^ MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE - j : Fonpées EN 1909 par Acu. Finer ET H. LECOMTE — S pe PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE Professeur au Muséum — — arte ne a E zuo + E EE Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au — -— moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum na- — tional d'Histoire naturelle. Elles paraissent sans périodicité régulière, par fascicules d'une . quarantaine de pages en moyenne. - Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent être = adressés, correctement dactylographiés avec double interligne ou trés lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- -— ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, Dei. — Les figures doivent étre prétes à étre reproduites directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- - gravure). Les auteurs recoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur z : demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés ` et remis en pages, mais à titre onéreux. La See et le brochage ‘sont | comptés en supplément. … | | : ee Les deminde d'échange ou d'abonnement LE 65 francs par “volume de 4 fascicules ; ‘étranger : 90 francs) doivent être adres- Sie E au E H. EE : Familles et genre de plantes Phanérogames par e Lewis E uite au T LI descriptif et sgnongmique des genres de = lantes Phanérogames du même auteur. eg La première partie de ce complément actuellement sous presse et : i paraîtra prochainement comprendra : 1° un tableau analytique familles, 20 les descriptions détaillées de toutes les familles, blea Rs EQUe | pour tous “en s genres de Gage : Æ | RS un Imm TE eee pour dun SC ; s de Dicotylé édones e et unn nouveau supplément au Bictioansire: | Mure) MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE + PHANÉROGAMIE NOTULAE SYSTEMATICAE Tone X =- RI NOT. SYS. I NOTULAE SYSTEMATICAE ToE X, rascicuLE 1 (Novembre 1941) RÉVISION DES OCHNACÉES DE LA RÉGION MALGACHE par H PERRIER DE LA BATHIE. Pour l'étude des plantes de cette famille nous suivrons en partie VAN TIEGHEM (1). Les sous-familles, tribus et sous-tribus qu'il y distingue sont nettement caractérisées et si quelques-uns des genres établis par cet auteur ne sont réellement pas distincts, d'autres sont basés sur des caractéres de trop d'importance pour qu'il n'en soit pas tenu compte. Nous conservons ainsi sa division de la famille, telle qu'il l'a délimitée, en 2 sous-familles, les Och- noidées et les Elvasioidées, dont la seconde n'est pas représen- tée dans notre région, et celle des Ochnoidées en 2 tribus, les Ouratées et les Ochnées. Ces 2 tribus se distinguent ainsi : Calice à préfloraison quinconciale engrenée ; pétales à préfloraison tor- due-cloisonnée ; étamines en nombre double des sépales, les plus externes opposées aux sépales ` anthéres sessiles ou subsessiles, s'ouvrant par EDO ADICHOG EE Piae An indo e OR ME I. Ouratées Calice à préfloraison simplement quinconciale ; pétales simplement tordus ; étamines plus nombreuses, souvent en nombre indéfini, les plus externes opposées aux pétales ; filets allongés ; anthères à déhiscence po- ricide ou longitudinale............. Ee eia reo 2. Ochnées Tribu I. OURATÉES Dans cette tribu, VAN TIEGHEM distingue 2 sous-tribus, les Orthospermées et les Campylospermées, et place toutes nos espéces dans cette derniére. Cette sous-tribu des Campylosper- mées, bien distinguée de la premiére 1? par la courbure de l'o- vule, de l'embryon et de la graine ; 29 par les sépales accrescents et persistants sur le fruit, est ensuite divisée en un certain nombre de genres, dont 2 seulement, Campylospermum et Cercanthemum, (1) Van TIEGHEM, Etudes sur les Ochnacées, in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), p. 161-416, et loc. cit., XVIII (1904), p. 1-60. Tr Don sont représentés dans notre région. Ces deux genres, fondés sur des caractères de forme et de position de l'inflorescence que l'on peut observer souvent réunis sur les différents rameaux d'une méme plante, ne peuvent étre distingués (1). Toutes nos espéces appartiennent donc par suite au seul genre Campylospermum, dont le g. Cercanthemum V. T. n'est qu'un synonyme. Voici un résumé des caractères du genre Campylospermum ainsi com- . pris. Nous soulignons ceux qui le distinguent soit de la sous-tribu des Orthospermées, soit des autres genres que VAN TIEGHEM à admis dans les Campylospermées. CAMPYLOSPERMUM V. T., in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), 193 ; Campylocercum V. T.,loc. et, 194 ; Cercinia V. T., loc. cit., 194 ; Cercanthemum V. T., loc. cit., 194. À enveloppés d'écailles plus ou moins persistantes ou caduques. Feuilles persistantes, alternes, parfois rapprochéesen bouquet sur les individus jeunes, coriaces, penninerves mais à nervures se- condaires parfois peu distinctes du réseau ; stipules intra-axil- laires concrescentes avec le sommet bifide ou entier. Inflorescences terminales ou axillaires (des feuilles ou des écailles du bourgeon), en grappes, solitaires ou groupées en panicule, de cymules om- belliformes. Sépales 5, persistants et accrescents sur le fruit. Pé- tales 5, caducs, onguiculés. Etamines 10, presque sessiles, les plus externes oppositisépales ; anthéres allongées, s'ouvrant par 2 pores au sommet. Carpelles 5, oppositisépales ; style atténué vers le sommet ` stigmate entier, petit ` ovule, drupe et embryon ` courbés en arc ou en fer à cheval ; cotyles égales, latérales. | Asie et Malaisie tropicale, Madagascar, Comores (1 esp.) et Afrique orientale (1 esp.). | Les Campylospermum habitent les forêts les plus humides de la région, de o à 2.000 m. d'altitude, disséminés par pieds isolés. et distants, soit dans le sous-bois des hautes futaies, soit sur les. Arbres de petite taille ou arbustes ; bourgeons volumineux (1) Les genres Cercinia V. T. et Campylocercum V.T., fondés sur des ca- ractères de méme ordre, ne sont également pas valables et nous les consi- ` dérons aussi comme des synonymes de Campylospermum. i TE EE E SUUS M lisières ou dans les « savoka », où onlesobserve souvent sous forme de rejets d'une souche recépée. Les individus jeunes ont d'abord une tige simple, terminée au sommet par un bouquet terminal de feuilles trés grandes, à nervures bien visibles et saillantes, à dents manifestes ; puis la tige se ramifie de plus en plus, lesfeuilles sont de plus en plus petites, plus coriaces, à nervation et à dents moins nettes. Au cours de ce développement les inflorescences présentent des modifications analogues. Trés grandes sur les individus jeunes à tige simple, elles deviennent ensuite graduelle- ment plus courtes et, à tout âge, peuvent paraître, selon l'épo- que trés variable de la floraison, soit terminales, lorsque le bour- geon qui doit continuer le rameauest encore latent, soit latérales, à l'aisselle des écailles inférieures de ce bourgeon ou à la base d'une pousse feuillée lorsque ce bourgeon s'est développé. Les feuilles, en outre, sont bien persistantes, mais il arrive que l'on observe sur le méme pied des rameaux ne portant presque plus que des feuilles nouvelles, à limbe plusmince,ànervures etdents plus nettes, et d'autres neportant plus que des feuilles anciennes à limbe plus coriace, à nervures obsolétes, à bords récurvés et à dents détruites et paraissant entiers. En un mot, ces plantes sont trés hétéromorphes. Un spécimen d'herbier, un seul rameau recueilli au petit bonheur, ne permet évidemment pas de soup- conner ces différents états d'une méme plante et c'est pourtant sur ces stades de végétation que VAN T1EGHEM a établi la plupart de ses espéces et méme quelques-uns de ses genres. Aussi, bien qu'ayant suivi jusqu'ici la classification générale de cet auteur, ne pourrons-nous plus le suivre lorsqu'il s'agira de distinguer les espéces du genre. Ces plantes ne sont pas d'ailleurs seulement hétéromorphes. Elles présentent en outre une foule d'autres variations non so- ` |. matiques,les unes peut-étreaccommodatives,mais résultant d'ac- |... commodations devenues héréditaires, par exemple la diminution e d | graduelle du feuillage, toutes formes d'àge écartées, chez quel- |. ques espéces largement répandues, en allant du Nord vers le Sud, en passant d'un climat plus humide à un climat plus sec ; les . autres sans cause apparente, plus distinctes, apparaissant çà Re quer et là, sans aire bien définie permettant de les regarder comme des sous-espèces, formes peut-être hybridogènes, reliant les espèces entre elles, rendant leur distinction difficile et consti- tuant parfois des séries paralléles avec des formes homologues d'espéces différentes. Ce polymorphisme, plus que l'hétéromor- phisme de ces plantes, rend trés ardue la distinction des espéces. Finalement, aprés avoir étudié 4 fois plus de spécimens que n'en avait à sa disposition VAN TIEGHEM, qui distinguait 34 espèces (1) dans ce genre, nous n'en avons conservé que 5, en leur adjoi- gnant les formes les plus distinctes à titre de variétés, vocable qui veut simplement dire ici que nous ignorons si ces formes sont des hybrides, des races fixées, des jordanons ou des sous-espéces. Les 5 espèces que nous conservons ne sont elles-mêmes pas trés - distinctes. On peut les considérer aussi bien comme des espéces collectives que comme des sous-espèces d'une espèce collective qui comprendrait tous les Campylospermum de notre région. Mais ces dénominations importent peu. Ce ne sont en somme que des moyens d'ordonner les variations de ce type, d'en faire mieux comprendre la succession, et non de diviser arbitrairement une série aussi compléte, aussi intriquée, aussi continue, dont les divers termes relient, par gradation insensible, les formes les plus extrémes. | VAN TIEGHEM a bien signalé quelques différences anatomiques entre quelques-unes de ses prétendues espèces, mais ces diffé- rences ne séparent en somme que les 2 espéces les plus dissem- blables. (C. dependens de C. obtusifolium). Les caractères de cet ordre sont d'ailleurs aussi variables que les caractéres morpho- logiques et, pour pouvoir en faire état, il faudrait connaitre leurs variations d'abord aux différentes phases de la vie d'un méme individu, puis sur différents individus d'une méme forme croissant dans des conditions différentes, enfin sur des variétés distinctes, toutes questions que cet auteur n'a pas abordées. Avant d'indiquer les caractéres des espéces et des formes qui nous paraissent reconnaissables, nous ajouterons encore quelques (1) 23 Campylospermum et 11 Cercanthemum. —À nm mots sur les stipules, les écailles de bourgeon, le calice et la colo- ration des fleurs, dont on a tiré des caractéres inexistants. Les stipules et les écailles de bourgeon varient de dimensions selon la vigueur de croissance du rameau qui les porte et sont trés irré- guliérement persistantes ou caduques. Les stipules en outre sont entières d'abord, puis bifides à la fin lorsqu'elles sont allon- gées. Les sépales à l'anthése sont étalés ou réfléchis, verts ou plus ou moins jaunes ; ils sont verts ensuite, s'agrandissent, se dressent et se referment plus ou moins sur le jeune fruit ; enfin à maturité ils s'étalent à nouveau et sont alors, sur la face in- terne, d'un rouge vif ainsi que le gynophore trés épaissi. Ces fruits ont été par suite indiqués comme « fleurs rouges » par cer- tains collecteurs et cette méprise a suffi pour qu'une nouvelle espéce, distincte par ses fleurs rouges, le C. rubrum V. T., ait été créée. En fait les pétales de ces plantes ne sont jamais rouges. Trés caducs, ils sont toujours d'un beau jaune vif, excepté sur les variétés du C. dependens qui croissent dans le domaine du Sambirano, où ils sont blancs ou légèrement rosés. La clef suivante résume les caractéres distinctifs des 5 espéces que nous conservons. Le peu de valeur de ces caractéres et les difficultés que nous avons eues pour séparer ces espéces s'y ma- nifestent clairement. 1. Inflorescences plus ou moins pendantes, presque toujours axillaires des feuilles ou des écailles du bourgeon, rarement terminales et en ce cas accompagnées le plus souvent d'inflorescences axillaires, presque tou- jours en grappes solitaires de cymules sessiles ou courtement pédon- culées, parfois cependant grappes groupées en panicule, les inférieures . au moins, dans ce cas, à l'aisselle d'une écaille du bourgeon. . 2. Feuilles en général étroitement oblongues-lancéolées, plus de 4 fois _ plus longues que larges, atténuées très aiguës au sommet, ou atté- nuées obtuses mais alors nettement mucronées ; grappes gréles, là- ches et souvent trés longues ; pédicelles gréles et cylindriques. 3. Feuilles graduellement atténuées au sommet en pointe trés aiguë; fleurs petites ; sépales courts (4-6 mm.) ; anthéres courtes (4 mm. au plus) 1. C. dependens 3'. Feuilles atténuées vers le sommet obtus ou en coin aigu, mais net- tement mucronées dans les 2 cas ; anthére d'au moins 6 mm. de long ; fleurs pus grandes ; sépales plus longs ts mm.) DO. Ge E e. 2’. Feuilles obovales ou obovales-oblongues, relativement plus larges, obtuses et non mucronées au sommet ; grappes moins gréles, plus den- ses, à pédoncule comprimé et large (2-4 mm.) ; pédicelles souvent épais et plus ou moins tétragones, plus épais au sommet qu'à la base; I5 paires environ de nervures secondaires, arquées et reliées par des nervillesirréguliéres, souvent obliques et descendantes. . 3. C. anceps. . Inflorescences en panicule terminale dont le pédoncule commun est Ee à la base par les écailles d’un bourgeon, rarement réduites à une seule grappe de cymules, grappe alors dressée et rigide. 4. Feuilles adultes nettement dentées en scie ; pas de nervure mar- ginale bien nette ; nervures secondaires distantes ou assez dis- tantes, terminées par une dent. 4. C. deltoideum. 4’. Feuilles adultes à dents petites ou obsolètes ou à bords entiers ; presque toujours une nervure marginale assez nette ; feuilles trés variables de forme et de dimensions, mais toujours obtuses, à plus grande largeur au-dessus du milieu et atténuées de ce point vers la base. 5. C. obtusifolium. I. Campylospermum dependens (V. T.) comb. nov. — Gom- phia dependens A. P. DC., in Ann. Mus., XVII (1811), 415, t. VI ; Ouratea dependens Baill., Grand. Icon. (1890), t. 145; Cet dependens V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 306. La forme typique de cette Se a des feuilles nettement Le tiolées, allongées (20-30 cm.), à plus grande largeur au-dessus du milieu et à limbe toujours aigu à la base et faiblement denté ` vers le sommet ; des grappes axillaires et simples, à pédoncule trés gréle et à cymules sessiles de 3-5 fleurs; des pédicelles plus longs que le calice, articulés à 2-4 mm. au-dessus de la base et des anthéres de A mm. de long ; enfin ses pétales paraissent jaunes. Elle provient du littoral oriental : du Petit-Thouars, sans localité ; Foulpointe, Humblot 52. Nous n'en pouvons séparer spécifiquement les variétés sui vantes, très affines et d’ailleurs variables. Ces formes peuvent être groupées, au point de vue géographique, en deux séries e 1° Versant oriental de Madagascar : 1. Forme typique (caractères indiqués ci-dessus). 2. Var. subcordatum nov. — Diffère du type par les feuilles Se reen sessiles à base cordée et amplexicaule ` auricules larges et arron- dies. EST (N.-E.): Soanierano, Ambohabe, Lam et Meeuse 5757et 5035. 3. Var. paniculatum nov. — Différe du type par les feuilles plus courtes et relativement plus larges (10-20 X 3-4,7 cm.) ; les fleurs un peu plus grandes (sépales de 7 mm. à l'anthése) ; les pédicelles articulés tout à fait à la base ; et les inflorescences groupées en panicule terminale de 3-5 grappes de cymules. EST : Mananara (N.-E.), Perrier 3035 ; dunes littorales près de l'embouchure du Matitana (S. E.), Perrier 3043. 4. Var. integrifolium Aug. DC. pro sp. — Ouratea integrifolia Aug. DC., in Bull. Herb. Boissier, 2° série, I (1902), n° 6. — Dif- fére du type par les feuilles à bords entiers ; 12-15 paires de ner- vures secondaires principales longues et arquées ; les grappes de cymules les unes terminales et les autres axillaires des feuilles supérieures ; et les cymules inférieures courtement pédonculées. — Peut-être hybride de C. dependens et C. anceps. EST (N.-E.) : Maroantsetra, Mocquerys 137. 29 Sambirano, N.-W. de Madagascar et Comores. 5. Var. amplexicaule O. Hoffm. pro sp. — Ouratea amplexicau- lis O. Hoffm., Sert. Pl. Madag. (1881), 321 ; Cercanthemum amplexicaule V. T., in Amn. Sc. Nat., série 8, XVI (1902), 308, ` et loc. cit., XVIII (1904), 30. — Feuilles sessiles et amplexicaules . de la var. subcordatum, mais différant de cette variété et du type, Se par les feuilles trés variables de grandeur (5,5-23 X 1,5-4,2 cm. _ parfois plus étroites : 8,5-13 X 1,5-1,6 cm.), à plus grande lar- | geur au milieu et plus souvent au-dessus ; les cymules souvent . réduites à 1 fleur ` les pédicelles plus courts (4-8 mm.), articulés - — tout à fait à la base ; les fleurs plus petites (sépales de 4 mm. à . l’anthèse), à pétales blancs ou rosés ` et les anthères plus courtes ëm. 5). SC SAMBIRANO : Nossibé, Richard 327, 358 et 675 ; forêt de Lo- kobe, à Nossibé, Perrier 3049 ` Nossy-Komba, île près de Nos- sibé, Hildebrandt 3336. 6. Var. auriculatum V. T. pro sp. — Cercanthemum auricula- tum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8 série, XVIII (1904), 3o. — Différe de la var. précédente par les feuilles courtement pétiolées, auri- culées à la base, mais non amplexicaules. SAMBIRANO : Nossibé, Pervillé 345 ; Nossy-Faly, Pervillé 723. 7. Var. Hoffmanni V. T. pro sp. — Cercanthemum Hoffmann V. T. loc. cit., XVI (1902), 306. — Diffère des 2 précédentes par les feuilles nettement pétiolées (pét. de 2 à 5 mm.), à limbe pres- que toujours atténué-aigu vers la base, parfois néanmoins (rare- ment) à base plus ou moins obtuse. Feuilles souvent plus petites (6,5-13 X 1,4-4 cm.), parfois aussi grandes (jusqu'à 25 x 4 cm.). SAMBIRANO : forét de Lokobe, à Nossibé, Hildebrandt 3302 ; Nossibé, Boivin ; vallée du Sambirano, Perrier 15520 ; massif de Manongarivo, versant gauche de la vallée du Sambirano, Perrier 3051. OUEST (N.-W.): Stampiky (Ambongo), Decary 8288 (localité excentrique, peu probable, résultant peut-étre d'une confusion d'étiquette). 8. Var. Maromandiae nov. — Feuilles de la var. Hoffmanni, .mais en diffère ainsi que des 3 variétés précédentes par les pé- doncules largement comprimés (3-4 mm. de large) ; les cymules presque toujours à 5-8 fleurs ; les pédicelles gréles, 2-3 fois plus longs que le calice ; et les anthéres plus longues (4 €— vue Forme localisée au S. du massif de Manongarivo. SAMBIRANO (S. de ce Domaine) : alentours du Mont Antsa- trotro, Perrier 3053 ; Bezofo à l'E. de Maromandia, Decary 1442 et 1453 ; Maromandia, Decary 1238 ; vallée de l'Antsako- lany, à UE. de Maromandia, Decary 2142 ` Maromandia, Decary ` E 1181. Ce dernier exemplaire présente sur un même rameau des inflorescences à pédoncule large et très comprimé et d’autres avec le pédoncule grêle et étroit habituel de l’espèce. En outre Mc E à Re e opi a les cymules de toutes ses inflorescences sont réduites à une fleur et les pédicelles sont à peine plus longs que le calice. 9. Var. Ankaranae nov. — Diffère de la variété Hoffmanni par ses inflorescences courtes, dépassant peu les feuilles et les anthères plus longues (3-4 mm.). Feuilles étroitement oblongues- lancéolées (4,8-10,5 X I,I-3,2 cm.), à plus grande largeur au milieu, atténuées-aigués presque également vers les 2 extrémités ; grappes gréles, de 15 cm. au plus de long, à cymules sessiles et 2-5 flores ; pédicelles plus courts que le calice. OUEST (Nord) : forêt d'Analamaitso, au S. d'Anivorano, Hum- bert. 19075. IO. Var. Humblotii Baill. pro sp. — Owratea Humblotii Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 587 ; Campylospermum ? Humblotii V. T., in Ann. Sc. Nat., Be série, XVI (1902), 300. — Variété voisinede var. Ankaranae mais en différant parles feuilles plus grandes (12-20 X 3-5,2 cm.) ; les inflorescences plus courtes que les feuilles, les unes axillaires, les autres terminales ; les cymules courtement (2-10 mm.) pédonculées ; les pédicelles 2-3 fois plus longs que le calice et articulés à 2-4 mm. au-dessus de la base ; et les pétales jaunes. CoMoRES ` Mayotte, Humblot 1169 (169). Obs. — La Flore des Comores a plus d'affinités avec celle du N.-W. de Madagascar qu'avec toute autre région. Aussi n'est-il . pas étonnant d'y retrouver une forme voisine de celles du Sam- birano. Cette variété est le seul Campylospermum observé dans la région malgache en dehors de la Grande-Ile. M i Ld 2. Campylospermum lanceolatum comb. nov. — Gomphia lan- ceolata Baker, in Journ. Linn. Soc. XXI (1884), 330 ; Cercan- themum lanceolatum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8? série, XVI . (1902), 307. Espéce ne différant de la précédente que par ses feuilles plus petites, lancéolées ou oblongues lancéolées (5-10 X 1,4-3,6 cm.), Obtuses et trés nettement mucronées au sommet, et à bords en- — I2 — tiers ; la fleur plus grande (sép. de 6-9 mm. à l'anthése) ; et ses anthéres d'au moins 6 mm. de long. Forêts des montagnes, sur le versant oriental, de 800 à 1.000 m. d'altitude ; fl. : octobre-janvier. CENTRE (EST) : sans localité : Baron 2454 et 2960 ; Antsiha- naka, Humblot 586 ` environs d'Analamazoatra, Perrier 14634 ; massif de l'Andrangavola (Réserve n? 3) au S.-E. du lac Alaotra, Humbert 17625. Var. reflexum V. T. pro sp. — Cercanthemum reflexum V.T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 306 ; C. squamiferum V. T. loc. cit, 307 ; C. circinale V. T., loc. cit., XVIII (1904), 31 Ouratea laxiflora F. Gérard, C. R. Ac. Sc., vol. 163 (1916), 674. Différe du type par les feuilles plus étroites et plus longues (10-22 x 1,5-3,2 cm.), de 5 à 10 fois plus longues que larges, courtement aiguës au sommet également mucroné ; les cymules souvent biflores ; les pédicelles atteignant 2 cm. de long ; et les - sépales plus grands (8-9 mm.). Les grappes de cymules atteignent | . jusqu'à 30 cm. de long. Forêts des montagnes de 100 à 1.000 m. d'altitude, sur le ver sant oriental ; fl. : novembre-février. Noms vulg. : Menahy lahy Malambovony. EsT : sur l'Isatrana, Chapelier, type du C. reflexum V. T. d», Chapelier, type du C. circinale ; Sainte-Marie, Boivin. CENTRE (Est) : Analamazoatra ; sans nom de collecteur (type du C. squamiferum V. T.) ; Perrier 16018 (type de l'Ouratea laxi- flora, F. Gérard) ; Perrier 3041 et 5833; Louvel 209 et 7; Viguier ` et Humbert 113 ; Ursch (in Herb. Lugd. Batav.) ; N. de Mora- manga, Decary 7049. 1 Ki 3. Campylospermum anceps comb. nov. — Gomphia ancep Baker, in Journal. Linn. Soc., XXI (1884), 330 ; Cercanthemum anceps V. T., in Ann. Sc. Nat., Be série, XVI (1902), 307 ; ? C Boivini V. T., loc. cit., XVIII (1904), EN (x). (1) C. Borvini est presque certainement un C. anceps, mais nous n 'avons S pu voir le type. Espèce assez facilement distinguée par ses feuilles obovales- oblongues plus ou moins cunéiformes, à sommet non mucroné ; ses nervures secondaires distinctes et espacées, ses inflorescences pendantes à pédoncule large et comprimé ; ses pédicelles plus ou moins tétragones, souvent courts et épais et ses grandes fleurs (sép. de 8-10 mm. à l'anthése). Elle est très variable quant ` aux dimensions des feuilles et des pédicelles et, en somme, inter- médiaire entre les 2 espèces précédentes, dont elle a les inflo- rescences pendantes et presque toujours axillaires, et les 2 sui- vantes dont elle a les feuilles coriaces et les pédicelles souvent épaissis et tétragones. Forêts de 200 à 1.200 m. d'altitude, sur le versant oriental ; fl. : novembre-février. Nom. vulg. : Menahy. , EST : Soanierano (N. E.), Lam et Meeuse 5738 ; Ambatovola sur la Vohitra, Perrier 18417 ; S.-W. de Vatomandry, Perrier 14449 ; sur le Mangoro, prés de Lohavanana, Perrier 16983 ; bassin inférieur du Mangoro, Perrier 18115. CENTRE (Est) : sans localité, Baron 2376 ; Analamazoatra, Thouvenot 113, Louvel 208 et 210 ; N. d'Anossibe au S. de Mora- manga, Decary 7178; Andranomadio, prés d'Ambositra, Drouhard (in Herb. Perrier n° 15455) ; env. d'Ivohibe (S.), W. Armand. SAMBIRANO : base du massif du Tsaratanana, versant du Sam- birano, Perrier 3050. Var. Perrieri F. Gérard pro sp. — Ouratea Perrieri F. Gérard, in C. R. Ac. Sc., Paris, vol. 169 (1916), 674. ` Arbuste simple de 2-3 m., à feuilles trés grandes (80-90 X 16-20 cm.), groupées en bouquet terminal, manifestement dentées dans la moitié supérieure, la tige terminée par un groupe de 7-8 grappes de cymules faiblement ascendantes, de 40 à 50 cm. . de long, entourant d'ailleurs un bourgeon apical peu développé ; SG pédoncule plat, jusqu'à 6 mm. de large ; cymules sessiles, 5-10- - "^ Hotes; pédicelles gréles, 2 fois plus longs quele calice ; sépales de 7-8 mm. — Probablement simple forme de jeunesse de C. anceps. . Esr : Forét orientale, vers 300 m. d'altitude, aux environs de Maroantsetra, Perrier 3039. — PD 4. Campylospermum deltoideum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e sér., XVI (1902), 301. — Gomphia deltoidea Baker, in J ourn. Linn. Soc., XVIII (188r), 265 ; Ouratea Hildebrandtii Baillon in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 587 ; Campylospermum Hilde- brandtii V. T., loc. cit., 300 ; C. Baroni V. T., loc. et, 302. Cette espéce, dont l'aire est mieux définie que celles de ses congénéres, habite les foréts des montagnes du Centre, entre 1.000 et 1.600 m. d'altitude, zone où elle est assez commune. Ses feuilles varient beaucoup de dimensions et de forme suivant l’âge et la station. Elles sont plus petites, plus étroites et plus coriaces sur les individus trés ramifiés des lieux arides et exposés aux vents, plus grandes et plus larges sur les stations plus fertiles ou mieux abritées. Ouratea Hildebrandtii Baillon représente las- pect de la plante dans les 17*$ de ces conditions et Campylosper- mum Baroni V. T. dans les secondes. On peut d'ailleurs observer sur les différents rameaux d'un méme pied ces diverses formes de feuilles avec tous les intermédiaires possibles (p. e. Perrier 13421). L'espéce, bien qu'hétéromorphe, ne présente pas d'ailleurs de forme assez stable ou assez caractérisée pour qu'on puisse la dis- tinguer comme variété, mais commela nervation des feuilles est à peu prés celle du C. anceps et du C. obtusifolium var. Breoni, il arrive que certains exemplaires, portant à la fois des inflores- cences terminales et des grappes axillaires isolées, sont difficiles à distinguer du C. anceps, et d'autres, dont les inflorescences sont toutes terminales, du C. obtusifolium var. Breoni. Néanmoins les dents du limbe, les nervures secondaires aboutissant à ces dents, et l'absence d'une nervure marginale permettent presque toujours de reconnaître C. deltoideum. CENTRE ` Sans localité, Kitching, Baron (type de C. Baron? V. T), Baron 1969 et 3021 (types de Gomphia deltoidea Baker), Baron 4194, 3907 et 5138 ; Mont Tsaratanana (N.), Perrier 16286 ; Ankaizina (N.), Perrier 3032 ; forét de Besanatribe, dans le bas- sin supérieur du Sambirano, Humbert 18728 ; entre Mandritsara et Andilamena (N.-E.), Humbert 17972 ; env. d'Andilamena, Perrier 14983 ; entre Andilamena et le lac Alaotra, Perrier 14986 ; Manankazo au N.-E. d'Ankazobe, Perrier 5835 ; planté à Maha- ur ab us masina (Tananarive), pied provenant de la Mandraka, Perrier 13421 ; Mantasoa, E. de Tananarive, Decary 6075 ; Sud de Mora- manga, Decary 7018 ` Andrangaloaka (Imerina), Hildebrandt 3708 (type de UO. Hildebrandtüi Baillon) ; Tsinjoarivo, Viguier et Humbert 1814 et 1911, Perrier 14639; env. d'Ambatofinandrano (à PW. d'Ambositra), Decary 13221 ; massif de l'Andohahelo (S. E.), Humbert 6241. 5. Campylospermum obtusifolium V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 297. — Ochna obtusifolia Lamk, Dict., IV (1796), 510 ; Gomphia obtusifolia A. P. DC., in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 416 ; Campylospermum breviflorum V. T., loc. cit., 302 ; C. rubrum V.T., loc. cit., 302 ; C. revolutum V. 5 loc. cit., 302 ; C; Cloiseh V. L., loc. til., 302. à d La forme typique de cette espèce, dont tous les spécimens pro- viennent des environs de Fort-Dauphin, bien qu'hétéromorphe comme le sont tous les Campylospermum, est tellement homo- gène que l'on ne comprend pas, types en mains, comment VAN TIEGHEM a pu y distinguer 5 espéces différentes. Ses petites feuilles (1,5-10 X 1-3,cm.), à bords entiers ou subentiers, à ner- vation plus ou moins apparente selon l'état de ces feuilles, cons- tituée par un fond de petites nervures trés nombreuses et trés fines, réunies prés des bords en nervure marginale, avec parfois, sur ce fond, quelques nervures (3-7 paires) plus longues, plus arquées et plus distantes, permettent assez facilement de la dis- tinguer soit de C. deltoideum soit des autres formes de C. obtusi- folium. A. P. DE CANDOLLE (1) a identifié avec quelque doute les types d'Ochna obtusifolia Lamk. (Flacourt et Commerson) à Gomphia laevigata Vahl (2) et BAILLON a rapporté à l'espéce de VAHL les spécimens de du Petit-Thouars, Bernier 174, Chapelier, Bréon, de Lastelle, Boivin, Humblot 64 et 141, tous rapportés ici à C. obtusifolium ou à ses variétés. Nous ne pouvons admettre cette (1) in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 416. (2) Symb. Bot., II (1791), 49. des MR e synonymie pour les raisons suivantes : I? le type de Gomphia laevigata Vahl (Koenig, en provenance de l'Inde) a disparu (1) de l'herbier Vahl (Musée de Copenhague) et ni A. P. de Candolle ni Baillon ne l'ont vu ; 29 A. L.de Jussieu dit (in sched.) que Vahl a vu le spécimen de Commerson et n'y a pas reconnu son espèce ; 3? l'espéce de Vahl n'a pas été retrouvée dans l'Inde. La preuve de l'identité, extrêmement douteuse, de Gomphia laevigata Vahl et d'Ochna obtusifolia Lamk, ne peut donc être établie. Cette forme typique est localisée étroitement aux environs de Fort-Dauphin. . Esr (Sud) : Environs de Fort-Dauphin, Flacourt (type de l'Ochna obtusifolia Lamk.), Commerson, Cloisel x12 (type de C. breviflorum V. T.), 83 (type de C. rubrum V. T.), 109 (type de ` C. Cloiseli V. T.) et 146 (type de C. revolutum V.T.), Alluaud 38, Humbert 5929 et 5993, Decary 10285, 10762, 10858, 10756 et 11067.. | Var. perseaefolium (Baker pro sp.) — Gomphia perseaefolia Baker, in Journ. Linn. Soc., XXI (1884), 330 ; Campylospermum perseifolium V. T.,in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), 298 ; C. ovale V. T., loc. cit., XVIII (1904), 24 ; C. Chapelieri V. T., loc. cit., 25 ; C. Bermieri V. T., loc. cit., 24 ; C. densum V. E; loc. cit., 26 ; C. denudatum V.T., loc. cit., 26; C. coriaceum V. T. loc. cit., 26 ; C. Thouarsi V. T., loc. cit., 24. Limbe foliaire à bords entiers et nervation du type (peu visible ou trés dense) mais sans nervures plus longues, irrégulières et : arquées. Feuilles plus grandes (jusqu'à 12 et 15 cm. de long), en général de plus en plus grandes en remontant la cóte orientale du Sud vers le Nord. L'hétéromorphisme et le polymorphisme habituel des Campy- lospermum n'entrent que pour une faible part dans les caractéres invoqués par VAN TIEGHEM pour distinguer les espèces indi- quées en synonymie ci-dessus. La plupart ne sont fondées que (1) Van Tieghem, in Ann. Sc. Nät., 8, XVIII (1904), 23. sur l'aspect du rameau unique qui constitue presque toujours les spécimens types cités ci-dessous. Forêts (sous-bois) et Savoka, non loin du littoral, de Mananjary à Sainte-Marie ; fl. novembre-avril. Nom vulg. : Menahy. EST : Mananjary (S.), Geay 7398. 7506, 7523 et 7524 ; S. de l'embouchure du Mangoro, Perrier 14206 et 14206 bis ; environs de Mahanoro, Perrier 18114 a et 18114 b ; environs de Vatoman- dry, Guillot 35 et Perrier 14113 ` Tampina au S. de Tamatave, Louvel 193 ; sans localité, Baron 2226 (type de Gomphia perseae- folia Baker), du Petit-Thouars (type de C. Thouarsi V. T.), du Petit-Thouars (type du C. ovale V. T.), Chapelier. (type de C. Chapelieri V. T.) ; Foulpointe, Humblot (type de C. densum V. T.) ; Sainte Marie, Bernier 174 (type de C. Bernieri V. T.), Bot- vin (type de C. denudatum V. T.) ; lac (lagune) de Nossy-vé (N. E.), Humblot 141 (type de C. coriaceum V. T.). : fa. uniracemosa. — Inflorescences terminales et dressées ré- duites à une seule grappe de cymules sessiles ou courtement pé- donculées. EST : Soanierano (N.-E.). Lam et Meeuse 6052. Var. angulatum comb. nov. — Gomphia anguláta A. P. DC., in Ann. Mus. Paris, XVII (1911), 421 ; Campylospermum angula- ium V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 300; ? C. ni- grinerve V. T., loc. cit., 302; ? C. Rutenbergi V. T., loc. ett, 302. Arbuste simple à trés grandes feuilles (30 cm. et plus) ; limbe _ à base étroitement arrondie ou auriculée ` panicule très ample, à pédoncule, axe et rameaux fortement anguleux. — Forme de jeunesse probable de la var. perseaefolium ou d'une variété voi- _ sine, non connue à l'état adulte, Pre de var. Perrieri du C. anceps. . Esr : du Petit-Thouars(type de Gomphia angulata A. P. DC.) : . Betampona, près de Tamatave, Lam et Meeuse 6010 ; ? du Petit- said (type de C. Rutenbergi VETUS - (1) Mandanavatsy (trad. litt. : où l'on refuse du vatsy, c'est-à-dire des E vivres) est une localité inconnuc à laquelle les porteurs de EES NOT. SYS. nn | os RAR E or -= Thouars (type de C. migrinerve V. T.) ; ? Mandanavatsy, Ru- E 7. GE ds Nous mettons en synonymie avec un point de doute C. nigri- nerve V. T. et C. Rutenbergi V. T., parce que nous n'avons pas vu le type du second (Mandanavatsy (1), Rutenberg) et parce que le type du rer (du Petit-Thouars, sans localité) est constitué par un spécimen trés incomplet, en trés mauvais état, en trés . jeunes feuilles en grande partie dévorées par un insecte. Ce spé- cimen, qui n'est peut-étre d'ailleurs qu'une part du type de. Gomphia angulata DC., est pourtant bien tel que l'a vu et décrit Van Tieghem sous le nom de C. nigrinerve, car il s’est servi de ses imperfections mémes pour caractériser son espéce ! Ce spéci- men est pratiquement indéterminable, mais d'aprés la base des feuilles et la nervation il semble qu'il doive étre rapporté à la var. angulatum. j Var. Breoni (V. T., pro sp.) — Campylospermum Breoni V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVIII (1904), 25 ; C. sculptum V. T., loc. cit., 25 ; C. Lastelli V. T., loc. cit., 25 ; C. nigricaule V. T., loc. cit. 46. | Diffère de la vat. perseaefolium par ses feuilles faiblement den- tées au-dessus du milieu ou du tiers inférieur et à 10-20 paires ? (nombre variable selon les dimensions des feuilles) de nervures | secondaires principales, nettes et espacées, séparant des inter- valles finement nervés (nervation du C. anceps). Feuilles trés ` variables de dimensions (5,2-15,5 X 2,5-4,1 cm. en général, par- fois, sur les différents rameaux d'un méme pied jusqu'à 6-38 X 2-8 cm.). D'aprés la nervation de certains spécimens on serait tenté de voir en cette variété une forme intermédiaire entre C. obtusi- folium et C. anceps. Sur d'autres la nervation et les dents sont tellement obsolétes qu'on ne sait si on doit les placer dans la var. perseaejolium ou dans la var. Breoni. probablement mal recus par les habitants, ont donné ce sobriquet. Elle n'est certainement pas située sur le versant oriental, où RUTENBERG n'a jamais été. Par suite, l'attribution par BucuExau (Rel. Rut. [1880 ] 14) de cette plante à Gomphia angulata est fort douteuse. Ce peut être, avec plus de probabilités, une forme de jeunesse d'une autre variété de C. obtusifolium ou du C. deltoideum,dont RUTENBERG a traversé une partie des aires (N. W. du Domaine central). i Forêts du versant oriental, de o à 1.200 m. d'altitude ; fl. : octobre-janvier. Nom vulg. Menahy. EST : sans localité, de Lastelle (type de C. Lastelli V. T.), Bréon 98 (type de C. Breoni V. T.) ; Soanierana (N.-E.), Lam et Meeuse 5494 ; Sainte Marie, Boivin (type de C. nigricaule V. T.) ; An- dahoul (Tintingue), Humblot 64 (type du C. sculptum V. T.) ; Betampona, prés de Tamatave, Lam et Meeuse 6005 ; environs de Tampina et de Brickaville (S. de Tamatave), Louvel 241, Per- rier 14032 et 14907 ; env. de Beforona, Perrier 14059 ; S.-W. de - Vatomandry, Perrier 14448 ; rapides de l'Anossivola, en amont de son confluent avec le Mangoro, Perrier 18116. CENTRE (Est) : Analamazoatra, Viguier et Humbert 1090, Perrier 5834, Louvel 13 ; bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare (S.), Humbert 13894. OUEST (N.): Mt Andavakoera, sur des grès liasiques, Perrier 3048. fa. spiciforme. — Inflorescences toutesterminaleset réduites à une grappe rigide de cymules sessiles et 1-3-flores. EST (N.) : Antalaha, près de la mer, Perrier 3038. Certains exemplaires passent à la var. précédente, d'autres au C. anceps, dont cette variété a la nervation, et quelques-uns présentent des modifications singuliéres de l'inflorescence. Ainsi sur le type de C. migricaule V. T. (Boivin, Sainte-Marie) on voit sur un méme rameau des feuilles dont la nervation est celle ` de la variété perseaefolium et d'autres à nervation de C. anceps. Un spécimen du S.-W. de Vatomandry (Perrier 14448) porte en plus des panicules terminales habituelles, quelques grappes simples, isolées et axillaires. Sur les exemplaires de Beforona ` (Perrier 14059), toutes les inflorescences sont bien terminales, mais quelques-unes sont réduites à une grappe simple de cy- .mules ; enfin sur l'échantillon d'Antalaha (Perrier 3038), les ` inflorescences sont toutes terminales et réduites à une grappe spiciforme de cymules sessiles. | Var. transiens nov. — Diffère de la var. Breoni par les rameaux fausse cloison tangentielle ; cotyles étroits et longs. e | e AO E inférieurs de la panicule trés longs (jusqu'à 40 cm.) et pendants, les pédoncules de ces grappes pendantes non comprimés. EST (N.-E.) : Soanierano, Amboabe, Lam. ei Meeuse 5620. - Var. luteum (F. Gérard pro sp.) — Ouratea lutea F. Gérard, in C. R Ac. Sc. Paris, vol. 163 (1916), 674. Base du limbe foliaire tronquée et large de 1,5-2cm. ; rameaux - inférieurs de la panicule à pédoncule comprimé et plat, ces ra- meaux néanmoins érigés. Esr (N.) : Dunes littorales aux environs d'Antalaha, Perrier | 3036. ; Cette forme présente à la fois des caractères de C. anceps (pé- doncules inférieurs plats), de C. obtusifolium var. Breoni (ner- vation et dents du limbe) et de C. obtusifolium var. angulatum (base du limbe élargie et tronquée). Elle est un bon exemple des variations diffuses des Campy- lospermum. En somme, les espèces malgaches de ce genre ne sont pas fixées et leurs formes les plus aberrantes sont reliées les unes aux autres par des transitions insensibles. Ces plantes entomo- philes se croisent certes abondamment, mais, à en juger par l'a- bondance de leurs graines toujours bien conformées, les hybrides issus de ces croisements doivent étre toujours et indéfiniment fertiles. Tribu 2. OCHNÉES Dans la tribu des Ochnées il est impossible de ne pas admettre les 3 sous-tribus que VAN TIEGHEM a distinguées, Rectiséminée Curviséminées et Plicoséminées, sous-tribus basées sur la confor- mation de la graine. Les Curviséminées n'étant pas représentées dans la Région malgache, il ne sera question ici que SE 2 autres, qui se distinguent facilement ainsi : Drupe et graine droites; embryon droit ; cotyles épaisses et égales, rem- plissant toute la graine. Rectiséminées. Drupe droite, mais graine recourbée en fer à cheval autour d’une épaisse ` des écail erer ea ee Les caractères par lesquels VAN TIEGHEM distingue les genres de ces sous-tribus sont, par contre, de trés inégales valeurs. Nous ne pouvons faire état par exemple de ceux tirés de la forme de l'inflorescence [grappe simple, composée, contractée en ombelle ou réduite à une fleur (1)],qui ne permettent parfois méme pas de distinguer les espéces entre elles. Les genres basés sur le nom- bre des carpelles ou celui des étamines ne sont également pas admissibles lorsqu'ils sont fondés sur un seul de ces caractéres. Androcée diplostémone ou méristémone, pistil isomére ou poly- mére, dans la tribu des Ochnées, sont des caractéres que l'on ne peut employer que s'ils sont corroborés par d'autres. Les genres fondés sur le mode de déhiscence des anthéres (poricide ou lon- gitudinale) ou la forme et l'orientation de l'embryon (cotyles égales, inégales, latérales ou antéro-postérieures) nous paraissent au contraire excellents, bien que difficilement observables sur des spécimens incomplets. Dans une famille aussi homogène ` que les Ochnacées de tels caractéres ne peuvent pas étre négli- gés. D'ailleurs, pour nos plantes tout au moins, ils séparent des groupes d'espéces présentant des particularités biologiques pro- pres, ce qui établit nettement que les genres ainsi distingués ne sont pas que des entités purement systématiques. Quant aux espèces établies dans cette tribu par VAN TIEGHEM nous avons été contraint le plus souvent à les inscrire en syno- nymie. Ces Ochnées, en effet, peut-étre un peu moins polymor- phes que les Ouratées, sont par contre beaucoup plus hétéro- morphes. A feuilles caduques, vivant sous des climats ou sur des stations à grandes variations, successives et irréguliéres, d'humidité et de sécheresse, ces arbres et ces arbustes, qui fleu- rissent et fructifient souvent aprés la chute totale ou partielle ` . des feuilles, présentent fréquemment, sur le méme pied mais sur (1) En réalité ces inflorescences sont tbujours constituées, dans nos. Ochnées, [ed des fleurs solitaires (rarement géminéesouternées)à l'aisselle ` es d'un bourgeon terminal, deeg toujours uniquement à fleurs, rarement (Pleuroridgea) à fleurs à écailles de ces bourgeons à fleurs tombent très précocement et il n’en reste qu'une grappe contractée ou non en ombelle, dont les bractées (ou plus exactement les bractéoles),elles-mémes trés caduques, sont insérées, non sur l'axe, mais sur l'articulation inférieure du pédicelle. —— base et à feuilles plus haut. Les des rameaux différents, des feuilles anciennes et des feuilles jeunes à différents états de développement, lesunes etles autres très dissemblables quant à la forme, la consistance du limbe et l’apparence de la nervation ou des bords du limbe, dont les dents ou les cils sont plus ou moins caducs. Or, les espèces de VAN TrE- GHEM, d'ailleurs à peine décrites, sont pour la plupart fondées sur de tels caractéres, dont l'inconstance ne se voyait peut-étre pas trés nettement sur les spécimens incomplets étudiés par cet ` Auteur, mais que les échantillons trés nombreux dont nous dis- posons pour cette étude et nos observations sur le vif ne permet- tent plus de considérer comme des caractéres spécifiques (1). La tribu des Ochnées ainsi comprise n'est représentée dans la Genres d'Ochnées: Drupes (schémas) Ochna Pleuroridgea Ochnella Diporidium ve eg, ege Caty les Discladium Cotyles antfro- postérieures ` latérales Cotyles latérales antéro -postérieures 1 . Région malgache que par 3 genres de la sous-tribu des Recti- ^ séminées : Ochnella V. T., auquel nous réunissons Polyochnella V. T.; Discladium V. I., et Diporidium Wendland, duquelnous : ne séparons qu'à titre de section Polythecium V. T. ; et par un seul genre de la sous-tribu des Plicoséminées : Pleuroridgea V. T5 (1) La détermination de ces plantes est d'ailleurs difficile. Les spécimens d'herbier ne sontpresque jamaiscomplets. Sur le vif onnepeutquetrésra- rement observer, sur le méme pied et en mémetemps, des feuillesadultes, des fleurs et des fruits mûrs. Cela ne suffira d'ailleurs paset pour qu'une Ochnée soit complétement connue, il faut avoir observé de nombreux in- dividus de cette espèce. à différentes époques de l'année. De ces difficultés résultent des incertitudes ou des imperfections, dont la présente étude est- loin d'étre exempte. x d ot n dont Campylochnella V. T. n'est pas distinct. Ces 4 genres peu- vent se distinguer ainsi : 1. Drupe, graine et embryon droits ; cotyles larges et épaisses ; stipules en- tiéres ou plus ou moins bifides (Rectiséminées). 2. Anthéres à déhiscence longitudinale ` cotyles latérales 1. Ochnella. 2'. Anthéres déhiscentes par 2 pores. 3. Cotyles latérales (embryon accombant au raphé) 2. Discladium. 3'. Cotyles antéro-postérieures (embr. incombant) 3. Diporidium. I'. Graine courbe ; embryon courbé autour d'une épaisse cloison tangen- tielle (Plicoséminées) ; cotyles latérales, longues et étroites ; anthéres à déhiscence longitudinale ; stipulesdivisées jusqu'à la base en nombreuses laniéres étroites ou filiformes 4. Pleuroridgea. 1. OCHNELLA V. T., in Ann. Sc. Nat., série 8, XVI (1902), 196 et 343. — Polyochnella V. T., loc. cit., 196 et 347. Nous réunissons le genre Polyochnella aux Ochnella, qui différeraient, d’après VAN TIEGHEM, par le nombre de carpelles, plus de 5 dans le premier, 5 au plus dans le second, parce que I? le spécimen type de l'Ochnella Boiviniana V.T. a parfois 6 carpelles ; 2? cette espéce sur d'autres spécimens, si elleen a le plus souvent 5, en a aussi parfois 6 ou 7 et cela sur un méme rameau ; 3? sur une autre espéce le nombre de carpelles, ordi- nairement de 6 à 10, ne dépasse souvent pas 5. Tenir compte d'un caractére aussi variable pourrait conduire à d'inextricables confusions, à attribuer par exemple deux rameaux d'une méme plante à 2 genres différents. Le genre Ochnella ainsi compris serait représenté, suivant VAN TIEGHEM, par 16 espèces d'Afrique tropicale, 3 espèces de Mau- rice, qui pour nous n'en sont qu'une (O. mauritiana [Lamk.] comb. n.; O. integrifolia [Sieber] V. T. ; O. brevipes V. T., loc. cit., 348) et 2 espèces de Madagascar énumérées et distinguées ci-dessous : Feuilles obtuses ou arrondies aux deuxextrémités, parfoistronquées ou subcordées à la base ; inflorescences ombelliformes, à 1-3 fleurs ; nervation trés visible sur les 2 faces 1. O. Boiviniana. Feuilles aiguës aux deux extrémités ; inflorescences en grappe de 5-15 fleurs ; er du limbe foliaire obsolète sur les 2 faces 2, 0. madagascariensis. I. Ochnella Boiviniana V. T., loc. cit., 344. — Ochna Boot: niana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ; Ochna brachypoda Baillon, loc. cit., 589 ` Ochnella brachypoda V. T., loc. cit., 344. OUEST (Nord) : baie de Rigny, Boivin 2776, type de O. Boi- ` viniana. V. T. ; Ling-vatou Bernier 193, type d'O. brachypoda. V. T. Ces 2 plantes proviennent de la méme localité, car Lani-vato (écrit Ling-vatou par Bernier selon la prononciation provinciale de ce nom) est dans la baie de Rigny, et ne présentent aucune ` différence, mais le spécimen de Boivin est en fleurs et en feuilles ` jeunes, tandis que celui de Bernier est en jeunes fruits et en feuilles adultes. . 2. Ochnella madagascariensis (DC.) comb. n. — Ochna mada- gascariensis A. P. DC. in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 398 ; Polythecium madagascariense V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367. . Est : sans localité, du, Petit-Thouars, Chapelier, Baron 4948 ; massif de Masoala, Perrier 3040 ` Sainte-Marie, Boivin, Bernier ` 176 et 194 ; Côte Est, Thiry (ex Herb. L. Pierre) ; Réserve natu- à relle de Betampona, Lam et Meeuse 6025, Perrier 17456. CENTRE (Est) : entre Andilamena et Mandritsara, Perrier ` 14998. Les spécimens vus par VAN TrEGHEM (du Petit-Thouars, Cha pelier, Boivin, Bernier 176 et 194) ne présentent que des fruits | jeunes ou (Boivin) des fleurs en bouton trés jeunes et ceci ex plique pourquoi il n'a pas vu la déhiscence des anthéres et la position des cotyles sur cette espèce. Elle est assez répandu dans la forêt orientale du littoral à goo m. d'altitude. Comm beaucoup d'Ochnées,c'est un arbuste, souvent recépé, dans les lieux plus ou moins découverts, portant alors des feuilles plus grandes, ou un arbre plus ou moins grand, à feuilles plus petites : et plus coriaces, dans la futaie. Les spécimens Thiry et Perrier 14998 représentent cette forme silvestre et aussi altitudinaire- La forme suivante, à carpelles plus nombreux (souvent 10 au SEW NEE EE RENE ETS TT S gëtt, ën lieu de 5-7), n’est, pour nous, qu’une forme analogue, et proba- blement méme la forme primitive de l'espèce, dont les précédentes ne seraient que des modifications consécutives à la déforesta- tion. Var. Humblotiana comb. n. — Ochna Humblotiana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 589 ` Polythecium Humblo- hanum V. T., loc. cit., 368. Arbre atteignant, d’après Humblot, 35 m. de haut, à feuilles petites (2,3-4 X 1-1,3 cm.) ; carpelles presque toujours 10 ` an- théres courtes (2 mm.). CENTRE (Est): Antsihanaka (env. du lac Alaotra), Humblot 534. Obs. — Ces 2 Ochnella et O. mauritiana (Polyochnella mauritiana V. T.) ont le style divisé au sommet en autant de branches.grêles que de carpelles. Les anthères sont très caduques dès l’anthèse et toujours rares sur les spécimens d’herbier. Dans le bouton, comme la déhiscence de ces anthères commence par le sommet, il faut les examiner avec quelque attention pour se rendre compte de leur mode de déhiscence. . 2. DISCLADIUM V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 196 et 350. Ce genre ne diffère de la section Polythecium de Diporidium que par la position des cotyles, ici latérales, et par l’inflorescence (plus ou moins contractée-ombelliforme) souvent composée à la base. Ce dernier caractère n'est pas toujours très constant, car sur 2 de nos espèces, on observe souvent, sur un même ra- meau, des inflorescences composées à la base et d’autres en grappes simples ombelliformes. Néanmoins, sur ces 2 espèces, il est en général corrélatif du premier, qui n’est facilement observable -~ que sur des drupes mûres. Cependant, nous ajoutons à ce genre une espèce à inflorescence simple, d’ailleurs avec doute car . nous n'en avons pas vu les anthéres. Il est représenté dans notre région par 1 espèce des E et 2 de Madagascar. Il comprendrait en outre, suivant VAN MB oue TIEGHEM, 5 espèces de l’Inde ou de l'Indochine et 1 de Mozam- bique. Nos 3 espéces peuvent se distinguer ainsi : 1. Fleurs petites (sép. et pét. d'au plus 6 mm. de long. ); style capité ; pétiole de 5-6 mm. de long. (Comores) 1. D. comorense. 1'. Fleurs plus grandes (sép. et pét. de plus de ro mm. de long.) ; pétiole en général plus court. 2. Feuilles oblongues atteignant 8-12 cm.de long, crénelées-ciliées (cils caducs) ; style capité. 2. D. Humbloti. 2'. Feuilles obovales-cunéiformes, n'atteignant pas 5 cm. de long, den- tées-serrulées fortement et densément sur les bords ; style à longues (3 mm.) branches filiformes 3. D. Thowvenoti. I. Discladium eomorense V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 351. — Ochna comorensis Baillon, in Bull. Soc. Linn. ` Paris, I (1886), 589. Comores : Mayotte, Humblot 1384 (d'après le carnet de récolte de Humblot, et non 384 comme l'indique VAN TIEGHEM). Exem- plaire en feuilles non développées ; fruit inconnu. 2. Discladium Humbloti V. T., loc. cit., 352. — D. Chapeliert Ns 1 loo. ct, 352. EST : sans localité Chapelier, Lance, et probablement (spéci- mens incomplets) Baron 6145 et 6424 ; Pce de Betanimena (par erreur Pce Imerina) Bojer ; Ambodifotra, dans l’île de Sainte- Marie, Boivin ; Côte N.-E., Humblot 366 et 398. ` : Cette espèce semble localisée sur les sables littoraux de la côte orientale. VAN TIEGHEM distingue D. Chapelieri (Chapelier, Lance, Bojer, Boivin) « par ses grappes composées terminales plus rameuses et ombelliformes, tandis que celles que portent les courts rameaux sont ordinairement simples ». Or, sur les spéci- mens d’Humblot, type de D. Humbloti, on retrouve la méme variation des inflorescences, ainsi que sur D. comorense. 3. Discladium ? Thouvenoti sp. n. Arbor, ramulis rugosis, lenticellis prominentibus conspersis. Folia bre- viter petiolata, obovata vel raro oblonga (3-4,5 X 1,2-2,3 cm.), angulata interdumve acutata, e tertia parte superiore basin versus acutissime at- tenuata, dense serrulata ; nervis nervulisque perdense tenuissimis, utra- que conspicuis. Racemi ombelliformes 1-5-flori. Pedicelli fructiferi 12- 15 mm. longi, ima basi articulati. Sepala (fructifera) usque ad 2 cm. lon- ga. Carpella 8-10. Stylus in apice 8-10 divisus, brachiis filiformibus 3 mm longis. Drupae oblongoideae (8-9 x 5-6 mm.) ; cotylis aequalibus, late- raliter dispositis. CENTRE (E.) : Analamazoatra, Thouvenot 66. : Nous n'avons pas vu les anthéres de cette espéce et il se peut qu'elle n'appartienne par suite pas au genre Discladium, mais au genre Ochnella. 3. DIPORIDIUM Wendl., Beitrage zur Botanik, II (1825), 24 ; V. Tieghem in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 197 et 353. — Polythecium V . T., loc. cit., 197 et 366. Le nombre plus ou moins grand de carpelles n'est pas un ca- ractére générique acceptable. Néanmoins nous nous sommes apercu qu'il permettait, sans amener de confusion, de séparer en 2 groupes les Diporidium de notre flore, et bien qu'il soit pro- bable que cette division n'ait pas de valeur au point de vue géné- ral, nous nous servirons ici de ce caractére pour scinder nos es- pèces en 2 sections caractérisées l'une (Dzforidium sensu stricto) par le nombre de carpelles n'excédant pas 5, et l'autre (Poly- thecium V. T.) par ce nombre variant de 6 à ro. I'* section. — Diporidium s. s. — Carfelles 5 au plus. 1. Etamines 40 au plus ; cs xis court ims l'énthère ou re au _ plus. 2. Inflorescences le plus sch vent pluriflores. : 3. Feuilles le plus souvent étroites et allongées SEET 2 CB ovales-lancéolées) à plus grande largeur au milieu ou au-dessous ` du milieu, plus de 3 fois plus longues que larges ; pétales blants. 1. D. Pervilleanum. — ER Feuilles petites, à plus grande VEM au milieu ou au-dessus, moins de 3 fois plus longues que larges ; etate» jaunes 2. D. vaccinioides 2'. Fleurs toujours solitaires. ` 4 "Mis fructifères ne dépassant pas 1 cm. . de longs sur la forme +128 typique, ne dépassant pas 15 mm. sur les 2 variétés de l'espèce ; : style à lobes courts et larges, parfois capité-lobulé au sommet ; feuilles souvent à plus grande largeur au milieu et moins de 3 fois plus longues que larges 3. D. Baroni. A. Sépales fructifères atteignant 2,5-3 cm. de long ` feuilles plus ` étroites. 4. D. Greveanum var. macrosepalum. i. Etamines 60 et plus ; filet 2 fois plus long que l'anthére ; grandes fleurs (à l'anthése : sép. de 12-15 mm., pét. 2,5-3,5 cm.) 4. D. Greveanum. I. Diporidium Pervilleanum V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902). 355. — Ochna Pervilleana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ` Grand. Icon., t. 147. Cette espéce, bien reconnaissable à ses feuilles étroites, à ses - petites fleurs et à ses pétales blancs, paraît spéciale aux dunes | ou sols sablonneux du littoral N.-W. de la Grande-Ile. OUEST (N.-W.) : presqu'île Radama, Decary 1188 et 1192 ; environs de Majunga, Perrier 17689 ; Ankarafantsika (Boina), Perrier 3061 ; environs du Mont Tsitondraina (Boina), Perrier 14874, 1188, et 1345 ; Ambongo, Pervillé 471, type. 2. Diporidium vaccinioides V. T., loc. cit., 355. — Ochna vac- cinioides Baker in Journ. Linn. Soc:, XXI (1886), 328. Espéce des montagnes du versant occidental,souvent à grappes réduites à une fleur et alors difficile à distinguer du D. Baroni, surtout quand les feuilles ne sont pas développées. CENTRE : sans localité, Baron 3028 et 3732 ; environs de Tana- narive, Decary 5975 et 5991 ` haut bassin du Mandrare, Humbert 6502 et 13351. Spécimens incomplets que rien ne permet de sé- parer de cette espèce : Isalo, Humbert 2830, 2907 et 2895 ; vallée i inférieure de l’ POS: Humbert Te Var. serratitolium V. T., pro sp. — Ochna serratifolia Baker, in Journ. Linn. Soc., Xx (1886), 329 ; Diporidium serralifolium. V. T., loc. cit., 355. Forme à peine distincte du type par les feuilles un peu plus ` grandes (2,5-6 X 1-2,3 cm.), ses inflorescences plus souvent plu- riflores (3-5 fl.), ses étamines moins nombreuses (au plus 20 au lieu de 25 au moins)et les branches du style plus longues (1,5- 2 mm. au lieu de 0,5-0,8 mm.). CENTRE : sans localité, Baron 811 et 5950 ; entre Andilamena et Mandritsara (N.-E.), Perrier 14994 ; env. de Mahatsinjo, W. du Tampoketsa d'Ankazobe, Perrier 17784 ; Tampoketsa d'An- kazobe, Perrier 13473 ; Manankazo, au N.-E. d'Ankazobe, Per- rier 5837 ; Carion à UE de Tananarive. Perrier 14875. ` 3. Diporidium Baroni V. T., loc. cit., 359. Cette espéce des foréts tropophiles du versant occidental est assez fréquente, à basse altitude, sur les calcaires ou les sables. Elle diffère de D. Pervilleanum par ses feuilles plus courtes, à plus grande largeur au milieu, à sommet non mucroné et ses pétales jaunes, et du D. vaccinioides par ses feuilles plus grandes (4,1-7,0 X 1,6-2,8 cm.), les dents moins saillantes, en général obsolètes, mais terminées par un cil caduc, et sa fleur un peu plus grande ; des 2 par ses inflorescences toujours uniflores. OUEST : sans localité, Baron 5457 ; bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3062 ; environs de Majunga, H. Poisson 92 (2? voyage), Perrier 16790, 16791, 16791 bis ; Boina, Perrier 3044 ; env. de Stampiky (Ambongo), Perrier 14823 ; Manonga- rivo (Ambongo), Perrier 3058 ; Namoroka (Ambongo), Perrier 17824 ; vallée de la Tsiribihina, prés d'Andimaka (Menabe), Humbert 11455 ; Antsingy, Tsiombivositra, Leandri 513 ; vallée du Manambolo, prés de Trangahy (Ankaivo), Leandri 467. Var. angustitolia nov. Diffère de la forme typique, parses feuilles étroites et longues (4,5-8 X 0,7-1,4 cm.), par ses fleurs plus grandes (sép. de 13-14 mm. de long à l’anthèse ` pét. de 15 mm.) et les étamines 2 fois - plus nombreuses (50 au lieu de 25 env.), à filet plus long que l'an- thére. "OUEST : route d'Ankirihitra à Madirovalo (Boina), Perrier 14871. E : Cette forme est peut-être un hybride de D. Pervilleana x D. ` Greveana, qui existent tous deux dans cette localité. SN e Var. méridionale nov. Diffère de la forme typique par ses feuilles à plus grande lar- geur au-dessus du milieu,en général plus étroites ; les fleurs plus grandes (à l'anthése sép. de 10-11 mm., pét. 12 mm.), les sépales fructiféres plus grands (jusqu'à 15 mm.) ; le style capité trés obscurément lobulé au sommet ; les drupes presque 2 fois plus grandes (9-10 X 6 mm.). CENTRE (S.-W.) : Mont Vohipolaka, au N. de Betroka, Hum- ' bert 11646 ` Mont Vohitrosy, vallée moyenne du Mandrare, prés ` d'Anadabolava, Humbert 12670. ^. SUD-OUEST : vallée du Mandrare, prés d'Anadabolava, Hum- bert 12531 ; Antanimora, Decary 4345. 4. Diporidium Greveanum V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 357. — D. Bailloni V. T., loc. cit., 357. Espéce, comme la précédente, du versant occidental, plus hété- romorphe et plus variable que D. Baroni. La forme typique, dont D. Bailloni n'est qu'un des stades de végétation, est trés dis- tincte par ses ombelles à 3-7 fleurs, ses grandes fleurs (à l'anthése sép. de 12-15 mm., pét. 25 mm.),ses étamines trés nombreuses (60 et plus), à filet 2 fois plus long que l'anthére et ses sépales fructiféres qui atteignent 2 cm. de long. OUEST : bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3060 ; environs de Maevetanana, Perrier 3055 et 14872 ; Firingalava entre Maevetanana et Andriba, Perrier 3054 ` Namoroka (Am- ` bongo), Perrier 3056 ` forêt de Mailaka, Douliot ; environs de ` Morondava, Grevé 231, type de l'espèce, et 46, type de D. Bail- ` loni V.T. ; Perrier 5830. Var. macrosepalum nov. Diffère de la forme typique par ses inflorescences uniflores et ` ses étamines moins nombreuses. Les sépales fructiféres encore - plus grands atteignent 3 cm. de long. Ovzsr (Nord) : collines et plateaux calcaires de l'Analamera, Humbert 19203. i Var. insigne nov. Différe de la forme typique par les fleurs encore plus grandes (pétales de 30-35 mm. de long), et le style obscurément capité- lobulé au sommet (style à branches longues [1-3 mm. sur la forme typique et la var. macrosepalum). ` SUD-OUEST : Betioky, au S. E. de Tuléar, H. Poisson 360 (2° voyage) ; vallée inférieure du Fiherena, Humbert 11570. En plus de ces 4 espéces, cette section comprendrait, suivant VAN TIEGHEM, 32 espéces répandues de l'Afrique occidentale (1 esp.) à l'Inde et à Timor. À 2* section. — Polythecium V. T. pro gen. — Carpelles 6 à 10. 1. Style capité au sommet. 2. Petites feuilles toujours émarginées au sommet, presque rondes, ne dépassant pas 25 mm. de long sur 17 mm. de large; fleurs souvent iso- lées, rarement par 3. 5. D. emarginatum. 2'. Feuilles bien plus grandes ; fleurs en corymbe de 3-20 fleurs. : 3. Feuilles subsessiles, arrondies ou subcordées à la base, presque tou- jours moins de 2 fois plus longues que larges, ne dépassant pas 5cm. delong,à plus grande largeur au milieu ou au-dessous du mi- lieu ; bords entiers ou à dents obsolétesà petit apicule trés court (0,2 mm.) d'ailleurs caduc. 6. D. andravinense. . 3'. Feuilles nettement pétiolées (pét. 2-6 mm.), ordinairement de 2 à 3 fois plus longues que larges, atténuées-aigués ou atténuées-obtuses vers la base ; apicules ciliformes des dents (lorsqu'ils ne sont pas tombés) de 1 mm. de long. 7. D. ciliatum. 1’. Style divisé au sommet en branches de 1 mm. de long au moins ; feuilles toujours petites (moins de 2 cm. 5 de long) et obovales-cunéi- formes. 4. Fleurs trés petites (sép. à l'anthése de 4 mm. au plus) en grappe de 8-20 fleurs ; anthères trés courtes (2 mm.), mais au moins 5 fois plus longues que larges. 8. D. Louveli, 4'. Fleurs plus grandes (sép. d'au moins 7 mm. à l'anthése), en pe- tite ombelle de 1-5 fleurs ; anthéres encore plus petites (moins de I mm.), mais moins de 2 fois plus longues que larges. 9. D. iam cu 5. Diporidium emarginatum comb. n. m Polythecium ! emar- ginatum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 368 ; Ochna . parvifolia Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, 1 MPO, 589 (non es Espèce bien distincte par ses petites feuilles émarginées et son style capité. OuEsT (Nord) : autour de la baie de Diego-Suarez, Richard 178 et 624, Boivin 2672 (Richard comm.). 6. Diporidium andravinense comb. nov. — Ochna andravi- nensis Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ; Poly- | thecium andravinense V. T., in Ann. Sc. Nat.,sér. 8, XVI (1902) 368 ; Ochna Bernieri Baillon, loc. cit., 588 ` Discladium | Bernieri V. T., loc. cit., 351 ; Polythecium integrifolium V. T., loc. cit, 371. s OvEsT (Nord) : Andravina, Bernier 192, 2° envoi, Boivin 2673 | (types de Ochna andravinensis Baillon), Bernier 193, 1*" envoi (type de Polythecium integrifolium V. T.), Boivin (Bernier comm., type d'Ochna Bernieri Baillon et de Discladium Bernieri V. T.) ; Vohemaro, Richard 70et 90 (cotypes de O. andravinensis Baillon), Perrier 5838. : Tous ces spécimens sont strictement identiques. Ils ont sim- plement été recueillis à différents états de végétation. Ils pro- viennent tous de 2 localités voisines et les échantillons de Boivin sont probablement de simples parts des récoltes de Bernier. VAN TIEGHEM a bien attribué un spécimen d'Andravina (Bot- vin, Bernier comm.) au genre Discladium, sans d'ailleurs en avoir | vu les graines (absentes sur ce spécimen), mais ceci seulement ` parce que quelques-unes des inflorescences de cet échantillon ont leurs pédicelles de base bifurqués. Or, ce caractère qui suffi- rait, en l'absence de graine, d'aprés VAN TIEGHEM, pour recon naître le genre Discladium, est manifestement sans valeur, cal les spécimens (n° 5.838) que nous avons recueillis à Vohemaro c'est-à-dire dans la méme localité où Richard a récolté O. andra vinensis Baillon, portent, avec quelquesinflorescences à pédicelles de base également bifurqués, des graines à cotyles antéro-pos- térieures et appartiennent par suite au genre Diporidium. Ains que nous l'avons dit plus haut, les caractères de l'inflorescence (nombre de fleurs, axe plus ou moins allongé, un peu ramifié ou non à la base), s'ils peuvent aider parfois, lorsqu'ils sont cons- CR ial tants, à caractériser une espèce, sont notoirement insuffisants pour distinguer les genres. 7. Diporidium ciliatum comb. n. — Polythecium ciliatum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367 ; Ochna ciliata Lamk., — Dict., IV (1796), 511 ; O. macrantha Baker, in Journ. Linn. Soc., XXII (1886), 457 ; O. obovata, Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ` Polythecium obovatum V. T., loc. cit., 368 ; P. bakeri V. T., 1. c., 369; P. Barom V. T., I. c., 369 ; P. macran- thum. V. T.,1. 6; 320 TA lokobense V. T., Le, 370 ; P. lucens V. T., I. c., 370 ; P. contortum V. T.,1. c., 370 ; P. longipes V. T., L c.,/371 ; P. Grandidiers V. IL, EC, gui PP: Re VTT; L. c., 371; P. rubrum . T., l. c., 371; ? Diporidium rubrum V. T., l. c., 356 ; ? Ouratea densa F. Gérard, in C. R. Ac. Sc. Paris, vol. 163 (1916), 674. i Malgré le grand nombre des synonymes indiqués ci-dessus, nous oserons dire que cette espèce, très largement répandue sous des climats très divers, très souvent observée à létat de rejets partant d’une souche recépée ou brûlée, à feuillage irréguliè- rement caduc, très hétéromorphe, en un mot, est en somme peu variable. Parmi les nombreux spécimens cités ci-dessous, il n’en est pas un, en effet, qui puisse être séparé des autres à titre de simple variété quelque peu distincte. L'hétéromorphisme de cette plante, bien représenté par les spécimens 13226 et 13241, où sont réunies, en méme temps que de nombreuses espèces de VAN TIEGHEM, les formes de feuilles que l'on peut récolter au cours d'une année sur un seul pied, est loin d'ailleurs d’être aussi accentué que celui du Houx par exemple. Les feuilles oblongues ou oblongues-lancéolées sont en général de 2 à 3 fois plus longues que larges, la plus grande largeur au milieu ou au-dessus. Le mucron qui termine la feuille et les api- cules ciliformes des dents sont plus ou moins visibles, apprimés dans le jeune âge, fragiles, plus ou moins brisés ou enlevés par frottement sur les feuilles anciennes ou sur celles des stations trés ventilées. Sur un méme pied on peut observer des inflores- ` cences de 1 à 10 fleurs, des pédicelies de ro à 20 mm., des sépales Noro A S, : uA E 3 de 8-12 mm. à l’anthèse, des pétales plus ou moins grands (11 à 15 mm.), 25 à 35 étamines (1), 6 à 10 carpelles (2), etc. Mais lespéce a pour caractéres constants la forme des feuilles des rameaux supérieurs, les longs (1 mm.) apicules des dents (lors- qu'ils sont entiers), des inflorescences pluriflores plus ou moins contractées, des fleurs de moyenne grandeur à sépales peu accres- cents sur le fruit (au plus 15 mm.) un style capité obscurément lobulé et des drupes (7-8 x 5 mm.) oblongoides à cotyles antéro- postérieures. Sans localité : Baron 5338 (type de P. Bakeri V. T.), Huré, Baron 5351 (type de P. Baroni V. T.), Baron 3927, 4811 et 4818 (types d'Ochna macrantha Baker). EST : Soanierano (N. E.), Perrier 3034 ; environs de Tamatave, Chapelier (type de P. longipes V. T.), Viguier et Humbert 281 ; Tampina au S. de Tamatave, Louvel 114; Vatomandry, Bernard ; environs de Fort-Dauphin, Commerson (type d'Ochna ciliata Lamk.), Alluaud, Humbert 5799, Decary 10746, 10758 et 10892. CENTRE (W.) : entre Madsanga et Antsahalambe, A. Gran- didier (type de P. Grandidieri V. T.) ; env. du lac Itasy, Exposi- tion Coloniale 43. : SAMBIRANO : Nossy-Mitsiou, Perrier 18776; Nossibé, Pervillé 342, Richard 332, Boivin 2196 (3) (types du P. contortum V. T.) ; Djabal à Nossibé, Boivin (type de P. rubrum V. T.) ; Nossibé, Hildebrandt 3192 (type de P. macranthum V. T.) ; forêt de Lo- kobe, à Nossibé, Hildebrandt 3281 (type de P. lokobense V. T.) ; environs d'Ambanja, Humbert 18753 et 18754 ; vallée du Sambi- (1) Nombre le plus fréquent ` 25-30. Nombre extrême : 20-25 sur Viguter et Humbert 23 et sur Perrier 13234; 40-45 sur Hildebrandt 3192 et Perrier 3034 ; 40-52 sur Perrier 3045. : (2) Nombre le plus fréquent : 7-10. Nombres extrêmes : 5-7 sur Decary 1125, 8-13 sur Perrier 3034, Humbert 18753, Decary 1366, Perrier 3063, et jusqu'à 15 sur Perrier 3045. Il y a une certaine relation entre la grandeur de la fleur, le nombre d'étamines et celui des carpelles et ceci entre fleurs du méme pied ou de la méme inflorescence ` mieux la fleur est développée et plus augmente le nombre de ses étamines et des carpelles. _ (3) Le n? 2196 de Boivin est constitué pour une part d'un rameau de Per villé 342, en fleurs et provenant de Nossibé, et d'autrepart par un rameau de Pervillé 348, en fruitset feuilles adultes et provenant de l'Ambongo ainsi que l'indique (in sched.) d'ailleurs Boivin lui-même (Pervillé comm.) Pado de rano, Perrier 3045 (type probable d'Owratea densa F. Gérard); Maromandia, Decary 1195 et 1366. OUEST (Nord) : Analamera, Humbert 19171 ; environs de Die- go-Suarez, Boivin 2674, Ursch 214 et 273 ; Baie de Rigny, Boivin 2673 (type de O. obovata Baillon). OUEST (Ambongo-Boina) ` Presqu'île Radama, Decary 1114, 1125, IIQI et 2173 ; Majunga, Viguier et Humbert 23, Decary 894 ; Perrier 13241 ; Marovoay, Humbert 2354 ; Ankaboka, prés Marovoay, Perrier 13234 ; Ankarafantsika (Boina), Perrier 13234 bis ; bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3059 et 3063 ; rives de l'Ampasimentera (Boina), Perrier 3064 ; Am- bodiroka, prés de Maevatanana, Perrier 40 ; Ambongo, Pervillé 348 (cotype de P. contortum V. T.) ; Manongarivo (Ambongo), Perrier 3057 ; Stampiky (Ambongo), Perrier 13234 ter ; Ambongo, Pervillé 653 (type de Diporidium rubrum V. T.) ; baie de Baly (Ambongo), Hildebrandt 3043 (type de P. lucens V. T.) ; Beko- doka, Decary 8102 ; Morafenobe, Decary 2333 et 2336. SUD-OUEST : Antanimora, Decary 3336 ; Ambovombe, De- cary 3420 ; environs d'Isomono, au confluent de la Sakamalio et du Mandrare, Humbert 12905. COMORES : Pamanzi (Mayotte), Boivin 3397 (type de P. ru- brum V. Ti Arbuste ou petit arbre de 3-6 m. de haut, appelé Lanary ou Menahy, comme d'ailleurs presque toutes les Ochnacées de l'Ile, par les Malgaches, localisé sur les sols arides de toutes les régions chaudes de Madagascar. T Les 2 synonymes indiqués plus haut avec un point de doute, appartiennent trés probablement à cette espèce, mais nous n'en ` avons pas le certitude car le type de Diporidium rubrum V. T. .— (Pervillé 653) n'a plus ni fleurs ni fruits et celui de l'Ouratea — densa F. Gérard, qui, d’après la description, est certainement une Ochnée, n'a pas été authentifié par son auteur. 8. Diporidium Louveli sp. nov. Arbor parva,ramulis brevibus lenticellis elongatisornatis. Folia coriacea, in genere inter parvissima (13-16 x 8-12 mm.), breviter (1-2 mm.) pe- Dë B5 on tiolata, obovato-cuneiformia, e tertia parte superiore basin versus acute attenuata, apice rotundato dentibus paucis ornato, denteapicali interdum lateralibus majore acutoque ; nervis adscendentibus subtus inconspicuis. Racemi terminales elongati 8-20 flori ; axe 8-15 mm. longo ; bracteis li- nearibus deciduissimis ` pedicellis 6-11 mm. longis medium versus articu- latis. Flores minuti. Sepala 3 mm. 5 longa. Petala obovala lutea, 4 mm. longa. Stamina 25, filamentis 2-2,4 mm. longis; antheris linearibus 2 mm. longis, o mm. 3 latis, biporosis. Carpella 7-9. Stylus 7-9 divisus, brachiis elongatis (4 mm.), interdum usque ad basin liberis. Fructus ignotus. CENTRE (Est) : Analamazoatra, Louvel 25. Vernaculaire Menahy. _ Arbre très ramifié, à feuillage de Buis. Espèce différant de D. polycarpum par ses grappes allongées et à 8-20 fleurs, ses très petites fleurs et ses anthéres gréles plus de 6 fois plus longues que larges. 9. Diporidium polycarpum comb. n. — Ochna polycarpa Baker, in Trimen Journ. of Bot., XX (1882), 49; Polythecium | polycar- pum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367. Arbre ou grand arbuste trés ramifié à trés petites (12-22 X 7-12 mm.) feuilles ; fleurs assez grandes (sépales de 8-10 mm. ` à l'anthése) en grappe contractée en ombelle de 1-5 fleurs ; filets — staminaux 3-4 fois plus longs que les anthéres larges et courtes | (0,7-0,8 x 0,5 mm.) ; style à branches de 1 mm. au moins de long. | CENTRE (Est) : entre 1.000 et 1.200 m. d'altitude : forét Ta- nala, Baron 217 (type) ; S.-E. de Fianarantsoa, Decary 5840. Ouest (Nord) : Analamera, entre 50 et 400 m. d'altitude, ` Humbert 19172. Cette localité est trés excentrique et placée sous. des conditions climatiques tout à fait différentes de celles de la région où ont été observés les spécimens du Centre. Nous n'a- vons pourtant relevé entre ces spécimens aucune différence no- table. e PLEURORIDGEA V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 198 et 399; — Campylochnella V. T., loc. cit., 198 et 400. Nous joignons au genre Pleuroridgea le g. C ampylochnella. — 37 — V. T. qui ne s'en distingue que par des étamines plus nombreuses, le nombre d'étamines, comme celui des carpelles, étant trop va- riable sur les Ochnées, pour que l'on puisse distinguer un genre par ce seul caractére. L'une des 2 plantes décrites ci-dessous porte d'ailleurs, sur un méme rameau, des fleurs dont les éta- mines sont seulement en nombre double des sépales et d'autres à étamines plus nombreuses. Dans les 2 il semble d'ailleurs y avoir, comme dans le genre Diforidium, une certaine corrélation entre la grandeur de la fleur et le nombre d'étamines et de carpelles. Compris ainsi, le genre Pleuroridgea, très voisin de Bracken- ridgea qui n'en différe en somme que par ses stipules non lacérées et ses cotyles antéro-postérieures, comprend 2 espéces à Mada- gascar et, d’après Van Tieghem, 4 de l'Afrique orientale et 3 de l'Afrique occidentale. Les 2 espéces malgaches se distinguent aisément ainsi : Fleurs 5-méres ; 1 3-20 étamines ; 5-10 carpelles ; style court (2 mm.) et épais. 1. P. madecassa. Fleurs 4-méres ; 8-10 étamines ; carpellos 3-4 ; style de 8 mm. de long. 2. P. tetramera. 1. Pleuroridgea madecassa sp. n. Arbuscula vel arbor parva, ramulis rugosis nigrescentibus, lenticellis paucis conspersis. Stipulae laciniatae deciduae, laciniis filiformibus usque ad 5 mm. longis. Folia decidua, subsessilia vel brevissime (2-4 mm.) pe- tiolata, obovata vel oblonga (5-10,5 x 2,3-3,6 cm.) obtusa brevissime acu- minata mucronatave, e tertia parte superiore basin versus acute attenuata, marginibus tenuiter serrulatis, dentibus breviter apiculatis ; nervis ner- vulisque tenuissimisin pagina inferiore magis conspicuis. Flores solitarii vel geminati infra gemmas terminales in squamarum axillam inserti; brac- teis filiformibus deciduis ; pedicellis gracilibus 5-20 mm.longis, ima basi articulatis. Sepala 6 mm. longa. Petala alba sepalis aequilonga, obovato- unguiculata. Stamina 13-20, filamentis antheris brevioribus ; antheris ` linearibus, 3,5-4 mm. longis. Carpella 5-10, Stylus 8 mm. longus, apice ca- pitato. Sepala fructifera usque ad 1o mm. longe, PRE RS i globosae (4-5 mm. diam. t T leurs solitaires ou idées à l'aisselle des écailles EE des bourgeons terminaux, développés ou non en pousse feuillée, parfois aussi, très rarement, groupées par 5-7 en un bourgeon - rd UC UAM EE à fleurs terminal (non surmonté par un bourgeon à feuilles). An- thére à déhiscence longitudinale, de haut en bas mais commen- cant par le haut. Embryon vert, à cotyles latérales étroites. Grés et sables du Domaine du Sambirano, de o à 200 m. d'alti- tude ; fl. : octobre. SAMBIRANO : Mont Ambohipiraka (N.), Perrier 18759 ; vallée de l'Ifasy, Perrier 3047 et 3046 ` Maromandia (S.), Decary 1204, 1186 et 1152 ; sans localité, Baron 6147 et 6381. 2. Pleuroridgea tetramera sp. n. Arbor parva, 4-6 m. alta, ramulis valde verrucosis nigrescentibus, lenticellis minutis conspersis. Stipularum laciniae curvulae 3-5 mm. longae. Folia decidua, membranacea, breviter (1-2 mm.) petiolata, oblonga vel obovato-oblonga (3,5-6 x 1,4-2,3 cm.), obtusa, e medio basin cuneatam versus attenuata, marginibus valde serrulatis. Flores parvuli, tetrameri, solitarii vel geminati infra gemmas terminales in squamarum axillam inserti ` bracteis filiformibus ; pedicellis circa ro mm. longis gracillimis. Sepala 4, parva (5 x 3 mm.). Petala 4, obovato-unguiculata(5 x 4 mm.). Stamina 8-10, filamentis 1,8-2 mm. longis ; antheris linearibus 2,2-3mm. longis. Carpella 3-4 .Stylus brevis (2 mm.) ,apice valde capitato. Fructus ignotus. Stipules, comme sur l'espéce précédente, divisées jusqu'à la base, en nombreux filaments curvulés. Apicules des dents nuls ou brisés sur les échantillons étudiés. Inflorescence identique à celle de P. madecassa. Fleurs petites, dites verdátres, mais pro- l bablement à pétales blancs. Sommet du style entier mais les 3-4 stigmates, confluents au sommet, sont distincts sur les côtés du gros renflement terminal. SUD-OUEST : Vallée moyenne du Mandrare, aux environs d'Anadabolava, entre 200 et 800 (Mont Vohitrosy) m. d'altitude, Humbert 12381 et 12687. es Malgré /sa fleur tétramére et son androcée parfois diplosté- mone, cette espéce est trop affine de la précédente pour qu'on puisse l'en séparer génériquement. - À ee d AUX CONFINS DES RUBIACÉES ET DES LOGANIACÉES par P. JOVET. Antérieurement (Notulae Systematicae, 1941, fasc. 4), ont été esquissées quelques-unes des différences et affinités du genre Astiella avec plusieurs Loganiacées et Rubiacées : les détails qui suivent compléteront ces indications un peu trop succinctes. Les caractères qui rapprochent Astiella des Spermacocées (Rubiacées-Cofféoidées-Psychotrinées) ont déjà été donnés (x). Parmi les Spermacocées à 2 loges et à capsule déhiscente (2), les genres Staélia, Hypodematium, Mitracarpus s'éliminent im- médiatement, entre autres, par leur mode de déhiscence : les deux premiers ayant une capsule déhiscente depuis la base et en biais ; Mitracarpus, déhiscente transversalement tout autour. Le genre Ashella rentrerait dans l'accolade qui comprend Bor- veria, Emmehoriza, Spermacoce, Psyllocarpus. Ce dernier genre est éloigné d’Astiella ; forme différente de la capsule fortement comprimée, à déhiscence septicide, surmontée par les lobes du calice ; les Psyllocarpus sont, de plus, de petits buissons éri- coides. Les genres Borreria et Spermacoce sont souvent considérés comme ne formant qu'un seul genre, « ne paraissant distincts que par le mode de déhiscence du fruit : dans Borreria, les deux carpelles se séparent de haut en bas et s'ouvrent longitudinale- ment sur la face interne, dans Spermacoce, au contraire, une seule des valves s'ouvre et l'autre reste fixée à la cloison et close » (3). S'ils offrent des caractères communs avec A stella : corolle le plus souvent à 4 lobes (rarement 3-2), valvaires dans le (1) Par la forme extérieure de la capsule, certains genres n'appartenant pas à ce groupe ressemblent aussi à A s/iel/a, mais leurs différences apparais- sent très importantes, par ex. Bouvardia dont les ovules nombreux sont portés par un placenta globuleux. (2) Auxquelles conduit la clé de R. SCHUMANN (Pfizfam. IV, 4, p. 16). (3) Lemée (A.), Dictionnaire desc. et synonym. des genres de pl. phan. 1929, I, p. 626. Ces deux genres sont conservés, distincts, in STANDLEY (P. C.) The Rubiaceae of Colombia, 1930, Chicago, pp. 169-175. ` bouton, 4 étamines (rarement 3-2), ovaire à 2 loges, 1 ovule par loge, amphitrope et fixé au milieu de la cloison, capsule didyme: les différences sont importantes : l’inflorescence, parfois en cyme, est, beaucoup plus souvent, en glomérules axillaires ou termi- naux, les anthères peuvent faire saillie ; la capsule ne se libère pas du calice qui, au contraire, persiste et la couronne ; le calice est souvent à 4 dents ; quand il est dit à 2 dents, il existe de petites dents He dirae supplémentaires (qui se trouvent aussi dans certaines espéces oü le calice est à 4 lobes). L'ovule est vertical et attaché au milieu de la cloison par un funicule court partant du milieu d'un sillon ventral. Le stigmate est, en général, bilobé, mais dit aussi bifide dans certaines espèces. Máre, la capsule d’'Emmeorhiza umbellata R. Sch. fait légé- rement saillie au-dessus du calice à 4 dents courtes mais elle est obconique, à sommet arrondi ; chaque loge se fend supérieure- ment un peu en deux parties arrondies et se sépare de l'autre par la face ventrale, le calice se déchirant du haut vers la base, la cloison médiane devenant souvent libre. Stigmate bilobé, à «lobes coniques aigus, ovaire surmonté d'un disque déprimé bilobé séparent encore ce genre du genre Astiella. Nous ne nous attarderons pas sur les genres Gomphocalyx (calice à 7-8 dents qui couronne le fruit, corolle à lobes frangés, disque surmontant l'ovaire) et Nodocarfaea (fleurs involucrées...) qui figurent simplement à la fin de la clé des Spermacocées sans attribution de place. Le genre Astiella n'a donc que des relations assez lâches avec les Spermacocées ` voyons celles qu'il peut avoir avec les Olden- . landiées (Rubiacées-Cinchonoidées-Cinchoninées). Rappelons que la clé dichotomique du Pflanzenfamilien est trop catégorique ` il n'y a pas que des Oldenlandiées à ovules MASH il en existe. à loges monospermes. L'inflorescence d'AsHiella est une cyme unipare scorpioide sympodique qui se rapproche beaucoup, si elle n'est identique, de celle des genres Spiradiclis, Polyura, Hekistocarpa, Leptoscela et Ophiorrhiza. Tous, sauf exception, ont des fleurs pentamères. Les deux premiers portent des capsules tout à fait infères ; chez _Hekistocarpa ` présence d'un disque. Chez Spiradiclis et Lep- toscela la capsule émerge à peine supérieurement du calice ; chez Ophiorrhiza sa forme se rapproche davantage de celle d' A stiella, elle se libére aussi supérieurement, mais le calice reste adhérent et recouvre l'ovaire bien au-dessus de sa partie médiane dilatée. Même chez les Ophiorrhiza à fleurs tétramères (O. rosea Hook., O. stenophylla Hayata), la capsule reste toujours comprimée, ses deux coques s'allongeant beaucoup latéralement, le calice n'a jamais deux dents, la placentation est trés différente : ovules nombreux sur un placenta pédicellé. Par l'inflorescence, les fleurs pentaméres, la capsule qui se libére un peu supérieurement, les Ophiorrhiza offrent quelques ressemblances avec les Mitreola (Loganiacées-Spigéliées), mais les différences restent grandes avec Astiella. : Lestrois genres suivants ont aussi des capsules à 2 loges dé- passant plus ou moins le tube ducalice adné à l'ovaire et terminé par 4-5 lobes libres : Lucya, Éric A = Mallostoma, Tei- nosolen. Lucya tuberosa DC diffère d'Astiella par son calice hémisphé- rique, sa corolle rotacée, le nombre des ovules (au moins 2 par loge), l'inflorescence (fleurs axillaires ou subterminales soli- taires), son port semblable à celuid'un Peplis, sa racine fibreuse pourvue de tubercules. Arcytophyllum a une corolle hypocratériforme ; les loges de la capsule à 4-5 lobes libres, entre lesquel sont des dents ou cils glanduleux, les stipules indivises ou dentées, le port (arbris- seaux ou sous-arbrisseaux éricoides) sont autant de caractéres différents d'Astiella. | | Teinosolen : calice et corolle à 5 lobes (parfois 4), calice muni de dents intermédiaires, présence d’undisque, loges pauciovulées, ovules portés par des placentas adnés à la cloison, inflorescence (fleurs terminales solitaires), port (arbrisseaux) ; tous carac- ` tères éloignant encore davantage ce genre d’Astiella. Le pu Oldenlandia comprend un certain nombre de sous- genres ; les suivants ` Amotidofsis, Leptopetalum, Kohautia, Bilabialis, Gonotheca, I nvolucrella, ont des ovules nombreux, i D une capsulenon ou, pour quelques-uns, insensiblement saillante, leur placenta est pelté-pédiculé ; Nesohedyotis possède, de plus, des fleurs à sexes séparés. Dans le sous-genre Znvolucrella, en outre, les pétales et sépales peuvent étre au nombre de 4-5. Le: sous-genre Diplophragma a des capsules non saillantes, à ovules souvent nombreux, quelquefois peu nombreux, ou méme un seul : Oldenlandia (Diplophragma) cymosa Thwaites, O. Mou- reti Pitard, tous deux sont des arbustes. La capsule des Dimetia (1) est trés légérement saillante entre les lobes du calice, mais l'in- florescence, la déhiscence (d'abord septicide), le placenta pédi- cellé l'éloignent d’Astiella dont tous les sous-genres précédents. sont trés dissemblables. Oldenlandia, sous-genre Hedyotis. Le 1/3 supérieur de la cap- sule d'O. hispida Benth. (= Hedyotis hispida Retz) proémine entre les lobes du calice qui sont plus grands qu'elle (2), mais presque tous les autres Hedyotis ont une capsule ne dépassant: pas la base des lobes libres du calice. Trés généralement, la dé- | hiscence est loculicide, tardive, trés limitée, les nombreuses. . graines (3) sont portées par un placenta pelté, pédiculé que porte la cloison un peu en dessous de son milieu ; le style est divisé: en 2 stigmates trés généralement courts, peu épaissis. Le peu. d'affinité avec le genre Astiella est encore marqué par l'inflo-- rescence généralement en glomérules des Hedyotis. Le sous-genre Eu-Oldenlandia, bien qu'ayant, comme presque tous les précédents, 4 sépales (4) dont les lobes sont contigus (O. brachiata Wight, O. umbellata L., O. Heynii Br.) ou réunis (1) Signalons que le calice, dit à 4 dents, de Dimetia capillata Wall porte souvent de petites dents intercalaires. Le sous-genre Karamyschewia a, normalement, 6 lobes au calice. (2) Cette espéce, et quelques autres, à capsule un peu déhiscente, ont aussi été groupées sous le nom de Scleromitrion W. et A. d (3) Cependant O. lineata Kuntz et O. rudis (Pierre mss.) Pitard ont, pat. loge, seulement 1-3 ovules. Nous avons aussi signalé le cas de O. symplo- ciformis Pierre qui n'a, par loge, qu'une seule graine dressée sur u pédicelle inséré au fond de la loge. Capsule indéhiscente ne dépassant pas la base des lobes libres des sépales. Disque trés apparent (Pitard, in H. Lecomte, Fl. Indochine, III, p. 107, fig. 12). : à (4) Avec lobes intercalaires en forme de cils, de moitié plus courts que les - lobes libres : O. Stochsii Hook. f. et T. (ressemblance avec le genre Arcy- tophyllum = Mallostoma). : 1 va MI eu par un sinus arrondi (O. corymbosa L.), des graines nombreuses et anguleuses portées par un placenta (globuleux, pelté) pédiculé inséré vers le milieu de la cloison, des inflorescences en cymes axillaires ou terminales, ou des fleurs solitaires ou par 2-4..., toutes différences marquées avec Astiella,offre cependant avec ce genre des affinités assez grandes : la forme et les proportions (1) de la capsule sont assez comparables, sa partie supérieure émerge des lobes libres calycinaux ; la déhiscence (2) est loculicide et ne dépasse pas la ligne de libération du calice. Le genre Houstonia diffère d'Astiella par ses cymes bipares ou corymbiformes, la corolle en entonnoir, le fréquent dimor- phisme floral (longistylie et brachystylie), les ovules assez nom- breux sur un placenta pédiculé, le calice à 4 sépales plus grands que la capsule ; les stipules non fimbriées. Par contre,les carac- téres suivants rapprochent un peu ces deux genres : capsule di- dyme ou plus ou moins comprimée, à partie supérieure libre (souvent un peu plus de la moitié) entre les lobes libres du calice, déhiscence loculicide. Essayons maintenant de préciser les rapports entre les genres Astiella et Anotis. Toutes les capsules d'Anotis font légèrement sailie au-dessus des 4 lobes du calice ; quoiqu'un peu moins contractées à la base, ce sont celles A. calycina Wall. qui res- semblent le plus à celles d' As£iella, mais elles renferment de nom- breuses semences par loge. Le nombre de graines par loge conduit à rapprocher d'autres Anotis : 1-2 graines par loge pour À. Rheedii W. et A., A. num- mularia Arn., A. Wightiana Wall. ; à 1-3 graines par loge : À. decipiens Hook. f. ; mais ils s'éloignent par un ou plusieurs des caractéres suivants : forme, déhiscence de la capsule, inflores- cence, port, pilosité ; de plus, À. Wightiana a 3 sépales, 3 pétales, 3 étamines, un ovule par loge pendant (V. Pitard, Fl. d'Indo- chine, III, p. 83, fig. 9). d (1) Quoiqu'elle puisse être plus large que haute (sens vertical) (O. co- rymbosa L.), ou plus haute que large et épaisse (O. crystallina Roxb.) ou 2 fois plus large que haute (O. trinervia Retz). (2) Rarement, capsule indéhiscente. Les deux Anotis suivants, orientaux, ont en commun avec le genre Astiella : gaines stipulaires et bractées fimbriées-ciliées, corolle quadrilobée à 4 étamines alternipétales dont les filets sont libres dans leur moitié supérieure, gorge de la corolle nue, -~ FIG. r. — A. m., Anotis monosperma W. etA A. J., Anotis de Jacquemont Toutes les figures sont à la méme échelle : x 5, sauf A. m. 5 et A. J. 4 X 10. A. m. 1, fl. au moment de la fécondation. A. m. 2. les ét. sont exsertes et flétries A. m. 3, fr. mûr. A. m. 4, insertion de l'ovule. A. m. 5, ovule avec funicuX sillon, arille MA alvéoles. vibes Wah A J. 1, Fl. dont la cor. a été ouverte. A. J. 2, larges sinus entre les lobes du calice: = À. J. 3, les deux demi-capsules vont 8e séparer, l'une d'elles est ouverte pou montrer l'insertion de l'ovule, le calice a été déchiré antérieurement. A. J. < déhiscence d'une demi-capsule. A. J. 4 ovule, dépression centrale, surf. à véolée. A. J. 6, stipule moy. ou sup. fimbriée, ciliée, à poils pluricellula ou massifs cellulaires ramifiés. A. J. 7, stip. inf. presque entière. : style bifide, capsule ceinte par le calice qu'elle dépasse ; log monospermes, ovule pédicellé. : | | m. L'A. monosperma W. et A. (fig. I, A. m.) est pérenne, sa cap caai sule (1) allongée comprimée (il appartient au sous-genre Patzia), à côtés rectilignes, sa corolle infundibuliforme ; la graine verti- cale, en bateau, est attachée à la cloison par un cordon ascendant qui s'insére dans un profond sillon ventral qu'il borde par des prolongements membraneux (arille ?). La déhiscence est seule- ment loculicide, comme A stiella. Un autre Anotis (fig. 1, A. J.), récolté par V. Jacquemont (2), est annuel, sa capsule didyme différe beaucoup de celle du pré- cédent (il se place dans le sous-genre Euanotis), les 4 lobes du calice portent 2 cils pluricellulaires et sont séparés par des si- nus larges, la moitié supérieure de la capsule est libre. La graine sphérique porte une dépression circulaire où se fait l'insertion du funicule ; sa partie tournée vers la cloison est coiffée par une masse qui semble correspondre à une expansion du funicule, car elle ne se détache pas avec la graine (arille ?). La déhiscence diffère de celle d'Astella, elle est à la fois loculicide et septicide. Les gaines stipulaires inférieures sont entiéres et portent seule- ment quelques trés petites dents. Ces deux Anotis ont des graines alvéolées portées par un fu- nicule partant du r/4 inférieur de la cloison. Les étamines sont exsertes (3), les filets de celles de l’Anotis de Jacquemont sont ailés. Comparons ces plantes avec deux genres de Loganiacées mal- (1) La capsule des échantillons étudiés (Herb. Mus. Paris) est plus al- longée que celle que figure Ic. Wight. t. 1030 etles loges sont monospermes alors que J. D. Hooker écrit : «loges habituellement monospermes » (usual- ly-1 seeded). L'A. Richardiana Arn. qui a été considéré comme variété du précédent par Thwaites, a, d’après Hooker, un fruit trés différent, 2 fois plus grand, des graines plus grosses, desloges monospermes, une cap- sule à sommet gonflé. Wawra (Itin. Princ. S. Coburg, I, t. 39 et p. 121, 1883) dit: «des fleurs peuvent être stériles, ou à 1 loge. Nos plantes (de bs Ceylan) ont une graine. Dans les ovaires des fleurs qui ne sont pas stériles il y a un ovule et de petits corpuscules blancs que j'interpréte comme des ovules avortés, de sorte qu'il y aurait plusieurs ovules ». Les placentas sont ascendants. L'A. Richardiana ferait donc passage entre les Anofis à loges uniovulées et ceux à loges multiovulées. na (2) Cet Anotis est une partie de la récolte de Jacquemont n? 366 ; avec un autre A notis ils avaient été nommés À. carnosa Dalz, ; ils ne correspon- dent pas du tout à cette espéce. V. plus loin : Appendice. : . (3) Ic. Wight. t. 1030 représente les étamines d'A. monosperma non saillantes. i : D : Ze gaches annuelles : Mitrasacmopsis et Mitreola (x). Astiella a les mêmes caractères communs avec Mitrasacmopsis qu'avec les deux Anotis étudiés, sauf que Mitrasacmopsis a de nombreux ovules rugueux sur un placenta lamellaire pédiculé. Mitrasacmop- sis a uncalice qui tend vers celui d’Astiella car, de ses 4 sépales, 2 se développent ultérieurement beaucoup formant, à la capsule, deux sortes de cornes latérales. L'inflorescence est une cyme bipare hélicoide plus ou moins composée, comme les Anotis, alors que celle d’Astiella est unipare scorpioide ` de plus, Mitra- sacmopsis se sépare des 3 autres genres par ses anthéres libres, mais sans filet : elles sont fixées par un point au tube de la corolle. Tout de suite, le genre Mitreola se singularise par ses 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines, la gorge de la corolle garnie d'un anneau de poils, ses gaines stipulaires spumeuses ; les loges de la cap- sule, au lieu de rester en contact par toute la surface de la cloison, se séparent supérieurement, se prolongeant en cornes creuses et la déhiscence se produit à leur sommet par une petite fente sur la suture ventrale. Mitreola a, comme Mitrasacmopsis : nombre élevé d'ovules, placenta lamellaire pédicellé, tige ailée. Par contre, il n'a de com- mun avec Astiella que le mode d'inflorescence, les étamines inclu- ses (comme Mitrasacmopsis), le pétiole ailé, les ailes se prolon- geant sous la nervure principale. Dans toutes ces espéces, la fécondation se fait avant épanouis- sement complet de la fleur ; la corolle semble promptement caduque. L'étude du développement de la fleur, depuis le bou- ton floral (fig. 2), a été faite en vue d'établir le plus ou moins d'adhérence du calice et de l'ovaire et de déceler, si possibl l'existence d'un disque. i3 : Dans les trés jeunes boutons floraux d' A stiel/a, la partie su rieure de l'ovaire apparaît rectiligne ; le petit renflement q supporte ensuite le style est remplacé par une sorte de bombe ment régulier ; puis l'ovaire redevient plat supérieurement (1) Voir fig. et diagnoses ; Mitrasacmopsis, in Arch. Mus., . 589- 593 ; Mitreola, in Bull. du Mus., 1934, pp. 291-301. 1935, P. 5 RAS SCH S LE - Astiella delicatula Anotis de Jacquemont Mitreola turgida Fic. 2. — Morphogénèse de l'ovaire des genres Asti j iacé | : i : ella, Anotis (Rubiacées-Ol- denlandiées), et Mitrasacmopsis, Mstroola (Loganiacées-Spi A Echelle commune : x 20. Chez l’Astiella, l'ovaire est longtemps comp ètement infère ; pont les autres espèces, il fait légèrement saillie, méme dans les trés jeunes boutons floraux. Dans cet état trés jeune, les filets, dans le genre Anotis sont E peine adhérents, comme les lobes de la corolle qui paraissent presque libres. es fleurs de Mitrasacmopsis sont tétraméres, la troisiéme est anormalement pentamère. Les corolles d'Astiella, Mitrasacmopsis et Mitreola sont caduques de très bonne heure. dépassé jusque-là par les bords du calice, il affleure alors. Un peu plus tard, chaque loge fait saillir sa partie supérieure et une dé- pression se creuse au-dessus de la cloison ; puis, cette partie libé- rée augmente encore. Par transparence, on n'observe d'abord pas de relation vasculaire entre ovaire et lobes calicinaux ;' plus tard, il semble bien y avoir connexion entre la partie supé- rieure de l'ovaire et le calice. La coalescence est compléte entre la partie soudée du calice et l'ovaire. l L'ovaire des deux Anotis, dés le bouton floral, élève un peu sa partie supérieure au-dessus de la partie adhérente du calice. Dans la jeune fleur d' A. monosperma le style sort de la dépression | entre les deux loges légèrement renflées ; puis la partie supérieure ` de l'ovaire s'aplanit et finalement se renfle progressivement, atteignant son maximum au-dessus de la cloison. Dans l Asotis de Jacquemont la dépression entre les deux loges ne s'indique x que tardivement, quand l'ovaire commence à márir. | La capsule mûre d'un Anotis (1) de l'espèce collective Lesche- naultiana, étudiée aprés éclaircissement et coloration au vert d'Iode, ne montre aucune connexion vasculaire entre le calice et l'ovaire : l'observation est relativement facile par la non- opposition des sépales aux sutures de la capsule. Le Mitrasacmopsis offre un développement analogue aux genres précédents : dans le bouton floral trés jeune, il dépasse le calice, mais à peine, puis il s'éléve peu à peu, sans aucune dépression | au-dessus de la cloison ; la capsule mûre est trés dégagée (V. fig. in Arch. Mus., 1935, p. 591). Dès le très jeune âge, l'ovaire des Mitreola n'est qu'à demi-infére et la capsule devient presque supère. Le développement du style est bien particulier et connu. Le style est d’abord simple ; puis une fenêtre s'ouvre dans sa partie inférieure séparant aussi le sommet des deux loges ; la fenêtre s’agrandit amenant la rupture (1) Cet Anotis, étiqueté (in Herb. Mus. Paris) : Herb. Ind. or. Hook. - fil. et Thomson : Hedyotis Richardiana Arn., Hab. Ceylon, ne correspond ` ni à la diagnose de l'espéce in Fl. of. Brit. Ind. III, p. 75 ; ni à la fig. de 4 Wavra (Itin. Princ. S. Coburg, 1883, I, t. 39 et p. I21). Entre autres carac- téres, ses loges sont multiovulées ; celles de D A. Richardiana sont indiquées ` « habituellement monospermes ». Cf. note infrap., p. 45. du stigmate en deux. Les deux coques s'écartent ensuite l'une de l'autre par leur partie supérieure, plus ou moins suivant les Pétiole | / Ast iella Milreala Mitraşacmgnsis Anatis ail € non ail e Stin ules + Astiella Anolis Mitrasacmgnsis Mitreola moy"? E, sup cil iees Spumeuses Ti ge Astiella Anatis Vsus Mitreola partie moy”! non ailee Anatis Mitrasacmonsis Mitreola non ou ä reine aue Axe ael Wi. Astiel la ailé Inflor“ Astiella ` Mitreola Mitrasaens sis Anolis ! A Cyme } uninare- Seet binare héliccid. Petal les| dei ella ^ Anolis Ditsch) : Mitreola Separ Ga ella SG Milrasarmopsis | ^ Mitreola Flamina Astiella _Mitrasacmopsis , Anolis Bee A (filet ^s sun"lib. incluses ^ exsertcs tn un point bo m à e Astiella Anatis Mtrasarmpsis rtition précoce, stigmates allongés Mitreole tardive, stigm.arrondis Placenta | Asti ella Anotis Milrasarmonsis Mitreola pédicellé amellaire Dvules he Anolis | Mirasamonss, Mitreola | tar loge , aivéalé rUguevx lisses Fruit mi | Astiella ` Analis | Mitrasarmmsis Mitreola ; Subinfère cu demi-infére esque libre {Astiella ; CE EE QE om E Mitrasarmonsis Mitreola D SH loculicide loculicide d senticide fente courte suture vents pome contigus jega mibni pa tx sèf dela cloison - AC Tableau A. — Ressemblances et différences entre les genres Mitrasacmopsis et Mitreola (Loganiacées), À gie et les Anotis uniovulés (Rubiacées). ; espéces. Les vaisseaux des sépales et de la capsule de M itreola sont toujours bien séparés. Dans M itrasacmopsis. et les deux Anotis, le style parait bien, ph 4 NOT. A geg très tôt, se fendre presque entièrement en deux, puis il s’allonge progressivement beaucoup plus queles stigmates. Dans Astiella, Axe de l inflor: aile Ur” tr jeune infere (monosperma } 4 Déhiscence loculicide } Staminades : 8 loges ne se sénerant pas Sénales : 2 A D 232 ena es: ~ lage monosnerme à ov. alvéolé ~ uniovulés Anotis — 202 pédicelle = Astiella n j T ovaire mür f infère l CAL Hans (Gë | : 3z NL T tige non ailée..-7 : i d | : | | & : Y "Plet des et "ë libre = = — Ld & 1] EE E € AS RM EEN SG EE à: Sc a * S^5 TT : Ë E + ake i . Fetales : 4 H E 3 S à : ^s i SÈ |3 r2 [Stipules fimbriées-ciliée uv. E SO Së S PG. mE t S [es 2 demi-cans resten je M WR E? è 8 botas par tl * lm B tC» S porliguës par l- la "B S a g * S e surf. de la cloison Ds A E Le T à U MD. um à x S R Au d dt eua c uu T3 +. $3 Ser > va a i £ D S $ © x EI D Sor erc . E e E ae a à 4 e SAS E: "x E A RR de D E Ei ee E : t iii : " i UT. E LA [Re ice de l'inflor non aile......... \ d e 2 f : e ie p Sommet du tr. jeune oyf un peu saillant d / R | SAAR ; AE SA : Loges mulliovulees E B | Mitrasacmonsis Placenta lamellaire === Mi tre ol a D ~ Uraire mûr presque libre a i Gu. 5 Pét. 5 S tih. snumeuses hise; fente dër? ` au sommet des coques — Ue Tige ailée.......-" Anthères libres mais fixées har 1 proi Légende - Caractères classes far ordre d'importance décroissante : Wes e. Wes EE Tableau B. — Caractères communs ou comparables entre les genres Mitrasac- mopsis, Mitreola (Loganiacées), Astiella et les Anotis uniovulés (Rubiacées).- d'abord massif, il offre deux lobes courts, divariqués ; plus tard, il devient semblable à celui des Anotis et M itrasacmopsis. Le tableau A résume et permet de comparer les ressemblances et les différences entre ces quatre genres. Essayons de résumer ces indications (tableau B). Le genre Astiella se sépare bien des autres genres par son ovaire primi- tivement complètement infère, la présence de staminodes en nombre double des étamines. Mitreola est encore plus particulier. Astiella et les Anotis étudiés ont en commun plusieurs carac- téres, dont certains sont importants ; il en est de méme entre Mitreola et Mitrasacmopsis. Les genres Astiella et Mitreola d'une part, Anotis et Mitrasacmopsis d'autre part, n'ont en commun que peu de caractéres de moyenne et de faible importance, il y a cependant davantage de relations entre ces deux derniers ; il y en a moins entre Astiella et Mitrasacmopsis. Les Anotis étudiés et Astiella ont des loges monospermes à ovule légérement orne- menté, pédiculé ` tandis que Mitreola et Mitrasacmopsis pos- sèdent des ovules nombreux sur des placentas lamellaires pédi- culés. On peut donc admettre comme fondé le rattachement du genre As£iella aux Rubiacées, et, par ses affinités avec les Anofrs, aux Oldenlandiées, cependant presque toutes pluri-ovulées (1). On remarquera que les espéces étudiées ne présentent pas de disque, à moins d'interpréter ainsi le trés passager et à peine sen- sible renflement de l'ovaire dans la trés jeune fleur d'Astiella. Toujours pour ces mémes espéces, le caractére « ovaire semi-in- fére, ou ovaire presque supére », mis en avant pour séparer Ru- biacées et Loganiacées, est corrélatif du mode de placentation ; par suite, la séparation, relativement à ces 4 genres, entre Loga- niacées et Rubiacées parait bien légitime, telle qu'elle est indi- quée ici. . APPENDICE. Sous la référence « Voyage de V. Jacquemont aux Indes orien- tales n° 366 », sont conservés dans l'Herbier Mus. Paris, deux ensembles de plantes nommées Hedyotis carnosa Dalz. (Anotis (1) Bremekamp, Notes onthe Rubiaceae of Surinam. Soc. Bot. Néerl., 1934, remarque aussi, p. 252, que « le nombre d'ovules dans les loges ne montre pas de corrélation définie avec d'autres caractères »... . s — 99 — ` carnosa Dalz.). Elles ne correspondent pas à cette espèce : elles sont hirsutes (et non glabres), les stipules supérieures et moyennes fimbriées-ciliées (et non tronquées), linflorescence est une cyme divisée (et non une tête), les loges monospermes (et non à 5-6 gr.). Il faut distinguer deux parts dans ce numéro : 1° les plantes fructifiées ; 2° celles qui sont simplement fleuries. Ce sont celles de la première part que, plus haut, nous appe- lons Anotis de Jacquemont (fig. 1; A. J.). Elles ressemblent beau- — | coup à l'espéce collective A. Leschenaultiana W. et A., mais elles — | sont annuelles, alors que les trois variétés reconnues par Hoc- ker sont pérennes. L'A. de Jacquemont diffère beaucoup de la var. deltoidea W. et A., couchée, à feuilles petites, etc. Les feuilles des var. $roper et affinis sont nettement plus claires à la face inférieure, alors que celles de l'A. de Jacquemont ont à peu prés la méme teinte sur les deux pages. Les A. Leschenaultiana var. affinis, et surtout var. proper, sont trés velus, ce dernier ayant des poils sur toute la tige, ca- chant méme les gaines stipulaires pourvues seulement d'un petit nombre de dents. L'A. de Jacquemont est moins velu, les gaines — stipulaires moyennes et supérieures sont ciliées et les fibrilles sont méme ramifiées, mais les gaines inférieures sont entiéres et garnies seulement de quelques dents. à Calice à A lobes très différents de ceux des A. Leschenaultiana (ceux-ci trangulaires, et ceux de la v. affinis foliacés plus longs que la capsule, tous couverts de poils et papilles hyalins), les lobes de l’A. de Jacquemont sont glabres, aigus, séparés par des sinus larges, leur extrémité est garnie de quelques poils pluri- cellulaires. Corolle (L. — 2,5 mm.) à 4 lobes égalant env. le 1 /3 du tube, glabres, mais couverts extérieurement de trés petites papilles. Etamines libres supérieurement, exsertes, à filets ailés, introrses. mo Rappelons les autres caractères de UA. de Jacquemont, dont quelques-uns énumérés dans l'étude précédente, mais épars Style bifide supérieurement atteignant ou dépassant un peu la | moitié du tube de la corolle de la fleur épanouie. Capsule didyme, légérement papilleuse, mais glabre (celles des * KH up v. proper et affinis sont trés velues, surtout sur la partie adnée au calice). Loges monospermes à ovule subsphérique, couvert d'alvéoles irréguliers, porté par un pédicelle dont une expansion coiffe la partie postérieure de la graine et s'insére dans une dépression circulaire. Déhiscence à la fois septicide et loculicide. 20 Les plantes fleuries non fructifiées du méme n? 366 sont de taille moindre, plus hirsutes supérieurement ; stipules moins découpées, méme les supérieures : 4 sépales semblables à ceux de UA. précédent, mais parfois au nombre de 5 ` corolle 4 ( -ra- rement 5) lobes, de taille double: 5 mm., à gorge poilue; 4 ( -par- fois 5) étamines à filet ailé ; fleurs brachy- et longistylées. Ces deux plantes ne paraissant répondre à aucune diagnose, semblent nouvelles, mais, vu les circonstances actuelles, la communication de spécimens étant impossible, nous préférons nous abstenir de les décrire. QUELQUES RESSEMBLANCES ET D:FFÉRENCES ANATOMIQUES ENTRE ASTIELLA P. J. ET TROIS GENRES VOISINS par Mme S. JOVET-AST. : L'étude des caractères anatomiques contribue à mettre en évi- dence les relations du genre Asfiella avec les Anotis (Rubiacées), Mitreola et Mitrasacmopsis (Loganiacées). Choisissons parmi les caractères anatomiques, ceux qui semblent le plus constants dans ces différents genres : d'une Dart: section de la tige, d'autre part caractéres foliaires (forme des poils, présence et forme des _ Papilles, nombre de cellules annexes des stomates). I? La tige. Des sections transversales ont été faites dans de nombreux Anotis et Mitreola, dans Mitrasacmopsis quadrivalvis P. J., et dans Astiella delicatula P. J. Des observations faites il résulte que l'on peut grouper ainsi ces genres : LV EH D Fic. 1. — Anotis rigen] ndo W. et A. : Poils à étranglements qui recouvrent le bord de la feuille et parant les deux cellules de base a été résorbée. Fic. 2. — Astiella delicatula P. J. : a) Poils de la face inférieure d'une feuille ; b) Papilles longues et aigués du bord de la feuille ; c) Stomate de la face infé- rieure d'une feuille montrant les deux cellules annexes parallèles à l'ostiole. fic. 3. — Mitreola turgida P. J. : a) stomate de la face inférieure de la feuille et ` ses trois cellules annexes. b) papilles courtes du bord de la feuille. Fic. 4. — Mitreola pedicellata Benth. : L'un des poils du limbe foliaire rappelant ` ceux des Anotis. es nervures. Dans le premier de ces poils, la cloison sé- ` a ins I. Tige à section plus ou moins quadrangulaire, quelquefois arrondie vers la base, non ailée ; anneau ligneux assez étroit, n'occupant guère plus d'1 /5 ou 1/4 de la surface de la coupe : Anotis et Astiella. 2. Tige à section nettement quadrangulaire, munie de 4 cor- nes correspondant aux 4 ailes de la tige ; anneau ligneux plus important, occupant presque les 2 /3 de la surface de la coupe : Mitreola et Mitrasacmopsis. 29 La feuille. A) La forme des poils. Tous les Anotis de l'Inde que nous avons étudiés ont des poils semblables, composés de plusieurs cellules disposées en une seule rangée et de taille inégale ` les unes lon- gues, les autres trés courtes, mais larges et méme renflées, trés souvent séparées par des cellules plus ou moins longues et trés étroites formant des étranglements (fig. 1). Généralement, la cellule terminale se rétrécit au sommet, parfois méme devient aigué. Une cellule trés étroite peut terminer le poil, mais, dans ce cas, d'autres cellules ont sans doute été arrachées. Ces poils s'observent en particulier chez Anotis nummularia Arn., A. monosperma W. et A., A. Leschenaultiana W. et A., A. ingrata Wall., A. lancifolia Dalz., A. carnosa Dalz., et un autre Anotis nommé A. Richardiana Arn. in Herb. Mus. Paris (x). Une seule espèce fait- exception : Anotis calycina Wall, dont le limbe et le bord des feuilles sont couverts de poils très courts unicellulés, plutôt des papilles. Des poils à étranglements semblables à ceux des Anofis, mais à cellules un peu moins nombreuses, existent sur les feuilles de l’Astiella delicatula P. J. (fig. 2 a). Deplus, le limbe foliaire est bordé de papilles unicellulées et assez aiguës (fig. 2 b). Les Mitreola, au contraire, ne présentent pas ces longs poils à étranglements. Sur le limbe et au bord des feuilles, des papilles unicellulées (trés rarement bicellulées) (fig. 3 b) rappellent celles de l’Anotis calycina et celles d'Astiella delicatula. Toutes les (1) Voir note infrap., art. précédent, p. 48. dec Wy ec espèces étudiées offrent ce caractère sauf Mitreola pedicellata Benth. dont les poils sont identiques à ceux des Anotis (fig. 4). De méme, Mitrasacmopsis possède des papilles tout autour de ses feuilles. d L'examen des poils nous conduit aux conclusions suivantes : I9 Anotis et Astiella : poils pluricellulés à étranglements. 29 Matreola et Mitrasacmopsis ` papilles unicellulées sur le limbe, sur le bord des feuilles ou sur les deux à la fois. 3? Astiella rappelle le Mitrasacmopsis et les Mitreola par les ` papilles bordant les feuilles. 49 Anotis calycina relie les Anotis aux Mitreola. 5° Mitreola pedicellata relie les Mitreola aux Anotis. : B) Le nombre des cellules annexes des stomates. — Les stomates d'Anotis, Astiella et Mitrasacmopsis ont deux cellules annexes (fig. 2 c) ; ceux des Mitreola ont 3 ou 4 cellules annexes (fig. 3 a). De ce qui précède il résulte que Astiella delicatula est plus proche des Anotis que des autres genres, mais qu'il y a néanmoins des affinités très nettes avec les Mitrasacmopsis, et un peu plus lointaines avec les Mitreola. Quelques relations sont esquissées ` entre les genres Mitreola, Mitrasacmopsis et Anotis. | NOTULAE SYSTEMATICAE Tome X, rascicuLE 2 (Octobre 1941) MATÉRIAUX ' POUR LA FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE LXV. CLEFS DE DÉTERMINATION DES ORCHIDACÉES (i) par A. GUILLAUMIN. Les Orchidacées qui constituent en Nouvelle-Calédonie la famille la plus importante (234 espéces) ont été examinées par REICHENBACH fils (2), FiNET (3), SCHLECHTER (4)et KRANZLIN (5) et j'ai moi-même donné bon nombre de déterminations, notam- ` ment de plantes de Le RAT (6) et de FRANC (7) ; on ne saurait donc y trouver beaucoup de nouveautés. N'ayant pas eu en mains les échantillons de SARASIN, ni ceux de COMPTON, pas plus que ceux de DANIKER, j'ai été obligé pour les espéces nouvelles découvertes par ces collecteurs de m'en rap- porter aux seules descriptions. (1) Tous mes remerciements à M. le Prof. Moreau qui a bien voulu me communiquer les Orchidacées de l'Herbier de Caen. (2) In Linnaea XLI, p. 17 (1877). ny (3) In Bull. Soc. bot. France L., p. 372 (1903) et Bull. Mus. Paris XVIII, P- 376 (1912). (4) In Bot. Jahrb. XXXIX, p. 33 (1906). (5) In SARASIN et Roux : Nova Caledonia, Bot., I, p. 77 (1914) ;in Not. A IV, p. 132 (1928) ; in Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zürich, LXXD. P. 62 (1929). (6) In Bull. Mus. Paris XXIX, p. 112 (1923). (7) In Bull. Mus. Paris XXVIII, p. 546 (1922), et 2 sér. VI, p. 461 (1934). u B ec CLEF DES TRIBUS A. Anthére extrorse ou introrse, pollinies jamais à caudicule et ré- tinacle en bas. (ACROTONÉES). a. Inflorescence latérale, parfois pseudoterminale, fleur épe- ponsée OB DON. :: 0... E (PLEURANTHÉES). x. Préfoliation pliée. I. Tige à pseudobulbes juxtaposés ou à articles super- ebe EE R E rc rid (SYMPODIALES). 1. Plantes généralement épiphytes, caudicules o ou très courtes. x. Tige homoblastique, inflorescence sur la tige, parfois pseudoterminale........ I. DENDROBIINÉES, xx. lige hétéroblastique, inflorescence à la base du pseudobulbe lé plus récent. II. BULBOPHYLLINÉES, 2. Plantes terrestres, des caudicules, pseudobulbes présents. Ou Din E en III. CvMBIDIINÉES. II. Tige à croissance continue (MONOPODIALES). Pseudobulbe o, plantes épiphytes, inflorescence sur la Uo PD HM RM e Ha IV. SARCANTHINÉES. B. Préfoliation roulée, plantes terrestres, à pseudobulbes. I. Pollinies à caudicules, sans bandelette... ^ V. PHAIINÉES. II. Pollinies sans Feu à bandelette courte.. ORE ON QA ek VA ERE E VI. CXREDHODINÉRM b. Inflorescence terminale ou à l'aisselle des feuilles supérieu- res, fleurs généralement sans éperon. (ACRANTHÉES). x. Préfoliation roulée. I. Limbe des feuilles peu distinct de * gaine, anthére persistante, pollinies le plus souvent granuleuses, parfois des bulbes, jamais de pseudobulbes........ Quer dou. VV En heu Ua EN ERU. RE VII. NÉOTTIINÉES. II. Limbe des feuilles séparé de la gaine par un pétiole étroit, anthére le plus souvent caduque, pollinies ci- reuses, parfois des pseudobulbes, jamais de bulbes. I. Colonne avec un pied. ......... VIII. COLLABIINÉES. i +. Calonne SANS pied... iis.. IX. COELOGYNINÉES. ! B. Préfoliation pliée. I. Feuilles non articulées, colonne sans pied, éperon o, pollinies cireuses, sans caudicules, tige courte, des pseudobulbes ou non, plantes terrestres, plus rare- ment épiphytes........ CS CN VE NS. X. LIPARIDINÉES. | II. Feuilles articulées, tige allongée ou o, pseudobulbes o, plantes épiphytes ou terrestres. 1. Colonne à pied court, pollinies à caudicules très : longues, élargies en membrane.... XI. PoDocHILINÉES. - .— 59 -— 2. Colonne à pied généralement long, pollines à cau- susti de Le euh XII. GLOMÉRIINÉES. B. Anthère toujours introrse, pollinies granuleuses, verticales, caudicule et rétinacle en bas, fleurs éperonnées, plantes terres- tres, à tiges et feuilles se desséchant chaque année.......... DAS SITOREESL uu i aha s XIII. OPHRYDINÉES. I. DENDROBIINÉES A;Pollinmes 4, sans cáudiédles E E VV Ee I. DENDROBIUM B. Pollinies 8, des caudicules trés courtes d. Reulles E - ns Se ce ce Pd SA 2. ERIA. b. Feuilles comprimées latéralement, distiques.. 3. PHREATIA. i. DENDROBIUM Le D. Daenikerianum Kränzl. ne me parait pas distinct de D. Casuarinae Schltr. et le D. megagastrium Reichb. f. mss. in herb. Mus. Paris. est identique à D. HODIE Schltr. Plantes inédites : D. camptocentrum Schltr. — Wagap. (Vieillard 3286). D. Casuarinae Schltr. — M’ bée. (Vieillard 1345). D. Chalandei Kränz), — Port boisé (Deplanche 528). D. Drake-Castilloi Krünzl. — Prony, plaine des Lacs (Le Rat 324). D. gracilicaude Schltr. — Mt Koghi (Le Rat 2745). D. pectinatum Finet — sans localité (Deplanche 531). D. Tokai Reichb. f. var. crassinerve Finet — Mt Dzumac (Godefroy). D. Virotii Guillaum. sp. nov. Epiphyticum, caulibus teretibus, 5 mm. diam., multiarticulatis, tarde vaginis obtectis, foliis distichis, lanceolatis (5-7 cm. x 0,7-1 cm.), firmis, apice acutis, basi ligulatis. Racemi laterales, 4-7 cm. longi., recti, bracteis ovatis, 2-3 mm. longis, pedicello cum ovario 8 mm. longo, sepalo dor- sali lanceolato (6 mm. x 2 mm .), acuto, 3-nervio, lateralibus ovatis, ae- quilongis, 3 mm. latis, 3-nerviis, petalis spathulatis (6 cm. x 2 cm. ), ob- tusis, 3-nerviis, labello 5 mm. longo, basi ligulato, lobis lateralibus mini- mis sed distinctissimis, anguste acutis, incurvis; intermedio tenul, con- cavo, explanato transverse elliptico (4 mm. x 7 mm.), margine leviter undulato, basi callo papilloso, 3-carinato, columna brevi, pede brevi pro- : ducta, anthera cucullata, obtusissima. ic S —. Hte Boulari, Camp n? 3, arbre de la forét humide, fleur brun- rouge-chocolat à labelle créme orangé, juin 1938 (Varot). Voisin de D. cymatoleguum Schltr. mais lobes latéraux du. labelle et callus différents, sépale médian lancéolé aigu. Les Dendrobium néo-calédoniens peuvent se grouper ainsi : A. Sépales latéraux ne formant pas menton à la base, pseudobul- bes courts, fortement renflés, à articles peu nombreux, garnis de fibres comme des crins, feuilles 2-3, trés grandes, inflores- . Cence latérale, plantes épiphytes................... |» $Inobulbum. D Sépales latéraux, formant menton à la base, pseudobulbes sans . fibres comme des crins. ei a) Pseudobulbescourts, fortementrenflés, àarticles peu nom- breux, feuilles 3-4, grandes, inflorescences pseudotermi- nales plantes. ERR Ee, o P. uio aM iier. $ Speciosa. b) Pseudobulbes courts ou allongés mais non fortement renflés. . x. Pseudobulbes non trés aplatis. I. Pseudobulbes à articles peu ondes, EE épiphytes. 1. Pseudobulbes à r article, feuille 1, aplatie, fleur isolée, pseudoterminale. x. Pseudobulbes oblongs, courts, sépales et pétal:s triangulaires......... 2. D Bolbodium. xx. Pseudobulbes cylindriques, allongés, gré- les, sépales et pétales presque filiformes... PUN VIE FEE E tm LES $ Diplocaulobium. 2. Pseudobulbes à plusieurs articles, feuilles 2, labelle à 2 carénes.............. $ Eleutheroglossum- . IE. Pseudobulbes à articles nombreux, cylindriques. 1. Feuilles aplaties, tige non ou peu ramifiée. x. Feuilles plusieurs non fortement char- nues. — Feuilles 2-5, seulement à ou vers l'extré- mité dela tige, inflorescences pseudoter- minales, labelle à 1 carène, plantes ter- di restres ou épiphytes......... $ Dendrocoryne. Feuilles distiques le long de la tige, inflo- rescences latérales, | exceptionnellement pseudoterminales. | E E . 0. Inflorescence en grappes ou fleurs 2-1 à l'extrémité d'un pédoncule, plantes surtout terrestres ...... 0... $ Gastridivm. oo. Inflorescence de 2 fleurs à l'aisselle d'une gaine en capuchon....... $ Dianihe. s mp. x. Feuille r, fortement charnue, plante épi- DEVICE OD E dieu $ Rhizobium. ` 2. Feuille cylindrique, 1, charnue, tige abondamment rami- fiée, plantes épiphytes.......... Ko $ Strongyle. 6. Pseudobulbes trés aplatis et élargis à partir d'une base gréle et cylindrique, plante épiphyte......... $ Platycaulon. $ Inobulbum. Une seule espéce : D. muricatum Finet — Inobulbum muricatum Schltr. et Kränzl. avec une var. munificum Finet. $ Speciosa. Une seule espèce D. speciosum R. Br. trouvé une seule fois sans indication de localité. $ Bolbodium. 3 Une seule espèce : D. arthrobulbum Krënzl. $ Diplocaulobium. Une seule espéce : D. Ou-Hinnae Schltr. $ Eleutheroglossum. A. Pseudobulbes ovoides, courts (3,5 cm., au plus), labelle à lobe médian 2-lobé. : À a. Carènes du labelle parallèles jusqu'à l'extrémité. D. eleutheroglossum. b. Carènes du labelle divergeanten lame de faux en avant. D.ngoyense. B. Pseudobulbes allongés, fusiformes, en massue ou cylin- driques. a. Pseudobulbes épais (+ 1 cm.), cylindriques ou fusiformes. æ. Labelle à lobe médian 2-lobé. I. Sépales et pétales aigus. ' r. Carènes du labelle divergeant en 1 /2 concis en AVANT HER dock ts rame res Si UC .. D. closterium. 2. Carènes du labelle sensiblement ZER D. myrticolum. II. Sépales et pie obtus, Gage du labelle paraleles. syer se dues au eae cos D. jocosum. B. Labelle à lobe médian entier, acuminé..... D. Comptonii. b. Pseudobulbes gréles (5 mm. au plus), renflés en massue versle haut, labelle à lobe médian 2-lobé... D. Poissonianum. E EE $ Dendrocoryne. A. Labelle à 3 lobes. a. Lobes du labelle 3 au méme niveau, triangulaires, plan- BI COUTE nn E cR YT. D. odontochilum. b. Lobes du labelle 2 sur les côtés et 1 en avant, celui-ci pres- que rectangulaire avec un petit acumen, plante épiphyte GE PE NER PU E D. gracilicaule. I Labele ONE C. uo robe cie: EE D. Drake-Castilloi. 8 Gastridium. A. Fleurs plus de 2, en grappe. a. Axe de l'inflorescence fortement en zigzag dans la partie florifère, labelle entier, ovale lancéolé, à 3 carènes. æ. Tige cylindrique, feuilles parcheminées.... D. fractiflexum. 8. Tige anguleuse, feuilles coriaces, forteiitnt 2-lobées ; du domu... EE D. crassicaule. b. Axe de l'inflorescence droit ou seulement ondulé. x. Labelle entier. I. Feuilles oblongues, grandes (2,5-5 cm. de largeur), labelle spatulé, en avant concave, sans sillon, crispé üt leu POPIS. ri Cero us kert re nord D. Deplanchei. | II. Feuilles linéaires ou étroitement lancéolées (1 cm. de largeur au plus), labelle spatulé. 1. Labelle à 3 carénes à la base. j x. Labelle en avant à sillon médian, à la base à 3 carènes, un peu ondulé sur les bords, tiges assez robustes (5 mm.)........ D. vandaefolium. x. Labelle en avant concave sans sillon, non ondulé sur les bords, tige grêle (1-2 mm.). D. polycladum. .2. Labelle sans caréne à la base, ni concave ni Sende én avant... an x. D. calcaratum. 8. Labelle 3-lobé. I. Tige robuste (8-16 mm.), feuilles ovales ou ditus, grandes (2,5-4,5 cm. de largeur). I. Labelle à lobe médian linéaire.............. an A VU D. Tokai var. crassinerve. 2.Lobe médian obong, i. souls D. sylvanum. LE Tige plus gréle (1-5 mm.), feuilles linéaires ou étroi- tement lancéolées (1,3 cm. de largeur au plus). 1. Labelle à lobe médian presque carré, lame gra- i TT couv Y CES MEE. D. Finetianum. 2. Labelle à lobe médian suborbiculaire ou ob- cordé, non granuleux, x. Labelle à lobe médian suborbiculaire ou tranversalement elliptique, parfois un peu émarginé mais non obcordé. — Lobe médian transversalement ellip- . tique, callus papilleux..... D. Virotu. — Lobe médian suborbiculaire, à carénes non papilleuses. o. Lobes latéraux triangulaires aigus, le médian mince...... D. cymatoleguum. oo. Lobes latéraux trapézoides, le médian charnu. v. Lobe médian non émarginé... EN DT Pos Ne D. megalorhizum. vv. Lobe médian émarginé. D. Sarcochilus. X. Labelle à lobe médian obcordé, les laté- raux linéaires. :.... es D. Schinzianum. B. Fleurs 2-1, à l'extrémité d'un pédoncule. a. Labelle 3-lobé, mince, à 2-3 carènes..... D. austro-caledonicum. b. Labelle entier ou à lobes latéraux très petits ou + indis- tincts. x. Labelle mince. I. Labelle légèrement auriculé à la base. 1. Labelle à 3 carènes à la base, sans verrue papil- DD rentes dre EE D. pectinatum. 2. Labelle sans carène, à verrue papilleuse à la base... D. minutiflorum. II. Labelle non auriculé à la baie: 1, Labelle à 2 carènes à la base seulement, lame non papilleuse..... pav» kis We vd vs D. cleistogamum. 2. Labelle à 3 carénes à la base, la médiane attei- gnant l'extrémité de la lame. x. Lame du labelle non papilleuse, sépales lan- EE SIgUS 1.0. rever eee D. verruciferum. x. Lame du labelle EE sépales oblongs, ODE PS NP Pen D. -Kanakorum. B. Labelle charnu. T. Labelle à 2 sillons sur la lame......... D. steatoglossum. II. Labelle à 3 carènes peu saillantes sur la lame. D. delumbe. $ Dianthe. A. Feuilles minces, graminiformes, sépales aristés.. D. camaridiorum. B. Feuilles épaisses, lancéolées, sépales obtus ou presque. ...... EE EE D. crassifolium. $ Rhizobium. Une espèce : D. linguiforme Sw. ; n'a été trouvée qu'une fois Canala (Vieillard 1342) et l'échantillon est dépourvu de fleurs. A E $ Strongyle. A. Labelle 3-lobé. a) Pétales spatulés, obtus, lobe médian du labelle émarginé. . UOLUNT Ne RU ede vie pod diu va D. Chalandei. b. Pétales étroitement linéaires, atténués, lobe médian du de eet EE TU ern Ra ES D. Casuarinae. BH LM ANO ON o TNI Vaya RS D. Montis-Mowi. í $ Platycaulon. Une seule espèce : D. camptocentrum Schltr. 2. ERIA Kränzlin (Vierteljahr. Natur. Gesell. Zürich, LXXIV, p. 93) dit que son E. Drakeana a le labelle obtus mais renvoie à la planche de Drake (JU. Fl. Ins. Mar. Pac., t. 49) qui figure un labelle aigu et il ne me semble pas certain que cette espéce soit distincte de UE. Vieillardii Reichb. f. Si LE. Drakeana est réelle- ment distinct, c'est à cette espéce qu'appartiendrait l'échantillon Oübatche (Schlechter 15317) qui a les pseudobulbes plus gros et plus courts que le type T'E. Vieillardii. i L'échantillon : Kanala (Vieillard 133) rapporté à E. rostriflora ! Reichb. (errore rostrifolia in herb: Mus. Paris.) appartient à E. Vieillardii. A. Labelle à une rangée de 4 dents saillantes sur la lame ; feuilles oblongues, courtes (2-4 cm.) a. Lame du labelle avec une partie basilaire (hypochyle) distincte de la partie antérieure (épichyle)........,... E. oppositifolia. b. Lame du labelle sans partie basilaire distincte de la par- y he SO VU ERAT PRI c an PART 0 hausse E. petrophila. ` B. Labelle sans dents saillantes sur la lame. a. Plante minuscule, feuille 1, oblongue ou elliptique, longue de moins de P. ii E. karicouyensis. b. Plantes plus robustes, feuilles plusieurs, linéaires-lancéolées, longues de 10-15 cm. x. Labelle sans lignes saillantes............... E. Vieillardii. 8. Labelle à 2 lignes légèrement saillantes........ E. Drahkeana. 3. PHREATIA C'est à ce que Kränzlin (in herb. Mus. Paris. ) appelle P. Ri- chardiana Kränzl. que se rapporte l'échantillon : Saint-Louis < 05 — | (Cribs 532) qu'il a déterminé P. oubatchensis Schltr. mais il me | semble impossible que ce P. Richardiana soit identique à Eria Richardiana Reichb. f. — Oberonia micrantha A. Rich. : ce der- nier a les feuilles plus longues et 2-3 fois plus larges, des bractées florales plus courtes que la fleur et appartient au méme groupe que P. macrophylla Schltr. et P. macrophylloides Kränz, Quant au P. pholidotoidea Kránzl.,jene puis le distinguer de P. paleata Reichb. f. Aux échantillons connus ajouter : E; hypsorrhynchos Schltr. — Balade (Vieillard vn P. macrophylla Schltr. — Lifou (Deplanche, Vieillard 3295). P. oberonioides Schltr. — Octarrhena oberonioides Schltr. — Pentes sud du Pic du Rocher (Virot). P. oubatchensis Schltr. — sans localité (Vieillard et Pancher 2) Prony (Godefroy). P. pachyphylla Schltr. — Bourail (Balansa 776). A. Tige non renflée en pseudobulbes, feuilles distiques. a. Tige allongée. x. Bractées florales ovales, aigués, labelle trés To pe (UT LR DUT CR TM OO TE TU I.M ds E. boites 8. Bractées florales linéaires-lancéolées, acuminées, la- belle acuminé. Ze cro sors es ess bn P. saccolabioides. b. Tige nulle. x. Ovaire sessile. I. Bractées florales oblongues, courtement acuminées, entourant l'ovaire. 1. Inflorescence florifère vers le sommet seulement, gaines nombreuses, larges ............. P. paleata. 2. Inflorescence florifére presque jusqu'à la base, gaines ni larges ni nombreuses. ..... P. oubaichensis. II. Bractées florales lancéolées, acuminées, n'entourant pas l'ovaire. 1. Acumen des bractées florales non sétacé, feuilles EEN DP pachyphylla. 2. Acumen des bractées florales sétacé, feuilles NCES: Tr EE ie mers vue P. Richardiana, B. Ovaire atténué en pédicelle, bractées florales lancéolées, à acu- men sétacé. I. Feuilles rétrécies à l'articulation, ue et étroites (6-12 cm. x 0,2-0,5 cm.) - NOT. SYS. ` 5 LD BE us r. Labelle à lame losangique....... P. whombiglossa. 2. Labelle à lame suborbiculaire.... | P. hypsorrhynchos. II. Feuilles non ou à peine rétrécies à l'articulation, plus grandes et plus larges (11-22 cm. x r,2-2 cm.) 1. Labelle sans verrues coniques à la base. ...... Vx Gio URL Pru a RUE P. macrophylloides, 2. Labelle à verrues coniques à la base. D macrophylla. B. Tige renflée en pseudobulbe, feuilles 2. a. Bractées florales plus longues que les fleurs, labelle suborbi- quit. CIN Mure e ue Eu Ce DU CT NO P. neo-caledonica. b. Bractées florales plus courtes que les fleurs, labelle losan- MUR OTI SD ere A AULAS Mia P. Comptomi. II. BULBOPHYLLINÉES A. Fleurs en épi ou solitaires, sépale dorsal plus grand que les pétales. a. Labelle EECH sans lames transversales, inséré à l'extré- mité du pied de la colonne.......... 5°... 4. BULBOPHYLLUM. b. Labelle non articulé, munide lames transversales, inséré au-dessous du pied dela colonne, rsio. den ii 5. PELMA. B. Fleurs en ombelle ou isolées, pendantes, sépale dorsal au plus aussi long que les pétales...... MiTo 6. CIRRHOPETALUM. 4. BULBOPHYLLUM La section Pelma ést considérée par Finet comme un genre distinct représenté en Nouvelle-Calédonie par le P. neo-caledo- nica Finet — Bulbophyllum neo-caledonicum Schltr. ; il faudrait peut-être y rattacher le B. hexarhopalos Schltr. | Le B. fissipetalum Kränzl. est identique à Prasophyllum calop- terum Reichb. f. Il n'y aurait donc que 10 espèces de MED) RI en Nou- velle-Calédonie. A. Fleurs isolées. a. Labelle mince, + ovale, feuilles petites (1-1-2 cm. x 0,3 -90,4 cm.)................... Civ. ia er — B. aphanopetalum. b. Labelle charnu. x. Labelle verruqueux en dessus, feuilles moyennes (3-5 cm. E 0r Etes dit, B. hexarhopalos; B. Labelle non verruqueux. s I. Feuilles petites (1-4 cm. x 0,3 -1 cm.) — 62 — I. Labelle finement pubérulent en dessous... B, Finetianum. 2. Labelle glabre ou seulement avec une petite fossette pubérulente en dessus. x. Labelle non caréné en dessous, à petite fossette pubérulente en dessus.......... B. pallidiflorum. B. Labelle caréné en dessous, sans fossette pubé- rülepte eu dessus: arie see exl B. ngoyense. II. Feuilles grandes (12-15 cm. x 3,5-5 cm.).. B. lingulatum. B. Fleurs en grappes, feuilles grandes (5-22 cm. x 1-5cm.). a. Fleurs rapprochées à l'extrémité de la grappe. x. Fleurs peu nombreuses, labelle charnu, non suborbiculaire. I. Labelle étroitement oblong, obtus, à bords entiers... RerWe.ve iue vv cM Cc iden dU Im B. pachyanthum. II. Labelle ovale, acuminé, à bords crénelés.... B. Comftomii. 8. Fleurs nombreuses, labelle mince, suborbiculaire B. atrorubens. b. Fleurs espacées sur la grappe, nombeuses, labelle mince.... B. polypodioides. $9 WoW cw. 679 Wd d y ow S9 P €». p n. 9 9 P 9 *9:9,6 P 9B le « s 616 9o a Echantillons inédits : B. hexarhopalos Schltr. — Balade (Vieillard 1341). B. cfr. ngoyense Schltr. — sans localité (Pancher), Balade (Vieillard 1339), ile des Pins — (Pancher, Germain). 5. PELMA D Une seule espèce : P. neo- caledonica Finet. — Bulbophyllum neo- caledonicum Schltr. 6. CIRRHOPETALUM Plantes inédites : . C. capillipes Guillaum. sp. nov. ` Epiphyticum, pseudobulbis dense seriatis, ntinimis, 0,5-1 cm. altis, 2-4 mm. crassis, 1 foliatis, folio erecto, lanceolato (2-3,5 cm. X 0,5-0,8 cm.), apice basique acuto, coriaceo, scapis valde numerosis, capillaceis, 4*7 cm, longis, erectis,strictis, vaginula 1, bractea r, minuta, ovata, glabra, ova- rio multoties breviore, flos r, sepalo intermedio 7 mm. longo, lanceolato, apice longius attenuato, dorso et praecipue ad apicem carinato, lateralibus similibus, aequilongis, petalis..., labello carnoso, linguiformi, apice acuto, 4 mm. longo. Mt Koghi (Pancher). C. Thouarsii Lindl. — Mt Mou (Godefroy), bords de la Cari- t au E. a couyé (Le Rat 2508), Canala (Vieillard 1333), Montage d'Umona (Vieillard 3306), Lifou (Deplanche, Bergeret 131). C. uniflorumSchltr. — Mt Koghi (Pancher). A. Sépale supérieur aristé, pétales aristés et ciliés sur les bords, inflorescence pluriflore. a. Sépale supérieur cilié sur les bords............ C. Le Rat b. Sépale supérieur non cilié sur les bords. «. Pétales obtus, densément pustuleux, feuilles 2-lobées à Foxen oo C doce ue. EE duos C. Layardii B. Pétales aigus, sans pustules, feuilles non 2-lobées à l'ex- rc rri s SP RARUS CALAIS UNES OC mn as eee dors C. Thouarsii B. Sépale supérieur non aristé, pétales non aristés ni ciliés sur les ` bords. a. Sépale supérieur lancéolé, long de 0,7-1 cm., inflorescence uniflore. æ. Feuilles largement arrondies à l'extrémité... C. uniflorum 8. Feuilles aiguës à l'extrémité. ............. C. capillipes. b. Sépale supérieur presque linéaire, long de 2 cm., inflores- EE RQ STER eoo C. Le Ratiaëe II. CYMBIDIINÉES Un seul genre : Pseudobulbes o, tige aokii o au moins E co ui NI 7. D1PODIUM 7. DIPODIUM A. Labelle entier, presque discoide, couvert de papilles, glabre. . ROVER ALANI TEC PE rail UAR E E D. . B. Labelle 3-lobé. a. Labelle glabre en dessus, à lobe médian à 3 lignes saillantes. . 4*9" We *e v eR RA (NN 4a ERR «9 P MV 9. V 99 9 9 xe Kié v bua D P ob b b. Labelle velu en dessus dans la partie antérieure. a. Lobe médian du labelle à 2 lignes saillantes.......... RS a Rd Vola E VE >.. D. punctatum var. squamatum b. Lobe médian du labelle à 1 crête dentée...... D. Heimianum Echantillons inédits : | D. punctatum R. Br. var. squamatum Finet — D. squamatum R. Br. —Sans localité (Baudouin 534, Deplanche 535, région d la Dumbea (Godefroy). C'est probablement aussi à cette espe que doit appartenir l'échantillon : Mt Ouen Toro (Le Rat EN 3 k | |. E E $ | | I | E | | | E [ |- E f E | E E E | E | = og — IV. SARCANTHINÉES A. Fleur sans éperon, colonne non prolongée en menton, pollinies 2, plantes féüilléés à la floraison. : 155, (ii io 8. LUISIA: B. Fleur avec un éperon. a. Colonne non prolongée en menton, plantes aphylles à la floraison. € POIs: E Dc LLL S i o MICROTATORCHIS. SPORE eos cine Vu E Qu vg ips. 10. TAENIOPHYLLUM. b. Colonne prolongée en menton, pollinies 2, plantes feuillées A In Horton cdi ee ess Qaa II. SARCOCHILUS. 8. LUISIA Ce genre est représenté par L.teretifolia Gaud. = L. platyglossa Reichb. f. Aux échantillons connus, ajouter : presqu'ile Ducos (Chalande), ile des Pins (Chalande). 9. MICROTATORCHIS A. Scape anguleux, trés en zigzag, sépales aigus....... M. Fasciola. B. Scape cylindrique, non en zigzag, sépales obtus.... M. oreophila. Aux échantillons connus, ajouter : M. Fasciola Schltr. — sans localité (Deplanche 534 bis), Mt Mou (Vieillard 3289), Balade (Vieillard 1293). 10. TAENIOPBYLLUM . À. Hampe nue, éperon sphérique. a. Hampe allongée (14-20 cm.), non en zigzag, florifère seulement dans la r/2 ou les 3/4 supérieurs. .... T. Balansae. b. Hampe très courte (1-2 cm.), en zigzag, florifère dès ; IB asset tds D EE T. minutissimum. B. Hampe couverte d'appendices filiformes hispides, ; en zigzag, éperon presque cylindrique............ T. trachypus. 11. SARCOCHILUS Le genre n'était représenté dans l'herbier du Muséum de Paris que par un: petit fragment de S. koghiensis Schltr ; j'ai trouvé un échantillon : Farino (Lecard) qu'il faut rapporter à S. neo-cale- donicus Rendle (ri), la clef suivante est donc établie surtout d'aprés les diagnoses dont certaines sont trés incomplétes, en particulier celle de S. microphyton Kränzl. où l'auteur ne parle ni des lobes latéraux de labelle ni des callus, y en a-t-il ? A. Bractées égalant au moins les feuilles, labelle comme cana- liculé en dessus, feuilles petites (2 cm. x 0,2 cm.) S. microphyton» B. Bractées bien plus courtes que le pédicelle et l'ovaire. a. Callus épais avec un petit appendice en avant. x. Lobes latéraux du labelle triangulaires, aigus, pa- pilleux comme le lobe médian, feuilles m (2 cm. SUUS OE Cu Le Avus ci à CS EVI ES S. radicosus. 6. Lobes latéraux du labelle oblongs, obtus, non papil- leux, lobe médian papilleux en dessus, feuilles assez : grandes (-38 cm. x 0,4-0,6 cm.).......... | S. hoghensis. b. Callus formé de 2 lames paralléles. | x. Lobes latéraux du labelle triangulaires, atténués en acumen gréle, iud comme le lobe médian. Re pte dA Wr (PEE E Y esee teca S. neo-caledonicus: SS Lobes latéraux du labelle ligulés, obtus, lobe médian Densement Ae el EE E S. rarus. V. PHAIINÉES A. Plantes feuillées, des pseudobulbes. a. Feuilles non articulées. x. Labelle libre, entourant la colonne. EE 12. PHAIUS. 8. Labelle adhérant à la colonne, LOG ot, 13. CALANTHE+ b. Feuilles Ar NEES: dee o ie 14. SPATHOGLOTTIS* ET A M nee à 15. PACHYSTOMA. 12. PHAIUS Dans l’herbier de Paris existent de nombreux échantillons de P. Incarvillei O. Ktze. = P. grandifolius Lour. = P. Wallichii ` Lindl. — P. Blumei Lindl. Aux échantillons connus, ajouter : Nouvelle-Calédonie (Baudouin), Mt Mou (Deplanchein Vieillard 1303) (2), Mt Koghi (Balansa 1719), Pont des Francais (Balansa (1) RENDLE (Journ. Linn. Soc., Bot., XLV, P. 252) dit les fleurs jeune orangé; sur cet échantillon, elles sont jaune orangé à labelle vi et trés sombre. (2) KRANZLIN rattache ces 2 échantillons à la variété Dérnaysió: 740), Port boisé (Thiébaut 234), Kouenthio (Brousmiche), Ba- lade (Vieillard 1303), Nouvelle-Calédonie et île des Pins (Pancher 535), ile des Pins (Vieillard 1303) (1). D'aprés la description, le Calanthe speciosa Vieill. non Lindl. est un Phajus qui ne me paraît être qu'une variété à fleur blanche du P. Incarvillei. P. monticolus Guillaum. sp. nov. Radices copiosae, longae, caule erecto, usque ad 30 cm. longo, vaginibus usque 4, late ovatis, foliis 2-4, lamina ovato-lanceolata vel lanceolata (10- 20 Cm. X 3,5-4 cm.), apice acuta, plurinervia, nervis 3, validioribus, vagi- nibus usque ad 3,5 cm. longis, scapo haud valido, 14-20 cm. longo, vaginibus 2-3, ovato lanceolatis, 5-3 cm. longis, bracteis floriferis caducis, floribus flavis, pendulis, pedicello 5 mm. longo, sepalis lanceolatis, acute acumi- natis, 2‘cm. longis, 7 nerviis, petalis e basi unguiculata asymmetrice lanceo- latis, apice acutis, 3 (vel 5 ?) nerviis, sepalis aequilongis sed angustioribus, labello convoluto, indistincte lobato, e basi unguiculata rhomboideo, 1,8 cm. longo, margine undulato crispatoque, disco infra medium lineis 2, parum elevatis, unguem haud attingentibus, pagina superiore ungue dense brevi- terque lamina sparsius longiusque piloso, calcare o, columna 1,2 cm. longa, facie concava, margine dilatata, apice denticulata. Mt Koghi (Le Rat 2742), Mt Mou (Godefroy). Bien que n'ayant vu ni échantillon ni diagnose du P. Roberisi F. Muell., je crois devoir rapporter au P. flavus Lindl. les échan- tillons : sans localité né 399, Lecard), Mt Koghi (Brous- miche) « They ». D’après les descriptions idu celle de P. Robertsii que je n'ai pu voir), les espèces néo-calédoniennes se différencieraient ainsi : A'Eperono. , 4. Labelle non lobé, sépales acuminés, fleurs jaunes. x. Labelle glabre en dessus, à 5 crêtes. ......... P. paradoxus. B. Labelle velu en dessus, à 2 crétes..... P P. monticolus. b. Labelle 3-lobé, à 2 carénes, sépales obtus, fleurs blanches à labelle créme, marqué de fose. ise P. neo-caledonicus. B. Eperon présent, labelle à 3 crétes ou 3 lignes saillantes. a. Eperon très court, non 2-lobulé à l’ extrémité, sépales obtus, gaines les feuilles formant tige. æ. Bractées bien plus courtes que les pédicelles plus l'ovaire, labelle à 3 lignes peu saillantes, fleurs blanches : OU iaunél. occurs ere wc saa y P. Daenikeri, (1) Détermination de A. FINET. $. Bractées sensiblement aussi longues que le pédicelle E plus l'ovaire, labelle à 3 crêtes, fleurs jaunes...... P. flavus, b. Eperon assez long, 2-lobulé à l'extrémité, sépales très aigus, feuilles toutes radicales, ne formant pas tige par leurs gaines. «. Fleurs rougeátre mélangé de jaune, à revers blancs... Duct med EM M er E M P. Incarvillei- B. Fleurs jaune primevère à revers blancs. ............. AMEN M MM REM ii P. Incarvillei var. Bernayst. y. Fleurs blanches. Ze e os P. Incarvillei var. speciosa. Espèce dont je n'ai pu voir ni échantillon ni diagnose. .. ^ P. Robertsii 13. CALANTHE Le Calanthe speciosa Vieill. est une variété à fleurs blanches du Phaius Incarvillei ; la plante signalée sous le nom de C. cla- vata Lindl. se rapporte au C. lyroglossa Reichb. f. et le C. odo- ratissima JEANNENEY (Nouv.-Cal. agric., p. 73) restera sans doute toujours un énigme faute de description et d'échantillon d'her- bier, en sorte qu'il n'y aurait en Nouvelle-Calédonie que 7 es- pèces : A. Pédicelle très long (3-4 cm.), bractées très grandes, foliacées, per- sistantes, éperon filiforme trés long (2,5 cm.), lobe médian du la- belle fendu en 2 lobes semblables et presque égaux aux lobes latéraux, fleurs blanches........ C. veratrifolia var. angraeci flora. B. Pédicelles plus courts (1 cm.), bractées trés petites ou caduques, éperon conique ou sacciforme, court (1 cm. au plus), lobe médian entier, émarginé ou rente 2-lobulé, plus grand que les lobes latéraux. . a. Eperon conique (x cm.), recourbé en arrière à l'extrémité, lobes laté- raux ovales, obtus, fleurs blanches. æ. Lobe médian du labelle subaigu “B. Lobe médian du labelle rétus b. Eperon sacciforme, non recourbé. æ. Lobe médian du labelle émarginé avec un petit apicule au fond du sinus, fleurs blanches. I. Lobes latéraux du labelle linéaires, lobe indian obcordé, sépales et pétales oblongs C. saccifera II. Lobes latéraux du labelle ovales, lobe médian pres- que carré, sépales et pétales obovales.. . C. oreadum. 6. Lobe médian du labelle non émarginé, fleurs jaunes. I. Lobe médian du labelle transversalement ovale, aigu, les latéraux trés petits, semi-ovales. C. lyroglossa II. Lobe médian du labelle spatulé-obovale, apiculé, les latéraux très petits, triangulaires........ - C. Lange www wow. qw v wo. 4 — Echantillons inédits : C. Balansae Finet — Mt Mou (Vieillard 3273). C. lyroglossa Reichb. f. — Wagap (Vieillard 3309). C. veratrifolia R. Br. var. angraeciflora Schltr. — sans loca- lité (? 388), Canala (Deplanche x14, Vieillard 3279). 14. SPATHOGLOTTIS ; RENDLE (Journ. Linn. Soc:, Bot., XLV, p. 249, 1921) attri- bue le binôme S. unguiculata à Bentham et Hooker fils qui ne l'ont jamais créé (Gen. PI., III, p. 512) ; il est de Reichenbach fils ainsi que l'indique correctement Schlechter (Bot. Jahrb. XXIX, p. 65, 1906), mais c'est avec raison qu'il identifie le S. unguiculata = Limodorum unguiculatum Labill. au S. bre- vispaca Schltr. mais celui-ci diffère du S. Deplanchei Reichb. f. Aux échantillons connus ajouter : S. Vieillardi Reichb. f. — Sans cmm (Pancher), Canala ue: in Vieillard 1302). . A. Lobe médian du labelle élargi à la base. a. Callus glabre, pas de pointe conique en dessous du labelle au niveau du callus. æ. Bractées égalant tout au plus le pédicelle...... S. Daenikeri. B. Bractées égalant presque le pédicelle + l'ovaire. ; RE nt da (t RNC EA IM UEVI NA c EP dax ER S. Deplanchei. b.Callus velu, une petite pointe conique en dessous au niveau du. callus, ,...... eren B. Lobe médian du labelle non élargi à la base, callus velu. a. Pétales obtus. x. Pétales ovales. I. Pas de pointe conique au-dessous du labe/le, au niveau du callus,.................... II. Une petite pointe conique en dessous du labelle, au S. plicata. S. unguiculata. niveaudua callus... 003... ou es eae S. Augustorum. B. Pétales presque suborbiculaires, arrondis à l'extré- mité ie Louer cuu Teo devi es ec e S. Schinziana. b. Pétales aigus, oblongs, pas de pointe conique au-dessous di labelle, au niveau du callus................... S. Vieillardi. 15. PACHYSTOMA I seule espèce ` P, gracile Schltr. VI. CYRTOPODINÉES A. Labelle gibbeux ou. Gperonti6. res: 16. EULOPHIA. B. Labelle ni gibbeux ni éperonné............ 17. GEODORUM. ` 16. EULOPHIA . A. Bractées dépassant les fleurs très petites (3 mm.) . E. minutiflora. B. Bractées bien plus CU gae que le pédicelle, fleurs pias grandes I CP RU. MOIS). Lor ENEE me eam erm en rer E. Rouxii, 17. GEODORUM A. Labelle obtus, émarginé ou légèrement 2-lobé en avant, carénes 4, finissant par une callosité transversale ou disparaissant avant l'exiremité-dulabelle. ns cud vesapteso de net Li POUR B. Labelle rétus en avant, carènes 4 finissant par une pointe plus élevée aux 3/4 antérieurs du labelle ..... ........ 0 G. n€o-caledonicum. Echantillon inédit : G. pictum Lindl. — Nouméa (Baudouin ` 893) ; Balade (Vieillard 1328 pro parte). | D VII. NÉOTTINÉES Clef des sous-tribus. A. Labelle semblable aux pétales, colonne courte à ailes pétaloides, | NE DMDEIDIMES ISO die tin atv. f: EE B. Labelle généralement différent des pétales. a. Colonne très courte, souvent à 2 appendices, généralement des tubercules............ D sal) I c DER LE. DIURIDÉES. b. Colonne bien distincte, rarement courte. x. Anthère normalement dépassant largement le rostellum, pus -+ obtuse à l'extrémité. I. Labelle onguiculé et articulé, sans éperon, des tu- bercules pets...) oos III. PTÉROSTYLIDÉES. II. Labelle non onguiculé ni articulé, le plus souvent . sans éperon. i 1. Tige courte, à croissance définie, générale- ment des tubercules. x. Plantes feuillées, terrestres. — Labelle éloigné de la colonne, feuilles 1-8, tubercule présent ou o. IV. CALADÉNIÉES* — Labelle rapproché de la colonne, Sn Le cas N uw D feuilles 1, rarement 2-3, tubercule pré- SEHE OU EE Ee V. PoGonNIÉES x. Plantes sans feuilles, saprophytes, un tu- EE US eve nn VI. GASTRODIÉES, 2. Tige allongée, à croissance continue, labelle étalé ou roulé, tubercule [o, plantes le plus souvent épiphytes............ VII. VANILLÉES. B. Anthére normalement aussi longue que le rostellum et intimement adhérente au gynostéme, parfois pourvue d'un long bec et dépassant le rostellum, tubercule o. I. Feuilles molles, non plissées longitudinalement. EU o o I. Pollinies cireuses ou pulvérulentes, jamais 1 ^ Brandlemuül. . co rneo vet pitur s VIII. SPIRANTHÉES. 2. Poliniesgranuleuses...... V iak IX. PHYSURÉES, IL. Feuilles raides, plissées longitudinalement ; polli- ties pulvérulentés.i..7:. us. X. TROPIDIÉES. Le genre Vieillardorchis est identique à Goodyera et l'Epiden- drum tuberosum Forst. n'appartient certainement pas à ce genre. I. THÉLYMITRÉES I seul genre ` Labelle sans appendices. ........ . 18. THELYMITRA. 18. THELYMITRA A. Ailes de la colonne formant un capuchon lobé en arrière et au- dessus de l'anthére, lobes externes du capuchon garnis d'un ; _ pinceau de cils. : 1 : a. Capuchon à 3 lobes internes plus petits que les extérieurs à bords denticulés. ; x Lobe central avec une crête dorsale.......... T. 1xioides. 8. Lobe central sans crête dorsale................. T. media. b. Capuchon à 1-2 lobes internes plus grands que les lobes ex- ternes non denticulés. : x. Lobe médian entier ou seulement émarginé T. longifolia. B..Lobe médian fendu en 3.......- se T. Sarasiniana, B. Ailes de la colonne formant une oreillette non ciliée de chaque EDU de PONS. -o e. vcra o CER e no e RI Y T. venosa. Echantillon inédit : T. longifolia Forst. — Canala (Vieillard 3291). is ag e II. DIURIDÉES A. Labelle dressé. a. Feuille cylindrique, 1, fleurs minuscules (5 mm.).......... Tu mo ds P WEILE bU Ee evdQU er ave des Pos I9. PRASOPHYLLUM, b. Feuilles graminiformes. : æ. Sépales latéraux semblables au médian, non filiformes EDP ER dt de bone mel ee ND pre 20. COILOCHILUS. B. Sépales latéraux très différents du médian, filiformes formant dans la fleur 2 cornes dressées, fleurs assez grandes (2 cm.), feuilles plusieurs....... 21. ORTHOCERAS. B. Labelle étalé, feuille 1, cylindrique, fleurs minuscules (5 mm. au DINE CU UE TEMA Pa Vv virtu iod Fw ard E n 22. MICROTIS. 19. PRASOPHYLLUM I seule espèce : P. calopterum Reichb. f. — Bulbophyllum fissi- petalum Kränzl. 20. COILOCHILUS I seule espèce : C. neo-caledonicum Schltr. Aux échantillons connus, ajouter : sans localité (Vieillard 3303), M'bée (Vieillard 1305). 21. ORTHOCERAS I seule espèce : O. strictum R. Br. 22. MICROTIS A. Labelleà 2 callosités longitudinales à la base, 1 en avant. a. Labelle atténué à l'extrémité, non crispé ou crénelé sur les EEN Re A te io VeL DO M. aemula b. Labelle rétus ou légèrement 2-lobé, crispé ou crénelé sur les DONE ai ab red D EE M. porri folia. ` B. Labelle à callosité transversale à la base, une protubérance papilleuse en avant, labelle non crispé ou crénelé sur les Le bords: 7 v. CRAS S S IE a M. parviflora. C'est au M. aemula Schltr. qu'appartiennent les échantillons : | sans localité (Pancher 397 pro parte, Baudouin 533, Cribs 1024); ile des Pins (Chalande 46). Echantillon inédit : M. porrifolia R. Br. — Paríaoui prés Gatope (V ieillard 3292). . III. PTÉROST YLIDÉES I seul genre : Labelle pendant, appendiculé... 23. PrEROsTYLIS. 23. PTEROSTYLIS d A. Feuilles caulinaires, labelle entier, obtus......... P. Bureaviana. B. Feuilles en rosette radicale. a. Labelle entier. x. Labelle acuminé, sépales latéraux se terminant en fila- ment surpassant le casque.......... dede P. acuminata. B. Labelle obtus, sépales latéraux acuminés mais non fili- formes, ne dépassant pas le casque. I. Labelle avec un appendice plumeux à la base... P. curta. II. Labelle avec un appendice plumeux à la base, une lamelle laciniée vers l'extrémité et une carène..... VES abe d Pt Vae Eie were ve E DM T ed P. neo-caledonica. b. Labelle 2-lobé à l'extrémité, sépales latéraux se terminant en filament surpassant le casque. x. Surface du labelle non papilleuse.......... P. Ophioglossa. B. Surface du labelle papilleuse. ............ P. tenuicauda. Le seul échantillon rapporté dans l'Herbier de Paris à P. con- cinna R. Br. : sans localité (Pinard), ne paraît pas appartenir à - cette espéce ; autant qu'on peut en juger sur l'unique fleur, le labelle serait entier et non acuminé, ce qui indiquerait P. curta R. Br. etle P. concinna serait à rayer de la flore néo-calédonienne. > Echantillons inédits : P. Ofhioglossa R. Br. — Mt Dzumac (Franc 443), route de Bourail à Houailou (Le Rat 2530), Balade (Vieillard 1325). IV. CALADÉNIÉES A. Labelle généralement lisse en dessus, feuille 1, + ovale en cœur OU tele ee eos eee Ue Jg AU M PR aal à 24. ACIANTHUS. B. Labelle portant en dessus des callosités ou des papilles, feuilles allongées. a. Feuille 1, graminiforme, labelle à callosités en dessus. ... NEE rd yu Hreini pro esi, 28 CALADENIA. ‘b. Feuilles 1-8, non graminiformes, labelle souvent papilleux ou appendiculé en dessus................ 26. LYPERANTHUS. ws eB ce 24. ACIANTHUS Depuis ma revision du genre (Bull. Soc. bot. France LXIX, p. 507, 1922), Krünzlin a décrit 2 espèces ` A. heftadactylus et A. sphenochilus. La fleur de la 1"° est inconnue mais les feuilles à 7 segments soudés à la base rappellent, comme l'a dit Kränzlin, A. nanus Rendle et A. bracteatus Rendle, quoique, dans UA. nanus, les feuilles puissent être parfois presque entières. A. sphenochilus (que je n'ai pas vu) serait voisin dA. cymba- lariaefolius F. Muell.et Krünzl. : le lobe terminal parait aigu mais l'auteur ne dit pas si la colonne est appendiculée ou non. A. Pas de pétales latéraux, feuille entiére. .............. A. atepalus. B. Des pétales latéraux. : a. Pétales semblables aux sépales, labelle non lobé, + ovale. x. Labelle arrondi à l'extrémité, feuille entiére ou lobée. qu icc LIRLVID a II D Ee T A. confusus. 8. Labelle acuminé à l'extrémité. . I. Bractées au moins aussi longues que le pédicelle + l'ovaire, feuille lobée............ A. macroglossus. II. Bractées environ 2 fois plus courtes que le pé- | dicelle + l'ovaire, feuilleentiére.......... + ` b. Pétales non semblables aux sépales. j x. Labelle non lobé. I. Labelle obtus au sommet, feuille entière. A. grandiflorus. . II. Labelle aigu au sommet. I. Labelle ovale, brusquement acuminé ou apiculé, feuille entiére............ A. oxyglossus. |. 2. Labelle + lancéolé, feuille lobée. ` S x. Labelle sans papilles ni callosité...... uev ISqun cnc UNE NU NET OK Qus A. culiciferus. X. Labelle avec des papilles et callosité au - ins A. tenuilabris. 6. Labelle à lobes latéraux + distincts et un terminal très distinct. I. Lobes latéraux du labelle arrondis, parfois peu dis- tincts, feuilles + lobées. 1. Lobe terminal du labelle gitas a LAU: 2. Lobe terminal du labelle aigu. x. Colonne sans appendice, ailée en avant. ss ter à 2 uses pére vers do se ds OMNES Ee TR vv is edis. C e A. corniculatus. II. Lobes latéraux du labelle triangulaires-acuminés comme le terminal, colonneappendiculéeau milieu, teme -labée: (55v Menus KISS A. bracteatus. Incomplétement connues : feuille lobée .......... A. heptadactylus. feuille entiére......... A. sphenochilus. Echantillons inédits : A. atepalus Reichb. f. — sans localité (Pancher). À. confusus Guillaum. — sans localité (Deplanche in Pancher). A. nanus Rendle — sans localité (Pancher 396). 25. CALADENIA I seule espèce ` C. carnea R. Br. ; tous les échantillons néo- calédoniens oü la couleur de la fleur est connue se rapportent à la variété alba Benth. (= C. alba R. Br.) sauf Mt Koghi (Ba- lansa 1722) qui a les fleurs rouges et Mt Dore (Cribs 1317) qui les a blanc violacé. On ne connaît pas la couleur des fleurs de (Pancher A). 26. LYPERANTHUS A. Feuilles sans pétiole distinct, ensiformes, labelle à protubéran- ces filiformes en dessus. a. Labelleaigu à l'extrémité, puis cordé à la base, en dessus finement verruqueux vers l'extrémité, fleurs blanches.. L. gigas. b. Labelle acuminé, nullement cordé à la base, en dessous pa- pilleux de la base jusqu'au milieu, fleurs blanc jaunátre à labelle rouge violacé en dessus. ........ ... L. Sarasinianus. B. Feuilles à pétiole bien distinct. a. Feuilles linéaires ou lancéolées. x. Inflorescence, ovaire et sépales en dehors velus glan- duleux, fleurs vertes. I. Labelle densément caronculé en dessus. L. gracillimus. II. Labelle sans appendice en dessus. 1. Pétales obliquement lancéolés, acuminés, géné- ralement cohérents avec le sépale médian en un CASQUE S CA rou dev (nha L. glandulosus. 2. Pétales linéaires, non cohérents avec le sépale média ix. S ve EE ps L. Balansae. 8. Inflorescence, ovaire et sépales glabres. ee c DO — I. Labelle sans appendice en dessus, fleurs blanches avec une tache violette sur le labelle.. . ... L. montanus. II. Labelle à papilles ou callosités filiformes en dessus, fleurs blanches. 1. Labelle largement ovale, courtement acuminé, papilles éparses sur tout le disque, agglomérés sur l'onglet, base de la colonne entourée d'une dépression en 1/2 lune............ L. latilabris. 2. Labelle oblong, apiculé, callosités presque pé- donculées, en séries longitudinales au milieu du disque, pas de dépression à la base du Ee EN e cad dades RE V ree L. varus. b. Feuilles largement ovales (jusqu'à 11-16 cm. de largeur). x. Sépale médian non granuleux. I. Labelle sans papilles ni appendices en dessus, fleurs blanches trito eer E CE cs L. latissimus. II. Labelle à 2 petits tubercules à la base, fleurs Drun:verdAtres ovs d sa à L. Daenikerianus. .B. Sépale médian granuleux extérieurement et à la pointe, labelle granuleux en dessus vers l'extrémité avec 1 ligne saillante médiane........... L. Vieillardii. Echantillons inédits : L. gigas Reichb. f. — Canala, Mt Dore (Vieillard 1301). L. rarus Schltr. — Paita (Godefroy), Mt Mou (Le Rat 69). V. POGONIÉES A. Inflorescence uniflore avec 1 feuille cordée à mi-hauteur, : 1 fu bereme i we VV See SEELEN vd dd cu. 27. CORYSANTHES B. Inflorescence pluriflore, plantes aphylles à la floraison. a. Un tubercule, colonne longue, feuille r, ovale ou réni- LOG: D. e LOL UNTRA Ra du Dee e EE 28. NERVILIA. b. Tubercule o, colonne très courte, feuilles 1-3, allongées... SE erre ent sr rro scs : 29, CRYPTOSTYLIS: 27. CORYSANTHES I seule espéce : C. neo-caledonica Schltr. Echantillon inédit : sans localité (Pancher). 28. NERVILIA A. Fleurs trés nombreuses (10-12), labelle subaigu à l'extrémité. iut etie ux XY d ddl es eu cin ee N. aragoama. def B. Fleurs peu nombreuses (2-3), labelle tronqué-émarginé à l'ex- . trémité avec un petit apicule. a. Sépales et pétales brunátres, labelle blanc à peine rosé, non conuacte A la balle 15.2. sul ui, N. platychila. b. Sépales et pétales blancs, labelle rose, contracté à la base. A RE Nave cDliTL rv VECES RE N. biflora. 29. CRYPTOSTYLIS seule espéce : C. stenochila Schltr. VI. GASTRODIÉES A. Sépales et pétales soudés en un tube. ......... .. 30. GASTRODIA. B. Sépale médian et pétales formant 1 lèvre supérieure, sépales latéraux 1 lévrointérieues 2. eme i 31. DIDYMOPLEXIS. 30. GASTRODIA 1 seule espèce : G. Schinziana Kränzl. JEANNENEY (Nouv.-Cal. agric., p. 74) signale, sans échantillon à l'appui, la présence du G. sesamoides dont les Canaques fe- raient cuire les tubercules pour les manger. Dans l'Herbier de . Paris, il existe un échantillon : route de Houailou à Koua (Le Rat 2412) avec la mention « Gastrodia sesamoides, les Canaques mangent les tubercules cuits » et un autre probablement conspé- cifique : Paita (Le Rat 1560) ; mais l'un et l'autre sont dépour- vus de fleurs et n'appartiennent pas au genre Gastrodia car ils ont des feuilles. 31. DIDYMOPLEXIS I seule espèce : D. neo-caledonica Schltr. VII. VANILLÉES À. Ovaire terminé par un calicule denté.......... 32. EPISTEPHIUM. B. Ovaire sans calicule denté au somme. a. Labelle soudé seulement à la base avec la colonne.. 33. ERIAXIS. b. Labelle longuement soudé avec la colonne........... | VANILLA. NOT. SYS. 6 MT ES 32. EPISTEPHIUM 1 seule espèce : E. smilacifolium Reichb. f. 33. ERIAXIS I seule espèce : E. rigida Reichb. f. = Epistephium Regis- ` Alberti Kránzl. Echantillon inédit : E. rigida Reichb. f. — Canala, Mt Dore (Vizeillard 1348). VANILLA La Vanille (Vanilla planifolia Andr.) est encore un peu culti- ` vée dans la Vallée de la Dumbéa (cfr. LANG: Nouv. Caléd., p. 20, 1925). VIII. SPIRANTHÉES ` I seul genre : Sépale médian et pétales formant casque mais non soudés ; inflorescence en grappe unilatérale.. ^ 34. SPIRANTHES. 34. SPIRANTHES A. Fleurs rouges, labelle peu rétréci au milieu......... S. australis. B. Fleurs blanches, labelle moitié plus étroit au milieu. S. neo-caledonica. Echantillon idédit : S. australis R. Br. — Poindimié près Wagap (Vieillard) 1300. IX. PHYSURÉES A. Labelle éperonné. i a. Eperon entier. : x. Labelle à lame charnue en avant et velue, feuilles EE EE ill dovevo ran 35. PACHYPLECTRON. 6. Labelle mince, glabre, feuilles non toutes radicales. . ae 36. ANORCIOCHILUS, b. Eperon bipartite, EES mince, feuilles non toutes radi- caleg. eain iaca e a 37- ERYTHRODES. B. Labelle sans éperon, au plus avec un sac court. a. Une bandelette entre les pollinies etlerétinacle..... 38. ZEUXINE:- b. Pas de bandelette. I. Labelle jamais avec des callosités, parfois velu, toujours entier, colonne jamais appendiculée....... 39. GOODYERA. II. Labelle avec des calloSités, entier ou 2-lobé. : I.Colohneappendiculée. se.i; eese evi 40. HETAERIA. 2. Colonne sans appendice. ......... «41. GONATOSTYLIS. EE E 35. PACHYPLECTRON C'est à ce genre qu'il faut rapporter les Physurus Le Ratii et P. violaceus de Krünzlin, encore qu'il n'est pas certain que la première de ces 2 espèces soit distincte du Pachyplectron neo- caledonicum Schltr. A. Feuilles sagittées, avec 2 petites oreillettes à l'extrémité des lobes latéraux ,scape complètement glabre, ovaireglabre ` P.arifolium B. Feuilles ovales, scape pubescent au moins vers le haut, ovaire pubescent. a. Sépales latéraux ni décurrents ni dilatés à la base, éperon Coniqué, subir ir Lese ER a LA P. violaceum. b. Sépales latéraux décurrents et dilatés à la base, éperon cylindrique, obtus. : x. Bractées florales 1 /2 plus courtes quel'ovaire. ` P.Le Rat. 8. Bractées florales sensiblement aussi longues que l'o- MM rie het De eue CR EA a P. neo-caledonicum. 36. ANOECTOCHILUS A. Eperon conique, feuilles vert brunátre foncé... .... v. ^o. imtans. B. Eperon sacciforme, feuilles vert clair................ A. monianus . Echantillon inédit : A. montanus Schltr. — sans localité (Deplanche 532). 37. ERYTHRODES I seule espèce : E. oxyglossa Schltr. Echantillon inédit : Mt Mou (Godefroy). 38. ZEUXINE A. Partie antérieure du labelle non bilobée, transversalement oblongue, apiculée, 2 fascicules de papilles à la base du la- LE Lu M REC ve diei Z. Francii. B. Partie : ntérieure du labelle 2-lobée. a. Lobes de la partie antérieure du labelle suborbiculaires. . SECURE EE Z. Daenikeri. b. Lobes de la partie antérieure du labelle trapézoïdes, 2 appendices filiformes à la base du labelle.... Z. Vieillardii. 39. GOODYERA A. Scape glabre, ovaire glabre, labelle 3-lobé............. G. glabra. B. Scape + velu glanduleux, ovaire pubérulent, labelle 3-lobé. a. Labelle ovale ou lancéolé, aigu ou acuminé à l’extrémité. x. Labelle sans papilles, une carène à l'endroit rétréci.. Eeer QC Re ed G. Vieillardüi. B. Labelle avec des papilles, sans carène. I. Papilles denses, de la base jusqu'au delà du milieu Pr aude p SEO TN ODER m X oo Qu G. Finetiana. II. Papilles peu nombreuses à la base ou si elles sont nombreuses pas à la base. I. Pas de papilles à la base, une touffe dense de papilles au-dessous de la partie rétrécie.... Viv Ve nes PRIT le dre VE CORE CET G. subregularis. 2. 2 séries de papilles à la base...... G. grandiflora. b. Labelle ni ovale ni lancéolé, apiculé mais ni aigu ni acu- miné. x. Labelle panduriforme, rétus avec un petit apicule, ` 2 paires de papilles à la base............. G. discoidea. 8. Labelle circulaire avec un apicule. I. Papilles en 4 séries à la base.......... G. rubicunda. 2. Papilles en 2 séries dans la 1 /2 inférieure.. G. scripta. Echantillon inédit : G. discoidea Schltr. — Rhamphidia discoidea Reichb. f. — sans localité (Pancher). Vieillardorchis Le Ratii Krünzlin est identique à Goodyera scripta Schltr. (= Rhamphidia scripta Reichb. f.) ` 40. HETAERIA 1 seule espèce : H. forcipata Reichb. f. 41. GONATOSTYLIS I seule espèce ` G. Vieillardii Schltr. — Rhamphidia V ieillar- dii Reichb. f. A TROPIDIÉES . 1 seul genre : Labelle renflé en sac à la base... 42. TROPIDIA. UN e 42. TROPIDIA 1 seule espèce signalée : T. viridi-fusca Kränzl. à fleurs brun verdátre, mais il existe d'autres espéces à fleurs blanches ou purpurines représentées seulement par des échantillons insuffi- sants : les échantillons : sans localité (Pancher 400), Dumbéa (Franc 861 série D) Ouitchambo (Brousmiche), Païta (Schlechter 14835), Mt Mou (Balansa 2924), Touho prés Wagap (Vieillard 3293) semblent appartenir à la méme espéce. VII. COLLABIINÉES I seul genre : Pollinies 2, sans caudicules, menton court, colonne avec des cornes à mi-hauteur................ 43. CHRYSOGLOSSUM. 43. CHRYSOGLOSSUM I seule espèce : Ch. neo-caledonicum Schltr. IX. COELOGYNINÉES 1 seul genre: Pollinies à caudicules, sépales non connivents, colonne courte, ailée au sommet, labelle creusé à la base, presque sacci- 44. PHOLIDOTA. 44. PHOLIDOTA Ce genre qui n’a pas encore été signalé en Nouvelle-Calédonie est représenté par une seule espèce : P. imbricata Lindl., Canala (Vieillard 3288), Lifou (Deplanche, Thiébaut). X. LIPARIDINÉES. A. Labelle postérieur, pseudobulbe o, feuilles sur toute la longueur de la tige, distiques, ensiformes. .................. 45. OBERONIA. B. Labelle antérieur, des pseudobulbes, parfois peu distincts, feuilles ni distiques, ni ensiformes. 4. Fleurs trés petites, colonne courte, à baai non dilatés en dessous du rostellum, labelle à oreillettes embrassant la Colonne. très CONTE, ee ene 46. MicRosTYLIs. b. Fleurs plus grandes, colonne allongée, à bords dilatés en stélidies au-dessous du rostellum, labelle sans oreillettes Wind o CLONE IUASQS 47. LiPARIS. — 86 — 45. OBERONIA A. Tige allongée, ondulée, feuilles caulinaires, labelle 2-lobé ou émarginé en avant. iL; Dale 21006 ET Vail... ec rne re O. flexuosa. ` b. Labelle seulement émarginé en avant........... O. equitans. B. Tige très courte, feuilles radicales. a. Labelle non lacinié. d æ. Lobe médian du labellearrondi-tronqué, légèrement DUI. eue pen did per ee rad ett O. Vieillardü. ` B. Lobe médian du labelle obtus........ O. neo-caledonica. b. LabglelaciMeéenavanbt..... nuque O. Sarasinorum. Echantillons inédits : O. neo-caledonica Schltr. — Nouvelle-Calédonie (Baudouin 664), Wagap (Vieillard 3299). 3 Il est vraisemblable que le Titania minuta de Jeanneney (l. c. p. 73) est identique à O. neo-caledonica et son O. ensifolia à O. Vieillardii. 46. MICROSTYLIS A. Pseudobulbe o ou indistinct, lobe médian du labelle plus grand que les latéraux. a. Callus o, lobe médian du labelle entier.......... M. taurina b. Un callus en fer à cheval, lobe médian du labelle émar- RE nn ue ri eia e EE M. polyphylla. B. Pseudobulbes globuleux, 2 callosités à la base du labelle, lobe médian du labelle triangulaire, plus petit que les latéraux... wo quel d sl uae. Vas ad c hilo goes EAE RN rara E tea wd a iq. e M. procera. KRANZLIN a signalé en outre (Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zü- rich, LXXIV, p. 107) une autre espèce indéterminée qu'il rap- proche de M. Wallichii Lindl., espéce à pseudobulbes, à labelle 2-fide, sans callosités. i ; Echantillon inédit : M. taurina Reichb. f. — Port boisé,.Néhoué (Deplanche 530). (1) Et non bifide comme le dit RIDLEY (Journ. Linn. Soc., Bot. XXIV, p. 317, 1888). D'ailleurs, il est possible qu'il y ait des transitions entre le lobe médian du labelle franchement émarginé,tronquéet obtus et qu'ainsi, comme le pensait FiNET (mss. inherb. Mus. Paris.), M. taurina et M. poly- bhylla doivent être réunis. : : Me B5 ee 47. LIPARIS A. Feuilles étroites (au plus 2 cm. de largeur), 3- linéaires, sans pétiole distinct. a. Pséudobulbes non atténués en long col. x. Inflorescence nue au-dessous de la grappe, aplatie et ailée dans sa partie supérieure oü elle est couverte de bractées imbriquées, distiques.......,......,.. L. disticha. 8. Inflorescence non aplatie et sans bractées distiques et imbriquées dans la partie supérieure. I. Inflorescence gréle, souvent en zigzag, garnie, au-dessous de la grappe, de gaineset de bractées stériles. 3 : I. Labelle non lobé en avant. ; x Labelle non denté en avant. — Labelle presque rectangulaire. L. saxicola. — Labelle semi-orbiculaire avec un court acumen, concave à la base. ..... L. concava. 1 x Labelle denté en avant. I = A dents, une callosité arrondie à la base. L. laxa. P = Environ 20dents, HT L. pluridentata. 2. Labelle lobé en avant. > ' E Derek L. Rouxii. x 3 lobes. = Le médian, semi-orbiculaire... L. Le Ratii. = Le médian tronqué et rétus.. `L. Chalandei- II. Inflorescence robuste, droite, nue au-dessous de là grappen aa ECL EE sine. cds disepala. b. Pseudobulbes atténués en long col.............. L. longipes. B. Feuilles largement ovales (au moins 3,5cm. de largeur) à Pétitie thés het arin oes Ceres ii are L. Layardii Echantillons inédits : L. disepala Reichb. f. — Nouvelle-Calédonie (Brousmiche). L. disticha Lindl. — Nouvelle-Calédonie (Franc 776), Prony (Godefroy), Wagap (Vieillard 3302). JEANNENEY (Nouv. Caléd.. agric., p. 73) signale en Nouvelle- Calédonie le L. C lypeolum : il doit s'agir du L. Layardu. - L. concava Schltr. — Table Unio (Le Rat). » S PODOCHILINÉES. I seul gepre : Pollinies 4, labelle sans callosité ni appendiget- i 48. PobocHIL Us Lu M cu 48. PODOCHILUS I seule espèce ` P. Vieillardii Schltr. = Appendicula Vieillar- dii Reichb. f. , Echantillon inédit ` Wagap, Port boisé, Néhoué (Vieilard 1290). Le genre Epidendrum n'existe. pas en Nouvelle-Calédonie : PE. triste Forst. = Luisia teretifolia Gaud. = L. platyglossa Reichb. f.; quant à E. tuberosum Forst, je wai vu aucun échan- tillon et la diagnose : « foliis latolanceolatis, nervosis, membrana ceis, bulbo innatis, scapo vaginato, nectario cymbiformi bifido » peut s'appliquer à un Pha?us ou à un Calanthe. + XII. GLOMÉRIINÉES A. Tige abondamment feuillée ou nombreuses feuilles radicales. . Ryu d io delle dés du ei Lis E E a de OMNE OUS 49. EARINA: RU PCM 50. CERATOSTYLIS. 49. EARINA Kränzlin (Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zürich, LX XIV, p. 75). parle de « son » Earina Daenikeri, mais nulle part on ne trouve trace de cette espéce. Il y aurait donc 5 espéces en Nouvelle-Calédonie. A. Feuilles toutes radicales à gaines trés dilatées, tige o ou trés courte, labelle presque sacciforme à la base. a. Labelle 3-lobé, lobe antérieur presque carré, arrondi en AVADE CIL de. Died uS LL CR OVI VS ... E. floripecte b. Labellé non lobé. x. Labelle ovale, non fortement ondulé.... ^ E. Brousmichei.. 6. Labelle oblong, fortement ondulé............ E. valida. B. Feuilles caulinaires, gaines non dilatées, tige bambusiforme, labelle peu creusé à la base . a. Labelle entier, non émarginé à l'extrémité.... E. crassicaulis. b. Labelle lobé, émarginé à l'extrémité. ........ E. Deplanchet. Echantillons inédits : E. Deplanchei Reichb. f. — sans localité (Vieillard 3294, Pan- cher 390), Ferme modèle (Balansa 739), Mt Mou (Cribs 1286), Ounia (Vieillard 1349) ; —— E. valida Reichb. f. — Partie supérieure du Mt Koghi (Balansa 743), Canala (Deplanche in Vieillard 1298), Balade (Vieillard 1297). 50. CERATOSTYLIS Ce genre est représenté en Nouvelle-Calédonie par le C. mi- crantha. Schltr. Aux échantillons connus, ajouter : sans localité (Pancher 664), . Mt Koghi (Brousmiche 434), Balade (Vieillard 1330). XIII. OPHRYDINÉES. T seul genre ` Eperon présent, pétales égalant les sépales, 2 ap- pendices au bas de l'anthète: ee ui ess 51. HABENARIA. 51. HABENARIA Les Ophrydinées ne sont représentées que par la tribu des Habénariées ne comprenant en Nouvelle-Calédonie que 2 espéces d'Habenaria : A. Labelle à lobe médian ovale-triangulaire, les latéraux linéaires, oaglet portant une corne dressée, éperon cylindrique, renflé au sommet, 2 fois plus court que l'ovaire, fleurs vertes H. ngoyensis i B. Labelle à lobe médian linéaire, les latéraux presque filiformes, onglet sans corne, éperon filiforme un peu plus long que : Fovaire, fleurs blabches..5..1. sore e iee: H. insularis. Echantillon inédit : H. ngoyensis Schltr. — sans localité (Pancher 645), Canala (Vieillard 1322). HYMÉNOPHYLLACÉES NOUVELLES OU LITIGIEUSES DE MADAGASCAR par Mme TARDIEU-BLOT. La flore malgache comprend 24 Trichomanes et 21 Hymeno- phyllum, dont trois espèces nouvelles que nous décrivons ici. Nous essayerons ensuite d’éclaircir quelques obscurités de no- menclature concernant Trichomanes parvulum et T. Lepervan- chez. HYMENOPHYLLUM NOUVEAUX. Il s'agit des H. Perrieri, H. ivohibense, H. Viguieri. H. Perrieri Tardieu n. sp. Rhizoma repens, filiforme, subnudum. Petiolus 1-2 cm. longus, cum rachi pilis rufis dense onustus, superne anguste alatus vel haud alatus. La- mina olivacea, late deltoidea, 1-1,5 cm. longa, 1,5 lata, flabellatim lobata, segmentis ultimis linearibus, obtusis, crispis, rachibus costisque crispato- alatis. Sori magni, haud immersi, quam lobos non latiores, indusiis ovatis, acutis, crenulatis. CENTRE : Mont Tsaratanana, Perrier 15.606 (type im Herb. Mus. Paris) ; Massif du Manongarivo, Perrier 7752 ; forét d'Ana- lamazoatra, Perrier 7540 ; Ankaizina, Perrier 7751. Espèce voisine de H. Humberti et H. sibthorpioides. Difière de H. Humberti par ses frondes presque flabelliformes, son indusie nettement laciniée, et de H. sibthorpioides par sa fronde de plus grande taille, crispée, moins réguliérement di- chotome, plus épaisse, son rachis et son pétiole hirsutes. Se dis- tingue de l’H. tenellum, qui possède aussi une indusie dentée, par la forme de son limbe, flabelliforme et non ovale-lancéolé. H. ivohibense Tardieu n. sp. Rhizoma filiforme, repens, pilis brunneis sparse vestitum. Petiolus 4-6 cm» longus, pilis rufis, stellatis, sessilibus onustus superne alatus. Lamina late deltoidea, 8-10 cm. longa, 5 lata, tripinnatifida ; pinnis 5-8 jugis, al- Te Pone ternis, breviter petiolulatis, lanceolatis, basilaribus maximis, 3 cm. lon- gis, 1 latis, inter se 1 cm. distantibus, obliquis, in 5-7 pinnulis partitis ; pinnulis oblongis, in segmentis 3-5, brevibus, linearibus, obtusis, pla- nis, ciliatis, partitis. Rachis alatus. Margines costae, nervique pilos al- bidos, stellatos, sessiles, ferentes. Color olivaceo-fusca. Soriinlobis supe- rioribus numerosi, haud immersi, indusiis ultra medium divisis, valvis ovatis, longioribus quam latioribus, hirsutis ; receptaculo incluso. CENTRE : Ivohibe (Bara), Humbert 3204 bis, type in Herb. Mus. Paris). i Voisin de H. hygrometricum, mais en diffère par son pétiole portant de nombreux poils étoilés, ailé dans la partie supérieure, par sa fronde plus deltoïde, moins divisée, à extrémité assez brusquement rétrécie et seule fructifère, par son rachis largement ailé, par son indusie ovale, allongée, beaucoup plus longue que large. H. Viguieri Tardieu, n. sp. Rhizoma repens, filiforme, pilis rufis sparse vestitum. Petiolus filifor- mis, 0,5-1 cm. longus, pilis rufis, stellatis, pedunculatis onustus, usque ad medium vel fere ad basim alatus. Limbus in ambitu lanceolatus, 2-3 cm. longus, 0,5-1 latus, bipinnatifidus. Pinnae 4-6 jugae, obliquae, inter se non remotae, 0, 5-1 cm. longae, lanceolatae, infimisin 2-3 lobis partitis, su” premis integris. Lobi ultimi lineares, rotundati, plani, marginibus ciliatis. Petioluli rachisque ample undulato-alatis. Nervi marginesque pilis stella- tis, pedunculatis vestitis. Sori apices segmentorum solum occupantes, in- dusiis ultra medium bilobis, longioribus quam latioribus, integris, ciliatis ; receptaculp incluso. CENTRE : Ivohibe (Bara), Humbert 3204 ; (type in Herb. Mus. Paris). EST : Andovoranto, district de Moramanga, Viguier et Humbert 1125. Voisin de l'A. ciliatum (surtout de la petite forme appelée par Desvaux H. Boryanum), il en diffère cependant par sa toute petite taille, sa fronde plus linéaire (à contour un peu analogue à celui de DH. Pooli), ses pennes paucilobées, les pennes inférieures divi- sées au plus en 3 lobes, souvent entières, les pennes supérieures simples. \ | TRICHOMANES DOUTEUX : T. parvulum Poir. Les espèces de Madagascar, ou des îles voi- sines, si fréquemment endémiques, ont trés souvent été mal interprétées par les auteurs qui semblent ignorer les types. C'est le cas du T. parvulum. Il y a déjà une première erreur sur la localité d'origine: Poiret | dit : « récolté à Madagascar », or, l'échantillon de l'Herbier de É Jussieu, qui porte de la main de Jussieu « donné par Du Petit Thouars », provient de l'Ile de France. Le type, dans l'herbier Du Petit-Thouars, actuellement au Muséum d'Histoire naturelle, E ne porte aucune localité (1), de plus il est stérile. Il est donc 1 difficile de savoir s'il s'agit d'un Trichomanes ou d'un Hymeno- phyllum. Il en est encore ainsi, d’après Christensen (2), pour l'échantillon conservé dans l'Herbier de Willdenow sous le n? 20.204, fol. 2, et considéré par Kühn comme un cotype de T. parvulum. D'autre part, l'Herbier du Muséum contient la plante envoyée par Bory à Willdenow et décrite par celui-ci sous le nom de Tri- chomanes sibthorpioides. Ele provient aussi de l'Ile de France et est exactement semblable au type stérile de T. parvulum. Elle posséde une indusie bilabiée, allongée, dentée ; parfois, mais rarement, la columelle est légèrement saillante, cependant il s'agit bien enréalité d'un Hymenophyllum. Surtous leséchantillons anciens il est écrit : T. parvulum — T. sibthorpioides (en réalité Hymenophyllum), ettous ceux que nous connaissons appartiennent à cet H. sibthorpioides. Devant l'incertitude où nous sommes à propos du T. parvulum nous appellerons donc H. sibthorpioides toutes les espéces malgaches (3). (1) VAN DEN Bosh a rajoutéde sa main surce type« T. Thouarsianum ». (2) CHRISTENSEN : The Pteridophyta of Madagascar, 1932. (3) La figure donnée par COPELAND dans son bel ouvrage surles 7 icho- manes (Phil. Journ. Sc., 81, 1933, pl. 5), n'est certainement pas cette es- pèce. Au contraire, la planche 8 du même ouvrage nous donne bien l’as- pect du T sibthorpioides de Madagascar. Nous nous rangeons à l'avis. de CHRISTENSEN qui pense que les plantes asiatiques appelées T. parvu lum doivent se rapporter au T. saxifragoides Pr ; T. Lepervanchei. | Le T. Lepervanchei est une espéce dont on a nié l'individualité. | Voisine, comme aspect, de l’H. sibthorpioides, elle est cependant H . nettement un Trichomanes ` ses sores possèdent une indusie enfoncée, campanuliforme à ouverture très dilatée, entière. Éditions du Muséum national d'histoire naturelle - Archives du Muséum ons] TH naturelle ume e : 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire E E == (Un vol. par an, 300 fr.) - SS S Bulletin du Muséum national d'H istoire naturelle d commencé en 1895). A (Un vol. par an, 80 fr.) - S Mémoires du Muséum national d'Histoire atreta- E série. (Sans périodicité fixe ; abonnement pour un volume : 230 fr. de Index Seminum in Horiis Musaei parisiensis. collectorum. (Laboratoire > de culture ; paraît depuis 1822; échange.) ` E ^ Nolulae. Systematicae. (Directeur : M. H. Humbert, laboratoire dé Pha- nérogamie ; parait Lm IY abonnement au Morus France oe 60 fr; Etrunger JOIE SE ee m — Revue française d'Entomologie. HR M. le Dr R Jeannel, Jabo = ratoire d'Entomologie ; paraît depuis: 1934 ; -abonnemes annue ==". Frénee, 65 fr. ; Etranger, O0 fr.) — — 7 ne Revue de Botanique appliquée et- d'Agricullaye- zwei, {Directeur - M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomíe Ge ee Ee — 1921 ; abonnement pour Ia France, 130 fr.) - = an = Le es (Directeurs : MM. P. Allorge et R. Tam ima toire de Cryptogamie ; pue depuis EE? ; abonnement : France = 150 fr. ; Etranger, 200fr). — — - | S Revue Bryologique el Lichénologique.- (Directeur M P. Allorge labo- . ratoire de Cryptogamie ; Ge depuis 1874 so BOTE Etranger, 80 fr) € de Dur (ancienne | en “(Dir s : Te à Dinard. {Directeur M. A. : Gruvel, sie a maritime” d : à Sa paraît depuis 1928 SOMMAIRE des Fascicuzes 1 et 2, Tome X Fasc. 1. np PERRIER DE LA BarurE. — Révision des Ochnacées de la région SC malgache, mo P Jover. — Aux confins des Rubiacées et des Loganiacées, p. 39. Mme S. JovEr-Asr. — Quelques ressemblances et différences anato- miques entre Astiella P. J. et trois genres voisins, p. 53. eee E - MEE pour la flore dela Nouvelle- Calédonie. s LXVI. Clefs de détermination des Orchidacées, p. 57. e ` Mme TanprEC-Bror. — — na nouvelles ou litigieus s cde Madagascar, P- 90. | - PRINCIPALES PUBLICATIONS ; DU LABORATOIRE DE PHANSROGAMIE.- Flore b dénérale- ds E Indochine, publiée sous la directi ER H. Lecomte (1907- -1931) ; H. LECOMTE et H. Humserr ( 1931- E Houserr ` SE ue Rédacteur principal : paraître tonie VE, fasc. 8 : (Fougères), pa ar Mme Tan- Bror et C. CHRISTENSEN. 144 p., 19 fig.; Së TR re est en vente à la Librairie Masson; le Supplément, au A histoire. Rene ss BRIT 57, ? sii Geet: publiée == S a M = See Ge MUSÉCM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELL . Foxpées zx 1909 ean Aen, Fixer sr H .. PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE E Notulae- mate: sont réservées en principe aux SC D z = travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au ` GE —— — moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum n8- —— — tional d'Histoire naturelle. ` SE SS Elles paraissent sans périodicité r silii, p par fascicules d'une SS E E de pages en a SEN SE - Les articles destinés aux Notulae Syétémisticae doivent être — . SC Sieg. correctement dactylographiés avec double interligne ou - très lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- — ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°). — Les figures doivent être prêtes à être reproduites directement (avec — — - ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- — gravure). Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs: — articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur. demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés 5 et: remis en pages, mais à titre onéreux, La couverture et le RSR = sont comptés | en supplément. m Les demandes d'échange ou “souscriptions (France: 65 francs par E E olume de 4 fascicules ` étranger : 90 E doivent. étre de 1 a CE au SERRES H. HUMBERT. SS S les et SS de plantes Phanérogames. Së inaire. descrip SZ et synongmique “des genres r l pues ere de même aptent, c -~ La première partie de ce complément, déjà parue, pm 1: MEE tableau € des SIS 29 les descriptions détaillées NOTULAE SYSTEMATICAE Tome X, rascicuLE 3 (Mars 1942) z CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE DE LA FLORE DE MADAGASCAR ET DES COMORES (Fascicule 3) par H. HUMBERT (1) 51. Psiadia leucophylla (Bak.) Humb. subsp. cacuminum subsp. nov. A typo (subsp. typica Humb. nom nov.) differt ramis annotinis tomento minute hirto vestitis, pagina superiore foliorum scabra, pilis simplicibus hirtis, minutis, basi incrassatis, dense tecta (in subsp. typica rami tomento araneoso caduco praediti, pagina superiore foliorum eodem tomento mox caduco munita, dein glaberrima vel vestigiis sparsis tomenti araneosi praedita), pagina inferiore foliorum tomento laxiusculo pilis hirtis vel subhirtis secus nervos plus minusve intermixto. L'aire de cette sous-espèce est incluse dans la moitié méri- dionale de celle de la sous-espèce typica ; il s'agit en somme d'une Tace altitudinale liée aux conditions de milieu offertes par les Stations rocheuses (rochers siliceux) découvertes, à altitude élevée (Centre, Sud-Est) : massif de l'Andringitra, vallées de la Riambava et de l'Antsifotra, ravins, berges rocailleuses des ruisseaux, 2.000- 2.500 m. alt. (Humbert 3868, nov.-déc. 1924); pic d'Ivohibe, dans la végétation éricoide vierge aux abords du sommet, vers 2.000 m. alt. et resemé dans les savoka avoisinants, à plus faible alti- tude, 1.500-2.000 m. (Humbert 3270, 3271, nov. 1924) ; massif du Kalambatitra, sommets de l'Analatsitendrika, 1.800-1.850 m. alt. (Humbert 11.995, nov. 1933) et du Beanjavidy, 1.700-1.730 m. alt. (Humbert 12.044, nov. 1933) ; massif du Beampingaratra, sommet de Bekoho, 1.500 m. alt. (Hwmbert 6448, nov. 1928) ; (1) Cf. Fasc. 1, in Not. Syst., VIII, 1 (avril 1939). — Fasc. 2, ibid., IX, 3 (avril 1941). ` NOT. SYS. ` 7 90 — massif de l'Andohahela, végétation éricoide du sommet, 1.800- 1.975 m. alt. (Humbert 13.631, janv. 1934). La sous-espèce typica et la sous-espèce cacuminum offrent ` des variations parallèles, assez accentuées, quant aux dimensions et à la forme des feuilles ; les spécimens du sommet de l'Andoha- helo (Humbert 6212 et 13631) en particulier correspondent à des formes microphylles (limbe atteignant au plus 4 cm. de long sur ` 1,3-1,8 de large, briévement cunéiforme à la base, profondément serrulé), fort différentes à première vue de ceux de l'Analatsi- ` tendrika (Humbert 11995) qui représentent au contraire une forme relativement macrophylle (limbe atteignant 15 cm. de long, 4-5 cm. de large, longuemnt cunéiforme à la base, à dents à peine marquées). 52. Psiadia tanala (1) sp. nov. Frutex vamosus (2-3 m. altus) ; rami annotini elongati, validi (ca. 4 mm. diam.), leviter flexuosi, sulcati, tomento araneoso albo, adpressissimo, sparse tecti ; internodia longa (3-4 cm.). Folia alterna, membranacea, mollia sed persistentia, ampla (suprema sensim diminuta), limbo plano lanceo- lato (10-15 cm. longo, 2,5-3,5 cm. lato) maximam latitudinem ad tertiam ` partem praebente, ad apicem longe provectum, .acuvissimum, mucronula- tum sensim attenuato, ad basim cuneato, marginibus praeter partem. infe- viorem tenuiter et laxe serrato, dentibus (6-15 utroque latere) parum pro- fundis (4-8 mm. longis, 1 mm. altis), mucronulatis, laxe serrulato, disco- lore, supra obscure viridi, glabro, tenuissime punctato, subtus tomento ad- pressissimo chartaceo, albo, persistenter vestito, nervo medio et nervis ` secundariis obliquis, arcuato-adscendentibus, 6-12 jugis, anastomosatis, in sicco pagina superiore tenuiter impressis, pagina inferiore prominen- ` tibus, reticulo tertiario densissimo pagina superiore conspicuo, petiolo brevi (8-12 mm. longo), decurrentia limbi anguste alato, basi paulo dila- tato. Capitula parva (ca. 5 mm. longa et lata), numerosa, in corymbos compositos terminales et ex axillis supremis oriundos, longe pedunculatos, folia suprema swperantes, disposita, pedunculis propriis araneosis longi- tudinem capitulorum circiter aequantibus. Znvolucri campanulati brac- leae sensim imbricatae, parum diversae, induratae, stramineae, margini- bus scariosis fimbriato-ciliolatae, lineolam mediam pallide fuscam, si- perne leviter dilatatam, saepe parum distinctam, praebentes, exteriores parvae, lanceolatae, subacutae, laxe tomentosae, ceterae oblongae (1-14. latae), apice votundatae, mox glabrae. Receptaculum areolatum, angus- - tum (acheniis delapsis 1-1,3 mm. diam.). Flores lutei ; florum Q corollae (1) Tanala, nom de peuplade. anguste tubulosae, vix papillosae, apice 3-5 dentatae, nonnunquam paulo fissae sed ligula haud distincta ; florum 9 corollae vix nevix lineolatae. Achaenia compressa ca. 6-costata, pilis albidis adpressis inter costas ` e basi laxe praedita; pappi setae filiformes (2,7 mm. longae), denticulatae, basi in annulum coherentes. Sur les confins des domaines central et oriental, dans le pays tanala, aux lisiéres des forêts : haute vallée de l'Tantara (bassin du Manampatra) vers 800 m. alt. (Humbert 3436, 16-17 nov. 1924) ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana) (De- cary 5524, 3 oct. 1926). Cette belle espéce, ornementale par son feuillage élégant dis- colore, et ses capitules d'un beau jaune d'or pâle, est voisine de P. leucophylla (Bak.) Humb. ; elle s'en distingue par les carac- téres foliaires : limbe à texture épaisse, coriace, plus court, plus large par rapport à sa longueur, obtus, à tomentum gris cendre, chez ce dernier, le port beaucoup plus élancé, etc. 53. Psiadia salviaefolia Dak. subsp. mandrarensis subsp. nov. A P. salviaefolia (subsp. typica Humb. nom. nov.) differt foliis pro rata amplis limbo ca. duplo (nec quadruplo vel quintuplo) longiore quam latiore (5-8 cm. longo, 2,5-4 cm. lato), ad apicem et ad basim anguste cuneatam abruptius attenuato, fomento laxiusculo, pilis hirtis in pagina inferiore papillis (in subsp. typica nullis) apice glanduliferis intermixtis, reticulo tertiario laxiusculo, petiolo duplo longiore (12-15 mm. longo). Pentes occidentales du domaine du Centre, à son extrémité méridionale : versant S W du mont Morahariva, au lieu dit Marc- vato, rive droite de la vallée de la Manambolo, affluent du Man- drare ` rocailles gneissiques, dans des restes de forêt basse sclé- rophylle, vers 1.000-1.400 m. alt. ; arbuste à fleurs jaunes (Hum- beri 13223, déc. 1933). Les feuilles sont membraneuses et non ou à peine coriaces, mais persistantes. L'aire de P. salviaefolia Bak. sien. typica Humb. s'étend plus au Nord (Ankaratra, Vakinankaratra, Betsileo), dans la partie centrale du méme domaine. 54. Psiadia flavocinerea sp. nov. — 98 — Feier ramosus 10-20 dcm. altus; rami annotini leviter sulcati, fusci, in juventa tomento flavocinereo, densissimo, adpressissimo, pilis minimis cris- pis, intricatis, composito, haud glandulifero, sicut inflorescentiae ramusculi et folia juvenilia vestiti ` internodia brevia vel elongata (3-35 mm. longa). Folia alterna, membranacea, persistentia, limbo plano elliptico-lanceolato (25-100 mm. longo, 5-22 mm. lato), maximam latitudinem in mediam partem praebente, ad apicem acutum, mucronulatum, et ad basim anguste cuneatam sensim attenuato, marginibus praeter partem inferiorem dentibus obliquis acutis, mucronulatis, 6-12 utroque latere serrato, tomenti mox caduci reliquia sparsa, adpressa, subpulverulenta utraque pagina prae- dito, nervo medio supra in sicco valde impresso, subtus valde prominente, nervis secundariis 6-10-jugis, obliquis, saepius parum conspicuis, inter se anastomosatis, reticulo tertiario obsoleto, petiolo brevi (3-8 mm. longo). supra canaliculato, decurrentia ima basi leviter amplectente. Capitula parva (ca. 4 mm. longa, 5 mm. lata), in corymbos terminales parvos, bre- viter pedunculatos, foliis supremis swperatos disposita, pedunculis pro- priis adpresse tomentosis longitudinem capitulorum vix nevix aequanti- bus. Involucri hemisphaerici bracteae sensim imbricatae, induratae, margi- nibus late scariosae, exteriores dimidiam longitudinem involucri aequantes latae lanceolatae, acutae, tomento crispo minutissimo dorso ornatae, mediae. et interiores oblongae, obtusiusculae, apice saepius minute erosae, ceterum ab exterioribus parum diversae, lineolam mediam, unicam, fusco-viridem, superne late spathulato-dilatatam, nonnunquam dilutam et parum dis- tinctam, praebentes. Receptaculum areolatum (achaeniis delapsis 1,5- 3 mm. diam.). Flores lutei ; corollae glabrae, haud lineolatae ; florum E ligula ovata, parva (vix 1 mm. longa), dimidiam longitudinem tubi vix - superans. Achaenia (ca. x mm. 3 longa), parum compressa, 8-ro costata, ` pilis minutis, albidis, nitidis, erectis, inter costas in partem superiorem ` laxe hirta ; pappi setae filiformes (2 mm. longae), denticulatae, basi in annulum Salé coherentes. - Pentes occidentales du domaine du Centre dans sa partie mé: ridionale, sur rocailles siliceuses, habituellement entre 800 et. 1.400 m. alt. ; descend jusque vers 300 m. alt. au pied des mon tagnes formant les confins orientaux de l'Androy ` vallée d’Ihosy (bassin du Mangoky), 800-r.000 m. alt. (Humbert 3013, oct 1924) ; mont Morahariva au-dessus d’Isomono, près du confluent ; de la Sakamalio et de la Manambolo (bassin du Mandrare), 1.100- - 1.200 m. alt. (Humbert 13150, déc. 1933) ; près de Bevilany, entre Ambovombe et Fort-Dauphin, vers 300 m. alt. (Humbert et C. F. Swingle 5675, sept. 1928). La plante du mont Morahariva est relativement microphylle, Je limbe ne dépassant pas 35 mm. de long sur 9 de large ; celle de - Bevilany, au contraire, se présente sous une forme robuste à ra- meaux effilés, à entrenœuds allongés, le limbe des feuilles les plus grandes atteienant 80 mm. sur 20, différences en rapport avec les conditions stationnelles. P. flavocinerea est voisin de P. salviaefolia Bak. ; chez celui-ci l'indument, persistant, est formé de petits poils raides, blan- chátres, hérissés, épaissis à la base puis graduellement effilés ; les akénes sont glabres et trés finement papilleux-scabres ; en outre la nervation est plus distincte, en particulier quant au réseau tertiaire, trés dense et habituellement trés net in sicco à la face inférieure des feuilles. 55. Psiadia Decaryi sp. nov. Frutex ramosus (12-20 dcm. altus) ; rami annotini graciles (ca. 1 mm. diam.), sulcati, fusci, in juventa pilis simplicibus minutissimis, albidis, lecti, vel mox glabrescentes ; internodia brevia (3-10 mm. longa). Folia alterna, membranacea, persistentia, limbo plano lanceolato (25-80 mm. lon- 80, 8-20 mm. lato), maximam latitudinem saepius ad tertiam partem in- feriorem longitudinis praebente, ad apicem provectum acutissimum, et ad basim cuneatam longe attenuato, marginibus praeler partem inferiorem dentibus obliquis, acutissimis, mucronulatis, saepius 6-9 utroque latere, serrato, pilis minutis simplicibus, basi plus minusve incrassatis, albidis, utraque pagina, vel tantum secus margines et nervos, tecto, nonnunquam mox glabrescente, haud glandulifero, nervis in sicco pagina superiore im- pressis, pagina inferiore prominentibus, secundariis parum numerosis (3-5 utroque latere) inaequaliter et valde obliquis, inter se et reticulo ter- tiario laxo anastomosatis, petiolo brevi (3-10 mm. longo) parum distinc- to, decurrentia limbi anguste alato, ima basi leviter amplectente. Capitula Parva (ca. 4 mm. longa, 4-5 mm. lata) in corymbos terminales parvos, oligocephalos, folia suprema vix nevix superantes, disposita, pedunculis Propriis plus minusve hispidulis capitulorum longitudinem circiter ae- quantibus. Involucri hemispherici bracteae minutae a basi sensim atte- nuatae, subaequilongae (ca. 3 mm. longae, 0,6 mm. latae) marginibus an- guste scariosae, lineolas juscas saepius 3, saepe dilutas vel interruptas, eX bracteis exterioribus ad interiores magis conspicuas praebentes, exte- riores et mediae anguste acutae, herbaceae, exterius hispidulae, ciliolatae, saepe minutissime fimbriatae, interiores obtusiusculae parum induratae, glabrae. Receptaculum (achaeniis delapsis 1,5-2 mm. diam.) areolatum, areolarum septa nonnunquam denticulata in fimbrillas acutas breves Provecta. Flores lutei ; corollae 9 lineolis fuscis plusminusve interruptis saepius ormatae, tubo laxe piloso, ligula elliptica apice saepe minute 2-3 dentata longitudinem tubi circiter aequante vel paulo breviore (ca. 1 mm. longa) ; corollae 9 lineolis fuscis in tubo vix piloso commissuralibus, in ł ` -— FOO = dentibus glabris marginalibus, ornatae. Achaenia (ca. 1,8 mm. longa) com- E pressa, costata, pilis albidis adpressis omnino vestita ` pappi setae fili- formes (2 mm. longae) minutissime denticulatae, basi in annulum fragi- lem coherentes. Pentes occidentales du domaine du Centre dans sa partie méridionale, depuis le Sud du Betsileo jusqu'au bassin du Man- drare, y compris les sommets des petites montagnes du moyen Mandrare aux environs de Tsivory, sur les rocailles siliceuses découvertes, de 800 à 1.400 m. alt. : chaîne de l'Ambinda à UW d'Ivohibe, 1.200-1.400 m. alt. (Decary 5.474, sept. 1926) ; ver- sant W du mont Vohipolaka au N. de Betroka, vers 1.100 m. alt. (Humbert 11.672, nov. 1933) ; versant W du massif du Ka- lambatitra au S. E. de Betroka, vers 1.400 m. alt. (Humbert 11.743, nov. 1933) ; sommet du mont Vohibaria prés d'Anada- bolava (moyen Mandrare), vers 800 m. alt. (Humbert 12.606, déc. 1933) ; sommet du mont Amboahangy prés Esira (haut Mandrare), vers 1.150 m. alt. (Humbert 6.839, nov. 1928) ` mont Morahariva au-dessus d'Isomono, prés du confluent de la Saka- malio et de la Manambolo (bassin du Mandrare), 1.000-1.100 m. alt. (Humbert 13.155 et 13.155 bis, déc. 1933) ; vallée de la Vavara, affluent de la Sakamalio, vers 1.200 m. alt. (Humbert 6.583, nov. 1928). Cette espéce fait partie de la végétation basse sclérophylle à Chlaenacées qui a été à peu prés totalement détruite dans ce secteur par les feux de brousse. Elle subsiste cà et là sur les par- ties rocailleuses épargnées par les incendies, auxquels elle ne résiste pas. C'est un arbuste à feuillage persistant, mais ses feuilles sont ténues, minces, à peine coriaces. La pilosité varie en densité et caducité de telle facon qu'il est difficile de distinguer, comme on serait tenté de le faire en présence des cas extrêmes, une va- riété à feuilles finement hispides sur les deux faces (Decary, 5.474, Humbert 11.743, 6839, 13.155, 6.583 et une variété glabres- cente (Humbert 11.672) ; dans Humbert 12.606 les feuilles sont glabrescentes à la face supérieure et hispides à la fois sur les nervures et entre les nervures à la face supérieure) ` dans Hum- bert 13.155 bis elles sont faiblement hispides sur les deux faces. LOUE A part ces variations l’indument offre quant à la structure des poils, plus ou moins abondants mais toujours présents sur les parties jeunes, des caractères constants : il est composé de petits poils simples pluricellulaires épaissis-indurés à la base, puis effilés ; il ne comporte pas de glandes et les parties vertes ne sont jamais visqueuses. La nervation offre une paire de nervures secondaires plus longues et un peu plus fortes que les autres, se détachant vers le 1/5 inférieur de la longueur du limbe qui tend ainsi vers le type trinervé. Cette espéce bien distincte est à placer au voisinage de P. agatheoides (Cass.) Humb. et de P. salviaefolia Bak. De P. agatheoides (Cass.) Humb. elle se distingue aisément par l'aspect général. Celui-ci est un arbuste plus puissant à feuilles plus grandes, plus larges, de texture à la fois plus épaisse et plus molle, à nervures secondaires plus nombreuses (5-8 de chaque côté) sensiblement égales et se séparant de la nervure principale Sous un angle bien plus ouvert (environ 459), à capitules moitié plus gros (environ 8 mm. diam.), à bractées involucrales externes seules aigués, les moyennes et les internes étant trés obtuses, largement scarieuses, non linéolées, à ligules des fleurs 9 plus apparentes, subrayonnantes. De P. salviaejolia elle se distingue aussi à première vue par l'aspect général. Chez celui-ci les feuilles, de texture plus épaisse, sont à peu près également atténuées vers les deux extrémités, à dents marginales et à nervures secondaires à peu prés deux fois plus nombreuses, ces derniéres étant sensiblement égales entre elles et se détachant de la nervure principale sous un angle plus ouvert ; les bractées involucrales différent notablement, étant beaucoup plus indurées, largement scarieuses sur les bords, pour- . Vues d'une seulelinéole médiane trés élargie spatulée dans le haut, les moyennes et les internes obtuses ` l'akéne est glabre, trés finement scabre * : 56. Psiadia quartziticola sp. nov. Fruticulus (3-6 dcm. altus) parum ramosus ; rami erecti, rigiduli, erg sulcati, bilis albidis minutis sed validis, e basi incrassata ad apicem te- — ON orm nuissimum attenuatis, hirtis, haud glanduliferis, sicut folia in utraque pagina, inflorescentiae ramuli et involucri bracteae exteriores omnino ves- titi ; internodia brevia (4-10 mm. longa). Folia alterna, subcoriacea, pro vata crassa, rigidula, persistentia, parva, limbo plano ovato-lanceolato (12- 15 mm. longo, 6-9 mm. lato), ad apicem acutum calloso-mucronatum, et ad basim cuneatam attenuato, marginibus praeter partem inferiorem dentibus obliquis acutis calloso-mucronatis 3-5 utroque lateve sevrato, indu- ~ mento hirto-adpresso, omnino tecto, nervo medio et nervis lateralibus prae- cipuis obliquis 3-4-jugis solis distinctis, in sicco supra paulum impressis, subtus prominentibus, petiolo brevi (2-5 mm. longo) decurrentia limbi anguste alato, hirto, basi parum amplectente. Capitula parva (ca. 4. mm. longa, 5 mm. lata), i» corymbos terminales parvos, oligocephalos, breviter pedunculatos, folia suprema vix superantes, disposita, pedunculis propriis hirtis longitudinem capitulorum haud attingentibus. Involucri hemis- phaerici bracteae sensim imbricatae, induratae, marginibus late scariosae, obtusae, exteriores dimidiam longitudinem involucri aequantes, dorso hir- tulae, mediae pilis adpressis nonnullis praeditae, interiores glabrae, parum diversae, lineolam mediam unicam fuscam superne spathulato-dilatatam braebentes. Receptaculum scrobiculatum, vix areolatum (achaeniis delap- sis 1,5 mm. diam.). Flores lutei ; corollae glabrae vel vix papillosae ; flo- rum © ligula oblonga, parva, dimidiam longitudinem tubi paulo superans (ca. 0,7 mm. longa), vix nevix lineolata ; florum 9 corollae lineolis fuscis in tubo commissuralibus, in dentibus marginalibus, ornatae. Achaemia (immatura : ca. 1 mm, longa ?) compressa, ca. 8-costata, pilis albidis adpressis e basi praedita ` pappi setae filiformes (2,7 mm. longae), den- ticulatae, basi in annulum coherentes. Partie centrale du domaine du Centre, aux environs d'Am- batofinandrahana ` quartzites ; 1.600-1.800 m. alt. (Decary 1.153 21 fév. 1938). Cette espèce se distingue à première vue par sa petite taille, — ses feuilles réduites à dents indurées subspinescentes, et son indument grisâtre, dense, finement hérissé ; elle se place au voisi- nage de P. salviaefolia dont elle diffère, outre le port, par la forme des feuilles dont la largeur maxima se situe vers le 1/3 inférieur et non à mi-longueur, par les akénes hérissés, etc. ; elle diffère de P. Decaryi également par le port, par les feuilles épaissies et rigides, par l'involucre (à bractées subégales, peu indurées, aigués, sauf les plus internes, la plupart trilinéolées dans P. Decaryi). Elle parait propre aux quartzites du Betsileo qui sont riches en espéces endémiques à aire trés restreinte. 57. Psiadia nigrescens Humb. subsp. ciliata subsp. nov. — 103 — A typo differt ramis annotinis et inflorescentiae ramulis pilis albidis tenuibus, mollibus, simplicibus, haud glanduliferis (ca. 1 mm. longis), sparse praeditis ` foliis secus margines pilis similibus sed brevioribus, ads- cendentibus, ciliolatis, pagina inferiore secus nervum medium et nonnun- quam secus nervos secundarios iisdem pilis saepae praeditis ; pagina superiore secus nervum medium pilis minimis fuscis papillosis saepius munitis (in subsp. typica Humb. nom nov., rami, ramuli et folia glaber- rima). Secteur Nord du domaine de l'Ouest, sur le calcaire : montagne des Francais prés Diégo-Suarez (Perrier de la Bâthie 16.214, mai 1924) ; plateaux calcaires de l'Analamera, lieux rocailleux, vers 400 m. alt. (Humbert 19.166, 19.221, janv. 1938) ; plateaux calcaires de l'Ankarana, à l'est d'Ambondrofe, vers 300 m. alt. (Humbert 18.973, janv. 1938). Cette sous-espéce parait propre aux stations rocailleuses cal- caires des territoires à saison séche accusée de la partie Nord de l'ile. 58. P. nigrescens Humb. subsp. latifolia Humb. À typo differt caulibus sarmentosis, scandentibus ; foliis ca. duplo latio- ribus. Extrémité Nord du domaine de l'Ouest : dunes littorales, Vohémar (Perrier de la Báthie 3.152, juillet 1913) ; pourtour de la montagne d'Ambre, sur basalte, vers 500 m. alt. (Perrier de la Báthie 17.670, sept. 1926). Sans localité : Baron 6.542. Le P. nigrescens typique et sa subsp. ciliata sont des arbustes dressés hauts de 8 à 20 dcm. ; les rameaux sont souples, un peu flexueux ; l'échantillon de Perrier 16.214, appartenant à la subsp. ciliata, a « de trés nombreuses tiges faibles, presque grimpantes », formant passage, quant au port, vers la subsp. latifolia. Entre les spécimens de la subsp. ciliata à port nettement arbustif, à feuilles étroites et à indument hérissé et les spécimens de la subsp. latijolia, lianoides et trés glabres, les différences sont grandes à première vue mais l'examen d'un matériel varié amène à les Srouper spécifiquement. : 59. Psiadia inaequidentata sp. nov. Frutex ramosus (10-20 dcm. altus), glaberrimus ; rami annotini flexuosi, erecti, laeves, tenuiter sulcati, plus minusve pruinosi, saepius colore vinosa abluti ; internodia sat elongata (1-2 cm. longa), Folia alterna, membra- nacea, persistentia, laevissima, limbo plano oblanceolato (5-12 cm. longo, 1-3 cm. lato), maximam latitudinem ad tertiam partem superiorem lon- gitudinis praebente, im duobus trientibus inferioribus integerrimo, in triente superiore dentibus obliquis falcijormibus aculissimis parum nume- vosis (3-6 utroque latere), inaequalibus, ex infernis minimis ad supremos sensim majores (supremis ca. 5 mm. longis), serrato, apice acutissimo late et longe cuspidato (cuspide 10-20 mm. longa, basi 5-1o mm. lata), ad basim in petiolum brevem (5-10 mm. long.) haud amplectentem sensim attenuato, pagina superiore opace viridi, pagina inferiore pallido, nervo medio sub- tus prominente, nervis secundariis 4-6-jugis obliquis inter se et reticulo tertiario anastomosatis, in vivo translucidis. Capitula mediocra (ca. 5 mm. longa, 7 mm. lata), in corymbos saepius compositos terminales, folia su- prema sensim diminuta paulo superantes, disposita, pedunculis propriis longitudinem capitulorum aequantibus vel paulo superantibus. Jang: lucri hemisphaerici bracteae valde inaequales, exteriores minimae, ceterae sensim imibricatae, pleraeque praesertim mediae trilineolatae, margini- bus late scariosae, obtusae, glabrae. Receptaculum (achaeniis delapsis ca. 2 mm. diam.) alte areolatum, subfimbrilliferum. Flores lutei ; corollae lineolatae, tubo pilis minimis nonnullis praedito, ligula elliptica parva (1-1,5 mm. longa) dimidiam longitudinem tubi aequante vel paulo supe- rante. Achaenia (immatura) costata, pilis albidis adpressis parum densis e basi ornata ; pappi setae filiformes (2,5 mm. longae), denticulatae, basi in annulum fragilem coherentes. Confins des domaines de l'Est et du Centre à leur extrémité Sud : montagnes des environs de Fort-Dauphin, sur les rochers siliceux découverts. Mont Oniva (Taviala) au N. de Ranopitso, 500-1.000 m. alt. (Humbert 5.844, sept. 1928) ; pic Saint-Louis vers 400 m. alt. (Humbert 5.895, sept.-oct. 1928). Cette espèce se place au voisinage de P. nigrescens Humb. qui habite l'extrémité opposée de l'ile (extréme Nord) ; elle se rap- proche de lui notamment par l'aspect des rameaux, les carac- téres des capitules (en particulier involucre et akénes) mais elle en diffère nettement parle feuillage : chez P. nigrescens les feuilles, non épaissies, subsessiles, sont presque toujours trés entiéres (certaines feuilles d'un rameau présentent parfois, accidentelle- ment des dents, mais alors celles-ci sont trés fines, courtes et peu inégales) ; le sommet du limbe est briévement et étroitement cuspidé (longuement et largement chez P. inaequidentata), les — 105 — nervures secondaires sont moins nettes, très fines, se distinguant peu du réseau tertiaire. Le limbe est moitié plus épais dans P. nigrescens, où les épi- dermes ont des parois externes bien moins épaisses (cuticule comprise) par rapport à la cavité des cellules (à la face supérieure, la paroi externe égale 1 /6 de la cavité, à la face inférieure, elle égale 1/3 de la cavité, alors que chez P. inaequidentata à la face Supérieure la paroi externe — 1/3 de la cavité, à la face inférieure elle est plus épaisse que la cavité). : Dans l’une et l’autre espèce la structure de la feuilleest bifa- ciale (contrairement à P. altissima Benth. et Hook. par exemple où la structure est centrique). Il est intéressant de noter que les deux espèces ci-dessus, pa- raissant apparentées de prés et dérivées sans doute d'une méme souche ancestrale, sont actuellement confinées sur deux aires étroites séparées par plus de 1.200 km. à vol d'oiseau. 60. Psiada dracaenifola, sp. nov. subsp. typica subsp. nov. Suffrutex a basi ramosus, parum elatus (vix 1 m. altus) omnino glaber ; rami annotini pro rata robusti (2-3 mm. diam.), /aeves, internodiis brevi- bus vel inferne paulum elongatis. Folia conferta, spiraliter disposita, levi- ler incrassata, laevissima, persistentia, limbo oblanceolato (60-100 mm. longo, 10-15 mm. lato), ad apicem acutissimum sat abrupte attenuato, ad basim semi-amplectentem longe et sensim angustato, parum ante apicem dentibus minutis, obtusis, callosis, 1-4 utroque latere saepius prae- dito, caeterum integerrimo, marginibus angustissime calloso-scariosis, e basi multinervio, nervo medio vix validiore, subtus vix prominente, nervis Secundariis praecipuis 2-3-jugis obliquissimis a ceteris et reticulo tertiario parum distinctis, omnibus subparallelis, confertis, anastomosatis, trans- lucidis, inde nervatione typum monocotyledonearum referente. Capitula (ca. 7 mm. diam., 4 mm. longa) in corymbos compositos terminales, folia Suprema parum superantes, disposita, pedunculis propriis capitulorum longitudinem superantibus (2-4-plo longioribus). {nvolucri hemisphaerici bracteae subaequilongae (3-4 mm. longae, 1 mm. latae) herbaceae, a basi sensim attenuatae, subacutae, margine scariosae, exteriores et mediae li- neolis fuscis 3 praeditae, interiores saepius 1-lineolatae. Receptaculum areolatum convexum (achaeniis delapsis ca. 3 mm. diam.). Flores lutei ; corollae subglabrae (papillis minimis sparse praeditae) lineolatae ; florum 9 ligula elliptica barva (ca. o,7 mm. longa), dimidiam longitudinem tubi Paulo superans. Achaenia compressa, ca. 8-costata, glabra (ca. 2 mm. — 106 — longa) ; pappi setae (2 mm. longae) denticulatae, basi in annulum fragi- lem coherentes. Extrémité Sud-Est du domaine du Centre. Bassin de l'Ito- mampy : mont Papanga prés de Befotaka, rochers siliceux entre 1.500 et 1.700 m. alt. (Humbert 6.914, 2-3 déc. 1928). 61: Psiadia dracaenifolia sp. nov. subsp. kalambatitrensis subsp. nov. A typo differt statura paulo minore (4-6 dcm. alta), foliis magis confertis, paulum angustioribus (saepiuslate linearibus potius quam oblanceolatis), saepius integerrimis, dentibus supremis deficientibus vel obsoletis, inter- nodiis brevissimis basibus foliorum occultatis, marginibus tenuiter sed conspicue et dense ciliolatis, inflorescentiae ramulis et pedicellis propriis hirtis, brevioribus (corymbis folia suprema vix nevix superantibus), capi- tulis paululo majoribus. Domaine du Centre (partie Sud), massif du Kalambatitra au S. E. de Betroka : rochers gneissiques, près de la base Sud du ressaut de l’Analatsitendrika vers 1.650 m. alt. (Humbert 12.011, nov. 1933). Cette espèce est tout à fait isolée dans le genre par les carac- tères du feuillage et spécialement par le type de nervation : la nervure médiane seule prédomine assez nettement par sa lar- geur ; 2-3 paires de nervures secondaires se détachant de celle-ci sous un angle extrêmement aigu sont à peine plus fortes que les autres nervures secondaires distinctes dès la base ; les diverses nervures, subparalléles, s'anastomosent entre elles et avec le réseau tertiaire trés distinct, à nervilles à peine plus ténues, for- mant des mailles longues et étroites ; l'ensemble simule une ner- ` vation de monocotylédone. Le port aussi est trés caractéristique. Notons que dans le type on voit cà et là à un grossissement suffisant quelques ébauches de poils trés épars sur les marges foliaires. La plante du mont Papanga de Befotaka et celle du Kalam- batitra, l'une et l'autre étroitement localisées sur des rochers découverts où elles forment des buissons bas, compacts, multi- -— 107 — caules, se présentent comme deux Sous-espéces vicariantes différenciées par ségrégation dans des stations isolées : 70 kilo- mètres et une vallée ancienne et profonde, la vallée de l’Ionaivo, séparent les deux stations, dont les climats sont d'ailleurs assez différents, le mont Papanga ayant un climat plus humide et moins froid que l'Analatsitendrika. 62. Senecio quartziticolus sp. nov. — Fruticulus (3-5 dcm. altus) carnosus, glaber, ramosus, ramis erectis gracilibus (0,2-0,3 cm. diam.) basibus foliorum delapsorum rugosis. Folia conferta (internodia ca. 1 mm. longa), secus totam longitudinem foliorum annotinorum disposita, sessilia, integra, anguste elliptico-lanceolata, ed basim angustam et ad apicem acutum aeque attenuata, parva (ca. 12-14 mm. longa, 2,5-5 mm. lata), parum crassa (0,5 mm. crassitudine), e basi trinervia, nervis in vivo subtus aliquid (in sicco valde) prominentibus, inde facie inferiore leviter tricostata, facie superiore vix concava. Capitula heterogama, radiata, apice pedunculi scapiformi terminali, nudi vel brac- teis foliaceis parvis 1-3 proediti (5-15 cm. longi), solitaria. Involucri brac- leae praecipuae 12-14 (6 mm. longae) ` bracteolae externae bracteas prae- cipuas subaequantes. Flores lutei, plurimi, exteriores 9 ca. 12, ligulis oblongis (8-10 mm. longis). Achenia matura glabra (ovarium pilis mini- mis caducis sparsis, adpressis, in parte superiore praeditum). Rocailles découvertes (quartzites) du domaine du Centre dans le Nord du Betsileo et le Vakinankaratra : entre Ambatomainty et Itremo, province d'Ambositra, vers 1.700 m. alt. (Perrier de la Báthie 2.977, juin 1912) ; créte du mont Ibity au S. d'Antsirabe, 2.000-2.250 m. alt. (Viguier et Humbert 1512, nov. 1912). Les exemplaires, bien représentés, en provenance de ces deux localités, les seules connues jusqu'ici, sont identiques entre eux. Dans notre mémoire de 1923 (1) nous les avions mentionnés sous le nom de S. cyclocladus Bak. La pauvreté du matériel d'étude dont nous disposions à cette époque pour plusieurs éspéces, variétés ou formes affines des Senecio cyclocladus Bak., S. cica- tricosus Bak. et S. canaliculatus D. C. nous avait incité, d'une part, à rapporter les deux numéros ci-dessus à S. cyclocladus Bak., et, d'autre part, à mentionner S. cicatricosus Bak. comme (1) H. HUMBERT, les Composées de Madagascar, Mém. Soc. Linn. de Normandie, t. XXV, 1923. — 108 — espèce douteuse au voisinage de S. canaliculatus D. C. L'examen de nouveaux spécimens et l'anatomie comparée de la feuille chez les Senecio de ce groupe recueillis depuis lors en de nom- breuses localités du domaine du Centre tant par nous-méme que par MM. R. DEcaRY et H PERRIER DE LA BATHIE nous à amené à considérer S. cyclocladus Bak. et S. cicatricosus Bak. comme des formes stationnelles de S. canaliculatus D. C. et au contraire à distinguer spécifiquement S. guariziticolus. Celui-ci est donc à placer au voisinage de S. canaliculatus D. C. (sensu lato) ; il s'en distingue aisément par le port général, les feuilles non cylindracées-canaliculées, les capitules normalement soli- taires et non en corymbes, les bractéoles externes de l'involucre presque aussi nombreuses et développées que les bractées in- ternes ; enfin et surtout par les caractéres anatomiques de la feuille qui seront exposés dans une autre note. 63. Senecio navicularis sp. nov. Fruticulus (6-8 dcm. altus) carnosus, glaber, ramosus, ramis erectis laevibus crassis (0,4-0,6 cm. diam.). Folia spiraliter disposita, parum con- ferta (internodia o,5-1,2 cm. longa), sessilia, integra, late linearia vel oblan- ceolato-linearia (5-10 cm. longa, 0,6-1 cm. lata), crassa, ad basim sensim angustata, ad apicem acutum abrupte attenuata, longitudinaliter cur- vato-falcata, facie inferiore insigniter carinata, carima prominente, obtusa, crassa, dimidia lateralia limbi circiter aequante, nervis tenuibus subparalle- lis ca. 11, quorum ca. 5 secus carinam (1 media, 2 utroque latere), facie ut videtur superiore valde concava, nervis tenuioribus inter se anastomosatis ca. 6, inde limbus naviculam in longum productam omnino referens. Capi- tula heterogama, radiata, in corymbum terminalem oligocephalum apice pedunculi communi scapiformis (ca. ro cm. longi) subnudi disposita, pe- dunculis propriis capitulorum longitudinem involucri aequantibus vel paulo superantibus. Involucri bracteae praecipuae ca. 10 (x cm. longae), bracteolae paucae, parvae. Flores lutei, plurimi, exteriores 9 nonnullae ligulatae ; ovarium glabrum (capitula ante anthesim tantum vidi). Massif du Kalambatitra (Centre Sud, au S. E. de Betroka), prés du sommet de ce nom, rochers gnéissiques découverts vers 1.750 m. alt. (Humbert 11.758 bis, nov. 1933). Voisin de S. Decaryi, par le portet les caractères généraux, en diffère à première vue et profondément par les feuilles dont la forme est celle d'une barque longue et étroite à flancs et carène , épais. La face apparemment supérieure est formée, comme dans S. Decaryi et dans S. Boiteaui, par l'affrontement des parties latérales, repliées en dessus, de la face inférieure, ainsi que le montre la nervation, inversée sur cette face (1) : il s'agit encore d'une structure unifaciale, mais d'un type nouveau, qui superpose en quelque sorte le cas de S. crassissimus (structure unifaciale par compression bilatérale, avec disposition verticale dulimbe) (2) auquel se rapportent la nervation et la disposition verticale de la carène, et celui de S. Decaryi (structure unifaciale par compres- sion dorsiventrale) auquel se rapportent la nervation et la dis- position du reste du limbe, qui toutefois est transversalement incurvé en gouttiére et non plan. Nous avons trouvé ce singulier Senecio, non fleuri, en un seul point. L'ayant immédiatement reconnu comme une nouveauté remarquable, nous avons réussi à en faire parvenir un spécimen vivant au Jardin Botanique de Tananarive, dont le directeur nous en a remis un rameau récolté en fleurs (trés jeune) en sep- tembre 1935 (Boiteau 1.068) et où nous l'avons revu, non fleuri, en octobre 1937. Nous ne pensons pas, malgré les particularités exposées ci- dessus, qu'il s'agisse d'un hybride entre S. crassissimus et S. Decaryi. En effet, dans le massif du Kalambatitra, que nous avons exploré pendant plusieurs semaines en 1934, nous n'avons rencontré que la première de ces deux espèces et seulement à la base des pentes occidentales prés d'Ambatomainty aux environs de 1.000 m. alt. Ni S. crassissimus ni S. Decaryi n'existent à notre connaissance, à l'altitude des sommets du Kalambatitra. D'autre part, les caractéres morphologiques tant des feuilles que de l'inflorescence et des capitules de S. navicularis ne se présentent pas comme influencés par l'intervention de S. crassis- simus. Celui-ci a des feuilles rapprochées en rosettes lâches au sommet des rameaux, verticales-méridiennes et asymétriques, à bord inférieur plus fortement convexe que le bord supérieur (qui , (1) Les particularités anatomiques de cette curieuse disposition font l'objet d'une note présentée d'autre part. (2) H. HUMBERT, sur deux types de structure unifaciale de la feuille chez des Senecio malgaches, C. R. Ac. Sc., 1927. é RO = est parfois muni de 1-2 dents), à largeur maxima vers le quart supérieur de la longueur du limbe quiest longuement et trés for- tement atténué vers la base et dont le contour général est vague- ment oblancéolé ; il a en outre des hampes longues (de plusieurs dcm.), des corymbes làches et irréguliers, des capitules d'un tiers plus petits. Aucun de ces caractéres ne se retrouve dans 5. navicularis qui a le port, les corymbes et les capitules de S. De- caryi et de S. Boiteaui. Sur le sec il ressemble à s'y méprendre à ce dernier par suite de la déformation des feuilles due à l'apla- tissement. 64. x Senecio Boiteaui hyb. nov. (S. Antandroi Sc. Ell. x $. Decaryi Humb.). Fruticulus (8-10 dcm. altus) carnosus, glaber, vamosus, ramis erectis laevibus crassis (0,4-0,6 cm diam.). Folia spiraliter disposita, parum con- ferta (internodia ca. os cm. longa), sessilia, integra, oblanceolato-linea- ria (5-8 cm. longa, 0,6-1 cm. ad maximam latitudinem lata, o,2 mm. crassa) e triente superiore ad basim sensim angustata, ad apicem acutissimum abruptius attenuata, longitudinaliter curvata (id est facie inferiore e basi ad apicem convexa), facie inferiore transverse late convexa, nervis tenuibus subparellelis ca. 7, facie ut videtur superiore (vide infra) trans- verse vix concava, haud canaliculata, nervis tenuissimis subparallelis inter se laxe anastomosatis ca. 12. Capitula heterogama, radiata, in corymbos terminales laxos 4-10-cephalos pedunculatos disposita, pedunculo com- muni scapiforme nudo vel subnudo (ca. ro cm. longo), pedunculis propriis capitulorum longitudinem involucri subaequantibus vel ad duplum lon- gioribus. Involucri bracteae praecipuae ca. 10 (1-1,2 cm. longae), brac- teolae paucae, parvae. Flores lutei, plurimi, exteriores ligulis oblongis ca. 0,4 cm. longis, interiores Ÿ corolla circiter 1 cm. longa ; ovaria glabra. Se rapproche de S. Decaryi par le port et la plupart des carac- téres, mais en différe par les feuilles beaucoup plus étroites (envi- ron 10 fois et non 2-3 fois plus longues que larges), incurvées, la face inférieure étant convexe à la fois longitudinalement et trans- versalement (planes dans S. Decaryi). Diffère de S. Antandroi par les rameaux non sarmenteux, les feuilles r non cylindriques ni canaliculées, non circinées. Cet hybride est apparu dans les rocailles à xérophytes du Jaf- dun Botanique de Tananarive (Tsimbazaza), non loin des deux parents qui y sont cultivés en provenance de la partie méridio- e e E EE nale de l’île. Nous l’y avons observé pour la première fois en oc- tobre 1937 (Humbert 17.451 bis) et signalé au directeur du Parc Zoologique et Botanique qui en a recueilli de nouveaux exem- - plaires (Boiteau 3.197) en janvier 1938. Son origine hybride ne paraît pas douteuse. Les parents ne se rencontrent pas ensemble dans la nature, oü nous les avons fréquemment observés : S. Antandroi est une espéce des plaines du domaine du Sud-Ouest où il vit à basse altitude, S. Decaryi une espèce des plateaux de la partie méridionale du domaine du Centre, aux alentours de 1.000 m. alt. Notons qu'aux confins de ces deux domaines existe, dans le bassin du Mandrare (vallée de la Sakamalio, entre 500 et I.000 m. alt.), une race robuste de S. Antandroi à port trapu et non sarmenteux, à feuilles épaisses, non circinées, mais cylin- dracées et canaliculées en dessus, ce qui lui confére un aspect bien distinct de S. Boiteaui ` il s'agit de la var. sakamaliensis Humb. (1). La nervation de cet hybride offre les mémes caractéres, abso- lument exceptionnels, que celle de S. Decaryi : il s'agit du type de feuille à structure unifaciale par aplatissement dorsi-ventral que nous avons signalé pour cette espéce (2), la face apparemment supérieure étant formée en réalité par reploiement vers le des- sus des deux quarts latéraux de la face inférieure, les deux bords de celle-ci étant virtuellement affrontés en dessus suivant une ligne médiane que rien d'ailleurs ne singularise à l'extérieur. Il ne reste rien de la face supérieure (contrairement à d'autres espéces à section cylindracée-canaliculée oü elle n'est que ré- duite en largeur). La nervation, trés fine, visible par transparence, traduit cette structure anatomique singuliére : la face inférieure offrant une nervation normale avec une nervure médiane et environ 3 paires de nervures latérales subparalléles, la face oppo- sée offrant un réseau à mailles trés allongées de nervures qui sont des ramifications de la paire la plus externe de ces nervures laté- rales. (1) In Not. Syst., VIII (1939), p. 20. Ter (2) H. HUMBERT. Sur deux types de structure unifaciale de la feuille Chez des Senecio malgaches, C. R. Ac. Sc., 1927. NOT. sYs. £ aen Pi D. DE qe TERNSTROEMIACÉES NOUVELLES D'INDOCHINE par F. GAGNEPAIN Adinandra annamensis Gagnep., n. sp. Arbor + 12-15 m. alta. Ramuli floriferi 2 mm. crassi, pilosi, pilis rufis, appressis, dein glabrescentes. Folia oblongo-lanceolata, breviter acumi- nata, obtusiuscula, basi cuneata, infra pilosa, pilis appressis, supra viri- diora glaberrima, 5-8,5 cm. longa, 2-3,5 lata, tenuia, firma, infra punctis sparsis notata, margine tenuiter serrata ; nervi secundarii 12 in utroque latere, subtus magis conspicui, cum intermedio vix prominente ; venulae reticulatim dispositae, ad marginem conspicuores ; petiolus 3-5 mm. longus, rufo pilosus, pilis appressis. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, arcuato-dependentes, dense et appresso-pilosi, ante anthesin . 8-10 mm. longi ; alabastra globosa, 8 mm. diam. ; bfacteae e calyce haud remotae, caducae, 4 mm. longae. — Sepala ovato-triangula, + 6 mm. longa lataque, dorso appresso-pilosa. Petala (haud evoluta) 5 mm. longa, dorso late sericeo. Staminum antherae connectivo acuminatae, dorso ventreque sericeae. Ovarium dense piloso-sericeum ; stylus sericeus, apice glabro, latitudine ovarii 1 /3 longior. Fructus... Annam : Dent du Tigre, prov. Quang-tri, n9 10.382 (Poilane). — Tonkin : réserve forestière de Phong-du, prov. Tien-yen (A. Chevalier). Cette espéce à ovaire velu, à style 2-3 fois plus long que l'o- vaire se place auprès de A. rubropunctata Merrill et Chun. Elle ` en diffère principalement ` 1? par le connectif des étamines velu ; 29 par le filet glabre. Adinandra caudata Gagnep., n. sp. Arbor elata, trunco 15 m. alto, cortice laevi rubescensque. Ramuli floriferi 2-3 mm. crassi, sericei mox glabri. Folia lanceolata, apice acumi- nato-caudata, basi cuneata, 8-17 cm. longa, 3-5 lata, supra glabra viri- diaque, infra pilosa, pilis brevibus appressis, margine tenuiter serrata ; nervi secundarii 7-8 utrinque, cum intermedio subaequale ; venulae retem laxum margine magis conspicuum efformantes ; petiolus 7-12 mm. lon- gus, piloso-sericeus, dein glabrescens. Inflorescentiae pedicelli axillares, 25-27 mm. post anthesin longi, ad calycem gradatim incrassati, pilosi, pilis appressis ; bracteae mox caducae vel nullae. — Sepala 5, appresso- pilosa, ovato-triangula, 15 mm. longa lataque, intus glabra. Petala... Stamina... Ovarium post anthesin subglobosum, sericeo-pilosum, 15 mm. latum, 12 altum, stylo apiculatum ; stylus columnaris, acuminatus, inte- Y. — 113 — ger, 12 mm. longus, sericeus ; semina immatura brunnea, nitida, tenuis- sime granulata, lenticulari-polyedra, 1,5-2 mm. diam. ; embryo semi- orbiculari. Annam : Dàk-kiêt, prov. Thanh-hoa, n° 1.840 (Poilane) ; Nui Bach-ma, prés Hué, n° 29.828 (Poilane) ; Nhatrang, n° 4.286 (Poilane). Ici les pétales, les étamines sont inconnus. Bien que les carac- téres importants fournis par ces organes manquent, nous crovons que cette espéce pourra assez facilement étre distinguée de tout autre. _ Adinandra donnaiensis Gagnep., n. sp. Arbor 8-15 m. alta, trunco 15-25 cm. crasso. Ramuli floriferi 1-1,5 mm. diam., glaberrimi, grisei. Folia lanceolata, basi cuneata, apice acuminato- obtusiuscula, 6-10 cm. longa, 2,5-3 lata, utrinque glabra, margine leviter serrata ; nervi secundarii 8-10 utroque latere, ad marginem arcuati, con- fluentesque ; venulae tenues, reticulatim dispositae ; petiolus gracilis, 7 mm. longus, glaber, supra canaliculatus. Inflorescentia ad ramulos 1-2 — ennos inserta ; pedicelli axillares, solitarii vel geminati vel terni, gra- ciles, 15 mm. longi, ad apicem gradatim incrassati ; alabastra conica, 9-10 mm. longa ; bracteae oppositae, e calyce vix remotae, ovato-obtu- sae, 2-5 mm. longae, ciliolatae. — Sepala 5, reniformia, + 2 mm. longa, 3-4 mm. lata, margine ciliolata, supra sericea. Petala 5, triangula, 8 mm. longa, supra basin 5 mm. lata, glaberrima. Stamina numerosa ; filamento plano, brevi (1,5 mm.), breviter piloso ; anthera triangulo-mucronata, 3 mm. longa, mucrone 1 mm. longo incluso ; loculi praesertim ad margi- nem sericei. Ovarium globoso-depressum, 3-5 mm. latum, glaberrimum ; stylus longe conicus, 4-5 mm. longus, glaberrimus ; loculi 3, pluriovulati, placentariis ad parietes radiantibus. Fructus immaturus globosus, gla- ber, 7-8 mm. diam., maturus niger (Poilane). Annam : massif du Bi-doup, prov. Haut-Donnai, n° 30.724 et 30.848 (Poilane). — Cambodge : Pu-chom, prov. Kompong- chnang, n° 28.793 (Poilane). Différe de A. laotica Gagnep. ` 1? ramules plus grêles ; 29 feuilles 2 fois plus courtes et étroites ; 3° marge du limbe denticulée et veinules visibles ; 4° pédicelles un tiers plus courts ; 5? bractées opposées ` 60 sépales réniformes ` 7° connectif des anthéres éga- lant la moitié des loges, glabre. Adinandra hirta Gagnep., n. sp. E E —— Arbor 12-13 m. alta ; trunco 5 m. alto. Ramuli floriferi 3 mm. crassi, hirsuti. Folia ovato-lanceolata, basi obtusa vel rotunda, apice gradatim acuminata, acumine acutissimo, 12-15 cm. longa, 3,5-4,5 lata, supra gla- bra in sicco nigrescentia, infra pallidissima atque molliter pilosa, punctis numerosis notata, margine inconspicue serrata ; nervi secundarii 12 cir- citer in utroque latere, cum intermedio subaequale ; venulae numerosae, retem efformantes, ad marginem conspicuae ; petiolus validus, 5-6 mm. longus, hirsutus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, bini vel terni, breves, 4-5 mm. longi, longe molliterque hirsuti ; bracteae subcalyci- neae, oppositae, hirsutae, ovato-acutae, 5-6 mm. longae. — Sepala 5, ovato-acuta, 8-9 mm. longa, dorso molliter hirsuta. Petala ovato-acuta, dorso glaberrima. Stamina filamento, anthera, connectivo hirtella, sed ventre glabro, pilis longissimis obtecta. Ovarium longissime hirsutum, pilis stylum acuminatum aequantibus. Fructus... Tonkin : col de Lo-qui-ho, prés Chapa, n° 17.035 (Poilane) ; Chapa, n° 3.818 (Pélelot). Espéce remarquable par sa pilosité qui intéresse les sépales, les étamines, l'ovaire, les feuilles et les rameaux, tous hirsutes ; de là l'épithéte spécifique. Adinandra laotica Gagnep., n. sp. Arbor r5 m. alta. Ramuli floriferi 5-4 mm. crassi, glaberrimi. Folia lanceolato-oblonga, breviter acuminata, basi attenuata, 15-20 cm. longa, 5,5-6,5 lata, crassa rigidaque, infra pallidiora luteola punctataque, mar- gine integerrima ; nervi secundarii 12-14 utrinque, cum intermedio te- nuiore, supra conspicui, ad costam decurrentes, ad marginem interse confluentes ; venulae subinconspicuae ; petiolus validus, 15-18 mm. lon- gus, supra canaliculatus, glaber. Inflorescentiae pedicelli saepe geminati, 20-25 mm. longi, glaberrimi, gradatim ad apicem minute crassi ; bracteae 2, mox evanescentes, suprema sub calice inserta, altera 3 mm. infra ; alabastrum glabrum, globosum, 8 mm. diam. — Sepala ovato-triangula + 8 mm. longa, 6-7 lata, supra dorsoque glabra, sed margine breviter ciliata. Petala haud adulta 6 mm. longa, utrinque glabra. Staminum filamentum glabrum ; anthera margine dorsoque pilosa, 2-6 mm. (haud adulta), longa, connectivo obtuso, perbreve, piloso. Ovarium glabrum, sulcatum ; stylus cylindricus, apice brevissime 4-lobus. Laos : Xieng-khuang, à Hui-mang-ao, n? 21.172 (Kerr). Pour les différences, voir A. donnaiensis Gagnep., plus haut. Adinandra microcarpa Gagnep., n. comb. ; Ternstrwmia microcarpa À. Chev. mss. — 115 — Ramuli floriferi 2-5 mm. crassi, brunnei, glaberrimi. Folia approximata, 5-10 mm. remota, obovato-lanceolata, basi attenuata, apice rotunda, obtusa vel emarginata, tenuia, in sicco firma, utrinque glaberrima, 4,5- 6,5 cm. longa, 2-3,5 lata, margine integra ; nervi secundarii 6 in utroque latere, supra obscuri, infra inconspicui, venulae subnullae ; petiolus 10 mm. circiter longus, glaberrimus, supra canaliculatus, ad apicem limbo decurrenti alatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, patente arcuati, 15 mm. circiter longi, glabri ; bracteae e calyce vix vel haud remotae, mox caducae, oppositae. — Sepala (persistentia) 5, glaberrima, margine ciliolata, ovata vel orbicularia; 5-4 mm. longa. Petala... Stamina... Ovarium... Fructus ovoideo-acutus, 9 mm. longus, 6 latus, granulatus, glaber ; stylus acuminatus, integer (?) 2 mm. longus, glaber ; semina hippocrepiformia, castanea, tenuiter tessellata. Annam : massif de Honba, prov. Nhatrang, n° 38.870 (A. Chevalier). Cette espèce dont les pétales, les étamines et l'ovaire ne sont pas connus, ne peut cependant étre incorporée à aucune autre. J'espére qu'elle pourra étre connue et distinguée par ses autres caractéres. Adinandra Petelotii Gagnep., n. sp. Ramuli floriferi 3 mm. crassi, appresso-pilosi, mox glabrescentes. Folia oblongo-lanceolata, basi obtusa, apice acuminata, supra ad costam pi- losa, infra pilis sparsis vestita, 20 cm. circiter longa, 5-6 lata, margine serrulata ; nervi secundarii circa 13 utroque latere, cum intermedio sub- aequale ; venulae laxe reticulatae, infra conspicuae ; petiolus 12-15 mm. longus, sat gracilis, pilosus vel glabrescens. Inflorescentiae pedicelli pe- tiolum superantes, 30 mm. longi, fulvo-pilosi, pilis appressis ; bracteolae 3-4 mm. e calyce distantes, alternae. — Sepala persistentia ovato-orbi- cularia 14 mm. longa, dorso fulvo-tomentosa. Petala... Stamina... Ova- rium... Fructus immaturus, subglobosus, acuminatus, dense fulvo-seri- ceus, 10 mm. diam. ; stylus persistens, 10 mm. longus, sericeus, sed stig- mate glabro. Tonkin : env. de Chapa, n? 3.788 (Pételot). Les pétales, étamines et ovaire de cette espéce ne sont pas connus, Elle ne peut cependant étre comprise dans aucune es- péce de moi connue et bien que sa description soit incomplète, nous croyons possible de la distinguer facilement de toute autre. Adinandra Poilanei Gagnep., n. sp. Arbor 20 m. alta. Ramuli floriferi elongati, 4-5 mm. crassi, dense pilosi, — 116 — pilis fulvis appressis, mox glabri brunneique. Folia oblongo-lanceolata, basi cuneata, ad apicem acuminato-acuta, subcaudata, 16-25 cm. longa, 5-7,5 lata, supra semper glabra, infra molliter pilosa atque luteo-pallida, sat crassa, semper firma, margine integra ; nervi secundarii 14-16 utrin- que, cum intermedio subaequale ; venulae dense reticulatae, supra magis conspicuae ; petiolus validus, fulvo-pilosus, 1 cm. circiter longus, ob limbo decurrenti apice alatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, post anthesin 16 mm. longi, molliter fulvo-pilosi ; bractea suprema calyce contigua, 2-plo sepalis junioribus minora, infima e calice 5 mm. remota, quam suprema 2-plo minor. — Sepala dorso molliter pilosa, suborbicu- laria, post anthesin 15 mm. longa lataque. Petala glabra. Stamina... Ovarium... Fructus immaturus 14 mm. latus, 12-13 altus, dense fulvo- sericeus, endocarpio 2-3 mm. crasso ; loculi 5, dissepitnentis membrana- ceis, nervosis ; semina hippocrepiformia, castanea, tenuiter tessellata ; stylus persistens, sed fragilis, 1 cm. longus, sericeus, apice 5-lobus, lobis glabris, filiformibus, 5 mm. longis. Annam ` Pnom-sapoum, prés Blao, prov. Haut-Donnai, n° 22.138 (Poilane). \ Les étamines et l'ovaire de cette espèce n'étant pas connus, il est peu pratique de la comparer à l'espéce la plus affine. Anneslea ternstroemioides Gagnep., n. sp. Rami grisei ; ramuli floriferi saepe verticillati, 2 mm. diam., breves. Folia lanceolata vel oblonga, breviter acuminata, apice obtusa, basi cuneata, coriacea, supra viridia in sicco nigricantia, false 4-5-verticillata, 4,5-7 cm. longa, 2-3 lata ; nervi laterales cum venulis inconspicui ; petio- lus 10-17 mm., apice alatus. Inflorescentiae pedicelli + false verticillati, axillares, solitarii, 2 cm. longi, gradatim ad apicem incrassati ; bracteae calyce contiguae oppositae, triangulae, 4 mm. longae, dorso carinatae, margine ciliatae. — Sepala ovato-triangula, r1 cm. longa, 6 lata, margine breviter ciliata. Petala ovato-acuta. Stamina numerosa, glaberrima, fila- mento brevi, loculis linearibus, parallelis, filamento 5-plo longioribus, connectivo lineari-subulato, loculos aequante. Ovarium semi-inferum, apice concavo, receptaculum haud superans, ovulis ad placentaria axilia pci loculis 2 (?), 3-ovulatis ; stylus gracilis, apice bilobo, lobis linea- ribus. Tonkin : massif du Tam-dao, n° 3.869 (Pételot). Différe de Anneslea fragrans Wall. : 1° lobes stigmatiques 2 ; 29 sépales longs de 7-8 mm. ; 3? feuilles larges de 3 cm. à peine, à nervures invisibles. — 117 — Eurya annamensis Gagnep., n. sp Arbor 5-6 m. alta. Ramuli pilosi, dein glabri, brunnei, sparse lenti- cellati, lenticellis punctiformibus, pallidis. Folia Persicae, oblonga, basi cuneata, apice acuminato-caudata, membranacea, haud persistentia, 7-10 cm. longa, 2-3,5 lata, supra glabra, infra parce pilosa, sed ad costam sericea ; nervi secundarii 8 utrinque cum intermedio minuto, subpatentes, arcuatim ad marginem confluentes, arcis e margine 2-7; mm. remotis ; petiolus 3 mm. longus, more costae sericeus. Inflorescentiae 9 pedicelli axillares, 2-4-ni, tenuiter pilosi, 2,5 mm. longi ; bracteae 2, calyce conti- guae, oppositae, 1 mm. vix longae, utrinque pilosulae. Sepala ovata vel obovata, obtusissima, inaequalia, 2,5 mm. et ultra longa, parce brevi- terque utrinque pilosula. Ovarium ovoideum ; styli 4, post anthesin supra tertiam partem liberi. Fructus globosus, 5 mm. diam. Tonkin : prés Pakha, prov. Lao-kay, n° 17.230 (Poilane) ; massif de Pia-ouac, prov. Kao-bang, n° 18.986 (Poilame). — Annam ` Luang-van, prov. Thanh-hoa, n? 18.957 (Poilane). Cette espéce se place dans la section à pistil glabre, à sépales velus en dehors, à 4-5 styles, à feuilles rappelant celles du Pécher par la forme et les dimensions, à rameaux velus, au moins au sommet, Eurya laotica Gagnep., n. sp. Arbor 18 m. circiter alta. Ramuli virgati, hirsuti dein glabrescentes, rufo-brunnei, lenticellis punctiformibus sparsis notati. Folia anguste lan- ceolata, longe acuminata, basi cuneata, obtusa, subemarginata, inaequalia, 4-6,5 cm. longa, 10-18 mm. lata, supra glabra et nigrescentia, infra lutes- centia et molliter pilosa, margine tenuissime serrata ` costa supra impressa, infra pilosa ; nervi secundarii obliqui, ascendentes, ro circiter utrinque, subinconspicui ; petiolus 2 mm. longus, hirtus. Inflorescentiae d pedicelli axillares, plurimi (3-6), 2 mm. longi, pilosi ; bracteae sub calyce juxta- positae, Oppositae, sepalis similes sed 2-plo minores. — Sepala ovato- elongata, 2-3 mm. longa, obtusa, dorso dense pilosa. Petala glabra. Sta- mina numerosa, anthera oblonga, mucronata, haud evoluta 1.5 mm. longa, mucrone quam latitudinem antherae breviore. Pistillodium conoi- deum, integrum, pilis nonnullis sericeis longis munitum. Laos : entre Sam-neua et Ban-nga, n° 1.978 (Poilane). — Tonkin : entre Binh-lu et Chapa, prov. Lao-kay, n° 12.913 (Poi- lane). Espéce voisine de E. Henryi Hemsley dont elle se distingue — 118 — à première vue : 1? sépeles ovales, 4 fois plus longs que larges ; 29 pédoncules 3-6 au lieu de 1-3. On connait de E Henryt la plante 9 et de E. laotica le sexe &. Il faudrait, pour plus de cer- titude, comparer dans les deux espéces le méme sexe. Eurya persicaefolia Gagnep., n. sp. Arbor 5 m. alta. Ramuli glabri, rubro-brunnei, dein grisei, cortice fibroso, gemmo apicali leviter et lineatim sericei. Folia oblongo-lanceo- lata, basi cuneata, apice acuminato, caudata, obtusiuscula, 12-15 cm. longa, 3-3,5 lata, tenuia, rigida, in sicco rubescentia, supra opaca, glabra, sed infra ad costam pilosula, margine conspicue serrulata ; nervi laterales patentes vel vix ascendentes, infra conspicui, circiter 15 utrinque, cum intermedio subaequale, ad marginem arcuatim confluentes ; venulae reticulatae ; petiolus 10 mm. longus, rubescens, glaberrimus. Inflores- centiae 9 pedicelli axillares, 2-ni, saepe 4-5-ni, insertionibus gradatim ascendentibus, glabrescentes, parce breviterque pilosis ; bracteae calyce contiguae, oppositae, sepalis 2-plo breves. Sepala ovata vel suborbicu- laria, subaequalia, 2.5 mm. longa lataque, utrinque et tenuiter pilosula. Petala lanceolato-oblonga, obtusa, 5 mm. longa. Ovarium ovoideo-oblon- gum, glaberrimum, stylo columnare, supra medium fisso, stigmatibus 3, patentibus. Flos $ 6-7 mm. lati ; bracteae calyce contiguae, 2-5-plo sepalis breviores. Sepala suborbicularia, utrinque breviter pilosula, mar- gine ciliolata, 5-7 mm. longa. Petala evoluta, circiter 2-plo sepalis lon- giora. Stamina numerosa ; anthera oblonga, 3 mm. longa, apiculata, mucrone latitudinem antherae aequante, loculis lomentaceis. Pistillo- dium conico-acuminatum, 4 mm. longum, indivisum, pilosum, apiculo glabro. Pour les différences avec l'espéce la plus proche, voir la des- cription de E. tonkinensis Gagnep. Eurya tonkinensis Gagnep., n. sp. Arbor 8-ro m. alta. Ramuli floriferi rubro-brunnei, pallide puncti- culati, glaberrimi, gemmo apicali glabro. Folia lanceolata, basi cuneata acutaque, apice acuminata, obtusiuscula, 7-10 cm. longa, 2,5-3 lata, tenuia, glaberrima, margine tenuiter serrulata ; nervi laterales obliqui, 7-8 utrinque, supra inconspicui, infra tenui, cum intermediis 1-2, tenuio- ribus, ad marginem arcuatim confluentes, arcis 5-2 mm. e margine remo- tis comitati ; petiolus gracilis, 5-7 mm. longus, glaber. Inflorescentia zx pedicelli axillares 2-5-ni, glaberrimi, 2-5 mm. longi, gradatim ad apicem in- crassati, bracteae calyce contiguae, ovatae, sepalis minores. Sepala interse subaequalia, suborbicularia, obtusa vel emarginata, breviter mucronata, 2-2,25 mm. diam., utrinque glabra. Petala oblonga, obtusa, leviter ad LA $7 basin connata, 4 mm. longa, 1,5 lata. Ovarium ovoideum, glaberrimum ; styli 5, e basi liberi, ad medium bifidi, stigmatibus 6 — Flores & globosi, vel transverse ellipsoidei, 2-3-ni. Sepala 2,8 mm. lata, orbicularia. Petala ovata. Stamina numerosa, anthera oblonga, 1,5 mm. longa, mucronata, mucrone latitudinem antherae brevior. Pistillodium conicum, glaberri- mum, in stylo integro aequilongo desinente. Tonkin : Phu-ho, 9 (Péfelot). — Annam : Hué et env.,g (Eber- hardi). Diffère de E. persicaefolia Gagnep. : 1° par ses styles 5-6 (et non 3) ; 2° par les nervures secondaires des feuilles plus obliques par rapport à la côte et plus fines à la fois ; 3° par les bourgeons terminaux glabres ; 4° par les feuilles très glabres ; 5° par la - présence de 6 lobes stigmatiques. Eurya turfosa Gagnep., n. sp. Arbuscula 2,5 m. alta. Ramuli usque ad apicem pilosi, mox glabri, dein cinerei vel brunnei. Folia obovata, apice rotunda vel emarginata, : gradatim usque ad petiolum attenuata, crassa, coriacea, supra nitida, 4-7 cm. longa, ad tertiam partem supremam 15-30 mm. lata; nervi late- rales ascendentes, minute prominentes, 5-6 utrinque, cum intermedio subinconspicuo, arcuatim confluentes, arcis e margine 4-5 mm. remotis, margine integra, dentibus punctis brunneis reductis; petiolus 5-6 mm. longus, subglaber. Inflorescentiae 9 pedicelli 1-3-ni, axillares, arcuati, subglabri, 3 mm. longi ; bracteae 2 calyce juxtapositae, ovato-acutae, 1,5 mm. longae, margine brunnei-glandulosa. Sepala ovato-acuta, den- ticulato-glandulosa, parce et utrinque pilosula, 2,5 mm. longa. Pistillum glabrum, ovario ovoideo-subgloboso, post anthesin, 3,5 mm. longo, locu- lis 3 ; stylis 5, usque ad tertiam partem supremam coalitis, supra liberis, patentibus, stellaribus. Annam : terrain tourbeux, massif de la Mére et l'Enfant, prov. Nhatrang, n9 6.546 (Poilane). A rapprocher de Eurya emarginata Makino. En diffère : 1? feuilles beaucoup plus grandes ; 2? nervures latérales plus ascen- dantes, non imprimées en dessus ; 3? sépales glanduleux au bord ; 4? stigmates 3, courts et étalés. Gordonia bidoupensis Gagnep., n. sp. Arbor 20-25 m. alta, trunco 40 cm. diam. Ramuli floriferi 3 mm. crassi, virides, glaberrimi, tandem grisei, squamosi. Folia einen) basi acuta, ergi A À Sans secus petiolum decurrentia, apice attenuata obtusissimaque, 5,5-10 Cm. longa, 3-4 lata, crassa, firma, supra viridissima, infra pallida, margine manifeste dentato-crenulata ; nervi laterales 10-12 utrinque, supra sub- inconspicui, infra subconspicui, ad marginem confluentes ; venulae sub- nullae ; petiolus ro mm., 15 mm. cum ala laminae longus, glaberrimus. Inflorescentiae pedicelli terminales, saepissime solitares vel 2, brevissimi, 4 mm. longi ; bracteae 3-4, infimae ad pedicellum sitae, mox evanescentes, caeterae basi calycis juxtapositae, sepalis similes ; flores albi, 6-7 cm. diam. Sepala bracteaeque circiter ro, orbicularia, ciliolata, 5-10 mm. lata, dorso parce sericea. Petala obovata, apice leviter emarginata, membra- nacea, dorso parce sericea, 3 cm. longa, ad apicem 2,5 lata. Staminum filamenta basi dilatata, ad tertiam imam partem pilosula, infima re- flexa, 2 mm. longa, suprema 35-40 mm. longa ; antherae oscillantes, ovato- oblongae, 2,5-3 mm. longae, vix vel non mucronatae, loculis parallelis. Ovarium ovoideo-conoideum ; stylus columnaris, 5-sulcatus, stigmati- bus 5, oblongo-obtusis, r mm. longis, obliquis, loculis 5, 2-3 ovulatis. Capsula ovoideo-oblonga, ad apicem et basin modice attenuata, 35 mm. longa, 18 lata, valvis 5, ad medium 10-11 mm. latis, seminibus, 15 mm. longis (ala 9 mm.) 5 mm. lata. Annam ` massif du Bi-doup, prov. Haut-Donnai, og 30.150, 30.935 (Poilane). Cette espèce s'oppose à G. Dalglieshiana Craib et en diffère surtout par : 1° étamines à filet velu ; 2° plante glabre, tandis que l'espéce de Craib est velue avec des filets staminaux glabres. Gordonia gigantiflora Gagnep., n. sp. Arbor 6 m. alta, trunco 18 m. diam. Ramuli floriferi 4-5 mm. crassi. Folia lanceolato-oblonga, basi attenuata, apice breviter acuminata 14- 17 cm. longa, 6 cm. lata, crassa glabraque, margine sinuato-crenata ; nervi secundarii 12-13 utrinque, infra magis conspicui, pauce promi- nentes, ad marginem furcati ; venulae reticulatae ; petiolus validus, 7-8 mm. longus, glaber. Flores gigantes, apicales, solitarii, sessiles, calyce ` 4 cm. diam. ; bracteae 6-7, sat deciduae. — Sepala suborbicularia, 18- 26 mm. diam., e basi gradatim majora, utrinque breviter pilosa, coriacea, integra. Petala coriacea, dorso sericea, 45 mm. longa, 30 lata, ad basin 8 mm. coalita. Stamina petalis breviora, anthera 3 mm. longa, oblonga. Ovarium ovoideum, pubescens, 7-loculare.; stylus columnaris, post an- thesin ovario brevior. Capsula usque 7 cm. longa, 25 mm. lata, subcylin- dracea, obtusa, basi constricta, breviter pilosa, sulcata, sulcaminis 7 concavis. : Laos : entre Mong-mai et Phu-da-phuk, prov. Attopeu, n? 15.184 (Poilane) ; entre B.-thuot et Phu-dah-phu, méme prov., n? 15.931 (Po:lane). — Annam : entre Dak-ha et Dak-tho, prov. Kontum, n° 18.466 (Poilane). Ce Gordonia est le seul, à ma connaissance, qui compte un . ovaire à 7 loges, une capsule longue de 7 cm. Les pétales mesurent 45 mm. de long et les fleurs sont sans doute les plus grandes du 2 genre ` d’où l'épithète spécifique. Gordonia intricata Gagnep., n. sp. Arbor 7-8 m. alta ; trunco 0,60 diam. Ramuli glabri, lutescentes, 4 mm. diam., dein aspectu fibroso, brunneo. Folia elliptico-lanceolata, basi acuta, apice acuminata, 8-11 cm. longa, 3-4 cm. lata, membranacea, supra oli- - vacea, infra lutescentia, glabra ` nervi secundarii 6-7 utrinque, supra subinconspicui, infra prominentes, ad marginem ramosi ; venulae nume- rosae, dense reticulatae, utrinque conspicuae ; petiolus ro mm. longus, tenuiter pilosus, supra canaliculatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, ad apicem ramulorum 5-3 inserti, perbrevi ; alabastra globoso-depressa, 15-20 mm. diam. ; bracteae calyce juxtapositae, sepala simulantibus. — Sepala intricata, infima 7 mm. longa, apice emarginata refractaque, dorso tenuiter sericea ; caetera suborbicularia, 8 mm. lata. Petala obo- vato-emarginata, haud perfecte evoluta 1 cm. longa. Stamina numerosa, filamentis glabris, valde inaequalibus, extimis 2-plo minoribus, antheris dorso in medio affixis, longitudine quam latitudo 2-plo majore, loculis parallelis. Ovarium ovoideum, sericeum ; stylus columnaris, 3-sulcatus, glaber ; stigmata 3, perbrevia, stylo vix projectantia. Capsula oblonga, ellipsoidea, 4 cm. longa, 1,8 lata, sectione trigono, angulis rotundis, semi- nibus 18 mm. longis, ala terminali ro mm. longa. Annam : N. de la prov. Kontum, à Eu-inh, n? 32.107 (Poi- lane) ; Nui Bach-ma, prés Hué, n° 31.139 (Poilame) ; Pnom- sapoum, n? 22.136, et massif du Bi-doup, n? 31.048, prov. du Haut- Donnai (Poilane) ; Bana, prés Tourane, n° 29.091 (Poilane). Différe de G. Balansae Pitard : 1° par les sépales inférieurs à sommet émarginé et réfracté, les autres + étalés ; 29 par les feuilles lancéolées (et non linéaires-lancéolées) à veines non appa- rentes en dessus. Hartia laotica, Gagnep., n. sp. Arbor 12-13 m. alta, trunco 25 cm. diam. Ramuli floriferi 2 mm. crassi, pilis sericeis appressis vestiti, tandem glabri, griseo-lutei. Folia lanceo- lato-oblonga, basi obtusa vel subrotunda, apice breviter acuminata, 7-14 cm. longa, 3-5 lata, membranacea, rigida, infra pilosa, pilis sparsis, ad H puedo ee costam densis, margine infra medium integra, sursum late denticulata ; nervi secundarii 10-11 utrinque, supra tenuiter impressi, infra minute prominentes, ad marginem arcuati ; venulae transversales reticulatae ; petiolus 15-20 mm. longus, anguste alatus, pilosus, pilis sericeis, appressis. Inflorescentiae pedicelli axillares, 5-8 mm. longi, solitarii, parum remoti, pilosi, pilis sericeis, appressis ; bracteae 2, calice approximatae, deciduae ; alabastrum globosum, 10 mm. diam. dense sericeo-argenteum. — Sepala suborbicularia, 6 mm. diam., dorso valde, intus brevissime sericea, mar- gine papilloso-setacea ciliataque. Petala 5, ovato-obtusa, integra, dorso valde sericeo-argentea, intus glabra, basi coalita, parte libera 11 mm. longa, 6,5 lata. Stamina numerosa, filamentis infra medium coalitis, antheris orbicularibus, 1 mm. latis. Ovarium glabrum, ovoideo-conicum, 3,5 mm. longum, 3 latum ` stylus glaber columnaris, 3 mm. longus, stig“ ma 5-lobulata, lobulis patentibus, perbrevibus ; loculi 5. Capsula ovoideo- acuta, 2 cm. longa, 12 mm. lata, glabra, brunnea, valvis 5, ovato-acümi- natis, ad medium 8 mm. latis. Très comparable à H. micrantha Chun, dont il diffère : 19 pé- tiole et limbe plus développés ; 29 sépales munis de papilles en forme de cils ; 39 pétales non denticulés ; 4? style en colonne. Pyrenaria laotica Gagnep., n. sp. Ramuli pergraciles, 1 mm. crassi, parce appresso-pilosi, dein glabri, pallide grisei, adspectu fibroso. Folia late lanceolata, vel modice obovata, membranacea, firma, praeter costam infra pilosam glaberrima, 8-11 cm. longa, 4-5 lata, basi apiceque attenuata, breviter caudata, obtusa, mar- gine ad médium serrata ; nervi secundarii 5-6 utrinque, arcuatim confluen- tes arcis 5-10 mm. e margine remotis, venulae subinconspicuae ; petiolus ` 5 mm. longus, parce appresso-pilosus. Inflorescentiae pedicelli fructigeri axillares, usque ro mm. longi ; bracteae sepalis similes, post anthesin reflexae. — Sepala sub fructu ovalia vel suborbicularia, 5-7 mm. lata, reflexa, obtusissima, intus sericea, dorso minus sericea. Petala... Stamina... Pistillum... Drupa immatura globosa, paullo depressa, 30-35 mm. lata, 25-32 mm. alta, fulva, pallide granulata, apice leviter 5-sulcata, sulcis radiantibus ; stylus persistens, 4-5-partitus, partibus erectis ; loculi 5 ; sarcocarpium 10-12 mm. crassum. Laos : entre Lao-bao et Muong-non, prov. Savannakhet, n? 13.282 (Poilane). Se distingue surtout de P. camelliaeflora Kurz par son fruit globuleux de 30-35 mm. de diam. et non obovoide, ni long de 25 mm. Pyrenaria Poilaneana Gagnep., n. sp. — 123 — Arbor 5-13 m. alta, trunco 40 cm. diam. Ramuli floriferi graciles, 1.5 mm. crassi, glabri, laeves, luteoli, tandem grisei, adspectu fibroso. Folia lanceolato-oblonga, basi apiceque aequaliter attenuato-obtusa, 6-10 cm. longa, 3-4 lata, supra nitida, infra pallida, margine leviter ad apicem serrata ; nervi secundarii 7-9 utrinque, infra et supra conspicui, ad margi- nem anastomosantes ; venulae reticulatae, utrinque conspicuae ; petio- lus 6-7; mm. longus, glaber, supra canaliculatus. Flores albi, explicati 3 cm. diam., sessiles, solitarii, ad apicem ramulorum 2-3 siti; bracteae 2-3, sepalis similes. — Sepala 5, ovata, dorso sericea, 3-6 mm. longa, infima supremaque inaequalia. Petala 5, obovata, apice retusa velrotunda, basi coalita. Stamina numerosa, petalis breviora, filamentis glabris, invicem et cum petalis adhaerentibus, basi dilatatis, antheris orbicularibus 1 mm. diam., connectivo orbiculari. Ovarium ovoideum, hirto-sericeum, 3- loculare, loculis 3-ovulatis; stylus columnaris, 3-sulcatus, glaber ` stigma stylo vix latius, 3-lobulatus, lobulis ovalibus patentibusque ; ovula basalia. Drupa globoso-depressa, 3,5 cm. diam., sarcocarpio spongioso, 8-12 mm. crasso ; semina 3 vel 1, bene evoluta 20 mm. longa, '8 lata, integumento corneo, 2 mm. et ultra crasso ; embryone 1o mm. longo, basali, cotyle donibus contortoplicatis. Annam : Nui Bach-ma, prés Hué, n? 29.937 (Poilane) ; massif de Dong-ché, prov. Quang-tri, n° 11.310 (Poilane) ; massif de Braïan, Haut Donnai, n° 23.954 (Poilane). Différe de P. Jonquieriana Pierre : 1? feuilles plus petites ; 2? sépales obtus ; 39 pétales subtronqués au sommet ; 4° an- théres orbiculaires à connectif orbiculaire ; 59 drupe globuleuse- déprimée. Ternstroemia chapaensis Gagnep., n. sp. Arbor 12-15 m. alta. Ramuli grisei, 4-5 mm. crassi, floriferi 3 mm. diam. Folia crassa, subcoriacea, lanceolato-oblonga, breviter acuminata, obtu- siuscula, basi decurrente magis attenuata, 7-9 cm. longa, 2,5-3 lata; costa supra medium angustata; nervi secundarii 4-5 utrinque, obscuri; petio- lus sat validus, 17-20 mm. longus. Inflorescentia ad ramos annotinos, + elongatos, usque 13 cm. longos sita ; pedicelli solitarii, axillares, 15- 25 mm. longi, sat validi, floribus albidis ; bracteae 2, calyce juxtapositae, inaequales, ovato-rotundae, majuscula 5 mm. longa. — Sepala 5, in alabastro 7 mm. longa, orbicularia, vix ciliata. Petala ad centrum flori- deminuta, orbicularia. Stamina numerosa, anthera oblongo-lineari, mus crone triangulo ad apicem desinente. Pistillodium conoideum, stigmate integro. Fructus globosus, maturus (?) 12-13 mm. diam. ; stylus 2 mm. longus, validus, columnaris, apice bis bilobus, stigmate stellato 2-3 mm. lato, lobulis 4, patentibus. Tonkin : col de Lo-qui-ho, à 15 km. O. de Chapa, n? 12.978 (Poilane) ; environs de Chapa, n° 3.820 (Pételot). Ce Ternstræmia peut être comparé à T. kwangtungensis Merrill. Il en diffère : 1° par ses feuilles plus étroites ; 29 ses pédoncules plus longs de 1/3 ou 1/2. Quand on connaîtra mieux l’espèce de Merrill, dont les fleurs sont ignorées, sans doute trouvera-t-on d'autres différences. Thea bachmaensis Gagnep., n. sp. Arbor 3-4 m. alta. Ramuli floriferi 1-2 mm. crassi, hirtelli, dein gla- brescentes, griseo-lutei. Folia lanceolato-oblonga, basi cuneata, apice acuminato-caudata, 5,5-8 cm. longa, 2-3 lata, supra in sicco olivacea vel atro-viridia, infra lutescentia, adulta glabra, firma, margine supra medium serrulata ; nervi secundarii 5-6 utrinque, subobscuri, arcuati, ad marginem arcuatim confluentes ; petiolus 5 mm. longus, semiteres, canaliculatus, parcissime hirtus. Flores axillares, sessiles, alabastro obo- vato, subcomplanato, bracteis et sepalis infimis et distichis. Sepala ovata, dorso valde convexa, mucronata, suprema ro mm. longa, extus sericea, ciliata. Petala obovata, apice emarginata, dorso ad apicem sericea. Sta- mina glabra, filamentis basi coalitis, antheris orbicularibus, 0,5 mm. latis, loculis lunulatis, connectivo centrali, orbiculari separatis. Ovarium ovoideum, dense sericeum, loculis 3 ; styli 3 longe coaliti, glabri, post anthesin toti 5 mm. longi. Capsula globosa, 2 cm. diam., parce pilosa, 3-cocca, 3-valvis, valvis ad apicem 2 mm. crassis, 1-2 cm. latis, inaequa- libus ; semen solitarius, globosum, 18-15 mm. diam. Annam ` Nui Bach-ma, prés Hué, om 31.118 et 31.184 (Poi- lane) ; N. de Dalat, prov. Haut-Donnai, n° 31.378 (Poilane). ` Parmi les espéces à 3 styles, longuement soudés en colonne, à ovaire velu, à fleurs axillaires des feuilles supérieures, au groupe desquelles se place le T. bachmaensis, cette espèce nouvelle voi- sine avec le T. caudata Seem. Elle s'en distingue : 1° par ses feuilles cunéiformes à la base ; 2° par ses fleurs non exactement terminales ; 3? par son calice un peu comprimé, à sépales infé- rieurs distiques ; 4? ses pétales émarginés ; 59 ses étamines à filets glabres ; 60 sa graine plus large de moitié. Thea bolovenensis Gagnep., n. sp. Arbor 10-18 m. alta, trunco 25 cm. diam. Folia ovata, basi cuneata, apice breviter acuminata, obtusa, membranacea, 10-13 cm. longa, 4,5-6 lata, glaberrima, in sicco supra glaucescenti-viridia, margine levissime — 125 — ad apicem serrata ; nervi secundarii 8 utrinque ascendentes, ad margi- nem arcuati confluentesque; venulae reticulatae, infra magis conspicuae, sat laxae ; petiolus subteres, supra canaliculatus, glaber, 8 mm. longus. Flores terminales, solitarii, saepe bini, 25-30 mm. lati, sessiles. Bracteae cum sepalis 7-8, contiguae, apice rotundae, subreniformes, intimae ma- jores, ; mm. longae, omnes dorso sericeae, mox glabrae, dorso carinatae. Petala obovata, 15-17 mm. longa, 10-12 lata, dorso sericea. Stamina numerosa, anthera orbiculari, basi apiceque emarginata, loculis lunulatis, connectivo ovato separatis, filamentis basi coalitis, xo-12 mm. longis. Ovarium globosum, pilosum ; styli 2-3, e basi liberi, divergentes, infra medium parce pilosi, 10 mm. longi. Capsula globoso-depressa, 3,5 cm. alta, 4 lata, usque ovo gallinae magnitudine, furfuracea, ferruginea, stylis persistentibus coronata, valvis 2-3, 5-6 mm. crassis, dissepimentos geren- tibus ; semina in unoquoque loculo 1-2, ovoidea, convexo-trigona vel polyedrica, 20 mm. longa, 18 lata. Laos : plateau des Boloven, nm 15.856 (Poilane) ` N. de Pak- son, prov. Bassac, n° 15.682, 15.745 (Poilane). —- Annam ` mas- sif de Dong-che, prov. Quang-tri, n° 10.527 (Po:lane) ` Ton- morang, prov. Kontum, n? 32.247 (Poilane) ; mont Mam-ray et Dak-ha, n9$ 18.217, 18.440, méme prov. (Poilane) ; col de Man- giang, prov. Qui-nhon, om 18.005, 18.018, 18.098 (Poilane) ; Braian, prés Djiring, prov. Haut-Donnai mm 24.348, 24.546 (Potlane). Cette espèce se place auprès de T. tonkinensis Pitard et s'en distingue par ses feuilles non caudées et son fruit trés dartreux, comme couvert de son. Thea brachystemon Gagnep., n. sp. Arbor 2 m. alta, trunco 5 cm. diam. Ramuli floriferi breves, subhirsuti, pilis brevibus, fulvis, tandem sordide lutei, r-2 mm. crassi. Folia lanceo- lata, basi cuneata, breviter acuminata, obtusa, 30-50 mm. longa, 20-26 lata, ad costam supra infraque pilosa, margine obscure serrulata ` nervi secundarii 7 utrinque, obliqui, obscuri ; venulae inconspicuae; petiolus 3 mm. longus, hirtus. Flores minuti, sessiles, ad apicem ramulorum soli- tares vel bini. Bracteae sepalaque 9, dorso sericeae ; sepala suprema ovata, 7 mm. longa, ciliolata. Petala obovata, ciliolata. Stamina numerosa, an- theris orbicularibus, 1 mm. latis, filamentis perbrevibus, 5 mm. circiter longis. Ovarium globosum, hirtum ; styli 3, 2,5 mm. coaliti, columnares, 3-Sulcati, apice brevissime liberi. Capsula... Laos : entre Nong-met et B. thuót, plateau des Boloven, n? 15.908 (Poilane). — Cambodge : Pnom-chom, prov. Kompong- — 126 — chnang, n° 15.017 (Poilane). — Indes angl. : n° 5.182 (Watt) non Camellia drupifera Lour. Le n° 5.182 de Watt a été nommé Camellia drupifera Lour., ce qui n'est pas exact. Notre plante est surtout remarquable par la petitesse de ses fleurs et la briéveté de ses étamines. ` Thea corallina Gagnep., n. sp. Arbor 8 m. alta, trunco 20 cm. diam. Ramuli floriferi circiter 1 mm. crassi, breviter pilosi, pilis appressis, dein glabrescentes, griseo-cinerei. Folia lanceolato-oblonga, basi cuneata, apice attenuata, 7-11 cm. longa 2.5-4 lata, firma, supra nitida, viridia, utrinque glabra, primum infra pilosa, margine laxe serrata ; nervi secundarii 8-9 utrinque, supra impressi, vix conspicui, infra minutissime prominentes ; petiolus 5-7 mm. longus, bre- viter pilosus, cito glaber, semi teres, supra canaliculatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, 1 cm. longi, ad ramulos arcte dispositi, race- mos frondeos 5-7 cm. longos efformantes ; flores rosei (corallini) 1,5-2 - cm. longi, alabastro sericeo-argenteo. Bracteae calyce contiguae, ovato- depressae, 2 mm. longae, 3 latae, extus sericeae. Sepala ad centrum gra- datim majuscula, suprema 5 x 5 mm., suborbicularia, dorso sericea, margine ciliata. Petala obovato-orbicularia 8 mm. longa, 7 lata, haud emarginata. Stamina numerosa, filamentis 5-10 mm. longis, basi petalo- rum inserta, antheris orbicularibus, 1,25 mm. latis, loculis ellipticis, con- nectivo ovato, crasso separatis. Ovarium ovoideum, 3 mm. altum, seri- ceo-hirtum, loculis 3, pauciovulatis ; styli 3, basi minutissime coaliti, sursum divergentes, 7-8 mm. longi, glabri, apice truncato. Capsula imma- tura globosa, 17 mm. diam., apice umbonato, laxe albido-pilosa, stylis persistentibus, 9 mm. longis coronata ; semina... Annam : Bana, prés Tourane, 1.000-1.100 m. alt, n°5 29.135 et 29.165 (Poilane) ; méme loc., en fr., n° 29.920 (Poilane). Le T. corallina est remarquable entre ses congénéres par ses fleurs densément groupées sur les ramules, nombreuses et cou- leur corail, ce qui en fait un arbre trés ornemental à la floraison. Ses fleurs sont pédonculées sur I cm., ce qui est peu commun dans ce genre à fleurs souvent sessiles. | Thea fusiger Gagnep., n. sp. Arbuscula 3 m. alta. Ramuli floriferi filiformes, 1 mm. crassi, breviter appresso-pilosi, tandem rufo-grisei, rimulosi, gemmis axillaribus fusi- formibus, albido-lanatis. Folia anguste lanceolata, basi cuneata, grada- tim ad apicem acuminata, caudata, 4-7 cm. longa, 15-18 mm. lata, infra — 127 — praeter costam pilosulam glabra, margine serrulata ; nervi secundarii e venulis subindistincti ; venulae tenuissimae, reticulatim dispositae ; pe- tiolus gracilis, 3-4 mm. longus, breviter pilosus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, subterminales, brevissimi, 1-2 mm. longi. Bracteae et sepala 1o circiter, dorso subglabrae, margine ciliatae. Sepala ovata, su- prema 3 mm. longa. Petala obovata, obtusissima, ciliolata, 17 mm. longa, sub apice 12 lata. Stamina numerosa, antheris orbicularibus, 15 mm. lon- gis, filamentis 12-15 mm. longis, ima tertia parte coalitis. Ovarium ovoideum, subglaber, 2 mm. longum ; styli 3, longe (15 mm.) coaliti, ad apicem (2 mm.) liberi, glabri. Capsula immatura globosa, apiculata, parce pilosa. Tonkin : massif de Pia-ouac, prov. Cao-bang, n? 19.040 (Poi- lane) ; massif de Lo-sui-tong, prés Chapa, n° 12.649 (Poilane). ^ Cette espéce appartient à la section à 3 styles longuement soudés et se rapproche ainsi de T. elongata Rehd. et Wils. ` mais elle s'en distingue : 1? par le pédicelle non trésaccrescent ; 2? par l'ovaire légèrement velu ; 3° par les étamines à filet glabre ; 4? par la cóte de la feuille velue en dessous ; 59 par les bour- | geons ou boutons floraux nettement fusiformes. PC Thea Gaudichaudii Gagnep., n. sp., T. hongkongensis Pierre Fl. for. Cochinch. tab. 117 (p. p.); Pitard, EL gén. Indo-Chine, I, p. 344 (p. p.) non Camellia hongkongensis Seem. Ramuli floriferi 1,5 mm. crassi, glabri, sordide lutei, nitidi, dein griseo- cinerei, Folia lanceolata vel elliptica, basi cuneata, apice obtusa vel vix : acuminata obtusiusculaque, supra viridia, firma, glabra, 6-7 cm. longa, 2,5-3 lata, margine serrulata ; nervi secundarii 5 utrinque, ad marginem E^ arcuati confluentesque ; venulae obscurae, reticulatae ; petiolus 7-8 mm. ES longus, subteres, minute canaliculatus, glaber. Flores terminales, soli- | tarii, sessiles vel pedicello perbrevi, obconoideo, squamoso suffulti ; brac- teae calyce contiguae. Sepala semi-orbicularia, 5-7 mm. lata, coriacea, dorso appresse séricea. Petala... Stamina... Ovarium ovoideo-conoideum, sericeum, 2,5 mm. longum ; styli 3-4, e basi liberi, r1 mm. longi, albido- pilosi, apice obtuso, subspathulato. Annam : Tourane, n? 271 (Gaudichaud). ' Thea Kremptii Gagnep., n. sp. Ramuli validi, 5 mm. et ultra crassi, glaberrimi. Folia ampla, oblonga, basi cordata, apice breviter acuminata obtusa, 25-32 cm. longa, 6-7 lata, crassa, margine ad apicem serrata ` nervi secundarii circiter 12 utrinque, NOT. Sys. ; ; 9 — 128 — à H ascendentes, ad marginem arcuati confluentesque, arcis biseriatis e mar- gine 5-10 mm. remotis ; venulae reticulatae supra magis conspicuae ; petiolus validissimus, 5 mm. crassus, 8 mm. longus, glaber,semiteres, haud canaliculatus. Flores 6-7 cm. diam., pedicello 1 cm. longo, bracteis e calyce remotiusculis. Sepala 7-8, suborbicularia vel late obovata, usque 25 mm. ` longa, 20 et ultra lata, dorso pulverulento-pilosa. Petala sepalis supremis sat similia. Stamina numerosissima, 2 cm. longa, antheris oblongis, 3 mm. longis, basi et apice emarginatis, filamentis basi coalitis, infra medium villosis. Ovarium ovoideo-globosum, dense sericeum, 5-loculare, loculis intus sericeis, pauciovulatis M styli 5, e basiliberi, 15 mm. longi, filiformes, tenuiter puberuli. Capsula... Annam : environs de Nhatrang, contreforts du Ton-ha, n? 1.564 (Kremff). Le T. Krempjii appartient à la section à 5 styles libres. Il se distingue du T. flava Pitard par : 1? les fleurs 2 fois plus larges ; 29 les étamines à filet velu ; 39 des feuilles 3 fois plus longues. Il se distingue du T. Piguetiana Pierre par ses feuilles non arrondies, mais cordées à la base. Thea laotica Gagnep., n. sp. Arbor vel arbuscula 0,30-2,50 m. alta. Ramuli floriferi graciles, 1,5 mm. crassi, rubescentes, parce apice pilosi, mox glabri, dein griseo-lutei, aspectu fibroso. Folia ovata vel elliptica, basi cuneata, apice breviter .acuminata, obtusa, 4-9 cm. longa, 2,5-4 lata, in sicco infra lutea, ad cos- tam sparse pilosa, tandem glabra, margine laxe serrulata ; nervi 5-7 utrinque, ad marginem arcuatim confluentes ; venulae laxe reticulatae ; petiolus 3 mm. longus, pilosus, pilis appressis. Inflorescentiae pedicelli solitarii, axillares, 7 mm. tandem 22 mm. longi, bracteis 2, remotis, haud calyce juxtapositis. Sepala 3-4, orbiculari depressa, ad anthesin lacerato- emarginata, 5-6 mm. lata, ciliolata, dorso glabra.Petala 4-5, ovata, IO mm. et ultra longa, apice rotunda, lacerato-emarginata, haud ciliata. Stamina numerosa, antheris oblongis, basi apiceque emarginata, filamen- tis ima tertia parte coalita, glabra. Ovarium ovoideum, glaber, 2-3-locu- lare ; styli 2-3, longe (3-4 mm.)coaliti, breviter ad apicem liberi. Capsula globosa, 2 cm. circiter diam., apice leviter sulcata, sulcis 3, radiantibus. Laos : entre Lao-bao et Muong-non, prov. Savannakhet, n? 13.268 (Poilane) ` entre Lang-a-xinh-xa-ne et L. xoan, méme ` prov. n° 13.693 (Poilane) ; entre L. sung et L. loi, prov. Sara- vane, n° 13.743 (Poilane). : x Très voisin de T. sinensis var. assamica Pierre ; en diffère enkt À LE Mc surtout : I? par l'ovaire glabre ; 2° par la capsule sans côtes à maturité. Thea nematodea Gagnep., n. sp. Arbor 7-8 m. alta, trunco 25 cm. diam. Ramuli floriferi subfiliformes, ad apicem 1 mm. crassi, glabri, dein grisei. Folia lanceolata, basi cuneato- acuta, apice acuminato-obtusa, 5-6,5 cm. longa, 2-3 lata, membranacea, utrinque glabra, margine supra medium laxe serrulata ; nervi secundarii 7-8 utrinque, tenuissimi, ad marginem arcuati confluentesque ; venulae subinconspicuae. retem efformantes ; petiolus gracilis, ob laminam decur- rentem apice alatus, 3,5-4 mm. longus, tenuissime pilosus. Flores axillares, solitarii, ad apicem ramulorum dispositi, parvi, pedonculo 7 mm. longo ; bracteae 2-3, e calyce remotae. Sepala 5-6, orbicularia vel reniformia, intus tenuiter sericea, margine ciliata, dorso pulverulento-pilosa, su- prema 5 mm. longa. Petala obovata, 7-8 mm. longa, dorso breviter seri- cea. Stamina... Ovarium glabrum, conoideum, 1,5 mm. longum ; styli 3, breviter validi, 1,5 mm. longi, e medio sursum liberi. Capsula... Annam ` km. 25, route de Nhatrang à Ninh-hoa, n° 8.371 (Poilane). De la section à 3 styles à peine soudés, à ovaire glabre, cette “espèce se trouve naturellement auprès de T. Gibertii A. Chev. mais s'en distinguera : 1° par les ramules encore plus fins, fili- formes ; 20 par les pédoncules axillaires 2 fois plus longs ; 3? les sépales supérieurs plus longs du double ` 4° l'ovaire sans côtes ; .5? par les styles très courts. Thea nervosa Gagnep., n. sp. Arbor 15-20 cm. alta, trunco 2 5 cm. diam. Ramuli vix validi, mox al- bescentes. Folia lanceolata, basi acuta, apice breviter acuminata, 5-8 cm. longa, 2,5-3,5 lata, in sicco infra luteola, supra nitida viridiaque margine, Praeter basin serrata; nervi secundarii valde adscendentes, 7 utrinque, Supra impressi, infra prominentes, ad marginem confluentes ; venulae etiam ad marginem paullo conspicuae ; petiolus glaber, supra canalicu- latus, apice ob limbum alatus, 6-8 mm. longus. Flores axillares, solitarii, ad apicem ramulorum dispositi, subsessiles. Bracteae cum sepala 7. Se- pala Orbicularia, e basi ad apicem calycis gradatim majora, 6-7 mm. lon- 84, 5-6 lata, glabra, breviter ciliata. Petala obovata. Stamina numerosa, anthera elliptica, basi apiceque emarginata, 1,5 mm. longa, filamentis basi coalitis. Ovarium conoideum, glabrum; styli 3, e basi liberi, breves ; loculi 3. Capsula immatura ovoideo-conica, apiculata, 20 mm. longa, 15 lata, furfuracea, ferruginea, matura teste Poilaneano malum referens. — 130 — Annam : Braïan, prés Djiring, prov. Haut-Donnai, n° 24.305 (Poilane). — Laos : entre Muong-nong et Lao-bao, n° 13.576 (Poilane;. D’après la classification qui sera donnée dans le Supplément à la Flore de l Indo-Chine, le T. nervosase place à la suite du T. amplexicaulis Pitard.Ils'en distingue : 1° par ses fleurs petites, non apicales ; 2° par ses feuilles beaucoup plus petites, non cor- dées à la base. Thea oxyanthera Gagnep., n. sp. Arbor 5 m. alta, trunco 7 cm. diam. Ramuli floriferi piloso-tomentosi, sat validi, apice 3 mm. crassi, dein glabrescentes, fulvo-grisei. Folia ovato- lanceolata, crassa, basi obtusa, paullulo ad apicem acuminata, obtusa, 12 cm. longa, 4-5 lata, ad costam supra praesertim pilosa, margine integra vel laxissime undulata ; nervi secundarii 7-8 utrinque, supra inconspicui, ascendentes, ad marginem arcuato-confluentes ; petiolus 10 mm. lon- gus, breviter pilosus. Flores 1-2, terminales, 25 mm. lati, albidi ; bracteis numerosis, mox deciduis, cicatricas 5-7, prominentes, annulares reliquentibus. Sepala orbicularia vel ovata, apice obtusissima vel rotunda, inaequalia, 5-13 mm. longa, dorso breviter pilosa. Petala obo- vata, 15-18 mm. longa. Stamina numerosa, antheris orbicularibus, api- culato-mucronatis, usque 2 mm. latis, filamentis basicoalitis, circa 17 mm. longis. Ovarium ovoideum, tomentosum, loculis 3 ; styli 3, longe (10 mm.) coaliti, basi pilosi, apice 2,5 mm. liberi. Fructus... Laos : plateau des Boloven, entre Nong-bok-kao et Phong- tham, n? 15.890 (Porilane). Cette espèce se place auprès de T. Yersini A. Chev. dont elle se distingue : 1° par ses feuilles plutôt ovales que lancéolées ; 29 par ses bractées 2 fois plus nombreuses 6-7 ` 39 par ses sé- pales plus longs que larges et du double plus longs ` 4° par ses anthéres mucronées. Thea pleurocarpa Gagnep., n. sp. Arbor 4 m. et ultra alta, trunco 9 cm. diam. Ramuli sat validi, 3 mum. crassi, pallidi. Folia elliptica, basi obtusissima, apice breviter acuminata, obtusa, 12-15 cm. longa, 4,5-8 lata, utrinque pallida glabraque, margine leviter serrulata ; nervi secundarii8-9 utrinque, ascendentes, ad marginem arcuati ` venulae transversales, remotae, tenuissimae ` petiolus subteres, supra canaliculatus, glaber, 6-10 mm. longus. Flores subsessiles, apicales, Ps ae E, SP PESES — 131 — ampli, solitarii. Bracteae (sepala inclusa) numerosae, 7 et ultra, infimae orbiculares, minores. Sepala gradatim majora, usque 20 mm. post anthe- sin longa, dorso pulverulento-pilosa. Petala... Stamina... Ovarium... Capsula globosa, apice truncato-depressa, 3 cm. longa, 3,5 lata, pericarpio crustaceo, 5-sulcata, sulcis levibus, 5-costata, costis basi angustatis, gra- datim ad apicem latioribus, confluentibus coronam 25 mm. latam effor- mantibus styli 5, 6,5 mm. longi, persistentes, liberi, discreti; loculi 5, mo- nospermi, semina e, ovoideo-trigona, 24 mm. longa, 19 lata, radiculo apicali, albumine copioso. l Annam : La-han, prov. de Thanh-hoa, n° 1.731 (Poilane). Cette espèce est si remarquable par son fruit à 5 côtes que bien que ne connaissant pas la fleur, je n’hésite pas à la décrire. Quand les pétales, étamines et ovaire seront connus, il y aura peut-être lieu d’en faire un genre nouveau, s’ils offrent des ca- ractères aussi tranchés que le fruit et aussi différents de ceux du genre Thea. : | DIPTÉROCARPÉES NOUVELLES D'INDOCHINE par Mme TARDIEU-BLOT Les Diptérocarpées, étudiées en 1910 par P. GUÉRIN pour la flore d'Indochine, comprenaient alors 41 espéces. Parmi ces es- péces, 11, pour la plupart décrites par HEIM, étaient et restent encore incomplétement connues. L'étude de cette famille, entreprise pour le Supplément à la Flore d' Indochine, nous a permis de décrire 9 espéces nouvelles. Il faut insister sur le fait que 4 parmi ces espéces nouvelles sont des Parashorea, genre qui ne contenait, jusqu'à maintenant, qu'une seule espéce — au sens large — pour la Birmanie, le Siam et l’Indochine. I. HOPEA I. Hopea hongayensis Tardieu, n. sp. Cortex cinereus. Lignum sub album. Ramuli glabri. Folia oblonga, 8-10 cm. longa, 2,3-2,6 lata, longe acuminata (acumine 1,5 cm. longo), — 132 — basibus rotundato-cuneiformibus ; paginae glabrae. Nervi laterales 10- jugi, utrinque prominentes, ad marginem recurvati; nervi 3! ord. 10-15, flexuosi ; reticulum conspicuum. Color cinereo-viridis. Petiolus glaber, 0,6 cm. longus. Inflorescentiae axillares, glabrae, 8 cm. longae, pedunculo 1,5 cm. longo. Flores 3-4 in quoque ramulo breve pedicellati ; alabastrum conicum, 0,5 cm. longum. Sepala imbricata, subaequalia, 3-3,5 mm. longa, ` glabra, carnosa, exterioribus triangulis, acutis, interioribus obtusis. Petala extus dimidia parte (in alabastro haud tecta) tomentosa, intus glabra. ` Staminae 10, in 2-ordinibus dispositae, saepe petalis connatae adherentes ; filamenta complanata, 1 mm. longa ; antherae 0,2 mm. longae ; connec- tivum subulatum, elongatum, 2 mm. longum. Ovarium staminis tota longitudine stylopodii longior ; stylopodium stigmaque 2 mm. longa, glabra ; stigrha obtusum. Fructus ignotus . Tonkin : Hongay, Service forestier. Nom indigène : vu. 2. H. reticulata Tardieu n. sp. Arbor 6-7 m. alta. Cortex nigricans, fibrosus. Lignum fulvum. Folia 6-7 cm. longa, 3,4-5 lata, oblonga, basibus cuneiformibus, apice paulum acuminato. Nervi laterales 4-5, falciformes, supra sulcati. Nervi 3! ord. haud conspicui ; reticulum densum. Stipulae caducae, delapsis cicatri- cem linearem relinquentibus. Petiolus 1 cm. longus, nigricans, glaber. |. * Inflorescentiae axillares, glabrae, 5-6 cm. longae, ramis 6-7. Flores uni- laterales 0,5 cm. inter se remoti, breviter pedunculati. Sepala rotundata, emarginata, majoribus glabris, 3-5 mm. longis, minoribus 3 mm. glabris, sed apice ciliatis. Petala 5 mm. longa, 2,5 lata, lanceolata, extra pilis longis onusta. Staminae 10, leviter inaequales, quam ovarium leviter breviores ` filamenta complanata, 1 mm. longa ` antherae 1 mm. longae ; connectivum subulatum, 2 mm. longum. Ovarium oblongum, glabrum” 2 mm. longum, stylopodio conspicuo 0,5 mm. longo ; stylus o,5 mm. lon- ` gus ; stigma obscure. Annam : Cana, province de Phanrang, Poilane 8.509. Différe des autres Hofea à inflorescence glabre et 10 étamines par sa feuille sans nervures secondaires apparentes, et présentant un reticulum net et dense. | II. SHOREA I. Shorea longestipulata Tardieu n. sp. Ramuli densissime strigosi. Lignum subalbum. Folia elliptica, 10-12 CM. longa, 4-5 lata, apice acuminata, basibus cuneiformibus. Nervi laterales Hopea reticulata: 1, bouton floral x 1 ; 2, sepale X 7 ; 3, petale X 7;4, ovaire X 5; 5, étamine x 7. — Shorea longestipulata ` 6, bouton floral X 4 ; 7 sépale X 5; 8, pétale x 4 ; 9, étamine, profil X 10; 10, étamine, face X 10; II, Ovaire X 10. — Parashorea Kerrii : 12, bouton floral X 5; 13, bractée X I, 5; 14, sépale X 3 ; 15, pétale X 2 ; 16, ovaire X 7 ; 17, étamine profil et face X 10. — Parashorea Poilanei : 18, calice X 6,5 ; 19, pétale x 3; 20, étamine profil et face x 5 ; 21, ovaire X 5. x — 134 — . 10-14, recurvati, prominentes ` nervi 3! ord. plusminusve 30, reticulum conspicuum, costis nervisque pilis brevibusstrigosis superne obtectis. Lim- bus glaber. Petiolus 1 cm. longus, pubescens. Stipulae foliaceae, lanceola- tae, 2 cm. longae, 0,4 latae. Flos (alabastris casis solum visi) elongatus, 5 mm. 5 longus, 2 latus, extus pilis longis, fulvis, mollibus tectus, intus glaber. Sepala deltoidea, 3 mm. longa, 3 lata, dense pilosa, cinerea. Petala lanceolata, 5 mm. longa, 2 lata, pilislongis mollibus obtecta, intus glabra. Staminae 38-40, 1 mm. 3 longae; filamentum triangulare, antherae aequi- longum ; connectivum recurvatum, breve, setis pluribus apice terminatus. Ovarium pilosum, stylo filiformi, laxe piloso, stigma obscure. Cochinchine : réserve forestière de Gia ray, Fleury 29.034, in herb. Chevalier. Voisin, par sa fleur, de Shorea vulgaris, dont il diffère complè- tement par ses feuilles et ses rameaux velus et surtout la pré- sence de très grandes stipules foliacées, linéaires. HI. PARASHOREA I. Parashorea Dussaudii Tardieu n. sp. Arbor altissima. Cortex levis. Lignum fibrosum, fulvum. Folia 10-20 cm. longa, ro lata, lanceolato-elliptica, ad apicem attenuata, basibus ro- - tundatis, vel cordatis. Textura crassa, coriacea. Paginae glabrae; pagina superior nitida. Costa supra sulcata ; nervi laterales 1o, supra sulcati, —— infra proeminentes, ad marginem recurvati. Nervi 3!ord. reticulumque densi. Stipulae caducae, semicingentes, delapsis cicatricem semiannula- rem relinquentibus. Petiolus 2 cm. longus, nigricans, glaber. Panuculae pubescentia laxa caduca obtectae, laxae, 4-5 ramosae, terminales vel axilares, r5 cm. longae. Flores subsessiles ; sepala paulum imbricata, triangula, subaequalia, 3 mm. longa, extus dense stellato pubescentia, intus glabra, prefloratione subvalvato. Petala alba, oblonga, obtusa, 5 mm. longa, 4 lata (in alabastro) extus stellato pubescentia, intus dimi- dia parte haud tecta pubescentid. Staminae r5, quam stylum paulum longiores ; filamenta triangula, brevia ; antherae inaequales, 3 mm. lon- gae ; antherae connectivumque breve mucronatae. Ovarium 1 mm. lon- gum, glabrum ; stylus glaber, ter ovario longior ; stigma obscure. Calyx fructifer 5 alatus, alae fructum non tegentes, leviter inaequales ; longiores 8 cm. longae, 6-nervae, angustiores 5-cm. longae, 5-nervae. Laos : région de Kham keut et Pac hinboum, Dussaud, 28. Nom indigène ` ma? si. — 135 — Usage : résine très abondante dont les Laotiens enduisent leurs paniers. Bois de construction. Voisin du Parashorea stellata dont il diffère par ses pétales non entièrement pubescents sur la face interne, son ovaire 3 fois plus court que le style, glabre. D’après DussAUD une variété (?) de cette espèce, à fleurs rouges, appelée par les indigènes mai tchik et mai pao, et compre- nant des individus de petite taille, se trouve dans la région de Kham keut. Elle forme des peuplements mélés de Cupuliféres sur de grandes étendues dans la région de Luang-Prabang et la vallée du Mékong. Cette autre espéce, dont nous ne connaissons malheureusement pas la fleur, nous semble cependant assez caractérisée pour lui donner un nom, c'est le Parashorea laotica que nous décrivons ici. 2. Parashorea laotica Tardieu n. sp. Ramuli novelli pubescentia stellata, grisea, caduca, dense obtecti. Lignum flavum. Folia 8-9 cm. longa, 4-5 lata, ovato-acuminata, basibus cuneiformibus. Textura crassa, coriacea. Pagina superior spisse, inferior dilute brunnea. Paginae glabrae. Costa et nervi laterales supra sulcati, infra prominentes ; nervi 3! ord. reticulumque conspicui. Petiolus 1 cm. | longus, primum pubescens, demum glaber. Stipulae caducae, delapsis cicatricem obscuram relinquentibus. Inflorescentia haud visa. Fructus I cm. longus, pubescens, cinereus. Calyx fructifer 5-alatus, alis leviter inaequilongis ; alae longiores 5 cm. longae, 1,3 latae, minores 3,5 cm. lon- gae 0,5 latae, 7-8 nervae, nervis transversalibus conspicuis. Laos : Kham keut, Dussaud 125. Nom indigène : mai pao, mai tchik. Excessivement fréquent dans la région schisto-gréseuse, de Kham keut au Mékong, et de Vientiane à Muong-Tuong. Fructifie mars-avril. 3. Parashorea Kerrii Tardieu n. sp. Arbor 20-35 m. alta. Ramuli novelli tomento stellato dense obtecti. Cortex fuscus, fibrosus ; lignum flavescens. Folia coriacea, carnosa, lanceo- lata, 13 cm. longa, 6,5 lata, basibus rotundatis, apice acuminato. Paginae — 136 — glabrae. Nervi laterales 8-10, maxime prominentes ` nervi 3! ord. plus minusve 50, infra prominentes ; reticulum conspicuum. Petiolus 1 cm. longus, crassus, glaber. Stipulae caducae, semicingentes, delapsis cica- tricem semi annularem relinquentibus. Paniculae axillares, dense-to- mentosae, 8-15 cm. longae, laxae, floribus approximatis. Flos novelli ante anthesin 8 mm. longa, sessiles, bractea fusca 5 mm. lata, tomentosa, triangula, post bracteae casum annulare cincta. Sepala imbricata, crassis- sima, reflexa, longioribus obtusis, 7 mm. longis, 4 latis, aliis 6 mm. longis, ambolus paginis pubescentibus. Petala rotundato-obtusa, rosea, lanceo- lata, 6-7 cm, longa, 4 lata, carnosa, extus pubescentia, ciliata, intus gla- bra. Staminae 15, aequales, in 2 ordinibus dispositae; filamentum 1 mm. longum ; antherae puberulentae, inaequales, 3 mm. longae ; connecti- - vum acumen breve ferens. Ovarium 1 mm. longum, ovoideum, pilis longis fulvis obtectum, stylo filiformi, glabro, 3 mm. longo ; stigma obs- cure lobatum. Fructus ignotus. Laos : Muang huang, Wieng chan, Kerr 20.802. Différe des autres Parashorea par ses sépales réfléchis, ses étamines à longs filets, la présence de bractées florales persis- tantes triangulaires, pubescentes sur les 2 faces. 4. Parashorea Poilanei Ta dien n. sp. Arbor 20 m. alta. Cortex nigricans, haud fibrosus, lenticellis magnis notatus. Lignum roseum. Folia lanceolata, elliptica, 9-10 cm. longa, 3 lata, apice acuto, basibus rotundatis ; nervis lateralibus 9-10, falcifor- mibus, prominentibus ; nervis 3! ord. plus minusve 50, proximis; paginae glabrae. Pagina inferior pulverulenta. Petiolus glaber, nigricans. Sti- ` pulae caducae, lanceolato-lineares, 6 mm. longae, 2 mm. latae, glabrae, obscure nervatae. Ramuli novelli laxe tomentosi. Inflorescentiae laxe stellato pubescentes, terminales, 8 cm. longae. Alabastrum oblongum. Sepala leviter imbricata, praefloratione subvalvato, lanceolata, 3 mm. longa, 1,5 lata, utrinque tomentosa. Petala concava, 6-8 cm. longa, 4-6 ` e lata, obtusa, extus ubique, intus superne pubescentia. Staminae 15, in 2- ordinibus dispositae, stigmate aequilongae, filamente triangularis, 1 mm. 5 longis; antherae, inaequales, 2 mm. longae, quoque loculo mucrone intra incurvo producto ; connectivum 1 mm. longum. Ovarium 2,5 mm. lon- gum, primum laxe pubescens, demum glabrum. Stigma obscure trifidum. Annam : massif de la Mére et de l'Enfant, versant S. E., Poi- lane 6612. : e Bois rougeâtre employé pour faire des mâts de sampan. Léger, très dur, résiste bien aux termites. Il y en a beaucoup dans les montagnes ; donne une résine (POILANE). Voisin de Parashorea Kerrii dont il diffère par ses sépales non réfléchis, ses étamines non pubérulentes, ses feuilles de plus petite taille, ses stipules linéaires, son ovaire portant une courte pubescence. IV. VATICA 1. Vatica Fleuryana Tardieu n. sp. Cortex cinereus, fibrosus ; lignum flavescens. Folia oblonga, 14-19 cm. longa, 5-6,5 lata, basibus obliquis, apice rotundato vel breviter acuminato, nervis lateralibus 19-jugis, utrinque prominentibus, nervis 3! ord. reti- culoque subtus prominentibus; pagina inferiore ferrugineo stellato-pilosa, superiore glabra. Tomentum caducum, in nervis persistens. Stipulae ca- ducae, delapsis cicatricem linearem relinquentibus. Petiolus 1,5 cm. lon- gus, cinereus, saepissime glaber, pilos stellatos nonnullos ferens. Panicu- lae axillares ro cm. longae, tomento fulvo dense obtectae. Flores pedun- culati-pedicello o cm. 2 longo-Sepala basi coalescentia, leviter inae- qualia, longioribus oblongo-lanceolatis, 6 mm. longis, 1,5 latis, aliis 5 mm. longis, triangularibus. Petala 2 cm. longa, 0,6 lata, extus dimidia parte (in alabastro haud tecta) tomentosa, intus glabra, carnosa. Staminae I5, subsessiles ; antherae 1 mm. longae, inaequales ; connectiva mucro- nata. Ovarium globulosum, 2 mm. longum, dense hirsutum. Stylus ovario aequilongus, glaber ; stigma obscure lobatum, Fructus ignotus. Nord Annam : Massif de Nghé-an, réserve forestiére de Co Ba, Fleury, in herb. Chevalier 30.190. Espèce voisine de Vatica Roxburgiana et V. Harmandiana, en diffère par la taille et la forme de ses feuilles, à nervures se- condaires plus nombreuses, nervures tertiaires beaucoup plus marquées, ses sépales plus arrondis, inégaux, ses étamines presque sessiles, son ovaire plus globuleux, trés poilu. 2. Vatica tonkinensis Tardieu n. sp. Arbor 20-35 m. alta. Truncus cylindricus, 8-20 m. altus, 0,50-1 m. diam. (teste Chevalier). Cortex fulvus, fibrosus. Ramuli novelli paniculaeque tomento ferrugineo stellato caduco dense obtecti. Folia coriacea, oblongo- lanceolata, 4-6 cm. longa, 2-2,5 lata, glabra ; pagina superiore quam infe- riorem magis fusca, pagina inferiore cinereo-viridi. Nervi laterales 4-8, falciformes, prominentes, marginem non attingentes, reticulo prominente. Petiolus plusminusve complanatus, o,2 cm. longus, pubescens. Stipulae 9,2 cm. longae, deltoideae, caducae. Paniculae laxae, terminales, 8 cm. — 138 — longae, tomentosae, floribus longe pedunculatis distantibus. Sepala re- flexa, leviter inaequalia, pilosa, longioribus 5 mm. longis, 2 latis, obtusis, aliis acuminatis. Petala oblonga, 1 cm. longa, 0,4 lata, intus glabra, extus dimidia parte (in alabastro hauf tecta) tomentosa. Staminae 12, in unico ordine dispositae, 1 mm. longae, filamentis complanatis, quam antheras brevioribus ; connectivum breve, obtusum. Ovarium puberulum, supe- rum, globulosum, stylo quam ovarium longiore, stigmate trilobato. Fruc- tus globosus, puberulus. Calyx fructifer haud adhaergns ; alae latiores 2, 4,5 cm. longae, 1 latae, glabrae, 5 nerviae, angustiores lanceolatae, 1,5 cm. longae, 4 nerviae. Tonkin : Tien yen, Bonnet ; Hongay Service forestier. Annam : 20 km. de Tourane, Poilane. Fleurs blanches et odorantes (d’après POILANE). Nom indigène ` tau, tau mat ` lao tao, vu, go vu. Usage : bois de charpente, menuiserie, ébénisterie. Voisin, par sa fleur à sépales réfléchis, du Vatica Philastreana, dont il diffère par sa petite taille, sa feuille étroite et glabre. # CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES EUPHORBIACÉES DE MADAGASCAR (V) ` par J. LEANDRI 12. MACARANGA Du Petit-Thouars Genera nova madagascarica, 1806, 26. 1. Macaranga ferruginea Bak., in /ourn. Linn. Soc. Lond. 22 (1887), 521 ; H Baill. in Bull. Soc. Linn. Paris (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm.. in Pflanzenr., IV.147.VII (1914), 393 ; M. Denis, in Bull. Mus. Paris 28 (1922), 255. — M. platyphylla Bak. ap. H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Paris (1892), 991. Dans le Bulletin du Muséum (1922), p. 255, Marcel DENIS avait déjà précisé, d'aprés de nouveaux matériaux de PERRIER DE LA BATHIE, la description de cette espèce, une des mieux carac- térisées à Madagascar, grâce à ses larges bractées découpées sinuées. SE eoe En étudiant les échantillons du M. platyphylla Bak., nous avons constaté qu'il n'existait pas de caractère d'importance spécifique séparant cette plante du M. ferruginea. En effet, la . différence la plus apparente réside dans la base des feuilles qui est franchement peltée dans les échantillons types du M. ferru- ginea, et seulement hypercordée dans l'autre spécimen. Les inflo- rescences 9 et les fruits présentent les mémes caractéres. Nous avons aussi observédes formesintermédiaires dela basedes feuilles sur certains spécimens (Humbert 5051). Il semble donc justifié de réduire en synonymie le M. platyphylla Bak. On observe parfois dans cette espéce des fruits à 2 loges. Par ses bractées larges et découpées, ses panicules dilatées, le petit nombre des étamines, la tendance du limbe à déborder le pétiole et à devenir pelté, le M. ferruginea se rapproche d'es- pèces d'Afrique occidentale comme le M. hwraefolia Beille et le M. Beillei Prain ; DENIS indiquait déjà, en 1922, le groupe des Barterianae de Pax et K. Hoffm. parmi les affinités possibles de l'espéce. La distribution de la plante peut être également précisée grâce à de nouveaux échantillons de MM. DECARY et HUMBERT, de Mie Basse, du service forestier et de moi-même. Son aire s'étend dans le domaine de l'Ouest jusqu'aux confins du Centre sur plusieurs degrés de latitude : : Sans localité, Baron 4395 ! 5711! ; Amposavy, Analabé, entre Maevatanana et Andriba, Perrier de la Báthie 771 ! ; 7° Réserve Naturelle (Ankarafantsika), Service Forestier (1933) 31!; haut Bemarivo, Perrier de la Báthie 9532 ! ; Andranomavo (Ambongo), Perrier de la Báthie 9539! ; Morafenobe, Decary 2287! ; Bekodoka, Decary 8132 ! ; Antsingy, Leandri 170 ! Tsiroanomandidy, Lean- dri ! ; Ouest de l'Isalo, Humbert 5051 ! ` rivière Ilakaka, Mir Basse ! C'est un arbre de 10 à 20 métres, à bois blanc, qui préfére les bas-fonds et les bords de coursd'eau, et subsiste dans la végé- tation dégradée, Nom indigène ` Mokarana. Les fleurs se montrent vers la fin de la saison sèche, et les fruits vers le milieu de la sai- son des pluies (fig. I). En raison de ses caractères particuliers, nous proposons, pour recevoir cette espèce, la création d’une section nouvelle, à côté de la section Barterianae Pax et K. Hoffm. Ferrugineae J. Leand. sect. nov. Folia peltata vel profunde hypercordata ; ovarium laeve uniloculare. Bracteae sinuato-dentatae latae. Inflorescentia maxime ramosa, laxa. Stipulae caducae squamosae. Calyx pilosus. Semen foveolatum. 1 espèce, de Madagascar. 2. Macaranga Coursi sp. nov. ad interim. M. Cours a récolté, prés d'Ambohimanga d'Ambatondra- zaka, des échantillons d'un arbuste de 3-4 m., à port de Dombeya, croissant dans les lieux humides et portant des fleurs 9 et de jeunes fruits en octobre (Cours 395). Cette plante m'a paru assez distincte, par ses bractées lancéolées découpées, ses pétioles courts et robustes, son limbe glabrescent, ses inflorescences 9 allongées, pour pouvoir être considérée comme le type d'une ` espèce inédite ; toutefois, les pieds d restent inconnus. En voici la diagnose provisoire. Arbor parva 3-4 metralis, ramis apice angulosis, ferrugineo-pubescen- tibus, infra teretibus glabris, foliis sparsis, petiolo robusto tereti, 4-5 cm. longo, 2 mm. 5 crasso ; lamina ovato-orbiculari, subdentata, supra glabra, spisse viridi, infra dilute, glabrescente; apice obtuse cuneata, basi subcordata ; nervis lateralibus obliquis quoque latere 5-6, quorum 2 basi- ` S laribus ; nervis 3! ordinis subparallelis ; reticulo infra ectypo. Inflores- centia 9 1-2 mm. supra axillam folii orta, pubescens, anguste paniculata circ. 12 cm. longa, 4 lata, basi sterilis, parte superiore flores 30-40 ge- rens ; bracteis lanceolatis anguste sinuatis ad 1 cm. longis, 2-3 mm. latis glanduloso-granulosis. Flos 9 primum breve dein longiore pedicellatus ; calyce primum cupulari, truncato, postea patente, circiter 5-lobo ; ova- rio haud spinoso vel spinis parvis 2-3, sed glanduloso-granuloso, 1 vel 2- loculari ; stylo laterali vel stylis 2, ovario aequilongis vel longioribus, attenuatis, papillosis. En l'absence de pieds g, il est difficile de préciser les affinités de cette espéce; toutefois, la forme du style; les bractées sinuées et le limbe sans acumen suggèrent un rapprochement avec le ` e vesgue I. Macaranga ferruginea : 1, rameau en fruits X 1 /2 ; 2, inflorescenced X 2/3; 3, une feuille peltée, x r/2; 4, fragment d'inflorescence 4, X 3 ; 5, groupe de fruits, X 3 ; 6, un fruit isolé. x 3- La — 142 — M. ferruginea, autre espèce malgache ; le limbe non pelté ferait plutôt penser au M. sphaerophylla, mais nous avons déjà indiqué que certains échantillons du M. ferruginea ont des feuilles à base seulement hypercordée ; il n'y a donc qu'une différence de degré à ce point de vue, entre les deux espéces. D'un autre cóté, sans son ovaire trés faiblement épineux et parfois à 1 seule loge, le M. Coursi ne serait pas très éloigné des espèces de la section Ewmappa (Reichb. f. et Zoll.) Pax et K. Hoffm., dont certaines (M. taitensis Müll. Arg.) rappellent si étroitement par l'aspect les Cuspidatae malgaches. 3. Macaranga cuspidata Boiv. mss. ` H. Baill. in Adansonia I (1860), 260 ; in Grandidier Hist., Atlas, pl. 182 ; in Buil. Soc. Linn. Paris (1802) 989 ; Müll. Arg., in Prodomus 15-2 (1866), 1009; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenr., YV.147.VII (1914), 385. — M. peltata Boiv. mss. — Tanarius cuspidatus O. Ktze, in Rev. gen. 2 (1891), 620. Nous avons estimé devoir réunir en une seule espéce tous les Macaranga malgaches à feuilles peltées, orbiculaires et longue- ` ment cuspidées, et à bractées entières. Néanmoins, des diffé- rences importantes s'observent entre les échantillons provenant des différentes régions de Madagascar. Nous les avons donc ré- partis entre deux sous-espéces et deux variétés. a. Forme typique : EST : Foulpointe, Bojer! ; Tamatave, Chapelier | ; Sainte-Marie, habitation royale, Boivin ! ; Fénérive, H. Perrier de la Báthie 9892! ; Anivorano, Viguier et Humbert 402! ; sans localité, Perrier ` de la Báthie 14.275 ! SAMBIRANO : Nossi-Komba, Boivin 2179 ! OuEsT ` Diego-Suarez, forêt d'Ambavahibe, Ursch 155! Sans localité : Du Petit-Thouars ! ; Humbert 411 ! 413! b. var. sihanaka var. nov. Partes novelli petiolique primum hispido-flavescentes ; lamina typo E II. Macaranga cuspidata, subsp. Antanosy ` 1, rameau en fruits, X 1/2 ; 2, 3; fleur 4, x 10; 4, 5, étamine X 30; 6, jeune inflorescence 4 gr. nat. ; 7, fruit X 3; 8, coupe du méme ; 9, les stigmates. — var. sihanaka : 10, groupe de fleurs 9, x 3. —M. cupularis : 11, fleur 9 x 3. — M. sphaerophylla : 12, ra- meaud X 1/2; 13, inflorescence X 2 ; 14, fleurd, x 8. — M. Danguyana : 15, inflgrescence 9, gr. nat. ; 16, fruit X 3. NOT. SYS. IO minor, saepe magis triangula, saepe petiolo brevior, textura magis coria- cea. Cette variété (fig. II, 10) se rencontre dans les foréts ombro- philes, au-dessus de 1.000 mètres d'altitude ; elle paraît fleurir vers le mois d'octobre et fructifier vers celui de janvier. Nom indigéne : Fofotra. CENTRE : forêt d'Andrangoloaka, Le Myre de Vilers |, Hilde- brandt 3697!; Andrangovalo, au N. E. du lac Alaotra, Humbert et Cours 17871! ; Menaloha (Ambatondrazaka), Cours 727 ! ; massif de Manongarivo, Perrier de la Báthie 4614 ! ; Manankazo, au N. E. d'Ankazobé, Perrier de la Báthie 9880 ! ; sans localité, Bavon 3530 ! c. var. ivohibensis var. nov. Acumen breve (2-3 cm.) ; petiolus pilis parvis flavidis hirtus ; stipulae magnae acutae, permanentes, ad 2 cm. longae, 3 mm. latae ; antherarum loculi inaequales nonnunquam 3. L'échantillon, récolté en septembre, porte des fleurs g. CENTRE : Ivohibe (province de Farafangana), Decary 5439 ! d. subsp. antanosy subsp. nov. Arbor vel frutex ; ligno haud duro ; ramis teretibus, rufis, cicatricibus magnis ectypis notatis ; foliis alternis, peltatis longe (usque ad 15 cm.) petiolatis ; lamina orbiculari circiter 15 cm. longa, cuspidata (acumine 3-5 cm. longo, 2-3 mm. lato), supra subglabra, infra dense pubescente ; petiolo c. 3 cm. a margine inserto ; nervis stellatim divergentibus 5-8 ; nervis secundariis in quoque latere costae primariae 2-3, in axillis infra pilosissimis. Inflorescentia ( in racemo glomerulorum maxime contracto disposita, 2-3 cm. longa. Flos 4 pedicello subnullo, sepalis 2-3 valvatis, staminis 8-15, antheris dorsifixis, loculis 4, oblongis ; filamentis antheris multo longioribus, exterioribus 4 aliis brevioribus. Inflorescentia 9 in racemo axillari disposita, axi 2-3 cm. longo, 1-2 mm. crasso. Flos 9 pedi- cello subnullo, sepalis 2-4 ; nonnunquam glandulis interioribus linearibus alternis (in loco petalorum) ; pistillo laevi, ovario saepissime 2-loculari; stigmata sessilia ovario accumbentia ovato-acuta, denticulata ; fructus haud spinosus. En forét : fleurs probablement en septembre et fruits enoctobre. Nom indigène : Mokarana (fig. II, 1-9). e — 145 — CENTRE : Andohahela (Sud-Est), Humbert 6249 ! ; environs de Fort-Dauphin, mont Oniva au nord de Ranopitso, Humbert 5858 ! ; forêt de Manantantely, Humbert et Swingle 5746 ! ; province de Farafangana, Fort-Carnot, Decary 5617 ! ; Befotaka, Decary 4785 ! ; bassin du Matitana, de la mer à 700 mètres d'alti- tude, Perrier de la Báthie 9747. Il est possible de distinguer de la facon suivante les unités subordonnées de l'espéce M. cuspidata : 1. Feuilles membraneuses-parcheminées, atteignant 20 cm.à l'état adulte. 2. Acumen de 4-6 cm. ; stipules petites (1 cm.). forme typique. 2'. Acumen de 2-3 cm. ; stipules persistantes, de 2 cm., pétiole hérissé. var. ivohibensis. 1’. Feuilles plus petites, un peu coriaces. 3. Pétiole plus long que le limbe ; fruit à 1 loge, en général. var. sihanahka. 3'. Pétiole égal au limbe ; fruit à 2 loges en général ; fleur $ souvent à 2 sépales. subsp. antanosy. 4. Macaranga cupularis Müll. Arg., in Flora 47 (1864), 466 ; in Prodromus 15-2 (1866), 1008; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV.147.VII (1914), 385. — M. ciliata Boj. ex Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond., 20 (1883), 256. — Tanarius cupularis O. Ktze, in Rev. gen. 2 (1891), 620. Cette espéce, probablement rare, est restée assez mystérieuse depuis l'époque (1837) où le type fut trouvé par BOUTON prés de la baie de Saint-Augustin. Il semble néanmoins qu'elle doive étre considérée comme valable, ses. caractéres spécifiques étant bien accusés. Elle diffère en particulier du M. ferruginea par son style beaucoup plus long, recourbé, non papilleux, et par son calice ? cupuliforme et tronqué (fig. IT, 1x) ; elle se distingue du M. cuspidata par les mêmes caractères du style, la fleur 9 assez longuement pédicellée, la pubescence persistante de la face supé- rieure des feuilles, l'acumen très court. Les caractères des pieds 2 demeurent inconnus. M. le Pr HUMBERT a récolté au cours d'une de ses dernières missions (r934) un échantillon, malheureusement stérile, qui pourrait appartenir à cette espèce ` il provient d'ailleurs de la — 146 — même région que le type de BOUTON (SUD-OUEST : bush xéro- phile sur coteaux calcaires, vallée du Fihereña à 15-25 km. de Tuléar, Humbert 14372 ter !). 5. Macaranga sphaerophylla Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 257 ; H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. 2 (1892), 989, 992 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., YV.147. VII (1914), 387. . J'ai réuni dans la méme espéce, caractérisée par ses feuilles orbiculaires ou suborbiculaires non peltées, à acumen court (fig. II, 12-14), diverses formes, distinctes du type (dont les feuilles sont presque laineuses dessous), l'une par la petite taille des feuilles et la brièveté des grappes 9, l'autre par le limbe plus ovale, moins tomenteux à la face inférieure. Cette derniére res- semble beaucoup au M. boutonioides var. sakalavorum, mais s'en ` distingue par ses grappes 9 plus longues à fruits non agglomé- rés, et ses feuilles à réseau saillant et plus pubescentes en dessous. CENTRE : Ivohibe, Humbert 3178 ! ; pentes orientales de l'Iva- koany, Humbert 12188 !, 12188 bis ! ; haute vallée de la Maiva- rano, entre Bealanana et Maingindrano, Humbert 18106 ! (forme à petites feuilles à limbe de 5 cm. et à grappes 9 courtes, de 1 à 2 cm.) ; Befotaka, province de Farafangana, Decary 4610 ! ; sans localité, Baron 435 !, 1732 !, 4444 | C'est un arbre de la forêt ombrophile et des bords de cours ` d'eau. Il semble fleurir en novembre et fructifier en décembre. Les bractées 3 sont allongées-lancéolées (Decary 4610). 6. Maearanga Danguyana nov. sp. ad interim. Arbor vel frutex ramis teretibus cinereo-ferrugineis, cicatricibus folio- rum latis, ectypis notatis. Folia permanentia sparsa subcoriacea. Stipulae parvae caducae. Petiolus teres 9-10 cm. longus, 2 mm. 5 crassus, apice inflexus ; ; lamina subintegra, subpeltata ovato-orbicularis, breviter acu- minata, ad 14 cm.longa, 12 cm. lata, palmati et penninerva ; nervis late- ralibus in quoque latere 5-6, obliquis, leviter arcuatis prope marginem anastomosatis ; reticulo pagina inferiore (praecipue in axillis nervorum ferrugineo-pubescente) ectypo ; pagina superiore glabrescente, spisse viridi. Racemi 9 in axillis foliorum jam casorum orti, 3-4 cm. longi, 5-25° en flori. Flos § pedicello aequilongus ; calyce minimo, pubescente, lobis 4-5 brevibus inaequalibus ; ovario 2-loculari, loculis hemisphaericis, — | — 147 — sulcis 2 profundis separatis et sulcis aliis medianis albis notatis ; stigmata 2 triangula, lacera, parva, complanata et ovario accumbentia longe den- seque erecto-papillosa ; semen parvum (2 mm. 5) nigrum lineamentis ectypis notatum, extra hemisphaericum intus magis complanatum et hic hili cicatricem oblongum longum gerens. C'est une plante nommée Fofotra par les indigènes (1) récoltée à Analamazaotra par RAMANANTOAVOLANA et transmise par M. THOUVENOT (Service de Colonisation, rot !). Fruits en janvier. Voisine du M. sphaerophylla Bak., elle s'en distingue par son ovaire ordinairement biloculaire (fig. II, 15-16), ses feuilles non tomenteuses-laineuses à la face inférieure, son inflorescence plus gréle, ses fruits plus petits, ses feuilles plus ovales, à ner- vures latérales plus nombreuses (6 de chaque cóté), à réseau plus serré. Elle avait été étudiée autrefois par P. DANGUY, sous- directeur honoraire au Muséum, dont nous regrettons la perte récente. 7. Macaranga boutonioides Baill., in Et. gén. Euph. (1858), 432; in Adansonia 1 (1861), 265; in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991; Mill. Arg., in Prodromus 15.2 (1866), 1014; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenr. YV-147-VII (1914), 390. — M. ovata Boiv. ap. Baill. loc. cit. 432 et 266. — M. Hildebrandtii Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 900, non Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV-147- XVII, 185. — M. rottleroides Baill., in Et., 432 et Adans. 1, 262. — M. Humblotiana Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 990. — Tanarius boutonioides O. Ktze in Rev. gen. (1891), 620. — T. roettlerodes ejusd. loc. cit. Nous nous rangeons à l'opinion de PAx et K. HOFFMANN en ce qui concerne les échantillons récoltés par HUMBLOT à Nossi- bé, et décrits par BAILLON sous le nom de M. Humblotiana. Ils différent trés peu des spécimens 4 du M. boutonioides ` cette espèce présentant dans les feuilles une certaine variabilité, il apparait justifié de placer le M. Humblotiana en synonymie. Il semble toutefois que chez le M. boutonioides, le limbe adulte (1) Comme le M. cuspidata var. sihanaka. des 148 — ne devienne jamais cordé comme dans le M. Bailloniana de Mayotte ou le M. Decaryana sp. nov., et que ce caractère puisse servir à le distinguer de ces deux espèces. Outre les espèces déjà misesensynonymie par PAx et K. Horr- MANN, nous réduisons aussi le M. rottleroides, établi sur un échan- tillon de PERVILLÉ (Pervillé 416) récolté à Nossi-bé. Il nous semble, en effet, qu'il s'agit là d'un stade plus jeune du M. bou- tonioides, à feuilles encore membraneuses et à fruits immatures. SAMBIRANO ` Nossi-bé, Boivin 2179 ! ; Richard 345! ; Pervillé 416 ! ; Humblot 990! ; Lokobé, H ildebrandt 3195 ! ; environs d'Anbato, Perrier de 5 Bâthie 2366 ! ; sans localité, Baron 6252 ! 0443 !. Var. sakalavorum var. nov. Folia subtus primum pubescentia ; spinae fructus subobsoletae ; fruc- tus glomerati, haud in axi distantes. OuEsT (jusqu'à la limite du CENTRE) : haut Bemarivo, au- dessus de Sambava, Perrier de la Báthie 9718 ; Tsiroanoman- didy, Decary 7969 ! ; ze Réserve naturelle (Ankarafantsika), Service forestier (1933) 31 ! ; Ankarafantsika, Perrier de la Bá- thie 4558 ! ; Ampasimena, prés de la Demoka (Ménabé), Perrier de la Bâthie 2217 ! Croit en forét, dans les bas-fonds et au bord des cours d'eau ; fleurit en juillet ; en fruits en octobre et en février. Nom indi- gene ` Valoampoka. Pourrait étre confondu, à cause de la forme des feuilles, avec certaines formes du Macaranga sphaerophylla. Yl s'en distingue par sa pubescence moindre et ses fruits agglomérés en boule à l'extrémité de l'inflorescence. Par ses fruits presque lisses, cette variété forme transition vers le M. Bailloniana des Comores. 8. Macaranga Bailloniana Müll. Arg. in Prodromus 15.2 (1866), 1013 ` Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 990 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 390. — M. cordifolia Boiv. ex Baill. in Et. gén. Euph. (1858), 432. — M. eglandulosa, Baill. ibid. — Tanarius Baillonianus O. Ktze in Rev. gen. 2 (1891), 620. Nous distinguons deux formes dans cette espéce endémique des Comores, trés voisine du M. boutonioides dont elle se sépare par son ovaire lisse, ses inflorescences & simples dans toute leur par- tie supérieure et ses feuilles devenant cordiformes à l'état adulte. a. Forme typique (cordifolia). Comores ` Mayotte. Pied du Chongui, au-dessus de Dapani, Boivin 3375 ! ; 3376 ! ; sans localité, Waterlot 880 ! b. Forme « eglandulosa ». Feuilles plus grandes, subtriangulaires (le développement moindre des auricules de la base du limbe, et des glandes des bractées 9, qui est probablement à l'origine du nom spécifique de BAILLON, ne semble pas constant). COMORES : Grande Comore, Boivin ! ; Anjouan, Boivin ! C'est un arbre des bois et des lisiéres, fleurissant de mai à juillet, d’après les notes de BotiviN et de WATERLOT. 9. Macaranga Decaryana Leand. in Cat. Pl. Acad. Malg. (Euph.) (1935), 40, nomen nudum. Nous rapprochons sous ce nom plusieurs échantillons,les uns d les autres 9, à divers stades, récoltés par MM. DECARY, HUMBERT et PERRIER DE LA BATHIE, vers la limite des domaines botaniques de l'Est et du Centre. Ce sont de petits arbres appar- tenant probablement à l'étage inférieur de la futaie, à croissance rapide et aptes à servir de couvert dans un reboisement (note de M. H. PERRIER DE LA BATHIE). Leurs caractères botaniques les rapprochent du M. boutonioides, dont ils constituent probable- ment une vicariante orientale. Ils se distinguent de cette espéce par le développement de la partie postérieure du limbe, qui de- vient non seulement rétus mais presque cordé, en dehors de la paire de nervures basales, chez les feuilles des rameaux non flori- féres (ces feuilles sont aussi beaucoup plus grandes que celles du M. boutonioides) ; par la taille beaucoup plus forte du fruit, qui est aussi plus épineux ` par les panicules d plus fournies et à fleurs plus grandes, mais à étamines moins nombreuses (5 envi- — 150 — ron au lieu de 8-12). Les feuilles deviennent parfois subdentées, ou sont hétéromorphes (1) (fig. III). L'arbre, qui semble mûrir ses fruits vers le mois de décembre, est appelé par les indigénes Mokarana, Mokarana beravina (c'est-à-dire Macaranga à grandes feuilles) ou Mokarana vavy (M. femelle). III. Macaranga Decaryana : 1, feuille des rameaux ordinaires : 2, feuille des rameaux fleuris X 1/3. Arbor parva ad 8-10 m. alta, foliis permanentibus sparsis, ramis tere- tibus fuscis, cicatricibus crassis notatis. Stipulae caducae, triangulae, circiter 5 mm. longae ; petiolus complanatus, apice + inflexus, primum brevis, pubescens, postea glabratus circiter 12 cm. longus, 3-4 mm. cras- sus ; lamina in foliis ramorum florigerorum ovato-acuminata, in aliis major, ovato-orbicularis, basi nonnihil retusa vel retuso-cordata, + acuminata, ad 20 cm. longa, 15 lata, basi juxta petiolum maculis glandu- losis 2 nigrescentibus notata, subintegra, chartacea, glabra ; nervis late- ralibus in quoque latere 7-10, haud recte oppositis, mediocriter obliquis, leviter arcuatis, infra prominentibus ; inferioribus palmatinervis ; ner- villis inter se paralleloneis et nervis secundariis angulo recto insertis, pagina superiore spisse viridi, inferiore magis dilute, + granuloso-punc- ticulata. Paniculae $ axillares, ramosae, rufescentes, 7-8 cm. longae | 4-5 cm. latae, glomerulis densis circiter ro-floris elongatis onustae. Ala- bastrum d sessile, circiter 1 mm. longum, calycis lobis 2 concavis, stami- (1) Nous employons la terminologie adoptée par M. H. PERRIER DE LA BATHIE, appelant héféromorphes les organes qui varient sur le méme pied et réservant la terme po/ymorphes à ceux qui sont variables sur des pieds différents. — 151 — nis 5, antheris 4-lobis. Racemi 9 circiter 3-5 cm. longi, 8-20-flori, axi pu- bescente, postea glabrato. Flos 9 : pedicello circiter 2-5 mm. ; calyce cupu- lari, primum ovarium tegente, postea 3-lobo, lobis ovatis mucronatis, nonnunquam subliberis glanduloso-punctatis ; ovario 1-loculari sphae- rico, spinis obtusis aliquibus nigrescentibus ornato et glanduloso-punc- tato, stylo longo (4-5 mm.) papilloso ; fructu stylo elongato lineari-com- planato ad 1 cm. longo saepe curvo vel circinato producto, sphaerico- subdepresso, circiter 7 mm. diam., spinas molles aliquas satis longas ge- rente, secus lineam columellae oppositam aperiente ; semine nigro (hili cicatrice circiter 5 mm. longa excepta). Esr (jusqu'à la limite du Centre) : forét d'Analamazaotra, alt. 800 m., Perrier de la Báthie9642! (9) ; alt. 950-1.000 m., Vi- guier et Humbert 1113 ! (9) ; massif de l'Ikongo (province de Farafangana), Decary 5185 ! (8) 5787 ! (9). IO. Macaranga obovata Boiv. in H. Baill., Et. gén. Euph. (1858) 432 ; Baill., in Adansonia 1 (1861), 263 ; in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 989 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 1014 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 389. — M. reticu- lata H. Baill., in Et., 432. — Tanarius obovatus O. Ktze in Rev. gen. 2 (1891) 620. Malgré la forme différente des feuilles, que son nom indique, cette espèce est en réalité voisine du M. boutonioides et du M. Decaryana. La forme du limbe est d'ailleurs variable, souvent elliptique ou ovale-rétuse à la base (fig. IV). Les épines du fruit sont plus nombreuses et plus robustes que chez les deux autres . espèces. La fleur d est souvent à 5 lobes et le nombre des étamines peut s'élever jusqu'à 15 (Perrier de la Báthie 14276) (fig. IV, 1-2). . Les bractées de l'inflorescence & deviennent souvent folii- formes, tout en restant assez petites (Humblot 226). La plante est méme parfois monoique, certaines inflorescences portant des fleurs 4 à la base et des fleurs ? au sommet (fig. IV, 5, 6). C'est un petit arbre atteignant une dizaine de métres, qui se rencontre au bord des riviéres, dans les foréts et les « savoka » de la région orientale et paraît fleurir d'avril à octobre. Les indi- gènes l'appellent Makaranguehane où Mongue. La décoction en serait employée en gargarismes (BERNIER). — 152 — EsrT : Sainte-Marie, Boivin 1885 !, Bernier 155 ! ; baie d'An- tongil, Richard 42 !, 616 ! ; Mocquerys 147 ; Angontsy, Richard 2 ! ; côte Est, Catat 2506 ! ; Humblot 226 ! ; Geay 7528 ! 7529 ! ; Tafondro, Ambodifototra, Antsahabé, Boivin ! ; toute la région Est, Perrier de la Báthie 14276 ! ; Tampina, Louvel 52 ! ; bassin du Matitanana, Perrier de la Bâthie 9755 ! ; haute vallée de la Rienana (province de Farafangana), Decary 5676 ! ; Fénérive, Perrier de la Bâthie 9897; Tamatave, Viguier et Humbert 277 ; réserve naturelle de Betampona, Perrier de la Báthie, 17433, Lam et Meeuse 5984! ; sans localité, Commerson!; Bréon ! ; du Petit-Thouars ! ; Baron 1431 ! ; 2498 ! ; Perrottet ! ; Chapelier | ; Lantz! ` Var. delphinensis var. nov. Folia majora, late elliptica, ovata vel obovata ; lamina 20 cm. longa, 13-14 Cm. lata ; petiolo 7 cm. longo, 3 mm. crasso ; paniculae $ bracteis parvis, scariosis. 2 Arbuste des lisiéres et des savoka, fleuri en octobre. EST : Fort-Dauphin, pied du pic Saint-Louis, Humbert 5927 ! ; col de Tsitongabarika, Decary 10613 ! ; Farafangana, Lantz ! ; Karianga, Decary 5664 ! ; Vondrozo, Decary 5426 !. 11. Macaranga oblongifolia H. Baill. in Et. gén. Euph. (1858), 432, pl. 21 ; in Adansonia 1 (1861), 261 ; in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 1015 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. YV-147-VII (1914), 388. — Tanarius oblongijolius O. Ktze, in Rev. gen. 2 (1891) 620. Cette espéce est voisine du M. obovata, mais elle a les feuilles plus petites, les inflorescences plus gréles, et le fruit moins épi- neux. La distribution de ces deux espéces est également trés analogue : ce sont des arbres du domaine de l'Est, remontant par places jusque dans celui du Centre. Nom indigène ` Mokara- nandahy (c'est-à-dire Macaranga mále). Ils se rencontrent dans . les forêts humides du littoral, et au bord de l'eau ; on trouve des fleurs en septembre, des fruits en novembre. IV. Macaranga obovata : 1, fleur & x 12 ; 2, fruit X 2; 3, 4, formes anormales du GE X 2/3; 5, une inflorescence à bractées foliacées ; 6, une inflorescence Isexuée, — 154 — EST : sans localité, du Petit-Thouars !, Chapelier ! ; Farafangana Lantz ! ; Vondrozo, Decary 4881 !, 5467 ! ; Vatomandry, Perrier de la Báthie 14112 ! ; embouchure du Matitana, Perrier de la Báthie 9757 ! ; Antaloha, Perrier de la Báthie 9722! ; cap Evatra, prés de Fort-Dauphin, Decary 10901 ! ; Tampina, Louvel 121! ; mont Itrafanaomby-Ankazondrano (haut Mandrare), Humbert 13427 ! (échantillon en fruits à épines plus nombreuses et plus fortes). | I2. Macaranga macropoda Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 257 ; Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1891), 990 ; Pax et K. Hoffm., in P/lanzenr., IV-147-VII (1914), 388. Espéce connue jusqu'ici seulement par des pieds 4, à feuilles ovales, longuement atténuées-acuminées et à long pétiole. CENTRE : sans localité, Baron 1696 ! ; 3412 ! ; Befotaka (pro- vince de Farafangana) Decary 4765 ! D'après M. DECARY, c'est un petit arbre de 6 m. sur o m. 30 de diamètre environ, fleuri en août, et appelé mokarana par les indigènes. b Nous rapprochons de cette espèce, malgré la forme différente du limbe, qui est presque obovale et faiblement sinué-subdenté, et les bractées de l'inflorescence parfois lancéolées, un spécimen récolté dans les gorges de la Mandraka par MM. HUMBERT et PERRIER DE LA BATHIE (n° 2.300). Nous pensons qu'il s'agit d'une forme stationnelle. | Par ailleurs, Marcel DENIS ‘avait rapproché des échantillons de BARON (1), dans son herbier personnel qui m'a été gracieu- sement communiqué par M. MESLIN, chef de travaux à l'Uni- versité de Caen, une part d'un pied 9 récoltée par PERRIER DE LA BATHIE dans le massif du Tsaratanana. Bien que ces spéci- mens ne soient pas rigoureusement identiques, nous croyons, en raison de leur grande analogie, devoir adopter ici cette manière de voir, en attendant que de nouveaux matériaux viennent tran- cher définitivement la question. Nous donnons donc ci-aprés (1) Il s'agit bien entendu de doubles du type original, qui est à Kew. — 155 — une diagnose provisoire du pied 9 de cette espéce en signalant les caractéres végétatifs, car il s'agit peut-étre d'une variété distincte du type. Fructus echinatus, spinis pluribus, quam iis M. echinocarpae magis gracilibus mollibusque, pedicello ad 2 cm. longo, calyce permanente, lobis 2-3, ovato-orbicularibus, circiter 2 mm. longis ; racemo axillari, fructifero ad 12 cm. longo, fructus 4-5 maturos gerente. Fructus unilocularis, uni- seminatus, circiter 1 cm. cum spinis diam. ; semen fuscum, sphaericum, 4 mm. 5 diam. Folia sparsa, ovato-acuminata, longe petiolata ; petiolo 6 cm. longo ; stipulis caducis ; lamina integra vel minime sinuata basi minime glanduloso-biauriculata, 10-12 cm. longa, 6 cm. lata, acumine I CM.-1 cm. 5 longo, 2-3 mm. lato ; nervi basales juxta-marginales ; nervi laterales alii quoque latere 5-6 mediocriter obliqui, prope marginem ar- ` cuati ; reticulum gracile, parve prominens. Arbor 8-10 metralis, foliis permanentibus, ramulis haud suberosis. CENTRE : environs du mont Tsaratanana, Perrier de la Báthie 9695 ! ; bassin supérieur du Sambirano, Humbert 18646 ! (échan- tillon stérile). I3. Macaranga alnifolia Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond., 20 (1883), 256 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 392 ; M. Denis, in Bull. Mus. Par. 28 (1922), 254. Marcel DENIS a déjà, il y a vingt ans, complété la diagnose de cette espéce à la suite de l'identification opérée par lui d'échan- tillons 9 récoltés par VIGUIER et HUMBERT à Analamazaotra (no 1114 in herb.) ) avec le type de BAKER fondé sur des pieds 4 (Baron 1404). Les nervures tertiaires sont paralléles dans cette espéce, ce qui contribue à la distinguer de certains échantillons du M. oblongifolia. Elle pourrait aussi étre confondue avec des spécimens du M. macropoda, dont elle se distingue par les nervures basales trés faibles ou nulles. CENTRE : Baron 1404 ! ; Analamazaotra, Viguier et Humbert II14!; Perrier de la Báthie 2135 ! probablement aussi Analama- hitso, Perrier de la Bálhie 9553 ! ; et Diego-Suarez, Ankazom- bambany, Ursch 181 !, 182 !. — 156 — 14. Macaranga ribesioides Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 21 (1885), 442 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 388. L'inflorescence 9 du type de BAKER (Baron 2898 ou 2878) ne diffère de celle des pieds ? du Macaranga ankafinensis (Perrier de la Báthie 18.348) que par le fruit entiérement dépourvu de pointes, les pédicelles un peu plus courts et robustes ; la feuille est un peu plus courte, mais le réseau des nervures est peu diffé- rent. On peut se demander s'il ne s'agit pas d'une forme peu commune de la méme espèce, aucun échantillon exactement con- forme ne paraissant avoir été récolté depuis. Si cette hypothése se confirmait, le M. anhafinensis devrait s'appeler M. Mauer. Bak., ce dernier nom ayant la priorité. 15. Macaranga ankafinensis H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 992 ; J. Leand., in Not. Syst. 9 (1941), 186. — Lautem- bergia ankafinensis Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV-147-VII (1914), 254 ; J. Leand., in Cat. PI. Ac. Malg. Euph. (1935), 39. Nous complétons ci-aprésla diagnose de cette espéce, qui n'était connue jusqu'ici que par un pied 4 récolté à Ankafina (Sud du Betsiléo) par HILDEBRANDT. C'est un arbuste qui croit vers 1.000 m. d'altitude, en forét, à la limite des domaines de l'Est et du Centre ; il porte des fleurs d en mars et des fruits en dé- cembre, mais il est bien probable que floraison et fructification s'étendent sur plusieurs mois de l'année. Arbor parva vel frutex 2-3-metralis, dioica, foliis permanentibus ramu- lorum apice confertis. Ramuli teretes nigrescentes. Folia solitaria. Sti- pulae caducissimae. Petiolus teres, glaber, basi inflatus, apice inflatus subgeniculatus, 2 cm. longus, 1 mm. crassus. Lamina elliptico-acuminata vel ovato-acuminata, nonnunquam basi parum angustata, integra vel subintegra, basi lobis 2 parvis glandulosis nigrescentibus munita, glabra, dilute viridis, ad 10 cm. longa, 4 cm. lata ; nervis bene notatis, haud regu- lariter geminatis, quoque latere 6-10, satis obliquis, curvatis et prope marginem anastomosatis ; nervillis subparalleloneis. Spicae 4 axillares, simplices vel basi bi-trifurcatae, 2-3 cm. longae, glomerulos aliquos distantes, paucifloros gerentes. Flos & parvus (1-2 mm.) ; calyce primum clauso, sphaerico, extra luteo glanduloso-punctato, dein lobis 3 ape- riente, quorum 1 saepe ad medium bifido; staminis 5 (-8 ?), 2 mm. longis E = (externis saepe 3, internis 2, basi unitis), filamento robusto ; anthera peltata, in filamento perpendiculari, oblonga, 0,5 mm. longa, biloculari, valvis 4 aperiente. Racemi 9 simplices, axillares, ad 4 cm. longi ; pedicellis usque ad 8 mm. sub fructu elongatis ; calyce primum modice trilobato, subtruncato, ovarium cingente, dein ut crescit fructus in lobis 3 lacerato ; ovario 1-loculari, stylo spatulato-oblongo, primum ovario triplo lon- giore ; ovario fructuque glanduloso-punctatis sicut gibbis obtusis aliquis ornatis ; fructu calyce persistente basi ornato, rima verticali placentae opposita aperiente ; semine sphaerico fusco, laeve, nitido, 3 mm., hilo longissimo, caruncula nulla. CENTRE : sud du Betsiléo, forêt d'Ankafina, Hildebrandt 3953 ! Mandraka, vers 1.200 m., Perrier de la Báthie 18348 ! ; Périnet, Andranovery, Ursch, 6 ! (1). Nous croyons en outre devoir distinguer les 3 variétés suivantes : Var. borealis var. nov. Folia longiora, longe attenuata ; lamina raro ad 13 cm. longa, 3 cm. lata; petiolus 2 cm. longus ; inflorescentiae & et 9 6 cm. et ultra longae. C'est un arbuste à feuilles persistantes de la silve à lichens, Vers 2.000 m. d'altitude ; il porte des fleurs d en janvier, des fleurs 9 de janvier à avril, des fruits en avril. CENTRE : massif du Tsaratanana, Perrier de la Bâthie 15391 !, 15527 !, 16154 !. Var. australis var. nov. Folia ovato-acuta acuminata, leviter sinuato-dentata, nervis secunda- riis in quoque latere 6-7 ; petiolus ad 3 cm. longus, apice inflexus ; stylus ad 5 mm. longus. Fleurs et fruits en novembre. CENTRE : massif du Beampingaratra ; vallée de la Maloto, Humbert 6334 : ; col de Vohipaha, Humbert 6639 !. Var. baroniana var. nov. Folia plus minusve basi angustata, elliptica vel obovata, acumine (1) Echantillon communiqué pour détermination par l'Herbier de Leyde (Pays-Bas.) — 158 — saepe obsoleto vel brevi ; petiolo brevi (1-2 cm.) inflorescentia d basi ramis 1-2 munita. Fleurs en décembre-janvier. CENTRE (limite de l'EsT) : Analamazaotra, Perrier de la Bá- thie 9643 ! ; Andriamisy, au Sud-Ouest de Moramanga, vers 800 m., Perrier de la Bâthie 18073! ; haute vallée de la Rienana, bassin du Matitanana, Humbert 3505 ; peut-être aussi (sans loca- lité) Baron 3050 !, 3100 ! (ou 3700 ?), 3662 ! ; Thiry, sans n? !. V. Macaranga Peien? : 1, rameau en fruits x 2/3; 2, jeunefruit x 4; 3, fruit ouvert, X 4/3. — M. myriolepidea : 4, rameau en fruits, X 2/3; 5, jeune fruit X 5. — M. echinocarpa : 6, fruit X 2. 16. Macaranga echinocarpa Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 255 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., 1V-147-VII (1914), 362. A côté du type (fig. V, 6), caractérisées par ses feuilles longues et étroites, existent des formes où le limbe présente un contour elliptique ou obovale, avec un fruit parfois plus gros, à épines AT EE EE ch TEE EE TENTAT n SE plus charnues. Nous les rattachons à la même espèce, mais à titre de variétés. 1. Forme typique. C'est un arbuste forestier de 3-4 mètres, à feuilles persistantes qu'on trouve fleuri et fructifié en novembre. CENTRE : sans localité, Baron 451 ! ; 1779 ! ; Andrangoloaka, Hildebrandt 3686 ; falaise orientale des hauts plateaux, bassin du Namorona, vers 800 m., Perrier de la Báthie 9.690 ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana), Humbert 3529 (échantillon ?, passant à la variété suivante). - 2. Var. petiolata var. nov. Fructus spinae pauciores, quasi sicut in M. myriolepidea ; lamina ellip- tico-obovata circiter 5 cm. longa, 25 mm. lata, acumine parvo ; petiolo 10-15 mm. longo. En forét, sur latérite de gneiss ; fructifié en novembre. CENTRE : bassin supérieur du Mandrare (Sud-Est), col et sommet. de Marosoui, alt. : 1.000-1.400 , Humbert 6627. 3. Var. major var. nov. ` Arbor 10-20 m. alta, foliis magnis, saepe obovatis, ad 15 cm. longis (quorum petiolo 2 cm. et ultra), 5 cm. latis ; fructus magnus (nudus 7-8 mm. diam.) ruber, spinis mollibus crassis 2-3 mm. longis dense ornatus. C'est un arbreà feuilles persistantes de la silve à lichens, vers 1-000 m. d'altitude ; en fruits en janvier. CENTRE-EsT : Analamazaotra, Perrier de la Báthie 9.644, 9.646. 17. Macaranga myriolepidea Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond. 21 (1885), 442 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV-147-VII (1914), 388. Cette espéce est caractérisée par ses inflorescences 9 courtes, Portant au sommet ro à r5 fruits étroitement rapprochés en boule, couverts de granules d'un vert jaunátre, et portant quel- ques rares pointes noirâtres à peine indiquées. L'inflorescence à NOT. sys. 11 — 160 — n'est que peu ou pas ramifiée. Les feuilles obovales, souvent rétuses au sommet et richement garnies à la face inférieure de points glanduleux jaunátres qui leur donnent un faux aspect pubescent, sont aussi assez particuliéres (fig. V, 4-5). C'est un petit arbre des bois humides, vers 1.500 métres d'alti- tude ; il porte des fleurs d en août, des fruits en novembre-dé- cembre. CENTRE : Manankazo, au N. E. d'Ankazobe, Perrier de la Bâthie 9876 ! ; plateau de Miangaka (Ankaizina), Perrier de la Bâthie 15111 ! ; gorges de la Mandraka, Humbert et Perrier de la Báthie 2283 ! ; Ambatolaona, Viguier et Humbert 1957 ! ; An- dina, prés d'Ambositra, H. Perrier de la Báthie 18610 ! ; Manta- soa, Decary 6070 ! ; Befotaka, Decary 5186 ! ; Antsirabé, Hil- debrandt 3565 ! ; massif de l'Ivakoany, Humbert 12276 ! ; sans localité, Baron 1968 ! (type) 3133 !, 5278 !. 18, Macaranga racemosa Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 22 (1887), 520 ; H. Baill., in Buil. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in P/lanzenr. IV-147-VII (1914), 391. Cette espèce ressemble beaucoup au M. myriolepidea dont elle se distingue par ses feuilles plus coriaces, lancéolées-elliptiques et à nervures beaucoup plus nombreuses (15-20 paires). Le fruit paraît entièrement dépourvu d'épines et semble être mûr au mois de janvier. Les pieds 4 n'ont pas encore été trouvés. ; CENTRE : sans localité, Baron 3654 ! ; Analamazaotra, Thou- venot et Ramanantoavolana 95 !. 19. Macaranga Humberti sp. nov. M. le Pr HUMBERT a récolté en fruits dans la haute vallée du Mandrare (Sud-Est) (Humbert 6675 bis) et le massif du Ka- lambatitra (Humbert 11836), une espèce de Macaranga à feuilles très oblongues, qui s'écarte du M. ribesioides par ce caractère ` des feuilles (qui sont en outre ponctuées-glanduleuses à la face inférieure); du M. echinocarpa par son fruit lisse ; du M. myrio- lepidea par le fruit un peu plus gros et les feuilles oblongues ; du M. racemosa par l’inflorescence 9 pauciflore et la forme trés diffé- — 161 — rente du limbe. Un pied 4 de cette espéce a été aussi trouvé sur le versant nord du pic d'Ivohibe par M. DECARY (n° 5596). C'est un arbre d'une dizaine de métres à croissance rapide qui se rencontre dans les ravins, prés des eaux et à la lisiére des foréts, parfois en compagnie du M. echinocarpa ; le fruit est mûr en novembre. Le pollen est mangé par les insectes qui percent la paroi des loges de l'anthére avant leur ouverture. L'arbre est appelé Lavatsio par les Bàra, Macarana par les Betsileo. Arbor circ. 10-metralis, foliis maxime oblongis, basi rotundatis, apice attenuato-acutis, ad 12 cm. longis (petiolo 2 cm. longo), 2 cm. 5 latis ; nervis secundariis in quoque latere 12-15. Racemi $ minime ramosi, circ. 5 Cm. longi, glomerulis 4-5, 30-40-floris ; bracteis parvis (1-2 mm.) acu- tissimis ; bracteolis brevibus apice acutis. Flos d 3 mm. anthesi longus, calyce gamosepalo obconico, lobis 3 quorum saepissime 1 majore, luteo- glanduloso-puncticulatis ; staminis 8-rr, filis quam antheras perspicue exsertas bis vel ter longioribus, basi inter se connatis et inaequalibus ; antheris transversis peltatis, 4-valvis. Racemi 9 circ. 2 cm. longi, 7-8- flori. Flos 9 : pedicello brevi (1-3 mm.) perspicue articulato ; sepalis 3, latis, margine scariosis, permanentibus, patentibus ; disco nullo vel gibbis Parvis. 1-2 expresso ; ovario dense glanduloso-puncticulato, nonnun- quam subgibboso (?) ; stylo subpermanente ovario aequilongo, loculo . Uniseminato ; fructu sphaerico circiter 5 mm. diam. 20. Maearanga Perrieri nova sp. ad interim. C'est un arbre de la région du massif du Tsaratanana, dans la Partie nord du domaine du centre. Son port rappelle le Laurus nobilis (note de M. PERRIER DE LA BATHIE). Les grappes $, d'as- Pect divariqué à l'état fructifié (un peu comme celles du M. anka- inensis) le font facilement distinguer des M. myriolepidea et racemosa ` ses fruits presque lisses l'éloignent du M. echinocarpa ; il écarte du M. ankafinensis par ses feuilles plus coriaces, ses Srappes plus robustes et son fruit plus gros, à péricarpe charnu S'ouvrant incomplètement en 2 vaives (fig. V). On le rencontre dans les forêts, au bord des marécages, entre 800 et 1.400 m. d'altitude: il semble fleurir à la fin de la saison sèche et fructifier en novembre-décembre. Les pieds 4 n'ont pas encore été trouvés jusqu'ici. Arbor dioica 1o-1 5 metralis, foliis permanentibus, ramis patentibus — 162 — fuscis haud lenticellatis, ramulis rufis, cicatricibus foliorum casorum prominentibus ; folia alterna vel apice ramorum subopposita ; stipulae ovatae, denticulatae, membranaceae, 2 mm. longae, permanentes vel caducae ; petiolus 1-2 cm. longus, canaliculatus, pubescens ; lamina chártacea vel subcoriacea, elliptica vel obovato-oblonga, basi attenuata parve biauriculata, 6-15 cm. longa, 15-55 mm. lata obtuse subacuminata, supra spisse, subtus magis dilute viridis, glabrescens, subtus dilute gra- nuloso-punctatus ; nervis lateralibus in quoque latere 7-8 obtuse obliquis, arcuatis, subtus prominentibus ; margine integro vel leviter undulato. Inflorescentia $ adhuc ignota. Racemi 9 axillares, 3-7-flori, circiter 3 cm. longi ; bracteis ovato-acutis 2 mm. longis ; flos 9 pedicellatus (2 mm.) ; calyce parvo, bilobo vel irregulariter diviso ; ovario sphaerico, 1-2 mm. diam., granulis viridibus tectus ; stylo in lacinia carnosa complanato, plus ininusvé curvo, circiter 3 mm. longo. Racemus fructifer ad 6 cm. longus, fructus 3-5 pedicellis 1 cm. longis gerens ; calyce persistente, fructu sphae- rico carnoso 7-8 mm. diam., granuloso-tumido, nonnunquam spinas I- 2 minimas gerente, valvis 2 ab apice aperientibus dein e columella pa- tentibus ; semine sphaerico unico 5 mm. diam., nigro, cicatrice angusta semi-circulari excepta ; columella semi-circulari persistente. CENTRE (Nord) : mont Tsaratanana, Perrier de la Báthie 9727 ; Ankaizina, Perrier de la Báthie 15097 ; forét d'Ambre, Perrier de la Báthie 17721. ; 21. Maearanga anjuanensis nova sp. ad interim. C'est une espèce récoltée autrefois à Anjouan par HUMBLOT (n? 1535), à petites feuilles obovales, pubescentes à la face infé- rieure. Je n'ai pu l'identifier à aucune autre, et donne donc la description provisoire du pied 4, seul connu jusqu'à présent. Cet exemple et plusieursautres montrent la grande endémicité de la flore des Comores, qui mériterait une prospection poussée plus à fond. Planta lignosa, ramis teretibus rufis, subverticillatis, cicatricibus dis- tantibus paulo prominentibus notatis. Folia sparsa ; stipulae caducae. Petiolus 10-15 mm. longus, 2/3 mm. crassus, pubescens. Lamina obo- vato-elliptica subacuminata supra glabra, subtus secus nervos pubes- cens, chartacea, ad 6 cm. longa, 28 mm. lata, acumine obtuso 1-2 MM. longo, 2-3 mm. lato, basi obscure supra depresso-biglandulosa vel mi- nime subauriculata. Nervi laterales in quoque latere 5-8, obliqui, curvi, nonnunquam 2 basalibus. Spicae & axillares 6-7 cm. longae, glomerulos 5-6, 10-floros, gerentes ; bracteae subulatae circiter 2 mm. longae, glan- duloso-puncticulatae ` bracteolae acutae, laeves. Flos $ 1 mm. 5-2 mm: — 163 — magnus, sessilis ; calycis lobis 3 acutis usque ad medium liberis, tenuissi- mis, sparse glanduloso-puncticulatis ; staminis circiter 8-9 leviter exser- tis, filis satis brevibus, antheris 2-locularibus, 4-lobis. Flos 9 fructusque ignoti. Espèces douteuses. Macaranga alchorneifolia Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond., 25 (1890), 334. | Si cette plante était un Macaranga, ce serait le seul à Mada- gascar à fruits triloculaires ; mais il est plus probable qu'il s'agisse d'une erreur sur le genre, la description de l'échantillon (Baron 5773) faisant songer à un Alchornea ou Lautember gia. Macaranga Hildebrandtii Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV.147.XVII (1924) 185, non Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892) 990. Je n'ai pas vu le type de cette espèce, qui ne semble pas assez nettement caractérisé, et, d'aprés les auteurs eux-mémes, est voisin du M. oblongifolia Baill. Nomen nudum. Macaranga madagascariensis Steud. in Nomencl. 2. II (1841), 86. En résumé, nous admettons 21 espéces de Macaranga connues à ce jour à Madagascar et aux Comores, dont 6 (M. Coursi, M. Danguyana, M. Decaryana, M. Humberti, M. Perrieri et M. anjuanensis) sont nouvelles. Certaines ne sont encore connues que par le pied 4 (M. anjuanensis, peut-être M. macropoda) ; d'autres, que par le pied 9 (M. Coursi, M. cupularis, M. Danguyana, M. ribesioides, M. racemosa, M. Perrieri). Par ailleurs, nous avons dü établir, à cóté des formes typiques, de nombreuses variétés, Pour recevoir les formes un peu différentes, qui sont le plus sou- Vent, comme c'est la régle à Madagascar, localisées géographi- quement. On peut distinguer les espèces de la façon suivante : BR Pieds à. 1. Bractées sinuées-dentées, larges ; feuilles souvent peltées ou hypercordées. M. ferruginea. 1'. Bractées non sinuées-dentées. 2. Inflorescence & courte et robuste, fortement pubescente ; feuilles orbiculaires. 3. Feuilles peltées, longuement pétiolées, longuement. acuminées-cuspidées. M. cuspidata. 3. Feuilles non peltées: ^ -—— ——- 4 M. sphaerophylla. 2'. Inflorescence 4 à axe grêle, glabre ou glabrescent ; feuilles non orbiculaires. 4. Glomérules pauciflores répartis le long de l'axe et des rameaux de l'inflorescence ; fleurs sou- vent petites (1 mm.). ' 5. Panicule. Feuilles ordinairement trinerves. 6. Feuilles ovales-aiguës. 7. Feuilles ovales ou à base rétuse. M. boutonioides. 7’. Feuilles à base plus ou moins lobée. 8. Feuilles subtriangulaires ou sub- pentagonales, glauques. dessus.. M. Bailloniana. 8'. Feuilles largement ovales ; limbe atteignant 15 cm., vert foncé dessus. M. Dua 6'. Feuilles obovales ou obovales-oblon- gues, glabres. 9. Limbe large de 4-5 cm. M. obovata . o. Limbe large de 2-3 cm. M.oblongifolia 5’. Epi simple, ou ramifié à la base seulement, court (2-3 cm.), gréle ; feuilles non trinerves. M. anka finensis. A. aset pluriflores, denses, nettement espacés ; fleurs souvent plus grandes (2 mm.). 10. Feuilles ovales-aigués, atténuées-acuminées, tri- nerves. M. macropoda. 10’. Feuilles elliptiques, obovales ou oblongues, ordi- ; nairement non trinerves. : 11. Limbe elliptique, long de 12 cm. sur 5, en coin aux deux extrémités; petit acumen. ` ` M. alnifolia. 11”. Limbe oblong ou obovale. 12. Nervures secondaires 7-10 paires. 13. Limbe glabre. Ü 14. Limbe ponctué-glanduleux dessous. ^ ` M. myriolepidea.. — 165 — IA, Limbe non ponctué-glanduleux dessous. M. echinocarpa. 13. Limbe pubescent dessous. M. anjuanensis. 12'. Nervures secondaires 12-15 paires ; limbe long (12 cm.), étroit (2 cm. 5), arrondi à la base, atténué-aigu vers le sommet, M. Humberti, Pieds 9. ` I. Fruit lisse. 2. Bractées sinuées-dentées, grandes (5-10 mm.). - 3. Bractées larges, feuilles ordinairement peltées. M. ferruginea. 3. Bractées lancéolées, feuilles non peltées M. Coursi. 2'. Bractées non sinuées-dentées. à 4. Feuilles peltées. M. cuspidata. A". Feuilles non peltées. 5. Limbe ovale-orbiculaire, fortement pubescent des- sous ; fruit à 2 loges. M. Danguyana. 5°. Limbe non ovale-orbiculaire, non eegne fruit à 1 loge. 6. Limbe ovale, obovale, ou elliptique. 7. Limbe ovale-aigu, subtriangulaire parfois sublobé à la base. e M. Bailloniana. 7’. Limbe elliptique ou obovale. 8. Nervures secondaires 5-8 paires. 9. Limbe elliptique de 12-15 cm. M. alnifolia. 9'. Limbe obovale de 4-7 cm. M. ribesioides. 8’. Nervures secondaires 15-20 paires. M. racemosa. 6’. Limbe long (12-15 cm.) étroit (2 cm. 5) arrondi à la base, atténué-aigu au sommet. M. Humbert. 1’. Fruit épineux ou tuberculé. IO. Epines rares et faibles, ou tubercules. 11. Feuilles peltées. M. cupularis. > 11. Feuilles non peltées. 12. Limbe orbiculaire, pubescent. 13. Bractées non sinuées-dentées. M. sphaerophylia. 13'. Bractées sinuées-dentées. M. Cosi, 12'. Limbe non orbiculaire, ni pubescent. I4. Limbe ovale-subtriangulaire. p. 14'. Limbe ovale-0blong ou obovale. ER 15. Limbe non ponctué-glanduleux. ZE 16. Limbe oblong-obovale arrondi. M. oblongifolia. 16'. Limbe ovale atténué-acuminé. M. ankafinensis. 15'. Limbe ponctué-glanduleux dessous. 17. Capsule de 5 mm. ; feuilles obtuses ou rétuses au sommet. - : M. myriolepidea. M. boutonioides. — 166 — 17'. Capsule de 7-8 mm. ; feuilles acuminées. M. Perrien. 10’. Epines nombreuses et grandes. 18. Feuilles ovales aigués au sommet, arrondies, cordées ou lobées à la base ; épines 10-15. M. Decaryana. 18'. Feuilles différentes. ; 19. Feuilles obovales ou elliptiques arrondies, larges ; épines 10-15. M. obovata. 19’. Feuilles non largement obovales ou elliptiques ; épines 30-50. 20. Limbe ovale-aigu acuminé, large de 4 cm. environ. M. macropoda. 20’. Limbe oblong ou obovale, étroit. M. echinocarpa. Remarques systématiques et biogéographiques. Comme le font très justement remarquer PAX et K. HOFFMANN dans leur belle monographie du genre pour le Pjlanzenreich: il est trés difficile de répartir les Macaranga en groupes naturels' parce que les caractéres floraux et végétatifs ne présentent pas des modifications corrélatives dans les différentes séries: « Dazu kommt dass in der Gattung innerhalb verschiedener Artgruppen áhnliche oder identische Merkmale unabhüngig voneinander auftreten, und auf diese Weise ühnliche Ausbildungsweisen sich ergeben. » Nous sommes donc tenus à une grande prudence dans les rapprochements. Nous avons proposé, comme on l'a vu, la création d'une sec- tion nouvelle, à cóté des Barterianae de PAx et HOFFMANN, pour le M. ferruginea. Si nous ne nous sommes pas trompé en considérant Perrier de la Báthie 9695 comme le pied 9 du M. macropoda, cette espèce passe dans la section echinocarpae, qui comprend ainsi 2 espèces malgaches (1). Le M. Decaryana, par son ovaireà épines obtuses et ses feuilles palminerves, se rapproche de la section Baïllonianae. Il mani- feste aussi quelque affinité avec les /avanicae, dont l'aire s'étend (1) En ne tenant pas compte du M. alchorneifolia Bak., que nous considérons comme douteux, et qui, méme s'il appartenait au genre; s'écarterait des autres espèces de la section par son ovaire à 3 loges. — 167 — de l'Afrique orientale aux Philippines. Cette section est repré- sentée en Afrique orientale par desespéces (M. kilimandscharica, ruwenzorica, usambarica, etc...) qui s'écartent surtout des espèces malgaches par le petit nombre des étamines. Le M. Danguyana sp. nov. se rapproche des Cuspidatae comme . le M. sphaerophylla ; son fruit lisse et biloculaire pourrait peut- étre suggérer des rapprochements plus lointains avec d'autres sections. Le M. ankafinensis, dont nous décrivons le pied 9, le M. Hum- berti, et le M. Perrieri connu seulement par son pied 9 nous pa- raissent venir se placer dans la section Oblongifoliae, en compa- gnie des M. myriolepidea, oblongifolia, et ribesioides. Comme le suggèrent les monographes du Pflanzenreich, les M. Dawei Prain, de l'Ouganda et M. mellijera Prain du Nyassaland et de Rhodésie paraissent rentrer dans cette section, qui présente donc un ca- ractére africano-malgache. Le M. Coursi sp. nov. est une espéce qui se révélera peut-étre comme trés intéressante et devant former le type d'une section quand elle sera mieux connue ` on peut penser qu'elle est affine des Cuspidatae et des Barterianae ; toutefois, comme nous n'en avons vu jusqu'ici qu'un seul échantillon (pied 9), nous ré- servons notre opinion pour le moment. : De méme, les affinités du M. anjuanensis sp. nov., qui n'est connu que par son pied 8, ne peuvent à l'heure actuelle étre éta- blies avec certitude. Il n'est pas impossible qu'elles soient orien- tées vers la section africaine des Spinosae. Nous trouvons donc à Madagascar les sections suivantes : I? Endémiques : Cuspidatae (4 espèces) (1) ; Baillonianae (6 espèces) (2) ; F errugineae (X espèce). 2? Africano-malgaches : Oblongifoliae (6 espèces) (3). (1) M. cuspidata, cupularis, sphaerophylla, Danguyana. na (2) M. Bailloniana, boutonioides, obovata, racemosa (?), alnifolia (?), Decaryana. À notre point de vue, les M. racemosa et M. alnifolia seraient Peut-être plutôt des Oblongifoliae. : 4 ; p 3 M. myriolepidea, oblongifolia, ribesioides, ankafinensis, Humberti, errieri. — 168 — 39 Paléotropicales ` Echinocarpae (2 espèces). Cette section a des représentants en Nouvelle-Guinée (6 esp.), Nouvelle-Calé- donie (6 esp.), Australie (2 esp.) et Indochine (t esp.). Toutefois, nous ne sommes pas complétement sür que le développement des épines du fruit ne soit pas une manifestation de néoendémisme en relation avec le milieu montagnard, plutót qu'il ne caractérise un groupe phylétique anciennement distinct. Il existe par ailleurs d'incontestables affinités entre la section Ferrugineae et la section Barterianae d'Afrique occidentale, malgré les grosses différences entre les inflorescences © du M. ferruginea d'une part et d'espèces comme les M. monandra ou Barteri de l’autre. Les Macaranga d'Afrique occidentale sont donc, dans leur ensemble, plus voisins de ceux de Madagascar, que de ceux d'Afrique orientale. Des affinités analogues se mani- festent pour d'autres genres d'Euphorbiacées (Uapaca par exemple). Examinons maintenant la distribution des différentes espéces à l'intérieur de l'ile (fig. 6). Nous remarquons d'abord quelques faits de caractère général dans la flore malgache : absence d'es- pèces s'étendant sur toute l'ile ; grande différence entre les deux versants (les Ferrugineae d'affinités africaines occidentales ne se rencontrent que sur le versant Ouest, comme si, aussi bien que les Barterianae sur l'Ouest du continent africain,elles trouvaient là les seules conditions qui leur conviennent) ; richesse en endé- miques orophiles (M. Humberti, echinocarpa, macropoda, Deca- ryana, Perrieri, myriolepidea, ankafinensis, sphaerophylla, 3 va- riétés du cuspidata) ; espèces ou variétés localisées géographi- quement (les espèces à aire vaste sont ordinairement représen- tées par des variétés différentes du type dans les diverses régions qu’elles occupent ` exemples: M. ankafinensis, M. myriolepidea, M. cuspidata, M. obovata, M. echinocarba, M. macropoda). Si l'on considère les variétés comme des espèces en voie de diffé- renciation, il y a là un fait à l'appui de la théorie de l’« age and area » de WILLIS. Le nombre beaucoup plus grand des espèces sur le versant oriental (une quinzaine d'espèces, contre 3 ou 4 sur le versant zz $66 += Af) Grande Comore DOMAINE de l'OUEST (Secteur Nord) M. Raillo pgtana M. anj v artus D Magotte | x Decaryana VI. Distribution des espèces malgaches de Macaranga. ouest) est certainement en rapport avec les exigences écologiques de ces plantes, qui sont hygrophiles, et préfèrent les climats humides. À côté des espèces à petite aire, il existe des espèces ou groupes d’espèces à aires disjointes qui semblent en voie de régression. Les Baillonianae (M. Bailloniana aux Comores, M. boutonioides dans le NW., M. Decaryana dans l'Andringitra) paraissent étre dans ce cas. RE TER E — 171 — APPENDICE Index des collecteurs et des numéros d'herbier. Baron : 435, sphaerophylla ; 451, echinocarpa ; 1404, alnifolia ; 1431, obovata ; 1696, macropoda ; 1732, sphaerophylla ; 1779, echinocarpa 1968, myriolepidea ; 2498, obovata ; 2898, ribesioides ; 3050, 3100 (ou 3700) ankafinensis ? ; 3133, myriolepidea ; 3412, macropoda ; 3530, cuspidata ; 3654, racemosa ; 3662 ; 3700 (ou 3100 ?) ; ankafinensis ; 4395, ferruginea ; 4444, sphaerophylla ; 5278, myriolepidea ; 5711, ferruginea ; 6252, 6443, boutonioides. Basse (E.) sans n°, ferruginea. Bernier : 155, obovata. Boivin : 1885, obovata ; 2179, pp. boutonioides, pp. cuspidata ; 3375, 3376, Bailloniana ; sans n°. Bailloniana, obovata. Bojer : sans n°, cuspidata. Bréon : sans n°, obovata. Catat : 2506, obovata. Chapelier : sans n°, cuspidata ; oblongifolia ; obovata. Commerson : sans n°, obovata. Cours : 395, Coursi ; 727, cuspidata. Decary : 2287, ferrüginea, ; 4610 sphaerophylla ; 4765, macropoda ; 4785, cuspidata ; 4881, oblongifolia ; 5185, Decaryana; 5186, myriolepidea ; 5426, obovata ` 5439, cuspidata ; 5467, oblongifolia ; 5596, Humber- tiana ; 5617, cuspidata ; 5664, 5676, obovata ; 5787, Decaryana ; 6070, myriolepidea ; 7969, boutonioides ; 8132, ferruginea ; 10613, obovata ; 10.901, oblongifolia. Du Petit-Thouars : sans n^s, cuspidata, obovata. Geay : 7528, 7529, obovata. ; Hildebrandt : 3195, boutonioides ; 3565, myriolepidea ; 3686, echino- carpa ; 3697, cuspidata ; 3953, ankafinensis. | Humbert (1) : 2283 (P), myriolepidea ; 2300 (P.), macropoda ? ; 3178, sphaerophylla ; 3505, ankafinensis ; 3529, echinocarpa ; 5051, ferru- ginea ` 5746 (Sw.), cuspidata ; 5858, cuspidata ; 5927, obovata ; 6249, cuspidata ; 6334, ankafinensis ; 6627, echinocarpa ; 6639, ankafinensis ; 6675 bis, 11836, Humberti ; 12188, 12188 bis, sphaerophylla ; 12276, myriolepidea ; 13427, oblongifolia ; 14372 ter, cupularis ? ; 17871 (C.), cuspidata ; 18106, sphaerophylla ; 18646, macropoda ? — Humblot : 226, obovata ` 411, 413, cuspidata ; 990, boutonioides ; 1535, anjuanensis. Lam ct Meeuse : 5984, obovata. ë DI Voir aussi ViGurER, Les abréviations C, P, Sw, désignent des échan- tillons récoltés en collaboration avec COURS, PERRIER DE LA BATHIE, WINGLE, respectivement. — 172 — Lantz ` sans n°5, oblongifolia, obovata. Leandri : 170, ferruginea. Le Myre de Vilers : sans n°, cuspidata. Louvel : 52, obovata ; 121, oblongifolia. Mocquerys : 147, obovata. Perrier de la Bathie ` 771, ferruginea; 2135, alnifolia ; 2217, 2366, 4558, boutonioides ; 4614, cuspidata ; 9532, ferruginea ; 9553, alnifolia ; 9559, ferruginea ; 9642, Decaryana ; 9643, ankafinensis ; 9644, 9646, 9690, echinocarpa ; 9695 ; macropoda ? ; 9718, boutonioides ; 9722, oblon- gifolia ; 9727, Perrieri ; 9747, cuspidata ; 9755, obovata ; 9757, oblon- V gifolia ; 9876, myriolepidea ; 9880, 9892, cuspidata ; 9897, obovata ; 14112, oblongifolia ; 14275, cuspidata ; 14276, obovata ; 15097, Perrieri ; 15111, myriolepidea; 15391, 15527, 16154, ankafinensis; 17433, obo- vata ; 17721, Perrieri ; 18073, 18348, ankafinensis ; 18610, myriole- pidea. Perrottet : sans n°, obovata. Pervillé : 416, boutonioides. Ramanantoavolana : 95, racemosa ; 101, Danguyana. Richard : 2, 42, obovata ; 345, boutonioides ; 616, obovata. a Service de Colonisation, voir Ramanantoavolana. TUR 4 Service forestier 1933-31, boutonioides ; ferruginea. Thiry, sans n? : ankafinensis ? Ursch : 6, ankafinensis ; 155, cuspidata ; 181, 182, alnifolia. Viguier et Humbert : 277, obovata ` 492, cuspidata ; 1113, Decaryana ; 1114, alnifolia ; 1957, myriolepidea. Waterlot : 880, Bailloniana. - Éditions Éi Muséum maiori Tin naturelle = 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris- E SC Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en ` ` 1802 comme Annales du Muséum nalional THING cimi Si — — (Un-vol. par an, 300 fr.) re Bulletin du Muséum national d’ Histoire naturelle {commencé en 1895). voee —- (Un vol. par an, 80 fr.) GE Mémoires du Muséum national d'Hisloire naturelle, nouvelle série. - (Sans périodicité fixe ; abonnement pour un volume : 230 fr.) — Indez Seminum in Horlis Musaei parisiensis collectorum. (Laboratoire. — - deculture ; parait depuis 1822 ; échange.) _Notulae See (Directeur : M. H. Humbert, Jonte de Pha nérogamie ; paraît depuis 1909 ; GE au volume, France 65 fr. ; Etranger : 90 fr.) ` Revue française d’Entomologie. (Directeur : M. je pr R. Jeannel, Tabo ratoire d'Entomologie; paraît depuis 1934 ; eg annuel France; 60 Ir..; Etranger, LR: A e È Revue de Botanique appliquée et d' Agriculture GE. (Directeur $ -M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomie coloniale ; parait depuis ` - 1921 ; abonnement pour la France, 130 fr. ; Étranger : 145 et 160 fr.) - Revue Algologique. (Directeurs : MM. P. Allorge et R. Lami, labora- - toire de Cryptogamie ; paratt adr 1924; SERA Bee — —. 190 fr. ; Etranger, 200 fr). SS eet ien - Revue Bryologique et Ztchenslogique: (Directeur M m ge, — ratoire de Gryptogunite mobs rar IA bonnement : F1 60 fr. ; Etranger, 80 fr.) - 2 | . Revue de Mycologie (anciennement Eine de Cryptogamie exotique). — (Directeurs : MM. R. Heim, J. Duché et G. M: toire de — Cryptogamie ` paratt Ke 1928 ; abonnement France, 70 r — Etranger, 100 fr.) meth mi ir eir — Mammalia. (Directeur: M. E. Bourdelle, horaire: de Zoologie, Mais - mifères et Oiseaux; parait.depuis 19367. abonnement: France, 50 fr | Des? Etranger, 55 fr.) EE Bulletin du Laboratoire maritime do II Set d'Histoire T relle à Dinard. (Directeur : M. L Germain, laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan parait, Segue TES. GE P variable par fascicule.) ` - SE _ Bulletin du Musée de L'Homme place. du Trocadéro ween. depu Ee 7 3 prix du numéro ` 5 fr. 75.) SE : - Recueil des travaux du Laboratoire de Physique. végétale. — toire de Physique végétale ; parait depuis 1927 ; échange Travauz du Laboratoire d'Entomologie (Laboratoire d'Entomologie ` paraît depuis 1934 ; ;échange.) - Publications du Mutui. nalional d ume SE depuis. 1933) SOMMAIRE ` du FascicuLE 3, Tome X -~ H. HuunznT. — uet l'étude de la flore de Madagascar et ` ... des Comores (fasc. 3), p. 95 OE GacNEPAIN. — Ternstroemiacées nouvelles Jody: p. 112. Mme Tanpieu-BLor. — Diptérocarpées nouvelles d'Indochine, p. 131. JL Leanpri. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Mada- S ome e» Henare p. 138. PRINCIPALES PUBLICATIONS DU LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE flore es de. Indochine, publie sous la a de H. Lecomte (1907-1931); H. Lecomte et H. HUMBERT pu 934) ; H. en ee TUAE Rédacteur - eegen F. GAGNEPATN. 3 Vient de Dents tome VL aso. 9 (Aracées, etc...), pa MM GaGNEPAIX et autres. 168 p. 15 ue ; prix 40 fr. ` “as nc, — Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux SS x travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au d moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum na- S tional d'Histoire naturelle. Elles paraissent sans SE régulière, par fascicules d'une : X quarantaine de pages en moyenne. = oaar se d articles destinés aux Notulae Systematicae doivent- être SE adressés, correctement dactylographiés avec double interligne où — trés lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- . ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°). ` Les figures doivent être prêtes à être reproduites directement (avec .. ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- E gravure). Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs m articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Su E demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés et remis en pages, mais à titre onéreux, La couverture et le brochage EN sont comptés en supplément. : s Les demandes d'échange ou souscriptions (Erie 65 francs par volume de 4 fascicules ` ‘étranger : 90 francs) E Se adres- sées — au Professeur H. HUMBERT. ES de plantes | Phanérogames t | al FE des s diis 20 da es designs Gigs de toutes les eis 3° Geseis sames au DM s cule ` emer piss iymnospermes a — est E ee NOTULAE SYSTEMATICAE TOME X, FASCICULE 4 (Octobre 1942). RÉVISION DES CÉLASTRACÉES DE MADAGASCAR ET DES COMORES par H PERRIER DE LA BATHIE. En y comprenant les Brexiella H. Perr. (1), que nous avions à . tort, selon Th. LOESENER, rapprochés des Bréxiées (2), et 3 genres que nous croyons nouveaux, les Célastracées sont représentées à Madagascar et aux Comores par 15 genres et 36 espéces. Cette famille est trés homogéne. Les genres, qu'on y a peut-étre trop multipliés, en sont trés affines. Beaucoup ne sont distinguables - que par les caractères du fruit et de la graine, et quand le fruit manque la détermination générique de ces plantes est souvent incertaine. La clef suivante — et tout aussi bien d'ailleurs le synopsis de Th. Loesener (3) — montre bien les affinités étroites de ces genres et le peu d'importance des caractéres qui les sé- parent (4). — — ; I. Capsule loculicide, à 3-5 valves ; un arille à Ia graine. e] 2. Loges de l'ovaire en nombre égal à celui des autres pièces de la fleur (ovaire isomére normalement à 5 loges, mais 1-2 pouvant avorter) ; fleurs hermaphrodites. zh 3. Feuilles opposées ; cymes axillaires. - I. Evonymus. 3'. Feuilles alternes ; inflorescences le plus souvent épiphylles, rare- ment (P. libera) en petite grappe axillaire de fleurs isolées ou fasci- culées par 2-3. 2. Polycardia. (1) H. PERRIER DE LA BATHIE, Les Bréxiées de Madagascar in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 205. — (2) TH. LoESENER, in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin-Dahlem, Bd. XIII (1936-1937), 577. — (3) TH. LOE- SENER, Celastraceae in Engler P//anzenf. Bd. 20 b (1942), 107. — (4) Aussi ` ne suivrons-nous pas complètement la classification de Loesener, qui divise cette famille si homogène en cinq sous-familles et en quatre tribus, dont 3 sous-familles (Célastroidées, Triptérygioidées, Cassinoidées) et 3 tribus (Evonymées, Eucélastrées, Eucassinées) seraient représentées à gascar. On pourrait tout au plus classer nos plantes en 2 tribus, Caractérisées l'une par ses fruits déhiscents, l'autre par ses fruits indé- hiscents, différence qui, sous un climat tropical, est à peine suffisante pour caractériser un genre. NOT. SYS. i ; : 12 e the 2’. Loges de l'ovaire en nombre moindre que celui des autres pièces de la fleur (ovaire oligomère, en général triloculaire) ; fleurs polygames, souvent unisexuées. 4. Inflorescences terminales ; bractées fimbriées ; liane inerme. č 3. Celastrus. .4'. Cymes ou fascicules axillaires ; bractées entières ` arbres ou arbustes non grimpants, inermes ou épineux. l 5. Arbustes ou petits arbres plus ou moins épineux, munis tout -au moins sur les rejets ou les tiges inférieures d'aiguillons caulinaires, présentant souvent, à côté de rameaux allongés à feuilles alternes et distantes, des rameaux courts terminés par un groupe de feuilles très rapprochées. 4. Gymmosporia. 5’. Arbres ou arbustes inermes, à feuilles distantes, alternes ou spiralées, sans rameaux courts terminés par un bouquet de feuilles trés rapprochées. : 5. Maytenus. . Fruit indéhiscent, drupacé, bacciforme ou sec ; arbres ou arbustes inermes. ` ` - 6. Fruit sec, samaroïdé et comprimé, entouré d'une aile circulaire, monosperme ou disperme ; feuilles opposées. 6. Ptelidium. 6'. Fruit ni comprimé, ni samaroide ni entouré d'une aile circulaire. 7. Feuilles alternes ou spiralées ; pas d'arille à la graine. 8. Un seul style à stigmate peu distinctement trilobé ; cymes axillaires, contractées en pseudo-ombelles sessiles ou courte- ment pédonculées ` fruit drupacé à exocarpe mou ét à endocarpe ` mince et tenace ` noyau ordinairement monosperme par avorte- Sne d'une ou deux loges. | 7. Mystroxylon. '. Quatre ou cinq styles, courts et divanni: à lèvre stigmatique es réfléchie en dehors ` cauliflore (fleurs insérées sur l'écorce du tronc ou des rameaux). Fruit bacciforme, à péricarpe épais et charnu, enveloppant 3-5 graines, grosses, réniformes, à testa scléro-fibreux dur, avec faisceau RAR ET bien visible partant du hile ou du raphé. 8. Brexiopsis. 7’. Feuilles opposées (parfois subo pobáen) ou verticillées. ` ia 9. Ovaire uniloculaire ; loge à 2 ovules ascendants ; feuilles opposées. 9. Pleurostylia. 9'. Ovaire pluriloculaire. 10. Drupe sèche, trilobée, à 2-3 noyaux monospermes, dé- hiscents à la fin par une fente ventrale ` pas d'arille ; albu- ` men copieux ; embryon vert. 10. Hartogiopsts. S 10”. Sc charnu (drupe ou baie), non lobé. . Pétales imbriqués ; drupe (endocarpe scléreux et dur) ; SCH d'arille ; étamines insérées sous le rebord du disque. 12. Un seul ovule par loge ; fleurs imus ; ovaire à e loges ; albumen présent. SE E , . Deux ovules par loge, ascendants. m Drupe à exocarpe sec ; vaisseaux du bois à pee EC — 175 — tuations aréolées scalariformes, rarement accompa- gnées de ponctuations simples et rondes. 12. Elaeodendron. 13'. Drupe à exocarpe charnu ; vaisseaux du bois à ponctuations simples, rondes ou elliptiques. | 13. Cassine. . Pétales tordus ; baie (endocarpe charnu) ; un arille e velont toute la graine. ' 14. Etamines insérées sur les bords du disque ; loges de l'ovaire biovulées ; 1-2 graines à testa trés dur et raphé divisé prés du hile en 5 cordons vascu- laires rouges et divergents. 14. Brexiella. 14'. Etamines insérées sur le disque, à égale distance des bords du disque et de l'ovaire ; loges de l'o- vaire à 4-10 ovules bisériés ; graines 5-8, sans cor- dons libéro-ligneux bien apparents sur le testa crustacé et mince. ` 15. Evonymopsis. r. EVONYMUS Tourn. .. Th.Loesener a attribué à ce genre Brexiella longipes H. Perr. (1), que sa grosse baie 5-8-sperme éloigne beaucoup des Evonymus, . et deux arbustes E. elaeodendroides Loes. dont le fruit n'est pas connu, et E. elaeodrendoides var. pleurostyloides Loes., que nous Considérons comme une espèce propre et bien distincte et dont le fruit (que n'a pas vu Loesener) est presque certainement indé- hiscent. En outre, les étamines de ces deux espéces sont insérées sur la marge du disque, non sur le disque entre la marge et l'o- vaire. La présence du genre Evonymus à Madagascar par suite est un fait dont on peut encore douter. Nous conservons néanmoins provisoirement dans ce genre ces deux espéces. I. Evonymus elaeodendroides Loes., in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin-Dahlem, XIII (1936-1937), 580. Forêt orientale, vers 400 m. d'altitude, dans le bassin du Saka- leona, Perrier 5940. 2. Evonymus pleurostyloides Loes. p. var. — Evonymus elaeo- dendroides var. pleurostyloides Loes., loc. cit., 380. (1) E. acanthodonta Loesn. in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin-Dah- lem » XIII (1938), 579. — 176 — Diffère de l'espèce précédente par: 1? les jeunes rameaux plus nettement tétragones ; 2? les stipules 2 fois plus grandes (1-1,2 mm.) ` 3? les feuilles plus petites (3,2-5,5 X 1,6-2,5 cm.), à pé- tiole plus court (2-3 mm.), à bords parfaitement entiers et à som- met presque toujours trés courtement émarginé, avec une petite glande rougeâtre et sessile au fond de l'échancrure ; 4° les - inflorescences souvent réduites à des grappes corymbiformes de 3-4 fleurs, réunies en gros fascicules sur le tronc ou les branches, les ramifications de 2? ordre beaucoup plus courtes que les pédi- celles, souvent subnulles et réduites à la base de l'articulation des pédicelles ; 5° les sépales à bords fimbriés-frangés ; les pétales ` ovales (3 x 2 mm.), ascendants à l'anthése ; 7? les filets stami- naux plus longs (4 mm.), atténués de la base au milieu, puis fili- — formes et de nouveau épaissis-dilatés à la base de l'anthére et ` l'anthére à auricules libres (adhérentes au connectif sur E. elaeo- | dendroides) ; 89 le style à costules très obsolètes. En outre, cet arbuste a des feuilles caduques. Les fruits, malheureusement immatures, sont globuleux (10 mm. diam.), terminés par le style — persistant, entourés à la base par le périanthe (calice, pétales, ` disque et étamines), sans traces de lignes de déhiscence ` loges ` ` 4-5 (une loge parfois avortée) ; graines 1-2 par loge, déformées par > compression, immatures, mais permettant néanmoins de distin- - guer un embryon droit, mince, à radicule infère, avec albumen $ et arille probables. : Forêt tropophile, vers 40 m. .d' altitude, sur le versant occidental à 800 kil. environ au N. W. de la localité de l’espèce précédente, z Manongarivo (Ambongo), Perrier 1656. es i 2. POLYCARDIA Juss., Gen. PL, 377. Les Polycardia présentent une particularité assez singulière : ` les caractères les plus remarquables du genre et de ses espèces - n'ont souvent aucune constance. Ainsi les inflorescences, libres ` et axillaires sur une espèce (P. libera), sont concrescentes avec Ia nervure médiane de la feuille surles 3 autres. Sur ces dernières, les fleurs sont toujours au centre du limbe sur P. aquifolium ; | Der e presque toujours au fond d'une échancrure apicale, mais parfois aussi (rarement) au centre ou au fond d'une échancrure latérale, sur P. phyllanthoides ; le plus souvent au fond d'une échancrure . latérale, mais aussi au centre ou au sommet du limbe sur P. late- ralis. Les pétales sont toujours imbriqués sur P. aguifolium ; presque toujours (trés rarement tordus) sur P. libera; tordus ou . imbriqués de façons diverses sur un méme rameau ou parfois dans la méme inflorescence sur P. phyllanthoides et P. lateralis. Les loges de l'ovaire sont constamment biovuléessur P. aquifo- ` lium ; à 2 ou 3-4 ovules sur P. libera ; constamment à 3-4 ovules sur les 2 autres. Enfin la graine est albuminée sur P. aquifolium et sans albumen sur P. phyllanthoides et P. lateralis (inconnue sur P. libera). En plus de ces variations singulières, ces Poly- ` cardia, surtout P. lateralis O. Hoffm., lorsqu'ils se sont dévelop- pés en dehors de leur milieu d'origine, c'est-à-dire en pleine lu- miére, dans les formations de graminées plus ou moins incendiées Chaque année, présentent en outre un hétéromorphisme foliaire assez considérable, formes de jeunesse, de rejets ou de saisons qu'on a souvent décrites comme espèces nouvelles (P. Hildebrand- tii Bn., P. Baroniana Oliv., P. centralis Baker, P. oblonga Loes., P. geed Loes, ) et que nous ne pouvons que mettre en syno- nymie. Au total, le genre ne een que 4 espèces Ares ré- | pandues. i 1. Polyeardia libera O. Hoffm., Sert. PI. Madag. (1881), 12 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot. Atlas IV, t. 282 b. — Celas- trus baccatus Sc. Elliot, in Journ. Linn. Soc., XXIX (1891), 11 ; Polycardia libera var. serratula Loes., in Notizbl. Bot. Gart. M us. Berlin-Dahlem, XII (1936), 32 ; d°, var. pilose Loes., loc. cit. Cette espéce, bien distincte par ses inflorescences en petite grappe libre et axillaire, a presque toujours ses pétales imbri- qués. Sur neuf spécimens étudiés, un seul (Perrier 5993) a les pétales tordus sur le tiers environ de ses fleurs. Les jeunes pousses sont toujours pubescentes, mais les poils sont plus ou moins promptement caducs et laissent sur la face inférieure des feuilles A DE de fines cicatrices qui donnent au limbe une apparence ponctuée. Les grandes feuilles des rejets ou des pousses vigoureuses sont plus ou moins dentées. Les variétés distinguées par Loesener ne sont donc au plus que des stades de végétation. .. P. libera est largement répandu dans l'Ile, mais toujours rare. _ Il a été observé dans la forêt littorale orientale, sur les basses montagnes du Sambirano et sur les montagnes du Domaine cen- tral jusqu'à 1.000 m. d'altitude, du N. de l'Imerina au S. du Betsiléo. 2. Polyeardia Aquifolium Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 103. Espèce trés distincte par ses feuilles épineuses (de Houx com- ` mun), ses inflorescences toujours au centre du limbe, ses pétales toujours imbriqués et son ovaire à loges biovulées. Foréts tropophiles, du littoral à 1.200 m. d'altitude, sur le ver- sant ouest de l'Ile. Aire paraissant disjointe en deux tronçons, l'un au Nord, l'autre au Sud. Rare. Var. ilicifolia Loesn. pro sp. — Polycardia ilicifolia Loesn., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin-Dahlem, XII (1936), 33. Feuilles plus étroites, oblancéolées (3,6-6,5 x 1,2-2 cm.), ne portant que 4-5 dents par bord dans la moitié supérieure du limbe. ES | Oper : Forêt de Kamakama, sur le causse d'Ankara (Boina), Perrier 1272, exemplaire sans fleur et sans fruit, tout à fait insuf- . fisant pour caractériser une espéce nouvelle, et la distinguer de : P. Aquifoliun, dont les feuilles sont variables et parfois assez semblables à celles de la var. ilicifolia. 3. Polycardia phyllanthoides (Lamk.) DC., Prodr., Il (1825), | IO ` Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 281. — Elaeodendron phyllanthoides Lamk., Illustr. IL, 100, t. 132 ; P- madagascariensis Gmel., Syst. Veg. Linn., 1, 407 ; P. epiphylla Smith in Rees Cycl., XXVIII, n° x. P. phyllanthoides, bien facilement distinguable de ses congé- néres par ses feuilles florifères presque toujours largement obcor- ` me; Por diformes avec l'inflorescence au fond de l'échancrure apicale, rarement au fond d’une échancrure latérale ou au milieu du limbe, et ses grandes (8-12 mm. diam.) fleurs sessiles, est localisé au S. E. du versant oriental, du Matitana à Fort-Dauphin et du littoral à 1.000 m. d'altitude. Sur cette aire assez réduite, il = assez fréquent dans les forêts ou à proximité. 4. Polycardia lateralis O. Hoffm., Sert. PI. Madag. (1881), 12. P. Hildebrandtii Baillon in Bull. Soc. Linn. Paris, 1 (1881), 276; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV,t. 282 a; P. Baro- niana Oliv., in Hook. Icon. PL., XXIII (1892), t. 2237 ; P. cen- - tralis Baker in Kew Bull. (1894), 354 ; Grandidier, Loc. cit., t. 281, fig. 2 ; P. oblonga Loesn., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Ber- lin-Dahlem, XII (1936), 33 ; P. oblanceolata Loesn., loc. cit., 34. Comme la plupart des végétaux ligneux du versant ouest de Madagascar qui résistent plus ou moins aux incendies de brousse, cette espéce, arbuste de 1 à 3 m. de haut dans les lieux dénudés et petit arbre atteignant 10 m. de hauteur dans les forêts, a des feuilles trés variables, plus grandes ou plus petites, plus minces ou plus coriaces, selon qu'elles se sont développées en saison des pluies ou en saison séche, sur des rejets ou des rameaux supérieurs plus ou moins dépaupérés. Les fleurs, normalement insérées sur la nervure médiane au fond d'une échancrure latérale, sont par- - fois placées au milieu du limbe surtout sur les grandes feuilles de saison des pluies ou de rejets. Ces variations des feuilles ou des inflorescences, que l'on peut d'ailleurs observer sur les différents rameaux d'un méme arbuste, n'ont aucune constance et ne se présentent généralement pas sur les arbustes normalement déve- loppés. C'est pourtant d'aprés ces caractéres inconstants des feuilles et des inflorescences qu'ont été distingués P. Hilde- brandtii Baillon, P. Baroniana Oliv., P. centralis Baker, P. oblan- ceolata et P. oblonga Loesn., espéces que nous ne pouvons que rapporter à P. lateralis O. Hoffm. Malgré ces variations, simples stades de végétation ou accom- modations à des conditions diverses, cette espéce est en somme trés stable sur toute l'étendue de son aire et bien distincte de Beie — 180 — P. phyllanthoides par sespetites fleurs pédicellées. La préfloraison des pétales est tantôt tordue et tantôt imbriquée et ceci souvent sur le même rameau. La capsule est ovale-aiguë et à 5 valves, la graine oblancéolée, un peu arquée, noire, enveloppée d'un arille blanc, sans albumen et à embryon blanc. L'espéce est commune sur tout le versant N. W. de l'Ile, de la baie de Diego- ` Suarez au Cap Saint-André et du littoral à 1.200 m. d'altitude. 3. CELASTRUS L. Ce genre n'est représenté dans la Région malgache que par une seule espéce : Celastrus madagascariensis Loesn., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin-Dahlem, XIII (1936-1937), 215. La capsule de cette espéce (non vue par Locsitierk est ovale (10-12 x 8 mm.), trivalve, les valves coriaces ; les graines ont un albumen copieux, un embryon un peu verdâtre, des cotylé- dons foliacés, ovales-obtus, un peu inéquilatéraux à la base ` ` arrondie et une courte radicule cylindrique et infére. - Cette vraie liane est assez rare dans les foréts ombrophiles du Domaine central, entre 800 et 1.500 m. d'altitude. - 4. GYMNOSPORIA Benth. et Hook. Ce genre est représenté par 7 espéces à Madagascar. De ces derniéres, 3 sont endémiques, 1 habite aussi sur les Mascareignes ` ` et les 3 autres en Afrique. Ce sont des arbustes ou de petits arbres, souvent épineux ou à rameaux courts terminés par un bouquet de feuilles, rarement complètement inermes, mais parfois sans aiguillons sur les rameaux supérieurs. Ces espèces sont plus ou moins hétéromérphes. Leurs rameaux courts, souvent réduits à un groupe de feuilles ou d'inflorescences, sont en somme des - aiguillons non terminés par une pointe piquante. Comme eux ils sont axillaires d'une feuille ou d'une cicatrice foliaire, parfois d'ailleurs terminés par un aiguillon ou encore réduits à un fasci- cule de feuilles ou d'inflorescenceset insérés sur l'aiguillon quel- — 181 — que part entre sa base et son sommet. Les feuilles des rejets, des rameaux inférieurs et des tiges en voie de croissance sont alternes et beaucoup plus grandes que celles des fascicules qui terminent les rameaüx courts (1). La longueur relative des inflorescences - et des feuilles varie également selon la vigueur du rameau qui les porte et les cymes s'allongent parfois beaucoup: après la florai- . son. Les fleurs sont souvent polygames, les deux sexes en mélange ou séparés sur des rameaux ou des pieds différents, sans aucune Constance. Enfin quelques espèces présentent en outre des formes ` brévistylées et longistylées en général séparées sur des pieds différents. Ces variations, qui ne se voient bien que sur le vif ou lorsqu'on dispose de nombreux spécimens d'étude, ont amené Baker à créer, d'aprés un spécimen souvent unique, quelques espèces que nous avons dû mettre en synonymie. ` | A. Fleurs disposées en fascicules axillaires. — + I. Gymnosporia commiphoroides sp. n. Frutex parvus, glaber, spinosissimus, ramis decumbentibus ramulos breves multos gerentibus. Folia alterna vel in ramulorum apicem conferta, - subsessilia, anguste obovato-cuneiformia oblanceolatave (5-20 X 4-9 mm.) basin versus longissime attenuata, apicem versus paucidentata. Flores in aculeorum axillam fasciculati, brevissime (1 mm.) pedicellati, 5 -meri. Calycis lobi fimbriato-ciliati, Stamina in disci marginem inserta. Ova- rium triloculare, loculis biovulatis ; stylo crasso, apice trilobo, lobis latis patulis vel reflexis. Capsula subglobosa obovatave (7-9 x 7-8 mm.), valvis 2-3, loculis 1 raro 2-spermis. Semina ovoidea (3-4 X 2-3 mm.) ru- bra, arillo albo induta, embryonis lutei cotyledonibus obtuso-ovatis. T . Petit arbrisseau à rameaux traînant sur les roches, à écorce noirátre et à aiguillons fins. Feuilles atténuées en com presque (1) Ce port particulier (feuilles, alternes et distantes sur les pousses en . Voie de croissance rapide, groupées au contraire en touffe dense au . Sommet des rameaux courts), typiquement xérophile, est revétu dans les formations de xérophytes de Madagascar par de nombreux végétaux ap- Partenant à des genres trés divers (Pachypodium, Alluaudia, Didierea, Genipa, Rhigozum, Stereospermum, Erythroxylum, Sclerocarya, etc., etc. zE mais dans la plupart de Ces genres il y a, à côté d espèces à rameaux cou et à feuilles groupées au sommet de ces rameaux d autres espèces à re tous allongés et à feuilles distantes du type ordinaire qu'il n'a jamais é question de séparer comme genre d’après ce seul caractère. peser a Pour les Gymnosporia, il faut reconnaitre que ce caractère de végéta Broupe bien des espèces évidemment alliées, - — 182 — du sommet à la base, à 4-5 dents obsolétes au sommet du limbe. Fleurs vues en mauvais état. Rocailles granitiques, vers 1.800 m. . d'altitude ; fr. : janvier. CENTRE : Est d'Antsirabe, Perrier 5841. A’. Inflorescences en cymes plus ou moins pédonculées. B. Feuilles en général moins de 3 fois plus longues que larges et manifestement crénelées-dentées ; fleurs hermaphrodites: CG Aiguillons courts et rares, manquant souvent sur les ra- meaux supérieurs ; feuilles, inflorescences et capsules de couleur claire (glauques ou d'un vert clair). . 2. Gymnosporiatrigyna (Lamk.) Baker, Fl. Maur. (1877), 50. — Celastrus trigynus Lamk., Encycl., 11 (1786), 94 ` Catha trigyna Prel., Bot. Bemerk. (1844), 33 ; Celastrus pyrius Willem. - in Ust. Ann. Bot., XVIII (1706), 21 ; Ilex salicifolia Jacq., Coll., V, 56, t. 2, fig. 2 ; Gymnosporia 'baniculata Baker, in Journ. Linn. Soc., XX (1883), Tai. i Arbuste ou petit arbre, SES à feuillage caduc, surtout * reconnaissable à ses feuilles et A ses inflorescences d'un vert clair, glauques en herbier, et àses aiguillons ordinairement rares . 5 et courts (moins de r mm.) qu'on ne voit guère que sur les ra- meaux inférieurs ou les tiges vigoureuses et qui manquent sou- vent sur les rameaux fleuris ou fructifiés. Espèce hétéromorphe ` ` au plus haut degré, croissant fréquemment dans les lieux dénudés sous forme de rejets de souche recépée ou brûlée et fleurissant alors à contre-saison. Rejets inférieurs portant parfois des ai- guillons plus ou moins allongés. Feuilles trés variables de formes _et de dimensions selon qu'elles se sont développées en saison des pluies sur des rejets ou des pousses vigoureuses ou, au contraire, sur les rameaux courts et en saison séche, parfois jusqu'à 10 fois plus grandes (pétiole : 1-2 cm. ; limbe : 7,5-10,5 x 2,6-5,5 cm.) dans le (St cas que dans le 2? (pétiole:de subnul à ro mm ; limbe t 1,7-6,5 X 1,4-2 cm.). Les cymes de méme sont plus ou moins développées selon ces cas. Ordinairement axillaires, elles sont ` parfois groupées par 3-4 au sommet des rameaux ou sur des ra- — 183 — meaux aphylles en fausse panicule terminale (G. paniculata . Baker). Les rameaux dépaupérésdesaisonsèche et des lieux arides à feuilles trés petites, souvent obovales-cunéiformes ou oblancéo- .. lées, parfois ovales-lancéolées ou étroitement rhomboidales (sur un méme rameau) et à cymes petites et pauciflores qui repré- "Sentent un des points extrêmes de la gamme de ces variations, et que l'on peut distinguer comme forme serotina, ont en herbier, lorsqu'ils sont représentés par un seul rameau, un aspect si dérou- . tant que Loesenera déterminé (in sched.) l'un d'eux (Perrier 1078) - G. buxifolia (Sond.) Szyszyl. et un | autre (Perrier 5935) G. cune- tjolia Baker. Les fleurs, blanches et de 3-4 mm. de diamètre, sont toujours hermaphrodites et ne présentent pas de formes hétérostylées. La capsule de couleur paille est trivalve et de 8-10 mm. de diamètre. Les graines, rougeâtres, ovoides ou un peu obovales (3 X 2 mm.), sont enveloppées sur le tiers inférieur d'un arille blanc, épaissi à la base. L'espéce est assez répandue dans les lieux secs et arides, sur- tout sur les roches calcaires ou volcaniques, sur le versant occi- dental de Madagascar, entre 200 et 1.600 m. d'altitude et croit &ussisurles Mascareignes. - D Var. macrocarpa nov. Ne diffère de la forme serotina que par la capsule près de deux fois plus grosse. Fleurs non vues. OvzsT : Rocailles calcaires dans le bassin de la Kapiloza (Am- ` bongo), Perrier 6041. Esr (Sud) : Vinanibe prés de Fort-Dauphin, Decary 10216. C'. Arbustes très épineux, à aiguillons allongés ; feuilles, in- florescences et capsules de couleur sombre, rouges ou rougeátres. 3. Gymnosporia leptopus (Tul. Baker, in Journ. Linn. Soc., XX (1884), 120. — Catha leptopus Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, MI (1857), 100 ; Celastrus leptopus Baillon, in Grandidier, Hist. Nat. Mad., Bot. Atlas IV, t. 280 a ; Gymnosporia berberidacea =: 184 Pieds Bak. in Journ. Linn. Soc., XX (1884), 120 ; G. cuneifolia Bak., loc. cit., XXII (1887), 350. Cette espéce, trés facilement distinguée à premiére vue de la précédente par ses longs aiguillons, trés nombreux, manquant rarement et la coloration sombre de ses tiges, feuilles, inflores- cences et capsules, d'ailleurs à feuilles, fleurs et graines assez différentes, est également hétéromorphe, mais à un degré moindre . que C. trigyna. Le type de l'espèce (Bojer, sans n°) et ceux de G. berberidacea Bak. (Baron 781 et 2054) et de G. cuneifolia Bak. (Baron 4201), que nous rapportons à G. leptopus, représentent ensemble assez bien les différentes formes que l'on peut obser- … ver sur les différents rameaux d'un même arbuste. Mais cet hété- — - romorphisme est accompagné sur G. leptopus de variation d'un autre ordre. Cette espéce présente en effet des formes hétérosty- lées. Dans la forme brachystylée (Baron 781, 2054 et 4201, Le — Myre de Vilers, Bojer) le style est trés court (o mm. 2) et trilobé ` au sommet, les lobes larges et plus courts que le style. Dans la forme dolichostylée (Humbert 4518 et 7144, Viguier et. Humbert 1399, Hildebrandt 3945), le style est encore très court, mais il est divisé au sommet en 3 branches étroites 2 fois plus longues que ` ` lui. Sur les 2 formes le périanthe et les étamines sont à peu près semblables. 7 L'aire de cette cM trés distincte dé celle de G. trigyna qu'elle n'approche qu'à à l'extréme Sud, couvre, entre 1400 et ` à 1800 m. d'altitude, une grande partie du versant W. du Domaine ` ` central, de l'Imerina aux montagnes du Sud. KA Var. androyensis nov. Difière du G. leptopus, toutes variations hétéromorphiques - écartées, par les pétioles subnuls, le limbe foliaire à dents mar- . S ginales moins nombreuses (4-5 par bord au lieu de 6-10) et plus larges, les fleurs plus grandes (3,5-4,5 mm. diam. au lieu de 2-25 mm.), les formes hétérostylées un peu différentes et plus dissem- ` blables, et enfin parce que l'aire de cette variété est distincte et disjointe de celle du G. leptopus. Sur cette variété la forme bra- chystylée (Decary 2664) a des fleurs un peu plus grandes (4 mm. Si ee VA — 195 — . diam.), les étamines aussi longues (2 mm. 3) que les pétales, et .les filets staminaux 3 fois plus longs que leur anthére. Sur la forme dolichostylée (Decary. 2732) la fleur est plus petite (3,5- 4mm. diam.), les pétales un peu plus courtset les filets staminaux Sont à peine aussi longs que l'anthére. Dans les 2 formes, le style est semblable à celui des formes correspondantes du G. leptopus. Buissons xérophiles de l Androy, à basse altitude. Sup-OussT : Ambovombe, Decary 2663 et 2732 ` Ampasim- polaka, à l'E. d'Ambovombe, Decary 9057. ..4. Gymnospcria divaricata Baker in Trim. Journ. of Bot. (1882), 50. — G. crataegina Baker in Journ. Linn. Soc., XX (1884), .. Espèce aussi variable que la précédente, en différant à peine . par des feuilles plus grandes, à plus grande largeur plus souvent au milieu ou au-dessous du milieu, à pétioles plus longs (5- 8 mm.), à dents marginales beaucoup plus nombreuses et plus petites, et des fleurs plus grandes (4 mm. diam.). Elle présente aussi des formes hétérostylées presque semblables à celles du G. leptopus, à cela près que les étamines sont plus longues que l'o- vaire et le style sur la forme brachystylée et que le style est plus long (1 mm.) sur la forme dolichostylée. Elle habitelesforéts om- brophiles du N. et de DE. de l'Imerina et nous la considérerions volontiers comme une forme des lieux plus humides, une sous- - espèce au plus du G. leptopus. Un des spécimens étudiés (Per- ier 17183), qui a les petites fleurs de ce dernier (forme brachy- . Stylée) et des feuilles trés variables présente d'ailleurs des carac- téres intermédiaires. G. crataegina Baker (Baron 2102, 3734 et 3115) n'est pas distinct de G. divaricata Baker (Baron 143, 3029 . €t 4438). Les différences apparentes de ces spécimens ne sont que des stades différents de végétation. B'. Feuilles linéaires ou oblancéolées, plus de 4 fois plus longues - que larges ; bords du limbe entiers. D. Fleurs polygames. 5: Gymnosporia polyacantha (Sond.) Szyszyl, Pl. Rehmann. — 186 — 11 (1888), 33. — Celastrus polyacantha Sond. ex Harvey et Sond., F1. Cap., 1, 455. ' Cette espèce, arbuste trés épineux des buissons xérophiles ` du S. W., bien distincte des 2 suivantes par ses feuilles oblancéo- lées, ses fleurs plus grandes et son ovaire triloculaire, est surtout . remarquable par le polymorphisme de ses fleurs qui sont à la fois polygames (2, 4 et 9) et hétérostylées. Sur certains pieds (Hum- bert 5378, Decary 2737) ces fleurs sont hermaphrodites, grandes (6 mm. diam.) et brachystylées, avec des pétales un peu obo- vales ; des étamines égalant à peu prés les sépales et à filet plus long que l'anthére orbiculaire (o mm. 8) ; et un ovaire sans style surmonté de 3 lobes stigmatiques épais et trés courts (o mm. 2). Sur d'autres (Perrier 4389) les fleurs sont plus petites (4 mm. . diam.) et d, avec des étamines semblables à celles de la forme précédente et un rudiment d'ovaire surmonté de 3 petits lobes. Sur d'autres encore (Perrier 19241) les fleurs sont 9, assez gran- des (5 mm. diam.) et dolichostylées, avec des pétales largement ovales, des étamines plus petites à anthére vide et un style court (o mm. 4), divisé au sommet en 3 longues (o mm. 6) ban: ches stigmatiques réfléchies. G. polyacaniha est localisé à Madagascar sur les "e p plus sèches du Domaine subdésertique du S. W. Il y est assez - fréquent. Var. hybrida nov. Différe de G. polyacantha par les fleurs des vici d d à rudiment d'ovaire surmonté de 2 petits lobes seulement ; par celles des pieds 9 à ovaire biloculaire atténué en style épais et long de I mm., courtement, bifide au sommet, les 2 divisions bilobées, et finalement à 4 lobes réfléchis et courts ; et par la capsule b bi- valve. Buissons xérophiles du S. W., avec G. polyacantha et G. linea- ris, hybride probable de ces 2 espèces, en tout cas très fertile. Sup-Ouzsr : delta du Fiherena, Humbert et Swingle 5178; La Table, près de Tuléar, Perrier 18698 ; rocailles calcaires à l'E. du ` lac Manampetsa, Perrier 19177; du lac Manampetsa au delta de crgo la Linta, Humbert 5392 ; Antanimora (Androy), Decary 4195 (sur ces derniers spécimens, qui sont 4, on observe parfois des fleurs à rudiment d'ovaire terminé par 3 petits lobes). 6. Gymnosporia linearis (L.) Loes., in Engler Pflanzenf., Bd. 20 b (1942) Celastr. 149, 73. — Celastrus linearis L. fil., Suppl., 153 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 280 b; Catha linearis G. Don, Gen. Syst. II, 9. ... Ce grand arbuste ou petit arbre de 3 à 6 m. de haut, à port de petit saule pleureur, à rameaux inférieurs plus ou moins épi- _neux et à rameaux supérieurs inermes, gréles et pendants, est bien distinct par ses petites fleurs dioïques, son ovaire bilocu- laire, sa capsule bivalve et ses feuilles étroitement linéaires ou oblancéolées-linéaires, de 5 à 20 fois plus longues que larges. Il est très abondant à Madagascar sur les versants Ouest et Sud- Ouest, du Cap Saint-André au N. au Cap Sainte-Marie au S., du littoral à 600-700 m. d'altitude, surtout sur les terrains aré- nàcés ou calcaires. Primitivement essence des bois et buissons tropophiles, il s'est répandu au fur et à mesure dela destruction ` . de ces bois dans les lieux dénudés par les feux de brousse, aux- quels il résiste assez bien dans les endroits assez secs, oü les gra- minées ne sont pas très denses et où, par suite, ces feux ne sont . pas trop ardents. | On a distingué les exemplaires de Madagascar comme var. madagascariensis par confusion avec le suivant. D’. Fleurs hermaphrodites. 7. Gymnosporia senegalensis (Lamk.) Loes. in Bull. Herb. Boissier, IV (1896), 430. — Celastrus madagascariensis Lamk., Encycl., I (1783), 661 ; Catha grossulariae Tul. in Ann. Sc. Nat., Sér. 4, VIII (1857), 99. : Espèce voisine de G. linearis, comme ce dernier SR ovaire bilo- Culaire et à capsule bivalve, mais à fleurs hermaphrodites, à ovaire hémisphérique et à feuilles moins longues, oblancéolées ou étroitement obovales, paraissant localisée à Madagascar _ — 188 — sur l'extréme Nord de l'Ile, aux environs de Vohémar et de la baie de Diego-Suarez. Espéce insuffisamment décrite. Gymiosgoris brachystachya Baker in Trimen’s J ourn. of Bot., XX (1882) 50. D’après la description, cette espèce semble n'étre qu'un port xérophile ou d'arriére-saison du G. trigyna; analogue à la forme serotina décrite plus haut. CENTRE : Imerina, Dr Parker (type non vu). Nom malgache : Toho. 5. MAYTENUS Molina, Saggio Chile (1782), 177 ; Loesen. in ` Engler Nat. Pflanzenf., B. 20 b (1942), Celastr., 140. I Ce genre cosmopolite, surtout distinct du précédent par lab- sence constante d'aiguillons et de rameaux courts terminés par un bouquet de feuilles, est représenté à Madagascar par une seule ` : espéce à laquelle nous adjoignons, avec doute puisque l'on n'en : connaît pas les fruits, Catha alaternifolia Tul. des Comores. Au "A point de vue biologique, le genre Maytenus représente le type — ombrophile des Gymnosporia (V. note de la page 181). | I. Maytenus fasciculata (Tul. Loesen. in Engler Nat. Pflan — zenf., Bd. 20 b, Celastr. (1942), 140. — Catha fasciculata Tul in .- Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 98, et var. parvifolius Tul., loc. cit., 99 ; Celastrus fasciculatus Drake, in Grandidier Hist. | Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 280 : Gymnosporia fasciculata Loesen., in Bot. Jahrb., XIX (1804), 232. e Arbuste ou petit arbre à feuilles persistantes assez répandu | sur les sables surtout littoraux des côtes N. E. et N. W. de Mada- gascar et observé aussi sur les Comores (1). Les feuilles sont assez —— variables de dimensions et de forme pour que l’on puisse trouver — sur un seul pied plusieurs formes aussi distinctes que celle que TULASNE a nommée var. jarvifolia. Cet hétéromorphisme Jo: (1) Dans l'Index de Kew, Catha fasciculata Tul. est indiqué par erreur comme de Malaisie. i E n liaire a amené LOESENER (in litt.) à rapprocher certains exem- plaires (Hildebrandt 3311 et 3340, Perrier 1223 et 6007) de Gym- nosporia luteola (Del) Loesen., espèce africaine dont la fleur est presque 2 fois plus grande. 2. Maytenus (?) alaternifolia comb. nov. — Catha alaternifolia Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 98 ; Celastrus alater- nijolius Index Kew., 1, 459. Arbuste à feuilles persistantes et à cymes axillaires courte- ment pédonculées, récoltéà Angazija (Grande Comore) par Boivin. Nous plaçons cette espèce, dont le fruit est inconnu, dans le genre Maytenus avec beaucoup de doute. Ce n’est certainement ni un Catha ni un Celastrus mais ce pourrait être un Mystroxylon, car ses feuilles ressemblent à celles de M. aethiopicum avec, il est vrai, des inflorescences très différentes. ` 6. PTELIDIUM Thou., Hist. Vég. Isles Austr. d'Air, (1805), it. 3. Ce genre endémique, trés distinct par ses fruits samaroides et trés comprimés, comprend deux espèces, P. ovatum Poir. et une espéce nouvelle trés différente. I. Ptelidium ovatum Poir., Dict. Suppl., IV (1816), 597 ; Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 103 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 278. Arbuste à rameaux rigides, à feuilles coriaces, non dentées et persistantes, et à grand fruit largement ailé et trés ligneux. Espéce non retrouvée depuis 1796. EST : sans localité, du Petit-Thouars. 2. Ptelidium scandens sp. nov. Frutex scandens glaber, ramulis gracilibus. Folia opposita membranacea, decidua, petiolo crasso 6-10 mm. longo ; lamina oblongo-lanceolata ellip- ticave (4,5-7 X 1,7-3,7 cm.), obtuse acuminata, basin obtusam versus attenuata, dentibus paucis latisque marginata. Cymae axillares termina- lesve, compositae, laxae, 3-12 florae, vulgo longe (1,2-2,5 em.) peduncu- latae ; bracteis lanceolato-linearibus; pedicellis subtetragonis 4-6 mm. longis, floribus 4-meris. Calycis segmenta obtuse deltoidea. Stamina 1 mm. longa, filamentis ima basi vix incrassatis, antheris subglobosis. Discum NOT. ss, : 13 — 190 — - crassum 4-undulatum. Ovarium biloculare, loculis biovulatis. Fructus (immaturus) compressus, samaroideus, lanceolatus (2,2 x 1,1 cm.), sub- acutus vel breviter acuminatus, tenuiter radiatimque venosus, satis an- guste alatus. Semina (immatura) adscendentia teretiaque. Les cymes, ordinairement axillaires et solitaires, sont parfois groupées par 3 au sommet des rameauxen trés large cyme corym- biforme. Sur les spécimens étudiés, les fleurs étaient passées et les fruits immatures et nous n'avons pu voir par suite ni les pé- tales, ni le style, ni les graines mûres. Les ailes du fruit ont une ` largeur invariable (2 mm.) de la base au sommet. : : 7. MYSTROXYLON Eckl. et Zeyh., Emwm. Pl. Afr. Austr. (1835), 125 ; Loes., Engler Nat. Pflanzenf., Bd. 20 b (1942), Celastr., 176. i ; Ce genre, facilement distingué des Elaeodendron par ses feuilles alternes, ne comprend pour nous, à Madagascar et aux Comores, ` qu'une seule espéce : / Mystroxylon aethiopicum (Thunb.) Loes., loc. cit., 178. — Cassine aethiopica Thunb., in DC. Prodr., 11, 12 ; Mystroxylon aethiobicum, athroanthum, spilocarpum et sessiliflorum Eckl. et Zeyh., loc. cit., 125 ; M. confertiflorum Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 106 ; Elaeodendrom aethiopicum Oliv., Fl. Trop. Ajr., 1 (1868), 365 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot, . Atlas IV, t. 277 ; E. gymnosporoides Baker, in Journ. Linn. Soc., — XXII (1886), 460 ; E. nitidulum Baker, loc. cit., XXI (1884), 333 ; E. oliganthum Baker, loc. cit., XX (1883), 121 ; E. pilosum. Baker. loc. cit., 122 ; E. vaccinioides Baker, loc. cit., XXI (1884), 333 ; Cassine comorensis Loes., in Bot. Jahrb., XVII (1893), 531 ; Mystroxylon comorense Loes., Engler Pflanzenf. Nachtr., x (1893) 233. Cette espèce, ubiquiste et largement répandue, croit dans des ` stations très diverses, rocailles, buissons, forêts, lieux dénudés par les incendies de brousse; où ses rameaux sont souvent réduits | à des rejets de souche plus ou moins rongés par les flammes. Elle est trés commune sur tout le versant occidental de Madagascar, - du littoral à 2.000 m. d'altitude, plus rare sur le versant oriental e; + — 191 — et se retrouve sur la plupart des iles de l'archipel des Comores. Par suite de cettelarge dispersion dans des milieux trés dissem- blables, elle est assez variable quant à la pilosité, toujours bien apparente sur les jeunes pousses mais ensuite plus ou moins caduque, et quant à la forme des feuilles (obovales, elliptiques, oblongues, ovales-oblongues) et à leurs dimensions (de 1,5 X Ià II X 4 cm.). Ces variations se réduisent en somme à de l’hété- romorphisme foliaire ou à quelques formes d'accommodation, les organes de reproduction restant invariables dans tous les cas. Parmi les trés nombreux spécimens de l'espéce que nous avons étudiés (1) (plus de 95 n° de provenances très diverses), il nous a été impossible de distinguer, non seulement les espéces de BAKER que nous plaçons ci-dessus en synonymie, mais même _une sous-espèce ou une variété que l’on puisse reconnaître. Nous énumérons pourtant quelques formes ci-après, mais ceci simple: ment pour indiquer les extrêmes de la gamme de variation de ce Mystroxylon. Les drupes, rouges à maturité et peu charnues, sont néanmoins recherchées par les oiseaux frugivores et parfois même par cer- tains indigènes des peuplades côtières. Le bois, assez dur et faci- lement inflammable, est employé par les Malgaches comme bois à brûler ou pour faire des torches, des manches de sagaie ou d'ou- tils. Aussi cet arbuste des lieux découverts, qui devient dans les forêts un petit arbre de 8-10 m. de haut, a-t-il de nombreux verna- culaires, Hazondity, Hazonringitra, Aisiay, Fanajava, Voampy. Fa. vaccinioides Baker pro sp. — E.vaccinioides Baker, in Journ. Linn. Soc., XXI (1884), 333. . Feuilles petites, de 1 à 4 cm. de long, largement obovales, elliptiques ou un peu obovales, souvent arrondies aux deux extré- mités, rarement en coin à la base ou plus atténuées vers la base que vers le sommet, ordinairement moins de 2 fois plus longues que larges. Forme des montagnes du Domaine und, des stations ro- cailleuses et trés exposées aux vents ; ; commune. (1) Dont les types des cinq espèces de BAKER. — 192 — "Eds Honn E Baker prosp. — E. PACS Baker in. Journ. Linn. Soc., XX (1883), 122. Pubescence des parties jeunes et des inflorescences plus dense et persistant davantage. Çà et là avec la forme typiqueet les autres formes, sur des sta- tions très diverses. Fa. occidentale. Feuilles assez étroitement elliptiques-lancéolées ou ovales- lancéolées, ordinairement 3 fois plus longues que larges, à plus grande largeur souvent au milieu ou au- -dessous, à bords plus densément crénelés ; inflorescences souvent subsessiles ou très courtement pédonculées, les pédicelles ordinairement plus longs que le pédoncule. Avec la forme typique dans les stations arides du C., de PW. et du S. W. Fa. comorense Loes. pro sp. — Mystroxylon comorense Les in Engler Nat. Pfanzenf., Nachtr., x (1893), 223 ; Cassine comorensis Loes., in Bot. Jahrb. XVII (1893), 531. Feuilles étroitement lancéolées et grandes (5-9 x 1-2 cm.), à plus grande largeur au milieu ou un peu au-dessus, atténuées en coin trés aigu sur le pétiole relativement court (4-6 mm.) ; pédoncule grêle et long (10-15 mm.). | Grande Comore, Humblot 1003 (3) et 1039 (30). Des formes analogues quant aux feuilles ont été récoltées à Nossibé et dans le bas bassin du Sambirano, domaine où des espèces trés diverses ont souvent un feuillage plus opulent que ` dans les autres domaines de la Grande-Ile. Quant au pédoncule sa longueur varie souvent de subnul à 15 mm. sur un méme rameau. Des formes typiques de l'espéce ont été récoltées à Mayotte par Pervillé (n° 303) et Boivin (n° 3362). . 8. BREXIOPSIS g. nov. Arbuscula sempervirens cauliflora, foliis alternis coriaceis aculeato- dentatis, stipulis minutisdeciduis, floribussubsessilibusfasciculatis. Flores hermaphroditi, 4-5 meri, receptaculo subplano. Sepala imbricata. Petala m TUE ? Stamina 5 alternipetala, sinubus disci inserta. Ovarium ...? * = die Fructus baccatus 3-5 spermus, saepe latior quam altior, 3-4 cm. altus et latus, basi disco sepalisque cinctus, stylis divaricatis crassis 4-5, lobo stigmatoso extra reflexo instructis, coronatus ; epicarpio membranaceo tenui ; endocarpio crassissimo carnoso. Semina crasse reniformia, exa- rillata, testa coriacea nervis plurifurcatis 6-8 e raphe ortis conspicue ornata ; albumine crasso, carnoso; cotyledonibus foliaceis, late ovatis ; mola brevi infera. Genre endémique représenté par une seule espèce : Brexiop:is aquifolia sp. n. Arbuscula 2-4 m. alta, ramulis subgracilibus (1,5-2 mm. diam.) lu- fescentibus, lenticellis cinereis minutis conspersis. Stipulae minutae acuto-deltoideae. Folia evoluta glabra omnia aculeato-dentata ; petiolo 5-7 mm. longo ; lamina plus minus anguste oblonga (8,5-13,5 X 3-4 cm.) bast breviter cuneata, vulgo acuta et aculeo terminata, in pagina inferiore minute puncticulata, marginibus dentibus pungentissimis 16-18 instruc- tis ; nervis nervulisque tenuissimis densissime prominulis. Flores fascicu- lati, in trunci vel ramorum cortice inserti, sessiles vel subsessiles. Se- pala late obtusa. Bacca turbinata subglobosave (2,7 x 3 cm.) vel sub- _ duplo latior (4 cm.) quam altior, interdum obtuse subquadrata, apice plano vel depresso, stvlis divergentibus crassis 3 mm. longis instructo. Semina crasse reniformia (2 X 1,7 x rcm. 8 testa crassiuscula (2 nm albumine crasso (8-12 mm.). Rameaux et feuilles développés glabres, mais jeunes pousses non vues et probablement couvertes d'une certaine pilosité promptement caduque, car les nervures des feuilles les plus jeunes, les stipules et les écailles de bourgeon portent quelques poils courts et fauves et carles fines ponctuations de la face inférieure de la feuille ne sont probablement rien autre que des cicatrices de poils tombés, Styles longs de 3 mm., comprimés latéralement (1 mm. 5 de large), épais de o mm. 6, creusés sur la face interne d'un sillon bordé de 2 costules ; stigmate en lobe linguiforme charnu, réfléchi à l'extérieur. ` OUuzsr : dunes littorales aux environs immédiats de ous — Perrier 17804. Parce que nous n'en connaissions pas les fleurs nous avions simplement signalé cette plante dans notre note de 1933 (1) (1) In Bull. Soc, Bot, France, LXXX (1933), p. 199, note infrapaginale. mais une étude plus minutieuse et des comparaisons avec les fruits de Brexiella et d'Evonymopsis, que nous décrivons plus loin, nous ont engagé à publier aujourd'hui ce nouveau genre bien que n'en connaissant pas les fleurs. En effet, malgré cette lacune, ce genre, qui est allié des Brexiella et des Evonymopsis dont il se distingue par ses feuilles alternes, ses 4-5 styles libres à stigmate linguiforme (ou si l'on veut son style 4-5-fide jusqu'à . la base, chaque division terminée par un lobe réfléchi du stigmate) - et ses graines sans arille, différe de tous les autres genres de Cé- lastracées par les caractéres de ses styles et de sa grosse baie. Bien que trés particulier, quelles qu'en soient les fleurs, il appar- tient trés certainement aux Célastracées, tout aussi bien que le Brexiella longipes H. Perr., dont TH. LOESENER, le savant mo- nographe de cette famille, a fait un Evonymus. Les vestiges du périanthe, qui persistaient autour des plus jeunes fruits que nous avons pu étudier, nous ont d'ailleurs permis d'apercevoir les ` 5 sépales obtus et imbriqués, les 5 cicatrices alternes et larges des . pétales, les 5 points d'insertion des étamines dans les sinus du bord du disque, le disque mince, plat et crénelé et les restes des septa des 4-5 loges probablement biovulées de l'ovaire. 9. PLEUROSTYLIA Wight et Arn., Prodr., 1 (1834), 157. C'est à tort, croyons-nous, que ce genre a été indiqué comme représenté à Madagascar. Le spécimen de P. pachyphlea récolté ` ` par du Petit-Thouars, dont la localité n'est pas indiquée, pro- vient bien plus vraisemblablement de Maurice. En tout cas, aucun échantillon de cette espéce, recueilli sûrement dans la Grande- Ile, n'existe dans l'Herbier du Muséum de Paris. 10. HARTOGIOPSIS gen. nov. Arbuscula glabra, foliis oppositis petiolatis, coriaceis, dentato-serru- latis ` floribus in cymas axillares breves dispositis. Flores hermaphroditi ` 5-meri. Sepala imbricata, obtusissima, petalis duplo breviora. Petala imbricata, late elliptica. Stamina 5 alternipetala, brevissima (1 mm.) - disci sinubus inserta, filamentis antheris brevioribus, antheris introrsis magnis. Discus orbicularis margine crenulato. Ovarium ima basi ‘disco immersum, conico-ovatum, in stylum satis longum apice breviter trilobo- — 195 — stigmatosum attenuatum, loculis 3 completis, biovulatis ; ovulis adscen- dentibus micropyle infera. Fructus siccus indehiscens obtuse trigono- lobatus, 8-10 mm. altus, exapice 5-6 mm. lato basin versus attenuatus, basi calyce discoque cinctus ; loculis 2-3, 1-pyrenis ; exocarpio tenui satis fra- gili ; pyrenis monospermis, fibroso-coriaceis, demum intus longitudina- liter dehiscentibus. Semen oblongum, nigrum, 7 mm. longum, exarilla- tum ; albumine copioso ; embryone tenuissimo, viridi, cotyledonibus foliaceis oblongis ` radicula brevi infera. - e Ce nouveau genre est fondé sur H artogia (?) trilobocarpa Baker que Loesener, sans connaître les fruits mûrs de cet arbuste, a placé dans le g. Hartogia en supprimant le point de doute de - Baker, mais qui ne peut étre maintenu dans ce genre, car il en diffère beaucoup par la forme de son ovaire, les loges complètes, ` le fruit trilobé, les noyaux déhiscents à la fin par une fente ventrale, la graine pourvue d'un albumen copieux et l'embryon vert, à cotylédons oblongs. Il n'existe pas à notre connaissance d'autre genre de Célastracées à noyau déhiscent, caractére que -lon observe surtout dans les fruits tricoques de certaines Rham- agées, — Ce genre n'est représenté que par une seule espéce, arbuste des foréts ombrophiles des montagnes entre 500 et 2.000 m. d'altitude, n'ayant encore été observé que dans 3 localités étran- - : gement disjointes de Madagascar. ` . Hartogiopsis trilobocarpa comb. nov. — 'Hartogia (?) trilo- STE Baker, in Journ. Linn. Soc., XX (1883), 119 ; Hartogia trilobocarpa Loesener, Engler, Nat. Pjlanzenf., Bd. 20 b. (1942), Celastr., 179 ; Schrebera trilobocarpa Loesen., Eng. Nat. T zent, III, 5 (1896), 216. CENTRE : sans localité, Baron, 1183, type ; massif du Tsarata- . nana (N.), Perrier 16148. >- Est (Sud) : sommet du pic Saint-Louis, près de Fort-Dau- : phin, Humbert 5903 ; méme localité, Decary 1005. 11. RHACOMA L., Gen., n° 144. Ce genre américain serait représenté à Madagascar par une espèce, R. decussata, bien figurée in Grandidier, Hist. Nat. Madag.. Bot., Atlas III (1894), t. 284, mais dont aucune description n'a -été donnée et dont le type n'a pas pu être retrouvé dans l'Her- bier du Muséum de Paris. Par suite, nous ne pouvons que signa- ‘ler ici cette espéce énigmatique. D'aprés la planche 284, ce serait “un arbuste subaphylle, à port de Genét ou d'Henonia scoparia, port assez fréquent sur les sables de la Cóte occidentale de la Grande-Ile. 12. ELAEODENDRON Jacq. f.,in Nova Acta Helvet., 1 (1787) 36 ; Loesener, Engl. Nat. Pflanzenf., Bd. 20 b (1942), Celastr., 174. Ce genre, auquel nous rapportons 3 espéces que nous croyons nouvelles, est représenté sur les Comores par une espéce spéciale et à Madagascar par 6 espéces, dont une (E. orientale), qui habite les Mascareignes, n'y existe peut-étre pas, et dont les 5 autres, incomplétement connues, n'appartiennent peut-étre pas au genre Elaeodendron. Ce genre est en effet surtout distinct par son fruit, inconnu sur ces 5 espèces. À. Feuilles cladodiformes, coriaces, très étroites (5,7-8 X 0,3-0,4 cm.), à nervures secondaires très ascendantes, presque þa- rallèles à la médiane. 1. Elaeodendron (?) Humberti sp. n. Arbuscula vel arbor parva, ramulis junioribus vix griseo-puberulentis. - Folia opposita persistentia subcladodiformia ; petiolo brevi (4-5 mm.) ; lamina glauca, coriacea, striato-venosa, angustissime lineari (5, 7-8 X 0,3- 0,4 cm.), subterleviter puberulenta, dentibus prominentibus paucis laxis- sime marginata. Cymae axillares parvae, vulgo solitariae, brevissime (2- 3 mm.) pedunculatae, 3-7 florae; bracteis minutissimis ; pedicellis brevis- simis (vix 1 mm.) subtetragonisque ; floribus 4-meris. Sepala suborbicu- laria petalis triplo breviora. Petala ovata (2 x 1,5 mm.), obtusa. Sta- mina sub disci margine inserta, filamentis 1 mm. longis, antheris ovatis. Discum crassum 5-sinuatum. Ovarium biloculare intus disco basi immer- . sum, loculis 2-3-ovulatis ; stylo brevi (o mm. 6), pesca. apicetruncato. Fructus ? Rameaux ultimes fins, un peu tétragones au sommet des entre- nœuds. Feuilles droites, arquées ou ondulées, presque loriformes, à nervures secondaires nombreuses, assez saillantes, tellement ascendantes qu'elles paraissent parallèles à la nervure médiane. Cymes de 5-7 mm. de long ; pédicelles un peu épaissis sous la fleur ; fleurs de 4 mm. de diamètre. Buissons xérophiles, à basse altitude surtout sur les terrains calcaires. Noms malgaches : Tsinefo, F anindravina. Sup-Ovzsr : La Table prés de Tuléar, Humbert 5198 et 14398 ; bassin de la Linta, Humbert et Swingle 5502 ; massif de l'Ambango prés d'Antanimora, Decary 4475 ; valléede la Manambolo (bas- sin du Mandrare) aux environs d'Isomono, Humbert 12939 bis. A'. Feuilles membraneuses, à nervures secondaires divergentes. B. Fleurs assez grandes, de 4 mm. au moins de diamètre (de 4 à 8 mm.) ; arbustes ou arbres glabres. C. Fleurs fasciculées. 2. Elaeodendron (?) Cowani sp. n. Arbuscula glabra, ramulis ultimis crassiusculis (3-4 mm. diam.). Folia Opposita persistentia, petiolo brevi (2 mm.), lamina coriacea anguste oblonga (2,7-6,5 X 1,1-2 cm.), utrinque obtuse attenuata, laxe crenulato- dentata, nervis secundariis inconspicuis. Flores 5-meri in genere inter majores (8 mm. diam.), in fasciculos axillares perdense dispositi ; bracteis minutis squamiformibus ; pedicellis 8-10 mm. longis. Calycis lobi semi- rotundi. Petala subrectangularia (4 x 1,3 mm.) patula rubraque. Stamina petalis aequilonga disci 5-angulati sinubus inserta, filamentis gracilibus, antheris minutis orbicularibus. Ovarium disco semi-immersum, triloculare, loculis ve iens stylo brevi apice truncato. i - Eë -Ankafana (Imerina), Rev. Deans Cowan EE Herb. Brit. Mus.). i C. Fleurs en cymes pédonculées. D. — Ovaire biloculaire. 3. Elaeodendron anjouanense sp. n. Arbor ? glabra, ramulis ultimis gracilibus (1 mm. diam.). Folia opposita Persistentia ; petiolo 3-6 mm. longo ; lamina membranacea integra, ovato- lanceolata (5,3-8 x 1-3 cm.), obtuse acuminata, basi cuneata. Cymae axillares glabrae 1-2 cm. longae, 2-7 florae; pedicellis brevissimis vel plus |. minus elongatis (0,2-5 mm.) ; floribus parvulis (3-3,5 mm. diam.), 5 meri. Calycis segmenta minuta, petalis duplo vel triplo breviora. Petala sub- PR aR semiorbicularia, 1 mm. longa et lata. Stamina sub disci margine inserta, brevissima, petalis subduplo brevioria ; filamentis basi incrassatis an- thera subglobosa duplo longioribus. Ovarium basi disco immersum, bilo- culare, loculis completis 1-2-ovulatis ; stylo brevi (vix 1 mm.) apice bilobo, lobis rotundatis brevissimisque. Fructus drupaceus, vix coriaceus, acuto- ovatus (6-7 X 4-7 mm.), pyrenis 1-2 monospermis. Semina nigra, ovata, haud arillata. Feuille à 10-12 paires de nervures secondaires bien visibles ainsi que le réseau sur les 2 faces du limbe. Fruit souvent réduit à I noyau uniséminé par avortement et dans ce cas un peu excen- trique, mais normalement à 2 noyaux monospermes. Graines - non vues en parfait état de maturité. COMORES : Anjouan, Lavanchie, sans n°. D'. Ovaire 5-loculaire. 4. Elaeodendron pauciflorum Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 109. Cette espéce, observée sur la petite ile de Sainte-Marie par Bernier (n° 182, 2* envoi), n'a pas été retrouvée depuis. Le fruit n'est pas connu et, par suite, il n'est pas absolument certain que cet arbuste appartienne bien au genre Elaeodendron. D”. Ovaire triloculaire. 5. Elaeodendron orientale Jacq. fiL, in Nov. Act. He. (1787), 36, t. IL, fig. 2 ; DC., Prodr., 11, 10. — E. indicum Gaertn., de Semin., I, 274, t. 57 ; Rubentia olivina Gmel. Syst. nah. , Linn., 11 (1791), 408. Cette espèce a été indiquée comme croissant à Madagascar - par Bojer, mais peut-étre par erreur, car il n'existe dans l'her- bier du Muséum de Paris aucun spécimen de cette espéce pro- venant sûrement de Madagascar. ` B’. Fleurs très petites (1-1,5 mm. diam.) ; feuilles de moins de — 5 cm. de long ; arbustes pubescents. pos | | E. Fleurs hermaphrodites, fasciculées par 1-3 à l'ais- selle de bractées semblables aux feuilles mais plus — petites, | — "em 6. Elaeodendron (?) micranthum Tul., in Ann Sc. Nat., sér. 4, . VIII (1857), 110. . On ne connaît de cette espèce que les spécimens récoltés à Vohémar par Richard (n° 69, 667 et 118, ce dernier communiqué à Boivin et numéroté dans son herbier 2777). Elle n'a pas été retrouvée depuis. Les fruits en sont également inconnus. E’. Fleurs polygames- disposées en petites cymes axil- laires pédonculées. eA Elaeodendron (?) Alluaudianum sp. n. Arbuscula ramulis gracilibus (vix 1 mm. diam.) in novellis cum foliis . pilis albis adpressis deciduis sparsim vestitis, dein glabris. Folia opposita, decidua ; petiolo brevi (2-4 mm.), sparsim piloso ; lamina subcoriacea, ovato-elliptica subobovatave (1,6-4 X 1,3-2,3cm.), obtusa basi cuneata, luteo marginata et paucidentata ; nervis secundariis 6-8 utrinque vix conspicuis. Cymae axillares brevissimae (vix 1 cm.), pilis adpressis albis conspersae, solitariae vel interdum in racemum confertae ; bracteis minu- tissimis : pedicellis glabris, 1,5-3 mm. longis ; floribus parvissimis (1 mm. 5 diam.) 1-sexualibus, 4-meris. Flores & calycis glabri lobis semiorbiculari- bus ; petalis imbricatis, patulis, ovatis, sepalis subduplo longioribus, vulgo glabris vel apicem versus pilis paucis interdum instructis ; stami- .. ibus disci sinubus insertis ` filamento o mm. 5 longo, anthera minutis- . Sima (o mm. 2) subglobulosa ; ovarii rudimento in stylum obscure biloba- tum attenuato. Flos 9 ? TER 2 | Sud du Domaine oriental : brousse des environs de Fort-Dau- .. Phin, Alluaud 40. .. Port et feuilles opposées d'un Elaeodendron, mais fleurs ; jd E games et fruit inconnu. Par suite, attribution générique fort | incertaine. i = = Espèce exclue. - Elaeodendron lycioides Baker, in Journ. Linn. Soc., XXV (1889), 306. Te D’après un exemplaire du type de l'espèce (Baron 5322), dis- tribué par Kew, cette plante serait une Lythrariacée (Tetra- taxis ?) I3. CASSINE L., Gen. ed. 1 (1737), 338 ; Loesener in Engler Nat. Pflanzenf., Bd. 20 b (1942), Celastr., 176. — 200 — LOESENER distingue ainsi ce genre des Elaeodendron : Vaisseaux du bois à ponctuations scalariformes, rarement accompagnées de porictuations simples et rondes ; feuilles opposées ou opposées et alternes, souvent grandes, longues de 14 cm. et plus ; drupe globuleuse ou allongée à épicarpe sec et endocarpe trés dur. Elaeodendron. Vaisseaux du bois à ponctuations simples, rondes ou elliptiques ; feuilles toujours opposées, n'atteignant pas 7 cm. de longueur ; drupe globu- leuse, à épicarpe charnu (endocarpe dur). Cassine. Ces caractères peu nets sont en outre si variables dans les 2 genres que nous avouons ne pas savoir les distinguer. Aussi si nous mentionnons ici le g. Cassine, dont aucun représentant n'a d'ailleurs été signalé dans la région malgache (1), c'est surtout pour indiquer qu'à notre sens le g. Elaeodendron devrait étre rapporté au genre Cassine, plus ancien. 14. BREXIELLA H. Perr., in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 204. TH. LOESENER (2), en critiquant le rapprochement entre les Célastracées et les Brexiées que nous avions fait dans notre note de 1933, déclare qu'il a l'impression que le genre Brexiella est constitué de 3 à 4 éléments hétérogènes, 2 genres de Célastracées et un 3? appartenant peut-être aux Brexiées. Bien qu'un peu ` exagérée, cette observation a néanmoins quelque exactitude, mais le savant monographe des Célastracées a omis de dire que nous avions eu une impression analogue, indiqué que 3 de nos espéces pourraient constituer un autre genre, et désigné expressé- ment, comme type du genre Brexiella, B. ilicifolia (3). Ayant repris cette étude avec du matériel nouveau et plus copieux, nous pouvons aujourd'hui caractériser plus complétement le genre Brexiella, réduit à 2 des espéces primitives (B. ilicifolia et B. cymosa), et décrire le genre nouveau Evonymopsis, qui compren- dra les 3 autres Brexiella et une espéce nouvelle. (1) LoesENEs (loc. cit., p. 176) indique seulement, avec un point de doute, Brexiella, p. part. comme synonyme de Cassine. . (2) In Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin-Dahlem, B. XIII (1936-1937), 577- (3) In Bull. Soc, Bot. France, LXXX (1933), 205. Fe" M re . Voici une nouvelle diagnose du genre Brexiella ainsi modifié : Arbusculae vel arbores elatae, glabrae, foliis coriaceis plus minus acute dentatis, oppositis vel trifariam quadrifariamve verticillatis : stipulis minutis deciduis ; floribus axillaribus fasciculatis vel in cymas breves dispositis. Flores hermaphroditi, 5-meri, receptaculo vix concavo. Caly- cis lobi lati, imbricati. Petala in anthesim ascendentia, sepalis longiora et latiora, spiraliter torta. Stamina 5 alternipetala, in disci margine inserta ; antheris introrsis late ovatis suborbiculatisve. Discus carnosulus subplanus 5-gonus vel 5-sinuatus. Ovarium conicum in stylum brevem . attenuatum, stigmate capitato vel obscure 2-3-lobulato ; loculis com- pletis 2-3, biovulatis ; ovulis collateraliter transversis, supra loculi medium insertis, micropyle introrsum supera. Bacca globosa vel subglobosa, 1-2 sperma, endocarpio carnoso parco. Semina arillo carnosulo tenui inclusa, . Suborbicularia vel plano-convexa, in Ordine maxima ; testa crustacea - crassa,extra nervis latis rubellis plurifurcatise raphe ortis ornata; albumine carnoso crasso; cotyledonibus foliaceis orbiculatis ; radicula brevi infera. — . Genre endémique de Madagascar ; 2 espéces ; type : Brexiella ilicifolia H. Perr. e Ce genre ainsi délimité diffère des Elaeodendron et des Cassine par la préfloraison spiralée-tordue des pétales, le sens de la tor- sion changeant de fleur à fleur ; les 2 ovules collatéraux, hori- zontaux (transversaux), insérés au-dessus du milieu de la loge ` _ le fruit qui est une baie à péricarpe charnu, peu épais, entourant I-2 graines enveloppées d’un arille mince charnu et blanc ; enfin les graines grosses (15-16 X 12-13 X 7-8 mm.) ornées à l'exté- rieur de 5 gros faisceaux libéro-ligneux rouges se détachant du raphé et se ramifiant sur les faces de la graine. L'arille est entier ` et entoure complétement la graine, qui n'a qu'un tégument. L'albumen à la fin est séparé en 2 moitiés plan-convexes par l'embryon trés comprimé. Dans les genres Cassine et Elaeodendron, les pétales sont im- . briqués ` les 2 ovules des loges sont superposés, ascendants, à micropule extrorsé et infère, insérés dans le bas de la loge ; le fruit est une drupe à endocarpe dur ou trés dur, à noyau pouvant être pluriloculaire et pluriséminé ; les graines, pe Late n'ont Pas d'arille. I. Brexiella ilicifolia H. Perr., in Bull. Sue. Bo. P LXXX (1933), 207. | Set. s Arbre de 15-20 m. de haut, paraissant localisé, entre 800 et 1.000 m. d'altitude, dans les foréts des montagnes du bassin du Mangoro, bien distinct de son congénére par ses fleurs fascicu- lées et ses feuilles dentées-épineuses. 2. Brexiella cymosa H. Perr., loc. cit., 207. Espèce de la forêt littorale orientale, bien distincte de la pré- cédente par ses feuilles plus grandes, à bords entiers ou pauci- dentés, et ses fleurs plus grandes disposées en petites cymes. 15. EVONYMOPSIS gen. nov. Arbusculae arboresve glabrae, interdum cauliflorae, foliis oppositis vel verticillatis, coriaceis saepe dentato-spinescentibus ; stipulis minutis deciduis ; floribus fasciculatis vel in cymas pedunculatas dispositis. Flores : hermaphroditi 5-meri, receptaculo subplano. Calycis lobi imbricati. Pe- E * tala patula, crassa, valde inaequilateralia et spiraliter torta. Discus crassus carnosus, 5-gonus vel 5-sinuatus. Stamina 5 intra discum inserta. Ovarium basi disco immersum, 5-loculare ; stylo brevi, apice obscure lobulo-stigmatoso ; loculis fertilibus vulgo abortu 3-4, raro 5,4-12-0vula- tis ; ovulis biseriatis, transversis, micropyle supera. Bacca magna, 4-6 cm. et ultra, ovata oblonga ellipticave, 5-10-sperma, pericarpio carnoso crasso. Semina in Ordine inter maxima (circa 2 cm. diam.), compressius- cula, subglobosa ovatave, arillo tenui obtecta ; testa crustacea ; albu- mine carnoso crasso ; cotyledonibus foliaceis orbiculatis ; radicula infera brevi. Genre endémique de Madagascar, comprenant 4 espèces. Type”: S. longipes (Brexiella longipes H. Perr., Evonymus acan- thodonta Loes.) ; Ce genre, dont une espèce a été décrite par TH. LOESENER comme Evonymus (1), n’a rien à voir avec ce dernier, dont le fruit est une capsule. Il est voisin du genre Brexiella H. Perr. emend., dont il se distingue nettement par les fleurs plus grandes, à pétales étalés et fortement inéquilatéraux, parfois presque bilobés, le lobe recouvrant beaucoup plus grand que le lobe re- - couvert ; les étamines insérées sur le disque, à égale distance des bords de ce dernier et de l'ovaire ; son ovaire à placentas sou- Dalem, We acanthodonta Loes., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin ` Bd. XIII (1936-1937), 579. — 203: — vent libres ou seulement connivents dans le sommet des loges ; et les loges à ovules nombreux (4-12) et bisériés. Sa grosse baie trés charnue, de forme irréguliére mais toujours plus longue que large (4,5-6 X 2,5-4,5 cm. sur le type du genre), les placentas en ` partie libres et la disposition des ovules rapprochent nettement, contrairement à l'opinion de TH. LOESENER (1), ces plantes des Brexia. Pourtant, leurs fleurssont tout aussi nettement des fleurs de Célastracées. Comme sur les Brexiella, le sens de la torsion des pétales des Evonymopsis, bien plus fortement tordus, est inversé de fleur à fleur dans une méme inflorescence, par exemple vers la droite sur la 17 fleur et vers la gauche sur la suivante, dis- position singuliére dont nous ne connaissons d'autre exemple que sur les Brexia et certaines Chlaenacées. A. Fleurs em cymes pédonculées, axillaires ou groupées à la base d'une pousse nouvelle ; feuilles toutes dentées-spinescentes. B. Péfales à peu près aussi larges que hauts ` feuilles va- viables mais toujours plus de 2 fois plus longues que larges, à nombreuses dents spinescentes de la base au som- met ; 8-10 ovules par loge (ou par placenta). = L Evonynopsis longipes comb. nov. — Brexiella longipes H. Perr. in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 209 ; Evony- mus acanthodonta Loes., in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin- Dahlem, Bd. XIII (1936-1937), 579. Des spécimens très complets de cette espèce recueillis récem- ment dans le S. W. de l'Ile permettent aujourd'hui de compléter .. Sa description. Les très jeunes pousses sont parfaitement glabres et les stipules, trés caduques, sont longues de 1 mm. et lacérées en 5 ou 4 longues dents, dont la médiane est plus grande. Les feuilles de rejets sont longues et étroites (6,5-19 X 2 ,2-9,5 cm., dents et aiguillons non compris), les dents et leur aiguillon attei- gnant jusqu'à 2 cm. de long. Les feuilles supérieures, plus petites (6-7 x 2-3,5 cm.), ovales ou subrectangulaires, sont souvent largement anguleuses ou tronquées à la base. Toutes sont co- (1) Loc. cit., pp. 577-580. — 204 — riaces et glauques et leurs bords sont munis de dents épineuses (8-15 par bord sur les feuilles de rejet, 6-8 sur les autres) de la base au sommet. Les cymes sont pourvues à la base des ramifi- . cations de 2 bractées de 2 mm. de haut, portant quelques gros cils sur les bords. Les pédicelles sont articulés un peu au-dessus de la base et la partie inférieure porte à son sommet 2 bractéoles plus petites et également ciliées. L'ovaire trés peu saillant au- dessus du disque, est bien à 5 loges, dont 1 ou 2 avortent pres- que constamment. Les placentas se touchent par leurs sommets dans le haut des loges mais se séparent facilement, en gardant chacun de part et d'autre une rangée de 4 à 5 ovules. Le style est creux avec 4-5 costules internes qui se terminent au sommet par un lobule bifide. La baie, largement ovale ou elliptique (4,5-6 X 2,5-4,5 cm.) est constituée par un exocarpe mince (2 mm.) et peu coriace et d'une pulpe copieuse (mésocarpe et endocarpe) entourant 5-8 grosses graines épaisses et un peu com- primées, suborbiculaires (2 cm. diam. et 1 cm. d'épaisseur), ou ovales-subglobuleuses (1,7 X 1,3 cm.), enveloppées entièrement par un arille mince et succulent. Le testa est crustacé et plus épais ; l'albumen charnu et d'un blanc jaunátre est partagé par lembryon en 2 moitiés orbiculaires plan-convexes (14 mm. diam. ; 4-5 mm. d'épaisseur) ; les cotylédons sont foliacés, orbi- Bees et très minces et la petite (2 X 1 mm.) radicule infère est cylindrique et courte. Buissons xérophiles ou forêt tropophile sur des sables, non loin de la mer ; fl. : septembre-janvier ; fr. : février-mai ; rare. Nom malg. : Fatidronono. : OUEST : entre le Maningoza et le Ranobe, à l'E. du Cap Saint- André, Perrier 6004. SUD-OUEST : forêt de Sakavilany, province de Tuléar, H. Poisson, 2? voyage, 501 ` Vallée du Fihéreña, Humbert et Swingle 5120 ; Sianamaro à UW. d'Ambovombe, Decary 9624 ; Ambo- vombe, Decary 8447. B’. Pétales presque 2 fois plus larges que hauts (4-5 X 7-8mm.) ; feuilles des rameaux floriféres moins de 2 fois plus longues — 205 — que larges (3,2-5,5 X 2,4-3,2 cm.) ne présentant sur les bords que quelques dents piquantes (1-4 dents), trés distantes et irréguliérement disposées ` 4 ovules seulement par loge. 2. Evonymopsis Humberti sp. n. Arbor glabra 10-15 m. alta. Folia opposita ternave, petiolo brevi (2- 4 mm.), lamina coriacea sparsissime aculeo-dentata, elliptica, ovata sub- obovatave (3,2-5,5 x 2,4-3,2 cm.), obtusa vel dente pungente terminata, basi cuneata. Cymae axillares laxae, solitariae interdumve 2-3 fasciculatae, longe (2 cm.) pedunculatae, pauciflorae (2-6 fl.) ; bracteis deltoideis minutis squamiformibus ; pedicellis 5-10 mm. longis, basi vel supra basin articulatis ; floribus 14-15 mm. diametientibus. Calycis lobi rotundati, brevissimi, multo latiores quam altiores. Petala patula, valde spiraliter torta, crassa, subduplo latiora (7-8 mm.) quam altiora (4-5 mm.), basi breviter cuneata, apice latissime emarginata bilobaque, lobis valde inae- qualibus, externo interno duplo majore. Stamina intra discum inserta ; filamentis anthera subglobosa parva (o mm. 5) duplo longioribus. Ovarium disco semi-immersum ; loculis completis 3-4,4-ovulatis ; stylo brevissimo (vix 1 mm.), apice obscure 3-4-diviso ; ovulis horizontalibus micropyle introrsum supera, supra loculi medium insertis. Fructus ? Dents piquantes des bords du limbe peu nombreuses (1-4), trés distantes et trés irréguliérement disposées, parfois une seule terminant le limbe ou, sur certaines feuilles ovales, 2 oppo- sées vers le tiers inférieur du limbe. Etamines insérées sur le dis- que à prés de 2 mm. à l'intérieur des bords, d'abord inclinées vers l'intérieur puis renversées en arrière. Forét tropophile, sur calcaire, à basse altitude ; fl. : janvier. Bords de l'Analabe, affluent du Rodo, massif de l'Analamera, à l'extrémité Nord de Madagascar, Humbert 19190 ; Baie de Rigny, Boivin 2782. A’. Fleurs fasciculées ; feuilles des rameaux supérieurs entières ou obscurément dentées. C. Fascicules floraux à l'aisselle des feuilles SD - feuilles opposées, aigués, à plus grande largeur au milieu. 3. Evonymopsis acutifolia comb. n. — Brexiella acutifolia H. Perr., in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 210. Petit arbuste du sous-bois de la forêt orientale, observé une NOT. sYs. 14 zz 900 = seule fois dans la Réserve Naturelle de Betampona, à l’W. de Tamatave. Etamines insérées à l’intérieur du disque ; ovaire à base immergée dans le disque, à 3 loges fertiles incomplètes, les placentas connivents mais non soudés ; 6-8 ovules par loge, en 2 séries, transversaux. Fruit inconnu. Type de l'espèce : Perrier 17419. C’. Fleurs fasciculées sur des nodosités de l'écorce du tronc ou des rameaux ` feuilles verticillées bar 3, à plus grande lar- geur vers le sommet. 4. Evonymopsis obcuneñta comb. n. — Brexiella obcuneata H. Perr., in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 209. Arbuste du sous-bois de la forét orientale, observé une seule fois aux environs de la baie d'Antongil, Perrier 5999. Les anthéres presque globuleuses ont le connectif moins élargi dorsalement que E. acutifolia. Il y a 12 ovules par loge en 2 séries. Tn. LOESENER dit de cette plante qu'il a l'impression que les feuilles verticillées par 3, les grands fruits, les placentas pariétaux distinctement reconnaissables et les nombreux ovules en 2 séries ne peuvent appartenir aux Célastracées, et comme les fleurs, bien de Célastracées elles, sont dans un sachet à part (ce qui est assez naturel pour un arbuste cauliflore dont le tronc qui porte les fleurs ne peut être mis en herbier avec un rameau feuillé attenant), il doute et juge improbable que les fleurs et les fruits puissent provenir du même arbuste. Il oublie sans doute que l'au- teur de l'espèce a lui-même recueilli ces spécimens et n'a jamais vu qu'un seul pied de cette espèce. Néanmoins, ce doute et Tat: tribution au genre Evonymus de l'Evonymopsis longipes, dont le fruit est trés analogue à celui d E. obcuneata, sont implicite- ment une confirmation de ce que nous avons dit des affinités des Célastracées et des Bréxiés, confirmation d'autant plus pré- cieuse qu'elle vient du savant Monographe des Célastracées ! CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES ONOPORDON DE FRANCE par J. ARÈNES. La présente contribution est basée sur la révision des Ono- pordon de l'Herbier de France (67 n°), sur l'examen des maté- riaux représentant le genre Onopordon dans mon herbier de Cy- narocéphales (45 n°8), sur l'étude critique des opinions émises à propos de ce genre dans les travaux suivants : | 1896. G. Rouy : Révision du genre Onopordon ` Bull. Soc. Bot. Fr., p. 577 (1). 1904. FIoRI et PAOLETTI : Fl. anal. Ital., III ; gen. Onof., p. 38r. I905. G. Rouy : F1. de Fr., IX ; gen. Onop., p. 3. 1911-12. THELLUNG : Fl. adv. Montpellier (Mém. Soc. nat. Sc. nat. Cherbourg) ; gen. Onop., p. 537. 1939. A. F. JEANJEAN : PI. hybrides de la Gironde (swife) ; P.-V. Soc. Linn. Bordeaux (séance du 22 nov. 1939). 1940. P. FOURNIER : Quatre Flores de France, XXXII ; gen. Onof., p. 1012. Sans date. G. BONNIER : F1. ill. Fr. Suisse et Belg., VI ; gen. Ono., p. 27. Le genre Onopordon (Onopordum) L. comportait, dans l'Her- bier de France, lorsque j'en ai entrepris la révision, 66 parts (2) réparties dans 8 groupes spécifiques sous l'une des dénominations suivantes : 1. On. acaule L. (ou On. pyrenaicum DC) ; 2. On. Acan- thium L. ; 3. On. Gautieri Ry ; 4. On. horridum Viv. ; 5. On. .(1) Malgré mes recherches à la Bibliothéque générale du Muséum, à la Bibliothéque du Laboratoire de Phanérogamie, dans diverses collections ne - Bulletin de la Soc. Bot. de Fr. et en librairie, jeu pu Greg cune des 25 planches qui devaient accompagner cette monographie di Rouy. ILest probable dup ces planches n'ont jamais été publiées ; les indi- eua que j'ai néanmoins données à ce propos le sont sous toutes ré- rves, (2) En outre, quelques parts, en raison de leur état ou de leur médio- crité, constituent dr pa erf de comparaison ou d'étude notoirement insuffisants : elles ne sont pas comprises dans ce nombre ; je ne les ai ni numérotées, ni annotées. — 908 .— eriocephalum Ry ; 6. On. illyricum L. (inclus On. australe Petit) ; 7. On. tauricum Willd. (ou On. virens DC. ; inclus On. virescens Gren.) ; 8. On. ambiguum Fres.?. Aprés révision, ce genre réunit 67 parts.(2) (l'une des parts primitives, non homogène, a dû étre dédoublée) représentant 4 hybrides et les espéces ou sous- espèces ci-après : 1. On. acaule L. (— On. pyrenaicum DC) ; 2. On. Acanthium L. subspec. A eu-Acanthium (P. Fourn. emend.) Ar. [inclus On. virescens Grenier] et subspec. B ceretanum (Sen- nen) Ar. ; 3. On. Gautieri Ry subspec. B australe (Petit) Ar. ; 4. On. macracanthum Schousb. subspec. B horridum (Viv. Ry ; 5. On. tauricum Willd. subspec. A eu-tauricum Ar. ; 6. On. erio- cephalum Ry ; 7. On. illyricum L. subspec. A eu-illyricum (P. Fournier emend.) Ar. et subspec. B Delorti (Timb.) Ar. [= On. ambiguum Delort non Fres.]. Ce sont, à l'exclusion de la sous- espèce eu-tauricum, des plantes autochtones auxquelles on doit adjoindre, si l'on veut épuiser la série des types indigènes fran- çais, On. Gautier; Ry subspec. A eu-Gautieri Ar. absent (!) dans l'Herbier de France ` en ajoutant aux précédents l'On. arabicum L. et l'On. tauricum Willd. subspec. B corymbosum (Willk.) Ry, adventices de la France méditerranéenne, on complète la liste des types purs susceptibles d'étre observés en territoire fran- çais où l'On. ambiguum Fres. (d'Arabie et de Syrie) n'a jamais été rencontré. Les hybrides d'Onmopordon identifiés jusqu'à ce- jour sont au nombre de 4 mais il est probable que des recher- ches ultérieures permettront d'en découvrir de nouveaux dans ce genre encore mal connu. Je me suis efforcé de parfaire les indications souvent incom- plétes fournies par les flores sur les akènes ; leur teinte varie du gris clair au brun + sombre avec, parfois, marbrures noires ou brunes ; rarement tétragones, ils sont presque constamment E : fortement comprimés subtétragones et munis de rides transver- — sales profondes ; on y observe le plus souvent, entre les 4 côtes xo d saillantes, parfois subailées, des stries longitudinales + nom- ` ` breuses, + nettes, parfois à peine esquissées. 23 La corolle est glabre ou glanduleuse et, selon la plupart des P: auteurs, ce caractère présenterait un sérieux intérêt au point de d vue systématique ; je ne partage pas cette manière de voir. D’après Grenier et Godron, Rouy, Le Grand (in Coste), P. Four- nier, la corolle serait lisse chez les On. tauricum, Acanthium, corymbosum, horridum, eriocephalum, glanduleuse chez les On. Gautieri, ferox et illyricum ; or, cette distinction n'a rien d'ab- solu et il existe des types réputés glanduleux, d'indiscutables On. illyricum notamment, à corolle parfaitement glabre : c'est pourquoi, j'ai passé sous silence ce caractére dans les diagnoses que j'ai établies et évité de l'utiliser dans mes tableaux dicho- tomiques. | Les parts de l'Herbier de France annotées par moi aprés révi- Sion sont numérotées de 9 à 75 ; les numéros en sont rappelés ici comme numéros d'exsiccata sous l'indicatif « Herbier de France (Révision des Cynarocéphales) ». Les exsiccata cités sont les suivants (avec mention des abréviations par lesquelles ils seront désignés) : Billot : Floræ Galliæ et Germanie exsiccata — Bill. Debeaux : Plantes de la Corse — Deb. Kralik : Plantes corses - Kral. Mabille : Plantes de Corse - Mab. Magnier : Flora selecta exsiccata — Magn. Reverchon : Plantes de Corse — Rever. Société Dauphinoise pour l'échange des Plantes - Dauph. Société pour l'étude de la Flore franco-helvétique — Fr.-helvét. Société francaise (Exsicc. Ch. Duffour) — Franç. - Société Rochelaise pour l'échange des Plantes françaises — Rochel. Herbiey de France du Muséum de Paris (Révision des Cynarocéphales . par J. Arènes) — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.). J. Arènes : Cynarocéphales de France — Cynar. de Fr. (1). e SE : Herbarium normale Cynarocephalarum — Herbar. norm. ynar, (1) Les numéros de cet exsiccata figurent tous dans l'Herbier de France, les fascicules successifs ayant été déposés au Laboratoire de Pha- nérogamie au fur et à mesure de leur publication. — 210 — Tableau dichotomique des espèces et sous-espèces observées en France et de leurs principales variations. Plante acaule [Section Acaulia Ry] Calathides sessiles au centre d'une rosette de feuilles. Bractées involucrales glabres, oblongues- lancéolées, atténuées en pointe épineuse, les externes étalées- 1 dressées. Akènes bruns ou grisâtres, faiblement comprimés, munis de quelques stries longitudinales fines ; aigrette d’un blanc sale, environ 6 fois plus longue que l’akène..... On. acaule L. Tige dressée, ailée, ordinairement élevée et rameuse..... 2: Bractées involucrales toutes apprimées-dressées [Section Evecía Ry], coriaces, d'un vert pâle, subglabres sur le dos, purpures- centes vers le sommet, lancéolées, subplanes, atténuées en épine brève. Ailes larges, dentées-épineuses, nervées, lâchement ara- néeuses, subcoriaces. Nervure foliaire médiane très large, épaisse, blanche, très saillante; feuilles réticulées-nervées en dessous. | Calathides grosses, solitaires. Péricline ovoide-conique. Akénes DURS ES e cv rre De ere VARIAR v On. arabicum L. Péricline présentant des bractées + arquées en dehors ou réflé- cies IecDos MAMA RYJ- e ner x6 ES 3. | Péricline abondamment aranéeux, velu ou même laineux (comme chez le Cirsium eriophorum). Plante verte. Ailes larges, munies d'épines longues + vulnérantes. Calathides sessiles ou subsessiles, rapprochées par 2-4 au sommet de la tige ou des rameaux. Brac- tées involucrales relativement petites, nombreuses, coriaces, lancéolées, atténuées en épine courte + vulnérante pouvant atteindre 4 mm. ; les internes dressées ; les médianes étalées- dressées ; les externes étalées ou 4+ réfléchies. Akènes à aigrette fads nm i eere PEE Dre On. eriocephalum Ry. Péricline glabre, glabrescent, pubescent ou + faiblement aranéeux, | parfois à la base seulement ; rarement, bractées périclinales glandaleuis. ni eus un DEENEN Erde 4: Bractées périclinales glanduleuses...........,........ es 5: Bractées périclinales églanduleuses ............... ee 7: Bractées périclinales toutes étroitement lancéolées, petites, les externes arquées-réfléchies, longuement atténuées en acumen triquétre. Péricline aranéeux à la base. Feuilles blanches-to- menteuses à tomentum épais. Ailes rapprochées, larges, folia- cées, continues, à épines gréles et courtes. Akènes bruns, tétra- gones à angles trés saillants ; aigrette rousse, deux fois plus lon- 5 gue que l'akéne..... On. Gautieri Ry subspec. eu-Gautieri Ar. Bractées périclinales grandes, allongées, inégales, assez largement lancéolées, atténuées en acumen robuste, étalé, vulnérant, les externes étalées ou un peu arquées. Akènes gris, marbrés de noit, comprimés-subtétragones, à stries longitudinales fines ; aigrette |, d'un blanc fauve, deux fois plus longue que l’akène....-: ve Ee On. tauricum Willd. subspec. eu-tauricum Ar... © sh c A l | \ \ d | | di ee A D E Plante abondamment glanduleuse non aranéeuse. Péricline densé- ment glanduleux, exceptionnellement aranéeux. Ailes + étroites. Bractées involucrales généralement vertes. Feuilles fortement épineuses, d'abord aranéeuses-blanchátres puis vertes et gla- tree GE EE var. typicum Fiori. Plante + glanduleuse sur la page inférieure des feuilles, ailleurs peu ou pas glanduleuse. Péricline aranéeux, peu (ou pas) glan- duleux. Ailes trés étroites (moins de 1 mm. entre les lobes). Bractées involucrales d'un vert pále ou rougeátres. Feuilles faiblement épineuses, + aranéeuses à la page inférieure ..... Va udo dd. pr eet. Va x RC S PE SE, var. apulum Fiori. Bractées involucrales relativement larges, ovales-lancéolées, brié- vement atténuées en acumen coriace 4 robuste........... td P 498 T 4.2 Mice es c MEER On: ricm Escri 8. Bractées involucrales + étroitement lancéolées.......... IO. Bractées involucrales trés larges (jusqu'à 7 mm. au-dessous de la courbure). Tige rameuse, parfois seulement vers le haut, à ra- meaux relativement courts (jusqu'à 2 dm.), parfois nuls. Ailes caulinaires subfoliacées, larges de 2-12 mm., épines non com- prises. Akènes (2-3 X 4,5 mm.) fauves, parfois tachés de brun ou de noir ; aigrette roussátre ou jaunátre, 1-2 fois plus longue quel'akéne.... subspec. eu-illyricum P. Fourn. emend.. 9. Bractées involucrales plus étroites (au plus 4 mm. au-dessous de la courbure), à acumen plus robuste. Tige rameuse, souvent presque dés la base, à rameaux allongés (jusqu'à 4 dm) terminés par 1-2 calathides. Ailes caulinaires foliacées, larges de 5-18 mm., épines non comprises. Akénes grands (environ 3 x 6 mm.), fauves, parfois tachés de brun ; aigrette d'un blanc sale environ 1 fois plus longue que l'akéne....... subspec. Delorti (Timb.) Ar. Feuilles pinnatifides. Ailes caulinaires 4 faiblement épineuses ; épines alaireà fines... orren . var. typicum Ry emend. Feuilles pinnatipartites. Ailes caulinaires trës épineuses ; épines alai- res robustes, nombreuses, très vulnérantes var. spinosissimum Ry. Ailes épineuses, larges ou trés larges (jusqu'à 30 mm. épines in- cluses), continues, foliacées, sinuées-lobées ou sinuées-dentées. Bractées périclinales nombreuses ou très nombreuses, étroite- ment lancéolées, parfois sublinéaires, + longuement atténuées en acumen. Akénes gris, maculés de noir ou de brun ; aigrette environ 1 fois plus longue quel'akéne. On. Acanthium L. — 11. Ailes trés épineuses, profondément pinnatipartites, à lobes lan- | céolés, terminés par une épine trés vulnérante. Bractées péri- clinales lancéolées, assez briévement atténuées en un long acu- men atteignant ou dépassant légèrement les fleurs. Akènes fauves ou bruns, comprimés-subtétragones à stries longitudinales faibles ; aigrette fauve une fois plus longue que l'akéne. Plante verte, glabrescente, à calathides assez grandes..... fen -.. On. macracanthum Schousb. subspec. horridum (Viv.) Ry. II I2 « — E we m | Ailes épineuses, les raméales très étroites (moins de 1 mm. entre les lobes), subinterrompues. Bractées périclinales d'un vert pále ou rougeátres, assez largement lancéolées, atténuées en acumen robuste étalé vulnérant. Akénes gris maculés de noir, compri- més-subtétragones, à stries longitudinales fines ; aigrette d'un blanc fauve deux fois plus longue que l’akène. Calathides assez grandes, solitaires. Plante 4+ glanduleuse sur la page infé- rieure des feuilles, ailleurs peu ou pas glanduleuse. Péricline aranéeux. Feuilles faiblement épineuses, + aranéeuses en des- d sous. On. tauricum ssp. eu-tauricum var. apulum Fiori. Ailes étroites, + profondément lobées, épineuses à épines + vulné- rantes. Bractées périclinales lancéolées, longuement 'atténuées en acumen vulnérant. Calathides médiocres ou grandes, soli- | taires ou -- rapprochées (parfois agrégées) au sommet des rameaux, ceux-ci (au moins les supérieurs) formant un ample Ee EE EE E EE 14. Calathides ordinairement solitaires, parfois rapprochées au sommet de la tige ou des rameaux mais jamais agrégées ou subagrégées ; pédoncules les plus longs dépassant de beaucoup 25mm. Bractées périclinales très nombreuses, toutes étroitement lancéolées ou sublinéaires, longuement atténuées-subulées ; les externes et les médianes à acumen vulnérant ; les internes à pointe vulné- rante ou inerme. Corolles purpurines. Akènes obovoïdes-sub- Laut Ae Mderette TOUS. nest: re. pets ste Parent subspec. eu-Acanithium P. Fourn. emend....... 12. Calathides nombreuses, sessiles subsessiles ou trés courtement pédonculées, rapprochées par 2-8 au sommet des rameaux, la terminale parfois solitaire. Pédoncules les plus longs mesurant au plus 25 mm. Bractées périclinales nombreuses, étroitement. lancéolées ; les externes et les médianes atténuées en acumen fauve vulnérant ; les internes longuement atténuées-subulées. Corolles blanches. Akénes comprimés, -44 obscurément subté- tragones ; aigrette fauve ou fauve jaunâtre. ............-.* e Se Es Subspec. ceretanum (Sennen) Ar......... 13: | Plante basse ou peu élevée (jusqu’à 5 dm.). Ailes caulinaires plus étroites et feuilles petites, les unes et les autres densément to- menteuses ou lanugineuses, fortement ondulées-crispées. . .- KEE var. Schultesi Koch. Plante de hauteur trés variable (jusqu'à 18 dm.). Ailes caulinaires largement foliacées. Feuilles radicales amples, les caulinaires plus étroites et de plus en plus petites vers le haut, pubescentes ; ou + aranéeuses en dessus, blanches-tomenteuses ou + lanugi- néused ` WEE EE var. typicum Ar. Plante réduite dans toutes ses parties (au plus 3 dm.), oligocéphale. Tige simple ou munie de rameaux courts ` d EE Ee f* nanum Vicioso. — 213 — Plante virescente + aranéeuse. Tige rameuse à rameaux étalés ou étalés-dressés. Calathides rapprochées par 2-6 au sommet des rameaux, géminées subagrégées ou méme agrégées, les plus grosses larges de 25-30 mm. Pédoncules les plus longs atteignant 25 mm. Bractées périclinales médianes larges de 1-1,5 mm. à la courbure, à partie située au-dessus de la courbure longue de 7-10 mm., à acumen long de 3-4 mm. ; les internes non vulnérantes. Akènes comprimés, obscurément subtétragones à stries longitudinales, nulles ; aigrette fauve longue de 7-9 mm... var. Senneni Ar. 13 4 Plante incane lanugineuse. Tige élevée, robuste, longuement ra- meuse, à rameaux étalés-dressés, rameux. Calathides fappro- chées-subagrégées par 2-8 au sommet des rameaux, les plus grosses larges de 30-35 mm. Pédoncules les plus longs atteignant I5 mm. Bractées périclinales médianes larges de 1-1,75 mm. à la courbure, à partie située au-dessus de la courbure longue de 7-8 mm., à acumen long de 2-3 mm. ; les internes peu ou pas vulnérantes. Akènes comprimés-subtétragones, à stries longitu- dinales nettes ; aigrette fauve jaunátre longue d'énviron 10 mm. var. Retz Ar, Bractées périclinales à marges ciliolées, insensiblement prolongées en acumen plan longuement épineux ; les externes réfléchies ; les internes dressées. Plante verte. Ailes étroites, ininterrompues, profondément lobées. Calathides grandes, trés nombreuses, agré- gées-rapprochées au sommet des rameaux. Aigrette deux fois plus longues que l'akégé. 6: secs soror ertt red S Veo On. lauricum Wilid. subspec. haie (Walk) Ry . | Bractées périclinales à marges lisses, longuement atténuées en un 14 : acumen fauve subtriquètre vulnérant ; les externes et les mé- dianes étalées ou -+ récurvées, à partie située au-dessus de la courbure carénée-canaliculée longue de 8-15 mm., acumen com- pris ; les internes dressées planes ou subplanes. Plante tomen- teuse-lanugineuse sur la tige, les ailes, la face inférieure des feuilles. Ailes assez étroites, foliacées, continues, pinnatifides, épineuses à épines vulnérantes. Calathides médiocres, pédon- culées, solitaires ou 4 rapprochées (mais non agrégées) au sommet des rameaux. Akènes bruns à aigrette une fois plus longue quel'akéne.. On. Gautieri Ry subspec. australe (Petit) Av. DIAGNOSES ET OBSERVATIONS CRITIQUES. o Section Acaulia Ry I. ON. ACAULE L., Spec. ed. 2, p. 1159. Rouy a distingué deux variétés françaises, « genuinum Ry et 8 PYrenaicum (DC) Ry, fondées sur la forme et la position des brac- tées périclinales externes et sur la forme des calathides. Ces va- riétés ne traduisent, de la même plante, que des états extrêmes entre lesquels on peut caractériser de nombreux termes de pas- sage au triple point de vue de la largeur des écailles involucrales, de la forme du péricline et de la division des feuilles le plus sou- vent pinnatifides mais parfois aussi subpinnatipartites ou en- core + superficiellement sinuées-lobées. Ce sont, ainsi que les variétés de Rouy, des états individuels dépourvus de valeur sys- tématjque et groupés ici dans une méme variété «, le groupe spécifique linnéen de l’On. dice étant organisé de la facon sui- vante. a, genuinum Ry emend. "On. ac. var. genuinum Ry et var. pyrenaicum (DC) Ry ; Révis. Onop., p. 583 et Fl. Fr. IX, p. 5]. — On. acaule Jacq., Icon. rar., t. 167 ; DC, Prodr. VI, p. 619. — On. pyrenaicum DC, Fl. Fr. V, p. 457 et Prodr. VI, p. 619 — On. acaulon Lapeyr., Abr. Pyr., P. 496 ; Lois., Fl. Gall. ed. 2, V2.1 215. Exsicc. — I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) : n? 12, Pyr.-Or. (Requien). Ex herb. Grenier ` n? 11, Hautes-Pyr. (Bordére); no 16 et 19, Pyr. centr. (Philippe) ; n? 20, Der. Or. (Collon). —Ex herb. Loret : n°5 17 et 18, Hautes-Pyr. — Ex herb. Brongniart : n? 13, Pyr.-Or. — Ex herb. Petit : n? 14, Pyr. centr. — Ex herb. Spach : n? 15, Comps (Endress). — Il. Arènes, Cynar. de Fr. : n? 466, VIII, 1942 (Estival). — III. Arènes, Her- bar. norm. Cynar. ` n? 29, Espagne (Vicioso) ` n°95 3559 à 3563 et 3669, Pyr.-Or. (Estival). Icon. — Coste, Fl. Fr., II, p. 363, n? 1997. — Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg., VI, pl. 310, n° 1551 — ? Rouy, Révis. Onop., pl. I. 8. uniflorum (Cav.) Ar. — On. uniflorum Cav., Icon., p. 60, t. 88 ; DC, Prodr. VI, p. 619. — On. acaule Willk. et Lge, Prodr. II, p. 179. — On. acaule « forme » On. uniflorum Ry, Révis. Onop., p. 583. — Espagne. Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. II. Distrib. géogr. de l'espéce. — France : Pyrénées centrales et orientales ; Hautes-Corbiéres, Corse. Espagne. Afrique septen- trionale. e Section Erecta Ry 2. ON. ARABICUM L.,Spec.ed.1, p. 827.— On. nervosum Boiss., Voy. bot. Esp., p. 357, t. 108 a ; Willk et Lge, Prodr. II, p. 178 ; = 915 = Ry, Révis. Onop., p. 584.— On. illyricum var. arabicum Fiori in Fiori et Paol., F1. anal. It. III, p. 382. — On. illyricum ssp. arabi cum Thellung, F1. adv. Montpell. in Mém. Soc. nat. Sc. Nat. Cherb., 1911-1912, p. 541. | Icon. — ? Rouy, Révis. Onop., pl. IV. — Fiori et Paol., F1. anal. It. (Planches, 2) n° 3808 *, p. 455. Distrib. géogr. — Portugal. Espagne. France ? (adventice : Hérault). Italie : Sardaigne. Tunisie. Le rattachement, proposé par Fiori puis par Thellung, de cette espèce à l'On. illyricum L. comme sous-espèce ou simple variété ne peut étre accepté ; les deux plantes appartiennent à : deux sections différentes : les bractées involucrales de l'On. ara- _bicum sont toutes apprimées-dressées, caractère parfaitement mis en évidence par la figure de la Fl. anal. d'It. et que ne pos- séde pas l'On. illyricum. Ainsi que l'admettent Grenier et Go- dron (Fl. de Fr. II, p. 283) et Thellung (loc. cit.), cette espèce dut exister jadis au Port Juvénal prés de Montpellier [Roubieu d'après A. P. DC (Fl. Fr., Suppl., p. 456-457) ]. Cependant, elle n'y a jamais été signalée depuis cette époque ; à rechercher. Section Reflexa Ry Sous-section Attenuata Ry 3. ON. ACANTHIUM L., Spec. ed. 1, p. 827. Subspec. A eu-Acanthium (P. Fournier, Quatre Fl. du Fr., P. 1012, n? 4035 ; emend.) Ar. — On. Acanthium L. s. strictiss. Telle que l'a congue P. Fournier, cette sous-espéce englobe, implicitement, l'On. ceretanum Sennen ; elle est associée aux Sous-espéces Aorridum (Viv.) P. Fourn. et eriocephalum (Ry) P. Fourn. qui, par le port, l'organisation de leurs bractées invo- lucrales et leur glabrescence différent considérablement de (On. Acanthium L. s. strictiss.; le point de vue de P. Fournier n'est pas acceptable. Par son port, sa virescence, son péricline abondamment ara- néeux velu ou même laineux, ses bractées périclinales petites — 216 — courtement lancéolées, l'aigrette fauve des akénes, On. erioce- phalum doit être maintenu comme type spécifique. Quant à l'On. horridum, par son port, sa glabrescence, ses ailes caulinaires profondément pinnatipartites trés épineuses et, surtout, ses bractées involucrales lancéolées atténuées en un long acumen vulnérant, il doit être rapproché de On. macracanthum Schousb. auquel Rouy l’a, à juste titre, rattaché comme sous-espèce. «, typicum Ar.—On. virescens Gren, in Herb. de Fr. Muséum Paris (1845). Exsicc. — I. Bill., n? 3871, Gard (Tuezkiewicz). — II. Dauph., n? 3796, Charente (Guillon). — III. Rochel., n? 3476 (saltem pro min. p. ; sub : On. Gautieri), Pyr.-Or. (Castanier). — IV. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n? 25, Charente (Guillon) — n? 38, Gard (Tuezkiewicz). — Ex herb. Grenier: n? 22, B.-du-Rh. (Blaize et Roux) ; n? 23, Aude (Delort) ; n? 24, Hérault (Boyer) ; n? 36, Doubs (Paillot) ; n? 31, Hérault. — Ex herb. Loret : n? 26, Haute-Garonne ; n? 27, vallée de Llo. — Ex. herb. Lebel : n? 29, Fonte- nay. — Ex herb. Pourret : n? 33, Aude. — Ex herb. Silbermann : n? 34. — Ex herb Ed. Bureau : n° 35, Loire-Inf. — V. Arènes, Cynar. de Fr., VIII, 1942 : n? 469, Gironde (Jeanjean) ; n° 468, Deux-Sèvres (Charrier) ; n°8 468, et 467, S.-et-O. (Arènes) ; n° 467,, Pyr.-Or. (Estival). — VI. Arènes, Herbar. norm. Cynar. : n? 30, Seine (Arènes) ; n°5 3567 et 3570, S.-et-O. (Arènes) ; n°5 3556 et 3668, Gironde (Jeanjean) ; n°5 3564 à 3566 et 3667, Deux-Sèvres (Charrier) ` n° 687, Lot-et-Gar. (Duffour) ; n°5 3571 et 3666, Pyr.-Or. (Estival) ; n° 688, Pyr.-Or. (Castanier ; sub. : On. Gau- tieri) ; n? 1141, Suéde (Bobech). — Icon. — Hegi, Ill. Fl. v. Mitt.-Eur. : Taf. 272, fig. 1 a, b, c (icon mediocris); fig. 617 et 618, p. 920. — Coste, Fl. de Fr., DI, p. 364, n? 2000. — Bonnier, Fl. Fr., Suisse et Belg., VI, pl. 311, n? 1552 et bis ; n? 1552 c! (sub. : On. Gautieri), — Fiori et Paol., Fl. anal. It. (Planches, 2) n? 3805, p. 455. La part que j'ai annotée dans l’Herbier de France sous le n° 31 porte deux étiquettes, l'une de Grenier qui récolta la plante en 1845 au Port Juvénal sous le nom d'Ox. virescens, l'autre de Go- dron portant le nom d'On. tauricum. Cet Onopordon n'est pas l'On. tauricum : il n'en a ni la tige étroitement ailée, ni les feuilles à la fin vertes et glabrescentes, ni les bractées involucrales glan- duleuses ; il est fortement aranéeux ; le port, les ailes largement foliacées sinuées-lobées et l'organisation du péricline sont d'un On. Acanthium ssp. eu-Acanthium. f nanum Vicioso in herb, Arènes (Herbar. norm. Cynar. n? 742), nomen nudum. Planta in omnibus partibus reducta, summum 3 dm alta, oligocephala. Caulis simplex vel ramis brevibus brevissimisve munitus. ; Exsicc.— I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n° 32, Bas-Rhin (Buchin- ger). — Ex herb. Grenier : n° 37, S.-et-L. (Parseval). — Ex herb. Loret : n? 28, Hérault. — II. Arénes, Herbar. norm. Cynar. : n? 3572, Pyr.-Or. (Estival) ` n93 3573 et 3574, S.-et-O. (Arènes) ; n° 742, Espagne (Vicioso). P. Schultesi Koch, Syn. ed. 2, p. 462 : Ry, Révis. Onop., D 586 et Fl. de Fr. IX, p. 5. Exsicc. I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.. — Ex herb. Petit : n? 9, Pyr.-Or. — Ex herb. DC : n° ro, Pyrénées. — II. Arènes, Herbar. norm. Cynar. ` n°5 3568, 3569 et 366 5, Pyr.-Or. (Estival). — III. Arènes, Cynar. de Fr., VIII, 1942 : n° 470, Pyr.-Or. (Estival). Icon. — ? Rouy, Révis. Onop., pl. VI. Distrib. géogr. — 1? de la var. B : çà et là, rare, dans les lieux trés secs (Ry) ; Pyr.-Or. : Le Boulou (Petit), Angoustrine (Esti- val) ; Transylvanie : Saint-Gothard (de Janka sec. Ry). 2? de la ssp. A : Europe ; Sibérie ` Asie Occidentale. Subspec. B cerelanum Sennen sensu ampliato : On. ceretanum Sennen in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n° 2530), 1926 ; On. glomeratum Sennen in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n°2531), 1926 ; non Costa ! ; On. Gautieri sennen in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n° 940), 1926 ; non Ry ! ; On. Acanthium ` var. albiflorum Ar. olim in Cynar. de Fr., n° 86, 1935. Planta + araneosa vel lanuginosa, On. Acanthii adspectu. Caulis ala- tus, ramosus, ramis extentis vel extento-erectis, alis latis vel latissimis foliaceis spinosis sinuato-dentatis vel sinuato-lobatis. Folia caulinaria sinuato-lobata vel sinuato-dentata, spinosa, araneosa vel lanuginosa, Subtus fortius. Calathidia numerosa, variabilis magnitudinis, ws subsessilia vel brevissime pedunculata, apice ramorum 2-8 approximata ; calathidium terminale interdum solitarium. Periclinium late depresso- turbinatum, + umbilicatum, basi araneosum. Bracteae numerosae, an- guste lanceolatae, quam ssp. eu-Acanthium brevius lanceolatae, eglandu- losae, margine scabrae ; externae mediaeque in acumen fulvum pungens attenuatae, quam ssp. eu-Acanthium minus longe attenuatae ; externae extentae vel +4- reflexae ; mediae extentae vel extento-erectae ; internae erectae, longe attenuato-subulatae. Corollae albae. Achenia 4-5 mm. — 218 — longa, grisea, nigro vel fusco maculata, compressa, + osbscure subtetra- gona ; pappus 7-10 mm. longus. Cette sous-espèce se distingue, au premier coup d'oeil, de la ssp. eu-Acanthium dont elle a le port, par ses bractées péricli- nales moins nombreuses, plus courtement lancéolées, les médianes et les externes moins longuement atténuées en acumen. Elle a été établie sur les matériaux d'herbier ci-après : 1? dans l Herbier de France (Révis. Cynar., n° 69) la part distribuée à la Roche- laise (n9 3476) par G. Gautier (legit Castanier) sous le nom d'Oz. Gaulieri Ry et dont elle n'a aucun des caractéres essentiels : son port est celui d'un On. Acanthium, les bractées périclinales sont églanduleuses, ses feuilles caulinaires ne sont nullement blanches-tomenteuses à tomentum épais ; 29 dans mon herbier de Cynarocéphales : 4) sous n? 2530, une part trés réduite de l'On. ceretanum Sennen (leg. Sennen) provenant de l'enclave espagnole de Llivia en Pyrénées-Orientales ; b) sous n° 2531 un exemplaire provenant de la méme localité de Llivia (leg. Sennen) et qui m'est parvenu par échange sous le nom d’On. glomeratum Costa. Or, s'il offre bien le mode de groupement des calathides de la plante de Costa, il s'en écarte par les carac- téres suivants : port d'un On. Acanthium L. s. str., plante vi- rescente, tige rameuse, ailes largement foliacées-épineuses, péri- cline déprimé-conique fortement ombiliqué, et surtout, bractées périclinales externes étalées ou + réfléchies, les médianes éta- lées-dressées ; c) sous n? 940, une part récoltée par Sennen à Llivia sous le nom d’On. Gautieri Ry dont elle possède bien les feuilles blanches-tomenteuses à tomentum épais mais dont elle n'a ni le port, ni le péricline glanduleux ; 39 dans les deux her- biers (Révis. Cynar., n? 30), len? 86 des Cynarocéphales de France que j'ai distribué en 1935 (leg. B. de Retz) avec le nom d'On. Acanthium var. albiflorum et qui présente les plus grandes affi- nités avec l'« On. Gautieri Sennen non Ry » de Llivia. o, Senneni Ar. var. nov. — On. ceretanum Sennen s. str. et On. glomeratum Sennen non Costa. Planta virescens + araneosa, Caulis ramosus ramis extentis vel extento — 219 m erectis. Calathidia periclinio fortiter umbilicato, apice ramorum 2-6 ap- proximata, gemina subagregata vel etiam agregata, pedunculis longis- simis 25 mm. longis, maxima 25-30 mm. lata. Bracteae mediae ad curva- turam 1-1,5 mm. latae, parte ultra curvaturam sita 7-10 mm. longa, acumine 3-4 mm. longo ; internae in cuspem longam inermemque atte- nuatae. Achenia circ. 2 X 4-4,5 mm., compressa, obscure subtetragona, striis longitudinalibus nullis, pappus fulvus circ. 7-9 mm. longus. Exsicc. — I. Rochel., n° 3476 pro min. parteet Herb. de Fr. ( Révis. Cynar., n° 69) : Castanier (sub. :On. Gautieri), Pyr.-Or. (Soréde). — II. Arénes, Herbar. norm. Cynar.: n?? 2530 (sub. : Om. ceretanum), 2531 (sub. : On. glomeratum) : Sennen, enclave espagnole de Llivia en Pyr.-Or. B. Retzi Ar. nom. nov. — On. Gautieri Sennen non Ry et On. Acanthium var. albiflorum Ar. olim. Planta dense incano-lanuginosa. Caulis elatus, robustus, longe ramo- Sus, ramis extento-erectis ramosis. Calathidia periclinio umbilicato, apice ramorum 2-8 approximato-subagregata, pedunculis longissimis 15 mm. longis, maxima 30-35 mm. lata. Bracteae mediae ad curvaturam 1-1,75 mm, latae, parte ultra curvaturam sita 7-8 mm. longa, acumine 2-3 mm. longo ; internae in cuspem longam paulum vel haud pungentem attenua- tae. Achenia circ. 2,5 x 5 mm., compresso-subtetragona, striis longitu- dinalibus distinctis ; pappus fulvo-subluteus circ. ro mm. longus. Exsicc. — I. Arènes, Cynar. de Fr., n° 86 (II, 1935) in Herb. de Fr. (Révis. Cynar., n9 30) et in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n? 814) : de Retz, Pyr.-Or. (Saillagouse). — II. Arénes, Herbar. norm. Cynar., n? 940 : Sennen (sub : On. Gautieri), enclave de Llivia. Distrib. géogr. de la ssp. B — France : Pyr.-Or. (Soréde, Saillagouse). — Espagne : encl. de Llivia. — A rechercher. Subspec. C. parnassicum (Boiss. et Heldr. ap. Boiss., Diagn. pl. orient., sér. 2, fasc. 6, p. 144). — On. Acanthium « forme » On. parnassicum Ry, Révis. Onop., p. 586. — Grèce. 4. ON. GAUTIERI Rv, Révis. Onop., p. 587 et Fl. de Fr. IX, P. 6 (sensu ampliato). — On. nervosum Gaut. non Boiss. — On. Acanthium ssp. On. Gautieri Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg. VI, p. 28. Subspec. A eu- Gautieri Ar. — On. Gautieri Ry s. str. Icon. — ? Rouy, Revis. Onop., Pl. VII. J'ai maintenu, sous les réserves ci-aprés exposées, aprés de longues hésitations et en l'abaissant au rang de ssp., l'autonomie D de la plante que Rouy a décrite pour espèce sous le nom d'Oy. Gautieri. Cette création de Rouy me laisse cependant fort per- plexe et j'aurais aimé, pour me faire une opinion définitive à ce propos, examiner des originaux de Rouy ou pour le moins des échantillons provenant de la localité unique et classique de Millas; je ne l'ai pu. Je formule néanmoins les remarques suivantes : I. La planche VII de Rouy (Révis. Onop.) relative à l'On. Gautieri et qui constituerait un excellent document comparatif est introuvable. La figure 1552 c publiée par Bonnier (Pl. 311 ; Fl. Fr. Suisse et Belg. VI) d’après récolte photographiée ! prove- nant de Millas (! ; cf. texte, p. 28) ressemble fort à la figure 1552 voisine représentant la ssp. eu-Acanthium. Le port est identique ; - les folioles périclinales sont sur la figure 1552 c nettement plus nombreuses, étroitement lancéolées ou sublinéaires, longuement atténuées-subulées, caractéres en évidente contradiction avec ceux que Rouy a indiqués (accol. 2, p. 4 in Fl. Fr., IX): péricline à folioles moins nombreuses toutes lancéolées-acuminées. La figure 1532 c représente selon moi un On. Acanthium sous forme typique. . 2. La présence de glandules sur les bractées périclinales de l'On. Gautieri Ry reste pour moi problématique et j'en ai douté dans tous les cas où l'examen de matériaux m'a conduit à reprendre la description de cette plante selon Rouy (Révis. Onop. et Fl. de Fr.) : étude des récoltes faites par Castanier à Soréde en 1893, par le frère Sennen à Llivia en 1926, par B. de Retz à Saillagouse en 1935. En général d'ailleurs, lorsqu'elle existe, la glandulosité de l'involucre ne semble pas un caractére d'une haute valeur au point de vue systématique. Chez la ssp. eu-tauricum notamment, elle est trés variable pour le type et fait méme défaut ! sur tels exemplaires de la var. apulum. 3. Larécolte faite par Castanier et distribuée par G. Gautierà la Rochelaise (n° 3476) est particulièrement troublante. Aucune des parts que j'en ai étudiées ne cadre avec la description de UO. Gautieri de Ry (1); en particulier, leur port est celui de l'O”. (D Rouy n'a retenu dans sa FI. de Fr. ni le n° 3476 de la Rochelaise, ni la localité de Sorède. ee Ape Acanthium, les bractées involucrales sont églanduleuses ! alors que Rouy indique « Péricline glariduleux..... Plante à port d’On. illyricum ». Cette récolte n'est pas homogène et comporte, sous réserve des renseignements que pourrait amener l'analyse d'au- tres matériaux ` a) une ou plusieurs parts de l'O». Gautieri Ry : il faut du moins l'admettre puisque Gautier a accepté ce nom ; je n'en ai vu aucune ` b) un exemplaire figurant dans l’Herbier de France (Révis. Cynar. n? 69) : je l'ai rapporté à la ssp. cere- tanum et j'ai donné dans ce qui précéde les motifs de cette déter- mination ` c) une part (Herbar. norm. Cynar. n° 688) qui n'offre aucun des caractères fondamentaux de l’On. Gautieri ` par son port, ses bractées involucrales trés nombreuses, églanduleuses, étroitement lancéolées-sublinéaires longuement atténuées-subu- lées, elle appartient à la ssp. eu-Acanthium. Ces remarques m'aménent à penser que l'On. Gautieri Ry devra peut-étre s'incorporer purement et simplement au groupe spéci- fique de On. Acanthium L. (sensu lato), dans lequel il pourrait, que son péricline soit ou non glanduleux, constituer tout au plus, par la morphologie de ses bractées involucrales, une simple forme de transition entre les ssp. eu-Acanthium et ceretanum. Au cas où les recherches ultérieures indispensables justifieraient cette opinion et autoriseraient à placer la plante de Rouy dans le cadre de la ssp. eu-Acanthium avec la valeur de simple variété, la ssp. australe devra reprendre rang d'espéce autonome suivant le concept initial de Petit. Subspec. B australe (Petit pro spec. in'Herb. de Fr. Mus., nom. nudum) Ar. in Herb. Fr. Mus. (Révis. Cynar. n° 70). Caulis circ. 5 dm. altus, erectus, anguloso-striatus, dense tomentosus, - alatus, in 2/3 superioribus ramosus ` rami alati, extento-erecti, 10-16 cm. longi, simplices vel apice brevissime ramosi ; alae foliaceae, satis angustae, continuae, dense tomentoso-lanuginosae, pinnatifidae, usque ad cala- thidia spinis tenuibus fulvis numerosis pungentibus 1 1/2-4 mm. longis Munitae, Folia numerosa, supra puberula pubescentia vel + araneosa, Subtus dense tomentoso-lanuginosa, spinosa spinis fulvis pungentibus 2-4 mm. longis ; basilaria sessilia, pinnatifida, segmentis triangularibus dentatis ; caulinaria pinnatifida vel sinuato-pinnatifida, longe decurrentiá. Calathidia mediocria pedunculata solitaria, apice ramorum in amplo corymbo dispositorum + distantia vel -+ approximata sed non agregata NOT. SYs, 15 cm AR mem Periclinium eglandulosum, araneosum. Bracteae lanceolatae, virides, Ce riaceae, margine laeves, in acumen fulvum subtriquetrum pungens longe attenuatae; externae et mediae extentae vel + recurvatae, parte ultra curvaturam sita carinato-canaliculata, 8-15 mm. longa (acumen inclu- ` sum) ; internae erectae, planae vel subplanae. Achenia fusca circ. 4 mm- longa, tetragona angulis prominulissimis, striis longitudinalibus distinc- tis, rugis transversis profundis ; pappus rufescens, saetis inaequalissimis usque 8 mm. longis. Distrib. géogr. dela ssp. B. — France: Pyr. -Or.; trés commun autour de Collioure ; juin-juillet (Petit). - Par sa tige abondamment feuillée ; par le tomentum dense de sa tige, de ses ailes et de ses feuilles densément tomenteuses- lanugineuses à leur face inférieure ; par ses calathides solitaires ; ` par son péricline aranéeux ; par ses bractées périclinales coriaces longuement atténuées en acumen subtriquétre, les internes dressées ; par ses akénes bruns, tétragones à angles trés marqués ; par son aigrette roussátre, c'est avec l'On. Gautieri (s. str.) de Rouy que cette plante offre les plus sérieuses affinités ; aussi, l'ai-je rattachée à cette dernière au titre de sous-espèce. La ssp. À eu-Gautieri se distingue de la ssp. B australe par ses ailes rap- prochées, larges, foliacées, à épines gréles ; par son péricline glanduleux, à bractées rudes aux bords, rougeátres, toutes étroi- ` tement lancéolées, les médianes terminées par un acumen court peu vulnérant, les internes carénées, longuement acuminées ; par son port d'On. illyricum. Par le mode de groupement des E calathides au sommet de rameaux formant, au moins les supé- rieurs, un ample corymbe et par ses bractées périclinales églan- duleuses, la ssp. australe offre de faibles affinités avec l'On. corym- bosum. 5. ON. MACRACANTHUM ScHousB. Règne végét. au Maroc (ed. franç. - lat. Bertheraud), p. 198, t. 5a et 5b. Rouy, Révis. Onop., p. 587. | Subspec. À eu-macracanthum Ar. — On. macrac. Schousb. S. str. — Portugal, Espagne, Maroc, Algérie.— Icon. : ? Ry, Révis, Onop., Pl. VIII. vim Subspec. B horridum (Viv., esi ad calc. fl. Lyb. p. 68) Ry; £e — 223 — Révis. Onop., p. 588 (incl. syn.) et Fl. Fr. IX, p. 7.—On. Acan- thium ssp. horridum (Viv. P. Fournier, Quatre Fl. de Fr. p. 1012. — On. tauricum var. horridum (Viv.) Fiori in Fiori et Paol., Fl. anal. It. III, p. 381. Exsicc. — I. Kralik, Pl. corses, n? 667 pro max. p. — II. Herb. de Fr. (Révis. Cynar) : n°5 64 et 66, Bonifacio (Kralik); n° 67, Bonifacio (Belair) ; n° 65, Bonifacio (Requien ; ex herb. Grenier). Icon. — ? Ry, Révis. Onop., pl. X. Plante corse, indiquée à Séte (Loret et Barrandon, Fl. Mont- pellier éd. 2, p. 269). Localité douteuse : la part figurant dans l'Herbier de France et récoltée à Sète en 1863 n'est pas l’On. horridum Viv. mais, ainsi qu'il sera précisé plus loin, un hybride entre les On. tauricum et illyricum. Distrib. géogr. de la ssp. B.— France: Corse! ; Hérault : ? (adv.). — Italie ; Sard. Subspec. C Broterianum Ry, Révis. Onop., p. 587. — Espagne, Portugal, Maroc. — Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. IX. 6. ON. TAURICUM WILLD., Spec. III, p. 1687 ; Ry, Révis. Onop., D 590 (incl. syn.) et Fl. de Fr. IX, p. 9. . Subspec. A eu-tauricum Ar: — On. tauricum Willd. s. str. x. typicum Fiori in Fiori et Paol., Fl. anal. It. III, p. 38r. C'est la plante indiquée : 1° dans l'Hérault : au Port Juvénal, aux environs de Sète, à Lattes, à Gramont ; 2° dans les B.-du- Rhóne : à Marseille. Exsicc. — I. Dauph. n? 5260 et Magn. n? 2227 : Port Juvénal (Dupin). — II. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n9? 56 et 60, Port Juvénal (Dupin), n? 59, Port Juv. (de Saint-Hilaire) — n? 27, Port Juv. (Requien). — Ex herb. DC : no 58, Montpellier. — Ex herb. Mérat n? 61, Montpellier (Requien). — Ex herb. Loret : n? 62, Lattes (Lacassin). Icon. — Coste, Fl. de Fr. II, p. 363, n? 1998. — Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg., VI, pl. 312, n? 1553. — Fiori et Paol., Fl. anal. It. (Planches, 2) n? 3806 (icon mediocris) — ? Ry, Révis. Onop., pl. XIII. 8. apulum Fiori in Fiori et Paol., Fl. anal. It. III, p. 381. Exsicc. — I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n° 63 : B.-du-Rh., Les Marté- gaux (Ex herb Grenier; N. Roux, sub. : On. tauricum). — II. Arènes, Herbar. norm. Cynar. : n° 2533, Italie (Gavioli). — 224 — Distrib. géogr. de la ssp. A — Russie méridionale et centrale. Arménie. Balkans: Serbie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Gréce. Italie: Sicile. Espagne. France: Hérault et B.-du-Rhóne. (adv.). Deux variétés non frangaises : y. elatum (S. et S.) Boiss. — Sicile, Créte, Péloponése. 8. argolicum Boiss. — Gréce. Subspec. B corymbosum (Willk., Pugillus, n° 33) Ry, Révis. Onop., p. 590, incl. syn. — Plante d'Espagne (Aragon) trouvée A Port Juvénal (Touchy ; On. arabicum) ; cf. Thellung, Fl. adv. Montpellier, p. 538. — A rechercher. Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. XIV. Subspec. C Aumile (Loscos, Trat. pl. Aragon HI engl 70 p. 77 supl. 89 p. 107) Ry, Révis. Onop., p. 591, incl. syn. — Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. XV. 7. ON. ERIOCEPHALUM Ry, Révis. Onop., p. 591, et syn. ; FI. de Fr. IX, p. 7. — On. Acanthium ssp. eriocephalum P. Fourn., Quatre Fl. de Fr., p. 1012, n? 4035. Exsicc. — Fr. helvet., n? 1870 et Herb. Fr. Mus. : Pyr.-Or. (Conill).— Icon.-Ry, Illustr. plant. Europae rar., t. 236 ; ? Révis. Onop., pl. XVI. Rouy attribue à l’On. eriocephalum des épines alaires longues et faibles, des épines foliaires gréles spinuliformes, des calathides relativement petites, des bractées involucrales trés nombreuses non coriaces presque molles terminées par une spinule courte non vulnérante. La part unique de l'Herbier de France et pro- venant de la station classique de l'« Esquino d'Azé » (Pyr.-Or.) offre, sur le sec, les caractères ci-après qui modifient sensiblement la description donnée par Rouy : épines alaires et foliaires lon- gues, fines mais vulnérantes! calathides atteignant jusqu'à 35 mm. de diamètre, bractées involucrales nombreuses, coriaces, atténuées en ébine courte mais vulnérante. ; Distrib. géogr. — France : Pyr.-Or. 8. ON. ILLYRICUM L. Spec. ed. 1, p. 827. — On. Acanthium ssp. silyricum Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg. VI, p. 28. — 225 — Subspec. À eu-illyricum (P. Fourn., Quatre Fl. de Fr., p. 1012, n? 4036 ; emend.) Ar. Telle que l'a conçue P. Fournier, cette sous-espèce englobe l'On. Delorti Timb. ; elle est associée à On. ferox Ry. J'en sépare ` le premier comme sous-espéce etle second qui, on le verra plus - loin, doit être définitivement admis pour hybride. a. typicum (Ry, Révis. Onop., p. 593 et F. de Fr. IX, p. 8 ; emend. : incl. var. giganteum Ry et var. maritimum Ry loc. cit.) Ar. Exsicc. — I. Mab., Herbar. Corsic. n° 151 (1866). — II. Bill., n° 2286, Pyr.-Or. (Companyo). — III. Deb., Pl. corses, n? 166 (sub. : On. horridum Viv.). — IV. Franç.,n° 5710, Hérault (Blanchet). — V. Arènes, Cynar. de © Fr. VIII 1942, n? 471, Var (Arènes). — VI. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n? 47, Pyr.-Or. (Companyo) ` n°5 49 et 5o, Vaucluse (Requien ` Cosson- Germain). — Ex herb. Loret: n°51, Fabrégas; n° 53 (Dubreuils) — Ex herb. Pourret : n° 52, Aude. — Ex herb. Grenier : n? 54, Gard (de Pou- zols) ; n? 45, B.-du-Rh. (Eugène) ; n? 44, Corse (Mabille) ; n° 46, Corse (Bernard). — Ex herb. Petit ; n° 43, Pyr.-Or. — Ex herb. Lebel : n° 48, Corse (Debeaux). — VII. Arènes, Herbar. norm. Cynar. : n? 3r, Hérault (Blanchet) ; nos 3552, 3553, 3554, 3663, Var (Arènes) ` n° 1760, Macédoine (O. et E. Behr) ; n° 2532, Italie (Gavioli). Icon. — Coste, Fl. de Fr. II, p. 363, n° 1999 — Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg., VI, pl. 311, n98 1552 b et bis. — Fiori et Paol., Fl. anal. It. (Plan- Ches, 2), p. 455, n? 3808 (icon mediocris) — ? Ry, Révis. Onop., pl. XIX. 6. spinosissimum Ry, Révis. Onop., p 593, F1. de Fr. IX, p. 8; incl. syn. Exsicc. — E Kral., Pl. corses, n° 666. — II. Arènes, Cynar. de Fr., VIII, 1942, n? 472, Gironde (Jeanjean). — III. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.). — Ex herb. Baichére : n° 39, Aude. — Ex herb. DC : n° 40, Aude. — Ex herb. Grenier : n° 41, Corse (Kralik). — Ex herb. de Coincy : n? 42, Sainte Baume. — IV. Arènes, Herbar. horm. Cynar. : n°5 3555 et 3664, Gironde (Jeanjean). D Distrib. géogr. de la ssp. A — Europe méditerranéenne : de l'Espagne à l'Asie Mineure ; Syrie ; Mésopotamie. Maroc. France méditerranéenne : du Var aux Pyr. “Or. : remonte jusque dans la Drôme ; Corse. Une variété non française : y. libanoticum Boiss. — Syrie. — 226 — Subspec. B Delorti (Timb., Excurs. bot. in Mém. Soc. Sc. phys. et nat. Toulouse 1871) Ar. — On. ambiguum Delort in Herb. de Fr. Mus. Paris (sub. : On. ambiguum Fresen ?) non Fresen. — On. illyricum «forme » Delorti Ry, Révis. Onop., p. 594; Fl. de Fr. IX, p. 8 ; incl. syn. Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar); n° 55 (original de Delort, 1850). Distrib. géogr. dela ssp. B — Pyr.-Or.; Aude: Basses Cor- biéres, Narbonne. Subspec. C Cardunculus (Boiss. mss.) Ar. — On. illyricum var. Cardunculus Boiss., Fl. orient. III, p. 561. — On. illyricum « forme » Cardunculus Ry, Révis. Onop., p. 594. — Cataonie. HYBRIDES. I. X ON. FEROX (Ry pro spec. ; Révis. Onop., p. 592 ; Fl. de Fr. IX, p. 9 ; emend.) Ar. — On. illyricum ssp. ferox P. Fourn., Quatre FI. de Fr., p. 1013. — On. macracanthum ssp. horridum zt On. illyricum ssp. eu-illyricum var. spinosissimum. L'étude des matériaux de l'Herbier de France confirme la nature hybride de cette plante,envisagée comme possible, mais non admise, par Rouy en 1896 (Révis. Onop., p. 593)et en 1905 (Fl. de Fr.) IX, p. 9). J'ai trouvé dans cet herbier : i; I? Une part distribuée par Kralik dans ses Plantes corses sous n° 667 et sous le nom parfaitement exact d'On. horridum Viv. (Révis. Cynar., n° 66). : 29 Une part du même exsiccata distribué sous le même n° 667 et sous le même nom que la précédente, part non homogène réunissant deux sommités de nature différente et que j'ai rappor- tées, l'une à l'On. horridum Viv. (Révis. Cynar., n° 64), l'autre ` E à l'On. ferox Ry (Révis. Cynar., n° 68) dont elles'éloigne cepen- — dant par certains caractères. Elle en a : les épines très nombreuses ` ` robustes vulnérantes subimbriquées sur les ailes élargies et pro- fondément découpées ; les feuilles radicales subpinnatiséquées, fortement réticulées-bulleuses en dessous à nervures épaisses blanches trés saillantes, les caulinaires trés découpées ; les cala- m a 2 SC ; + 4 d sc 5 i FPE A LI Ge? b LIN. PE ter r: ; i d A x P thides grosses : le péricline ombiliqué (faiblement) à bractées externes et médianes réfléchies terminées par un acumen très robuste, les internes dressées ; les akènes mûrs à stries longitu- dinales trés saillantes. Elle s'en distingue : par l'indument blan- châtre que l’on observe sur la tige pubescente ou subaranéeuse, sur les ailes caulinaires + fortement aranéeuses, sur le péricline aranéeux à la base, sur les feuilles -+ fortement aranéeuses à la page supérieure, tomenteuses ou sublanugineuses à la face infé- rieure ; par les bractées périclinales externes et médianes large- ment lancéolées, assez brièvement atténuées en acumen, les internes non vulnérantes ; par les akénes fauves maculés de noir à rides transversales profondes, la plupart inévolués-stériles, de forme et de dimensions trés variables ; ces caractéres mar- quent l'influence de l'On. illyricum ` de la var. spinosissimum, car les lobes alaires peuvent atteindre 24 mm. (épine comprise) et sont longuement atténués en une épine jaune trés vulnérante mesurant jusqu'à 6 mm. Le port est celui de l'On. illyricum. L'hétéromorphisme des akénes et le fait que baucoup d'entre eux sont avortés renforcent l'hypothése de la nature hybride ; j'ai . considéré cette plante comme telle sous la détermination : X .. On. ferox (Ry pro spec., emend.) Ar. = On. macracanthum ssp. ` horridum z* On. illyricum ssp. cu-ilyricum var. spinosissimum ; combinaison medians Ar. 3? Une part des Plantes de Corse de E. Reverchon (1885 ; ; sans n9) déterminée Om. horridum Viv. Cette plante offre de grandes affinités avec la précédente mais l'influence de l'Om. illyricum var. spinosissimum y est encore plus affirmée par les caractéres suivants : plante blanche-tomenteuse ; ailes cauli- naires à lobes moins développés (au plus 20 mm.) mais à épines plus nombreuses, plus fines, plus souples, moins vulnérantes bien qu'aussi longues ` feuilles basilaires pinnatifides ; péricline fortement aranéeux à la base ; bractées périclinales rappelant celles de lOn. illyricum, les externes et les médianes lancéolées assez briévement atténuées en acumen robuste, les externes réflé- chies ou fortement arquées en dehors, les médianes étalées- ascendantes. Les akènes recueillis sont à quelques-uns prés avor- — 228 — tés (1). J'ai rapporté cette plante (Révis. Cynar., n° 72) au méme hybride sous la comb. super-illyricum Ar. 49 Une part récoltée à Bonifacio par de Pouzols en 1868 sous n? 24 avec le nom d'On. horridum Viv. (Révis. Cynar., n° 71). C'est l’On. ferox de Rouy que sa teinte verte, ses bractées-péri- clinales lancéolées longuement atténuées en acumen trés robuste séparent nettement des deux combinaisons précédentes. C'est pour moi la combinaison swper-horridum du méme hybride; elle ` est également représentée dans mon herbier (Herbar. norm. Cynar., n9 32) par un échantillon récolté par Stefani dans les maquis de Bonifacio ; cet exemplaire diffère peu de la plante de de Pouzols : par ses bractées plus larges, purpurescentes, moins longuement atténuées, l'influence de l’On. illyricum y est sensi- blement plus affirmée. Voici les diagnoses des formes nouvelles de cet intéressant hy- bride et quelques observations relatives à l'On. ferox Ry. a. Comb. super-illyricum Ar. comb. nov. À combinatione super-horrido (— On. ferox Ry s. str.) differt characte- ribus sequentibus. Planta albo-tomentosa. Alae caulinares lobis usque .20 mm. longis, spinis numerosissimis, flavis, tenuibus, flexilibus sed pungentibus, usque 7 mm. longis. Folia basilaria grandissima usque 32 cm. longa, pinnatifida, spinosissima, segmentis lobulatis lobulis den- tatis vel inciso dentatis, utrinque albo-tomentosa, subtus reticulata passim bullosa nervis crassis albis prominulissimis. Folia caulinaria pinna- tipartita spinosissima, spinis flavis numerosis robustis pungentissimis. Calathidia grandia, solitaria vel 2-3 apice caulis et ramorum 4 approxi- mata. Periclinium subglobulosum, basi fortiter araneosum. Bracteae externae et mediae lanceolatae, in acumen robustum et pungens satis breviter attenuatae, externae reflexae vel in exteriora fortiter arcuatae, mediae extento-ascendentes, parte infra curvaturam sita usque 5 mm. lata, ad curvaturam usque 3 mm. latae; internae lanceolatae, erectae, pun- gentes, corollas aequantes vel parum excedentes. Achenia parva (circ. 2 1/4 X 4 1/2 mm.) fulva, striis longitudinalibus paulum prominulis, rugis transversis profundis ` pappus fulvo-subluteus, 10-11 mm. longus. Exsicc. — Rever., Pl. de Corse 1885, sans n°. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 72. (1) Les stries longitudinales des akènes fertiles sont peu saillantes, ce qui x les distingue des akènes de la comb. medians Ar. E . Habitat. — Corse : Otta ; lieux arides (Reverchon ` sub : On. horridum). b. Comb. medians Ar. comb. nov. A combinatione super-horrido (= On. ferox Ry s. str.) differt characteri- bus sequentibus. Planta subalbida, pubescens vel + araneosa. Caulis pubescens vel subaraneosus. Alae caulinares + fortiter araneosae, lobis usque 24 mm. longis. Folia supra + fortiter araneosa, subtus tomentosa vel sublanuginosa. Periclinium basi araneosum. Bracteae externae et mediae late lanceolatae,in acumensatis breviter attenuatae, ad curvatu- ram 4-4 1/2 mm latae, parte infra curvaturam sita 5-6 mm. lata ; in- ternae haud pungentes. Achenia fulva, nigro maculata, rugis transversis profundis, major pars abortivo-sterilia, formae variabilissimae, mensu- rarum variabilissimarum (2-5 mm. longa ; 1-3 mm. lata) ; alia late obo- ` voideo-compressa (3 x 4 mm.) striis longitudinalibus distinctissimis ` alia compresso-tetragona (2-3 x 5 mm.), striis longitudinalibus tenuibus; alia postremo + compressa, + distincte subtetragona, -+ late obovoidea, + brevia, + irregularia. Pappus fulvo-subluteus ` saetae inaequalissimae, majores 10 mm. longae. Exsicc. — Kral., Pl. corses, n? 667 (pro min. p.) et Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 68 (Ex herb. Lebel). Habitat. — Corse ` Bonifacio ; lieux incultes (Kralik ; sub : On. horridum). c. Comb. super-horridum Ar. nom. nov.— On. ferox Ry s. str. L'opinion de Rouy quant aux caractéres des bractées péricli- nales de son On. ferox semble assez indécise. On lit dans la des- cription donnée par cet auteur (Révis. Onop. et Fl. de Fr.) : « écailles inférieures et médianes réfléchies, lancéolées allongées, terminées par un acumen trés robuste, les intérieures dressées piquantes égalant les fleurs glanduleuses » ; et dans les tableaux dichotomiques : 19 Acc. 2 p. 4 (Flore) et Acc. 8 p. 578 (Révis.) : « Ecailles inférieures ovales-lancéolées ou triangulaires, courtes, les médianes grandes, larges, toutes à acumen court » ; 2° Acc. 5 _ P- 4 (Flore) et Acc. 71 p. 580 (Révis.) : « Ecailles inférieures et médianes réfléchies, allongées, lancéolées, terminées par un long acumen trés robuste, les intérieures dressées piquantes éga- lant les fleurs ». Il y a, conjointement, désaccord entre les clés dichotomiques et la description, contradiction entre certains Caractères utilisés dans ces mêmes clés : ici, « toutes à acumen — 230 — court » ; là, « écailles inférieures et médianes terminées par un long acumen très robuste ». L'étude des exsiccatas de Kralik montre qu'il faut s'en tenir aux caractéres suivants : écailles inférieures et médianes lancéolées-allongées, longuement atté- nuées en un long acumen trés robuste ; les inférieures réfléchies ; les médianes réfléchies, étalées ou étalées-dressées, larges de 3 15-4 mm. à la courbure, de 5 mm. au-dessous de la courbure ; les internes dressées, piquantes, égalant les fleurs. Ouant aux « feuilles réticulées-bulleuses à la face inférieure » c'est un carac- ` tère de faible valeur, que l'on retrouve à des degrés divers dans la combinaison swper-illyricum, chez les On. horridum, illyricum, Delorti, eriocebhalum et méme parfois chez les On. tauricum ou acaule. Exsicc. — Krak, Pl. corses, n° 667 (pro max. p.). — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n9 71 (de Pouzols). — Arénes, Herbar. norm. Cynar. : n? 32 (Stéfani). gë Habitat. — Corse : Bonifacio ; maquis. Icon. — ? Ry, Révis. Onop., pl. XVIII. 2. X Ox. GoproNI Thellung, Fl. adv. Montpellier, p. 539.— - [On. Acanthium L. x tauricum Willd.] Thell. — On. Acanthium ssp. eu-Acanthium —— On. tauricum ssp. eu-tauricum. a. Comb. super-Acanthium Ar. comb. nov. Planta eglandulosa, subalbida, araneosa vel lanuginosa. Caulis dense araneosus, basi lanuginosus, circ. 5 dm. altus. Alea caulinares angustae vel angustissimae, sinuato-dentatae, sinuato-lobatae vel sinuato-pinnati- fidae, spinosae spinis pungentibus relative paulum numerosis, albo-to- mentosae vel sublanuginosae. Folia + profunde pinnatifida, adulta supra pubescentia vel 4- araneosa, subtus subalbida tomentosa velsublanuginosa. Periclinium basi araneosum. Bracteáe eglandulosae ; externae et mediae, lanceolatae, in acumen pungens longe attenuatae, supra + canaliculato- concavae, subtus pubescentes, margine laeves, externae reflexae, mediae extentae vel extento-erectae, ad curvaturam circ. 4 1/2 mm. latae, parte infra curvaturam sita usque 5 mm. lata ; internae erectae, longissimae (usque 3o mm.), anguste lanceolato-sublineares, longissime attenuato- ` subulatae, haud pungentes. Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 73. Habitat. — Hérault: chemin du Port Juvénal (Barrandon ; sub : On. tauricum). CHE — 231r — Cette plante récoltée le 5 juin 1864 figurait dans l'Herbier de France sous le nom d’On. tauricum Willd. mais la présence d'un indument généralisé abondant et persistant infirme cette déter- mination, de méme que la morphologie des bractées de l'invo- lucre et plus particuliérement des bractées internes. L'hybride décrit par Thellung dans la Flore adventice de Montpellier re- présente une combinaison medians Ar. 3. X ON. sETENSIS Ar. hybr. nov. — On. tauricum ssp. eu- tauricum ==> On. illyricum ssp. eu-illyricum. Barrandon a récolté à Séte le 14 juin 1863 une plante figurant dans l'Herbier de France sous le nom d'On. horridum Viv. ?. Trés différente de ce dernier, elle s'en distingue par les caractéres ci-après : I? par son indument : la tige, les ailes, la face inférieure des feuilles sont blanchâtres-lanugineuses ; On. horridum est vert et glaucescent ` 29 par son péricline aranéeux ; 3° par la coloration violacée des bractées périclinales ; 49 par la morpho- logie de ces bractées. Elles sont sensiblement plus larges (5 % mm. à la base de la partie récurvée au lieu de 4 5 mm. chez l'On. horridum), à partie réfléchie des bractées médianes moins allon- gée (20 mm. au lieu de 22-26 mm. chez l'On. horridum), atténuée seulement dans la moitié terminale en un acumen plus court (environ 4 mm. pour 5-8 mm. chez Un, horridum). Cet Ono- pordon est intermédiaire entre l'On. tauricum ssp. eu-tauricum var. typicum et lOn. illyricum ssp. eu-illyricum var. typicum entre lesquels il a été récolté ; c'est un produit de leur croisement ; en voici la diagnose. Planta subalbida, tomentosa, On. taurici adspectu. Caulis alatus ; alae subfoliaceae, angustae, sinuato-lobatae vel sinuato-pinnatifidae, spino- Sissimae ; spinae numerosae, subflavae, robustae, pungentes, usque 3 1/2 mm. longae. Folia adulta supra pubescentia vel araneosa, subtus “ram vel sublanuginosa, caulinaria pinnatifida. Calathidia grandia, solitaria, On, tauricicalathidiis similia. Periclinium araneosum. Bracteae roseo-violaceae, pubescentes, eglandulosae, late lanceolatae, subtus sub- Carinatae, supra concavae ; externae reflexae ; mediae extento-erectae, extentae vel etiam reflexae, ad curvaturam usque 3 1 /2 mm latae, parte infra curvaturam sita usque 6 mm. lata ; externae et mediae parte ultra curvaturam sita usque 20 mm. longa, in acumen subflavum robustum Pugens circ. 4 mm. longum in dimidio terminali attenuata ; internae me 2329 «e erectae, longe acuminatae, paulum vel haud pungentes. Achenia mihi ignota. Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 75 (ex her. Lug sub. On. horridum). Habitat. — Hérault : Sète (avec les On. virens et illyricum !). 4. X ON. ARENESI (Jeanjean, emend.) Ar. — [On. Acanthium L. x O. illyricum L. var. Delorti Gaut.] Jeanjean, Proc.-verb. Soc. Linn. Bordeaux (séance du 22 nov. 1939). — (On. Acanthium ssp. eu-Acanthium z> On. illyricum ssp. eu-illyricum var. spino- sissimum ] Ar., Cynar. de Fr. VIII 1942, n° 462. Cet hybride récolté à Bègles (Gironde) par feu A. F. Jeanjean a été décrit par cet auteur en 1939, l'un des parents étant consi- déré comme On. Delorti ; or il s'agit indiscutablement de la var. spinosissimum de Te. illyricum; de l'original de Delort avec lequel j'ai comparé la plante adventice girondine, celle-ci diffère notamment parla largeur plus grande deses écailles involucraleset par ses ailes caulinaires moins largement foliacées mais par contre bien plus abondamment et bien plus longuement épineuses. D'autre part, Perreymond a récolté à Fréjus, oü croissent l'On. Acanthium et l'On. illyricum, un Onopordon figurant dans l'Herbier de France (ex herb. Petit) sous le nom inexact d'Or. - illyricum ` de cette dernière espèce (ssp. eu-illyricum) il se dis- tingue : par son port, par sa virescence, par ses ailes caulinaires foliacées, par la morphologie de ses bractées moins larges que chez l'On. illyricum (où les médianes atteignent jusqu'à 7 mm. de large), non purpurescentes, moins brièvement atténuées en acumen plus développé (seulement au plus 4 mm. chez l'On. illyricum) ; par le nombre et le développement des lobes et des épines alaires il est apparenté à la var. spinosissimum de la ssp. eu-illyricum et représente dans le Var, sous un état un peu diffé- rent. (comb. medians), l'On. Arenesi de la Gironde (comb. super- illyricum). Voici les diagnoses latines de ces deux combinaisons ; la pre- . mière, non publiée par Jeanjean, a été établie d’après la descrip- tion française donnée par cet auteur et complétée PES mes propres observations, — 233 — a. Comb. super-illyricum. Ar. nom., nov. Planta albescens, tomentoso-sublanuginosa, On. illyrici spinosissimi- adspectu. Caulis 12 dm. altus, longe ramosus. Rami usque 3 dm. longi, ramosi, e basi extenti, usque ad calathidia ut caulis alati; alae continuae, satis late foliaceae, lobato-spinosae ; spinae fulvae, numerosissimae, robustissimae, usque 7 mm. longae; alarum lobi lanceolati inaequalissimi, longissimi, usque 35 mm. longi. Folia late oblonga, profunde pinnatifida, utrinque albo-tomentosa sed supra, praesertim in foliis basilaribus, minus fortiter tomentosa ; lobi triangulares quam lobi ssp. en-illyrici minus incisi et basi latiores. Calathidia adulta grandia, usque 5 cm. lata. Pericli- nium basi paulum araneosum. Bracteae tarde et pallide violaceae, nume- rosae (240 in medietatem), anguste ovato-lanceolatae, in spinam satis onge attenuatae ; internae erectae, pungentes ; mediae et externae ex- tento-ascendentes, extentae vel + recurvatae, ad curvaturam usque 5 mm. latae, parte infra curvaturam sita usque 6 mm. lata, in acumen robustum pungens usque 6 mm. longum attenuatae. Corolla + glandulosa. Achenia griseo-fulva nigro maculata, partim abortiva et vacua ; rugae transversae profundae ; striae longitudinales distinctissimae. Pollen irre- gulare, interdum irregularissimum, etiam in antheris inapertis. Exsicc. — Arénes : 1? Cynar. de Fr. VIII, 1942, n? 462 ; 2? Herbar. norm. Cynar. n?* 3557, 3.662. Habitat. — Gironde : Bégles ; terrains de transport de la S. N. C. F. ; avec les parents. b. Comb. medians Ar. comb. nov. À combinatione super-illyrico (— On. Arenesi Jeanjean s. str.) differt characteribus sequentibus. Planta virescens, tomentosa, + araneosa, passim subalbido-lanuginosa. Caulis breviter ramosus, tomentosus vel sublanuginosus. Rami summum 2 cm. longi ; alae angustiores, foliaceae, + araneosae vel tomentosae vel etiam passim subalbido-lanuginosae ; alarum lobi longissimi 20 mm. haud excedentes. Folia supra tomentosa, subtus tomentosa vel lanuginosa ; basilaria petiolata pinnatipartita seg- mentis dentato-spinosis ; caulinaria pinnatifida plus plusque parva. Cala- thidia minora. Periclinium basi araneosum. Bracteae pallide virides, pau- lum numerosae ; internae erectae anguste lanceolatae vellineares, in acu- men tenue haud pungens attenuatae ; mediae et externae in acumen | robustum pungens satis breviter attenuatae ; mediae lanceolatae ad Curvaturam usque 2 1/2 mm. latae, parte infra curvaturam sita usque 4 1/2-5 mm. lata ; externae ovato-lanceolatae. CMT Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 74 (ex. herb. Petit). Habitat, — Var : Fréjus (Perreymond). -a — 234 — STERCULIACEAE NOUVELLES D'INDOCHINE par Mme TARDIEU-BLOT. 1. Helicteres Poilanei Tardieu n. sp. Arbuscula 0,50 m. alta. Rami cylindrici, pilis stellatis, albidis, dense vestiti. Folia oblonga, basi rotundata ; margine integra, apice truncata, supra et infra lanuginosa, tomento albido dense obtecta. Nervi basales 2-jugi, nervi laterales 4-6 -jugi, infra prominentes ; reticulum infra pro- minens, supra inconspicuum. Stipulae caducae. Petiolus 1 cm. longus, lanu- ginosus. Inflorescentiae axillares ; floribus in glomerulis paucifloris dis- positis, pedunculis brevibus, bracteis parvis, caducis ; glandulis nullis. Alabastrum ovoideum. Calyx 0,6 cm. longus, tubuloso-infundibuliformis, extra dense stellato-pilosus, bilabiatus. Petala 5 ; vexillum x cm. lon- gum, biauriculatum, intus medio in longitudinem linea hirsuta ornatum; ` ungue glabro; alia 0,9 cm. longa, biauriculata auriculis laciniatis, limbo ciliato ; carinae petalis uniauriculatis, 1 cm. longis, limbo hirsuto. Andro- phorum supra basin velutinum, 0,9 cm. longum, inclusum. Staminae 10, loculis superpositis, primum extrorsis, demum introrsis ; filamenta 10, linearia, basi adhaerentia. Staminodia 5, lanceolata, filamentis aequi- longa. Ovarium ovoideum, papillosum, o,1 cm. longum. Stylus filiformis, stigmate inconspicuo. Fructus... Annam : Cana, province de Phanrang, Poilane 8.978. Voisin de H. lanata par l'aspect velu laineux sur les deux faces _ de sa feuille ; s'en distingue par la forme tout à fait différente de celle-ci, par les pétales de la caréne à une seule oreillette, velus sur le limbe seulement, par les ailes à auricules trés laci- niées, à limbe entiérement hirsute et cilié. 2. Helieteres elliptica Tardieu n. sp. Arbuscula 1 m. alta. Rami cylindrici, pilis stellatis lutescentibus tecti, cortice brunneo, fibroso. Folia ovato-elliptica, 9-10 cm. longa, 3 lata, basi et apice rotundata, margineintegra, undulata, supra praeter nervos glabra, infra pilis État lutescentibus tecta. Nervi basales 2-jugi, nervi .— laterales 4-6 jugi ; reticulum conspicuum.. Petiolus 0,2-0,3 cm. longus, ` villosus ; stipulae caducae. Inflorescentiae axillares, 1 cm. longae, flori- bus glomerulatis, bracteis acutis. Pedicellus glandulam magnam: sessilem, . basi ferens. Alabastrum ovoideum, acutum. Calyx 1,8 cm. longus, tubu- ` loso-infundibuliformis, extra stellato-pilosus, bilabiatus, Petala 5, dissi- milia, vexillo alisĝue biauriculatis, o, E cm. longis, longitudinaliter medio Mr AS linea hirsuta, intus ornatis cum unguibus hirsutis ; anterioribus (carina) 0,8 cm. longis ungue limboque hirsutis, latere auriculatis, extra appen- dice parvo ornatis, Androphorum supra basin velutinum, 0,9 cm. longum, inclusum. Staminae ro, androphorum coronantes, loculi superpositi, pri- mum extrorsi, demum introrsi; filamenta ro, linearia, basi invicem adhae- rentia. Staminodia 5, staminibus interiora et alterna, lanceolata, filamen- tis aequilonga. Ovarium ovoideum, o,1 cm. longum, 5-carpellatum, pa- pillosum ; stylus filiformis, stigmate inconspicuo, filamentis brevior. Cambodge : route de Kompong Speu. Poilane 17.421. * Du groupe des Helicteres à carpelles droits et portant des glandes à la base du pédicelle, mais à androphore nettement velu ; pétales de la caréne portant une seule auricule et un ap- pendice, trés velu sur le limbe ; onglet des pétales trés velu. 3. Pterospermum angustifolium Tardieu n. sp. Arbor 12-15 m. alta. Rami cylindrici, glabri, cortice cinereo, fibroso. Folia anguste lanceolata vel linearia-lanceolata, 8-9 cm. longa, 1,5-2 lata, basi obliqua, utroque latere subaequalia, apice acuminata, margine inte- gra, supra glabra, infra cinereotomentella. Nervi basales 3-5. nervi late- rales 6-9 jugi conspicui, tomentosi. Petiolus 0,5 cm. longus, tomento- sus. Stipulae caducae. Inflorescentia haud visa. Fructus ovoideo-oblon- gus, 7-8 cm. longus, 3-4 latus, 5 angulosus, inter angulas alto concavus, apice acuminato, basi cm. r, in pedicello robuste attenuatus. Annam : Langanh, prés de Djirinh, Poilane 23.416. Se distingue des autres Pterospermum présentant un gros fruit à faces concaves par ses feuilles trés étroitement linéaires, sim- plement tomenteuses en dessous et glabres, brillantes en dessus. . 4. Pterospermum argenteum Tardieu n. sp. Arbor 10-12 m. alta. Rami cylindrici, ramuli primo rufo stellato-tomen- . telli, mox glabri, cortice cinereo, reticulato-striato. Folia in ambitu lanceo- lata, 10-14 cm. longa, 3,5-4,5 lata, apice acuminata, basi obliqua, inaequa- lia, margine integra, supra et infra primum pilis plus minusve caducis, , Stellatis, rufis, tecta et infra argenteo-tomentella. Nervi laterales 5-7-jugi, Subtus pilis plus minusve caducis, stellatis ornatis ; nervi transversales reticulumque conspicui. Color in sicco cinereus, argenteus. Petiolus 1 cm. longus, tomentosus. Stipulae lineares, integrae, tomentosae. Inflorescentiae haud visae, Fructus ovoideus, 1o cm. longus, 5 latus 5 angulosus, inter angulos alte concavus, glaber, basi cm. 2, in pedicello robusto attenua- tus, — 236 — Annam ` Langanh. Col du Braian, 900 m., Poilane 24.732. Voisin comme appareil végétatif de P. lancaefolium dont il différe par son gros fruit pentagonal, à faces concaves. 5. Pterospermum megalocarpum Tardieu n. sp. Arbor 12-14 m. alta. Rami cylindrici, glabri, cortice cinereo, fibroso. Folia oblonga, 8-15 cm. longa, 4-6 lata, basi rotundata, aequalia, margine integra, apice abrupte contracta (acumen 1,2 cm. longum) vel trilobata, Pagina superior tomento cinereo, pilis fulvis, caducis, stellatisque dense obtecta ; pagina inferior glabra, fusca ; nervi basales 2-3, nervi laterales 8-10-jugi, falciformes, supra villosi, ad marginem confluentes, infra pro- minentes, tomentosi ; nervi transversales reticulumque parum conspicui. Petiolus 1 cm. longus, hirsutus. Stipulae lineares, integrae, caducae. Inflorescentiae axillares vel terminales, 5 cm. longae, floribus 2, subsessi- libus. Bracteae integrae. Alabastrum lineari-oblongum 4 cm. longum. ` Sepala 5,5 cm. longa, 0,4 lata, basi connata, extra pilis stellatis, fulvis, texta, intus pilos lutescentes, longos, ascendentes, ferentia. Petala 5, 4 cm. longa 0,4 lata, extra pilis stellatis, albidis, sparse obtecta, intus glabra, margine ciliata, basi in unguem attenuata. Staminae 15, 5-fasciculatae, fasciculis cum staminodiis alternantibus. Staminodia 5, 4 vel 4,5 cm. longa, quam staminas longiora, verrucosa, glabra. Ovarium 0,4 cm. longum ; pilis albidis, brevibus, instructum. Fructus 13-15 cm. longus, 6-7 latus, acuminatus, 5 angulosus, inter angulos alte concavus, basi cm. 3 in pedicello robusto attenuatus. Laos : prés de Takkek, Poilane 28.143. Annam : km. 87, route coloniale n? 20, province du Haut Donnai, Poilane 19.804. Cochinchine : arboretum de Trang bom, Dieu. Se rapproche, par la forme de ses feuilles, de ses bractées et stipules linéaires du Pterospermum Pierrei dont il diffère ce- pendant trés nettement par son gros fruit pentagonal à faces concaves. Les graines sont 6-7 par loges, sur un placenta recti- ligne, longues de 5,5 cm. sur 1,5, à aile tronquée, ondulée. 6. Pterospermum mucronatum Tardieu n. sp. Arbor 15 m. alta. Rami cylindrici, primum tomento cinereo dense obtecti, demum glabri, cortice brunneo. Folia 10-12 cm. longa, 4 lata, oblanceolata, basi rotundata, inaequalia, apice acuminata, acumine brevi, 2 om. longo, supra glabra, infra tomento cinereo dense obtecta et ilos stellatos fulvos ferentia. Nervi laterales 4-6-jugi ` nervi transversales supra paulum conspicui. Stipulae... Petiolus 1 cm. longus ; tomentosus. FT TPE — 237 — Inflorescentiae haud visae. Fructus 7-10 cm. longus, 4 latus, 5-angulosus, inter angulos alte concavus, apice truncato, mucrone circiter 0,4 cm. longo producto, basi cm. 1-1,5 in pedicello robusto attenuatus. Laos : km. 20 près de Savannakhet, Poilane. Tchépone, Poilane 15.414. Cochinchine : Phu Quoc, Poilane 888. Voisin, par son appareil végétatif, de P. Jackianum dont il différe par son fruit de grande taille, pentagonal. 7. Reevesia Gagnepainiana Tardieu n. sp. Arbor 10-20 m. alta. Rami cylindrici, glabri, cortice cinereo, fibroso. Folia ample ovata, 10 cm. longa, 6,5-7 lata, basi rotundata, apice acumi- nata, margine integra. Paginae glabrae. Color in sicco brunnea. Petio- lus 2 cm, longus, glaber. Stipulae caducae. Nervi basilares 3, nervi late- rales 4-5 jugi, falciformes, ad marginem anastomosantes, supra cum costa et nervis basalibus conspicui, subtus prominentes ; reticulum subtus Prominulum. Inflorescentiae ramulos floriferos terminantes, e corymbis racemosim dispositis constitutae, laxe hirsutae, pedicellis circa 0,4-0,5 Cm. longis, sub apice articulatis; bracteae deciduae. Calyx campanulatus, 0,8 cm. longus, extra stellato-pubescens, infra praeter apicem glaber, lobis 3, triangularibus. Petala 5,1 cm. longa, ad basin in unguem coarc- tata, limbo ad basin pubescente. Androphorum 2,5 cm. longum ` stami- nae 15. Ovarium globulosum, 0,2 cm. longum, pilis longis, albidis ins- tructum ; stigma sessile, 5-lobatum. Annam : Nui bach ma, Poilane 29.648 et 29.638. Espèce voisine du R. thyrsoidea dont il diffère par ses feuilles plus larges, son calice à 3 sépales, ses pétales ne portant pas de rétrécissement, son ovaire trés velu, sans cotes nettes. Le n? 29.638 de Poilanea des feuillesun peu plusétroites que le type, Son calice est généralement à 3 lobes, rarement à 4, jamais à 5 comme dans le R. zhyrsoidea. 8. Reevesia Yersinii. Chevalier ms. . Arbor ? Rami cylindrici, primo dense breviter stellato-tomentosi, cito glabrescentes, cortice striato, brunneo. Folia ovata vel oblonga, 6-8 cm. longa, 3,5-4 lata, basi rotundata, apice acuminata, margine inte- Sra. Textura coriacea. Nervi basales 3, nervi laterales 4-6-jugi, falci- formes, infra prominentes, bifurcati, marginem non attingentes ; nervi transversales reticulumque inconspicui. Pagina inferior cum nervis pilis Stellatis brunneis densissime obtecta, pagina superior pilis stellatis spar- NOT. Ys. 16 ms ABE us sis instructa. Petiolus 3 cm. longus, tomentosus. tipulae caducae, cica- tricibus annularibus. Inflorescentiae corymbis racemosim dispositis cons- titutae, corymbi, pedunculi communi 0,7 cm. longis, sub apicem articu- latis, partibus omnibus pilis stellatis instructis ; bracteae deciduae. Calyx campanulatus, 0,6-longis, 0,3 latis, lobis 5, leviter inaequalibus, extra breviter stellato-pubescens, intra glaber. Petala 5, 1 cm. longa, basi in unguem attenuata, glabra. Androphorum 2 cm. longum, antherae sessiles, loculis oppositis. Ovarium globulosum, 0,13 cm. longum stellato-pubes- cens. Stigmata sessilia. Fructus ignotus. Annam : Hon ba, 1.000 m. Aug. Chevalier 38.866. Voisin, par sa pubescence, du R. pubescens qui en diffère par ses feuilles de beaucoup plus grande taille, nettement cordées à la base, à nervures transverses et reticulum net, à nervures latérales atteignant la marge et anastomosées, sa fleur à andro- ` phore plus long, à pétales pubescents. SUR LE GENRE PTEROCYMBIUM ET LES PTEROCYMBIUM D'INDOCHINE par Mme TARDIEU-BLOT. Le genre Pterocymbium a été créé par R. Brown, in BENNETT, ` Plantae javanicae rariores, pour le P. javanicum. Endlicher, in Genera, réunit ce genre aux Sterculia. Bentham et Hooker font de méme. Cependant Pierre, dans sa Flore forestiére de Cochin- chine, sépare des Sterculia les genres voisins Tetradia, Pterocym- bium et Scaphium. Il cite parmi les Pterocymbium : P. javani- cum (P. tinctorium (Blanco) Merrill), P. campanulatum (souvent réuni au P. javanicum), P. columnaris, P. dongnaiensis, P. tubu- latum (de Malacca). Nous décrivons ici deux espéces nouvelles, ce qui porte donc le nombre des espéces connues en Indochine à 4, les 2 autres ayant une plus large répartition géographique (P. campanulatum : Perak, Birmanie, Siam, Archipel malais, P. javanicum ` Java, Malacca, Penang). Plus récemment on 2 décrit d'autres espéces aux iles Bismarck,à Bornéo, en Nouvelle- Guinée, | | | | | | — 239 — Il est absolument justifié de séparer ce genre qui se distingue nettement des Sterculia et qui présente des espèces trés étroi- tement affines. Brown dit qu'un des principaux caractéres pour la différenciation des genres est « that of the greatest importance where the antherae are disposed in a single serie and equidis- tant » (oc. cit., p. 225). Ce qui frappe en effet surtout lorsqu'on étudie les Péerocymbium ce sont les anthéres, toujours au nombre de 10, régulièrement disposées en une seule série. Voici les principaux caractères distinctifs des Sterculia et des Pterocymbium : Sterculia Pterocymbium Anthères en nombre variable, pla- cées sans ordre, sessiles, reje- tées à la base de l'ovaire dans la fleur A. Ovaire formé de carpelles adhé- rents entre eux, styles soudés souvent réfléchis. Ovules 1-œ en une ou plusieurs rangées. Follicules secs ou ligneux, graines 1-5. Albumen plus épais ou plus mince que les cotylédons. Anthères toujours au nombre de 10; unisériées, parallèles, linéai- res, à connectif élargi, filet court, fixées légèrement au-dessous du milieu, entourant l'ovaire. Carpelles libres, gibbeux, styles courts, adhérents au sommet seu- lement. Stigmates libres, linéai- res réfléchis. Ovules 2, collatéraux. Follicules ailés ; ouverts de très bonne heure, monospermes. Albumen très épais, cotylédons minces, aplatis. Ce genre est particulièrement intéressant parce qu'il se trouve intermédiaire entre les 2 grands groupes de Sterculiaceae : les Helictereae, dont les fleurs sont toujours hermaphrodites, et les Sterculieae qui sont polygames. Dans les Péerocymbium les fleurs sont« pseudohermaphrodites» et R. Brown décrit des fleurs « her- maphrodites mâles » et « hermaphrodites femelles ». Les affinités les plus proches sont avec les Scaphium qui leur ressemblent par leurs carpelles à deux ovules collatéraux. Ce- | pendant les anthéres unisériées sont voisines de celles des T'etra- dia comme forme, mais chez ce dernier genre l'ovaire possède un &rand nombre d'ovules et le calice est à 3 ou 4 lobes. — 240 — Nous connaissons actuellement en Indochine 4 Pterocymbium. Nous donnons ici la clé qui permet de les séparer et la diagnose des 2 espèces nouvelles. I. Androphore entièrement velu.................i.. P. laoticum. I. Androphore glabre ou portant des poils à l'extréme base seulement. 2. Androphore entiérement glabre. 3. Calice glabre, carpelles velus............... P. columnaris. 3. Calice àlobes pubérulents en dedans, carpel- lass glaber. SAN NT ENS EU LIU CHATS P. dongnaiensis. ^4 Andmpphore Velu a la DEMO... 02 eere rh] P. Dussaudii. Pterocymbium laoticum Tardieu n. sp. Arbor ; truncus rectus laevisque. Flores solum visi. Calyx 2-3 cm. lon- gus, turbinato-campanulatus, in 5 lobis quam tubum brevioribus dissec- tus, carnosus, ater, extra glaber, intus tomento minutissimo obtectus ; lobis 0,7 cm. longis, triangularibus. Androphorum 2,5 cm. longum, ex toto hirsutum. taminae 10, simplici serie dispositae, incumbentes, supra medium affixae, connectivo complanato, loculis appositis, contiguis. Carpelli 5, ipso androphoro insidentes, arcte approximati, distincti ta- men, dorsi apice gibbosi, sparse stellato- pubescentes ; stylis elongatis, ad apicem coalescentibus, stigmatibus linearibus, recurvatis, laxe pilo- sis ; ovulis 2, collateralibus, erectis. Fructus ignotus. Laos : Entre Ta thang et Ban chieng, sur la route de Vientiane . à Luang Prabang, Dussaud n° 55. Bel arbre au tronc droit et élevé (Dussaud). Fleurit en dé- cembre-janvier. Très répandu dans les environs de Vientiane, Nom indigène : mai duen sip. Diffère des autres espèces de Pterocymbium par son calice à lobes beaucoup plus courts que le tube, entièrement recouverts intérieurement d’un court tomentum, et par son androphore entièrement hirsute. Pterocymbium Dussaudii Tardieu n. sp: Arbor ; truncus rectus laevis. Folia (disjuncta) alterna, ovato lanceo- lata, 13-15 cm. longa, 4-5 lata, ad basin breviter coarctata, cordata, mar- gine integro, in acumen 1,5 cm. longum terminentia. Paginae ex toto gla- brae. Textura coriacea. Nervi laterales 7-9 jugi, recurvati, superioribus versus apicem parallelis ` nervuli 25-30 inter costam et marginem. In: florescentiae haud visae. Flores disjuncti. Calyx turbinato-campanula- d — 241 — tus, ad medium quinquefidus, 2 cm. longus, 1 cm. latus, viridis, in sicco nigricans, coriaceus, extra glaber, intus praeter tubi basin glaber, laciniis tomento minutissimo cinereo marginatis. Androphorum 1,5 cm. longum, ad basin hirsutum, supra glabrum. Staminae 10, simplici serie dispositae, incumbentes, supra medium affixae, connectivo complanato, loculis appo- sitis, contiguis, 0,5 cm. longis. Carpelli 5, ipso apice androphori insidentes, arcte approximati, distincti tamen, dorsi apice gibbosi, sparse stellato- pubescentes ; stylis elongatis, ad apicem coalescentibus, stigmatibus linearibus, recurvatis, laxe pilosis ; ovulis 2 collateralibus, erectis. Fruc- tus ignotus. Laos : Ba na kham, à l'ouest de Vientiane, Dussaud n° 117. Fleurit en mars. Assez répandu dans les foréts à terrains de grés ou de schistes. . L'échantillon se compose de 3 feuilles que le collectionneur décrit comme « détachées » et de fleurs. Il faut signaler le fait que la plupart des échantillons de Péerocymbium que nous pos- sédons en herbier consistent en fleurs détachées, souvent sans aucune feuille, ce qui est dû apparemment au fait qu'il s'agit d'arbres à feuilles caduques. Dans notre espéce la fleur est tout à fait analogue à celle du P. campanulatum; cependant les feuilles de cet échantillon (qui sont bien des feuilles de Sterculiacées bien qu'il y ait toujours un petit doute pour des feuilles détachées) sont entiérement différentes comme forme, texture, pilosité, et les deux espéces ne peuvent en aucune sorte étre confondues. LES HYPOESTES AFRICAINS par R. BENOIST Le genre Hypoestes est bien représenté en Afrique continen- tale par de nombreuses formes. Les « Flora of Tropical Africa » et « Flora capensis » en reconnaissent une vingtaine d’espèces et depuis leur publication il en a.été décrit plusieurs autres, de sorte qu'en Afrique continentale le genre Hypoestes compterait environ 24 représentants. Il m'a paru qu'un certain nombre de ces prétendues espéces ne différent que par des caractéres vraiment peu importants et essentiellement variables (inflorescences plus ou moins denses, pilosité, forme des feuilles, etc.) et doivent être réduites au rang de simples variétés. En comparant les spécimens conservés dans l'herbier du Mu- séum de Paris, j'ai été amené à admettre seulement les espéces suivantes : - Hypoestes strobilifera S. Moore in Journ. of Bot. XVIII, p. 40, 1880. Afrique centrale ` Addai dans le pays Bongo, Schweinfurth 30. l Le type est couvert d’une fine pubescence courte ; la lèvre supérieure de la corolle est ovale-arrondie. var. Tisseranti nov. var. A typo differt caulibus et foliis sparsim, bracteis margine densius, pilis flavescentibus patulis satis longis vestitis. Oubangui : région d'Ippy, fleurs lilas rose, octobre 1928, T'isse- rant 2681, type ` savane humide entre Yalinga et Bria, plante de 1 mètre à fleurs rose foncé, 27 août 1921, Le Testu 3173 ; Yalinga, fleur rose, 3 octobre 1921, Le Testu 3317 entre Yalinga et Bangassou, fleurs roses, 31 octobre 1921, Le Testu 3396 ; route de Walda, à 70 kilomètres au nord-ouest de Yalinga, 17 no- vembre 1921, Le Testu 3433 ; Kaga Do, 29 octobre 1902, Che- valier 5934. Hypoestes cancellata Nees in DC. Prodr. XI, p. 505, 1847. Guinée francaise : Koumi, Pobéguin 1837 ; environs de Timbo, i Maclaud ; Kouroussa, Pobéguin. Congo : poste de Ganciu, de Brazza 164. Haut Oubangui, sans localité, pétales roses, Dr. Viancin; Kré- bedjé, Chevalier 5635 ; à 30 kilomètres au sud de Wadda, fleurs roses, 26 novembre 1921, Le Testu 3485 ; entre le Zaco et le Lu- bari, route de Bangassou, fleurs rose pâle, bractées blanches à tiers supérieur réfléchi et brun, 17 novembre 1922, Le Testu 4327- Afrique centrale : Addaï, dans le pays Bongo, Schweinfurth 2525. VEO A MIC IR IE UE TN bed nr H e Ce — 243 — Hypoestes triflora Roem. et Schult. Syst. I, p. 141, 1817. Abyssinie : Adoua, Quartin Dillon 42 ; chemin d'Adoua à Ocbasa, Quartin Dillon et Petit ; Choa, Quartin Dillon et Petit ; Sessenda, Quartin Dillon et Petit ; Sholoda, Quartin Dillon et Petit ` Arbateussena, Quartin Dillon ; Chiré, sur les bords du ` Taccazzé, Petit ; Maigoigoi, Quartin Dillon et Petit ; Agrima, Schimper 926 ; Debra-Eski, Schimper 926 ; Saoufetch, Schimper 939 ; prés de Adoua, Schimper 1111 ; prés de Axum, Schimper 1491 ` Adoua, Schimper 1985 ` prés de Adoua, Schimper 108 ` Debra-Eski, Schimper 149 ; sans localité, Schimper 340 et 418 ; sans localité, Dr. Courbon 262 ; Saganeiti, Schweinfurth et Riva 1290 ; pays des Galla Aroussi, Du Bourg de Bozas 409. Afrique orientale : sans localité, Whyte. 42 ; Kilimandjaro, Schlieben 4514 ; volcans du Kivu, Gronier-Le Petit ; Kenia, Dr. E. A. Mearns 1274 ; territoire du Tanganyika, E. P. Gattard ; Mhonda, Fr. Alexandre 1690. Angola : Loanda, Gossweiler 1085. Natal : Nkandhla, Wylie. Cette espéce est assez variable dans la pilosité de toutes ses parties, la forme des bractées de l'involucre, la longueur de la corolle. Hypoestes microphylla Nees in DC. Prodr. XI, p. 504, 1847. Abyssinie ` Amba Sea, Schimper 573 et 1623 ; mont Scholoda, Schimper 400. Hypoestes aristata R. Br. Prodr., p. 474, 1810. Colonie du Cap : sans localité, Drége ; Port Elisabeth, Ecklon, Schlechter 2526. Basoutoland : East London, Dieterlen. var. macrophylla Nees in DC. Prodr. XI, p. 510, 1847 ; H. antennifera S. Moore in Journ. Bot. XVIII, p. 41, 1880. Colonie du Cap : sans localité, Drège. Natal : près de Durban, Schlechter 2933 ; Boston, J. M. Wood 8107. Afrique orientale : Mozambique, Vasse 50 ; Tanganyika, WAyte, Schlieben 2184 ; Usambara, Holst 8918 ; Taïta N'di, Hildebrandt 2588 ; Abyssinie : le Gamogi, R. P. Azaïs. var. kikuyensis nov. var. A speciminibus typicis differt foliis lanceolatis 6-8 cm. longis, 2-3 cm. latis, breviter petiolatis. Afrique orientale : plateau Kikuyu vers 2.000 métres, fleurs blanches, 18 juillet 1911, mission Gronier-Le Petit. var. insularis ; Hypoestes insularis T. Anders, in Journ. Linn. Soc. VII, p. 49, 1862. Cameroun : Mann, 1951 ; Atakama, Bates 482 ; N'Togo Befam, Périque 13 ; Gabon ` Sibange Farm, Trilles 45 ; environs de Libreville, Klaine 2343, 2866 ; Ngon, Le Testu 9323. Haut Oubangui : Yalinga, Le Testu 9323. var. Letestui nov. var. A speciminibus typicis difert involucri bracteis exterioribus appendice longo setaceo sparse piloso praeditis, foliis majoribus 7-12 cm. longis, 3,5-5,5 latis. Oubangui : 20 kilom. au sud-est de Moroubas, fleurs lilas, mai 1922, Tisserant 2821, type ; rives du Ngukpata près du vil- lage Dambagwa à 50 kilom. au sud-ouest de Bambari, fleurs blanches, 30 novembre 1923, Tisserant 1320 ; bosquets sur laté- rite sur la rive gauche du Zaco, fleurs blanches tigrées de rose à la gorge, 23 novembre 1922, Le Testu 4381 ; Haut Chari : bassin de la moyenne Koddo, 29 novembre 1902, : Chevalier 6455. var. Staudtii ; Hypoestes Staudtii Lindau in Bot. Jahrb. XXII, p. 122, 1897. Caméroun : Yaunde, Zenker. var. Barteri ; Hypoestes Barteri T. Anders. in Journ. Limn. Soc. VII, p. 49, 1864. Lagos : Eppah, Barter 3285. Les diverses variétés sont reliées entre elles par des intermé- diaires. Elles peuvent se distinguer de la maniére suivante : 1 Glomérules axillaires bien distincts, au moins les inférieurs, distants, formés de capitules nombreux. A-appendice des bractées externes de l'involucre étroit, linéaires mais non sétacé. + Feuilles arrondies ou obtuses à la base. =, Feuiles longues: de 32-4 086. 02 SON LEUR US type. = Feuilles longues de 5-12 cm. à pubescence blanchátre.......... RAR aie gencris de Miss Pd ACE T TEE macrophylla. + Feuilles atténuées-aigués à la base. — Feuilles longues de 8-15 cm., Geen de 3-6 cm. à pétiole assez long. dE PET S UV E E insularis. = Feuilles longues de 6-8 cm., larges de 2,5-3 cm., à pétiole court. kikuyensis. B Appendice des bractées externes de l'involucre sétacé, plus long que la partie basilaire élargie de la bractée.................. Le Testui. 2 Glomérules rapprochés sur les extrémités des rameaux. = Glomérules subglobuleux, formés de capitules assez nombreux. "* 9 CURE eege « 9 d» Àh o 9à V. V 2 b $4 a «4 NÉS beca «uw Wow. ter nig esc. cs XC ar UN ERI d RANDE CU Staudtii. = Glomérules formés de capitules peu nombreux groupés en panicule Li PRES OCDE E IC TQ IS EE EEN Barteri. Hypoestes verticillaris R. Brown Prodr., p- 474, 1810. Espèce dont l'aire de répartition s'étend en Afrique depuis le Niger et la Cóte des Somalis jusqu'au Cap ; en Asie elle se trouve en Arabie ; elle existe aussi à Socotora, à Madagascar et dans les Iles Mascareignes. C'est une plante trés polymorphe. Les espéces suivantes dis- tinguées par Clarke dans « Flora of Tropical Africa » ne sont pour moi que des variétés : H. Forskalei R. Br., H. Hildebrandtii Lin- dau, H. violaceo-tincta Lindau, et peut-être, d’après les descrip- tions : H. mlangensis Clarke, H. Preussii Lindau et H. tanganyi- kensis Clarke dont je n'ai pas vu d'échantillon. Elle varie dans la forme de ses feuilles, sa pilosité, la disposi- tion en verticilles ou en épis unilatéraux plus ou moins denses des capitules de fleurs, et on trouve toutes les transitions entre les variétés, : L'Hyboestes verticillaris typique est une plante herbacée ou Un sous-arbrisseau haut de 40 à 80 centimètres ; ses feuilles sont — 246 — pétiolées, ovales ou lancéolées, longues de 4-8 cm., éparsément poilues sur les deux faces, les tiges sont poilues également et les involucres longs de 12 mm. sont couverts d'une pilosité courte, assez abondante, glanduleuse surtout vers leur extrémité ; ces involucres sont groupés en épis courts, souvent simulant des glomérules ; la lévre supérieure de la corolle est subrhomboidale avec l'extrémité prolongée en un court appendice linéaire. Il a été décrit du Cap de Bonne-Espérance. Des échantillons comparables ,ne différant que trés peu de ceux du Cap, se trou- vent au Mozambique (Surcouf B 99), dans l'Ile de Zanzibar (Sa- cleux 1686) et sur les bords du Niger (Mission saharienne Augié- ras-Draper 767, 773, 776, 777 ; de Wailly 5335). var. Forskalei; Hypoestes Forskalei R. Br. Prodr. p. 474, 1810. Trés voisin du type, à tiges, feuilles et involucres portant des poils épars et excessivement courts, de sorte que ces parties sem- blent presque glabres. C'est une forme commune en Abyssinie. Certains exemplaires (Schimper 350 par exemple) ont une taille plus faible (20-30 cm.), desépis de capitules plus rapprochés ` et des involucres plus petites. var. Hildebrandti ; Hypoestes Hildebrandti Lindau in Bot. Jahrb. XX, p. 48, 1895. Voisine de la variété précédente, mais différente par la pubes- cence blanchátre ou cendrée trés courte et trés abondante qui couvre toutes les parties de la plante. Elle se trouveen Somalie. var. mollis T. Anders. in Journ. Linn. Soc. VIL, p. 49, 1864. Tiges éparsement pubescentes dans leur partie inférieure, plus | densément vers le haut ; les feuilles sont éparsement poilues sur les deux faces, les involucres couverts de longs poils blancs étalés plus longs que la largeur de leurs bractées externes. Cette plante a été décrite du Congo. Il s'y rattache un grand nombre de formes qui en différent principalement par l'abon- dance de la pilosité et par l'allongement plus ou moins grand des épis de capitules. Cet ensemble de formes est répandu en Afrique depuis le Sénégal et l'Oubangui jusqu'en Angola et au Mozam Par ee RE C Rt ree LA etes oe Qa ron ^n acp — 247 — bique ; on y remarque de nombreux passages vers le type, la var. Forskalei et la var. latifolia. y var. latifolia ` Hypoestes latifolia Nees in DC. Prodr. XI, p. 509, 1847. Les feuilles sont glabres, assez longuement pétiolées, à limbe ovale, grand, long de 10-16 cm., les involucres encore plus densé- ment velus de longs poils blancs que chez la var. mollis. Cette plante habite le Cordofan. var. violaceo-tincta ` Hypoestes violaceo-tincta Lindau in Bot. Jahrb. XXIV, p. 323, 1899. Les feuilles sont assez longuement pétiolées, leur limbe grand, ovale-lancéolé, long de 10-15 cm., les épis de capitules gréles, allongés, nombreux, portés sur des pédoncules axillaires longs de 2-3 cm. ; les involucres petits, longs de 7 mm., portent des poils blancs étalés, longs, mais peu nombreux. Ces variétés de IH. verticillaris peuvent se distinguer de la manière suivante : I. Involucres poilus ou pubescents. A. Involucres à longs poils blancs, étalés, plus longs que la largeur de la bractée externe. + Feuilles poilues....... bou uus Ro C PESUI, SPON mollis- + Feuilles glabres, grandes. — Feuilles ovales, aigués, à pétiole long, involucres densément velus. SE LT DE SR RE A EP ET Ra E VR ehe tire latifolia. — Feuilles lancéolées, aigués ; involucres peu velus ; épis unilatéraux, iris. ui sieste aci vr EN vs violaceo-tincta . B. Involucres à poils courts ou briévement pubescents. : + Pilosité des involucres hérissée, courte mais abondante; épis de capi- tüles courts et denses.......... 12. eere Een type. + Tige et involucres à pubescence grisâtre ou blanchátre, tres courte. Hildebrandt. Nod sr sw. ac MR. X * VR OR EN PAT 29 M RR WS An ir wn II. Involucres glabres ; épis de capitules courts et denses, finement scabres pubérulents ou glabres..................:......... Forskalei. L'Hyboestes verticillaris existe aussi à Madagascar où il est représenté par diverses variétés qui n'ont pas été énumérées ici. En résumé, les Hypoestes de l'Afrique continentale semblent se réduire à six espèces dont les caractères distinctifs sont résumés dans le tableau suivant : — 248 — I. Lévre supérieure de la corolle régulièrement ovale, oblongue ou linéaire; bractées externes de l'involucre libres ou briévement soudées à la base. A. Inflorescences denses, strobiliformes ou en glomérules axillaires. * -- Involucres disposés en séries de glomérules axillaires ; bractées ex- ternes de l'involucre atténuées en pointe à l'extrémité.. aristata. + Involucres disposés en inflorescences épaisses, denses, strobiliformes. Involucres à l'aisselle de bractées largement ovales. strobilifera. — Involucres à l'aisselle de bractées linéaires-lancéolées. cancellata. li B. Inflorescences láches ou involucres disposés en petits groupes de 3-5. -- Involucres disposés en épis láches unilatéraux peu fournis. RE Pie im reed er rid va ra ds microphylla. + Involucres disposés en petits groupes de 3-5 ordinairement pédon- BM nt edi E rie triflora. II. Lèvre supérieure de la corolle rhomboïdale, les côtés nettement angu- lés ` bractées externes de l'involucre soudées jusque vers le milieu... EE IU VS Amie, CIE OH RU, verticillaris. DESCRIPTIONS DE NOUVELLES ACANTHACÉES MALGACHES par R. BENOIST. Ruellia Decaryi nov. sp. Frutex ramis junioribus subquadrangularibus pilis stellatis sparsis ornatis, deinde teretibus glabrescentibus. Folia petiolata, ovata vel lan- ceolata, basi acuta, apice obtusa vel rotundata, margine integro vel plus minus distincte et irregulariter crenulato, pagina superiore sparse et bre- viter pilosa, inferiore pilis sparsis stellatis et simplicibus ornata. Flores in axilla foliorum superiorum solitarii, sessiles, bracteolis duabus lincaribus praediti. Sepala 5 subaequalia, linearia, fere usque ad basin libera, sparse pilosula. Corollae albo-violaceae tubus basi cylindricus, superne amplia- tus, lobi 5 ovati. Stamina 4, paulo supra medium tubi corollae inserta, didynama, duo cujusque lateris filamentis glabris basi concrescentia. Pollinis granula sphaerica alveolata. Ovarium glabrum ovula 3 in quoque loculo gerens ` stylus filiformis sparse pilosus ; stigma in laminam linea- - rem desinens. Capsula glabra. Feuilles longues de 7-16 mm., larges de 4-9 mm. ; bractéoles longues de 3 mm. ; sépales longs de 6-7 mm. ; corolle longue de 20 mm., son tube long de 14 mm. Madagascar : Ikonka, au sud d'Ambovombe, sur les dunes et les calcaires littoraux, Decary 9599. Ruellia stelligera nov. sp. Frutex ramis junioribus subquadrangularibus albopubescentibus, ve- _tustioribus glabrescentibus cortice griseo-lutescente, internodiis brevibus. Folia petiolata, ovato-lanceolata, basi acuta, apice obtusa, margine inte- gro, pagina utraque pubescentia stellata mediocriter densa vestita. Flores in axilla foliorum superiorum solitarii, duabus bracteolis spatulatis pilo- sis praediti. Calicis sepala 5 subaequalia, basi breviter concrescentia, inferne lanceolata, superne linearia et apice ipso obtusiuscula, pilosa. Corol- lae tubus basi cylindricus, superne ampliatus ; lobi 5 ovati. Stamina 4 didynama, paulo supra partem cylindricam tubi inserta, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concrescentia. Pollinis granula sphaerica alveolata. Ovarium basi glabrum, apice pilosum, ovula 5 in quoque locu- lo gerens ; stylus filiformis, pilosus ; stigma in laminam linearem expan- sum. Capsula ellipsoidea, glabra, apice parce pilosa. Feuilles longues de 12-20 mm., larges de 5-8 mm., bractéoles longues de 6 mm., sépales longs de 7 mm., corolle longue de 16 mm., son tube long de 9 mm. ; capsule longue de 7 mm. Madagascar : restes de forét xérophile des pentes occidentales de la vallée de la Manambolo, dans le bassin du Mandrare, Hum- bert 13411. Ruellia turbinis nov. sp. Frutex ramis junioribus subquadrangularibus dense albo-pubescen- tibus et piloso-glandulosis. Folia petiolata, ovata vel lanceolata, basi Obtusa, apice obtusa vel rotundata, margine integro, pagina utraque dense pubescente, pilis brevibus glandulosis immixtis. Flores in axilla foliorum superiorum solitarii, sessiles basi bracteolis 2 lineari-spatulatis dense pubescenti-glandulosis praediti. Sepala 5 linearia subaequalia, fere usque ad basin libera, pubescentia. Corollae violaceae tubus elonga- tus, basi angustus, longe cylindricus, sub fauce breviter ampliatus S lobi 5 ovati. Stamina 4 didynama, ad extremitatem superiorem partis cylin- dricae tubi inserta, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concres- centia ; pollinis granula sphaerica, alveolata. Ovarium pilosum ; stylus pilosus, Capsula pubescens. e Feuilles longues de 25-32 mm., larges de 10-20 mm. ` brac- téoles longues de 5 mm. ; sépales longs de 8 mm. ; corolle longue de 36 mm., son tube long de 28 mm. Capsule longue de 10 mm. Madagascar : province de Tuléar, Ambohimahavelona (nou- veau village remplaçant celui d'Androlotsiakatoa détruit par le — 250 — cyclone et les inondations de 1922 ; il est situé prés de l'Onilahy) ; sous-arbrisseau à fleurs violettes, Poisson, deuxième voyage 397. Ruellia latisepala nov. sp. Frutex ramis junioribus pubescentia tenui albida obtectis, deinde glabrescentibus ; internodiis valde brevibus. Folia sessilia, anguste linea- ri-lanceolata, fere spatulata, basi attenuata, apice parum dilatata et obtusa, crassiuscula, primum albido-puberula, deinde glabrescentia. Flores in axillis foliorum superiorum sessilia, bracteolis 2 lanceolatis gla- bris, margine pilis tenuibus albidis fimbriato, praedita. Sepala 5 subae- qualia, ovata, apice apiculata, margine pilis tenuibus albidis fimbriato, in quarta parte inferiore concrescentia, imbricata. Corollae saturate vio- . laceae tubus in dimidia parte inferiore cylindricus, superiore ampliatus ; lobi 5 ovato-oblongi, subaequales. tamina 4 didynama, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concrescentia, ad inedium tubi corollae inserta ; pollinis granula sphaerica, reticulato-alveolata. Ovarium gla- brum, ovula 4 in quoque loculo gerens ; stylus glaber ; stigma bilobum, lobo uno brevissimo, altero lineari. Feuilles longues de 6-12 mm. ; larges de 1-2 mm. ; bractéoles longues de 3 mm. ; sépales longs de 7 mm.,larges de 3-5 mm.; corolle longue de 25 mm., son tube long de 16 mm. Madagascar : La Table, prés de Tuléar, sur le calcaire, Poisson deuxiéme voyage 174. Ruellia fiherenensis nov. sp. Suffrutex caulibus basi prostratis superne decumbentibus, ramis junio- ribus subquadrangularibus pubescentibus, deinde glabrescentibus, COT- tice griseo. Folia bréviter petiolata, lanceolata, basi acuta vel obtusa, apice obtusa vel rotundata, margine integro, pagina utraque pubescente. Flores in axillis foliorum superiorum solitarii, sessiles bracteolis 2 lineari- spatulatis pubescentibus praediti. Sepala 5 subeaqualia linearia, ante apicem parum dilata, fere ad basin libera, pilosa. Corollae pallide viola- ceae tubus basi cylindricus, superne usque ad faucem dilatatus ; lobi 5 ovati parum inaequales. Stamina 4 didynama ad medium tubi inserta, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concrescentia ; pollinis gra- nula sphaerica. Ovarium pubescens, loculo quoque ovula 3 gerente ` sty- lus sparse pilosus ; stigma in laminam linearem desinens. Feuilles longues de 6-30 mm., larges de 4-10 mm. ; bractéoles longues de 5 mm., sépales longs de 9 mm., corolle longue de 26 mm., son tube long de 20 mm. — 25] — Madagascar : basse vallée du Fiherenana, Humbert 11553 ; vallée moyenne du Mandrare prés d'Anadabolava, Humbert 12434 ; Morombe, Poisson deuxième voyage 655. Dyschoriste hispidula R. Benoist ` Strobilanthes hispidula Baker in Journ. linn. Soc. XXII, p. 509, 1887. var. grandiflora nov. var. A typo differt floribus majoribus, 4-5 cm. longis. Madagascar : bois sablonneux humides aux environs du mont Tsitondraina (Boïny) , juin 1905, Perrier de la Bâthie 9439. Pseudodicliptera sulfureolilacina nov. sp. Suffrutex ramis pilis patulis hirtus. Folia petiolata, ovata vel lanceolata, basi acuta et parum in petiolo decurrentia, apice obtusa vel subacuta, margine integro, pagina utraque pilosa. Flores in cymis pedunculo piloso longo praeditis dispositi, unusquisque ad axillam bracteae linearis ortus, bracteolis 2 suffultus. Sepala 5 linearia, acuta, pilosa. Corollae pallide lilacinae ad faucem luteo maculatae tubus in tertia parte inferiore cy- lindricus, superne ampliatus ; lobi 5 ovati, inaequales. Stamina 4 didy- nama, filamentis glabris ; pollinis granula sphaerica reticulata. Ovarium pilosum ; stylus glaber ; stigma breviter Ee unilateraliter in laminam ovatam prolongato. Feuilles longues de 2-7 cm., larges de 1-3 cm. ; sépales longs de 2-3 mm. ; corolle longue de 14 mm., son tube long de 8 mm. Madagascar : bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, mont Apiky au-dessus de Mahamavo, transition du bush xérophile à la forêt basse sclérophylle, Humbert 13805. Lasiocladus mollis nov. sp. Frutex ramis junioribus dense pilosis. Folia petiolata, lanceolata, basi attenuata, apice obtusa, margine integro, pagina superiore pubescente, inferiore villosa. Flores in cymis parvis paucifloris sessilibus dispositi, unusquisque involucro a bracteis 6 liberis lanceolatis pilosis constituto circumdatus. Sepala 5 libera lanceolato-linearia acuta, sparse pilosa. Co- rollae pallide lilacinae bilabiatae tubus in tertia parte inferiore subcy- lindricus, superne ampliatus, labio inferiore trilobato, lobis ovatis, supe- riore bilobo. Stamina 4 didynama, ad quartam partem inferiorem tubi inserta, filamentis glabris, antherarum loculis basi discretis, apice parum — 252 — attenuata ; pollinis granula sphaerica tuberculis minimis dense obtec- ta. Discus brevis, ovarii basin cingens. Ovarium glabrum, in tertia parte superiore pilosum ; stylus glaber ; stigma breviter infundibuliforme unila- tera liter in laminam ovato-lanceolatam prolongatum. Capsula glabra acuta. Feuilles longues de 1,5-5 cm., larges de 10-26 mm.; sépales longs de 3 mm. ; corolle longue de 17 mm., son tube long de II mm. ; capsule longue de 7-8 mm. Madagascar : vallée de la Manambolo, mont Morahariva, Hum- bert 13172 ; bassin supérieur du Mandrare, Humbert 6755. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES EUPHORBIACÉES DE MADAGASCAR (VI) par J. LEANDRI. 13. ACALYPHA L. Sp. D. 1753, 1003. Le genre Acalypha a été traité il y a dix-huit ans dans le Pflan- zenreich (fasc. 85, 1924) par les savants spécialistes des Euphor- biacées, le Pr F. PAx et Fr. K. HOFFMANN. Je me suis donc efforcé, dans le présent travail, de rattacher les espéces malgaches qui m'ont semblé valables aux sections établies par ces monographes pour l'ensemble du genre. I. ANDROCEPHALA Les échantillons de Grevé, qui ont été figurés par BAILLON dans l'Histoire de Madagascar, pl. 194 sous le nom d’Acalypha diminuta, puis décrits par Pax et K. Hoffmann dans le Pflanzen- reich, ont été récoltés vers la fin de la saison séche et ne repré- sentent qu'un aspect momentané de cette plante ; lorsque j'en ai trouvé des pieds dans la région de l'Antsingy, je n'ai pas reconnu - l'espéce au premier abord, et ce n'est que plus tard que j'ai pensé qu'ils pouvaient représenter une forme de la plante de — 253 — Baillon ; les inflorescences en particulier, qui paraissent être aphylles et ne porter qu’une fleur 9, rarement 2, sont destinées à s'allonger plus tard et à porter d'autres fleurs 9 et des feuilles, légérement différentes de celles des rameaux stériles ; de nou- _ veaux échantillons de Perrier de la Bâthie amènent aussi à modi- fier la diagnose de cette espéce de l'Ouest. Í. Acalypha diminuta H. Baill., icon., in Hist. Mad. PI. (1891), 194 ; Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1198 ; Pax et K. Hoffm., descr. in Pflanzenreich f. 85 (1924), 21 ; Leandri, in Cat. Acad. Malg. (1935), 42. Frutex 1-3 metralis. Rami teretes, graciles, cinerei vel ferruginei. Folia sparsa subdisticha post flores crescentia caduca. Stipulae luteae glanduli- formes obsoletae parum conspicuae. Petiolus brevis (2 mm.) pubescens vel nonnunquam hirtulus. Lamina ovato-acuta subacuminata (in foliis ramorum florigerum) vel obovato-subcordata, in parte superiore crenata (in foliis ràmorum sterilium), pubescens vel hirtula vel glabrescens, glan- duloso-puncticulata, 3-5 cm. longa, 15-35 mm. lata. Nervi secundarii utroque latere 5-6, parum arcuati, inferioribus 2 basilaribus vel sub-basi- laribus. Inflorescentia terminalis, ramulis floriferis ante folia crescenti- . bus, simul ac gemmae dehiscunt (octobre). Flores 2 in ombellam vel race- mum brevem 10-15 florum apice glomerati. Flores 9 infra magis distantes. Rami floriferi basi folia parum ab iis ramorum sterilium dissimilia ge- rentes. Floris § pedicellus pubescens circiter o mm. 5 longus ` alabaster apice apertus ; sepala 4 ovato-acuta, apiculata ; stamina 8 filamentis _ &racilibus, connectivo mucronato, loculis antherarum ad apicem angus- tatis, intra tertia parte apicali geniculatis. Flos 9 bractea magna desti- tutus ; bractea parva bifida, pubescens ; pedicellus primum brevis, pos- tea flore 9 bis vel ter longior, postquam flores d ceciderunt et pars 9 ramuli florigeri crevit ; sepala 5-6, ovato-acuta concava, pubescentia ; disco minimo circulari (?) : ovarii loculi 3, globosi, pilis strictis et papillis minimis ornati ; styli liberi basi inflati colore infusco, pluries divisi, laci- nulis tenuibus ; ovula latere interno complanata. Fructus 5-6 mm. cras- Sus, sepalis persistentibus reflexis, papillis pilis que onustus ; styli persis- tentes sed haud aucti ; valvae caducae, columella lata subtetraedrica remanente ; semen sphaericum, fuscum 1 mm. Lë -2 mm. longum, ecarun- culatum. Je m'abstiens provisoirement de classer les échantillons en Variétés, car ils sont à des stades divers et nous savons que les différences dans le nombre des fleurs par exemple se présentent sur le méme pied à ue saisons différentes. Les feuilles, d'abord NOT. SYS. 17 ne A 4 — linéaires, deviennent en grandissant larges et crénelées ` elles sont plus pubescentes dans le Sud-Ouest. Cet arbrisseau se rencontre en forêt claire sur sols secs cris- tallins, gréseux, sablonneux, ou calcaires, de o à 800 m. d'alt. Les fleurs apparaissent en septembre ou octobre ; les feuilles sont complétement développées vers le mois de décembre. Fig. 1. — Acalypha diminuta. 1, ramille florifere x 2/3 ; au sommet, restes des pédicelles d 2, 3, feuilles des ramilles non florifères x 2/3 ; à la base du pétiole, stipules jaunes glanduliformes ` 4, bouton $ s'ouvrant, trés gross! ; 5, une étamine ; en haut, le connectif mucroné ; 6, une jeune inflorescence, avec des fleurs j et les premières fleurs © ; 7, une autre, avec fleurs 2 ouvertes, une jeune fleur © et, à gauche, la première feuille se dépliant en sortant du bourgeon ; 8, jeune fleur 9 avec sa bractéole ; 9, fleur 9 plus développée (la partie supérieure des styles a été coupée) ` ro, jeune ovule. Les Sakalaves de Morondava l'appellent Kifio (Grevé) mais il s'agit là plutôt d'un terme générique, car dans l'Antsingy, on l'applique également à l'A. leptomyura. OUEST : Boina et bassin supérieur du Bemarivo, Perrier de la Báthie 9632, 9816, 9818 ` Antsingy, prés du puits naturel d'An: dranogidro, Leandri 489 ; Ménabé, Morondava, Grevé 223 ; envi- — 255 — rons de Beroroha, vallées du Mangoky et del'Isahaina, Humbert 11535. SUD-OUEST : Fiherena : forêt d'Ampihamy, au N. E. de Ma- nombo, Humbert 11506 ; forét de Besomaty, entre le Fiherena et l'Isahaina (Mangoky), Humbert 11237, 11288. La diagnose du sous-genre Androcephala établi par Pax et K. Hoffmann pour cette unique espéce doit aussi étre modifiée pour tenir compte des nouvelles observations. Androcephala Pax et K. Hoffm. ; J. Leand. emend. Inflorescentiae ramulos breves denique paucifoliatos terminantes. Flores $ apicales, in capitulo vel in racemo brevi pedicellati. Flores 9 in ramulis 1 — +, pedicellati ` bracteae 9 minutae ; sepala 9 ad 6. 2. EUACALYPHA a. Polygynae-Acrogynae 2. Acalypha Spachiana H. Baill. in Adansonia 1 (1860-61), ` 272 ; Müll. Arg., in Prodromus XV. 2 (1866), 827 ; Pax et K.. Hoffm., in Pflanzenreich f. 85 (1924), 33. — A. Buchenavii Müll. Arg. in Abhandl. nat. Ver. Bremen VII (1880), 27. — A. squarrosa Pax, in Engler Bot. Jahrb. XIX (1894), 97. — Ricinocarpus Spa- chianus Küntze in Rev. II (1891), 618. — Tragia saxatilis Boj. in sched. Cette espéce se présente aussi sous des aspects trés différents suivant la station et la saison. Dans la jeunesse, les bractées 9 sont rapprochées et se recouvrent les unes les autres ; ces brac- tées, de même que les parties jeunes, sont couvertes de poils blanchátres assez raides, dressés et assez denses. Plus tard, ces bractées deviennent beaucoup plus grandes et s'écartent, les poils tombent ou s'espacent. La partie 3 de l'inflorescence est parfois longue, parfois trés courte ou nulle. Ces plantes sont des. arbrisseaux du domaine de l'Ouest (partie Nord) et du domaine du Centre (bois secs sur gneiss ou calcaire). Elles se distinguent bien, au début de la saison, des pieds d'Acalypha boinensis sp. nov. grâce à leurs styles toujours trés apparents, écarlates, dé- passant largement les bractées 9 et non cachés par elles ; plus -- 250 — tardivement, grâce à leurs feuilles faiblement pubescentes et non soyeuses et subhérissées. Vers la base de l'inflorescence se trouve souvent une fleur 9 anormale portée par un pédicelle long, filiforme, à l’aisselle d'une feuille ordinaire. Parfois aussi l'inflorescence est terminée par une fleur ©. La floraison. et le développement des feuilles se font, suivant les stations, entre les mois d'aoüt et de décembre. CENTRE : Bojer sans n? ; R. P. Campenon ; Baron 574, 4426 ; Ambatondrazaka, Cours 428 ; lac Alaotra, Boiteau (H. J. B. T.) 3891, 3911, 3927 ; Fenoarivo, Decary 5972 ; llaty, Le Myre de Vilers (30.x.1888), Decary 6055 ` Jardin botanique de Tananarive, 1274 ; Tananarive, Waterlot janv. 1916, Perrier de la Báthie Y 9858 ` Ambohimanga, Waterlot 624 ` Ambohipotsy, Decary 553 ; Fianarantsoa, Scott Elliot 2042 ; Antsirabé, Hildebrandt 3500 ; . vallée d’Ihosy (bassin du Mangoky), Humbert 2998 bis ; forêt de Besomaty entre le Fiherena et l'Isahaina, Humbert 11235 ; mont Vohipolaka au N. de Betroka vers 1.300 m., Humbert 11698. ... Ouzsr (Nord) : baie de Rigny Boivin 2654 ; collines et pla- teaux calcaires de l'Ankarana, Humbert 18954. OUEST : bassin supérieur du Sambirano, Humbert 18593 ; Bongo-Lava, prés d'Ankavandra, Decary 7956. Il est évident que cette espèce passe insensiblement à l'A. leplomyura par certaines formes à bractées 9 peu nombreuses ` ` sur l'inflorescence ou à glandes stipitées manquant surles mêmes bractées 9. Le port de certaines autres formes rappelle l'A. phleoides Cav., qui est une plante mexicaine, également de la série des Polygy- nae-Acrogynae. 1l n'est donc pas entiérement exclu que ces formes résultent d'hybridations avec des espéces introduites. 3. Acalypha indica L. in Sp. Pl. I (1753), 1030 ; Müll. Arg. in Prodromus XV. 2 (1866), 868 ; Bak. in Fl. Maurit. (1877); 314 ; Hutchinson, in FI. Trop. Afr. IV-I (1912), 903 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, f. 85 (1924) 33 ; J- Leand. in Cat. Acad. Malg. (1935), 43. | ag ps mms mm e = 7 PEN ‘mm. ne E wi e Fig. 2. — Acalypha Spachiana. 1, inflorescence terminale x 2/3 ; 2, sommet d'une jeune plante ; 3, glomérule de fleurs d, grossi, avec bractée et bractéoles ; 4, bouton d, avec bractéole ` 5, une étamine (filetslégèrement soudés à la base, connectif faiblement mucroné) ; 6, 7, bractée d'un glomérule d, vues interne et externe ` 8, sépale & très fortement grossi, avec ses glandes ; 9, une fleur j avec sa bractée, très grossie ; 10, bractéole de la fleur 9 ; 11, fleur 9 avec ses sépales ciliés ; 12, bractée Q vue de l'intérieur, avec bractéoles (la fleur 9 enle- vée) ; 13, face extérieure de la méme. — 14. Une forme non glanduleuse, probablement hybride, avec une inflorescence terminale 9 sans grandes brac- tées au sommet ; 15, une inflorescence bisexuée de la méme forme ; 16, bractée d'un glomérule $ ; 17, une grande bractée Q. — A. boinensis. 18, fleur ĝ ; 19, bractée 9. WE — 258 — Cette mauvaise herbe, qu’il ne faut pas confondre avec des espèces africaines comme l’A. crenata Hochst., ou d'autres paléo- tropicales comme UA. boehmerioides Miq., a été introduite aux Comores (Hildebrandt 1660, 1884, Boivin sans n°, Waterlot 884, etc..), dans le Sambirano, à Nossi-bé (Hildebrandt 2915, Vi- guier et Humbert 104), Nossi-Komba (Pervillé 729), Nossi-Faly (Pervillé), Ambanja et le bas Sambirano, Perrier de la Báthie 9929, 15471, et dans l'Ouest, à Marovoay (Perrier de la Báthie 9592) ; on la trouve dans les cultures, les endroits secs, sous les palmiers, les Sakoa (Sclerocarya caffra), en fleurs et en fruits toute l'année. b. Oligogynae. 4. Acalypha reticulata (Poir.) Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 32 ; in Prodromus 15-2 (1866), 851 ; Baker in Flora Maur. (1877) ` 316 . — A. arborea Comm. ex. Poir. in Encycl. 6 (1804) 205, ex parte. — À. filiformis, B, Poir., loc. cit. — A. lantanaefolia Boj. ` in Hort. Maurit. (1837), 286. —A. urophylla Baill. in Adans. I. (1861), 273 ; Pax, in Engler, Bot. Jahrb. 19 (1894), 96. — À. Humblotiana Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895) 1198, quoad specim. cit., haud descr. — A. Pervilleana Baill. in Adansonia I (1861), 273. — A. Paxii Palacky in Catal. (1907) 2,25. — À. meiodonta Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1197. — A. Gou- dotiana Ball. in Adans. I (1861), 268. — A. Commersonii H. Baill. mss. — A. Cloiselana M. Denis mss. — Tragia reticulata Poir. in Encycl. 7 (1806), 725. — Claoxylon reticulatum Boj. in Hort. Maurit. (1837), 285. — Ricinocarpus reticulatus Otto Kuntze in Rev. gen. 2 (1891), 618. D'aprés les régles de la nomenclature, cette espèce devrait s'appeler A. filiformis Poir., ce binome ayant été publié en 1804 avec une description et les échantillons mentionnés comprenant un spécimen que nous rapportons à la présente espèce ` toutefois nous estimons qu'il y aurait plus d'inconvénients que d'avantages à rétablir le nom de Poiret, et conservons celui de Müller. L'autre échantillon appelé A. filiformis par Poiret en 1804 est considéré — 259 — comme disparu. Je n'ai pu le retrouver ni dans l'herbier Jus- sieu ni ailleurs. Malgré le grand nombre d'échantillons de plantes de ce groupe qui se trouvent dans les collections du Muséum, il n'est pas encore possible d'y distinguer de véritables types spécifiques et de dé- terminer la part exacte des adaptations écologiques et des hybri- dations. Nous conservons donc l'espèce collective A. reticulata comme elle est comprise dans le Pflanzenreich. Toutefois, il nous parait nécessaire, aprés une longue étude, d'apporter une sim- plification dans le classement en « variétés ». Nous distinguons ces derniéres de la facon suivante : Arborea. Beaucoup de fleurs 9 isolées à long pédicelle filiforme ; inflo- rescence longue (10 cm.) ; feuilles pubescentes, sans acumen marqué, fai- blement dentées. ET _ Pervilleana. Beaucoup d'inflorescences terminales longues, portant plusieurs bractées 9. Poils jaunátres raides hérissés. Grandes feuilles den- tées (15-20 cm.), souvent dissymétriques, acuminées ou caudées. Goudotiana. Inflorescences courtes avec une bractée 9 basilaire. Feuilles petites (3-4 cm.) profondément dentées, acuminées, à pétiole court (1 cm.) et robuste. » Urophylla. Inflorescences atteignant 10 cm., à 1 (rarement 2) bractée basilaire. Feuilles assez grandes, dentées, faiblement pubescentes ou gla- bres, acuminées ; pétiole assez long et gréle. ; Cloiselana. Feuilles glabres, glauques, faiblement ou pas dentées ; limbe en coin aigu à la base, peu ou pas acuminé, autres caractères comme la var. précédente. ; Meiodonta. Plantes légèrement hispides. Inflorescence avec 1 bractée 9 basilaire ; feuilles ovales-aiguës, acuminées, de 8-10 cm. (dont 1 cm. pour le pétiole) sur 2,5-3 cm. Var. arborea (Commers.) Müll. Arg., in Linnaea, 32 ; in Pro- dromus, 852 ` Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 105. — À. arborea Comm. ex Poir. in Encycl. VI (1804) 205, ex parte. — A. filiformis B Poir. loc. cit. —A. lantanaefolia Boj. in Hort. Maur. (1837), 286. — Tragia arborea Comm. ex Baill. in Adans. I (1861), 266. — Caturus pedunculatus Thou. ex Ball, loc. cit. Il n'est pas certain que le spécimen de Commerson provienne de Madagascar. Un spécimen de Pervillé (733), récolté à Nossi- Komba, provient peut-étre d'une introduction. Le n? 2493 — 260 — de Scott Elliot nous semble trés différent de cette variété, mais beaucoup plus proche des échantillons récoltés à Fort-Dau- phin par Commerson, Cloisel et Humbert, et dont nous faisons une variété Cloiselana. Je n'ai pu voir le n° 3874 de Baron, attri- ` bué à cette variété par F. Pax et K. Hoffmann. | Il me semble en tout cas que l'indigénat de cette variété à Madagascar est douteux. Var. Pervilleana (Baill.) Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 32 ; in Prodromus (1866), 852; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich f. 85 (1924), 105. — A. Pervilleana Baill. in Adansonia I (1861), 273. — A. urophylla Pax in Engler Botan. Jahrb. 19 (1894), 96, nec Baill. — A. Paxii Palacky in Catal. (1907) 2, 25. — À. reti- culata var. urophylloides Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, 105. Cette plante se distingue de lA. reticulata des Mascareignes par le limbe des feuilles dissymétrique, la présence de poils jau- nâtres nombreux insérés à angle droit sur les partiesjeunes, feuilles pétioles, la présence d'épis terminaux portant de 2 à 5 bractées 9 distantes dans leur partie inférieure. Les feuilles sont grandes et dépassent 15 cm., elles sont caudées-acuminées. Les bractées 9, hispides, à 13-15 dents, portent des glandes brièvement stipitées. SAMBIRANO : Nossi-bé, Richard 282, 384 (Desvaux 533) ; Baron 6223 ; ile Sakatia, Hildebrandt 3356 ` 4° réserve naturelle, Hum- bert 18176 ` Perrier de la Báthie 15337. — GE GE 1966 (forme sans inflorescences terminales). ? OUEST : Manongarivo, Perrier de la Báthie 9815 (douteux). Var. Goudotiana Müll. Arg. in Linnaea, 34 (1865), 32 ; in Prodromus 15-2 (1866), 852 ; Pax et K. Hoff., in P/lanzenreich L 85 (1924), 105. — A. Goudotiana H. Baill. in Adans. I (1861), 268. De nombreux spécimens de cette plante sont entrés à l'her- bier du Muséum depuis quelques années, si bien qu'il est main- tenant possible de préciser ses caractéres et de mieux la distin- guer de lA. reticulata des iles de la Réunion et Maurice. Les feuilles sont plus petites (limbe de 4-5 cm. sur 2,5 environ), acuminées-aigués et nettement dentées, glabres à la face infé- > 061 — > rieure ; les inflorescences sont beaucoup plus courtes, 4-5 cm. au lieu de 8-ro, sauf dans certaines formes exceptionnelles ; la couleur des feuilles est plus foncée et le réseau de nervilles beau- coup moins net en dessous. Pétiole de 1 cm. environ ; 1 bractée 9 à la base de l'épi, rarement 2, ou fleurs 9 isolées ou par 2. Ce sont des arbrisseaux buissonnants ou sarmenteux, ou de petits arbres, suivant la station. ; L'écorce jeune est ordinairement rougeátre, alors qu'elle est ordinairement grisâtre chez la var. urophylla. Parmi les formes, signalons particulièrement celle à limbe trés élargi subcirculaire, mais acuminé (ex. Decary 7567, etc...), qui semble propre aux lieux protégés du soleil (bases de rochers). Au sujet des formes intermédiaires avec les variétés Pervillea- na et urophylla, il n'est pas possible de décider actuellement s'il s'agit de races, ou d'hybrides. Nom indigène : Marompototra. Ces plantes croissent en forêt, vers I.000-I.500 m. alt. ; on trouve des fleurs en mars, octobre, novembre, décembre. CENTRE : sans localité, Goudot, sans n°, Baron 3107, 4793 (?), 5560, 5671, 5823 (?), 6338 (non vu) ; Exposition coloniale de Marseille, sans n° ; nord d'Ankazobe, Decary 7418 ` Manankazo, |. Perrier de la Báthie 9875 ; vallée de l'Ikopa, Decary 7567 ; bords de la Sahamarirana, entre Ampasimpotsy et Bevalanirano, prés . Moramanga, Viguier et Humbert 986 ; forêt d'Analamazaotra, Humbert 793 ; sud de Moramanga, Decary 6969, 7057, 7113 ; —Lam et Meeuse 5386 ; Moramanga, Decary 7232 ; Cours 810 (M. 25) ; col de Fitana (bassin de la Manampanihy), Humbert 6067 ; Ifandana, province de Farafangana, Decary 5069 ; Ivohibe, Decary, 5711 ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana), Humbert 3448 ; environs d'Andina, près d'Ambositra, Perrier de la Báthie 18609 ; environs d' Ambatondrazaka, Cours 1007 (0-111); rive droite du Mangoro, Perrier de la Báthie 9891 ; environs du lac Alaotra, Boiteau 3774 (Ant. 69) ; d'Antsahalante à Tanana- rive, chaine granitique, 660-680 m., A. Grandidier ; Tsinjoarivo, Catat 459 ; pentes N. du pic de Vohimalaza, prés Betafo, Vi- guier et Humbert 1349 ; massifs de l'Ivakoany, Humbert 6995, — 262 — 12153, 12215, et du Kalambatitra, 11906 ; massif de l'Andohahela, vallée de Ranohela, Humbert 6242 ; mont Apiky, entre l'Ando- hahela et l'Elakelaka, Humbert 13810 ; mont Vohibaria (vallée moyenne du Mandrare), Humbert 12638 ` mont Vohitrotsy, Hum- bert 12644 ` montagnes gneissiques entre le col du Kalambatitra et la vallée de la Manambolo, affluent de l'Ionaivo, Humbert 12006. Isalo : gorges de la Sakamarekely et de la Sambalinieto, Hum- bert 2827. Forme robustior. Feuilles larges, ovales ou elliptiques-acumi- nées, longues de 10-12 cm. sur 4-5 cm., subcoriaces ; épis rappro- chés. CENTRE-EsT ; forêt d'Analamazaotra, Viguier et H umbert 1135 ; province de Farafangana, Karianga, Decary 5554. Var. urophylla Müll. Arg. in Linneaa 34 (1863), 32 ; in Pro- dromus 13-2 (1866), 852 ; Pax et K. Hoffm. in P/lanzenreich, f. 85 (1924), 105. — Acalypha urophylla Baill. in Adansonia I (1861), 273 ; in Hist. Mad. (1891) pl. 189, non Pax. — A. Humblotiana Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1198, quoad specim. cit. Cette variété comprend elle-méme plusieurs formes. I. Forme typique du Sambirano. ; C'est un arbuste à ramilles presque glabres, à feuilles ovales- lancéolées, acuminées-cuspidées, atteignant 13 cm. sur 4. Les épis sessiles portent 1 ou 2 bractées 9. La plante se trouve au bord de la mer, en fleurs d'avril à juin. Nossi-bé, Boivin 2178, Richard 186, 222, 281, 385 ; Pervillé 364, 368 ; Hildebrandt 2914 ` Maromandia, Decary 1306, 1317; 1334. 2. Forme des Comores (« H umblotiana ») C'est une plante glabre à feuilles parcheminées, ovales-lancéo- lées, acuminées-cuspidées, atteignant 20 cm. (dont 3 à 5 pour le pétiole) sur 5-7, à épis longs de 7-8 cm., à 1 bractée 9. Anjouan ` Humblot 253, 1461. z e BS — 263 — 3. Forme Lamiana, de l'Ouest. Arbuste à rameaux ronds grisâtres, à ramilles feuillées gréles, rougeâtres. Feuilles alternes. Stipules subulées, rougeâtres, de 3 mm. environ, terminées par 2 cils et à glandes minimes vers la base. Pétiole gréle, long de 1 à 2 cm., atteignant parfois 5 cm., trés finement pubescent. Limbe ovale-aigu, parfois plus ou umm | 43 CD b Fig. 3. — Acalypha reticulata var. urophylla f. Lamiana. 1, port et inflorescence .X 2/3 ; 2, inflorescence jeune, la partie S non encore développée ; 3, 4, bouton g du haut et de profil x 12; 5, une étamine ; 6, une stipule ; 7, bractée d'une fleur fécondée avec une bractéole x 2 ;.8, bractéole trés grossie ; 9, sépale 9 trés grossi ; 10, calice 9 vu de dessous ; 11, jeune fruit (2 styles ont . été enlevés) ` 12, graine jeune. — f. Meeusei : 13, sommet d'une jeune feuille; 14, Ovaire et base des styles ; 15, une jeune bractéeg; 16, valve du fruit; 17, bouton 2. moins subcordé, atténué-acuminé, long de 6 cm. sur 2,5 environ, atteignant parfois 9-10 cm., denticulé, glabre (chaque dent porte un cil dans le jeune âge), ponctué par transparence ; 3 grosses nervures et 2 submarginales plus petitespartant de la base ; ner- vures secondaires 4-5 de chaque côté, sensiblement opposées, Courbes, assez obliques. Epis axillaires, grêles, longs de 2 à 3 cm., Portant en général 1 fleur 9 à la base, et plus haut, des glomé- — 264 — - rules sessiles (15 environ) de 3-10 fleurs à, distants de 1 à 2 mm. Bractée 9 ovale-rhomboïdale à peine sinuée, longue de 5 mm. sur 5 environ. Fleur 4 de o mm. 5 à 1 mm. ; bouton quadrilobé ; pédicelle trés court ; 4 sépales valvaires apiculés ; 8 étamines » filet atténué vers le sommet ; connectif apiculé, loges d'anthéres | à 2 coudes s'écartant d'abord à angle droit, puis coudées vers le bas, puis coudées en dehors prés de leur extrémité ; réceptacle bombé. Fleur 9 longue de 2 mm. environ, se développant avant l'allongement de l'épi 4 ; 1 bractéole ;3 sépales ovales-aigus bor- dés de quelques petites glandes pédicellées ; ovaire trigone por- tant des soies raides prés des 3 sutures dorsales ; 3 styles robustes, plurifides dans leurs 2/3 supérieurs. Fruit (jeune) dépassant 5 mm., à surface finement puncticulée et portant de longs tuber- . cules terminés par une soie ; graine ovoide lisse à l'oeil nu, mais puncticulée-fovéolée au microscope, pourvue d'une petite caron- . cule gibbeuse à l'état jeune. Fleurs et fruits : novembre-mars. Dans les bois. Nom vernaculaire : Bemangitra (qui démange beaucoup). - OvESsT : Réserve de Marohogo, Lam et Meeuse 6127 ; Ankara- . fantsika, Decary 12876 ; Bekodoka, Decary 8109; vallée de l'Ikopa : au N. d'Ankazobe (spécimen passant àla forme typique), Decary 7535 ; Ankirihitra prés du mont Tsitondroina, Perrier de la Bá- thie 8917, 8917 bis ; Tsarasaotra, Perrier de la Báthie 457. Région d'Antsalova, Leandri 998 ; Antsingy, clairières, Lean- : 3 dri 176 ; Dokolahy, Leandri 602 ; Anjohivazimba Leandr? 930 ; forêt de Soahazo, Leandri 414. La forme du limbe présente parfois des variations. Ainsi le 8917 bis de Perrier de la Bâthie a des feuilles trilobées-aigués ; en outre les inflorescences portent parfois 2 bractées 9. 4. Forme Meeusei, de l'Est. Liane à tiges rondes rougeâtres, à feuilles alternes espacées et à : ; ramilles feuillées et floriféres longues de 10-13 cm. Stipules su- — bulées-caduques. Pétiole grêle de 1-2 cm. Limbe ovale-oblong, - arrondi à la base, atténué puis acuminé vers le sommet, long de 7 à 12 cm. sur 35 à 45 mm., faiblement lobé-denté sur la marge, — 265 — foliacé, glabre ; 5-6 pajres de nervures secondaires, la première prés de la base et plus oblique que les autres qui se courbent en . avant vers la marge ; réticulum visible en dessous, non fermé. Inflorescence comprenant 1 fleur 9 à la base et un épi gréle de glomérules 3 long de 7-8 cm. ; glomérules de 10-30 fleurs, dis- tants de 1-2 mm. Bractées 4 jeunes ovales-aigués, portant des soles dirigées en avant sur la marge. Bouton 3 apiculé, mesurant o0 mm. 5 ou moins. Fleur 4 à pédicelle court ; 4 sépales valvaires ovales-aigus, apiculés, concaves, portant en dehors sur la cóte médiane de minuscules glandes; 8 étamines; filet atténué vers le sommet ; connectif apiculé ; loges d'anthéres à 2 coudes s'écar- tant d'abord à angle droit puis coudées vers le bas, puis coudées en dehors prés de leur extrémité ; réceptacle bombé ; pollen _sphéroïdal orné de lignes saillantes (diam. 20-25 u). Bractée 9 orbiculaire-cordée, lobée, de 8 mm. environ ; 3 sépales trian- gulaires à marge glanduleuse ` ovaire à 3 loges, à soies dirigées en haut ; 3 gros styles ramifiés dans les 3/4 sepérieurs. Fruit jeune presque entiérement couvert d'épines molles serrées ter- minées par une soie raide aussi longue. Bois. Fl. et jeunes fr. : décembre. Nom indigène ` Vahizato (« cent lianes ») S EsT : Soanierana, Antasika, Lam et Meeuse 5814 ` Périnet, Analamazaotra, Lam et Meeuse 5290, Perrier de la Báthie 9741 ; sud de Moramanga Lam et Meeuse 5363; base E. du pic d'Ivo- hibé, Decary 5332. 5. Forme /onga. Arbustes ou lianes à feuilles ovales-lancéolées, atténuées Subacuminées, longues de 10 cm. sur 2 environ, croissant dans les forêts, au bord des rivières : en fleurs en septembre. Est (Sud) : Col de Fitana (bassin de la Manampanihy), alt. 300-700 m., Humbert 6015 ; col d'Ivolo (district de Fort-Dau- Phin) alt. 500 m., Decary 10558 ; col de Tsitongabarika, alt. 600 m., Decary 10505. l 6. Forme Vohitrae. Cest un arbuste de 2-3 m. à grandes feuilles ; stipules petites — 266 — caduques ; pétiole de 1 cm. environ ; limbe glabrescent, ovale- acuminé, long de 12 cm. sur 6 en moyenne ; acumen à sommet obtus ; marge presque entière ; petites dents espacées de 5-7 mm.; 5 à 7 nervures secondaires de chaque côté de la côte principale, dont une paire basilaire plus faible. Epis bisexués (1 fleur 9 à la base) longs de 4 à 5 cm. ; bractée 9 petite (3 mm.) ; styles longs de 5 mm. environ ; fleurs 9 petites, en petits glomérules distants de 1-2 mm. zd EsT : province d'Andevorante, rive droite de la Vohitra prés de Lohariandava, pentes boisées vers 200-250 m. alt. ; octobre- novembre (fleurs), Viguier et Humbert 611. 7. Forme glabrescens (intermédiaire avec la var. Goudotianu). . Ce sont des arbustes à feuilles glabres, à pétiole court (1 cm.) et assez robuste, à limbe elliptique-lancéolé, caudé-acuminé, crénelé-denté, parcheminé, long de 10 cm. sur 3 environ ; épis de ` 3-4 cm. ; I petite bractée 9 basilaire. | SAMBIRANO, CENTRE (Nord) et OUEST : cours supérieur du Sambirano, Humbert 18659 ; mont Tsaratanana, Perrier de la Bâthie 15371, 16180, 18614 ; Beritsoka, 413, 422 ; bois sur terrain arénacé, 9822 ; Isalo, Humbert 5014. | Sans localité : Baron 5987 ? ; Humblot 335. Var. Cloiselana var. nov. — A. Commersonii H. Baill. mss. — A. Cloiselana M. Denis mss. Je ne prends pas le nom de Baillon pour éviter une confusion avec son À. Commersoniana, synonyme de l' A. integrifolia Willd. Il est possible que cette variété soit identique à PA. gracilipes Baill., c'est-à-dire à l'A. integrifolia Willd. var. gracilipes Müll. Arg., mais je n'ai pu retrouver le type de cette dernière. C'est une liane, parfois un arbuste, à feuilles d'un vert glauque, glabres, subcoriaces, à limbe losangique plus ou moins large, parfois acuminé, à dents marginales à peine indiquées. Elle croit dans les sables, les bois au bord de la mer, des rivières ; fleurs en | avril. EsT (Sud). Fort Dauphin, Commerson, Cloisel 156, Scott Elliot 2493 ; forêt de Manantantely, Humbert 5835 ` Fénérive, Perrier . — 267 — de la Báthie 9707 ; bords de la Rainany (bassin du Matitanana), Perrier 9746 (passage à la var. urophylla) ` sans localité, Baron 5980 (?), 6420 (?). Fig. 4. — Acalypha reticulata. var. Cloiselana. 1, feuille et inflorescenced x 1 [2i 2, sommet d'une jeune feuille ; 3, inflorescence normale ` 4, bouton 4 x 25; 5, glomérule 2. avec bractéoles hyalines ; 5 bis groupe de glomérules 4 ; 6, un sépale $; 7, une étamine ; 8, jeune fleur 9 dans sa bractée X 7 ; 9. bractée 9 et bractéole ; 10, jeune style ; 11, style épanoui ; 12, jeune fruit ; 13, le méme vu de dessous (sépales 4+ glanduleux) ; 14. une épine du fruit. Var. meiodonta Baill. pro sp. — Acalypha meiodonta H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. 2 (1895), 1197. C'est un petit arbre (en forêt) ou un arbrisseau (en terrain dé- Couvert) à ramilles et feuilles pubescentes et plus ou moins hé- rissées, à limbe ovale-aigu de 8-10 cm. sur 2,5-3 cm., acuminé, denté ` les épis, longs de A à 5 cm. présentent une seule bractée ? basilaire ; en fleurs en septembre-novembre. CENTRE : sans localité, Baron 2826, 2874 (?), 5581 ; Ambaton- drazaka, Cours 632 ou 928 ; forêt de Varalina (Sihanaka), Bot- teau 2727 ? ; Ambohimanga, Waterlot 632 ; Analamazaotra, Leandri 731 ; Vondrozo (province de Farafangana), Decary 5431 ; — 268 — massif du Beampingaratra (S. E.), du col de Bevava au sommet de Bekoho, Humbert 6476 ; vallée de la Maloto, Humbert 6296 ; réserve de Zakamena, Humbert 17701. : Forme andronea. Arbuste subsarmenteux ; feuilles à longs poils apprimés-blan- chátres ; pétiole de 1-3 cm., à poils étalés, ainsi que les rameaux ; limbe ovale ou elliptique-acuminé, faiblement crénelé ou denté, long de 8-10 cm. sur 4-5 cm. en moyenne ; 7-8 nervures secon- daires de chaque cóté ; pas d'inflorescences terminales ; épis gréles de 4-5 cm. ` bractée 9 unique, basilaire, faiblement glan- duleuse, faiblement crénelée. Plante des bois des terrains aréna- cés et cristallins, en fleurs en octobre-décembre. OVEST et SAMBIRANO : Manongarivo (Ambongo), Perrier de la Báthie 1677 ; base du massif de Manongarivo, 9928, 9934 (forme robuste, passant à la var. Pervilleana ?), 9939 ; moyen Bemarivo (Boina), 9561 ; Andranofasy, 9635. : . Acalypha boinensis sp. nov. Frutex o m. 50-1 m. 50 altus, e basi ramosissimus, foliis caducis. Rami fusco-lutescentes vel rufescentes ; lenticellae albo-cinereae ; ramuli albidi hispidi sicut partes omnes novae. Folia apice ramorum vel in ramulis lateralibus sparsa ; stipulae oblongae 6 mm. longae, 2 mm. latae ; petio- lus cylindricus 10-45 mm. longus ; lamina ovata basi rotundata vel sub- cordata, apice obtuse attenuata : margine dentata, dentibus mucronatis. Nervi basilares 5-7 quorum mediani 3 robustiores ; nervi secundarii alii | utroque latere 4-5. Spicae florigerae e gemmis propriis in axillis cicatri- cium foliorum ortae. Squamae basilares fuscae, acutae, 3 mm. longae ; spicae 3-5 cm. longae, flores 9 basi 4-6, 9 apice multi glomerulati gerentes. Bracteae 4 squamosae 1-2 mm. longae, bracteolis geminis linearibus aequi- longis hyalinis comitatis. Flos $ breviter pedicellatus. Sepala 4 rufes- centia, extra pilosa ; stamina 8. Bractea 9 late orbicularis circ. 12 mm. longa, 15 lata, 8-10 nervis ; flos 9 sessilis ; sepala 3 acuta, hyalina, fim- briata ; ovarium dense pilosum ; styli 3 in laciniis multis linearibus albis vel purpureis divisi, bractea prope aequilongi. Fructus immaturus sphae- rico-depressus, trilobatus, circiter 3 mm. altus, parte superiore tuber- culis minimis apice setam strictam gerentibus ornatus ; styli persis- tentes; valvae 6 ; semen ovoideum 2 mm. longum, 1 mm. 5 crassum, fusco- rubescens, foveolato-puncticulatum. Bien qu'alliée à plusieurs autres espéces malgaches, l'Aca- lypha boinensis se distingue assez facilement : 1? par ses feuilles — 269 — . plus fortement pubescentes que chez UA. emirnensis ; 2° par ses grappes bisexuées assez courtes, à bractées 9 assez nombreuses (4-6) ; 3? par les bractées 3 écailleuses. — . Cest un arbrisseau des bois de l'Ouest, sur terrain cristallin, sables ou grès, qui paraît porter ses fleurs vers le mois d'octobre et ses feuilles et ses fruits vers le mois de janvier. : OUEST : Maromandia (Andranosamontana), Decary 1045 ; Ambongo et Boina, bassin moyen du Bemarivo, bois secs vers Fig. 5. — Acalypha spiciflora var. Menavody. 1, port X 2/3. — A. Gagnepaini ; 2, inflorescence ; 3, feuilles x 213 i 300 m. alt., Perrier de la Bâthie 9546, 9551, 9823 et probablement 116 ; Marovoay, Humbert et Perrier 2350 ` Maintirano, Decary 8216 ; forêt de Besomaty, entre le Fiherena et l'Isahaina (Mangoky), alt. 750-800 m., Humbert 11234; sans localité, Baron 5393 et probablement 5450. 6. Acalypha spiciflora Burm. in Fl. ind. (1768), 203, pl. 61, fig. 2, secus Poir. in Encycl. VI (1804), 206 ; Müll. Arg. in Prodro- mus 15-2 (1866), 867 ; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 137. — Tragia filiformis Poir., in Encycl. VII (1806), 727 ex p. — Claoxylon spiciflorum Juss. in Tentamen (1824), 43. — Galurus spiciflorus Spreng. in Syst. 1 (1825), 362. — Acalypha acuminata Vahl, ex H. Baill: in Adansonia I (1860), 267 ; in NOT, SYS, | 18 — 270 = Hist. Mad. (1891), pl. 188. — Ricinocarpus spiciflorus Kuntze in Revis. gen. II (1891), 618. La localité exacte de la plante de Commerson, qui constitue le type de l'espéce, est inconnue. Par ailleurs, la figure donnée par Burmann dans sa Flora indica ne correspond à aucun des échantillons qui se trouvent à l'herbier du Muséum de Paris, et à notre avis l'identité du dessin de Burmann et de la plante de Commerson, bien qu'affirmée par Poiret, est douteuse. H paraît naturel d'admettre que la plante de Burmann est une plante de l'Inde, tandis que les échantillons de Commerson por- tent plusieurs foisla mention « Madagascar ». D'autre part, M. Humbert a rapporté de l'Analamera, prés de Diego-Suarez, un échantillon que nous croyons pouvoir rattacher, à titre de va- riété, à la plante de Commerson, bien qu'elle ait des feuilles de forme différente ; ceci appuie la thèse de l’origine malgache de la plante de Commerson. Cependant, nous proposons de laisser à cette plante le nom de Burmann, tant quece nom n'est revendi- qué pour aucune espèce indienne et ne risque pas de provoquer des confusions. Var. Menavody nov. var. ad interim. Frutex magnus glaber. Rami teretes rufescentes vel fusci. Folia sparsa longissime petiolata ; stipulae caducissimae ; petiolus 8-10 cm. Some I mm. crassus, supra canaliculatus ; lamina dilute viridis, infra pallidior et puncticulata, ovato-orbicularis, nonnunquam subcordata vel subacu- minato-obtusa, laxe subcrenata vel subdentata, circiter 10 cm. longa, 9 cm. lata ; nervi 5 ab apice petioli divergentes et 3-4 utroque latere pen- nati ; ner’illi tertiarii subparalleli. Inflorescentia axillaris, bisexualis, 8-10 cm. longa ; axis basi in cm. 3-4 nudus, supra bracteas 9 distantes 2-3, - et apice glomerulos § 8-10, parvos, gerens. Bractea 9 magna, circ. I CH. longa, 15-20 mm. lata, nervis pluribus divergentibus, margine tantum! undulato, vulgo uniflora. Sepala 9 lata, fimbriata basi coalita ; ovarium spinis mollibus longis tenuibus caducis ornatum ; cum ; laeve, apiculatum, 3 mm. longum, 2 mm. vel paulo minus latum. Bractea d lata membranacea, fimbriata ; flores mox caduci haud visi. Cette variété est remarquable par ses feuilles glabres subcor- dées, larges et membraneuses. On la trouve en forêt tropophile, entre 50 et 400 métres d'alt., en fruits en janvier. : semen ovoideum fus- ` OUEST (secteur Nord), collines et plateaux calcaires de l’Ana- lamera (province de Diego-Suarez), Humbert 19140. Nom indigène : Menavody (cul rouge). 7. Acalypha Leoni H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1107 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 112. Cette espéce, connue jusqu'ici par des échantillons récoltés dans l'Antsihanaka par Humblot (n? 514) est surtout remar- quable, dans le groupe des Acalypha à bractées ? peu nombreuses, par la petite taille de ses bractées. M. Perrier de la Bâthie a récolté sur le versant Nord-Est du bassin du Bemarivo des échantillons qui paraissent se rapporter à cette espèce et présentent des brac- tées d et 9 encore plus insignifiantes, des sépales 9 et des étamines en nombre moindre ; nous les considérons provisoirement comme une variété. var, Perrierana nova var. ad. interim. Frutex 4-5-metralis. Folia persistentia ; ramuli teretes, fusco-purpu- rascentes. Petiolus 2-3 cm. longus. Lamina lanceolato-acuminata, cre- nato-dentata glabra ad 12 cm. longa, 6 cm. lata. Nervi secundarii angulo 45? inserti, leviter curvi, utroque latere 6-8. Spicae bisexuales, nonnun- quam in axilla folii uniti, apice flores 4 multos basi 9 aliquos gerentes. Flores albidi, $ pedicellatus, sepalis vulgo 3 orbicularibus acutis ~ basi coalitis, staminibus vulgo 7, loculis inflexis; din axilla bracteae mini- mae subsessilis, sepalis 3 ovato-orbicularibus, acutis, ovario spinis molli- bus ovoideis 20-30 fusiformibus apice pilos parvos aliquos gerentibus or- nato, stylis e basi distinctis, bis ovario longioribus, ramosis, sed non plu- mosissimis ; ovulis semi-globosis. Arbuste du sous-bois, fleuri en novembre. ` EST : Bassin du Bemarivo, versant N. E, alt. 100 m. Perrier de la Báthie 9719. 8. Acalypha leptomyura H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 1004 ; icon. in Hist. Mad. (1891), pl. 191 ; Pax et K. Hoffmann, in P/lanzenreich, f. 85 (1924), 112. Cette espéce, assez répandue dans l'Ouest et le Centre, se reconnait à ses petites feuilles et à ses inflorescences portant le plus souvent des feuilles ordinaires à leur base ; elle appartient * — 272 — au groupe des Acalypha à bractées 9 peu nombreuses (2-4 par inflorescence) et se distingue par là de lA. reticulata, var. Gou- dotiana qui n'a qu'une bractée 9 basilaire, en général. On trouve des fleurs en octobre, novembre, janvier, février. Ouesr : Morondava, Grevé 109 ; Antsingy, Leandri, 115, 150 (?), 154 (2), 167 (2), 600 ; 7° réserve naturelle, lac Tsimaloto, Service forestier (1933), 54 ` Tsitampiky, Decary 8161; environs ` d de Majunga, Humbert 4089 ; Boina, Perrier de la Báthie 9812 ; Maromandia, Decary 1128, 1210 ; Diego-Suarez, collines et pla- teaux de l'Ankarana, Humbert 18819. CENTRE : massif de l'Angavo, prés d'Ankazobe, Decary 7312 ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana), alt. 1.000- 1.400 m., Humbert 3533; forét d'Ivandrika entre Ambalavao et Ihosy, Humbert 7089 ; mont Apiky prés de la Mananara, affluent . du Mandrare, Hwmbert 13829 ; sans localité, Baron 4576. SuDp-Ouzsr : vallée de la moyenné Mananara, Decary 9432 (?) > sans localité, Baron 4685 (?). Prés du lac Tsimaloto, les indigénes mangeraient les feuilles e de cet arbuste, cuites avec du riz. Nom vernaculaire : Tsim- eo. bolotra (à Diego, on l'appelle Marampototra.) Les échantillons du domaine du Centre sont un peu difiérents et semblent passer à UA. reticulata var. Goudotiana. Peut-être s'agit-il d'hybridations? | | 9. Acalypha Richardiana H. Baill. in Adansonia I (1861), 268 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866),855; Pax et K. Hoffmann, ` - in Pflanzenreich, 1. 85 (1924), 127.— A. ovalifolia Baill., loc. cit.— ‘À. reticulata var. ovalifolia Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 32 ; in Prodromus, 852 ; Pax et K. Hoffm., Loc. cit. — Ricinocarpus Richardianus Otto Kuntze in Rev. gen. 2 (1891), 618. C'est un arbuste des ravins et endroits humides, probablement : localisé aux Comores, car l'indication « Madagascar » portée Sur quelques parts s'applique à des échantillons identiques à ceux de Mohéli et portant le méme numéro. Il me semble qu'il n'existe ` pas de différence spécifique entre les types de FA. Richardiana et de DA. ovalifolia ; j'ai donc réuni les deux espèces en une seule, — — 273 — | peu différente d'ailleurs de certaines formes de PA. reticulata. . COMORES : Mayotte : cascade de Moussa-Péré, etc..., Boivin 3370, 3372, 3373 ; Mohéli, Richard 224, 287, 544. 10. Acalypha Perrieri sp. nov. Frutex 2-3 metralis. Rami teretes cinerei, divaricati. Folia sparsa cadu- ca post flores evoluta, primum elongata, sublinearia, hispida, dein ovato- acuta, longe acuminata. Stipulae lineares subulatae, 2-3 mm. longae. Fig. 6. — Acalypha Perrieri. 1, port x 2/3; 2, 3, jeunes feuilles ; 4, 5, jeune fleur G ; 6, Ser + Ate ; 8, inflorescence, grossie, après la chute des fleurs & ;9, sépale 9 ; 10, ce qui reste du fruit après la chute des valves et des graines ; 11, une valve du fruit, très grossie. e Petiolus in foliis novellis hispidulus satis gracilis, in foliis evolutis robus- tior et pro rata parte brevior. Lamina tenuis hispida, postea glabrescens, circiter 6 cm. longa, 2 cm. lata ; nervi laterales utroque latere 5-6 quo- rum 1-2 basilares vel subbasilares. Inflorescentia axillaris 2-3 cm. longa flore 9 unico media parte, floribus 4 30-40 in glomerulis 4-5 superioribus constituta. Axis gracilis pubescens. Bractea 9 late orbicularis, 1 cm. et -ultra longa, nervis pluribus prominentibus, setis strictis ornata, pe ciliata ; bracteolae ciliatae 1-2 basi floris 9 ` sepala 9 3 ciliata pubescentia Ovato- acuta, membranacea; ovarium evolutum pilosum, in parte T riore tuberculos parvos conicos erectos gerens ; styli haud visi. Pedicellus 8 flore aequilongus articulatus, sub articulo pilosus ; sepala 4, valvata Concavissima, apiculata parte superiore pilosa ; stamina 8, ram tenui, connectivo satis longe producto ; loculi ovoidei, apice inferiore — 274 — submucronato. Fructus sepalis persistentibus basi circumdatus, valvis 6, spinas pilosas in parte superiore gerentibus aperiens ; columella robusta trifurcata ; semen haud visum. Bois secs, ordinairement calcaires ; fleurs vers octobre. OuEsr : Belambo, près de Maevatanana, Perrier de la Bâthie 9813 ; Menabé : Tsiampihy, Leandri 275, 294 ; forêt de Tsi- membo, Leandri 420. Dans la classification du Pflanzenreich, cette espèce viendrait se placer au voisinage des A. pubiflora, aldabrica, spiciflora, Mairei, acmophylla, dans le groupe des Oligogynae-Paucibrac- teatae. 11. Aealypha Humberti sp. nov. Frutex 1 m.-1 m. 50 altus. Rami tortuosi cicatricibus prominentibus saepe confertis ornati ; partes novelli subtomentosi. Folia (tantummodo novella visa) ovata, parva, 2-3 cm., forte villosa. Inflorescentia bisexualis, bractea 9 unica (raro 2) tertia parte inferiore sita, uniflora, floribus d sessilibus in fasciculis parvis dispositis, parte superiore. Alabastra d par- vissima, apiculata ; stamina 6, loculis ovatis. Bractea € pilosa eglandu- . losa, parva (3-4 mm.), orbicularis. Sepala brevia 1 /4 vel 1 /3 ovarii attin- gentia. Ovarium satis longe pilosum, eglandulosum. Styli parum ramosi. C'est un arbrisseau du bush xérophile et des lieux découverts, sur rocailles, sables gneissiques ; les fleurs paraissent avant les feuilles, vers le mois d'octobre. CENTRE : bassin supérieur du Mandrare du Sud-Est, entre le col de Vavara et la vallée de la Manambolo, vers 1.000 m. alt., Humbert 6758 ; vallées du Mangoky et de l'Isahaina, aux envi- rons de Beroroha, vers 200 m. alt., Humbert 11289. 12. Acalypha Gagnepaini sp. nov. Frutex dumosus. Rami teretes cinerei ; ramuli purpurascentes. Folia sparsa in ramulis ramisque. Stipulae membranaceae caducae oblongae, 2-3 mm. longae. Petiolus 2 cm. et ultra (in ramorum foliis) longus, gra- cilis. Lamina glabra, ovato-oblonga, basi rotundata, apice attenuata et subacuminato-obtusa, circiter 7 cm. longa, 2 cm. 5 lata, crenato-denticu- lata, nonnunquam magis alte dentata, dentibus nigrescentibus glandu- - losis ; pagina supera glauca, infera lutescens punctis glandulosis onusta ; ` nervi secundarii circiter 7 utroque latere, inferioribus basilaribus. Inflo- — 275 — rescentia axillaris, bisexualis, nonnunquam abortu 9, viridis. Axis 2-3 cm. longus, media parte bracteas 9 1-2 vulgo bifloras, parte supera glomeru- los $ distantes 7-8 gerens ` bracteae glomerulorum 4 fuscae, late orbicu- ` lares. Flos 2 circiter 1 mm. longus, pedicello articulato brevi, nonnunquam longiore ; sepala 4 concava, ovato-acuta, apiculata ; stamina 8, loculis in genere brevibus, bis inflexis. Bractea 9 late orbicularis, paullo sinuato- dentata, circiter 1 cm.lata ; flores 9 sessiles, geminati ; sepala 3 basi unita, margine ciliato vel glanduloso ` ovarium fructusque immaturus pilis brevibus punctibusque glandulosis tecti; fructus ellipsoideo-depressus, ` circiter 3 mm. altus, 4 mm. latus ; semen ovoideum, laeve, fusco-purpu- reum, 2 mm. vel paullo magis longum. Le port de cette espèce rappelle certaines formes de l'A. reti- culata, mais la bractée 9 s'attache vers le milieu de l'axe d'inflo- rescence ` il y a presque toujours 2 fleurs © développées à l'ais- selle des bractées 9. La plante se distingue facilement par son port glabrescent de l'A. menabeana et de l'A. aspretorum. - C'est un buisson des sables et alluvions, au bord des rivières ou en lisière des forêts, portant des fleurs en avril-mai, des fruits en juillet-décembre. | SUD-OUEST. Androy et ses abords ; vallée de l'Ikonda, au N. d'Ambovombe, Decary 8913 ; Beteny, Decary 9355 ; vallée du Mandrare, Decary 2620 ; massif du Vohitsiombe, Decary 4664 ; Imangory, Decary 8948. | Nous rattachons en outre à cette espèce les plantes ci-après, parfois désignées par les indigènes sous le nom de Lafimbositra. var. calcicola var. nov. Frutex cujus inflorescentia saepe abortu 9. foliis caducis pallidioribus. Foréts séches calcaires ; fleurs en novembre, fruits en décembre. Sup-Ouzsr : vallée moyenne du Mandrare prés d'Anadabo- lava, Humbert 12422 ; basse vallée du Fiherenana, Humbert 11573 ; Fort-Dauphin (spécimen douteux), Cloisel 18. c. Pantogynae-Pleurogynae. 13. Acalypha linearifolia nov. sp. ad int. Cet Acalypha se distingue de tous ses congénères par ses feuilles linéaires à côte principale creusée en gouttière en dessus et à — 276 — "bords révolutés ; différentes par là de celles de TA. angustata Sond. du Transvaal, et de certains spécimens de UA. Decaryana. Au point de vue anatomique, elle est remarquable par la hauteur trés grande des cellules de l'épiderme supérieur de la feuille, par la présence de poils, ordinairement disposés en touffes plu- ricellulaires, et de glandes pluricellulaires sur les deux faces de la Fig. 7. — Acalypha linearifolia. 1, coupe transversale dela feuille x 40 (sché- - matique) ; 2, une touffe de poils, x 350 ; 3, une glande pluricellulaire de la face inférieure. — A. Decaryana : 4, un poil de la feuille. — A. Spachiana ` 5, zone extérieure d'un jeune rameau avec le collenchyme, un oursin d'oxalate de cal- cium, et la zone de cellules à mucilage. feuille (fig. 7, 1-3). De grandes macles sphéroidales d'oxalate de d calcium occupent par places toute l'épaisseur du mésophylle. - Bien que n'ayant pas vu les fleurs 4, je donne la description du pied 2 qui paraît assez bien caractérisé pour faire distinguer l'espèce. > Frutex dumosus ad 1 m. 50 altus. Rami lignosi teretes, cortice cinereo ; folia sparsa pauca apice ramulorum conferta ; stipulae inconspicuae. Petiolus brevis (circiter 2 mm.). Lamina linearis, marginibus revolutis, pubescens, 3-4 cm. longa, 1-2 mm. lata. Flores & ignoti. Flores 9 vulgo solitarii in axilla bracteae magnae orbicularis 5-6 mm. longae, ipsius axilla- ris folii normalis. Sepala 30vato-acuta tenuia. Discus o. Ovarium verru- cosum, gibbis viridibus. Styli e basi distincti, plumosi, ramosissimi. oe men ovoideum fuscum apice acutum, caruncula parva. C'est une plante des sables et calcaires littoraux, probable- . : sde 277 = ment xérophile, portant des fleurs vers la fin de la saison fraîche, des fruits vers janvier. SUD-OUEST : Ambovombe, Kotoala, Decary 8423 ; delta de la Linta, Humbert et Swingle 5385. I4. Acalypha rottleroides H. Baill. in Adansonia I (1861), 270 ; in Hist. Madag. (1891), pl. 185 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 854 ; Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich f. 85 (1924), 127. — A. juliflora Pax, in Engler, Jahrb., 19 (1894), 95, et Joc. cit. 116. — A. polynema H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. II (1895), 1197, et Hist. Madag. pl. 187. — Ricinocarpus rottle- rodes Kuntze, in Rev. Gen. 2 (1891), 618. Cette espèce est trés distincte parmi les Acalypha malgaches à inflorescences en partie unisexuées. En effet, elle présente des ` glandes pédicellées sur les bractées 9 et les feuilles, qui sont en outre glabrescentes. C'est un arbuste sylvestre, trouvé en fleurs en décembre et en février. : Dans le Pflanzenreich, Pax et K. Hoffmann rangent l’A. rottle- roides, d’après les descriptions, parmi leurs «Oligogynae », c'est-à- dire parmi des espèces à inflorescences bisexuées, et VA. juli- flora parmi les Pantogynae-Pleurogynae à inflorescences uni- sexuées ` toutefois, ils n'ont pas eu l'occasion d'examiner le type ` de la première, ce qui explique qu'ils aient conservé le nom dis- tinct d'A. juliflora pour la plante récoltée par Hildebrandt, qui, de méme que les échantillons de Richard, présente à la fois des inflorescences bisexuées, paraissant 4 tout au début, et des ne Tescences © par avortement. SAMBIRANO : Nossi-bé, Lokobs, Richard 181, 215 ; Hildebrandt 3279. : Echantillons anormaux appartenant peut-étre à cette espéce : Humbert 19065 (forêt d'Analamahitso, dans l'Ankarana). I5. Acalypha andringitrensis sp. nov. Bien que cette espéce appartienne manifestement au groupe de PA. Radula, spécial au massif de l'Ankaratra et à ses abords, Ses caractères particuliers et surtout la taille beaucoup plus - + dnd en grande des feuilles, des inflorescences et des bractées, s'opposent à leur confusion. Nous la considérerons donc comme une vica- riante méridionale. On la trouve sur les rocailles gneissiques de 1.400 à 2.500 m., en fleurs et fruits en avril, septembre, novembre et décembre (probablement toute l'année). Frutex 1-4-metralis. Ramuli teretes, pubescentes, luteo-virides, cica- tricibus prominentibus. Stipulae acutae caducae, fuscae, pubescentes, | 1 cm. longae, 1 mm. 5 latae. Petiolus ad 4 cm. longus, 2 mm. crassus, in longum striatus, pubescens. Lamina ovato-acuta, in foliis surculorum cordata, sub-acuminata, dentibus marginalibus multis bene incisis, ad 13 cm. longa, 6 cm. 5 lata. Nervi basilares 7-9, palmati ; nervi secundarii alii utroque latere 7-8, obliqui ; nervi tertii ordinis paralleli, basilaribus exceptis ; reticulum conspicuum. Pagina superior glabrescens, denique rubescens ; pagina inferior pubescens vel tomentosa, nonnunquam sicut in À. Radula habitu pustuloso. Inflorescentia axillaris unisexualis mo- noica vel nonnunquam dioica. Spica $ 2-10 cm. longa, 3-4 mm. crassa ; flores & crebri, parvi (o mm. 7-1 mm.) ; sepala 4 extra pilosa ; stamina 8, loculis parum inflexis. Spica 9 4-5 cm. longa 6-8 flora, bracteis unifloris magnis triangulis obtusis sub fructu 15 mm. et ultra longis, intusetextra clavis glandulosis basi pilosis onustis. Floris 9 sepala 3, ciliata ; ovarium clavis glandulosis ornatum ; styli laciniae multae tenuissimae. en, CENTRE ` massif de l'Andringitra. Vallées de la Riambava et de l'Antsifotra, Humbert 3709 ; Perrier de la Bâthie 9671 (échan- tillon normal), 13640 (rejet de souche brûlée). 16. Acalypha Radula Bak. in Journ. Linn. Soc. XX (1883), 254. — À. salviifolia H. Baill., nomen, in Et. gen. Euph. (1858) 443, et in Adansonia I (1861), 268 ; in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1005 ; icon. in Hist. Madag. (1891) pl. 193 ; Müll. Arg., in Prodro- mus XV. 2 (1866), 889 (nomen tantum) ; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 102. — Tragia salviifolia Boj. in sched. — A. Hildebrandtii Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), I005 et 1180. | D'aprés l'art. 37 des Régles de la nomenclature (1935) le nom d'A. salviifolia, publié sans description, n'était pas valable au moment où Baker a publié la diagnose de l'A. Radula ` c'est donc ce dernier nom qui doit être conservé. Le type de l'A. Hilde- brandtii paraît rentrer dans le cadre des variations normales de — 279 -— PA. Radula, si l'on tient compte de l'ensemble des échantillons connus aujourd'hui. C'est un arbre des forêts, lisières et bords de ruisseaux, crois- sant vers 1.500-2.000 m. d'alt., donnant apparemment des fleurs et des fruits tout le long de l'année (mai, juin, novembre, dé- cembre, janvier). CENTRE : sans localité, Bojer, Baron 272 (?), 1818 ; Le Myre de Vilers (1887) ; Ankaratra, Hildebrandt 3865, Catat 413, Perrier de la Báthie 9862 ; flanc Est du Tsiafajavona, Perrier de la Bá- thie 13357 ; mont Andranomangitsy, prés Ranomainty, Perrier de la Báthie 9672 ; coteaux de la rive gauche de l'Onive prés de Tsinjoarivo, Viguier et Humbert 1836 ; Manjakatompo, Decary, Humbert et Swingle 4575 ; Herbier du J. B. T. 2528 ` Betsiléo, - Nandahizana, Hildebrandt 3900; environs d'Ambatofinandra- ` hana, Decary, 13008. | I7. Acalypha vulneraria H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. II (1895), 1186 ; Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich 1.85 (1924), 128 ; J. Leand. in Cat. Acad. Malg. (1935), 46. L'échantillon type (Cloisel 51) ne représente pas la forme nor- male de cette espéce. En effet, M. Humbert en a récolté de nom- breuses parts (n9 13355) dans la vallée de la Sakamalio, affluent de la Manambolo (bassin du Mandrare), qui portent des chatons d et des épis 9 distincts, et non des inflorescences mixtes termi- nées par des fleurs g, et les feuilles ne sont pas toujours cordi- formes, mais souvent elliptiques oblongues. L'espéce vient donc se placer dans la section des Pantogynae-Pleurogynae. Il semble que ce soit aussi une vicariante méridionale correspondant à PA. Radula de la partie moyenne du Domaine du Centre. On la trouve dans les bois, en particulier dans les vestiges de la forêt ` Sclérophylle des pentes occidentales, sur gneiss (Humbert), mais aussi sur le sable à découvert (Decary). Elle se distingue bien de IA. Radula et de l'A. andringitrensis par sa pilosité moindre et ses bractées 9 beaucoup plus petites. Elle présente une certaine ressemblance de port avec lA. benguelensis Müll. Arg. de l'An- gola (Welwitsch 435) mais il s’agit probablement d'un phéno- — 280 — mène de convergence, car cette dernière espèce a des styles beau- coup plus longs et robustes, sans ramifications filiformes ; elle est dépourvue de glandes pédicellées sur la marge des bractées 9, et Pax et K. Hoffmann la placent en raison de ses inflorescences dans leur section Capitatae des Pantogynae-Acrogynae. Signa- lons que lA. vulneraria ressemble aussi à une autre espèce appar- tenant à une région trés éloignée, PA. brachystachya Hornem. ` de l'Ouganda (dont j'ai vu le spécimen Dummer 560). Cette der- nière présente des bractées 9 à glandes stipitées mais se place ` par son inflorescence, parmi les Polygynae-Pleurogynae. Limite de l'Esr et du CENTRE (partie Sud) : Fort-Dauphin, Cloisel 50 ?, 5x ; Scott Elliot 3010 ` Decary 9978 ` vallées de la Sakamalio et de la Manambolo, affluents du Mandrare, Hum- bert 13170, 13171, 13355. 18. Acalypha Chibomboa H. Baill. in Adansonia I (1861), 269 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 851 Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich, £..85 (1924), 165. — A. codonocalyx H. Baill., loc. cit. (1861), 271; ic. in Grandidier, Hist. Madag. (1891), 192. — À. comorensis Pax, in Engler Bot. J ahrb., 19 (1894), 95. Parmi les Acalypha de la région malgache présentant ordinai- rement des inflorescences de deux sortes, cette espéce se dis- d tingue par ses bractées 9 dépourvues de glandes stipitées et ses grandes feuilles glabres. : Les deux binómes que nous écrivons en synonymie corres- pondent à des états différents, en jeunes feuilles et en fruits, de Y'A. Chibomboa, tout au moins en ce qui concerne les échantillons que nous avons pu examiner (Richard 286 ; Humblot 206, 377). Ces plantes sont des arbrisseaux des Comores, récoltés en fleurs au mois d’ août, appelés Chimbomboa ou choubomboa par les indigènes. - COMORES : Anjouan, Boivin, Waterlot 964 ; Mohéli, Richard A 225, 286 ; sans localité, FAURE 206; 377. 19. Acalypha lepidopagensis sp. nov. ad interim. Bien qu'il s'agisse d'un échantillon unique, je crois à propos — 281 — de donner la description du pied 9, seul connu, de cette espèce, qui est très probablement une endémique du massif du Tsa- ratanana. Elle a été trouvée dans les bois de ce massif, vers 1.000 m. alt., en décembre 1912, par M. H. Perrier de la Bâthie (n° 9726). Les caractères les plus distinctifs de cette plante sont la pré- sence d'inflorescences unisexuées, l'absence de glandes stipitées, les feuilles ovales cordiformes, grandes et pubescentes. Frutex 4-5 m. altus, dioicus ? Folia caduca sparsa. Rami teretes, fusco- rufescentes ; ramuli rufescentes, leviter complanati. Stipulae caducissi- mae. Petiolus pubescens, 2-3 cm. longus. Lamina ovato-acuta, dentata, acuminata vel subacuminata, membranacea, in paginis ambobus, sed magis dense infera pubescens, circiter 12 cm. longa, 7 lata; nervi secun- darii palmati vel subpalmati. Flores $ ignoti. Spica 9 pubescens, vulgo 2-3 bracteata. Bractea biflora, magna, orbicularis, dentata. Sepala ovato- orbicularia acuta, erecta ovarium fere omnino cingentia. Ovarium pilo- sum tuberculis pruinosis, quam in speciebus aliis minoribus, ornatum. - D 20. Acalypha emirnensis Baill. in Adansonia I (1861), 270 ; Müll. Arg., in Prodromus 15.2 (1866), 804 ` Pax et K. Hoffmann, ` in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 94. — A. Baronii Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond., 20 (1883), 253. — A. hologyna Bak., ibid., 21 (1885), 441. — A. Humblotiana Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1178;ic. inGrandidier, Hist. Madag. (1891), pl. 190 ; quoad descr. et icon., haud specim. citatum. — À. Bakeriana Baill. loc. cit., 1180. | Il est difficile de rapporter à une espèce déterminée des frag- ments de rameaux portant des feuilles à des stades divers et des inflorescences différentes par le sexe ou le degré du développe- ment. Je suis néanmoins convaincu que les cinq binômes cités plus haut correspondent bien à une seule espèce, caractérisée par des inflorescences de deux sortes, l’absence de glandes stipi- tées sur les bractées 9, les feuilles grandes (plus de 10 cm.), pu- bescentes, lancéolées-ovales, ce qui la distingue, de méme que les épis 4 deux fois plus courts (environ 5 cm.), de lA. fascicu- laía (x). C'est un arbuste sylvestre du Centre et peut-étre de (1) La variété bara a aussi des épis longs. — 282 — l'Ouest, récolté en fleurs en novembre, et fructifié en janvier. .. CENTRE : prés de Tananarive, Bojer sans n° ; Ambohimanga, ` Perrier de la Báthie 16733, Decary 6145, 6146 ; peut-étre aussi Boiteau 3244, 3255 ; sans localité, Baron 1725, 2889, 3678, 4425. Fig. 8. — Acalypha emirnensis : 1, feuille et inflorescence 9 x 1 /2 ; 2, face infé- rieure du limbe ; 5, un chaton j ; 4, une glande stipitée très fortement grossie; 5, bractée d'un glomérule $ ; 6, bouton & et bractéole ; 7, un sépale ; 8, 9, éta- mine de face et de profil ; 11, bractée 9 avec ses stipules ; 12, calice 9 jeune ; 13, pistil. — var. bara: 10, inflorescence 9; 14 (en pointillé), feuille x 2/3 ; 15, bractée 9 ; 16, calice 9 ; 17, face interne d'un sépale ; 18, pistil ; 19, fleur d ouverte. . Var. bara var. nov. Frutex gracilis, nonnunquam arbor parva, ramis purpurascentibus, partibus novellis pubescentibus, foliis sparsis pallide viridibus. Stipulae caducae, oblongae, fuscae, parvae, pubescentes. Petiolus gracilis in foliis evolutis 6 cm. longus, denique glaber. Lamina elliptica apice basique atte- nuata, acuminata, basi rotundata, ad 21 cm. longa, 7 cm. 5 lata, dentata dentibus circ. 1 /2 cm. latis altisque ; nervi laterales utroque latere cir- citer 10 ; binis inferis basilaribus. Lamina primum pilis strictis tenuibus tecta, dein glabrescens, viridis ; nervi albidi. Acumen circ. 1 cm. longum, 2-3 mm. latum. Inflorescentia axillaris, unisexualis, monoica. Spica d gra- cilis, circiter ro cm. longa glomerulis 20-30, 1-5 mm. distantibus ; axis basi in 1-2 cm. nudus. Glomerulorum bracteae parvae (1 mm. vel paulo — 283 — magis) membranaceae, ciliatae, oblongo-obtusae, uninervae. Pedicellus apice articulatus, flore longior (1 mm.). Alabastrum $ ovoideo-depressum, apiculatum ; flos adapertus 1 mm. latus; sepala 4 membranacea, apicu- lata. Stamina 8, loculis circiter filamento aequilongis ; pollen sphaericum. Spicae 9 parte supera ramulorum exitae, 1-3 cm. longae, vulgo bracteas unifloras 1-2 gerentes. Bractea 9 orbicularis, alte dentata, dentibus glan- dulosis purpurascentibus apice inflexis, tenue et stricte pilosula ; stipulae bracteales apice glandulosae ; sepala 3 ovata, hyalina, ciliata glandulosa, plus minusve basi unita ; ovarium ovoideum pilis tenuibus strictis erectis tectum ; styli 3 basi paullo coaliti, ovario 3-vel 4-er longiores quoque circiter 12-ramosi, ramis gracillimis. Fructus immaturus circiter 4 mm, latus, stylis persistentibus. Cet arbrisseau se rencontre dans la forét ombrophile, sur sol gneissique, entre 900 et 1.550 m. alt., fleuri de novembre à fé- vrier. CENTRE (Sud) : bassin supérieur du Mandrare, pentes occi- dentales des montagnes entre l'Andohahela et l'Elakelaka, Hum- bert 13941 ; Ivakoany, Humbert 6986, 12185 ; col et sommet de Marosohy, Humbert 6623. Var. jabohaziana var. nov. Frutex 1-2-metralis, monoicus, foliis caducis. Amenta d circiter 3 cm. longa, basi ramorum foliosorum annotinorum ; inflorescentiae 9 in axillis foliorum superorum 1-2 florae. Folia novella ovato-oblonga circiter 7-8cm. longa, 2 cm. lata, acuminata, dentata ; petiolus circ. 1 cm. longus. Arbrisseau des bois, bords de riviéres, fleuri en décembre. Ovuzsr : Boina, Jabohazo, prés du mont camem. 1 Perrier de la Báthie 9793. 21. Acalypha fasciculata Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 31 ; in Prodromus (1866), 851; Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich, fasc. 85 (1924), 171. — A. Lyallii Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 255. — A. madreporica Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. . (1895) 1181 ; in Grandidier, Hist. Madag. (1891) pl. 186. — Ricinocarpus fasciculatus Kuntze in Rev. gen: Cette espèce est distincte de IA. emirnensis par ses feuilles plus grandes et obovales et ses inflorescences plus robustes. Ce sont des arbrisseaux ou arbustes forestiers des bords de Ee ds er - torrents, jusqu'à 500 m. alt., trouvés en fleurs en mai-octobre, en fruits en février. Esr : Du Petit Thouars sans n° ; Baron 6121 ; forêt d'Antsiha- naka, Humblot 445, 447 (?) ; nord d'Anosibe, Decary 7208 ; bassin du Mananara au N. de Vangaindrano, Perrier de la Báthie 12623 ; Rantabe, environs de la baie d'Antongil, Perrier de la Báthie 9703. Nous faisons une variété Lyalli; de la plante décrite sous ce nom.d'espéce par Baker. Elle se distingue du type par la lon- gueur du pétiole, atteignant 10 cm., et les feuilles glabres ; elle présente parfois une bractée 9 isolée. Ce sont aussi des arbustes forestiers, trouvés en fleurs en oc- . tobre-décembre, en fruits en juillet. var. Lyallii (Bàk. pro sp.) CENTRE et Esr. Sans localité, Baron 2466, 2551 ` Betampona (Ouest de Tamatave, prés d'Ambodiriana), Perrier de la Báthie 17437 ` Soanierana, Antasibe, Lam et Meeuse 5809 ` Evondro (district de Fort-Dauphin), Decary 10831 ; Ivoro, Decary 10097 ; environs d'Ivohibe, vers 1.200 m., W. Armand ; lac Alaotra, Jardin botanique de Tananarive 3773. Nom indigène : Volitra (Lam et Meeuse). var. Humbertiana var. nov. Arbor parva foliis novellis pubescentibus, pilis strictis adpressis ; petiolo ad 7-8 cm. longo ; folia nonnunquam elliptica. Inflorescen- tiae 9 et $, basi flores 9 1-2 gerentes. Petit arbre forestier des bords de ruisseaux entre 600 et 1.500 m., récolté en fleurs en octobre-novembre. CENTRE : (Sud) : haute vallée du Mandrare, H. Humbert 6514 ; bassin de la Manampanihy (Sud-Est), col de Fitana, Humbert 6044 ; massif du Beampingaratra, du col de Bevava au sommet de Bekoho, Humbert 6478. 22. Acalypha Decaryana sp. nov. Frutex dumosus vel diffusus 1-metralis vel major. Rami rigidi rufi, ramulos breves gerentes. Folia sparsa caduca. Stipulae fuscae, .membra- naceae, 1-2 mm. longae, caducae, dissymmetricae, parum sagittatae. — 285 — Petiolus pubescens ad 5 mm. longus. amina pubescens ovato-vel obo- vato-oblonga, apice rotundata, obtusa veltruncata, basi cuneata, leviter crenata, circ. 3 cm. longa, 1 cm. lata, nonnunquam major vel minor vel magis manifeste crenata. Pagina inferior glanduloso-punctata. Nervi secundarii utroque latere 7-8, colore magis diluto. Inflorescentia vulgo unisexualis, nonnunquam (Humbert 12902)apice &, basi 9. Racemus d 5-10 cm. longus, raro major, 20-30 florus. Bracteae parvae, persistentes, Flos § pedicellatus, pubescens. Sepala 4 valvata, glanduloso-punctata. Stamina 8, connectivo leviter producto, loculis medio et parum apice Fig. 9. — Acalypha Decaryana, 1, port X 2/3; 2, jeune inflorescence d ; 3, bouton ; 4, fleur 2 averte i $ remi Re ; 6, 2 inflorescences 9 ; 7, fleur 9 ; 8, fleur 9 ndée, avec sa bractée ; 9, bractée 9 étalée, vue interne ; 10, calice 9 ; II, graine ; 12, 13, papille avec son sommet glanduleux, vue de profil et de . face ; 14, sépale €, vue interne. inflexo. Spica 9 vulgo biflora nonnunquam r-3-flora (Humbert 12423) I cm. et plus longa, sub fructibus longior. Bractea 9 late orbicularis parum Crenata, pubescens, margine ciliata extra punctis glandulosis luteis no- tata. Floris 9 pedicellus bracteolam gerens. Sepala 3, nonnumquam 4, Pubescentia, glandulosa, nonnunquam intus papillis parvis 2-3 ornata. Ovarii loculi 3, nonunquam 4, convexi, parte superiore ultra medium glanduloso-punctati. Styli quasi e basi ramosi, filamentis multis longis. Fructus bractea persistente cinctus, loculis 3 convexissimis, quorum nonnunquam unus tantum evolutus ; semen ellipsoideum apiculatum, fusco-cinereum, 2 mm. longum, 1 mm. 5 latum. NOT, SYs. 19 — 286 — Par son inflorescence, cette espèce, qui est bien distincte, est parente de l’A. emirnensis et des plantes voisines. En dehors des caractères tirés du port et de la forme et de la taille des feuilles elle parait bien caractérisée par la forme spéciale des stipules, la bractée 9 faiblement crénelée et peut-étre les papilles de la face interne des sépales 4, et surtout par le calice 9 dont les pièces sont bien distinctes dés le début et non soudées en une coupe entourant le jeune ovaire. Certaines formes ont des feuilles linéaires et font penser à lA. linearifolia sp. nov., mais l'anatomie distingue immédiatement les deux espéces : en effet, l'A. Decaryana n'a pas l'épiderme su- périeur de la feuille formé de très grandes cellules ; les poils sont simples, plus allongés (fig. 7, 4) ; la cóte principale est fortement saillante, et non en gouttiére à la face supérieure. CENTRE ` Vallée d'Ihosy (bassin du Mangoky) pentes rocail- leuses siliceuses, alt. 800-1.000 m., 29-30 oct. (fl. et fr.), Humbert 2997, 2997 bis. Vallée moyenne du Mandrare prés d'Anadabolava, forêt sèche, - alt. 200-250, fl. et fr. déc. 1933, Humbert 12423 ; vallée de la Manambolo, rive gauche, aux environs d'Isomono (confluent de la Sakamalio), monts Kotriha et Isomonobe, bush xérophile, alt. 400-600 m., déc.-janv. (fl. et j. fr.), Humbert 12835 ; alt. 400 m.-900 m., vern. (Antanosy) : Ringisy, déc. (fl. 3 et 9), Hum- bert 12902 ; mont Morahariva, alt. 1.000-1.400 m., déc. (f1.), Hum- bert 13098 ; bassin de réception de la Mananara, pentes occiden- E tales des montagnes entre l'Andohahela et l'Elakelaka, mont ` Apiky, au-dessus de Mahamavo, transition du bush xérophile à la forêt basse sclérophylle, alt. 800 m., janv.-fév. (fl. 9 et j. fr.); : Humbert 13809 ; col d'Ambato et pentes orientales du Vohi- paly, bush xérophile, vers 400 m. févr. (boutons), Humbert 14166. e Amboasary, sur t. cristallin rer juin (fr.), Decary 9864. SUD-OUEST : Dunes Mahafaly, travertins de Vintanina, près : | Itampolo, juin (tl., į. fr.), Perrier de la Bâthie 9763. Delta de la Linta, sables, alt. 1-10 m., août (fr.), Humbert et Swingle 5405. Mi SaL. hid ade Does a e "E^ ua] — 287 — Dunes d'Enandria, vers 140 m. alt. (Menarandra), juin (bou- . tons) Perrier de la Báthie 9780. Ambovombe, sables et calcaires au soleil, aoüt (boutons, fl.) Decary 2964, 2985 (type) ` septembre (fr.), 3247 ; nov. (fl.; échan- _ tillons passant à l’A. linearifolia) 3433 ; mai (fl., fr.) 3278 ; jan. _ (fr.) 8433 ; fév. (boutons), 8526 ; sept. (£l), Humbert et Swingle 5640 ` Antanimora, mai (fl.), Decary 3789 ; juil. (f1.), 4264 ; massif . de l'Angavo, juil. (fl, j. fr.), 4343; Tranomaro, gneiss, juin (fl.) 9030 ; vallée de l’Ikonda, basaltes, avril (boutons), 8878 ; rhyo- lites, avril (fr.), 8910 ` Imangory, rocailles gneissiques, mai (fl.), ' 8956 ; Lahimanara, juin (fl), 8985 ; Betsimeda, juil. (boutons) 9079. Andrahomana (distr. de Fort Dauphin), alluvions, sept. (fl, fr.) Decary 3115 ; Behara, sable gneissique, juil. (fl. fr.), 4278. Espéce douteuse. Acalypha madagascariensis Pax et K. Hoffmann in Pflanzen- reich, f. 85 (1924), p. 162. La description donnée par les auteurs d’après le n° 449 de Humblot peut s'appliquer à l'A. fasciculata, au stade jeune des inflorescences 9. Il existe à l'herbier de Paris un échantillon de Humblot numéroté 447 ou 449, qui est probablement un double . du type de lA. madagascariensis. Cette plante semble bien pou- voir être rattachée à UA. fasciculata tel que nous le comprenons. Il reste néanmoins un léger doute, s'opposant à la mise en syno- nymie de UA. madagascariensis. Clé des espèces. Les 22 grandes espéces — dont 8 sont nouvelles — que nous _ distinguons parmi les Acalypha malgaches, sont loin d’être nette- ment tranchées. Il est trés difficile de trouver des caractères spéci- ` fiques constants, et ceux-là méme sur lesquels est basée la classi- fication en sections sont souvent décevants : ainsi l'échantillon Humbert 12423, qu'il est impossible de séparer de l'espéce 4. Decaryana, présente de nombreuses bractées 9 ` de méme, Hum- _— 288 — bert 14166 présente des inflorescences bisexuées ; d’autres carac- tères n'ont qu'une valeut temporaire, suivant la saison ` chez PA. leptomyura, on observe à la base de l'inflorescence des brac- - tées 9 différenciées, ou bien des feuilles ordinaires ; chez lA. diminuta, on trouve une seule fleur 9 ou plusieurs, suivant la saison, à la base de l'inflorescence. Si l'on essaie de s'adresser à des caractéres visibles seulement aux forts grossissements, comme la forme et la pubescence des bractéoles, on observe dans la plupart des cas, un manque de constance analogue. Les déter- minations faites au moyen de la clé doivent donc étre confir- mées par l'examen des caractères dans leur ensemble. , t. Fleurs 9 à pédicelle long et, en méme temps, bractées $ — trés petites (s. g. ANDROCEPHALA). I. A. diminuta. I'. Fleurs 9 sessiles ou subsessiles, sauf certaines fleurs anor- males isolées à pédicelle filitorme. Bractées 9 presque toujours grandes (s. g. EUACALYPHA). 2. Fleurs 4 et 9 normalement attachées sur le méme axe. 3. Nombreuses bractées 9 (6-8) ; inflorescences souvent terminales (Polygynae-Acrogynae). | 4. Pétiole bien plus court que le limbe. Feuilles pubes- centes ou villeuses ; des glandes stipitées, en général, . Sur les bractées 9. Sous-arbrisseau à feuilles de 4-5 cm. ; ; 2. À. Spachiana. ` (Plante beaucoup plus robuste, voir 5. A. boimensis.) 4'. Pétiole bien plus long que le limbe ; pas de glandes sti- pitées. 3. A. indica. 3'. Bractées 9 peu nombreuses (1 à 5) (Oligogynae). 5. Bractées 9 2-3, exceptionnellement 4 ou 5. 6. Plantes pubescentes. 7. Bractées $ étroites ` inflorescence longue de 45 cm. ; feuilles lancéolées, caudées-acuminées. 4. A. reticulata. ` CG "TET pP MORE Ee We T EA e .— 289 — (Bractées 9 de 2 mm., feuilles larges, voir 2. A. Spa- chiana.) 7. Bractées 2 assez larges (2 mm.), membraneuses- brunes ; inflorescence de 2 cm. en général. 5. A. boinensis. 6'. Plantes glabres. 8. Bractées 9 grandes (1 cm. et plus) ; feuilles mem- braneuses, limbe sinué ou entier. 6. A. spiciflora. 8’. Bractées 2 petites (2 mm.) ; feuilles parcheminées ` limbe denticulé. 9. Feuilles longues de 10-15 cm. 7. A. Leoni. o. Feuilles longues de 2 cm. 8. A. leptomyura. 5 . Une seule bractée 2 en général (exceptionnellement 2). 10. Bractée 9 attachée à la base de l'inflorescence. II. Une seule paire de nervures basilaires 4. A. reticulata. Ir’. Plusieurs paires de nervures, palmées, à la base du limbe. 9. A. Richardiana. 10'. Bractée 9 attachée vers le milieu ou le tiers inférieur 12. Plantes pubescentes. Inflorescence courte, pauciflore. 13. 8 étamines ; feuilles longues de 6-8 cm. IO. A. Perrieri. 13’. 6 étamines ; feuilles longues de 3 cm. II. À. Humberti. 12'. Plantesglabres. Inflorescence longue de 3-4cm. Bractée 9 de 1 cm. 1a. À, Gagnepaini. (Bractée 9 de 2 mm., voir : 7. A. Leoni). 2’. Deux sortes d'inflorescence en général (4 et 9, ou 9 et 9 (Pantogynae-Pleurogynae). . 14. Feuilles linéaires. Fleurs 9 solitaires. 13. À. linearifolia. I4'. Feuilles non linéaires. Fleurs 9 groupées sur un axe. 15. Bractées 9 portant des glandes stipitées. 16. Plante glabre ou glabrescente. 14. A. rottleroides. 16'. Plantes pubescentes ou tomenteuses. Feuilles dé- passant 10 cm. (feuilles de 3 cm. voir 2. A. Spachiana) I7. Bractées 9 dépassant 8 mm., limbe fortement tomenteux en dessous, gaufré, denticulé. 18. Limbe ovale-cordiforme. 15. A. andringitrensis 18. Limbe ovale-oblong. 16. A. Radula. 17'. Bractées 9 de 5 mm. environ ; limbe faiblement tomenteux, parfois glabrescent, subcrénelé. 17. A. vulneraria. I5'. Bractées 9 sans glandes stipitées. I9. Feuilles dépassant 10 cm. ; arbustes et arbrisseaux. 20. Feuilles glabres ; bractées 9 petites. 18. A. Chibomboa. . (Bractées 9 de 1 cm., voir 12. A. didymantha.) 20'. Feuilles pubescentes. 21. Limbe ovale-cordiforme. 19. A. lepidopagensis. 21'. Limbe lancéolé (ovale ou obovale). 22. Limbe membraneux, ovale, long de 10 cm. environ ; 2 bractées 9 en général. 20. A: emirnensis. — DEP 22'. Limbe parcheminé obovale, long de 20 cm. environ ; 4 bractées 9 en général. 21. A. fasciculata. 2 » . D D 19. Feuilles de 3 cm. environ ; buisson. 22. A. Decaryana. S 14. TRAGIA Plum. ex L. Gen. ed, I (1737), 282. Voir Bull. Acad. Malg., XXI (1938), 65-5 . 15. SPHAEROSTYLIS Baill. Et. gen. Euph. (1858), 466. Voir BAILLON, loc. cit., et in GRANDIDIER, Hist. Mad., Pl. (1891), 196; LEANDRI, in Bull. Soc. Bot. Fr. 85 (1938), 527. 16. PLUKENETIA L. Gen. ed. I (1737), 373. SC Voir Bull. Soc. Bot. Fr., 85 (1938), 527, et fig. I, 13-14. 17. RICINUS Tourn., L. Tourn., Inst. (1719), 523 ; L. Syst. ed. I (1735); Gen. ed. Ia737) 295. Le R. communis L. est naturalisé un peu mo CTAB E ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS A J. ARÈNES. — Contribution à l'étude des Onopordon de France, p. 207. d B R. BENOIST. — Les Hypoestes, africains, p. 241. — Descriptions de nouvelles Acanthacées malgaches, p. 248. G F. GAGNEPAIN. — Ternstroemiacées nouvelles d'Indochine, p. 112. ( A. GUILLAUMIN. — Matériaux pour la flore de la Nouvelle-Calédonie. ` LXVI. Clefs de détermination des Orchidacées, p. 57. ` H H. HUMBERT. — Contributions à l'étude de la flore de Madagascar et . des Comores (fasc. 3), p. 95. J P. JovET. — Aux confins des Rubiacées et des Loganiacées, p. 39. Mme S, TovET-Asr. — Quelques ressemblances et différences anatomiques entre Astiella P. J. et trois genres voisins, p. 53. L J. LEANDRI. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Madagascar. V. Macaranga, p. 138 ; VI. Acalypha, etc... p. 252. P H. PERRIER DE LA BATHIE. — Révision des Ochnacées de la région mal- ` gache, p. 3. — Révision des Célastracées de Madagascar et des Comores, p. 173: T i Mme TARDIEU-BLOT. — Hyménophyllacées nouvelles ou litigieuses de Madagascar, p. 90. , — Diptérocarpées nouvelles d'Indochine, p. 238. — Sterculiacées nouvelles d'Indochine, P. 234. d — Sur le genre Pterocymbium et les Pterocymbium d' Indochine, p. 238. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES ET DES GENRES (Les genres nouveaux sont en PETITES CAPITALES ; les espèces et variétés nouvelles, noms nouveaux, combinaisons nouvelles sont en ifaliques.) - À Acalypha, p. 252. — subg. Androcephala, p. 252. — Subg. Euacalypha, p. 255. — sect. Oligogynae, p. 258. — Sect. Pantogynae-Pleurogynae, P. 275. — sect. Polygynae-Acrogynae, p. |rlirphrpppppappphap — ‘A, À. 255. . acuminata Vahl ex Baill., p. 269. . andringitrensis Leand., p. 277. . arborea Comm. ex Poir., p. 259. Bakeriana Baill., p. 281. Baronii Bak., p. 281. - boinensis Leand., p. 268. Buchenavii Müll. Arm, D. 255. Chibomboa Baill., p. 280. Cloiselana M. Den. mss., p. 266. . codonocalyx Baill., p. 280. Commersonii Baill. mss., p.266. . comorensis Pax, p. 280. - Decaryana Leand., p. 284. diminuta Baill., P. 253. . emirnensis Baill., p. 281. var. bara Leand., p. 282. var. jabohaziana Leand., p.283. - fasciculata Müll. Arg., p. 283. var. Humbertiana Leand., p. 284. var. Lyallii (Bak.), p. 284. filiformis Poir., P. 259. Gagnepaini Leand., p. 274. . Goudotiana Baill, p. 258, 260. . Hildebrandtii Baill., p. 278. . hologyna Bak., p. 28r. . Humberti Leand., p. 274. . Humblotiana Baill., p. 262, 281. indica L., p. 256. juliflora Pax, p. 277. lantanaefolia Boj., p. 259. Leoni Baill., p. 271. var. Perrierana Leand., p. 271. . lepidopagensis Leand., p. 280. . leptomyura Baill., p.271. . linearifolia Leand., p. 275. . Lyallii Bak., p. 283. madagascariensis Pax et Hoffm., p. 287. madreporica Baill., p. 283. meiodonta Baill., p. 258, 267. ovalifolia Baill., p. 272. Paxii Palacky, p. 258, 260. Perrieri Leand., p. 273. . Pervilleana Baill., p. 258, 260. . polynema Baill, p. 277. . Radula Bak., p. 278. > . reticulata (Poir.) Müll, p. 258. var. arborea (Comm.) Müll, p. 259. — var. Cloiselana (M. Den. mss.), p. 266. — var. Goudotiana Müll. Arg., p. 260. — var, meiodonia (Baill.), p. 267. | PBRBPRRRRRD [:;porppa»sd4»x XN MX — 294 — — var.ovalifolia Müll. Arg., p.272. — var. Pervilleana (Baill) Müll., p. 260. — var. urophylla Müll Arg: p. 262. — var. urophylloides Pax et Hoffm., p. 260. A. Richardiana Baill., p. 272. A. rottleroides Baill., p. 277. A. salviifolia Baill., p. 278. A. Spachiana Baill., p. 255. A. spiciflora Burm. sec. Poir., p. 269. — var. menavody Leánd., p. 270. A. squarrosa Pax, p. 255. A. urophylla Baill., p. 262. A. urophylla Pax, p. 260. A. vulneraria Baill., p. 279. Acianthus, p. 78. A. atepalus, p. 78, 79. A. bracteatus Rendle, p. 78, 79. A. confusus, p. 78, 79. À. corniculatus, p. 79. A. culiciferus, p. 78. A. cymbalariaefolius F. Muell. et Kranz, p. 78. A. elegans, p. 78. A. grandiflorus, p. 78. A. heptadactylus Krànzl., 79. A. macroglossus, p. 78. À. sphenochilus Kránzl., 79- A. oxyglossus, p. 78. À. nanus Rendle, p. 78, 79. A. tenellus, p. 78. A. tenuilabris, p. 78. Adinandra annamensis p. 112. A. caudata Gagn., p. 112. A. donnaiensis Gagn., p. 113. A. hirta. Gagn., p. 113. A. laotica Gagn., p. 114. P. 78, De - 39, Gagn., A. microcarpa (A. Chev.) Gagn., P ri. A. Petelotii Gagn., p. 115. A. Poilanei Gagn., p. 115. tJ t o td CJ Anneslea ternstroemioides Gagn., p. 116. Anoectochilus, p. 83. A. imitans, p. 83. A. montanus Schltr., p. 84. - Anotis, p. 43 et s., 53 et s. A. monosperma W.et A., p. 54. Appendicula Vieillardii Rchb. f., p. 88. Arcytophyllum, p. 41. Astiella P. Jovet, p. 39 ets., 53ets. A. delicatula, p. 54. B Borreria, p. 39. Brexiella H. Perr. p. 200. . acutifolia H. Perr., p. 205. . cymosa H. Perr., p. 202. . ilicifolia H. Perr., p. 200. . longipes H. Perr., p. 203. . obcuneata H. Perr., p. 206. BnrxioPsis H, Perr., p. 192. B: aquifolia H. Perr., p. 193. Bulbophyllum, p. 66. aphanopetalum, p. 66. . atrorubens, p. 67. . Comptoni, p. 67. Finetianum, p. 67. fissipetalum Kránzl., p. 66, 67. hexarhopalos Schltr., p. 66, 67. lingulatum, p. 67. neo-caledonicum Schltr., p. 66. ngoyense, p. 67. : pachyanthum, p. 67. . pallidiflorum, p. 67. polypodioides, p. 67. c Caladenia, p. 79. C. carnea, p. 79. Ep, p. 72. C. Balansae, p. 72, 73. . clavata Lindl., p. 72. . Langei, p. 72. . lyroglossa Rchb. f., p. 72, 73: . neo-caledonica, p. 72. (diagn. em.), LUN euo — 395 = C. odoratissima Jeanneney, p. 72. C. oreadum, p. 72. C. saccifera, p. 72. C. speciosa Vieill. non Lindl., P. 71, 72. C. veratrifolia var. angraecifolia, p.723, 73. Campylocercum V. T., p. 4. Campylochnella V. T., p. 36. Campylospermum V. T., p. 4. C. anceps (Bak.) Perr., p. 12. C. angulatum V. T., p. 17. C. Baroni V. T., p. 14. C. Bernieri V. T., p. 16. C. Breoni V. T., p. 18. C. breviflorum V. T., p. 16. C. Chapelieri V. T., p. 16. ` C. Cloiseli V. T., p. 15. C. coriaceum V. T., p. 16. C. deltoideum V. T., p. 14. C. densum V. T., p. 16. C. denudatum V. T., p. 16. C. dependens (V. T.) Perr., p. 8. — var. amplexicaule (O. Hoffm.) Perr., p. 9. ; — var. ankaranae Perr., p. 11. — var. auriculatum (V. T.) Perr., D to. — var. Hojímanni (V. T.) Perr., p. ro. — var. Humblotii (Ball) Perr., p.t — var. integrifolium (A. D. C.) Perr- D. 9. — var. Maromandiae Perr., p. 10. — Var. paniculatum Perr., p. 9. — var. subcordatum Perr., p. 8. C. Hildebrandtii V. T., p. 14. C. Humblotii V. T., p. 11. C. lanceolatum (Bak.) Perr., p. 11. — Var. reflexum |. (V. T.) Perr., P: 12. C. Lastellei V. T., p. 18. C. nigricaule V. T., p. 18. C. nigrinerve V. da p. TK C. obtusifolium V. T., p. 15. — var. angulatum (A. P. DC) Petr., .p.. 17. — var. Breoni (V. T.) Perr., p. 18. — var. luteum (F. Gér.) Perr., p. 20. — var. perseaefolium (Bak.) Perr. PEIO: — var. transiens Perr., p. 19. . ovale V. T., p. 16. perseifolium V. T., p. 16. . revolutum V. T., p. 15. . rubrum V. T., p. 15. . Rutenbergii V. T., p. 17.- . sculptum V. T., p. 18. . Thouarsii V. T., p. 16. Cassine, p. 199. C. aethiopica Thunb., p. 190. C. comorensis Loes., p. 190. . Catha alaternifolia Tul, p. 189. C. fasciculata Tul., p. 188. — var. parvifolius Tul, p. 188. C. grossulariae Tul, p. 187. C. leptopus Tul, p. 183. C. linearis G. Don., p. 187. C. trigyna Prel, p. 182. Caturus pedunculatus p. 259. Celastrus L., p. 180. . alaternifolius Ind. Kew., p.189. - . baccatus Scott Elliot, p. 177. . fasciculatus Drake, p. 188. . leptopus Baill., p. 183. linearis L. fil., p. 187. madagascariensis Lam., p. 187. madagascariensis Loes., p. 180. . polyacantha Sond., p. 186. pyrius Willem., p. 182. . trigynus Lam., p. 182. Ceratostylis micrantha, p. 89. Cercanthemum V. T., p. 4. . amplexicaule V. T., p. 9. .eSanceps V. T., p. 12, . auriculatum V. T., p. 10. . Boivini V. T., p. 12. . circinale V. T., p. 12. . dependens V. T., p. 8. Hoffmanni V. T., p. 10. ooooooo Thouars, oooooooonoo ooooooo — 296 — . C. lanceolatum V. T., p. 11. C. reflexum V. T., p. 12. C. squamiferum V. T., p. 12. Cercinia V. T., p. 4. Chrysoglossum ` neo-caledonicum Schltr., p. 85. Cirrhopetalum capillipes Guill.,p.67. . C. Layardii, p. 68. C. Le Ratiae, p. 68. C. Le Ratii, p. 68. C. Thouarsii, p. 68. C. uniflorum Schltr., p. 68. Claoxylon reticulatum Boj., p. 258. C. spiciflorum Juss., p. 269. Coilochilusneo-caledonicum Schltr., P. 76. Corysanthes neo-caledonica Schltr., p. 8o. Cryptostylis stenochila, p. 81. D Dendrobium, p. 59. D. arthrobulbum Kránzl, p. 61. D. austro-caledonicum, p. 63. D. calcaratum, p. 62. D. camaridiorum, p. 63. D. camptocentrum Schltr., p. 59, 64. . Casuarinae Schltr., p. 59, 64. . Chalandei Kränzl., p. 59, 64. . Cleistogamum, p. 63. | closterium, p. 6r. Comptonii, p. 6r. crassicaule, p. 62. crassifolium, p. 63. cymatoleguum, p. 63. Daenikerianum Kränzl., p. 59. delumbe, p. 63. ` . Deplanchei, p. 62. Drake-Castilloi Kränzl., p. 59, 62. . eleutheroglossum, p. 61. Finetianum, p. 62. . fractiflexum, p. 62. gracilicaude Schltr., p. 59. . gracilicaule, p. 62. . jocosum, p. 61, YYYY UgpEPEHEEUUUSU Kanakorum, p. 63. . linguiforme Sw., p. 63. . megagastrium Rchb., f. p. 59. . megalorhizum, p. 63. minutiflorum, p. 63. Montis-Movi, p. 64: . muricatum Finet, p. 61. . myrticolum, p. 61. . ngoyense, p. 61. . odontochilum, p. 62. Ou-Hinnae Schltr., p. 61. pectinatum Finet, p. 59, 63. Poissonianum, p. 61. . polycladum, p. 62. Sarcochilus, p. 63. Schinzianum, p. 63. speciosum R. Br., p. 61. . steatoglossum, .p. 63. e sylvanum, p. 62. no . Tokai Rchb. f. var. crassinerve ` Finet, p. 59, 62. D. vandaefolium, p. 62. D. verruciferum, p. 63. D. Virotii Guill., p. 59, 63. Didymoplexis neo - caledonica Schltr., p. 81. Dipodium, p. 68. D. gracile, p. 68. D. Heimianum, p. 68. D. punctatum var. squamatum, p. o5 D. squamatum R. Br., p. 68. D. viridescens, p. 68. Diporidium Perr., Wendl., p. 27- D. andravinense (Baill.) Perr., P- 32: D. Bailloni V. T., p. 30. — var. insigne Perr., p. Ai, — var. macrosepalwm Perr., p. 32: D.Baronj] V. T; p.923. — var. angustifolia Perr., p. 29: — var. meridionalis Perr., P. 3% —— D. ciliatum (V. T.) Perr., P. Aix: D. emarginatum (V. T.) Perms -— p. 31. D. Greveanum V. T., p. 39 D. Louveli Perr., p. 35- D. Pervilleanum V. T., p. 28. = GEEEECEECEEEECCEEERE — 297 . polycarpum (Bak.) Perr., p. 36. Druübrum V. T., p. 33. . serratifolium V. T., p. 28. . vaccinioides V. T., p. 28. var. serratifolium (V. T) Eers p. 28. ; Discladium V. T., p. 25. D. Bernieri V. T., p. 32. D Chapelieri V. T., p. 26 D. comorense V. T., p. 26. D. Humbloti V. T., p. 26. D. Thouvenoti Perr., p. 26. Dyschoriste hispidula (Bak.) R. Ben. var. grandiflora R. Ben., P. 251. DE DR E Earina Brousmichei, p. 88. E. crassicaulis, p. 88. E. Daenikeri Kränzl., p. 88. E. Deplanchei, p. 88, 89. E. floripecten, p. 88. E. valida, p. 88, 89. Elaeodendron, p. 196. ; . aethiopicum Oliv., p. 190. . Alluaudianum H. Perr., p. 199. . anjouanense H. Perr., p. 197. . Cowani H. Pëtr., p. 197. gymnosporioides Bak., p. . Humberti H. Perr., p. 196. . indicum Gaertn., p. 198. lycioides Bak., p. 199. . micranthum Tul., p. 199. . nitidulum Bak., p. 190 oliganthum Bak., p. 190. . orientale Jacq. f., p. 198. Pauciflorum Tul., p. 198, 190. . pilosum Bak., p. 190. - Vaccinioides Bak., p. 190. Emmeorhiza umbellata R. Sch., P. 40. Epidendrum triste Forst., p. 88. E. tuberosum Forst., p. 75, 88. Epistephium Regis-Alberti Kränzl., p. 82. E. smilacifolium. Rchb, f., p. 82. [OU EPA NANTERRE phyllanthoides Lamk., p. 178. G G G. laevigata Vahl, p. 15. G G Eria Drakeana Krànzl., . karicouyensis, p. 64. . oppositifolia, p. 64. . petrophila, p. 64. . Richardiana Rchb. f., . rostriflora Rchb., p. 64. . Vieillardii Rchb. f., p. 64. Eriaxis rigida Rchb. f., p. 82. Erythrodes oxyglossa Schltr., p. 83. Eulophia minutiflora, p. 74. E. Rouxii, p. 74. Eurya annamensis Gagn., E. laotica Gagn., Phaius Blumei Lindl, p. 70. . Daenikeri, p. 71. . flavus, p. 72. grandiflorus Lour., p. 70. . Incarvillei O. Ktze, p. 70, 72. . monticolus Guill, p. 71. neo-caledonicus, p. 71. . paradoxus, p. 71. P. Robertsii, p. 72. P. Wallichii Lindl., p. 70. Pholidota imbricata Lindl., p. 85. Phreatia, p. 64. P. Comptoni, p. 66. P. hypsorrhynchos Schltr., p. 65, 66. E macrophylla Schltr., p. 65, 66. P. macrophylloides Kränzl., p. 65, 66. neo-caledonica, p. 66. . Oberonioides Schltr., p. 65. . oubatchensis Schltr., p. 65. . pachyphylla Schltr., p. 65. paleata, p. 65. . pholidotoidea Kránzl., p. 65. P. rhombiglossa, p. 66. HD UT E mm P. Richardiana Kränzl., p. 64, 65. ` P. saccolabioides, p. 65. Physurus Le Ram Kränzl., p. 83. D violaceus Kränzl., p. 83. Pleuroridgea V. T., p. 36. P. madecassa Perr., p. 37. P. tetramera Perr., p. 38. Pleurostylia Wight et Arn., p. 194. P. pachyphlea, p. 194. Plukenetia, p. 291. Podochilus Vieillardii Schltr., p. 88, Polycardia Juss., p. 176. P. Aquifolium Tul. p. 178. — var.ilicifolia (Loes.) Perr., p. 178. P. Baroniana Oliv., p. 179. ` P. centralis Bak., p. 179. 20 — 302 — P. epiphylla Smith, p. 178. P. Hildebrandtii Baill., p. 170. P. ilicifolia Loes., p. 178. P. lateralis O. Hoffm., p. 179. P. libera O. Hoffm., p. 177. . — var. pilosa Loes., p. 177. _.— var. serratula Loes., p. 177. P. madagascariensis Gmel., p. 178. P. oblanceolata Loes., p. 179. P. oblonga Loes., p. 179. P. phyllanthoides (Lamk.) D. C. P. 178. Polyochnella V. T., p. 23. Polythecium V. T., p. 27, 31. . andravinense. V. T., p. 32. . Bakeri V. T., p. 33. Baroni V. T., p. 33. ; Chaimi V. 1,35 .35. contortum V. T., p. 33. emarginatum V. T., p. 31. Grandidieri V. T., p. 33. Humblótianum V. integrifolium V. T., p. 32. lokobense V. T., p. 33.. longipes V. T., p. 33. . iucens V. qp. 35. > P. macranthum V, T., p. 33. D CU CU CU CUIU CU CU UT S P. madagascariense V. T:, p. 24. P. obovatum V. T., p. 33. ` P. polycarpum V. T., p. 36. P. Riebardi V. T., p. 33- .. P. rubrum V. T., D... ` Polyura, p. 40. Prasophyllum calopterum Rchb. f., p. 66, 76. Pseudodicliptera R. Berni, p. 251. Psiadia agatheoides (Cass.) Humb., D 101. P. Decaryi Humb., p. 99. P. dracaenifolia Humb., p. ros. — subsp. kalambatitrensis Humb., p. 106. — subsp. typica Humb., p. 105. P. flavocinerea Humb., p. 97. P. inaequidentata Humb., p. 103. Humb. P. leucophylla (Bak.) . P. dongnaiensis, d 1. d sulfureolilacina, subsp. cacuminum Hmb., p. 95. P. nigrescens Humb. subsp. ciliata ` Humb., p. 102. — subsp. latifolia Humb., p. 103. P. quaviziticola Humb., p. 101. P. salviaefolia Bak., p. 101. — subsp. mandyarensis Humb., P. 97. e P. tanala Humb., p. 96. Ptelidium Thou., p. 189. P. ovatum Poir., p. 189. P. scandens H. Perr., p. 189. Pterocymbium columnaris, p. 240. p. 240. P. Dussaudii Tard., p. 240. P. laoticum Tard., p. 240.. Pterospermum angustifolium Tard., P. 235. P. argenteum Tard., p. 235. P. megalocarpum Tard., p. 236. - P. mucronatum Tard., p. 236. Pterostylis acuminata, p. 77- . Bureaviana, p. 77. . concinna R. Br., p. 77. . curta, p. 77. . neo-caledonica, p. 77. . Ophioglossa, p. 77. . tenuicauda, p. 77. vem Pyrenaria laotica Gagn., p. 122. ` P. Poilaneana Gagn., p. 122. R Fthasiplidié discoidea Rchb. f. de P. 84. R. scripta Rchb. f., p. 84. R. Vieillardii Rchb. f, p. 84. chu Bar ac Was Reevesia Gagnepainiana Tard., P: 237. R. Yersinii A. Chev. mss., Fares P.237. — Rhacoma L., p. 195. EK: déctssáta, p. 195. e Ricinocarpus fasciculatus Kuntze, :: P. 283. E R. reticulatus ie p. 258. ic R. Richardianus Kuntze, p. 2727. R. rottlerodes Kuntze, p. 277- — 303 — R. Spachianus Kuntze, p. 255. R. spiciflorus Kuntze, p. 270. `. Ricinus; p. 291. Rubentia olivina Gmel., Ruellia Decaryi R. Ben., p. 248. R. fiherenensis R. Ben., p. 250. R. latisepala R. Ben., p. 250. R. stelligera R. Ben., p. 249. R. turbinis R. Ben., p. 249. ; eck Sarcochilus, p. 69. S. koghiensis, p. 70. S. microphyton, p. 70. S. neo-caledonicus, p. 70. S. radicosus, p. 70. S. rarus, p. 70. Bdibers irilobocarpe Lows. » P. 195. Senecio Antandroy Scott Elliot, p. 110. XS. Boiteaui Humb., p. 110. . Cicatricosus Bak., p. 108. . cyclocladus Bak., p. 107. - Decaryi Humba p. 110. . navicularis Humb., p. 108. Lo Go too o LO . brevispaca Schltr., p. 73. . Daenikeri, p. 73. . Deplanchei Rchb. f.,'p. 73. - plicata, p. 73. . Schinziana, p. 73. . unguiculata Rchb. f., p. 73. . Vieillardi Rchb. f.p. 73. Spermacoce, p. 39. Sphaerostylis, p. 291. Spiradiclis, p. 40. Spiranthes australis, p. 82. S. neo-caledonica, p. 82. Staëlia, p. 39. Sterculia, p. 238. ououu uuo + pe hispidula Bak., in 251. ` we p. 198. . canaliculatus D C., p. 107, 108. . Quartziticolus Humb., p. 107. Shorea longestipulata Tard., p. 132. Spathoglottis Augustorum, p. 73. T Taeniophyllum Balansae, p. 69. T. minutissimum, p. 69. T. trachypus, p. 69. Tanarius Baillonianus Kuntze, p. 149. T. boutonioides Kuntze, p. 147. T. cupularis Kuntze, p. 145. T. cuspidatus Kuntze, p. 142. T. oblongifolius Kuntze, p. 152. ` T. obovatus Kuntze, p. 151. T. roettlerodes Kuntze,p. 147. Teinosolen, p. 41. Ternsivoemia chapaensis Gagn., p. 125. Thea bachmaensis Gagn., p. 124. T. bolovenensis Gagn., p. 124. T. brachystemon Gagn., p. 125. T. corallina Gagn., p. 126. T. fusiger Gagn., p. 26. T. Gaudichaudii Gagn., p. 127. T. hongkongensis Pierre, p. 127. T. Krempfii Gagn., p. 127. T. laotica Gagn., p. 128. T. nematodea Gagn., p. 129. T. nervosa Gagn., p. 129. T. oxyanthera Gagn., p. 130. T. pleurocarpa Gagn.,,p. 130. Thelymitra ixioides, p. 75. T. longifolia, p. 75. e T. media, p. 75. T. sarasiniana, p. 75. T. venosa, p. 75. Titania minuta Jeanneney, p. 86. . Tragia, p. 290. -Tragia arborea Comm. ex. Baill., p. 259. Tragia filiformis Poir., p. 269. Tragia reticulata Poir., p. 258. Tragia salviifolia Boj., p. 278. Tragia saxatilis Boj., p. 255. Trichomanes Lepervanchei, p. 93- T. parvulum Poir., p. 92. T. sibthorpioides Willd., p. 92. Tropidia viridi-fusca Krànzl, Ce s — 304 — V Z Vanilla planifolia Andr., p. 82. Zeuxine Daenikeri, p. 83. Vatica Fleuryana Tard., p. 137. Z. Francii, p. 83. V. tonkinensis Tard., p. 137. Z. Vieillardii, p. 83. Vieillardorchis, p. 75. V. Le Ratii Kränzl., p. 84. = palin du Musée de l'Homme, place du . Recueil des travaux du Laboratoire de Physique Éditions du Mastam national d'histoire naturelle os 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris- Ve Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en ` — 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). Gs (Un vol. par an, 300 fr.) Ee Bulletin du Muséum national d' Histoire naturelle others en 1895). Ee (Un vol. par an, 80 fr.) 5 Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle, nouvelle série. (Sans périodicité fixe ; abonnement pour un volume : 230 fr.) Indez Seminum in Hortis Musael parisiensis collectorum, (Laboratoire de culture ; paraît depuis 1822 ; échange.) ` ` E Notulae Systematiéas, {Directeur : M. H. Humbert, faborstolé de Pha nérogamie ; parait depuis 1909 ; EE au re France : 65 fr. ; Etranger : 90 fr.) - d Revue franchise d'Enlomologie. (Directeur : M. Ie Dr R. E SES ratoire d'Entomologie ; paraît depuis 1934 ; SRE annuel: France, 65 fr. ; Etranger, 90 fr.) Revue de Bolanique appliquée et d'Agricalture coloniale. (Directeur : M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomie coloniale ; parait depuis - 1921 ; abonnement pour la France, 130 fr. ; Étranger : 145 et 160 fr.) — Revue Algologiqüe. (Directeurs : MM. P. Allorge et R. Lami, labora- toire de Cryptogamie ; paraît depuis 1924 ; EE France, 150 fr. ; Etranger, 200 fr.). Revue Bryologique el Lichénologique. bises M. P. be, labo ratoire de Cryptogamie ; perm depuis 1874 ; Shoes France 60 fr. ; Etranger, 80 fr.) - ss Revue de Mycologie ët eg SE Er Cros exotique . (Directeurs : MM. R. Heim, J. Duché et G. Malencon, laboratoire de _ Cryptogamie ; parait depus 1928; abonnement : France, 203 Etranger, 100 fr.) : ; — Mammalia (Directeur: M. E. Bourdelle, laboratoire de Zoologie, Mam . miféres et Oiseaux; paraît M 1936; sbomgement: Goss 50. SE 55 fr. Ss Bulldin du SER maritime du Musa Soin? d'Histoire natu. relle à Dinard. (Directeur: M. L. Germain, laboratoire 1 maritime de - Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan ; * parait depuis 1928 | -prix Se par fascicule.) — — T parui dep . 1931; prix du numéro : üt ARP Anm : toire de Physique végétale ; parait depuis 1927 ; échz nge. — Travaux du Laboratoire d' Entomologie. (Labora jir i Entomologie F paraît depuis 1934 ; échange.) Ze s Publications du M uséum national SOMMAIRE du FascicuLE 4, Tome X | RE Pine De La Barne, — Révision des Célastractes de Mada- . — . gascar et des Comores, p. 173. SE - .J. ARÈNES. — Contribution à l'étude des Onopordon de France, p. 207. - —— Maze Tarpreu-BLor, — Sterculiacées nouvelles d'Indochine, p.254. a Sur le genre Pterocymbium et les Pterocym- — bium d'Indochine, p. 238. se : R. Benoist. — Les Hypoestes africains, p. 241. SE S Descriptions de nouvelles Acanthacées malgaches, — J. LEaNpnr. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Mada- — — gascar (VI). Acalypha, p. 252. — -— .-- PRINCIPALES PUBLICATIONS ` — DU LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE Flore générale de l'Indochine, publiée sous la direction - | = de H. Lecoure (1907-1931) ; H. Lecomte et H. Humgerr (1951- — 1934); H. Huwserr (depuis 1934). Rédacteur principal F.GaeNEPAIN. — ST = Vient de paraître : tome VI, fasc. 9 (Aracées, etc..), par - . MM. GAGNEPAIN et autres. 168 p., 15 fig. ; prix 40 fr. E La Flore est en vente à la Librairie Masson ; le Supplément, au = Muséum National d'histoire naturelle (Phanérogamie), 57, rue- SE Flore de Madagascar et des Comores (Plantes vascu- ` - laires), publiée sous les auspices du Gouvernement général de ` Madagascar (Tananarive) et sous la direction de H. HUMBERT. - iem de paraître : Orchidées (tome ID), par H. Penner DE LA | EA LL Palmiers, par H. JumeLLE (+) et H. PERRIER DE ` Familles déjà parues : Aponogélonacées, Cypéracées, Lemnacées, - ~ Commélinacées, Liliacées, Bignoniacées, Orchidées (tome D. — z En vente : Imprimerie officielle (Tananarive); Muséum National ` _ d'histoire naturelle (Phanérogamie), 57, rue Cuvier (Paris, V9). — ne S Fr . PELLEGRIN. — Flore du Mayombe, d'après les récoltes de ` M: Georges Le Festo. Tome L 121 p., 8 pl, fig. t. II, 85 po » 6 P l, fig. » t HI, 115 p,S8pL, fig., cartes. Caen, Société Lin- . néenne de Normandie, Faculté des Sciences, 1924-1939. —— à Autorisation. N° 14056. > : SS SS MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE ` ` NOTULAE SYSTEMATICAE - PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE H. HUMBERT Professeur au Muséum Tome XI FASCICULES 1 et 2 pA RIS ` eee LABORATOIRE DR PHANÉROGANIE nee em DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELI | | _ 67, rue pon Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au ` P moins en partie, d'aprés le matériel de l'Herbier du Muséum na- tional d'Histoire naturelle. Elles paraissent sans périodicité réguliére, par fascicules d'une quarantaine de pages en moyenne. : : Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent étre _ adressés, correctement dactylographiés avec double interligne ou — très lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- .ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°). Les figures doivent étre prétes à étre reproduites directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- gravure). Les auteurs recoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés SE et remis en pages, mais à titre onéreux. La couverture et le brochage sont comptés en supplément. SSC - Les demandes d'échange ou en (France: 65 francs par ` . . volume de 4 fascicules ; étranger : 90 francs) doivent être adres- ` x sées également au Professeur H. HUMBERT. T Š Familles et genres de plantes Phanérogames KEE ; Par A. Lemée > Tx au SE déseripif et synonymique des genres de SE plantes Phanérogames du méme auteur. e . La première partie de ce complément, déjà parue, ot EMI. Se je un tableau analytique des familles, 2° les descriptions détaillées ` ` . de toutes les familles, 3° un important supplément au Dictionnaire ` S (genres nouveaux, additions, corrections) (tome VII, 4930. — — —. La 2e partie comprendra un tableau analytique pour tous. d = gora et un nouyeau supplément au Dictionnaire. Sg = Le premier fascicule (VIF : ado ee ei mono- SC Series est paru au. : Chez D auteur : CH rue ie Raspail, à Auch met NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XI, FASCICULES 1 ET 2 (AVRIL 1943) UN APONOGETON NOUVEAU DE MADAGASCAR par H. JUMELLE f (1). Aponogeton Decaryi Jum. in H. Humbert, Flore de Madagas- car, 23, Aponogétonacées (1936), p. 10, nomen nudum ; icon., ibid., TIT, 2. Planta in partibus omnibus gracilis. Foliorum petiolus gracillimus ; lamina tenuis, quasi linearis vel elliptica, 2-5 cm. longa, 0,4-0,5 cm. lata (nonnunquam ad 1 cm.), apice rotundato, vel obtuso, vel acuto, vulgo minime mucronato, basi cuneata, vel rotundata, vel nonnihil cordata, vel quasi truncata ; nervis utroque latere costae medianae 2-3. Nervi transversales multi, perconspicue obliqui ascendentes, praecipue inter costam medianam et nervos laterales primos duos. Spicae 2 graciles, 2-4 cm. longae, floribus distantibus ; bractaee albae, semi-orbiculares vel incerto triangulares, apice acuto vel rotundato, staminis (vulgo 3-4, raro 6) subaequilongae vel breviores ; carpella 3 oblonga, rostro elongato, acuto vel obtuso. Madagascariae austro-orientalis endemica, a claro Decary sub n? 9400 (typico) in paludosis vallis altae fluminis Manambolo lecta. ELAEOCARPUS NOUVEAUX D'INDOCHINE par F. GAGNEPAIN. Elaeocarpus bachmaensis Gagnep., n. sp. Arbor 15 m. alta, trunco 40 cm. diam. Ramuli floriferi 3-4 mm. crassi, ad apicem tenuiter pulverulento-pilosi, dein glaberrimi. Folia lanceolata, (1) Le regretté Pr Henri JUMELLE, de la Faculté des Sciences de Mar- seille, n'ayant pu remettre avant sa mort la description latine destinée à authentifier cette espèce, qu'il destinait aux Notulae systematicae (cf. loc. cit.), nous avons décidé de publier ici la traduction latine de la des- H cription parue dans la Flore de Madagascar. NOT. SYS. I EE E basi acuta, apice acuminato-caudata, acumine obtusiusculo, 9-14 cm. longa, 2.5-3,5 lata, utrinque glabra concoloria, membranacea, margine subintegra ; nervi laterales 9-10 utrinque, ascendentes, arcuati, ad mar ginem arcuatim confluentes ; venulae rete densum efformantes ; petiolus gracilis, glaber, 2 cm. longüs. Inflorescentiae racemi laterales, axillares, 4-5cm. longi, pauciflori, pulverulento-pilosi, pedicellis ; mm. longis,breviter et pallide pilosis, alabastro canescente, ovoideo, subacuto, 5 mm. longo. Sepala 5, lanceolato-acuminata, 6 mm. et ultra longa, dorso cinereo-ar- gentea, margine tomentosa, intus subglabra, apice parcissime pilosa. Petala 5, ad quartam partem supremam laciniata, dorso dense sericea, margine et intus retropilosa, laciniis 6, loriformibus, brevibus, obtusis. Stamina numerosa, filamento glabro, 2-plo anthera breviore, loculis 2.5 mm. longis, appendice subulata, r mm. vix longa. Discus 5-lobus, glaber, lobis subdidymis, ro lobos simulantibus. Ovarium dense seri- ceum, biloculare, ovulis biseriatis, in unaquaque serie 5, superpositis ; stylus 4,5 mm. longus, infra medium pilosus. Fructus ignotus. ANNAM : mont Bach-ma, au S. de Hué, n? 27.778 (Poilane) ; Dak-ha, prov. Kontum, n? 18.425 (Poilane). Nom indig. : Cáy cóm. ` L'E. bachmaensis, à laquelle il ressemble à première vue, diffère de E. Griffithii, var. cochinchinensis : 1? par les feuilles non dentées et plus acuminées ; 29 par les grappes plus courtes ; 3° par le bouton moins aigu ; 4? par les pétales trés velus en de- dans ; 5? par les étamines à appendice plus court, à loges plus glabres ; 6° par le disque glabre. Dans la classification du Supplé- ment à la Flore d'Indo-Chine, cette espèce voisine avec E. petio- latis dont les feuilles sont trés différentes et l'ovaire glabre. Elaeocarpus bidupensis Gagnep., n. sp. Arbor 20 m. alta, trunco 60 cm. diam. Ramuli floriferi validi, 5-6 mm. rassi, glabri, ad apicem tenuissime pilosi. Folia lanceolata, basi attenua- to-acuta, apice acuminata et obtusiuscula, 11-12 cm. longa, 3-4 lata, firma, glaberrima, margine supra basin laxe serrata ` nervi secundarii 8 utrinque, ascendentes, supra medium furcati ; venulae haud conspt- cuae, anastomosantes ; petiolus brevis, 10-15 mm. longus, validus, supra canaliculatus, glaber. Inflorescentiae racemi subglabri, 5-7 cm. long, multiflori ; pedicelli 5-10 mm. longi, glabri ; alabastrum ovoideum, obtusum (?), tenuiter pilosum. Sepala 5, ovato-acuminata, 5mm. et ultra longa, intus brevissime tomentosa, margine tomentoso-albida. Petala 5, dorso subglabra, intus breviter et paullum ad basin pilosa, margine cilio- lata, 9-lacerata, laciniis e medio assurgentibus. Stamina numerosa, an tlieris muticis, scaberulis. Discus 5-lobus, breviter tomentosus, griseus. mw E Ovarium ovoideum, breviter tomentosum, griseum ; stylus sepala aequans, glaber ; loculi 3, biovulatis. Fructis subglobosus, 35 mm. longus, 27 diam., breviter umbonatus, putamine 25 mm. diam., eroso, 3-loculare, pariete 8-10 mm. crasso, semine solitario, 5-7 mm. diam. ANNAM : massif du Bi-doup, prov. Haut Donnai, n? 30.924 (Poilane). Par la fleur cette espéce se place naturellement auprés de E. tonkinensis A. DC., mais elle s'en distinguera facilement par l'aspect extérieur et les dimensions, les feuilles étant 2 fois plus longues et larges. En outre, les pétales de E. bidupensis portent 9 divisions (non 18 ), les étamines ne sont point ciliées et les fleurs notablement plus grandes. Elaeocarpus coactilus Gagnep., n. sp. Arbor 12 m. alta, trunco rom. longo, 25 cm. diam. Ramuli floriferi va- lidi, 4-6 mm. crassi, tomentoso-fulvi. Folia obovato-lanceolata, basi longe attenuata, acuta, apice breviter acuminata, acuta, 11-16 cm. longa, 4-6 lata, crassa, coriacea, supra nitida, infra tomentoso-coactila rufaque, margine regulariter serrata ; nervi laterales 10-11 utrinque, ascendentes, arcuati, subtus prominentes, ad marginem arcuatim confluentes ; venulae conspicuae, haud dense reticulatae ; petiolus validus, 2,5-4 cm. longus, tomentoso-rufus. Inflorescentiae racemi laterales, 5-7 cm. longi, multi- flori, tomentoso-rufi, pedicellis haud adultis, 4 mm. longis, rufis tomen- tosisque, bracteas 2, laceras, minutas gerentibus, alabastro ovoideo, ob- tusissimo, tomentoso-rufo, pro anthesin 4,5 mm. longo. Sepala oblonga modice acuminata, 4,5 mm. longa, utrinque et margine tomentosa. Petala extus ad basin, intus minus pilosa, margine tomentoso-ciliata, supra me- dium laciniata, laciniis 15-16. Stamina numerosa, filamento brevi, an- therae 3-plo longiore, 2,5 mm. longa, scabra, appendice nulla. Discus tomentosus, 5-lobus, lobis subglobosis, sat discretis. Ovarium pilosum, loculis 3, biovulatis ; stylus infra medium pilosus. .. ANNAM ` O. de Nhatrang, vers la Cascade, n° 3.696 (Poilane). Comme E. Praceanus Watt, l'E. coactilus porte sur son pédi- celle 2 bractéoles opposées et laciniées. Cette espéce se distingue de la premiére par ses feuilles décurrentes sur le pétiole, épaisses, coriaces, luisantes en dessus. Le feutrage roux, épais qui couvre le dessous des feuilles, a donné son épithéte spécifique à cette espéce nouvelle. — 4 — Elaeocarpus darlacensis Gagnep., n. sp. Arbor 8-9 m. altus, trunco 30 cm. usque diam. Ramuli floriferi sat va- lidi, 5 mm. crassi, pubescentes etiam tomentoso-fulvi, deinde glabri. Folia elliptica vel leviter obovata, basi acutiuscula, apice acuta, haud acuminata, 7-10 cm. longa, 3,5-4,5 lata, firma, subcoriacea, infra ad ner- vos rufo-pilosa, margine supra quartam infimam partem serrata ; nervi secundarii 10 utrinque, ascendentes, intra marginem rete conspicuo confluentes ; venulaetransversales, ultimae reticulatae ; petiolus validus, 1-2 cm. longus, more ramorum pubescens. Inflorescentiae racemi 4-6 cm. longi, multiflori, ferrugineo-pubescentes, alabastra ovoidea, obtusa, ferrugineo-tomentosa, 5 mm. et ultra longa, pedicellis alabastra aequan- tibus, tomento ea simili. Sepala ovato-acuminata, 5.3 mm. longa, vix 2 lata, tenuiter breviterque intus tomentosa, margine breviter tomen- tosa. Petala 5, basi intus et margine tenuiter pilosa, laciniis circiter I5 e medio assurgentibus. Stamina numerosa, antheris haud in mucronem desinentibus, scabriusculis, 2.2 mm. longis, filamento 1.2 mm. longo scabriusculo. Discus 5-lobus, valde tomentosus. Ovarium longe rufo- tomentosum, 3-loculare, loculis 2-ovulatis ; stylo glabro, 2 mm. longo. Fructus ellipsoideo-globosus, 30 mm. longus, 25 latus, apice umbonatus, putamine 22 mm. diam., ruminato, pariete 6-9 mm. crasso, semine unico. ANNAM : prov. Darlac, massif du Chu-yang-sinh, n° 32.646 (ou 32.564) et 32.516 (Poilane). | Se place auprés de E. dongnaiensis Pierre, dont il se distingue par ses feuilles beaucoup plus étroites et son pétiole 2 fois plus court. Elaeocarpus Fleuryi A. Chev. mss., n. sp. Ramuli floriferi glabri, nitidi, 4-5 mm. crassi, in sicco brunnei. Folia obovata, basi cuneata, apice rotunda vel obtusissima, 7-17 cm. longa, 4-8,5 lata, coriacea, supra nitida viridioraque, margine integra, dentibus obsoletis solum puncto nigro notatis ` nervi laterales 4-7 utrinque, ad marginem ramosi, infra prominentes ` venulae rete laxum efformantes ; petiolus validus, 15-25 mm. longus, ob limbum decurrens apice alatus, glaberrimus. Inflorescentiae racemi 7 cm. longi, multiflori, pilis fulvis ves- titi, pedicellis 8 mm. longis, breviter fulvo-pilosis, alabastro ovoideo, ob- ‘tusissimo, breviter piloso, 5 mm. longo. Sepala 5, triangulo-acuminata, 6 mm. longa, 3 lata, intus extusque pilosa, margine tomentosa. Petala 5, ad tertiam partem supremam laciniata, utrinque pilosa, margine cilio- lata, laciniis circiter 18. Stamina numerosa, filamento quam anthera 3-plo minore, loculis 3 mm. longis, apice brevissime ciliatis, exappendiculatis. Discus 5-lobus, tomentosus, lobis subglobosis, conspicue 3-sulcatis. Ova- rium pilosum, 3-loculare, loculis 2-ovulatis ; stylus 3 mm. et ultra longus, us d ue infra medium pilosus. Fructus : drupa ovoideo-globosa, 4 cm. longa, 3 crassa, sarcocarpio I mm. in sicco crasso, putamine laevi 5-9 mm. circa semen unicum crasso. ANNAM : massif du Honba, prov. Nhatrang, n° 38.896 et 38.897 (A. Chevalier); N. de Ninh-hoa, massif de la Mère et l'En- fant, n° 6.493 (Poilane). C'est vers E. dongnaiensis Pierre que cette espéce se place, mais on l'en distinguera facilement : 1? par les feuilles non acu- minées, plutôt obovales et obtuses ` 20 par le nombre des ner- vures secondaires, 5-6 de chaque côté ; 39 par la marge entière du limbe et sa texture coriace ; 4? par les pétales un peu plus ciliés et velus ; 59 par le fruit plus gros d'un tiers ou de moitié. Elaeocarpus grumosus Gagnep., n. sp. Arbor 12-15 m. alta, trunco 25-60 cm. diam., usque 8 m. longo. Ra- muli floriferi ad apicem pulverulento-pilosi, alibi glabri, 2-3 mm. crassi. Folia lanceolata, apice acuminata, acuta, basi obtusa, coriacea, supra intense viridia, 6-11 cm. longa, 2-4 lata, glaberrima, tempore fructu grumosa et nigro sparse punctata, margine laxe dentata ; nervi laterales .5-7 utrinque, ad marginem ramosi, tenues, supra pallidi ; venulae rete densum efformantes ; petiolus gracilis, glaber, 1,5-3 cm. longus, apice glandulosus, glandulis minutis. Inflorescentiae racemi 5-ro cm. longi, floribundi, pulverulento-pilosi, pedicellis 5-7 mm. longis, pulverulento- pilosis, alabastro ovoideo, obtuso, A mm. longo, tenuiter piloso, leviter grumoso. Sepala 5, 6,5 mm. longa, 2 mm. lata, oblongo-acuminata, utrinque subglabra, margine leviter tomentella, grumi notata. Petala 5, tertiam partem supremam laciniata, laciniis 17-22 circiter, ad marginem parcissime ciliata, alibi glabra. Stamina numerosa, filamento scaberulo, loculis filamento 2-3-plo majoribus, 2.5 mm. longis, muticis, eciliatis. Discus 5-lobus, lobis tomentosis, discretis, basi emarginatis, lateraliter utrinque sulcatis. Ovarium ovoideum, sericeum, 3-loculare, loculis biovulatis. Fructus : drupa ellipsoidea, basi obtusa, apice acuminata, 3-4 cm. longa, 1,5-2 cm. diam. ; putamine laevi. ANNAM : Cana, prov. Phanrang, n° 5.884, 5.971, 8.980, 9.029, 9.I9I, 9.197, 9.402, 9.419, 9.489 (Poilane) ; méme localité, n? 2.513 (Evrard) ; km. 119 de la route col. n9 20 (Poilane, 21.015) et km. 120, même route, n° 20.980 (Poilane). On trouve dans cette espèce plusieurs formes : 1° le type à feuilles moyennes, obtuses, presque arrondies à la base ; 2° des 2: E feuilles plus petites, presque aiguës à la base, toujours sur des rameaux tuméfiés par une cédidie ; 39 des feuilles grandes (nos 21.015 et 20.080) et des fruits gros. Cette espèce dans len- semble de ses formes rappelle E. madopetalus Pierre ; mais s'en distinguera : 1? par le pétiole plus long, glandulifére au sommet ; 29 par le limbe plus rond à la base, plus acuminé au sommet ; 39 par l'inflorescence presque glabre, jamais soyeuse ; 4° par le bouton glabre, ovoide, non acuminé ; 5° par les lobes du disque à 3 sillons chacun au lieu de r. Elaeocarpus infegripetalus Gagnep., sp. n. Arbor 20 cm. alta. Ramuli floriferi 2 mm. crassi, ad apicem vix sericei, mox glabri. Folia lanceolata, basi obtusa, apice longe acuminata, mem- branacea, praeter nervos subtus parcissime pilosos utrinque glabra, 7,5-9,5 cm. longa, 2,5-3 lata, margine serrata ; nervi laterales 6 utrinque, tenues sed distincti, ad marginem ramosi obsoletique ; venulae nume- rosae, rete densum efformantes ; petiolus gracilis, glaber, 20-35 mm. longus. Inflorescentiæ j racemi 2 cm. longi, axillares, pauciflori, tomen- toso-fulvi, pedicellis 4 mm. longis tomentoso-fulvis, alabastro ovato- oblongo, obtusissimo, 4 mm. longo, breviter piloso. Sepala 5, oblongo- acuminata, 5 mm. longa, 2 mm. lata, dorso parcissime pilosa, intus glabra, margine tomentosa. Petala 5, oblonga, haud laciniata, apice retusa, mi- nutissime denticulata, dorso pilosa, margine ciliata, intus retropilosa. Stamina 10, filamento glabro ; anthera 2,5 mm. longa, filamento 3-plo majora, scabra, appendice apicali nulla. Discus 5-lobus, lobis ad apicem vix ad basin conspicue emarginatis, subcontiguis. Pistillodium hirsutum, ovoideum, apice emarginatum, stylo nullo. Laos : Pubia, env. de Xieng-kouang, n? 21.067 (Kerr). C'est une des rares espèces d'Eleocarpus à fleurs unisexuées ou poly- games. Elle diffère de E. Acronodia Mast. : 1° feuilles non aiguës à la base, à réseau de nervures beaucoup plus apparent ; 29 pétiole 2 fois plus long, non ailé au sommet par la décurrence du limbe ; 3? bouton trés obtus ; sépales obtus ; 49 étamines ro (non 15). Enfin les pétales peuvent être dits entiers (integripetalus), car leur sommet tronqué ne porte que des denticulations trés fines et courtes. em AT Elaeocarpus kontumensis Gagnep., n. sp. Arbor 8-10 m. alta, trunco 30 cm. diam. Ramuli floriferi glaberrimi, 2.5-3 m. crassi, cicatricibus foliorum approximatis notati. Folia lanceo- lata, basi apiceque attenuato-acuta, haud caudata, 3-4 cm. longa, 12- 14 mm. lata, firma, glaberrima, margine supra basin regulariter serrata ; nervi secundarii 8-9 utrinque, ad marginem arcuatim confluentes, infra magis conspicui ` venulae retem densum efformantes ; petiolus 1-2 cm. longus, gracilis, glaberrimus. Inflorescentiae racemi breves, 2-3 cm. longi, pauci-multiflori (3-8 fl.) ; alabastrum ovoideum, obtusum, pallide pilosum vel subargenteum, 4 mm. longum, pedicellis arcuatis, descenden- tibus, alabastro circiter 2-plo longioribus. Sepala 5, ovato-acuminata, 4 mm. et ultra longa, margine tomentosa, intus ad apicem sericea. Pe- tala 5, 3 mm. et ultra, intus valde sericea, pilis retroversis, longis, breviter 6-7-lacerata. Stamina numerosa, anthera 1.5 mm. longa sca- briuscula, connectivo subulato 1 mm. longo, obtuso provecta, filamento antheram aequante. Discus 10-lobatus, lobis globosis, parcissime pilosis. Ovarium dense rufo-pilosum, loculis 3, 5-ovulatis, stylo glabro, subu- lati. Fructus ignotus. : ANNAM : prov. de Kontum, prés Komplon, n? 32.350 (Poilane) ; confins mérid. de la prov. de Quang-nam, n? 31.806 (Potlane). Par les caractéres floraux, cette espéce se place auprés de E. Robertsoni Gamble, mais elle en diffère beaucoup par l'aspect : ses feuilles ne sont pas ovales, arrondies à la base, mais lancéolées et aigués sur le pétiole et 2-3 fois moins longues et larges ; son pétiole ne mesure guére que 1-2 cm. et non 2,5-4. Elaeocarpus laotieus Gagnep., n. sp. Arbor 20 m. alta. Ramuli floriferi 3 mm. crassi, apice sericei, mox glabri. Folia lanceolata, basi valde attenuata decurrentia, apice acumi- nata, acumine obtuso, membranacea, supra glabra, subtus ad nervos Parce sericea, 10-13 cm. longa, 3-4 lata, margine subintegra ; nervi late- rales 10-12 utrinque, subtus tenues sed conspicui, ad marginem con- fluentes evanescentesque ; venulae oculo armato conspicuae, dense reticu- latae ; petiolus 8 mm. longus, parcissime pilosus, pilis appressis. Inflo- rescentiae racemi axillares, 5-6 cm. longi, multiflori, pilis appressis, dis- Cretis notati, pedicellis 5 mm. longis, pallide sericeis, alabastro 7 mm. longo, oblongo-acuminato, pallide sericeo. Sepala 5, oblonga, acuminata, 7 mm. longa, 2 lata, dorso sericea, intus glabra, margine tomentosa. P etala 5, tertiam partem supremam laciniata, dorso sericeo-argentca, intus longe retropilosa, margine ciliata, laciniis capillaribus circiter 22. Stamina numerosa, filamento scabro, anthera 2-3-plo breviore, loculis 3,5 mm. longis, scaberulis, appendice subulata, 1,3 mm. longa. Discus TEUER 1o-lobus, lobis sat discretis, ovatis, radiantibus, subpatentibus, gla- berrimis. Ovarium sericeum, loculis 3, ovulis biseriatis in unoquoque ordine 3. Fructus ignotus. Laos : Xieng-kuang, à Pu-muten, n? 21.153 (Kerr). Cet Eleocarpus est de la section Monocera. Il se rapproche de E. Roberstoni Gamble dont il diffère surtout : 1° par les feuilles trés atténuées aux extrémités ` 2? par le pétiole 3-4 fois plus court ; 3? par les sépales soyeux au dos ; 4° par les pétales à lanières 2 fois plus nombreuses ; 59 par l'aréte staminale plus longue et effilée. Elaeocarpus medioglaber Gagnep., n. Sp. Arbor 20 m. alta, trunco 40 cm. diam. Ramuli floriferi 4-8 mm. crassi, dense foliosi. Folia obovata, obtusa vel parce acuminata, basi longe atte- nuata acutaque, ad petiolum decurrentia, 5-9 cm. longa, 2,5-4 lata, utrin- que glabra, margine leviter serrata ; nervi laterales 7-8 utrinque, obliqui, obscure furcati ` venulæ numerosæ, dense reticulatæ ` petiolus 12-15 mm. longus, supra canaliculatus, glaber. Inflorescentiae racemi laterales, axilla- res, multiflori, 5-6 cm. longi, breviter pilosi, pedicellis 7-8 mm. longis, breviter tomentosis, alabastro oblongo, utrinque similiter obtuso, 5 mm. longo, pallide tomentoso. Sepala 5, oblonga, apice leviter attenuata, 6.5 mm. longa, 2 lata, margine dorsoque tomentosa, intus ad apicem par- cissime pilosa. Petala 5, dorso et intus pilosissima, margine ciliata, ad apicem breviter laciniatis, laciniis 9, brevibus, loriformibus, obtusis. Stamina numerosa, filamento anthera 3-plo minore, loculis 3 rum. longis, appendice apicali subulata, 1 mm. longa. Discus ro-lobus, lobis globosis, glabris. Ovarium glabrum, 3-loculare, ovulis biseriatis, 4 in unoquoque ordine ; stylus 4 mm. longus, ad basin vix pilosus alibi glaber. Fructus ignotus. ANNAM : col de Braïan, prov. Ht Donnai, n° 24.772 (Poilane). Par son disque et son ovaire glabres, cette espéce peut étre désignée par l'épithéte de medioglaber, caractère trés rare dans ce genre. On est tenté de la rapprocher de E. littoralis T. et B. à cause de son aspect général et de la forme de ses feuilles. Elle en diffère : 1? par les feuilles 2 fois plus réduites ; 2° par les pédi- celles beaucoup plus courts; 3° par les boutons non ovoides, mais oblongs ; 4? par les sépales très velus-soyeux en dedans ; 5? par le disque glabre, à 10 lobes ; 69 par l'ovaire glabre et à 3 loges- Dans le Supplément à la Flore d'Indo-Chine, l'E. medio glaber mg Pare se trouve au voisinage de E. Robertson: et E. laoticus qui ont de méme les lanières des pétales peu nombreuses, courtes et rubanées. Elaeocarpus nitens Gagnep., n. sp. Arbor 15 m. alta, trunco 35 cm. circiter diam. Ramuli floriferi glaber- rimi, 2-4 mm. crassi, tandem brunnei, lenticellis rhomboideis lineari- busque notati, Folia ovato-orbicularia, basi valde rotunda, apice breviter acuminato-obtusa, supra nitidissima, utrinque glaberrima, 8-11 cm. longa, 5,5-7,5 lata, margine grosse serrata, subcrenata ` nervi laterales 5-6 utrin- que, conspicui, patente-arcuati, ad marginem arcuatim confluentes ; venulae reticulatae ; petiolus 3 cm. circiter longus, glaberrimus, apice glan- dulosus, glandulis minutis. Inflorescentiae racemi laterales 10 cm. longi, sat floribundi, glabri, pedicellis 1o mm. longis, pulverulento-pilosis, *«labastro ovoideo-oblongo, ad basin parcissime piloso, alibi glabro, te- nuiter grumoso. — Sepala 5, oblongo-acuminata, 6 mm. longa, 2,5 lata, extus intusque glabra, margine tomentosa. Petala 5, ad tertiam partem supremam laciniata, margine ciliolata, intus ad basin parce pilosula, alibi glabra, laciniis circiter 18-20. Stamina numerosa, filamento scabro, anthera 2-3 plo brevi, loculis scaberulis, 2 mm. longis, muticis. Discus 5- lobus, lobis globosis, tomentosis, sat discretis, 3-sulcatis. Ovarium to- mentosum, loculis 3, biovulatis ; stylus 5 mm. longus. Fructus ignotus. ANNAM ` Nhatrang, n? 3.726 (Poilane). Les feuilles de cette espéce sont tellement à part parleur forme trés largement ovale et par leur brillant que je ne vois aucune espéce à laquelle elle puisse étre comparée. On verra dans le Supplément à la Flore d'Indo-Chine qu'elle se trouve auprés de E. siamensis tout en s'en distinguant facilement. Elaeocarpus parvitlorus Gagnep., n. sp. Arbor 18-20 m. alta, trunco 30-40 cm. diam., 8-9 m. alto. Ramuli flo- riferi graciles, ad apicem breviter et pallide pilosi, infra glabri, 1, 5-2,5 mm, crassi. Folia ovato-lanceolata vel obovata, basi attenuata, apice minus acuminata, 3-6 cm. longa, 2,5-3 cm. lata, membranacea, supra glabra, infra breviter parceque pilosula, margine conspicue serrata ; nervi laterales 5-6 utrinque, ascendentes, arcuati ad marginem evanes- centes ; venulae reticulatae ; petiolus gracilis, canaliculatus, circiter I cm. longus, breviter et pallide pilosus. Racemi laterales, 2, 5-3 om, longi, densiflori, cinereo-pilosi, pedicellis 2 mm. longis, breviter cinereo-pilosis, alabastro ovoideo vel oblongo, obtuso, 3,5 mm. longo, cinereo-piloso. Sepala 5, oblongo-acuminata, 4 mm. vix longa, dorso parce, intus parcis- sime pilosa, margine anguste tomentosa. Petala 5, ad tertiam partem su- premam laciniata, intus parce pilosa, dorso glabra, margine ciliolata laciniis circiter 12. Staminum filamentum subnullum ; anthera 1,5 mm. longa, scaberula, exappendiculata, eciliata. Discus ovarium circumjec- tans, 5-lobus, lobis haud discretis, breviter pilosis. Ovarium pilosum, 3-loculare, loculis 2-ovulatis ; stylus 3 mm. longus, basi pilosus. Drupa 22 mm. longa, 15 diam., ovoideo-acuta, putamine 20 X 13 mm. ovoideo, leviter exsculpto, parietibus 3-4 mm. crassis, loculis 3, 1 fertili, semine solitario, cylindraceo, 5 mm. crasso. Laos : haut cours de la Tchepone, n? 12.160 (Poilane) ; Tran- ninh, n° 2.289 (Poilane). — Annam ` Blao, prov. Ht Donnai, n? 21.959 (Poilane) ; S. de Dran, méme prov., n? 9.552 (Poilane) ; Blao, méme prov. n° 21.795 (Poilane). La fleur jeune présente un disque continu à peine lobé, for- mant ceinture à l'ovaire ; dans les fleurs âgées, les 5 lobes de ce disque sont plus distincts et séparés. Comparée à E. omeiensis Rehd. et W., à E. Duclouxii Gagnep., à E. sylvestris Poir, elle est de leur affinité, tout en se distinguant nettement des unes et de l'autre, au point que l'assimilation en est impossible. La fleur de cette espèce est petite entre toutes : d’où l'épithéte spéci- fique. Elaeocarpus Poilanei Gagnep., n. sp. Arbor 10-20 m. alta, trunco usque ad 30 cm. diam. Ramuli graciles, 1,5-3,5 mm. crassi, apice parcissime et breviter pilosuli, dein glabres- centes punctis pallidis lenticellati. Folia lanceolata, basi acuta etiamque ad petiolum decurrentia, apice acuminata, acumine obtuso, 7-10 CM. longa, 2-3 lata, membranacea, supra glabra, infra ad costam pilosula, margine undulata, subintegra ; nervi laterales 4-5, valde obliqui et arcuati ad marginem evanescentes ; venulae tenues, dense reticulatae ; petiolus gracilis, 1 cm. circiter longus, brevissime et parcissime pilosus. Racemi pluriflori, 3 cm. longi, breviter pilosi, pedicellis 3 mm. longis, pallide pilosis, alabastro ovato, acutiusculo, 3 mm. longo, parcissime piloso. Sepala 5, ovato-lanceolata, intus glabra, margine tomentosa, 3,5 HI. longa, 1,5 mm. lata. Petala 5, supra medium laciniata, margine ciliolata, intus extusque glabra, laciniis 9-10, longis. Stamina numerosa, filamento brevi, subnullo ; anthera 1,6 mm. longa, scaberula, exappendiculata, eciliata. Discus tomentosus, 5-lobus, lobis globosis, discretis, basi emar- ginatis. Ovarium pilosum, 3-loculare, loculis 2-ovulatis ; stylus 3,5 MM: longus, infra medium pilosulus. Fructus ignotus. ANNAM : bord du song Có à Nhatrang, n? 3.361 (Poilane) ; massif de la Mère et l'Enfant, prov. Nhatrang, n° 6.792 (Poilane) ; N. de Ninh-hoa, même prov., n° 6.452 (Poilane). Par la taille des fleurs et leur glabrescence, cette espéce est comparable à El. omeiensis Rehd. et W. ; mais elle s'en distingue : 1? par ses feuilles autant atténuées et aigués au sommet qu'à la base ` 2? par les nervures latérales beaucoup moins étalées, au contraire trés ascendantes ; 39 par les veinules en réseau plus dense; 4? par la marge paucidentée et presque entière. Elaeocarpus stipulaceus Gagnep., n. sp. Arbor 15-20 m. alta, trunco 40-50 cm. diam., 12-15 m. longo. Ramuli floriferi validissimi, ro mm. crassi, tomentoso-fulvi. Folia ovata, basi emarginata vel cordata, apice breviter acuminata, ampla, usque 30 cm. longa, 14 lata, ad nervos supra pilosa, infra molliter tomentosa, margine laxe dentata ; nervi laterales 12-13 utrinque, modice obliqui, arcuati ; venulae alterae transversales, alterae tenuiores reticulatae ; petiolus 6-10 cm. longus, validus, 3 mm. crassus, molliter fulvo-tomentosus ; stipu- lae amplissimae, foliaceae, reniformes, obtusissimae, inaequilaterales, ses- siles, densissime congestae, margine dentatae, 2-4 cm. longae, 2-4 cm. latae, infra molliter tomentosae. Inflorescentiae racemi laterales, floribun- di, 12-13 cm. longi, fulvo-tomentosi, pedicellis 15-20 mm. circiter longis, fulvo-tomentosis, alabastro ovoideo, acuto, 7-8 mm. longo, pallide to- mentoso. Sepala 5, oblongo-linearia, 9 mm. longa, 2 lata, acuminata, utrinque dense tomentosa. Petala 5, supra medium laciniata, margine tomentoso-ciliata, dorso glabra, laciniis circiter 22. Stamina numerosa, filamento scabro, anthera 3-4-plo minore, loculis 2-3 mm. longis, sca- berulis, apice ciliatis. Discus 5-lobus, lobis globosis, basi emarginatis, “dense tomentosis, distincte remotis. Ovarium conoideum, sericeum ; loculi 3, biovulatis ; stylus 7-8 mm. longus, usque ad apicem pilosus. TONKIN : entre les villages de Nam-tai et Chi-chanh, au N. de Lai-chau, n° 25.715 (Poiiane) ; Tuyen-quang, rivière Claire (Billet). L'échantillon de Brillet avait été déterminé par comparaison E. Balansae. Cependant DE. stipulaceus est différent de PE. Ba- lansae : 1° par les rameaux florifères 2 fois plus épais ; 2° par les feuilles beaucoup plus grandes; 3? par la présence des stipules foliacées persistantes, densément disposées, alors que lE. Ba- Jansae a des stipules caduques et petites à en juger par leur cica- trice ; 49 par les sépales nettement plus longs ; 5? les ovules gé- minés ne sont pas superposés par 2 comme dans E. Balansae. REVISION DES RHAMNACÉES DE MADAGASCAR ET DES COMORES par H. PERRIER DE LA BATHIE. Les Rhamnacées sont représentées à Madagascar et aux Comores par 11 genres, dont 3 spéciaux, et 23 espèces, dont 13 endémiques de la Grande-Ile. Cette famille très homogène a souvent des gen- res peu distincts et assez mal délimités. Ils sont surtout distin- gués entre eux par des caractères parfois variables parmi les espèces d'un méme genre : port ; position des stipules ; insertion hypogyne, périgyne ou épigyne du disque ou des différentes pièces du périanthe ; ovaire et fruits libres ou plus ou moins hautement adhérents au réceptacle ; particularités diverses du fruit et de la graine. Par suite, la découverte d'espéces présentant des carac- tères intermédiaires pourrait bien amener la réunion de plusieurs d'entre eux, mais ceux de notre Flore sont encore actuellement distinguables, à Madagascar tout au moins, par les caractéres résumés dans la clef dichotomique suivante : I. Ovaire et |fruit libres dans la coupe réceptaculaire ; disque hypo- gyne ; arbuste épineux à aiguillons recourbés ; périanthe se dé- tachant aprés l'anthése circulairement à sa base et d'une seule pièce. I. Scutia. 1’. Ovaire et fruit adhérant au réceptacle au moins à la base ` disque périgyne ou épigyne ` périanthe non circumscissile. 2. Fruit libre sur une partie de sa hauteur, au moins au sommet, non couronné par le réceptacle. 3. Ovaire biloculaire ; style bifide ou bilobé au sommet. 4. Feuilles opposées ; stipules intrapétiolaires, bifides ` pé- tales sans onglet ; arbustes ou petits arbres dressés et inermes ; fleurs solitaires ou en fascicules pauciflores. 2. Araliorhamnus. 4'. Feuilles alternes. : 5. Arbustes ou petits arbres dressés, plus ou moins épi- Deux ; cymes axillaires courtes ; drupe globuleuse ou ovale, charnue et à un noyau. 3. Zizyphus. 5’. Liane de grande taille, inerme ; grappes spiciformes de glo- mérules, axillaires ou terminales, parfois groupées en grande panicule terminale ; fruit sec, indéhiscent, pro- longé par une grande aile oblancéolée-linéaire. 4- Ventilago. nr 3'. Ovaire triloculaire ; style trifide ou trilobé ; fruit tricoque, à coques élastiquement déhiscentes. 6. Feuilles trinerves ou triplinerves ; stipules latérales. 7. Liane ou arbuste à rameaux sarmenteux ; disque périgyne dépassé par le sommet de l'ovaire ; feuilles alternes ; pétales échancrés au sommet, atténués vers la base mais non onguiculés. 5. Colubrina. 7. Arbres ou arbustes dressés ; disque épigyne ou pres- que épigyne, dépassé seulement par le style ; feuilles opposées, subopposées ou alternes ; pé- tales entiers et onguiculés. 6. Macrorhamnus. 6'. Feuilles penninerves ; stipules intrapétiolaires ; disque épigyne. 8. Feuilles fasciculées au sommet de rameaux courts ou alternes sur les tiges allongées ` fleurs soli- taires ; cotylédons auriculés, à auricules repliées. 7. Rhamnobrina. 8'. Pas de rameaux courts ; feuilles opposées ou sub- opposées ; fleurs fasciculées ou en cymes. 8. Lasiodiscus. 2'. Fruit complétement infére, couronné par le réceptacle. 9. Arbuste à port de Bruyère ; feuilles aciculaires ; fleurs sessiles ou courtement pédicellées à l'aisselle des feuilles supérieures ou des brac- tées du sommet des rameaux, formant ensem- ble un capitule feuillé, dense et laineux. 9. Phylica. 9'. Lianes cirrhifères ; feuilles à limbe large et mem- braneux ; fleurs autrement disposées. 10. Fruit subglobuleux, aptére et tricoque ` co- ques élastiquement déhiscentes; cymes pauciflores axillaires, sessiles ou cour- tement pédonculées. 10. Helinus. 10'. Fruit triptére à maturité, déhiscent en 3 coques, elles-mémes indéhiscentes et bor- dées du cóté externe d'une demi-aile mince ; grappes spiciformes de glomé- rules, allongées, multiflores, axillaires ou terminales. 11. Gouania. I. SCUTIA Comm. ex Ad. Brongn., in Ann. Sc. Nat., I, X (1827), 55, t. 4. Ce genre n’est représenté que par une espèce : Scutia Commersonii A. Brongn., loc. cit., 363. — S. indica A. Brongn., loc. cit. ; S. capensis G. Don., Gen. Syst., II (1832), 33 ; S. obcordata Boivin ex Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 116 ; Rhamnus circumscissa L. fil., Suppl., 152; R. luci da Roxb., Hort. Bengh., 86. Cette espèce, largement répandue de l'Inde tropicale à l'Afriqu e australe, croît à Madagascar dans les lieux arides ou sur les ro - cailles de tous les domaines de la Grande-Ile, aussi bien dans le plus arrosé (Est) que dans le plus sec (S. W.), de o à 1.400 m. d'altitude, sur les 2 versants et de l'extrémité N. à l'extrémité S. Elle est peu variable malgré cette large dispersion, mais ses feuilles sont par contre assez hétéromorphes. Néanmoins on ne s'explique pas que Tulasne ait décrit com me espèce distincte (S. obcordata), certains rameaux dépaupérés à petites feuilles parfois émarginées au sommet, que l’on peut ob- server sur tous les pieds croissant dans les lieux arides et même sur des spécimens d'herbier où ces petites feuilles sont heureusement accompagnées de feuilles plus grandes et entiéres des rameaux plus vigoureux. 2. ARALIORHAMNUS gen. nov. Arbusculae glabrae. Folia opposita decidua penninervia integraque, petiolo in basi plus minus incrassato-dilatata caulem amplectente articu- lato. Stipulae interpetiolares. Flores hermaphroditi vel polygami, axil- lares, solitarii vel 2-3 fasciculati, receptaculo lato concaviusculo. Sepala 5, imbricata. Petala integra haud unguiculata. Stamina 5, petalis involuta, disci sinubus inserta ; filamentis apicem versus valde attenuatis ; anthe- ris dorsifixis introrsis 2-rimosis. Discus perigynus crassus, haud ovario adhaerens. Ovarium biloculare receptaculo semi-adhaerens, stylo bre- vissimo bifido vel bilobulato. Ovula in loculis solitaria subbasilaria ad- scendentia. Drupa apiculata, putamine biloculari, loculis 1-spermis. Se- mina obovata, albumine tenui, cotyledonibus foliaceis, radicula infera- Genre endémique comprenant 2 espéces de l'Ouest et du Sud- Ouest de Madagascar. C'est surtout la singulière disposition des feuilles, dont le pétiole est articulé sur une base dilatée en gaine amplexicaule, analogue à celle des Araliacées ou des Ombellifères, qui nous à engagé à proposer ces arbustes comme type d'un nouveau genre- Ces bases du pétiole persistent et s'indurent aprés la chute des — [5 — feuilles et deviennent de petits tubercules ligneux, opposés et assez saillants. Les filets des étamines sont trés grêles sous l'an- thére et celle-ci est repliée avant l'anthése contre son filet, à l'in- térieur du pétale. D'aprés quelques débris observés sur place, le fruit nous a paru avoir quelque analogie avec celui des Colu- brina. Feuilles largement ovales, minces, très finement ponctuées ; bases des pétioles peu saillantes, très courtement embrassantes : stipules entières et très courtes ; fleurs hermaphrodites. 1. À. punctulata. Feuilles assez étroitement ovales-lancéolées ou lancéolées, plus épaisses, non ponctuées ; bases des pétioles très renflées et largement embrassantes ; stipules longues et profondément bifides ; fleurs polygames à dimor- phisme sexuel assez prononcé. 2. A. vaginata. I. Araliorhamnus punctulata sp. nov. Arbuscula vel arbor parva, cortice lenticellis paucis elongatis cons- perso, ramulis ultimis gracilibus (1-2 mm. diam.). Folia petiolata (8- I2 mm.), ovata (3-5,5 X 1,8-3,7 cm.), obtuse attenuata vel breviter acu- minata, basi rotundata, tenuiter punctulata, marginibus subcartilagi- nosis. Stipulae brevissimae, marginiformes in medio obtuse breviterque angulatae. Flores axillares, solitarii vel geminati, pedicellati (3-8 mm.), hermaphroditi, 5 mm. diametientes. Sepala acuto-triangularia, carenula interna subbidentata. Petala 2 mm. longa, integra, basin versus vix atte- nuata. Stamina petalis vix longiora ; filamentis e basi apicem filiformem versus attenuatis ; antheris obtuse ovatis (0,8 x 0,6 mm.). Ovarium disco semi-immersum, stylo brevi apice bilobo, lobis patulis latis ; loculis 2,1- ovulatis, completis. Rameaux un peu renflés aux nœuds. Feuilles en herbier rou- . £eátres et sombres en dessus, d'un jaune verdâtre terne en des- SOUS, à 5-7 paires de nervures secondaires distantes, visibles sur les 2 faces du limbe mais peu saillantes. Stipules entières, ordi- nairement réduites sur les feuilles développées à un étroit rebord ciliolé, mais formant sur les feuilles jeunes un angle obtus et trés court, juste entre le pétiole et la tige. Forét tropophile sur des sables, non loin de la mer ; fl. : octo- bre-novembre. DOMAINE OCCIDENTAL : entre Soalala et le lac Kinkony (Am- bongo), Perrier 6035 ; environs de l'embouchure de la Soanina PE" SE (Menabe), Léandri 404 ; environs de l'embouchure du Manam- bolo (Menabe), Perrier 6005. 2. Araliorhamnus vaginata sp. nov. Arbuscula vel arbor parva, ramulis asperatis, ultimis gracilibus (1 mm. diam.). Folia subcoriacea, basi infra petioli articulationem dilatato-vagi- nata amplexicaulia ; petiolo basi articulato, 7-12 mm. longo; lamina ovata vel anguste lanceolata (1,5-3,5 X 1-1,9 cm.), utrinque obtusa, margini- bus luteo-cartilaginosis. Flores axillares, 1-3-fasciculati, polygami, dioeci vel monoeci, pedicellis 5-7 mm. longis basi articulatis. Flos $ 4-5 mm. latus, sepalis acuto-triangularibus, petalis concavo-orbiculatis, stami- nibus brevibus, anthera ovata (1 X oz mm.) filamento duplo longiore, ovarii rudimento apice bilobulato. Flos 9 solitarius, major (5,5-6 mm. diam.), petalis angustioribus, staminum filamentis anthera effeta triplo longioribus, disco crasso circa ovarium marginato, ovario semi-immerso, stylo crasso brevique apice bilobo, lobis brevibus (o mm. 5) obtusisque primum erectis et conniventibus, dein patulis et divergentibus. Drupa ovoidea, basi receptaculo discoque cincta, 11-12 mm. longa, basin ver- sus 7-8 mm. lata. Rameaux dépouillés de feuilles portant des aspérités saillantes, opposées, dures, lignifiées, formées par les bases indurées des pétioles au-dessous de l'articulation, bases dilatées en gaine amplexicaule, les bords minces, ciliolés, soudés aux stipules, qui, étroitement triangulaires-aigués, se dressent de chaque cóté du pétiole et sont reliées entre le pétiole et la tige par un rebord, formant ainsi dans l'ensemble une grande (2 mm.) stipule intra- pétiolaire profondément bifide. Feuilles penninerves à 4-6 paires de nervures secondaires, saillantes en dessus, immergées sur la face inférieure. Buissons à Didierea et à Euphorbes cactées du S. W., à basse altitude ; fl. : novembre-décembre. Sup-Ouesr : Forêt de Marofandelia, prés Morondava, Perrier 6010 ` environs de Morondava, (red 260 ; dunes de la Côte Maha- faly, Perrier 4400 et 4400 bis ; Mahatomotsy au N. d'Ambo- vombe, Decary 9491 ; Fangidraty, limites N.-E. de l'Androy, Decary 9323 et 9333. 3. ZIZYPHUS T., Inst., 627, t. 403. Ce genre comporte dans notre dition 2 espéces introduites, naturalisées et cultivées à Madagascar et aux Comores ; et 2 es- péces endémiques de la Grande-Ile, dont l'une, incomplétement connue, n'est placée que provisoirement dans ce genre. À. Face inférieure de la feuille tomenteuse blanchâtre ou jaunâtre. I.Zizyphus Jujuba Lamk., Dict., HI, 318. — Rhamnus Jujuba L., Spec., 282. Introduit par les Indous, naturalisé en grand dans les plaines du versant occidental de Madagascar, surtout sur les terrains arénacés ou calcaires, planté ailleurs (sur la Grande-Ile et les Comores) ; fruits comestibles, disséminés abondamment par les Indigènes, les Potamochères et les oiseaux. Fruits très variables de forme, de dimensions et de saveur (1). A’. Face inférieure de la feuille non tomenteuse jaunâtre ou blan- châtre. B. Aiguillons recourbés en griffe ; drupe charnue à maturité, comestible. 2. Zizyphus Spina-Christi Willd., Spec., 1105. — Z. sphaero- carpa Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1957), 119. Beaucoup plus rare que le précédent, surtout planté sur le littoral occidental ou aux Comores parles Arabes oules Zan- Zibariens. B'. Aiguillons nuls ou courts, droits et ascendants. C. Limbe foliaire presque tou'ours inéquilatéral, assez fortement denté en scie ` cymes ` rameaux ultimes droits. \ 3. Zizyphus madecassus, sp. nov. Arbor 12-15 m. alta, ramis inferioribus aculeis erectis brevibus munitis, (1) Cf. H. JUMELLE et H PERRIER DE LA BATHIE, Les Jujubiers, in Ann. Fac. Sc. Marseille, XXIII (1915), pp: 39-42. Dans cette note, par Suite d'une confusion, les indications sur les variationset la we Abee 4 Madagascar du Z . Spina-Christi s'appliquent en réalité à Z. Jujuba e vice versa. NOT. sys, 2 CN us ramulis junioribus pubescentibus. Folia decidua alterna ; stipulis pilosis angustis acutissimisque, 2-2,5 mm. longis ; petiolo piloso, 7-14 mm. lon- go ; lamina ovato-acuminata (2,5-6 X 1,8-3,7 cm.), basi rotundata vel saepissime valde inaequilaterali, in pagina inferiore praecipue ad nervos pilosa, glandulis pilosis sessilibus paucis petioli apicem versus aucta ; marginibus tenuiter serratis ; dentibus glandula nigrescente pilosaque terminatis. Cymae axillares parvae, pilosae, dense 20-florae ; pedicellis pilosis brevibus ; floribus parvis (3-3,5 mm. diam.), extra sparsim pilosis, intus tenuiter papillosis. Sepala late acuteque triangularia. Petala inte- gra sepalis aequilonga, longe unguiculata. Stamina 1 mm. longa, fila- mento filiformi, anthera minuta (o mm. 5) subglobosa. Discus obscure pentagonus. Ovarium biloculare. Drupa globosa (14-18 mm. diam.), pu- tamine lignoso subbipartito biloculari, loculis 1-spermis. Semina subor- bicularia, compressa, 12-14 mm. lata, testa laevi rubella, albumine tenui, cotyledonibus foliaceis latis, radicula brevi infera. Aiguillons seulement sur les jeunes pousses vigoureuses. Limbe foliaire à 3-4 nervures partant de la base, fines, un peu saillantes sur la face inférieure, les 2 plus externes sur les feuilles équila- térales, ou la plus inférieure sur les feuilles inéquilatérales, bor- dant le limbesur une courte distance aprés s'étre détachées de la médiane. Drupe peu charnue, presque sèche à maturité. Sup-Ovzsr ` Alluvions calcaires des bords de l'Onilahy, prés de Maroamalona, Perrier, 19735. C'. Limbe foliaire équilatéral ou presque, à bords entiers ; [leurs fasciculées ; rameaux ultimes un beu en zigzag. 4. Zizyphus (?) sinuatus sp. nov. Arbuscula vel arbor parva, inermis, ramulis superioribus tenuiter stria- tis, gracilibus (1 mm. diam.), plus minus sinuatis, junioribus pilis fulvis adpressis dense vestitis. Stipulae laterales deciduae, pilis longis vestitae. Folia alterna membranacea, praecipue ad nervos utraque pilosa, petiolo brevi (2-4 mm.), lamina ovata lanceolatave (2,5-5 X 1,7-2,5 cm.), basi rotundata vel vix inaequilateralia, apice vulgo breviter obtuso-acumi- nata, 3-5-nervia vel 3-5-plinervia. Flores in fasciculos axillares 3-10- floros dispositi ; bracteis stipulis similibus pilis longis vestitis ; pedicellis valde inaequalibus (2-12 mm.) pilosis ; floribus (3-3,5 mm. diam.) herma- phroditis, 4-5-meris, extra sparsim pilosis. Sepala acuto-triangularia (1,4 X 1,2 mm.). Petala concavissima, late emarginata, satis longe (2 mm.) unguiculata. Discus 4-5-gonus glaber. Ovarium triloculare, cum stylo hirsutum, basi disco immersum, stylo erecto striato, apice tri- lobulato ; loculis r-ovulatis ; ovulo adscendente, loculi basin versus mM- serto. Fructus ? Forêts ombrophiles, vers 900-1000 m. d'altitude ; fl. : novem- bre. CENTRE (N. E.) : district d'Ambatondrazaka, Cours 628 et 645. 4. VENTILAGO Gaertn., Fruct., I, 233, t. 49. Ce genre n'est représenté que par une espéce à Madagascar. Il n'a pas été signalé aux Comores. Ventilago leptadenia Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857). Cette grande liane, largement répandue mais peu commune, croit dans les lieux humides ou aux bords des cours d'eau sur tout le versant occidental de la Grande-Ile, entre 100 et 1.000 m. d'altitude. Elle fleurit en saison séche, de juin à novembre, et, comme toutes les lianes, a des feuilles trés hétéromorphes. Etant donné ces variations, bien représentées actuellement par de nom- breux spécimens dans l'herbier du Muséum de Paris, on peut se demander si cette espèce, à laquelle V. lanceata Tul., des Sey- chelles, doit étre rapporté, est bien distincte de V. maderaspa- lana Gaertn., de l'Inde ? Cette dernière espèce étant mal repré- sentée à Paris, nous n'avons pu vérifier cette hypothèse. En tout Cas, un spécimen récolté par Du Petit Thouars probablement aux environs de Fort-Dauphin, déterminé par TULASNE V. maderaspa- fana, n'est pas distinct des rameaux inférieurs de V. leptadenia Tul. 3. COLUBRINA L. C. Richard, ex A. Brongn., in Ann. Sc. Nat., sér. I, X (1820), O1, t. 4. Ce genre n'est représenté à Madagascar que par une espéce littorale largement répandue sur les rivages de l'Asie et de l'Océa- nie tropicales. Colubrina asiatica A. Brongn., in Ann. Sc. Nat., sér. I, X (1826), 320 ; A. Grandidier, Hist. Nat. Mad., Bot., Atlas, II, t. 281. — Ceanothus asiaticus L., Spec. pl., 284. Littoral Est, Nord et Nord-Ouest de la Grande-Ile ; non ob- servé aux Comores. Le fruit tricoque, à exocarpe mince restant attaché aux coques après déhiscence et à coques élastiquement déhiscentes, est très analogue à celui des 3 genres suivants. 6. MACRORHAMNUS Baillon, in Adansonia, XI (1874), 275. Trois espèces nouvelles appartenant, croyons-nous, à ce genre, et de nouveaux spécimens du type initial permettent aujour- d'hui de compléter la diagnose originale de Baillon : Arbustes ou arbres, à rameaux souvent renflés aux nœuds ; organes jeunes plus ou moins tomenteux ou pubescents. Feuilles opposées, subopposées ou alternes, pétiolées, entiéres, 3-nerves ou 3-5-plinerves ; stipules latérales, petites et trés caduques. Petites cymes axillaires, pauci ou multiflores. Fleurs polygames ou hermaphrodites, de Rhamnées. Réceptacle en coupe peu profonde, beaucoup plus large que haut. Sépales 5, valvaires, carénés sur la face interne. Pétales 5, entiers, plus ou moins ongui- culés, enveloppant chacun une étamine. Etamines 5, à filet atténué vers le sommet ; anthére repliée dans le pétale contre le filet avant l'anthése, déhiscente par 2 fentes latérales introrses. Disque épais, hautement périgyne, dépassé seulement par le style. Ovaire triloculaire, inclus, le style excepté, dans le disque et le réceptacle ; loges uniovulées ; ovule ascendant, inséré dans l'angle interne prés de la base ; style trifide. Fruit en majeure partie supére, entouré à la base par le réceptacle adhérent et un peu accru, sec, déhiscent et tricoque ; exocarpe mince ou peu épais, restant soudé aux coques à la déhiscence ou lui-méme déhiscent en 5 valves bifides séparées des coques ; coques dures, élastique- ment déhiscentes, fendues tout du long de la face interne et bifides dorsalement. Graine lisse et brillante, peu comprimée, convexe sur la face externe, un peu carénée du côté interne ; testa crus- tacé ; albumen mince et charnu ; embryon droit, à cotylédons plans, assez épais et à courte radicule infère. , 4 espèces de Madagascar ; genre endémique peu distinct des Colubrina. L'ovaire est bien un peu plus infére mais la déhiscence du fruit, excepté lorsque l'exocarpe se sépare des coques, est en somme identique à celle des fruits de C. asiatica. Le À. Feuilles opposées, 3-4-plinerves. B. Feuilles 3-plinerves, les 2 nervures latérales atteignant le sommet du limbe ; fruit globuleux ; exocarpe restant soudé aux coques après déhiscence. 1. Macrorhamnus sphærocarpa sp. nov. Arbor parva 4-5 m. alta, ramulis lenticellis rubiginosis paucis consper- sis, junioribus rubiginoso-pubescentibus. Folia opposita suboppositave, integra, decidua ; petiolo 8-13 mm. longo, plus minus pubescente ; la- mina glabra vel subglabra, ovato-lanceolata lanceolatave (2,5-9 X 1,6- 4,7 cm.), basi rotundata, apicem versus attenuata vel obtuso-acuminata. Cymae axillares pauciflorae, sessiles vel breviter pedunculatae. Flores ? Pedicelli fructiferi 4-5 mm. longi, sparsim rufo-pubescentes. Fructus sphaericus (8-10 mm. diam.), basi receptaculo subplano cinctus, tardis- sime dehiscens ; coccis 3 exocarpio adhaerentibus, elastice dehiscen- tibus. Semina lucida 5 mm. alta, 4 mm. lata, embryone virescente. Le fruit est parfaitement sphérique, sans traces ni de sillons ni d'angles ; l'exocarpe se détruit trés tardivement en libérant les coques, sur le dos desquelles il reste adhérent, puis à la fin les coques s'ouvrent par une fente interne et une fente dorsale sur la moitié supérieure et les 2 parties en se tordant expulsent alors la graine. Duissons à xérophytes du Sud-Ouest, entre 0 et 250 m. d'alti- tude, sur rocailles calcaires ou gneissiques. SUD-OUEST : ressaut calcaire de la rive E. du lac Manampetsa, Perrier 19.059 et 19.148 ; vallée moyenne du Mandrare, prés d'Anadabolava, Humbert 12.392. B'. Feuilles 5-plinerves, les 2 nervures latérales les plus infé- rieures beaucoup plus courtes que les suivantes très lon- gues ; fruit ovale-trigone ` exocarpe déhiscent en 3 valves bifides dorsalement, libres, n'adhérant pas à la face dorsale des coques. 2. Macrorhamnus decipiens Baillon, in Adansonia, XI (1846), 273. Cette espèce, dont le type a été récolté par BERNIER à Amba- nihala aux environs de la baie de Diégo-Suarez, a été retrouvée également fructifiée, sur l’îlot de Nossy-lava dans l’archipel des Barren (Perrier 13.823). Les fleurs en sont donc encore inconnues. AT Feuilles alternes, trinerves. D. Feuilles coriaces ` nervures latérales non courtement margi- nales à la base ; pétales à onglet aussi long que la lame orbi- culaire ` anthères oblongues de plus de x mm. de long. 2. Macrorhamnus Louveli sp. nov. Arbor elata, ramulis subcrassis (1,5-2,5 mm. diam.), junioribus to- mento fusco cito deciduo vestitis. Folia alterna, persistentia, coriacea, trinervia, demum glabra ; stipulis minutis tomentosis deciduissimis ; petiolo 8-12 mm. longo ; lamina ovata (5-7,5 x 2,6-5 cm.), basi late ob- tusa, apice attemuata vel breviter acuminata ; marginibus incrassatis integris ; nervis 3 utrinque conspicuissimis, subtus valde prominentibus. Flores in fasciculos axillares r-20-floros fusco-tomentosos dispositi ; bracteis angustis minutissimis ; pedicellis 5-8 mm. longis ; periantho 6-7 mm. lato. Sepala crassa obtuse triangularia (3 x 2 mm.). Petala se- palis paulo breviora, unguiculo elongato lamina aequilongo. Antherae oblongae circa 1 mm. longae. Discus crassus epigynus, ovario haud adhae- rens. Ovarium triloculare receptaculo adnatum, omnino disco immer- sum ; stylo usque ad basin trifido, ramis crassis. Fructus ? Forêt ombrophile vers 1.000 m. d'altitude ; fl. : décembre. Nom malg. ; Ravinaviatra ; rare. ` CENTRE (Est) : Forét d'Analamazoatra, Louvel 2. D'. Feuilles membraneuses ; nervures latérales souvent courte- ment marginales à la base ` pétales trés courtement ongut- culés ` anthères petites (o mm. 5) et presque globuleuses. 4. Maerorhamnus Faraloatra sp. nov. Arbor altissima 20-30 m. alta, ramulis junioribus dense tomentoso- rubiginosis. Folia alterna plus minus persistentia, membranacea fragi- liaque ; stipulis parvis, tomentosis, cito deciduis ; petiolo brevi (2-6 mm.) tomentoso ; lamina in juventute subtus dense pubescente, dein subglabra, ovata (5-7 X 3,3-4,5 cm.), basi subcordata obtusaque, apice obtuse atte- nuata vel brevissime acuminata ; marginibus integris ; nervis 3, latera- libus longissimis laminae apicem attingentibus, basi incrassatis et la- minam breviter marginantibus, intermedio supra medium 2-3-diviso. Cymae axillares dense multiflorae, breves, foliorum basin haud vel vix superantes, sessiles vel brevissime pedunculatae, omnino rubiginoso- t€— a alt tomentosae ; bracteis deltoideis minutis (o mm. 5) ; pedicellis 2-8 mm. longis ; floribus polygamis, 5-5, 5 mm. latis, extus tomentosis. Sepala triangularia, 1 mm. 5 longa et basi lata. Petala sepalis 1/3 breviora, obtusissima, breviter unguiculata. Staminum filamenti complanati, e basi lata apicem versus attenuati. Antherae minutae (o mm. 5) subglo- bosae. Discus crassus epigynus, ovario adnatus, circum styli basin ciliatus. Ovarium triloculare, disco omnino immersum, loculis 1-ovulatis ; stylo conico r mm. longo, apice brevissime trilobo. Fructus breviter (10 mm.) pedicellatus, globosus (8-10 mm. diam.), apice leviter depressus, trisulcatus, sparsim pilosus, basi receptaculo lato (3 mm. 5) cinctus; exocarpio coccorum dorso adhaerente ; coccis elastice dehiscentibus. Semina nigra vix compressa, albumine crassiusculo, embryone albo. Fleurs d par avortement de l'ovaire, mêlées à des fleurs herma- phrodites ; pas de dimorphisme sexuel. Disque adhérent à l'ovaire et dépassé seulement par le style, à 5 échancrures oppositipétales et à 5 sinus intermédiaires moins profonds ; muni au centre d'un anneau de cils entourant la base du style. Exocarpe se fen- dant en 3 à la déhiscence, mais restant soudé au dos des coques ; coques déhiscentes d'abord par une fente ventrale, puis fendues dorsalement dans la moitié supérieure en deux parties divergentes et légérement tordues (torsion qui a pour effet de libérer la graine). Forêt ombrophile, entre 800 et 1.000 m. d'altitude ; fl. : no- vembre-décembre. Nom malg. : Faraloatra. Assez commun ; bon bois de construction. CENTRE (Est). Forêt d'Analamazoatra, Thouvenot 79, G. G. de Madagascar, 12, Perrier 6.722 et 6.721; foréts montagneuses de l'Est, Louvel 89 et 231. Var. glabrescens var. nov. Tomentum beaucoup moins dense sur les pousses nouvelles et les inflorescences : feuilles développées glabres, à pétiole plus long (6-10 mm.), à limbe plus grand (6,5-11 X 3,4-6cm.), plus lon- guement et plus nettement acuminé et moins souvent échancré €n cceur à la base ; nervures latérales moins souvent marginales à la base; pédicelles fructifères plus gréles et plus longs (16- 20 mm.). Forêt littorale orientale, à basse altitude. Forme des localités plus chaudes. Esr : environs de l'Ivoloina, prés Tamatave, Exposition colo- niale de Marseille ; Tampina au S. de Tamatave, Louvel (in Herb. Perrier 14.915) ; Mananjary, Geay, 7.302 et 7.305. 7. RHAMNOBRINA gen. nov. Arbuscula inermis plus minus pubescens, ramulis biformibus, alteris elongatis et alternifoliis, alteris brevissimis in foliorum fasciculum den- sum terminantibus. Stipulae intrapetiolares, longe bifidae. Folia decidua, membranacea penninervia, in ramulis brevissimis parviora. Flores axil- lares solitarii, hermaphroditi, 4-meri. Sepala valvata acuto-triangularia. Petala integra haud unguiculata, basin versus vix attenuata. Stamina infra disci margines inserta, besi petalis adnata ` filamento e basi apicem filitormem versus attenuato ` anthera ante anthesim intus petalum re- curva. Discus crassus epizynus. Ovarium triloculare, loculis r-ovulatis, ovulo crasso, adscendente, micronyle extrorsum it fera ` stylo ima basi articulato, deciduo, apice trifido. Fructus globosus siccus, in quarta parte inferiore receptaculo vix accrescente cinctus, tricoccus ; exocar- pio coccorum dorso adnato ; coccis elastice dehiscentibus. Semina laevia, embryone albo tenuiter albuminoso, cotyledonibus orbicularibus, valde cordato-auriculatis, auriculis super radiculam inferam breve plicato-recurvis. Genre endémique de Madagascar : une seule espéce connue. Ce genre est distinct du précédent et des Colubrina : 1° par son port d'arbuste à rameaux courts terminés par un bouquet de petites feuilles, port assez fréquent des arbustes (appartenant à des genres trés divers) des formations xérophiles ou tropophiles de Madagascar ; 2? par ses stipules intra-axillaires, caractére qu'il partage avec les g. Araliorhamnus et Lasiodiscus ; 39 pat son disque épigyne, recouvrant complétement l'ovaire, excepté la petite cicatrice centrale que le style, qui est caduc et articulé à sa base, laisse aprés sa chute; 49 par les cotylédons fortement cordés-auriculés à la base, les 4 auricules repliées ensemble sur la radicule cylindro-conique. Ces caractéres ont-ils beaucoup de valeur ? Le premier résulte d'une accommodation ; c'est au plus un caractère d'ordre spéci- fique. Le second n'a peut-étre pas une importance bien grande, car il n'y a en somme que peu de différences, parmi les Rham- A e nacées à feuilles opposées, entre une stipule intrapétiolaire pro- fondément bifide et deux stipules latérales. Le troisième est va- riable : dans les Lasiodiscus une espèce a le style articulé à la base et une autre un style articulé ou non vers le milieu ou au- dessus ; le disque est plus ou moins hautement périgyne ou épi- gyne, soudé ou non à l'ovaire, chez les Macrorhamnus, et finalement quelle que soit la hauteur relative du disque et de l’ovaire, que l'ovaire soit plus ou moins infère, on se trouve toujours en pré- sence d'un fruit au moins aux 3/4 supère, tricoque et à coques élas- tiquement déhiscentes chez les 4 genres Colubrina, Macrorhamnus, Rhamnobrina et Lasiodiscus. Enfin, le quatriéme est singulier, mais n'est peut-étre pas suffisant pour caractériser un genre. Ces considérations et l'identité des fruits nous ont amené à nous demander si les genres Macrorhamnus, Rhamnobrina et Lasiodiscus ne devaient pas étre simplement rapportés au genre -plus ancien Colubrina s. 1. ? Mais la famille des Rhamnacées est si homogéne, ses genres sont si souvent distingués par des caractéres de valeur analogue, que nous avons hésité à nous enga- ger dans cette voie. Elle aurait pu nous amener à d'autres rema- niements, à modifier la systématique de la famille, etc., toutes choses que seul un monographe étudiant l'ensemble de la famille peut faire sans errer. Nous nous bornerons donc ici à signaler les affinités de ces genres et le peu de valeur des caractéres qui les séparent. C'est en somme surtout comme type intermédiaire entre les Colubrina-Macrorhamnus et les Lasiodiscus, que le g. Rhamnobrina nous semble présenter quelque intérêt. Rhamnobrina heterophylla sp. nov. Arbuscula ramosissima, caulibus foliisque junioribus pilis auratis brevibus deciduis conspersis. Stipulae partitiones acuto-triangulares 2 mm. longae. Folia alterna majora (12-14 x 6-8 cm.), ovata vel sub- rhomboidalia, basi cuneata, apicem versus obtuse attenuata vel breviter acuminata, Folia fasciculata minora (3-10 X 3-4,5 cm.), heteromorpha, orbicularia ovata ellipticave, apice obtuso mucronato emarginatove- Flores solitarii, in foliorum fasciculorum axillam inserti ; pedicellis gracilibus pubescentibus 5-10 mm. longis. Perianthium rotaceum 6 mm. latum, receptaculo triplo latiore quam altiore. Sepala acute triangularia (2 X 1,5 mm.). Antherae ovatae (0,7 X 0,5 mm.). Stylus teres 1 mm. dés longus, ima basi articulatus, apice breviter trifidus. Fructus globosus (6 mm. diam.) trisulcatus apice subdepressus. Semina rubella 5 mm. alta, 4-4,5 mm. lata. SUD-OUEST : sans localité, Scoft Elliot 2.000. 8. LASIODISCUS Hook. fil., Gen., 381, n° 20. Le genre Lasiodiscus diffère du précédent par le port (pas de rameaux courts spéciaux, terminés par un fascicule de petites. feuilles), les feuilles opposées, l'insertion du périanthe un peu plus épigyne, le fruit adhérent au réceptacle sur une hauteur un peu plus considérable (le tiers environ) et les cotylédons plans, à base non repliée (du moins sur L. Pervillei). Il comprend 6 espèces, 4 de l'Afrique occidentale, 1 africaine et malgache et la 6° endé- mique de Madagascar. Cette derniére, que nous croyons nouvelle, a le disque glabre à l’anthèse. A. Feuilles grandes (6-22 X 2,5-7,5 cm.), oblongues ou ovales- lancéolées, dentées en scie ; cymes pédonculées ; disque velu à l'anthése. I. Lasiodiscus Pervillei Baillon in Adansonia, XIII (1867- 1868), 202 ; A. Grandidier, Hist. Nat. Mad. Bot., Atlas III, t. 290. Le type de cette espèce aurait été récolté sur les iles Mitsiou, sur la côte N. W. de Madagascar, par PERVILLÉ (n° 321), mais les localités indiquées par PERVILLÉ, qui a récoltédes plantesà Zan- zibar et aux Seychelles, ne sont pas toujours bien exactes. En tout cas, l'espéce n'a été retrouvée ni sur les Mitsiou ni sur la Grande-Ile, mais le R. P. SACLEUX a recueilli par contre à Zan- zibar des spécimens absolument identiques à ceux de Pervillé. Le disque est trés velu à l'anthése, mais ces poils sont trés caducs et le disque est glabrescent sur les exemplaires vus par BAILLON (en fruits trés jeunes). Le fruit mûr (spécimens du R. P. SACLEUX) est arrondi, recouvert sur le tiers inférieur du réceptacle accru, tricoque, élastiquement déhiscent, l'exocarpe se détachant des coques et les coques à la fin ouvertes du côté interne et fendues. — EE ven dorsalement sur la moitié supérieure, fruit en somme très sem- blable à ceux des genres Colubrina, Macrorhamnus et Rhamno- brina. À’. Feuilles petites (0,7-2,2 X 0,6-2 cm.), largement ovales ou suborbiculaires et à bords entiers ` petits fascicules bauciflores (1-3 fL}. 2. Lasiodiscus Alluaudi sp. nov. Arbuscula ramosissima, ramulis junioribus, stipulis petiolisque pilis auratis adpressis perdense vestitis. Stipulae interpetiolares alte (r mm.5) bifidae, deciduissimae. Folia decidua, opposita, penninervia, breviter (3-7 mm.) petiolata late ovata vel suborbicularia (0,7-2,2 X 0,6-2 cm.), basi rotundata, subinaequilateralia subcordatave, in apice emarginato- obtusissima ` marginibus integris. Flores polygami (d et 9 intermixti), in fasciculos axillares paucifloros (r-3-fl.) dispositi ` pedicellis, receptaculo Sepalisque pilis auratis laxe conspersis ; perianthio 6,5-7 mm. lato .Re- ceptaculum perlatum concaviusculum. Sepala erecta triangularia (3 X 2 mm.), carenula interna apicem versus usque ad 1 mm. alta. Petala inte- gra, longe (o mm. 7) unguiculata. Stamina petalis longiora ; filamentis petalorum basi adnatis, e basi apicem versus attenuatis ; anthera sub- globosa (o mm. 7). Discus epigynus crassus, glaber, ovario adnatus. Ovarium triloculare, disco omnino immersum ` loculis 1-ovulatis ; ovulo compresso ; stylo terete, 1 mm. longo, apice trifido, deciduo, ima basi articulato. Fructus (juvenilis) turbinato-discoidalis, apice complanatus, infra medium receptaculo cinctus, supra medium disco accreto tectus. Nervures de la feuille développée portant quelques poils dorés sur les 2 faces ` 3-6 paires de nervures secondaires, un peu saillantes sur la face inférieure, où le réseau est plus visible que sur la face supérieure. Anthéres repliées en avant dans le pétale avant l'an- thése. Branches du style conniventes et dressées. Fruit mür et graine non vus. Sup-Ovrsr : Sud de Madagascar (sans autre indication), Alluand 4. 9. PHYLICA L., Gen., n? 266. Genre représenté à Madagascar par une seule espéce : Phylica emirnensis (Tul. Index Kew., IV (1895), 1140. — PRE TR ce Tylanthus emirnensis Tul.,in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 128; Phylica madagascariensis Reissek ex Engler, Veg. der Erde, IX, Pflanzenw. Afr., III, Band 2 (1921), 314. Espéce assez commune dans les Buissons éricoides, de 1.500 à 2.500 m. d'altitude, à caractéres trés constants de l'Imerina aux montagnes du Sud, trés affine de P. nitida Lamk., de la Réunion, qui en différe néanmoins par la pilosité plus abondante, plus dense, rnoins blanche, cendrée ou un peu rousse ; les poils des bractées et des fleurs plus mous et plus courts ; les feuilles plus densément disposées ; les capitudes plus gros (12-18 mm. de diam. et parfois beaucoup plus gros par suite de l'agglomération de plusieurs capitules) ; les fleurs plus nombreuses (8-15) ; les brac- tées un peu plus larges ; la fleur un tiers plus petite et le fruit, un peu plus petit, non couronné par le périanthe caduc aprés l’anthèse. P. imerinensis diffère davantage de P. ericoides L., du Cap, par un port et des rameaux plus robustes, des feuilles plus grandes et plus larges, les capitules de grosseur analogue mais à fleurs bien moins nombreuses et beaucoup plus grosses, le pédicelle et le réceptacle entiérement couverts de longs poils, le réceptacle bien plus court et les coques sans arillode. Sur P. ericoides le réceptacle longuement obconique est noir et nu sauf à la base où il porte de longs poils mous, très différents des poils courts, rigides et trés blancs qui recouvrent les sépales ; les coques sont pourvues à la base d'un petit arillode et le fruit n'est pas couronné par le périanthe persistant. 10. HELINUS E. Mey. ex Endl. Gen., n° 5.745. Genre, comme le précédent, à fruit complétement infére, re- présenté à Madagascar par une seule espéce, liane gréle croissant sur le littoral occidental ou s'en écartant plus ou moins dans le domaine du S. W. Helinus ovatus E. Mey. ex Harv. et Sond., FI. C ap., I (1859- 1860), 479. — H. brevipes Radlk., Rel. Rutenb. in Abh. Natw. Ver., VIII (1883), 585. Feuilles à pétiole gréle plus ou moins long ; cymes subsessiles D ou plus ou moins longuement pédonculées. Hétéromorphe comme toutes les lianes. De la presqu'île Radama (N. W.) au cap Sainte-Marie (S.), littoral du canal de Mozambique ou à proximité ; assez commun. Afrique orientale et australe. II. GOUANIA Jacq., Americ., 261 ; L., Gen., n° 1.157. Ce genre est représenté à Madagascar par 5 espèces, dont 3 endémiques de la Grande-Ile, les 2 autres spéciales à la Région malgache. Ces espéces, à feuilles hétéromorphes comme toutes les lianes, sont en plus assez polymorphes (variétés, races, sous- espéces). L'une de ces espéces est, croyons-nous, nouvelle. A. Feuilles développées glabres ; nervures latérales basilaires non ramifiées latéralement (du côté externe). B. Réceptacle urcéolé ` pédicelles et fleurs (à l'extérieur) gla- bres. 1. Gouania Humberti sp. nov. Frutex scandens subglaber. Stipulae angustae, acutae, 4-5 mm. longae, deciduissimae. Folia evoluta glauca glabraque ; petiolo 10-14 mm. longo ; lamina acuto-ovata (3-4,5 X 2-2,6 cm.), apicem acutum versus attenuata, basi rotundata glandulis glabris sessilibus nigris paucis circum petioli apicem munita: ; marginibus integris ` nervis lateralibus basilaribus in lamina inclusis (basi haud marginantibus), latere externo haud ramosis. Inflorescentiae graciles saepe interruptae, glomerulis breviter pedunculatis 3-5-floris ; bracteis stipulis similibus, sed parvioribus ; pedicellis glabris ; perianthio urceolato 2 mm. alto et lato. Sepala acute triangularia. Petala Sepalis paulo breviora, unguiculo brevi. Discus valde lobatus, lobis an- gustis sepalis aequilongis. Liane presque glabre ; quelques poils pourtant, vite caducs, sur les angles des trés jeunes tiges, sur les pétioles et les nervures des feuilles trés jeunes et sur les lignes saillantes del'axe des in- florescences. Limbe foliaire souvent plié bord sur bord ; glandes (1) Toutes ces espéces portent, sur la base du limbe foliaire ou le som- met du pétiole, 2 à 5 glandes sessiles, souvent velues, trés analogues à celles qu'on observe sur la base des feuilles de Zizyphus. us Po) ea habituelles de la base du limbe ou de ses bords (ces dernières visi- bles seulement sur les trés jeunes feuilles ) noires et glabres. Lobes du disque appliqués sur les sépales et aussi grands qu'eux. Ouzsr (Nord) ` Collines et plateaux calcaires de l'Analamera, Humbert 19.233. B’. Réceptacle obconique ` pédicelles et fleurs à l'extérieur por- tant des oils. 2. Gouania lineata Tul., in Anz. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), I3I. ; Cette espéce est assez répandue sur le versant occidental de Madagascar, entre Nossi-bé et le Mangoky, dans le domaine du Sambirano et les secteurs Ambongo-Boina et Menabe du domaine occidental. Sur la forme typique, le disque a des lobes trés courts, en bourrelet transversal réfléchi vers l'intérieur, ne dépassant pas la base des sépales. Var. reeurviloba var. nov. Lobes du disque beaucoup plus grands, presque aussi larges et presque aussi longs que les sépales, mais réfléchis sur le disque et émarginés au sommet. Feuilles relativement plus larges (4,5- 7,5 X 2,2-5,5 cm.). OUEST (Secteur Ambongo-Boina) : Marofototra, rive gauche de l'Ikopa, prés de Mévétanane, Perrier 6.029. A. Nervures latérales basilaires ramifiées du côté externe. C. Fruits jeunes piriformes, aptères, seulement trigones à la base, ne devenant triptères qu'à maturité complète et alors plus hauts que larges (14-15 X 10-12 mm.) ; feuilles développées glabres ou glabrescentes ; inflorescences gréles, láches et souvent interrompues ; réceptacle obconique. 3. Gouania laxiflora Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857). 130. Cette espéce, qui n'est pas rare dans le Domaine occidental de la Grande-Ile et qui a été observée aussi aux Comores, est assez ER Dee variable quant à la pilosité et la forme des feuilles, les poils étant plus ou moins promptement caducs et les feuilles des rejets ou des rameaux vigoureux étant beaucoup plus grandes que les | autres et souvent subcordées à la base. Le fruit est d'abord trés remarquable par sa forme de poire trés atténuée sur le pédicelle, mais à la fin il devient triptére comme le fruit des autres Gouania malgaches ; néanmoins, ce fruit est plus haut que large, tandis qu'il est plus large que haut ou aussi large quehaut dans lesautres espèces du genre à Madagascar (1). C’. Fruits ériplères ou irigones avant maturité, à maturité triptères et plus larges que hauts ` plantes n'ayant pas en- semble les caractères précédents. D. Feuilles développées glabres ; fruits à maturité de 2 cm. de large, ailes comprises. 4. Gouania glandulosa Boivin ex Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 129 ; A. Grandidier, Hist. Nat. Mad., Bot., Atlas, III, t. 289 et 288. —- G. madagascariensis Richard, ex Tul., loc. cit. ; G. sulcata Bojer (nom. nud.), Hort. Maur. (1837), 7I. Cette grande liane, spéciale à Madagascar, est commune sur le versant oriental, de Vohémar à Fort-Dauphin, et dans les mon- tagnes (jusqu'à 1.400 m. d'altitude) de ce versant et du versant S. W. Elle existe d'ailleurs dans d'autres régions de la Grande- Ile, mais y constitue les variétés peu distinctes décrites ci-après. Sur la forme typique et la plus répandue les lobes du disque sont étroits, atténués de la base (o mm. 4 de large) au sommet obtus ou émarginé et atteignent les 2 /3 de la longueur des sépales. Var. longiloba var. nov. Feuilles nettement cordiformes ; dents marginales plus fortes et plus nombreuses ; lobes du disque aussi grands ou un peu plus longs que les sépales, atténués de la base au sommet étroit. Ovrsr (Secteur Ambongo-Boina) ` Amboanio, prés de Ma- (1) Gouania comorensis Engler, Veg. der Erde, IX, Pflanzemw. Atr., DI 2 (1921), 2315, nom. nud., est probablement G. lavijlora Tul. — (D m junga, Perrier 6.030, Sol 34 ; bords du Iabohazo, prés d'Ankiri- hitra, Perrier 1.590 ; Maevarano prés de Majunga, Perrier 6.039 ; Boina, Perrier, 14.647. Var. breviloba var. nov. Lobes du disque courts, obtus ou émarginés au sommet, ne dépassant pas le quart inférieur des sépales ; feuilles à nervures latérales inférieures souvent unies en une courte nervure mar- ginale. Montagnes, de 500 à 1.400 m. d'altitude surtout sur le versant oriental. Est : bords du Mangoro prés de Beparasy, Perrier 17.198 et 17.199 ; bords de la rivière Sahanany, affluent du Sakaleony, Perrier 6.014; Sud de Moramanga, Decary 6.911 et 7.123; haute vallée de la Riainana, bassin du Matitana, Humbert 3.620. CENTRE (S.-E.) : massif de l'Ivakoany, Humbert 7.021 ; entre le col de Kalambatitra et la vallée de la Manambolo, affluent de l'Ionaivo, Humbert 12.099. Var. sambiranensis var. nov. Lobes du disque courts, plus larges que hauts, largement émar- ginés au sommet ; fruits un peu plus petits (1 X 1,7 cm.) ; glo- mérules pédonculés, à pédoncule gréle ; pédicelles gréles, souvent aussi longs que les pédoncules des glomérules. SAMBIRANO : Nossi-Mitsiou, Perrier 18.786 ; Nossi-bé, Hilde- brandt 3.001 ; Anorontsangana, Hildebrandt 3.017. OvEsT (Nord) : Montagne des Français près de Diégo-Suarez, Perrier 16.322. - G. tiliaefohia Lamk., des Mascareignes, est bien distinct de G. glandulosa par sa villosité bien plus abondante, la graine et le fruit moitié plus petits, les feuilles bien plus fortement dentées, lacérées méme dans les formes de jeunesse et surtout le disque sans lobes oppositisépales. D’. Feuilles développées couvertes en dessous d'un duvet ou d'une toison plus ou moins dense, toujours dense sur les fe E SE feuilles trés ieunes ` fruits au plus de 10-12 mm. de large à maturité. 5. Gouania mauritiana Lamk., Encycl., III (1780), 5 ; Baker, Fl. Maur. (1877), 53 ; Cordemoy, Fl. Réunion (1895), 414. — G. sericea Sieber ex Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 134 (non Hils. ex Presl., Bot. Bemerk. (1844), 39). Cette espèce qui, malgré son nom, n’a jamais été observée à Maurice, est largement répandue de la Réunion aux Comores. Sur cette aire très vaste elle s’est scindée en 4 races géographiques peu distinctes, mais dont les aires secondaires sont par contre très nettement définies. En un mot, ce sont des sous-espèces typiques. La première sous-espèce (s. sp. typica) est spéciale à la Réunion. C'est elle qui a été décrite par Lamarck sous le nom de G. mauri- tiana. C’est une grande liane très soyeuse qui mérite parfaitement le nom que lui a donné Sieber et qu'Hilsenberg a donné aussi à une autre sous-espèce (s. sp. pannigera) qui le méritait moins. Les 3 autres croissent à Madagascar et aux Comores : B. Subsp. myriocarpa. Tul. pro sp. — C. myriocarpa Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 132. Ne diffère de la précédente que par la toison de la face infé- rieure des feuilles développées d’un rouge ferrugineux vif (d’un vert grisâtre, très velouté sur la subsp. typica). Versant oriental de Madagascar, du littoral à 1.000 m. d'al- titude ; assez commune. : C. Subsp. pannigera Tul. pro sp. — G. sericea Hils. ex Presl. Bot. Bemerk. (1844), 39 (non Sieber) ; G. pannigera Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 134 (1). Différe surtout de la s. sp. précédente par la toison de la face inférieure des feuilles développées plus courte, d'un vert grisátre, sur laquelle les nervures ressortent en rouge ferrugineux. Domaine central, de 1.000 à 1.600 m. d'altitude ; commune. (1) Cette sous-espéce est indiquée dans l'Index de Kew comme syno- nyme d'un G. speciosa, sans nom d'auteur, qui n'a été mentionné dans aucun ouvrage, simple erreur, semble-t-il, de copie. NOT. SYs. 3 D. Subsp. aphrodes Tul. pro sp. — G. aphrodes Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 130 ; G. eriocarpa Tul., loc. cit., 133; A. Grandidier, Hist. Nat. Mad., Bot., Atlas, III, t. 287 ; G. erto- carpa var. macrophylla Tul., loc. cit., 134. Différe des 3 précédentes par la toison des parties jeunes plus courte, d'un brun assez clair, et par les feuilles développées à ` face inférieure à la fin presque glabre, les poils ne persistant guére que sur les nervures. Trés répandue sur tout le versant occidental de Diego-Sua- rez à Fort-Dauphin, du littoral à 500 m. d'altitude, sur la Grande- Ile, et, aux Comores, à Mayotte et à la Grande-Comore. G. eriocarpa Tul. a été décrit d'aprés un spécimen en jeunes ruits et la var. macrophylla d'après des feuilles de rejets, simples stades de développement ou forme de pousses vigoureuses, ana- : logues à ce que l'on peut observer sur n'importe quel arbre ou arbuste d'Europe ! Cette sous-espéce présente néanmoins d'autres variations plus réelles, dont nous ignorons d'ailleurs le degré de constance. Sur les 4 sous-espéces précédentes les lobes du disque sont tou- jours transversaux, courts, 2 fois plus larges que hauts, appliqués sur la base des sépales. Ils sont différents sur les deux variétés suivantes, qui, par ailleurs, ont tous les caractères dela s. sp. aphrodes. Var. latiloba var. nov. Lobes du disque plus hauts que larges, appliqués sur les sé- pales, aussi larges que leur base, égalant presque la moitié de leur longueur, tronqués ou émarginés au sommet. OvEST (Nord) : Ambavahibe, à la base N. de la Montagne d'Ambre, Perrier, 17.700. Var. angustiloba var. nov. Lobes du disque étroits, environ 3 fois plus hauts que larges, aussi longs que la moitié des sépales, non appliqués sur eux mais repliés sur le disque vers le centre de la fleur et échancrés au sommet. SAMBIRANO : vallée du Sambirano, Perrier 601 3. Ovzsr (Secteur Ambongo-Boina) : bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 6051 ; Firingalava, entre Mévétanane et An- driba (Boina), Perrier 320. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES EUPHORBIACÉES DE MADAGASCAR (VII) par J. LEANDRI. DALÉCHAMPIÉES. DALECHAMPIA Plum. ex. L., Gen. (1737). I. Dalechampia Bathiana, nov. sp. ad interim. C'est une petite liane à tige gréle et simple, à rhizome vivace et à feuilles basilaires étalées en rosette sur le sol et longuement pétiolées. Les bractées de l'inflorescence sont très petites (1 cm. environ), ovales et assez longuement aigués, dentées, peu ou pas lobées. Cette espèce est particulière à l'Ouest. Scandens, caulibus gracilibus ad 1 mm. crassis e rhizoma perenni tuber- culato ortis. Folia basilaria rosulata, in terra patentia, longe (5-6 cm.) pe- tiolata, stipulis acutis 1-2 mm. longis, lamina alte dissecta, vulgo palma- tipartita, foliolis 5, medianis 3 oblongo-lanceolatis vel obovato-lanceo- latis, 4-5 cm. longis, lateralibus lobo exteriore basilari figura variabili mu- nitis, stipellis subulatis ; nonnunquam simplicia, trilobata vel trifida, glabra vel pagina inferiore pubescente. Folia superiora tripartita nonnunquam simplicia, lobo mediano obovato, lobis lateralibus percordatis, petiolo circiter 2 cm. longo paulo pubescente, foliolis circiter 3 cm. longis, 1 cm. latis. Inflorescentia parva, pedunculo gracili 4-6 cm. longo, vulgo unifo- liato; bracteis albis sed apice viridibus, 7-10 mm. longis, dentato-subin- tegris vel vix trilobatis. Pleiochasia 9 et 4 sessilia, vulgo floribus 4 (ies; luteolis, staminibus 8-10 ; floribus & 3 ; stylis viridibus 6-10 mm. longis. Fructus ignoti. e Bois sur rocailles calcaires. Fleurs en janvier. 2 i OvEsr : Ambongo, Namoroka, Perrier de la Báthie, 1686 ; Majunga, Perrier 9914, 13461 ` Belobaka, Poisson 56. E A. Bien que la forme du limbe, ordinairement à 5 lobes ou fo- lioles, parfois peu profondément lobé, parfois nettement trifo- liolé (Perrier 9914), soit variable, l'espéce est assez bien caracté- risée par sa petite taille, ses tiges gréles, ses inflorescences trés petites, oblongues, rarement ou à peine lobées, et probablement aussi par la rosette de feuilles basilaires (dont la présence, toute- fois, n'a pas pu être contrôlée sur Perrier 0014). M. Humbert a récolté, sur le mont Vohitrotsy, une autre petite liane analogue, mais se distinguant au premier coup d'œil par les feuilles supérieures toutes entières. Les feuilles basilaires sont plus rapprochées et se distinguent par la longueur de leur pétiole qui atteint 3 à 4 cm. Les étamines sont plus nombreuses (18 er- viron) En attendant que d'autres échantillons permettent de mieux connaître cette plante, je crois justifié de la décrire i comme espèce provisoire : 2. Dalechampia Humberti, nov. sp. ad. int. Scandens, perennis, caulibus gracilibus (1/2 mm.), parum pubescen- tibus. Stipulae acutae fuscae, 2-3 mm. longae. Petiolus gracilis, 3 CM. 5 longus 1 /2 mm. crassus. Lamina cordata, subintegra, subobtusa, mucro- nata circiter 4 cm. longa, 2 cm. 3 lata, nonnunquam dentibus minimis remotis munita ; nervis in utraque pagina parum pubescentibus. Inflo- rescentiae pedunculus praecipue apice pubescens, circiter 2 cm. longus, saepe folium parvum gerens. Bractearum involucri stipulae ovato-acutae, 3-4 mm. longae ; bracteae subcordiformes, vix trilobae, lobis subapica- libus et subparallelis, margine denticulato, parum pubescentes subfla- vae, vulgo 15 mm. longae, 12 mm. latae. Bracteolae pubescentes. Glo- merulus $ breviter pedunculatus. Flores 4 parvae (1 mm.-1 mm. I [2 sepalis acutis, staminibus circiter 18. Ovarium pubescens ` stylus brevis robustus circiter 5 mm. longus, apice dilatatus. CENTRE (Sud). Vallée moyenne du Mandrare, prés d'Anada- bolava, mont Vohitrotsy, lieux découverts vers 700-800 m. ; en fleurs en décembre, Humbert, 12.654. 3. Dalechampia Decaryi sp. nov. Suffrutex scandens parva, caulibus basi tantum lignosis, gracilibus (ad 1 mm.), pubescentibus. Folia trifoliolata, nonnunquam altissime Fig. Ec Dalechampia sinuata : inflorescence, 1, vue interne, 2, vue externe, X 2;3, fleur d X 4 : 4, étamine ; 5, fleur Q, X 4 ; 6, coupe de l'ovaire ; 7, une feuille. — D. subternata : 8, feuille anormale X 2/3 ; 9, feuille typique X 2/3; 10, inflorescence x 2/3 ; 11, inflorescence fructifiée d'une forme non typique x 2 l3; — D. Decaryi : 12, inflorescence ; 13, une feuille, X 2/3 (dessins de Mte Vesque). SC MA Las tripartita. Stipulae lanceolatae ad 4 mm. longae, 1-2 mm. latae, fusco ferrugineae ; petiolus pubescens 1-2 cm. longus ; stipellae lineares 1 /2- 1 mm. longae. Foliola plus minus lata circiter 20-30 mm. longa, 4-12 mm. lata ; pagina superior glabra, inferior pubescens, colore magis obsoleto ; nervi secundarii utroque latere 8-10, arcuati prope marginem anastomo- santes. Inflorescentiae pedunculus pubescens 1-3 cm. longus, r/2 mm. crassus, vulgo folium parvum ad basin gerens. Bracteae involucrales pal- lide subflavae vel flavo-virides, parum trilobatae, lobis ante directis, cir- citer 1 cm. longae (usque ad 13 mm.), circiter aequilatae, pubescentes, tenuissime denticulatae nervis palmatis 5-7. Bractearum involucralium stipulae ovato-acutae, virides, tenuiter puberulentes, circiter 3 mm. lon- gae. Flores & in pedunculo communi puberulente 2-3 mm. longo ; flores 9 pedunculo communi destituti. Bracteolae § 6-7, quarum 4 magnae mar- gine haud glanduloso ; flores 9 10-12 ; pedicellus circiter 2 mm. longus manifeste ad tertiam partem superiorem articulatum et supra angustior. Sepala 4-5 ovato-acuta, glabra ; columna staminalis in receptaculi depres- sione inserta. Stamina 5-9, antheris ellipsoideis dissymmetricis, loculis hyalinis. Bracteolae 9 2, margine denticulato-glanduloso ; flores ? vulgo 3 ; centrali majore, pedicellato. Sepala 7-ro, linearia, utroque latere la- ciniis 7-8 munita. Discus nullus. Ovarium tenuissime puberulentum lo- culis 3 globosis ; columna stylaris 7-8 mm. longa, 1 /2 mm. crassa apice dilatata, simul ac depressa. Fructus immaturus fusco-purpureus, puberu- lentus, 3-4 mm. magnus, sepalis accrescentibus tandem ad 8 mm. longis setis tenuibus ornatis munitus. Dans les broussailles, sur le sable et les rocailles ; en fleurs d'avril à octobre. Sun-Ouesr : district d'Ambovombe, Decary, 2568 ; Antani- mora, Decary 3273, 3330; vallée de l'Ikonda, Decary, 8911, 8917. Le D. Decaryi rappelle par sa petite taille, ses tiges grêles, les D. Bathiana et Humberti. Il se distingue de la première par ses feuilles peu hétéromorphes, plus fermes, moins disséquées, par les stipules plus grandes, les pédoncules d'inflorescences plus courts, les bractées plus grandes en moyenne, le glomérule d porté sur un pédoncule. Il ne parait pas, en outre, présenter de rosette de feuilles basilaires. Il se distingue aussi du D. Humberti, par le limbe trifoliolé, plus petit, les étamines moitié moins nom- breuses et les styles plus longs. Var. mandrarensis var. nov. Suffrutex scandens, perennis, parva ; caules paulo pubescentes circiter I mm. crassi ; stipulae lanceolatae, reflexae, tenuiter pubescentes, 2-3 Mn = mm. longae ; petiolus pubescens, in foliis superioribus circiter 1 cm. longus 3 /4 mm. crassus ; lamina integra vel in dimidia parte superiore abrupte angustata (basi 12 mm., apice 7 mm. lata), vel biloba, vel triloba, vel tripartita, vel palmata, foliolis oblongis mucronulatis, supra glabra, infra breviter pubescens, 2-3 cm. longa ; nervis nonnunquam tortuosis ; sti- pellae subulatae minimae. Inflorescentiae pedunculus 1-2 cm. longus, pubescens, vulgo folium parvum integrum gerens. Stipulae involucri iis foliorum similes. Bracteae albae, subintegrae vel trilobae, 12-15 mm. longae, 15 mm. latae; involucelli 9 et & sessiles. Flos 2 lutescens, stami- nibus 6-8. Floris 9 ovarium paulo pubescens; stylus brevis (4 mm.) satis robustus, apice dilatatus. Involucrum fructiferum dilute viride, vulgo fructus 3 evolutos circumdans ; sepala linearia accrescentia fusca, 5-6 mm. longa, utroque latere laciniis 4-6 linearibus ; capsula tricocca subpur- purea, glabrescens, circiter 4 mm. longa, 5 mm. lata, stylo persistente subaccrescente (6 mm.). CENTRE (Sud) : vallée moyenne du Mandrare, prés d'Anada- bolava, mont Vohibaria. Terrain découvert vers 500-800 m. en fleurs et fruits en décembre, Humbert 12.629. 4. Dalechampia Bernieri Baill. in Adansonia 1 (1860), 277 ; Müll. Arg. in Prodromus XV. 2 (1866), 1249 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, YV.147.12 (1919), 53. Le type de l’espèce est une liane récoltée par Boivin, sans indi- cation précise de localité, à tiges ramifiées, à bractées générales ovales-aigués, ordinairement entiéres, assez petites, à bractées y larges et ciliées, à feuilles ordinaires cordées et subentières, légè- rement tomenteuses à la face inférieure, portant quelques poils raides à la face supérieure. Var. Denisiana var. nov. A typo differt petiolis pedunculisque luteo-hirtis, foliis magis dense pilosis, bracteis albis. Flores $ lutei, styli virides. Rhizoma perenne. H Ovrzsr : Majunga, Catat 3214 ; Decary 2385, Poisson 59 (2°) ; environs de Majunga, lieux sablonneux, dunes, Humbert 4066 ; rocailles calcaires, Perrier de la Bâthie, 16763 ; douteux, Perrier de la Báthie 157. Bois sablonneux des environs d'Ampasimentera (Boina) fl. janvier, Perrier de la Báthie, 9570, 9603; bosquets sur les rives du Jabohazo, causse d'Ankara, janvier 1901, Perrier 0943 ; Ankarafantsika, près Marovoay, sur latérite de basalte, mars 1910 (fr.), Perrier 9791. Fleurs : octobre-janvier ; fruits : mars. Cette espèce se distingue du D. Bathiana sp. nov. par ses tiges plus fortes (1-2 mm.) et ramifiées, par la taille nettement plus grande de ses bractées (15-20 mm.), par l'absence de rosette de feuilles à la base, par les feuilles non ou trés faiblement lobées: M. Decary a récolté à Ankorika, en décembre 1916, un spéci- men (Decary 80) qui présente des caractères intermédiaires avec le Dalechampia scandens. Il présente en effet des feuilles faible- ment lobées, parfois d'un seul cóté, des poils fauves hérissés vers le sommet des pétioles et des pédoncules et des bractées involu- crales de 2 cm. 1 /2 sur prés de 3 cm. fendues jusqu'au milieu et à lobes divergents. De son cóté, M. Humbert a rapporté de la forét du Lokobé, à Nossi-bé, un échantillon à caractéres intermédiaires avec ceux du D. tamifolia (Humbert 3999). 5. Dalechampia chlorocephala M. Denis in Bull. Museum, 28 (1922), 256. De nouveaux spécimens de cette espèce ont été recueillis par M. le professeur Humbert à la pointe du Caïman, près de Majunga (Humbert 7156). Ces échantillons présentent à côté des feuilles entières d'autres feuilles à limbe trilobé comme le D. tamifoha, et ce caractère ne peut plus servir à distinguer les deux espèces. Cependant le D. chlorocephala est bien caractérisé par le pédon- cule trés long de la partie 4 de l'inflorescence, et par ses tiges glabres, ses styles trés longs, les bractées involucrales de couleur verte méme dans le jeune áge et plus étroites (35 mm. sur 20 en moyenne) alors que celles du D. tamifolia sont d'un blanc rou- geàtre, relativement plus larges (40 mm. sur 30). L'espéce se distingue nettement du D. scandens var. pseudo- clematitis par l'étroitesse et la lobation faible etrare des bractées involucrales, ainsi que par les inflorescences partielles d longue- ment pédonculées. Elle se distingue du D. Bernieri par ce méme caractère, et de la Fig. 2. — Dalechampia tamilolia : 1, feuille et inflorescence X 2/3. — D. Bernieri: 2-5, forme passant au D. scandens ; 6, feuille forme typique ; var. Denisiana : 7, Dort x 2 | 3. — D. chlorocephala : 8, 9, formes de l'inflorescence ; 10, formes diverses du limbe, x 2 /3. MAO. variété Denisiana par l'absence des poils fauves qui couvrent les. parties jeunes de cette dernière. Ce sont de fines lianes des bois situós sur les dunes et les sables, fleurissant à la saison des pluies. Ovzsr : environs de Majunga, Perrier de la Báthie 9885, 12349; pointe du Caiman, Humbert 7156 ; massif du Manongarivo, Perrier 9942. 6. Dalechampia tamifolia Lam. in Encycl. 11 (1786), 259 ; Müll. Arg. in Prodromus XV. 2 (1866), 1248; Bak. in F1. Maur. (1877), 317 ; Pax et K. Hoffm. in P/lanzenreich f. 68 (1919), IV. 147. XII, 39. — D. Boiviniana Baill. in Adans. 1 (1865), 277 ; in Hist. Mad., Pl. (1891), 187. — D. anisophylla Müll. Arg. in Abhandl. naturw. Ver. Bremen VII (1880), 29. C'est une espéce commune dans la partie septentrionale de Madagascar, descendant au Sud sur la cóte Est jusqu'à Manan- jarv, ne paraissant pas dépasserl'Ambongo surle versant Ouest. On peut la confondre surtout avec quelques autres espéces pré- sentant comme elle des feuilles de deux sortes, celles du sommet ordinairement non lobées, celles de la base ordinairement trilo- bées. Ce sont le D. Bernieri et le D. chlorocephala. Le premier se distingue principalement par ses bractéoles longuement ciliées et par les poils jaunátres-fauves de ses parties jeunes, alors que ` les poils du D. tamifolia sont plus hérissés, plus rares et de cou- leur terne. Quant au second, il se distingue par le glomérule 8 porté sur un pédoncule allongé et dépassant les bractées involu- crales, qui sont vertes dés avant l'anthése, par ses styles longs et ses tiges glabres. Voici les localités indiquées de cette espéce : Esr : « côte Est », Chapelier ` Sainte-Marie, collines de Taion- dro, Boivin 1883 ; lac Nossi-Vé, Humblot 167 ; Ambila, Decary 6415, 6482 ; Mananjary, Geay 7582. SAMBIRANO ` Nossi-bé, Boivin 2176, Pervillé 216, Hildebrandt 2892 ; Morontsangana, H ildebrandt 2892 a. Ambanja, Mahilaka, Waterlot 262. dis ce OUEST : Montagne des Français, Orangéa, Sakaramy, Poisson 90 ; Ambongo, Pervillé ` Maromandia, Decary 950, 1402. Il existe à l'herbier du Muséum une part, distribuée par Kew, d'un spécimen innommé de Baron (Baron 6.286). Cette plante rappelle certaines espéces américaines (D. Passiflora, D. brasi- liensis, D. scandens var. fimbriata) et ne ressemble à aucun autre échantillon malgache. Je m'abstiendrai donc d'en faire état, en raison de la possibilité d'une erreur d'étiquetage. 7. Dalechampia Catati sp. nov. Scandens, stirpe tuberoso persistente, caulibus annuis 2-4 mm. crassis, ramosis, pubescentibus, subviridibus vel subflavis, substriatis. Stipulae acutae, pubescentes, fuscae, circiter 4 mm. longae, 1 mm. 5 latae. Petioli ad 70 mm. longi, 1 mm. crassi, pubescentes, pilis ad apicem longioribus, subflavis. Stipellae minimae. Lamina fere plene dissecta, vulgo lobis 5, tenuiter pubescens, vel subhirtula, obsolete viridis, praesertim in pagina inferiore, unoquoque lobo nervis 7-8 utroque latere munito ; margine dentibus minimis remotis. Lamina in ambitu exteriore circiter8 cm. longa, I2 cm. lata ; lobis 1 cm. latis. Inflorescentiae pedunculus pubescens, 2-8 cm. longus, vulgo folium parvum trilobum gerens. Bractearum invo- lucralium stipulae acutae, circiter 7 mm. longae, r1 mm. 5 latae. Bracteae ad 2 cm. 5 longae, 2 cm. 5 latae, obsolete virides, pubescentes, trilobae, lobis parum altis, ante directis ; nervi palmati vulgo 5-7, prominentes ; margo denticulato-glandulosa. Pleiochasia & et 9 sessilia. Bracteolarum d et 9 margo glandulosa. Pedicellus $ ad apicem articulatus. Flos 4 (tan- tum in alabastro visus) flavus, sepalis 3-4 ovato-acutis, mucronulatis. Columna staminalis fusca brevis. Antherae ellipsoideo-globulosae, albae, paucae, 3-4 ut videtur alternisepalae. Flores 9 3, sepalis 4-5 in ambitu exteriore ovatis, margine digitato-diviso, lobulis apice glandulosis. Ova- rium pubescens. Stylus parte inferiore modice m 10-12 mm. lon- gus, apice minime dilatatus. Fructus ignotus. Liane des bois des collines arénacées de l'Ouest, fleurissant vers octobre-décembre. OUEST. Boina, environs d'Ampasimentera, Perrier de la Báthie 9607 ` Majunga, Cata! 3215. 8. Dalechampia clematidifolia Baill. in Adans. I (1860-61), 277 ; Müll. Arg. in Prodromus XV. 2 (1866), 1242 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich f. 68 (1919), IV. 147. XII, 18. — D. clematifolia Boj. in sched. Bien que les Dalechampia indica, subternata et clematidifolia soient des espèces voisines, je crois que leurs différences sont assez importantes pour les distinguer. Entre le D. subternata et le D. clematidifolia, on remarque surtout la différence que pré- sentent les bractées involucrales à la fructification, plus larges, vertes ou jaunes, à bords plus entiers, à lobes plus obtus dans la premiére espéce. Les échantillons en jeunes fleurs sont plus difficiles à identifier. Var. dumetorum var. nov. Bracteae involucrales parvae, albo-subflavae vel subvirides, ad 20 mm. longae, 18 mm. latae, lobis brevibus (mediano 7-8 mm. longo). Pedun- culi folium vulgo trilobatum, lobo mediano multo lateralibus longiore. Foliola subintegra, mucronulata, tenuissime pubescentia, mediano cir- citer 4 cm. longo, 1 cm. lato, aliis majore. Sols gneissiques ; fl. et fr. janvier. à SUD-OUEST. Antanimora, Decary 9544. 9. Dalechampia subternata Müll. Arg. in Abhand. Natur. Ver. Bremen VII (1880), 28; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenreich f. 68 (1919), IV. 147. XII, 20. —- D. heterophylla Boj. in Baill. Adans. I (1860), 277, non Vahl. — D. ternata var. madagascariensis Müll. Arg. in Prodromus XV. : (1866) 1241. — D. Didierei Baill. in Hist. Mad., PI. (1891), pl. 198. — D. madagascariensis Pax et K. Hoffm. loc. cit. 20. Je n'ai pas vu le spécimen de Rutenberg d’après lequel Müller d'Argovie a décrit son D. subternata. Pour établir la synonymie, je m'appuie sur le fait que Pax et K. Hoffmann ont reconnu l'i- dentité spécifique de la plante de Rutenberg et de la planche 198 de l'Histoire de Madagascar de Grandidier, où Baillon a fait repré- senter un spécimen récolté par A. Grandidier entre Majunga et Autsahalambé et conservé à l'Herbier du Muséum. Or, ce spé- cimen présente, à côté des inflorescences en jeunes fruits et à sé- pales accrus, bien représentées sur !a planche de Baillon, d'autres inflorescences, plus jeunes, très analogues à celle que porte l'é- chantillon type du D. heterophylla récolté à Marovoay par Bojer, qui présente aussi mais raoins nettement des bractées florales à dents glanduleuses. Je ne crois pas qu'il soit possible de distin- guer là deux espèces : les feuilles sont de forme différente mais sans dépasser l'amplitude de la variation à l'intérieur de l’espèce dans ce genre. De nombreux autres spécimens présentent en outre toute une gamme de variations du même ordre. Deux espèces voisines du D. subternata peuvent être distin- guées, l'une (D. scandens) par ses feuilles trilobées et non trifo- liolées, l'antre (D. clematidifolia) par ses bractées blanches à l'anthése et non jaunes, à marge plus dentée, nettement plus petites (moins de 3 cm.) et souvent plus longues que larges (H. PERRIER DE LA BATHIE, in litt.). Le D. tamifolia est distinct du D. sublernata par ces deux caractères à la fois, et par son port ordinairement plus robuste. Quant au D. indica, le D. subternata s'en écarte par ses bractées larges, d'un jaune verdâtre, et à bord entier. Les Dalechampia malgaches se distinguent donc de la facon suivante : Bractées involucrales inférieures à 1 cm., subentières ` tiges gréles, de moins de 1 mm. d'épaisseur, simples. Feuilles basilaires en rosette, étalées sur ` le sol, longuement pétiolées, souvent à 5 lobes ; 8-10 MARINES Lue ips ee, Lp Ven D. Bathiana. Plantes n'ayant pas tous ces caractères. Bractées involucrales de 1 à 2cm.;tigesde 1 mm. à 1 mm. 5 d'épaisseur. Feuilles ou folioles à bord subentier ; limbe de 3 cm. environ. . Limbe entier ; bractées de ; environ PROS E EE tat eine D. Humberti. Limbe lobé ou trifoliolé ; environ 5-9 étamines D. Decaryi. Feuilles ou folioles à bord sinué ou largement denté ; limbe de 5 cm. env. ` souvent 5 lobes. Lobes à bord sinué : 6-8 sépales 9 ; 6 éta- faible viua dao Myr eae ARES Ee S D. sinuata. Lobes à bord largement denté ; 10 sé- pe pales 9 ; 15 ét. env. ................. D. Peien. Bractées involucrales dépassant 2 cm. ; tiges épaisses de 1,5-2 mm. Feuilles supérieures corüées, non incisées-lobées; bractées non trilobées. Lë D. Bernieri. Bractéoles longuement ciliées........-..: Parties jeunes hérissées de poils jaunâtres AVE EE OL nan ture te var. Denisiana. Bractéoles à cils courts. Capitules d sur un long pédoncule ; tiges EE ee eo sages set D. chlorocephala. Capitule 3 subsessile ; tiges poilues ..... D. tamifolia. Feuilles toutes incisées-lobées ou foliolées ; brac- tées trilobées. Lobes obovales subacuminés à bords non dentés égalant les 2 /3 du limbe entier .... D. scandens. Limbe plus profondément incisé ou trifoliolé. Limbe normalement divisé en 5 lobes étroits, longs de 5 cm. sur 7-8 mm., d'un Vort CIAT e oea VICI OPERI Cp Ve và D. Catati. Limbe normalement divisé en 3 folioles complétement distinctes, relativement plus larges. Bractées plus longues que larges, à lobes aigus denticulés, à base ovale, n'at- teignant pas 3 cm., blanches à l'an- TR à Qna Berkaiurn o vw D. clematidifolia. Bractées plus larges que longues, à lobes obtus subentiers, à base dilatée-rétuse dépassant 3 cm., jaunes à l'anthése . D. subternata. MATÉRIAUX POUR LA FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE LXXIX. ESSAI D'IDENTIFICATION DES PLANTES SIGNALÉES EN NOUVELLE-CALÉDONIE PAR JEANNENEY par A. GUILLAUMIN. Dans sa Nouvelle-Calédonie agricole (1), A. JEANNENEY n'a pas consacré moins de 78 pages à la Flore, ce qui est peut-être exces- sif pour un volume destiné à des colons « doués de plus de bonne volonté que de connaissances spéciales » auxquels il prétendait fournir « des renseignements pratiques ». Si Jeannency était, en méme tenips qu'un agent de culture averti au service de l Admi- nistration pénitentiaire, un excellent dessinateur comme le moti- (1) Vol. in-16, 15 x 11, 344 pages, chez Challamel, Paris, 1894. trent les beaux dessins publiés par Ed. HECKEL dans les Annales du Musée colonial de Marseille (2° sér., X, 1912) et s'il était «très adonné à l'étude des plantes», il n'était cependant pas botaniste, si bien que les 507 échantillons d'herbier qu'il avait rapportés de la Nouvelle-Calédonie, en particulier de la baie de Prony et de l’île des Pins, sont restés indéterminés pendant longtemps ; son travail n'est donc pas basé sur un herbier ; d'ailleurs, parmi les plantes qu'il indique en Nouvelle-Calédonie, certaines n'y ont jamais été trouvées; par contre, quelques-unes figurent deux fois sous des noms différents, et, ce qui est plus grave, il a créé des noms nouveaux qui ne sont accompagnés d'aucune description. Quelques-uns de ces nomina nuda ont été empruntés aux abon- dantes notes inédites qui accompagnent les échantillons d'her- bier récoltés par PANCHER ou figurant sur les récoltes de VIEIL- LARD et sur celles de LECARD, ce qui permet de les identifier, mais bon nombre resteront toujours des énigmes. Il y a cepen- dant quelque intérét à passer en revue les plantes signalées par Jeanneney, car son ouvrage a été totalement ignoré des bota- nistes et aucun des noms malencontreusement créés par lui ne sont relevés dans les Index. Jeanneney signale un Clematis, sans préciser l'espéce : le C. gly- cinoides existe en effet. Il cite Hibbertia lucens, salicifolia, scabra, Vieillardii, or H. lu- cens et salicifolia sont synonymes, de méme Trisema coriacea et T. Pancheri qui sont aussi des Hibbertia. ` Zygozynum pomiferum existe réellement en Nouvelle-Calé- donie, mais qu'est-ce que Drymis glaucescens Jeanneney (nomen) ? Probablement un Bubbia. L'Anona fulgens est sûrement le Polyalthia nitidissima et VA. anisata, le « bois aniselte », est sans doute l'Ovymitra obtusata. Le Cardamine sarmentosa (Nasturtium sarmentosum) et le Lepi- dium piscidium (L. bidentatum) croissent en effet en Nouvelle- Calédonie. Le Polanisia viscosa doit être le Pedicellaria pentaphylla, quant au Crataeva religiosa, il n'est certainement pas indigène et rien ne prouve qu'il ait été introduit. — 48 — L'acclimatation du Bixa Orellana est signalée par Jeanneney ` Perret (Journ. Soc. nat. Hort. France, 3° sér. V, p. 335), en 1883, avait déjà cité cette plante parmi les espèces cultivées à Koé. Aucun échantillon n'existe dans les herbiers, provenant de la Nouvelle-Calédonie. Le Xylosma suaveolens existe en Nouvelle-Calédonie, contrai- rement à ce que pense SLEUMER (Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin, XIV, p. 293) ; il n'est pas impossible que ce soit au méme genre qu'il faille rapporter ce que Jeanneney appelle Melicytus rami- florus. Le Pittosporum Pancheri existe en Nouvelle-Calédonie, le P. undulatum doit être synonyme de P. Simsonii, mais qu'est-ce que P. gamosepale Jeanneney (noraen) ? Quant au Billardiera, aucune espece n'a été signalée. Le Portulaca flava (P. lutea) est indiqué comme trés commun en Nouvelle-Calédonie ; il n'a été récolté qu'une seule fois à Lifou, bien que Vieillerd (Ann. Soc. Nat., Bot., 4* sér., XVI, p. 70) le signale aussi, mais quelle est la plante que Jeanneney désigne sous le nom de P. flava et qu'il considére comme distincte de P. lutea ? Le Talinum patens a bien été trouvé en Nouvelle-Calédonie, mais le T. crassifolia (T. triangulare) ne l'a pas été et on ne sait ce que peut être le T. flavum Jeanneney (nomen). Calophyllum Inophyllum et montanum (C. caledonicum) sont abondants ainsi que le Montrouziera spheraeflora (M. spheroidea) et Garcinia collina ; Discostigma corymbosa est identique à Gar- cinia Pancheri et D. vitiensis paraît être Garcinia Hennecartit. Montrouziera robusta est Strasburgeria robusta. Microsemma salicifolia se trouve en abondance en Nouvelle- Calédonie. Heritiera littoralis, Commersonia echinata (C. Bartramia) et Sterculia bullata sont fréquents, mais qu'est-ce que S. acerif olia et S. longifolia Jeanneney (nomen) ? Maxiellia lepidota existe bien en Nouvelle-Calédonie. Grewia Malococca (errore melacocca) et Triumphetla procum- bens sont abondants ainsi q'Elaeocarpus Baudor:inii, Guillainit, — ovigerus, persicaefolius, pulchellus, rotundifolius (E. micranthus), Seringei (E. spathulatus et E. Lenormandii) ; l'espèce citée sous le nom de E. cyaneus doit être la méme qu'E. fersicaefolius ; qu'est-ce que UE. altissimus Jeanneney (nomen ?) Il existe en Nouvelle-Calédonie trois espèces d’Antholoma, mais auxquelles identifier les À. intermedia et spectabilis de Jeanne- ney ? Hugonia Penicillanthemum existe effectivement en Nouvelle- Calédonie. Ce que Jeanneney signale sous le nom d'Oxalis reptans doit être la plante généralement connue sous celui de 9. corniculala, mais qui doit s'appeler O. repens Thunb., d’après B. L. ROBINSON. Ce que Jeanneney appelle Correa alba est probablement un Myrtopsis ` le Limonia minuta est le Micromelum pubescens ; l'Acronychia laevis est très abondant ainsi que A. Baueri (Dauerella australiana) et Blackburnia pinnata (Fagara pinnata). Melicope ternata doit être synonyme de M. triphylla ou de Comp- tonella drupacea ` Dendrosma Deplanchei a été identifié avec Gei- jera cauliflora et G. salicifolia existe en Nouvelle -Calédonie. Le Citrus Hystrix existe en Nouvelle-Calédonie où il se confond sans doute avec C. macroptera. Soulamea tomentosa, qui n'est pas une Polygonacée mais une Simarubacée, existe bien en Nouvelle-Calédonie. Le Canarium oleiferum (Canariellum oleiferum) y est aussi endémique. On ne sait pas ce que peuvent être les Melia rubra Pancher ex Jeanneney (nomen) ni le M. spectabilis Jeanneney (nomen). Celui-ci distingue deux espèces de Xylocarpus: X. obovatus (Ca- rapa moluccensis) et une autre non précisée ; on n'en connait pourtant qu'une seule en Nouvelle-Calédonie. D'après DAENIKER ` (Viertjahrsch. Nat. Ges. Zürich, 77, p. 206) ce serait cette plante qui est connue des colons sous le nom de Milnea austro-caledo- nica ` d’après PANCHER ce serait l'A glaia eleagnoides ou Nemedra eleagnoides ` contrairement à ce que dit Jeanneney, celui-ci n'est pas spécial à l'ile des Pins et aux Loyalty. Dysoxylum rufescens (Didymocheton rufescens), Trichilia quincuevalvis (Dysoxylum NOT. ays o ; 4 CA HY dera. bijugum) et Flindersia Fourmeri existent bien en Nouvelle- Calédonie. Ximenia elliptica est abondant en Nouvelle-Calédonie ; on y rencontre aussi Lasianthera austro-caledonica et Anisomallon clusiifolium ; Jeanneney signale en outre un A. Bailloni? Jeanne- ney (nomen), alors que le genre est rnonospécifique. Jeanneney distingue un Jex vernicosus « Pancher » ex Jeanne- ney de UI. Sebertii ; il n'y a pourtant qu'une seule espèce d'//zx en Nouvelle-Calédonie. Le Pleurostylia Wightii existe réellement ainsi que Celastrus Fournieri et Elaeodendron arboreum (E. curtibendulum). Le Berchemia Fournieri et le Colubrina asiatica existent en Nouvelle-Calédonie, ce dernier mentionné une seconde fois par Jeanneney sous le nom de Ceanothus asiaticus, mais, des deux espéces de Pomaderris signalées (P. elliptica et P. zizyphoides), — qui sont, en réalité, des Alphitonia — aucune n'existe en Nou- velle-Calédonie mais il semble que la 2? doive étre rapportée à A. neo-caledonica. Les Cupania glauca et gracilis sont les Guioa glauca et gracilis, le C. collina, Y Arytera collina, le C. apetala, V Elattostachys ape- tala, le C. juliflora, V Elattostachys incisa, mais qu'est-ce que C. glandulifolia ? Ne faudrait-il pas lire C. juglandifolia, plante énigmatique qui, suivant RADLKOFER (Pflanzenreich IV, 165, p. 1054) ne serait pas une Sapindacée, à moins qu'il ne s'agisse de C. glandulosa Panch. in herb. (Cupanopsis chytradenia) ou d'une espèce d’Arytera ? Le C. sapida Jeanneney n'est certainement pas le Blighia sapida. Les Dodonaea viscosa, Ornithrophe panigera (Allophyllus ter- natus) existent en Nouvelle-Calédonie. Le Rhus atra (Semecarpus atra) est fréquent en Nouvelle-Calé- donie ; il s'y trouve d’autres espèces ; à laquelle rattacher le Se- mecarpus mentionné par Jeanneney, sous le nom indigène de Baiba ? Les Cajanus flavus (C. pseudo-Cajan), Poinciana regia, P. pul- cherrima (Caesalpinia pulcherrima), Inocarpus edulis, ` Acacia SS UN Farnesiana, Acacia Lebbek (Albizzia Lebbek), Tamarindus indica, Mimosa pudica ont été en effet introduits. Le Dolichos luteolus (Phaseolus luteolus) n'est peut-étre pas indigène malgré le nom de Pois canaque que lui donnent les colons. Le Swainsonia galegiformis (S. galegifolia) aurait été introduit, mais il n'en existe aucun échantillon d'herbier. Les Erythrina glauca (E. fusca), Lablab perennis (L. vulgaris), Indigofera argentea (I. suffruticosa), Abrus precatorius, Sophora tomentosa, Tephrosia piscatoria (T. purpurea), Phaseolus amoenus (P. adenantherus), Guillandina Bonducella (Caesalpinia Crista), Cassia Gaudichaudii, Storckiella Pancheri, Intsia Moelibei (Afzelia bijuga), Acacia laurifolia (A. simplicifolia), A. spirorbis, Albizzia granulosa, Acacia myriadenia (Serianthes myriadenia) existent bien en Nouvelle-Calédonie. Pachyrrhizus montanus et Dolichos tuberosus doivent s'identifier avec Pachyrrhizus trilobus, Pueraria neo-caledonica ou P. Thun- bergiana. Si le Mucuna gigantea existe bien en Nouvelle-Calé- donie, le M. monosperma cité par Jeanneney n’y a jamais été trouvé. Comme je l'ai déjà montré (Bull. Soc. Bot. France, LXXXIII, p. 301, 1931), il est vraisemblable que la plante citée par Jeanneney sous le nom de Galega littoralis est l Indigofera T'eysmannii. En dehors des arbres fruitiers introduits (Amandier, Biba- | cier, Cognassier, Pommier, Pécher), Jeanneney ne signale comme Rosacée en Nouvelle-Calédonie que le Rubus elongatus ; il s'y trouve en effet. Jeanneney mentionne un Chrysobalanus australis Jeanneney (nomen); c'est certainement un Licania, peut-être L. gerontogea. Codia floribunda (C. discolor), montana et obcordata, Pancheria obovata et ternata (P. Sebertii), Geissois hirsuta, montana, poly- Phylla, pruinosa, racemosa, trifoliata (errore trifolita), Weinmannia austro-caledonica (Cunonia austrocaledonica), Cunonia pulchella, purpurea, simplicifolia (C. Balansae) existent en Nouvelle-Calé- donie, mais Weinmannia parvijlora est localisé à Tahiti. Le Drosera rubiginosa (D. neo-caledonica) se trouve en Nou- velle-Calédonie. ux BO idem Dans la Mangrove, on trouve, comme le dit Jeanneney, R/uzo- phora mucronata et Bruguiera Rumphii (B. eriopetala) ` ailleurs existent Crossostylis biflora et multiflora. Les 2 espèces de Lumnitzera : L. racemosa et L. edulis (L. littorea) existent bien ainsi que Terminalia Catappa ou glabrata, mais qu'est-ce que T. angustifolia ? Les Jambosa malaccensis et vulgaris, Syzygium Jambolana auraient été introduits, mais le premier n'est représenté par aucun échantillon d'herbier. Le Decaspermum fruticosum, cité comme indigène par Jean- neney n'est représenté que par un échantillon incomplet datant de 75 ans ; l'espéce n'a pas été retrouvée depuis, ne serait-ce pas un fragment récolté sur une plante introduite ? La var. pomiferum du Psidium Guajava, les Pleurocalyptus Deplanchei, Spermolepis tannifera (S. gummifera), S. rubiginosa (Calycorectes rubiginosus), Syzygium lateriflorum, multipetalum (Caryophyllus multipetalus), nitidum (Syzy gium artense), Pancheri, wagapense, Caryophyllus pterocarpus (C. pterocalyx), Eugenia Brakenridgei (Syzygium macranthum), E. Heckelii (E. Vieillar- dii), littoralis (E. oraria), magnifica (E. Grisiana), ovigera (Calycorectes ovigerus), Tristanopsis capitellata (Tristania capitu- lata), T. Guillainii (Tristania Guillainii), Myrtus diversifolius, emarginatus, vaccinioides (M. artensis), Xanthostemon flavum (X. elegans var. flavum), Pancheri, pubescens (X. multiflorum var. typicum form. pubescens), rubrum, Cloezia sessilifolius (Moorea sessilifolia), Leptospermum virgatum (Baeckea virgata) et M ela- leuca Leucadendron existent en Nouvelle-Calédonie, mais que sont les Myrtus argenteus, Syzygium acutum et Melaleuca gla- berrima Jeanneney (nomen) ? Le Jossinia cotinifolia (Eugenia cotinifolia) n'existe pas en Nouvelle-Calédonie, bien que Jeanneney l'y déclare indigène. Le Melastoma denticulatum est la seule espéce de Melastoma qui existe sûrement en Nouvelle-Calédonie (la présence de M. Ma- bathricum signalée par Cogniaux (Monog. Phan. VII, p. 350) étant des plus douteuses) ; M. glabrum n'y a jamais été trouvé. Le Pemphis acidula abonde en Nouvelle-Calédonie ; les Jussiaea PE pose grandiflora (J. angustifolia) et J. villosa (J. sujffruticosa) y sont aussi trés répandus. L'Homalium vitiense ne parait pas exister en Nouvelle-Calé- donie : les plantes rangées sous ce nom semblent devoir être rap- portées à H. arboreum, Guillainii, Le-Ratiorum et rubiginosum. À part le Disemma aurantia (Passiflora aurantia) qui est indi- gène en Nouvelle-Calédonie, Jeanneney signale P. filamentosa, glauca, purpurata, et quadrangularis ; le P. quadrangularis était cultivé au Jardin de Koé en 1883, suivant PERRET (l. c., p. 337), mais il n'existe en herbier aucun échantillon de P. filamentosa ni de P. glauca provenant de Nouvelle-Calédonie et le nom de P. purpurata ne figure dans aucun Index. Le Carica Papaya est cultivé en effet. Les Lagenaria vulgaris et le Cucurbita multiflora (Luffa cylin- drica) existent en Nouvelle-Calédonie ainsi que le Cucumis aspera (C. Melo var. agrestis), mais rien ne prouve que le Bryonia John- stonii (Melothria Grayana) y ait été acclimaté, ainsique le prétend Jeanneney. Il signale aussi en Nouvelle-Calédonie le Mesembryanthemum aequilaterale et « d'autres espéces non déterminées » ; en fait, aucun Mesembryanthemum n'a été récolté, par contre Tetra- gonia expansa et Sesuvium portulacastrum existent réellement. Les Myodocarpus fraxinifolius et simplicifolius, qui sont des Araliacées et non des Ombelliféres, sont endémiques en Nouvelle- Calédonie ainsi qu'Aralia inophylla (Schefflera Gabriellae ou S. Golip), A. elegantissima — qui n'est que la forme juvénile d'Avalia parviflora (Dyzygotheca elegantissima) — À. macrophylla (Thieghemopanax macrophyllus ?), Cussonia dioica (Tieghemopa- nax dioicus), Panax crenata (Tieghemopanax austro-caledonicus), P. sessiliflora (Tieghemopanax sp.) et Bothryodendron macro- carpum (Strobilopanax macrocarpum). Le Panax Mangueite est le Polyscias pinnata ; Meryta lanceolata doit être un Meryta, mais lequel ? Enfin, il est impossible de savoir ce que Jeanneney a appelé Aralia monosperma Jeanneney (nomen) et triphylla, « et Reynoldia pleiosperma. . Outre le Café (Coffea arabica) introduit, Gardenia Aubry, edulis (G. baladica), lucens (G. Urvillei), Oudiepe, platyxylon (Atractocarpus platyxylon) et sulcata, Morinda citrifoha et umbellata (M. Forsteri), Guettarda speciosa et Geophila renifor- mis (G. herbacea) existent en Nouvelle-Calédonie et Séylocoryne racemosa est probablement un Chomelia ; Morinda bracteata et macrophylla sont considérés comme synonymes de M. citrifolia ; M. aspera et tomentosa comme identiques à M. tinctoria, mais cette espèce n'a jamais été trouvée en Nouvelle-Calédonie. Quant aux Mussaenda frondosa, Nauclea orientalis et rotundifolia, il est impossible de savoir ce que c'est. Ce que Jeanneney a appelé Gardenia Fitzalanii est peut-être G. Urvillei. Adenostemma viscosum, Ageratum conyzoides, Wittadenia australis, Gnaphalium luteo-album, Siegesbeckia orientalis, Son- chus laevis (S. oleraceus) existent bien en Nouvelle-Calédonie ; Erechthites erecta Jeanneney est à peu près sûrement synonyme Q'E. quadridentata. Bien que Jeanneney indique en Nouvelle-Calédonie le Vacci- nium cereum répandu des Marquises aux Tonga, aucun Vacci- nium n'y a jamais été recueilli. Leucopogon albicans, dammarifolius, longistylis, Vieillardii, Dracophyllum Cymbulae (Leucopogon Cymbulae), ramosum, verti- cillatum sont endémiques en Nouvelle-Calédonie, mais Leuco- pogon Richei et Dracophyllum scoparium (D. Urvilleanum) sont respectivement australien et néo-zélandais. Plumbago zeylanica et Statice australis se rencontrent en Nou- | velle-Calédonie. Myrsine capitellata, dolabriformis sont des Rapanea, respecti- vement À. Vieillardii, asymmetrica et lanceolata ; Ardisia coria- cea et unifolia sont certainement des Tafeinosperma mais sans qu'il soit possible de les identifier à telle ou telle espèce. Chrysophyllum argenteum (Ochrothallus Balansae), Ch. dubium (Sersalisia calomeris), Ch. Sebertii, Ch. sessilifolia, Ch. Wakere (Planchonella Wakere), Labatia macrocarpa (Planchonella Endli- cheri), Sersalisia cotinifolia (Planchonella cotinifolia), Achras costata (Sideroxylon costatum), Mimusops parviflora existent en e ME d Nouvelle-Calédonie mais on ne sait à quoi rapporter Sapota umioensis (errore unoniensis) Jeanneney (nomen). Diospyros montana (D. Sebertii) et D. tomentosa (D. Lecardii), Maba elliptica et M. ruja se trouvent en effet en Nouvelle-Calé- donie et il est vraisemblable que le M. mucronifolia de Jeanneney soit le M. buxifolia. Symplocos microphylla (S. montana), nitida, rotundifolia, existent en Nouvelle-Calédonie ainsi que le Chasseloupia arborea (Symplocos arborea) et Ch. neo-caledonica (Symplocos Lenor- mandii) que Jeanneney place dans les Myrtacées, mais on ne sait ce qu'est Symplocos glandulifolia Jeanneney (nomen). - Olea T hozetii et Notelea Badula (Osmanthus Badula) se trouvent en Nouvelle-Calédonie où ils sont endémiques. Jasminum Bou- quetii est synonyme de J. noumeanum et J. divaricatum et didy- mum sont les 2 noms d'une méme espèce. Cerbera Manghas, Cerberiopsis Candelabrum, Ochrosia elliptica et parviflora (qui ne constituent qu'une espèce), Alyxia disphae- rocarpa et stellata (sans doute identiques), Alstonia angustifolia (? Parsonia angustifolia), A. costata et plumosa (qui sont sans doute une méme espèce), T'arbernaemontana cerifera (Pagiantha cerifera), Echites scabra (Parsonia scabra) existent réellement en Nouvelle-Calédonie ; là plante désignée sous le nom de Clepsinia australis est trés probablement Parsonia edulis, mais qu'est-ce que Jeanneney a désigné sous le nom d' A/yxia scandens ? L'Asclepias Curassavica a été introduit de Tahiti. Goeniostoma rupestris est abondant en Nouvelle-Calédonie ainsi que le G. floribunda qui est probablement la plante appelée Logania floribunda par Jeanneney, de même que Fragraea grandis (F. Schlechteri), mais on ne peut savoir ce qu'est le Gaert- neria longifolia ; est-ce méme un Loganiacée ? L'Erythraea australis (E. spicata) est abondante ` de méme que le Tournefortia argentea. Le Cordia discolor n'existe pas en Nouvelle-Calédonie ; le C. Sebestana (C. Myxa) et le C. subcordata sont répandus. Le C. orien- lalis est synonyme de C. subcordata. En dehors de la Patate (Ipomaea Batatas) introduite, Jeanne ix co ney mentionne I. Pes-caprae (I. biloba) et I. T'urpethum qui exis- tent réellement en Nouvelle-Calédonie ainsi que Convolvulus hete- rophyllus (Evolvulus alsinoides), C. sepium (Calystegia sepium) et . C. subterraneus (Polymeria pusilla) ; C. brasilensis est synonyme d'Ipomaea biloba et C. peltatus (Ipomaea peltata) n'a pas été trouvé en Nouvelle-Calédonie. Jeanneney indique que la Tomate, l'Aubergine, la Pomme de terre et le Tabac ont été acclimatés et que le Piment se propage partout. Les Datura alba, Stramonium et Tatula ont été introduits comme il le pensait ; le Physalis edulis (P. peruviana) n'est pas davantage indigène. L'aubergine marrone qu'il a appelée Sola- num lithophilum est le S. torvum ; le S. nigrum existe aussi. . Qu'est-ce que Jeanneney a désigné sous les noms de S. repandum et viride ? Le Duboisia myoporoides est mentionné aux Scrophulariacées. Le Vandellia crustacea (Lindernia crustacea) existe en Nouvelle- Calédonie, mais, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas lui que Jeanneney semble avoir signalé à la fois sous ce nom et sous celui d'Antirrhinum hexandrum, mais le L. neo-cale- donica. Quant au Limnophila serrata, il n'a jamais été trouvé en Nouvelle-Calédonie. Parmi les Cyrtandracées, Jeanneney ne cite que Cyrlandra biflora et cymosa et « quelques Fielda indéterminées ». Qu'est-ce ? Probablement des Coronanthera. Diplanthera Deplanchei existe en Nouvelle-Calédonie. Jeanneney indique comme Acanthacées : Ruellia fragrans, Dicliptera clavata et Justicia purpurea. Aucune de ces espèces n'a été récoltée en Nouvelle-Calédonie, où on a décrit un Justicia endémique ` J. pinensis et deux Dicliptera ` D. coerulea et Whit- meei. Le Ruellia fragrans serait identique à Limnophila serrata cité par Jeanneney dans les Scrophulariacées, mais qui n'a jamais été signalé en Nouvelle-Calédonie. Les Myoporum crassifolium et tenuifolium existent en Nouvelle- Calédonie ; il ne serait pas impossible que M. ellipticum de Jean- neney soit le M. acuminatum si sa présence en Nouvelle-Calé- EAQUE EE NT TT TE CRE CNE 7 vr donie est confirmée. Celle du M. tuberculatum est encore plus problématique; quant au Pholidia scoparia, ce doit être un Myoporum. _ La plante signalée sous le nom de Vitex A gnus-Castus est sans doute V. Negundo ; V. trifolia, Lantana aculeata (L. Camara), L. Sellowii, Verbena bonariensis, Premna sambucina (P. integri- folia), Oxera pulchella, Clerodendron inerme existent, ainsi quw’ Avi- cennia officinalis signalé par Jeanneney à la fois sous le nom d'A. tomentosa et d' A. resinifera. Il est à peu prés certain que Stachys arvensis et Leucas decem- dentata (L. flaccida) que Jeanneney croyait indigènes ne le sont pas, et le Coleus Blumei n'est peut-être qu'une variétéde C. scu- tellarioides. Plantago lanceolata et P. major se sont complètement accli- matés comme le constatait Jeanneney. Mirabilis Jalapa a été acclimatée ` le Boerhaavia repens existe (Jeanneney le note sous le nom de B. diffusaet de B. procumbens), mais on ne sait pas ce qu'est son B. tetrandra. Vieillardia aus- tro-caledonica est synonyme de Timeroya artensis. Achyranthes aspera existe bien en Nouvelle-Calédonie ; par contre, A. velutina, Amarantus gangeticus et spinosus n'y ont jamais été récoltées. Qu'est-ce que le Pupalia micrantha Jeanne- ney (nomen) ? Le Chenopodium ambrosioides serait trés commun en Nouvelle- Calédonie ; il ne doit pas être indigène. La plante citée sous le nom de Muehlenbeckia adpressa est-elle le M. axillaris ? C'est assez peu vraisemblable, d'autant plus que la présence de cette espèce néo-zélandaise en Nouvelle- Calédonie est loin d'étre certaine. Comme espéce existant süre- ment il n'y a que le M. platyclada qui ne lui ressemble en rien. Le Polygonum imberbe n'a jamais été récolté en Nouvelle-Calé- donie. Jeanneney dit que les N epenthes ampullaria et distillatoria sont communs dans le sud de la Nouvelle-Calédonie et qu'une espéce naine croit dans les argiles compactes des grandes hauteurs. Bien SON Vas qu'on ait décrit plusieurs espèces néo-calédoniennes, il semble qu'il n'y en ait qu'une : N. Vzeillardii. Ce que Jeanneney appelle Piper Sibiroa est probablement le P. austro-caledonicum, mais le P. Methysticum n'a jamais encore été récolté en Nouvelle-Calédonie, méme dans la région Nord. . Quatre espèces d'Ascarina existent en Nouvelle-Calédonie ; à laquelle se rapporte la plante citée sous le nom d A. polysta- chya ? Le Monimia anisata de Jeanneney est peut-être le Nemuaron Vieillardii, si l’on se rapporte à l'odeur. En dehors de l'Avocatier (Laurus Persea ou Persea. gratissima) et du Litsea sebifera introduits et du Cassytha filiformis, toutes les autres Lauracées énumérées par Jeanneney sont endémiques : Beilschmiedia Baillonii (Endiandra | Baillonii), B. grandifolia (Cryptocarya macrodesme), B. lanceolata (Cryptocarya lanceolata), B. macrocarpa (Cryptocarya macrocarpa), Laurus pilosifolia (Lit- sea neo-caledonica). ; Ce que Jeanneney appelle Hernandia sonora est l'H. peltata. Beauprea spathulaejolia, Cenarrhenes spathulata (Garnieria spathulata), Kermadecia elliptica et rotundifolia, Grevillea exul et Gillivrayi ainsi que Stenocarpus laurifolius (S. trinervis) exis- tent en Nouvelle-Calédonie. Qu'est-ce que le Stenocarpus daph- noides Jeanneney (nomen) ? Jeanneney signale en Nouvelle-Calédonie le Wikstroemia Forsteri ; en réalité, seul le W. viridiflora y existe. D’après Danser (im litt., 25-I11-1937), le Loranthus eucalyp- toides et le Dendrophtoe Forsterianus seraient l’un et l’autre Amy- lotheca dictyophlebia où pyramidalis et le Viscum opuntioides le Korthalsella dichotoma. Comme le dit Jeanneney, le Santalum austro-caledonicum est devenu rare ; l’autre Santalacée signalée par lui : Leptomeria Billardieri est certainement l'Exocarpus Pseudo-Casuarina. Le Balanophora fungosa existe bien en Nouvelle-Calédonie. En dehors du Curcas purgans (Jatropha Curcas) et Manihot utilissima introduits, on trouve effectivement en Nouvelle-Calé- donie ` Euphorbia Atoto et Cleopatra, Phyllanthus persimilis et simplex (ce dernier signalé une seconde fois sous le nom de P. vir- gatus), Billardieri (Glochidion Billardieri) et Glochidion ramifio- Tum (G. caledonicum), Briedelia stipitata (Cleistanthus stipitatus), Melanthesa Vieillardii (Breynia disticha ?), Hemicyclia sp. (H. Deplanchei), Baloghia carunculata (Bureavia carunculata), Aleurites integrifolia (A. moluccana) et A. angustifolia qui n’en est qu'une variété, Croton insulare (Jeanneney le signale une seconde fois sous le nom de C. acronychioides), Baloghia lucida, Fontainea Pancheri, Claoxylon brachybotrium et speciflorum (tous deux identiques à C. ensulanum), Homalanthus nutans, Excoecaria atrox (E. À gallocha). Phyllanthus Acalypha est proba- blement un Acalypha, P. Mappa, un Macaranga ; on ne sait pas ce qu'est l’Euphorbia trifoliata Jeanneney (nomen). Le Celtis orientalis paraît être Trema Vieillardii et son C. dis- color est sans doute Celtis hypoleuca. Le Broussonetia papyrifera est bien employé pour la fabrica- tion des tapis. Ficus austro-caledonica, endémique en Nouvelle-Calédonie, est signalé deux fois sous ce nom et sous celui de F. Granatum ; une espèce voisine F. prolixa ou Urostigma prolixa et le F. pro- lixoides existent aussi. A quelles espéces faut-il rattacher les F. aspera et tinctoria ? Aucune de ces espèces n'a été trouvée en Nouvelle-Calédonie. Quant aux F. macrophylla et stipulata, ce sont des plantes d'ornement cultivées. L'Artocarpus incisa serait indigène, l'A. integrifolia seulement introduit ; Boehmeria interrupta (Fleurya interrupta) existe en Nouvelle-Calédonie, mais le Fleurya ruderalis, mentionné par Jeanneney à la fois sous le nom d'Urtica ruderalis et de Schy- chowskia ruderalis, n'a jamais été récolté, pas plus que l’Elatoste- ma sessile. Pipturus pellucidus (P. velutinus, var. pellucidus) et le type de l'espéce existent en Nouvelle-Calédonie ; P. aestuans, sans doute synonyme d’Urtica aestuans, n'a pas été trouvé en Nouvelle-Calédonie. À quelles espèces Jeanneney a-t-il appliqué le nom de Boehme- E er ria integrifolia, de Pipturus nivea Jeanneney (nomen) ? Cette dernière serait-elle la Ramie (Boehmeria nivea) ? Les Casuarina collina (C. Cunninghamiana), Deplanchei, equise- tifolia et nodiflora sont abondants en Nouvelle-Calédonie. La Vanille (Vanilla aromatica) est cultivée ; comme Orchidées citées par Jeanneney, Oberonia ensifolia (O. Vieillardii ?), Tita- nia minuta (Oberonia neo-caledonica ?), Liparis Clypeolum (proba- blement L. Layardii), Cirrhopetalum Thouarsii, Limodorumungua- culatum (Spathoglottis unguiculata), Calanthe veratrifolia et C. spe- ciosa (variété blanche du Phaius Incarvillei), Limodorum Fas- ciola (Microtatorchis Fasciola) existent réellement en Nouvelle- Calédonie ; la présence du Gastrodia sesamoides est douteuse, Microstylis plantaginea ou Pterochilus plantaginea n’a jamais été trouvé et il est impossible de savoir ce qu'est le Calanthe odora- tissima Jeanneney (nomen). Le Curcuma longa et le Zingiber Zerumbet sont utilisés par les indigènes. L'Heliconia austro-caledonica (H. Bihai) existe en Nouvelle- Calédonie ainsi que les Musa discolor, Fehi, oleracea (M. paradi- siaca var. oleracea), paradisiaca, sapientum (M. paradisiaca subsp. sapientum), et le M. Cavendishii ou sinensis a été intro- duit. L'Ananas : Bromelia Ananas (Ananas comosus) est cultivé. Jeanneney signale en Nouvelle-Calédonie : Haemodorum pani- culatum et spicatum (errore spiculatum), aucune Haemodoracée n'a pourtant été rapportée. Fourcroya gigantea est cultivée ; Jeanneney signale aussi l'in- troduction d'A gave vivipara ` on peut se demander s'il ne s'agit pas de la méme plante. Le Crinum asiaticum est indigène ainsi que le Tacca pinnatifida. Jeanneney distingue le Curculi go orchioides du C. stans, c'est pour- tant la méme espéce. : Les Dioscorea aculeata (D. esculenta), alata, bulbifera, penta- Phylla, sativa (D. bulbifera) sont connus en Nouvelle-Calédonie ; qu'est-ce que le D. Uote (errore Note) Vieill. (nomen) ? Smilax orbiculata et purpurata, C ordyline neo-caledonica bre (errore austro-caledonica) et terminalis, Dianella coerulea, diva- ricata (D. revoluta) et ensifolia existent en Nouvelle-Calédonie. Le Phoenix dactylifera aurait été acclimaté, Perret (l. c., pP- 337) l'indique d'ailleurs parmi les plantes cultivées à Koé. Parmi les plantes indigènes, outre des Kentzopsis et des Cypho- kentia non précisés, Jeanneney cite le Kentia olivaeformis (Kentiopsis olivaeformis), K. polystemona (Actinokentia divaricata) et le Cocos nucifera, mais à quoi attribuer les noms de Kentia Balmoreana, Forsteriana, Boulou « Blume » ex Jeanneney (nomen), et d'Areca rubra Jeanneney (nomen) et sapida Jeanneney (nomen) ? Les Pandanus macrocarpus, P. Minda (P. oblongus ou viscidus) et pedunculatus existent en Nouvelle-Calédonie, mais on ne sait ce qu'il a appelé P. Candelabrum et P. Fara ; le P. spiralis est peut-être le P. fectorius. Carludovica palmata aurait été introduit à Koé par Raoul, suivant Jeanneney, toutefois Perret ne le mentionne pas dans sa liste. Colocasia esculenta (C. antiquorum var. esculenta), C. macror- rhiza (Alocasia macrorrhiza), Dracontium polyphyllum (Amor- Phophallus campanulatus) existent certainement ; il est possible que le Pothos argyrea soit le Raphidophora neo-caledonica, mais qu'est-ce que Pothos pedatus, et Philodendron Lindenit (errore Lindenianum) ? Par ailleurs, malgré l'assertion de Jeanneney, on n'a jamais trouvé en Nouvelle-Calédonie de Xanthosoma. Au lieu de Kyllingia macrocephala, i1 faut sans doute lire K. monocephala (K. Cephalotes) qui existe en Nouvelle-Calédonie ; Mariscus umbellatus (M. cyperinus) s'y trouve aussi ` Fimbri- stylis filosa est sans doute Bulbostylis barbata ` Cyperus cinctus est probablement un Mariscus, mais on ne sait ce qu'il faut en- tendre par Fuirena paniculata et umbellata ` ce ne sont peut-être qu'une méme espéce. Le Maïs (Zea Mays) a été introduit, ainsi que les Panicum altissimum (P. maximum) et molle ; Coix arundinacea ou Lacryma, Erianthus floridus (Miscanthus japonicus), Andropogon acicu- latus (Chrysopogon aciculatus), A. austro-caledonicum (Hetero- x E pogon contortus), A. muricatus (Vetiveria zizanoides), A. Schae- nanthus (Cymbopogon citratus), Cenchrus anomoplexis (C. caly- culatus), Chloris truncata (à peu près sûrement Ch. cynodontoides), Centhotheca lappacea (C. malabarica) existent aussi en Nouvelle- Calédonie, mais Xerochloa barbata et imberbis, ainsi que Zoysia pungens n'y ont jamais été trouvés. Les Dammara Moorei et ovata sont rattachés maintenant au genre Agathis ; il est probable que le D. Metea est identique à Agathis ovata ; Araucaria Balansae, Cookii, Muelleri et Rulei existent en Nouvelle-Calédonie ; on rapporte d'ordinaire PA. Raoulii à A. Cookii et Jeanneney pense qu'A. minor lui est synonyme. Les Podocarpus gnidoides, minor et Novae-Caledoniae se trou- vent en Nouvelle-Calédonie et P. ensifolia est synonyme de ce dernier. On y rencontre aussi P. araucarioides (Dacrydium araucarioides) et P. taxoides (Dacrydium taxoides). Qu'est-ce que P. excelsa et P. ericaefolius Jeanneney (nomen) ? Les colons donnent au premier le nom de Faux Kaori qu'ils appliquent au Leucopogon dammarifolius, une Epacridacée. Quant au P. ericaefolius que Jeanneney dit spécial au mont Mou, rien n'in- dique ce qu'il peut étre. Le Cycas circinalis se trouve en Nouvelle Calédonie, à moins , H H Gaga qu on ne le confonde avec C. neo-caledonica, espèce encore énig- matique. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES MALPIGHIACÉES par J. ARÈNES. Les Malpighiacées d'Indo-Chine, étudiées en tot par P. Dop (1), réunissaient alors 16 espèces représentant les trois genres Tristellateia, Hiptage et Aspidopterys. En étudiant les matériaux reçus par le Muséum depuis cette époque et consti- tués surtout par des récoltes de PoILANE, j'ai dû porter à 35 le (1) Flore générale de l'Indo-Chine, t. I, fasc. VI, p. 592 (mars 1911). — 63 — nombre des espèces indo-chinoises, dont 20 pour le genre Hiptage et 13 pour le genre Aspidopterys ` 11 de ces espèces sont nouvelles : je donne dans la présente note leur diagnose, celle de diverses variétés asiatiques non décrites pour ces mémes genres, celle enfin d'un Hiptage chinois et d'un Aspidopterys des iles Philip- pines. Un complément de diagnose concerne l’Aspidopterys Esquirolii Lév. dont les fruits étaient jusqu'à ce jour inconnus. HIPTAGE Gaertn. Subgen. I. Archihiptage Niedenzu (r). Omnes 5 sepalorum commissurae tuberculis singulis parvis (saepius evanidis, resp. ante petalum quintum paulo majore) orbicularibus glanduliformibus ornatae (cf. NIEDENZU, loc. cit., p. 67). Les glandes calycinales (1-10 ; rarement nulles) sont petites, peu visibles, exceptionnellement basilaires-dorsales, le plus sou- vent commissurales-alternantes et, dans ce cas, orbiculaires, sub- orbiculaires, obovales ou linéaires-marginales. H. stellulifera J. Ar., spec. nov. Frutex scandens vel patens. Caulis 6-7 m. longus ; rami primum cilyn- drici deinde plus minusve nodosi ; cortex fulvus, primum tomentoso- lanatus, laevis, deinde tomentoso-subfuscus, striatus, demum griseus, glabrescens vel glaber, in longitudinem rimosus. Folia opposita, integra, paulum coiiacea, ovata, apice modice attenuato-obtusa vel rotundata, basi cordata, eglandulosa, 60-75 mm. longa, 40-55 mm. lata, discolora, subtus pallidiora denseque pilosa, supra lucida et laxe pilosa demum &labrescentia ; foliorum caulisque indumentum pilis stellatis plus mi- nusve numerosis densis intricatisque compositum ; nervi secundarii 8-12, subtus valde prominentes hirsutique, supra vix prominentes, adscenden- ti suberecti modice arcuati, ad margines anastomosantes ; venae satis tenuiter reticulatae, utrinque paulum conspicuae ; petiolus tomentoso- lanatus, ro mm. longus, supra sulcatus. Inflorescentiae racemi sim- Plices, axillares terminalesve, solitarii, multiflori, densi, plerumque quam folia longiores, 6-17 cm. longi, tomentoso-lanati, virescentes fulves- centesve ; pedicelli floriferi 16 mm. longi, ad medium articulati, basi bractea lanceolata decidua 4-11 mm. longa 1-2 mm. lata basi attenuata breviterque petiolulata muniti, infra articulationem bibracteolati ; brac- teolae 1,5 mm. longae, haud oppositae vel suboppositae. Sepala 5, ovata, (1) In Pflanzenreich, IV, 141,, p. 69. a B o apice rotundata, intus glabra, extus tomentosa ; glandulae 2-5, paulum conspicuae, commissurales, obovatae vel suborbiculares. Petala 5, ungui- culata ; unguiculus filiformis, tomentosus, 1,5 mm. longus ; limbus ova- tus vel ellipticus, marginibus irregulariter undulato-dentatis, 3,5 mm. longus, 2,5 mm. latus, extus villosus vel plus minusve pubescens, intus glaber. Stamina 10, paulum inaequalia, quam stylus breviora ; filamen- tum glabrum. Ovarium dense villoso-hirsutum ; stylus glaber, 4 mm. lon- gus. Fructus: samarae alis praecipuis 3, oblongis, obtusis, pallide fulvis, utrinque precipue denseque basi villosis ; ala apicalis 4 mm. longa, 6-9 mm. lata ; ale laterales 20-23 mm. longae, 5 mm. latae ; ala quarta pericarpium superponens semper praesens, linearis, obtusiuscula, ro mm. longa, 1-1,5 mm. lata. Var. « typica J. Ar., var. nov. Bracteae utrinque villosae, 10-11 mm. longae, 2 mm. latae. Petala extus villosissima. Frutex scandens ; caulis 6-7 m. altus. ANNAM. — Ba-ngoi (Poilane, 18) ; Nha-trang, route de Ninh- hoa (Poilane, 4.747). Var. 8 semiglabra J. Ar., var. nov. Bractae extus villosae, intus glabrae fuscæque, 4-5 mm. longae, 1 mm. latae. Petala extus plus minusve pubescentia. Frutex patens scandensve ; caulis 3 m. longus. i ANNAM. — Prov. de Nha-trang : Hoa-Cat et île Tre (Poilane. 2.913, 4.701). Cette espèce diffère de toutes celles qui sont actuellement connues dans le genre Hiptage pàr son indument formé de tri- chomes étoilés, par ses bractées pédicellaireslongues de 4-11 mm., par ses pétales à onglet filiforme. H. corymbifera J. Ar., spec. nov. Frutex. Caulis 2-5 m. altus ; rami novelli modice pubescentes, mox glabri ; cortex griseo-fulvus, dense tenuiterque rimosus, lenticellis paucis prominentibusque instructus. Folia opposita, integra, coriacea, disco- lora, subtus pallidiora, supra lucida, novella in nervo praecipuo et utrin- que pubescentia, adulta utrinque glaberrima ` nervi secundarii 10-14, utrinque prominentes sed supra prominentiores, arcuato-adscendentes, ad marginem anastomosantes; venae dense reticulatae, utrinque cons- picuae, supra prominentes ` petiolus juventute pubescens, deinde glaber, supra canaliculatus. Inflorescentiae flores, alii foliorum axillae solitarii, E EE alii in corymbis 2-7 floris axillaribus solitariis interdum basi foliatis, 7 cm. haud excedentibus, primum tenuiter pubescentibus deinde glabris dispositi ; pedicelli floriferi supra medium articulati, bi- vel quadribrac- teolati ; bracteolae triangulari-lanceolatae, acuminatae, 0,75 mm. longae, 0,5 mm. latae, tomentosae, deciduae. Sepala 5, ovata, obtusa, 2,5 mm. longa, 2 mm. lata, intus glabra, extus plus minusve pubescentia ; glan- dulae 2,-5, commisurales, suboriculares vel lineari-marginales. Petala 5, rosea, unguiculata ; unguiculus planus, glaber, 4 mm. longus ; limbus glaber, ovatus, concavo-cucullatus, basi in unguiculum decurrens, mar- ginibus irregulari-subdentatis, 9 mm. longus, 6 mm, latus, posterior valde concavus. Stamina 10, valde inaequalia, 5-11 mm. longa ; filamenta gla- bra ; filamentum posterius valde majus. Ovarium glabrescens vel plus minusve modice pubescens ; stylus glaber, 1 cm. longus. Var. « typica J. Ar., var. nov. Frutex 2-5 m. altus, cespitosus, circ. 50-caulis. Folia oblonga vel obo- vata, basi rotundata vel subcordata, apice rotundata vel obtusa vel re- tusa, brevissime cuspidata vel haud cuspidata, 40-45 mm. longa, 20-25 mm. lata ; petiolus 2-3 mm. longus. Pedicelli floriferi glabrescentes deinde glabri, 24-30 mm. longi, paulo supra medium articulati, paulo infra arti- culationem interdumque praeterea infra florem. ANNAM. — Ile Tre et ile de la Tortue prés Nha-trang (Poilane, 2.865, 2.901). Var. 8. lanceolata J. Ar., var. nov. Frutex 3-4 m. altus. Folia oblanceolata vel lanceolata, raro oblongo- lanceolata, apice attenuata vel raro rotundato-obtusa cuspidatave, basi cuneiformia in petiolum attenuata, 60-65 mm. longa, 15-22 mm. lata ; petiolus usque 8 mm. longus. Pedicelli floriferi pubescentes, 15-18 mm. longi, ad tertiam superiorem articulati, solum iníra articulationem bi- bracteolati. ANNAM. — Prov. de Phan-rang : Ca-na (Poilane 9.327). Cette espèce diffère : 1? de toutes celles du genre actuellement connues par ses fleurs groupées en corymbes axillaires 2-7 flores parfois feuillés à la base, 2? des types à calice pluriglandulaire par son ovaire glabrescent ou plus ou moins faiblement pubes- cent, par ses glandes calycinales au moins partiellement linéaires- marginales, par le limbe de ses pétales glabre, ovale, concave- cucullé, décurrent à la base sur un n onglet plan et glabre, à bords irréguliers-subdentés. NOT. SYS. Serb us H. lucida Pierre, Fl. for. Coch., tab. 273. Var. B obovata J. Ar., var. nov. Arbor 7-8 m. altus. Folia plus minusve late lanceolata vel subelliptica vel ovata, basi subattenuata rotundata vel subcordata, apice attenuato- ` obtusiuscula vel raro rotundata, 10 cm. longa, 4 cm. lata. Inflorescen- tia solitaria, 13 cm. haud excedens ; pedicelli floriferi supra medium articulati, infra articulationem bibracteolati ; bracteolae haud oppositae. Samararum ala apicalis obovata, apice rotundata, 3 cm. longa, 11 mm. lata ; ala assumptiva 3 mm. haud excedens; alae laterales 12-15 mm. longae, 7-10 mm. latae, apice rotundatae vel truncato-subrotundatae. ANNAM. — Hoa-Cat prés Nha-trang (Poilame, 4.669) ` Nha- trang (Krempf, 1.426). Var. y acuminata J. Ar., var. nov. Frutex scandens 2-3 m. altus. Folia ovato-lanceolata, basi rutundato- cordata, apice attenuato-cuspidata, cuspi rigidae obtusae, 75-85 mm. longa, 26-36 mm. lata. Inflorescentiae solitariae 20 cm. attingentes ; pedi- celli floriferi ad medium vel supra medium articulati, ad articulationem bibracteolati ; bracteolae subo ppositae vel haud oppositæ ; flores pallide rosei. Samararum ala apicalis oblonga vel oblongo-lanceolata, apice rotundata vel subattenuata, basi gradatim attenuata, 40-45 mm. longa, 9 mm. lata ; ala assumptiva 3 mm. haud excedens ; alae laterales 20: 22 cm. longae, 6-8 mm. latae, apice attenuato-obtusae vel rotundatae vel truncato-emarginato-subbilobatae. COCHINCHINE. — Vers Baria (Pierre 4.562). ANNAM. — Prov. de Phan-rang : Ba-Rau (Poilane 9.689). La var. typica J. Ar. (= H lucida Pierre, s. str.). se distingue des deux précédentes par les caractéres suivants : arbuste grimpant ou rampant ; feuilles ovales-oblongues, ovales-elliptiques ou sub- elliptiques, arrondies à la base, à pointe obtuse et rigide, longues de 95 mm., larges de 55 mm. ; pédicelles floraux articulés au- dessous du milieu, bibractéolés entre l'articulation et la base ; bractéoles non opposées ; inflorescences atteignant 17 mm. de long, solitaires ou géminées ; fleurs rouges ; aile médiane des samares oblongue ou oblongue-lancéolée, subatténuée-obtuse ou émarginée-subbilobée au sommet, graduellement rétrécie à la base, longue de 45 mm., large de 10 mm. ; aile accessoire uo R atteignant 5-6 mm. ; ailes latérales longues de 20 mm., larges de 7 mm., conformes. H. subglabra J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Rami glaberrimi ; cortex griseo-fuscus, irregularis- simus, rimosus, lenticellis multis valde prominentibus instructus. Folia integra, opposita, coriacea, crassa, utrinque glaberrima, ovato-oblonga vel ovato-elliptica, basi rotundata, apice satis abrupte attenuato-obtusa, 9-10 cm. longa, 35-38 mm. lata, basi juxta nervum praecipuum biglandu- losa, glandulis paulum decurrentibus ; nervi secundarii 10-12, subtus prominentes, supra vix conspicui, arcuato-adscendentes, intra marginem tenuiter anastomosantes ` ven: tenuiter reticulatae, subtus prominentes, Supra praeter ad marginem paulum conspicae ; petiolus giaber, 5-7 mm. longus, supra valde canaliculatus. Inflorescentiae racemi simplices, axil- lares, solitarii, laxi, pauciflori, 5-10 cm. longi, glabri vel pilis albescenti- bus adpressis sparsissime instructi ; pedicelli floriferi glabri vel glabrescen- tes, 9 mm. longi, ad tertiam superiorem articulati, articulationi bibracteo- latae; bractae 2,5 mm. longae, subtus tomentosae, supra glabrae ; brac- teolae 0,75 mm. longae, utrinque glabrae. Sepala 5, ovata, apice rotundata, 2,5 mm. longa, 1 mm. lata, intus glabra, extus glabra vel ad apicem pilis albescentibus adpressis sparsissime instructa ; glandulae 2-5, orbiculares commissurales. Petala 5, alba, unguiculata ; unguiculus planus, 1,5 mm, longus, r mm. latus, extus villosus, intus glaber ; limbus suborbicularis marginibus irregulariter subdentatis, concavo-cucullatus, 7 mm. altus, 6,5 mm. latus, intus glaber, extus infra medium et in parte media villoso- Sericeus. Stamina 10, inaequales ; filamenta glabra, 3-5,5 mm. longa, ad basim o,7-1 mm. latam sensim fortiterque dilata, haud connata. Ova- rium glabrum ; stylus glaber, 9 mm. longus. ANNAM. — Nha-trang (Robinson, 1348). Espéce affine à H. lucida Pierre ; s'en distingue par ses grappes axillaires plus courtes, son écorce trés glabre, ses pédicelles arti- culés vers le 1 /3 supérieur, son ovaire glabre, ses sépales munis extérieurement et vers le sommet de poils albescents apprimés épars, l'onglet court de ses pétales, ses étamines inégales bien plus courtes que le style. Subgen. II Euhiptage Niedenzu, loc. cit., p. 72. Sect. 2 IDIOPTERYS Niedenzu, Loc. ctt., p. 73. Commissura calycina sola petalo quinto respondens glandula unica Magna + in pedicellum decurrente ornata. Samara 3- alatae (cf. NIE- DENZU, loc. cit., p. 68.) um AS en H. umbellulifera J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Caulis 1 mm. altus ; rami tortuosi, breves, approxi- mati ; cortex fuscus, juventute pubescens, cito glaber, striatus ; lenticellae paulum conspicuae. Folia opposita, integra, valde coriacea, discolora. subtus pallidiora, novella utrinque plus minusve praecipue ad basim pu- bescentia vel tomentosa, matura supra lucida, utrinque glabra vel subtus ad basim praesertim in nervo medio solum paulum pubescentia, ovata, apice acute acuminata vel obtusa vel rotundata, basi cordata biglandu- losaque, 4-5 cm. longa, 20-25 mm. lata ; nervi secundarii 10-12, utrinque prominentes sed supra prominentiores, infra medium subpatentes, supra medium et intra marginem arcuato-erecti, nervo marginali confluentes ; venae tenuiter reticulatae, utrinque prominentes sed supra prominen- tiores ; petiolus supra canaliculatus, novellus pubescens, plus minusve tarde glaber, 1-3 mm. longus. Inflorescentiae flores, alii foliorum supe- riorum axillae solitarii, alii in unibellula 3-5-flora terminali basi bifoliata dispositi ; pedicelli floriferi dense tomentoso-virescentes, supra medium articulati, paulo infra articulationem bibracteolati. Sepala 5, oblonga, 4,5-5 mm. longa, 2 mm. lata, apice rotundata, intus glabra, extus dense tomentoso-virescentia ; glandula una, ellipsoidea vel subelliptoidea, apice rotundata, basi rotundata vel retusa vel superficialiter emarginata, 25, mm. longa, 1,4 mm. lata. Petala 5, alba, late obovata, marginibus fim- briatis, 9 mm. longa, 7 mm. lata, fortiter concavo-cucullata, basi in ungui- culum brevem attenuata, extus praecipue in parte media villoso-sericea, intus glabra. Stamina 1o, valde inaequalia ; stamimum posterius longius ; filamenta glabra, 2-6 mm. longa. Ovarium dense villoso-tomentosum ` stylus basi villosus, 8 mm. longus. ANNAM. — Prov. de Phan-rang, à Ca-na (Poilane 5.613). Difière de toutes les espèces actuellement connues dans le genre, par ses fleurs disposées en ombellules terminales 3-4-flores, bifoliées à la base. H. candicans Hook. f., FI. Brit. Ind., I, p. 419. Var. f euneiformis J. Ar., var. nov. Arbor erectus, 5-7 m. altus. Folia anguste obovato-elongata, basi longe attenuato-cuneiformia, raro retusa, 125 mm. longa, 58 mm. lata, supra glabra vel glabrescentia vel pubescentia, subtus pubescentia ; petiolus 7-8 mm. longus, pubescens, subalbidus vel lutescens. Pedicelli florifer! ad medium vel paulo infra medium articulati, 1 5-16 mm. longi. Glandula subdeltoidea vel oblonga vel subrhomboidalis, in pedicellum haud decur- rentia, 3 mm. longa. — 69 — SIAM. (Kerr 1.064). Var. n lanata J. Ar., var. nov. Arbor erectus 10-11 m. altus. Folia obovata, utrinque dense tomen- toso-lanata, supra fulvescentia vel sublutea, subtus sublutea vel subal- bida ; petiolus 3-4 mm. longus, tomentoso-lanatus, fulvescens. Pedicelli fructiferi 10-11 mm. longi, ad medium vel plus minusve infra medium articulati. Glandula ovato-subdeltoidea, apice obtusa, basi rotundato- subemarginata, brevissime vel haud decurrens, sulcata, 3-4 mm. longa. Samararum ala apicalis 33-40 mm. longa; alae laterales 12-15 mm. longae. CAMBODGE. — Monts Kamchay, Trâbêk Phnom (Hahn, 100). ANNAM. — Prov. de Quang Tri, à Lao-bao (Poilane 1.344). H. platyptera J. Ar., spec. nov. Frutex scandens ? Rami novelli pubescenti-subalbidi deinde glabri cortex fuscus, plus minusve striato-rimosus, lenticellis multis suborbicu- laribus vel ellipticis, pallidioribus, valde prominentibus instructus. Folia opposita, integra, coriacea, oblongo-lanceolata, basi rotundata vel subat- tenuata, apice plus minusve longe attenuata, utrinque glaberrima, sub- tus pallidiora et plus minusve glaucescentia, 7-8 cm. longa, 28-35 mm. lata, rarissime ovato-cuspidata cuspi pandatae 35-40 mm. longae 25 mm. latae ; nervi secundarii 10-12 utrinque glaberrimi, subtus prominentes, patenti-erecti, ad margines longe arcuato-adscendenti-anastomosantes ; venae dense tenuiterque reticulatae, utrinque conspicuae ; petiolus 4,5-6 mm. longus, glaberrimus, supra canaliculatus ; basi marginique glandulæ utrinque 1-2 nervo praecipuo remotae. Inflorescentiae racemi simplices, axillares, solitarii; quam folia majores, circ. 12 cm. longi, laxi, pubes- centes vel villosi. Sepala 5, ovato-lanceolata, apice rotundata, basi plus minusve attenuata, marginibus scariosis, 5 mm. longa, 3 mm. lata, intus glabra, extus villoso-sericeo-subalbida ; glandula 1, obovata, haud de- currentia, 2,25 mm. longa, 1 mm. lata. Fructus: samara alis praecipuis 3, basi pubescentibus vel villosis, alibi glabrescentibus vel glabris ; ala api- calis 4 cm. longa, 20-27 mm. lata, late obovato-cuneiformis, apice plus minusve profunde emarginata, bilobata vel trilobata; alae laterales obo- Vatae, 30-35 mm. longae, 16-17 mm. latae, apice rotundatae vel emargi- natae ; ala assumptiva pericarpium alveolato-reticulatum superponens, nunc nulla, nunc unica, linearis, apice obtuse attenuata, usque 35 mm. longa et 4 mm. lata; interdum alae dorsuales assumptivae2, parvissimae, Obtuse triangulares, basi connatae, 1-2 mm. longae, 3-4 mm. latae; pedi- celli fructiferi 17-20 mm. longi, omnino villoso-tomentosi vel etiam to- mentosi, ad medium articulati, paulo infra articulationem bibracteolati, Primo recti obliqui, post authesim articulationi genuflexi ` bracteolae deciduae, haud oppositae. — 70 — Laos. — Palc-Munung, Vien-tiane (Kerr 21.223). Diffère des autres espèces à calice uniglanduleux par sa glande calycinale obovale non décurrente, par son péricarpe alvéolé- réticulé, par ses samares à aile médiane largement obovale-cunéi- forme, atteignant 27 mm. de large, plus ou moins profondément émarginée bitrilobée au sommet, les latérales obovales attei- gnant 17 mm. de large, la dorsale tantót double et trés petite, tantót simple, linéaire et atteignant 35 mm. de long et 4 mm.de large, tantót nulle. H. Madablota Gaertn., Fruct. II, p. 169, t. 116. Var. 8 dolichoptera J. Ar., var. nov. Frutex haud scandens. Folia elliptico-lanceolata vel plus minusve late lanceolata, apice longe attenuato-acuminato-obtusiuscula, basi in petio- lum plus minusve longe attenuata et interdum biglandulosa, 135 mm. longa, 6 cm. lata. Pedicelli floriferi 12-18 mm. longi, ad medium articulati, infra proxissimeque articulationem bibracteolati ; bracteolae suboppositae. Samararum ala media oblongo-lanceolata, utrinque attenuata, apice obtusa, 7 cm. longa, 11 mm. lata ; crista prominentissima usque 2 mm. alta pericarpium superponens, in alam quartam dorsualem assumptivam usque 7 mm. longam et 3 mm. latam saepe producta. TONKIN. — Bois de Co-Phah, entre Hanoi et Bac-Ninh (Ba- lanta 4.795). Subgen. III Metahiptage Niedenzu, loc. cit., p. 83. Calyx plane eglandulosus (cf. NIEDENZU, loc. cit., p. 69). H. capillipes J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Caulis 3-4 m. altus, recidens ; cortex glaber, griseo- fulvus, costulatus, lenticellis multis subconcoloribus instructus. Folia opposita, integra, coriacea, elliptico-lanceolata vel lanceolata, apice plus minusve attenuata, basi rotundata vel rarissime attenuata, eglandulosa, utrinque glabra, discolora, supra lucida et obscure viridia, subtus valde pallidiora, 8-9 cm. longa, 30-45 mm. lata ; nervi secundarii 12-14 adscen- dentes et paulum arcuati, ad marginem anastomosantes, glabri, subtus valde prominentes ; venae tenuiter reticulatae, paulum conspicuae ; petio- lus glaber, 6-8 mm. longus, supra canaliculatus. Inflorescentiae racemi simplices, brevissimi, 4 cm. haud excedentes, axillares, solitarii, pauci- flori ; rhachis gracilis, tomentosus ; pedicelli floriferi filiformes, tomen- tosi, 6-7 mm. longi, ad medium vel supra medium articulati, paulo infra articulationem bibracteolati ; bracteolae oblongae, 0,5-1 mm. longae, 0,25 mm. latae, haud oppositae, celeriter deciduae. Sepala 5, oblongo-lan- ceolata, obtusa, 1,5 mm. longa, 0,8-0,9 mm. lata, intus glabra, extus villoso-sericeo-subalbida ; calyx eglandulosus. Petala 5, alba, unguicu- lata; unguiculus glaber, praeter extus et ad apicem, 1,4 mm. longus ; lim- bus ellipticus, basi in unguiculum attenuatus, integer, intus glaber, extus et in parte media paulum pubescens, 2,7 mm. longus, 1,6 mm. la- tus. Stamina ro, valde inaequalia; filamenta glabra, 0,8-3,5 mm. longa. Carpella ad commissuram superiorem internam villoso-hirsuta, extus glabra vel glabrescentia ; stylus glaber, 5 mm. longus. ANNAM. — Prov. de Phan-rang : Ba-Rau (Poïlane 10.102). Espéce affine à H. minor Dunn. par son calice églanduleux ; Sen écarte néanmoins par les caractères suivants: feuilles églan- duleuses, elliptiques-lancéolées ou lancéolées, plus ou moins atténuées au sommet arrondies ou trés rarement atténuées à la base ; grappes pauciflores, longues au plus de 4 cm., à rachis grêle et pédicelles filiformes ; limbe des pétales elliptique atténué sur l’onglet à la base, un peu pubescent en dehors et dans la par- tie médiane ` carpelles velus-hirsutes vers leur commissure supé- rieure interne, glabres ou glabrescents extérieurement H. marginata J. Ar., spec. nov. Frutex patens. Caulis 15-30 m. longus ; cortex fuscus, glaber, rimosus, lenticellis multis plus minusve longe ellipsoideis vel lanceolatis valde prominentes instructus. Folia opposita, integra, paulum coriacea, oblon- go-lanceolata, apice obtusiuscule attenuata, basi rotundata, eglandulosa, utrinque glaberrima, subconcolora, praecipue supra lucentia, 9-12 cm. longa, 40-55 mm. lata ; nervi secundarii 8-10, adscendentes et plus mi- nusve arcuati, subtus valde prominentes, ad margines anastomosantes ; venae tenuiter reticulatae, supra conspicuae, subtus paulum conspicuae ; petiolus glaber, 10-12 mm. longus, supra canaliculatus. Inflorescentiae racemi simplices, axillares, terminalesque, solitarii geminique, 4-12 cm. longi, saltem juventute tomentoso-albescentes ; pedicelli floriferi to- mentosi, 7,5-9 mm. longi, ad medium vel supra medium articulati, paulo infra articulationem bibracteolati; bracteolae oppositae. Sepala 5, ovato- subtriangularia, obtusa, 1,25 mm. longa, 0,9 mm. lata, intus glabra, extus tomentoso-albescentia preter ab alabastro ad marginem glabram ` calyx eglandulosus. Petala 5, rosea vel rubra, unguiculata ; unguiculus tomen- tosus, 1 mm. longus ; limbus concavus, subcucullatus, oblongus, basi subsagittatus, 5 mm. longus, 2 mm. latus, subinteger, extus praeter ad marginem glabram villoso-sericeus, intus basi pubescens. Stamina ro, inaequalia ; filamenta glabra, 15-35 mm. longa. Ovarium villoso-tomen- M mM — tosum ; stylus basi villosus, 5-7 mm. longus. Fructus novellus: samarae villoso-tomentosae ; alae laterales circ. 3/4 alam mediam aequantes ; ala media obovata ; crista dorsualis usque ad basim distincta ; ala quarta assumptiva nulla. ANNAM. — Thua-Thien ; haut cours du Bo-Giang (Eberhart 2.866 et 2.867). Affine à H. minor Dunn. par son calice églanduleux ;se sépare de cette derniére espéce par : ses feuilles oblongues-lancéolées, obtusément atténuées au sommet, arrondies à la base, églan- duleuses ; ses sépales ovales-subtriangulaires obtus au sommet ; ses pétales roses ou rouges, non glabres, à lame oblongue sub- sagittée à la base ; ses samares à ailes velues ; sa tige étalée longue de 15-30 m. H. cuspidata. J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Caulis 10 m. altus ; rami novelli modicissime pubes- centes, mox glabri ; cortex fusco-ater, valde rugosus, rimosus, lenticellis multis orbicularibus valde prominentibus instructus. Folia opposita, integra, coriacea, elliptica vel elliptico-lanceolata, basi rotundata vel in petiolum subattenuata, eglandulosa, apice in cuspem obtusam 7-8 mm. longam 2-3 mm. latam abrupte contracto-cuspidata, utrinque glaberri- ma lucidaque, subtus paulo pallidiora, 75-80 mm. longa, 32-38 mm. lata ; nervi secundarii 8-12, arcuato-adscendentes, ad marginem anastomo- santes, utrinque prominentes, subtus prominentiores ; venae valde tenuiter reticulatae, utrinque valde conspicuae ; petiolus glaber, 9-12 mm. longus, supra canaliculatus. Inflorescentiae racemi simplices, axillares, solitarii, 8-18 cm. longi, tomentosi deinde plus minusve pubescentes ; pedicelli floriferi tomentosi deinde plus minusve pubescentes, 8-10 mm. longi, ad medium vel supra medium articulati, valde infra articulationem bibracteolati ; bracteolae oppositae vel suboppositae, subdeltoideae, supra glabrae, subtus tomentosus deinde plus minusve pubescentes. Sepala 5, ovata, apice rotundata, 3 mm. longa, 2 mm. lata, intus glabra, extus tomentosa ; calyx eglandulosus. Petala 5, unguiculata ; unguiculus villosus, 1,5 mm. longus; limbus obovatus, concavo-subcucullatus, basi subsagittatus, 5 mm. longus, 4 mm. latus, subinteger marginibus irregu- laribus, extus praeter ad marginem villosus, intus glaber. Stamina 10, valde inaequalia ; filamenta glabra, 2,5-4,5 mm. longa. Ovarium villo- sum ; stylus basi villosus, 5,5 mm. longus. Fructus : samarae alis praeci- puis 3, basi dense pubescentibus, ad apicem glabris vel glabrescentibus ; ala apicalis 50-55 mm. longa, 11-14 mm. lata, oblonga, apice rotundata vel plus minusve oblique truncata, vel plus minusve superficialiter 1-3 lo- bata, vel profunde inciso-bilobata ; alae laterales 24-30 mm. longae, 7-12 mm. latae, oblongae vel ovatae, apice rotundatae vel plus minusve oblique 193 — truncatae, vel obscure lobatae ; ala quarta pericarpium superponens semper praesens, 14-17 mm. longa, 5-9 mm. lata, in alam apicalem perpen- dicularem plus minusve longe decurrens, cum ea una margine coalita, antice in rostrum obtusiusculum 4-8 mm. longum producta ; interdum ala quinta inchoata, 1-2 mm. longa. ANNAM. — Ba-Na près de Tourane (Poilane 7.258). Se rapproche de UH. minor Dunn. par son calice églanduleux, mais s'en sépare par les caractéres ci-aprés : feuilles elliptiques ou elliptiques-lancéolées, arrondies ou subatténuées sur le pétiole à la base, églanduleuses, brusquement contractées au sommeten pointe obtuse ; grappes longues de 8-18 cm.'; sépales ovales, arrondis au sommet, longs de 3 mm. ; pétales non très glabres, à lame obovale, subsagittée à la base, subentiére ; samares cons- tamment munies de 4 ailes, parfois de 5. iN H. lanceolata J. Ar., spec. nov. Frutex scandens ?. Rami novellissimi laxe pubescentes, cito glabri ; cortex griseus, deinde fusco-violaceus, plus minusve striatus rimosusque, lenticellis multis parvis prominentibus fulvis instructus. Folia opposita, integra, coriacea, lanceolata vel obovato-lanceolata, apice attenuato- obtusa vel raro subrotundata, basi in petiolum attenuata, 75 mm. longa, 35 mm. lata, eglandulosa, novellissima subtus praesertim in nervo praeci- puo sparse pubescentes, cito utrinque glaberrima ; nervi secundarii 10- 16, utrinque prominentes, arcuato-adscendentes, ad marginem anasto- mosantes ; venae tenuiter reticulatae, praecipue supra distinctissimae ; petiolus novellus laxe pubescens, celeriter glaber, supra canaliculatus, 5-7 mm. longus. Inflorescentiae racemi axillares, solitarii, saepissime sim- plices, interdum compositi, tomentoso-albescentes, 3-18 cm. longi ; pe- dicelli floriferi 6-9 mm.longi, supra medium articulati, articulationi bi- bracteolati. Sepala 5, ovata, apice rotundata, 1,5 mm. longa, 1,2 mm. lata, intus glabra, extus villoso-sericea ; calyx eglandulosus. Petala 5, alba, unguiculata ; unguiculus planus, 0,8 mm. longus, 0,15 mm. latus, intus glaber, extus pubescens ; limbus suborbicularis, basi sagittatus, margi- nibus valde irregularibus subdentatis, intus glaber, extus basi et in parte media villoso-sericeus, 4 mm. longus altusque. Stamina ro, valde inaequa- lia, majus 3 mm. alta ; filamenta glabra. Ovarium villosum ; stylus gla- ber, 40-45 mm. longus. CHINE. — Kouy-tchéou : Chang-gny (Esquirol 4.243) ; Houang- tsao (Cavalerie 4.595). Affine à l'A. capillipes J. Ar. par son style entièrement glabre ; s'éloigne de cette espèce par les caractères del'inflorescence, les sépales ovales, les pétales à onglet glabre en dedans, pubescent en dehors, à limbe suborbiculaire sagitté à la base, très irrégulier- subdenté sur les marges, l'ovaire entièrement velu. ASPIDOPTERYS Juss. Sect. A Platypterys Niedenzu, loc. ctt., p. 21. Subsect. a CYCLOPTERYS Niedenzu, loc. cit., p. 21. Samarae ala lateralis orbicularis vel suborbicularis ; addita alula dor- salis plerumque semilanceolata vel semiovata (cf. NrEDENZU, loc. ctt., D 19). Les samares sont dans cette sous-section orbiculaires, subor- biculaires, elliptiques-suborbiculaires, ellipsoïdes ou largement ovales, la hauteur n’atteignant jamais deux fois la largeur. A. obcordata Hemsl. in Hook. Ic. Plaut., pl. 2.673. 0T Var. 8 hainanensis J. Ar., var. nov. Folia 9 cm. longa, 8,5 cm. lata, supra plus minusve glaucescenter viri- dia, ovato-suborbicularia, apice obscure vel haud emarginata, cuspi- data cuspi latae attenuataeque, basi subcordata ; petiolus 35-40 mm. longus. Pedicelli glabri, 20 mm. longi, quartae inferiori articulati. Disci lobi 1 mm. longi, acuti haud attenuati. Carpophorum 4,5 mm. longum, acutum. Samarae suborbiculares vel elliptico-suborbiculares (22-26 X 19-24 mm.), scarioso-subalbido-perlucidae vel pallidissime fulvae ; ala dorsualis 12-13 mm. longa, 2,5 mm. lata, acuta. HAINAN : district de Kan-en, village de Sam-Mo-Watt (Lau, S. K. 3.741). var. y tonkinensis J. Ar., var. nov. Folia 13 cm. alta, 11,5 cm. lata, basi subcordata ; petiolus 35-40 mm. longus. Inflorescentia 20 cm. longa et ultra, recidens, laxa, quam folia valde longior ; pedicelli glabri, 20 mm. longi, quintae inferiori articulati. Disci lobi 1,25 mm. longi, acuti haud attenuati. Carpophorum acutum, 5 mm. longum. Samarae fulvae, late ovatae, apice subattenuatae vel haud attenuatae, 29 mm. altae, 23 mm. latae ; ala dorsualis, 19 mm. longa, 5 mm. lata, acutiuscula, apice subattenuata vel haud attenuata. TONKIN ` Nam-Coi, au nord de Laü-Chan (Poilane 25.709)- var. ? ellipsoidea J. Ar., var. nov. RE Cortex griseus vel pallide fulvus. Folia glaucescenter viridia, 13 cm. alta, 10 cm..lata, basi subcordata; petiolus 3-3,5 cm. longus. Inflorescen- tia 6-10 cm. longa, quam folia brevior, floribus 6-20 (vel plus) paniculate disposita ; pedicelli glabri 16 mm. longi, quintae inferiori articulati. Disci lobi acuti haud attenuati. Carpophorum acutum, 5 mm. longum. Samarae fulvae, ellipsoideae, 27 mm. altae, 20 mm. latae; ala dorsualis 15 mm. longa, 2,5 mm. lata, apice attenuato-acuta. Laos : M. Xuong prés de Louang-Prabang (Poilane 20.518). var. e oligantha J. Ar., var. nov. Cortex niger, laevis vel sublaevis, pubescens, ad nodos pubescenti- rufescens. Petiolus 15 mm. longus. Inflorescentia 45-60 mm. longa, quam folia brevior, floribus 3-4 in umbellula terminali disposita ; pedicelli 15 mm. longi, quintae inferiori articulati, omnino glabri vel infra articu- lationem raro modiceque pubescentes. Disci lobi acuti haud attenuati. Carpophorum acutum, 5,5 mm.longum. Samarae fulvae, late ovatae, apice subattenuatae, 32 mm. altae, 26 mm. latae ` ala dorsualis 16 mm. longis; 2,5 mm. latis, apice attenuato-acuta. Laos. — Muang-Huang, Vien-tiane (Kerr 20.804). La var. « £ypica J. Ar. (= Asp. obcordata Hemsl. s. str.) se sépare des variétés précédentes par les caractéres suivants : écorce grisâtre ou brunátre, striée, pubescente ou subtomenteuse ` feuilles arrondies-obcordées, émarginées et souvent trilobées au sommet, à lobes latéraux largement arrondis, l'intermédiaire petit ou nul, acuminé, obtus ou obtusiuscule, arrondies à la base, discolores, glabres et d'un vert trés sombre en dessus, densément tomenteuses et d'un vert roussátre en dessous, longues de 9 cm., larges de 10 cm. ; pétiole de 20-25 mm. ; pédicelles glabres, longs de 15 mm., articulés au 1 /3 inférieur ; lobes du disque longs de I,5 mm., aigus, atténués au sommet ; carpophore long de 3,5 mm., obtusiuscule ; samares petites, scarieuses blanchâtres, hyalines, orbiculaires ou presque, hautes de 20 mm., larges de 19 mm., arrondies et obscurément lobées à la base ; aile dorsale longue de I2 mm., large de 3,5 mm., arrondie au sommet. A. longirostris J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Rami cylindrici, ferrugineo-tomentosi. Folia oppo- sita, integra, ovato-lanceolata, basi cordata, apice satis longe attenuata, ue Dr 6-7 cm. longa, 30-35 mm. lata, supra glabra, subtus albo-tomentosa ; nervi secundarii 8-9 arcuato-adscendentes, subtus prominentes dense tomentoso-rufescentes ; venae transversae subparallelae; petiolus ferru- gineo tomentosus, 10 mm. longus. Inflorescentia: paniculae axillares, solitariae, 13-14 cm. longae ; rhachis ramique ferrugineo-tomentosi ; rami 12-15 mm. longi, 3-6 floribus subumbellatis terminati. Stamina 10, subaequales, filamentis glabris, circ. 2 mm. longis. Disci lobirecti, 1,5 mm. longi, acuti, subnigri ; carpophorum pyramidalo-triangulare, longe atte- nuato-subulatum, 6,5-7,5 mm. longum. Sepala oblonga, r,5 mm. longa, 0,75 mm. lata, apice rotundato-ciliata, glabra. Petala obovata, 4,5 mm. longa, 1,8 mm. lata. Fructus: samarae pallide fulvae, praeter ad centrum fuscum, scariosae, sublucidae, omnino glabrae, tenuiter reticulato-ner- vatae, plus minusve regulariter suborbiculares, apice emarginato-bilo- batae lobis rotundatis, 20-28 mm. latae. 22-30 mm. altae, ala dorsuali. munitae ; ala dorsualis 12-13 mm. longa, 25-30 mm. lata, apice attenuata, basi plus minusve rotundata ; pedicelli fructiferi omnino glabri, 24-27. mm. longi, 3-4 mm. supra basim articulati, ad basim bibracteolati. ` PHILIPPINES (Marche 17). Espèce affine à PA. concava (Wall) Juss. par ses pédicelles glabres au-dessus de l'articulation, son inflorescence tomenteuse- ferrugineuse, ses feuilles cordées à la base et assez longuement atténuées au sommet, ovales-lancéolées environ 2 fois plus lon- gues que larges, ses fleurs groupées-subombellées par 3-6 dans la panicule. Elle s'en distingue par l'indument deses feuilles, de ses pétioles et de son inflorescence, par la forme de ses pétales et sépales, par la longueur et la forme de la créte dorsale de ses sa- mares plus petites moins fortement concaves. A. Esquirolii Léveillé in Fedde, Repert., XI, 65 (1912). Complément de diagnose : Discus concavus, 3 mm. latus, trilobatus : lobi extus tenuiter granosi, 1,25 mm. longi, acuto-attenuati, obliquo-convergentes, fulvi ; carpopho- rum haud deciduum, obscure pyramidali-triangulare, obtusum, lobos haud excedens. Fructus : samarae fulvae vel fuscae, haud perlucidae, haud scariosae sed tenues et valde fragiles, concavae, nervus przecipuis distinctis, nervis secundariis laxe reticulatis paulum conspicuis, setis sericeis sub- flavis adpressis radiantibus fragilibus demum deciduis utrinque instruc- tae, plus minusve irregulariter suborbiculares, apice emarginatae, 25- - 35 mm. latae, 27-39 mm. altae; ala dorsualis 14 mm. longa, 4 mm. lata, basi rotundata, apice satis abrupte contracta, in samaram decurrentia Pedicelli fructiferi circ. 25 mm. longi, albo-tomentosi, 4-7 mm. infra florem articulati, 7-13 mm. supra basim bibracteolati. CHINE. — Prov. de Kouy-Tchéou (Cavalerie). Sect. B Dolichopterys Niedenzu, loc. cit., p. 29. Samarae ecristatae ala lateralis lanceolata vel oblonga (cf. NIEDENZU, loc. cit., p. 20). Les samares sont lancéolées, oblongues, oblongues-subovales, ou de forme affine ; la hauteur excède 2 fois la largeur. A. Henryi Hutchinson in Kew Bull. (1917), 94. Var. 8 tonkinensis J. Ar., var. nov. Rami patenti-erecti ; cortex striatus, fusco-violaceus, pubescentia ru- fescenti subalbave juventute densiore munitus. Folia subtus plus mi- nusve dense evanescenterque pilosa ; nervi dense ferrugineo-tomentosi haud hirsuti ; petiolus 9-15 mm. longus ferrugineo-tomentosus haud hir- sutus. Paniculae 16 cm. haud excedentes. Sepala glabra, oblonga, 1 mm. longa, os mm. lata. Samarae membranaceae, fuscae, dense reticulatae, glabrae, oblongae, 32 mm. longae, basi rotundatae 14 mm. latae, supra medium sensim attenuatae, apice rotundatae vel saepe oblique truncato- rotundatae velraro superficialiterque emarginatae, dorsualiter ecristatae ; pedicelli fructiferi 12-17 mm. longi, 4-7; mm. supra basim articulati, omnino glabri. TONKIN. — Prov. de Lao-Khay ` Pa-Kha (Poilane 25.056). La var. « typica J. Ar. (= A. Henryi Hutch. s. str.) du Yunnan, s'écarte de la précédente par les caractères suivants ` rameaux étalés, densément ferrugineux-tomenteux ; feuilles densément ferrugineuses-tomenteuses en dessous, à nervures latérales densé- ment hirsutes, à pétiole ferrugineux-hirsute long de 7-10 mm. ; panicule atteignant 25 cm. de long ; sépales glabres ou excep- tionnellement munis vers le sommet de poils peu nombreux, elliptiques ou elliptiques-obovales, longs de 1,25 mm., larges de 0,75 mm. ` samares lâchement réticulées, longues de 35-40 mm., larges de 15-18 mm. ; pédicelles fructiféres longs de 15-20 mm., articulés vers la base, glabres au-dessus de l'articulation. A. Thorelii Dop in Bull. Soc. Bot. Fr. (1908), 428. Var. B dolichocarpa J. Ar., var. nov. Folia adulta supra sparsissime pilosa, subtus plus minusve dense piloso- ferruginea vel subtomentosa, marginaliter angusteque fusco vel viola- ceo-scariosa ` nervi subtus dense ferruginei, villoso-hirsuti ; petiolus inter- dum brevissimus vel fere nullus. Paniculae demum quam folia longiores ; = Br pedicelli fructiferi 2-3 cm. longi, 13-16 mm. supra basim articulati. Disci lobi fusci. Samarae oblongae, e basi ad apicem attenuatae, basi rotundatae apice rotundatae vel truncato-rotundatae vel emarginatae vel bilobatae, 40-45 mm. longae, ad basim 12-13 mm. latae. Laos (Massie, sans numéro). La var. a typica J. Ar. (= A. Thorelii Dop. s. str.) diffère de la précédente par ses feuilles bordées d'une lisiére scarieuse blan- châtre, ses pétioles longs de 3-4 mm., ses pédicelles fructifères longs de 20-25 mm., articulés à 7-9 mm. au-dessus de la base, les lobes du disque noirs, ses samares subpanduriformes, arron- dies à la base, arrondies ou plus ou moinsobliquement tronquées ou émarginées ou bilobées au sommet, longues de 25-35 mm., larges de 10-13 mm. vers le milieu. A. sessilifolia J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Caulis 6-7 m. altus ; cortex fulvus vel fuscescens, striatus, pubescens deinde glabrescens. Folia integra, opposita, coriacea, sessilia, obovata, basi cordata vel subcordata, apice cuspidata cuspi atte- nuatae obtusiusculae vel acutiusculae, 10-12 cm. longa, 5,5-7 cm. lata, dis- colora, supra glabra et plus minusve fusce viridia, subtus pulverulento- incana et pilis adpressis albescentibus vel rufescentibus copiose instructa ; nervi subtus pubescenti-rufescentes et valde. prominentes, . secundarii 15-17 arcuato-adscendentes, ad marginem anastomosantes ; venae trans- versae subparallelae. Inflorescentia: paniculae terminales vel axillares, solitariae ; rhachis pubescens 5-7 cm. longus; rami o-4, pubescentes, 3-12 mm. longi, 2-8 floribus corymbose dispositis ut rhachis terminati ; pe- dicelli 20-25 mm. longi, ad tertiam inferiorem articulati, omnino pubes- centes, supra basim bibracteolati. Sepala 5, ovata, concava, utrinque glabra, marginaliter et supra medium ciliata, 2,5 mm. longa, 1,3 mm. lata. Petala 5, late oblonga, 4,5 mm. longa, 2,2 mm. lata. Stamina 10, subae- qualia, filamento 2 mm. longo, disci lobos acutos verrucosos fusco-atros I mm. excedentia. Carpophorum obscure pyramidali-triangulare, obtu- sum, haud deciduum, quam disci lobi 0,2-0,3 mm. brevius. Fructus ` samarae membranaceae, coriaceae, fuscae, oblongae marginibus parallelis vel subparallelis, 45 mm. longae, 11 mm. latae, dorsualiter ecristatae. CAMBODGE. — Prov. de Siàm-Réap. : crête de la chaine Dan- guk (Poilane 13.974). D’après les clefs établies par NIEDENZU (Pflanzenreich, Mal- pigh.), cette espèce se rapproche de l’Asp. orbiculata (Roxb.) Niedenzu (loc. cit., p. 31); les affinités avec celle-ci sont faibles et marquées par la forme des samares oblongues, par la présence d'un indument infra-foliaire apprimé-soyeux, par les feuilles cordées ou subcordées à la base ; elle en diffère parl'écorcefauve ou brunátre, pubescente puis glabrescente, par les feuilles obo- vales, sessiles, par les panicules en partie terminales, à rameaux terminés par des groupes corymbiformes de 2-8 fleurs, par les pétales largement oblongs et les pédicelles entiérement pubes- cents. A. glabrifolia J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Caulis ramique cylindrici, striati; cortex novellus tomentoso-rufescens, adultus glabrescens vel glaber griseus vel nigres- cens. Folia opposita, integra, oblongo-lanceolata vel lanceolata, apice plus minusve longe attenuata, basi attenuato-rotundata, 8 cm. longa, 2-3 cm. lata, utrinque glaberrima, discolora subtus pallidiora ` nervi se- cundarii 8-10, arcuati ,erecto-adscendentes, utrinque glaberrimi, subtus paulum prominentes ; venae transversae subparallelae ; petiolus primo pu- bescens deinde glaber, 7-10 mm. longus. Inflorescentia : paniculae pau- ciflorae axillares vel terminales, solitariae, quam folia breviores, ferrugi- neo-tomentosae ; rami 2-4, 8-10 mm. longi, 6-12 floribus corymbose dis- positis terminati ; pedicelli 12 mm. longi, ad medium articulati, basi bibracteolati, supra articulationem glabri, infra articulationem pubes- centes. Sepala 5, oblonga, apice rotundata, glabra, haud ciliata, 1 mm. longa, 0,5 mm. lata. Stamina 10, subaequalia filamento 2, 2-2,4 mm. longo, disci lobos acutos verrucosos nigrescentes haud excedentia. Carpophorum obscure pyramidali-triangulare, acutiusculum, haud deciduum, quam disci lobi 0,25 mm. brevius. Fructus : samarae membranaceae, fuscae, oblongo-subovatae, basi rotundatae et circ. ro mm. latae, e tertia inferiore ad apicem rotundatum haud emarginatum fortiter paulatimque atte- nuatae, 33 mm. longae, dorsualiter ecristatae. TONKIN ` Chapa (Pételot 3.113). — INDE (Griffith). D’après la clef de NIEDENZU (P/lanzenreich, Malpigh.), cette plante se place auprès de l’Asp. indica Hochereut. de la méme section, en raison de ses feuilles glabres et plus ou moins longue- ment atténuées au sommet ; elle s'en distingue par les caractéres suivants ` écorce âgée glabrescente ou glabre, grise ou noirâtre ; feuilles oblongues-lancéolées ou lancéolées ; panicules en partie terminales ; pédicelles glabres au-dessus de l'articulation, pu- bescents au-dessous, bibractéolés à la base ; sépales oblongs ; samares oblongues-subovales, fortement et insensiblement atté- nuées du tiers inférieur au sommet. us dio — Qu A. heterocarpa J. Ar., spec. nov. Frutex scandens. Cortex fuscus, primo tomentoso-ferrugineus deinde pubescens. Folia opposita, obovato-lanceolata vel ovato-lanceolata, apice acutissime attenuata, basi rotundata vel subcordata, 8-8,5 cm. longa, 45-50 mm. lata, discolora, supra glaberrima et plus minusve glau- cescenter viridia, subtus viridia pilis rufescentibus sparsis haud deciduis instructa ; nervi prominentes subtus ferrugineo-tomentosi, secundarii 9-12, arcuato-adscendentes ; venae transversae subparallelae paulum conspicuae ; petiolus dense ferrugineo-tomentosus, 7-8 mm. longus. Inflo- rescentia : paniculae terminales axillaresve, solitariae, ferrugineo-tomen- tosae, quam folia longiores, sub fructorum maturitate 11 cm. attingentes ; rami 20-25 mm. longi, pauciflori ; pedicelli 17-18 mm. longi, 6,5-7 mm. supra basim articulati, basi bibracteolati, omnino glabri. Sepala 5, oblon- gà, 1,25 mm. longa, 0,7 mm. lata, glabra, ad apicem rotundatum ciliata. Stamina ro, subaequalia, filamento 1,6-2 mm. longo, disci lobos acutos extus fusco-lucidos tenuiter verrucosos haud excedentia. Carpophorum quam disci lobi o,5 mm. brevius, haud deciduum, obscure pyramidali- triangulare, obtusiusculum. Fructus : samarae membranaceae, fulvo- virescentes, forma mensurisque variabilissima, ad extremitates plerum- que saepeque oblique truncatas gradatim attenuatae, apice interdu m ro- tundatae vel obscure emarginata» bilobataeve, basi rarissime emarginatae vel profunde inciso-bilobatae, 28-40 mm. longae, 12-15 mm. latae, dorsua- liter ecristatae, tenuiter reticulato-nervosae. HAINAN : Dung-Ka (N. K. Chun et C. L. Tso 43.950) ; Po- ting (F. C. How 73.404). Selon la clef établie par HurcHINsoN in Kew. Bull. (1917), cette espèce est à rapprocher de Asp. floribunda (1) Hutch. (loc. cit., p. 95) dont elle diffère par son écorce tomenteuse-ferru- gineuse, par ses feuilles pourvues en dessous de poils roussâtres, épars, persistants, portées sur un pétiole densément ferrugineux- tomenteux, par ses pédicelles longs de 17-18 mm., articulés à 6,5-7 mm. au-dessus de la base, entièrement glabres, par ses sépales oblongs ciliés au sommet, par ses samares très hétéro- morphes. NC EEN e Erratum du tome X, fasc. 4. Page 244, ligne 15, lire: Le Testu 4435, au lieu de 9323. (1) A. glabriuscula (Wall. FUSE > plis zenreich, Malpigh., p. LM ) Juss, var. B brevicusbis Niedenzu in Pf SS z . Revue de Mycologie (anciennement ue de Geert exoilque), = — Recueil des travaux du Läbordoise de Physique. végéte a | Publications du Muséum nalion Editions du Muséum national d'histoire naturelle 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris-V* Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). (Un vol. par an, 300 fr.) Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895). ` (Un vol. par an, 80 fr.) : Mémoires du Muséum national d'Hisloire naturelle, nouvelle série. - (Sans périodicité fixe.; abonnement pour un volume : 230 fr.) = Index Seminum in Hortis Musaei parisiensis collectorum. (Laboratoire E de culture ; parait depuis 1822 ; échange.) Nes Notulae Sistématice. (Directeur : M. H. Humbert, laboratoire de Pha- GE nérogamie ; paraît depuis 1909 ; souscription. au ZR, France: 65 fr. ; Etranger : 90 fr.) Revue française d’ Entomologie. (Directeur : M. le Dr R. Jeu labo ratoire d'Entomologie ; paraît depuis 1934 ; ‘Abonnement annuel : : France, 65 fr. ; Etranger, 90 fr.) Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture OO. (Directeur M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomie coloniale ; paraît depuis ` ` 1921 ; abonnement pour la France, 130 fr. ; Étranger : 145 et 160 fr.) — Revue Algologique. (Directeurs : MM. P. Allorge et R. Lami, labora- ` ` loire de Cryptogamie ; parait depuis. 1924 ; abonnement : France, rs -150 fr. ; Etranger, 200 fr.). 2 > Revue Bryologique el Lichénologique. iDirecieur- M. P. Allorge,. labo- ratoire de Cryptogamie ; parait depuis 1874 ; hope: SE 60 fr. ; Etranger, 80 fr.) = (Directeurs : MM. R. Heim, J. Duché et G. Malençon, laboratoire de Cryptogamie ; parait depuis 1928; abonnement ; E 70 fr.; Etranger, 100fr) — — : ; — Mammalia (Directeur: M. E. Bourdelle, oo de Eine, An .. miféres et Oiseaux; páratt-depuis 1936; abonnement: Miner Ww fr. - Etranger, 55 fr.) ^ . Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum kinal d' Hisloire ae S relle à Dinard suite du même Bulletin à Saint-Servan ; uet depuis EE EI ; prix variable par fascicule.) SE ES Bulletin du Musée de l'Homme, sc du Trocadéro ; parait - depuis 1931: prix du numéro : 5 fr. 75.) - : ` toire de chimie, section de I Vigo parait de Se échange) —— —— Travauz du Labs astro d'Entomologie. (L d ... parait depuis 1934 ; échange) - fixe ; peat depu: Send SOMMAIRE des Fascrcuces 1 et 2, Tome XI Fasc. 1. H. JuuELLE +. — Un Aponogeton nouveau de Madagascar, p. 1. F. GacxEPAIN. — Elaeocarpus nouveaux d'Indochine, p. 1. SR o PERRIER DE LA BATHIE. — Révision des Rhamnacées de Mada- ` gascar et des Comores, p. 12. IL Leanorr. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Mada- = gascar. VII. Daléchampiées, p. 35. Pago d. eris Guizzaumix. — Matériaux pour la flore de la Nouvelle-Calédo- — donie. LXXIX. Essai d'identification des plantes signalées en Nouvelle-Calédonie par Jeanneney, p. 46. J. Arènes. — Contribution à l'étude des Malpighiacées, p. 62. PRINCIPALES PUBLICATIONS -DU LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE | E: = -Flore générale de Indochine, publiée sous la direction —— -—- de H. Lecomte (1907-1931) ; H. Lecomte et H. Huusert (1931- — — 193) ; H. HvwsEnT (depuis 1934). Rédacteur principal : EF Gacxepanx. GEES Vient de paraître : tome VI, fasc. 9 (Aracées, etc...), par — — MM. Gacxepanx et autres. 168 p., 15 fig. ; prix 40 fr. vom Drs Flore est en vente à la Librairie Masson ; le Supplément, au ` -~ . Muséum National d'histoire naturelle (Phanérogamie), 57, rue — dem service de vente : 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, (Paris, . Flore de Madagascar et des Comores (Plantes vasen- - aires), publiée sous les auspices du Gouvernement général de ee (Tananarive) et sous la direction de H. HUMBERT. __ Vient de paraître : Orchidées (tome II), par H. PERRIER DE LA Bam, 387 p., 39 pl. Prix: 90 fr. E e CE = Familles déjà parues : Aponogétonacées, Cypéracées, Lemnacées, —— __ Commélinacées, Liliacées, Bignoniacées, Orchidées (tome 1). . En vente : Imprimerie officielle (Tananarive); Muséum National ` — . d'histoire naturelle (Phanérogamie), 57, rue Cuvier, service de - vente : 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, (Paris, Ve). CFL Prise Pis Bü Mavombe, dorer te role fe - M: Georges Le Testu. Tome I, 121 p., 8 Bl. fig. ;t. II, 85p, ` . 6pL, fig. ; t. IIl, 115 p., 8 pL, fig., cartes, Caen, Société Line . néenne de Normandie, Faculté des Sciences, 1924-1939. z - -- . Autorisation N* 14056 —— 5 5 PIERREANDRÉ - SS zs MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE ` ape NOTULAE SYSTEMATICAE Foxpées EN 1909 par Acn. Finer ET H LECOMTE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE ` See H HUMBERÉ-- — — —— Professeur au Muséum ` Tome XI ze: FASCICULE 3 ` TES PA RIS ; E | LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE: em DU ÉRESEUE NATIONAL. D'HISTOIRE NATURELLE me IL Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au moins en partie, d’après le matériel de l Herbier du Muséum na- tional d' Histoire naturelle. = Elles paraissent sans périodicité régulière, par fascicules d'une ` SE quarantaine de pages en moyenne. : Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent étre CS . adressés, correctement dactylographiés avec double interligne ou - très lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°). - - Les figures doivent être prêtes à être reproduites directement (avec | Ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- ~ gravure). Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur m demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés - Pd et remis en pages, mais à titre onéreux. La couverture etle brochage m sont comptés en supplément. e Les demandes d'échange ou souscriptions (France: 65 francs par ` Er volume de 4 fascicules ; étranger : 90 francs) doivent étre adres- EE sées nn au Professeur H. HUMBERT. due 7 Familles et genres de plantes Phanérogames de 2 Vient de nu Tome VIILb - ae dicotglédones, 1105 = 2 . Suite au Dictionnaire descriptif et sgnongmique des genres = | 7 plantes Phanérogames du méme auteur. - z = La première partie de ce complément renferme : 1° un tableau - analytique des familles, 2° les descriptions détaillées de toutes les ` familles, 3° un important supplément au Dictionnaire (genres hon d veaux, additions, corrections) (tome VII, 1939). SÉ m La 2 partie comprend un tableau analytique pour tous les genres SG 2 et un nouveau supplément au Dictionnaire. - ; _ Le premier fascicule (VllLa) vent les plantes gymnospermes T t monocotylédones (1941). Le 2e fascicule RER consacré aux Dicotylédones | termine 2 St Che l'anteur : 15 Raspail, à Auch (Gers): - Se NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XI, rascicuLE 3 (Novembre 1943) LE GENRE COTTSIA DUBARD ET DOP GENRE CADUC DE MALPIGHIACÉES par J. ARÈNES. Le genre Cotisia est une création de DUBARD et DoP (in Box- NIER, Revue générale de Botanique, Contr. ét. Malp. Madag., P- 358-359 ; 1908) sur échantillon unique récolté par Scott Elliot à Madagascar sous le n? 263 et figurant dans l'herbier du Muséum de Paris. Ces awteurs le plaçaient au voisinage des J anusia et Aspicarpa sud-américains. « Le genre Cofísia, écrivaient-ils, vient se placer par l'ensemble de ses caractéres trés prés du genre Aspicarpa ` comme dans ce genre, les feuilles sont dépourvues de stipules et de glandes, tous les sépales sont munis de glandes, l'androcée comprend 5 piéces épisépales dont 2 seulement sont fertiles ; l'ovaire est formé de carpelles presque indépendants et dont l'un seulement porte le style. D'autre part, la forme des glandes calycinales rappelle beaucoup plus celles qu'on trouve chez les Janusia ; comme dans ce genre, les pétales paraissent entiers, les étamines ne sont soudées qu’à la base et le fruit est muni d’une aile dorsale très développée ». Or : 1. L'absence de glandes foliaires et de stipules n'est pas spéciale aux Aspicarpa ; les stipules sont également absentes chez les Janusia guaranitica (St-Hil.) Juss. [= ! J. Barbeyi Chodat], J. gracilis Gray, J. amazonica Griseb., J. muricata Griseb., et Jussreu spécifiait (1) pour le genre « foliis integerrimis, stipulis inconspicuis » ; quant aux glandules, elles font défaut chez le Janusia californica Benth. 2. Tous les sépales ne sont pas glanduleux chez les Aspicarpa puisqu'il existe dans ce genre des fleurs normales à calice pourvu (1) Monographie des Malpighiacées ; 1843. NOT, sys, mm RG de 8-10 glandules et des fleurs anormales, parfois absentes d’ailleurs, à sépales églanduleux, ces dispositions se retrouvant. chez les Janusia. 3. Le nombre des étamines fertiles est variable ; chez les Aspi- carpa: 2 [A.uruguariensis Niedenzu],3 4. sericea (St-Hil.) Nied., A. Rosei Nied., A. hyssopifolia Gray], 5 [A. boliviensis Nied., A. linearifolia (St-Hil.) Nied.] ; comme chez les Janusta : « sta- mina saepius omnia fertilia», a écrit Jussieu à proposde ce dernier genre, et NIEDENZU (I) : « stamina 5, nunc omnia. |]. prolixa Arechav. et J. guaranitica (St-Hil.) Juss. par exemple] ,nunc tan- tum 2 postica fertilia (J. gracilis Gray et J. californica Benth.) 4. Les trois carpelles presque indépendants et le style unique concernent aussi bien les Aspicarpa [ovarium 3 inter se ad axem connata, caeterum distincta. Stylus ovariis basi interpositus sim- plex (Juss.) ; gynaeceum trimerum typice Mauer, nihilominus hand varo suppetentibus. 2 celeris stylis aequalibus vel praeter stylum fructificantem 1-2 sterilibus + reductis (Niedenzu)], que les Janusia [ovaria 3 basi inter se et cum receptaculo conico con- creta ` stylus simplex (Juss.)]. 5. Les glandes calycinales sont ovales chez les Janusia et, chez les Aspicarpa ` ovales [A. argentea (Griseb.) Nied., A. sericea (St-Hil.) Nied., A. lanata (Chodat) Nied., A. hyssopifolia Gray], oblongues-ovales [A. salicifolia (Chodat) Nied., A. boliviensis Nied., A. linearifolia (St-Hil.) Nied.], ovales ou suborbiculaires (A. Rosei Nied., A. humilis (Benth.) Small., A. uruguariensis Nied., A. hirtella Rich.]. 6. Les pétales entiers ou subentiers ne sont pas de régle chez les Janusia puisqu'ils sont dentés-lacérés chez le J. mexicana Brand. et irréguliérement ondulés ou dentés vers le sommet chez J. Sg: lixa Arechav.. 7. Si les étamines sont en effet soudées àla base chez les Janusia, elles le sont aussi et + chez les Aspicarpa ainsi que le notait Jussieu ` stamina..... filamentis basi in tubum coalitis quorum duo antherifera fere tota cohaerent, tria longius distincta. (x) in Pjlanzenrei:h, Malpigh., IV, 141,. mu E ee En résumé, les caractères empruntés aux feuilles, au calice, à l'androcée, au pistil, dans lesquels Dubard et Dop ont vu des affinités trés marquées de Cottsia scandens pour le genre Aspi- carpa sont sans valeur parce qu'on les retrouve chez les Janusia, comme sont sans valeur la morphologie des glandes calycinales ou des pétales et la coalescence basilaire des filets staminaux qui, selon les mêmes auteurs, rappellent le genre Janusia — mais peuvent aussi s'observer chez les Aspicarpa —. En conséquence, parmi tous les caractéres énumérés par Dubard et Dop, seuls ceux du fruit offrent un intérêt au point de vue comparatif : ils con- duisent indiscutablement au genre Janusia (1), le genre Cottsia Dubard et Dop est caduc et Cottsia scandens Dub. et Dop., en raison de son port, de son organisation florale et surtout carpo- logique, doit être rattachée aux Janusia ` c'était l'opinion de Niedenzu (loc. cit.) qui, dés 1928, l'assimilait dubitativement au Janusia gracilis ; la plante ne se rapporte à aucune des espéces de ce genre actuellement connues et diffère notamment du J. gra- cilis par la forme du limbe foliaire, par ses fleurs toutes normales solitaires à l'aisselle des feuilles, par la forme de ses glandes caly- cinales elliptiques! — et non «offrant un peu la forme d'oreilles » (Dub. et Dop., loc. cit., p. 359), déformation provoquée par la dessiccation et qui disparaît par réhydratation des tissus— ; elle constituera, sous le nom de Janusia scandens, l'unique type spé- cifique — endémique — malgache d'un genre jusqu'alors consi- déré comme strictement sud-américain. La description francaise établie par Dubard et Dop étant in- compléte, erronée méme sur certains points, je donne ci-dessous, de la plante, la diagnose latine qui n'a jamais été publiée. (1) Les affinités pour les genres Banisteria et Peixotoa tous deux de la Sous-tribu des Banisteriinae, relevées par Dubard et Dop (loc. cit., p. 361), en Se plaçant au seul point de vue anatomique sont faibles ; elles sont moins affirmées encore pour le genre Pterandra (ibid.,p. 362) dela sous- tribu des Galphimiinae. Gen. JANUSIA Juss., Mon. Malpigh., p. 349 (1843). Sect. METAJANUSIA Niedenzu, loc. cit., p. 543 (1928). Janusia scandens. (Dubard et Dop). J. Ar., nom. nov. — Cottsia scandens Dub. et Dop. in Bonnier, Rev. Gén. Bot., Contr. ét. Malp. Madag., p. 358, descript. gall. imperf. (1908). Frutex (?) scandens, ramis cylindricis, novellis albo-villosis, vetustis cortice fusco + pubescenti. Folia opposita, petiolata, chartacea ; limbus --lateovatus ovato-ellipticus velellipticus, raro suborbicularis, basi rotun- datus, apice rotundato-apiculatus, 11-26 mm. longus, 3-18 mm. latus, discolor subtus pallidior, utrinque laxe villosus (1), marginibussaepissime et + conspicue glandulosis (2), glandulis denticuliformibus spinuliformi- busve, 0,2 mm. longis, basi 0,2 mm. latis; petiolus eglandulosus, + villoso- albescens, 1-6 mm. longus ; nervi secundarii 6-8, arcuato-adscendentes, subtus distinctissimi sed paulum prominentes, supra vix conspicui, ad mar- gines anastomosantes ; venae satis late reticulatae, solum subtus cons- picuae. Flores omnes interse similes, foliorum axillae solitarii, pedicello albo-villoso, 9-13 mm. longo, basi bracteis 2 et supra medium bracteolis 2 instructo, paulum supra eas articulato et post anthesim 4+ genuflexo, bracteis bracteolisque oppositis glabris fuscis lanceolatis acuminatis. Sepala 5 paulum inaequalia, ovata ovato-oblongave, apice rotundata, 2,5 mm. longa, 1,5-2 mm. lata, extus albo-villosa, intus glabra, biglandu- losa, glandulis basilari-marginalibus, ellipticis, ı mm. longis, o, a mm. latis. Petala 5limbo glabro, suborbiculari, integro, 1,2 mm. diametro, basi in unguiculum brevissimum paulum attenuato. Stamina glabra, filamentis basi latiori-connatis, fertilia 2 postica filamento 2,5 mm. longo antheris ellipticis o,5 mm. altis o,3 mm. latis, sterilia 3 ananthera filamento 1-1,5 mm. longo. Ovarium villosum ; carpella 3 (fertilia 1-2) inter se similia, unilocularia, uniovulata, in receptaculo centrali conico 1-1,2 mm. alto affixa, dorsaliter ala prominenti villosaque instructa, stylo simplici inter carpellos interposito supra medium ovarii lateraliter inserto, stigmate capitato semiorbiculari extus superficialiterque emarginato ; ovulum semianatropum, pendulum, sutura interna, basi rotundatum, apice acutum. Samarae 1-2 in carpophoro conico usque 2,5 mm. alto adnexus, maturitati deciduantes, alatae, fusco-fulvae, laxe villosae, 7 mm. longae; H (1) Contrairement aux observations de Dubard et Dop (loc. cit., p. 360), les poils ne sont pas « presque entièrement localisés sur la face inférieure » des feuilles, mais l'indument foliaire est assez également réparti sur les deux faces et non pas uniquement « sur le trajet des nervures à la face supérieure ». . (2) Et noa pas comme l'ont écrit Dubard et Dop « ces feuilles ne pos- sédent ni glandes, ..... (loc. cit., p. 358). ; (s A dd Macs nux ovoidea, fortiter irregulariterque sulcato-costulata costis rotun- datis, antice postice paulum compressa, 4 X 2 x 2,5 mm. metiens; ala dorsualis 4,5 mm longa, 3 mm. lata, subovata, marginibus infra medium subparallelis, supra medium attenuata, apice rotundata, nervis paulum arcuatis margini superiori parallelis cum inferiore angulum acutum for- mantibus ; area ventralis subovata, 1,7 mm. alta, 1,3 mm. lata, centraliter fortiterque concava, apice attenuata, ad basim et infra nucem lineola fusca 1 mm. longa 0,5 mm. lata producta — Ab affini J. gracili foliorum limbo + late ovato ovato-elliptico vel elliptico interdum suborbiculari, floribus omnibus inter se similibus foliorum axillae solitariis, sepalorum glandulis ellipticis, differt. Distribution géographique : Madagascar (Scott Elliot 263), sans autre précision. LE GENRE PHILGAMIA BAILLON, GENRE ENDÉMIQUE MALGACHE DE MALPIGHIACÉES par J. ARÈNES. Le genre Philgamia est une création de BAILLON (nom. nud. in A. GRANDIDIER, Histoire physique naturelle et politique de Madagascar ; volume XXXV, Hist. nat. des plantes, t. V, Atlas IT, pl.265 ; 1894) d’après une récolte faite en 1876 par Grandi- ` dier dans le massif Ambatomenaloha (province d'Ambositra) et non à Ambato Mena ainsi que l'ont écrit DUBARD et Dor (in BONNIER, Rev. Gén. Bot., t. XX, p. 354, 1908) et que, sans con- trôle, l'a transcrit NIEDENZU (in Pflanzenreich, IV, 141, Malpi- Shiaceae, II, p. 255 ; 1928). L'original de Grandidier, sur lequel Baillon a fondé l'unique espèce primitive du genre, figure dans l'Herbier du Muséum de Paris sous le nom de Philgamia hibber- tioides ` la plante, bien représentée dans l'ouvrage de Grandidier (loc. cit.), n'a été décrite qu'en 1908 par Dubard et Dop (Contrib. Et. Malp. Madag., loc. cit., p. 355), mais l'analyse de ces auteurs est incompiète puisque les fruits manquaient sur l'échantillon étudié. Le genre, admis par l'/ndex Kewensis (Suppl. prim., P- 324 ; 1901), est rejeté dans la synonymie par Niedenzu (loc. Mene ege cit.) qui, se bornant à utiliser l'étude de Dubard et Dop, le rap- porte au genre Sphedamnocarbus (x) Planchon, avec diagnose latine. Enfin, PERRIER DE LA BATHIE, savant spécialiste de la flore malgache, concluait il y a quelques années (in Herb. Mus. Par.) à la caducité des deux genres Philgamia et Tricomariopsis. ‘étude des matériaux recueillis à Madagascar par Grandidier (1876), par Catat (1890), et par PERRIERDE LA BATHIE (1912à 1921) m'a permis de conclure à l'autonomie du genre P}ulgama, en raison surtout de l'organisation de ses fruits, de préciser et com- pléter ses caractères et ceux du Ph. hibbertioides, de décrire trois espèces nouvelles, de noter les particularités du fruit (pour les 4 espèces !), d'établir la position systématique du genre, ses affinités, sa distribution géographique. Le fruit plus ou moins subsamaroïde est ligneux, à aréole ven- trale elliptique ou plus ou moins largement ovale ou suborbi- culaire. Il est à peine comprimé latéralement et pourvu d’une marge longuement décurrente des deux côtés vers l’aréole, large de 0,5-5 mm., épaisse et sans nervures. Cette marge montre en Coupe microscopique transversale pratiquée dans la région api- cale du fruit où elle est parfois plus large : 1° un parenchyme constituant la majeure partie des tissus et dont l'assise superfi- cielle offre des cloisons cellulaires externes fortement épaissies, cutinisées et densément pilifères ; 2° un nombre variable de petits faisceaux de fibres sclérenchymateuses longitudinales, plus ou moins espacés, disposés de part et d'autre de l'axe longi- tudinal de la coupe ; 3? un parenchyme scléreux à cellules rela- tivement peu nombreuses, isolées ou groupées, profondes, à proxi- mité du méme axe. Les faisceaux libéro-ligneux font défaut. Une coupe faite à mi-hauteur dans le péricarpe (jusqu'à 5 mm. d'épais- seur) y montre la prédominance des éléments ligneux. L'endo- carpe (0,2-05 mm. d'épaisseur) est constitué par des fibres scléren- chymateuses circulaires, plus ou moins ramifiées, longuement Prolongées vers les marges dontelles n'atteignent jamais les bords, : (1) L'étymologie voudrait Sphendamnocarpus (du grec sphendamnos, erable) mais la graphie de Planchon (mss. in Herb. Kew., sec. Hook. f. in Benth. et Hook. f., Gen. plant. I, p. 256 ; 1862) doit être respactée. ET TS E associées à des faisceaux inclus de fibres longitudinales de méme nature, les unes et les autres à section polygonale petite, à pa- rois trés fortement épaissies-lignifiées, à lumiére réduite. L'élé- ment essentiel du mésocarpe est un parenchyme scléreux à cellules polyédriques et membranes ponctuées (ponctuations plus ou moins nombreuses, elliptiques ou suborbiculaires, s'effa- cant dans les assises profondes vers l'endocarpe) ; on y observe : I9 des faisceaux de fibres sclérenchymateuses longitudinales en nombre variable analogues à ceux de l'endocarpe mais plus éten- dus, parfois isolés, le plus souvent solidaires des fibres circu- laires de ce dernier par des fibres plus ou moins obliques ; 2° un nombre restreint de petits faisceaux libéro-ligneux diversement placés mais toujours inclus aux précédents, à liber externe et bois interne. L'épicarpe groupe 3 ou 4 assises de cellules à parois épaissies et sclérifiées ; la membrane externe de l'assise épider- mique est plus fortement épaissie, cutinisée, lâchement stoma- tifére, abondamment pilifére. Les poils en navette de l'indument (1,2 à 1,5 mm. de long) sont insérés au sommet de saillies uni- cellulaires de l'épiderme et ils constituent un revétement soyeux, apprimé, dense, d'un brun-roux, plus ou moins largement maculé de fauve. Dimensions du fruit (marges comprises) : largeur 8-16 mm., hauteur 9-20 mm. La graine est brune, fortement compri- mée, subovale, aigué ou obtuse au sommet, trés obliquement tronquée à la base, à hile latéral-subapical ; 'empbryon est api- cal, droit à radicule conique trés courte,à cotylédons charnus subplans, subégaux ou un peu inégaux. Voici les caractéres généraux du genre. PHILGAMIA Baillon, Joc. cit. : Philgamia hibbertioides, nom. nudum. — Dubard et Dop, loc. cit. : descript. gall. imperf. Philg. hibbert. Baillon — Niedenzu, loc. cit. : descript. lat. imperf. Philg. hib- bert. (in gen. Sphedamnocarpo, sub nom. Sphedamn. hibbert.) — Alabastrum ovoideo-subglobulosum vel globulosum, dense ferrugineo- tomentosum. Flores regulares vel subregulares. Sepala praefloratione quin- cuncialia, basi connata, ovata vel oblonga, extus ferrugineo-tomentosa, intus glabra, eglandulosa. Petala praefloratione cochlearia, + breviter unguiculata, glaberrima, limbo elliptico vel suborbiculari basi attenuato vel haud attenuato integro vel marginibus irregularibus. Stamina 10, gla- berrima, inaequalia vel subaequalia ; filamenta basi connatadilatataque; antherae introrsae, basifixae, ellipticae vel + late ovatae, basi cordatae, apice obtusae, in longitudinem dehiscentes. Ovarium villosum carpellis 3 inter se similibus, unilocularibus uniovulatisque ; styli 3 longi, glabri, erecto-divergentes vel genuflexi vel subsigmoidei ; stigma capitellatum semiorbiculare facie ventrali emarginatum ; carpella fertilia 1-2. Fructus subsamaroideus, villosus, lateraliter vix compressus, 8-16 mm. latus, 10- 20 mm. altus, marginem dorsualem o, 5-5 mm. latam, crassam, enervatam, interdum in fructum parte apicali latiorem, ad aream ventralem utrinque longe decurrentem instructus ; pericarpium lignosum usque 5 mm. cras- sum ; indumentum densum, adpressum sericeum, fusco-rufum, fulvo + maculatum, pilis medifixis, rigidis 1,2-1,5 mm. longis; area ventralis subelliptica + late ovata suborbicularis vel orbicularis, 2-6 mm. lata, 3-10 mm. alta, subplana concava vel profunde umbilicata. Semen fuscum, fortiter compressum, subovatum, apice acutum obtusumve, basi valde oblique truncatum ; hilum laterali-subapicale ; embryo apicalis, rectus radicula conica valde brevi, cotyledonibus carnosis subaequalibus vel paulum inaequalibus. — Liana frutex velarbuscula. Folia adulta biglan- dulosa, apice obtusa vel rotundata vel subemarginata, interdum apicu- lata, subtus saltem in nervis + villosa sericea vel lanata, supra glabra glabrescentia vel pubescentia, interdum omnino glabra. Umbellulae ter- minales 1-6-florae, ferrugineo-tomentosae, basi foliatae, bracteis lanceo latis usque 2 mm. longis. Affinis generi Sphedamnocarpo Planchon a quo stylis erecto-divergen- tibus genuflexis subsigmoideisve, stigmatis capitellatis semiorbicularibus intus emarginatis, fructibus exalatis subsamaroideis lateraliter vix com- pressis marginem .dorsualem crassam enervatam ad aream ventralem utrinque longe decurrentem instructis differt. SYNOPSIS DES ESPÈCES I? d’après les fleurs. Filets staminaux trés courts, n'excédant pas 0,8 mm. subégaux ; anthères subovales, Styles genouillés. Pétales inégaux, à limbe atténué sur lon- glet à la base, à bords + irréguliers, çà et là superficiellement incisés. Ph. brachystemon. Filets staminaux + inégaux, les plus longs atteignant 2-4,5 mm. ; an- théres elliptiques. Pétales subégaux. Styles dressés, un peu divergents. Limbe des pétales elliptique, en- tier, non atténué sur l'onglet. Etamines subégales ou peu inégales. Ph. hibbertioides. Styles genouillés ou subsigmoides. Limbe des pétales orbiculaire ou suborbiculaire, à bords irréguliers, faiblement atténué sur ` ong et. Etamines subégales ; filets longs de 2 mm. Ph. denticulata. Etamines trés inégales ; filets longs de 1-4,5 mm. Ph. glabrifolia. 29 d’après les fruits. Aréole ventrale subplane, un peu saillante en son centre, ovale, longue de .10 mm., large de 6 mm. Style persistant. Marge largement arrondie et bien plus large au sommet (jusqu'à 5 mm.). Fruit nettement dissymé- trique. Ph. denticulata. Aréole ventrale concave ou profondément ombiliquée, longue de 3-8 mm., large de 2-5 mm. Fruit subsymétrique. Fruit petit, haut de 10 mm., large de 8 mm. Aréole ventrale concave. Style non persistant. Marge non élargie au sommet, large de 0,5- I mm. Ph. hibbertioides. Fruit plus grand, haut de 15-20 mm., large de 15 mm. Marge large de 1-5 mm. Marge bien plus large au sommet (jusqu'à 5 mm.). Style persis- tant. Aréole ventrale concave. Pédicelle fructifére atteignant 18 mm. Ph. glabrifolia. Marge non élargie au sommet, large de 1-2 mm. Style non per- sistant. Aréole ventrale profondément ombiliquée. Pédicelle fructifère mesurant 5-7 mm. Ph. brachystemon. 30 d'après les feuilles. Glandules foliaires stipitées. Feuilles entières, parcheminées, entièrement glabres. Nervures secon- daires et nervure principale seules un peu saillantes en dessous. Ph. glabrifolia. Feuilles denticulées, coriaces, les adultes glabres en dessus, + ve- lues sur les nervures en dessous. Nervation trés saillante en dessous. Ph. denticulata. Glandules foliaires non stipitées. Feuilles entières, parcheminées. Feuilles petites, longues de 12-22 mm., larges de 5-12 mm., velues- soyeuses, argentées ou rousses en dessous, pubescentes ou glabres- centes en dessus. Ph. hibbertioides. Feuilles plus grandes, atteignant 20-45 mm. delonget 10-35 mm. de large, laineuses ou + soyeuses en dessous, les adultes glabres- centes ou glabres en dessus. Ph. brachystemon. I. Ph. hibbertioides. Baillon, Loc. cit., nom. nud. ; Dubard et Dop, loc. cit., descr. gall. imperf. ; Niedenzu, loc. cit. descr. lat. imperf. (1). (1) La description rédigée en francais par Dubard et Dop et la diagnose donnée par Niedenzu étant incomplètes, inexactes même sur certains Liana, vel arbuscula ramis haud sarmentosis 0,5-1 m. altis. Rami novelli cylindrici, tomentosi, ferruginei rufi rufescentes albescentesve, vetusti + nodosi, glabri glabrescentesve, fusci. Folia parva, opposita, petiolata, chartacea ; limbus ellipticus vel oblongo-ellipticus, apice obtusus inter- dumque apiculatus, basi in petiolum + longe attenuatus, 12-22 mm. longus, 5-12 mm. latus, integer, discolor, subtus pallidior, villoso-sericeus, argenteus rufusve, supra pubescens glabrescensve ; glandulaeorbiculares, baud stipitatae, nunc limbi basi nunc petioli apice site; petiolus tomen- toso-albescens vel -rufescens, 2-7 mm. longus ; nervi secundarii 8-ro, adscendenti-subrecti, supra paulum conspicui, subtus distincti sed pau- lum prominentes. Umbellulae 1-4-florae ; pedicelli floriferi 3-7 mm. longi. Flores 12-15 mm. diametro. Sepala subaequalia, oblonga, 4 mm. longa, - 2 mm. lata. Petala subaequalia, alba, unguiculata, unguiculo r, 5 mm.longo, limbo elliptico 5 mm. longo 3 mm. lato, basi rotundato, marginibus inte- gris. Stamina paulum inaequalia, filamento 2,1-2,7 mm. longo, antheris : ellipticis o.8 mm. longis o,3 mm. latis. Styli 2 mm. longi, erecti paulumque divergentes. Fructus subsymmetricus, 8 mm. latus, 10 mm altus ; area ventralis ovata orbicularisve, fortiter concava, 3-4 1/2 mm. longa, 3-3 1 /2 mm. lata ; stylus haud persistens ; margo apice haud latior late rotundata vel subattenuato-obtusa vel-rotundata, 0,5-1 mm. ata ` pedicellus fruc- tiferus usque ro mm. longus. MADAGASCAR (DOMAINE DU CENTRE). I. Ambatomenaloha (Grandidier, 1876). — 2. Mont Analamamy à l'ouest d'Itremo (Monts Ambatomenaloha), rocailles (quartzites ): arbuste de 0,5- I m. ; feuilles persistantes ; fleurs blanches ` plante observée sur rejets de souche rongée par les flammes ; rameaux non sarmen- teux, mais liane sans doute lorsque la plante s'est développée dans un milieu non perturbé, février 1919 (Perrier de la Báthie 12.484). — 3. Ouest d'Ambatofinandrahana ; quartzites ; petit buisson, fleurs blanches ; 20 novembre 1939 (Decary 15.134). 2. Ph. brachystemon J. Ar. spec. nov. Frutex 2-4 m. altus, vel arbuscula 1 m. haud excedens. Rami novelli cylindrici tomentoso-albescentes, vetusti + irregulares cortice subgriseo rimoso. Folia opposita, petiolata, chartacea ; limbus suborbicularis vel + late ellipticus vel oblongus, apice obtusus vel obtuse apiculatus, basi Subrotundatus vel in petiolum 4 longe attenuatus, 20-45 mm. longus, 10-35 mm. latus, integer, discolor, subtus valde pallidior dense lanatus vel + sericeus, supra primum + pubescens demum glabrescens vel glaber ; points, je donne de cette plante une diagnose latine complète établie q'a- prés mes propres observations, —— M rm glandulae orbiculares haud stipitatae, plerumque limbi basi sitae, rarius ad petioli apicem oppositae vel haudoppositae ; petiolus tomentoso-al- bescens, 5-10 mm. longus; nervi secundarii 8-12 arcuato adscendentes, Supra depressi valde distincti, subtus + prominentes; venae + distincte reticulatae. Umbellulae 3-5 -florae, in ramusculis ferrugineo-tomentosis foliis subtus ferrugineo-tomentosis supra saltem novellis + rufo-tomen- tosis portatae ` pedicelli floriferi 2-5 mm. longi. Flores 14 mm. diametro. Sepala paulum ineaqualia, oblonga ovatave, 4,5-6 mm. longa, 3-4 mm. lata. Petala alba, valde caduca, unguiculata, inaequalia, 5-5, 5 mm. longa, 2-4mm.]ata, limbo subelliptico vel suborbiculari, basi in unguiculum brevem -attenuato, marginibus + irregularibus passim superficialiter incisis. Sta- mina subaequalia, brevia, filamentoo,7-o, 8 mm. longo, antheris subovatis op mm. longis 0,5 mm. latis. Styli 2 mm. longi, genuflexi. Fructus sub- ` symmetricus, 15 mm. longus latusque ; area ventralis ovata, subelliptica suborbicularisve, profunde umbilicata, 4-4,5 mm. longa, 2-3,5 mm. lata ; stylus haud persistens (vel rarissime persistens) ; margo apice haud latior rotundata vel subattenuato-obtusa, 1-2 mm. lata ; pedicellus fructiferus usque 5-7 mm. longus. MADAGASCAR (DOMAINE DU CENTRE). — Rocailles (quartzites) vers 1.600 m., entre Ambatomainty et Itremo (Province d'Ambo- sitra) : arbuste de 2-4 m., souvent réduit par les feux de brousse à un petit arbuscule ne dépassant pas 1 m. de haut ; pétales blancs trés caducs, juin 1912 (Perrier de la Báthie 2114). 3. Ph. denticulata. J. Ar. spec. nov. Liana, vel arbuscula caulibus saepeprostratis. Rami cylindrici, novelli + pubescentes vel villoso-subalbescentes praeter floriferi dense ferrugineo- tomentosi, vetusti glabri cortice fusco lenticellis paucis paulum promi- nentibus instructo. Folia opposita, petiolata, coriacea ; limbus ovatus subovatus suborbicularisve, basi rotundatus, apice obtusissimus subemar- ginatusve, 20-45 mm. longus, 17-30 mm. latus, marginibus obscure et ed laxe denticulatis demum + revolutis, discolor, subtus pallidior, supra glaber; ramorum floriferorum folia novella subtus dense ferrugineo-tomen- tosa, matura subtus in nervis + villoso-ferruginea ` ramorum sterilium iolia novella subtus tomentoso-lanato-albescentia, vetusta subtus in nervis + villoso-albescentia ; glandulae orbiculares stipitatae pediculo usque 0,5 mm. longo, plerumque ad petioli apicem oppositae vel haud oppositae, rarissime limbi basi affixae ; nervi utrinque distinctissimae supra depressae, subtus valde prominentes, secundarii 10-11 arcuato- adscendentes, venae tenuiter reticulatae ` petiolus ferrugineo-tomentosus, vel albescenti-tomentosus, 6-8 mm. longus. Umbellulae 4-5-floræ, pedicellis floriferis 3-7 mm. longis. Flores 12 mm. diametro. Sepala aequalia, obovata oblongave, 4,5-5 mm. longa, 3 mm. lata. Petala a ba, aequalia, unguiculata, unguiculo 1r mm. longo, limbo suborbiculari 5 mm. diametro, marginibus + irregularibus. Stamina subeaqualia, filamento 2 mm. longo, antheris ellipticis 1 mm. longiso,5 mm. latis. Styli 3 mm. longi, genuflexi subsig- moideive. Fructus asymmetricus, 16 mm. longus latusque ; area ventralis subplana, centraliter paulum prominens, ovata, 10 mm. longa ,6 mm. lata ; stylus persistens ` margo apice latior (usque 5 mm.) late rotundata ; pedi- cellus fructiferus usque 17 mm. longus. MADAGASCAR (DOMAINE DU CENTRE). — Quartzites du Mont Ibity, entre 1.200 et 1.600 m. d'alt., au sud d'Antsirabé : arbus- cule à tiges souvent couchées, d'une liane recépée par les feux ; fleurs blanches ; lieux soumis au régime des feux, juin 1912 (Per- rier de la Báthie 2111). 4. Ph. glabrifolia. J. Ar. spec. nov. i Liana caule 1-2 cm. diametro, vel frutex 1 m. altus, vel arbuscula 60cm. haud excedens ramis + lignosis plerumque erectis, interdum + sarmento- sis. Rami novelli cylindrici, dense ferrugineo-tomentosi vel rufescenti- tomentosi, cito glabri glabrescentesve, cortice fusco-violaceo in longitu- dinem + striato, lenticellis parvis paucis paulum prominentibus instruc- to. Folia opposita, petiolata, chartacea ; limbus suborbicularis vel 4- late ovatus, apice rotundatus subemarginatusve apiculatus vel haud apicula- tus, basirotundatus cordatusve, etiam in statu juveni glaberrimus, 2-4 cm. longus, 1-4 cm. latus, integer, discolor, subtus pallidior; glandulae orbi- culares stipitatae, pediculo usque 0,5 mm. longo, ad petioli apicem oppo- sitae vel haud oppositae, rarius limbi basi affixae ; petiolus novellus ferru - gineo tomentosus, cito glabrescens glaberve, 3-12 mm. longus ; nervi secundarii 8-12, utrinque distinctissimi, arcuato-adscendentes, subtus paulum prominentes, ad margines anastomosantes; venae multae, tenuiter reticulatae, subtus valde distinctae. Umbellulae 3-6-florae, in ramusculis ferrugineo-tomentosis portatae, pedicellis floriferis 2-20 mm. longis. Flores 15 mm. diametro. Sepala + aequalia, ovata oblongave, 5-6 mm. longa, 2,5-3 mm. lata. Petala alba, aequalia, unguiculata, 7 mm. longa, 5mm. lata, limbo elliptico-suborbiculari basi in unguiculum breviter attenuato, mar- ginibus + irregularibus. Stamina inaequalia, filamento 1-4,5 mm. longo, antheris ellipticis 1 mm. longis 0,6 mm. latis. Styli 2 mm. longi, genuflexi. Fructus subsymmetricus, 15 mm. latus, 20 mm. altus ; area ventralis Ovata, fortiter concava, 6,5-8 mm. longa, 4-5 mm. lata ; stylus persis- tens; margo apice latior (usque 5 mm.) rotundata vel subattenuato-obtusa vel -rotundata ; pedicellus fructiferus usque 18 mm. longus. MADAGASCAR (DOMAINE DU CENTRE). — 1. Ambohipahana : arbuste ; 1 m. ; fleurs blanches, 20 mai (Catat 1149). — 2. Pentes de l'Ibity, au sud d'Antsirabé, entre 1.500 et 1.900 m. : rameux ou peu sarmenteux, recueilli sur de vieilles souches rongées par les feux ; liane sans doute sous le port naturel ; les rejets observés ne dépassaient pas 0M60 de haut ; février 1914 (Perrier de la Bâthie 3460). — 3. Mont Ibity, rocailles (quartzites), 2.000 m. d'alt. : cette plante qui, avecle régime des feux se présente presque toujours sous forme de rameaux + ligneux, ordinairement dressés, parfois + sarmenteux, partait d'une souche épaisse rongée parles feux ; a été trouvée pour la premiére fois sous son port vé- ritable dans les rocailles de l'Ibity où un exemplaire poussé à l'abri des feux fournit une liane assez puissante atteignant un diamétre de 1-2 cm. ; fleurs blanches ; mars 1921 (Perrier de la Báthie 13.572). Les quatre espéces du genre sont spéciales à la Grande lle oü leur aire, entiérement comprise dans le Domaine du Centre, trés restreinte, est disjointe et comporte deux foyers distants d'une centaine de kilomètres : le premier, avec Ph. denticulata et Ph. glabrifolia, correspond au Massif de l'Ibity (2.265 m.) au sud d'Antsirabé, le second, avec Ph. hibbertioides et Ph. brachy- stemon, au Massif Ambatomenaloha vers le sud-ouest d' Ambositra. Les quatre espèces y ont été récoltées sur les quartzites entre 1.200 et 2.000 m. d'altitude. Cette étroite localisation, consé- quence pour une part de l'organisation carpologique (fruit li- gneux aptére), témoigne d'une adaptation à des conditions clima- tiques (climat tropical humide altitudinaire) et édaphiques (ro- cailles de quartzites (1) soumises de plus au régime des feux de brousse), d'espéces étroitement affines et quel'on peut sans doute . considérer pour toutes ces raisons comme formes vicariantes d'apparition relativement récente. D’après ses caractères floraux, DUBARD et Dor avaient rap- porté en 1908 (loc. cit.) le Philgamia hibbertioides — la seule espèce alors connue du genre — au groupe des Banisteriinées, notant toutefois que l'absence de fruit mettait dans l'impossibilité de (1) Les quartzites qui constituent primitivement un milieu rocheux ou rocailleux peuplé de chasmophytes produisent par leur désagrégation des sables siliceux dans lesquels > "ü » mnophiles calcifuges. quels peuvent s'installer des psa P préciser les affinités. Dans la tribu des Banisterieae (Jussieu) Nie- denzu à laquelle on doit rattacher les Philgamia en raison de la présence d'une marge épicarpique dorsale, ils s'apparentent indiscutablement par leurs 3 styles allongés et par l’absence de glandes calycinales, aux Sphedamnocarpinae Niedenzu auxquelles je les rattacherai ; d'aprés leur androcée diplostémone, leurs ombellules terminales, leurs pétales onguiculés, leurs feuilles opposées, leurs sépales églanduleux, leurs 3 styles égaux, ils se . placent trés prés du genre Sphedamnocarpus Planchon dont ils se séparent néanmoins par leurs styles dressés-divergents ge- nouillés ou subsigmoides, par leur stigmate élargi semi-orbicu- laire émarginé sur la face interne et surtout parleurs fruits mar- ginés, subaptéres, à peine comprimés latéralement, à péricarpe épais et ligneux. Ils paraissent ainsi constituer un genre néo- endémique malgache en période d'évolution, à localisation res- treinte liée à des conditions climatico-édaphiques, dont les 4 es- pèces à aire très réduite, étroitement apparentées, doivent dériver d'un méme phylum ayant son origine relativement récente dans le genre Sphedamnocarpus. Ce dernier genre, certainement repré- senté dans l'ile,n'existe actuellement, en dehors de Madagascar, qu'àl'ile Maurice et en Afrique Australe oü il s'étend vers le Nord jusqu'à l'Angola (Sph. angolensis)et la Rhodesia (Sph. pruriens) ; par suite ses affinités pour l'Afrique sont bien marquées, pour l'Afrique occidentale surtout puisque sur le littoral oriental aucun Sphedamnocarpus n'a été signalé au nord du Natal (x) (Spk. galphimiifolius, Sph. pruriens) ; il faut donc reconnaitre au genre Shhedamnocarpus —et à son satellite le genre Philgamia— des affinités africaines et une dépendance étroite vis-à-vis du courant d'immigration récente d'origine africaine et occidentale signalé par PERRIER DE LA BATHIE (loc. cit., p. 243), le premier Senre ayant existé toutefois dans l'ile antérieurement à sa sépa- ration du continent. (1) Sans doute faut-il attribuer au moins partiellement cette dernière Particularité, de même que pour les Mélastomacées et les Orchidées (voir PERRIER DE LA BATHIE, Mélastomacées de Madag., p. 241) à l'influence des feux de brousse. — 96 — Les « affinités indéniables avec des genres sud-américains » constatées sur les Philgamia, Banisterioides, Cotisia et Tricoma- riopsis par Dubard et Dop et basées surtout sur l'étude de la structure anatomique foliaire me paraissent douteuses ; ces au- teurs ont placé les caractéres du parenchyme foliaire à la base de leurs observations, et ce tissu, d'un«caractére essentiellement adaptatif» (ainsi qu'ils l'ont eux-mémes écrit), constituait un trés mauvais élément de comparaison ; ils n'ont pu tenir compte du fruit qui faisait défaut pour trois des genres étudiés ; enfin ils n'ont étayé leurs considérations d'ordre anatomique d'aucun argument tiré de l'organisation florale — sauf Cottsia — ou de la distribution géographique ; il n'est pas surprenant, dans ces con- ditions, que leurs conclusions soient, au moins partiellement, caduques ; elles le sont certainement pour le genre Philgamia dont on ne saurait baser les affinités avec les genres Bamisteria et Pterandra (cf. DUBARD et Dop, loc. cit., p. 361) sur la seule pré- sence d'un appareil aquifère dans le limbe foliaire (1). En consta- tant à ce propos que « les caractères du parenchyme foliaire sont les plus mauvais à retenir quand il est question de différencier des groupes» (PERRIER DE LA BATHIE in Herb. Mus. Paris), je relè- verai seulement, en me plaçant au seul point de vue carpologique, quele genre Philgamia établit une transition entre les Sphedamno- carpinae et les Banisteriinae de Niedenzu : par ses fruits marginés en effet, il offre — notamment par le Ph. hibbertioides dont la marge dorsale du fruit assez réguliére n'excéde jamais 1 mm. de largeur — une trés faible analogie avec le genre Aspicarpa La- gasca des Banisteriinae, genre strictement sud-américain dont le fruit aptére, chez l' As. lanata (Chodat) Niedenzu par exemple, est muni d'une créte dorsale lobée dépassant à peine 1 mm. de large. (1) DUBARD et Dor parlent bien dans leurs conclusions (loc. cit., p. 411) de « quatre genres nouveaux ou peu connus » qui « viennent se ranger dans un groupe nettement américain et se rapprochent de divers genres de l'Amérique du Sud ». Mais les seules affinités relevées par ces auteurs (loc. cit., p. 361) dans leur exposé, à propos de Philgamia hib: ertioides, concernent Banisteria parviflora Juss., Pterandra pyroidea Juss. et (loc. ctt., p. 355) le genre Tricomariopsis Dubard. REVISION DU GENRE SPHEDAMNOCARPUS. PLANCHON (MALPIGHIACÉES) par J. ARÈNES. D'après BENTHAM et HOOKER (Genera plant. I, 1, p. 256 ; 1842), le genre Sphedamnocarpus —et non Sphendamnocarpus (1) — fut créé par Planchon dans l'herbier Hooker sur matériaux apparte- nant aujourd'hui aux collections de Kew ; ces auteurs en ont pu- blié (loc. cit.) la première diagnose. Dubard et Dop ont formulé différentes remarques au sujet du genre lui-même ou des Trico- mariopsis et Banisterioidesqu'ils en séparaient maisqu'il convient, on va le voir, d'y rattacher (DUBARD : Rem. sur affin. Malp. Madag., à propos genre nouv. Tricomariopsis, in C. R. Acad. Sc., 1907, p. 1189 ; DUBARD et Dor : Contrib. ét. Malp. Madag., in BONNIER. Rev. gén. Bot., 1908, p. 354 à 363). s NIEDENZU a produit (in ENGLER, P/lanzenreich IV, 141, II, Malp., p. 252 ; 1928) une étude systématique compléte du genre. L'examen des Malpighiacées malgaches de l'Herbier du Muséum et notamment des récoltes faites par MM. Humbert, Perrier de la Bâthie et Decary, amène à formuler diverses remarques, oblige d'une part à effectuer de nombreuses additions spécifiques dans . le genre, d'autre part à procéder à certains remaniements tou- chant le genre lui-même ou des genres voisins. I. OBSERVATIONS CRITIQUES. AFFINITÉS. LJ Le genre Sphedamnocarpus constitue le genre typede la sous- tribu des Sphedamnocarpinées Niedenzu, dans la tribu des Banis- tériées (Juss.) Nied. J'ai signalé (in HuwBERT, Not. Syst., 1943 : Le genre Philga- mia Baillon, genre endémique malgache de Malpighiacées) la nécessité d'exclure du genre Sphedamnocarpus, tel que l'a congu Niedenzu, le S. hibbertioides (Baillon) Nied. ; celui-ci doit étre (1) Bien que cette graphie soit conforme à l'étymologie, celle de Plan- chon doit étre conservé: (Régles de la nomenclature). NOT. sys, 7 en — rapporté à un genre Philgamia Baillon sous le nom de Ph. hib- bertioides, genre autonome comportant trois autres espèces mal- gaches les PA. denticulata, Ph. brachystemon et Ph. glabrifolia. Le Sphedamnocarpus argyrophyllus (Juss.) Nied. (loc. ctt., p. 254) doit être définitivement rattaché au genre Macrosteira et ce, conformément aux conclusions de DUBARD et Doe» (loc. cit., p. 404) sous le nom de Microsteira argyrophylla (Juss.) Dub. et Dop. En l'absence de fruits et sur le seul examen de fleurs mâles, ces auteurs concluaient à l'obligation de rapporter la plante au genre Microsteira, étayant par ailleurs leurs conclusions de consi- dérations d'ordre anatomique. L'étude des fleurs femelles (Baron 3040) et des fruits (Humbert 7081) justifie pleinement cette con- ception : les fruits notamment sont les samares triailées des Mi- crosteira. : Le genre Banisterioides est une création de DUBARD et DoP (loc. cit., p. 356) qui, du genre Sphedamnocarpus, en séparaient l'unique espèce d’après darégularité parfaite de la fleur, la brièveté des styles trapus et non divergents » et les caractères anatomiques. La régularité de la fleur me paraît sans grande valeur car, si le S. Poissoni présente un calice franchement zygomorphe à sépale antérieur nettement plus grand, si les S. Dubardi, S. Humberti et 5. Poissoni ont une corolle subréguliére à pétales faiblement inégaux, calice et corolle semblent constamment et trés réguliers chez les dix autres espéces. La briéveté des styles est un carac- tère très relatif ; à ce point de vue, les Sphedamnocarpus sont variables, tantôt à styles courts (0,7-1 mm.) égalant au plus la hauteur del'ovaire, tantôt à Styles longs (1,5-6 mm.) toujours plus longs que la hauteur de l'ovaire ; or, le « genre » Banisterioides Dub. et Dop (s. strictissimo) est du second type ` les styles attei- gnent 1,5 mm., sont subdroits, non ou à peine divergents, paT- fois un peu incurvés au sommet ; ils sont obliquement élargis au sommet — et non terminés en troncature oblique (Dub. et Dop)— en un stigmate suborbiculaire (diamètre: 0,5 mm.) faible- ment émarginé intérieurement, autre caractère qui ramène indu- bitablement au genre Sphedamnocarpus. Quant aux caractéres anatomiques empruntés aux feuilles (épiderme dépourvu de cellules à grande et petite lumière, présence d’un appareil aqui- fère dans le parenchyme foliaire ; cf. Dub. et Dop, loc. ci., p. 360), « essentiellement adaptatifs » ils n’offrent, ainsi que je l'ai déjà relevé à propos des Philgamia, aucun intérêt au point de vue systématique. Par contre, la distribution géographique jointe à l'absence de glandes calycinales et surtout aux caractéres du fruit — que Niedenzu, ni Dubard, ni Dop n'avaient observé — que j'ai de deux localités différentes (leg. Perrier de la Báthie : 1.600 et 5.603), justifie pleinement le Shhedamnocarpus multi- florus (Juss.) Nied., le genre Banisterioides étant en conséquence caduc. Il est réduit ici au rang de série comprenant deux espéces, les S. multiflorus (Juss.) Nied.et S. Perrieri, et formant transition ' dans la tribu des Banisterieae entre les sous-tribus des Baniste- "inae et des Sphedamnocarpinae (cf. Jussieu, Arch. Mus. Hist. Nat. III ; Drop et Dor, loc. cit., p. 356). Une autre liaison du méme ordre est réalisée par la sous-section Brevistyli par laquelle s'établit le passage entre les genres Sphedamnocarpus et Banis- teria, le second se distinguant du premier par son calice 8-10 glan- duleux, ses pétales longuement onguiculés à limbele plussouvent fimbrié, son stigmate capité mais jamais élargi en lamelle, alors que chez les Shhedamnocarpus le calice est toujours églanduleux, l'onglet des pétales toujours tréscourt, lestigmate toujours élargi en une lamelle, le plus souvent semi-orbiculaire (ou semi-ellip- tique: S. fallax) émarginée intérieurement, exceptionnellement suborbiculaire (S. multiflorus) ou obscurément trilobée-suborbi- culaire (S. Humberti). Le genre Tricomariopsis fut créé par DuBARD (Aff. Malp. Madag., in C. R. Acad. Sc., 1907, p. 1189), sur récolte de d'Allei- Zette en forêt de Mandraka, et fondé, en l'absence de tout fruit, sur la seule organisation de l'androcée et du pistil. L'analyse de I8 parts de cette plante, dont l'original ded'Alleizette et plusieurs échantillons fructifères (Viguier et Humbert opt, H. Cours 17630) m'a permis de faire les observations suivantes. I. ANDROCÉE. — D' Alleizeite 476 : 11-15 étamines égales ou peu inégales, hautes de 3 mm. ; filets toujours et simplement connés à la base. Viguier et Humbert 1118 : 10 ! -12 étamines BU TU. er chez lesquelles les filets connés inférieurement sont de plus par- fois coalescents sur toute leur longueur pour deux étamines voisines. Dans l'ensemble : 10 !-15 étamines à filets connés à la base, parfois plus ou moins longuement soudés inférieurement, exceptionnellement coalescents sur toute leur longueur. 2. PrsriL. — Dans l'ensemble : 3 carpelles, exceptionnelle- ment 4 (Perrier 18.122) ; styles 3 (ou 4), toujours plus longs que la hauteur del'ovaire, hauts de 2-4, 5 mm. ; ovaire haut de 1,3 mm., soit hirsute seulement au sommet des carpelles, soit + large- ment et + longuement velu sur le dos des carpelles, glabre ailleurs. 3. FRUIT. — En tous points semblable à celui de certains Sphe- damnocarpus macrocarpes, S. multiflorus (Juss.) Nied. par exem- ple : samare obliquement obovale, grande, longue de 30-35 mm., ` à aile atteignant 12-13 mm. dans la partie la plus large. Parmi les récoltes provenant de Madagascar, trois espéces — nouvelles — de Sphedamnocarpus se rapprochent du précédent par leurs organes reproducteurs ; ce sont : a) S. ambovombensis. — 10 étamines à filets inégalement co- nés sur 0,5-1 mm. à la base ; styles 3, longs de 2,5 mm. ; ovaire haut de 1,5 mm., velu sur le dos et au sommet des carpelles, gla- bre ailleurs. b) S. Decaryi. — 10 étamines à filets également et brièvement connés à la base; styles 3-4, longs de 2 mm. ; ovaire haut de 1,6 m. hirsute au sommet des carpelles, + longuement et + ee velu sur leur dos, glabre ailleurs. Les deux espèces précédentes rappellent certains types afri- cains de Sphedamnocarpus, comme elles microcarpes, les S. Reh- mannii, S. galphimiifolius, S. pruriens, S. angolensis par exemple : samare obliquement obovale, petite, longue de 15-20 mm., à aile n'excédant pas 6-7 mm. dans sa partie la plus large. c) S. vohitroisyensis. — 10 étamines à filets brièvement et éga- lement connés à la base ; styles 3-4, longs de 3 mm. ; ovaire haut de 1,3 mm., velu-hirsute au sommet des carpelles, + longuement et 4 largement glabres à leur base. Les samares manquent et je n'ai rapproché cette espèce des deux précédentes, quant aux —-— =mi TOL è fruits, qu'en raison des affinités qu'elle offre avec d'autres types microcarpes sud-africains ou malgaches. Entre ces trois espèces et le Tricomariopsis de Dubard, il n'existe qu'un seul caractére commun et constant résultant de la discontinuité de l'indument ovarien ; le dédoublement partiel des étamines typiques comme la coalescence des filets sur une hauteur plus ou moins grande, comme la structure quadricar- pellaire du gynécée, sont exceptionnels. En raison des caractéres de ses fruits, de ses styles, de ses stigmates, le Tricomariopsis madagascariensis Dub. et Dop doit être inclus au genre Sphe- damnocarpus. Sous le nom de S. Dubardi qui lui a été attribué par VIGUIER et HUMBERT (in sched. ` herb. Mus. Paris) ; dans ce genre, il constitue cependant, avec les trois espéces nouvelles malgaches, un groupe parfaitement défini par la répartition de la pilosité ovarienne ; j'ai donné à ce groupe la valeur systématique d'un sous-genre et le nom créé par Dubard pour son genre — caduc — Tricomariopsis dont la distinction reposait, entre autres caractéres, sur l'indument trifarié de l'ovaire; les caractéristiques en sont les suivantes : étamines 10-15, connées à la base, parfois inégalement, rarement, à filets soudés sur une partie de leur lon- gueur, exceptionnellen:ent coalescents sur toute leur longueur pour deux étamines voisines ; carpelles 3, rarement 4 ; styles 3-4 longs de 2-4,5 mm., toujours plus longs que la hauteur de lovaire, celui-ci velu-hirsute, soit seulement au sommet des carpelles, soit au sommet et + longuement et + largement sur le dos, glabre SUMUS; organisation carpologique des Sphe- damnocarbus : samare à aile obliquement obovale, + grande, longue de 15-35 mm., atteignant 6-13 mm. dans sa partie la plus large. Le sous-genre Tricomariopsis ainsi compris établit dans son ensemble une transition entre les Tricomarieae et les Banis- lerieae-Sphedamnocarpinae. Dubard et Dop ont signalé que le « dédoublement plus ou moins accentué des étamines typiques » (loc. cit., p. 358) marque la liaison entre Malpighiacées et autres Dialypétales méristémones ; l'analogie du méme S. Dubardi est intéressante à souligner avec certaines Oxalidacées (autres Pre AC 3 e ges Géraniales) chez lesquelles, sur 10 étamines obdiplostémones- concrescentes, les 5 épipétales se dédoublent, le nombre total se trouvant alors porté à 15. Compte tenu de ces remarques, le genre Sphedamnocarpus comportera 7 seulement des espéces retenues ou mentionnées par Niedenzu pour le méme genre ` S. multiflorus, S. angolensis, S. galphimiifolius, S. pruriens, S. latifolius, S. Wilmsii, S. Reh- mannii ; à celles-ci s'ajouteront : le S. Dubardi ancien Tricoma- ` riopsis madagascariensis ; le S. Rogersii créé par Burtt Davy en 1926 ; 9 espéces nouvelles dont une pour l'Afrique Australe (S. Woodianus) et 8 spéciales à Madagascar ` S. vohitrotsyensis, S. ambovombensis, S. Decaryi, S. fallax, S. orbicularis, S. Hum- berti, S. Poissoni, S. Perrieri. Parmi ces dernières, le S. fallax, récolté seulement dans le sec- teur nord du domaine de l'ouest, constitue un type critique remar- quable et, en l'absence de fruits et de feuilles adultes, ce n'est ni sans hésitation, ni sans de minutieuses comparaisons avec les genres Microsteira et Triapsis, que j'ai finalement opté pour le genre Sphedamnocarpus. Il se sépare du genre Microsteira par ses ' feuilles biglanduleuses à la base du limbe, par ses 10 étamines fertiles dans des fleurs hermaphrodites, à filets fortement ailés, par ses styles subdroits à peine divergents, par son ovaire velu. Et du genre Triaspis, par ses pétales entiers ni fimbriés ni denti- culés méme à la base, par ses filets staminaux ailés, connés à la base et non filiformes et libres, par ses styles subdroits à peine divergents et non allongés circinés-incurvés au sommet, par son stigmate semi-elliptique à bords irréguliers, émarginé intérieu- rement et non entier, par ses pédicelles articulés à la base, les bractées en masquant l'articulation. Par contre, les feuilles à limbe biglanduleux, les fleurs hermaphrodites, les filets stami- naux connésinférieurement, les styles subdroitsà peine divergents, le stigmate capité émarginé intérieurement, l'ovaire entièrement ` velu sont d'un Sphedamnocarpus ` dans ce genre (sous-genre Holo- trichus), j'en ai fait une section monotype Fallaces fondée avant | tout surl'inflorescence (fleurs associées en glomérules axillaires, opposés, 2-6-flores, ombelliformes, non feuillés, solitaires à — 103 — l'aisselle des feuilles tombées), inflorescence anormale dans le genre et par laquelle s'établit le passage aux Microsteira (Groupe II de NIEDENZU, loc. cit., D 54 : « umbellae pauci — (3-6) florae in ligno vetusto ad axillas foliorum delapsorum sessiles »). e 5$. CLEF DICHOTOMIQUE DES ESPÈCES ET DES SUBDIVISIONS | DU GENRE. I. Ovaire velu-hirsute, soit seulement au sommet des carpelles, soit au sommet et + longuement et + largement surle dos, glabre ailleurs. Carpelles 3 4 ; Styles 3 4 longs de 2-4,5 mm., toujours plus longs que la hauteur de l'ovaire. Pétales jaunes. . S.-G. TRICOMARIOPSIS. 2. Samare grande, longue de 30-35 mm., à aile large de 12-13 mm. dans sa partie la plus large. Etamines 10-15; filets non ailés, con- nés à la base, parfois + soudés inférieurement, exceptionnellement coalescents sur toute leur longueur ; connectif subsagitté à la base. Stigmate : 0,8 mm. de diam. Sect. Eu-Tricomariopsis Feuilles sans stipules ; glandes foliaires 4 (sur toutes les feuilles), 2 sessiles, situées à la base de la nervure principale en dessous, 2 stipitées marginales à la base du limbe. Bractées pédicellaires ovales ; bractéoles opposées. Sépales obovales. Pétales à limbe elliptique, atténué en court onglet. Anthéres basifixes. Styles peu divergents. 1. S. Dubardi 2'. Samare petite, longue de 15-20 mm., à aile large de 6-7 mm. dans sa partie la plus large. Etamines 10; filets seulement connés à la base ; connectif arrondi à la base. Stigmate : 0,3-0,4 mm. de diam. Sect. Brachycarpi 3. Feuilles stipulées ; stipules trés petites, triangulaires, prompte- ment caduques ; glandes foliaires 4, stipitées, 2 insérées vers le haut du pétiole, 2 supplémentaires (sur une partie des feuilles seulement), bien plus petites, marginales, situées à la base du limbe, 4+- prés de la nervure principale. Bractées pédicellaires - ovales ; bractéoles opposées. Sépales elliptiques. Pétales spa- - tulés longuement atténués en onglet. Anthéres subbasifixes à loges linéaires parallèles ; connectif oblong. Styles à peine diver- gents. ; 2. S. vohitrotsyensis 3'. Feuilles sans stipules ; glandes foliaires 2 (sur toutes les feuilles) ` insérées vers le haut du pétiole. Pétales à limbe elliptique sub- . elliptique ou elliptique-suborbiculaire, + brièvement atténué | en onglet. Anthères basifixes à loges oblongues. Styles divergents dés la base. 4. Glandes foliaires sessiles. Bractées pédicellaires linéaires H bractéoles non opposées. Sépales subovales. Etamines iné- gales ; filets non ailés, longs de 2-2,7 mm., inégalement connés à la base ; connectif subelliptique occupant toute la largeur et toute la hauteur des loges. Aréole ventrale du fruit atténuée au sommet, plus haute que large. 3. S. ambovombensis 4'. Glandes foliaires + brièvement stipitées. Bractées pédicel. laires ovales ; bractéoles opposées. Sépales elliptiques. Eta- mines subégales ; filets ailés, longs de 2 mm., également con- nés à la base ; connectif ovale subovale ou ovale-elliptique plus petit que les loges. Aréole ventrale du fruit peu ou pas atténuée au sommet, aussi haute que large. 4. S. Decaryi 1'. Ovaire entièrement velu ; 3 carpelles. Etamines 10. S.-G. HOLOTRICHUS 5. Fleurs groupées en glomérules axillaires, opposés, 2-6-flores, om- belliformes, non feuillés, solitaires àl'aisselle des feuilles tombées. Filets staminaux égaux, fortement ailés, à peine plus larges à la base faiblement connée. Styles subdroits, à peine divergents, longs de 2,5 mm., excédant toujours la hauteur de l'ovaire. Stig- mate semi-elliptique émarginé sur sa face interne. Glandules fo- liaires 2, situées à la base du limbe, marginales ou non. Sect. Fallaces 5. S. fallax. 5’. Fleurs disposées en ombelles pédonculées, rarement solitaires ou géminées, le plus souvent groupées en panicules terminales ou axil- laires. Filets staminaux nettement dilatés et connés à la base. Sect. Eu-Sphedamnocarpus 6. Styles courts, atteignant au plus 0,7-1 mm., égalant au plus la hauteur del'ovaire ; stigmate semi-orbiculaire, émarginé sur la face interne, ou obscurément trilobé-suborbiculaire. Etamines inégales à filets ailés ou non. Feuilles à la fin densément et briè- vement tuberculeuses-veloutées par les bases persistantes des poils, à la page supérieure, pourvue en outre de poils blancs + longs, apprimés, + épars ; glandules foliaires tomenteuses. S.-Sect. Brevistylie 7. Limbe foliaire suborbiculaire, tomenteux-laineux et roussâtre en dessous ; glandules, ordinairement 2, sessiles, insérées sur le limbe à la base de la nervure principale en dessous, excep- tionnellement une 3° (et une 4? ?) au-dessus des précédentes, le long de la méme nervure. Sépales ovales, égaux. Pétales égaux à limbe dressé, orbiculaire, brièvement atténué sur l'onglet long de 0,5 mm. Anthères à loges elliptiques, conver- gentes vers la base, hautes de 0,3 mm. ` connectif progres- ` sivement dilaté de la base au sommet Goes de 0.25 mm. Styles longs de 0,9-1 mm., genouillés vers le milieu. 6. S. orbicularis 7. Limbe foliaire ovale ou oblong-ovale, elliptique ou ovale- elliptique, à la fin roux roussátre ou grisátre et densément tomenteux-laineux en dessous ; glandules 2, insérées au som- met du pétiole ou un peu au-dessous. Sépales oblongs ou sub- € E sms DO cos obovales. Pétales + inégaux, à limbe elliptique ou ovale- elliptique, dressé ou + réfléchi dans sa moitié supérieure, cordé, semi-cordé ou subatténué sur l’onglet à la base parfois dissymétrique. Anthéres à loges 4+ faiblement divergentes vers le bas. Styles non genouillés. 8. Bractées pédicellaires ovales, longues de 3 mm. ; bractéoles ovales, | longues de 1,2 mm. Sépales subégaux, oblongs. Filets non ailés ; : connectif brusquement et fortement élargi, subtriangulaireà angles obtus, haut et large de 0,3 mm. ; loges surborbiculaires : 0,5 mm. de diam. Styles subdroits, à peine divergents, égalant l'ovaire ; stig- mate obscurément trilobé-suborbiculaire. 7. S. Humberti 8'. Bractées pédicellaires triangulaires-aigués, longues de 1,8 mm. ; | bractéoles triangulaires-atténuées, longues de 0,5 mm. Sépales E inégaux, subobovales. Filets ailés ; connectif oblong, à peine élargi E: dorsalement, arrondi au sommet, haut de 0,25 mm., large de 0,1 mm. ; loges elliptiques. Styles un peu divergents, arqués en dehors au sommet, plus courts que l'ovaire ; stigmate semi-orbi- culaire émarginé intérieurement. 8. S. Poissoni ©’. Styles longs, toujours plus longs que la hauteur de l'ovaire. Filets sta- minaux gréles, non ailés. S.-Sect. Longistyli. 9. Samare grande, longue de 30-35 mm., à aile large de 12-15 mm. dans sa partie la plus large. Feuilles à la fin glabrescentes pubes- centes ou láchement velues en dessus ; glandules foliaires 2-4. Sér. Banisterioides IO. Feuilles à la fin brunes-tomenteuses en dessous et pubescentes ou glabrescentes en dessus ; glandules ordinairement 2, stipi- tées, insérées sur le pétiole. Panicules multiflores atteignant 25 cm. Sépales ovales. Etamines un peu inégales ; anthéres à loges elliptiques. Stigmate en lame oblique, suborbiculaire, à peine émarginée. r 9. S. multiflorus Lo. Feuilles à la fin velues sur les 2 faces ; glandules 4, sessiles, 2à la base de la nervure médiane en dessous, 2 plus petites margi- nales à la base du limbe de chaque côté du pétiole. Panicules pauciflores atteignant 21 cm. Sépales elliptiques. Etamines éga- les ; anthéres à loges linéaires. Stigmate en lame semi-orbiculaire émarginée. … 10. S. Perrien. 9'. Samare petite, longue de 14-22 mm., à aile atteignant 5,5-13 mm. dans sa partie la plus large. Glandules foliaires 2. Limbe des pétales obovale ou suborbiculaire. Sér. Microcarpi. Ir. Feuilles adultes à la fin lâchement poilues sur les deux faces, Soyenses-jaunátres sur les nervures et glauques en dessous, ovales, Subcordées à la base, acuminées au sommet, biglanduleuses à la base du limbe. Limbe des pétales obovale ou obovale-subelliptique. Aile des samares oblongue. 11. S. Rehmannii 1r. Feuilles adultes à la fin glabres ou glabrescentes en dessus, + velues ou + soyeuses en dessous, — 106 — 12. Feuilles adultes à la fin subglabres en dessous, biglanduleuses à à la base du limbe. 12. S. galphimiifolius 12'. Feuilles adultes à la fin lâchement pilifères en dessous. : 13. Glandules foliaires insérées au sommet du pétiole. 13. S Rogersü. 13'. Glandules foliaires insérées à la base du limbe. 14. S. Woodianus 12". Feuilles adultes à la fin soyeuses en dessous. Glandules fo- liaires insérées vers le sommet du pétiole. 14. Samare longue de 14 mm. ; aile oblongue-obovale ou sub- oblongue n'excédant pas 5,5 mm. de large. Feuilles cauli- naires relativement petites : limbe ne dépassant pas 35 mm. de long. I5. S. pruriens : a. var. typicus 14'. Samare longue de 18 mm. ; aile largement obovale attei- gnant ro mm. de large. Feuilles caulinaires relativement grandes : limbe atteignant 6 cm. de long. 15 B. var. platypterus _ 11. Feuilles adultes à la fin soyeuses-tomenteuses ou velues-cendrées sur les deux faces, plus faiblement en dessus. 15. Sépales ovales. Limbe des pétales obovale. 16. Sépales arrondis au sommet. Limbe des pétales entier, atté- nué sur l'onglet. Anthéres subovales, obtuses au sommet, Cor- dées à la base. Limbe foliaire ovale atteignant 3 cm. de large ; glandules insérées vers le sommet du pétiole. 16. S. latifolius 16'. Sépales aigus au sommet. Limbe des pétales fimbrié inférieu- rement, contracté em court onglet. Anthères ovales. Limbe foliaire oblong-lancéolé, aigu. E 17. S. Wilmsii. 15'. Sépales oblongs, arrondis au sommet. Pétales non fimbriés. Limbe foliaire lancéolé ; glandules insérées à la base du limbe ou vers le sommet du pétiole. ` 18. S. angolensis * 3. DIAGNOSES. Subgenus I. TRICOMARIOPSIS (Dubard emend.). J. Ar. — Genus Tricomariopsis Dub., Note sur aff. Malp. Madag., C. R. * Acad. Sc., p. 1189 (1907) ; Dub. et Dop in Bonnier, Rev. gén. Bot, Contr. ét. Malp. Madag., p. 357 (1908) ` Niedenzu in Engler, Pflanzenreich IV, 141, II, p. 248 (1928). Stamina 10-15, filamentis basi (interdum inaequaliter) connatis, raro + longe coalitis, rarissime per paria omnino coalescentibus ; carpella 3, raro 4 ; styli 3-4, 2-4,5 mm. longi, quam ovarii altitudo semper longiores ; ovarium aut tantum carpellorum apice villoso-hirsutum, aut apice et dorsualiter + longe lateque villosum, alibi glabrum. Petala flava. Sectio 1. Eu-Tricomariopsis J. Ar. Samara ampla, 30-35 mm. longa ; ala in parte latissima 12-13 mm. attingens. Stamina 10-15; filamenta exalata, basi connata vel + coalita, rarissime omnino coalescentia ; connectivum basi subsagittatum. Stigma 0,8 mm. diametro. I. Sphedamnocarpus Dubardi Viguier et Humbert in sched. (Herb. Mus. Paris). — Tricomariopsis madagascariensis Dub. et Dop loc. cit., p. 356 à 358 (1908) ` Niedenzu, loc. cit., p. 248 (1928). MADAGASCAR. — Baron 721 — Domaine de l'est et sur les con- fins des domaines du centre et de l'est : forét de Mandraka, entre Manjakandriana et Moramahga, d' Alleizette 476; province d'An- dovoranto, district de Moramanga, forét d'Analamazaotra, alt. 950 m., Viguier et Humbert 1118 (3 nov. 1912) et 961 (23 oct. .1912) ; trés répandu dans les vestiges de la forét orientale entre Moramanga et Anosibé de 400 à 900 m. d'alt., Perrier de la Bá- thie 18.122 (oct. 1927) ; massif de l'Andrangovalo au sud-est du lac Alaotra (Réserve naturelle n? 3 dite de Zakamena, bassin de l'Onibé), forét ombrophile, alt. 800-1.200 m., H. Humbert et G. Cours 17.630 (fin oct. 1937), vernaculaire : « Vahimavo » ; Befotaka (prov. de Farafangana), R. Decary 5159 (août 1926) et 4581 (aoüt 1926). District d'Ambatondrazaka ; Onibé, 800 à 1000 m. d'alt., G. Cours 0-23 (novembre 1938). Sectio 2. Brachycarpi J. Ar. Samara parva, 1 5-20 mm. longa; ala in parte latissima 6-7 mm. non excedens. Stamina ro; filamenta tantum basi connata ; connectivum basi rotundatum. Stigma 0,3-0,4 mm. diametro. 2. Sphedamnocarpus vohitrotsyensis. J. Ar. spec. nov. Liana. Caulis gracilis, cylindricus, cortice vetusto + subgriseo-pubes- centi, lenticellis suborbicularibus fuscis sparsis paulum prominentibus instructo ` rami teretes tomentosi fuscescentes albescentesve. Folia opp: sita, petiolata, stipulata ; limbus integer, ovatus, apice rotundatus subatte- nuatusve muticus vel obtuse breviterque acuminatus, basi subrotundatus, 2-7 cm. longus, 10-32 mm. latus, discolor, subtus pallidior, novellus utrin- que tomentoso-albescens, demum supra laxissime villosus subtus pilis — 108 — longis albis densis adpressis instructus; nervi secundarii 10-13 adscenden- tes-subrecti, subtus prominentes, supra paulum conspicui, ad margines anastomosantes ; venae laxissimae, paulum distinctae; glandulae plerumque 2, orbiculares, stipitatae ad petioli apicem affixae ; interdum glandulae additiciae 2, valde minores, stipitatae, in limbi margine + prope nervum praecipuum sitae ; petiolus 5-12 mm. longus, tomentoso-albescens vel tom.- rufescens ; stipulae parvissimae, triangulares, vix conspicuae, celeriter ca- ducae. Inflorescentia : umbellae 3-4-florea, caulem ramos ramusculosve 10- 17 mm. longos foliorum axillae affixos terminantes, solitariae velin pani- cula interfoliata pauciflora angusta 10-15 cm. longa basi bifoliata foliis basilaribus parvis late ovatis basi rotundatis apice rotundato-acuminatis utrinque tomentosis in petiolobiglandulosis dispositae ; pedicelli floriferi 4-6mm. longi, fusco-tomentosi, bractea basilari ovata apice obtusa 2,8 mm. longa 1,2 mm. lata, bracteolis oppositis ovatis 2 mm. longis 0,8 mm. latis. Sepala 5 ellipitica, apice rotundata, subaequalia, 4,5 mm. longa, 2,5 mm. lata, intus glabra, extus tomentoso-subg gea, eglandulosa. Petala 5 subae- qualia, flava, spathulata, integra, apice rotundata, basi in unguiculum longe attenuata, 6-7 mm. longa, 3,3 mm. lata, glabra, erecta, + cucullata. Stamina 10, subaequalia, glabra ; filamenta alata 3 mm. longa, basi 0,5 mm. lata, breviter aequaliterque connata ; antheræ subbasifixae loculis linearibus parallelis 1,2 mm altis 0,25 mm. latis ` connectivum oblongum ` dorsualiter dilatatum, o,3 mm. latum. Carpella 3-4, coalita ; styli 3-4: 3 mm. alti, subrecti vix divergentes, glabri ; stigma in laminam semior- bicularem 0,3 mm. diametro marginibus irregularibus intus obscure emar- ` ginatam dilatatum ; ovarium 1,3 mm. altum, carpellorum apice hirsutum, basi + longe lateque glabrum. Samarea non suppetunt. MADAGASCAR (DOMAINE DU CENTRE) (extréme sud) : vallée moyenne du Mandrare prés d'Anadabolava, mont Vohitrotsy, alt. 800-850 m. ; H. Humbert 12.725 (décembre 1933). 3.Sphedamnocarpus ambovombensis ]. Ar. spec. nov. Liana (?). Caulis cylindricus cortice vetusto atrofusco glabro, lenti- cellis prominentibus subconcoloribus sparse instructo ; rami teretes, inter- nodiis brevissimis, tomentoso-subalbidi praeter ad apicem ferrugineo- tomentosum, vetusti pubescentes glabrescentes vel etiam glabri. Folia opposita, caduca, petiolata, estipulata ; limbus integer, novellus suborbi- cularis, basi rotundatus cordatusve, apice rotundatus vel obscure emar- ginato-acuminatus, utrinque tomentoso-lanatus, deinde ellipticus basi rotundatus, apice rotundatus et obtuse acuminatus, 30-35 mm. longus, 14-18 mm. latus, discolor, subtus pallidior et tomentoso-subgriseus, supra + pubescenti-subalbidus ; glandulae 2, orbiculares, sessiles, oppositae suboppositaeve, ad petioli apicem affixae; petiolus primum ferrugineo- tomentosus deinde velutino-subalbidus, 8-14 mm. longus ; nervi secundarii 10-14 patenti-erecti, recti subrective, subtus valde prominentes, supra + — 109 — depressi sed paulum conspicui ; venae inconspicuae. Inflorescentia : um- bellae 2-4-florae, caulem (?) ramos ramusculosve 5 cm. haud excedentes foliorum axillae affixos terminantes, solitariae vel in panicula parva in- terfoliata pauciflora dispositae, fructifera 6 cm. haud excedente ; folia floralia parva, orbicularia, basi rotundata cordatave, apice rotundata et obtuse acuminata, in petiolo biglandulosa ; pedicelli floriferi ferrugi- neo-tomentosi, 5 mm. longi, basi bractea lineari 1,2 mm. longa et bracteolis 2 ovatis haud oppositis o,8 mm. longis instructi. Sepala 5, subobovata, apice rotundata, aequalia, 3,5 mm. longa, 2 mm. lata, intus glabra, extus ferrugineo-tomentosa, eglandulosa. Petala 5, aequalia, flava, glabra, unguiculata, 6 mm. longa, 3,5 mm. lata, limbo integro + cuculiato late elliptico vel elliptico-suborbiculari, in unguiculum 1 mm. longum 0,3 mm. latum basi -- breviter attenuato. Stamina ro, inae- qualia, glabra ; filamenta exalata, 2-2,7 mm. longa, basi inaequaliter connata, parte coalescenti 0,5-1 mm. longa, 0,4 mm. lata ` antherae basi- fixae, loculis oblongis parallelis o,7 mm. altis. 0,15-0,2 mm. latis; connec- tivum subellipticum dorsualiter fortiterque dilatatum, antherae latitu- dinem longitudinemque omnino obtinens. Carpella 3, coalita ; styli 3, 2,5 mm. longi, e basi, fortiter arcuato-divergentes, glabri ` stigma capitato- semi-orbiculare, o,3 mm. diametro, marginibus irregularibus, intus emar- ginatum ; ovarium 1,5 mm. altum, in cristis 3 et carpellorum apice hirsu- tum, alibi glabrum. Samarae 1,2, 15-20 mm. longae ; ala oblique obovata, fulva vel fulvo-fusca, apice rotundata, pubescens vel demum glabrescens, basi 4-5 mm. et in parte latissima 6-7 mm. lata, margine superiore basi recta supra medium paulum incurvata, margine inferiore integra in 3/4 superioribus incurvata, infra nucem crista pteroidea obtusa r mm. lata producta ; nux parva, subovoidea, a lateribus valde compressa, 6 mm. alta, 3 mm. lata, pericarpio + latealveolato-reticulato primum pilis subflavis adpressis obtecto demum glabrescenti glabrove, areola ventrali triangulari subobovata apice + attenuata, basi + rotundata 2-3 mm. alta 2 mm. lata. MADAGASCAR (DOMAINE DU SUD-OUEST) (vers sa limite sud- orientale) : District d'Ambovombe, à Antanimora; Decary 3.278 (23 octobre 1924). 4. Sphedamnocarpus Decaryi. J. Ar. spec. nov. Liana. Caulis gracilis, cylindricus, cortice vetusto fusco + pubescentj lenticellis sparsis subconcoloribus paulum prominentibus instructo ; rami teretes tomentosi pallide fulvi. Folia opposita, petiolata, estipulata ; limbus integer, ovatus ellipticusve, rarissime oblongus, apice rotundatus et breviter acuminatus, basi rotundatus vel raro in petiolum subattenuatus, 20-60 mm. longus, 6-28 mm. latus, discolor subtus pallidior, novellus utrinque tomentosus, demum supra villosus pubescens glabrescensve, subtus tomentoso-griseus et + sericeus ` glandulae 2 parvissimae, + bre- viter stipitatae, ad petioli apicem affixae, orbiculares ; nervi secundarii 8- er kO ege 10, recti subrective, patenti-erecti, subtus paulum prominentes, supra vix conspicui ; venae utrinque inconspicuae ; petiolus fusco-tomentosus, 4-10 mm. longus. Inflorescentia : umbellae 3-5-florae, basi foliis floralibus 2 parvis ellipticis ovatis suborbicularibusve apice breviter acuminatis utrinque dense villosis et + sericeis instructæ, in panicula tomentosa fusca vel + ferruginea ampla terminali multiflora copiose interfoliata usque 20 cm. longa et 12-14 cm. lata velin paniculis axillaribus mino- ribus dispositae ` folia floralia multa, elliptica ovata suborbiculariave, . apice breviter acuminata, basi rotundata, utrinque dense villosa et + sericea, petioli apice vellimbi basi biglandulosa ; pedicelli 5-11 mm. longi, basi bractea ovata obtusa 1,5 mm. longa 1 mm. lata et bracteolis 2 oppo- sitis ovatis 1 mm. longis 0,5 mm. latis instructi. Sepala 5, elliptica apice rotundata, aequalia, 4 mm. longa, 2 mm. lata, intus glabra, extus fusco- villosa, eglandulosa. Petala 5, flava, glabra, aequalia, erecta, 6 mm. longa, 3,5 mm. lata, limbo integro + late subelliptico + cucullato in unguicu- lum brevissimum basi attenuato. Stamina 10, subaequalia, glabra ; fila- menta alata, 2 mm. longa, basi 0,4 mm. lata, breviter aequaliterque con- nata ; antherae basifixea, loculis oblongis ad basim paulum divergentibus, 0,7 mm. altis, o,2 mm. latis ; connectivum ovatum subovatum vel ovato ellipticum, dorsualiter fortiterque dilatatum, 0,3 mm. latum. Carpella 3-4, coalita ; styli 3-4, 2 mm. alti, subrecti, e basidivergentes, glabri ; stigma inlaminam semiorbicularem o,4 mm. diametro marginibus paulum irre- gularibus intus emarginatam dilatatum ; ovarium 1,6 mm. altum, apice villoso-hirsutum, in carpellorum dorso + late longeque villosum, alibi glabrum. Samarae 1-2, 18 mm. longae ; ala oblique obovata, fulva, apice rotundata vel obtusa, pubescens, basi 5 mm. et in parte latissima 7 mm. lata, margine superiore ad apicem paulum arcuata, margine infe- riore integra in 3 /4 superioribusincurvata, crista pteroidea obtusa usque 1 mm. lata infra nucem producta ; nux parva, subovoidea, a lateribus valde compressa, 6 mm. alta, 3 mm. lata, pericarpio tenuiter alveolato- reticulato, pilis subflavis adpressisobtecto, areola ventrali subtriangulari apice paulum haudve attenuata, basi + rotundata, 2 mm. alta lataque. MADAGASCAR. DOMAINE DUSUD-OUEST(vers sa limite sud-orien- tale) : Lambovana (district de Fort-Dauphin), forét sur les gneiss, Decary 10.694 (23 septembre 1932) ; prés de Bevilany (environs de Fort-Dauphin), alt. 200-300 m., Humbert et Swingle 5714 (14 septembre 1928) ; Ranopiso (district de Fort-Dauphin), bord de rivière dans le Savoka, Decary 10.193 (29 juillet 1932) et 10.531 (4 septembre 1932) ; Ronofotsy (district de Fort-Dau- phin), Decary 10.174 (29 juillet 1932). Subgenus II. HOLOTRICHUS J. Ar. Ovarium omnino villosum. Carpella 3. Stamina 10. e— ho Sectio 1. Fallaces J. Ar. Flores in glomerulis axillaribus, oppositis, 2-6-floris, umbelliformibus efoliatis, foliorum desapsorum axillae solitariis dispositi. Filamenta aequa- lia, late alata, basi vix latiora, breviter connata. Styli subrecti, vix diver- gentes, 2,5 mm. longi, ovarii altitudinem semper excedentes ; stigma semiellipticum, intus emarginatum. Glandulae foliares 2,limbi basi affixae, marginales vel haud marginales. 5. Sphedamnocarpus íallax J. Ar. spec. nov. Liana ; rami teretes, cortice subfusco + pubescenti vel subtomentoso- subalbido, lenticellis tenuibus subalbidis paulum prominentibus sparse punctato. Folia opposita, caduca, petiolata, stipulata stipulis linearibus 1,5 mm. longis, adulta delapsa, novellissima 5 mm. lata 7 mm. longa limbo integro utrinque villoso-lanato-subalbido, ovato ellipticove, apice obtuso rotundatove, basi rotundato velin petiolum dense villoso-hirsutum subat- - tenuato ; glandulae foliares 2, orbiculares, sessiles, glabrae, limbi basi affhxae, marginales vel haud marginales. Inflorescentia : glomeruli axil- lares, oppositi, 2-6-flori, umbelliformes, efoliati, foliorum delapsorum axillae dispositi ; pedicelli 5-10 mm. longi, villoso-hirsuti, subalbidi, basi articulati, infra articulationem bractea ovata ellipticave 1,5 mm. longa 0,8 mm. lata et bracteolis 2 oppositis oblongo linearibus 1,2 mm. longis 0,4 mm. latis instructi, bractea bracteolisque fuscis glabrescentibus gla- brisve praeter ad basim + villosam articulationem obtegentibus. Sepala 5, ovata, apice rotundata, 2 mm. longa, 1,2 mm. lata, intus glabra, extus primum omnino villoso-hirsuta demum + pubescentia, vel etiam glabres- centia praesertim in marginibus. Petala 5, alba, glabra, unguiculata, 8 mm. longa, 3 mm. lata, limbo elliptico in unguiculum 0o,8-1 mm. lon- gum paulum attenuato. Stamina 10, aequalia, glabra ; filamenta fortiter alata, 0,3 mm. lata, 3 mm. longa, basio,4 mm. lata breviter connata ; antherae basi cordatae, loculis oblongis subparallelis 1 mm. longis 0,2- 0,3 mm. latis; connectivum ovatum, dorsualiter paulum dilatatum, basi rotundatum, apice obtusum. Carpella 3, coalita ; styli 3, 2,5 mm. longi, subrecti, vix divergentes; stigma capitatum, semiellipticum, 0,4 mm. longum, o,3 mm. latum, intus emarginatum, marginibus paulum ` irregularibus ; ovarium 2 mm. altum, omnino villoso-hirsutum. Samarae non suppetunt. MADAGASCAR. Secteur nord du DOMAINE DE L'OUEST : Mont Ambohipiraka, Perrier 18.851 (octobre 1932). Sectio 2. Eu- Sphedamnocarpus. (Niedenzu emend.) J. Ar. — Sectio B Eusphedamnocarpus Nied. loc. cit., p. 253-255, excl. S. hibbertioides, incl. S. multi- florus (in sect. A Banisterioide) et spec. nov. plur. or d'en Mie, Flores in umbellis pedunculatis raro solitariis geminisve saepissime in panicula terminali axillarive glomeratis dispositi. Filamenta basi distincte dilatata connataque. Subsectio A. BREVISTYLI J. Ar. Styli brevi, usque 0,7-1 mm. longi, ovarii altitudinem haud excedentes ; stigma semiorbiculare intus emarginatum vel obscure trilobato-suborbi- culare. Stamina inaequalia filamentis alatis exalatisve. Folia supra pilo- rum basibus persistentibus demum dense breviterque tuberculato-velu- tina itemque pilis albis + longis adpressis + sparse instructa ; glandulaeg tomentosae. 6. Sphedamnocarpus orbicularis. J. Ar. spec. nov. Liana. Caulis gracilis cortice vetusto tomentoso, fusco subgriseove, len- ticellis multis fulvo-fuscis paulum prominentibus indumento + occultis; rami teretes tomentosi novelli dense et + ferruginei. Folia opposita, pe- tiolata, paulum coriacea, stipulata stipulis parvis triangularibus supra glabris subtus tomentosis celeriter caducis ; limbus integer, suborbicula- ris, basi rotundatus cordatusve, apice acuminato-mucronatus + dis- tincte emarginatus, 15-50 mm. longus latusque, novellus subtus tomen- toso-lanato-rufescens supra fulvus villosusque, vetustus in paginasuperiore pilorum basibus persistentibus demum dense brevitergue tuberculato- velutinus itemque pilis albis + longis adpressis + sparseinstructus ; nervi secundarii 14-18 arcuato-adscendentes, in marginibus anastomosantes, subtus prominentes et dense tomentosi, supra paulum conspicui; ve- nae subparallelae, supra vix conspicuae ; glandulae plerumque 2, orbicu- lares, tomentosae, sessiles, nervi praecipui basi in pagina inferiore affixae, rarissime glandula tertia (et quarta ?) supra eas propter costam adnexa ; petiolus 10-22 mm. longus, tomentosus. Inflorescentia : umbellae 3-4-flo- rae, multae, in panicula ferrugineo-tomentosa terminali multiflora ramo- sissima interfoliata ampla 10-20 cm. longa 12-16 cm. lata, vel in paniculis axillaribus minoribus dispositae ` pedicelli 2 mm. longi, basi bractea trian- gulari obtusa o,5 mm. lata supra glabra et bracteolis 2 oppositis ovatis paulum brevioribus instructi ; folia floralia parva parvissimave, ovata subovatave, apice acuminata, utrinque ferrugineo-tomentosa, limbi basi subtus biglandulosa. Sepala 5, ovata, apice rotundata, aequalia, 1,7 mm. longa, 1 mm. lata, intus glabra, extus ferrugineo-tomentosa, eglandulosa. Petala 5, alba, aequalia, unguiculata, glabra, limbo orbiculari integro in unguiculum 0,5 mm. longum 0,3 mm. latum basi breviter attenuato, 2-2,2 mm. diametro. Stamina ro, inaequalia, glabra; filamenta exalata, 0,6-1 mm. longa, basi 0,3 mm. lata, connata ; antherae o.3 mm. altae, apice o.4 mm. latae, loculis ellipticis circ. o,12 mm. latis ad basim con- vergentibus ; connectivum e basi ad apicem 0,25 mm. latum paulatim dilatatum. Carpella 3 coalita; styli 3, 0,9-1 mm. longi, ad medium genu- flexi, glabri ; stigma in laminam semiorbicularem o, 3 mm. diametro mar- — 113 — ginibus irregularibus intus fortiter emarginatam dilatatum ; ovarium omnino villosum, 1 mm. altum. Samarae non suppetunt. MADAGASCAR (DOMAINE DE L'OUEST) : bois, quartzites, sur la Mania, alt. 600 m., Perrier de la Báthie 12.537 (3 mars 1919). 7. Sphedamnocarpus Humberti. J. Ar. spec. nov. Liana exilis, Caulis gracilis, cortice vetusto atrofusco glabro + rimoso lenticellis fulvis paulum prominentibus sparse ornato ; rami teretes, novelli fusci dense tomentosi, vetusti + tomentosi vel pubescentes vel etiam glabrescentes. Folia opposita, petiolata, coriacea, estipulata ; lim- bus integer, ovatus vel oblongo-ovatus, apice rotundatus vel subatte- nuatus et breviter acuminatus, basi subrotundatus vel + distincte cor- datus, 2-7 cm. longus, 1-3 cm. latus, discolor subtus pallidior, novellus utrinque tomentosus, vetustus subtus rufus rufescens griseusve et dense tomentoso-lanatus, supra pilorum basibus persistentibus demum breviter denseque tuberculato-velutinus itemque pilis albis 4+ longis adpressis + Sparse munitus ; nervi secundarii 16-18 adscendentes, subrecti vel + arcuati, in marginibus anastomosantes, subtus valde prominentes, supra vix conspicui ; venea satis tenuiter reticulatea, subtus prominentes etindu- mento satis discriminatae ; petiolus 6-18 mm.longus, tomentosus, apice vel prope apicem biglandulosus, glandulis tomentosis orbicularibus bre- viter stipitatis. Inflorescentia: umbellae 3-6 florae, in panicula terminali tomentosa fusca vel + ferruginea multiflora ramosa interfoliata 17-22 cm. longa angusta 5-7 cm. lata vel in paniculisaxillaribus minoribus dispo- sitae ` pedicelli 3-5 mm. longi, basi bractea ovata 3 mm. longa 1 mm, lata et bracteolis 2 oppositis ovatis 1,2 mm. longis instructi ; folia floralia parva parvissimave, + late lanceolata, omnino tomentoso-lanata, utrin= que attenuata, brevissime petiolata subsessiliave, petioli apice vel limbi basi biglandulosa. Sepala 5, oblonga, apice rotundata, 2,3 mm. longa, 9,9 mm. lata, subaequalia, intus glabra, extus fusco-tomentosa, eglandu- losa. Petala 5, pallide flavo-subviridia, glabra, paulum inæqualia, ungui- culata, limbo elliptico vel ovato-elliptico, erecto vel in demidio superiore + reflexo, 3 mm. alto, 1,8-2 mm. lato, basi + cordato vel in unguiculum I mm. longum 0,5 mm. latum + distincte attenuato. Stamina 10, inae- qualia, glabra ; filamenta 1-2 mm. longa, exalata, basi circ.o.3 mm. lata, connata ; antherae loculis suborbicularibus o 5 mm. diametro ` connecti- vum fortiter abrupteque dilatatum, subtriangulare, apice obtusum, o, 3 mm, altum latumque. Carpella 3, coalita ; styli 3, 0,7 mm. longi, subrecti, paulum divergentes, glabri ; stigma in laminam obscure tri obato-suborbicularem 9,7 nm. diametro marginibus paulum irregularibus fortiter dilatatum ; Ovarium omnino villoso-hirsutum, o,7 mm. altum. Samarae 1-2, parvae, 18 mm. longae; ala obiique obovata, fulva, apice rotundato-obtusa obtu- siuscu'ave, pubescens, basi 4 mm. et in parte latissima 7 mm. lata, mar- 8ine superiore infra medium arcuato-concava supra medium arcuato- convexa, margine inferiore supra medium “+ irregulariter denticulata, NOT, sys. 8 infra medium subrecta, in cristam exalatam obtusam infra nucem pro- ducta; nux subovoidea, a lateribus compressa, 5,5 mm. alta, 2,5 mm, lata, -pericarpio costis obtusis + irregularibus in longitudinem instructo, pilis subflavis adpressis obtecto, areola ventrali ovata apice attenuata, 1,5 mm. alta, x mm. lata. MADAGASCAR, DOMAINE DU CENTRE (extrême sud et zone de transition de ce domaine avec ceux de l'ouEsT et du SUD-OUEST) : vallée de la Manambolo, rive droite (Bassin du Mandraré) aux environs d'Isomono (confluent de la Sakamalio), a) bush xéro- phile, alt. 400-900 m., Humbert 12.919 (décembre 1933), b) mont Morahariva, alt. 1.000-1.400 m. Humbert 31.128 (décembre 1933); bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandraré, pentes occidentales des montagnes entre l'Andohahela et l'Elakelaka entre Ampahiso et Mahamavo (gneiss), bush xérophile, alt. 400- 700 m., Humbert 13.707 (1% février 1934). 8. Sphedamnocarpus Poissoni J. Ar. spec. nov. Liana. Rami novelli tomentoso- ferruginei vel tomentoso-subalbidi, adulti atrofusci, pubescentes glabrescentesve, cortice in longitudinem rimoso et lenticellis paulum prominentibus fulvis sparse instructo. Folia opposita, petiolata, estipulata ; limbus integer, ellipticus vel ovato-eliip- ticus (etiam in statu juveni), basi in petiolum subattenuatus, apice rotun- datus et obtuse acuminatus, 28-38 mm.iongus, 14-16 mm. .atus, novellus utrinque lanatus, adultus demum subtus villosus pilis longis adpressis dense instructus, supra pilorum basibus persistentibus breviter denseque tuberculato-velutinus itemque pilis albis + 'ongis adpressis + sparse ornatus ; nervi secundarii 7-10 arcuato-adscendentes utrinque paulum ` conspicui; venae inconspicuae ; petiolus 7-13 mm. longus, tomentosus, ad apicem biglandulosus, glandulis tomentosis sessilibus orbicularibus haud oppositis suboppositisve. Inflorescentia : umbellae 2-4-florae ramos vel ramusculos foliorum superiorum axillae affixos terminantes, paniculas terminales paucifloras interfoliatas usque 13-20 cm. longas formantes ; pedicelli fructiferi 4-7 mm. longi, pubescentes, basi bractea triangulari acuta 1 8 mm. longa et bracteolis 2 triangulari-attenuatis 0,5 mm. longis oppositis instructi ` folia floralia delapsa. Sepala 5, inaequalia, subo- bovata apice rotundata, 1,5-3 mm. longa, 1,3-1,4 mm. lata, intus glabra, extus demum -- pubescentia, anticum majus, postica 2 minora. Petala 5, glabra, circ. 3,3 mm. longa, unguiculata, dissimilia, limbo elliptico basi cordato subcordato semicordato vel in unguiculum o z mm. longum basi + attenuato. Stamina ro, glabra, inaequalia, episepala longiora 1 mm. alta, epipetala breviora o,7 mm. alta; filamenta alata, basi o,3 mm. lata, connata ; antherae basi auriculatae, loculis distantibus, subparallelis, — 115 — ellipticis, 0,3 mm. altis, 0,15 mm. latis ; connectivum dorsualiter vix dilatatum, 0.25 mm. altum, or mm. latum. Carpella 3 coalita ; styli 3, 0,8 mm. alti, paulum divergentes, apice extus arcuati; stigma capitatum, semiorbiculare, 0,3 mm. diametro, marginibus paulum irregularibus, intus emarginatum ; ovarium omnino villoso-hirsutum, 2,5 mm. altum. Samarae 1-2, 16-18 mm. longae ; ala oblique obovata, fulva, apice rotun- data obtusa obtusiuscula acutiusculave, pubescens, basi 3-4 mm. et in parte latissima 5-6,5 mm. lata, margine superiore falciformi supra me- dium arcuatiore, margine inferiore supra medium -+ irregulariter denti- culata, infra medium subrecta vel paulum concava, in cristam obtu- sam pteroideam 1 mm. altam infra nucem producta ; nux ovoidea, a lateribus compressa, 5 mm. alta, 2-2,5 mm. lata, pericarpio costis + irregularibus obtusis in longitudinem instructo, pilis subflavis adpressis obtecto ; areola ventralis triangularis, angulis obtusis, 1 mm. alta la- taque. * MADAGASCAR. Confins des domaines de l'ovEsT et du SUD- OUEST : province de Tuléar, route de la Sakaména à Ejeda, Poisson 442 (11 avril 1922). Subsectio B. LONGISTYLI J. Ar. Styli usque 6 mm. longi, quam ovarii altitudo semper longiores. Sta- minum filamenta gracilia, exalata. Series a. Banisterioides. (Dub. et Dop, emend.) J. Ar. — Gen. Banisterioides Dub. et Dop in Bonnier, Rev. gén. Bot., Contrib. ét. Malp. Madag., p. 356 (1908) sensu ampliato. — Sect. Banisterioides Niedenzu, loc. cit., p. 253-254, emend. : excl. Sph. (Microsteira) argyrophyllus (Juss.) Nied., incl. spec. nov. Samarae amplae, 30-35 mm. longae, ala 12-15 mm. in parte latissima lata. Folia demum supra glabrescentia pubescentia vel laxe villosa, 2-4- glandulosa. 9. Sphedamnocarpus multiflorus (Juss. Niedenzu, Joc. cit., P. 254 (1924). — Banisteria multiflora (Bojer in sched.) Juss. Malp. Syn., p. 286 (1840) et in Arch. Mus. III, p. 424 (1843) — Sphedamnocarbus madagascariensis Baker in Journ. Linn. Soc. XX, p. 110 (1882). — Banisterioides madagascariensis Dub. et Dop, loc. cit. (1908). — Triapsis chrysophylla Niedenzu in Arb. Bot. Inst. Ak. Braunsberg VI, p. 21 (1915). mu T1160 e Les caractères du fruit, non décrit jusqu'à ce : our, sont les suivants : Samarae 1-2, 30-35 mm. longae ; ala oblique obovata, fulva, apice rotun- data, pubescens, inferne 6-9 mm. et in parte latissima 10-15 mm. lata, margine superiore infra medium recta velvix concava superne + fortiter rotundato-convexa, margine inferiore curvato-convexa in tota longitu- dine + irregulari-sinuosa, in cristam rotundatam haud pteroideam infra nucem attenuata ; nux ovoidea, a lateribus compressa, 10-12 mm. alta, 5-6 mm. lata, pericarpio paulum irregulari neque alveolato aut costulato, pilis subflavis adpressis obtecto ; areola ventralis cava, elliptica, 5 mm. alta, 2-2,5 mm. lata. MADAGASCAR. — DOMAINE DE L'OUEST : sables, dunes, bois sablonneux dans la région littorale, prés de la mer ou au bord des rivières. — I. Bois aux environs de Majunga (Bojer in herb. Mus. Par.). — 2. Rivages maritimes prés Majunga et bords des riviéres prés Marovoay (Bojer sec. Niedenzu, loc. cit.). — 3. Bois sablon- neux ; Ambongo, Soalala ; Perrier de la Báthie 1599 et 1600 (sep- tembre 1903). — 4. Sables, dunes, prés de la mer entre la Betsi- boka et le Mahavady ; Perrier de la Bâthie 5603 (septembre 1914). — 5. Province de Majunga ; district de Soalala : Taranta ; Wa- terlot 194 (juillet 1921). — 6. Majunga ; Decary 887 (7 août 1922). — 7. Environs de Majunga, lieux sablonneux, dunes, alt. 2- 15 m.; Humbert et Perrier de la Báthie 2038 (27-29 juillet 1924). 10. Sphedamnocarpus Perrieri J. Ar. spec. nov. Liana. Caulis cylindricus, cortice vetusto atro-griseo pubescenti lenti- cellis satis multis perpaulum conspicuis vix prominentibus instructo ; rami teretes + dense ferrugineo-tomentosi villosive. Folia opposita, petiolata, chartacea, estipulata ; limbus integer ellipticus ovatus subor- bicularisve, apice rotundatus acuminato-mucronatus, basi rotundatus subcordatus cordatusve, 3-7 cm. longus, 25-45 mm. latus, discolor, no- vellus subtus fuscus tomentoso-lanatus et supra villosus, demum utrinque villosus ; nervi secundarii 12-14, arcuato-adscendentes, in marginibus anastomosantes, subtus valde prominentes, supra paulum conspicui, venis transversis subparallelis subtus paulum distinctis juncti ; glandulae 4, Orbiculares, sessiles, glabrae, 2 costae basi subtus sitae et infra eas minores 2, marginales, basales prope petiolum 10-22 mm. longum fusco- tomentosum affixae. Inflorescentia : umbellae 2-3-florae caulem vel ramos vel ramusculos foliorum axillae affixos terminantes, paniculas terminales paucifloras interfoliatas usque 21 cm. longas formantes ; pedicelli fructi- feri 15-20 mm. longi, fusco-tomentosi, basi bractea ovata 1 mm. longa et bracteolis 2 oppositis ovato-lanceolatis paulo brevioribus instructi ; folia floralia (in paniculis fructiferis) orbicularia suborbiculariave, apice mu- cronata, basi cordata subcordatave, utrinque tomentoso-lanata subtus magis, breviter petiolata, basi juxta costam subtus biglandulosa. Sepala (in calyce fructifero) 5, aequalia, elliptica apice rotundata, 5,5 mm. longa, 3,2mm. lata, extus villosa, intus glabra. Petala delapsa. Stamina 10, aequa- lia, glabra ; filamenta 2 mm. alta, exalata, basi os mm. lata, connata ; antherae basi cordatae, loculis parallelis linearibus 0,9-1,2 mm. altis, 0,2 mm, latis ` connectivum dorsualiter paulum dilatatum, ellipticum, in filamentum attenuatum. Carpella 3, coalita ; styli 3, 3-3,3 mm. alti, subrecti, apice paulum haudve divergentes, glabri ; stigma in laminam semiorbicularem 0,6 mm. diametro marginibus paulum irregularibus in- tus emarginatam fortiter dilatatum ; ovarium 2 mm. altum, omnino villoso-hirsutum. Samarae 1-2, amplae, 32-35 mm. longae; ala pubescens, fulva, oblique obovata, apice plerumque acuta acutiusculave sed interdum obtusa obtusiusculave, basi 7-8,5 mm. superne 12-15 mm. lata, margine superiore inferne subrecta, supra medium -+ fortiter arcuato-convexa, ; margine inferiore supra medium + irregulari-sinuosa, in costam trian- gularem brevem obtusam haud pteroideam infra nucem producta ; nux ovoidea, a lateribus compressa, ọmm. alta, 3 mm. lata, pericarpio tenui- ter alveolato-reticulato, pilis subflavis adpresse obtecto ; areola ventralis triangularis, plana, apice attenuata, 4 mm. alta, 2 mm. lata. MADAGASCAR. — DOMAINE DU CENTRE (bordure orientale) : entre Andilamena et Mandritsara, forêt, alt. 900 m. ; Perrier de la Bâthie 14.999 (novembre 1921). Series b. Microcarpi J. Ar. Samarae parvae, 14-22 mm. longae ; ala in parte latissima 13 mm. haud excedens. Folia biglandulosa. Petalorum limbus obovatus suborbicula- risve. II. Sphedamnocarpus Rehmannii Szyszylowicz, Polypet. Dis- cifl. Rhemannianae, 3 (1888). — Niedenzu, loc. ci., p. 257 — J. Burtt Davy, Man. Flow. Plants and Ferns II, p. 284 (1926). La diagnose de cette espèce, donnée par Szyszylowicz, repro- duite par Niedenzu, est imprécise sur bien des points ; les lignes suivantes y apportent quelques compléments. Foliorum glandulae basales marginalesque, orbiculares, sessiles. Inflo - rescentia : umbellae solitares, caulem vel ramusculos 3545 mm. longos axillares terminantes ; pedicellus floriferus 9-13 mm. longus-in pedunculo — 118 — 12-20 mm. longo infra articulationem bracteolis 2 lanceolatis haud oppo- sitis 1,5 mm. longis et basi bractea lanceolata velovato-lanceolata 3 mm. longa instructo articulatus. Sepala 5 aequalia, ovata apice rotundata: 3 mm. longa, 2,2 mm. lata, extus villoso-sericea, intus glabra, margina- liter lateque scarioso-subalbida. Petala 5 aequalia, glabra, unguiculata, limbo obovato vel obovato-subelliptico, 8 mm. alto, 4,5-5 mm. lato, basi in unguiculum 1 mm.longum 0,8 mm. latum abrupte contracto, + concavo, marginibus superne + irregulariter dentatis subfimbriatisve. Stamina 10 aequalia, glabra ; filamenta alata, basi 0,5 mm. lata, connata, 2,5 mm. alta ; antherae ovatae vel ovato-ellipticae apice rotundatae basi cordatae, loculis oblongis parallelis 1 mm. altis o,4 mm. latis; connectivum dorsua- liter fortiterque dilatatum, 1 mm. altum, 0,8 mm. latum. Styli 3, 4,5 mm. alti, e basi valde divergentes, subsigmoidei ; stigma semiorbiculare, 0,4 mm. diametro, marginibus irregularibus, intus emarginatum. Transvaal : Lydenburg ; E. E. Galpin 13282 (5 avril 1933). 12. Sphedamnocarpus galphimiifolius (Juss.) Szyszylowicz, loc. cit., 2 (1888) ` Niedenzu loc. cit., p. 256 (1928) — Acridocar- pus galphimiifolius Juss. in Arch. Mus. III, 491 (1843) ; Sonder, Fl. Cap. I, 232 (1860). — Acridocarpus pruriens 8 laevigatus Sonder in Linnaea XXIII, 22 (1850). — Triaspis transvalica O. Kuntze, Rev. gen. pl. ITI, x, 29 (1893). — Sphedamnocarpus transvaalica Burtt Davy, loc. cit., I, p. 50, et II, p. 284 (1926). Transvaal : Waterberg (Rogers 24997 ; juin 1920) ; Irene prés Pretoria (J. B. Pole Evans ; 1°" février 1923). I3. Sphedamnocarpus Rogersii, Burtt Davy, Loc. cit., I, p. 50, et II, p. 284. 14. Sphedamnocarpus Woodianus. J. Ar. spec. nov. Liana gracilis, in sicco + nigricans. Caulis cylindricus, exilis, + si- nuosus, internodiis 5-9 cm. longis, cortice fusco, glabro glabrescenti vel pilis adpressis + dense instructo ; rami floriferi teretes, tenues, 2-8 cm. longi, villoso-sericei, subgrisei, dense foliati, internodiisbrevibus 15mm. haud excedentibus. Folia (floralia inclusa) parva, opposita, petiolata, esti- pulata, in ramis valde approximata ; limbus integer, oblongus vel oblon- go-lanceolatus, basi rotundatus vel in petiolum breviter decurrens, apice rotundatus vel apiculato-obtusiusculus, 10-27 mm. longus, 4-9 mm. latus, ima basi subtus biglandulosus, in sicco + nigricanter fuscus discolor sub- tus pallidior, novellus utrinque adpresseque + villosus, demum in pagina superiore tenuiter reticulata glabrescens glaberve subtus laxe adpresseque — LA rm villosus et in costa et in marginibus fortiter revolutis dense villoso-seri- ceus ; nervi secundarii 8-12, supra paulum prominentes, subtus haud pro- minentes et venis reticulatis paulum distincti ; glandulae orbiculares, 'sessiles, marginales, petiolo 2-7 mm. longo subalbido-sericeo + propin- quae. Inflorescentia : umbellae 3-4-florae, ramos vel ramusculos axillares in eis affixos terminantes, paniculas parvas laterales paucifloras inter- foliatas 8 cm. haud excedentes formantes ; pedicellus floriferus 4-5 mm. longus in pedunculo 8-12 mm. longo infra articulationem bracteolis 2 oppositis ovato-lanceolatis 1 mm. longis et basi bractea ovata vel ovato- lanceolata, 1,5 mm. longa ornato articulatus ; pedicellus pedunculusque villoso-sericei ; bractea bracteolaeque fuscae, subtus villoso-sericeae, supra glabrae. Sepala 5, + inaequalia, oblonga vel ovato-oblonga apice rotundata, 2,5-3 mm. longa, 1,5 mm. lata, intus glabra, extus praeter in marginibus adpresse villoso-sericea. Petala 5, lutea, glabra, aequalia subaequaliave, unguiculata, limbo orbiculari suborbicularive 6 mm. dia- metro, + concavo, marginibus superne subfimbriatis, vel + irregulariter dentatis, basi in unguiculum 1 mm. longum abrupte contracto. Stamina 10, glabra, aequalia ; filamenta 2 mm. longa haud alata, basi 0,5 mm lata, connata ; antherae subellipticae vel ovato-subellipticae, basi auriculatae, loculis oblongis parallelis 1,3 mm. altis o,4 mm. latis ; connectivum dorsua- liter fortiterque dilatatum, 0,8 mm. latum, 1,3 mm. altum, apice rotunda- tum, basi cordatum. Carpella 3 coalita ; styli 3, 2,5-3 mm. longi, e basi divergentes, + sinuosi vel subsigmoidei vel supra medium genu flexi Subcircinnative ` stigma in laminam semiorbicularem 0,3 mm. diametro marginibus irregularibusintus emarginatam dilatatum ; ovarium r,4 mm. altum, omnino villosum. Samarae non suppetunt. Afrique Australe. — Zululand (Gerrard et M'Ken 1788); Natal : Nonoti (7. Medley Wood 8921). Plante affine aux S. galphimiifolius et S. pruriens dont elle se distingue surtout par sa tendance trés marquée à noircir à la dessiccation, par la briéveté des entrenœuds raméaux, par Ia morphologie foliaire (forme, nervation, bords fortement révolutés), par la répartition de l'indument sur les feuilles adultes. I5. Sphedamnocarpus pruriens (E. Meyer) Szyszylowicz, loc. cit. 2 (1888) ; Niedenzu, loc. cit., p. 257, pro parte. — Banis- teria pruriens E. Meyer in Pl. Dreg. — Acridocarpus ? pruriens Juss., Malp. Syn., 272 (1840) et in Arch. Mus. III, 492 (1843) ; Sonder, Joc. cit. (1860). : «. var. typicus J. Ar. var. nov. Samara r4 mm. longa ; ala oblongo-obovata sababna usque 5,5 mm. lata. Folia caulina relative parva, limbo usque 35 mm. ongo. wx SE E 9 © c Afrique Australe. — Drège, 1838-39 (ex J. Hennecart). — Cap de Bonne-Espérance (Drège). — Port Natal: Gueinzius 139 salt. pp. (1868). — Près de Port Natal : R. W. Plant 70 (1851) ; Drège ` 5226. — Zululand : Gerrard et M'Ken 66. — Transvaal : Leenw- poort (Waterberg), Rogers 22925 salt. p. p. (mars 1919). BunrT Davy (loc. cit.) rapporte le n° 22925 de Rogers au S. pruriens var. latifolius Engler. L'exemplaire qui figure sous ce numéro dans l'Herbier du Muséum appartient à la var. typicus par ses feuilles adultes arrondies ou obtuses à la base, à marges un peu révolutées, obtuses ou arrondies acuminées au sommet, glabres en dessus, glanduleuses au sommet du pétiole, à limbe atteignant 35 cm. de long alors que chez la var. latifolius, les feuilles adultes sont + cordées à la base, à marges planes, atté- nuées ou subatténuées-acuminées au sommet, soyeuses-tomen- teuses en dessus, glanduleuses à la base du limbe atteignant 5 cm. de long. Je pense d'ailleurs que la morphologie des feuilles et l'organisation de leur indument justifient bien la conception de. Niedenzu qui a conféré à la variété de Engler la valeur d'une bonne espéce. 8. var. platypterus J. Ar. var. nov. Samara 18 mm. longa ; ala late obovata usque 10 mm, lata. Folia cau- lina relative ampla limbo usque Go mm. longo. Afrique Orientale Portugaise. —Baie Delagoa ; H. Junod 497 (1895). — Lourenço Marques ; J. Boris 350 (29 février 1920). 16. Sphedamnocarpus latifolius. (Ergler) Niedenzu, loc. cit., p. 256. — S. pruriens var. latifolius Ergler in Englers Bot. Jahrb. XX XVI, 249 (1905); Burtt Davy, loc. cit., p. 284 (1926). Afrique Australe. — Transvaal : Wilms, Fl. Afr. Austr. 145, région de Lydenburg (février 1888) ; Schlechter, Pl. Afr. Austr. 4413, sub. : Acridocarpus galphimiifolia Juss., bois des monts Houtboshberg (7 novembre 1894). 17. Sphedamnocarpus Wilmsii, Engler, loc. cit. (1905) ; Burtt ue e Davy, loc. cit. (1926). — S. pruriens f* II Wilmsii (Ergl.) Nie- denzu, loc. cit., p. 257 (1928). Je pense que Niedenzu a commis une erreur en rapportant, pro forma, le S. Wilmsii au S. pruriens et que cette plante doit conserver le rang d'espéce que lui attribuait Ergler en 1905. 5i l'on s'en rapporte à la diagnose originale de cet auteur, on groupe une série de caractéres qui s'oppose au rapprochement des deux plant: s; la brièveté des entrenceuds, la disposition de l'indument et des nervures des feuilles, les sépales ovales-aigus, les pétales obovales fimt riés inférieurement, les anthéres ovales obtuses aux deux extrémités, confèrent au S. Wilmsii une auto- nomie incontestable. 18. Sphedamnocarpus angolensis. (Jussieu) Planchon, msc. in Herb. Kew. ex OLIVER Fl. trop. Afr. 1, 279 (1868) ; Niedenzu, loc. cit., p. 255 (1928) ; Burtt Davy, Loc. cit., p. 284 (1926). — Acridocarpus ? angolensis Juss. Malp. Syn., 272 (1840) et in Arch. Mus. III, 490 (1843). 4. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. L'aire du genre s'étend exclusivement sur l'Afrique Australe, Madagascar et l'ile Maurice, et la répartition géographique des espéces permet de les scinder en deux groupes : I. Groupe des espéces sud-africaines (8 espéces). — Il corres- pond, au point de vue systématique, à la série Microcarpi du sous-genre Holotrichus, série non représentée hors de l'Afrique du Sud où deux espèces débordent largement les autres vers le nord ; ce sont : le S. angolensis dont les localités les plus septen- trionales sont en Angola (Huilla, Napalanka) ou au Matabelclar.d (Gwelo); le S. /atifolius qui s'étend jusqu'au Protectorat du Be- chuanaland (Bushmen du Ngami) et la Rhodesia nord-occiden- tale. : La limite d'extension septentrionale du S. pruriens est jalonnée par l'OÓmaheke (Ouest-Africain), le Matabeleland (Matoppo), le Gazaland et la région de Lourenço Marques (Afr. orient. portug.) ; — Er m quant au S. galphimiifolius, il ne dépasse pas le Waterberg (Transvaal) et Port-Natal. Les quatre autres espéces sont des endémiques : du Transvaal (S. Rehmannii, S. Rogersii, S. Wilmsii) ou du Natal (S. Woodia- nus). 2. Groupe des espèces malgaches (10 espèces). — Neuf de ces espéces sont des endémiques ; une seule (S. multiflorus) se retrouve en dehors de la Grande Ile. Dans le Domaine de l'Est et surla lisiére orientale du Domaine du Centre, entre 400 et 1.200 m. d'altitude, le S. Dubardi, seul représentant du genre (sous-genre Tricomariopsis), est trés abon- dant dans les vestiges de la forét occidentale : Mandraka, Anala- mazaotra, entre Moramonga et Anosibe, vers le rord jusqu'au massif Andrangovalo, vers le sud jusque vers Befotaka. Le sous- genre Holotrichus fait défaut. Dans le Domaine du Centre, trois espéces sont trés localisées à la périphérie : le S. (Tricomariopsis) Vohitrotsyensis (vers 800- 850 m.) et le S. (Holotrichus) Humberti (entre 400-1.400 m.) dans l'extréme sud, le S. (Holotrichus) Perrieri (vers 900 m.) sur la bordure orientale et dans la seule région de Mandritsara. Ailleurs le genre manque ; entre les latitudes d'Antsirabé et d'Ambositra, entre I.200 et 2.000 m. d'altitude, sur les quartzites, il est rem- placé très localement par le genre satellite endémique Philgamia. Dans le Domaine de l'Ouest, seul le sous-genre Holotrichus est représenté par quatre espèces dont les localités actuellement connues sont largement espacées. Au sud-ouest ` S. Poissoni, dans la région d'Ejeda (Prov. de Tuléar) sur les confins du do- maine sud-occidental. A l'ouest : S. orbicularis, quartzites sur la Mania (600 m.). Au nord-ouest : S. multiflorus, dans la Grande Ile, n'a été récolté que dans la région littorale entre Majunga et Soalala ` cependant, il a été signalé àl'Ile Maurice (Ni:d, loc. cit., p. 255). Au nord : S. fallax, seule espèce (montagnarde) dans le secteur nord du domaine occidental (Mt Ambohipiraka). Le Domaine du Sud-Ouest ne fournit vers sa limite sud-orien- tale que les S. ambovombensis et S. Decaryi appartenant tous deux au sous-genre Tricomariopsis, UM ER o == 123 = Aucune espèce n’a été signalée à ce jour dans le Domaine du Sambirano. Cette répartition appelle quelques remarques. Aucune espèce sud-africaine ne participe à la flore malgache et réciproquement. En Afrique, le genre manque dans toute la région littorale atlantique ; la répartition en est inconnue dans la Colonie du Cap où le seul S. pruriens a été récolté par Drège (sec. Nied., loc. cit., p. 257) ; il ne dépasse pas le 15° degré de latitude, à l'ouest en Angola comme au centre dans la Rhodesia du nord-ouest ; à l'est, où l'on n'a observé que les S. Woodianus (endémique du Natal), S. galphimiifolius et S. pruriens, aucune espèce n'a été signalée, le long du littoral au nord de la baie Delagoa (lat. 269), ni dans l'intérieur au delà du Gazaland (lat. 219-229) et peut-étre est-ce la conséquence de la destruction, dans l'est africain, de la flore primitive sous l'influence conjuguée des éruptions, des éro- sions et surtout des feux de brousse (cf. PERRIER DE LA BATHIE), Mélast. Madag., p. 241). À Madagascar, l'aire du genre est disjointe, largement inter- rompue dans le centre où il fait place au genre néoendémique Philgamia, trés voisin et étroitement localisé entre l'Ibity et le massif Ambatomenaloha ; cette aire est trés inégalement répartie sur la zone périphérique (à l'exclusion du Sambirano) ; le sous- genre Tricomariopsis est propre à la Grande Ile où ses quatre espèces n'ont été jusqu'à ce jour récoltées que dans les parties orientale et sud-orientale : elles sont donc dans une large me- sure sous la dépendance des alizés humides tandis que le sous- genre Holotrichus, le seul que l'on retrouve en Afrique, est, à une espéce prés — S. Perrieri —, spécial à la « Flore sous le vent » et aux régions séches malgaches. LE GENRE VULPIA LINK DANS LA FLORE FRANÇAISE par AIMÉE CAMUS. Le genre Vulpia a été séparé du genre Festuca et décrit comme distinct par GMELIN, Flora badensis, en 1805. Le type du genre est le Festuca Myuros L. Spec. plant. éd. I (1753). Encore aujourd’hui, certains auteurs ne font de Vulpia qu'une section ou un sous-genre de Festuca. Il est pourtant bien distinct du genre Festuca et il n'existe pas entre eux d'espèces intermé- diaires. Il est caractérisé par ses épillets en éventail, ses glumes fertiles (glumelles inf.) subulées, souvent nettement carénées, ses glumes stériles souvent très inégales, l'inférieure très réduite, le pédicelle des épillets épais, souvent comprimé. Voici, réduits à la partie essentielle, la bibliographie et les carac- tères principaux du genre : ` VurPIA Gmelin, Fl. badensis, I, p. 8 (1805) ; Husnot, Graminées, p. 66 (1896-99) ; Bews, The world's grasses, p. 151 (1927) ; Lemée, Dict., VI, p. 892 (1935) ; Henrard, in Blumea, II, p. 301 (1937) ; Fournier, Quatre flores, p. 74. — Mygalurus Link, Hort. Berol., T, p. 92 (1821). — Festuca sous-genre Vulpia Hackel ap. Engler et Prantl., Di. IT, 2, p. 75 (1887). — Festuca sect. Vulpia Koch, Syn., éd. 1, p. 810 (1837). Plantes ordinairement annuelles, à chaumes grêles, peu feuillés. Feuilles étroites, planes ou enroulées, à ligule membraneuse, courte. Panicule rameuse à rameaux assez courts, ou contractée et spiciforme, souvent unilatérale. Pédicelles médiocres ou courts, épaissis au sommet, souvent articulés et comprimés. Epillets pédicellés, oblongs, étroits avant l'anthése, puis s'élargissant au sommet, comprimés, à 3-12 fleurs espacées, un peu étalées à maturité et laissant voir la rachéole, les supérieures stériles. Glumes stériles souvent trés inégales, étroites, lancéolées ou su- bulées, l'inférieure petite, 1-nervée, parfois nulle, la supérieure allongée, acuminée ou aristée, un peu comprimée latéralement, 3-nervée. Rachéole trés gréle, ordinairement en zigzag ; articu- lations obliques ; articles souvent visibles à l'anthése. Fleurs — 125 — espacées ; glumes fertiles (glumelles inférieures) subulées ou fusi- formes, souvent carénées dorsalement, entières ou 2-denticulées au sommet et terminées en arête, à arête très fine parfois plus longue que la glume, 5-nervées (3 nervures plus visibles) ; palea (glumelle supérieure) hyaline, oblongue, fusiforme, bicarénée, bidentée au sommet ; fleurs supérieures rudimentaires, plus pe- tites que les autres. Glumellules 2, ovales, glabres. 1-3 étamines ; anthères petites, ne sortant pas de la fleur (fl. cléistogames), ou grandes, linéaires, exsertes à l'anthése (fl. chasmogames). Ovaire glabre ou hispide au sommet. Stigmates plumeux, sessiles, termi- naux, rapprochés, puis courbés, divergents, enfermés dans la glume fertile et la palea, visibles quand la fleur s'entr'ouvre (fl. chasmogames). Caryopse linéaire-oblong ou ellipsoide, cana- liculé sur la face interne, adhérent à la palea, appendiculé ; ma- cule hilaire allongée. - : J'ai, dans un travail précédent (1), montré que les espéces de ce genre peuvent étre réparties en plusieurs groupes quant au mode de chute des épillets et des fleurs. Dans le premier groupe, les fleurs tombent de la rachéole qui se brise ; les glumes persistent sur les pédicelles non articulés. A ce type se rattachent : le V. Myuros (L.) Gm., le V. bromoides Gray, le V. Broteri Boiss. et Reut., le V. ciliata Link. Dans le deuxiéme groupe, les fleurs se détachent de la rachéole qui est fragile, mais le pédicelle est plus ou moins articulé et se détache aussi. Ce groupe intermédiaire est représenté par deux espéces : V. longiseta (Brot.) Hack. et V. membranacea Link. Dans le troisiéme groupe, qui correspond au genre Loretia, le pédicelle des épillets, souvent dilaté au sommet, est articulé à . la base et tombe avec l'épillet entier ; la rachéole n'est pas fra- gile ; rarement quelques fleurs supérieures stériles se détachent. A ce groupe se rattachent : V. incrassata (Lamk) Parlat., V. gent- culata (L.) Link, V. ligustica (All.) Link, V. setacea Parlat. Le groupement des espéces par rapport aux caractéres donnés (IA. Camus. Sur les caractères donnés par le mode de Co gem l'inflorescence dans Jes Graminées de la flore française in Ann. Soc. ; Lyon, tiré à part (1935), p. 20. — 126 — par la chute des épillets concorde avec celui donné par les carac- téres des étamines. Les deux premiers groupes sont micranthéres, leurs fleurs cléis- togames, les anthéres s'appliquant contre les stigmates, à l'an- thése, dans la fleur fermée ; le dernier groupe est macranthére ; les fleurs s'ouvrent largement, les filets s'allongent parfois beau- coup, les anthères sortent entre la glume fertile et la palea ` les fleurs sont chasmoganes. TABLEAU DES ESPÈCES FRANÇAISES DU GENRE VULPIA. A. Epillets mûrs à rachéole fragile ; fleurs se détachant de la rachéole ; ovaire glabre ; inflorescence spiciforme (sauf dans V. Broteri) ; anthères petites (0,5-1,5 mm.), ne sortant pas de la fleur à l’anthèse (fleurs cléistogames). Sous-genre EUVULPIA Willk. (emend.). a. Glumes persistant sur les pédicelles articulés. — Sect. A rficulatae A. Camus. 1. Glumes fertiles et pédicelles non ciliés ; étamines 1-3; paniculesub- spiciforme (sauf V. Broteri). 2. Glume inf. égalant 1 /3-1 /4 de la sup. (1) ; chaumes couverts au sommet par les gaines sup. ; panicule allongée, souvent spici- forme (10-20 cm.), rapprochée de la gaine sup. ou engainée par ec dino S LIU COO ORC Mio 1i V. Myuros (L.) Gmelin 2. 2. Glume inf. égalant presque la moitié ou la moitié de la sup.; chaumes nus sous la panicule; panicule de 3-14 cm., éloignée de la gaine sup. 3. Panicule étroite ; épillets ord. à 4 fl. fertiles ; glume inf. de 1-2 mm.,la sup. de 4-4,5 mm., acuminée, non aristée ; aréte de la glume fertile au plus 2 fois plus longue que la glume. us ws ves sent va anei t i o V. bromoiïdes (L.) Gray: 3. 3. Panicule pluslarge, dense; épillets ord. à 6 fl. fertiles ; glume inf. de 4 mm., la sup. de 8 mm., subaristée ; aréte de la glume fertile 3 à 4 fois plus longue que la glume....: EEN de nie VIN 3. V. Broteri Boiss. et R. 1. 1. Glume fertile longuement ciliée ` étamine 1 ; caryopse glabre ; panicule spiciforme............ 4. V. ciliata (Danth.) Link. b. Pédicelles plus ou moins articulés ; anthéres atteignant 1,5 mm. glume sup. de 15-18 mm. avec sa longue aréte, l'inf. presque nulle (0,5-1 niljo- à Sect. Intermediae A. Camus. 1: Epillets peu rapprochés ; articles de la rachéole visibles ; ovaire glabre ; inflorescence gréle....... 5. V. longiseta (Brot.) Hackel. (1) L'épillet sup. de chaque rameau ou de chaque épi a ordinairement une glume inf. plus longue que celle des autres épillets. — 127 — 1. 1. Epillets très rapprochés ; articles de la rachéole peu visibles ; ovaire hispide au sommet ; inflorescence dense, épaisse.. ....... rev ...... 6. V. membranacea (L.) Link (V .uniglumis Dumort.) B. Epillets mûrs à rachéole non fragile ; pédicelle insensiblement et for- tement dilaté au sommet, articulé à la base, tombant avec l'épillet entier (1) ` panicule ample, rameuse ; étamines 3; anthères linéaires, grandes (3 mm.), sortant de la fleur à l'anthése (chasmogames). Sous-genre LORETIA Boiss. a. Plantes annuelles. — Sect. Incrassatae A. Camus. I. Panicule courte ; pédicelle court, épais ; ligule longue, lancéolée ; glumes stériles peu inégales ; aréte des glumes fertiles plus courte ou presque aussi longue qu'elles ` ovaire glabre................ SU wie VT CY HT ENS S EN PA 7. V. incrassata (Lamk.) Parlat. 1.1. Panicule allongée ; pédicelle pluslong que l'épillet ` ligule courte, tronquée ; glumes stériles trés inégales ; aréte plus longue que la glume fertile ; caryopse hérissé au sommet. 2. Pédicelle des épillets comprimé, à ailes non ou peu amincies ; glume inf, égalant au moins la moitié de la sup., celle-ci aiguë, acuminée, non aristée, bien plus courte que l'épillet ; inflores- cence petite ou médiocre........... 8. V. geniculata (L.) Link. 2.2. Pédicelle des épillets gros, trés comprimé, à ailes amincies sur les bords ` glume inf. très petiteou nulle, plus de ro fois plus courte que la sup., la sup. allongée, égalant presque l'épillet, aristée ; inflorescence souvent grande...... 9. V. ligustica (All) Link. b. Plantes vivaces ` pédicelle des épillets court ` fleurs rapprochées dans l'épillet ; ovaire hérissé au sommet. — Sect. Festucoides A. Camis. s eee NEE nee Le DATI SEPT pesa D 10 V. setacea Parlat. I. Vulpia Myuros Gmelin, Fl. Bad., I, p. 8 (1805). — Festuca Myuros L., Sp. pl., éd. z, p. 74 (1753). — Mygalurus caudatus Link, En., I, p. 115 (1821). — Festuca pseudomyurus Soy.- Will, Obs., p. 132 (1828). — Vulpia pseudo-myurus Reichb., Fl. exc., p. 37. (1830). Le type de cette espéce existe dans l'herbier de Linné et répond tout à faità la plante bien connue sous ce nom. Cependant, dans sa deuxième édition des Species plantarum, Linné attribua à ce Vulpia des caractéres différents appartenant à une autre espèce, le V. ciliata, à glumes fertiles poilues. Ce n'était pas une raison valable pour donner à la premiére espéce décrite par Linné le nom de Festuca pseudo-Myuros, ainsi que le fit Soyer-Willemet qui re- (1) Parfois les fl. sup. stériles se détachent de la rachéole. . — 128 — garda le vrai Festuca Myuros comme l'espéce ayant des glumes fertiles poilues. : Type du genre. — Répandu dans presque toute la France. Hackel a décrit une var. hirsuta de cette espèce, vivant au Por- tugal, que les agrostographes américains identifient au V. mega- lura (Nutt.) Rydb. ; ses glumes fertiles sont poilues sur les bords et souvent sur le dos. Le V. megalura diffère du V. Myuros et aurait été introduit d'Amérique. Je ne l'ai pas vu provenant de France. 2.V. bromoides Gray in Natural arrang. of British Plants, p. 124 (1821) ; Henrard, l. c., p. 306. — Festuca bromoïdes Lb. Spec., éd. 1, p. 75 (1753), p-p. — Bromus dertonensis All. FI. pe- dem., II, p. 249 (1785). — Festuca sciuroides Roth, Cat. bot., II, p. 11 (1789) ; Gmelin, Fl. Bad. (1905). — Mygalurus bromoïdes Dum., Agr. belg., p. 101 (1823). — Vulpia sciuroides Gmelin, Suppl. Fl. Bad., p. 66 (1826) ; non Fl. Bad. (1805). — Festuca dertonensis Asch, et Graebn., l. c., p. 558 (1901). — Disséminé dans toute la France, Corse (1). 3.V. Broteri Boiss. et Reut., Pug., p. 128 (1852) ; Hackel, Cat. rais. Gram. Port., p. 24 (1880). — Festuca hybrida Brotero, Fl. lusit., I, p. 115 (1804), p. p. — Festuca Broteri Nyman, Syll., D 418 (1854). — Vulpia sciuroides var. Broteri Husnot, Gram., D 67 (1898). — Festuca dertonensis subsp. Broteri Asch. et Graebn., l. c., IT, p. 559 (1901). — F. dertonensis var. tenella Briquet, Pr. fl. Corse, I, p. 161 (1910). Alpes-Maritimes, Var, Hérault (spont. ?) ; Corse. Var. villosa A. Camus. — Spiculae longe villosae. — Var :- Saint-Tropez (A. Camus). Les glumes fertiles sont longuement et densément velues dor- salement. ,(1) Le V. tenuis (Tenore) Parlat., plante grêle, à glumce fertile munie d'une aréte à peine plus longue qu'elle, a été signalé dan les Maures du Luc (Var). C'est une espéce italienne fort probablement adventice dans le Midi. Ne parait pas avoir été retrouvée, 4. V. ciliata Link in Hort. Berol., I, p. 147 (1827); Duval- Jouve l: c., p. 44 ; Husnot, t. c., p. 67; Fournier, L c., p. 74. — i; FestucaM yuros L., Spec., éd. 2, p. 74, p. p. ; non éd. I. — F. ci- liata Danthoine ap. Lamk. et DC., Fl. franç., III, p. 55 (1805). — F. pilosa Gmel., FI. Bad. (1805), nom. nud. — F. Danthonii Asch. et Graeb., l. c., p. 549 (1901) ;excl. syn. — Vulpia Danthonii Volk. in Schinz et Thell., FJ. Schw., éd. 2, p. 57 (1905). — Fest. barbata var. Danthonii Hackel et Briq. in Ann. Jard. bot. Genève (1907), p. 8o. — F. ambigua Le Gall, Fl. Morb., p. 731 (1852) ? Les épillets sont trés longuement poilus ; l'aréte est aussi lon- gue, parfois 3 fois aussi longue que la glume fertile elle-méme. Midi, Corse, Ouest, Centre (rare) ; parfois adventice. La var. glabra du V. ciliata se rapproche souvent des petites formes du V. bromoides. Dans la var. subuniglumis Hackel les glumes sont longues dans les proportions de 1 à 5. 5. V. longiseta Hackel, Cat. Gram. Port, p. 24 (1839); Fournier, /. c., p. 74. — Festuca longiseta Brotero, Fl. Lus., I, P- 115 (1804). — F. agrestis Loisel., Fl. Gall., éd. 2, I, p. 87 (1828). — Vulpia uniglumis var. longiseta Husnot, l. c., p. 67 (1896-99). — Fest. uniglumis race longiseta Asch. et Graeb., l. c., p. 553. — Vulpia agrestis Duv.-Jouve in Rev. Sc. nat., 2° sér., 2, p. 49 (1880). Région mérid., Ouest, Centre, s'étend jusqu'aux env. de Paris, en Normandie. D V. membranacea Link in Hort. Berol, I, p. 147 (1827); Henrard, Z. c., p. 309; — Stipa membranacea L., Spec. plant., éd. 1, p. 560 (1753). — Festuca uniglumis Soland. in Ait., Hort. Kew., I, p. 108 (1789). — Bromus hordeiformis Lamk., Ill., I, P. 195 (1791). — Vulpia uniglumis Dumort., A gr. belg., p. 100 (1823). La rachéole se brise souvent au-dessus des cuits stériles ; la deuxième fleur inférieure tombe avec les fleurs supérieures stériles. è NOT, SYS. 9 — 130 — Une grande partie de la France, souvent près des côtes : Manche, Océan, Méditerranée. Aprés avoir étudié les échantillons de l'herbier du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'herbier de mon père j'ai été amenée à distinguer deux variétés bien caractérisées : Var. occidentalis A. Camus. Gluma sup. breve aristata. — Glume supérieure munie d'une aréte bien plus courte qu'elle-méme, éga- lant souvent la moitié de sa longueur ; épillets souvent à 2-4 fleurs développées. Manche : Quinéville (A. Camus), Cherbourg (Le Jolis, Franchet), Vauville (Thuret), Carteret (Lebel) ` Finistère : Dinan (Thiébaut) ; Morbihan (Grenier), Ille-et-Vilaine : St-Malo (Damiens) ` Ven- dée : St-Jean-du-Mont ; Noirmoutier (Lloyd) ; Charente-Inf. : . Ile de Ré (Letourneur) ; Fouras (Foucaud) ; Gironde : la Teste (Chantelat) ; Cher : St-Florent (Déséglise). Subvar. pilosula A. Camus. — Spiculae pilosulae. — Man- che : Cherbourg (Le Jolis). Var. meridionalis A. Camus. — Gluma sup. longe aristata. — Glume sup. insensiblement atténuée en longue aréte égalant env. la glume elle-méme ; épillets souvent à 5 fl. fertiles. Alpes-Maritimes : Antibes (Thuret), Cannes (Loret, Bourgeau), Grasse (Duval-Jouve), Menton (Loret) ; Var: St-Raphaél(Hanry); Corse : Bonifacio (Reverchon), Ajaccio (Requiem) ; Hérault : Onglons (Duval-Jouve), Cette (Godron) ; Bouches-du-Rhône : Marseille (R.) ; Haute-Garonne : Toulouse (Timb.-Lagr.) ; Dró- me ; St-Vallier (Chabert) ; Rhóne : Lyon à Villeurbanne (Jor- dan). — Italie. 7. V. incrassata. (Lamk.) Parl. in Ann. Sc. nat. Paris (1841), p. 298 ; Fournier, l. c., p. 75. — Bromus incrassatus Lamk., Encycl., I, p. 469 (1783). — Bromus stipoides L., Mantissa, II, P- 557 (1771) ? — Vulpia stipoides Dumort. ; Henrard, l. c., p. 314- — Loretia incrassata Willk., Ill., I, p. 127 (1882). Peut-être spontané en Corse ` introd. à Port-Juvénal, Sainte- Lucie, etc. — 131 — 8. V. geniculata. (L.) Link, Hort. Berol., I, p. 118 (1827); Fournier, l. c., p. 75. — Bromus geniculatus L., Mantissa, I, p. 33 (1767). — Festuca geniculata Willd., Enum., I, p. 118 (1809). — Mygalurus geniculatus Link., En. I, p. 92 (1821). — Loretia geniculata Desv., Journ., l. c., p. 42. Rég. méditerranéenne, rare ; parfois adventice. Je n'ai observé ni la var. ciliata Parl., à glumes fertiles ciliées, à poils épars, ni la var. dasyantha Henrard, à glumes stériles et fertiles munies de poils longuement apprimés, variété signalée en Afrique du Nord et en Portugal. 9. V. ligustica (All.) Link in Hort. Ber., I, p. 148 (1827) ; Fournier, l. c., p. 75. — Festuca incrassata L., Spec. plant., éd. Y, P- 75, n° 6 (1753) ? (1). — Bromus ligusticus All., FI. pedem., II, p. 249 (1785). — Festuca ligustica Bert., Opusc. sc. 8. Bot, L D 64.— Loretia ligustica Duv.- Jouve, L. c., p. 43 (1880). Panicule souvent grande, lâche et penchée ; pédicelles et épillets comprimés, élargis au sommet, les premiers plus gros que l'axe qui les porte, trés nettement articulés, à articulations trans- lucides, vite fragiles ; aréte égalant environ la glume fertile. Glume inférieure parfois trés rudimentaire, égalant rarement le tiers ou la moitié de l'épillet ; glume supérieure aussi longue que l'épillet. | | Région méridionale : Alpes-Maritimes, répandu dans la rég. littorale du Var, Bouches-du-Rhóne, Hérault, Corse. Var. hispidula Parlat. — Epillets poilus. — Var : Saint-Tropez (4. Camus). IO. V. setacea Parlat. in Ann. Sc. nat. Paris (1841), p. 247. — Festuca setacea Parlat. in Guss., Fl. sic. syn., I, p. 83 (1882). — Loretia setacea Duv.-Jouve, l. c., p. 38, 40 (1880). — V. sicula (1) La diagnose de Linné, Spec. plant., éd. I, se rapporte fort probable- ment au V. ligustica, mais cela est de peu d'importance et sans consé- quence, puisque le nom de Linné ne peut avoir la priorité. Il serait impos- sible denommer ce Vulpia V. incrassata, puisque Parlatore a fait la com- binaison V. incrassata, en 1841, basée sur Bromus incrassatus Lamk., Encycl., 1, p. 469 (1786). Voir plus haut V. incrassata Parlat. Le nom cou- ramment employé de V. ligustica n'a donc heureusement pas à être changé. — 133 — var. setacea Hackel in Barbey, Comp. Fl. Sard., p. 71 (1885). — Fest. sicula subsp. setacea Asch. et Graebn., l. c., p. 554 (1901). Littoral méditerranéen, rare. Dans ce travail j'ai été amenée à distinguer deux sections dans chacun des sous-genres Euvulpia et Loretia et plusieurs variétés dont deux dans V. membranacea (var. occidentalis et var. meri- dionalis) semblant correspondre à une aire géographique diffé- rente. Biologie florale. Dans le premier groupe, chez les V. Myuros et ciliata, les fleurs restent fermées à l'anthése, elles s'étalent un peu à la partie sup., mais sont bien cléistogames, la palea ne s’éloigne pas de la glume fertile. Les stigmates sont fécondés dans la fleur fermée. Dans le groupe de Vulpia à fleurs chasmogames, chez le V. ligustica, par exemple, à l'anthése, d'abord dans les fl. inf. de chaque épillet, les glumes fertiles s'étalent largement, elles s'é- cartent de leur palea, les filets staminaux s’allongent beaucoup et trés rapidement ; les longues anthères s'ouvrent et les stig- mates plumeux, plus courts, sont bien visibles à la base de Ja fleur. Ils peuvent être fécondés par le pollen de la même fleur ou par celui des autres fleurs du même épillet ou de la même in- florescence. Ces espèces sont anémophiles. Les anthères tombent vite de leurs longs filets, glume fertile et palea restent entr'ou- vertes ; la fleur supérieure s'ouvre ensuite, les anthéres donnant leur pollen. Dans les échantillons d'herbier on n'observe jamais de longs filets staminaux, ceux-ci s'allongeant trés rapidement et se flétrissant, tombant vite. La biologie florale des espècesde Vulpia chasmogamesne paraît pas avoir été décrite. u—TP5$ D SUR QUELQUES PHANÉROGAMES NOUVELLES D'INDOCHINE par Mme TARDIEU-BLOT. L'étude des Sterculiacées, Oxalidées, Linacées, Erythroxylées pour le Supplément de la Flore d’ Indochine nous a fourni un certain nombre d'espéces nouvelles parmi lesquelles nous décrirons les suivantes : : I. Sterculia aberrans Tardieu n. sp. Arbor ? Ramicylindrici, glabrescentes, cortice brunneo. Folia lanceolata, rocm. longa, 41lata, basi obliqua, apiceabrupto acuminata, margine inte- gra. Textura coriacea. Paginae glabrae. Nervi basales 3-6; nervorum latera- lium 5-6 juga ; nervi transversales reticulumque conspicui. Petiolus 1,5 cm. longus. Stipulae ? Inflorescentiae stellato-tomentosae, floribus in pani- culis dispositis, pedicelli communi 1,5 cm. longi. Flos : calyx crassus, subpatens, lobis 5,3- sulcatis, acutis, lanceolatis, 1,1 cm. longis, tubo 0,5 cm. longo, intus et extra pilos stellatos sparsos ferente. Androphorum breve, o,1 cm. longum, stamina ro, contigua, ra- diata, connectivo crasso, supero, puberulento ; antherae infra connecti- vum affxae, o,r cm. longae. Pistillodia minima, super stamina affixa. Flos à : androphorum nullum. Ovarium globulosum, 0,5 cm. longum, to- mentosum; carpelli 5, stigmata sessilia, linguiformia, 0,25 cm. longa, papillosa. Ovula ro, transversa. Fructus ignotus. ANNAM : Nhatrang, Aug. Chevalier, n9 30.451. Bien qu'ayant d'abord hésité à rattacher cette espéce aux Sterculia, nous pensons qu'il s'agit bien de ce genre. Elle diffère des Sterculia connus jusqu'alors par sa fleur à étamines régulière- ment disposées en roue, à gros connectif supére, papilleux, par son calice portant trois profonds sillons. Elle se rapproche cepen- dant du S. Harmandii Pierre, espèce incomplètement connue, par Sa fleur d sans androphore comprenant un ovaire à carpelles accolés, 2. Averrhoa microphylla Tardieu n. sp. Rami teretes, cortice laevigato, Folia alterna, 15cm. longa, zeg lata, imparipinnata, 2,5 em. inter se distantia, 9-11 foliolorum, sub E. silium, integrorum juga, foliotis 1,5-2,5 cm. longis, 0,5-1 latis, inferioribus — 134 — brevioribus, intermediis majoribus, ovatis, apice rotundatis mucrona- tisque, basibus inaequaliter truncatis. Textura coriacea, in sicco brunnes- cens. Nervi laterales 4-5, infra prominentes, in cymarum racemo dispo- sita. Inflorescentia axillaris, bracteis linearibus, hirsutis. Sepala ovata, 0,3 cm. longa, 0,2 lata, mucronata, apice pilos nigros plures densos feren- tia. Corolla quam calyx leviter longior, petalis glabris, tenuibus, 0,35 cm. longis, o,1 cm. latis. Stamina 10, leviter inaequalia, majora 0,25 cm. longa ; antherae globulosae. Staminodia nulla. Ovarium globulosum, lo- culis 5, 0,2 cm. longis, glabris, biovulatis. Fructus ignotus. ANNAM ` dunes de Da Bac, Eberhardt, n° 2.240 Différe de deux espéces d'Averrhoa connues en Indochine par ses folioles coriaces, de trés petite taille, brunes sur les deux faces, ses sépales trés nettement mucronés, portant une touffe de poils noirs, raides, sur le mucron, ses pétales trés légérement plus longs que les sépales, et surtout par la présence de 1o étamines, l'ab- sence de staminodes, l'ovaire glabre. L'échantillon cité est unique, le collecteur ne donne aucun détail sur la taille de la plante. Le fruit est inconnu. 3. Hugonia Poilanei Tardieu n. sp. Scandens, 8 m. alta. Ramuli novelli pubescentes, mox glabri, cortice subalbido. Folia lanceolata, 8-10 cm. longa, 2-3 cm. lata, integra, basi | Cuneata, apice acuta, glabra, chatarceo-coriacea, nervis lateralibus 8-10; arcuatis, pagina utraque subconspicuis, infra pilos longos, fulvos, ferentia, nervulis rete pagina utraque conspicuis ; stipulae cito deciduae ; petiolus 0,6 cm. longus, villosus. Flores solitarii vel 2-3, basi lineari-bracteati ; bracteae jaciniatae, villosae. Alabastrum conicum. Sepala 5, ovata, acuta; 1 cm. longa, 0,5 cm. lata, apice truncata, basi breviter unguiculata. Sta- mina 10, aequalia, basibus inter se per 0,3 cm. connatis ; filamenta 0,7 CM:- longa ; antherae breves. Ovarium ovoideum, !oculis 4, biovulatis stylo libero, 0,5 cm. longo, capitato. Fructus glaber, globosus. 1,5 cm. longus. . ANNAM : Cana, prov. de Phanrang, Poilane 5591 ; Nui Han- Heo, prov. de Nhatrang, Poilane 6850. Difière d'Hugonia montana par ses sépales 2 fois plus grands que les pétales, ses étamines égales, à filet trés long. 4. Erythroxylon annamense Tardieu n. sp. Suffrutex, Ramuli graciles, cortico cinereo, fibroso. Folia elliptico lan- ceolata, coriacea, 8 cm. longa, 3lata, apice acuta, basi cuneata, glabra, in sicco fusca; costa prominens, nervis lateralibus 12-1 5, arcuatis, intra — 135 — marginem anastomosantibus, nervulis dense reticulatis, pagina inferiore prominente efficientibus, petiolo 0,6-0,7 cm. longo, stipulis apice setulis 2 instructis. Flores solitarii vel 2-3, pedicello 0o,3-0,4 longo. Calyx 0,15 cm. longus. Sepala 5, deltoidea, basi ad 0,5 cm. coalita. Petala 0,2 cm. longa, limbo quam unguem longiore, appendiculis 2, subaequalibus, apice denti- culatis. Urceolus stramineus, quam calycem 1 /2 brevior ; antheris 0,05 cm. longis. Ovarium glabrum, staminibus subaequale, 3-loculare. Stigmata Subsessilia. Fructum non vidi. ANNAM : Tourane, Clemens n? 3.902. Voisin de B. Kunthianum par sa feuille à réticulation très serrée, sans nervure intramarginale, en diffère cependant par son ovaire à stigmate presque sessile, par ses étamines non appendi- culées. Différe de E. cuneatum par ses stigmates sessiles, ses péta- les à appendicesde méme taille, ses étamines à tube pluscourt que le calice. Il s'agit peut-étre là de l'espéce figurée par PIERRE (Fl. for. Cochinchine, IV, pl. 283 B) sous l'appellation E. sp., sans qu'il en donne aucune description. Cette espéce a cepen- dant les étamines un peu plus soudées que la nótre, mais comme il semble que Pierre ait représenté un jeune bouton, lesdifférences proviennent peut-étre seulement de la jeunesse de la fleur. UN MACRORHAMNUS NOUVEAU DU SUD DE MADAGASCAR (MACRORHAMNUS HUMBERTI sp. nov.) par H. PERRIER DE LA BATHIE. Parmi les plantes si curieuses recueillies par le Professeur H. HuwBERT dans le domaine subdésertique du Sud de Ma- dagascar, on remarque un arbuste trés ramifié, presque épi- neux, à rameaux courts et à trés petites feuilles, port dérou- tant qui le fit tout d'abord méconnaitre mais qu'un examen Plus approfondi a révélé comme appartenant au genre Ma- Crorhamnus, dont il constitue une nouvelle espèce très dis- tincte. En voici la diagnose : Macrorhamnus Humberti sp. nov. Arbuscula ramosissima, ramis ultimis crassis in apicem subtingentem — 136 — attenuatis, ramulos brevissimos (vix 1 mm.) squamulis obtectos foliis confertis 2-3 coronatos alternatim gerentibus. Folia minima, petiolata, coriacea, glabra ; stipulis deltoideis minutissimis lateralibus ; petiolo 0,5-2 mm. longo ; lamina subobovata oblanceolatave (4-8 x 2.-3 mm.), basin obtusum versus vix attenuata, apice rotundata emarginatave, obscure triplinervia, nervis lateralibus paucis (2-4) inconspicuis. Flores solitarii terminales longe (7-8 mm.) pedicellati, receptaculo late obco- nico, sepalis petalisque deciduis. Stamina 5, petalis cucullatis involuta. Discus glaber, epigynus, late 5-lobus. Ovarium disco immersum, stylo breviter trifido. Fructus globosus (6-7 mm. diam.) glaber, basi recepta- culo accrescente late (5 mm.) discoidali cinctus, tricoccus, exocarpio te- nui coccis adhaerente. Semina nitida, inaequali-compressa. SUD-OUEST : forêt sèche, vers 200-250 m. d'altitude, dans la vallée moyenne du Mandrare, prés d'Anadabolava, décembre 1933, Humbert 12576. Espéce trés distincte de ses congénéres par son port, ses petites feuilles, ses fleurs solitaires et terminales et ses petits fruits globuleux. | Inde . Simina À in Horlis Musaei parisiensis de culture ; paraît se 1822; AMR a E Pam Pun 65 t; Etranger: 90: S T de Botanique SS S abonnement pour Ja France, 1 Revue Algologi —— SOMMAIRE du F ASCICULE 3, Tome XI EE See — SS genre Cottsia Dubard et Dop, genre caduc de ` Malpighiacées, p. 81. ee ARÈNES, — Le genre Philgamia Baillon, genre endemique mal- 2 —— — gache de Malpighiaeées, p. 85. E 3. “Anèxes. — Révision du genre Sphedamnocarpus Planchon (Mal- . ee _pighiacées), P. 97. — ; = Mie A. ENDE: — Le genre Vulpia Link dans la flore française, ` Se 124. À. ut EE — Sur quelques Phanérogames nouvelles - d'Indochine, p.133. — H. PERRIER DE LA Barnie. — Un Macrorhamnus nouveau du Sud de mimi cue p- 135. SS : -PRINCIPALES PUBLICATIONS mp LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE " Flore Zeene e l'Indochine, publiée sous la direction - — ` — de H. Lecomte (1907-1931) ; H. Lecomre et H, HUMBERT (1931- : 934) ; H. HuowsERT (depuis. 1984). Rédacteur principal: E- GAGNEPAIN. SS La Flore est Doha E D Kee ton de quelques ages * devant traiter de certains genres de Cryptogames vascu aires — fin du tome VII), et des tables - Le Supp ment est en cours de ; Ki k TA SES L se p. ed = z = Po. es cées, EK me ja TRADITO- BESE: Prix :39 fr. — E dedere » jore est en vente à la Librairie Masson ; le Supplément, au " ational d'histoire naturelle (Phanérogamie), 57, rue ` Cuvi ;service de vente: 36, , rue Geoffroy-Saint-Hilaire, (Paris, Ve. ore de Madagascar et des Comores (Plantes vascu laires), publiée sous les auspices du Gouvernement général de Sec (Tananarive) et sous la direction de H. HUMBERT. éjà parues : - Aponogétonacées, C éracées, Lemnacées élinacées, Lili Bignoniacées, O Orchidées. uns à vente : Imprimerie - “officielle (Tananarive); Muséum - National d'histoire naturelle (Phanérogamie), bf, i Cuvier ; service Eë S vente : add True i y CHEESE (Paris, Za SE Fr. P = T du CS d'a près les acte E -M. Georges Le Testu. Tome L 121 p., 8 pl., fig. ; t. Il, 88 p. 6 pl., ded t. HI, 115 p., 8 pL, fig., cartes. Caen, Société GH néenne > de Normandie] F aculté des” eur 1924-1939. MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE | NOTULAE SYSTEMATICAE FoNDÉES EN 1909 par Acu. Finer ET H LECOMTE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE H. HUMBERT Professeur au Muséum Tome XI FASCICULE 4 “+ PARIS LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE 57, rue Cuvier (5*) — Mai 1944 Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum na- tional d'Histoire naturelle. Elles paraissent sans périodicité réguliére, par fascicules d'une quarantaine de pages en moyenne. ` Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent étre adressés, correctement dactylographiés avec double interligne ou trés lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 59). Les figures doivent étre prétes à étre reproduites directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- gravure). Les auteurs recoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés et remis en pages, mais à titre onéreux. La couverture etle brochage sont comptés en supplément. Les demandes d'échange ou souscriptions (France: 65 francs par volume de 4 fascicules ; étranger : 90 francs) doivent étre adres- sées également au Professeur H. HUMBERT. Familles et genres de plantes Phanérogames par À. LEMÉE Vient de paraître : tome VII-b : Plantes dicotylédones, 1105 p. Suite au Dictionnaire descriptif et synonymique des genres de plantes Phanérogames du même auteur. La première partie de ce complément renferme : 1° un tableau analytique des familles, 20 les descriptions détaillées de toutes les familles, 3° un important supplément au Dictionnaire (genres nou- veaux, additions, corrections) (tome VII, 1939). La 2° partie comprend un tableau analytique pour tous les pure et un nouveau supplément au Dictionnaire. Le premier fascicule (VIII-a) comprend les plantes gymnospermes et monocotylédones (1941). Le 2e fascicule (VIII-b) consacré aux Dicotylédones termine l'ouvrage. Chez l'auteur : 15, rue Raspail, à Auch (Gers). NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XI, FASCICULE 4 (MAI 1944) CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES ACANTHACÉES AFRICAINES ET MALGACHES par R. BENOIST. TRIBU DES THUNBERGIÉES. Parmi les tribus qui forment les subdivisions de la famille des Acanthacées, celle des Thunbergiées se distingue par des carac- - téres floraux assez particuliers. Les plantes qui la constituent sont ordinairement des lianes, parfois des arbustes ou des plantes herbacées rampantes ou dres- sées. Les fleurs sont le plus souvent axillaires, solitaires ou gémi- nées, parfois en fascicules de 3-4 fleurs superposées. Il arrive aussi que les rameaux floriféres ont leurs feuilles transformées en bractées, les fleurs se trouvent dans ce cas réunies dans des inflo- rescences qui, suivant la nomenclature de Hy (1), seraient - des thyrses ou des thyrses de fascicules. Chaque fleur est enclose entre 3 grandes bractéoles complète- ment soudées bord à bord avant l'épanouissement de la fleur ; quand la corolle se développe, elle disjoint d’un côté les bords des 2 bractéoles, sa partie terminale fait saillie au dehors, et ses 5 lobes à préfloraison tordue peuvent s'épanouir librement. Les étamines sont au nombre de 4, didynames, et, sauf un cas excep- tionnel, portent des anthéres à 2 loges. Les caractéres de l'ovaire et du fruit, qui sontles plus impor- tants, ont été mis en lumiére par van Tieghem (2) : Chez les Thunbergia, le pistil ferme ses 2 carpelles par concres- cence des bords ; la cloison y est tout d'une piéce, et, dans le fruit qui est une capsule loculicide, elle se sépare des valves de chaque uid v F. — Les inflorescences en Botanique descriptive (Revue géné- Le Botanique, 1894, t. VI, p. 383). i : (2) VAN T bedin Si SE Pots du pistil et de l'ovule du fruit et de la graine des Acanthacées (Ann. Sc. nat. Bot. (9), VII, p. 1, 1908). NOT, SYS., a? — 138 — côté en demeurant interposée aux graines. Les ovules, réduits à 2, sont sessiles, largement insérés sur la cloison en placentation ventrale, submarginale, très faiblement campylotropes, à micro- pyle supérieur, c’est-à-dire hyponastes, à plan de symétrie longi- tudinal perpendiculaire à la cloison, c’est-à-dire parallèle au plan médian du carpelle, en un mot radial. Les graines également dé- pourvues de funicule et, par conséquent, de rétinacle, ont un embryon incombant et renversé dans le fruit, Chez les Mendoncia où la loge postérieure s'oblitére, les deux ovules collatéraux de la loge antérieure offrent essentiellement la même insertion, la même forme et la même structure que dans les Thunbergia. Une exception rernarquable que n’a pas connue van Tieghem existe chez le genre Gilletiella dont l'ovaire biloculaire ne contient dans chaque loge qu'un ovule, d'ailleurs semblable àceux qu'on trouve chez les genres voisins. Quant au genre Pseudocalyx, son ovaire et son fruit sont semblables à ceux des Thunbergia ; le fruit du genre Pounguia n'est pas connu, mais l'ovaire ne diffère pas non plus de celui des Thunbergia. Les caractères qui permettent de distinguer ces 3 genres sont résumés dans le tableau suivant : ». I. Ovaire à 1 seule loge fertile, l'autre étant rudimentaire ou avortée ; 1 drupe à 1 seul noyau. ANN NN ENN ee Mendoncia II. Ovaire à 2 loges fertiles. A. Etamines postérieures à anthéres uniloculaires ; I seul ovule dans chaque loge de l'ovaire ; 1 drupe à eg at ge ION PE EE Gilletiella B. Etamines toutes à anthères biloculaires ; 2 ovules dans chaque loge de l'ovaire ; 1 capsule loculi- cide. | 1. Anthères s'ouvrant par des fentes longitudinales.. Thunbergia 2. Anthéres s'ouvrant par des pores apicaux ou de courtes fentes apicales. +. Calice entier, sinué ou à 5 courtes dents trian- gulaited. i eee enu o lS LENTES Pseudocalyx +. Calice à 5 sépales lancéolés-linéaires, longs de 16-17 mo, es EE EE Pounguia Genre MENDONCIA Vell. Au genre Mendoncia ont déjà été rapportés Engelia Karst, ex Nees et Lirayea Pierre. Il faut encore y inclure les Monacho- chlamys et les Afromendoncia. Monachochlamys ne diffère que par quelques points de détail - insuffisants pour caractériser un genre. Le genre Afromendoncia a été décrit par Gilg (1), d'aprés qui il différerait des Mendoncia par son ovaire uniloculaire dés le début, sa loge unique contenant 2 ovules collatéraux, tandis que chez les Mendoncia il y aurait toujours 2 loges à l'ovaire dont . l'une avorte avant la maturité du fruit. En réalité, comme les A fromendoncia, la plupart des espèces de Mendoncia n'ont qu'une loge à l'ovaire, l'autre étant complé- tement oblitérée ; certains cependant comme le M. Velloziana Nees ont tantót une seule loge dans l'ovaire, l'autre étant abso- lument sans cavité, tantót possédent 2 loges trés inégales, l'une fertileà 2 ovules collatéraux bien développés, l'autre trés petite et n'ayant que des rudiments d'ovules qui ne se développent pas. Sur 6 fleurs de M. Velloziana étudiées à ce point de vue, 2 ont présenté un ovaire à 2 cavités trés inégales, les 4 autres n'avaient qu'une seule loge visible, l'autre étant complétement absente. Dans ces conditions, il n'existe plus de différence réelle entre | les Afromendoncia et les Mendoncia, si ce n'est que les premiers habitent l'Afrique tandis que les seconds sont — les 2 genres doivent donc être réunis. La flore malgache compte 3 espéces de Mendoncia : I. Mendoncia Cowani R. Ben. Deux espéces ont été décrites par S. Moore dans la méme note (2) ` Afromendoncia madagascariensis et Afromendoncia Cowani. Leur auteur mentionne qu’elles se ressemblent beau- coup extérieurement, notamment par les feuilles ; les deux Caractères différentiels se trouvent dans les bractéoleset dans le (1) Gir, in Bot. Jahrb., XVII, p. 111, 1893. (2) S. Moore, in Journ. of Bot., t. XLIV, p. 150, 1906. calice. Chez ’ A. madagascariensis, les bractéoles sont libres pres- que jusqu'à la base etle calice est densément pubescent avec son bord découpé en lobes petits et triangulaires. Chez UA. Cowan: les bractéoles sont connées au delà du milieu et lecalice est glabre, plus petit, à bord ondulé-lobulé. J'ai examiné un exemplaire du n° 3.810 de Baron cité par S. Moore comme À. madagascariensis et un fragment du n? 289 de Baron, cité par S. Moore comme A. Cowan: ; les deux me sem- blent identiques. L'un et l'autre ont un calice velu et lobé au pourtour et en dedans de la corolle un disque assez épais et glabre qui entoure la base de l'ovaire, ce dernier étant fortement poilu. Quant à la soudure plus ou moins forte des deux bractéoles, c'est ` un caractère variable avec l’âge de la fleur ; ces bractéoles sont d'abord soudées sur tout leur pourtour, enfermant compléte- ment la fleur jeune ; un peu avant l'anthése, les 2 bractéoles se séparent latéralement sur une longueur juste suffisante pour li- vrer passage à la corolle en voie d'accroissement, puis au fur et à rnesure que le fruit se développe, elles se libérent l'une de l'au- tre jusqu'à leur base. Les différences invoquées par S. Moore pour distinguer les deux espéces qu'il décrit me semblent donc l'une inexacte et l'autre sans valeur et je pense qu'il faut réunir ces deux Afromendoncia. L'A. madagascariensis étant décrit avant A. Cowani, l'espèce devrait s'appeler Mendoncia madagascariensis (S. Moore), mais comme Radlkofer (1) avait déjà décrit auparavant une plante différente sous ce nom, c'est finalement le nom de Mendoncia Cowani qui doit subsister et la synonymie de notre espèce doit donc s'établir ainsi : Mendoncia Cowani R. Benoist in Bull. Mus. Paris, 1925, P- 387. — Afromendoncia Cowani S. Moore in Journ. of Bot., XLIV, p. 150, 1906. — M onachochlamys Cowani S. Moore in Journ. of Bot., LXVII, p. 226, 1929. — Mendoncia madagasca- riensis R. Benoist in Bull. Mus. Paris, 1925, p. 387 (non Radl- kofer). — Afromendoncia madagascariensis S. Moore in Journ. (1) RADLKOFER in Bremen Abhandl., VIII, P. 467, 1884. of Bot., XLIV, p. 150, 1906. — Monachochlamys madagasca- ` viensis S. Moore in Journ. of Bot., LXVII, p. 227, 1920. C'est une plante assez variable : les exemplaires provenant du . Domaine du Centre de Madagascar sont conformes aux descrip- tions de S. Moore, tandis que plus à l'est, on trouve des formes un peu différentes. Aux localités déjà citées dans des notes précé- dentes il faut encore ajouter les suivantes : Forét d'Analamazaotra, liane gréle à feuilles persistantes (Perrier de la Bathie 10.239) ; Betampona, prés Ambodiriena, à l'ouest de Tamatave, grande liane à baie trés charnue, violette (Perrier de la Báthie 17.408 bis) ; sud de Moramanga, liane à fleurs violettes, bouton floral rempli d'eau, 12 février 1930 (Decary 7.005) ; forét au sud de Moramanga, liane à fleur rose violacé, 9 février 1930 (Decary 7043). Dans le Domaine de l'Est on trouve des plantes quelque peu différentes que je ne puis cependant considérer que comme des variétés du M. Cowani : var. Decaryi var. nov. À speciminibus typicis differt foliis paulo majoribus (7-9 cm. X 3.5- 5 cm.), indumento longiori et densiori in ramulis, petiolis, foliorum pa- gina inferiore, pedicellis et bracteolis. MADAGASCAR ` Zahamena (réserve n? 3) buisson, fleur blanc un peu violacé, 23 mars 1941 (Decary 16.712), méme localité, ` liane, 23 mars 1941 (Decary 16.741), Betampona (réserve n° 1) 28 mars 1941 (Decary 16.924). var. Coursi var. nov. À speciminibus typicis differt foliis magis rotundatis, breviter et dense velutinis. MADAGASCAR : Sahalampy (Cours 1.053). 2. Mendoncia flagellaris R. Ben. Aux localités déjà indiquées (1), il y a lieu d'ajouter les sui- vantes : (1) R. Benoist. — Acanthacées de Madagascar (Bull. Mus. Paris, 1925, P. 386). — 142 — MADAGASCAR : col de Sakavalana (Alluaud sans n°) ` bois à Analamazaotra, février 1915 (Perrier de la Báthie 10.242); bords de l'Ihoviko vers 700 m. d'altitude, gneiss, bassin du Mati- tanana, liane à feuilles persistantes, fleurs et bractéesroses, gorge plus foncée, septembre 1911 (Perrier de la Báthie 10.267) ; mont Tsaratanana vers 1.600 m. d'altitude, forét àsous-bois herbacé, liane, janvier 1923 (Perrier de la Báthie 15.324 bis) ; chaine du Vohibory, à l'ouest d'Ivohibe, grande liane (Hwmbert 3.126) ; pic d'Ivohibe, grande liane (Humbert 3.309) ` haute vallée de la Rienana, bassin du Matitanana, foréts, grande liane, corolle blanche à gorge lilas (Humbert 3.457) ; méme localité, grande liane de ro-r5 métres et plus, corolle blanche à gorge violette (Humbert 3.564) ; bassin supérieur du Mandrare, col et sommet de Marosoui, forêt sur latérite de gneiss (Humbert 6.599 bis) ; Vondrozo, province de Farafangana, liane à fleur violacé pâle, lisiére de forét, 17 septembre 1926 (Decary 5.311) ; base nord du pic d'Ivohibe, liane à fleur blanc violacé, bord de route en forét, 20 septembre 1926 (Decary 5.337) ; massif de l'Ikongo, province de Farafangana, liane à fleur blanc violacé trés pále, en forét, 17 octobre 1926 (Decary 5.691) ; sud de Moramanga, clairiére de forét, liane à fleur blanc violacé pàle, 12 février 1930 (Decary 6.988 et 6.994) ; environs d'Ivohibe, forét vers 1.200 m., liane à fleurs violet clair (Armand 49). 3. Mendoncia vincaeflora R. Ben. Autre localité à ajouter à celles déjà citées : MADAGASCAR : mont Tsaratanana, liane, forét à sous-bois herbacé, vers 1.500 mètres d'altitude. (Perrier de la Báthue 15.546). L'Afrique continentale possède 6 espèces de Mendoncia dont une qui me semble nouvelle est décrite ci-après : 1. Mendoncia lindaviana R. Ben. : Afromendoncia lindaviana Gilg. Nouvelles localités : GABON : Mayombe bayaca : Mauzembi, liane à fleurs en groupes compacts sur le tronc ; corolle blanche, le reste violet ; peu de — 143 — fleurs (2-3) ouvertes simultanément, 4 septembre 1015 (Le Testu 2104) ; pays Itsogo : Bilengué, liane à fleurs blanches, 18 sep- tembre 1925 (Le Testu 5.497) ; région de Lastoursville : Micouma, fleurs blanches, 23 novembre 1929 (Le Testu 7.673). 2. Mendoncia floribunda R. Ben. ; Afromendoncia jloribunda Lindau ; Lireyea floribunda Pierre. 3. Mendoneia combretoides R. Ben. «omen novum ` Thunber- gia combretoides A. Chevalier ex Hutchinson et Dalziel FJ. . West Trop. Africa II D 250, 1931. Cette plante n’est pas un Thunbergia mais un Mendoncia car l'ovaire n'a qu'une seule loge ; je l'ai autrefois faussement attri- buée au Thunbergia rufescens Lindau (1) ; son fruit n'est pas encore connu. 4. Mendoncia gilgiana R Ben. ; Afromendoncia gilgiana Lin- dau. 5. Mendoncia phytocrenoides R. Ben. ; Afromendoncia phyto- crenoides Gilg. 6. Mendoncia Le Testui sp. nov. Frutex altescandens, ramis junioribus pilis fulvescentibus densis hir- sutis, vetustioribus cortice griseo suberoso rimoso obsitis. Folia petiolata, . Petiolo pilis fulvescentibus hirsuto, oblonga, basi obtusa, apice obtusa Vel vix acuminata et obtusiuscula, margine integro, pagina superiore in nervis pilis paucis ornata, praeterea glabra, inferiore pilis fulvescentibus, Praesertim in nervis vestiia, costa nervos secundarios 4-5 utrinque emit- tente. Flores in axillis foliorum persistentium vel jam delapsorum siti în fasciculis 2-4 floris dispositi. Pedicelli pilis fulvescentibus hirsuti ; bracteolae similiter vestitae, ovato-lanceolatae, basi rotundatae, apice Subacutae et appendice brevi lineari prolongatae, in parte inferiore Cymbiformes, margine integro extus pilis fulvescentibus hirsutae. Calix tenuis, glaber, margine obscure sinuato. Corollae albae tubus elongatus subcylindricus, supra basin parum constrictus, deinde usque ad faucem vix sensim ampliatus;lobi 5 parum inaequales, ovati. Stamina quatuor didynama, anteriora filamentis longioribus, posteriora antheris longio- ribus ; filamenta glabra ; antherae biloculares, loculis parum inaequalibus, basi parum angusfatis, rima brevi subapicali dehiscentibus ; stamino- (1) R. Bexoisr, in Notul. syst., II, p. 286, 1913. dium posierius breve, ad filamentum reductum; pollinis granula sphae- rica, laevia. Discus cupuliformis glaber, ovarii basin cingens. Ovarium glabrum ; stylus glaber, apice truncatus. Fructus ignotus. Pétiole long de 12-15 mm. ; feuilles longues derr-13cm.,larges de 5-6 cm. ; pédicelles longs de 10-20 mm. ; bractéoles longues de 25 mm., larges de 16 mm. ; corolle longue de 35 mm., son tube long de 30 mm. ; anthéres des étamines antérieures longues de 11 mm., celles des étamines postérieures longues de 13 mm. GABON : région de Lastourville : Moughounda ; bractées rouges, fleurs blanches, 14 août 1930 (Le Testu 8250). Cette espèce est voisine du M. phytocrenoides auquel elle res- semble surtout par le revétement de longs poils fauves qui re- couvrent ses diverses parties et principalement les tiges jeunes et les bractéoles, mais elle s'en distingue par ses feuilles qui sont de forme bien différente et dépourvues de poils stellés en dessous. Genre GILLETIELLA de Wild. et Durand. À ce genre qui a été décrit par DE WILDEMAN et DURAND en 1900 (1), on doit rapporter le Thunbergia attenuata R. Ben. (2) et le genre Anomacanthus Good (3). Le pollen est sphérique et lisse. Genre THUNBERGIA Linné f. Des 5 genres de la tribu, Thunbergia est le plus important par le nombre des espéces ; il en a été décrit plus de 200, toutes ori- ginaires de l'Ancien Monde. Voici les descriptions de quelques espéces nouvelles, l'indi- cation de localités qui étendent l'aire de plusieurs anciennes es- pèces et des rectifications à des notes antérieures : (1) TH. DunAND et E. DE WILDEMAN. — Matériaux pour la flore du og (Bull. Soc. roy. bot. de Belgique, XXXIX, XT ei (2 K. BENOIST. — Contribution à la flore des Acanthacées de l'A- gres E UD syst., IL, p. 287, 1913). 3] Rd OD. — Anomacanthus Acanthaceae (Journ. of Bot. London, LXI, P. 161, Soa id s hd . eem — 145 — Thunbergia erecta T. Anders. OUBANGUI-CHARI ` Haute Kotto, Yalinga, fleurs bleu un peu violacé, 5 juillet 1921 (Le Testu sans n°) ; Lambassa à 15 kilo- mètres à l'ouest de Yalinga, fleurs grandes, d'un beau violet bleu, à tube blanc, 3 septembre 1921 (Le Testu 3.214); Bambari, commun dans les sous-bois, sous-arbrisseau de 1 métre 50 cm. de haut, fleurs bleues, 3 avril 1922 (R. P. Tisserant 604). Thunbergia alata Bojer. ; OuBANGUI-CHARI : Haute Kotto, Yalinga, liane grimpant jusqu’à 5 mètres, fleur saumon foncé, gorge pourpre, 25 septem- bre 1924 (Le Testu 3.283) ; même localité, 5 mars 1921 (Le Testu 2.505) ; plantations aux environs d'Ippy, liane herbacée ram- pant sur le sol, fleurs jaunes, brunes au centre, 30 novembre 1921 (R. P. Tisserant 293) ; route de Grimari, ruisseau à 15 kilomètres à l'est de Grimari, fleurs brun clair plus foncé au centre, II oc- tobre 1922 (R. P. Tisserant 784). Thunbergia vincoides sp. nov. Herba scandens, caulibus pilis sparsis albidis ad nodos numerosioribus ornatis. Folia breviter vel brevissime petiolata, petiolo satis piloso vel fere glabro, lanceolata, basi cordata, apice acuta vel fere acuminata et mucrone praedita, margine integro parum ciliolulato, pagina superiore glabra inferiore in nervis pilosa velomnino glabra. Flores axillares solitarii, Pedicellis gracilibus sparse pilosis vel glabris ; bracteolae lanccolatae basi rotundatae, apice acutae, margine integro, extus in nervis sparse piloso, 5-nerviae vel rarius 7-nerviae, nervo principali in formam cari- nae basi prominentis. Calix dentes circiter 15 graciles acutos pubescentes Praebens. Corollae tubus supra basin paulum constrictus, superne sensim .3mpliatus, limbus subaequaliter quinquelobus. Stamina 4 filamentis glabris, antheris apice obtusissimis rotundatis, duorum loculo utroque basi longe calcarato ; duorum loculo uno basi longe calcarato, altero inermi omnibus dimidio basali barbellatis. Discus cupuliformis, margine integro. ium glabrum ovula duo in quoque loculo gerens. Stylus glaber ; stigma bilabiatum, labio uno porrecto involuto ad basin parum attenuato, altero involuto, rotundato. Capsula et semina ignota. Feuilles longues de 35-80 mm., larges de 11-30 mm. ; brac- téoles longues de 17-19 mm., larges de 10 mm. ; corolle longue de 4 cm., son tube long de 28 mm. dien 146 SR RHODESIA DU NORD : Séfula (Haut Zambéze), forêt (M!!e Kre- ner). Les anthéres s'ouvrent par 2 fentes qui n'atteignent pas tout à fait le sommet ; elles sont obtuses et arrondies à leur extrémité supérieure ; 2 étamines sont bi-éperonnées à la base et les bords des valves de déhiscence sont fimbriées jusque un peu au-dessus du milieu de l’anthère ; les 2 autres étamines sont uniéperonnées à la‘base, la loge éperonnée a les bords des valves de déhiscence fimbriés jusqu'au milieu de l'anthére, Ja loge mutique est fim- briée seulement à sa base. ` e Thunbergia Humberti R. Ben. in Bull. Mus. Paris 1926, p. 151. Cette plante est synonyme de Thunbergia convolvulifolia Ba- ker. Les premiers échantillons du T. convolvulifolia que j'ai eus entre les mains étaient des fragments incomplets sans fleurs bien développées et j'ai cru pouvoir les identifier avec le T. fra- grans Roxb. En réalité je n'ai pas encore vu d'échantillon malgache du T. fragrans et ceux que j'ai cités (1) appartiennent au T. convolvulifolia Baker. ` Thunbergia oubanguiensis sp. nov. Herba caulibus erectis subquadrangularibus, pilis brunneo-rufescenti- bus hirsutis, Folia sessilia vel subsessilia, lanceolata, basi acuta, apice obtusiuscula, margine repando crenato, pagina utraque pilis rufescentibus hirsutis. Flores axillares solitarii, breviter pedicellati; bracteolae lanceo- lato-lineares, basi obtusae, apice acutae, intus glabrae, extus pilosae, prae- sertim in nervis et in margine, trinerviae. Calix cupuliformis 12-15 dentes acutos puberulos gerens. Corollae albae tubus elongatus cylindricus bre- viter sub fauce ampliatus ; lobi 5 subaequales. Stamina 4 filamentis gla- bris, antherarum glabrarum loculis basi acutis sed non calcaratis, apice à connectivo superatis ` pollinis granula sphaerica, laevia. Ovarium glabrum ; stigma bilobum, lobis aequalibus. Capsula glabra. Feuilles longues de 35-60 mm., larges de 7-14 mm. ; bractéoles longues de 30-33 mm., larges de 7-10 mm. ` corolle longue de 7 cm., son tube long de 4.5-5 cm. ; capsule longue de 3 cm. OUBANGUI ` Yalinga, fleurs blanches, 4 mai 1922 (Le Testu (1) E Benoist. — Acanthacées de Madagascar (Bull. Mus. Paris, 1926, p. 150). MENT ES SEN 147 ai 3.864), type ; entre Wanda Djalé et Wadda, fleurs blanches, 27 février 1922 (Le Testu 3.790) ; Kaga Beta à 80 kilomètres au nord-est d' Alinda, sur la latérite, fleurs blanches, 16 mars 1928 (R. P. Tisserant 2.456). var. ealotis var. nov. À specimine typico differt toliis majoribus et pro longitudine latioribus, II-I2 cm. longis, 4.5-5.5 latis. OuBANGUI ` Moroubas, dans les plantations, fleurs blanches trés caduques, 27 mai 1922 (R. P. Tisserant 603). Espèce voisine du T. sessilis Lindau ; elle en diffère par la forme de ses feuilles, la grandeur de ses bractéoles, de ses co- rolles et de ses capsules. Thunbergia cordata Lindau. RHopEsIA DU Sup : environs d'Umtali ` Vumba Mountains, dans la forét ombrophile (Humbert 15.517). Forme un peu différente du type, à feuilles éparsement dentées sur les bords. Thunbergia Torrei sp. nov. Suffrutex ramis junioribus subquadrangularibus longitudinaliter sul catis, glabris, ad nodos parce pilosis, vetustioribus subcylindricis. Folia petiolata, petiolis superne canaliculatis glabris, limbo ovato, basi cordato; apice acuto, margine basi saepius dentibus 1-2 utrinque praedito (sic ad folium hastatum vergente), pagina utraque fere glabra. Flores solitarii axillares ; pedicelli glabri ; bracteolae ovatae, apice acutae, trinerviae et venulis reticulatae, intus glabrae, extus sparse piloso-glandulosae. Calix cupuliformis, margine tenui obscure sinuato. Corollae tubus supra basin constrictus ab hinc infundibuliformis, lobi 5 parum inaequales. Discus cupuliformis ovarii basin cingens. Stamina 4 didynama filamentis glabris, antheris bilocularibus, a connectivo acuminato satis longe superatis ; Staminum duorum loculis antherae basi rotundatis muticis, duorum antherae uno loculo basi rotundato mutico, altero basi calcare recurvo armato. Ovarium glabrum ; stigma infundibuliforme, margine breviter trilobato. Limbe de la feuille long de 3-7 cm., large de 13-40 mm. ; pé- tiole long de 6-35 mm. ; bractéoles longues de 16 mm., larges de 9 mm, — 148 — MOZAMBIQUE ` Nampula dans la province de Nyassa ; « erva rizomatosa, corola róxa com o tubo amarelo, abundante na flo- resta densa xerofila » 13 mars 1937 (A. R. Torre 1300). Type dans l'Herbier de l'Université de Coimbre. Les anthéres s'ouvrent par 2 fentes ; elles sont dépassées par le connectif qui forme une pointe saillante ; les 2 loges des an- théres sont un peu inégales ; celles de 2 étamines sont arrondies en bas avec des poils insérés sur les bords de la fente de déhis- . cence dans le tiers ou la moitié inférieure de la loge ; celles des 2 autres étamines dissemblables, l'une munie à sa base d'un épe- ron aigu et fortement courbé, l'autre mutique ; style en entonnoir à bord trilobé. Thunbergia anatina sp. nov. Herba erecta, ramis tetragonis pilis brevibus sparsis vestitis. Folia petiolata, lanceolato-linearia, ad basin obtusa vel acuta, ad apicem acuta supra scabra, subtus sparse pilosa. Flores solitarii, axillares ; pedicelli pilosi ; bracteolae lanceolato-oblongae ad basin rotundatae ad apicem acutae, pallidae, nervis viridibus reticulatae. Calix annularis, margine dentibus 4-6 triangularibus brevibus praedito. Corollae albae, in centro luteae, tubus supra basin constrictus, inde ad faucem ampliatus, lobi subaequales ovati. Staminum filamenta glabra, connectivum ultra apicem antherarum longe productum ; antherarum posteriorum loculi ad basin rotundati, anteriorum loculus unus rotundatus, alter longe calcaratus. Discus ovarii glabri basin involvens. Stigma infundibuliforme postice fissum. Capsula brevissime pubescens. Plante atteignant 50 cm. de hauteur ; feuilles longues de 25- 70 mm., larges de 5-8 mm., pédicelles longs de 2 cm. à la florai” son, atteignant 7 cm. à la maturité du fruit ; bractéoles longues de 14-15 mm., larges de 6-8 mm. ; corolle longue de 5 cm. ; cap- sule longue de 22 mm. OvBANGUI : Moroubas, dans la région de Bambari ; fleurs blan- ches, jaunesau centre, brousse, 30 avril 1922 (R. P. Tisserant 602). Cette espèce est voisine du T. Schweinfurthii Moore, mais elle en diffère par ses feuilles non hastées à la base, par sa corolle plus longue et par ses anthéres complètement glabres. Le pollen des Thunbergia se présente sous plusieurs formes assez différentes : Il est sphérique et lisse chez les T. lancifolia T. Anders. et T. annua, Hochrt., sphérique et parsemé de petits tubercules chez T. chrysops Hook., T. Hookeriana Lindau, T. erecta T. Anders. — sphérique et hérissé de pointes chez T. geraniifolia Benth. — sphérique et orné d'un fin sillon disposé en spirale ou de plusieurs sillons en forme d'anneaux paralléles chez un assez grand nom- bre d'espéces, par exemple : T. vincoides R. Ben., T. affinis S. Moore, T. angolensis S. Moore, T. kirkiana T. Anders., T. ha- mata Lindau, T. hirsuta T. Anders. ; chez le T. grandiflora Roxb. les sillons sont plus nombreux etont un parcoursplus compliqué. Enfin, le pollen est comprimé et subdiscoide avec 8 sillons pro- fonds sur les bords du disque chez le T. hawtayneana Nees. Genre PSEUDOCALYX Radik. Le genre Pseudocalyx ne diffère des Thunbergia que par ses étamines dont les anthéres s'ouvrent par des pores apicaux et par le revétement de poils stellés qui se trouve sur diverses par- ties de la plante. Le calice a son bord sinué ou à 5 dents trian- &ulaires parfois assez développées (P. aurantiacus R. Ben.). Parmiles 5 espéces décrites, une seule se trouve à Madagascar : P. saccatus Radlk. ; le P. africanus S. Moore du Tanganyika ne me semble différer en rien du P. saccatus. Voici quelques localités nouvelles de cette plante : MADAGASCAR : environs de Maromandia (Beraty), 17 mars 1923 (Decary 1.596). Ankarafatsika, 7e réserve, liane (Service forestier n° 2). AFRIQUE SUD-ORIENTALE : Muera-plateau, dichter Busch, Blüthe dunkelorangerot (Schlieben 5.490). Comme le montrent les notes des collecteurs, la couleur des fleurs est variable et va du blanc au saumon et au rouge-brun. Le calice est mince, en cupule, à bord légérement sinué. Les loges de l'anthére s'ouvrent chacune par un pore ovale apical légère- ment oblique. Le pollen est sphérique, lisse. Genre POUNGUIA R. Ben. Ce genre est remarquable par le développement de ses sépales "150 — qui est inusité dans les autres espèces de la tribu des Thunber- giées ; les étamines sont toutes à anthéres biloculaires et s'ouvrent par des pores apicaux ; son ovaire est constitué comme celui des Thunbergia ; il n’y a pas de poils stellés. Le pollen est trés aplati, discoide, chaqueiface montre une par- tite périphérique annulaire lisse et une partie circulaire centrale semblant un peu et trés finement granuleuse. TRIBU DES NELSONIÉES. A la tribu des Nelsoniées appartiennent les genres Nelsonia R. Br., Staurogyne Wall., Ophiorrhiziphyllon Kurz et T'ubiflora Gmel. Tous ont un ovaire à 2 loges, chacune des loges contenant 2 sé- ries d'ovules collatéraux, sessiles et semblables à ceux des Thun- bergiées, avec cette différence qu’ils sont de forme sensiblement plus allongée. Tandis que chez les Thunbergiées la préfloraison de la corolle est tordue, chez les Nelsoniées elle est imbriquée. Dans les deux tribus il n’y a pas de cystolithes. Le pollen des Nelsoniées est pe- tit, sphérique ou ellipsoïdal, lisse ou, plus souvent, avec 3 sillons sur chacun desquels se trouve un pore. Les 4 genres qui font partie de ce groupe se distinguent de la manière suivante : I. Calice à 4 divisions ; 2 étamines. A. Pas de bractées stériles squamiformes sous les épis DOR CL EE de ju Nelsonia B. Axes d' iafiortecónca avec de nombreuses bractées sté- NES GOS ES e qua UE die eee ME EE Tubiflora II. Calice à 5 divisions. A. 4 étamines incluses à loges insérées par leur milieu sur le connesBf celeres descansa dU V Staurogyne B. 4 étamines ou 2 étamines ct 2 staminodes, exsertes ; loges de l'anthére insérées par leur base, dressées et dis- jointes EE PROP E Ophiorrhiziphyllom Le genre Sfaurogyne est représenté en Afrique tropicale par 3 espèces auxquelles il faut ajouter la suivante qui me semble nouvelle. — 15] — Staurogyne alboviolacea sp. nov. Herba caulibus decumbentibus, basi ad nodos radicantibus, junioribus parce pubescentibus. Folia petiolata, lanceolata, basi acuta, apice obtu- siuscula, margine integro, pagina superiore glabra, inferiore in nervis pilo- sula, costa nervos secundarios 7-9 utrinque emittente. Inflorescentiae terminales, saepe breviores in ramis lateralibus additae ; flores in spicis elongatis alternatim dispositi, sessiles ; bracteae lanceolatae apice fere obtusae, trinerviae, pagina inferiore in nervis pilosula, punctis impressis notatae ; bracteolae lineares acutae, uninerviae, margine pilosulae. Sepala 5 inaequalia, usque ad basin liberà, posticum et duo anteriora linearia, apice subacuta, intus glabra, extus in nervo et in margine pilosula, duo lateralia parva. Corollae albae violaceo maculatae bilabiatae tubus a basi ad faucem modice et sensim ampliatus, ad tertiam partem inferiorem intus annulo piloso ornatus ; labium superius ovato-triangulare, apice emarginatum, concavum, inferius trilobum, lobo medio lateralibus multo majore. Stamina 4 didynama ad tertiam partem superiorem inserta, anthe- ris bilocularibus : ` poilinis granula subsphaerica, laevia. Discus cupulifor- mis ovarii basin cingens. Ovarium glabrum ovula 6-7 in quoque loculo gerens. Pétiole long de 2-3 cm. ; feuille longue de 7-10 cm., large de 28-44 mm. ; bractée longue de 5 mm., large de 3 mm.; Sépale postérieur long de 5 mm., large de 1.5 mm., corolle longue de ro mm., son tube long de 7 mm. ; capsule longue de 4-5 mm. GABON : région de Lastoursville, campement de Nngoungou na Pounga ; fleurs blanches nuancées de violet, 22 septembre 1929 (Le Testu, 7.442). B CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES EUPHORBIACÉES DE MADAGASCAR (VIII) par J. LEANDRI BRIDÉLIÉES Cette petite tribu d'Euphorbiacées présente des fleurs 9 à loges renfermant deux ovules, et des sépales ő valvaires. Le groupe a été révisé par JABLONSZKY en 1913, mais l'étude des matériaux rassemblés par les collecteurs modernes permet de ramener le nombre de ces plantes à quatre espéces et deux variétés, pour Madagascar. — 152 — Genre CLEISTANTHUS Le genre Cleistanthus est caractérisé par une capsule trilocu- laire à 3 styles. Il comprend deux espèces malgaches : 1. Fruit poilu ; inflorescence lâche (axe de la grappe attei- gnant 15 mm.) ; feuilles arrondies à la ,base)........ C. Boivinianus 2. Fruit glabre ; inflorescence contractée ; feuilles en coin MR D D DONI. ci nr rrr TCR E CX Oa ERE EC ET C. Stenonia C. Boivinianus (H. Baill.) Mull. Arg.,in Prodromus (1866), 505 ` Jablonszky in Pflanzenreich IV.147.VIII (1915), 46. — Amanoa Boiviniana H. Baill.in Et. Euph. (1858), 582; in Adan- sonia II (1861-62), 36 ; Grandidier, ic. in Atlas (1890), 210. Voici la description de la fleur 4, inconnue jusqu'à présent : Calyx 4 5-partitus, extra luteo-puberulentus ; petala 5 minima linearia lanceolato-acuta, circiter 2 mm. longa ; discus circiter o mm. 4 villosissi- mus ; stamina 5, filamentis basi concrescentibus antheris oblongis ; pis- tillodio filamentis 3 villosis. Distribution. Esr : Tampina, forêt littorale orientale, sous bois (fleurs en novembre), Perrier de la Báthie 13308, Louvel 126 ; Ambila, méme station, Perrier 15035. Esr (limite du CENTRE) : Analamazaotra, forêt, Leandri: CENTRE (limite de l'OvzsT): plateau du Berizoka, Perrier 357: SAMBIRANO : Nosy-bé, Pervillé 440, 487, 515 ; Boivin 2184. Nom vernaculaire : Tambanka. C. Stenonia (H. Baill.) Jabl., loc. cit. 30. — Slenonia Boivi- mana H Baill. in Et. Euph. (1858) 579, pl. 22, fig. 2-5; Adansonia II (1861-62), 36. — Amanoa Stenonia H. Baill. in Grandidier, Atlas (1890), 211. La diagnose est à compléter par les caractéres suivants : Stamina 6, filamentis basi connatis, parte libera recte diducta. Fructus tricoccus, coccis parte superiore prominentibus, nonnihil carnosus, deni que nigrescens, dehiscens, ad r cm. longus. — 153 — Distribution. Esr : Mananara, forêt littorale orientale, sur les dunes, Perrier de la Báthie 2099 ; forét de Tampina, prés de la cóte, fruit : septembre, Louvel 142 ; environs de Soanierana, Perrier 6709. Sans localité précise, de Lastelle sans n? (1841). Ovzsr (partie Nord) : Baie de Rigny, Boivin 2667. Comores : Mayotte : Choa, Bouzi, bord de la mer, Boivin 3390. Nom vernaculaire ` Taimbarika (à Tampina). var. occidentalis, var. nov. Folia elliptico-acuminata submembranacea; stamina 12, filamentis basi in tubo 3 mm. longo connatis, parte superiore 2 mm. longa libera anthera introrsa 5-6 mm. longa. Arbor 10-12 metralis. OUEST : Plateau d'Antanimena (Boina) ; bord des rivières, fleurs en janvier, Perrier de la Báthie 15.928. Genre BRIDELIA Ce genre se distingue par son fruit qui est une drupe ou une capsule à 1-2 loges, et par ses 2 styles. Il comprend aussi deux espéces malgaches. I. Rameaux florifères portant des feuilles ordinaires... B. Pervilleana 2. Rameaux florifères portant des feuilles plus petites... B. T'wlasneana B. Pervilleana H. Baill., in Adansonia II (1861-62), 38 ; ic. in Grandidier, Atlas (1891), 212 ; Müll. Arg. in Prodromus XV.2 (1866), 5o ` Jabl. in Pflanzenreich IV.147.VIII (1915), 62. — B. Berneriana H. Baill., loc. cit., 39. C'est un arbre dioique de 5 à ro métres de haut, à tronc tor- tueux trés ramifié. L'écorce grisâtre et crevassée en long se dé- tache par plaques verticales ; le cœur est brun. Les feuilles, d'un Vert plus franc et à nervures en relief en dessous, sont accompa- 8nées de stipules caduques. Les 5 sépales d sont brunátres au sommet, les pétales verts, plus courts et laciniés, le disque blan- Châtre, les filets des 5 étamines soudés en un tube central et les anthéres jaunes. Les fleurs 9, dépourvues d'étamines, sont ana- NOT. sYs. I! — 154 — logues aux & : les 2 carpelles biovulés donnent une baie peu char- nue, noire à maturité, s'ouvrant en 2 loges à une seule graine (fleurs et fruits : novembre-janvier). Distribution. OuzsT : Nord, Diégo-Suarez, Antsingy, Bernier 144, Boivin 2662 ; collines et plateaux calcaires de l'Ankarana, forét tropo- phile, Humbert 18817. Ambongo-Boina : commune dans les bois sur tous terrains ; Ambongo, Pervillé 628 ` Nosy-Fito, Ikopa, Perrier de La Bâthe 409, 409 bis ; Manongarivo, bois sablonneux, Perrier 2258 ; mont Amboloandro, prés Zazafoty, gneiss, Perrier 2173 ; Majunga, route d'Amboravy, sables, Poisson 82 ; Maromandia, Decary 1387 ; massif de l'Ankarafantsika, Decary 12840, 12842, 12897 ; 79 réserve, Service forestier 1933, 23, 68. Mailaka : Dowillot, sans numéro, févr. 1892. Ménabé : Grevé 36 (ou 86, ou 96) ; Antsingy. Anjohivazimba, Leandri 926. SAMBIRANO : haut Sambirano, forêt vers 200 m. alt., Perrier 15129 ; bassin supérieur du Sambirano, forét ombrophile sur sol siliceux, alt. 1100-1300 m., Humbert 18574. CENTRE (sud) ; mont Vohipolaka, au N. de Betroka, talweg, versant N. W., alt. 1000-1200 m., nov., Humbert 11604 bis. District d'Ambatondrazaka, prés de la station d'Ambohida- vakely, Cours 497. Sans localité précise : Baron 5442, 3387 ; Goudot 567 ou 867. Noms vernaculaires : Kitata (Diégo-Suarez) ; Hary (Betroka). Var. Humberti var. nov. Folia obovata typo breviora (lamina 6 cm. longa, 3 cm. lata, vel minus); ramuli breviores. Fleurs : novembre. Fruits : décembre-mars. Distribution. CENTRE (Sud-Est) : bassin supérieur du Mandrare, du col de — 155 — Vavara à la vallée de la Manambolo, rocailles gneissiques, alt. 700-1200 m., Humbert 6698, 6781 ; mont Amboahangy, près d'Esira, alt. 1000-1150, Humbert 6814 ; environs d'Ihosy, alt. 800-900 m., Humbert 14.429 ; mont Vohipolaka, au N. de Be- troka, alt. 1100 m., Humbert 11644 ; méme localité, base NW, forêt basse xérophile sur sol rocailleux (gneiss), Humbert 11623. SUD-OUEST : Ambovombe, Decary 8538 ; Antanimora, bord de rivière, Decary 9520 ; vallée moyenne du Mandrare, prés d'Anada- bolava, forêt sèche, alt. 200-250 m., Humbert 12447 ; mont Vohi- trotsy, forêt basse à Chlénacées, vers 850 m. alt., Humbert 12641 Sakaraha (fr. en Mai), Decary 14102. Noms vernaculaires : Kotaka (bara); Kitata (Antandroy) ; hara, hary (do). : B. Tulasneana H. Baill. in Adansonia II (1861-62), 40 ; ic. in Grandidier, Atlas (1890), 213 ; Müll. Arg. in Prodromus XV. 2 (1866), 494 ; Jabl. in P/lanzenreich IV.r47.VIII (1915), 84. — B. coccolobaefolia Bak. in Journ. Linn. Soc., XXI (1885), 241. — Lebidiera Tulasneana Müll. Arg. in Linnaea XXXII (1863), 81. Distribution. EST : Sainte-Marie, Boivin 1886 ; Analamazaotra, Perrier de la Báthie 5977, Thouvenot 118 ` environs de Fénérive, Perrier 9890. OuzsT (Nord) : forêt au N. de Joffreville, Ursch 193. Sans localité : Dupetit-Thouars ; Baron 2450 (ou 2480), 2990 ; Richard, sans n° ; Gouvernement général (1908) 5. Les localités qui viennent d'étre mentionnées montrent que les Bridéliées sont beaucoup plus largement distribuées dans l’île qu'on ne le savait jusqu'à présent. Par contre l'étude de cesnou- veaux matériaux ne révéle pas d'affinités géographiques nou- velles pour ce groupe, dont les espéces restent rattachées à celles d'Afrique continentale. ce GÉLONIÉES Genre GELONIUM La tribu des Géloniées, telle qu'elle est comprise par F. PAx et K. HOFFMANN dans les Natürlichen Pjlanzenfamilien, est représentée à Madagascar par quatre genres trés différents les uns des autres, Gelonium Roxb., Paragelonium Leand. (1), Cla- dogelonium Leand. (1) et Omphalea L. Notre révision du maté- riel de l'herbier du Muséum nous a permis de découvrir dans ce groupe deux espèces nouvelles de Gelonium. Gelonium Perrieri Leand. sp. nov. Frutex dioicus 2-3 metralis. Rami cinerei, cicatricibus foliorum promi- nentibus ; ramuli virides, in articulos angulatos circiter 1 cm. longos I mm. crassos divisi. Folia alterna fasciculis florum opposita. Petiolus brevis (1-2 mm.) vel nullus. Lamina glabra, punctis glandulosis destituta (apice dentium vel nervorum excepto), oblongo-lanceolata saepe parte superiore crenato-dentata, ad 6 cm. longa, 12 mm. lata, supra subtusque reticulata, nervulis prominentibus ; margine revoluto ; pagina superior cinereo-viridis, inferior pallidior lutescensque ; cymae & 5-6-florae, pedun- culo communi brevi, folio opposito ` pedicellus brevis robustus ; flos $ dilute viridis in alabastro solum visus 2-3 mm. magno ; sepala 5 percon- cava, marginibus ciliatis, membranaceis, exceptis 2 externis minoribus angulatis ; stamina circiter 30 filis (statu viso) brevissimis, antheris oblon- gis (1 mm. 5) loculis 2 sulco alto disjunctis ; discus obsoletus. Flores 9 solitarii vel pauci, terminales ; pedicellus brevis, robustus ; sepala 5 minus inter se distincta quam in flore d ` discus parvus, depressus, patellaris ` ovarium 3-loculare, 3-globosum ; styli caducissimi ; fructus capsularis valvis 6 dehiscens, circiter 6 mm. altus, 7 mm. latus, dilute viridis, glaber, tenue reticulatus ; semen subglobosum, intra subcostatum, dorso carina- tum, fusco-luteum, circiter 4 mm. longum, 3 mm. latum. Fleurs et jeunes fruits au mois d'octobre. Domaine de l'EsT : rocailles et rapides de l'Anosivolo, affluent de droite du Mangoro, Perrier de la Báthie 18257 et 18257 bis. Gelonium Humberti Leand. sp. nov. ad int. Planta lignosa. Ramuli virides, angulati articulati, cicatricibus stipu- Jarum caducarum cincti. Folia ovata vel obovata 4-6 cm. longa, 2-3 cm. (1) Voir Bull. Soc. Bot. de France, 85 (1938), p. 531. — 157 — lata, basi in petiolo a:tenuata, haud acuminata ` petiolius brevis (2-3 mm. vel nullus. Lamina coriacea glanduloso-punctata; nervi secundarii 4-5 jug minime prominentes, sicut nervulorum reticulum. Flores d satis magni in pedunculo communi 4-5 fasciculati ` pedunculus brevis (2 mm.) ; pedi. celli longi (5 mm.) robusti ; alabastra ad anthesin circiter 3 mm. magni ; sepala 5-6, perconcava, haud glandulosa, reticulo venularum notata ; discus patellaris, margine fimbriato-laciniatus ; stamina 15, filamentis brevibus in receptaculi alveis insertis, antheris extrorsis, truncatis vel emarginatis, extra convexis, loculis luteis, basi liberis, connectivo mem- branaceo disjunctis, circiter 1 mm. 5 longis. Flores 9 ignoti. Fleurs au début de novembre. Limite des domaines du CENTRE et de l'Esr : entre Mandrit- sara et Andilamena, restes de foréts et « savoka » du versant orien- tal, sur latérite de gneiss, alt. 900-1200 in., Humbert 17976. D ^C > > . A l'examen des matériaux que nous avons étudiés, il nous a semblé que les Gelonium malgaches devaient être répartis en 7 espèces : 1. Espèces à grandes feuilles (10-15 cm.). 8. Feuilles A Bord entièr... iiv.. G. comorense Moore b. Feuilles crénelées. . ::.:..:.....4. G. laurinum (Baill. Mull. 2. Espéces à petites feuilles (4-9 cm.). a. Feuilles étroites (1 em.)............. nor b. Feuilles larges. 3 x. Sépales $ portant une glande dorsale. G. adenophorum (Baill.) Mull. G. Perrieri sp. nov. B. Sépales & dépourvus de glande. o. Fleur d avec le pédicelle longue de 8 mm. environ G. Humberti nova sp. int. oo. Fleur 4 avec le pédicelle longue de 2-3 mm. + Capsule grande, large de 1 cm. ; nervilles trés mar- quées ; arbuste. G. Boivinianum (Baill) Mull. + + Capsule atteignant 8 mm. ; nervilles peu mar- quées ` arbre..... G. pycnantherum Pax et Hoff. Voici les synonymes de ces espéces, avec quelques détails sur leur distribution géographique : G. comorense Sp. Le M. Moore, in Journ. of Bot. (1926), 42. — Suregada comorensis Baill. in Bull. Soc. Linn. Paris II (1891), 978. — 158 — COMORES : Grande Comore, sur le littoral prés de Combani, Humblot 1251. G. laurinum (Baill) Müll. Arg. in DC. Prodromus XV.2 (1866) 1129. — Suregada laurina Baill., in Adansonia I (1860), 253 ; in Giandidier, Hist. Mad. Pl. Atlas, p. 176 (1900). Domaine de l'EsT : Sainte-Marie, Boivin sans n°. A été cultivé à La Réunion. G. adenophorum (Baill) Müll. Arg. in DC. Prodromus XV.2 (1866), 1129. — Suregada adenophora Baill., Adansonia I (1860), 253; in Grandidier, Hist. Mad., Pl. p. 177 (1900). — S. crenulata Baill., /oc. cit., 252. Domaine de l'Esr : Fort-Dauphin, bois, Scott Elliot 2801 bis ; bassin du Matitanana, bois secs, Perrier de la Báthie 4459 ; Ma- nanjary, Decary 13712. Il existe un spécimen récolté à Morondava (Grevé 225) qui se rapproche de cette espéce, mais en l'absence de fleurs, on ne peut affirmer qu'il ne s'agit pas d'une forme nouvelle. Cette plante a été récoltée aussi, sans indication de loca- lité, par Commerson, Chapelier, Rojer, de Lastelle et l'abbé Pourret. * G. Boivinianum (Baill) Müll. Arg. in DC. Prodromus XV.2. (1866), 1129. — Suregada Boiviniana Baill. in Adansonia I (1861), 252. — Gelonium Baronii S. Le Merchant Moore in Journ. of Bot., LXIV (1926), 42. Domaine de l’Esr : Sainte-Marie, forêt de Tafondro, déc. 1849, Boivin 1885-4 ; forêt d’Analamazaotra, forêt orientale des cimes sur les confins du Centre, ait. 800 m., Perrier de la Bâthie 9617, 9737, Leandri 716. Domaine du CENTRE : district d'Ambatondrazaka, alt. 800- 1.000 m., Cours 940 ` Menaloha, alt. 900 m., Cours 659 ` mont Ankaroka, au S. E. du lac Alaotra, alt. 1200-1400 m., Humbert et Cours 17507 ; Tsinjoarivo, bois vers 1400 m. alt., Perrier 17210 ; vallée moyenne du Mandrare, prés d'Anadabolava, alt. 200-250 m., Hwmbert 12.503. Cette plante a été récoltée aussi par Baron (n9 2522, 3045 et probablement 2445 et 4982). G. pyenantherum Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich, IV- 147.IV (1912), 21. Domaine de l'OvzsT : Vavatobe, bord de la mer, Hildebrandt 3318 ; environs d'Analalava, Perrier de la Báthie I2307. Domaine de l'Esr : Fort-Dauphin, Scott Elliot 2674. Récolté aussi, sans indication de localité, par Douliot (1892). HIBISCUS NOUVEAUX D'INDOCHINE par F. GAGNEPAIN Hibiscus asperifolius Gagnep., sp. nov. Arbor vel arbuscula 1.50 m. alta. Ramuli pulverulento-pilosi, dein gla- brescentes. Folia suborbicularia, basi cordata, leviter 3-5-loba, margine denticulato-mucronata, infra pallidiora, utrinque pilosula, pilis stellatis rigidulisque, 8-13 cm. longa, 10-15 lata ; nervi basales 7, palmata, inae- qualia, medianus 2 secundariis comitatus ; venae transversales; venulae reticulatae, utrinque sat conspicuae ; petiolus 3-6 cm. longus, pilosus, pilis densis, stellatis, brevibus ; stipulae ovatae, obtusae, 6 mm. longae, 4 latae, mox evanescentes. Inflorescentia terminalis, foliosa ; pedunculi axillares, Solitarii, 2 cm. circiter longi, stellato-pilosi, asperi ; flores lutei, centro incarnati. Caliculus breviter campanulatus et extus stellato-pilosus ; lobi 5, deltoidei, tubum aequantes. Calyx 25 mm. longus extus stellato-pilosus, lobis 5, 1 cm. longis, deltoideis. Staminum tubus glaber. Ovarium 5- loculare, pilis rigidis pallidis vestitum. Fructus ignotus. ANNAM ` km. 119 de la route coloniale n° 20, prov. Ht-Donnai, Poilane 21.216 ; M'drack, prov. Nhatrang, Poilane 5147. Espéce différente de H. floccosus : 1? par les feuilles à poils moins étoilés, souvent simples, issus d'un tubercule, un peu rudes ; 29 par le calicule surbaissé à parties libres étalées, le tube égalant le tiersdu calice ; 39 par les sépales triangulaires dans leur partie libre ; 40 par la corolle jaune à centre grenat (d'aprés le collecteur). On trouvera dans le Supplément correspondant de la Flore générale de l'Indo-Chine, la classification respective de cette es- LD uA pèce et des quatre suivantes parmi les 30 espèces d'Hibiscus que compte ce Supplément. Hibiscus congestiflorus Gagnep., sp. nov. Arbor vel arbuscula scandens, usque 7 m. alta. Ramuli glabri. Folia ovata, basi obtusa vel rotunda, brevissime. apiculata, obtusa, utrinque glabra, 8-13 cm. longa, 4. 5-8 lata ; nervi basales 3, inaequales, medius 2-3 laterales utrinque comitatus ; venae venulaeque subinconspicuae ; petiolus gracilis, glaber, 3-5cm.longus, ad apicem ramulorum infra flores subnullus ; stipulae mox caducae ignotae. Inflorescentia terminalis, 1- pauciflora, supra folia deminuta, subsessilis ; pedunculus pedicellique perbrevi, floribus pallidis, roseis (?), usque 11 cm. diam. Calyculus 12 mm. longus, extus pilis scutatis vestitus; lobis 5, deltoideo-acuti, tubum aequan- tes. Calyx 5-lobus, pilis scutatis, aureis onustus, lobis 5, deltoideis tubum aequantibus. Petala obovata, 4,5 cm. lato apice truncata, 5.5 cm. longa, ungue ad marginem dense pellito, pilis aureis. Staminum tubus glaber, - haud prominens. Ovarium 5-loculare ; styli 5, ad apicem 5 mm. liberi, stigmate truncato. Capsula matura ignota. ANNAM : Nhatrang et env., Aug. Chevalier 30.453 ; méme loc., C. B. Robinson 1373. L'H. congestiflorus diffère d'H. tiliaceus : 19 par les feuilles non cordées, glabres méme en dessous ; 29 par les fleurs termi- nales, par 1 ou plusieurs, entourées de feuilles trés rapprochées, conformes, mais plus réduites, presque sessiles ; 39 par la corolle pâle ; 4? par le calicule à bractées soudées au-dessous du milieu, deltoides dans leur partie libre ; 59 par les sépales à poils en écus- son ; 6? par les pétales bordés d'une épaisse fourrure au sommet de l'onglet ; 7? par les 5 valves de la capsule glabrescentes en dehors. Hibiscus Poilanei Gagnep., sp. nov. Arbuscula circiter 1 m. alta. Ramuli tomentosi, pilis stellatis, dein glabri, griseo-cinerei. Folia ovata, basi apiceque obtusa, leviter triloba, dentata, utrinque pallida densiterque piloso-stellata, 25-30 mm. longa, 20-25 lata, juniora suborbicularia, deminuta, 10-12 mm. longa, 7-10 lata ; nervi basales 5-3 ; medius utrinque 2-3 lateralibus comitatus ; petiolus 5-10 mm. longus, tomentoso-stellatus ; stipulae parvissimae, mucroni- formes, 1 mm. longae, mox evanescentes. Flores axillares, ad apicem ramu- lorum siti, albidi, inter minores, explanati 35 mm. diam. ; pedicelli accres- centes, 35 mm. attingentes, pilis stellatis tecti, ad apicem gradatim in- crassati. Calyculi bracteae 6, lineares, tomentosae, 7-8 mm. longae, vix — 161 — 1 mm. latae, ad basin invicem coalitae. Calyx campanulatus 12 mm. lon- gus, tomentosus, lobis5, deltoideis, obtusiusculis, 5-6 mm.longis. Petala 5, oblanceolata, obtusa, basi angustata, 21 mm. longa, 7 lata. Staminum columna, e basi ad apicem antherifera, dentibus perminutis 5 coronata, 18-20 mm. longa. Ovarium obovoideum, obtusum, 3 mm. longum, bre- viter sericeum, 5-angulare, loculis 5, 2-3-ovulatis ; stylus filiformis, glaber, ad apicem ramosus, ramis stigmatiferis 5, tenuiter hirtellis, 2 mm. longis, stigmate capitato. Capsula immatura globosa, 5-6 mm. diam., tenuiter pilosula. ANNAM ` Ba-rau, prov. Phanrang, Poilane 9760 ; Cana, méme prov., Poilane 5579 ; Ba-ngoi, Poilane 31 ; ile Tre, prov. Nha- trang, Poilane 6155. Cette espèce se présente plutôt sous l'aspect d'un Sida. A l'analyse, aucun doute n'est possible ` c'est un Hibiscus de la section Xetmia, mais si imprévue, si étrange qu'elle ne peut utile- ment étre comparée à aucune autre espéce. Par son port buisson- nant, par toutes ses parties tomenteuses, par sa faible taille, 1 m. à peine, elle a les caractéres d'une xérophyte, qui doit résister au terrible vent d'est. Hibiscus squamosus Gagnep., sp. nov. Arbor 6-7 m. alta, trunco usque 20 cm. diam. Ramuli pilis scutatis mox caducis tecti, Folia ovata, basi cordata vel rotunda, modice acuminata, ob- tusa, coriacea, glabra, 8-rocm. longa, 6.5-10 cm. lata, integra, subinconspi- cue ad marginem sinuata ; nervi basales 6, palmati, inaequales, medius 3 lateralibus utrinque comitatus ; vende transversales utrinque subinconspi- Cuae ; petiolus 3-6 cm. longus, pilis scutatis, minutissimis, sparsis notatus ` Stipulae mox evanescentes ignotae. Inflorescentia terminalis, corymboi- dea, pauciflora, floribus circiter 6, albido-luteis, majusculis, pedunculis 3-2 cm. longis angulatis, pilis scutacis onustis. Calyculus breviter campa- nulatus, 1 cm. altus, pilis scutatis luteis onustus, lobis 5, deltoideis, pa- tentibus. Calyx campanulatus, 3 cm. altus, pilis scutatis majusculis, flavis Onustus, lobis 5, triangulo-acuminatis, 15 mm. longis, primum erectis. Petala 5, 5 cm. et ultra longa, extus piloso-squamata. Staminum tubus Prominens, glaber. Ovarium hirsutum, loculis 5; styli 5, tenuiter hirtelli, ad apicem 4 mm. liberi ; stigma truncatum. Capsula globosa, haud acumi- Rata, 2 cm. longa, hirsuta, seminibus longe pilosis. ANNAM : Cana, prov. Phanrang, Poilane 5589 et 8565 ; ile Tre (Poilane 3045, et Hoa-cat, prés Nhatrang, Poilane 4715 ; Nhatrang et env. C. B. Robinson 1411. — 162 — Cette espèce se distingue d'H. Mesnyi Pierre : 1? par les feuilles plus petites, plus glabres, à bord entier, à 5 nervures palmées ; 29 par le calicule à 5 dents ; 3° par le calice à 5 lobes plus courts que la partie soudée ; 4° par la capsule hirsute ; 5° par les graines cotonneuses. Hibiscus trichonychius Gagnep., sp. nov. Arbor vel arbuscula 4 m. alta, trunco 0.20 m. diam. Ramuli parcissime pulverulento-pilosi, mox glabri. Folia ovato-cordata, acuminato-obtusa, 10-20 cm. longa, 6-11 lata, tenuia, utrinque glabra ; nervi basales 5, pal- mati, inaequales, medius 3-4 lateralibus utrinque comitatus ; venae transversales ; venulae haud conspicuae, reticulatae ; petiolus gracilis, parce piloso-hirsutus, 5-8 cm. longus ; stipulae lineares. Flores axillares, solitarii, albidi vel pallide rosei, pedunculo gracili 2 cm. circiter longo, squamato-piloso, pilis scutellatis, sparsis, minutissimis. Calyculus campa- nulatus, 2 cm. longus, pilosus, pilis scutellatis sparsis, lobis 5, deltoideis, tubum aequantibus. Calyx campanulatus, 2 cm. vix longus, calyculo occultus, lobis 5, deltoideis, pilis scutatis onustis. Petala obovata, apice truncata, 5-6 cm. longa, ungue ad margines pellito, pilis luteis. Staminum tubus glaber, inclusus. Ovarium hirto-sericeum, pilis palli- dis; styli 5, ad apicem ro mm. liberi, parcissime piloso-pulverulenti, stigma truncatum. Fructus... ANNAM ` Nhatrang, à Giang-ché, Poilane 2583. Cette espèce est remarquable par ses fleurs axillaires, par le calice à peine égal au calicule et pourvu de nombreux poils en écusson, par l'onglet des pétales bordé d'une fourrure dense, ce qui lui a valu son épithète spécifique. Bien que dans la même section que H. tiliaceus, elle ne peut utilement lui être compa- rée, à cause des différences multiples avec cette dernière espèce. — 163 — SIMAROUBACÉES : QUELQUES GENRES NOUVEAUX ET ESPÈCES NOUV ELLES par F. GAGNEPAIN. AILANTOPSIS, g. n. Poilane a récolté au Tonkin et au Laos une plante arbustive qui est une Simaroubacée d'un genre nouveau et que je décris sous le nom de Atlantopsis à cause de sa ressemblance générale avec le genre Ailantus. La difficulté était de placer ce genre dans sa famille méme. Il ne peut appartenir aux Anacardiacées qui ne possèdent qu'un ovule solitaire par loge, alors que j'ai reconnu dans une loge d'Adlantopsis la présence de 2 graines. On ne pourrait le placer dans les Sapindacées, dont les éta- mines sont intérieures au disque, Ai/antopsis offrant exactement le contraire, Il ne saurait étre compris dans les Burséracées à cause de son fruit non drupacé, de ses graines insérées à la base des loges. Par contre, à cause de son disque, des étamines extérieures à celui-ci, des carpelles distincts dans le pistillode des fleurs mâles, il se place naturellement dans les Simaroubacées. La certitude sera entière quand on connaîtra les fleurs femelles. Il se rapproche des Ailantus par l'aspect général, par la présence des ro éta- mines, par le pistillode à carpelles distincts. Mais il est totale- ment différent par le fruit. Voici la description de ce genre nouveau dans la seule espéce connue aujourd'hni. Ailantopsis Poilanei, Gagnep., sp. nov. Arbor parva, debilis, 2-4 m. alta. Ramuli teretes 6 mm. diam., breviter molliterque pilosi. Folia alterna, imparipinnata, 3-4-juga, molliter pilosa» circiter 35 cm. longa ` foliola 7-9, opposita, ovato-lanceolata, subsymme- trica, basi rotunda vel cuneata, secus petiolulum decurrentia, apice acu- minato-caudata, acuta, margine integra, undulatave, 15-17 cm. longa (ad medium folii), 5,5 cm. lata, infima supremaque leviter minora, supra gla- bra, infra molliter breviterque luteo-pilosa ; nervi secundarii 7-8 utrinque, TT A arcuato-ascendentes, arcuatim confluentes; n. 3»! cum venulis rete effor- mantes ; petiolulus 5 mm. longus, molliter luteo-pilosus ; petiolus teres basi tumidus, ad petiolulum sub articulatus ; stipula nulla. Inflores- centia dj axillaris, foliis brevior, pedunculo subfiliformi more petioli piloso, 7-10 cm. longo, corymbum compositum proanthesin 2 cm. latum gerente; bracteis subverticillatis, lineari-lanceolatis, 2-1 mm. longis; alabastris subsessilibus, globosis, 2,5 mm. latis. Sepala 5, imbricata, subvalvata, orbicularia, breviter acuminata, r,5 mm. longa lataque, dorso pilosa. Petala 5, sepalis simillima. Stamina 10, antheris deltoideis, 0,5 mm. longis, subsessilibus, extra discum insertis. Discus orbicularis, membrana- ceus, patens, margine leviterundulatus. Pistillodium centro disci insertum, 0,6 mm. latum, carpellis 2-3, haud conjunctis, longitudinaliter sulcatis, stigmatibus subsessilibus, distinctis, punctiformibus. 9 Inflorescentia fructifera 30 cm. longa, tertia suprema parte fertilis, corymbus partialis capsulas 3-4 gerens. Fructus globosus, basi apiceque leviter depressus, 15-20-25 mm. diam., abortu r-2-3-locularis, 2-3-sulcatus ; semina soli- taria, subsphaerica (?) ad basin loculi inserta. ToNKIN : M. lai, prov. Lai-chau, fleurs, Poilame 27.144 — Laos : Muong-pun, prov. Sam-neua, fruits, Poilame 1900 — ANNAM : Phong-y, prov. Thanh-hoa, Poilane 1.671. Genre AILANTUS Desf. Ailantus Mairei Gagnep., sp. nov. Arbor haud procera. Rami floriferi sat validi, glaberrimi, in sicco brun- nei. Folia imparipinnata, 30 cm. et ultra longa, foliolis eglandulosis gla- berrimis ovato-oblongis, basi rotundis, vix inaequalibus, apice acuminatis» etiam anguste caudatis, 6-9 cm. longis, ad medium 2.5-3 cm. latis, margine integra ; nervi secundarii circiter 1 3 utrinque, tenues, subpatentes, pa- ralleli; venulae ultimae (oculo armato) tenuissimae rete densissimum effor- mantes ; petiolulo gracili, 5-6 mm. longo ; petiolus communis teres, gla- berrimus. Inflorescentia ampla usque 60 cm. longa, glaberrima, floribus albis, alabastris oblongis, pedicello 2.5 mm. longo. — Calyx breviter cam- panulatus glaber, r mm. altus, lobis 5, triangulis, margineciliolatis, patenti- bus, usque ad medium coalitis. Peta!a 5, subimbricata, oblongo-elliptica, 5mm.longa, basisacciformia. Stamina 5, ad centrum glandulae disci inserta: filamentis stigma attingentibus, antheris oblongis substerilibus. Disci glandulae 5, suborbiculares, centro umbilicatae, haud contiguae. Ovarium subsphaericum, 5-lobatum, lobis convexis ; loculi 5, 1-ovulati, ovulo pen” dulo ; stylus teres, 5-sulcatus, ovarium subaequans ; stigma disciforme" peltatum. Fructus ignotus. CHINE : Yunnan, plaine de Tché-hai, alt.2.500 m. (E. E. Maire). Par ses fleurs majuscules, blanches, par sa glabrescence presque — 165 — compiéte, par la présence au disque de 5 glandes séparées, par _ses folioles sans glande, presque symétriques à leur base, cette espéce se distingue de toutes celles aujourd'hui connues du genre Ailantus. L'étiquette originale du R. P. Maire porte cette men- tion ` Ailantus fraxinella. Il n'y a pas de doute que ce ne soit un Ailantus tellement sa fleur est typique. Je n'ai jamais trouvé dans les répertoires l'épithéte fraxinella probablement proposée par le collecteur et restée inédite. Je préfére dédier cette espéce au collecteur E. E. Maire. Ailantus scripta Gagnep., sp. nov. Arbor. Rami floriferi, validi, brevissime pilosuli. Folia imparipinnata foliolis petiolulatis, ovato-acuminatis, basi inaequalibus, haud glandulosis, apice acuminatis, glaberrimis, 7-9 cm.longis, supra basin 5 latis, margine integra ; nervi secundarii 12-1 3 utrinque, paralleli, leviter arcuati,tenues ; venulis rete sat densum efformantes ; petioluli graciles 7-12 mm. longi ; petiolus communis teres, glaber, 20 cm. et ultra longus. Inflorescentia paniculata, 20-30 cm. longa, brevissime pilosula; floribus albis, alabastro globoso, pedicellis 1.5 mm. longis. — 4 Calyx breviter campanulatus, I mm. altus ; lobi 5, trianguli, usque ad medium coaliti, glabri. Petala 5, ovato-oblonga, 2,5 mm. longa, alba, venulis brunneis, apice dichotomis delineata. Stamina 5, circa discum inserta, anthera ovata, r mm. longa, introrsa, ad medium dorso inserta. Discus annularis, brevis 5-lobatus. Pistillodium conoideum, 0,5 mm. altum, apice tenuissime 3-lobulatum, ovulis solitariis. CHINE : Yunnan, forêt de Tien-sin, alt. 2.800 m. (E. E. Marre). Espéce trés remarquable par ses pétales blancs sur lesquels sont dessinées en brun des nervures latérales courtement bifurquées ; de là le nom proposé. PICRODERMA Thorel, g. n. Thorel a récolté à Pak-lai au Laos une plante dont il a fait un enre nouveau de la famille des Simaroubacées, sous le nom de Picroderma. Cet arbuste n'existe, dans la collection et les notes de Thorel,qu'incomplétement connu, la corolle et les étamines n'y figurant pas. C'est peut-étre pour cette raison que H. Lecomte n'a pas mentionné ce genre dans la Flore de l'Indo-Chine. l'est cependant bien de la famille des Simaroubacées et méme — 166 — du groupe des Picramniées. C’est l'opinion de Thorel et la mienne. Il se place naturellement dans la section des loges biovulées au- prés de Spathelia, Picramnia, Picrodendron et Kaberlinia qui sont américains et dont il diffère très notablement par des diffé- rences de premiére importance. A cause de cette affinité, ii mérite sans doute d’être publié, quitte à en compléter la description quand l'espéce sera connue entiérement par les fleurs et le fruit adulte. Voici la description du genre monospécifique d'aprés les notes et échantillons dus à Thorel. Picroderma laotica Gagnep., sp. nov. Arbuscula haud vel parce ramosa, 0,50-1,50 m. alta, glaberrima, cortice amarissimo. Folia imparipinnata, ad apicem inserta, alterna, 15-30 cm. longa, foliolis 2-4 jugis, oppositis, petiolulatis, petiolulo 7-8 mm. longo, infimis minoribus, lamina ovata, elongata, basi rotunda symmetricaque, apice acuminato-caudata, 7-18 cm. longa, 6-8 lata, margine integra, infra pallida ; nervi secundarii 8-12 utrinque, patentes, ad marginem arcuati, tenues sed conspicui ; nervi ultimi tenuiores, rete laxissimum efformantes ; petiolus teres, ad basin tumidus, 15-30 cm. longus. Paniculae axillares ramosae, pedunculatae ; rami oppositi vel verticillati, patentes, ramulos breves gerentes ` pedicelli breves,saepe 2-3-terni,2 mm. infra calycem arti- culati. Calyx minutus, longiuscule 5-fidus, tubo aperto, albido, subglaber: lobis erectis, apice rotundo-truncatis, imbricatis, post anthesin marces- centibus, refractis, 1 mm. longis. Petala... Stamina... Discus tenuis. Ova- rium 2-loculare altero abortivo, loculis 2-ovulatis, ovulis ad medium placentarii affixis. Fructus haud maturus late fusiformis, 12 mm. longus, 4 mm. infra medium latus, ad apicem rostratus rectusque ; stigmate angusto, discoideo terminatus ; semina ad dissepimentum longiuscule conjuncta. Laos ` basses montagnes de Pak-lai ; fl. février-mars, Thorel 3348. — ANNAM : S. O. de Tramy, prov. de Quang-nam, Poilane 31.397, sans fl. ni fr. TETRAMYXIS, gen. nov. Arbor. Folia composita, imparipinnata, alterna; foliolis alternis petiolu- latis, oblongo-acuminatis. Inflorescentiae panicula ampla, 3-plo compo- sita ; flores minuti, hermaphroditi. — Calyx 5-lobus, lobis usque ad medium coalitis. Petala 5-valvata, calyce 2-plo majora. Stamina 10, biseriata, circum disci inserta, antheris + oblongis, ad medium insertis, loculis 2, — — 16; — longitudinaliter dehiscentibus. Discus annulatus, undulatus, ovarium basi cingens. Ovarium pyramidatum, tetragonum, obtusum, carpellis 4, stylis subliberis ; loculi 4, 1-ovulati, ovulo suspenso, cum lacunis 4, va- cuis, majusculis alternantes. Bacca oblongo-globosa, leviter 4-gona, la- cunis 8 : seminiferis 4, nucleis efformantibus ; infertilibus 4, vacuis, latio- ribus, alternis, angulis baccae respondentibus ; cotyledones paralleli, plano-convexi. — Species 2, indochinenses. En travailiant les Méliacées, l'attention du botaniste F. Pelle- grin fut attirée par un échantillon récolté par Thorel ; un dessin d'analyse en résulta qui montra trés nettement 4 cavités ova- riennes voisines du centre alternant avec 4 chambres aérifères plus grandes, plus périphériques. Plante et dessin furent soumis ` à A. Guillaumin qui conclut à une espèce étrangère aux Bursé- racées, famille bien connue de lui. Trente années passérent sans que la plante récoltée par Thorel, d'ailleurs incomplète, pût être attribuée à sa famille. En 1943, m'occupant des Simaroubacées, pour le Supplément à la Flore d'Indo-Chine, je repris cet échan- tillon insuffisant, le rapprochai d'autres, meilleurs, de Thorel également, des spécimens récoltés par Poilane en fleurs et fruits. Une analyse dessinée de ces derniers fit reconnaitre parfaite l'étude faite par Pellegrin, conclut à l'identité de tous ces spéci- mens et à la présence d'un genre nouveau de Simaroubacées. Je propose pour ce genre nouveau le nom de T'e/ramyxis (rèrpa, quatre et uv£ic, réduit secret d'une maison, allusion aux 4 cham- bres aériféres de l'ovaire et du fruit) et pour la premiére espéce l'épithéte Pellegrini, pour reconnaitre à mon collégue son analyse trés fine et exacte. Une seconde espèce de Tetramyxis, propre au Tonkin, rappelle le nom du collecteur R. P. Bon. A. Anthére oblongue, longue de 1.5 mm. ; folioles courtement ice velues en dessous ; nervures secondaires 11 de chaque côté. T. Pellegrini B. Anthère suborbiculaire, longue de 0,5 mm. ; folioles ci- liées sur les nervures, face inférieure ; nervures 8 de part T. Bonii T. Pellegrini Gagnep., sp. nov. Arbor zo m. alta, valde ramosa, patens, trunco 35 cm. diam. Folia — 168 — pinnata, petiolo communi 30 cm. et ultra longo, puberulo, foliolis II-21, ovato-acuminatis, 7 cm. longis, 2 latis, supremis gradatim deminutis, omnibus mollibus nervis infra cano-pilosis ; nervis parallelis, 11 circiter utrinque. Panicula ampla, 35-40 cm. longa, breviter pallido-pilosa, ramis 215 supra medium furcatis, 4-10 cm. longis ; ramis 3!* usque 5 cm. longis, corymbim floriferis ; floribus albis, suavis, minutis, pedicello alabastris majore. Calycis lobi 5, ovati, 0,5 longi, supra medium liberi, extus brevis- sime pilosi. Petala oblonga, 2 mm. longa, glabra. Stamina 10, biseriata, anthera oblonga, 1,5 mm. longa, supra medium inserta, filamento 2 mm. longo, ab basin dilatato. Discus annulatus, undulatus. Ovarium 4-car- pellatum, stylis liberis, contiguis ; loculis 4, cum angu'/'s perforatis alter- nantibus, ovulo solitario suspenso. Bacca ovoidea, subglobosa, 15-18 mm. longa, 10-12 crassa, leviter 4-gona, basi apiceque obtusa ; nuclei 4, circa . medium siti ; lacunae 4, anguli baccae respondentes ; cotyledones plano- convexi. ANNAM : Hoi-xuan, prov. Thanh-hoa, Poilane 1.773. — Laos : Lakhone, Paklai, Thorel, sans numéro. T. Bonii Gagnep., sp. nov. Arbor culta, probabiliter in montes spontanea (Bon). Rami floriferi angulosi, pulverulento-pilosi. Folia imparipinnata, foliolis ro-jugis, alternis, ovato-oblongis, apice acuminatis, basi inaequalibus, latera parte acutis, altera parte obtusis, 7 cm. longis, 2 latis, basalibus terminalibusque gradatim deminutis, praeter nervos supra glabris, infra ad nervos ciliatis ; nervi secundarii circiter 8 utrinque, arcuati, ascendentes, vix paralleli ; venulae densissime anastomosae ; petiolulus brevis (3 mm.), hirsutus ; petiolus communis, basi breviter pilosus, apice hirsutus, 30-35 cm. longus. Panicula terminalis, thyrsoidea, 20 cm. et ultra longa, 3-plo composita, breviter pallido-pilosa, ramis 2!*, 7 cm. longis, 3!3, 1 cm. longis, corym- bim floriferis, floribus albis, minutis (2 mm), pedicellos aequantibus. Calyx 7 mm. longus, lobis 5, ovatis, usque ad medium coalitis, dorso breviter pilosis. Petala 5, oblonga, 1,5 mm. ionga, valvata, glabra. Sta- mina 10, extrorsa, anthera ovato-suborbicularia, o, 5 mm. longa, ad medium inserta, connectivo latiusculo, filamentis 1.5 mm. longis, circa discum insertis. Discus annulatus, undulatus. Ovarium pyramidale, 4- gonum, truncatum ; carpella 4 sublibera, cum angulis alterna ; lacuna 4, angulis respondentes ; ovulum solitarium, suspensum. Fructus ignotus, edulis (Bon). TONKIN : Phuc-nhac, prov. Ninh-binh, Bon 488. zr og Zeg LES IMPATIENS D'INDOCHINE, RÉPARTITION, AFFINITÉS ET DESCRIPTION D'ESPECES NOUVELLES par Mme TARDIEU-BLOT Les Impatiens forment un genre homogène particulièrement bien représenté en Asie tropicale et subtropicale. Les Indes en sont le plus important centre de dispersion, Hooker y signalait déjà en 1872 (1) 123 espèces. La Chine nous offre aussi une pul- vérisation d'espèces affines, l’Index londinensis et ses supplé- ments jusqu’en 1935 indiquent quelque 120 espèces originaires de ce grand pays. L'Indochine est moins riche, elle vient cependant aussitôt aprés avec 65 espéces dont 29 nouvelles que nous décrivons ici. Craib (2) signale seulement 27 espéces au Siam, et Ridley (3) 12 pour la Péninsule malaise. L'Indochine est à peu prés comparable, comme richesse en espèces, à Madagascar qui possède (4) 84 Impatiens. Perrier de la Bâthie insiste du reste sur les affinités orientales des Impatiens malgaches dont les plus proches alliés sont, d’après lui, les plan- tes indo-malaises. Cependant 2 grands groupes, Impatientella et Trimorbhopetalum, spéciaux à Madagascar, n'ont pas de pro- ches parents dans nos régions asiatiques. : Les espèces indochinoises sont surtout voisines de celles dù Siam. Quelques-unes , à labelle de fortes dimensions, ailes pres- que complètement incluses, sont très proches parentes de celles du Yunnan. Les Impatiens sont des plantes particuliérement adaptées aux climats pluvieux et aux régions sans saison sèche marquée. En Indochine, leur lieu de prédilection est la forét hygrophile entre 1.000 et 1.500-2.000 m., oùils forment des peuplements denses, (1) Hooker — Flora of British India, I, p. 440. d 3) RiDLEy — Flora of the Malay Peninsula, I, pp Eiere (4) PERRIER DE LA BàìtHIE — Les Impatiens de Ma — € Bot., vit, 1933, mém. I. NOT. SYS. E — 170 = assez homogènes, dansles litsdes torrents, les cascades, les creux de roches calcaires où s’est accumulé l'humus ; les espèces épi- phytes sont plus rares. A faible altitude nous les retrouvons vers 200-300 m., sur sol argileux, dans les marécages, les ruis- seaux. (I. protracta, I. vagans, I. longecalcarata, etc...). Cer- taines espèces, comme l’Impatiens chinensis, ont des exigences moins strictes et poussent dans les prairies, méme au bord des routes. Cette tolérance plus grande pourle milieu explique la plus vaste répartition de l’Impatiens chinensis, l'une des ` espéces asiatiques les plus largement répandues. Un des caractères les plus frappants des Zmpatiens, et spécia- lement de ceux dont nous nousoccupons ici,est en effet leur étroite localisation ; leur aire de répartition est la plupart du temps re- présentée par une seule station, parfois méme de petits peuple- ments très réduits forment l'aire entière de l’espèce. En Indochine, sur 65 Impatiens 4 seulement sont retrouvés dans 2 stations diffé- rentes d'Annam, 2 autres dans 2 partiesdifférentes de la Colonie : I. Finetii en Annam et au Tonkin, J.rubricolor en Annam et au Laos. Enfin sur ces 65 espéces, 57 sont endémiques, 8 existant seulement hors d'Indochine (1) : I. Kerriae, I. claviger d Annam et du Siam, et I. chinensis qui, comme nous l'avons déjà dit, posséde une relativement grande aire de dispersion comprenant les Indes, le Siam, la Birmanie et la Chine, et 5 Impatiens du Siam péninsulaire qui se retrouvent en Birmanie. Ce taux d'endémicité de 87,8 % est rare pour l'Indochine. Il est analogue à celui qu' a donné Perrier de la Bàthie pour Mada- .gascar où, sur 84 espèces, unc seule est retrouvée hors de l'Ile. Mais alors que ce fait est assez fréquent à Madagascar per suite de l'isolement précoce, il est plus exceptionnel en Indochine, ex- trémité du continent asiatique, pays ouvert à des apports floris- tiques variés. Aux Indes où l'extréme pulvérisation des espèces atteint son maximum, les aires de dispersion s'irradient cepen- dant plus volontiers vers la Birmanie et le Siam. ^ (1) Nous comprenons ici dans l'étude des Impatiens « d'Indochine » les espéces du Siam péninsulaire qui a toujours été ajouté à l'étude de la Flore générale de l'Indochine. D'après Perrier de la Bâthie, l'étendue de l'aire d'une espéce dépend principalement :- I? des moyens de dispersion des graines ; 2? de leur conservation plus ou moins durable ; 3? de leur germination plus ou moins rapide ; 4? de la plus ou moins grande spécialisation de la plante à un milieu défini ; 5? de ses facultés d'évolution et d'adaptation à un autre mi- lieu (1). ! : Tous ces facteurs viennent, chez les Impatiens d'Indochine, concourir à circonscrire étroitement les espéces. Les Impatiens sont inégalement répartis dans les différentes régions d'Indochine : le Laos et l'Annam viennent en premier lieu avec, respectivement, 19 et 20 espèces, alors que le Tonkin n'en posséde que 9, le Cambodge 5, et la Cochinchine 4. Le Siam pé- ninsulaire en possède 9. Ilestcurieux de voir la pauvreté relative du Haut Tonkin par rapport au Yunnan, alors que ces deux régions voisines possèdent si souvent des affinités trés grandes et une richesse en espéces fort comparable. Les principaux centres d'endémisme sont en Annam :les mas- sifs du Braian, de la Mére et de l'Enfant,du Lang bian; au Laos : le bassin d'Attopeu, Pakson, le plateau du Tranninh, le Kon- tum ; au Tonkin ; la région de Chapa, de Ninh binh. Chaque mas- Sif semble posséder des espéces propres. Voici maintenant les diagnoses des espéces nouvelles (2). I. I. alborosea Tardieu, sp. nov. Herba perennis, 40 cm. alta. Caulis basi r cm. in diametro, lignosus, Folia alterna, lanceolata, 8 cm. longa, 3 cm. lata, apicc abrupte in acumine I cm., longo contracta, basi cuneata, obliqua, margine leviter dentata, dentibus remotis. Textura membranacea. Color in sicco atroviridis. Pagina (1) Loc. cit., p. 115. er (2) Les fuite correspondant à ces espèces seront données ipe E ere des Aquifoliacées dans le supplément de la Flore générale de ochine, : — 172 p superior glabra, inferior pilis albidis conspersa. Nervi laterales 7-8 jugi ; nervuli paulum conspicui. Petiolus 4-5 cm. longus, glaber, stipulae glandu- laeque infrapetiolares nullae. Flores solitarii, terminales, sepalis viridibus: basi calcareque albi, apice rosei, media maculis roseis (teste Poilane) ornati. Sepala lateralia, 2, orbiculata, 1 cm. 1 cm. 5 longa, 1 lata, mucro- nata. Labellum cymbiforme, 0,6 cm. longum, ore transversali, 1,5 cm. in diametro, mucronato, calcare apice bifido, o,4 cm.longo, recurvato. Vexil- lum bilobatum, lobis quadrangularibus, 1 cm. longis, o,4 latis, dorso cart: natum, carina alata,inferne rostrata, rostro recurvato, acuto. Alae inter se connatae, lobo basali 1 cm. longo, o,7 lato, rotundato, lobo distali 1,2 cm. longo, 0,5 lato, acuto, auricula dorsali parva orrato. ANNAM ` Laug van, prov. de Than hoa, Poilane 18.885. 2. I. chapaensis Tardieu, sp. nov. Herba sublignosa, 50-60 cm. alta. Caulis ramosus, + radicans, glaber. Folia alterna, lanceolata, 7-8 cm. longa, 3-3,5 lata, apice acuta vel acumi- nata, basi in petiolum angustatum, glanduias pedicellatas ferentem, margine serrulata, dentibus rotundatis in sinu ciliatis. Nervilaterales 7-8- jugi ; nervuli conspicui. Paginae glabrae. Petiolus r,5 2,5 cm. longus, glaber. Racemi terminales, 4-5 flori, pedunculo communi 5-6 cm. longo, pedicellis 2 cm. longis, bracteis caducis. Flores flavi. Sepala lateralia 2, 0,3 cm. longa, ovata, recurvata, mucronata. Labellum infundibuliforme, 1,1 cm. longum, ore obliquo, mucronato, 0,7 cm. in diametro, calcare 1,5 cm. longo, recurvato. Vexillum oblongum, 0,7 cm. longum, o,3 latum, ecarinatum. Alae inter se liberae, lobo basali oblongo, o,7 cm. longo, 0,3 lato. Capsula 3 cm. longa, glabra. Semina ovata, verrucosa. TONKIN : Phong Saly, Poitane 25.879. Voisin de I..aquatilis, en diffère par sa carène étroite et son petit sépale étroit tandis qu'il est arrondi et de grandes dimen- sions chez cette dernière espèce. 3. I. Muelleri Tardieu, sp. nov. Herba repens. Caulis incompletus, quadrangularis. Folia opposita, ova- to-lanceolata vel obovata, 3-4 cm. longa, rlata, basiin petiolum angus- tata, apice acuta, margine dentata, dentibus apiculatis, obliquis. Pagina superior cinerea, pilis paucis crassique instructo, pagina inferior glauca, glabra. Nervi laterales 2-3-jugi, supra paulium conspicui, subtus conspl- cui. Petiolus 0,3-0,5 cm. longus; glandulae infra petiolares nullae. Flores axillarii, solitarii. Sepala 2, orbiculata, o,7 cm. longa, 0,5 lata, cuspi- data. Labellum infundibuliforme, 1,2 cm. longum, 0,7 latum, ore obli- quo, cuspidato, calcare 1,3 cm. longo, recurvato. Vexillum 1 cm. longum, 0,6 latum, dorso anguste carinatum, apice mucronatum. Alae inter se liberae, lobo basali 0,6 cm. longo, rotundato, apice mucronatum, lobo distali emarginato, mucronato, 1,4 cm. longo. CAMBODGE : Bokor, Miiller. Voisin par la forme des sépales et du labelle d’?mpatiens indo- chinensis (1), en diffère cependant par son étendard orbicu- laire, ses lobes à ailes échancrées, mucronés, la plus grande taille des sépales, les feuilles glauques en dessous. Ressemble à I. Au- reliana dont il diffère par la forme de l'étendard et par son gros sépale cuspidé. 4. I. erassisepala Tardieu, sp. nov. Herba perennis. Caulis o, 50 cm. longus, glaber, ramosus, folia alterna, lanceolata, 7 cm. longa, 3 lata, apice acuminata, basi cuneata, margine irregulariter serrulata, dentibus haud profundis, apiculatis, basi in glan- dulas pedicellatas gradientibus. Paginae glabrae. Nervi laterales 6- jugi ; nervuli inconspicui. Petiolus 3 cm. longus, glaber, basi tumidus. Flores solitarii, axillares, bractea lineari, o, 5 cm. longa. Sepalia lateralia, crassissima, coriacea, obovata, apice acuminata, 1,7 cm. longa, 1 lata, usque ad medium connata. Labellum cymbiforme, 0,3 cm. longum, ore transversali, 1,1 cm. in diametro, calcare hamato, bifido, 0,3 cm. longo. Vexillum, 1,1 cm. longum, dorso carinatum, carina alata, apiceacuminata. Alae inter se connatae, inaequaliter lobatae, lobo basali ovato, 0,7 cm. longo, o,4 lato, distali lineari, recurvato, 0,2 cm. longo, 0,1 lato. Antherae 9,3 cm. longae. Laos ` Nonghet, Poilane 16.807. Trés distinct par ses sépales trés coriaces, de grandes dimen- sions, soudés. 5. I. Evrardii Tardieu, sp. nov. Herba annua. Caulis 20 cm. longus, inferne radicans, ramosus, apice excepto glaber. Folia alterna, ovata, 5 cm. longa, 3 lata, membranacea, utrinque glabra, basi cuneata, apice acuta vel acuminata, margine serru- lata, dentibus inter se remotis, apiculatis, basim versus setas vel glandulas Stipitatas ferentia. Nervi laterales 4-5 jugi, utrinque conspicui ; nervuli conspicui. Pagina superioratroviridia, pagina inferior cinerea. Petiolus 2,5-3,5 cm. longus, glaber. Stipulae lineares. Glandulae infrapetiolares (1) Cette plante appelée à tort indochinensis est en réalité une plante des Indes de l'herbier Pierre. nullae. Flores rosei (teste Evrard). Sepala lateralia 2, 0,5 cm. lon- ga, 0,2 lata, lanceolata, glabra, apice setam unicam ferentia. Labellum cymbiforme, apiculatum, 0,6 cm. longum, glabrum, ore transversali, 1,6 cm. in diametro, calcare 2 cm. longo. Vexillum 1 cm. longum, 0,9 latum, lobo rotundato, dorso parce pubescente, ample carinato, et infra apicem cornutum. Alae inter se liberae, glabrae, lobo basali 1 cm. longo, 0,6 lato, obtuso, lobo distali oblongo, 1 cm. longo, 0,5 lato. ANNAM : Dalat, Evrard 1370. Voisin de I. Squiresii dont il diffère par la forme de sa carène, ses ailes à lobes inégaux, son labelle glabre, ses feuilles grisâtres, luisantes en dessous. 6. I. glandulosa Tardieu, sp. nov. Herba 60 cm. alta. Caulis 60 cm. longus, basi 0,3 cm. in diametro, ramosus, glaber. Folia alterna, 4 cm. longa, 1,5 cm. lata, apice acuminata, basi cuneata, margine serrulata, supra atroviridia et pilis paucis brevibus instructa, subtus pallidiora, glabra. Nervi laterales -+ 8-jugi, falciformes > nervuli inconspicui. Petiolus 1.5 cm. longus, hirsutus, utrinque glandulas 5-6 pedicellatas, magnas, ferens. Stipulae lineares. Flores solitarii ; pedi- celli hirsuti, 5 cm. longi. Sepala lateralia 2, parvissima, o,2 cm. longa, 0,1 lata ; glabra. Labellum cymbiforme, 0,3 cm. longum, ore transversali, 1 cm. in diametro, dense hirsutum, calcare 3 cm. longo, hirsuto. Vexillum 9,5 cm. longum, 0,6 latum, hirsutum, et paulo supra medium cornutum. Alae inter se liberae, sessiles, lobo basali o.6 longo, 0,8 lato, distali 1 cm. longo, 0,4 lato. Capsula ovoidea, hirsuta ; semina verrucosa. Laos ` Nonghet, Tranninh, Poilane 16.814. 7. I. langbianensis Tardieu, sp. nov. Herba annua, repens. Caulis ramosus, 10-15 cm. longus, glaber. Folia alterna, ovato-lanceolata, 2-3 cm. longa, 1-1,5 lata, basi cuneata, setas paucas ferentia, apice acuta, margine serrulata, dentibus obliquis, remotis, apiculatis, supra atroviridia, subtus cinerea. Nervi laterales 3-4 jugi ; nervuli inconspicui. Stipulae lineares, parvae ; glandulae infrapetiolares nullae. Petiolus 0,5-1 cm. longus, glaber. Flores solitarii, terminales, rosei | (teste Evrard), pedunculi 1,3 cm. longi. Sepala lateralia 2,0,3 cm. longa, 0,15 lata, glabra, lanceolata, apice setam unicam ferentia. Labellum cymbiforme, o,6cm. longum, glabrum, ore transversali, 1,3 cm. in diame- tro, apiculato, calcare 1,9 cm. longo, recto, crasso. Vexillum 1 cm. longum, 1 cm. latum, dorso ample carinatum. Alae inter se liberae, inaequaliter lobatae, lobo basali o,8 cm. longo, o,5 lato, distali o,7 longo, 0,4 lato. ANNAM : Lang bian, Evrard 387 ; Ninh thuan, Eberhardt 1721. — 175 — Voisin comme aspect de Z. bella, en diffère par ses sépales de petites dimensions et ses piéces florales glabres. 8. I. laotica Tardieu, sp. nov. Herba perennis. Caulis 40 cm. longus, lignosus, basi 0,3 cm, iri diametro, verrucosus, pilis atrorubris, crispatis instructus. Folia alterna, lanceolata, 8-10 cm. longa, 3 cm. lata, basi attenuata, apice acuminata, margine serrulata, dentibus obliquis, apiculatis. Petiolus 2-4 cm. longus, glandu- las stipitatas, claviformes, in tota longitudine ferens. Stipulae glandulae- que infrapetiolares nullae. Flores axillares, solitarii, flavi, macula reteque purpureo ornati (teste Poilane). Sepala lateralia 2, ovato orbiculari, 0,6 cm. longa, 0,4 lata, glabra, mucronata. Labellum glabrum, 1,2 cm. longum, cymbiforme, ore transversali, apiéulato, 1,5 cm. in diametro, calcare re- curvato, glabro, 3 cm. longo. Vexillum rotundatum, ecarinatum, 1,5 cm. longum, 0,6 latum. Alae inter se liberae, inaequaliter lobatae, lobo basali truncato, 1,1 cm. longo, o,7 lato, distali r,r cm. longo, 0,4 lato ; auricula dorsali conspicua, rotundata. Filamenta 0,5 cm. longa. Laos : Phong saly, Poilane 26.058. Voisin de I. Khasiana dont il diffère par son labelle et son éten- dard glabres, ses sépales arrondis. 9. I. luteola, Tardieu sp. nov. Herba annua, repens. Caulis ramosus, 30-40 cm. longus, radicans, gla- ber. Folia alterna, ovato-lanceolata, 3-4 cm. longa 1,5-2 cm. lata, apice acuta vel acuminata, basi obliqua, margine dentata, dentibus rotundatis in sinu ciliatis. Petiolus o,5 cm. longus, glaber. Racemi terminales, 3-4 flori, pedunculo communi 3 cm. longo, pedicellis 1 cm. longis, bracteis Obcordatis, mucronatis, o, 3 cm. longis. Flores flavi. Sepala lateralia 2, ovata, 0,4 cm. longa, 0,7 lata, glabra. Labellum infundibuliforme, 1 cm. longum, 0,8 latum, ore obliquo, mucronato, calcare recto, limbo aequi- longo. Vexillum oblongum, 1,1 cm. longum, 0,5 latum, dorso subalatum et medio cornutum. Alae inter se liberae, lobo basali oblongo, 1,2 cm. longo, 9,4 lato, lobo distali lineari, 1,5 cm. longo, 0,2 lato. Filamenta 0,3 cm. longa. Ovarium fusiforme, glabrum. ANNAM : massif de Bi doup, Haut Donat, Poilane 30.770. Semble très voisin de PZ. sarrissiformis Fischer, dont il diffère surtout par la forme de feuilles et par la présence de grosses brac- tées mucronées. IO. I. purpurata Tardieu, sp. nov. Herba repens. Caulis 25 cm. longus, villosus, ater, parce ramosus. Folia alterna, ovata vel rotunda, 2 cm. longa, 2 lata, apice acuta vel breve acu- minata, basi obliqua in petiolum excurrente, margine serrulata, dentibus obliquis, apiculatis ad basim in glandulas paucas pedicellatas gradientibus. Pagina superior dense hirsuta, pilis brevibus crassis, rigidis ; pagina infe- Tior hirsuta. Nervi laterales 8-9 jugi, falciformes. Petiolus 1 cm. longus, villosus. Stipulae, glandulaeque infrapetiolares nullae. Flores solitarii, purpurei (teste Poilane), terminales. Sepala lateralia 2, ovata, 1 cm. longa, 0,5 lata, 3-5 nervata, pilis longis in nervis instructa. Labellum cymbiforme, 1,5 cm. longum, 2 latum, calcare 2,5 cm. longo, hirsuto. Vexillum ellip- ticum 1 cm. longum, 1,1 latum, ecarinatum, ad apicem mucronatum. Alae inter se liberae, lobo basali truncato, o,7 cm. longo, 0,6 lato, lobo distali oblongo, 1,8 cm. longo, 1 lato ; auricula dorsali conspicua. ANNAM ` Tu inh, Kontum, Poiláne 32.041. — Laos : Plateau de Bolovens, Poilane, 15.801. II. I. rubricolor Tardieu, sp. nov. Herba 40-60 cm. longa. Caulis ad basim repens, inferne glabra, superne pilos crispatos ferens. Folia alterna, lanceolata, 6 cm. longa, 2,5-3 cm. lata, apice acuta vel acuminata, basi ciliata, in petiolum excurrente, mar- gine serrulata, dentibus rotundatis in sinu ciliatis, supra atroviridia, pilis brevibus crassis instructa, infra nitentia, pilis crispatis praesertim in nervis densis. Nervi laterales 7-8 jugi, falciformes;nervuli inconspicui. Petiolus 1,5-3 cm. longus, villosus, glandulis stipitatis vel ciliis instructus. Flores solitarii, violacei, terminales, pedicellis gracilibus breviter pilo- sis, 3 cm. longis. Sepala lateralia 2,lanceolata,abrupte acuminata 0,2 cm. longa, 0,1 lata, pilis longis albidis instructa. Labellum dense villosum, cymbiforme, 0,4-0,6 cm. longum, 0,6-0,8 latum, ore traversali, apiculato, calcare 2,5 cm. longo. Vexillum orbiculatum, ad apicem carinatum, hir- sutum. Alae inter se liberae, lobo distali x cm.longo, 0,4 lato, basali 0,8 longo, 0,3 lato ; auricula dorsali parva. Capsula villosa. ANNAM : Quang nam, Poilane 31.962. — Laos: prov. de Luang Prabang, Poilane 26.147 ; Huang cha, Kerr 21.114. Voisin, par son sépale ciliá,de 7. blepharosepala, mais en diffère par son étendard et son labelle ciliés. : 12. I. saccilabellata Tardieu, sp. nov. , Herba leviter repens. Caulis 40 cm.longus, superne pilis crispatis fuscis conspersus. Folia alterna, lanceolata, 8-10 cm. longa, 4-5 lata,apice acu- minata, basi rotundata, margine dentata, dentibus rotundatis, apicula- tis ; supra atroviridia, pilis brevibus, crassis, conspersa, infra nitentia, pilis rigidis praesertim in nervis. Nervi laterales 8-10 jugi, falciformes. adl eg Stipulae glandulaeque infrapetiolares nullae. Petiolus 2-3 cm. longus, villosus. Flores terminales, solitarii, albidi. Sepala lateralia 2, rotundata, mucronata, 1,5 cm. longa, 0,7 lata, glabra. Labellum sacciforme, 2,5 cm. longum, 0,8 latum, ore obliquo, mucronato, calcare recurvato, 1,5 cm. longo, glabro. Vexillum bilobatum, lobis triangularibus, anguste carina- tum, carina in medio cornuta, glabra. Alae inter se liberae, inaequaliter lobatae, lobo basali 1,5 cm. longo, 0,5 lato, distali 2 cm. longo 0,6 lato, oblongo. Laos ` Pakson, prov. de Bassac, Poilane 15.738. . I3. I. touranensis Tardieu, sp. nov. à Herba annua, gracilis ; caulis 10,20 cm.longus, erectus, simplex vel parce ramosus. Folia opposita, 2-4 cm. longa, 1,5 lata, obovata vel ovato- lanceolata, basi cuneata, apice acuta, margine dentata, dentibus apicula- tis, utraque breviter pubescentia, pilis brevibus crassisque. Textura mem- branacea. Basis limbi glandulas stipitatas ferens. Nervi laterales 5-6, utrinque conspicui, stipulae lineares, caducae. Petiolus 1-1,5 cm. longus glaber ; glandulae infrapetiolares deficientes. Pedicelli axillares, solitarii, 3 cm. longi. Flores rosei. Sepala lateralia 2, ovato-oblonga, 0,2 cm. longa 0,1 lata, apiculata. Labellum laxe hirsutum, cymbiforme, 0,4 cm. lon- Sum, ore 0,7 cm. in diametro, calcare recto, hirsuto, 3 cm.longo. Vexillum orbiculare, 1 cm. longum, r cm. latum ecarinatum, apice apiculatum. Alae inter se liberae, lobo basali rotundato, r cm. longo, 1 cm. lato, lobo "nien elongato, 1 cm. longo, 0,5 lato ; auricula dorsali acuta. Filamenta revia. ANNAM : Tourane, Lecomte et Finet 1.991 ; Hué, Lecomte et Finet 1,133. 14. I. annamensis Tardieu, sp. nov. Herba annua. Caulis 20 cm. longus, glaber, ramosus. Folia opposita Obovata, 2-4 cm. longa 1 lata, apice acuta vel acuminata, basi obliqua margine serrulata vel dentata, dentibus obliquis, glandulas pedicellatas ferente. Pagina superior atroviridia, pilis paucis, rigidis conspersa, pagina inferior glauca. Nervi laterales 8-10 jugi, falciformes, utrinque conspicui. Textura submembranacea. Petiolus 0,4-0,5 cm. longus. Flores axillarii, solitarii, violacei, bracteis parvis, pedicelli 4-6 cm. longi, glabri. Sepala 2, glabra, orbiculata, 0,3 cm. longa, 0,2 lata, apiculata. Labellum glabrum, Cymbiforme, 0,3 cm. longum, ore transversali 0,6 cm. in diametro, apicu- lato, calcare 3 cm. longo, recto. Vexillum cordatum, 0,9 cm. longum, 9,9 latum, carinatum, apice rostratum. Alae inter se liberae, sessiles, lobo basali 9,6 cm. longo, 0,3 lato, emarginato et setam unicam ferente, lobo distali 9,7 cm. longo, o,7 lato, emarginato. H a 178 — ANNAM : Braïan, 1,500 m., Poilane 24.975. Voisin de I. Poilanei dont il diffère par ses feuilles plus petites, plus courtement pétiolées, sa fleur beaucoup plus petite, son étendard caréné et rostré au sommet, l'absence de poils soyeux sur les ailes et la carène. I5. I. Poilanei Tardieu, sp. nov. Herba annua ; caulis 35 cm. longus, erectus, ramosus. Folia opposita, 4 cm. longa, 0,8 lata, lanceolata, apice basique acuta, margine serrulata, dentibus obliquis, distantibus, apiculatis, apiculis in glandulas longe spi- tatas gradientibus, supra atroviridia, pilis paucis instructa, subtus sub- glabra. Nervi laterales 5-6 jugi ; supra et subtus conspicui. Petiolus 1- 5 cm. longus, pilos longos albidos et apicem versus glandulas spitatas ferens. Glandulae infrapetiolares deficientes. Flores violacei, maculis 2, flavis, ornati (teste Poilane). Sepala lateralia 2, obovata vel rotundata, 0,2 cm. longa, apiculata. Labellum cymbiforme, 0,4 cm. longum, ore obli- quo, 0,7 cm. in diametro, apice apiculato, calcare 3 cm. 3,5cm. longo. Vexillum obdeltoideum, ecarinatum, 1,5-2 cm. longum, 2, 5 latum ; lobi rotundati, mucronati, pilos longos, albidos ferentes. Alae inter se liberae, sessiles, lobo basali 0,9 longo, o,7 lato, rotundato, truncato, ad apicem emarginato et setam unam ferente, lobo distali 1,7 cm. longo, 1,5 lato, leviter emarginato, mucronato. ANNAM : Kilométre 98, route coloniale n° 20 ; Djiring 250 m. Poilane 19.823. s Trés voisin, comme aspect, de UI. indochinensis ; nous en avons donné les caractéres distinctifs. 16. I. purpureocoerulea Tardieu, sp. nov. Herba annua. Caulis simplex, erectus, 35 cm. longus, canaliculatus, glaber. Folia alterna, lanceolata, vel lineari-lanceolata, 6-7 cm. longa, 1,5 lata, apice acuta, basi obliqua margine serrulato-dentala, dentibus obliquis, inter se propinquis, apiculatis, apiculis in glandulas paucis longe stipitatas gradientibus. Stipulae glandulaeque infrapetiolares nullae. Petiolus hirsutus, 1-1,5 cm., longus, basi glandulas 1-2 ferens. Textura _subcoriacea ; paginae glabrae. Nervi laterales 7-8 jugi, arcuati, utrinque conspicui ; nervuli subtus conspicui. Flores axillares, solitarii, purpureo coerulei (teste Poilane). Pedicellus o,7 cm. longus, hirsutus. Sepala late- ralia 2, hirsuta, 1-1,5 cm. longa, infundibuliformia, 0,7 cm. longis, o,2latis apice rostrata, rostro erecto, recurvato, 0,8 cm. longo. Labellum cymbi- forme, 0,7 cm. longus, ore obliquo, 0,9 cm. in diametro, apice rostrum erectum, 0,3 cm. longum, ferens, calcare 1 cm.longo, recurvato. Alae inter se liberae, 2,2 cm. longae, r,7 latae, lobo basali nullo, lobo distali ovato, + orbiculato, apice emarginato mucronatoque, pilis paucis instructo. ANNAM : Hué, Eberhardt 1.367. Très distinct par ses sépales en cornet, son labelle prolongé par un appendice dressé ; se rapproche de T. leptocaulon Hk. fils, par son aile à lobe basal atrophié, mais s'en distingue par la forme des autres pièces, qui sont glabres dans I. leptocaulon. I7. I. rara Tardieu, sp. nov. Herba perennis ? Caulis ramosus. Folia lanceolata, 10 cm. longa, 2,5- 3 lata, apice acuta vel acuminata, basi in petiolum excurrente, margine serrulata, dentibus obliquis, apiculatis, in sinu ciliatis. Textura membra- nacea. Pagine superiore pilis sparsis, brevibus, crassis, conspersa ; pagina inferior glabra. Petiolus 2, 5-3,5 cm. longus, ubique glandulas pedicellatas claviformes, ferens. Stipulae nullae. Nervi laterales 7-8 jugi ` nervulis conspicui. Flores solitarii, terminales, purpurei (teste Poilane) ; pedicelli 2,5 cm. longi, glabri. Sepala lateralia 2, ovata, 0,4 cm.longa, o,2 lata, apice ciliata. Labellum cymbiforme, 1 cm. longum, 1 latum, glabrum; ore obliquo, apiculato, calcare 3,5 cm. longo, glabro. Vexillum bilobatum, lobis quadrangularibus, 1,5 cm. longis 0,8 latis, dorso carinatum, carina alata, apice acuta, rostrata. Alae inter seconnatae, lobis paulo distinctis. ANNAM : Nai lanh, Quang Tri, Poilane 10.467. I8. I. ramosa Tardieu, sp. nov. Herba annua. Caulis 20 cm. longus, glaber, ramosus, ramulis opositis, divaricatis. Folia alterna, obovata, lanceolata, 3,5 cm. longa, 2-2,5 lata, apice rotundata vel acuta, basi cuneata, margine dentata dentibusobliquis, apiculatis, basi ciliata, pagina superiore breviter pubescentia, pagina inferiore glabra. Petiolus 1 cm. longus ; stipulae glandulaeque infrape- tiolares nullae. Flores solitarii, terminales velaxillares, pedicellis hirsutis, 1 Cm. 5 longis. Sepala lateralia 2, linearia, 0,3 cm. longa, o,1 lata, ciliata. Labellum cymbiforme, ciliatum, 0,3 cm. longum, ore transversali api- culato, op cm. in diametro, calcare ciliato, 3,5 cm. longo, recto. Vexillum 9,6 cm. longum, 0,4 latum ; dorso carinatum, carina magna, recurvata, apice geniculata, et pilis paucis instructa. Alae inter se liberae, inaequa- liter lobatae, lobo basali 0,4 cm. longo, 0,2 lato, distali 1,7 cm. longo 1,1 lato, emarginato. ANNAM : Pongour, près Djiring, Evrard 1.179; Fimmon, Lichy 9 ; Dalat, Evrard 2.200. Voisin, comme aspect, de 7. flaccida, dont il diffère par son SÉpale linéaire, ses ailes à lobes non ciliés, — 180 — 10. I. Squiresii Tardieu, sp. nov. Herba 35 cm. alta Caulis simplex vel basi ramosus, 0,3 cm. in diametro, erectus, glaber, sublignosus. Folia inferiora opposita, superiora alterna, oblongo-lanceolata, 5-7 cm. longa,2-3,5 lata, apice abrupte acuminata, 1 cm. longa, basi in petiolum paulatim angustata et pilos atrorubros fe- rentia, margine serrulata, dentibus distantibus, apiculatis. Paginae gla- brae vel inferior pilos sparsos ferens. Textura membranacea. Nervi late- rales 5-6 jugi, falciformes, utrinque conspicui; nervuli conspicui. Petiolus 1,3 cm. longus, glaber, apicem versus nonnunquam glandulas stipitatas ferens. Flores axillares solitarii, saepe purpurei (teste Eberhardt) ; pedi- celli 3 cm. longi. Sepala lateralia 0,2 cm.longa, ot lata, lineari-lanceolata, infundibuliforme, 0,3 cm. longum, ore transversali, apiculato, 0,3 cm. in diametro, laxissime hirsutum, calcare 2,2 cm. longo, recto, laxe hirsuto. Vexillum 1,2 cm. longum, 1,2 latum, ovatum, cordatum, glabrum, dorso apicem versus anguste carinatum. Alae inter se liberae, sessiles, aequaliter lobatae ; lobi 1 cm. longi, lobo basali emarginato, setam unam ferens. Filamenta 0,4 cm. longa. Capsula fusiformis, hirsuta. |! ANNAM : Hué (Squires, Couderc, Eberhardt). Voisin, comme aspect, de 7. Thorelii dont il diffère par son sépale trés petit et son labelle poilu. 20. I. violaceoalba Tardieu, sp. nov. Herba annua. Caulis 10-20 cm. longus, ramosus, inferne radicans. Folia alterna, lineari-lanceolata, basi cuneata, apice acuta, margine serrulata, dentibus apiculatis. Textura subcoriacea. Paginae glabrae. Nervi laterales 4-5 jugi, falciformes. Stipulae glandulaeque infrapetiolares nullae. Petio- lus 1,5-2 cm. longus. Flores solitarii, terminales, violacei (teste Poilane). Sepala lateralia 2, lanceolata, glabra, o,5 cm. longa, o,2 lata. Labellum cymbiforme, glabrum, 0,7 cm. longum, ore transverso, mucronato, 1,5 cm. in diametro, calcare recto, lato, 2 cm. longo. Vexillum 1,4 cm. longum, 1 cm. latum, dorso ample carinatum, carina pilosa. Alae inter se liberae, inaequaliter lobatae, lobo basali o,9 cm. longo, 0,6 lato, truncato, distali 1 cm. longo, 0,6 cm. lato ; auricula dorsali nulla. ANNAM ` massif de Bi Doup, haut Donai, Poilane 30.795. Trés voisin de 7. langbianensis dont il diffère par la forme de ses feuilles lancéolées et non ovales, brunissantes sur le sec et non grisátres en dessous, et par la caréne de l'étendard portant des poils articulés alors qu'elle est glabre chez I. langbianensis. 21. I. angustisepala Tardieu, sp. nov. Herba leviter repens, 50 cm. alta, glabra, caule haud ramoso. Folia —: 181 — opposita, 3,5 cm. longa, 3,5 cm. lata, sessilia, linearia, vel anguste ovata, basi obliqua, apice acuta, marginibus subintegris vel dentibus remotis apiculastique, pagina superiore setulis paucis, albidis, brevibus, instructa, pagina inferiore glabra, glauca. Stipulae lineares. Nervi laterales incons- picui. Pedicelli axillares, 2, 2,5 longi, hirsuti, solitarii ; flores albi. Sepala lateralia 2, linearia, apiculata, 1 cm. longa, or lata, glabra. Labellum cym- biforme, ecalcaratum, glabrum, 0,2 cm. longum, ore obliquo, 0,8 cm. lato, apiculato. Vexillum orbiculatum, o, 5 cm. longum, pilis paucis ins- tructum, dorso obtuse carinatum, carina dentata, apice acuminata. Alae inter se liberae, lobo basali triangulari, acuto, 0,3 cm. longo, 0,1 lato, lobo distali obtuso, 0,6 cm. longo, 0,5 lato ; auricula dorsali conspicua. Fila- menta 0,5 longa ` antherae connatae. Capsula 0,8 cm. longa, glabra. Semina nuda, orbiculata. Laos : Pakson, province de Bassac, 1.200 m. Poilane 15.637 (type) ` entre Pakson et Nong Bok Kao, Poilane 15.777 et 28.442. Voisin de I. Perrottei Turcz, en diffère par sa plus grande taille, son étendard caréné. Diffère de I. oppositifolia L, par l'absence d'éperon. 22. I. Eberhardtii Tardieu, sp. nov. Herba annua; caulis simplex, erectus, 20 cm. longus. Folia alterna, 5 cm. longa, 2 lata, lanceolata, basi obliqua, ciliata, apice acuta vel acuminata, margine dentata, dentibus acutis, apiculatis, inter se propinquis, supra setas paucas ferentia, subtus glabra, glauca. Nervi laterales 5-6 jugi utrin- que conspicui, falciformes, ad marginem juncti. Petiolus 1 cm. longus ; glandulae infra-petiolares stipulaeque nullae..Flores atro-rosei (teste Poilane), axillares, solitarii, Sepala lateralia 2, lanceolata, glabra, o,2 cm. longa, o,08 lata. Labellum cymbiforme, 0,5 cm. longum, pilis paucis ins- tructum, ore transverso, mucronato, 0,7 cm. in diámetro, calcare hirsuto, 3 Cm. longo. Vexillum cordiforme, 0,7 cm. longum, 0,5 latum, apice ros- tratum, Alae inter se liberae sessiles, lobo basali op cm. longo, 0,5 lato, distali o,9 cm. longo, 0,5 lato'; auricula dorsali parva, acuta. ANNAM ` Baika, Eberhardt 2457 ; Hué, Eberhardt1.285 ;Salung, Quang Tri, Poilane 31.288. Voisin de Z. violaeflora, en diffère par son étendard à rostre non cilié, ses ailes à lobe distal non bifide, son labelle en bateau et non en sac. -23. I. Chevalieri Tardieu sp. nov. Herba basi leviter repens, zo em. alta. Caulissimplex vel parce ramosus, — 182 — carnosus, glaber. Folia basi opposita, apice verticillata, ovato-lanceolata, membranacea, 7,5 cm. longa, 2,5 lata, apice acuminata, basi cuneata, margine crenulata, crenis apiculatis, remotis, basim versus glandulas 4-5, longe stipitatas, furcas, ferentibus, supra atroviridia, et pilis rigidis, crassis, remotis, brevibus instructa, subtus glaucescentia, pilis iis paginae superioris similibus. Nervi laterales 12-14 utrinque ; nervuli subtus pro- minentes. Petiolus 6-7 cm. longus, hirsutus ; glandulae infra-petiolares deficientes. Pedicelli axillares, solitarii, 5 cm. longi. Alabastrum hirsutum. Flores rosei. Sepala lateriala 2, glabra, o,2 cm. longa, 0,2 lata, glabra vel parce hirsuta, apice breviter apiculata. Labellum hirsutum, infundibu- liforme, 2 cm. longum, ore obliquo, 1 cm. in diametro, apiculato, calcare recto 4 cm. longo, apice integris, leviter hirsuto. Vexillum obdeltoideum, laxe hirsutum, 1 cm. longum, 2 latum, dorso carinatum et apicem versus longe cornutum. Alae inter se liberae, hirsutae, aequilobatae, lobo basali truncato, ad apicem leviter emarginato et setam unam ferente, lobo, distali 1 cm. longo, 0,7 lato, truncato. ANNAM: Massif de Bi doup, 2.000 m., haut Donat, Poilane. 31.060 (type) et 30.380 ; massif de Braian, Aug. Chevalier 31.254. Trés distinct par la forme de sa caréne, portant un long appen- dice droit, en scie, hirsute. Trés voisin de I. violaeflora dont il différe par ses feuilles opposées, ses sépales ovales et non linéaires, son étendard à rostre beaucoup plus aigu. 24. I. bolovenensis Tardieu, sp. nov. Herba annua, repens. Caulis 15-20 cm. longus, ramosus, glabrescens. Folia alterna, linearia, 2 cm. longa, 0,6-0,8 lata, apiceacuta, vel acuminata, . basi in petiolum angustata, margine obscure serrulata, dentibus ciliatis vel in glandulas stipitatas plures gradientibus, supra atroviridia, pilis | paucis, brevibuscrassiqueinstructa, subtus cinerea, nervisexceptis glabra. Nervi laterales 4-5 jugi ; nervuli inconspicui. Petiolus 0,5-0,7 cm. longus, villosus. Stipulae -glandulaeque infra stipulares nullae. Flores solitarii, terminales. Bracteae parvae, apice ciliatae. Sepala lateralia 2, 0,3 CM. longa, lanceolata, glabra. Labellum cymbiforme, o,6 cm. longum, hirsu- tum, ore 1 cm. in diametro, apiculato, calcare 1,6 cm. longo, hirsuto. Vexillum 0,9 cm. longum, 1latum, inaequaliter lobatum, dorso carinatum. Alae inter se liberae, sessiles, lobo basali 0,7 cm. longo, 0,6 lato, distali 1,1 longo, 0,6 lato. Laos : Plateau de Bolovens, 1.200 m., Poilane 28.651. Voisin, comme aspect, de I. vagans dont il diffère par ses feuilles alternes, son labelle cilié, ses sépales plus petits, am — 25. I. Finetii Tardieu, sp. nov. Herba perennis. Caulis (ima parte deficiente) quadrangularis, 40 cm. longus (?) basi o,5cm., in diametro, simplex vel ramosus, verrucosus, villo- sus, pilis crispatis, folia alterna, 9-10 cm. longa, 3-3,5 lata, lanceolata, apice acuta, basi obliqua, glandulas magnas pedicellatas ferentia margine crenulata, dentibus remotis, apiculatis. Petiolus 2-4 cm. longus, villosus, et glandulas pedicellatas plures oppositas ferens.Colorin sicco supra atro viridis, subtus nitens. Pagina superior glandulis sessilibus, parvisinstructa ; pagina inferior praesertim in nervis villosa. Nervi laterales 9-10 jugi, fal- ciformes, utrinque conspicui ` nervuli conspicui. Racemi axillares, 3-4 flori, pedunculo communi 4 cm. longo, hirsuto, pedicellis 1 cm. longis bracteis linearibus hirsutis. Flores flavi cum maculis duabus purpureis (teste Poi- lane). Sepala lateralia 2, oblonga, 0,7 cm.longa, o,6lata, hirsuta. Labellum cymbiforme 1,5 cm. longum, 1 latum, pilis paucis conspersum, ore trans- versali, apiculato, calcare 3 cm. longo, recurvato, sparsim pubescente. Vexillum hirsutum, r,2 cm. longum, 0,7 latum, carinatum, carina basi amplius alata rotundata. Alae inter se liberae; lobo basali 0,8 cm. longo, 9,6 lato, distali 1,2 cm. longo, op lato ; auricula dorsali conspicua. Cap- sula fusiformis, 1 cm. longa, sparsim hirsuta. ag TONKIN : Chapa, Lecomte et Finei 50 — ANNAM : Dac Kiet, Poilane 1.842. ; 26. I. Gagnepainiana Tardieu, sp. nov. Herba perennis. Caulis 60 cm. longus, lignosus glaber, dimidia parte superiore ramosus. Folia alterna, lanceolata, 5 cm. longa, 1,5lata, mem- branacea, basi cuneata, sparsim ciliata, apice acuta, margine integra vel Subintegra, supra pilos paucos ferentia, subtus glabra. Nervi laterales 6-7 jugi, falciformes. Petiolus 2 cm. longus, glaber ; stipulae parvae, lineares ; glandulae infrapetiolares nullae. Flores axillares, solitarii Sepala 2, lan- ceolata, glabra, or cm. longa, Labellum cymbiforme, o,2cm. longum, 9,8 cm. in diametro, glaber, calcare 3,5 cm. longo. Vexillum orbiculare 9,5-0,7 longum, 0,8-o0,12 latum, dorso obtuse carinatum. Alae inter se liberae, sessiles, lobis leviter inaequalibus, lobo basali 1,4 cm. longo, 0,6 lato, distali 1,8 longo 0,5 lato; auricula dorsali nulla. Filamenta antherae 9,3 cm. longa. ANNAM : massif de la Mère et de l'Enfant, Porlane 6810. 27. I. hirsutisepala Tardieu sp. nov. Herba annua, repens. Caulis 20-30 cm. altus, ramosus, pilis rubris, cris- patis, instructus. Folia ovato elliptica, 3,5-4 cm. longa, 2 lata, apice acuta, basi cuneata, margine serrulata dentibus apiculatis, ima basi glandulas — 184 — pedicellatas ferentia, supra atroviridia, infra nitentia, utrinque pilis bre- vibus in costa nervisque lateralibus instructa. Nervi laterales 8 jugi, utrin- que conspicui ; nervuli parce conspicui. Petiolus 0,5 cm. longus, dense hirsutus ; stipulae glandulaeque infrapetiolares nullae. Flores terminales, solitarii, purpurei (teste Poilane). Sepala lateralia 2, 1 cm. longa, 0,6 lata, obovata, hirsuta. Labellumcymbiforme, 1,4 cm. longum, ore transversali, apiculato, 1,5 cm. in diametro, calcare 2,5 cm. longo, recto, hirsuto. Vexillum oblongum, 1 cm. longum, dorsocarinatum, carina dentata. Alae inter se liberae, inaequaliter lobatae, lobo basali 0,6 cm.longo, 0,4 lato, distali 1 cm. longo, 0,6 lato ; auricula dorsali conspicua. Laos : Pakson, prov. de Bassac, Poilane 15.603. Voisin, comme aspect, de O. porrecta, dont il diffère par la cou- leur de la fleur et par l’inflorescence solitaire. - 28. I. longecalcarata Tardieu, sp. nov. Herba annua, basi leviter repens. Caulis 40 cm.longus, glaber, ramosus. Folia alterna, lanceolata, 4,5 cm. longa, basi attenuata, apice acuminata, margine serrulata, ciliata. Petiolus 0,6 cm.longus. Flores solitarii, rubri (teste Poilane), pedicelli 4,5 cm. loagi, glabrescentes.Sepala lateralia 2; obovata, glabra 0,6 cm. longa, 0,6 lata. Labellum cymbiforme, 0,3 cm. longum, glabrum, ore transversali, 0,8 cm.in diametro, mucronato. Vexil- lum cordiforme, glabrum, apice gibbosum. Alae inter se liberae, sessiles, aequaliter lobatae ; lobi 1,2 cm. longi, 0,6 lati. Capsula globosa, glabra. Semina verrucosa. Laos : prés de Phu Da Phuk, prov. d'Attopeu, Poilane 13.955: Voisin, comme aspect,de I, reptans, en diffère par son sépale très large, arrondi, sans soie, son éperon plus long. 29. I. obcordifolia Tardieu, sp. nov. Herba annua ? Caulis... Folia alterna, obcordata,6-8cm.longa, 4-6 lata, margine leviter dentata, dentibus obliquis, apiculatis, apice acuminata, basi cuneata. Textura membranacea ; paginae nudae. Nervi laterales 8-9jugi ; nervuli conspicui. Petiolus 3-5 cm.longus, glaber, tenuis. Stipu- lae, glandulaeque infrapetiolares nullae. Flores solitarii, terminales. Sepala lateralia 2, ovata vel orbicularia, 0,6 cm. longa, o,4 lata, mucro- nata, 3-5 nervia. Labellum cymbiforme, 0,6-1 cm, longum, ore trans- versali, mucronata, 1,2-1,6 cm. in diametro, calcare hamato, leviter bifido, 0,5-0,6 cm. longo. Vexillum oblongum, o,8cm. longum, anguste, carinatum, in medio obtuse gibbosum. Alae inter se connatae, lobis basalibus liberis, angustis, 1, 3 cm longis, 0,4 cm. latis, lobis distalibus intoto connatis, 1 cm. longis, o,6 latis, utroque basim versus auricula magna, deltoidea, ornato. — 185 — TONKIN : Than moi, Eberhardt 3.335. Voisin, comme aspect, de I. cardiophylla dont il diffère surtout par ses ailes à lobes distals connés. Lë UN SPHEDAMNOCARPUS NOUVEAU POUR LA FLORE MALGACHE par J. ARÈNES Sphedamnocarpus Coursii J. Ar., sp, noy. Liana. Caulis 5 m. longus, cortice vetusto pilis rufo-sericeis obtecto lenticellis maltis fulvis parvis paulum prominentibus indumento-l- occul- tis ; rami teretes tomeatosi, novelli dense et + ferruginei. Folia opposita petiolata, paulum coriacea, estipulata ; limbus integer suborbicularis ovato suborbicularis vel 4- late ellipticus,basi rutundatus vel in petiolum brevis- Sime decurrens, apice leviter emarginatus rotundatusobtususve, 35-55mm. longus, 20-45 mm. latus, discolor, subtus tomentoso-lanatus rufescens, Supra in statu juveni tomentoso-lanatus, + rufescenter griseus,extremo fuscus, laevis, pubescens glabrescensve ; nervi secundarii 10-12 adscen- dentes, paulum arcuati subrective, ad margines anostomosantes, subtus valde prominentes et dense tomentoso-ferruginei, supra distincti; venae tenuiter reticulatae vix conspicuae ; glandulae 4, glabrae, orbiculares, Parvae, sessiles subsessilesve, alterae 2 subtus limbi basi vel ad petioli apicem sitae, alterae 2, 4-6 mm. infra apicem in petiolo 15-25 mm. longo tomentoso-rufescenti affixae, suboppositae vel 4 distantes, rarissime atrophae deficientesve. Inflorescentia : umbellae 3-4-florae, paniculas Paucifloras ferrugineo-tomentosas interfoliatas terminales axillaresve 5-10 cm. longas formantes ; pedicelli floriferi 5-8 mm. longi, basi bractea ovata 1 mm. longa 0,5 mm.lata apice rotundata et bracteolis 2 oppositis lineari-oblongis 0,3 mun. longis o,3 mm. latis instructi ; folia floralia pauca, celeriter decidua, parva, elliptica suborbiculariave, apice abrupte acuminato-mucronata, utrinque tomentosa, subtus rufescentia, supra fulve grisea, eglandulosa vel ad petioli apicem biglandulosa.Sepala 5 Ovato-oblonga, apice rotundata, aequalia, 4,5 mm. longa, 1,8 mm. lata, intus glabra, extus ferrugineo-tomentosa, eglandulosa. Petala 5, pallide lutea, + dissimilia, 5-5 3/4 mm, longa, unguiculata, glabra, limbo ellip- tico vel ovato-elliptico 3,25 mm. lato integro basi rotundato vel subcor- dato vel in unguiculum 1 mm. longum, 0,5 mm.latum + breviter atte- nuato. Stamina 10, aequalia, glabra, filamentis exalatis, 1,8 mm. longis, basi 0,5 mm. latis, connatis, antheris basi cordatis, o,8 mm. altis, loculis oblongis parallelis 0,3 mm. latis, connectivo elliptico in dorso fortiter dilatato 0,4 mm. lato basi in filamentum longe attenuato, apice rotun- NOT. sYs. 13 — 186 — dato. Carpella 3 coalita ; styli 3, 1,5 mm. longi,extus arcuati, e basi di- vergentes, glabri ; stigma semiorbiculari-subtriangulare, 0,6 mm. dia- metro, intus vix emarginatum, marginibusirregularibus ; ovarium omnino villosum, 2,5 mm. altum. Samarae non suppetunt. MADAGASCAR. — DOMAINE DE L'EsT (vers sa limite occiden- tale) : district d'Ambatondrazaka, station d'Alaotra, alt. 780 m. ; G. Cours 1.413 (S-195), décembre 1937. Cette espéce s'ajoute à celles précédemment décrites dans la sous-section Brevistyli J. Ar. (Sous-Genre Holotrichus J. Ar.). Mais cette adjonction oblige à modifier la systématique du groupe telle que je l'avais établie antérieurement. De ces modifications, portant sur les caractéres et sur la subdivision de la sous-section, il a été tenu compte dans l'élaboration du tableau suivant qui s'incorpore aisément à la clef générale du genre antérieurerent établie. SOUS-SECTION BREVISTYLI J. Ar. I. Feuilles à page supérieure finalement glabrescente ou pubescente, lisse ; glandules 4, glabres, orbiculaires, petites ( 0,4-05 de diam.), sessiles ou subsessiles, 2 situéesà la base du limbe en dessous ou vers le sommet du pétiole, 2 insérées sur le pétiole 4-6 mm.au-dessous du sommet, subopposées ou + distantes, exceptionnellement atrophiées ou déficientes. Etamines égales.Styles longs de 1,5 mm. Série Laeves Feuilles non stipulées. Sépales égaux, ovales-oblongs. Pétales + dis- semblables longs de 5-5 3/4 mm., à limbe elliptique ou ovale-ellip- tique, arrondi ou subcordé ou + brièvement atténué sur l'onglet à la base. Anthères à loges oblongues, larges de 0,3 mm., parallèles; connectif elliptique, fortement dilaté dorsalement, large de 0,4 mm. longuement atténué sur le filet non ailé. Styles arqués en dehors, di- vergents dés leur base ; stigmate semi-orbiculaire-subtriangulaire (0,6 mm. de diam.) à peine émarginé en dedans (1). — Sph. Cours I'. Feuilles à la fin densement et briévement tuberculeuses-veloutées, par les bases persistantes des poils, à la page supérieure pourvue en outre de poils blancs, + longs, apprimés, + épars ; glandules 2, tomenteuses, stipitées ou sessiles,de 0,7-1 mm. de diamétre, insérées, soit à la base de la nervure principale en dessous, soit sur le pétiole + prés de la base du limbe, exceptionnellement une 3° (et une 4° ?) au-dessus des pré- (1) Caractères par lesquels on pourra distinguer le Sph. Coursii de l'une ou l'autre des trois espèces de la série Velutini. c 187 = cédentes et le long de la nervure principale (1). Etamines inégales. Styles longs de 0,7-1 mm. Série Velutini (Sph. orbicularis J. Ar., Sph. Humberti J. Ar., Sph. Poissoni (J. Ar.) (2) Le Sphedamnocarbpus Coursii a des affinités marquées pour le 55A. orbicularis qui s'en rapproche beaucoup par l'aspect mais qui s'en éloigne par ses stipules, par ses feuilles à la fin veloutées à la page supérieure, par le nombre et la position des glandules foliaires, par l'organisation de l’inflorescence, et des fleurs dans toutes leurs parties. Le Sh. Coursiis'adjoint au Sh. Dubardi Viguier et Humbert comme représentant du genre Sphedamnocarpus dans le Domaine de l'Est où le sous-genre Holotrichus n'avait pas été jusqu'à ce jour signalé. Diagnoses. Subsectio A. BREVISTYLI J. Ar., in Not. syst. XI, fasc. 3, p. 112, emend. ; Styli breves, usque 0,7-1,5 mm. longi, ovarii altitudinem haud exce- dentes ; stigma aut semiorbiculare vel semiorbiculari-subtriangulare, intus + emarginatum, aut obscure trilobato-surborbiculare. Stamina aequalia inaequaliave, filamentis alatis exalatisve. Series a. Laeves, J. Ar., ser. nov. Folia demum supra glabrescentia pubescentiave, laevia ; glandulae 4, glabrae, orbiculares, parvae (0,4-0,5 mm. diam.), sessiles subsessilesve, alterae 2 subtus limbi basi vel ad petioli apicem sitae,alterae 2 in petiolo 4-6 mm. infra apicem affixae, suboppositae vel + distantes rarissime atrophae deficientesve. Stamina aequalia. Styli 1,5 mm. longi. Series b. Velutini JL Ar., ser. nov. Folia supra pilorum basibus persistentibus demum breviter denseque tuberculato-velutina itemque pilis albis + longis adpressis + sparse instructa; glandulae 2, tomentosae, breviterstipitatae sessilesve, 0.7-1 7 diametro, aut subtus costae basi aut apice vel X prope apicem in petiolo affixae, rarissime glandula tertia (et quarta ?)supra eas propter costam, sita. Stamina inaequalia. Styli o,7-1 mm. longi. ; i Chez le SpA. orbicularis exclusivement. ` 2) Pour la distinction de ces trois espèces, voir Not. Syst., XI, 3, p. 104- 105. — 188 — UN HIPTAGE NOUVEAU POUR LA FLORE D'INDOCHINE par J. ARÈNES. Hiptage Poilanei J. Ar., sp. nov. Arbor 15-18 m. alta; ra ni novelli glabrescentes glabrive, vetusti gla- berrimi, cortice subalbido, lucido, in longitudinem rimoso, lenticellis paucis paulum promineatibus. Folia opposita, integra,coriacea, subcon- colora, supra lucida, utrinque etiam in juventute glaberrima, limbo + anguste lanceolato, usque 9 cm. longo et 2 cm. lato,utrinque attenuato, apice obtuso (anomale obovato-lanceolato,ovato-elliptico ellipticove, minore, 15-55 mm. longo, 14-22 mm. lato),nervis secundariis 10-15, utrinque prominentibus, arcuato-adscendentibus, ad margines anasto- mosantibus, nervulis dense reticulatis subtus paulum conspicuis supra distincte prominentibus, petiolo 4-6 mm.1ongo etiamin juventute glabro. Inflorescentia : racemi 45 mm. haud excedentes, corymbiformes, 3-5- flori,oppositi in foliorum axillis affixi, primum dense pubescenti-ferruginei, dein laxe pubescentes glabrescentesve, pedicellis floriferis Æ pubescen- tibus, ad tertiam partem superiorem articulatis,in articulatione vel vix infra eam bibracteolatis, bracteolis oppositis suboppositisve, lanceolatis vel ovato-lanceolatis, acuminatis, caducis, 1,5 mm. longis, o,5 mm. latis. Sepala 5, aequalia, elliptica apice rotundata, 3 mm. longa, 1,5 mm. lata intus glabra, extus dense pubescenti-ferruginea, eglandulosa. Petala 5, unguiculata, aequalia subaequaliave, glabra, limbo late elliptico in ungui- culum planum 2,5-3 mm. longum + longe attenuato, marginibus + irre- gularibus, 8,5-9 mm. longo, 5,5-6 mm. lato. Stamina 10, valde inaequalia, 1 1/2-5 mm. longa, glabra, filamento postico valde robustiore. Ovarium ` glabrum glabrescensve ; stylus glaber, 6 mm. longus, apice + circinatus. ANNAM. — Prov. de Phan-rang: Ba-Rau ; forét, alt. 300 m. ; manque dans la plaine (Poslane 10.120). — Moi : Dan ro day. Par son calice églanduleux, cette espéce se place dans le sous- genre Metahipiage Nied. dont on pourra distinguer les espéces à l'aide du tableau dichotomique suivant : 1. Pétales entièrement glabres sur les deux faces. 2. Limbe des pétales orbiculaire, cordé à la base, à bords lacérés-dentés. Sépales ovales-orbiculaires. Inflorescence en grappes comptant jus- qu'à 35 fleurs. Arbuste grimpant............ H. minor Dunn 2'. Limbe des pétales largement elliptique, + longuement décurrent sur l'onglet, à bords + irréguliers. Sépales elliptiques. Inflorescence en grappes corymbiformes 3-5 flores. Arbre haut de 15-18 m. style glabre ; ovaire glabre ou glabrescent........... H. Poilanei J. Ar. UE e de, NEN Vë 189 ems E T’. Pétales non entièrement glabres. Arbuste étalé ou grimpant. 3. Style glabre. Carpelles velus-hirsutes vers leur commissure supé- rieure interne, glabes ou glabrescents extérieurement. Pétales à onglet glabre sauf en dehors et vers le haut, à lame elliptique, glabre intérieurement un peu pubescente extérieurement dansla partie mé- diane. Feuilles + atténuées au sommet. Arbuste grimpant. H. capillipes J. Ar. 3'. Style velu à la base. Ovaire entièrement velu. Pétales à lame velue extérieurement sauf vers la marge glabre. : 4. Pétales à onglet tomenteux, à lame oblongue, pubescente à la base intérieurement. Feuilles atténuées obtusiucules au sommet. Arbuste étalé zo EE EE H. marginata J. Ar. 4'. Pétales à onglet velu, à lame obovale, glabre intérieurement. Feuilles brusquement contractées-cuspidées au sommet. Ar- buste E EE H. cuspidata J. Ar. L'Hiptage Poilanei J. Ar. offre encore avec lH. corymbifera J. Ar. du sous-genre Archihiptage Nied., de sérieuses affinités au point de vue de la morphologie foliaire, de l’inflorescence et des organes reproducteurs ; il s’en éloigne toutefois par la distri- bution géographique — mentionnée par Poilane (in sched.) —, par le port et surtout par les caractères dela corolle et du calice, ce dernier entièrement églanduleux chez UH. Poilanei étant au contraire pourvu, chez l'A. corymbifera, de 2-5 glandes commis- surales suborbiculaires ou linéaires-marginales. e LE GENRE NEOSTAPFIELLA A. CAMUS - par AIMÉE CAMUS Ce genre de Graminées, qui appartient à la tribu des Chloridées, paraît endémique à Madagascar. Les derniers voyages de M. le Pr Humbert apportent une espèce nouvelle de Neostapfiella, dont les caractères m’entraînent à élargir un peu la diagnose du genre. Neostapfiella A. Camus in Bull. bimens. Soc. Linn. Lyon, V, P. 4 (1926) ; in Bull. Soc. Bot. Fr., 75, p. 914 (1928) ; Lemée, Dict. Pl. Phanérog., IV, p. 707. i Inflorescence en épis simples ou géminés, comprimés ; axe e | aplati, droit, glabre, portant des épillets bisériés, alternes, subsessiles, comprimés latéralement, biflores, à 2 fleurs 9 et, parfois (N. Humbertiana) avec une fleur supérieure rudimentaire ; fleurs fertiles presque semblables, longuement aristées, la supé- rieure fertile parfois un peu plus petite. Glumes stériles 2, per- sistantes, subégales, mutiques, 1-nervées. Fleurs fertiles : glume fertile (glumelie inférieure) comprimée latéralement, dorsale- ment carénée, plus coriace que les glumes, lobée au sommet, lon- guement aristée, 3-nervée, à aréte droite se détachant vers le 1 /3 ou le 1/4 du dos de la glume, non coudée, dressée-étalée ; palea (glumelle supérieure) ovale-aigué, comprimée latérale- ment, 2-nervée, à 2 carénes un peu ailées, au moins dans la fleur inférieure, à bords infléchis. Etamines 3. Ovaire linéaire- oblong ; styles 2; stigmates plumeux, exserts latéralement. Ca- ryopse étroitement entouré par la glume fiorale et la palea. Rachéole articulée au-dessus des glumes, poilue-ciliée au moins sous la fleur inférieure. — Racines assez gréles. Chaumes parfois radicants. Feuilles planes, arrondies ou subobtuses au sommet ; gaines larges, comprimées-carénées ; ligule nulle ou rudimen- taire. Les glumes stériles persistent sur l'axe après la chute des fleurs ; la rachéole est articulée au-dessus des glumes et poilue-ciliée au moins sous la premiére fleur. La diagnose du genre se trouve surtout modifiée par un carac- tère important : la présence dans la nouvelle espèce d'une fleur supérieure rudimentaire briévement aristée. Ce genre a des affinités avec le genre Chloris Sw., mais il en diffère par son port, ses épillets à 2 fleurs fertiles presque sem- blables, la supérieure parfois un peu plus courte. Les trois espéces connues de ce genre se distinguent ainsi : A. Fleurs fertiles surmontées par une fleur stérile rudimentaire, aristée ; glumes fertiles obovales, assez larges, poilues dorsalement ; grappes spi- ciformes ordinairement 2............. 1. N. Humbertiana A. Camus. B. Fleurs fertiles non surmontées par une fleur rudimentaire stérile. a. Grappes spiciformes isolées ; glumes fertiles glabres sur les faces ; article de la rachéole très court entre la glume sup. et la fleur infé- rieure, allongé entre les deux fleurs ` arête très développée........ 2. N. chloridiantha A. Camus b. Grappes spiciformes 2 ; glumes fertiles poilues; article de la rachéole assez développé entre la glume sup. et la fleur inférieure,court entre les deux fleurs ; aréte de longueur médiocre. 3. N. Perrieri A. Camus I. N. Humbertiana A. Camus, sp. nov. Culmi 8-15 cm. alti, graciles, ad apicem usque foliati, glabri, pluri- nodes, basi radicantes, geniculati, ad nodos radicantes dense foliiferi. Vaginae laxae, compressae, carinatae, subinflatae, laxiusculae, glabrae inferiores aggregatae. Ligula brevissima. Lamina foliorum rigidula, glauca, subelliptica, 1-2,5 cm. longa, 3-4,5 mm.lata, apice truncata, retusa, basi rotundata, contracta, glabra vel parce ciliata, nervis secundariis utrinque 3 conspicuis. Inflorescentia : racemi 2, compressi, erecti, 2,5- 4 cm. longi, 3-4 mm. lati ; axis glaber, compressus, striatus. Spiculae im- bricatae, 2-seriatae, approximatae, sessiles, 3,2-3,5 mm. longae, pilosae, pallidae, 2-florae. Glumae steriles inaequales, glabrae, lanceolatae, inf. acuminata, mucronata, 1-1,5 mm. longa, 1-nervia ` sup. 2,5 mm. longa, oblonga, subobtusa, mucronata. Fl. fert. ó : gluma florifera, 3,2-3,5 mm. longa, ovato-lanceolata, carinata, 3-nervia, apice bifida, lobis subacutis ; arista erecto-patula, 4-4,5 mm. longa. Stamina 3 ; antherae oblongae. Styli 2 ; stigmata elongata, plumosa, ex apice spiculae exserta F1. sup. Sterilis : gluma angusta, aristata ; arista 2,5 mm. longa. MADAGASCAR (S.-E.): vallée moyenne du Mandrare près d'Ana- dabolava, alt. 200-250 m., forêts sèches, Humbert 12731, 12.581. Comme dans le N. Perrieri, les chaumes assez gréles sont en partie couchés sur le sol; les noeuds, qui sont radicants, émettent de courts rameaux portant des feuilles trés rapprochées à gaine développée distante du chaume. Sur les chaumes florifères, les feuilles ont un limbe plus court que la gaine. Entre la glume stérile supérieure et la fleur inférieure l'article de la rachéole est court, densement tomenteux, long de 0,5 mm. Le N. Humbertiana différe du N. Perrieri par ses chaumes bien moins nus au sommet, ses épillets avec un rudiment de fleur sté- rile, ses glumes fertiles plus larges, plus tomenteuses, à lobes aigus. II se distingue du N. chloridiantha par ses chaumes rampants et radicants, ses grappes spiciformes souvent au nombre de deux, ses épillets terminés par un rudiment de fleur stérile, moins lon- guement aristés, ses glumes fertiles plus larges, tomenteuses. 2. N. ehloridiantha A. Camus in Bull. bi-mens. Soc. Linn. Lyon, 5, p. 4 (1926) ; in Bull. Soc. Bot. Fr., 75, p. 915 (1928). MADAGASCAR (O.) : marais salins au bord de la baie de Bom- betoke, Perrier de la Báthie 11046 ; rochers granitiques et dénu- dés du Mt Ambohibenga (Milanja), Perrier de la Båthie, II.III bis. 3. N. Perrieri A. Camus in Bull. bi-mens. Soc. Linn. Lyon, 5, p. 6 (1926) : Bull. Soc. Bot. Fr., 75, p. 916 (1928). MADAGASCAR (O.) ` bois sablonneux secs d'Ankarafansika, Perrier de la Bâthie 11.216 ; dunes littorales ombragées, envi- rons de Majunga, Perrier de la Báthie 14.668. Les deux premiéres espéces décrites ont une aire limitée au N.-O. de Madagascar, dans la Région malgache occidentale (H. Humbert), ou de la Flore sous le vent (Perrier de la Bâthie). Quant au N. Hwmbertiana, il semble occuper une aire bien distincte, assez restreinte au S.-E. de l'ile, dans le bassin du Man- drare. Cette région du Mandrare, à basse altitude, se rattache ordi- nairement à la flore de l'Ouest qui déborde jusque dans certaines vallées, aussi, malgré la présence du N. Humbertiana dans la vallée du Mandrare, le genre Neostapfiella n'en reste-t-il pas moins jusqu'ici un représentant de la Région malgache occi- dentale. LE GENRE DICTYOCHLOA G. CAMUS par AIMÉE CAMUS Le genre Dictyochloa, distingué par Mürbeck comme section du genre Ammochloa, puis comme genre, est extrémement dis- tinct et je crois utile d'attirer l'attention sur plusieurs caractères distinctifs de première importance que présente ce genre dans l'ordre de subordination des caractéres. Dictyochloa G. Camus, Coutr. à la connaissance de la Flore du Maroc, in Actes Congr. internat. Bot, (1900), p. 344,c. ic. ; Lemée, — 193 — Dict. pl. Phanérog. TI, p. 6or ; Bews, The World's Grasses, p. 102, 158 (1929). — Ammochloa sect. Dictyochloa Mürbeck, Contr. Fl. Tunisie, p. 12, pl. 13, fig. 3-7 (1899-1900). Capitules subglobuleux, réunis au sommet des chaumes trés courts, étroitement enveloppés par la ou les gaines supérieures dilatées, à nervures marquées, réticulées, entourés par une sorte d'involucelle formé par des ramuscules aplatis, ailés, se divisant parfois unilatéralement vers le haut, chaque division terminée par une glume un peu rigide, carénée, dorsalement ailée, ou por- tant deux glumes, parfois un épillet, toujours uniflore, mar- quant une tendance marquée à la réduction, parfois fertile. Epillets du centre sessiles (1-) ordt 2-3-flores. Glumes vides étroi- . tes, membraneuses sur les bords et la carène dorsale. Fleurs non ou à peine comprimées, tubuleuses, dépassant l'involucelle ; glumes fertiles (glumelles inf) membraneuses-hyalines, enve- loppant la palea, tronquées, obtuses, érodées au sommet, 5-9 ner- vées à la base ; palea (glumelle sup.) enveloppant étroitement le caryopse, lobulée au sommet, à parties latérales plus larges que celle située entre les nervures carénales. Etamines 3 ` anthéres linéaires, allongées. Styles 2, soudés à la base en un stylopode ; _Stigmates bien plus longs que les styles, longuement plumeux. — Plantes annuelles, chaumes presque nuls ou trés réduits, en touffes denses ; feuilles linéaires, étroites ; gaines foliaires ren- flées, les sup. trés dilatées. - La présence d'une ou de plusieurs gaines dilatées, réticulées, entourant et protégeant le capitule de fleurs, puis les fruits, le petit nombre de fleurs dans chaque épillet, la forme des fleurs en tube allongé, non ou à peine comprimé, les glumes fertiles enve- loppantes, de texture mince, sont assurément d'excellents ca- ractéres distinctifs, mais la présence autour de l'inflorescence capituliforme de courts ramuscules aplatis, ailés latéralement, paraissant représenter des rameaux de l'inflorescence, portant des glumes stériles ou des épillets rudimentaires, formant une Sorte d'involucelle plus court que les épillets du pentre, est d'une plus grande importance dans l'ordre de subordination des caracteres, Voici les caractères séparant le genre Dictyochloa du genre affine Ammochloa : Dictyochloa G. Camus. Gaine des feuilles supérieures di- latée, enveloppant et protégeant l’inflorescence en capitule, plus large que haute (étendue), à ner- vures très réticulées. Inflorescence entourée d’une cein- ture de ramuscules aplatis, ailés latéralement, à divisions terminées par une glume un peu dure, récur- vée au sommet, carénée, à carène membraneuse ou par 2 glumes ou un épillet 1-flore. Epillets linéaires ou oblongs, 1-3-flores. Fleurs tubuleuses, allongées, non ou à peine comprimées latéralement. Glumes fertiles minces, membra- neuses, enveloppantes, obtuses ou tronquées, érodées au sommet, fai- blement 5-9 — nérvées, à nervure médiane faible, non ou à peine excurrente. Palea à nervures presque paral- lèles, à parties latérales 2 fois aussi larges que la partie située entre les nervures. * Ammochloa Boissier. Gaine de la feuille supérieure cylindrique, parfois dilatée, mais ` plus longue que large, non réti- culée, protégeant paríois l'inflo- rescence. Inflorescence non entourée d'une ceinture de ramuscules ; souvent quelques glumes vides, larges, entourant la base de l'épillet. Epillets ovales, 11-17-flores. Fleurs ovales-oblongues, ou ova- les, comprimées latéralement. Glumes fertiles coriaces, sauf sur les bords, concaves, non enve- loppantes, nettement 5-nervées, à nervure médiane assez forte, sou- vent excurrente au sommet en mucron. Palea à nervures plus ou moins convergentes, à parties latérales plus étroites que la partie située entre les nervures. Les épillets sont chasmogames, les stigmates et les anthères sortent des épillets à l’anthèse. Les capitules d’épillets, après ma- turation des caryopses, se détachent du chaume sous les gaines foliaires protectrices et sont roulés avec elles dans le sable par le vent qui les entraîne au loin. On retrouve souvent à la base de l'individu, entre les racines, le réseau de nervures persistant des gaines provenant du pied-mère. Voici la description de la seule espèce connue du genre Dic- tyochloa ` Dictyochloa involucrata G. Camus in Contr. à la connaissance de la Flore du Maroc in Actes Congr. internat. Bot. (1900), usa iititétnt D tnt + sp iai dar Baatz — 195 — D 344, C. ic. ; Bews, l. c., p. 158. — Ammochloa involucrata Mür- beck, Contr. Fl. Tunisie, IV, p. 11 (1900) ; Maire, Cat. Maroc, L, p. 55 (1931). Plante annuelle, à racines nombreuses, fibreuses, assez fines, portant souvent encore les vestiges des grandes bractées réti- .culées. Chaumes fasciculés extrémement courts, atteignant au maximum 2-5 cm., arrondis, grêles, lisses, feuillés. Feuilles étroi- tement linéaires, aiguës au sommet, planes, molles, larges de 1-2,5 mm., longues de 3-5 cm. (rarement 6-8),la sup. très courte, de 0,8 -2 cm., un peu rigide, plane ou enroulée. Gaines, même les inf. (lorsque la plante est caulescente), membraneuses, dilatées, oblongues ou ovoides, à nervures longitudinales marquées, un peu réticulées vers le haut,la ou les 2 ou3 sup.trés larges, ordi- nairement rapprochées, env. 2 fois aussi larges que longues, membraneuses, embrassant et protégeant ie capitule d'épillets, formant une sorted'involucre à nervures marquées, fortement réticulées (ce réseau de nervures persistant lorsque le paren- chyme foliaire a disparu). Ligule courte, laciniée, décurrente. Capitule d'épillets ovoide-subglobuleux, haut de 6-8 mm., de 6-8 mm. de diam., méme à l'anthése et aprés enveloppé par les gaines sup. renflées, ROUES et par un involucelle de ra- muscules aplatis, ailés, à ailes latérales membraneuses, parfois inclinés, à divisions terminées par un épillet montrant une ten- dance marquée à la réduction, consistant parfois en une seule glume étroite, allongée, inéquilatère, falciforme, assez rigide, dorsalement carénée, à carène ailée-membraneuse, mucronulée au sommet ou en 2 glumes presque semblables récurvées au som- met, encadrant parfois une seule fleur tubuleuse, à glume fer- tile mince, un peu comprimée latéralement, plus courte que les glumes vides, contenant parfois un caryopse. Epillets du centre linéaires, tubuleux, non ou à peine comprimés, 1-3-flores, longs de 6-9 mm. Glumes stériles subégales, un peu plus courtes que la fleur contigué, allongées, linéaires ou subulées, oblancéo- lées, mucronulées au sommet, inéquilatéres, plus minces que dans les épillets périphériques, à dos caréné, à caréne ailée-membra- neuse, à bords membraneux-ondulés, scabriuscules au sommet + 90 — I-nervées. Rachéole à articles trés courts. Fleurs tubuleuses. Glume fertile (glumelle inf.) de 6-8 (-9) mm., convolutée, enve- loppant la palea, au sommet subtronquée, brièvement lobulée ou obtuse, érodée, membraneuse-hyaline, sauf les nervures un peu marquées, 5-9-nervée à la base, 3-5-nervée au sommet, glabre ou dans la fl. terminale portant des poils courts, unicellulaires.. Palea de 5-7 mm., dépassant souvent un peu la glume fertile, :embraneuse, incisée au sommet, brièvement 3-lobulée, à lobe médian subtronqué, les latéraux subaigus, plus courts ; parties latérales de la palea bien plus larges quela médiane située entre les nervures, enveloppant entièrement le caryopse ; nervures scabérules, faibles, parallèles sur toute la longueur, disparais- sant sous le sommet. Glumelles nulles. Anthères étroitement linéaires, de 2,7-3,5 mm. ; filet très allongé. Ovaire glabre, obo- voide-oblong. Styles 2, contigus à la base, courts, soudés à la base en un stylopode aplati, membraneux ; stigmates trés pa- pilleux, extrêmement longs, émergeant du sommet de la fleur. Caryopse obovoide, trés atténué à la base, long de 2 mm., chà- tain, convexe sur la face dorsale, plan sur la face ventrale, sans sillon, muni au-dessus de la base d'une macule ponctiforme ; stylopode assez court, atténué au sommet. Maroc : Casablanca, à 400 m. de l'Aine Massi, à 300 m. de l'Océan, Mellerio, Soc. ét. fl. Franco-Helv. 1149 ; pelouses sa- blonneuses entre Rabat et Casablanca, Mouret 1333, 1244 (herb. Muséum Paris) ; environs de Larache, Mellerio (herb. Muséum Paris). Le genre Dictyochloa n'a jusqu'ici été trouvé qu'au Maroc. Il ressort de cette étude que le genre Dictyochloa est trés dis- tinct d'Aminochloa et que l'agglomération des épillets en capi- tules, la présence de ramuscules involucrants portant des épillets, plus ou moins réduits, font de Dictyochloa un genre hautement évolué de la tribu des Festuceae. Erratum du tome XI, fasc. 3. Page 112, ligne 5, lire : Styli breves, au lieu de Styli brevi. TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS A J. ARÈNES. — Contribution à l'étude des Malpighiacées, p. 62. — Le genre Cottsia Dubard et Dop, genre caduc de Malpighiacées, p. Gt. — Le genre Philgamia Baillon, genre endémique malgache de Mal- pighiacées, p. 85. — Revision du genre Sphedamnocarpus Planchon (Malpighiacées), . P. 97- — Un Sphedamnocarpus nouveau pour la flore malgache, p. 185. — Un Hiptage nouveau pour la flore d'Indochine, p. 188. B R. Benoist. — Contribution à la connaissance des Acanthacées africaines et malgaches, p. 137. $ C Mie A. Camus. — Le genre Vulpia Link dans la flore française, p. 124. — Le genre Neostapfiella A. Camus, p. 189. — Le genre Dictyochloa G. Camus, p. 192. G F. GAGNEPAIN. — Elaeocarpus nouveaux d’Indochine, p. 1. — Hibiscus nouveaux d'Indochine, p. 159. — Simaroubacées : quelques genres nouveaux, et espèces nouvelles p. 163. df A. GUILLAUMIN. — Matériaux pour la flore de la Nouvelle-Calédonie. LXXIX. Essai d'identification des plantes signalées en Nou- velle-Calédonie par Jeanneney, p. 46. J H. JUMELLE 1. — Un Aponogeton nouveau de Madagascar, p. 1. L J. LÉANDRI. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Madagascar. VII. Daléchampiées, p. 35. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Madagascar. VIII. Bridéliées et Géloniées, p. 151. PRES — 198 — 3 H. PERRIER DE LA BATHIE. — Révision des Rhamnacées de Madagascar et des Comores, p. 12. — Un Macrorhamnus nouveau du sud de Madagascar, p. 135. d Mme TARDIEU-BLOT. — Sur quelques Phanérogames nouvelles d'Indo- - chine, p. 133. i — Les Imfpatiens d'Indochine, répartition, affinités et description d'espéces nouvelles, p. 169. TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES, ESPÈCES, SOUS-ESPÈCES ET VARIÉTÉS Pour des raisons d'économie, seuls figurent dans cette table les nom- d'espéces, sous-espéces ou variétés nouvelles, ou ceux d'espéces, sous-ess pèces ou variétés sur les caractères, la synonymie ou la distribution des- quelles des renseignements nouveaux sont donnés dans le tome XI. Les noms de genres sont en PETITES CAPITALES, ceux de genres nouveaux en égyptiennes. Les espèces, sous-espèces, variétés nouvelles, noms nou- veaux, combinaisons nouvelles sont en 1/aliques. A ACRIDOCARPUS. A. galphimiifolius Juss., p. 118. A. (?) pruriens Juss., p. 119. — var. laevigatus Sonder, p. 118. AFROMENDONCIA. A. Cowani S. Moore, p. 140. A.floribunda Lindau, p. 143. A. gilgiana Lindau. p. 143. A. madagascariensis S. Moore, p. 149. A. phytocrenoides Gilg., p. 143. Ailantopsis Gagnep., p. 163. A. Poilanei Gagnep., p. 163. AILANTUS, p. 164. A. Mairei Gagnep., p. 164. A. scripta Gagnep., p. 165. AMANOA. A. Boiviniana H. Baill., p. 153. A. Stenonia H. Baill., p. 152. AMMOCHLOA, p. 194. — sect. Dictyochloa Mürb., p. 193. ANOMACANTHUS, p. 144. APONOGETON, p. I. A. Decaryi Jum., p. 1. Araliorhamnus H. Perr., p. 14 et s. A. punctulata H. Perr., p. 15. A. vaginata H. Perr., p. 16. ASPIDOPTERYS, p. 74 et s. — Sect. Dolichopterys pn — Sect. Platypterys Nied., p. 74. — — Subsect. Cyclopterys Nied., P. 74- A. Esquirolii Lév., p. 76. A. glabrifolia J. Ar., p. 79. A. Henryi Hutch., p. 77. — var. tonkinensis J. Ar., p. 77. — var. typica J. Ar., p. 77. A. heterocarpa J. Ar., p. 8o. A. longirostris J. Ar., p. 75. A. obcordata Hemsl., p. 74. — var. ellipsoidea J. Ar., p. 74. — var. hainanensis J. Ar., p. 74. — var. oligantha J. Ar., p. 75. — var. tonkinensis J. Ar., p. 74. — var. typica J. Ar., p. 75. A. sessilifolia J. Ar., p. 78. A. Thorelii Dop., p. 77. — var. dolichocarpa J. Ar., p. 77. — var. typica J. Ar., p. 78. AVERRHOA, Dp. 133. A. microphylla Tard, p. 133. Nied., -— 200 e IB BANISTERIA. B. multiflora (Boj.) Juss., p. 115. B. pruriens E. Mey., p. 119. BANISTERIOIDES. B. madagascariensis Dub. et Dop., D. 114. BRIDELIA, p. 153. B. Berneriana H. Baill., p. 153. B. coccolobaefolia Bak., p. 155. B. Pervilleana H. Baill, p. 153. — var. Hwmberii Leand., p. 154. B. Tulasneana H. Baill., p. 155. BROMUS. B. dertonensis All., p. 128. B. geniculatus L., p. 131. B. hordeiformis Lamk., p. 129. B. incrassatus Lamk., p. 130. B. ligusticus All, p. 131. B. stipoides L., p. 130. c CEANOTHUS. C. asiaticus L., p. 19. CLEISTANTHUS, p. 152. C. Boivinianus (H. Baill.) Müll., p. 152. C. Stenonia (H. Baill.) Jabl., p. 152. — var. occidentalis Leand., Pp. 153. COLUBRINA, p. 19. C. asiatica A. Brongn., p. 19. CoTTsIA, p. 81 et s. C. scandens Dub. et Dop., p. 84. D DALECHAMPIA, p. 35 et s. D. anisophylla Müll., p. 42. D. Bathiana Leand., p. 35. D. Bernieri Baill., p. 39. — Var. Denisiana Leand., p. 39. - D. Boiviniana Baill., p. 42. D. Catati Leand., p. 43. D. chlorocephala M. Denis, p. 40. D. clematidifolia Baill., p. 43. — var. dumetorum Leand., p. 44. D. clematifolia Boj., p. 43. D. Decaryi Leand., p. 36. — var. mandrarensis Leand., p. 38. D. Didierei Baill., p. 44. D. heterophylla Boj., p. 44. D. Humberti Leand., p. 36. D. madagascariensis Pax, p. 44. D. subternata Müll., p. 44. D. tamifolia Lam., p. 42. D. ternata. — var. madagascariensis Müll., P. 44- DicrYOCHLOA, p. 194. D. involucrata G. Camus, p. 194. E ELAEOCARPUS, p. 1 et s. . bachmaensis Gagnep., p. I. . bidwpensis Gagnep., p. 2. . coactilus Gagnep., p. 3. . darlacensis Gagnep., p. 4- . Fleuryi A. Chev., p. 4. grumosus Gagnep., p. 5. integripetalus Gagnep., p. €. kontwmensis Gagnep., p. 7- . laoticus Gagnep., p. 7- medioglabey Gagnep., p. 8. nitens Gagnep., p. 9. . parviflorus Gagnep., p. 9- . Poilanei Gagnep., p. 19- . Stipulaceus Gagnep., p. 11: ENGELIA, p. 139. ERYTHROXYLON, p. 134. E. annamense Tard., p. 134- ESO CNN CN NONE oM MEE ) FESTUCA. F. agrestis Loisel., p. 129. F. ambigua Le Gall., p. 129. Ber Re rue F. barbata. — var. Danthonni Hack et Briq., p. 129. P F. bromoides L., p. 128. F. Broteri Nym., p. 128. F.ciliata Danthoine, p. 129. F. Danthonii Asch. et Graebn., p. 129. F.dertonensis Asch. et Graebn., D. 125. — subsp. Broteri Asch. et Graebn., p. 128. — var. tenella Briq., p. 128. F. geniculata Willd., p. 131. F. hybrida Brot., p. 128. F.incrassata L., p. 13r..- F.ligustica Bert., p. 131. F.longiseta Brot., p. 129. F. Myuros L., p. 127, 129. F. pilosa Gmel., p. 129. F: pseudomyurus Soy.-Will, p. 127. F. sciuroides Roth., p. 128. F. setacea Parlat., p. 131. . F. sicula. - — subsp. setacea Asch. et Graebn, p.132. cr» F. uniglumis Soland., p. 129. — race longiseta Arch et Graebn., p. 129. G GELONIUM, p. 156. G. adenophorum (Baill) Mall., p. 158. G. Baronii S. Le M. Moore, p. 158. G. Boivinianum (Baill) Müll., p. 158. G. comorense S. Le M. Moore, p 157. G. Humberti Leand., p. 156. G. laurinum (Baill. Müll., p. 158. G. Perrieri Leaud., p. 156. G. pycnanthurem Pax et K. Hoffm., P. 159. GILLETIELLA, p. 144. NOT, SYS, GOUANIA, p. 29 et s. G. aphrodes Tul., p. 34. G. eriocarpa. À — var. macrophylla Tul., p. 34. G. glandulosa Boivin, p. 31. — var. breviloba H. Perr., p. 32. — var. longiloba H. Perr., p. 31. — var. sambiranensis H. Perr., DP- 32e G. Humberti H. Perr., p. 29. G. laxiflora Tul., p. 30. G. lineata Tul., p. 30. — var. recurviloba H. Perr., p. 30. G. madagascariensis Rich., p. 31. G. mauritiana Lamk., p. 33. — subsp. aphrodes (Tul) H. Perr., P. 34- — — var. angustiloba D 34- — — var. latiloba H: Perr., p. 34. — subsp. myriocarpa (Tul) H. Perr., p. 33. — subsp. pannigera (Tul) H. Perr., p. 33. G. myriocarpa Tul., p. 33. G. pannigera Tul., p. 33. G. sericea Hils., p. 33. — Sieber, p. 33. G. sulcata Boj., p. 31. Ho Tem. gu i HELINUS, p. 28. H. brevipes Radlk., p. 28. H. ovatus E. Mey., p. 28. HiBiIsCUS, p. 159. H. asperifolius Gagnep., p. 159- H. congestijlorus Gagnep., p. 160. H. Poilanei Gagnep., p. 160, H. squamosus Gagnep., p. 161. H. trichonychius Gagnep., p. 162. HiPTAGE, p. 63. et 8. ; 188 et s. — subgen. Archihiptage Nied., p. 63. 14 ne AO m HIPTAGE, subgen. Euhiptage Nied., p. 67. — — sect. Idiopterys Nied., p. 67. — subgen. Metahiptage Nied.,p.70. H. candicans Hook. f., p. 68. — var. cuneiformis J. Ar., p. 68. — var. lanata J. Ar., p. 68. H. capillipes J. Ar., p. 70 et 189. H. corymbifera J. Ar., p. 64. — var. lanceolata J. Ar., p. 65. — var. typica J. Ar., p. 65. H. cuspidata J. Ar, p. 72 et 189. H. lanceolata J. Ar., p. 73. H. lucida Pierre, p. 66. — var. acuminata J. Ar., p. 66. — var. obovata J: Ar, p. 66. — var. typica J. Ar., p. 66. H. Madablota Gaertn., p. 70. — var. dolichoptera J. Ar., p. 70. H. marginata J. Ar., p. 71 et 189. H. minor Dunn, p. 188. H. platyptera J. Ar., p. 69. H. Poilanei J. Ar., p. 188. H. stellulifera J. Ar., p. 63. — var. semiglabra J. Ar., p. 64. — var .týþpica J. Ar, p. 64. H. subglabra J. Ar., p. 67. H. umbellulifera J. Ar., op. 68. HUGONIA, p. 134. H. Poilanei Tard., p. 134. I IMPATIENS, p. 169. I. alborosea Tard., p. 171. I. angustisepala Tard., p. 180. I. annamensis Tard., p. 177. I. bolovenensis Tard., p. 182. I. chapaensis Tard., p. 172. I. Chevalieri Tard., p. 181. I. crassisepala Tard., p. 173. I. Eberhardtii Tard., p. 181. I. Evrardii Tard., p. 173. I. Finetii Tard., p. 183. I. Gagnepainiana Tard., p. 183. I. glandulosa Tard., p. 174. J LIREYEA. . hirsutisepala Tard., p. 183, . langbianensis Tard., p. 174. . laotica Tard., p. 175. . longecalcarata Tard., p. 184. . luteola Tard., p. 175. . Muelleri Tard., p. 172. . obcordifolia Tard., p. 184. . Poilanei Tard., p. 178. . purpurata Tard., p. 175. purpureocoerulea Tard., p. 178. . Yamosa Tard., p. 179. . vara Lard., p. 179. . Yubricolor Tard., p. 176. . saccilabellata 'Tard., p. 176. . Squiresii Tard., p. 180. . touranensis Tard., p. 177. . violaceo alba Tard., p. 180. a Fa Fa Fa ba ba Fa Fa ba ba ba Fa ba ba ba Fa Fa J JANUSIA, p. 84. A J. scandens (Dub. et Dop) J. Ar., P. 84. L LASIODISCUS, p. 26, 27. L. Alluaudi H. Perr., p. 27. L. Pervillei Baill., p. 26. LEBIDIERA. L. Tulasneana Müll., p. 155. L. floribunda Pierre, p. 143. LORETIA. L. geniculata Desv., p. 131. L. incrassata Willk., p. 130. L. ligustica Duv.-Jouve, p. 131. L. setacea Duv.-Jouve, p. 131. M MACRORHAMNUS, p. 20 et S. ; 135. M. Faraloatra H. Perr., p. 22. — var. glabrescens H. Perr., p. 23: M. Humberti H. Perr., p. 135. — 203 — M. Louveli H. Perr., p. 22. M. decipiens Baill., p. 21. M. sphaerocarpa H. Perr., p. 21. MENDONCIA, p. 139. M. combretoides R. Ben., p. 143. M. Cowani R. Ben., p. 139. — var. Coursi R. Ben., p. 141. — var. Decaryi R. Ben., p. 141. M. flagellaris R. Ben., p. 141. M. floribunda R. Ben., p. 143. M. gilgiana R. Ben., p. 143. M. Le Testui R. Ben., p. 143. M. lindaviana R. Ben., p. 142. M. madagascariensis R. Ben., p. 140. M. phytocrenoides R. Ben., p. 143. M. Velloziana Nees., p. 139. ‘M. vincaeflora R. Ben., p. 142. MICROSTEIRA. M. argyrophylla (Juss) Dub. et Dop., p. 98, 115. MONACHOCHLAMYS. M. Cowani Moore, p. 140. M. madagascariensis S. Moore, p. I41. MYGALURUS. M. bromoides Dum., p. 128. M. caudatus Link, p. 127. M. geniculatus Link, p. 131. N NELSONIA, p. 150. NEOSTAPFIELLA, p. 189. N. chloridiantha A. Camus, p. 192. N. Humbertiana A. Camus, p. 191. N. Perrieri A. Camus, p. 192. O OPHIORRHIZIPHYLLON, p. 150. P PHILGAMIA, p. 85 et s. P. brachystemon J. Ar, p. 91. P. denticulata J. Ar., p. 92. P. glabrifolia J. Ar., p. 93. P. hibbertioides Baill., p. 90. PHYLICA, p. 27, 28. P. emirnensis (Tul.) H. Perr., p. 27. P. madagascariensis Reissek, p. 28. Picroderma Thorel, p. 165. P. laotica Gagnep., p. 165. PouwcGUuIA R. Ben., p. 149. PsEUuDocALvx Radlk, p. 149. P. africanus S. Moore, p. 149. P.saccatus Radlk, p. 149. R Rhamnobrinà H. Perr., p. 24 et s. ; R. heterophylla H. Perr., p. 25. RHAMNUS. R. Jujuba L., p. 17. S SCUTIA, D: 13. S. Commersonii A. Brongn., p. 13. SPHEDAMNOCARPUS, p. 97 ets. ; 185 et s. — subgen. Holotrichus J. Ar, p. IIO. — — Sect. Eu-Sphedamnocarpbus (Nied.) J. Ar., p. 111. — — — subsect. Brevistyli J. Ar; p. 112, 186. ——— — ger. Laewes J- Ar. p. 186. — — — — ser. Velutini po 137.7 — — — subsect. Longistyli J. Ar., p. II5. — — — — ser. Banisterioides (Dub. et Dop) J. Ar., p. 115. — — — — ser. Microcarpi J. Ar., p. 11. — — Sect. Fallaces J. Ar., p. 111. Js Ar., — 204 — SPHEDAMNOCARPUS subgen. Tyi- comariopsis (Dub.) J. Ar., p. 106. — — Sect. Brachycarpi J. Ar., p. 107. — — Sect. Eu-Tricomariopsis J. Ar, p: 107. S. ambovombensis J. Ar., p. 108. S. argyrophyllus (Juss.) Nied., p. 115. S. Coursii J. Ar., p. 185. S. Decaryi J. Ar, p. 109. S. Dubardi Vig. et Humb., p. 107. S. fallax Ar p. tri S. galphimiifolius (Juss.) Szyszyl., p. 118. S. Humberti J. Ar., p. 113. S.latifolius (Engl.) Nied., p. 120. S. madagascariensis Bak., p. 115. S. orbicularis J. Ar., p. 112. S. Porrieri J- AT.. p. 116. S. Poissoni J. Ar., p. 114. S. pruriens (E. Mey.) Szyszyl., Ps: iig. — f* Wilmsii (Engl.) Nied., p. 121. — var. latifolius Engl., p. 120. — var. platypierus J. Ar., D 120. — var. typicus J. Ar., p. 119. S. Rehmannii Szyszyl., p. 117. S. transvaalica Burtt Davy, p. 118. S. vohitrotsyensis J. Ar., p. 107. S. Wilmsii Engl., p. 120. S. Woodianus J. Ar., p. 118. - STAUROGYNE, p. 150. S. alboviolacea R. Ben., p. 151. STENONIA. S. Boiviniana H. Baill., p. 152. STERCULIA, p. 133. S. aberrans Tard., p. 133. STIPA. S. membranacea L., p. 129. SUREGADA, S. adenophora Baill., p. 158. .. S. Boiviniana Baill., p. 158. S. comorensis Baill., p. 157. S. crenulata Dall, p. 158. S. laurina Baill., p. 158. T Tetramyxis Gagnep., p. 166. T. Bonnii Gagnep., p. 168. T. Pellegrini Gagnep., p. 167. THUNBERGIA, p. 144. . alata Boj., p. 145. . affinis S. Moore, p. 149, .anatina R. Ben., p. 148. . angolensis S. Moore, p. 149. annua Hochst., p. 149. attenuata R. Ben., p. 144. chrysops Hook., p. 149. combretoides A. Chev., p. 143* .convolvulifolia Bak., p. 146. cordata Lindau, p. 147. erecta T. Anders., p. 145 et 149. fragrans Roxb., p. 146, . geraniifolia Benth., p. 149. . grandiflora Roxb., p. 149. hamata Lindau, p. 149. hawtayneana Nees, p. 149. . hirsurta T. Anders., p. 149. . Hookeriana Lindau, p. 149- . Humberti R. Ben., p. 146. . kirkiana T. Anders., p. 149- .lancifolia T. Anders., p. 149- T. oubanguiensis R. Ben., p. 146. — var. calotis R. Ben., p. 147. T. Torrei 'T. Ben, p. 147- T. vincoides R. Ben., p. 145 et 149. HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH TRIASPIS. T. chrysophylla Nied., p. 115. T. transvalica O. Kuntze, p. 118. 'TRICOMARIOPSIS. T. madagascariensis Dub. et Dop, p. 197. ' TUBIFLORA, p. 150. 'TYLANTHUS. T. emirnensis Tul., p. 28. Fe — 205 — v VENTILAGO, p. I9. . V. leptadenia Tul., p. 19. VULPIA, p. 124 et s. — subgen. Euvulpia (Willk) A. Cam., p. 126. — — sect. Avticulatae A. Camus, P. 126. — — sect. Intermediae A. Camus, p. 120. | — subgen. Loretia Boiss., p. 127. — — Sect. Festucoides A. Camus, p 227. — — Sect. Incrassatae A. Camus, p. 127. V.agrestis Duv.-Jouve, p. 129. V. bromoides Gray, p. 128. V. Broteri Boiss. et Reut., p. 128. — var. villosa A. Camus, p. 128. V.ciliata Link, p. 129. V. Danthonii Volk., p. 129. . V. geniculata (L.) Link, p. 131. . V. incrassata (Lamk.) Parl., p. 130. X V.ligustica (AH) Link, p. 131. — var. hispidula Parl, p. 131. V.longiseta Hackel, p. 129. V. membranacea Link, p. 129. — var. meridionalis A. Camus, p. 130. à — var. occidentalis A. Camus, p. 130. — — subvar. pilosula A. Camus, p. 130. V. Myuros Gmel., p. 127. V. pseudo-myurus Rehb, p. 127. V.sciuroides Gmel., p. 128. — var. Broteri Husnot, p. 128. V. setacea Parl., p. 131. V. sicula. — var. setacea Hackel, p. 132. V. stipoides Dumort., p. 130. V. uniglumis Dumort., p. 129. . — var. longiseta Husnot, p. 129. VA ZIZYPHUS, p. 16 et s. Z. Jujuba Lamk., p. 17. Z. madecassus H. Perr., p. 17. Z. (2) sinuatus H. Perr., p. 18. Z. sphaerocarpa Tul., p. 17. Z. Spina-Christi Willd., p. 17.