^ MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE - j : Fonpées EN 1909 par Acu. Finer ET H. LECOMTE — S pe PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE Professeur au Muséum — — arte ne a E zuo + E EE Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au — -— moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum na- — tional d'Histoire naturelle. Elles paraissent sans périodicité régulière, par fascicules d'une . quarantaine de pages en moyenne. - Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent être = adressés, correctement dactylographiés avec double interligne ou trés lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- -— ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, Dei. — Les figures doivent étre prétes à étre reproduites directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- - gravure). Les auteurs recoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur z : demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés ` et remis en pages, mais à titre onéreux. La See et le brochage ‘sont | comptés en supplément. … | | : ee Les deminde d'échange ou d'abonnement LE 65 francs par “volume de 4 fascicules ; ‘étranger : 90 francs) doivent être adres- Sie E au E H. EE : Familles et genre de plantes Phanérogames par e Lewis E uite au T LI descriptif et sgnongmique des genres de = lantes Phanérogames du même auteur. eg La première partie de ce complément actuellement sous presse et : i paraîtra prochainement comprendra : 1° un tableau analytique familles, 20 les descriptions détaillées de toutes les familles, blea Rs EQUe | pour tous “en s genres de Gage : Æ | RS un Imm TE eee pour dun SC ; s de Dicotylé édones e et unn nouveau supplément au Bictioansire: | Mure) MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE + PHANÉROGAMIE NOTULAE SYSTEMATICAE Tone X =- RI NOT. SYS. I NOTULAE SYSTEMATICAE ToE X, rascicuLE 1 (Novembre 1941) RÉVISION DES OCHNACÉES DE LA RÉGION MALGACHE par H PERRIER DE LA BATHIE. Pour l'étude des plantes de cette famille nous suivrons en partie VAN TIEGHEM (1). Les sous-familles, tribus et sous-tribus qu'il y distingue sont nettement caractérisées et si quelques-uns des genres établis par cet auteur ne sont réellement pas distincts, d'autres sont basés sur des caractéres de trop d'importance pour qu'il n'en soit pas tenu compte. Nous conservons ainsi sa division de la famille, telle qu'il l'a délimitée, en 2 sous-familles, les Och- noidées et les Elvasioidées, dont la seconde n'est pas représen- tée dans notre région, et celle des Ochnoidées en 2 tribus, les Ouratées et les Ochnées. Ces 2 tribus se distinguent ainsi : Calice à préfloraison quinconciale engrenée ; pétales à préfloraison tor- due-cloisonnée ; étamines en nombre double des sépales, les plus externes opposées aux sépales ` anthéres sessiles ou subsessiles, s'ouvrant par EDO ADICHOG EE Piae An indo e OR ME I. Ouratées Calice à préfloraison simplement quinconciale ; pétales simplement tordus ; étamines plus nombreuses, souvent en nombre indéfini, les plus externes opposées aux pétales ; filets allongés ; anthères à déhiscence po- ricide ou longitudinale............. Ee eia reo 2. Ochnées Tribu I. OURATÉES Dans cette tribu, VAN TIEGHEM distingue 2 sous-tribus, les Orthospermées et les Campylospermées, et place toutes nos espéces dans cette derniére. Cette sous-tribu des Campylosper- mées, bien distinguée de la premiére 1? par la courbure de l'o- vule, de l'embryon et de la graine ; 29 par les sépales accrescents et persistants sur le fruit, est ensuite divisée en un certain nombre de genres, dont 2 seulement, Campylospermum et Cercanthemum, (1) Van TIEGHEM, Etudes sur les Ochnacées, in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), p. 161-416, et loc. cit., XVIII (1904), p. 1-60. Tr Don sont représentés dans notre région. Ces deux genres, fondés sur des caractères de forme et de position de l'inflorescence que l'on peut observer souvent réunis sur les différents rameaux d'une méme plante, ne peuvent étre distingués (1). Toutes nos espéces appartiennent donc par suite au seul genre Campylospermum, dont le g. Cercanthemum V. T. n'est qu'un synonyme. Voici un résumé des caractères du genre Campylospermum ainsi com- . pris. Nous soulignons ceux qui le distinguent soit de la sous-tribu des Orthospermées, soit des autres genres que VAN TIEGHEM à admis dans les Campylospermées. CAMPYLOSPERMUM V. T., in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), 193 ; Campylocercum V. T.,loc. et, 194 ; Cercinia V. T., loc. cit., 194 ; Cercanthemum V. T., loc. cit., 194. À enveloppés d'écailles plus ou moins persistantes ou caduques. Feuilles persistantes, alternes, parfois rapprochéesen bouquet sur les individus jeunes, coriaces, penninerves mais à nervures se- condaires parfois peu distinctes du réseau ; stipules intra-axil- laires concrescentes avec le sommet bifide ou entier. Inflorescences terminales ou axillaires (des feuilles ou des écailles du bourgeon), en grappes, solitaires ou groupées en panicule, de cymules om- belliformes. Sépales 5, persistants et accrescents sur le fruit. Pé- tales 5, caducs, onguiculés. Etamines 10, presque sessiles, les plus externes oppositisépales ; anthéres allongées, s'ouvrant par 2 pores au sommet. Carpelles 5, oppositisépales ; style atténué vers le sommet ` stigmate entier, petit ` ovule, drupe et embryon ` courbés en arc ou en fer à cheval ; cotyles égales, latérales. | Asie et Malaisie tropicale, Madagascar, Comores (1 esp.) et Afrique orientale (1 esp.). | Les Campylospermum habitent les forêts les plus humides de la région, de o à 2.000 m. d'altitude, disséminés par pieds isolés. et distants, soit dans le sous-bois des hautes futaies, soit sur les. Arbres de petite taille ou arbustes ; bourgeons volumineux (1) Les genres Cercinia V. T. et Campylocercum V.T., fondés sur des ca- ractères de méme ordre, ne sont également pas valables et nous les consi- ` dérons aussi comme des synonymes de Campylospermum. i TE EE E SUUS M lisières ou dans les « savoka », où onlesobserve souvent sous forme de rejets d'une souche recépée. Les individus jeunes ont d'abord une tige simple, terminée au sommet par un bouquet terminal de feuilles trés grandes, à nervures bien visibles et saillantes, à dents manifestes ; puis la tige se ramifie de plus en plus, lesfeuilles sont de plus en plus petites, plus coriaces, à nervation et à dents moins nettes. Au cours de ce développement les inflorescences présentent des modifications analogues. Trés grandes sur les individus jeunes à tige simple, elles deviennent ensuite graduelle- ment plus courtes et, à tout âge, peuvent paraître, selon l'épo- que trés variable de la floraison, soit terminales, lorsque le bour- geon qui doit continuer le rameauest encore latent, soit latérales, à l'aisselle des écailles inférieures de ce bourgeon ou à la base d'une pousse feuillée lorsque ce bourgeon s'est développé. Les feuilles, en outre, sont bien persistantes, mais il arrive que l'on observe sur le méme pied des rameaux ne portant presque plus que des feuilles nouvelles, à limbe plusmince,ànervures etdents plus nettes, et d'autres neportant plus que des feuilles anciennes à limbe plus coriace, à nervures obsolétes, à bords récurvés et à dents détruites et paraissant entiers. En un mot, ces plantes sont trés hétéromorphes. Un spécimen d'herbier, un seul rameau recueilli au petit bonheur, ne permet évidemment pas de soup- conner ces différents états d'une méme plante et c'est pourtant sur ces stades de végétation que VAN T1EGHEM a établi la plupart de ses espéces et méme quelques-uns de ses genres. Aussi, bien qu'ayant suivi jusqu'ici la classification générale de cet auteur, ne pourrons-nous plus le suivre lorsqu'il s'agira de distinguer les espéces du genre. Ces plantes ne sont pas d'ailleurs seulement hétéromorphes. Elles présentent en outre une foule d'autres variations non so- ` |. matiques,les unes peut-étreaccommodatives,mais résultant d'ac- |... commodations devenues héréditaires, par exemple la diminution e d | graduelle du feuillage, toutes formes d'àge écartées, chez quel- |. ques espéces largement répandues, en allant du Nord vers le Sud, en passant d'un climat plus humide à un climat plus sec ; les . autres sans cause apparente, plus distinctes, apparaissant çà Re quer et là, sans aire bien définie permettant de les regarder comme des sous-espèces, formes peut-être hybridogènes, reliant les espèces entre elles, rendant leur distinction difficile et consti- tuant parfois des séries paralléles avec des formes homologues d'espéces différentes. Ce polymorphisme, plus que l'hétéromor- phisme de ces plantes, rend trés ardue la distinction des espéces. Finalement, aprés avoir étudié 4 fois plus de spécimens que n'en avait à sa disposition VAN TIEGHEM, qui distinguait 34 espèces (1) dans ce genre, nous n'en avons conservé que 5, en leur adjoi- gnant les formes les plus distinctes à titre de variétés, vocable qui veut simplement dire ici que nous ignorons si ces formes sont des hybrides, des races fixées, des jordanons ou des sous-espéces. Les 5 espèces que nous conservons ne sont elles-mêmes pas trés - distinctes. On peut les considérer aussi bien comme des espéces collectives que comme des sous-espèces d'une espèce collective qui comprendrait tous les Campylospermum de notre région. Mais ces dénominations importent peu. Ce ne sont en somme que des moyens d'ordonner les variations de ce type, d'en faire mieux comprendre la succession, et non de diviser arbitrairement une série aussi compléte, aussi intriquée, aussi continue, dont les divers termes relient, par gradation insensible, les formes les plus extrémes. | VAN TIEGHEM a bien signalé quelques différences anatomiques entre quelques-unes de ses prétendues espèces, mais ces diffé- rences ne séparent en somme que les 2 espéces les plus dissem- blables. (C. dependens de C. obtusifolium). Les caractères de cet ordre sont d'ailleurs aussi variables que les caractéres morpho- logiques et, pour pouvoir en faire état, il faudrait connaitre leurs variations d'abord aux différentes phases de la vie d'un méme individu, puis sur différents individus d'une méme forme croissant dans des conditions différentes, enfin sur des variétés distinctes, toutes questions que cet auteur n'a pas abordées. Avant d'indiquer les caractéres des espéces et des formes qui nous paraissent reconnaissables, nous ajouterons encore quelques (1) 23 Campylospermum et 11 Cercanthemum. —À nm mots sur les stipules, les écailles de bourgeon, le calice et la colo- ration des fleurs, dont on a tiré des caractéres inexistants. Les stipules et les écailles de bourgeon varient de dimensions selon la vigueur de croissance du rameau qui les porte et sont trés irré- guliérement persistantes ou caduques. Les stipules en outre sont entières d'abord, puis bifides à la fin lorsqu'elles sont allon- gées. Les sépales à l'anthése sont étalés ou réfléchis, verts ou plus ou moins jaunes ; ils sont verts ensuite, s'agrandissent, se dressent et se referment plus ou moins sur le jeune fruit ; enfin à maturité ils s'étalent à nouveau et sont alors, sur la face in- terne, d'un rouge vif ainsi que le gynophore trés épaissi. Ces fruits ont été par suite indiqués comme « fleurs rouges » par cer- tains collecteurs et cette méprise a suffi pour qu'une nouvelle espéce, distincte par ses fleurs rouges, le C. rubrum V. T., ait été créée. En fait les pétales de ces plantes ne sont jamais rouges. Trés caducs, ils sont toujours d'un beau jaune vif, excepté sur les variétés du C. dependens qui croissent dans le domaine du Sambirano, où ils sont blancs ou légèrement rosés. La clef suivante résume les caractéres distinctifs des 5 espéces que nous conservons. Le peu de valeur de ces caractéres et les difficultés que nous avons eues pour séparer ces espéces s'y ma- nifestent clairement. 1. Inflorescences plus ou moins pendantes, presque toujours axillaires des feuilles ou des écailles du bourgeon, rarement terminales et en ce cas accompagnées le plus souvent d'inflorescences axillaires, presque tou- jours en grappes solitaires de cymules sessiles ou courtement pédon- culées, parfois cependant grappes groupées en panicule, les inférieures . au moins, dans ce cas, à l'aisselle d'une écaille du bourgeon. . 2. Feuilles en général étroitement oblongues-lancéolées, plus de 4 fois _ plus longues que larges, atténuées très aiguës au sommet, ou atté- nuées obtuses mais alors nettement mucronées ; grappes gréles, là- ches et souvent trés longues ; pédicelles gréles et cylindriques. 3. Feuilles graduellement atténuées au sommet en pointe trés aiguë; fleurs petites ; sépales courts (4-6 mm.) ; anthéres courtes (4 mm. au plus) 1. C. dependens 3'. Feuilles atténuées vers le sommet obtus ou en coin aigu, mais net- tement mucronées dans les 2 cas ; anthére d'au moins 6 mm. de long ; fleurs pus grandes ; sépales plus longs ts mm.) DO. Ge E e. 2’. Feuilles obovales ou obovales-oblongues, relativement plus larges, obtuses et non mucronées au sommet ; grappes moins gréles, plus den- ses, à pédoncule comprimé et large (2-4 mm.) ; pédicelles souvent épais et plus ou moins tétragones, plus épais au sommet qu'à la base; I5 paires environ de nervures secondaires, arquées et reliées par des nervillesirréguliéres, souvent obliques et descendantes. . 3. C. anceps. . Inflorescences en panicule terminale dont le pédoncule commun est Ee à la base par les écailles d’un bourgeon, rarement réduites à une seule grappe de cymules, grappe alors dressée et rigide. 4. Feuilles adultes nettement dentées en scie ; pas de nervure mar- ginale bien nette ; nervures secondaires distantes ou assez dis- tantes, terminées par une dent. 4. C. deltoideum. 4’. Feuilles adultes à dents petites ou obsolètes ou à bords entiers ; presque toujours une nervure marginale assez nette ; feuilles trés variables de forme et de dimensions, mais toujours obtuses, à plus grande largeur au-dessus du milieu et atténuées de ce point vers la base. 5. C. obtusifolium. I. Campylospermum dependens (V. T.) comb. nov. — Gom- phia dependens A. P. DC., in Ann. Mus., XVII (1811), 415, t. VI ; Ouratea dependens Baill., Grand. Icon. (1890), t. 145; Cet dependens V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 306. La forme typique de cette Se a des feuilles nettement Le tiolées, allongées (20-30 cm.), à plus grande largeur au-dessus du milieu et à limbe toujours aigu à la base et faiblement denté ` vers le sommet ; des grappes axillaires et simples, à pédoncule trés gréle et à cymules sessiles de 3-5 fleurs; des pédicelles plus longs que le calice, articulés à 2-4 mm. au-dessus de la base et des anthéres de A mm. de long ; enfin ses pétales paraissent jaunes. Elle provient du littoral oriental : du Petit-Thouars, sans localité ; Foulpointe, Humblot 52. Nous n'en pouvons séparer spécifiquement les variétés sui vantes, très affines et d’ailleurs variables. Ces formes peuvent être groupées, au point de vue géographique, en deux séries e 1° Versant oriental de Madagascar : 1. Forme typique (caractères indiqués ci-dessus). 2. Var. subcordatum nov. — Diffère du type par les feuilles Se reen sessiles à base cordée et amplexicaule ` auricules larges et arron- dies. EST (N.-E.): Soanierano, Ambohabe, Lam et Meeuse 5757et 5035. 3. Var. paniculatum nov. — Différe du type par les feuilles plus courtes et relativement plus larges (10-20 X 3-4,7 cm.) ; les fleurs un peu plus grandes (sépales de 7 mm. à l'anthése) ; les pédicelles articulés tout à fait à la base ; et les inflorescences groupées en panicule terminale de 3-5 grappes de cymules. EST : Mananara (N.-E.), Perrier 3035 ; dunes littorales près de l'embouchure du Matitana (S. E.), Perrier 3043. 4. Var. integrifolium Aug. DC. pro sp. — Ouratea integrifolia Aug. DC., in Bull. Herb. Boissier, 2° série, I (1902), n° 6. — Dif- fére du type par les feuilles à bords entiers ; 12-15 paires de ner- vures secondaires principales longues et arquées ; les grappes de cymules les unes terminales et les autres axillaires des feuilles supérieures ; et les cymules inférieures courtement pédonculées. — Peut-être hybride de C. dependens et C. anceps. EST (N.-E.) : Maroantsetra, Mocquerys 137. 29 Sambirano, N.-W. de Madagascar et Comores. 5. Var. amplexicaule O. Hoffm. pro sp. — Ouratea amplexicau- lis O. Hoffm., Sert. Pl. Madag. (1881), 321 ; Cercanthemum amplexicaule V. T., in Amn. Sc. Nat., série 8, XVI (1902), 308, ` et loc. cit., XVIII (1904), 30. — Feuilles sessiles et amplexicaules . de la var. subcordatum, mais différant de cette variété et du type, Se par les feuilles trés variables de grandeur (5,5-23 X 1,5-4,2 cm. _ parfois plus étroites : 8,5-13 X 1,5-1,6 cm.), à plus grande lar- | geur au milieu et plus souvent au-dessus ; les cymules souvent . réduites à 1 fleur ` les pédicelles plus courts (4-8 mm.), articulés - — tout à fait à la base ; les fleurs plus petites (sépales de 4 mm. à . l’anthèse), à pétales blancs ou rosés ` et les anthères plus courtes ëm. 5). SC SAMBIRANO : Nossibé, Richard 327, 358 et 675 ; forêt de Lo- kobe, à Nossibé, Perrier 3049 ` Nossy-Komba, île près de Nos- sibé, Hildebrandt 3336. 6. Var. auriculatum V. T. pro sp. — Cercanthemum auricula- tum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8 série, XVIII (1904), 3o. — Différe de la var. précédente par les feuilles courtement pétiolées, auri- culées à la base, mais non amplexicaules. SAMBIRANO : Nossibé, Pervillé 345 ; Nossy-Faly, Pervillé 723. 7. Var. Hoffmanni V. T. pro sp. — Cercanthemum Hoffmann V. T. loc. cit., XVI (1902), 306. — Diffère des 2 précédentes par les feuilles nettement pétiolées (pét. de 2 à 5 mm.), à limbe pres- que toujours atténué-aigu vers la base, parfois néanmoins (rare- ment) à base plus ou moins obtuse. Feuilles souvent plus petites (6,5-13 X 1,4-4 cm.), parfois aussi grandes (jusqu'à 25 x 4 cm.). SAMBIRANO : forét de Lokobe, à Nossibé, Hildebrandt 3302 ; Nossibé, Boivin ; vallée du Sambirano, Perrier 15520 ; massif de Manongarivo, versant gauche de la vallée du Sambirano, Perrier 3051. OUEST (N.-W.): Stampiky (Ambongo), Decary 8288 (localité excentrique, peu probable, résultant peut-étre d'une confusion d'étiquette). 8. Var. Maromandiae nov. — Feuilles de la var. Hoffmanni, .mais en diffère ainsi que des 3 variétés précédentes par les pé- doncules largement comprimés (3-4 mm. de large) ; les cymules presque toujours à 5-8 fleurs ; les pédicelles gréles, 2-3 fois plus longs que le calice ; et les anthéres plus longues (4 €— vue Forme localisée au S. du massif de Manongarivo. SAMBIRANO (S. de ce Domaine) : alentours du Mont Antsa- trotro, Perrier 3053 ; Bezofo à l'E. de Maromandia, Decary 1442 et 1453 ; Maromandia, Decary 1238 ; vallée de l'Antsako- lany, à UE. de Maromandia, Decary 2142 ` Maromandia, Decary ` E 1181. Ce dernier exemplaire présente sur un même rameau des inflorescences à pédoncule large et très comprimé et d’autres avec le pédoncule grêle et étroit habituel de l’espèce. En outre Mc E à Re e opi a les cymules de toutes ses inflorescences sont réduites à une fleur et les pédicelles sont à peine plus longs que le calice. 9. Var. Ankaranae nov. — Diffère de la variété Hoffmanni par ses inflorescences courtes, dépassant peu les feuilles et les anthères plus longues (3-4 mm.). Feuilles étroitement oblongues- lancéolées (4,8-10,5 X I,I-3,2 cm.), à plus grande largeur au milieu, atténuées-aigués presque également vers les 2 extrémités ; grappes gréles, de 15 cm. au plus de long, à cymules sessiles et 2-5 flores ; pédicelles plus courts que le calice. OUEST (Nord) : forêt d'Analamaitso, au S. d'Anivorano, Hum- bert. 19075. IO. Var. Humblotii Baill. pro sp. — Owratea Humblotii Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 587 ; Campylospermum ? Humblotii V. T., in Ann. Sc. Nat., Be série, XVI (1902), 300. — Variété voisinede var. Ankaranae mais en différant parles feuilles plus grandes (12-20 X 3-5,2 cm.) ; les inflorescences plus courtes que les feuilles, les unes axillaires, les autres terminales ; les cymules courtement (2-10 mm.) pédonculées ; les pédicelles 2-3 fois plus longs que le calice et articulés à 2-4 mm. au-dessus de la base ; et les pétales jaunes. CoMoRES ` Mayotte, Humblot 1169 (169). Obs. — La Flore des Comores a plus d'affinités avec celle du N.-W. de Madagascar qu'avec toute autre région. Aussi n'est-il . pas étonnant d'y retrouver une forme voisine de celles du Sam- birano. Cette variété est le seul Campylospermum observé dans la région malgache en dehors de la Grande-Ile. M i Ld 2. Campylospermum lanceolatum comb. nov. — Gomphia lan- ceolata Baker, in Journ. Linn. Soc. XXI (1884), 330 ; Cercan- themum lanceolatum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8? série, XVI . (1902), 307. Espéce ne différant de la précédente que par ses feuilles plus petites, lancéolées ou oblongues lancéolées (5-10 X 1,4-3,6 cm.), Obtuses et trés nettement mucronées au sommet, et à bords en- — I2 — tiers ; la fleur plus grande (sép. de 6-9 mm. à l'anthése) ; et ses anthéres d'au moins 6 mm. de long. Forêts des montagnes, sur le versant oriental, de 800 à 1.000 m. d'altitude ; fl. : octobre-janvier. CENTRE (EST) : sans localité : Baron 2454 et 2960 ; Antsiha- naka, Humblot 586 ` environs d'Analamazoatra, Perrier 14634 ; massif de l'Andrangavola (Réserve n? 3) au S.-E. du lac Alaotra, Humbert 17625. Var. reflexum V. T. pro sp. — Cercanthemum reflexum V.T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 306 ; C. squamiferum V. T. loc. cit, 307 ; C. circinale V. T., loc. cit., XVIII (1904), 31 Ouratea laxiflora F. Gérard, C. R. Ac. Sc., vol. 163 (1916), 674. Différe du type par les feuilles plus étroites et plus longues (10-22 x 1,5-3,2 cm.), de 5 à 10 fois plus longues que larges, courtement aiguës au sommet également mucroné ; les cymules souvent biflores ; les pédicelles atteignant 2 cm. de long ; et les - sépales plus grands (8-9 mm.). Les grappes de cymules atteignent | . jusqu'à 30 cm. de long. Forêts des montagnes de 100 à 1.000 m. d'altitude, sur le ver sant oriental ; fl. : novembre-février. Noms vulg. : Menahy lahy Malambovony. EsT : sur l'Isatrana, Chapelier, type du C. reflexum V. T. d», Chapelier, type du C. circinale ; Sainte-Marie, Boivin. CENTRE (Est) : Analamazoatra ; sans nom de collecteur (type du C. squamiferum V. T.) ; Perrier 16018 (type de l'Ouratea laxi- flora, F. Gérard) ; Perrier 3041 et 5833; Louvel 209 et 7; Viguier ` et Humbert 113 ; Ursch (in Herb. Lugd. Batav.) ; N. de Mora- manga, Decary 7049. 1 Ki 3. Campylospermum anceps comb. nov. — Gomphia ancep Baker, in Journal. Linn. Soc., XXI (1884), 330 ; Cercanthemum anceps V. T., in Ann. Sc. Nat., Be série, XVI (1902), 307 ; ? C Boivini V. T., loc. cit., XVIII (1904), EN (x). (1) C. Borvini est presque certainement un C. anceps, mais nous n 'avons S pu voir le type. Espèce assez facilement distinguée par ses feuilles obovales- oblongues plus ou moins cunéiformes, à sommet non mucroné ; ses nervures secondaires distinctes et espacées, ses inflorescences pendantes à pédoncule large et comprimé ; ses pédicelles plus ou moins tétragones, souvent courts et épais et ses grandes fleurs (sép. de 8-10 mm. à l'anthése). Elle est très variable quant ` aux dimensions des feuilles et des pédicelles et, en somme, inter- médiaire entre les 2 espèces précédentes, dont elle a les inflo- rescences pendantes et presque toujours axillaires, et les 2 sui- vantes dont elle a les feuilles coriaces et les pédicelles souvent épaissis et tétragones. Forêts de 200 à 1.200 m. d'altitude, sur le versant oriental ; fl. : novembre-février. Nom. vulg. : Menahy. , EST : Soanierano (N. E.), Lam et Meeuse 5738 ; Ambatovola sur la Vohitra, Perrier 18417 ; S.-W. de Vatomandry, Perrier 14449 ; sur le Mangoro, prés de Lohavanana, Perrier 16983 ; bassin inférieur du Mangoro, Perrier 18115. CENTRE (Est) : sans localité, Baron 2376 ; Analamazoatra, Thouvenot 113, Louvel 208 et 210 ; N. d'Anossibe au S. de Mora- manga, Decary 7178; Andranomadio, prés d'Ambositra, Drouhard (in Herb. Perrier n° 15455) ; env. d'Ivohibe (S.), W. Armand. SAMBIRANO : base du massif du Tsaratanana, versant du Sam- birano, Perrier 3050. Var. Perrieri F. Gérard pro sp. — Ouratea Perrieri F. Gérard, in C. R. Ac. Sc., Paris, vol. 169 (1916), 674. ` Arbuste simple de 2-3 m., à feuilles trés grandes (80-90 X 16-20 cm.), groupées en bouquet terminal, manifestement dentées dans la moitié supérieure, la tige terminée par un groupe de 7-8 grappes de cymules faiblement ascendantes, de 40 à 50 cm. . de long, entourant d'ailleurs un bourgeon apical peu développé ; SG pédoncule plat, jusqu'à 6 mm. de large ; cymules sessiles, 5-10- - "^ Hotes; pédicelles gréles, 2 fois plus longs quele calice ; sépales de 7-8 mm. — Probablement simple forme de jeunesse de C. anceps. . Esr : Forét orientale, vers 300 m. d'altitude, aux environs de Maroantsetra, Perrier 3039. — PD 4. Campylospermum deltoideum V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e sér., XVI (1902), 301. — Gomphia deltoidea Baker, in J ourn. Linn. Soc., XVIII (188r), 265 ; Ouratea Hildebrandtii Baillon in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 587 ; Campylospermum Hilde- brandtii V. T., loc. cit., 300 ; C. Baroni V. T., loc. et, 302. Cette espéce, dont l'aire est mieux définie que celles de ses congénéres, habite les foréts des montagnes du Centre, entre 1.000 et 1.600 m. d'altitude, zone où elle est assez commune. Ses feuilles varient beaucoup de dimensions et de forme suivant l’âge et la station. Elles sont plus petites, plus étroites et plus coriaces sur les individus trés ramifiés des lieux arides et exposés aux vents, plus grandes et plus larges sur les stations plus fertiles ou mieux abritées. Ouratea Hildebrandtii Baillon représente las- pect de la plante dans les 17*$ de ces conditions et Campylosper- mum Baroni V. T. dans les secondes. On peut d'ailleurs observer sur les différents rameaux d'un méme pied ces diverses formes de feuilles avec tous les intermédiaires possibles (p. e. Perrier 13421). L'espéce, bien qu'hétéromorphe, ne présente pas d'ailleurs de forme assez stable ou assez caractérisée pour qu'on puisse la dis- tinguer comme variété, mais commela nervation des feuilles est à peu prés celle du C. anceps et du C. obtusifolium var. Breoni, il arrive que certains exemplaires, portant à la fois des inflores- cences terminales et des grappes axillaires isolées, sont difficiles à distinguer du C. anceps, et d'autres, dont les inflorescences sont toutes terminales, du C. obtusifolium var. Breoni. Néanmoins les dents du limbe, les nervures secondaires aboutissant à ces dents, et l'absence d'une nervure marginale permettent presque toujours de reconnaître C. deltoideum. CENTRE ` Sans localité, Kitching, Baron (type de C. Baron? V. T), Baron 1969 et 3021 (types de Gomphia deltoidea Baker), Baron 4194, 3907 et 5138 ; Mont Tsaratanana (N.), Perrier 16286 ; Ankaizina (N.), Perrier 3032 ; forét de Besanatribe, dans le bas- sin supérieur du Sambirano, Humbert 18728 ; entre Mandritsara et Andilamena (N.-E.), Humbert 17972 ; env. d'Andilamena, Perrier 14983 ; entre Andilamena et le lac Alaotra, Perrier 14986 ; Manankazo au N.-E. d'Ankazobe, Perrier 5835 ; planté à Maha- ur ab us masina (Tananarive), pied provenant de la Mandraka, Perrier 13421 ; Mantasoa, E. de Tananarive, Decary 6075 ; Sud de Mora- manga, Decary 7018 ` Andrangaloaka (Imerina), Hildebrandt 3708 (type de UO. Hildebrandtüi Baillon) ; Tsinjoarivo, Viguier et Humbert 1814 et 1911, Perrier 14639; env. d'Ambatofinandrano (à PW. d'Ambositra), Decary 13221 ; massif de l'Andohahelo (S. E.), Humbert 6241. 5. Campylospermum obtusifolium V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 297. — Ochna obtusifolia Lamk, Dict., IV (1796), 510 ; Gomphia obtusifolia A. P. DC., in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 416 ; Campylospermum breviflorum V. T., loc. cit., 302 ; C. rubrum V.T., loc. cit., 302 ; C. revolutum V. 5 loc. cit., 302 ; C; Cloiseh V. L., loc. til., 302. à d La forme typique de cette espèce, dont tous les spécimens pro- viennent des environs de Fort-Dauphin, bien qu'hétéromorphe comme le sont tous les Campylospermum, est tellement homo- gène que l'on ne comprend pas, types en mains, comment VAN TIEGHEM a pu y distinguer 5 espéces différentes. Ses petites feuilles (1,5-10 X 1-3,cm.), à bords entiers ou subentiers, à ner- vation plus ou moins apparente selon l'état de ces feuilles, cons- tituée par un fond de petites nervures trés nombreuses et trés fines, réunies prés des bords en nervure marginale, avec parfois, sur ce fond, quelques nervures (3-7 paires) plus longues, plus arquées et plus distantes, permettent assez facilement de la dis- tinguer soit de C. deltoideum soit des autres formes de C. obtusi- folium. A. P. DE CANDOLLE (1) a identifié avec quelque doute les types d'Ochna obtusifolia Lamk. (Flacourt et Commerson) à Gomphia laevigata Vahl (2) et BAILLON a rapporté à l'espéce de VAHL les spécimens de du Petit-Thouars, Bernier 174, Chapelier, Bréon, de Lastelle, Boivin, Humblot 64 et 141, tous rapportés ici à C. obtusifolium ou à ses variétés. Nous ne pouvons admettre cette (1) in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 416. (2) Symb. Bot., II (1791), 49. des MR e synonymie pour les raisons suivantes : I? le type de Gomphia laevigata Vahl (Koenig, en provenance de l'Inde) a disparu (1) de l'herbier Vahl (Musée de Copenhague) et ni A. P. de Candolle ni Baillon ne l'ont vu ; 29 A. L.de Jussieu dit (in sched.) que Vahl a vu le spécimen de Commerson et n'y a pas reconnu son espèce ; 3? l'espéce de Vahl n'a pas été retrouvée dans l'Inde. La preuve de l'identité, extrêmement douteuse, de Gomphia laevigata Vahl et d'Ochna obtusifolia Lamk, ne peut donc être établie. Cette forme typique est localisée étroitement aux environs de Fort-Dauphin. . Esr (Sud) : Environs de Fort-Dauphin, Flacourt (type de l'Ochna obtusifolia Lamk.), Commerson, Cloisel x12 (type de C. breviflorum V. T.), 83 (type de C. rubrum V. T.), 109 (type de ` C. Cloiseli V. T.) et 146 (type de C. revolutum V.T.), Alluaud 38, Humbert 5929 et 5993, Decary 10285, 10762, 10858, 10756 et 11067.. | Var. perseaefolium (Baker pro sp.) — Gomphia perseaefolia Baker, in Journ. Linn. Soc., XXI (1884), 330 ; Campylospermum perseifolium V. T.,in Ann. Sc. Nat., 8° série, XVI (1902), 298 ; C. ovale V. T., loc. cit., XVIII (1904), 24 ; C. Chapelieri V. T., loc. cit., 25 ; C. Bermieri V. T., loc. cit., 24 ; C. densum V. E; loc. cit., 26 ; C. denudatum V.T., loc. cit., 26; C. coriaceum V. T. loc. cit., 26 ; C. Thouarsi V. T., loc. cit., 24. Limbe foliaire à bords entiers et nervation du type (peu visible ou trés dense) mais sans nervures plus longues, irrégulières et : arquées. Feuilles plus grandes (jusqu'à 12 et 15 cm. de long), en général de plus en plus grandes en remontant la cóte orientale du Sud vers le Nord. L'hétéromorphisme et le polymorphisme habituel des Campy- lospermum n'entrent que pour une faible part dans les caractéres invoqués par VAN TIEGHEM pour distinguer les espèces indi- quées en synonymie ci-dessus. La plupart ne sont fondées que (1) Van Tieghem, in Ann. Sc. Nät., 8, XVIII (1904), 23. sur l'aspect du rameau unique qui constitue presque toujours les spécimens types cités ci-dessous. Forêts (sous-bois) et Savoka, non loin du littoral, de Mananjary à Sainte-Marie ; fl. novembre-avril. Nom vulg. : Menahy. EST : Mananjary (S.), Geay 7398. 7506, 7523 et 7524 ; S. de l'embouchure du Mangoro, Perrier 14206 et 14206 bis ; environs de Mahanoro, Perrier 18114 a et 18114 b ; environs de Vatoman- dry, Guillot 35 et Perrier 14113 ` Tampina au S. de Tamatave, Louvel 193 ; sans localité, Baron 2226 (type de Gomphia perseae- folia Baker), du Petit-Thouars (type de C. Thouarsi V. T.), du Petit-Thouars (type du C. ovale V. T.), Chapelier. (type de C. Chapelieri V. T.) ; Foulpointe, Humblot (type de C. densum V. T.) ; Sainte Marie, Bernier 174 (type de C. Bernieri V. T.), Bot- vin (type de C. denudatum V. T.) ; lac (lagune) de Nossy-vé (N. E.), Humblot 141 (type de C. coriaceum V. T.). : fa. uniracemosa. — Inflorescences terminales et dressées ré- duites à une seule grappe de cymules sessiles ou courtement pé- donculées. EST : Soanierano (N.-E.). Lam et Meeuse 6052. Var. angulatum comb. nov. — Gomphia anguláta A. P. DC., in Ann. Mus. Paris, XVII (1911), 421 ; Campylospermum angula- ium V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVI (1902), 300; ? C. ni- grinerve V. T., loc. cit., 302; ? C. Rutenbergi V. T., loc. ett, 302. Arbuste simple à trés grandes feuilles (30 cm. et plus) ; limbe _ à base étroitement arrondie ou auriculée ` panicule très ample, à pédoncule, axe et rameaux fortement anguleux. — Forme de jeunesse probable de la var. perseaefolium ou d'une variété voi- _ sine, non connue à l'état adulte, Pre de var. Perrieri du C. anceps. . Esr : du Petit-Thouars(type de Gomphia angulata A. P. DC.) : . Betampona, près de Tamatave, Lam et Meeuse 6010 ; ? du Petit- said (type de C. Rutenbergi VETUS - (1) Mandanavatsy (trad. litt. : où l'on refuse du vatsy, c'est-à-dire des E vivres) est une localité inconnuc à laquelle les porteurs de EES NOT. SYS. nn | os RAR E or -= Thouars (type de C. migrinerve V. T.) ; ? Mandanavatsy, Ru- E 7. GE ds Nous mettons en synonymie avec un point de doute C. nigri- nerve V. T. et C. Rutenbergi V. T., parce que nous n'avons pas vu le type du second (Mandanavatsy (1), Rutenberg) et parce que le type du rer (du Petit-Thouars, sans localité) est constitué par un spécimen trés incomplet, en trés mauvais état, en trés . jeunes feuilles en grande partie dévorées par un insecte. Ce spé- cimen, qui n'est peut-étre d'ailleurs qu'une part du type de. Gomphia angulata DC., est pourtant bien tel que l'a vu et décrit Van Tieghem sous le nom de C. nigrinerve, car il s’est servi de ses imperfections mémes pour caractériser son espéce ! Ce spéci- men est pratiquement indéterminable, mais d'aprés la base des feuilles et la nervation il semble qu'il doive étre rapporté à la var. angulatum. j Var. Breoni (V. T., pro sp.) — Campylospermum Breoni V. T., in Ann. Sc. Nat., 8e série, XVIII (1904), 25 ; C. sculptum V. T., loc. cit., 25 ; C. Lastelli V. T., loc. cit., 25 ; C. nigricaule V. T., loc. cit. 46. | Diffère de la vat. perseaefolium par ses feuilles faiblement den- tées au-dessus du milieu ou du tiers inférieur et à 10-20 paires ? (nombre variable selon les dimensions des feuilles) de nervures | secondaires principales, nettes et espacées, séparant des inter- valles finement nervés (nervation du C. anceps). Feuilles trés ` variables de dimensions (5,2-15,5 X 2,5-4,1 cm. en général, par- fois, sur les différents rameaux d'un méme pied jusqu'à 6-38 X 2-8 cm.). D'aprés la nervation de certains spécimens on serait tenté de voir en cette variété une forme intermédiaire entre C. obtusi- folium et C. anceps. Sur d'autres la nervation et les dents sont tellement obsolétes qu'on ne sait si on doit les placer dans la var. perseaejolium ou dans la var. Breoni. probablement mal recus par les habitants, ont donné ce sobriquet. Elle n'est certainement pas située sur le versant oriental, où RUTENBERG n'a jamais été. Par suite, l'attribution par BucuExau (Rel. Rut. [1880 ] 14) de cette plante à Gomphia angulata est fort douteuse. Ce peut être, avec plus de probabilités, une forme de jeunesse d'une autre variété de C. obtusifolium ou du C. deltoideum,dont RUTENBERG a traversé une partie des aires (N. W. du Domaine central). i Forêts du versant oriental, de o à 1.200 m. d'altitude ; fl. : octobre-janvier. Nom vulg. Menahy. EST : sans localité, de Lastelle (type de C. Lastelli V. T.), Bréon 98 (type de C. Breoni V. T.) ; Soanierana (N.-E.), Lam et Meeuse 5494 ; Sainte Marie, Boivin (type de C. nigricaule V. T.) ; An- dahoul (Tintingue), Humblot 64 (type du C. sculptum V. T.) ; Betampona, prés de Tamatave, Lam et Meeuse 6005 ; environs de Tampina et de Brickaville (S. de Tamatave), Louvel 241, Per- rier 14032 et 14907 ; env. de Beforona, Perrier 14059 ; S.-W. de - Vatomandry, Perrier 14448 ; rapides de l'Anossivola, en amont de son confluent avec le Mangoro, Perrier 18116. CENTRE (Est) : Analamazoatra, Viguier et Humbert 1090, Perrier 5834, Louvel 13 ; bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare (S.), Humbert 13894. OUEST (N.): Mt Andavakoera, sur des grès liasiques, Perrier 3048. fa. spiciforme. — Inflorescences toutesterminaleset réduites à une grappe rigide de cymules sessiles et 1-3-flores. EST (N.) : Antalaha, près de la mer, Perrier 3038. Certains exemplaires passent à la var. précédente, d'autres au C. anceps, dont cette variété a la nervation, et quelques-uns présentent des modifications singuliéres de l'inflorescence. Ainsi sur le type de C. migricaule V. T. (Boivin, Sainte-Marie) on voit sur un méme rameau des feuilles dont la nervation est celle ` de la variété perseaefolium et d'autres à nervation de C. anceps. Un spécimen du S.-W. de Vatomandry (Perrier 14448) porte en plus des panicules terminales habituelles, quelques grappes simples, isolées et axillaires. Sur les exemplaires de Beforona ` (Perrier 14059), toutes les inflorescences sont bien terminales, mais quelques-unes sont réduites à une grappe simple de cy- .mules ; enfin sur l'échantillon d'Antalaha (Perrier 3038), les ` inflorescences sont toutes terminales et réduites à une grappe spiciforme de cymules sessiles. | Var. transiens nov. — Diffère de la var. Breoni par les rameaux fausse cloison tangentielle ; cotyles étroits et longs. e | e AO E inférieurs de la panicule trés longs (jusqu'à 40 cm.) et pendants, les pédoncules de ces grappes pendantes non comprimés. EST (N.-E.) : Soanierano, Amboabe, Lam. ei Meeuse 5620. - Var. luteum (F. Gérard pro sp.) — Ouratea lutea F. Gérard, in C. R Ac. Sc. Paris, vol. 163 (1916), 674. Base du limbe foliaire tronquée et large de 1,5-2cm. ; rameaux - inférieurs de la panicule à pédoncule comprimé et plat, ces ra- meaux néanmoins érigés. Esr (N.) : Dunes littorales aux environs d'Antalaha, Perrier | 3036. ; Cette forme présente à la fois des caractères de C. anceps (pé- doncules inférieurs plats), de C. obtusifolium var. Breoni (ner- vation et dents du limbe) et de C. obtusifolium var. angulatum (base du limbe élargie et tronquée). Elle est un bon exemple des variations diffuses des Campy- lospermum. En somme, les espèces malgaches de ce genre ne sont pas fixées et leurs formes les plus aberrantes sont reliées les unes aux autres par des transitions insensibles. Ces plantes entomo- philes se croisent certes abondamment, mais, à en juger par l'a- bondance de leurs graines toujours bien conformées, les hybrides issus de ces croisements doivent étre toujours et indéfiniment fertiles. Tribu 2. OCHNÉES Dans la tribu des Ochnées il est impossible de ne pas admettre les 3 sous-tribus que VAN TIEGHEM a distinguées, Rectiséminée Curviséminées et Plicoséminées, sous-tribus basées sur la confor- mation de la graine. Les Curviséminées n'étant pas représentées dans la Région malgache, il ne sera question ici que SE 2 autres, qui se distinguent facilement ainsi : Drupe et graine droites; embryon droit ; cotyles épaisses et égales, rem- plissant toute la graine. Rectiséminées. Drupe droite, mais graine recourbée en fer à cheval autour d’une épaisse ` des écail erer ea ee Les caractères par lesquels VAN TIEGHEM distingue les genres de ces sous-tribus sont, par contre, de trés inégales valeurs. Nous ne pouvons faire état par exemple de ceux tirés de la forme de l'inflorescence [grappe simple, composée, contractée en ombelle ou réduite à une fleur (1)],qui ne permettent parfois méme pas de distinguer les espéces entre elles. Les genres basés sur le nom- bre des carpelles ou celui des étamines ne sont également pas admissibles lorsqu'ils sont fondés sur un seul de ces caractéres. Androcée diplostémone ou méristémone, pistil isomére ou poly- mére, dans la tribu des Ochnées, sont des caractéres que l'on ne peut employer que s'ils sont corroborés par d'autres. Les genres fondés sur le mode de déhiscence des anthéres (poricide ou lon- gitudinale) ou la forme et l'orientation de l'embryon (cotyles égales, inégales, latérales ou antéro-postérieures) nous paraissent au contraire excellents, bien que difficilement observables sur des spécimens incomplets. Dans une famille aussi homogène ` que les Ochnacées de tels caractéres ne peuvent pas étre négli- gés. D'ailleurs, pour nos plantes tout au moins, ils séparent des groupes d'espéces présentant des particularités biologiques pro- pres, ce qui établit nettement que les genres ainsi distingués ne sont pas que des entités purement systématiques. Quant aux espèces établies dans cette tribu par VAN TIEGHEM nous avons été contraint le plus souvent à les inscrire en syno- nymie. Ces Ochnées, en effet, peut-étre un peu moins polymor- phes que les Ouratées, sont par contre beaucoup plus hétéro- morphes. A feuilles caduques, vivant sous des climats ou sur des stations à grandes variations, successives et irréguliéres, d'humidité et de sécheresse, ces arbres et ces arbustes, qui fleu- rissent et fructifient souvent aprés la chute totale ou partielle ` . des feuilles, présentent fréquemment, sur le méme pied mais sur (1) En réalité ces inflorescences sont tbujours constituées, dans nos. Ochnées, [ed des fleurs solitaires (rarement géminéesouternées)à l'aisselle ` es d'un bourgeon terminal, deeg toujours uniquement à fleurs, rarement (Pleuroridgea) à fleurs à écailles de ces bourgeons à fleurs tombent très précocement et il n’en reste qu'une grappe contractée ou non en ombelle, dont les bractées (ou plus exactement les bractéoles),elles-mémes trés caduques, sont insérées, non sur l'axe, mais sur l'articulation inférieure du pédicelle. —— base et à feuilles plus haut. Les des rameaux différents, des feuilles anciennes et des feuilles jeunes à différents états de développement, lesunes etles autres très dissemblables quant à la forme, la consistance du limbe et l’apparence de la nervation ou des bords du limbe, dont les dents ou les cils sont plus ou moins caducs. Or, les espèces de VAN TrE- GHEM, d'ailleurs à peine décrites, sont pour la plupart fondées sur de tels caractéres, dont l'inconstance ne se voyait peut-étre pas trés nettement sur les spécimens incomplets étudiés par cet ` Auteur, mais que les échantillons trés nombreux dont nous dis- posons pour cette étude et nos observations sur le vif ne permet- tent plus de considérer comme des caractéres spécifiques (1). La tribu des Ochnées ainsi comprise n'est représentée dans la Genres d'Ochnées: Drupes (schémas) Ochna Pleuroridgea Ochnella Diporidium ve eg, ege Caty les Discladium Cotyles antfro- postérieures ` latérales Cotyles latérales antéro -postérieures 1 . Région malgache que par 3 genres de la sous-tribu des Recti- ^ séminées : Ochnella V. T., auquel nous réunissons Polyochnella V. T.; Discladium V. I., et Diporidium Wendland, duquelnous : ne séparons qu'à titre de section Polythecium V. T. ; et par un seul genre de la sous-tribu des Plicoséminées : Pleuroridgea V. T5 (1) La détermination de ces plantes est d'ailleurs difficile. Les spécimens d'herbier ne sontpresque jamaiscomplets. Sur le vif onnepeutquetrésra- rement observer, sur le méme pied et en mémetemps, des feuillesadultes, des fleurs et des fruits mûrs. Cela ne suffira d'ailleurs paset pour qu'une Ochnée soit complétement connue, il faut avoir observé de nombreux in- dividus de cette espèce. à différentes époques de l'année. De ces difficultés résultent des incertitudes ou des imperfections, dont la présente étude est- loin d'étre exempte. x d ot n dont Campylochnella V. T. n'est pas distinct. Ces 4 genres peu- vent se distinguer ainsi : 1. Drupe, graine et embryon droits ; cotyles larges et épaisses ; stipules en- tiéres ou plus ou moins bifides (Rectiséminées). 2. Anthéres à déhiscence longitudinale ` cotyles latérales 1. Ochnella. 2'. Anthéres déhiscentes par 2 pores. 3. Cotyles latérales (embryon accombant au raphé) 2. Discladium. 3'. Cotyles antéro-postérieures (embr. incombant) 3. Diporidium. I'. Graine courbe ; embryon courbé autour d'une épaisse cloison tangen- tielle (Plicoséminées) ; cotyles latérales, longues et étroites ; anthéres à déhiscence longitudinale ; stipulesdivisées jusqu'à la base en nombreuses laniéres étroites ou filiformes 4. Pleuroridgea. 1. OCHNELLA V. T., in Ann. Sc. Nat., série 8, XVI (1902), 196 et 343. — Polyochnella V. T., loc. cit., 196 et 347. Nous réunissons le genre Polyochnella aux Ochnella, qui différeraient, d’après VAN TIEGHEM, par le nombre de carpelles, plus de 5 dans le premier, 5 au plus dans le second, parce que I? le spécimen type de l'Ochnella Boiviniana V.T. a parfois 6 carpelles ; 2? cette espéce sur d'autres spécimens, si elleen a le plus souvent 5, en a aussi parfois 6 ou 7 et cela sur un méme rameau ; 3? sur une autre espéce le nombre de carpelles, ordi- nairement de 6 à 10, ne dépasse souvent pas 5. Tenir compte d'un caractére aussi variable pourrait conduire à d'inextricables confusions, à attribuer par exemple deux rameaux d'une méme plante à 2 genres différents. Le genre Ochnella ainsi compris serait représenté, suivant VAN TIEGHEM, par 16 espèces d'Afrique tropicale, 3 espèces de Mau- rice, qui pour nous n'en sont qu'une (O. mauritiana [Lamk.] comb. n.; O. integrifolia [Sieber] V. T. ; O. brevipes V. T., loc. cit., 348) et 2 espèces de Madagascar énumérées et distinguées ci-dessous : Feuilles obtuses ou arrondies aux deuxextrémités, parfoistronquées ou subcordées à la base ; inflorescences ombelliformes, à 1-3 fleurs ; nervation trés visible sur les 2 faces 1. O. Boiviniana. Feuilles aiguës aux deux extrémités ; inflorescences en grappe de 5-15 fleurs ; er du limbe foliaire obsolète sur les 2 faces 2, 0. madagascariensis. I. Ochnella Boiviniana V. T., loc. cit., 344. — Ochna Boot: niana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ; Ochna brachypoda Baillon, loc. cit., 589 ` Ochnella brachypoda V. T., loc. cit., 344. OUEST (Nord) : baie de Rigny, Boivin 2776, type de O. Boi- ` viniana. V. T. ; Ling-vatou Bernier 193, type d'O. brachypoda. V. T. Ces 2 plantes proviennent de la méme localité, car Lani-vato (écrit Ling-vatou par Bernier selon la prononciation provinciale de ce nom) est dans la baie de Rigny, et ne présentent aucune ` différence, mais le spécimen de Boivin est en fleurs et en feuilles ` jeunes, tandis que celui de Bernier est en jeunes fruits et en feuilles adultes. . 2. Ochnella madagascariensis (DC.) comb. n. — Ochna mada- gascariensis A. P. DC. in Ann. Mus. Paris, XVII (1811), 398 ; Polythecium madagascariense V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367. . Est : sans localité, du, Petit-Thouars, Chapelier, Baron 4948 ; massif de Masoala, Perrier 3040 ` Sainte-Marie, Boivin, Bernier ` 176 et 194 ; Côte Est, Thiry (ex Herb. L. Pierre) ; Réserve natu- à relle de Betampona, Lam et Meeuse 6025, Perrier 17456. CENTRE (Est) : entre Andilamena et Mandritsara, Perrier ` 14998. Les spécimens vus par VAN TrEGHEM (du Petit-Thouars, Cha pelier, Boivin, Bernier 176 et 194) ne présentent que des fruits | jeunes ou (Boivin) des fleurs en bouton trés jeunes et ceci ex plique pourquoi il n'a pas vu la déhiscence des anthéres et la position des cotyles sur cette espèce. Elle est assez répandu dans la forêt orientale du littoral à goo m. d'altitude. Comm beaucoup d'Ochnées,c'est un arbuste, souvent recépé, dans les lieux plus ou moins découverts, portant alors des feuilles plus grandes, ou un arbre plus ou moins grand, à feuilles plus petites : et plus coriaces, dans la futaie. Les spécimens Thiry et Perrier 14998 représentent cette forme silvestre et aussi altitudinaire- La forme suivante, à carpelles plus nombreux (souvent 10 au SEW NEE EE RENE ETS TT S gëtt, ën lieu de 5-7), n’est, pour nous, qu’une forme analogue, et proba- blement méme la forme primitive de l'espèce, dont les précédentes ne seraient que des modifications consécutives à la déforesta- tion. Var. Humblotiana comb. n. — Ochna Humblotiana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 589 ` Polythecium Humblo- hanum V. T., loc. cit., 368. Arbre atteignant, d’après Humblot, 35 m. de haut, à feuilles petites (2,3-4 X 1-1,3 cm.) ; carpelles presque toujours 10 ` an- théres courtes (2 mm.). CENTRE (Est): Antsihanaka (env. du lac Alaotra), Humblot 534. Obs. — Ces 2 Ochnella et O. mauritiana (Polyochnella mauritiana V. T.) ont le style divisé au sommet en autant de branches.grêles que de carpelles. Les anthères sont très caduques dès l’anthèse et toujours rares sur les spécimens d’herbier. Dans le bouton, comme la déhiscence de ces anthères commence par le sommet, il faut les examiner avec quelque attention pour se rendre compte de leur mode de déhiscence. . 2. DISCLADIUM V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 196 et 350. Ce genre ne diffère de la section Polythecium de Diporidium que par la position des cotyles, ici latérales, et par l’inflorescence (plus ou moins contractée-ombelliforme) souvent composée à la base. Ce dernier caractère n'est pas toujours très constant, car sur 2 de nos espèces, on observe souvent, sur un même ra- meau, des inflorescences composées à la base et d’autres en grappes simples ombelliformes. Néanmoins, sur ces 2 espèces, il est en général corrélatif du premier, qui n’est facilement observable -~ que sur des drupes mûres. Cependant, nous ajoutons à ce genre une espèce à inflorescence simple, d’ailleurs avec doute car . nous n'en avons pas vu les anthéres. Il est représenté dans notre région par 1 espèce des E et 2 de Madagascar. Il comprendrait en outre, suivant VAN MB oue TIEGHEM, 5 espèces de l’Inde ou de l'Indochine et 1 de Mozam- bique. Nos 3 espéces peuvent se distinguer ainsi : 1. Fleurs petites (sép. et pét. d'au plus 6 mm. de long. ); style capité ; pétiole de 5-6 mm. de long. (Comores) 1. D. comorense. 1'. Fleurs plus grandes (sép. et pét. de plus de ro mm. de long.) ; pétiole en général plus court. 2. Feuilles oblongues atteignant 8-12 cm.de long, crénelées-ciliées (cils caducs) ; style capité. 2. D. Humbloti. 2'. Feuilles obovales-cunéiformes, n'atteignant pas 5 cm. de long, den- tées-serrulées fortement et densément sur les bords ; style à longues (3 mm.) branches filiformes 3. D. Thowvenoti. I. Discladium eomorense V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 351. — Ochna comorensis Baillon, in Bull. Soc. Linn. ` Paris, I (1886), 589. Comores : Mayotte, Humblot 1384 (d'après le carnet de récolte de Humblot, et non 384 comme l'indique VAN TIEGHEM). Exem- plaire en feuilles non développées ; fruit inconnu. 2. Discladium Humbloti V. T., loc. cit., 352. — D. Chapeliert Ns 1 loo. ct, 352. EST : sans localité Chapelier, Lance, et probablement (spéci- mens incomplets) Baron 6145 et 6424 ; Pce de Betanimena (par erreur Pce Imerina) Bojer ; Ambodifotra, dans l’île de Sainte- Marie, Boivin ; Côte N.-E., Humblot 366 et 398. ` : Cette espèce semble localisée sur les sables littoraux de la côte orientale. VAN TIEGHEM distingue D. Chapelieri (Chapelier, Lance, Bojer, Boivin) « par ses grappes composées terminales plus rameuses et ombelliformes, tandis que celles que portent les courts rameaux sont ordinairement simples ». Or, sur les spéci- mens d’Humblot, type de D. Humbloti, on retrouve la méme variation des inflorescences, ainsi que sur D. comorense. 3. Discladium ? Thouvenoti sp. n. Arbor, ramulis rugosis, lenticellis prominentibus conspersis. Folia bre- viter petiolata, obovata vel raro oblonga (3-4,5 X 1,2-2,3 cm.), angulata interdumve acutata, e tertia parte superiore basin versus acutissime at- tenuata, dense serrulata ; nervis nervulisque perdense tenuissimis, utra- que conspicuis. Racemi ombelliformes 1-5-flori. Pedicelli fructiferi 12- 15 mm. longi, ima basi articulati. Sepala (fructifera) usque ad 2 cm. lon- ga. Carpella 8-10. Stylus in apice 8-10 divisus, brachiis filiformibus 3 mm longis. Drupae oblongoideae (8-9 x 5-6 mm.) ; cotylis aequalibus, late- raliter dispositis. CENTRE (E.) : Analamazoatra, Thouvenot 66. : Nous n'avons pas vu les anthéres de cette espéce et il se peut qu'elle n'appartienne par suite pas au genre Discladium, mais au genre Ochnella. 3. DIPORIDIUM Wendl., Beitrage zur Botanik, II (1825), 24 ; V. Tieghem in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 197 et 353. — Polythecium V . T., loc. cit., 197 et 366. Le nombre plus ou moins grand de carpelles n'est pas un ca- ractére générique acceptable. Néanmoins nous nous sommes apercu qu'il permettait, sans amener de confusion, de séparer en 2 groupes les Diporidium de notre flore, et bien qu'il soit pro- bable que cette division n'ait pas de valeur au point de vue géné- ral, nous nous servirons ici de ce caractére pour scinder nos es- pèces en 2 sections caractérisées l'une (Dzforidium sensu stricto) par le nombre de carpelles n'excédant pas 5, et l'autre (Poly- thecium V. T.) par ce nombre variant de 6 à ro. I'* section. — Diporidium s. s. — Carfelles 5 au plus. 1. Etamines 40 au plus ; cs xis court ims l'énthère ou re au _ plus. 2. Inflorescences le plus sch vent pluriflores. : 3. Feuilles le plus souvent étroites et allongées SEET 2 CB ovales-lancéolées) à plus grande largeur au milieu ou au-dessous ` du milieu, plus de 3 fois plus longues que larges ; pétales blants. 1. D. Pervilleanum. — ER Feuilles petites, à plus grande VEM au milieu ou au-dessus, moins de 3 fois plus longues que larges ; etate» jaunes 2. D. vaccinioides 2'. Fleurs toujours solitaires. ` 4 "Mis fructifères ne dépassant pas 1 cm. . de longs sur la forme +128 typique, ne dépassant pas 15 mm. sur les 2 variétés de l'espèce ; : style à lobes courts et larges, parfois capité-lobulé au sommet ; feuilles souvent à plus grande largeur au milieu et moins de 3 fois plus longues que larges 3. D. Baroni. A. Sépales fructifères atteignant 2,5-3 cm. de long ` feuilles plus ` étroites. 4. D. Greveanum var. macrosepalum. i. Etamines 60 et plus ; filet 2 fois plus long que l'anthére ; grandes fleurs (à l'anthése : sép. de 12-15 mm., pét. 2,5-3,5 cm.) 4. D. Greveanum. I. Diporidium Pervilleanum V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902). 355. — Ochna Pervilleana Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ` Grand. Icon., t. 147. Cette espéce, bien reconnaissable à ses feuilles étroites, à ses - petites fleurs et à ses pétales blancs, paraît spéciale aux dunes | ou sols sablonneux du littoral N.-W. de la Grande-Ile. OUEST (N.-W.) : presqu'île Radama, Decary 1188 et 1192 ; environs de Majunga, Perrier 17689 ; Ankarafantsika (Boina), Perrier 3061 ; environs du Mont Tsitondraina (Boina), Perrier 14874, 1188, et 1345 ; Ambongo, Pervillé 471, type. 2. Diporidium vaccinioides V. T., loc. cit., 355. — Ochna vac- cinioides Baker in Journ. Linn. Soc:, XXI (1886), 328. Espéce des montagnes du versant occidental,souvent à grappes réduites à une fleur et alors difficile à distinguer du D. Baroni, surtout quand les feuilles ne sont pas développées. CENTRE : sans localité, Baron 3028 et 3732 ; environs de Tana- narive, Decary 5975 et 5991 ` haut bassin du Mandrare, Humbert 6502 et 13351. Spécimens incomplets que rien ne permet de sé- parer de cette espèce : Isalo, Humbert 2830, 2907 et 2895 ; vallée i inférieure de l’ POS: Humbert Te Var. serratitolium V. T., pro sp. — Ochna serratifolia Baker, in Journ. Linn. Soc., Xx (1886), 329 ; Diporidium serralifolium. V. T., loc. cit., 355. Forme à peine distincte du type par les feuilles un peu plus ` grandes (2,5-6 X 1-2,3 cm.), ses inflorescences plus souvent plu- riflores (3-5 fl.), ses étamines moins nombreuses (au plus 20 au lieu de 25 au moins)et les branches du style plus longues (1,5- 2 mm. au lieu de 0,5-0,8 mm.). CENTRE : sans localité, Baron 811 et 5950 ; entre Andilamena et Mandritsara (N.-E.), Perrier 14994 ; env. de Mahatsinjo, W. du Tampoketsa d'Ankazobe, Perrier 17784 ; Tampoketsa d'An- kazobe, Perrier 13473 ; Manankazo, au N.-E. d'Ankazobe, Per- rier 5837 ; Carion à UE de Tananarive. Perrier 14875. ` 3. Diporidium Baroni V. T., loc. cit., 359. Cette espéce des foréts tropophiles du versant occidental est assez fréquente, à basse altitude, sur les calcaires ou les sables. Elle diffère de D. Pervilleanum par ses feuilles plus courtes, à plus grande largeur au milieu, à sommet non mucroné et ses pétales jaunes, et du D. vaccinioides par ses feuilles plus grandes (4,1-7,0 X 1,6-2,8 cm.), les dents moins saillantes, en général obsolètes, mais terminées par un cil caduc, et sa fleur un peu plus grande ; des 2 par ses inflorescences toujours uniflores. OUEST : sans localité, Baron 5457 ; bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3062 ; environs de Majunga, H. Poisson 92 (2? voyage), Perrier 16790, 16791, 16791 bis ; Boina, Perrier 3044 ; env. de Stampiky (Ambongo), Perrier 14823 ; Manonga- rivo (Ambongo), Perrier 3058 ; Namoroka (Ambongo), Perrier 17824 ; vallée de la Tsiribihina, prés d'Andimaka (Menabe), Humbert 11455 ; Antsingy, Tsiombivositra, Leandri 513 ; vallée du Manambolo, prés de Trangahy (Ankaivo), Leandri 467. Var. angustitolia nov. Diffère de la forme typique, parses feuilles étroites et longues (4,5-8 X 0,7-1,4 cm.), par ses fleurs plus grandes (sép. de 13-14 mm. de long à l’anthèse ` pét. de 15 mm.) et les étamines 2 fois - plus nombreuses (50 au lieu de 25 env.), à filet plus long que l'an- thére. "OUEST : route d'Ankirihitra à Madirovalo (Boina), Perrier 14871. E : Cette forme est peut-être un hybride de D. Pervilleana x D. ` Greveana, qui existent tous deux dans cette localité. SN e Var. méridionale nov. Diffère de la forme typique par ses feuilles à plus grande lar- geur au-dessus du milieu,en général plus étroites ; les fleurs plus grandes (à l'anthése sép. de 10-11 mm., pét. 12 mm.), les sépales fructiféres plus grands (jusqu'à 15 mm.) ; le style capité trés obscurément lobulé au sommet ; les drupes presque 2 fois plus grandes (9-10 X 6 mm.). CENTRE (S.-W.) : Mont Vohipolaka, au N. de Betroka, Hum- ' bert 11646 ` Mont Vohitrosy, vallée moyenne du Mandrare, prés ` d'Anadabolava, Humbert 12670. ^. SUD-OUEST : vallée du Mandrare, prés d'Anadabolava, Hum- bert 12531 ; Antanimora, Decary 4345. 4. Diporidium Greveanum V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 357. — D. Bailloni V. T., loc. cit., 357. Espéce, comme la précédente, du versant occidental, plus hété- romorphe et plus variable que D. Baroni. La forme typique, dont D. Bailloni n'est qu'un des stades de végétation, est trés dis- tincte par ses ombelles à 3-7 fleurs, ses grandes fleurs (à l'anthése sép. de 12-15 mm., pét. 25 mm.),ses étamines trés nombreuses (60 et plus), à filet 2 fois plus long que l'anthére et ses sépales fructiféres qui atteignent 2 cm. de long. OUEST : bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3060 ; environs de Maevetanana, Perrier 3055 et 14872 ; Firingalava entre Maevetanana et Andriba, Perrier 3054 ` Namoroka (Am- ` bongo), Perrier 3056 ` forêt de Mailaka, Douliot ; environs de ` Morondava, Grevé 231, type de l'espèce, et 46, type de D. Bail- ` loni V.T. ; Perrier 5830. Var. macrosepalum nov. Diffère de la forme typique par ses inflorescences uniflores et ` ses étamines moins nombreuses. Les sépales fructiféres encore - plus grands atteignent 3 cm. de long. Ovzsr (Nord) : collines et plateaux calcaires de l'Analamera, Humbert 19203. i Var. insigne nov. Différe de la forme typique par les fleurs encore plus grandes (pétales de 30-35 mm. de long), et le style obscurément capité- lobulé au sommet (style à branches longues [1-3 mm. sur la forme typique et la var. macrosepalum). ` SUD-OUEST : Betioky, au S. E. de Tuléar, H. Poisson 360 (2° voyage) ; vallée inférieure du Fiherena, Humbert 11570. En plus de ces 4 espéces, cette section comprendrait, suivant VAN TIEGHEM, 32 espéces répandues de l'Afrique occidentale (1 esp.) à l'Inde et à Timor. À 2* section. — Polythecium V. T. pro gen. — Carpelles 6 à 10. 1. Style capité au sommet. 2. Petites feuilles toujours émarginées au sommet, presque rondes, ne dépassant pas 25 mm. de long sur 17 mm. de large; fleurs souvent iso- lées, rarement par 3. 5. D. emarginatum. 2'. Feuilles bien plus grandes ; fleurs en corymbe de 3-20 fleurs. : 3. Feuilles subsessiles, arrondies ou subcordées à la base, presque tou- jours moins de 2 fois plus longues que larges, ne dépassant pas 5cm. delong,à plus grande largeur au milieu ou au-dessous du mi- lieu ; bords entiers ou à dents obsolétesà petit apicule trés court (0,2 mm.) d'ailleurs caduc. 6. D. andravinense. . 3'. Feuilles nettement pétiolées (pét. 2-6 mm.), ordinairement de 2 à 3 fois plus longues que larges, atténuées-aigués ou atténuées-obtuses vers la base ; apicules ciliformes des dents (lorsqu'ils ne sont pas tombés) de 1 mm. de long. 7. D. ciliatum. 1’. Style divisé au sommet en branches de 1 mm. de long au moins ; feuilles toujours petites (moins de 2 cm. 5 de long) et obovales-cunéi- formes. 4. Fleurs trés petites (sép. à l'anthése de 4 mm. au plus) en grappe de 8-20 fleurs ; anthères trés courtes (2 mm.), mais au moins 5 fois plus longues que larges. 8. D. Louveli, 4'. Fleurs plus grandes (sép. d'au moins 7 mm. à l'anthése), en pe- tite ombelle de 1-5 fleurs ; anthéres encore plus petites (moins de I mm.), mais moins de 2 fois plus longues que larges. 9. D. iam cu 5. Diporidium emarginatum comb. n. m Polythecium ! emar- ginatum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 368 ; Ochna . parvifolia Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, 1 MPO, 589 (non es Espèce bien distincte par ses petites feuilles émarginées et son style capité. OuEsT (Nord) : autour de la baie de Diego-Suarez, Richard 178 et 624, Boivin 2672 (Richard comm.). 6. Diporidium andravinense comb. nov. — Ochna andravi- nensis Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ; Poly- | thecium andravinense V. T., in Ann. Sc. Nat.,sér. 8, XVI (1902) 368 ; Ochna Bernieri Baillon, loc. cit., 588 ` Discladium | Bernieri V. T., loc. cit., 351 ; Polythecium integrifolium V. T., loc. cit, 371. s OvEsT (Nord) : Andravina, Bernier 192, 2° envoi, Boivin 2673 | (types de Ochna andravinensis Baillon), Bernier 193, 1*" envoi (type de Polythecium integrifolium V. T.), Boivin (Bernier comm., type d'Ochna Bernieri Baillon et de Discladium Bernieri V. T.) ; Vohemaro, Richard 70et 90 (cotypes de O. andravinensis Baillon), Perrier 5838. : Tous ces spécimens sont strictement identiques. Ils ont sim- plement été recueillis à différents états de végétation. Ils pro- viennent tous de 2 localités voisines et les échantillons de Boivin sont probablement de simples parts des récoltes de Bernier. VAN TIEGHEM a bien attribué un spécimen d'Andravina (Bot- vin, Bernier comm.) au genre Discladium, sans d'ailleurs en avoir | vu les graines (absentes sur ce spécimen), mais ceci seulement ` parce que quelques-unes des inflorescences de cet échantillon ont leurs pédicelles de base bifurqués. Or, ce caractère qui suffi- rait, en l'absence de graine, d'aprés VAN TIEGHEM, pour recon naître le genre Discladium, est manifestement sans valeur, cal les spécimens (n° 5.838) que nous avons recueillis à Vohemaro c'est-à-dire dans la méme localité où Richard a récolté O. andra vinensis Baillon, portent, avec quelquesinflorescences à pédicelles de base également bifurqués, des graines à cotyles antéro-pos- térieures et appartiennent par suite au genre Diporidium. Ains que nous l'avons dit plus haut, les caractères de l'inflorescence (nombre de fleurs, axe plus ou moins allongé, un peu ramifié ou non à la base), s'ils peuvent aider parfois, lorsqu'ils sont cons- CR ial tants, à caractériser une espèce, sont notoirement insuffisants pour distinguer les genres. 7. Diporidium ciliatum comb. n. — Polythecium ciliatum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367 ; Ochna ciliata Lamk., — Dict., IV (1796), 511 ; O. macrantha Baker, in Journ. Linn. Soc., XXII (1886), 457 ; O. obovata, Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, I (1886), 588 ` Polythecium obovatum V. T., loc. cit., 368 ; P. bakeri V. T., 1. c., 369; P. Barom V. T., I. c., 369 ; P. macran- thum. V. T.,1. 6; 320 TA lokobense V. T., Le, 370 ; P. lucens V. T., I. c., 370 ; P. contortum V. T.,1. c., 370 ; P. longipes V. T., L c.,/371 ; P. Grandidiers V. IL, EC, gui PP: Re VTT; L. c., 371; P. rubrum . T., l. c., 371; ? Diporidium rubrum V. T., l. c., 356 ; ? Ouratea densa F. Gérard, in C. R. Ac. Sc. Paris, vol. 163 (1916), 674. i Malgré le grand nombre des synonymes indiqués ci-dessus, nous oserons dire que cette espèce, très largement répandue sous des climats très divers, très souvent observée à létat de rejets partant d’une souche recépée ou brûlée, à feuillage irréguliè- rement caduc, très hétéromorphe, en un mot, est en somme peu variable. Parmi les nombreux spécimens cités ci-dessous, il n’en est pas un, en effet, qui puisse être séparé des autres à titre de simple variété quelque peu distincte. L'hétéromorphisme de cette plante, bien représenté par les spécimens 13226 et 13241, où sont réunies, en méme temps que de nombreuses espèces de VAN TIEGHEM, les formes de feuilles que l'on peut récolter au cours d'une année sur un seul pied, est loin d'ailleurs d’être aussi accentué que celui du Houx par exemple. Les feuilles oblongues ou oblongues-lancéolées sont en général de 2 à 3 fois plus longues que larges, la plus grande largeur au milieu ou au-dessus. Le mucron qui termine la feuille et les api- cules ciliformes des dents sont plus ou moins visibles, apprimés dans le jeune âge, fragiles, plus ou moins brisés ou enlevés par frottement sur les feuilles anciennes ou sur celles des stations trés ventilées. Sur un méme pied on peut observer des inflores- ` cences de 1 à 10 fleurs, des pédicelies de ro à 20 mm., des sépales Noro A S, : uA E 3 de 8-12 mm. à l’anthèse, des pétales plus ou moins grands (11 à 15 mm.), 25 à 35 étamines (1), 6 à 10 carpelles (2), etc. Mais lespéce a pour caractéres constants la forme des feuilles des rameaux supérieurs, les longs (1 mm.) apicules des dents (lors- qu'ils sont entiers), des inflorescences pluriflores plus ou moins contractées, des fleurs de moyenne grandeur à sépales peu accres- cents sur le fruit (au plus 15 mm.) un style capité obscurément lobulé et des drupes (7-8 x 5 mm.) oblongoides à cotyles antéro- postérieures. Sans localité : Baron 5338 (type de P. Bakeri V. T.), Huré, Baron 5351 (type de P. Baroni V. T.), Baron 3927, 4811 et 4818 (types d'Ochna macrantha Baker). EST : Soanierano (N. E.), Perrier 3034 ; environs de Tamatave, Chapelier (type de P. longipes V. T.), Viguier et Humbert 281 ; Tampina au S. de Tamatave, Louvel 114; Vatomandry, Bernard ; environs de Fort-Dauphin, Commerson (type d'Ochna ciliata Lamk.), Alluaud, Humbert 5799, Decary 10746, 10758 et 10892. CENTRE (W.) : entre Madsanga et Antsahalambe, A. Gran- didier (type de P. Grandidieri V. T.) ; env. du lac Itasy, Exposi- tion Coloniale 43. : SAMBIRANO : Nossy-Mitsiou, Perrier 18776; Nossibé, Pervillé 342, Richard 332, Boivin 2196 (3) (types du P. contortum V. T.) ; Djabal à Nossibé, Boivin (type de P. rubrum V. T.) ; Nossibé, Hildebrandt 3192 (type de P. macranthum V. T.) ; forêt de Lo- kobe, à Nossibé, Hildebrandt 3281 (type de P. lokobense V. T.) ; environs d'Ambanja, Humbert 18753 et 18754 ; vallée du Sambi- (1) Nombre le plus fréquent ` 25-30. Nombre extrême : 20-25 sur Viguter et Humbert 23 et sur Perrier 13234; 40-45 sur Hildebrandt 3192 et Perrier 3034 ; 40-52 sur Perrier 3045. : (2) Nombre le plus fréquent : 7-10. Nombres extrêmes : 5-7 sur Decary 1125, 8-13 sur Perrier 3034, Humbert 18753, Decary 1366, Perrier 3063, et jusqu'à 15 sur Perrier 3045. Il y a une certaine relation entre la grandeur de la fleur, le nombre d'étamines et celui des carpelles et ceci entre fleurs du méme pied ou de la méme inflorescence ` mieux la fleur est développée et plus augmente le nombre de ses étamines et des carpelles. _ (3) Le n? 2196 de Boivin est constitué pour une part d'un rameau de Per villé 342, en fleurs et provenant de Nossibé, et d'autrepart par un rameau de Pervillé 348, en fruitset feuilles adultes et provenant de l'Ambongo ainsi que l'indique (in sched.) d'ailleurs Boivin lui-même (Pervillé comm.) Pado de rano, Perrier 3045 (type probable d'Owratea densa F. Gérard); Maromandia, Decary 1195 et 1366. OUEST (Nord) : Analamera, Humbert 19171 ; environs de Die- go-Suarez, Boivin 2674, Ursch 214 et 273 ; Baie de Rigny, Boivin 2673 (type de O. obovata Baillon). OUEST (Ambongo-Boina) ` Presqu'île Radama, Decary 1114, 1125, IIQI et 2173 ; Majunga, Viguier et Humbert 23, Decary 894 ; Perrier 13241 ; Marovoay, Humbert 2354 ; Ankaboka, prés Marovoay, Perrier 13234 ; Ankarafantsika (Boina), Perrier 13234 bis ; bassin moyen du Bemarivo (Boina), Perrier 3059 et 3063 ; rives de l'Ampasimentera (Boina), Perrier 3064 ; Am- bodiroka, prés de Maevatanana, Perrier 40 ; Ambongo, Pervillé 348 (cotype de P. contortum V. T.) ; Manongarivo (Ambongo), Perrier 3057 ; Stampiky (Ambongo), Perrier 13234 ter ; Ambongo, Pervillé 653 (type de Diporidium rubrum V. T.) ; baie de Baly (Ambongo), Hildebrandt 3043 (type de P. lucens V. T.) ; Beko- doka, Decary 8102 ; Morafenobe, Decary 2333 et 2336. SUD-OUEST : Antanimora, Decary 3336 ; Ambovombe, De- cary 3420 ; environs d'Isomono, au confluent de la Sakamalio et du Mandrare, Humbert 12905. COMORES : Pamanzi (Mayotte), Boivin 3397 (type de P. ru- brum V. Ti Arbuste ou petit arbre de 3-6 m. de haut, appelé Lanary ou Menahy, comme d'ailleurs presque toutes les Ochnacées de l'Ile, par les Malgaches, localisé sur les sols arides de toutes les régions chaudes de Madagascar. T Les 2 synonymes indiqués plus haut avec un point de doute, appartiennent trés probablement à cette espèce, mais nous n'en ` avons pas le certitude car le type de Diporidium rubrum V. T. .— (Pervillé 653) n'a plus ni fleurs ni fruits et celui de l'Ouratea — densa F. Gérard, qui, d’après la description, est certainement une Ochnée, n'a pas été authentifié par son auteur. 8. Diporidium Louveli sp. nov. Arbor parva,ramulis brevibus lenticellis elongatisornatis. Folia coriacea, in genere inter parvissima (13-16 x 8-12 mm.), breviter (1-2 mm.) pe- Dë B5 on tiolata, obovato-cuneiformia, e tertia parte superiore basin versus acute attenuata, apice rotundato dentibus paucis ornato, denteapicali interdum lateralibus majore acutoque ; nervis adscendentibus subtus inconspicuis. Racemi terminales elongati 8-20 flori ; axe 8-15 mm. longo ; bracteis li- nearibus deciduissimis ` pedicellis 6-11 mm. longis medium versus articu- latis. Flores minuti. Sepala 3 mm. 5 longa. Petala obovala lutea, 4 mm. longa. Stamina 25, filamentis 2-2,4 mm. longis; antheris linearibus 2 mm. longis, o mm. 3 latis, biporosis. Carpella 7-9. Stylus 7-9 divisus, brachiis elongatis (4 mm.), interdum usque ad basin liberis. Fructus ignotus. CENTRE (Est) : Analamazoatra, Louvel 25. Vernaculaire Menahy. _ Arbre très ramifié, à feuillage de Buis. Espèce différant de D. polycarpum par ses grappes allongées et à 8-20 fleurs, ses très petites fleurs et ses anthéres gréles plus de 6 fois plus longues que larges. 9. Diporidium polycarpum comb. n. — Ochna polycarpa Baker, in Trimen Journ. of Bot., XX (1882), 49; Polythecium | polycar- pum V.T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 367. Arbre ou grand arbuste trés ramifié à trés petites (12-22 X 7-12 mm.) feuilles ; fleurs assez grandes (sépales de 8-10 mm. ` à l'anthése) en grappe contractée en ombelle de 1-5 fleurs ; filets — staminaux 3-4 fois plus longs que les anthéres larges et courtes | (0,7-0,8 x 0,5 mm.) ; style à branches de 1 mm. au moins de long. | CENTRE (Est) : entre 1.000 et 1.200 m. d'altitude : forét Ta- nala, Baron 217 (type) ; S.-E. de Fianarantsoa, Decary 5840. Ouest (Nord) : Analamera, entre 50 et 400 m. d'altitude, ` Humbert 19172. Cette localité est trés excentrique et placée sous. des conditions climatiques tout à fait différentes de celles de la région où ont été observés les spécimens du Centre. Nous n'a- vons pourtant relevé entre ces spécimens aucune différence no- table. e PLEURORIDGEA V. T., in Ann. Sc. Nat., sér. 8, XVI (1902), 198 et 399; — Campylochnella V. T., loc. cit., 198 et 400. Nous joignons au genre Pleuroridgea le g. C ampylochnella. — 37 — V. T. qui ne s'en distingue que par des étamines plus nombreuses, le nombre d'étamines, comme celui des carpelles, étant trop va- riable sur les Ochnées, pour que l'on puisse distinguer un genre par ce seul caractére. L'une des 2 plantes décrites ci-dessous porte d'ailleurs, sur un méme rameau, des fleurs dont les éta- mines sont seulement en nombre double des sépales et d'autres à étamines plus nombreuses. Dans les 2 il semble d'ailleurs y avoir, comme dans le genre Diforidium, une certaine corrélation entre la grandeur de la fleur et le nombre d'étamines et de carpelles. Compris ainsi, le genre Pleuroridgea, très voisin de Bracken- ridgea qui n'en différe en somme que par ses stipules non lacérées et ses cotyles antéro-postérieures, comprend 2 espéces à Mada- gascar et, d’après Van Tieghem, 4 de l'Afrique orientale et 3 de l'Afrique occidentale. Les 2 espéces malgaches se distinguent aisément ainsi : Fleurs 5-méres ; 1 3-20 étamines ; 5-10 carpelles ; style court (2 mm.) et épais. 1. P. madecassa. Fleurs 4-méres ; 8-10 étamines ; carpellos 3-4 ; style de 8 mm. de long. 2. P. tetramera. 1. Pleuroridgea madecassa sp. n. Arbuscula vel arbor parva, ramulis rugosis nigrescentibus, lenticellis paucis conspersis. Stipulae laciniatae deciduae, laciniis filiformibus usque ad 5 mm. longis. Folia decidua, subsessilia vel brevissime (2-4 mm.) pe- tiolata, obovata vel oblonga (5-10,5 x 2,3-3,6 cm.) obtusa brevissime acu- minata mucronatave, e tertia parte superiore basin versus acute attenuata, marginibus tenuiter serrulatis, dentibus breviter apiculatis ; nervis ner- vulisque tenuissimisin pagina inferiore magis conspicuis. Flores solitarii vel geminati infra gemmas terminales in squamarum axillam inserti; brac- teis filiformibus deciduis ; pedicellis gracilibus 5-20 mm.longis, ima basi articulatis. Sepala 6 mm. longa. Petala alba sepalis aequilonga, obovato- unguiculata. Stamina 13-20, filamentis antheris brevioribus ; antheris ` linearibus, 3,5-4 mm. longis. Carpella 5-10, Stylus 8 mm. longus, apice ca- pitato. Sepala fructifera usque ad 1o mm. longe, PRE RS i globosae (4-5 mm. diam. t T leurs solitaires ou idées à l'aisselle des écailles EE des bourgeons terminaux, développés ou non en pousse feuillée, parfois aussi, très rarement, groupées par 5-7 en un bourgeon - rd UC UAM EE à fleurs terminal (non surmonté par un bourgeon à feuilles). An- thére à déhiscence longitudinale, de haut en bas mais commen- cant par le haut. Embryon vert, à cotyles latérales étroites. Grés et sables du Domaine du Sambirano, de o à 200 m. d'alti- tude ; fl. : octobre. SAMBIRANO : Mont Ambohipiraka (N.), Perrier 18759 ; vallée de l'Ifasy, Perrier 3047 et 3046 ` Maromandia (S.), Decary 1204, 1186 et 1152 ; sans localité, Baron 6147 et 6381. 2. Pleuroridgea tetramera sp. n. Arbor parva, 4-6 m. alta, ramulis valde verrucosis nigrescentibus, lenticellis minutis conspersis. Stipularum laciniae curvulae 3-5 mm. longae. Folia decidua, membranacea, breviter (1-2 mm.) petiolata, oblonga vel obovato-oblonga (3,5-6 x 1,4-2,3 cm.), obtusa, e medio basin cuneatam versus attenuata, marginibus valde serrulatis. Flores parvuli, tetrameri, solitarii vel geminati infra gemmas terminales in squamarum axillam inserti ` bracteis filiformibus ; pedicellis circa ro mm. longis gracillimis. Sepala 4, parva (5 x 3 mm.). Petala 4, obovato-unguiculata(5 x 4 mm.). Stamina 8-10, filamentis 1,8-2 mm. longis ; antheris linearibus 2,2-3mm. longis. Carpella 3-4 .Stylus brevis (2 mm.) ,apice valde capitato. Fructus ignotus. Stipules, comme sur l'espéce précédente, divisées jusqu'à la base, en nombreux filaments curvulés. Apicules des dents nuls ou brisés sur les échantillons étudiés. Inflorescence identique à celle de P. madecassa. Fleurs petites, dites verdátres, mais pro- l bablement à pétales blancs. Sommet du style entier mais les 3-4 stigmates, confluents au sommet, sont distincts sur les côtés du gros renflement terminal. SUD-OUEST : Vallée moyenne du Mandrare, aux environs d'Anadabolava, entre 200 et 800 (Mont Vohitrosy) m. d'altitude, Humbert 12381 et 12687. es Malgré /sa fleur tétramére et son androcée parfois diplosté- mone, cette espéce est trop affine de la précédente pour qu'on puisse l'en séparer génériquement. - À ee d AUX CONFINS DES RUBIACÉES ET DES LOGANIACÉES par P. JOVET. Antérieurement (Notulae Systematicae, 1941, fasc. 4), ont été esquissées quelques-unes des différences et affinités du genre Astiella avec plusieurs Loganiacées et Rubiacées : les détails qui suivent compléteront ces indications un peu trop succinctes. Les caractères qui rapprochent Astiella des Spermacocées (Rubiacées-Cofféoidées-Psychotrinées) ont déjà été donnés (x). Parmi les Spermacocées à 2 loges et à capsule déhiscente (2), les genres Staélia, Hypodematium, Mitracarpus s'éliminent im- médiatement, entre autres, par leur mode de déhiscence : les deux premiers ayant une capsule déhiscente depuis la base et en biais ; Mitracarpus, déhiscente transversalement tout autour. Le genre Ashella rentrerait dans l'accolade qui comprend Bor- veria, Emmehoriza, Spermacoce, Psyllocarpus. Ce dernier genre est éloigné d’Astiella ; forme différente de la capsule fortement comprimée, à déhiscence septicide, surmontée par les lobes du calice ; les Psyllocarpus sont, de plus, de petits buissons éri- coides. Les genres Borreria et Spermacoce sont souvent considérés comme ne formant qu'un seul genre, « ne paraissant distincts que par le mode de déhiscence du fruit : dans Borreria, les deux carpelles se séparent de haut en bas et s'ouvrent longitudinale- ment sur la face interne, dans Spermacoce, au contraire, une seule des valves s'ouvre et l'autre reste fixée à la cloison et close » (3). S'ils offrent des caractères communs avec A stella : corolle le plus souvent à 4 lobes (rarement 3-2), valvaires dans le (1) Par la forme extérieure de la capsule, certains genres n'appartenant pas à ce groupe ressemblent aussi à A s/iel/a, mais leurs différences apparais- sent très importantes, par ex. Bouvardia dont les ovules nombreux sont portés par un placenta globuleux. (2) Auxquelles conduit la clé de R. SCHUMANN (Pfizfam. IV, 4, p. 16). (3) Lemée (A.), Dictionnaire desc. et synonym. des genres de pl. phan. 1929, I, p. 626. Ces deux genres sont conservés, distincts, in STANDLEY (P. C.) The Rubiaceae of Colombia, 1930, Chicago, pp. 169-175. ` bouton, 4 étamines (rarement 3-2), ovaire à 2 loges, 1 ovule par loge, amphitrope et fixé au milieu de la cloison, capsule didyme: les différences sont importantes : l’inflorescence, parfois en cyme, est, beaucoup plus souvent, en glomérules axillaires ou termi- naux, les anthères peuvent faire saillie ; la capsule ne se libère pas du calice qui, au contraire, persiste et la couronne ; le calice est souvent à 4 dents ; quand il est dit à 2 dents, il existe de petites dents He dirae supplémentaires (qui se trouvent aussi dans certaines espéces oü le calice est à 4 lobes). L'ovule est vertical et attaché au milieu de la cloison par un funicule court partant du milieu d'un sillon ventral. Le stigmate est, en général, bilobé, mais dit aussi bifide dans certaines espèces. Máre, la capsule d’'Emmeorhiza umbellata R. Sch. fait légé- rement saillie au-dessus du calice à 4 dents courtes mais elle est obconique, à sommet arrondi ; chaque loge se fend supérieure- ment un peu en deux parties arrondies et se sépare de l'autre par la face ventrale, le calice se déchirant du haut vers la base, la cloison médiane devenant souvent libre. Stigmate bilobé, à «lobes coniques aigus, ovaire surmonté d'un disque déprimé bilobé séparent encore ce genre du genre Astiella. Nous ne nous attarderons pas sur les genres Gomphocalyx (calice à 7-8 dents qui couronne le fruit, corolle à lobes frangés, disque surmontant l'ovaire) et Nodocarfaea (fleurs involucrées...) qui figurent simplement à la fin de la clé des Spermacocées sans attribution de place. Le genre Astiella n'a donc que des relations assez lâches avec les Spermacocées ` voyons celles qu'il peut avoir avec les Olden- . landiées (Rubiacées-Cinchonoidées-Cinchoninées). Rappelons que la clé dichotomique du Pflanzenfamilien est trop catégorique ` il n'y a pas que des Oldenlandiées à ovules MASH il en existe. à loges monospermes. L'inflorescence d'AsHiella est une cyme unipare scorpioide sympodique qui se rapproche beaucoup, si elle n'est identique, de celle des genres Spiradiclis, Polyura, Hekistocarpa, Leptoscela et Ophiorrhiza. Tous, sauf exception, ont des fleurs pentamères. Les deux premiers portent des capsules tout à fait infères ; chez _Hekistocarpa ` présence d'un disque. Chez Spiradiclis et Lep- toscela la capsule émerge à peine supérieurement du calice ; chez Ophiorrhiza sa forme se rapproche davantage de celle d' A stiella, elle se libére aussi supérieurement, mais le calice reste adhérent et recouvre l'ovaire bien au-dessus de sa partie médiane dilatée. Même chez les Ophiorrhiza à fleurs tétramères (O. rosea Hook., O. stenophylla Hayata), la capsule reste toujours comprimée, ses deux coques s'allongeant beaucoup latéralement, le calice n'a jamais deux dents, la placentation est trés différente : ovules nombreux sur un placenta pédicellé. Par l'inflorescence, les fleurs pentaméres, la capsule qui se libére un peu supérieurement, les Ophiorrhiza offrent quelques ressemblances avec les Mitreola (Loganiacées-Spigéliées), mais les différences restent grandes avec Astiella. : Lestrois genres suivants ont aussi des capsules à 2 loges dé- passant plus ou moins le tube ducalice adné à l'ovaire et terminé par 4-5 lobes libres : Lucya, Éric A = Mallostoma, Tei- nosolen. Lucya tuberosa DC diffère d'Astiella par son calice hémisphé- rique, sa corolle rotacée, le nombre des ovules (au moins 2 par loge), l'inflorescence (fleurs axillaires ou subterminales soli- taires), son port semblable à celuid'un Peplis, sa racine fibreuse pourvue de tubercules. Arcytophyllum a une corolle hypocratériforme ; les loges de la capsule à 4-5 lobes libres, entre lesquel sont des dents ou cils glanduleux, les stipules indivises ou dentées, le port (arbris- seaux ou sous-arbrisseaux éricoides) sont autant de caractéres différents d'Astiella. | | Teinosolen : calice et corolle à 5 lobes (parfois 4), calice muni de dents intermédiaires, présence d’undisque, loges pauciovulées, ovules portés par des placentas adnés à la cloison, inflorescence (fleurs terminales solitaires), port (arbrisseaux) ; tous carac- ` tères éloignant encore davantage ce genre d’Astiella. Le pu Oldenlandia comprend un certain nombre de sous- genres ; les suivants ` Amotidofsis, Leptopetalum, Kohautia, Bilabialis, Gonotheca, I nvolucrella, ont des ovules nombreux, i D une capsulenon ou, pour quelques-uns, insensiblement saillante, leur placenta est pelté-pédiculé ; Nesohedyotis possède, de plus, des fleurs à sexes séparés. Dans le sous-genre Znvolucrella, en outre, les pétales et sépales peuvent étre au nombre de 4-5. Le: sous-genre Diplophragma a des capsules non saillantes, à ovules souvent nombreux, quelquefois peu nombreux, ou méme un seul : Oldenlandia (Diplophragma) cymosa Thwaites, O. Mou- reti Pitard, tous deux sont des arbustes. La capsule des Dimetia (1) est trés légérement saillante entre les lobes du calice, mais l'in- florescence, la déhiscence (d'abord septicide), le placenta pédi- cellé l'éloignent d’Astiella dont tous les sous-genres précédents. sont trés dissemblables. Oldenlandia, sous-genre Hedyotis. Le 1/3 supérieur de la cap- sule d'O. hispida Benth. (= Hedyotis hispida Retz) proémine entre les lobes du calice qui sont plus grands qu'elle (2), mais presque tous les autres Hedyotis ont une capsule ne dépassant: pas la base des lobes libres du calice. Trés généralement, la dé- | hiscence est loculicide, tardive, trés limitée, les nombreuses. . graines (3) sont portées par un placenta pelté, pédiculé que porte la cloison un peu en dessous de son milieu ; le style est divisé: en 2 stigmates trés généralement courts, peu épaissis. Le peu. d'affinité avec le genre Astiella est encore marqué par l'inflo-- rescence généralement en glomérules des Hedyotis. Le sous-genre Eu-Oldenlandia, bien qu'ayant, comme presque tous les précédents, 4 sépales (4) dont les lobes sont contigus (O. brachiata Wight, O. umbellata L., O. Heynii Br.) ou réunis (1) Signalons que le calice, dit à 4 dents, de Dimetia capillata Wall porte souvent de petites dents intercalaires. Le sous-genre Karamyschewia a, normalement, 6 lobes au calice. (2) Cette espéce, et quelques autres, à capsule un peu déhiscente, ont aussi été groupées sous le nom de Scleromitrion W. et A. d (3) Cependant O. lineata Kuntz et O. rudis (Pierre mss.) Pitard ont, pat. loge, seulement 1-3 ovules. Nous avons aussi signalé le cas de O. symplo- ciformis Pierre qui n'a, par loge, qu'une seule graine dressée sur u pédicelle inséré au fond de la loge. Capsule indéhiscente ne dépassant pas la base des lobes libres des sépales. Disque trés apparent (Pitard, in H. Lecomte, Fl. Indochine, III, p. 107, fig. 12). : à (4) Avec lobes intercalaires en forme de cils, de moitié plus courts que les - lobes libres : O. Stochsii Hook. f. et T. (ressemblance avec le genre Arcy- tophyllum = Mallostoma). : 1 va MI eu par un sinus arrondi (O. corymbosa L.), des graines nombreuses et anguleuses portées par un placenta (globuleux, pelté) pédiculé inséré vers le milieu de la cloison, des inflorescences en cymes axillaires ou terminales, ou des fleurs solitaires ou par 2-4..., toutes différences marquées avec Astiella,offre cependant avec ce genre des affinités assez grandes : la forme et les proportions (1) de la capsule sont assez comparables, sa partie supérieure émerge des lobes libres calycinaux ; la déhiscence (2) est loculicide et ne dépasse pas la ligne de libération du calice. Le genre Houstonia diffère d'Astiella par ses cymes bipares ou corymbiformes, la corolle en entonnoir, le fréquent dimor- phisme floral (longistylie et brachystylie), les ovules assez nom- breux sur un placenta pédiculé, le calice à 4 sépales plus grands que la capsule ; les stipules non fimbriées. Par contre,les carac- téres suivants rapprochent un peu ces deux genres : capsule di- dyme ou plus ou moins comprimée, à partie supérieure libre (souvent un peu plus de la moitié) entre les lobes libres du calice, déhiscence loculicide. Essayons maintenant de préciser les rapports entre les genres Astiella et Anotis. Toutes les capsules d'Anotis font légèrement sailie au-dessus des 4 lobes du calice ; quoiqu'un peu moins contractées à la base, ce sont celles A. calycina Wall. qui res- semblent le plus à celles d' As£iella, mais elles renferment de nom- breuses semences par loge. Le nombre de graines par loge conduit à rapprocher d'autres Anotis : 1-2 graines par loge pour À. Rheedii W. et A., A. num- mularia Arn., A. Wightiana Wall. ; à 1-3 graines par loge : À. decipiens Hook. f. ; mais ils s'éloignent par un ou plusieurs des caractéres suivants : forme, déhiscence de la capsule, inflores- cence, port, pilosité ; de plus, À. Wightiana a 3 sépales, 3 pétales, 3 étamines, un ovule par loge pendant (V. Pitard, Fl. d'Indo- chine, III, p. 83, fig. 9). d (1) Quoiqu'elle puisse être plus large que haute (sens vertical) (O. co- rymbosa L.), ou plus haute que large et épaisse (O. crystallina Roxb.) ou 2 fois plus large que haute (O. trinervia Retz). (2) Rarement, capsule indéhiscente. Les deux Anotis suivants, orientaux, ont en commun avec le genre Astiella : gaines stipulaires et bractées fimbriées-ciliées, corolle quadrilobée à 4 étamines alternipétales dont les filets sont libres dans leur moitié supérieure, gorge de la corolle nue, -~ FIG. r. — A. m., Anotis monosperma W. etA A. J., Anotis de Jacquemont Toutes les figures sont à la méme échelle : x 5, sauf A. m. 5 et A. J. 4 X 10. A. m. 1, fl. au moment de la fécondation. A. m. 2. les ét. sont exsertes et flétries A. m. 3, fr. mûr. A. m. 4, insertion de l'ovule. A. m. 5, ovule avec funicuX sillon, arille MA alvéoles. vibes Wah A J. 1, Fl. dont la cor. a été ouverte. A. J. 2, larges sinus entre les lobes du calice: = À. J. 3, les deux demi-capsules vont 8e séparer, l'une d'elles est ouverte pou montrer l'insertion de l'ovule, le calice a été déchiré antérieurement. A. J. < déhiscence d'une demi-capsule. A. J. 4 ovule, dépression centrale, surf. à véolée. A. J. 6, stipule moy. ou sup. fimbriée, ciliée, à poils pluricellula ou massifs cellulaires ramifiés. A. J. 7, stip. inf. presque entière. : style bifide, capsule ceinte par le calice qu'elle dépasse ; log monospermes, ovule pédicellé. : | | m. L'A. monosperma W. et A. (fig. I, A. m.) est pérenne, sa cap caai sule (1) allongée comprimée (il appartient au sous-genre Patzia), à côtés rectilignes, sa corolle infundibuliforme ; la graine verti- cale, en bateau, est attachée à la cloison par un cordon ascendant qui s'insére dans un profond sillon ventral qu'il borde par des prolongements membraneux (arille ?). La déhiscence est seule- ment loculicide, comme A stiella. Un autre Anotis (fig. 1, A. J.), récolté par V. Jacquemont (2), est annuel, sa capsule didyme différe beaucoup de celle du pré- cédent (il se place dans le sous-genre Euanotis), les 4 lobes du calice portent 2 cils pluricellulaires et sont séparés par des si- nus larges, la moitié supérieure de la capsule est libre. La graine sphérique porte une dépression circulaire où se fait l'insertion du funicule ; sa partie tournée vers la cloison est coiffée par une masse qui semble correspondre à une expansion du funicule, car elle ne se détache pas avec la graine (arille ?). La déhiscence diffère de celle d'Astella, elle est à la fois loculicide et septicide. Les gaines stipulaires inférieures sont entiéres et portent seule- ment quelques trés petites dents. Ces deux Anotis ont des graines alvéolées portées par un fu- nicule partant du r/4 inférieur de la cloison. Les étamines sont exsertes (3), les filets de celles de l’Anotis de Jacquemont sont ailés. Comparons ces plantes avec deux genres de Loganiacées mal- (1) La capsule des échantillons étudiés (Herb. Mus. Paris) est plus al- longée que celle que figure Ic. Wight. t. 1030 etles loges sont monospermes alors que J. D. Hooker écrit : «loges habituellement monospermes » (usual- ly-1 seeded). L'A. Richardiana Arn. qui a été considéré comme variété du précédent par Thwaites, a, d’après Hooker, un fruit trés différent, 2 fois plus grand, des graines plus grosses, desloges monospermes, une cap- sule à sommet gonflé. Wawra (Itin. Princ. S. Coburg, I, t. 39 et p. 121, 1883) dit: «des fleurs peuvent être stériles, ou à 1 loge. Nos plantes (de bs Ceylan) ont une graine. Dans les ovaires des fleurs qui ne sont pas stériles il y a un ovule et de petits corpuscules blancs que j'interpréte comme des ovules avortés, de sorte qu'il y aurait plusieurs ovules ». Les placentas sont ascendants. L'A. Richardiana ferait donc passage entre les Anofis à loges uniovulées et ceux à loges multiovulées. na (2) Cet Anotis est une partie de la récolte de Jacquemont n? 366 ; avec un autre A notis ils avaient été nommés À. carnosa Dalz, ; ils ne correspon- dent pas du tout à cette espéce. V. plus loin : Appendice. : . (3) Ic. Wight. t. 1030 représente les étamines d'A. monosperma non saillantes. i : D : Ze gaches annuelles : Mitrasacmopsis et Mitreola (x). Astiella a les mêmes caractères communs avec Mitrasacmopsis qu'avec les deux Anotis étudiés, sauf que Mitrasacmopsis a de nombreux ovules rugueux sur un placenta lamellaire pédiculé. Mitrasacmop- sis a uncalice qui tend vers celui d’Astiella car, de ses 4 sépales, 2 se développent ultérieurement beaucoup formant, à la capsule, deux sortes de cornes latérales. L'inflorescence est une cyme bipare hélicoide plus ou moins composée, comme les Anotis, alors que celle d’Astiella est unipare scorpioide ` de plus, Mitra- sacmopsis se sépare des 3 autres genres par ses anthéres libres, mais sans filet : elles sont fixées par un point au tube de la corolle. Tout de suite, le genre Mitreola se singularise par ses 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines, la gorge de la corolle garnie d'un anneau de poils, ses gaines stipulaires spumeuses ; les loges de la cap- sule, au lieu de rester en contact par toute la surface de la cloison, se séparent supérieurement, se prolongeant en cornes creuses et la déhiscence se produit à leur sommet par une petite fente sur la suture ventrale. Mitreola a, comme Mitrasacmopsis : nombre élevé d'ovules, placenta lamellaire pédicellé, tige ailée. Par contre, il n'a de com- mun avec Astiella que le mode d'inflorescence, les étamines inclu- ses (comme Mitrasacmopsis), le pétiole ailé, les ailes se prolon- geant sous la nervure principale. Dans toutes ces espéces, la fécondation se fait avant épanouis- sement complet de la fleur ; la corolle semble promptement caduque. L'étude du développement de la fleur, depuis le bou- ton floral (fig. 2), a été faite en vue d'établir le plus ou moins d'adhérence du calice et de l'ovaire et de déceler, si possibl l'existence d'un disque. i3 : Dans les trés jeunes boutons floraux d' A stiel/a, la partie su rieure de l'ovaire apparaît rectiligne ; le petit renflement q supporte ensuite le style est remplacé par une sorte de bombe ment régulier ; puis l'ovaire redevient plat supérieurement (1) Voir fig. et diagnoses ; Mitrasacmopsis, in Arch. Mus., . 589- 593 ; Mitreola, in Bull. du Mus., 1934, pp. 291-301. 1935, P. 5 RAS SCH S LE - Astiella delicatula Anotis de Jacquemont Mitreola turgida Fic. 2. — Morphogénèse de l'ovaire des genres Asti j iacé | : i : ella, Anotis (Rubiacées-Ol- denlandiées), et Mitrasacmopsis, Mstroola (Loganiacées-Spi A Echelle commune : x 20. Chez l’Astiella, l'ovaire est longtemps comp ètement infère ; pont les autres espèces, il fait légèrement saillie, méme dans les trés jeunes boutons floraux. Dans cet état trés jeune, les filets, dans le genre Anotis sont E peine adhérents, comme les lobes de la corolle qui paraissent presque libres. es fleurs de Mitrasacmopsis sont tétraméres, la troisiéme est anormalement pentamère. Les corolles d'Astiella, Mitrasacmopsis et Mitreola sont caduques de très bonne heure. dépassé jusque-là par les bords du calice, il affleure alors. Un peu plus tard, chaque loge fait saillir sa partie supérieure et une dé- pression se creuse au-dessus de la cloison ; puis, cette partie libé- rée augmente encore. Par transparence, on n'observe d'abord pas de relation vasculaire entre ovaire et lobes calicinaux ;' plus tard, il semble bien y avoir connexion entre la partie supé- rieure de l'ovaire et le calice. La coalescence est compléte entre la partie soudée du calice et l'ovaire. l L'ovaire des deux Anotis, dés le bouton floral, élève un peu sa partie supérieure au-dessus de la partie adhérente du calice. Dans la jeune fleur d' A. monosperma le style sort de la dépression | entre les deux loges légèrement renflées ; puis la partie supérieure ` de l'ovaire s'aplanit et finalement se renfle progressivement, atteignant son maximum au-dessus de la cloison. Dans l Asotis de Jacquemont la dépression entre les deux loges ne s'indique x que tardivement, quand l'ovaire commence à márir. | La capsule mûre d'un Anotis (1) de l'espèce collective Lesche- naultiana, étudiée aprés éclaircissement et coloration au vert d'Iode, ne montre aucune connexion vasculaire entre le calice et l'ovaire : l'observation est relativement facile par la non- opposition des sépales aux sutures de la capsule. Le Mitrasacmopsis offre un développement analogue aux genres précédents : dans le bouton floral trés jeune, il dépasse le calice, mais à peine, puis il s'éléve peu à peu, sans aucune dépression | au-dessus de la cloison ; la capsule mûre est trés dégagée (V. fig. in Arch. Mus., 1935, p. 591). Dès le très jeune âge, l'ovaire des Mitreola n'est qu'à demi-infére et la capsule devient presque supère. Le développement du style est bien particulier et connu. Le style est d’abord simple ; puis une fenêtre s'ouvre dans sa partie inférieure séparant aussi le sommet des deux loges ; la fenêtre s’agrandit amenant la rupture (1) Cet Anotis, étiqueté (in Herb. Mus. Paris) : Herb. Ind. or. Hook. - fil. et Thomson : Hedyotis Richardiana Arn., Hab. Ceylon, ne correspond ` ni à la diagnose de l'espéce in Fl. of. Brit. Ind. III, p. 75 ; ni à la fig. de 4 Wavra (Itin. Princ. S. Coburg, 1883, I, t. 39 et p. I21). Entre autres carac- téres, ses loges sont multiovulées ; celles de D A. Richardiana sont indiquées ` « habituellement monospermes ». Cf. note infrap., p. 45. du stigmate en deux. Les deux coques s'écartent ensuite l'une de l'autre par leur partie supérieure, plus ou moins suivant les Pétiole | / Ast iella Milreala Mitraşacmgnsis Anatis ail € non ail e Stin ules + Astiella Anolis Mitrasacmgnsis Mitreola moy"? E, sup cil iees Spumeuses Ti ge Astiella Anatis Vsus Mitreola partie moy”! non ailee Anatis Mitrasacmonsis Mitreola non ou ä reine aue Axe ael Wi. Astiel la ailé Inflor“ Astiella ` Mitreola Mitrasaens sis Anolis ! A Cyme } uninare- Seet binare héliccid. Petal les| dei ella ^ Anolis Ditsch) : Mitreola Separ Ga ella SG Milrasarmopsis | ^ Mitreola Flamina Astiella _Mitrasacmopsis , Anolis Bee A (filet ^s sun"lib. incluses ^ exsertcs tn un point bo m à e Astiella Anatis Mtrasarmpsis rtition précoce, stigmates allongés Mitreole tardive, stigm.arrondis Placenta | Asti ella Anotis Milrasarmonsis Mitreola pédicellé amellaire Dvules he Anolis | Mirasamonss, Mitreola | tar loge , aivéalé rUguevx lisses Fruit mi | Astiella ` Analis | Mitrasarmmsis Mitreola ; Subinfère cu demi-infére esque libre {Astiella ; CE EE QE om E Mitrasarmonsis Mitreola D SH loculicide loculicide d senticide fente courte suture vents pome contigus jega mibni pa tx sèf dela cloison - AC Tableau A. — Ressemblances et différences entre les genres Mitrasacmopsis et Mitreola (Loganiacées), À gie et les Anotis uniovulés (Rubiacées). ; espéces. Les vaisseaux des sépales et de la capsule de M itreola sont toujours bien séparés. Dans M itrasacmopsis. et les deux Anotis, le style parait bien, ph 4 NOT. A geg très tôt, se fendre presque entièrement en deux, puis il s’allonge progressivement beaucoup plus queles stigmates. Dans Astiella, Axe de l inflor: aile Ur” tr jeune infere (monosperma } 4 Déhiscence loculicide } Staminades : 8 loges ne se sénerant pas Sénales : 2 A D 232 ena es: ~ lage monosnerme à ov. alvéolé ~ uniovulés Anotis — 202 pédicelle = Astiella n j T ovaire mür f infère l CAL Hans (Gë | : 3z NL T tige non ailée..-7 : i d | : | | & : Y "Plet des et "ë libre = = — Ld & 1] EE E € AS RM EEN SG EE à: Sc a * S^5 TT : Ë E + ake i . Fetales : 4 H E 3 S à : ^s i SÈ |3 r2 [Stipules fimbriées-ciliée uv. E SO Së S PG. mE t S [es 2 demi-cans resten je M WR E? è 8 botas par tl * lm B tC» S porliguës par l- la "B S a g * S e surf. de la cloison Ds A E Le T à U MD. um à x S R Au d dt eua c uu T3 +. $3 Ser > va a i £ D S $ © x EI D Sor erc . E e E ae a à 4 e SAS E: "x E A RR de D E Ei ee E : t iii : " i UT. E LA [Re ice de l'inflor non aile......... \ d e 2 f : e ie p Sommet du tr. jeune oyf un peu saillant d / R | SAAR ; AE SA : Loges mulliovulees E B | Mitrasacmonsis Placenta lamellaire === Mi tre ol a D ~ Uraire mûr presque libre a i Gu. 5 Pét. 5 S tih. snumeuses hise; fente dër? ` au sommet des coques — Ue Tige ailée.......-" Anthères libres mais fixées har 1 proi Légende - Caractères classes far ordre d'importance décroissante : Wes e. Wes EE Tableau B. — Caractères communs ou comparables entre les genres Mitrasac- mopsis, Mitreola (Loganiacées), Astiella et les Anotis uniovulés (Rubiacées).- d'abord massif, il offre deux lobes courts, divariqués ; plus tard, il devient semblable à celui des Anotis et M itrasacmopsis. Le tableau A résume et permet de comparer les ressemblances et les différences entre ces quatre genres. Essayons de résumer ces indications (tableau B). Le genre Astiella se sépare bien des autres genres par son ovaire primi- tivement complètement infère, la présence de staminodes en nombre double des étamines. Mitreola est encore plus particulier. Astiella et les Anotis étudiés ont en commun plusieurs carac- téres, dont certains sont importants ; il en est de méme entre Mitreola et Mitrasacmopsis. Les genres Astiella et Mitreola d'une part, Anotis et Mitrasacmopsis d'autre part, n'ont en commun que peu de caractéres de moyenne et de faible importance, il y a cependant davantage de relations entre ces deux derniers ; il y en a moins entre Astiella et Mitrasacmopsis. Les Anotis étudiés et Astiella ont des loges monospermes à ovule légérement orne- menté, pédiculé ` tandis que Mitreola et Mitrasacmopsis pos- sèdent des ovules nombreux sur des placentas lamellaires pédi- culés. On peut donc admettre comme fondé le rattachement du genre As£iella aux Rubiacées, et, par ses affinités avec les Anofrs, aux Oldenlandiées, cependant presque toutes pluri-ovulées (1). On remarquera que les espéces étudiées ne présentent pas de disque, à moins d'interpréter ainsi le trés passager et à peine sen- sible renflement de l'ovaire dans la trés jeune fleur d'Astiella. Toujours pour ces mémes espéces, le caractére « ovaire semi-in- fére, ou ovaire presque supére », mis en avant pour séparer Ru- biacées et Loganiacées, est corrélatif du mode de placentation ; par suite, la séparation, relativement à ces 4 genres, entre Loga- niacées et Rubiacées parait bien légitime, telle qu'elle est indi- quée ici. . APPENDICE. Sous la référence « Voyage de V. Jacquemont aux Indes orien- tales n° 366 », sont conservés dans l'Herbier Mus. Paris, deux ensembles de plantes nommées Hedyotis carnosa Dalz. (Anotis (1) Bremekamp, Notes onthe Rubiaceae of Surinam. Soc. Bot. Néerl., 1934, remarque aussi, p. 252, que « le nombre d'ovules dans les loges ne montre pas de corrélation définie avec d'autres caractères »... . s — 99 — ` carnosa Dalz.). Elles ne correspondent pas à cette espèce : elles sont hirsutes (et non glabres), les stipules supérieures et moyennes fimbriées-ciliées (et non tronquées), linflorescence est une cyme divisée (et non une tête), les loges monospermes (et non à 5-6 gr.). Il faut distinguer deux parts dans ce numéro : 1° les plantes fructifiées ; 2° celles qui sont simplement fleuries. Ce sont celles de la première part que, plus haut, nous appe- lons Anotis de Jacquemont (fig. 1; A. J.). Elles ressemblent beau- — | coup à l'espéce collective A. Leschenaultiana W. et A., mais elles — | sont annuelles, alors que les trois variétés reconnues par Hoc- ker sont pérennes. L'A. de Jacquemont diffère beaucoup de la var. deltoidea W. et A., couchée, à feuilles petites, etc. Les feuilles des var. $roper et affinis sont nettement plus claires à la face inférieure, alors que celles de l'A. de Jacquemont ont à peu prés la méme teinte sur les deux pages. Les A. Leschenaultiana var. affinis, et surtout var. proper, sont trés velus, ce dernier ayant des poils sur toute la tige, ca- chant méme les gaines stipulaires pourvues seulement d'un petit nombre de dents. L'A. de Jacquemont est moins velu, les gaines — stipulaires moyennes et supérieures sont ciliées et les fibrilles sont méme ramifiées, mais les gaines inférieures sont entiéres et garnies seulement de quelques dents. à Calice à A lobes très différents de ceux des A. Leschenaultiana (ceux-ci trangulaires, et ceux de la v. affinis foliacés plus longs que la capsule, tous couverts de poils et papilles hyalins), les lobes de l’A. de Jacquemont sont glabres, aigus, séparés par des sinus larges, leur extrémité est garnie de quelques poils pluri- cellulaires. Corolle (L. — 2,5 mm.) à 4 lobes égalant env. le 1 /3 du tube, glabres, mais couverts extérieurement de trés petites papilles. Etamines libres supérieurement, exsertes, à filets ailés, introrses. mo Rappelons les autres caractères de UA. de Jacquemont, dont quelques-uns énumérés dans l'étude précédente, mais épars Style bifide supérieurement atteignant ou dépassant un peu la | moitié du tube de la corolle de la fleur épanouie. Capsule didyme, légérement papilleuse, mais glabre (celles des * KH up v. proper et affinis sont trés velues, surtout sur la partie adnée au calice). Loges monospermes à ovule subsphérique, couvert d'alvéoles irréguliers, porté par un pédicelle dont une expansion coiffe la partie postérieure de la graine et s'insére dans une dépression circulaire. Déhiscence à la fois septicide et loculicide. 20 Les plantes fleuries non fructifiées du méme n? 366 sont de taille moindre, plus hirsutes supérieurement ; stipules moins découpées, méme les supérieures : 4 sépales semblables à ceux de UA. précédent, mais parfois au nombre de 5 ` corolle 4 ( -ra- rement 5) lobes, de taille double: 5 mm., à gorge poilue; 4 ( -par- fois 5) étamines à filet ailé ; fleurs brachy- et longistylées. Ces deux plantes ne paraissant répondre à aucune diagnose, semblent nouvelles, mais, vu les circonstances actuelles, la communication de spécimens étant impossible, nous préférons nous abstenir de les décrire. QUELQUES RESSEMBLANCES ET D:FFÉRENCES ANATOMIQUES ENTRE ASTIELLA P. J. ET TROIS GENRES VOISINS par Mme S. JOVET-AST. : L'étude des caractères anatomiques contribue à mettre en évi- dence les relations du genre Asfiella avec les Anotis (Rubiacées), Mitreola et Mitrasacmopsis (Loganiacées). Choisissons parmi les caractères anatomiques, ceux qui semblent le plus constants dans ces différents genres : d'une Dart: section de la tige, d'autre part caractéres foliaires (forme des poils, présence et forme des _ Papilles, nombre de cellules annexes des stomates). I? La tige. Des sections transversales ont été faites dans de nombreux Anotis et Mitreola, dans Mitrasacmopsis quadrivalvis P. J., et dans Astiella delicatula P. J. Des observations faites il résulte que l'on peut grouper ainsi ces genres : LV EH D Fic. 1. — Anotis rigen] ndo W. et A. : Poils à étranglements qui recouvrent le bord de la feuille et parant les deux cellules de base a été résorbée. Fic. 2. — Astiella delicatula P. J. : a) Poils de la face inférieure d'une feuille ; b) Papilles longues et aigués du bord de la feuille ; c) Stomate de la face infé- rieure d'une feuille montrant les deux cellules annexes parallèles à l'ostiole. fic. 3. — Mitreola turgida P. J. : a) stomate de la face inférieure de la feuille et ` ses trois cellules annexes. b) papilles courtes du bord de la feuille. Fic. 4. — Mitreola pedicellata Benth. : L'un des poils du limbe foliaire rappelant ` ceux des Anotis. es nervures. Dans le premier de ces poils, la cloison sé- ` a ins I. Tige à section plus ou moins quadrangulaire, quelquefois arrondie vers la base, non ailée ; anneau ligneux assez étroit, n'occupant guère plus d'1 /5 ou 1/4 de la surface de la coupe : Anotis et Astiella. 2. Tige à section nettement quadrangulaire, munie de 4 cor- nes correspondant aux 4 ailes de la tige ; anneau ligneux plus important, occupant presque les 2 /3 de la surface de la coupe : Mitreola et Mitrasacmopsis. 29 La feuille. A) La forme des poils. Tous les Anotis de l'Inde que nous avons étudiés ont des poils semblables, composés de plusieurs cellules disposées en une seule rangée et de taille inégale ` les unes lon- gues, les autres trés courtes, mais larges et méme renflées, trés souvent séparées par des cellules plus ou moins longues et trés étroites formant des étranglements (fig. 1). Généralement, la cellule terminale se rétrécit au sommet, parfois méme devient aigué. Une cellule trés étroite peut terminer le poil, mais, dans ce cas, d'autres cellules ont sans doute été arrachées. Ces poils s'observent en particulier chez Anotis nummularia Arn., A. monosperma W. et A., A. Leschenaultiana W. et A., A. ingrata Wall., A. lancifolia Dalz., A. carnosa Dalz., et un autre Anotis nommé A. Richardiana Arn. in Herb. Mus. Paris (x). Une seule espèce fait- exception : Anotis calycina Wall, dont le limbe et le bord des feuilles sont couverts de poils très courts unicellulés, plutôt des papilles. Des poils à étranglements semblables à ceux des Anofis, mais à cellules un peu moins nombreuses, existent sur les feuilles de l’Astiella delicatula P. J. (fig. 2 a). Deplus, le limbe foliaire est bordé de papilles unicellulées et assez aiguës (fig. 2 b). Les Mitreola, au contraire, ne présentent pas ces longs poils à étranglements. Sur le limbe et au bord des feuilles, des papilles unicellulées (trés rarement bicellulées) (fig. 3 b) rappellent celles de l’Anotis calycina et celles d'Astiella delicatula. Toutes les (1) Voir note infrap., art. précédent, p. 48. dec Wy ec espèces étudiées offrent ce caractère sauf Mitreola pedicellata Benth. dont les poils sont identiques à ceux des Anotis (fig. 4). De méme, Mitrasacmopsis possède des papilles tout autour de ses feuilles. d L'examen des poils nous conduit aux conclusions suivantes : I9 Anotis et Astiella : poils pluricellulés à étranglements. 29 Matreola et Mitrasacmopsis ` papilles unicellulées sur le limbe, sur le bord des feuilles ou sur les deux à la fois. 3? Astiella rappelle le Mitrasacmopsis et les Mitreola par les ` papilles bordant les feuilles. 49 Anotis calycina relie les Anotis aux Mitreola. 5° Mitreola pedicellata relie les Mitreola aux Anotis. : B) Le nombre des cellules annexes des stomates. — Les stomates d'Anotis, Astiella et Mitrasacmopsis ont deux cellules annexes (fig. 2 c) ; ceux des Mitreola ont 3 ou 4 cellules annexes (fig. 3 a). De ce qui précède il résulte que Astiella delicatula est plus proche des Anotis que des autres genres, mais qu'il y a néanmoins des affinités très nettes avec les Mitrasacmopsis, et un peu plus lointaines avec les Mitreola. Quelques relations sont esquissées ` entre les genres Mitreola, Mitrasacmopsis et Anotis. | NOTULAE SYSTEMATICAE Tome X, rascicuLE 2 (Octobre 1941) MATÉRIAUX ' POUR LA FLORE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE LXV. CLEFS DE DÉTERMINATION DES ORCHIDACÉES (i) par A. GUILLAUMIN. Les Orchidacées qui constituent en Nouvelle-Calédonie la famille la plus importante (234 espéces) ont été examinées par REICHENBACH fils (2), FiNET (3), SCHLECHTER (4)et KRANZLIN (5) et j'ai moi-même donné bon nombre de déterminations, notam- ` ment de plantes de Le RAT (6) et de FRANC (7) ; on ne saurait donc y trouver beaucoup de nouveautés. N'ayant pas eu en mains les échantillons de SARASIN, ni ceux de COMPTON, pas plus que ceux de DANIKER, j'ai été obligé pour les espéces nouvelles découvertes par ces collecteurs de m'en rap- porter aux seules descriptions. (1) Tous mes remerciements à M. le Prof. Moreau qui a bien voulu me communiquer les Orchidacées de l'Herbier de Caen. (2) In Linnaea XLI, p. 17 (1877). ny (3) In Bull. Soc. bot. France L., p. 372 (1903) et Bull. Mus. Paris XVIII, P- 376 (1912). (4) In Bot. Jahrb. XXXIX, p. 33 (1906). (5) In SARASIN et Roux : Nova Caledonia, Bot., I, p. 77 (1914) ;in Not. A IV, p. 132 (1928) ; in Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zürich, LXXD. P. 62 (1929). (6) In Bull. Mus. Paris XXIX, p. 112 (1923). (7) In Bull. Mus. Paris XXVIII, p. 546 (1922), et 2 sér. VI, p. 461 (1934). u B ec CLEF DES TRIBUS A. Anthére extrorse ou introrse, pollinies jamais à caudicule et ré- tinacle en bas. (ACROTONÉES). a. Inflorescence latérale, parfois pseudoterminale, fleur épe- ponsée OB DON. :: 0... E (PLEURANTHÉES). x. Préfoliation pliée. I. Tige à pseudobulbes juxtaposés ou à articles super- ebe EE R E rc rid (SYMPODIALES). 1. Plantes généralement épiphytes, caudicules o ou très courtes. x. Tige homoblastique, inflorescence sur la tige, parfois pseudoterminale........ I. DENDROBIINÉES, xx. lige hétéroblastique, inflorescence à la base du pseudobulbe lé plus récent. II. BULBOPHYLLINÉES, 2. Plantes terrestres, des caudicules, pseudobulbes présents. Ou Din E en III. CvMBIDIINÉES. II. Tige à croissance continue (MONOPODIALES). Pseudobulbe o, plantes épiphytes, inflorescence sur la Uo PD HM RM e Ha IV. SARCANTHINÉES. B. Préfoliation roulée, plantes terrestres, à pseudobulbes. I. Pollinies à caudicules, sans bandelette... ^ V. PHAIINÉES. II. Pollinies sans Feu à bandelette courte.. ORE ON QA ek VA ERE E VI. CXREDHODINÉRM b. Inflorescence terminale ou à l'aisselle des feuilles supérieu- res, fleurs généralement sans éperon. (ACRANTHÉES). x. Préfoliation roulée. I. Limbe des feuilles peu distinct de * gaine, anthére persistante, pollinies le plus souvent granuleuses, parfois des bulbes, jamais de pseudobulbes........ Quer dou. VV En heu Ua EN ERU. RE VII. NÉOTTIINÉES. II. Limbe des feuilles séparé de la gaine par un pétiole étroit, anthére le plus souvent caduque, pollinies ci- reuses, parfois des pseudobulbes, jamais de bulbes. I. Colonne avec un pied. ......... VIII. COLLABIINÉES. i +. Calonne SANS pied... iis.. IX. COELOGYNINÉES. ! B. Préfoliation pliée. I. Feuilles non articulées, colonne sans pied, éperon o, pollinies cireuses, sans caudicules, tige courte, des pseudobulbes ou non, plantes terrestres, plus rare- ment épiphytes........ CS CN VE NS. X. LIPARIDINÉES. | II. Feuilles articulées, tige allongée ou o, pseudobulbes o, plantes épiphytes ou terrestres. 1. Colonne à pied court, pollinies à caudicules très : longues, élargies en membrane.... XI. PoDocHILINÉES. - .— 59 -— 2. Colonne à pied généralement long, pollines à cau- susti de Le euh XII. GLOMÉRIINÉES. B. Anthère toujours introrse, pollinies granuleuses, verticales, caudicule et rétinacle en bas, fleurs éperonnées, plantes terres- tres, à tiges et feuilles se desséchant chaque année.......... DAS SITOREESL uu i aha s XIII. OPHRYDINÉES. I. DENDROBIINÉES A;Pollinmes 4, sans cáudiédles E E VV Ee I. DENDROBIUM B. Pollinies 8, des caudicules trés courtes d. Reulles E - ns Se ce ce Pd SA 2. ERIA. b. Feuilles comprimées latéralement, distiques.. 3. PHREATIA. i. DENDROBIUM Le D. Daenikerianum Kränzl. ne me parait pas distinct de D. Casuarinae Schltr. et le D. megagastrium Reichb. f. mss. in herb. Mus. Paris. est identique à D. HODIE Schltr. Plantes inédites : D. camptocentrum Schltr. — Wagap. (Vieillard 3286). D. Casuarinae Schltr. — M’ bée. (Vieillard 1345). D. Chalandei Kränz), — Port boisé (Deplanche 528). D. Drake-Castilloi Krünzl. — Prony, plaine des Lacs (Le Rat 324). D. gracilicaude Schltr. — Mt Koghi (Le Rat 2745). D. pectinatum Finet — sans localité (Deplanche 531). D. Tokai Reichb. f. var. crassinerve Finet — Mt Dzumac (Godefroy). D. Virotii Guillaum. sp. nov. Epiphyticum, caulibus teretibus, 5 mm. diam., multiarticulatis, tarde vaginis obtectis, foliis distichis, lanceolatis (5-7 cm. x 0,7-1 cm.), firmis, apice acutis, basi ligulatis. Racemi laterales, 4-7 cm. longi., recti, bracteis ovatis, 2-3 mm. longis, pedicello cum ovario 8 mm. longo, sepalo dor- sali lanceolato (6 mm. x 2 mm .), acuto, 3-nervio, lateralibus ovatis, ae- quilongis, 3 mm. latis, 3-nerviis, petalis spathulatis (6 cm. x 2 cm. ), ob- tusis, 3-nerviis, labello 5 mm. longo, basi ligulato, lobis lateralibus mini- mis sed distinctissimis, anguste acutis, incurvis; intermedio tenul, con- cavo, explanato transverse elliptico (4 mm. x 7 mm.), margine leviter undulato, basi callo papilloso, 3-carinato, columna brevi, pede brevi pro- : ducta, anthera cucullata, obtusissima. ic S —. Hte Boulari, Camp n? 3, arbre de la forét humide, fleur brun- rouge-chocolat à labelle créme orangé, juin 1938 (Varot). Voisin de D. cymatoleguum Schltr. mais lobes latéraux du. labelle et callus différents, sépale médian lancéolé aigu. Les Dendrobium néo-calédoniens peuvent se grouper ainsi : A. Sépales latéraux ne formant pas menton à la base, pseudobul- bes courts, fortement renflés, à articles peu nombreux, garnis de fibres comme des crins, feuilles 2-3, trés grandes, inflores- . Cence latérale, plantes épiphytes................... |» $Inobulbum. D Sépales latéraux, formant menton à la base, pseudobulbes sans . fibres comme des crins. ei a) Pseudobulbescourts, fortementrenflés, àarticles peu nom- breux, feuilles 3-4, grandes, inflorescences pseudotermi- nales plantes. ERR Ee, o P. uio aM iier. $ Speciosa. b) Pseudobulbes courts ou allongés mais non fortement renflés. . x. Pseudobulbes non trés aplatis. I. Pseudobulbes à articles peu ondes, EE épiphytes. 1. Pseudobulbes à r article, feuille 1, aplatie, fleur isolée, pseudoterminale. x. Pseudobulbes oblongs, courts, sépales et pétal:s triangulaires......... 2. D Bolbodium. xx. Pseudobulbes cylindriques, allongés, gré- les, sépales et pétales presque filiformes... PUN VIE FEE E tm LES $ Diplocaulobium. 2. Pseudobulbes à plusieurs articles, feuilles 2, labelle à 2 carénes.............. $ Eleutheroglossum- . IE. Pseudobulbes à articles nombreux, cylindriques. 1. Feuilles aplaties, tige non ou peu ramifiée. x. Feuilles plusieurs non fortement char- nues. — Feuilles 2-5, seulement à ou vers l'extré- mité dela tige, inflorescences pseudoter- minales, labelle à 1 carène, plantes ter- di restres ou épiphytes......... $ Dendrocoryne. Feuilles distiques le long de la tige, inflo- rescences latérales, | exceptionnellement pseudoterminales. | E E . 0. Inflorescence en grappes ou fleurs 2-1 à l'extrémité d'un pédoncule, plantes surtout terrestres ...... 0... $ Gastridivm. oo. Inflorescence de 2 fleurs à l'aisselle d'une gaine en capuchon....... $ Dianihe. s mp. x. Feuille r, fortement charnue, plante épi- DEVICE OD E dieu $ Rhizobium. ` 2. Feuille cylindrique, 1, charnue, tige abondamment rami- fiée, plantes épiphytes.......... Ko $ Strongyle. 6. Pseudobulbes trés aplatis et élargis à partir d'une base gréle et cylindrique, plante épiphyte......... $ Platycaulon. $ Inobulbum. Une seule espéce : D. muricatum Finet — Inobulbum muricatum Schltr. et Kränzl. avec une var. munificum Finet. $ Speciosa. Une seule espèce D. speciosum R. Br. trouvé une seule fois sans indication de localité. $ Bolbodium. 3 Une seule espèce : D. arthrobulbum Krënzl. $ Diplocaulobium. Une seule espéce : D. Ou-Hinnae Schltr. $ Eleutheroglossum. A. Pseudobulbes ovoides, courts (3,5 cm., au plus), labelle à lobe médian 2-lobé. : À a. Carènes du labelle parallèles jusqu'à l'extrémité. D. eleutheroglossum. b. Carènes du labelle divergeanten lame de faux en avant. D.ngoyense. B. Pseudobulbes allongés, fusiformes, en massue ou cylin- driques. a. Pseudobulbes épais (+ 1 cm.), cylindriques ou fusiformes. æ. Labelle à lobe médian 2-lobé. I. Sépales et pétales aigus. ' r. Carènes du labelle divergeant en 1 /2 concis en AVANT HER dock ts rame res Si UC .. D. closterium. 2. Carènes du labelle sensiblement ZER D. myrticolum. II. Sépales et pie obtus, Gage du labelle paraleles. syer se dues au eae cos D. jocosum. B. Labelle à lobe médian entier, acuminé..... D. Comptonii. b. Pseudobulbes gréles (5 mm. au plus), renflés en massue versle haut, labelle à lobe médian 2-lobé... D. Poissonianum. E EE $ Dendrocoryne. A. Labelle à 3 lobes. a. Lobes du labelle 3 au méme niveau, triangulaires, plan- BI COUTE nn E cR YT. D. odontochilum. b. Lobes du labelle 2 sur les côtés et 1 en avant, celui-ci pres- que rectangulaire avec un petit acumen, plante épiphyte GE PE NER PU E D. gracilicaule. I Labele ONE C. uo robe cie: EE D. Drake-Castilloi. 8 Gastridium. A. Fleurs plus de 2, en grappe. a. Axe de l'inflorescence fortement en zigzag dans la partie florifère, labelle entier, ovale lancéolé, à 3 carènes. æ. Tige cylindrique, feuilles parcheminées.... D. fractiflexum. 8. Tige anguleuse, feuilles coriaces, forteiitnt 2-lobées ; du domu... EE D. crassicaule. b. Axe de l'inflorescence droit ou seulement ondulé. x. Labelle entier. I. Feuilles oblongues, grandes (2,5-5 cm. de largeur), labelle spatulé, en avant concave, sans sillon, crispé üt leu POPIS. ri Cero us kert re nord D. Deplanchei. | II. Feuilles linéaires ou étroitement lancéolées (1 cm. de largeur au plus), labelle spatulé. 1. Labelle à 3 carénes à la base. j x. Labelle en avant à sillon médian, à la base à 3 carènes, un peu ondulé sur les bords, tiges assez robustes (5 mm.)........ D. vandaefolium. x. Labelle en avant concave sans sillon, non ondulé sur les bords, tige grêle (1-2 mm.). D. polycladum. .2. Labelle sans caréne à la base, ni concave ni Sende én avant... an x. D. calcaratum. 8. Labelle 3-lobé. I. Tige robuste (8-16 mm.), feuilles ovales ou ditus, grandes (2,5-4,5 cm. de largeur). I. Labelle à lobe médian linéaire.............. an A VU D. Tokai var. crassinerve. 2.Lobe médian obong, i. souls D. sylvanum. LE Tige plus gréle (1-5 mm.), feuilles linéaires ou étroi- tement lancéolées (1,3 cm. de largeur au plus). 1. Labelle à lobe médian presque carré, lame gra- i TT couv Y CES MEE. D. Finetianum. 2. Labelle à lobe médian suborbiculaire ou ob- cordé, non granuleux, x. Labelle à lobe médian suborbiculaire ou tranversalement elliptique, parfois un peu émarginé mais non obcordé. — Lobe médian transversalement ellip- . tique, callus papilleux..... D. Virotu. — Lobe médian suborbiculaire, à carénes non papilleuses. o. Lobes latéraux triangulaires aigus, le médian mince...... D. cymatoleguum. oo. Lobes latéraux trapézoides, le médian charnu. v. Lobe médian non émarginé... EN DT Pos Ne D. megalorhizum. vv. Lobe médian émarginé. D. Sarcochilus. X. Labelle à lobe médian obcordé, les laté- raux linéaires. :.... es D. Schinzianum. B. Fleurs 2-1, à l'extrémité d'un pédoncule. a. Labelle 3-lobé, mince, à 2-3 carènes..... D. austro-caledonicum. b. Labelle entier ou à lobes latéraux très petits ou + indis- tincts. x. Labelle mince. I. Labelle légèrement auriculé à la base. 1. Labelle à 3 carènes à la base, sans verrue papil- DD rentes dre EE D. pectinatum. 2. Labelle sans carène, à verrue papilleuse à la base... D. minutiflorum. II. Labelle non auriculé à la baie: 1, Labelle à 2 carènes à la base seulement, lame non papilleuse..... pav» kis We vd vs D. cleistogamum. 2. Labelle à 3 carénes à la base, la médiane attei- gnant l'extrémité de la lame. x. Lame du labelle non papilleuse, sépales lan- EE SIgUS 1.0. rever eee D. verruciferum. x. Lame du labelle EE sépales oblongs, ODE PS NP Pen D. -Kanakorum. B. Labelle charnu. T. Labelle à 2 sillons sur la lame......... D. steatoglossum. II. Labelle à 3 carènes peu saillantes sur la lame. D. delumbe. $ Dianthe. A. Feuilles minces, graminiformes, sépales aristés.. D. camaridiorum. B. Feuilles épaisses, lancéolées, sépales obtus ou presque. ...... EE EE D. crassifolium. $ Rhizobium. Une espèce : D. linguiforme Sw. ; n'a été trouvée qu'une fois Canala (Vieillard 1342) et l'échantillon est dépourvu de fleurs. A E $ Strongyle. A. Labelle 3-lobé. a) Pétales spatulés, obtus, lobe médian du labelle émarginé. . UOLUNT Ne RU ede vie pod diu va D. Chalandei. b. Pétales étroitement linéaires, atténués, lobe médian du de eet EE TU ern Ra ES D. Casuarinae. BH LM ANO ON o TNI Vaya RS D. Montis-Mowi. í $ Platycaulon. Une seule espèce : D. camptocentrum Schltr. 2. ERIA Kränzlin (Vierteljahr. Natur. Gesell. Zürich, LXXIV, p. 93) dit que son E. Drakeana a le labelle obtus mais renvoie à la planche de Drake (JU. Fl. Ins. Mar. Pac., t. 49) qui figure un labelle aigu et il ne me semble pas certain que cette espéce soit distincte de UE. Vieillardii Reichb. f. Si LE. Drakeana est réelle- ment distinct, c'est à cette espéce qu'appartiendrait l'échantillon Oübatche (Schlechter 15317) qui a les pseudobulbes plus gros et plus courts que le type T'E. Vieillardii. i L'échantillon : Kanala (Vieillard 133) rapporté à E. rostriflora ! Reichb. (errore rostrifolia in herb: Mus. Paris.) appartient à E. Vieillardii. A. Labelle à une rangée de 4 dents saillantes sur la lame ; feuilles oblongues, courtes (2-4 cm.) a. Lame du labelle avec une partie basilaire (hypochyle) distincte de la partie antérieure (épichyle)........,... E. oppositifolia. b. Lame du labelle sans partie basilaire distincte de la par- y he SO VU ERAT PRI c an PART 0 hausse E. petrophila. ` B. Labelle sans dents saillantes sur la lame. a. Plante minuscule, feuille 1, oblongue ou elliptique, longue de moins de P. ii E. karicouyensis. b. Plantes plus robustes, feuilles plusieurs, linéaires-lancéolées, longues de 10-15 cm. x. Labelle sans lignes saillantes............... E. Vieillardii. 8. Labelle à 2 lignes légèrement saillantes........ E. Drahkeana. 3. PHREATIA C'est à ce que Kränzlin (in herb. Mus. Paris. ) appelle P. Ri- chardiana Kränzl. que se rapporte l'échantillon : Saint-Louis < 05 — | (Cribs 532) qu'il a déterminé P. oubatchensis Schltr. mais il me | semble impossible que ce P. Richardiana soit identique à Eria Richardiana Reichb. f. — Oberonia micrantha A. Rich. : ce der- nier a les feuilles plus longues et 2-3 fois plus larges, des bractées florales plus courtes que la fleur et appartient au méme groupe que P. macrophylla Schltr. et P. macrophylloides Kränz, Quant au P. pholidotoidea Kránzl.,jene puis le distinguer de P. paleata Reichb. f. Aux échantillons connus ajouter : E; hypsorrhynchos Schltr. — Balade (Vieillard vn P. macrophylla Schltr. — Lifou (Deplanche, Vieillard 3295). P. oberonioides Schltr. — Octarrhena oberonioides Schltr. — Pentes sud du Pic du Rocher (Virot). P. oubatchensis Schltr. — sans localité (Vieillard et Pancher 2) Prony (Godefroy). P. pachyphylla Schltr. — Bourail (Balansa 776). A. Tige non renflée en pseudobulbes, feuilles distiques. a. Tige allongée. x. Bractées florales ovales, aigués, labelle trés To pe (UT LR DUT CR TM OO TE TU I.M ds E. boites 8. Bractées florales linéaires-lancéolées, acuminées, la- belle acuminé. Ze cro sors es ess bn P. saccolabioides. b. Tige nulle. x. Ovaire sessile. I. Bractées florales oblongues, courtement acuminées, entourant l'ovaire. 1. Inflorescence florifère vers le sommet seulement, gaines nombreuses, larges ............. P. paleata. 2. Inflorescence florifére presque jusqu'à la base, gaines ni larges ni nombreuses. ..... P. oubaichensis. II. Bractées florales lancéolées, acuminées, n'entourant pas l'ovaire. 1. Acumen des bractées florales non sétacé, feuilles EEN DP pachyphylla. 2. Acumen des bractées florales sétacé, feuilles NCES: Tr EE ie mers vue P. Richardiana, B. Ovaire atténué en pédicelle, bractées florales lancéolées, à acu- men sétacé. I. Feuilles rétrécies à l'articulation, ue et étroites (6-12 cm. x 0,2-0,5 cm.) - NOT. SYS. ` 5 LD BE us r. Labelle à lame losangique....... P. whombiglossa. 2. Labelle à lame suborbiculaire.... | P. hypsorrhynchos. II. Feuilles non ou à peine rétrécies à l'articulation, plus grandes et plus larges (11-22 cm. x r,2-2 cm.) 1. Labelle sans verrues coniques à la base. ...... Vx Gio URL Pru a RUE P. macrophylloides, 2. Labelle à verrues coniques à la base. D macrophylla. B. Tige renflée en pseudobulbe, feuilles 2. a. Bractées florales plus longues que les fleurs, labelle suborbi- quit. CIN Mure e ue Eu Ce DU CT NO P. neo-caledonica. b. Bractées florales plus courtes que les fleurs, labelle losan- MUR OTI SD ere A AULAS Mia P. Comptomi. II. BULBOPHYLLINÉES A. Fleurs en épi ou solitaires, sépale dorsal plus grand que les pétales. a. Labelle EECH sans lames transversales, inséré à l'extré- mité du pied de la colonne.......... 5°... 4. BULBOPHYLLUM. b. Labelle non articulé, munide lames transversales, inséré au-dessous du pied dela colonne, rsio. den ii 5. PELMA. B. Fleurs en ombelle ou isolées, pendantes, sépale dorsal au plus aussi long que les pétales...... MiTo 6. CIRRHOPETALUM. 4. BULBOPHYLLUM La section Pelma ést considérée par Finet comme un genre distinct représenté en Nouvelle-Calédonie par le P. neo-caledo- nica Finet — Bulbophyllum neo-caledonicum Schltr. ; il faudrait peut-être y rattacher le B. hexarhopalos Schltr. | Le B. fissipetalum Kränzl. est identique à Prasophyllum calop- terum Reichb. f. Il n'y aurait donc que 10 espèces de MED) RI en Nou- velle-Calédonie. A. Fleurs isolées. a. Labelle mince, + ovale, feuilles petites (1-1-2 cm. x 0,3 -90,4 cm.)................... Civ. ia er — B. aphanopetalum. b. Labelle charnu. x. Labelle verruqueux en dessus, feuilles moyennes (3-5 cm. E 0r Etes dit, B. hexarhopalos; B. Labelle non verruqueux. s I. Feuilles petites (1-4 cm. x 0,3 -1 cm.) — 62 — I. Labelle finement pubérulent en dessous... B, Finetianum. 2. Labelle glabre ou seulement avec une petite fossette pubérulente en dessus. x. Labelle non caréné en dessous, à petite fossette pubérulente en dessus.......... B. pallidiflorum. B. Labelle caréné en dessous, sans fossette pubé- rülepte eu dessus: arie see exl B. ngoyense. II. Feuilles grandes (12-15 cm. x 3,5-5 cm.).. B. lingulatum. B. Fleurs en grappes, feuilles grandes (5-22 cm. x 1-5cm.). a. Fleurs rapprochées à l'extrémité de la grappe. x. Fleurs peu nombreuses, labelle charnu, non suborbiculaire. I. Labelle étroitement oblong, obtus, à bords entiers... RerWe.ve iue vv cM Cc iden dU Im B. pachyanthum. II. Labelle ovale, acuminé, à bords crénelés.... B. Comftomii. 8. Fleurs nombreuses, labelle mince, suborbiculaire B. atrorubens. b. Fleurs espacées sur la grappe, nombeuses, labelle mince.... B. polypodioides. $9 WoW cw. 679 Wd d y ow S9 P €». p n. 9 9 P 9 *9:9,6 P 9B le « s 616 9o a Echantillons inédits : B. hexarhopalos Schltr. — Balade (Vieillard 1341). B. cfr. ngoyense Schltr. — sans localité (Pancher), Balade (Vieillard 1339), ile des Pins — (Pancher, Germain). 5. PELMA D Une seule espèce : P. neo- caledonica Finet. — Bulbophyllum neo- caledonicum Schltr. 6. CIRRHOPETALUM Plantes inédites : . C. capillipes Guillaum. sp. nov. ` Epiphyticum, pseudobulbis dense seriatis, ntinimis, 0,5-1 cm. altis, 2-4 mm. crassis, 1 foliatis, folio erecto, lanceolato (2-3,5 cm. X 0,5-0,8 cm.), apice basique acuto, coriaceo, scapis valde numerosis, capillaceis, 4*7 cm, longis, erectis,strictis, vaginula 1, bractea r, minuta, ovata, glabra, ova- rio multoties breviore, flos r, sepalo intermedio 7 mm. longo, lanceolato, apice longius attenuato, dorso et praecipue ad apicem carinato, lateralibus similibus, aequilongis, petalis..., labello carnoso, linguiformi, apice acuto, 4 mm. longo. Mt Koghi (Pancher). C. Thouarsii Lindl. — Mt Mou (Godefroy), bords de la Cari- t au E. a couyé (Le Rat 2508), Canala (Vieillard 1333), Montage d'Umona (Vieillard 3306), Lifou (Deplanche, Bergeret 131). C. uniflorumSchltr. — Mt Koghi (Pancher). A. Sépale supérieur aristé, pétales aristés et ciliés sur les bords, inflorescence pluriflore. a. Sépale supérieur cilié sur les bords............ C. Le Rat b. Sépale supérieur non cilié sur les bords. «. Pétales obtus, densément pustuleux, feuilles 2-lobées à Foxen oo C doce ue. EE duos C. Layardii B. Pétales aigus, sans pustules, feuilles non 2-lobées à l'ex- rc rri s SP RARUS CALAIS UNES OC mn as eee dors C. Thouarsii B. Sépale supérieur non aristé, pétales non aristés ni ciliés sur les ` bords. a. Sépale supérieur lancéolé, long de 0,7-1 cm., inflorescence uniflore. æ. Feuilles largement arrondies à l'extrémité... C. uniflorum 8. Feuilles aiguës à l'extrémité. ............. C. capillipes. b. Sépale supérieur presque linéaire, long de 2 cm., inflores- EE RQ STER eoo C. Le Ratiaëe II. CYMBIDIINÉES Un seul genre : Pseudobulbes o, tige aokii o au moins E co ui NI 7. D1PODIUM 7. DIPODIUM A. Labelle entier, presque discoide, couvert de papilles, glabre. . ROVER ALANI TEC PE rail UAR E E D. . B. Labelle 3-lobé. a. Labelle glabre en dessus, à lobe médian à 3 lignes saillantes. . 4*9" We *e v eR RA (NN 4a ERR «9 P MV 9. V 99 9 9 xe Kié v bua D P ob b b. Labelle velu en dessus dans la partie antérieure. a. Lobe médian du labelle à 2 lignes saillantes.......... RS a Rd Vola E VE >.. D. punctatum var. squamatum b. Lobe médian du labelle à 1 crête dentée...... D. Heimianum Echantillons inédits : | D. punctatum R. Br. var. squamatum Finet — D. squamatum R. Br. —Sans localité (Baudouin 534, Deplanche 535, région d la Dumbea (Godefroy). C'est probablement aussi à cette espe que doit appartenir l'échantillon : Mt Ouen Toro (Le Rat EN 3 k | |. E E $ | | I | E | | | E [ |- E f E | E E E | E | = og — IV. SARCANTHINÉES A. Fleur sans éperon, colonne non prolongée en menton, pollinies 2, plantes féüilléés à la floraison. : 155, (ii io 8. LUISIA: B. Fleur avec un éperon. a. Colonne non prolongée en menton, plantes aphylles à la floraison. € POIs: E Dc LLL S i o MICROTATORCHIS. SPORE eos cine Vu E Qu vg ips. 10. TAENIOPHYLLUM. b. Colonne prolongée en menton, pollinies 2, plantes feuillées A In Horton cdi ee ess Qaa II. SARCOCHILUS. 8. LUISIA Ce genre est représenté par L.teretifolia Gaud. = L. platyglossa Reichb. f. Aux échantillons connus, ajouter : presqu'ile Ducos (Chalande), ile des Pins (Chalande). 9. MICROTATORCHIS A. Scape anguleux, trés en zigzag, sépales aigus....... M. Fasciola. B. Scape cylindrique, non en zigzag, sépales obtus.... M. oreophila. Aux échantillons connus, ajouter : M. Fasciola Schltr. — sans localité (Deplanche 534 bis), Mt Mou (Vieillard 3289), Balade (Vieillard 1293). 10. TAENIOPBYLLUM . À. Hampe nue, éperon sphérique. a. Hampe allongée (14-20 cm.), non en zigzag, florifère seulement dans la r/2 ou les 3/4 supérieurs. .... T. Balansae. b. Hampe très courte (1-2 cm.), en zigzag, florifère dès ; IB asset tds D EE T. minutissimum. B. Hampe couverte d'appendices filiformes hispides, ; en zigzag, éperon presque cylindrique............ T. trachypus. 11. SARCOCHILUS Le genre n'était représenté dans l'herbier du Muséum de Paris que par un: petit fragment de S. koghiensis Schltr ; j'ai trouvé un échantillon : Farino (Lecard) qu'il faut rapporter à S. neo-cale- donicus Rendle (ri), la clef suivante est donc établie surtout d'aprés les diagnoses dont certaines sont trés incomplétes, en particulier celle de S. microphyton Kränzl. où l'auteur ne parle ni des lobes latéraux de labelle ni des callus, y en a-t-il ? A. Bractées égalant au moins les feuilles, labelle comme cana- liculé en dessus, feuilles petites (2 cm. x 0,2 cm.) S. microphyton» B. Bractées bien plus courtes que le pédicelle et l'ovaire. a. Callus épais avec un petit appendice en avant. x. Lobes latéraux du labelle triangulaires, aigus, pa- pilleux comme le lobe médian, feuilles m (2 cm. SUUS OE Cu Le Avus ci à CS EVI ES S. radicosus. 6. Lobes latéraux du labelle oblongs, obtus, non papil- leux, lobe médian papilleux en dessus, feuilles assez : grandes (-38 cm. x 0,4-0,6 cm.).......... | S. hoghensis. b. Callus formé de 2 lames paralléles. | x. Lobes latéraux du labelle triangulaires, atténués en acumen gréle, iud comme le lobe médian. Re pte dA Wr (PEE E Y esee teca S. neo-caledonicus: SS Lobes latéraux du labelle ligulés, obtus, lobe médian Densement Ae el EE E S. rarus. V. PHAIINÉES A. Plantes feuillées, des pseudobulbes. a. Feuilles non articulées. x. Labelle libre, entourant la colonne. EE 12. PHAIUS. 8. Labelle adhérant à la colonne, LOG ot, 13. CALANTHE+ b. Feuilles Ar NEES: dee o ie 14. SPATHOGLOTTIS* ET A M nee à 15. PACHYSTOMA. 12. PHAIUS Dans l’herbier de Paris existent de nombreux échantillons de P. Incarvillei O. Ktze. = P. grandifolius Lour. = P. Wallichii ` Lindl. — P. Blumei Lindl. Aux échantillons connus, ajouter : Nouvelle-Calédonie (Baudouin), Mt Mou (Deplanchein Vieillard 1303) (2), Mt Koghi (Balansa 1719), Pont des Francais (Balansa (1) RENDLE (Journ. Linn. Soc., Bot., XLV, P. 252) dit les fleurs jeune orangé; sur cet échantillon, elles sont jaune orangé à labelle vi et trés sombre. (2) KRANZLIN rattache ces 2 échantillons à la variété Dérnaysió: 740), Port boisé (Thiébaut 234), Kouenthio (Brousmiche), Ba- lade (Vieillard 1303), Nouvelle-Calédonie et île des Pins (Pancher 535), ile des Pins (Vieillard 1303) (1). D'aprés la description, le Calanthe speciosa Vieill. non Lindl. est un Phajus qui ne me paraît être qu'une variété à fleur blanche du P. Incarvillei. P. monticolus Guillaum. sp. nov. Radices copiosae, longae, caule erecto, usque ad 30 cm. longo, vaginibus usque 4, late ovatis, foliis 2-4, lamina ovato-lanceolata vel lanceolata (10- 20 Cm. X 3,5-4 cm.), apice acuta, plurinervia, nervis 3, validioribus, vagi- nibus usque ad 3,5 cm. longis, scapo haud valido, 14-20 cm. longo, vaginibus 2-3, ovato lanceolatis, 5-3 cm. longis, bracteis floriferis caducis, floribus flavis, pendulis, pedicello 5 mm. longo, sepalis lanceolatis, acute acumi- natis, 2‘cm. longis, 7 nerviis, petalis e basi unguiculata asymmetrice lanceo- latis, apice acutis, 3 (vel 5 ?) nerviis, sepalis aequilongis sed angustioribus, labello convoluto, indistincte lobato, e basi unguiculata rhomboideo, 1,8 cm. longo, margine undulato crispatoque, disco infra medium lineis 2, parum elevatis, unguem haud attingentibus, pagina superiore ungue dense brevi- terque lamina sparsius longiusque piloso, calcare o, columna 1,2 cm. longa, facie concava, margine dilatata, apice denticulata. Mt Koghi (Le Rat 2742), Mt Mou (Godefroy). Bien que n'ayant vu ni échantillon ni diagnose du P. Roberisi F. Muell., je crois devoir rapporter au P. flavus Lindl. les échan- tillons : sans localité né 399, Lecard), Mt Koghi (Brous- miche) « They ». D’après les descriptions idu celle de P. Robertsii que je n'ai pu voir), les espèces néo-calédoniennes se différencieraient ainsi : A'Eperono. , 4. Labelle non lobé, sépales acuminés, fleurs jaunes. x. Labelle glabre en dessus, à 5 crêtes. ......... P. paradoxus. B. Labelle velu en dessus, à 2 crétes..... P P. monticolus. b. Labelle 3-lobé, à 2 carénes, sépales obtus, fleurs blanches à labelle créme, marqué de fose. ise P. neo-caledonicus. B. Eperon présent, labelle à 3 crétes ou 3 lignes saillantes. a. Eperon très court, non 2-lobulé à l’ extrémité, sépales obtus, gaines les feuilles formant tige. æ. Bractées bien plus courtes que les pédicelles plus l'ovaire, labelle à 3 lignes peu saillantes, fleurs blanches : OU iaunél. occurs ere wc saa y P. Daenikeri, (1) Détermination de A. FINET. $. Bractées sensiblement aussi longues que le pédicelle E plus l'ovaire, labelle à 3 crêtes, fleurs jaunes...... P. flavus, b. Eperon assez long, 2-lobulé à l'extrémité, sépales très aigus, feuilles toutes radicales, ne formant pas tige par leurs gaines. «. Fleurs rougeátre mélangé de jaune, à revers blancs... Duct med EM M er E M P. Incarvillei- B. Fleurs jaune primevère à revers blancs. ............. AMEN M MM REM ii P. Incarvillei var. Bernayst. y. Fleurs blanches. Ze e os P. Incarvillei var. speciosa. Espèce dont je n'ai pu voir ni échantillon ni diagnose. .. ^ P. Robertsii 13. CALANTHE Le Calanthe speciosa Vieill. est une variété à fleurs blanches du Phaius Incarvillei ; la plante signalée sous le nom de C. cla- vata Lindl. se rapporte au C. lyroglossa Reichb. f. et le C. odo- ratissima JEANNENEY (Nouv.-Cal. agric., p. 73) restera sans doute toujours un énigme faute de description et d'échantillon d'her- bier, en sorte qu'il n'y aurait en Nouvelle-Calédonie que 7 es- pèces : A. Pédicelle très long (3-4 cm.), bractées très grandes, foliacées, per- sistantes, éperon filiforme trés long (2,5 cm.), lobe médian du la- belle fendu en 2 lobes semblables et presque égaux aux lobes latéraux, fleurs blanches........ C. veratrifolia var. angraeci flora. B. Pédicelles plus courts (1 cm.), bractées trés petites ou caduques, éperon conique ou sacciforme, court (1 cm. au plus), lobe médian entier, émarginé ou rente 2-lobulé, plus grand que les lobes latéraux. . a. Eperon conique (x cm.), recourbé en arrière à l'extrémité, lobes laté- raux ovales, obtus, fleurs blanches. æ. Lobe médian du labelle subaigu “B. Lobe médian du labelle rétus b. Eperon sacciforme, non recourbé. æ. Lobe médian du labelle émarginé avec un petit apicule au fond du sinus, fleurs blanches. I. Lobes latéraux du labelle linéaires, lobe indian obcordé, sépales et pétales oblongs C. saccifera II. Lobes latéraux du labelle ovales, lobe médian pres- que carré, sépales et pétales obovales.. . C. oreadum. 6. Lobe médian du labelle non émarginé, fleurs jaunes. I. Lobe médian du labelle transversalement ovale, aigu, les latéraux trés petits, semi-ovales. C. lyroglossa II. Lobe médian du labelle spatulé-obovale, apiculé, les latéraux très petits, triangulaires........ - C. Lange www wow. qw v wo. 4 — Echantillons inédits : C. Balansae Finet — Mt Mou (Vieillard 3273). C. lyroglossa Reichb. f. — Wagap (Vieillard 3309). C. veratrifolia R. Br. var. angraeciflora Schltr. — sans loca- lité (? 388), Canala (Deplanche x14, Vieillard 3279). 14. SPATHOGLOTTIS ; RENDLE (Journ. Linn. Soc:, Bot., XLV, p. 249, 1921) attri- bue le binôme S. unguiculata à Bentham et Hooker fils qui ne l'ont jamais créé (Gen. PI., III, p. 512) ; il est de Reichenbach fils ainsi que l'indique correctement Schlechter (Bot. Jahrb. XXIX, p. 65, 1906), mais c'est avec raison qu'il identifie le S. unguiculata = Limodorum unguiculatum Labill. au S. bre- vispaca Schltr. mais celui-ci diffère du S. Deplanchei Reichb. f. Aux échantillons connus ajouter : S. Vieillardi Reichb. f. — Sans cmm (Pancher), Canala ue: in Vieillard 1302). . A. Lobe médian du labelle élargi à la base. a. Callus glabre, pas de pointe conique en dessous du labelle au niveau du callus. æ. Bractées égalant tout au plus le pédicelle...... S. Daenikeri. B. Bractées égalant presque le pédicelle + l'ovaire. ; RE nt da (t RNC EA IM UEVI NA c EP dax ER S. Deplanchei. b.Callus velu, une petite pointe conique en dessous au niveau du. callus, ,...... eren B. Lobe médian du labelle non élargi à la base, callus velu. a. Pétales obtus. x. Pétales ovales. I. Pas de pointe conique au-dessous du labe/le, au niveau du callus,.................... II. Une petite pointe conique en dessous du labelle, au S. plicata. S. unguiculata. niveaudua callus... 003... ou es eae S. Augustorum. B. Pétales presque suborbiculaires, arrondis à l'extré- mité ie Louer cuu Teo devi es ec e S. Schinziana. b. Pétales aigus, oblongs, pas de pointe conique au-dessous di labelle, au niveau du callus................... S. Vieillardi. 15. PACHYSTOMA I seule espèce ` P, gracile Schltr. VI. CYRTOPODINÉES A. Labelle gibbeux ou. Gperonti6. res: 16. EULOPHIA. B. Labelle ni gibbeux ni éperonné............ 17. GEODORUM. ` 16. EULOPHIA . A. Bractées dépassant les fleurs très petites (3 mm.) . E. minutiflora. B. Bractées bien plus CU gae que le pédicelle, fleurs pias grandes I CP RU. MOIS). Lor ENEE me eam erm en rer E. Rouxii, 17. GEODORUM A. Labelle obtus, émarginé ou légèrement 2-lobé en avant, carénes 4, finissant par une callosité transversale ou disparaissant avant l'exiremité-dulabelle. ns cud vesapteso de net Li POUR B. Labelle rétus en avant, carènes 4 finissant par une pointe plus élevée aux 3/4 antérieurs du labelle ..... ........ 0 G. n€o-caledonicum. Echantillon inédit : G. pictum Lindl. — Nouméa (Baudouin ` 893) ; Balade (Vieillard 1328 pro parte). | D VII. NÉOTTINÉES Clef des sous-tribus. A. Labelle semblable aux pétales, colonne courte à ailes pétaloides, | NE DMDEIDIMES ISO die tin atv. f: EE B. Labelle généralement différent des pétales. a. Colonne très courte, souvent à 2 appendices, généralement des tubercules............ D sal) I c DER LE. DIURIDÉES. b. Colonne bien distincte, rarement courte. x. Anthère normalement dépassant largement le rostellum, pus -+ obtuse à l'extrémité. I. Labelle onguiculé et articulé, sans éperon, des tu- bercules pets...) oos III. PTÉROSTYLIDÉES. II. Labelle non onguiculé ni articulé, le plus souvent . sans éperon. i 1. Tige courte, à croissance définie, générale- ment des tubercules. x. Plantes feuillées, terrestres. — Labelle éloigné de la colonne, feuilles 1-8, tubercule présent ou o. IV. CALADÉNIÉES* — Labelle rapproché de la colonne, Sn Le cas N uw D feuilles 1, rarement 2-3, tubercule pré- SEHE OU EE Ee V. PoGonNIÉES x. Plantes sans feuilles, saprophytes, un tu- EE US eve nn VI. GASTRODIÉES, 2. Tige allongée, à croissance continue, labelle étalé ou roulé, tubercule [o, plantes le plus souvent épiphytes............ VII. VANILLÉES. B. Anthére normalement aussi longue que le rostellum et intimement adhérente au gynostéme, parfois pourvue d'un long bec et dépassant le rostellum, tubercule o. I. Feuilles molles, non plissées longitudinalement. EU o o I. Pollinies cireuses ou pulvérulentes, jamais 1 ^ Brandlemuül. . co rneo vet pitur s VIII. SPIRANTHÉES. 2. Poliniesgranuleuses...... V iak IX. PHYSURÉES, IL. Feuilles raides, plissées longitudinalement ; polli- ties pulvérulentés.i..7:. us. X. TROPIDIÉES. Le genre Vieillardorchis est identique à Goodyera et l'Epiden- drum tuberosum Forst. n'appartient certainement pas à ce genre. I. THÉLYMITRÉES I seul genre ` Labelle sans appendices. ........ . 18. THELYMITRA. 18. THELYMITRA A. Ailes de la colonne formant un capuchon lobé en arrière et au- dessus de l'anthére, lobes externes du capuchon garnis d'un ; _ pinceau de cils. : 1 : a. Capuchon à 3 lobes internes plus petits que les extérieurs à bords denticulés. ; x Lobe central avec une crête dorsale.......... T. 1xioides. 8. Lobe central sans crête dorsale................. T. media. b. Capuchon à 1-2 lobes internes plus grands que les lobes ex- ternes non denticulés. : x. Lobe médian entier ou seulement émarginé T. longifolia. B..Lobe médian fendu en 3.......- se T. Sarasiniana, B. Ailes de la colonne formant une oreillette non ciliée de chaque EDU de PONS. -o e. vcra o CER e no e RI Y T. venosa. Echantillon inédit : T. longifolia Forst. — Canala (Vieillard 3291). is ag e II. DIURIDÉES A. Labelle dressé. a. Feuille cylindrique, 1, fleurs minuscules (5 mm.).......... Tu mo ds P WEILE bU Ee evdQU er ave des Pos I9. PRASOPHYLLUM, b. Feuilles graminiformes. : æ. Sépales latéraux semblables au médian, non filiformes EDP ER dt de bone mel ee ND pre 20. COILOCHILUS. B. Sépales latéraux très différents du médian, filiformes formant dans la fleur 2 cornes dressées, fleurs assez grandes (2 cm.), feuilles plusieurs....... 21. ORTHOCERAS. B. Labelle étalé, feuille 1, cylindrique, fleurs minuscules (5 mm. au DINE CU UE TEMA Pa Vv virtu iod Fw ard E n 22. MICROTIS. 19. PRASOPHYLLUM I seule espèce : P. calopterum Reichb. f. — Bulbophyllum fissi- petalum Kränzl. 20. COILOCHILUS I seule espèce : C. neo-caledonicum Schltr. Aux échantillons connus, ajouter : sans localité (Vieillard 3303), M'bée (Vieillard 1305). 21. ORTHOCERAS I seule espèce : O. strictum R. Br. 22. MICROTIS A. Labelleà 2 callosités longitudinales à la base, 1 en avant. a. Labelle atténué à l'extrémité, non crispé ou crénelé sur les EEN Re A te io VeL DO M. aemula b. Labelle rétus ou légèrement 2-lobé, crispé ou crénelé sur les DONE ai ab red D EE M. porri folia. ` B. Labelle à callosité transversale à la base, une protubérance papilleuse en avant, labelle non crispé ou crénelé sur les Le bords: 7 v. CRAS S S IE a M. parviflora. C'est au M. aemula Schltr. qu'appartiennent les échantillons : | sans localité (Pancher 397 pro parte, Baudouin 533, Cribs 1024); ile des Pins (Chalande 46). Echantillon inédit : M. porrifolia R. Br. — Paríaoui prés Gatope (V ieillard 3292). . III. PTÉROST YLIDÉES I seul genre : Labelle pendant, appendiculé... 23. PrEROsTYLIS. 23. PTEROSTYLIS d A. Feuilles caulinaires, labelle entier, obtus......... P. Bureaviana. B. Feuilles en rosette radicale. a. Labelle entier. x. Labelle acuminé, sépales latéraux se terminant en fila- ment surpassant le casque.......... dede P. acuminata. B. Labelle obtus, sépales latéraux acuminés mais non fili- formes, ne dépassant pas le casque. I. Labelle avec un appendice plumeux à la base... P. curta. II. Labelle avec un appendice plumeux à la base, une lamelle laciniée vers l'extrémité et une carène..... VES abe d Pt Vae Eie were ve E DM T ed P. neo-caledonica. b. Labelle 2-lobé à l'extrémité, sépales latéraux se terminant en filament surpassant le casque. x. Surface du labelle non papilleuse.......... P. Ophioglossa. B. Surface du labelle papilleuse. ............ P. tenuicauda. Le seul échantillon rapporté dans l'Herbier de Paris à P. con- cinna R. Br. : sans localité (Pinard), ne paraît pas appartenir à - cette espéce ; autant qu'on peut en juger sur l'unique fleur, le labelle serait entier et non acuminé, ce qui indiquerait P. curta R. Br. etle P. concinna serait à rayer de la flore néo-calédonienne. > Echantillons inédits : P. Ofhioglossa R. Br. — Mt Dzumac (Franc 443), route de Bourail à Houailou (Le Rat 2530), Balade (Vieillard 1325). IV. CALADÉNIÉES A. Labelle généralement lisse en dessus, feuille 1, + ovale en cœur OU tele ee eos eee Ue Jg AU M PR aal à 24. ACIANTHUS. B. Labelle portant en dessus des callosités ou des papilles, feuilles allongées. a. Feuille 1, graminiforme, labelle à callosités en dessus. ... NEE rd yu Hreini pro esi, 28 CALADENIA. ‘b. Feuilles 1-8, non graminiformes, labelle souvent papilleux ou appendiculé en dessus................ 26. LYPERANTHUS. ws eB ce 24. ACIANTHUS Depuis ma revision du genre (Bull. Soc. bot. France LXIX, p. 507, 1922), Krünzlin a décrit 2 espèces ` A. heftadactylus et A. sphenochilus. La fleur de la 1"° est inconnue mais les feuilles à 7 segments soudés à la base rappellent, comme l'a dit Kränzlin, A. nanus Rendle et A. bracteatus Rendle, quoique, dans UA. nanus, les feuilles puissent être parfois presque entières. A. sphenochilus (que je n'ai pas vu) serait voisin dA. cymba- lariaefolius F. Muell.et Krünzl. : le lobe terminal parait aigu mais l'auteur ne dit pas si la colonne est appendiculée ou non. A. Pas de pétales latéraux, feuille entiére. .............. A. atepalus. B. Des pétales latéraux. : a. Pétales semblables aux sépales, labelle non lobé, + ovale. x. Labelle arrondi à l'extrémité, feuille entiére ou lobée. qu icc LIRLVID a II D Ee T A. confusus. 8. Labelle acuminé à l'extrémité. . I. Bractées au moins aussi longues que le pédicelle + l'ovaire, feuille lobée............ A. macroglossus. II. Bractées environ 2 fois plus courtes que le pé- | dicelle + l'ovaire, feuilleentiére.......... + ` b. Pétales non semblables aux sépales. j x. Labelle non lobé. I. Labelle obtus au sommet, feuille entière. A. grandiflorus. . II. Labelle aigu au sommet. I. Labelle ovale, brusquement acuminé ou apiculé, feuille entiére............ A. oxyglossus. |. 2. Labelle + lancéolé, feuille lobée. ` S x. Labelle sans papilles ni callosité...... uev ISqun cnc UNE NU NET OK Qus A. culiciferus. X. Labelle avec des papilles et callosité au - ins A. tenuilabris. 6. Labelle à lobes latéraux + distincts et un terminal très distinct. I. Lobes latéraux du labelle arrondis, parfois peu dis- tincts, feuilles + lobées. 1. Lobe terminal du labelle gitas a LAU: 2. Lobe terminal du labelle aigu. x. Colonne sans appendice, ailée en avant. ss ter à 2 uses pére vers do se ds OMNES Ee TR vv is edis. C e A. corniculatus. II. Lobes latéraux du labelle triangulaires-acuminés comme le terminal, colonneappendiculéeau milieu, teme -labée: (55v Menus KISS A. bracteatus. Incomplétement connues : feuille lobée .......... A. heptadactylus. feuille entiére......... A. sphenochilus. Echantillons inédits : A. atepalus Reichb. f. — sans localité (Pancher). À. confusus Guillaum. — sans localité (Deplanche in Pancher). A. nanus Rendle — sans localité (Pancher 396). 25. CALADENIA I seule espèce ` C. carnea R. Br. ; tous les échantillons néo- calédoniens oü la couleur de la fleur est connue se rapportent à la variété alba Benth. (= C. alba R. Br.) sauf Mt Koghi (Ba- lansa 1722) qui a les fleurs rouges et Mt Dore (Cribs 1317) qui les a blanc violacé. On ne connaît pas la couleur des fleurs de (Pancher A). 26. LYPERANTHUS A. Feuilles sans pétiole distinct, ensiformes, labelle à protubéran- ces filiformes en dessus. a. Labelleaigu à l'extrémité, puis cordé à la base, en dessus finement verruqueux vers l'extrémité, fleurs blanches.. L. gigas. b. Labelle acuminé, nullement cordé à la base, en dessous pa- pilleux de la base jusqu'au milieu, fleurs blanc jaunátre à labelle rouge violacé en dessus. ........ ... L. Sarasinianus. B. Feuilles à pétiole bien distinct. a. Feuilles linéaires ou lancéolées. x. Inflorescence, ovaire et sépales en dehors velus glan- duleux, fleurs vertes. I. Labelle densément caronculé en dessus. L. gracillimus. II. Labelle sans appendice en dessus. 1. Pétales obliquement lancéolés, acuminés, géné- ralement cohérents avec le sépale médian en un CASQUE S CA rou dev (nha L. glandulosus. 2. Pétales linéaires, non cohérents avec le sépale média ix. S ve EE ps L. Balansae. 8. Inflorescence, ovaire et sépales glabres. ee c DO — I. Labelle sans appendice en dessus, fleurs blanches avec une tache violette sur le labelle.. . ... L. montanus. II. Labelle à papilles ou callosités filiformes en dessus, fleurs blanches. 1. Labelle largement ovale, courtement acuminé, papilles éparses sur tout le disque, agglomérés sur l'onglet, base de la colonne entourée d'une dépression en 1/2 lune............ L. latilabris. 2. Labelle oblong, apiculé, callosités presque pé- donculées, en séries longitudinales au milieu du disque, pas de dépression à la base du Ee EN e cad dades RE V ree L. varus. b. Feuilles largement ovales (jusqu'à 11-16 cm. de largeur). x. Sépale médian non granuleux. I. Labelle sans papilles ni appendices en dessus, fleurs blanches trito eer E CE cs L. latissimus. II. Labelle à 2 petits tubercules à la base, fleurs Drun:verdAtres ovs d sa à L. Daenikerianus. .B. Sépale médian granuleux extérieurement et à la pointe, labelle granuleux en dessus vers l'extrémité avec 1 ligne saillante médiane........... L. Vieillardii. Echantillons inédits : L. gigas Reichb. f. — Canala, Mt Dore (Vieillard 1301). L. rarus Schltr. — Paita (Godefroy), Mt Mou (Le Rat 69). V. POGONIÉES A. Inflorescence uniflore avec 1 feuille cordée à mi-hauteur, : 1 fu bereme i we VV See SEELEN vd dd cu. 27. CORYSANTHES B. Inflorescence pluriflore, plantes aphylles à la floraison. a. Un tubercule, colonne longue, feuille r, ovale ou réni- LOG: D. e LOL UNTRA Ra du Dee e EE 28. NERVILIA. b. Tubercule o, colonne très courte, feuilles 1-3, allongées... SE erre ent sr rro scs : 29, CRYPTOSTYLIS: 27. CORYSANTHES I seule espéce : C. neo-caledonica Schltr. Echantillon inédit : sans localité (Pancher). 28. NERVILIA A. Fleurs trés nombreuses (10-12), labelle subaigu à l'extrémité. iut etie ux XY d ddl es eu cin ee N. aragoama. def B. Fleurs peu nombreuses (2-3), labelle tronqué-émarginé à l'ex- . trémité avec un petit apicule. a. Sépales et pétales brunátres, labelle blanc à peine rosé, non conuacte A la balle 15.2. sul ui, N. platychila. b. Sépales et pétales blancs, labelle rose, contracté à la base. A RE Nave cDliTL rv VECES RE N. biflora. 29. CRYPTOSTYLIS seule espéce : C. stenochila Schltr. VI. GASTRODIÉES A. Sépales et pétales soudés en un tube. ......... .. 30. GASTRODIA. B. Sépale médian et pétales formant 1 lèvre supérieure, sépales latéraux 1 lévrointérieues 2. eme i 31. DIDYMOPLEXIS. 30. GASTRODIA 1 seule espèce : G. Schinziana Kränzl. JEANNENEY (Nouv.-Cal. agric., p. 74) signale, sans échantillon à l'appui, la présence du G. sesamoides dont les Canaques fe- raient cuire les tubercules pour les manger. Dans l'Herbier de . Paris, il existe un échantillon : route de Houailou à Koua (Le Rat 2412) avec la mention « Gastrodia sesamoides, les Canaques mangent les tubercules cuits » et un autre probablement conspé- cifique : Paita (Le Rat 1560) ; mais l'un et l'autre sont dépour- vus de fleurs et n'appartiennent pas au genre Gastrodia car ils ont des feuilles. 31. DIDYMOPLEXIS I seule espèce : D. neo-caledonica Schltr. VII. VANILLÉES À. Ovaire terminé par un calicule denté.......... 32. EPISTEPHIUM. B. Ovaire sans calicule denté au somme. a. Labelle soudé seulement à la base avec la colonne.. 33. ERIAXIS. b. Labelle longuement soudé avec la colonne........... | VANILLA. NOT. SYS. 6 MT ES 32. EPISTEPHIUM 1 seule espèce : E. smilacifolium Reichb. f. 33. ERIAXIS I seule espèce : E. rigida Reichb. f. = Epistephium Regis- ` Alberti Kránzl. Echantillon inédit : E. rigida Reichb. f. — Canala, Mt Dore (Vizeillard 1348). VANILLA La Vanille (Vanilla planifolia Andr.) est encore un peu culti- ` vée dans la Vallée de la Dumbéa (cfr. LANG: Nouv. Caléd., p. 20, 1925). VIII. SPIRANTHÉES ` I seul genre : Sépale médian et pétales formant casque mais non soudés ; inflorescence en grappe unilatérale.. ^ 34. SPIRANTHES. 34. SPIRANTHES A. Fleurs rouges, labelle peu rétréci au milieu......... S. australis. B. Fleurs blanches, labelle moitié plus étroit au milieu. S. neo-caledonica. Echantillon idédit : S. australis R. Br. — Poindimié près Wagap (Vieillard) 1300. IX. PHYSURÉES A. Labelle éperonné. i a. Eperon entier. : x. Labelle à lame charnue en avant et velue, feuilles EE EE ill dovevo ran 35. PACHYPLECTRON. 6. Labelle mince, glabre, feuilles non toutes radicales. . ae 36. ANORCIOCHILUS, b. Eperon bipartite, EES mince, feuilles non toutes radi- caleg. eain iaca e a 37- ERYTHRODES. B. Labelle sans éperon, au plus avec un sac court. a. Une bandelette entre les pollinies etlerétinacle..... 38. ZEUXINE:- b. Pas de bandelette. I. Labelle jamais avec des callosités, parfois velu, toujours entier, colonne jamais appendiculée....... 39. GOODYERA. II. Labelle avec des calloSités, entier ou 2-lobé. : I.Colohneappendiculée. se.i; eese evi 40. HETAERIA. 2. Colonne sans appendice. ......... «41. GONATOSTYLIS. EE E 35. PACHYPLECTRON C'est à ce genre qu'il faut rapporter les Physurus Le Ratii et P. violaceus de Krünzlin, encore qu'il n'est pas certain que la première de ces 2 espèces soit distincte du Pachyplectron neo- caledonicum Schltr. A. Feuilles sagittées, avec 2 petites oreillettes à l'extrémité des lobes latéraux ,scape complètement glabre, ovaireglabre ` P.arifolium B. Feuilles ovales, scape pubescent au moins vers le haut, ovaire pubescent. a. Sépales latéraux ni décurrents ni dilatés à la base, éperon Coniqué, subir ir Lese ER a LA P. violaceum. b. Sépales latéraux décurrents et dilatés à la base, éperon cylindrique, obtus. : x. Bractées florales 1 /2 plus courtes quel'ovaire. ` P.Le Rat. 8. Bractées florales sensiblement aussi longues que l'o- MM rie het De eue CR EA a P. neo-caledonicum. 36. ANOECTOCHILUS A. Eperon conique, feuilles vert brunátre foncé... .... v. ^o. imtans. B. Eperon sacciforme, feuilles vert clair................ A. monianus . Echantillon inédit : A. montanus Schltr. — sans localité (Deplanche 532). 37. ERYTHRODES I seule espèce : E. oxyglossa Schltr. Echantillon inédit : Mt Mou (Godefroy). 38. ZEUXINE A. Partie antérieure du labelle non bilobée, transversalement oblongue, apiculée, 2 fascicules de papilles à la base du la- LE Lu M REC ve diei Z. Francii. B. Partie : ntérieure du labelle 2-lobée. a. Lobes de la partie antérieure du labelle suborbiculaires. . SECURE EE Z. Daenikeri. b. Lobes de la partie antérieure du labelle trapézoïdes, 2 appendices filiformes à la base du labelle.... Z. Vieillardii. 39. GOODYERA A. Scape glabre, ovaire glabre, labelle 3-lobé............. G. glabra. B. Scape + velu glanduleux, ovaire pubérulent, labelle 3-lobé. a. Labelle ovale ou lancéolé, aigu ou acuminé à l’extrémité. x. Labelle sans papilles, une carène à l'endroit rétréci.. Eeer QC Re ed G. Vieillardüi. B. Labelle avec des papilles, sans carène. I. Papilles denses, de la base jusqu'au delà du milieu Pr aude p SEO TN ODER m X oo Qu G. Finetiana. II. Papilles peu nombreuses à la base ou si elles sont nombreuses pas à la base. I. Pas de papilles à la base, une touffe dense de papilles au-dessous de la partie rétrécie.... Viv Ve nes PRIT le dre VE CORE CET G. subregularis. 2. 2 séries de papilles à la base...... G. grandiflora. b. Labelle ni ovale ni lancéolé, apiculé mais ni aigu ni acu- miné. x. Labelle panduriforme, rétus avec un petit apicule, ` 2 paires de papilles à la base............. G. discoidea. 8. Labelle circulaire avec un apicule. I. Papilles en 4 séries à la base.......... G. rubicunda. 2. Papilles en 2 séries dans la 1 /2 inférieure.. G. scripta. Echantillon inédit : G. discoidea Schltr. — Rhamphidia discoidea Reichb. f. — sans localité (Pancher). Vieillardorchis Le Ratii Krünzlin est identique à Goodyera scripta Schltr. (= Rhamphidia scripta Reichb. f.) ` 40. HETAERIA 1 seule espèce : H. forcipata Reichb. f. 41. GONATOSTYLIS I seule espèce ` G. Vieillardii Schltr. — Rhamphidia V ieillar- dii Reichb. f. A TROPIDIÉES . 1 seul genre : Labelle renflé en sac à la base... 42. TROPIDIA. UN e 42. TROPIDIA 1 seule espèce signalée : T. viridi-fusca Kränzl. à fleurs brun verdátre, mais il existe d'autres espéces à fleurs blanches ou purpurines représentées seulement par des échantillons insuffi- sants : les échantillons : sans localité (Pancher 400), Dumbéa (Franc 861 série D) Ouitchambo (Brousmiche), Païta (Schlechter 14835), Mt Mou (Balansa 2924), Touho prés Wagap (Vieillard 3293) semblent appartenir à la méme espéce. VII. COLLABIINÉES I seul genre : Pollinies 2, sans caudicules, menton court, colonne avec des cornes à mi-hauteur................ 43. CHRYSOGLOSSUM. 43. CHRYSOGLOSSUM I seule espèce : Ch. neo-caledonicum Schltr. IX. COELOGYNINÉES 1 seul genre: Pollinies à caudicules, sépales non connivents, colonne courte, ailée au sommet, labelle creusé à la base, presque sacci- 44. PHOLIDOTA. 44. PHOLIDOTA Ce genre qui n’a pas encore été signalé en Nouvelle-Calédonie est représenté par une seule espèce : P. imbricata Lindl., Canala (Vieillard 3288), Lifou (Deplanche, Thiébaut). X. LIPARIDINÉES. A. Labelle postérieur, pseudobulbe o, feuilles sur toute la longueur de la tige, distiques, ensiformes. .................. 45. OBERONIA. B. Labelle antérieur, des pseudobulbes, parfois peu distincts, feuilles ni distiques, ni ensiformes. 4. Fleurs trés petites, colonne courte, à baai non dilatés en dessous du rostellum, labelle à oreillettes embrassant la Colonne. très CONTE, ee ene 46. MicRosTYLIs. b. Fleurs plus grandes, colonne allongée, à bords dilatés en stélidies au-dessous du rostellum, labelle sans oreillettes Wind o CLONE IUASQS 47. LiPARIS. — 86 — 45. OBERONIA A. Tige allongée, ondulée, feuilles caulinaires, labelle 2-lobé ou émarginé en avant. iL; Dale 21006 ET Vail... ec rne re O. flexuosa. ` b. Labelle seulement émarginé en avant........... O. equitans. B. Tige très courte, feuilles radicales. a. Labelle non lacinié. d æ. Lobe médian du labellearrondi-tronqué, légèrement DUI. eue pen did per ee rad ett O. Vieillardü. ` B. Lobe médian du labelle obtus........ O. neo-caledonica. b. LabglelaciMeéenavanbt..... nuque O. Sarasinorum. Echantillons inédits : O. neo-caledonica Schltr. — Nouvelle-Calédonie (Baudouin 664), Wagap (Vieillard 3299). 3 Il est vraisemblable que le Titania minuta de Jeanneney (l. c. p. 73) est identique à O. neo-caledonica et son O. ensifolia à O. Vieillardii. 46. MICROSTYLIS A. Pseudobulbe o ou indistinct, lobe médian du labelle plus grand que les latéraux. a. Callus o, lobe médian du labelle entier.......... M. taurina b. Un callus en fer à cheval, lobe médian du labelle émar- RE nn ue ri eia e EE M. polyphylla. B. Pseudobulbes globuleux, 2 callosités à la base du labelle, lobe médian du labelle triangulaire, plus petit que les latéraux... wo quel d sl uae. Vas ad c hilo goes EAE RN rara E tea wd a iq. e M. procera. KRANZLIN a signalé en outre (Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zü- rich, LXXIV, p. 107) une autre espèce indéterminée qu'il rap- proche de M. Wallichii Lindl., espéce à pseudobulbes, à labelle 2-fide, sans callosités. i ; Echantillon inédit : M. taurina Reichb. f. — Port boisé,.Néhoué (Deplanche 530). (1) Et non bifide comme le dit RIDLEY (Journ. Linn. Soc., Bot. XXIV, p. 317, 1888). D'ailleurs, il est possible qu'il y ait des transitions entre le lobe médian du labelle franchement émarginé,tronquéet obtus et qu'ainsi, comme le pensait FiNET (mss. inherb. Mus. Paris.), M. taurina et M. poly- bhylla doivent être réunis. : : Me B5 ee 47. LIPARIS A. Feuilles étroites (au plus 2 cm. de largeur), 3- linéaires, sans pétiole distinct. a. Pséudobulbes non atténués en long col. x. Inflorescence nue au-dessous de la grappe, aplatie et ailée dans sa partie supérieure oü elle est couverte de bractées imbriquées, distiques.......,......,.. L. disticha. 8. Inflorescence non aplatie et sans bractées distiques et imbriquées dans la partie supérieure. I. Inflorescence gréle, souvent en zigzag, garnie, au-dessous de la grappe, de gaineset de bractées stériles. 3 : I. Labelle non lobé en avant. ; x Labelle non denté en avant. — Labelle presque rectangulaire. L. saxicola. — Labelle semi-orbiculaire avec un court acumen, concave à la base. ..... L. concava. 1 x Labelle denté en avant. I = A dents, une callosité arrondie à la base. L. laxa. P = Environ 20dents, HT L. pluridentata. 2. Labelle lobé en avant. > ' E Derek L. Rouxii. x 3 lobes. = Le médian, semi-orbiculaire... L. Le Ratii. = Le médian tronqué et rétus.. `L. Chalandei- II. Inflorescence robuste, droite, nue au-dessous de là grappen aa ECL EE sine. cds disepala. b. Pseudobulbes atténués en long col.............. L. longipes. B. Feuilles largement ovales (au moins 3,5cm. de largeur) à Pétitie thés het arin oes Ceres ii are L. Layardii Echantillons inédits : L. disepala Reichb. f. — Nouvelle-Calédonie (Brousmiche). L. disticha Lindl. — Nouvelle-Calédonie (Franc 776), Prony (Godefroy), Wagap (Vieillard 3302). JEANNENEY (Nouv. Caléd.. agric., p. 73) signale en Nouvelle- Calédonie le L. C lypeolum : il doit s'agir du L. Layardu. - L. concava Schltr. — Table Unio (Le Rat). » S PODOCHILINÉES. I seul gepre : Pollinies 4, labelle sans callosité ni appendiget- i 48. PobocHIL Us Lu M cu 48. PODOCHILUS I seule espèce ` P. Vieillardii Schltr. = Appendicula Vieillar- dii Reichb. f. , Echantillon inédit ` Wagap, Port boisé, Néhoué (Vieilard 1290). Le genre Epidendrum n'existe. pas en Nouvelle-Calédonie : PE. triste Forst. = Luisia teretifolia Gaud. = L. platyglossa Reichb. f.; quant à E. tuberosum Forst, je wai vu aucun échan- tillon et la diagnose : « foliis latolanceolatis, nervosis, membrana ceis, bulbo innatis, scapo vaginato, nectario cymbiformi bifido » peut s'appliquer à un Pha?us ou à un Calanthe. + XII. GLOMÉRIINÉES A. Tige abondamment feuillée ou nombreuses feuilles radicales. . Ryu d io delle dés du ei Lis E E a de OMNE OUS 49. EARINA: RU PCM 50. CERATOSTYLIS. 49. EARINA Kränzlin (Vierteljahr. Naturf. Gesell. Zürich, LX XIV, p. 75). parle de « son » Earina Daenikeri, mais nulle part on ne trouve trace de cette espéce. Il y aurait donc 5 espéces en Nouvelle-Calédonie. A. Feuilles toutes radicales à gaines trés dilatées, tige o ou trés courte, labelle presque sacciforme à la base. a. Labelle 3-lobé, lobe antérieur presque carré, arrondi en AVADE CIL de. Died uS LL CR OVI VS ... E. floripecte b. Labellé non lobé. x. Labelle ovale, non fortement ondulé.... ^ E. Brousmichei.. 6. Labelle oblong, fortement ondulé............ E. valida. B. Feuilles caulinaires, gaines non dilatées, tige bambusiforme, labelle peu creusé à la base . a. Labelle entier, non émarginé à l'extrémité.... E. crassicaulis. b. Labelle lobé, émarginé à l'extrémité. ........ E. Deplanchet. Echantillons inédits : E. Deplanchei Reichb. f. — sans localité (Vieillard 3294, Pan- cher 390), Ferme modèle (Balansa 739), Mt Mou (Cribs 1286), Ounia (Vieillard 1349) ; —— E. valida Reichb. f. — Partie supérieure du Mt Koghi (Balansa 743), Canala (Deplanche in Vieillard 1298), Balade (Vieillard 1297). 50. CERATOSTYLIS Ce genre est représenté en Nouvelle-Calédonie par le C. mi- crantha. Schltr. Aux échantillons connus, ajouter : sans localité (Pancher 664), . Mt Koghi (Brousmiche 434), Balade (Vieillard 1330). XIII. OPHRYDINÉES. T seul genre ` Eperon présent, pétales égalant les sépales, 2 ap- pendices au bas de l'anthète: ee ui ess 51. HABENARIA. 51. HABENARIA Les Ophrydinées ne sont représentées que par la tribu des Habénariées ne comprenant en Nouvelle-Calédonie que 2 espéces d'Habenaria : A. Labelle à lobe médian ovale-triangulaire, les latéraux linéaires, oaglet portant une corne dressée, éperon cylindrique, renflé au sommet, 2 fois plus court que l'ovaire, fleurs vertes H. ngoyensis i B. Labelle à lobe médian linéaire, les latéraux presque filiformes, onglet sans corne, éperon filiforme un peu plus long que : Fovaire, fleurs blabches..5..1. sore e iee: H. insularis. Echantillon inédit : H. ngoyensis Schltr. — sans localité (Pancher 645), Canala (Vieillard 1322). HYMÉNOPHYLLACÉES NOUVELLES OU LITIGIEUSES DE MADAGASCAR par Mme TARDIEU-BLOT. La flore malgache comprend 24 Trichomanes et 21 Hymeno- phyllum, dont trois espèces nouvelles que nous décrivons ici. Nous essayerons ensuite d’éclaircir quelques obscurités de no- menclature concernant Trichomanes parvulum et T. Lepervan- chez. HYMENOPHYLLUM NOUVEAUX. Il s'agit des H. Perrieri, H. ivohibense, H. Viguieri. H. Perrieri Tardieu n. sp. Rhizoma repens, filiforme, subnudum. Petiolus 1-2 cm. longus, cum rachi pilis rufis dense onustus, superne anguste alatus vel haud alatus. La- mina olivacea, late deltoidea, 1-1,5 cm. longa, 1,5 lata, flabellatim lobata, segmentis ultimis linearibus, obtusis, crispis, rachibus costisque crispato- alatis. Sori magni, haud immersi, quam lobos non latiores, indusiis ovatis, acutis, crenulatis. CENTRE : Mont Tsaratanana, Perrier 15.606 (type im Herb. Mus. Paris) ; Massif du Manongarivo, Perrier 7752 ; forét d'Ana- lamazoatra, Perrier 7540 ; Ankaizina, Perrier 7751. Espèce voisine de H. Humberti et H. sibthorpioides. Difière de H. Humberti par ses frondes presque flabelliformes, son indusie nettement laciniée, et de H. sibthorpioides par sa fronde de plus grande taille, crispée, moins réguliérement di- chotome, plus épaisse, son rachis et son pétiole hirsutes. Se dis- tingue de l’H. tenellum, qui possède aussi une indusie dentée, par la forme de son limbe, flabelliforme et non ovale-lancéolé. H. ivohibense Tardieu n. sp. Rhizoma filiforme, repens, pilis brunneis sparse vestitum. Petiolus 4-6 cm» longus, pilis rufis, stellatis, sessilibus onustus superne alatus. Lamina late deltoidea, 8-10 cm. longa, 5 lata, tripinnatifida ; pinnis 5-8 jugis, al- Te Pone ternis, breviter petiolulatis, lanceolatis, basilaribus maximis, 3 cm. lon- gis, 1 latis, inter se 1 cm. distantibus, obliquis, in 5-7 pinnulis partitis ; pinnulis oblongis, in segmentis 3-5, brevibus, linearibus, obtusis, pla- nis, ciliatis, partitis. Rachis alatus. Margines costae, nervique pilos al- bidos, stellatos, sessiles, ferentes. Color olivaceo-fusca. Soriinlobis supe- rioribus numerosi, haud immersi, indusiis ultra medium divisis, valvis ovatis, longioribus quam latioribus, hirsutis ; receptaculo incluso. CENTRE : Ivohibe (Bara), Humbert 3204 bis, type in Herb. Mus. Paris). i Voisin de H. hygrometricum, mais en diffère par son pétiole portant de nombreux poils étoilés, ailé dans la partie supérieure, par sa fronde plus deltoïde, moins divisée, à extrémité assez brusquement rétrécie et seule fructifère, par son rachis largement ailé, par son indusie ovale, allongée, beaucoup plus longue que large. H. Viguieri Tardieu, n. sp. Rhizoma repens, filiforme, pilis rufis sparse vestitum. Petiolus filifor- mis, 0,5-1 cm. longus, pilis rufis, stellatis, pedunculatis onustus, usque ad medium vel fere ad basim alatus. Limbus in ambitu lanceolatus, 2-3 cm. longus, 0,5-1 latus, bipinnatifidus. Pinnae 4-6 jugae, obliquae, inter se non remotae, 0, 5-1 cm. longae, lanceolatae, infimisin 2-3 lobis partitis, su” premis integris. Lobi ultimi lineares, rotundati, plani, marginibus ciliatis. Petioluli rachisque ample undulato-alatis. Nervi marginesque pilis stella- tis, pedunculatis vestitis. Sori apices segmentorum solum occupantes, in- dusiis ultra medium bilobis, longioribus quam latioribus, integris, ciliatis ; receptaculp incluso. CENTRE : Ivohibe (Bara), Humbert 3204 ; (type in Herb. Mus. Paris). EST : Andovoranto, district de Moramanga, Viguier et Humbert 1125. Voisin de l'A. ciliatum (surtout de la petite forme appelée par Desvaux H. Boryanum), il en diffère cependant par sa toute petite taille, sa fronde plus linéaire (à contour un peu analogue à celui de DH. Pooli), ses pennes paucilobées, les pennes inférieures divi- sées au plus en 3 lobes, souvent entières, les pennes supérieures simples. \ | TRICHOMANES DOUTEUX : T. parvulum Poir. Les espèces de Madagascar, ou des îles voi- sines, si fréquemment endémiques, ont trés souvent été mal interprétées par les auteurs qui semblent ignorer les types. C'est le cas du T. parvulum. Il y a déjà une première erreur sur la localité d'origine: Poiret | dit : « récolté à Madagascar », or, l'échantillon de l'Herbier de É Jussieu, qui porte de la main de Jussieu « donné par Du Petit Thouars », provient de l'Ile de France. Le type, dans l'herbier Du Petit-Thouars, actuellement au Muséum d'Histoire naturelle, E ne porte aucune localité (1), de plus il est stérile. Il est donc 1 difficile de savoir s'il s'agit d'un Trichomanes ou d'un Hymeno- phyllum. Il en est encore ainsi, d’après Christensen (2), pour l'échantillon conservé dans l'Herbier de Willdenow sous le n? 20.204, fol. 2, et considéré par Kühn comme un cotype de T. parvulum. D'autre part, l'Herbier du Muséum contient la plante envoyée par Bory à Willdenow et décrite par celui-ci sous le nom de Tri- chomanes sibthorpioides. Ele provient aussi de l'Ile de France et est exactement semblable au type stérile de T. parvulum. Elle posséde une indusie bilabiée, allongée, dentée ; parfois, mais rarement, la columelle est légèrement saillante, cependant il s'agit bien enréalité d'un Hymenophyllum. Surtous leséchantillons anciens il est écrit : T. parvulum — T. sibthorpioides (en réalité Hymenophyllum), ettous ceux que nous connaissons appartiennent à cet H. sibthorpioides. Devant l'incertitude où nous sommes à propos du T. parvulum nous appellerons donc H. sibthorpioides toutes les espéces malgaches (3). (1) VAN DEN Bosh a rajoutéde sa main surce type« T. Thouarsianum ». (2) CHRISTENSEN : The Pteridophyta of Madagascar, 1932. (3) La figure donnée par COPELAND dans son bel ouvrage surles 7 icho- manes (Phil. Journ. Sc., 81, 1933, pl. 5), n'est certainement pas cette es- pèce. Au contraire, la planche 8 du même ouvrage nous donne bien l’as- pect du T sibthorpioides de Madagascar. Nous nous rangeons à l'avis. de CHRISTENSEN qui pense que les plantes asiatiques appelées T. parvu lum doivent se rapporter au T. saxifragoides Pr ; T. Lepervanchei. | Le T. Lepervanchei est une espéce dont on a nié l'individualité. | Voisine, comme aspect, de l’H. sibthorpioides, elle est cependant H . nettement un Trichomanes ` ses sores possèdent une indusie enfoncée, campanuliforme à ouverture très dilatée, entière. Éditions du Muséum national d'histoire naturelle - Archives du Muséum ons] TH naturelle ume e : 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire E E == (Un vol. par an, 300 fr.) - SS S Bulletin du Muséum national d'H istoire naturelle d commencé en 1895). A (Un vol. par an, 80 fr.) - S Mémoires du Muséum national d'Histoire atreta- E série. (Sans périodicité fixe ; abonnement pour un volume : 230 fr. de Index Seminum in Horiis Musaei parisiensis. collectorum. (Laboratoire > de culture ; paraît depuis 1822; échange.) ` E ^ Nolulae. Systematicae. (Directeur : M. H. Humbert, laboratoire dé Pha- nérogamie ; parait Lm IY abonnement au Morus France oe 60 fr; Etrunger JOIE SE ee m — Revue française d'Entomologie. HR M. le Dr R Jeannel, Jabo = ratoire d'Entomologie ; paraît depuis: 1934 ; -abonnemes annue ==". Frénee, 65 fr. ; Etranger, O0 fr.) — — 7 ne Revue de Botanique appliquée et- d'Agricullaye- zwei, {Directeur - M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomíe Ge ee Ee — 1921 ; abonnement pour Ia France, 130 fr.) - = an = Le es (Directeurs : MM. P. Allorge et R. Tam ima toire de Cryptogamie ; pue depuis EE? ; abonnement : France = 150 fr. ; Etranger, 200fr). — — - | S Revue Bryologique el Lichénologique.- (Directeur M P. Allorge labo- . ratoire de Cryptogamie ; Ge depuis 1874 so BOTE Etranger, 80 fr) € de Dur (ancienne | en “(Dir s : Te à Dinard. {Directeur M. A. : Gruvel, sie a maritime” d : à Sa paraît depuis 1928 SOMMAIRE des Fascicuzes 1 et 2, Tome X Fasc. 1. np PERRIER DE LA BarurE. — Révision des Ochnacées de la région SC malgache, mo P Jover. — Aux confins des Rubiacées et des Loganiacées, p. 39. Mme S. JovEr-Asr. — Quelques ressemblances et différences anato- miques entre Astiella P. J. et trois genres voisins, p. 53. eee E - MEE pour la flore dela Nouvelle- Calédonie. s LXVI. Clefs de détermination des Orchidacées, p. 57. e ` Mme TanprEC-Bror. — — na nouvelles ou litigieus s cde Madagascar, P- 90. | - PRINCIPALES PUBLICATIONS ; DU LABORATOIRE DE PHANSROGAMIE.- Flore b dénérale- ds E Indochine, publiée sous la directi ER H. Lecomte (1907- -1931) ; H. LECOMTE et H. Humserr ( 1931- E Houserr ` SE ue Rédacteur principal : paraître tonie VE, fasc. 8 : (Fougères), pa ar Mme Tan- Bror et C. CHRISTENSEN. 144 p., 19 fig.; Së TR re est en vente à la Librairie Masson; le Supplément, au A histoire. Rene ss BRIT 57, ? sii Geet: publiée == S a M = See Ge MUSÉCM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELL . Foxpées zx 1909 ean Aen, Fixer sr H .. PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE E Notulae- mate: sont réservées en principe aux SC D z = travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au ` GE —— — moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum n8- —— — tional d'Histoire naturelle. ` SE SS Elles paraissent sans périodicité r silii, p par fascicules d'une SS E E de pages en a SEN SE - Les articles destinés aux Notulae Syétémisticae doivent être — . SC Sieg. correctement dactylographiés avec double interligne ou - très lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- — ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°). — Les figures doivent être prêtes à être reproduites directement (avec — — - ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- — gravure). Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs: — articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur. demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés 5 et: remis en pages, mais à titre onéreux, La couverture et le RSR = sont comptés | en supplément. m Les demandes d'échange ou “souscriptions (France: 65 francs par E E olume de 4 fascicules ` étranger : 90 E doivent. étre de 1 a CE au SERRES H. HUMBERT. SS S les et SS de plantes Phanérogames. Së inaire. descrip SZ et synongmique “des genres r l pues ere de même aptent, c -~ La première partie de ce complément, déjà parue, pm 1: MEE tableau € des SIS 29 les descriptions détaillées NOTULAE SYSTEMATICAE Tome X, rascicuLE 3 (Mars 1942) z CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE DE LA FLORE DE MADAGASCAR ET DES COMORES (Fascicule 3) par H. HUMBERT (1) 51. Psiadia leucophylla (Bak.) Humb. subsp. cacuminum subsp. nov. A typo (subsp. typica Humb. nom nov.) differt ramis annotinis tomento minute hirto vestitis, pagina superiore foliorum scabra, pilis simplicibus hirtis, minutis, basi incrassatis, dense tecta (in subsp. typica rami tomento araneoso caduco praediti, pagina superiore foliorum eodem tomento mox caduco munita, dein glaberrima vel vestigiis sparsis tomenti araneosi praedita), pagina inferiore foliorum tomento laxiusculo pilis hirtis vel subhirtis secus nervos plus minusve intermixto. L'aire de cette sous-espèce est incluse dans la moitié méri- dionale de celle de la sous-espèce typica ; il s'agit en somme d'une Tace altitudinale liée aux conditions de milieu offertes par les Stations rocheuses (rochers siliceux) découvertes, à altitude élevée (Centre, Sud-Est) : massif de l'Andringitra, vallées de la Riambava et de l'Antsifotra, ravins, berges rocailleuses des ruisseaux, 2.000- 2.500 m. alt. (Humbert 3868, nov.-déc. 1924); pic d'Ivohibe, dans la végétation éricoide vierge aux abords du sommet, vers 2.000 m. alt. et resemé dans les savoka avoisinants, à plus faible alti- tude, 1.500-2.000 m. (Humbert 3270, 3271, nov. 1924) ; massif du Kalambatitra, sommets de l'Analatsitendrika, 1.800-1.850 m. alt. (Humbert 11.995, nov. 1933) et du Beanjavidy, 1.700-1.730 m. alt. (Humbert 12.044, nov. 1933) ; massif du Beampingaratra, sommet de Bekoho, 1.500 m. alt. (Hwmbert 6448, nov. 1928) ; (1) Cf. Fasc. 1, in Not. Syst., VIII, 1 (avril 1939). — Fasc. 2, ibid., IX, 3 (avril 1941). ` NOT. SYS. ` 7 90 — massif de l'Andohahela, végétation éricoide du sommet, 1.800- 1.975 m. alt. (Humbert 13.631, janv. 1934). La sous-espèce typica et la sous-espèce cacuminum offrent ` des variations parallèles, assez accentuées, quant aux dimensions et à la forme des feuilles ; les spécimens du sommet de l'Andoha- helo (Humbert 6212 et 13631) en particulier correspondent à des formes microphylles (limbe atteignant au plus 4 cm. de long sur ` 1,3-1,8 de large, briévement cunéiforme à la base, profondément serrulé), fort différentes à première vue de ceux de l'Analatsi- ` tendrika (Humbert 11995) qui représentent au contraire une forme relativement macrophylle (limbe atteignant 15 cm. de long, 4-5 cm. de large, longuemnt cunéiforme à la base, à dents à peine marquées). 52. Psiadia tanala (1) sp. nov. Frutex vamosus (2-3 m. altus) ; rami annotini elongati, validi (ca. 4 mm. diam.), leviter flexuosi, sulcati, tomento araneoso albo, adpressissimo, sparse tecti ; internodia longa (3-4 cm.). Folia alterna, membranacea, mollia sed persistentia, ampla (suprema sensim diminuta), limbo plano lanceo- lato (10-15 cm. longo, 2,5-3,5 cm. lato) maximam latitudinem ad tertiam ` partem praebente, ad apicem longe provectum, .acuvissimum, mucronula- tum sensim attenuato, ad basim cuneato, marginibus praeter partem. infe- viorem tenuiter et laxe serrato, dentibus (6-15 utroque latere) parum pro- fundis (4-8 mm. longis, 1 mm. altis), mucronulatis, laxe serrulato, disco- lore, supra obscure viridi, glabro, tenuissime punctato, subtus tomento ad- pressissimo chartaceo, albo, persistenter vestito, nervo medio et nervis ` secundariis obliquis, arcuato-adscendentibus, 6-12 jugis, anastomosatis, in sicco pagina superiore tenuiter impressis, pagina inferiore prominen- ` tibus, reticulo tertiario densissimo pagina superiore conspicuo, petiolo brevi (8-12 mm. longo), decurrentia limbi anguste alato, basi paulo dila- tato. Capitula parva (ca. 5 mm. longa et lata), numerosa, in corymbos compositos terminales et ex axillis supremis oriundos, longe pedunculatos, folia suprema swperantes, disposita, pedunculis propriis araneosis longi- tudinem capitulorum circiter aequantibus. Znvolucri campanulati brac- leae sensim imbricatae, parum diversae, induratae, stramineae, margini- bus scariosis fimbriato-ciliolatae, lineolam mediam pallide fuscam, si- perne leviter dilatatam, saepe parum distinctam, praebentes, exteriores parvae, lanceolatae, subacutae, laxe tomentosae, ceterae oblongae (1-14. latae), apice votundatae, mox glabrae. Receptaculum areolatum, angus- - tum (acheniis delapsis 1-1,3 mm. diam.). Flores lutei ; florum Q corollae (1) Tanala, nom de peuplade. anguste tubulosae, vix papillosae, apice 3-5 dentatae, nonnunquam paulo fissae sed ligula haud distincta ; florum 9 corollae vix nevix lineolatae. Achaenia compressa ca. 6-costata, pilis albidis adpressis inter costas ` e basi laxe praedita; pappi setae filiformes (2,7 mm. longae), denticulatae, basi in annulum coherentes. Sur les confins des domaines central et oriental, dans le pays tanala, aux lisiéres des forêts : haute vallée de l'Tantara (bassin du Manampatra) vers 800 m. alt. (Humbert 3436, 16-17 nov. 1924) ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana) (De- cary 5524, 3 oct. 1926). Cette belle espéce, ornementale par son feuillage élégant dis- colore, et ses capitules d'un beau jaune d'or pâle, est voisine de P. leucophylla (Bak.) Humb. ; elle s'en distingue par les carac- téres foliaires : limbe à texture épaisse, coriace, plus court, plus large par rapport à sa longueur, obtus, à tomentum gris cendre, chez ce dernier, le port beaucoup plus élancé, etc. 53. Psiadia salviaefolia Dak. subsp. mandrarensis subsp. nov. A P. salviaefolia (subsp. typica Humb. nom. nov.) differt foliis pro rata amplis limbo ca. duplo (nec quadruplo vel quintuplo) longiore quam latiore (5-8 cm. longo, 2,5-4 cm. lato), ad apicem et ad basim anguste cuneatam abruptius attenuato, fomento laxiusculo, pilis hirtis in pagina inferiore papillis (in subsp. typica nullis) apice glanduliferis intermixtis, reticulo tertiario laxiusculo, petiolo duplo longiore (12-15 mm. longo). Pentes occidentales du domaine du Centre, à son extrémité méridionale : versant S W du mont Morahariva, au lieu dit Marc- vato, rive droite de la vallée de la Manambolo, affluent du Man- drare ` rocailles gneissiques, dans des restes de forêt basse sclé- rophylle, vers 1.000-1.400 m. alt. ; arbuste à fleurs jaunes (Hum- beri 13223, déc. 1933). Les feuilles sont membraneuses et non ou à peine coriaces, mais persistantes. L'aire de P. salviaefolia Bak. sien. typica Humb. s'étend plus au Nord (Ankaratra, Vakinankaratra, Betsileo), dans la partie centrale du méme domaine. 54. Psiadia flavocinerea sp. nov. — 98 — Feier ramosus 10-20 dcm. altus; rami annotini leviter sulcati, fusci, in juventa tomento flavocinereo, densissimo, adpressissimo, pilis minimis cris- pis, intricatis, composito, haud glandulifero, sicut inflorescentiae ramusculi et folia juvenilia vestiti ` internodia brevia vel elongata (3-35 mm. longa). Folia alterna, membranacea, persistentia, limbo plano elliptico-lanceolato (25-100 mm. longo, 5-22 mm. lato), maximam latitudinem in mediam partem praebente, ad apicem acutum, mucronulatum, et ad basim anguste cuneatam sensim attenuato, marginibus praeter partem inferiorem dentibus obliquis acutis, mucronulatis, 6-12 utroque latere serrato, tomenti mox caduci reliquia sparsa, adpressa, subpulverulenta utraque pagina prae- dito, nervo medio supra in sicco valde impresso, subtus valde prominente, nervis secundariis 6-10-jugis, obliquis, saepius parum conspicuis, inter se anastomosatis, reticulo tertiario obsoleto, petiolo brevi (3-8 mm. longo). supra canaliculato, decurrentia ima basi leviter amplectente. Capitula parva (ca. 4 mm. longa, 5 mm. lata), in corymbos terminales parvos, bre- viter pedunculatos, foliis supremis swperatos disposita, pedunculis pro- priis adpresse tomentosis longitudinem capitulorum vix nevix aequanti- bus. Involucri hemisphaerici bracteae sensim imbricatae, induratae, margi- nibus late scariosae, exteriores dimidiam longitudinem involucri aequantes latae lanceolatae, acutae, tomento crispo minutissimo dorso ornatae, mediae. et interiores oblongae, obtusiusculae, apice saepius minute erosae, ceterum ab exterioribus parum diversae, lineolam mediam, unicam, fusco-viridem, superne late spathulato-dilatatam, nonnunquam dilutam et parum dis- tinctam, praebentes. Receptaculum areolatum (achaeniis delapsis 1,5- 3 mm. diam.). Flores lutei ; corollae glabrae, haud lineolatae ; florum E ligula ovata, parva (vix 1 mm. longa), dimidiam longitudinem tubi vix - superans. Achaenia (ca. x mm. 3 longa), parum compressa, 8-ro costata, ` pilis minutis, albidis, nitidis, erectis, inter costas in partem superiorem ` laxe hirta ; pappi setae filiformes (2 mm. longae), denticulatae, basi in annulum Salé coherentes. - Pentes occidentales du domaine du Centre dans sa partie mé: ridionale, sur rocailles siliceuses, habituellement entre 800 et. 1.400 m. alt. ; descend jusque vers 300 m. alt. au pied des mon tagnes formant les confins orientaux de l'Androy ` vallée d’Ihosy (bassin du Mangoky), 800-r.000 m. alt. (Humbert 3013, oct 1924) ; mont Morahariva au-dessus d’Isomono, près du confluent ; de la Sakamalio et de la Manambolo (bassin du Mandrare), 1.100- - 1.200 m. alt. (Humbert 13150, déc. 1933) ; près de Bevilany, entre Ambovombe et Fort-Dauphin, vers 300 m. alt. (Humbert et C. F. Swingle 5675, sept. 1928). La plante du mont Morahariva est relativement microphylle, Je limbe ne dépassant pas 35 mm. de long sur 9 de large ; celle de - Bevilany, au contraire, se présente sous une forme robuste à ra- meaux effilés, à entrenœuds allongés, le limbe des feuilles les plus grandes atteienant 80 mm. sur 20, différences en rapport avec les conditions stationnelles. P. flavocinerea est voisin de P. salviaefolia Bak. ; chez celui-ci l'indument, persistant, est formé de petits poils raides, blan- chátres, hérissés, épaissis à la base puis graduellement effilés ; les akénes sont glabres et trés finement papilleux-scabres ; en outre la nervation est plus distincte, en particulier quant au réseau tertiaire, trés dense et habituellement trés net in sicco à la face inférieure des feuilles. 55. Psiadia Decaryi sp. nov. Frutex ramosus (12-20 dcm. altus) ; rami annotini graciles (ca. 1 mm. diam.), sulcati, fusci, in juventa pilis simplicibus minutissimis, albidis, lecti, vel mox glabrescentes ; internodia brevia (3-10 mm. longa). Folia alterna, membranacea, persistentia, limbo plano lanceolato (25-80 mm. lon- 80, 8-20 mm. lato), maximam latitudinem saepius ad tertiam partem in- feriorem longitudinis praebente, ad apicem provectum acutissimum, et ad basim cuneatam longe attenuato, marginibus praeler partem inferiorem dentibus obliquis, acutissimis, mucronulatis, saepius 6-9 utroque latere, serrato, pilis minutis simplicibus, basi plus minusve incrassatis, albidis, utraque pagina, vel tantum secus margines et nervos, tecto, nonnunquam mox glabrescente, haud glandulifero, nervis in sicco pagina superiore im- pressis, pagina inferiore prominentibus, secundariis parum numerosis (3-5 utroque latere) inaequaliter et valde obliquis, inter se et reticulo ter- tiario laxo anastomosatis, petiolo brevi (3-10 mm. longo) parum distinc- to, decurrentia limbi anguste alato, ima basi leviter amplectente. Capitula Parva (ca. 4 mm. longa, 4-5 mm. lata) in corymbos terminales parvos, oligocephalos, folia suprema vix nevix superantes, disposita, pedunculis Propriis plus minusve hispidulis capitulorum longitudinem circiter ae- quantibus. Involucri hemispherici bracteae minutae a basi sensim atte- nuatae, subaequilongae (ca. 3 mm. longae, 0,6 mm. latae) marginibus an- guste scariosae, lineolas juscas saepius 3, saepe dilutas vel interruptas, eX bracteis exterioribus ad interiores magis conspicuas praebentes, exte- riores et mediae anguste acutae, herbaceae, exterius hispidulae, ciliolatae, saepe minutissime fimbriatae, interiores obtusiusculae parum induratae, glabrae. Receptaculum (achaeniis delapsis 1,5-2 mm. diam.) areolatum, areolarum septa nonnunquam denticulata in fimbrillas acutas breves Provecta. Flores lutei ; corollae 9 lineolis fuscis plusminusve interruptis saepius ormatae, tubo laxe piloso, ligula elliptica apice saepe minute 2-3 dentata longitudinem tubi circiter aequante vel paulo breviore (ca. 1 mm. longa) ; corollae 9 lineolis fuscis in tubo vix piloso commissuralibus, in ł ` -— FOO = dentibus glabris marginalibus, ornatae. Achaenia (ca. 1,8 mm. longa) com- E pressa, costata, pilis albidis adpressis omnino vestita ` pappi setae fili- formes (2 mm. longae) minutissime denticulatae, basi in annulum fragi- lem coherentes. Pentes occidentales du domaine du Centre dans sa partie méridionale, depuis le Sud du Betsileo jusqu'au bassin du Man- drare, y compris les sommets des petites montagnes du moyen Mandrare aux environs de Tsivory, sur les rocailles siliceuses découvertes, de 800 à 1.400 m. alt. : chaîne de l'Ambinda à UW d'Ivohibe, 1.200-1.400 m. alt. (Decary 5.474, sept. 1926) ; ver- sant W du mont Vohipolaka au N. de Betroka, vers 1.100 m. alt. (Humbert 11.672, nov. 1933) ; versant W du massif du Ka- lambatitra au S. E. de Betroka, vers 1.400 m. alt. (Humbert 11.743, nov. 1933) ; sommet du mont Vohibaria prés d'Anada- bolava (moyen Mandrare), vers 800 m. alt. (Humbert 12.606, déc. 1933) ; sommet du mont Amboahangy prés Esira (haut Mandrare), vers 1.150 m. alt. (Humbert 6.839, nov. 1928) ` mont Morahariva au-dessus d'Isomono, prés du confluent de la Saka- malio et de la Manambolo (bassin du Mandrare), 1.000-1.100 m. alt. (Humbert 13.155 et 13.155 bis, déc. 1933) ; vallée de la Vavara, affluent de la Sakamalio, vers 1.200 m. alt. (Humbert 6.583, nov. 1928). Cette espéce fait partie de la végétation basse sclérophylle à Chlaenacées qui a été à peu prés totalement détruite dans ce secteur par les feux de brousse. Elle subsiste cà et là sur les par- ties rocailleuses épargnées par les incendies, auxquels elle ne résiste pas. C'est un arbuste à feuillage persistant, mais ses feuilles sont ténues, minces, à peine coriaces. La pilosité varie en densité et caducité de telle facon qu'il est difficile de distinguer, comme on serait tenté de le faire en présence des cas extrêmes, une va- riété à feuilles finement hispides sur les deux faces (Decary, 5.474, Humbert 11.743, 6839, 13.155, 6.583 et une variété glabres- cente (Humbert 11.672) ; dans Humbert 12.606 les feuilles sont glabrescentes à la face supérieure et hispides à la fois sur les nervures et entre les nervures à la face supérieure) ` dans Hum- bert 13.155 bis elles sont faiblement hispides sur les deux faces. LOUE A part ces variations l’indument offre quant à la structure des poils, plus ou moins abondants mais toujours présents sur les parties jeunes, des caractères constants : il est composé de petits poils simples pluricellulaires épaissis-indurés à la base, puis effilés ; il ne comporte pas de glandes et les parties vertes ne sont jamais visqueuses. La nervation offre une paire de nervures secondaires plus longues et un peu plus fortes que les autres, se détachant vers le 1/5 inférieur de la longueur du limbe qui tend ainsi vers le type trinervé. Cette espéce bien distincte est à placer au voisinage de P. agatheoides (Cass.) Humb. et de P. salviaefolia Bak. De P. agatheoides (Cass.) Humb. elle se distingue aisément par l'aspect général. Celui-ci est un arbuste plus puissant à feuilles plus grandes, plus larges, de texture à la fois plus épaisse et plus molle, à nervures secondaires plus nombreuses (5-8 de chaque côté) sensiblement égales et se séparant de la nervure principale Sous un angle bien plus ouvert (environ 459), à capitules moitié plus gros (environ 8 mm. diam.), à bractées involucrales externes seules aigués, les moyennes et les internes étant trés obtuses, largement scarieuses, non linéolées, à ligules des fleurs 9 plus apparentes, subrayonnantes. De P. salviaejolia elle se distingue aussi à première vue par l'aspect général. Chez celui-ci les feuilles, de texture plus épaisse, sont à peu près également atténuées vers les deux extrémités, à dents marginales et à nervures secondaires à peu prés deux fois plus nombreuses, ces derniéres étant sensiblement égales entre elles et se détachant de la nervure principale sous un angle plus ouvert ; les bractées involucrales différent notablement, étant beaucoup plus indurées, largement scarieuses sur les bords, pour- . Vues d'une seulelinéole médiane trés élargie spatulée dans le haut, les moyennes et les internes obtuses ` l'akéne est glabre, trés finement scabre * : 56. Psiadia quartziticola sp. nov. Fruticulus (3-6 dcm. altus) parum ramosus ; rami erecti, rigiduli, erg sulcati, bilis albidis minutis sed validis, e basi incrassata ad apicem te- — ON orm nuissimum attenuatis, hirtis, haud glanduliferis, sicut folia in utraque pagina, inflorescentiae ramuli et involucri bracteae exteriores omnino ves- titi ; internodia brevia (4-10 mm. longa). Folia alterna, subcoriacea, pro vata crassa, rigidula, persistentia, parva, limbo plano ovato-lanceolato (12- 15 mm. longo, 6-9 mm. lato), ad apicem acutum calloso-mucronatum, et ad basim cuneatam attenuato, marginibus praeter partem inferiorem dentibus obliquis acutis calloso-mucronatis 3-5 utroque lateve sevrato, indu- ~ mento hirto-adpresso, omnino tecto, nervo medio et nervis lateralibus prae- cipuis obliquis 3-4-jugis solis distinctis, in sicco supra paulum impressis, subtus prominentibus, petiolo brevi (2-5 mm. longo) decurrentia limbi anguste alato, hirto, basi parum amplectente. Capitula parva (ca. 4. mm. longa, 5 mm. lata), i» corymbos terminales parvos, oligocephalos, breviter pedunculatos, folia suprema vix superantes, disposita, pedunculis propriis hirtis longitudinem capitulorum haud attingentibus. Involucri hemis- phaerici bracteae sensim imbricatae, induratae, marginibus late scariosae, obtusae, exteriores dimidiam longitudinem involucri aequantes, dorso hir- tulae, mediae pilis adpressis nonnullis praeditae, interiores glabrae, parum diversae, lineolam mediam unicam fuscam superne spathulato-dilatatam braebentes. Receptaculum scrobiculatum, vix areolatum (achaeniis delap- sis 1,5 mm. diam.). Flores lutei ; corollae glabrae vel vix papillosae ; flo- rum © ligula oblonga, parva, dimidiam longitudinem tubi paulo superans (ca. 0,7 mm. longa), vix nevix lineolata ; florum 9 corollae lineolis fuscis in tubo commissuralibus, in dentibus marginalibus, ornatae. Achaemia (immatura : ca. 1 mm, longa ?) compressa, ca. 8-costata, pilis albidis adpressis e basi praedita ` pappi setae filiformes (2,7 mm. longae), den- ticulatae, basi in annulum coherentes. Partie centrale du domaine du Centre, aux environs d'Am- batofinandrahana ` quartzites ; 1.600-1.800 m. alt. (Decary 1.153 21 fév. 1938). Cette espèce se distingue à première vue par sa petite taille, — ses feuilles réduites à dents indurées subspinescentes, et son indument grisâtre, dense, finement hérissé ; elle se place au voisi- nage de P. salviaefolia dont elle diffère, outre le port, par la forme des feuilles dont la largeur maxima se situe vers le 1/3 inférieur et non à mi-longueur, par les akénes hérissés, etc. ; elle diffère de P. Decaryi également par le port, par les feuilles épaissies et rigides, par l'involucre (à bractées subégales, peu indurées, aigués, sauf les plus internes, la plupart trilinéolées dans P. Decaryi). Elle parait propre aux quartzites du Betsileo qui sont riches en espéces endémiques à aire trés restreinte. 57. Psiadia nigrescens Humb. subsp. ciliata subsp. nov. — 103 — A typo differt ramis annotinis et inflorescentiae ramulis pilis albidis tenuibus, mollibus, simplicibus, haud glanduliferis (ca. 1 mm. longis), sparse praeditis ` foliis secus margines pilis similibus sed brevioribus, ads- cendentibus, ciliolatis, pagina inferiore secus nervum medium et nonnun- quam secus nervos secundarios iisdem pilis saepae praeditis ; pagina superiore secus nervum medium pilis minimis fuscis papillosis saepius munitis (in subsp. typica Humb. nom nov., rami, ramuli et folia glaber- rima). Secteur Nord du domaine de l'Ouest, sur le calcaire : montagne des Francais prés Diégo-Suarez (Perrier de la Bâthie 16.214, mai 1924) ; plateaux calcaires de l'Analamera, lieux rocailleux, vers 400 m. alt. (Humbert 19.166, 19.221, janv. 1938) ; plateaux calcaires de l'Ankarana, à l'est d'Ambondrofe, vers 300 m. alt. (Humbert 18.973, janv. 1938). Cette sous-espéce parait propre aux stations rocailleuses cal- caires des territoires à saison séche accusée de la partie Nord de l'ile. 58. P. nigrescens Humb. subsp. latifolia Humb. À typo differt caulibus sarmentosis, scandentibus ; foliis ca. duplo latio- ribus. Extrémité Nord du domaine de l'Ouest : dunes littorales, Vohémar (Perrier de la Báthie 3.152, juillet 1913) ; pourtour de la montagne d'Ambre, sur basalte, vers 500 m. alt. (Perrier de la Báthie 17.670, sept. 1926). Sans localité : Baron 6.542. Le P. nigrescens typique et sa subsp. ciliata sont des arbustes dressés hauts de 8 à 20 dcm. ; les rameaux sont souples, un peu flexueux ; l'échantillon de Perrier 16.214, appartenant à la subsp. ciliata, a « de trés nombreuses tiges faibles, presque grimpantes », formant passage, quant au port, vers la subsp. latifolia. Entre les spécimens de la subsp. ciliata à port nettement arbustif, à feuilles étroites et à indument hérissé et les spécimens de la subsp. latijolia, lianoides et trés glabres, les différences sont grandes à première vue mais l'examen d'un matériel varié amène à les Srouper spécifiquement. : 59. Psiadia inaequidentata sp. nov. Frutex ramosus (10-20 dcm. altus), glaberrimus ; rami annotini flexuosi, erecti, laeves, tenuiter sulcati, plus minusve pruinosi, saepius colore vinosa abluti ; internodia sat elongata (1-2 cm. longa), Folia alterna, membra- nacea, persistentia, laevissima, limbo plano oblanceolato (5-12 cm. longo, 1-3 cm. lato), maximam latitudinem ad tertiam partem superiorem lon- gitudinis praebente, im duobus trientibus inferioribus integerrimo, in triente superiore dentibus obliquis falcijormibus aculissimis parum nume- vosis (3-6 utroque latere), inaequalibus, ex infernis minimis ad supremos sensim majores (supremis ca. 5 mm. longis), serrato, apice acutissimo late et longe cuspidato (cuspide 10-20 mm. longa, basi 5-1o mm. lata), ad basim in petiolum brevem (5-10 mm. long.) haud amplectentem sensim attenuato, pagina superiore opace viridi, pagina inferiore pallido, nervo medio sub- tus prominente, nervis secundariis 4-6-jugis obliquis inter se et reticulo tertiario anastomosatis, in vivo translucidis. Capitula mediocra (ca. 5 mm. longa, 7 mm. lata), in corymbos saepius compositos terminales, folia su- prema sensim diminuta paulo superantes, disposita, pedunculis propriis longitudinem capitulorum aequantibus vel paulo superantibus. Jang: lucri hemisphaerici bracteae valde inaequales, exteriores minimae, ceterae sensim imibricatae, pleraeque praesertim mediae trilineolatae, margini- bus late scariosae, obtusae, glabrae. Receptaculum (achaeniis delapsis ca. 2 mm. diam.) alte areolatum, subfimbrilliferum. Flores lutei ; corollae lineolatae, tubo pilis minimis nonnullis praedito, ligula elliptica parva (1-1,5 mm. longa) dimidiam longitudinem tubi aequante vel paulo supe- rante. Achaenia (immatura) costata, pilis albidis adpressis parum densis e basi ornata ; pappi setae filiformes (2,5 mm. longae), denticulatae, basi in annulum fragilem coherentes. Confins des domaines de l'Est et du Centre à leur extrémité Sud : montagnes des environs de Fort-Dauphin, sur les rochers siliceux découverts. Mont Oniva (Taviala) au N. de Ranopitso, 500-1.000 m. alt. (Humbert 5.844, sept. 1928) ; pic Saint-Louis vers 400 m. alt. (Humbert 5.895, sept.-oct. 1928). Cette espèce se place au voisinage de P. nigrescens Humb. qui habite l'extrémité opposée de l'ile (extréme Nord) ; elle se rap- proche de lui notamment par l'aspect des rameaux, les carac- téres des capitules (en particulier involucre et akénes) mais elle en diffère nettement parle feuillage : chez P. nigrescens les feuilles, non épaissies, subsessiles, sont presque toujours trés entiéres (certaines feuilles d'un rameau présentent parfois, accidentelle- ment des dents, mais alors celles-ci sont trés fines, courtes et peu inégales) ; le sommet du limbe est briévement et étroitement cuspidé (longuement et largement chez P. inaequidentata), les — 105 — nervures secondaires sont moins nettes, très fines, se distinguant peu du réseau tertiaire. Le limbe est moitié plus épais dans P. nigrescens, où les épi- dermes ont des parois externes bien moins épaisses (cuticule comprise) par rapport à la cavité des cellules (à la face supérieure, la paroi externe égale 1 /6 de la cavité, à la face inférieure, elle égale 1/3 de la cavité, alors que chez P. inaequidentata à la face Supérieure la paroi externe — 1/3 de la cavité, à la face inférieure elle est plus épaisse que la cavité). : Dans l’une et l’autre espèce la structure de la feuilleest bifa- ciale (contrairement à P. altissima Benth. et Hook. par exemple où la structure est centrique). Il est intéressant de noter que les deux espèces ci-dessus, pa- raissant apparentées de prés et dérivées sans doute d'une méme souche ancestrale, sont actuellement confinées sur deux aires étroites séparées par plus de 1.200 km. à vol d'oiseau. 60. Psiada dracaenifola, sp. nov. subsp. typica subsp. nov. Suffrutex a basi ramosus, parum elatus (vix 1 m. altus) omnino glaber ; rami annotini pro rata robusti (2-3 mm. diam.), /aeves, internodiis brevi- bus vel inferne paulum elongatis. Folia conferta, spiraliter disposita, levi- ler incrassata, laevissima, persistentia, limbo oblanceolato (60-100 mm. longo, 10-15 mm. lato), ad apicem acutissimum sat abrupte attenuato, ad basim semi-amplectentem longe et sensim angustato, parum ante apicem dentibus minutis, obtusis, callosis, 1-4 utroque latere saepius prae- dito, caeterum integerrimo, marginibus angustissime calloso-scariosis, e basi multinervio, nervo medio vix validiore, subtus vix prominente, nervis Secundariis praecipuis 2-3-jugis obliquissimis a ceteris et reticulo tertiario parum distinctis, omnibus subparallelis, confertis, anastomosatis, trans- lucidis, inde nervatione typum monocotyledonearum referente. Capitula (ca. 7 mm. diam., 4 mm. longa) in corymbos compositos terminales, folia Suprema parum superantes, disposita, pedunculis propriis capitulorum longitudinem superantibus (2-4-plo longioribus). {nvolucri hemisphaerici bracteae subaequilongae (3-4 mm. longae, 1 mm. latae) herbaceae, a basi sensim attenuatae, subacutae, margine scariosae, exteriores et mediae li- neolis fuscis 3 praeditae, interiores saepius 1-lineolatae. Receptaculum areolatum convexum (achaeniis delapsis ca. 3 mm. diam.). Flores lutei ; corollae subglabrae (papillis minimis sparse praeditae) lineolatae ; florum 9 ligula elliptica barva (ca. o,7 mm. longa), dimidiam longitudinem tubi Paulo superans. Achaenia compressa, ca. 8-costata, glabra (ca. 2 mm. — 106 — longa) ; pappi setae (2 mm. longae) denticulatae, basi in annulum fragi- lem coherentes. Extrémité Sud-Est du domaine du Centre. Bassin de l'Ito- mampy : mont Papanga prés de Befotaka, rochers siliceux entre 1.500 et 1.700 m. alt. (Humbert 6.914, 2-3 déc. 1928). 61: Psiadia dracaenifolia sp. nov. subsp. kalambatitrensis subsp. nov. A typo differt statura paulo minore (4-6 dcm. alta), foliis magis confertis, paulum angustioribus (saepiuslate linearibus potius quam oblanceolatis), saepius integerrimis, dentibus supremis deficientibus vel obsoletis, inter- nodiis brevissimis basibus foliorum occultatis, marginibus tenuiter sed conspicue et dense ciliolatis, inflorescentiae ramulis et pedicellis propriis hirtis, brevioribus (corymbis folia suprema vix nevix superantibus), capi- tulis paululo majoribus. Domaine du Centre (partie Sud), massif du Kalambatitra au S. E. de Betroka : rochers gneissiques, près de la base Sud du ressaut de l’Analatsitendrika vers 1.650 m. alt. (Humbert 12.011, nov. 1933). Cette espèce est tout à fait isolée dans le genre par les carac- tères du feuillage et spécialement par le type de nervation : la nervure médiane seule prédomine assez nettement par sa lar- geur ; 2-3 paires de nervures secondaires se détachant de celle-ci sous un angle extrêmement aigu sont à peine plus fortes que les autres nervures secondaires distinctes dès la base ; les diverses nervures, subparalléles, s'anastomosent entre elles et avec le réseau tertiaire trés distinct, à nervilles à peine plus ténues, for- mant des mailles longues et étroites ; l'ensemble simule une ner- ` vation de monocotylédone. Le port aussi est trés caractéristique. Notons que dans le type on voit cà et là à un grossissement suffisant quelques ébauches de poils trés épars sur les marges foliaires. La plante du mont Papanga de Befotaka et celle du Kalam- batitra, l'une et l'autre étroitement localisées sur des rochers découverts où elles forment des buissons bas, compacts, multi- -— 107 — caules, se présentent comme deux Sous-espéces vicariantes différenciées par ségrégation dans des stations isolées : 70 kilo- mètres et une vallée ancienne et profonde, la vallée de l’Ionaivo, séparent les deux stations, dont les climats sont d'ailleurs assez différents, le mont Papanga ayant un climat plus humide et moins froid que l'Analatsitendrika. 62. Senecio quartziticolus sp. nov. — Fruticulus (3-5 dcm. altus) carnosus, glaber, ramosus, ramis erectis gracilibus (0,2-0,3 cm. diam.) basibus foliorum delapsorum rugosis. Folia conferta (internodia ca. 1 mm. longa), secus totam longitudinem foliorum annotinorum disposita, sessilia, integra, anguste elliptico-lanceolata, ed basim angustam et ad apicem acutum aeque attenuata, parva (ca. 12-14 mm. longa, 2,5-5 mm. lata), parum crassa (0,5 mm. crassitudine), e basi trinervia, nervis in vivo subtus aliquid (in sicco valde) prominentibus, inde facie inferiore leviter tricostata, facie superiore vix concava. Capitula heterogama, radiata, apice pedunculi scapiformi terminali, nudi vel brac- teis foliaceis parvis 1-3 proediti (5-15 cm. longi), solitaria. Involucri brac- leae praecipuae 12-14 (6 mm. longae) ` bracteolae externae bracteas prae- cipuas subaequantes. Flores lutei, plurimi, exteriores 9 ca. 12, ligulis oblongis (8-10 mm. longis). Achenia matura glabra (ovarium pilis mini- mis caducis sparsis, adpressis, in parte superiore praeditum). Rocailles découvertes (quartzites) du domaine du Centre dans le Nord du Betsileo et le Vakinankaratra : entre Ambatomainty et Itremo, province d'Ambositra, vers 1.700 m. alt. (Perrier de la Báthie 2.977, juin 1912) ; créte du mont Ibity au S. d'Antsirabe, 2.000-2.250 m. alt. (Viguier et Humbert 1512, nov. 1912). Les exemplaires, bien représentés, en provenance de ces deux localités, les seules connues jusqu'ici, sont identiques entre eux. Dans notre mémoire de 1923 (1) nous les avions mentionnés sous le nom de S. cyclocladus Bak. La pauvreté du matériel d'étude dont nous disposions à cette époque pour plusieurs éspéces, variétés ou formes affines des Senecio cyclocladus Bak., S. cica- tricosus Bak. et S. canaliculatus D. C. nous avait incité, d'une part, à rapporter les deux numéros ci-dessus à S. cyclocladus Bak., et, d'autre part, à mentionner S. cicatricosus Bak. comme (1) H. HUMBERT, les Composées de Madagascar, Mém. Soc. Linn. de Normandie, t. XXV, 1923. — 108 — espèce douteuse au voisinage de S. canaliculatus D. C. L'examen de nouveaux spécimens et l'anatomie comparée de la feuille chez les Senecio de ce groupe recueillis depuis lors en de nom- breuses localités du domaine du Centre tant par nous-méme que par MM. R. DEcaRY et H PERRIER DE LA BATHIE nous à amené à considérer S. cyclocladus Bak. et S. cicatricosus Bak. comme des formes stationnelles de S. canaliculatus D. C. et au contraire à distinguer spécifiquement S. guariziticolus. Celui-ci est donc à placer au voisinage de S. canaliculatus D. C. (sensu lato) ; il s'en distingue aisément par le port général, les feuilles non cylindracées-canaliculées, les capitules normalement soli- taires et non en corymbes, les bractéoles externes de l'involucre presque aussi nombreuses et développées que les bractées in- ternes ; enfin et surtout par les caractéres anatomiques de la feuille qui seront exposés dans une autre note. 63. Senecio navicularis sp. nov. Fruticulus (6-8 dcm. altus) carnosus, glaber, ramosus, ramis erectis laevibus crassis (0,4-0,6 cm. diam.). Folia spiraliter disposita, parum con- ferta (internodia o,5-1,2 cm. longa), sessilia, integra, late linearia vel oblan- ceolato-linearia (5-10 cm. longa, 0,6-1 cm. lata), crassa, ad basim sensim angustata, ad apicem acutum abrupte attenuata, longitudinaliter cur- vato-falcata, facie inferiore insigniter carinata, carima prominente, obtusa, crassa, dimidia lateralia limbi circiter aequante, nervis tenuibus subparalle- lis ca. 11, quorum ca. 5 secus carinam (1 media, 2 utroque latere), facie ut videtur superiore valde concava, nervis tenuioribus inter se anastomosatis ca. 6, inde limbus naviculam in longum productam omnino referens. Capi- tula heterogama, radiata, in corymbum terminalem oligocephalum apice pedunculi communi scapiformis (ca. ro cm. longi) subnudi disposita, pe- dunculis propriis capitulorum longitudinem involucri aequantibus vel paulo superantibus. Involucri bracteae praecipuae ca. 10 (x cm. longae), bracteolae paucae, parvae. Flores lutei, plurimi, exteriores 9 nonnullae ligulatae ; ovarium glabrum (capitula ante anthesim tantum vidi). Massif du Kalambatitra (Centre Sud, au S. E. de Betroka), prés du sommet de ce nom, rochers gnéissiques découverts vers 1.750 m. alt. (Humbert 11.758 bis, nov. 1933). Voisin de S. Decaryi, par le portet les caractères généraux, en diffère à première vue et profondément par les feuilles dont la forme est celle d'une barque longue et étroite à flancs et carène , épais. La face apparemment supérieure est formée, comme dans S. Decaryi et dans S. Boiteaui, par l'affrontement des parties latérales, repliées en dessus, de la face inférieure, ainsi que le montre la nervation, inversée sur cette face (1) : il s'agit encore d'une structure unifaciale, mais d'un type nouveau, qui superpose en quelque sorte le cas de S. crassissimus (structure unifaciale par compression bilatérale, avec disposition verticale dulimbe) (2) auquel se rapportent la nervation et la disposition verticale de la carène, et celui de S. Decaryi (structure unifaciale par compres- sion dorsiventrale) auquel se rapportent la nervation et la dis- position du reste du limbe, qui toutefois est transversalement incurvé en gouttiére et non plan. Nous avons trouvé ce singulier Senecio, non fleuri, en un seul point. L'ayant immédiatement reconnu comme une nouveauté remarquable, nous avons réussi à en faire parvenir un spécimen vivant au Jardin Botanique de Tananarive, dont le directeur nous en a remis un rameau récolté en fleurs (trés jeune) en sep- tembre 1935 (Boiteau 1.068) et où nous l'avons revu, non fleuri, en octobre 1937. Nous ne pensons pas, malgré les particularités exposées ci- dessus, qu'il s'agisse d'un hybride entre S. crassissimus et S. Decaryi. En effet, dans le massif du Kalambatitra, que nous avons exploré pendant plusieurs semaines en 1934, nous n'avons rencontré que la première de ces deux espèces et seulement à la base des pentes occidentales prés d'Ambatomainty aux environs de 1.000 m. alt. Ni S. crassissimus ni S. Decaryi n'existent à notre connaissance, à l'altitude des sommets du Kalambatitra. D'autre part, les caractéres morphologiques tant des feuilles que de l'inflorescence et des capitules de S. navicularis ne se présentent pas comme influencés par l'intervention de S. crassis- simus. Celui-ci a des feuilles rapprochées en rosettes lâches au sommet des rameaux, verticales-méridiennes et asymétriques, à bord inférieur plus fortement convexe que le bord supérieur (qui , (1) Les particularités anatomiques de cette curieuse disposition font l'objet d'une note présentée d'autre part. (2) H. HUMBERT, sur deux types de structure unifaciale de la feuille chez des Senecio malgaches, C. R. Ac. Sc., 1927. é RO = est parfois muni de 1-2 dents), à largeur maxima vers le quart supérieur de la longueur du limbe quiest longuement et trés for- tement atténué vers la base et dont le contour général est vague- ment oblancéolé ; il a en outre des hampes longues (de plusieurs dcm.), des corymbes làches et irréguliers, des capitules d'un tiers plus petits. Aucun de ces caractéres ne se retrouve dans 5. navicularis qui a le port, les corymbes et les capitules de S. De- caryi et de S. Boiteaui. Sur le sec il ressemble à s'y méprendre à ce dernier par suite de la déformation des feuilles due à l'apla- tissement. 64. x Senecio Boiteaui hyb. nov. (S. Antandroi Sc. Ell. x $. Decaryi Humb.). Fruticulus (8-10 dcm. altus) carnosus, glaber, vamosus, ramis erectis laevibus crassis (0,4-0,6 cm diam.). Folia spiraliter disposita, parum con- ferta (internodia ca. os cm. longa), sessilia, integra, oblanceolato-linea- ria (5-8 cm. longa, 0,6-1 cm. ad maximam latitudinem lata, o,2 mm. crassa) e triente superiore ad basim sensim angustata, ad apicem acutissimum abruptius attenuata, longitudinaliter curvata (id est facie inferiore e basi ad apicem convexa), facie inferiore transverse late convexa, nervis tenuibus subparellelis ca. 7, facie ut videtur superiore (vide infra) trans- verse vix concava, haud canaliculata, nervis tenuissimis subparallelis inter se laxe anastomosatis ca. 12. Capitula heterogama, radiata, in corymbos terminales laxos 4-10-cephalos pedunculatos disposita, pedunculo com- muni scapiforme nudo vel subnudo (ca. ro cm. longo), pedunculis propriis capitulorum longitudinem involucri subaequantibus vel ad duplum lon- gioribus. Involucri bracteae praecipuae ca. 10 (1-1,2 cm. longae), brac- teolae paucae, parvae. Flores lutei, plurimi, exteriores ligulis oblongis ca. 0,4 cm. longis, interiores Ÿ corolla circiter 1 cm. longa ; ovaria glabra. Se rapproche de S. Decaryi par le port et la plupart des carac- téres, mais en différe par les feuilles beaucoup plus étroites (envi- ron 10 fois et non 2-3 fois plus longues que larges), incurvées, la face inférieure étant convexe à la fois longitudinalement et trans- versalement (planes dans S. Decaryi). Diffère de S. Antandroi par les rameaux non sarmenteux, les feuilles r non cylindriques ni canaliculées, non circinées. Cet hybride est apparu dans les rocailles à xérophytes du Jaf- dun Botanique de Tananarive (Tsimbazaza), non loin des deux parents qui y sont cultivés en provenance de la partie méridio- e e E EE nale de l’île. Nous l’y avons observé pour la première fois en oc- tobre 1937 (Humbert 17.451 bis) et signalé au directeur du Parc Zoologique et Botanique qui en a recueilli de nouveaux exem- - plaires (Boiteau 3.197) en janvier 1938. Son origine hybride ne paraît pas douteuse. Les parents ne se rencontrent pas ensemble dans la nature, oü nous les avons fréquemment observés : S. Antandroi est une espéce des plaines du domaine du Sud-Ouest où il vit à basse altitude, S. Decaryi une espèce des plateaux de la partie méridionale du domaine du Centre, aux alentours de 1.000 m. alt. Notons qu'aux confins de ces deux domaines existe, dans le bassin du Mandrare (vallée de la Sakamalio, entre 500 et I.000 m. alt.), une race robuste de S. Antandroi à port trapu et non sarmenteux, à feuilles épaisses, non circinées, mais cylin- dracées et canaliculées en dessus, ce qui lui confére un aspect bien distinct de S. Boiteaui ` il s'agit de la var. sakamaliensis Humb. (1). La nervation de cet hybride offre les mémes caractéres, abso- lument exceptionnels, que celle de S. Decaryi : il s'agit du type de feuille à structure unifaciale par aplatissement dorsi-ventral que nous avons signalé pour cette espéce (2), la face apparemment supérieure étant formée en réalité par reploiement vers le des- sus des deux quarts latéraux de la face inférieure, les deux bords de celle-ci étant virtuellement affrontés en dessus suivant une ligne médiane que rien d'ailleurs ne singularise à l'extérieur. Il ne reste rien de la face supérieure (contrairement à d'autres espéces à section cylindracée-canaliculée oü elle n'est que ré- duite en largeur). La nervation, trés fine, visible par transparence, traduit cette structure anatomique singuliére : la face inférieure offrant une nervation normale avec une nervure médiane et environ 3 paires de nervures latérales subparalléles, la face oppo- sée offrant un réseau à mailles trés allongées de nervures qui sont des ramifications de la paire la plus externe de ces nervures laté- rales. (1) In Not. Syst., VIII (1939), p. 20. Ter (2) H. HUMBERT. Sur deux types de structure unifaciale de la feuille Chez des Senecio malgaches, C. R. Ac. Sc., 1927. NOT. sYs. £ aen Pi D. DE qe TERNSTROEMIACÉES NOUVELLES D'INDOCHINE par F. GAGNEPAIN Adinandra annamensis Gagnep., n. sp. Arbor + 12-15 m. alta. Ramuli floriferi 2 mm. crassi, pilosi, pilis rufis, appressis, dein glabrescentes. Folia oblongo-lanceolata, breviter acumi- nata, obtusiuscula, basi cuneata, infra pilosa, pilis appressis, supra viri- diora glaberrima, 5-8,5 cm. longa, 2-3,5 lata, tenuia, firma, infra punctis sparsis notata, margine tenuiter serrata ; nervi secundarii 12 in utroque latere, subtus magis conspicui, cum intermedio vix prominente ; venulae reticulatim dispositae, ad marginem conspicuores ; petiolus 3-5 mm. longus, rufo pilosus, pilis appressis. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, arcuato-dependentes, dense et appresso-pilosi, ante anthesin . 8-10 mm. longi ; alabastra globosa, 8 mm. diam. ; bfacteae e calyce haud remotae, caducae, 4 mm. longae. — Sepala ovato-triangula, + 6 mm. longa lataque, dorso appresso-pilosa. Petala (haud evoluta) 5 mm. longa, dorso late sericeo. Staminum antherae connectivo acuminatae, dorso ventreque sericeae. Ovarium dense piloso-sericeum ; stylus sericeus, apice glabro, latitudine ovarii 1 /3 longior. Fructus... Annam : Dent du Tigre, prov. Quang-tri, n9 10.382 (Poilane). — Tonkin : réserve forestière de Phong-du, prov. Tien-yen (A. Chevalier). Cette espéce à ovaire velu, à style 2-3 fois plus long que l'o- vaire se place auprès de A. rubropunctata Merrill et Chun. Elle ` en diffère principalement ` 1? par le connectif des étamines velu ; 29 par le filet glabre. Adinandra caudata Gagnep., n. sp. Arbor elata, trunco 15 m. alto, cortice laevi rubescensque. Ramuli floriferi 2-3 mm. crassi, sericei mox glabri. Folia lanceolata, apice acumi- nato-caudata, basi cuneata, 8-17 cm. longa, 3-5 lata, supra glabra viri- diaque, infra pilosa, pilis brevibus appressis, margine tenuiter serrata ; nervi secundarii 7-8 utrinque, cum intermedio subaequale ; venulae retem laxum margine magis conspicuum efformantes ; petiolus 7-12 mm. lon- gus, piloso-sericeus, dein glabrescens. Inflorescentiae pedicelli axillares, 25-27 mm. post anthesin longi, ad calycem gradatim incrassati, pilosi, pilis appressis ; bracteae mox caducae vel nullae. — Sepala 5, appresso- pilosa, ovato-triangula, 15 mm. longa lataque, intus glabra. Petala... Stamina... Ovarium post anthesin subglobosum, sericeo-pilosum, 15 mm. latum, 12 altum, stylo apiculatum ; stylus columnaris, acuminatus, inte- Y. — 113 — ger, 12 mm. longus, sericeus ; semina immatura brunnea, nitida, tenuis- sime granulata, lenticulari-polyedra, 1,5-2 mm. diam. ; embryo semi- orbiculari. Annam : Dàk-kiêt, prov. Thanh-hoa, n° 1.840 (Poilane) ; Nui Bach-ma, prés Hué, n° 29.828 (Poilane) ; Nhatrang, n° 4.286 (Poilane). Ici les pétales, les étamines sont inconnus. Bien que les carac- téres importants fournis par ces organes manquent, nous crovons que cette espéce pourra assez facilement étre distinguée de tout autre. _ Adinandra donnaiensis Gagnep., n. sp. Arbor 8-15 m. alta, trunco 15-25 cm. crasso. Ramuli floriferi 1-1,5 mm. diam., glaberrimi, grisei. Folia lanceolata, basi cuneata, apice acuminato- obtusiuscula, 6-10 cm. longa, 2,5-3 lata, utrinque glabra, margine leviter serrata ; nervi secundarii 8-10 utroque latere, ad marginem arcuati, con- fluentesque ; venulae tenues, reticulatim dispositae ; petiolus gracilis, 7 mm. longus, glaber, supra canaliculatus. Inflorescentia ad ramulos 1-2 — ennos inserta ; pedicelli axillares, solitarii vel geminati vel terni, gra- ciles, 15 mm. longi, ad apicem gradatim incrassati ; alabastra conica, 9-10 mm. longa ; bracteae oppositae, e calyce vix remotae, ovato-obtu- sae, 2-5 mm. longae, ciliolatae. — Sepala 5, reniformia, + 2 mm. longa, 3-4 mm. lata, margine ciliolata, supra sericea. Petala 5, triangula, 8 mm. longa, supra basin 5 mm. lata, glaberrima. Stamina numerosa ; filamento plano, brevi (1,5 mm.), breviter piloso ; anthera triangulo-mucronata, 3 mm. longa, mucrone 1 mm. longo incluso ; loculi praesertim ad margi- nem sericei. Ovarium globoso-depressum, 3-5 mm. latum, glaberrimum ; stylus longe conicus, 4-5 mm. longus, glaberrimus ; loculi 3, pluriovulati, placentariis ad parietes radiantibus. Fructus immaturus globosus, gla- ber, 7-8 mm. diam., maturus niger (Poilane). Annam : massif du Bi-doup, prov. Haut-Donnai, n° 30.724 et 30.848 (Poilane). — Cambodge : Pu-chom, prov. Kompong- chnang, n° 28.793 (Poilane). Différe de A. laotica Gagnep. ` 1? ramules plus grêles ; 29 feuilles 2 fois plus courtes et étroites ; 3° marge du limbe denticulée et veinules visibles ; 4° pédicelles un tiers plus courts ; 5? bractées opposées ` 60 sépales réniformes ` 7° connectif des anthéres éga- lant la moitié des loges, glabre. Adinandra hirta Gagnep., n. sp. E E —— Arbor 12-13 m. alta ; trunco 5 m. alto. Ramuli floriferi 3 mm. crassi, hirsuti. Folia ovato-lanceolata, basi obtusa vel rotunda, apice gradatim acuminata, acumine acutissimo, 12-15 cm. longa, 3,5-4,5 lata, supra gla- bra in sicco nigrescentia, infra pallidissima atque molliter pilosa, punctis numerosis notata, margine inconspicue serrata ; nervi secundarii 12 cir- citer in utroque latere, cum intermedio subaequale ; venulae numerosae, retem efformantes, ad marginem conspicuae ; petiolus validus, 5-6 mm. longus, hirsutus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, bini vel terni, breves, 4-5 mm. longi, longe molliterque hirsuti ; bracteae subcalyci- neae, oppositae, hirsutae, ovato-acutae, 5-6 mm. longae. — Sepala 5, ovato-acuta, 8-9 mm. longa, dorso molliter hirsuta. Petala ovato-acuta, dorso glaberrima. Stamina filamento, anthera, connectivo hirtella, sed ventre glabro, pilis longissimis obtecta. Ovarium longissime hirsutum, pilis stylum acuminatum aequantibus. Fructus... Tonkin : col de Lo-qui-ho, prés Chapa, n° 17.035 (Poilane) ; Chapa, n° 3.818 (Pélelot). Espéce remarquable par sa pilosité qui intéresse les sépales, les étamines, l'ovaire, les feuilles et les rameaux, tous hirsutes ; de là l'épithéte spécifique. Adinandra laotica Gagnep., n. sp. Arbor r5 m. alta. Ramuli floriferi 5-4 mm. crassi, glaberrimi. Folia lanceolato-oblonga, breviter acuminata, basi attenuata, 15-20 cm. longa, 5,5-6,5 lata, crassa rigidaque, infra pallidiora luteola punctataque, mar- gine integerrima ; nervi secundarii 12-14 utrinque, cum intermedio te- nuiore, supra conspicui, ad costam decurrentes, ad marginem interse confluentes ; venulae subinconspicuae ; petiolus validus, 15-18 mm. lon- gus, supra canaliculatus, glaber. Inflorescentiae pedicelli saepe geminati, 20-25 mm. longi, glaberrimi, gradatim ad apicem minute crassi ; bracteae 2, mox evanescentes, suprema sub calice inserta, altera 3 mm. infra ; alabastrum glabrum, globosum, 8 mm. diam. — Sepala ovato-triangula + 8 mm. longa, 6-7 lata, supra dorsoque glabra, sed margine breviter ciliata. Petala haud adulta 6 mm. longa, utrinque glabra. Staminum filamentum glabrum ; anthera margine dorsoque pilosa, 2-6 mm. (haud adulta), longa, connectivo obtuso, perbreve, piloso. Ovarium glabrum, sulcatum ; stylus cylindricus, apice brevissime 4-lobus. Laos : Xieng-khuang, à Hui-mang-ao, n? 21.172 (Kerr). Pour les différences, voir A. donnaiensis Gagnep., plus haut. Adinandra microcarpa Gagnep., n. comb. ; Ternstrwmia microcarpa À. Chev. mss. — 115 — Ramuli floriferi 2-5 mm. crassi, brunnei, glaberrimi. Folia approximata, 5-10 mm. remota, obovato-lanceolata, basi attenuata, apice rotunda, obtusa vel emarginata, tenuia, in sicco firma, utrinque glaberrima, 4,5- 6,5 cm. longa, 2-3,5 lata, margine integra ; nervi secundarii 6 in utroque latere, supra obscuri, infra inconspicui, venulae subnullae ; petiolus 10 mm. circiter longus, glaberrimus, supra canaliculatus, ad apicem limbo decurrenti alatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, patente arcuati, 15 mm. circiter longi, glabri ; bracteae e calyce vix vel haud remotae, mox caducae, oppositae. — Sepala (persistentia) 5, glaberrima, margine ciliolata, ovata vel orbicularia; 5-4 mm. longa. Petala... Stamina... Ovarium... Fructus ovoideo-acutus, 9 mm. longus, 6 latus, granulatus, glaber ; stylus acuminatus, integer (?) 2 mm. longus, glaber ; semina hippocrepiformia, castanea, tenuiter tessellata. Annam : massif de Honba, prov. Nhatrang, n° 38.870 (A. Chevalier). Cette espèce dont les pétales, les étamines et l'ovaire ne sont pas connus, ne peut cependant étre incorporée à aucune autre. J'espére qu'elle pourra étre connue et distinguée par ses autres caractéres. Adinandra Petelotii Gagnep., n. sp. Ramuli floriferi 3 mm. crassi, appresso-pilosi, mox glabrescentes. Folia oblongo-lanceolata, basi obtusa, apice acuminata, supra ad costam pi- losa, infra pilis sparsis vestita, 20 cm. circiter longa, 5-6 lata, margine serrulata ; nervi secundarii circa 13 utroque latere, cum intermedio sub- aequale ; venulae laxe reticulatae, infra conspicuae ; petiolus 12-15 mm. longus, sat gracilis, pilosus vel glabrescens. Inflorescentiae pedicelli pe- tiolum superantes, 30 mm. longi, fulvo-pilosi, pilis appressis ; bracteolae 3-4 mm. e calyce distantes, alternae. — Sepala persistentia ovato-orbi- cularia 14 mm. longa, dorso fulvo-tomentosa. Petala... Stamina... Ova- rium... Fructus immaturus, subglobosus, acuminatus, dense fulvo-seri- ceus, 10 mm. diam. ; stylus persistens, 10 mm. longus, sericeus, sed stig- mate glabro. Tonkin : env. de Chapa, n? 3.788 (Pételot). Les pétales, étamines et ovaire de cette espéce ne sont pas connus, Elle ne peut cependant étre comprise dans aucune es- péce de moi connue et bien que sa description soit incomplète, nous croyons possible de la distinguer facilement de toute autre. Adinandra Poilanei Gagnep., n. sp. Arbor 20 m. alta. Ramuli floriferi elongati, 4-5 mm. crassi, dense pilosi, — 116 — pilis fulvis appressis, mox glabri brunneique. Folia oblongo-lanceolata, basi cuneata, ad apicem acuminato-acuta, subcaudata, 16-25 cm. longa, 5-7,5 lata, supra semper glabra, infra molliter pilosa atque luteo-pallida, sat crassa, semper firma, margine integra ; nervi secundarii 14-16 utrin- que, cum intermedio subaequale ; venulae dense reticulatae, supra magis conspicuae ; petiolus validus, fulvo-pilosus, 1 cm. circiter longus, ob limbo decurrenti apice alatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, post anthesin 16 mm. longi, molliter fulvo-pilosi ; bractea suprema calyce contigua, 2-plo sepalis junioribus minora, infima e calice 5 mm. remota, quam suprema 2-plo minor. — Sepala dorso molliter pilosa, suborbicu- laria, post anthesin 15 mm. longa lataque. Petala glabra. Stamina... Ovarium... Fructus immaturus 14 mm. latus, 12-13 altus, dense fulvo- sericeus, endocarpio 2-3 mm. crasso ; loculi 5, dissepitnentis membrana- ceis, nervosis ; semina hippocrepiformia, castanea, tenuiter tessellata ; stylus persistens, sed fragilis, 1 cm. longus, sericeus, apice 5-lobus, lobis glabris, filiformibus, 5 mm. longis. Annam ` Pnom-sapoum, prés Blao, prov. Haut-Donnai, n° 22.138 (Poilane). \ Les étamines et l'ovaire de cette espèce n'étant pas connus, il est peu pratique de la comparer à l'espéce la plus affine. Anneslea ternstroemioides Gagnep., n. sp. Rami grisei ; ramuli floriferi saepe verticillati, 2 mm. diam., breves. Folia lanceolata vel oblonga, breviter acuminata, apice obtusa, basi cuneata, coriacea, supra viridia in sicco nigricantia, false 4-5-verticillata, 4,5-7 cm. longa, 2-3 lata ; nervi laterales cum venulis inconspicui ; petio- lus 10-17 mm., apice alatus. Inflorescentiae pedicelli + false verticillati, axillares, solitarii, 2 cm. longi, gradatim ad apicem incrassati ; bracteae calyce contiguae oppositae, triangulae, 4 mm. longae, dorso carinatae, margine ciliatae. — Sepala ovato-triangula, r1 cm. longa, 6 lata, margine breviter ciliata. Petala ovato-acuta. Stamina numerosa, glaberrima, fila- mento brevi, loculis linearibus, parallelis, filamento 5-plo longioribus, connectivo lineari-subulato, loculos aequante. Ovarium semi-inferum, apice concavo, receptaculum haud superans, ovulis ad placentaria axilia pci loculis 2 (?), 3-ovulatis ; stylus gracilis, apice bilobo, lobis linea- ribus. Tonkin : massif du Tam-dao, n° 3.869 (Pételot). Différe de Anneslea fragrans Wall. : 1° lobes stigmatiques 2 ; 29 sépales longs de 7-8 mm. ; 3? feuilles larges de 3 cm. à peine, à nervures invisibles. — 117 — Eurya annamensis Gagnep., n. sp Arbor 5-6 m. alta. Ramuli pilosi, dein glabri, brunnei, sparse lenti- cellati, lenticellis punctiformibus, pallidis. Folia Persicae, oblonga, basi cuneata, apice acuminato-caudata, membranacea, haud persistentia, 7-10 cm. longa, 2-3,5 lata, supra glabra, infra parce pilosa, sed ad costam sericea ; nervi secundarii 8 utrinque cum intermedio minuto, subpatentes, arcuatim ad marginem confluentes, arcis e margine 2-7; mm. remotis ; petiolus 3 mm. longus, more costae sericeus. Inflorescentiae 9 pedicelli axillares, 2-4-ni, tenuiter pilosi, 2,5 mm. longi ; bracteae 2, calyce conti- guae, oppositae, 1 mm. vix longae, utrinque pilosulae. Sepala ovata vel obovata, obtusissima, inaequalia, 2,5 mm. et ultra longa, parce brevi- terque utrinque pilosula. Ovarium ovoideum ; styli 4, post anthesin supra tertiam partem liberi. Fructus globosus, 5 mm. diam. Tonkin : prés Pakha, prov. Lao-kay, n° 17.230 (Poilane) ; massif de Pia-ouac, prov. Kao-bang, n° 18.986 (Poilame). — Annam ` Luang-van, prov. Thanh-hoa, n? 18.957 (Poilane). Cette espéce se place dans la section à pistil glabre, à sépales velus en dehors, à 4-5 styles, à feuilles rappelant celles du Pécher par la forme et les dimensions, à rameaux velus, au moins au sommet, Eurya laotica Gagnep., n. sp. Arbor 18 m. circiter alta. Ramuli virgati, hirsuti dein glabrescentes, rufo-brunnei, lenticellis punctiformibus sparsis notati. Folia anguste lan- ceolata, longe acuminata, basi cuneata, obtusa, subemarginata, inaequalia, 4-6,5 cm. longa, 10-18 mm. lata, supra glabra et nigrescentia, infra lutes- centia et molliter pilosa, margine tenuissime serrata ` costa supra impressa, infra pilosa ; nervi secundarii obliqui, ascendentes, ro circiter utrinque, subinconspicui ; petiolus 2 mm. longus, hirtus. Inflorescentiae d pedicelli axillares, plurimi (3-6), 2 mm. longi, pilosi ; bracteae sub calyce juxta- positae, Oppositae, sepalis similes sed 2-plo minores. — Sepala ovato- elongata, 2-3 mm. longa, obtusa, dorso dense pilosa. Petala glabra. Sta- mina numerosa, anthera oblonga, mucronata, haud evoluta 1.5 mm. longa, mucrone quam latitudinem antherae breviore. Pistillodium conoi- deum, integrum, pilis nonnullis sericeis longis munitum. Laos : entre Sam-neua et Ban-nga, n° 1.978 (Poilane). — Tonkin : entre Binh-lu et Chapa, prov. Lao-kay, n° 12.913 (Poi- lane). Espéce voisine de E. Henryi Hemsley dont elle se distingue — 118 — à première vue : 1? sépeles ovales, 4 fois plus longs que larges ; 29 pédoncules 3-6 au lieu de 1-3. On connait de E Henryt la plante 9 et de E. laotica le sexe &. Il faudrait, pour plus de cer- titude, comparer dans les deux espéces le méme sexe. Eurya persicaefolia Gagnep., n. sp. Arbor 5 m. alta. Ramuli glabri, rubro-brunnei, dein grisei, cortice fibroso, gemmo apicali leviter et lineatim sericei. Folia oblongo-lanceo- lata, basi cuneata, apice acuminato, caudata, obtusiuscula, 12-15 cm. longa, 3-3,5 lata, tenuia, rigida, in sicco rubescentia, supra opaca, glabra, sed infra ad costam pilosula, margine conspicue serrulata ; nervi laterales patentes vel vix ascendentes, infra conspicui, circiter 15 utrinque, cum intermedio subaequale, ad marginem arcuatim confluentes ; venulae reticulatae ; petiolus 10 mm. longus, rubescens, glaberrimus. Inflores- centiae 9 pedicelli axillares, 2-ni, saepe 4-5-ni, insertionibus gradatim ascendentibus, glabrescentes, parce breviterque pilosis ; bracteae calyce contiguae, oppositae, sepalis 2-plo breves. Sepala ovata vel suborbicu- laria, subaequalia, 2.5 mm. longa lataque, utrinque et tenuiter pilosula. Petala lanceolato-oblonga, obtusa, 5 mm. longa. Ovarium ovoideo-oblon- gum, glaberrimum, stylo columnare, supra medium fisso, stigmatibus 3, patentibus. Flos $ 6-7 mm. lati ; bracteae calyce contiguae, 2-5-plo sepalis breviores. Sepala suborbicularia, utrinque breviter pilosula, mar- gine ciliolata, 5-7 mm. longa. Petala evoluta, circiter 2-plo sepalis lon- giora. Stamina numerosa ; anthera oblonga, 3 mm. longa, apiculata, mucrone latitudinem antherae aequante, loculis lomentaceis. Pistillo- dium conico-acuminatum, 4 mm. longum, indivisum, pilosum, apiculo glabro. Pour les différences avec l'espéce la plus proche, voir la des- cription de E. tonkinensis Gagnep. Eurya tonkinensis Gagnep., n. sp. Arbor 8-ro m. alta. Ramuli floriferi rubro-brunnei, pallide puncti- culati, glaberrimi, gemmo apicali glabro. Folia lanceolata, basi cuneata acutaque, apice acuminata, obtusiuscula, 7-10 cm. longa, 2,5-3 lata, tenuia, glaberrima, margine tenuiter serrulata ; nervi laterales obliqui, 7-8 utrinque, supra inconspicui, infra tenui, cum intermediis 1-2, tenuio- ribus, ad marginem arcuatim confluentes, arcis 5-2 mm. e margine remo- tis comitati ; petiolus gracilis, 5-7 mm. longus, glaber. Inflorescentia zx pedicelli axillares 2-5-ni, glaberrimi, 2-5 mm. longi, gradatim ad apicem in- crassati, bracteae calyce contiguae, ovatae, sepalis minores. Sepala interse subaequalia, suborbicularia, obtusa vel emarginata, breviter mucronata, 2-2,25 mm. diam., utrinque glabra. Petala oblonga, obtusa, leviter ad LA $7 basin connata, 4 mm. longa, 1,5 lata. Ovarium ovoideum, glaberrimum ; styli 5, e basi liberi, ad medium bifidi, stigmatibus 6 — Flores & globosi, vel transverse ellipsoidei, 2-3-ni. Sepala 2,8 mm. lata, orbicularia. Petala ovata. Stamina numerosa, anthera oblonga, 1,5 mm. longa, mucronata, mucrone latitudinem antherae brevior. Pistillodium conicum, glaberri- mum, in stylo integro aequilongo desinente. Tonkin : Phu-ho, 9 (Péfelot). — Annam : Hué et env.,g (Eber- hardi). Diffère de E. persicaefolia Gagnep. : 1° par ses styles 5-6 (et non 3) ; 2° par les nervures secondaires des feuilles plus obliques par rapport à la côte et plus fines à la fois ; 3° par les bourgeons terminaux glabres ; 4° par les feuilles très glabres ; 5° par la - présence de 6 lobes stigmatiques. Eurya turfosa Gagnep., n. sp. Arbuscula 2,5 m. alta. Ramuli usque ad apicem pilosi, mox glabri, dein cinerei vel brunnei. Folia obovata, apice rotunda vel emarginata, : gradatim usque ad petiolum attenuata, crassa, coriacea, supra nitida, 4-7 cm. longa, ad tertiam partem supremam 15-30 mm. lata; nervi late- rales ascendentes, minute prominentes, 5-6 utrinque, cum intermedio subinconspicuo, arcuatim confluentes, arcis e margine 4-5 mm. remotis, margine integra, dentibus punctis brunneis reductis; petiolus 5-6 mm. longus, subglaber. Inflorescentiae 9 pedicelli 1-3-ni, axillares, arcuati, subglabri, 3 mm. longi ; bracteae 2 calyce juxtapositae, ovato-acutae, 1,5 mm. longae, margine brunnei-glandulosa. Sepala ovato-acuta, den- ticulato-glandulosa, parce et utrinque pilosula, 2,5 mm. longa. Pistillum glabrum, ovario ovoideo-subgloboso, post anthesin, 3,5 mm. longo, locu- lis 3 ; stylis 5, usque ad tertiam partem supremam coalitis, supra liberis, patentibus, stellaribus. Annam : terrain tourbeux, massif de la Mére et l'Enfant, prov. Nhatrang, n9 6.546 (Poilane). A rapprocher de Eurya emarginata Makino. En diffère : 1? feuilles beaucoup plus grandes ; 2? nervures latérales plus ascen- dantes, non imprimées en dessus ; 3? sépales glanduleux au bord ; 4? stigmates 3, courts et étalés. Gordonia bidoupensis Gagnep., n. sp. Arbor 20-25 m. alta, trunco 40 cm. diam. Ramuli floriferi 3 mm. crassi, virides, glaberrimi, tandem grisei, squamosi. Folia einen) basi acuta, ergi A À Sans secus petiolum decurrentia, apice attenuata obtusissimaque, 5,5-10 Cm. longa, 3-4 lata, crassa, firma, supra viridissima, infra pallida, margine manifeste dentato-crenulata ; nervi laterales 10-12 utrinque, supra sub- inconspicui, infra subconspicui, ad marginem confluentes ; venulae sub- nullae ; petiolus ro mm., 15 mm. cum ala laminae longus, glaberrimus. Inflorescentiae pedicelli terminales, saepissime solitares vel 2, brevissimi, 4 mm. longi ; bracteae 3-4, infimae ad pedicellum sitae, mox evanescentes, caeterae basi calycis juxtapositae, sepalis similes ; flores albi, 6-7 cm. diam. Sepala bracteaeque circiter ro, orbicularia, ciliolata, 5-10 mm. lata, dorso parce sericea. Petala obovata, apice leviter emarginata, membra- nacea, dorso parce sericea, 3 cm. longa, ad apicem 2,5 lata. Staminum filamenta basi dilatata, ad tertiam imam partem pilosula, infima re- flexa, 2 mm. longa, suprema 35-40 mm. longa ; antherae oscillantes, ovato- oblongae, 2,5-3 mm. longae, vix vel non mucronatae, loculis parallelis. Ovarium ovoideo-conoideum ; stylus columnaris, 5-sulcatus, stigmati- bus 5, oblongo-obtusis, r mm. longis, obliquis, loculis 5, 2-3 ovulatis. Capsula ovoideo-oblonga, ad apicem et basin modice attenuata, 35 mm. longa, 18 lata, valvis 5, ad medium 10-11 mm. latis, seminibus, 15 mm. longis (ala 9 mm.) 5 mm. lata. Annam ` massif du Bi-doup, prov. Haut-Donnai, og 30.150, 30.935 (Poilane). Cette espèce s'oppose à G. Dalglieshiana Craib et en diffère surtout par : 1° étamines à filet velu ; 2° plante glabre, tandis que l'espéce de Craib est velue avec des filets staminaux glabres. Gordonia gigantiflora Gagnep., n. sp. Arbor 6 m. alta, trunco 18 m. diam. Ramuli floriferi 4-5 mm. crassi. Folia lanceolato-oblonga, basi attenuata, apice breviter acuminata 14- 17 cm. longa, 6 cm. lata, crassa glabraque, margine sinuato-crenata ; nervi secundarii 12-13 utrinque, infra magis conspicui, pauce promi- nentes, ad marginem furcati ; venulae reticulatae ; petiolus validus, 7-8 mm. longus, glaber. Flores gigantes, apicales, solitarii, sessiles, calyce ` 4 cm. diam. ; bracteae 6-7, sat deciduae. — Sepala suborbicularia, 18- 26 mm. diam., e basi gradatim majora, utrinque breviter pilosa, coriacea, integra. Petala coriacea, dorso sericea, 45 mm. longa, 30 lata, ad basin 8 mm. coalita. Stamina petalis breviora, anthera 3 mm. longa, oblonga. Ovarium ovoideum, pubescens, 7-loculare.; stylus columnaris, post an- thesin ovario brevior. Capsula usque 7 cm. longa, 25 mm. lata, subcylin- dracea, obtusa, basi constricta, breviter pilosa, sulcata, sulcaminis 7 concavis. : Laos : entre Mong-mai et Phu-da-phuk, prov. Attopeu, n? 15.184 (Poilane) ; entre B.-thuot et Phu-dah-phu, méme prov., n? 15.931 (Po:lane). — Annam : entre Dak-ha et Dak-tho, prov. Kontum, n° 18.466 (Poilane). Ce Gordonia est le seul, à ma connaissance, qui compte un . ovaire à 7 loges, une capsule longue de 7 cm. Les pétales mesurent 45 mm. de long et les fleurs sont sans doute les plus grandes du 2 genre ` d’où l'épithète spécifique. Gordonia intricata Gagnep., n. sp. Arbor 7-8 m. alta ; trunco 0,60 diam. Ramuli glabri, lutescentes, 4 mm. diam., dein aspectu fibroso, brunneo. Folia elliptico-lanceolata, basi acuta, apice acuminata, 8-11 cm. longa, 3-4 cm. lata, membranacea, supra oli- - vacea, infra lutescentia, glabra ` nervi secundarii 6-7 utrinque, supra subinconspicui, infra prominentes, ad marginem ramosi ; venulae nume- rosae, dense reticulatae, utrinque conspicuae ; petiolus ro mm. longus, tenuiter pilosus, supra canaliculatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, ad apicem ramulorum 5-3 inserti, perbrevi ; alabastra globoso-depressa, 15-20 mm. diam. ; bracteae calyce juxtapositae, sepala simulantibus. — Sepala intricata, infima 7 mm. longa, apice emarginata refractaque, dorso tenuiter sericea ; caetera suborbicularia, 8 mm. lata. Petala obo- vato-emarginata, haud perfecte evoluta 1 cm. longa. Stamina numerosa, filamentis glabris, valde inaequalibus, extimis 2-plo minoribus, antheris dorso in medio affixis, longitudine quam latitudo 2-plo majore, loculis parallelis. Ovarium ovoideum, sericeum ; stylus columnaris, 3-sulcatus, glaber ; stigmata 3, perbrevia, stylo vix projectantia. Capsula oblonga, ellipsoidea, 4 cm. longa, 1,8 lata, sectione trigono, angulis rotundis, semi- nibus 18 mm. longis, ala terminali ro mm. longa. Annam : N. de la prov. Kontum, à Eu-inh, n? 32.107 (Poi- lane) ; Nui Bach-ma, prés Hué, n° 31.139 (Poilame) ; Pnom- sapoum, n? 22.136, et massif du Bi-doup, n? 31.048, prov. du Haut- Donnai (Poilane) ; Bana, prés Tourane, n° 29.091 (Poilane). Différe de G. Balansae Pitard : 1° par les sépales inférieurs à sommet émarginé et réfracté, les autres + étalés ; 29 par les feuilles lancéolées (et non linéaires-lancéolées) à veines non appa- rentes en dessus. Hartia laotica, Gagnep., n. sp. Arbor 12-13 m. alta, trunco 25 cm. diam. Ramuli floriferi 2 mm. crassi, pilis sericeis appressis vestiti, tandem glabri, griseo-lutei. Folia lanceo- lato-oblonga, basi obtusa vel subrotunda, apice breviter acuminata, 7-14 cm. longa, 3-5 lata, membranacea, rigida, infra pilosa, pilis sparsis, ad H puedo ee costam densis, margine infra medium integra, sursum late denticulata ; nervi secundarii 10-11 utrinque, supra tenuiter impressi, infra minute prominentes, ad marginem arcuati ; venulae transversales reticulatae ; petiolus 15-20 mm. longus, anguste alatus, pilosus, pilis sericeis, appressis. Inflorescentiae pedicelli axillares, 5-8 mm. longi, solitarii, parum remoti, pilosi, pilis sericeis, appressis ; bracteae 2, calice approximatae, deciduae ; alabastrum globosum, 10 mm. diam. dense sericeo-argenteum. — Sepala suborbicularia, 6 mm. diam., dorso valde, intus brevissime sericea, mar- gine papilloso-setacea ciliataque. Petala 5, ovato-obtusa, integra, dorso valde sericeo-argentea, intus glabra, basi coalita, parte libera 11 mm. longa, 6,5 lata. Stamina numerosa, filamentis infra medium coalitis, antheris orbicularibus, 1 mm. latis. Ovarium glabrum, ovoideo-conicum, 3,5 mm. longum, 3 latum ` stylus glaber columnaris, 3 mm. longus, stig“ ma 5-lobulata, lobulis patentibus, perbrevibus ; loculi 5. Capsula ovoideo- acuta, 2 cm. longa, 12 mm. lata, glabra, brunnea, valvis 5, ovato-acümi- natis, ad medium 8 mm. latis. Très comparable à H. micrantha Chun, dont il diffère : 19 pé- tiole et limbe plus développés ; 29 sépales munis de papilles en forme de cils ; 39 pétales non denticulés ; 4? style en colonne. Pyrenaria laotica Gagnep., n. sp. Ramuli pergraciles, 1 mm. crassi, parce appresso-pilosi, dein glabri, pallide grisei, adspectu fibroso. Folia late lanceolata, vel modice obovata, membranacea, firma, praeter costam infra pilosam glaberrima, 8-11 cm. longa, 4-5 lata, basi apiceque attenuata, breviter caudata, obtusa, mar- gine ad médium serrata ; nervi secundarii 5-6 utrinque, arcuatim confluen- tes arcis 5-10 mm. e margine remotis, venulae subinconspicuae ; petiolus ` 5 mm. longus, parce appresso-pilosus. Inflorescentiae pedicelli fructigeri axillares, usque ro mm. longi ; bracteae sepalis similes, post anthesin reflexae. — Sepala sub fructu ovalia vel suborbicularia, 5-7 mm. lata, reflexa, obtusissima, intus sericea, dorso minus sericea. Petala... Stamina... Pistillum... Drupa immatura globosa, paullo depressa, 30-35 mm. lata, 25-32 mm. alta, fulva, pallide granulata, apice leviter 5-sulcata, sulcis radiantibus ; stylus persistens, 4-5-partitus, partibus erectis ; loculi 5 ; sarcocarpium 10-12 mm. crassum. Laos : entre Lao-bao et Muong-non, prov. Savannakhet, n? 13.282 (Poilane). Se distingue surtout de P. camelliaeflora Kurz par son fruit globuleux de 30-35 mm. de diam. et non obovoide, ni long de 25 mm. Pyrenaria Poilaneana Gagnep., n. sp. — 123 — Arbor 5-13 m. alta, trunco 40 cm. diam. Ramuli floriferi graciles, 1.5 mm. crassi, glabri, laeves, luteoli, tandem grisei, adspectu fibroso. Folia lanceolato-oblonga, basi apiceque aequaliter attenuato-obtusa, 6-10 cm. longa, 3-4 lata, supra nitida, infra pallida, margine leviter ad apicem serrata ; nervi secundarii 7-9 utrinque, infra et supra conspicui, ad margi- nem anastomosantes ; venulae reticulatae, utrinque conspicuae ; petio- lus 6-7; mm. longus, glaber, supra canaliculatus. Flores albi, explicati 3 cm. diam., sessiles, solitarii, ad apicem ramulorum 2-3 siti; bracteae 2-3, sepalis similes. — Sepala 5, ovata, dorso sericea, 3-6 mm. longa, infima supremaque inaequalia. Petala 5, obovata, apice retusa velrotunda, basi coalita. Stamina numerosa, petalis breviora, filamentis glabris, invicem et cum petalis adhaerentibus, basi dilatatis, antheris orbicularibus 1 mm. diam., connectivo orbiculari. Ovarium ovoideum, hirto-sericeum, 3- loculare, loculis 3-ovulatis; stylus columnaris, 3-sulcatus, glaber ` stigma stylo vix latius, 3-lobulatus, lobulis ovalibus patentibusque ; ovula basalia. Drupa globoso-depressa, 3,5 cm. diam., sarcocarpio spongioso, 8-12 mm. crasso ; semina 3 vel 1, bene evoluta 20 mm. longa, '8 lata, integumento corneo, 2 mm. et ultra crasso ; embryone 1o mm. longo, basali, cotyle donibus contortoplicatis. Annam : Nui Bach-ma, prés Hué, n? 29.937 (Poilane) ; massif de Dong-ché, prov. Quang-tri, n° 11.310 (Poilane) ; massif de Braïan, Haut Donnai, n° 23.954 (Poilane). Différe de P. Jonquieriana Pierre : 1? feuilles plus petites ; 2? sépales obtus ; 39 pétales subtronqués au sommet ; 4° an- théres orbiculaires à connectif orbiculaire ; 59 drupe globuleuse- déprimée. Ternstroemia chapaensis Gagnep., n. sp. Arbor 12-15 m. alta. Ramuli grisei, 4-5 mm. crassi, floriferi 3 mm. diam. Folia crassa, subcoriacea, lanceolato-oblonga, breviter acuminata, obtu- siuscula, basi decurrente magis attenuata, 7-9 cm. longa, 2,5-3 lata; costa supra medium angustata; nervi secundarii 4-5 utrinque, obscuri; petio- lus sat validus, 17-20 mm. longus. Inflorescentia ad ramos annotinos, + elongatos, usque 13 cm. longos sita ; pedicelli solitarii, axillares, 15- 25 mm. longi, sat validi, floribus albidis ; bracteae 2, calyce juxtapositae, inaequales, ovato-rotundae, majuscula 5 mm. longa. — Sepala 5, in alabastro 7 mm. longa, orbicularia, vix ciliata. Petala ad centrum flori- deminuta, orbicularia. Stamina numerosa, anthera oblongo-lineari, mus crone triangulo ad apicem desinente. Pistillodium conoideum, stigmate integro. Fructus globosus, maturus (?) 12-13 mm. diam. ; stylus 2 mm. longus, validus, columnaris, apice bis bilobus, stigmate stellato 2-3 mm. lato, lobulis 4, patentibus. Tonkin : col de Lo-qui-ho, à 15 km. O. de Chapa, n? 12.978 (Poilane) ; environs de Chapa, n° 3.820 (Pételot). Ce Ternstræmia peut être comparé à T. kwangtungensis Merrill. Il en diffère : 1° par ses feuilles plus étroites ; 29 ses pédoncules plus longs de 1/3 ou 1/2. Quand on connaîtra mieux l’espèce de Merrill, dont les fleurs sont ignorées, sans doute trouvera-t-on d'autres différences. Thea bachmaensis Gagnep., n. sp. Arbor 3-4 m. alta. Ramuli floriferi 1-2 mm. crassi, hirtelli, dein gla- brescentes, griseo-lutei. Folia lanceolato-oblonga, basi cuneata, apice acuminato-caudata, 5,5-8 cm. longa, 2-3 lata, supra in sicco olivacea vel atro-viridia, infra lutescentia, adulta glabra, firma, margine supra medium serrulata ; nervi secundarii 5-6 utrinque, subobscuri, arcuati, ad marginem arcuatim confluentes ; petiolus 5 mm. longus, semiteres, canaliculatus, parcissime hirtus. Flores axillares, sessiles, alabastro obo- vato, subcomplanato, bracteis et sepalis infimis et distichis. Sepala ovata, dorso valde convexa, mucronata, suprema ro mm. longa, extus sericea, ciliata. Petala obovata, apice emarginata, dorso ad apicem sericea. Sta- mina glabra, filamentis basi coalitis, antheris orbicularibus, 0,5 mm. latis, loculis lunulatis, connectivo centrali, orbiculari separatis. Ovarium ovoideum, dense sericeum, loculis 3 ; styli 3 longe coaliti, glabri, post anthesin toti 5 mm. longi. Capsula globosa, 2 cm. diam., parce pilosa, 3-cocca, 3-valvis, valvis ad apicem 2 mm. crassis, 1-2 cm. latis, inaequa- libus ; semen solitarius, globosum, 18-15 mm. diam. Annam ` Nui Bach-ma, prés Hué, om 31.118 et 31.184 (Poi- lane) ; N. de Dalat, prov. Haut-Donnai, n° 31.378 (Poilane). ` Parmi les espéces à 3 styles, longuement soudés en colonne, à ovaire velu, à fleurs axillaires des feuilles supérieures, au groupe desquelles se place le T. bachmaensis, cette espèce nouvelle voi- sine avec le T. caudata Seem. Elle s'en distingue : 1° par ses feuilles cunéiformes à la base ; 2° par ses fleurs non exactement terminales ; 3? par son calice un peu comprimé, à sépales infé- rieurs distiques ; 4? ses pétales émarginés ; 59 ses étamines à filets glabres ; 60 sa graine plus large de moitié. Thea bolovenensis Gagnep., n. sp. Arbor 10-18 m. alta, trunco 25 cm. diam. Folia ovata, basi cuneata, apice breviter acuminata, obtusa, membranacea, 10-13 cm. longa, 4,5-6 lata, glaberrima, in sicco supra glaucescenti-viridia, margine levissime — 125 — ad apicem serrata ; nervi secundarii 8 utrinque ascendentes, ad margi- nem arcuati confluentesque; venulae reticulatae, infra magis conspicuae, sat laxae ; petiolus subteres, supra canaliculatus, glaber, 8 mm. longus. Flores terminales, solitarii, saepe bini, 25-30 mm. lati, sessiles. Bracteae cum sepalis 7-8, contiguae, apice rotundae, subreniformes, intimae ma- jores, ; mm. longae, omnes dorso sericeae, mox glabrae, dorso carinatae. Petala obovata, 15-17 mm. longa, 10-12 lata, dorso sericea. Stamina numerosa, anthera orbiculari, basi apiceque emarginata, loculis lunulatis, connectivo ovato separatis, filamentis basi coalitis, xo-12 mm. longis. Ovarium globosum, pilosum ; styli 2-3, e basi liberi, divergentes, infra medium parce pilosi, 10 mm. longi. Capsula globoso-depressa, 3,5 cm. alta, 4 lata, usque ovo gallinae magnitudine, furfuracea, ferruginea, stylis persistentibus coronata, valvis 2-3, 5-6 mm. crassis, dissepimentos geren- tibus ; semina in unoquoque loculo 1-2, ovoidea, convexo-trigona vel polyedrica, 20 mm. longa, 18 lata. Laos : plateau des Boloven, nm 15.856 (Poilane) ` N. de Pak- son, prov. Bassac, n° 15.682, 15.745 (Poilane). —- Annam ` mas- sif de Dong-che, prov. Quang-tri, n° 10.527 (Po:lane) ` Ton- morang, prov. Kontum, n? 32.247 (Poilane) ; mont Mam-ray et Dak-ha, n9$ 18.217, 18.440, méme prov. (Poilane) ; col de Man- giang, prov. Qui-nhon, om 18.005, 18.018, 18.098 (Poilane) ; Braian, prés Djiring, prov. Haut-Donnai mm 24.348, 24.546 (Potlane). Cette espèce se place auprès de T. tonkinensis Pitard et s'en distingue par ses feuilles non caudées et son fruit trés dartreux, comme couvert de son. Thea brachystemon Gagnep., n. sp. Arbor 2 m. alta, trunco 5 cm. diam. Ramuli floriferi breves, subhirsuti, pilis brevibus, fulvis, tandem sordide lutei, r-2 mm. crassi. Folia lanceo- lata, basi cuneata, breviter acuminata, obtusa, 30-50 mm. longa, 20-26 lata, ad costam supra infraque pilosa, margine obscure serrulata ` nervi secundarii 7 utrinque, obliqui, obscuri ; venulae inconspicuae; petiolus 3 mm. longus, hirtus. Flores minuti, sessiles, ad apicem ramulorum soli- tares vel bini. Bracteae sepalaque 9, dorso sericeae ; sepala suprema ovata, 7 mm. longa, ciliolata. Petala obovata, ciliolata. Stamina numerosa, an- theris orbicularibus, 1 mm. latis, filamentis perbrevibus, 5 mm. circiter longis. Ovarium globosum, hirtum ; styli 3, 2,5 mm. coaliti, columnares, 3-Sulcati, apice brevissime liberi. Capsula... Laos : entre Nong-met et B. thuót, plateau des Boloven, n? 15.908 (Poilane). — Cambodge : Pnom-chom, prov. Kompong- — 126 — chnang, n° 15.017 (Poilane). — Indes angl. : n° 5.182 (Watt) non Camellia drupifera Lour. Le n° 5.182 de Watt a été nommé Camellia drupifera Lour., ce qui n'est pas exact. Notre plante est surtout remarquable par la petitesse de ses fleurs et la briéveté de ses étamines. ` Thea corallina Gagnep., n. sp. Arbor 8 m. alta, trunco 20 cm. diam. Ramuli floriferi circiter 1 mm. crassi, breviter pilosi, pilis appressis, dein glabrescentes, griseo-cinerei. Folia lanceolato-oblonga, basi cuneata, apice attenuata, 7-11 cm. longa 2.5-4 lata, firma, supra nitida, viridia, utrinque glabra, primum infra pilosa, margine laxe serrata ; nervi secundarii 8-9 utrinque, supra impressi, vix conspicui, infra minutissime prominentes ; petiolus 5-7 mm. longus, bre- viter pilosus, cito glaber, semi teres, supra canaliculatus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, 1 cm. longi, ad ramulos arcte dispositi, race- mos frondeos 5-7 cm. longos efformantes ; flores rosei (corallini) 1,5-2 - cm. longi, alabastro sericeo-argenteo. Bracteae calyce contiguae, ovato- depressae, 2 mm. longae, 3 latae, extus sericeae. Sepala ad centrum gra- datim majuscula, suprema 5 x 5 mm., suborbicularia, dorso sericea, margine ciliata. Petala obovato-orbicularia 8 mm. longa, 7 lata, haud emarginata. Stamina numerosa, filamentis 5-10 mm. longis, basi petalo- rum inserta, antheris orbicularibus, 1,25 mm. latis, loculis ellipticis, con- nectivo ovato, crasso separatis. Ovarium ovoideum, 3 mm. altum, seri- ceo-hirtum, loculis 3, pauciovulatis ; styli 3, basi minutissime coaliti, sursum divergentes, 7-8 mm. longi, glabri, apice truncato. Capsula imma- tura globosa, 17 mm. diam., apice umbonato, laxe albido-pilosa, stylis persistentibus, 9 mm. longis coronata ; semina... Annam : Bana, prés Tourane, 1.000-1.100 m. alt, n°5 29.135 et 29.165 (Poilane) ; méme loc., en fr., n° 29.920 (Poilane). Le T. corallina est remarquable entre ses congénéres par ses fleurs densément groupées sur les ramules, nombreuses et cou- leur corail, ce qui en fait un arbre trés ornemental à la floraison. Ses fleurs sont pédonculées sur I cm., ce qui est peu commun dans ce genre à fleurs souvent sessiles. | Thea fusiger Gagnep., n. sp. Arbuscula 3 m. alta. Ramuli floriferi filiformes, 1 mm. crassi, breviter appresso-pilosi, tandem rufo-grisei, rimulosi, gemmis axillaribus fusi- formibus, albido-lanatis. Folia anguste lanceolata, basi cuneata, grada- tim ad apicem acuminata, caudata, 4-7 cm. longa, 15-18 mm. lata, infra — 127 — praeter costam pilosulam glabra, margine serrulata ; nervi secundarii e venulis subindistincti ; venulae tenuissimae, reticulatim dispositae ; pe- tiolus gracilis, 3-4 mm. longus, breviter pilosus. Inflorescentiae pedicelli axillares, solitarii, subterminales, brevissimi, 1-2 mm. longi. Bracteae et sepala 1o circiter, dorso subglabrae, margine ciliatae. Sepala ovata, su- prema 3 mm. longa. Petala obovata, obtusissima, ciliolata, 17 mm. longa, sub apice 12 lata. Stamina numerosa, antheris orbicularibus, 15 mm. lon- gis, filamentis 12-15 mm. longis, ima tertia parte coalitis. Ovarium ovoideum, subglaber, 2 mm. longum ; styli 3, longe (15 mm.) coaliti, ad apicem (2 mm.) liberi, glabri. Capsula immatura globosa, apiculata, parce pilosa. Tonkin : massif de Pia-ouac, prov. Cao-bang, n? 19.040 (Poi- lane) ; massif de Lo-sui-tong, prés Chapa, n° 12.649 (Poilane). ^ Cette espéce appartient à la section à 3 styles longuement soudés et se rapproche ainsi de T. elongata Rehd. et Wils. ` mais elle s'en distingue : 1? par le pédicelle non trésaccrescent ; 2? par l'ovaire légèrement velu ; 3° par les étamines à filet glabre ; 4? par la cóte de la feuille velue en dessous ; 59 par les bour- | geons ou boutons floraux nettement fusiformes. PC Thea Gaudichaudii Gagnep., n. sp., T. hongkongensis Pierre Fl. for. Cochinch. tab. 117 (p. p.); Pitard, EL gén. Indo-Chine, I, p. 344 (p. p.) non Camellia hongkongensis Seem. Ramuli floriferi 1,5 mm. crassi, glabri, sordide lutei, nitidi, dein griseo- cinerei, Folia lanceolata vel elliptica, basi cuneata, apice obtusa vel vix : acuminata obtusiusculaque, supra viridia, firma, glabra, 6-7 cm. longa, 2,5-3 lata, margine serrulata ; nervi secundarii 5 utrinque, ad marginem E^ arcuati confluentesque ; venulae obscurae, reticulatae ; petiolus 7-8 mm. ES longus, subteres, minute canaliculatus, glaber. Flores terminales, soli- | tarii, sessiles vel pedicello perbrevi, obconoideo, squamoso suffulti ; brac- teae calyce contiguae. Sepala semi-orbicularia, 5-7 mm. lata, coriacea, dorso appresse séricea. Petala... Stamina... Ovarium ovoideo-conoideum, sericeum, 2,5 mm. longum ; styli 3-4, e basi liberi, r1 mm. longi, albido- pilosi, apice obtuso, subspathulato. Annam : Tourane, n? 271 (Gaudichaud). ' Thea Kremptii Gagnep., n. sp. Ramuli validi, 5 mm. et ultra crassi, glaberrimi. Folia ampla, oblonga, basi cordata, apice breviter acuminata obtusa, 25-32 cm. longa, 6-7 lata, crassa, margine ad apicem serrata ` nervi secundarii circiter 12 utrinque, NOT. Sys. ; ; 9 — 128 — à H ascendentes, ad marginem arcuati confluentesque, arcis biseriatis e mar- gine 5-10 mm. remotis ; venulae reticulatae supra magis conspicuae ; petiolus validissimus, 5 mm. crassus, 8 mm. longus, glaber,semiteres, haud canaliculatus. Flores 6-7 cm. diam., pedicello 1 cm. longo, bracteis e calyce remotiusculis. Sepala 7-8, suborbicularia vel late obovata, usque 25 mm. ` longa, 20 et ultra lata, dorso pulverulento-pilosa. Petala sepalis supremis sat similia. Stamina numerosissima, 2 cm. longa, antheris oblongis, 3 mm. longis, basi et apice emarginatis, filamentis basi coalitis, infra medium villosis. Ovarium ovoideo-globosum, dense sericeum, 5-loculare, loculis intus sericeis, pauciovulatis M styli 5, e basiliberi, 15 mm. longi, filiformes, tenuiter puberuli. Capsula... Annam : environs de Nhatrang, contreforts du Ton-ha, n? 1.564 (Kremff). Le T. Krempjii appartient à la section à 5 styles libres. Il se distingue du T. flava Pitard par : 1? les fleurs 2 fois plus larges ; 29 les étamines à filet velu ; 39 des feuilles 3 fois plus longues. Il se distingue du T. Piguetiana Pierre par ses feuilles non arrondies, mais cordées à la base. Thea laotica Gagnep., n. sp. Arbor vel arbuscula 0,30-2,50 m. alta. Ramuli floriferi graciles, 1,5 mm. crassi, rubescentes, parce apice pilosi, mox glabri, dein griseo-lutei, aspectu fibroso. Folia ovata vel elliptica, basi cuneata, apice breviter .acuminata, obtusa, 4-9 cm. longa, 2,5-4 lata, in sicco infra lutea, ad cos- tam sparse pilosa, tandem glabra, margine laxe serrulata ; nervi 5-7 utrinque, ad marginem arcuatim confluentes ; venulae laxe reticulatae ; petiolus 3 mm. longus, pilosus, pilis appressis. Inflorescentiae pedicelli solitarii, axillares, 7 mm. tandem 22 mm. longi, bracteis 2, remotis, haud calyce juxtapositis. Sepala 3-4, orbiculari depressa, ad anthesin lacerato- emarginata, 5-6 mm. lata, ciliolata, dorso glabra.Petala 4-5, ovata, IO mm. et ultra longa, apice rotunda, lacerato-emarginata, haud ciliata. Stamina numerosa, antheris oblongis, basi apiceque emarginata, filamen- tis ima tertia parte coalita, glabra. Ovarium ovoideum, glaber, 2-3-locu- lare ; styli 2-3, longe (3-4 mm.)coaliti, breviter ad apicem liberi. Capsula globosa, 2 cm. circiter diam., apice leviter sulcata, sulcis 3, radiantibus. Laos : entre Lao-bao et Muong-non, prov. Savannakhet, n? 13.268 (Poilane) ` entre Lang-a-xinh-xa-ne et L. xoan, méme ` prov. n° 13.693 (Poilane) ; entre L. sung et L. loi, prov. Sara- vane, n° 13.743 (Poilane). : x Très voisin de T. sinensis var. assamica Pierre ; en diffère enkt À LE Mc surtout : I? par l'ovaire glabre ; 2° par la capsule sans côtes à maturité. Thea nematodea Gagnep., n. sp. Arbor 7-8 m. alta, trunco 25 cm. diam. Ramuli floriferi subfiliformes, ad apicem 1 mm. crassi, glabri, dein grisei. Folia lanceolata, basi cuneato- acuta, apice acuminato-obtusa, 5-6,5 cm. longa, 2-3 lata, membranacea, utrinque glabra, margine supra medium laxe serrulata ; nervi secundarii 7-8 utrinque, tenuissimi, ad marginem arcuati confluentesque ; venulae subinconspicuae. retem efformantes ; petiolus gracilis, ob laminam decur- rentem apice alatus, 3,5-4 mm. longus, tenuissime pilosus. Flores axillares, solitarii, ad apicem ramulorum dispositi, parvi, pedonculo 7 mm. longo ; bracteae 2-3, e calyce remotae. Sepala 5-6, orbicularia vel reniformia, intus tenuiter sericea, margine ciliata, dorso pulverulento-pilosa, su- prema 5 mm. longa. Petala obovata, 7-8 mm. longa, dorso breviter seri- cea. Stamina... Ovarium glabrum, conoideum, 1,5 mm. longum ; styli 3, breviter validi, 1,5 mm. longi, e medio sursum liberi. Capsula... Annam ` km. 25, route de Nhatrang à Ninh-hoa, n° 8.371 (Poilane). De la section à 3 styles à peine soudés, à ovaire glabre, cette “espèce se trouve naturellement auprès de T. Gibertii A. Chev. mais s'en distinguera : 1° par les ramules encore plus fins, fili- formes ; 20 par les pédoncules axillaires 2 fois plus longs ; 3? les sépales supérieurs plus longs du double ` 4° l'ovaire sans côtes ; .5? par les styles très courts. Thea nervosa Gagnep., n. sp. Arbor 15-20 cm. alta, trunco 2 5 cm. diam. Ramuli vix validi, mox al- bescentes. Folia lanceolata, basi acuta, apice breviter acuminata, 5-8 cm. longa, 2,5-3,5 lata, in sicco infra luteola, supra nitida viridiaque margine, Praeter basin serrata; nervi secundarii valde adscendentes, 7 utrinque, Supra impressi, infra prominentes, ad marginem confluentes ; venulae etiam ad marginem paullo conspicuae ; petiolus glaber, supra canalicu- latus, apice ob limbum alatus, 6-8 mm. longus. Flores axillares, solitarii, ad apicem ramulorum dispositi, subsessiles. Bracteae cum sepala 7. Se- pala Orbicularia, e basi ad apicem calycis gradatim majora, 6-7 mm. lon- 84, 5-6 lata, glabra, breviter ciliata. Petala obovata. Stamina numerosa, anthera elliptica, basi apiceque emarginata, 1,5 mm. longa, filamentis basi coalitis. Ovarium conoideum, glabrum; styli 3, e basi liberi, breves ; loculi 3. Capsula immatura ovoideo-conica, apiculata, 20 mm. longa, 15 lata, furfuracea, ferruginea, matura teste Poilaneano malum referens. — 130 — Annam : Braïan, prés Djiring, prov. Haut-Donnai, n° 24.305 (Poilane). — Laos : entre Muong-nong et Lao-bao, n° 13.576 (Poilane;. D’après la classification qui sera donnée dans le Supplément à la Flore de l Indo-Chine, le T. nervosase place à la suite du T. amplexicaulis Pitard.Ils'en distingue : 1° par ses fleurs petites, non apicales ; 2° par ses feuilles beaucoup plus petites, non cor- dées à la base. Thea oxyanthera Gagnep., n. sp. Arbor 5 m. alta, trunco 7 cm. diam. Ramuli floriferi piloso-tomentosi, sat validi, apice 3 mm. crassi, dein glabrescentes, fulvo-grisei. Folia ovato- lanceolata, crassa, basi obtusa, paullulo ad apicem acuminata, obtusa, 12 cm. longa, 4-5 lata, ad costam supra praesertim pilosa, margine integra vel laxissime undulata ; nervi secundarii 7-8 utrinque, supra inconspicui, ascendentes, ad marginem arcuato-confluentes ; petiolus 10 mm. lon- gus, breviter pilosus. Flores 1-2, terminales, 25 mm. lati, albidi ; bracteis numerosis, mox deciduis, cicatricas 5-7, prominentes, annulares reliquentibus. Sepala orbicularia vel ovata, apice obtusissima vel rotunda, inaequalia, 5-13 mm. longa, dorso breviter pilosa. Petala obo- vata, 15-18 mm. longa. Stamina numerosa, antheris orbicularibus, api- culato-mucronatis, usque 2 mm. latis, filamentis basicoalitis, circa 17 mm. longis. Ovarium ovoideum, tomentosum, loculis 3 ; styli 3, longe (10 mm.) coaliti, basi pilosi, apice 2,5 mm. liberi. Fructus... Laos : plateau des Boloven, entre Nong-bok-kao et Phong- tham, n? 15.890 (Porilane). Cette espèce se place auprès de T. Yersini A. Chev. dont elle se distingue : 1° par ses feuilles plutôt ovales que lancéolées ; 29 par ses bractées 2 fois plus nombreuses 6-7 ` 39 par ses sé- pales plus longs que larges et du double plus longs ` 4° par ses anthéres mucronées. Thea pleurocarpa Gagnep., n. sp. Arbor 4 m. et ultra alta, trunco 9 cm. diam. Ramuli sat validi, 3 mum. crassi, pallidi. Folia elliptica, basi obtusissima, apice breviter acuminata, obtusa, 12-15 cm. longa, 4,5-8 lata, utrinque pallida glabraque, margine leviter serrulata ; nervi secundarii8-9 utrinque, ascendentes, ad marginem arcuati ` venulae transversales, remotae, tenuissimae ` petiolus subteres, supra canaliculatus, glaber, 6-10 mm. longus. Flores subsessiles, apicales, Ps ae E, SP PESES — 131 — ampli, solitarii. Bracteae (sepala inclusa) numerosae, 7 et ultra, infimae orbiculares, minores. Sepala gradatim majora, usque 20 mm. post anthe- sin longa, dorso pulverulento-pilosa. Petala... Stamina... Ovarium... Capsula globosa, apice truncato-depressa, 3 cm. longa, 3,5 lata, pericarpio crustaceo, 5-sulcata, sulcis levibus, 5-costata, costis basi angustatis, gra- datim ad apicem latioribus, confluentibus coronam 25 mm. latam effor- mantibus styli 5, 6,5 mm. longi, persistentes, liberi, discreti; loculi 5, mo- nospermi, semina e, ovoideo-trigona, 24 mm. longa, 19 lata, radiculo apicali, albumine copioso. l Annam : La-han, prov. de Thanh-hoa, n° 1.731 (Poilane). Cette espèce est si remarquable par son fruit à 5 côtes que bien que ne connaissant pas la fleur, je n’hésite pas à la décrire. Quand les pétales, étamines et ovaire seront connus, il y aura peut-être lieu d’en faire un genre nouveau, s’ils offrent des ca- ractères aussi tranchés que le fruit et aussi différents de ceux du genre Thea. : | DIPTÉROCARPÉES NOUVELLES D'INDOCHINE par Mme TARDIEU-BLOT Les Diptérocarpées, étudiées en 1910 par P. GUÉRIN pour la flore d'Indochine, comprenaient alors 41 espéces. Parmi ces es- péces, 11, pour la plupart décrites par HEIM, étaient et restent encore incomplétement connues. L'étude de cette famille, entreprise pour le Supplément à la Flore d' Indochine, nous a permis de décrire 9 espéces nouvelles. Il faut insister sur le fait que 4 parmi ces espéces nouvelles sont des Parashorea, genre qui ne contenait, jusqu'à maintenant, qu'une seule espéce — au sens large — pour la Birmanie, le Siam et l’Indochine. I. HOPEA I. Hopea hongayensis Tardieu, n. sp. Cortex cinereus. Lignum sub album. Ramuli glabri. Folia oblonga, 8-10 cm. longa, 2,3-2,6 lata, longe acuminata (acumine 1,5 cm. longo), — 132 — basibus rotundato-cuneiformibus ; paginae glabrae. Nervi laterales 10- jugi, utrinque prominentes, ad marginem recurvati; nervi 3! ord. 10-15, flexuosi ; reticulum conspicuum. Color cinereo-viridis. Petiolus glaber, 0,6 cm. longus. Inflorescentiae axillares, glabrae, 8 cm. longae, pedunculo 1,5 cm. longo. Flores 3-4 in quoque ramulo breve pedicellati ; alabastrum conicum, 0,5 cm. longum. Sepala imbricata, subaequalia, 3-3,5 mm. longa, ` glabra, carnosa, exterioribus triangulis, acutis, interioribus obtusis. Petala extus dimidia parte (in alabastro haud tecta) tomentosa, intus glabra. ` Staminae 10, in 2-ordinibus dispositae, saepe petalis connatae adherentes ; filamenta complanata, 1 mm. longa ; antherae 0,2 mm. longae ; connec- tivum subulatum, elongatum, 2 mm. longum. Ovarium staminis tota longitudine stylopodii longior ; stylopodium stigmaque 2 mm. longa, glabra ; stigrha obtusum. Fructus ignotus . Tonkin : Hongay, Service forestier. Nom indigène : vu. 2. H. reticulata Tardieu n. sp. Arbor 6-7 m. alta. Cortex nigricans, fibrosus. Lignum fulvum. Folia 6-7 cm. longa, 3,4-5 lata, oblonga, basibus cuneiformibus, apice paulum acuminato. Nervi laterales 4-5, falciformes, supra sulcati. Nervi 3! ord. haud conspicui ; reticulum densum. Stipulae caducae, delapsis cicatri- cem linearem relinquentibus. Petiolus 1 cm. longus, nigricans, glaber. |. * Inflorescentiae axillares, glabrae, 5-6 cm. longae, ramis 6-7. Flores uni- laterales 0,5 cm. inter se remoti, breviter pedunculati. Sepala rotundata, emarginata, majoribus glabris, 3-5 mm. longis, minoribus 3 mm. glabris, sed apice ciliatis. Petala 5 mm. longa, 2,5 lata, lanceolata, extra pilis longis onusta. Staminae 10, leviter inaequales, quam ovarium leviter breviores ` filamenta complanata, 1 mm. longa ` antherae 1 mm. longae ; connectivum subulatum, 2 mm. longum. Ovarium oblongum, glabrum” 2 mm. longum, stylopodio conspicuo 0,5 mm. longo ; stylus o,5 mm. lon- ` gus ; stigma obscure. Annam : Cana, province de Phanrang, Poilane 8.509. Différe des autres Hofea à inflorescence glabre et 10 étamines par sa feuille sans nervures secondaires apparentes, et présentant un reticulum net et dense. | II. SHOREA I. Shorea longestipulata Tardieu n. sp. Ramuli densissime strigosi. Lignum subalbum. Folia elliptica, 10-12 CM. longa, 4-5 lata, apice acuminata, basibus cuneiformibus. Nervi laterales Hopea reticulata: 1, bouton floral x 1 ; 2, sepale X 7 ; 3, petale X 7;4, ovaire X 5; 5, étamine x 7. — Shorea longestipulata ` 6, bouton floral X 4 ; 7 sépale X 5; 8, pétale x 4 ; 9, étamine, profil X 10; 10, étamine, face X 10; II, Ovaire X 10. — Parashorea Kerrii : 12, bouton floral X 5; 13, bractée X I, 5; 14, sépale X 3 ; 15, pétale X 2 ; 16, ovaire X 7 ; 17, étamine profil et face X 10. — Parashorea Poilanei : 18, calice X 6,5 ; 19, pétale x 3; 20, étamine profil et face x 5 ; 21, ovaire X 5. x — 134 — . 10-14, recurvati, prominentes ` nervi 3! ord. plusminusve 30, reticulum conspicuum, costis nervisque pilis brevibusstrigosis superne obtectis. Lim- bus glaber. Petiolus 1 cm. longus, pubescens. Stipulae foliaceae, lanceola- tae, 2 cm. longae, 0,4 latae. Flos (alabastris casis solum visi) elongatus, 5 mm. 5 longus, 2 latus, extus pilis longis, fulvis, mollibus tectus, intus glaber. Sepala deltoidea, 3 mm. longa, 3 lata, dense pilosa, cinerea. Petala lanceolata, 5 mm. longa, 2 lata, pilislongis mollibus obtecta, intus glabra. Staminae 38-40, 1 mm. 3 longae; filamentum triangulare, antherae aequi- longum ; connectivum recurvatum, breve, setis pluribus apice terminatus. Ovarium pilosum, stylo filiformi, laxe piloso, stigma obscure. Cochinchine : réserve forestière de Gia ray, Fleury 29.034, in herb. Chevalier. Voisin, par sa fleur, de Shorea vulgaris, dont il diffère complè- tement par ses feuilles et ses rameaux velus et surtout la pré- sence de très grandes stipules foliacées, linéaires. HI. PARASHOREA I. Parashorea Dussaudii Tardieu n. sp. Arbor altissima. Cortex levis. Lignum fibrosum, fulvum. Folia 10-20 cm. longa, ro lata, lanceolato-elliptica, ad apicem attenuata, basibus ro- - tundatis, vel cordatis. Textura crassa, coriacea. Paginae glabrae; pagina superior nitida. Costa supra sulcata ; nervi laterales 1o, supra sulcati, —— infra proeminentes, ad marginem recurvati. Nervi 3!ord. reticulumque densi. Stipulae caducae, semicingentes, delapsis cicatricem semiannula- rem relinquentibus. Petiolus 2 cm. longus, nigricans, glaber. Panuculae pubescentia laxa caduca obtectae, laxae, 4-5 ramosae, terminales vel axilares, r5 cm. longae. Flores subsessiles ; sepala paulum imbricata, triangula, subaequalia, 3 mm. longa, extus dense stellato pubescentia, intus glabra, prefloratione subvalvato. Petala alba, oblonga, obtusa, 5 mm. longa, 4 lata (in alabastro) extus stellato pubescentia, intus dimi- dia parte haud tecta pubescentid. Staminae r5, quam stylum paulum longiores ; filamenta triangula, brevia ; antherae inaequales, 3 mm. lon- gae ; antherae connectivumque breve mucronatae. Ovarium 1 mm. lon- gum, glabrum ; stylus glaber, ter ovario longior ; stigma obscure. Calyx fructifer 5 alatus, alae fructum non tegentes, leviter inaequales ; longiores 8 cm. longae, 6-nervae, angustiores 5-cm. longae, 5-nervae. Laos : région de Kham keut et Pac hinboum, Dussaud, 28. Nom indigène ` ma? si. — 135 — Usage : résine très abondante dont les Laotiens enduisent leurs paniers. Bois de construction. Voisin du Parashorea stellata dont il diffère par ses pétales non entièrement pubescents sur la face interne, son ovaire 3 fois plus court que le style, glabre. D’après DussAUD une variété (?) de cette espèce, à fleurs rouges, appelée par les indigènes mai tchik et mai pao, et compre- nant des individus de petite taille, se trouve dans la région de Kham keut. Elle forme des peuplements mélés de Cupuliféres sur de grandes étendues dans la région de Luang-Prabang et la vallée du Mékong. Cette autre espéce, dont nous ne connaissons malheureusement pas la fleur, nous semble cependant assez caractérisée pour lui donner un nom, c'est le Parashorea laotica que nous décrivons ici. 2. Parashorea laotica Tardieu n. sp. Ramuli novelli pubescentia stellata, grisea, caduca, dense obtecti. Lignum flavum. Folia 8-9 cm. longa, 4-5 lata, ovato-acuminata, basibus cuneiformibus. Textura crassa, coriacea. Pagina superior spisse, inferior dilute brunnea. Paginae glabrae. Costa et nervi laterales supra sulcati, infra prominentes ; nervi 3! ord. reticulumque conspicui. Petiolus 1 cm. | longus, primum pubescens, demum glaber. Stipulae caducae, delapsis cicatricem obscuram relinquentibus. Inflorescentia haud visa. Fructus I cm. longus, pubescens, cinereus. Calyx fructifer 5-alatus, alis leviter inaequilongis ; alae longiores 5 cm. longae, 1,3 latae, minores 3,5 cm. lon- gae 0,5 latae, 7-8 nervae, nervis transversalibus conspicuis. Laos : Kham keut, Dussaud 125. Nom indigène : mai pao, mai tchik. Excessivement fréquent dans la région schisto-gréseuse, de Kham keut au Mékong, et de Vientiane à Muong-Tuong. Fructifie mars-avril. 3. Parashorea Kerrii Tardieu n. sp. Arbor 20-35 m. alta. Ramuli novelli tomento stellato dense obtecti. Cortex fuscus, fibrosus ; lignum flavescens. Folia coriacea, carnosa, lanceo- lata, 13 cm. longa, 6,5 lata, basibus rotundatis, apice acuminato. Paginae — 136 — glabrae. Nervi laterales 8-10, maxime prominentes ` nervi 3! ord. plus minusve 50, infra prominentes ; reticulum conspicuum. Petiolus 1 cm. longus, crassus, glaber. Stipulae caducae, semicingentes, delapsis cica- tricem semi annularem relinquentibus. Paniculae axillares, dense-to- mentosae, 8-15 cm. longae, laxae, floribus approximatis. Flos novelli ante anthesin 8 mm. longa, sessiles, bractea fusca 5 mm. lata, tomentosa, triangula, post bracteae casum annulare cincta. Sepala imbricata, crassis- sima, reflexa, longioribus obtusis, 7 mm. longis, 4 latis, aliis 6 mm. longis, ambolus paginis pubescentibus. Petala rotundato-obtusa, rosea, lanceo- lata, 6-7 cm, longa, 4 lata, carnosa, extus pubescentia, ciliata, intus gla- bra. Staminae 15, aequales, in 2 ordinibus dispositae; filamentum 1 mm. longum ; antherae puberulentae, inaequales, 3 mm. longae ; connecti- - vum acumen breve ferens. Ovarium 1 mm. longum, ovoideum, pilis longis fulvis obtectum, stylo filiformi, glabro, 3 mm. longo ; stigma obs- cure lobatum. Fructus ignotus. Laos : Muang huang, Wieng chan, Kerr 20.802. Différe des autres Parashorea par ses sépales réfléchis, ses étamines à longs filets, la présence de bractées florales persis- tantes triangulaires, pubescentes sur les 2 faces. 4. Parashorea Poilanei Ta dien n. sp. Arbor 20 m. alta. Cortex nigricans, haud fibrosus, lenticellis magnis notatus. Lignum roseum. Folia lanceolata, elliptica, 9-10 cm. longa, 3 lata, apice acuto, basibus rotundatis ; nervis lateralibus 9-10, falcifor- mibus, prominentibus ; nervis 3! ord. plus minusve 50, proximis; paginae glabrae. Pagina inferior pulverulenta. Petiolus glaber, nigricans. Sti- ` pulae caducae, lanceolato-lineares, 6 mm. longae, 2 mm. latae, glabrae, obscure nervatae. Ramuli novelli laxe tomentosi. Inflorescentiae laxe stellato pubescentes, terminales, 8 cm. longae. Alabastrum oblongum. Sepala leviter imbricata, praefloratione subvalvato, lanceolata, 3 mm. longa, 1,5 lata, utrinque tomentosa. Petala concava, 6-8 cm. longa, 4-6 ` e lata, obtusa, extus ubique, intus superne pubescentia. Staminae 15, in 2- ordinibus dispositae, stigmate aequilongae, filamente triangularis, 1 mm. 5 longis; antherae, inaequales, 2 mm. longae, quoque loculo mucrone intra incurvo producto ; connectivum 1 mm. longum. Ovarium 2,5 mm. lon- gum, primum laxe pubescens, demum glabrum. Stigma obscure trifidum. Annam : massif de la Mére et de l'Enfant, versant S. E., Poi- lane 6612. : e Bois rougeâtre employé pour faire des mâts de sampan. Léger, très dur, résiste bien aux termites. Il y en a beaucoup dans les montagnes ; donne une résine (POILANE). Voisin de Parashorea Kerrii dont il diffère par ses sépales non réfléchis, ses étamines non pubérulentes, ses feuilles de plus petite taille, ses stipules linéaires, son ovaire portant une courte pubescence. IV. VATICA 1. Vatica Fleuryana Tardieu n. sp. Cortex cinereus, fibrosus ; lignum flavescens. Folia oblonga, 14-19 cm. longa, 5-6,5 lata, basibus obliquis, apice rotundato vel breviter acuminato, nervis lateralibus 19-jugis, utrinque prominentibus, nervis 3! ord. reti- culoque subtus prominentibus; pagina inferiore ferrugineo stellato-pilosa, superiore glabra. Tomentum caducum, in nervis persistens. Stipulae ca- ducae, delapsis cicatricem linearem relinquentibus. Petiolus 1,5 cm. lon- gus, cinereus, saepissime glaber, pilos stellatos nonnullos ferens. Panicu- lae axillares ro cm. longae, tomento fulvo dense obtectae. Flores pedun- culati-pedicello o cm. 2 longo-Sepala basi coalescentia, leviter inae- qualia, longioribus oblongo-lanceolatis, 6 mm. longis, 1,5 latis, aliis 5 mm. longis, triangularibus. Petala 2 cm. longa, 0,6 lata, extus dimidia parte (in alabastro haud tecta) tomentosa, intus glabra, carnosa. Staminae I5, subsessiles ; antherae 1 mm. longae, inaequales ; connectiva mucro- nata. Ovarium globulosum, 2 mm. longum, dense hirsutum. Stylus ovario aequilongus, glaber ; stigma obscure lobatum, Fructus ignotus. Nord Annam : Massif de Nghé-an, réserve forestiére de Co Ba, Fleury, in herb. Chevalier 30.190. Espèce voisine de Vatica Roxburgiana et V. Harmandiana, en diffère par la taille et la forme de ses feuilles, à nervures se- condaires plus nombreuses, nervures tertiaires beaucoup plus marquées, ses sépales plus arrondis, inégaux, ses étamines presque sessiles, son ovaire plus globuleux, trés poilu. 2. Vatica tonkinensis Tardieu n. sp. Arbor 20-35 m. alta. Truncus cylindricus, 8-20 m. altus, 0,50-1 m. diam. (teste Chevalier). Cortex fulvus, fibrosus. Ramuli novelli paniculaeque tomento ferrugineo stellato caduco dense obtecti. Folia coriacea, oblongo- lanceolata, 4-6 cm. longa, 2-2,5 lata, glabra ; pagina superiore quam infe- riorem magis fusca, pagina inferiore cinereo-viridi. Nervi laterales 4-8, falciformes, prominentes, marginem non attingentes, reticulo prominente. Petiolus plusminusve complanatus, o,2 cm. longus, pubescens. Stipulae 9,2 cm. longae, deltoideae, caducae. Paniculae laxae, terminales, 8 cm. — 138 — longae, tomentosae, floribus longe pedunculatis distantibus. Sepala re- flexa, leviter inaequalia, pilosa, longioribus 5 mm. longis, 2 latis, obtusis, aliis acuminatis. Petala oblonga, 1 cm. longa, 0,4 lata, intus glabra, extus dimidia parte (in alabastro hauf tecta) tomentosa. Staminae 12, in unico ordine dispositae, 1 mm. longae, filamentis complanatis, quam antheras brevioribus ; connectivum breve, obtusum. Ovarium puberulum, supe- rum, globulosum, stylo quam ovarium longiore, stigmate trilobato. Fruc- tus globosus, puberulus. Calyx fructifer haud adhaergns ; alae latiores 2, 4,5 cm. longae, 1 latae, glabrae, 5 nerviae, angustiores lanceolatae, 1,5 cm. longae, 4 nerviae. Tonkin : Tien yen, Bonnet ; Hongay Service forestier. Annam : 20 km. de Tourane, Poilane. Fleurs blanches et odorantes (d’après POILANE). Nom indigène ` tau, tau mat ` lao tao, vu, go vu. Usage : bois de charpente, menuiserie, ébénisterie. Voisin, par sa fleur à sépales réfléchis, du Vatica Philastreana, dont il diffère par sa petite taille, sa feuille étroite et glabre. # CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES EUPHORBIACÉES DE MADAGASCAR (V) ` par J. LEANDRI 12. MACARANGA Du Petit-Thouars Genera nova madagascarica, 1806, 26. 1. Macaranga ferruginea Bak., in /ourn. Linn. Soc. Lond. 22 (1887), 521 ; H Baill. in Bull. Soc. Linn. Paris (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm.. in Pflanzenr., IV.147.VII (1914), 393 ; M. Denis, in Bull. Mus. Paris 28 (1922), 255. — M. platyphylla Bak. ap. H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Paris (1892), 991. Dans le Bulletin du Muséum (1922), p. 255, Marcel DENIS avait déjà précisé, d'aprés de nouveaux matériaux de PERRIER DE LA BATHIE, la description de cette espèce, une des mieux carac- térisées à Madagascar, grâce à ses larges bractées découpées sinuées. SE eoe En étudiant les échantillons du M. platyphylla Bak., nous avons constaté qu'il n'existait pas de caractère d'importance spécifique séparant cette plante du M. ferruginea. En effet, la . différence la plus apparente réside dans la base des feuilles qui est franchement peltée dans les échantillons types du M. ferru- ginea, et seulement hypercordée dans l'autre spécimen. Les inflo- rescences 9 et les fruits présentent les mémes caractéres. Nous avons aussi observédes formesintermédiaires dela basedes feuilles sur certains spécimens (Humbert 5051). Il semble donc justifié de réduire en synonymie le M. platyphylla Bak. On observe parfois dans cette espéce des fruits à 2 loges. Par ses bractées larges et découpées, ses panicules dilatées, le petit nombre des étamines, la tendance du limbe à déborder le pétiole et à devenir pelté, le M. ferruginea se rapproche d'es- pèces d'Afrique occidentale comme le M. hwraefolia Beille et le M. Beillei Prain ; DENIS indiquait déjà, en 1922, le groupe des Barterianae de Pax et K. Hoffm. parmi les affinités possibles de l'espéce. La distribution de la plante peut être également précisée grâce à de nouveaux échantillons de MM. DECARY et HUMBERT, de Mie Basse, du service forestier et de moi-même. Son aire s'étend dans le domaine de l'Ouest jusqu'aux confins du Centre sur plusieurs degrés de latitude : : Sans localité, Baron 4395 ! 5711! ; Amposavy, Analabé, entre Maevatanana et Andriba, Perrier de la Báthie 771 ! ; 7° Réserve Naturelle (Ankarafantsika), Service Forestier (1933) 31!; haut Bemarivo, Perrier de la Báthie 9532 ! ; Andranomavo (Ambongo), Perrier de la Báthie 9539! ; Morafenobe, Decary 2287! ; Bekodoka, Decary 8132 ! ; Antsingy, Leandri 170 ! Tsiroanomandidy, Lean- dri ! ; Ouest de l'Isalo, Humbert 5051 ! ` rivière Ilakaka, Mir Basse ! C'est un arbre de 10 à 20 métres, à bois blanc, qui préfére les bas-fonds et les bords de coursd'eau, et subsiste dans la végé- tation dégradée, Nom indigène ` Mokarana. Les fleurs se montrent vers la fin de la saison sèche, et les fruits vers le milieu de la sai- son des pluies (fig. I). En raison de ses caractères particuliers, nous proposons, pour recevoir cette espèce, la création d’une section nouvelle, à côté de la section Barterianae Pax et K. Hoffm. Ferrugineae J. Leand. sect. nov. Folia peltata vel profunde hypercordata ; ovarium laeve uniloculare. Bracteae sinuato-dentatae latae. Inflorescentia maxime ramosa, laxa. Stipulae caducae squamosae. Calyx pilosus. Semen foveolatum. 1 espèce, de Madagascar. 2. Macaranga Coursi sp. nov. ad interim. M. Cours a récolté, prés d'Ambohimanga d'Ambatondra- zaka, des échantillons d'un arbuste de 3-4 m., à port de Dombeya, croissant dans les lieux humides et portant des fleurs 9 et de jeunes fruits en octobre (Cours 395). Cette plante m'a paru assez distincte, par ses bractées lancéolées découpées, ses pétioles courts et robustes, son limbe glabrescent, ses inflorescences 9 allongées, pour pouvoir être considérée comme le type d'une ` espèce inédite ; toutefois, les pieds d restent inconnus. En voici la diagnose provisoire. Arbor parva 3-4 metralis, ramis apice angulosis, ferrugineo-pubescen- tibus, infra teretibus glabris, foliis sparsis, petiolo robusto tereti, 4-5 cm. longo, 2 mm. 5 crasso ; lamina ovato-orbiculari, subdentata, supra glabra, spisse viridi, infra dilute, glabrescente; apice obtuse cuneata, basi subcordata ; nervis lateralibus obliquis quoque latere 5-6, quorum 2 basi- ` S laribus ; nervis 3! ordinis subparallelis ; reticulo infra ectypo. Inflores- centia 9 1-2 mm. supra axillam folii orta, pubescens, anguste paniculata circ. 12 cm. longa, 4 lata, basi sterilis, parte superiore flores 30-40 ge- rens ; bracteis lanceolatis anguste sinuatis ad 1 cm. longis, 2-3 mm. latis glanduloso-granulosis. Flos 9 primum breve dein longiore pedicellatus ; calyce primum cupulari, truncato, postea patente, circiter 5-lobo ; ova- rio haud spinoso vel spinis parvis 2-3, sed glanduloso-granuloso, 1 vel 2- loculari ; stylo laterali vel stylis 2, ovario aequilongis vel longioribus, attenuatis, papillosis. En l'absence de pieds g, il est difficile de préciser les affinités de cette espéce; toutefois, la forme du style; les bractées sinuées et le limbe sans acumen suggèrent un rapprochement avec le ` e vesgue I. Macaranga ferruginea : 1, rameau en fruits X 1 /2 ; 2, inflorescenced X 2/3; 3, une feuille peltée, x r/2; 4, fragment d'inflorescence 4, X 3 ; 5, groupe de fruits, X 3 ; 6, un fruit isolé. x 3- La — 142 — M. ferruginea, autre espèce malgache ; le limbe non pelté ferait plutôt penser au M. sphaerophylla, mais nous avons déjà indiqué que certains échantillons du M. ferruginea ont des feuilles à base seulement hypercordée ; il n'y a donc qu'une différence de degré à ce point de vue, entre les deux espéces. D'un autre cóté, sans son ovaire trés faiblement épineux et parfois à 1 seule loge, le M. Coursi ne serait pas très éloigné des espèces de la section Ewmappa (Reichb. f. et Zoll.) Pax et K. Hoffm., dont certaines (M. taitensis Müll. Arg.) rappellent si étroitement par l'aspect les Cuspidatae malgaches. 3. Macaranga cuspidata Boiv. mss. ` H. Baill. in Adansonia I (1860), 260 ; in Grandidier Hist., Atlas, pl. 182 ; in Buil. Soc. Linn. Paris (1802) 989 ; Müll. Arg., in Prodomus 15-2 (1866), 1009; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenr., YV.147.VII (1914), 385. — M. peltata Boiv. mss. — Tanarius cuspidatus O. Ktze, in Rev. gen. 2 (1891), 620. Nous avons estimé devoir réunir en une seule espéce tous les Macaranga malgaches à feuilles peltées, orbiculaires et longue- ` ment cuspidées, et à bractées entières. Néanmoins, des diffé- rences importantes s'observent entre les échantillons provenant des différentes régions de Madagascar. Nous les avons donc ré- partis entre deux sous-espéces et deux variétés. a. Forme typique : EST : Foulpointe, Bojer! ; Tamatave, Chapelier | ; Sainte-Marie, habitation royale, Boivin ! ; Fénérive, H. Perrier de la Báthie 9892! ; Anivorano, Viguier et Humbert 402! ; sans localité, Perrier ` de la Báthie 14.275 ! SAMBIRANO : Nossi-Komba, Boivin 2179 ! OuEsT ` Diego-Suarez, forêt d'Ambavahibe, Ursch 155! Sans localité : Du Petit-Thouars ! ; Humbert 411 ! 413! b. var. sihanaka var. nov. Partes novelli petiolique primum hispido-flavescentes ; lamina typo E II. Macaranga cuspidata, subsp. Antanosy ` 1, rameau en fruits, X 1/2 ; 2, 3; fleur 4, x 10; 4, 5, étamine X 30; 6, jeune inflorescence 4 gr. nat. ; 7, fruit X 3; 8, coupe du méme ; 9, les stigmates. — var. sihanaka : 10, groupe de fleurs 9, x 3. —M. cupularis : 11, fleur 9 x 3. — M. sphaerophylla : 12, ra- meaud X 1/2; 13, inflorescence X 2 ; 14, fleurd, x 8. — M. Danguyana : 15, inflgrescence 9, gr. nat. ; 16, fruit X 3. NOT. SYS. IO minor, saepe magis triangula, saepe petiolo brevior, textura magis coria- cea. Cette variété (fig. II, 10) se rencontre dans les foréts ombro- philes, au-dessus de 1.000 mètres d'altitude ; elle paraît fleurir vers le mois d'octobre et fructifier vers celui de janvier. Nom indigéne : Fofotra. CENTRE : forêt d'Andrangoloaka, Le Myre de Vilers |, Hilde- brandt 3697!; Andrangovalo, au N. E. du lac Alaotra, Humbert et Cours 17871! ; Menaloha (Ambatondrazaka), Cours 727 ! ; massif de Manongarivo, Perrier de la Báthie 4614 ! ; Manankazo, au N. E. d'Ankazobé, Perrier de la Báthie 9880 ! ; sans localité, Bavon 3530 ! c. var. ivohibensis var. nov. Acumen breve (2-3 cm.) ; petiolus pilis parvis flavidis hirtus ; stipulae magnae acutae, permanentes, ad 2 cm. longae, 3 mm. latae ; antherarum loculi inaequales nonnunquam 3. L'échantillon, récolté en septembre, porte des fleurs g. CENTRE : Ivohibe (province de Farafangana), Decary 5439 ! d. subsp. antanosy subsp. nov. Arbor vel frutex ; ligno haud duro ; ramis teretibus, rufis, cicatricibus magnis ectypis notatis ; foliis alternis, peltatis longe (usque ad 15 cm.) petiolatis ; lamina orbiculari circiter 15 cm. longa, cuspidata (acumine 3-5 cm. longo, 2-3 mm. lato), supra subglabra, infra dense pubescente ; petiolo c. 3 cm. a margine inserto ; nervis stellatim divergentibus 5-8 ; nervis secundariis in quoque latere costae primariae 2-3, in axillis infra pilosissimis. Inflorescentia ( in racemo glomerulorum maxime contracto disposita, 2-3 cm. longa. Flos 4 pedicello subnullo, sepalis 2-3 valvatis, staminis 8-15, antheris dorsifixis, loculis 4, oblongis ; filamentis antheris multo longioribus, exterioribus 4 aliis brevioribus. Inflorescentia 9 in racemo axillari disposita, axi 2-3 cm. longo, 1-2 mm. crasso. Flos 9 pedi- cello subnullo, sepalis 2-4 ; nonnunquam glandulis interioribus linearibus alternis (in loco petalorum) ; pistillo laevi, ovario saepissime 2-loculari; stigmata sessilia ovario accumbentia ovato-acuta, denticulata ; fructus haud spinosus. En forét : fleurs probablement en septembre et fruits enoctobre. Nom indigène : Mokarana (fig. II, 1-9). e — 145 — CENTRE : Andohahela (Sud-Est), Humbert 6249 ! ; environs de Fort-Dauphin, mont Oniva au nord de Ranopitso, Humbert 5858 ! ; forêt de Manantantely, Humbert et Swingle 5746 ! ; province de Farafangana, Fort-Carnot, Decary 5617 ! ; Befotaka, Decary 4785 ! ; bassin du Matitana, de la mer à 700 mètres d'alti- tude, Perrier de la Báthie 9747. Il est possible de distinguer de la facon suivante les unités subordonnées de l'espéce M. cuspidata : 1. Feuilles membraneuses-parcheminées, atteignant 20 cm.à l'état adulte. 2. Acumen de 4-6 cm. ; stipules petites (1 cm.). forme typique. 2'. Acumen de 2-3 cm. ; stipules persistantes, de 2 cm., pétiole hérissé. var. ivohibensis. 1’. Feuilles plus petites, un peu coriaces. 3. Pétiole plus long que le limbe ; fruit à 1 loge, en général. var. sihanahka. 3'. Pétiole égal au limbe ; fruit à 2 loges en général ; fleur $ souvent à 2 sépales. subsp. antanosy. 4. Macaranga cupularis Müll. Arg., in Flora 47 (1864), 466 ; in Prodromus 15-2 (1866), 1008; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV.147.VII (1914), 385. — M. ciliata Boj. ex Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond., 20 (1883), 256. — Tanarius cupularis O. Ktze, in Rev. gen. 2 (1891), 620. Cette espéce, probablement rare, est restée assez mystérieuse depuis l'époque (1837) où le type fut trouvé par BOUTON prés de la baie de Saint-Augustin. Il semble néanmoins qu'elle doive étre considérée comme valable, ses. caractéres spécifiques étant bien accusés. Elle diffère en particulier du M. ferruginea par son style beaucoup plus long, recourbé, non papilleux, et par son calice ? cupuliforme et tronqué (fig. IT, 1x) ; elle se distingue du M. cuspidata par les mêmes caractères du style, la fleur 9 assez longuement pédicellée, la pubescence persistante de la face supé- rieure des feuilles, l'acumen très court. Les caractères des pieds 2 demeurent inconnus. M. le Pr HUMBERT a récolté au cours d'une de ses dernières missions (r934) un échantillon, malheureusement stérile, qui pourrait appartenir à cette espèce ` il provient d'ailleurs de la — 146 — même région que le type de BOUTON (SUD-OUEST : bush xéro- phile sur coteaux calcaires, vallée du Fihereña à 15-25 km. de Tuléar, Humbert 14372 ter !). 5. Macaranga sphaerophylla Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 257 ; H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. 2 (1892), 989, 992 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., YV.147. VII (1914), 387. . J'ai réuni dans la méme espéce, caractérisée par ses feuilles orbiculaires ou suborbiculaires non peltées, à acumen court (fig. II, 12-14), diverses formes, distinctes du type (dont les feuilles sont presque laineuses dessous), l'une par la petite taille des feuilles et la brièveté des grappes 9, l'autre par le limbe plus ovale, moins tomenteux à la face inférieure. Cette derniére res- semble beaucoup au M. boutonioides var. sakalavorum, mais s'en ` distingue par ses grappes 9 plus longues à fruits non agglomé- rés, et ses feuilles à réseau saillant et plus pubescentes en dessous. CENTRE : Ivohibe, Humbert 3178 ! ; pentes orientales de l'Iva- koany, Humbert 12188 !, 12188 bis ! ; haute vallée de la Maiva- rano, entre Bealanana et Maingindrano, Humbert 18106 ! (forme à petites feuilles à limbe de 5 cm. et à grappes 9 courtes, de 1 à 2 cm.) ; Befotaka, province de Farafangana, Decary 4610 ! ; sans localité, Baron 435 !, 1732 !, 4444 | C'est un arbre de la forêt ombrophile et des bords de cours ` d'eau. Il semble fleurir en novembre et fructifier en décembre. Les bractées 3 sont allongées-lancéolées (Decary 4610). 6. Maearanga Danguyana nov. sp. ad interim. Arbor vel frutex ramis teretibus cinereo-ferrugineis, cicatricibus folio- rum latis, ectypis notatis. Folia permanentia sparsa subcoriacea. Stipulae parvae caducae. Petiolus teres 9-10 cm. longus, 2 mm. 5 crassus, apice inflexus ; ; lamina subintegra, subpeltata ovato-orbicularis, breviter acu- minata, ad 14 cm.longa, 12 cm. lata, palmati et penninerva ; nervis late- ralibus in quoque latere 5-6, obliquis, leviter arcuatis prope marginem anastomosatis ; reticulo pagina inferiore (praecipue in axillis nervorum ferrugineo-pubescente) ectypo ; pagina superiore glabrescente, spisse viridi. Racemi 9 in axillis foliorum jam casorum orti, 3-4 cm. longi, 5-25° en flori. Flos § pedicello aequilongus ; calyce minimo, pubescente, lobis 4-5 brevibus inaequalibus ; ovario 2-loculari, loculis hemisphaericis, — | — 147 — sulcis 2 profundis separatis et sulcis aliis medianis albis notatis ; stigmata 2 triangula, lacera, parva, complanata et ovario accumbentia longe den- seque erecto-papillosa ; semen parvum (2 mm. 5) nigrum lineamentis ectypis notatum, extra hemisphaericum intus magis complanatum et hic hili cicatricem oblongum longum gerens. C'est une plante nommée Fofotra par les indigènes (1) récoltée à Analamazaotra par RAMANANTOAVOLANA et transmise par M. THOUVENOT (Service de Colonisation, rot !). Fruits en janvier. Voisine du M. sphaerophylla Bak., elle s'en distingue par son ovaire ordinairement biloculaire (fig. II, 15-16), ses feuilles non tomenteuses-laineuses à la face inférieure, son inflorescence plus gréle, ses fruits plus petits, ses feuilles plus ovales, à ner- vures latérales plus nombreuses (6 de chaque cóté), à réseau plus serré. Elle avait été étudiée autrefois par P. DANGUY, sous- directeur honoraire au Muséum, dont nous regrettons la perte récente. 7. Macaranga boutonioides Baill., in Et. gén. Euph. (1858), 432; in Adansonia 1 (1861), 265; in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991; Mill. Arg., in Prodromus 15.2 (1866), 1014; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenr. YV-147-VII (1914), 390. — M. ovata Boiv. ap. Baill. loc. cit. 432 et 266. — M. Hildebrandtii Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 900, non Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV-147- XVII, 185. — M. rottleroides Baill., in Et., 432 et Adans. 1, 262. — M. Humblotiana Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 990. — Tanarius boutonioides O. Ktze in Rev. gen. (1891), 620. — T. roettlerodes ejusd. loc. cit. Nous nous rangeons à l'opinion de PAx et K. HOFFMANN en ce qui concerne les échantillons récoltés par HUMBLOT à Nossi- bé, et décrits par BAILLON sous le nom de M. Humblotiana. Ils différent trés peu des spécimens 4 du M. boutonioides ` cette espèce présentant dans les feuilles une certaine variabilité, il apparait justifié de placer le M. Humblotiana en synonymie. Il semble toutefois que chez le M. boutonioides, le limbe adulte (1) Comme le M. cuspidata var. sihanaka. des 148 — ne devienne jamais cordé comme dans le M. Bailloniana de Mayotte ou le M. Decaryana sp. nov., et que ce caractère puisse servir à le distinguer de ces deux espèces. Outre les espèces déjà misesensynonymie par PAx et K. Horr- MANN, nous réduisons aussi le M. rottleroides, établi sur un échan- tillon de PERVILLÉ (Pervillé 416) récolté à Nossi-bé. Il nous semble, en effet, qu'il s'agit là d'un stade plus jeune du M. bou- tonioides, à feuilles encore membraneuses et à fruits immatures. SAMBIRANO ` Nossi-bé, Boivin 2179 ! ; Richard 345! ; Pervillé 416 ! ; Humblot 990! ; Lokobé, H ildebrandt 3195 ! ; environs d'Anbato, Perrier de 5 Bâthie 2366 ! ; sans localité, Baron 6252 ! 0443 !. Var. sakalavorum var. nov. Folia subtus primum pubescentia ; spinae fructus subobsoletae ; fruc- tus glomerati, haud in axi distantes. OuEsT (jusqu'à la limite du CENTRE) : haut Bemarivo, au- dessus de Sambava, Perrier de la Báthie 9718 ; Tsiroanoman- didy, Decary 7969 ! ; ze Réserve naturelle (Ankarafantsika), Service forestier (1933) 31 ! ; Ankarafantsika, Perrier de la Bá- thie 4558 ! ; Ampasimena, prés de la Demoka (Ménabé), Perrier de la Bâthie 2217 ! Croit en forét, dans les bas-fonds et au bord des cours d'eau ; fleurit en juillet ; en fruits en octobre et en février. Nom indi- gene ` Valoampoka. Pourrait étre confondu, à cause de la forme des feuilles, avec certaines formes du Macaranga sphaerophylla. Yl s'en distingue par sa pubescence moindre et ses fruits agglomérés en boule à l'extrémité de l'inflorescence. Par ses fruits presque lisses, cette variété forme transition vers le M. Bailloniana des Comores. 8. Macaranga Bailloniana Müll. Arg. in Prodromus 15.2 (1866), 1013 ` Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 990 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 390. — M. cordifolia Boiv. ex Baill. in Et. gén. Euph. (1858), 432. — M. eglandulosa, Baill. ibid. — Tanarius Baillonianus O. Ktze in Rev. gen. 2 (1891), 620. Nous distinguons deux formes dans cette espéce endémique des Comores, trés voisine du M. boutonioides dont elle se sépare par son ovaire lisse, ses inflorescences & simples dans toute leur par- tie supérieure et ses feuilles devenant cordiformes à l'état adulte. a. Forme typique (cordifolia). Comores ` Mayotte. Pied du Chongui, au-dessus de Dapani, Boivin 3375 ! ; 3376 ! ; sans localité, Waterlot 880 ! b. Forme « eglandulosa ». Feuilles plus grandes, subtriangulaires (le développement moindre des auricules de la base du limbe, et des glandes des bractées 9, qui est probablement à l'origine du nom spécifique de BAILLON, ne semble pas constant). COMORES : Grande Comore, Boivin ! ; Anjouan, Boivin ! C'est un arbre des bois et des lisiéres, fleurissant de mai à juillet, d’après les notes de BotiviN et de WATERLOT. 9. Macaranga Decaryana Leand. in Cat. Pl. Acad. Malg. (Euph.) (1935), 40, nomen nudum. Nous rapprochons sous ce nom plusieurs échantillons,les uns d les autres 9, à divers stades, récoltés par MM. DECARY, HUMBERT et PERRIER DE LA BATHIE, vers la limite des domaines botaniques de l'Est et du Centre. Ce sont de petits arbres appar- tenant probablement à l'étage inférieur de la futaie, à croissance rapide et aptes à servir de couvert dans un reboisement (note de M. H. PERRIER DE LA BATHIE). Leurs caractères botaniques les rapprochent du M. boutonioides, dont ils constituent probable- ment une vicariante orientale. Ils se distinguent de cette espéce par le développement de la partie postérieure du limbe, qui de- vient non seulement rétus mais presque cordé, en dehors de la paire de nervures basales, chez les feuilles des rameaux non flori- féres (ces feuilles sont aussi beaucoup plus grandes que celles du M. boutonioides) ; par la taille beaucoup plus forte du fruit, qui est aussi plus épineux ` par les panicules d plus fournies et à fleurs plus grandes, mais à étamines moins nombreuses (5 envi- — 150 — ron au lieu de 8-12). Les feuilles deviennent parfois subdentées, ou sont hétéromorphes (1) (fig. III). L'arbre, qui semble mûrir ses fruits vers le mois de décembre, est appelé par les indigénes Mokarana, Mokarana beravina (c'est-à-dire Macaranga à grandes feuilles) ou Mokarana vavy (M. femelle). III. Macaranga Decaryana : 1, feuille des rameaux ordinaires : 2, feuille des rameaux fleuris X 1/3. Arbor parva ad 8-10 m. alta, foliis permanentibus sparsis, ramis tere- tibus fuscis, cicatricibus crassis notatis. Stipulae caducae, triangulae, circiter 5 mm. longae ; petiolus complanatus, apice + inflexus, primum brevis, pubescens, postea glabratus circiter 12 cm. longus, 3-4 mm. cras- sus ; lamina in foliis ramorum florigerorum ovato-acuminata, in aliis major, ovato-orbicularis, basi nonnihil retusa vel retuso-cordata, + acuminata, ad 20 cm. longa, 15 lata, basi juxta petiolum maculis glandu- losis 2 nigrescentibus notata, subintegra, chartacea, glabra ; nervis late- ralibus in quoque latere 7-10, haud recte oppositis, mediocriter obliquis, leviter arcuatis, infra prominentibus ; inferioribus palmatinervis ; ner- villis inter se paralleloneis et nervis secundariis angulo recto insertis, pagina superiore spisse viridi, inferiore magis dilute, + granuloso-punc- ticulata. Paniculae $ axillares, ramosae, rufescentes, 7-8 cm. longae | 4-5 cm. latae, glomerulis densis circiter ro-floris elongatis onustae. Ala- bastrum d sessile, circiter 1 mm. longum, calycis lobis 2 concavis, stami- (1) Nous employons la terminologie adoptée par M. H. PERRIER DE LA BATHIE, appelant héféromorphes les organes qui varient sur le méme pied et réservant la terme po/ymorphes à ceux qui sont variables sur des pieds différents. — 151 — nis 5, antheris 4-lobis. Racemi 9 circiter 3-5 cm. longi, 8-20-flori, axi pu- bescente, postea glabrato. Flos 9 : pedicello circiter 2-5 mm. ; calyce cupu- lari, primum ovarium tegente, postea 3-lobo, lobis ovatis mucronatis, nonnunquam subliberis glanduloso-punctatis ; ovario 1-loculari sphae- rico, spinis obtusis aliquibus nigrescentibus ornato et glanduloso-punc- tato, stylo longo (4-5 mm.) papilloso ; fructu stylo elongato lineari-com- planato ad 1 cm. longo saepe curvo vel circinato producto, sphaerico- subdepresso, circiter 7 mm. diam., spinas molles aliquas satis longas ge- rente, secus lineam columellae oppositam aperiente ; semine nigro (hili cicatrice circiter 5 mm. longa excepta). Esr (jusqu'à la limite du Centre) : forét d'Analamazaotra, alt. 800 m., Perrier de la Báthie9642! (9) ; alt. 950-1.000 m., Vi- guier et Humbert 1113 ! (9) ; massif de l'Ikongo (province de Farafangana), Decary 5185 ! (8) 5787 ! (9). IO. Macaranga obovata Boiv. in H. Baill., Et. gén. Euph. (1858) 432 ; Baill., in Adansonia 1 (1861), 263 ; in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 989 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 1014 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 389. — M. reticu- lata H. Baill., in Et., 432. — Tanarius obovatus O. Ktze in Rev. gen. 2 (1891) 620. Malgré la forme différente des feuilles, que son nom indique, cette espèce est en réalité voisine du M. boutonioides et du M. Decaryana. La forme du limbe est d'ailleurs variable, souvent elliptique ou ovale-rétuse à la base (fig. IV). Les épines du fruit sont plus nombreuses et plus robustes que chez les deux autres . espèces. La fleur d est souvent à 5 lobes et le nombre des étamines peut s'élever jusqu'à 15 (Perrier de la Báthie 14276) (fig. IV, 1-2). . Les bractées de l'inflorescence & deviennent souvent folii- formes, tout en restant assez petites (Humblot 226). La plante est méme parfois monoique, certaines inflorescences portant des fleurs 4 à la base et des fleurs ? au sommet (fig. IV, 5, 6). C'est un petit arbre atteignant une dizaine de métres, qui se rencontre au bord des riviéres, dans les foréts et les « savoka » de la région orientale et paraît fleurir d'avril à octobre. Les indi- gènes l'appellent Makaranguehane où Mongue. La décoction en serait employée en gargarismes (BERNIER). — 152 — EsrT : Sainte-Marie, Boivin 1885 !, Bernier 155 ! ; baie d'An- tongil, Richard 42 !, 616 ! ; Mocquerys 147 ; Angontsy, Richard 2 ! ; côte Est, Catat 2506 ! ; Humblot 226 ! ; Geay 7528 ! 7529 ! ; Tafondro, Ambodifototra, Antsahabé, Boivin ! ; toute la région Est, Perrier de la Báthie 14276 ! ; Tampina, Louvel 52 ! ; bassin du Matitanana, Perrier de la Bâthie 9755 ! ; haute vallée de la Rienana (province de Farafangana), Decary 5676 ! ; Fénérive, Perrier de la Bâthie 9897; Tamatave, Viguier et Humbert 277 ; réserve naturelle de Betampona, Perrier de la Báthie, 17433, Lam et Meeuse 5984! ; sans localité, Commerson!; Bréon ! ; du Petit-Thouars ! ; Baron 1431 ! ; 2498 ! ; Perrottet ! ; Chapelier | ; Lantz! ` Var. delphinensis var. nov. Folia majora, late elliptica, ovata vel obovata ; lamina 20 cm. longa, 13-14 Cm. lata ; petiolo 7 cm. longo, 3 mm. crasso ; paniculae $ bracteis parvis, scariosis. 2 Arbuste des lisiéres et des savoka, fleuri en octobre. EST : Fort-Dauphin, pied du pic Saint-Louis, Humbert 5927 ! ; col de Tsitongabarika, Decary 10613 ! ; Farafangana, Lantz ! ; Karianga, Decary 5664 ! ; Vondrozo, Decary 5426 !. 11. Macaranga oblongifolia H. Baill. in Et. gén. Euph. (1858), 432, pl. 21 ; in Adansonia 1 (1861), 261 ; in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 1015 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. YV-147-VII (1914), 388. — Tanarius oblongijolius O. Ktze, in Rev. gen. 2 (1891) 620. Cette espéce est voisine du M. obovata, mais elle a les feuilles plus petites, les inflorescences plus gréles, et le fruit moins épi- neux. La distribution de ces deux espéces est également trés analogue : ce sont des arbres du domaine de l'Est, remontant par places jusque dans celui du Centre. Nom indigène ` Mokara- nandahy (c'est-à-dire Macaranga mále). Ils se rencontrent dans . les forêts humides du littoral, et au bord de l'eau ; on trouve des fleurs en septembre, des fruits en novembre. IV. Macaranga obovata : 1, fleur & x 12 ; 2, fruit X 2; 3, 4, formes anormales du GE X 2/3; 5, une inflorescence à bractées foliacées ; 6, une inflorescence Isexuée, — 154 — EST : sans localité, du Petit-Thouars !, Chapelier ! ; Farafangana Lantz ! ; Vondrozo, Decary 4881 !, 5467 ! ; Vatomandry, Perrier de la Báthie 14112 ! ; embouchure du Matitana, Perrier de la Báthie 9757 ! ; Antaloha, Perrier de la Báthie 9722! ; cap Evatra, prés de Fort-Dauphin, Decary 10901 ! ; Tampina, Louvel 121! ; mont Itrafanaomby-Ankazondrano (haut Mandrare), Humbert 13427 ! (échantillon en fruits à épines plus nombreuses et plus fortes). | I2. Macaranga macropoda Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 257 ; Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1891), 990 ; Pax et K. Hoffm., in P/lanzenr., IV-147-VII (1914), 388. Espéce connue jusqu'ici seulement par des pieds 4, à feuilles ovales, longuement atténuées-acuminées et à long pétiole. CENTRE : sans localité, Baron 1696 ! ; 3412 ! ; Befotaka (pro- vince de Farafangana) Decary 4765 ! D'après M. DECARY, c'est un petit arbre de 6 m. sur o m. 30 de diamètre environ, fleuri en août, et appelé mokarana par les indigènes. b Nous rapprochons de cette espèce, malgré la forme différente du limbe, qui est presque obovale et faiblement sinué-subdenté, et les bractées de l'inflorescence parfois lancéolées, un spécimen récolté dans les gorges de la Mandraka par MM. HUMBERT et PERRIER DE LA BATHIE (n° 2.300). Nous pensons qu'il s'agit d'une forme stationnelle. | Par ailleurs, Marcel DENIS ‘avait rapproché des échantillons de BARON (1), dans son herbier personnel qui m'a été gracieu- sement communiqué par M. MESLIN, chef de travaux à l'Uni- versité de Caen, une part d'un pied 9 récoltée par PERRIER DE LA BATHIE dans le massif du Tsaratanana. Bien que ces spéci- mens ne soient pas rigoureusement identiques, nous croyons, en raison de leur grande analogie, devoir adopter ici cette manière de voir, en attendant que de nouveaux matériaux viennent tran- cher définitivement la question. Nous donnons donc ci-aprés (1) Il s'agit bien entendu de doubles du type original, qui est à Kew. — 155 — une diagnose provisoire du pied 9 de cette espéce en signalant les caractéres végétatifs, car il s'agit peut-étre d'une variété distincte du type. Fructus echinatus, spinis pluribus, quam iis M. echinocarpae magis gracilibus mollibusque, pedicello ad 2 cm. longo, calyce permanente, lobis 2-3, ovato-orbicularibus, circiter 2 mm. longis ; racemo axillari, fructifero ad 12 cm. longo, fructus 4-5 maturos gerente. Fructus unilocularis, uni- seminatus, circiter 1 cm. cum spinis diam. ; semen fuscum, sphaericum, 4 mm. 5 diam. Folia sparsa, ovato-acuminata, longe petiolata ; petiolo 6 cm. longo ; stipulis caducis ; lamina integra vel minime sinuata basi minime glanduloso-biauriculata, 10-12 cm. longa, 6 cm. lata, acumine I CM.-1 cm. 5 longo, 2-3 mm. lato ; nervi basales juxta-marginales ; nervi laterales alii quoque latere 5-6 mediocriter obliqui, prope marginem ar- ` cuati ; reticulum gracile, parve prominens. Arbor 8-10 metralis, foliis permanentibus, ramulis haud suberosis. CENTRE : environs du mont Tsaratanana, Perrier de la Báthie 9695 ! ; bassin supérieur du Sambirano, Humbert 18646 ! (échan- tillon stérile). I3. Macaranga alnifolia Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond., 20 (1883), 256 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 392 ; M. Denis, in Bull. Mus. Par. 28 (1922), 254. Marcel DENIS a déjà, il y a vingt ans, complété la diagnose de cette espéce à la suite de l'identification opérée par lui d'échan- tillons 9 récoltés par VIGUIER et HUMBERT à Analamazaotra (no 1114 in herb.) ) avec le type de BAKER fondé sur des pieds 4 (Baron 1404). Les nervures tertiaires sont paralléles dans cette espéce, ce qui contribue à la distinguer de certains échantillons du M. oblongifolia. Elle pourrait aussi étre confondue avec des spécimens du M. macropoda, dont elle se distingue par les nervures basales trés faibles ou nulles. CENTRE : Baron 1404 ! ; Analamazaotra, Viguier et Humbert II14!; Perrier de la Báthie 2135 ! probablement aussi Analama- hitso, Perrier de la Bálhie 9553 ! ; et Diego-Suarez, Ankazom- bambany, Ursch 181 !, 182 !. — 156 — 14. Macaranga ribesioides Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 21 (1885), 442 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr. IV-147-VII (1914), 388. L'inflorescence 9 du type de BAKER (Baron 2898 ou 2878) ne diffère de celle des pieds ? du Macaranga ankafinensis (Perrier de la Báthie 18.348) que par le fruit entiérement dépourvu de pointes, les pédicelles un peu plus courts et robustes ; la feuille est un peu plus courte, mais le réseau des nervures est peu diffé- rent. On peut se demander s'il ne s'agit pas d'une forme peu commune de la méme espèce, aucun échantillon exactement con- forme ne paraissant avoir été récolté depuis. Si cette hypothése se confirmait, le M. anhafinensis devrait s'appeler M. Mauer. Bak., ce dernier nom ayant la priorité. 15. Macaranga ankafinensis H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 992 ; J. Leand., in Not. Syst. 9 (1941), 186. — Lautem- bergia ankafinensis Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV-147-VII (1914), 254 ; J. Leand., in Cat. PI. Ac. Malg. Euph. (1935), 39. Nous complétons ci-aprésla diagnose de cette espéce, qui n'était connue jusqu'ici que par un pied 4 récolté à Ankafina (Sud du Betsiléo) par HILDEBRANDT. C'est un arbuste qui croit vers 1.000 m. d'altitude, en forét, à la limite des domaines de l'Est et du Centre ; il porte des fleurs d en mars et des fruits en dé- cembre, mais il est bien probable que floraison et fructification s'étendent sur plusieurs mois de l'année. Arbor parva vel frutex 2-3-metralis, dioica, foliis permanentibus ramu- lorum apice confertis. Ramuli teretes nigrescentes. Folia solitaria. Sti- pulae caducissimae. Petiolus teres, glaber, basi inflatus, apice inflatus subgeniculatus, 2 cm. longus, 1 mm. crassus. Lamina elliptico-acuminata vel ovato-acuminata, nonnunquam basi parum angustata, integra vel subintegra, basi lobis 2 parvis glandulosis nigrescentibus munita, glabra, dilute viridis, ad 10 cm. longa, 4 cm. lata ; nervis bene notatis, haud regu- lariter geminatis, quoque latere 6-10, satis obliquis, curvatis et prope marginem anastomosatis ; nervillis subparalleloneis. Spicae 4 axillares, simplices vel basi bi-trifurcatae, 2-3 cm. longae, glomerulos aliquos distantes, paucifloros gerentes. Flos & parvus (1-2 mm.) ; calyce primum clauso, sphaerico, extra luteo glanduloso-punctato, dein lobis 3 ape- riente, quorum 1 saepe ad medium bifido; staminis 5 (-8 ?), 2 mm. longis E = (externis saepe 3, internis 2, basi unitis), filamento robusto ; anthera peltata, in filamento perpendiculari, oblonga, 0,5 mm. longa, biloculari, valvis 4 aperiente. Racemi 9 simplices, axillares, ad 4 cm. longi ; pedicellis usque ad 8 mm. sub fructu elongatis ; calyce primum modice trilobato, subtruncato, ovarium cingente, dein ut crescit fructus in lobis 3 lacerato ; ovario 1-loculari, stylo spatulato-oblongo, primum ovario triplo lon- giore ; ovario fructuque glanduloso-punctatis sicut gibbis obtusis aliquis ornatis ; fructu calyce persistente basi ornato, rima verticali placentae opposita aperiente ; semine sphaerico fusco, laeve, nitido, 3 mm., hilo longissimo, caruncula nulla. CENTRE : sud du Betsiléo, forêt d'Ankafina, Hildebrandt 3953 ! Mandraka, vers 1.200 m., Perrier de la Báthie 18348 ! ; Périnet, Andranovery, Ursch, 6 ! (1). Nous croyons en outre devoir distinguer les 3 variétés suivantes : Var. borealis var. nov. Folia longiora, longe attenuata ; lamina raro ad 13 cm. longa, 3 cm. lata; petiolus 2 cm. longus ; inflorescentiae & et 9 6 cm. et ultra longae. C'est un arbuste à feuilles persistantes de la silve à lichens, Vers 2.000 m. d'altitude ; il porte des fleurs d en janvier, des fleurs 9 de janvier à avril, des fruits en avril. CENTRE : massif du Tsaratanana, Perrier de la Bâthie 15391 !, 15527 !, 16154 !. Var. australis var. nov. Folia ovato-acuta acuminata, leviter sinuato-dentata, nervis secunda- riis in quoque latere 6-7 ; petiolus ad 3 cm. longus, apice inflexus ; stylus ad 5 mm. longus. Fleurs et fruits en novembre. CENTRE : massif du Beampingaratra ; vallée de la Maloto, Humbert 6334 : ; col de Vohipaha, Humbert 6639 !. Var. baroniana var. nov. Folia plus minusve basi angustata, elliptica vel obovata, acumine (1) Echantillon communiqué pour détermination par l'Herbier de Leyde (Pays-Bas.) — 158 — saepe obsoleto vel brevi ; petiolo brevi (1-2 cm.) inflorescentia d basi ramis 1-2 munita. Fleurs en décembre-janvier. CENTRE (limite de l'EsT) : Analamazaotra, Perrier de la Bá- thie 9643 ! ; Andriamisy, au Sud-Ouest de Moramanga, vers 800 m., Perrier de la Bâthie 18073! ; haute vallée de la Rienana, bassin du Matitanana, Humbert 3505 ; peut-être aussi (sans loca- lité) Baron 3050 !, 3100 ! (ou 3700 ?), 3662 ! ; Thiry, sans n? !. V. Macaranga Peien? : 1, rameau en fruits x 2/3; 2, jeunefruit x 4; 3, fruit ouvert, X 4/3. — M. myriolepidea : 4, rameau en fruits, X 2/3; 5, jeune fruit X 5. — M. echinocarpa : 6, fruit X 2. 16. Macaranga echinocarpa Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 255 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., 1V-147-VII (1914), 362. A côté du type (fig. V, 6), caractérisées par ses feuilles longues et étroites, existent des formes où le limbe présente un contour elliptique ou obovale, avec un fruit parfois plus gros, à épines AT EE EE ch TEE EE TENTAT n SE plus charnues. Nous les rattachons à la même espèce, mais à titre de variétés. 1. Forme typique. C'est un arbuste forestier de 3-4 mètres, à feuilles persistantes qu'on trouve fleuri et fructifié en novembre. CENTRE : sans localité, Baron 451 ! ; 1779 ! ; Andrangoloaka, Hildebrandt 3686 ; falaise orientale des hauts plateaux, bassin du Namorona, vers 800 m., Perrier de la Báthie 9.690 ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana), Humbert 3529 (échantillon ?, passant à la variété suivante). - 2. Var. petiolata var. nov. Fructus spinae pauciores, quasi sicut in M. myriolepidea ; lamina ellip- tico-obovata circiter 5 cm. longa, 25 mm. lata, acumine parvo ; petiolo 10-15 mm. longo. En forét, sur latérite de gneiss ; fructifié en novembre. CENTRE : bassin supérieur du Mandrare (Sud-Est), col et sommet. de Marosoui, alt. : 1.000-1.400 , Humbert 6627. 3. Var. major var. nov. ` Arbor 10-20 m. alta, foliis magnis, saepe obovatis, ad 15 cm. longis (quorum petiolo 2 cm. et ultra), 5 cm. latis ; fructus magnus (nudus 7-8 mm. diam.) ruber, spinis mollibus crassis 2-3 mm. longis dense ornatus. C'est un arbreà feuilles persistantes de la silve à lichens, vers 1-000 m. d'altitude ; en fruits en janvier. CENTRE-EsT : Analamazaotra, Perrier de la Báthie 9.644, 9.646. 17. Macaranga myriolepidea Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond. 21 (1885), 442 ; H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV-147-VII (1914), 388. Cette espéce est caractérisée par ses inflorescences 9 courtes, Portant au sommet ro à r5 fruits étroitement rapprochés en boule, couverts de granules d'un vert jaunátre, et portant quel- ques rares pointes noirâtres à peine indiquées. L'inflorescence à NOT. sys. 11 — 160 — n'est que peu ou pas ramifiée. Les feuilles obovales, souvent rétuses au sommet et richement garnies à la face inférieure de points glanduleux jaunátres qui leur donnent un faux aspect pubescent, sont aussi assez particuliéres (fig. V, 4-5). C'est un petit arbre des bois humides, vers 1.500 métres d'alti- tude ; il porte des fleurs d en août, des fruits en novembre-dé- cembre. CENTRE : Manankazo, au N. E. d'Ankazobe, Perrier de la Bâthie 9876 ! ; plateau de Miangaka (Ankaizina), Perrier de la Bâthie 15111 ! ; gorges de la Mandraka, Humbert et Perrier de la Báthie 2283 ! ; Ambatolaona, Viguier et Humbert 1957 ! ; An- dina, prés d'Ambositra, H. Perrier de la Báthie 18610 ! ; Manta- soa, Decary 6070 ! ; Befotaka, Decary 5186 ! ; Antsirabé, Hil- debrandt 3565 ! ; massif de l'Ivakoany, Humbert 12276 ! ; sans localité, Baron 1968 ! (type) 3133 !, 5278 !. 18, Macaranga racemosa Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 22 (1887), 520 ; H. Baill., in Buil. Soc. Linn. Par. (1892), 991 ; Pax et K. Hoffm., in P/lanzenr. IV-147-VII (1914), 391. Cette espèce ressemble beaucoup au M. myriolepidea dont elle se distingue par ses feuilles plus coriaces, lancéolées-elliptiques et à nervures beaucoup plus nombreuses (15-20 paires). Le fruit paraît entièrement dépourvu d'épines et semble être mûr au mois de janvier. Les pieds 4 n'ont pas encore été trouvés. ; CENTRE : sans localité, Baron 3654 ! ; Analamazaotra, Thou- venot et Ramanantoavolana 95 !. 19. Macaranga Humberti sp. nov. M. le Pr HUMBERT a récolté en fruits dans la haute vallée du Mandrare (Sud-Est) (Humbert 6675 bis) et le massif du Ka- lambatitra (Humbert 11836), une espèce de Macaranga à feuilles très oblongues, qui s'écarte du M. ribesioides par ce caractère ` des feuilles (qui sont en outre ponctuées-glanduleuses à la face inférieure); du M. echinocarpa par son fruit lisse ; du M. myrio- lepidea par le fruit un peu plus gros et les feuilles oblongues ; du M. racemosa par l’inflorescence 9 pauciflore et la forme trés diffé- — 161 — rente du limbe. Un pied 4 de cette espéce a été aussi trouvé sur le versant nord du pic d'Ivohibe par M. DECARY (n° 5596). C'est un arbre d'une dizaine de métres à croissance rapide qui se rencontre dans les ravins, prés des eaux et à la lisiére des foréts, parfois en compagnie du M. echinocarpa ; le fruit est mûr en novembre. Le pollen est mangé par les insectes qui percent la paroi des loges de l'anthére avant leur ouverture. L'arbre est appelé Lavatsio par les Bàra, Macarana par les Betsileo. Arbor circ. 10-metralis, foliis maxime oblongis, basi rotundatis, apice attenuato-acutis, ad 12 cm. longis (petiolo 2 cm. longo), 2 cm. 5 latis ; nervis secundariis in quoque latere 12-15. Racemi $ minime ramosi, circ. 5 Cm. longi, glomerulis 4-5, 30-40-floris ; bracteis parvis (1-2 mm.) acu- tissimis ; bracteolis brevibus apice acutis. Flos d 3 mm. anthesi longus, calyce gamosepalo obconico, lobis 3 quorum saepissime 1 majore, luteo- glanduloso-puncticulatis ; staminis 8-rr, filis quam antheras perspicue exsertas bis vel ter longioribus, basi inter se connatis et inaequalibus ; antheris transversis peltatis, 4-valvis. Racemi 9 circ. 2 cm. longi, 7-8- flori. Flos 9 : pedicello brevi (1-3 mm.) perspicue articulato ; sepalis 3, latis, margine scariosis, permanentibus, patentibus ; disco nullo vel gibbis Parvis. 1-2 expresso ; ovario dense glanduloso-puncticulato, nonnun- quam subgibboso (?) ; stylo subpermanente ovario aequilongo, loculo . Uniseminato ; fructu sphaerico circiter 5 mm. diam. 20. Maearanga Perrieri nova sp. ad interim. C'est un arbre de la région du massif du Tsaratanana, dans la Partie nord du domaine du centre. Son port rappelle le Laurus nobilis (note de M. PERRIER DE LA BATHIE). Les grappes $, d'as- Pect divariqué à l'état fructifié (un peu comme celles du M. anka- inensis) le font facilement distinguer des M. myriolepidea et racemosa ` ses fruits presque lisses l'éloignent du M. echinocarpa ; il écarte du M. ankafinensis par ses feuilles plus coriaces, ses Srappes plus robustes et son fruit plus gros, à péricarpe charnu S'ouvrant incomplètement en 2 vaives (fig. V). On le rencontre dans les forêts, au bord des marécages, entre 800 et 1.400 m. d'altitude: il semble fleurir à la fin de la saison sèche et fructifier en novembre-décembre. Les pieds 4 n'ont pas encore été trouvés jusqu'ici. Arbor dioica 1o-1 5 metralis, foliis permanentibus, ramis patentibus — 162 — fuscis haud lenticellatis, ramulis rufis, cicatricibus foliorum casorum prominentibus ; folia alterna vel apice ramorum subopposita ; stipulae ovatae, denticulatae, membranaceae, 2 mm. longae, permanentes vel caducae ; petiolus 1-2 cm. longus, canaliculatus, pubescens ; lamina chártacea vel subcoriacea, elliptica vel obovato-oblonga, basi attenuata parve biauriculata, 6-15 cm. longa, 15-55 mm. lata obtuse subacuminata, supra spisse, subtus magis dilute viridis, glabrescens, subtus dilute gra- nuloso-punctatus ; nervis lateralibus in quoque latere 7-8 obtuse obliquis, arcuatis, subtus prominentibus ; margine integro vel leviter undulato. Inflorescentia $ adhuc ignota. Racemi 9 axillares, 3-7-flori, circiter 3 cm. longi ; bracteis ovato-acutis 2 mm. longis ; flos 9 pedicellatus (2 mm.) ; calyce parvo, bilobo vel irregulariter diviso ; ovario sphaerico, 1-2 mm. diam., granulis viridibus tectus ; stylo in lacinia carnosa complanato, plus ininusvé curvo, circiter 3 mm. longo. Racemus fructifer ad 6 cm. longus, fructus 3-5 pedicellis 1 cm. longis gerens ; calyce persistente, fructu sphae- rico carnoso 7-8 mm. diam., granuloso-tumido, nonnunquam spinas I- 2 minimas gerente, valvis 2 ab apice aperientibus dein e columella pa- tentibus ; semine sphaerico unico 5 mm. diam., nigro, cicatrice angusta semi-circulari excepta ; columella semi-circulari persistente. CENTRE (Nord) : mont Tsaratanana, Perrier de la Báthie 9727 ; Ankaizina, Perrier de la Báthie 15097 ; forét d'Ambre, Perrier de la Báthie 17721. ; 21. Maearanga anjuanensis nova sp. ad interim. C'est une espèce récoltée autrefois à Anjouan par HUMBLOT (n? 1535), à petites feuilles obovales, pubescentes à la face infé- rieure. Je n'ai pu l'identifier à aucune autre, et donne donc la description provisoire du pied 4, seul connu jusqu'à présent. Cet exemple et plusieursautres montrent la grande endémicité de la flore des Comores, qui mériterait une prospection poussée plus à fond. Planta lignosa, ramis teretibus rufis, subverticillatis, cicatricibus dis- tantibus paulo prominentibus notatis. Folia sparsa ; stipulae caducae. Petiolus 10-15 mm. longus, 2/3 mm. crassus, pubescens. Lamina obo- vato-elliptica subacuminata supra glabra, subtus secus nervos pubes- cens, chartacea, ad 6 cm. longa, 28 mm. lata, acumine obtuso 1-2 MM. longo, 2-3 mm. lato, basi obscure supra depresso-biglandulosa vel mi- nime subauriculata. Nervi laterales in quoque latere 5-8, obliqui, curvi, nonnunquam 2 basalibus. Spicae & axillares 6-7 cm. longae, glomerulos 5-6, 10-floros, gerentes ; bracteae subulatae circiter 2 mm. longae, glan- duloso-puncticulatae ` bracteolae acutae, laeves. Flos $ 1 mm. 5-2 mm: — 163 — magnus, sessilis ; calycis lobis 3 acutis usque ad medium liberis, tenuissi- mis, sparse glanduloso-puncticulatis ; staminis circiter 8-9 leviter exser- tis, filis satis brevibus, antheris 2-locularibus, 4-lobis. Flos 9 fructusque ignoti. Espèces douteuses. Macaranga alchorneifolia Bak., in Journ. Linn. Soc. Lond., 25 (1890), 334. | Si cette plante était un Macaranga, ce serait le seul à Mada- gascar à fruits triloculaires ; mais il est plus probable qu'il s'agisse d'une erreur sur le genre, la description de l'échantillon (Baron 5773) faisant songer à un Alchornea ou Lautember gia. Macaranga Hildebrandtii Pax et K. Hoffm., in Pflanzenr., IV.147.XVII (1924) 185, non Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892) 990. Je n'ai pas vu le type de cette espèce, qui ne semble pas assez nettement caractérisé, et, d'aprés les auteurs eux-mémes, est voisin du M. oblongifolia Baill. Nomen nudum. Macaranga madagascariensis Steud. in Nomencl. 2. II (1841), 86. En résumé, nous admettons 21 espéces de Macaranga connues à ce jour à Madagascar et aux Comores, dont 6 (M. Coursi, M. Danguyana, M. Decaryana, M. Humberti, M. Perrieri et M. anjuanensis) sont nouvelles. Certaines ne sont encore connues que par le pied 4 (M. anjuanensis, peut-être M. macropoda) ; d'autres, que par le pied 9 (M. Coursi, M. cupularis, M. Danguyana, M. ribesioides, M. racemosa, M. Perrieri). Par ailleurs, nous avons dü établir, à cóté des formes typiques, de nombreuses variétés, Pour recevoir les formes un peu différentes, qui sont le plus sou- Vent, comme c'est la régle à Madagascar, localisées géographi- quement. On peut distinguer les espèces de la façon suivante : BR Pieds à. 1. Bractées sinuées-dentées, larges ; feuilles souvent peltées ou hypercordées. M. ferruginea. 1'. Bractées non sinuées-dentées. 2. Inflorescence & courte et robuste, fortement pubescente ; feuilles orbiculaires. 3. Feuilles peltées, longuement pétiolées, longuement. acuminées-cuspidées. M. cuspidata. 3. Feuilles non peltées: ^ -—— ——- 4 M. sphaerophylla. 2'. Inflorescence 4 à axe grêle, glabre ou glabrescent ; feuilles non orbiculaires. 4. Glomérules pauciflores répartis le long de l'axe et des rameaux de l'inflorescence ; fleurs sou- vent petites (1 mm.). ' 5. Panicule. Feuilles ordinairement trinerves. 6. Feuilles ovales-aiguës. 7. Feuilles ovales ou à base rétuse. M. boutonioides. 7’. Feuilles à base plus ou moins lobée. 8. Feuilles subtriangulaires ou sub- pentagonales, glauques. dessus.. M. Bailloniana. 8'. Feuilles largement ovales ; limbe atteignant 15 cm., vert foncé dessus. M. Dua 6'. Feuilles obovales ou obovales-oblon- gues, glabres. 9. Limbe large de 4-5 cm. M. obovata . o. Limbe large de 2-3 cm. M.oblongifolia 5’. Epi simple, ou ramifié à la base seulement, court (2-3 cm.), gréle ; feuilles non trinerves. M. anka finensis. A. aset pluriflores, denses, nettement espacés ; fleurs souvent plus grandes (2 mm.). 10. Feuilles ovales-aigués, atténuées-acuminées, tri- nerves. M. macropoda. 10’. Feuilles elliptiques, obovales ou oblongues, ordi- ; nairement non trinerves. : 11. Limbe elliptique, long de 12 cm. sur 5, en coin aux deux extrémités; petit acumen. ` ` M. alnifolia. 11”. Limbe oblong ou obovale. 12. Nervures secondaires 7-10 paires. 13. Limbe glabre. Ü 14. Limbe ponctué-glanduleux dessous. ^ ` M. myriolepidea.. — 165 — IA, Limbe non ponctué-glanduleux dessous. M. echinocarpa. 13. Limbe pubescent dessous. M. anjuanensis. 12'. Nervures secondaires 12-15 paires ; limbe long (12 cm.), étroit (2 cm. 5), arrondi à la base, atténué-aigu vers le sommet, M. Humberti, Pieds 9. ` I. Fruit lisse. 2. Bractées sinuées-dentées, grandes (5-10 mm.). - 3. Bractées larges, feuilles ordinairement peltées. M. ferruginea. 3. Bractées lancéolées, feuilles non peltées M. Coursi. 2'. Bractées non sinuées-dentées. à 4. Feuilles peltées. M. cuspidata. A". Feuilles non peltées. 5. Limbe ovale-orbiculaire, fortement pubescent des- sous ; fruit à 2 loges. M. Danguyana. 5°. Limbe non ovale-orbiculaire, non eegne fruit à 1 loge. 6. Limbe ovale, obovale, ou elliptique. 7. Limbe ovale-aigu, subtriangulaire parfois sublobé à la base. e M. Bailloniana. 7’. Limbe elliptique ou obovale. 8. Nervures secondaires 5-8 paires. 9. Limbe elliptique de 12-15 cm. M. alnifolia. 9'. Limbe obovale de 4-7 cm. M. ribesioides. 8’. Nervures secondaires 15-20 paires. M. racemosa. 6’. Limbe long (12-15 cm.) étroit (2 cm. 5) arrondi à la base, atténué-aigu au sommet. M. Humbert. 1’. Fruit épineux ou tuberculé. IO. Epines rares et faibles, ou tubercules. 11. Feuilles peltées. M. cupularis. > 11. Feuilles non peltées. 12. Limbe orbiculaire, pubescent. 13. Bractées non sinuées-dentées. M. sphaerophylia. 13'. Bractées sinuées-dentées. M. Cosi, 12'. Limbe non orbiculaire, ni pubescent. I4. Limbe ovale-subtriangulaire. p. 14'. Limbe ovale-0blong ou obovale. ER 15. Limbe non ponctué-glanduleux. ZE 16. Limbe oblong-obovale arrondi. M. oblongifolia. 16'. Limbe ovale atténué-acuminé. M. ankafinensis. 15'. Limbe ponctué-glanduleux dessous. 17. Capsule de 5 mm. ; feuilles obtuses ou rétuses au sommet. - : M. myriolepidea. M. boutonioides. — 166 — 17'. Capsule de 7-8 mm. ; feuilles acuminées. M. Perrien. 10’. Epines nombreuses et grandes. 18. Feuilles ovales aigués au sommet, arrondies, cordées ou lobées à la base ; épines 10-15. M. Decaryana. 18'. Feuilles différentes. ; 19. Feuilles obovales ou elliptiques arrondies, larges ; épines 10-15. M. obovata. 19’. Feuilles non largement obovales ou elliptiques ; épines 30-50. 20. Limbe ovale-aigu acuminé, large de 4 cm. environ. M. macropoda. 20’. Limbe oblong ou obovale, étroit. M. echinocarpa. Remarques systématiques et biogéographiques. Comme le font très justement remarquer PAX et K. HOFFMANN dans leur belle monographie du genre pour le Pjlanzenreich: il est trés difficile de répartir les Macaranga en groupes naturels' parce que les caractéres floraux et végétatifs ne présentent pas des modifications corrélatives dans les différentes séries: « Dazu kommt dass in der Gattung innerhalb verschiedener Artgruppen áhnliche oder identische Merkmale unabhüngig voneinander auftreten, und auf diese Weise ühnliche Ausbildungsweisen sich ergeben. » Nous sommes donc tenus à une grande prudence dans les rapprochements. Nous avons proposé, comme on l'a vu, la création d'une sec- tion nouvelle, à cóté des Barterianae de PAx et HOFFMANN, pour le M. ferruginea. Si nous ne nous sommes pas trompé en considérant Perrier de la Báthie 9695 comme le pied 9 du M. macropoda, cette espèce passe dans la section echinocarpae, qui comprend ainsi 2 espèces malgaches (1). Le M. Decaryana, par son ovaireà épines obtuses et ses feuilles palminerves, se rapproche de la section Baïllonianae. Il mani- feste aussi quelque affinité avec les /avanicae, dont l'aire s'étend (1) En ne tenant pas compte du M. alchorneifolia Bak., que nous considérons comme douteux, et qui, méme s'il appartenait au genre; s'écarterait des autres espèces de la section par son ovaire à 3 loges. — 167 — de l'Afrique orientale aux Philippines. Cette section est repré- sentée en Afrique orientale par desespéces (M. kilimandscharica, ruwenzorica, usambarica, etc...) qui s'écartent surtout des espèces malgaches par le petit nombre des étamines. Le M. Danguyana sp. nov. se rapproche des Cuspidatae comme . le M. sphaerophylla ; son fruit lisse et biloculaire pourrait peut- étre suggérer des rapprochements plus lointains avec d'autres sections. Le M. ankafinensis, dont nous décrivons le pied 9, le M. Hum- berti, et le M. Perrieri connu seulement par son pied 9 nous pa- raissent venir se placer dans la section Oblongifoliae, en compa- gnie des M. myriolepidea, oblongifolia, et ribesioides. Comme le suggèrent les monographes du Pflanzenreich, les M. Dawei Prain, de l'Ouganda et M. mellijera Prain du Nyassaland et de Rhodésie paraissent rentrer dans cette section, qui présente donc un ca- ractére africano-malgache. Le M. Coursi sp. nov. est une espéce qui se révélera peut-étre comme trés intéressante et devant former le type d'une section quand elle sera mieux connue ` on peut penser qu'elle est affine des Cuspidatae et des Barterianae ; toutefois, comme nous n'en avons vu jusqu'ici qu'un seul échantillon (pied 9), nous ré- servons notre opinion pour le moment. : De méme, les affinités du M. anjuanensis sp. nov., qui n'est connu que par son pied 8, ne peuvent à l'heure actuelle étre éta- blies avec certitude. Il n'est pas impossible qu'elles soient orien- tées vers la section africaine des Spinosae. Nous trouvons donc à Madagascar les sections suivantes : I? Endémiques : Cuspidatae (4 espèces) (1) ; Baillonianae (6 espèces) (2) ; F errugineae (X espèce). 2? Africano-malgaches : Oblongifoliae (6 espèces) (3). (1) M. cuspidata, cupularis, sphaerophylla, Danguyana. na (2) M. Bailloniana, boutonioides, obovata, racemosa (?), alnifolia (?), Decaryana. À notre point de vue, les M. racemosa et M. alnifolia seraient Peut-être plutôt des Oblongifoliae. : 4 ; p 3 M. myriolepidea, oblongifolia, ribesioides, ankafinensis, Humberti, errieri. — 168 — 39 Paléotropicales ` Echinocarpae (2 espèces). Cette section a des représentants en Nouvelle-Guinée (6 esp.), Nouvelle-Calé- donie (6 esp.), Australie (2 esp.) et Indochine (t esp.). Toutefois, nous ne sommes pas complétement sür que le développement des épines du fruit ne soit pas une manifestation de néoendémisme en relation avec le milieu montagnard, plutót qu'il ne caractérise un groupe phylétique anciennement distinct. Il existe par ailleurs d'incontestables affinités entre la section Ferrugineae et la section Barterianae d'Afrique occidentale, malgré les grosses différences entre les inflorescences © du M. ferruginea d'une part et d'espèces comme les M. monandra ou Barteri de l’autre. Les Macaranga d'Afrique occidentale sont donc, dans leur ensemble, plus voisins de ceux de Madagascar, que de ceux d'Afrique orientale. Des affinités analogues se mani- festent pour d'autres genres d'Euphorbiacées (Uapaca par exemple). Examinons maintenant la distribution des différentes espéces à l'intérieur de l'ile (fig. 6). Nous remarquons d'abord quelques faits de caractère général dans la flore malgache : absence d'es- pèces s'étendant sur toute l'ile ; grande différence entre les deux versants (les Ferrugineae d'affinités africaines occidentales ne se rencontrent que sur le versant Ouest, comme si, aussi bien que les Barterianae sur l'Ouest du continent africain,elles trouvaient là les seules conditions qui leur conviennent) ; richesse en endé- miques orophiles (M. Humberti, echinocarpa, macropoda, Deca- ryana, Perrieri, myriolepidea, ankafinensis, sphaerophylla, 3 va- riétés du cuspidata) ; espèces ou variétés localisées géographi- quement (les espèces à aire vaste sont ordinairement représen- tées par des variétés différentes du type dans les diverses régions qu’elles occupent ` exemples: M. ankafinensis, M. myriolepidea, M. cuspidata, M. obovata, M. echinocarba, M. macropoda). Si l'on considère les variétés comme des espèces en voie de diffé- renciation, il y a là un fait à l'appui de la théorie de l’« age and area » de WILLIS. Le nombre beaucoup plus grand des espèces sur le versant oriental (une quinzaine d'espèces, contre 3 ou 4 sur le versant zz $66 += Af) Grande Comore DOMAINE de l'OUEST (Secteur Nord) M. Raillo pgtana M. anj v artus D Magotte | x Decaryana VI. Distribution des espèces malgaches de Macaranga. ouest) est certainement en rapport avec les exigences écologiques de ces plantes, qui sont hygrophiles, et préfèrent les climats humides. À côté des espèces à petite aire, il existe des espèces ou groupes d’espèces à aires disjointes qui semblent en voie de régression. Les Baillonianae (M. Bailloniana aux Comores, M. boutonioides dans le NW., M. Decaryana dans l'Andringitra) paraissent étre dans ce cas. RE TER E — 171 — APPENDICE Index des collecteurs et des numéros d'herbier. Baron : 435, sphaerophylla ; 451, echinocarpa ; 1404, alnifolia ; 1431, obovata ; 1696, macropoda ; 1732, sphaerophylla ; 1779, echinocarpa 1968, myriolepidea ; 2498, obovata ; 2898, ribesioides ; 3050, 3100 (ou 3700) ankafinensis ? ; 3133, myriolepidea ; 3412, macropoda ; 3530, cuspidata ; 3654, racemosa ; 3662 ; 3700 (ou 3100 ?) ; ankafinensis ; 4395, ferruginea ; 4444, sphaerophylla ; 5278, myriolepidea ; 5711, ferruginea ; 6252, 6443, boutonioides. Basse (E.) sans n°, ferruginea. Bernier : 155, obovata. Boivin : 1885, obovata ; 2179, pp. boutonioides, pp. cuspidata ; 3375, 3376, Bailloniana ; sans n°. Bailloniana, obovata. Bojer : sans n°, cuspidata. Bréon : sans n°, obovata. Catat : 2506, obovata. Chapelier : sans n°, cuspidata ; oblongifolia ; obovata. Commerson : sans n°, obovata. Cours : 395, Coursi ; 727, cuspidata. Decary : 2287, ferrüginea, ; 4610 sphaerophylla ; 4765, macropoda ; 4785, cuspidata ; 4881, oblongifolia ; 5185, Decaryana; 5186, myriolepidea ; 5426, obovata ` 5439, cuspidata ; 5467, oblongifolia ; 5596, Humber- tiana ; 5617, cuspidata ; 5664, 5676, obovata ; 5787, Decaryana ; 6070, myriolepidea ; 7969, boutonioides ; 8132, ferruginea ; 10613, obovata ; 10.901, oblongifolia. Du Petit-Thouars : sans n^s, cuspidata, obovata. Geay : 7528, 7529, obovata. ; Hildebrandt : 3195, boutonioides ; 3565, myriolepidea ; 3686, echino- carpa ; 3697, cuspidata ; 3953, ankafinensis. | Humbert (1) : 2283 (P), myriolepidea ; 2300 (P.), macropoda ? ; 3178, sphaerophylla ; 3505, ankafinensis ; 3529, echinocarpa ; 5051, ferru- ginea ` 5746 (Sw.), cuspidata ; 5858, cuspidata ; 5927, obovata ; 6249, cuspidata ; 6334, ankafinensis ; 6627, echinocarpa ; 6639, ankafinensis ; 6675 bis, 11836, Humberti ; 12188, 12188 bis, sphaerophylla ; 12276, myriolepidea ; 13427, oblongifolia ; 14372 ter, cupularis ? ; 17871 (C.), cuspidata ; 18106, sphaerophylla ; 18646, macropoda ? — Humblot : 226, obovata ` 411, 413, cuspidata ; 990, boutonioides ; 1535, anjuanensis. Lam ct Meeuse : 5984, obovata. ë DI Voir aussi ViGurER, Les abréviations C, P, Sw, désignent des échan- tillons récoltés en collaboration avec COURS, PERRIER DE LA BATHIE, WINGLE, respectivement. — 172 — Lantz ` sans n°5, oblongifolia, obovata. Leandri : 170, ferruginea. Le Myre de Vilers : sans n°, cuspidata. Louvel : 52, obovata ; 121, oblongifolia. Mocquerys : 147, obovata. Perrier de la Bathie ` 771, ferruginea; 2135, alnifolia ; 2217, 2366, 4558, boutonioides ; 4614, cuspidata ; 9532, ferruginea ; 9553, alnifolia ; 9559, ferruginea ; 9642, Decaryana ; 9643, ankafinensis ; 9644, 9646, 9690, echinocarpa ; 9695 ; macropoda ? ; 9718, boutonioides ; 9722, oblon- gifolia ; 9727, Perrieri ; 9747, cuspidata ; 9755, obovata ; 9757, oblon- V gifolia ; 9876, myriolepidea ; 9880, 9892, cuspidata ; 9897, obovata ; 14112, oblongifolia ; 14275, cuspidata ; 14276, obovata ; 15097, Perrieri ; 15111, myriolepidea; 15391, 15527, 16154, ankafinensis; 17433, obo- vata ; 17721, Perrieri ; 18073, 18348, ankafinensis ; 18610, myriole- pidea. Perrottet : sans n°, obovata. Pervillé : 416, boutonioides. Ramanantoavolana : 95, racemosa ; 101, Danguyana. Richard : 2, 42, obovata ; 345, boutonioides ; 616, obovata. a Service de Colonisation, voir Ramanantoavolana. TUR 4 Service forestier 1933-31, boutonioides ; ferruginea. Thiry, sans n? : ankafinensis ? Ursch : 6, ankafinensis ; 155, cuspidata ; 181, 182, alnifolia. Viguier et Humbert : 277, obovata ` 492, cuspidata ; 1113, Decaryana ; 1114, alnifolia ; 1957, myriolepidea. Waterlot : 880, Bailloniana. - Éditions Éi Muséum maiori Tin naturelle = 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris- E SC Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en ` ` 1802 comme Annales du Muséum nalional THING cimi Si — — (Un-vol. par an, 300 fr.) re Bulletin du Muséum national d’ Histoire naturelle {commencé en 1895). voee —- (Un vol. par an, 80 fr.) GE Mémoires du Muséum national d'Hisloire naturelle, nouvelle série. - (Sans périodicité fixe ; abonnement pour un volume : 230 fr.) — Indez Seminum in Horlis Musaei parisiensis collectorum. (Laboratoire. — - deculture ; parait depuis 1822 ; échange.) _Notulae See (Directeur : M. H. Humbert, Jonte de Pha nérogamie ; paraît depuis 1909 ; GE au volume, France 65 fr. ; Etranger : 90 fr.) ` Revue française d’Entomologie. (Directeur : M. je pr R. Jeannel, Tabo ratoire d'Entomologie; paraît depuis 1934 ; eg annuel France; 60 Ir..; Etranger, LR: A e È Revue de Botanique appliquée et d' Agriculture GE. (Directeur $ -M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomie coloniale ; parait depuis ` - 1921 ; abonnement pour la France, 130 fr. ; Étranger : 145 et 160 fr.) - Revue Algologique. (Directeurs : MM. P. Allorge et R. Lami, labora- - toire de Cryptogamie ; paratt adr 1924; SERA Bee — —. 190 fr. ; Etranger, 200 fr). SS eet ien - Revue Bryologique et Ztchenslogique: (Directeur M m ge, — ratoire de Gryptogunite mobs rar IA bonnement : F1 60 fr. ; Etranger, 80 fr.) - 2 | . Revue de Mycologie (anciennement Eine de Cryptogamie exotique). — (Directeurs : MM. R. Heim, J. Duché et G. M: toire de — Cryptogamie ` paratt Ke 1928 ; abonnement France, 70 r — Etranger, 100 fr.) meth mi ir eir — Mammalia. (Directeur: M. E. Bourdelle, horaire: de Zoologie, Mais - mifères et Oiseaux; parait.depuis 19367. abonnement: France, 50 fr | Des? Etranger, 55 fr.) EE Bulletin du Laboratoire maritime do II Set d'Histoire T relle à Dinard. (Directeur : M. L Germain, laboratoire maritime de Dinard ; suite du même Bulletin à Saint-Servan parait, Segue TES. GE P variable par fascicule.) ` - SE _ Bulletin du Musée de L'Homme place. du Trocadéro ween. depu Ee 7 3 prix du numéro ` 5 fr. 75.) SE : - Recueil des travaux du Laboratoire de Physique. végétale. — toire de Physique végétale ; parait depuis 1927 ; échange Travauz du Laboratoire d'Entomologie (Laboratoire d'Entomologie ` paraît depuis 1934 ; ;échange.) - Publications du Mutui. nalional d ume SE depuis. 1933) SOMMAIRE ` du FascicuLE 3, Tome X -~ H. HuunznT. — uet l'étude de la flore de Madagascar et ` ... des Comores (fasc. 3), p. 95 OE GacNEPAIN. — Ternstroemiacées nouvelles Jody: p. 112. Mme Tanpieu-BLor. — Diptérocarpées nouvelles d'Indochine, p. 131. JL Leanpri. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Mada- S ome e» Henare p. 138. PRINCIPALES PUBLICATIONS DU LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE flore es de. Indochine, publie sous la a de H. Lecomte (1907-1931); H. Lecomte et H. HUMBERT pu 934) ; H. en ee TUAE Rédacteur - eegen F. GAGNEPATN. 3 Vient de Dents tome VL aso. 9 (Aracées, etc...), pa MM GaGNEPAIX et autres. 168 p. 15 ue ; prix 40 fr. ` “as nc, — Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux SS x travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au d moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum na- S tional d'Histoire naturelle. Elles paraissent sans SE régulière, par fascicules d'une : X quarantaine de pages en moyenne. = oaar se d articles destinés aux Notulae Systematicae doivent- être SE adressés, correctement dactylographiés avec double interligne où — trés lisiblement écrits, à M. le Professeur H. HUMBERT, Labo- . ratoire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°). ` Les figures doivent être prêtes à être reproduites directement (avec .. ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili- E gravure). Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs m articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Su E demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés et remis en pages, mais à titre onéreux, La couverture et le brochage EN sont comptés en supplément. : s Les demandes d'échange ou souscriptions (Erie 65 francs par volume de 4 fascicules ` ‘étranger : 90 francs) E Se adres- sées — au Professeur H. HUMBERT. ES de plantes | Phanérogames t | al FE des s diis 20 da es designs Gigs de toutes les eis 3° Geseis sames au DM s cule ` emer piss iymnospermes a — est E ee NOTULAE SYSTEMATICAE TOME X, FASCICULE 4 (Octobre 1942). RÉVISION DES CÉLASTRACÉES DE MADAGASCAR ET DES COMORES par H PERRIER DE LA BATHIE. En y comprenant les Brexiella H. Perr. (1), que nous avions à . tort, selon Th. LOESENER, rapprochés des Bréxiées (2), et 3 genres que nous croyons nouveaux, les Célastracées sont représentées à Madagascar et aux Comores par 15 genres et 36 espéces. Cette famille est trés homogéne. Les genres, qu'on y a peut-étre trop multipliés, en sont trés affines. Beaucoup ne sont distinguables - que par les caractères du fruit et de la graine, et quand le fruit manque la détermination générique de ces plantes est souvent incertaine. La clef suivante — et tout aussi bien d'ailleurs le synopsis de Th. Loesener (3) — montre bien les affinités étroites de ces genres et le peu d'importance des caractéres qui les sé- parent (4). — — ; I. Capsule loculicide, à 3-5 valves ; un arille à Ia graine. e] 2. Loges de l'ovaire en nombre égal à celui des autres pièces de la fleur (ovaire isomére normalement à 5 loges, mais 1-2 pouvant avorter) ; fleurs hermaphrodites. zh 3. Feuilles opposées ; cymes axillaires. - I. Evonymus. 3'. Feuilles alternes ; inflorescences le plus souvent épiphylles, rare- ment (P. libera) en petite grappe axillaire de fleurs isolées ou fasci- culées par 2-3. 2. Polycardia. (1) H. PERRIER DE LA BATHIE, Les Bréxiées de Madagascar in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 205. — (2) TH. LoESENER, in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin-Dahlem, Bd. XIII (1936-1937), 577. — (3) TH. LOE- SENER, Celastraceae in Engler P//anzenf. Bd. 20 b (1942), 107. — (4) Aussi ` ne suivrons-nous pas complètement la classification de Loesener, qui divise cette famille si homogène en cinq sous-familles et en quatre tribus, dont 3 sous-familles (Célastroidées, Triptérygioidées, Cassinoidées) et 3 tribus (Evonymées, Eucélastrées, Eucassinées) seraient représentées à gascar. On pourrait tout au plus classer nos plantes en 2 tribus, Caractérisées l'une par ses fruits déhiscents, l'autre par ses fruits indé- hiscents, différence qui, sous un climat tropical, est à peine suffisante pour caractériser un genre. NOT. SYS. i ; : 12 e the 2’. Loges de l'ovaire en nombre moindre que celui des autres pièces de la fleur (ovaire oligomère, en général triloculaire) ; fleurs polygames, souvent unisexuées. 4. Inflorescences terminales ; bractées fimbriées ; liane inerme. č 3. Celastrus. .4'. Cymes ou fascicules axillaires ; bractées entières ` arbres ou arbustes non grimpants, inermes ou épineux. l 5. Arbustes ou petits arbres plus ou moins épineux, munis tout -au moins sur les rejets ou les tiges inférieures d'aiguillons caulinaires, présentant souvent, à côté de rameaux allongés à feuilles alternes et distantes, des rameaux courts terminés par un groupe de feuilles très rapprochées. 4. Gymmosporia. 5’. Arbres ou arbustes inermes, à feuilles distantes, alternes ou spiralées, sans rameaux courts terminés par un bouquet de feuilles trés rapprochées. : 5. Maytenus. . Fruit indéhiscent, drupacé, bacciforme ou sec ; arbres ou arbustes inermes. ` ` - 6. Fruit sec, samaroïdé et comprimé, entouré d'une aile circulaire, monosperme ou disperme ; feuilles opposées. 6. Ptelidium. 6'. Fruit ni comprimé, ni samaroide ni entouré d'une aile circulaire. 7. Feuilles alternes ou spiralées ; pas d'arille à la graine. 8. Un seul style à stigmate peu distinctement trilobé ; cymes axillaires, contractées en pseudo-ombelles sessiles ou courte- ment pédonculées ` fruit drupacé à exocarpe mou ét à endocarpe ` mince et tenace ` noyau ordinairement monosperme par avorte- Sne d'une ou deux loges. | 7. Mystroxylon. '. Quatre ou cinq styles, courts et divanni: à lèvre stigmatique es réfléchie en dehors ` cauliflore (fleurs insérées sur l'écorce du tronc ou des rameaux). Fruit bacciforme, à péricarpe épais et charnu, enveloppant 3-5 graines, grosses, réniformes, à testa scléro-fibreux dur, avec faisceau RAR ET bien visible partant du hile ou du raphé. 8. Brexiopsis. 7’. Feuilles opposées (parfois subo pobáen) ou verticillées. ` ia 9. Ovaire uniloculaire ; loge à 2 ovules ascendants ; feuilles opposées. 9. Pleurostylia. 9'. Ovaire pluriloculaire. 10. Drupe sèche, trilobée, à 2-3 noyaux monospermes, dé- hiscents à la fin par une fente ventrale ` pas d'arille ; albu- ` men copieux ; embryon vert. 10. Hartogiopsts. S 10”. Sc charnu (drupe ou baie), non lobé. . Pétales imbriqués ; drupe (endocarpe scléreux et dur) ; SCH d'arille ; étamines insérées sous le rebord du disque. 12. Un seul ovule par loge ; fleurs imus ; ovaire à e loges ; albumen présent. SE E , . Deux ovules par loge, ascendants. m Drupe à exocarpe sec ; vaisseaux du bois à pee EC — 175 — tuations aréolées scalariformes, rarement accompa- gnées de ponctuations simples et rondes. 12. Elaeodendron. 13'. Drupe à exocarpe charnu ; vaisseaux du bois à ponctuations simples, rondes ou elliptiques. | 13. Cassine. . Pétales tordus ; baie (endocarpe charnu) ; un arille e velont toute la graine. ' 14. Etamines insérées sur les bords du disque ; loges de l'ovaire biovulées ; 1-2 graines à testa trés dur et raphé divisé prés du hile en 5 cordons vascu- laires rouges et divergents. 14. Brexiella. 14'. Etamines insérées sur le disque, à égale distance des bords du disque et de l'ovaire ; loges de l'o- vaire à 4-10 ovules bisériés ; graines 5-8, sans cor- dons libéro-ligneux bien apparents sur le testa crustacé et mince. ` 15. Evonymopsis. r. EVONYMUS Tourn. .. Th.Loesener a attribué à ce genre Brexiella longipes H. Perr. (1), que sa grosse baie 5-8-sperme éloigne beaucoup des Evonymus, . et deux arbustes E. elaeodendroides Loes. dont le fruit n'est pas connu, et E. elaeodrendoides var. pleurostyloides Loes., que nous Considérons comme une espèce propre et bien distincte et dont le fruit (que n'a pas vu Loesener) est presque certainement indé- hiscent. En outre, les étamines de ces deux espéces sont insérées sur la marge du disque, non sur le disque entre la marge et l'o- vaire. La présence du genre Evonymus à Madagascar par suite est un fait dont on peut encore douter. Nous conservons néanmoins provisoirement dans ce genre ces deux espéces. I. Evonymus elaeodendroides Loes., in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin-Dahlem, XIII (1936-1937), 580. Forêt orientale, vers 400 m. d'altitude, dans le bassin du Saka- leona, Perrier 5940. 2. Evonymus pleurostyloides Loes. p. var. — Evonymus elaeo- dendroides var. pleurostyloides Loes., loc. cit., 380. (1) E. acanthodonta Loesn. in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin-Dah- lem » XIII (1938), 579. — 176 — Diffère de l'espèce précédente par: 1? les jeunes rameaux plus nettement tétragones ; 2? les stipules 2 fois plus grandes (1-1,2 mm.) ` 3? les feuilles plus petites (3,2-5,5 X 1,6-2,5 cm.), à pé- tiole plus court (2-3 mm.), à bords parfaitement entiers et à som- met presque toujours trés courtement émarginé, avec une petite glande rougeâtre et sessile au fond de l'échancrure ; 4° les - inflorescences souvent réduites à des grappes corymbiformes de 3-4 fleurs, réunies en gros fascicules sur le tronc ou les branches, les ramifications de 2? ordre beaucoup plus courtes que les pédi- celles, souvent subnulles et réduites à la base de l'articulation des pédicelles ; 5° les sépales à bords fimbriés-frangés ; les pétales ` ovales (3 x 2 mm.), ascendants à l'anthése ; 7? les filets stami- naux plus longs (4 mm.), atténués de la base au milieu, puis fili- — formes et de nouveau épaissis-dilatés à la base de l'anthére et ` l'anthére à auricules libres (adhérentes au connectif sur E. elaeo- | dendroides) ; 89 le style à costules très obsolètes. En outre, cet arbuste a des feuilles caduques. Les fruits, malheureusement immatures, sont globuleux (10 mm. diam.), terminés par le style — persistant, entourés à la base par le périanthe (calice, pétales, ` disque et étamines), sans traces de lignes de déhiscence ` loges ` ` 4-5 (une loge parfois avortée) ; graines 1-2 par loge, déformées par > compression, immatures, mais permettant néanmoins de distin- - guer un embryon droit, mince, à radicule infère, avec albumen $ et arille probables. : Forêt tropophile, vers 40 m. .d' altitude, sur le versant occidental à 800 kil. environ au N. W. de la localité de l’espèce précédente, z Manongarivo (Ambongo), Perrier 1656. es i 2. POLYCARDIA Juss., Gen. PL, 377. Les Polycardia présentent une particularité assez singulière : ` les caractères les plus remarquables du genre et de ses espèces - n'ont souvent aucune constance. Ainsi les inflorescences, libres ` et axillaires sur une espèce (P. libera), sont concrescentes avec Ia nervure médiane de la feuille surles 3 autres. Sur ces dernières, les fleurs sont toujours au centre du limbe sur P. aquifolium ; | Der e presque toujours au fond d'une échancrure apicale, mais parfois aussi (rarement) au centre ou au fond d'une échancrure latérale, sur P. phyllanthoides ; le plus souvent au fond d'une échancrure . latérale, mais aussi au centre ou au sommet du limbe sur P. late- ralis. Les pétales sont toujours imbriqués sur P. aguifolium ; presque toujours (trés rarement tordus) sur P. libera; tordus ou . imbriqués de façons diverses sur un méme rameau ou parfois dans la méme inflorescence sur P. phyllanthoides et P. lateralis. Les loges de l'ovaire sont constamment biovuléessur P. aquifo- ` lium ; à 2 ou 3-4 ovules sur P. libera ; constamment à 3-4 ovules sur les 2 autres. Enfin la graine est albuminée sur P. aquifolium et sans albumen sur P. phyllanthoides et P. lateralis (inconnue sur P. libera). En plus de ces variations singulières, ces Poly- ` cardia, surtout P. lateralis O. Hoffm., lorsqu'ils se sont dévelop- pés en dehors de leur milieu d'origine, c'est-à-dire en pleine lu- miére, dans les formations de graminées plus ou moins incendiées Chaque année, présentent en outre un hétéromorphisme foliaire assez considérable, formes de jeunesse, de rejets ou de saisons qu'on a souvent décrites comme espèces nouvelles (P. Hildebrand- tii Bn., P. Baroniana Oliv., P. centralis Baker, P. oblonga Loes., P. geed Loes, ) et que nous ne pouvons que mettre en syno- nymie. Au total, le genre ne een que 4 espèces Ares ré- | pandues. i 1. Polyeardia libera O. Hoffm., Sert. PI. Madag. (1881), 12 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot. Atlas IV, t. 282 b. — Celas- trus baccatus Sc. Elliot, in Journ. Linn. Soc., XXIX (1891), 11 ; Polycardia libera var. serratula Loes., in Notizbl. Bot. Gart. M us. Berlin-Dahlem, XII (1936), 32 ; d°, var. pilose Loes., loc. cit. Cette espéce, bien distincte par ses inflorescences en petite grappe libre et axillaire, a presque toujours ses pétales imbri- qués. Sur neuf spécimens étudiés, un seul (Perrier 5993) a les pétales tordus sur le tiers environ de ses fleurs. Les jeunes pousses sont toujours pubescentes, mais les poils sont plus ou moins promptement caducs et laissent sur la face inférieure des feuilles A DE de fines cicatrices qui donnent au limbe une apparence ponctuée. Les grandes feuilles des rejets ou des pousses vigoureuses sont plus ou moins dentées. Les variétés distinguées par Loesener ne sont donc au plus que des stades de végétation. .. P. libera est largement répandu dans l'Ile, mais toujours rare. _ Il a été observé dans la forêt littorale orientale, sur les basses montagnes du Sambirano et sur les montagnes du Domaine cen- tral jusqu'à 1.000 m. d'altitude, du N. de l'Imerina au S. du Betsiléo. 2. Polyeardia Aquifolium Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 103. Espèce trés distincte par ses feuilles épineuses (de Houx com- ` mun), ses inflorescences toujours au centre du limbe, ses pétales toujours imbriqués et son ovaire à loges biovulées. Foréts tropophiles, du littoral à 1.200 m. d'altitude, sur le ver- sant ouest de l'Ile. Aire paraissant disjointe en deux tronçons, l'un au Nord, l'autre au Sud. Rare. Var. ilicifolia Loesn. pro sp. — Polycardia ilicifolia Loesn., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin-Dahlem, XII (1936), 33. Feuilles plus étroites, oblancéolées (3,6-6,5 x 1,2-2 cm.), ne portant que 4-5 dents par bord dans la moitié supérieure du limbe. ES | Oper : Forêt de Kamakama, sur le causse d'Ankara (Boina), Perrier 1272, exemplaire sans fleur et sans fruit, tout à fait insuf- . fisant pour caractériser une espéce nouvelle, et la distinguer de : P. Aquifoliun, dont les feuilles sont variables et parfois assez semblables à celles de la var. ilicifolia. 3. Polycardia phyllanthoides (Lamk.) DC., Prodr., Il (1825), | IO ` Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 281. — Elaeodendron phyllanthoides Lamk., Illustr. IL, 100, t. 132 ; P- madagascariensis Gmel., Syst. Veg. Linn., 1, 407 ; P. epiphylla Smith in Rees Cycl., XXVIII, n° x. P. phyllanthoides, bien facilement distinguable de ses congé- néres par ses feuilles florifères presque toujours largement obcor- ` me; Por diformes avec l'inflorescence au fond de l'échancrure apicale, rarement au fond d’une échancrure latérale ou au milieu du limbe, et ses grandes (8-12 mm. diam.) fleurs sessiles, est localisé au S. E. du versant oriental, du Matitana à Fort-Dauphin et du littoral à 1.000 m. d'altitude. Sur cette aire assez réduite, il = assez fréquent dans les forêts ou à proximité. 4. Polycardia lateralis O. Hoffm., Sert. PI. Madag. (1881), 12. P. Hildebrandtii Baillon in Bull. Soc. Linn. Paris, 1 (1881), 276; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV,t. 282 a; P. Baro- niana Oliv., in Hook. Icon. PL., XXIII (1892), t. 2237 ; P. cen- - tralis Baker in Kew Bull. (1894), 354 ; Grandidier, Loc. cit., t. 281, fig. 2 ; P. oblonga Loesn., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Ber- lin-Dahlem, XII (1936), 33 ; P. oblanceolata Loesn., loc. cit., 34. Comme la plupart des végétaux ligneux du versant ouest de Madagascar qui résistent plus ou moins aux incendies de brousse, cette espéce, arbuste de 1 à 3 m. de haut dans les lieux dénudés et petit arbre atteignant 10 m. de hauteur dans les forêts, a des feuilles trés variables, plus grandes ou plus petites, plus minces ou plus coriaces, selon qu'elles se sont développées en saison des pluies ou en saison séche, sur des rejets ou des rameaux supérieurs plus ou moins dépaupérés. Les fleurs, normalement insérées sur la nervure médiane au fond d'une échancrure latérale, sont par- - fois placées au milieu du limbe surtout sur les grandes feuilles de saison des pluies ou de rejets. Ces variations des feuilles ou des inflorescences, que l'on peut d'ailleurs observer sur les différents rameaux d'un méme arbuste, n'ont aucune constance et ne se présentent généralement pas sur les arbustes normalement déve- loppés. C'est pourtant d'aprés ces caractéres inconstants des feuilles et des inflorescences qu'ont été distingués P. Hilde- brandtii Baillon, P. Baroniana Oliv., P. centralis Baker, P. oblan- ceolata et P. oblonga Loesn., espéces que nous ne pouvons que rapporter à P. lateralis O. Hoffm. Malgré ces variations, simples stades de végétation ou accom- modations à des conditions diverses, cette espéce est en somme trés stable sur toute l'étendue de son aire et bien distincte de Beie — 180 — P. phyllanthoides par sespetites fleurs pédicellées. La préfloraison des pétales est tantôt tordue et tantôt imbriquée et ceci souvent sur le même rameau. La capsule est ovale-aiguë et à 5 valves, la graine oblancéolée, un peu arquée, noire, enveloppée d'un arille blanc, sans albumen et à embryon blanc. L'espéce est commune sur tout le versant N. W. de l'Ile, de la baie de Diego- ` Suarez au Cap Saint-André et du littoral à 1.200 m. d'altitude. 3. CELASTRUS L. Ce genre n'est représenté dans la Région malgache que par une seule espéce : Celastrus madagascariensis Loesn., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin-Dahlem, XIII (1936-1937), 215. La capsule de cette espéce (non vue par Locsitierk est ovale (10-12 x 8 mm.), trivalve, les valves coriaces ; les graines ont un albumen copieux, un embryon un peu verdâtre, des cotylé- dons foliacés, ovales-obtus, un peu inéquilatéraux à la base ` ` arrondie et une courte radicule cylindrique et infére. - Cette vraie liane est assez rare dans les foréts ombrophiles du Domaine central, entre 800 et 1.500 m. d'altitude. - 4. GYMNOSPORIA Benth. et Hook. Ce genre est représenté par 7 espéces à Madagascar. De ces derniéres, 3 sont endémiques, 1 habite aussi sur les Mascareignes ` ` et les 3 autres en Afrique. Ce sont des arbustes ou de petits arbres, souvent épineux ou à rameaux courts terminés par un bouquet de feuilles, rarement complètement inermes, mais parfois sans aiguillons sur les rameaux supérieurs. Ces espèces sont plus ou moins hétéromérphes. Leurs rameaux courts, souvent réduits à un groupe de feuilles ou d'inflorescences, sont en somme des - aiguillons non terminés par une pointe piquante. Comme eux ils sont axillaires d'une feuille ou d'une cicatrice foliaire, parfois d'ailleurs terminés par un aiguillon ou encore réduits à un fasci- cule de feuilles ou d'inflorescenceset insérés sur l'aiguillon quel- — 181 — que part entre sa base et son sommet. Les feuilles des rejets, des rameaux inférieurs et des tiges en voie de croissance sont alternes et beaucoup plus grandes que celles des fascicules qui terminent les rameaüx courts (1). La longueur relative des inflorescences - et des feuilles varie également selon la vigueur du rameau qui les porte et les cymes s'allongent parfois beaucoup: après la florai- . son. Les fleurs sont souvent polygames, les deux sexes en mélange ou séparés sur des rameaux ou des pieds différents, sans aucune Constance. Enfin quelques espèces présentent en outre des formes ` brévistylées et longistylées en général séparées sur des pieds différents. Ces variations, qui ne se voient bien que sur le vif ou lorsqu'on dispose de nombreux spécimens d'étude, ont amené Baker à créer, d'aprés un spécimen souvent unique, quelques espèces que nous avons dû mettre en synonymie. ` | A. Fleurs disposées en fascicules axillaires. — + I. Gymnosporia commiphoroides sp. n. Frutex parvus, glaber, spinosissimus, ramis decumbentibus ramulos breves multos gerentibus. Folia alterna vel in ramulorum apicem conferta, - subsessilia, anguste obovato-cuneiformia oblanceolatave (5-20 X 4-9 mm.) basin versus longissime attenuata, apicem versus paucidentata. Flores in aculeorum axillam fasciculati, brevissime (1 mm.) pedicellati, 5 -meri. Calycis lobi fimbriato-ciliati, Stamina in disci marginem inserta. Ova- rium triloculare, loculis biovulatis ; stylo crasso, apice trilobo, lobis latis patulis vel reflexis. Capsula subglobosa obovatave (7-9 x 7-8 mm.), valvis 2-3, loculis 1 raro 2-spermis. Semina ovoidea (3-4 X 2-3 mm.) ru- bra, arillo albo induta, embryonis lutei cotyledonibus obtuso-ovatis. T . Petit arbrisseau à rameaux traînant sur les roches, à écorce noirátre et à aiguillons fins. Feuilles atténuées en com presque (1) Ce port particulier (feuilles, alternes et distantes sur les pousses en . Voie de croissance rapide, groupées au contraire en touffe dense au . Sommet des rameaux courts), typiquement xérophile, est revétu dans les formations de xérophytes de Madagascar par de nombreux végétaux ap- Partenant à des genres trés divers (Pachypodium, Alluaudia, Didierea, Genipa, Rhigozum, Stereospermum, Erythroxylum, Sclerocarya, etc., etc. zE mais dans la plupart de Ces genres il y a, à côté d espèces à rameaux cou et à feuilles groupées au sommet de ces rameaux d autres espèces à re tous allongés et à feuilles distantes du type ordinaire qu'il n'a jamais é question de séparer comme genre d’après ce seul caractère. peser a Pour les Gymnosporia, il faut reconnaitre que ce caractère de végéta Broupe bien des espèces évidemment alliées, - — 182 — du sommet à la base, à 4-5 dents obsolétes au sommet du limbe. Fleurs vues en mauvais état. Rocailles granitiques, vers 1.800 m. . d'altitude ; fr. : janvier. CENTRE : Est d'Antsirabe, Perrier 5841. A’. Inflorescences en cymes plus ou moins pédonculées. B. Feuilles en général moins de 3 fois plus longues que larges et manifestement crénelées-dentées ; fleurs hermaphrodites: CG Aiguillons courts et rares, manquant souvent sur les ra- meaux supérieurs ; feuilles, inflorescences et capsules de couleur claire (glauques ou d'un vert clair). . 2. Gymnosporiatrigyna (Lamk.) Baker, Fl. Maur. (1877), 50. — Celastrus trigynus Lamk., Encycl., 11 (1786), 94 ` Catha trigyna Prel., Bot. Bemerk. (1844), 33 ; Celastrus pyrius Willem. - in Ust. Ann. Bot., XVIII (1706), 21 ; Ilex salicifolia Jacq., Coll., V, 56, t. 2, fig. 2 ; Gymnosporia 'baniculata Baker, in Journ. Linn. Soc., XX (1883), Tai. i Arbuste ou petit arbre, SES à feuillage caduc, surtout * reconnaissable à ses feuilles et A ses inflorescences d'un vert clair, glauques en herbier, et àses aiguillons ordinairement rares . 5 et courts (moins de r mm.) qu'on ne voit guère que sur les ra- meaux inférieurs ou les tiges vigoureuses et qui manquent sou- vent sur les rameaux fleuris ou fructifiés. Espèce hétéromorphe ` ` au plus haut degré, croissant fréquemment dans les lieux dénudés sous forme de rejets de souche recépée ou brûlée et fleurissant alors à contre-saison. Rejets inférieurs portant parfois des ai- guillons plus ou moins allongés. Feuilles trés variables de formes _et de dimensions selon qu'elles se sont développées en saison des pluies sur des rejets ou des pousses vigoureuses ou, au contraire, sur les rameaux courts et en saison séche, parfois jusqu'à 10 fois plus grandes (pétiole : 1-2 cm. ; limbe : 7,5-10,5 x 2,6-5,5 cm.) dans le (St cas que dans le 2? (pétiole:de subnul à ro mm ; limbe t 1,7-6,5 X 1,4-2 cm.). Les cymes de méme sont plus ou moins développées selon ces cas. Ordinairement axillaires, elles sont ` parfois groupées par 3-4 au sommet des rameaux ou sur des ra- — 183 — meaux aphylles en fausse panicule terminale (G. paniculata . Baker). Les rameaux dépaupérésdesaisonsèche et des lieux arides à feuilles trés petites, souvent obovales-cunéiformes ou oblancéo- .. lées, parfois ovales-lancéolées ou étroitement rhomboidales (sur un méme rameau) et à cymes petites et pauciflores qui repré- "Sentent un des points extrêmes de la gamme de ces variations, et que l'on peut distinguer comme forme serotina, ont en herbier, lorsqu'ils sont représentés par un seul rameau, un aspect si dérou- . tant que Loesenera déterminé (in sched.) l'un d'eux (Perrier 1078) - G. buxifolia (Sond.) Szyszyl. et un | autre (Perrier 5935) G. cune- tjolia Baker. Les fleurs, blanches et de 3-4 mm. de diamètre, sont toujours hermaphrodites et ne présentent pas de formes hétérostylées. La capsule de couleur paille est trivalve et de 8-10 mm. de diamètre. Les graines, rougeâtres, ovoides ou un peu obovales (3 X 2 mm.), sont enveloppées sur le tiers inférieur d'un arille blanc, épaissi à la base. L'espéce est assez répandue dans les lieux secs et arides, sur- tout sur les roches calcaires ou volcaniques, sur le versant occi- dental de Madagascar, entre 200 et 1.600 m. d'altitude et croit &ussisurles Mascareignes. - D Var. macrocarpa nov. Ne diffère de la forme serotina que par la capsule près de deux fois plus grosse. Fleurs non vues. OvzsT : Rocailles calcaires dans le bassin de la Kapiloza (Am- ` bongo), Perrier 6041. Esr (Sud) : Vinanibe prés de Fort-Dauphin, Decary 10216. C'. Arbustes très épineux, à aiguillons allongés ; feuilles, in- florescences et capsules de couleur sombre, rouges ou rougeátres. 3. Gymnosporia leptopus (Tul. Baker, in Journ. Linn. Soc., XX (1884), 120. — Catha leptopus Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, MI (1857), 100 ; Celastrus leptopus Baillon, in Grandidier, Hist. Nat. Mad., Bot. Atlas IV, t. 280 a ; Gymnosporia berberidacea =: 184 Pieds Bak. in Journ. Linn. Soc., XX (1884), 120 ; G. cuneifolia Bak., loc. cit., XXII (1887), 350. Cette espéce, trés facilement distinguée à premiére vue de la précédente par ses longs aiguillons, trés nombreux, manquant rarement et la coloration sombre de ses tiges, feuilles, inflores- cences et capsules, d'ailleurs à feuilles, fleurs et graines assez différentes, est également hétéromorphe, mais à un degré moindre . que C. trigyna. Le type de l'espèce (Bojer, sans n°) et ceux de G. berberidacea Bak. (Baron 781 et 2054) et de G. cuneifolia Bak. (Baron 4201), que nous rapportons à G. leptopus, représentent ensemble assez bien les différentes formes que l'on peut obser- … ver sur les différents rameaux d'un même arbuste. Mais cet hété- — - romorphisme est accompagné sur G. leptopus de variation d'un autre ordre. Cette espéce présente en effet des formes hétérosty- lées. Dans la forme brachystylée (Baron 781, 2054 et 4201, Le — Myre de Vilers, Bojer) le style est trés court (o mm. 2) et trilobé ` au sommet, les lobes larges et plus courts que le style. Dans la forme dolichostylée (Humbert 4518 et 7144, Viguier et. Humbert 1399, Hildebrandt 3945), le style est encore très court, mais il est divisé au sommet en 3 branches étroites 2 fois plus longues que ` ` lui. Sur les 2 formes le périanthe et les étamines sont à peu près semblables. 7 L'aire de cette cM trés distincte dé celle de G. trigyna qu'elle n'approche qu'à à l'extréme Sud, couvre, entre 1400 et ` à 1800 m. d'altitude, une grande partie du versant W. du Domaine ` ` central, de l'Imerina aux montagnes du Sud. KA Var. androyensis nov. Difière du G. leptopus, toutes variations hétéromorphiques - écartées, par les pétioles subnuls, le limbe foliaire à dents mar- . S ginales moins nombreuses (4-5 par bord au lieu de 6-10) et plus larges, les fleurs plus grandes (3,5-4,5 mm. diam. au lieu de 2-25 mm.), les formes hétérostylées un peu différentes et plus dissem- ` blables, et enfin parce que l'aire de cette variété est distincte et disjointe de celle du G. leptopus. Sur cette variété la forme bra- chystylée (Decary 2664) a des fleurs un peu plus grandes (4 mm. Si ee VA — 195 — . diam.), les étamines aussi longues (2 mm. 3) que les pétales, et .les filets staminaux 3 fois plus longs que leur anthére. Sur la forme dolichostylée (Decary. 2732) la fleur est plus petite (3,5- 4mm. diam.), les pétales un peu plus courtset les filets staminaux Sont à peine aussi longs que l'anthére. Dans les 2 formes, le style est semblable à celui des formes correspondantes du G. leptopus. Buissons xérophiles de l Androy, à basse altitude. Sup-OussT : Ambovombe, Decary 2663 et 2732 ` Ampasim- polaka, à l'E. d'Ambovombe, Decary 9057. ..4. Gymnospcria divaricata Baker in Trim. Journ. of Bot. (1882), 50. — G. crataegina Baker in Journ. Linn. Soc., XX (1884), .. Espèce aussi variable que la précédente, en différant à peine . par des feuilles plus grandes, à plus grande largeur plus souvent au milieu ou au-dessous du milieu, à pétioles plus longs (5- 8 mm.), à dents marginales beaucoup plus nombreuses et plus petites, et des fleurs plus grandes (4 mm. diam.). Elle présente aussi des formes hétérostylées presque semblables à celles du G. leptopus, à cela près que les étamines sont plus longues que l'o- vaire et le style sur la forme brachystylée et que le style est plus long (1 mm.) sur la forme dolichostylée. Elle habitelesforéts om- brophiles du N. et de DE. de l'Imerina et nous la considérerions volontiers comme une forme des lieux plus humides, une sous- - espèce au plus du G. leptopus. Un des spécimens étudiés (Per- ier 17183), qui a les petites fleurs de ce dernier (forme brachy- . Stylée) et des feuilles trés variables présente d'ailleurs des carac- téres intermédiaires. G. crataegina Baker (Baron 2102, 3734 et 3115) n'est pas distinct de G. divaricata Baker (Baron 143, 3029 . €t 4438). Les différences apparentes de ces spécimens ne sont que des stades différents de végétation. B'. Feuilles linéaires ou oblancéolées, plus de 4 fois plus longues - que larges ; bords du limbe entiers. D. Fleurs polygames. 5: Gymnosporia polyacantha (Sond.) Szyszyl, Pl. Rehmann. — 186 — 11 (1888), 33. — Celastrus polyacantha Sond. ex Harvey et Sond., F1. Cap., 1, 455. ' Cette espèce, arbuste trés épineux des buissons xérophiles ` du S. W., bien distincte des 2 suivantes par ses feuilles oblancéo- lées, ses fleurs plus grandes et son ovaire triloculaire, est surtout . remarquable par le polymorphisme de ses fleurs qui sont à la fois polygames (2, 4 et 9) et hétérostylées. Sur certains pieds (Hum- bert 5378, Decary 2737) ces fleurs sont hermaphrodites, grandes (6 mm. diam.) et brachystylées, avec des pétales un peu obo- vales ; des étamines égalant à peu prés les sépales et à filet plus long que l'anthére orbiculaire (o mm. 8) ; et un ovaire sans style surmonté de 3 lobes stigmatiques épais et trés courts (o mm. 2). Sur d'autres (Perrier 4389) les fleurs sont plus petites (4 mm. . diam.) et d, avec des étamines semblables à celles de la forme précédente et un rudiment d'ovaire surmonté de 3 petits lobes. Sur d'autres encore (Perrier 19241) les fleurs sont 9, assez gran- des (5 mm. diam.) et dolichostylées, avec des pétales largement ovales, des étamines plus petites à anthére vide et un style court (o mm. 4), divisé au sommet en 3 longues (o mm. 6) ban: ches stigmatiques réfléchies. G. polyacaniha est localisé à Madagascar sur les "e p plus sèches du Domaine subdésertique du S. W. Il y est assez - fréquent. Var. hybrida nov. Différe de G. polyacantha par les fleurs des vici d d à rudiment d'ovaire surmonté de 2 petits lobes seulement ; par celles des pieds 9 à ovaire biloculaire atténué en style épais et long de I mm., courtement, bifide au sommet, les 2 divisions bilobées, et finalement à 4 lobes réfléchis et courts ; et par la capsule b bi- valve. Buissons xérophiles du S. W., avec G. polyacantha et G. linea- ris, hybride probable de ces 2 espèces, en tout cas très fertile. Sup-Ouzsr : delta du Fiherena, Humbert et Swingle 5178; La Table, près de Tuléar, Perrier 18698 ; rocailles calcaires à l'E. du ` lac Manampetsa, Perrier 19177; du lac Manampetsa au delta de crgo la Linta, Humbert 5392 ; Antanimora (Androy), Decary 4195 (sur ces derniers spécimens, qui sont 4, on observe parfois des fleurs à rudiment d'ovaire terminé par 3 petits lobes). 6. Gymnosporia linearis (L.) Loes., in Engler Pflanzenf., Bd. 20 b (1942) Celastr. 149, 73. — Celastrus linearis L. fil., Suppl., 153 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 280 b; Catha linearis G. Don, Gen. Syst. II, 9. ... Ce grand arbuste ou petit arbre de 3 à 6 m. de haut, à port de petit saule pleureur, à rameaux inférieurs plus ou moins épi- _neux et à rameaux supérieurs inermes, gréles et pendants, est bien distinct par ses petites fleurs dioïques, son ovaire bilocu- laire, sa capsule bivalve et ses feuilles étroitement linéaires ou oblancéolées-linéaires, de 5 à 20 fois plus longues que larges. Il est très abondant à Madagascar sur les versants Ouest et Sud- Ouest, du Cap Saint-André au N. au Cap Sainte-Marie au S., du littoral à 600-700 m. d'altitude, surtout sur les terrains aré- nàcés ou calcaires. Primitivement essence des bois et buissons tropophiles, il s'est répandu au fur et à mesure dela destruction ` . de ces bois dans les lieux dénudés par les feux de brousse, aux- quels il résiste assez bien dans les endroits assez secs, oü les gra- minées ne sont pas très denses et où, par suite, ces feux ne sont . pas trop ardents. | On a distingué les exemplaires de Madagascar comme var. madagascariensis par confusion avec le suivant. D’. Fleurs hermaphrodites. 7. Gymnosporia senegalensis (Lamk.) Loes. in Bull. Herb. Boissier, IV (1896), 430. — Celastrus madagascariensis Lamk., Encycl., I (1783), 661 ; Catha grossulariae Tul. in Ann. Sc. Nat., Sér. 4, VIII (1857), 99. : Espèce voisine de G. linearis, comme ce dernier SR ovaire bilo- Culaire et à capsule bivalve, mais à fleurs hermaphrodites, à ovaire hémisphérique et à feuilles moins longues, oblancéolées ou étroitement obovales, paraissant localisée à Madagascar _ — 188 — sur l'extréme Nord de l'Ile, aux environs de Vohémar et de la baie de Diego-Suarez. Espéce insuffisamment décrite. Gymiosgoris brachystachya Baker in Trimen’s J ourn. of Bot., XX (1882) 50. D’après la description, cette espèce semble n'étre qu'un port xérophile ou d'arriére-saison du G. trigyna; analogue à la forme serotina décrite plus haut. CENTRE : Imerina, Dr Parker (type non vu). Nom malgache : Toho. 5. MAYTENUS Molina, Saggio Chile (1782), 177 ; Loesen. in ` Engler Nat. Pflanzenf., B. 20 b (1942), Celastr., 140. I Ce genre cosmopolite, surtout distinct du précédent par lab- sence constante d'aiguillons et de rameaux courts terminés par un bouquet de feuilles, est représenté à Madagascar par une seule ` : espéce à laquelle nous adjoignons, avec doute puisque l'on n'en : connaît pas les fruits, Catha alaternifolia Tul. des Comores. Au "A point de vue biologique, le genre Maytenus représente le type — ombrophile des Gymnosporia (V. note de la page 181). | I. Maytenus fasciculata (Tul. Loesen. in Engler Nat. Pflan — zenf., Bd. 20 b, Celastr. (1942), 140. — Catha fasciculata Tul in .- Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 98, et var. parvifolius Tul., loc. cit., 99 ; Celastrus fasciculatus Drake, in Grandidier Hist. | Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 280 : Gymnosporia fasciculata Loesen., in Bot. Jahrb., XIX (1804), 232. e Arbuste ou petit arbre à feuilles persistantes assez répandu | sur les sables surtout littoraux des côtes N. E. et N. W. de Mada- gascar et observé aussi sur les Comores (1). Les feuilles sont assez —— variables de dimensions et de forme pour que l’on puisse trouver — sur un seul pied plusieurs formes aussi distinctes que celle que TULASNE a nommée var. jarvifolia. Cet hétéromorphisme Jo: (1) Dans l'Index de Kew, Catha fasciculata Tul. est indiqué par erreur comme de Malaisie. i E n liaire a amené LOESENER (in litt.) à rapprocher certains exem- plaires (Hildebrandt 3311 et 3340, Perrier 1223 et 6007) de Gym- nosporia luteola (Del) Loesen., espèce africaine dont la fleur est presque 2 fois plus grande. 2. Maytenus (?) alaternifolia comb. nov. — Catha alaternifolia Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 98 ; Celastrus alater- nijolius Index Kew., 1, 459. Arbuste à feuilles persistantes et à cymes axillaires courte- ment pédonculées, récoltéà Angazija (Grande Comore) par Boivin. Nous plaçons cette espèce, dont le fruit est inconnu, dans le genre Maytenus avec beaucoup de doute. Ce n’est certainement ni un Catha ni un Celastrus mais ce pourrait être un Mystroxylon, car ses feuilles ressemblent à celles de M. aethiopicum avec, il est vrai, des inflorescences très différentes. ` 6. PTELIDIUM Thou., Hist. Vég. Isles Austr. d'Air, (1805), it. 3. Ce genre endémique, trés distinct par ses fruits samaroides et trés comprimés, comprend deux espèces, P. ovatum Poir. et une espéce nouvelle trés différente. I. Ptelidium ovatum Poir., Dict. Suppl., IV (1816), 597 ; Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 103 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot., Atlas IV, t. 278. Arbuste à rameaux rigides, à feuilles coriaces, non dentées et persistantes, et à grand fruit largement ailé et trés ligneux. Espéce non retrouvée depuis 1796. EST : sans localité, du Petit-Thouars. 2. Ptelidium scandens sp. nov. Frutex scandens glaber, ramulis gracilibus. Folia opposita membranacea, decidua, petiolo crasso 6-10 mm. longo ; lamina oblongo-lanceolata ellip- ticave (4,5-7 X 1,7-3,7 cm.), obtuse acuminata, basin obtusam versus attenuata, dentibus paucis latisque marginata. Cymae axillares termina- lesve, compositae, laxae, 3-12 florae, vulgo longe (1,2-2,5 em.) peduncu- latae ; bracteis lanceolato-linearibus; pedicellis subtetragonis 4-6 mm. longis, floribus 4-meris. Calycis segmenta obtuse deltoidea. Stamina 1 mm. longa, filamentis ima basi vix incrassatis, antheris subglobosis. Discum NOT. ss, : 13 — 190 — - crassum 4-undulatum. Ovarium biloculare, loculis biovulatis. Fructus (immaturus) compressus, samaroideus, lanceolatus (2,2 x 1,1 cm.), sub- acutus vel breviter acuminatus, tenuiter radiatimque venosus, satis an- guste alatus. Semina (immatura) adscendentia teretiaque. Les cymes, ordinairement axillaires et solitaires, sont parfois groupées par 3 au sommet des rameauxen trés large cyme corym- biforme. Sur les spécimens étudiés, les fleurs étaient passées et les fruits immatures et nous n'avons pu voir par suite ni les pé- tales, ni le style, ni les graines mûres. Les ailes du fruit ont une ` largeur invariable (2 mm.) de la base au sommet. : : 7. MYSTROXYLON Eckl. et Zeyh., Emwm. Pl. Afr. Austr. (1835), 125 ; Loes., Engler Nat. Pflanzenf., Bd. 20 b (1942), Celastr., 176. i ; Ce genre, facilement distingué des Elaeodendron par ses feuilles alternes, ne comprend pour nous, à Madagascar et aux Comores, ` qu'une seule espéce : / Mystroxylon aethiopicum (Thunb.) Loes., loc. cit., 178. — Cassine aethiopica Thunb., in DC. Prodr., 11, 12 ; Mystroxylon aethiobicum, athroanthum, spilocarpum et sessiliflorum Eckl. et Zeyh., loc. cit., 125 ; M. confertiflorum Tul., in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 106 ; Elaeodendrom aethiopicum Oliv., Fl. Trop. Ajr., 1 (1868), 365 ; Grandidier, Hist. Nat. Madag., Bot, . Atlas IV, t. 277 ; E. gymnosporoides Baker, in Journ. Linn. Soc., — XXII (1886), 460 ; E. nitidulum Baker, loc. cit., XXI (1884), 333 ; E. oliganthum Baker, loc. cit., XX (1883), 121 ; E. pilosum. Baker. loc. cit., 122 ; E. vaccinioides Baker, loc. cit., XXI (1884), 333 ; Cassine comorensis Loes., in Bot. Jahrb., XVII (1893), 531 ; Mystroxylon comorense Loes., Engler Pflanzenf. Nachtr., x (1893) 233. Cette espèce, ubiquiste et largement répandue, croit dans des ` stations très diverses, rocailles, buissons, forêts, lieux dénudés par les incendies de brousse; où ses rameaux sont souvent réduits | à des rejets de souche plus ou moins rongés par les flammes. Elle est trés commune sur tout le versant occidental de Madagascar, - du littoral à 2.000 m. d'altitude, plus rare sur le versant oriental e; + — 191 — et se retrouve sur la plupart des iles de l'archipel des Comores. Par suite de cettelarge dispersion dans des milieux trés dissem- blables, elle est assez variable quant à la pilosité, toujours bien apparente sur les jeunes pousses mais ensuite plus ou moins caduque, et quant à la forme des feuilles (obovales, elliptiques, oblongues, ovales-oblongues) et à leurs dimensions (de 1,5 X Ià II X 4 cm.). Ces variations se réduisent en somme à de l’hété- romorphisme foliaire ou à quelques formes d'accommodation, les organes de reproduction restant invariables dans tous les cas. Parmi les trés nombreux spécimens de l'espéce que nous avons étudiés (1) (plus de 95 n° de provenances très diverses), il nous a été impossible de distinguer, non seulement les espéces de BAKER que nous plaçons ci-dessus en synonymie, mais même _une sous-espèce ou une variété que l’on puisse reconnaître. Nous énumérons pourtant quelques formes ci-après, mais ceci simple: ment pour indiquer les extrêmes de la gamme de variation de ce Mystroxylon. Les drupes, rouges à maturité et peu charnues, sont néanmoins recherchées par les oiseaux frugivores et parfois même par cer- tains indigènes des peuplades côtières. Le bois, assez dur et faci- lement inflammable, est employé par les Malgaches comme bois à brûler ou pour faire des torches, des manches de sagaie ou d'ou- tils. Aussi cet arbuste des lieux découverts, qui devient dans les forêts un petit arbre de 8-10 m. de haut, a-t-il de nombreux verna- culaires, Hazondity, Hazonringitra, Aisiay, Fanajava, Voampy. Fa. vaccinioides Baker pro sp. — E.vaccinioides Baker, in Journ. Linn. Soc., XXI (1884), 333. . Feuilles petites, de 1 à 4 cm. de long, largement obovales, elliptiques ou un peu obovales, souvent arrondies aux deux extré- mités, rarement en coin à la base ou plus atténuées vers la base que vers le sommet, ordinairement moins de 2 fois plus longues que larges. Forme des montagnes du Domaine und, des stations ro- cailleuses et trés exposées aux vents ; ; commune. (1) Dont les types des cinq espèces de BAKER. — 192 — "Eds Honn E Baker prosp. — E. PACS Baker in. Journ. Linn. Soc., XX (1883), 122. Pubescence des parties jeunes et des inflorescences plus dense et persistant davantage. Çà et là avec la forme typiqueet les autres formes, sur des sta- tions très diverses. Fa. occidentale. Feuilles assez étroitement elliptiques-lancéolées ou ovales- lancéolées, ordinairement 3 fois plus longues que larges, à plus grande largeur souvent au milieu ou au- -dessous, à bords plus densément crénelés ; inflorescences souvent subsessiles ou très courtement pédonculées, les pédicelles ordinairement plus longs que le pédoncule. Avec la forme typique dans les stations arides du C., de PW. et du S. W. Fa. comorense Loes. pro sp. — Mystroxylon comorense Les in Engler Nat. Pfanzenf., Nachtr., x (1893), 223 ; Cassine comorensis Loes., in Bot. Jahrb. XVII (1893), 531. Feuilles étroitement lancéolées et grandes (5-9 x 1-2 cm.), à plus grande largeur au milieu ou un peu au-dessus, atténuées en coin trés aigu sur le pétiole relativement court (4-6 mm.) ; pédoncule grêle et long (10-15 mm.). | Grande Comore, Humblot 1003 (3) et 1039 (30). Des formes analogues quant aux feuilles ont été récoltées à Nossibé et dans le bas bassin du Sambirano, domaine où des espèces trés diverses ont souvent un feuillage plus opulent que ` dans les autres domaines de la Grande-Ile. Quant au pédoncule sa longueur varie souvent de subnul à 15 mm. sur un méme rameau. Des formes typiques de l'espéce ont été récoltées à Mayotte par Pervillé (n° 303) et Boivin (n° 3362). . 8. BREXIOPSIS g. nov. Arbuscula sempervirens cauliflora, foliis alternis coriaceis aculeato- dentatis, stipulis minutisdeciduis, floribussubsessilibusfasciculatis. Flores hermaphroditi, 4-5 meri, receptaculo subplano. Sepala imbricata. Petala m TUE ? Stamina 5 alternipetala, sinubus disci inserta. Ovarium ...? * = die Fructus baccatus 3-5 spermus, saepe latior quam altior, 3-4 cm. altus et latus, basi disco sepalisque cinctus, stylis divaricatis crassis 4-5, lobo stigmatoso extra reflexo instructis, coronatus ; epicarpio membranaceo tenui ; endocarpio crassissimo carnoso. Semina crasse reniformia, exa- rillata, testa coriacea nervis plurifurcatis 6-8 e raphe ortis conspicue ornata ; albumine crasso, carnoso; cotyledonibus foliaceis, late ovatis ; mola brevi infera. Genre endémique représenté par une seule espèce : Brexiop:is aquifolia sp. n. Arbuscula 2-4 m. alta, ramulis subgracilibus (1,5-2 mm. diam.) lu- fescentibus, lenticellis cinereis minutis conspersis. Stipulae minutae acuto-deltoideae. Folia evoluta glabra omnia aculeato-dentata ; petiolo 5-7 mm. longo ; lamina plus minus anguste oblonga (8,5-13,5 X 3-4 cm.) bast breviter cuneata, vulgo acuta et aculeo terminata, in pagina inferiore minute puncticulata, marginibus dentibus pungentissimis 16-18 instruc- tis ; nervis nervulisque tenuissimis densissime prominulis. Flores fascicu- lati, in trunci vel ramorum cortice inserti, sessiles vel subsessiles. Se- pala late obtusa. Bacca turbinata subglobosave (2,7 x 3 cm.) vel sub- _ duplo latior (4 cm.) quam altior, interdum obtuse subquadrata, apice plano vel depresso, stvlis divergentibus crassis 3 mm. longis instructo. Semina crasse reniformia (2 X 1,7 x rcm. 8 testa crassiuscula (2 nm albumine crasso (8-12 mm.). Rameaux et feuilles développés glabres, mais jeunes pousses non vues et probablement couvertes d'une certaine pilosité promptement caduque, car les nervures des feuilles les plus jeunes, les stipules et les écailles de bourgeon portent quelques poils courts et fauves et carles fines ponctuations de la face inférieure de la feuille ne sont probablement rien autre que des cicatrices de poils tombés, Styles longs de 3 mm., comprimés latéralement (1 mm. 5 de large), épais de o mm. 6, creusés sur la face interne d'un sillon bordé de 2 costules ; stigmate en lobe linguiforme charnu, réfléchi à l'extérieur. ` OUuzsr : dunes littorales aux environs immédiats de ous — Perrier 17804. Parce que nous n'en connaissions pas les fleurs nous avions simplement signalé cette plante dans notre note de 1933 (1) (1) In Bull. Soc, Bot, France, LXXX (1933), p. 199, note infrapaginale. mais une étude plus minutieuse et des comparaisons avec les fruits de Brexiella et d'Evonymopsis, que nous décrivons plus loin, nous ont engagé à publier aujourd'hui ce nouveau genre bien que n'en connaissant pas les fleurs. En effet, malgré cette lacune, ce genre, qui est allié des Brexiella et des Evonymopsis dont il se distingue par ses feuilles alternes, ses 4-5 styles libres à stigmate linguiforme (ou si l'on veut son style 4-5-fide jusqu'à . la base, chaque division terminée par un lobe réfléchi du stigmate) - et ses graines sans arille, différe de tous les autres genres de Cé- lastracées par les caractéres de ses styles et de sa grosse baie. Bien que trés particulier, quelles qu'en soient les fleurs, il appar- tient trés certainement aux Célastracées, tout aussi bien que le Brexiella longipes H. Perr., dont TH. LOESENER, le savant mo- nographe de cette famille, a fait un Evonymus. Les vestiges du périanthe, qui persistaient autour des plus jeunes fruits que nous avons pu étudier, nous ont d'ailleurs permis d'apercevoir les ` 5 sépales obtus et imbriqués, les 5 cicatrices alternes et larges des . pétales, les 5 points d'insertion des étamines dans les sinus du bord du disque, le disque mince, plat et crénelé et les restes des septa des 4-5 loges probablement biovulées de l'ovaire. 9. PLEUROSTYLIA Wight et Arn., Prodr., 1 (1834), 157. C'est à tort, croyons-nous, que ce genre a été indiqué comme représenté à Madagascar. Le spécimen de P. pachyphlea récolté ` ` par du Petit-Thouars, dont la localité n'est pas indiquée, pro- vient bien plus vraisemblablement de Maurice. En tout cas, aucun échantillon de cette espéce, recueilli sûrement dans la Grande- Ile, n'existe dans l'Herbier du Muséum de Paris. 10. HARTOGIOPSIS gen. nov. Arbuscula glabra, foliis oppositis petiolatis, coriaceis, dentato-serru- latis ` floribus in cymas axillares breves dispositis. Flores hermaphroditi ` 5-meri. Sepala imbricata, obtusissima, petalis duplo breviora. Petala imbricata, late elliptica. Stamina 5 alternipetala, brevissima (1 mm.) - disci sinubus inserta, filamentis antheris brevioribus, antheris introrsis magnis. Discus orbicularis margine crenulato. Ovarium ima basi ‘disco immersum, conico-ovatum, in stylum satis longum apice breviter trilobo- — 195 — stigmatosum attenuatum, loculis 3 completis, biovulatis ; ovulis adscen- dentibus micropyle infera. Fructus siccus indehiscens obtuse trigono- lobatus, 8-10 mm. altus, exapice 5-6 mm. lato basin versus attenuatus, basi calyce discoque cinctus ; loculis 2-3, 1-pyrenis ; exocarpio tenui satis fra- gili ; pyrenis monospermis, fibroso-coriaceis, demum intus longitudina- liter dehiscentibus. Semen oblongum, nigrum, 7 mm. longum, exarilla- tum ; albumine copioso ; embryone tenuissimo, viridi, cotyledonibus foliaceis oblongis ` radicula brevi infera. - e Ce nouveau genre est fondé sur H artogia (?) trilobocarpa Baker que Loesener, sans connaître les fruits mûrs de cet arbuste, a placé dans le g. Hartogia en supprimant le point de doute de - Baker, mais qui ne peut étre maintenu dans ce genre, car il en diffère beaucoup par la forme de son ovaire, les loges complètes, ` le fruit trilobé, les noyaux déhiscents à la fin par une fente ventrale, la graine pourvue d'un albumen copieux et l'embryon vert, à cotylédons oblongs. Il n'existe pas à notre connaissance d'autre genre de Célastracées à noyau déhiscent, caractére que -lon observe surtout dans les fruits tricoques de certaines Rham- agées, — Ce genre n'est représenté que par une seule espéce, arbuste des foréts ombrophiles des montagnes entre 500 et 2.000 m. d'altitude, n'ayant encore été observé que dans 3 localités étran- - : gement disjointes de Madagascar. ` . Hartogiopsis trilobocarpa comb. nov. — 'Hartogia (?) trilo- STE Baker, in Journ. Linn. Soc., XX (1883), 119 ; Hartogia trilobocarpa Loesener, Engler, Nat. Pjlanzenf., Bd. 20 b. (1942), Celastr., 179 ; Schrebera trilobocarpa Loesen., Eng. Nat. T zent, III, 5 (1896), 216. CENTRE : sans localité, Baron, 1183, type ; massif du Tsarata- . nana (N.), Perrier 16148. >- Est (Sud) : sommet du pic Saint-Louis, près de Fort-Dau- : phin, Humbert 5903 ; méme localité, Decary 1005. 11. RHACOMA L., Gen., n° 144. Ce genre américain serait représenté à Madagascar par une espèce, R. decussata, bien figurée in Grandidier, Hist. Nat. Madag.. Bot., Atlas III (1894), t. 284, mais dont aucune description n'a -été donnée et dont le type n'a pas pu être retrouvé dans l'Her- bier du Muséum de Paris. Par suite, nous ne pouvons que signa- ‘ler ici cette espéce énigmatique. D'aprés la planche 284, ce serait “un arbuste subaphylle, à port de Genét ou d'Henonia scoparia, port assez fréquent sur les sables de la Cóte occidentale de la Grande-Ile. 12. ELAEODENDRON Jacq. f.,in Nova Acta Helvet., 1 (1787) 36 ; Loesener, Engl. Nat. Pflanzenf., Bd. 20 b (1942), Celastr., 174. Ce genre, auquel nous rapportons 3 espéces que nous croyons nouvelles, est représenté sur les Comores par une espéce spéciale et à Madagascar par 6 espéces, dont une (E. orientale), qui habite les Mascareignes, n'y existe peut-étre pas, et dont les 5 autres, incomplétement connues, n'appartiennent peut-étre pas au genre Elaeodendron. Ce genre est en effet surtout distinct par son fruit, inconnu sur ces 5 espèces. À. Feuilles cladodiformes, coriaces, très étroites (5,7-8 X 0,3-0,4 cm.), à nervures secondaires très ascendantes, presque þa- rallèles à la médiane. 1. Elaeodendron (?) Humberti sp. n. Arbuscula vel arbor parva, ramulis junioribus vix griseo-puberulentis. - Folia opposita persistentia subcladodiformia ; petiolo brevi (4-5 mm.) ; lamina glauca, coriacea, striato-venosa, angustissime lineari (5, 7-8 X 0,3- 0,4 cm.), subterleviter puberulenta, dentibus prominentibus paucis laxis- sime marginata. Cymae axillares parvae, vulgo solitariae, brevissime (2- 3 mm.) pedunculatae, 3-7 florae; bracteis minutissimis ; pedicellis brevis- simis (vix 1 mm.) subtetragonisque ; floribus 4-meris. Sepala suborbicu- laria petalis triplo breviora. Petala ovata (2 x 1,5 mm.), obtusa. Sta- mina sub disci margine inserta, filamentis 1 mm. longis, antheris ovatis. Discum crassum 5-sinuatum. Ovarium biloculare intus disco basi immer- . sum, loculis 2-3-ovulatis ; stylo brevi (o mm. 6), pesca. apicetruncato. Fructus ? Rameaux ultimes fins, un peu tétragones au sommet des entre- nœuds. Feuilles droites, arquées ou ondulées, presque loriformes, à nervures secondaires nombreuses, assez saillantes, tellement ascendantes qu'elles paraissent parallèles à la nervure médiane. Cymes de 5-7 mm. de long ; pédicelles un peu épaissis sous la fleur ; fleurs de 4 mm. de diamètre. Buissons xérophiles, à basse altitude surtout sur les terrains calcaires. Noms malgaches : Tsinefo, F anindravina. Sup-Ovzsr : La Table prés de Tuléar, Humbert 5198 et 14398 ; bassin de la Linta, Humbert et Swingle 5502 ; massif de l'Ambango prés d'Antanimora, Decary 4475 ; valléede la Manambolo (bas- sin du Mandrare) aux environs d'Isomono, Humbert 12939 bis. A'. Feuilles membraneuses, à nervures secondaires divergentes. B. Fleurs assez grandes, de 4 mm. au moins de diamètre (de 4 à 8 mm.) ; arbustes ou arbres glabres. C. Fleurs fasciculées. 2. Elaeodendron (?) Cowani sp. n. Arbuscula glabra, ramulis ultimis crassiusculis (3-4 mm. diam.). Folia Opposita persistentia, petiolo brevi (2 mm.), lamina coriacea anguste oblonga (2,7-6,5 X 1,1-2 cm.), utrinque obtuse attenuata, laxe crenulato- dentata, nervis secundariis inconspicuis. Flores 5-meri in genere inter majores (8 mm. diam.), in fasciculos axillares perdense dispositi ; bracteis minutis squamiformibus ; pedicellis 8-10 mm. longis. Calycis lobi semi- rotundi. Petala subrectangularia (4 x 1,3 mm.) patula rubraque. Stamina petalis aequilonga disci 5-angulati sinubus inserta, filamentis gracilibus, antheris minutis orbicularibus. Ovarium disco semi-immersum, triloculare, loculis ve iens stylo brevi apice truncato. i - Eë -Ankafana (Imerina), Rev. Deans Cowan EE Herb. Brit. Mus.). i C. Fleurs en cymes pédonculées. D. — Ovaire biloculaire. 3. Elaeodendron anjouanense sp. n. Arbor ? glabra, ramulis ultimis gracilibus (1 mm. diam.). Folia opposita Persistentia ; petiolo 3-6 mm. longo ; lamina membranacea integra, ovato- lanceolata (5,3-8 x 1-3 cm.), obtuse acuminata, basi cuneata. Cymae axillares glabrae 1-2 cm. longae, 2-7 florae; pedicellis brevissimis vel plus |. minus elongatis (0,2-5 mm.) ; floribus parvulis (3-3,5 mm. diam.), 5 meri. Calycis segmenta minuta, petalis duplo vel triplo breviora. Petala sub- PR aR semiorbicularia, 1 mm. longa et lata. Stamina sub disci margine inserta, brevissima, petalis subduplo brevioria ; filamentis basi incrassatis an- thera subglobosa duplo longioribus. Ovarium basi disco immersum, bilo- culare, loculis completis 1-2-ovulatis ; stylo brevi (vix 1 mm.) apice bilobo, lobis rotundatis brevissimisque. Fructus drupaceus, vix coriaceus, acuto- ovatus (6-7 X 4-7 mm.), pyrenis 1-2 monospermis. Semina nigra, ovata, haud arillata. Feuille à 10-12 paires de nervures secondaires bien visibles ainsi que le réseau sur les 2 faces du limbe. Fruit souvent réduit à I noyau uniséminé par avortement et dans ce cas un peu excen- trique, mais normalement à 2 noyaux monospermes. Graines - non vues en parfait état de maturité. COMORES : Anjouan, Lavanchie, sans n°. D'. Ovaire 5-loculaire. 4. Elaeodendron pauciflorum Tul. in Ann. Sc. Nat., sér. 4, VIII (1857), 109. Cette espéce, observée sur la petite ile de Sainte-Marie par Bernier (n° 182, 2* envoi), n'a pas été retrouvée depuis. Le fruit n'est pas connu et, par suite, il n'est pas absolument certain que cet arbuste appartienne bien au genre Elaeodendron. D”. Ovaire triloculaire. 5. Elaeodendron orientale Jacq. fiL, in Nov. Act. He. (1787), 36, t. IL, fig. 2 ; DC., Prodr., 11, 10. — E. indicum Gaertn., de Semin., I, 274, t. 57 ; Rubentia olivina Gmel. Syst. nah. , Linn., 11 (1791), 408. Cette espèce a été indiquée comme croissant à Madagascar - par Bojer, mais peut-étre par erreur, car il n'existe dans l'her- bier du Muséum de Paris aucun spécimen de cette espéce pro- venant sûrement de Madagascar. ` B’. Fleurs très petites (1-1,5 mm. diam.) ; feuilles de moins de — 5 cm. de long ; arbustes pubescents. pos | | E. Fleurs hermaphrodites, fasciculées par 1-3 à l'ais- selle de bractées semblables aux feuilles mais plus — petites, | — "em 6. Elaeodendron (?) micranthum Tul., in Ann Sc. Nat., sér. 4, . VIII (1857), 110. . On ne connaît de cette espèce que les spécimens récoltés à Vohémar par Richard (n° 69, 667 et 118, ce dernier communiqué à Boivin et numéroté dans son herbier 2777). Elle n'a pas été retrouvée depuis. Les fruits en sont également inconnus. E’. Fleurs polygames- disposées en petites cymes axil- laires pédonculées. eA Elaeodendron (?) Alluaudianum sp. n. Arbuscula ramulis gracilibus (vix 1 mm. diam.) in novellis cum foliis . pilis albis adpressis deciduis sparsim vestitis, dein glabris. Folia opposita, decidua ; petiolo brevi (2-4 mm.), sparsim piloso ; lamina subcoriacea, ovato-elliptica subobovatave (1,6-4 X 1,3-2,3cm.), obtusa basi cuneata, luteo marginata et paucidentata ; nervis secundariis 6-8 utrinque vix conspicuis. Cymae axillares brevissimae (vix 1 cm.), pilis adpressis albis conspersae, solitariae vel interdum in racemum confertae ; bracteis minu- tissimis : pedicellis glabris, 1,5-3 mm. longis ; floribus parvissimis (1 mm. 5 diam.) 1-sexualibus, 4-meris. Flores & calycis glabri lobis semiorbiculari- bus ; petalis imbricatis, patulis, ovatis, sepalis subduplo longioribus, vulgo glabris vel apicem versus pilis paucis interdum instructis ; stami- .. ibus disci sinubus insertis ` filamento o mm. 5 longo, anthera minutis- . Sima (o mm. 2) subglobulosa ; ovarii rudimento in stylum obscure biloba- tum attenuato. Flos 9 ? TER 2 | Sud du Domaine oriental : brousse des environs de Fort-Dau- .. Phin, Alluaud 40. .. Port et feuilles opposées d'un Elaeodendron, mais fleurs ; jd E games et fruit inconnu. Par suite, attribution générique fort | incertaine. i = = Espèce exclue. - Elaeodendron lycioides Baker, in Journ. Linn. Soc., XXV (1889), 306. Te D’après un exemplaire du type de l'espèce (Baron 5322), dis- tribué par Kew, cette plante serait une Lythrariacée (Tetra- taxis ?) I3. CASSINE L., Gen. ed. 1 (1737), 338 ; Loesener in Engler Nat. Pflanzenf., Bd. 20 b (1942), Celastr., 176. — 200 — LOESENER distingue ainsi ce genre des Elaeodendron : Vaisseaux du bois à ponctuations scalariformes, rarement accompagnées de porictuations simples et rondes ; feuilles opposées ou opposées et alternes, souvent grandes, longues de 14 cm. et plus ; drupe globuleuse ou allongée à épicarpe sec et endocarpe trés dur. Elaeodendron. Vaisseaux du bois à ponctuations simples, rondes ou elliptiques ; feuilles toujours opposées, n'atteignant pas 7 cm. de longueur ; drupe globu- leuse, à épicarpe charnu (endocarpe dur). Cassine. Ces caractères peu nets sont en outre si variables dans les 2 genres que nous avouons ne pas savoir les distinguer. Aussi si nous mentionnons ici le g. Cassine, dont aucun représentant n'a d'ailleurs été signalé dans la région malgache (1), c'est surtout pour indiquer qu'à notre sens le g. Elaeodendron devrait étre rapporté au genre Cassine, plus ancien. 14. BREXIELLA H. Perr., in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 204. TH. LOESENER (2), en critiquant le rapprochement entre les Célastracées et les Brexiées que nous avions fait dans notre note de 1933, déclare qu'il a l'impression que le genre Brexiella est constitué de 3 à 4 éléments hétérogènes, 2 genres de Célastracées et un 3? appartenant peut-être aux Brexiées. Bien qu'un peu ` exagérée, cette observation a néanmoins quelque exactitude, mais le savant monographe des Célastracées a omis de dire que nous avions eu une impression analogue, indiqué que 3 de nos espéces pourraient constituer un autre genre, et désigné expressé- ment, comme type du genre Brexiella, B. ilicifolia (3). Ayant repris cette étude avec du matériel nouveau et plus copieux, nous pouvons aujourd'hui caractériser plus complétement le genre Brexiella, réduit à 2 des espéces primitives (B. ilicifolia et B. cymosa), et décrire le genre nouveau Evonymopsis, qui compren- dra les 3 autres Brexiella et une espéce nouvelle. (1) LoesENEs (loc. cit., p. 176) indique seulement, avec un point de doute, Brexiella, p. part. comme synonyme de Cassine. . (2) In Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin-Dahlem, B. XIII (1936-1937), 577- (3) In Bull. Soc, Bot. France, LXXX (1933), 205. Fe" M re . Voici une nouvelle diagnose du genre Brexiella ainsi modifié : Arbusculae vel arbores elatae, glabrae, foliis coriaceis plus minus acute dentatis, oppositis vel trifariam quadrifariamve verticillatis : stipulis minutis deciduis ; floribus axillaribus fasciculatis vel in cymas breves dispositis. Flores hermaphroditi, 5-meri, receptaculo vix concavo. Caly- cis lobi lati, imbricati. Petala in anthesim ascendentia, sepalis longiora et latiora, spiraliter torta. Stamina 5 alternipetala, in disci margine inserta ; antheris introrsis late ovatis suborbiculatisve. Discus carnosulus subplanus 5-gonus vel 5-sinuatus. Ovarium conicum in stylum brevem . attenuatum, stigmate capitato vel obscure 2-3-lobulato ; loculis com- pletis 2-3, biovulatis ; ovulis collateraliter transversis, supra loculi medium insertis, micropyle introrsum supera. Bacca globosa vel subglobosa, 1-2 sperma, endocarpio carnoso parco. Semina arillo carnosulo tenui inclusa, . Suborbicularia vel plano-convexa, in Ordine maxima ; testa crustacea - crassa,extra nervis latis rubellis plurifurcatise raphe ortis ornata; albumine carnoso crasso; cotyledonibus foliaceis orbiculatis ; radicula brevi infera. — . Genre endémique de Madagascar ; 2 espéces ; type : Brexiella ilicifolia H. Perr. e Ce genre ainsi délimité diffère des Elaeodendron et des Cassine par la préfloraison spiralée-tordue des pétales, le sens de la tor- sion changeant de fleur à fleur ; les 2 ovules collatéraux, hori- zontaux (transversaux), insérés au-dessus du milieu de la loge ` _ le fruit qui est une baie à péricarpe charnu, peu épais, entourant I-2 graines enveloppées d’un arille mince charnu et blanc ; enfin les graines grosses (15-16 X 12-13 X 7-8 mm.) ornées à l'exté- rieur de 5 gros faisceaux libéro-ligneux rouges se détachant du raphé et se ramifiant sur les faces de la graine. L'arille est entier ` et entoure complétement la graine, qui n'a qu'un tégument. L'albumen à la fin est séparé en 2 moitiés plan-convexes par l'embryon trés comprimé. Dans les genres Cassine et Elaeodendron, les pétales sont im- . briqués ` les 2 ovules des loges sont superposés, ascendants, à micropule extrorsé et infère, insérés dans le bas de la loge ; le fruit est une drupe à endocarpe dur ou trés dur, à noyau pouvant être pluriloculaire et pluriséminé ; les graines, pe Late n'ont Pas d'arille. I. Brexiella ilicifolia H. Perr., in Bull. Sue. Bo. P LXXX (1933), 207. | Set. s Arbre de 15-20 m. de haut, paraissant localisé, entre 800 et 1.000 m. d'altitude, dans les foréts des montagnes du bassin du Mangoro, bien distinct de son congénére par ses fleurs fascicu- lées et ses feuilles dentées-épineuses. 2. Brexiella cymosa H. Perr., loc. cit., 207. Espèce de la forêt littorale orientale, bien distincte de la pré- cédente par ses feuilles plus grandes, à bords entiers ou pauci- dentés, et ses fleurs plus grandes disposées en petites cymes. 15. EVONYMOPSIS gen. nov. Arbusculae arboresve glabrae, interdum cauliflorae, foliis oppositis vel verticillatis, coriaceis saepe dentato-spinescentibus ; stipulis minutis deciduis ; floribus fasciculatis vel in cymas pedunculatas dispositis. Flores : hermaphroditi 5-meri, receptaculo subplano. Calycis lobi imbricati. Pe- E * tala patula, crassa, valde inaequilateralia et spiraliter torta. Discus crassus carnosus, 5-gonus vel 5-sinuatus. Stamina 5 intra discum inserta. Ovarium basi disco immersum, 5-loculare ; stylo brevi, apice obscure lobulo-stigmatoso ; loculis fertilibus vulgo abortu 3-4, raro 5,4-12-0vula- tis ; ovulis biseriatis, transversis, micropyle supera. Bacca magna, 4-6 cm. et ultra, ovata oblonga ellipticave, 5-10-sperma, pericarpio carnoso crasso. Semina in Ordine inter maxima (circa 2 cm. diam.), compressius- cula, subglobosa ovatave, arillo tenui obtecta ; testa crustacea ; albu- mine carnoso crasso ; cotyledonibus foliaceis orbiculatis ; radicula infera brevi. Genre endémique de Madagascar, comprenant 4 espèces. Type”: S. longipes (Brexiella longipes H. Perr., Evonymus acan- thodonta Loes.) ; Ce genre, dont une espèce a été décrite par TH. LOESENER comme Evonymus (1), n’a rien à voir avec ce dernier, dont le fruit est une capsule. Il est voisin du genre Brexiella H. Perr. emend., dont il se distingue nettement par les fleurs plus grandes, à pétales étalés et fortement inéquilatéraux, parfois presque bilobés, le lobe recouvrant beaucoup plus grand que le lobe re- - couvert ; les étamines insérées sur le disque, à égale distance des bords de ce dernier et de l'ovaire ; son ovaire à placentas sou- Dalem, We acanthodonta Loes., in Notizbl. Bot. Gart. Mus. Berlin ` Bd. XIII (1936-1937), 579. — 203: — vent libres ou seulement connivents dans le sommet des loges ; et les loges à ovules nombreux (4-12) et bisériés. Sa grosse baie trés charnue, de forme irréguliére mais toujours plus longue que large (4,5-6 X 2,5-4,5 cm. sur le type du genre), les placentas en ` partie libres et la disposition des ovules rapprochent nettement, contrairement à l'opinion de TH. LOESENER (1), ces plantes des Brexia. Pourtant, leurs fleurssont tout aussi nettement des fleurs de Célastracées. Comme sur les Brexiella, le sens de la torsion des pétales des Evonymopsis, bien plus fortement tordus, est inversé de fleur à fleur dans une méme inflorescence, par exemple vers la droite sur la 17 fleur et vers la gauche sur la suivante, dis- position singuliére dont nous ne connaissons d'autre exemple que sur les Brexia et certaines Chlaenacées. A. Fleurs em cymes pédonculées, axillaires ou groupées à la base d'une pousse nouvelle ; feuilles toutes dentées-spinescentes. B. Péfales à peu près aussi larges que hauts ` feuilles va- viables mais toujours plus de 2 fois plus longues que larges, à nombreuses dents spinescentes de la base au som- met ; 8-10 ovules par loge (ou par placenta). = L Evonynopsis longipes comb. nov. — Brexiella longipes H. Perr. in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 209 ; Evony- mus acanthodonta Loes., in Notizbl. Bot. Gart. und Mus. Berlin- Dahlem, Bd. XIII (1936-1937), 579. Des spécimens très complets de cette espèce recueillis récem- ment dans le S. W. de l'Ile permettent aujourd'hui de compléter .. Sa description. Les très jeunes pousses sont parfaitement glabres et les stipules, trés caduques, sont longues de 1 mm. et lacérées en 5 ou 4 longues dents, dont la médiane est plus grande. Les feuilles de rejets sont longues et étroites (6,5-19 X 2 ,2-9,5 cm., dents et aiguillons non compris), les dents et leur aiguillon attei- gnant jusqu'à 2 cm. de long. Les feuilles supérieures, plus petites (6-7 x 2-3,5 cm.), ovales ou subrectangulaires, sont souvent largement anguleuses ou tronquées à la base. Toutes sont co- (1) Loc. cit., pp. 577-580. — 204 — riaces et glauques et leurs bords sont munis de dents épineuses (8-15 par bord sur les feuilles de rejet, 6-8 sur les autres) de la base au sommet. Les cymes sont pourvues à la base des ramifi- . cations de 2 bractées de 2 mm. de haut, portant quelques gros cils sur les bords. Les pédicelles sont articulés un peu au-dessus de la base et la partie inférieure porte à son sommet 2 bractéoles plus petites et également ciliées. L'ovaire trés peu saillant au- dessus du disque, est bien à 5 loges, dont 1 ou 2 avortent pres- que constamment. Les placentas se touchent par leurs sommets dans le haut des loges mais se séparent facilement, en gardant chacun de part et d'autre une rangée de 4 à 5 ovules. Le style est creux avec 4-5 costules internes qui se terminent au sommet par un lobule bifide. La baie, largement ovale ou elliptique (4,5-6 X 2,5-4,5 cm.) est constituée par un exocarpe mince (2 mm.) et peu coriace et d'une pulpe copieuse (mésocarpe et endocarpe) entourant 5-8 grosses graines épaisses et un peu com- primées, suborbiculaires (2 cm. diam. et 1 cm. d'épaisseur), ou ovales-subglobuleuses (1,7 X 1,3 cm.), enveloppées entièrement par un arille mince et succulent. Le testa est crustacé et plus épais ; l'albumen charnu et d'un blanc jaunátre est partagé par lembryon en 2 moitiés orbiculaires plan-convexes (14 mm. diam. ; 4-5 mm. d'épaisseur) ; les cotylédons sont foliacés, orbi- Bees et très minces et la petite (2 X 1 mm.) radicule infère est cylindrique et courte. Buissons xérophiles ou forêt tropophile sur des sables, non loin de la mer ; fl. : septembre-janvier ; fr. : février-mai ; rare. Nom malg. : Fatidronono. : OUEST : entre le Maningoza et le Ranobe, à l'E. du Cap Saint- André, Perrier 6004. SUD-OUEST : forêt de Sakavilany, province de Tuléar, H. Poisson, 2? voyage, 501 ` Vallée du Fihéreña, Humbert et Swingle 5120 ; Sianamaro à UW. d'Ambovombe, Decary 9624 ; Ambo- vombe, Decary 8447. B’. Pétales presque 2 fois plus larges que hauts (4-5 X 7-8mm.) ; feuilles des rameaux floriféres moins de 2 fois plus longues — 205 — que larges (3,2-5,5 X 2,4-3,2 cm.) ne présentant sur les bords que quelques dents piquantes (1-4 dents), trés distantes et irréguliérement disposées ` 4 ovules seulement par loge. 2. Evonymopsis Humberti sp. n. Arbor glabra 10-15 m. alta. Folia opposita ternave, petiolo brevi (2- 4 mm.), lamina coriacea sparsissime aculeo-dentata, elliptica, ovata sub- obovatave (3,2-5,5 x 2,4-3,2 cm.), obtusa vel dente pungente terminata, basi cuneata. Cymae axillares laxae, solitariae interdumve 2-3 fasciculatae, longe (2 cm.) pedunculatae, pauciflorae (2-6 fl.) ; bracteis deltoideis minutis squamiformibus ; pedicellis 5-10 mm. longis, basi vel supra basin articulatis ; floribus 14-15 mm. diametientibus. Calycis lobi rotundati, brevissimi, multo latiores quam altiores. Petala patula, valde spiraliter torta, crassa, subduplo latiora (7-8 mm.) quam altiora (4-5 mm.), basi breviter cuneata, apice latissime emarginata bilobaque, lobis valde inae- qualibus, externo interno duplo majore. Stamina intra discum inserta ; filamentis anthera subglobosa parva (o mm. 5) duplo longioribus. Ovarium disco semi-immersum ; loculis completis 3-4,4-ovulatis ; stylo brevissimo (vix 1 mm.), apice obscure 3-4-diviso ; ovulis horizontalibus micropyle introrsum supera, supra loculi medium insertis. Fructus ? Dents piquantes des bords du limbe peu nombreuses (1-4), trés distantes et trés irréguliérement disposées, parfois une seule terminant le limbe ou, sur certaines feuilles ovales, 2 oppo- sées vers le tiers inférieur du limbe. Etamines insérées sur le dis- que à prés de 2 mm. à l'intérieur des bords, d'abord inclinées vers l'intérieur puis renversées en arrière. Forét tropophile, sur calcaire, à basse altitude ; fl. : janvier. Bords de l'Analabe, affluent du Rodo, massif de l'Analamera, à l'extrémité Nord de Madagascar, Humbert 19190 ; Baie de Rigny, Boivin 2782. A’. Fleurs fasciculées ; feuilles des rameaux supérieurs entières ou obscurément dentées. C. Fascicules floraux à l'aisselle des feuilles SD - feuilles opposées, aigués, à plus grande largeur au milieu. 3. Evonymopsis acutifolia comb. n. — Brexiella acutifolia H. Perr., in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 210. Petit arbuste du sous-bois de la forêt orientale, observé une NOT. sYs. 14 zz 900 = seule fois dans la Réserve Naturelle de Betampona, à l’W. de Tamatave. Etamines insérées à l’intérieur du disque ; ovaire à base immergée dans le disque, à 3 loges fertiles incomplètes, les placentas connivents mais non soudés ; 6-8 ovules par loge, en 2 séries, transversaux. Fruit inconnu. Type de l'espèce : Perrier 17419. C’. Fleurs fasciculées sur des nodosités de l'écorce du tronc ou des rameaux ` feuilles verticillées bar 3, à plus grande lar- geur vers le sommet. 4. Evonymopsis obcuneñta comb. n. — Brexiella obcuneata H. Perr., in Bull. Soc. Bot. France, LXXX (1933), 209. Arbuste du sous-bois de la forét orientale, observé une seule fois aux environs de la baie d'Antongil, Perrier 5999. Les anthéres presque globuleuses ont le connectif moins élargi dorsalement que E. acutifolia. Il y a 12 ovules par loge en 2 séries. Tn. LOESENER dit de cette plante qu'il a l'impression que les feuilles verticillées par 3, les grands fruits, les placentas pariétaux distinctement reconnaissables et les nombreux ovules en 2 séries ne peuvent appartenir aux Célastracées, et comme les fleurs, bien de Célastracées elles, sont dans un sachet à part (ce qui est assez naturel pour un arbuste cauliflore dont le tronc qui porte les fleurs ne peut être mis en herbier avec un rameau feuillé attenant), il doute et juge improbable que les fleurs et les fruits puissent provenir du même arbuste. Il oublie sans doute que l'au- teur de l'espèce a lui-même recueilli ces spécimens et n'a jamais vu qu'un seul pied de cette espèce. Néanmoins, ce doute et Tat: tribution au genre Evonymus de l'Evonymopsis longipes, dont le fruit est trés analogue à celui d E. obcuneata, sont implicite- ment une confirmation de ce que nous avons dit des affinités des Célastracées et des Bréxiés, confirmation d'autant plus pré- cieuse qu'elle vient du savant Monographe des Célastracées ! CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES ONOPORDON DE FRANCE par J. ARÈNES. La présente contribution est basée sur la révision des Ono- pordon de l'Herbier de France (67 n°), sur l'examen des maté- riaux représentant le genre Onopordon dans mon herbier de Cy- narocéphales (45 n°8), sur l'étude critique des opinions émises à propos de ce genre dans les travaux suivants : | 1896. G. Rouy : Révision du genre Onopordon ` Bull. Soc. Bot. Fr., p. 577 (1). 1904. FIoRI et PAOLETTI : Fl. anal. Ital., III ; gen. Onof., p. 38r. I905. G. Rouy : F1. de Fr., IX ; gen. Onop., p. 3. 1911-12. THELLUNG : Fl. adv. Montpellier (Mém. Soc. nat. Sc. nat. Cherbourg) ; gen. Onop., p. 537. 1939. A. F. JEANJEAN : PI. hybrides de la Gironde (swife) ; P.-V. Soc. Linn. Bordeaux (séance du 22 nov. 1939). 1940. P. FOURNIER : Quatre Flores de France, XXXII ; gen. Onof., p. 1012. Sans date. G. BONNIER : F1. ill. Fr. Suisse et Belg., VI ; gen. Ono., p. 27. Le genre Onopordon (Onopordum) L. comportait, dans l'Her- bier de France, lorsque j'en ai entrepris la révision, 66 parts (2) réparties dans 8 groupes spécifiques sous l'une des dénominations suivantes : 1. On. acaule L. (ou On. pyrenaicum DC) ; 2. On. Acan- thium L. ; 3. On. Gautieri Ry ; 4. On. horridum Viv. ; 5. On. .(1) Malgré mes recherches à la Bibliothéque générale du Muséum, à la Bibliothéque du Laboratoire de Phanérogamie, dans diverses collections ne - Bulletin de la Soc. Bot. de Fr. et en librairie, jeu pu Greg cune des 25 planches qui devaient accompagner cette monographie di Rouy. ILest probable dup ces planches n'ont jamais été publiées ; les indi- eua que j'ai néanmoins données à ce propos le sont sous toutes ré- rves, (2) En outre, quelques parts, en raison de leur état ou de leur médio- crité, constituent dr pa erf de comparaison ou d'étude notoirement insuffisants : elles ne sont pas comprises dans ce nombre ; je ne les ai ni numérotées, ni annotées. — 908 .— eriocephalum Ry ; 6. On. illyricum L. (inclus On. australe Petit) ; 7. On. tauricum Willd. (ou On. virens DC. ; inclus On. virescens Gren.) ; 8. On. ambiguum Fres.?. Aprés révision, ce genre réunit 67 parts.(2) (l'une des parts primitives, non homogène, a dû étre dédoublée) représentant 4 hybrides et les espéces ou sous- espèces ci-après : 1. On. acaule L. (— On. pyrenaicum DC) ; 2. On. Acanthium L. subspec. A eu-Acanthium (P. Fourn. emend.) Ar. [inclus On. virescens Grenier] et subspec. B ceretanum (Sen- nen) Ar. ; 3. On. Gautieri Ry subspec. B australe (Petit) Ar. ; 4. On. macracanthum Schousb. subspec. B horridum (Viv. Ry ; 5. On. tauricum Willd. subspec. A eu-tauricum Ar. ; 6. On. erio- cephalum Ry ; 7. On. illyricum L. subspec. A eu-illyricum (P. Fournier emend.) Ar. et subspec. B Delorti (Timb.) Ar. [= On. ambiguum Delort non Fres.]. Ce sont, à l'exclusion de la sous- espèce eu-tauricum, des plantes autochtones auxquelles on doit adjoindre, si l'on veut épuiser la série des types indigènes fran- çais, On. Gautier; Ry subspec. A eu-Gautieri Ar. absent (!) dans l'Herbier de France ` en ajoutant aux précédents l'On. arabicum L. et l'On. tauricum Willd. subspec. B corymbosum (Willk.) Ry, adventices de la France méditerranéenne, on complète la liste des types purs susceptibles d'étre observés en territoire fran- çais où l'On. ambiguum Fres. (d'Arabie et de Syrie) n'a jamais été rencontré. Les hybrides d'Onmopordon identifiés jusqu'à ce- jour sont au nombre de 4 mais il est probable que des recher- ches ultérieures permettront d'en découvrir de nouveaux dans ce genre encore mal connu. Je me suis efforcé de parfaire les indications souvent incom- plétes fournies par les flores sur les akènes ; leur teinte varie du gris clair au brun + sombre avec, parfois, marbrures noires ou brunes ; rarement tétragones, ils sont presque constamment E : fortement comprimés subtétragones et munis de rides transver- — sales profondes ; on y observe le plus souvent, entre les 4 côtes xo d saillantes, parfois subailées, des stries longitudinales + nom- ` ` breuses, + nettes, parfois à peine esquissées. 23 La corolle est glabre ou glanduleuse et, selon la plupart des P: auteurs, ce caractère présenterait un sérieux intérêt au point de d vue systématique ; je ne partage pas cette manière de voir. D’après Grenier et Godron, Rouy, Le Grand (in Coste), P. Four- nier, la corolle serait lisse chez les On. tauricum, Acanthium, corymbosum, horridum, eriocephalum, glanduleuse chez les On. Gautieri, ferox et illyricum ; or, cette distinction n'a rien d'ab- solu et il existe des types réputés glanduleux, d'indiscutables On. illyricum notamment, à corolle parfaitement glabre : c'est pourquoi, j'ai passé sous silence ce caractére dans les diagnoses que j'ai établies et évité de l'utiliser dans mes tableaux dicho- tomiques. | Les parts de l'Herbier de France annotées par moi aprés révi- Sion sont numérotées de 9 à 75 ; les numéros en sont rappelés ici comme numéros d'exsiccata sous l'indicatif « Herbier de France (Révision des Cynarocéphales) ». Les exsiccata cités sont les suivants (avec mention des abréviations par lesquelles ils seront désignés) : Billot : Floræ Galliæ et Germanie exsiccata — Bill. Debeaux : Plantes de la Corse — Deb. Kralik : Plantes corses - Kral. Mabille : Plantes de Corse - Mab. Magnier : Flora selecta exsiccata — Magn. Reverchon : Plantes de Corse — Rever. Société Dauphinoise pour l'échange des Plantes - Dauph. Société pour l'étude de la Flore franco-helvétique — Fr.-helvét. Société francaise (Exsicc. Ch. Duffour) — Franç. - Société Rochelaise pour l'échange des Plantes françaises — Rochel. Herbiey de France du Muséum de Paris (Révision des Cynarocéphales . par J. Arènes) — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.). J. Arènes : Cynarocéphales de France — Cynar. de Fr. (1). e SE : Herbarium normale Cynarocephalarum — Herbar. norm. ynar, (1) Les numéros de cet exsiccata figurent tous dans l'Herbier de France, les fascicules successifs ayant été déposés au Laboratoire de Pha- nérogamie au fur et à mesure de leur publication. — 210 — Tableau dichotomique des espèces et sous-espèces observées en France et de leurs principales variations. Plante acaule [Section Acaulia Ry] Calathides sessiles au centre d'une rosette de feuilles. Bractées involucrales glabres, oblongues- lancéolées, atténuées en pointe épineuse, les externes étalées- 1 dressées. Akènes bruns ou grisâtres, faiblement comprimés, munis de quelques stries longitudinales fines ; aigrette d’un blanc sale, environ 6 fois plus longue que l’akène..... On. acaule L. Tige dressée, ailée, ordinairement élevée et rameuse..... 2: Bractées involucrales toutes apprimées-dressées [Section Evecía Ry], coriaces, d'un vert pâle, subglabres sur le dos, purpures- centes vers le sommet, lancéolées, subplanes, atténuées en épine brève. Ailes larges, dentées-épineuses, nervées, lâchement ara- néeuses, subcoriaces. Nervure foliaire médiane très large, épaisse, blanche, très saillante; feuilles réticulées-nervées en dessous. | Calathides grosses, solitaires. Péricline ovoide-conique. Akénes DURS ES e cv rre De ere VARIAR v On. arabicum L. Péricline présentant des bractées + arquées en dehors ou réflé- cies IecDos MAMA RYJ- e ner x6 ES 3. | Péricline abondamment aranéeux, velu ou même laineux (comme chez le Cirsium eriophorum). Plante verte. Ailes larges, munies d'épines longues + vulnérantes. Calathides sessiles ou subsessiles, rapprochées par 2-4 au sommet de la tige ou des rameaux. Brac- tées involucrales relativement petites, nombreuses, coriaces, lancéolées, atténuées en épine courte + vulnérante pouvant atteindre 4 mm. ; les internes dressées ; les médianes étalées- dressées ; les externes étalées ou 4+ réfléchies. Akènes à aigrette fads nm i eere PEE Dre On. eriocephalum Ry. Péricline glabre, glabrescent, pubescent ou + faiblement aranéeux, | parfois à la base seulement ; rarement, bractées périclinales glandaleuis. ni eus un DEENEN Erde 4: Bractées périclinales glanduleuses...........,........ es 5: Bractées périclinales églanduleuses ............... ee 7: Bractées périclinales toutes étroitement lancéolées, petites, les externes arquées-réfléchies, longuement atténuées en acumen triquétre. Péricline aranéeux à la base. Feuilles blanches-to- menteuses à tomentum épais. Ailes rapprochées, larges, folia- cées, continues, à épines gréles et courtes. Akènes bruns, tétra- gones à angles trés saillants ; aigrette rousse, deux fois plus lon- 5 gue que l'akéne..... On. Gautieri Ry subspec. eu-Gautieri Ar. Bractées périclinales grandes, allongées, inégales, assez largement lancéolées, atténuées en acumen robuste, étalé, vulnérant, les externes étalées ou un peu arquées. Akènes gris, marbrés de noit, comprimés-subtétragones, à stries longitudinales fines ; aigrette |, d'un blanc fauve, deux fois plus longue que l’akène....-: ve Ee On. tauricum Willd. subspec. eu-tauricum Ar... © sh c A l | \ \ d | | di ee A D E Plante abondamment glanduleuse non aranéeuse. Péricline densé- ment glanduleux, exceptionnellement aranéeux. Ailes + étroites. Bractées involucrales généralement vertes. Feuilles fortement épineuses, d'abord aranéeuses-blanchátres puis vertes et gla- tree GE EE var. typicum Fiori. Plante + glanduleuse sur la page inférieure des feuilles, ailleurs peu ou pas glanduleuse. Péricline aranéeux, peu (ou pas) glan- duleux. Ailes trés étroites (moins de 1 mm. entre les lobes). Bractées involucrales d'un vert pále ou rougeátres. Feuilles faiblement épineuses, + aranéeuses à la page inférieure ..... Va udo dd. pr eet. Va x RC S PE SE, var. apulum Fiori. Bractées involucrales relativement larges, ovales-lancéolées, brié- vement atténuées en acumen coriace 4 robuste........... td P 498 T 4.2 Mice es c MEER On: ricm Escri 8. Bractées involucrales + étroitement lancéolées.......... IO. Bractées involucrales trés larges (jusqu'à 7 mm. au-dessous de la courbure). Tige rameuse, parfois seulement vers le haut, à ra- meaux relativement courts (jusqu'à 2 dm.), parfois nuls. Ailes caulinaires subfoliacées, larges de 2-12 mm., épines non com- prises. Akènes (2-3 X 4,5 mm.) fauves, parfois tachés de brun ou de noir ; aigrette roussátre ou jaunátre, 1-2 fois plus longue quel'akéne.... subspec. eu-illyricum P. Fourn. emend.. 9. Bractées involucrales plus étroites (au plus 4 mm. au-dessous de la courbure), à acumen plus robuste. Tige rameuse, souvent presque dés la base, à rameaux allongés (jusqu'à 4 dm) terminés par 1-2 calathides. Ailes caulinaires foliacées, larges de 5-18 mm., épines non comprises. Akénes grands (environ 3 x 6 mm.), fauves, parfois tachés de brun ; aigrette d'un blanc sale environ 1 fois plus longue que l'akéne....... subspec. Delorti (Timb.) Ar. Feuilles pinnatifides. Ailes caulinaires 4 faiblement épineuses ; épines alaireà fines... orren . var. typicum Ry emend. Feuilles pinnatipartites. Ailes caulinaires trës épineuses ; épines alai- res robustes, nombreuses, très vulnérantes var. spinosissimum Ry. Ailes épineuses, larges ou trés larges (jusqu'à 30 mm. épines in- cluses), continues, foliacées, sinuées-lobées ou sinuées-dentées. Bractées périclinales nombreuses ou très nombreuses, étroite- ment lancéolées, parfois sublinéaires, + longuement atténuées en acumen. Akénes gris, maculés de noir ou de brun ; aigrette environ 1 fois plus longue quel'akéne. On. Acanthium L. — 11. Ailes trés épineuses, profondément pinnatipartites, à lobes lan- | céolés, terminés par une épine trés vulnérante. Bractées péri- clinales lancéolées, assez briévement atténuées en un long acu- men atteignant ou dépassant légèrement les fleurs. Akènes fauves ou bruns, comprimés-subtétragones à stries longitudinales faibles ; aigrette fauve une fois plus longue que l'akéne. Plante verte, glabrescente, à calathides assez grandes..... fen -.. On. macracanthum Schousb. subspec. horridum (Viv.) Ry. II I2 « — E we m | Ailes épineuses, les raméales très étroites (moins de 1 mm. entre les lobes), subinterrompues. Bractées périclinales d'un vert pále ou rougeátres, assez largement lancéolées, atténuées en acumen robuste étalé vulnérant. Akénes gris maculés de noir, compri- més-subtétragones, à stries longitudinales fines ; aigrette d'un blanc fauve deux fois plus longue que l’akène. Calathides assez grandes, solitaires. Plante 4+ glanduleuse sur la page infé- rieure des feuilles, ailleurs peu ou pas glanduleuse. Péricline aranéeux. Feuilles faiblement épineuses, + aranéeuses en des- d sous. On. tauricum ssp. eu-tauricum var. apulum Fiori. Ailes étroites, + profondément lobées, épineuses à épines + vulné- rantes. Bractées périclinales lancéolées, longuement 'atténuées en acumen vulnérant. Calathides médiocres ou grandes, soli- | taires ou -- rapprochées (parfois agrégées) au sommet des rameaux, ceux-ci (au moins les supérieurs) formant un ample Ee EE EE E EE 14. Calathides ordinairement solitaires, parfois rapprochées au sommet de la tige ou des rameaux mais jamais agrégées ou subagrégées ; pédoncules les plus longs dépassant de beaucoup 25mm. Bractées périclinales très nombreuses, toutes étroitement lancéolées ou sublinéaires, longuement atténuées-subulées ; les externes et les médianes à acumen vulnérant ; les internes à pointe vulné- rante ou inerme. Corolles purpurines. Akènes obovoïdes-sub- Laut Ae Mderette TOUS. nest: re. pets ste Parent subspec. eu-Acanithium P. Fourn. emend....... 12. Calathides nombreuses, sessiles subsessiles ou trés courtement pédonculées, rapprochées par 2-8 au sommet des rameaux, la terminale parfois solitaire. Pédoncules les plus longs mesurant au plus 25 mm. Bractées périclinales nombreuses, étroitement. lancéolées ; les externes et les médianes atténuées en acumen fauve vulnérant ; les internes longuement atténuées-subulées. Corolles blanches. Akénes comprimés, -44 obscurément subté- tragones ; aigrette fauve ou fauve jaunâtre. ............-.* e Se Es Subspec. ceretanum (Sennen) Ar......... 13: | Plante basse ou peu élevée (jusqu’à 5 dm.). Ailes caulinaires plus étroites et feuilles petites, les unes et les autres densément to- menteuses ou lanugineuses, fortement ondulées-crispées. . .- KEE var. Schultesi Koch. Plante de hauteur trés variable (jusqu'à 18 dm.). Ailes caulinaires largement foliacées. Feuilles radicales amples, les caulinaires plus étroites et de plus en plus petites vers le haut, pubescentes ; ou + aranéeuses en dessus, blanches-tomenteuses ou + lanugi- néused ` WEE EE var. typicum Ar. Plante réduite dans toutes ses parties (au plus 3 dm.), oligocéphale. Tige simple ou munie de rameaux courts ` d EE Ee f* nanum Vicioso. — 213 — Plante virescente + aranéeuse. Tige rameuse à rameaux étalés ou étalés-dressés. Calathides rapprochées par 2-6 au sommet des rameaux, géminées subagrégées ou méme agrégées, les plus grosses larges de 25-30 mm. Pédoncules les plus longs atteignant 25 mm. Bractées périclinales médianes larges de 1-1,5 mm. à la courbure, à partie située au-dessus de la courbure longue de 7-10 mm., à acumen long de 3-4 mm. ; les internes non vulnérantes. Akènes comprimés, obscurément subtétragones à stries longitudinales, nulles ; aigrette fauve longue de 7-9 mm... var. Senneni Ar. 13 4 Plante incane lanugineuse. Tige élevée, robuste, longuement ra- meuse, à rameaux étalés-dressés, rameux. Calathides fappro- chées-subagrégées par 2-8 au sommet des rameaux, les plus grosses larges de 30-35 mm. Pédoncules les plus longs atteignant I5 mm. Bractées périclinales médianes larges de 1-1,75 mm. à la courbure, à partie située au-dessus de la courbure longue de 7-8 mm., à acumen long de 2-3 mm. ; les internes peu ou pas vulnérantes. Akènes comprimés-subtétragones, à stries longitu- dinales nettes ; aigrette fauve jaunátre longue d'énviron 10 mm. var. Retz Ar, Bractées périclinales à marges ciliolées, insensiblement prolongées en acumen plan longuement épineux ; les externes réfléchies ; les internes dressées. Plante verte. Ailes étroites, ininterrompues, profondément lobées. Calathides grandes, trés nombreuses, agré- gées-rapprochées au sommet des rameaux. Aigrette deux fois plus longues que l'akégé. 6: secs soror ertt red S Veo On. lauricum Wilid. subspec. haie (Walk) Ry . | Bractées périclinales à marges lisses, longuement atténuées en un 14 : acumen fauve subtriquètre vulnérant ; les externes et les mé- dianes étalées ou -+ récurvées, à partie située au-dessus de la courbure carénée-canaliculée longue de 8-15 mm., acumen com- pris ; les internes dressées planes ou subplanes. Plante tomen- teuse-lanugineuse sur la tige, les ailes, la face inférieure des feuilles. Ailes assez étroites, foliacées, continues, pinnatifides, épineuses à épines vulnérantes. Calathides médiocres, pédon- culées, solitaires ou 4 rapprochées (mais non agrégées) au sommet des rameaux. Akènes bruns à aigrette une fois plus longue quel'akéne.. On. Gautieri Ry subspec. australe (Petit) Av. DIAGNOSES ET OBSERVATIONS CRITIQUES. o Section Acaulia Ry I. ON. ACAULE L., Spec. ed. 2, p. 1159. Rouy a distingué deux variétés françaises, « genuinum Ry et 8 PYrenaicum (DC) Ry, fondées sur la forme et la position des brac- tées périclinales externes et sur la forme des calathides. Ces va- riétés ne traduisent, de la même plante, que des états extrêmes entre lesquels on peut caractériser de nombreux termes de pas- sage au triple point de vue de la largeur des écailles involucrales, de la forme du péricline et de la division des feuilles le plus sou- vent pinnatifides mais parfois aussi subpinnatipartites ou en- core + superficiellement sinuées-lobées. Ce sont, ainsi que les variétés de Rouy, des états individuels dépourvus de valeur sys- tématjque et groupés ici dans une méme variété «, le groupe spécifique linnéen de l’On. dice étant organisé de la facon sui- vante. a, genuinum Ry emend. "On. ac. var. genuinum Ry et var. pyrenaicum (DC) Ry ; Révis. Onop., p. 583 et Fl. Fr. IX, p. 5]. — On. acaule Jacq., Icon. rar., t. 167 ; DC, Prodr. VI, p. 619. — On. pyrenaicum DC, Fl. Fr. V, p. 457 et Prodr. VI, p. 619 — On. acaulon Lapeyr., Abr. Pyr., P. 496 ; Lois., Fl. Gall. ed. 2, V2.1 215. Exsicc. — I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) : n? 12, Pyr.-Or. (Requien). Ex herb. Grenier ` n? 11, Hautes-Pyr. (Bordére); no 16 et 19, Pyr. centr. (Philippe) ; n? 20, Der. Or. (Collon). —Ex herb. Loret : n°5 17 et 18, Hautes-Pyr. — Ex herb. Brongniart : n? 13, Pyr.-Or. — Ex herb. Petit : n? 14, Pyr. centr. — Ex herb. Spach : n? 15, Comps (Endress). — Il. Arènes, Cynar. de Fr. : n? 466, VIII, 1942 (Estival). — III. Arènes, Her- bar. norm. Cynar. ` n? 29, Espagne (Vicioso) ` n°95 3559 à 3563 et 3669, Pyr.-Or. (Estival). Icon. — Coste, Fl. Fr., II, p. 363, n? 1997. — Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg., VI, pl. 310, n° 1551 — ? Rouy, Révis. Onop., pl. I. 8. uniflorum (Cav.) Ar. — On. uniflorum Cav., Icon., p. 60, t. 88 ; DC, Prodr. VI, p. 619. — On. acaule Willk. et Lge, Prodr. II, p. 179. — On. acaule « forme » On. uniflorum Ry, Révis. Onop., p. 583. — Espagne. Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. II. Distrib. géogr. de l'espéce. — France : Pyrénées centrales et orientales ; Hautes-Corbiéres, Corse. Espagne. Afrique septen- trionale. e Section Erecta Ry 2. ON. ARABICUM L.,Spec.ed.1, p. 827.— On. nervosum Boiss., Voy. bot. Esp., p. 357, t. 108 a ; Willk et Lge, Prodr. II, p. 178 ; = 915 = Ry, Révis. Onop., p. 584.— On. illyricum var. arabicum Fiori in Fiori et Paol., F1. anal. It. III, p. 382. — On. illyricum ssp. arabi cum Thellung, F1. adv. Montpell. in Mém. Soc. nat. Sc. Nat. Cherb., 1911-1912, p. 541. | Icon. — ? Rouy, Révis. Onop., pl. IV. — Fiori et Paol., F1. anal. It. (Planches, 2) n° 3808 *, p. 455. Distrib. géogr. — Portugal. Espagne. France ? (adventice : Hérault). Italie : Sardaigne. Tunisie. Le rattachement, proposé par Fiori puis par Thellung, de cette espèce à l'On. illyricum L. comme sous-espèce ou simple variété ne peut étre accepté ; les deux plantes appartiennent à : deux sections différentes : les bractées involucrales de l'On. ara- _bicum sont toutes apprimées-dressées, caractère parfaitement mis en évidence par la figure de la Fl. anal. d'It. et que ne pos- séde pas l'On. illyricum. Ainsi que l'admettent Grenier et Go- dron (Fl. de Fr. II, p. 283) et Thellung (loc. cit.), cette espèce dut exister jadis au Port Juvénal prés de Montpellier [Roubieu d'après A. P. DC (Fl. Fr., Suppl., p. 456-457) ]. Cependant, elle n'y a jamais été signalée depuis cette époque ; à rechercher. Section Reflexa Ry Sous-section Attenuata Ry 3. ON. ACANTHIUM L., Spec. ed. 1, p. 827. Subspec. A eu-Acanthium (P. Fournier, Quatre Fl. du Fr., P. 1012, n? 4035 ; emend.) Ar. — On. Acanthium L. s. strictiss. Telle que l'a congue P. Fournier, cette sous-espéce englobe, implicitement, l'On. ceretanum Sennen ; elle est associée aux Sous-espéces Aorridum (Viv.) P. Fourn. et eriocephalum (Ry) P. Fourn. qui, par le port, l'organisation de leurs bractées invo- lucrales et leur glabrescence différent considérablement de (On. Acanthium L. s. strictiss.; le point de vue de P. Fournier n'est pas acceptable. Par son port, sa virescence, son péricline abondamment ara- néeux velu ou même laineux, ses bractées périclinales petites — 216 — courtement lancéolées, l'aigrette fauve des akénes, On. erioce- phalum doit être maintenu comme type spécifique. Quant à l'On. horridum, par son port, sa glabrescence, ses ailes caulinaires profondément pinnatipartites trés épineuses et, surtout, ses bractées involucrales lancéolées atténuées en un long acumen vulnérant, il doit être rapproché de On. macracanthum Schousb. auquel Rouy l’a, à juste titre, rattaché comme sous-espèce. «, typicum Ar.—On. virescens Gren, in Herb. de Fr. Muséum Paris (1845). Exsicc. — I. Bill., n? 3871, Gard (Tuezkiewicz). — II. Dauph., n? 3796, Charente (Guillon). — III. Rochel., n? 3476 (saltem pro min. p. ; sub : On. Gautieri), Pyr.-Or. (Castanier). — IV. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n? 25, Charente (Guillon) — n? 38, Gard (Tuezkiewicz). — Ex herb. Grenier: n? 22, B.-du-Rh. (Blaize et Roux) ; n? 23, Aude (Delort) ; n? 24, Hérault (Boyer) ; n? 36, Doubs (Paillot) ; n? 31, Hérault. — Ex herb. Loret : n? 26, Haute-Garonne ; n? 27, vallée de Llo. — Ex. herb. Lebel : n? 29, Fonte- nay. — Ex herb. Pourret : n? 33, Aude. — Ex herb. Silbermann : n? 34. — Ex herb Ed. Bureau : n° 35, Loire-Inf. — V. Arènes, Cynar. de Fr., VIII, 1942 : n? 469, Gironde (Jeanjean) ; n° 468, Deux-Sèvres (Charrier) ; n°8 468, et 467, S.-et-O. (Arènes) ; n° 467,, Pyr.-Or. (Estival). — VI. Arènes, Herbar. norm. Cynar. : n? 30, Seine (Arènes) ; n°5 3567 et 3570, S.-et-O. (Arènes) ; n°5 3556 et 3668, Gironde (Jeanjean) ; n°5 3564 à 3566 et 3667, Deux-Sèvres (Charrier) ` n° 687, Lot-et-Gar. (Duffour) ; n°5 3571 et 3666, Pyr.-Or. (Estival) ; n° 688, Pyr.-Or. (Castanier ; sub. : On. Gau- tieri) ; n? 1141, Suéde (Bobech). — Icon. — Hegi, Ill. Fl. v. Mitt.-Eur. : Taf. 272, fig. 1 a, b, c (icon mediocris); fig. 617 et 618, p. 920. — Coste, Fl. de Fr., DI, p. 364, n? 2000. — Bonnier, Fl. Fr., Suisse et Belg., VI, pl. 311, n? 1552 et bis ; n? 1552 c! (sub. : On. Gautieri), — Fiori et Paol., Fl. anal. It. (Planches, 2) n? 3805, p. 455. La part que j'ai annotée dans l’Herbier de France sous le n° 31 porte deux étiquettes, l'une de Grenier qui récolta la plante en 1845 au Port Juvénal sous le nom d'Ox. virescens, l'autre de Go- dron portant le nom d'On. tauricum. Cet Onopordon n'est pas l'On. tauricum : il n'en a ni la tige étroitement ailée, ni les feuilles à la fin vertes et glabrescentes, ni les bractées involucrales glan- duleuses ; il est fortement aranéeux ; le port, les ailes largement foliacées sinuées-lobées et l'organisation du péricline sont d'un On. Acanthium ssp. eu-Acanthium. f nanum Vicioso in herb, Arènes (Herbar. norm. Cynar. n? 742), nomen nudum. Planta in omnibus partibus reducta, summum 3 dm alta, oligocephala. Caulis simplex vel ramis brevibus brevissimisve munitus. ; Exsicc.— I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n° 32, Bas-Rhin (Buchin- ger). — Ex herb. Grenier : n° 37, S.-et-L. (Parseval). — Ex herb. Loret : n? 28, Hérault. — II. Arénes, Herbar. norm. Cynar. : n? 3572, Pyr.-Or. (Estival) ` n93 3573 et 3574, S.-et-O. (Arènes) ; n° 742, Espagne (Vicioso). P. Schultesi Koch, Syn. ed. 2, p. 462 : Ry, Révis. Onop., D 586 et Fl. de Fr. IX, p. 5. Exsicc. I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.. — Ex herb. Petit : n? 9, Pyr.-Or. — Ex herb. DC : n° ro, Pyrénées. — II. Arènes, Herbar. norm. Cynar. ` n°5 3568, 3569 et 366 5, Pyr.-Or. (Estival). — III. Arènes, Cynar. de Fr., VIII, 1942 : n° 470, Pyr.-Or. (Estival). Icon. — ? Rouy, Révis. Onop., pl. VI. Distrib. géogr. — 1? de la var. B : çà et là, rare, dans les lieux trés secs (Ry) ; Pyr.-Or. : Le Boulou (Petit), Angoustrine (Esti- val) ; Transylvanie : Saint-Gothard (de Janka sec. Ry). 2? de la ssp. A : Europe ; Sibérie ` Asie Occidentale. Subspec. B cerelanum Sennen sensu ampliato : On. ceretanum Sennen in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n° 2530), 1926 ; On. glomeratum Sennen in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n°2531), 1926 ; non Costa ! ; On. Gautieri sennen in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n° 940), 1926 ; non Ry ! ; On. Acanthium ` var. albiflorum Ar. olim in Cynar. de Fr., n° 86, 1935. Planta + araneosa vel lanuginosa, On. Acanthii adspectu. Caulis ala- tus, ramosus, ramis extentis vel extento-erectis, alis latis vel latissimis foliaceis spinosis sinuato-dentatis vel sinuato-lobatis. Folia caulinaria sinuato-lobata vel sinuato-dentata, spinosa, araneosa vel lanuginosa, Subtus fortius. Calathidia numerosa, variabilis magnitudinis, ws subsessilia vel brevissime pedunculata, apice ramorum 2-8 approximata ; calathidium terminale interdum solitarium. Periclinium late depresso- turbinatum, + umbilicatum, basi araneosum. Bracteae numerosae, an- guste lanceolatae, quam ssp. eu-Acanthium brevius lanceolatae, eglandu- losae, margine scabrae ; externae mediaeque in acumen fulvum pungens attenuatae, quam ssp. eu-Acanthium minus longe attenuatae ; externae extentae vel +4- reflexae ; mediae extentae vel extento-erectae ; internae erectae, longe attenuato-subulatae. Corollae albae. Achenia 4-5 mm. — 218 — longa, grisea, nigro vel fusco maculata, compressa, + osbscure subtetra- gona ; pappus 7-10 mm. longus. Cette sous-espèce se distingue, au premier coup d'oeil, de la ssp. eu-Acanthium dont elle a le port, par ses bractées péricli- nales moins nombreuses, plus courtement lancéolées, les médianes et les externes moins longuement atténuées en acumen. Elle a été établie sur les matériaux d'herbier ci-après : 1? dans l Herbier de France (Révis. Cynar., n° 69) la part distribuée à la Roche- laise (n9 3476) par G. Gautier (legit Castanier) sous le nom d'Oz. Gaulieri Ry et dont elle n'a aucun des caractéres essentiels : son port est celui d'un On. Acanthium, les bractées périclinales sont églanduleuses, ses feuilles caulinaires ne sont nullement blanches-tomenteuses à tomentum épais ; 29 dans mon herbier de Cynarocéphales : 4) sous n? 2530, une part trés réduite de l'On. ceretanum Sennen (leg. Sennen) provenant de l'enclave espagnole de Llivia en Pyrénées-Orientales ; b) sous n° 2531 un exemplaire provenant de la méme localité de Llivia (leg. Sennen) et qui m'est parvenu par échange sous le nom d’On. glomeratum Costa. Or, s'il offre bien le mode de groupement des calathides de la plante de Costa, il s'en écarte par les carac- téres suivants : port d'un On. Acanthium L. s. str., plante vi- rescente, tige rameuse, ailes largement foliacées-épineuses, péri- cline déprimé-conique fortement ombiliqué, et surtout, bractées périclinales externes étalées ou + réfléchies, les médianes éta- lées-dressées ; c) sous n? 940, une part récoltée par Sennen à Llivia sous le nom d’On. Gautieri Ry dont elle possède bien les feuilles blanches-tomenteuses à tomentum épais mais dont elle n'a ni le port, ni le péricline glanduleux ; 39 dans les deux her- biers (Révis. Cynar., n? 30), len? 86 des Cynarocéphales de France que j'ai distribué en 1935 (leg. B. de Retz) avec le nom d'On. Acanthium var. albiflorum et qui présente les plus grandes affi- nités avec l'« On. Gautieri Sennen non Ry » de Llivia. o, Senneni Ar. var. nov. — On. ceretanum Sennen s. str. et On. glomeratum Sennen non Costa. Planta virescens + araneosa, Caulis ramosus ramis extentis vel extento — 219 m erectis. Calathidia periclinio fortiter umbilicato, apice ramorum 2-6 ap- proximata, gemina subagregata vel etiam agregata, pedunculis longis- simis 25 mm. longis, maxima 25-30 mm. lata. Bracteae mediae ad curva- turam 1-1,5 mm. latae, parte ultra curvaturam sita 7-10 mm. longa, acumine 3-4 mm. longo ; internae in cuspem longam inermemque atte- nuatae. Achenia circ. 2 X 4-4,5 mm., compressa, obscure subtetragona, striis longitudinalibus nullis, pappus fulvus circ. 7-9 mm. longus. Exsicc. — I. Rochel., n° 3476 pro min. parteet Herb. de Fr. ( Révis. Cynar., n° 69) : Castanier (sub. :On. Gautieri), Pyr.-Or. (Soréde). — II. Arénes, Herbar. norm. Cynar.: n?? 2530 (sub. : Om. ceretanum), 2531 (sub. : On. glomeratum) : Sennen, enclave espagnole de Llivia en Pyr.-Or. B. Retzi Ar. nom. nov. — On. Gautieri Sennen non Ry et On. Acanthium var. albiflorum Ar. olim. Planta dense incano-lanuginosa. Caulis elatus, robustus, longe ramo- Sus, ramis extento-erectis ramosis. Calathidia periclinio umbilicato, apice ramorum 2-8 approximato-subagregata, pedunculis longissimis 15 mm. longis, maxima 30-35 mm. lata. Bracteae mediae ad curvaturam 1-1,75 mm, latae, parte ultra curvaturam sita 7-8 mm. longa, acumine 2-3 mm. longo ; internae in cuspem longam paulum vel haud pungentem attenua- tae. Achenia circ. 2,5 x 5 mm., compresso-subtetragona, striis longitu- dinalibus distinctis ; pappus fulvo-subluteus circ. ro mm. longus. Exsicc. — I. Arènes, Cynar. de Fr., n° 86 (II, 1935) in Herb. de Fr. (Révis. Cynar., n9 30) et in herb. Arènes (Herbar. norm. Cynar., n? 814) : de Retz, Pyr.-Or. (Saillagouse). — II. Arénes, Herbar. norm. Cynar., n? 940 : Sennen (sub : On. Gautieri), enclave de Llivia. Distrib. géogr. de la ssp. B — France : Pyr.-Or. (Soréde, Saillagouse). — Espagne : encl. de Llivia. — A rechercher. Subspec. C. parnassicum (Boiss. et Heldr. ap. Boiss., Diagn. pl. orient., sér. 2, fasc. 6, p. 144). — On. Acanthium « forme » On. parnassicum Ry, Révis. Onop., p. 586. — Grèce. 4. ON. GAUTIERI Rv, Révis. Onop., p. 587 et Fl. de Fr. IX, P. 6 (sensu ampliato). — On. nervosum Gaut. non Boiss. — On. Acanthium ssp. On. Gautieri Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg. VI, p. 28. Subspec. A eu- Gautieri Ar. — On. Gautieri Ry s. str. Icon. — ? Rouy, Revis. Onop., Pl. VII. J'ai maintenu, sous les réserves ci-aprés exposées, aprés de longues hésitations et en l'abaissant au rang de ssp., l'autonomie D de la plante que Rouy a décrite pour espèce sous le nom d'Oy. Gautieri. Cette création de Rouy me laisse cependant fort per- plexe et j'aurais aimé, pour me faire une opinion définitive à ce propos, examiner des originaux de Rouy ou pour le moins des échantillons provenant de la localité unique et classique de Millas; je ne l'ai pu. Je formule néanmoins les remarques suivantes : I. La planche VII de Rouy (Révis. Onop.) relative à l'On. Gautieri et qui constituerait un excellent document comparatif est introuvable. La figure 1552 c publiée par Bonnier (Pl. 311 ; Fl. Fr. Suisse et Belg. VI) d’après récolte photographiée ! prove- nant de Millas (! ; cf. texte, p. 28) ressemble fort à la figure 1552 voisine représentant la ssp. eu-Acanthium. Le port est identique ; - les folioles périclinales sont sur la figure 1552 c nettement plus nombreuses, étroitement lancéolées ou sublinéaires, longuement atténuées-subulées, caractéres en évidente contradiction avec ceux que Rouy a indiqués (accol. 2, p. 4 in Fl. Fr., IX): péricline à folioles moins nombreuses toutes lancéolées-acuminées. La figure 1532 c représente selon moi un On. Acanthium sous forme typique. . 2. La présence de glandules sur les bractées périclinales de l'On. Gautieri Ry reste pour moi problématique et j'en ai douté dans tous les cas où l'examen de matériaux m'a conduit à reprendre la description de cette plante selon Rouy (Révis. Onop. et Fl. de Fr.) : étude des récoltes faites par Castanier à Soréde en 1893, par le frère Sennen à Llivia en 1926, par B. de Retz à Saillagouse en 1935. En général d'ailleurs, lorsqu'elle existe, la glandulosité de l'involucre ne semble pas un caractére d'une haute valeur au point de vue systématique. Chez la ssp. eu-tauricum notamment, elle est trés variable pour le type et fait méme défaut ! sur tels exemplaires de la var. apulum. 3. Larécolte faite par Castanier et distribuée par G. Gautierà la Rochelaise (n° 3476) est particulièrement troublante. Aucune des parts que j'en ai étudiées ne cadre avec la description de UO. Gautieri de Ry (1); en particulier, leur port est celui de l'O”. (D Rouy n'a retenu dans sa FI. de Fr. ni le n° 3476 de la Rochelaise, ni la localité de Sorède. ee Ape Acanthium, les bractées involucrales sont églanduleuses ! alors que Rouy indique « Péricline glariduleux..... Plante à port d’On. illyricum ». Cette récolte n'est pas homogène et comporte, sous réserve des renseignements que pourrait amener l'analyse d'au- tres matériaux ` a) une ou plusieurs parts de l'O». Gautieri Ry : il faut du moins l'admettre puisque Gautier a accepté ce nom ; je n'en ai vu aucune ` b) un exemplaire figurant dans l’Herbier de France (Révis. Cynar. n? 69) : je l'ai rapporté à la ssp. cere- tanum et j'ai donné dans ce qui précéde les motifs de cette déter- mination ` c) une part (Herbar. norm. Cynar. n° 688) qui n'offre aucun des caractères fondamentaux de l’On. Gautieri ` par son port, ses bractées involucrales trés nombreuses, églanduleuses, étroitement lancéolées-sublinéaires longuement atténuées-subu- lées, elle appartient à la ssp. eu-Acanthium. Ces remarques m'aménent à penser que l'On. Gautieri Ry devra peut-étre s'incorporer purement et simplement au groupe spéci- fique de On. Acanthium L. (sensu lato), dans lequel il pourrait, que son péricline soit ou non glanduleux, constituer tout au plus, par la morphologie de ses bractées involucrales, une simple forme de transition entre les ssp. eu-Acanthium et ceretanum. Au cas où les recherches ultérieures indispensables justifieraient cette opinion et autoriseraient à placer la plante de Rouy dans le cadre de la ssp. eu-Acanthium avec la valeur de simple variété, la ssp. australe devra reprendre rang d'espéce autonome suivant le concept initial de Petit. Subspec. B australe (Petit pro spec. in'Herb. de Fr. Mus., nom. nudum) Ar. in Herb. Fr. Mus. (Révis. Cynar. n° 70). Caulis circ. 5 dm. altus, erectus, anguloso-striatus, dense tomentosus, - alatus, in 2/3 superioribus ramosus ` rami alati, extento-erecti, 10-16 cm. longi, simplices vel apice brevissime ramosi ; alae foliaceae, satis angustae, continuae, dense tomentoso-lanuginosae, pinnatifidae, usque ad cala- thidia spinis tenuibus fulvis numerosis pungentibus 1 1/2-4 mm. longis Munitae, Folia numerosa, supra puberula pubescentia vel + araneosa, Subtus dense tomentoso-lanuginosa, spinosa spinis fulvis pungentibus 2-4 mm. longis ; basilaria sessilia, pinnatifida, segmentis triangularibus dentatis ; caulinaria pinnatifida vel sinuato-pinnatifida, longe decurrentiá. Calathidia mediocria pedunculata solitaria, apice ramorum in amplo corymbo dispositorum + distantia vel -+ approximata sed non agregata NOT. SYs, 15 cm AR mem Periclinium eglandulosum, araneosum. Bracteae lanceolatae, virides, Ce riaceae, margine laeves, in acumen fulvum subtriquetrum pungens longe attenuatae; externae et mediae extentae vel + recurvatae, parte ultra curvaturam sita carinato-canaliculata, 8-15 mm. longa (acumen inclu- ` sum) ; internae erectae, planae vel subplanae. Achenia fusca circ. 4 mm- longa, tetragona angulis prominulissimis, striis longitudinalibus distinc- tis, rugis transversis profundis ; pappus rufescens, saetis inaequalissimis usque 8 mm. longis. Distrib. géogr. dela ssp. B. — France: Pyr. -Or.; trés commun autour de Collioure ; juin-juillet (Petit). - Par sa tige abondamment feuillée ; par le tomentum dense de sa tige, de ses ailes et de ses feuilles densément tomenteuses- lanugineuses à leur face inférieure ; par ses calathides solitaires ; ` par son péricline aranéeux ; par ses bractées périclinales coriaces longuement atténuées en acumen subtriquétre, les internes dressées ; par ses akénes bruns, tétragones à angles trés marqués ; par son aigrette roussátre, c'est avec l'On. Gautieri (s. str.) de Rouy que cette plante offre les plus sérieuses affinités ; aussi, l'ai-je rattachée à cette dernière au titre de sous-espèce. La ssp. À eu-Gautieri se distingue de la ssp. B australe par ses ailes rap- prochées, larges, foliacées, à épines gréles ; par son péricline glanduleux, à bractées rudes aux bords, rougeátres, toutes étroi- ` tement lancéolées, les médianes terminées par un acumen court peu vulnérant, les internes carénées, longuement acuminées ; par son port d'On. illyricum. Par le mode de groupement des E calathides au sommet de rameaux formant, au moins les supé- rieurs, un ample corymbe et par ses bractées périclinales églan- duleuses, la ssp. australe offre de faibles affinités avec l'On. corym- bosum. 5. ON. MACRACANTHUM ScHousB. Règne végét. au Maroc (ed. franç. - lat. Bertheraud), p. 198, t. 5a et 5b. Rouy, Révis. Onop., p. 587. | Subspec. À eu-macracanthum Ar. — On. macrac. Schousb. S. str. — Portugal, Espagne, Maroc, Algérie.— Icon. : ? Ry, Révis, Onop., Pl. VIII. vim Subspec. B horridum (Viv., esi ad calc. fl. Lyb. p. 68) Ry; £e — 223 — Révis. Onop., p. 588 (incl. syn.) et Fl. Fr. IX, p. 7.—On. Acan- thium ssp. horridum (Viv. P. Fournier, Quatre Fl. de Fr. p. 1012. — On. tauricum var. horridum (Viv.) Fiori in Fiori et Paol., Fl. anal. It. III, p. 381. Exsicc. — I. Kralik, Pl. corses, n? 667 pro max. p. — II. Herb. de Fr. (Révis. Cynar) : n°5 64 et 66, Bonifacio (Kralik); n° 67, Bonifacio (Belair) ; n° 65, Bonifacio (Requien ; ex herb. Grenier). Icon. — ? Ry, Révis. Onop., pl. X. Plante corse, indiquée à Séte (Loret et Barrandon, Fl. Mont- pellier éd. 2, p. 269). Localité douteuse : la part figurant dans l'Herbier de France et récoltée à Sète en 1863 n'est pas l’On. horridum Viv. mais, ainsi qu'il sera précisé plus loin, un hybride entre les On. tauricum et illyricum. Distrib. géogr. de la ssp. B.— France: Corse! ; Hérault : ? (adv.). — Italie ; Sard. Subspec. C Broterianum Ry, Révis. Onop., p. 587. — Espagne, Portugal, Maroc. — Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. IX. 6. ON. TAURICUM WILLD., Spec. III, p. 1687 ; Ry, Révis. Onop., D 590 (incl. syn.) et Fl. de Fr. IX, p. 9. . Subspec. A eu-tauricum Ar: — On. tauricum Willd. s. str. x. typicum Fiori in Fiori et Paol., Fl. anal. It. III, p. 38r. C'est la plante indiquée : 1° dans l'Hérault : au Port Juvénal, aux environs de Sète, à Lattes, à Gramont ; 2° dans les B.-du- Rhóne : à Marseille. Exsicc. — I. Dauph. n? 5260 et Magn. n? 2227 : Port Juvénal (Dupin). — II. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n9? 56 et 60, Port Juvénal (Dupin), n? 59, Port Juv. (de Saint-Hilaire) — n? 27, Port Juv. (Requien). — Ex herb. DC : no 58, Montpellier. — Ex herb. Mérat n? 61, Montpellier (Requien). — Ex herb. Loret : n? 62, Lattes (Lacassin). Icon. — Coste, Fl. de Fr. II, p. 363, n? 1998. — Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg., VI, pl. 312, n? 1553. — Fiori et Paol., Fl. anal. It. (Planches, 2) n? 3806 (icon mediocris) — ? Ry, Révis. Onop., pl. XIII. 8. apulum Fiori in Fiori et Paol., Fl. anal. It. III, p. 381. Exsicc. — I. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n° 63 : B.-du-Rh., Les Marté- gaux (Ex herb Grenier; N. Roux, sub. : On. tauricum). — II. Arènes, Herbar. norm. Cynar. : n° 2533, Italie (Gavioli). — 224 — Distrib. géogr. de la ssp. A — Russie méridionale et centrale. Arménie. Balkans: Serbie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Gréce. Italie: Sicile. Espagne. France: Hérault et B.-du-Rhóne. (adv.). Deux variétés non frangaises : y. elatum (S. et S.) Boiss. — Sicile, Créte, Péloponése. 8. argolicum Boiss. — Gréce. Subspec. B corymbosum (Willk., Pugillus, n° 33) Ry, Révis. Onop., p. 590, incl. syn. — Plante d'Espagne (Aragon) trouvée A Port Juvénal (Touchy ; On. arabicum) ; cf. Thellung, Fl. adv. Montpellier, p. 538. — A rechercher. Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. XIV. Subspec. C Aumile (Loscos, Trat. pl. Aragon HI engl 70 p. 77 supl. 89 p. 107) Ry, Révis. Onop., p. 591, incl. syn. — Icon. : ? Ry, Révis. Onop., pl. XV. 7. ON. ERIOCEPHALUM Ry, Révis. Onop., p. 591, et syn. ; FI. de Fr. IX, p. 7. — On. Acanthium ssp. eriocephalum P. Fourn., Quatre Fl. de Fr., p. 1012, n? 4035. Exsicc. — Fr. helvet., n? 1870 et Herb. Fr. Mus. : Pyr.-Or. (Conill).— Icon.-Ry, Illustr. plant. Europae rar., t. 236 ; ? Révis. Onop., pl. XVI. Rouy attribue à l’On. eriocephalum des épines alaires longues et faibles, des épines foliaires gréles spinuliformes, des calathides relativement petites, des bractées involucrales trés nombreuses non coriaces presque molles terminées par une spinule courte non vulnérante. La part unique de l'Herbier de France et pro- venant de la station classique de l'« Esquino d'Azé » (Pyr.-Or.) offre, sur le sec, les caractères ci-après qui modifient sensiblement la description donnée par Rouy : épines alaires et foliaires lon- gues, fines mais vulnérantes! calathides atteignant jusqu'à 35 mm. de diamètre, bractées involucrales nombreuses, coriaces, atténuées en ébine courte mais vulnérante. ; Distrib. géogr. — France : Pyr.-Or. 8. ON. ILLYRICUM L. Spec. ed. 1, p. 827. — On. Acanthium ssp. silyricum Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg. VI, p. 28. — 225 — Subspec. À eu-illyricum (P. Fourn., Quatre Fl. de Fr., p. 1012, n? 4036 ; emend.) Ar. Telle que l'a conçue P. Fournier, cette sous-espèce englobe l'On. Delorti Timb. ; elle est associée à On. ferox Ry. J'en sépare ` le premier comme sous-espéce etle second qui, on le verra plus - loin, doit être définitivement admis pour hybride. a. typicum (Ry, Révis. Onop., p. 593 et F. de Fr. IX, p. 8 ; emend. : incl. var. giganteum Ry et var. maritimum Ry loc. cit.) Ar. Exsicc. — I. Mab., Herbar. Corsic. n° 151 (1866). — II. Bill., n° 2286, Pyr.-Or. (Companyo). — III. Deb., Pl. corses, n? 166 (sub. : On. horridum Viv.). — IV. Franç.,n° 5710, Hérault (Blanchet). — V. Arènes, Cynar. de © Fr. VIII 1942, n? 471, Var (Arènes). — VI. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.) — n? 47, Pyr.-Or. (Companyo) ` n°5 49 et 5o, Vaucluse (Requien ` Cosson- Germain). — Ex herb. Loret: n°51, Fabrégas; n° 53 (Dubreuils) — Ex herb. Pourret : n° 52, Aude. — Ex herb. Grenier : n? 54, Gard (de Pou- zols) ; n? 45, B.-du-Rh. (Eugène) ; n? 44, Corse (Mabille) ; n° 46, Corse (Bernard). — Ex herb. Petit ; n° 43, Pyr.-Or. — Ex herb. Lebel : n° 48, Corse (Debeaux). — VII. Arènes, Herbar. norm. Cynar. : n? 3r, Hérault (Blanchet) ; nos 3552, 3553, 3554, 3663, Var (Arènes) ` n° 1760, Macédoine (O. et E. Behr) ; n° 2532, Italie (Gavioli). Icon. — Coste, Fl. de Fr. II, p. 363, n° 1999 — Bonnier, Fl. Fr. Suisse et Belg., VI, pl. 311, n98 1552 b et bis. — Fiori et Paol., Fl. anal. It. (Plan- Ches, 2), p. 455, n? 3808 (icon mediocris) — ? Ry, Révis. Onop., pl. XIX. 6. spinosissimum Ry, Révis. Onop., p 593, F1. de Fr. IX, p. 8; incl. syn. Exsicc. — E Kral., Pl. corses, n° 666. — II. Arènes, Cynar. de Fr., VIII, 1942, n? 472, Gironde (Jeanjean). — III. Herb. de Fr. (Révis. Cynar.). — Ex herb. Baichére : n° 39, Aude. — Ex herb. DC : n° 40, Aude. — Ex herb. Grenier : n° 41, Corse (Kralik). — Ex herb. de Coincy : n? 42, Sainte Baume. — IV. Arènes, Herbar. horm. Cynar. : n°5 3555 et 3664, Gironde (Jeanjean). D Distrib. géogr. de la ssp. A — Europe méditerranéenne : de l'Espagne à l'Asie Mineure ; Syrie ; Mésopotamie. Maroc. France méditerranéenne : du Var aux Pyr. “Or. : remonte jusque dans la Drôme ; Corse. Une variété non française : y. libanoticum Boiss. — Syrie. — 226 — Subspec. B Delorti (Timb., Excurs. bot. in Mém. Soc. Sc. phys. et nat. Toulouse 1871) Ar. — On. ambiguum Delort in Herb. de Fr. Mus. Paris (sub. : On. ambiguum Fresen ?) non Fresen. — On. illyricum «forme » Delorti Ry, Révis. Onop., p. 594; Fl. de Fr. IX, p. 8 ; incl. syn. Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar); n° 55 (original de Delort, 1850). Distrib. géogr. dela ssp. B — Pyr.-Or.; Aude: Basses Cor- biéres, Narbonne. Subspec. C Cardunculus (Boiss. mss.) Ar. — On. illyricum var. Cardunculus Boiss., Fl. orient. III, p. 561. — On. illyricum « forme » Cardunculus Ry, Révis. Onop., p. 594. — Cataonie. HYBRIDES. I. X ON. FEROX (Ry pro spec. ; Révis. Onop., p. 592 ; Fl. de Fr. IX, p. 9 ; emend.) Ar. — On. illyricum ssp. ferox P. Fourn., Quatre FI. de Fr., p. 1013. — On. macracanthum ssp. horridum zt On. illyricum ssp. eu-illyricum var. spinosissimum. L'étude des matériaux de l'Herbier de France confirme la nature hybride de cette plante,envisagée comme possible, mais non admise, par Rouy en 1896 (Révis. Onop., p. 593)et en 1905 (Fl. de Fr.) IX, p. 9). J'ai trouvé dans cet herbier : i; I? Une part distribuée par Kralik dans ses Plantes corses sous n° 667 et sous le nom parfaitement exact d'On. horridum Viv. (Révis. Cynar., n° 66). : 29 Une part du même exsiccata distribué sous le même n° 667 et sous le même nom que la précédente, part non homogène réunissant deux sommités de nature différente et que j'ai rappor- tées, l'une à l'On. horridum Viv. (Révis. Cynar., n° 64), l'autre ` E à l'On. ferox Ry (Révis. Cynar., n° 68) dont elles'éloigne cepen- — dant par certains caractères. Elle en a : les épines très nombreuses ` ` robustes vulnérantes subimbriquées sur les ailes élargies et pro- fondément découpées ; les feuilles radicales subpinnatiséquées, fortement réticulées-bulleuses en dessous à nervures épaisses blanches trés saillantes, les caulinaires trés découpées ; les cala- m a 2 SC ; + 4 d sc 5 i FPE A LI Ge? b LIN. PE ter r: ; i d A x P thides grosses : le péricline ombiliqué (faiblement) à bractées externes et médianes réfléchies terminées par un acumen très robuste, les internes dressées ; les akènes mûrs à stries longitu- dinales trés saillantes. Elle s'en distingue : par l'indument blan- châtre que l’on observe sur la tige pubescente ou subaranéeuse, sur les ailes caulinaires + fortement aranéeuses, sur le péricline aranéeux à la base, sur les feuilles -+ fortement aranéeuses à la page supérieure, tomenteuses ou sublanugineuses à la face infé- rieure ; par les bractées périclinales externes et médianes large- ment lancéolées, assez brièvement atténuées en acumen, les internes non vulnérantes ; par les akénes fauves maculés de noir à rides transversales profondes, la plupart inévolués-stériles, de forme et de dimensions trés variables ; ces caractéres mar- quent l'influence de l'On. illyricum ` de la var. spinosissimum, car les lobes alaires peuvent atteindre 24 mm. (épine comprise) et sont longuement atténués en une épine jaune trés vulnérante mesurant jusqu'à 6 mm. Le port est celui de l'On. illyricum. L'hétéromorphisme des akénes et le fait que baucoup d'entre eux sont avortés renforcent l'hypothése de la nature hybride ; j'ai . considéré cette plante comme telle sous la détermination : X .. On. ferox (Ry pro spec., emend.) Ar. = On. macracanthum ssp. ` horridum z* On. illyricum ssp. cu-ilyricum var. spinosissimum ; combinaison medians Ar. 3? Une part des Plantes de Corse de E. Reverchon (1885 ; ; sans n9) déterminée Om. horridum Viv. Cette plante offre de grandes affinités avec la précédente mais l'influence de l'Om. illyricum var. spinosissimum y est encore plus affirmée par les caractéres suivants : plante blanche-tomenteuse ; ailes cauli- naires à lobes moins développés (au plus 20 mm.) mais à épines plus nombreuses, plus fines, plus souples, moins vulnérantes bien qu'aussi longues ` feuilles basilaires pinnatifides ; péricline fortement aranéeux à la base ; bractées périclinales rappelant celles de lOn. illyricum, les externes et les médianes lancéolées assez briévement atténuées en acumen robuste, les externes réflé- chies ou fortement arquées en dehors, les médianes étalées- ascendantes. Les akènes recueillis sont à quelques-uns prés avor- — 228 — tés (1). J'ai rapporté cette plante (Révis. Cynar., n° 72) au méme hybride sous la comb. super-illyricum Ar. 49 Une part récoltée à Bonifacio par de Pouzols en 1868 sous n? 24 avec le nom d'On. horridum Viv. (Révis. Cynar., n° 71). C'est l’On. ferox de Rouy que sa teinte verte, ses bractées-péri- clinales lancéolées longuement atténuées en acumen trés robuste séparent nettement des deux combinaisons précédentes. C'est pour moi la combinaison swper-horridum du méme hybride; elle ` est également représentée dans mon herbier (Herbar. norm. Cynar., n9 32) par un échantillon récolté par Stefani dans les maquis de Bonifacio ; cet exemplaire diffère peu de la plante de de Pouzols : par ses bractées plus larges, purpurescentes, moins longuement atténuées, l'influence de l’On. illyricum y est sensi- blement plus affirmée. Voici les diagnoses des formes nouvelles de cet intéressant hy- bride et quelques observations relatives à l'On. ferox Ry. a. Comb. super-illyricum Ar. comb. nov. À combinatione super-horrido (— On. ferox Ry s. str.) differt characte- ribus sequentibus. Planta albo-tomentosa. Alae caulinares lobis usque .20 mm. longis, spinis numerosissimis, flavis, tenuibus, flexilibus sed pungentibus, usque 7 mm. longis. Folia basilaria grandissima usque 32 cm. longa, pinnatifida, spinosissima, segmentis lobulatis lobulis den- tatis vel inciso dentatis, utrinque albo-tomentosa, subtus reticulata passim bullosa nervis crassis albis prominulissimis. Folia caulinaria pinna- tipartita spinosissima, spinis flavis numerosis robustis pungentissimis. Calathidia grandia, solitaria vel 2-3 apice caulis et ramorum 4 approxi- mata. Periclinium subglobulosum, basi fortiter araneosum. Bracteae externae et mediae lanceolatae, in acumen robustum et pungens satis breviter attenuatae, externae reflexae vel in exteriora fortiter arcuatae, mediae extento-ascendentes, parte infra curvaturam sita usque 5 mm. lata, ad curvaturam usque 3 mm. latae; internae lanceolatae, erectae, pun- gentes, corollas aequantes vel parum excedentes. Achenia parva (circ. 2 1/4 X 4 1/2 mm.) fulva, striis longitudinalibus paulum prominulis, rugis transversis profundis ` pappus fulvo-subluteus, 10-11 mm. longus. Exsicc. — Rever., Pl. de Corse 1885, sans n°. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 72. (1) Les stries longitudinales des akènes fertiles sont peu saillantes, ce qui x les distingue des akènes de la comb. medians Ar. E . Habitat. — Corse : Otta ; lieux arides (Reverchon ` sub : On. horridum). b. Comb. medians Ar. comb. nov. A combinatione super-horrido (= On. ferox Ry s. str.) differt characteri- bus sequentibus. Planta subalbida, pubescens vel + araneosa. Caulis pubescens vel subaraneosus. Alae caulinares + fortiter araneosae, lobis usque 24 mm. longis. Folia supra + fortiter araneosa, subtus tomentosa vel sublanuginosa. Periclinium basi araneosum. Bracteae externae et mediae late lanceolatae,in acumensatis breviter attenuatae, ad curvatu- ram 4-4 1/2 mm latae, parte infra curvaturam sita 5-6 mm. lata ; in- ternae haud pungentes. Achenia fulva, nigro maculata, rugis transversis profundis, major pars abortivo-sterilia, formae variabilissimae, mensu- rarum variabilissimarum (2-5 mm. longa ; 1-3 mm. lata) ; alia late obo- ` voideo-compressa (3 x 4 mm.) striis longitudinalibus distinctissimis ` alia compresso-tetragona (2-3 x 5 mm.), striis longitudinalibus tenuibus; alia postremo + compressa, + distincte subtetragona, -+ late obovoidea, + brevia, + irregularia. Pappus fulvo-subluteus ` saetae inaequalissimae, majores 10 mm. longae. Exsicc. — Kral., Pl. corses, n? 667 (pro min. p.) et Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 68 (Ex herb. Lebel). Habitat. — Corse ` Bonifacio ; lieux incultes (Kralik ; sub : On. horridum). c. Comb. super-horridum Ar. nom. nov.— On. ferox Ry s. str. L'opinion de Rouy quant aux caractéres des bractées péricli- nales de son On. ferox semble assez indécise. On lit dans la des- cription donnée par cet auteur (Révis. Onop. et Fl. de Fr.) : « écailles inférieures et médianes réfléchies, lancéolées allongées, terminées par un acumen trés robuste, les intérieures dressées piquantes égalant les fleurs glanduleuses » ; et dans les tableaux dichotomiques : 19 Acc. 2 p. 4 (Flore) et Acc. 8 p. 578 (Révis.) : « Ecailles inférieures ovales-lancéolées ou triangulaires, courtes, les médianes grandes, larges, toutes à acumen court » ; 2° Acc. 5 _ P- 4 (Flore) et Acc. 71 p. 580 (Révis.) : « Ecailles inférieures et médianes réfléchies, allongées, lancéolées, terminées par un long acumen trés robuste, les intérieures dressées piquantes éga- lant les fleurs ». Il y a, conjointement, désaccord entre les clés dichotomiques et la description, contradiction entre certains Caractères utilisés dans ces mêmes clés : ici, « toutes à acumen — 230 — court » ; là, « écailles inférieures et médianes terminées par un long acumen très robuste ». L'étude des exsiccatas de Kralik montre qu'il faut s'en tenir aux caractéres suivants : écailles inférieures et médianes lancéolées-allongées, longuement atté- nuées en un long acumen trés robuste ; les inférieures réfléchies ; les médianes réfléchies, étalées ou étalées-dressées, larges de 3 15-4 mm. à la courbure, de 5 mm. au-dessous de la courbure ; les internes dressées, piquantes, égalant les fleurs. Ouant aux « feuilles réticulées-bulleuses à la face inférieure » c'est un carac- ` tère de faible valeur, que l'on retrouve à des degrés divers dans la combinaison swper-illyricum, chez les On. horridum, illyricum, Delorti, eriocebhalum et méme parfois chez les On. tauricum ou acaule. Exsicc. — Krak, Pl. corses, n° 667 (pro max. p.). — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n9 71 (de Pouzols). — Arénes, Herbar. norm. Cynar. : n? 32 (Stéfani). gë Habitat. — Corse : Bonifacio ; maquis. Icon. — ? Ry, Révis. Onop., pl. XVIII. 2. X Ox. GoproNI Thellung, Fl. adv. Montpellier, p. 539.— - [On. Acanthium L. x tauricum Willd.] Thell. — On. Acanthium ssp. eu-Acanthium —— On. tauricum ssp. eu-tauricum. a. Comb. super-Acanthium Ar. comb. nov. Planta eglandulosa, subalbida, araneosa vel lanuginosa. Caulis dense araneosus, basi lanuginosus, circ. 5 dm. altus. Alea caulinares angustae vel angustissimae, sinuato-dentatae, sinuato-lobatae vel sinuato-pinnati- fidae, spinosae spinis pungentibus relative paulum numerosis, albo-to- mentosae vel sublanuginosae. Folia + profunde pinnatifida, adulta supra pubescentia vel 4- araneosa, subtus subalbida tomentosa velsublanuginosa. Periclinium basi araneosum. Bracteáe eglandulosae ; externae et mediae, lanceolatae, in acumen pungens longe attenuatae, supra + canaliculato- concavae, subtus pubescentes, margine laeves, externae reflexae, mediae extentae vel extento-erectae, ad curvaturam circ. 4 1/2 mm. latae, parte infra curvaturam sita usque 5 mm. lata ; internae erectae, longissimae (usque 3o mm.), anguste lanceolato-sublineares, longissime attenuato- ` subulatae, haud pungentes. Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 73. Habitat. — Hérault: chemin du Port Juvénal (Barrandon ; sub : On. tauricum). CHE — 231r — Cette plante récoltée le 5 juin 1864 figurait dans l'Herbier de France sous le nom d’On. tauricum Willd. mais la présence d'un indument généralisé abondant et persistant infirme cette déter- mination, de méme que la morphologie des bractées de l'invo- lucre et plus particuliérement des bractées internes. L'hybride décrit par Thellung dans la Flore adventice de Montpellier re- présente une combinaison medians Ar. 3. X ON. sETENSIS Ar. hybr. nov. — On. tauricum ssp. eu- tauricum ==> On. illyricum ssp. eu-illyricum. Barrandon a récolté à Séte le 14 juin 1863 une plante figurant dans l'Herbier de France sous le nom d'On. horridum Viv. ?. Trés différente de ce dernier, elle s'en distingue par les caractéres ci-après : I? par son indument : la tige, les ailes, la face inférieure des feuilles sont blanchâtres-lanugineuses ; On. horridum est vert et glaucescent ` 29 par son péricline aranéeux ; 3° par la coloration violacée des bractées périclinales ; 49 par la morpho- logie de ces bractées. Elles sont sensiblement plus larges (5 % mm. à la base de la partie récurvée au lieu de 4 5 mm. chez l'On. horridum), à partie réfléchie des bractées médianes moins allon- gée (20 mm. au lieu de 22-26 mm. chez l'On. horridum), atténuée seulement dans la moitié terminale en un acumen plus court (environ 4 mm. pour 5-8 mm. chez Un, horridum). Cet Ono- pordon est intermédiaire entre l'On. tauricum ssp. eu-tauricum var. typicum et lOn. illyricum ssp. eu-illyricum var. typicum entre lesquels il a été récolté ; c'est un produit de leur croisement ; en voici la diagnose. Planta subalbida, tomentosa, On. taurici adspectu. Caulis alatus ; alae subfoliaceae, angustae, sinuato-lobatae vel sinuato-pinnatifidae, spino- Sissimae ; spinae numerosae, subflavae, robustae, pungentes, usque 3 1/2 mm. longae. Folia adulta supra pubescentia vel araneosa, subtus “ram vel sublanuginosa, caulinaria pinnatifida. Calathidia grandia, solitaria, On, tauricicalathidiis similia. Periclinium araneosum. Bracteae roseo-violaceae, pubescentes, eglandulosae, late lanceolatae, subtus sub- Carinatae, supra concavae ; externae reflexae ; mediae extento-erectae, extentae vel etiam reflexae, ad curvaturam usque 3 1 /2 mm latae, parte infra curvaturam sita usque 6 mm. lata ; externae et mediae parte ultra curvaturam sita usque 20 mm. longa, in acumen subflavum robustum Pugens circ. 4 mm. longum in dimidio terminali attenuata ; internae me 2329 «e erectae, longe acuminatae, paulum vel haud pungentes. Achenia mihi ignota. Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 75 (ex her. Lug sub. On. horridum). Habitat. — Hérault : Sète (avec les On. virens et illyricum !). 4. X ON. ARENESI (Jeanjean, emend.) Ar. — [On. Acanthium L. x O. illyricum L. var. Delorti Gaut.] Jeanjean, Proc.-verb. Soc. Linn. Bordeaux (séance du 22 nov. 1939). — (On. Acanthium ssp. eu-Acanthium z> On. illyricum ssp. eu-illyricum var. spino- sissimum ] Ar., Cynar. de Fr. VIII 1942, n° 462. Cet hybride récolté à Bègles (Gironde) par feu A. F. Jeanjean a été décrit par cet auteur en 1939, l'un des parents étant consi- déré comme On. Delorti ; or il s'agit indiscutablement de la var. spinosissimum de Te. illyricum; de l'original de Delort avec lequel j'ai comparé la plante adventice girondine, celle-ci diffère notamment parla largeur plus grande deses écailles involucraleset par ses ailes caulinaires moins largement foliacées mais par contre bien plus abondamment et bien plus longuement épineuses. D'autre part, Perreymond a récolté à Fréjus, oü croissent l'On. Acanthium et l'On. illyricum, un Onopordon figurant dans l'Herbier de France (ex herb. Petit) sous le nom inexact d'Or. - illyricum ` de cette dernière espèce (ssp. eu-illyricum) il se dis- tingue : par son port, par sa virescence, par ses ailes caulinaires foliacées, par la morphologie de ses bractées moins larges que chez l'On. illyricum (où les médianes atteignent jusqu'à 7 mm. de large), non purpurescentes, moins brièvement atténuées en acumen plus développé (seulement au plus 4 mm. chez l'On. illyricum) ; par le nombre et le développement des lobes et des épines alaires il est apparenté à la var. spinosissimum de la ssp. eu-illyricum et représente dans le Var, sous un état un peu diffé- rent. (comb. medians), l'On. Arenesi de la Gironde (comb. super- illyricum). Voici les diagnoses latines de ces deux combinaisons ; la pre- . mière, non publiée par Jeanjean, a été établie d’après la descrip- tion française donnée par cet auteur et complétée PES mes propres observations, — 233 — a. Comb. super-illyricum. Ar. nom., nov. Planta albescens, tomentoso-sublanuginosa, On. illyrici spinosissimi- adspectu. Caulis 12 dm. altus, longe ramosus. Rami usque 3 dm. longi, ramosi, e basi extenti, usque ad calathidia ut caulis alati; alae continuae, satis late foliaceae, lobato-spinosae ; spinae fulvae, numerosissimae, robustissimae, usque 7 mm. longae; alarum lobi lanceolati inaequalissimi, longissimi, usque 35 mm. longi. Folia late oblonga, profunde pinnatifida, utrinque albo-tomentosa sed supra, praesertim in foliis basilaribus, minus fortiter tomentosa ; lobi triangulares quam lobi ssp. en-illyrici minus incisi et basi latiores. Calathidia adulta grandia, usque 5 cm. lata. Pericli- nium basi paulum araneosum. Bracteae tarde et pallide violaceae, nume- rosae (240 in medietatem), anguste ovato-lanceolatae, in spinam satis onge attenuatae ; internae erectae, pungentes ; mediae et externae ex- tento-ascendentes, extentae vel + recurvatae, ad curvaturam usque 5 mm. latae, parte infra curvaturam sita usque 6 mm. lata, in acumen robustum pungens usque 6 mm. longum attenuatae. Corolla + glandulosa. Achenia griseo-fulva nigro maculata, partim abortiva et vacua ; rugae transversae profundae ; striae longitudinales distinctissimae. Pollen irre- gulare, interdum irregularissimum, etiam in antheris inapertis. Exsicc. — Arénes : 1? Cynar. de Fr. VIII, 1942, n? 462 ; 2? Herbar. norm. Cynar. n?* 3557, 3.662. Habitat. — Gironde : Bégles ; terrains de transport de la S. N. C. F. ; avec les parents. b. Comb. medians Ar. comb. nov. À combinatione super-illyrico (— On. Arenesi Jeanjean s. str.) differt characteribus sequentibus. Planta virescens, tomentosa, + araneosa, passim subalbido-lanuginosa. Caulis breviter ramosus, tomentosus vel sublanuginosus. Rami summum 2 cm. longi ; alae angustiores, foliaceae, + araneosae vel tomentosae vel etiam passim subalbido-lanuginosae ; alarum lobi longissimi 20 mm. haud excedentes. Folia supra tomentosa, subtus tomentosa vel lanuginosa ; basilaria petiolata pinnatipartita seg- mentis dentato-spinosis ; caulinaria pinnatifida plus plusque parva. Cala- thidia minora. Periclinium basi araneosum. Bracteae pallide virides, pau- lum numerosae ; internae erectae anguste lanceolatae vellineares, in acu- men tenue haud pungens attenuatae ; mediae et externae in acumen | robustum pungens satis breviter attenuatae ; mediae lanceolatae ad Curvaturam usque 2 1/2 mm. latae, parte infra curvaturam sita usque 4 1/2-5 mm. lata ; externae ovato-lanceolatae. CMT Exsicc. — Herb. de Fr. (Révis. Cynar.), n? 74 (ex. herb. Petit). Habitat, — Var : Fréjus (Perreymond). -a — 234 — STERCULIACEAE NOUVELLES D'INDOCHINE par Mme TARDIEU-BLOT. 1. Helicteres Poilanei Tardieu n. sp. Arbuscula 0,50 m. alta. Rami cylindrici, pilis stellatis, albidis, dense vestiti. Folia oblonga, basi rotundata ; margine integra, apice truncata, supra et infra lanuginosa, tomento albido dense obtecta. Nervi basales 2-jugi, nervi laterales 4-6 -jugi, infra prominentes ; reticulum infra pro- minens, supra inconspicuum. Stipulae caducae. Petiolus 1 cm. longus, lanu- ginosus. Inflorescentiae axillares ; floribus in glomerulis paucifloris dis- positis, pedunculis brevibus, bracteis parvis, caducis ; glandulis nullis. Alabastrum ovoideum. Calyx 0,6 cm. longus, tubuloso-infundibuliformis, extra dense stellato-pilosus, bilabiatus. Petala 5 ; vexillum x cm. lon- gum, biauriculatum, intus medio in longitudinem linea hirsuta ornatum; ` ungue glabro; alia 0,9 cm. longa, biauriculata auriculis laciniatis, limbo ciliato ; carinae petalis uniauriculatis, 1 cm. longis, limbo hirsuto. Andro- phorum supra basin velutinum, 0,9 cm. longum, inclusum. Staminae 10, loculis superpositis, primum extrorsis, demum introrsis ; filamenta 10, linearia, basi adhaerentia. Staminodia 5, lanceolata, filamentis aequi- longa. Ovarium ovoideum, papillosum, o,1 cm. longum. Stylus filiformis, stigmate inconspicuo. Fructus... Annam : Cana, province de Phanrang, Poilane 8.978. Voisin de H. lanata par l'aspect velu laineux sur les deux faces _ de sa feuille ; s'en distingue par la forme tout à fait différente de celle-ci, par les pétales de la caréne à une seule oreillette, velus sur le limbe seulement, par les ailes à auricules trés laci- niées, à limbe entiérement hirsute et cilié. 2. Helieteres elliptica Tardieu n. sp. Arbuscula 1 m. alta. Rami cylindrici, pilis stellatis lutescentibus tecti, cortice brunneo, fibroso. Folia ovato-elliptica, 9-10 cm. longa, 3 lata, basi et apice rotundata, margineintegra, undulata, supra praeter nervos glabra, infra pilis État lutescentibus tecta. Nervi basales 2-jugi, nervi .— laterales 4-6 jugi ; reticulum conspicuum.. Petiolus 0,2-0,3 cm. longus, ` villosus ; stipulae caducae. Inflorescentiae axillares, 1 cm. longae, flori- bus glomerulatis, bracteis acutis. Pedicellus glandulam magnam: sessilem, . basi ferens. Alabastrum ovoideum, acutum. Calyx 1,8 cm. longus, tubu- ` loso-infundibuliformis, extra stellato-pilosus, bilabiatus, Petala 5, dissi- milia, vexillo alisĝue biauriculatis, o, E cm. longis, longitudinaliter medio Mr AS linea hirsuta, intus ornatis cum unguibus hirsutis ; anterioribus (carina) 0,8 cm. longis ungue limboque hirsutis, latere auriculatis, extra appen- dice parvo ornatis, Androphorum supra basin velutinum, 0,9 cm. longum, inclusum. Staminae ro, androphorum coronantes, loculi superpositi, pri- mum extrorsi, demum introrsi; filamenta ro, linearia, basi invicem adhae- rentia. Staminodia 5, staminibus interiora et alterna, lanceolata, filamen- tis aequilonga. Ovarium ovoideum, o,1 cm. longum, 5-carpellatum, pa- pillosum ; stylus filiformis, stigmate inconspicuo, filamentis brevior. Cambodge : route de Kompong Speu. Poilane 17.421. * Du groupe des Helicteres à carpelles droits et portant des glandes à la base du pédicelle, mais à androphore nettement velu ; pétales de la caréne portant une seule auricule et un ap- pendice, trés velu sur le limbe ; onglet des pétales trés velu. 3. Pterospermum angustifolium Tardieu n. sp. Arbor 12-15 m. alta. Rami cylindrici, glabri, cortice cinereo, fibroso. Folia anguste lanceolata vel linearia-lanceolata, 8-9 cm. longa, 1,5-2 lata, basi obliqua, utroque latere subaequalia, apice acuminata, margine inte- gra, supra glabra, infra cinereotomentella. Nervi basales 3-5. nervi late- rales 6-9 jugi conspicui, tomentosi. Petiolus 0,5 cm. longus, tomento- sus. Stipulae caducae. Inflorescentia haud visa. Fructus ovoideo-oblon- gus, 7-8 cm. longus, 3-4 latus, 5 angulosus, inter angulas alto concavus, apice acuminato, basi cm. r, in pedicello robuste attenuatus. Annam : Langanh, prés de Djirinh, Poilane 23.416. Se distingue des autres Pterospermum présentant un gros fruit à faces concaves par ses feuilles trés étroitement linéaires, sim- plement tomenteuses en dessous et glabres, brillantes en dessus. . 4. Pterospermum argenteum Tardieu n. sp. Arbor 10-12 m. alta. Rami cylindrici, ramuli primo rufo stellato-tomen- . telli, mox glabri, cortice cinereo, reticulato-striato. Folia in ambitu lanceo- lata, 10-14 cm. longa, 3,5-4,5 lata, apice acuminata, basi obliqua, inaequa- lia, margine integra, supra et infra primum pilis plus minusve caducis, , Stellatis, rufis, tecta et infra argenteo-tomentella. Nervi laterales 5-7-jugi, Subtus pilis plus minusve caducis, stellatis ornatis ; nervi transversales reticulumque conspicui. Color in sicco cinereus, argenteus. Petiolus 1 cm. longus, tomentosus. Stipulae lineares, integrae, tomentosae. Inflorescentiae haud visae, Fructus ovoideus, 1o cm. longus, 5 latus 5 angulosus, inter angulos alte concavus, glaber, basi cm. 2, in pedicello robusto attenua- tus, — 236 — Annam ` Langanh. Col du Braian, 900 m., Poilane 24.732. Voisin comme appareil végétatif de P. lancaefolium dont il différe par son gros fruit pentagonal, à faces concaves. 5. Pterospermum megalocarpum Tardieu n. sp. Arbor 12-14 m. alta. Rami cylindrici, glabri, cortice cinereo, fibroso. Folia oblonga, 8-15 cm. longa, 4-6 lata, basi rotundata, aequalia, margine integra, apice abrupte contracta (acumen 1,2 cm. longum) vel trilobata, Pagina superior tomento cinereo, pilis fulvis, caducis, stellatisque dense obtecta ; pagina inferior glabra, fusca ; nervi basales 2-3, nervi laterales 8-10-jugi, falciformes, supra villosi, ad marginem confluentes, infra pro- minentes, tomentosi ; nervi transversales reticulumque parum conspicui. Petiolus 1 cm. longus, hirsutus. Stipulae lineares, integrae, caducae. Inflorescentiae axillares vel terminales, 5 cm. longae, floribus 2, subsessi- libus. Bracteae integrae. Alabastrum lineari-oblongum 4 cm. longum. ` Sepala 5,5 cm. longa, 0,4 lata, basi connata, extra pilis stellatis, fulvis, texta, intus pilos lutescentes, longos, ascendentes, ferentia. Petala 5, 4 cm. longa 0,4 lata, extra pilis stellatis, albidis, sparse obtecta, intus glabra, margine ciliata, basi in unguem attenuata. Staminae 15, 5-fasciculatae, fasciculis cum staminodiis alternantibus. Staminodia 5, 4 vel 4,5 cm. longa, quam staminas longiora, verrucosa, glabra. Ovarium 0,4 cm. longum ; pilis albidis, brevibus, instructum. Fructus 13-15 cm. longus, 6-7 latus, acuminatus, 5 angulosus, inter angulos alte concavus, basi cm. 3 in pedicello robusto attenuatus. Laos : prés de Takkek, Poilane 28.143. Annam : km. 87, route coloniale n? 20, province du Haut Donnai, Poilane 19.804. Cochinchine : arboretum de Trang bom, Dieu. Se rapproche, par la forme de ses feuilles, de ses bractées et stipules linéaires du Pterospermum Pierrei dont il diffère ce- pendant trés nettement par son gros fruit pentagonal à faces concaves. Les graines sont 6-7 par loges, sur un placenta recti- ligne, longues de 5,5 cm. sur 1,5, à aile tronquée, ondulée. 6. Pterospermum mucronatum Tardieu n. sp. Arbor 15 m. alta. Rami cylindrici, primum tomento cinereo dense obtecti, demum glabri, cortice brunneo. Folia 10-12 cm. longa, 4 lata, oblanceolata, basi rotundata, inaequalia, apice acuminata, acumine brevi, 2 om. longo, supra glabra, infra tomento cinereo dense obtecta et ilos stellatos fulvos ferentia. Nervi laterales 4-6-jugi ` nervi transversales supra paulum conspicui. Stipulae... Petiolus 1 cm. longus ; tomentosus. FT TPE — 237 — Inflorescentiae haud visae. Fructus 7-10 cm. longus, 4 latus, 5-angulosus, inter angulos alte concavus, apice truncato, mucrone circiter 0,4 cm. longo producto, basi cm. 1-1,5 in pedicello robusto attenuatus. Laos : km. 20 près de Savannakhet, Poilane. Tchépone, Poilane 15.414. Cochinchine : Phu Quoc, Poilane 888. Voisin, par son appareil végétatif, de P. Jackianum dont il différe par son fruit de grande taille, pentagonal. 7. Reevesia Gagnepainiana Tardieu n. sp. Arbor 10-20 m. alta. Rami cylindrici, glabri, cortice cinereo, fibroso. Folia ample ovata, 10 cm. longa, 6,5-7 lata, basi rotundata, apice acumi- nata, margine integra. Paginae glabrae. Color in sicco brunnea. Petio- lus 2 cm, longus, glaber. Stipulae caducae. Nervi basilares 3, nervi late- rales 4-5 jugi, falciformes, ad marginem anastomosantes, supra cum costa et nervis basalibus conspicui, subtus prominentes ; reticulum subtus Prominulum. Inflorescentiae ramulos floriferos terminantes, e corymbis racemosim dispositis constitutae, laxe hirsutae, pedicellis circa 0,4-0,5 Cm. longis, sub apice articulatis; bracteae deciduae. Calyx campanulatus, 0,8 cm. longus, extra stellato-pubescens, infra praeter apicem glaber, lobis 3, triangularibus. Petala 5,1 cm. longa, ad basin in unguem coarc- tata, limbo ad basin pubescente. Androphorum 2,5 cm. longum ` stami- nae 15. Ovarium globulosum, 0,2 cm. longum, pilis longis, albidis ins- tructum ; stigma sessile, 5-lobatum. Annam : Nui bach ma, Poilane 29.648 et 29.638. Espèce voisine du R. thyrsoidea dont il diffère par ses feuilles plus larges, son calice à 3 sépales, ses pétales ne portant pas de rétrécissement, son ovaire trés velu, sans cotes nettes. Le n? 29.638 de Poilanea des feuillesun peu plusétroites que le type, Son calice est généralement à 3 lobes, rarement à 4, jamais à 5 comme dans le R. zhyrsoidea. 8. Reevesia Yersinii. Chevalier ms. . Arbor ? Rami cylindrici, primo dense breviter stellato-tomentosi, cito glabrescentes, cortice striato, brunneo. Folia ovata vel oblonga, 6-8 cm. longa, 3,5-4 lata, basi rotundata, apice acuminata, margine inte- Sra. Textura coriacea. Nervi basales 3, nervi laterales 4-6-jugi, falci- formes, infra prominentes, bifurcati, marginem non attingentes ; nervi transversales reticulumque inconspicui. Pagina inferior cum nervis pilis Stellatis brunneis densissime obtecta, pagina superior pilis stellatis spar- NOT. Ys. 16 ms ABE us sis instructa. Petiolus 3 cm. longus, tomentosus. tipulae caducae, cica- tricibus annularibus. Inflorescentiae corymbis racemosim dispositis cons- titutae, corymbi, pedunculi communi 0,7 cm. longis, sub apicem articu- latis, partibus omnibus pilis stellatis instructis ; bracteae deciduae. Calyx campanulatus, 0,6-longis, 0,3 latis, lobis 5, leviter inaequalibus, extra breviter stellato-pubescens, intra glaber. Petala 5, 1 cm. longa, basi in unguem attenuata, glabra. Androphorum 2 cm. longum, antherae sessiles, loculis oppositis. Ovarium globulosum, 0,13 cm. longum stellato-pubes- cens. Stigmata sessilia. Fructus ignotus. Annam : Hon ba, 1.000 m. Aug. Chevalier 38.866. Voisin, par sa pubescence, du R. pubescens qui en diffère par ses feuilles de beaucoup plus grande taille, nettement cordées à la base, à nervures transverses et reticulum net, à nervures latérales atteignant la marge et anastomosées, sa fleur à andro- ` phore plus long, à pétales pubescents. SUR LE GENRE PTEROCYMBIUM ET LES PTEROCYMBIUM D'INDOCHINE par Mme TARDIEU-BLOT. Le genre Pterocymbium a été créé par R. Brown, in BENNETT, ` Plantae javanicae rariores, pour le P. javanicum. Endlicher, in Genera, réunit ce genre aux Sterculia. Bentham et Hooker font de méme. Cependant Pierre, dans sa Flore forestiére de Cochin- chine, sépare des Sterculia les genres voisins Tetradia, Pterocym- bium et Scaphium. Il cite parmi les Pterocymbium : P. javani- cum (P. tinctorium (Blanco) Merrill), P. campanulatum (souvent réuni au P. javanicum), P. columnaris, P. dongnaiensis, P. tubu- latum (de Malacca). Nous décrivons ici deux espéces nouvelles, ce qui porte donc le nombre des espéces connues en Indochine à 4, les 2 autres ayant une plus large répartition géographique (P. campanulatum : Perak, Birmanie, Siam, Archipel malais, P. javanicum ` Java, Malacca, Penang). Plus récemment on 2 décrit d'autres espéces aux iles Bismarck,à Bornéo, en Nouvelle- Guinée, | | | | | | — 239 — Il est absolument justifié de séparer ce genre qui se distingue nettement des Sterculia et qui présente des espèces trés étroi- tement affines. Brown dit qu'un des principaux caractéres pour la différenciation des genres est « that of the greatest importance where the antherae are disposed in a single serie and equidis- tant » (oc. cit., p. 225). Ce qui frappe en effet surtout lorsqu'on étudie les Péerocymbium ce sont les anthéres, toujours au nombre de 10, régulièrement disposées en une seule série. Voici les principaux caractères distinctifs des Sterculia et des Pterocymbium : Sterculia Pterocymbium Anthères en nombre variable, pla- cées sans ordre, sessiles, reje- tées à la base de l'ovaire dans la fleur A. Ovaire formé de carpelles adhé- rents entre eux, styles soudés souvent réfléchis. Ovules 1-œ en une ou plusieurs rangées. Follicules secs ou ligneux, graines 1-5. Albumen plus épais ou plus mince que les cotylédons. Anthères toujours au nombre de 10; unisériées, parallèles, linéai- res, à connectif élargi, filet court, fixées légèrement au-dessous du milieu, entourant l'ovaire. Carpelles libres, gibbeux, styles courts, adhérents au sommet seu- lement. Stigmates libres, linéai- res réfléchis. Ovules 2, collatéraux. Follicules ailés ; ouverts de très bonne heure, monospermes. Albumen très épais, cotylédons minces, aplatis. Ce genre est particulièrement intéressant parce qu'il se trouve intermédiaire entre les 2 grands groupes de Sterculiaceae : les Helictereae, dont les fleurs sont toujours hermaphrodites, et les Sterculieae qui sont polygames. Dans les Péerocymbium les fleurs sont« pseudohermaphrodites» et R. Brown décrit des fleurs « her- maphrodites mâles » et « hermaphrodites femelles ». Les affinités les plus proches sont avec les Scaphium qui leur ressemblent par leurs carpelles à deux ovules collatéraux. Ce- | pendant les anthéres unisériées sont voisines de celles des T'etra- dia comme forme, mais chez ce dernier genre l'ovaire possède un &rand nombre d'ovules et le calice est à 3 ou 4 lobes. — 240 — Nous connaissons actuellement en Indochine 4 Pterocymbium. Nous donnons ici la clé qui permet de les séparer et la diagnose des 2 espèces nouvelles. I. Androphore entièrement velu.................i.. P. laoticum. I. Androphore glabre ou portant des poils à l'extréme base seulement. 2. Androphore entiérement glabre. 3. Calice glabre, carpelles velus............... P. columnaris. 3. Calice àlobes pubérulents en dedans, carpel- lass glaber. SAN NT ENS EU LIU CHATS P. dongnaiensis. ^4 Andmpphore Velu a la DEMO... 02 eere rh] P. Dussaudii. Pterocymbium laoticum Tardieu n. sp. Arbor ; truncus rectus laevisque. Flores solum visi. Calyx 2-3 cm. lon- gus, turbinato-campanulatus, in 5 lobis quam tubum brevioribus dissec- tus, carnosus, ater, extra glaber, intus tomento minutissimo obtectus ; lobis 0,7 cm. longis, triangularibus. Androphorum 2,5 cm. longum, ex toto hirsutum. taminae 10, simplici serie dispositae, incumbentes, supra medium affixae, connectivo complanato, loculis appositis, contiguis. Carpelli 5, ipso androphoro insidentes, arcte approximati, distincti ta- men, dorsi apice gibbosi, sparse stellato- pubescentes ; stylis elongatis, ad apicem coalescentibus, stigmatibus linearibus, recurvatis, laxe pilo- sis ; ovulis 2, collateralibus, erectis. Fructus ignotus. Laos : Entre Ta thang et Ban chieng, sur la route de Vientiane . à Luang Prabang, Dussaud n° 55. Bel arbre au tronc droit et élevé (Dussaud). Fleurit en dé- cembre-janvier. Très répandu dans les environs de Vientiane, Nom indigène : mai duen sip. Diffère des autres espèces de Pterocymbium par son calice à lobes beaucoup plus courts que le tube, entièrement recouverts intérieurement d’un court tomentum, et par son androphore entièrement hirsute. Pterocymbium Dussaudii Tardieu n. sp: Arbor ; truncus rectus laevis. Folia (disjuncta) alterna, ovato lanceo- lata, 13-15 cm. longa, 4-5 lata, ad basin breviter coarctata, cordata, mar- gine integro, in acumen 1,5 cm. longum terminentia. Paginae ex toto gla- brae. Textura coriacea. Nervi laterales 7-9 jugi, recurvati, superioribus versus apicem parallelis ` nervuli 25-30 inter costam et marginem. In: florescentiae haud visae. Flores disjuncti. Calyx turbinato-campanula- d — 241 — tus, ad medium quinquefidus, 2 cm. longus, 1 cm. latus, viridis, in sicco nigricans, coriaceus, extra glaber, intus praeter tubi basin glaber, laciniis tomento minutissimo cinereo marginatis. Androphorum 1,5 cm. longum, ad basin hirsutum, supra glabrum. Staminae 10, simplici serie dispositae, incumbentes, supra medium affixae, connectivo complanato, loculis appo- sitis, contiguis, 0,5 cm. longis. Carpelli 5, ipso apice androphori insidentes, arcte approximati, distincti tamen, dorsi apice gibbosi, sparse stellato- pubescentes ; stylis elongatis, ad apicem coalescentibus, stigmatibus linearibus, recurvatis, laxe pilosis ; ovulis 2 collateralibus, erectis. Fruc- tus ignotus. Laos : Ba na kham, à l'ouest de Vientiane, Dussaud n° 117. Fleurit en mars. Assez répandu dans les foréts à terrains de grés ou de schistes. . L'échantillon se compose de 3 feuilles que le collectionneur décrit comme « détachées » et de fleurs. Il faut signaler le fait que la plupart des échantillons de Péerocymbium que nous pos- sédons en herbier consistent en fleurs détachées, souvent sans aucune feuille, ce qui est dû apparemment au fait qu'il s'agit d'arbres à feuilles caduques. Dans notre espéce la fleur est tout à fait analogue à celle du P. campanulatum; cependant les feuilles de cet échantillon (qui sont bien des feuilles de Sterculiacées bien qu'il y ait toujours un petit doute pour des feuilles détachées) sont entiérement différentes comme forme, texture, pilosité, et les deux espéces ne peuvent en aucune sorte étre confondues. LES HYPOESTES AFRICAINS par R. BENOIST Le genre Hypoestes est bien représenté en Afrique continen- tale par de nombreuses formes. Les « Flora of Tropical Africa » et « Flora capensis » en reconnaissent une vingtaine d’espèces et depuis leur publication il en a.été décrit plusieurs autres, de sorte qu'en Afrique continentale le genre Hypoestes compterait environ 24 représentants. Il m'a paru qu'un certain nombre de ces prétendues espéces ne différent que par des caractéres vraiment peu importants et essentiellement variables (inflorescences plus ou moins denses, pilosité, forme des feuilles, etc.) et doivent être réduites au rang de simples variétés. En comparant les spécimens conservés dans l'herbier du Mu- séum de Paris, j'ai été amené à admettre seulement les espéces suivantes : - Hypoestes strobilifera S. Moore in Journ. of Bot. XVIII, p. 40, 1880. Afrique centrale ` Addai dans le pays Bongo, Schweinfurth 30. l Le type est couvert d’une fine pubescence courte ; la lèvre supérieure de la corolle est ovale-arrondie. var. Tisseranti nov. var. A typo differt caulibus et foliis sparsim, bracteis margine densius, pilis flavescentibus patulis satis longis vestitis. Oubangui : région d'Ippy, fleurs lilas rose, octobre 1928, T'isse- rant 2681, type ` savane humide entre Yalinga et Bria, plante de 1 mètre à fleurs rose foncé, 27 août 1921, Le Testu 3173 ; Yalinga, fleur rose, 3 octobre 1921, Le Testu 3317 entre Yalinga et Bangassou, fleurs roses, 31 octobre 1921, Le Testu 3396 ; route de Walda, à 70 kilomètres au nord-ouest de Yalinga, 17 no- vembre 1921, Le Testu 3433 ; Kaga Do, 29 octobre 1902, Che- valier 5934. Hypoestes cancellata Nees in DC. Prodr. XI, p. 505, 1847. Guinée francaise : Koumi, Pobéguin 1837 ; environs de Timbo, i Maclaud ; Kouroussa, Pobéguin. Congo : poste de Ganciu, de Brazza 164. Haut Oubangui, sans localité, pétales roses, Dr. Viancin; Kré- bedjé, Chevalier 5635 ; à 30 kilomètres au sud de Wadda, fleurs roses, 26 novembre 1921, Le Testu 3485 ; entre le Zaco et le Lu- bari, route de Bangassou, fleurs rose pâle, bractées blanches à tiers supérieur réfléchi et brun, 17 novembre 1922, Le Testu 4327- Afrique centrale : Addaï, dans le pays Bongo, Schweinfurth 2525. VEO A MIC IR IE UE TN bed nr H e Ce — 243 — Hypoestes triflora Roem. et Schult. Syst. I, p. 141, 1817. Abyssinie : Adoua, Quartin Dillon 42 ; chemin d'Adoua à Ocbasa, Quartin Dillon et Petit ; Choa, Quartin Dillon et Petit ; Sessenda, Quartin Dillon et Petit ; Sholoda, Quartin Dillon et Petit ` Arbateussena, Quartin Dillon ; Chiré, sur les bords du ` Taccazzé, Petit ; Maigoigoi, Quartin Dillon et Petit ; Agrima, Schimper 926 ; Debra-Eski, Schimper 926 ; Saoufetch, Schimper 939 ; prés de Adoua, Schimper 1111 ; prés de Axum, Schimper 1491 ` Adoua, Schimper 1985 ` prés de Adoua, Schimper 108 ` Debra-Eski, Schimper 149 ; sans localité, Schimper 340 et 418 ; sans localité, Dr. Courbon 262 ; Saganeiti, Schweinfurth et Riva 1290 ; pays des Galla Aroussi, Du Bourg de Bozas 409. Afrique orientale : sans localité, Whyte. 42 ; Kilimandjaro, Schlieben 4514 ; volcans du Kivu, Gronier-Le Petit ; Kenia, Dr. E. A. Mearns 1274 ; territoire du Tanganyika, E. P. Gattard ; Mhonda, Fr. Alexandre 1690. Angola : Loanda, Gossweiler 1085. Natal : Nkandhla, Wylie. Cette espéce est assez variable dans la pilosité de toutes ses parties, la forme des bractées de l'involucre, la longueur de la corolle. Hypoestes microphylla Nees in DC. Prodr. XI, p. 504, 1847. Abyssinie ` Amba Sea, Schimper 573 et 1623 ; mont Scholoda, Schimper 400. Hypoestes aristata R. Br. Prodr., p. 474, 1810. Colonie du Cap : sans localité, Drége ; Port Elisabeth, Ecklon, Schlechter 2526. Basoutoland : East London, Dieterlen. var. macrophylla Nees in DC. Prodr. XI, p. 510, 1847 ; H. antennifera S. Moore in Journ. Bot. XVIII, p. 41, 1880. Colonie du Cap : sans localité, Drège. Natal : près de Durban, Schlechter 2933 ; Boston, J. M. Wood 8107. Afrique orientale : Mozambique, Vasse 50 ; Tanganyika, WAyte, Schlieben 2184 ; Usambara, Holst 8918 ; Taïta N'di, Hildebrandt 2588 ; Abyssinie : le Gamogi, R. P. Azaïs. var. kikuyensis nov. var. A speciminibus typicis differt foliis lanceolatis 6-8 cm. longis, 2-3 cm. latis, breviter petiolatis. Afrique orientale : plateau Kikuyu vers 2.000 métres, fleurs blanches, 18 juillet 1911, mission Gronier-Le Petit. var. insularis ; Hypoestes insularis T. Anders, in Journ. Linn. Soc. VII, p. 49, 1862. Cameroun : Mann, 1951 ; Atakama, Bates 482 ; N'Togo Befam, Périque 13 ; Gabon ` Sibange Farm, Trilles 45 ; environs de Libreville, Klaine 2343, 2866 ; Ngon, Le Testu 9323. Haut Oubangui : Yalinga, Le Testu 9323. var. Letestui nov. var. A speciminibus typicis difert involucri bracteis exterioribus appendice longo setaceo sparse piloso praeditis, foliis majoribus 7-12 cm. longis, 3,5-5,5 latis. Oubangui : 20 kilom. au sud-est de Moroubas, fleurs lilas, mai 1922, Tisserant 2821, type ; rives du Ngukpata près du vil- lage Dambagwa à 50 kilom. au sud-ouest de Bambari, fleurs blanches, 30 novembre 1923, Tisserant 1320 ; bosquets sur laté- rite sur la rive gauche du Zaco, fleurs blanches tigrées de rose à la gorge, 23 novembre 1922, Le Testu 4381 ; Haut Chari : bassin de la moyenne Koddo, 29 novembre 1902, : Chevalier 6455. var. Staudtii ; Hypoestes Staudtii Lindau in Bot. Jahrb. XXII, p. 122, 1897. Caméroun : Yaunde, Zenker. var. Barteri ; Hypoestes Barteri T. Anders. in Journ. Limn. Soc. VII, p. 49, 1864. Lagos : Eppah, Barter 3285. Les diverses variétés sont reliées entre elles par des intermé- diaires. Elles peuvent se distinguer de la maniére suivante : 1 Glomérules axillaires bien distincts, au moins les inférieurs, distants, formés de capitules nombreux. A-appendice des bractées externes de l'involucre étroit, linéaires mais non sétacé. + Feuilles arrondies ou obtuses à la base. =, Feuiles longues: de 32-4 086. 02 SON LEUR US type. = Feuilles longues de 5-12 cm. à pubescence blanchátre.......... RAR aie gencris de Miss Pd ACE T TEE macrophylla. + Feuilles atténuées-aigués à la base. — Feuilles longues de 8-15 cm., Geen de 3-6 cm. à pétiole assez long. dE PET S UV E E insularis. = Feuilles longues de 6-8 cm., larges de 2,5-3 cm., à pétiole court. kikuyensis. B Appendice des bractées externes de l'involucre sétacé, plus long que la partie basilaire élargie de la bractée.................. Le Testui. 2 Glomérules rapprochés sur les extrémités des rameaux. = Glomérules subglobuleux, formés de capitules assez nombreux. "* 9 CURE eege « 9 d» Àh o 9à V. V 2 b $4 a «4 NÉS beca «uw Wow. ter nig esc. cs XC ar UN ERI d RANDE CU Staudtii. = Glomérules formés de capitules peu nombreux groupés en panicule Li PRES OCDE E IC TQ IS EE EEN Barteri. Hypoestes verticillaris R. Brown Prodr., p- 474, 1810. Espèce dont l'aire de répartition s'étend en Afrique depuis le Niger et la Cóte des Somalis jusqu'au Cap ; en Asie elle se trouve en Arabie ; elle existe aussi à Socotora, à Madagascar et dans les Iles Mascareignes. C'est une plante trés polymorphe. Les espéces suivantes dis- tinguées par Clarke dans « Flora of Tropical Africa » ne sont pour moi que des variétés : H. Forskalei R. Br., H. Hildebrandtii Lin- dau, H. violaceo-tincta Lindau, et peut-être, d’après les descrip- tions : H. mlangensis Clarke, H. Preussii Lindau et H. tanganyi- kensis Clarke dont je n'ai pas vu d'échantillon. Elle varie dans la forme de ses feuilles, sa pilosité, la disposi- tion en verticilles ou en épis unilatéraux plus ou moins denses des capitules de fleurs, et on trouve toutes les transitions entre les variétés, : L'Hyboestes verticillaris typique est une plante herbacée ou Un sous-arbrisseau haut de 40 à 80 centimètres ; ses feuilles sont — 246 — pétiolées, ovales ou lancéolées, longues de 4-8 cm., éparsément poilues sur les deux faces, les tiges sont poilues également et les involucres longs de 12 mm. sont couverts d'une pilosité courte, assez abondante, glanduleuse surtout vers leur extrémité ; ces involucres sont groupés en épis courts, souvent simulant des glomérules ; la lévre supérieure de la corolle est subrhomboidale avec l'extrémité prolongée en un court appendice linéaire. Il a été décrit du Cap de Bonne-Espérance. Des échantillons comparables ,ne différant que trés peu de ceux du Cap, se trou- vent au Mozambique (Surcouf B 99), dans l'Ile de Zanzibar (Sa- cleux 1686) et sur les bords du Niger (Mission saharienne Augié- ras-Draper 767, 773, 776, 777 ; de Wailly 5335). var. Forskalei; Hypoestes Forskalei R. Br. Prodr. p. 474, 1810. Trés voisin du type, à tiges, feuilles et involucres portant des poils épars et excessivement courts, de sorte que ces parties sem- blent presque glabres. C'est une forme commune en Abyssinie. Certains exemplaires (Schimper 350 par exemple) ont une taille plus faible (20-30 cm.), desépis de capitules plus rapprochés ` et des involucres plus petites. var. Hildebrandti ; Hypoestes Hildebrandti Lindau in Bot. Jahrb. XX, p. 48, 1895. Voisine de la variété précédente, mais différente par la pubes- cence blanchátre ou cendrée trés courte et trés abondante qui couvre toutes les parties de la plante. Elle se trouveen Somalie. var. mollis T. Anders. in Journ. Linn. Soc. VIL, p. 49, 1864. Tiges éparsement pubescentes dans leur partie inférieure, plus | densément vers le haut ; les feuilles sont éparsement poilues sur les deux faces, les involucres couverts de longs poils blancs étalés plus longs que la largeur de leurs bractées externes. Cette plante a été décrite du Congo. Il s'y rattache un grand nombre de formes qui en différent principalement par l'abon- dance de la pilosité et par l'allongement plus ou moins grand des épis de capitules. Cet ensemble de formes est répandu en Afrique depuis le Sénégal et l'Oubangui jusqu'en Angola et au Mozam Par ee RE C Rt ree LA etes oe Qa ron ^n acp — 247 — bique ; on y remarque de nombreux passages vers le type, la var. Forskalei et la var. latifolia. y var. latifolia ` Hypoestes latifolia Nees in DC. Prodr. XI, p. 509, 1847. Les feuilles sont glabres, assez longuement pétiolées, à limbe ovale, grand, long de 10-16 cm., les involucres encore plus densé- ment velus de longs poils blancs que chez la var. mollis. Cette plante habite le Cordofan. var. violaceo-tincta ` Hypoestes violaceo-tincta Lindau in Bot. Jahrb. XXIV, p. 323, 1899. Les feuilles sont assez longuement pétiolées, leur limbe grand, ovale-lancéolé, long de 10-15 cm., les épis de capitules gréles, allongés, nombreux, portés sur des pédoncules axillaires longs de 2-3 cm. ; les involucres petits, longs de 7 mm., portent des poils blancs étalés, longs, mais peu nombreux. Ces variétés de IH. verticillaris peuvent se distinguer de la manière suivante : I. Involucres poilus ou pubescents. A. Involucres à longs poils blancs, étalés, plus longs que la largeur de la bractée externe. + Feuilles poilues....... bou uus Ro C PESUI, SPON mollis- + Feuilles glabres, grandes. — Feuilles ovales, aigués, à pétiole long, involucres densément velus. SE LT DE SR RE A EP ET Ra E VR ehe tire latifolia. — Feuilles lancéolées, aigués ; involucres peu velus ; épis unilatéraux, iris. ui sieste aci vr EN vs violaceo-tincta . B. Involucres à poils courts ou briévement pubescents. : + Pilosité des involucres hérissée, courte mais abondante; épis de capi- tüles courts et denses.......... 12. eere Een type. + Tige et involucres à pubescence grisâtre ou blanchátre, tres courte. Hildebrandt. Nod sr sw. ac MR. X * VR OR EN PAT 29 M RR WS An ir wn II. Involucres glabres ; épis de capitules courts et denses, finement scabres pubérulents ou glabres..................:......... Forskalei. L'Hyboestes verticillaris existe aussi à Madagascar où il est représenté par diverses variétés qui n'ont pas été énumérées ici. En résumé, les Hypoestes de l'Afrique continentale semblent se réduire à six espèces dont les caractères distinctifs sont résumés dans le tableau suivant : — 248 — I. Lévre supérieure de la corolle régulièrement ovale, oblongue ou linéaire; bractées externes de l'involucre libres ou briévement soudées à la base. A. Inflorescences denses, strobiliformes ou en glomérules axillaires. * -- Involucres disposés en séries de glomérules axillaires ; bractées ex- ternes de l'involucre atténuées en pointe à l'extrémité.. aristata. + Involucres disposés en inflorescences épaisses, denses, strobiliformes. Involucres à l'aisselle de bractées largement ovales. strobilifera. — Involucres à l'aisselle de bractées linéaires-lancéolées. cancellata. li B. Inflorescences láches ou involucres disposés en petits groupes de 3-5. -- Involucres disposés en épis láches unilatéraux peu fournis. RE Pie im reed er rid va ra ds microphylla. + Involucres disposés en petits groupes de 3-5 ordinairement pédon- BM nt edi E rie triflora. II. Lèvre supérieure de la corolle rhomboïdale, les côtés nettement angu- lés ` bractées externes de l'involucre soudées jusque vers le milieu... EE IU VS Amie, CIE OH RU, verticillaris. DESCRIPTIONS DE NOUVELLES ACANTHACÉES MALGACHES par R. BENOIST. Ruellia Decaryi nov. sp. Frutex ramis junioribus subquadrangularibus pilis stellatis sparsis ornatis, deinde teretibus glabrescentibus. Folia petiolata, ovata vel lan- ceolata, basi acuta, apice obtusa vel rotundata, margine integro vel plus minus distincte et irregulariter crenulato, pagina superiore sparse et bre- viter pilosa, inferiore pilis sparsis stellatis et simplicibus ornata. Flores in axilla foliorum superiorum solitarii, sessiles, bracteolis duabus lincaribus praediti. Sepala 5 subaequalia, linearia, fere usque ad basin libera, sparse pilosula. Corollae albo-violaceae tubus basi cylindricus, superne amplia- tus, lobi 5 ovati. Stamina 4, paulo supra medium tubi corollae inserta, didynama, duo cujusque lateris filamentis glabris basi concrescentia. Pollinis granula sphaerica alveolata. Ovarium glabrum ovula 3 in quoque loculo gerens ` stylus filiformis sparse pilosus ; stigma in laminam linea- - rem desinens. Capsula glabra. Feuilles longues de 7-16 mm., larges de 4-9 mm. ; bractéoles longues de 3 mm. ; sépales longs de 6-7 mm. ; corolle longue de 20 mm., son tube long de 14 mm. Madagascar : Ikonka, au sud d'Ambovombe, sur les dunes et les calcaires littoraux, Decary 9599. Ruellia stelligera nov. sp. Frutex ramis junioribus subquadrangularibus albopubescentibus, ve- _tustioribus glabrescentibus cortice griseo-lutescente, internodiis brevibus. Folia petiolata, ovato-lanceolata, basi acuta, apice obtusa, margine inte- gro, pagina utraque pubescentia stellata mediocriter densa vestita. Flores in axilla foliorum superiorum solitarii, duabus bracteolis spatulatis pilo- sis praediti. Calicis sepala 5 subaequalia, basi breviter concrescentia, inferne lanceolata, superne linearia et apice ipso obtusiuscula, pilosa. Corol- lae tubus basi cylindricus, superne ampliatus ; lobi 5 ovati. Stamina 4 didynama, paulo supra partem cylindricam tubi inserta, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concrescentia. Pollinis granula sphaerica alveolata. Ovarium basi glabrum, apice pilosum, ovula 5 in quoque locu- lo gerens ; stylus filiformis, pilosus ; stigma in laminam linearem expan- sum. Capsula ellipsoidea, glabra, apice parce pilosa. Feuilles longues de 12-20 mm., larges de 5-8 mm., bractéoles longues de 6 mm., sépales longs de 7 mm., corolle longue de 16 mm., son tube long de 9 mm. ; capsule longue de 7 mm. Madagascar : restes de forét xérophile des pentes occidentales de la vallée de la Manambolo, dans le bassin du Mandrare, Hum- bert 13411. Ruellia turbinis nov. sp. Frutex ramis junioribus subquadrangularibus dense albo-pubescen- tibus et piloso-glandulosis. Folia petiolata, ovata vel lanceolata, basi Obtusa, apice obtusa vel rotundata, margine integro, pagina utraque dense pubescente, pilis brevibus glandulosis immixtis. Flores in axilla foliorum superiorum solitarii, sessiles basi bracteolis 2 lineari-spatulatis dense pubescenti-glandulosis praediti. Sepala 5 linearia subaequalia, fere usque ad basin libera, pubescentia. Corollae violaceae tubus elonga- tus, basi angustus, longe cylindricus, sub fauce breviter ampliatus S lobi 5 ovati. Stamina 4 didynama, ad extremitatem superiorem partis cylin- dricae tubi inserta, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concres- centia ; pollinis granula sphaerica, alveolata. Ovarium pilosum ; stylus pilosus, Capsula pubescens. e Feuilles longues de 25-32 mm., larges de 10-20 mm. ` brac- téoles longues de 5 mm. ; sépales longs de 8 mm. ; corolle longue de 36 mm., son tube long de 28 mm. Capsule longue de 10 mm. Madagascar : province de Tuléar, Ambohimahavelona (nou- veau village remplaçant celui d'Androlotsiakatoa détruit par le — 250 — cyclone et les inondations de 1922 ; il est situé prés de l'Onilahy) ; sous-arbrisseau à fleurs violettes, Poisson, deuxième voyage 397. Ruellia latisepala nov. sp. Frutex ramis junioribus pubescentia tenui albida obtectis, deinde glabrescentibus ; internodiis valde brevibus. Folia sessilia, anguste linea- ri-lanceolata, fere spatulata, basi attenuata, apice parum dilatata et obtusa, crassiuscula, primum albido-puberula, deinde glabrescentia. Flores in axillis foliorum superiorum sessilia, bracteolis 2 lanceolatis gla- bris, margine pilis tenuibus albidis fimbriato, praedita. Sepala 5 subae- qualia, ovata, apice apiculata, margine pilis tenuibus albidis fimbriato, in quarta parte inferiore concrescentia, imbricata. Corollae saturate vio- . laceae tubus in dimidia parte inferiore cylindricus, superiore ampliatus ; lobi 5 ovato-oblongi, subaequales. tamina 4 didynama, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concrescentia, ad inedium tubi corollae inserta ; pollinis granula sphaerica, reticulato-alveolata. Ovarium gla- brum, ovula 4 in quoque loculo gerens ; stylus glaber ; stigma bilobum, lobo uno brevissimo, altero lineari. Feuilles longues de 6-12 mm. ; larges de 1-2 mm. ; bractéoles longues de 3 mm. ; sépales longs de 7 mm.,larges de 3-5 mm.; corolle longue de 25 mm., son tube long de 16 mm. Madagascar : La Table, prés de Tuléar, sur le calcaire, Poisson deuxiéme voyage 174. Ruellia fiherenensis nov. sp. Suffrutex caulibus basi prostratis superne decumbentibus, ramis junio- ribus subquadrangularibus pubescentibus, deinde glabrescentibus, COT- tice griseo. Folia bréviter petiolata, lanceolata, basi acuta vel obtusa, apice obtusa vel rotundata, margine integro, pagina utraque pubescente. Flores in axillis foliorum superiorum solitarii, sessiles bracteolis 2 lineari- spatulatis pubescentibus praediti. Sepala 5 subeaqualia linearia, ante apicem parum dilata, fere ad basin libera, pilosa. Corollae pallide viola- ceae tubus basi cylindricus, superne usque ad faucem dilatatus ; lobi 5 ovati parum inaequales. Stamina 4 didynama ad medium tubi inserta, duo cujusque lateris basi filamentis glabris concrescentia ; pollinis gra- nula sphaerica. Ovarium pubescens, loculo quoque ovula 3 gerente ` sty- lus sparse pilosus ; stigma in laminam linearem desinens. Feuilles longues de 6-30 mm., larges de 4-10 mm. ; bractéoles longues de 5 mm., sépales longs de 9 mm., corolle longue de 26 mm., son tube long de 20 mm. — 25] — Madagascar : basse vallée du Fiherenana, Humbert 11553 ; vallée moyenne du Mandrare prés d'Anadabolava, Humbert 12434 ; Morombe, Poisson deuxième voyage 655. Dyschoriste hispidula R. Benoist ` Strobilanthes hispidula Baker in Journ. linn. Soc. XXII, p. 509, 1887. var. grandiflora nov. var. A typo differt floribus majoribus, 4-5 cm. longis. Madagascar : bois sablonneux humides aux environs du mont Tsitondraina (Boïny) , juin 1905, Perrier de la Bâthie 9439. Pseudodicliptera sulfureolilacina nov. sp. Suffrutex ramis pilis patulis hirtus. Folia petiolata, ovata vel lanceolata, basi acuta et parum in petiolo decurrentia, apice obtusa vel subacuta, margine integro, pagina utraque pilosa. Flores in cymis pedunculo piloso longo praeditis dispositi, unusquisque ad axillam bracteae linearis ortus, bracteolis 2 suffultus. Sepala 5 linearia, acuta, pilosa. Corollae pallide lilacinae ad faucem luteo maculatae tubus in tertia parte inferiore cy- lindricus, superne ampliatus ; lobi 5 ovati, inaequales. Stamina 4 didy- nama, filamentis glabris ; pollinis granula sphaerica reticulata. Ovarium pilosum ; stylus glaber ; stigma breviter Ee unilateraliter in laminam ovatam prolongato. Feuilles longues de 2-7 cm., larges de 1-3 cm. ; sépales longs de 2-3 mm. ; corolle longue de 14 mm., son tube long de 8 mm. Madagascar : bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, mont Apiky au-dessus de Mahamavo, transition du bush xérophile à la forêt basse sclérophylle, Humbert 13805. Lasiocladus mollis nov. sp. Frutex ramis junioribus dense pilosis. Folia petiolata, lanceolata, basi attenuata, apice obtusa, margine integro, pagina superiore pubescente, inferiore villosa. Flores in cymis parvis paucifloris sessilibus dispositi, unusquisque involucro a bracteis 6 liberis lanceolatis pilosis constituto circumdatus. Sepala 5 libera lanceolato-linearia acuta, sparse pilosa. Co- rollae pallide lilacinae bilabiatae tubus in tertia parte inferiore subcy- lindricus, superne ampliatus, labio inferiore trilobato, lobis ovatis, supe- riore bilobo. Stamina 4 didynama, ad quartam partem inferiorem tubi inserta, filamentis glabris, antherarum loculis basi discretis, apice parum — 252 — attenuata ; pollinis granula sphaerica tuberculis minimis dense obtec- ta. Discus brevis, ovarii basin cingens. Ovarium glabrum, in tertia parte superiore pilosum ; stylus glaber ; stigma breviter infundibuliforme unila- tera liter in laminam ovato-lanceolatam prolongatum. Capsula glabra acuta. Feuilles longues de 1,5-5 cm., larges de 10-26 mm.; sépales longs de 3 mm. ; corolle longue de 17 mm., son tube long de II mm. ; capsule longue de 7-8 mm. Madagascar : vallée de la Manambolo, mont Morahariva, Hum- bert 13172 ; bassin supérieur du Mandrare, Humbert 6755. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES EUPHORBIACÉES DE MADAGASCAR (VI) par J. LEANDRI. 13. ACALYPHA L. Sp. D. 1753, 1003. Le genre Acalypha a été traité il y a dix-huit ans dans le Pflan- zenreich (fasc. 85, 1924) par les savants spécialistes des Euphor- biacées, le Pr F. PAx et Fr. K. HOFFMANN. Je me suis donc efforcé, dans le présent travail, de rattacher les espéces malgaches qui m'ont semblé valables aux sections établies par ces monographes pour l'ensemble du genre. I. ANDROCEPHALA Les échantillons de Grevé, qui ont été figurés par BAILLON dans l'Histoire de Madagascar, pl. 194 sous le nom d’Acalypha diminuta, puis décrits par Pax et K. Hoffmann dans le Pflanzen- reich, ont été récoltés vers la fin de la saison séche et ne repré- sentent qu'un aspect momentané de cette plante ; lorsque j'en ai trouvé des pieds dans la région de l'Antsingy, je n'ai pas reconnu - l'espéce au premier abord, et ce n'est que plus tard que j'ai pensé qu'ils pouvaient représenter une forme de la plante de — 253 — Baillon ; les inflorescences en particulier, qui paraissent être aphylles et ne porter qu’une fleur 9, rarement 2, sont destinées à s'allonger plus tard et à porter d'autres fleurs 9 et des feuilles, légérement différentes de celles des rameaux stériles ; de nou- _ veaux échantillons de Perrier de la Bâthie amènent aussi à modi- fier la diagnose de cette espéce de l'Ouest. Í. Acalypha diminuta H. Baill., icon., in Hist. Mad. PI. (1891), 194 ; Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1198 ; Pax et K. Hoffm., descr. in Pflanzenreich f. 85 (1924), 21 ; Leandri, in Cat. Acad. Malg. (1935), 42. Frutex 1-3 metralis. Rami teretes, graciles, cinerei vel ferruginei. Folia sparsa subdisticha post flores crescentia caduca. Stipulae luteae glanduli- formes obsoletae parum conspicuae. Petiolus brevis (2 mm.) pubescens vel nonnunquam hirtulus. Lamina ovato-acuta subacuminata (in foliis ramorum florigerum) vel obovato-subcordata, in parte superiore crenata (in foliis ràmorum sterilium), pubescens vel hirtula vel glabrescens, glan- duloso-puncticulata, 3-5 cm. longa, 15-35 mm. lata. Nervi secundarii utroque latere 5-6, parum arcuati, inferioribus 2 basilaribus vel sub-basi- laribus. Inflorescentia terminalis, ramulis floriferis ante folia crescenti- . bus, simul ac gemmae dehiscunt (octobre). Flores 2 in ombellam vel race- mum brevem 10-15 florum apice glomerati. Flores 9 infra magis distantes. Rami floriferi basi folia parum ab iis ramorum sterilium dissimilia ge- rentes. Floris § pedicellus pubescens circiter o mm. 5 longus ` alabaster apice apertus ; sepala 4 ovato-acuta, apiculata ; stamina 8 filamentis _ &racilibus, connectivo mucronato, loculis antherarum ad apicem angus- tatis, intra tertia parte apicali geniculatis. Flos 9 bractea magna desti- tutus ; bractea parva bifida, pubescens ; pedicellus primum brevis, pos- tea flore 9 bis vel ter longior, postquam flores d ceciderunt et pars 9 ramuli florigeri crevit ; sepala 5-6, ovato-acuta concava, pubescentia ; disco minimo circulari (?) : ovarii loculi 3, globosi, pilis strictis et papillis minimis ornati ; styli liberi basi inflati colore infusco, pluries divisi, laci- nulis tenuibus ; ovula latere interno complanata. Fructus 5-6 mm. cras- Sus, sepalis persistentibus reflexis, papillis pilis que onustus ; styli persis- tentes sed haud aucti ; valvae caducae, columella lata subtetraedrica remanente ; semen sphaericum, fuscum 1 mm. Lë -2 mm. longum, ecarun- culatum. Je m'abstiens provisoirement de classer les échantillons en Variétés, car ils sont à des stades divers et nous savons que les différences dans le nombre des fleurs par exemple se présentent sur le méme pied à ue saisons différentes. Les feuilles, d'abord NOT. SYS. 17 ne A 4 — linéaires, deviennent en grandissant larges et crénelées ` elles sont plus pubescentes dans le Sud-Ouest. Cet arbrisseau se rencontre en forêt claire sur sols secs cris- tallins, gréseux, sablonneux, ou calcaires, de o à 800 m. d'alt. Les fleurs apparaissent en septembre ou octobre ; les feuilles sont complétement développées vers le mois de décembre. Fig. 1. — Acalypha diminuta. 1, ramille florifere x 2/3 ; au sommet, restes des pédicelles d 2, 3, feuilles des ramilles non florifères x 2/3 ; à la base du pétiole, stipules jaunes glanduliformes ` 4, bouton $ s'ouvrant, trés gross! ; 5, une étamine ; en haut, le connectif mucroné ; 6, une jeune inflorescence, avec des fleurs j et les premières fleurs © ; 7, une autre, avec fleurs 2 ouvertes, une jeune fleur © et, à gauche, la première feuille se dépliant en sortant du bourgeon ; 8, jeune fleur 9 avec sa bractéole ; 9, fleur 9 plus développée (la partie supérieure des styles a été coupée) ` ro, jeune ovule. Les Sakalaves de Morondava l'appellent Kifio (Grevé) mais il s'agit là plutôt d'un terme générique, car dans l'Antsingy, on l'applique également à l'A. leptomyura. OUEST : Boina et bassin supérieur du Bemarivo, Perrier de la Báthie 9632, 9816, 9818 ` Antsingy, prés du puits naturel d'An: dranogidro, Leandri 489 ; Ménabé, Morondava, Grevé 223 ; envi- — 255 — rons de Beroroha, vallées du Mangoky et del'Isahaina, Humbert 11535. SUD-OUEST : Fiherena : forêt d'Ampihamy, au N. E. de Ma- nombo, Humbert 11506 ; forét de Besomaty, entre le Fiherena et l'Isahaina (Mangoky), Humbert 11237, 11288. La diagnose du sous-genre Androcephala établi par Pax et K. Hoffmann pour cette unique espéce doit aussi étre modifiée pour tenir compte des nouvelles observations. Androcephala Pax et K. Hoffm. ; J. Leand. emend. Inflorescentiae ramulos breves denique paucifoliatos terminantes. Flores $ apicales, in capitulo vel in racemo brevi pedicellati. Flores 9 in ramulis 1 — +, pedicellati ` bracteae 9 minutae ; sepala 9 ad 6. 2. EUACALYPHA a. Polygynae-Acrogynae 2. Acalypha Spachiana H. Baill. in Adansonia 1 (1860-61), ` 272 ; Müll. Arg., in Prodromus XV. 2 (1866), 827 ; Pax et K.. Hoffm., in Pflanzenreich f. 85 (1924), 33. — A. Buchenavii Müll. Arg. in Abhandl. nat. Ver. Bremen VII (1880), 27. — A. squarrosa Pax, in Engler Bot. Jahrb. XIX (1894), 97. — Ricinocarpus Spa- chianus Küntze in Rev. II (1891), 618. — Tragia saxatilis Boj. in sched. Cette espéce se présente aussi sous des aspects trés différents suivant la station et la saison. Dans la jeunesse, les bractées 9 sont rapprochées et se recouvrent les unes les autres ; ces brac- tées, de même que les parties jeunes, sont couvertes de poils blanchátres assez raides, dressés et assez denses. Plus tard, ces bractées deviennent beaucoup plus grandes et s'écartent, les poils tombent ou s'espacent. La partie 3 de l'inflorescence est parfois longue, parfois trés courte ou nulle. Ces plantes sont des. arbrisseaux du domaine de l'Ouest (partie Nord) et du domaine du Centre (bois secs sur gneiss ou calcaire). Elles se distinguent bien, au début de la saison, des pieds d'Acalypha boinensis sp. nov. grâce à leurs styles toujours trés apparents, écarlates, dé- passant largement les bractées 9 et non cachés par elles ; plus -- 250 — tardivement, grâce à leurs feuilles faiblement pubescentes et non soyeuses et subhérissées. Vers la base de l'inflorescence se trouve souvent une fleur 9 anormale portée par un pédicelle long, filiforme, à l’aisselle d'une feuille ordinaire. Parfois aussi l'inflorescence est terminée par une fleur ©. La floraison. et le développement des feuilles se font, suivant les stations, entre les mois d'aoüt et de décembre. CENTRE : Bojer sans n? ; R. P. Campenon ; Baron 574, 4426 ; Ambatondrazaka, Cours 428 ; lac Alaotra, Boiteau (H. J. B. T.) 3891, 3911, 3927 ; Fenoarivo, Decary 5972 ; llaty, Le Myre de Vilers (30.x.1888), Decary 6055 ` Jardin botanique de Tananarive, 1274 ; Tananarive, Waterlot janv. 1916, Perrier de la Báthie Y 9858 ` Ambohimanga, Waterlot 624 ` Ambohipotsy, Decary 553 ; Fianarantsoa, Scott Elliot 2042 ; Antsirabé, Hildebrandt 3500 ; . vallée d’Ihosy (bassin du Mangoky), Humbert 2998 bis ; forêt de Besomaty entre le Fiherena et l'Isahaina, Humbert 11235 ; mont Vohipolaka au N. de Betroka vers 1.300 m., Humbert 11698. ... Ouzsr (Nord) : baie de Rigny Boivin 2654 ; collines et pla- teaux calcaires de l'Ankarana, Humbert 18954. OUEST : bassin supérieur du Sambirano, Humbert 18593 ; Bongo-Lava, prés d'Ankavandra, Decary 7956. Il est évident que cette espèce passe insensiblement à l'A. leplomyura par certaines formes à bractées 9 peu nombreuses ` ` sur l'inflorescence ou à glandes stipitées manquant surles mêmes bractées 9. Le port de certaines autres formes rappelle l'A. phleoides Cav., qui est une plante mexicaine, également de la série des Polygy- nae-Acrogynae. 1l n'est donc pas entiérement exclu que ces formes résultent d'hybridations avec des espéces introduites. 3. Acalypha indica L. in Sp. Pl. I (1753), 1030 ; Müll. Arg. in Prodromus XV. 2 (1866), 868 ; Bak. in Fl. Maurit. (1877); 314 ; Hutchinson, in FI. Trop. Afr. IV-I (1912), 903 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, f. 85 (1924) 33 ; J- Leand. in Cat. Acad. Malg. (1935), 43. | ag ps mms mm e = 7 PEN ‘mm. ne E wi e Fig. 2. — Acalypha Spachiana. 1, inflorescence terminale x 2/3 ; 2, sommet d'une jeune plante ; 3, glomérule de fleurs d, grossi, avec bractée et bractéoles ; 4, bouton d, avec bractéole ` 5, une étamine (filetslégèrement soudés à la base, connectif faiblement mucroné) ; 6, 7, bractée d'un glomérule d, vues interne et externe ` 8, sépale & très fortement grossi, avec ses glandes ; 9, une fleur j avec sa bractée, très grossie ; 10, bractéole de la fleur 9 ; 11, fleur 9 avec ses sépales ciliés ; 12, bractée Q vue de l'intérieur, avec bractéoles (la fleur 9 enle- vée) ; 13, face extérieure de la méme. — 14. Une forme non glanduleuse, probablement hybride, avec une inflorescence terminale 9 sans grandes brac- tées au sommet ; 15, une inflorescence bisexuée de la méme forme ; 16, bractée d'un glomérule $ ; 17, une grande bractée Q. — A. boinensis. 18, fleur ĝ ; 19, bractée 9. WE — 258 — Cette mauvaise herbe, qu’il ne faut pas confondre avec des espèces africaines comme l’A. crenata Hochst., ou d'autres paléo- tropicales comme UA. boehmerioides Miq., a été introduite aux Comores (Hildebrandt 1660, 1884, Boivin sans n°, Waterlot 884, etc..), dans le Sambirano, à Nossi-bé (Hildebrandt 2915, Vi- guier et Humbert 104), Nossi-Komba (Pervillé 729), Nossi-Faly (Pervillé), Ambanja et le bas Sambirano, Perrier de la Báthie 9929, 15471, et dans l'Ouest, à Marovoay (Perrier de la Báthie 9592) ; on la trouve dans les cultures, les endroits secs, sous les palmiers, les Sakoa (Sclerocarya caffra), en fleurs et en fruits toute l'année. b. Oligogynae. 4. Acalypha reticulata (Poir.) Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 32 ; in Prodromus 15-2 (1866), 851 ; Baker in Flora Maur. (1877) ` 316 . — A. arborea Comm. ex. Poir. in Encycl. 6 (1804) 205, ex parte. — À. filiformis, B, Poir., loc. cit. — A. lantanaefolia Boj. ` in Hort. Maurit. (1837), 286. —A. urophylla Baill. in Adans. I. (1861), 273 ; Pax, in Engler, Bot. Jahrb. 19 (1894), 96. — À. Humblotiana Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895) 1198, quoad specim. cit., haud descr. — A. Pervilleana Baill. in Adansonia I (1861), 273. — A. Paxii Palacky in Catal. (1907) 2,25. — À. meiodonta Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1197. — A. Gou- dotiana Ball. in Adans. I (1861), 268. — A. Commersonii H. Baill. mss. — A. Cloiselana M. Denis mss. — Tragia reticulata Poir. in Encycl. 7 (1806), 725. — Claoxylon reticulatum Boj. in Hort. Maurit. (1837), 285. — Ricinocarpus reticulatus Otto Kuntze in Rev. gen. 2 (1891), 618. D'aprés les régles de la nomenclature, cette espèce devrait s'appeler A. filiformis Poir., ce binome ayant été publié en 1804 avec une description et les échantillons mentionnés comprenant un spécimen que nous rapportons à la présente espèce ` toutefois nous estimons qu'il y aurait plus d'inconvénients que d'avantages à rétablir le nom de Poiret, et conservons celui de Müller. L'autre échantillon appelé A. filiformis par Poiret en 1804 est considéré — 259 — comme disparu. Je n'ai pu le retrouver ni dans l'herbier Jus- sieu ni ailleurs. Malgré le grand nombre d'échantillons de plantes de ce groupe qui se trouvent dans les collections du Muséum, il n'est pas encore possible d'y distinguer de véritables types spécifiques et de dé- terminer la part exacte des adaptations écologiques et des hybri- dations. Nous conservons donc l'espèce collective A. reticulata comme elle est comprise dans le Pflanzenreich. Toutefois, il nous parait nécessaire, aprés une longue étude, d'apporter une sim- plification dans le classement en « variétés ». Nous distinguons ces derniéres de la facon suivante : Arborea. Beaucoup de fleurs 9 isolées à long pédicelle filiforme ; inflo- rescence longue (10 cm.) ; feuilles pubescentes, sans acumen marqué, fai- blement dentées. ET _ Pervilleana. Beaucoup d'inflorescences terminales longues, portant plusieurs bractées 9. Poils jaunátres raides hérissés. Grandes feuilles den- tées (15-20 cm.), souvent dissymétriques, acuminées ou caudées. Goudotiana. Inflorescences courtes avec une bractée 9 basilaire. Feuilles petites (3-4 cm.) profondément dentées, acuminées, à pétiole court (1 cm.) et robuste. » Urophylla. Inflorescences atteignant 10 cm., à 1 (rarement 2) bractée basilaire. Feuilles assez grandes, dentées, faiblement pubescentes ou gla- bres, acuminées ; pétiole assez long et gréle. ; Cloiselana. Feuilles glabres, glauques, faiblement ou pas dentées ; limbe en coin aigu à la base, peu ou pas acuminé, autres caractères comme la var. précédente. ; Meiodonta. Plantes légèrement hispides. Inflorescence avec 1 bractée 9 basilaire ; feuilles ovales-aiguës, acuminées, de 8-10 cm. (dont 1 cm. pour le pétiole) sur 2,5-3 cm. Var. arborea (Commers.) Müll. Arg., in Linnaea, 32 ; in Pro- dromus, 852 ` Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 105. — À. arborea Comm. ex Poir. in Encycl. VI (1804) 205, ex parte. — A. filiformis B Poir. loc. cit. —A. lantanaefolia Boj. in Hort. Maur. (1837), 286. — Tragia arborea Comm. ex Baill. in Adans. I (1861), 266. — Caturus pedunculatus Thou. ex Ball, loc. cit. Il n'est pas certain que le spécimen de Commerson provienne de Madagascar. Un spécimen de Pervillé (733), récolté à Nossi- Komba, provient peut-étre d'une introduction. Le n? 2493 — 260 — de Scott Elliot nous semble trés différent de cette variété, mais beaucoup plus proche des échantillons récoltés à Fort-Dau- phin par Commerson, Cloisel et Humbert, et dont nous faisons une variété Cloiselana. Je n'ai pu voir le n° 3874 de Baron, attri- ` bué à cette variété par F. Pax et K. Hoffmann. | Il me semble en tout cas que l'indigénat de cette variété à Madagascar est douteux. Var. Pervilleana (Baill.) Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 32 ; in Prodromus (1866), 852; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich f. 85 (1924), 105. — A. Pervilleana Baill. in Adansonia I (1861), 273. — A. urophylla Pax in Engler Botan. Jahrb. 19 (1894), 96, nec Baill. — A. Paxii Palacky in Catal. (1907) 2, 25. — À. reti- culata var. urophylloides Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, 105. Cette plante se distingue de lA. reticulata des Mascareignes par le limbe des feuilles dissymétrique, la présence de poils jau- nâtres nombreux insérés à angle droit sur les partiesjeunes, feuilles pétioles, la présence d'épis terminaux portant de 2 à 5 bractées 9 distantes dans leur partie inférieure. Les feuilles sont grandes et dépassent 15 cm., elles sont caudées-acuminées. Les bractées 9, hispides, à 13-15 dents, portent des glandes brièvement stipitées. SAMBIRANO : Nossi-bé, Richard 282, 384 (Desvaux 533) ; Baron 6223 ; ile Sakatia, Hildebrandt 3356 ` 4° réserve naturelle, Hum- bert 18176 ` Perrier de la Báthie 15337. — GE GE 1966 (forme sans inflorescences terminales). ? OUEST : Manongarivo, Perrier de la Báthie 9815 (douteux). Var. Goudotiana Müll. Arg. in Linnaea, 34 (1865), 32 ; in Prodromus 15-2 (1866), 852 ; Pax et K. Hoff., in P/lanzenreich L 85 (1924), 105. — A. Goudotiana H. Baill. in Adans. I (1861), 268. De nombreux spécimens de cette plante sont entrés à l'her- bier du Muséum depuis quelques années, si bien qu'il est main- tenant possible de préciser ses caractéres et de mieux la distin- guer de lA. reticulata des iles de la Réunion et Maurice. Les feuilles sont plus petites (limbe de 4-5 cm. sur 2,5 environ), acuminées-aigués et nettement dentées, glabres à la face infé- > 061 — > rieure ; les inflorescences sont beaucoup plus courtes, 4-5 cm. au lieu de 8-ro, sauf dans certaines formes exceptionnelles ; la couleur des feuilles est plus foncée et le réseau de nervilles beau- coup moins net en dessous. Pétiole de 1 cm. environ ; 1 bractée 9 à la base de l'épi, rarement 2, ou fleurs 9 isolées ou par 2. Ce sont des arbrisseaux buissonnants ou sarmenteux, ou de petits arbres, suivant la station. ; L'écorce jeune est ordinairement rougeátre, alors qu'elle est ordinairement grisâtre chez la var. urophylla. Parmi les formes, signalons particulièrement celle à limbe trés élargi subcirculaire, mais acuminé (ex. Decary 7567, etc...), qui semble propre aux lieux protégés du soleil (bases de rochers). Au sujet des formes intermédiaires avec les variétés Pervillea- na et urophylla, il n'est pas possible de décider actuellement s'il s'agit de races, ou d'hybrides. Nom indigène : Marompototra. Ces plantes croissent en forêt, vers I.000-I.500 m. alt. ; on trouve des fleurs en mars, octobre, novembre, décembre. CENTRE : sans localité, Goudot, sans n°, Baron 3107, 4793 (?), 5560, 5671, 5823 (?), 6338 (non vu) ; Exposition coloniale de Marseille, sans n° ; nord d'Ankazobe, Decary 7418 ` Manankazo, |. Perrier de la Báthie 9875 ; vallée de l'Ikopa, Decary 7567 ; bords de la Sahamarirana, entre Ampasimpotsy et Bevalanirano, prés . Moramanga, Viguier et Humbert 986 ; forêt d'Analamazaotra, Humbert 793 ; sud de Moramanga, Decary 6969, 7057, 7113 ; —Lam et Meeuse 5386 ; Moramanga, Decary 7232 ; Cours 810 (M. 25) ; col de Fitana (bassin de la Manampanihy), Humbert 6067 ; Ifandana, province de Farafangana, Decary 5069 ; Ivohibe, Decary, 5711 ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana), Humbert 3448 ; environs d'Andina, près d'Ambositra, Perrier de la Báthie 18609 ; environs d' Ambatondrazaka, Cours 1007 (0-111); rive droite du Mangoro, Perrier de la Báthie 9891 ; environs du lac Alaotra, Boiteau 3774 (Ant. 69) ; d'Antsahalante à Tanana- rive, chaine granitique, 660-680 m., A. Grandidier ; Tsinjoarivo, Catat 459 ; pentes N. du pic de Vohimalaza, prés Betafo, Vi- guier et Humbert 1349 ; massifs de l'Ivakoany, Humbert 6995, — 262 — 12153, 12215, et du Kalambatitra, 11906 ; massif de l'Andohahela, vallée de Ranohela, Humbert 6242 ; mont Apiky, entre l'Ando- hahela et l'Elakelaka, Humbert 13810 ; mont Vohibaria (vallée moyenne du Mandrare), Humbert 12638 ` mont Vohitrotsy, Hum- bert 12644 ` montagnes gneissiques entre le col du Kalambatitra et la vallée de la Manambolo, affluent de l'Ionaivo, Humbert 12006. Isalo : gorges de la Sakamarekely et de la Sambalinieto, Hum- bert 2827. Forme robustior. Feuilles larges, ovales ou elliptiques-acumi- nées, longues de 10-12 cm. sur 4-5 cm., subcoriaces ; épis rappro- chés. CENTRE-EsT ; forêt d'Analamazaotra, Viguier et H umbert 1135 ; province de Farafangana, Karianga, Decary 5554. Var. urophylla Müll. Arg. in Linneaa 34 (1863), 32 ; in Pro- dromus 13-2 (1866), 852 ; Pax et K. Hoffm. in P/lanzenreich, f. 85 (1924), 105. — Acalypha urophylla Baill. in Adansonia I (1861), 273 ; in Hist. Mad. (1891) pl. 189, non Pax. — A. Humblotiana Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1198, quoad specim. cit. Cette variété comprend elle-méme plusieurs formes. I. Forme typique du Sambirano. ; C'est un arbuste à ramilles presque glabres, à feuilles ovales- lancéolées, acuminées-cuspidées, atteignant 13 cm. sur 4. Les épis sessiles portent 1 ou 2 bractées 9. La plante se trouve au bord de la mer, en fleurs d'avril à juin. Nossi-bé, Boivin 2178, Richard 186, 222, 281, 385 ; Pervillé 364, 368 ; Hildebrandt 2914 ` Maromandia, Decary 1306, 1317; 1334. 2. Forme des Comores (« H umblotiana ») C'est une plante glabre à feuilles parcheminées, ovales-lancéo- lées, acuminées-cuspidées, atteignant 20 cm. (dont 3 à 5 pour le pétiole) sur 5-7, à épis longs de 7-8 cm., à 1 bractée 9. Anjouan ` Humblot 253, 1461. z e BS — 263 — 3. Forme Lamiana, de l'Ouest. Arbuste à rameaux ronds grisâtres, à ramilles feuillées gréles, rougeâtres. Feuilles alternes. Stipules subulées, rougeâtres, de 3 mm. environ, terminées par 2 cils et à glandes minimes vers la base. Pétiole gréle, long de 1 à 2 cm., atteignant parfois 5 cm., trés finement pubescent. Limbe ovale-aigu, parfois plus ou umm | 43 CD b Fig. 3. — Acalypha reticulata var. urophylla f. Lamiana. 1, port et inflorescence .X 2/3 ; 2, inflorescence jeune, la partie S non encore développée ; 3, 4, bouton g du haut et de profil x 12; 5, une étamine ; 6, une stipule ; 7, bractée d'une fleur fécondée avec une bractéole x 2 ;.8, bractéole trés grossie ; 9, sépale 9 trés grossi ; 10, calice 9 vu de dessous ; 11, jeune fruit (2 styles ont . été enlevés) ` 12, graine jeune. — f. Meeusei : 13, sommet d'une jeune feuille; 14, Ovaire et base des styles ; 15, une jeune bractéeg; 16, valve du fruit; 17, bouton 2. moins subcordé, atténué-acuminé, long de 6 cm. sur 2,5 environ, atteignant parfois 9-10 cm., denticulé, glabre (chaque dent porte un cil dans le jeune âge), ponctué par transparence ; 3 grosses nervures et 2 submarginales plus petitespartant de la base ; ner- vures secondaires 4-5 de chaque côté, sensiblement opposées, Courbes, assez obliques. Epis axillaires, grêles, longs de 2 à 3 cm., Portant en général 1 fleur 9 à la base, et plus haut, des glomé- — 264 — - rules sessiles (15 environ) de 3-10 fleurs à, distants de 1 à 2 mm. Bractée 9 ovale-rhomboïdale à peine sinuée, longue de 5 mm. sur 5 environ. Fleur 4 de o mm. 5 à 1 mm. ; bouton quadrilobé ; pédicelle trés court ; 4 sépales valvaires apiculés ; 8 étamines » filet atténué vers le sommet ; connectif apiculé, loges d'anthéres | à 2 coudes s'écartant d'abord à angle droit, puis coudées vers le bas, puis coudées en dehors prés de leur extrémité ; réceptacle bombé. Fleur 9 longue de 2 mm. environ, se développant avant l'allongement de l'épi 4 ; 1 bractéole ;3 sépales ovales-aigus bor- dés de quelques petites glandes pédicellées ; ovaire trigone por- tant des soies raides prés des 3 sutures dorsales ; 3 styles robustes, plurifides dans leurs 2/3 supérieurs. Fruit (jeune) dépassant 5 mm., à surface finement puncticulée et portant de longs tuber- . cules terminés par une soie ; graine ovoide lisse à l'oeil nu, mais puncticulée-fovéolée au microscope, pourvue d'une petite caron- . cule gibbeuse à l'état jeune. Fleurs et fruits : novembre-mars. Dans les bois. Nom vernaculaire : Bemangitra (qui démange beaucoup). - OvESsT : Réserve de Marohogo, Lam et Meeuse 6127 ; Ankara- . fantsika, Decary 12876 ; Bekodoka, Decary 8109; vallée de l'Ikopa : au N. d'Ankazobe (spécimen passant àla forme typique), Decary 7535 ; Ankirihitra prés du mont Tsitondroina, Perrier de la Bá- thie 8917, 8917 bis ; Tsarasaotra, Perrier de la Báthie 457. Région d'Antsalova, Leandri 998 ; Antsingy, clairières, Lean- : 3 dri 176 ; Dokolahy, Leandri 602 ; Anjohivazimba Leandr? 930 ; forêt de Soahazo, Leandri 414. La forme du limbe présente parfois des variations. Ainsi le 8917 bis de Perrier de la Bâthie a des feuilles trilobées-aigués ; en outre les inflorescences portent parfois 2 bractées 9. 4. Forme Meeusei, de l'Est. Liane à tiges rondes rougeâtres, à feuilles alternes espacées et à : ; ramilles feuillées et floriféres longues de 10-13 cm. Stipules su- — bulées-caduques. Pétiole grêle de 1-2 cm. Limbe ovale-oblong, - arrondi à la base, atténué puis acuminé vers le sommet, long de 7 à 12 cm. sur 35 à 45 mm., faiblement lobé-denté sur la marge, — 265 — foliacé, glabre ; 5-6 pajres de nervures secondaires, la première prés de la base et plus oblique que les autres qui se courbent en . avant vers la marge ; réticulum visible en dessous, non fermé. Inflorescence comprenant 1 fleur 9 à la base et un épi gréle de glomérules 3 long de 7-8 cm. ; glomérules de 10-30 fleurs, dis- tants de 1-2 mm. Bractées 4 jeunes ovales-aigués, portant des soles dirigées en avant sur la marge. Bouton 3 apiculé, mesurant o0 mm. 5 ou moins. Fleur 4 à pédicelle court ; 4 sépales valvaires ovales-aigus, apiculés, concaves, portant en dehors sur la cóte médiane de minuscules glandes; 8 étamines; filet atténué vers le sommet ; connectif apiculé ; loges d'anthéres à 2 coudes s'écar- tant d'abord à angle droit puis coudées vers le bas, puis coudées en dehors prés de leur extrémité ; réceptacle bombé ; pollen _sphéroïdal orné de lignes saillantes (diam. 20-25 u). Bractée 9 orbiculaire-cordée, lobée, de 8 mm. environ ; 3 sépales trian- gulaires à marge glanduleuse ` ovaire à 3 loges, à soies dirigées en haut ; 3 gros styles ramifiés dans les 3/4 sepérieurs. Fruit jeune presque entiérement couvert d'épines molles serrées ter- minées par une soie raide aussi longue. Bois. Fl. et jeunes fr. : décembre. Nom indigène ` Vahizato (« cent lianes ») S EsT : Soanierana, Antasika, Lam et Meeuse 5814 ` Périnet, Analamazaotra, Lam et Meeuse 5290, Perrier de la Báthie 9741 ; sud de Moramanga Lam et Meeuse 5363; base E. du pic d'Ivo- hibé, Decary 5332. 5. Forme /onga. Arbustes ou lianes à feuilles ovales-lancéolées, atténuées Subacuminées, longues de 10 cm. sur 2 environ, croissant dans les forêts, au bord des rivières : en fleurs en septembre. Est (Sud) : Col de Fitana (bassin de la Manampanihy), alt. 300-700 m., Humbert 6015 ; col d'Ivolo (district de Fort-Dau- Phin) alt. 500 m., Decary 10558 ; col de Tsitongabarika, alt. 600 m., Decary 10505. l 6. Forme Vohitrae. Cest un arbuste de 2-3 m. à grandes feuilles ; stipules petites — 266 — caduques ; pétiole de 1 cm. environ ; limbe glabrescent, ovale- acuminé, long de 12 cm. sur 6 en moyenne ; acumen à sommet obtus ; marge presque entière ; petites dents espacées de 5-7 mm.; 5 à 7 nervures secondaires de chaque côté de la côte principale, dont une paire basilaire plus faible. Epis bisexués (1 fleur 9 à la base) longs de 4 à 5 cm. ; bractée 9 petite (3 mm.) ; styles longs de 5 mm. environ ; fleurs 9 petites, en petits glomérules distants de 1-2 mm. zd EsT : province d'Andevorante, rive droite de la Vohitra prés de Lohariandava, pentes boisées vers 200-250 m. alt. ; octobre- novembre (fleurs), Viguier et Humbert 611. 7. Forme glabrescens (intermédiaire avec la var. Goudotianu). . Ce sont des arbustes à feuilles glabres, à pétiole court (1 cm.) et assez robuste, à limbe elliptique-lancéolé, caudé-acuminé, crénelé-denté, parcheminé, long de 10 cm. sur 3 environ ; épis de ` 3-4 cm. ; I petite bractée 9 basilaire. | SAMBIRANO, CENTRE (Nord) et OUEST : cours supérieur du Sambirano, Humbert 18659 ; mont Tsaratanana, Perrier de la Bâthie 15371, 16180, 18614 ; Beritsoka, 413, 422 ; bois sur terrain arénacé, 9822 ; Isalo, Humbert 5014. | Sans localité : Baron 5987 ? ; Humblot 335. Var. Cloiselana var. nov. — A. Commersonii H. Baill. mss. — A. Cloiselana M. Denis mss. Je ne prends pas le nom de Baillon pour éviter une confusion avec son À. Commersoniana, synonyme de l' A. integrifolia Willd. Il est possible que cette variété soit identique à PA. gracilipes Baill., c'est-à-dire à l'A. integrifolia Willd. var. gracilipes Müll. Arg., mais je n'ai pu retrouver le type de cette dernière. C'est une liane, parfois un arbuste, à feuilles d'un vert glauque, glabres, subcoriaces, à limbe losangique plus ou moins large, parfois acuminé, à dents marginales à peine indiquées. Elle croit dans les sables, les bois au bord de la mer, des rivières ; fleurs en | avril. EsT (Sud). Fort Dauphin, Commerson, Cloisel 156, Scott Elliot 2493 ; forêt de Manantantely, Humbert 5835 ` Fénérive, Perrier . — 267 — de la Báthie 9707 ; bords de la Rainany (bassin du Matitanana), Perrier 9746 (passage à la var. urophylla) ` sans localité, Baron 5980 (?), 6420 (?). Fig. 4. — Acalypha reticulata. var. Cloiselana. 1, feuille et inflorescenced x 1 [2i 2, sommet d'une jeune feuille ; 3, inflorescence normale ` 4, bouton 4 x 25; 5, glomérule 2. avec bractéoles hyalines ; 5 bis groupe de glomérules 4 ; 6, un sépale $; 7, une étamine ; 8, jeune fleur 9 dans sa bractée X 7 ; 9. bractée 9 et bractéole ; 10, jeune style ; 11, style épanoui ; 12, jeune fruit ; 13, le méme vu de dessous (sépales 4+ glanduleux) ; 14. une épine du fruit. Var. meiodonta Baill. pro sp. — Acalypha meiodonta H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. 2 (1895), 1197. C'est un petit arbre (en forêt) ou un arbrisseau (en terrain dé- Couvert) à ramilles et feuilles pubescentes et plus ou moins hé- rissées, à limbe ovale-aigu de 8-10 cm. sur 2,5-3 cm., acuminé, denté ` les épis, longs de A à 5 cm. présentent une seule bractée ? basilaire ; en fleurs en septembre-novembre. CENTRE : sans localité, Baron 2826, 2874 (?), 5581 ; Ambaton- drazaka, Cours 632 ou 928 ; forêt de Varalina (Sihanaka), Bot- teau 2727 ? ; Ambohimanga, Waterlot 632 ; Analamazaotra, Leandri 731 ; Vondrozo (province de Farafangana), Decary 5431 ; — 268 — massif du Beampingaratra (S. E.), du col de Bevava au sommet de Bekoho, Humbert 6476 ; vallée de la Maloto, Humbert 6296 ; réserve de Zakamena, Humbert 17701. : Forme andronea. Arbuste subsarmenteux ; feuilles à longs poils apprimés-blan- chátres ; pétiole de 1-3 cm., à poils étalés, ainsi que les rameaux ; limbe ovale ou elliptique-acuminé, faiblement crénelé ou denté, long de 8-10 cm. sur 4-5 cm. en moyenne ; 7-8 nervures secon- daires de chaque cóté ; pas d'inflorescences terminales ; épis gréles de 4-5 cm. ` bractée 9 unique, basilaire, faiblement glan- duleuse, faiblement crénelée. Plante des bois des terrains aréna- cés et cristallins, en fleurs en octobre-décembre. OVEST et SAMBIRANO : Manongarivo (Ambongo), Perrier de la Báthie 1677 ; base du massif de Manongarivo, 9928, 9934 (forme robuste, passant à la var. Pervilleana ?), 9939 ; moyen Bemarivo (Boina), 9561 ; Andranofasy, 9635. : . Acalypha boinensis sp. nov. Frutex o m. 50-1 m. 50 altus, e basi ramosissimus, foliis caducis. Rami fusco-lutescentes vel rufescentes ; lenticellae albo-cinereae ; ramuli albidi hispidi sicut partes omnes novae. Folia apice ramorum vel in ramulis lateralibus sparsa ; stipulae oblongae 6 mm. longae, 2 mm. latae ; petio- lus cylindricus 10-45 mm. longus ; lamina ovata basi rotundata vel sub- cordata, apice obtuse attenuata : margine dentata, dentibus mucronatis. Nervi basilares 5-7 quorum mediani 3 robustiores ; nervi secundarii alii | utroque latere 4-5. Spicae florigerae e gemmis propriis in axillis cicatri- cium foliorum ortae. Squamae basilares fuscae, acutae, 3 mm. longae ; spicae 3-5 cm. longae, flores 9 basi 4-6, 9 apice multi glomerulati gerentes. Bracteae 4 squamosae 1-2 mm. longae, bracteolis geminis linearibus aequi- longis hyalinis comitatis. Flos $ breviter pedicellatus. Sepala 4 rufes- centia, extra pilosa ; stamina 8. Bractea 9 late orbicularis circ. 12 mm. longa, 15 lata, 8-10 nervis ; flos 9 sessilis ; sepala 3 acuta, hyalina, fim- briata ; ovarium dense pilosum ; styli 3 in laciniis multis linearibus albis vel purpureis divisi, bractea prope aequilongi. Fructus immaturus sphae- rico-depressus, trilobatus, circiter 3 mm. altus, parte superiore tuber- culis minimis apice setam strictam gerentibus ornatus ; styli persis- tentes; valvae 6 ; semen ovoideum 2 mm. longum, 1 mm. 5 crassum, fusco- rubescens, foveolato-puncticulatum. Bien qu'alliée à plusieurs autres espéces malgaches, l'Aca- lypha boinensis se distingue assez facilement : 1? par ses feuilles — 269 — . plus fortement pubescentes que chez UA. emirnensis ; 2° par ses grappes bisexuées assez courtes, à bractées 9 assez nombreuses (4-6) ; 3? par les bractées 3 écailleuses. — . Cest un arbrisseau des bois de l'Ouest, sur terrain cristallin, sables ou grès, qui paraît porter ses fleurs vers le mois d'octobre et ses feuilles et ses fruits vers le mois de janvier. : OUEST : Maromandia (Andranosamontana), Decary 1045 ; Ambongo et Boina, bassin moyen du Bemarivo, bois secs vers Fig. 5. — Acalypha spiciflora var. Menavody. 1, port X 2/3. — A. Gagnepaini ; 2, inflorescence ; 3, feuilles x 213 i 300 m. alt., Perrier de la Bâthie 9546, 9551, 9823 et probablement 116 ; Marovoay, Humbert et Perrier 2350 ` Maintirano, Decary 8216 ; forêt de Besomaty, entre le Fiherena et l'Isahaina (Mangoky), alt. 750-800 m., Humbert 11234; sans localité, Baron 5393 et probablement 5450. 6. Acalypha spiciflora Burm. in Fl. ind. (1768), 203, pl. 61, fig. 2, secus Poir. in Encycl. VI (1804), 206 ; Müll. Arg. in Prodro- mus 15-2 (1866), 867 ; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 137. — Tragia filiformis Poir., in Encycl. VII (1806), 727 ex p. — Claoxylon spiciflorum Juss. in Tentamen (1824), 43. — Galurus spiciflorus Spreng. in Syst. 1 (1825), 362. — Acalypha acuminata Vahl, ex H. Baill: in Adansonia I (1860), 267 ; in NOT, SYS, | 18 — 270 = Hist. Mad. (1891), pl. 188. — Ricinocarpus spiciflorus Kuntze in Revis. gen. II (1891), 618. La localité exacte de la plante de Commerson, qui constitue le type de l'espéce, est inconnue. Par ailleurs, la figure donnée par Burmann dans sa Flora indica ne correspond à aucun des échantillons qui se trouvent à l'herbier du Muséum de Paris, et à notre avis l'identité du dessin de Burmann et de la plante de Commerson, bien qu'affirmée par Poiret, est douteuse. H paraît naturel d'admettre que la plante de Burmann est une plante de l'Inde, tandis que les échantillons de Commerson por- tent plusieurs foisla mention « Madagascar ». D'autre part, M. Humbert a rapporté de l'Analamera, prés de Diego-Suarez, un échantillon que nous croyons pouvoir rattacher, à titre de va- riété, à la plante de Commerson, bien qu'elle ait des feuilles de forme différente ; ceci appuie la thèse de l’origine malgache de la plante de Commerson. Cependant, nous proposons de laisser à cette plante le nom de Burmann, tant quece nom n'est revendi- qué pour aucune espèce indienne et ne risque pas de provoquer des confusions. Var. Menavody nov. var. ad interim. Frutex magnus glaber. Rami teretes rufescentes vel fusci. Folia sparsa longissime petiolata ; stipulae caducissimae ; petiolus 8-10 cm. Some I mm. crassus, supra canaliculatus ; lamina dilute viridis, infra pallidior et puncticulata, ovato-orbicularis, nonnunquam subcordata vel subacu- minato-obtusa, laxe subcrenata vel subdentata, circiter 10 cm. longa, 9 cm. lata ; nervi 5 ab apice petioli divergentes et 3-4 utroque latere pen- nati ; ner’illi tertiarii subparalleli. Inflorescentia axillaris, bisexualis, 8-10 cm. longa ; axis basi in cm. 3-4 nudus, supra bracteas 9 distantes 2-3, - et apice glomerulos § 8-10, parvos, gerens. Bractea 9 magna, circ. I CH. longa, 15-20 mm. lata, nervis pluribus divergentibus, margine tantum! undulato, vulgo uniflora. Sepala 9 lata, fimbriata basi coalita ; ovarium spinis mollibus longis tenuibus caducis ornatum ; cum ; laeve, apiculatum, 3 mm. longum, 2 mm. vel paulo minus latum. Bractea d lata membranacea, fimbriata ; flores mox caduci haud visi. Cette variété est remarquable par ses feuilles glabres subcor- dées, larges et membraneuses. On la trouve en forêt tropophile, entre 50 et 400 métres d'alt., en fruits en janvier. : semen ovoideum fus- ` OUEST (secteur Nord), collines et plateaux calcaires de l’Ana- lamera (province de Diego-Suarez), Humbert 19140. Nom indigène : Menavody (cul rouge). 7. Acalypha Leoni H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1107 ; Pax et K. Hoffm., in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 112. Cette espéce, connue jusqu'ici par des échantillons récoltés dans l'Antsihanaka par Humblot (n? 514) est surtout remar- quable, dans le groupe des Acalypha à bractées ? peu nombreuses, par la petite taille de ses bractées. M. Perrier de la Bâthie a récolté sur le versant Nord-Est du bassin du Bemarivo des échantillons qui paraissent se rapporter à cette espèce et présentent des brac- tées d et 9 encore plus insignifiantes, des sépales 9 et des étamines en nombre moindre ; nous les considérons provisoirement comme une variété. var, Perrierana nova var. ad. interim. Frutex 4-5-metralis. Folia persistentia ; ramuli teretes, fusco-purpu- rascentes. Petiolus 2-3 cm. longus. Lamina lanceolato-acuminata, cre- nato-dentata glabra ad 12 cm. longa, 6 cm. lata. Nervi secundarii angulo 45? inserti, leviter curvi, utroque latere 6-8. Spicae bisexuales, nonnun- quam in axilla folii uniti, apice flores 4 multos basi 9 aliquos gerentes. Flores albidi, $ pedicellatus, sepalis vulgo 3 orbicularibus acutis ~ basi coalitis, staminibus vulgo 7, loculis inflexis; din axilla bracteae mini- mae subsessilis, sepalis 3 ovato-orbicularibus, acutis, ovario spinis molli- bus ovoideis 20-30 fusiformibus apice pilos parvos aliquos gerentibus or- nato, stylis e basi distinctis, bis ovario longioribus, ramosis, sed non plu- mosissimis ; ovulis semi-globosis. Arbuste du sous-bois, fleuri en novembre. ` EST : Bassin du Bemarivo, versant N. E, alt. 100 m. Perrier de la Báthie 9719. 8. Acalypha leptomyura H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), 1004 ; icon. in Hist. Mad. (1891), pl. 191 ; Pax et K. Hoffmann, in P/lanzenreich, f. 85 (1924), 112. Cette espéce, assez répandue dans l'Ouest et le Centre, se reconnait à ses petites feuilles et à ses inflorescences portant le plus souvent des feuilles ordinaires à leur base ; elle appartient * — 272 — au groupe des Acalypha à bractées 9 peu nombreuses (2-4 par inflorescence) et se distingue par là de lA. reticulata, var. Gou- dotiana qui n'a qu'une bractée 9 basilaire, en général. On trouve des fleurs en octobre, novembre, janvier, février. Ouesr : Morondava, Grevé 109 ; Antsingy, Leandri, 115, 150 (?), 154 (2), 167 (2), 600 ; 7° réserve naturelle, lac Tsimaloto, Service forestier (1933), 54 ` Tsitampiky, Decary 8161; environs ` d de Majunga, Humbert 4089 ; Boina, Perrier de la Báthie 9812 ; Maromandia, Decary 1128, 1210 ; Diego-Suarez, collines et pla- teaux de l'Ankarana, Humbert 18819. CENTRE : massif de l'Angavo, prés d'Ankazobe, Decary 7312 ; haute vallée de la Rienana (bassin du Matitanana), alt. 1.000- 1.400 m., Humbert 3533; forét d'Ivandrika entre Ambalavao et Ihosy, Humbert 7089 ; mont Apiky prés de la Mananara, affluent . du Mandrare, Hwmbert 13829 ; sans localité, Baron 4576. SuDp-Ouzsr : vallée de la moyenné Mananara, Decary 9432 (?) > sans localité, Baron 4685 (?). Prés du lac Tsimaloto, les indigénes mangeraient les feuilles e de cet arbuste, cuites avec du riz. Nom vernaculaire : Tsim- eo. bolotra (à Diego, on l'appelle Marampototra.) Les échantillons du domaine du Centre sont un peu difiérents et semblent passer à UA. reticulata var. Goudotiana. Peut-être s'agit-il d'hybridations? | | 9. Acalypha Richardiana H. Baill. in Adansonia I (1861), 268 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866),855; Pax et K. Hoffmann, ` - in Pflanzenreich, 1. 85 (1924), 127.— A. ovalifolia Baill., loc. cit.— ‘À. reticulata var. ovalifolia Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 32 ; in Prodromus, 852 ; Pax et K. Hoffm., Loc. cit. — Ricinocarpus Richardianus Otto Kuntze in Rev. gen. 2 (1891), 618. C'est un arbuste des ravins et endroits humides, probablement : localisé aux Comores, car l'indication « Madagascar » portée Sur quelques parts s'applique à des échantillons identiques à ceux de Mohéli et portant le méme numéro. Il me semble qu'il n'existe ` pas de différence spécifique entre les types de FA. Richardiana et de DA. ovalifolia ; j'ai donc réuni les deux espèces en une seule, — — 273 — | peu différente d'ailleurs de certaines formes de PA. reticulata. . COMORES : Mayotte : cascade de Moussa-Péré, etc..., Boivin 3370, 3372, 3373 ; Mohéli, Richard 224, 287, 544. 10. Acalypha Perrieri sp. nov. Frutex 2-3 metralis. Rami teretes cinerei, divaricati. Folia sparsa cadu- ca post flores evoluta, primum elongata, sublinearia, hispida, dein ovato- acuta, longe acuminata. Stipulae lineares subulatae, 2-3 mm. longae. Fig. 6. — Acalypha Perrieri. 1, port x 2/3; 2, 3, jeunes feuilles ; 4, 5, jeune fleur G ; 6, Ser + Ate ; 8, inflorescence, grossie, après la chute des fleurs & ;9, sépale 9 ; 10, ce qui reste du fruit après la chute des valves et des graines ; 11, une valve du fruit, très grossie. e Petiolus in foliis novellis hispidulus satis gracilis, in foliis evolutis robus- tior et pro rata parte brevior. Lamina tenuis hispida, postea glabrescens, circiter 6 cm. longa, 2 cm. lata ; nervi laterales utroque latere 5-6 quo- rum 1-2 basilares vel subbasilares. Inflorescentia axillaris 2-3 cm. longa flore 9 unico media parte, floribus 4 30-40 in glomerulis 4-5 superioribus constituta. Axis gracilis pubescens. Bractea 9 late orbicularis, 1 cm. et -ultra longa, nervis pluribus prominentibus, setis strictis ornata, pe ciliata ; bracteolae ciliatae 1-2 basi floris 9 ` sepala 9 3 ciliata pubescentia Ovato- acuta, membranacea; ovarium evolutum pilosum, in parte T riore tuberculos parvos conicos erectos gerens ; styli haud visi. Pedicellus 8 flore aequilongus articulatus, sub articulo pilosus ; sepala 4, valvata Concavissima, apiculata parte superiore pilosa ; stamina 8, ram tenui, connectivo satis longe producto ; loculi ovoidei, apice inferiore — 274 — submucronato. Fructus sepalis persistentibus basi circumdatus, valvis 6, spinas pilosas in parte superiore gerentibus aperiens ; columella robusta trifurcata ; semen haud visum. Bois secs, ordinairement calcaires ; fleurs vers octobre. OuEsr : Belambo, près de Maevatanana, Perrier de la Bâthie 9813 ; Menabé : Tsiampihy, Leandri 275, 294 ; forêt de Tsi- membo, Leandri 420. Dans la classification du Pflanzenreich, cette espèce viendrait se placer au voisinage des A. pubiflora, aldabrica, spiciflora, Mairei, acmophylla, dans le groupe des Oligogynae-Paucibrac- teatae. 11. Aealypha Humberti sp. nov. Frutex 1 m.-1 m. 50 altus. Rami tortuosi cicatricibus prominentibus saepe confertis ornati ; partes novelli subtomentosi. Folia (tantummodo novella visa) ovata, parva, 2-3 cm., forte villosa. Inflorescentia bisexualis, bractea 9 unica (raro 2) tertia parte inferiore sita, uniflora, floribus d sessilibus in fasciculis parvis dispositis, parte superiore. Alabastra d par- vissima, apiculata ; stamina 6, loculis ovatis. Bractea € pilosa eglandu- . losa, parva (3-4 mm.), orbicularis. Sepala brevia 1 /4 vel 1 /3 ovarii attin- gentia. Ovarium satis longe pilosum, eglandulosum. Styli parum ramosi. C'est un arbrisseau du bush xérophile et des lieux découverts, sur rocailles, sables gneissiques ; les fleurs paraissent avant les feuilles, vers le mois d'octobre. CENTRE : bassin supérieur du Mandrare du Sud-Est, entre le col de Vavara et la vallée de la Manambolo, vers 1.000 m. alt., Humbert 6758 ; vallées du Mangoky et de l'Isahaina, aux envi- rons de Beroroha, vers 200 m. alt., Humbert 11289. 12. Acalypha Gagnepaini sp. nov. Frutex dumosus. Rami teretes cinerei ; ramuli purpurascentes. Folia sparsa in ramulis ramisque. Stipulae membranaceae caducae oblongae, 2-3 mm. longae. Petiolus 2 cm. et ultra (in ramorum foliis) longus, gra- cilis. Lamina glabra, ovato-oblonga, basi rotundata, apice attenuata et subacuminato-obtusa, circiter 7 cm. longa, 2 cm. 5 lata, crenato-denticu- lata, nonnunquam magis alte dentata, dentibus nigrescentibus glandu- - losis ; pagina supera glauca, infera lutescens punctis glandulosis onusta ; ` nervi secundarii circiter 7 utroque latere, inferioribus basilaribus. Inflo- — 275 — rescentia axillaris, bisexualis, nonnunquam abortu 9, viridis. Axis 2-3 cm. longus, media parte bracteas 9 1-2 vulgo bifloras, parte supera glomeru- los $ distantes 7-8 gerens ` bracteae glomerulorum 4 fuscae, late orbicu- ` lares. Flos 2 circiter 1 mm. longus, pedicello articulato brevi, nonnunquam longiore ; sepala 4 concava, ovato-acuta, apiculata ; stamina 8, loculis in genere brevibus, bis inflexis. Bractea 9 late orbicularis, paullo sinuato- dentata, circiter 1 cm.lata ; flores 9 sessiles, geminati ; sepala 3 basi unita, margine ciliato vel glanduloso ` ovarium fructusque immaturus pilis brevibus punctibusque glandulosis tecti; fructus ellipsoideo-depressus, ` circiter 3 mm. altus, 4 mm. latus ; semen ovoideum, laeve, fusco-purpu- reum, 2 mm. vel paullo magis longum. Le port de cette espèce rappelle certaines formes de l'A. reti- culata, mais la bractée 9 s'attache vers le milieu de l'axe d'inflo- rescence ` il y a presque toujours 2 fleurs © développées à l'ais- selle des bractées 9. La plante se distingue facilement par son port glabrescent de l'A. menabeana et de l'A. aspretorum. - C'est un buisson des sables et alluvions, au bord des rivières ou en lisière des forêts, portant des fleurs en avril-mai, des fruits en juillet-décembre. | SUD-OUEST. Androy et ses abords ; vallée de l'Ikonda, au N. d'Ambovombe, Decary 8913 ; Beteny, Decary 9355 ; vallée du Mandrare, Decary 2620 ; massif du Vohitsiombe, Decary 4664 ; Imangory, Decary 8948. | Nous rattachons en outre à cette espèce les plantes ci-après, parfois désignées par les indigènes sous le nom de Lafimbositra. var. calcicola var. nov. Frutex cujus inflorescentia saepe abortu 9. foliis caducis pallidioribus. Foréts séches calcaires ; fleurs en novembre, fruits en décembre. Sup-Ouzsr : vallée moyenne du Mandrare prés d'Anadabo- lava, Humbert 12422 ; basse vallée du Fiherenana, Humbert 11573 ; Fort-Dauphin (spécimen douteux), Cloisel 18. c. Pantogynae-Pleurogynae. 13. Acalypha linearifolia nov. sp. ad int. Cet Acalypha se distingue de tous ses congénères par ses feuilles linéaires à côte principale creusée en gouttière en dessus et à — 276 — "bords révolutés ; différentes par là de celles de TA. angustata Sond. du Transvaal, et de certains spécimens de UA. Decaryana. Au point de vue anatomique, elle est remarquable par la hauteur trés grande des cellules de l'épiderme supérieur de la feuille, par la présence de poils, ordinairement disposés en touffes plu- ricellulaires, et de glandes pluricellulaires sur les deux faces de la Fig. 7. — Acalypha linearifolia. 1, coupe transversale dela feuille x 40 (sché- - matique) ; 2, une touffe de poils, x 350 ; 3, une glande pluricellulaire de la face inférieure. — A. Decaryana : 4, un poil de la feuille. — A. Spachiana ` 5, zone extérieure d'un jeune rameau avec le collenchyme, un oursin d'oxalate de cal- cium, et la zone de cellules à mucilage. feuille (fig. 7, 1-3). De grandes macles sphéroidales d'oxalate de d calcium occupent par places toute l'épaisseur du mésophylle. - Bien que n'ayant pas vu les fleurs 4, je donne la description du pied 2 qui paraît assez bien caractérisé pour faire distinguer l'espèce. > Frutex dumosus ad 1 m. 50 altus. Rami lignosi teretes, cortice cinereo ; folia sparsa pauca apice ramulorum conferta ; stipulae inconspicuae. Petiolus brevis (circiter 2 mm.). Lamina linearis, marginibus revolutis, pubescens, 3-4 cm. longa, 1-2 mm. lata. Flores & ignoti. Flores 9 vulgo solitarii in axilla bracteae magnae orbicularis 5-6 mm. longae, ipsius axilla- ris folii normalis. Sepala 30vato-acuta tenuia. Discus o. Ovarium verru- cosum, gibbis viridibus. Styli e basi distincti, plumosi, ramosissimi. oe men ovoideum fuscum apice acutum, caruncula parva. C'est une plante des sables et calcaires littoraux, probable- . : sde 277 = ment xérophile, portant des fleurs vers la fin de la saison fraîche, des fruits vers janvier. SUD-OUEST : Ambovombe, Kotoala, Decary 8423 ; delta de la Linta, Humbert et Swingle 5385. I4. Acalypha rottleroides H. Baill. in Adansonia I (1861), 270 ; in Hist. Madag. (1891), pl. 185 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 854 ; Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich f. 85 (1924), 127. — A. juliflora Pax, in Engler, Jahrb., 19 (1894), 95, et Joc. cit. 116. — A. polynema H. Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. II (1895), 1197, et Hist. Madag. pl. 187. — Ricinocarpus rottle- rodes Kuntze, in Rev. Gen. 2 (1891), 618. Cette espèce est trés distincte parmi les Acalypha malgaches à inflorescences en partie unisexuées. En effet, elle présente des ` glandes pédicellées sur les bractées 9 et les feuilles, qui sont en outre glabrescentes. C'est un arbuste sylvestre, trouvé en fleurs en décembre et en février. : Dans le Pflanzenreich, Pax et K. Hoffmann rangent l’A. rottle- roides, d’après les descriptions, parmi leurs «Oligogynae », c'est-à- dire parmi des espèces à inflorescences bisexuées, et VA. juli- flora parmi les Pantogynae-Pleurogynae à inflorescences uni- sexuées ` toutefois, ils n'ont pas eu l'occasion d'examiner le type ` de la première, ce qui explique qu'ils aient conservé le nom dis- tinct d'A. juliflora pour la plante récoltée par Hildebrandt, qui, de méme que les échantillons de Richard, présente à la fois des inflorescences bisexuées, paraissant 4 tout au début, et des ne Tescences © par avortement. SAMBIRANO : Nossi-bé, Lokobs, Richard 181, 215 ; Hildebrandt 3279. : Echantillons anormaux appartenant peut-étre à cette espéce : Humbert 19065 (forêt d'Analamahitso, dans l'Ankarana). I5. Acalypha andringitrensis sp. nov. Bien que cette espéce appartienne manifestement au groupe de PA. Radula, spécial au massif de l'Ankaratra et à ses abords, Ses caractères particuliers et surtout la taille beaucoup plus - + dnd en grande des feuilles, des inflorescences et des bractées, s'opposent à leur confusion. Nous la considérerons donc comme une vica- riante méridionale. On la trouve sur les rocailles gneissiques de 1.400 à 2.500 m., en fleurs et fruits en avril, septembre, novembre et décembre (probablement toute l'année). Frutex 1-4-metralis. Ramuli teretes, pubescentes, luteo-virides, cica- tricibus prominentibus. Stipulae acutae caducae, fuscae, pubescentes, | 1 cm. longae, 1 mm. 5 latae. Petiolus ad 4 cm. longus, 2 mm. crassus, in longum striatus, pubescens. Lamina ovato-acuta, in foliis surculorum cordata, sub-acuminata, dentibus marginalibus multis bene incisis, ad 13 cm. longa, 6 cm. 5 lata. Nervi basilares 7-9, palmati ; nervi secundarii alii utroque latere 7-8, obliqui ; nervi tertii ordinis paralleli, basilaribus exceptis ; reticulum conspicuum. Pagina superior glabrescens, denique rubescens ; pagina inferior pubescens vel tomentosa, nonnunquam sicut in À. Radula habitu pustuloso. Inflorescentia axillaris unisexualis mo- noica vel nonnunquam dioica. Spica $ 2-10 cm. longa, 3-4 mm. crassa ; flores & crebri, parvi (o mm. 7-1 mm.) ; sepala 4 extra pilosa ; stamina 8, loculis parum inflexis. Spica 9 4-5 cm. longa 6-8 flora, bracteis unifloris magnis triangulis obtusis sub fructu 15 mm. et ultra longis, intusetextra clavis glandulosis basi pilosis onustis. Floris 9 sepala 3, ciliata ; ovarium clavis glandulosis ornatum ; styli laciniae multae tenuissimae. en, CENTRE ` massif de l'Andringitra. Vallées de la Riambava et de l'Antsifotra, Humbert 3709 ; Perrier de la Bâthie 9671 (échan- tillon normal), 13640 (rejet de souche brûlée). 16. Acalypha Radula Bak. in Journ. Linn. Soc. XX (1883), 254. — À. salviifolia H. Baill., nomen, in Et. gen. Euph. (1858) 443, et in Adansonia I (1861), 268 ; in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1005 ; icon. in Hist. Madag. (1891) pl. 193 ; Müll. Arg., in Prodro- mus XV. 2 (1866), 889 (nomen tantum) ; Pax et K. Hoffm. in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 102. — Tragia salviifolia Boj. in sched. — A. Hildebrandtii Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1892), I005 et 1180. | D'aprés l'art. 37 des Régles de la nomenclature (1935) le nom d'A. salviifolia, publié sans description, n'était pas valable au moment où Baker a publié la diagnose de l'A. Radula ` c'est donc ce dernier nom qui doit être conservé. Le type de l'A. Hilde- brandtii paraît rentrer dans le cadre des variations normales de — 279 -— PA. Radula, si l'on tient compte de l'ensemble des échantillons connus aujourd'hui. C'est un arbre des forêts, lisières et bords de ruisseaux, crois- sant vers 1.500-2.000 m. d'alt., donnant apparemment des fleurs et des fruits tout le long de l'année (mai, juin, novembre, dé- cembre, janvier). CENTRE : sans localité, Bojer, Baron 272 (?), 1818 ; Le Myre de Vilers (1887) ; Ankaratra, Hildebrandt 3865, Catat 413, Perrier de la Báthie 9862 ; flanc Est du Tsiafajavona, Perrier de la Bá- thie 13357 ; mont Andranomangitsy, prés Ranomainty, Perrier de la Báthie 9672 ; coteaux de la rive gauche de l'Onive prés de Tsinjoarivo, Viguier et Humbert 1836 ; Manjakatompo, Decary, Humbert et Swingle 4575 ; Herbier du J. B. T. 2528 ` Betsiléo, - Nandahizana, Hildebrandt 3900; environs d'Ambatofinandra- ` hana, Decary, 13008. | I7. Acalypha vulneraria H. Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. II (1895), 1186 ; Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich 1.85 (1924), 128 ; J. Leand. in Cat. Acad. Malg. (1935), 46. L'échantillon type (Cloisel 51) ne représente pas la forme nor- male de cette espéce. En effet, M. Humbert en a récolté de nom- breuses parts (n9 13355) dans la vallée de la Sakamalio, affluent de la Manambolo (bassin du Mandrare), qui portent des chatons d et des épis 9 distincts, et non des inflorescences mixtes termi- nées par des fleurs g, et les feuilles ne sont pas toujours cordi- formes, mais souvent elliptiques oblongues. L'espéce vient donc se placer dans la section des Pantogynae-Pleurogynae. Il semble que ce soit aussi une vicariante méridionale correspondant à PA. Radula de la partie moyenne du Domaine du Centre. On la trouve dans les bois, en particulier dans les vestiges de la forêt ` Sclérophylle des pentes occidentales, sur gneiss (Humbert), mais aussi sur le sable à découvert (Decary). Elle se distingue bien de IA. Radula et de l'A. andringitrensis par sa pilosité moindre et ses bractées 9 beaucoup plus petites. Elle présente une certaine ressemblance de port avec lA. benguelensis Müll. Arg. de l'An- gola (Welwitsch 435) mais il s’agit probablement d'un phéno- — 280 — mène de convergence, car cette dernière espèce a des styles beau- coup plus longs et robustes, sans ramifications filiformes ; elle est dépourvue de glandes pédicellées sur la marge des bractées 9, et Pax et K. Hoffmann la placent en raison de ses inflorescences dans leur section Capitatae des Pantogynae-Acrogynae. Signa- lons que lA. vulneraria ressemble aussi à une autre espèce appar- tenant à une région trés éloignée, PA. brachystachya Hornem. ` de l'Ouganda (dont j'ai vu le spécimen Dummer 560). Cette der- nière présente des bractées 9 à glandes stipitées mais se place ` par son inflorescence, parmi les Polygynae-Pleurogynae. Limite de l'Esr et du CENTRE (partie Sud) : Fort-Dauphin, Cloisel 50 ?, 5x ; Scott Elliot 3010 ` Decary 9978 ` vallées de la Sakamalio et de la Manambolo, affluents du Mandrare, Hum- bert 13170, 13171, 13355. 18. Acalypha Chibomboa H. Baill. in Adansonia I (1861), 269 ; Müll. Arg., in Prodromus 15-2 (1866), 851 Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich, £..85 (1924), 165. — A. codonocalyx H. Baill., loc. cit. (1861), 271; ic. in Grandidier, Hist. Madag. (1891), 192. — À. comorensis Pax, in Engler Bot. J ahrb., 19 (1894), 95. Parmi les Acalypha de la région malgache présentant ordinai- rement des inflorescences de deux sortes, cette espéce se dis- d tingue par ses bractées 9 dépourvues de glandes stipitées et ses grandes feuilles glabres. : Les deux binómes que nous écrivons en synonymie corres- pondent à des états différents, en jeunes feuilles et en fruits, de Y'A. Chibomboa, tout au moins en ce qui concerne les échantillons que nous avons pu examiner (Richard 286 ; Humblot 206, 377). Ces plantes sont des arbrisseaux des Comores, récoltés en fleurs au mois d’ août, appelés Chimbomboa ou choubomboa par les indigènes. - COMORES : Anjouan, Boivin, Waterlot 964 ; Mohéli, Richard A 225, 286 ; sans localité, FAURE 206; 377. 19. Acalypha lepidopagensis sp. nov. ad interim. Bien qu'il s'agisse d'un échantillon unique, je crois à propos — 281 — de donner la description du pied 9, seul connu, de cette espèce, qui est très probablement une endémique du massif du Tsa- ratanana. Elle a été trouvée dans les bois de ce massif, vers 1.000 m. alt., en décembre 1912, par M. H. Perrier de la Bâthie (n° 9726). Les caractères les plus distinctifs de cette plante sont la pré- sence d'inflorescences unisexuées, l'absence de glandes stipitées, les feuilles ovales cordiformes, grandes et pubescentes. Frutex 4-5 m. altus, dioicus ? Folia caduca sparsa. Rami teretes, fusco- rufescentes ; ramuli rufescentes, leviter complanati. Stipulae caducissi- mae. Petiolus pubescens, 2-3 cm. longus. Lamina ovato-acuta, dentata, acuminata vel subacuminata, membranacea, in paginis ambobus, sed magis dense infera pubescens, circiter 12 cm. longa, 7 lata; nervi secun- darii palmati vel subpalmati. Flores $ ignoti. Spica 9 pubescens, vulgo 2-3 bracteata. Bractea biflora, magna, orbicularis, dentata. Sepala ovato- orbicularia acuta, erecta ovarium fere omnino cingentia. Ovarium pilo- sum tuberculis pruinosis, quam in speciebus aliis minoribus, ornatum. - D 20. Acalypha emirnensis Baill. in Adansonia I (1861), 270 ; Müll. Arg., in Prodromus 15.2 (1866), 804 ` Pax et K. Hoffmann, ` in Pflanzenreich, f. 85 (1924), 94. — A. Baronii Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond., 20 (1883), 253. — A. hologyna Bak., ibid., 21 (1885), 441. — A. Humblotiana Baill. in Bull. Soc. Linn. Par. (1895), 1178;ic. inGrandidier, Hist. Madag. (1891), pl. 190 ; quoad descr. et icon., haud specim. citatum. — À. Bakeriana Baill. loc. cit., 1180. | Il est difficile de rapporter à une espèce déterminée des frag- ments de rameaux portant des feuilles à des stades divers et des inflorescences différentes par le sexe ou le degré du développe- ment. Je suis néanmoins convaincu que les cinq binômes cités plus haut correspondent bien à une seule espèce, caractérisée par des inflorescences de deux sortes, l’absence de glandes stipi- tées sur les bractées 9, les feuilles grandes (plus de 10 cm.), pu- bescentes, lancéolées-ovales, ce qui la distingue, de méme que les épis 4 deux fois plus courts (environ 5 cm.), de lA. fascicu- laía (x). C'est un arbuste sylvestre du Centre et peut-étre de (1) La variété bara a aussi des épis longs. — 282 — l'Ouest, récolté en fleurs en novembre, et fructifié en janvier. .. CENTRE : prés de Tananarive, Bojer sans n° ; Ambohimanga, ` Perrier de la Báthie 16733, Decary 6145, 6146 ; peut-étre aussi Boiteau 3244, 3255 ; sans localité, Baron 1725, 2889, 3678, 4425. Fig. 8. — Acalypha emirnensis : 1, feuille et inflorescence 9 x 1 /2 ; 2, face infé- rieure du limbe ; 5, un chaton j ; 4, une glande stipitée très fortement grossie; 5, bractée d'un glomérule $ ; 6, bouton & et bractéole ; 7, un sépale ; 8, 9, éta- mine de face et de profil ; 11, bractée 9 avec ses stipules ; 12, calice 9 jeune ; 13, pistil. — var. bara: 10, inflorescence 9; 14 (en pointillé), feuille x 2/3 ; 15, bractée 9 ; 16, calice 9 ; 17, face interne d'un sépale ; 18, pistil ; 19, fleur d ouverte. . Var. bara var. nov. Frutex gracilis, nonnunquam arbor parva, ramis purpurascentibus, partibus novellis pubescentibus, foliis sparsis pallide viridibus. Stipulae caducae, oblongae, fuscae, parvae, pubescentes. Petiolus gracilis in foliis evolutis 6 cm. longus, denique glaber. Lamina elliptica apice basique atte- nuata, acuminata, basi rotundata, ad 21 cm. longa, 7 cm. 5 lata, dentata dentibus circ. 1 /2 cm. latis altisque ; nervi laterales utroque latere cir- citer 10 ; binis inferis basilaribus. Lamina primum pilis strictis tenuibus tecta, dein glabrescens, viridis ; nervi albidi. Acumen circ. 1 cm. longum, 2-3 mm. latum. Inflorescentia axillaris, unisexualis, monoica. Spica d gra- cilis, circiter ro cm. longa glomerulis 20-30, 1-5 mm. distantibus ; axis basi in 1-2 cm. nudus. Glomerulorum bracteae parvae (1 mm. vel paulo — 283 — magis) membranaceae, ciliatae, oblongo-obtusae, uninervae. Pedicellus apice articulatus, flore longior (1 mm.). Alabastrum $ ovoideo-depressum, apiculatum ; flos adapertus 1 mm. latus; sepala 4 membranacea, apicu- lata. Stamina 8, loculis circiter filamento aequilongis ; pollen sphaericum. Spicae 9 parte supera ramulorum exitae, 1-3 cm. longae, vulgo bracteas unifloras 1-2 gerentes. Bractea 9 orbicularis, alte dentata, dentibus glan- dulosis purpurascentibus apice inflexis, tenue et stricte pilosula ; stipulae bracteales apice glandulosae ; sepala 3 ovata, hyalina, ciliata glandulosa, plus minusve basi unita ; ovarium ovoideum pilis tenuibus strictis erectis tectum ; styli 3 basi paullo coaliti, ovario 3-vel 4-er longiores quoque circiter 12-ramosi, ramis gracillimis. Fructus immaturus circiter 4 mm, latus, stylis persistentibus. Cet arbrisseau se rencontre dans la forét ombrophile, sur sol gneissique, entre 900 et 1.550 m. alt., fleuri de novembre à fé- vrier. CENTRE (Sud) : bassin supérieur du Mandrare, pentes occi- dentales des montagnes entre l'Andohahela et l'Elakelaka, Hum- bert 13941 ; Ivakoany, Humbert 6986, 12185 ; col et sommet de Marosohy, Humbert 6623. Var. jabohaziana var. nov. Frutex 1-2-metralis, monoicus, foliis caducis. Amenta d circiter 3 cm. longa, basi ramorum foliosorum annotinorum ; inflorescentiae 9 in axillis foliorum superorum 1-2 florae. Folia novella ovato-oblonga circiter 7-8cm. longa, 2 cm. lata, acuminata, dentata ; petiolus circ. 1 cm. longus. Arbrisseau des bois, bords de riviéres, fleuri en décembre. Ovuzsr : Boina, Jabohazo, prés du mont camem. 1 Perrier de la Báthie 9793. 21. Acalypha fasciculata Müll. Arg. in Linnaea 34 (1865), 31 ; in Prodromus (1866), 851; Pax et K. Hoffmann, in Pflanzenreich, fasc. 85 (1924), 171. — A. Lyallii Bak. in Journ. Linn. Soc. Lond. 20 (1883), 255. — A. madreporica Baill., in Bull. Soc. Linn. Par. . (1895) 1181 ; in Grandidier, Hist. Madag. (1891) pl. 186. — Ricinocarpus fasciculatus Kuntze in Rev. gen: Cette espèce est distincte de IA. emirnensis par ses feuilles plus grandes et obovales et ses inflorescences plus robustes. Ce sont des arbrisseaux ou arbustes forestiers des bords de Ee ds er - torrents, jusqu'à 500 m. alt., trouvés en fleurs en mai-octobre, en fruits en février. Esr : Du Petit Thouars sans n° ; Baron 6121 ; forêt d'Antsiha- naka, Humblot 445, 447 (?) ; nord d'Anosibe, Decary 7208 ; bassin du Mananara au N. de Vangaindrano, Perrier de la Báthie 12623 ; Rantabe, environs de la baie d'Antongil, Perrier de la Báthie 9703. Nous faisons une variété Lyalli; de la plante décrite sous ce nom.d'espéce par Baker. Elle se distingue du type par la lon- gueur du pétiole, atteignant 10 cm., et les feuilles glabres ; elle présente parfois une bractée 9 isolée. Ce sont aussi des arbustes forestiers, trouvés en fleurs en oc- . tobre-décembre, en fruits en juillet. var. Lyallii (Bàk. pro sp.) CENTRE et Esr. Sans localité, Baron 2466, 2551 ` Betampona (Ouest de Tamatave, prés d'Ambodiriana), Perrier de la Báthie 17437 ` Soanierana, Antasibe, Lam et Meeuse 5809 ` Evondro (district de Fort-Dauphin), Decary 10831 ; Ivoro, Decary 10097 ; environs d'Ivohibe, vers 1.200 m., W. Armand ; lac Alaotra, Jardin botanique de Tananarive 3773. Nom indigène : Volitra (Lam et Meeuse). var. Humbertiana var. nov. Arbor parva foliis novellis pubescentibus, pilis strictis adpressis ; petiolo ad 7-8 cm. longo ; folia nonnunquam elliptica. Inflorescen- tiae 9 et $, basi flores 9 1-2 gerentes. Petit arbre forestier des bords de ruisseaux entre 600 et 1.500 m., récolté en fleurs en octobre-novembre. CENTRE : (Sud) : haute vallée du Mandrare, H. Humbert 6514 ; bassin de la Manampanihy (Sud-Est), col de Fitana, Humbert 6044 ; massif du Beampingaratra, du col de Bevava au sommet de Bekoho, Humbert 6478. 22. Acalypha Decaryana sp. nov. Frutex dumosus vel diffusus 1-metralis vel major. Rami rigidi rufi, ramulos breves gerentes. Folia sparsa caduca. Stipulae fuscae, .membra- naceae, 1-2 mm. longae, caducae, dissymmetricae, parum sagittatae. — 285 — Petiolus pubescens ad 5 mm. longus. amina pubescens ovato-vel obo- vato-oblonga, apice rotundata, obtusa veltruncata, basi cuneata, leviter crenata, circ. 3 cm. longa, 1 cm. lata, nonnunquam major vel minor vel magis manifeste crenata. Pagina inferior glanduloso-punctata. Nervi secundarii utroque latere 7-8, colore magis diluto. Inflorescentia vulgo unisexualis, nonnunquam (Humbert 12902)apice &, basi 9. Racemus d 5-10 cm. longus, raro major, 20-30 florus. Bracteae parvae, persistentes, Flos § pedicellatus, pubescens. Sepala 4 valvata, glanduloso-punctata. Stamina 8, connectivo leviter producto, loculis medio et parum apice Fig. 9. — Acalypha Decaryana, 1, port X 2/3; 2, jeune inflorescence d ; 3, bouton ; 4, fleur 2 averte i $ remi Re ; 6, 2 inflorescences 9 ; 7, fleur 9 ; 8, fleur 9 ndée, avec sa bractée ; 9, bractée 9 étalée, vue interne ; 10, calice 9 ; II, graine ; 12, 13, papille avec son sommet glanduleux, vue de profil et de . face ; 14, sépale €, vue interne. inflexo. Spica 9 vulgo biflora nonnunquam r-3-flora (Humbert 12423) I cm. et plus longa, sub fructibus longior. Bractea 9 late orbicularis parum Crenata, pubescens, margine ciliata extra punctis glandulosis luteis no- tata. Floris 9 pedicellus bracteolam gerens. Sepala 3, nonnumquam 4, Pubescentia, glandulosa, nonnunquam intus papillis parvis 2-3 ornata. Ovarii loculi 3, nonunquam 4, convexi, parte superiore ultra medium glanduloso-punctati. Styli quasi e basi ramosi, filamentis multis longis. Fructus bractea persistente cinctus, loculis 3 convexissimis, quorum nonnunquam unus tantum evolutus ; semen ellipsoideum apiculatum, fusco-cinereum, 2 mm. longum, 1 mm. 5 latum. NOT, SYs. 19 — 286 — Par son inflorescence, cette espèce, qui est bien distincte, est parente de l’A. emirnensis et des plantes voisines. En dehors des caractères tirés du port et de la forme et de la taille des feuilles elle parait bien caractérisée par la forme spéciale des stipules, la bractée 9 faiblement crénelée et peut-étre les papilles de la face interne des sépales 4, et surtout par le calice 9 dont les pièces sont bien distinctes dés le début et non soudées en une coupe entourant le jeune ovaire. Certaines formes ont des feuilles linéaires et font penser à lA. linearifolia sp. nov., mais l'anatomie distingue immédiatement les deux espéces : en effet, l'A. Decaryana n'a pas l'épiderme su- périeur de la feuille formé de très grandes cellules ; les poils sont simples, plus allongés (fig. 7, 4) ; la cóte principale est fortement saillante, et non en gouttiére à la face supérieure. CENTRE ` Vallée d'Ihosy (bassin du Mangoky) pentes rocail- leuses siliceuses, alt. 800-1.000 m., 29-30 oct. (fl. et fr.), Humbert 2997, 2997 bis. Vallée moyenne du Mandrare prés d'Anadabolava, forêt sèche, - alt. 200-250, fl. et fr. déc. 1933, Humbert 12423 ; vallée de la Manambolo, rive gauche, aux environs d'Isomono (confluent de la Sakamalio), monts Kotriha et Isomonobe, bush xérophile, alt. 400-600 m., déc.-janv. (fl. et j. fr.), Humbert 12835 ; alt. 400 m.-900 m., vern. (Antanosy) : Ringisy, déc. (fl. 3 et 9), Hum- bert 12902 ; mont Morahariva, alt. 1.000-1.400 m., déc. (f1.), Hum- bert 13098 ; bassin de réception de la Mananara, pentes occiden- E tales des montagnes entre l'Andohahela et l'Elakelaka, mont ` Apiky, au-dessus de Mahamavo, transition du bush xérophile à la forêt basse sclérophylle, alt. 800 m., janv.-fév. (fl. 9 et j. fr.); : Humbert 13809 ; col d'Ambato et pentes orientales du Vohi- paly, bush xérophile, vers 400 m. févr. (boutons), Humbert 14166. e Amboasary, sur t. cristallin rer juin (fr.), Decary 9864. SUD-OUEST : Dunes Mahafaly, travertins de Vintanina, près : | Itampolo, juin (tl., į. fr.), Perrier de la Bâthie 9763. Delta de la Linta, sables, alt. 1-10 m., août (fr.), Humbert et Swingle 5405. Mi SaL. hid ade Does a e "E^ ua] — 287 — Dunes d'Enandria, vers 140 m. alt. (Menarandra), juin (bou- . tons) Perrier de la Báthie 9780. Ambovombe, sables et calcaires au soleil, aoüt (boutons, fl.) Decary 2964, 2985 (type) ` septembre (fr.), 3247 ; nov. (fl.; échan- _ tillons passant à l’A. linearifolia) 3433 ; mai (fl., fr.) 3278 ; jan. _ (fr.) 8433 ; fév. (boutons), 8526 ; sept. (£l), Humbert et Swingle 5640 ` Antanimora, mai (fl.), Decary 3789 ; juil. (f1.), 4264 ; massif . de l'Angavo, juil. (fl, j. fr.), 4343; Tranomaro, gneiss, juin (fl.) 9030 ; vallée de l’Ikonda, basaltes, avril (boutons), 8878 ; rhyo- lites, avril (fr.), 8910 ` Imangory, rocailles gneissiques, mai (fl.), ' 8956 ; Lahimanara, juin (fl), 8985 ; Betsimeda, juil. (boutons) 9079. Andrahomana (distr. de Fort Dauphin), alluvions, sept. (fl, fr.) Decary 3115 ; Behara, sable gneissique, juil. (fl. fr.), 4278. Espéce douteuse. Acalypha madagascariensis Pax et K. Hoffmann in Pflanzen- reich, f. 85 (1924), p. 162. La description donnée par les auteurs d’après le n° 449 de Humblot peut s'appliquer à l'A. fasciculata, au stade jeune des inflorescences 9. Il existe à l'herbier de Paris un échantillon de Humblot numéroté 447 ou 449, qui est probablement un double . du type de lA. madagascariensis. Cette plante semble bien pou- voir être rattachée à UA. fasciculata tel que nous le comprenons. Il reste néanmoins un léger doute, s'opposant à la mise en syno- nymie de UA. madagascariensis. Clé des espèces. Les 22 grandes espéces — dont 8 sont nouvelles — que nous _ distinguons parmi les Acalypha malgaches, sont loin d’être nette- ment tranchées. Il est trés difficile de trouver des caractères spéci- ` fiques constants, et ceux-là méme sur lesquels est basée la classi- fication en sections sont souvent décevants : ainsi l'échantillon Humbert 12423, qu'il est impossible de séparer de l'espéce 4. Decaryana, présente de nombreuses bractées 9 ` de méme, Hum- _— 288 — bert 14166 présente des inflorescences bisexuées ; d’autres carac- tères n'ont qu'une valeut temporaire, suivant la saison ` chez PA. leptomyura, on observe à la base de l'inflorescence des brac- - tées 9 différenciées, ou bien des feuilles ordinaires ; chez lA. diminuta, on trouve une seule fleur 9 ou plusieurs, suivant la saison, à la base de l'inflorescence. Si l'on essaie de s'adresser à des caractéres visibles seulement aux forts grossissements, comme la forme et la pubescence des bractéoles, on observe dans la plupart des cas, un manque de constance analogue. Les déter- minations faites au moyen de la clé doivent donc étre confir- mées par l'examen des caractères dans leur ensemble. , t. Fleurs 9 à pédicelle long et, en méme temps, bractées $ — trés petites (s. g. ANDROCEPHALA). I. A. diminuta. I'. Fleurs 9 sessiles ou subsessiles, sauf certaines fleurs anor- males isolées à pédicelle filitorme. Bractées 9 presque toujours grandes (s. g. EUACALYPHA). 2. Fleurs 4 et 9 normalement attachées sur le méme axe. 3. Nombreuses bractées 9 (6-8) ; inflorescences souvent terminales (Polygynae-Acrogynae). | 4. Pétiole bien plus court que le limbe. Feuilles pubes- centes ou villeuses ; des glandes stipitées, en général, . Sur les bractées 9. Sous-arbrisseau à feuilles de 4-5 cm. ; ; 2. À. Spachiana. ` (Plante beaucoup plus robuste, voir 5. A. boimensis.) 4'. Pétiole bien plus long que le limbe ; pas de glandes sti- pitées. 3. A. indica. 3'. Bractées 9 peu nombreuses (1 à 5) (Oligogynae). 5. Bractées 9 2-3, exceptionnellement 4 ou 5. 6. Plantes pubescentes. 7. Bractées $ étroites ` inflorescence longue de 45 cm. ; feuilles lancéolées, caudées-acuminées. 4. A. reticulata. ` CG "TET pP MORE Ee We T EA e .— 289 — (Bractées 9 de 2 mm., feuilles larges, voir 2. A. Spa- chiana.) 7. Bractées 2 assez larges (2 mm.), membraneuses- brunes ; inflorescence de 2 cm. en général. 5. A. boinensis. 6'. Plantes glabres. 8. Bractées 9 grandes (1 cm. et plus) ; feuilles mem- braneuses, limbe sinué ou entier. 6. A. spiciflora. 8’. Bractées 2 petites (2 mm.) ; feuilles parcheminées ` limbe denticulé. 9. Feuilles longues de 10-15 cm. 7. A. Leoni. o. Feuilles longues de 2 cm. 8. A. leptomyura. 5 . Une seule bractée 2 en général (exceptionnellement 2). 10. Bractée 9 attachée à la base de l'inflorescence. II. Une seule paire de nervures basilaires 4. A. reticulata. Ir’. Plusieurs paires de nervures, palmées, à la base du limbe. 9. A. Richardiana. 10'. Bractée 9 attachée vers le milieu ou le tiers inférieur 12. Plantes pubescentes. Inflorescence courte, pauciflore. 13. 8 étamines ; feuilles longues de 6-8 cm. IO. A. Perrieri. 13’. 6 étamines ; feuilles longues de 3 cm. II. À. Humberti. 12'. Plantesglabres. Inflorescence longue de 3-4cm. Bractée 9 de 1 cm. 1a. À, Gagnepaini. (Bractée 9 de 2 mm., voir : 7. A. Leoni). 2’. Deux sortes d'inflorescence en général (4 et 9, ou 9 et 9 (Pantogynae-Pleurogynae). . 14. Feuilles linéaires. Fleurs 9 solitaires. 13. À. linearifolia. I4'. Feuilles non linéaires. Fleurs 9 groupées sur un axe. 15. Bractées 9 portant des glandes stipitées. 16. Plante glabre ou glabrescente. 14. A. rottleroides. 16'. Plantes pubescentes ou tomenteuses. Feuilles dé- passant 10 cm. (feuilles de 3 cm. voir 2. A. Spachiana) I7. Bractées 9 dépassant 8 mm., limbe fortement tomenteux en dessous, gaufré, denticulé. 18. Limbe ovale-cordiforme. 15. A. andringitrensis 18. Limbe ovale-oblong. 16. A. Radula. 17'. Bractées 9 de 5 mm. environ ; limbe faiblement tomenteux, parfois glabrescent, subcrénelé. 17. A. vulneraria. I5'. Bractées 9 sans glandes stipitées. I9. Feuilles dépassant 10 cm. ; arbustes et arbrisseaux. 20. Feuilles glabres ; bractées 9 petites. 18. A. Chibomboa. . (Bractées 9 de 1 cm., voir 12. A. didymantha.) 20'. Feuilles pubescentes. 21. Limbe ovale-cordiforme. 19. A. lepidopagensis. 21'. Limbe lancéolé (ovale ou obovale). 22. Limbe membraneux, ovale, long de 10 cm. environ ; 2 bractées 9 en général. 20. A: emirnensis. — DEP 22'. Limbe parcheminé obovale, long de 20 cm. environ ; 4 bractées 9 en général. 21. A. fasciculata. 2 » . D D 19. Feuilles de 3 cm. environ ; buisson. 22. A. Decaryana. S 14. TRAGIA Plum. ex L. Gen. ed, I (1737), 282. Voir Bull. Acad. Malg., XXI (1938), 65-5 . 15. SPHAEROSTYLIS Baill. Et. gen. Euph. (1858), 466. Voir BAILLON, loc. cit., et in GRANDIDIER, Hist. Mad., Pl. (1891), 196; LEANDRI, in Bull. Soc. Bot. Fr. 85 (1938), 527. 16. PLUKENETIA L. Gen. ed. I (1737), 373. SC Voir Bull. Soc. Bot. Fr., 85 (1938), 527, et fig. I, 13-14. 17. RICINUS Tourn., L. Tourn., Inst. (1719), 523 ; L. Syst. ed. I (1735); Gen. ed. Ia737) 295. Le R. communis L. est naturalisé un peu mo CTAB E ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS A J. ARÈNES. — Contribution à l'étude des Onopordon de France, p. 207. d B R. BENOIST. — Les Hypoestes, africains, p. 241. — Descriptions de nouvelles Acanthacées malgaches, p. 248. G F. GAGNEPAIN. — Ternstroemiacées nouvelles d'Indochine, p. 112. ( A. GUILLAUMIN. — Matériaux pour la flore de la Nouvelle-Calédonie. ` LXVI. Clefs de détermination des Orchidacées, p. 57. ` H H. HUMBERT. — Contributions à l'étude de la flore de Madagascar et . des Comores (fasc. 3), p. 95. J P. JovET. — Aux confins des Rubiacées et des Loganiacées, p. 39. Mme S, TovET-Asr. — Quelques ressemblances et différences anatomiques entre Astiella P. J. et trois genres voisins, p. 53. L J. LEANDRI. — Contribution à l'étude des Euphorbiacées de Madagascar. V. Macaranga, p. 138 ; VI. Acalypha, etc... p. 252. P H. PERRIER DE LA BATHIE. — Révision des Ochnacées de la région mal- ` gache, p. 3. — Révision des Célastracées de Madagascar et des Comores, p. 173: T i Mme TARDIEU-BLOT. — Hyménophyllacées nouvelles ou litigieuses de Madagascar, p. 90. , — Diptérocarpées nouvelles d'Indochine, p. 238. — Sterculiacées nouvelles d'Indochine, P. 234. d — Sur le genre Pterocymbium et les Pterocymbium d' Indochine, p. 238. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES ET DES GENRES (Les genres nouveaux sont en PETITES CAPITALES ; les espèces et variétés nouvelles, noms nouveaux, combinaisons nouvelles sont en ifaliques.) - À Acalypha, p. 252. — subg. Androcephala, p. 252. — Subg. Euacalypha, p. 255. — sect. Oligogynae, p. 258. — Sect. Pantogynae-Pleurogynae, P. 275. — sect. Polygynae-Acrogynae, p. |rlirphrpppppappphap — ‘A, À. 255. . acuminata Vahl ex Baill., p. 269. . andringitrensis Leand., p. 277. . arborea Comm. ex Poir., p. 259. Bakeriana Baill., p. 281. Baronii Bak., p. 281. - boinensis Leand., p. 268. Buchenavii Müll. Arm, D. 255. Chibomboa Baill., p. 280. Cloiselana M. Den. mss., p. 266. . codonocalyx Baill., p. 280. Commersonii Baill. mss., p.266. . comorensis Pax, p. 280. - Decaryana Leand., p. 284. diminuta Baill., P. 253. . emirnensis Baill., p. 281. var. bara Leand., p. 282. var. jabohaziana Leand., p.283. - fasciculata Müll. Arg., p. 283. var. Humbertiana Leand., p. 284. var. Lyallii (Bak.), p. 284. filiformis Poir., P. 259. Gagnepaini Leand., p. 274. . Goudotiana Baill, p. 258, 260. . Hildebrandtii Baill., p. 278. . hologyna Bak., p. 28r. . Humberti Leand., p. 274. . Humblotiana Baill., p. 262, 281. indica L., p. 256. juliflora Pax, p. 277. lantanaefolia Boj., p. 259. Leoni Baill., p. 271. var. Perrierana Leand., p. 271. . lepidopagensis Leand., p. 280. . leptomyura Baill., p.271. . linearifolia Leand., p. 275. . Lyallii Bak., p. 283. madagascariensis Pax et Hoffm., p. 287. madreporica Baill., p. 283. meiodonta Baill., p. 258, 267. ovalifolia Baill., p. 272. Paxii Palacky, p. 258, 260. Perrieri Leand., p. 273. . Pervilleana Baill., p. 258, 260. . polynema Baill, p. 277. . Radula Bak., p. 278. > . reticulata (Poir.) Müll, p. 258. var. arborea (Comm.) Müll, p. 259. — var. Cloiselana (M. Den. mss.), p. 266. — var. Goudotiana Müll. Arg., p. 260. — var, meiodonia (Baill.), p. 267. | PBRBPRRRRRD [:;porppa»sd4»x XN MX — 294 — — var.ovalifolia Müll. Arg., p.272. — var. Pervilleana (Baill) Müll., p. 260. — var. urophylla Müll Arg: p. 262. — var. urophylloides Pax et Hoffm., p. 260. A. Richardiana Baill., p. 272. A. rottleroides Baill., p. 277. A. salviifolia Baill., p. 278. A. Spachiana Baill., p. 255. A. spiciflora Burm. sec. Poir., p. 269. — var. menavody Leánd., p. 270. A. squarrosa Pax, p. 255. A. urophylla Baill., p. 262. A. urophylla Pax, p. 260. A. vulneraria Baill., p. 279. Acianthus, p. 78. A. atepalus, p. 78, 79. A. bracteatus Rendle, p. 78, 79. A. confusus, p. 78, 79. À. corniculatus, p. 79. A. culiciferus, p. 78. A. cymbalariaefolius F. Muell. et Kranz, p. 78. A. elegans, p. 78. A. grandiflorus, p. 78. A. heptadactylus Krànzl., 79. A. macroglossus, p. 78. À. sphenochilus Kránzl., 79- A. oxyglossus, p. 78. À. nanus Rendle, p. 78, 79. A. tenellus, p. 78. A. tenuilabris, p. 78. Adinandra annamensis p. 112. A. caudata Gagn., p. 112. A. donnaiensis Gagn., p. 113. A. hirta. Gagn., p. 113. A. laotica Gagn., p. 114. P. 78, De - 39, Gagn., A. microcarpa (A. Chev.) Gagn., P ri. A. Petelotii Gagn., p. 115. A. Poilanei Gagn., p. 115. tJ t o td CJ Anneslea ternstroemioides Gagn., p. 116. Anoectochilus, p. 83. A. imitans, p. 83. A. montanus Schltr., p. 84. - Anotis, p. 43 et s., 53 et s. A. monosperma W.et A., p. 54. Appendicula Vieillardii Rchb. f., p. 88. Arcytophyllum, p. 41. Astiella P. Jovet, p. 39 ets., 53ets. A. delicatula, p. 54. B Borreria, p. 39. Brexiella H. Perr. p. 200. . acutifolia H. Perr., p. 205. . cymosa H. Perr., p. 202. . ilicifolia H. Perr., p. 200. . longipes H. Perr., p. 203. . obcuneata H. Perr., p. 206. BnrxioPsis H, Perr., p. 192. B: aquifolia H. Perr., p. 193. Bulbophyllum, p. 66. aphanopetalum, p. 66. . atrorubens, p. 67. . Comptoni, p. 67. Finetianum, p. 67. fissipetalum Kránzl., p. 66, 67. hexarhopalos Schltr., p. 66, 67. lingulatum, p. 67. neo-caledonicum Schltr., p. 66. ngoyense, p. 67. : pachyanthum, p. 67. . pallidiflorum, p. 67. polypodioides, p. 67. c Caladenia, p. 79. C. carnea, p. 79. Ep, p. 72. C. Balansae, p. 72, 73. . clavata Lindl., p. 72. . Langei, p. 72. . lyroglossa Rchb. f., p. 72, 73: . neo-caledonica, p. 72. (diagn. em.), LUN euo — 395 = C. odoratissima Jeanneney, p. 72. C. oreadum, p. 72. C. saccifera, p. 72. C. speciosa Vieill. non Lindl., P. 71, 72. C. veratrifolia var. angraecifolia, p.723, 73. Campylocercum V. T., p. 4. Campylochnella V. T., p. 36. Campylospermum V. T., p. 4. C. anceps (Bak.) Perr., p. 12. C. angulatum V. T., p. 17. C. Baroni V. T., p. 14. C. Bernieri V. T., p. 16. C. Breoni V. T., p. 18. C. breviflorum V. T., p. 16. C. Chapelieri V. T., p. 16. ` C. Cloiseli V. T., p. 15. C. coriaceum V. T., p. 16. C. deltoideum V. T., p. 14. C. densum V. T., p. 16. C. denudatum V. T., p. 16. C. dependens (V. T.) Perr., p. 8. — var. amplexicaule (O. Hoffm.) Perr., p. 9. ; — var. ankaranae Perr., p. 11. — var. auriculatum (V. T.) Perr., D to. — var. Hojímanni (V. T.) Perr., p. ro. — var. Humblotii (Ball) Perr., p.t — var. integrifolium (A. D. C.) Perr- D. 9. — var. Maromandiae Perr., p. 10. — Var. paniculatum Perr., p. 9. — var. subcordatum Perr., p. 8. C. Hildebrandtii V. T., p. 14. C. Humblotii V. T., p. 11. C. lanceolatum (Bak.) Perr., p. 11. — Var. reflexum |. (V. T.) Perr., P: 12. C. Lastellei V. T., p. 18. C. nigricaule V. T., p. 18. C. nigrinerve V. da p. TK C. obtusifolium V. T., p. 15. — var. angulatum (A. P. DC) Petr., .p.. 17. — var. Breoni (V. T.) Perr., p. 18. — var. luteum (F. Gér.) Perr., p. 20. — var. perseaefolium (Bak.) Perr. PEIO: — var. transiens Perr., p. 19. . ovale V. T., p. 16. perseifolium V. T., p. 16. . revolutum V. T., p. 15. . rubrum V. T., p. 15. . Rutenbergii V. T., p. 17.- . sculptum V. T., p. 18. . Thouarsii V. T., p. 16. Cassine, p. 199. C. aethiopica Thunb., p. 190. C. comorensis Loes., p. 190. . Catha alaternifolia Tul, p. 189. C. fasciculata Tul., p. 188. — var. parvifolius Tul, p. 188. C. grossulariae Tul, p. 187. C. leptopus Tul, p. 183. C. linearis G. Don., p. 187. C. trigyna Prel, p. 182. Caturus pedunculatus p. 259. Celastrus L., p. 180. . alaternifolius Ind. Kew., p.189. - . baccatus Scott Elliot, p. 177. . fasciculatus Drake, p. 188. . leptopus Baill., p. 183. linearis L. fil., p. 187. madagascariensis Lam., p. 187. madagascariensis Loes., p. 180. . polyacantha Sond., p. 186. pyrius Willem., p. 182. . trigynus Lam., p. 182. Ceratostylis micrantha, p. 89. Cercanthemum V. T., p. 4. . amplexicaule V. T., p. 9. .eSanceps V. T., p. 12, . auriculatum V. T., p. 10. . Boivini V. T., p. 12. . circinale V. T., p. 12. . dependens V. T., p. 8. Hoffmanni V. T., p. 10. ooooooo Thouars, oooooooonoo ooooooo — 296 — . C. lanceolatum V. T., p. 11. C. reflexum V. T., p. 12. C. squamiferum V. T., p. 12. Cercinia V. T., p. 4. Chrysoglossum ` neo-caledonicum Schltr., p. 85. Cirrhopetalum capillipes Guill.,p.67. . C. Layardii, p. 68. C. Le Ratiae, p. 68. C. Le Ratii, p. 68. C. Thouarsii, p. 68. C. uniflorum Schltr., p. 68. Claoxylon reticulatum Boj., p. 258. C. spiciflorum Juss., p. 269. Coilochilusneo-caledonicum Schltr., P. 76. Corysanthes neo-caledonica Schltr., p. 8o. Cryptostylis stenochila, p. 81. D Dendrobium, p. 59. D. arthrobulbum Kránzl, p. 61. D. austro-caledonicum, p. 63. D. calcaratum, p. 62. D. camaridiorum, p. 63. D. camptocentrum Schltr., p. 59, 64. . Casuarinae Schltr., p. 59, 64. . Chalandei Kränzl., p. 59, 64. . Cleistogamum, p. 63. | closterium, p. 6r. Comptonii, p. 6r. crassicaule, p. 62. crassifolium, p. 63. cymatoleguum, p. 63. Daenikerianum Kränzl., p. 59. delumbe, p. 63. ` . Deplanchei, p. 62. Drake-Castilloi Kränzl., p. 59, 62. . eleutheroglossum, p. 61. Finetianum, p. 62. . fractiflexum, p. 62. gracilicaude Schltr., p. 59. . gracilicaule, p. 62. . jocosum, p. 61, YYYY UgpEPEHEEUUUSU Kanakorum, p. 63. . linguiforme Sw., p. 63. . megagastrium Rchb., f. p. 59. . megalorhizum, p. 63. minutiflorum, p. 63. Montis-Movi, p. 64: . muricatum Finet, p. 61. . myrticolum, p. 61. . ngoyense, p. 61. . odontochilum, p. 62. Ou-Hinnae Schltr., p. 61. pectinatum Finet, p. 59, 63. Poissonianum, p. 61. . polycladum, p. 62. Sarcochilus, p. 63. Schinzianum, p. 63. speciosum R. Br., p. 61. . steatoglossum, .p. 63. e sylvanum, p. 62. no . Tokai Rchb. f. var. crassinerve ` Finet, p. 59, 62. D. vandaefolium, p. 62. D. verruciferum, p. 63. D. Virotii Guill., p. 59, 63. Didymoplexis neo - caledonica Schltr., p. 81. Dipodium, p. 68. D. gracile, p. 68. D. Heimianum, p. 68. D. punctatum var. squamatum, p. o5 D. squamatum R. Br., p. 68. D. viridescens, p. 68. Diporidium Perr., Wendl., p. 27- D. andravinense (Baill.) Perr., P- 32: D. Bailloni V. T., p. 30. — var. insigne Perr., p. Ai, — var. macrosepalwm Perr., p. 32: D.Baronj] V. T; p.923. — var. angustifolia Perr., p. 29: — var. meridionalis Perr., P. 3% —— D. ciliatum (V. T.) Perr., P. Aix: D. emarginatum (V. T.) Perms -— p. 31. D. Greveanum V. T., p. 39 D. Louveli Perr., p. 35- D. Pervilleanum V. T., p. 28. = GEEEECEECEEEECCEEERE — 297 . polycarpum (Bak.) Perr., p. 36. Druübrum V. T., p. 33. . serratifolium V. T., p. 28. . vaccinioides V. T., p. 28. var. serratifolium (V. T) Eers p. 28. ; Discladium V. T., p. 25. D. Bernieri V. T., p. 32. D Chapelieri V. T., p. 26 D. comorense V. T., p. 26. D. Humbloti V. T., p. 26. D. Thouvenoti Perr., p. 26. Dyschoriste hispidula (Bak.) R. Ben. var. grandiflora R. Ben., P. 251. DE DR E Earina Brousmichei, p. 88. E. crassicaulis, p. 88. E. Daenikeri Kränzl., p. 88. E. Deplanchei, p. 88, 89. E. floripecten, p. 88. E. valida, p. 88, 89. Elaeodendron, p. 196. ; . aethiopicum Oliv., p. 190. . Alluaudianum H. Perr., p. 199. . anjouanense H. Perr., p. 197. . Cowani H. Pëtr., p. 197. gymnosporioides Bak., p. . Humberti H. Perr., p. 196. . indicum Gaertn., p. 198. lycioides Bak., p. 199. . micranthum Tul., p. 199. . nitidulum Bak., p. 190 oliganthum Bak., p. 190. . orientale Jacq. f., p. 198. Pauciflorum Tul., p. 198, 190. . pilosum Bak., p. 190. - Vaccinioides Bak., p. 190. Emmeorhiza umbellata R. Sch., P. 40. Epidendrum triste Forst., p. 88. E. tuberosum Forst., p. 75, 88. Epistephium Regis-Alberti Kränzl., p. 82. E. smilacifolium. Rchb, f., p. 82. [OU EPA NANTERRE phyllanthoides Lamk., p. 178. G G G. laevigata Vahl, p. 15. G G Eria Drakeana Krànzl., . karicouyensis, p. 64. . oppositifolia, p. 64. . petrophila, p. 64. . Richardiana Rchb. f., . rostriflora Rchb., p. 64. . Vieillardii Rchb. f., p. 64. Eriaxis rigida Rchb. f., p. 82. Erythrodes oxyglossa Schltr., p. 83. Eulophia minutiflora, p. 74. E. Rouxii, p. 74. Eurya annamensis Gagn., E. laotica Gagn.,