des plantes exerce sur le moral de l’ouvrier : On s'est attaché à construire des habitations saines et agréables; toutes, à moins que la disposition du terrain ne s’y oppose, ont un jardin de 2 ou 3 ares. Le locataire s'y attache, il en est fier; il emploie avec bonheur tous ses moments de loisir à décorer sa maison : ses fenêtres sont ornées de rideaux bien blancs et de fleurs bien cultivées; il cultive surtout avec amour son petit légumier dont les produits lui fournissent, pendant une bonne partie de l'année, des plats qu'il n'avait pas l'habitude de voir figurer sur Sa table. La culture des plantes par la classe ouvrière mérite assurément la très sérieuse attention de tous ceux qui s'occupent de l'amélioration du sort des classes laborieuses ; nous nous proposons d'y revenir prochainement. CHARLES DE BOSSCHERE. — 376 — PI. XXIV OEILLET LADY WANTAGE Le Superbe Œïllet dont on admirera la reproduction ci-contre est une acquisition toute récente, mise au commerce par M. KERSTEN, l'excellent hor- ticulteur bruxellois qui a déjà introduit sur le Continent plusieurs nouveautés très remarquables dont nous avons eu l'occasion de parler ici même. Cette nouvelle variété sera vivement admirée pour son coloris blanc pur et sa Superbe forme, très ample et très pleine; les fleurs s'ouvrent d'une facon parfaite; la plante est très florifère et très robuste. Ces qualités lui assurent un avenir de premier ordre. M. G. DURÉE DE LA VITALITÉ DES GRAINES Voilà une question qui a donné lieu de tout temps, non pas à des contro- verses, Ce serait sans doute trop dire, mais à des légendes curieuses. Tout récemment encore, un fait bien contrôlé a fait le tour de la presse anglaise, horticole et politique, et ravivé un intérêt qui paraît inépuisable. Lord SHEFFIELD, revenant d'Egypte, avait donné, il y a quelques mois, à Lord WINCHILSEA une poignée de froment qu'il avait lui-même recueilli dans un sarcophage contenant une momie. Une centaine de ces graines furent semées sur couche dans une ferme de l'honorable lord, mais, comme on pou- vait s'y attendre, les graines ne germèrent pas et ne tardèrent pas à pourrir. Un journal politique anglais a rendu compte de cette expérience, et de nouveau les divers organes de la presse d'Outre-Manche ont exhumé des récits plus où moins fantastiques d'essais ayant donné des résultats plus favorables. Il faut cependant une forte dose de crédulité pour ajouter foi à ces récits, exploités probablement par les Arabes qui font le commerce des antiquités de leur pays. M. G, à “hol oit. PERS . di 41" 4 “ Le = De Pannemaeker chrom. E NTAGE ] A ŒILLET LADY W L'ILLUSTRATION HORTICOLE ES pen ns 1 4dé _ 'i _— — T1 — FUCHSIA GLOBOSA VAR, « DUNROBIN BEDDER » Les Fuchsia sont au premier rang des végétaux qui décorent nos jardins durant la période estivale. Une charmante espèce chilienne, le Fuchsia globosa, a fait ses preuves depuis longtemps. Depuis son apparition, on a obtenu ou introduit bon nombre de variétés toutes plus méritantes les unes que les autres; mais aucune n'est arrivée jusqu'à présent à égaler celle-ci comme vigueur et comme floraison, si ce n'est pourtant une forme fixée de cette espèce éblouissante qui orne nos parterres tout l'été. Nous voulons parler du F, globosa variété « Dunrobin bedder, » dù à l'habile et bien connu M. MELVILLE, directeur des cultures de Dunrobin Castle Gardens (Écosse). Cette charmante nouveauté est appelée à un grand avenir et bien qu'elle ne soit au commerce que depuis 4 ans, elle est déjà très populaire dans tout le Royaume-Uni. Ce Fuchsia lilliputien a pris ici rang de cité, et dans nos nom- breuses pérégrinations à Hyde Park, Battersea Park, Hampton Court Gar- dens, etc., nous avons pu nous rendre compte de ses mérites variés. Nous nous souvenons de l'avoir propagé par centaines lorsque nous étions à Soiswick Gar- dens, où l’éminent directeur M. BARRON le considère, et non à tort, comme l’une des meilleures acquisitions de ces dernières années. Le F. globosa var. Dunrobin bedder atteint rarement plus d'un pied de hauteur. Cette variété est à la fois naine, trapue, dense, fort buissonnante et bien ramifiée dès la base. Il forme une ravissante touffe dont le vert foncé des feuilles disparaît sous les milliers de fleurs à calice rose, à corolle ample, d’un rouge violacé éblouissant. Cette onagrariée « Tom Pouce » commence à fleurir dès les premiers jours de juin et les fleurs ne cessent de se montrer qu’à l'apparition des gelées. Un froid de plusieurs degrés suflit à peine pour tuer cette délicieuse miniature. Cultivé en pots, ce Fuchsia forme la plus ravissante potée qu'on puisse rèver, et comme ses congénères des forêts mexicaines ou chiliennes et des plateaux péruviens, il est sûr de faire sensation dans nos serres, vérandabs et appartements. ; Nous pouvons donc hardiment considérer notre he er cEne une sr acquisition. Fort, à la fois élégant et trapu, rusticité, floribondité excessive, facies ornemental, culture aisée, multiplication facile et rapide, tout cela Ds lui est un desideratum réalisé. 11 marche déjà de pair avec d'autres re connues depuis de longues années et comme les ra Rose Fe Castille, F, gracilis, ete., il sera bientôt cultivé « for the million » pour alimenter les marchés aux fleurs ou garnir les boutiques des fleuristes. Rue: La multiplication se fait de boutures demi-aoûtées, en février-mars, en serre à multiplication, à l'étouffée et sur chaleur de fond 15° C. On pique sept à huit rameaux dans des pots de 8 centimètres, en plaçant ceux-ci près des parois, le tout en sol sableux, bien drainé. A Ja reprise, on empote en godets, on pince les sujets à 10 centimètres de hauteur, et, lorsque les racines tapissent les parois des vases, on les place dans des pots de 8 à 10 centim. de diamètre en employant un compost léger et substantiel. Pour la garniture des corbeilles. plates-bandes, etc., on habitue graduellement à l'air libre pour opérer la plantation la seconde quinzaine de mai en espaçant les pieds de 0,25 centim. en tous sens. Le nouveau venu peut s’obtenir en s'adressant chez MM. J. Verrcx and SOS, Exotic Nursery, Ring’s Road, Chelsea (Londres). Comme la multiplication de ce gracieux Fuchsia est aussi facile que rapide, on pourra le propager par milliers et nous espérons que ses mérites incontestables le feront bientôt mettre à la mode par les dilettantes au culte des fleurs, les plantes fleuries prédominant de plus en plus dans nos parterres. LÉANDRE PIRET. BIBLIOGRAPHIE Conspectus Florae Africanae ou Énumération des plantes d'Afrique, Par TH. DURAND et Hans ScHinz. Volume V : Monocotylédones et Gymno- spermes ; un vol. gr. in-8° de 977 pages. Bruxelles, 1895. Get important ouvrage consacré à la flore de l'Afrique, encore relativement si peu connue, comprendra six volumes. Les auteurs ont cru bon de commencer leur publication par le cinquième volume, Comprenant surtout les Monocotylé- dones, par la raison que cette grande classe n’est pas traitée dans les Flores de plusieurs grandes régions d'Afrique, ces flores étant restées inachevées. C'est donc la partie qui était la plus urgente; c'est aussi celle qui intéresse le plus l'horticulture, car elle comprend entre autres familles les Orchidées, les Zingi- béracées, les Musacées, les Iridées, les Amaryllidées, les Liliacées, les Commélinacées, les Palmiers, les Pandanées, les Aroïdées, les Cycadées, etc. À Chaque espèce et à chaque variété, on trouve les renseignements géogra- phiques complets, avec la dispersion géographique détaillée en Afrique et même dans les autres parties du monde, s’il y a lieu. Comme exemple de l'importance de l'ouvrage, citons la famille des Orchidées qui, en 116 pages, contient 1058 espèces (outre 9 espèces douteuses), réparties en 74 genres. A. COGNIAUX. — 3179 — LES FLEURS ET LEUR COLORIS (Suite et fin, voir pages 309 et 345) Le vert vrai est exactement ce que, parmi les couleurs de la boîte de pein- ture, on appelle vert émeraude ; il se rencontre rarement dans la nature, et je ne puis pas en citer un exemple méritant d'être mentionné, à moins de se reporter aux effets indirects de couleur dans les paysages printaniers. Il n'existe pas de fleur bleu-vert, ni même bleu pur; la moitié des fleurs désignées comme bleues dans les catalogues ne méritent pas ce nom. Pour copier ces fleurs, nous autres artistes nous devrions employer de la couleur pourpre. Je ne connais pas d'Aster bleu. Les Bluets sont assez bien bleus, de même que la chicorée sauvage; mais pour reproduire fidèlement l'une ou l'autre de ces fleurs, je serais obligé d'employer de l'outre-mer. Le bleu de certaines formes de Convoloulus minor est d'un éclat charmant et a peu de pourpre dans sa composition. L'outre-mer de certains Volubilis de couleur foncée est très riche et conforme au type de cette nuance. Je sais parfaitement qu’un fleuriste ou un grainier doit employer les noms de couleur dans un sens générique, si l'on peut s'exprimer ainsi; ainsi il est admissible que l’on dise : « l’Aster bleu » et « la rose jaune, » en parlant d'une facon générale ; mais il me semble que pour parler d’une façon spécifique, le Pétunia bleu, le Nasturtium, le Souci, la Balsamine ou le Phlox couleur soufre ; le Phlox ou la Balsamine écarlate; l’Aster bleu ciel, la Pivoine cra- moisie et l’Aster écarlate n'existent pas. Tout l'art des horticulteurs ne pourra pas amener certaines familles de plantes à revêtir une certaine couleur donnée qui leur est inconnue. Je crois qu'on peut sans crainte faire cette affirmation générale. Je parle d’ailleurs de couleur spécifique, et je suis certain que le Nasturtium est, par exemple, incapable d'offrir un jaune absolument pur. Le Pétunia vert, que j'ai produit avec beaucoup de succès, est une fleur bien nommée, quoique je ne puisse pas faire mieux que de montrer un modèle qui n’a que 70 °/, de la surface des pétales verte, et encore n'est-ce pas le vert émeraude ou vert vrai, mais le vert générique. Personne ne peut élever d'ob- jections contre ce nom, et de même il ny a rien à reprendre dans le nom de Scabieuse noire. Ce-sont deux noms de couleurs qui sont absolument exacts pour l'effet de coloris produit. Mais le nom de Balsamine écarlate n'a aucune excuse possible, pour des raisons que j'ai déjà indiquées. En ce qui concerne les différents tons de rose et rouge cer _ _—_. je n’ai plus qu'un mot à dire. J'ai déjà écrit beaucoup sur ce sujet à différentes —" 980 — reprises, dans l'American Florist. Les roses d’œillet dans les Roses sont géné- ralement des couleurs composées, c'est-à-dire qu’ils sont faits d’un mélange de nuances délicates que l’on ne peut distinguer facilement qu'au microscope. Il y a des Roses qui sont rose d'œillet pur, et des Roses qui sont rose d’œillet jaune. L'examen comparatif des pétales de Roses avec certaines des fleurs annuelles dont je viens de parler permet de classer la couleur d’une Rose donnée, sans erreur possible. La Rose triomphe dans les teintes cramoisi foncé et cramoisi pâle, mais elle n’a rien à voir avec l'écarlate. Les beaux rouges, roses et jaunes des œillets seraient trop longs à décrire avec quelque exactitude. Je considère l’œillet comme la fleur modèle pour les rouges purs et intenses. La fleur est faible dans les jaunes, mais ses roses vifs sont d’un éclat incomparable. Le coloris du Grace Wüilder est pur et uniforme; la meilleure de mes Pivoines ne pourrait soutenir la comparaison avec lui, ni aucun de mes Phlox. Le rouge du Portia surpasse celui de toutes les autres fleurs de mon jardin, excepté celui d'un certain Glaieul. En ce qui concerne les tons mélangés dans les fleurs, je voudrais attirer l'attention sur quelques-uns ; le Nasturtium Heinnemann, brun doré; le N. Edward Otto, brun pourpré; le Cyclobothra flava, jaune roux gracieuse- ment mélangé. Puis viennent un grand nombre de Pivoines rouge-marron dans le groupe ranunculus, que je cultive avec beaucoup de succès; mais je dois me plaindre des grainiers, qui ne les distinguent pas de la foule des fleurs écarlates et d’un rouge chaud, bien différentes des beaux tons rouge- marron. Le Chrysanthème Louis Boehmer a excité tant d'intérèt, surtout par son beau coloris, que je m'étonne que les grainiers ne fassent pas quelque effort pour grouper ensemble ces Pivoines d'un coloris si particulier, et mettre les cultivateurs amateurs à même de bien les apprécier. Le goût des coloris artistiques grandit, et le jour viendra où les magenta, les solférino nuancés, les pourpres Prune et les bruns pourprés dans leurs nuances plus délicates seront pleinement appréciés et admirés. Mais la question des couleurs est inépuisable, et il faut bien limiter cette étude des coloris dans les fleurs. Je répète que les couleurs des fleurs sont tellement supérieures par leur éclat aux couleurs des peintres, et que leur variété est tellement étendue, qu'il faudrait des volumes pour décrire les différences, et une patience infinie pour étudier le sujet jusqu’à pouvoir en tirer une conclusion générale et utile. Nous avons encore beaucoup à apprendre relativement aux coloris; l'artiste lui-même ne peut pas les apprécier dans toutes leurs variations; il est certain que c’est dans le jardin fleuriste qu'on peut le mieux les étudier, et nous devons à nos fleuristes, horticulteurs et jardiniers beaucoup de gratitude pour nous avoir révélé les coloris les plus OS A SP | n LE é don ton Dee ARE TE , | PRE AN Te 1 z Li \à bé > re ST RS SANT CE SE ET A lp te — 381 — magnifiques que le monde ait jamais vus. Ce n'est pas sur la toile du peintre, mais dans la fleur du jardinier, que l'on trouve la plus grande richesse de couleurs. F. SCHUYLER MATTHEWS, Boston (États-Unis). CULTURE DE LA VIOLETTE Cette fleur printanière est connue et aimée de tout le monde; nous croyons donc être agréable aux lecteurs de L'Illustration Horticole, en leur indiquant le moyen d'en avoir beaucoup et de belles. ! Pour bien cultiver la violette, il faut renouveler la plantation au moins tous les deux ans. Voici comment on s'y prend : au mois d'avril on enfouit assez profondément un peu de fumier bien consommé dans un sol assez léger, et bien exposé, soit au midi ou au levant; on rend la terre bien meuble à l'aide du rateau, et on procède à la plantation. On divise ordinairement les vieilles touffes; on choisit les divisions les mieux enracinées et on en met deux ou trois à chaque place en les espaçant de vingt-cinq centimètres en tous sens. La plantation faite, on arrose abondamment et on entretient l'humidité jusqu'à ce que les plantes soient parfaitement reprises. Sarcler et biner sont les soins à leur donner pendant l'été. Au prin- temps suivant on aura une floraison abondante. Généralement on attend ces fleurs avec beaucoup d'impatience. Si l'on désire hâter la floraison et en jouir dans les appartements, il suflit d'enlever les plantes vers la fin de septembre ou le commencement d'octobre et de les rem- poter dans des pots de 10 à 15 centimètres de diamètre. On les laisse à l'air libre aussi longtemps que les grands froids ne sont pas à craindre. Au mois de décembre on les soumet à une température de 7 à 10° centigrades. Il est indis- 1 ni ] Fe À Fee ES | Oo M US Je 0 es" ss £ wo v insi traitées, les plantes ne tarderont pas à se couvrir de fleurs. M. G. LA CULTURE DES VIGNES SOUS VERRE DANS LE BRABANT (Notice communiquée au Congrès d’horticulture de mai 1894, à Paris) La Société nationale d'Horticulture de France ayant inscrit au programme du Congrès de cette année l'étude du forcage des fruits, et DOVE du Raisin, il ne m'a pas paru hors de propos de consacrer une brève notice à la — 382 — culture de la Vigne sous verre dans le Brabant, et spécialement à Hoeylaert, : le berceau et le centre principal de cette culture. Quoique les installations dont je veux parler aient déjà près de cinquante ans d'existence, et que leurs produits leur aient fait une réputation méritée, tant en France qu’en Angleterre, j'ai eu l'occasion de constater que beaucoup de personnes, en situation cependant de s'intéresser à cette industrie, ignoraient son fonctionnement et la remarquable extension qu’elle a prise. Il y a là un sujet d’études pratiques très intéressantes, et, comme on va le voir, un exemple qui mérite d'être médité. La superficie occupée actuellement par les serres des viticulteurs du Brabant s'élève à 33 hectares 18 ares. Dans ce chiffre, le village d'Hoeylaert figure à lui seul pour plus de 22 hectares. On peut estimer à environ 400,000 kilogr. la quantité de Raisin produite annuellement par la province entière, et à 265,000 kilogr. au moins la production de Hoeylaert seul. C’est donc une industrie très importante que celle qui a pris naissance dans ce village, et qui constitue aujourd'hui, en même temps que l’une des principales richesses, l'un des titres de gloire industrielle du Brabant. Les Français, qui se rendent assez fréquemment en Belgique, à l'occasion des grandes Expositions horticoles, ne s'écartent guère des grands centres, Bruxelles ou Gand. Je leur conseillerais cependant beaucoup d'aller faire à Hoeylaert une excursion qui serait aussi agréable qu'instructive. C'est une localité charmante, d'un cachet pittoresque assez rare dans la Belgique centrale, et située tout près de Bruxelles, au cœur de la forêt de Soignes, le Bois de Boulogne brabançon, à deux pas du principal champ de courses bruxellois. Le village d'Hoeylaert, coquet et propre comme toute la Belgique, est dominé par des hauteurs boisées ; le château de M. DE LA ROCHET- TERIE, au centre, et près de lui, l'église, constituent les seuls monuments qu'il renferme. En revanche, de tous côtés, l'œil aperçoit de longues files de serres, sur les hauteurs comme dans le fond de la vallée. Le succès des premiers cultivateurs de Vigne, M. M. SOHIE, a bientôt trouvé des imitateurs. Actuel- lement, sans parler des importants établissements qui s'étendent presque à perte de vue, la serre à Vigne est l'annexe obligatoire, en quelque sorte, de chaque habitation; plusieurs chaumières ont la leur. Le nombre des établissements de viticulteurs de Hoeylaert est d'environ 145 à 150; le nombre des habitants de la localité est de moins de 3,000. J'ai visité plusieurs des plus importants établi ts viticoles de Hoeylaert, et j'ai été surtout vivement Ep du caractère remarquablement pratique de leur installation et de leur exploitation. Le contraste entre la grandeur, l'énorme activité de ces établissements, et la simplicité de leur aménagement, où tout luxe inutile est supprimé, est véritablement saisissant. ee La plupart de ces établissements, et notamment les plus considérables, sont construits sur un terrain en pente assez raide, et tournés vers le Midi. Les serres, disposées par longues séries contiguës, sont à peu près toutes orientées nord-sud ou est-ouest, le plus grand nombre de la première façon. Elles sont généralement à double versant; quelques-unes, de construction ancienne, sont doubles, c’est-à-dire que d'un côté la toiture vitrée, un peu avant d'atteindre le sol, se raccorde à l’un des versants d'une autre serre. Ce procédé de construction est maintenant abandonné. D'autres serres, enfin, sont à un seul versant, et adossées à un mur tourné vers le Midi. Les serres sont, je l’ai dit, de construction très simple et très économique. La toiture vitrée est soutenue par un échafaudage élémentaire, sorte de carcasse en bois qui sert d’ailleurs à fixer les rameaux des arbres cultivés. Cette toiture se prolonge jusqu’au sol, sur lequel elle repose directement. La largeur des serres est en moyenne de 6 à 10 mètres. Sur l'un des côtés de la serre, celui qui est situé le plus bas, il y a une partie maconnée peu élevée, au-dessus de laquelle le vitrage commence; le niveau du sol dans la serre est établi de facon à former une pente légère. Les serres sont chauffées au moyen d'un foyer ménagé dans la maçonnerie dont je viens de parler, et de conduits en terre cuite qui emportent les gaz de la combustion dans toute la longueur de la serre. Ces conduits passent généralement au milieu de la largeur, ou sont ramifiés en deux dans les serres les plus larges. Ce mode de chauffage donne, paraît-il, des résultats excellents sans néces- siter beaucoup de soins, car le foyer une fois bourré le soir, on ne s’en occupe plus jusqu'au matin. Pas une vigne n'a été gelée par les froids les plus rigou- reux de ces dernières années. Les serres ont juste la hauteur nécessaire pour qu'un homme puisse y passer sans toucher la charpente en bois du sommet. Les serres adossées ont environ om90 de hauteur. La longueur des serres est en général de 15 à 20 mètres. Le système de chauffage employé ne se prêterait pas bien à une longueur plus grande. Cuzrure. — Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, les viticulteurs de Hoeylaert forcent peu de Raisin, et recourent jap ue quelques années au moins, à la culture retardée. Il n'en a pas toujours été ainsi, sans aucun doute; mais on comprend aisément les avantages de la nouvelle méthode. Les plants produisent régulièrement ss _ ans, AUX époques les plus favorables, et se conservent pour ainsi dire ERP Les espèces cultivées sont principalement : le Frankenthal, = Gros Co a et le Black Alicante, ainsi que le Gros Maroc, en quantité moindre. pese : Gros Guillaume a été introduit depuis quelque temps dans les serres d'Hoey , laert. C'est surtout le Raisin noir qui fait l'objet du commerce de la localité; — 984 — cependant, quelques serres sont plantées de Chasselas doré et de Muscat d’ Alexandrie. Les pieds sont plantés assez rapprochés, à 50 ou 60 centimètres environ d'espacement, et formés en cordon vertical, qui devient, dans l'espèce, un cordon oblique à cause de la forme de la serre. Le terrain est très variable, et très différent d’une serre à une autre peu éloignée. Il m'a paru surtout sablo-argileux; certaines parties sont franche- ment argileuses; d’autres, au contraire, tout à fait sableuses. Le sol est défoncé assez profondément avant la plantation, et enrichi à l’aide de fumier. Les viticulteurs de Hoeylaert n'emploient généralement pas d'autre engrais; l'engrais humain, très apprécié et fort bien utilisé en général dans l’agricul- ture belge, ne se vend pas ici, la plupart des habitants étant cultivateurs. Les arrosages, ceci est à remarquer, sont rares. Il est, en effet, très difficile aux propriétaires des grands établissements dont je parle de se procurer la grande quantité d'eau nécessaire pour leurs serres; il faudrait une main- d'œuvre considérable. Toutefois, le pied des plants, très rapproché du vitrage, est assez fréquemment humecté par les pluies. Dans chaque serre, un bassin maçonné contient une provision d’eau pour les arrosages. Ce bassin est placé auprès du foyer. Les serres doubles, dont j'ai parlé plus haut, présentaient cet avantage que les plants situés près de l'intersection des deux toitures recevaient en abon- dance l’eau des pluies, grâce aux interstices que laissait une jointure quelque peu imparfaite. Ainsi que je l'ai dit plus haut, le système adopté le plus fréquemment actuel- lement est la culture retardée; aussi beaucoup de serres sont-elles recouvertes, à la fin de l'hiver, d'une couche de chaux pour atténuer la chaleur des rayons du soleil, et ouvertes jour et nuit, à moins, bien entendu, que la gelée ne menace. S'il est nécessaire de chauffer pendant la nuit, le chauffage est réduit au minimum indispensable pour maintenir le thermomètre à 4 ou 2 degrés au-dessus de 0. La végétation est ainsi retardée jusqu'à la fin d'avril et même jusqu’à la seconde moitié de mai, et les viticulteurs arrivent à obtenir ainsi une récolte en novembre sans demander aucun effort au plant. Une grande quantité des fruits est conservée sur pied jusqu'en janvier et février et mars. On ne Com- mence à récolter le Black Alicante qu'au mois de janvier. D'autres pieds sont soumis à un léger forçage, une année sur deux, et produisent, néanmoins, en abondance. Les plants entrent en végétation vers le mois de février, préparés progressivement par un accroissement modéré de la température ; la récolte se fait en juin. Enfin les diverses serres sont un peu échelonnées d’après l'âge et la vigueur des plantes. SO Les températures des serres sont à peu près les suivantes : 45 degrés au début de la végétation, puis 20 et 25 degrés à l'époque de la formation du fruit; dès lors, un peu moins jusqu'à la maturation (21 degrés environ), et moins encore pendant la conservation (15 degrés au plus). Pendant les heures où le soleil donne sur les serres, j'estime que ces chiffres sont sensiblement dépassés. L’effeuillage est très peu pratiqué. Il y a quelques années, la coutume était de commencer le forçage en décembre, pour avoir la récolte en mai et juin; on donnait alors aux plantes un repos artificiel en les tenant deux mois à l'ombre et en seringuant les feuilles, et l’on pouvait même arriver à obtenir deux récoltes dans une année en remettant la vigne en végétation après ses deux mois de repos. L'adoption du Gros Colmar et du Black Alicante a permis d'instituer le procédé actuel, beaucoup plus avantageux. | Ces superbes variétés donnent des grappes très volumineuses, à grains très gros, surtout dans le Gros Colmar. Il n'est pas rare que les grappes de ce dernier pèsent 1 kil. 500 chacune; j'ai pu récemment en admirer une qui figurera sans doute à l'Exposition d'Hoeylaert au mois de juillet, et qui promettait de peser de 3 kil. 500 à 4 kil. à cette époque. Les fruits de ces belles variétés tardives trouvent un écoulement très profi- table, non seulement en Belgique, mais surtout à Londres, où ils sont cotés couramment de 4 à 6 francs le kilogramme en novembre, et de 18 à 24 francs le kilogramme en mars-avril. Ces fruits arrivaient également en assez grandes quantités sur le marché parisien avant l'établissement des nouveaux tarifs douaniers, qui les ont frappés d’un droit de 4 fr. 50 par kilogramme. L'exportation vers la France est tombée immédiatement au-dessous de la moitié de ce qu'elle était l'année précédente, et il y a lieu de prévoir que cette marche descendante ne fera que s’accentuer au bénéfice de l'industrie française, qui tend à se développer de plus en plus activement dans les départements du Nord. La période pendant laquelle l'activité atteint son _——. _—. les HE des viticulteurs de Hoeylaert s'étend de la seconde partie de mai ou du 4* juin au 15 ou 20 juillet. C’est alors que le ciselage s'opère dans presque sien les serres. Le Gros Colmar surtout exige un éclaircissage sévère, atteignant x tiers. dE qui attaquent la vigne cultivée en serre à Hoeylaert ne. nombreuses : ce sont surtout l'oidium et ce qu'on appelle le ra 2 js “A sication de la tige de la grappe ou du pédoneule du fruit. Le Gros Cruitta paraît être spécialement sujet à cette maladie. Le mildew ne se montre pas dans la localité. NE 2 pair ds L'un des principaux viticulteurs de Hoeylaert, avec q — 386 — faire ma visite, m'a dit que les vignes avaient un autre ennemi, à savoir un Charançon particulier qui cause beaucoup de dommages aux racines, et qui se rencontre également, paraît-il, dans les cultures similaires établies à Guernesey. C'est à l'état de larve que cet insecte est le plus dangereux, et l’on doit avoir soin de le détruire quand on le rencontre. HISTORIQUE. — Le premier cultivateur qui eut l'idée féconde d'établir des serres à vignes à Hoeylaert fut M. SOHIE, qui possède actuellement un établis- sement d'une étendue énorme, et dont les fils sont eux-mêmes des cultivateurs très habiles et très éclairés. C’est vers 1865 qu'il construisit sa première serre, qui devait être suivie de tant d’autres; à peu près en même temps fut fondé l'établissement de M. SCHOONJANS. Gette habile initiative ne tarda pas à être suivie par plusieurs autres culti- valeurs, qui surent comprendre immédiatement le brillant avenir de la culture de la vigne sous verre. Les principaux établissements actuellement sont ceux de MM. SCHOONJANS, SCHIMP, CARLIER- WOUTERS, KEYAERTS, VAN OPHEM, VANDERVAEREN, WAUTERS, GILLYNS, DELCORDE, etc. Enfin, il existe plusieurs grands établissements analogues dans d'autres localités du Brabant, notamment ceux de MM. FoRSTER et COUTURIER, à La Hulpe, DEUDON-MARCHAL, à Sempst, Houyoux-RICHALD, à Rhode-Saint- Genèse, BAMBUST, à Saventhem, DEMOL., VANDENBRANDEN, VANDEVELDE et VAN RYSELBERG, à Overyssche, etc., etc. Il est curieux de constater combien on parle peu de ce centre de production si actif, le plus important sans doute de l'Europe pour la culture des Vignes sous verre. Chacun de ces cultivateurs habiles est exclusivement absorbé par son travail, et personne ne recherche le bruit. Les produits excellents qui, de Hoeylaert, sont expédiés à Londres et dans toute l'Europe, se font valoir sufli- samment par eux-mêmes. Néanmoins, les viticulteurs brabancons ont compris la nécessité de se grouper pour la défense de leurs intérêts communs. Il ya quelques années, un grand nombre d'entre eux avaient adhéré à la Chambre du Commerce horticole bruxellois, fondée par M. LUCIEN LINDEN; tout récem- ment une spécialisation nouvelle s’est effectuée par la création du Syndicat des Viticulteurs belges, dont le siège est établi à Hoeylaert. GEORGES GRIGNAN. Lun k s C2Y - k DE TR ET CR ÿe - SH ut VE f Eh Er “ PPS es NET := CNE TABLE DES MATIÈRES "à A Architecture de jardins s . : L , 1 Abonnements combinés . : . . #78 Arisema Giraldii È à à re] Abutilon (Les) . . S'ATUTS À | à 0. LR ET Acacia dealbata. . . . . . . 19 "4 La à ï le Acalyphs. . JTE EE A $ LE 22 YP arboret um D 4 , Actinidia Kolomicta LTÉE Arrangement des expositions d'horti atoda vasica 360 clins. Fer LE cd Adiantum Claesii . . . . . . 197 D UE |), 0 — Farleyen + + + 869 | Asparaguemedeoloides. . . . . 74 Adresse et sagaci + | us . 5... . M gave americana 293 Asperges (Plantation d') Eee Allamanda (Les). . . . . . . 93% Aspidiotus perniciosns . UE Aloe heteracantha. . . . ,. . 20 Aspidistra panachés à +508 — striata oligospeila. . RS — types Dés der: 0 _ Alstroemeria pelegrina se: s : NDS Atmosphère des villes. . ; . : Alyssum Idaeum . .s. 1 Anachronisme au vieil Aves s + Pi E Amaryllis . Te CPS Le tioiphl A UMA Balantium enlcita . . - + - — Mne Ch, De Bosschere LE) SLR Balcons fleuris . : -+ - - — Yvonne. . é + Banane . . - - Amorphophallus Elliotti PRE EU Baromètres et thermomètres … Ananas en Floride . 165 Hauera rubisefolia . . - -: Andromeda chéciols palverulena PT | Baume de Copaba . . - A nos lecteurs . . UE ” Année qui finit . . . + . 343 DAS ET CO : 7 Antholyza Schweinfurthi . + - : Anthuri ae SV 10 _— d'hiver - - - : - sarucars ‘ pa — double Nestnens Anvers ou Chicago - LE Ge TE — Empress Frederick Fri 1 S AParis .;: Li Ru ES en" | marche ES a . or oem ris “a ; Aquilegia Stuarti . . . . + - _— " dE UT 4 Aralia Sieboldi . . . +: + - : de a King of . re ur 4 Aratioaris BwËE up ri : , 1 É Arboriculiure. . … 33, 61, 157, 191, 223 Mr ra nor É 4 rem en rapport avec Le ä Ti = mL ms : Arbres des planistides pelle . gr | Re Née duf SAN 0,52 de — 388 — Bertolonia guttata Alfred Bleu 201 Chrysanthème Alice Seward . . . 353 Bibliographie. 36, 121, 205, 324 355, 378 — Amos Perry . CR Blanc de Chrysanthèmes. . 1 — Garnet fee bd ET CRIDRE Blancquaert (M. ne: “RSC: — J. Bidenéope CRT à: Boronia elatior . É HS PE Be Je AB MIOOVs 5 1 4 à + à 0 Botanique nouvelle : OR SEA LEE — Lady Fitzwygram. . . . . 292 Bouquet coûteux. . F3. re 8 — Maggie Blenkiron : . . . . 353 — d io bortensis . 293 — Miss Alice Luckman . . . . 320 Bouturage. . es 308 — Miss Dorothy brankland ARE RS — dans l’eau . AE le RES : + — Miss Dulcie Schroeter . . . 353 Boutures ligneuses”: TRES Te 318 = Me, Ward ci: ox 5200 Bouvardia . D TURE MOARRS À Pi à NES KES. 3 45 2e 000 Brownea Crawfo dé CRE — Mrs W.J. Godfrey . . . . 854 Brugmansia et leur sul, HG: ST :— Owen's Perfection. . . . . 358 Buddleia Colvillei . PS RERDS |: — Princess Ena : . . . . . 9354 — variabilis. 300 RE MALTA RE TU TOUS Bulletin de la Société trs doré: = Rose We, "ER TL ON ER tière de Belgique . 9%61 — Sir Edvin T, Smith . Chrysanthèmes 152, 284, 349, 355 c ulture ES — (Deux nouveaux) . . . . . 65 CRM Ro ie." fl = (Expôsitions de) :. : . . . 9 DOENSGTIGR.. MBA UT SE POUR N VTu ve . si se NOIRS; RE Re ND — (multiplication des) . . . . 307 Callipsyche . . ÊT ares HS — nains à grandes fleurs . . . 370 Calochortus venusins Vesta CE RNRRe | — primés . 517% 1. SU; OU — Weedi k.-ne Le ON — (prix des nouveaux) AR Camoensia maxima. . . . . . 101 | — (Un catalogue de) . . . . . 324 Canna. Ni SES NE] re frutescens . . . 305 à gite Charlotte AU en CE LU Ciboulet RSS ES LU ee COR Cantua buxifolia. . . ... . . 9212 cit MR DR S RNONET D NT OUT Caraguata conifer À RE Cinéraires . 184 Carte postale do nouveau gcüte. . 263 Cinquantième note de L’ Orcur- Casimiroa edulis RE RES *: DÉENNE. 72 Câsse (La) . "7 15-008 Clematis X Louatéés of Oulrws . 236 Catalogue ; javosäis (Un). ve + — monstrosa . . 000 — de Chrysanthèmes. . . . . 324 Clematite de Modwena House: OR |: Céleri . TRE RS | Clerodendron Re PR Neal ci, Certificats de: dre otasdé Ver cu. 008 — trichotomum seat #398 Chamaepeuce afra . is 100 CA LE ve TR el Champignons comestibles 359 + brides. 3 ER TON nn chez les arbres fruitiérs 157, 349 — odorants. . CARE RTS Châs HE à 284 De (M. Spin): nes DE — er serres sur r ronlétLi de. ‘+ 280 Coleu OP PE CE PES (2. Chêne de Dahlen , FE Se OS Lens des be Spas lo vec AE + 00-Robenhiés + "107006 — des lilas à Paris .… 155 PR or A PI ETS RE US OS ER = Commission de pathologie énétalé : . 200 Chicorée Witloof . . . . . . 948 Conciliation des intérêts du PAR Chiens hors des parës:… 564 2°" 406 taire et du fermier . 149, 181 Chironia peduneularis : : : . . 47 Concours de balcons flcuiss É<: "00 Chlorose SES RE re CRT Congrès de floriculture. "81 Choisya ternata. , . . . . 126, 180 — d’horticulture à Paris en 1895 . 329 Chou panaché . : . . . . . 187 Conifères (faut-il fumer les) . . . 33 Choux fleurs. . AS AI M EE: : Conservatoire végétal . .. 72 — frisés d'ornement RE Coreopsis vivace à à grandes fus. +181 — hâtifs rida + + 364 urs de botani RD Courtillières DU écathiei les) tale D Crassulacées . : AS 359 Crataegus rie Te Crinum Roozenianum . . . . . 238 Crocus _: …. 2" LS SO Croton Baroness James de Rothschild 75 — Carrierei. :. OS STR N Culture de la pomme de terre. . . ‘280 — de l'aspe rge. NRA EE — de la vigne sous verre 381 — de la viole R 381 — de l’oranger en Cali if rnie 28 — de quelques plantes bisannuelles 224 — des Amaryllis . . . 249 — des Begonia tubéreux 60 — des Chrysanthèmes 65, 347 — des Cactées . . 369 — des Ixora , 212 — des Maranta 11 — des plantes par la clans odvridte 374 — des Tomates pendanttoutel’année 185 — du melon A . 218 — du Strobilssthés . Re : _— maraîchère aux États- Unis Ra 2 — sous verres colorés ER | Age . 146, 307 OS Cyrtenthus "O'Brient SC CPE TISS TE D Dabhlia Blanche Keith . - + + -+ 912 — Cannell ie CO RNT TT — Cheru : . 291 jee (CiBSO. "4 ETS AN RS 322 — Fred Leslie 291 — Grand Duc Alec d Hé 322 — Harmony . 291,323 — JIona nee — John Welch. PR — Katie Parnham — Mayor Harkins. — Mrs À. Peart:. x — Mrs Barnes. + - — Mrs Francis Fell . - - — Mrs Gordon Shaw. + - — Phyllis . . :- . | SRE RESARSHÈRBBESEESEÉ — Psyche . .-: "+ > — Shotteehamt Hero . - - ME AS indica Dattier à pas noirs s comtes rein des tables se Décorations industri ° Delphinium Alfred Henderson . miliae . . ], Le — Dessiccation et emballage du raisin . 816 insectes . , . 1 251 Dietes bicolor . A ‘ 114 Dipladenia boliviensis , 106 — carissima CRE RO ALT UN Den 362 — eximin . . . . . 106 Dischidia Rafflesiana . ‘ . #5 honorifiques . . . 152, 857 de , . 07 Dorwex (M. E.S). . Ki Dre ). 1 . + 50, 180 Dci gra Vds Di : 146 Duplicature des fleurs de de Norcionts - 64 Durée de la vitalité des graines . . 376 E Eborgnage des yeux dormants . . 232 Echeveria quitensis. ete ad École d'horticulture de l'État à Gand Écorce d'Andira. - Églises à Pâques - 133 cyanens - 13 Électricité en horticulture 359 Encre pour écrire sur le zinc 102 en horticalture. ÉOE — » L . , Ve 136 anr 94 pour à L'HoRTICULTURE IxNTERNATIO- M ne ue. Entretien ET Énque des semi + . * ° Eschchltzia encallata. SÉasbéstez-st — maritima. Eapèces du monde végétal. - Étiquettes durables: FE Eucharis . Butôcs viscid®: "5 "is, 2 7 - QE Exacum macranthum . Explosion Vilmorin. 107 71, 103 Exportation des produits F* T'horti Le] Exportations elite .… 318 Exposition d'Anvers de 1894 . 39, 213 38 OUT NOR. 600 8 0 NS — de Chicago . RE À — de Chrysanthèmes- SAM TEE 9 — de Tour à . 9, 88 — de he en fleurs. F — de la Société nationale d hé: culture de i — universelle : 1900 à Paris . — internationale . — — d orteline à Bordéaux 130. Dé — — de Lille 87 Expositions tale 6, 40, 84, 116, 166 — hidées . 316 — florales sans concours. $ — (arrangement des). . . . . 127 F Faradaya splendida. . . . . . 9298 Fécondation des Œillets . . . .. 61 Feuillages d'automne Feuilles de tomates comme ARRET À 231 Fève Tonka ions lisse 08 Figuier de Lausa 16 Fleurs aux Pur PE de M. Coniot. 208 — bleues en hiver Here A ON — dans la société Muieiss ‘ 21:58 — de Poinsettia . drone MI "en s0rfP0 0e... (MT — en verre . LE nager: — et feuillages: en fer. he 0 000 — et leur coloris . 309, 345, 379 — et plantes aux villas maritimes. 51 Floraison appauvrie des Dahlia doubles 38 — des Primevères et te e — printanière . . eee Floralie à Purmerend . Flore du Bas-Congo 262 Flower mission . , 231 Forçage des Hydrangea — du Réséda Se dvrae 006 Forêt de eèdres . TE 197 — de Soignes (Ce ” route de A 326 Fourcroya albispin 106 ourmis (moyen de se der. des 23 Fraises ps nouvelles 190 isiers . : 158, 186. Framboise Strappers’ Colossal . . 96 hylla Fraxinus rhynchop ss 6 Fritillaria aurea . 156 Fructification du ncsuyet en Alle- magne . RTS Ne de Fucas Le Louis) A TE Fuchsia . RAR 1 — He D bin Bedder. 215 OT — Madame Bruant RE AE à + en "2 VO (0 RS — Princess May . tel 108 CNE Fumigations dans les serres . . . 197 Fumure des Bégonias tubéreux . . 339 Funckia cultivés en pots . . . . 153 G Gardeners’ Orphan Fund . . . . 155 Gardenia . . . NE 16, 369 + Stanléyans . : :. ‘.: : 75 Gastrochilus albo-luteus . . . . 235 Gazania bracteata . . FAIRE ES Genèse du parfum des fours CETTE 6 (reonoma decora. SPRL Gerardia tennifolia PERTE POP MM ee Gerberia Jamesoni . Cr TE Germination ( Conditions js el) Em U L | — (Moyen de hâter la US TON Gladiolus grandis . . . . . . 32 nn DRE Slt ENS MANIERE ER ||: Glaïeul Casilda : :, .. . . ‘, . 92% — Frametta 289 — Leonora 322 — Magnet . 289 Glaïeuls primés . . A Gloxinia de M. Kegeban se: te re O0 — hybrida on EU ee. — Ladas . RO RES Genus bystrit. "1... 20 Gracieuses corbeïlles . . . . . 325 Grammatocarpus volubilis . . . 333 Grandes floralies de 1894 . . . . 85 Urevilion HAhkst "2 25.5"... 0° 29D — robusta . 17, 156 Greyia Sutherlandi 170 Griffinia hyacinthina . . . . . 271 Cubpor (Den Se IS PA Te SPORE 309 H Haemanthus candidus . . . . . 300 — coccine : CE 15 — Lindeni 15 Hannetons 168 Hechtia krgümtoù : ROUES. Hedychium x Was Le 000 Hedysarum multijugam 335 Helianthus lenticularis. 139 Hémérocalles 187 Hépatique ... 2:42 NME Hillia tetrandra . 170 Hippeastrum brachyandrum . . 107 Horticulture en Néerlande (État de l 199 Houblon du Japon à feuilles PRET 28 Houx (Le 37 Huile de re x EST EN OS Hybrides (A propos d. Hydrangea (Forçage des) . . . . 80 Hymenocallis concinna 107 I Imhofia Duparquetiana. 203 Impatiens auricoma Incendie de l’École hortioiiiese Amsterda 69 Incendies 285 Inflorescences & Stat 294 Influence de dd des villes sur la végétation 288 — du sujet sur la . 317 Insecticide : 231 — (Un nouvel). 283 Ipomea tin) san puit : 159 Iris Helen " 163 — rarssst Pénéé of Orange " 204 — xyphioides . . AN | Isoplexis canariensis 171 Ixora macrothytss : "3025/0200 J Jador fibre e 155 Jardin # Walter :Raleigh PR er. (4 — fleur . 98, 130, 159 —+ po us a J Hate, (Le meilleur) . RUE Jardins des gares . . . . . . ‘8 — Royaux de Kew 101 Jasminum gracile 49 Jeux de la nature 308 Justicia carnea . 106 K LI Kalanchoe grandiflora . 107 Karouba . de Jicrne . 295 Kino (Le). 229 L Lachenalia pe Lagerstrümin indien 12. 170, 340 Lapag 991 LL 7 FT 17 ET RTS JO Ets. À CHENE US We : + CR 7 SE ASS N LS KP CE . "le TO EL é- Lasiosiphon re der \ Latania borbonica Lathyrus odoratus « Sdiss King » Lecanopteris carnosa Le plus grand arbre connu Lichen du Japon. Lilas — Madame TPE EC — Souvenir de Louis Spath . Lilium Browni leucanthum — philippinense ; — Thunbergia Limaces (Destruction 7. Linpex (M. JEAN) . Lobelia Gerardi . Loropetalum chinense . Lotus pelyorhynchus . Lourya campanulata . Lowia maxillarioides Lumière électrique ce Lupinus fallax . Magnolia Watsoni Maladie de la pomme A tiré: Manguier en Floride Maranta fascinator . — majestica LME, Maurandya Barckleyana . Medinilla magnifica magnifica à Méfiez-vous des Selopedriun : Meilleur jardinier ( Miconia velutina edebois. .: - - Mois de mars 1894 se — de mai . onstera deliciosa . : nr ka au Japon 5 à J. Hildebrand taines graines Mufier à à fleurs doub nr IS des plaies pour Fa beilles num Ds: QT Musa aurantisca . . : . . . . 78 — Manni RUES: date er © “RR PRYCOMUS-RARS 5400. DU N Napoleona imperialis . 203 Nécrologie te 88, 262, 395, DH) Nemesia RTE ANS RES 15 Nepenthes (Les). : . . . . 14, 283 — mixta sanguinea . . . 292 Nephrodium bibrachiatum. . . . 78 Nephthytis liberiea. + . . . . 74 Nerine appendiculata 4 2.7 + 298, 865 — Duparquetiana . ‘7. . . . . 365 Nertera depressa 306 Nicotiana. . 187 — colossea 330 088 Nidularium Innooonté fol. io -var. 73 Nomenclature Aa de) . 282 Noms de plan 328 Notes de Free (Petites) 16, 49, T9, 113 144, 179, 210, 241, 275, 305, 339, 369 Nouveau pare à Londres 70 Nouvelle à sensation da Vert Nuages artificiels . RNA Nymphaea Laydekeri rosea . . . 203 0 Odontoglossum crispum Ferrierense 367 Œïllet Duchess of Fife 195 — Lady Wantage. . RD A |: — Prido of Great Britain Re” — Souvenir de la Malmaison . . 242 — Uriah e RATS Œiüllets . 347,372 ignon «26, 59 Ombrage des DORTOR. . RE. 0 Oncidium Kramerianum . . : . 206 Ophiopogon Jaburan . . . . . 244 Opium en Chine. RSS RE Orage en Australie . 154 Oranger en Californie (Culture de e 1) 28 — et son histo 360 Orangeri NDS A0 EE Orchidées chiques (Les) et leur cul- ture on, Bafôpe. "9 Ve NS OC RUE SNS Osteomeles anthyllidifolia . . . 172 Ouragan en Écosse. . . . . . 7 P Paléontologie (Dans le eee dela) 359 Palmiers (Les) dans les 81 ancratium certe RU ee 2 el 092. -— Pc 48 Cd, Li 0e Pares publics . . . s + 20 — squares et jardins à ACER RE. Parfum des fleurs (Genèse du) . . 6 Passiflora Watsoniana . . . . . 300 ne ; . 49 — com me plantes diet . 314 dos imperialis 230 Pavonia hasta à 45, 75 Pavots et coquelicots ; 3 Pelargonium RE ei: — à feuilles de Éarné PRE ER | — Duke of Fife 195 — Mrs J. Wright 194 — parfumés 323 Pelouses de gazon : Pentstemon hyhrida aloxinilora RUE n Peperom : UN ER Phuplioe à Mar ie Antoinette re 6 Phlox canadens 25.108 Phœnix canariensis. . . . . . 202 Phugnium sanguineum. . . . . 210 21 rm Ut dec CNE PE Phylloxera . . Mn Vi ae ARE | — en Re RS NP EN Se Physalis Franchetir. :. 3,888 Physianthus graveolens . . . . 236 Pieris che og PE re RS NO RUE UE | UT) SN PR TN Nr ARE || | Pivoine Mrs Man Pivoines esp de Chine) à Bones doubles. . . . 9 Plagianthus brut. RU NE EE PARA | Plantation d’asperges . . . . . 57 Sr JO BAPIIS. 7. 608 +4. 208 Plantations en Tunisie. . . . . 39 — ques Plantes : à feuilla Pb — de Nouvelle Hollar de: SE MENRL » | — décoratives en hiver . . . . 7 — en appartement ‘ NS NE — fleuries en te: à Lun Rene — grimpantes . | — nouvelles ou NÉ DNalS 18, 45, 74, 106, 138, 170, 202, 235, 270, 298, * 333, 3 — primées 163, 194, 227, 289, 320, 353, 383 — Un dans l'archipel malais . 165 énéneuses : 1 984 bois sethiopicun ANS ST ET ART Pleroma re nda PS ee PS 1 — macran SR RE Poinsettia ss 0 OU IO RS DER Poiriers pour pyramides x RER » in. | Poire Beurré Van den Hove . . . ne + LE 4 — Bonne Louise d'Avranches . . 352 Rolls sie ples 0 508 PET à 1 — Marguerite Marillat , . , : 63 — de 1893 . DE Peer QU ERA 2 en ni | — Triomphe de Jodoigne. . . . 319 — bre: Lo BPM UN ue | SO Los AR Pois de Mers Countess of Powis . 227 — trémières . 95, 122 os QE à — £ , Rouille du Céleri 313 es dl Un horsllés. dendricolani . . 364 Rubus japonicus tricolor 997 ; e ru Pommes de terre . RE 7 phoenicolasius 335 Se 4) | — (Culture des) . . . : . . 280 5e que # — (Maladie des) Re. LE 1 Pomologie belge à St-Pétersbourg 326 8 | Se À Pontederia ax 370 RS tes + 008 ce Pores épices 252 Saison des Chante (La) | . 283 F6 rer du sol . . JE Salades RTE — des plates-bandes . . . . . 1%5 Salon royal l'Bcpotion dires 2 ns Primevères nouvelles . A Salvia leucantha . 79 à Prixesuerx (Le professour) CA Es Sanegreria Kirki 204 nel Printemps précoce . , . ,. . . 126 Sarracenia Dion: et crispia 302 on: Prix A. P. de Candolle. . . . . 102 Seahlen major atropurpurea . . . RS — des Orchidées . SE: :! Sciadophyllum pre TER a 370 Se — des nouveaux Chry santhmes . 40 Scilla sibirica alba . ARE LL L 414 Prostanthera lasianthos . . . 236 Scutellaria formosana . er. 30 RE ss Protea rhodantha . ‘ D DCR Semis DORE ES Re Pteris ludens. : .:. + 77 me (Profondeur de) HE er 35 15 Ptychococcus paradoxus 138 oia gigantea Dear ED Ptychosperma elegans . 141 — (Un beau) . ve 44 Pucerons (Destruction des) 7 rre-chapelle de Laeken 4e 3 ru : 125 — UNS . _. — Alfred Henderton . Sn Li 195 Bei ges modèles . s — parthenifolium glaucum . 33 ARE NET rites Fe de la Seine 252 R — néerlandaise d'hortieulture et de Racines (Les) . VS ST CEE bo dd RES Re — pour Trvancement "3 Yhortient. IR & LES RE CR . ture dans les États he ea | EM Romède contre la toile . PR VUE cs = réa “ 5 : - 211 ot if " Rempotage . MA Die es — des plantes de serre 80 "run : AAA due Renseignements ot cultures 95, 56,91, 122 | =grimpants + : - : - Su HEC Lt, 16, 20, 49, 2, 12 M | te 0 Résidus à dé pè OPA il Résultats de l' l'Exposition de Chiag 221 ps arr Water. nier Rhododendron Fordi 204 — jasminiflorum roseum. : : 235 141 4 i longi 170 164 $ _ us , + + 19 . 171 | — Reine Marie Henriette D 16, 339 — Schlippenbachi. . rs " —— rustiques pe ÿ ss UN SERRE here © | ; Richardia RTS Li " Far dt _ Latest CS SNS nv pes x 116 \ , » 0,947 . 806 Ronlls ciliats it Vue TT Sulfatage des bois é Surfaçage de chaux aux Fougères Syringa Emodi . . — pekinensis . — pyramidalis . Tabac et tabac . Tacca integrifolia Tamarin . Tamarix en Tunisi ie. : Tarif ass HIER à ouveau) ; Températur . ; — interne des EVE Tempête à Utrecht . Temple Show Tetratheca sciboides * Thibaudia macrantha . Thompsonia nepalensis Thrinax graminifolia Thunbergia ans © — Harrisi Tillandsia Leiboldiana | Todea Moorei Tomate en tire rou tin Torenia Fournieri és eme cubes: ina — — — coipaété alba , Toujours Chicago . ë Toxicophlaea spéctabilis . Tradescantia repens fol. var. . — reginae . . RS Trains chauftés . : Transplantation des grands jtbrès “ — des arbres LU. verts. Travaux du ja ic — du pota — de la Sr serre . Trichopus Zeylanicus : Trochodendron aralioides . Truffes (sont-elles des parasi Trois plus belles Re dora (Les). 394 Trop de fleurs 266 Tropaeolum Lindeni 267 Tulipa Sprengeri 237 Tupistra squalida 45 Tydaea pyramidalis racemosa 47 U Un superbe jardin d'agrément. 154 Une station entomologique. 155 V Vanille à La Réunion (La) . 104 Vanidium calendulaceum 276 Vente des fleurs ss d'Orchidées. 117 Verbena Aubletia 366 Verger de pruniers en Culiférie (Le plus gran 102 Vergers (Les). 245 Victoria regia 294 Vigne (La) 221 dau Visil-Awière 296 Vignobles en Australie. 293 Vins et champignons 38 Visite princière 197 — royale à Haarlem 135 Vitis Co iae à 77 Vriesea remis 113 Vues du Con d 133 wW Washingtonia filifera . 71, 357 Waterer (John) . $ 40 Widdringtonia (Whytei à 197 Willesden paper. +. . 329 Y Yucca gloriosa . 147 Z Zephyranthes carinata. . . . : 922 D ARR en Valse OUR Zinnia élégant double compact 132 PE ET PERRET RSR CR EEE TT ie QEEE PLANCHES Adiantum Claesii A ET NE | sc es 4 Triomphe LS TE ER CAES 217 hide dubié “17208 Bertolonia guttata Alfred Bleu ie Buddleia Colvillei à GES TES Canna Reine Charlotié. 6 RE LC RC Cinéraires. ARE DS | Dablia Blanche Keith RL ECS ES DES = Mrs. À. Port 700 RER Dichorisandra acaulis . . . . . 297 Geonoma decora. . . . . .. , 961 395 — COLORIÉES Lilium philippinense inator — majestica Miconia velutina. . Mufñlier à fleurs Par 114 Nidularium Innocenti fol. jules + var. Œillet Pride of Great Britain . . — Lady Wantage. Phyllagathis hirsuta Primevères nouvelles . Spiraea Anthony Waterer . Tropaeolum Lindeni. - GRAVURES NOIRES Begonia Bexley white . 46 = "Briordia : 2572720 130 — Moravia 76 — Picote SUR LENSE — platannefolia dre AE SRI Chamaepeuce afra . ES ee LL Chrysanthème Amos + Pery CE — Robert Owen jte RTE —= Rose Wynne . 41.0 #5 "00 Coreopsis vivace à grande fleur . . 13 Coquelicots simples anglais . - : 36 Dipladenia carissima 363 Enrochements de la galoris contée à à L'HoRTICULTURE INTERNATIONALE. 269 Eschcholtzia maritima. . 99 Fraise noble . (LENS ER OIRE — Royal Sovereign = ie a RU — sensatio R Framboise Dé RN res coliesat A Fuchsia Madame Bruant 161 Gerardia tenuifolia . 159 Haemanthus Lindeni . . 15 Houblon à RE ; dr Ipomea sanguine vs Lathyrus MÉ Régie King Te 0 ) ire Modèle de lattis à nb rer Moyen d’arroser les sue” en pot op au vitrage 209 ee coccinen. — Hooker Done erinpüa Perrisrenss. Oncidium Kramerianum Ù Pentstemon hybride sioxinisofiors + Plantation combinée “mers qn — en carrés. — en triangles otiles ou quinconce due: Beurré Van den Hove . . nne Louise d'Avranches s — Ré lat — Triomphe de dodigne. Pyramide. à Ricinus Es | Sarracenia crispa He US rummondi.. spl Berre chapelle de Laeken * Support à soucoupe - Thrinax graminifolia + Tomate en arbre rouge lisse . rh. Fournieri CHE ds Léa Royal à l'Espoir tion us QE ms serre «de M. Kegeljan se à l'Exposition de Bordeaux Zinnis | élégant double compact - tr a reginse Vue dans À UE 4 ) EE s- L TNT Cy FO ( DOIRE 1. 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