BULLETIN

DE LA

SOCIÈTÉ LINNÉENNE

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BULLETIN

À SOCIÈTÉ LINNÉENNE

DE NORMANDIE.

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BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ LINNÉENNE

DE NORMANDIE.

NEUVIÈME VOLUME.

ANNÉE 1863-64.

CAEN, CHEZ F. LE BLANC-HARDEL , IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE, Rue Froide, 2.

PARIS, SAVY, _—. At LA SOCIÉTÉ a te DE FRANCE, e Hautefeuille .

1865.

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nimes

AVIS AUX SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE.

Nous prions les Sociétés, nos correspondantes, de re- garder, comme accusé de réception des ouvrages qu’elles opt bien voulu nous adresser , l'insertion au bulletin biblio- graphique de chaque séance des titres détaillés de ces mêmes ouvrages.

COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ

Pour l’année 1863-62.

Président. . ….. . . . . MM. FAUCON-DUQUESNAY.

Vice-Président. . . . . LUARD.

Drrdiare.:. 0 EUDES-DESLONGCHAMPS. Secrétaire-adjoint. …. . MORIÈRE.

ATOS, à 5 à CD ot LE CLERC. Bibliothécaire-archiviste. PERRIER. Bibliothécaire-adjoint. . FAUVEL,

La Commission d'impression des Mémoires est formée du Président , du Secrétaire et de cinq membres de la Société ; elle se trouve ainsi composée pour l’année 1863-64 :

MM. FAUCON-DUQUESNAY , président. EUDES-DESLONGCHAMPS, secrétaire. PIERRE.

MORIÈRE.

DE L'HÔPITAL. PERRIER.

A. FAUVEL,

La Commission du Bulletin est formée de trois membres , dont voici les attributions :

Zoologie : MM. PERRIER.

Botanique : DE L'HÔPITAL. Géologie et minéralogie : Eug. EUDES-DESLONGCHAMPS.

EXTRAIT

DES

STATUTS ET RÉGLEMENT DE LA SOCIÉTÉ.

La Société Linnéenne de Normandie s’occupe exclusive- ment des sciences naturelles : zoologie, botanique, géologie et minéralogie (art. 1°" des Statuts). Elle se compose d'un nombre indéterminé de membres résidants, correspondants et honoraires | art. ? des Statuts). Pour devenir membre résidant ou correspondant, il faut être présenté à l’une des séances par deux membres, résidants ou correspondants, qui signent la présentation.— La Société vote ensuite l'admission, au scrutin secret, à la séance sui- vante, La Société publie, sous format in-4°, des Mémoires paraissant à des époques indéterminées (généralement un volume tous les trois ans). : Elle publie également un volume annuel de LE. format in-8, contenant : le compte-rendu des séances ; les travaux dont l’étendue ne permet pas l'insertion dans les Mémoires ; la liste des membres résidants et de ceux des PE PORTANS qui ont adhéré aux présentes dispositions. Société n’imprime que les travaux inédits de ses membres. Ceux-ci sont autorisés à traiter avec l’imprimeur et le lithographe de la Compagnie pour les tirages à part (texte et planches), qui restent à leurs frais. ° Les dessins et mise sur pierre des planches sont à la charge des auteurs. Les mémoires, notices, etc., destinés aux publications doivent être adressés, avant le 1°* juillet de chaque année, à M. Eudes-Deslongchamps, secrétaire, rue de Geôle, 98, à Caen.

VI

Les membres résidants paient : un droit de diplôme de 5 francs, une cotisation annuelle de 10 francs, une amende de 1 franc pour chaque séance obligatoire à laquelle ils n’au- raient pas assisté. Ils reçoivent, sans frais, toutes les publi cations de la Société. 10° Les membres correspondants sont soumis à ün droit de diplôme de 5 francs , une cotisation annuelle de 10 francs : ils ont droit au Bulletin et aux Mémoires de la re 11° L'envoi des Mémoires et du Bulletin reste à la charge des-membres correspondants. Toutefois, en ajoutant 2 francs au prix de leur cotisation annuelle, ils recevront franco ces publications. 12° Les membres de la Société n’ont droit qu'aux publi- cations des années dont ils ont payé la cotisation. 13° Cette cotisation doit être payée avant le l‘r novembre de chaque année. Passé CETTE SPOQUE, MM. les MeuBres CORRESPONDANTS NE POURRONT PLUS SE PROCURER LES PUBLI— CATIONS DE La SOCIÉTÉ QU'AU PRIX DU COMMERCE, DE BEAUCOUP SUPÉRIEUR à CELUI DE LA COTISATION. 14° Lorsque les membres correspondants auront négligé d’acquitter, deux années de suite , le prix de leur cotisation, ils seront rayés de la liste imprimée en tête du une du Bulletin. PE

Les roligatinnce ne ri ne Li }

t reçues,

à Caen, chez MM. Eudes- Deslongchamps » Secrétaire de la PR ruë de Geôle, 28; Perrier, docteur-médecin, biblio- thécaire, rue de Bayeux, 17, et à Paris, chez M. Sœæmann, directeur du Comptoir minéralogique / rue St-André-des- Arts, 45.

LISTE GÉNÉRALE DES MEMBRES.

Membre honoraire :

—— Hot

M. Fée, professeur à la Faculté des sciences de

{ MM. Bensor, membre du Conseil municipal .

Strasbourg, nommé en 4825.

05e

LISTE

DES MEMBRES RÉSIDANTS DE LA SOCIÉTÉ.

Bix-Duparc, pharmacien. . . Boxxecose Arms au deal de vsétalis près Bay 2 BouRIENNE, om ; Bourrenxe (A.), docteur-médecin . . Bnarp (l'abbé), vicaire de St-Ouen Cawwoxr (de), correspondant de inédit Secr'é- taire honoraire de la Société, , .

0

Date de nominution. 186

1861 4826 4823. Fondateur, 41854 1864

4823, Fondateur. 1

De La CnapeiLe, entomologiste. . . . . 864 De L'Hôrrraz, professeur au Lycée . 1854 ss Du Moxcez, au château de Lébisey, près Caën. 1853 Duran», pharmacien des Hôpitaux. . . 1854

en rene doyen de la Faculté . Caen, correspondant de l’Institut,

secrétaire de la Société, ,. . x Eupes-DesLonccaawps (Eugène), oh: sup- pléant à la Faculté des sciences, membre du

4823. Fondateur.

Comité de la Paléontologie française . 1853 Faucon-Duquesxay, docteur-médecin, président

de la Société. . . . 4823. Fondateur. Fauvez (Albert), biblicthécairé=adjoint de la

Société. «1899 Fauvez (Octaie) é : te À AE Faye, pharmacien . . Ses =: 008 Fayez (C.), Res Pa ee en

X Date de nomination, MM. FéroN, pharmacien, ex-interne des hôpitaux de ÉANID vs 90, 8e sm laiieé ss à "#80 Formiceny DE La Lonpe (de), ornithologiste. . 4864 Fourneaux, docteur-médecin. . . . . . . 4825 HazsiQque, pharmacien .: . : , . . . . 4843 Hue pe Maruaw, entomologiste. . , , , , 41859

Jouanxe, professeur au Lycée. : , 1860 La Maniouze (de), directeur + Eniérbinée

ment . .: . : + 1857 La PIcouerte (de), one. re 1859 Le Boucuer, professeur de physique à Fa-

culté des sciences . . . 1848 Le Crerc, hobatnéiec ee: trésorier #: la

Pl: Li 4827 Le PRESTRE, ee, SR en

chef des Hôpitaux . . , 1854 Luarb, docteur-médecin, nl à FA

SOCIÉTÉ ide À 0 rires 44804 Marc (l'abbé). . . sue 20 Æ8GE

Moxcog ( l'abbé }, chef d'isciitation siravs 186% Mowrsnaux (de), minéralogiste, à ea

Mézidon. .: ._… + 4840 Monière, professeur de Sans à la Faculté

des sciences, vice-secrétaire de la Société. . 1844 Perrier, docteur-médecin, bibliothécaire de la

Doté. ee 1837 Pierre (I.), in à ot à à Faculté

des sciences, membre GER de l'In-

UE : . 4848 Postez, em EN RauzN, professeur au Lycée . . .. . . . 4864 Venpeyès, inspecteur d'Académie,. . , . . 1862 Vicer, Cocteur-médecin, . . a+ (n.0. a SOU

LISTE

DES MEMBRES CORRESPONDANTS QUI ONT ADHÉRÉ AUX NOUVEAUX STATUTS.

Date de nomination. MM. Beaumonr (Élie de), sénateur, “enbre de l’In-

stitut, etc, à Paris. . . + 1826 BerTor, pharmacien, + (Calvados). 4851 Beswou, chirurgien en chef de la marine en re-

traite, à Cherbourg (Manche), . . 1861 Bonxecnose (E, de), botaniste, à basée (CL.

vados). . +. . 41859 Boxvouroin te, dhge à à pal , 4864 Brégissox (de), botaniste, à Falaise (Calvados), 4825 Bréox, géologue, à Semur {Côte-d'Or}. . . A48C4 BronenrartT (A.-D.), professeur au Muséum

d'histoire naturelle, à Paris. .. . 1826 Cozrenor, géologue, à Semur (Côte-d'Or). - NH, CoTteau, magistrat, membre du Comité de la

Paléontologie française, à Auxerre (Yonne). 4863 Coouaxp, professeur à la Faculté de Marseille

(Bouches-du-Rhône) . 1864 DewaLque, professeur de sédtbtogé à | l'Unie versité de Liége (Belgique) . 4857 Des Movrixs A Le cdot: à honéais (Gironde) 1829. Desxoyers (Jules) : bibliothécaire en à chef du Muséum, à Paris . « 1825 Dozruss, membre de l'institut mexicain, ac- tuellement au Mexique, 1863 Douuet, député au Co sai à és (Var). . 4862 Dcrour, sold " la Société Pre sciences ar vs Nantes (Loire-Inférieure). ,. . . 1863

Dunawez, botaniste, à Camembert ! Gif. . 41856

XII Date de nomination, MM. Esray, ingénieur du chemin de fer de Lyon, du Comité de la Paléontologie fran- çaise, à Tarare (Rhône). . . 1863 Ferry (de), membre du Comité de la Piécer: tologie française, à Bussières, près Mâcon (Saône-et-Loire) . . . 1860 Frowenrez (de), PTS is du Comité de la Palsontologie Tr à Gray (Haute-Saône) . . à Id. Germnx (de), nid. à Fr «+ +. 186% Grenier, docteur-médecin, président de la So- ciété entomolcgique de France, 64, rue de Vaugirard, à Paris. . . Id. . Hésesr , professeur de sie à la Fcalté re sciences de Paris, membre du Comité de la Paléontologie française. . . 1860 Hovex {Van der), zoologiste, eu à l'Université de Leyde (Hollande), . ,. . 41857. Huswor, botaniste, à Cahan par Athis (Orne). 41864 Le Bénor, pharmacien, à Aunay-sur-Odon (Calvados). . . . : . 1862 Le Bec, de RAS à Va lognes (Manche. . . . 1850 LexnNiEeR, conservateur du musée 4 ne (Seine-Inférieure) . . 1863 Lexorwanp (René), taie à Vire (Calvados), Id. Lepace, pharmacien, à Gisors (Eure), . . , 1850 Maumnvaup, botaniste, à Paris. . . . . 41864 Marcuanp , pharmacien , à Fécamp ( Seine- rieure })

dr . 1860 MaRTiN (Honoré F5 AN aux Maries (Bouches-du-Rhône), : 1864

MEcL1oN, pharmacien, à | onek + 4859

Munier-CuaLwas, préparateur de géologie à la Faculté des sciences de Paris, . . . . . 1963

NawzouTx (de), colonel du Janciers, à Niort Ro éee n E ….

_XHI

ate de nomination. MM. Miixe-Epwanos ( per ; ed à RE rmacie de Paris. . + 1864 Mocauerys, ne à frs NiiS «4857 Prerre (E.), magistrat, membre du Comité de la Paléontologie francaise, à arr (Ar-

dennes). . . 1864 Raïxcourr (de), rio à de la Société “ble gique de France, à Paris. . . 1864 KENOU, avocat et botaniste, à Naniei Lee Re Jutérieure), . * “1027 ' Reynës, docteur ès sciences et en dise à ; Marseille (Bouches-du-Rhône). ., . . 1864 | SenLomnacn, docteur ès sciences, à Mer L Hanovre). . . . 1864 SCHLUMBERGER, ingénieur de la märine, à Néneÿ (Meurthe), . . . 1863 SoRMaNN, géologue et erilogths à ; NA rue St-Audré-des-Arts, à Paris, . . 63

4 48 Fnices, ingénieur perioé au ses Sarho. . 4855 VERNEUIL (de) u Cou

\ Lid ».

de la Paléontologie française, à Paris. . . Id. Visraye (de), membre de l'institut, château

de Cheverny , près Blois, , . : 1855 Vinrens, adjoint au maire Bayeux (Cavédos: 4845 Yven (L.), ornithologiste, au château du Ques-

not, par Canisy (Manche), , . . . . :,. 4863

, Nora. Prière aux correspondants de rectifier la date de uominalion et leur adresse.

SÉANCE DU 9 NOVEMBRE 1863.

Présidence de M. MORIÈRE. DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ.

De la gt de S. Exc. M. le Ministre de l'instruction publiqu

DL des récompenses accordées aux Sociétés sa- vantes, le 11 avril 1863. Brochure grand in-8°, ;

Revue des Sociétés savantes, n°. des 40, 17, 24 et 31 _ juillet; 7, 14, 21 et 28 août; 4, 14, 48 et 25 septembre ; 2,9, 16, 23 et 30 octobre 1863.

De la part de M. P. Bert :

De la greffe animale, in-4°., 108 pages. Paris, 1863.

De la part de M. Édouard Morren :

Dissertation sur les feuilles vertes et colorées, envisagées spécialement au point de vue des rapports de la chloro- phylle et de l'erythrophylle ; in-8. , 216 pages, 2 planches. Gand, 1858.

Charles Morren, sa vie et ses œuvres ; in-8°, avec por- trait. Gand, 1860.

De la part de M. L. Figuier :

La terre avant le déluge; 3°. édition , volume orné d’un grand nombre de planches, in-8°. Paris, 1863.

De la part de M. Eugène Deslongchamps

Paléontologie française, 2%, livraison de Brachiopodes jurassiques ; in? 12 planches, chez Victor Masson. Paris, 1863.

1

se 2

De la part de M. Eugène Marchand :

Climatologie de la ville de Fécamp ou résumé général des observations météorologiques faites en cette ville pendant les années 1853 à 1862 ; par Eugène Marchand, pharmacien. Broch. in-8°,

De la part de M. Pouchet :

Expériences sur l’hétérogénie, exécutées dans l’intérieur des glaciers de la Maladetta ; par MM. Pouchet, Joly et Murrat.

De la part de M. Dewalque, membre Ébétespondant :

Observations sur Le terrain anthracifère de la Belgique ; Note sur les fossiles siluriens du Grand-Manil, près de Gembloux ; Note sur quelques points fossiliferes du cal- caire eifelien.

La Société a reçu, en échange de ses publications :

Bulletin de la Société géologique de France, 2°, série, in-8°. , complète depuis le tome I jusqu’au tome XVIII. Paris, 1843 à 1862. Années 1862-63 jusqu'à la feuille 20.

Annales de la Société Linneenne de Maïne-et-Lorre ; grand in-8°. , 17 planches. Angers, 1862.

Tablettes de l'hortieulture versaillaise, journal de la Société d’horticulture de Seine-et-Oise. Août, septembre, octobre, novembre et décembre 1862.

Annales de la Société impériale d’agriculture , industrie, sciences , arts et belles-lettres du département de la Loire , tome VI, 3°. et 4°. livraisons.

Annales de la Société d’émulation du département des Vosges, tome XI, 1°. cahier, in-8°. 1861.

Bulletin de la Société des sciences historiques et natu-

relles de l’Yonne , année 1863 , tome XVII, 1%. et? tri-

mestres ; in-8°. avec une planche. Extrait des Travaux de la Société centrale d'agriculture

RS CS LS Le dE ou ee, AS‘ Ha

UE CE

de la Seine- Inférieure, tome XIX, contenant les cahiers n*, 140 à 147 inclusivement, années 1856 et 1857. Id. , 157< cahier , année 1861. Îd., 158. cahier, 47. trimestre 1862. 1, 159. cahier. F3 trimestre 1862. Id., 160°. ANRT: À pese 1862.

tte

Brochure in."

Recueil de publications de la Société havraïse Fa: diverses , 29°. année, 1862. Un vol. grand in-8°,

Mémoires de l'Académie impériale des sciences , in- scriptions et belles-lettres de Toulouse, 6°. série, tome [, 1863.

Bulletin de la Société d'histoire aturelle de Colmar, 3°. année, 1862, Colmar , 1863, in-8°.

Annales de la Société impériale d'agriculture, industrie, sciences , arts et belles-lettres du département de la Sarthe, Tome VII, ann 1863, 1"°. et 2°. livraisons. In-8.

À Mémoires de l’Académie d'Arras, tome XXXY, 1863. In-8°.

Maître Jacques, journal populaire d'agriculture publié à Niort. Juin et juillet 1863.

Mémoires de la Société d'agriculture , des sciences, arts et belles-lettres l'Aube, tome XXYII de la collection ; tome XIV, 2°. séries n”, 65 et 66 (1%. et trimestres de l’année 1863). In-8

Mémoires de la Société & sciences naturelles et archéo- D 52 de la cru tome III. In-8°. d'agriculture, commerce, : sciences et arts D département de la Marne. Année 1862. In-S°,

Mémoires de la Société impériale car ati sciences et arts d'Angers, tome Y (1862), 1°. r 3. el 4°, cahiers; tome VI (1863), 4*", et 2°, cahiers.

Annual Report, etc. Rapport annuel de l’Assemblée des régents de l’Institution Smithsonienne sur les opérations, expéditions et sur l’état de l’Institution pour l’année 1861 ; grand in-8°. relié, 163 pages. Washington, 1862.

Smithsonian, etc. Collections de mélanges de l’Institution Smithsonienne , vol. IT, grand in-8°. Washington , 1862.

Proceedings, etc. Procès-verbaux de l’Académie améri- caine des arts et sciences ; grand in-8°., vol. V, p. 385 à h57. —Id., vol. VI, p. 1 à 96. Boston et Cambridge, 1862.

Memoirs, etc. Mémoires de l’Académie américaine des arts et des sciences, nouvelle série, vol. VIII, 2, part. ; in-4°., p. 362 à 572, 4 planches. Cambridge et Boston, 1863.

Proceedings, etc. Procès-verbaux de l’Acadèmie des sciences naturelles de Philadelphie; grand in-8., n°, 5 à 42, avril à décembre 1862 (n°. 6 de juin 1862, envoyé en double) , p. 169 à 628. Philadelphie, 1863.

The Transactions, etc. Transactions de l’Académie des sciences de St.-Louis ; grand in-8., vol. II, n°. 4, p. 1 à 218 , 11 planches. St.-Louis, 1863.

Boston Journal, etc. Journal de la Societé d'histoire naturelle de Boston ; in-8°., vol. VII, 4859-61, en trois numéros, 480 pages et 41 planches; vol. VIIT.

Proceedings, etc. Procès-verbaux de la Société d'histoire naturelle de Boston; in-8°. , vol. VIIL, 4861 et 1862, 320 pages. Id., vol. VIII, p. 1 à 176, du 1‘. janvier au 5 novembre 1862.

Constitution, etc, Constitution et statuts de la Société d'histoire naturelle de Boston et liste des membres de la Societé. Boston , 1855.

Bulletin de la Société des sciences naturelles de Neuf- châtel ; in-8°., année 1852-53, 53-54, 56-57, Let 59-60, avec planches.

aus D

Mémoires de la Société des sciences naturelles de Neuf- Châtel; grand in-4°., tome IT, avec 25 planches ; tome III, avec 19 planches; tome IV, avec 8 cartes géologiques et tableaux.

Bulletin de la fédération des Sociétés d’horticulture de Belgique ; grand in-8°. Gand, 1863.

Schrifien , etc. Kœnigsberg. In-4°., 4", et 2°, livraisons de l’année 1862 , avec planches.

Nachtrage, etc (Enumération des plantes phanérogames de tout l'empire d'Autriche). Académie de zoologie et bo- tanique de Vienne ; grand in-8°, Vienne , 1861.

Memoirs, etc. ( Mémoires de la Société géologique de l'Inde). Paléontologie indienne ; petit in-f., 40 pages et 25 planches. Calcutta , 4861.

Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles ÿ t VIII, n°. 50, année 1863 ; in-8°,

Proceedings, etc. (Procès-verbaux de la Société d’his-

toire naturelle de Dublin pour la session 1859-60, vol. IL,

1°. partie. 1860 ; Id. pour la session de 1860-62 , vol. III, 2°, partie. 1863,

Verhandlungen ( Mémoires de la Société zoloogique et botanique de Vienne ; in-8°., vol. V (1855), VI (1856), VIL (1857), VIII (1858) ,IX (1859), XI (1861), XII (1862).

Personen arts und sach-reyister, etc., der Wiener zool. bot. Vereines (1851-1855). Vienne, 1857. Table des cinq

ières années.

Id. (1856-1860). Table des cinq secondes années,

Berliner, etc. (Annales de la Société entomologique de Berlin ; in-8°. Années I-VI (1857-1862 ) ; année VII (1863), 4°, et 2°, trimestres.

Journal , etc. (Journal et procès-verbaux de la Société

Linnéenne de Londres).

Botanique, in-8. , avec planches, n°. 4, 2, 3et4, vol. I.

1856 ; n*, 5, 6, 7 et 8, vol. I. 1857; n%, 9, 40, 44 et 12, vol, LIL. 1858; n°. 13, 14, 15, 16 et trois süppléménts , vol. IV. 1859 ; n°. 17, 18, 19, 20 et deux Süppléments , vol. V. 4860 ; n°, 24, 22, 23 et 24, vol. VI. 1862: n% 95 ét 26, vol. VII. 1863.

Zoologie, in-8°., avec blahichès, n°, 4, 2,3 ét h, vol. I. 1856 ; n°, 5, 6, 7 et 8, vol IT. 1858: n°. 9, 10, 11 êt 12, vol. IIL 1858; n°, 13, 14, 45 ét 16, vol. IV. 1860: n°, 17, 17 bis, 18, 19 et 20, vol. V. 4861 ; 21, 22, 28 et 24, vol VE 1862; n°*. 25 et 26, vol. VII. 1863.

List , etc. { Liste des membres de la Soéiété Linnéenré de Londres en 1862), Broch. in-8°.

Address (Discours de George Bentham , esq., président de la Société Linnéenne de Londres, prondncé à la séance anniversaire de fondation la Societé, le 24 mai 4862). Broch. in-8°,

CORRESPONDANCE:

M. le Président donne communication de plusieurs léttrès #

La Société des sciences naturelles de Colmar demande à entrer en échange de publications avec la Société Linnéenne. Il est décidé qu'il lui sera fait envoi du Bulletin.

L'Académie des sciences, arts et belles-lettres Dijon envoie un bon pour retirer le t X, 2°, série, des WMémoïres de cette Académie. :

M. Eugène Eudes-Deslongchamps offre à la Société , de la part de M, L. Figuier, un exemplaire de la édition de sôn ouvrage intitulé : La Teri e avant le déluge. Remcretwents à M. L. Figuier.

L'ouvrage de Dolfuss, Kimméridgien de la Hève, est également présenté par M. Eugène Eudes-Déslongchamps.

mêmé membre offre à Société u exemplaire de la

Don

2°. livraison des Suites à la Paléontologie française , dont il ést l'autéur. Rémeréiments à M. Eugèné Eudes-Déslong- champs.

M. Perrier demande à la Société l'autorisation de souscrire aux derhières livraisons de l'ouvrage én publication M: Jacquelin-Duväl, sur les Coléoprères d'Europe, dont feu M. Abel Vautier avait fait don jusqu'ici à la Société. L’au- torisation est accordée,

On procède au renouvellement du Burcaü pôur l'arinée 186364 (1).

M. Morière , président de la Société, prononce l’aliocution suivante :

« MESSIEURS ET: HÔNORÉS COLLÈGUES ,

« Avant de quitter le fauteuil de la présidence, j’éprouve le besoin de vous exprimer toute ma gratitude , et pour les suffrages dont vous m'avez honoré et pour votre bienveillante sympathie. Avec des collègues tels que vous, la tâche du président ne pouvait qu'être agréable et facile; vous avez tous à l’envi contribué à augmenter l'intérêt de nos séantes. Les deux volumes en cours d'impression viendront bientôt témoigner une fois de plus et de votre activité et de l’im- portance de vos travaux : ils démontreront, comme les pré- cédents, que la plus grande part des succès obtenus par la Société Linnéenne doit être attribuée à notre infatigable et savant secrétaire. Je le prie , au nom de tous mes collègues , vouloir bien agréer l’expression de notre reconnaissance et de notre vive affection. Puisse-t-il encore in

7 Voir édessus

D guider la Société Linnéenne dans la voie qu’elle a parcourue depuis quarante années, non sans quelque gloire pour elle ni sans profit pour la science. ;

« C’est pour moi un plaisir et un bonheur d’avoir à souhaiter la bienvenue à notre nouveau président, M. le docteur Faucon-Duquesnay , qui a été l’un des fondateurs de notre Société et qui sera toujours l’un de ses membres les plus dévoués, »

On s’entretient du Bulletin en cours de publication. Il n’a pu encore paraître, parce que plusieurs des travaux des- tinés à ce recueil n’ont pas été terminés à temps , et que des retards ont été amenés par l'exécution des planches.

M. Fauvel donne quelques explications verbales sur le travail suivant, qu’il dépose sur le bureau. ÉTUDES SUR LES STAPHYLINIDES DE L'AMÉRIQUE CENTRALE , PRINCIPALEMENT DU MEXIQUE, Par M. A. FAUVEL,

Membre de la Société entomologique de France , etc.

Depuis 1840, époque parut le Genera et Species d’Erichson , le nombre des Staphylinides connus en Europe a presque doublé ; des faunes de la France , de l'Allemagne ,

la Suède, de l’Andalousie ont été publiées ; quelques

AL D ue

9 groupes difliciles ont été l’objet de révisions monographiques, et une foule de descriptions , éparses dans les recueils pério- diques d’entomologie, ont jeté les fondements d’un conspectus général des Brachélytres européens. |

Rien de semblable n’a été fait pour les Staphylinides exo- tiques : négligés long-temps des voyageurs, oubliés des naturalistes, ils sont retombés, depuis Erichson, dans un os- tracisme scientifique auquel les condamne , suivant l'opinion générale , leur petite taille, la fragilité de leur structure, la multiplicité de leurs formes , etc.

Ce n'est pas ici le lieu d’appeler d’un jugement que rien ne justifie : malgré les progrès incessants de la science, nous sommes loin, on le sait, de connaître tous les êtres qui animent notre globe; et , si les espèces qui nous frappaient davantage par leur grande taille ont été mieux observées , combien, dans le domaine des infiniment petits, échappent à nos investigations !

Pygmées de l’ordre des Coléoptères, les Staphylinides, sous ce rapport, offrent au naturaliste un champ fertile en découvertes. Quelle terre , en effet, n’est pas leur domaine ? A toutes les latitudes , depuis les sables brûlants des rivages jusqu'aux glaciers des plus hauts sommets, nous les trouvons variés dans leurs formes, intéressants dans leurs mœurs , souvent aussi brillants dans leur parure que les insectes les mieux doués des pays tropicaux. C’est surtout parmi eux que nous pouvons chercher avec succès ce charme de l'inconnu , le premier et le plus puissant soutien de nos

es.

Au reste, si peu de travaux ont été publiés sur les Staphy- linides exotiques, ce n’est pas, en réalité, qu'ils soient rares dans les collections : on verra, au contraire, par la suite de ces études, que de nombreux matériaux attendent la mise en œuvre ; je n’ai guère puisé que dans les cartons de MM. Che-

æ 0 vrolät, Dévrôlé et Bonvouloir , à Paris, et la plupart des espèces étaient inédites.

Mon intention est de décriré successivement, sous forme de révisions monographiques , lés éspèces les plus remar- qüables. Aussi, äfin de profiter dés obligeantes communi- cations de mes collègues, au fur et à mesure qu’elles me séront faites, je ne pourrai toujours, on le comprend, M’astréindré à un examen méthodique des genres ; chaque groupe serà , au besoin, l’objet d’une révision séparée.

Je commence par les Staphylinides de l'Amérique centrale. La faune des vastes contrées que limite au nord le Texas, et au sud le fleuve des Amazônes, outre qu’elle se distingue, au point vue nous sommes placé , par des caractères évidents d’homogénéité, est uné dés plus intéressantes qu'offre le Nétiféau: Mélide: N'est-ce pas la patrie par excel- deñcé dés insectes éclatants de tous les feux allumés par un sue - équatorial ; n. terre promise Le se a sacoeue ,

les traces du maître, l'ilustre de Humboldt ? Au us M. Aüguste Sallé, dépuis les terras calientes de l'État de

Vera-Cruz jusqu'aux pics neigeux du Popocatepetl ; M. A, Boucard, dans l'État d'Oaxaca, et M. Pilate, dans celui de fabasco et dans le Yucatan; à St.-Domingue, M. Sallé ; à Cuba, M. F. Poëy; enfin, en Colombie, M. Goudot , et dans à vallée de l’Amazone, M. Bates, ont formé des collections précieuses , et se sont acquis un nom impérissable par leurs découvertes. Mon premier désir est que ces notices, en mettant en lumière une partie restée dans l’ombre de tant de richesses , apportent à ces intrépides explorateurs faible tribut de ma réconnaissance !

4er, octobre 1863.

| Lee

PIESTINI. Erichson, Gen, et Sp, Staphyl., p. 893.

Les Piestiens qui formaient, pour Erichson; la huitième tribu des Staphylinides , constituent un groupe peu nom- breux , iñtermédiaire entre les Oxytélien$ et lés Protéiniens. Leurs caractères principaux sont :

Antennes insérées sous les bords latéraux du front; cor- selet entièrement corné en-dessous ; stigmats prothoraciques cachés; hanches antérieures globuleuses ; mon avancées, postérieutes transverses; trüchantérs postérieurs simples ; second segment abdominal loéngitadinalement élevé dans son milieu , septième invisible.

Les caractères sexuels ne sont apparents que dans quelques genres ; le mâle est alors remarquable par son front pourvu de corñes Ou d'épines , quelquefois par ses antennes allon- gées. Les derniers segments abdominaux paraissent sabir aucune modification. |

Ces insectes vivent, en général, sous les écorces des arbres en décomposition. Leur forme est allongée , subeylin- drique, le plus souvent très-déprimée ; la taille est variable, quoique grande, chez quelques-uns , pour des Staphylinides. Leur facies est voisin de celui de certains Clavicornes, en- tr'autres des Cucujides.

On sait peu de chose de leurs larves; les seules décrites appartiennent aux genres Leptochirus, Piestus et Prognatha ; nous y reviendrons par la suite,

Les Piestiens sont répandus sur tout le globe; mais leur patrie véritable est le centre du continent américain ; ils ne sont représentés en Europe que par trois espèces.

mu RE Voici le tableau des genres qui appartiennent à la faune dont nous nous occupons :

x. si. marginé. andibules dentées (.élytres striées). , :.. . Presrus, = re mutiques. a. Jambes antérieures er (élytres ponc-

tuées) . HyroTELus, b. Jambes nées Se (anus sans strie, suturale).:.,. 4 1e. « °: re... ISOMALUS.

XL. Abdomen immarginé. A. Tarses de 5 articles,

a, nn —— PT ea * Lérodhtnus.

. 44 LispiNts ++ Jambes eat au sommet. +: . ANGÆUS. B.. Tarses de 3 articles (1) ( élytres à sr . +. GLYPTOMA,

L LEPTOCHIRUS, Germar.

Germ., Spec. Ins. nov., p. 35. Erichs., Gen, et Spec. Staphyl., p. 824.

Ce genre renferme un assez grand nombre d’espèces ré- pandues sur presque tout le globe, excepté en Europe. Il se rapproche des Lispinus par ses hanches antérieures un peu écariées , caractère qui le distingue de tous les autres genres de la tribu ; son facies est voisin de celui des Prestus, dont il diffère par les élvtres pourvues seulement d’une strie su- turale , et l'abdomen immarginé comme chez les Glyproma.

Les Leptochirus forment une coupe des plus naturelles,

(4) M. Kraatz donne , dans son tableau des Piestides {Naturg. der ‘Insect. Deutschl,, 1. 11, p. 1043) , les tarses des Glyptoma comme de cinq articles. Il est, sur ce point, en contradiction avec son texte (p. 1047) qui, comme de raison, les porte « triarticulati, »

D TS le nettement indiquée par des mandibules saillantes, dentées , des jambes antérieures denticulées , un corselet canaliculé et un abdomen cylindrique.

Peu d'insectes présentent, pour leur distinction spécifique, un aussi petit nombre de caractères. Outre que la taille et la couleur sont, chez quelques-uns (scoriaceus, mazillosus ), très-variables , on trouve, dans la forme du corselet, des élytres, de l'abdomen , de telles affinités qu’il est souvent impossible de recourir à ces organes pour l'établissement des espèces ; c’est surtout dans la sculpture du front qu’il faut chercher des caractères importants.

Les larves ont beaucoup d’analogie avec celles des Oxyté- lides. On connaît celles des L. mandibularis, Kr., et scoriaceus ; Germ.

La première est décrite et figurée par M. Kraatz , dans ses Staphylinen von Ostindien, p. 190 ; elle est glabre, linéaire, verdâtre; les antennes ont quatre articles, le premier très-court; pas d’ocelles; mandibules robustes ; palpes maxillaires de trois articles, labiaux de deux seule- ment ; jambes ciliées ; appendices anaux divergents , de deux articles ; premier long , second très-court,

La seconde, que M. Candèze a fait connaître dans son Histoire des métamorphoses de quelques Coléoptères exo- siques (1), est très-semblable , pour ses parties buccales , à la précédente ; toutefois, tous les articles des antennes sont poilus, tandis que chez celle-ci ils sont glabres, sauf le troisième ; le corps est aussi plus pubescent et la forme gé- nérale est un peu différente.

On les trouve dans l’intérieur des arbres pourris,

Le mode de vie des Leptochirus ne diffère pas de celui

(1) Mémoires de la Société royale des sciences de Liége , tome VII, p. 333-335, 1861.

1h des autres Piestides ; ils habitent en famille sous les écorces d’ arbres , et sont répandus particulièrement dans l'Inde et dans APTE centrale et méridionale.

Erichson n’en connaissait que neuf espèces ; mais, depuis la publication de son Genera, on en a décrit un nombre à Lg

Asie.

Leptachirus mandibularis, Kraatz. es Ost-

Ind., 189, 382, Ceylan, brachycerus,Kr., loc. cit. “494, 383. Ibid. —_ quadridens , Mots. Bull, de Mosc.

1857, IV, 501, 21. ses Indes-Orient. sanguinosus , Mots., loc. cit., soi . Ibid.

ee M: des 502, S Ibid. eo eæcavatus, Mots., loc. cit., 502, 24. Ibid. longicornis , Fyl. (1) . . : Ibid. —_ pygmeœus, Kr., loc. cit. 191, 388! Ibid.

Océanie. Leptochirus laticeps, Er., Gen. et Spec. Staph., BRU A SENS SSIOQNINGS eo per

(4) Voici la description de cette espèce, que n'ont connue ni M. Motschulsky, ni M. Kraatz Le LONGICORNIS, L. pars Er., statura 443 vicinus , Piestis

partem aps fronte canäliculata, clypei spatio minuto ; utrin- que bifoveolata , externe supra antennas quasi tuberculata, antice depressa ; thorace ms transverso, abdomine Parumpunctato, Long, : 12 mill,

Très-remarquable par la longueur de ses antennes ; son facies est voisin de celui des Piestus , auxquels il fait le passage.

Sté 45 dns : unicolor, Lap. Étud. entom., I, . 425 4. Er. loc. cit. 826, Java. ochirus è je à 7. coronatus, Sachse, Stett, Ent. Zeit.

Fremihoillei , Le Guill. Journ, 54 Inst, 9°, ann., D 200, ‘. Nouv.-Zélande, -brevicornis, Er., loc. cit., 897,7. Java. bispinus, Er., Loc. cit., 827, 8. . Ibid. Javanicus, Lap., loc. cit., 126, 3. pl: IV, fig. 6 Er., loc. cit. 827, 9%... £ PE War

Afrique.

ebeninus, Er., loc. cit., 826, 6. . Madagascar. Ep | convexus, Lap., (loc.cit., 432 (verisim.).

L'Amérique centrale possède six Leptochirus.

I. Côtés du front mutiques. A. Sommet du front terminé par deux lobes relevés, distincts, a. Lobes courts, séparés du front par une dépression trans- verse, profonde. Corps unicolore, noir. . . . Proteus, Fvl. Ti Corps noir; corselet et élytres rougeâtres, sans taches. . . brunneo-niger, Perty. b.. Lobes étroits, avancés, à dépression obsolète. :,-. . maxillosus, Er. B. Sommet du front sans ss tin a. Corps déprimé; front imponctué (4). scoriaceus, Germ. Corps subcon

ordinairement de quatre gros points. Mexicanus , Er. MH. Côtés du front ge en avant en deux cornes bifides, Cr . . bicornis, Evil.

(4) Le front, par exception, peut être ici marqué de deux poinis ; mais la forme déprimée est caractéristique.

ss 40

4. LEPTOCHIRUS SCORIACEUS (PI. 1, fig. 1) : Miger-

rimus, depressus, nitidus, tarsis rufo-piceis, fronte mutica, essa, profunde canaliculata , antice haud protuberante ,

foveolis duabus oblongis transversim profunde terminata, thorace transversim subquadrato. —Long. : 15 à 27 mill.

? © fronte media paululum antice producta.

Variat plus duplo minor. Long. : 11 mill.

Germ., Spec. Ins. nov., 35, 58, pl. EF; fig. 1.— Erichs., Gen. et Spec. Staphyl., 825, 2. Zirophorus coriaceus, Griff. Animal Kingd., XIV, p. 306, pl. XXXIT, fig. 4. Zirophorus grandis, Buquet. In lit. Leptochirus longicornis , Deyr. In lite. sahiensis, Devyr. In lit. Erichsonii , Chevr. In litt. troariaceus, Bon. În lit.

Hab. Mexique; Colombie , région de l’Amazone; Brésil.

De toutes les collections.

C’est l'espèce la plus commune; elle varie beaucoup pour la taille, qui atteint chez quelques © près de 3 centimètres; ce dernier sexe paraît se distinguer en ce que le bord an- térieur du front n’est pas coupé droit dans son milieu, mais s’avance obtusément de chaque côté du sillon longi- tudinal.

Quelquefois cette partie du front offre deux points vi- sibles; mais ils ne se reproduisent pas toujours des deux côtés et, en outre, la forme déprimée du corps suffit à différencier notre espèce du mezicanus ; l'extrémité de ab- domen est rarement d’un roux ferrugineux.

2. L. PROTEUS : Niger , depressus, nitidus, tarsis rufo-

de LE 2x piceis, fronte mutica, canaliculata , antice utrinque foveo- lata, transversim impressa, inferius apice producta, bi- loba, thorace transversim subquadrato, Long. : 10 à 45 mill. ? © fronte utrinque supra foveolas paulo magis arcuata.

L. mazillosus, Erichs. , Gen. et Spec. Staph. , 825, 4(?£ ), pro parte.

Niger , depressus, nitidus. Antennæ capite thoraceque vix breviores, piloselle. Caput thorace paulo angustius, fronte depressa, canaliculata, mutica, antice utrinque foveolata, transversim impressa , inferius apice medio producta , biloba. Thorazx transversim subquadratus , lateribus rectis, apice late emarginatus , planus, canaliculatus. Elytra tho- racis latitudine longitudineque depressa, stria suturali impressa, margine inflexo, punctulato. Abdomen parce pu- bescens , segmentis singulis basi utrinque parum punciatis. Tarsi rufo-picei.

Hab. Mexique ; Colombie ; Brésil.

Espèce très-voisine du mazillosus et confondue avec lui par Erichson, mais qui me paraît s’en distinguer par sa taille ordinairement plus grande, sa forme un peu moins déprimée et la conformation de ses dépressions frontales ; de plus, la couleur est très-constante, tandis _ chez le maæillosus elle est des plus variables.

3. L. BRUNNEONIGER : Depressus, nitidus, niger, tho-

pectore, elytrisque rufo-castaneis, fronte mutica ,

a, antice utrinque foveolata, transversim sub-

tiliter impressa, apice biloba, summo relevata, thorace transversim subquadrato. Long. : 14 à 16 _.

ee Perty., Delect. An. art., p. 32, pl VIE, fig 7. . Leptochirus maxillosus, Erichs., Gen. et sus Staph. , 825, 1, var. a. es cayennensis, Lap., Etud. Ent. , 1, 125, 2, pl. 1V , fig. 5, L. mediocastaneus, Deyr. In litt.

Depressus, nitidus, niger capite inferius, thorare, pectore , elytrisque rufo-castaneis, tarsis rufo-piceis. An- tennæ capite thoraceque vix breviores, pilosellæ. Caput thorace paulo angustius, fronte depressa, canaliculata, mutica, antice utrinque minus foveolata, transversim sub- tiliter impressa, apice medio producta , biloba, summo relevata. Thoraz transver sim subquadratus, lat-ribus rectis, apice emarginatus , planus, canaliculatus. Elytra thoracis latiudine longitudineque depressa , stria suturali im- pressa, margine inflexo, punctao. Abdomen parce pubes- cens, segmentis sinqulis basi utrinque parum puncialis. Tarsi rufo-picei. De

Hab. Mexico; Cayenne (Guyane française) ; Brésil.

Collections de MM. Chevrolat, Sallé, Deyrolle, de Bon- vouloir , etc.

Ce Leptochirus, qu'Erichson regardait comme une va- riélé du suivant, me parait devoir être élevé au rang d’espèce. Sa couleur est constante, ce qui n’a pas lieu chez le maxil- losus ; les impressions frontales sont aussi différentes, spé- cialement les lobes antérieurs du front qui sont relevés au sommet et dominent celui-ci.

J'en ai vu une quinzaine d'exemplaires parfaitement iden- tiques.

h. L. MaxiLLOStS (PL I, fig. 2): Niger seu nigro-

*

se piceus, planatus, nitidus, fronte mutica, canaliculata ÿ antice anguslius utrinque foveolata, transversim subrilis- sime impressa, apice non depressa , biloba, anterius pro- ducta , thorace magis quadrato. Long. : 9 à 10 mill

Var. a. Thorace pectoreque rufo-castaneis.

Var, b. Thorace, pectore elytrisque basi guttis duabus rufo-castanets.

Var. c. Thorace, pectore elytrisque rufo-castaneis, his apice ngris.

Cucujus mazxillosus, Fabr., Syst EL, I, 93, 8 Erichs., Gen. et Spec. Staphyl., 825, 1. (Leptochirus) pro parte.

Niger seu nigro-piceus, angustior, planatus, nitidus. Antennæ capite thoraceque parum breviores , pilosellæ. Caput thorace angustius, fronte plana, mutica, canali- culata, antice angustius, utrinque foveolata , transversim subtilissime impressa, apice non depressa , biloba, anterius producta. Thorax paulo magis quadratus, planus , minus apice emarginatus , canaliculatus. Elytra paulo sæpius bre- viora, stria suturali tenui, margine inflexo, punctulato. Abdomen vix pubescens, segmentis utrinque basi crebrius punctatis. Tarsi rufuli.

Hab. Mexique (Teapa) ; Colombie ; Guyanes; Brésil. De toutes les collections. La var. a provient du Brésil ; la var, 6, du même pays et de Venezuela ; la var. c , de Cayenne. exemplaires mexicains sout plus petits que ceux de È l'Amérique du Sud.

5. L. MEXICANUS (PI. I, fig. 3): Niger, nitidus, con- vexiusculus , fronmte profunde canaliculata , apice haud pro-

20 ducta , foveolis duabus terminata , punctis quatuor nolala , binis ad apicem , binis in medio magis distantibus , thorace quadrato. Long. : 13 à 17 mill. ,

Erichs. , Gen. et Spec. Staph. , 896, 3.

Hab. Mexico (Saïlé; Pilate). .

Un exemplaire m'a été cédé par M. Sallé, sous le nom d'Erichsoni, Chevr., Iued. ; j'en ai vu trois autres dans les cartons de M. Deyrolic.

Chez certains individus, les points postérieurs du front s'effacent quelquefois; mais la forme étroite et convexe de cette espèce la rend facilement reconnaissable.

6. L. BICORNIS (PI, I, fig. h): Minor, depressus, ni- udus, niger, tibiis, tarsis anoque rufo-ferrugineis, thorace fortiter transverso, fronte postice profunde canaliculata " antice arcuatim impressa, marginibus utrinque in cornu apice bifidum productis, elytris subquadratis. Long. : 7 3/4 mill.

L. bicornis, Chevr. In lite.

L. ebenino, Er., facie staturaque affinis, sed latior. Niger, nitidus, depressus. Antennæ capte thoraceque paulo longiores , piceæ , dense rufu-pilosellæ, Caput thoruce an- gustius, froie profunde canaliculata , clypei spatio tenui , tmpresso , linea semicirculari impressa circumscriplo , marginibus lateralibus elevatis , utrinque in cornu apice bifidum productis. Thorax latiudine brevior , lateribus subrectis, basi subangustatis , depressus , canaliculatus. Elytra thoracis latitudine, hoc viz longiora , depressa . lævia, stria suturali tnpressa, Mmarqine inflexo impunctato, Abilompn parce. olsolete punctulatumn , scymentorum mar:

= ginibus obscure anoque rufo-ferrugineis. Pedes picer, tibiis tarsisque diluie rufis.

Hab, Mexico { A. Sallé ).

J'ai vu deux exemplaires de cette jolie petite espèce ; l’un m'a été communiqué par M. Chevrolat ; l’autre m'a été cédé par M. Auguste Sallé, à la collection duquel elle appartient sans doute également.

Il. PIESTUS, Gravenhorst.

Grav., Mon., p. 223. Erichs., Gen. et Spec., p. 830.

ZiROPHORUS, Dalm., Act. Holm., 1821, p. 3714 ; Anal. Ent., p. 23. TRICHOCORYNE , Gray, Animal Kingd., XIV, p. 306.

+ Corps glabre, brillant , front muni de cornes ou d’épines, mandibules saillantes , dentées , palpes maxillaires à dernier article plus long que le précédent, antennes longues, cor- selet canaliculé , élytres pourvues de cinq à six stries pro- fondes, abdoinen marginé, jambes antérieures dentées ex- térieurement.

Chez quelques , les antennes sont plus longues, et leur premier article est plus fortement pénicillé.

Ces insectes vivent, comme les précédents, sous les écorces d'arbres à demi décomposées.

ls sont propres aux contrées chaudes de l'Amérique.

Leurs premiers états sont incomplètement connus, et ce n'est qu'avec doute que M. Lacordaire { Nouv. Annal. du Mascum , TE, p. 65. 1825) à rapporté à l’une des espèces de ce genre { Zirophorus longicornis , Lac., mss.), de forme très-déprimée, à élyires rouges et’ añtennes très-longues,

? D a une larve qu’il a trouvée dans les forêts du Conana, près Cayenne. Cette larve était de forme trapue, un peu atténuée à chaque extrémité, grise, veinée de blanc avec la tête noire ; les mandibules bifides, pourvues d’une dent supérieure relevée comme dans l’insecte parfait, deux palpes visibles, terminés par un article aciculaire très-aigu ; chaque auneau du corps offrant deux papilles transverses ; mouvements très-lents ; odeur fédide (C£ Erichs., Gen. et Spec., 831, not. 5). Erichson a connu 41 espèces de Piestus américains. Le genre Eleusis , Lap., qu’il rapportait avec doute à celui qui nous occupe, est, comme je l’indiquerai plus loin, synonyme de celui d’Isomalus, Er. :

I. Front pourvu de deux cornes ou épines. A. Épines frontales longues, atteignant presque le sommet des

mandibules a. Épines frontales rapprochées, recouvrant en partie les mandibules,

Élytres pourvues extérieurement d’une sirie fine, courte; pattes d’un roux obscur. Lacordairei, Er. XX Élytres sans strie externe ;

pattes noires. . bicornis, OI. ++ Derniers Re agit concolores, . + . longipennis, Fvl, b. ps frontales écartées, nn des mandibules, . spinosus, Fab. B. Se frontales nds à den rnes obtuses, courtes, . . . . . . capricornis, Lap.

XX. Front mutique, A. Côtés du corselet dentés un peu au- dessous du milieu, . . +. +. + + Mexicanus, Er. B. Côtés du corselet non : a. Corps unicolore. + Corps d’un roussâtre foncé ; taille grande, . . . : . . . . fulvines Er

tt Corp >< us . brun de poix ; cor- selet lisse, .. , . penicillatus,Dalm. XX Pattes noires ; re ve finement ponctué, . . . niger, Fvl.

tri Corps d’un brun de poix. . , erythropus, Er. b. Corps noir, ou d’un noir de poix, avec les élytres plus claires. + Vertex ayant une petite carène transverse à l'insertion des sillons frontaux. X Corselet lisse, sillon médian ol minutus , Er,

X»x Gorselet ponctué ; sillon large, ponctué. . . . . Buquetü, Fvl. (4) T+ Vertex dépourvu de carène trans-

versale, X Corselet presque lisse, noir; _ écusson lisse. . . +. . . pennicoruis, Fvl

XX Corselet ponctué, bords plus clairs ; écusson ponctué. . pygmæus , Lap.

1. PIESTUS RICORNIS (PL EL, fig. 5) : Niger, nitidus, antenmis Corporis dimidiam partem superantibus, fronte fovea rhombea fundo medio elevata impressa , apice spinis duabus rectis, approxæimatis, validis armata, tho”ace lævi, subtiliter canaliculato, elytris 5-striatis, striis simplicibus, abdominis segmentis penultimo apice ultimoque rufis. Long. : 44 à 42 mill.

Lap., Étud. Ent., 1, 198, 4. Erichs,, Gen. et Spec. Staphyl., 831, 1.

(4) Quoique la carène frontale soit moins élevée chez cette espèce que chez le minutus , elle esl encore bien visible et place sans nul doute le Buquctii dans la nsême sec

in Oxytelus bicornis , OI., Encycl. méth. Ins., VIII, 615, 11 (ex typis). Zirophorus fronticornis, Dalw., Act. Holm., 1821, 373, A.— Anal. Ent, 2h, 1, pl. IV. fig. 1. Zirophorus striatus , Guér., Icon. Ins., pl. IX, fig. 12. Zirophorus impressifrons , Dej. Ined.

Var. thorace, pectore, elytris pedibusque rufo-castaneis.

P. oxytelinus, Lap., Étud. Ent., 1, 128, 2 (non Perty). P, Erichsonii , Guérin. Ined.

Var. totus rufo-castaneus , abdominis apice dilutiore , immaturus.

Hab. Grenade (Nicaragua), A. Sallé ; Colombie , Goudot; Surinam; Cayenne ; Brésil (Sancta-Catharina) ; Para. . De toutes les collections.

Cette espèce varie peu pour la taille. Les exemplaires du Brésil ont l'extrémité de l’abdomen moins ferrugineuse,

La var. oxytelinus est constante et aussi répandue que le type.

2. P. LONGIPENNIS : Niger, nitidus, magis elongatus, antennis parum pilosis, fronte bispinosa, spinis brevioribus, thorace angustiore, viæ canaliculato , elytris longioribus , obsolete striatis, abdomine concolore. Long. : 411 mill.

Præcedenti vicinus. Niger: mn magis elongatus. Antenn«æ corporis dimidi superantes, nigr@æ, ab articulo tertio pabe-grio, externe vi bare. parum dense vestitæ. Mandibulæ porrectæ , apice acuto, extus ad apicem denticulatæ. Caput læve, fronte æquali, antice fovea rhombea, minus profunda, fundo medio elevato im-

= À pressa, apice spinis duabus porrectis, subrectis, acuis , minus elongatis armata. Thoraz latitudine fere tertia parte brevior , sl rectis, ad ongulos posteriores oblique

RS > # emarginatis, 1oribus magis d »D anatus,

obédleté essstéshiltes; basi angulis posterioribus impressus. Elytra thorace tertia parte longiora, parallela, strüs 5, sextaque subhumerali, maxime obsoletis, basi magis dis- tinctis, impressa. Abdomen segmentis viz basi punctu- laus, apice piceo-piloso. Pedes nigri , tarsis nigro-piceis.

Hab. Colombie.

Ma collection.

Je n’ai vu qu’un exemplaire de ce Piestus , qui paraît bien distinct du précédent par sa forme plus allongée, ses antennes bien moins pileuses , son corselet moins transversal et surtout la longueur de ses élytres. Les stries discoïdales de celles-ci sont obsolètes, et l’on en compte une supplé- mentaire, peu visible , qui part de l'épaule et semble formée de points allongés et effacés. L’abdomen est entièrement noir.

3. P. LACORDAIREI : Angustus, niger, nitidus, ano pe- dibusque piceis , antennis corpore tertia parte brevioribus , fronte excavata , spinis duabus parallelis, rectis, distan- tibus armata, thorace lævti, subiiliter canaliculato, elytris 5-striatis, extus medio striola brevi subtili impressis. Long. : 8 mill.

Lap., Étud. Ent., 1, 129, 4. Erichs., Gen. et Spec. Staphyl., 832, 2.

Zirophorus gregarius, Dej. Ined.

Hab. Cayenne (Lacordaire ).

Collection de M. A. Chevrolat et la mienne.

Remarquable par sa forme allongée, ses pattes d’un roux

ms SE mu obscur, la longueur de ses antennes et l’écartement de ses épines frontales.

&. P. spiNosus (PI. I, fig. 6) : Maximé depressus, rufo-castaneus, nitidus, capite abdomineque nigris, antennis corpore parum brevioribus , nigris , articulis tribus prinus castaneis, glabris, fronte arcuatim impressa, spin's acutis valde distantibus armata, thorace medio subtiliter punctulato canaliculatoque, elytris profundius 5-striatis, externe striola brevi impressis. Long. : 9 1/2 mill.

Lap., Étud. Ent., 1, 198, 3, pl IV, fig. 3. Erichs., Gen. et Spec. Staphyl., 832, 3.

Cucuÿjus spinosus, Fabr., Syst, El., XH,93,9.— Schônh., Syn. Ins., IF, 53, 8.

Zirophorus (?) spinosus , Dalim., Anal. Ent. , 25, 3.

Piestus oxytelinus, Perty. Delect. An. art., p. 33, pl IX, fig. 9.

Hab. Cayenne.

Collection A. Deyrolle.

Un seul exemplaire.

Tous les caractères de cette espèce concourent pour la faire distinguer de ses congénères. |

5. P. GAPRICORNIS : Rufo-piceus, niüilus, abdomaine nigro-piceo, antennis corpore paulo longioribus, nigris, articulis 3 primis rufo-piceis, glabris, fronte biforeolata , aniice emarginata, utrinque dentata, thorace subtilier canaliculato , punctulato , elytris 5-striatis, externe striola brevi impressis. Long. : 11 mill.

Lap. , Étud. Ent. , 1,129, 5, pl IV, fig. 4. Erichs., Gen. et Spec. Staphyl. , 883 , A.

si M oi

Hab. La Guadeloupe; Cayenne.

Collections Deyrolle et Chevrolat.

Ce joli Piestus est également des plus distincts ; il a tout le facies du spinosus.

Erichson regardait comme douteux que cette espèce , in- diquée de Cayenne par Laporte, habitât réellement ce pays. Ce doute disparaît devant la note, conforme à cette indi- cation, que porte un exemplaire du capricornis communiqué par M. Deyrolle,

6. P. FULVIPES : Rufo-piceus, nitidus, pedibus fulis, antennis corpore paulo longioribus , rufo-piceis, pubescen- tibus, articulo 1°, penicillato, fronte mutica, antice trun- cata , inter oculos oblique impressa , spatio interjecto tri- angulari, elevato, thorace subtilissime punctulato, canali- culato, elytris 5-striatis, extus ante medium lineola tenui impressis. Long. : 40 1/4 mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl., 833, 5.

Hab. La Guadeloupe.

Collection A. Chevrolat.

Sa coloration et sa taille surtout le distinguent de tous les Piestus à frout mutique, Il paraît très-rare.

7. P. PENICILLATUS : Niger, nitidus, ano pedibusque piceis, antenmis corpori æqualibus vel paulo longioribus, articulo 1°, penicillato , fronte apice truncata, inter oculos oblique impressa, thorace lœvi, subtiliter canaliculato , elytris 5-striatis , extus medio lineola tenui impressis. Long. : 7-9 mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl., 834, 6. Zirophorus penicillatus, Dalm., ct Holm., 1821, 373, 2; Anal. Ent., 24, 2, pl. IV, fig. 2.

PL

Hab. Yes de lAmérique cemrale : Porte-Rico, St.- Barthélemy (ex. Erichs. }.

Je n'ai pa voir en nature cet insecte qui, du reste, d’après les descriptions et les figures de Dalmann et d’Erichson, est très-distinct des autres Piestus connus. C’est du suivant qu’il paraît le plus voisin, mais le corselet est lisse et non ponctué; l'anus et les pattes sont d’un brun de poix, le front est autrement impressionné , etc.

8. P. NIGER (PI. HF, fig. 7) : Alatus, nitidus, tibus circa apicem tarsisque piceis, antennis corporis longitudine, articulo 4°, densius penicillato, fronte mutica , plica trans- versali vertice elevata, oblique impressa, thorace fortiter transverso , subtiliter punctulato, canaliculato, elytris Es striatis. Long. : 6 1/2 à 6 3/4 mill.

Piestus niger, Bonv. , In lit.

Facie P. erythropo affinis, paulo major et latior. Niger, alatus, nitidus, Palpi rufi. Antenræ longitudine corporis, nigricantes , subtilissime pubescentes , articulis tribus primis glabriusculis, primo introrsum densius rufo-penicillato. Caput fronte antice subtruncata , ante oculos latius utrinque oblique impressa, spatio interjecto subtriangulart viæ ele- vato, plica transversali arcuata, elevata , a vertice dis- tincta, callis lateralibus latioribus minusque elevanis. Thoraz latior, fortiter transversus , lateribus vix poste- rius dilatatis, ad angulos posteriores mulio latius oblique truncatis, planiusculus , parce subtiliter punctulatus, pre

fundius canaliculatus, basi utrinque ad angulos posteriores

sulco brevi profundius latiusque impressus. Scutellum majus. Elytra latiora, thorace viz longiora , strüs 5 sat profun- o dis, aliquot punctis sat impressis exarata, interstitüs fortius punctatis, externe subrilissima , ante medium brevi

a D

striola impressa. Abdomen paulo crebrius punctatum , nOn- runquam summo apice piceo. Pedes nigri, tibis circa apicem tarsisque piceis,

Hab. Mexico (A. Sallé).

Communiqué par M. H. de Bonvouloir , sous le nom que je lui ai conservé. J'en ai reçu également un exemplaire de M. Sallé , et je crois en avoir vu plusieurs autres dans sa collection.

Le niger est voisin de l’erythropus , Er. ; mais, outre que la couleur est différente, la forme générale est un peu plus grande, plus large surtout ; le corselet est plus large et ses angles postérieurs sont bien plus largement tronqués et im- pressionnés ; les élytres sont plus larges et on distingue des points assez gros el écartés dans les stries: les impressions frontales sont plus grandes, moins profondes , etc.

9. P: ERYTHROPUS : Piceus , nitidus, pedibus rufis, an- tenms longitudine corporis, nigricantibus, articulis tribus Primis rufesrentibus , primo penicillato , fronte mutica, inter oculos oblique impressa, spatio medio triangulariter elevato. plica transversali vertice elevata. medio incisa ; thorace angustiore. subtilissime punctato, canaliculato ; elytris 5-striatis. Long. : 6 à 6 1/3 mill.

Var. rufo-testuceus , immaturus.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl., 83h, 7. Chevr. et Fauv., Ann, Soc. Ent. Fr., 1563, 444, 206.

Trichocoryne striata, Gray, An. Xingd., XIV, p. 306, pl. XXXII, n°, 5 (forte).

Hab. Santo-Domingo (Sallé); Cuba (F. Poër); Opelonsas, Mexique (Pilate).

DE. . De toutes les collections ; assez commun.

M. de Bonvouloir m'en a adressé un exemplaire, de Cuba, ne mesurant que 5 millimètres et dont la cou- leur est d’un roux päle; c'est l’état immature de l'ery- thropus.

10. P. PENNICORNIS (1) (PI. 1, fig. 8) : Niger, nitidus, antenms nigricantibus, articulo primo pedibusque rufis ,

onte mutica, oblique impressa , vertice vix depresso, tri- impresso, thorace subtilissime canaliculato » sublævi, elytris 5-strialis , rufis, abdominis segmentorum marginibus ano- que piceis. Long. : 5 3/4 mill.

Piestus pennicornis, Chevr. Ia litt,

Niger, niüidus. Antennæ corporis dimidiam longitudi- nem superanltes , nigricantes, subriliter (©), longius (3) pubescentes, articulis tribus primis glabris, primo toto, illis apice rufis, hoc subtiliter (d) penicillato. Caput fronte antice subtruncata, inter oculos utrinque oblique subimpressa, vertice paululum depresso, quasi triimpresso Ë spatio interjecto latiore, vix elevato, callis lateralibus vix proeminentibus. Thoraz fortüer transversus » lateribus

(4) Une espèce voisine de l'Amérique du Sud est le :

P. PLaGiarus : Niger, nitidus, antennis nigricantibus , articulo primo, elytris disco toto pedibusque rufis, fronte mutica , oblique obsoleteque impressa, vertice unipunclato , thorace subtilissime punc- tulato canaliculatoque, elytris 5-striatis, abdomine Punctulato , segmentorum marginibus anoque rufo-piceis, Long. : 6 1/2 mill.

P. plagiatus, Kraatz. In litt.

Hab, Nuovo-Friburgo, Brésil.

exemplaires.

Collection de M. À, Deyrolle et la mienne,

+ 1

subrectis, ad angulos posteriores latius oblique truncatis , Planatus, omnium subtilissime punctulatus , subtilissime canaliculatus , basi utrinque ad angulos posteriores sulculo brevi sat profunde impressus. Elytra thorace sat longiora , strüs 5 parum profundis, subulissime sparsim punciatis éxarata, interstitiis lævibus, externe striola obsoletissima impressa, rufa. Abdomen subtiliter sat crebre punctatui , Segmentis L primis dorso medio levioribus » Marginibus anoque obscure piceis. Pedes rufi.

Hab. Colombie.

Communiqué par MM. Chevrolat et Deyrolle,

Deux exemplaires 9.

La conformation des sillons frontaux, la couleur des élytres, la taille, etc. , de cette espèce la distinguent nette- ment des suivantes.

41. P. MINUTUS : Piceus, nitidus , capie thoraceque nigro-piceis | elytris pedibusque rufis, antennis corporis prope longitudine , articulo 1°. penicillato (&) , corpore brevioribus (Q), fronte mutica, arcuatim sulcata, vertice plicula elerata, thorace lœvi , subtilius canaliculato , elytris sutura lateribusque infuscatis, 5-striatis, externe striolæ rudimento ad apicem impressis, Long, : 5 à 5 1/2 mill,

Var. totus rufo-testaceus, immaturus.

. Efichs. , Gen. et Spec. Staphyl., 83h, 8. Piestus sulcatus, Lap. , Étud. Ent. PUR pi Li à

Hab. Teapa, Mexique; Grenade, Nicaragua ( Pilate ) ; Guatimala (A. Sallé) ; Colombie (Goudot ) Communiqué par MM. Chevrolat , Devyrolle et A. Sallé.

C'est le P. pennicornis de quelques collections.

+ M

Les sinus frontaux , la petite carène du vertex , le corselet lisse et la coloration rendent ce Piestus facile à distinguer de ses congénères. Les côtés du corselet peuvent être plus clairs que le disque, et l'abdomen est parfois d’un noir de poix.

L'état immature est représenté par les exemplaires d’un rougeâtre clair.

Le Piestus sulcatus de Laporte est bien , comme le suppo- sait Erichson , l'espèce qui nous occupe, J'en ai vu un type dans les cartons de M. Deyrolle.

42. P. BUQUETIH: Niger, nitidus, pedibus piceis, elytris rufis, sutura lateribusque vix infuscatis, antennis corpore longioribus, articulo 1°, penicillato (S), fronte mutica, vertice plicula obsoleta, thorace abdomineque sat fortiter punctatis , hoc late canaliculato , elytris 5-striatis, Long. : h 3/h mill.

Habitu præcedenti aflinis, sed angustior, magis elon- gatus, minus depressus, Niger, nitidus. Antennæ corpore paulo longiores, articulo primo penicillato (&), nigri- cantes. Caput thorace paulo angustius , fronte utrinque bre- vüer impressa et profundius oblique arcuatim sulcata, vertice plicula obsoleta transversa instructo. Thorax sub- convezus, parallelus, mulio angustior , lateribus rectis, ad angulos posteriores oblique emarginatis, parum dense sat fortier punctatus , sulco medio late impresso, punctato- crenato, basi utrinque ad angulum posteriorem sulco am- pliore, profundo, Elytra quadrata, rufa, sutura lateri- busque vix infuscata, striis 5 profundis exarata, intervallis subconvezis, lævibus, externe ad apicem stri@ rudimento notata. Abdomen supra segmentis singulis utrinque basique sat fortiter punciatis, ano piceo, Pedes obscure piceï.

sm 58

Hab. Cayenne.

Ma collection. Un seul 4.

Je dédie cette espèce intéressante à M. Léon Buquet, trésorier de la Société entomelogique de France, en sou- venir du bienveillant accueil que j'ai toujours trouvé près de lui.

Elle est remarquable par la ponctuation forte de lab- domen et du corselet, et le sillon large et ponctué de ce dernier.

43. P. PYGMÆUS : Angustior, niger, nitidus, ore, an- tennis, pedibus, segmento penultimo apice elytrisque rufo- castaneis, his sutura lateribusque infuscatis, antennis cor- pore longioribus (3), pauld brevioribus (9), fronte mutica, linea arcuata V simulante impressa, thorace sub- tiliter punctato, canaliculato, elytris 5-striatis, abdo- minis segmentis marginibus dilutioribus. Long. : k à 41/2 mill.

Lap., Étud. Ent. , 1, 130, 8. Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. , 835, 9. Piestus rufipennis , Chevr. Ined.

Hab. La Guadeloupe, Antilles; Mexico, Teapa, Mexique (Pilate); Grenade, Guatimala (Sallé) ; Colombie; vallée de

l'Amazone (Bates) ; Santa-Catharina, Brésil.

Assez commune et répandue dans les collections.

Les exemplaires du Brésil sont plus grands et un peu plus foncés que ceux de l'Amérique centrale.

On distinguera sans peine le pygmæus à la forme de son impression frontale qui est celle d’un V très-ouvert , à sa couleur plus claire que celle des précédents et à la ponctuation bien visible de son corselet.

3

Do

Ah. P. MEXICANUS (1) (PI EI, fig. 9) : Subdepressus, niger, pedibus rufulis, parum nitidus, antennis brevio- ribus, articulis 3 primis glabris, fronte mutica, capite thoraceque, hoc sæpius fortiter , punctatis, lateribus ultra medium dentatis, elytris sulcis 6 fortiter punctatis exaratis. Long. : 4 1/2 mill.

Variat totus castaneus , thorace minus punctato , imma- turus.

Lap. , Etud. Ent. , 1, 130, 7. Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl., 836, 11. Piestus Pilati, Dupont. lued.

Hab. Mexico (Sallé), Teapa; Yucatan (Pilate); Cam- pêche ; Santa-Catharina , Brésil.

Collections Deyrolle, Chevrolat, Sallé et la mienne.

Les individus immatures sont d’un châtain clair.

Quelquefois la ponctuation grosse et profonde du corselet dis- paraît presque maman à tel a qu’ilsemble presque

Lcco + ratte mad: L

ve surtout chez les exemplaires du Brésil. Au reste, la dent latérale dont il est muni et la

(4) Après le pygmæus et avant le mexicanus se place l'es sui vante, étrangère à la faune centro-américaine : P. suzcatus: Siatura omnino P. minuti, castaneo-piceus, élytris ue rufis, nitidus, fronte mutica, arcuatim impressa , thorace subtilissime punctato , canaliculato , elytris 6-sulcatis, interstitio marginali subcarinato, Long. : 4 4/3 mill,

Grav., Mon., 224, 4. Lepell. et Serv., Encycl. meth. Ins., p. 123, Erichs., Gen. et Spec. Staphyl., 835, 10.

X, Hab, Brésil. Collection A, Deyroll et la mienne,

première vue,

ÿ élÿtres pourvues de six stries entières et son corselet non denté latéralement,

sg

D

grosse ponctuation des sillons distinguent bien le mézicanus du sulcatus, le seul dont les élytres soient aussi marquées de six stries (1).

IH, ISOMALUS, Erichson. Gen. et Spec. Staphyl., p. 838.

ELEUSIS , Laporte. CHASOLIUM, Laporte ?.

Les Isomalus sont remarquables par leur forme extrêéme- ment déprimée, qui indique a priori leur manière de vivre sous les écorces et dans les troncs d'arbres pourris. Is se distinguent des autres Piestides, notamment par les carac- tères suivants: corps glabre, lisse; tête marquée sur les côtés d’un sillon longitudinal, front inerme, mandibules saillantes, mutiques, palpes miaxillaires à dernier article un peu moindre du précédent ; corselet non sillonné , largement

. (4) L'espèce la plus curieuse du genre et qui vient se placer après le

mexicanus est le : £ ANGULARIS (PI. 1, fig. 10) : Niger, depressus, opacus, antenris

o primo pedibusque obscure rufis, capite inæquali thoraceque Lune Last , hoc disco late impresso, medio tenuiter carinuluto , lateribus latius depressis, tridentatis, basi arcuatim emarginatis, elytris 6-costatis, costis suturali (7%) alternisque mino- ribus , intervallis crenatis , abdomine , pr&sertim primis duobus segmentis , rugulose punctulatis. Long. : 6 mill. Hab. Brésil (Santa-Catharina ). Un seul exemplaire, collection, Cet insecte est extrêmement remarquable dans le genre par sa tête et son corselet rugueux, les larges dépréssions latérales et la denticu- lation de celui-ci, enfin ses élytres pourvues de six carènes dont les intervalles sont crénelés,

er JE sinué en arrière; élytres saus strie suturale ; jambes mu- tiques et abdomen fortement marginé.

Leur coloration est moins uniforme que celle des genres précédents; la plupart ont les élytres rougeâtres ou testacées avec le sommet rembruni ; rarement (IL. bicolor) l'abdomen est plus clair que le reste du corps.

Les d sont, en général, plus robustes que les © ; leur tête est beaucoup plus large et plus grande.

Au genre qui nous occupe se rapporte celui créé par M. Laporte de Castelnau (Etud. entomol., 7, p. 131), sous le nom d’Eleusis, et qu’Erichson (Gen. et Spec. Staph., 836. Obs.) regardait à tort, d’après la description ; comme voisin des Prestus. Un exemplaire probablement & de l'unique espèce qui en faisait partie, Z. tbialis, Lap. (1), de Madagascar, m'a été obligeamment communiqué par M. Dev- rolle et fait partie de sa collection ; j'ai pu m’assurer ainsi que ses caractères ne différaient nullement de ceux des /somalus.

Erichson (loc. cù.) pense qu’on doit y réunir encore le Chasolium Ernestini, de Madagascar , décrit également par M. de Castelnau (Etud, ent. , p. 132) et dont la description paraît bien convenir à l’Z complanatus, Er., du uême pays.

Les Isomalus connus se trouvent en Amérique, en Asie, en Océanie et à Madagascar. On a décrit les suivants :

(4) L rrsrats (PL E, fig. 11): Niger, nitidus, valde depressus, mandi- bulis validis, capite subquadrato, medio longitudinaliter canaliculato, parce fortiter rugoso-punctato, thorace semicirculuri, circa angulos late rüimpresso, sparsim subtilissime punctulato , elytris subqua- dratis , disco castaneis, abdominis segmentis utroque Latere unipunc= tatis. Long. : 7 4/3 mil . Lap., Étud. entomol., 1, 134 ( Eleusis), Hab, Madagascar (Goudot). Se place en tête du genre, avant FL bicolor, Er,

PE,

Asie.

Isomalus Indicus, Kraatz, re Ostind., 808, ( Riel: Fvl apicipennis, Kr, ( (1859), 133, 362 A (nomen mutand.). . fusciceps, Kr., 184, 368. . es

Afrique. Isomalus complanatus, Erichs., Gen. et . Staphyl., 839, 1 . . .

ltestaceus, Er., 840, 5.

Gcéanie.

Isomalus apicipennis, Fairm., Rev. et Mag. de zo00l, , 1849, 291, 24, . ;

Amérique.

Isomalus semirufus , Fairm. et Germ. » Ann. Soc, Ent. Fr., 1861, 455, 4. . myrmidon, Fairm. et ss loc. cit.,

455, 2. rer se 839 2 (D. .

- - .

Ind.-Or. Ceylan,

Ceylan, Ibid,

Madagascar, Ibid,

Taïti.

Chili.

Ibid. Brésil.

(4) Deux autres espèces brésiliennes m'ont été communiquées par

M. A. Deyrolle; en voici la diagnose

IL, apusrus, Kraatz, In litt. Niger,

nitidus, capite re breviter, thorace medio subtilissime

canaliculatis, hic antice bistriato, postice biimpresso, elytris rufis, apice piceis, abdomine segmentis duobus ultimis rufis, tibiis tarsisque

- rufulis. Long, : 7 2/3 mill.

E nicerrmus, Kr. Jn litt. :

Niger, valde depressus, nitidus, elongatus, ocre, tibiis AS rufulis, antennis piceis, capite obsolete thorace subtriangulari la

= jrs L'Amérique centrale nourrit cinq espèces de ce genre dont le tableau qui suit indique les caractères différentiels :

L Corps noir ; abdomen rougeätre, sauf l’ex-

trémité «+ bicolor, Er. LLE Gers mie

+ Corselet offrant de chaque côté sur le

mp deux impressions larges, bien

marquées , obliques. . . + . frater, Fvl, B. Corselet sans impressions Re sur

le disque. [TLA Corps noir ou d'un noir de poix, Frs is testacées ou rougeûtres . pallidipennis, Fvl. EV. Corps d’un "ete tite. el cor- se selet beaucoup plus étroits que les élytres. . tenuis, Fvl.

1. ISOMALUS BICOLOR : Major, nitidus, testacco-rufus , antennis piceis, capite subquadrato, thorace, elytris, ab- dominis segmentis ultimis duobus femoribusque anterio- ribus nigris, thorace mutico. Long. : 9 à 9 4/2 oil

$ minor et paulo angustior , capite suborbiculaio

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. , 839 , 4.

Hab. Mexico. Collections de MM. Chevrolat, A. Deyrolle et la mienne. Cette espèce est des plus distinctes ; j'en ai vu u le type (d'}) dans les cartons de M. Chevrolat.

medio impressis, tenuissime sparsim puncetulatis, Es

sutura lateribusque tenuiter, basi apiceque late minis segmentis vbseure nigro-piceis. Long : HS As

Fe set fine, et, dans le FRS j'ai cru préférable de cons nom donné par M. Kraatz.

Ces res Isomalus proviennent de Nuovo-Friburgo, dans: af de Rio-Janeiro. :

. 39

2. L. FRATER : L. interrupto, Er., afjinis, maxime de- pressus, nigro-piceus , nitidus , capite, thorace disco medio latius oblique impresso elytrisque sparsim subtititer punc- tulatis , abdomine lævi, Long, : 5 2/3 mill.

L. interrupto, Er. , afinis, sed dimidio major. Maxime depressus, supra nigro-piceus, nitidus, subrus piceus. Antennæ capite thoracequ: minores, piceæ, articulo ultimo vix dilutiore. Mandibulæ piceæ. Os rufum. Cuput thorace prope latius , subquadratum , ad oculorum marginem ante- rivrem sulculo brevi longitudinali utrinque exaratum ; sub- tiliter punctulatum. Thorace antice coleopteris paulo angus- nor, subsemicircularis , lateribus rotundatis, basi fortiter angustatus , apice utrinque prope angulos anteriores levier, disco medio latius profundiusque oblique impressus, subti- litersparsim punctulatus. Elytra thorace vix longiora, apice latiora, disco dilutiora, subtilissime sparsim punctulata. Abdomen l&ve, segmentis rufo-piceo maryinatis. Pedes ru/i.

Hab. Caracas (Pilate).

Un seul 4, Ma collection. <

Facile à distinguer, à première vue, du suivant par sa taille moitié plus grande environ, son corps plus lirge , s ponctuation visible, quoique fine, etc.

3. FL INTERROPTUS : Supra niger seu nigro-piceus, subtus piceus , nitidlus , planus, mayis angustatus, antennis piceis, basi rufulis, capite thoraceque obsolete denticutato lwvibus, hoc tantum prope angulos anteriores vix impresso, elytris thorace sesqui longioribus , abdomine lævi, Long, : 3 3/h mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. , 839, 3.

Hab, Carthagène (Colombie) ; Cayenne ( Guyane ). Deux exemplaires Q , parmi lesquels un type d’Erichson, m'ont été communiqués par MM. Deyrolle et Chevrolat.

h. I. PALLIDIPENNIS : Minor, niger seu nigro-piceus, nitidus, maxime depressus, antennis piceis, basi rufis, capite thorace subtriangulari elytrisque omnium subtilissime sparsim punctulatis, his testaceis, sutura lateribusque te- nuiter, apice latius piceis. Long. : 3 1/3 à 3 1/2 mill.

I. pallidipennis, Chevr. , In lite. Q flavipennis, Deyr. , In lit.

: Facie L. indico, Kr., vicinus, minor, supra niger seu nigro-piceus, nitidus, subtus piceus. Antennæ capitis thora- cisque prope longitudine, piceæ, articulis primis rufis. Oris partes rufo-testaceæ. Caput thoracis latitudine, sub-

quadratum , ad oculorum marginem interiorem sulculo

brevi longitudinali utrinque exaratum , omnium subtilis- sime punctulatum. Thorax antice coleopteris paulo angus- tior, subtriangularis, basim versus fortiter angustatus , apice utrinque prope angulos anteriores vix impressus , sæptus lineola tenu medio disco longitudinali, omnium sub- tilissime punctulatus. Elytra thorace satis longiora, apice latiora, translucida , testacea, sutura lateribusque tenuiter , apice multo latius picea. Abdomen læve, segmentis singulis piceo-marginans. Pedes rufo-picei, tibiis tarsisque rufis.

? capite minore, suborbiculato, thorace magis, disco medio sæpius, utrinque impresso.

Hab. Caracas, Venezuela (Sallé, Pilate) ; Mexico, Teapa : Mexique (Pilate) ;? Amérique du Nord (de Marseul). Collections Deyrolle, Chevrolat, Sallé, etc.

de ét L'espèce est commune et répandue dans toute l'Amérique centrale. Un exemplaire de la collection Deyrolle porte même comme indication de patrie : « Amérique du Nord », mais cet babitat me paraît douteux. Les d' sont plus rares que les ©.

5. L. TENUIS : Minimus , gracilior, ru 0-piceus, nitidus, maxime depressus , antennis pedibusque rufis, capite, tho- race subtriangulari elytrisque lævibus, his testaceis, basi tenuissime apice latius rufo-piceis, abdomine lævissimo. Long. 2 1/2 mill.

Minimus , gracilior, supra rufo-piceus, nitidus, maxime depressus, subtus rufulus. Antennæ capitis thoracisque cir- citer longitudine, rufæ, Os rufo-testaceum. Caput thoracis latitudine, suborbiculatum , ad oculorum marginem inte- riorem sulculo breviori longitudinali utrinque exaratum , læve, Thorax coleopteris tertia parte angustior , subirian- gularis, basim versus fortiter angustatus, apice utrinque prope angulos anteriores obsolete , disco toto late impressus, lævis. Elytra plana, thorace sesqui circiter longiora, trans- lucida , testaceu , basi tenuissime , apice multo latius rufo- picea. Abdomen lœvissimum , coleopteris circa apicem vix latius, segmentis rufo-marginatis , penultimo obscuriore , ano rufo-testaceo, Pedes rufi.

Hab. Caracas, Venezuela (Pilate).

Un seul exemplaire © communiqué par M. A. Deyrolle.

Cet Isomalus se distingue sans peine de ses congénères par sa petite taille, la forme étroite de sa tête et de son cor- selet, sa ponctuation effacée, etc.

Je n’en connais que la femelle.

19

IV. HYPOTELUS, Erichson.

Gen. et Spec. Staphyl., p. 840.

Les insectes de ce genre, peu nombreux, se rapprochent beaucoup par leur facies des Prognatha européens , et même des Lispinus que nous allons étudier, Leur forme est li- néaire, déprimée; leur -corps glabre, peu ponctué, leur front mutique ; l'abdomen est largement marginé et les tarses antérieurs sont pourvus d’épines.

Ils vivent également sous les écorces d'arbres.

On n’en connaît pas les différences sexuelles.

Erichson, créateur du genre, n’en a décrit que deux espèces, l'une et l’autre d'Amérique: H. pusillus et præcozx. J'ai à l'oblig de M, Chevrolat de voir ure un type de la pre- mière, et j'en indique plus loin une troisième, que j'ai trouvée dans les cartons de M. Deyrolle et qui provient du Mexique. Seul l'H. pr&coæ m'est resté inconnu en nature.

L Corps noir, élytres plus claires. . . + . pusillus, Er. FE. Corps d'un brun de poix, corselet rougeâtre. hostilis, Fvl. WI. Corps testacé, tête noire. . . . . , .. pracox, Er.

1. H. PUSILLUS : Niger, mitidus, antennis fuscis, basi rufis, pedibus elytrisque testaceis, his basi suturaque in fuscatis, capte subiiliter, thorace fortius distincte, elytris minus crebre sat distincte, ablomine obsolete punctatis. Long. : 2 3/4 mill.

Var. paulo major et latior (2 5/6 mil}, viæ fortius punctatus.

Erichs. , Gen. et Spec, Staphyl., SM, 4, pl. I, fig. 8.

DS me.

Hab. Colombie (Broussais) ; Brésil (Erichson).

Collections de MM. Deyrolle et Chevrolat.

Cette espèce se distingue facilement de ses congénères par sa coloration foncée. J'en ai vu un des types dans la collec- tion de M. Chevrolat,

L’exemplaire de la Colombie, que m'a communiqué M. Dey- rolle, est un peu plus grand et plus large ; la ponctuation est aussi un peu plus SRE corselet n’a pas de ligne dans son milieu ; mais ces modifi de la différence d'habitat et je n’hésite pas à le réunir au pusillus.

2. H. PRÆCOX : Præcedente paulo latior , testaceus, ni- tidus, antennis fuscis, basi testaceis, capite nigro, parce subui- liter , thorace rufo parcius punctato , elytris apice picescen- tibus, abdomine subtilissime punctato. —Long. : 2 3/4 mill.

ÆErichs., Gen. et Spec. Staphyl. , 8h , 2,

Hab. Colombie (Erichson). Je n’ai pu voir cette espèce , dont la taille égale celle de la précédente, mais dont la coloration paraît tout autre.

3. H. HOSTILIS : Hinor et angustior , piceus, magis de- pressus, nitidus, antennis rufis, basi dilutioribus, capte mainore, thorace scutelloque rufo-piceis, hoc transverso, suborbiculari, elytris testaceis, sutura tenuiter rufulis, subtilius sparsim punctatis, ubdomine omnium subtilissime punctulato. Long. : 2 2/3 à 2 3/4 mill.

Præcedentibus minor prasertimque angustior, piceus, linearis , magis depressus, nitidus. Antennæ capitis thora- cisque prope longitudine, satis tenues, pilosellæ, rufæ, articulis tribus primis dilunioribus. Palpi rufo-testacei,

CS TE

Caput minus , thorace angustius, fronte levissime convexa , utrinque leviter foveolata, dense subtiliter punctulatum. horax suborbicularis, coleopteris paulo angustior. lati- tudine brevior , lateribus fortiter rotundatis, angulis ante- rioribus subrectis, posterioribus obtusis, depressus, rufo- piceus, densius subtiliusque punctatus. Scutellum rufo-pi- ceum. Elytra thorace sesqui longiora, subtilius sparsim punctata, testacea, sutura et circa scutellum tenuiter rufula. Abdomen omnium subtilissime punctulatum. Pedes testacer.

Hab. Teapa, Mexique (L. Pilate).

Collection de M. Deyrolle et la mienne.

Remarquable par sa forme plus déprimée, sa tête petite, son corselet plus orbiculaire, sa ponctuation plus fine, sa coloration différente, etc.

V. LISPINUS, Erichson.

Gen. et Spec. Staphyl., p. 828.

Ces insectes sont remarquables par leur forme allongée, li- néaire, déprimée, leur corps glabre, ordinairement ponctué, leur front toujours dépourvu d’épines, leurs mandibules mutiques , par leurs élytres marquées d’une strie suturale, enfin par leur abdomen immarginé et leurs jambes inermes.

Ils vivent sous les écorces d'arbres.

Les sexes paraissent peu distincts; j'ai remarqué toutefois que, chez les & de quelques espèces (anguinus, brevicollis), les antennes étaient beaucoup plus longues que chez les @ (1).

{4} Je ne P is idé tuell l à nés: MS

1 4 h À" x AM on Fi à . tionnel, vu le petit pèces chez lesquell r

sur RE

Lispinus connus proviennent des régions chaudes l'Amérique, de l'Inde, de l'Océanie et de Madagascar. Le nombre de ceux qu’on a décrits s'élève à dix-neuf, parmi lesquels treize, étrangers au continent américain , Se répar- tissent de la manière suivante :

Asie.

Lispinus lœvipennis, Kraatz, Staphyl. Ostind. 185, 371. ue : Ceylan. strigiventris, kr, » loc. cit., 486, . Indes-Orient.

_ tbe : Kr. ; Fe Ci 186, 373. RTE ANR Me TE ee D Ibid. roll Mois., Bull. de Mosc., 1667 EVS ABS ASE un Ind.-Or. Ceylan, —. fulvus, Mots, Loc. cit., 495, 42. Indes-Orient, tenuicornis, Kr., loc. cit,, 487, Lt de nn | brevicornis, Kr., loc. cit., 187, 377. Indes-Orient, subopacus, Kr., loc. cit., 187, 378. Ceylan. testaceus, Kr., loc. cit., 188, 379. Ibid. _ lœvigatus, Kr., loc, cit,, 188, 380. Ibid. sculptus, Kr., loc. cit, 188, 381. , Ibid.

Afrique,

Lispinus angustatus, Er., Gen. et he Hire 829, 4, pl. Il, fig. 6 . Madagascar,

Geéanie.

Lispinus impressithorax, re Rev. et Gi de zool., 1849, n Taïli,

MAR.

Des six espèces américaines décrites par Erichson (loc. cit.), une seule, L. attenuatus, m'est restée inconnue en nature. Mais, comme d’après la description de l’auteur allemand, elle paraît différer sensiblement de celles que j'ai eues sous les yeux, j'ai cru utile de la comprendre dans le présent travail.

Les Lispinus que je connais de l'Amérique centrale peuvent se grouper de la manière suivante :

PH an ete

k ON PLRS Ge PANNE ANUS ES VPEQ MSN NAN EE CPE PR RE ES RE ER

1. Corps unicolore, noir on hs noir Le poire ‘y tres d ‘tés du enrselet naral lèles, AP sinués vers la base. . Nine: Er. B. Élytres dépourvues de strie discoïdale. a. Front sans impression de chaque côté en avant (1), subconvexe, Corps peu brillant, très-déprimé. linearis, Er. ++ Corps brillant, subdéprimé,. + Ponctuation ve profonde. à ponctuation forte, bien SR .

: + sobrinus, Fvl, x end re aile ne Btess + + + +: . atienuatus, Er. +. Ponctuation très-fine, surtout sur les élytres, : X Élytres marquées, chacune sur le disque, de deux petits points allongés, écartés (2). . . quadripunctulus, Fvl. XX Élytres dépourvues FS ces mêmes points; corselet ALES transversal . + laticollis, Er. .. Ponctuation ak: bien mar- quée.

(4) Hya qnens deux points imprimés entre les yeux ne (2) Le même caractère 0 ee prete Ces 1 DES Madagascar; mais la forme du corselet est différente.

PO 7 X Tête grande, aussi large en- viron que le corselet. , . . Granadensis, Fvl, XX Tête plus étroite que le cor- selet : . 56e ES RP EN b. Front biimpressionné de chaque côté en ayant, subdéprimé, + Corps presque opaque . +1 Corps brillant. Corselet quadrangulaire , non transversal,

. . opacus, Fvl,

X Un petit point enfoncé sur le disque de chaque élytre; ponc- ituation extrêmement fine, . , tenellus, Er. X X Pas de point enfoncé sur les élytres. £ = -. Corselet court, bles trans- versal (4) . 11, Corps varicolore.

anguinus, Fvl.

+ + brevicullis, Fvl.

À. Corps noir, élytres ites + + flavipennis, Fvl B. Corps d'un brun clair; corselet et ély-

tres d’un testacé rougeâtre . . . . nigrifrons, Fvl, C. Corps entièrement d’un roux testacé. exiguus, Er.

1. LISPINUS SOBRINUS : Major, subdepressus, nigro- piceus, nitidus, pedibus rufulis, fortiter dense punciarus fronte æquali, thorace basi utrinque longitudinaliter im- presso, lateribus subrectis, leviter circa basim angus- tatis, abdomine crebre sat profunde punctato. Long. : 6 mill.

Lispinus sobrinus , Chevr. In Litt.

L. spectabilis, Bonv. In lin.

In genere major. Corpus elongatum, lineare, subile- pressum , nigro-piceum , nitidum. Antennæ capite thorace-

(4) Le front est ici à peine biimpressionné,

sr GS DL

que paulo breviores, crassiusculæ, apicem versus incras- satæ, articulo tertio secundo fere dimidio longiore, piceæ,. Os rufo-piceum. Caput thorace paulo angustius, crebre sat fortier punciatum , fronte levier convexa, super oculos Parum elevata, inter hos duobus punctis impressa. Thorax coleopteris paulo angustior , lateribus subrectis ; leviter circa basim angustatis , profunde fortiter punctatus, medio linea subtilissima canaliculatus , basi utrinque longitudi- naliter impressus. Elytra thorace vix tertia parte longiora, crebre satis profunde punctala , punctis oblongis, stria suturali impressa. Abdomen crebre sat profunde, circa segmenlorum apicem sparsim punctatum , marginibus dilu- tioribus, segmento penultimo apice anoque rufis. Pedes rufuli.

Hab. Caracas (A. Sallé).

Collections de MM. Sallé, Chevrolat, de Bonvouloir et la mienne.

Cette espèce paraît voisine de la suivante ; mais la ponc- tuation de l'abdomen est tout autre.

2. L. ATTENUATUS : Nigro-piceus, subdepressus, nitidus, pedibus rufis, crebre punctatus, fronte bifoveolata, thorace “basti utrinque longitudinaliter impresso, apicem versus sub- angustato , abdomine obsoletissime punctulato. Long. : 5 1/4 mill.

Erichs., Gen. et Spec. Staphyl. , p. 828, 1.

Hab. Porto-Rico (Moritz).

Ce Lispinus, qui m’est inconnu, semble , d’après la de- scription citée, intermédiaire entre le sobrinus et le laticollis. « Statura et summa affinitate præcedentis (laticollis), dit

49 Erichson, Il est remarquable par sa grande taille, qui égale presque celle du sobrinus , et la ponctuation effacée de son abdomen : « abdomen obsoletissime punctulatum, » Ges indications suffisent, je crois, pour démontrer que le L. attenuatus des collections de Paris ne ressemble en rien à l’insecte décrit sous ce nom par le savant auteur allemand,

3. L. LATICOLLIS : Rufo-piceus, nitidus ; parce subtili- terque punctulatus, fronte æquali, thorace latiore, basi autrinque longitudinaliter impresso, apicem versus suban- Qustaio , abdomine apicem versus leviter attenuato , obsolete subiiliter punctato. Long. 4 mill.

Erichs., Gen. et Spec. Staphyl. , p. 828, 2. Chevr. et Fauv., Ann. Soc. Ent. de France, 1863, p. 4h2, 201.

Hab. Cuba (Riehl. —F. Poëy).

Collections de MM. 4. Chevrolat et de Bonvouloir. Très-distinct par sa taille, sa fine ponctuation , son cor- selet large, transversal, et son abdomen visiblement acuininé,

Les deux exemplaires qui m'ont été communiqués sont d'un brun-roussâtre, comme le porte la description d’Erich- Son ; toutefois il serait possible que ce ne fût que l'état im- mature de l’espèce.

4. L. QUADRIPUNCTULUS : Nigro-piceus, subdepressus, nitidus, pedibus rufis, capite thoraceque sat crebre subti- lius punctulatis, hoc non transverso, basi utrinque longi- tudinaliter impresso, lateribus subrectis, basi paululum angustatis, elytris parcius subtiliusque punctæis, disco punctis duobus oblongis longüudinaliter nosatis. Long. : 5 à 54/2 mill. &

, es 60 =

Sequenti affints, elongatus, linearis, subdepressus, nigro- piceus, nitidus. Antennæ paulo breviores, apicem versus vix incrassatæ, articulo tertio secundo duplo fere longiore, piceæ, articulo ultimo ferrugineo. Caput paulo majus, la- tiusque , thorace vix angustius, sat crebre subtilius punc- tatum , fronte magis convexa. Thorax coleopterorum prope latitudine, latitudine non brevior, lateribus subrectis, pa- rallelis, basi paululum angustatis, crebre subilius, præser- tim antice, punctulatus, basi utrinque sulculo Lato longi- tudinali minus tmpresso snsghe PARLE Elytra thorace

vix longiora, ulioque subtilius punc- tulata , stria suturali ns A disco punctis duobus oblongis longiüudinaliter notulatis. Abdomen parce subtiliter punctulatum , segmentorum marginibus dilutis. Pedes rufi.

Hab. Caracas, Colombie (A. Sallé et Pilate ).

Collections de MM. Sallé, Deyrolle, Chevrolat et celle de l’auteur.

Espèce voisine du L. striola, mais qui me paraît distincte par sa taille toujours plus grande, sa ponctuation fine, sur- tout sur les élytres, son corselet plus allongé, moins trans- versal, sa strie suturale bien plus profonde, ses élytres relevées de chaque côté de celle-ci, avec deux petits points oblongs sur le disque.

5. L. STRIOLA : Nigro-piceus, niidus, subdepressus , pe- dibus rufis, capite thoraceque crebre punctatis, hoc latitu- dine parum breviore, basi utrinque longitudinaliter im- presso, lateribus parallelis, elytris parce subtiliter punctaris, disco striola longitudinali notatis. Long. : 4 4/2 à 5 mill.

Var. rufo-brunneus , immaturus.

Erichs., Gen. et Sper. Staphyl., p. 829, 3.

ne .

Chevr. et Fauv., Ann. Soc. Ent. de France, 1863, p. 442, 202. -

Hab. Teapa, État de Tabasco , Mexique (Pilate) ; Cuba, Antilles (F. Poëy); Colombie (ex. Erichs. ); Santa-Catha- rina, Brésil.

Répandue dans toute l'Amérique tropicale.

La variété d’un brun-roungeâtre est l’état immature de

l'espèce. _ Les individus du Brésil sont plus robustes que ceux de Cuba. Un petit exemplaire de cette dernière provenance, communiqué par M. Chevrolat, mesure à peine 4 milli- mètres, mais ne diffère pas autrement du type.

La strie discoïdale des élytres est caractéristique de ce Lispinus, qui se trouve dans toutes les collections,

6. L. LINEARIS : Piceus , subnitidus, depressus, pedibus testaceis, parce punctatus, fronte æquali, thorace basi ad angulum posterivrem utrinque sulco antrorsum sensim evanescente longitudinaliter impresso, basim versus sub- angustato, Long. : k 4/3 à 4 1/2 mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. , p. 829, 5.

ab. Teapa, Mexique (Plate); Colombie (Moritz).

Collection de M. Sallé et la mienne, Communiqué aussi par M. Devyrolle,

La description que donne l’auteur du Genera, de son linearis, convient bien au Lispinus que j'ai sous les yeux, excepté ce qui à trait à la ponctuation des élytres qui, par rapport au corselet, ne sont réellement pas « crebrius Punclata », mais plutôt « paulo parcius subtiliusque ». J'ajoute que la couleur générale est moins foncée que chez les espèces qui précèdent. Au reste, quoique le type

52 À m'ait fait défaut, l'assimilation ne me paraît pas douteuse : la forme déprimée , linéaire, le corps moins brillant , le cor- selet à impression latérale large et profonde, l'abdomen à ponctuation obsolète se rapportent exactement à notre espèce mexicaine.

Elle portait par erreur, dans la collection de M. Devrolle, le nom de brevicollis, Chevr., Ined.

7. L. GRANADENSIS : Nigro-piceus, linearis, subdepres- sus, nitidior, palpis, antennis pedibusque rufis, capite magno, thorace vix angustiore | hoc basim versus subangustato , utrinque longitudinaliter impresso , crebre punctato, elytris hoc paulo longioribus, parce sat fortiter punctatis, ab- domine dense subtiliter punctaio, apice rufulo, Long. : 3 3/4 mill.

L. insulari vicinus. Major, elongatus , linearis, sub- depressus, nigro-piceus , magis nitidus. Palpi rufi. Antennæ capte thoraceque vix breviores , apicem versus subin= crassatæ , articulo tertio secundo vix longiore, rufæ, Caput magnum, subconvezum , thorace vix angustius, subtilius sat dense punctatum, fronte æquali, duobus minimis supra inter oculos punctis impressa. Thoraz coleopterorum antrorsum prope latitudine, latitudine parum brevior, lateribus sensim, pr@sertim basim versus angustatis, subdepressus , crebre Punctatus, medio linea subtilissima canaliculatus , utrinque longitudinaliter profundius impressus. Elytra thorace paulo

ora, parce fortiter | quasi striatim punctata , stria suturali profundius impressa. Abdomen dense totum subti- liter punctulatum, segmentorum marginibus dilutis, apice rufulum. Pedes rufi. es

Hab. Grenade, Nicaragua (A. Salké).

. paululum angustato.

5j =

Unique. Communiqué par M. Chevrolat.

Voisin de mon Zispinus insularis, mais différent par sa taille plus grande, son Corps moins déprimé, sa tête grande, subconvexe, les côtés du corselet plus rétrécis, moins parallèles, la ponctuation des élytres plus forte, etc.

8. L. INSULARIS : Lénearis, subdepressus, nigro-piceus , nitidus ,, palpis rufulis, antennis pedibusque rufis, capite minore, thorace angustiore, hoc breviore ; lateribus sub- parallelis , utrinque longitudinaliter impresso, sat crebre punctato , elytris sat fortiter punctatis. —Long. : 3 1/3 mill.

Variat : 1°, rufo-piceus, capite, elytris circa scutellum abdomineque infuscaiis, immaturus ;

2°. paulo major , viz fortius punctatus , thorace basi

Fauv., Ann, Soc. Ent. de France, 1863 ,p. 412, 203.

Hab. Santo-Domingo (A. Sallé); Cuba (F. Poëy); Mexico (Truqui, Pilate ).

Collections de MM. Chevrolat, Sallé et celle de l’auteur.

Remarquable par la forme de son corselet , Sa ponctuation bien marquée, fine sur la tête, peu serrée sur les élytres, égale sur l'abdomen.

_Le type provient de St.-Domingue (Haïti), la variété de Cuba.

L'état immature de cette espèce , qui m'avait été commu- niqué par M. Chevrolat sous le nom inédit de piceus, Chevr., ne se distingue que par sa coloration d’un roux de poix, son corselet à peine plus transversal et la ponctuation de l’ab- domen un peu plus visible.

Je rapporte à l'insularis un Lispinus trouvé à Mexico par

RE 7 ES feu Truqui et qui en diffère par sa taille un peu plus forte, son corselet à peine plus rétréci à la base et sa ponctuation un peu plus profonde,

+

9. L. ANGUINUS : linearis, depressus, piceus, nitidus, palpis pedibusque rufis, antennis rufo-piceis, capite mi- nore, thorace angustiore, fronte bifoveolata , thorace basi utrinque longitudinaliter impresso, lateribus basi coarc- tatis, elytris transrersim omnium subtilissime strigosulis. Long. : 4 à 4 4/2 mill

Statura et facie L. lœvirenni, Motsch., sat affinis, sed minor, elongatus, linearis, depressus, piceus, nitidus, Palpi ruf. Antennæ capitis thoracisque circiter longitudine (@), ; his paulo longiores, articulis elongatis (4), vix circa | apicem incrassatæ , articulo tertio secundo longiore, rufo- . piceæ, articulo ultimo rufo-testaceo. Caput parvum , de- pressum , thorace angustius, subtiliter sat dense punctatum , fronte utrinque antrorsum late bifoveolata. Thorax coleop- teris angustior, subcordatus, lateribus Cuatis, circa basim coarctatis, veluti marginatis, basi sinuatus , sat crebre punctatus, medio linea subtili canaliculatus , utrin- que longitudinaliter parum profunde impressus. Elytra tho- race longiora, intra humeros basi profunde emarginara, parce subtiliter punctata, punctis oblongis, stria suturali subriliter impressa, transversim omnium subrilissime strigo- sula. Abdomen parce subuiliter punctulatum , segmentorum marginibus dilutioribus, summo apice rufulum. Pedes rufi.

Hab. Teapa, Mexique (Pilate) ; Santo-Domingo (A. Sallé). Le seul exemplaire que j'aie vu de la première localité appartient à M. Devrolle. Ceux d'Haïti, au nombre de

En cinq, se trouvent dans les collections de MM. Chevrolat et de Mathan. Je l'ai reçu également de M. Sallé.

Facile à reconnaître à sa forme allongée, son front large- ment impressionné, son corselet subcordiforme et ses élytres qui, à un fort grossissement , sont marquées transversale- ment de strioles parallèles extrêmement fines et serrées. Les antennes du & paraissent plus longues que celles de la ©.

Il existe dans les collections de Paris sous le nom de Lis- pinus attenuatus, Er., espèce tout autre, comme je lai prouvé plus haut.

10. L. OPAGUS : Linearis, magis depressus , nigro- piceus, opacus, antennis nigro-piceis, basi rufulis, palpis pedibusque rufis, capite minore, fronte bifoveolata , tho- race transverso, basi utrinque longiüudinaliter impresso, lateribus basi coarctatis, elytris subrilissime strigosulis, abdomine subtiliter coriaceo. Long. : 3 1/2 mill.

L. opacus, de Bonv. In lite.

L. brevicolli facie satis vicinus, magis depressus, li- nearis, nigro-piceus, opacus. Palpi rufi. Antenne nigro- piceæ, capitis thoracisque circiter longitudine , apice in- crassalæ, articulo secundo tertioque subæqualibus, primo rufulo. Capu parvum , depressum , thorace angustius , sub- tiliter punctulatum , fronte profunde utrinque depressa, Thorax coleopteris paulo angustior, subcordatus, minus quam in brevicolli transversus, sat crebre subtiliter punc- tatus, lateribus basi minus coarctatis, medio tenui spatio impunclatus , utrinque longitudinaliter impressus. Elytra hoc tertia parte fere longiora, parce obsolete punctulata , stria suturali subtiliter impressa, transversim omnium sub-

M à uilissime strigosula. Abdomen impunctatum , subtiliter co- riaceum , segmentorum marginibus anguste , summoque apice rufulis, Pedes obscure rufi.

Hab, Colombie.

Un seul exemplaire, obligeamment communiqué par M. Henri de Bonvouloir.

Il est intermédiaire entre l’anguinus et le brevicollis, mais facile à distinguer par son corps mat, déprimé, ses élytres à ponctuation effacée, son abdomen à granulations extrêmement fines et serrées, visibles seulement à un fort grossissement.

A4, FL. BREVICOLLIS (PI. I, fig. 42) : Linearis, depres- sus , nigro-piceus, nitidus, palpis pedibusque rufis, antennis rufulis, capite utrinque supra antennas magis elevato, obsolete punctulato , fronte depressa , thorace transverso, subcordiformi, parcius subiiliusque punctato, basi utrinque longitudinaliter subtiliter impresso, elytris brevibus, parce subtiliter, abdomine obsoletissime punctanis. Long. : 3 1/2 mill.

L. brevicollis, Chevr. Jned.

Præcedenti magis quam cæteris affinis, linearis, de- pressus , nigro-piceus , nitidus. Palpi rufi. Antennæ capite thoraceque tertia parte longiores, articulis elongatis (4), horum circiter longitudine articulis brevioribus (Q), vix circa apicem incrassatæ, articulo tertio secundo longiore , rufulæ, articulo tüliimo dilutiore. ca breve , depressum, thorace angustius , obsolete punc- tulatum , wrinque supra oculos magis elevatum , fronte

depressa. Thoraxz antrorsum coleopterorum prope latitu-

dine ; subcordatus , brevis, transversus, parcius subriliusque punctatus , lateribus basi coarctatis, medio tenuissimo

RS PES EN RRTAES

ms 07

Spatio impunctatus , utrinque longitudinaliter subtiliter im-

pressus. Elytra hoc paulo longiora, parce subtiliter punc- tata, stria suturalx subtili, Abdomen tenuissime obsoletis- simeque punctulatum , segmentorum marginibus dilutis , apice rufulum. Pedes rufi.

Hab. Teapa, Mexique ; Mexico? (Pilate).

Collections A. Chevrolat, Deyrolle et la mienne.

Cette espèce est très-remarquable par la forme de ses antennes dans les sexes , Son front déprimé, à peine ponctué,

son corselet court, cordiforme, ses élytres également rac-

courcies et la ponctuation invisible de son abdomen.

L'exemplaire indiqué avec doute de Mexico appartient à M. Deyrolle. Peut-être provient-il également des chasses de M. Pilate à Teapa, dans l’État de Tabasco.

12. L. TENELLUS : Minor, elongatus , depressus , nigro- Piceus, subnitidus, antennis dilute rufo-piceis, pedibus rufo- testaceis, capte subtilissime punctulato, fronte utrinque oblique impressa, thorace transverso, leviter coarctato, basi utrinque sulculo longitudinali impresso, elytris subrilis- sime punctulaus, disco fere medio unipunctatis , abdomine obsoletissime punctato-coriaceo. Long. : 3 1/4 mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. , p. 830, 6. …Chevr. et Fauv., Ann. Soc. Ent. de France , 1863, P. 443, 204.

Hab. Mexique (A. Salé) ; Teapa (Pilate) ; Colombie (ex Erichs. }; Cuba, Antilles (F. Poëy ).

Collections de MM. Sallé, Chevrolat, Deyrolle et celle de l'auteur,

Sa petite taille, sa forme aplatie, ses élytres uniponctnées

€tSa ponctuation obsolète le distinguent de ses congénères.

ai D: Un individu, légèrement immature et provenant de Cuba (collection Chevrolat), est d’une couleur plus claire sur le corselet et les élytres. Au contraire, la couleur est plus foncée et les pattes sont rembrunies chez un individu pris par M. Sallé au Mexique et que je possède dans ma col- lection.

143. L. FLAVIPENNIS : Minor, elongatus, depressus, nigro- piceus , subnitidus , antennis rufo-piceis, basi dilutioribus , pedibus rufo-testaceis, capte, elytris abdomineque subti- lissime punctulatis, thorace piceo, transrerso, subtiliter punctulato , elytris flavis, disco fere medio unipunctatis. Long. : 2 1/4 mill.

Lispinus flavipennis, Chevr. In lit.

Habiu præcedentis, minor , subparallelus, minus elon- gatus , depressus, nigro-piceus, subnitidus. Antennæ capitis thoracisque prope longitudine, apicem versus leviter incras- satæ , articulo secundo tertio paulo longiore, rufo-piceæ, articulis primis rufis. Caput parce subtilissime punctu- latum, fronte utrinque impressa. Thoraxz piceus, coleop- teris vix angustior , latitudine satis brevior , lateribus mo- dice rotundatis, basi leviter angustatus , angulis posterio- ribus rectis, depressus, subtiliter sparsim punctulatus , basi ad angulum posteriorem utrinque sulculo obsoleto longi- tudinali impressus. Elytra thorace longiora, rubro-tes- tacea, circa scutellum viz infuscata, subrilissime punctu- lata, disco fere medio unipunctata. Abdomen subtilissime punctato-coriaceum , segmentorum marginibus anoque dilu- tioribus. Pedes rufo-testacer.

Hab. Caracas; Teapa, Mexico ( Pilate ).

Collections de MM. Chevrolat , Deyrolle et celle de l’auteur.

Cette jolie espèce est très-distincte de toutes ses con- génères par la coloration de ses élvtres; elle paraît assez répandue dans les collections.

Un exemplaire appartenant à M. Deyrolle porte pour ha- bitat « Mexico », avec un point de doute.

18. L. NIGRIFRONS : Rufo-testaceus, elongatus, paral- lelus, depressus, subnitidus, antennis crassiusculis, thorace rubido, elytris ano pedibusque testaceis, capite supra in- fuscato, thorace bast utrinque leviter impresso, basim versus angustato, omnium subtilissime punctulato, abdomine obsoletissime coriaceo. Long. : viz ultra 2 mill.

Fauv., Ann. Soc. Ent. de France, 1863 , p. 443, 205.

Hab. Cuba (F. Poëy ).

Collection de M. Chevrolat et la mienne.

Remarquable par sa forme déprimée, ses antennes épais- sies, sa ponctuation presque nulle et la coloration constante de sa tête,

Les individus immatures ont l'abdomen testacé; mais le vertex est toujours brun.

15. L. ExIGUUS : Minor, rufo-testaceus, subdepressus, nitidus, lævis, fronte urinque longitudinaliter impressa, thorace basi utrinque foveola sat profunda impresso, basim versus angustato, elytris lœvibus, abdomine omnium sub- tilissime punctulato-coriaceo. Long. : 2 à 2 1/5 mill.

Erichs., Gen. et Spec, Staphyl., p. 830, 7.

= = Hab. Porto-Rico (ex Erichs. }; Teapa (Pilate). Collections Chevrolat, Deyrolle et celle de l'auteur. Ce petit Lispinus, très-distinet par sa couleur entière- ment testacée, porte à tort dans quelques collections le nom de L. rufus, Chevr., Ined.

VI. ANCÆUS,

(PI. 1, fig. 13, 14, 45, 16, 17.)

Mandibulæ muticæ , prominentes. Palpi maxillares articulo ultimo præcedenti longitudine æquali.— Tibiæ omnes apice Spinosulæ, tarsi uncis denticulatis. Abdomen immar- ginatum,

Corpus partum, lineare, depressum. Caput magnum , Porrectum, fronte antice subrotundata, oculis prominulis. Mandibulæ simplices, falcate, porrectæ, magnæ ac pro- minentes. Palpi maæillares sat elongati, articulo primo minulo, secundo obconico, tertio hoc paulo longiore, quarto præcedenti æquali, angustiore , cylindrico. Ligula sat lata, biloba , medio leviter emarginata, paraglossis ligulam paulo (ut visum est) superantibus, Palpi labiales elongati, ligulam dimidio fere superantes, articulo tertio vix longiore. An- tennæ capite longiores , crassiusculæ , articulo primo cylin- drico, sequentibus moniliformibus. Thorax ét ; basi coleopteris applicatus. Scutellum parvum, trianqu re. Elytra quadrangula. Abdomen lineare , subdepressum , im= marginatum, Pedes breves, femoribus crassis, dilatatis, Compressis, tibiis minutis, omnibus apice duobus spinulis acutis, externis , tarsis articulis primis brevibus , ciliatis unCIs dentieilarss ANCÆUS, nomen mythologicum.

pie QE me

Les différences sexuelles me sont inconnues.

Ge genre, voisin du précédent, appartient sans nul doute aux Piestides par son abdomen, dont le septième segment est rétractile et caché, bien que la forme de la tête et du corselet de l'unique espèce qui. le compose lui donne assez le facies des Osorius, de la famille des Oxytélides.

Il se distingue des Lispinas par les caractères suivants : Tête grande, proéminente, mandibules saillantes, palpes maxillaires à 3°. article plus long que le 2, languette échancrée dans son milieu , paraglosses visibles , palpes labiaux dépassant la languette de moitié de leur longueur, à 3°, article un peu plus long qne le précédent, antennes dépassant de peu la tête; thorax trapézoïdal; pattes courtes, cuisses larges ; toutes les jambes pourvues, vers le sommet, de deux épines acérées ; crochets des tarses denticulés.

Sa place, dans l’état actuel de la science, est à la suite des Lispinus.

La seule espèce connue paraît vivre, comme ces derniers, sous les écorces d’arbres.

A. MEGACEPHALUS : Lainearis, subdepressus, Piceus seu rufo-piceus , nitidus, antennis brevibus, crassiusculis , piceis, pedibus rufo-testaceis, capite subiilissime , thorace parce obsolete punctulatis , hoc trapezoidali, elytris lævi- bus, abdomine subtilissime punctato-coriaceo. Long. : 3

1/3 mill. Lispinus megacephalus, Chevr. In litt.

Linearis , elongatus , subdepressus , piceus seu rufo= piceus, nitidus. Antennæ breves, capite paulo longiores , crassiusculæ, apicem versus dites: incrassatæ, piceæ, Caput magnum ; subconvezum , thorace vix latins, fronte supra

ve Un à utrinque impressa, subtilissime punctulata. Thorax minus depressus, trapezoidalis | lateribus angulisque omnibus subrectis, lineola media tenui anterius obsoleta impressus , basi ad angulum posteriorem foveolatus , sparsim obsolete- que punctatus, Elytra lævia, parallela , thorace paulo lon- giora, stria suturali impressa, Abdomen subtilissime punc- tato-coriaceum , seymentorum marginibus anoque dilutio- ribus. Pedes rufo-testacei.

Hab. Teapa, État de Tabasco (Pilate).

Collections de MM. Deyrolle, Chevrolat et la mienne.

L'abdomen et le corselet , chez les exemplaires légèrement immatures, sont moins foncés que le reste du corps,

VIL GLYPTOMA, Erichson. Gen. et Spec. Staphyl. , p. 908.

THORAXOPHORUS, Motsch. , Bull. Moscou, 1837, V, 98.

Ge groupe est un des plus curieux parmi les Piestides. Il à pour caractères :

Mandibules mutiques , mâchoires à lobe externe assez large, dilaté. Palpes maxillaires à 4°, et 3°. articles très-courts, 2°. et 4°. subégaux; antennes épaisses, abdomen immar- giné , jambes mutiques , tarses de 3 articles, dernier allongé,

Le corps est allongé, épais, opaque; le thorax et les élytres sont marqués d’impressions et de carènes comme chez les Micropeplus, dont Erichson rapprochait à tort le genre qui nous occupe; enfin, le facies rappelle celui des Colydium et Bitoma.

Les différences sexuelles ne sont pas apparentes.

ce NS

On trouve les Glyptoma en familles, ordinairement nom- breuses, sous les écorces et dans les troncs d'arbres, en compagnie des fourmis ; ils sont en général très-rares.

Leurs premiers états sont inconnus.

Ils habitent l’Europe et l'Amérique.

L’unique espèce européenne est le :

GL. corticinum , Motsch., loc, cit. (Thoraxoph. }, Er, , Gen. et Spec. Staphyl., 909, 2. . . Europe. Et parmi les Glyptomes américains, décrits par l’illustre auteur allemand dans son Genera, un seul est étranger à la faune centro-américaine :

rod. RE, Ion: 900 D à, à Amér, sept, (4),

Voici le tableau des espèces que nous allons décrire :

I. Élytres pourvues d’une seule côte ou carène, crassicorne, Er. 1H. Élytres pourvues de plusieurs côtes. A. Corselet 4-denté sur les côtés . B. Corselet non denté latéralement. a. Élytres pourvues de trois côtes dorsales.

+ Intervalles des côtes lisses

re «+. deniious, Er.

« . exile, Er. ft Intervalles des côtes finement ointillés, ruficolle, Fvl. b. Élytres pourvues d’un plus grand nombre

ME CONS à. à 7 + à +. HUIDINES DE:

1. GLYPTOMA CRASSICORNE : Castaneum , pedibus rufis, antennis crassis, cylindricis, articulis 2-10 æqualibus , thorace subcordato , leviter convexæo , postice bifoveolato,

(1) Il ne paraît pas dépasser vers le sud la Louisiane, d'où pro- viennent lous les exemplaires que j'ai sons les yeux. C'est le même que le G/, transversale, Chevr., Ined

re punctis grossis cicatricoso ; elytris unicostatis , confertim punctatis. Long. : 4 mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. , 908, 1, pl IL, fig. 9. GL cicatricosa, Motsch. , Bull. Mosc., 1857, IV, h9h , 11.

Hab, N°. Valencia, Colombie,

Je n’ai pas vu cette espèce, que la structure de ses an- tennes et ses élytres unicarénées différencient, a priori, de tous les Glyptoma connus.

Il me paraît certain, après un examen attentif de la de- scription du G. cicatricosa de Colombie, que cet insecte n’est autre que le crassicorne, Il y à concordance parfaite, si ce n'est sur ce caractère : « tête lisse » qu'Erichson in- dique par ces mots: « fronte crebre sat fortiter punctata. » La ponctuation du front aura sans doute échappé à M. Mots- chulsky, et cette senle différence ne saurait suffire à justifier

: la séparation spécifique des deux insectes.

2. G. DENTICOLLE : Testaceo-ferrngineum , capite , tho- race abdomineque nigricantibus, antennis minutis, clavatis, articulis 5-8 tenuibus, subæqualibus, fronte media bitu- berculata, thorace costis , tuberculis foveolisque inæquali, lateribus h-dentato, elytris 3-costatis, costa W*. laterali, interstitiis punctulatis. Long. : 2 4/2 mill.

Erichs., Gen, et Spec, Staphyl., M0, 4.

Hab. Porto-Rico, Antilles.

Distinct des suivants par sa taille plus grande, les côtés _

corselet quadridentés, les intervalles des élytres pointillés, etc.

65 ==

3,-G. RUFICOLLE : Ferrugineum , thorace abdomineque rufis, antennis pedibusque rufo-testaceis , thorace inæquati, lateribus integro , angulis anticis acutis, elytris tricostatis, costa L* laterali, interstitiis subriliter punctulatis. Long. : 1 3/4 mill.

Glyptoma ruficolle, Chevr. In Lite.

Ferrugineum , opacum, ore, thorace abdomineque rufis. Antennæ rufo-testaceæ , capite dimidia fere parte lon- giores, crassiusculæ ; articulis h ultimis distincte majo- ribus, clavam oblongam formantibus. Caput thorace rix angustius, lateribus marginatum , fronte media impressa , utrinque carinula longitudinaliter elevata. Thoraz coleop- teris paulo angustior, angulis anterioribus rectis, acutis, lateribus integris, anterius rectis, dein pone medium subito angustaris, subdepressus, costis, tuberculis foveolisque in. æqualis. Elytra thorace sesqui longiora, basi paulo dilu- tiora, costata, costis tribus dorsalibus subsinuatis, quarta lateral, interstitiis subtiliter punctulatis. Abdomen seg- mentis h primis omnium subtilissime punctulatis. Pedes rufo-lestacei,

Hab, Teapa, Mexique (Pilate ).

Il est peu répandu dans les collections et je ne l'ai vu que dans celles de MM. Chevyrolat et Deyrolle, à qui je dois le seul exemplaire que je possède.

On le distinguera sans peine du précédent par son corselet non denté sur les côtés, et du suivant par sa taille plus grande , son corselet autrement sculpté et les intervalles des élytres finement pointillés.

- h. G. £xiLE: Minus, testaceo-ferrugineum, opacum, an- tennis brevibus, articulis tribus ultimis clavatis, frome 5

ER

plagis duabus longiüudinaliter elevatis, thorace modice in- æquali, lineis 5 elevatis sculpto , lateribus integro , elytris tricostatis, costa L* laterali, interstitiis abdomineque læ- vibus, Long. : 4 4/4 mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. , 910, 5. Hab. St.-Thomas (Antilles). Remarquable par sa coloration, sa très-petite taille, ses

antennes courtes, les intervalles lisses de ses élytres, son abdomen imponctué , etc.

NP NET RES EE PRES EE RER EST ENT FRET MERS

5. G. SCULPTILE : Præcedenti æquale, paulo gracilius, fuscum, capite nigro, fronte obsolete bilineata, antennis tenuibus , subclavatis , testaceis, thorace rufo, quadri- sulcato , lateribus integro, elytris multicostatis, intervallis strians, abdomine leviusculo, segmentorum marginibus pedibusque testaceis. Long. : 4 4/4 mill.

Erichs. , Gen. et Spec. Staphyl. . 910, 6.

|

3 4 4 4 4

Hab. Colombie,

Cette petite espèce est facilement reconnaissable à ses élytres, pourvues de côtes nombreuses dont les intervalles sont striés.

DESCRIPTION ET FIGURE ARANÉIDE INÉDITE DE LA NOUVELLE-CALÉDOME,

PAR M. FAUVEL,

Les Gasteracantha, de Latreille , ou Plectana, de Walcke- naer, sont des Aranéides remarquables par leur carapace

cms GT ms coriacée et armée de tubercules acérés, spiniformes, en nombre variable. Par leurs affinités génériques, elles se placent dans la section des Orbitèles, qui comprend les espèces dont les toiles orbiculaires ou en spirale sont à mailles ouvertes et régulières; par la structure de leur bouche et le nombre et la disposition de leurs yeux, elles tiennent de très-près au genre ÆEpeira de Hahn, dont elles se dis- tinguent cependant par les pattes de la quatrième paire, aussi longues ou plus longues que celles de la première.

Les Gastéracanthes habitent exclusivement les pays chauds et sont répandues surtout dans l'Amérique méridionale et dans l’Océanie ; on n’en connaît aucune espèce européenne, « Ge sont, comme le dit très-bien Walckenaer ( Aptéres ; t. IT, p. 202), les Epéires de la zone torride, rendues ca- pables , par la conformation dure et anguleuse de leur tégument, de supporter les pluies diluviales de ces climats et les effets de leur soleil torréfiant. »

L'espèce qui fait l'objet de cette note est, si je ne me trompe, la première qui ait été signalée à la Nouvelle- Calédonie; aussi ai-je cru être utile à nos collègues en leur : en donnant le signalement et la figure. C’est une des captures de M. Émile Deplanches, chirurgien de la marine impériale et correspondant de la Société, à Port-de-France, aux re- cherches duquel j'ai déjà de faire connaître une série in- téressante de coléoptères néo-calédoniens (1).

(4) Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, t, VII, 4863, p. 120-485, et Lirage à part.

ni

GASTERACANTHA LÆTA. (PL I, Gg. 48.)

Grandeur naturelle.

Nigra, nitida, cephalothorace transverso, parum con- vexo, pedibus piceis, ore dilutiori, abdomine testaceo- aurantiaco, brevi, fortiter transverso, polygonato, supra transversim medio convexo , vix postice latius arcuato , spimis sex (2-2-2) armato, anterioribus minimis, nigris , tntermediis prælongis, robustis, rufis, inferioribus me- diocribus, paulo divaricatis, callis decem seriatim anterio- ribus, mediis quatuor, posticis novem, subobsoletis. Long. : 9 mill. Lat, {cum spinis) 20-22 mill.

Gasteracantha læta , Montr. In litt.

Corps noir, brillant, céphalothorax transversal, légère- ment convexe, sinué antérieurement. Pattes d’un brun de - poix; parties buccales plus claires. Abdomen court, trois fois environ plus large que long, polygonal, relevé transver- salement sur le disque ; côté antérieur faiblement arrondi, postérieur visiblement arqué, prolongé en arrière en deux tubercules ou épines très-aiguës, de longueur médiocre ; deux épines à chaque extrémité du côté supérieur, petites , noires, deux autres médianes robustes, un peu arquées en arrière, moitié plus longues que les postérieures, d’un rouge- orangé, noirâtres à la base et'au sommet; en dessus, d’un jaune-orangé clair ; côtés postérieurs, à partir des épines mé- dianes, et prolongements iñférieurs d’un brun-rouge foncé; en avant, une série transverse de points ombiliqués, les médians petits, les externes progressivement plus gros, noirs, cerclés obscurément de jaune pâle ; sur le disque, au milieu,

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69

quatre autres points : les deux antérieurs petits, rapprochés, les inférieurs moitié plus grands, écartés; en avant du petit bourrelet inférieur, une autre série de neuf points, également ombiliqués et noirs , plus allongés et moins apparents. Ventre brillant, en cône très-obtus , d’un rouge brique, marbré de jaunâtre; quatre à cinq sinus assez marqués; à la base ven- trale, au-dessous de la vulve, un petit tubercule épineux peu prononcé , noir.

J'ai cru devoir adopter le nom de læra, donné {in Lit. ) à cette Arachnide par le R. P. Montrouzier; c’est M. H. Lucas, aide-naturaliste au Muséum, qui me l’a fait con- naître, et je le remercie de son amicale communication.

Je n’en ai vu que deux individus; chez l’un d’eux, la dessiccation à produit un redressement des deux extrémités de la carapace abdominale, ce qui donne à la partie supé- rieure du corps une forme naviculaire,

Hab. Port-de-France (Nouvelle-Calédonie ). EXPLICATION DE LA PLANCHE Jre,

Fig. 4. Lepiochirus scoriaceus, Germ. Front, grossi. d

Fig. 2, maæillosus, Fabr. Id. Id.

Fig. 3. mexicanus , Er. Hd. 10.

Fig. 4. bicornis, Fvl. + , 10,

Fig. 5. Piestus bicornis, Oliv. Id, 16.

Fig. 6. spinosus, Fabr. Id.

Fig. 7 niger, Evil. &. ee fre gore grossi. Fig. 8 pennicornis, Fvl. Front, grossi,

vs 9% mexicanus, Er. du corselet , grossi.

ig. 10. angularis, Fvl Id. Id. he 41. Isomalus tibialis Lap., Fvl. Partie antérieure du corps,

grossie. Fig. 12. Lispinus brevicollis, Fvl. 4. Antenne, grossie. Fig. 13. Ancœus megacephalus, Fvl. 4. Mandibule, grossie,

Fig. 47.

Fig. 18.

ee

Gasteracantha lœta, Fvl,

Palpes maxillaires, grossis.

Ongle du tarse Saar: grossi,

Carapace, grandeur naturelle.

MM. Deslongchamps et Morière proposent, comme membre résidant, M. Berjot, pharmacien , membre du Conseil muni- cipal de Caen.

MM. Eudes-Deslongchamps père et fils proposent, comme membre correspondant, M. Th. Ebray, ingénieur du chemin

de fer de Lyon à la Méditerranée,

MM. Fauvel et de Mathan proposent, comme membre correspondant, M. le docteur Grenier, entomologiste , vice- président de la Société entomologique de France , rue de Vaugirard, à Paris.

La séance est levée,

SÉANCE DU 7 DÉCEMBRE 1863.

Présidenee de M, FAUCON-DUQUESNAY,

s“

DONS FAITS À LA SOCIÉTÉ.

Note nécrologique sur le docteur Moriceau, par M. Viaud- Grandmarais ; broch. in-8°, 2 pages. Paris , 1863.

Notice biographique sur quelques naturalistes de Noir- moutier , par le même ; broch. in-8°, 8 pages. Paris, 1863.

sur une ezcursion faite en août 1861, par la Société botanique de France, dans l’île de Noirmoutier ; par le même ; broch. in-8°, 18 pages. Paris, 1863.

Sur quelques fossiles trouvés dans le dépôt de transport de la Meuse et de ses affluents , par M. Dewalque ; in-8°, 5 pages. Bruxelles, 1863.

Revue des Sociétés savantes, 13, 20 et 27 novembre et k décembre.

Le Courrier des sciences, de l’industrie et de l’agriculture, Revue hebdomadaire universelle, par M. Victor Meunier ; t. I, des 11 et 15 novembre 1863.

La Société a reçu , en échange de ses publications : The Quarterly Journal of geological Society of London ; février, mai et août 1863.

k

: - 72

Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxem- bourg , t. VI, année 1863. Luxembourg.

Programme d'exposition centrale d’horti@ulture de Caen, qui aura lieu en mar 1864.

Recueil des travaux de la Société libre d'agriculture , sciences , arts et belles-lettres de l'Eure ; t. VII, années 1860 et 1861.

Societé académique des sciences, arts et belles- FA agriculture et industrie de St-Quentin, série, t. IV : ; travaux de 1862 à 1863.

Bulletin de la Société d'agriculture , sciences et arts de la Sarthe , 11° série, t. IX ; 1863-64.

Bulletin de la Société géologique de France , série, t X, feuilles 31 à 48.

Recueil des travaux de la Société d’agriculture, sciences et arts d’Agen , série , t, I,

Annales de la Société d'agriculture , sciences , arts et commerce du Puy , t XXIV ; 1861.

En prenant le fauteuil de la présidence, M. Faucon- Duquesnay prononce l’allocution suivante :

MESSIEURS ET CHERS COLLÈGUES ;

En prenant place à votre Bureau comme président de la Société Linnéenne de Normandie , je dois d’abord vous ex- primer toute ma gratitude pour l'insigne honneur que vous m'avez fait en m’accordant vos suffrages.

En songeant à l'insuffisance de mes titres à une aussi grande bienveillance , je ne puis la considérer que comme une récompense d'un zèle et d’un attachement pour votre - Société qui ne se sont jamais démentis depuis quarante ans, Si des occupations professionnelles m’ont empêché de sa-

CR. tisfaire aux devoirs que la Société est en droit d’attenére de ses membres, j'ai tâché de vous faire excuser ce défaut par mon assiduité à vos séances et par mes sentiments de bonne confraternité.

En posant sur mes cheveux blancs cette couronne hono- rable , vous n’avez considéré que ces sentiments qui m'ont toujours animé, et je le reconnais avec bonheur, vous n’avez consulté que votre cœur,

Merci donc , mes chers collègues ! Mais, avant de donner la parole à notre bon et savant Secrétaire, veuillez me per- mettre d'adresser, au nom de la Compagnie, nos remer- ciments à notre président sortant, pour la manière honorable et distinguée avec laquelle il à dirigé vos séances pendant l’année qui vient de s’écouler, Puissé-je ne point dévier de la route qu’il m'a tracée, et n’être point trouvé trop indigne de lui! RARES

Il est donné communication d’une lettre de M. Kirschbaum, secrétaire perpétuel de la Société des sciences naturelles de Nassau , qui demande à entrer en échange de publications avec la Société Linnéenne. Accordé, pour le Bulletin.

M. Pierre présente un résumé du mémoire qui suit, sur la

composition chimique du froment pendant toutes les phases de l'existence de cette plante.

PE,

RECHERCHES EXPÉRIMENTALES DÉVELOPPEMENT DU BLÉ

ET SUR LA RÉPARTITION, DANS SES DIFFÉRENTES -_ PARTIES, DES ÉLÉMENTS QUI LE CONSTITUENT,

A DIVERSES ÉPOQUES DE SON DÉVELOPPEMENT, Lues dans les séances de juillet, de novembre et de décembre 1865 ,

PAR M. PIERRE,

CHAPITRE PREMIER. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES,

Tout le monde est à même d'observer, chaque année, les résultats de ce Re ee SES suite duquel un grain de blé, placé d convenables, germe et donne naissance à une plante d’un poids beaucoup plus considérable, Du pied de cette plante, par le tallage , partent généralement plusieurs tiges terminées par des épis, dans lesquels se trou- vent d’autres graines en nombre plus ou moins considé-

Tout le monde sait que le grain de blé, mis en terre, pro- duit tout à la fois de la paille et du grain en quantité suffi- sante pour rendre sa culture lucrative, quand cette culture est faite avec intelligence.

Pendant les différentes phases successives de cette végéta- tion de huit à dix mois, le poids de la plante devient de plus

PRE | LA en plus considérable , jusqu’à l'approche de la maturité de ses graines,

Cet accroissement de poids se fait aux dépens de certains éléments de l'air atmosphérique, et plus encore aux dépens de certains éléments du sol. Ce qui prouve, mieux que toute espèce de raisonnement théorique, cette influence prédomi- nante des éléments fournis par le sol, c’est la nécessité d’a- bondantes et de périodiques fumures pour obtenir d’abon- dantes récoltes de blé.

On s’est déjà demandé souvent si l'analyse de ces récoltes mûres ne pourrait pas nous éclairer sur la nature des élé- ments qu’il importe de mettre à leur disposition , et l’on s’est mis à l’œuvre pour chercher, avec toute la précision possible, la composition du blé, en vue de restituer à la terre ce que lui prend une récolte de cette céréale.

L'agriculture doit savoir gré de leurs efforts aux chimistes qui lui ont fourni ces précieux renseignements dont elle pourra faire son profit; mais il serait peut-être imprudent d’attacher dès aujourd’hui trop d'importance à ces résultats de l’analyse envisagés à cet unique point de vue; car, s’ils nous apprennent quels sont les principaux éléments consti- tutifs d’une récolte, ils ne nous renseignent pas sur la forme la plus convenable à donner à ces aliments de la plante, pour les rendre plus facilement et plus avantageusement assimi- lables. L'analyse chimique ne nous a guère éclairé davantage, jusqu’à présent, sur l’époque à laquelle il conviendrait de mettre à la disposition de la récolte ces principes essentiels à son développement régulier et à sa prospérité. Enfin nous avons encore à lui demander bien des renseignements au sujet de l'influence que peuvent exercer, sur l’assimilabilité de ces principes, la nature chimique et physique du sol, les conditions variables de température et de climat, sans

"70 compter les autres circonstances dont l'influence est moins apparente.

Les questions qui se rapportent à l’alimentation du blé pendant son développement sont donc très-complexes, et leur solution complète demandera probablement encore bien des années de recherches de la part des chimistes et de la part des agronomes.

Sans avoir la prétention de traiter, quani à présent, ces questions dans toute leur généralité, j’ai pensé qu’il pou- vait être utile de chercher à en élucider quelques éléments, et voici à quel point de vue spécial bien déterminé je me suis placé :

Quelle est, à diverses époques du développement de la plante, la marche de la production et de la répartition, dans ses différentes parties, de la matière organique, des sub- stances azotées et des principes minéraux les plus impor- tants ?

A cette question se rattache, comme cas particulier, celle de savoir à quelle époque la plante puise le plus énergique- ment dans le sol; en d’autres termes, pendant quelle pé- riode de sa croissance une récolte de blé exerce au plus haut point son pouvoir épuisant sur le champ qui la pro- duit.

Cette dernière question particulière se rattache à d’impor- tantes théories agronomiques dont les conséquences pratiques sont de la plus haute gravité.

Ainsi, c’est une opinion généralement accréditée chez is culivatenrs, que les plantes n’épuisent le sol qu’à partir de

l’époque de la formation des graines, c’est-à-dire depuis la floraison jusqu’à la maturité.

Cette opinion se fonde sans doute, instinctivement peut- être, sur ce qu’en général, de toutes les parties d’un végétal, les graines sont celles qui, sous un même volume, con-

SM de

FE e

de AD = tiennent la proportion la plus forte de substances nutritives ; mais elle a été souvent contestée,

Mathieu de Dombasle, dans un travail couronné par la Société d'agriculture de Lyon, avait cherché à combattre et à réfuter cette opinion, en lui opposant des faits tendant à prouver que les plantes puisent tout aussi bien leur nourri- ture dans le sol au début de leur développement qu’à une époque plus avancée ;

Que le chou, par exemple, ainsi que le tabac et le pastel, auxquels on ne laisse ordinairement pas produire de graines, sont considérés avec raison comme des plantes épuisantes au plus haut degré.

C’est encore ainsi que, dans les pépinières l’on élève, pour les repiquer,; les jeunes plants de chou, de colza, etc., le terrain perd en quelques semaines une très-notable partie de sa fertilité (1).

Mathieu de Dombasle, en se fondant sur des observations directes qui lui étaient personnelles | soutenait qu'une plante fécondée renferme déjà tous les éléments nécessaires à l’accomplissement normal de ses fonctions vitales jusqu’à l’époque de la maturation.

Parmi les faits qui semblent donner raison à l’illustre fon. “dateur de l’Institut de Roville, on peut citer celui des végé- laux qui, arrachés après leur fécondation , produisent cepen- dant des graines mûres quand on les entretient dans un état

(1) Dans une série d'études sur le _—. j'ai montré que le plant, lorsqu'il est très-vigoureux au moment de la transplantation, pent déjà contenir une très-grande partie des Here constitutifs que l’on ren- contréra, huit mois plus tard, dans la plante parvenue à maturité. C'est dans les organes foliacés du plant, surtout, que se trouvent accu- mulés tous ces principes, et Re les matières azotées. { Y. Bullitin des années 1862 et

mms 75 mn convenable d'humidité (1) : il s’opère alors, disait-il, pendant le reste de la vie de la plante, un simple transport, une ré- partition différente des principes constitutifs qu’elle ren- fermait au moment de son arrachage. M. Boussingault fit judicieusement observer, dans un travail publié en 1846 (2), que les feuilles des plantes, après la floraison, peuvent con- tinuer encore long-temps leurs fonctions; qu'elles laissent exhaler encore, par la transpiration, une grande quantité d'humidité, qui semble prouver que les racines n’ont pas cessé de fonctionner.

M. Boussingault a voulu en appeler , en dernier ressort , à l’expérience directe, et il a reconnu que si, après la flo- raison , le développement de la matière organisée se ralentit dans le blé, ce développement est loin d’être parvenu à son terme, Cet habile agronome, à qui la science agricole mo- derne doit tant d’intéressantes données, a trouvé que le poids total de la récolte avait presque doublé depuis la floraison jusqu’à la maturité.

Les expériences que j'ai faites moi-même sur le colza, pendant ces dix dernières années, m'ont conduit à des résul- tats analogues, dans le même sens ; mais la différence était beaucoup moins tranchée.

Au lieu de me borner à une étude d'ensemble sur cette plante considérée dans son entier, j'avais suivi en même temps dans ses diverses parties principales, et à différentes

(1) Qu’on arrache, par exemple, même avant l’épanouissement de leurs fleurs, quelques plantes de seneçon ou de chardon commun, et qu’on les suspende en bottes, à l'ombre, au-dessus d’une terre en façon, bientôt on verra les plantes fleurir, et la terre se couvrir d’une

forêt de seneçcon ou de chardons issus des graines qui sont

(2) Annales de chimie et de phys. t, XNIT, p: 162, série,

ds 120 époques de son développement, la répartition des principes constitutifs les plus importants.

Les résultats auxquels j'avais été conduit, par cette étude circonstanciée sur le colza, m'ont paru assez importants pour m'engager à entreprendre sur le blé une série de recherches du même genre.

Le travail dont j'ai l'honneur de présenter aujourd’hui à la Société Linnéenne de Normandie les résultats princi- paux, n'avait donc pas pour but de vérifier les conclusions énoncées par M. Boussingault dans le travail que je viens de rappeler ; ces conclusions m'ont toujours paru hors de doute ; mon but était de les étendre et de les compléter à mon point de vue.

Je me suis proposé d’abord de suivre, depuis le moment du réveil de la végétation au printemps, à peu près quinzaine par quinzaine , jusqu'a l’époque de la maturité du blé, la marche de l’accroissement du poids de la matière organisée dans cette plante et dans ses différentes parties principales, racines, tiges, épis, feuilles mortes, feuilles encore vertes, elc.

Après avoir considéré, dans ces différentes parties, : l'accroissement brut du poids de la matière organisée, j'ai cherché encore à y suivre l'accroissement et la répartition des principaux éléments constitutifs de la plante, matière organique, azote, silice, acide phosphorique, chaux, potasse , etc. ; en portant mon altention d’une manière toute spéciale sur les éléments que le sol peut seul fournir, et particulièrement sur ceux qui forment la base des engrais destinés à entretenir la fertilité du sol.

Mes premières tentatives d’études sur le blé datent de 1848, mais ce n’est que sur la récolte de 1863 seulement que je me suis cru en mesure de pouvoir remplir, en partie, le cadre que je m'étais depuis long-temps tracé,

=.(60-=

11 faut s’être livré à des travaux de ce genre pour pouvoir se faire une idée du temps et des soins qu’il est indispensable d’y consacrer, si l’on veut avoir quelque chance d’arriver à des résultats pratiquement acceptables.

Lorsque, dans des recherches de cette nature, on veut essayer d'arriver à des résultats dont la pratique puisse tôt ou tard faire son profit, on se trouve en présence de deux difficultés indépendantes de l’habileté de l’expérimen- tateur.

Le poids de matière nécessaire pour les essais analytiques étant assez restreint, si l'on se bornait à ne prendre que le nombre de plantes indispensable pour fournir ce poids de | matière , on serait presque toujours exposé à ne pas obtenir une expression vraie ou même approchée de l’état moyen des choses. Mais , d’un autre côté, si l’on veut prendre la récolte d'une superficie très-étendue, la division préalable et néces- saire d’une masse considérable de matière présente de gran- des difficultés qui peuvent être des sources d'erreurs sérieuses, en même temps qu'elles sont des sources d’embarras.

Le mieux consiste à faire tout son possible pour choisir d’abord des parcelles qui offrent de bonnes conditions moyennes de végétation, puis à opérer ensuite, dans ces par- celles, sur la récolte d’une superficie restreinte, assez grande pour représenter l'état moyen d’un champ, sans être assez étendue pour devenir une source d’embarras.

Dans les expériences dont je vais rendre compte, cette étendue, pour chaque époque d'observation, a varié entre trois et six centiares.

Me. one

CHAPITRE Il. ÉTUDE PRÉLIMINAIRE,

Analyse de la terre du champ d'expériences, et du blé qu'on y

a seme.

Le champ qui a servi cette année à mes expériences est

argilo-calcaire siliceux ; la couche de terre dite végétale, com- prenant ce que M. de Gasparin désignait sousles noms de sol actif et de sol vierge, y variait depuis 75 centimètres jus- qu'à 1 m. 10 c. de profondeur. Il avait produit, en 1862, un assez bon colza qui succédait à un autre colza, suivant la coutume assez généralement répandue dans la plaine de Caen. Dans ce champ, d’une contenance d’un hectare environ, on à choisi une parcelle de 17 ares dans laquelle on a mis, au lieu de fumier, de la terre prise à l’une des extrémités de la pièce, les récoltes étaient souvent exposées à la verse par un excès de fertilité aux fréquents dépôts qu’on y faisait. L'épandage de cette terre, les labours et hersages qui l'ont suivi, ont été faits dans de bonnes conditions pour la bien incorporer dans la couche qu’elle était destinée à fer- tiliser,

J’ai cru devoir commencer par faire l'analyse de la couche arable de mon champ d'expériences, avant d’y semer le blé qui devait faire l’objet de mes études.

Au milieu de novembre 1862, par un temps sec, j'ai prélevé en huit places différentes, sur une profondeur de 25 centimètres, un bon échantillon moyen d'essai d'environ quatre kilogrammes. Après dessiceation spontanée à l'air, on à bien pulvérisé cette terre, on l’a brassée à plusieurs

6

st reprises, etc. ; puis on l’a soumise enfin à une série d'essais dont voici les résultats, rapportés à la terre supposée en- tièrement privée d'humidité.

Dosage de l'azote.

J'ai recherché et dosé séparément, dans cette terre :

L'azote qui s’y trouvait à l’état d’ammoniaque et de carbonate d’ammoniaque, ou plus généralement à l’état de sels ammoniacaux volatils au contact et sous l'influence de l'eau bouillante ;

L'azote qui se trouvait engagé dans des combinaisons solubles assez peu stables pour se dégager à l’état d’ammo- niaque sous l'influence d'une dissolution de soude au centième, maintenue en ébullition pendant une demi-heure ;

L’azote qui se trouvait engagé dans des combinaisons plus stables, organiques ou autres , mais sans y comprendre les nitrates ;

Enfin l'azote combiné à l’état de nitrates.

Pour doser l’azote qui se trouvait dans la terre à l’état d’ammoniaque ou de sel ammoniacal volatil à 100 degrés, on soumeltait à la distillation 100 grammes de terre mé- langée avec un litre d'eau bien exempte d’ammoniaque, en suivant la marche indiquée par M. Boussingault pour le dosage de l’ammoniaque des eaux (l'appareil qui m'a servi est figuré ci-contre) ; on recueillait 125 centigrammes de liquide, et, après y avoir dosé l’ammoniaque, on rapportait, au moyen d'un calcul fort simple, les résultats à ce qu'ils auraient été si l’on eût opéré sur un kilogramme de matière sèche. On a obtenu ainsi :

gramme. Dans un premier dosage. . . . 0,010 58 d’azote. Dans un second dosage. . . , 0, 011 34 Moyenne. 22 LL L2 - + 0, 010 96

Es EX Sal RES NRA

: 3 5“ | ni. à

US. Na Le

TU) pu nn

: == il Vu

“4 TEE) RS,

Hu ANTT

Le dosage de l’azote en combinaisons assez peu stables pour se dégager à l’état d'ammoniaque sous l'influence d’une dis- ‘Solution très-faible de soude fut effectué par le même pro- cédé, avec cette différence que l’eau pure servait d’abord au lessivage méthodique de la terre avant d’être additionnée d’un centième de soude ; elle était ensuite sonmise à la distillation.

On a obtenu ainsi, dans deux dosages successifs, opérés chacun sur 100 grainmes de terre, des résultats qui, rap- portés à un kilogramme de matière sèche, sont exprimés comme il suit :

gramme.

Premier dosage. . . . O0, 013 52 d’azote. Deuxième dosage. . . . 0, 012 58 Moyenne. . . O0, 013 05

En retranchant de ce résultat le nombre qui représente la

SR proportion d'azote qui se trouvait dans la terre à l’état de composés ammonjacaux volatils à 100 degrés, en présence de l'eau pure, on trouve, pour le poids de l’azote contenu dans un kilogramme de terre à l’état de composés plus stables, mais susceptibles d’être expulsés, à l’état d’ammoniaque, sous l'influence d’une lessive très-faible de soude, le nombre 0,8 01305 0,8r.01096 0,gr.00209.

Le dosage de l'azote total engagé dans des combinaisons quelconques autres que les nitrates, effectué par le procédé de M. Péligot, au moyen de la chaux sodée, a donné, pour un kilogramme de terre sèche : k

Premier dosage. . 1,8" 6098) = Deuxième dosage . 1, 7454) Moyenne, 1,8.6776

En défalquant de ce nombre ceux qu'on avait obtenus précédemment, il reste, pour la proportion d'azote engagée dans des conditions plus stables, insolubles dans Peau, 1,8. 6646.

Enfin, la recherche de l’acide nitrique, effectuée au moyen du procedé si ingénieux et si délicat de M. Boussingault, à donné, dans deux opérations distinctes, pour le poids de l'azote contenu à l’état de nitrates dans un kilogramme de terre sèche.

noire : ag Moyenne. 0,8 00475

Il en résulte que le poids total de l'azote engagé dans des combinaisons diverses est représenté, en somme. par 1,682 35 pour un kilogramme de terre sèche.

Analyse de la terre.

L'analyse plus complète de la terre a fourni les résultats suivants, rapportés au kilogramme :

sd

Azote en combinaisons diverses. . . . 1 ,ur.682 Acide see Se 1,708 Potasse . a nr Je Pi do n. 0, 892 Soude, es 0, 866 Carbonate de magnésie.. . : «+ . . ... h,.... 93 Garbonate de chaux. . 247, 90 Chaux engagée dans des LA jose 2; 06 Sable, argile, silice et oxyde de fer . . . 738, 79 Matières orgauiques diverses; ......:..: n:28n; 07

Pertes et matières non dosées, parmi lesquelles se trouvaient des chlorures et des sulfates, . 3, 126 Sont mi 008

Pour rapporter à l’hectaré dônnées qui précèdent, nous ädmettrons qué le mêtré Cube terre sèche pèse : 4 500 kilgrañimeés. La couche de 25 centimètres, que repré- sémé mätière qué j'ai soumise à l'analyse, pesait donc 3 750 000 kilogrammes, et c’est par ce nombre qu'il faudrà multiplier tous ceux que nous avons cités plus haut. On obtient ainsi, pour les quantités d'azote à divers états, d’acide phospherique, de potasse, de soude, ete: ; contenues dans la couche superficielle de 25 centimètres du champ - destiné aux expériences, des nombrés dont nous ne rappor- terons ici que les plus importants :

j Pour un hectare. Aäâote à l’état de combinaisons ammoniacales

très-facilement volatilisables. . É M;°61 Azote én combinaisons solubles assez peu sta-

bles pour se dégager à l’état d'’ammoniaque

sous l'influence d’une dissolution de soude

äu centième . . se 7, Aiôte à l’état de nitrates. . LR Azote engagé dans des outilhicalsons plis ét:

bles, insolubles dans l'eau. . . . . 6 243

Le

si

Acile :phosphorique. . : st. 6 577 Potasse. . . Sn da de 0 3 082 D in

Matières organiques diverses. . . . . 105 262

Nous ne croyons pas devoir citer les nombres considérables qui se rapportent aux carbonates de chaux et de magnésie.

Le champ destiné aux expériences était donc assez bien pourvu des éléments auxquels on s'accorde aujourd’hui à faire jouer un rôle important dans la fertilité d’une terre en culture. Ce champ a été Jabouré en planches d'environ 2 mètres 50 centimètres de largeur et ensemencé à la fin de novembre , à raison de 40 litres pour les 17 ares réservés: soit environ 282 litres par hectare.

Cette quantité de semence était un peu considérable, mais l’époque avancée demandait qu’on dépassät un peu les proportions ordinaires, et la suite est venue démontrer qu'on avait eu raison.

Analyse du blé employé. Ce blé, nou barbu, demi-glacé, à chaume creux, est connu dans le pays sous le nom de blé anglais. Il contenait , à l’état de complète siccité, par kilograaioe + Matières organiques combustibles {azote déduit). 960, 71

A70 eee. 207200 ra morue

* 6, 146 Chaux. . k ÿ 0, 56 Man, . ui War Lis 2:25 Potasse . i ions es h, 71 Soude, ; " 4 0, 149 Silice. . 4:34

Charbon, aidé aonique et sites ve: non dosées, . oo Si

Me | Le

Comme ce blé, à l’état naturel, pesait 79 kilogrammes l'hectolitre, et qu’il contenait quinze pour cent d'humidité, les L0 litres qu’on a semés dans la parcelle d'essai pesaient 31,Ki,6 à l’état brut, représentant 27,15 de blé complète- ment sec. Jl serait aisé, au moyen de ces données, de calculer les quantités d’azote, phosphates, d’alcalis, etc., facile- ment assimilables apportées au sol par la semence qu'on lui avait confiée.

Observations diverses.

Pendant l'hiver très-doux de 1862 à. 1863, les lombrics se mulliplièrent considérablement dans mon blé, qu'ils labou- rèrent en tous sens, à tel point que la bonne venue de la récolte en parut un moment compromise ; mais au printemps mes craintes se dissipèrent , et à partir du roulage, le blé, quoiqu’en restant toujours un peu clair, a constamment con- servé une belle teinte vert-foncé.

CHAPITRE III.

MARCHE SUIVIE DANS LES EXPÉRIENCES.

Quelques mots maintenant sur la marche que j'ai cru devoir suivre dans ces études.

Après une inspection minutieuse du champ d'expérience , j'ai choisi les trois planches qui m'ont paru les plus propres à représenter, dans leur ensemble, et sur une longueur suffi- sante, l’état moyen de la récolte en terre, et c’est sur ces trois planches qu’on a constamment pris tous les échantillons de récoltes destinés aux diverses épreuves.

Le blé qui en provenait a été examiné , pesé et es à six époques différentes, en prenant un ensemble de précäu- tions sur lesquelles je reviendrai dans un instant,

#

do

Le 19 avril, au moment où, sous l'influence de la tem- pérature plus douce du printemps, la végétation paraissait disposée à devenir plus active , et quand les tiges semblaient comRencer à se développer, j'ai prélevé ma première récolte d’essa

7 É nouvel échantillon de récoltes a été pris le 16 mai, alors que les tiges avaient acquis déjà un certain développe- ment; mais il était difficile encore, même en déroulant avec précaution la dernière feuille supérieure , d’en séparer des rudiments d’épis ;

La troisième récolte eut lieu le 13 juin ; les épis étaient généralement sortis sur le point de sortir, et l’on voyait déjà quelques fleurs sur les plus précoces ;

Nouvelle prise d'échantillons le 29 juin ; à l'exception de quelques épis rétardataires , le blé était entièrement défleuri ;

Le 143 juillet, alors que le blé, encore vert, commen- çait à incliner ses épis dont quelques-uns montraient déjà cette teinte jaunissante qui fait pressentir l’approché de la moisson, j'en fis encore une récolte d’essai avant la maturité du grain ;

Enfin, la sixième et dernière prise d'essai eut lieu le 30 juillet, le jour même qui avait été fixé pour commencer la récolte générale du champ de blé tout entier.

Lors de chaque prise d'échantillons de récolte on mesurait avec soin, dans la partie réservée de chacune des trois plan- ches prises pour iypes, des surfaces égales (généralement un centiare) sur chaque planche, et lorsque la délimitation en avait été faite aussi rigoureusement que possible, on arrachait le blé avec précaution en se servant soit d’une petite bêche ; soit d’une truelle de jardinier.

Les trois récoltes partielles étaient ensuite réunies pour forngr un échantillon moyen.

Les plantes étaient soigneusement dépouillées de la terre

#90 adhérente et subdivisées en plusieurs parties, ainsi définies : Racines, jusqu’au collet;

2 Feuilles mortes ét tiges atrophiéés plus ou moins dessé- chées ; Feuilles encore vertes ;

le Partie inférieure des tiges, depuis le collet jusques et v compris le dernier nœud supérieur ;

Partie supérieure des tiges, depuis dernier nœud supérieur jusqu’à la base de l'épi ;

Epis pleins.

Il est à peine utile de faire observer que, dans les pre- miers échantillons de récoltes, il n'était pas possible d’ob- tenir séparément toutes ces parties.

Dans les deux dernières récoltes, on a pu séparer le grain avec assez de certitude pour en fairé un examen distinct,

ién que le poids de chacune ces récoltes ne fût pas très-considérable , la subdivision par lots dont if viént d’être question plus häut nécéssitait, à rdison de la longueur du temps qu’elle exigeait, l'emploi simultané de plusieurs per- sonnés, pour prévenir, par une plus grande célérité, des charices d’altération qui araiet pi modilier les résultats et les conséquences qu’en en devait tirer.

Ces diverses parties étaient soumises à une dessiccation progressive ménagée d’abord; puis ensuite portée assez loin pour permettre de tout réduire en une sorte de poudre ho- mogène, éminemment propre aux épreuves qui ne peuvent se faire commodément qu'avec des quautités restreintes de matières. Cette mouture préalable se faisait an moyen d'une égrugette à sarrasin, qui m'a rendu de très-grands services dans bien des recherches de ce genre (Voir la figure ci- après ).

ts

NN = vie =

TN LS He LUE

NN RSS NE fR $ st js N SE \ KN NS

Ou brassait ensuite soigneusement le produit de la mou- ture, afin de lui donner l’homogénéité nécessaire pour que chaque gramme de matière offrit une représentation fidèle de la masse entière.

Cet état des matières à examiner permet d’en conserver des échantillons pour toutes les vérifications qui peuvent devenir nécessaires plus tard, ou même pour des recherches complémentaires qui n'étaient pas d’abord entrées dans les plans de l'observateur (1).

CHAPITRE IV. PREMIÈRE SÉRIE D'OBSERVATIONS.

Échantillons de récoltes prélevés le 19 avril, au moment où, le tallage étant terminé , les tiges paraisasent disposées à commencer leur élongation.

(1) Je me suis bien trouvé d'avoir conservé ainsi de nombreux échantillons de produits, dont je possède encore plusieurs centaines de

Dhs

La première planche (1) a donné, sur un

CROUISPRL dun "Attal deb La deuxième. : 137 CR ROME ne en à

Total. . . 413 touffes.

Le nombre total des tiges naissantes s’est trouvé égal à 1780, ce qui donnait un tallage moyen d'un peu plus de quatre tiges (4, 3) par touffe. Nous devons nous empresser d'ajouter que près du quart de ces tiges naissantes paraissaient déjà trop languissantes pour qu’il fût permis d’en espérer le complet développement. La totalité de celte petite récolte, après avoir été bien débarrassée de la terre adhérente, a été partagée en deux lots distincts examinés séparément :

1.7 Lor.— Racines.

Poids total de matière entièrement privée d'humidité ré- coltée sur 3 centiares, 39, er. 28, ce qui représente 130 K- 93 par hectare.

Dosage de l'azote : dosage, 18, #r- 1 ei kilogramme. . dosage, 17,

Moyenne, 147, 95

_Spécimens qui paraissent tout aussi propres à servir à des recherches analytiques d’une certaine SE que s'ils venaient d’être préparés tout récemment.

(4) Nous devons faire observer, une fois pour toutes, que ces dénominations 1°, 2°, planche, sont de pure convention, et ne veulent pas dire que les planches fussent contiguës et se t sans intermédiaire,

Il s'agissait ici d’un simple numérotage propre à distinguer les planches l’une de l’autre, maïs dans un rang toujours le même. .

ES LL La composition de ces racines, rapportée au kilogrammé de matière sèche, s’est trouvée représentée ainsi :

Matières organiques combustibles (dé- duction faite de l'azote). . . . 866, 74h

Azote en combinaison, . . nes 95

Substances minérales (bn) RAR Le ete

L'analyse particulière des cendres a donné pour résultats :

Silice. . 71,8. 637 Oxyde de kr DU dope ss Us 0 AIS DORE Re Pi, AT TS CR 42, 988 Magnésie. - : . Éd Se + à Rd SI Potasse RS de Ce te D) Soude, É 4; 0 bulititee avi non ds +45: 00

2 Lor Feuilles et rudiments de tiges.

Poids total de cette partie de la récolte, com-

plètement privée d'humidité, sur 3 centiares. 301 sw: à Cette quantité de matière correspondrait, par

hectare à. 1004,kil, 33 Dosage de l'atoee à te due: 356.1 er kilogramme.

dosage, 36, 1 Moyenne, 35,2r.6 Un Eee de la matière sèche peut se représenter ainsi :

Cnhet

duction PS "* Agé

+ 884,81,208 Azote en combinaison, RU

a Matières minérales (cendres). . . . 80, 4192 Les cendres, elles-mêmes, se composaient de :

SIRCE. rande et an note stats 29, - 060 D AR Ti nn a en à 4, 270 Acide domi É es 7, 200 Ch

aux ; 10, 117 Magnésie RD + : 2, 682 PU nn den Du em o OO S Soude . . S Le à 3, 868 Substances ec non asts 5 pag 9, 092

En rapportant ces divers résultats non plus au kilogramme de chaque lot de substances, mais à un kilogramme de plan- tes considérées dans leur entier, ou à lhectare garni de plantes dans les mêmes conditions d’espacement et de vigueur, on obtient des nombres que j’ai consignés dans les tableaux Let II ci-après.

Fableau E. Éléments constitutifs du blé au moment de la première prise

d'échantillons ; suR UN KILOGR. DE PLANTES sÈècuxs, il se trouvait :

Dans . Dans Dans l les feuilles Je blé, ï FT Tes et considéré rudiments dans | racines, | de tiges. | sonentier, Matières organiques ner gr. gr. gr. bles, azote non compris . 99,962 | 782.232 882,194 L' Azole éombiné à: 3 515 à 2,070 34,494 PR de. ee sy 8,262 22,470 30,432 Er MORT LS SSSR 4,039 4,4 2, Acide Ppphor agen dis tgre + 0,544 6,370 6,914 . SE 4,498 | 43,073 | 44,571 ur Fnac .. 0,24 2,373 2,617 rie de à «à PR dr om 0,599 414,37 44,960 nn. Voie GE 0,222 3 422 644 Substances diverses, A 0.899 8,043 8,942 Totaux. . - . - | 145,33 | 884,6 |1000, »

RS me

Tableau IE, Éléments constitutifs du blé au moment de la première prise d'échantillons , le 49 avril, sun un mecrans.

Dans Dans Dans les feuilles | la plante, les et considérée

rudiments ans racines. |} de tiges. | sonentier.

lières organiques combusli- kil. kil. i bles, 2. non compris . . . 413,5 888,0 1004,5 nn. iné RE 2,3 35,8 38,1 US EL Se QU PEU 9,4 252 34,6 es T2 Pr SN 4,2 4,3 2,5 sde phoshorque us 0,6 7,2 7,8 Chant ses RE 'He 4,7 12,8 46,5 RARDEMC S doeunes ve à 0,3 x F7 à 3,0 PORTE SR 0,7 16,3 47,0 UT RC RE 0,2 3,9 h,4 Substances diverses. . . . . . . 1,0 9,1 40,1 FOPAUR 0 130,9 1004,3 41135,2

RO

CHAPITRE V. DEUXIÈME SÉRIE D'OBSERVATIONS. (16 mai 4863),

Les tiges avaient acquis déjà un certain développement ; mais il était encore difficile d’en séparer quelques rudiments d’épis.

La première planche a produit, sur un cent 458 touffes. D DOME: 2. 0

FORL . . . . DO0 tous

Le nombre total des tiges, sans distinction de vigueur, s’é-

PUR gr levait à 1778, ce qui représente un tallage un peu inférieur à quatre tiges par plante (3,87).

La différence entre les tiges vigoureuses et celles dont il n’était plus guère permis d'espérer un produit réel, était de- venue bien plus prononcée qu'au moment de la première ré- colte du 19 avril.

On à partagé la récolte totale en quatre lots distincts:

Racines;

Feuilles mortes, auxquelles on a réuni les tiges complè- tement atrophiées et entièrement jaunes ;

Feuilles vertes ;

Tiges de diverses longueurs. L

Nous devons ajouter, toutefois, qu’à raison des grandes difficultés qu’on à rencontrées dans la séparation des deux derniers lots, cette séparation ne doit être considérée ici que comme approximative, c'est-à-dire que le troisième lot con- tient des rudiments de tiges, et qu’il se trouve encore, dans le quatrième, des portions de gaînes de feuilles vertes.

Lor.— Racines. :

Poids total de matière sèche provenant de la récolte entière faite sur les trois planches (trois centiares). 97,5r. 644 Le poids de ces racines qu’on aurait trouvé sur un hectare

s'élèverait à 325,kil.48.

Dosage de l'azote: 1°" dosage, 12,8r-21 par kilogramme. : dosage, 12, 17

Moyenne, 12,5r-19 par kilogranrme. La composition de ces racines, entièrement privées d’hu-

midité, était la suivante, rapportée au kilogramme : Matières organiques combustibles ou voiatiles ( déduc-

PT

tion faite de l'azote. . . . . . £#92,er.733 Azote en combinaison . . Re - Me Substances minérales Hate. ns sort 027

Les cendres, elles-mêmes, se composaient ainsi :

à OS OS Acide Ha Re en 3, 000 Chaux 15, 899 Mens 4, :h47 Potasse 2..:08 Soude. si 1,796 Spietances TA non pu MESSE LEO à

2 Lor.— Feuilles mortes et tiges atrophiées ayant cessé de végéter.

Fe PNR PP POP EN | Es à TH à F4 | FFA

L sur trois cent'®,52,sr. 724 Pour un hectare, ce poids se serait élevé à 175, kil. 75.

Dosage de l'azote : 1°* dosage, 15, «04 par kilogramme. dosage, 15, 54 Moyenne, 13, 29 Composition de ces feuilles et tiges rudimentaires mortes , rapportée au —— de matière complètement privée d'humidité :

Matières organiques combustibles ou volatiles (déduc-

tion faite de l'azote). . . . . . 875,er.305 Azote en combinaison, d'u. EN Substances minérales ( NP, ‘: 10 00

Les cendres, elles-mêmes, contenaient :

cs 0

Silice. . 7h,8r.954 Oxyde de fer 4, 802 Acide phosphorique 3, 748 + 7 NRS 47, 912 Magnésie, 7, DOI Potasse . 2, 019 Socde. ere &: h10 Substances Sferes non ANT a SA A. 357

3 Lor.— Feuilles vertes et sommités de tiges dont la sépa-

ration n’a pu se faire.

Poids total de la matière sèche récoltée sur trois cen-

liares, « . 921,8-085

Ponr un bec: % poids s "élèverait à 1 756,Ki1.95,

Dosage de l'azote : dosage, 28,#r-47 par kilogramme. dosage, 28, 04

Moyenne, 28, 255 Rapportée au kilogramme de matière entièrement privée

d'humidité, la composition de ces feuilles vertes s’est trouvée être la suivante :

Matières organiques combustibles ou volatiles (déduc- tion faite de l'azote). ;

895,5r.452

Azote en combinaison. + (i 20

Substances minérales (cendieiÿ Fo. 18, 27 Composition des cendres :

DE . 28, 395

Oxyde de fer, ., s h, 152

Acide phosphorique. . . . . . . 6, 372

CS

Chaux. 42, 04h Magnésie . 3, 091 Potasse. F 8, 972 Soude. SU RNCS be ere à non Le RSS | ei

42 Lor.— Tiges entières privées de leurs feuilles.

Ces tiges présentaient, en moyenne, trois nœuds faciles à distinguer. Pendant la mouture de la matière sèche, celle-ci avait une tendance manifeste à empâter le_ moulin, circon- stance qui caractérise, en général, la présence de substances gommeuses ou sucrées.

Poids total de matières sèches récoltées sur trois centiares . ; 132,57. 06

Poids ébrepontit pour un cire UN OA. à

Dosage de l'azote : 1°° dosage 12,5r-29 par kilogramme. dosage, 12, 79

Moyenne, 12, 54

La composition de ces tiges, rapportée au kilograme de matière complètement sèche ; était la suivante :

Matières organiques combustibles (dé-

duction faite de l’azote . 938,8r.356 Azote en combinaison . lis Substances minérales techdies hs dt 55 RSTTEOR

Les cendres contenaient , elles-mêmes :

Silice. . 9; 55h Oxyde de fer avec un peu & oise: 3, 698 Acide phosphorique. . . , - 3, 796

FSU CRE RE h, 036 RE at UNS 1, 003. ROME... 00e Les.rinhimu 44: 260 Soude, . de 2, 4150 Substances dite ses non dr: vis JU LT

Au moyen de ces diverses données, on peut calculer Ja composition moyenne d’un kilogramme de plantes considé- rées dans leur entier. Les poids observés de chacun des lots , dont l’ensemble constitue la récolte entière, permettent ensuite de calculer ce que deviendraient ces mêmes résultats pour la récolte d’un hectare, effectuée dans les mêmes conditions.

On trouvera le résultat de tous ces calculs dans les tableaux UT et EV ci-après.

Tableau LIL. Éléments constitutif

fs du blé (46 mai}, sur ux kirocrauwe de plantes sèches.

Dans | Dansles | Dansles | Dans | Dans les les euilles | feuilles les plantes racines. | mortes. | vertes. tiges. entières.

haies 5 gr. gr. gr. gr. rech, 10, 651 57,0291583,0471453,074 | 894,804 i à 0,996! 18,398] 2,046 22,910 DR Lis se 14e 4,882} 48,488! 14,556 37,589 - Oxyde de fer, . ,. 0,573! 0,417

a È œ 8 il & Se

Acide phosphorique. | 0,362| 0,224! 4,149) 0,619 | 5,3 CON 5 à 2 4,918! 14,1671 7,842! 0,658 44,585 Ma ii ie 0,178| 0,168! 2,043| 0.164 2:5235 Potasse, : , .,. .. 0,233! 0,470! 5.842! 2,359 8,604 Sou #

de. . . 0,337! 0,095! 14,119! 0,351 1,902 Substances | diverses non dosées. , . . 4,235] 0,282] 7,519! 4,700 10,736 Toraux. . . |420,62 | 65,13 |651,12 |163,13 |1000,... | ' Î

100

Tableau IV.— Poids des élément

placé dans les mêmes conditions.

titutifs du blé, Pour un mRürane

Dans | Dansles | Dansle Dans Dans les | les feuilles | feuilles les plantes racinés. | mortes, vertes, tiges entières. l Matières organiques ou combustibles , kil. kil. kil LARG 274,3 | 153,8 | 4573,3 | 414,0 | 2415,4 zote combiné . . . 4,0 #7 ,6 5,5 61,8 Silice. . . ü 34,2 43,2 49,9 h,2 104,4 Oxyde de fer. . . . 4,9 0,3 7,3 4,6 10,8 Acide 1,0 0,7 11,2 4,7 14,5 ÉMT ENU no e «0 5,2 3,1 24,2 1,8 31,3 Magnésie. . . . . . 0,5 0,4 5,4 0,4 6,8 Pons: 5: . 5 0,6 0,5 15,8 6,4 23,2 Soude, . 0,9 0,3 3,0 0,9 5,1 Substances "diverses | non dosées. 3,3 0,7 20,3 | 4,6 20,0 ! | Toraux. . « | 3255 175,7 | 1757,0 | 441,1 | 2699,3 |

CHAPITRE VI, TROISIÈME SÉRIE D'OBSERVATIONS. 13 juin 1863.) Une grande partie des épis étaient déjà visibles, et quel-

ques-uns des plus précoces portaient déjà quelques fleurs. On a récolté dans la première ar sur

un centiare. . . . A4 touffes our seconde. . jt) "Et ER SR trame. |. 7 cu. 4132

Fou. : 2 NS

101

Le nombre total des tiges, sans distinction de taille ni de vigueur, s'élevait à 1764, ce qui représentait un tallage moyen d’un peu plus de 4 tiges par plante (4, 2).

-Ces tiges se subdivisaient en trois catégories distinctes, la manière suivante :

Tiges plus ou moins vigouréuses, maïs assez bien dévelop-

pées pour pouvoir en espérer un épi . . 14600 Tiges très-grêles et encore vertes, mais d’une réussite doutéuse . . 144

Tiges déjà mortes et breséfie débséchiées ( l plupart étaient à l’état rudimentaire et n'é- taient représentées que par deux ou trois pe- tites feuilles emboîtées l’une dans l’autre). . 620

Total égal . . . 1764 tiges

On a subdivisé cette nouvelle récolte en six lots distincts, ainsi composés : ee

Racines;

2 Feuilles mortes et tiges atrophiées de la catégorie ;

Feuilles vertes et encore actives, dans lesquelles figu- rait une partie notable des sommités des tiges grêles de réussite douteuse de la deuxième catégorie ;

Tiges dépouillées de toutes leurs feuilles, gaines com- prises, et coupées immédiatement au-dessus du dernier nœud supérieur ;

Partie supérieure des mêmes tiges, depuis le nœud supérieur jusqu’à la base de l’épi;

Enfin épis entiers.

Examen séparé de chacune de ces diverses parties :

17 Lor.—Racines.

Poids de matière sèche récoltée sur trois centiares 158,57:424 Poids correspondant pour un hectare, 528,"!-08.

402 Dosage de l’azote : 1‘ dosage, 6,8r-94 par kilogramme, dosage, 6, 74

Moyenne, 6, 84 Composition générale de ces racines, rapportée à un kilo- gramme de matière entièrement privée d'humidité : Matières organiques combustibles ou vo-

latiles, déduction faite de l'azote . . 894,sr-.186 Azote en combinaison. . . . . . 6, 8h Substances minérales (cendres). . . . 98, 974

On a trouvé, d’ailleurs, dans les cendres :

Silice. RE er OT 4, 4180 Oxyde de fer SR ne dc AA Acide phosphorique, . . ais 3, 323 Chvr.--. RO un OT CR en 0, 848 Potasse . FR Se h, 054 LT Re Re 0, 893 Substances diverses non dosées . 3, 866

2% Lor.—Feuilles mortes et tiges rudimentaires mortes atrophiees

Poids de matière sèche récoltée sur trois centiares, 125,8r-355 Cette partie de la récolte représenterait, pour un hectare qui se trouverait dans de pareilles conditions, 417,i-85.

Dosage de l'azote : 1* dosage, 12,2r.52 par kilogramme. dosage, 13, 09 Moyenne, 12,sr.81 Composition moyenne de ces feuilles, rapportée à un kilo- gramme de matière entièrement privée d'humidité : Matières organiques combustibles ou vo- . î latiles (déduction faite de l'azote). . 870,sr- 761

£ ATEN Fr PRET TARA En EPA D

103

Azote en combinaison. . . so eco 58 Substances minérales ( re +. . 118, 809 Les cendres, elles-mêmes, se composaient de :

à ER DRE EE dt AR é * 80,er.874 LT À GP ET er 2, 972 Acide jar te Ho ÉoË var L, 809 OL 5 …: > MR PER GS ns Magnésie, 4 3, 097 Potasse ar , 2, 089 Soude, . s 0, 889 Substances aér non todés re h, 672

Lor.—Feuilles vertes encore actives.

Poids total de la matière sèche récoltée sur trois centiares . . 618,8r-2/4 Sur un As "A dus Le Fran ie on en eût obtenu un poids de 2 060,ki-8. Dosage de l'azote: 1* dosage, 17,588 par kilogramme. ; 2e dosage, 17, 89 Moyenne, 17,51-88 On a trouvé, pour la composition générale de ces feuilles vertes entièrement privées d'humidité, par kilogramme :

Matières organiques combustibles ou volatiles (dé-

duction faite de l'azote). . . . . 905,#r-743 Azote en combinaison. . dnèa 5 FCO Substances minérales ombte “5 10 511

On à trouvé, dans les cendres :

a hh,8.826 CPS UE D tn, ne k, 366

104 Acide __ PAC OR io 2, 754

dlaux :!:. mar pes | Sin 8, 584 Magnémie, .: 0h lnsirdqumones en 1, 667 Potasse Liens Éo 6, 4h78 | +, 2, O4 Substances diverses non dosées . . . 5, 698

42 Lor., Partie inférieure des tiges dépouillées de ioutes leurs

feuilles

Poids total de la matière sèche récohée sur trois cen- liares. . is a IEP Cette partie de la Hole. serait Fees en poids, sur un hectare qui se trouverait dans de semblables conditions, par 2 105,73.

Dosage de azote : 1‘ dosage, 7,5°-36 par kilogrämitie. » 7, 06 Moyenne, 7, 21 Rapportée au kilagranune de matière entièrement privée d'humidité, la composition de cette partie de la récolte était la suivante :

Matières organiques eombustibles volatiles {dé- duction faite de l'azote). . : . 962,987 Azote en combinaison. . r + 45: Substances minérales ut A

Les cendres se composaient, d’ailleurs, de : I à es À 10,8 53 OR RS , , . pu à 0, 745

Acide Er-prere à à 2, 878 CHE. + + Et à + CRU SS

405

Magnésie . + “Dai 1, 294 FOR tie nr. Ro 6, 057 Soude : 1, 315 Substances HER non D 8, 738

5e Lor.— Partie superieure des tiges. ñ #

Poids total de la inatière sèche récoltée sur trois cen- tres : : . os MS Poids PAST AN sur un Hédtare, 137,kil13 Dosage de l'azote: 1‘° dosage, 20,87 89 par kilogrammé,

dosage, 21, 47 Moyenne, 21, 18 L'analyse de cette partie de la récolte a donné, pour un kilogramme de matière entièrement privée d'humidité, les résultats suivants : Matières organiques combustibles ou volatiles. (azote Hôün compris) . . e : :028,0"9T0 Azôte em combinaison. se 21 18 Substances minérales (dti Re er

Par l'analyse des cenüres, on y a trouvé:

5 1, 3 Oxyde défer. . 0, 785 Acide phosphorique ls sa 3, 4156 or in #4 6; 981 Magnésie. . ° é à 0, 71% 1 es 5: MS Soude: . 2;: 837

tint dibrses dos deulés + : 19 C0

106 Lor— Épis entiers.

Poids total de matière sèche récoltée sur trois centiares, NN ee ee à 184,844 Ge poids correspondrait, pour un hectare, à . 613,1. 8

Dosage de l'azote: 1* dosage, 20,8r.13 par kilogramme dosage, 19, 83 Movenne, 19,sr.98 En rapportant au kilogramme de matière entièrement privée d'humidité les résultats de l'analyse générale de cette partie de la récolte, on a obtenu les résultats qui suivent: Matières organiques combustibles ou volatiles (déduction faite de l'azote ) . : =. 9h0,8r.737 Azote en combinaison. . . . . . 49, 9 Substances minérales (cendres). . . 39, 983

Composition des cendres :

Silice. . . k T4: 842 Oxyde de fer . . ds :005 Acide phosphorique 3, 763 re SR RER 5, 81 Magnésie. . eue 4, 003 Potasse . : 13, : 763 JOUR LS <i Son à 0, 968 Substances diverses es de 5, . 990

J'ai résumé, dans les deux tableaux qui vont suivre (V et VE), l’ensemble de ces résultats, en les rapportant soit à un poids déterminé des plantes considérées dans leur entier, soit à la récolte qu’on aurait faite sur un hectare de plantes venues dans les mêmes conditions de taille , de vigueur et d’espacement,

V. SUR UN KILOGRAMME DE PLANTES SÈCHES, considérées dans leur entier, il se trouvait :

Dans Dans Dans Dans Dans Dans Dans Ja partie la partie MATIÈRES . CONSTITUTIVES. les feuilles | les feuilles les épis les plantes les racines. inférieure | supérieure mortes. vertes, pleins. entières.

des tiges. des tiges.

rent re ones gr. gr. gr. gr. gr. gr. gr. Log ote non compris). , 80,534 62,052 318,341 345,840 24,632 98,479 926,878 . de en carbon oh 0,646 0,913 6,284 2,589 0,495 2,092 12,989 ilice. . Re er nr 5,763 | 15,755 3,611 0,322 0,765 || 32,627 [ à à 0,191 0,242 1,836 0,257 0,018 0,405 ,61 Acide “posiqie. NU ne 0,299 0,343 0,968 4,034 0,120 0,394 3,158 Chau PE ANNEE 1,143 1,330 3,017 4,350 0,449 0,574 7,563 Magnéé, L L 0 0 + . L * 0,076 0,104 0,586 0,465 0,017 0,105 1,353 Po sc RU n Nine ï 0,365 0,449 2,277 2,475 0,293 4,441 6,700 Sou k . 0,080 0,063 0,708 0.471 0,067 0,101 4,490 ins diverses non dosées, k 0,348 0,333 1,697 4,341 0,276 0,627 4,623

TOTAL. . 6:14 |L:800,008 71,262 | 851,469 | 359,133 23,389 | 404,683 |1000,000

VE, Tableau des Fran constitutifs du blé, au moment de la troisième prise d'échantillons , POUR UN HECTARE placé ‘dans les mêmes conditions.

|

Dans Dans Dans Dans Dans Dans Dans la partie la partie MATIÈRES CONSTITUTIVES. les feuilles | les feuilles les, épis les plantes les racines, inférieure | supérieure mortes, vertes. pleins, entières.

des tiges. des tiges.

Matières age sans kil. kil, kil: kil. kil. kil. ki (azote non compris 472,2 363,8 1866,6 2027,8 126 8 577,4 5434,7 ns en combinaison. HA Rate ,6 ; 36,8 45, 2,9 42,3 76, qi 37,6 33,8 92,4 262 4,9 4,5 194,3 Oxy «4 + + . . 4,1 4,2 40,7 35 0,1 0,6 î 15,3 Acide “hotque Ne 41,8 2,0 5,7 6,1 0,7 2,3 18,5 + + . 0 * 6,7 7,8 17,7 7,9 0,9 3,4 44,3 Magna. Éd en es de + 0,5 0,6 3,4 21 0,1 0,6 7,9 es . + . . + . * + 204 0,9 13,4 49,7 4,7 8,4 39,3 Sou . . 0,5 0,4 4,1 2,8 0,4 0,6 8,7 Places diverses non dosées. , 2,0 1,9 40,0 7,8 4,6 3,7 27,1

ES RE LAN ee means | | ane. RS

TOTAL 0 528,1 417,8 2060,8 2405,7 137,4 613,8 5868,3

mn ‘Les

109 CHAPITRE VII.

SÉRIE D'OBSERVATIONS,

(26 juin 1563.)

Le blé était presque entièrement défleuri.

On a prélevé, avec les mêmes soins que précédemment, un quatrième échantillon de récolte, et voici les observations de détail qu’on a été à même de faire à cette occasion :

On a compté, sur la première planche, dans un

centiare. . . See as e- LO DD sur la dla: Feet 9 LU sur la troisième -: . . ° : . . 4126

En tout, . . . 12 touffes

En comptant le nombre total des tiges , sans distinction de taille, de vigueur , ni de développement, on en a trouvé 1688, ce qui représente un tallage moyen d’an peu plus de quatre tiges par plante (h, 4 ).

Ces tiges pouvaient se partager en 3 catégories dictinctes :

Tiges de forces diverses, mais bien développées. 872

+ Tiges non encore 7. cr et d’un produit

douteux. . . > 28

Tiges trphiées, mortes ou presque mortes. . 742

Totalégal. . . 1688

On à partagé l’ensemble de cette nouvelle ERcphe en six lots distincts, ainsi composés :

Racines.

Feuilles mortes et tiges avortées, à peu près complète- ment sèches,

3°, Feuilles vertes et parties de sommités de Kgrs.d de la seconde catégorie, dont on n’a pu séparer l'épi.

110 Partie inférieure des tiges. Partie supérieure de ces mêmes tiges. Épisentiers. .

Chacun de ces six lots à fait l’objet d’un examen séparé. 17 Lor. Racines.

Poids total de matière sèche récoltée sur trois Contre. nu SMiEt US GS MES : 146,:r-608 représentant pour un hectare, dans les mêmes conditions, un poids de racines sèches égal à . + AS8,xi. 69 Dosage de l'azote : dosage, 5,8r. 67 par kilogramme dosage, 5, 45

Moyenne, 5,8r. 56 Composition générale de la matière entièrement privée d'humidité, rapportée au kilogramme : Matières organiques combustibles ou volatiles (azote déduit). . . . . 825,673 Azote en combinaison, . . si de. 00

Substances minérales (cendres | de te à EU 7 Composition des cendres :

Re 125, 739

Oxyde de fer (1). . 49, 575

(1) La quantité exorbitante d'oxyde de fer qu’on a trouvée ici doit provenir, en très-grande partie, d’un lavage incomplet des racines ; la forte proportion de chaux doit avoir, en grande partie, la même ori- gine. J'ai cru devoir cependant, sous cette réserve, donner les résultats tels que je les ai trouvés.

Le lavage des racines présente quelquefois de très-grandes diffi- cultés. Si, pour enlever les dernières de terre adhérente, on poussait trop loin ce lavage, on pourrait craindre de désorganiser les parties les plus tendres des dernières radicelles,

Al Acide phosphorique : . . . . . 1505 Chaux k

au Ah, 288 Magnésie 1, 190 otasse Bu eus 2e eu: 1 h, 678 Soude ne d, 5350 RER et non dci : 3, 896

2 Lor.— Feuilles mortes et tiges avortées à peu près entière- ment sèches.

Poids total de matière sèche récoltée sur trois CRRMARRS ML patte root 0h Ad 258

Cette partie de la récolte représenterait, dans les mêmes conditions, un poids de 508,Ki.86 par hectare.

Dosage de l'azote : dosage, 10,8r-65 par kilogramme. dosage, 10, 75

Moyenne, 10, 7

Un kilogramme de cette matière, entièrement privée d'humidité, contenait :

Matières organiques combustibles on volatiles ( dé-

duction faite de l'azote. ; . . . 878,8. 31 Azote en combinaison. . A 40,18 Substances minérales tt .. ..15440,:6799

Composition des cendres :

Pt See NOR RE ER, ne à B:237 Acide ces a 3, 254 Chaux . : ess ir ame ; diet: 886

& TT 1, 663 Potasse, .

112 un à à 1, 865 Substances diverses non dosées . . . 5,. 916

1)

Lor.— Feuilles vertes et portions de tiges vertes en partie avortées

Poids total de matière sèche récoltée sur trois centiares. . . . . . . . + . « h81 gr. 00

Ce qui représenterait, dans des conditions semblables, 1603,kiL35 par hectare.

Dosage de l’azote: dosage, 15,8r.07 par kilogramme dosage, 15, 19

Moyenne, 15, 085

La matière, complètement privée d'humidité, contenait , par kilogramme :

Substances organiques combustibles ou volatiles (dé-

duction faite de l’azote ) . . 897,rr.790 AZole en combinaison . . . . . .' 45, 085 Matières minérales (cendres) . . . 87, 125 Composition des cendres : Me ah. us SOS ON Ye DER... .: at «Eos 7, 936 Acide DR en 2, 681 SU: Mea MURS Le A0 ‘ON Magnésie . . : es Re Potasse . S ét s OL ; Po Soude. RER ae 4, 053

113

Lor.— Partie inférieure des tiges.

Poids total de la matière sèche obtenue sur trois centiares . 759,895 Poids D ont D pour un os 9 533, kil.{ 7,

Dosage de l'azote: 1* dosage, 4,8"-25 par kilogramme. dosage, 4, 33 Moyenne, 4, 29

On à trouvé, par kilogramme de matière sèche entière- ment privée d'humidité :

Substances organiques combustibles ou volatiles (dé- duction faite de l'azote). . . . . 970,8.159 Azote en combinaison. . a 4,729 Matières minérales be: Re Composition des cendres :

Silice.

Due n Poe UP EST PES OUT Oxyde de fer De LR SUR T 4, 4195 Acide oi 1, 667 CORRE : : Ê 4, 956 Magnésie. à @,; 392 ROUE. . re 6, 902 RL 0, 826 Substances diverses non dosées . . 4, 004

Lor.— Partie supérieure des tiges.

Poids total de matière sèche obtenue sur trois centiares. . -. 253,8-667 Rieuimoulant p pour F1 hscare. 85, it 55

th Dosage de l'azote : 1°" dosage, 18,8r.98 par kilogramme. dosage, 18, 74 Moyenne, 18, 86 L'analyse de la matière entièrement sèche a donné, par kilogramme : Substances organiques combustibles on volatiles (dé- duction faite de l'azote) . . . . 937,373 Azote en combinaison . . RSR he. Matières minérales anêre) Ut. + 10e 207 Composition des cendres : Silice. or Oxyde de fer . . . FPS dr AIRE pepe ee Re 5, 392

* F 3, 690 Magnésie,. . . . ; 0, 490 Potasse. . pbieke 8, 708 Soude

mie 1 ee FRS non de | ne 4

Lor.— Épis entiers avec leur contenu.

Poids total de matière s'che ré:oltée sur trois

centiares . : : . 28hsr48h Poids correspon: loi ds 1 Le. 98," ki.28,

Dosage l'azote : 3 dosage, 17,8r.06 par kilogramme dosage, 16, Moyenne, 16, 89

Composition de la matière entièrement privée d'humidité, sur un kilogramme:

115 Substances organiques combustibles ou volatiles (dé- duction faite de l’azote). 931,8r.361 Azote en combinaison.

die ee DS Matières minérales (cendres) . . . 51, 749 Composition des cendres : Silice. . 29, 904

Oxyde de fer, PRÉ Sn Acide phosphorique . . . . . . a

208

h, 701

Magnésie 0, 636 Potasse , L |: Fr à à Soude os ne. 0, 919 Substances diverses non dosées 3, 780

Comme pour les séries précédentes, j'ai rapporté, par le calcul, les résultats qui précèdent, soit au kilogramme de plantes considérées dans leur entier, soit à la récolte com- plète d'un hectare , supposée dans les mêmes conditions que

les parcelles sur lesquelles on a opéré (Voir les tableaux VII et VIIT).

VAI. Quatrième prise ÉPNRRE (29 juin ;. nsidérées dans leur entier, il se trouvait :

SUR UN KILOGRAMME DE PLANTES SÈCHES

DÉSIGNATION DES SUBSTANCES,

Dans

les racines,

Matières ge re “as {azote non 18) «

Azote en pre . ilice

Oxyde de fe

Acide hosphoriaà ue « Chau

0 . . .

CURE OT Ce D dr

re tr ue

st 0. : oude, L #2 diverses non ‘dosées,

TOTAL, , . .

69,814

Dans les feuilles

mortes,

gr 72,833

ee

82,981

Dans Dans Dans Dans Dans la partie la partie les feuilles les épis les plantes inférieure | supérieure vertes, pleins, entières, des tiges. des tiges. gr, | gr. gr. gr. 205,642 351,087 115, ‘330 126,472 926,658 3,155 | 552 2,278 ,288 10,84 10,099 ,274 2,690 4,051 36,077 818 ,432 0,0: 0,182 4,301 644 ,067 0,651 0,508 2,683 ,483 708 0,446 0,637 6,423 ,614 0,106 0,059 0,186 1,187 2,865 2,498 1,052 0,910 7,855 ,241 0,299 0,136 0,425 0,980 1,222 0,563 0,227 0,412 2,987 229,053 361,886 120,795 135,474 |1000,»»»

he

VANL. Tableau des éléments constitutifs du blé POU

, au moment de la pe prise d'échantillons ,

R UN HECTARE placé dans les mêmes conditions

DÉSIGNATION DES SUBSTANCES.

Matières organiques ges (azote non compris). ,

il en Fo ah # x.

Aclie phophotque ; Cha L Li L made, L . * LA LL L an de or 416

Li LI LI L LI L Li L: L L Li L2 . + LE Se. «

‘diverses non dosées,

TOTAL,

Dans Dans Dans Dans Dans Dans Dans la partie Ja partie les feuilles | les feuilles les épis les plantes les racines, inférieure | supérieure mortes, vertes, pleins, entières. des tiges, des tiges. kil, kil kil. kil. kil. kil, kil. 403,5 540,2 1439,5 2457,6 792,6 883,2 6486,5 2,7 6, 24, 40,9 15,9 16,0 75,9 60,5 h4,3 70,7 29,9 18,8 28,8 252,5 9,6 3,3 42,7 3,0 0,2 4,3 30,1 0,5 4,9 4,3 4,0 4,6 3,5 18,8 7,0 8,1 17,4 ,9 3,1 l,5 45,0 0,6 4,0 4,3 0,7 0,4 4,6 2,8 4,4 20,0 47,5 7,4 6,4 55,0 0,2 4,1 4,7 2,1 0,9 0,9 9 4,9 3,4 8,5 2,5 4,6 2,6 20,6 188,8 580,9 1603,3 2583,1 845,5 948,3 6999,9

ee S À Pc

ET at

CHAPITRE VIII.

SÉRIE D'OBSERVATIONS,

(43 juillet 4863.)

Le blé, encore vert, commençait à laisser pencher ses épis ; quelques-uns de ces derniers offraient déjà une teinte légère- ment jaunissante, S

Cette nouvelle récolte, faite avec tous les soins possibles, a donné les résultats qui vont suivre :

On à compté, sur la planche, 166 touffes pour 1 centiare, planche, 152 planche, 160

Total pour trois centiares. L78 touffes,

On a compté ensuite le nombre total des tiges, et l'on a ainsi obtenu:

: Tiges nest des Se me sur très-petits) 854 » p l’épiage. 746

Total des tiges de toutes sortes . . . 1600

En comparant le nombre de ces tiges au nombre des touffes de blé, on obtient un tallage moyen d'environ trois tiges un tiers par plante (3,35).

L'ensemble de cette cinquième récolte a été partagé, comme la précédente, en six lots distincts, formés des différentes parties, savoir :

Les racines ;

Les feuilles mortes et rudiments de tiges atrophiées , sèches;

119 Les feuilles vertes ; Les parties inférieures des tiges ; Les parties supérieures ; Enfin les épis et leur contenu.

Une seconde récolte a été faite, le même jour, sur un cén- tiare de chacune des planches, en vue d’en obtenir le grain.

Examen du Lox.— Racines. Poids total de matière sèche obtenue sur trois

centiares

' 139,6r. O4 Poids RS par Kéüre:

. 03,1 07 Azote par kilogramme de matière sèche: dosage. . , 5,678 A er. es : à Moyenne, 5,5"-67 Composition de la matière sèche, sur un kilogramme :

Matières organiques combustibles ou volatiles (azote déduit ).

é fines. MEET DIS Azote en combinaison. . Rae 3. 67 Substances minérales toire Ÿ . 00, 30

Les cendres se composaient de :

D à + +. : Jd)

ne 5, 674 Acide sh ue à 1, 833

aux . 4 7, 907 Magnésie. F.s D, 179 Potasse ne : : D. 40 +. 2, O4 Substances diverses non dosées. h, 459

120 Lor.— Feuilles mortes et tiges sèches atrophiées ou avortiées.

Poids total de matière sèche récoltée sur trois centiares, RE SR et Poids corrapotane par ‘hectare. . . . 163,kil.

_ Azote par kilogramme de matière sèche :

4e dosage. . . 9er-33

9e dosage. . . 8 99 } Moyenne, _—.

La matière sèche, soumise à un examen plus complet, a donné par kilogramme :

Matières organiques combustibles ou volatiles CRUE DURE} 5 5, , …. 0699,0025

Azote en combinaison. Fr. 9, -16 Substances minérales {oniidres) si 404, 079 Composition des cendres :

Silice. . So ns ts. LS SIA io PO 5, J0p Acide phosphorique . . . . . . 3, 148 OR nn ue 43, 380 Magnésie : ER ER, EL: Potasse. . En Res 2; : 259 Soude 0, 906

PEU divise non nn - on + 618 Lot.—Feuilles encore vertes Poids total de matière sèche récoltée sur trois

centiares. . Re LE Poids Sébhspiédant par roue = + à HD

121 Azote par kilogramme de matière sèche :

4er dosage. . . 9er 66

2% dosage. . . 9 74 Le se et

Composition de la matière complètement privée d'humidité, par kilogramme :

Matières organiques combustibles ou volatiles (dé-

duction faite de Pazote). . . . . 901,8r.523 _ Azote en combinaison. . + 9, 700 Substances minérales Lronres:, or: OS

Composition des cendres :

Silice. . NS FRA sure 0062725 Oxyde de fer FE ER h, 015 Acide phosphorique . . . . . . 3, 801 D Lin, 44, O0h3 Magnésie , 1,::478 .Potasse . à 7, 640 Soude. 3, 601 Sobeiilitéé FREE non ee . CRE F2

4€ Lor.— Parties inférieures des tiges.

Poids total de matières sèches récoltées sur trois centiares . , , st 596,8". 54 Poids asia à pour un hectare . + 1988,ki1. 47

Azote combiné dans chaque kilogramme de matière sèche :

4 dosage. . . 3,8r-04 00

gr. 02 à donne. . 3, Moyenne, 3

La matière sèche, soumise à un examen plus circonstancié, a donné , par kilogramme :

122 Matières combustibles organiques (dé-

duction faite de l'azote). . . . . 971,8r.513 Azote en combinaison. . . 3, 02 Substances minérales For. ne 7

On a trouvé, d’ailleurs, pour la composition de ces cendres: Silice.

12,8r-910 Oxyde de fer. ARR NET RIRE 4, 005 Acide phosphorique. . . . . . . +5" "06! RE nn S A, 940 Magnésie . . 0, 21 Potasse. . PRÈS Le h, 593 Soude. .

Substances diverses non dosées. . . 2, 89 Lor. Partie supérieure des tiges. Poids total de matière - sèche récoltée sur trois

céntiares ss 00 15 Poids orrékpondant par Sem. ts CR

Azôte combiné par kilogramme de matière sèche :

A7 dosage. OS } > Moyenne, 9er-09 Ta mat: ennms À pl n ET illé, a donné, par kilogramme :

Matières organiques combustibles ou vo- latiles, déduction faite de l'azote . . 958,8'.4h3 Azote en combinaison. . ri 9, 090 Substances minérales ler: + . 4 39! Composition des cendres : Silice.

si. 21:: 4118 Oxyde de fer st RE 0, 692 Acide phosphorique. . CAT 1, 560 Chaux. . .

Magnésie. . . 4, 44h Potasse . . , h, 889 Soude, . “* 2, DIS

Substances ie non abs Dre 2, 075 Lor— Épis pleins. Poids total de matière sèche récoltée sur trois centiares . . | (HUE 212. VOS Poids Labs à par hegtäre. re « - 2194287 Azote par kilogramme de matière sèche : 4% dosage. . , 15,662 ) : à , 15,67-45 2 dosage. . . 15, 28 À A Composition de la matière sèche par kilogramme :

Matières organiques combustibles ou volatiles (déduction faite de l'azote). . . . 943,8r-007

Azote en combinaison. . . . . . 15, 45 Substances minérales (cendres). . .. 41, 543 Composition des cendres : 4. . D RE ts 2, 193 Acide sat PR os + à 3, 919 Chaux. . ; 5; 15? Magnésie. : 0, 74h 0 ae D og us RE | Soude, 0, 271

Substances dis non drobed AE 7, 033

On trouvera dans les tableaux ci-après, IX et X, le ré- sumé de l’ensemble des résultats de cette série, rapportés soit à un kilogramme de plantes entières, soit à la totalité de la récolte qu’on aurait obtenue sur un hectare, dans des con- ditions semblables à celles qui ont servi de point de départ à notre cinquième série d'observations.

EX. Tableau des éléments he s du blé, au moment de la cinquième prise d'échantillons , POUR ILOGRAMME de plantes sèches.

Dans Dans Dans Dans Dans Dans Dans la partie la partie DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. les feuilles | les feuilles les épis || les plantes les racines inférieure | supérieure mortes, vertes. pleins. entières, des tiges, des tiges, Matières organiques re pra gr. gr. gr. gr. gr. gr. gr. > azote non com mpris ) + 57,30 55,84 173,84 264,30 AAA 279,96 939,32 : Azote en gg PU à 0,35 57 4,87 0,81 ,05 4,59 ),24 Silice, : ns . vide re 3,47 58 9,39 3,47 :99 5,97 28,87 | Oxyde SE A ae A 0, ,28 0,77 0,27 ,08 0,65 ), 36 Acide phase VHS 0,41 ,20 0,73 0,29 ,18 4,22 ),73 Chaux. , EU 8 0, ) ,84 2,74 0,52 527 ait 5,95 Magnésie, . « + + + + « 0,05 44 0,23 0,14 0,07 0,42 0 De: ru too Dir: 0,14 ,14 4,47 :24 0,57 4,06 4,62 50 . Me 0,148 ,06 0,69 0,28 ,30 0,08 4,54 ART diverses non dosées. è 0,28 ,15 4,42 0,67 0,31 1,82 4,35 TOTAD, es: 62,69 62,72 192,82 268,96 445,95 296,88 AQ0G,n»

X, Tableau des éléments constitutifs du blé, au moment de la cinquième prise d'échantillons , POUR UN HECTARE placé dans les mêmes conditions.

Dans Dans Dans Daus Dans Dans Dans la partie la partie DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. les feuilles | les feuilles les épis Jes plantes les racines, inférieure | supérieure mortes, vertes, pleins, entières. des tiges. des tiges. Matières organiques ag kil, kil. kil kil kil kil. kil (azote non compris), . 123,6 412,6 1285,3 1931,8 821,4 069,8 6944,5 Auot te en paid à MA 2,6 4,3 43, : À 33,9 68, Silice, k. _ CPS RE 25,7 33,8 69,5 25,7 414,7 hä,t 243,5 Ne ue 2,6 4,7 5,7 2,0 0,6 4,8 47,4 Acide “ose. M pour 0,8 1,5 5,4 1 1,3 7,1 18,2 Chaux, . , ÉRRN de à 3,7 6,2 20,0 5,9 2,0 8,2 44,0 Magnésie. ne M UE en, 0,3 4,0 4,7 0,8 0,5 3,0 7,3 A dv due se 4,1 4,1 40,9 9,4 4,2 7,9 84,3 oude, nt 0,9 0,4 5,1 1 2,3 0,6 14,4 er diverses non dosées, À 2,4 4,1 8,2 5,0 2,8 45,5 34,2 VOTALS + 00: 168,4 163,7 1425,6 1988,5 857,1 2194,9 7393,2

FAIT

126

Comme addenda au travail présenté par lui l’année der- nière, et qui a été imprimé dans le vol. XHI des Mémoires de la Société, M. Fauvel donne lecture de la liste suivante de Lépidoptères diurnes et crépusculaires, qui n’ont pas été compris dans son mémoire et qui viennent de lui êtré si- gnalés par M. A. de Brébisson, de Falaise. Afin de ne pas re- tarder l'indication de ces espèces, dues pour la plupart aux recherches de notre savant collègue , et qui ne pourront être comprises que dans le prochain volume des Mémoires, M: Fauvel prie la Société de bien vouloir donner place dans son Bulletin à cette liste, d’ailleurs très-brève :

Pieris Daplidice, L. Monts d'Éraines, près Falaise ( Lo- calté nouvelle ).

Colias Edusa , var. © Helice, Hubn. Même habitat.

Argynnis Paphia, var. © Valezina, Herbst. Bois de La Tour , près Falaise {?). . Polyommatus Amyntas , Fabr. Falaise.

Alcon , Fabr. Marais de Percy. Juillet.

Vanessa prorsa, L. Environs de Falaise. (M. de Brébisson père. )

Satyrus Briseis , L. Monts d'Éraines, Août.

Hesperia comma , L. Falaise.

altheæ, Hubn. Falaise.

Thyris fenestrina, Fabr. Bois de St-André, près Falaise, sur des pelouses sèches. Un seul exemplaire. (M. née }

Sesia spheciformis , Fabr. Falaise.

Sphinx celerio, L. Falaise ; Carel, près St-Pierre-sur-Dives. 2 exemplaires ( Localité nouvelle},

: ds lineata , Fabr, Falaise ( Localité nouvelle).

porcellus, L. Bois de St-André, près Falaise

(Localité nouvelle).

Le même membre annonce que l'espèce de Coccinien

127

décrite par M. Émile Déplanches, chirurgien de la marine im- périale, actuellement en station à la Nouvellé-Calédonie, dans une notice publiée à. Papeete ( Taïti), sous le nom de Saïssetia cofleæ, Dépl., n’est autre que le Leucanium coffeæ, dont M. Nietner , de Colombo (Ceylan), a fait connaître en détail les mœurs et indiqué les moyens de destraction, dans la Revue de zoologie de M. Guérin-Menneville , 1865, pages 129, 240, 349 et 386.

M. Fauvel signale ensuite, comme espèces rares, tuées récemment aux environs de Caen et dont sa collection s’est enrichie , les oiseaux suivants :

Le Merle à plastron { Turdus torquatus , L. }, tué dans le bois de Troarn , au commencement d’octobre dernier ;

Le Héron pourpré ( Ardea purpurea , L.), tué à St-Vaast, arrondissement de Bayeux, à la même époque ;

Le Pipit Richard { Anthus Richardi, Vieill. }, tué le 24 octobre , dans les marais de Troarn. Quatre individus de ce rarissime oiseaw ont été poursuivis le même jour ; un seul a pu être atteint.

Enfin, le même membre promet, pour une des prochaines séances, un compte-rendu de l’excursion qu'il a faite au mois d’août dernier, comme délégué, avec M. le docteur Perrier, de la Société Linnéenne, au Congrès scientifique de Chambéry. Il se borne à annoncer que les nombreuses chasses entomologiques qu'il a faites en Savoie et en Piémont ont été des plus fructueuses , et qu’il a déjà pu remarquer un assez grand nombre d’espèces nouvelles parmi les dix. douze mille insectes qu’il a rapportés, après une exploration de trois semaines dans les Alpes.

M. Morière présente, au nom de M. Malbranche, phar-

128 macien à Rouen, un premier fascicule de Lichens. M. Morière est chargé de faire un rapport sur ce fascicule dans le Bulletin.

Le même membre présente, de la part de M. Mathieu, pharmacien à Pont-l'Évêque, un échantillon du Merulum lacrymans , champignon qui vit sur le chêne ; et au nom de M. Godey, médecin à Balleroy, un exemplaire du Cynophallus caninus , trouvé dans les feuilles pourries de la forêt de Ce- risy. M. Godey a encore trouvé, sur les schistes ardoisiers de Balleroy, le Sclerocaulon dactylon.

Enfin , M. Morière annonce qu’une défense de l’Elephas primigenius à été trouvée à Louviers, dans un terrain de diluvium remplissant des cavités de la craie, et qu'il se procurera quelques détails sur cette découverte.

M. Halbique présente un exemplaire de l'Hydnum eri- naceum , recueilli à Clinchamps, sur le bord d’un ancien chemin, par M. Cingal , pharmacien dans cette commune.

M. Berjot, présenté dans la dernière meml résidant , est adinis.

MM. Postel et Morière présentent, comme membre ré- sidant, M. l’abbé Moncogq , chef d'institution , à Caen,

MM. Eudes-Deslongchamps père et fils présentent, comme membre correspondant , M. Lesnier Conservateur du musée d'histoire naturelle du Havre.

MM. de Caumont et Morière présentent, comme corres- pondants, M. Féret, ancien juge de paix, président de la Société d'agriculture de Pont-l’Évêque , et M. de Prailauné , avoué , secrétaire de la même Société.

séance est levée,

SÉANCE DU 4 JANVIER 1864. Présidence de M. FAUCON-DUQUESNAY. DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ.

Bibliothèque des Cours populaires de Guebwiller , par M. Boucard ; in-8°, Guebwiller, 1864.

Revue des Sociétés savantes, 11, 18 et 25 décembre 1863.

La Société a reçu, en échange de ses publications :

Journal de la Société d'horticulture de Seine-et-Oise , 1,2, 3, 4, 5, 6. Versailles, 1863.

Annales du Comice horticole de Maine-et-Loire. 1863, et trimestres.

Mémoires de la Société académique de une ; XII et XIV° volumes. Angers, 1863.

Une lettre de faire part , datée d'Amsterdam , annonce à la Société la mort de M. Vrolik, secrétaire, pour les sciences, de l’Académie royale des Pays-Bas, et correspondant de la Société. La science, en général, et nos collègues ressentiront vivement cette perte: M. Vrolik était l’un des.anatomistes les plus distingués de notre époque. Depuis long-temps membre de Ja Société, il a inséré, dans le t. X:de nos Mémoires, un travail important sur l'anatomie du Nautile flambé, avec planches, rédigé en français pour nos publi- cations ; c’est aussi par son entremise que la bibliothèque de notre Société s’est enrichie de tous les travaux de l'Académie royale des Pays-Bas.

à 130 M. Pierre donne lecture de la fin de son mémoire sur la composition chimique du froment pendant toutes les phases de l’existence de cette plante.

RECHERCHES EXPÉRIMENTALES DÉVELOPPEMENT DU BLÉ

ET SUR LA RÉPARTITION, DANS SES DIFFÉRENTES PARTIES, DES ÉLÉMENTS QUI LE CONSTITUENT,

A:DIVBRSES ÉPOQUES DE SON-DÉVELOPPEMENT , Lues dans les séances de juillet, de novembre et de décembre 1863,

PAR M, PIERRE,

CHAPITRE IX. SÉRIE D'OBSERVATIONS. (30 juillet 1863.)

Je prélevai mon dernier échantillon de récolte le 30 juillet, le jour même commençait la coupe du reste de la pièce de

La partie supérieure des tiges était encore légèrement verte, bien que le grain fût déjà très-ferme. Le produit d’un centiare, pris sur chacune de nos trois planches réservées comme types, a fourni les résultats sui- Produit d’un centiare de la première ete : . 4160 touffes de la seconde phséhe. de Us Ne =— "de la troisième planche . . . 144 Produit des trois centiares. . 452 touiles

AS L'examen spécial des tiges de toutes grandeurs, en tenant compte des différences de développement , a donné :

Tiges Dorian qu 7 PER ON

Tiges n'ayant pu épier. . . 88 Tiges avortées ou atrophiées avant d'avoir ac-

quis un développement notable . . . . 618

Total des tiges de toutes sortes, . . . 1540

La comparaison du nombre de ces tiges au nombre des toufies donne, pour chaque plante, un tallage moyen d’en- viron 3 tiges et demie (3, 41 ).

Les produits prélevés sur les trois planches ont été réunis, et l’ensemble a été partagé ensuite en cinq lots distincts, SAVOIT :

Racines;

2 Feuilles mortes, comprenant les tiges avortées, atro- _ phiées et desséchées avant d’avoir acquis un notable dévelop- pement ;

Partie inférieure des tiges ;

Partie supérieure des tiges ;

Épis pleins.

Enfin, trois centiares (un centiare sur chacune des plan- ches) ont été récoltés à part, pour en obtenir, par un battage et un nettoyage minutieux, le grain parvenu à maturité.

On lia en petites bottes le produit de chaque planche, ainsi que celui des trois centiares destinés au battage, et le tout fut suspendu, pendant dix jours (du 30 juillet au 9 août ), dans une grande salle bien aérée , pour y sécher len- tement,

C'est après cette dessiccation qu'ont été faits les loiisse- ments et le battage dont il vient d’être parlé tout à l'heure. :

On à trouvé, pour les trois centiares destinés à fournir le grain à part, 847 épis, tandis que les trois centiares dont la

4

132 [

récolte a été subdivisée en plusieurs parties, n’en avaient donné que 804 ; différence , 43 ou environ 5 pour cent.

Nous devons ajouter, toutefois, que les épis grêles et peu fournis étaient en plus petit nombre dans la récolte destinée à la subdivision que dans celle destinée au battage.

On a procédé ensuite à la dessiccation, à la moutüre et à l'analyse de chacune des parties.

La mouture était devenue très-difficile, surtout pour les tiges, qui étaient devenues plus ligneuses et plus coriaces.

1 Lor.— Racines.

Poids total de Leg sèche récoltée sur les trois par- celles . . NUS ne «/ oc AVE D Poids PR par RS so sou 06032 Azote combiné, dans chaque kilogramme de matière sèche :

LE dose 4 2 56.56 Moyenne, 5,5r-635 Se à ; : . Composition de la matière sèche, par kilogramme :

Matières organiques combustibles ou volatiles , déduction

faite de Fazote. .:-, . 4 :.:, 908,5w-2300 Azote en combinaison. . bu 5,635 Substances minérales PATES de D. po DAS Composition des cendres :

SCSI" OR ER pat 702 OAV QE IR 0. NT ER 8, 290 Acide ART 0; 53 Chaux * : 9, 060 Magnésie : 0, 868 me. ou é 5," #70 Soude k 0, 561 Substénèss avéré non des Pt do. 5, 985

133

2e Lor.— Feuilles mortes et tiges avortées sèches.

Poids total de matière sèche récoltée sur les trois DCR RTS Ne oh à NID Par hectare ... . “de ID Azote combiné dans cle siege de matière complè- tement privée d'humidité : 1'OONEE …. , : 005 FR 1 1 on

Composition de la matière sèche, par kilogramme :

} Moyenne, 62r.62

Matières organiques combustibles ou volatiles, déduction

UN TM. 2 7, , BR Azote en combinaison. +. 1 éd 6:.:62 Substances minérales l'éshirés). És -00)

Composition des cendres : LL RS du le 0 it cd pe: def cr die ln ei. à ir à CE. PE AR A Nu de 1; 1439 Acide phosphorique. . . : . . . #5 09 Chot . HE SRE 68 11, 530 Magnésie S , 1,512 Potasse 2, 2h6 Soude. à

EP PERS FR REAES RES non RC à à 2 10 bee inférieure des tiges.

Poids total de matière hs récoltée sur trois

centiares . . N .…. 505,8r.54

Poids ae pour un bete. ins. ar FODD AS

Dosage de l’azote : 1 dosage, 1,8r-675 par kilogramme. dosage, 1, 784

Moyenne, 1,573 Composition de la matière complètement privée d’humi- dité, sur un kilogramme :

134 Matières pas combustibles ou volatiles, déduction -: 970,8r-246 Azote en ARR é 0 1, Substances minérales Foire). RSS ei Composition des cendres: Site: Minas ns nacre “20: 621 Oxyde de ie. ; 1 Acide phosphorique 0 Chaët 55 re des re 1 MR US UT uen ce à 0, 076 L 5 0 2

Subètinces ditétns non hu: 4e Lor. Partie supérieure des tiges. Poids Lotal de la matière sèche récoltée sur trois centiares _. . A ee Poids FRERE pour un hectare. nrrten DIE 21 Azote par kilogramme de matière sèche. 4 dosage. .. .- . h,:r.509 : gr. 518 2 dosake, .. .- .. 5, 528 Moyen, 2e" Composition de la rnatière sèche, sur un kilogramme : Matières organiques combustibles ou volatiles, déduction faite De TARDE. E / : ‘ON, 5208 Azote en combinaison. . , so h, 518 Substances minérales (roses. a E Composition des cendres : LS ER, OP R IT

ER 0, 887 Acide phosphoriqué *: 17". 7: 2, 4191 CRT ES pores Li ch h, 630

Magnésie. . mn . . . . . + - 0, 840

135

es AS RS CA CR M 2 78h Soude, . . SD ee 1, 289 Substances verse non dés . 2, 466! Lor. Epis pleins. Poids total de matière sèche récoltée sur trois centiares . . 5 "808,85 68 Poids non : pour un motivé 1230070 Azote par kilogramme de matière sèche: RC... Fes

dosage A7, 205 | Moyenne, 178r-255

Composition de la matière séche sur un kilogramme: Matières organiques combustibles ou volatiles, déduction

ne GTR, Sn ee + Vhi,-50 Azote en combinaison. . Fer 10 Substances minérales sine: y ie SIN: 282 Composition des cendres: Silice. . : rératenesc#$ "608

Oxyde de fer à.

Se 0, 621 Acide phosphorique . . . . 5, 554 Chaux. +. 10) Magnésie. ? 4, 458 Potasse 5, ‘674 Soude. RE rés 0 112 Substances FER non de a k, 162

J'ai résumé, comme je l'avais déjà fait pour les cinq pre- mières séries , l’ensemble des résultats obtenus. On les trou- vera réunis dans les deux tableaux XI et XII qui vont suivre. Dans le premier, les résultats sout rapportés à un kilogramme de plantes sèches; dans le second, ils sont rapportés à la ré- colte d'un hectare supposée dans des conditions de réussite identiques avec celles de la moyenne des types qui ont servi à mes expériences.

XL: Tableau. Proportions et répartition des divers éléments constitutifs du blé DANS UN KILOGRAMME

DE PLANTES ENTIÈRES , et dans leurs différentes parties, à l'époque de la maturité (30 juillet 1865 ).

È Dans Dans Dans Dans Dans Dans la partie | Ja partie DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. les les feuilles les épis ||les plantes ; , inférieure | supérieure . racines. mortes. pleins, entières, des tiges. | des tiges.

| Matières organiques combustibles ou volatiles, déduc- gr. gr. à gr. r. gr gr. tion faite de l'azote, , NO a de ee 45,51 193,95 224,24 88,10 386,72 938,82 hole ef combien ts nu «à 0: 0,28 1,43 0,40 0,42 7,07 9,6 DO Joe De A A di ei tee ut 2,89 14,45 3,84 F7 7,24 34,21 1] de fer, * . + 0 * * * L * . L2 L 0,41 L ,60 0,23 ,08 É 0,25 2,57 Acide phosphorique, . ,. 4 . . .'. . * + : 0,02 0,56 0,09 ,20 2,27 3,14 DR ne Se die ie di Me We: 0,45 2,49 0,37 ,43 4,13 h,87 et na 0,33 0,02 ,08 0,60 || 4,07 PORC 0 à came en oo ei 2 D io 0,16 49 4,35 ,26 2,39 4,65 DUR D Ge SR nee 6 à ue 0,03 ,56 0,02 ,12 0,07 0,80 Substances diverses non dosées. . . . . + +. : 0,34 7 0,55 :28 4,74 8,27

ne D.

Totaux. . . 50,10 216,35 234,11 93,01 409,45 |1000, »

XHE° Tableau, Proportions et répartition des divers éléments constitutifs du blé DANS LA RÉCOLTE D'UN HECTARE , et dans ses différentes parties, à l’époque de la maturité (30 juillet 1863).

Dans Dans

Dans Dans Dans Dans

la partie | la partie

DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. les les feuilles les épis ||les plantes inférieure | supérieure racines, mortes. pleins. entières, des tiges, | des tiges. ! Matières gr us cb: Ag ou rage a kil, kil. kil. kil ki kil

Won faite de Rae * 331,8 Al14,3 1634,9 641,4 2819,9 682,3 sut d'en Los 2,1 40, 4 3,0 54,5 69,9 Silice j < be se PS UN ER PNR à 24,1 405,4 28,1 20,3 52,8 227,7 Oxyde d PER ne M ee PE et 3,0 41,7 4,7 0,6 1,8 18,8 nn: “pohorique Mieteet 4e de nt 1 h,1 0,7 4,5 16,6 : 23,0 C ha . . . 0 * , . . . . . . L ,3 18,2 : PA: 8,1 8,3 35,6 Magnése 0 L . . . . * Li 2 . . Li ), 3 2,4 0,1 0,6 h,4 7,8 Po , * L L L L L Li L + 0 L LI 12 3,9 9,9 4,9 47,4 33,9 So nn . . . * * . . . . . . . . . 0,2 h,1 0,2 0,9 0,5 5,9 Substances diverses:-non dosées . 2 4 4 ),2 3,4 3,9 4,6 42,4 28,5 Tor. + + 365,3 4577,5 1685,1 678,3 2985,6 7294,8

lois -: à Has

138

Pour faciliter la comparaison des résultats qui constatent l& variation de composition de la plante et de ses diverses parties, aux différentes époques d'observation, j'ai résumé, pour chacune de ces parties , l’ensemble des données qui se räpportent à sa composition, depuis le commencement des observations dont elle a été l’objet, jusqu'à l'époque de la maturité du blé.

L'ensemble de ces données fournies par l'analyse se trouve représenté , pour chaque partie de la plante, dans deux ta- bleaux distincts, dont l’un comprend tout ce qui se rapporte à un poids donné et constant, à un kilogramme de matière prise dans un état de complète dessiccation ; l’autre tableau contient tout ce qui se rapporte au poids par lequel se trouve représentée chaque partie, dans une récolte entière faite sur un hectare supposé dans les mêmes conditions que la moyenne des parcelles servant de types (Voir les tableaux XIII à XXVI.)

J'ai pensé encore qu’il ne serait pas sans intérêt de cher- cher à donner, par des chiffres, une idée des variations qu'éprouve moyennement, dans l’espace de vingt-quatre heures, le poids de chacun des principaux éléments consti- tutifs des diverses parties de la plante, pendant l'intervalle de temps qui sépare deux observations consécutives. On trou- vera, dans les tableaux XX VIE à XX XIII , les données qui résultent de ces comparaisons, rapportées à un hectare,

Lorsqu’au lieu d’accroissements, c’est une diminution qui a eu lieu, on l’a indiqué en faisant précéder par le signé moins (—) le nombre qui la représente.

XL. Tableau des variations de composition des RACINES, depuis le 49 avril jusqu'au 30 juillet, sur UN KILOGRAMME de matière sèche.

are Série,

2e Série. | SÉRIE, | Série, | Séris, | Série, DÉSIGNATION DES SUBSTANGES,. ce 49 avril, | 46 mai. | 43 juin. | 29 juin. | 43 juillet. | 80 juillet, Matières organiques Red azole non com- gr. gr. gr. gr. gr.

ris, . . « . 866,744 | 842,733 | 894,186 825, 673 943,975 | 908,340 Azote en combinaison. NS idee ul 17,95, 42, 6,84 5,56 5,67. 5,635 Silice . . ue is ta cn 71,637 104,985 71,180 123,739 55,403 57,762 Oxyde « UN eee UE TE ,01 4,753 2,121 19,575 5,674 8,290 »rons “hosriqé. A ee pe on ni Men 74 3,000 3,32 4,051 4,833 0,323 Cha in tale de Vel NT Une 12,988 15,899 12,689 14,288 7,907 9,060 Manéale, “Te on ie Va die Ci ,41 4,477 84 1,190 0,775 0,868 Potasse, . . HT RPC OMET CRE MENT RE DIN PL 5,121 2,934 4,054 4,678 2,290 3,176 Soude, + . MS 4,922 1,795 0,893 0,350 2,044 0,564 Substances diverses non dosées . . an 7,790 40,234 8,866 3,896 2,459 5,985 ForTang nee à 1000, » 1000, » 1000, » | 4000, » 4000, » 4000, »

fi}

XV. Tableau des variations de poids des principaux éléments constitutifs DES RACINES, du 19 avril au 80 juillet, sur la récolte d'UN HECTARE,

are Série, | 2e Sénre. | Série, | Série, | SéRie, | SÉRIE, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES, _ es Lx J “a

49 avril. | 46 mai. | 48 juin. | 29 juin. | 43 juillet. | 30 juillet.

Matières ag var «ot s ou Las mb dé- kil. kil. kil. kil. kil. ki ! duction faite de + | 449,5 274,3 472,2 403,5 423,6 331,8 & Auote en combinai 4 ci) D nya) ie le 2,3 4,0 3,6 2,7 2,6 ), 1 ® ilice : s-v de eo À de. 9,4 34,2 37,6 60,5 25,7 24,4 | xyde de fer, Das eva un 4,2 4,5 4,4 9,6 2,6 ,0 Acide phosiriqué. dd eee bide eus 0,6 4,0 1,8 0,5 0,8 : aux . + . . . s . È 0 . . . 4,7 5,2 6,7 7,0 3,7 7 1 Magnésie L + L LA + L L LL L L L L . 0,3 0, ba 0, 5 0, 6 0,3 , 3 POING in de NU de ie 6 6 mn 0,7 0,6 2,4 2,3 4,4 + | Sa ude, * . . + . 0 . . 0,2 0,9 0,5 0,2 0,9 , ] Substances diverses non dosées, in ee dei 4,0 3,3 2,0 4,9 2,4 22

-

Toraux.

130,9 325,5 528,1 488,8 465,4 365,3

XV. Tableau des variations de composition des FEUILLES MORTES, depuis le 80 juillet, sur UN KILOGRAMME de matière sèche.

16 mai jusqu'au

Ar° SÉRIE,

2e Sénir,

3e Série, | Sénir, | Série. | SÉRIE, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. ee - 49 avril, | 46 mai, | 13 juin. | 29 juin. | 13 juillet. | 30 juillet. Matières organiques combustibles _ non com gr. gr. gr. gr. CAE" . , » 875,305 870,761 878, ‘at . 889,825 | 896,523 ‘rs en combinaison. É HR an ri » 15,29 42,81. 40,7. 16. 6,62. Silic PR A TS RE DU JU PUR » 74,954 80,874 76,211 72,952 66,785 AN en RAC QUE HEC RUN As Poe » ,80 2,97 5,787 3,700 7,439 Acide phoshorique, : Re CR US » ,748 ,80 3,254 3,148 2,591 chaux. . u "4 OA Hi Aner » 47,91 18,668 13, 86 13,380 41,530 Magnésie, SN OT cie dde at » 587 4,457 1,663 2,471 4,512 asse, , . , . . , , . , , . . . » ,616 2,089 2,158 2,280 2,246 Soude, , NUE NS PCR ER 4 » :470 0,889 1,865 ,906 2,091 Substances diverses non dosées, NE CFE » 4,347 4,672 5,946 2,478 2,163 TorTaux. . * , 4000, » 4000, » 1000, » 1000, » 1000, »

Lies |: nes

XVI, Tableau des variations de poids des principaux éléments constitutifs des FEUILLES MORTES , : du AG mai au 30 juillet, sur la récolte d'UN HECTARE.

are Sénre, | Série, | 3e Sénie. | SÉRIE, | SÉRir. | SÉRIE, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES, na un us Len 49 avril, | 46 mai, | 18 juin, | 29 juin. | 43 juillet, | 30 juillet. Matières organiques ag ou mi dé- kil. kil. kil. kil. kil. duction faite de l’a F dr » 453,8 868,8 510,2 412,6 41444,3 Azole en combinisan. DU D de mrus » 2,7 5,4 6,2 h,3 10,4 iles: dur ee te 0 20 » 13,2 33,8 44,3 33,8 105,4 Oxyde de fer SR re ET TR PET 1e » 0,3 4,2 3,3 4,7 44,7 ie phosphorique. RU ais 6 es » 0,7 2,0 1,9 4,5 4,1 h RU PU Me re le à » 3,1 7,8 8,1 6,2 18,2 | DS RU Ne ar tu » 0,4 0,6 1,0 4,0 2,4 ho vh L * , . . . 0 . . 3 . L L » 0,5 0,9 4,4 4,1 3,2 ; CCE , ee Ca , » 0,3 0,4 4,1 0,4 h,4 D. diverses non dosées. Un n/a | » 0,7 4,9 3,4 1,1 3,1 TRUC . 6 | » | 175,7 117,8 580,9 463,7

1577,5

ner 4 | Le

XVEI. Tableau pe variations de composition des F EUILLES VERTES , depuis le 143 juillet, sur UN KILOGRAMME de matière sèche,

19 avril jusqu'au

are Sérum. | 2e Série. | Sérre,-| Série, | Sénre, | SÉRiIe. DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. + + Le » 49 avril, | 46 mai, 13 juin. | 29 juin. | 45 juillet. Matières organiques nie gts non com- r, gr. gr. pris). . . 884,208 | 895,452 905,743 | 897,790 | 904,523 » Era en combinaison. ne > 4 0 À , 28,255 47, 415,085 9,700 » NOR e donc eut 25,060 28,395 h4,826 4,092 48,725 » e fer eo © Ut an à | 192 6,272 936 4,045 » Ace ionique Hot Vous e eine 7,200 6,372 2,754 ,681 3,804 » ] dub ee 6 Ai 44,777 42,044 8,584 10,84 14,043 » an SR MEURT ni 6e 6 0 2,682 3,091 4,667 2,681 1,178 » Potasse DT TR te eo el 5e . 16,243 8,972 6,478 12,509 7,640 5 Soude, ed + + 3,868 1,749 2,044 4,053 3,601 » he diverses non 1losées. a 9,092 41,548 3,782 5,333 5,774 ToTaux, 4 « « + | 4000, » | 4000, » | 4000; » | 4000, » | 1000, » »

AVE, Tableau des variations de poids des principaux éléments constitutifs des FEUILLES VERTES

sur la récolte d'UN HECTARE , du 19 avril au 13 juillet.

Are Sénir,

2e SÉRIE,

3e SéRiE. | Série, | SÉéRie, | SéRre, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. _ Le 49 avril, | 16 mai, | 13 juin, | 29 juin, | 43 juillet, | 30 juillet, Matières organiques en ou te dé- kil. kil. kil. kil. kil, kil. duction faite de l'oz . , ER 888,0 1573,3 1866,6 1439,5 1285,3 » Azote en . ina de DUR N le eh + 35, 19,6 36,8 24,2 13,8 »

i ice . . , . . , . . . . . . 25,2 19,9 92,4 70,7 6 © » Oxyde d e fer, . 0 * * . , + CE 1,3 7,9 10,7 42,7 "| » Acide phosphorique. SÉS AUtEe tie ic: 7,2 41,2 5,7 4,3 ,4 »

TR CE CNT Ce COM CE , CRC AE. 44,8 21,2 47,7 47,4 2 ,0 » Magnésie. 0 . . . . , n . . . . , . LM : 5,4 3,4 4,3 57 »

x Eh ER EN Pt M der ME Ju Le CON OUR. 16,3 15,8 43,4 20,0 À ,9 »

, CON CON . , 3,9 3,0 5,1 4,7 5,1 » Evbiteées diverses non dosées, do di à 9,1 20,3 10,0 8,5 8,2 » ToTaux, « + + os | 4004,3 | 1757,0 | 2060,8 | 1603,3 | 4425,6 »

07

XEX. Z'ableau des variations de composition de la PARTIE INFÉRIEURE DES TIGES, du

46 mai au 13 juillet, sur UN KILOGRAMME de matière sèche. are Série, | Sérre, | Série, | Série, | Série, | Série, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES, Ge 0 xs re D ee 19 avril, | 46 mai. | 13 juin. | 29 juin. | 13 juillet, | 30 juillet, gr. gr. gr. gr. gr, gr. Malières organiques combustibles Nas déduit ), » 038,556 | 962,987 | 970,159 | 974,513 | 970,246 Azole en Lens son, us » 2,54. 7,21 4,290 8,02. NS à ser Er NS de NS » 9,534 10,055 41,809 42,910 16,627 e de de dan dos » 3,698 0,745 4,19 4,005 1,009 ae phoque. CR nn ; » 3,796 2,878 1,56 1,061 0,397 :haux. j : » 4,036 3,758 4,956 4,910 1,596 Muxnésie. É : » 1,003 1,294 0,292 0,421 0,076 olus: PSP Re M en 0 CON UN » 44,459 6,057 6,902 h,593 5,853 OUR US ue ru. So » 2,450 1,348 0,826 1,048 0,094 Substances diverses non dosées. , » 40,428 3,783 4,004 2,489 2,372 Fort Li CU » 4000, » | 4000, » | 1000, » | 1000, » | 1000, »

alt | Eues

XX, Z'ableau pe variations de poids des principaux éléments constitutifs de la PARTIE INFÉRIEURE

S TIGES, sur la récolte d'UN HECTARE ( du 16 mai au 30 juillet ).

are Sérir. | Série, | Série, | Série, | 5e Série. | Série. DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. = nn 7 Leu 19 avril, | 46 mai, | 13 juin. | 29 juin. | 45 juillet. | 30 juillet, Matières mg nr 0 sa rm re ou pr dé- kil, kil. kil kil kil. kil. duction faite de » 414,0 2027,8 2457,6 1931,8 1634,9 Azote en combinaison. * es ee » 5,5 45,2 40, 5,0 2,9 Siice. :. Ed M te ee dont » 4,2 21,2 29,9 25,7 28,1 Oxyde de fer RER Roms et du » 4,6 4,5 3,0 ,0 4,7 a phosphorique donc es » 4,7 6,1 4,0 1 0,7 ux. d . * , . . . * + » 1,8 À h,9 3,9 2,7 Meiècie. PP ILE CPAS ST RE ù 0,4 27 0,7 ,8 0,1 JU NP A Te UN COS DU PIN » 6,4 12,7 47,5 4 9,9 D os à» » 0,9 2,8 2,4 1 0,2 Substances diverses non dosées, . , . . : » 4,6 7,8 2,5 ,0 8,9 TorAR Tu, » hA4,t 2105,7 2533,1 1988,5 1685,1

relhe À à re

XXE Tableau . variations de composition de la PARTIE SUPÉRIEURE DES TIGES , du 13 juin u 30 juillet, sur UN KILOGRAMME de matière sèche.

Are Série. | Sérre, | SéRie, | Série. | Série, | Série. DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. 4 16 mai, | 43 juin, | 29 juin, | 43 juillet, | 30 juillet. gr. gr. gr. gr. gr, Malières organiques “prenne à pr déduit \, » » 924,946 037, 1373 958,343 | 950,368 Azote en combinaison à » » 4,18. 18,86. ,09 L,518 ne ARGUS ce SN » 13,761 22,369 17173 30,027 Oxyde e de : A » » 0,785 0,210 0,692 ,887 Acide phoque: * Fa Sopes » » 5,134 5,392 4,560 2,494 Chaux re us » » 6,381 3,690 2,351 4,630 Magnésie. ie , , » » 0,744 0,490 0,572 0,840 Potasse . . . + . * + , . » » 42,519 8,708 4,889 ,784 Soude, Sin + ae NE » » 2,857 4,129 2,673 4,289 are diverses non dosées . , . , . » » 11,753 1,869 2,647 466 ToTaux. FR » » 1000, » | 4000, » | 4000, » | 4000, »

"NT

XXE. Zableau des variations de poids des principaux éléments constitutifs de la PARTIE SUPÉRIEURE D

S TIGES pour UN HECTARE (du 19 avril au 30 juillet ).

qre Sénue. | 2e Série. /| Séme, | 4e Série. | Série, | Série. DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. + ce - 19 avril, | 49 mai, | 13 juin, | 29 juin® | 43 juillet, | 30 juillet. Les 1 organiques ca ou Re dé- kil kil kil kil. kil. kil. duction faite de l'azote. * » » 126,8 792,6 821,4 641,4 he js non NOR de » 2,9 +5,9 7,8 8,0 Silice # s Hire Mile ter eee » » 4,9 18,8 14,7 20,3 Oxyde de fer, du ete » » 0,1 0,2 0,6 0,6 Acide pphoriqué Un CN Ur nn et 0 » » 0,7 h,6 4,3 4,5 aux, : Mr UE » » 0,9 3,4 2,0 3,1 Magnésie. Se al ee Va . » » 0,1 0,4 0,5 0,6 se PA DE CC EL PU I » » 4,7 7,4 h,2 1,9 s f * » » 0,4 0,9 2,3 0,9 Abtinces diverses non ‘dosées. : , k » » 1,6 1,6 2,8 1,6 TOrAUX“i à 1h d » | » | 437,4 845,5 857,1 674,9

0

XXE. lableau des variations de composition des ÉPIS PLEINS

30 juillet, sur UN KILOGRAMME de matière sèche.

, depuis le 13 juin jusqu'au

are SÉRIE, | Sénie, | 3e Série, | Sénre, | Série, | Série, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES,. _ e » » 43 join, | 29 juin. | 413 juillet. | 30 juillet. k gr gr, gr, gr, Bi. gr. Matières ne abs AA déduit ). , » 940,737 | 931,361 | 943,007 | 944,503 Azote en res eus » » 19,98. ,89 5,45. 47,255 ai PAR ia , » 7,81 29,904 20,099 17,684 Oxy d'eice- ui ° » » 1,003 4,345 2,193 0,621 acte poor que. NO Cul e For » » 3,763 9,747 3,919 5,552 Chau done de * , » 5,481 4,704 3,735 2,765 agnésc ONE RE Me . » » 1,003 ,636 248 4,458 Po sr . . 0 , . + + 0 + . » » 13,763 6,719 3,549 5,827 Sou Re SU eo ee » » 0,968 0,919 0,271 0,173 bobos diverses non dosées, , , . . , » » 5,990 3,780 7,529 4,162 Toast "7, , # » 4000, » 4000, » 4000, » 4000, »

6h

XXEV, Tableau des variations de poids des principaux éléments constitutifs des ÉPIS PLEINS, pour

UN HECTARE ( du 19 avril au 30 juillet 1863).

are Sénie, | Série, | Série, | Sénre, | Série, | SÉRIE, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES, 49 avril. | 46 mai. | 43 juin. | 29 juin. | 43 juillet, | 30 juillet. Matières re cn ou ne La kil. kit. kil kil. kil. kil. duction faite de l'az , » 577,4 883,2 2069,8 2819,9 Azote en “combinaison. ut < 0 » 12,3 46,0 33,9 51,5 rad tn one : , » 4,5 25,5 h4,1 52,8 D nier ue » » 0,6 4,3 4, 4,8 Abe ohoriqué. as sd Us . » » 2,3 3,5 7,1 16,6 Chau . . . . « . * , LS » 3,4 4,5 8,2 8,3 ete 2 0 . + * . * » » 0,6 4,6 4,5 4 Potasse, . . ,* + . * + » L 8,4 6,4 79 47,h Soude, dr '# ve CES Le vs» "4 . * » , 0,6 0,9 0, 0,5 Substances diverses non dosées, . , . » » 3,7 2,6 47,0 42,4 Toraux, . . » » 613,8 948,3 2914,9 2985,6

sh : : band

XV, Tableau des variations de composition de LA PLANTE ENTIÈRE , du 19 avril au 30 juillet sur UN KILOGRAMME de matière sèche.

Are Sénre,

2e SÉRIE.

3e SÉRIE.

he SÉRIE,

5e SRE, | SÉRIE, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. = er ce gi 49 avril, | 46 mai. | 13 juin. | 29 juin. | 43 juillet. | 30 juillet. Matières organiques oies ou po à me gr. gr gr. gr. r. e duction faite de l'az 882,194 894,801 926,878 926,658 939,42 938,82 zote, . re oi à 33,56 2,91 ,98 40,849 9,24 9,6 co UE Re Le 30,432 87,589 82,627 36,077 28,87 31,21 e de He ati etrer Celbns 2,162 3,996 2,61 .301 ,36 2:57 Aote hosorqué, .. ENT NI 6,944 :35 3,158 2,683 ,63 344 Ne SR Ne 44,571 41,585 7,563 6,423 5,95 4,87 aber RE RL le RS a RU le 2,617 2,023 1,353 4,087 ,02 1,07 Doit 2 PR TE RE EME à ace 14,960 8,604 6,700 7,855 h,62 4,65 De M ae on vom e ur 3,644 4,902 4,490 0,980 54 0,80 Substances diverses non dosées, ,. , . + . + 8,942 40,736 4,623 3,087 5,56 3,27 FOTAUS, Lois 1000, » 4000, » | 4000, » 4000, » 4000, » 4000, »

DS - ic

XXVE Tableau des variations de poids des principaux éléments constitutifs des PLANTES ENTIÈRES , sur la récolte d'UN HECTARE (du 149 avril au 30 juillet 1865).

! are Sénre, | 2e Séni. | Sénue, | Sémie. | Série. | SÉnarr, DÉSIGNATION DES SUBSTANCES. _— Las Re. +

A9 avril, | 46 mai. | 13 juin. | 29 juin, | 43 juillet. | 30 juillet.

Matières organiques combustibles ou valatiles, dé- kil. kil. kil. kil, kil. kil. etion faite de l'azote, « . ..... . . +. | 40014,5 2415,4 5434,7 6486,5 6944,5 6845,3

Azote en ss du eue ein 8,1 61,8 76,2 75, 08,4 69 ss D ei Us (4 ee 34,6 404,4 491,3 252,5 213,5 227,7 SR LS de De 2,5 0,8 415,3 30,1 47,4 18,8 Acte phoshoriqué. DU de Se de du ol 7,8 14,5 18,5 18,8 17,5 23,0 on aux. . D dl sn sus 46,5 34,3 4,3 45,0 44,0 35,6 ne DAS vues 3,0 6,8 7,9 8,6 7,8 7,8 Pons 2 JURA 1 S PNP TV EETS 4 17,0 23,2 39,3 55,0 34,3 33,9 Sou e, L * . + . * L . . . . . h,1 5,1 8,7 6,9 41,4 5,9 Substances diverses non dosées, . . . + , 10,1 29,0 27,1 20,6 34,2 23,5

Totaux, ©

1435,2 2699,3 5863,3 6999,9 1393,2 7294,4

ei

XXVEE Accroissement moyen par 24 heures du POIDS TOTAL DE LA RÉCOLTE, pour UN HECTARE.

(Les nombres précédés du signe moins (—) représentent une diminution, au lieu d’un accroissement, )

Du 29 juin.

Du 43 juillet

s u avril | Du 46 mai. | Du 43 juin. DÉSIGNATION DES PARTIES und À au au au au au DE LA PLANTE, 16 mai. 43 juin. 29 juin, 43 juillet, 30 juillet, kil. kil. kil, kil, kil. Racines, . our i 7,207 7,236 2,156 —1,814 —5,771 ét OR EL à 6,507 8,646 0,194 —8.371 65,517 uilles vertes . EL 27,878 40,850 —28,594 12,693 83,859 Fair inférieure. des tiges. fi 16,337 59,450 6,712 38,900 —17,965 a pi ei rieure des ee » 8,896 h4,275 .829 40,747 Le Fur 5 21,921 20,906 89,043 46,511 Plantes tie 5 57,929 143,000 71,037 28,093 —6,164

RS à:

XXVEHHE. Accroissement moyen du poids des MATIÈRES ORGANIQUES (non compris l'azote),

(Les nombres précédés du signe moins ({

w

en 24 heures, pour UN HECTARE.

—) représentent une diminution, au lieu d’un accroissement.)

u 49 avri u 46 mai | Du 43 juin | Du 29 juin juillet, DÉSIGNATION Du 14 1|D m u13) ju Du 43 juillet au au au au au DES PARTIES DE LA PLANTE, 46 mai, 43 juin. 29 juin, 13 juillet, 30 juillet. kil. kil. kil. kil, kil, Rac è QUE Se 5,965 7,068 —h,294 1,430 —5,400 Feuilles mortes, ER Le ms + » 7,500 9,145 —6,970 58,923 Feuilles RFA et 25,380 10,475 —26,756 —11,010 » Partie infert ieure des ges. M Hs 15,333 57,635 6,861 37,555 —17,165 Partie r gli re des tiges. . . PR » 4,530 41,640 2,057 —10,588 Épis pleir 0 * va » 20,622 49,141 84,757 hh,300 Plantes pus PA, ce RARE Pa 52,366 107,831 65,740 82,743 5,835

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AMXIX. Accroissement moyen par 2h heures du poids de l'AZOTE en combinaïson, pour UN HECTARE,

(Les nombres précédés du signe moins (—) représentent une diminution, au lieu d’un accroissement. )

DÉSIGNATION DES PARTIES Du 19 avril |! Du 46 mai Du 43 juin | Du 29 juin | Du 43 juillet, au au au au au DE LA PLANTE. 16 mai, 13 juin, 29 juin, 13 juillet, 30 juillet, | à on (Es gr, gr. gr gr. gr. | PUNIDES ns ri 62 —12 56 —8 —29 ; Feuilles MoOFten jar era EU pa ps Li 99 95 54 —137 376 Feuilles vertes , RH dun 518 —457 —792 —742 » Partie inférieu:e des 1 tiges mia se is 205 345 270 —219 —288 Partie er périeure _ tiges nes 103 8145 —668 —176 Épis ple pare a ho » 438 23% 4271 865 Plantes entières da AS RS AE dE 879 512 —1% 539 —88

XXX. Accroissement moyen par 24 heures du poids de l'AGIDE PHOSPHORIQUE , pour UN HECTARE.

(Les nombres précédés du signe moins (—) représentent une diminution, au lieu d’un accroissement. )

u 49 avril u 46 mai u 43 juin Du 29 juin { Du 48 juillet DÉSIGNATION DES PARTIES Lac bAE Blot atomes : , au au au au au DE LA PLANTE, 16 mai, 43 juin, 29 juin, 43 juillet. 30 juillet. gr. gr. gr. gr. gr, acines : A4 29 _—178 20 {y Feuil Sas à 24 48 —7 —28 153 Feuilles : 148 1 97 —-86 79 317 Partie Ares des ges , 62 157 —131 —134 —82 Partie agde di 7. » 25 241 233 12 pis piei ein . . n » 82 ÿ de: 203 600 Plantes eltfErèn, 248 an A6 91 3923

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XXXE, Accroissement moyen par 24 heures du poids des ALCALIS, pour UN HECTARE, -

(Les nombres qui sont précédés du signe moins (—) représentent une diminution, au lieu d’un accroissement. )

DÉSIGNATION DES PARTIES

DE LA PLANTE,

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Du 19 avril

Du 16 mai

Du 13 juin

Du 29 juin

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MAX Accroissement moyen par 24 heures du poids de la SKLICE , pour UN HECTARE,

(Les nombres précédés du signe moins {—) représentent une diminution, au lieu d'un accroissement.)

Î 6 mai u 43 juin Du 29 juin ! Du 13 juill DÉSIGNATION DES PARTIES on 7 USSR Lt 1 pis au au au au au DE LA PLANTE,

16 mai. 43 juin, 29 juin, 43 juillet, 30 juillet,

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XXE, Accroissement moyen par 2h heures du poids de la CHAUX et de la MAGNÉSIE, pour UN HECTARE,

(Les nombres précédés du signe moins (—

) expriment une diminution, au lieu d'un accroissement, )

Du 149 avril

. Du 16 mai | Du 43 juin | Du 29 juin | Du 43 juillet DÉSIGNATION DES PARTIES au au au au au DE LA PLANTE. 16 mai, 43 juin. 29 juin. 43 juillet, 30 juillet.

gr, gr. gr. gr, gr. Racines, , , , 130 56 7 —230 —2, Feuilles mortes, , » 174 17 —133 706 Feuilles verte re a 237 —130 —20 187 » Partie inférieure des t tes » 226 —184 —175 —71 Partie supérieure des tigee. » » 139 —80 65 Épis pleins, . . , , 72 267 6 Plantes entières, . . : 548 481 hl 69 —494

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Représentation graphique des résullæts obtenus.

Pour permettre de mieux saisir dans son ensemble, et d’un seul coup-d’œil, la marche comparée des variations correspondantes , soit dans la proportion, soit dans le poids total de tel ou tel des éléments constitutifs de la plante ou de ses diverses parties, j'ai représenté (pages 161 à 176 } la marche de ces variations par des séries de courbes dont je vais essayer d’expliquer la construction en peu de mots.

Sur une ligne droite tracée au bas de chaque page, à partir d’un point situé à l'extrême gauche de la ligne et marqué A9 avril, date de la première observation, on compte des distances égales, figurées ici par des millimètres, et destinées à représenter des jours ; de telle sorte qu’un intervalle de 30 jours, par exemple, soit représenté par une longueur triple de celle qui représente un intervalle de 10 jours, et ainsi de suite. C’est ainsi qu'ont été définies les indications des 1°" et 45 mai, 1% et 15 juin, 1%, 15 et 30 juillet.

Perpendiculairement à cette première direction , j'ai tracé des lignes correspondant à chaque jour d’obsérvation ; puis, sur ces lignes, à partir du point de départ inférieur, j'ai dé- terminé des longueurs proportionnelles aux poids qu’il s’agis- sait de représenter, (Ces poids sont exprimés en kilogrammes dans les séries de courbes de n°° impairs, qui représentent les résultats obtenus sur la récolte produite par un hectare ; ils sont exprimés en grammes dans les séries de courbes de pairs, qui représentent les proportions de chaque subs- tance contenue dans un kilogramme de matière sèche, prise soit dans la plante entière, soit dans ses différentes parties ).

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En joignant par un trait continu les extrémités supérieures de ces lignes qui se rapportent à une même partie de la plante (feuilles mortes, racines, épis, elc.), on obtient une ligne courbe continue qui peut servir à représenter la marche des variations du poids total, ou de la proportion de la sub- stance dont il s’agit dans la partie de la plante que l’on con- sidère.

Pour faciliter l'appréciation de ces poids, on les a inscrits de distance en distance, sur celle des perpendiculaires qui correspond à l’origine des observations, au 19 avril ; puis on amène des parallèles dont chacune correspond à des points situés à la même hauteur, Pour obtenir, au moyen de ces représentations graphiques, le poids total ou la proportion d’une substance correspondant à une époque déterminée, il suffit de chercher cette époque sur la ligne inférieure, puis de s'élever perpendiculairement jusqu’à la courbe qui repré- sente la variation du poids ou de la proportion de cette sub- stance qu'on a en vue ; la parallèle qui viendra passer par ce point de la courbe viendra rencontrer la perpendiculaire de gauche en un point qui donnera le poids cherché.

Pour éviter au lecteur des recherches embarrassantes, on a écrit, sur chaque courbe, la partie de la plante à laquelle elle se rapporte.

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.

Les résultats de mes études sur le développement du blé peuvent être envisagés à deux points de vue, quant à leurs applications et quant aux conséquences qu’il semble permis d'en tirer :

Au point de vue agronomique d’abord , et c'était le principal objet de mes recherches ;

11

178

Ensuite au point de vue de la physiologie végétale géné- rale, qui peut fournir à l’agronomie des données utiles dont la pratique ne s’est pas encore assez préoccupée.

Pour éviter, dans l'appréciation des faits, une confusion que rendrait presque inévitable la multiplicité des résultats consignés dans les nombreux tableaux qui résument l’ensemble de mon travail, j'ai cru devoir grouper ces résultats en plu- sieurs séries distinctes, sauf à en déduire ensuite, s’il v a lieu, des conséquences plus générales.

$ 1. Variations du poids total de la récolte entière et des ses diverses parties.

La marche ascendante du poids total de l récolte entière, déjà très-ralentie un mois avant la maturité du grain , n’a pas paru éprouver d’accroissement sensible pendant la dernière quinzaine; mais 4{ s’est encore opéré, pendant cette dernière période de la végétation du blé, des changements très-nota- bles dans la répartition des eléments constitutifs de ses diffé- rentes parties ; l’ensemble de ces changements se résume dans un transport de matières des parties inférieures vers l’épi.

La seule partie de la plante qui, pendant cette dernière quinzaine, ait paru éprouver encore un accroissement de poids assez considérable est l'épi, et la presque totalité de cette augmentation à porté sur le grain.

Considéré dans son entier , l'épi a augmenté d'environ 40 pour 100 de son poids ,-et cette augmentation paraît avoir eu lieu aux dépens de toutes les autres parties de la plante: ra- cines , sms tiges.

effet, pendant ce même intervalle de temps , Les racines ont perdu plus de 20 pour 100 de leur

Les feuilles, plus de 15 pour 400:

179

La partie inférieure des tiges, plus de 15 pour 100;

Enfin, la partie supérieure des tiges, plus de 20 pour 100.

Le poids total des racines (au moins telles qu'on a pu les séparer } paraît atteindre un maximum environ six semaines avant la maturité, au moment de l’épiage ; il en est de même à l'égard du poids des feuilles.

Dans mes expériences, le poids total de la partie inférieure des tiges (limitées entre le premier et le déraier nœud } pa- raît atteindre un maximum environ un mois avant la matn- rilé, vers la fin de la floraison.

Enfin le poids total de la partie supérieure des tiges (com- prise entre l’épi et le dernier nœud supérieur ) paraît égale- ment atteindre un maximun environ trois semaines avant la maturité du grain.

En un mot, toutes les parties de la plante, à l’exception de l'épi, au lieu d'augmenter de poids jusqu’à la maturité , ten- dent à diminuer au profit de l'épi, et c'est dans les parties les plus anciennement développées que cette diminution de poids paraît commencer d’abord (Voir 4"° série de courbes).

Il est à peine besoin d'ajouter que la quotité de cette di- minution et l'ensemble de sa marche pourraient dépendre de beaucoup de circoustances, dont l'étnde est encore à faire ( température , climat , etc.).

$ 2.— Variations des proportions et du poids lotal des matières organiques.

La proportion des matières organiques contenues dans un poids constant, dans un kilogramme, par exemple, n’éprouve que des variations assez restreintes, soit dans la plante con- sidérée dans son entier, soit dans ses diverses parties, pendant toute la durée de la végétation. La variation paraît consister en une tendance vers une lime à peu près fixe, après un

/

180 léger accroissement, et les différences tiennent principalement à une répartition inégale des substances minérales dans les diverses parties de la plante.

Si, au lieu de considérer les proportions de matières orga- niques , nous en considérons le poids total, nous arrivons à des conséquences tout-à-fait analogues à celles auxquelles nous avons été conduit pour le poids de la récolte entière , ce qui ne doit pas nous surprendre , puisque la matière or- ganique constitue en général plus des neuf dixièmes du poids de la plante ou de ses diverses parties ( V. et séries de courbes).

$ 3. Variations des proportions et du poids total de l'azote, dans la récolte entière et dans ses diverses parties.

Dans les plantes entières, la proportion d'azote va con- stamment en diminuant jusque vers les trois dernières se- maines de la végétation du blé; à partir de cette époque, elle reste sensiblement constante (V. et séries de courbes ).

Dans les épis entiers , cette proportion d’azote tend à di- minuer d'une manière notable depuis leur apparition jusqu’à la dernière quinzaine , pendant laquelle une tendance à l’ac- croissement semble se manifester,

Dans toutes” les autres parties de la plante qu’on a consi- dérées séparément , la proportion d’azote va constamment en diminuant jusqu’à l’époque de la maturité.

C’est ainsi que , dans la partie supérieure des tiges, cette proportion d’azote n’est plus, au moment de la moisson, que la cinquième partie de ce qu’elle était six semaines aupa- ravant. |

La diminution est bien plus considérable encore dans la partie inférieure des tiges, puisqu’à l’époque de la moisson

181 la proportion d'azote n’atteint pas la septième partie de ce qu’elle était deux mois et demi plus tôt.

Dans les feuilles vertes, quinze jours avant la maturité, la proportion d'azote ne dépasse pas le quart de ce qu'elle était trois mois plus tôt.

Dans les feuilles mortes, il se manifeste égzlement une diminution, mais elle est moins rapide ; la proportion d'azote y est constamment inférieure à ce qu’elle est dans les feuilles vertes.

Dans les racines , la proportion d'azote suit également une marche graduellement descendante, mais elle reste encore , au moment de la maturité, plus que triple de ce qu’elle est, à la même époque , dans la partie inférieure des tiges.

Si, au moment de la moisson, l’on classait dans l’ordre de leur plus grande richesse en azote les différentes parties de la plante, elles se succéderaient dans l’ordre suivant: épis pleins; feuilles ; racines ; partie supérieure des tiges ; partie inférieure de ces mêmes liges.

Si, au lieu de considérer la proportion d'azote qui se trouve en combinaison dans un kilogramme de matière sèche, on calcule, au moyen des données que renferme le mémoire, le poids total de l'azote contenu dans la récolte produite sur un hectare, on trouve que :

Dans la rétolte entière et complète, le poids de l'azote paraît cesser d'augmenter long-temps avant la maturité; les observations que j'ai faites m'ont conduit à fxer vers l’épo- que de l’épiage, et au commencement de la floraison, le moment le poids total de l’azote de la plante cesse d'augmenter ; je dois même ajouter que j'ai constamment observé, au contraire, une tendance à la diminution (1). ( V. série de courbes).

(4) J'ai déjà constaté une diminution analogue dans le colza, et vers_

«

9 Dans les épis entiers, Je poids total de l’azote éprouve un rapide accroissement jusqu'à l’époque de la maturité; il s'en trouve alors, dans cette partie de la plante, près des trois

-quarts de ce qu’on en trouve dans la récolte entière.

Le poids total de l'azote contenu dans les feuilles, vertes ou mortes, atteint son maximum environ deux mois et demi avant la maturité, plusieurs semaines avant la floraison, et finit par descendre ensuite bien au-dessous de ce qu'il était au début des observations.

Dans la partie supérieure de la tige, le poids total de l'azote atteint son maximum environ un mois avant la matu- rité, puis diminue ensuite de plus de 80 pour 100.

Ce maximum arrive quinze jours plus 1ôt dans la partie inférieure des tiges, et le poids de l'azote subit ensuite gra- duellement, quand la plante arrive à maturité, une diminution qui s'élève également à plus de 80 pour 100.

Le poids total de l'azote atteiit, dans les racines, son maximum avant l’épiage, et subit ensuite une diminution progressive qui va jusqu'à 50 pour 100.

$ 4 Variations des proportions et du poids total de l'acide Phosphorique.

La proportion d’acide phosphoriqne en combinaison dans

la même période du développement de la plante. Cette diminution, qui surprend à première vue, peut s'expliquer , dans le colza, par la chute des feuilles ; et ce qui semble justifier cette explication, c’est qu’en ne tenant plus compte des Médotel le poids de l'azote reste constant pen- dant les cinq dernières semi

Nous ne pourrions pas dire la même chose pour le Es dont les feuilles ne tombent pas; mais on pourrait attribuer, a vraisemblance , la diminution à une aitération ms: des se les plus anciennes et les plus basses.

183 un kilogramme de plantes entières a diminué graduellement jusqu’à l'approche de la maturité, époque à laquelle une reprise à eu lieu. (V. série de courbes).

Dans les épis entiers, l'accroissement, très-lent d’abord, cst devenu beaucoup plus rapide pendant la dernière quin- zaine. ë |

La partie supérieure des tiges s’est rapidement appauvrie après la floraison ; cependant la proportion d'azote y a éprouvé un léger accroissement à l'approche de la maturité du grain.

Dans la partie inférieure des tiges , l’appauvrissement s’est continué jusqu'à la fin, et_à l'époque de la moisson, cette Partie de la plante avait perdu, à poids égal, plus des neuf dixièmes de lacide phosphorique qui s'y trouvait avant l'épiage

Dans les feuilles vertes, la proportion d’acide phosphorique diminue rapidement d'abord, jusqu'après la floraison, pour croîtré ensuite de nouveau jusqu’à leur dessiccation naturelle à l'approche de la maturité de la plante.

Dans les racines, l'appauvrissement se continue jusqu'à la fin, et cette partie de la plante est la plus épuisée d'acide phosphorique à l'époque de la moisson.

Classées alors dans l’ordre de leur richesse en acide phos- phorique, les différentes parties de la plante se rangeraient dans l’ordre suivant : épis ; feuilles ; partie supérieure des tiges ; à peu près sur la même ligne, la partie inférieure des tiges et les racines.

Lorsqu'on suit, dans la récolte entière et complète, la marche des variations du pords total de l'acide phosphorique, on voit ce poids s'élever graduellement jusqu'au moment de l'épiage, et rester ensuite stationnaire pendant un mois en- viron, puis croître pendant la dernière quinzaine, d’une manière assez considérable, ( V. la série de courbes. )

184

Dans les épis entiers, l'accroissement du poids total de l'acide phosphorique est continu et assez régulier.

Ce poids 1otal atteint son maximum , dans la partie supé- rieure des tiges, un mois avant la récolte ; dans la partie infé- rieure des tiges et dans les racines, au moment de la floraison, et dans les feuilles avant l’épiage.

$ 5.— Variations des proportions et du poids total des alcahs {La potasse étant de beaucoup plus abondante que la soude ).

La proportion d’alcalis va constamment en diminuant, dans la plante entière, depuis le moment du réveil de la végétation jusqu’à l’époque de la maturité; elle est réduite alors à moins du tiers de ce qu’elle était au début des observations, à la mi-avril. ( V. la série de courbes. )

Dans les épis entiers, cette proportion d’alcalis diminue depuis l’épiage jusqu’à la dernière quinzaine de végétation de la plante; un notable accroissement succède alors à la dimi- aution graduelle qu'on avait observée jusque-là.

Dans la partie supérieure et dans la partie inférieure des tiges, la proportion d’alcalis va constamment en diminuant, et la diminution représente, pour chacune de ces deux par- ties, environ les deux tiers de sa richesse primitive.

Dans les feuilles vertes, la proportion d’alcalis, très-con- sidérable d’abord , diminue rapidement jusqu’après la floraison pour remonter ensuite jusqu'aux approches du moment elles jaunissent.

Dans les feuilles mortes, la proportion d’alcalis s'élève à peine au tiers de ce qu’on en trouve dans un poids égal de feuilles vertes.

La proportion d’alcalis diminue graduellement aussi dans les racines, mais les variations y sont beaucoup moins grandes que dans la plupart des antres parties de la plante,

185

La marche des variations des proportions d’alcalis dans les diverses parties du blé présente cela de particulier , que la différence de richesse de ces dernières tend à s’effacer à l’é- poque de la maturité, Cependant, si l’on se propose d’en faire le classement par ordre de richesse alcaline, au moment de la moisson, on devrait les ranger dans l’ordre suivant : à peu près sur la même ligne, les épis entiers et la partie infé- rieure des tiges ; les feuilles mortes ; la partie supérieure des tiges ; enfin les racines.

Le poids total des alcalis, après avoir ‘atteint son maxi- mum, un mois environ avant la maturité de la récolte, a éprouvé ensuite une diminution très-notable (1).

Dars les épis entiers, le poids total des alcalis suit une marche ascendante, mais surtout à l'approche de la maturité du grain. (V. la série de courbes: )

Ce poids, dans la partie supérieure des tiges, atteint son maximum un mois avant la moisson, et diminue ensuite ra- pidement, surtout pendant les dernières semaines.

Dans la partie inférieure des tiges, le poids total des alcalis atteint son maximum un mois avant la moisson ; puis, après avoir subi une diminution notable, il reste sensiblement cons- tant pendant les dernières semaines de la vie de la plante.

Le poids total varie peu dans l’ensemble des feuilles, si ce n’est pendant les dernières semaines ; il éprouve alors une di- minution assez considérable.

Le poids total des alcalis est en général peu considérable dans les racines; il paraît, toutefois, atteindre un maximum vers l'époque de la floraison.

(4) J'avais déjà observé sur le colza une diminution analogue, et je ne saurais mieux faire que de renvoyer à la note de la page 181, relative à la diminution du poids total de a récolte.

—— 186 $ 6.-— Variations des proportions et du poids total de la sihice.

Lorsqu'on envisage la plante dans son entier, la proportion de silice n’y éprouve que des variations assez limitées, tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre, et cette proportion se trouve représentée par des nombres presque identiques au début et à la fin des observations. (V. la 10° série de courbes. )

La proportion de silice est beaucoup plus variable dans les épis complets, et paraît atteindre son maximum environ un mois avant la maturité du grain.

Cette proportion de silice croît, dans les feuilles et dans les tiges, à mesure que la plante avance vers le terme de son existence; elle acquiert alors, dans chacune de ces parties, une valeur double de celle qu’elle avait au début des obser- vations.

Dans les racines, la proportion de silice est très-considé- rable, mais la grande difficulté qu’on éprouve à les débar- rasser complètement des dernières traces de terre adhérente peut faire craindre une surcharge notable dans les résultats obtenus.

C’est dans les feuilles mortes, surtout, que la silice est abondante : elles en contiennent, suivant les époques d’ob- servations, de quatre à huit fois plus qu'on n’en trouve dans la partie inférieure des tiges; de deux à cinq fois plus, à poids égal, que la partie supérieure de ces mêmes tiges.

Le classement des différentes parties de la plante, d’après leur richesse en silice , pourrait être fait dans l'ordre suivant, en commençant par les plus riches, à l’époque de la maturité : feuilles mûres ; racines; partie supérieure des tiges ; he épis pleins; et presque sur la même ligne que ces der- nivrs, la partie inférieure c'es tiges.

Considérant maintenant le poids total de silice contenu

187 dans une récolte entière ou dans ses différentes parties, nous voyons ce poids auginenter , dans la récolte complète, jus- qu'au dernier mois, pendant lequel il se manifeste une len- dance à la diminution. (V. la 41* série de courbes. )

Dans la partie inférieure des tiges , le poids total de la silice paraît cesser de s'accroître environ un mois avant l’époque de la moisson, et rester ensuite sensiblement constant.

L'accroissement de poids tend à se continuer encore, dans la partie supérieure des tiges , jusqu’à leur complète maturité.

Le poids total de la silice contenue dans les tiges entières, mais dépouillées de leurs feuilles, lorsqu'il atteint son maxi- mum, n’est pas La cinquième partie de ce qu'on en trouve dans la récolte entière , bien que le poids de ces tiges repré- sente presque la moitié du poids total de la récolte.

Les épis entiers, au moment de leur maturité, coutien- nent à peu près le même poids total de silice que les tiges.

Mais c’est dans les feuilles, surtout, que se trouve la ma- jeure partie de la silice que renferme la plante : elles en con- tiennent, à elles seules, plus de la moitié, bien que leur poids ne représente guère que le tiers de celui de la récolte complète.

$ 7. Variations des proportions et du poids total de la chaur.

La proportion de chaux contenue dans un kilogramme de plantes entières diminue d’une manière continue , et presque régulière, depuis le commencement du printemps jusqu'à l'époque de la moisson. ( V. la 12° série de courhes. )

La diminution paraît plus régulière encore dans les épis entiers.

Dans la partie supérieure des tiges, la proportion de chaux a constamment diminué jusque vers le commencement de la dernière quinzaine elle paraît avoir atteint son minimum,

188 pour remonter ensuite presqu’à son chiffre primitif, à l'épo- que de la maturité.

Les feuilles vertes ont également présenté un minimum de richesse en chaux, mais plus tôt, vers le moment de la florai- son; cette richesse différait peu, à l'approche de la maturité des feuilles, de ce qu’elle était au commencement du prin- temps. Il importe, toutefois de faire observer qu’il ne s’agis- sait plus des mêmes feuilles, mais de l’ensemble de toutes les feuilles vertes de la récolte.

Dans les feuilles mortes, dans les racines et dans la partie inférieure des tiges, la proportion de chaux subit une dimi- nution graduelle et continue.

De toutes les parties de la plante, ce sont les feuilles mor- tes qui contiennent la plus forte proportion de chaux, et les parties inférieures des tiges constituent la partie la plus pauvre. La proportion de chaux contenue dans les premières et celle qui se trouve dans les dernières sont à peu près dans le rapport de 4,5 à 1 lors de la premiére observation, et dans le rapport de 7 à 1 au moment de la maturité, Classées alors dans l’ordre de leur plus grande richesse en chaux, les différentes parties de la plante se succéderaient dans l’ordre que voici: 41° feuilles mortes; racines ; partie supé- rieure destiges ; épis entiers ; partie inférieure des tiges.

Considérons maintenant le poids total de chaux contenue dans la récolte complète et dans les différentes parties.

Ce poids total aiteint son maximum , dans la récolte com- plète, environ un mois avant la moisson. Précisément à la même époque, le poids total de la chaux atteint un minimum dans les feuilles vertes , après avoir atteint un maximum un mois plus tôt. ( V. la 13° série de courbes.)

Dans les épis complets, le poids total de la chaux éprouve un accroissement continu ; mais ralenti pendant les dernières semaines de végétation,

189

Le poids total de chaux combiné dans la partié supérieure des tiges atteint son maximum vers le moment de l’épiage, et diminue ensuite assez rapidement, au point de se trouver réduit au tiers à l’époque de Ja moisson

Dans la partie supérieure des tiges, le poids total de la chaux, après avoir atteint son maximum un mois avant la récolte, diminue ensuite graduellement pour revenir, au moment de la moisson, au chiffre qu’il avait atteint lors de son maximum.

On trouve dans les feuilles’, au moment de la maturité, la moitié du poids total de la chaux que renferme la récolte com- plète : un quart dans les épis, un sixième seulement dans les tiges entières privées de leurs feuilles et de leurs épis.

$ 8. Variations des proportions et du poids total de la magnésie.

Quand on considère la plante dans son entier, on y voit diminuer graduellement sa richesse en magnésie jusque vers le commencement du dernier mois; à partir de ce moment, elle reste à peu près constante.

La proportion de magnésie éprouve, dans les épis complets, un accroissement lent, mais continu, jusqu’à la maturité du grain. (V. la 44° série de courbes. )

Cette proportion de magnésie, après avoir éprouvé un ac- croissement continu , dans la partie supérieure des tiges , jus- qu’à la dernière quinzaine , subit alors une diminution notable en avançant vers le moment de la maturité,

La plus grande richesse en magnésie paraît avoir lieu, dans la partie inférieure des tiges , vers le moment de l’épiage; elle diminue ensuite jusqu’à la moisson, et à cette époque celte partie de la plante est extrèmement pauvre en ma- gnésie, :

4190

Dans les feuilles, la proportion de magnésie éprouve des variations tantôt dans un sens, et tan!ôt dans l’autre, et ces variations restent presque toujours comprises entre les mêmes limites.

Classées par ordre de richesse en magnésie à l’époque de leur maturité, les diverses parties de la plante se succéderaient dans l’ordre suivant : feuilles mûres; épis complets ; partie sapérieure des tiges ; racines ; partie inférieure des tiges.

Après avoir trouvé dans les feuilles, avant l'épiage, les deux tiers au moins du poids total de la magnésie que doit renfer- mer la récolte complète à l'approche de sa maturité, on voit diminuer ensuite cette quantité de magnésie au profit des épis. La partie inférieure des tiges, qui en contenait, six se- maines avant la moisson, le tiers du poids total, n’en contient plus, à la fin, qu’une quantité presque insignifiante.

Dans les épis complets , le poids total de la magnésie suit une marche assez rapidement ascendante, au point de deve- nir, finalement, supérieure à la moitié de ce ami on en trouve dans la récolte entière.

Enfin, la récolte complète renferme déjà, plusieurs se- maines avant sa maturité, la totalité de la magnésie qu’elle doit contenir au moment de la moisson.

En résumé,

S'il n’est pas rigoureusement vrai de dire, avec Mathieu de Dombasle, que le blé n’emprunte plus rien au sol après sa fécondation , il résulte de mes expériences que, plusieurs se- maines avant sa complète maturité, La plante cesse d’éprou- ver un accroissement de poids sensible ; de toutes les par- ties de la plante, l'épi seul paraît alors faire exception , et augmenter de poids jusqu’à la fin, aux dépens de ioutes les

191

autres partes de la plante, qui lui cèdent une partie de leur propre substance,

Le poids total de l’AZOTE contenu dans la récolte complète, Le poids des MATIÈRES ORGANIQUES, celui des ALGALIS, de la CHAUX, de la MAGNÉSIE, cessent également de croître en- viror un mois avant La maturité du blé.

Le poids total de l'AGIDE PHOSPHORIQUE parait seul faire exception, puisqu'il a encore éprouvé, pendant les dernières semaines, un accroissement de plus de 20 pour 100 dont

Enfin, il semble résulter encore de mes expériences que si, après la floraison, le blé ne contient pas encore la toralité de la matiére organique nécessaire & son entier développement, il peut déja contenir la presque totalité des principes miné- raux qui lui sont nécessaires, l’ACID£ PHOSPHORIQUE EX- CEPTÉ ; par conséquent, c’est surtout avant cette phase de son développement qu'il doit puiser dans le sol ceux des éléments de son organisme que Le sol peut lui fournir.

J'ai essayé, au commeucement de mon Mémoire, de don- ner une idée de la fertilité do champ sur lequel j'ai opéré, afin qu'il soit possible d'apprécier, dans des études ultérieures, le degré d'influence que la fertilité du sol peut exercer sur les résultats obtenus. à

REMARQUES SUR LE TALLAGE.

La précaution que j'avais prise de compter, aussi exacte- ment que possible, la totalité des tiges imortes , grêles wi- goureuses, imn'a permis de constater le tallage moyen produit par chaque touffe de blé qui a pu échapper aux diverses causes de, destruction auxquelles est exposée la plante, depuis le moment des semailles jusqu’au moment elle a pris assez

192 de vigueur pour n'avoir plus à redouter que les accidents météorologiques extraordinaires , tels que grêle, sécheresse trop prolongée , etc. En tenant compte de toutes les tiges issues d’un même pied, j'ai obtenu, aux diverses époques d'observations, pe ré- sultats suivants :

4" observation, 49 avril. Nombre moyen de tiges par

pied À 4,30 observation , 16 mai, —_ 3,87 observation, 13 juin, nu h,20 observation, 29 juin, - h,10 observation, 13 juillet, _ 3,35 observation, 30 juillet, —— 3,41

Tallage moyen 3,87

C'est-à-dire un peu moins de 4 tiges par pied.

De la comparaison de ces divers nombres, il semble résulter que le tallage moyen est un peu plus faible dans les dernières observations que dans les premières, Faudrait-il en conclure que les planches prises pour types n’ofiraient pas une sufli- sante homogénéité, que le blé n’y était pas assez régulière- ment réparti? Je serais plutôt disposé à attribuer les diffé- rences constatées à cette circonstance : qu’à l’époque des der- nières observations, les tiges les plus anciennement atro- phiées avaient pu éprouver , peu à peu, une altération assez avancée pour qu'il fût difficile de les recueillir toutes; et si l'on considère qu’un certain nombre de ces tiges rudimentaires ne consistaient guère qu’en deux feuilles emboîtées l’une dans autre, on conprendra facilement que la disparition de l’une de ces deux feuilles devait rendre la constatation difficile. On comprendra également sans peine que, dans les deux der- nières observations, lorsque les racines du blé étaient presque

193 é

sèches , et la terre plus dure, on a pu être exposé plus souvent à éclater et à compter séparément comme toufes distinctes deux parties d’une même touffe primitive, et à augmenter ainsi, dans une certaine mesure, le nombre des pieds ; ce qui diminuait, dans le même rapport, le tallage constaté. Les résuliats de l'observation semblent donner quelque créance à cette double interprétation, car nous voyons en même temps diminuer le nombre total des tiges, et augmenter notable- ment le nombre des touffes.

Nombre total Nombre total Tiges mortes des toufes ou douteuses. sur 3 centiares. 49 avril, 413 1780 » 16 mai, 60 1778 » 13 juin, 220 1764 764 29 juin, 412 1688 816 43 juillet, 478 1600 746 30 juillet, 452 1540 648

Il semble résulter encore de que , pour apprécier le tallage moyen total, ce n’est pas à l’époque de la maturité qu’il faut observer, mais au moment de l’élongation des tiges.

Si, à l’époque de la maturité, nous comparons le nombre total des épis récoltés avec le nombre total des tiges comptées, ou avec le nombre total des touffes, nous trouvons un peu plus d’un épi par deux tiges: en moyenne, nous Lrouvons deux épis par pied, et 275 épis par mètre carré, Un champ qui se trouverait dans dés conditions semblables contiendrait donc 2 750 000 épis par hectare, et chaque épi serait pro- duit, en moyenne, par une étendue superficielle d'environ 36 centimètres carrés, c’est-à-dire par une superficie : qu'on peut représenter par ur petit ecrré de 6 centimètres de côté.

12

194 Chaque pied ayant produit en moyenne deux épis, dans nos expériences, il occuperait ainsi un espace double , c’est-à-dire 72 centimètres carrés, représentés par un petit carré d’un peu plus de 8 centimètres de côté.

QUELQUES OBSERVATIONS SUR LE RENDEMENT,

On à trouvé, par une détermination directe, qu’un déci- litre du blé qui a servi de semence contenait 1733 grains; les 40 litres employés en contenaient donc 693 300. Répartis entre 47 ares ou entre 1700 centiares, ces 40 litres avaient fourni à chaque centiare 408 grains. Comme, en définitive, chaque centiare n’a produit que 146 pieds-mères ou toulfes, il en résulte que 262 grains { environ 64 p. °/, de la semence) n'ont donné aucun produit, soit qu’ils aient pourri en terre, soit qu'ils aient été mangés, ou que les plantes auxquelles ils ont denné naissance aient péri par des causes diverses. En somme , il ÿ a donc eu perte d'environ 64 p. °}, du grain employé comme semence. Si, de cette perte numérique, on défalque les grains notoirement défectueux, dont le nombre s'élevait à 6,35 p.°},, la perte de grains susceptibles de germer sera un peu réduite ; mais il n’en reste pas moins établi que 57,65 p. °},, ou plus de la moitié du grain employé , n’a rien produit.

Le blé récolté sur 3 centiares ( supposé complètement privé d’eau ) pesait 791,£".655, soit pour un centiare 263,5r-885. Comme chaque centiare a produit, en moyenne, 275 épis de toutes dimensions, chaque épi portait donc 96 centigrammes de grains complètement privés d’eau, on 1,808 de grains pris dans l’état d'humidité se trouvait le blé quand on la battu et nettoyé. ;

Or, on a trouvé, dans 100 grammes de ce blé, 2440 grains; il en résulte que le poids moyen d’un de ces grains

195

s'élève à 41 milligrammes, ce qui correspondrait à 26 grains 35 centièmes par épi moyen ; mais, parmi ces grains, il en est qui sont trop imparfaits pour pouvoir être conservés et mis en vente, et qui constituent les déchets ou mauvaises cri- blures ; j'ai retiré directement, d’un kilogramme du blé récolté, 1700 de ces grains pesant ensemble 30,2r.2; ce qui donne, pour le poids moyen d’un grain défectueux, 17 milligrammes 3/4. Si l’on séparait préalablement, de la totalité de la ré- colte, ces grains défectueux, le poids moyen des bons grains s’en trouverait plus élevé : il se trouverait porté à 42 milli- grammes 3/4. Le nombre des grains défectueux, comparé au nombre total des grains récoltés, en représentait 6,97 p. °L, soit , pour 26,35 grains, 1,84 grains (un peu moins de deux grains par épi ) ; la récolte de chaque épt moyen se trouvait donc ainsi représentée :

Bons grains 24,51

Grains défectueux és Total: 26,55

Rapportée à l’hectare, la récolte moyenne et complète de grain se trouve représentée par 38 hectolitres 24 litres, sur laquelle 4 hectolitre 25 litres de grains complètement défec- tueux, pesant ensemble 89,516, et 36 hectolitres 99 litres de blé marchand pesant 2873,Ki1.8 (1).

Le rendement total correspond , en volume, à 13 fois et demie la semence mise en terre, et à plus de 29 fois la se- mence réellement productive.

(1) Nous croyons utile de prévenir ici que la manière dont nous avons égréné notre récolte à nous donner un rendement supérieur à celui qu’on eût obtenu par les procédés usuels de battage, tandis que notre mode de nettoyage nous a donné au contraire un déchet moindre; en sorte que nos résultats doivent nécessairement surpasser un peu ceux

- qu’on eût obtenus dans une pratique courante,

196 Examen particulier du grain.

J'aurais bien voulu pouvoir examiner ici la composition du grain de semaine eu semaine, ou même à des intervalles de temps plus rapprochés , pendant le dernier mois de végéta- tion du blé; maïs les circonstances ne m'ont pas permis de compléter comme je l'aurais voulu cet important travail, et j'ai me borner à l'examen du grain récolté le 43 et le 30 juillet, c’est-à-dire à l’époque de mes deux dernières obser- vations.

Blé du 43 juillet,

J'ai récolté à part 3 centiares de blé le 16 juillet, un cen- tiare sur chaque parcelle, pour faire un dosage spécial du grain et de ses divers principes constitutifs , en même temps qu'on faisait un examen spécial des diverses parties de la plante entière, sur ua autre échantillon récolté le même jour.

J'ai obtenu ainsi , après un battage soigné , suivi d’un net- toyage minutieux, une récolte de grain qui, complètement sèche, pesait 533 grammes; le poids ne pour un hectare, se fût élevé à 1776,Ki-7,

Ce grain contenait, par kilogramme de matière sèche : Azote dosage. . 18,8r-55 ÿ gr. di débege: © 282700 Moyenne, 18,:"-77 Dans chaque kilogramme de grain sec on a trouvé :

Matières ET combustibles ou volatiles, déduction faite de l’azot ë, “hmeus og «JOUET 053 Azote en sr

Substances minérales (combi t 4022, 7608

Composition des cendres :

197

DAC ELITE TIRE Te RE AAA 0, 605 Gps AB Ers" ‘LEE UT 0, 403 Acide . : 9, 78 Chaux . . 0, 269 Magnésie, . 2, 097 Potasse . 5 5,: 100 Soude 0, :552 Substances Givévsks non disent : LE: s ; (Blé du 30 juillet ). Poids total de blé complètement sec, récolté sur trois Centiares. . . ce ira 4 5 00 Poids correspondant par Lo suite + 2038, 65

Azote par kilorgamme de matière sèche.

dosage. + . . 18,sr.703

Moyenne, 18,:r-979 2 DOME. . : 49. ! ir

Composition de la matière sèche, sur un kilogramme :

Matières organiques combustibles, déduction

bte de FAEDIe, . .. :. 0 . _. 060756 Azote en combinaison. . Re 18, 979 Substances minérales pr Mes de AUS 1300

Composition des cendres :

DER . . 0, 517 : Oxyde de fer avec un peu Fa D 0, 229 Acide pres à 7,.. 363 Chau SL nc nine à 0, 472 Rene no ne 1, : 508 a PS Pt ET 0 5,. 511 DOUCE. : - ; 0.422 Substances trees non és , k, 308

198

Si l'on se bornait à comparer ces deux états du grain à poids égal, on trouverait le premier, c'est-à-dire celui qui n’avait pas encore atteint son développement complet, à peu près aussi riche en azote, plus riche en phosphates et en al- calis; mais si, au lieu de se placer à ce point de vue trop restreint, on se place à un point de vue plus pratique, et si l’on tient compte du poids total de la récolte obtenue sur une surface donnée, sur un hectare, par exemple, on arrive à celte conséquence: que la récolte entière de blé mûr contient au contraire plus d'azote, plus d'acide phosphorique, plus d’alcalis, mais sensiblement la même quantité de magnésie. C’est ce qui résulte de la comparaison des nombres ci-après :

Récolte de grain du 13 juin. Récolte de grain du 30 juin. Pour un hectare : DR D Re 5. - 2 90,0 Acide phosphorique 47, 4, ! ,. . . 149, 4 Ab: EU ardt os rod 8 Magnésie. . . . SD Re 6

Î

OBSERVATIONS SOMMAIRES SUR L'ÉPUISEMENT PARTIEL PRODUIT PAR LA RÉCOLTE,

L’épuisement partiel du sol, après la production d’une ré- colte, est l’état en vertu duquel il se trouve alors moins apte à produire soit une récolte semblable, soit une récolte de vature différente, Comparons, avant et après la récolte du blé qui a fait l’objet de nos études, les aptitudes probables de notre champ à fournir les substances que l’on considère comme les plus actives et les plus utiles aux plantes usuelles, en jugeant de ces aptitudes par l'abondance plus ou moins grande des substances dont il s’agit, soit dans la récolte, soit dans le sol qui l’a produite, En retranchant de la tota- lité de la récolte, que nous avions arrachée avec tant de soin,

199 les racines qui représentent à peu près le chaume que laisse enterre une récolte fauchée très-bas, nous trouvons que le reste contient :

A10le 0 CODDMASON. …. . + à OUR Acide PER M he ete DER FORMS ,. - ST

La comparaison de ces nombres avec ceux qui résultent de l'analyse du sol, faite avant l’ensemencement , pourrait nous permettre de pressentir la nature des principes sur lesquels doit plus spécialement porter l'épuisement.

Dans un hectare récolte. ( couche superficielle centimètres ). Azote en combinaison. . 67,KL8 . , . » kil. Azote en combinaisons facilement solubles. » 66, 7 Azote en combinaisons insolubles au moment de l’enseméncement. . » dd. Dis Acide em PES RS Nc pie. 094 Potasse. . . Sd NC D à ds 0

Il semble résulter, de cette comparaison, que la totalité de l'azote engagé dans des combinaisons solubles, au moment de la mise en terre du blé, a été absorbée au profit de ce dernier; une pareille conclusion, qui semble légitime à première vue, sérait cependant un peu hasardée. En effet, pendant les huit mois que la plante a passés en terre, l’at- mosphère a pu fournir au sol, et par suite, mettre à la dispo- sition de la récolte une quantité très-notable d'azote engagé dans des combinaisons solubles nitrate, sels ammoniacaux ) ; et cette quantité peut être évaluée approximativement à 16

e

200

kilogrammes d’azote environ ; d’un autre côté, sous l'influence des agents de toute nature qui interviennent constamment, une partie de la réserve considérable d’azote engagée dans des combinaisons trop stables pour être solubles en novembre 1862, a pu et dû, en se transformant, pendant les huit mois de végétation de la plante, mettre à sa disposition de nouveaux principes azotés solubles et assimilables,

Ce que nous disons pour l'azote, on peut le dire pour la potasse, dont les eaux pluviales amènent, chaque année, une douzaine de kilogrammes sur chaque hectare dans notre plaine de Caen, apport auquel il faut ajouter les parties de la réserve qui deviennent solubles avec le temps.

En somme , le prélèvement en azote se trouve en partie restitué (pour un quart environ) par l'atmosphère, et ne forme que la quatre-vingt-douzième partie de la réserve totale d’azote contenue, sous diverses formes et à divers états, dans les 25 centimètres qui constituaient la couche superficielle du sol. Le prélèvement en potasse représente environ la quatre- vingl-quatorzième partie de cette même réserve en potasse ; et le prélèvement d’acide phosphorique ne représente pas la deux cent quatre-vingtième partie de ce qu’en renfermait cette même couche superficielle du sol. Il est bien entendu que nous ne saurions apprécier ici, même approximativement, dans quelles conditions ces diverses réserves pourraient, dans un temps déterminé, mettre à la disposition des récoltes telles ou telles proportions des matières utiles qui les constituent.

Examen spéeial des nœuds du blé mür,

J'avais entendu dire tant de fois que les nœuds de la tige du blé sont extrêmement riches en silice, que j'ai été curieux de vérifier ce fait, dont je n’avais pu trouver Ja preuve écrite dans aucun des ouvrages qu’il m’a été possible de consulter.

201

J'ai pris au hasard, dans les 847 tiges du blé récolté le 30 juillet 1863, sur les trois centiares destinés au battage, 500 tiges dont on a séparé tous les nœuds, en y laissant le moins possible de chaumne.

Ces nœuds, desséchés puis moulus, ont été examinés avec soin, et ont donné , par kilogramme :

Matières organiques combustibles (azote

non compris); . *7,. (1,705: .16571938,88 795 Azote en combinaison. . . EL 322 62 (5. Substances minérales AR +: is 200

Composition des cendres : Silice. à ps ons 0, 356 Acide PAMRNNIEr

F 1, 605 Chaux à 5, 904 Magnésie es 24,692 Potasse RU LS D in 21, -:769 Soude.

sine lol te PNR 2h 2 02h Substances diverses non dosées (char-) 13. O1 bon, acide carbonique etc.) . . i

En comparant la proportion de silice contenue dans ces nœuds avec celle que renferment les autres parties de la tige, on trouve que les nœuds contiennent, à poids égal :

Les deux cinquièmes à peine de la silice qu’on à trouvée dans la partie inférieure des tiges (2) (nœuds compris) ;

Le tiers de la proportion de silice contenue dans la partie supérieure des tiges ;

(4) Moyenne de deux analyses.

(2} Il importe de ne pas perdre de vue le sens que nous avons at- tribué

à ces expressions partie inférieure ou partie supérieure des tiges.

202

Moins de la sitième partie de ce qu’en fournirait un poids égal de feuilles.

Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est l'énorme proportion de potasse qui constitue les deux cinquièmes du poids des cendres, et qui dépasse de beaucoup la proportion qu'on en

_trouve dans les autres parties de la plante; on trouve, dans les nœuds de la tige du blé mûr, quatre fois autant de potasse qu’on en trouverait dans un poids égal de celle des autres parties de la plante qui en contient le plus,

EXAMEN SPÉCIAL DES BALLES DE BLÉ,.

En examinant les épis entiers, j'y avais trouvé une propor- tion de silice assez considérable, et comme le grain en con- tient fort peu, il en résultait tout naturellement que les en- veloppes ou les balles du blé doivent en contenir beaucoup. Cette observation ayant été faite trop tard pour qu’il me fût possible de soumettre à un examen spécial les balles du blé de ma récolte de 1863, j'ai choisi pour cette étude trois variétés de balles de blé parfaitement pures, c’est-à-dire nettoyées avec beaucoup de soin et provenant d’échantillons qui avaient servi à des recherches antérieures, en 1855; cet examen m'a conduit aux résultats qui vont suivre :

[.— Balles pures de Franc 816 barbu blanc de Ja plaine ; de Caen. (Collection Manoury .)

Matières organiques combustibles,

sanie COR. 0, So Azote en combinaison. . . . . . 4e Substances minérales (cendres). . . 127, 091

Composition des cendres :

ET he

Silice . se lasmmhnhar setoodoise Mate 20 Oxyde de + Es ail SN 0, 420 Acide ste 1, 692 Chaux 3, 644 Magnésie 0,567 Potasse 2, 667 Soude, - 6,135 Matières Diese non Roas 1, 836

IL. Balles pures d'un autre BLÉ B:RBU. {N° 2 de la collection Manoury.) Matières organiques combustibles ou volatiles, déduction faite de l'azote (par kilogramme de-

matière sèche. 7 : 5: 4974007 S51,6r284 Azote en combinaison. . . fist F5 :6 Substances minérales (ets) EL à: doc Li

Composition des cendres :

OR. uote ni stae Ju s Lau Dit SE" -3170 avec défor, 422 Pire OR 0, 346 Acide ais rs Pad 00e OR F5 °786 Chaux. KT Magnésie 0, 4h7 Potasse Sn cuir siens: ME 4, 630 Soude, :: 55 4 4 sa 0, 566 Substances Des non one. 0, 909

INT. Balles pures d’un BLÉ OX r:\RBu.

Matières organiques combustibles ou volatiles, azote déduit ( par kilogramme de ma- Hore .péche) au nee ali) 2: BAD OR Azote en combinaison... . . . 9, 5

204 Substances minérales (cendres). . . 152, 79

Composition des cendres :

Since Ahh,5r-729 Oxyde de fer. $ PP vi 0, 092 Acide phosphorique . . . : . . , 019 DER D mu. 2" 285 Magnésie. : 0, 531 Potasse 25 019 D TS Un din 4 0, 387 Substances diverses non dosées . . . 0, 934

Je m'abstiendrai de faire, quant à présent, des rappro- chements trop nombreux, qui pourraient être prématurés ; mais il est impossible de ne pas être frappé de l'énorme quantité de silice que contiennent les enveloppes extérieures du grain de blé produit par les épis: la richesse en silice des balles de blé est presque double de celle des feuilles mortes, déjà si riches pourtant; elle est presque décuple de celle de la partie inférieure des tiges. Elle est plus de douze fois plus grande que celle des nœuds de la tige. Les balles de blé sont, en un mot, les parties de la plante les plus riches en silice : elles en contiennent de 12 à 14 pour 100 de leur poids. La silice constitue plus des neuf divièmes du poids des cendres des balles de blé (de 92 à 96 p. °/, ).

Lt

COMPOSITION DES FEUILLES DE BLÉ AVANT L'ÉPIAGE. MBE,

Dans mon travail d'ensemble sur la récolte de 1863, j'ai examiné à part les feuilles vertes, à divers âges de la plante, mais il se trouvait presque toujours en même temps, mélan-

205 gés avec elles, des rudiments ou des somimités de tiges ; d’ailleurs, la feuille se trouvait toujours entière (limbe et gaine ).

Il pouvait être intéressant de faire une comparaison entre les différentes parties de la feuille : la gaîne d’une part, et de l’autre le limbe, c'est-à-dire la partie flottante et étalée. A défaut d'observations directes à comparer, j'ai recherché, dans ma collection de produits, des feuilles qui avaient été coupées, en 1855, sur un blé trop fort, pour l'empècher de verser; cet échantillon représentait les feuilles de la partie supérieure de la plante, et consistait exclusivement en limbes entiers ou parties de limbes coupés de diverses longueurs; car On avait pratiqué l’opération comme on la fait en grand, et je n'avais d’ailleurs d'autre but, en 4855, que d'étudier Ja valeur de ces feuilles comine fourrage.

Elles avaient fourni alors, à l’état sec, A2sr.5 kilogramme, et à l’état vert, R 8

L'examen plus circonstancié que j'en ai fait depuis m'a appris que ces limbes ou parties de limbes de feuilles de bié, se composaient, à l’état sec, pour un kilogramme, de:

d'azote par

Matières organiques combustibles ou vo-

latiles (azote do A Ed DAME. ‘ac HAE Substances minér Fa Laadrés:k si P027%: 0

Composition des cendres :

DU VO nd . , . 3, 667 Acide dre nier D ui de à 1, 603 Chadh . . D eo» à + ile 08 ES 0, 756

206

Pol Li sen dun TEA 47; 507 RU ne D LS vocrve ve oil 0, 360 Substances diverses non dosées . . . 6, - 915

La composition de ces limbes, entiers ou tronqués, se rapproche beaucoup de celle des feuilles du 16 mars 18635, prises avant l'épiage ; seulement nous y voyons un peu plus de potasse et d'acide phosphorique. Toutefois, tels qu’ils sont, ces résultats semblent indiquer que la composition da limbe des feuilles vertes du blé ne doit pas différer beaucoup de celle de la partie engaînante qui enveloppe la tige.

On vote sur plusieurs membres présentés dans la dernière séance.

M. Lennier, conservateur du musée du Havre, est admis comme correspondant ; M. Pabbé Moncoq, chef d'institution à Caen, est élu membre résidant.

MM. Féret, ancien juge de paix, président de la Société d'agriculture de Pont-l'Évêque , ét M. de Frailauné, avoué, secrétaire de la même Société, sont nommés correspondants.

MM. Eudes-Deslongchamps père et fils présentent, comme membre correspondant, M. Piette, juge de paix, géologue et paléontologiste.

MM. Perrier et Morière proposent, comme membre rési- dant, M. de Formigny de La Londe et comme membre cor- respondant, M. Dufour, secrétaire de la Société académique de Nantes.

La séance est levée. N

SÉANCE DU 41° FÉVRIER 1864.

Présidence de M. DE CAUMONT, doyend'âge.

DONS FAITS À LA SOCIÉTÉ.

Essais de pisciculture entrepris dans le département de L’Hérault pendant l’année 1863; rapport par M. Paul” Gervais ; in-8°, 9 pages. Montpellier, 1863.

Sur les colonies de fossiles de M. Barrande, par L. Sœmanu ; in-8°, 4 pages. Paris, 1863.

Note sur la Météorite de Tournieres-la-Grosse ( Belgique } tombée Le 7 décembre 1863 , par L. Sœmann ; in-4°, 3 pages. Paris, 1864.

Notes mycologiques, par M. Dufour ; in-8°, 13 pages. Nan- tes, 1562.

Rapport sur une herborisation fuite le i5 août 1861, par la Socièté botanique de France, à Couernon (Loire- Inférieure), par M. Dufour, directeur de l'École profession- nelle de Nantes ; in-8°, 4 pages. Paris, 1863.

Rapport sur les travaux de la section des sciences natu- relles de la Société acudémique de Nantes pendant l’année 1862 ; in-8°, 16 pages. Nantes, 1863.

Notice sur quelques Aléochurites nouveaux ou peu connus ; in-8° avec une planche; par M. A. Fauvel. Paris, 1863.

Coléopières de l'ile de Cuba: notes et descriptions d’es- pêces nouvelles ; famille des Staphyliniens; par MM. Che- vrolat et A. Fauvel ; in-8°, 16 pages. Paris, 1865,

208

La Société à reçu, en échange de ses publications :

Diagnose sur un nouveau genre et deux espèces nouvelles de Staphylinides de France, par M. Fauvel; 4 pages ee Paris, 1862.

Zeuüschrift der deutschen geologischen gesellschaft ; XV band, 3 heît (mai, juin, juillet 1863. Berlin, 1863).

Jahresbericht des gesellschaft zur nutzlicher farschungen zu trier (années 1861 et 62).

Maître Jacques (octobre, novembre, décembre 1863).

CORRESPONDANCE.

Il est donné lecture d’une lettre de M. l'abbé Moncoq, ad-

mis comme membre, résidant dans la dernière séance, qui remercie la Société du titre qu’elle a bien voulu lui con- férer. . Il est donné lecture d’une lettre de M. de Lianoff, direc- teur de la Bibliothèque impériale publique de St-Petersbourg, proposant l'échange direct de publications , avec la Société Linnéenne de Normandie.

Le XIII° volume des Mémoires de la Société est distribué aux membres présents. Le Secrétaire prend la parole à ce sujet, et dit qu’il espère que ce nouveau volume ne sera pas moins bien reçu que ses aînés dans le monde savant: il ren- ferme six mémoires. Le premier est de M. de Fromentel, cor- respondant à Gray ( Haute-Saône }, intitulé : Monographie des Polypiers jurassiques supérieurs (étages portlandien et kim- méridqien ; il contient 56 pages et 7 planches lithographiées.

Le second est de M. Fauvel, membre résidant ; il est inti- tulé: Les Lépidoptères du Calvados ; il contient 74 pages d'impression, sans planches.

Le troisième mémoire est de M. Eudes-Deslongchamps, secrétaire de la Société ; il est intitulé : Premier mémoire,

209 contenant l'exposé des caractères généraux des Téléosauriens, comparés à ceux des Crocodiliens, ex La description parh- culière des espèces du lias supérieur ; 138 pages d'impression, 9 planches, dont 4 doubles et une triple, équivalant à 15 planches.

Le quatrième: Recherches expérimentales sur la déter- mination du champ de la vision ; par M. Le Boncher, mem bre résidant ; 26 pages, 6 planches.

Le cinquième: Notes sur plusieurs cas tératologiques offerts par le Colza\Brassica campestris);— structure du pistil dans les Crucifères; par M. Morière, membre résidant ; 12 pages, 2 planches.

Le sixième: Résumé des observaiions météorologiques ; par M. Le Boucher, meynbre résidant (années 1859-60-61 et 62; A pages).

A celte occasion, M. Eudes-Deslongchamps annonce que son second Mémuire sur les Téléosauriens est commencé, texte et planches. Les planches seront plus nombreuses que celles de première partie. M. Eudes-beslongchamps rappelle qu'il a pu mettre celles-ci sur pierre, lui-même; mais que cela lai devient impossible pour celles du second mémoire, à cause de sa vue, qui s’affaiblit rapidement, et du temps considé- rable qu'il faudrait y consacrer.

Ceite seconde partie serait plus avancée qu’elle ne l'est actuellement; mais M. Eudes-Deslongchamps à été forcé d'employer un temps considérable à passer en revue et à mettre en état les nombreux débris de Téléosauriens qu'il a acquis à la vente de feu M. Abel Vautier et dont la plupart appartiennent à l'espèce Teleosaurus cadomensis ; d’un autre : côté, de nouveaux débris lui ont été apportés dernièrement des carrières; et M. Morière s’est procuré, il y a peu de temps, 5 ou 6 gros blocs de calcaire d'Allemagne qui renfer- maient , en morceaux, une tête complète d’un grand Féléo-

15

210

saure d’une espèce non encore récoltée dans nos terrains , et auquel M. Eudes-Deslongchamps se propose de donner le nom de Teleosaurus Calvadosii. L’extraction de ces précieux débris a présenté les plus grandes difficultés ; M. Eudes-Des- longchamps y a employé plus de six semaines, et sans l'intérêt immense pour la science de ce spécimen unique, qui pré- sente des modifications non encore reconnues dans le grand genre Téléosaure , il eût sans doute renoncé à la préparation de cette pièce. Les os étaient généralement fragiles et se détachaient en esquilles ; la gangue , presque friable dans cerlains points, avait, dans d’autres, la dureté du marbre.

M. Eudes-Deslongchamps se propose de terminer le plus tôt qu'il lui sera possible son manuscrit et ses nombreuses plan- ches. Quant à la publication, elle aura lieu quand les cir-

constances le permettront ; il regretterait vivement de voit

publier son travail par parties, et il exprime lespoir que , lorsqu'il sera terminé, il pourra le mettre au jour in extenso.

Sur la proposition de M. de Cawnont , la Société nomme deux membres correspondants pour assister, comme délé- gués, au Congrès des Sociétés savantes qui aura lieu à Paris, rue Bonaparte, le 24 courant.

On procède au scrutin pour l'élection de MM. de For-

migny, Piette et Dufour : le premier comme membre ré- sidant , le second et le troisième comme correspondants. Ces Messieurs sont admis,

MM. Fauvel et de Mathan présentent , comme membre correspondant , M. Paul de Germiny , membre de la Société entomologique de France , à Paris.

MM. de Caumont et Morière proposent , comme membre correspondant, M. Herinegq, aide naturaliste au Muséum à Paris, rédacteur en chef de l’Horticulteur français.

: La séance est levée.

SÉANCE DU 7 MARS 1864. Présidence de M, FAUCON-DUQUESNAY.

DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ.

Annuaire de l'Institut des provioces pour 1864, par M, de Caumont.

Correspondance inédite de Linné avec Claude et A. Richard, de 1764 à 1774, avec un fac-simile de l'écriture de Linné, par M. Landrin; broch. in-8°, 48 pages. Versailles, 1863.

Revue des Socictés savantes »n® des 5, 12, 19, 96 f6- vrier et 4 mars.

Mémoires de la Société des sciences physiques et natu- relles du département w’Ilte-et-Vilaine , 1. x , 1 partie, in-4. Rennes, 1863.

Renacle Fusck, sa vie et ses œuvres, par M. Éd. Morren ; in-8°, 46 pages. Bruxelles, 1864. Revue et bibliographie, par Hatzfeld,

La Société à reçu, en échange de ses publications :

Mémoires de la Société impériale d'agriculture, sciences et arts d'Angers, nouvelle période, t. VI, cahier. Angers,

Maître Jacques , janvier 1864.

Annales du Comice horticole de Maine-et-Loire, tri- mesire. Angers, 1863.

Mémoires de l’Académie des sciences, Lelles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, nouvelle série, t III: se- mestre. Clermont-Ferrand, 4861.

212 CORRESPONDANCE.

M. le Président donne lecture d’une lettre de Son Ext. M. le Ministre de l'instruction publique, invitant ceux des membres qui se proposent de faire des lectures à la réunion des Sociétés savantes qui aura lieu les 30 , 31 mars, 1‘ et 2 avril à la Sorbonne , à Paris, d'envoyer à la Commission leur nom et les mémoires qu'ils se proposeraient de lire. Gomme le temps pouvant être accordé à chaque auteur sera très-court (dix ou quinze minutes au plus), Son Excellence engage les auteurs à présenter un résumé verbal des travaux qu'ils désirent soumettre au Comité. Ils recevront à do- micile une carte d'entrée ; il leur sera délivré des cartes à réduction pour le voyage (aller et retour) par le chemin de fer.

Il est donné lecture d’une lettre de M. Formigny de La Londe, qui remercie la Société de l'honneur qu’elle lui a fait de l’admettre au nombre de ses membres résidants ;

D'une lettre de M. Monceaux , secrétaire de la Société des sciences naturelles et historiques de l'Yonne, annonçant qu'il met à la disposition de M. le Président, pour la So- ciété Linnéenne , un exemplaire (2 volumes) de l'Historre naturelle des Diptéres des environs de Paris, œuvre pos- thume de M. Robineau-Desvoidy, éditée par M. Monceaux. Remerciments à M. Monceaux ;

D'une lettre de M. le Secrétaire-général de la Société havraise d’études diverses , accusant réception de 2 volumes du Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie , années 1861 et 1862 ;

D'une lettre de M. le docteur de Fromentel, correspondant, à Gray ( Haute-Saône), deinandant à la Société de faire imprimer soit dans le Bulletin, soit dans les Mémoires,

#

213 un travail de 25 à 30 pages, sans planches, Sur les Zoophytes coralliens des environs de Gray, considérés dans leurs rapports avec ceux des autres bassins français de la même époque. La Société accède à la demande de M. de Fromentel et charge son Secrétaire de Ini faire connaître cette

* décision.

La distribution du volume du Bulletin, qui vient de paraître , est faite aux membres présents. La Société con- sultée décide qu’elle continuera, en 1864 , la publication de son Bulletin.

M. de Caumont s'étonne et regrette que plusieurs travaux étendus aient été imprimés dans le Bulletin et non dans les Mémoires ,où ils sembleraient mieux placés. Le Secré- taire répond qu'il est entièrement de l'avis de M. de Gaumont, mais que les auteurs , désirant que leurs œuvres soient publiées Le plus vite possible et jonissent de la plus grande publicité , préfèrent presque tous la voie du Bulletin qui se distribue chaque année.

M. de Caumont fait encore remarquer que les publications

de la Société Linnéenne ne doivent contenir que des œuvres

inédites, et qu'il est, contraire au réglement et fâcheux pour la Société de voir figurer dans ses recueils des travaux déjà publiés ailleurs et répandus dans le public. La So- ciété partage entièrement l'avis de M. de Caumont et arrête, à l'unanimité, qu’à l’avenir des travaux précédemment imprimés ne seront admis à aucun titre dans ses publications.

Le Secrétaire présente à la Société le travail suivant :

244

SUR UN NOUVEAU GENRE DE MONSTRUOSITÉ (PHARYNGOTUS },

DE PROVENANCE OVINF,

Pi. V, fig, 1, 2,

Pan M. EUDES-DESLONGCHAMPS.

Le monstre, sujet de cette note, m'a été. remis le 16. fé- vrier 4864 , par M. Eug. Auvray, boucher à Ouistreham; il participe à la fois des caractères de la famille des Cyclocéphaliens et de celle des Otocéphaliens de Is. Geoffroy- Saint-Bilaire ; familles très-voisines, comme l’on sait, dont lune se caractérise principalement par la disparition plus ou moins complète de l'appareil olfactif par fusion sur la ligne médiane , et l’autre par le’ rapprochement , également sur la ligne médiane , des deux appareils auditifs, droit et gauche. Dans ces deux familles, le rapprochement ou la soudure de ces deux appareils sensoriaux s'accompagne presque constamment de la coalescence, toujours sur la ligne médiane , d’un troisième appareil sensorial, celui de la vision, dont les deux organes, quelquefois pénétrés l’un par l’autre, ou plus ou moins séparés et distincts, sont souvent représentés par un œil unique situé à la partie su- périeure de la face; ce qui fait ordinairement désigner les monstres ainsi conformés sous le nom de Cyclopes.

Je n’ai pu rapporter le monstre qui m'a été donné par M. Auvray à aucun des genres établis par Is. Geoffroy- Saint-Hilaire dans son célèbre ouvrage, connu de tout le monde, Anomalies de l’organisation , soit dans la famille

215

des Cyclocéphaliens, soit à celle des Otocéphaliens ; plusieurs des caractères qu’il reproduit se retrouvent , il est vrai, dans la plupart des genres de ces deux familles, mais au- trement groupés ; il en offre également qui lui sont par- ticuliers : ce qui me paraît établir une sorte d’intermédiaire entre ces deux familles, déjà si rapprochées, et devoir former un genre à part. Tel est le sujet de cette note,

Avant de développer les raisons qui me portent à former un genre à part du monstre qui m'a été remis, je vais succinctement le décrire.

C’est une femelle, paraissant être à peu près à terme, soit née spontanément , soit, ce qui est plus probable, va la profession de celui qui me l’a donnée , extraite du ventre de la brebis après avoir été abattue ; ce dont je ne me suis pas informé, et ce qui d’ailleurs n’a aucune importance pour mon observation.

A l'exception de la tête, aucune particularité ou diffor- mité, du moins extérieure , ne se faisait remarquer sur ce jeune animal.

Sa tête est un peu plus petite qu’elle ne devrait l’être , eu égard au degré de développement du reste du corps; elle est arrondie et saillante, ainsi que le front ; les deux oreilles, de grandeur ordinaire, sont situées un peu plus bas qu’elles | - ne devraient l'être (ce qui fait paraître encore le crâne plus saillant), et un peu rapprochées au-dessous du cou. Au milieu du front est un œil unique dont la cornée est circulaire, et assez bombée , et l'on voit à travers une pupille à contours un peu irréguliers. L'ouverture des paupières a la forme d’un losange dont les angles latéraux sont aigus, tandis que les angles supérieur et inférieur sont obtus, forme dépen- dant évidemment de la confluence, sur la ligne médiane, des quatre paupières des deux yeux, et indiquant que les angles aigus de l'ouverture oculaire sont les angles externes de l’œil droit et de l’œil gauche.

LE

216 A un demi-centimètre au-dessous de l'œil unique, se voient, à la peau, deux petites ouvertures oblongues, su- : perficielles, de moins de 4 centimètre de long et plus

_rapprochées l’une de l’autre en haut qu'en bas; le fond de

de ces ouvertures est dénué de poils et recouvert seulernent par une membrane muqueuse; elles n’intéressent que la peau, car une petite sonde introduite dans l’une et dans l'autre ne pénètre pas. Ce sont évidemment les ouvertures

cutanées des narines, très-rapprochées de l'œil à cause de

l'absence complète des cavités nasales et le défaut absolu de canal nasopharvngien,

En d’autres termes, l'appareil olfactif manque entièrement ici; de là, le rapprochement des deux yeux et leur fusion en un seul.

En avant du front et des narives la face se prolonge, dans une étendue de 5 à 6 centimètres, en se rétrécissant et se terininant en une pointe obtuse qui se recourbe un peu en dessous. La peau de cette partie est saine et couverte de poils ras; on sent au-dessous d’elle une résistance annon- çant que ce prolongement de la face est formé par lés os maxillaires supérieurs (et peut-être aussi par les intermaxil- laires) qui se touchent en-dessus , et probablement se con- fondent sur la ligne médiane , et n'ont pas laissé entre eux d'intervalle suffisant pour placer des narines osseuses.

A l'extrémité du museau , bien plus étroite qu’elle ne le serait dans un agneau normal, se voit, en-dessous, une très- petite ouverture arrondie , permettant l'introduction d'un Stylet qui pénètre profondéinent jusqu’au pharyox; mais celte cavité, qui représente l’intérieur de la bouche, est très-étroîle.

En-dessous du museau la peau est saine, tendue, cou- verte de poils comme en-dessus ; mais on ne sent point à travers cette peau le maxillaire inférieur, qui paraît manquer

217 entièrement ; on n’en distingue aucun vestige, même vers les _ oreilles, ce qui explique l'étroitesse de la cavité buccale.

Mais pourquoi les deux maxillaires inférieurs manquent-ils entièrement, tandis que les maxillaires supérieurs existent ? On en trouvera peut-être la raison et l'explication plus loin, Quand on saura que les temporaux, sur lesquels ils s'arti- culent dans l'état ordinaire, ont été fortement portés ‘en dedans ; qu’il n’a pu exister de fosse temporale, ni même d'arcade zygomatique ; qu'il n’y avait point de place pour les muscles moteurs de la mâchoire inférieure , temporaux , masseters, ptérygoïdiens internes ; qu’il est probable que le nerf maxillaire inférieur ne s’est point produit, etc.

La face du monstre et l'ensemble de sa tête, l'œil excepté, rappelle celle du Fourmilier Tamandua et mieux encore celle du Fourmilier didactyle, quoïqu’elle soit trois _ plus grosse que celle-ci.

Quand on relève la tête et le museau , on voit que les deux conques auriculaires, abaissées, et rapprochées l’une de l’autre, sont réunies par une grande fente transversale qui pénètre dans le fond du pharynx. Les bords de cette grande fente sont, comme le reste de la tête, couverts d’une peau normale, garnie de poils courts; mais la fente elle-même et son intérieur sont tapissés d’une membrane muqueuse,

On pourrait croire, à un premier aperçu, que celte grande fente transversale est la bouche proprement dite qui, dans ce cas, et sans hyperbole, serait fendue jusqu'aux oreilles ; mais la vraie bouche, ainsi que je l'ai déjà dit, est placée au bout de la trompe, c'est-à-dire au bout du museau, et occupe sa place ordinaire ; seulement elle est excessivement petite. La grande fente qui pénètre dans le pharynx est due aux conques auriculaires, dont les angles inférieurs s’avancent sous la gorge , se continuent l'an avec l’autre et ouvrent, en-dessous , la cavité pharyngienne.

218

Il n’y à de trace de langue ni daus la cavité buccale , ni à l'orifice du pharynx.

Cette confluence des deux oreilles est bien le caractère distinctif de la famille des Otocéphaliens, comme la coales- cence des deux yeux en un seul est celui de la famille des Cyclocéphaliens,

À travers la peau de la lèvre inférieure de la grande fente transversale, on sent une bande comme cartilagineuse qui est peut-être l'os hyoïde, ou plus probablement l'un des cartilages du larynx , l'os hyoïde ayant subir le sort de la langue et de l'os maxillaire inférieur.

Une assez grosse sonde, introduite dans l'ouverture inter- auriculaire et dirigée en arrière , pénètre très-aisément et profondément dans un canal qui ne peut être que l’œsophage. | Ilm'a été impossible de m'assurer si les trompes d'Eus- tache sont béantes au fond de cette ouverture pharyngienne, s’il existe un larÿnx et une trachée-artère ; il serait curieux de savoir en quel état sont les ponmons. 1! eût fallu avoir recours à la dissection ; mais le temps me manque entiè- rement tout à l'heure pour l’effectuer convenablement. Gette pièce tératologique est assez importante pour exiger des préparations faites. avec beaucoup de soin, ce qui de- manderait un certain temps, Il est très-probable qu’il y aura à constater dans les os, les muscles, les vaisseaux et les nerfs, des anomalies très-intéressantes. J'ai mis la pièce dans l'alcool et je l'ai placée , avec beaucoup d’autres, dans les collections de la Faculté. Si le temps ne m'est pas ac- cordé pour disséquer à loisir, décrire ét dessiner les nombreux cas lératologiques que je n’ai cessé de recueillir pendant ma ue carrière, eh bien! mes successeurs pourront se charger de cette tâche ; je la signale à leur attention et à leur zèle.

Dans les deux familles , Cyclocéphaliens et Otocéphaliens, l'appareil nasal, plus ou moins atrophié, est souvent repré-

NE senté par un appendice charnu, médian, plus ou moins développé, couvert de peau, ayant un canal à l'intérieer et souvent des portions osseuses et musculaires ; on le nomme généralement trompe, par analogie à la trompe des éléphants, des tapirs , etc. Cet appendice est évidemment aux parties élémentaires des narines dépendant de la face ; élé- ments déformés, fusionnés et représentant le canal olfactif et respiratoire antérieur. Mais il est toujours déplacé, car c'est au-dessus de l'œil, et non pas au-dessous qu'il existe. Il semblerait plus naturel que cette trompe adventive fût dans une position contraire. Ainsi, dans ces cas , l’ap- pareil nasal, atrophié, a passé par-dessus l'œil, ou plus exactement sans doute, les deux yeux, en venant se con- fondre sur la ligne médiane , ou passer par-dessous l'appareil nasal.

Cependant plusieurs des sujets classés dans la famille des Cyclocéphaliens et des Otocéphaliens n’ont pas de trace de trompe au-dessus de leur œil; c’est qu’alors l’atrophie de l'appareil nasal a été complète,

Des cinq genres admis dans la famille des Cyclocéphaliens, trois, Etmocéphale, Rhinocéphale et Stomocéphale, ont une trompe, plus ou moins développée ; et deux, Cébocé- Phale et Cyclocéphale, n’en ont point. Parmi les Otocé- phaliens, les Édocéphales seulement ont une trompe ; mais les Sphénocéphales , les Orocéphales , les Opocéphales et les Triocéphales n’en ont point.

On à pu voir ci-dessus que le monstre décrit ici est pourvu d’une grosse trompe, longue et conique, mais placée au-dessous de l'œil et non au-dessus.

Is. Geoffroy-Saint-Bilaire , dans plusieurs passages de ses chapitres vit et VIII, revient sur la constance de la position de la trompe au-dessus de l’œil ; cependant, il fait remarquer (dans une note de la page 406 , t. IF, de l'ouvrage cité) que :

220 quelques auteurs ont signalé la présence de la trompe au-

dessous de l'œil unique. Vu son importance , je transcris ici

cette note :

« Huber, dans sa Dissertation intitulée : Obs. atque cogit. « nonnulle de monstris, in-4°, Cassel, 1748, décrit un « cochon cyclope qui avait au-dessous de l’œil un prolon- « gement en trompe; mais ce prolongement était sans doute « formé par les mâchoires déformées et non par les rudi- « ments du'nez. Il en est de même d’un mouton monstrueux « décrit par Otto, dans ses Seltenæ beobacht fur anat. phys. « uüd. path. Breslaw, 1816. »

Du reste, Geoffroy-Saint-Hilaire ne paraît attacher que fort peu d’importance aux cas cités dans sa note; car il ne fait rentrer les monstres à trompe sous l'œil dans aucune des divisions re des deux familles, Cyclocéphaliens et Otocéphaliens.

Je soupçonne fort que le monstre d'Ouistreham se rap- porte aux deux cas cités dans la note transcrite ci-dessus. Par son œil unique, il se rapporte aux Cyclocéphaliens ; par le rapprochement de ses conques auriculaires , il se rattache aux Otocéphaliens ; mais la position de sa trompe l’éloigne de tous les deux ; ou plutôt , dans le cas qui nous occupe, il n'y a pas véritablement de trompe : ce que l’on pourrait prendre ici pour une trompe est , comme l’a très-bien soupçonné Geoffroy-Saint-Hilaire , à la présence des os maxillaires supérieurs. S'il eût pu voir le fait de mons- truosité que je décris dans ma note, il y eût attaché plus

d'importance , il en eût fait un genre à part, peut-être une famille, montrant les maxillaires supérieurs complets avec atrophie entière de l'appareil olfactif. Cet appareil manque non-seulement dans sa partie antérieure ; mais, à n’en pas douter, il manque aussi dans sa partie la plus profonde de la face , dans sa portion qui aurait occuper le corps du

221

Sphénoïde et constituant les sinus sphénoïdaux ; dans ce sujet, les sinus sphénoïdaux n'ayant pu se développer , le corps du sphénoïde s’est atrophié, Et voyez le résultat de Cette atrophie : les rochers des temporaux, organes principaux de l'ouïe, ne trouvant pas à s'appuyer sur le corps du sphé- noïde, sont venus à la rencontre l’un de l’autre, entraînant vers la ligne médiane les deux appareils auditifs moyen et externe, et les conques auriculaires sont venues, non se confondre , mais s’atteindre sur la ligne médiane et s'ouvrir dans le pharynx ; caractère de la famille des Otocéphaliens,

Je ne m'étendrai pas davantage dans cette note : les déve- loppements seront mieux placés quand la dissection du monstre aura été faite el accompagnée de dessins. Je ne puis terminer sans faire une réflexion qui frappe depuis longtemps les tératologistes : combien l'étude approfondie de la monstruosité fournit de documents importants sur le mode de développement des animaux, sur la nature des appareils organiques et de leurs fonctions, et confirme d’une manière éclatante la théorie de l’arrangement centripète des Vertébrés !

Explieation des fgures,

Fig. 4, Tête du Pharyngotus. Vue en-dessus. Fig. 2. La même, renversée. Vue par-dessous.

Le Secrétaire donne lecture de la lettre et de la note sui- vantes , qui ont été adressées à M. Eugène Deslongchamps pour être remises à la Société Lionéenne, de la part de M. Schlumberger, membre correspondant.

2922

« Nancy , le mars 4864, « MON CHER AMI,

« Vous connaissez la belle série de fossiles que nous avons récoliée dans l’oolithe iaférieure des environs de Nancy, dans une couche située au-dessus de notre mine de fer infra-oolithique à 4mm. primordialis et au-dessous de notre roche rouge à 4mm, Humphriesianus. Les seules Ammo- nites que renferme celte couche sont les Amm. cycloites et Sowerbyi; mais les Gastéropodes y sont en nombre et leur test est admirablement conservé.

« Parmi ces derniers , j'ai essayé de dessiner trois espèces d’Alaires que je crois nouvelles. Je ne les ai pas reconnues parmi celles figurées dans la première livraison des Gasté- ropodes de M. Piette. Je vous envoie donc et ma planche et les descriptions pour que, si vous le jugez convenable, vous les présentiez de ma part à la Société Linnéenne.

« SCHLUMBERGER. »

NOTE SUR TROIS NOUVELLES ESPÈCES D'ALARIA

Becueilies dans le minerai de fer des environs de Nancy (Meurthe), an niveau des Ammonites Sowerbyi et Murchisonæ ,

PAR M. SCHLUMBERGER,

Ingénieur de la Marine, membre correspondant de la Socièté Linnéenne de Normandie

ALARIA LOTHARINGICA. Fig. 4,2, 3,

Coquille fusiforme, composée de neuf à dix tours, renflés au milieu et couverts d’une double série de filets trans-

223 versaux, alternativement plus forts et plus fins. Chaque tour porte huit à douze côtes, quelquefois épineuses , qui en occupent toute la largeur et qui disparaissent sur le dernier tour, à la naïssance de l'aile. Le dernier tour occupe la moitié de La longueur totale ; il s'allonge en avant en un canal étroit, largement uni dans le jeune âge (fig. 4), à une digitation simple recourbée vers le sommet de la spire. À l’opposé de l'aile , une forte épine recourbée , suivie de trois ou quatre épines (fig. 1, 9) plus petites , donne naissance à une carène qui se prolonge jusqu'au bout de la digitation. Bouche ovale bordée , à l’état adulte (fig. 3), d’un épais bourrelet columellaire,

Obs. Cette espèce se rapproche, par les ornements de sa spire, de l'Alaria Perrieri que M. Piette (1) classe avec doute dans ce genre, Elle en diffère par sa spire plus allongée

(semblable à celle de l’Alaria ? elongata du même auteur , lias moyen) et par la carène simple du dernier tour,

Localité. Forêt de Haye, près Nancy (Meurthe). Ool. inf. Étage bajocien. Commune, Explication des figures.

Fig. 4. Coquille de grandeur naturelle , jeune. Vue du côté opposé à l'ouverture.

Fig. 2. Deux tours, grossis deux fois.

Fig. 3. Coquille adulte, vue du côté de l'ouverture, Grandeur naturelle,

ALARIA ROUBALETI, Fig. 4, 5, 6. Coquille fusiforme, composée de neuf à dix tours. Ceux u jeune âge sont renflés au milieu, ornés de côtes nom-

{1} Paléontologie française, liv. V, Gastér, PI, 1, fig, 40-11,

224

breuses couvertes de filets transversaux ; plus tard, Le ren- [lement des tours se transforme en une carène située au tiers antérieur de la largeur ; les côtes deviennent des dentelures de la carène , et les filets disparaissent sur La partie postérieure du ‘tour qui devient presque lisse et ne persiste qu’antérieurement , en avant de la carène. L'un des filets, un peu plus saillant, accuse ncttement la suure. Le dernier tour, plus long à lui seul que le reste de la spire, se lermine en avant par un canal droit légèrement courbé, perpendiculairement au plan de la bouche. Une large échancrure de l'aile sépare le canal d’une digi- tation simple , dont le bord intérieur remonte jusqu'a la carène du tour précédent. La carène dentelée qui règne sur les derniers tours se continue sur l'aile , les den- telures deviennent des festons caronculeur. Une seconde caréne moins prononcée, antérieure » prend naissance sous l'aile , à sa jonction avec l’avant-dernier tour et passe sur le dos jusqu'à l'extrémité de la digitation. La surface de l'aile est finement strice transversalement et marquée de quelques plis d’accroissement très- fins , parallèles à l’échan- crure, Bouche triangulaire, bord columellaire tisse.

Obs. Les ornements de la spire et la double carène de l'aile rapprochent beaucoup cette espèce de FAlaria Rhi- noceros (P. et D.) PL V, fig 49:13. L'échamtilion figuré de cette dernière espèce est très-fruste ; lorsqu'on connaîtra mieux la corne supposée , l'aile et le sommet de la spire , il y aura peut-être lieu de réunir ces deux espèces.

Loeulité, Forêt de Haye, près Nancy ( Meurthe ). Ool. inf. Étage bajocien, Rare. Deux échantillons.

D pe

Explication des figures. Fig. 4. Coquille de grandeur naturelle, vue du côté opposé à l'ou- verlure,

Fig. 5. Deux tours, grossis deux fois. Fig, 6. Même échantillon, vu du côté de l'ouverture.

ALARIA RARISPINA,

Fig. 7,8, 9

Coquille fusiforme ; à spire grêle, composée de sept à huit tours anguleux, subcarénés au tiers postéricur de la largeur , ornés de cinq à six côtes saillantes inégalement distribuées | marquées à la carène d’une épine obtuse. La carène se prolonge sur le dernier tour jusque sur la digi- tation ; mais les côtes s’atténuent déjà sur l'avant-dernier tour et disparaissent au-dessous de l’ouverture. Toute la coquille est garnie de filets transversaux saillants, entre lesquels sont intercalés quelquefois des filets plus fi:s. Le dernier tour est trapu et se termine antéricurement par un canal grêle, et sur le côté par une digitation tordue et recourbée vers le sommet de la spire. A l'opposé de l'aile, une côte se termine sur la carène par une épine obtuse.

Localité. Forêt de Haye, près Nancy (Meurthe). Étage Ovlithique inférieur. Bajocien. Rare. Un échantillon.

Explication des figures. Fig. 7. Coquille de grandeur naturelle, vue du côté opposé à l’ou- verture. Fig. 8. Deux tours, grossis deux fois.

Fig. 9. Coquille, vue du côté de l'ouverture. : 14

226 EXPLICATION DE LA PLANCHE VI.

Fig. 1. Alaria Lotharingica { Schlumb. }. Vu par le dos. Grandeur naturelle,

Fig. 2, Deux tours de spire, grossis, Fig, 3, Yue bai la bouche. ares relle, Fig. 4 Roubaleti —— min entier, vu par le os. Grandeur naturelle, Fig. 5 _— Fa tours de spire, grossis. Fig. 6 : Échantillon de grandeur na- turelle; vu par la bouche. Fig. 7 rarispina Échantillon entier, vu par le " Grandeur naturelle, Fig. 8 ns, ee Deux tours de Can pee Fig. 9, SATA S enlier ,

par bouche. Grandeur PR

M. Morière présente une photographie et un dessin, de grandeur naturelle, d’une très-belle espèce de Pinna fossile de la craie glauconienne de Houlgate, nouvelle pour la science, et qu'il se propose de décrire, sous le nom de Priana Deshayesi, dans le volume de Mémoires en cours de publi- cation.

La Société adopte l'heure de 7 heures 4/2 pour les séances mensuelles.

Le scrutin est ouvert sur MM. Paul de Germiny et Hérincq, présentés dans la séance précédente comme membres correspondants. Ces Messieurs sont admis.

La séance est levée,

NÉANCE DU 41 AVRIL 1864. Présidence de M, FAUCON-DUQUESNAY, DONS FAÏTS A LA SOCIÉTÉ,

Notice historique et analytique sur les travaux relatifs à la coloration des végétaux, par A. Landrin; in-8°, 45 _ pages. Versailles, 1863. |

Congrès scientifique de France, XXXI° session. In-8°. Troyes , 1864.

Die Forlschisit der physikalischen geographie in Jahre, 4861, par le docteur E. Sochting ; in-8°, 67 pages. Berlin, 1862.

Note sur l’empoisonnement des plantes d'herbier , par M. Dufour ; in-8°, 7 pages. Nantes , 1863.

Revue des Sociétés savantes, 29 février, 41, 18, 25 mars, 4% avril 1864.

Correspondantz-blatt der 2oologisch mineralogischen vereins in Regensburg. Prospectus in-8° , 32 pages , 1864.

Histoire naturelle des Dipiéres des environs de Paris. Ousrage posthume de M. Robineau-Desvoidy , édité par M. Monceaux. 2 volumes in-8°. Paris, 1863.

La Société a reçu , en échange de ses publications :

The Quarterly journat of the Geological Society of Lor- don, 76, 1863 , et 77, février 1864.

Mémoires de l’Académie des sciences , arts et belies- lettres de Can. 1864.

228

Aus den Verhandlungen des zoologisch-botanischen Ve- reins, Band III Jahr. 1853. Id. 1, 2et3. Vienne, 1854.

Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Genève ; t VIII, Ar partie; 1d.,t. X, partie; Jd.,t. XVI, partie; Id.,t. XVII, 1" partie,

Mémoires de la Société des sciences pliysiques et natu- relles du département d’Ille-et-Vilaine, t. 1°, 4" livraison. Rennes , 1863.

Wiener entomologische Monatsehrifi, VII Band, Vienne, 1863.

Dritter Bericht der oberhessischen Gesellschaft fur Natur und Heilkunde. Giessen, avril 1853 ; Id. , mai 1854 ; Id,, août 1863.

Actes de la Socicté Linnéenne de Bord:aux. Livraison d'août 4861; Jd., livraison de novembre 1862 ; Id., et livraisons, décembre 1862,

Annales de La Société impériale d'agriculture , industrie , scientes, arts et belles-lettres du département de la Loire, livraison , 1863.

Mémoires de la Société impériale des sciences natu- relles de Cherbourg, t IX.

Société médicale d'Amiens, année , 1861.

Bulletin de la Société des sciences naturelles de Naf chätel, t. VI, second cachier.

Bulletin de la Société académique d'agriculture, sciences et arts de Poitiers, janvier et février 4864.

Mitcheilungen , eic. Société entomologique suisse, 5. 1863 et 6 1864.

Maître Jacques, févrivr et mars 1864.

CORRESPONDANCE,

Il est donné communication d'une lettre en allemand,

ER +. D sorte de prospectus envoyé par la Société de géologie et de botanique de Vienne, qui engage la Compagnie à souscrire au Nouveau système des blattaires de M. Charles Brumer de Wattenyl. La Société décide, conformément à ses errements, de ne pas souscrire à cêt ouvrage.

Le Président rend compte de la séance de distribution des récompenses à la Sorbenne , à la suite da concours des Sociétés savantes des départements. 11 montre la médaille de bronze que le Comité a décernée à la Société Linnéenne , pour signaler la persévérance de son zèle et l'importance de ses publications sur les sciences naturelles, El annonce, en même temps, que le Secrétaire de la Suciéié à reçu une médaille d’or, M. le Président se loue beaucoup de l'accueil flatteur que Son Exc. M. le Ministre à fait aux délégués des Sociétés savantes de France, et en particulier à ceux de la Société Linnéenne : M. le Ministre a donné rendez-vous pour l'année prochaine , à la même époque , aux savants qui vou- drent bien se rendre à la réunion de la Sorbonne,

M. Morière lit le rapport suivant :

LICHENS DE LA NORMANDEF, PRÉPARÉS ET CLASSÉS D'APRÈS LA MÉTHODE DU D9:TEUR NYLANDER, P1R M. MALBRANÇHE.

MESSIEURS, Le dénombrement de nos richesses phanérogamiques est aujourd’hui à peu près achevé : et il n’y aura plus désormais qu’un très-petit nombre d'espèces à ajouter à celles que notre

230 savant collègue M. de Brébisson a consignées dans la Flore de la Normandie.

La partie cryptogamique de cette Flore est encore à faire, mais il est juste de dire que les éléments de cet important travail deviennent de jour en jour plus nombreux, et que nous approchons de l’époque les matériaux recueillis sur divers points de notre province pourront être mis en œuvre. Vous connaissez les études et les publications de MM. Ea- mouroux, Roberge , Chauvin , de Brébisson, Decaisne , Thuret, Lejolis sur les Algues marines et d’eau douce; les Mousses et les Hépatiques de la Normandie , recueillies et déterminées avec soin par M.de Brébisson, ont été publiées sous forme de fascicules qui ont été enlevés rapidement et qu'on ne trouve plus aujourd'hui dans le commerce ; M. Roberge a récolté la plupart des Cryptogames qui croissent aux environs de Caen; ses recherches ont porté ples parti- culièrement sur les Hypoxylées et les Urédinées, et notre laborieux collègue a largement contribué, pour ces deux groupes, à enrichir les fascicules de M. Desmazières. MM. Lenormand ; Dubourg-d'Isigny et Delise se sont livrés avec zèle et succès à l'étude des Lichens qui croissent dans le Bocage normand , et vons vous rappelez sans doute que l'important et consciencieux travail de M. Delise sur les genres Sricta et Urnbilicaria fut l'objet d’un rapport très- favorable de l’Institut.

Le docteur Godey, qui fut souvent le compagnon d’ex- cursion de M. de Brébisson lorsqu'il habitait Falaise et qui est aujourd'hui fixé à Balleroy , a profité du voisinage de la forêt pour continuer ses études fungologiques: nous espé- rons que , d'ici à peu d’années, ses observations et les ma- gnifiques dessins qui les accompagnent pourront être livrés à l'impression.

Je ne puis terminer cette liste rétrospective de nos ac-

231

quisitions cryptogamiques sans parler d’un des. membres fondateurs de notre Société, chez lequel on trouvait la plus grande aménité unie à la plus vaste érudition. Dans un mé- moire contenant une traduction d’un travail d'Acharius sur les plantes cryptogames qui peuvent être réunies sous le nom de Calicioides , et qui a paru dans notre volume, M. Auguste Le Prevost avait annoncé une. Flore lichéno- graphique manuscrite de la Seine-Inférieure et de l'Eure comme devant paraître prochainement, Tous ceux qui ont été à même de connaître le talent d'observation de M. Au- guste Le Prevost regretteront vivement que ce travail n'ait pas été livré à l'impression.

Honoré de l'amitié de M. Aug. Le Prevost qui lui a peut- être inspiré le goût de la botanique ; ayant eu, comme. son illustre compatriote , l’occasion d’explorer fréquemment les dépariements de la Seine-[nférieure et de l'Eure ; chercheur habile , observatenr consciencieux, M. Malbranche , par la publication qu’il a entreprise , et dont il vous a soumis le premier fascicule, va diminuer les regrets que nons expri- mions tout à l'heure et nous mettre à même d'apprécier, sur des échantillons préparés avec soin , les Lichens de la Haute-Normandie. Chaque fascicale est composé de cin- quante espèces, renfermées dans un cartonnage de 23 cen- timètres de hauteur sur 19 4/2 de largeur. M. Maibranche a suivi la classification indiquée par le docteur Nylander et il a eu soin de donner la synonymie de chaque genre et de chaque espèce, chose très-utile à une époque l’on est trop enclin à changer les noms de genres et d'espèces sans des motifs suffisants.

Le premier fascicule des Lichens de la Normandie com- prend cinquante espèces appartenant aux genres : Culicium , Congocybe , Trachylia, Bæomices, Cladonia, Usnea, Evernia, nait Cetraria , Parmelia , Physica , Pan-

232 naria, Lecanora, Pertusaria, Lecidea, Graphis, Ope- grapha , Arthonia , Verrucaria. Nous avons retrouvé avec plaisir, dans ce premier volume, le Lecanora Friesina qui fut découvert par M. Auguste Le Prevost sur les murs d'argile de Bernay.

La publication de M. Malbranche, qui prendra place à côté des Algues et des Mousses de la Normandie, est de nature à donner plus d'importance qu'on ne l’a fait jusqu'ici à l'étude des Lichens pour laquelle les ouvrages descriptifs ont long- temps manGué. Si les publications d’Acharius , de Fries êt surtout de Nilander sont aujourd'hui d’un grand secours pour l'étude de cette partie de Ja botanique, il existe encore parfois des doutes que l'examen d’une espèce authentique, préparée convenablement, ne tarde pas à faire disparaître. Les débutants ne sont plus alors découragés et ils se livrent avec une nouvelle ardeur à la recherche de ces singulières productions qui constituent un groupe de plantes généra- lement répandues , faciles à recueillir et à conserver , et dont l’étude offre un haut intérêt,

Nous avons l'honneur de vous proposer de donner votre approbation au travail que vient d'entreprendre M. Mal- branche. Nous sommes convaincu que ses fascicnles déci- deront plusieurs jeunes botanistes à explorer, sous le rapport des productions cryptogamiques, notre sol normand qui leur offrira une ample moisson d'êtres et de faits nouveaux , sinon pour la science , an moins pour notre pays.

La Société adopte les conclusions de ce rapport.

Le Secrétaire donne lecture de quelques pages de son second Mémoire sur les Téléosauriens du départèment du Calvados, qni ne pourra être publié que plüs tard. Ces pages ont trait aux premières pièces du Teleosaurus cado- mensis découvertes dans les carrières d'Allemagne. La pièce

233 principale à subi diverses péripéties assez singulières. L'au- teur les raconte longuement , et comme cette pièce l’a en- traîné dans l’étude des sciences naturelles, il réclame l’in- dulgence de ses collègues pour ces détails auxquels il attache d'autant plus d'importance que ce débris de l’âncien monde a décidé sa vocation vers l’histoire naturélle. Le Secrétaire présente à la Société le travail suivant, de la -

part de M. Schlumberger.

ANALYSE DU SECOND VOLUME DES COMMUNICATIONS PALLONTOLOGIQUES De M. OPPEL, professeur à l’Université de Munich ;

PAR M, SCHLUMBERGER,

Ingénieur de la marine et b pondant de la Société Linuéenne de Normandie , etc,

Le savant professeur de géologie à Munich, M. le docteur À. Oppel, vient de livrer à la publicité le second volume de ses Communications paléontologiques (1\. Dans ce travail, entrepris avec la consciencicuse exactitude qui caractérise chez nos voisins d'Outre-Rhin toutes les recherches sur l'histoire naturelle, l’auteur s'occupe principalement des couches supérieures du Jura suisse et allemand, et termine son œuvre par la description des Céphalopodes jurassiques que les célèbres voyageurs Schlagintweit ont rapportés de l'Himalaya. Le grand nombre de faits réunis par l’auteur, la description de beaucoup d'espèces nouvelles de Céphalo- podes, l’étnde critique d'espèces anciennes jusqu'ici mal

(1) ee MH Chsitengen , You P. D' A. Oppel. Stuttgard, 1863, Ebner et Leubert.

234 déterminées , enfin le luxe de planches fort bien exécutées qui viennent à l'appui des descriptions, forment un ensemble digne de l'attention du monde savant.

M. Oppel a le mérite d’avoir ouvert une voie nouvelle à la paléontologie stratigraphique en élevant à la hauteur d'un principe la méthode de classification par horizon ou niveau de certains fossiles, On a bien de tout temps parlé du niveau de certaines espèces, mais on admettait comme principe fondamental la division préalable des terrains et étages dans lesquels on faisait ensuite rentrer les fossiles. Cette méthode n'a nécessairement qu’une valeur toute locale, en ce sens que les caractères pétrographiques et stratigraphiques sur lesquels elle repose ne se présentent, le plus souvent, que Sur une étendue horizontale assez limitée et restreinte aux causes originelles qui les ont produits, et qui n’ont jamais “persisté à des distances considérables. De à un grand nombre de classifications et de dénominations qui, tout en étant bonnes, chacune dans les limites que leur auteur a eu en vue, donnent lieu à ces discussions stériles dont la paléon- tologie actuelle abonde.

M. Quenstedt paraît être le premier qui ait appliqué, d'une manière générale et dans un travail d'ensemble, la méthode de classification des terrains par les niveaux de certains fos- siles. Il ne s’en est cependant servi que pour les subdivisions, en conservant toujours comme caractère principal les divisions Stratigraphiques. De plus , il a pris ses types au hasard dans toutes les classes de fossiles et sans intention arrêtée de s’en servir comme base de classification.

M. Oppel, de son côté, appréciant tous les avantages que l'on retirerait de l'établissement d’ane série complète de niveaux paléontologiques, en a publié un premier essai dans son ouvrage sur le parallélisme des étages jurassiques en

235 France, en Angleterre et dans l'Allemagne méridionale (1).

Il commence par le lias et il y établit quatorze zones caractérisées chacune, à l'exception de la zone à Posidonomya Bronnii et de celle à Pentacr. tuberculatus , Par quelque espèce bien connue d'Ammonite qui s'y trouve exclusi- vement et dans toutes les contrées examinées par l’auteur. On conçoit de suite avec quelle facilité tout le monde comprend une classification qui n’exige que la connais- sance des principales Ammonites, telles quel 4mm. Bucklandi, obtusus, Darui, margarilatus , elc., et qui, en outre, n'a rien à craindre des développements successifs que de nou- velles découvertes amèneront. Qu'on s’apercoive , en effet, de l'opportunité d'établir un horizon nouveau, comme par exemple celui de l Amm. geometricus , il suffira d'en dé- montrer la convenance, et il viendra prendre sa place sans troübler en rien l’ordre du système et sans nécessiter de modification à la nomenclature établie. C’est qu'un niveau ainsi fixé n’est qu’un point de repère, une ligne de dé- marcation nettement définie , qui n’exige point ces limites supérieure et inféricure qui rendent la délimitation d'un étage si difficile, sinon le plus soavent impossible,

La formation de groupes plus étendns, dont l'utilité est évidente, devient dès lors ce qu’elle doit être : le résultat d'une connaissance plus intime des unités qui devront les composer, Lorsque l'étude des zones à Amm. jurensis , opalinus et Murchisonæ sera à peu près complète, on jugera plus facilement à quel point il conviendra de placer la li- mite entre le Jias et l’oolithe; en attendant, il n'y aura pas grand mal à ce que chacun la place à sa manière, et on recon- paîtra qu’en général, les grandes coupes délinitives ne

(4) Die Juraformation Englands, Frankreichs and des Sudwest- lichen Deutschlants, par le D' A. Oppel, Stuttgard , 1856-58,

236

peuvent être que le dernier mot de la science, le couron- nement de l’œutre.

Ilest à regretter que M. Oppel n'ait pas choisi exclusi- vement les Ammonites pour caractériser toutes les zones : l’Amm. serpentinus aurait très-bien remplacé la Posido- nomya Bronnii; mais, comme nous l'avons dit, son travail était une première tentative entourée de difficultés sérieuses et susceptible de perfectionnements qui ne lui manqueront point.

Le volume qui vient de paraître est une nouvelle preuve de la persévérance que l’auteur apporte à l’accomplissement de son œuvre. Dans un premier travail, il avait bien réussi pour le lias et la partie inférieure et moyenne de la série oolithique. Arrivé au somniet de la série vxfordienne, il a rencontré des obstacles aussi imprévus que réels.

L'étage corallien, en apparence si bien caractérisé dans la bande de ce terrain qui longe le bout oriental du bassin de la Seine , jusque dans le Jura et le Bugey , présente néanmoins des anomalies dont il a été jusqu'ici impossible de trouver une explication satisfaisante. 11 manque d’une manière absolue en Angleterre, et pourtant il est impossible de découvrir dans les falaises de Weymouth et du Yorkshire vue interruption dans les sédiments qui indiquerait la place que devrait y occuper cet étage. Dans l’Allemagne du Nord, les assises supérieures de l’oxfordien à Cidaris florigemma sont, directément et sans discontinuité appréciable, recou- vertes par les couches astartiennes ( de Hoheneggelsen ), et il paraît en être de même dans le sud-ouest de la France, les falaises de La Rochelle ne possèdent nullement le facies du calcaire à Dicérates.

Le caractère moitié corallien , moitié kimméridgien des fossiles de Tonnerre et de La Rochelle; la découverte de M: Contejean qui cite le passage de nombreuses espèces

237

coralliennes trouvées réunies et intercalées dans les calcaires marneux du kimméridgien ; enfin les variations considé- rables dans l’ensemble des faunes coralliennes proprement dites, telles qu’on les constate en comparant les facies co- ralliens de Wagnon , de Champlitte, de St-Mihiel et de Nattheim , ont amené M. Oppel à soupçonner que le carac- tère paléontologique , en apparence si tranché, de ce pré- tendu terrain ne dépendait en réalité que des circonstances locales tenant à la nature des récifs coralliens, Il pense qu'il serait permis de prendre pour type d’une succession nor- male les contrées le niveau du Cid, florigemma se trouve directement recouvert par le kimméridgien inférieur ou astartien, sauf à rechercher ensuite la place que doit occuper chacun des facies coralliens locaux.

Telles sont, probablement, les raisons qui ont guidé M. Oppel, lorsqu'il déclare (Juraformation, p. 697 et 698) qu’il n’admet que provisoirement la zone à Diceras arietina ou étage corallien, réservant pour une antre occasion la question de savoir s’il la fera rentrer soit dans l’oxfordien , soit dans le kiminéridgien. Réserve prudente et nullement inutile , car il serait facile de constater que jusqu’à présent aucun géologue français n’a encore admis la manière de voir de M. Oppel.

Le volume qui vient de paraître nous donne les premiers résultats de recherches stratigraphiques et paléontologiques qui ont rapport à cetle même question, quoique l’auteur paraisse éviter de prononcer même le mot de coral-rag. Reprenant l'étude des calcaires à Spongiaires ( Argovien de Marcon, Spongitaire d’Étallon ) depuis la Franconie en Ba- vière, à travers le Wurtemberg jusqu’en Suisse, M, Oppel est parvenu à établir trois nouveaux horizons d’Ammonites au-dessus de la zone à Amm. cordatus.

La première est la zone à Amm. transrersarius , Q,

238 ( Amm. Toucasianus , d'Orb. ). Elle a ‘fourni trente espèces d’Ammonites , dont vingt-trois nouvelles , et quatre Bélem- piles.

C’est le Jura blanc de M. Quenstedt, ou argiles à Tereb. impressa,

L'Amm. bimammatus, Quenst., a donné un nom à la seconde zone qui contient une Bélemnite et vingt-trois es- pèces d’Ammonites, dont quinze nouvelles et trois ou quatre communes avec la zone précédente, Elle correspond probablement au niveau du Cidaris florigemma.

La troisième zone, nommée d'après l'Amm, tenuilobatus , Opp., a fourni quarante-trois espèces d'Ammonites , dont trente-deux nouvelles, et nous y trouvons les deux espèces du coral-rag supérieur (Astartien) de La Rochelle, les Anm. Altenensts et Achilles.

M. Oppel décrit , à la suite de ces espèces , seize Ammo- nites des calcaires lithographiques de Bavière qu’il considère comme kimméridgiennes, tout en constatant que leur super- position sur les zones précédentes n’a pas été directement observée. C'est sa zone à Amam, steraspis, Ce qu'il y a de remarquable dans cette partie de ce travail, c’est que chaque Ammonite contient son Aptychus spécial , et que l’auteur a pu dessiner et décrire à la fois la coquille et cette partie importante de l’animal. Il est à désirer que les magnifiques exemplaires du musée de Munich lèvent tous les doutes et décident les paléontologistes à ne plus considérer les Aptychus comme des valves de Cirrhipèdes.

J y aurait peut-être quelques réserves à faire au sujet des nombreuses espèces nouvelles créées par l’auteur, Mais Pourquoi lui chercher chicane? Devrait-il, comme Darwin, nier l'espèce, bien le renverrons-nous à M, Flourens pour la déterminer par expérimentation physiologique? On ne veut plus des périphrases qualificatives et des doubles

239 ‘adjectifs de M. Quenstedt; M. Deshayes abandonne presque la description de ses variétés alphabétiques. Soyons indulgent pour le travailleur consciencieux , et que celui qui se sent le moins coupable lui jette la première pierre,

Voici maintenant une traduction résumée de F’ Intro oi de cet ouvrage :

« Il est maintenant un fait hors de doute et fréquemment constaté, dit l’auteur, c’est que la couche de fer hydroxydé du Jura argovien, appartenant à la zone des Amm, anceps, Lamberti, œhleta, cordatus et perarmatus, est immédia- tement recouverte par une formation calcaire et marneuse dort les assises inférieures ont tous les caractères d’un lit à Spongiaires. De nombreuses éponges, accompagnées de Radiaires, de Brachiopodes, de Céphalopodes, caractérisent un horizon peu puissant que les auteurs ont désigné sous le nom de couches de Birmensdorf ou couches & Rh. lacunosa.

« On doit aux découvertes récentes de M. H.-C. Moesch (1) la connaissance d’une seconde formation calcaire à Spon- giaires , siluée dans les mêmes localités, à un niveau bien supérieur , à environ 400 pieds au-dessus de la précédente. M. Mocsch la désignée sous le nom de couche a Cid. crenularts.

« Enfin, à 70 pieds environ au-dessus de cette dernière , on retrouve encore une troisième assise de Spougiaires , épaisse de 45 pieds, riche en fossiles, et qu’en raison d’une localité bien connue et d’un accès facile M. Moesch a nommée couche de Baien.

Ces trois zones à Spongiaires, dans lesquelles les Cépha-

(4) Moesch, Vorlaenfiger Bericht über die Ergebnisse der im Sommer 4862 ansgeführten Untersuchung im weissen Jura , etc, (Verhand!,, D. Schw. naturf. Geselish, Luzern,

210 lopodes sont très-abondants, renferment une quantité de fossiles communs analogues ou même identiques ; mais, parmi les Ammonites, un nombre assez notable d'espèces ne passent pas d’une zone à l’autre et occupent un niveau bien dé- terminé.

Telle est la formation typique à laquelle M. Oppel com- pare des couches semblables à Spongiaires, déjà connues, de la Souabe, de la Franconie et du Jura français des en- virons de Salins, mais pour lesquelles on manquait de coupes stratigraphiques et dont les fossiles étaient fort incomplè- tement déterminés.

11 fixe ainsi qu'il suit les horizons géognostiques qu'il se propose d'examiner et de paralléliser :

-

Zone de l’Amm. transversarius couches de Bir- mensdorf.

2 Zone de l'Amm. bimammatus ou couches de Lochen.

Zonc de l'Amm. tenuilobatus on couches de Thal- massing.

Zone de l'Amm, steraspis ou couches de Solenhofen.

Il donne en suite une description détaillée des trois premiers horizons, en fixant leurs caractères paléontologiques et géo- gnostiques, la position relative des couches qui les composent, et enfin leur extension géographique.

EL, ZONE DE L'AMMONITES TRANSVERSARIUS.

« En ajoutant à la véritable région de l'Amm. transver- sarius (c'est-à-dire à la couche à Spongiaires de Birmensdorf) les assises des marnes à Ter, impressa qui la surmontent immédiatement, et qui possèdent le même facies paléonto- logique , on tronve pour cette formation la liste suivante de

Céphalopodes :

: mb Amm. alternans, de Buch. Amm. Martelli, Opp.

—* anar, Opp. Meriani, Opp.

Anrolicus, Opp. Oegir, Opp.

Bachianus, Opp. plicatilis , Sow.

Bruchneri, Opp. Rotari, Opp.

callicerus , Opp. Schilli, Opp.

canaliculatus, Buch. semiplanus , Opp. Chapuisi, Opp. stenorhynchus, Opp. +— Collinii, Opp. subclausus , Opp.

creénatus , Brug. tenuiserratus , Opp. Erato, d'Orb. _tortisulcatus, d'Orb. Gessneri, Opp. Cftrimargi ,Op Gmelini, Opp. transversarius,Quenst. Hiemeri , Opp. Belemn. Argovianus, Mayer. hispidus, Opp. hastatus, Blajnv.

lophotus, Opp. pressulus , Quenst. Manfredi, Opp. —unicanaliculatus, Hartm.

«Une espèce très-voisine de l’'Amm. Arolicus apparaît en- core dans des couches beaucoup plus élevées : je la désignerai par Cf. Arolicus. L’Amm. alternans monte jusque dans la couche à Amm. tenuilobatus , tandis que l'Amm. tortisul- Catus, qui part de la région de l’Amm, athleta , ne dépasse pas une couche subordonnée des couches de Lochen £ l'Amm. trimarginatus atteint le même niveau. Le Belem. hastatus apparaît dans la zone à Amm. athleta, mais s’éteint assez rapidement et n’atteint pas les assises moyennes et su- Périeures des marnes à T. impressa.

Les Ammonites de la famille des involutus, tenuilobatus , polyplocus, bispinosus ou inflatus, Ziet., n’existent pas en- Core dans la zone qui nous occupe ; par contre, les Perarmati, Trimarginati et Canaliculati atteignent ici leur plus grand développement de formes.

15

EE de

Jura argovien et soleurois. Ce sont les nombreux fos- siles récoltés dans les couches à spongiaires de Birmensdorf qui ont permis de fixer, paléontologiquement , la zone de l'Amm. transversarius. Dans cette contrée, cette zone est largement développée : la plupart des nombreuses Ammo- nites qu’elle renferme lui sont spéciales et n'existent pas dans les couches inférieures, ni ne passent pas dans les supé-

rieures.

Les localités les plus productives sont : Birmensdorf, près Baden, Frickthal et Kreisacker au nord-ouest de Brugg, Trimbach, près Olten et Oberbachsiten. On a recueilli toutes les espèces énumérées dans le tableau précédent.

La partie inférieure de la zone à transversarius du Jura argovien et soleurois repose sur les couches ferrugineuses à Amm. Lamberti, cordatus et perarmatus que j'ai déjà dé- crites,

. Pour déterminer sa limite supérieure, nous userons des indications contenues dans le travail de M.C. Moesch. Il montre, en effet, dans ses intéressantes communications, que Îles couches à spongiaires de Birmensdorf passent peu à peu à des calcaires marneux, grumeleux gris-bleu, très-puissants, qui alternent avec des bancs calcaires plus résistants. Moesch désigne cette subdivision , qui atteint 300 pieds de puissance dans le canton d’Argovie, sous le nom de couches d’Effingen ; les couches à spongiaires même n’ont que 18 pieds d'épais- seur. Les fossiles des couches d'Effingen ne peuvent se diffé- rencier d'avec ceux des parties supérieures des marnes à Ter. impressa de l'Alpe-Souabe (p. c. près de Boll et d'Aalen); elles ne possèdent pas d'ailleurs un faciès paléontologique suffisant pour motiver leur séparation des couchés inférieures. »

Les fossiles de la moitié supérieure des marres à Ter.

MS is

impressa sont, au contraire, tellement identiques comme es- pèces avec ceux de la zone de l’Amm. transversarius, qu'il serait prématuré de scinder cet étage et que M. Oppel n’hésite pas à réunir les marnes à Ter. impressa de Quenstedt, ou les couches d’Effingen de Moesch , à sa zone inférieure, de l’Amm, transversarius.

Grand-duché de Bade, Wurtemberg, Bavière. M. Oppel décrit, avec une minutieuse exactitude, de nom- breuses coupes qu'il a visitées et relevées dans le grand- duché de Bade, en Souabe et en Franconie, Nous ne suivrons pas l’auteur dans tous ces-détails très-explicites, très-propres à faire prévaloir ses idées, mais qui sont surtout intéres- sants pour les géologues locaux. 11 nous suflira de constater que, dans les environs de Waldshut et Thiengen, à Siblingen près Schaffouse , près de Blumberg dans le grand-duché de Bade, dans les environs de Balingen et d'Ebingen, Lautlingen, Wannenthal près Boll, et Wasseralfingen dans le Wur- temberg, à Weissenburg, Oberhochstatt , Ettenstatt et Thal- mässing pour la Bavière, M. Oppel a partout constaté la même superposition des couches , généralement les mêmes éléments pétrographiques et surtout une succession identique de fos- siles qui lai a permis de synchroniser toutes ces formations.

Dans presque toutes ces localités on trouve, au-dessus de bancs calcaires assez résistants à Terebr. lagenalis, les couches oolithiques à Amm. macrocephalus et fuscatus, puis des calcaires plus ferrugineux avec Amm. Lamberti, perar- matus., cordatus ; enfin, l’assise de l’Amm. transversarius , accompagné de spongiaires et de la faune de Céphalopodes que uous avons énumérés, surtout les Amm. Arolicus, stenorhynchus, canaliculatus, plicatilis, etc. C’est avec cette couche que commence la formation que les gévlogues alle- mands ont nommée le Jura blane ; elle est immédiatement surmontée par les marnes à Terebr, impressa,

auer DR de: AH. ZONE DE L'AMMONITES BIMAMMATUS.

« Les couches spongiaires de la zone de l Am. bimammatus sont caractérisées par les espèces suivantes de Céphalopodes :

Amm. (?) albineus, Quenst. Amm. hypselus, Opp.

alternans, v. Buch. .,— Lochensis, Opp.

Cf. Arolicus, Opp. microdomus , Opp. bimammatus,Quenst. Pichleri, Opp.

clambus, Opp. semifalcatus, Opp. Edwarusianus ,d'Orb. ee tricristatus , OPp.

eucyphus, Opp. Le (?)oirgulatus, Quenst.

flexuosus, Must.

plusieurs espèces encore indéterminées de Planulati

et Belemn. unicanaliculatus , Ziet.

Je distinguerai provisoirement, comme zone subordonnée à Amm. Hauffianus, les calcaires régulièrement stratifiés, mais sans spongiaires, du Hundsrück , près Balingen. Par suite de leur position stratigraphique, ils paraissent consti- tuer, comme on le verra plus bas, une formation analogue et équivalente aux couches de Lochen ; mais ils sont carac- térisés par une série spéciale d’Amm. Ce sont les suivants :

Amm. atavus, Opp. Amm. Streichensis, Opp. Bauhini, Opp. Tiziani, Opp. Hauffianus, Opp. _trimarginatus, Opp Alarantianus, d'Orb. _tortisulcatus, d'Orb.

L’Amm. bimammatus manque dans la zone subordonnée de l'Amm. Hauffianus ; il appartient à un niveau un peu su- périeur, Cet Amm. bimammatus se trouve fréquemment , non -seulement dans les véritables couches à Spongiaires,

2h5 mais encore dans des calcaires stratifiés qui, dans certaines localités remarquables, représentent la partie supérieure de ces dernières: il nous a donc paru le plus propre à caracté- riser cet horizon ; l’Amm. albineus pourrait servir au même but.

Nous ayons parlé précédemment de neo verticale de ét espècés qui passent de la zone à Amm. bimam- malus à des couches encore supérieures.

Il est à à remarquer que les Ammonites de la famille des Perarmati , Trimarginati et Canaliculan, considérées comme caractéristiques du ‘groupe oxfordien , ont encore des représentants dans la zone à Amm. bimammatus , mais qu'ils y terminent leur existence eu ne s'étendent plus jus- qu’au niveau de l’Amm. tenuilobatus. .

Wurtemberg. C'est dans les environs de Balingen, dans le Wurtemberg, que l’on distingue le mieux‘la superposition des couches de cet horizon géognostique. Là, les assises marneuses à Tereb. impressa se transforment peu à peu vers’ le haut: elles deviennent plus calcaires et sont cou- ronnées par les couches de Lochen si riches en Spon- giaires.

Il est souvent diflcile , par la nature même des terrains, de séparer les espèces qui appartiennent à chacun de ces deux horizons : cependant, dans certaines coupures du terrain , lorsqu'elles ne descendent pas jusqu'aux marnes à Ter. impressa , on peut récolter séparément la ‘faune de l'Amm.

imammatus, Tel est le passage de Lochen, si connu pour ses Spongiaires. Il est situé sur la route qui, de Balingen, conduit vers le sud à l’Alpe-Souabe. On y trouve toute la série des Céphalopodes caractéristiques dont nous avons donné l’énumération.

2h6

Au Hündsräck (1), près Streichen, crête de montagne située à 2 lieues à peine , à vol d’oiseau , du Lochen , non- seulement les Spongiaires eux-mêmes manquent totalement, mais on n’y voit pas non plus les fossiles caractéristiques des couches à Spongiaires. En revanche on y rencontre, dans des calcaires grisâtres régulièrement stratifiés, la série d'Ammonites que nous avons citées plus haut, Ces calcaires passent , vers le bas, aux mêmes couches marneuses à Ter, impressa sur lesquelles reposent les couches du Lochen. Gette coïncidence de superposition porte à penser que les calcaires du Hündsrück et les couches du Lochen, du moins leurs assises inférieures, sont de formation simultanée et synchronique. »

Bavière. On retrouve la zone de l'Amm. bimammatus dans le Jura franconien. C’est à Streitberg que les circon- stances locales permettent le mieux ge l’observer : on y voit les assises à Spongiaires ou des calcaires équivalents, avec la plupart des Ammonites caractéristiques de la zone.

L'identité des espèces de Spongiaires de Streitberg et du Lochen avait déjà été mise en évidence par les travaux de M. Gümbel (2) ; la comparaison des Céphalopodes des deux localités a conduit M. Oppel au même résultat. Les calcaires analogues de Thalmässing, d’Ettenstatt et d'Oberhochstatt , tout en ne contenant point de Spongiaires , renferment les mêmes Ammonites et passent peu à peu, vers le bas, aux couches marneuses à Ter. impressa.

Jura suisse, —On n’a pas encore tenté de poursuivre, vers le sud et à travers le grand-duché de Bade, la zone de

(4) En prussien (2) Gümbel, Die Svelhcner Schwamm/ager und ihre Forami- niferen-Einschlüsse, Wurtemb, Nuturwiss. Jahresb. 1862,

247

l’'Amm. bimammatus. Il n’en est pas de même pour les for- mations similaires situées sur la rive gauche du Rhin, dans le: canton d’Argovie. Grâce aux traraux récents de M. Moesch (1) et à ses subdivisions du Jura argovien , et malgré de notables différences entre la région moyenne du système oolithique supérieur du Jura suisse et des couches du même âge de la Souabe et de ia Franconie , on reconnaît facilement la zone de l'Amm, bimammatus. Elle consiste en une série de calcaires oolithiques épaisse de 12 à 15 pieds, au haut de laquelle règne un banc calcaire de 4 pieds d'épaisseur, pétri de Spongiaires , tandis que les couches in- férieures recèlent de nombreux Echinodermes. Parmi ces derniers se trouveraient, suivant les déterminations de M. Moesch , plusieurs espèces du Terrain à chailles , surtout l'Hemicidaris crenularis, qui s’y trouve si fréquemment que M. Moesch en a donné le nom à ces couches. Les Ammonites y sont rares , cependant on y rencontre les Amm. semifal- catus , bimammatus et Streichensis , caractéristiques de la zone dont nous nous OCCUpORs.

Il est probable que les couches séparées par M. Moesch, sous le nom de Couches de Geissberg , appartiennent encore à Ja zone de l'Amm. bimammatus et représentent la partie inférieure marneuse des Couches de Lochen, tandis qu’il ressort de l’examen des fossiles contenus, que sa couche à Hem. crenularis doit être assimilée à la région supérieure, c’est-à-dire au véritable niveau de l’Amm. bimammatus,

Suivant les rapprochements paléontologiques de M. Moesch (2), ses couches à H. crenularis du Jura argovien

(4) Moesch, Forlaeufiger Bericht der Unters. im weissen Jura der Cantone Solothurn u. Bern. (Verhandi. der Schw. naturf. Gesellsch, in Luzern }). 1863.

(2) M, Moesch a eu dernièrement l’obligeance de me communiquer une liste des Échinodermes communs au terrain à chailles et à ses

248 et soleurois seraient l'équivalent du terrain à chailles qui apparaît plus à l’ouest et au nord-ouest.

Ge serait un excellent point de repère pour les’ compa- raisons plus étendues, car de la concordance parfaite des espèces du terrain à chailles et de l’oolithe oxfordienne franco-anglaise, on pourrait conclure au synchronisme de cette dernière avec les couches à Spongiaires souabes et fran- coniennes de la zone à À, bimammatus.

XX. ZONE DE L'AMMONITES TENUILOBATUS.

Les caractères paléontologiques spéciaux qui distinguent la zone à Amm. tenuilobatus la feront toujours’ facilement retrouver et reconnaître : de nombreuses carrières la mettent d’ailleurs à découvert, et presque toujours dans des circon- stances semblables , sur une grande étendue de pays. Elle se développe de l’extrémité nord du Jura franconien vers le sud, puis vers le sud-ouest, tout le long de PAlpe-Souabe , à travers le Wurtemberg et le grand-duché de Bade ; ’au Jura argovien (1).

Get étage se compose, dans toute son étendue, de bancs calcaires avec quelques couches de marnes intercalées; ces dernières disparaissent quelquefois ; dans d’autres coupes elles sont cependant assez développées, mais toujours in-

couches à Hemicidaris crenularis. Ce sont les espèces suivantes : Hemi- ciduris crenularis, H. intermedia, Stomechinus lineatus et perlatus , Diplopodia Anoni, Pseudodiadema Langi, Cid. cervicalis, Cid. flori- gemma, Holectypus argoviensis » Glypticus aflinis, hieroglyphicus , Collyrites pinguis, Disaster granulatus, var. ampla , Echinobr. Jeaunensis, es À en juger par les figures de la Paléontologie française, on croit aussi dans ce pays de nombreux gisements fossilifères apparte- nant à la zone de l’Amm. tenuilobatus.

RE

249 terrompues par des bancs calcaires , et jamais elles n’attei- gnent une épaisseur verticale assez considérable pour qu’on puisse les confondre avec les marnes à Ter. impressa , situées beaucoup plus bas. Les assises calcaires, aussi bien que les marnes, sont parfois pétries de Spongiaires. On trouve ces derniers à Streitberg, au-dessus des calcaires in- férieurs à pierre de taille , et, à partir de là, dans une série de localités du Jura franconien et sonabe , surtout à Boll ils sont très-abondants. Près de Balingen aussi, on peut en recueillir beaucoup et on y distingue facilement leur ni- veau, bien supérieur à celui des couches à Spongiaires de la zone à Amm. bimammatus.

« De même que cette dernière , la zone à Amm. tenwilo- batus est caractérisée par une foule de Brachiopodes et de Radiaires, dont les espèces se différencient cependant plus diflicilement que les Céphalopodes des espèces des couches à Spongiaires inférieures. :

Dans les assises les plus élevées, on rencontre encore la Rhynchonella lacunosa, des articles du Pentacrinites cin- gulatus et des bagnettes de Cidarites qu’il est impossible , comme espèces, de séparer de celles des assises inférieures.

L’Avicula similis, Goldf. sp. ( Monotis , Goldf. ), paraît au contraire spéciale à la région supérieure et est commune sur toute l'étendue de ces assises. Ce sont les Céphalopodes qui sont le plus caractéristiques , et les espèces suivantes ont été reconnues comme spéciales à la ne de l'Amm, tenuilobatus :

Amm. acanthicus, Opp. Amm. bidentosus , Quenst. Achilles, d'Orb. _— canaliferus , Opp. Altenensis, d’'Orb. circumspinosus , Opp. aliernans , v. Buch. compsus, Opp.

Balderus , Opp. dentatus , Rein.

s 250 Amm. desmonotus, Opp. Amm. microplus, Opp.

falcula, Quenst. modestiformis, Opp. Vialar, Opp. | Moeschi, Opp.

Frischlin, Opp. vil nimbatus , Opp.

Frotho, Opp. platynotus , Rein.

Galar, Opp. polyplocus , Rein.

Guembeli, Opp. stephanoides , Opp.

Guentheri, Opp striolaris, Rein.

gracilis, Ziet, Strombecki, Opp.

Holbeini, Opp. tenuilobatus, Opp.

—. involutus , Quenst. thermarum , Opp. tphicerus , Opp. trachinotus , Opp

Kapfii, Opp. trimerus , Opp.

lepidulus , Opp. Uhlandi, Opp.

liparus, Opp. Weinlandi, Opp.

litocerus, Opp. Wenzeli, Opp.

Lothari, Opp. Belem.unicanaliculatus, Ziet.

Parmi ces espèces, la Belemn. unicanaliculatus possède un développement vertical très-étendu. 11 en est de même de l'Amm. alternans qui, partant de la zone à Amm. trans- versarius, Se retrouve, sans interruption, jusqu’à celle de l'Arm. tenuilobatus, Les Amm. platynotus et falcula appartiennent spécialement aux assises inférieures de la zone à Amm, tenuilobatus. Les Ammonites, tels que l’Amm. canaliculatus, hispilus, Marantianus , c'est-à-dire le véri- table groupe des Canaliculati (1) , manquent complètement à celte zone et meurent déjà à un niveau inférieur : il en est de même des Trimarginati , tels que : Amm. Henrici, Eucharis , Arolicus, stenorhynchus et trimarginatus , enfin de nombreuse famille des Perarmati. En l'rerncbe, ce

(1) L'Amm. Zio. se distingue facilement Par un examen attentif des groupes d'espèces que nous citons,

r. 254 niveau est le véritable habitat de l'Amm. polyplocus , e 1 avec lui commencent la série des Tenuilobati , ainsi que les différentes formes des /n/lati de Quenstedt et de Zieten, avec leurs Aptychus caractéristiques que M. Hermann de Meyer (1) a séparés, sous les noms de Apt. lœvis, Latus et longus. »

Bavière , Wurtemberg, grand-duché de Bade, Argovie. Dans la Bavière, on retrouve facilement la zone de l’'Amm, tenuilobatus aux environs de Streithberg, à Weis- senburg près Haard, à la Wülzbourg ; mais c’est dans les carrières de Thalmässing surtout que l’on a pu récolter la série, presque complète, des Céphalopodes caractéristiques.

Dans le Wurtemberg, à Wasseralfingen, aux gradins du Weissenstein, à Geisslingen, Wiesensteig, Urach et Ehningen, on reconnaît la zone, mais on manque encore de coupes suffisantes. En revanche, les environs de Boll ont été mieux explorés et ont fourni toute la série des Ammonites,

Dans la vallée supérieure du Danube, dans le grand- dnché de Bade, les deux zones à Amm. bimammatus et tenuilobatus sont toutes deux représentées. Cette dernière est encore visible vers le sud à la frontière suisse , vers : Bargen et Riedern.

Enfin, dans toute l’étendue du canton d’Argovie, M. Moesch a suivi la zone qui nous occupe, et des gisements extraordinairement riches en fossiles, surtout à Lagern et au Tunnel, près Baden , n’ont laissé aucun doute sur par- faite identité des espèces recueillies dans la zone à tenuilo- batus du canton d’Argovie et les assises du même âge de l'Allemagne.

En Suisse, cette zone est recouverte par une formation

(4) Verhandl. der Kaïis. Leop. Carol. Acad, ‘der Naturf., 4831,

7.

252 sédimentaire de 80 pieds d'épaisseur ; c’est le dernier terme de la série jurassique de ce pays. Ge sont des calcaires con- crétionnés , siliceux ; M. Moesch les a nommés couches à Cidarites. Les nombreux Echinodermes que l'on y récolte sont identiques à ceux de Nattheim; les Ammonites y sont plus rares; cependant on a pu déterminer les suivantes : Amm. mutabilis, Sow.

Eudoxus , d'Orb.

steraspis, Opp.

D'après cela, les couches à Cidarites doivent appartenir au groupe kimméridgien.

«Il y a quelques années , avant que l’on eût entrepris la subdivision des couches à Spongiaires du Jura allemand et suisse, et la classification de leurs fossiles, les géologues avaient été conduits par comparaison à assimiler toutes ces formations , y compris la zone de l’Amm. tenuilobatus, au système anglo-français des marnes et oolithes oxfordiennes. On ne peut plus aujourd’hui accepter cette idée: l’assimila- tion pèche par sa base depuis qu’il est démontré que, de même que les récifs coralliens du Jura supérieur, les couches à Spongiaires n’appartiennent pas au même horizon et doivent être séparées en plusieurs zones paléontologiquement diffé- rentes, Il y aura donc lieu de rechercher à l'avenir pour cha- cune de ces zones quel est, dans les contrées voisines, le dépôt parallèle qui s’est formé à la même époque, quoique sans doute dans des conditions différentes.

On peut dès à présent, d’après ce qui précède , poser quelques jalons propres à faciliter la parallélisation entre ces zones et les étages oxfordien et kimméridgien. Nous avons déjà dit un mot du synchronisme probable de l’oolithe oxfor- dienne et de la zone à Amm. bimammatus. La zone à Amm. transversarius feprésenterait une partie de l'oxford-clay an-

glais. On pourrait donc, dans beaucoup de contrées, consi-

253 dérer le groupe oxfordien comme composé de trois horizons: les zones de l’Amm. biarmatus, de l'Amm. transversarius et de l’Amm. bimammatus.

Il est plus difficile de fixer le parallélisme des couches à Spongiaires de lAmm. tenuilobatus. 11 est probable qu'elles représentent la partie inférieure du kimmeridge-clay. Cette supposition ne peut être résolue affirmativement que par l'examen des fossiles, et malheureusement les localités-types de l'Angleterre sont loin d’avoir été explorées à fond. »

M. Fauvel donne lecture du travail suivant, annoncé dans une des précédentes séances :

ÉNUMÉRATION

DES

INSECTES RECUEILLIS EN SAVOIE ET EN DAUPHINÉ (1861-1863) ET DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES (1),

PAR M. À. FAUVEL,

Membre de la Société entomologique de France, etc.

En 1861 , la Société entomologique de France décidait de tenir sa réunion provinciale annuelle à Chambéry , en vue d’étudier la faune de la Savoie, province qui venait alors d’être rendue à la France, mais dont les naturalistes n’avaient pas attendu lannexion pour enregistrer , comme françaises , les productions. Le compte-rendu de cette réunion a été

(1) Ce travail a être scindé, à cause de son étendue ; la suite paraîtra dans le Bulletin de l'année prochaine,

25h publié dans les Annales de la Société (série ,t. 1, p. 625- 647) par un des membres de l’excursion, M. Lethierry, de Lille ; il offre un intérêt considérable.

Arrivé en Savoie quelques jours après la plupart de mes collègues, je ne pouvais espérer me joindre à eux; désirant, d’ailleurs, explorer surtout les vallées et les zones subal- pines, tandis que leur programme les conduisait dans les hautes régions , je dus me tracer mon plan de voyage par- ticulier. Si, plus d’une fois, dans la suite, je regrettai de n'être pas leur compagnon de chasses, par contre, je n’eus qu’à me féliciter, par le nombre des raretés qu’elles me procurèrent , des localités dont j'avais fait choix. Trois se- maines de séjour me sufirent pour visiter les principaux points des Alpes savoisiennes et du massif de la Grande- Chartreuse , qui s’y rattache aux points de vue zoologique et botanique.

Par des motifs d'économie, regrettables pour la science , mais que je n’ai point à apprécier , la Société entomologique ne publia pas la liste des insectes recueillis durant la session de 1861. Cette liste avait cependant une valeur réelle ; c'était un des premiers jalons de la faune entomologique de la Savoie (1), et les recherches, entreprises en commun à

l’époque de l’année la plus favorable, avaient eu les meilleurs résultats.

A la fin de juillet dernier, je repartais pour Chambéry, la

Î

(2) Les seuls travaux entomologiques à consulter sur la Savoie sont une note de MM. Perrier et de Manuel, insérée dans les Annales de la Société d'histoire naturelle de Savoie, pour 1854, sous le titre : Observations sur quelques Coléoptéres de la Savoie : et la Faune française, de MM. Fairmaire et Laboulbène; Paris, 1854-1856,

Je ne cite que pour mémoire un Catalogue.des Coléoptères des mon- tagnes de la Grande-Chartreuse ; Grenoble, 1853 ; in-8°., cette liste étant fort incomplète et souvent erronée,

= #58

Société Linnéenne m'ayant fait l'honneur de me déléguer au Congrès scientifique de cette ville, la Société botanique de France tenait en même temps une séance extraordinaire. Cette fois j'avais pour compagnons assurés, des amis et col- lègues, MM. Perrier, René de Mathan, de Germiny et mon frère, botanistes et entomologistes. Nous visitâmes la Grande- Chartreuse , la Savoie propre, la Maurienne, etc. , explo- , rant à nouveau les plus riches localités de mon premier voyageet plusieurs, non moins recommandables, qui m'étaient restées alors inconnues. Nos recherches, favorisées par un Lemps magnifique et poursuivies avec une ardeur non inter- rompue, nous valurent une série considérable d'espèces re- marquables, quelques-unes mêine nourxelles pour la science, dont on trouvera plus loin les descriptions.

C'est à l’instigation de mes compagnons que j'ai entrepris le compte-rendu de nos courses alpestres et l'énumération de nos captures entomologiques.

Des souveuirs de voyage n’ont pas un caractère essen- tiellement scientifique : aussi n’ai-je pas cru devoir demander place pour eux dans notre Bulletin (1), La Société a bien voulu y admettre la liste qui suit; je la prie d’en recevoir mes remerciments.

Afin que mon travail fût le moins incomplet possible, j'ai eu recours à l’obligeance de M. Lethierry, dont je viens de rappeler le nom. C’est à lui que je dois, en outre d'un contingent d'espèces prises au Mont-Blanc, la liste des Co- léoptères recueillis, dans l’excursion de 1861; en Savoie et aux environs de Grenoble, liste restée ( on a vu pourquoi) en portefeuille depuis cette époque. J'ai reçu aussi, de Mt de Manuel, AABertrille et Perrier, de Chambéry ,

, Spécialement sur les contrées

(4) Ces Souvenirs paraîtront prochainement,

256 résident ces excellents amis ; enfin , M. Ancey , de Mar- seille , qui à fait un récent voyage en Savoie, a bien voulu dresser pour moi le relevé de ses chasses. Telles sont les données à l’aide desquelles j'ai essayé de jeter un premier coup-d’œil sur la faune d’une province, source inépuisable de richesses pour notre entomologie !

I. COLÉOPTÈRES (4). »

Cicindela campestris L. Commune, surtout à une élé- vation de 2,000 mètres, dans les sentiers des prairies alpines. Col du Mont-Cenis; Haut-du- Pré, près Albertville» Grande-Chartreuse, au- dessus du couvent.

var. connata Heer. Au vol, dans les sentiers des forêts. Haut-du-Pré, TR.

Se retrouve dans les Pyrénées-Orientales.

var. riparia Dej. Au soleil, sur les sables, au bord des rivières. L’Arly et l'Isère, à Albertville, Tours, etc. Au vol, sur la route de Freney, près Modane. Chamonix ( Lethierry ). TC.

Très-variable ; ne mérite guère d’être dis- tinguée de l’hybrida L.

ee syluicola Dej. Volant , au soleil, le long des

h ï id R ute de St Ta |; de.

Chartreuse, environs du couvent ; Sappey (Le- thierry). R

chloris De Prairies das le long des sentiers, au bord des neiges , au-dessus de

(4) D’après le Catalogus Coleopterorum Europæ de Schaum, Berlin,

ET 2,000 mètres. Glacier de Ronches, la Ra- masse ( Mont-Cenis), Mont-Blanc, au Jardin, à 2,828 mètres (Lethierry ). Habite toujours bien au-dessus de la précédente. Cicindela litterata Sulz. Au soleil, sur les sables des rivières , avec riparia. L'Isère, à Tours, près Albertville, R. Extrêmement agile, elle se confond par sa couleur avec le sol et s'enfuit au moindre danger.

germanica L. Aix-les-Bains. R.

Omophron limbatus Fabr.— Sous les détritus amoncelés

le long des rives. Lac du Bourget, près le - village de ce nom. TR. Parfois assez commun au printemps. Notiophilus aquaticus L. Sous les pierres ; région alpine, parfois jusqu’à la limite des neiges, La Ramasse, glacier de Ronches ( Mont-Cenis), etc. R. Assez variable de forme et de ponctuation, selon les altitudes.

bigutatus Fabr. et var. Sous les pierres, dans les sentiers des forêts de sapins. Haut- du-Pré (Albertville), la Ramasse (Mont-Cenis), col des Éparres ( Grande-Chartreuse }. €.

Loricera pilicornis Fabr. Sous les pierres, au bord du torrent de Ronches Mont-Cenis). R.

Cychrus rostratus L. Sous les grosses pierres, dans les bois. Haut-du-Pré, au-dessus d’Albertville. R. Mont-Blanc, sur la Tête-Noire { Lethierry).

var. pygmæus Chaud. La Gitaz, sur Beaufort (de Manuel). Très-local.

aiteñuatus Fabr. Sous les pierres, les écorces , la mousse des forêts de sapins ; région subalpine. Grande-Chartreuse. AC.

16

one MN Carabus coriaceus L. Sous une pierre, en montant au . col des Eparres (Grande-Chartrense ). Un g.

tntricatus L. Mont-Blanc, à la Tête-Noire (Lethierry ).

depressus Bon. Sous les pierres des pâturages ; région alpine. La Ramasse, Ronches, R. Cha- monix ({Lethierry ).

var, glacialis Gaut. Mont-Genis , sur les bords de la grande route , à 2,000 mètres (de Ma- nuel \. TR.

auronitens Kabr. Sous les pierres, dans les bois humides. Haut-du-Pré ( Albertville). R. Cha- monix {Lethierry ).

auratus L. Chamonix { Zethierry).

clathratus L. Sous les détritus. Lac du Bourget. TR. Plas fréquent au printemps.

cancellatus Fabr. Sous les pierres ou la monsse, endroits arides. Tours , près Albertville. R.

monilis Fabr. Sous les pierres , à la lisière des forêts ; région subalpine. Grande-Chartreuse , autour du couvent. AR.

var. consitus Panz. Dans les pâturages ; s'élève jusqu'à la région alpine. La Ramasse, Ronches ( Mont-Cenis ). Grande-Chartreuse , avec le type. R.

Le type et la variété sont entièrement noirs dans la dernière localité.

catenulatus Scop.—Sous les pierres, dans les pâtu- rages alpins. La Ramasse, Ronches. Chamonix (Lethierry). C.

war. (?) alpinus Dej.— Avec le précédent. Ronches C. Mont Iseran ({ Lethierry ).

Variable de coloration. Est-ce bien une variété du

259 sylvestris, ou n'est-ce pas plutôt une espèce par- ticulière ? —Le sylvestris n’habite pas cette partie des Alpes.

Carabus violaceus L. Comme les précédents, mais plus

bas. La Ramasse. TR. Très-beau type. var. Neesi Hope. Mont-Cenis {Lethierry). TR. var. exasperatus Duft. —Avec le monilis. Grande- Chartreuse. R.

Calosoma sycophania L. Savoie ( Me.

Nebria picicornis Fabr. Sous les pierres, au bord des rivières, L'Isère, à Tours; l'Arc et l’Arvan, à St- Jean-de-Maurienne, etc. C,

dJockischii Sun. —Sous les pierres, au bord des torrents ; région alpine. Ronches, la Ramasse, AC.

7 Gyllenhalii Schh. Avec la précédente et au bord du lac du Mont-Cenis, elle est commune.

Je l'ai prise aussi dans les Pyrénées centrales ( vallée du Lys, près Luchon). Elle s’y rire par une taille plus petite et plus élancée.

var, Balbi Bon, —'Avec le type. C

Gelte variéte a été prise à tort pour la nivalis Payk., de l'Europe boréale , dont le corselet est tout autre.

On trauye encore, avec les précédentes , | arctica Dej., variété de coloration , à rayer des catalogues.

-— laucollis Dej. Sous les pierres. Vallée de la Reuve.

Ç (de Manuel). R.

cCastanea Bon, : Dans les mêmes localités que Jockischit ; plus commune. Chamonix {Lethierry).

Varie, comme picea et brunnea, du brun au rou-

tre,

var. picea Dej. Sous les pierres, le long des sentiers des forêts de sapins. Grande-Chartreuse , près le col des Éparres. R.

260 var. brunnea Duft. Avec le type. AC. Nebria angusticollis Bon.—Comme les précédents. La Glière. TR. Mont-Brévent. Col de Balme {Lethierry ). Assez commune en Dauphiné. Briançon (P. de La . Brûlerie). angustata Dej, Haute-Savoie ( de Manuel). TR. Leistus nitidus Duft, Sous les pierres, dans les sentiers des bois. Haut-du-Pré ( Albertville ). R. Mont-Cenis, au bord du lac. Mont-Blanc , au-dessus du Chapeau { Lethierry ). ferrugineus L. Sous les pierres, dans les prairies subalpines. La Ramasse, R. piceus Froehl.—Dans les forêts, sous les fagots, dans les champignons. Forêt de Rhonne, près Albertville. TR.

Clivina fossor L.— Sous les pierres, au bord des eaux.

Guiers-Mort , près du couvent de la Grande-Char- treuse. AC.

Dyschirius æœneus Dej. Bords sablonneux des rivières. La

Leysse, au Bourget ; l’Arly, à Albertville; l'Isère, à St-Thomas, etc. AR,

Brachinus ièmmaculicornis Dej. Sous les pierres ; coteaux arides. Le Bourget, au bord du lac; Tours, au bord de l'Isère. Le soir, au vol, autour des lumières. Albertville. AR.

Paraît une variété du crepitans et n’en diffère que par la forme des intervalles des élytres. La couleur des antennes ne fournit pas de ca- ractère constant.

psophia Dej. Sous les pierres , près de la fon- taine intermittente. Haute-Combe, sur le lac du Bourget. TR.

Drypta dentata Rossi. Savoie (Ancey).

Dromius linearis OL Sous les détritus, au bord des

e 261

eaux. L'Arly , à Albertville. Un exemplaire de

petite taille,

Dromius agilis Fabr, Grande-Chartreuse ( Lethierry).

La var. fenestratus Dej. (Albertville, R. ) est sans

importance et a été à bon droit rayée des catalogues.

nigriwventris Thoms. Guéberre ( Haute-Savoie ), fin septembre ( de Wanuel).

Lyonichus quadrillum Duft. et var. Sur le sable fin, dans le gravier, au bord des eaux. L’Arly, à Albertville ; l'Isère, à St-Thomas , etc. C. Très-variable pour la taille et la grandeur des taches.

(?) Apristus var. reticulatus Schaum. Comme le pré- dent. L’Isère, à St-Thomas.

Je crois pouvoir affirmer que cet insecte à été pris dans la localité citée ; malheureusement nous n'avons pu le retrouver dans nos flacons.

Lebia crux-minor L. Sous les pierres et sur:les plantes.

Albertville, Assez commune au printemps. var. nigripes Dej. Avec le type. R. cyathigera Rossi. Sous la mousse, sur les plantes, etc. , au printemps et à l'automne. Albertville (de Manuel ),

Cymindis humeralis Fabr. Sous les pierres des prairies alpines , à 2,300 mètres environ. Ronches (Mont-Cenis). C. Mont-Iseran { Lethierry).

coadunata Dej. Sous les pierres, au bord de la route de St-Laurent à la Grande-Chartreuse, TR. melanocephala Dej. Avec humeralis. Un seul exemplaire de très-grande taille, angularis Gyll Sous les pierres des prairies aipines. Ronches os + ms rer près Beaufort. R

192 Cymindis vaporariorum 1. Avec hümeralis. C. Callistus lunatus Fabr. Chambéry. Chlæœnius velutinus Duft. Sous les détritus ; au bord du lac du Bourget, près le villâge de ce nom. AR. vestitus Payk. Sous les petites pierres, dans le gravier, au bord des eaux, Lac d'Annecy; l'Isère, à Tours, ete. Cascade de Couz, près Chambéry. GC Schrankiï Duft.— Dans les pâturages alpins, sous les pierres. Ronches. R. tibialis Dej. Comme le précédent, mais plus bas. La Ramasse, R, _— holosericeus Fabr. Oodes helopioides Fabr. Badister bipustulatus Fabr. _ peltatus Panz. Ces quatre espèces se rencontrent assez commu- nément dans les mêmes lieux que le Chl. velu-

Broscus ccphalotes XL. Sous les pierres, dans les forêts. Baut-du-Pré (Albertville) ; bords de l'Isère, à Tours. R. Patrobus septentrionis Dej. Sous les pierres, au bord du Rhône. Seyssel. R. Sphodrus cæruleus Dej. = Sous les pierres amoncelées ; prairies alpines. Côté nord du lac du Mont- Cenis. AR. Calathus cisteloides Lil. et var, Sous ie pierres , dans les forêts ou sur les coteaux. Route de St-Laurent à la Grande-Chartreuse ; Haute-Combe, sur le lac du Bourget, etc. AC. La var. à pattes rougeâtres se trouve avec le

£ type. Calathus fulripes Gyll. Commun dans toute la Savoie,

_ 263 sous les pierres; dans les prairies subalpines, au bord des eaux , ett.

Calathus melanocephalus. L. Sous les pierres, dans les forêts, le long des sentiers ; région subalpine surtout, Albertville , etc, AR. Chamonix, col de Balme { Zethierry ).

var. alpinus Dej. Comme le type. Grande- Chartreuse, vers le col des Éparres ; la Ramasse ; col du Mont-Cenis. AR:

Il existe des passages entre le type ét cette variété qu’on trouve parfois confondus dans les mêmes localités.

micropterus Daft. —Gomme les précédents, parfois sous lés mousses , lés écorces. Haut-du-Pré, Grande-Chartreuse , Mont-Cenis, etc. C.

Taphria nivalis Panz. Sotis les pierres , dans le lit à sec des rivières, parfois dans les prairies alpines, le long des ruisseaux. L'Arvan , à St-Jean-de- Maurienne ; la Ramasse ( Mont-Cenis). R.

Dolichus flavicornis Fabr. Sous les pierres, les détritus. Environs d’Albertville ( de Manuel); Goncelin , vallée du Graisivaudan (de Senneville). R.

Anchomenus angusticollis Fabr, Sous les pierres , dans le

lit à sec des rivières. L’Arvan , à St-Jean-de-

, Maurienne. R.

albipes Fabr. Sous les pierres, au bord des eaux. Lacs d’Arinecy , du Bourget; cascade de Coux, etc. C. marginatus L. Avec le précédent. C. 6-punctatus Fabr. Comme les précédents ; région alpine, Torrent de la Ramasse ( Mont- | Cenis), etc. AR., De parumpunctatus Fabr.— Comme les précédents.

264 Lac du Mont-Cenis, ravin de la Ramasse ; J’Arvan , à St-Jean-de-Maurienne ; l'Arlv, à Albertville, etc. €.

: Un exemplaire, des bords du lac je Mont-Cenis, est d’un noir profond avec le article des an- tennes et les jambes d'an testacé rougeâtre.

Anchomenus lugens Duft. Sous les détritus, au bord des

eaux. Lac du Bourget, près le village de ce

nom. TR. viduus Panz.—Sous les pierres et dans le gra vier, au bord des eaux. Lac du Mont-Cenis. R. var. emarginatus Gyll. Avec le type. R. versutus Sum, Sous les pierres, dans les bois, au bord des sentiers. Haut-du-Pré, près Albertville, R.

Stomis punicatus Panz. Haute-Savoie ( Ancey ).

Pterostichus cupreus L. Savoie ( Ancey ).

lepidus Fabr. et var. Sous les pierres, dans les prairies alpines, au bord des eaux. La Ramasse, lac du Mont-Cenis, Ronches, etc. AC.

Certains exemplaires sont beaucoup plus étroits el plus allongés que le type. Haut-du-Pré (Albertville \, R.

—— ve: nalis Panz. Sous les troncs d'arbres. St- Laurent du-Pont, au bord du Guiers-Mort. AR.

_ niger Schall. Savoie ( Ancey),

ar. pennatus Dej. Sous les pierres, dans les bois, les Pâturages alpins, etc. La Ra- masse ( Mont-Cenis). Haut-du-Pré (Albert- ville), etc. AC.

Ne me semble pas se distinguer assez du vul- garis pour être conservé dans les catalogues.

nigritus Fabr. Comme le précédent, parfois

965 au bord des eaux. Ravin de la Ramasse, Bords du lac du Mont-Cenis. Lac du Bourget. AC.

Pterostichus gracilis Dej. Avec nigritus. AR.

oblongo-punctatus Fabr. Sous les troncs d'arbres, dans les forêts. Haut-du-Pré. R.— Chamonix ( Lethierry ).

var. concinnus Stm. Sous les pierres, les troncs d'arbres. Route de St-Laurent à la Grande-Chartreuse. Route du Sappey. R. Yvanii Dej. Sous les pierres des prairies alpines, parfois au bord des lacs. Ronches , lac du Mont-Cenis. C.

multipunctatus Dej. et var. Sous les pierres, le long des sentiers des forêts. Haut-du-Pré ( Albertville ). R. Brevières ; Montanvers (Lethierry).

externepunctatus Dej. et var. Comme le pré- cédent; région subalpine, Haut-du-Pré ; bois de sapins, à droite du torrent de la Ramasse. AC, La var. sinuatopunctatus Heer se prend avec le type. On trouve aussi parfois des exem- plaires à jambes et tarses rongeûtres, dont la sculpture des élytres se rapporte à cette variété. Prevostit Dej. Comme le précédent. Grande- Chartreuse, près le col des Éparres. Mont-du- Chat, près Chambéry. R.

La var. Duvalii Dej. ne mérite pas d’en être séparée. Avec le type. R.

rutilans Dej. Avec Yranti, et parfois un peu plus bas. La Ramasse ( Mont-Cenis). C. Hagenbachii Stm. Sous les pierres, dans les forêts de sapins; région subalpine. Grande- Chartreuse, près le col des Éparres. R.

= 166

Pteroshichus Honnoratii Dej, —Cothme le précédent ; s'élève

jusqu’à la région alpine. Route de St-Laurent à la Grande- Chartreuse, Mont-du-Chat, la Ramasse ( Mont-Cenis). AR.

truncatus Dej. Avec Foanti, R.

Se retrouve dans les Pyrénées-Orientales (col de Jou , Plagième ).

Panzeri Panz.— Sous les pierres des pâturages : alpins. Sommet du petit plateau qui domine le col des Éparres { Grande-Chartreuse). R.

metallicus Fabr. Dans les mêmes localités que muliipunctatus, Nivolet , près Chambéry. AR.

punctulatus Duft. Sous les pierres et sous les écorces des sapins. Haut-du-Pré (Albertville), Mont-Mirantin. R.

spadiceus Dej, Sous les écorces, les bois pourris , les feuilles mortes dans les forêts ; région subalpine. Grande-Cbartreuse, près le col des Éparres. AG,

Les exemplaires des Pyrénées diffèrent de ceux des Alpes par le corselet un peu moins ponctué à la base

striola Fabr. Avec " précédent. Grande- Chartreuse , Haut-du-Pré, etc. C. Chapiu ( Lethierry).

ovulis Duft. Avéc striola, C

terricola Fabr, Comme les précédents. Haut- du-Pré, AC.

Amara apricaria Payk. Sous les pierres, sur le bord des

routes, Les Tavernettes ( Mont-Cenis). C consularis Duft. Au vol, le soir, autour des lumières. Albertville. R

Amara

967

aulica Panz. —- Süus les piérres, dans les bois de sapios ; région subalpine, Haüt-du-Pré. R. Mont- Cenis { Lethierry ),

Cardui Dej. Col du Bonhomme {Lethierry }.

ruficornis Déj. Suus les pierres des prairies al- pines. Ronches ( Mont-Cenis ). TR.

erratica Duft. Mont-Cénis ; Col du Bonhomme ; Chamonix {Lethierry ).

Quenselii Schh.—Avec ruficornis, AC, Col d'Iséran; col du Bonhomme { Lethierry).

rufocincta Sahlb. Conime la précédènte. La Ra- masse (Mont-Cénis). R. Col du Bonhomme ; col de Balme; Chamünix {Lethiérry).

paricia Duft. -— Avec ruficornis. R. Col d'Iseran { Lethierry ).

var. (zabroides Dej. Prise une fois au bord du lac du Mont-Cenis.

trivialis Gyll. = Suus les pierres , dans les endroits humides, au fond des vallées, == Bords de l'Isère , à Tours ; l’Arvan, à St-Jean-dé- Maüriéñne, etc. AC.

ovatà Fabr, Dans les cheinins, Sous les bois pourris } forêts de sapins. Grandé-Chärireuse , près le col des Éparres. R.

pleb:ja Gyll. Chamonix { Léchierry ).

Déséhronses gérmanus L.—Sous les pierres, dans le lit schis-

teux de l’Arvan, à St-Jean-de-Mäaürienne. AR.

Anisodactylus var. spurcaticornis Dej. Sous les pierres,

dans les lieux huinidés , au fond des vallées. Cascade de Couz, près Chambéry; bords de l'Isère, à Tours. AR.

Harpalus diffinis Dej. =-Grande-Chartreuse (de Senneville).

a

rotundicollis Faïrm.—Sous les pierres des coteaux arides ou au vol, le soir, autour des lumières.

:

268 Le Bourget; environs de la cascade de Couz ; Albertville. AC. Harpalus punctatulus Duft. Sous les pierres, le long des sentiers des forêts de sapins. La Ramasse (Mont- Cenis). TR. Chapiu { Lethierry),

Azureus Fabr. Sous les pierres des coteaux. Le Bourget, Haute-Combe ; Annecy, environs du lac. AC.

rupicola Stm. Au vol, le soir, autour des lumières, Albertville, TC.

ruficornis Fabr. Sous les pierres des coteaux , parfois au vol avec le précédent. Abbaye de Haute-Combe ; Albertville. AC.

griseus Panz. Dans les mêmes conditions que rupicola. TC. Parfois sous les pierres , dans les vallées. L’Isère, à Tours. R.

calceatus Duft. Avec rupicola. C.

ferrugineus ,Fabr. Savoie ( Ancey) (?). hottentota Duft. —Grande-Chartreuse (Lethierry). lævicollis Duft.—Sous les bois pourris, les pierres, i les feuilles mortes, dans les forêts. Haut-du-Pré ;

Grande-Chartreuse, près le col des Éparres; la Ramasse (Mont-Cenis). R. Chapiu ; Chamonix ( Lethierry ). var. nitens Heer, Dans les mêmes conditions que le type. Grande-Chartreuse , près le col des Éparres. AR. N'est-ce point une espèce particulière ? honestus Duft. Savoie { Ancey ). L'ignavus Duft. est une variété de cet insecte. —— æneus Fabr. Très-commun, sous les pierres , dans les prairies alpines. Ronches , la Ramasse ( Mont Genis), etc.

|

= = 559 Harpalus rubripes Duft. Avec le suivant. R. Chapiu (Lethierry ). atus L. Sous les pierres des prairies alpines. Ronches (Mont- Cenis). R. Chapiu ( Le- thierry ). 5 luteicornis Duft. Comme le précédent. Ronches. la Ramasse. R. -punctatus Gyll. Sous les pierres, le long des . sentiers des forêts de sapins; région subalpine, Grande-Chartreuse , près le col des Éparres ; Haut-du-Pré (Albertville ). TR. fuliginosus Duft. Sous les pierres des prairies alpines. Mont-Cenis. TR. Cette espèce se retrouve en Belgique, dans les régions élevées. tenebrosus Dej. Avec rupicola. R.

tardus Panz. Chapiu { Lethierry ). Stenolophus ieutonus Schr. Sous les détritus , au bord des eaux, L’Isère, à Tours. R. var. shrimshiranus Steph. Sous les mousses humides. Cascade de Couz , près Cham-

Cet insecte est à peine une variété du pré- cédent ; on trouve tous les passages. Pourquoi M. Schaum continue-t-il de l'en séparer ? L'abdominalis Gené n’est pour moi qu’un skrimshiranus immature. Trechus longicornis Sum. Sous les pierres, au bord des rivières. L’Arly, à Albertville, TR.

minutus Fabr. Dans les détritus, sous les mousses, au bord des eaux. Le Bourget , sur les rives du lac, cascade de Couz, près Chambérs ; Guiers-Mort ( Grande-Chartreuse ), etc, C.

270

re obtusus Er. Sous les pierres des prairies alpines,

à 2,000 mètres ; col des Éparres, TR. (1). Perileptus areolatus Creutz. et var, Dans le gravier, le sable humide, au bord des rivières, La Leysse, à à Chambéry ; l'Arly, à Albertville; l'Isère, à Tours; le Guiers, à la Grande-Chartreuse , etc. Bembidium L-signatum Duft. Comme le précédent. La ; Leysse, à Chambéry ; l'Isère, à Tours; l’arly,

à Albertville, etc. AR. ;

dt 6-striatum Duft.— Ayec le précédent. L’Arvan,

= à St-Jean-de-Manrienne. AR. mes parvulum Dej. ct var, Avec les précédents. Bords du lac du Bourget. Cascade de Couz. AR.

Distriatum Dufl. et var. Dans les détritus, au bord des eaux. Lac du Bourget, près le village ; cascade de Couz. AC.

di rufescens Dej. Sous les FGOLE de platanr.

Grenoble {Lethierry ). ns 5-striatum Gyll. —Avec le précédent /Lethierry). VWannerheiïmii Sahlb. Sous les pierres; endroits humides des prairies alpines. La Ra- masse ( Mont-Cenis). TR,

L-maculatum L, Sous les pierres el au pie

des herbes, au bord des rivières. La Leysse, à Chambéry. R.

_ articulatum Panz. Sur la vase, dans les détritus, au bord des étangs, des lacs, etc. Petit étang près le couvent de la Grande- Chartreuse ; le Bourget ; lac d'Annecy, etc. C. Sturmii Panz. Comme le précédent. Le Bourget, au bord du lac. AC.

(1) Le Trechus Pertyi Heer, espèce nouvelle pour la faune fran-

çaise, vient d'être pris. au bord des neiges, à Faillefeu ( Basses-Alpes }, par M. de La Brûlerie,

271 Bembidium tenellum Er.—Comme le Perileptus. Très-com- mun au bord de toutes les rivières, des lacs, etc. Régions basses de la Savoie. var rivulare Dej. Bords de l’Isère, à St- © Thomas. R,

Il est certain que cet insecte est une variété du pusillum et non du normannum qui constitue, lui, une espèce propre (V. Bulletin Soc. Linn. Norm.,t. VIII, 1864, p. 393 }).

lampros Hbst. Dans les vallées , sur les atter- rissements des rivières. La Leysse, à Cham- béry; l'Isère, à Tours, etc. AC.

Paraît étranger à la région alpine.

glaciale Heer. Courant sur le sol, au bord des neiges , de 2,200 à 2,500 mètres. Glacier de Ronches. AR.

C'est une espèce très-différente de la suivante par sa taille, la forme et la ponctuation de son corselet et de ses élytres.

, pyrenœeum Dej. == rhæticum Heer. Avec le précédent, R. Montanvers { Lethierry ).

Le rhæticum d'Heer ne diffère en rien du py- renœum, Pourquoi M. Schaum continue-t-il à l'inscrire comme variété ?

Distinct par sa petite taille et les stries obsolètes de ses élytres.

bipunctatum L. Sons les pierres des prairies alpines ou courant sur le sol auprès des neiges. Ronches (Mont-Cenis). TR. Mont Brévent (Le- thierry ).

modestum Fabr.—Comme le Perileptus. L'Isère à Tours ; le Rhône, à Culoz, etc. TC. fulvipes Sim. Comme le Perileptus. L’Arly, à

272 Albertville; l'Isère, à St-Thomas ; l’Arvan, à St-Jean-de-Maurienne. AR. Bembidium decorum Panz. Au bord des rivières, des lacs, etc. Dans toute la Basse-Savoie. C.

monticola Sim. Sur le gravier, sous les dé- tritus, au bord des torrents, Le Guiers- Mort, de St-Laurent à la Grande-Chartreuse. TR.

nitidulum Marsh. Dans les mousses, sous les détritus, au bord des torrents, des sources, etc. Grande-(Chartreuse ; lac du Bourget ; la Ramasse, etc. AC.

fasciolatum Daft. et var, Comme le Perileptus. Commun au bord des rivières, des lacs, etc., dans toute la Savoie.

La tache des élytres disparaît fréquemment. var, cæruleum Dej. et var. Avec le type ; commun.

thbiale Duft. et subvar, Avec fasciolatum. S'élève jusqu'à la région alpine. C.

Vaïiable pour la taille et Ja coloration, qui passe du bleu au vert bronzé.

conforme Dej. —Comme le Perileptus. L’Isère, à Tours; l'Arly, à Albertville ; la Leysse, à Cham- béry ; le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse ; bords du lac d'Annecy. R.

tricolor Fabr. (non Duv.) —Comme le Perileptus. L'Arly, à Albertville ; l’Arvan , à ne Maurienne ; la Leysse , à Chambéry. À

Eques Sun. Comme le Perileptus. nu. à Tours ; l'Arvan, à St-Jean-de-Maurienne ; l'Arc, à Modane. C.

obsoletum Dej. Comme le Perileptus. L’Arly, à Albertville ; la Leysse, à Chambéry. AR.

273 Bembidium oblongum Dej. = Comme le précédent. AR. Me semble une espèce distincte de l’obsoletum. Serait plutôt une variété du tricolor F., avec lequel il se rencontre.

bruxellense Wesm.—Comme le Perileptus ; par- fois sur le gravier, au bord des lacs; région alpine. La Leysse, à Chambéry ; l’Arly. à Albertville; l’Arvan, à St-Jean-de-Maurienne. Lac du Mont-Cenis, AR.

femoratum St. Comme le Perileptus. L’Ar- van, à St-Jean ; l'Arly, à Albertville ; l'Isère, à St-Thomas ; la Leysse, à Chambéry ; l'Arc , à Modane ; lac du Mont-Cenis, etc. C.

distinguendum Duv.—Avec AC.

és littorale O1. Commun, àt les, sous les pierres , le gravier , au bord des eaux, etc.

lunatum Duft. Comme le suivant. Rives de l'Isère, à Tours. TR.

bisignatum Menetr. Sous les pierres, le gra- vier humide, au bord des rivières. L’Arly, à Albertville; l'Isère, à Tours; l'Arc, à Modane.AC.

ruficorne Sum. Comme bisignatum, parfois au bord des torrents. La Ramasse, lac du Mont-Cenis ; la Leysse, à Chambéry. R.

S’élève jusqu’à la région alpine. albipes Sum. Comme bisiynatum. L'Arvan, à St-Jean-de-Maurienne. TR.

pygmæum Fabr. Sur les attérrissements, au bord des rivières. Rives de l'Isère, à Tours. R.

—* varium Ol. Avec bistriatum. C..

punctulatum Drap.— Avec le Perileptus ; parfois sous les détritus, au bo des eaux. Le Bourget, Annecy, etc. TC.

17

214 æ var. foraminosum Stm. Sur les atterrisse- ments dans les rivières, au bord des lacs. L'Isère, à Tours ; l’Arly, à Albertville; lac du Bourget, près le village, R.

Très-difficile à saisir : il s'envole au moindre danger.

Ce n’est bien qu’une variété du striatum ; on trouve des passages.

Bembidium caraboides Schr. Comme le précédent. Assez commun dans toutes les vallées.

pallipes Duft. Avec pygmæum. R.

Je ne connais guère de région les espèces de ce genre soient plus intéressantes et plus nom- breuses qu'en Savoie; les Bembidium qui viennent d’être énumérés sont au nombre de h3; mais il n’est pas douteux qu'avec de nou- velles recherches, on n’en découvre d’autres encore,

Haliplus obliquus Fabr. Dans les flaques d’eau , sur les bords des rivières. L'Isère, à Tours. AC.

—. flavicollis Sim. Avec le précédent et dans les fossés d’eau courante des marais. Le Bourget, près Voglans. C,

variegatus Stm. Dans les fossés d’eau courante des marais. Le Bourget, près Voglans. R.

ruficollis De Geer.—Avec flavicollis. C.

cinereus Aub. Avec le précédent et dans les pe- tites flaques d’eau. Le Guiers-Mort, à St-Laurent- du-Pont, AC.

fluviatilis Aub. Avec variegatus. AR.

lineatocollis Marsh. Avec les précédents. C. PRE ren Clairv. Avec Haliplus obliquus.

Puces MERS

Lui rit

Re nd Me et

275 Hydroporus geminus Fabr. Dans les fossés d’eau cou- rante des marais. Le Bourget, près Voglans, var. Taille plus petite, corps étroit, allongé, taches des élytres réduites à quelques petits traits linéaires (1).

Canaux autour du lac du Bourget; bords de l'Isère, à Tours, avec bicarinatus. AC.

me unistriatus Schr. Avec le précédent et dans le lac d'Annecy. AC,

Davisi Gurt. Dans les flaques d’eau, sur les rives des torrents. Le Guiers-Mort, à St- Laurent- du-Pont. C.

septentrionalis Gyll Avec le précédent. AC.

Sanmarkii Sahlb, Avec Davisii, TR.

_ halensis Fabr. Avec bicarinatus. AC,

griseostriatus De Geer. Environs d'Albertville (de Manuel). TR.

L'exemplaire que je piste cette localité se distingue du type par sa taille moindre et le dessin foncé du corselet et des élytres.

picipes Fabr.— Âvec geminus. C.

ne Aubei Muls. Dans l’eau vive des torrents, sous les pierres. Le Guiïers-Mort, de St-Laurent à la Grande-Chartreuse. R.

. Très-difficile à prendre, à cause de son habitat spécial dans les eaux courantes.

erythrocephalus L, Avec geminus. AR.

(4) Il est de remarque générale que l'altitude a produit, chez les espèces de ce genre qui habitent les régions élevées des Alpes, de fréquentes variations, dont quelques-unes sont consignées ci-après.

276 Hydroporus rufifrons Duft.— Haut du Pré, au-dessus d'Al: ile (de Manuel).

Le seul exemplaire que m'a donné notre col- lègue se distingue des individus typiques par sa petite taille, sa forme plus rétrécie en avant et en arrière, sont corselet plus lisse, ses élytres plus convexes, à ponctuation un peu plus fine et plus serrée,

Je le considère comme une variété Z.

planus Fabr. Avec Davisii, AR.

marginatus Duft, Avec bicarinatus. R.

Victor Aub, Dans les petites mares, au bord des sources; région alpine. Col des Éparres ( Grande-Chartreuse) ; Haut-du-Pré (Albert- ville). R.

discretus Fairm. Avec Davisi. R.

Cet Hydroporus , mommé sur les types de M. Fairmaire, se distingue surtout par la pu- bescence de ses élytres. Peut-être le neuter du même auteur n’en est qu’une variété.

Je rapporte au discretus plusieurs exemplaires pris avec lui, dont la taille est plus petite et dont les élytres sont un peu plus visi- blement ponctuées. C’est probablement le sexe 7.

melanocephalus Gyll. Mæœurs du Victor, Haut- du-Pré (Albertville). TR.

nivalis Heer, Avec le précédent, auquel il ressemble extrêmement et dont il n’est sans doute qu’une variété,

melanarius Stm. Avec melanocephalus. TR.

sabaudus: ovalis, depressiusculus, nitidulus, densè subtiliter panctatus, niger, antennarum

277

basi, geniculis latè, tarsisque rufis, thorace for- titer transverso, lateribus obliquis, elytris vitta laterali basi dilatata, medio nigro-lineolata , ru - fescenti, apice rotundatis. —Long. : 3 4/5 mill.

Taille et forme du palustris L., mais un peu plus court, plus déprimé et plns large. Noir ; les 4 premiers articles des antennes d’un tes- tacé rougeâtre, le dernier plus clair à la base. Tête noire, à ponctuation très-fine , assez serrée ; deux impressions très-nelles en avant des veux. Prothorax fortement transversal, un peu convexe dans son milieu, fortement sinué à la base qui se prolonge obtusément sur l'écus- son ; côtés subdéprimés, obliques , très-légère- ment rebordés; angles postérieurs droits; ponc- tuation plus profonde, mais moins serrée à la base et latéralement, extrêmement fine sur le disque. Élytres assez larges , régulièrement ovales, ne formant pas d'angle sensible avec les côtés du corselet, légèrement atténnées en ar- rière et assez largement arrondies à l'extré- mité; une baude rougeûtre un peu confuse, embrassant tout le pourtour des élyires, dilatée vers la base en dedans, et marquée un peu au- delà du milieu d’un trait longitudinal noirâtre ; ponctuation très-fine et serrée; une ligne de points en forme de strie suturale bien marquée, une autre vers ke milieu, effacée. Paties noi- râtres ; genoux, base des tibias et tarses rou- geâtres; chaque article de ceux-ci obscur à l'extrémité.

La Sauleette (Savoie) ; en avril, avec palustris. TR.

2178

fl à quelques rapports, pour la bande latérale des élytres, avec les H. striola et vittula, mais il s’en distingue sans peine par sa couleur noire, sa forme courte, large, son corps non pubescent , sa fine ponctuation, etc.

Hydroporus palustris L. Dans les petites mares ; surtout au printemps. La Saulcette / de Manuel). R. granularis L. Avec geminus. AR. bilineatus Sum. Dansles fossés d’eau courante des marécages. Lac d'Annecy, près la ville. AR. pictus Fabr, Avec geminus. AC. Noterus sparsus Marsh. Comme Hydroporus geminus ; canaux autour du lac du Bourget. AR. Laccophilus hyalinus De Geer. minutus L. variegatus Germ.

Ces trois Laccophilus se rencontrent dans les mêmes localités que l'Hydroporus geminus ; le dernier est le plus commun.

Colymbetes fuscus L. Avec les précédents. AC. Ilybius fenestratus Fabr. Avec les précédents. R. quttiger GYll. —Environs d’Albertrille (de Manuel). R. uliginosus XL. Avec Hydroporus geminus. AC. Agabus agilis Fabr, Avec le précédent. AC.

congener Payk. Dans les petites mares, au bord des sources ; région alpine. Haut-du-Pré { Albert- ville). TR.

maculatus L. Avec Hydroporus bilineatus. AC.

guitatus Payk. Dans les petites mares, sur les

rives des torrents, au bord des sources, dans les lacs; région alpine. Le Guiers-Mort , à St- Laurent, col des Éparres (Grande-Chartreuse ) ; Sappey ( Lethierry ). AR. Lac du Mont-Cenis. C.

279 . Agabus bipustulatus L. Avec Hydroporus geminus. AC. Solieri Aub. Dans les petits lacs; région alpine, La Vanoise, AR.

Cybister Ræselii Fabr. Avec Hydroporus geminus. R.

Dytiscus lapponicus Gyll. Dans les lacs; région alpine, Lac du Mont-Cenis (Marmottan).

Dytiscus puncrulatus Fabr. Avec Hydroporus geminus. AC.

Gyrinus natator L. Dans les fossés, les petites mares d’eau stagnante. Chambéry; marais dn Bourget, etc. Commun surtout dans la Basse-Savoie.

distinctus Aub. Dans les torrents. Le Guiers- Mort, à la Grande-Chartreuse. €. N'est probablement qu’une variété du suivant, bicolor Payk. Avec distinctus. AR. var, angustatus Aub. Avec le type. R. var. elongatus Aub. Avec le type. TR. Hydrous caraboides L. Avec Hydroporus geminus. AR. Hydrobius fuscipes L. Comme le précédent. C. globulus Payk. et var. Comme les précé- dents. C. Philhydrus melanocephalus Fabr. Avec les précédents. C. marginellus Fabr. Avec les précédents. TC. La taille et la coloration sont variables, comme chez toutes les espèces du genre. Je n’ai pas vu d'exemplaires se rapportant au müidus d'Heer, espèce qui me semble douteuse,

Helochares lividus Forst. Avec les précédents; plus rare.

Laccobius minutus L. Avec les précédents et dans les

petites flaques au bord des sources, des tor- rents , des rivières, Dans toute la Savoie. TC. var. pallidus Muls. Rey. Avec le type; plus rare,

280

Je rapporte au pallidus, d'après la description, un Laccobius quine me paraît qu’une variété du minulus.

Laccobius globosus Heer. Au bord des rivières, dans les petites mares. L'Isère, à Tours. AC.

La petite taille de cet insecte et la ponctuation de ses élytres le distinguent sans peine du pré- cédent,

Limnebius truncatellus Thunb. Dans les petites mares, au bord des sources. Haut-du-Pré (Albert-

ville). R.

papposus Muls. Avec Hydroporus geminus. R.

Je ne distingue pas de cette espèce un individu pris dans les mêmes conditions que truncatellus et dont la ponctuation des élytres est moins serrée et plus forte ; l'extrémité de celles-ci a, en outre , une troncature plus ebtuse.

Chatarthria seminulum Payk.— Dans les mousses humides, autour des sources. Mont-du-Chat, au bord du lac du Bourget. Plus rarement dans le gravier, au bord des rivières, La Leysse, à Chambéry, etc.

Hebophorus fracticostis Fairm. Sous les pierres des pâtu- rages; région alpine, dans les endroits secs. Ronches ( Mont-Cenis), R,.

Cet insecte est remarquable par son habitat. Il est probable que c’est le même que l'H. alpinus Heer ; mais il diffère certainement du nubilus Fabr.

glacialis Heer. —- Dans les petites mares, au bord des sources, des torrents, dans les dé- tritus ; région alpine. Commun dans toutes les + Alpes.

281

Très-variable de coloration; les élytres et les pattes sont parfois testacées. Peut-être quel- qu’une de ses modifications devra-t-elle être érigée en espèce ?

Helophorus aquaticus L. Comme le précédent et au bord des eaux, dans le sable humide. La Leysse, à Chambéry, Assez fréquent dans les vallées et jusqu’à la région alpine.

ee griseus Hbst. Avec le précédent. La Leysse, à Chambéry. Plus rare,

Variable, comme beaucoup d'espèces du genre.

Ochthebius granulatus Muls. Attaché aux pierres mous- sues, dans les torrents; région subalpine. Le Guiers-Mort à la Grande-Chartreuse. AC.

Vit en familles nombreuses comme beaucoup de ses congénères.

Le Z est remarquable par le sommet du front échancré au milieu, avec les côtés de cette échancrure dentés antérieurement.

lividipes Fairm. Avec le précédent, R.

exsculptus Germ. et var. Avec les précédents. AB.

gibbosus Germ. Avec les précédents. TR.

margipallens Latr. Dans les fossés d’eau cou- rante des marécages. Marais de Voglans, près le Bourget. R.

foveolatus Germ. Avec granulatus. R.

hybernicus Curt. Dans les flaqnes d’eau, sur les bords des rivières. L'Isère, à Tours. TR.

Je le crois, avec MM. Mulsant et Rey, distinct du punctatus Steph. ; mais, à mon avis, le nobilis Heer est plutôt synonyme d'hybernicus que de punctatus.

282 Hydræna palustris Er. Au bord des rivières, dans le sable humide. La Leysse, à Chambéry,

Un seul exemplaire d’une taille plus petite et à labre non échancré, Ne serait-ce pas une autre espèce ?

—. riparia Kug, Avec Ochthebius granulatus. R. polita Kicsw. Comme la précédente, TR. gracilis Germ. et var.—Avec les précédentes. AC. Les exemplaires à forme élargie, à élytres rou- geâtres, sont plus communs que le type dans les

pes. Sphæridium scarabæoïides 1. Dans les bonses de rumi- nants ; prairies subalpines, etc. C.

Cercyon hæmorrhoidale Fabr. Comme le précédent ; prairies alpines. Col des Éparres (Grande-Char- treuse). AR.

nigriceps Marsh. Hantc-Savoie ( Ancey). miautum Fabr. Dans les bourrées humides de branches de sapin; forêt près le col des Éparres. R. Cryptopleurum atomarium Fabr. Dans les bouses, les crottins, etc. Le Bout-du-Monde, au bord de la Leysse, près Chambéry. Route de St-Laurent à la Grande-Chartreuse. C.

Falagria thoracica Curt, Sous les pierres des coteaux

arides. Bords du lac du Bourget, près le vil-

lage. R,

sulcata Payk.—Sous les fumiers, les pailles sèches,

dans les mousses humides, les détritus. Le Bour- get; cascade de Couz ; Albertville, etc. AC.

sulcatula Grav. Sous les détritus, les mousses humides, etc. Le Bourget ; St-Jean-de-Mau- rienne, au bord de l’Arvan, etc. R.

obscura Curt, Comme les précédents, Le Bour- get, Albertville, etc. AC,

283 Falagria nigra Grav. Avec obscura. Albertville, au bord de l’Arly. AR, Bolitochara lucida Grav. Dans les champignons, les vieux arbres. Forêt de Rhonnes (Albertville). R lunulata Gray. et var. Comme le précédent, Albertville. Grande-Chartreuse, au-dessus du couvent. AC, Variable de coloration, Un exemplaire de la dernière localité se rapproche du B. bella Maerk, espèce qui me paraît assez douteuse, Ocalea brevicornis Kraatz (?). Sur les pierres à demi immergées, dans les torrents, sous les feuilles, les détritus des rives. Le Guiers, à la Crande-Char- treuse, TR Je rapporte avec doute à la brevicornis , d’après la description , une Ocalea que j'ai prise aussi en Nor- mandie et remarquable surtout par sa longue pubes- cence et la forme de son corselet qui est finement sillonné , bien plus étroit que chez la castanea et sinué sur Îles côtés. Serait-ce la rufilabris Sahlb., espèce considérée jusqu'ici comme douteuse ? rivularis Mill. Avec la précédente, AC. badia Er. Mont-Blanc, sur le Montanvers ( Le- thierry ). Ischnoglossa prolira Grav. Sous les écorces des vieux arbres, dans les forêts. Grande-Chartreuse, au-dessus du couvent. TR. rar ruficollis Er. Avec la précédente. AR. fumida Er. Avec les précédents. AR. rupestris Fauv. nigra Ch. Bris. Sous la | mousse humide des rochers; région des sapins. La Grande-Chartreuse près le col des Éparres. TR. Mont-Cenis , sous les mousses { Lethierry).

js De Haploglossa gentilis Maerk. —Sous les pierres avec la For- mica fuliginosa ; endroits arides , dans les val- lées, au printemps. Albertville, bords de l’Arly. €"

AC, pulla GylL Avec gemilis. AC. prælexia Er, Sous les pierres, avec les fourmis ( Formica fuliginosa ?). Albertville, R. Aleochara fuscipes Gras. Dans les bouses de ruminants ; s'élève jusqu’à la région alpine. Ronches ( Mont- Cenis), AC. :

discipennis Muls. Rey. Dans les rnousses hu- mides, au bord des eaux vives, Cascade de Couz, près Chambéry. TR.

rufipennis Er. Sur le gravier, au bord des lacs, des rivières ; sous les mousses des chutes d’eau. La Leysse, à Chambéry ; lac du Bourget , près le village ; cascade de Couz, etc. C.

bipunctata Grax. Sous les excréments, les fu- miers ; endroits secs. Chambéry, au bord la Leysse ; rives du Guiers (Grande-Chartreuse), AC.

lanuginosa Grav. Sous les pierres, les mousses des lieux hninides, La Ramasse { Mont-Cenis). AR.

frigida : nigra, subnitida, pube tenuissima ves-

tita, antennis articulo primo pedibusque piceis, elytris pauld subtilius punctatis, thoracis longitu- dine, hoc vix latioribus, abdomine subparallelo, supra sat crebrè profundius punctato, Long. : 3 mill.

Semblable de forme et de taille, à l'A. villosa, d'un noir profond , moirs brillante ; couverte d’une pubescence grise bien plus courte, dense ; ; 1" article des antennes et jambes d’un brun de pois; remarquable par la ponctuation forte ,

285

égale , assez écartéé de l'abdomen. Antennes un peu plus épaisses que chez willosa, de la lon- gueur environ de la tête et du corselet; ar- ticle à peine plus long que le 2°; visiblement transversal; dernier gros, obconique. Tête à ponctuation éparse et effacée. Corselet moins t'ausversal, un pen plus convexe ; angles posté- rieurs moins marqués; ponctuation effacée, peu visible; pubescence brunâtre assez dense. Élytres de la longueur du corselet, un peu plus larges que lui; ponctualion assez sérrée et bien mar- quée et pubescence brunâtre fine et serrée; à l'angle sutural interne une tache brune, con- fuse, s’eflaçant avant le mulieu de lélstre, parfois à peine visible. Abdomen subparallèle , à pubescence brunâtre plus éparse, et à ponc- tuation forte, assez serrée, à peine plus écartée sur les segments postérieurs. Pattes d’un brun de poix avec les cuisses plus foncés et les tarses plus clairs,

Dans les bouses, les crottins des prairies alpines, à 2,600 mètres environ. Mont-Cenis. Gap (Hautes-Alpes). Alpes du Piémont (Baudi).

Cette espèce paraît remplacer la villosa dans les Alpes; j'en possède quatre exemplaires.

Aleochara mæsta Grav. Avec la précédente. R.

bilineata Er. Sous les petites pierres, dans le gravier, au bord des lacs, des torrents; région alpine. Ronches, bords du lac du Mont-Cenis. AC.

nitida Grav. Sous les détritus, les pierres, le gravier, dans les mousses, au bord des eaux; s'élève jusqu'aux neiges. Grande-Chartreuse ; Ment-Cenis, aux bords du lac, etc, €,

286

Varie pour la taille, la netteté des séries dorsales du corselet et la ponctuation plus ou moins écartée des élytres.

Lomechusa (1) paradoza Grav. Sous les pierres et les mousses au bord des sources, avec des fourmis rousses (F, rufa?), Lac du Bourget, près le village, au pied du Mont-du-Chat, AR.

Myrmedonia humeralis Grav. Mont-Cenis ( Lethierry \.

funesta Gray. Haute-Savoie (Ancey).

similis Maerk. Sous les pierres, dans les plaines, avec la Formica fuliginosa ; au prin- temps. Albertville (de Manuel). R.

laticollis Maerk. Avec la précédente. C.

canaliculata Fabr. Sous les pierres, le long des sentiers des forêts; région subalpine. Col des Éparres (Grande-Chartreuse). AR. Mont-Cenis ( Lethierry ).

Calodera (Nyobates (2)) Mech Baudi (1848). sulei-

(4) M. Kraatz ( Naturg, Ins, Deutschl,, 11, 442-144) divise les Lo- méchuses en deux genres: Lomechusa et Atemeles. MM. Jacquelin du Val (Genera, Il, 40) et Brisout ( Catalogue des Coléoptéres de France, par M. Grenier) repoussent cette division ; je me range volon- tiers à l'opinion de ces derniers entomologistes , le genre Atemeles ne constituant vraiment autre chose qu’un groupe ou sous-genre parmi les vraies Lomechusa.

(2) MM. Jacquelin du Val et Brisout ( Op. cit. ) rejettent encore le genre lyobates proposé par M. Kraatz(Naturg. Ins. Deutschl.,11, 133) comme démembrement des Calodera ; je crois que leur opinion doit prévaloir, Les Jlyobates ne se différencient vraiment que par quelques spinules de plus au lobe interne des mâchoires ; on peut les regarder comme un groupe dans les Caloderu, mais non comme un genre par- ticulier; sinon, il nous faudra tripler au moins, en partant de ce criterium, le nombre des coupes européennes établies dans la seule tribu des A/éocharites,

287 collis Aub, (1850). Piémont septentrional.

(2). Chilopora longitarsis Er. Sous les détritus, sur les sables,

D’après un exemplaire de la Calodera (Ilyobates) rufa Kraatz, reçu d'Allemagne, je crois pouvoir affirmer que l’espèce n'est autre que la C. propinqua Aub. de France et même de Normandie,

On trouve aux environs de Paris l'espèce ci-a :

Calodera (Ilyobates) Bonnairü : minor, rufa, nitida, omnium densè subtilissimè punctulata, pube tenuissima dense vestita , antennis crassis capiteque obscurioribus, Poe nb darts elytris hoc vix longioribus, circa suturam obscurè piceis, subtilissimè punctatis, abdomine nigro-piceo, subtiliter dust: anv rufo-lestaceo.

ong, : 3 mill,

Voisine, pour le faciès, de la Stichoglossa semirufa Er., mais appar- tenant certainement aux Calodera par ses caractères génériques. Paral- lle, presque moitié plus petite que la C. forticornis, d’un roux tes- tacé, brillante, avec les antennes et la tête un peu plus foncées, les élytres rembrunies vers lécusson et la suture, et l’abdomen, sauf l'extrémité, d’un noir de poix, un peu moins foncé vers la base; remarquable surtout par sa ponctuation très-fine et serrée et sa pubes- cence jaune, courte et très-dense. Antennes à peu près de la longueur de la tête et du corselet, épaisses ; les 3 premiers articles plus clairs, à peine plus long que le ; bien plus étroit que le 5°, sub- quadrangulaire; 5-40 visiblement transversaux, élargis ; dernier gros, court , obconique. Tête à ponctuation effacée. Corselet plus large que ‘la tête, suborbiculaire, un peu plus large que long, médiocrement

; angles antérieurs très-oblus, postérieurs arrondis; ponc- tuation ne fine et serrée, Élptres à peine plus longues et plus larges que le corselet, légèrement enfumées à la base près de l'écusson et le long de la suture, peu convexes , à ponctuation serrée, fine, is visible. Abdomen parallèle, brillant, d’un ral de poix, segments bordés de rougeûtre, les basilaires un peu moins foncés ; le rieur précédant l’armure rougeûtre, entièrement “eee ; ponctuation serrée à la base des premiers segments, fine et écartée sur le reste de leur _—. Pattes d'un testacé rougeût

iègne par M. Bonnaire, qui m’a généreusement offert le seul exemplaire qu’il possédat de cette espèce,

288 au ‘bord des torrents, des rivières, jusqu’à la région alpine, Le Guiers-Mort (Grande-Char- treuse } ; torrent de Ronches, La Ramasse (Mont- Cenis); Modane, au bord de l'Arc, etc. C. Chilopora rubicunda Er. —-Comme la précédente. Bords de l’Arc, à Modane. R. Tachyusa balteata Er. Au soleil, sur le gravier, le sable fin des rivières , des lacs. Basse-Savoie. Le Bourget; la Leysse, à Chambéry , etc. AC.

Constricta Er. Comine balteata. La Levysse, au-dessous de Chambéry, R,

Coarctata Er. Comme balteata. Bords du lac d'Annecy, près de la ville; la Leysse, à Cham- béry ; lac du Bourget, etc. AC.

umbratica Er. Avec balteata. R.

Oxypoda vittata Maerk. Comme Myrmedonia laticollis. C.; parfois dans les nids de Bombus, Albertville; Valdisère , etc. {de Manuel).

sericea Heer. Sous les pierres des prairies sub-

alpines; endroits hutnides. La Ramasse { Mont- Cenis ). R.

togata Er. Sous les pierres des pâturages alpins ;

endroits secs. Ronches ( Mont-Cenis). AC.

alternans Grav. Dans les champignons. Forêts

de sapins , au-dessus de la Grande-Chartreuse. R.

Homalota curraxz Kraatz. Sous les pièrres à demi im-

mergées , au bord des torrents. Le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse. TR.

hypnorum Kiesw. En battant des bourrées de sapin. Forêts au-dessus de la Grande-Chartreuse, vers le col des Éparres. AC. Albertville { de Manuel ).

?crassicornis Gyll Sous les mousses. Mont- Cenis { Lethierry ).

289 Homalota hygrobia Thoms. Comme H. curraz , parfois au bord des rivières, sur le sable fin, Le Guiers- Mort, à la Grande-Chartreuse ; la Leysse , à Chambéry. C.

_— luteipes Er. Sous les détritus , sur le gravier, au bord des eaux. Lac gere d près de la ville. TR.

labilis Er. Au soleil, sur le gravier, les détritus, au bord des eaux. Lac du Bourget, près le village ; le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse; Albertville, AC.

Les exemplaires de ces localités ont généralement les pattes plus claires qne ceux de Normandie,

longula Heer, Comme luteipes, Bords du lac d'Annecy , près de la ville; la Leysse, à Cham- béry. R.

æquata Er. Sous les écorces d'arbres. Albert- ville / de Manuel).

deplanata Grav. Au bord des rivières, sous les détritus humides. L’Arc, à St-Jean-de-Mau- rienne. TR.

_ analis Grav. Comme la précédente, Bords des lacs du Bourget et d'Annecy ; l’Arly, à Albort- ville, etc. C. Chamonix ( Lethierry).

brunnea Fabr.—Comme Wyrmedonia laticollis ; en août. Albertville (de Manuel). AR.

myrmecobia Kraatz. Avec H. hypnorum. R.

. subterranea Muils. Rey. Montarfier. TR.

—. inquinula Er. Avec luteipes. TR.

longicornis Gray. Sous les détritus , les atter- rissements, sur le gravier, au bord des eaux. Lac du Bourget, près le village; lac du Mont- Cenis. AC.

18

= 290 Homalota ravilla Er. Sur le gravier, äù sbleil, an bord des éaux. Lac du Mont-Cenis. TR. 7 atérrima Grav. Chamonix (Lethierry ). melanaria Sahlb. Commeé longicornis. Lac du Bourget, près le village ; l’Arly, à Albertville, etc. C

_— stercoraria Kraatz. Sous les crottins de cheval ;

prairies subalpines. La Raräsée (Mont-Ceénis). R. tibialis Heer: Soûs les écorces des vieux hêtres

des vieux sapins ; parfois sous les pierres des prairies alpines. Forêts au-dessus de la Grande- Chartreuse ; col des Épärrés. R. Chamonix, au

bord des neiges (Lethierry ). circellaris Grav. Sous les môuëses humides, au bord des sourcés. Le Bourget, au pied du

Mont-du-Chat. AR. Gyrophæna boleti L. Dans les bolets dés souches de sapin mort. Forêts au-dessus de la Grande-Char- ireuse. AR.

Pronomæa rostrata Er. Dans les tousses humides, au bord des sources. Lac du Boürget, au ME” du Mont-du-Chat. R.

var. picea Heer. Sous les détritus, sur les at- terrisséments, au bord des lacs. Le Bourget, près le village. AR. .

Myllana intermedia Er. Sous les päilles sèches , les dé- tritus, au bord des rivières; parfois dans les mousses humides des cascades. L’Arly , à Albert- ville ; cascade de Couz, près Chambéry. AR.

gracilis Heër. Dans les mousses humides des cascades, dés sourcès , sous les détritus au bord des torrents. Cascade de Couz ; lac du Bourget; le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse, etc. C.

291 Trichophia-pilicornis Gyll. Sous les pierres à demi sub- mergées, sous les déiritus, ät bord des 1or- rents. Le Guiers-Mort, à Grande-Chartreuse.

Tachinus rufipes De Geer. Comme le précédent: R.

pallipes Grav. Dans les bourréés humides de sapin. Forêts au -dessus de Grande-Chartreuse, vers le col des Éparres. R. Hauteluce ; en juillet (de Manuel). ,

fimetarius Fabr. Albertville ; de Manuel }. R.

laticollis Gray. Aves pallipes. R.

collaris Grav. —Sous les pierres des prairies sub- alpines , rarement sous les écorces de hêtre. Col

des Éparres (Grande-Chartreuse) ; Ronches

( Mont-Cenis), etc. AC.

Tachyporus chrysomelinus L. et var. Sous les pierres, les pailles sèches, les pièces de hois, au bord des

rivières. L’Arc, à Modane ; l'Arly, à Albert-

ville; le Guïers-Mort, à St-Laurent-du-Pont.

hypnorum Fabr.—En fauchant, le soir, dans les prairies subalpines. La Ramasse (Mont-Cenis). AC. Bois de Tours ( Albertville), dans les dé- tritus (de Manuel ).

humerosus Er. Sous les pierres des prairies alpines ; lieux humides. La Rämasse ; Runches (Mont-Cenis). R.

tersus Er. Dans les mousses humides, au bord des sources ; sous les pièces de bois, Le Bourget, au pied du Mort-du-Chat ; le Guiers- Mort , à St-Laurent-du-Pont. R.

scitulus Er. Chambéry { Lethierry).

Corus pubescens Grav. Sous les détritus , au bord des eaux, L'Isère, à St-Thomas. R.

292 Conurus fusculus Er. (minor). Dans les vieux fagots. ge Albertville. R. bipustulatus Grav.— Albertville {de Manuel). TR. Bolitobius atricapillus Fabr, Dans les champignons , les : vieux fagots de sapin, dans les bois. Haut-du- Pré (Albertville). AC. trinotatus Er, Avec le précédent. C Mycetoporus lucidus Er. Sous les mousses, Montanvers (Lethierry). punctus Gyll. Sous les détritus, au bord des eaux ; région alpine. Lac du Mont-Cenis. R. pronus Er. Dans les mousses humides, au bord des eaux vives. Cascade de Couz , près Chambéry. TR Acylophorus glabricollis Grav. Sous les détritus, les at- terrissements, au bord des eaux stagnantes. Lac du Bourget, près le village. C. Veileius dilatatus Fabr.—Dans les nids de frêlons , en sep- tembre. Albertville {de Manuel). Quedius lateralis Grav. Grande-Chartreuse (Lethierry).

var, occultus Lac. Sous les pierres des prairies alpines , rarement dans les bôuses de ruminants. Ronches ( Mont-Cenis). R.

santhopus Er, Sous les écorces, dans l’intérieur des sapins pourris. Forêts au-dessus de la Grande- Chartreuse. Bois du Plan Bérard, Albertville, en octobre { de Manuel). R,

lœvigatus Gyll. Bois du Paachfrard en août (de Manuel). R

Les individus très -frais ont un reflet soyeux d’un doré vif que les auteurs ne notent point dans leurs descriptions. |

punctatellus Heer. Sous des fagots de sapin hu- mides. Haut-du-Pré (Albertville). TR,

293

Quedius tnpressus Panz. Dans les mêmes conditions que le précédent ; parfois sous les détritus, au bord des eaux. Forêts au-dessus de la Grande-Char- treuse; le Guiers-Mort, près le couvent, etc.

tristis Grav, En battant des fagots de sapin hu- mides. Haut-du-Pré. R,

fuliginosus Grav. Sous les pierres , les pièces de bois, le long de la route de St-Laurent à la Grande-Chartreuse. R.

ochropterus Er. Sous les écorces de sapin , les pierres, le long des sentiers; région subalpine, Forêts au-dessus de la Grande-Chartreuse, vers le col des Éparres; Haut-du-Pré (Albertville ) ; la Vanoise {de Manuel); Chapiu {Lethierry }.

Assez commun dans touie la Savoie haute.

umbrinus Er. Sous les écorces des vieux arbres, dans les mousses humides. Forêts au-dessus de la Grande-Chartreuse. TR.

modestus Kraatz. Dans les mousses humides, sous les pierres, au bord des eaux. Cascade de Couz, près Chambéry. TR.

rufipes Grav. Sous les pièces de bois, le long des chemins. Route de St-Laurent à la Grande- Chartreuse, R.

semiobscurus Marsh. Comme les précédents. Cascade de Couz; St-Laurent-du-Pont. AR. altenuatus Gyll Albertville (de Manuel }.

scintillans Grav. Dans les bourrées humides de sapin, dans les forêts. Haut-du-Pré (Albertville) ; furêts au-dessus de la Grande-Chartreuse. AR.

auricomus Kiesw. Avec modestus, AC,

D

Quedius infuscatus Er, Avec scintillans, AR. Siaphylinus nebulosus Fabr. Sous les fumiers , dans les

Ocypus

forêts. La Grande-Chartreuse , près le couvent. C. murinus L. Sur les chemins, au soleil ; par- fois sous les détritus, au bord des eaux. Bords de l’Arvan, à St-Jean-de-Maurienne ; lac du Bourget , près le village. AC. pubescens De Geer. Albertville (de Manuel). AC. Grande-Chartreuse, au-dessus du couvent (Lethierry ). R. latebricola Grav.— Albertville {de Manuel). TR. fulvipes Scop. Albertville /de Manuel). AC. cæsareus Cederh. Sous les pierres, la mousse, au pied des arbres dans les forêts. Grande- Chartreuse, au-dessus du couvent. AR. fossor Scop. Chamonix /Lethierry ). micropterus Redt, Sous les pierres, le long des chemins, dans les forêts. Route de St-Laurent à la Grande-Chartreuse.

Un seul exemplaire, dépourvu de pubescence rous- sâtre et distinct de l’olens seulement par ses élytres courtes

Le micropterus est-il réellement une espèce ?

alpestris Er. Chevrolati Baudi (1). Sous les pierres des prairies subalpines ; endroits secs. La Ramasse (Mont-Cenis), La Glière {de Manuel ) TR.

(4) Le brevipennis Heer étant représenté, d’après l'affirmation de M. Kraatz ( Naturg. Ins. Deutsehl., 11, 555), par les exemp'aires de

ite taille

» le Chevrolati Baudi, inscrit jusqu'ici avec doute comme

variété de l'alpestris Er. ( Catal, Schaum., 1862, 28), doit être réuni à cetle espèce, ainsi que j'ai pu m'en assurer sur des types que je dois à l'obligeance de M. Baudi lui-même,

Ocypus

295 var, brewipennis Heer. Albertrille (de Manuel). cyaneus Payk. Courant sur les chemins, le soir ;

Savoie basse. Albertville. AR. Chapiu (Lethierry). similis Fabr, (Comme l'alpestris. Mont-Cenis. (de Manuel). R

var. alpicola Er. Comme le micropterus. Route de St-Laurent à ia Grande-Chartreuse; forêts au- dessus du couvent. R.

Les exemplaires du brunnipes Kabr., qu’on prend dans les Alpes, sont de grande taille et d’une forme robuste, avec la tête et le corselet plus larges et les élytres un peu plus longues. Erichson a décrit cette forme sous le nom d’alpicola ; mais elle ne doit, à mon avis, être admise que comme variété, et même variété de peu d'importance.

picipennis Fabr. Sous les pierres des prairies al- pines et subalpines. Ronches, la Ramasse , lac du Mont-Cenis. Albertville { de Manuel). C.

fulvipennis Er. Albertville (de Manuel). TR

compressus Marsb. Sous les pièces de bois, dans

‘les forêts. Route du Sappey (Grande-Chartreuse). R.

Philonthus laminatus Creutz. Sous les pierres des prai-

ries subalpines, endroits humides ; parfois dans les fumiers. La Ramasse (Mont-Cenis) ; Grande- Chartreuse, près le couvent. AR. \

montivagus Heer. Dans les baurrées humides de sapin ; parfois dans les mousses humides, au bord des eaux. Haut-du-Pré (Albertville) ; cascade de Couz. R. Mont-Cenis ( Lethierry).

cyanipennis Fabr. Albertyille (de Manuel, Ancey)j. AC.

uitidus Fabr. Dans les houses de ruminants ;

Philonthus

296

prairies alpines. Ronches (Mont-Cenis), au- dessus de l’hospice, R,

æneus Rossi. Sous les fumiers, dans les fo- rêts. La Grande-Chartreuse, près le couvent. AC.

lucens Mann. Mont-Cenis { Lethierry ).

atratus Grav. Dans les mousses humides , au bord des eaux. Cascade de Couz, près Cham- béry. AR.

umbratilis Grav. Sous les détritus amoncelés sur les rives des lacs , des torrents. Le Bourget, près dela Leysse; le Guiers-Mort, à la Grande- Chartreuse, AC.

varius Gyll Dans les bourrées humides de sapin , sous les pierres. Haut-du-Pré ( Albert- ville). R.

albipes Grav. Sous les pierres, les écorces des vieux arbres, Forêts au-dessus de la Grande- Chartreuse, vers le col des Éparres, R.

pyrenœus Kiesw. Haut de Tours, près Al- bertville, R. Chamonix, au bord des neiges (Lethierry).

fimetarius Grav. Sous les écorces ou dans les bourrées de sapin; sous les détritus au bord des torrents. Forêts vers le col des Éparres ; le Guiers-Mort (Grande-Chartreuse ). Haut-du-Pré (Albertville). C.

cephalotes Grav. Sous les pierres des endroits humides des prairies. Hautecombe, près la fon- taine intermittente, R.

opacus Gyÿll. Mont-Cenis { Lethierry).

discoideus Grav. Avec cephalotes, R.

vernalis Grav. Albertville { de Manuel ),

297 Philonthus quisquiliarius Gyll. Sous les détritus amon- celés , au bord des eaux, Lac du Bourget, près

le village. C.

var. rubidus Er, Avec le type. R.

splendidulus Grav. Forêt de Rhonnes, près Albertville, en mai {de Manuel).

rufimanus Er. Sur le gravier, le sable fin, au bord des rivières. L’Isère , à Tours. R

fulvipes Fabr. Comme le précédent. L'Isère, à Tours; lac du Mont-Cenis. C.

astutus Er. Sous les détritus, les mousses humides , au bord des eaux. Cascade de Couz, près Chambéry ; le Guiers-Mort , à la Grande- Chartreuse. R.

nigritulus Grav. Sous les détritus, au bord des eaux, sous les pierres, les écorces , les vieux bois; parfois dans les nids de Bombus. Très-commun dans toute la Savoie, jusqu'aux neiges.

trossulus Nordm. var. Sous les détritus, au bord des eaux. Lac du Bourget, près le village. TR.

Je rapporte à cette espèce , comme variété, un exemplaire intermédiaire, pour la forme et la ponctuation , entre le trossulus et le nigritulus, mais plus voisin du premier.

pullus Nordm. Albertville ? {48 Manuel).

as punctus Grav. Avec trossulus. R.

elongatulus Er. Sous les détritus humides, au bord des eaux. Lac d'Annecy, près la ville. R

prolizus Er. Comme rufimanus. La Leysse, au-dessous de Chambéry; le Guiers-Mort, à St-Laurent-du-Pont. AC,

+ DS

Xamholinus punctulatus Payk. Dans les fagots, sous les

ne

écorces des sapins, dans les détritus, au bord des eaux ; rarement sous les pierres avec la Formica fuliginosa. Haut-du-Pré, Albert- ville ; bords de l'Isère, à Tours ; de la Leysse, à Chambéry ; Grande-Chartreuse, etc. C. atratus Heer. Sous les détritus au bord des eaux. Lac du Bourget, près le village. R. tricolor Fabr. Sous les mousses humides , au bord des torrents. La Ramasse, à Lansle- bourg. R. Chamonix { Lethierry ) glaber Nordm.— Albertville { de Manuel). TR. linearis O1. Sous les pièces de bois, entre les berbes, dans les mousses humides, au bord des eaux. St-Laurent-du-Pont ; cascade de Couz. AC. lentus Grav. Plan Bérard, Albcriville (de. Manuel). R.

Li ptacinus linearis Grav. Sous les détritus, au bord des

Baptolinus

rivières; l’Arly, à Albertville ; l'Isère, à Tours.

batychrus Gyll. Dans les nids de Bombus. Valdisère ( Albertyille). TR. |

ulternans Grav. Sous les écorces des sapins et des hêtres pourris, dans les forêts. Grande- Chartreuse, depuis St-Laurent-du-Pont ; Rhon-

Ones, Hanteluce , près Albertville , etc. AC.

pilicornis Payk. Avec le précédent. AR.

var. affinis Payk. Avec le type ; plus rare.

Variété insignifiante et qui devra disparaître des catalogues.

Othius punctipennis Lac. Albertville (de Manuel). AR. -— meclanocephalus Gray. Sous les écorces des sapins

299 et des hêtres pourris, dans les forêts. Haut-du-Pré ( Albertville ) ; la Vanoise ; Grande-Chartreuse, etc.

Othius myrmecophilus Kiesw. Comme le précédent , ra- rement sous les pierres, le long des sentiers. Grande- Chartreuse, vers le col des Éparres. R.

lapidicola Kiesw. Sous les pierres, au bord des sentiers, dans les forêts de sapins. Grande-Char- treuse , vers le col des Éparres ; la Yanoise. R.

Lathrobium boreale Hochh. —Albertville {de Manuel). TR.

On observe parfois, chez cette espèce et chez l'elongatum L., une variation remarquable chez laquelle les élytres sont entièrement d'un brun-noir, concolores. Je n'ai trouvé dans aucun auteur mention de cette forme inté- ressante, qu'on prendrait, à première vue, pour une espèce particulière.

levipenne Heer. Sous les pierres, sur le gravier, au bord des rivières. L'Isère, à St-Thomas. TR.

TT angustatum Lac. Dans les mousses humides, au bord des sources. Lac du Bourget, au pied du Mont-du-Chat. TR.

_— quadratum Payk. Sous les détritus amon- celés, au bord des eaux. Lac du Bourget, près le village. AC.

multipunctum Gray. Modane (Bethierry ).

Longulum Grav. var. Dans les détritus, les fagots de sapin; région subalpine, Haut-du- Pré (Albertville). R.

Chez les exemplaires de cette localité , la ponc- tuation de la tête et du corselet est plus forte, et l’espace lisse médian de celui-ci plus étroit que chez les types ordinaires.

300

Lathrobium angusticolle Lac. Sous les pierres, au bord

des rivières. La Leysse, à Chambéry. TR. mMmaurianense : lineare, testaceum, nitidum, oculis miputis nigris, capite subtriangulari thoraceque angusto densè subtiliter, elytris parcè sat fortiter punctatis, thorace longiori- bus latioribusque, abdomine supra fusces- cente, nitidulo. —Long. 5 mill,

Faciès rappelant un peu celui du L. picipes, mais coloration du pallidum , d’un tiers plus petit que ces deux espèces; très-distinct par sa ponctuation serrée et assez fine de la tête et du corselet, la forme étroite et allongée de celui-ci, et ses élytres élargies, plus longues

que le corselet, à ponctuation écartée, assez

forte. D’un testacé-rougeâtre luisant, sauf l’ab- domen qui est moins brillant. Antennes plus courtes et moins épaisses que chez le palli- dum , de la longueur environ de la tête et du corselet , article gros, oblongo-conique , 2-3 égaux, les suivants progressivement mo- niliformes, dernier court, acuminé briève- ment, submoniliforme. Tête moins triangu- laire que chez pallidum | plus parallèle, plus convexe ; angles postérieurs plus arrondis; ponctuation assez forte et serrée, plus éparse sur le disque ; une petite dépression irrégu- lière à la hauteur des yeux. Corselet allongé, d'un tiers plus étroit que les élytres, d’un tiers au moins plus long que large , parallèle ; angles antérieurs et postérieurs également et largement arrondis; ponctuation un peu plus forte que celle de la tête, serrée en sept ou

\

Lathrobium

301

huit lignes de points confuses ; un espace mé- dian étroit, lisse, Écusson lisse. Élytres nota- blement plus longues que le corselet, un peu élargies en arrière, à ponctuation écartée, assez forte , formant des lignes très-confuses. Abdomen assez brillant, à pubescence jau- nâtre, et ponctuation fine, égale et serrée. Aous et pattes d’un testacé clair,

d' Inconnu.

J'ai trouvé cette intéressante espèce sous des détritus, après les débordements de l’Arc, à St-Jean-de-Maurienne.

Manueli : depressum, nigro-piceum, nitidis- simum, antennis elytris anoque rufis, capite breviter ovato, thorace subquadrangulari, disco serie punctorum 13-15 sinuata utrin- que impresso, parce fortiter punctatis, ely- tris seriatim punctatis, circa scutellum pi- cescentibus, pedibus testaceis, abdomine subopaco. Long. 7 1/2 mill.

Espèce des plus remarquables et n’ayant vrai- ment d’affinités avec aucune autre dans le genre. Se rapprochant un peu pour le faciès du L. lusitanicum , mais très-différente. Dé- primé, allongé, parallèle, d’un noir de poix très-brillant, avec les palpes, les antennes, les élytres, sauf le tiers basilaire et le repli externe, la marge des segments et l'extrémité de l'abdomen (6° segment presque en entier et 7°) d’un rougeâtre testacé. Antennes de la longueur de la tête et du corselet ; ar- ticle long, presque d’un tiers plus court que le 3°, 4-7 égaux, les suivants subégaux , dernier en ovale-allongé. Tête brièvement

302

ovoïdé , la largeur du corsélet, à ponctua- tion forte, éparse, plus serrée postérieure- ment. Corselet subquadrangulaire, d’un quart plus long que large ; très-déprimé , côtés sub- parallèles, quoique se rétrécissant visiblement d’ävant en arrière ; angles obtus ; sur le disque deux séries de 143 à 15 points, comme im- primées dans un sillon sinueux en arrière; côtés à points presque en séries, peu nom- breux, Écusson sans ponctuation visible. Ély- tres de la longueur du corselet , un peu plus larges que lui, marquées chacune de 7 à 8 séries de points assez obsolètes, presque effacés vers l'extrémité. Abdomen peu brillant, à pubescence longue, serrée et ponctuation très- fine et dense. Pattes testacées.

&g Sixième segment inférieur de l'abdomen échancré au milieu, septième profondément incisé à angle aigu.

Piémont ( Turin? ).

Dédié à à min excellent afni Alfred de Manuel, à la générosité duquel je dois cette belle es-

pèce.

Cryptobium fracticorne Payk. Sous les pièces de bois, entre les hérbes , au bord des chemins ; parfois dans les mousses humides , au bord des eaux. St-Laurent-du-Pont ; cascade de Couz. AC.

Stilicus affinis Er. Sous les détritus, au bord des ri-

vières. La Leysse, à Chambéry ; l’Arly, à Albert- ville. AC.

Scopœus lævigatus GyIL Avec le scitulus. R.

didymus Er. Sous les détritus, sur la vase, au bord des eaux stagnäntes. Lac du Bourget , près village. R.

,

à 303 Scopœus scitulis Baudi: Sous les pierres, au bord de l'Arly, à Albertville, TR. Espèce nouvelle pour la faunié française, dont M. Baudi a bien voulu in’ envoyer ui type. minutus Er. Sous les pierres, daïis les prairies hutnides. Haut-du-Pré {Albertville}: R. Liühocharis ripicola Kraatz. Sous les détritus, au bord des rivières, dans les bois, sous les pierres. La Leysse, à Chambéry ; lArly, à Albertville ; l'Isère , à Tours; Grande-Chartréüse, etc. C. ruficollis Kraatz. Sous les pailles sèches , an bord des rivières; rarement sous les pierres avec la Formica fuliginosa. _— à Albert- ville. AR. melanocephala Fabr. Dans les mousses hu- mides, sous les pierres, bord des eaux. Cascade de Couz. AR, obsoleta Nordm. Avec Scopæus didymus. R. Sunius anguinus Baudi et var. Albertville (de Manuel), R

Cette espèce , qu’on prend jusqu’en Normandie, pré- sente uné variété méridionale remarquable, chez la- quelle les élytres sont d’un testacé rougeâtre obscur depuis le milieu environ jusqu’à l'extrémité , mode de colorätion qu’on observe généralement chez le filiformis. Cetté variété se trouve äâvec le type et n’est pas plus rare.

Tenant de MM. Jacquelin du Val et Baadi des exem- Plaires de leurs S. wnifurmis el anguinus, je puis confirmer l'identité des déux espèces. La forme de la tête, surtout, distingue notre insecte da filiformis.

Pailerus lütoralis Grav.— Entre les pierres, sur les atter- è rissements, au bord des rivières. Bords de l'Isère, à Tours, AR,

304

Pæderus brevipennis Lac. Sur les atterrissements, au bord des torrents. Guiers-Mort, à la Grande- Chartreuse. R,

longipennis Er. et var. Sous les détritus, sur la vase, au bord des eaux. Lacs du Bourget et d’An- necy, etc. C. Parfois au vol, le soir, autour des luinières. Albertville.

La var. fuscipes Curt. est assez rare, Bords de la Leysse, à Chambé

riparius L. role (Ancey ).

limnophilus Er.—Sur le gravier, entre les pierres, au bord des rivières, La Leysse, à Chambéry ; la Doire , à Suze. C.

longicornis Aub. Comme le précédent, et au bord des lacs. Le Guiers-Mort, à la Grande- Chartreuse; la Leysse, à Chambéry; l'isère, à Tours; lac d'Annecy , etc. C.

var, ruficollis Fabr, Comme le type. Bords du lac du Bourget ; la Leysse, à Chambéry. R.

var. gemellus Kraatz. Comme le type. Bords du lac d'Annecy ; la Leysse , à Chambéry ; l'Isère , à Tours , etc. AR.

Après examen attentif, je considère avec M. Baudi (Berl. Ent, Zeüschr. 1857, I, 109) le ruficollis et le gemellus comme des variétés du longicornis ; on trouve des passages entre ces trois formes.

Dianous cærulescens Gy1, Dans les mousses humides,

au bord des eaux vives. Cascade de Couz , près Chambéry. C. Sienus biguttatus L. Au soleil, sur les atterrissements , au bord des rivières. L’Arly , à Albertville. AC. bipunctatus Er. Sur le sable , les détritus, au bord des eaux. Lacs du Bourget, près le village, d’An- necy , près de la ville,

305— Stenus longipes Heer. Comme biguttatus. La Levsse, à Chambéry ; l’Arly, à Albertville; l'Isère, à Tours, etc. : AC. Genève { Chevrier |

Espèce peu connue, mais bien distincte. En dehors de la Savoie, je l'ai vue des localités suivantes : Marseille, Perpignan , Aigle, Jura (Heer) ; Piémont ( Trugui); Tarsous, Caramanie { Peyron) ; son ha-

bitat est donc assez étendu (1). _ guttula Müll. Comme les précédents. La Leysse, à Chambéry; le Guiers-Mort, à la Grande-Chartrense. C, asphaltinus Er. Sous les pierres des prairies sub- alpines ; endroits hunides. La Ramasse (Mont-Cenis).

0

{1) Une espèce voisine est le :

$, ocellatus : nigro-æneus, densè subtiliter aurato-subsericeus, crebrè fortiter punctatus, palpis articulo primo teslaceïis, thorace basi pauld magis angustato, elytris brevioribus, macula magna ferè usque ad latus dilatata, rubra Long. 5 4/2 mill.

Très-semblable de forme et de faciès au longipes, et n’en différant que par les points suivants : la forme est généralement plus grêle, plus allougée, même chez les © ; la pubescence est d’un blanc argenté, comme soyeux. Antennes plus longues. Palpes à article testacé, d'un noir de poix, testacé dans son tiers basilaire. Tête creusée plus profondément tntre les yeux. Corselel à ponctuation un peu plus forte, plus rétréci vers la base. Élytres plus courtes, marquées chacune d’une grande tache orangée, suborbiculaire ou reniforme, commencant plus près de la suture que chez le longipes, et descendant sur les côtés jusque près du bord externe dont le sommet est peu ponctué, Abdomen plus brillant, conique, à ponctuation plus forte.

d Sixième segment inférieur de l'abdomen marqué d’une fossette eg . en arrière, septième triangulairement échancré,

Facile , à première vue, par la tache élytrale du double plus grande que chez ë longipes et prolongée sur :

Au bord des eaux, sur le sable fin, Hautes-Pyrénées. Portugal,

19

306 Stenus ater Mann, Sous les écorces , au pied des arbres. Chambéry. AR.

labilis Er. Sur le sable fin, les atterrissements, au bord des rivières, Le Guiers-Mort, à la Grande- Chartreuse; l’Arly, à Albertville; l'Isère , à Tours. R

buphthalmus Grav. Sous les détritss, au bord des eaux. Lac du Bourget, près le village. AC.

canaliculatus Gyll. Sur le gravier, au bord des eaux ; région alpine. Lac du Mont-Cenis. R.

. incrassatus Er. Avec buphthalmus. R.

incanus Er. Comme le précédent, L’Arly, à Al- bertville, TR.

cinerascens Er. Sur le gravier, au bord des ri- vières. La Leysse , près le Bourget, R.

speculator Lac. Sous les pièces de bois, entre les herbes. St-Laurent-du- Pont. AR.

Guynemeri Duv. Dans les mousses humides des , cascades, parfois sur les pierres à demi immergées des torrents. Cascade de Couz; le Guiers-Mort (Grande-Chartreuse }, AR.

sylvester Er. var. Comme labilis. L'Isère, à Tours. TR.

Je rapporte avec doute au sylvester, conmevariété, un

Stenus de la localité ci-dessus , qui me semble en différer par sa petite taille, sa tête étroite , sa fine ponctuation et quelques autres caractères. |

fossulatus Er. Sous les détritus, sur les pierres à demi immergées, au bord des torrents. Le Guiers- Mort, à la Grande-Chartreuse. TR.

—. crassiventris Thoms. Sur les atterrissements , au bord des eaux stagnantes. Lac d'Annecy, près de la ville. R,

307

Stenus pumilio Er. Dans les mousses humides, au bord des sources, des eaux vives. Le Bourget, au pied du Mont-du-Chat; cascade de Couz. R.

unicolor Er. Avec speculator. AR,

niveus : plumbeo-niger, densius albido- pubescens, gracilis , subparallelus, subtilius punctulatus , palpis antennisqne rufo-testaceis, tarsis obscurè pallidis, Long. 4 1/4 mill. |

Extrêémement voisin du plantaris Er., mais moitié plus petit ; facile à distinguer par sa forme allongée , parallèle, étroite, surtout aux élytres, qui sont à peu près de la largeur de l'abdomen. Pubescence blanchâtre plus soyeuse, Palpes testacés. Tête petite, plus légèrement impressionnée entre les yeux. An- tennes assez courtes, article presque moitié plus court que le 2°, testacées, article noir. Corsélet cylindrique , étroit, notablement plus long que chez plantaris, faiblement rétréci en arrière, à ponc- luation plus fine et serrée, impressions obliques très-faibles. Élytres remarquables par leur étroitesse, d’un tiers environ plus longues que le corselet, ponctuées à peu près comme celui-ci, égales. Abdo- men à peine plus étroit que les élytres , assez épais, subparallèle , peu rétréci vers l'extrémité, à pubes- cence épaisse et ponctuation bien marquée , serrée, Tarsèe d'un testacé obscur. dg Inconnu.

? segment inférieur de l'abdomen prolongé en arrière dans son milieu en triangle aigu.

Sur la vase, au pied des roseaux des marécages.

Je possède plusieurs exeiplaires de cetté espèce : l’un qui m'a été donné comme pris en France, sans localité précise; un second que j'ai recueilli

Sienus

308 à Annecy, au bord du lac; les autres pris au marais de Percy ( Calvados ).

foveicollis Kraatz. Genève. R.

tempestivus Er. Dans les mousses humides, au bords des torrents. La Ramasse, à Lanslebourg. R.

glacialis Heer. muscorum Fairm. Sous les pierres des prairies alpines. La Vanoise. R.

J'ai établi ailleurs la synonymie de cette espèce.

impressus Var, Avec tempestivus. AR.

On trouve souvent chez l’impressus une forme à élytres plus courtes que celles du type ; c’est à cette forme que se rapportent les exemplaires que j'ai recueillis en Savoie.

flavipes Er Dans les mousses humides, au bord des sources. Le Bourget, au pied du Mont-du-Chat. AC. Parfois sous les pierres, avec la Formica fuli- ginosa. Albertville.

tarsalis Ljung. Sur les détritus, les atterrisse- ments, au bord des eaux. Lac du Bourget; l'Isère, à Tours, etc. C.

oculatus Grav. En fauchant, le soir, sur les hautes herbes. Grande-Chartreuse, AR.

cicindeloides Gray. Comme tarsalis. Lac du Bourget. AC.

Ozxyporus mazillosus Fabr, et var. Dans les. champi-

gnons, le long des sentiers, Forêts de A au- dessus de la Grande-Chartreuse. R. De coloration variable.

Bledius aquarius Er. (1). Sur les rives sablonneuses des

rivières , au soleil. L’Isère, à Tours. R.

(1) Cette espèce et les Biedius tricornis Hbst., spectabilis Kraatz,

La

309 Bledius subterraneus Er. Comme aguarius. La Levsse, au-dessous de Chambéry. AC.

nuchicornis Muls. Rey, et Graellsii décrit ci-après, forment un petit groupe sur lequel je’crois utile d'appeler l'attention.

Le tableau suivant signale leurs principaux caractères :

1, Corselet armé d’une corne chez le

A. Front pourvu de chaque côté, chez le 4, d’une corne dirigée en

avant. . . . . . . . . . . nuchicornis Muls, Rey.

B. Front pourvu, chezle 3, d’un simple tu-

ule s’élevant à angle aigu à la base des antennes. £ a, Corselet à ponctuation ‘écartée, avec des espaces lisses distincts. . . . tricornis Hbst, v. spectabilis Kr. b. Corselet à ponctuation serrée, rugueuse, Graelisii Fvi, IH. Corselet inerme chez le Z. . . , + . aquarius Er.

B. Graellsii : robustior , niger, antennis pedibusque piceis , elytris obscurè rufis, circa scutellum nigricantibus, densius punctatis, thorace crebrius rugosè puncetato , canaliculato, maris brevius spinoso, Long. 6 4/2 mill. essemble, à première vue, au tricornis, mais distinct par les ca- ractères suivants : forme plus robuste, plus large, plus courte, Corne frontale du G' plus grosse. Corselet presque parallèle jusqu'au-delà de la moitié, à sillon profond ne s'étendant pas sur toute la longueur de Pépine du qui est plus courte ; ponctuation serrée, rugueuse, sans intervalles lisses, Élytres plus courtes , larges, à ponctuation bien plus

n peu moins forte; d’un rouge de sang obscur, enfumées de noirâtre sur toute la base et la suture. Abdomen à ponctuation assez forte, écartée, à peine plus clair à l'extrémité.

Marseille ; assez commun. Piémont { Ghiliani ) ; Aranjuez( Perris) ; Bône ( Algérie).

J'ai conservé à cette espèce le nom sous lequel je l'ai trouvée dans les cartons de M. Chevrolat. Ce nom vient, je pense, de M. is, qui l’a recueillie pendant son voyage en Espagne.

Le tricornis et l’aquarius ont la même pouctuation prothoracique , grosse, écartée, à espaces lisses ; le spectabilis Kraalz n’est certaine- ment qu’une variété du premier, constituée par les exemplaires méri-

310

Blediys tibialis Heer.— Avec le précédent. TR.

opacus Block. Avec les précédents, TC.

rufipennis. Er, Comme les précédents. La Leysse, au-dessous de Chambéry ; l’Isère, à Tours. Gc- nève. R.

erraticus Er. (1).—Comme les précédents. L’Isère, à Tours. R.

dionaux de grande taille dont la tache scutellaire noire est mal détinie ou presque effacée. M. Kraatz fonde son espèce principa- lement sur ce point: « thorace minus crebrè punctato »; maïs ce Ca- ractère n’est pas exact par rapport au vrai tricornis, il ne l’est que “par rapport au nuchicornis ; et, en lisant avec attention la description du tricornis donnée par l’auteur allemand dans le Naturgeschichte (II, 821, 4), il est facile de se convaincre que les caractères des deux dernières espèces y sont confondus. Les B. nuchicornis et Graellsii ont, de leur côté, le corselet à ponc- tuation semblable , serrée, ruguense, sans espaces lisses notables. La seule ponctuation prothoracique, jointe aux caractères du g', suffit donc pour distinguer ces quatre espèces, Le tricornis habite au bord de la mer et des eaux salées ; le nuchi- cornis et l’aguarius se rencontrent au bord des eaux douces ; le Graellsii paraît vivre surtout au bord des eaux salées. Je propose, en conséquence, de ranger ainsi qu'il suit ces espèces : nuchicornis Muls. Rey. France (Paris)! Angleterre ! Allemagne ! ase ! Graellsii Fvl, rase mér. ! Italie ! Espagne ! Algérie! tricornis Herbst. Europe, armatus Panz. v. spectabilis Kraaiz. France mér.! Piémont ! Grèce! Corfou! Caucase ! :

aquarius Er. Alpes ! Pyrénées !

littoralis Heer.

(4) Une espèce de ce genre à inscrire au catalague de la faune fran- çaise est le B/. frater Kraatz, qu’on prend à Nice ( Alpes-Maritimes ) et qui n’est pas très-rare en Piémont.

311 Platystethus cornutus Grav. et var. Dans les bouses de ruminants; prairies subalpines. Route du Sappey ( Grande-Chartreuse). AC morstitans Payk.— Comme le précédent. Très- commun depuis les vallées jusqu’à la région alpine. Savoie et Grande-Chartreuse. Taille variable. —_ nitens Sahlb. Au soleil, sur les atterrisse- ments, au bord des eaux, Lac du Bourget, près le village. R. Oxytelus rugosus Fabr, Avec PL. cornutus ; parfois dans les mousses humides, au bord des eaux vives, etc. Cascade de Couz. C.

piceus L. Sous les excréments, les détritus, au bord des eaux. Chambéry ; cascade de Couz, etc. Parfois au vol, le soir , autour des lumières. Al- bertville. C.

sculptus Grav. Sous les détritus, au bord des eaux, rarement sous les pierres , jusqu'à la ré-

. gion alpine. Lac du Bourget ; le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse ; Ronches (Mont-Cenis). AC.

sculpturatus Grav. Sous les pierres des prairies humides. Haut-du-Pré ( Albertville}, R.

complanatus Er. Dans les bouses de ruminants; prairies alpines. Col des Éparres ( Grande-Char- treuse ). AC.

speculifrons Kraatz. Comme les précédents. Genève. TR.

Get Oxvtèle se prend jusqu’en Normandie.

depressus Grav. Comme PL. cornutus; parfois sous les détritus, au bord des eaux. Route du Sappey (Grande-Cbartreuse) ; bords du lac d'An- necy. AC.

312

Oxytelus hamatus Fairm. Avec le précédent. TR.

Les caractères sexuels le distinguent du pumilus, auquel il ressemble extrêmement.

Haploderus cœlatus Grav. Sous les pierres à demi immer- gées, au bord des torrents. Le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse; la Ramasse (Mont- Cenis). R.

Thinodromus dilatatus Er. Au soleil, sur le gravier,

sous les pierres humides, dans les rivières. Savoie basse, La Leysse, à Chambéry ; l'Isère, à Tours. AR. S’envole fréquemment au moment on va le saisir,

Trogophlæus distinctus Fairm. (1).—Sous les pierres à demi immergées, au bord des torrents. Guiers- Mort ( Grande-Chartreuse). R.

Brebissonü : nigro-piceus, subopacus, densè griseo-pubescens, densè subtiliter punctulatus, mandibulis antennarum articulo primo pedi- busque rufo-testaceis , thorace subcordato , foveolato , foveola posteriore lunata. Long. 3 mill.

Un peu plus grand que le scrobiculatus , mais tout différent de forme et de ponctuation ; voisin du drstinctus Vairm, mais très-dis-

tinct par sa forme courte , élargie, sa tête petite, ses antennes plus grêles à 4* article

(4) _ voici, d’après les types, la diagn , niger, subnitidus, tenuiter El densè subtilis- simè punctulatus , anteunis Lotis pedibusque nigro-piceis, tarsis rufo-tes- taceis subcor

dato, foveôlato, foveola posteriore lunata, elytris longioribus. Long. 3 1/3 mill. Pyrénées (Tarbes, Pau }; Alpes.

313

testacé , ainsi que les mandibules et les pattes ; le corselet plus court, la pubescence serrée de ses élytres qui les fait paraître presque opaques, enfin la ponctuation un peu plus forte et plus écartée de celles-ci, et leur forme plus courte, plus large, à peu près carrée.

Les caractères saillants de cette espèce me dis- pensent d’une plus longue description.

Trouvé d’abord en Basse-Normandie , au Pont- d'Ouilly (Calvados) , sur le gravier , au bord de l'Orne, ce Trogophlæus a été repris par nous à la Grande-Chartreuse, dans les mêmes localités que le distinctus.

Hautes et Basses-Pyrénées ( Pandellé, Dela- rouzée ).

Je l'ai dédié, en témoignage de profond res- pect, à M. Alph. de Brébisson, le savant botaniste normand, qui dirigeait notre excur- sion au Pont-d’Ouilly, le jour nous dé- couvrimes cet insecte.

Trogophlæus riparius Lac, Sous les détritus, sur les at- terrissements, au bord des eaux. Lac du Bourget , près le village AR.

ee bilineatus Steph. Avec le précédent, R.

obesus Kiesw. Avec les précédents. R.

ue fuliginosus Grav.— Dans les mousses humides, au bord des eaux. Cascade de Couz TR.

corticinus. Grav. Avec riparius. AC.

nd nitidus Baudi. Avec riparius. AR.

Thinobius longipennis Heer. Sur le gravier, sous les pe- tites pierres, jusque dans l’eau, au bord des rivières. La Leysse, à Chambéry. R.

ns longipennis Fairm. Sur les pierres à demi

314 immergées , dans les mousses humides des torrents. Le Guiers-Mort, de St-Laurent à la Grande-Chartreuse; Ronches (Mont-Ce- nis). C La couleur des élytres varie du brun-noir au

t , Deleasier dichrous Gray. Sous les détritus, au bord des torrents. Le Guiers-Mort (Grande-Chartreuse).

TR. Trigonurus Mellyi Muls, Dans l'intérieur des sapins pourris. Forêts au-dessus de la Grande-Char- treuse. TR.

Pris aussi dans la Haute-Savoie et la Tarentaise par MM. de Manuel et Perrier. Anthophagus spectabilis Hecr. Mégève, en août (de Ma- nuel). TR.

armiger Gray. En fauchant sur les taillis, les sapins, au soleil. Forêts au-dessus de la Grande-Chartreuse; Haut-du-Pré, Rhonnes ( Albertville }; la Ramasse ( Mont-Cenis ), etc, C.

scutellaris Er. Comme le précédent ; parfois sous les feuilles mortes, au bord des étangs. Forêts de la Grande-Chartreuse, C.

austriacus Er. Comme le. précédent ; parfois sur les plantes basses des prairies alpines , ou sur le gravier au bord des lacs élevés. Forêts de la Grande-thartreuse ; la Ramasse ; lac du Mont-Cenis. AC.

ee alpinus Fabr. Sur les plantes basses pi prairies alpines, sur les arbrisseaux, au bord des torrents. La Ramasse, Ronches (Mont-

Cemis). AC.

315

Ana sudeticus Kiesw, Chamonix ( Lethierry).

fallaz Kiesw. En fauchant sur les arbris- seaux des prairies subalpines; endroits hu- mides. Haut-du-Pré ( Albertville). TR.

omalinus Zett. Avec le précédent. AR.

melanocephalus Heer. Sur les plantes basses des prairies alpines. Col du Mont-Cenis. TR.

caraboides L. Comme austriacus. Forêts de la Grande-Chartreuse. C.

On prend avec le type, et aussi communément, la var. abbreviatus Fabr. , qui, comme je l'ai dit dans une autre notice , doit être rayée de nos catalogues.

nigritus Müll Sous les pierres à demi immer- gées, dans les mousses au bord des torrents, Le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse ; la Vanoise, AC. Mont-Cenis. (Lethierry).

Varie pour la taille, ainsi que pour la coloration des pattes et des antennes qui sont parfois d’un testacé rougeâtre, mais très-facile à recon- naître à la ponctuation forte de ses élytres.

Je n'ai pas vu des Alpes françaises le vrai plagiatus Fabr. , qu’on prend dans l’Europe boréale.

suturalis Lac. Sous, les pierres, sur les bords sablonneux des rivières, des torrents. Le Guiers-Mort, à St-Laurent; la Leysse, à Cham- Lu ; l’Arly, à Albertville; l'Arc, à Modane,

ai ï indiqué ailleurs les motifs qui devaient faire ériger le suturalis en espèce.

globulicollis Mann. Sous les feuilles mortes, au bord des étsngs, parfvis dans les mousses,

LC"

Anthophagus

\

316 ; au bord des eaux vives. La Grande-Char- treuse , près le couvent ; cascade de Couz. AR. Mont-Cenis, au bord dés torrents {Lethierry). lituratus Kraatz, Comme les précédents. La Vanoise ; vallée de la Reuve {de Manuel). TR.

æmulus Rosh. cenisius Fairm, : niger, seu

nigro-piceus, ore, antennis crassiusculis , præ- sertim apice, pedibusque piceis, subnitidus, densius griseo-pubescens, omnium creberri- subtilissimè punctatus , capite latiore , an- terius arcuatim depresso, supra utrinque stria obliqua impresso , ocellis (ut visum est) nullis, thorace subquadrato, angulis posticis subrectis, basi transversim param depresso , obsoletè canaliculato, scutello elytrisque densè punctulatis, his thorace circiter duplo lon- gioribus latioribusque , abdomine segmentis utrinque fossa, penultimo dilatata, impressis , crebrè transversimstrigoso-purctulato. —Long. 5 1/2 mill.

En fauchant sur un saule-nain, au bord des torrents, région alpine. Ronches (Mont-Cenis). Monastier de Briançon / de La Brälerie). R.

Cette espèce est des plus remarquables par l'absence d'ocelles, la ponctuation effacée de la tête et du corselet, la forme presque carrée de celui-ci, enfin la ponctuation serrée des élytres et les rides transverses de l'abdomen. La grosseur des antennes et les fossettes abdo- aminales sont peut-être un caractère du &.

J'ai vu l'A. cenisius type que M. Lethierry a bien voulu me commoniquer: il n’est pas douteux que c’est l'æmulus de M. Rosenhauer ;

917

l'exemplaire de cet auteur et celui de M. Fair- maire n'étaient pas complètement matures ; la ponctuation de l’écusson aura échappé à l’au-

teur allemand, C’est en vain que j'ai cherché trace des ocelles que M. Kraatz (Naturg Ins. Deutschl. , 11, 929) déclare & peine visibles : ils n’existent sur aucun des deux exemplaires que j'ai eus

sous les yeux.

Lesteva pubescens Mann. Sous les pierres à demi immer- gées , dans les mousses humides , au bord des tor- rents. Le Guiers-Mort, à la Grande-Chartreuse ; cascade de Couz. AR.

Mmaura Er, Comme la précédente. Le Guiers- Mort , à la Grande-Chartreuse. TR.

Deux exemplaires différant de celui que je possède, de Sardaigne, par leurs élytres un peu plus longues et leurs pattes noires.

monticola Kiesw. Sons les feuilles mortes , SOUS les détritus, dans le gravier, au bord des étangs, des lacs. Grande-Chartreuse , près le couvent ; lac du Mont-Cenis. AC.

Je rapporte provisoirement à la monticola une Les- teva qui constitue peut-être une espèce nouvelle. Elle en différerait, d’après la description, par sa couleur en entier d’un brun-rougeâtre, sauf la base

_de l'abdomen , sa forme plus large , sa ponctuation plus forte sur la tête et le corselet et, en outre, plus écartée sur les élytres ; enfin une pubescence dorée assez longue, mais rare et non soyeuse,

muscorum Duv. Dans les mousses humides , au bord des eaux vives. Cascade de Couz. R.

D’après les types de Jacquelin du Val.

318 Acidota crénata Far. Sous les mousses Montanvers (Léthicrry). Olophrum alpestre Er. Comme le précédent. Mont-Mi-

rantin. R Lathrimæum melanocephalum M. = Savoie. Je connais pas la localité précise, Heterops canaliculatus Et. Forêt de Rhonnes, Albertville (de Manuel). R. hirtellus Heer, Comme OL alpestre. Haut-du- Pré ( Albertville). TR. Chamonix { Lethierry). Deliphrum algidum Er.— Sous les feuilles mortes ; endroits humides, Environs de Chambéry ; Laitelet { de Manuel). TR. Arpedium quadrum Grav. var. Albertville {de Manuel). : TR.

Taille plus grande, corselet plus large, élytres plus irrégulièrement ponctuées. Omalium rivulare Payk. Chamonix /Lethierry ). T— cœsum Grav. Dans les bourrées humides de sapin. Forêts au-dessus de la Grande-Chartreuse. AR. Parfois sous les pierres, avec la Formica fuliginosa. Albertville (de Manuel).

nigriceps Kiesw.—Sous lés mousses, Montanvers ( Lethierry ).

monilicorne Gyll. Albertville (de Manuel ).

planum Payk. Montarfer { de Manuel). R

pusillum Grav. Sous les écorcés de sapins abattus. Haut-du-Pré ( Albertville). AC.

scabriusculum Kraatz. Sous les écorces des hêtres ou des sapins abattus. Forêts au-dessus de la Grande-Chartreuse , près le col des Éparres. TR.

lineare Zett. Haute-Savoie / Ancey ).

319 Omalium deplanatum Gyll. Albertville { de Manuel). R. var, maculicorne Heer, Sous les détritus , au printemps. Albertville ( Manuel ). in/latum Gyll. Avec scabrtusculum. TR. Cet insecte est remarquable et devrait peut-être former le type d’un genre nouveau. Anthobium signatum Maerk. Albertville { de Manuel ). R.

florale Panz. Genève. TR.

minutum Fabr. Sur les arbrisseaux, au bord des torrents; région alpine. Ronches (Mont-" Genis, TR. Chamonix (Lethierry }.

montanum Er. Sur les plantes, au bord des ruisseaux qui descendent des neiges. Mont- Cenis { Lethierry). AC.

Indiqué à tort par notre collègue sous le nom de luteipenne, Er. dans le compte-rendu de l’ex- cursion entomologique en Savoie / Ann. Soc. Ent. Fr., 1861, 63h).

Rhododendri Mots (Bull, Mosc. 1857, k91).— Sur les arbustes, au bord des sentiers; région subalpine. Forêts au-dessus de la Grande- Chartreuse. TR.

Se retrouve dans les Pyrénées.

Cet insecte est nommé d’après un type de M. de Motschulsky reçu en communication , mais j'avoue que la description donnée par l’au- teur russe est des moins satisfaisantes , et je ne cite celte description que pour abriter sous un nom une espèce que j'espère être en mesure, avant peu, de faire connaître d’une manière plus précise. Elle est voisine de l’anale et pro-

320

bablement nouvelle (1). Le nom doit, d’ail-

leurs, être changé, M. Baudi l’ayant donné

déjà à un autre Anthobium.

Anthobium palligerum Kiesw. Sur les arbustes, au bord des sentiers huwidés ; région subalpine. Forêts au-dessus de la Grande-Chartreuse, près le col des Éparres. TR.

longipenne Er. Grande-Chartrense ( Le- thierry ). puberulum Kiesw. Avec palligerum. AC. elongatum Baudi. —Avec le précédent. AR. Mes exemplaires sont parfaitement semblables à ceux que j’ai reçus de M. Baudi sous ce nom, et qui proviennent des Alpes piémontaises.

(1) J'insiste sur ce dernier mot ; car il ne viendra à l'idée de per sonne de considérer comme décrite une espèce indiquée à peine par deux ou trois lignes de caractères vagues ou erronés, M. de Mots- chuisky ne reconnaîitrait pas lui-même, sans ses types, la plupart des Staphylinides européens ou exotiques qu’il a introduits dans la science : press espère-t-il que nous puissions profiter de ses travaux et en-

ses découvertes, s’il se refuse à suivre la route tracée et con- tinue à nous offrir d’embryonnaires descriptions ?

On sait quel tolle les œuvres de M. Motschulsky provoquent, en

néral, chez nos voisins d'Outre-Rhin: sauf très-rares exceptions, elles sout encore tenues pour nulles dans leurs catalogues, Peut-être est-ce aller trop loin dans cette voie d’exclusion et devrait-on faire un choix parmi ses espèces :

« Sunt quædam bona....….. »

M. de Marseul, en donnant à celles-ci droit de cité dans la dernière édition de son Catalogue, a fait acte de justice ; malheureusement diocria et les mala plura y figurent aussi, à côté des noms d’Erichson, Kraatz, Kiesenwelter, Schaum et autres, ce qui est d’un triste

&

AE L'espèce est distincte de celles déjà connues ; mais j'ignore elle a été décrite. Anthobium scutellare Er. Bellegarde, près Genève. Mont- Cenis (Lethierry). R. ophthalmicum Payk. Comme palligerum. Forêts de la Grande-Chartreuse; Haut-du-Pré. AC. Chamonix { Lethicrry). torquatum Marsh (1). Grande-Chartreuse ( de Manuel). TR.

(4) Près de cette espèce se placent FA Rhododendri Baudi obliquum, Mals. Rey et l'A Sorbi. Voici le prodrome de leurs carac- tères distinctifs :

. Métathorax noir dans les deux sexes. . .

B, Métathorax lestacé dans les deux sexes.

a. Corselet sans impressions; élytres coupées carrément à l'extrémité chez le G, légère- ment échancrées en dedans à l’angle sutural chez la Q. . . . . . _ Sorbi,

b, Corselet marqué sur le Fe FA FE im- pressions ; élytres formant un angle rentrant

. , échancrées fortement à angle

Li . .

torquatum.

large chez le

aigu chez la Q, . . . . -Rhododendri. J'ai pu me convaincre, par plusieurs tp de M. Baudi Lan telle est aussi l’opinion de cet auieur ), que son Rhododendri (Stud, Entomol., 1, 148) différait du Sorbi Gyll. Ces mots: « thorax subopacus ,. disco obsoleté longitudinaliter bifoveolato » et les caractères lirés de la tron- le g etla © qu'énonce la description, le distinguent de celte dernière espèce. { re IT, 4018) l'y réunit. Quant à l'identité des À. Rhodo- dendri et obliquum Muls. Rey (Op. Ent. ; 1861, 184), il me semble qu in? y a qu’à lire la is des auteurs français pour s’en rendre

comple,

09 M. à Brébisson adresse la note suivante :

LISTE MOLLUSQUES TERRESTRES | RECUEILLIS EN DAUPHINÉ, SAVOIE ET PROVENCE,

Par M. Rexé DE BRÉBISSON,

Membre de la Société Linnéenne de Normandie.

Dans une précédente séance, mon excellent ami Albert Fauvel annonça en mon nom , comme complément de son travail sur les insectes de la Savoie , la liste des coquilles que j'ai recueillies, en avril et mai 1863, dans le Dauphiné, la Savoie et les départements de Vaucluse et du Gard; je viens aujourd’hui remplir cette promesse et j'ai l'honneur de sou- mettre à la Société le catalogue de mes récoltes.

Je regrette que ces récoltes et, par suite, l’'énumération qui suit ne scient pas plus considérables ; la principale cause en est la saison peu avancée qui m'a privé d’an grand nombre d'espèces terrestres et de toutes les espèces fluviatiles; les basses régions des Alpes pouvaient seules être explorées à l’époque de mon voyage; les montagnes si riches de la Graude-Chartreuse étaient encore couvertes de neige.

J'ai passé sous silence plusieurs coquilles , telles que Heliz nemoralis , hortensis, aspersa, etc. , dont la mention de localité eût été sans intérêt, à raison de leur fréquence ; ces espèces ne m'ont, d’ailleurs, offert aucune variété digne d'être notée :

VITRINA PELLUCIDA, Drap. (non Müll.). Pont-du-Gard (Gard). SUCCINEA PrELFFERI , Rossm. Voiron C Isère ).

&

3923 | ZONITES CANDIDISSIMA, Drap. Fontaine de Vaucluse ( Vaucluse ).

ALGIRUS, Linn. Vaucluse, Nimes. HELIX PERSONATA, Lam, Grande-Chartreuse (Isère).

——. ARBUSTORUM, Linn, d.

GORNEA, Drap. St-Laurent-du-Pont (Isère).

LAPICIDA , Linn. Vaucluse, Pont-du-Gard.

SPLENDIDA , Drap. Arles-sur-Rhône, VERMICULATA, Müll. Vaucluse. SYLVATICA, Drap. Grande-Chartreuse. RUPESTRIS, Müll. , var. trochoides (1). Vaucluse —. HISPIDA, Linn. Voiron.

PLEBEIA, Drap. Id.

CESPITUM, Müll. Vaucluse. BULIMUS MONTANUS, Drap. Grande-Chartreuse

OBSCURUS, Müll, Chambéry.

QUAGRIDENS, Müll. Vaucluse, Pont-du-Gard

DECOLLATUS, Linn. Nîmes.

CLAUSILIA LAMINATA

———

, Mont. Grande-Chartreuse.

= PARVULA, Stud, Chambéry.

PERVERSA, Müll. (CL rugosa, Drap. ). Pont- du- Gard.

NIGKICANS , Puit, , var. dubia Drap. Grande- Chartreuse.

PUPA QUINQUEDENTATA, Born. (P. cinerea, Drap

Avignon, Nîmes, etc —— AVENACEA, Mog. Chambéry. SECALIS, Drap. Pont-du-Gard. ‘GRANUM, Drap. Ii.

L

‘4, H. RePesTRis, var, nid Cette belle variété se distingue du type par sa forme plus conique et plus évasée: Elle a paru très-remarquable à notre savant collègue, M. de L'Hôgital, qui a

bieu voulu diriger mes premières études sur les Mollusques,

32h PUPA POLYODON, Drap. Vaucluse. MULTIDENTATA, Oliv. Id. CYLINDRACEA , Da Costa. —Pont-du-Gard. CYCLOSTOMA ELEGANS, Müll. Vaucluse, Pont-du-Gard. CARTHUSIANUM, Dup. ( Pomatias) Grande- Chartreuse , Sassenage (Isère). SEPTÉMSPIRALE, Razoum. Chambéry, Sas- senage , St-Laurent-du-Pont. PATULUM, Drap, Vaucluse.

MM. Morière et Postel proposent, comme membre ré- sidant, M. Raulin, ancien élève de l'École normale, pro- fesseur d'histoire naturelle au Lycée de Caen.

La séance est levée,

SÉANCE DU 2 MAI 1864. Présidenee de M. LUARDP, vice=président. DONS FAITS À LA SOCIÉTÉ.

De la part de Son Exc. M. le Ministre de l'instruction publique :

Revue des Sociétés savantes , 8 et 15 avril 1861.

La Société à reçu, en échange de ses publications:

Académie impériale des sciences, inscriptions et belles- lettres de Toulouse. Table alphabétique des matières conte- nues dans les seize premiers volumes , 1854-1864 ;

Bulletin de la Société géologique de France, in-8°, du 2 novembre au 7 décembre 1863 ;

Maître Jacques (avril 1864 ) ;

Journal de la Société d’horticulture de Seine-et-Oise , n°7, 12; 1863.

CORRESPONDANCE.

Il est donné lecture d’une lettre de M. Gratien Arnout, secrétaire de l’Académie impériale de Toulouse , annonçant l'envoi des Tables générales des Mémoires publiés par cette Académie depuis sa fondation jusqu’à ce jour. La première de ces tables se rapporte aux 1", et séries depuis la fondation , en 1746 , jusqu’en 1854. La table se rapporte aux et séries , formant douze tomes, pensent la période de décembre 1854 à 1864.

326 Cette lettre contenait, en outre, ce qui suit : « En vous faisant cet envoi, je suis chargé , au nom de l'Académie , d'adresser à la Société Linnéenne un vœu et « une prière:

« Notre vœu est que votre Compagnie fasse aussi, de « temps en temps, des tables générales de ses publications, « car sans ces tables il devient impossible , au bout de quel- « ques années, de se reconnaître parmi tant de travaux, et « des travaux qu'il est impossible de retrouver sont des tra- « vaux perdus. !

« Notre prière est que vous vouliez bien avoir la bonté de « nous adresser ces tables, qui seront le complément néces- « saire et précieux de vos publications dont la science est « appelée à profiter, Il ne suffit pas de travailler pour nous «_et pour nos amis, il faut le faire aussi pour ceux qui nous « connaissent moins et pour ceux qui. viendront après « nous. »

M. Eudes-Deslongchamps pense qu’on ne peut qu’approuver l'excellente mesure que vient de prendre l’Académie de Tou- louse et suivre son exemple ; il est inutile d’insister sur les avantages qui peuvent en résulter : ils frapperont tout le monde.

Le Secrétaire propose donc de dresser des tables de tous les travaux de la Société Linntenne, Ce sera un simple cata- logue et non une analyse ; le volume n'en sera pas ainsi très- considérable.

La Société approuve cette mesure et donne son entière adhésion à la proposition du Secrétaire. Elle charge MM. Per- rier, bibliothécaire ; A. Fauvel, bibliothécaire-adjoint, et Eu- gène Postel de ce travail , qu’ils exécuteront le plus tôt qu'il leur sera possible.

=

M. Perrier communique un travail de M. Picard, profes-

321

seur à l'École vétérinaire d’Alfort, sur la topographie d’un des cantons du département de la Meurthe, sur les plantes des marais salés, en général, et sur les genres et espèces ma- ritimes de ces marais. La description des plantes a paru à la Société trop longue et trop diffuse : elle eût été, d’ailleurs , remplacée avec avantage par un simple catalogue. Par ces motifs, la Société pense que le travail de M. Picard n’est pas de nature à être inséré dans son Bulletin.

M. de Caumont fait part à la Compagnie d’une demande qui lui à été adressée par M. le marquis de Vibraye, qui s'occupe depuis plusieurs années de recherches relatives à la présence de restes de l’homme et de son industrie dans les alluvions plus ou moins anciennes surmontant les terrains tertiaires. M. de Vibraye engage les membres de la Société à s'occuper de recherches semblables dans notre département et à réunir tous les documents qu'ils pourraient se procurer, en prenant les précautions nécessaires pour s'assurer de l’âge réel de ces restes, et ne pas s’exposer à des méprises si faciles en pareille matière.

_ La Société remercie MM. Je Caumont et de Vibraye de leur communication.

Le Secrétaire ajoute que l'éveil est donné depuis long- temps, même dans notre pays, sur l'importance de ces restes au moyen desquels les géologues et les antiquaires pourront peut-être se donner la main et relier la chronologie historique aux temps géologiques perdus dans un passé sans limites.

Des travaux récents, français et étrangers, ont mis, pour ainsi dire, ce sujet à l’ordre du jour ; il est, aujourd'hui, l'objet de Faitention générale. Le Secrétaire ajoute encore que les études assez nombreuses qu'il a entreprises, sur les restes fossiles de nos alluvions plus ou moins anciennes, ne lui ont offert jusqu'ici aucune trace de l'homme ou de son industrie.

328

Cependant il pense que plusieurs points de notre littoral auraient besoin d’être revus sons ce rapport. Il cite, entre autres, la falaise de St-Aubin-de-Langrune, il existe des traces de constructions d’une époque très-reculée, et dont la base et le sous-sol sont continuellement dégradés par la mer.

Un autre point de la falaise, entre Luc et Lion, les ter- rains d’alluvion sont très-épais, montrent également à la surface du sol des restes d’une construction romaine, sous laquelle il a ramassé quelques ossements de bœuf et le squelette presque entier , sauf la tête, d’une espèce du genre Canis, mais qui ne lui a pas paru différer des espèces vivant encore dans le pays. Cette localité est d'autant plus intéressante que, tout-à- fait à la base de lalluvion , au contact de celle-ci avec le calcaire jurassique ( banc supérieur de la grande oolithe) , il a ramassé des fragments de grands os (fémur, tibia hu- mérus) d'Elephas primigenius et quelques ossementsentiers, entre autres un calcaneum d’un bœuf de très-grande taille, qui Jui paraît être le Bos primigentus (Voir son mémoire sur de nombreux fossiles de la période diluvienne. Mém. de la Soc. Linn. de Normandie, t. XII, 1862).

Mais, près du gisement de ceux-ci et de celui a été recueilli le squelette du chien , il y a un intervalle rempli d’une terre argileuse, végétale sans donte, de 4 à 2 mètres d'épaisseur, il n’a rien remarqué de par- ticulier , mais qu'il n’a pas scruté assez minutiense- ment pour être certain qu’il n’y a rien d'important à dé- couvrir; il n’y à vu que des coquilles marines de l'époque actuelle : le Pecten maximus , le Cardium edule , le Turbo littoreus et neritoideus , le Purpurea lapillus , la Patella vulgata , eic., quoique le point qu’il signale soit maintenant bien au-dessus du niveau peuvent atteindre même les marées équinoxiales, et qu’il ne soit pas très-facile d'expliquer comment ces coquilles marines sont empêtrées dans la terre.

Dans une foule de localités de notre département, les

i

329

bancs calcaires sont coupés d’une manière abrupte, comme par les carrières, le bord des chemins, ou par toute autre cause, le banc le plus inférieur de la localité, recouvert par le ter- rain meuble, présente très-souvent sur sa tranche des exca- vations dont la largeur varie de quelques centimètres à 4 mètre et au-delà, et qui s’enfoncent plus ou moins profondé- ment dans la roche. Ces excavations sont presque toujours remplies d’une terre rouge foncé ou brune, dont la nuance et la nature sont très-différentes de la couche de terre végé- tale qui recouvre la surface du calcaire.

J'ai examiné , dit M. Eudes-Deslongchamps, le contenu de beaucoup de ces excavations ; je n’y ai souvent vu qu’une terre friable, et parfois des concrétions assez dures et à formes plus ou moins régulières ; je n’y ai jamais trouvé d’ossements quelconques, ni de débris de l'industrie humaine. Dans les excavations de localités peu éloignées de la mer , c’est-à-dire de 4 à 2 kilomètres , telles que les falaises du Maresquet, sur la rive gauche de l'Orne, on trouve souvent des coquilles marines, dont les plus communes sont le Cardium edule et Mitylus communis, avec des hélices, mais moins nombreuses. Comment ces coquilles marines ont-elles pu pénétrer dans ces trous ? Sur le rivage même de la mer, leur présence semble facile à expliquer, mais non à plas de 1 kilomètre de distance ! Je n’en ai pu trouver l'explication. Le test de toutes ces coquilles est fortement altéré et très-fragile.

M. de Caumont montre quelques concrétions calcaires, de forme très-irrégulièrement lobée, trouvées dans une argile d’alluvion; à l’intérieur, elles présentent de nombreuses fissures béantes , résultant d’une sorte de retrait des parties centrales; mais ces fissures ne pénètrent pas à l'extérieur.

M. Eudes-Deslongchamps annonce qu’il a reconnu et re- cueilli de pareilles concrétions, il y a déjà fort longtemps, dans une foule de localités, au milieu d’argiles meubles,

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surtout dans celles de la période diluvienne, C’est dans le Jardin-des-Plantes de Caen, l’on faisait pour la transfor- mation de l'École de botanique de grands terrassements, qu’il les a remarquées pour la première fois; il y en avait de- puis la grosseur d'une noisette jusqu'au volume des deux poings et au-delà ; elles ressemblaient à des pommes de terre très-irrégulièrement lobées : les unes ne paraissaient fermées que d'une matière compacte , à pâte fine ; d’autres l’étaient de grains plus ou moins fins de sable calcaire ; d’autres, enfin, de petits cailloux calcaires anguleux , avec frag- ments de silex et même de petits morceaux de fer oxydé hydraté. Leur intérieur était fendillé, comme celles que M. de Caumont vient de montrer à la Société ; il y en avait quelques-unes les parois des petites fentes étaient ta- pissées de très-petits cristaux de spath calcaire.

M. Eudes-Deslongchamps en à trouvé depuis lors dans les argiles des Vaux de la Folie; sur le chemin de Caen à Colle- ville, au lieu dit Bors-de-Launay ; à Luc dans la falaise : au Maresquet, à Benouville, à Ouistreham, à Mondeville, à Sallenelles, etc., etc. ; enfin partoat il existe des couches d’argiles meubles assez puissantes: elles s’y montraient souvent en très-grande quantité, Il en a même recueilli dans des amas d'argiles faits de main d'homme et abandonnés depuis longtemps ; il ne lui a pas paru douteux que, dans ce cas, ces concrétions ne se fussent formées depuis que les masses ar- gileuses avaient été déposées. Leur couleur variait depuis le Jaune-rougeätre jusqu’au blanc pur, et leur consistance étai toujours très-grande.

M. Eudes-Deslongchamps a recneilli une grande quan- tité de ces concrétions, et il se proposait de présenter à la Société un travail à ce sujet; mais il en a été détourné par plusieurs raisons : et il pensait que ce fait si général avait être signalé et décrit par les minéralogistes. Cependant il n’a pu trouver de remarques bien précises à ce

331 sujet ; il lui paraît évident que ces concrétions peuvent se rapporter à ce BE on à bsbttsss appelé pénis Helmonti, mais qu’elles sont i qu’elles se rapprochent également des chaïles qui se rencontrent dans les argiles des dépôts beaucoup plus anciens ; il se fût trouvé dans la nécessité d'étendre son travail beaucoup plus qu'il ne se proposait. I] lui parut en tout cas évident que ces con- crétions, rognons, tubercules, comme on voudra les appeler, sont dues à l’infiltration des eaux pluviales qui, en traversant ces masses d’argiles ont facilité l’agglutination des particules de calcaire qui s’y trouvaient. Mais, pourquoi ces agglatina- tions affectent-elles des formes tuberculeuses, irrégulière- ment lobées , dont la surface ne se confond pas avec largile qui les entoure, car on peut, en les lavant et les brossant , mettre à nu leur surface? Elle est assez lisse, malgré les pro- tubérances mamelonnées et autres accidents qu’on y re-. marque; cetle surface est également très-dure. Une autre particularité embarrassante est celle-ci : comment la partie interne, qui a se former la première et s’entourer de couches plus ou moins munies, a-t-elle pu se fendiller ainsi, tandis q l'ont pas fait? Il fau- drait donc admettre que la masse interne, d’abord assez molle, se serait durcie aprèsle dépôt des couchesextérieures et aurait pris un retrait assez considérable en se fendillant. M. Eudes- Deslongchamps a même recueilli de ces concrétions l’on voit, à l'extérieur, de petits trous entourés d’une protubérance conique et pénétrant dans l'intérieur , comme si des gaz, développés dans l’intérieur se fussent échappés par là, à me- sure que les couches extérieures se formaient et se durcis- saient. 11 y aurait encore beaucoup d’autres questions à faire touchant ces concrétions quand on les examine attentivement et qu’on tient compte aussi de la masse meuble qui les en- toure. Tontes ces difficultés relatives à un petit fait qui n’in- téresse que médiocrement la science et qui demanderait

332

d'assez longues études, ont toujours détourné l’auteur de ces notes de mettre en exécution le travail qu’il avait projeté.

IL ne faut pas confondre les concrétions dont il est ici question avec les miches que l’on trouve si communément dans les argiles anciennes de Curcy, La Caine et ailleurs. Jamais on ne rencontre dans les concrétions de traces de corps organisés. Les argilés à miches sont dans d'autres conditions, et je n’y ai jamais remarqué de véritables con- crétions tuberculiformes. S'il y a quelques points com- wuns entre elles, il doit y avoir aussi des différences très- considérables.

M. le Trésorier rend ses comptes pour l’année 1862-63.

M, le Président nomme , pour examiner ces comptes, une commission formée de MM. de La Mariouze, Luard et Halbique, qui présentera $on rapport dans la prochaine séance.

M. Morière soumet: à la Société le travail suivant, de la part de M. Vicillard, membre correspondant à la Nouvelle- Calédonie.

PLANTES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE RECUEILLIES Par M. Eugène VIEILLARD , Chirurgien de la Marine (1),

VIOLARIEZÆ.—TRrIB VIOLEZÆ. F IONIDIUM ( Vent. ). 4. IONIDIUM AUSTRO-GALEDONICUM (Vieill. }, Herb, de la Nouvelle-Calédonie, 2066,

(1) M. Vieillard, qui ayait déjà bien voulu communiquer à la Société Lipnéenne de Normandie la description de quelques-unes des plantes

333

Frutex erectus 1-2 met. alt., ramosus ramis erectis foliosis ; foliis alternis, oblongo-lanceolatis , subacutis tn petiolum brevem attenuatis, erectis, glabris coriaceis reticulato-nervosis, margine grosse dentatis, nitidis, subtus pallidioribus ; stipulis minimis caducis.

Inflorescentia paniculato-racemosa terminali vel aæil- lari. Floribus minimis albido-violaceis nutantibus , pedi- cellatis, basi bracteolatis et infra apicem articulatis.

Calyx pentaphyllus, coloratus, inæqualis, basi haud productus , persistens ; laciniis lanceolatis obtusis, extus sub- sericeis, petalis superioribus subæquantibus. Corollæ pe- tala 5 hypogyna, inæqualia, quatuor conformia, anticum majus labelliforme , limbo basi contracto in unguem , dein ampliato , concavo , emarginato.

Stamina 5 monadelpha, filamentis brevibus membra- naceis in cupulam unitis, postico sub anthesin libero et tunc stamina diadelpha ; anticis caruncula glandulæformi auctis. Antheræ introrsum adnatæ , loculis oppositis rima dehis- centibus , apice liberis, mucronatis, connectivo in appen- dicem petaloïdeum producto.

Ovarium globosum , glabrum , uniloculare , placentis pa- rietalibus bi-tri-ovulatis ; ovulis anatropis.

Stylus incurvatus , apice clavatus ; stigma conicum latere ‘inflezum.

Capsula crustacea subtrigona stylo persistente coronata , trivalvis, valvis ut in viola dehiscentibus; placentis

recueillies par lui dans la Nouvelle-Calédonie, a pris la résolution de continuer cel intéressant travail, et c’est encore à elle qu’il s'adresse pour le faire connaître au monde savant, Nous sommes heureux de lui rendre ce service , qui est pour nous-mêmes une bonue fortune, Au fur et à mesure que ses notes nous parviendront, nous nous empresserons de les faire imprimer dans le Bulletin de = ue té.

J. Moniène,

ih medio ralvarum aflixis. Semina prismatica, lævia gent - natim placentis affixa. An genus proprium ? Has. Ad colles et secus ripas rivulorum, prope Wagap.

2. IONIDIUM ILICIFOLIUM ( Vieill. }, Herb, de la Nouvelle- Calédonie, 849.

Frutez erectus ramosus , ramis erectis foliosis foliis al- ternis erectis, subsessilibus utrinque attenuatis, apice mu- _cronatis, margine forte dentatis, dentibus remotis in spinam desinentibus, cortaceis reticulato-venosis.

Floribus parvis albescentibus, axillaribus ; capsula tri- gona lævis.

HaB. Ad montes, prope Wagap.

An varietas lonidii Austro-Culed. ?

TILIACEÆ. TRig. SLOANEÆ,

ANTHOLOMA Labill, Nouvelle-follande, 1,421; DC., Prod., 1,565; Endl, genera, 7462; Vieill., Herb. de la Nouvelle-Calédonie, 474.

Calyz tetraphyllus vel d'phyllus, caducus, lobis lanceola- tis latis, glabris , corolla paulo longioribus , æstivatione valvais. Corolla monopetala ovato-cylindrica glabra, mar- gine crenata lobis subdentatis. Siamina numerosissima , disco funoso alveoluto inserta pluri seriata ; filamenta bre- vissima antheræ oblonge acutæ biloculares introrsum apice dehiscentes. Ovarium obtuse tetragonum vel pentagonum quadri-quinque loculare, pluri-orulatum., ovulis ovatis 10-12 in loculis, biseriatis , ex apice ad medium pendulis, angulo centralr affixis, loculis intus sericeis. Siylus lonqus, subulaius sub -quadrangularis, striatus , sugma acutum.

335

Fructus. Capsula corticata , pyramidato-quadrangularis vel pentagona , sericea , stylo persistente coronata et disco staminifero fungoso imposita. Loculis ab ortu 1-2 spermis septicide dehiscentibus.

Semina pyriformia lævia, appensa anatropa; testa coriacea.

3. ANTHOLOMA MONTANA, Labill , voy. t. XLI: Vieill,

Herb. de la Nouvelle-Calédonie, 171.

Frutex erectus 3-h met. alt. subramosus , folia ad apicem ramulorum sparsa , elliptico-oblonga , coriacea , glabra, forte venosa, extus glauca, subtus pallidiora, 5 poi. longa, ? pol. lata, petiolata.

Racemis axillaribus subumbellatis ; floribus magnis luteis 3-6 reflexis, nudis.

H4B. Ad montes, prope Balade.

h. ANTHOLOMA BILLARDIERI (Vieill. ), Herb. de la Nou-

velle-Calédonie , 2457.

Frutez erectus 3-h met. , subramosus, cortice griseo , ru- goso, foliorum delapsorum cicatricibus notatus , foliis ad summun confertis, sparsis, magnis 0,50-60 cent. et ultra longis, 0,35-40 laris, ovato-oblongis suberectis, in- tegris, obtusis inæquilateralibus forte nerrosis ; venis late- ralibus crassis margine anastomosantibus, eztus lucidis subius pallidioribus. Petiolo longo crasso tereti ad summum forte incrassato, subgenicularo.

1nflorescentia Antholomæ montane.

HAB Ad montes, prope Wagap.

TILIACEÆ, Tris. ELÆOCARPEÆ.

5. ELÆOCARPUS LENORMANDIL ( Vicill. }, Herb. de la Nouvelle- Calédonie, 2067,

\

336 i

Arbor ramosissima , ramis erectis; foliis coriaceis lan- ceolatis , subacutis , integris margine squarrosis, reticulato- venosis, in petiolum pollicarem basi attenuatis.

Racemis erectis, folio brevioribus, floribus flavis nu- tantibus.

Sepalis lanceolatis, petalis cuneatis fimbriatis, basi intus tomentosis; staminibus circiter 12, filamentis puberulis : antherarum valvula postica paululum longiore , acuta, glabra.

Fructu olivæformi, uniloculari monospermo. Floribus albescentibus.

HaB. Ad montes, prope Wagap.

+ ELÆOCARPUS GUuILLAINI ( Vieill.), Herb, de la Nou- velle-Calédonie, 2156.

Arbor speciosa, ramosissima, ramis gummiferis, novellis pedunculisque tomentosis ; folis longe petiolatis , ellipricis, serratis, nervis pinnatis, rigidis, apice furcatis, supra tomentellis , pugina inferiore ous brevi sericeo candido interta.

Racemis numerosis erectis, axiliaribus , foliis breviori- bus. Floribus magnis, sepalis seriçeis ovato-Lanceolatis (gemma ante anthesin pyramidato- -globosa ).

Petalis utrinque sericeis, cuneatis, trilobatis, lobis sub- fimbriatis, sepalis subæquantibus.

Staminibus numerosis , ne pilosis , antheris li- nearibus, subpilosis, valvul Lo long

VISICI EUI © | d

mutica. Ovario biloculare sericeo , otahs ui Stylus brevis. Fructus ?

Accedit ad Elæocarp. speciosum ( Ad. Brong. et Gris: in Ann. Sc. nat.) a quo differt gemmulis floriferis ovato-glo-

337 bosis, foliis , pedunculis pedicellisque sericeis | valvulisez- terioribus brevibus muticis. HAB. Ad montes, prope Wagap. J'ai dédié cette jolie espèce à M. Guillain, capitaine de vaisseau, gouverneur de la Nouvelle-Calédonie et dépen- dances.

GUTTIFERÆ, Taipt, GARCINIEÆ,

GARCINIA (Lin.).—BRINDONIA (Aubl, f Gui).

7. GARCINIA NEGLECTA (Vieill.)}, Herb, de la Nouvelle- Calédonie, 185.

Arbor media ramosissima, cortice castaneo, succo flavo scatente, ramis erectis, oppositis cicatricibus foliorum de- lapsorum notatis, ad summum foliosis, ramulis sub-h- gonis. Foliis oppositis, breve petiolatis, petiolo basi in- crassato subarticulato, limbo coriaceo nitido erecto , integro, lato, ovali-oblongo subobtuso ; venis lateralibus

| subinconspicuis.

Floribus divisis, pisi amplitudine , sessilibus pallide luteis. Calyx bracteolatus , tetraphyllus persistens, foliolis inæqualibus, duobus exterioribus latioribus, imbricatis, crassis, obtusis, concavis, glabris, margine squarrosis , &æstivatione imbricato-convoluta.

. Corollæ petala h, hypogyna, calycis foliolis alterna, obtusa, concava, æstivatione imbricato-convoluta. Mas. Stamina plurima , receptaculo carnoso quadrangulari se-

« riatim inserta, basi coalita ; filamenta breria, antheræ tatrorsæ biloculares longiütudinaliter dehiscentes ; cvarii rudimentum. Fæmin. Staminum sterilium 2-3 fascicul, “ovarium liberum biloculare, ovula in loculis solitaria e bast erecta, anatropa, stylus terminalis, brevis, stigma

338 date peliatum sublobatum , mamillosum, Fructus. Dune carnosa balsamiflua compresso-globosa (2 cent. diamet. ab ortu), stylo superata, putamine chartaceo, quadrilocu- laris, Semina in loculis solitaria erecta, pulpa carnosa involuta , testa coriacea. HAB. Secus ripas torrentium, prope Wagap.

8. GARCINIA CORALLINA (| Vieill. ), Herb. de La Nouvelle- Calédonie , 2083.

Frutez 2-4 met. ramosissimus, cortice succo croceoma- dido, ramis erectis ad summum foliosis, ramulis oppositis adpressis. Folis erectis nüidis, breve petiolatis, ovato-lan- ceolans, integris, acutis, margine undulatis , nervis incon- spicuis.

Floribus pallide luteis , pisi amplitudine , axillaribus in veteri ligno , solitariis vel 2-3 congestis, sessilibus. Stigma conicum. Fructus. Drupa globosa.

HaB. Ad colles, prope Wagap. GUTTIFERÆ. Tris. CLUSIE Æ. CLUSIANTHEMUM { Vieihl. ).

Flores dioici. Calyx bibracteolatus , bracteolis basi con- natis, tetraphyllus, foliolis carnosis integris, oblusis, 1n- æqualibus (exterioribus latioribus) Le squarrosis, æstivatione imbricato-convolutis.

Corolle petala-h , hypogyna, carnosa, iategra, concava, obtusa, æstivatione imbricato-conrolutiva.

Mas. Stamina numerosa {circiter 20) multiseriata, e basi ad summum in tubum carnosum quadrangulari coalita , antheræ extrorsæ biloculares , longiütudinalier dehiscentes ; ovari rudimentumn.

439

Fœmñin. Stam'na sterilia 10-12 flamentis dilaratis bast in annülum connatis, ovarium cingentibus.

Ovarium liberum. sessile, ovato-compressum , 5-locu- lare, orula in loculis solitaria, angulo ceéntrali affira. Stigma peliato-lobatum. Fructus. Capsula corracea orbi- culato-compressa 5-locularis, ralvis à columnæ centralis angulis septantibus solutis. Semina oblonga, testa lignosa fasca.

9. CLUSIANTHEMUM PEDICELLAIUM (Vieill), Herb. de la Nouvelle-Calédonie , 2085. Clusianthemum coria- ceumn in Mss.

Arbor media, cortice lævi, succo croceo madido , ramo- sissüma, ramis suberectis ; foliis decussatim appositis , coriaceis, integris , obovaiis, obiusis, summo emargiratis , margine Squarrosis, supra nitidis. ertus pallidioribus, utrin- que venosis. Pedunculo brevi 0,0T cent.

Inflorescentia corymboso axillari. Floribus carnosis ro- seis semipollicaribus tribus in pedicello fasciato congesus, lateralibus pedicellatis intermeudio sessilé, À

Han. Seêus ripas rivulorum , prope Wagap. LEGUMINOSEÆ. INTSIA (Pet.-Thouars), Gen. Nov. Mad., p. 22, 75. 10. INrSIA MOoELeBEI (Vieill), Herb. de la Nouvelie-Calé- . donte, 386 ( An Inisia Testardi Pancher ?.

Arbor quadraginta pedalis et ültra, ramosissima, trunco breri corlice cinerascente, Ramis suberecto-patutis ad suinmum foliosis. Foliis alternis paripinnatis , bijugis, fo- liolis latis alternis vel subappositis , oralibus glabris, sub- acutis margine undulatis, inœquilateralibus, supra lucidis

340 subtus pallidioribus , utrinque areolato-venosis (venulis anastomosantibus) ; petiolo brevi 0,01 cent. spiraliter torto,

Inflorescentia corymboso-terminali vel azillari. floribus albido-violacers semipollicaribus.

Calyz campanulatus tomentosus, quadripartitus laciniis obtusis, sub anthesin patulis tubum æœquantibus, æstivatione valvato-imbricans. Petalum unicum unguiculatum ovario oppositum , limbo lato duplo calyce longiore margine cre- nato obtuso. Stamina 10 quorum 3 fertilia longiora decli- nata, corollæ quadruplo longiora filamentis pilosis, an- theræ versatiles dorso affisæ longitudinaliter dehiscentes , cœtera abortiva,

Ovarium. stipitatum , stipite cum calycis tubo connato, Ovaio-Compressum tomentosum. Stylus filiformis, pilosus , . Stigma obiusum sub-bilobum. Legumen oblongum , com- pressum 15-20 centimet. longum , 5 latum, 3-6 spermum reticulatum , bivalve. Semina ovalo-compressa vel cuneata , 2-3 cent. lata, margine suberoso furfuraceo ; intervalla se- minum medulla forata.

HAB. In planitiebus littoris Puebo, Wagap, etc.

11. ENTADA ADENANTHERA DC. (Forst, Prod. 187, Ade- nanthera scandens) (Vieill.), Herb. de la Nouvelle- Calédonie, 2082.

Cauie longe scandente, inermi. Folia pinnata bijuga , foliolis ovatis, obliquis glabris. cirrhis terminalibus ; spicis fasciculatis longis axillaribus. Flores decandri , legumen Compressum articulatum pendulum bipedale et ultra semina discoidea bipollicaria.

HaB. Wagap.

sh1 Es

MIMOSEÆ, ALBIZZIA (Fourn. ).

42. ALBIZZIA FOURNIERI ( Vieill.), Herb, de la Nouvelle- Calédonie , 427.

Arbor 5-8 met. ramosissima, cortice rimoso, in no- vellis verrucoso ; ramis erectis foliosis, Foliis alternis, du- plicato-paripinnatis 3-7 petiolo basi sub-incrassato arti- culato, basi verrucoso summo sericeo, glandula sub jugo infimo et supremo; foliolis multijugis 5-7 sub-sessilibus oppositis suberectis, ovalibus, 1 centim. latis, 3-5 longis, obtusis, glabris, margine undulatis, squarrosis {in novellis ciliatis), supra lucidis, subtus pallidioribus nervosis, ner- vis anastomosantibus petiolulis pubescentibus ; glandula inter paria pinnarum, præsertim superiorum , sæpius in- feriorum evanida.

Inflorescentia longe umbellato-paniculata nutans , capi- tulis umbellatis, pedicellatis, remotis.

Flores purpurei ad summum congesti; polygami, her- maphroditi et masculi, calyx brevis, tubulosus , 5-8 den- tatus ; dentibus squarrosis, acutis; corolla tubulosa calyce triplo longiore, 5-8-fida lacinüs æqualibus, erectis, apice hamatis , lævibus, æstivatione valvatis. Stamina numerosa, 30-35 circiter imæ corollæ inserta , filamenta capillaria rubra , corolla triplo longiora ; basi monadelpha, antheræ biloculares longitudinaliter dehiscentes ; stylus filiformis ; stigma capitulo infundibuliforme.

Legumen continuum , latum , ltétérans ; bivalre 2-4- spermum ; semina subovato-oblonga ; testa tenu chartacea. Floret augusto, in pren e littoris Wagap, cdi : Balade, etc.

M :

SAXIFRAGEÆ. TriB. CUNONIEÆ. SPIRÆANTHEMUM (Asa Gray).

13. SPIRÆANTHEMUM UNDULATUM (Vieill }, Herb: de la Nouvelle-Calédonie, 2078,

Arbor hk-8 met., ramis erectis ; fotliis ovali-lanceolatis , intégris, obrusis, glabris, undulatis, lucidis, subtus pallidio- ribus, forte nervoso-reticulatis ; petiolo 3-4 centim. longo.

Inflorescentia racemosa in azilla foliorum. Spicis dense congestis interruptis. Floribus parvulis virescentibus pedi- culatis h-5 in pedicello commiuni, bracteatis,

Ad rivulos, prope Wagap |[floret junio).

Differt a Spiræanthemo paucifloro foliis undularts , penolis longioribus , limbo non decurrente forte resicylnses venoso , tie dense congestis.

ï UMBELLIFEREÆ.

DELARBREA (Vieillk), Herb. de la Nouvelle-Calédonie , u ‘627 et 625.

Calyz turbinato-appressus, lævis ; basi cum ovario con- natus, limbho breri quinque-fido, laciniis obtusis erecuis margine squarrosis ; @slivatione valvato-imbricata,

Corolle petala 5 disco summum calycis germinisque co- ronante inserta ; sepalis alierna et triplo longiora, basi altenuala, concava, extus pruinosa, Întus costa prominulu insirucla, æstivalione imbricato-valvata.

Siamina 5 cum petalis inserta et alterne, duplo lon- giora. Filamentis exsertis subulatis ante præflorationem

343

geniculato-replicatis sub anthesin digestis. Antheræ in- trorsæ , ovatæ , subdidymæ longitudinaliter dehiscentes.

Germen inferum 2-loculare ; gemmulæ in loculis soli- tariæ pendulæ, Siyli 2 terminales basi in stylopodium ger - minis verticem tegers connati , post anthesin divergentes ; stigmatibus lateralibus crassis, sulcaris.

Fructus siecus, limbo calyris stylisque persistentibus coronatus, oblongo-appressus, 5-6 subsulcatus , bilocu- laris ; semina inversa.

Hoc. genus ab Araliaceis differt æstivatione corollæ im- bricato-valvata , filamentis exsertis geniculato-replicatis et inde accedit ad Myodocarpum ( Brong. et Gris. ).

Dicavi illud illustrissimo Delarbre (ancien directeur de la Revue coloniale ).

14. DELARBREA COLLINA ( Vieill }, Herb. de la Nowvelle- donie, 625; DELARBREA PARADOXA (Vieill. }, Herb. de la Nouvelle-Calédonie , 627.

Frutez subsimplez , truncus teres, rectus vel tortuosus 2-4 met. alt. , cicatricibus foliorum delapsorum notatus , ad summum foliosus.

Folis lengis alternis imparipinnatis. Foliolis alternis, unilateralibus, oblique ascendentibus ovato-oblongis, in- tegris aliquando in novellis laciniatis, acutis , glabris, extus lucidis, venosis, breve-petiolatis.

Corymbis terminalibus longissimis nutantibus racemis basi SOS umbellis multifloris involucro herbaceo quinque-fido c

Floribus alles albidis.

Floret augusto.

Ham Ad colles, prope Wagap.

= fau

RUBIACEÆ,

MorieriNA (Vieill), Herb. de la Nouvelle-Calédonie, .n° 2159.

. Calyæ cum ovario connatus , turbinatus , glaber, sul- catus, verrucosus, limbo brevi cupulato breviter quinque- dentato, dentibus erectis, acutis, æstivatione valvatis.

Corolla supera hypocraterimorpha, tubo longo, intus pilosiusculo, fauce nuda, limbi quiique-partiti, lacinüs lanceolatis sub anthesin patentibus, æstivatione valvato- ünbricatis. © Stamina 5 imo tubi inserta et basi in annulum brevem coalita. Filamenta filiformia, erserta, pilosa; antheræ longæ, lineares, muticæ, basi fixæ biauriculatæ , pen- dentes.

Ovarium inferum nl _— epigÿho carnoso coronatum ; ovula pl

F Tr enque

adnatis, biseriatim imbr Es host antaiie:

Stylus longus, exsertus, spiraliter sulcatus, stigma bila- mellatum. (

Fructus capsularis, firanidns sulcato-verrucosus ca- lycis limbo et disco coronatus, bilocularis; semina nu- merosa peliata reniformia subinconspicue areolata, mar- gine spongioso incrassata, biseriatim horizontaliter im- bricata,

45. MORIERINA MONTANA (Vieill.), Herb. de la Nouvelle- Calédonie, 2159. Arbor mediocris, ramosa, ramis erectis foliosis ; foliis summum ramulorum -quincunciale oppositis, apprezi-

3h45 mais , erectis , peliolatis, oblongis , integris, subacutis , basi attenuatis, venulis lateralibus subinconspicuis. Pe- uolis basi dilatatis in vaginam stipularem integrum com- missis,

Corymbis axillaribus trichotomis , pedunculis erectis foliis brevioribus, fasciatis, pedicellis basi uni-bracteatis, bracteis acutis, carinatis.

Floribus albidis, magnis, suaveolentibus (Floret fe- bruario).

Haë. Ad môntes, prope Wagap.

Si non fallor, genus novum, dicatum clarissimo Moriere in Academia Cadomensi botanicæ et geologiæ professori.

OLEACEÆ.

NOTELÆA, Vent, Choix, 4803, Brown, Prodr., 523, Endi., Gen., 3250. Rhysospermum, Gœrt., fil. carp. 3 (4807), Ole, sp. Andr.

16. NOTELÆA AUSTRO-CALEDONICA ( Vieill. ), Herb. de la

Nouvelle-Calédonie, 333. .

Arbuscula oleæ habitu, 3-5 met. alta ramosissima ; ramas teretibus foliosis ; folis oppositis erectis, coriaceis, lanceolatis , integris , obtusis , basi in petiolum brevem atte- nualis, glaberrimis, supra nitidis, subtus pallidioribus , utrinque punctalis , vEnOsts.

Racemis axillaribus, petiolo longioribus. Calycis laciniis concavis subobiusis. Corolla urceolata atbida, calyce duplo longiora. Suigma bifidum. Drupa ovato-pyramidata, pisi majoris. amplitudine, punctata, stylo persistente coronaa.

346 Floribus trichotomo oppositis, breviter pedicetians. nu- tantibus, duabus bracteis basi instructis. Floret junio. HaB. Ad colles, prope Wagap.

A Notelæa punclata ( Brown ) differt , racemis petiolo lon- gioribus foliisque venosis.

LOGANIACEZÆ,

CHARPENTIERA (Vicill.), Herb. dela Nouvelle-Calédonie , 663, non Charpeutiera Gaudichaud, ad Freyc. , 44h, U XLVII Dédié à M. Charpentier, commandant le poste de Wagap et la circonscription.

Calycis tubo turbinato brevi , cum ovario connato, limbo supero , tubuloso, quadridentato, persistente..

Corolla supera tubulosæ, limbo. calycino multo lon- giore, fauce nuda, limbi quadripartiti, lobis lanceolatis, lævibus sub anthesin patentibus , per æstivationem contortis.

Anthæræ 4-lineares, fauci corollæ insertæ , subsessiles , exserl@ , post anthesin reclinatæ , introrsæ , infra medium dorso afficæ, basi in duobus cruribus desinentes , longitudi- naliter dehiscentes.

Ovarium inferum biloculare, ovula-2. Stylus simplex, exsertus , subulatus pilis setaceis adpressis tectus. Stigma clavatum , bifidum, lobis incrassaris , erectis , post anthesin recurvis.

Fructas obtongo-globosus, pisi amplitudine, calyeis imbo coronatus, lævis , corticosus, Hi-tri-locularis, coccis dorso convertis, facie plams , sulco medio notatis, testa crustacea

nigra, eudopleura tenui rubiginosa. Embryo in avi albu-

Re. minis corner breviter incurvus. Cotyledonibus brevissimis obusis, radicula cylindrica vaga.

17. CHARPENTIERA BRACTEATA (Vieill.), Zerb, de La Nou- velle-Calédonie , 663.

Frutex erectus , ramosissimus, ramis oppositis erectis ad summum foliosis , norellis tetragonis. Foliis subsessilibus, erectis ovatis, obtusis, integris margine squarrosis areolato venosis, utrinque lucidis stipulis interpetiolaribus attenuatis piloso-dentatis rufeseentibus.

Le a

L 4 NE

Î e- LALLA TA t / , bracteas simulantia ; pedicellis basi connatis , stipulatis sti- pulis acutis incurvs : floribus albidis erectis suaveolentibus. Floret martio. ; HAB. Ad colles, prope Wagap et Balade.

HYMENOPHYEEEÆ.

TRICHOMANES (Linn.).

18. TRICHOMANES FOEMCULIFORME ( Vieill. }, Herb. de la Nouvelle-Cualedonie, 2139.

Khizoma breve , ascendens | emittens radices nigro- fuscas longas, rigidas , teretes.

Frondes dense confertæ , 10-15 centimet. longe , erectæ, capillaceo-tripinnatisectæ, parenchymate destitutæ, ad ner- vos solos tantum reductæ et sic arbusculos mentientes.

Rachis teres, rigidus, virili-rufescens, basi squamis mininis vestius, superne, utroque latere decurrentia La- cimiarum subalatus. Segmenia primaria disticha, erecta

3h18 subappressa , laciniæ capillaceæ , dichotomæ , erectæ , glabræ (oculo armato ] tuberculatæ , amæne viridentes. Soris in laciniis secundartis lateralibus, anguste cylindricis stipitatis (stipite h-5 mill, longo), tereti, limbo constricto

. abbreviato.

Ha, In sylvis umbrosis montium, prope Wagap.

M. A. Fauvel présente à la Société le mémoire suivant :

ADDENDA ET DELENDA

CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE

DE M. LE D' GRENIER ;

Par M, A. FAUVEL.

STAPHYLIVNIDES.

Les entomologistes français manquaient jusqu'ici d’un ca- talogue des Coléoptères de leur pays ; un membre distingué de la Société entomologique de France, M. le D’ Grenier, vient de publier ce catalogue si impatiemment attendu. C'est un service dont la science doit lui être reconnaissante.

Son livre est aujourd’hui dans toutes les mains ; il a été apprécié à sa juste valeur et il serait tard d’en venir rendre compte : telle n’est pas non plus notre pensée, L'auteur, dans la préface, appelle de tous ses vœux les observations de ses

, afin d'améliorer et de compléter son œuvre. C'est pour répondre à son appel et dans l'espoir de voir notre exemple suivi, que nous offrons les remarques qui suivent

349 : sur l’une des familles les moins connues de nos Coléoptères, les Staphylinides.

Cette partie du travail, due à M. Charles Brisout de Bar- neville, dont on connaît les études approfondies sur ces petits insectes, est rédigée avec beaucoup de soin. Les courtes re- marques qui suivent seront donc moins une critique qu'un addenda,

Nous observerons , dans notre examen, l’ordre même du Catalogue. Quant aux points qui nous semblent susceptibles d'observations générales, ils se réduisent à trois : nous nous y arrêterons dès maintenant.

Il est admis généralement que la place des Staphylinides, dans la série des familles naturelles, est entre les Palpicornes et les Psélaphides (Catal. Schaum, 1862). Le Latalogu: des _Coléoptères de France a changé cette disposition. Les fa- milles y sont inscrites dans l’ordre suivant : Palpicornes, Silphales , Clambides , Scyäménides , Psélaphides, Staphyli- nides, Histérides..……. Ce changement nous paraît contraire aux principes d’une bonne méthode; nous en exposerons les motifs le plus brièvement possible.

Par quelles affinités se distinguent les insectes qui nous occupent dans la grande famille des Coléoptères, et quel rang méritent-ils d’y occuper ?

Latreille, dans son système tarsal, en faisait une section des Pentamères, et les plaçait haut dans l'échelle. Le sys tème tarsal a passé, et les Staphylinides seuls eussent suffi pour le condamner en dernier ressort ; car on sait qu’ils sont pentamères , tétramères , trimères ou hétéromères suivant les espèces. Le nombre d'articles des tarses ne peut donc fournir ici de caractères pour une classification naturelle.

Le faciès n’est pas moins divers. On y trouve des insectes présentant celui des Carabiques /Lesteva), des Psélanhides |

350 { Autalia, quelques Omalides exotiques), des Sihalé (Hy- pocyptus), des Nitidulaires (Proteinus, Micropeplus , Glypioma), etc. Et ce faciès, considéré en général, n’a vraiment pas de ressemblance directe avec celui d'aucune famille de Coléoptères, sauf peut-être les Psélaphides.

Gravenhorst, et plus récemment M. Redtenbacher, dans sa Fauna Austriaca, ont considéré la brièveté des élytres comme caractère de premier ordre, et le dernier de ces auteurs, se fondant ,sur ce qu’une pareille modification im- pliquait une dégradation organique, reléguait les Staphyli- nides au dernier rang. Cette manière de voir, assez étrange et négative des rapports les plus évidents, est justement abandonnée depuis long-temps. Qui ne voit pas que cette brièveté même, corollaire du type Staphylinide , est com- mandée par la nécessité se trouvent ces insectes de relever un long abdomen pour conserver l'agilité qui les rend maîtres de leur proie ? Admirable corrélation, bien plutôt que dégradation d'organes !

Les uaturalistes modernes accordent à juste titre an type carnassier la place la plus haute dans l'échelle des êtres, et les raisons sur lesquelles ils se fondent n’ont pas besoin d’être rappelées. C’est en partant de ce même principe qu’on doit, selon nous, déterminer le rang des insectes qui nous occupent,

Les Cicindélides, Carabides , Dytiscides et Gyrinides con- Stituent les Coléoptères carnassiers proprement dits, à l’état de larve et d’insecte parfait, désignés par Mac-Leay du nom de Créothalérophages (carnassiers de proie vivante) ; ils occu- pent la première place, Les carnassiers terrestres, les plus parfaits , sont ainsi en tête de la série ; viennent ensuite les carnassiers aquatiques.

Tout le monde est d'accord pour inscrire, après les Créo- thaléraphages, la famille nombreuse des Palpicornes,

351

Mais ici ce n'est plus sous les deux états de sa vie évolu- tive que l’insecte est carnassier : la larve seule reste généra- lement créothalérophage tout le temps de son existence ; l'insecte qu'elle doit produire sera le plus souvent pliyto- phage ou coprophage. Les larves des Palpicornes ont le plus grand rapport avec celles des familles précédentes, outre que Ja vie aquatique ou amphibie de ces insectes les y rattache encore par d'étroites affinités d'organisation,

Sans les ressembl imp que nous sig es Dytiscides et les Palpicornes , il faudrait , d'après notre principe, donner le pas aux Staphylinides sur ces derniers ; car c’est avec eux que reparaissent, en grand nombre, les espèces créothalérophages sous les deux états. Nous les maintiendrons toutefois, avec M. Schaum, à la suite des Palpicornes, avant les Psélaphides et les Scydinénides, auxquels ils forment un passage très-naturel.

Par leurs larves, les Staphylinides tiennent le milieu entre les Carabiques et les Dytiscides d’une part, les Silphales et les Histérides de l’autre. Celles des grandes espèces surtout sont des plus carnassières (Ocypus olens).

Ils se rapprochent , à l’état parfait, par leurs caractères buccaux, des Créothalérophages terrestres et des Psélaphides et Scydménides, dont le nombre des segments abdominaux les distingue suffisamment. ;

Enfin , leurs mœurs ne sont pas moins carnassières que celles des premières familles, et nous les voyons poursuivre leur proie sur les rivages, sous les pierres, sous la mousse , sous les écorces, dans les matières putréfiées , ils parais- sent faire une chasse active aux espèces microscopiques et aux larves d’autres insectes, notamment de Diptères.

Par des motifs semblables, et à cause des afliaités de struc- ture qu'ils ont avec les Staphylinides , nous inscrirons à la suite de ceux- ci les Psélaphides et les Scydménides, dont la

352 majorité sont carnassiers de proie vivante, comme différents auteurs l'ont remarqué, et comme nous l'avons observé nous- même chez plusieurs espèces acarivores.

Quant aux Silphales, reliés de la manière la plus naturelle aux derniers Scydménides par les Leptodérites et les Sylphites aveugles, ils nous conduiront, par les Clambides et les Tri- choptérygiens, jusqu'aux Histérides, et de aux Nitidulaires. C'est avec eux que commence à disparaître le type carnas- sier et qu’apparaissent nombreuses, d’abord les espèces sim- plement créophages, puis les espèces fungivores. Et à ces modifications, dans le genre d’existence Correspondent de pareilles transformations dans l’organisation,

Par quelles considérations pourrait-on arriver à donner aux Silphales une place plus élevée dans l'échelle, et à les inscrire à la suite des Palpicornes? Et combien de rapports, au contraire, un semblable rapprochement ne briserait-il pas ? Tous ies eflorts d’une bonne classification doivent tendre à la conservation de ces rapports de nature diverse, et en réclamant, pour les Staphylinides, un rang plus honorable dans la série de nos Coléoptères , nous croyons rester fidèle aux principes fondamentaux de la science.

Le second changement, sur lequel nous voulons appeler l’at- tention, a trait au genre Heterothops, de Siephens, transporté du groupe des Staphylinites dans celui des Tachyporites. Il ne peut être que la suite d’une erreur typographique , les Heterothops n'ayant aucun des caractères qui distinguent ce dernier groupe (antennes insérées sus les bords latéraux du front, hanches postérieures transverses, segment de l’armure invisible rétractile, etc.) des Staphylinites proprement dits. Nous reporterons donc le genre qui nous occupe à sa place véritable, entre les Euryporus et les Quedius.

Enfin le genre Oryporus figure dans la section des Que-

303 diformes, entre les Astrapæus et les Velleius. Nous prifé- rons de beaucoup la place que lui assigne M. Kraatz (Naturg. Insect. Deuschl., IT, 810, et Catal. Schaum. , 1862), en tête des Oxytélites, avant le genre Bledius.

Les Oxyporus offrent , dans la famille qui nous occupe, des caractères remarquables et un faciès assez particulier. Mais, ainsi que l’a bien démontré le savant auteur allemand Loc, cù,,p. 471 et 472), ces caractères sont ceux des Oxytélites et non des Staphylinites. Les antennes sont insérées sous le bord latéral du front ; tous les segments abdominaux sont marqués latéralement des lignes arquées profondes qui se voient chez les Oxytelus ; enfin, le huitième segment de l'abdomen est distinct extérieurement. La forme générale est analogue à celle des Oxytéliens, et même très-semblable à celle des Megalops, dont Gravenhorst a &écrit une espèce, sous le nom d'Oxyporus ( cælatus ). Pareïlles analogies s’observent dans les divers or- ganes, et entr'autres dans ceux de la bouche.

Nous n’insistons pas davantage sur ces observations géné- rales pour arriver aux les espèces elles-mêmes. Elles seront présentées, comme nous l’avons dit , Suivant l’ordre des pages et des colonnes du catalogue (1).

Pag. 46, col. 3, Ajoutez: Ocalea procera, Er. , inscrite à tort dans les ALEOCHARA. J'ai donné ailleurs les vi de ce changement / Ann. Soc. Entom. Fr, , 1863, 2 15). Ibid. Ibid. _—. np pere me —Grande-Chartreuse ! ée cette année seuler à * F So ç rupesiris, Fauv. Ibid. Ibid., Leptusa nigra, Ch. Bris. Lisez : } . ; À nigra, Ch. Bris, D'après le type.

(4) Ce travail, présenté à la séance de ma ars, n’a été imprimé par erreur que dans celle de mai ; le lecteur 1oudra bien tenir compte de celte transposition pour l'intelligence de quelques-unes des ations qui suivent,

_ 354

Pag. 16, col. 3, A'outez, avant le genre Euryusa : Cyraxa, Faut, -

#7 4, Ibid, Ê Ibid, Ibid,

Ibid. Ibid,

Ibid, 8

18 4 LA Ibid, 3 Ibid, Ibid,

curtula, Er, (Oxyp.) Inscrite à tort parmi les Oxrropa (Ann, Soc Ent, Fr., 4663, 219 } Hariocrossa, Kr. Lisez ; CRATaRÆA, Thoms. Microglotta, Kr, + Haploglossa , Kr. Én vertu du droit de priorité, puberula, Klug. Lisez : decor ata , Aub. Aleochara è ecorata, Aub. Espèce distincte de puberula ( Ann. Sc. Ent. Fr. 1863, 241 ). Je n'ai pas vu cette derniére de France, mais seulement d'Afrique et d'Asie, Aleochara nigrata, Fairm. ( Calod, ), ; C'est plutôt une Oxyropa du ue des Ocyusa, Ke, D' apres un type. rameérsns Lis.: ; À, cuniculorum, Kr. Unacutata, Ch. Bris, ? maculata, Ch. Br. (Ex Kr.}

constricta, Er, Tachyusa concinna, Heer..Lisez : cf lv. ? concinna, Heer,

Aleochara

Techyusa forticornis, Frm. Ch. Bris. nc: { scitula, Er, - : forticornis, Frm. Ch, Bris. (Ex Kr.).

Oxypoda forticornis, Frm. Ch. Bris,

( forticornis, Frm, Ch, Bris, (Ex Kraatz). Himalota meritionatis ; Muls, Rey. { meridionalis, Muls, Rey, | marina , Muls. Rey. La marina n'est pas même une variété, ainsi que j'ai pu m'en assurer en observant un grand nombre d'exem-

Lisez :

plaires sur aos côtes maritimes, l espèce est ré-, pandue.

359

Pag. 48, vol. 2, Ajoutez : Homalota fullax, Kraati, Frahée septens

Ibid.

Ibid,

Ibid,

Ibid.

Ibid.

ee .

Ibid.

_

Ibid,

Ibid,

se

Ibid.

3.

=

trionale (Lethierry },

/ analis, Grav.

: Homalota analis, Grav, Lisez : À contempta, H

TES dr

La eontempta, Heer., n'est qu’

RE testaceipes, Heer. brevicollis, Baudi. Lis, : : Homatota { ; - brevicollis,Baudi. varicornis, Kraatz, à : : varicornis, Kr,

talpa , . talpa, Heer, Lisez : Homalota ÿ "'P°? Res { parallela, Mann. à parallela, Mann. { fossigera, Mann, Homa'ota immunda, Ch. Bris. ; { nudiuscula, Thoms, Lisez : | immunda, Ch, Bris. (Ex Kraatz). à à subrugosa, Kiesw. Homalota subrugosa, Kiesw. Lisez 7 ; É nis , Synouymies établies antérieurement à la publication du talogue, Ajoutez : Homalota nigerrima , Aub.-— De divers points de la France,

va, Kraatz, * Oligota pygmæa, Kraatz. Lisez : jen Sos

Loygmwæa, Kr., O!. Synonymie établie par l’auteur lui-même, le nom de pygmæa ayant été employé précédemment pour une espèce du Chili. apicata, Er, Ajoutez : Oligota ! abdominatis, Scrib. De la France ( or:en'ale. Diglossa mersa, Hal. Lisez : ? mersa, Hal, Espèce très-probablement étrangère à la France. Botitobius pygmaus, Fabr, Lisez : pygmœæus, Fab. v. intrusus, Hampe. Variété assez répandue en France,

Ajoutez : Mycetoporus lonjicoruis, Mækl, France septentrionsle,

356

Pag. 21, col.1, Ajoutez : Dnetthe crassus, Fairm, dvi: méri-

Ibid,

‘Ibid,

Ibid,

Ibid,

>

Ibid.

Ibid,

Ibid.

© -

Ibid.

ee .

9 +

dionale,

Ajoutez : Quedius simplicifrons, Fairm.— France occi- dentale et méridionale,

Ajoutez : Quedius chrysurus, Kiesw. France occi- entale,

Quedius

Le picipennis , Heer. (Phil.), est une espèce différente de

attenuatus , Gyl, pie

Lisez : attenuatus, Gyll, ipennis , Heer.

l'attenuatus et probablement étrangère à la France (Scriba, Berlin, Ent, Zeits., 1864, 198

Q. auricomus, Kiesw.

Quedius auricomus, Kiesw. Lis. À tomentoso-macula

tus,Corn. (Ex Kr.).

mus, Brull. France méridion, Ajoutez : Staphylinus ire Heer. fuscipes, Heer, Ajoutez : Philonthus temporalis, Muls, Rey, France méridionale

æantholoma, Gray. Philonthus xantholoma, Grav. Lis. : : variegatus, Er. Le variegatus n'est qu'un état ture de l'espè

Parumpuncta- Leptacinus parumpunctatus, Gyl, Lisez:\ tus, Gyll. v. ampliventris, J. 4. V, }ampliventris , , de ve

+? he f + ,

était m

nsi que l’a éshien remarqué M. Kraatz Sen Ins. Deuts, H,

der £ ASS ne D. Van méri- dionale, li lus, Er, Paœderus limnophilus, Er, Lisez : Le er minutus, Gaut, » riparius, Linn, Lisez : {riparius ? longicollis, Gant. Sr Gant,

391 Pag. 25, col, 2, Pœderus ruficollis, ee Lisez : | ruficollis, Fab, . carbonarius, Gaut. lcarbonarius, Gant, Voyez, sur ces points: Bull, Soc. Linn, Norm., VII, 12. Ibid, 3. Evustethus ruficapillus, Lac, Lespesii, J, du Val.

j Ce Lespesii n’est que l’état immature du ruficapillus. J'ai vu le type dans la collection de M. Chevrolat. Ibid. Ibid. Supprimez: Stenus lœvigatus, Muls Rey., espèce si- gnalée seulement en Corse.

Ibid, Ibid. Ajoutez : Stenus labilis, Er. Alpes de Savoie.

Nous ignorons pourquoi cette espèce , décrite de Finlande

et qu’on retrouve en Laponie, ne figure pas dans les Gatalogues des Coléoptères d'Europe de MM. Schaum et de Marseul, Ibid, Ibid - . .canaliculatus, Gyi. + Stenus canaliculatus, Gyll, Lisez : l ? congener, Mækl, D'après un type de la collection de M. Ghevrolat, le con- gener ne me paraît pas différer spécifiquement de notre canaliculatus, 24 3. Stenus montivagus, Heer, Le brevipennis, Mækl,, de l'Amérique russe, n'est _. une

variété locale du montivaqus des mont

à élytres un peu plus étroites et à APRES & da base de l'abdomen un peù plus faible, D'après type de l’auteur, communiqué par M. Rs unicolor, Er. Jbid. Ibid. Stenus cribriventer, Fairm. Lisez: cribriventer, Fairm, laticollis Thoms. Le cribriventer, dont le type m'a été obligeamment com- muniqué par notre collègue, M. Chevrolat, n’est qu'une © à abdomen un peu élargi de l'unicolor.

cipes , Grav,,-dont elle s'éloigne beaucoup ; mais c'est avec raison que sa description porte « abdomen très- faiblement rebordé, » En effet, si l'on examine atten- tivement l'abdomen de l’unicolor et du nigritulus, Gyh. campestris, Er., on aperçoit très-bien de chaque côté une petite marge, plus visible chez les © que chez

358

les d. Il serait donc bon de choisir un autre caractère que celui d’abdomen immarginatum pour désigner ces espèces, ce caractère étant erroné, on peut le dire. Mais ce n’est pas tout. On sdmet généralement le RAR article des tarses de l’unicolor comme simple, c'est même sur ce caractère qu’on se fonde pour dis- Ce cette pe + du latifrons, Er. Or, ce caractere 1 que le précédent, et le quatrième ar-

ice dis LS de l’unicolor est certainement bilobé,

quoique légèrement, On s'explique maintemant la confusion qui existe dans la plupart des collections entre l'unicolor et le latifrons. La tête plus étroite, le front à sillons effacés, le cor- selet plus allongé, moins élargi Len, un peu plus convexe, les élytres moins déprimées, plus étroites, plus loigues, à ponctuation moins forte et profonde , l'abdomen plus étroit, parallèle et cylindrique, ponctué bien plus finement et en série de points bien moins profonds et plus éonfus ; tels sont les principaux carac- tères qui distinguent le latifrons, outre ses tarses for- tement bilobés et son abdomen non Am cs crus mar- giné. Il est beaucoup pl

+ Pag. 24, col, 1. Stenus muscorum, Fairm, - J'ai de fortes raisons de croire que ce Stewts, qu’on prend dans les Pyrénées et les Alpes, n’est autre que le gla- cialis, Heer. Ces mots (Fauna helvetica, p. 224) profunde punctatus, subtiliter albido pubesemns, an- tennis basi testaceis, oculis valdè prominulis, etc., » s’y appliquent évidemment. J'ajoute que c’est sous le nom ali le muscorum est connu en Suisse, l'est vrai que ce n’est pas le giacialis de M. Kraatz (Naturg. , 14, 787), remarquable par sa longue pu- bescence hispide « longius pilosus », caractère que je retrouve en effet chez un Stenus de l'Étrurie, Le diffère

Long. 2 474 lin, glacialis, Kraatz, 1 12 lin}. J'appelle l'attention sur ces espèces,

C2

359

Pag. 24, col. 2. Ajoutez : Bledius bicornis, Germ. France occidentale

Ibid.

Ibid.

Ibid.

Ibid:

Ibid,

Ibid,

Ibid.

Ibid,

Ibid.

Ibid,

Ibid,

{ littoralis , Thoms. De presque Ajoutez : Stenus toute la France. ( nigritulus, var. Er.

Platystetl tus, Grav. I { tus, Grav. v. scybalarius, Rund. { scybalarius, Rund. Le scybalarius n’est qu’une variation pins on trouve tous les passages. Ajoutez : Thinobius brunneipennis, Kiesw. France méridionale,

Anthonk boid. , Lino Li { boid Linn LA

pr Lt

} ss >; v. + abbreriats, Fabr, l'abbreciarus, Fab. ps 1 nel

importance, chez Léosle les élytres sont enfumées par une bande transverse, variation qui se reproduit à un degré plus ou moins sensible chez d’autres es- pèces : austriacus, brevicornis, etc. Anthophagus crassirornis, Muls. Rey. ; brevicornis, K'esw. Lisez : F F crassicornis, Muls, Rey. D'après un typé de l'auteur allemand. joues: Anthophagus sudeticus, Kiesw. » fallax, Kiesw. melanocephalus, Heer. Tous trois Æ Alpes de la Savoie, Anthophagus cenisius, Fairm. Doit prendre place dans le genre Geodromicus , pres de l'œæmulus, Rosh., dont il semble mème très-voisin. nigritus, Müll, Geodromicus plagiatus, Fab. Lisez : (are » Chi v. siütura'is, Lac, Bris, ( v. plagiatus, Fab. suturalis, Lac.

Je ne puis considérer le plrgiatus de Fabricius comme

360

type de l’esy èce ; c'est bien plutôt une variété de colo- ration du nigritus, variété tres-rare, tandis que le ni- gritus est assez répandu ; on trouve parfois des passages, Quant au suturalis, Lac., il est impossible, à mon avis, de le réunir comme varièté à l’espèce qui précède. Chez le nigritus, la ponctuation est toujours grosse, fonde ; chez le suturalis, elle est constamment éon

plus five et bien plus serrée, outre que la tache suturale

n’est-pas variable et fournit un bon caractère. Cette ponctuation me semble Je moyen le plus sûr de dis-

tinguer les Geadromieus # la longueur et la coloration > ; A pr + SES 2 ' + 1 Fr {1

J'ai indiqué ailleurs les motifs de la réunion de l'anthra-

cinus au nigritus,

Pag. 25, col. 2. Ajoutez : Geodromicus Le ice Kraatz,— Des Alpes de

Len

bid.

Ibid.

Ibid.

Ibid,

Savoie.

| punctata, Er. À riparia, Heer. La ripariu n'est qu’un état immature,

Ibid. Lesteva punctata, Er. Lisez :

3 AmpraicusotM, Kraatz, Lisez : Herenmops, Eschs, Amphichroum, Kr. Le nom proposé par Eschscholtz doit prévaloir, comme plus ancien (Vid. Bull, de Mosc., 4860, IX, 648). Ibid. Ajoutez : Heterhops hirtellus, Heer, Alpes de Savoie, Ibid. » Deliphrum algidum, Er, —Des mêmes contrées.

4. Ajoutez: Omalium séptentrionis, Thoms. France oc- cidentale,

Ibid, Ajoutez : Omalium scabriuseulum, Kraatz, Alpes de Savoie,

Ibid. Ajoutez : Omalium Fi ar anipenne, Mækl, De la France montagneuse, D’ Qu un re done russe, ES planipenne de -

F

lannonicum Le La

Fe

fs JDE. Pag. 26, col, 3. Micropeplus (fulvus, Er. Lisez : fulvus, Er. Margaritæ, 3. à, V.< Margaritæ, 3. d. Val. v.? Marietti,J, 4, Val, D'après un type de Duval et deux exemplaires du Ma- rietti, l'un de Lombardie (Villa) et l’autre de Ja France orientale, ce mcrorzpzus n'est qu'une variélé ® de plus grande taille du fulvus, Er. Hi est probable qu'on trouvera tous les passages entre celle-ci et la

forme typique et qu'elle devra disparaitre des cata- logues,

Ibid. Ibid, AL staphylinoites, Marsh, Lisez : (staphylinoides, Marsh, obtusus, Newm. Muaillei, Guér. ‘obtusus, Newm. Le M. Maillei (Dej.), Guér., dont J'ai vu des types, est

synonyme du staphylinoides et non du tesserula *

Tns. Deutschl., 11, 4055 ). Ajoutons que Je Maillei

de Dejean provenait de la France occidentale, Tu à Aa N ,!

Erichson (Gen, et Sp. Staph., p. 943).

Tel est le simple addenda que je soumets au juge- ment des éntomologistes, heureux s’il peut leur être utile et fournir une pierre pour l'édifice futur de notre Faune française , édifice que le livre de notre savant collègue est appelé à enrichir de précieux matériaux (1).

(1) J'ai passé sous silence les fautes purement typographiques que chacun peut relever sans peine ; elles sont en pelit nombre, Quelques- unes, toutefois, sont assez graves, en ce qu’elles altèrent le sens propre du mot : ainsi Homalota fuscicornis pour fusicornis; Mycetoporus splendidulus pour splendidus 5 Philonthus puellus pour puel!a , ele,

362 —* M. Raulin, professeur au Lycée, présenté dans la der- nière séance par MM. Morière et Postel, est nommé membre résidant de la Société.

MM. Bréon ét Collenot, gévlogues à Semur { Auxois ), présentés dans dernière séance par MM. Deslongchamps père et fils, sont nommés membres correspondants.

MM. Eudes-Deslongchamps père et fils présentent, comme membres correspondants :

M. le marquis de Rainéourt, paléontologiste, à Paris ;

M. Coquañd, professeur d'histoire naturelle à la Faculté des sciences de Marseille,

MM. Morière et Eugène Deslongchamps présentent, égale- ment, Comme membre correspondant, M. Alphonse Milne- Edwards, aide-naturaliste au Muséum, à Paris.

MM. Perrier et Eugène Deslongchamps présentent, comme Membre correspondant, M. Malinvaud, botaniste à Paris.

SÉANCE DU 6 JUIN 1864. Présidence de M. FALCON=-DUQUESNAY. .DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ.

De la part de Son Exec. M. le Ministre de l'Instruction publique :

Revue des Sociétés savantes, 6 cahiers in-8°, du 29 avril au 27 mai 1864.

De la part de M. Dewalque, membre correspondant :

De la distribution des sources minérales en Belgique, pat M. Dewalque ; in-8°, 3 pages. Bruxelles, 1864.

De la part de M. Joly :

L'agriculture aux prises avec les insectes , broch. in-8°.

Toulouse, avril 1864.

La Société a reçu, en échange de ses publications : Mémoires de l’Académie impériale de Meiz, 2 volumes _in-8°, et parties. 1862-1863.

Eztrai des travaux de la Société d'agriculture de la Seine-Inférieure, 2 cahiers ; in-8”. trimestre 1862, 1 trimestre 1863.

Organisation de la Société d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres de l'Aube , 1 cahier in-8°. 1864.

Mémoires de la Société d'agriculture de la Marne, 1 vol. in-8°. 1863.

Bulletin de la Société des sciences naturelles et histo- riques de l’Yonne, 1% trimestre ; in-8°. 1863.

- Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe , tome IX. 1863,

364

Bulletin de la Société géologique de France, numéros 6 et 7 du tome XIX. Décembre 1862 et février 1863.

Maître Jacques, numéro de mai 1864.

Schrifien der K, physik. ækonom. Gesellsch. (Mémoires de la Société de physique, etc., de Konigsberg. ) 3” année. 2 livraisons.

Verhandlungen der zoologisch-botanischen Vereins in Wien, 1855-1862, et 4 livraisons 1863.

Bericht uber die osterreichische Literatur der Zoologie, Botanik and Paleontologie, année 1850-53.

Personen Orts und Sach-Register , etc. 1857 et 1862.

Monographie der Oestriden von Friedrik Brauer , in-8°. Vienne , 1863.

Nachtrage zu Maly's, etc, {Énumération des plantes pha- nérogames de l’empire __—— par A. Neiïlrich) , in-8°. Vienne, 1861.

Separatabdruck naturwissenschafiliger Abhandlungen aus den Schrifien, in-8. Vienne, 1856.

Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft , 15 et 16 cahier, Berlin, 1863-1864.

CORRESPONDANCE.

Le Secrétaire donne lecture :

D'une lettre de M. Lennier, conservateur du musée du Havre , remerciant la Société du titre de correspondant qu’elle a bien voulu lui accorder ;

D'une lettre du Secrétaire de la Société impériale

d'agriculture , sciences et arts de l'arrondissement de Valen- ciennes, proposant à la Société un échange de publications, avec observation que si la Société Linnéenne cousentait à envoyer tous ses volumes ( Weémoires ct Bulletin ), la Société de Valenciennes proposerait, en échange, ce qui lui reste de

365 disponible des recueils publiés depuis sa fondation jusqu'à ce jour (1831 à 1864). Cette proposition est acceptée pour ce qui regarde les publications à venir. Pour le passé, on accorde la collection complète du Bulletin.

Le Secrétaire lit la note suivante :

NOTE SUR LES CRUSTACÉS ET LES SPONGITAIRES

DB LA BASE DE L'ÉTAGE BATHONIEN DES ENVIRONS DE MACON

{saôxe-sr-Loims) ;

Par M. DE FERRY,

Membre correspondant. PI, VII et pl. VIII.

Au-dessus de la zone type ferrugineuse à Am. Par- kinsoni (interruptus, d'Orb. ), qui forme le dernier terme des subdivisions de l'étage bajocien dans le Mâconnais, et sans l'intermédiaire du fuller’s-earth marneux avec Ostrea acuminata, que l’on rencontre au-dessus de cette couche en Angleterre, on voit se développer l'important massif des calcaires marneux blancs-jaunâtres à Am. bullatus et arbus- tigerus, qui forment la base de l'étage bathonien, et qui doivent correspondre en partie, soit inférieurement à la conche transitoire (1) de M. Ebray avec Am. discus, polymorphus ,* linguiferus , etc., soit un peu plus haut, au stonesfield- state,

(1) Voir la Note sur la présence de l'étage bathonien et de l'étage bajocien à Crussol ( Ardèche ), par M, Th. Ebray, Nevers, 1863,

366

Les calcaires marneux blancs-jaunâtres sont loin d'offrir des richesses paléontologiques comparables à celles de la zone précédente. En effet, la faune si abondante des 4m. Parkinson: et Garantianus , Panopæa jurassi , Lyonsiu abducta, Pholadomya Murchisoni, Mytilus reniformis , vel- gibbosus , Terebratula Ferryi, Collyrites ringens , etc. , cesse tout à coup sur ce point des océans; ses débris usés, roulés, encroûtés, sont empilés sur les Lithophages, tandis que les nouveaux calcaires marneux, encore ru- banés de rouge à leur naissance , n’offrent plus que de rares associalions inixtes d'espèces persistantes et de formes nouvelles venues (Am. bullatus , arbustigerus, lingui- ferus, Collyries ovalis, Trigonia costata, Quenstedt ; Trig. clavellata , \. ; Posidonia Parkinsoni , I. (i).

Il est donc évident qu’à partir du mince cordon de Li- thophages ( Lithophaga Bajocensis , Fer.) qui couronne la couche si remarquable des Am. Parkinsoni, la vie s’est transformée dans de nouvelles conditions, qu’elle s’est ra- lentie dans ces parages, et qu'elle n’y offre plus que quelques rares représentants des tribus nombreuses qui ha- bitent sur d’autres points.

Les circonstances dans lesquelles se sont effectués ces nouveaux dépôts ont offrir plus d’une analogie avec celles qui ont présidé à la sédimentation des calcaires à Fucoides, et des couches à Tereb, Phillips de l’oolithe inférieure.

Aussi retrouvons-nous, dans leur facies d'ensemble, les

(4) La présence des Posidonies à ce niveau est des plus intéressantes, car c'est celui des Posidonies de Crussol et de l’Ardèche, qui se rencontrent immédiatement au-dessus de la petite couche ferrugineuse, laquelle avait été jusqu’à présent généralement considérée comme callovienne, mais qui n’est autre que la zone à Am. Purkinsoni. Notreami, M. Ebray, doit, dans un prochain travail, meltre hors de doute cette REA qu'il vient d'étudier à fond sur le: lieux.

367 plus grands rapports et, chez les uns comme chez Îles autres , la présence de ces rognons siliceux qui forment, dans les deux étages, de si remarquables hdrizons.

Les calcaires marneux blancs-jaunâtres nous ont fourni deux crustacés qu'il est bon de signaler , et une grande abondance de corps bizarres siliceux , tantôt friables, tantôt compactes, corps difficiles à étudier au point de vue de leur obscur organisme, mais très-importants comme points de repère , puisqu'ils pullulent sur certaius points, traversent tous les calcaires jaunâtres , les caicaires grumeleux qui les surmontent, pour pénétrer dans une assise d’une grande dureté , leur désagrégation a produit des tubulures et des cavités qui impriment à la roche un aspect ruiniforme et perforé très-caractéristique.

Ce banc troué, repose immédiatement sous le Bradford- clay calcaire marneux à oursins /Collyrites ovalis) (1),

CRUSTACÉS.

Deux espèces se trouvent représentées à la base de l'étage bathonien , dans les calcaires marneux blancs-jaunâtres , une ÆEryma et une Glyphée.

Jusqu'à présent, les carapaces seules ont été rencontrées. I se peut que l’Eryma soit la même que celle dont nous avons déjà décrit une pince , dans notre Jura mäconnats , sous le nom d'E. Etalloni, et qui, bien qu'habitant la couche à 4m, Parkinsoni , aura pu monter plus haut.

Dans le doute, nous reproduirons ici sa description, et nous donnerons provisoirement à la carapace des couches à Am, bullatus , le nom d'Eryma aflinis.

(4; Voir Jura mâconnais, Mémoire sur ce groupe, oolithe inf&: rieure, Sue, Lin, de Normandie, 4'° partie, 4861.

368

ERYMA ETALLONI, Fer. ° (Couche à Am. Parkinsoni ). PI, VII , fig, 1-2.

Pince forte, large, assez allongée , un peu comprimée, plus convexe sur la face interne qu'une grosse élévation médiane, arrondie, partage dans toute sa longueur en deux plans assez fortement inclinés. Granulations de la face interne peu serrées, atlénuées et en forme de points lé- gérement enfoncés. Face externe couverte, au contraire , de ponctuations nombreuses à granules saillants. Doigt fixe ou index sensiblement élargi à la base, qui est aplatie et creusée supérieurement d’une qouttière médiane assez prononcée. Arête interne de ce doigt armée d’une ligne de tubercules bien développés , dont l’un , plus saillant que les autres , est dentiforme et se dresse un peu au-dessous de la partie moyenne , à l'endroit le doigt commence à diminuer rapidement de largeur. Pouce subcylindrique, bien granulé, également muni de petites dents internes, et emboîté dans une fossette articulaire bordée d’un bourrelet lisse,

Pince de grandeur naturelle, vue par sa face externe ( fig. 1) et par sa face interne (fig. 2). De notre collection.

ERYMA AFFINIS , Fer. PL VII, fig. 34

Carapace plus haute que large, assez renflée , divisée par

deux profonds sillons presque parallèles entre eux, obliques

à la ligne dorsale, et dont l'un , le sus-branchial , se bi- furque en deux.

369

Division antérieure munie d’un rostre robuste et aigu. Deux petites carènes tuberculeuses , courtes et peu appa- rentes sont placées , l’une obliquement sous le rostre , et l'autre au-dessus du point de l'insertion de l'antenne.

Division moyenne bien circonscrite par les deux grands ‘sillons antérieurs et postérieurs, et partagée en deux parties convexes inégales par un sillon secondaire communiquant avec le nuchal et le sus-branchial. Ce sillon est placé non loin du bord externe de la région branchiale, à laquelle il est parallèle.

Au point de jonction de ce petit sillon, le grand sillon postérieur s'infléchit légèrement en arc de cercle pour re- joindre le bord erterne, tandis que, vis-à-vis, Le sillon nuchal se courbe pour remonter le long du bord de la partie an- térieure, Thoraz et régions branchiales ventrus , bien développés et recouverts, ainsi que tout le reste de la ca- rapace , de petites ponctuations serrées et assez enfoncées. Ces ponctuarions , de forme subtriangulaire , rappellent un peu, à première vue, les petits calices d’un polypier dé- vonien, l’Alveolites suborbicularis (Lam*, ). Leur côté in- férieur est muni d’un très-petit granule moins développé que celui des Glyphées, et qui apparait seul, lorsque le test est enleve.

L'échancrure pour l'insertion de l’abdomen est ar et sub-carrée.

Deux échantillons, de grandeur naturelle, thonien inférieur de Milly et de Guissé (rognons si- liceux ) ; et peut-être aussi les calcaires marneux à Colly- rites ovalis (Bradford-clay }, noas avons trouvé un débris de cephalo-thorax qui ne nous semble pas en dif- férer. De notre collection. Cette espèce est plus ramassée que l'Eryma Girodi , , 23

310 Etallon, du même étage, et en diffère aussi par la forme plus large de l’échancrure abdominale. Les adultes ont les plus grands rapports avec l'Eryna ventrosa, Etal., des chailles de l’oxfordien de la Haute-Saône, tandis que les jeunes sont très-voisins de l'Eryma Mandelslohi, Oppel, des marnes oxfordiennes à fossiles pyriteux.

L'étude des pinces reste à faire, tant pour les mâles que pour les femelles ; mais , à en juger par les carapaces seu- lement, toutes ces espèces pourraient fort bien n'être que des variétés d’un seul et même prototype.

GLYPHÆA BATHONICA, Fan. PI, VII, fig, 5.

Carapace subcylindrique, deux fois plus longue que large , comprimée latéralement et divisée en trois parties principales bien distinctes, par deux grands sillons trans- verses dont l’antérieur, ou sillon nuchal, est le plus profond et coupe la carapace presque perpendiculaïrement à la ligne dorsale, tandis que le second est oblique à celle-cr. ;

Partie antérieure rétrécie en avant et creusée infé- rieurement , presque par le milieu, d’un petit sillon secon- duire à deux branches, en forme de Y très-ouvert, et qui vient rejoindre à angle droit, par sa tige, le premier grand sillon. Trois carènes tuberculeuses à granules assez forts, légèrement ondées , parallèles à la ligne dorsale , et à peu près également espactes entre elles, Entre ces carènes principales , des lignées d’autres petits granules disséminés.

Sillon postérieur ou sus-branchial séparant la partie moyenne d'avec la postérieure, moins profond que le

311 premier, et descendant 1rès-obliquement en arrière vers le bord abdominal, il se termine par un poiu obus,

Région moyenne creusée de plusieurs autres petits sillons secondaires, au nombre de trois principaux. Le premier, près du bord branchial et parallèle à celui-ci ; plus loin, le deuxième en forme de Y, et placé à peu près sous celui de la division antérieure ; enfin, dans l'angle formé par la jonction du sillon sus-branchial et de la ligue dorsale, un troisième petit sillon encore en forme d'Y un peu fermé , dont la tige partage cet angle à peu près par le milieu, et dont les branches s’arrondissent l’une vers le grand sillon postérieur, et l’autre vers la ligne dorsale.

Thorax et régions branchiales bien développés , cou- verts, surtout vers les bords extérieurs, de ponctuations enfoncées et munis, près de leur bord postérieur, d'un petit granule saillant. Ces ponctuations , du reste, et Les granules se rencontrent disséminés sur toute la surface de la carapace, maïs surtout près des sillons et du bord externe.

Fig, 5. Échantillon de grandeur naturelle, restauré sur un moule siliceux , et sur un fragment présentant la division antérieure presque complète. De notre collection.

Rognons siliceux du bathonien. inférieur de Milly (Saône- et-Loire).

Cette espèce est excessivement voisine de la Glyphæa Regleyana ( Meyer ) des chailles oxfordiennes, et les diffé- rences dans la position et la forme des sillons, les granules et les divisions de la carapace, sont si minimes que nous n’hésiterions pas à les rapprocher , si le manque d’échan- tillons plus nombreux, et surtout plus complets, ne nous forçait de suspendre nos affirmations jusqu’à nouvel ordre.

ER

Au reste, les formes voisines de la Glyphæa Regleyana sont assez nombreuses dans la série verticale des terrains pour donner plus de consistance à nos prévisions, au sujet de l'identité de ces deux espèces.

Etallon (1) cite, comme étant probablement identique à l'espèce oxfordienne, une glyphée du bathonien supérieur de la Sarthe (2) (musée de Dijon), et une autre de l’oxfor- dien supérieur de la Meuse (Buw. }. M. Terquem l'aurait retrouvée aussi dans le lias moyen de la Moselle, et elle existerait peut-être encore dans le néocomien du départe- ment du Doubs ( Étallon ).

Comme la persistance de ce crustacé à travers l'échelle des temps géologiques, n’a rien qui puisse nous étonner , nous le désignerons sous le nom de Glyphæa Regleyana , varietas bathonica,

SPOXNGITAIRES.

Les calcaires du groupe oolithique inférieur des environs de Mäcon présentent , dans tous leurs bancs marneux , une infinité de corps polymorphes, généralement à noyaux si- liceux, et qui, à cause de leur dureté et des saillies pro- noncées qu'ils forment à la surface des calcaires moins durs dans lesquels ils sont empâtés, ont recu des carriers du voi- sinage le nom de Tétes-de-Chat. Dans le Lyonnais , ils sont appelés Charveyrons.

Leurs principaux gisements sont :

(4) Étallon, Notes sur les Crustacés jurassiques du bassin du Jura Gray, 1861.

(2) I existe ainsi, dans le bathonien supérieur des environs de Macon et de Tournus (couches à Pholadomya gibbosa et Vezelayi), une glyphée qui a été découverte par M. Berthaud , de Mâcon, et qu’il se propose de décr re , si elle est nouvelle, sous le nom de G. Feliciæ,

a

373

Les calcaires à Fucoïdes.

2 La partie supérieure marneuse du cal- caire à Entroques.

Les couches à Terebratula Phillipsu , au-dessus du calcaire à Polyprers.

Les calcaires marneux blancs-jaunâtres, à Am. bullatus et arbustigerus.

Les calcaires grameleux sans fossiles qui

les surmontent.

Enfin les gros bancs perforés qui sur- montent les premières assises du Bradford-clay.

Beaucoup de ces Charveyrons doivent probablement leur origine, comme les chailles oxfordiennes, à des précipi- tations siliceuses autour de points d'attraction formés de débris organiques ; car ceux des couches à Terebratula Phillips, et des calcaires marneux blancs-jaunûtres, ren- ferment , les premiers, des avicules, ainsi que l'Ostrea acumi- nata, et les seconds, des posidonies ; mais la plupart des formes que l’on rencontre dans les calcaires marneux blancs- jauutres , sont plus spécialisées , et semblent être les restes bien positifs d'organismes d’un rang inférieur, qui ont avoir un grand développement dans les bas-fonds de cette époque. "

Quelle était la nature de ces corps ? Appartiennent-ils au règne végétal ou au règne animal? Étaient-ils analogues aux éponges actuelles, c'est-à-dire pourvus d’un squelette peu résistant composé soit de spicules seulement, soit de. spicules et de fibres cornées , ou bien doit-on les regarder comme des restes d’éponges à fibres testacées ?

Malheureusement la réponse n’est pas facile, vu leur état de transformation moléculaire complète, aucun tissu n’a été conservé. Néanmoins, ils devaient vivre et se développer,

Étage bajocien.

Étage bathonien.

(2

37h à la manière des spongilles d’eau douce; car ils én affectent toutes les formes, et recouvrent de la même manière les objets sur lesquels on les rencontre, y compris des tronçons d’ammonites. Quoi qu'il en soit , leur origine organique we paraît peu douteuse, car ils sont percés d’un tubule central, “et paraissent avoir eu un parenchyme réticulé.

Aussi croyons-nous, àvec M. de Fromentel (1), qu'ils pourraient bien réprésentér, soit des Siphonocælia , soit des Discælia gigantesques , dont les tissus auraient disparu, pour être remplacés par un dépôt siliceux qui a conservé en partie la forme et les caractères de l’animal,

Souvent le tubule central se trouve rempli par un dépôt adventif siliceux compacte ; souvent aussi, le corps tout entier est passé à l'état de rognon homogène, tandis que dans d’autres circonstances , tout ayant disparu , les cal- caires se trouvent alors remplis de cavités et de tubulures qui leur donnent un aspect tout particulier,

C'est particulièrement le cas des bancs qui à la base du Brad/ord-clay.

Nous classerons donc, jusqu’à nouvel ordre, ces corps parmi les spongitaires , et nous donnons ici le dessin de plusieurs d’entre eux, réduits à moitié de leur grandeur na- turelle,

(1) M. de Fromentel nous écrit que, dès 1856, son attention avait été attirée par la présence de corps semblables dans certains calcaires de la aiesene {Voncourt}), qui se trouvent immédiatement au- dessus des calesires à Entroques et précèdent le calcaire à Polypiers , et qu'il avait désigné cette couche sous le nom de couche à spon-

ee. EXPLICATION DES PLANCHES. LEUR

Fig. 4, Eryma Etalloni ( de Ferry !. Pince de grandeur naturelle, vue par Je

a face exter % _—- He,» vu Ed sa face interne, 3 afinis e de grande taille. We ET plus petit. 5. Glyphea bathonica Carapace de grande taille,

Ces divers échantillons sont figurés de grandeur naturelle. Pi, VIII. Fig. 1. Posidonia Parkinsoni (Quenst}). Grandeur naturelle,

2,4. Siphonocæliu gigantea ( de Ferry). Demi-graudeur. 5,6. Discwlia magna (de Ferry). Demi-grandeur.

M. Pierre fait une communication relative à la germination des plantes et aux diverses phases de leur développement.

M. Luard présente plusieurs coquilles marines qu’on lui a données comme provenant de la Nouvelle-Calédonie. M. Eudes-Deslongchamps, qui possède un grand nombre de coquilles venant bien authentiquement de cette localité, ne reconnaît, parmi les espèces présentées par M. Luard, aucune qui soit semblable à celles qu’il possède : elles lui paraissent plutôt provenir des mers indiennes, Avec ces coquilles étaient deux espèces de bracelets faits avec des portions de Trochus niloticus qui, comme on sait, vit dans les mers de l'Inde.

M. Fauvel commence la lecture d’un travail assez étendu sur la distribution des insectes, et particulièrement sur celle de certaines familles de Coléoptères. M. Fauvel demande l'impression de son travail dans le X EV° volume des Mémoires en cours de publication.

316

M. Bourienne père présente deux exemplaires d’une très- grande Ichthyodorulithe trouvés dans les argiles de Troarn (étage callovien) ; ils sont légèrement courbés en arc; la tige est irrégulièrement cylindrique, un peu aplatie à l’extrémité libre, et montre de profonds sillons longitudinaux. M. Eudes- Deslongchamps possède également deux grandes Ichthyodo- rulithes, de même taille à peu près que celles de M. Bou- rienne , et annonçant une espèce voisine; mais elles pro- viennent du calcaire de Caen (fuller’s-earth). II les a acquises à la vente de feu M. Abel Vautier, M. Eudes-Deslongchamps n'a pas encore eu le moment de faire des recherches pour voir si les siennes sont décrites ou non.

Le Secrétaire présente les notes suivantes :

NOTE

SUR

QUELQUES ANOMALIES DE LA FLEUR D'UNE VARIÉTÉ DE FUSCHIA (, NOMMÉE PAR LES HORTICULTEURS REINE DE HANOVRE, ET SUR étant ca CONCERNANT LE NOMBRE DES hdi ait DU CALICE DE LA COROLLE D'AUTRES VARIÉTÉS DE FUSCHIA Par M. EUDES-DESLONGCHAMES, Secrétaire de la Société,

Ce Fuschia a un calice de couleur de chair ourose tendre, et ses sépales sont d’un rouge-ponceau. Sut l’une des fleurs, le calice n’a que trois divisions, d’ailleurs égales et bien conformées. La corolle n’a que trois pétales alternant avec

{1} Voir Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, tome HI ,

pl. Ï, année 1858, une note de mon fils sur des anomalies présentées par diverses variétés de Fuschia.

371 les divisions du calice ; il-n’y a que quatre étamines, et deux d’entre elles sont soudées par leurs filets sur presque toute leur longueur ; une ligne enfoncée indique la trace de cette soudure, mais, vers l'extrémité libre, les deux filets cessent d’être soudés et portent chacun une anthère nor- male.

La seconde fleur, cueillie sur la même plante, a quatre divisions à son calice; mais deux sont soudées par leurs bords voisins dans plus de la moitié de leur longueur , et libres vers leurs pointes; il n’y a que deux pétales normaux attachés à la gorge du calice ; ils ne sont pas PRE: mais voisins.

Comme dans “a fleur précédente, il n’y a que quatre étamines , dont deux, voisines , sont soudées par leurs filets jusqu’à la moitié de leur longueur , et libres dans le reste ; toutes les anthères, portées par ces bouts de filets, parais- saient un peu déformées et ne contenaient pas de pollen. Une particularité bonne à remarquer, c’est que ces deux bouts de filets montraient, au-dessous de l’anthère , un petit pétale reconnaissable à sa couleur rouge, à sa forme aplatie, mais plus petit et moins régulier que ceux insérés à la gorge du calice.

Je u’avais examiné d’abord que ces deux fleurs, toutes les autres ayant leurs quatre divisions calicinales bien séparées ; sur une douzaine d’autres fleurs, je n’en # trouvé que deux qui fussent véritablement normales, c'est-à-dire à 4 divi- sions calicinales, 4 pétales, 8 étamines et 1 pistil; sur toutes les autres, il y avait quelque chose d'irrégulier à leurs corolles et à leurs étamines : une fleur n'avait que 5 éta- mines, dont deux étaient soudées par leurs filets jusqu'aux anthères qui étaient libres ; une autre n’avait que 1 seul pétale et 6 étamines, dont deux portaient un petit pétale in- séré près de l’anthère; une autre avait 8 étamines et 4

LL

318

pétales, dont deux portaient, près de faqut: un petit filet Staminal sans anthère ; une autre avait 5 élamines, 3 pétales normaux et un en forme d’entonnoir ; et l’une des huit étamines avait son filet adné au pétale en entonnoir, et portait néanmoins une anthère bien conformée ; une autre n'avait que 2 pétales, 4 étamines de forme normale, et deux autres portant près de l’anthère chacune un petit pétale; une autre fleur avait 3 pétales normaux, un en cornet, 8 éta- mines, dont cinq libres, bien conformées, deux soudées jusqu'aux anthères, et la huilième adnée au pétale en cornet. Je ferai grâce du reste.

J'ignore si tous les sujets de cette variété de Fuschia montrent fréquemment des anomalies à leurs fleurs ; je ne sais pas non plus si, parmi les nombreuses variétés des autres Fuschias , on rencontre diverses sortes de monstruo- sités: les amateurs d'horticulture pourraient nous édifier là- dessus ; toul ce que je puis dire c'est que, sur le sujet examiné par moi, il devait y avoir eu ün trouble assez consi- dérable dans Paction du nisus formativus, cette force adini- rable qui, pour chaque espèce d'êtres vivants, dirige la matière organique destinée à les faire se développer d’une manière si précise jusque dans les plus petits détails de toutes leurs parties ! Est-ce que cette force, cette impulsion, pénétrant la graine au moment de la fécondation, et qui persiste pen- dant toute la durée de la vie, est susceptible, dans certains cas, de s’aflaiblir, de se dévier, de se troubler? On serait temé de le croire. Est-ce que les éléments organiques ma- tériels n’obéiraient pas toujours à cette force immatérielle d’impulsion? Je ne sais que répondre R-dessus. Toujours est-il que, si l'on recueillait les graines fécondées de ces

fleurs à formes altérées, il y aurait peut-être, dans le dé-

veloppement des sujets qui en proviendraient , quelques nou- veaux détails à ajouter à certains chapitres de Darwin.

3179

Cette note était rédigée comme on vient de la lire, quand vers le milieu du mois d'octobre , étant à la campagne, je demandai à mon jardinier, grand amateur de Fuschias, s’il avait observé souvent des anomalies dans la forme et le nombre des pièces de la fleur des nombreuses variétés qu'il cultivait ? 1] me répondit que cela se voyait assez souvent au commencement du printemps et vers la fin de l'automne. En effet , les anomalies que je viens de décrire s'étaient montrées au commencement du printemps ; mais, pendant tout l'été, je n'ai rien observé de semblable sur le pied de fuschia qui m'avait montré ces altérations de formes , ni sur quelques autres variétés que j'avais dans mon jardin, à Caen. Pour me prouver son dire, Pierre, mon jardinier , examina attentivement tous ses fuschias (une cinquantaine environ), et mapporta bientôt un certain nombre fleurs anormales, que je demande la permission de signaler avec les noms qu'il leur donnait , et dont je ne garantis ni l'exactitude, ni même l'orthographe.

Deux fleurs, variété qu'on m'a nommée Sowvenir de Chivique, à calice d’un beau rouge-ponceau et à pétales d’un violet foncé, n'avaient que 3 divisions calicinales parfaitement égales, 3 pétales égaux, 6 étamines inégales, et rien de par- ticulier au pistil.

Deux fleurs du Comte de Cuvour ressemblaient beaucoup aux précédentes, pour la couleur du calice et des pétales, à 4 divisions régulières, comme à l'ordinaire, 6 pétales inégaux d'un violet-rosé , 9 étamines.

Sur une autre variété, Sir Collin Campbell, à calice d’un ruuge-ponceau , à pétales violets, ordinairement semi-doubles , une des fleurs n'avait que 3 divisions calici- nales. 2

Une autre, nommée Saïd of Kin, à calice carné, n'avait que 3 divisions calicinales, 3 pétales et 5 étamines.

#

380

Madame Corneillisson, à calice rouge-ponceau et à pé- tales blanc-rosé, m'a montré une fleur à 3 divisions cali- cipales régulières, 7 pétales inégaux, 7 étamines inégales , et une autre fleur à 5 divisions calicinales, ss pétales inégaux, 10 étamines presque égales.

Schiller, à calice blanc-verdâtre , à corolle d’un violet

tirant sur le rouge, 5 divisions calicinales parfaitement

égales, 5 pétales réguliers égaux, 8 étamines égales.

J'ai fait une observation analogue sur la variété Vanderfull, à calice rouge-ponceau et recourbé en-dessus, à pétales violets. Une fleur n’avait que 3 divisions calicinales inégales, une grande, une moyenne et une petite ; 5 pétales, dont deux portaient chacun une anthère près du limbe; 7 éta- mines à filets très-courts. Une autre fleur avait 5 di- visions calicinales égales, 5 pétales égaux , 9 étamines égales. Enfin , une troisième fleur avait ses 4 divisions calicinales égales, 6 pétales à peu près réguliers, dont deux opposés étaient adnés, dans la moitié de leur longueur , aux divisions

calicinales qui leur correspondaient ; 9 étamines , dont deux.

étaient soudées sur toute leur longueur.

Ces plantes charmantes, formant le genre Fuschia, la plupart remarquables par la beauté, l'élégance de leurs in- nombrables fleurs qui se succèdent pendant toute la belle saison, méritent encore l'attention par la facilité avec laquelle chacune de leurs variétés, dans ses produits, revêt de nou- velles apparences, comme si le type primitif se modifiait par les plus légères influences. Cependant, si certains carac- tères, tels que la taille des fleurs, leurs couleurs , les pro- portions de leurs différentes parties se modifient aisément dès la graine, par l'effet de la fécondation, une fois produites, ces modifications persistent ordinairement sans changer, sans dégénérer ; cette fixité paraît pourtant altérable , au moins pour certaines variétés ; l'effet d’une température plus, basse

381 que celle qui convient à ces plantes peut encore modifier leurs fleurs et: produire des variétés passagères et tempo- raires. Ces dernières se rattachent, sans doute, à la monstruo- site, Mais qu'est ce qui prouve qu’elles ne pourraient pas se reproduire par la graine? Dans tous les cas, il est peu de

plantes dont les types soient plus aisément modifiables que les fuschias.

DES MOISISSURES

ABONDAMMENT DÉVELOPPÉES DANS L'INTÉRIEUR D'UN ŒUF DE CASOAR DE LA NOUVELLE-HOLLANDE ,

Par M. EUDES-DESLONGCHAMPS.

On lit, dans les Comptes-rendus des séances de l’Académie des sciences de Paris (23 mai 1864), une lettre de M. Donné à M. Flourens, rappelant des observations du même M. Donné adressées à M. Pasteur, en date de l’année précé- dente, au sujet de recherches sur la putréfaction des œufs de poule abandonnés à eux-mêmes.

A la suite de cette communication, M. Milne-Edwards fait remarquer « que l'espèce de filtre constitué par la « coquille de l'œuf ne s'oppose pas toujours à la pénétration « des corps organisés vivants dans l'intérieur de l'œuf. En « effet, les expériences de M. Panceri prouvent que, dans cer- « tains cas, des plantes cryptogames, déposées sur l'extérieur de l'œuf de la poule , en traversent la coquille et se déve- « loppent dans l’albumen , sans que les pores qui leur livrent

382

« passage Soient visibles à l'œil nu. La présence de certains « êtres vivants dans l'intérieur d’un œuf, dont la coquille est « intacte, ne pourrait donc être considérée comme une « preuve de la production de ces êtres par voie de géné- « ration dite spontanée. Les expériences de M. Panceri « furent communiquées à la réunion des naturalistes « suisses, à Lugano, en 1862, et publiées à Milan dans « les Aui della Societa italiana di scienze naturali , « tomeIE »

Ces remarques me rappelèrent un fait que j'avais observé il y a une dixaine d'années, mais que je n’ai consigné nulle part, ignorant si de pareils faits, que d’ailleurs je croyais bien connus , pouvaient avoir quelque importance, La ques- tion des générations spontanées sommeillait alors, et ce n'est que depuis qu’elle a été réveillée et fait grand Brait dans la science.

J'avertis, en commencant cette note, que je ne prétends pas prendre part à ce grand débat scientifique, dont j'ai pourtant suivi avec intérêt toutes les phases, Les idées que je pouvais avoir à ce sujet s'étaient établies d’après des études approfondies sur les Entozoaires par lesquelles j'ai, pour ainsi dire, commencé mes travaux en histoire naturelle, A cette époque, la donnée des générations spontanées était géné- ralement adinise, et les preuves les plus décisives étaient principalement tirées de l'étude des Entozoaires ; c'était l'opinion de Rudolphi, de Bremser et de bien d’autres en- tozoologisies; et tout ce que j'avais pu observer par moi- même me cénfirmait dans la théorie des générations spon- tanées. J'avais, depuis celte époque, à peu près entièrement abandonné mes études sur les Entozoaires, et je n'ai main- tenant ni le temps, ni la volonté de me livrer à de nouveaux travaux à leur sujet ; d’ailleurs, l'affaiblissement considérable de ma vue me les interdit absolument, Mais la présence de

383 nombreuses moisissures dans un œuf à peu près desséché du Casoar me frappa, sans que pourtant je donnasse suite à cette observation. À

Notre confrère M. le docteur Le Prestre, grand amateur d’acclimatations, possédait dans son parc, à St-Martin-de- Fontenay , à peu de distance de Caen, deux Casvars {mâle et femelle) de la Nouvelle-Hollande. Ils y firent plusieurs pontes d'œufs qu'ils couvèrent avec soin; mais aucune de ces couvées ne fut suivie d'éclosion. M. Le Prestre me donna un de ces œufs qui avait été couvé (et qui était resté chez lui pendant'un temps assez considérable) pour notre collection oologique de la Faculté des sciences. Sachant que cet œuf avait été couvé, et espérant trouver dans son intérieur des débris plus ou moins développés du jeune oiseau , je le coupai par un trait de lime dirigé suivant l’un de ses méridiens. Je ferai remarquer qu’il n'y avait sur la coque aucune lrace de végétaux microscopiques : la surface était parfaitement nette ét ses porosités, à l'extérieur , ne contenaient rien de particulier. Les deux tiers environ de l'œuf étaient vides; le reste contenait, à l’état de dessi- cation, la matière du jaune et du blanc sous forme d'une masse onguentacée ; je n’y trouvai aucune trace d’ossements de jeune oiseau.

Mais la portion vide avait ses parois lapissées d’une couche épaisse de moisissures d'un vert-grisâtre, ou plutôt d’une couche pulvérulente {que le moindre frottement enlevait \, non-seu- lement sur les parois internes de l'œuf, mais aussi sur la surface de la masse onguentacée. il ne s’exhalait de cet œuf aucune mauvaise odeur ; il u’en répandait d'autre que celle que développent les corps couverts ou pénétrés de moisissures, tels que le pain moisi, par exemple; la couleur et l'aspect de ces moisissures ressemblaient parfaitement à celles du pain. MOIS,

38h

Je ne poussai pas plus loin mes recherches, supposant que de pareils faits étaient bien connus.

Reste à expliquer, dans ce cas, en admettant la pénétration par l’extérieur des propagules de ces moisissures, comment elles y étaient parvenues,

Il n'y à aucun doute que l'air extérieur avait pénétré à travers la coquille de cet œuf, comme il pénètre dans tous. Mais les pores de cet œuf, quoiqu'il soit fort grand, sont excessivement ténus. Sont-ils directs ou sinueux? Je n’en sais rien. Toujours est-il qw’il faut que ces sporules, pro- pagules, comme on voudra les appeler, soient d’une ténüité excessive pour avoir passé à travers des porosités l’eau ne pénètre pas; cär de l'eau mise dans cette coquille ne vient pas mouiller son extérieur.

On sait que la membrane interne de la coquille des œufs est double, ou au moins forinée de deux feuillets : que l'un d'eux reste toujours adhérent à la surface interne de la coquille, et que l’autre, en s’écartant du premier, du côté du gros bout de l'œuf, sert de réservoir à l'air qui pénètre et qui est indispensable au développement du jeune oiseau.

En admettant que les sporulés puissent pénétrer avec l'air à travers la coquille calcaire et traverser aussi le premier feuillet membraneux, comment se fait-il que les sporules ne se développent pas pendant tout le temps que la force vitale règne dans les éléments du jaune ; car on n’a jamais vu, que je sache, de moisissures on autres productions organiques dans la cavité aérienne, située entre les feuillets de la membrane de la coquille, qu'on nomme vulgairement Chambre à louer, tant que l'œuf est assez frais pour pouvoir être couvé avec succès et même, comme le montre l’obser- vation de M. Donné , quand la vie est complètement éteinte dans le germe : il semble que les sporules, dès qu’elles ont pénétré, devraient se développer. Qui les en empêche ? Sans

385 doute, la force de la vie dont l’œuf est doué alors et qui ne doit pas se borner à la tâche germinative.

Mais enfin, quand l'œuf est mort et qu’il se dessèche petit à petit, le feuillet extérieur de l'enveloppe membraneuse qui concourt à former la chambre à louer doit aussi se dessé- cher , et en se desséchant boucher les porosités de la coquille ; cependant les sporules doivent encore traverser cet obstacle. Cela donne à réfléchir.

Peut-être serait-il intéressant d'étudier bien scrupuleuse- ment, avec de forts grossissements, ces porosités par les- quelles on suppose que pénètrent les sporules ; à moins que l'on admette que ces sporules, ayant passé, je ne sais com- ment, dans le sang de la mère, n’aient pénétré dans le jaune, dans le blanc et dans toutes les autres parties de l'œuf avant qu'il soit pondu. Cela me paraît difficile à croire.

D, Le « à > SUR DES

EQ AN AFDIENQ TE LA

MOISISSURES

Par M. EUDES-DESLONGCH AMPS.

E Voici une autre observation, relative à des moisissures développées à la surface de membranes vivantes d’un animal vertébré , mais qui ne se rattache en rien à la question des générations spontanées ; c’est à une autre question qui in- téresse également la physiologie et la pathologie générales , le développement de végétaux sur les tissus vivants animaux.

Je suis loin de donner mon observation actuelle comme quelque chose de nouveau. Ce fait a été souvent observé; ct moi-même j'en ai fait connaître, il y a longtemps, un exemple très-remarquable qui se montra dans les poches

24

386

aériennes d’un canard Eider ; il fut imprimé dans les Comptes- rendus de l’Académie des Sciences de Paris, et, plus tard dans le VII* volume des Mémoires de la Société Linnéenne

de Normandie. C’est encore le parc de St-Martin-de- Fontenay, appar- tenant à M. Le Prestre, qui m'a fourni cette observation. Notre confrère a possédé dans son parc un mâle et une femelle de ce rare oiseau, dit Grue de Paradis. La femelle mourut en 1861; j'ai fait connaître, dans le tome VII du Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie , p. 188, le résultat de mes recherches sur les organes pectoraux et abdominaux de cet oiseau, dont la plupart contenaient des tubercules de nature graisseuse. Le mâle est mort en 1863 ; et, cette fois, ce n'étaient pas des tubercules que j'ai ren- contrés dans cette autopsie , mais des moisissures extrème- ment abondantes dans toutes les poches qui pénètrent tant de régions dans le corps et les membres des oiseaux ; une grande partie des lacunes pulmonaires en communication avec les divisions de la trachée-artère, celle-ci, le larynx inférieur, enfin tout l'appareil aérien était envahi par ces moisissures. Nulle part, comme dans le premier cas observé par moi, les moisissures n'étaient implantées immédiate-

ment sur la surface de la muqueuse, mais sur une fausse :

membrane, coriace, jaunâtre , fortement adhérente à la muqueuse, absolument comme dans le cas j'ai décrit ces fausses membranes sur le canard Eider. (Voir, pour plus de détails, mon Mémoire cité plus haut. )

D ES US

387

NOTE

SUR DES

PRODUCTIONS MEMBRANEUSES TUBERCULIFORMES

Qui se développent souvent sur des pièses d'anatomie ou de mologie - conservées dans l'alcool affaibli avec le temps:

Par M. EUDES-DESLONGCHAMEPS.

J'ai vu de pareils cas très-souvent, et les nombreuses pièces anatomiques conservées dans les collections de notre Faculté pourraient encore m’en fournir des exemples. Il est impossible que les personnes qui soignent les collections n'aient pas fait de pareilles remarques, Ces corps me pa- raissent se rapporter à la classe des champignons; je ne sais s'ils ont été décrits. J'avoue que je n’ai pas cherché à les étudier avec quelques détails: je les avais supposés être des produits de générations spontanées à une époque je n'avais aucun scrupule d'admettre celte origine pour eux et pour bien d’autres; mais aujourd’hui que l’on ne veut admettre rien de vivant, rien d’organisé sans germes préexistants , j'ai de la difficulté à m'expliquer comment ces germes pour- raient parvenir ils se développent si fréquemment. C’est pourquoi je publie cette note, bien incomplète, dans l'espérance que si la science n’est point encore édifiée sur ces productions, elles pourront finir par attirer l'attention.

I ne faut pas les confondre avec les moisissures, les byssus, etc. , qui se développent à la surface des liquides, autrefois alcooliques, qui ont perdu toute leur force par suite d'évapo- rations et dans lesquels les pièces, qu’ils servaient à con- server, sont profondément altérées, on réduites en putrilage.

388

Celles dont je veux parler se sont développées dans un alcool affaibli, mais non évaporé entièrement; elles ne se voient point à la surface du liquide, mais elles sont toujours com- plètement submergées. Elles sont fortement fixées sur les tissus organiques, peau, muscles, membranes, etc. , elles forment des croûtes plus ou moins régulières, plus ou moins étendues , de couleur blanche, à surface plus ou moins tuberculeuse , assez consistantes pour s’écraser diffici- asus sous la y du doigt; _ ressemblent assez à ces

des, à la surface

des murs et des Prose C'est cette forme, ainsi que leur manière de croître et de s’étaler sur les chairs plongées dans l'alcool , qui me font surtout regarder ces produits comme jouissant de la vie: ils ne pénètrent pas dans la profondeur des tissus, ils ne font qu'adhérer à la surface. En les pressant fortement entre le bout du doigt et un corps dur, ils s’écra- sent comme pourrait fatre un morceau de craie. Si l'on ajoute de nouvel alcool pour redonner de la force à la liqueur préservatrice, les produits d'apparence crustacée ne font plus de progrès, mais ils ne disparaissent pas.

Il importe assez peu, du reste, ponr le but de cette note, qu'ils soient connus ou non ; mais il me semble intéressant de s’enquérir de la manière dont leurs propagules, supposés répandus dans l’air, peuvent pénétrer dans le lieu ils se développent, sans perdre leurs facultés germinatives. J'ad- meitrai, à toute force, qu'ils arrivent avec Fair atmos- phérique, à travers le bouchon ou par les interstices qu'il peut laisser entre lui et le col du vase , si ce bouchon est de verre; mais il faut que ces propagules traversent une couche

us moins épaisse d’alcool, sans que la force qui les anime soit anéantie. Il est vrai que cet alcool est affaibli, mais l’affaiblissement est surtout prononcé dans la partie in- férieure du vase. On sait, en effet, que dans les vases

389

l'on conserve longtemps des pièces anatomiques, la portion de la liqueur qui s’affaiblit la première se trouve dans les couches inférieures le sang et autres principes aqueux, qui s’exhalent des chairs, .s’amassent principalement ; toujours, dans la partie supérieure du vase, l'alcool reste à un degré plus élevé, eu il est nécessaire que les propagules traversent cet alcool. Jusqu'ici, en toute sûreté de conscience , j'attri- buais le développement de ces champignons à la génération spontanée: je suis moins rassuré maintenant; mais j'avoue que je ne me rends pas bien compte de la manière dont les propagules arrivent, sans que leur vitalité soit détruite aux points ils se développent, et ne se développent que là.

M. Perrier lit la note suivante, de la part de M. Duhamel, membre correspondant :

ANOMALIE DE L'ORCHIS MASCULA,

Par M. DUHAMEL,

3 'PUQDUALE,

J'ai trouvé, près des carrières de Fell, près de Chamboy (Orne), un pied d'Orchis mascula en fleurs, dont les ovaires mesuraient de 3 à 4 centimètres de longueur , tandis que dans l'état normal ils ne sont que de 2 centimètres au plus ; toutes les fleurs étaient atrophiées , n'ayant que deux à trois sépales inégaux, et le plus souvent qu'un seul en forme de spathe ; absence de labelle et par conséquent d’éperon, les organes mâles étant divariqués au lieu d’être parallèles. J'ai arraché cette plante pour la cultiver, ‘croyant que le changement de terrain pourrait la ramener à l'état

390

normal. Je l'ai plantée dans d'excellente terre végétale ; elle partait d’un terrain sec, maigre, crayeux ; elle s’est repro- duite , cette année , dans le même état que je l’avais trouvée l’année dernière. J'avais déjà rencontré, il y a trois ans, dans les bois d’Orval , à Camembert (Orne) , à peu près la même anomalie sur la même plante, Cet Orchis avait tous les sépales égaux , globuleux et atrophiés ; l’ovaire n’était pas développé. Comme j'avais trouvé cette plante dans un en- droit très-ombragé, j’en attribuai la cause au manque d'air ; mais l’année dernière, la retrouvant dans un terrain sec et exposé au soleil, j'ai pensé que cela ne tenait point à son exposition, ‘mais à une cause que je laissé à la science à expliquer.

M. de Caumont, après avoir dit qhelques mots de l’ex- position universelle des arts et de l’industrie ouverte à Angers, et des collections de roches du bassin houiller de Chalonnes , qui offraient pour les géologues un intérêt con- sidérable , parle des fossiles des différents terrains de l’Anjou qui avaient été également exposés , et des conifères et autres végétaux remarquables disposés avec goût dans le jardin- préau de l'exposition.

M. de Caumont rend compte ensuite d’une excursion faite par lui à Bressuire : cette ville est assise sur le terrain gra- nitique ; le massif du terrain ancien (gneiss , schistes , etc.) se prolonge jusqu’à La Châtaigneraie et au-delà.

A quelques lieues de La Châtaigneraie existe un dépôt houiller qui fait suite à celui des Deux-Sèvres. Depuis l’ex- ploitation de ces houilles, des quantités éncrmes de chaux sont fabriquées près des puits d'extraction , et c’est un spec- tacle curieux que de voir des files de charrettes, attelées quaire et quelquefois de six bœufs, qui viennent de dix à quinze lieues de distance, et même de _ loin, chercher

391 cette chaux qui doit diviser, réchauffer et féconder les terres.

À quelque distance de La Châtaigneraie , sur la route de Fontenay , les calcaires jurassiques repsoent sur le terrain ancien , et l'on trouve, en s’avançant vers Fontenay, des dépôts calcaires qui doivent correspondre au lias et aux terrains oolithiques inférieur et peut-être moyen.

Dans les marais qui avoisinent Maillezais , à trois lieues de Fontenay, le lias a été à fleur d’eau et souvent sous-marin , quand cette contrée , aujourd’hui très-fertile , était encore à l’état de lagune , et rien n’est plus intéressant à étudier que ces petites éminences de lias au milicu des alluvions: peut- être n'est-il pas trop téméraire de penser que les marnes du lias sous-marin , balayées par les eaux , ont fourni une bonne partie des sédiments qui ont comblé les inégalités de cette es- pèce de golfe ou d’archipel, dans lequel les parties les plus éleyées du lias formaient des récifs ou de petites îles,

Le terroir des marais, d’une remarquable fécondité , se compose de terres noires reposant sur une couche bleuâtre d'argile , dont on se sert quelquefois en guise de savon dans les campagnes.

M, de Caumont entretient ensuite la Société des dépôts lia- siques en contact avec les terrains anciens, entre St-Hilaire- de-Foussaye et Vouvent. Comme partout, ce terrain de rivage lui a paru d'au grand intérêt : ila cru reconnaître, à la partie inférieure, l’analogue du grès du lias, c’est-à-dire un calcaire identique, au moins en apparence , avec celui d'Osmanville : la similitude est d'autant plus frappante, que le banc connu à Osmanville sous le nom de banc de fer est aussi 2m- médiatement au-dessous de couches alternatives de marne bleue et de calcaire bleuâtre , et semble déterminer une sé- * paration nelte entre les dépôts supérieurs et les couches inférieures qui la supportent , et qui ont des caractères mi- néralogiques différents.

392 Reste à savoir si les fossiles justifient ce rapprochement. C'est ce que n’a pu déterminer M. de Caumont, dans sa courte visite.

M. Morière soumet à la Société une nouvelle note de M. Vicillard :

NOTE QUELQUES PLANTES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE ;

Par M. EucÈnxe VIEILLARD.

Chirurgien de la Marine, ELÆOCARPEÆ,.

19. ELÆOCARPUS MICRANTHUS ( Vieill. , Herb. de la Nouvelle-Calédonie, 2168 ).

Arbor ramosa, ramis erectis apice foliosis, foliis longe petiolatis, limbo elliptico sub-acuminato , margine crenulato, undulato, glaberrimo , nervis reticulato-pin- natis. Racemis erectis petiolo subæquantibus, gracilibus. Floribus parvulis, numerosis sepalis lanceolatis sub- inconspicuis , petalis cuneatis, brevissime crenatis : stami- nibus 12 antheris linearibus margine pilosiusculis fruc- uibus? :

Folia odorem amygdali amari redolent. Accedit ad Elæocarpum rotundifolium. Brong. et Gris.

Has, Prope Wagap.

393

UMBELLIFERÆ,

20. DELARBREA PARADOXA (Vieill, Herb. de la Nouvelle- Calédonie, 627).

Frutex 4-5 met. altus sæpius simplex aut parum ramosus. Folis ad summum confertis, alternis, erectis, impari- pinnatis , multijugis. Foliolis alternis , aliquando sub- oppositis, ascendentibus, unilateralibus, coriaceis, lu- cidis, integris, oblongo-falcatis , acutis , margine undu- latis , sæpissime conduplicatis.

Inflorescentia longe racemosa terminali; pedunculo te- reli, striato, basi suberoso, amplexicaule , nutante ; um- bellis mulriferis (25-30) ; floribus pedicelluis, 2-3 pedi- cello communisæpius fasciato congestis, minimis, herbaceis, staminibus exsertis.

Involucro tetraphyllo , squarroso, deciduo ; fructibus pyramidatis , siccis , substriatis , stylis calycisque den- tibus coronatis.

Has. Ad montes, prope Wagap. PROTEACEÆ,

Il y à quelques mois, nous avons découvert dans les bois des montagnes, près de Wagap, une Protéacée fort remar- quable qui, jusqu’à ce jour, avait échappé à nos recherches. Une étude approfondie de cette plante nous a conduit à la rapporter au genre Rhopala, nous basant sur l'autorité de M. le professeur Brongniart qui, dans un travail réceut sur les Protéacées de la Nouvelle-Calédonie , a cru devoir faire rentrer dans ce genre les 1107 et 1108 de notre Herbier,

394 avec lesquels cette nouvelle espèce a les plus grandes affinités par la fleur et par le fruit. Nous dédions ce magnifique Rhopala à M. Roussel, dont tous les botanistes ont su depuis longtemps apprécier les travaux.

21. RHOPALA ROUSSELI (Vieill , Herbier de la Nou- velle-Calédonie, 2153).

Arbor mediocris 8-12 met. alta, parum ramosa ; ramis erectis ad summum foliosis. Folis dense confertis, erectis, longissimis (0 met. 50 0,60 et ultra ), brevissime petio- latis, petiolo sub-incrassato ; limbo coriaceo lævi, ver- nicoso , margine undulato, reticulato-nervoso , basi ad medium anguste decurrente , dein in 3 vel sæpius 5 lobos oblongos , obtusosque expanso , duobus inferioribus re- mois; costa media subtus incrassata et in tot quot lobos secedente.

Racemis in vetere ligno 3-4 congestis longissimis (0 mer. 40-50 cent. ), longis floribus laxis, pedicellatis, pedicellis supra medium connatis, glaberrimis bifloris calycis limbo bast violaceo, supra flavo glandulis h distinctis. Ovarium stipilatum , violaceum, biovulatum , stigma cylindraceo-cla- vatum, sulcatum, folliculus lignosus 0 met, 6 cent. long. utrinque attenuatus.

HAB. Ad montes, prope Wagap. Floret maio. La Société décide que sa course linnéenne annuelle aura

lieu dans le courant de juillet , à May, et que l’on reviendra diner à Caen , à l’hôtel de la Victoire

. On passe ensuite au scrutin secret sur diverses présen- tations faites à la dernière séance

395

MM. le marquis de Raincourt, Coquand, Alphonse Milne-Edwards, le vicomte de Bonvouloir et Malinvaud sont nommés à l’unanimité membres correspondants.

MM. Adrien de La Chapelle et Octave Fauvel sont égale- ment élus à l'unanimité membres résidants.

A 9 heures 1/2 la séance est levée.

SÉANCE DU 4 JUILLET 1864.

Présidence de M, FAUCON-DUQUESNAY. à : DONS FAITS A LA SOCIÉTÉ.

De la part de Son Exc. M. le Ministre de l’Instruction publique :

Revue des Sociétés savantes , numéros des 3, 10 juin et 17 juillet 1864.

La Société a reçu, en échange de ses publications :

Mémoires de la Societé philomatique de Verdun, in-8, tomes IT, III, IV, V, VI.

Annales de la Sociéte académique de Nantes, 2 vol. in-8°, 1** et semestres 1863.

CORRESPONDANCE,

Il est donné lecture :

D'une lettre de M. Liénard, secrétaire perpétuel de la Société -philomatique de Verdun , par laquelle il annonce que cette Société a décidé de demander à la Société Lin- néenne ses publications en échange des siennes et propose, en conséquence, l’envoi des tomes IE; HE, IN, V:et: VI des Mémoires de la Société philomatique de Verdun ;

D'une lettre de M. Henri de Bonvouloir, remerciant la Société du titre de membre correspondant qu’elle lui a accordé,

397

Le Trésorier rend les comptes de sa gestion depuis le commencement de l’année jusqu’au mai 4864. La Com- mission précédemment nommée, ne s'étant point rassemblée et n'ayant point fait de rapport, M. le Président nomme une autre Commission qui examine, séance tenante , les comptes du Trésorier et les approuve.

M. Morière lit le Compte-rendu suivant de la promenade linnéenne annuelle,

PROCÉS-VERBAL .

DE

LEXGURSION FAITE À SAINT-ANDRÉ-DE-FONTENAT ET À MAT. Le %5 juin 1864,

Par M. MORIÈRE, secrétaire-adjoint,

Dans la séance du 6 juin, la Société décida , sur la pro- position de son président, M. le docteur Faucon-Duquesnay, que l’excursion annuelle aurait lieu le jeudi 25 juin suivant, et que cette promenade consisterait à visiter la vallée de l'Orne, depuis Caen jusqu’à St-André-de-Fontenay, spécialement sous les rapports botanique et géologique, et à explorer les carrières de May. On devait ensuite revenir dîner à Caen, hôtel de la Victoire , afin de permetire aux membres qui ne pourraient prendre part à la course _ assister au moins à ce repas de famille.

En conséquence de cette décision, une petite caravane composée de MM. Faucon-Duquesnay, président ; Luard ;

ident ; Perrier , bibliothécaire-archiviste ; Le Clerc, trésorier ; Morière , vice-secrélaire ; Fauvel (Albert), Fauvel

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(Octave), de Mathan , etc, partit de Caen le jour indiqué, à 6 heures du matin, et se dirigea vers St-André en suivant la vallée de l'Orne.

Nous consignons ici les plantes qui furent recueillies dans cetle première partie de la promenade, et les plus intéres- santes parmi celles qui ont été rencontrées dans cette vallée ou aux environs, à diverses époques, afin de faire mieux connaître Ja flore de cette portion des environs de Caen :

Thalictrum minus , L. Coteaux de la Laize.

Ranunculus hi, L. Veno

-— heipraihilion: DC. PATES ‘philonotis, Retz. Louvigny. _ parviflorus , L. Maltot.

Helleborus fœtidus, L. Maltot.

Papaver Argemone, L. Allemagne.

dubium, L. Maltot.

Corydalis bulbosa , DC. Coteaux de la Laize.

Claviculata, DC. Coteaux de Feugnerolles.

Fumaria Bastardi , Bor. Maltot.

Vaillantii, Lois. Allemagne. parviflora, Lam. Ifs.

Cardamine impatiens, L. Maltot.

sylvatica , Link. Maltot, amara , L. Feuguerolles.

Draba muralis, L. Coteaux de la Laize.

Thlaspi perfoliatum , L. Coteaux de la Laize.

Teesdalia nudicaulis, R. Br. Étavaux.

Helianthemum vulgare | Gærtn. Laize.

Gypsophila muralis, L. Étavaux.

Lychnis vespertina à fleurs roses, Vallon de la Laize.

Dianthus prolifer , L. Malot.

Silene nutans , L. Maliot.

Sagina apetala , L. Base-Allemagne.

399 Spergula pentandra , L. St-André-de-Fontenay. Lepigonum rubrum, Walh. Étavaux Stellaria glauca, With. Lousigny. Maænchia erecta , Ehr. Étavaux. Cerastium: brachypetalum , Des. May. Radiola linoides, Gm. Étavaux. Althæa hirsuta, L. Laïze. Hypericum humifusum , L. Feuguerolles.

quadrangulum , L. Id.

_— linearifolium , Wahl. H. Geranium lucidum , L. Maltot.

Oxalis corniculata , L. Chaussée de Courgon. Trifolium striatum , L. Étavaux.

glomeratum , L. Maltot.

Michelianum , Sar. Louvigny. Astragalus glyciphyllos , L. Maltot. Ornithopus perpusillus, L. Étavaux, Maltot. Ervum tetraspermum, L. Feuguerolles. Lathyrus Nissolia, L. Étavaux, Feuguerolles. Potentilla argentea, L. Étavaux.

Crassula rubens, L. Feuguerolles.

Sedum reflerum, L. Étavaux, Maltot. Umbilicus pendulinus, DC. Étavaux, Maltot. Sazifraga granulata, L. Étavaux, Maltot. Tordylium maximum, L. Fresnay-le-Puceux. Conopodium denudatum, Koch. Louviguy. Fæniculum officinale, AN. Coteau de la Laize. Adoxra moschatellina, L. Louvigny, Venoix. Sambucus ebulus, L. Louvigny, Athis, Maltot. Galium harcynicum, Weig. Feuguerolles. Dipsacus pilosus, L. Mat.

Doronicum par dalianches, L Coteau de la Laize, Filago gallica, L. Étavaux, Feuguerolles,

h00 Tanacetum vulgare , L. Venoix. Anthemis nobilis, L. Étavaux, Feuguerolles. Chrysanthemum segetum , L. Étavaux. Carduus pycnocephalus, Koch. Feuguerolles. Arnoseris minima , Gæœrtn. Étavaux. Campanula rotundifolia, L. Coteaux d'Allemagne. Pyrola minor, L. Maltot, Asclepias vincetoxicum, L. Maltot. Vinca major , L. Maltot. Hyoscyamus niger, L. Maltot, Verbascum floccosum, W. et K. Feuguerolles.

lychnitis, L. Coteau de la Laize, à Fresnay-le-

Puceux.

blattaria, L. Louvigny, St-André.

Scrofularia vernalis, L. Fresnay-le-Puceux. Gratiola officinalis , L. Étavaux. Linaria ochroleuca. Fresnay-le-Puceux. Veronica montana, L. Feuguerolles, Galeobdolon luteum, Huds. Maltor. Galeopsis ochroleuca, Lam. Étavaux. Polygonum bistorta, L. Feuguerolles. Orchis coriophora, L. Maltot.

ustulata, L, Id.

mascula, L. Louvigny. Gymnadenia viridis, Rich. Maltot. Platanthera chlorantha, Curt. Maltot. Scilla autumnalis, L. May.

Luzula Forsteri, DC. Maltot.

Cyperus fuscus, L. Basse-Allemague. Panicum crus-galli, L. Maltot, May. Gastridium lendigerum, Gaud. Étavaux. Milium effusum, L. Maltot.

Poa bulbosa, L. Étavaux,

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Ceterach officinarum, C. Bauh. Fenguerolles,

Acrostichum septentrionale, L. Coteau de la Laize.

La vallée de l'Orne offrit aux géologues, dans les coupures du chemin de fer en construction de Caen à Condé, qui ont eu lieu presque toujours dans des terrains d’alluvion, des débris assez considérables de roches transportés par les eaux et provenant quelquefois d’une distance très-éloignée, Ils re- marquèrent des fragments de schiste, de grès, de quartzite, de grauwacke, et surtout des Lacs de diorite et de granite qui avaient parfois été employés aux travaux du chemin de fer. Quelques-uns de ces derniers n'avaient pas moins de 1 [2 mètre cube de volume ; ils témoignent de la violence du courant qui régaa à une certaine époque dans la vallée de l'Orne, et qui apporta ces blocs, en leur faisant parcourir un trajet d’an moins 35 à 40 kilomètres, distance qui les sépare aujourd'hui de l'endroit ils furent probablement arrachés, c’est-à-dire des granits de S'-Honvrine, dans le département de l'Orne.

Quelques jours auparavant , le rédacteur du procès verbal avait trouvé des veines de barytine compacte dans les gran- wackes schisteuses que traverse le même chemin de fer, sur la rive gauche de l'Orne , à peu de distance du pont de la Landelle.

Arrivés à St-André, nous procédämes à un frugal dé- jeûner et nous continuâmes ensuite nos recherches : MM. Perrier, Fauvel frères et de Mathan se livrèrent Surtout à la poursuite des insectes, pendant que MM, Faucon, Le Clerc, Luard et Morière exploraient les petites carrières de May.

Ges carrières ont déjà été signalées par M. Eugène- Deslongchamps, dans le compte-rendu de l’excursion que fit, le 10 juillet 1856, la Suciété Linnéenne à Harcourt ; et surtout dans ses études dernièrement publiées sur les étages jurassiques inférieurs de la Normandie ; nous nous

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dispenserons donc d'en donner une nouvelle description. Nous nous bornerons à dire que les couches qui consti- tuèrent le récif de grès qui s'étend depuis Bretteville-sur- Laïze jusqu’à Verson forment en cet endroit plusieurs branches qui sont annoncées par des rides du terrain, et dont les anfrac- tuosités de la partie supérieure des couches ont été remplies, selon l'endroit l’on se trouve , par du fuller’s-earth, de l'oolitie blanche ou de l’oolithe ferrugineuse ; plus souvent par da lias moyen et supérieur, dans les carrières qui sont à droite de la route en partant de Caen. Le lias est quelquefois recouvert de plaquettes qui appartiennent à l’oolithe ferrugi- neuse.

Cette différence a provenir de la hauteur des divers points du récif de grès silurien, et aussi des d'énudations qui ont pu se produire entre deux formations successives.

On visita surtout les carrières de la partie droite qui, mal- heureusement pour les paléontologistes, viennent d’être plan- tées en résineux: ce qui fait craindre que d’ici à peu d’années on ne puisse plus explorer avec fruit cette mine, qui nous à fourni tant d'espèces nouvelles et souvent d’une admirable conservation, Nous rappellerons seplement que ce fat dans le lias supérieur des carrières de May que le docteur Perrier découvrit, au mois d'août 1852, le premier échantillon de Leptæna signalé dans le Calvados. Avant et après celte dé- couverte, les carrières de May ont fourni d’excellentes ré- coltes paléontologiques , et il serait fâcheux que ces carrières fussent abondonnées comme celles de Fontaine-Étoupefour qui, elles aussi, ont fourni un grand nombre d'espèces précieuses, Il y a des terrains que l’on exproprie pour cause d'utilité publique ; quelques ares de terre qui se trouvent entre la route d’Harcourt et le bois de M, Le Prestre devraient aussi, au nom de la science , être expropriés ou

“plutôt : acquis à l'amiable par la Société Linnéenne , soit au

= fs = moyen d’une partie des fonds qu’elle possède en caisse, soit en ayant recours à une souscription particulière à laquelle tous ses membres s'empresseraient de prendre part.

L'exploration à laquelle nous nous livrâämes ne nous permit pas de trouver d'espèces nouvelles. Il faisait un soleil de plomb; dans les carrières surtout, on souffrit beaucoup de la chaleur et, par suite , on n’apporta pas aux recherches toute l'activité nécessaire. Néanmoins, parmi les fossiles recueillis Soit par M. Luard, soit par moi, nous devons mentionner les suivants :

Ammonites serpentinus.

- ifrons, Brug. _ Ostrea ocreata, E. E.-D. Les deux valves. Mmonoptera, E. E.-D. Pleurotomaria foveolata, E.-D. heliciformis, E.-D,. Straparolus sinister, d'Orb. Rhynchonella egretia, E. E. -D. quadriplicata , Ziet. Terebratula subnumismalis, Dav. Eugenii, de Buch. * Peltarion unilobatum, E. E.-D.

Rhyncholites.

Des baguettes de diverses espèces de Cidaris.

Plusieurs fragments d’Apiocrinus Amalthei. Quensted.

Eucyclus obeliscus , E.-D.

Leptæna Davidson? , E.-D. Plusieurs échantillons.

Thecidea Mayalis, E.-D. Id.

Spiriferina adscendens , E. E.-D.

Téssoni, E.-D.

Cette dernière espèce est remarquable ; la coquille mesure 72 millimètres dans sa plus grande dimension. C’est l'échantillon le plus grand qui ait été trouvé jusqu’à présent dans le Calvados,

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A quatre heures nous reprenions la route de Caen, et à six henres nous nous tronvions réunis autour d’une table déli- catement servie, Comme toujours, au dessert, MÊle Président porta un toast à la mémoire de Linné; d’autres membres burent à la prospérité de la Société Linnnéene. A neuf heures on se sépara, avec l'espoir de se retrouver l'année prochaine à pareille fête.

M. À. Fauvel rend compte, en ces termes, de l’excursion entomologique :

Pendant que les géologues se répandaient dans les carrières de May , célèbres par les travaux de plusieurs de nos col- lègues , la section d’entomologie , composée de MM. Perrier, de Mathan et Fauvel, se dirigeait vers la Butte de Laïze , au pied de laquelle coulé, au milieu de vertes prairies, la pelite rivière de ce nom. A mi-côte de la colline qui s'élève sur la droite existaient, suivant une légende du pays, des excavations connues sous le nom de Trous du Diable. Notre premier soin fut de leur rendre visite. Au lieu des grottes promises, nous ne découvrimes, après bien des recherches , que deux ou trois fissures à moitié remplies de débris des marbrières ; pour l’acquit de notre conscicnce d’entomolo- gistes, nous v descendimes à tour de rôle ; mais les insectes

aveugles que nous y venions chercher nous firent, encore,

défaut (1).

Les prairies , couvertes de fleurs, promettaient davantage ;

nous y fauchâmes en remontant le cours de la rivière, ce qui nous valut quelques Coléoptères et Hémiptères, mais

(4) Je n'ai pas vu, en Normandie, de grottes d’une origine et d’une dimension telles qu’on puisse espérer y rencontrer des insectes hyÿ- pogés ; celles de Caumont, près la Bouiile (Seine-Inférieure ), les plus considérables que j'aie visitées | ne m'en ont offert aucune trace,

+

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aucune espèce digne d'être citée. On battit dans le parapluie les arbres: saules, frênes, aunes, etc, ; mais les feuilles , humides de rosée et de pluie, ne recélaient qu’une très-faible population entomologique : des Curculionides: Orchestes , Cionus , Ceutorhynchus, Rhynchites , deux ou trois Elaté- rides des geures Limonius et Athous, et une petite Coccinella, tous bien connus de vieille date,

Le temps menaçait de plus en plus ; il fallut renoncer à la chasse sur les plantes. On descendit au bord de la Laize, qui coule sur de petits cailloux , et on se mit sur les atter- rissements à la poursuite des Coléoptères ripicoles. Le Bembidium tibiale, variété verdâtre, et son congénère

l'obrusum, Y couraient en nombre avec le Trechus minutus,

la Feronia strenua et le vulgaire Stomis rostratus ; çà et là, les Lithocharis ripicola , Stenus subæneus et deux Homalota sans valeur , se tenaient cachés dans les mousses humides et entre lés pierres des retenues.

Arrivés, en remonlant la rivière, jusqu’à Fresnay-le-Pu- cœux, nous gaguâmes par de petits coteaux les lisières de la forêt de Cinglais, le filet fauchoir fut déployé de nou- veau, mais sans succès, les taillis étant trop humides pour donuer asile aux insectes : sauf une Lena wnea, on ne prit que des Curculionides et Cérambycides ordinaires aux forêts. Le Macroglossa fucifurmis et quelques Melitæwa volaieut seuls dans les clairières.

11 fut décidé de revenir à Laize par les coteaux de la re droite de la rivière ; arides en grande partie et parsemés de pe- tites pierres, bien exposés d’ailleurs au midi , ils constituent une boune station pour les Coléoptères, Carabiques et

- autres; nous y primes deux Staphylinus stercorarius , in-

secte rare chez nous, eu compagnie des Sunius angustatus , Xantholinus tricolor, Dromius glubratus, Ophonus rupi- cola, etc.

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EnGn, dans des champignons, près du moulin de Laize, nous découvrimes, en nombre, d’abord un très-rare Tri- chopteryz, le Nossidium pilosellum, Marsh., et, au retour, à May-sur-Orne, l’un de nous recueillit une vingtaine de Calathus piceus, en soulevant les pierres entassées au pied d'un mur en vétusté. Le premier de ces insectes est nou- veau pour la Normandie; le second avait été trouvé une seule fois par M. de Brébisson aux Iles-Bardels, sur la li- mite du Calvados et de l’Orne.

M. Perrier présente à la Société les deux notes suivantes :

nn, ‘0 D => ‘SUR UNE ANOMALIE VÉGETALE DU BOLETUS EDULIS, * Par M. le docteur Arrren PERRIER. PL V, fig. 3

Les anomalies végétales ont été peu étudiées jusqu’à ce jour dans les Gryptogames, soit qu’elles se rencontrent moins fréquemment que dans les Phanérogames , soit que les natu- ralistes aient négligé davantage l’étude de ces jeux de la na- ture. Ce n’est que dans ces derniers temps que la tératologie cryptogamique à pris de l'extension. On n'’ignorait pas ce- pendant que certaines espèces de fougères, mousses, lichens, etc. offraient parfois des difformités qui se reproduisaient d’une manière assez constante. Parmi les champignons, le genre Agaricus à présenté des altérations organiques fort cu- rieuses ; l’Agaricus iurritus est même regardé comme pro- lifère. s M. Ch. Des Moulins, de Bordeaux, cite l'observation d’un

07 Agaric qui portait sur son. chapeau deux individus de son espèce ( Bull. de la Soc. bot. de France ,t. V, p. 21).

M. le professeur Clos signale le même phénomène sur un Boletus edulis ( Id., 1. IV, p. 74h). Ce champignon était surmonté d’un individu plus petit, adhérent par la base de son pédicule à la partie supérieure du chapeau principal.

M. Ch. Fermond rapporte, dans son ouvrage de Phyto- morphie, L 1, p. 494, des exemples analogues qui lui sont personnels. J'ai moi-même rencontré deux fois ces superpo- sitions dans l’Agaricus edulis. D'après ces savants observa- teurs, ces champignons surnuméraires n’offriraient qu’un simple phénomène de parasitisme, et M. Fermond les range - dans la classe des fausses prolifications, dont il explique le mode de formation. Les véritables unions proliféres paraissent beaucoup plus rares ; MM. Moquin-Tandon, Ed. Bureau et Fermond ( ouvrage cité, p. 49h) en rapportent plusieurs exemples suffisamment justifiés ; une fois aussi j'ai constaté un cas de prolification sur un Boletus edulis.

La monstruosité végétale qui fait le sujet de cette observation se présente encore sur un Bolet comestible. Son: chapeau C’ mesure 40 cent, decirconférence et se trouve surmonté d'un individu de même espèce C/, beaucoup plus petit. Ce dernier, adhérent par sa partie médiane, est complètement renversé : de telle sorte qu'il présente ses tubes en dessus , au lieu de les offrir en. dessous. Il est entièrement sessile. Ce sont donc deux chapeaux intimement unis parla partie médiane et externe du chapeau surnuméraire. Cette étrange soudure est-elle un cas de prolification vraie ? Je ne le suppose pas. Elle offre une grande similitude avec un phénomène observé par M. Fer- mond sur un Agaric de Ja section des Cortinarius, présentant une sorte de chapeau renversé et sessile à peu près au centre et au sommet du chapeau principal. D’après ce naturaliste, voici le mécanisme de cette espèce de superfétation :

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« Les bords du chapeau de cet agaric sont souvent comme « frisés par un excès de formation de tissu , et quelquefois , « quand Pindividu est jeune, cet accroissement est tel sur «un point du bord que celui-ci se relève ; le chapeau con- « tinue à croître de chaque côté du bord relevé: il en ré- « sulte bientôt une vraie soudure qui délimite et sépare, à « peu près au centre du chapeau principal, une sorte de « chapeau plus petit ; et, comme l'accroissement a lieu quel- “que temps encore dans les deux chapeaux superposés, les « bords de nouvelle formation se séparent complètement et « figurent ainsi une prolification qui, en réalité, n’existe pas. « En cherchant sur un grand nombre d'individus, on trouve, «_en effet, tous les passages entre le moment ce point se « relève eu celui ies bords de chaque côté de ce point vont « se souder, » (Ouv, cité, p. 496, fig. CV:)

Cette solution peut-elle s'appliquer à la végétation supplé- menlaire qui nous occupe ? C'est fort douteux’, car ces deux ceps sont uniformément développés dans toutes leurs parties, sauf le plas petit qui n’est pas stipité. Nous n’arons, sur la marge du chapeau principal , ni frisure ni traces de solution de continuité comme dans les types de M. Fermond. Ne serait-ce pas plutôt une germination de deux spores soudés ensemble ? L'absence de pédicelles s’expliquerait par latro- phie de cet organe qui n'aurait pu, dans la circonstance, puiser dans l'atmosphère une nourriture suffisante à son dé- veloppement , tandis qu’il recevait par ses points d’accole- ment toute la sève dont il avait besoin pour son accroisse- ment,

Quelle que soit, d’ailleurs, l'explication de cette singularité végétale, elle n'en est pas moins intéressante pour la térato- logie cryptogamique.

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NOTE sur UNE PROLIFICATION FRUCTIPARE OBSERVÉE SUR UNE ORANGE,

Par M, le D' PERRIER,

S'il existe dans les végétaux des anomalies par soustrac- tion, ils’en rencontre aussi par adjonction. Les augmentations numériques des organes appendiculaires des plantes, signalées par Linné, ont été étudiées avec le plus grand soin par MM. de Candolle, Duval et Moquin-Taudon. Ce phénomène , conna d’abord sous le nom de dédoublement, reçut plus tard celui de chorise. M. de Candoile leur a préféré, comme moins hypothétique, le nom de multiplication. Les feuilles, les sépales , les pétales , les stipules , les étamines surtout offrent de nombreux exemples de chorise. La multiplication du pistil est beaucoup plus rare.

On n'ignore pas que, dans certaines circonstances , l'axe floral continue son évolution, s’allonge, traverse le gynécée et donne naissance soit à un verticille de feuille, soit à une fleur ; ces cas de tératologie, assez fréquents dans la famille des Rosacées, portent le nom de prolification. « Les fleurs «_prolifères, dit M, Moquin-Tandon (Éléments de tératologie « végétale, p. 382, sont généralement infécondes ; elles « peuvent cependant donner naissance à des fruits, et ceux- « ci sont disposés à être prolifères à leur tour. »

Cette prolification, comme celle des fleurs, peut être frondipare, floripare ou fructipare , suivant qu'elle donue lieu à des organes foliacés, à des fleurs ou à des fruits.

440 :

Nous n'avons à nous occuper ici que de la fruchiparité qui, d’après M. Moquin-Tandon, est tantôt médiane, axillaire ou latérale. :

Dans la prolification médiane, c’est l’axe prolongé qui sert de support aux végétations supplémentaires. Dans la proli- fication axillaire, le développement anormal se fait à l’aisselle des parties organiques de l'appareil floral. Enfin, dans la prolification latérale , les expansions végétales naissent des supports en dehors des fleurs ou des fruits,

Dans la fructiparité médiane, le fruit surnuméraire est supérieur ou inclus, suivant la prolongation ou le raccour - cissement. de l’axe fructifère, et c’est cette dernière forme de monstruosité qui se rencontre quelquefois dans la famille des Amentacées, Le plus souvent, dit M. Cb. Fermond «(Essai de phytomorphie, & 1, p. 191}, cet emboîtement «est tel qu’au premier abord on ne se douterail pas de « l'existence de l’anomalie, Cependant, un œil exercé la re- connaît aussitôt à son ombilic, bien plus ouvert que dans les oranges ordinaires. Quelquefois une partie du fruit surpuméraire fait saillie, et daus ce cas, on trouve des carpelles relativement très-petits et souvent enveloppés « d'une écorce semblable à celle de l’orange-mère. En gé- « néral, l'orange surnuméraire, beaucoup plus petite , 0c- « cupe le sommet de l’axe central de l’orange-mère. »

Suivant M. Berthelot, on donne à ces oranges, dans les iles Canaries, le nom de Naranju pregnada ,. c'est-à-dire orange enceinte.

L'orange qui fait le sujet de cette observation présentait extérieurement le développement le plus normal, sauf à la partie supérieure, légèrement bombée en cône arrondi et

p plus résistante à la pression des doigts. Après l'extraction de l'écorce, on aperçoit un second fruit, de la grosseur d’une forte aveline, dont la moitié inférieure est

=

=

M:

logée dans une espèce d’entonnoir qu'elle s'est creusé au milieu des carpelles de l’orange-mère, à laquelle elle n’adhère que par sa base fortement adhérente aux 1éguments axillaires. Elle n’est recouverte, dans toute cette partie, que d’une en- veloppe diaphane, analogue à celle qui tapisse les carpelles avec lesquels elle est en contact. La moitié supérieure de celte petite orange est recouverte d’une écorce épaisse, d’un beau jaune-orangé, doublée sur elle-même à linstar des en- veloppes séreuses : ainsi, sa face externe et libre se trouve appliquée sur elle-même, en laissant toutefois un léger pas- sage à l’appendice pistillaire qui est lui-même logé dans l’ou- verture ombilicale de l'enveloppe principale. La face interne ou fongueuse de l'écorce du fruit supplémentaire ‘est donc en rapport, d’un côté, avec l'enveloppe transparente de ses carpelles et, de l’autre, avec la face interne de l'écorce de l'orange nourricière.

La grosse orange contient des graines dans tous ses car- pelles. Les carpelles de la petite sont irrégulièrement ver- ticillés autour d’une membrane axillaire, qui n’est que la prolongation de la columelle du fruit normal; mais les graines sont avortées.

Maintenant à quelle cause rapporter, celte superfétaion ? Est-ce le résultat de l’union intime de deux fleurs fécondées ? Je ne le suppose pas. « D'ailleurs, dit le savant auteur des « Éléments de tératologie végétale, quand cette. soudure « s'effectue, jamais un des fruits n’est porté au cœur de « l’autre. Généralement les carpelles s'associent de manière « à former un verticille général dans lequel on trouve Îles « éléments du verticille des deux fruits. » (Ouvrage cité, p. 389. )..

Parmi les formes de prolification fractipare, je ne vois que la fructiparité médiane qui pourrait résoudre en partie ce problème,

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« Quand l'axe qui porte le fruit supérieur est très-court « les fruits sont alors placés Pan sur l’autre , le supérieur «_ offrant sa base soudée sur le sommet de l’inférieur.

« Si l'axe est encore plus court, le fruit surnuméraire se « trouve logé en partie ou en entier dans le sein de l’autre « fruit, » (Ouvrage cité, p. 384.) .

Telles sont les poires présentées à l’Académie des Sciences’ par Perrault et Sedilleau { Mém. Acad, des Sc., t. X, p. 552). L'une d'elles semblait en enfanter une autre par sa tête ; elle s'ouvrait et s’élargissait pour laisser passer l’autre fruit.

L'orange que nous présentons offre une duplicité par in- clusion. Le fruit supplémentaire est supère et n’a d’adhé- rence avec le fruit inférieur que par une expansion de la membrane axillaire, Est-il admissible que ces deux fruits se soient développés en dehors l’un de l’autre dans leur état embryonnaire? Nous ne pouvons le supposer, N’aurions- nous pas plutôt ici une monstruosité par inclusion, une espèce de grossesse ovarienne ? Les exemples d'une pareilie aberration se rencontrent quelquefois chez les mammifères, N'avons-nous pas aussi dans le règne végétal quelques ano- malies analogues ? N'a-t-on pas constaté la pluralité des embryons dans une mêine graine? Suivant MM. de Candolle et Moquin-Tandon, les semences du citronnier renferment plus d’un embryon; l'oranger en a ordinairement trois à quatre; le Pampel mousse en à ordinairement huit à dix, etc. D'après l’auteur de l'Orgunographie végétale, 1 M, p. 72, celle monstruosilé serait due à la soudure de deux ou plusieurs ovules dont les embryons se seraient développés simultanément, tantôt isolés les uns des aulres, lantôt soudés ensemble. Qu'aurait d’étrange cette duplicité dans les ru- diments du fruit des orangers ? L'évolution de l'ovaire sup— plémentaire ne s’opérerait qu’autant qu'il recevrait l’im-

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pression des sucs fécondateurs, et c'est ce. qu'on observe dans cette gemmiparité :.les deux ovaires devaient certaine ment être en rapport, par leur pistil, avec les organes de la fécondation: ce qui appuierait cette supposition, c’est qu'on reconnaît encore sur l'écorce de l’orange-mère , à l'origine du gynécée, une ouverture circulaire qui devait livrer pas- sage au pistil du frnit inclus, comme s'il y avait eu em- boîtement des deux organes femelles. On comprend alors le développement simultané des deux ovaires. Si cette inter- prétation semblait insuffisante, nous ne voyons que la chorise, dédoublement pistillaire, qui pourrait aider à résoudre ce problème, 11 ne nous reste plus qu'à élucider l'effet si sin- gulier de rebroussement de l'enveloppe externe et colorée de l'orange supplémentaire. Je n'oserais m’engager dans une voie aussi périlleuse : les ouvrages de physiologie et de téra- tulogie végétale ne mentionnent aucun fait analogue, Qu'il me suflise de le consigner ici, la science le résoudra plus tard.

M. Eades-Deslongchamps présente, sur un fait analogue , la note suivante :

À propos de cette duplicité du fruit de l'oranger , connue sous la désignation d'orange grosse d’une autre orange, je rappelle que j'ai présenté à la Seciété, il y a quelques années, un cas analogue à celui que vient de décrire M. Per- rier. Mais, dans le cas présenté par moi, l'orange parasite , quoique prenant aussi son origine au pédoncule de l'orange enveloppante, se déviait de la direction de l'axe et venait se placer de côté, entre les carpelles; la peau particulière de l'orange parasite n'était pas retroussée, comme dans le cas vbservé par M. Perrier, mais enveloppait la petite orange d’une manière régulière ; sa surface était intacte, n’adhérait point aux parties environnantes; elle était jaune, granulée,

lil

. comme cellé des oranges ordinaires, malgré qu'elle fût enveloppée de toutes parts et ne {ût point en contact avec l'air et la lumière.

Je rappelle encore que j'ai soumis à la Société, y a longtemps ; une autre orange anormale qui ren- fermait , ou plutôt qui paraissait renfermer une autre orange. Mais celle-ci n’était pas environnée d’une peau par- ticulière (Voir planche 11, fig. 4, 2 et 3). En dernière analyse ;: ce n’était qu’un des carpelles atrophié , déformé , déplacé (fig. 2 b et 3 b), entouré par les autres car- pelles. L'un de ceux-ci (fig. 1 a et fig 2 a), formant l’un des éléments carpellaires du fruit, était plus court que les autres , et n’arrivait inférieurement , jusqu’à l’axe du fruit, qu'au moyen d’un cordon vasculaire (e, fig. 2). C’est égale- ment par un Cordon de cette nature (fig. 2 f) que le carpelle entouré arrivait à axe du fruit.

Le même membre entretient encore la Société du fruit d’un bigarradier observé par lui sur un des beaux orangers (bigarradier) que possède M. Le Comte dans son jardin de Vaucelles, faubourg de Caen. Tous les carpelles de ce fruit (pl. IT, fig. 4) étaient distincts et écartés de l'axe sur une longueur plus ou moins grande ; chacun d'eux était recouvert d'une peau jaune granulée : de sorte que celte bigarrade paraissait être un frait multiple à carpelles verticillés , comme en montrent normalement certaines es- pèces de Nigella , par exemple.

Le Secrétaire lit, au nom de M. Munier, la note suivante :

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QUELQUES ESPÈCES NOUVELLES DU GENRE TRIGOMA ,

Par M, MUNIER-CHALMAS,

Membre correspondant, préparateur de géologie à la Faculté des sciences de Paris,

J'avais l'intention de donner à cette petite note üne plus grande extension, mais, grâce aux espèces mal figurées ou simplement décrites sans figures par des auteurs français et étrangers , j'ai garder la plus grande partie de mes maté- riaux ct remettre leur impression à une époque un peu plus reculée.

C’est aux recherches de MM. Hébert et Pellat, dans le Boulonnais, que l’on doit la découverte très-intéressante des espèces que je vais décrire et qui m'ont été communiquées avec le plus grand désintéressement,

Ces mêmes espèces ont été découvertes dernièrement par M. Morel, de Glasville, dans le portlandien du pays de Bray.

TRIGONIA FERRYI, M.-C. PI, IV, fig, 1.

Testä subtrigont, arcuatä, convex@, anticè rotundat , costs subtuberculosis validis anticé in mediâtestæ parte eva- nescentibus ornatà ; areû cardinali rugis parvis munitä ; ca- rinû marginali dentibus validis munitä; lunul& simplici.

?

Coquille arquée, subtrigone, convexe, arrondie à sa partie

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antérieure ; surface ornée de côtes subtuberculeuses assez fortes, arquées et disparaissant en avant de la coquille vers le iilieu de sa surface, en laissant ainsi vers le bord antérieur un espace lisse ou ridé quelquefois très-régulièrement, selon les coutours du bord palléal ; corselet orné de petites côtes transverses ou de petites rides ; carène marginale munie de dents assez régulières et valides. 1 v a des échantillons ont deux fois la taille de celui qui est figuré.

Bar. Alprecht ; près Boulogne ( porilandien supérieur ).

Collection de la Faculté des sciences de Paris.

Je suis heureux de donner une preuve de reconnaissance et de respect à M. de Ferry, savant distingué, membre fon- dateur du Comité de Paléontologie française , en lui dédiant celte belle espèce.

TRIGONIA HEBERTI, M.-C. PI. IV, fig. 5.

Testä elongatä, arcuatä , anticé dilatatä, posticé angustà , compressiusculà ; costis subtubercuiais, leviter arcuatis, anticé in medio testæ evanescentibus, tuberculis parvis aut costs tuberculatis suppletis; ureâ cardinali subrotundatä, seu lavigatä, seu rugis parvis ornatä ; carinâ marginali

| posticè evanescente ; lunulä cavatä, simplicr.

Coquille allongée, arquée, dilatée en avant, étroite et com- primée en arrière ; surface ornée de côtes subtuberculeuses légèrement courbes, disparaissant sur le bord antérieur de la coquille, vers le milieu de sa surface, elles sont remplacées par de petits tubercules souvent rangés en séries régulières ; corselet souvent un peu arrondi, tantôt lisse, tantôt un peu ridé ; carène marginale Gisparaissant Lee MR = en s'ap-

*

M7 prochant du bord postérieur ; lunale simple, creuse, cachée, séparée quelquefois du corselet par des tübercules rudimen- taires (la figure est réduite de moitié ).

HaB. Alprecht, près Boulogne ( portlandien __. et pays de Bray.

Collection de M. idée de la Faculté des sciences de Paris, de M. Carré, etc.

Que M. Hébert accepte, comme une marque de respect de son élève dévoué, la dédicace de cette espèce.

TRIGONIA CARREI

Test elongatä, subtrigont ; costis subtuberculosis, va- lidis , anticè in medio testæ evanescentibus ; tuberculis parvis aut costis tuberculatis suppletisque ; are cardinali planä , sulco submediano tuberculis marginato ornatâ; ca- rinä anticè subtuberculosä, posticé tuberculis suppletä. Lunul simplici tuberculis regularibus marginatä.

Coquille peu allongée, subtrigone, ornée de côtes sub- tuberculeuses disparaissant en avant de la coquille, vers le milieu de sa surface elles sont remplacées par de nom- breux tubercules souvent alignés régulièrement : carène marginale subluberculeuse en avant, remplacée par des tu- bercules assez volumineux à sa partie postérieure, Lunule simple, séparée du corselet par des tubercules assez ré- guliers,

Corselet plat, muni d’un petit sillon sub-médian , bordé de tubercules.

Hab. Alprecht, près Boulogne-sur-Mer (portlandien su- périeur ). Je dédie avec plaisir cette espèce à M. Carré qui, le 26

MAS premier, l'a découverte et à qui appartient. l'échantillon décrit que je vais figurer d’ici peu de temps. Collection de M. Carré et de la Faculté des sciences de Paris.

TRIGONIA PELLATI, M.-C. PL IV, fig. 4.

Testä elongatä, angustä. anticè convexiuscula ; posticè partm angustà ; tuberculis in series obliquas anticé valdé infleras dispositis; areû cardinali angustä, seu lœvigatd , seu rugis minimis ornatà, in medio fossulà parvd. munilà ; carinà marginal posticé evanescente. Lunulä angustà.

Coquille très-allongée , étroite, nn peu convexe en avant , légèrement étranglée en arrière ; surface ornée de tubercules rangés en séries obliques, se redressant fortement vers le côté antérieur et longeant quelquefois le bord palléal ; cor- selet lisse ou un peu ridé, muni, vers Sa partie médiane , d’un petit sillon bordé quelquefois de légers tubercules plats et un peu allongés ; carène marginale disparaissant prompte- ment vers le bord postérieur. Lunule séparée du corselet par de petits lubercules, presque nuls dans les individus adaltes. (La figure est réduite de moitié. ) ,

:Hab. Portlandien inférieur des environs de Boulogne et du pays de Bray.

Je saisis avec empressement l'occasion d'offrir à M. Pellat, savant géologue, un témoignage d'amitié et de reconnaissance. TRIGONIA RIGAUXIANA, M.-G.

PI. IV, fig. 2. Testâ trigonä, antice dilatatä, convexä , posticè valdè ressâ, anguslâ coslis r } s propé Ca- depressä, angustâ costi tuberculatis arcuatis propé ca

419 rinam et ad basim angustis ; ared cardinali quasi in medio, depressiusculà , costis aut Tugis parvis ornat ; cariné mar- ginali denticulis validis posticé evanescentibus , ornatä. Lunulä simplici.

Coquille trigone , corbuliforme, un peu déprimée près de la carène marginale, convexe , dilatée en avant , Comprimée el très-étroite en arrière ; côtes tuberculifères, arquées, très- étroites près de la carène marginale et sur le bord postérieur ; corselet étroit , rugueux ou costulé, déprimé vers sa partie médiane ; carène marginale, munie de petites dents va- lides disparaissant en s'approchant du bord postérieur, Lanule simple, séparée du corselet par de petites denti- culations ou tubercules allongés.

Hab. Environs de Boulogne (kimméridgien inférieur). À la prière de M. Pellat , je dédie avec plaisir cette espèce à M. Rigaux, géologue distingué et zélé collecteur.

TRIGONIA GLASVILLEI, M.-C,

PI. 1V, fig. 3.

Testà trigonä, convexiusculà > Coslis transversis, par im excelsis, distantibus, curviusculis ornat ; areû cardinali bipartütä, costis parvis longitudinalibus ac transrersis decussatä ; carin& marginali mediocri , squamulis imbri- catis regularibusque ornatä. Lunulé simplici, angustä.

Coquille triangulaire , peu convexe , plus large que haute, ornée de côtes transverses peu élevées, distantes, légèrement courbes, laissant entre elles et la carène marginale une petite bande lisse et libre ; corselet divisé en deux parties inégales et treillissé par des côtes transverses et longitudinales

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tràç tit à ina! 5 M mnnio A LL 22

imbriquées et régulières. Lunule simple , étroite,

Hab. Portlandien inférieur des environs de Boulogne.

Je suis heureux d’attacher à cette espèce le nom de M. Morel de Glasville, qui a retrouvé dans le pays de Bray plusieurs des espèces que je viens de décrire.

Collection de M. Pellat.

TRIGONIA DESLONGCHAMPSIT, M.-C.

Svx. Trigonia quadrata (Agassiz). Étud, critig. sur les Mollusques fossiles, p. 27, pl. VI, fig. 7-0. Trigonia dædulea ( d'Orbigny , non Sowerby). Paléontologie française, Terrain crétacé,

Agassiz donna à cette espèce, que d’Orbigny confondait plus tard avec le Trigonia dædalea de Sowerby , le nom de quadraia , mais malheureusement ce nom avait déjà été bien antérieurement employé par Sowerby pour une espèce d'Angleterre, des grès de Black-Down ( craie chloritée ).

L'espèce dont nous nous occupons a déjà été très-bien figurée et décrite par Agassiz et d’Orbigny. Cette coquille est assez commune dans les grès verts du Mans ; la collection de géologie de la Faculté des sciences de Paris en possède de fort beaux échatillons.

Hab. (Fossile cénomanien ). Dans les environs du Mans.

Je suis heureux de donner ici une preuve d'amitié et de reconnaissance à M. Eugène Deslongchamps, savant distingué, bien connu par ses nombreuses publications sur les Bra- chiopodes, et ses intéressants travaux sur la géologie de la Normandie,

Le Secrétaire présente à la Société, de la part de son fils, deux mémoires étendus, pour être imprimés dans le XIV° volume en cours de publication :

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Études sur les étages jurassiques inférieurs de la Nor- maodie ;

Recherches sur l’organisation du manteau chez les Brachiopodes.

Comme les ressources de la Société sont très-bornées , et que les nombreuses publications imprimées depuis ces der- nières années ont notablement diminué les fonds de la Com- pagnie, le Secrétaire offre de prendre pour lui les frais d'impression de ces deux mémoires, ainsi que celle des nombreuses planches gravées intercalées, et des coupes et planches à plusieurs teintes qui sont jointes, dans le texte, à l'un de ces travaux. La Société accepte l'offre du Secrétaire, mais à la condition qu'elle paiera les frais de 200 exemplaires nécessaires à sa publication , au prix de re- vient, M. Eudes-Deslongchamps prenant pour sa part les frais des 300 autres exemplaires , ainsi que des planches et coupes gravées intercalées dans le texte.

F Le Secrétaire présente, de la part de son fils, le travail suivant : NOYEE

LA DÉLIMITATION DES GENRES TROGHOTOMA ET DITREMARIA

Par M. Eucèxe DESLONGCHAMPS,

Professeur nr a % Faculté des Sciences , ane du Comité Paléontologie franc

AVEC 1 PLANCHE LITHOGRAPHIÉE. ‘rai

Dans une note qui a paru dans le journal L'Instini, et dans le Bulletin de la Société ie ‘de bien

eh Fr mr UNE

: 1h22 pour 1862, j'ai déjà donné une analyse succinéte du petit travail que je présente aujourd’hui; mais la planche accom- pagnant ce mémoire fera mieux comprendre les raisons qui m'ont déterminé à former deux coupes aux dépens du genre Trochotoma.

Les coquilles de la famille des Æaliotidées sont presque toujours percées d’un ou plusieurs trous, de forme variable , suivant les genres : tels sont les Trochotoma , les Cirrhus , Polytremaria , Haliotis , etc. ; ou bien la bouche offre une simple feñte ou entaille plus moins allongée : tels sont les genres Scissurella , Pleurotomaria, Murchisoma. Ces trous ou fentes sont destinés à donner passage à un nombre pareil de tentacules , à la base desquels se voient les crganes de la respiration , qui consistent en deux branchies affectant la forme d’une plume,

L'animal, en grandissant, bouche ces trous en arrière et en même temps en oùvre de nouveaux en avant : de sorte qu'il y en à toujours un même nombre en exercice. Le caractère des trous et entailles est donc en relation directe avec les organes de la respiration. Aussi, chacune de leurs modifications a-t-elle donné lieu à autant de genres très- naturels.

Je pense, toutefois, que le nombre de ces genres ne répond que très-imparfaitement aux nécessités de la division naturelle des êtres de cette famille , et l’on doit, à mon avis, y établir un nombre beaucoup plus grand de coupes que celles qui sont admises anjourd’hui. C’est ainsi que déjà les Scissurelles ont été divisées en deux genres très-naturels : les Scissurelles proprement dites, dont l’entaille n’est jamais fermée en avant, et ressemblant, sous ce rapport, aux Pleurotomaires, et les Woodivardia, dont l’entaille se ferme sur le bord de la lèvre, d’une manière absolument ideñtique à ce qu’on voit dans le Trochotoma.

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Le genré Pleurotomaria lui-même , tél qu’on l'a compris jusqu’à ce jour, si largement représenté dans les mers des anciennes périodes géologiques , carbonifère , jurassique et crétacée , comprend un certain nombre de coquilles très- disparates entre elles, et dont l’entaille et la bandelette offrent des modifications très-importantes, el par conséquent des diffé- rences essentielles tirées également de l’organe respiratoire ; on connaît , en effet , des Pleurotomaires dont l’entaille très- étroite et en même temps très-Jongue, ne ressemble en rien

- à celle des autres, Ge sont ceux que mon père a nommés les

Pleurotomaires à bandelette étroite, ou Stenotæniatæ, Ceux-ci, absents dans les anciens terrains et dans le lias, ne commencent à se montrer que dans les couches inférieures du système oolithique inférieur, et surtout dans diverses assises des terrains crétacés. Ainsi donc, non-seulement par leurs ca- ractères zoologiques, mais encore par ceux de leur gisement, ces coquilles sont différentes des Pleurotomaires proprement dits. Pour moi, elles constituent un genre particulier que je nommerai Leptomaria , en prenant pour type le Leptomaria amaæna ( Desl. sp. } (1).

Parmi les autres Pleurotomaires, il en est qui se distinguent également de la manière la plus nette, par leur forme arrondie et ramassée, l’état presque toujours lisse ou à peine or- nementé de leur extérieur , et surtout par une entaille d’une excessive brièveté, quelquefois même réduite à un simple pli analogue à celui des Janthines. La bandelette offre également un caractère très-remarquable : c'est qu’au lieu suivre le milieu des tours, et par conséquent d’être apparente sur toute la spirale, on ne peut la voir que sur le dernier tour,

(1) Voir Eudes-Deslongchamps, Mémoire sur les Pleurotomaires , dans le VIITe volume des Mémoires de la Société Linnéenne de Nor- mandie, p. 144, pl. XIIT, fig. 6 a, b, c.

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cachée qu’elle est sur les autres par le développement de la co- quille. Je considère également les espèces de cette remarquable section comme un genre bien distinct, que je nommerai Cryp- tænia, en prenant pour type le Cryp. heliciformis (Des. sp.) (1). Ce sont les Pleurotomaires suturaux de mon père, et dont l'habitat est l'inverse de celui des Leptomaria ; en eflet, ces Cryptænia sont nombreux dans les terrains anciens, surtout dans les diverses assises carbonifères et triasiques, et les derniers représentants appartiennent au lias (2).

Nous ne laisserons donc, dans le genre Pleurotomaria ; que les espèces dont l’entaille est large et dont la bandelette u'est jamais cachée par les tours de spire. Ce sont encore les plus nombreux, et il sera facile d’y établir plusieurs sous- genres ou sections.

Le genre Trochotoma avait été créé par mon père, en 1847 pour un certain nombre de coquilles fossiles ressem- blant, par la forme extérieure, à des Pleurotomaires très- surbaissés et dont l’ombilic serait démesurément grand. Ils diffèrent spécialement des Pleurotomaires, en ce que la fente se fermait en avant (3). C'était donc une sorte d’Haliotide avec un seul trou respiratoire, ou: mieux un Pleurotomaire à entaille fermée.

À un certain instant de sa vie, l'animal, pour agrandir sa coquille , remplit ceîte entaille et en produit une nouvelle ;

(4) Voir Eudes-Deslongchamps, même mémoire, loc. cit., p. 449, pl. XVII, fig. 2 a, 6, c.

Dans un prochain article, je reviendrai plus amplemént sur les caractères distinctifs de ces trois genres, en décrivant un certain nombre de Cryptænia, que j'ai recueillis récemment dans lias moyen de May.

(3) Cette fente E est simple, de forme ovalaire (pl, III, fig. 3), et ter- mine en avant la bandelette B, qui n’est que le résultat, la cicatrice continue de cette fente et indique le trajet qu’elle a parcouru sur les tours de spire,

TR TN TR PERS

25

mais cette oblitération ne se fait pas brusquement : elle marche toujours d’arrière en avant, de manière que l’entaille diminue peu à peu jusqu'au moment elle est entièrement bouchée ; en même temps , il se fait une entaille nouvelle qui s'agrandit jusqu'à ce que l'animal la ferme. On conçoit alors comment il arrive un instant l’on peut observer à la fois , en arrière, un’ petit trou à l’oblitération partielle de l’ancienne entaille, ef en avant, une seconde entaille partielle aussi, puisqu’à ce moment de l’évolntion vitale , l'animal ne l'a pas encore fermée. Ainsi marchent les choses dans les genres Trochotoma et Woodwardia. Ce mode de développe- ment est parfaitement mis en évidence dans un échantillon de Trochotoma amata ( d'Orbigny) , provenant du coral-rag de Valfin , et qui fait partie de la collection de M. Guirand ; c'est celui que j'ai représenté pl. II, fig. 4, de grandeur naturelle, et fig. 5, grossi. On voit que l'entaille ancienne est Presque entièrement oblitérée et n’est plus représentée que par un tout petit trou ovale , tandis que la nouvelle entaille ne s’est pas encore fermée en avant. Cet aspect rappelle, en ce moment, un Pleurotomaire qui aurait une seconde ou- verlure tout-à-fait semblable à celle que présentent les Haliotides dans leur état normal.

M. d'Orbigny crut voir, dans cette disposition transitoire de deux trous, un caractère normal ; et, sans s'inquiéter du nom déjà donné par mon père, imposa celui de Ditremaria (deux trous) qu’on ne doit donc conserver à aucun titre, puisqu'il est postérieur à celui de Zrochotoma, et, en se- cond lieu , qu’il est à une méprise évidente.

D'un autre côté, si on observe de bors échantillons d’une coquille du coral-rag décrite par Zieten sous le nom de Trochus quinquecinctus, et par Goldfuss sous le nom de Vonodonta ornata, et tels que je les représente pl. HIT, fig. 4 et 2, on peut s'assurer qu'il existe une entaille assez

La

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- semblable à celle des Zrochotoma (Voir la fig. 2 de la

pl. II représentant cette portion grossie de la coquille) : aussi a-t-clle été décrite depuis par M. Buvignier sous le nom de Trochotoma quinquecincta, et par d'Orbigny sous ceux de Düremaria quinquecincta et Humbertina.

Cetté coquille, fort maltraitée dans toutes les figures données jusqu'ici, offre en réalité des caractères tout parti- culiers, dont l’ensemble à été mécoimu par presque Lous les paléontologistes. Quelques-uns s'étaient borués à re- Marquer qu'il existait, vers la columelle , une sorte de dent

analogue à celle des Monodontes ; d’äntres n’en avaient pas

même soupçonné l’existence, et, dans des restaurations hasar- dées, avaient représenté la base de cette espèce tout unie. Personne n'avait songé à en examiner l’entaille, qui est des plus singulières.

En effet, j'ai pu observer une suite magnifique d’échan- tillons en parfait état de conservation, recueillis par M. Gui- rand dans le coral-rag de Valfin (Jura), ét tous, sans ex- ception, offraient une entaille étranglée en son milieu (S), et leurs bords sont si rapprochés en ce point qu’on peut la considérer comme formée de deux trous respiratoires (E. F.) réunis par une simple scissure (S.) très-étroite. Cette dispo- sition est ici l’état normal; il y a, en réalité, deux trous : partant deux organes de respiration. On voit combien une pareille organisation diffère de celle des Trochotoma; elle nous rappéllerait plutôt celle du genre Polytremaria, qui n’est qu'une Haliotide à forme de Trochus.

C’est donc aux échantillons de coquilles semblables seule- ment, qu’on peut appliquer avec raison le nom de Ditremaria. Nous laisserons donc dans le geure Trochotoma la plupart des Ditremaria de M. d’Orbigny , et nous n’y consérverons que le Ditremaria quinquecincta, qui devient par R le type de ce genre ainsi restreint. Nous y ajouterons l’espèce dé-

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crile par mon père sous le nom de Trochotoma globulus. En effet, cette espèce de la grande oolithe de Langrune montre, dans la forme de sa bouche, üne disposition de no- dulosités tout-à-fait analogue à celle du Dir. quinquecincta , quoique moins prononcées, et qui sont bien mises en évidence . dans un échantillon recueilli il a deux ans à Hérouvillette (Calvados) , par mon ami M. Schlumberger, de Nancy. La forme de ce D. globulus est aussi beaucoup plus reuflée que dans les Trochotoma proprement dits. Quaîft à l’emaille, on ne la voit que rarement avec ses bords entiers: presque toujours elle est plus ou moins déformée et agrandie par des accidents, Toutefois, j'ai dans ma collection deux échan- tillons qui la montrent non altérée ; elle est en tout sem- blable à celle du D. quinquecincta. Le Ditremaria globulus est donc une seconde espèce de ce géïre.

La série de ces Haliotidées, à forme trochoïde, se trouvera ainsi établie :

1" section. sn non nacrées : Scissurella , Wood- wardia,

section. Coquilles nacréés: Pleurotomiaria, Lepto- maria, Cryptænia , Trochotoma, Ditremaria, Polytre- maria. :

Voici la caractér istique du genre Ditremaria, tel que nous l'avons circonscrit.

GENRE DITREMARIA | d'Orb; pars).

Coquille turbinée, voisine de forme des Trochotoma , offrant, lieu d’une entaillé respiratoire, deux trous ovalaires allongés , réunis par une scissure transversale ; base montrant une lärge callosité, excavée en son centre , d'où nait un tubercule arrondi plus moins gros, quel-

428 quefois à peine sensible. Bouche étranglée , carrée comme celle des Troques , et resserrée, sur chacune de ses lèvres droite et gauche, par une dent plus ou moins prononcée , comme dans les Monodontes.

Fossile de la période jurassique. Deux espèces connues, le Ditremaria globulus (Des. sp.) de la grande oolithe de Langrune, et le Ditremaria quinquecincta, provenant du coral-rag de Katheim ( Wurtemberg), St-Mihiel (Meuse), Valfin (Jura), etc. , etc.

Je terminerai cette petite note par la description de ces deux espèces,

DITREMARIA GLOBULUS /E. Dest. sp. /.

Syn. 1847. Trochotoma globulus (Des. }. Mém. de la Soc. Linn. de Norm., t VII, p. 409, pl. VIII, fig. 16... 19.

1847, Ditremaria globulus (d'Orb.). Prodrome, t. I®", p. 301,

G étage 41, 92.

4850. (d'Orb.). Paléontologie française, Terr. jurassiques, 11° vol., p. 586, pl. CCCXLIT, fig. 4 .…. 5.

Cogquille trochoïde , épaisse, à sommet obtus, plus large que haute , spire à angle convexe. Tours, an nombre de cinq ou six, rendus saillants par une bandelette arrondie, très-forte, offrant en dessus et en dessous de cette bandelette une dépression bien marquée. Tours offrant. des stries longitudinales assez prononcées, croisées par des stries transversales obliques effacées, et apparentes seulement dans les échantillons très-bien conservés. Entaille assez

SL EE CETTE z D T'AS

\

h29 longue, formée de deux trous allongés, reliés entre eux par une étroite scissure. Base large, striée légèrement à sa circonférence , offrant à son centre une callosité très-peu prononcée, et n’occupant guère que la moitié centrale de celte base, et excavée au milieu en entonnoir assez pro- fond ; lèvre droite assez épaisse , maïs n'offrant pas de tubercule interne; lèvre gauche montrant deux petites sail- lies peu prononcées , qui lui donnent une forme légèrement sinueuse. Ouverture assez étroite, à peu prés carrée,

Dimensions : largeur, du dernier tour à la base, 15 millim, ; hauteur totale, 44 millim.

Hab. Grande oolithe de Langrune. A. C,

Obs. Mon père n’avait pas, dans sa description de cette espèce, mentionné la légère callosité de la base, ni les sinuo- sités de la bouche, qui sont le rudiment des grosses dents qu'on remarque dans la seconde espèce. Toutefois, la fig. 21 de sa pl. VIII montre assez bien la forme de cette base; mais les deux figures qui représentent cette espèce de profil et par dessus sont mauvaises et ne peuvent en donner une idée exacte. Celle de la Paléontologie française est moins exacte encore : d’abord, le grossissement qu'on lui a donné em- pêche de la reconnaître ; de plus, ses proportions sont très- différentes de celles de la figure de d’Orbigny, dont la hauteur est beaucoup trop grande comparée à la largeur. L'entaille est très-mal représentée ; enfin la base en est com- : plètement inexacte : on n’y voit nullement exprimées ni les nodosités, ni la callosité médiane, et on lui a donné dans cette figure les caractères d’un véritable Trochotoma. Dans une prochaine notice , je figurerai de nouveau cette espèce , car les figures de d'Orbigny sont tout-à-fait méconnais- sables.

sn on

DITREMARIA QUINQUECINCTA / Ziet, sp. /.

PI. II, fig. 4, 2

SYx, 1830 Trochus quinquecinctus (Ziet.), Die versteinerungen, Wurtemberg, p. 46, PI. XXXV,

De 2e

1844 Monodonta ornata (Goldfuss), Abbiddung der pe- trefakten sise va IIIe v., p- 100, PI. CXCV, fi

1847 Ditremaria » (d’Orb. ), Mae . vol., p. 9, étage 44, n

1852 Trochotoma quinquecincta (Buv.), ae géologique de la Meuse, p. 39, PI, XXV,

_ _— Humbertina CL Id. , p.39, ph AXV,

8 1853 Ditremaria quinquecincta ARS , Paléontologie fran- çaise, Terr, jurassiques, t, I,

de dès Humbertina (ld.), Id, p. 393, PL CCCXLY,

1856 Trochus quinquecinctus (Quenst.), Der Jura, PI, XCV, fig. 23.

Coquille conoïde, épaisse, à soRneEE peu aigu, aussi large que haute ; spire assez saillante , à angle à peine convexe. Tours , au nombre de cinq ou six , arrondis et épais, sur lesquels la bandelette est à peine saillante ; offrant des stries longitudinales assez nombreuses et très prononcées, croisées au-dessus de la bandelette par des stries obliques à peine marquées , mais qui deviennent très- -fortes et no- duleuses dans la portion située-au-dessous de la bandelette. Entaille assez longue, offrant deux poitions plus pro- noncées encore que dans l'espèce préclente, réunies par

= DE

une scissure excessivement étroite. Base large, se continuant avec le dernier tour par une courbure uniforme , mais in- terrompue dans presque toute son étendue par une large callosité plus ou moins épaissie , lisse à son pourtour et ex- cavée en son centre d’une profonde dépression, dont les lèvres sont entourées d'un bord crénelé. Au fond de cette dépression nai une grosse dent arrondie qui fait corps avec la lèvre gauche ; celle-ci montrant en outre une se- conde grosse dent obtuse : ce qui lui donne une forme très- sinueuse, Lèvre droite offrant également un renflement bien prononcé en regard de celui de la lèvre gauche. Ouverture étroite, sinueuse.

Dimensions : largeur du dernier tour, 17 millim.; hauteur totale, 47 millim.

Obs. Quand on compare entre elles les différentes figures qui en ont été données , on ne peut croire que l’on a voulu représenter la même espèce : les caractères en sont aussi défi- gurés par les uns qué par les autres : l’un oublie l’entaille, un autre la fait à peu près lisse ; cela provient de ce que les auteurs ont eu entre leurs mains des exemplaires en mau- vais élat de conservation et la trace même des ornements avait disparu ; et que, dans leur manie de restaurer les ob- jets, ils ont donné à cette coquille dés caractères impos- sibles. Les deux figures données par M. Buvignier sont déjà d’une inexactitude très-grande , mais rien n’approche, sous ce rapport, de celles de la Paléontologie française , ‘et certes jamais personne ne pourrait s’imaginer que les Ditre- maria quinquecincta et umbertina, représentés sur la pl CCCXLY, sont une seule et même chose, Ce sont des figures de fantaisie, complètement différentes de la réalité ;

et si on rapproche de ces figures celle que je donne dans ma

pl, TEE, on sera bien plus étonné encore, Comment croire que

432

ces trois figures représentent une seule et même chose ? C’est pourtant l’exacte vérité, et ce qui peut donner une idée du de- gré de confiance qu’on peut accorder à certaines planches de la Paléontologie française. Quant à mes dessins, on peut s’y fier : je puis répondre de leur exactitude ; ils ont été mesurés et faits avec le plus grand soin sur des échantillons de la collection de M. Guirand , en parfait état de conservation, à fleur de coin , qu’on me permette cette métaphore. On peut voir, en comparant ces figures à celles des aôtres Trochotoma qui sont assez bien représentés dans la Paléontologie fran- çaise , mais surtout dans le mémoire original de mon père, on peut voir , dis-je, combien sont différents, et d’aspect et de détails d’ornementation , les deux genres Trochotoma et Ditremaria.

Hab. Corai-rag de St-Mihiel ( Meuse }, de Valfin (Jura), de Natheim ( Wurtemberg ), etc.

Explieation de la planehe HI.

Fig. 1 a, b, c. Ditremaria quinquecincta (Ziet. sp.). Du coral-rag de cars Grandeur nat. b,

dent de la lèvre droite ; d, dent de la lèvre gauche.

Fig, 2. Portion grossie d’une partie du dernier tour, montrant (E et F) les deux trous respiraloires réunis par une. scissure très-étroite (S).

Fig, 3. Trochotoma amata ( d'Orb.). Du coral-rag de Valfin. Portion grossie du dernier tour, montrant (E) l’entaille ovalaire du trou respiratoire unique et la bandelelte (B},

h33

Fig. 4 et 5. Trochotoma amata (Desl.). Échantillon de grandeur na- turelle, 4, et ] montrant simultanément une ancienne entaille (E) presque entièrement obli- térée par les progrès de la bandelette, et une nouvelle entaille (E’) qui n'est pas encore fermée en avant,

Fig. 6. = _— Échantillon, jeune encore de grandeur naturelle, et montrant l'entaille fermée comme elle se voit dans l’état normal.

M. Morière lit deux notes: l’une sur des Mitylidées fossiles, l’autre sur une Cycadée fossile des terrains juras- siques du Calvados. Ces deux notes sont destinées au XIV° volume des Mémoires , en voie de publication.

MM. Bin-Dupart et Faucon présentent, comme membre correspondant , M. Ferrand , pharmacien à Lyon (Rhône ).

A 9 heures 1/2 la séance est levée.

LISTE pes MEMBRES ADMIS À FAIRE PARTIE DE LA SOCIÉTÉ : Pendant l’année académique,

MEMBRES RÉSIDANTS.

MM. BensoT , membre du Conseil municipal de Caen. L'abbé Moxcoo, chef d'institution. DE FormiGxy DE La LONDE , ornithologiste. RauuiN, professeur d'histoire naturelle au Lycée. Octave FAuvEL , ornithologiste. Adrien DE La CHAPELLE, entomologiste. L'abbé BraRp, vicaire de St-Ouen.

MEMBRES CORRESPONDANTS,

MM. Esnay, ingénieur du chemin de fer de Lyon, à

Tarare (Rhône ).

GRENIER , président de la Société entomologique de France , à Paris.

LENNIER, directeur du musée du Havre (Seine- Inférieure ).

FÉRET, ancien juge de paix, à Pont-l’Évêque ( Calvados).

PRAILAUXNÉ (de), avoué , id.

Pierre , juge de paix à Rumigny (Ardennes).

Durour , secrétaire de la Société académique de Nantes ( Loire-Inférieure ).

D ED EE ER PET ep ER Et ER PTE es

135 MM. Le comte Paul pE GERMINY, membre de la Société

entomologique de France, à Rouen.

HERINCO, aide-naturaliste au Muséum.

Le marquis DE RAINCOURT , membre de la Société géologique de France , à Paris.

Coquax», professeur à la Faculté des Sciences de Marseille (Bouches-du-Rhône ).

BRéox , géologue , à Semur ( Côte-d'Or).

Maunvaup , botaniste, à Paris.

-Aïlph. Mizxe-Epwanps, aide-naturalisie au Muséum, à Paris.

COLLENOT , ancien notaire, géologue, à Semur (Côte-d'Or).

Le vicomte Henri DE BoxvouLoiR , entomologiste , à Paris.

FerRanD, pharmacien , à Lyon (Rhône).

Reynès, docteur en médecine et ès sciences, à Marseille ( Bouches-du-Rhône ).

SCHLONBACH, paléontologiste, à Salgitter (Hanovre).

Honoré Martin, Zoologiste, aux Martigues (Bouches-du-Rhône).

TABLE DES COMMUNICATIONS

PAR NOMS D'AUTEURS,

MM. Brépisson (R. pe). Liste des Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis en Dauphiné, Savoie et Provence, p. 322.

Caumont (pe). Propositions pour nommer deux délégués de la So- ciété au Congrès des Sociélés savantes, p. 240. Communications sur les travaux de la Société, p. 213. Communication d'une demande de M. le marquis de Vibraye relative à la présence de l'homme dans les alluyions anciennes, p. 327.— Concrétions calcaires trouvées dans une argile d’al- luvion, p. 329. Rend compte de l’exposition des arts et de l’industrie, à Bressuire, et d’une excursion géologique faite auprès’ de cette ville,

pr

p. 390. Descoxccnamps (J.-A. Eupes-),. Annonce d’un second mémoire sur les | Téléosauriens, p. 209, Note sur un nouveau | genre de monsiruosité ( Pharyngotus) de pro- venance ovine, p. 214. Explication des figures, p. 221. Quelques mots sur le diluvium de la falaise de Luc-sur-Mer et de Langrune, p. 328. Note sur des concrétions calcaires trouvées dans des argiles meubles de diverses époques, p. 329.— Note sur quelques anomalies de la fleur d’une variété de Fuschia, p. 376. Note sur des moi- sissures abondamment développées dans l'intérieur d’un œuf de Casoar de la Nouvelle-Hollande, p. 381. Note sur des moisissures développées dans les sacs aériens de la Grue de Paradis, p. 385. Note il iucti h tnhercnlenses qui se développent souvent sur des pièces d’ana- tomie et de zoologie, conservées dans l'alcool “+ affaibli avec le temps, p. 387, Note sur une :. orange monstrueuse, p. 411,

137

DesLonccuawps (E, Eupes-). Note sur la délimitation des genres Trocho= toma et Ditremaria , p. 424. Établissement des genres Leptomaria et Cryptænia, p. 423, Genre Ditremaria, p. 427. Ditremaria globulus, p. 428. Ditremaria quinquecincta, p. 430. Explication de la pl. III, p. 432.

Dunamez Anomalie de l'Orchis mascula , p. 389.

Faucon-Degursus. Allocution en prenant place au fauteuil de la pré-

sidence, p. 72, asp de la séance de distribution des récompenses à la Sorbonne, à la suite du corcours des nie savantes, p. 229.

Fauvez (Aïbert). Études sur les Staphylinides de l'Amérique centrale, principalement du Mexique, p. 8. Paiesrint, p. 41.— Leptochirus, p. 12,— Piestus, p. 21.—

Isomalus , p. 35.— Hypotelus, p. 42.— Leptinus, p. 44. Ancœus , p. 60. Glyptoma, p. 62. Description et figure d’une Aranéïde inédite de la Nouvelle-Calédonie, p. 66. Explication de la pl. I, p. 69. Premier addenda au mémoire sur les Lépidoptères diurnes et crépusculaires du Cal- vados, p. 126.— Rectification relative au Saissetia coffeæ, Ibid. Merle à plastron, Héron pourpré et Pipit-Richard, tués dans le Calvados, p. 127.— Énumération des insecles recueillis en Savoie et en Dauphiné, et descriptions d'espèces nouvelles , p. 253. Coléoptères, p. 256. Addenda et delenda au catalogue des Coléoptères de France de M. le D' Grenier. —Staphylinides, p. 348. Partie entomologique de l’excursion linnéenne faite, le 25 juin 1864, à St-André-de-Fontenay et

à May, p. 405 Fenny (0E). Note sur les Crustacés et Spongitaires de la base de l'étage bathonien des environs de Mäcon, p. 365.

Crustacés, p. 367.— Eryma Etalloni, p. 368. Eryma affinis, Ibid, Glyphæa Bathonica, p. 370. Spongitaires, p. 572. Explication des pl. VII et VIII, p. 375.

Hazmique. Hydnum erinaceum recueilli à Clinchamps, p.123.

Mazsnance. Lichens de la Normandie, préparés et classés d’après la méthode du docteur Nylander ,:p. 229.

Moniène. Allocution en quittant le fauteuil He la présidence , p. 7. Communications diverses sur des Lichens, sur le Mernium lacrymans et sur une défense d’Eleph igenius trouvée à Louviers, p. 128, Dessin on, Pinna fossile de la craie de Houl- gate, p. 226. Procès-verbal de l’excursion faite à St-André-de-Fontenay et à May, le 25 juin 1864, P: 397. Parlie botanique, p. 398. Partie géologique, p. 404.

Picanp. Note sur la topographie d’un des cantons du dépar- tement de la Meurthe, p. 327. PIERRE, Recherches expérimentales sur le développement du

lé, p. 74. Chapitre 1°". Considérations géné- rales, Jbid. Chap. IL Étude préliminaire, P. Pt Chap. II. Marche suivie dans les ex- ences, 87, Chap. IV. Première série . p. 90. Chap. V. Deuxième série d'observations, p. 94. Chap. VI. Troisième série d'observations, p. 400, _—. VII. Qua- trième série d'observations, p. 109. Chap. VIII. Cinquième série RS P. Pr, IX. Sixième série d'observations, p. 430. Repré- sentalion graphique des résultats obtenus, p. 460. Résumé et conclusions, p. 177. Quelques observations sur le rendement, p. 494. Obser- valions sommaires sur l’épuisement partiel produit par la récolte, p. 198.

ScuLumsencer, Note sur trois nouvelles espèces d'Aluria recueillies dans le minerai de fer des environs de Nancy (Meurthe), au niveau des Ammsnites Sowerbyi et Murchisonæ, p. 222. Alaria lothuringica, Ibid. Alaria Roubaleti, p. 223,— Alaria rarispina, p- 225. Analyse du II° volume des communi- cations paléontologiques de M, Oppel, professeur

VasiczarD (E, ). |

439 à l'Université de Munich, p. 223. Zone de l'Ammoniles transversarius , p. 240. Zone de l’Ammonites bimammatus, p. 244. Zone de l’Ammonites tenuilobatus, p. 248.

pres de plantes de la Nouvelle-Calédonie,

332. Violariæ , Ibid. Tiliaceæ, p. 334. Gutifere, Le 337, Leguminoseæ, p. 339, Mimoseæ , 344. Saxifrageæ, p. 342. Se ep Jbid, Rubiaceæ, p. 344 Oleaceæ, p. 345. Loganiaceæ, p. 346 Hyme- nophylleæ , p. 347. Note sur quelques plantes de la Nouvelle-Calédonie, p. 392. Éleocarpeæ , Ibid. Umbellifereæ , p. 393.— Proteaceæ , lbid.

TABLE DES MATIÈRES.

Avis aux Sociétés correspondantes. , . IW Composition du Bureau de la Société Soit fase 1863-64. Y Extrait des nouveaux statuts et réglement de la Société. . . vi Liste des membres honoraires et résidants de la Société. . +. 1x Liste des membres correspondants qui ont adhéré aux nouveaux MU T0 ue un ee st de RP Us SUUUAR PA

SÉANCE DU 9 NOVEMBRE 1863.

Den Mi: he Mol: 6. 5. éme de, © 4 COFFONOR RCE Es dd dr he 0 Allocution de M, Morière, en quittant le fauteuil de la présidence, F2 Études sur les Staphylinides de l'Amérique centrale, Abu

ment du Mexique, par M. A. Fauvel. . 8 PiesrTint. ED A PP ee Ds Cu nt L er: NORME Ne à dde + à ‘à RO

PROS ST ES Suis «10e Es DPMARENTRIGEP «dus vue ss 41 PROHOEES 3 éd . .à4D MCRICURNS 5 is aie + 0: 4 39

TONDPERRES EN à rs is à + + 20. ee LACOPHIT ER 4 5h suit ja à à + 2: 20

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ll É | PAM à | AE , *. | MO , SE ne | RE | | FÉES | | SHNRES A EggesyyÈée

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II. Isomalus bicolor, . . . OP TRES

intcrruptus. . .

Le ages ar

IV. pote mere se es prete 5 +

_— os TX V. Lispinus sobrinus . . . atlenualus. .… .

laticollis, : à: à quadripunctulus . = striola,

fineariss : 5: gene granadensis. . ;

insularis. à : anguinus + «+ ; opacus, +‘: brevicollis, . . _ NS

ee qu : VI, Ancœus SARA Fes

VIL Glyptoma crassicorne. + .

dénticollés ”; :; rufrolles:s 5" on FRS PE À éomipiile. 5 + à:

Description et figure d’une PERS

édonie, par M. A. Fauvel. Gasteracantha lœta. . .

. . , 0 . . . . + + . . . - . - . L] + LD . - - . [2 L1 - L

È . . . . . + . . o . - - . . . . - . . . -

inédite de la

L L2 . L2 L2 LA - LI L2 SE A LA LA - L1 - - SHARE Pa LL L] - É ne L] L2 - L2 - - - LA L2 - ei EE LA L2 L2 Nouvelle- ë

tation, comme membre aber: æ M. ah: et sd MM. Th. Ébray el Grenier comme correspondants. . . .

70

La

h42

Fes DU 7 DÉCEMBRE 1863.

Dons faits à la Société. . . .’ 74 Allocution de M. ne D en ns le pute de ta

prési SAN ane émane Ni sd D rar 73

Recherches no sur le bai du blé « et sur Ja répartition dans ses différentes parties des éléments qui, le

constituent, , . PU DR tin dues I. Considérations Éoëriles. RS D ee (te Ne IL Étude préliminaire, , M aie LUN DE IT. Marche suivie duns les cmérinets. haie Ve Us IV. 4'e série d'observations, : . Er CR St O0 V. 2 Id. D RS en 0

VE. Id. RAR Re cd PU de Lil

VIL 4e Id. SE

VIIL Id. 118 Liste de Lépidoptères donnée, par à M. F net. comme és à son mémoire publié |” lernière dans le XIII° volume

des Mémoires, . . 126 Rectification de nom du É à en ar vb. »

par le même. . . «+. s bi

Auuonce, par le même, ie trois oiseaux assez rares pour la faune normande. . M. Morière présente, au nom F4 M. Maibranchè, Hs à Rouen, un 1°" fascicule de Lichens. . 128 Échantillons de divers Champignons ie. par le on membre . . se Aid Annonce de la PAR PR PEER d'Elephos ; primigenius dans le diluvium de Louviers. . . . . . Jbid,

de MM. G. Lennier, conservateur du Dose du Havre; Féret, ancien juge de paix; Prailauné, avoué à Pont-l'Évêque, Jbid.

43

SÉANCE DU 4 JANVIER 1864.

Dons MAS aa Doriié 5 2" 5 7 ÉLUS ir eg Correspondance. . + Jbid. Deuxième are du de F3 M. Pièrre, Linie: étés expérimentales sur le développement du blé. , . . . 130 IX. dt site d'OberNaLioNs 5" 6 ET COLOR NOTA Résumé et conclusions. . . 477 Réception de M. Moncog comme PAR PATES , et comme membres correspondants, de MM. Lennier, Féret et Prai- None" PRE A NS Hu UE FAURE à Présentation, comme membre nes: M. Formigny de La Loude, el comme membres correspondants , de MM. Piette, juge de paix à Rumigny, et Dufour, secrétaire de la Société académique de Nantes. . . + + HA

SÉANCE DU FÉVRIER 1864.

Dons MAPS RU Bo se np, ie,

Correspondance. . . 208 Distribution, aux pal M à XIE vol, Été Mémoires dela Société. . . Ibid, M. be e annonce la hdi partie son grand travail sur les Téléosauriens. « ; 209 Nomination de deux délégués pour assister au ones ds So- ciélés savantes, qui aura lieu à Paris. . 210

Nomination, comme membre résidant, de M. de Foie de La L

de. LP Re MP EE ME SU Korniostiéive es Smrésaéand, deM, P. deGerminy. Ibid. Présentation, comme membre correspondant , de M. Herincq. . Ibid.

SÉANCE DU 7 MARS 1864.

0 #

Distribution du VIIJ- volume du Butetin, , . . . , +. .243

hhl

rise de M. de Caumont. . . . dE + 0

A SOCIÉTÉ ARRÈTE, À L'UNANIMITÉ, QU'A L'AVENIR LES TRAVAUX

PRÉCÉDEMMENT IMPRIMÉS NE SERONT ADMIS A AUCUN TITRE DANS SES PUBLICATIONS . . ss SN It

Note sur un nouveau genre de monstruosité je provenance ovine (Pharyngotus), par M. Eudes-Deslongchamps. . . . 214

Note sur trois nouvelles espèces d’Alaria recueillies dans le

minerai de fer des environs de Nancy (niveau de l’Ammonites Murchisonæ), par M. Schlumberger, membre corresÿondant, 222 Alaria sante rs Do FU dAIDHE D NS a SNS IS CE de PE hole de la aide VI. é 226 M. Morière présente à la Société une RCE d et un de grandeur naturelle, de la Pinna Deshayesi. . . . . Ibid,

La Société adopte l'heure de 7 heures 1/2 du soir pour ses séances

mensuelles. : - ., « . Ibid. Nomination, comme nie cran de Mat Paul de Germiny et Herinegq. . . . . è Fu dr 40

SÉANCE DU 11 AVRIL 1864.

Dons fais à Sociétés: Li. SN En SL di ut Non «tt SR ee 20e US D a A de re. Médaille d’or accordée au Secrétaire de la Société Linnéenne pour son travail sur les Téléosauriens, au concours des Sociétés savantes des départements tenu à la Sorbonne. . , “229 Médaille de bronze accordée, à cette occasion, à la Société sr d0UL Rapport sur des Lichens de la Normandie, préparés et classés par M. Malbranche d’après la méthode du docteur Nylander. [bid. Le Secrétaire lit quelques pages de son deuxième mémoire sur les Téléosauriens du département du Calvados, ayant trait au Televiatras Cadomennies 5 Ti TO F4 2.288

de M. Oppel, professeur à l’Université æ Munich ; re M. Schlumberger, membre correspondant. . . « + Ib. Zone de l'Ammonites transversarius. . , . . . . 240

hh5 Zone de l'Ammonites bimammatus, . . . . . * HS SU 480 tenuilobatus. . + 248 Énumération des insectes recueillis en SE 2 et en nettes

(1861-63), et descriptions d’es espèces nouvelles, par M. A. Fauvel. , . D INA MEET eds + 203 CR Liste des Mollusques terrestres recueillis en Dauphiné, Savoie et Provence, par M. René de ss » membre corres- ant . 322 habailon c comme des ln - M, un st

d'histoire naturelle au Lycée, . : 824 SÉANCE DU 2 MAI 4864.

PT UN 18 SOC, 7 jus é 5 + 029

Correspondance . . , M ds eus ++ If,

Demande adressée par M, ee Vas. se VUS, s, DE

Communication de M. Eudes. Deslongchamps à ce er « + Ibid, Coucrétions calcaires trouvées dans une argile d’alluvion, pré- sentées par M. de Caumont. . S + 029 Communication de M, Rules Balise: ; sur di concrétions de même nature, abondamment répandues dans le diluvium De aitirons EC eV à + 330 Reddition des comptes du Trésorier, . , 331 Plantes de la Nouvelle-Calédonie NES par ". E. Vieillard

membre correspondant. . : « 33 Violariæ. , US Réobe à : sais OM RON, 2 PL... 1, MN Le des DUT

ne did a . 339

D dE RE En A - +. SA

RS on ee Mn inn in 0. . Dél a

+ + ë LE

RE à ne mine ee vi 1 à ÂT

Addenda:et delenda aw cata'ogue des Coléoptères de France de

M. le docteur Grenier, par M. A. Fauvel. . . . 848

Staphylinides. . à Ib, Nomination, comme dite nés: de ". Rob, profieur

au Lycée. Nomination, comme ne: ‘de M Coltetiot et Bréon, géologues à Semur neo e US A GE

Présentation dants, de MM. le marquis de hdiout, Coquand, Lisboa Milne-Edwards et Ma-

HV 5 50 envi se pis : À

SÉANCE DU 6 JUIN 1864.

Dunes PR IR PONS 4 nn SO Lu + 1 2 NU Correspoñdañce . . . 361 Note sur les Crustacés et Mbdiibée Fs L de Petige thônien des environs de Mâcon, par M. de Ferry, membre corréspondant. . . . . . es A CR dr D à se = 001 Dre PROMESSE "TS Le 0. AUS ES ARS à ce cn or HN GPS PORN ER RTS ne rh tas 9

Explication re ses VII « et vi. RAT 375 Communication de M. Pierre, relative à la germination des PER et aux diverses phases de leur développemen + Ibid. M. Luard présente pen coquilles vivantes . la Nouvelle Calédonie. . Ibid, M: A: rs bien un don sur la dévibilien à insectes rincipalement des Coléoptères en: France. . . Ibid. 0 de grande Laille trouvés dans les ie nés viennes des ‘environs de Trourn, par M; Bourienne. . + 376 Note sur quelques anomalies de la fleur d’une variété de Fuschia, nommée par les horticulteurs Reine de Hanovre; et sur d'au- tres anomalies concernant le nombre-des divisions du calice et de la eorolle d’autres variétés de Fusehias , par M. Eudes- Deslongehamps, secretaire de la Société. , . . . Ibid,

= Nole sur des moisissures abondamment développées dans l’in- térieur d'un œuf de Casoar de ta Nouvelle-Hollande, par M. Eudes-Deslongchamps . . . es Note sur des moisissures développées dans re sacs sde de la Grue de Paradis, par M. Eudes-Deslongchamps, . . . ns sur ie ni ER sn ou DEEE qui se ou de zoo!ogie matrtté dans l'alcool affaibli avec le temps, par M. Eudes- Deslongchamps. . Anomalie de l’Orchis nc: por M. . Dubnièl ailes cor: NI te SU tr. Te fre VS Die Note de M. de Caumont sur le lias du département des Deux- AUvres - °. 5 Note sur quelques os Fa la Nvéellé Ciné p par M. Vieil- lard, membre’ correspondant. =. :. :. *. + . , : PACA FRIR "ii tu ts Ta sante NT

381

385

_— 389

390

Umbelhfen®:. "st ts st as ee a Te à A Proteaceæ . . s *0Ul Fixation de la course Mnbbrisié sise à | May dés le courant de juillet. . . 94 Nomination, comme néiéeé ronatéishelié æ MM. _ marquis de Raincourt, Coquand, Alphonse Milne-Edwards, le vicomte de Bonvouloir et Malinvand. . . 39% Nomination, comme membres résidants , de MM. # de La Chapelle et Octave Fauvel. . . . . . . . . . Ibid. SÉANCE DU & JUILLET 41864. Dons faits s la: SNBRIÉ. in mommmai 4 7 dau. ous “+: 908 ance PET A Te à PR ne | Reddition . comples nu Trésorier. _. ee: rl Proces-verbal de l’excursion faite à dc hodé-de-rctréer et à May . eve NuuRens. Nix: ile Partie indique et siibsion: S par M. More. js s'IDRE Partie entomologique, par M. A. Fausel. . .. AU

Note sur une anomalie végétale du Boletus ssl, par M. le NOR PNR nl LE din de à 0

pee h48 p_ Note sur une prolification Ssae observée sur une orange,

par M. le docteur Perrier. 409 Note sur une orange monstrueuse, par M. der eut, had Note sur qeciques espèces nouvelles du genre Trigonia , par

M. Munier-Chalmas, membre correspondant, . . . 15

Fr Ferryi . . ne cie BR . | Ibid. Re ae à je Mi mis ah. à «+ A6 ds OR ne LS dr à « siphe cn de 5 Ne ne NN id en Dis. a. h18 Rigauxiana . ER ui . Ibid. Glasvillei. . ete de RE M Le a RE se RUES 420

Note sur la délimitation des genres tetes et Ditremaria , par M. Eugène Deslongchamps. . . . + . +. . 424 Genre Ditremuria. , a Ne had 427 Ditremaria globulus +. . + + . + . . . 128 ptite 0 05 à un Vi à 5e Ne. D Explication de la planche HI. . 432

Présentation, comme membre PR) Fa M. Done

pharmacien à Lyon (Rhône), . . . 33 Liste des membres admis à faire partie de: la Société Ro

l’année académique. . . É s je A

436

Teble . communications, par eue he de Le LE

Caen, imp. F. Le Blane-Hurdel.

Bulletin Soc. linn. de Normi° tome IX.PL.IIL. : : Æ 40 L Lugène Deslongchampes lith Lo. Fuquat, à Fri. 1 2. Genre ditremaria. - 3_ 6. G trochotoma.

Bulletin Soc. linn.de Normä° tome IX. PI, IV.

1 2

pi

Ætiyére Destongeharmps ZA. Lnye. Becquet, à Paris.

Trigoni es portl andiennes

du Boulonais.

& > 5 1e 3 & F4 Bulletin Soclinn de Norm“* Tome K.PIV.

Lugene Pesle mychanipre {itb rss Lemarchand

Bulletin Soc.linn.de Normti° tome IX PL VI. 5

Jehluméerger Lt mp. ns de 123. Alaria Lotharingica, Ool.inf. 4-6, . A... Roubalet., 7:41 À.

rarispina ;

Bulletin Soc.linn. de Normäi° tome IX PL VII.

4

Le Lerry deit Lip Becquet, Paris. Pr y Deslongchamps Lt.

9 Bulletin Soc.linn. de Norm tome IX PL VIII.

De Ferry dl mp. Becquet, Paris. Lug. Deslongchamps Ut.