Cullale. moment. 1(J2-f1) a LEP - | BOTANICAL | “. GARDEN LIBRARY NE. ! BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÈTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 10 FÉVRIER 1884. Présidence de M. BAILLON. M. H. BAILLON. — Linné transformiste. — Les espèces végétales naissent (orfæ sunt) les unes des autres. De l'une d'elles, à une époque plus ou moins éloignée (o/im) en est sortie une autre, ou en sont sorties plusieurs autres; et cela ne peut être même mis en doute (dubium non est). Ce n’est pas le changement de lieu qui suffit à modifier les espèces ; sinon elles redeviendraient ce qu’elles _ étaient primitivement quand le lieu lui-même serait changé. D’ail- leurs, ces espèces relativement nouvelles, sont et demeurent cons- tantes. Qui a dit tout cela? C’est l’orthodoxe Linné lui-même. Une plante telle que le Prunella laciniata, considérée comme spécifique- ment distinct du P. vulgaris par la plupart des botanistes, depuis Linné jusqu’à Grenier et Godron (F1. de Fr., II, 703, 704), est ce- pendant issue du F. vulgaris, à une certaine époque, et elle ‘ demeure constante. On lit dans l’édition 2 du Species (1763), à la page 837, au sujet du P. laciniata issu du vulgaris : « a qua olim orta; structura hodie persistens ; adeoque tantillum diversa ». Ce pes a déjà été cité, mais peu souvent, je pense. En voici un utre du même ouvrage (p. 1050), qui a été moins remarqué. ne y énumère comme espèces distinctes du genre Scorpiurus _ les S. vermiculata, muricata, sulcata, subvillosa. la première et la .. dernière appartenant à notre flore et considérées toujours comme _ nettement distinctes (GREN. et Gopr., Fl. de Fr., I, 492). Puis _ Linné ajoute textuellement : Species Le omnes olim ex una specie ortas este dubium non est; nec sufficit locus harum genera- . qui tum mutatus eodem redderet ; quæ itaque mixtura ha- _ Tum produxerit constantes plantas? Qui has omnes aut conjungat aut distinguat videtur argumentis inniti ». Ces passages et beau— _ coup d’autres, qu’on va désormais rechercher, tenir le titre de cette note : Linné était transformiste à ses heures M. H. BAILLON. — Sur quelques Anémones monstrueuses. — Ftaines Anémones doubles, aujourd’hui cultivées en abondance — 410 — dans le midi comme fleurs ornementales, et en particulier une forme à fleurs rosées, dont le centre est d’un vert tendre, pré- feuilles dont les bords peuvent être inégalement dentelés, mais ne portent aucune trace d’ovules. Le fond de ces carpelles est souvent plus ou moins jaunâtre, d'apparence légèrement glanduleuse ; et l'on ne peut s'empêcher de trouver que ces cornets anormaux res- semblent déjà beaucoup à certains des nectaires tels qu'on les ren- contre dans les HeZleborus, les Tsopyrum, etc. Ils ne diffèrent guère que par leur teinte verte et la direction de leur lame de ce qu'on appelle les pétales dans les fleurs des Trollius. Mais l’examen des étamines stériles est bien plus instructif. A des degrés divers, ce sont des cornets d’un vert pâle, plus ou moins longuement stipités et à limbe plus ou moins concave. Tantot les bords et le limbe sont libres dans toute leur étendue, et alors l’étamine représente une petite feuille verte, étroite et allongée, Mais tantôt aussi, et plus fréquemment, ces bords sont inférieurement unis dans une étendue variable, et la consistance glanduleuse du fond des sacs représentés par le limbe, est bien plus prononcée que dans les carpelles anor- Maux. En pareil cas, ces cornets ne diffèrent pas des organes dessus mentionnés, Organes qui ont été considérés comme des pé- tales par bien des botanistes et qui pour nous ne sont que des sta- _minodes. Or, ces staminodes, dans les cas où on peut les considérer comme normaux, présentent tout à fait les mêmes caractères que les étamines transformées et très nombreuses que nous observons dans les Anémones dont nous nous occupons ici. ee ’ SÉANCE DU 5 MARS 1884. Présidence de M. BAILLON. : M. H. BALLON. — Les Xylolæna ef La valeur de la famille des Chlénacées. — Nous n'avons pu décrire que le fruit du Scleroo- læna Richardi, de la famille des Chlénacées, et nous avons (Dict. Bot. HI) préféré ce nom générique à celui de Sc/eroolæna, afin Pen — 4ii — qu’on ne pût faire confusion avec le genre de Cypéracées Sclero- læna. Aujourd’hui, nous possédons, grâce à M. Humblot, les | fleurs et les feuilles du Xylolæna, et nous pouvons en donner une analyse sommaire dont les résultats seront d’importance, puisque, comme nous le verrons tout à l'heure, l’étude de cette plante amè- nera forcément la suppression de la famille des Chlénacées. Le sac ligneux, qui prend tant de développement autour du fruit, est rela- tivement peu développé dans le bouton. Ce n’est qu’une capsule, à peu près de la forme de celle d’un gland de Chêne commun, et elle est accompagnée à sa base de bractées dont le nombre est ordinairement de deux, bractées dont nous n’avions pas vu la trace au pied des fruits isolés que nous avions pu examiner. Une de ces bractées, plus grande que l’autre, peut être bilobée, l'autre demeurant entière ou émarginée; et l’une d'elles a souvent une # fleur de deuxième génération dans son aisselle, de sorte que les fleurs du Xylolæna sont souvent géminées sur un petit rameau axillaire commun ; mais n'étant pas du même âge, elles constituent une cyme unipare biflore et très contractée. C’est là probablement hizolæna, dont le Xerolæna n’est pas fort éloigné. Les bords de la cupule de l’involucelle présentent dans le bouton des particula- rités très remarquables : après s’être brusquement épaissis en une sorte de bourrelet, ils se rétrécissent subitement au-dessus de ce dernier en une collerette frangée qui est formée de petites baguettes rigides, dressées, en nombre indéfini, chargées de nombreux poils qui en font autant de pinceaux d’abord dressés. Mais dès que la floraison est terminée, toute cette collerette se rabat intérieure ment sur l’orifice de l’involucelle ; cet orifice se trouve en grande partie obturé; on n’y voit plus qu’une ouverture centrale répon- dant au sommet du gynécée. Tout le reste de la fleur, calice, corolle et androcée, est alors comme séparé et chassé par cette col- Jerette et se détache en une seule masse du réceptacle floral. pér anthe apparaît alors dans son ensemble, Il possède une belle corolle à larges folioles tordues, blanches et rosées, dit-on, et dont le bord droit recouvre fortement le bord gauche du pétale voisin (en observant le bouton par l'extérieur). Avec ces pétales, et plus en dehors, alternent cinq sépales inégaux, légèrement unis à leur base et disposés en préfloraison quinconciale. Les sépales 1 — 412 — et 2 y sont bien plus petits et plus épais que les autres ; mais ces trois derniers, larges et minces, se disposent le plus souvent aussi, à un certain âge du bouton, en estivation tordue ; et, contrairement à ce qui arrive pour les pétales, c’est leur bord gauche, qui, vu du dehors, est recouvrant. Quant au disque qui, dans tant d’autres Chiénacées, a la forme d’un gobelet continu ou à bords crénelés, il est ici partagé en cinq grandes écailles alternisépales, terminées ‘par de longues soies et sur la face interne desquelles s’insèrent une grande partie des étamines, disposées de la sorte en cinq grands _ faisceaux. L'androcée est donc ici le siège de dédoublements très prononcés. Quant à chacune de ses pièces, elle est celle d’une Chlé- nacée en général. L’anthère est réellement introrse; mais elle se renverse, se réfléchit et sa portion supérieure au moins regarde Pextérieur de la fleur par la face de l’anthère, là où se trouvent les deux lignes longitudinales de déhiscence. L’ovaire est trilocu- laire. Le style qui le surmonte est creux, et sa paroi porte intérieu- rement trois bandelettes longitudinales pariétales qui correspon- dent aux cloisons interloculaires. En haut, par suite, la tête stig- _ matifère, peu dilatée, du style, se trouve partagée en six De . trois lames aplaties, obtuses, ciliées, répondant aux carpelles . alternant avec eux, trois lobes plus intérieurs, obtus et loué au sommet, qui sont d’origine septale. Le fruit du Xylolæna, dont nous avons jadis donné les crabes extérieurs, enfoui dans la cavité de l’involucelle accru et durci, | lignifié, surmonté d’une portion du style, analogue à un fruit tri- cope d’Euphorbiacée, mais indéhiscent, renferme dans chacune de ses loges un nombre variable de graines. Dans l’ovaire, il y avait jusqu’à 15 ou 16 ovules dans chaque loge, _— re et finalement plurisériés. N des semences ; elles sont i lèt tanat , CONCaves-Ccon- vexes. Leur hile répond au centre à peu près de leur face concave; leur micropyle a une sorte de bec court que porte le bord de la semence au sommet. Là se trouve la radicule d’un embryon qui se comporte comme celui de quelques Tilleuls, arqué, à deux coty- _ lédons ovales, membraneux, s'appliquant daus la concavité l’un de l'autre. L'atbumen périphérique e est charnu et assez abondant. Le X. Richardi est un bel arbuste, haut d'environ 2, 3 tits. . Ses feuilles sont ovales-oblongues ; ses fleurs sont à peu près celles 413 e- d’un Camellia simple ou d’un Sfeuartia. Ce séra une suce np plante ornementale pour nos serres chaudes 1 n’y a point de doutes possibles sur es afinités de pute plante; c’est un type très curieux de Chlénacées. Mais l’un des ca- ractères qui ont servi à distinguer ces dernières des Ternstræ- _miacées, l'existence de trois sépales seulement avec une corolle de einq pétales, a ici disparu : il y a isomérie pour les deux verticilles de périanthe. La flore de Madagascar possède un autre type plus intéressant encore et plus voisin encore des Ternstræmiacées proprement dites; et c'est aussi à M. Humblot que nous . devons. Nous le dérrons sous le nom de Eremolæna Humblotia ne 65 rule quinconciaux. Mais les deux extérieurs sont bien plus petits que les 3 autres, qui sont eux-mêmes tordus dans le bouton, droit recouvert. En dedans de la corolle se trouve un court anneau charnn, à bords ciliés, sur lequel s’insèrent les étamines, en Hoichré indéfini, qui sont bien des étamines de Chlénacées, introrses, puis réfléchies. Le gynécée se compose d’un ovaire à 3 loges, tout couvert de poils coniques pressés. Il est surmonté d’un style dont le sommet se dilate supérieurement, à la façon d’une _ petite corolle qui se partagerait en 3 lobes aplatis et oblus. Avec ces ir en alternent 3 autres, doubles, répondant aux bords _ courts, tronqués et d’origine placentaire. Mais ce est le Rss Fiat dans ce groupe, c’est le caractère des eus dants, avec le micropyle dirigé en bas et en dehors. . le n° 245. Nous savons de lui que c’est un grand arbre (30 mètres) en dessous. Une cicatrice transversale indique la place de léurs stipules légèrement Supraaxillaires. L’inflorescence corymbiforme occupe le sommet des rameaux ; elle est formée d'axes terminaux, et d’autres occupent l’aisselle des dernières feuilles. Les divisions # fleurs ont, sur un réceptacle légèrement nes: un calice de telle façon que leur bord gauche est enveloppant et leur bord qui sont insérés sur un placenta basilaire ou à peu près, nan . qui croît à Manabar, et dont les fleurs sont blanches. Les rameaux ultimes portent à leur sommet deux fleurs d'âge différent. Les pédi- Cette curieuse plante porte, dans les collections de M. Humblot, — 414 — celles et les calices sont chargés d’un court duvet rugueux et rouillé, La plante doit être fort ornementale. Elle appartient sans contredit au groupe des Chlénacées; mais elle ne diffère, en même emps, par rien d’essentiel de la famille des Ternstræmiacées. En cela, elle ressemble au genre Rhodolæna qui a été, avec doute, mais non sans raison, attribué à cette famille. On ne peut non plus se dissimuler les rapports étroits de notre arbre avec le Schizolæng exinvolucrata de M. Baker (in Journ. Linn. Soc., XX, 97), que nous ne Counaissons pas, où l’auteur ne décrit que 3 lobes au calice et n'indique pas le nombre et la disposition des ovules. Nous aurons, au sujet des Chlénacées, à présenter encore beaucoup d’autres observations pour justifier notre opinion : qu’elles ne . Constituent qu’une série dans la famille des Ternstræmiacées. -SÉANCE DU 2 AVRIL 1884. Présidence de M. BAILLON. - M. BAILLON. — Liste des plantes de Madagascar. (Suite de la _page 400.) Hedysareæ. . ÆSCHYNOMENE. 1. Æ. sensitiva Sw. — DC., Prodr., Il, 390. Commerson, Madag., in oryzetis (hb. Mus. et Juss.) — Bernier, n. 228, Tintingue, in cult. (vernac. Sagniva); 2° env., n. 165, in madid. Madag, bor. — Boivin, n. 1911, in oryz. ad Amboudifo- tathre, S. Mariæ; n. 2217, Nossi-cumba, in paludosis ; n. 2717, dag. bor. — Chapelier. — Hildebrandt, n. 3063, Beravi inter. 2. Æ. patula Porn. — DC., Prodr., IE, 320. Chapelier, Madag. bor. — « Bojer, Malag. » — Bernier, ® env. n. . — Boivin, n. 2217?, Plateau de Hellville ; Nossi-cumba ; n. 2716. — Hildebrandt, n. 2884, Nossibé, in apricis, 3. Æ.? tribuloides, spec. nov. Gracilis glabrescens; foliis remotis paucifoliolatis, sæpe decum- bentibus; foliolis 4-6-jugis parvis (ad + cent.) oblongis obtusis; costula conspicua. Stipulæ (ad 1 cent. longæ) sub insertione deeur- rentes, utrinque acutatæ membranaceæ. Racemi axillares folio — 415 — longiores (ad 3 cent.) pauciflori ; peduneulo filiformi ; bracteis sti- pulis conformibus ; corolla (albida?) ad 1 cent. longa. Bojer, Madagascaria. 3. Æ. obovalis, spec. n Gracilis ramosa; fie. nie paucifoliolatis; foliolis 3, 4-jugis subsessilibus inæqui-obovatis (ad ? cent. longis) ; flori- bus parvis (! cent.) in racemos laxos axillares folio 2-plo longiores (2-4 cent.) dispositis; bracteolis florum lateralibus latiusculis; sta- minum filamentis ad medium liberis. —Adspectus Desmodiorum nonnullorum. 4. Æ. filipes, Sp Gracilis; foliis di nliahaties foliolis sessilibus ad a lineari-oblongis (4, 5 mill. longis) mucronulatis. Jnflorescen _ axillares folio 2, 3-plo longiores (3, 4 cent.) paucifloræ ; lili - filiformibus scabrellis ; bracteis ovato-acutis. Bojer, prov. Emirna. 5. Æ. laxiflora Bos., ex Bak,, in Journ. Linn. Soc., XX, 130. « Bojer, Central Mad. » (h. v.). 6. Æ. Heurckeana BaKk., loc. ci « Parker. — Baron, n. 2059, Centr. Madag. » (h. v.). 7. Æ. maxangayana, SpEC. NOV. Folia fere et flores Æ. asperæ; corolla magna (2 cent.) carina itidem ciliata. At partes omnes, pedicelli calycesque imprimi glabri. Legumen tenuius valde elongatum (ad 1 decim.) Stipulæ sub inser- tione breviter produetæ obtuseque sagittatæ (an mera _ Bojer. — Hildebrandt, prov. Mazangay. SMITHIA. 1. S. Grandidieri H. BN, in Bull. Soc. Linn. Par. (1883), 404 Grandidier, n. 21, Madag. austro-occ. 9. S. Chamæcrista BENTH., PI. Jungh., 211. Bojer. — Hildebrandt, Tavanarivo. — « Lyall. » 3. S. strigosa BENTH., loc. ci Bojer. — « Lyall. » 4. S. gracilis BENTH., in Pl. Hohen. Nilgh.— Cassia gracilis F Poivre, Madag. (hb. Juss. : 5. S. Bernieri, spec. n Glabra; foliolis co, re oblongis (ad 1 cent.) ; terminali À ; — 416 — abortivo; stipulis acutis, basi hinc deeurrentibus. Flores axillares iwajusculi (ad 2 cent.); peduneulo gracili longiusculo (2, 3 cent.). Calyx membranaceus ; labio anteriore integro. Legumen rectum v. vix sinuatum (5, 6 cent. longum); articulis marginatis 6-8 ; su- perioribus angustis effœtis. — Species ob legumina subrecta genus, ut videtur, cum Æschynomene connectens ; flos autem omnino Smithiarum genuinarum. ier, 2 env., n. 165. DiPHACA xs 1. D. Bernieriana, spec. n Frutex (7-10-metralis) cbr ee ; foliis pinnatis; foliolis parvis (1, 1 © cent.) elliptico-obovatis, basi inæquali-atitenuatis ; stipulis lineari-acutatis (1 cent.) post folium delapsum persistenti- bus. Racemi graciles ad folia sæpius delapsa axillares; axi pedi- cellisque filiformibus. Pedicelli sub apice 2-bracteolati. Calycis late campanulati lobi parum inæquales recurvi. Stamina 9 alte con- nata; parte libera inæquali; decimo autem libero. Germen pauci- ovulatum; stylo valde reflexo, apice haud incrassato. Fructus (immaturus) inæqui-oblongus compressus venosus; articulis paucis (in specimine 2) 1-spermis ; seminibus descendentibus, Flores in JPA , 2° env., n. 252, Diego-Suarês. — Boivin, n. 2718. 9. D? Pervilleana, s ov. Frutex “hr À pi ; cortice pallide fuscato; foliolis cre- bris majusculis (2, nt.) oblongo-obovatis, apice obtusis v. emarginatis, basi ns sub-cuneatis subcoriaceis; costula pal- lida subtus prominula. _… se Leguminis articulum unicum iuseu compress um gla- brum tenuiter venosum, ad apicem attenuatum ibique incomplete rimosum (2 ; cent. longum, 1 cent. latum); semine subgloboso nigrescente. Le Secrétaire : | MUSSAT. 3246. — Paris, Imp. E. Dunuy et Ce (ane, maison F. Malteste et Ce), rue Dussoubs, 22 5% BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 7 MAI 1884. Presidence de M. BAILLON: + H: BAILLON. — Les ovules des Dieffenbachia. — Ces ovules nt plus ou moins complètement anatropes, à double tégument, el le placenta ou le court funicule forme le plus souvent uñ bour- relet arilliforme autour de leur point d'insertion. Ce qui doit nous occuper ici, c'est la variabilité de leur direction. Les auteurs les plus récents les décrivent comme dressés ou subhorizontaux. Il est beaucoup trop absolu de les dire, comme M. Eugler (Arac., 444), « erecta ». Mais lorsqu'ils sont presque horizontaux, cela peut tenir à diverses causes dont nous examinerons ici les consé- quences. Quand l’ovule est dressé, son raphé étant ventral, si l'ana- tropie est complète, le micropyle est exactement placé en bas et en dehors: Aucun autre caractère ne se modifiaut, la direction du mi- sle demeure la même si l'ovulé devient oblique, son axe faisant CS ÿ NT SuuL : rs 7 : vec celui du placenta, par exemple, un angle de 45°. Mais si ce même ovule, tout en demeurant complètement anatrope, devient parfaitement liorizontal, il est facile de voir que le micropyle est inférieur et situé exactement au-dessous du hile. - La situation du micropyle peut être complètement différente avèc un ovüle exactement horizontal, comme il arrive surtout dans les ovaires réduits à une seulé ou à deux loges. L'anatropie étant’ incomplète, le hile se trouve tout en bas, et le micropyle regarde directement le côté de la paroi convexe de l'ovaire. Qu’on imagine alors un léger relèvement de la région chalazique ; ce qui se pro- duit dans la nature; le grand axe de lovale devient oblique, de la chalaze au micropyle, de haut en bas et dé dedans en dehors. L'ovule peut alors être considéré comme légèrement descendant, et cependant le micropyle est encore situé en dehors, en bas et du À — 418 — côté de la paroi dorsale de l’ovaire ; et, chose remarquable, le raphé devient inférieur et intérieur. Si dans une même plante, et pour les raisons que nous venons d'indiquer, on peut observer de semblables . variations dans la direction de l’ovule et de ses diverses régions, on conçoit qu’elles puissent se produire dans les divers types d’une même famille naturelle et expliquer d’apparentes divergences signa- lées par les auteurs. Nous savons déjà, par exemple, que dans les Calophyllum, Vovule est normalement dressé, anatrope, avec le micropyle inférieur. Dans certaines fleurs de ce genre, il peut de- venir oblique ou horizontal, moins complètement anatrope, avec micropyle latéral. Alors que, comme dans les Dieffenbachia, l’obli- quité plus prononcée de l’ovule abaisse sa région chalazique et relève davantage sa région micropylaire, on pourra, dans le fruit, observer des embryons qui, au lieu d’avoir la radicule infère, la présenteront plus ou moins nettement dirigée en haut, comme on en a déjà observé plusieurs exemples. M. H. BAILLON. — Sur quelques cas d'effets inverses de la force vertici ale. — Sans m'occuper ici des phénomènes signalés sous les noms de Géotropisme ou on positifs et négatifs, je ne m'arrêterai qu'aux deux faits suivants Dans l'Eremurus Olgæ (?), la fleur est à peine épanouie que le style, au lieu de faire suite à l’axe de l'ovaire, qui lui-même se con- tinue avec le pédicelle oblique, se déplace de façon à porter lente ment son sommet stigmatifère, d’abord en dehors, puis tout à fait en bas. La majeure partie du style, d’abord verticale, devient donc graduellement horizontale, puis verticale ou à peu près, le sommet en bas. À partir de la fécondation, le pédicelle devenant à peu près ho- rizontal, le jeune fruit, dont l'axe avait, nous l’avons vu, absolu-. ment la même direction, se relève lentement de façon à devenir tout à fait vertical. Ce n'est point une force unique, agissant dans un sens unique, qui, de quelque nom qu'on la décore, abaisse le style tandis qu’elle redresse l'ovaire, à peu près suivant la verticale; il y à une direc-. tion compatible pour chaque organe avec quelque fonction à. remplir. .Le deuxième fait que je citerai est relatif à la direction bien — 419 — connue que prennent les diverses parties de la plupart des Vignes, à des degrés, il est vrai, inégaux. À un même moment, les axes fo- liifères de ces plantes recourbent leur sommet, de façon à ce que celui-ci se dirige vers le sol, verticalement ou plus ou moins obli- quement ; et les axes florifères, qui pouvaient avoir primitivement la direction transversale ou oblique des rameaux feuillés, se rap prochent de la verticale de façon à diriger leur sommet tout à fait en haut. Ces axes à fleurs et à feuilles ne sont done pas sollicités, dans leur mouvement de déplacement, par une force unique ; les directions diverses qu'ils prennent doivent ici également être en rapport avec l'accomplissement de fonctions distinctes. . #1 _ SÉANCE DU 4 JUIN 1884. présidence de M. BAILLON. M. H. BAILLON. — Sur un Saule à Placentas uniovulés. — Les Saules sont indiqués par tous les auteurs classiques comme ayant _ plusieurs ovules sur chaque placenta. « Ovulis plurimis », lit-on dans le Prodromus. « Placentaires multiovulés », dit Decaisne. MM. Bentham et Hooker (Gen., NX, 412) restreignent davantage le nombre et admettent qu’il y a ordinairement 4-8 ovules sur chaque placenta. I! faut aller plus loin ; car avec les caractéristiques qui précèdent, il serait impossible de reconnaitre une espèce française, assez souvent cultivée dans les environs de Paris et dont plusieurs formes fleurissent, par exemple, au bois de Boulogne, notamment aux environs de Longchamps. C’est le Salix incana SCHRANK (S. riparia W. —S. rosmarinifolia Gouan), dont le Prodromus rap- proche comme hybrides les S. Wimmeri, Seringeana, inlermedia, oleæfolia, Kerneri, ete. J'ai constamment trouvé ses placentas . uniovulés, et il y a plus d’une remarque intéressante sur la façon dont est disposé l’ovule unique. Son insertion est à peu près basi- ire, et, comme conséquence, la saillie placentaire qui s’observe dans les autres Saules à droite et à gauche de la paroi ovarienne, s'arrête ici très bas. L’ovule a donc l'air d’être dressé ou à peu près. Son support vertical, l'organe vers le sommet duquel se dé- velopperont les poils qu’on dit généralement portés par la graine, est un cône vert, à grand axe vertical. Sur son sommet mousse = 40 — s'attache l'ovule dont le micropyle regarde en bas et en dehors. Le caractère qui sert à séparer les Saules en deux groupes, suivant que leurs bractées florales sont concolores ou discolores, est sans doute d’une grande utilité dans la pratique; mais gependant les beat tées del? l'espèce q qui de teinte à l’état, frais ; mais à mesure qu ’elles se dessèchent, leur portion supérieure peut prendre une:teinte-brunâtre plus ou moins accenluée, le reste demeurant pâle et jaunâtre. Quant à la longueur proportionnelle du pied du gynécée et de la glande qui lui est in- térieure, elle varie extrêmement d’une fleur ou d’une InAprescente à une autre et aussi avec l’âge des inflorescences. M. H. BAILLON. — Un nouveau type aberrant, de Madagascar. * 6 — Avec les caractères extérieurs d’une Santalacée, cette plante a l’organisation ovarienne d’une Saxifragacée, et c’est à cette der- nière famille peut-être qu’il conviendra de la rapporter quand on pourra l’étudier d’une façon plus complète. Peut-être aussi se rap- prochera-t-elle davantage des Combrétacées et des hiausee Q on se figure un arbuste à grandes feuilles opposées et. ipules, dont les jeunes rameaux se terminent par une fleur ce unique. Celle-ci est insérée dans une toute petite supule que forme le sommet du rameau et qui semble présenter des cicatrices d’écailles. Un court pédoncule se dilate en une longue et étroite gourde à col surmonté d’une petite dilatation cupuliforme. C’est là le réceptacle et sa con- cavité est remplie par l’ovaire. Quant à la cupule supérieure, elle est bordée d’un épais et court calice à 4, 5 dents abtuses.et en fa: . de chacune de ces dents se voit un petit staminode à anthère trian- gulaire stérile. Au centre est une colonne stylaire dont la tête se partage en deux lobes stigmatifères. Quant à la cavité étroite de l'ovaire infère, elle est incomplètement partagée en deux moitiés par deux placentas pariétaux dont le bord tranchant porte de chaque côté 4, 5 ovules, et ces ovules sont arqués.et subcampylotropes, le micropyle dirigé en haut. C’est encore à M. Grevé que nous devons ce type très singulier, et nous lui avons donné son nom; il a trouvé le Grevea madagascariensis sur les bords de la rivière de Mouroundava et il a bien remarqué que l’on trouve sur des pieds différents les fleurs mâles et les femelles; mais les Rene nous manquent. — 421 — M. H. BAILLON. — Les ovules des Oléacées (suite). — Le genre Forsythia diffère au premier abord desautres plantes de la famille, non seulement par le nombre indéfini de ses ovules, mais encore par l'orientation de leurs diverses régions. Ainsi, ceux du F. viridis- sima naissent sur les bords d’une .ouverture étroitement elliptique qui se réduit plus tard à une fente verticale pratiquée dans la cloison interloculaire. Tous sont plus ou moins obliquement des- cendants, et la situation de leur micropyle est extrêmement va- riable; souvent même leur raphé est finalement dorsal; et cette position du raphé ;semble contradictoire avec celle du raphé des Lilas ou des Troènes. Cependant, si l’on examine les ovules infé- rieurs, il n’est pas rare de voir que, même à l’âge adulte, ils ont conservé! NES: AP à 1 Lz : " 2 3 _ du côté de la fente septale dont nous venons de parler, et leur mi- _ cropyle supérieur regardant à la fois en dehors et vers les côtés de la loge, absolument comme dans les Lilas. Mais les ovules plus haut placés, relevés par le développement des inférieurs et plus ou moins repoussés en dedans ou surtout en dehors, pivotent gra- duellement sur leur point d'insertion, de sorte que le raphé de presque tous se trouve déplacé, et que même celui de certains d'entre eux, de presque tous quelquefois, finit par devenir complè- tement dorsal. Dans le F. SHIPERSG, ce sont, au contraire, les ovules inférienge: ot. t le raphé dorsal. Mais en haut .et sur les. côtés. de , la fente. froncée en boutonnière qui fait longtemps communiquer entre elles les deux loges ovariennes, Je micropyle est plus t latér. al et extrorça c'est à: di bout dans les Lilas. Faisons remarquer, en passant, que dans ce genre, l’anthère est Fhnses mais que cependant le filet s’insère sur Ja face extérieure ae ectif, raiel-quilien jnsquian : 49 SÉANCE DU 2 JUILLET 1884. Présidence de M. BAILLON. M. H. BaïLLON. — Za fleur femelle de l'Acanthosicyos. — Wn- connue des auteurs qui ont étudié jusqu'ici ce genre, la fleur femelle a été récoltée à la Baie Welwitsch par M. Duparquet et ressemble beaucoup à une fleur de Cucumis. Son réceptacle, ovoïde dans la portion qui enclot lovaire, est tout chargé extérieu- rement d'aiguillons peu résistants et obtus. Plus haut, il se pro- longe en un tube dont les bords portent le périanthe et dont la face interne donne insertion à l’androcée stérile. Le véritable calice est gamosépale cependant, et partagé en cinq lobes aigus qui rappel- lent celui de la fleur mâle. Ce que je ne puis constater, pas plus - ici que dans les fleurs mâles, c’est l'extrémité cornée du sommet des sépales, aiguë et glabre, un peu rigide sans doute, mais quin'a pas la RE qu'on luE none né staminodes sont ” développ . coniques, Mosshates et quatre d’entre eux sont un peu räppéo- _ chés par paires, mais moins nettement que dans la fleur mâle. . L'insertion de ces staminodes répond à la face interne du tube réceptaculaire. Là ils présentent une sorte de manchon de poils, comme dans la fleur mâle, et aussi comme chez elle, une décur- rence qui se prolonge jusque tout en bas de la portion bre du récep- tacle. Quant aux pétales, ils sont libres, comme dans un Cucumis, oblongs, finement verruqueux à la surface de leur portion infé- rieure, et veinés comme dans tant d’autres Cucurbitacées. Le style a la forme d’une longue colonne dressée, dont le sommet ensert se partage en trois lobes, eux-mêmes bicornes, à peu près en croissant. Les placentas pariétaux se touchent presqu'au centre, mais sont cependant libres en ce point, c’est-à-dire au niveau de l’angle dièdre que forment feurs bords en se rencontrant. Les ovules ri zontaux, insérés comme ceux des Courges, s'enchässent chac dans une petite logette proie a ir ns er .— . solitaire. On sait que dans ce genr pagnée de deux épines latérales. us sont, comme dans les Ribes, des productions latérales hypertrophiques du coussinet. Fraiches, toutes les parties des fleurs des Acanthosieyos doivent — 402 — tre légèrement glutineuses , car leurs poils courts sont encore tout nom vulgaire de Nara. M. H. BaILLON. — Les Véroniques à ovules définis. — Sous ce ce nom, nous avons particulièrement en vue notre très vulgaire Veronica hederæfolia L. et le V. Cymbalaria Bop., qui appartient à une même division naturelle du genre et qui ne se distingue que par la couleur blanche de ses corolles et l’état des surfaces (feuilles, 8yne cupuliforme bien développé. Leurs loges ovariennes renfer- ment deux ovules descendants, collatéraux, à une seulé f incomplète + : VIN DICLC l’âge, les deux raphés se rapprochent l’un de l’autre, comme dans latéralement en dehors. La situation du micropyle est donc finale- ment la même, que les raphés fussent primitivement dorsaux, comme ici ; ou qu'ils aient été d’abord ventraux, comme dans les genres d’Oléacées dont nous venons de parler. Si maintenant nous recherchons quelle est la direction primitive du raphé dans le groupe prétendu naturel des Sélaginées, nous ares qu’il est dorsal dans les elago eux-mêmes. Là, il est vrai, Selago nous paraissent devoir être rapportés, comme type d’une série spéciale, à la famille des Scrofulariacées, dont ils ont d’ail- leurs la corolle irrégulière et l’androcée didyname. . tropicale. Mais comme les caractères de li dans cette famille, à établir des genres chargés de grains de sable. Dans son pays natal, la plante porte le : rameaux). Ces deux espèces possèdent d’ailleurs un disque hypo- envelopr dedans et en haut, le raphé étant parfaitement dorsal. Mais avec les Lilas et les Oliviers. En même temps, les mieropyles se portent pense pasqu’ Ï afondre avec les Eureiandra le Cogniauxia podolæna: dont j je vais donner les caractères sommaires. C’est le P. Duparquet qui a découvert cette plante au Gabon en 1863. Elle doit être fort belle ; ses tiges grimpantes sont pourvues de vrilles simples, et ses feuilles doivent acquérir un grand développement. La seule que nous connaïissions, axillante de l’inflorescence, est cordée-hastée, obtusément sinuée-anguleuse, pédatinerve à sa , aiguë à son sommet. L'inflorescence qui occupe son aisselle est plus longue qu’elle; caractère rare dans cette famille. C’est une grappe de fleurs mâles, nue dans toute sa portion inférieure et pourvue supérieurement de bräctées florales peu écartées. Mais ces bractées ne répondent pas à la base des pédicelles. Elles sont entrai- nées avec eux, de façon à se trouver comme insérées tout contre la base des jeunes boutons. Plus tard, l’élongation du pédicelle, fait que la bractée en occupe à peu près le milieu. Elle est grêle, liné- aire, longue de‘1 à 2 centimètres ; et lui, se trouve déformé par sa coaleseence avec la bractée, de façon à être comprimé au-dessous de son point d'émergence. Le réceptacle floral est tubuleux ; il porte à son orifice cinq sépales dentiformes, cinq longs pétales jaunes, oblongs-lancéolés, un peu insyinétriques, imbriqués, et cinq éta- _ mines exsertes, à anthères fortement contortupliquées, linéaires et d’ailleurs uniloculaires, mais unies, comme il arrive si souvent, en troïs groupes (2-2-1). Le fond du réceptacle ne présente qu'une gère couche glanduleuse. Si le nom générique que je propose existait. déjà, je le remplacerai par celui de Cogniauxella. Le Secrétaire : MUSSAT.. — Paris. Imprimerie E. Duruy et Ce, rue Dussoubs, 22. — 426 — 1-1 1/2 cent. longi. Foliola rigida, oblonga vel ovato-oblonga, basi subrotundata, apice acutiuscula, margine integerrima, utrin- que glaberrima et pallide viridia præcipue subtus, uninervia et tenuissime reticulato-venulosa, præcipue supra, medianum 9-11 cent. longum, 4-5 cent. latum, lateralia sæpius paulo breviora et leviter asymmetrica; nervo mediano crasso, supra leviter, subtus valde prominente, nervulis lateralibus paucis gracilibusque. Cirrhi robusti, elongati, glabri, leviter angulato-sulcati, inæqualiter bi- fidi. Pedunculus communis masculus robustus, sulcatus, brevis- sime puberulus, fere usque ad basim multiflorus, 2-6 cent. lon- gus ; pedicelli erecti, 1/2-2 cent. longi vel interdum subnulli. Ca- lycis tubus leviter flexuosus, 12-13 cent. longus, ad medium 2 millim. et ad apicem 10-12 millim. latus: dentes erecto-patuli, late triangulares, apice subulati, 2 millim. longi. Petala erecto- patula, verisimiliter albescentia, utrinque brevissime papillosa, grosse 3-5-nervia, 2 1/2-3 cent. longa. Antheræ 6-7 millim. longæ, 1 1/2-2 millim. -latæ. Pedunculus fœmineus robustus, leviter sul- catus, 2-5 cent. longus, 3 millim. crassus. Fructus 2-3 decim. longus, 1 decim. crassus. Semina pallide cinerea, 20-22 millim. longa, 3-4 cent. lata, 16-18 millim. erassa. — Habitat in insul. Madagascar ad Manahar. — Humblot, n. 203. Notre diagnose générique est calquée sur celles de notre Mono- graphie des Cucurbitacées, dans le volume II des Monographiæ Phanerogamarum, afin de rendre les comparaisons plus faciles; c’est ce qui nous à engagé à continuer à désigner, avec MM. Ben- tham et Hooker, comme tube du calice, une partie de la fleur que l’on considère plutôt aujourd’hui comme étant le réceptacle évasé. En l'absence de fleurs femelles , il est assez difficile d'établir avec précision les affinités du genre Delognæa ; cependant il paraît in- contestable qu’il appartient à la tribu des Cucumérinées. Ses’ -pé- tales, finement et brièvement laciniés sur les bords dans leur par- tie supérieure, portent à le placer dans le voisinage du genre Zri- chosanthes. Par son port et l'aspect de ses fleurs, on serait même tenté, au premier coup d'œil, de le réunir à ce dernier genre; mais un examen atlentif fait bientôt découvrir des différences impor- tantes qui l’écartent des Trichosänthes : 19 Les anthères sont au nombre de cinq et toutes à une loge, et non au nombre de trois dont deux à deux loges et une uniloculaire. 2° Elles sont sessiles .w5. BULLETIN MENSUEL DE LA SOCLÊTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 6 AOÛT 1884. Présidence de M. BAILLON. - M. ALFRED COGNIAUX. — Notice sur le Delognæa, nouveau genre de Curcubitacées. — L'étrange plante qui forme ce nouveau genre nous a été remise à Paris, dans le courant de l’année dernière, par M. le professeur Baillon, qui l'avait reçue précédemment de Mada- gascar. Il nous pria de la décrire, bien qu’il eût déjà reconnu antérieurement qu’elle devait former un genre nouveau ; et il in- _ sista avec tant de bienveillance que nous dûmes bien accepter | cette charge, dont tout l'honneur lui revenait de droit. Nous dédions ce genre à notre ami et ancien compagnon de travail, M. Delogne, aide-naturaliste au jardin botanique de Bruxelles ; en voici la dia- gnose, suivie de la description de l’unique espèce qui le forme : DELOGNÆA. — Flores monoici? Masculi breviter racemosi sub- fasciculati. Calycis tubus longissimus, linearis, sub limbo dilatato- ulatus, dentibus 5, brevibus, valde remotis, Petala 5, libera, late obovata, margine breviter tenuiterque laciniata. Antheræ 5, liberæ, tubo calycis sessiles, dorso afixæ, oblongæ, unilocu- _lares, loculis linearibus, longitudinaliter replicatis et leviter undu- _ latis ; connectivo angusto, ultra loculos non producto. Pollen glo- _ bosum, inerme, tenuiter trisuleum. Pistillodium nullum. — Flo- es fœminei ignoti. Fructus pyriformis, verisimiliter carnosus, corticosus, indehiscens, polyspermus. Semina magna, lurgida, _ transverse ovoideo-oblonga, immarginata, testa læyi. — Herba à ariensis, scandens, ramosa, fere glaberrima. Folia petio- _ lata, coriacea, trifoliolata, foliolis oblongis, petiolulatis. Cirrhi bi- i ructus magnus fidi. Flores magni, ebracteati. F # D. HumBLoTI. — Rami robustiuseuli, angulato-sulcati, gla- bri, lævissimi. Petiolus: robustus, leviter flexuosus, non compressus, leviter suleatus, brevissime puberulus demum glaber, 3-6cent. lon- _Sus; petioluli robustiusculi, divergentes, brevissime puberuli, = 426 — 1-1 1/2 cent. longi. Foliola rigida, oblonga vel ovaio-oblonga, basi subrotundata, apice acutiuscula, margine integerrima, utrin- que glaberrima et pallide viridia præcipue subtus, uninervia et tenuissime reticulato-venulosa, præcipue supra, medianum 9-11 cent. longum, 4-5 cent. latum, lateralia sæpius paulo breviora et leviter asymmetrica; nervo mediano crasso, supra leviter, subtus valde prominente, tervulis lateralibus paucis gracilibusque. Cirrhi robusti, elongati, glabri, leviter angulato-sulcati, inæqualiter bi- fidi. Pedunculus communis masculus robustus, sulcatus, brevis- sime puberulus, fere usque ad basim multiflorus, 2-6 cent. lon- gus ; pedicelli erecti, 1/2-2 cent. longi vel interdum subnulli. Ca- lycis tubus leviter flexuosus, 12-13 cent. longus, ad medium 2 millim. et ad apicem 10-12 millim. latus; dentes erecto-patuli. late triangulares, apice subulati, 2 millim. longi. Petala erecto- patula, verisimiliter albescentia, utrinque brevissime papillos, grosse 3-5-nervia, 2 1/2-3 cent. longa. Antheræ 6-7 millim. longæ, 1 1/2-2 millim. -latæ. Pedunculus fœmineus robustus, leviter sul- catus, 2-5 cent. longus, 3 sie crassus. Froctus 2-3 decim. _ longus, 1 decim. crassus. Semina pallide cinerea, 20-22 millim: longa, 3-4 cent. lata, 16-18 tiens crassa. — Habitat in insul. Madagascar ad Manahar. — Humblot, n. 203. Notre diagnose générique est calquée sur celles de notre Mono- graphie des Cucurbitacées, dans le volume HI des Monographiz Phanerogamarum, afin de rendre les comparaisons plus faciles; c'est ce qui nous a engagé à continuer à désigner, avec MM. Ben- tham et Hooker, comme tube du calice, une partie de la fleur que Yon considère plutôt aujourd’hui comme étant le réceptacle évasé- En l'absence de fleurs femelles, il est assez difficile d’établir avec précision les affinités du genre one: cependant il paraît in- contestable qu'il appartient à la tribu des Cucumérinées. Ses_pé- tales, finement et brièvement laciniés sur les bords dans leur par- tie supérieure, portent à le placer dans le voisinage du genre Tri chosanthes. Par son port et l'aspect de ses fleurs, on serait même tenté, au premier coup d'œil, de le réunir à ce dernier genre ; mais un examen attentif fait bientôt découvrir des différences impor- tantes qui l’écartent des Zrichosänthes : 1° Les anthères sont au nombre de cinq et toutes à une loge, et non au nombre de trois dont deux à deux loges et une uniloculaire. 2° Elles sont sessiles — 427 — attachées par le dos près du sommet du tube du calice dans sa partie évasée, tandis que dans les Trichosénthes elles sont atta- Chées par leur base au sommet d’un filet plus ou moins long qui les rend exsertes. 30 11 n’y a pas de pistil rudimentaire au fond des fleurs mâles; tandis que, dans les Trichosanthes, il y en à trois, souvent fort allongés. 4° Enfin la forme des graines est toute spé- eiale et ne rappelle rien de ce que l’on connaissait jusqu'ici dans cette famille. Ces graines, sont très grosses, renflées, et beaucoup plus développées dans le sens de:la largeur que dans le sens de la longueur; de sorte que, loin de ressembler aux graines ordinaires des Cucurbitacées, elles font plutôt penser à quelque Légumineuse, car on dirait presque de gros haricots. Les cotylédons sont impré- gnés d’une huile amère qui rancit Vite; les graines ouvertes ont alors la même odeur que celles des Feuillea d'Amérique. Le carac- tère des anthères, « sessiles et attachées par le dos, » que nous avons signalé plus haut, est fréquent chez les genres de Cucumé- mérinées qui ont les loges des anthères droites ou arquées; mais il est très rare chez ceux dont les loges des anthères sont flexueuses. On ne connaissait jusqu'ici que deux petits genres de ce dernier groupe qui présentent cette particularité : le Cucumeropsis et le Dieudonnæa; mais ils diffèrent trop du genre nouveau établi ici pour qu’il soit nécessaire de faire une comparaison entre eux. Quoiq ayons pas femelles, nous avons dé- Support des fleurs femelles tombées. Les fleurs femelles seraient done solitaires dans la même aisselle que les inflorescences mâles ; cas fréquent chez les Cucurbitacées. M. H. BailLoN. — Emendada. _ Githopsis.— Je vois, d’après une note de M. Asa Gray, que lors- que j'étudiai ce genre (p. 304), je n'avais pas sous les yeux le type de Nuttall, mais une plante différente, mal nommée dans le Jardin _ botanique de Cambridge. Sa provenance m'avait à tort paru un _ &arant de son authenticité; ce qui prouve le mal que peuvent faire, dans les jardins, les déterminations incorrectes. Ayant depuis vu . = 498 — un véritable Githopsis, j'admets que ce genre peut être conservé comme distinct, son fruit s’ouvrant réellement par un opercule. SÉANCE DU 5 NOVEMBRE 1884. Présidence dé M. BAILLON. M. H. BAILLON. — Un nouveau type de Cæsalpiniées monopé- tales. — M. Grevé (n. 213) a découvert sur les bords de la rivière de Mouroundava, au sud-ouest de Madagascar, dans la baie de Ka- paké, ce curieux type représenté par un arbre tortueux auquel nous donnons le nom d’Aprevalia floribunda. Les fleurs nombreuses, vertes et jaunes, qui se montrent sur le bois, à une époque où VParbre est dépouillé de son feuillage, sont disposées comme celles des Daniella, et leur longueur totale est de 4 centimètres environ. Elles n’ont qu’un pétale, qui est le vexillaire et qui se compose d’un onglet en forme de canal et d’un limbe peu développé, en- tourant dans le bouton l’étamine vexillaire. Quant au calice, ordi- _ nairement pentamère (à moins que ses deux divisions ne soient unies en une seule; ce qui arrive çà et B), il est subeampanulé, et ses lobes épais et coriaces sont valvaires en bas, légèrement indu- pliqués dans leur portion supérieure; là, ils sont en quelque sorte dédoublés, leur lame interne s’indupliquant seule, chargée d’un duvet plus ou moins Spore Le périanthe est porté sur les bords d'un t fond duquel s’insère un ovaire sessile. Les bords de la coupe donnent aussi insertion à deux verticilles d’étamines inégales, légèrement périgynes, par consé- quent. Chacune d’elles se compose d’un filet, d’abord replié sur lui- même, libre dans toute son étendue, et d’une anthère dorsifixe, introrse, versatile, à la fin longuement exserte. Quant à l’ovaire, il contient de 30 à 40 ovules allongés, disposés sur deux séries, à peu près horizontaux, i Le style se replie deux fois sur lui-même dans le bouton et se dilate légèrement à son extrémité stigmatique. Après la floraison, les feuilles commencent à se développer, au nombre de 2, 3 sur chaque jeune rameau, construites comme celles d’un Brésillet, bipinnées, avee 1-3 paires de pinnules ; et chaque pinnule porte 5-7 paires de folioles pari ou imparipennées, obovales, pédicellées, glabres et membraneuses à l'âge où nous les observons. Il sera curieux d'observer le fruit de cette plante dont l'ovaire multiovulé est étroit et allongé, hement tomenteux et dont on peut supposer que la gousse est lement allongée. C'est jusqu'ici l’un des types les plus caractérisés la singulière flore de Madagascar. + H. BaïLLON. — Liste des plantes de Madagascar. (Suite de a page — : STYLOSANTHES. .S. Pojeré Voc., i in Linnæa, XII, 68 e S. erecta à D-Haut .Bojer, Madagascaria. ZoR NIA. £ diphylla PERS., var. angustifolia. En _dictyocarpa DC. graminea $ SPANH. . —Z- gibbosa SpaNx. — Z. angustifolia S. anariva_prov, Emirng, — Bernier, ter si Andravine et sin. Man- x 1. Bernier. — Hildebrandt, 3388 a. —« en, Gemen auf Wiesen u. am Hasi-See. » - ARACHIS. . A. hypogæa 580 Djabal, sue n. 1911, S. Maria, cult. in DUR Hiidebrandt, n. 3205, cul, in Nossibé. 1. D. latifolium DC., Le L . —D. lasiocarpum DC. — Hedysarum _ Rox. — . un VAHL. — SCHUM. THONN. er Ce Dupetit- houars. —: Chapelier, Madag. bor.-0r. — : Mokaei, + 379, Nossibé. — Pervillé n. 271, ubique vulg. — Boivin, . 1913, S. Maria, ad paludos. ; n. 2219, Nossibé, in coll. herbo- is. — Bernier, ® env., n. 255, in. prat. siccis sin. Diego-Suarès. _ = * Ruenber. Nordküste. — Hildebrandt, as DEsvx it ne — ue Madag. D — Commerson, — Bernier, 1° env., n. 209, S. Maria (i {in litt. maris vul- gatissimum), — Sganzin (1832), es bor. — Richard, n. 305, — Pervillé, n. 466, Nossibé. — Boivin, n. 1912, S. Maria; n. 2218, Nossibé. — Hildebrandt, 12888, Nossibé, in litt. — Humblot, n. 109, Madag. bor. . — 430 — 3. D. incanum DC., Prodr. I, 332. — D. sparsiflorum D. Don. Boivin, n. 1914, S. Maria; Ankarène. — « Rutenberg, Madjun- ga,etc. » 4, D. mauritianum DC., Prodr., II, 334. Commerson. — Dupetit-Thouars, — Chapelier. — Bojer. — Boivin, n. 1905, 2221, 2720. — Bernier, n. 220. — « Ruten-. g.» 5. D. diversifolium DC., Prodr., H, 334, n. 81. — Hedysarum diversifolium Poir., Dict., VE, 403, n. 21. l Commerson, Madag. (hb. Juss. !). 6. D. salicifolium DC., Prodr., H, 337, n. 112. — D. interme- dium BVN, herb. — Hedysarum salicifolium Porr., Dict., VI, 422. Poivre, Madag.? (hb. Juss.). — Dupetit-Thouars, Chapelier, Madag. bor.-or. — Bojer. — Boivin, n. 2220, Nossibé, in herbo- sis ; S. Maria, Tsarahæ. — Lantz, Tananarivo, ad rivos. — Hilde- i brandt, n. 2879, Nossibé. — Grandidier, n. 22. — Humblot, n. ua Madag. bor. 7. D, gangeticum NC., Prodr., Hi, 327. —\Hedysarum gangeti- cum L. — A. maculatimt. 22 B. linerotitèm SCHUM. et THONN. a Rutenberg, Madjunga » (h. v.). | 8. D. incanum Sw. — DG: Prodr;, IL, 332: — D. pen ! Don. À « Rutenberg, Madjunga » {h. v.). l 9. D. barbatum (L.) — BeNTH. in F1. bras., Papil., 96. — Ni | cholsonia barbata DC., Mém. A 313. — N. venustula DC. — N. cayennensis DC. | Chapelier. — Bojer. — Richard, n. 380, Nossibé. — Pervillé - 665, Ambongo, in sabulosis. — Bobrin n. 2221, Nossibé, in coHbus siecis herbosisque inter Djabal et Andradaite. — Hilde- n. 2877, Nossibé. « Rutenberg, Antananarivo. — tail Centr. Madag. — Parker, Centr. Madag. » (h. v.). ! 10. D. oxybracteatum DC., Prodr., , 334, — D. paleaceun GUILLEM. et PerR., Fl. Sen. Tené., I, 209. — Bar. in Oio. FL. trop. Afr., H, 106. — D. grande E. MEY. — D. fuanense Bai: a D. lateristachys Bos. | … « Rutenberg, Madjunga » (h. v.). —« Kitching, bete Tamatavte and Antananarivo. » (h. v.) 11: D: friflorum DC., Prodr., 1, 334. sil Bullamanse G: DOS, . 4 — Gard. Dict., I, 294. — Hedysarum triflorum L. — H. bifloru Wie, romsioise Van. — Sc. et THONN., Beskr. pl. quin., 362. — Nicolsonia reptans MEISSN. Dupetit-Thouars. — Chapelier, Madag.bor.-or.— Hildebrandt, n. 2956, 3129, 3418, Maroway. 12. D. (Nicolsonia) radiatum Baxk., Contr. Fl. Madag., 131. « Parker. — Baron, n. 681, 895. » (h. v.). 13. D. (Nicolsonia) monespermum Bak., loc: cit. « Parker, Centr. Madag. » (h..v.). 14. D, en ses nOV.— D. monospermum BNN, herb. (nec BaK.) -Ramosum ;. rails ire albido-hirsutis. Folia remotius- cula (ad 4 cent. longa); petiolo gracili longiusculo ; stipulis ovato- elongatis acutatis; foliolis 3, obovatis, stipellatis, -pallide .veno- sis. Flores laxe racemosi ; racemis axillaribus (ad 8- cent. longis) paucifloris ; pedicellis gracilibus (1, 2 cent. longis) solitariis v. à, 3-natis divaricatis. Sepala acutata. Germen pauciovulatum Linea, Fructus, ut videtur, monospermus. Boivin, n. 2281?, Nossi-Cumba. 15. D. Humblotianum, spec. nov. Præcedenti affine, at ex omni parte, excepta foliorum pagina superiore, densiusenté hirsutum. Folia trifoliolata ; foliolis obo- mas ni “me 2-plo maigre (ad 3+ cent. longo). Stipellæ lineares seto g (ad 1 _—. ) valide acutaté. Bracteæ I longi), udati. Flores sæpius 2-nati; pedicellis filiformibus. Caiycis basi glandulosi lobi alte ovato-acutati longe setosi. Corolle cœru- leæ calyci subæquilongæ petala obtusa. Germen 4-6-ovulatum. Humblot, n. 205, Manahar. 16. D. adscendens DC., Prodr., 11, 332, n. 64. — Dessus adscendens SW., Fl. ind. occ., 1263 » DeC SIEB Boivin, n. 1916, S. Maria, Taoidrou. : in ballibas herbosis. 17. D. Scalpe DC. * Phodr - H.. « Fa à Betsileo. » (h. v.) cotlermes, ee. ul ALYSICARPUS. À. nl ie DC., Prodr., , 352. — Hedysarum bu- ie L. — H. gramineum RETZ. — H. rugosum Vaue, — SIEB. en. dant ele, Mas aute vd ET au — 432 — Bernier, 2° env., n. 283, S. Maria, in pratis inter Litglatôt et | Anboudivah bé.— Boivin, n. 1723, sd sin. Diego-Suarès; n.22%3, : Nossibé. 2. A. nummularius. — À. nummularifolius DC., Prodr., I, 343. — Hedysarum nummularium L. — H. cylindricum Por. An sequentis var. ? Boivin, n. 2724, ad sin. Diego-Suurès. 3. À. vaginalis DC. « Rutenberg, Madjunga. » (h. v.). 4. A. paradoæus BvN, herb. Rami elati tenues. Folia remota breviter petiolata v. subsessilia elliptica v. suborbicularia, nunc subobovata, rarius oblonga {ad 5 cent., sæpius 2, 3 cent. longa), basi rotundata v. emarginata. Stipulæ petiolo æquales v.’paulo longiores squarrosæ. Inflorescen- tiæ graciles terminales et oppositifoliæ. Flores fere præcedentis. Fructus subteretes compressiusculi uen leviter arcuati " 2, 3 cent. longi); articulis sæpius 5, 6. Boivin, n. 2222, Nossibé, in paludosis Djabal. HALL. 1. H? Bojeriana, spec. no Gracillima ramosa . foliis crebris parvis suborbiculari- bus v. bréviter ovatis (i-1 cent.), basi emarginatis; petiolo reflexo; stipulis 3-angularibus. Inflorescentiæ laxe ter ramosæ:; ramulis filiformibus divariealis; bracteis ad ramulos orbicularibus mem- branaceis. Flos minutus ; sepalis acutis basi connatis. Petala pa- -pillosa. Antheræ 10, breves ovaiæ. Germen setosulum ; ovulo 1; nm stylo sub apice arcuato trunçatoque nonnibil ineras- sato. — An huj. gen? An __. = ae uniovulata ? Bojer, Madagascaria. jjer; Le Secrétaire : Mussar. 348% — Paris. Ip. E. Dunux et Co (ane. maison F. Malteste et Co), rue Dussoabs, 2%: ‘ #55. BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 3 DÉCEMBRE 1884. Prénñnidence de M. BAILLON. M. À. FRANCHET. — Plantes nouvelles de Lu Chine. — Clematis ylla, sp. nov. — Gracilis, scandens, pilosula; folia longiter petiolata, petiolo tenui, ternata, foliolis longiuscule petiolulatis, e basi rotundata ovato-lanceolatis, caudato-acuminatis, argute et inæqualiter multidentatis, triplinerviis, subtus pallidis, utrinque ad nervos pilis strigosis conspersis; ramuli floriferi pedunculo du- plo breviores vel subnulli; folia floralia caulinis multo minora, sim- plicia ; bracteolis lanceolatis, minutis ; pedunculi sæpius gemini, nunc solitarii, albo-lanuginosi, perianthio paulo breviores ; sepala violacea, anguste lanceolata, acuminata, extus breviter lanuginosa; Stamina perianthio sallem duplo breviora; filamenta pilis elongatis patentibus ad basin usque dense ciliata ; stylus apice plumosus; ‘ carpella.. … Le CE. urophylla appartient au mème groupe que le CZ. japo- nica et doit être placé dans son voisinage; il en diffère surtout par la présence d'un rameau floral plus ou moins développé, par ses pédoncules tomeuteux:; par ses sépales plus allongés et plus étroits, par ses filets staminaux hérissés jusqu'à la base de longs poils étalés ; dans le CL. Japonicu, les pédoncules, nés d'un bourgeon non développé en rameau, sont glabres et beaucoup plus allongés ; les sépales ovales-lancéolés, les filets staminaux poilus seulement au sommet. Hab. La Chine, dans la province de Koui-Tchéou (M. l'abbé Perny [1858]. Herb. Mus. Paris.) Lysimachia paridiformis, sp. nov. — Rhizoma breve, crassum, fibris radicalibus densis ; rami florentes e rhizomate sæpius plures orli, graciles, stricti, sulcato-striati, parce Squamulati (apice tan- #32 — 434 — tum foliferi), squamis membranaccis, ovalis, per paria tantum 2 vel 3 remotis; folia 4-9 sub floribus verticillato-congesta, cras- siuscula, lanceolata usque ad clliptico-ovata, integerrima vel nunc : apice undulato-sinuata, penninervia, sublus pallidiora, haud raro puncticulata; flores inter folia cymoso-congesti, sub anthesi brevi- ter pedicellati, pedicellis demum magis elongatis; bracteolæ subu- latæ pedicellis duplo breviores; calix 8-10 mill. lougus, ad basin + usque 4-5-partitus, lobis e basi ovata ciliato-glandulosa lineari-su- bulatis, nigro-lineatis, cum nervo dorsali basi valde incrassalo; corolla calicem subæquaus, parce resinoso-punctata, anguste cam- . panulata, infra medium 5-loba ; lobis lanceolatis, subacutis ; sla- nina corolla duplo breviora, in cupulam partem filamentorum . liberam æquantem coadunata ; capsula globosa, quinquevalvis, C- lice fructifero duplo brevior; semina ovata, rubro-fusca, dense mu … 1iculata. . Planta valde variabilis quoad foliorum formam videtur. æ stenophylla. — Folia 7-9-verticillata, anguste lanceolats, longe acuminata. 8 elliptica. — Folia 4-6-verlicillata, elliptico-ovata, breviler -acuminata. Cette singulière espèce, remarquable par ses feuilles toutes ver- ticiilées au sommet du rameau floral, sous les fleurs, me paraît de- voir être placée à côté du L. Klatteana NanCE, dont la végétation présente quelque chose d'anulogue ; elle s’en distingue néanmoins très nettement par la disposition de ses feuilles, son état glabre,elci la capsule offre beaucoup d’analogie dans les deux espèces. . Hub. La Chine, province de Koui-Tehéou (M. l'abbé Perny [1858 Herb. Mus. Por.). 4 M. H. DAILLON. — Sur un nouvcouu yenre Bernieria, — Puisqué le genre de Composées Berniern n'a pn être maintenu et qu'il est 4 juste que le nom de l’infatigable collecteur Bernier demeure at& ché à la flore de Madagascar, nous proposons d'appeler ‘ madagascariensis une Lauracée assez exceptionnelle, récoltée par Chaÿelier en lan XI, sur la rive orientale du lac Nossibé. C’estun arbre rameux, presque entièrement giabre, et dont les feuilles sont | répprochées au sommet des ramuscules ; plus bas les branches 2 . portent que leurs cicatrices. Ces feuilles sont oblongues-obovalés — 435 — (9 cent. sur 2!), arrondies au sommet et atténuées en péliole à la - base, coriaces, penninerves et finement réticulées. Leurs fleurs sont disposées en grappes qui paraissent simples, courtes et grèles et qui occupent l’aisselle des feuilles supérieures. Quant à la fleur, elle présente, sur un réceptacle un peu concave, un périanthe à six folioles et six étamines fertiles. Chacuue d'elles a deux loges valvi- cides et est accompagnée de deux grosses glandes latérales. L'o- | vaire unique n’est pas surmonté d'un style, Son ovule descendant est celui des Lauractes en général. Je n'ai pas vu de fruit, mais il doit être volumineux, si j'en juge par son gros pédoncule rigide, épais de 4 millimètres. C'est des Potumeia que ce genre me parait le plus se rapprocher; il a, par conséquent, des ressemblances flo- rales assez grandes avec les Aiouea, mais il en diffère autant qu'il est possible dans cette famille, Ce sera donc, jusqu'à nouvel ordre, un nouveau membre de ce petit groupe des Aiouéées, si remar- quable par l'amoindrissement de ses organes reproducteurs, M. H. BaiLLoN. — Modifications de la caractéristique des Mus- cadiers. — Dans l'ouvrage le plus récent qui traite des Myristica, on considère leurs fleurs comme dioïques. Elles peuvent être nor- malement monoïques. On croit que leurs étamines s'élèvent jus- : Qu’au nombre de 48: elles peuvent atteindre celui de 30 à 40. On admet que les fleurs femelles ont un stigmate sessile ou subses- sile; il peut terminer un style cylindrique, allongé ou eolumnaire. On considère les graines comme toujours enveloppées par l’arille ; celui-ci peut être rudimentaire à Ja base de la semence. D'ailleurs, les pédicelles floraux peuvent devenir si Courts au sommet du pé- doneule commun que l'inflorescence peut simuler un capitule, Quant aux fleurs femelles qui sont d'ordinaire bien moins nom- que les mäies, elles peuvent être en nombre tout à fait aussi considérable ct indéfini. Toutes ces modifications apportées à la caractéristique dn genre Muscadier, et qui étaient totalement imprévues, sont dues à l'examen d'une plante de la flore de Mada- Sascar, qui porte le num vulgaire de Mauloutch, et c’est de à que nous tirerons le nom de Hruloutchiu bour celle section exception nelle du genre. Les étamines y sont disposées comme celles de la fleur mäle de plusieurs Euphorbiacées : les Aleurites, Ricinocur- pus, elc, Les anthères sont extrorses : ct si la duplicité de leurs — 436 — loges pouvait encore être l’objet d’un doute, il serait levé par l'exa: men de ces loges. Leurs lignes de déhiscence sont distinctes d'e- bord et peuvent devenir confluentes au sommet, ne formant qu'une fente hippocrépiforme. La flore de Madagascar réserve aux bou nistes de nos jours un grand nombre encore de surprises. M. H. BaiLLow. — Liste des plantes de Madagascar (suite de la page 416). . $ Dalbergicæ. DALBERGIA. ch Chapelieri, spec. no gnosa, cortice pabstsbie Folia æ- foliolata ; foliolis à Si ane (4, 5 cent. long., 2, 3 cent. latis), utrinque r0-. tundatis v. basi brevissime cuneatis, supra dense viridibus, sublus … pallidis, utrinque glabris. Calyx cupularis. Cætera floris haud nota. Legumen oblongo-lanceolatum (ad 7, 8 cent. longum) gla- brum reticulato-venosum, 1, 2-spermum; stipite gracili (ad 1 cent) | ue Madagascaria _. . D. purpurascens, spec. n … pulchra glabra ; Es pallido. Foliola æ , obtonç-cbeil vata membranacea (3, 4 cent. longa). Flores creberrimi composile racemosi secundi purpurascentes (in sicco uti planta tota nigres centes) cum fuliis coetanei minimi (:-1 cent.). Fructus haud vis. | Bernier, 2° env., n. 328, Diego-Suarès, in eylvis. — Boivin, + n. 2736. + 3. D. retusa, spce. nov.— Machærium retusum BvN, herb. Ramuli nodulosi punctulati. Foliola , elliptica v. obovaln apice rotundata v. sæpius emarginata (ad 3 cent. Jonga), in sito luteo-fuscescentia, Flores coetanei crebri in racemos ramosos (@f- | minales (nigrescentes) dispositi crebri. Fructus haud visus. F Richard, n. 96, Madag. bor. — Bernier. — Boivin, n. 273 Sin. Diego-Suarès, 4. D. madagaseariensis Vrxe, PL, Hildebr., in Linnæa, XUÏ» 105. Hildebrandt, n. 3183, Nossibé, Loucoubé. 5. D. Greveana, spec. nov . Glabra, cortice pallido. Foliola c , longiuseule petiolulata ellip à | tica (ad 3, 4 cent. longa), subcoriacea, utrinque acuminata, venia, subtus paulo pallidiora. Racemi breves side ramoe , — 17 — minales ; floribus minulis (+ cent.) subsecundis subsessilibus. Fructus haud notus. revé, n. 42, Mouroundava, Madag. occid. 6. D. suaresensis, spec. nov. . _ Præcedenti similis; ramulis gracilioribus punctulatis. Foliola * , submembranacea elliptica, utrinque acuminata (ad 4 cent.). Racemi terminales valde ramosi; floribus crebris secundis sub- scorpioideis, brevissime pedicellatis. Bracteolm 2 , Sepalis con- formes. Sepala 5 ; postico cæteris longiore subcarinato. Planta haud nigrescens. Fructus haud visus. Boivin, n. 2738, Sin. Diego-Suarès. 7. D. Bernieri, spec. nov. Rami flexuosi; cortice pallido. Foliola +, elliptico-obovata (ad 4 cent. longa), apice brevissime acuminata, basi longiuscule cu- neala subcoriaceà repanda, pennivenia, sublus glaucescentia ; nervo medio pallido prominulo. Flores haud noti. Fructus crebri racemoso-congesti stipitali elongato-lanceolati (ad 10 cent. longi, 2 cent. lati), basi longe angustati, summo apice obtusiusculi, dite reliculato-venosi, ad semina 1, 2 elliptico-prominuli ibique in sicco nigrescentes. Arbor dicitur 25-30-pedalis, densicoma. nier, 2 env., n.206, Lingvatou, ad sin. Anbavanerano. — Boivin, n. 2454, Sin, de Rigny. 8. D. Pervillei Vrke, PI, Hildebr., in Linnxa, XLIIF, 106. « Pervillé, n. 230 b » (h. v.). — Hildebrandt, n. 3109, Beravi int., in mont. 9. D. Hildebrandtii Vrwe. Hildebrandt, n. 2893, Nossihé. 10. D. Richardi, spec. nov. ; Glabra omnique ex parte pallida, ramulis ad folia delapsa verrucu- losis. Foliola > , vix petiolulata creberrima ovata (ad 3 cent. longa), basi rotundata, apice acutiuscula v. brevissime acuminata, mem- ores Coetanei, in racemos terminales v.-sæpius axil- lares folio duplo breviores parce ramosos dispositi, secundi. Se- pala valde dissimilia, Petala obtusata. Bracteolæ pedicello subæ- quales. Fructus haud visi. Arbor dicitur parva. * Richard, n. 189, 579, Prom. S. Sebastiani, — Boivin, ab eo. comm. ; 11. D. Grandidieri, spec. nov, A ga mer PTT ST . Fr AD . Glabra, nisi ad innovationcs albido-sericea. Foliola œ , ovato- elliptica (ad 3 cent. longa) submembranacea, uti planta tota haud nigrescentia. Ramuli terminales nonnulli steriles circinali. Pacemi breves petiolo vix æquales pauciflori axillares parce ramosi. Brac- teolæ calyci brevi subæquales. Antheræ breves; loculis subglo- bosis. Fructus haud visi. Grandidier, n. 24, in regione Antanossarum migralorum el in ‘ sylva Lavanala, 12. D. ambongoensis, spec. nov. Frutex 8-pedalis ; ramis flexuosis (haud nigrescentibus). Foliola | remoliuscula longiuseule (ad 1 cent.) pedicellata, lanccolata (ad | 6 cent. longa, 2 cent. lata), basi breviter, apice longe acutala c6- riacea utrinque subconcolora v. subtus paulo pallidiora ; venulis crebris obliquis. Flores haud noti. Fructus folio 2-plo minores elliptico-lanceolati utrinque acutati, valde compressi venosi, 1-spermi. : Pervillé, n. 678, Ambongo Madag. bor. 13. D? toxicaria, spec. nov. : Ramosa ; cortice ramulorum grisco-fuscescente rugoso. Folia in 2 ramulis junioribus albido-punctulatis conferta. Foliola æ ,oblonga, (ad 2 cent. longa, : cent. lata) ad basin attenuata,‘ima basi oblu- | siuscula, apice emarginata, subtus pallidiora ; venulis remolius- | eulis subtransversis. Florcs fructusque ignoti. Frutex dicilur 3-metralis, Vernac. Xerondrou. Partes omnes valde veneuos®. Pervillé, n. 601, Ambongo. 14? D, tingens, spec. nov. Pricedenti valde aMnis (et forsan cjus mera varielas); foliolis 2-plo majoribus. Haud venenosa dicilur, sed tinctoriu. Frutex 10- pedalis. Cum succo rubro ungues colorare solent Saccalavi. . Pervillé, n. 567, Ambongo. 15. D. densicoma, spec. nov. - Rami fuscescentes punctulati. Folia in ramulis supremis crebra conferta. Foliola æ , lineari-oblonga {ad 3 cent, longa, : cent. lala) basi cuneata, apice obtusata, in sicco ferruginea glabrata ; costula sublus prominula ; venulis lateralibus vix eonspicuis. Flores S#P° coeanci ; racemis brevibus ramosis; calyce in sicco nigreseente ; corolla paulo longiore (ad ! cent. longa). Cætera ut in genere, al fruetus ignolus. : Pervillé, Nossibé. — Boivin, n. 2237 bis, ex comm. Bernier. 16. D. emirnensis BENTH., Dalberg., 33. ré Led in prov. ra near Ramassima. » . D. Boivini, spec. n ts pulchra isttient mis américanis analoga), ex omni parte axillaribus globosis. Folia longa ; foliolis remotiuscule alternis, ‘crassiuseule petiolulatis ovato-lanceolatis (ad 7 cent. longis, 9 éent. latis), basi breviter acutatis v. rotundatis, apice acutis v. obtusius- . Culis venosis, subtus plus minus pallidioribus. Inflorescentiæ ter- minales valde ramosæ densissimæ; floribus creberrimis (luteseen- tibus) ; pedicellis tenuiter luteo-puberubis. Fructus haud visi. Boivin, Nossibé, Helville, in collium demissarum sn n. ie Sin. Diego-Suarès. -— _— 2e env., n. 221, Di PTEROCARPUS. 1. P. Marsupium Roxs., PI. corom., II, 9, t. 116. Richard, n. 295, « Madag. austr. » — Bréon, Tamatave. — Boivin, « Madag. or. » (an cult?), 2. P. advenus, spec. nov? ‘ ‘ Arbor 20-metralis, ex omni parte glabra, P. indicum valde refe- rens (an hujus var ?); foliolis ad 8, ovato-acutis v. vix acuminatis, summo apice obtusiusculis ; hervülis venisque quam limbo lucido lævi pallidioribus. Fructus racemosi longe ultra calycem (1-3 cent. _ Stipitati, basi late cuneati, oblique suborbiculati glaberrimi, medio | incrassato venosi, apice ultralaterali cuneati. — An indigenus? À P. indico certe differt foliolis minus acuminatis, pallide de fructusque basis apicisque forma. P. indicus in herb. Thouars adest, sed forte in Mauritio cut. Richard, n. 296, Foulepointe. — Pervillé, n. 898," Nossibé. XANTHOCERCIS. 1. À. madagascariensis H. BN, in Adansonia, IX, 293; Hist. des pl., I, 506. Bernier, 2 env., n. 256, in montib. Antsingui, Diego-Suarès, — Boivin, n.2465 : n. 2756, Port Leven, in sylv. littor. — Fr Port Leven. — Hildebrandt, n. 3368, Nossi-Andiana. LONCHOCARPUS. 1. L.? inconstans NTKE, in Linnæa, XLIL, 106. « Hildebrandt, n. 2990 a. » se 2. L. ichthyoctonus. — Th gotesin madagascariense ROI., mss. Lignosus glaberrimus. Folia pinnata; foliolis sæpius 7, petio- _ lulatis, ovato-acuminatis (ad cent. longis, 3 cent. latis), basi sæpe rotundatis v. varius acutiusculis, pallidis subcoriaceis, remote et oblique venosis. Flores parvi in racemos terminales parce ramos0s dispositi. Calyx tubuloso-campanulatus; lobis 5 brevibus, vix inæqualibus obtusis. Stamina 10; filamentis basi 1-adelphis, ee Re liberis ; antheris ellipticis, 1 - formibus. Germen vülatum, dense setosum; stylo arcuato, apice vix Hit. Noos in specimine eodem polymorphi, aut lineari- elongati (6, 7 cent. longi, 1 ! cent. lati), 3-5-spermi, inter pus leviter contraeti, aut breviores latioresque (2, 3 cent. longi, 2 ; cent. lati), 1-2-spermi, anguste marginati, glabri pallidi, valde : compressi. Semen reniforme glabrum nigrescens; hilo minuto albido. — Species genus cum Deguelia et præcipue cum Milletia, nonnihil connectens. Boivin, n. 2238, Nossibé; n. 2739, Vohémar. — Richard, . Vohémar. LE Perpillé. 2: env., n. 206. Le Secrétaire : MuUSSAT. daim hier * 3638 — Paris. Imp. E. Donur et Co (ane, maison P. Malteste et Co), rue Dussoubs, 2 “5%. BULLETIN MENSUEL SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 7 JANVIER 1885. cd Présidence de M. BAILLON. M. H. BAILLON. — Une nouvelle Cucurbitacée anormaie. — 11 y a bien des années que je trouvai, parmi les Euphorbiacées de l'herbier du Muséum, une plante curieuse, représentée par un _ échantillon des plus incomplets rapporté par Boivin d’une localité _ africaine inconnue, ainsi que l'indique une note du Comte Jaubert. Île me parut appartenir aux Cucurbitacées, quoiqu'’elle ne pré- sente rien du port ordinaire à cette famille, et je la plaçai dans ce groupe ; mais elle n'y fut pas maintenue par l’habile monographe des Cucurbitacées, M. Cogniaux. C’est assez dire qu’elle y est bien exceptionnelle par son port. Elle n’est pas grimpante, ni couchée ; elle se compose d'un axe court, trapu, rugueux, tout chargé de cicatrices de feuilles, saillantes et rugueuses, et portant au sommet Seulement un bouquet de feuilles bien développées, orbiculaires- cordées, digitinerves, irrégulièrement et brièvement lobées sur les U certains Cucumis. Mais d’autres organes occupent encore l’aisselle des feuilles et présentent de singülières particularités. Ce sont d’abord des écailles bractéiformes, inégalement déchiquetées, puis _ des axes secondaires, grêles, rigides cependant, qui se terminent par une petite tête tronquée. Ces derniers organes sont des bases pédoneulaires dont les fleurs se sont détachées. Très rares sont les fleurs elles-mêmes sur l'échantillon, car je n’ai pu en trouver que deux plus ou moins incomplètes. Or ces fleurs très petites (1 cent. à peine) sont bien celles d’une Cucurbitacée ; ce qui fait que je maintiens ma première détermination, et elles sont femelles. Leur ovaire infère est ovoïde-oblong et contient trois placentas pariétaux, multiovulés ; il est surmonté d’un Style cylindrique dont la tête se _ bords ; les bords eux-mêmes découpés de dents hispides, blanchà- . _ tres. Toute la surface du limbe est d’ailleurs seabre, comme celle de Partage en trois lobes courts et épais. Ceux-ci sont canaliculés et # — 442 — leur bord stigmatique obtus s’arque fortement en dedans. Le récep- tacle se dilate immédiatement au-dessus de l'ovaire en une larg cupule sur la surface interne de laquelle se voient, quoique pel distincts, cinq staminodes réunis en trois groupes (2-2-1), autre caractère distinctif d’une Cucurbitacée, et sur les bords du récep- tacle s’insèrent cinq sépales linéaires-subulés, qui ne se touchent pas, et tinq pétales bien plus courts, triangulaires, valvaires, épais. Pour toutes ces raisons, j'attribue encore cette plante aux Cucurbi- tacées et je crois même pouvoir la rapporter à ce singulier genre Dendrosicyos qu’a récemment décrit M. Balfour et qui est si incon plètement connu. Je lui donnerai provisoirement le nom & | D. Jaubertiana, sans pouvoir affirmer que ce n’est pas une simple forme de D. socotrana. Mais on donne les fleurs de ce dernitf comme étant grandes, et ce n’est pas le cas de la plante présente. Li est vrai qu’il s’agit des fleurs de l’autre sexe. En tout cas, si je ne me trompe point dans la détermination générique, d'une pat . les caractères de la fleur femelle seront connus, et d'autre par quoiqu” on dise les anthères droites dans le genre Dendrosicyos, il : sera dimicile de douter de ses très étroites affinités avec le gent | Cucumis. | M. H, BAILLON. — L'inflorescence des Brunonia. — On à di | jadis que dans cette inflorescence les fleurs étaient fasciculées. | C'était s’écarter bien moins de la vérité que ne le font les auteur ? modernes, lorsqu'ils disent : Alores in scapo simplici capitati. 00 ? ne défnirait pas autrement le capitule d’une Composée. Et cepel” | . dant, l'inflorescence des Brunonia est mixte : c’est une ombelle | decymes dans laquelle les axes de diverses générations, Si courts | qu’ils soient, existent cependant, Les cymes deviennent plus 0! | moins tôt unipares, comme par épuisement. Les bractées qu'on à observées dans done nullement par leur mode de disposition à celles des Synanthérées. . : M. H. Baizzow. — Liste des plantes de Madagascar. (Suite de ‘la page 440.) DEGUELIA. 1. D. uligirosa H. BN. — ue uliginosa Roxs. — BENTY FE Jungh., 1, 252; Dalberg., 107. — D. Forsteniana M0. — : Pongamia ._— a BENTH. Dupetit- Thouars, Madag. bor. — Richard, n. 196, Prom. . Sebastiani, — Bojer, « ad marg. fluv. Be-tsi-bouka, prov. Bombetok de — Boivin. — Lantz. — Hildebrandt, n. 2957, ossibé; n. 3251, Nossi-Cumba. — « Rufenberg, Madjunga ». — « Hildebrandt, n. 2057, Nossibé » (h. v.), n. 3251, Nossi- komba (h. v ê Genisteæ. GENISTA. 1. G. ? madagascariensis BAK., in Jôurn. Linn. re _ 125. « « Baron, n. 1727, Central Madag. » (h. ei …. ARGYROLOBIOAL - | 1-4: emirnense Bax., in Journ. Lin. So6., XX. 1% « Baron, n. 846. 1793, ue Madag. » (h. v.). CROTALARIA. ne 1. C. retusa L., Spec., 100 h. — Lupinus cochinchinensis Lour. Commerson. — Dupetit-Thouars. — Bernier, 1er env., n. 229; 2°env., n. 188. (vernac. Quinesa-quinesa). — Boivin, n. 1907, : 2211. — Pervillé, n. 249. — Richard, n. 59 (var. major, C. ne : sa RICH., mss. nec ROTH). — ro n.97, - ne 1b 26. — « Rutenberg. — Bojer 2. C. verrucosa L i&s ti — ë angulosa Lau. - — De. acuminata G. Don. — C. cærulea Jac Drpt-Tour—haplr, Me Re — Pervillé, n. 780, ossibé, in planit. — « Bojer : 3. C. incana L., Spec., 1605, — C. purpurascens Lio — C. affinis DC. — C. Schimperi À. Ricn. — C. pubescens MoENcH. Commerson. — — Dupetit-Thouars. — ee nee, nella Lawk, Dict., u, Fe Prodr ï 131, n. 80, — C. ‘2 rownei — C. pallida Ki. — C. Tabr hit 'É Saltiana ANDR. — C. Fa : cale. — €, dim Guuces, et PErn. — C. tinctoria Bvx, h Bojer. — Boivin, n. sn S. ru in Psorre Ankarèn — 444 — Amboudi-folathre. etc. n. 2212, Nossibé. (Colorem cæruleum al vestimenta tingenda incolis largitur). — « Rutenberg, v. Madjung _ nach Ambatondrazaka. » 6. C. diosmeæfolia BENT&. (ex VTKE). Bojer. — Grandidier. — « Rutenberg, nahe d. Itasi-Sees » 7. C. santhoclada Bos. — BENTH., in Hook. Lond. Journ., I, 8 . « Parker, Imerina » (h. v.). 8. C. trichotoma Bos., Hort. maur., 98. « Bojer, Majangay Madag. occ. » (h. v.). 9. C. quinquefolia L. — Wicur, IL., t. 16 « Bojer, Madagasc. » (h. v.). 10. C. cytisoides Reset! et Bos. (nec Roxs., nec WIGBT). . Bojer, in montib. Antoungoun et Chasak. — ? Hildebrandi, n. 3641, Imerina. — « Parker » (h. v.). 11. C. lævigata Lawx, Dict., NL, nr — C. . GRAB. .Commerson. — Bojer. — “Los , Ex env., n. 230 (vernät. Quinesa-quinesa), — Boivin, S. Mtiris, in oh sabulosis al Sasifout. 12. C: orthoclada BAx., in Journ. Linn., Soc., XX, 124. °« Baron, centr. Madag. » [h. v.). 13. C. tenuis BAk., loc. cit. « Baron, n. 1862, 2149 » (h. v.). 14. C.spinosa HocasT. — Bax., in Oliv. Fe .. Afr. W 17. — Ononis emarginatus HizsENS. et Bos., . Bojer, Prov. Emirna. — Hildebrandt, n. 3485, Ale a C. Bernieri, spec. nov. Annua, ut videtur, gracilis glabra, parce ramosa (:-1 metr. alta). Folia remota, longe (ad 3 cent.) Fe 3-foliolata : foïolis lineïr ri-elongatis (ad 4 cent. long., 1 { cent. latis), basi longe attenu®” tis, apice obtusis v. minute apiculatis. Racemi terminales ne (1, 2 cent.); floribus (luteis) parvis (ad 1 { cent.). Legum®” | oblongum (2 À cent. long., 1 : cent. lat.) cylindracenm ue | tum ; pericarpio tenui. Bernier, 2e env., n. 189, Lingvatou Madag. bor., in praté siccis. — Boivin, n. ne a ét 16. C. . Pervillei, Frutes PRÉ à aber Folia remote altern, longe (* 5 ; er comm. —10 cent.) parce. ramosi; floribus (odoratis) remotis; vexillo revi ; carina 2-plo longiore arcuata, apice valde acutata. Pervillé, n. 600, Ambongo. 17. C. Hildebrandtii, spec. n Annva, ut videtur ; folis 2 fois; foliolis oblongo-obovatis ceolatæ. Racemi terminales. Flores ut in genere ; carina rata. Re 5, alternæ suborbiculares. Germen œæ-ovulatum. men oblongum compressum tenuiter venosum polyspermum : cent. longum, £ cent. latum). Hildebrandt , n. 3889, Betsileo. : LEBECKIA. 1. L. ? retamoides BaKk., in Journ. Linn. Soc., XX, 193. Baron, n. 1827, Centr. Madag. — Grandidier, n.33, Tullear.— ildebrandt, n. 3534, Nossibé, Sirabé, in collibus apricis. 2 Dee HORA. . S. tomentosa L., Fe 533. — - DG., Prodr., I, 2. — . stitentatis L. Bernier, 2 env., n. 224, S. RE Dogue, nr. 1923. S. Maria, ad litt. maris; n. 2338*, Nossibé, ad litt.; n. 2740, Port Leven, … Du lite — Hildebrandt, n. 3249, 3249 b, Nossi-cumba. — « Rutenberg, Vohemar. » ‘ 2. S. denudata Bory, Voy., II, 399. — S. retusa PERS. — Edwarsia denudata DC. , Prodr., I, 97, n. 5. Chapelier, Madag. bor.-or. (inéuitia ?) re BaPHia. 1. B. pyrifolia. — B. polygalacea Bak., F1. . re Hi, ee — Delaria pee DESvx. — Bracteolaria polygalacea nee n. 5, in ‘aridis inter Madanga et Antsahalanbé. — ildebrandt, n. 3098, Beravi int. — « Rutenberg, Mavatonam, ». 2 de = 2 Tounatex. TOUNATEA. 1. T. madagascariensis. — Swartzia madagascariensis DESW, in Ann. sc. nat. sér. 1, IX, 424. — S. marginata BENTH. it Hook. Journ., Bot., 11, 87. — Cassia madagascariensis PorR., Cf DESYx. « Madagascaria » (h. v.). nn FAUREA 1. F. forficuliflora Bak., in Journ. Linn.,Soc., XX, 243. — Loranthus mme Bos., her « Bojer. — Lyall. — Parks: — Corvän, in sÿlv. D Mine » — Hildebrandt, n. 4084, Ost-Imérina, Ma ). (x descr. DILOBEIA. 1. D. Thouarsi Rom. et Sc, Syst, II, 476. — H. BN, il Adansonia, IX; 243; Hist. des pl., II, 424; in Bull. Soc. Linn. .» 394. Dapeti-Timars. — Chapelier (vernac.. Tavoulou-azou). — Boivin, Madag. bor. — Humblot, Foulepointe. — « Parker, Gentr. Madag. (vernac. Vivaôna). » LAURACEÆ. 2 Cinnamomez. POTAMEIA. 1. P. Thouarsii Ro. et Scm., Syst, I, 476. — H. BN, Ja _ Adansonia, IX, 241; Hist. des + Il, 434, 472. — Cansjert . madagascariensis Sins. Syst., 1. 453. a Dupetit-Thouars. — Bernier, 1er env., n. 272, Madag. por: Semiang (vernac. Azoune tou 2. P. ? Chapelieri, spec. nov ? Lignosa; ramis fuscatis. Folia longe lanceolata (ad 20 œnt. | longa, 3 : cent. lata) haud in summis ramulis conferta, utrinll® | acutala ; ebsta subtus puberula. Inflorescentiæ laterales folio br® | viores, parce ramosæ; ramis ferrugineo-puberulis. Flores ignol _ —Folia præcedentis, nec omnino glabra. Cortex ramulorüm hauî _ albicans res rs . _— 447 — 2 Cryptocaryez. CRYPTOCARYA. 1. C. Pervillei, spec. nov. Arbor 20 - pedalis, in sicco ex omni parte ferruginea ; inno- alionibus dense tomentosis. Folia demum glabrata oblongo- anceolata (ad 20 cent. longa, 5 cent. lata), basi inæqui-acutata, ice acutiuscula v. obtusiuscula, coriacea crassa: nervis remotis ; petiolo (2 cent.) cum costa crassa continuo. Flores (masculi) ad axillas foliorum nunc delapsorum dense composite racemosi ; nflorescentia tota (5, 6 cent. longa) dense ferrugineo-tomentosa. minutus (aurantiacus). Stamina 9, 3-seriata, quorum 3. basi e 2- an Cœtera desiderabantur. ossibé, in sylv. Loucoubé. =— Boivin, ns rt Ce Humblot, n.228, Manahar, Mada bor . — Hildebrandt, n. 2998, Loucoubé. 2. C. myristicoides Bax., in Journ. Linn. Soc. : LE 21 « Baron, n. 1926, Centr. Re » (h. v.). 3. C. dealbata Bar... loc. c « Baron, n. 1370, Centr. ns » (h. y.). 4. C: crassifolia BAK., loc. cit. « Baron, n. 1305, Imerina, in sylvis, » (h. Vi : -RAVENSARA. ; #. La aromatica bon. Voy. Ind., If, 26, td 127. + Rnnilin romatica LAMK. — E, Ravensar renier Ra Commerson. — Poivre. — Boivin 2. R. acuminata H, BN. — Agctophytm ccuminatum w., ex Meissn., in DC. Proër., XV, B.3 Dupetit-Thouars, Madag. (hb. sg et Juss.). 3. R. retusa H. BN. — Agatophyllum retusum W.,.ex MEissx., Dupetit-Thouars, Madag. bor. tes, uti planta tota glabri. Folia elliptiea {ad 1 decim. longa, 5 cent. lata), basi vix acutata, apice rotundata _v. rarius em: Marginata, eoriacea, supra lucida, subtus glaucescentia ; nervis remotis. Inflorescentiæ axillares. Fructus subglobosi, heai ee — 448 — vix, apice paulo longius acutati (ad 2 cent. longi) glaberrimi nigrescentes ; semine ut in genere, valde ruminato. De Lastelle (1841), Madagascaria. 5. R. ? floribunda, spec. nov. Ramosa glabra. Folia ovata, basi inæqui-acutata, apice oblus (ad 1 decim. longa, 5 cent. lata), supra glabra, subtus ferrugineo-& uberula; nervis paucis (ad 4) obliquis. Flores creberrimi termi- nales et ad folia suprema axillares, in racemos valde ramosos dis positi parvi (ad © mill.). Fructus ignotus. (An. pot. Cryptocarya} Chapelier, Madagascaria bor. 6. R. ? Tapak, spec. nov.? — Laurus madagascariensis J., her. Glaberrima. Folia elliptico-lanceolata (ad 12 cent. longa, à œil lata) breviter (1 { cent.) petiolata, utrinque acuta v. apice brevitæ! acuminata, membranacea dite reticulato-venosa, subtus pauli pallidiora ferruginea. Racemi breves (2, 3 cent.) ad axillas fol rum supremorum y. occasorum subsimplices ; receptaculo obet- nico: perianthio late campanulato. Stamina 12, quorum fertilit se _ utin genere; flamento exteriorum tenui longoque. Fructus baul ” visus, genus unde incertum. Planta valde aromatica. Poivre, herb. Juss. (Vernac. Tapak). — N ? herb. Mus. pa: MESPILODAPHNE. 1. M. Lindleyana Mess. in DC. Prodr., XV, p. 1, 105, 0. — Agathophyllum Lindleyanum BL. — Daphne cupularis Link « Madag. » (h. v.).). 2. M ? madagascariensis MEIssN., loc. cit., n. 31. « Madag, (herb. Mus. par. et Boëss.) » (h. v.). : . M. cymosa MEIssN., loc. cit.,n. 33. — Laurus cymos4 W herb. — Ceramophora cymosa NEzs. « Lyall, Madag., n 263. ».(h. v.). 4. M. marginata Meiss., loc. cit., 106, n. 35, 8, oblongé, ..« Neumann, Madag. » [h. v.). 5. M. acuminata. — Ocotea acuminata Bax., in Journ. Lin Soc., XX, 242. : « Baron, n. 1970, Centr. Madag, » (h. v.). | 6. M. ? trichophlebia. — Ocotea trichophlebia Bax., loc- cit. | … « Barôn, n. 1289, 1310, 1776, Imerina, in sylvis » (b. v-) Mars Le Secrétaire : MUSSAT- 380$. — Paris. Imprimer E, Duruy et Ce, rue Dussoubs, 22. ; “# BULLETIN MÉNSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 21 JANVIER 1885, Présidence de M, BAILLON. M. A. FRANCHET. — Cyréandracées nouvelles de la Chine — La Chine paraît être riche en types spéciaux de Cyrtandracées appar- nant plus particulièrement aux Chirita, aux Didymocarpus, aux _Bza, ou autres genres voisins. M. Hance en a signalé un nombre assez considérable, provenant surtout de la province de Canton ; ceux dont il est ici question sont originaires des provinces du _centre et font partie d'une intéressante collection envoyée au Mu- _séum par M. l'abbé Perny et par M. Simon, qui tenaient ces plantes de Mgr Faurie, évêque du Kouy-tchéou et de Mgr Mihière, provi- caire du Kouang-si. Malheureusement, beaucoup d’entre elles fe sont représentées que par des portions de tige, avec la racine, ou BÆA RUFESCENS, sp. nov. — Rhizoma lignosum, longe repens, nodos radicans et rosulas breviter caulescentes emittens; folia longe petiolata; limbus oblongo-obovatus, subtiliter crenulatus, supra intense viridis (siccatione nigricans), pilis brevibus strigosis albis vestitus, inconspieue nervatus, infra nervis elevatis per- cursus, dense (simul ac petiolus) lanà rufescenti demum detersili tectus; pedunculi folia subæquantes, rufo-lanuginosi, pluriflori flores 6-12); pedicelli umbellati, bracteis magnis ovato-rotun- datis lanà brevi albo-rufà pannosa suffulti, inæquales (5-12 mill. Jongi), mox glabrescentes ; calix fere ad basin 5-partitus, lobis linearibus, lanuginosis; corolla albida? (in sicco), 10-12 mil. nga, obscure bilabiata ; stamina 2 tubo breviora ; stylus corollam bæquans, stigmate Ovato; capsula nigricans, lucida, lineari-su_ ulala, insigniter torts. ‘ Chine, province de Koui-tehéow. Coll, Simon, 1858. - Les ile ont à à péu re Ja forme de celles Le B. niea, mais le mode de végétation et lindument sont très té rents; M. Hance a publié wa of. bot. Dupe 1883]), : un B. die _tioneura ra, avec leque el le M. Hance attribue à sa pi des feuilles devenant glabres en. dessus, des bractées oblongues, une corolle longue de 3 lignes, ce _qui ne peut convenir à celle du Koui-tchéou. arriTa (EUCHIRITA) FAURIEI, sp. nov. — Rhizoma breve, cras- sum, ad collum rosulam foliorum emittens; folia crassa, glauca, _ oblongo-ovata, cum petiolo 4-5 poil. ‘longa, obtusa ; limbus in pe- tiolum subæquilongum late decurrens, margine integer , pube asperulatà præsertim subtus densà vestitus, nervis secundaris | _ paucis (2-3), elevatis; pedunculi radicales, erecti, foliis subduplo DES en et peine apice glandulosi; flores 46, » late orties se rta, filamentis ciliolatis, antheris pin oblongis ; ovarium lineari-oblongum, sericeum. Chine, province de Koui-tehéou. Coll. Perny, 1858. sur le sec ; elle parait voisine du Ch. eburnea Hance, Journ+ Den not par ses feuilles aiguës, d’un beau vert, par ses Wu . coloration est différente. nodia 2 brevissima, filamentis ciliolatis; . ilobus, bis : lle espèce à grandes fleurs blanches, autant qu'on en peui et par la forme de son ca eee sp. nov. — Acaulis, in omnibus partibus : un lobis Fe mrnsnre acutis; corolla sesqui _ tubuloso-ventricosa entricoes (in sn rubro-ferruginea, eu — 451 — aculis fuscis secundum 3-4 ordines dispositis, fascias tres effor- ntibus; labium superius breve, inferius sat longe productu idum, lobis ovato-rotundatis ; stamina 4 perfecta, antheris cobærentibus ; stylus corollà paulo brevior, stigmate peltato- obo ; capsula lineari-laneeolata, fere 4 cent. longa, Chine, province de Koui-tchéou, Coll. Perny, 1858. . Plante très distincte, parmi ses congénères, par ses grandes eurs ventrues qui atteignent jusqu’à 5 cent.; la forme des feuilles st à peu près la même que dans le D. lanuginosa; mais elles & tout à fait glabres et portées par de longs pédoncules grêles. M. H. BAliLON. — Les problèmes de l'organisation des Cucur- — Sans pouvoir ici énumérer l'historique de toutes les 1ypothèses relatives à l'androcée, à la placentation, aux vrilles de. plantes, et sans citer aucun auteur, car tous sont suffisamment anus des botanistes, nous établirons succinctement les résultats uxquels nous ont conduit les études organographiques et orga- ogéniques. Nous verrons que l'examen histologique n'aurait pu e nous tromper et qu'il a généralement induit en erreur ceux ui y ont eu recours. Androcée. — Dans la plupart des types, il est formé de 5 éta- nes alternipétales. Elles ont des anthères rarement biloculaires, s ordinairement uniloculaires. C’est par suite d’entratnements ans le plan horizontal que les étamines se groupent, souvent is n0n constamment, en trois faisceaux (2-2-1). Aujourd'hui, elite vérité est admise, même par les plus rétifs ; et cependant on trouvé dans la marche des faisceaux des arguments pour la com- attre. Dans les genres diandres, les anthères sont d'ordinaire bi- Placenta. — On admet encore presque partout la théorie d’une lacentation d’abord axile, avec reflexion et dédoublement des mes placentaires, puis résorption des vraies cloisons, persistance fausses-cloisons, etc. L'organogénie démontre que rien de sem- lable n'existe, Les Feuillea ont un placenta axile ordinaire, et les ovules sont insérés Sur ce placenta, dans l’angle interne des Vois loges. Mais l’évolution de leurs trois placentas est centripète, comme celle des Buis, des Gélastracées en général, des Rhamna- ées, etc. C'est-à-dire que pour que les loges soient complètement brie. il faut que trois placentas, d’abord Eee rejoignent sur la ligne axile de l'ovaire; et pour cela, il faut que de ce côté _ ils sé déforment et deviennent cunéiformes. Ce coin, avec son support, qui est la véritable cloison et qui persistera toujours, res- _ semble (sur une coupe transversale) à un large fer de lance, sagitté et surmontant une courte hampe. Ce fer a quatre bords, dont deux deviennent contigus aux côtés correspondants des autres placentas. Les deux autres bords portent les ovules. Dans les Courges, les Concombres, etc., ces placentas deviennent de bonne heure épais, charnus; ils s’insinuent entre les ovules qui finissent par ètre en- châssés dans la substance placentaire. Mais il n'y a ni reflexion, ni dédoublement. Quelques genres ont les placentas toujours pa- riétaux, n’arrivant pas au contact les uns des autrés; mais ven. une De dans la famille. — On sait aujourd’hui que la vrille des Nhandiroba se détache in des axes au côté d'une feuille, comme celle Cucurbitacées: elle est latérale par rapport à l' aisselle elle elle a été entraînée dans le plan vertical. Je dois à Glaz d’avoir pu facilement étudier l’histologie des vrilles de - sur des sujets frais, et j'ai vu que la disposition desfais- ceaux n'est pas la même sur les deux divisions de l'organe ; agencés irculairement dans l’une: orientés excentriquement dans l’autre. ls sont les résultats d’une prétendue méthode’ qui se greffe en parasite sur nos recherches et trouve & posteriori des différences dans des organes ou des plantes que nous avons déclarés dissem blables au nom de l’organographie qui n’hésite pas et de l'organo génie qui, bien faite, explique nettement tout. La vrille des Cucur- itacées, comme celle des groupes analogues, ne peut ètre qu'une j trois el choses suivantes : une feuille, ou un axe, ou un composé . les. La première de ces trois hyp0” thèses est la seulé qui ne se réalise pas. Et cependant l’histologie a amené à cette conclusion . les qe des Gueurbitacées #0 sont des feuilles métamorphosées. qu'elles se terminent assez sbiéente ceci celles des Vignes, ete ar des inflorescences. Quant aux feuilles qu ’elles peuvent porter ne se métamorphosent pas tout d’abord : leur parenchyme » développe pas, et x mème avortent d'ordinaire leurs ner- » ai A LE UT 159 — met de cette côte se modifie de façon à constituer un croc ré- durci, dont l’organogénie démontre, à un moment donné, que joue ce croc au début de l’enroulement. On sait d’ailleurs e souvent les feuilles des Cucurbitacées ne demeurent pas ré- ites à la côte ; la vrille peut porter des feuilles membraneuses, comme des fleurs. M. H. BAILLON, — Liste des plantes de Madagascar. (Suite de page 448.) 7. M. espilodaphne Bernieri, spec nov. ? rbor alta glabra; ramulis sulcatis griseo-nigrescentibus. Folia pou (ad 2 cent.) petiolata, sæpius obovata (ad 6-8 cent. a), basi longe in petiolum attenuata, apice rotundata, coria- bre. supra lucida, subtus paulo pallidiora; nervis crebris inæqualibus. Flores haud noti. Fructus racemosi pauci ; inflores- centia laterali; pedunculo foliis subæquali pedicellisque (2 cent.) nonnihil ad shieete clavatis, pre Cupula fructus he- misphærica (1 : cent. lata), 5-dentata coriacea nigrescens. Bacca 2-plo longior ovata pallida. — An ab una præced. haud-distineta ? gnum dicitur optimum. , 1 env., n. 69, S. Maria (vernac. Voane-sila). — Boi- ct 1731, a Bernier comm. 2 Ocoteez. OCoTEA. 1. O0? Humblotiüi, spec. nov. Rami sulcati; innovationibus ferrugineo-puberulis. Folia ad summos ramulos floriferos conferta lanceolata (ad 15 cent. longa, 4 cent-lata) ; petiolo brevi (1 cent.) ; V- apice breviter acuminato, subcoriaceo ces subtus palli- _ diore; nervis paucis obliquis. Flores creberri minales va e ramosos, sæpius plures, disponit, Receptaculum floris obconicum cum calyce fulvo-sericeum, iutus densius seto- sum, Sepala petalis paulo longiora, omnia crassiuscula acu - _ tiuscula. Stamina exteriora 6 eglandulosa; antheris subtruncatis, . 4-locellatis; interiora autem 3 glandulis 2 inæquali-ovoideis ab ;. - W— pata. Germen liberum; stylo apice trancato.Fructus ignotus (genus unde incertum). Humblot, n. 536. BERNIERIA. 1. B. madagascariensis H. BN, in Bull. Soc. Linn. Par., 434. hapelier, in ripa or. lac. Nossibé (vernae. Saka). 2 Cassytheæ. CASSYTHA. | 1. C. filiformis L., Spec., ed. 1, 35. — C. cuscutiformis F. MueLL. — Cuscuta Rombut Rumrn. — Calodium cochinchinense Lour. — Volutella aphylla Fosk. Commerson. — Pervillé, n. 338.— Boivin, n.2036 bis, 2383, Port Lewen. — Hildebrandi, n. 3045. 2 Hernandiez. : HERNANDIA. 1. H. sonora L. — M. Bx, Hist. des pl., H, 449, fig. 237-278. Dupetit-Thouars. — Richard, n. 333, S. Maria. — Bernier, 1“env., n. 138, Diego-Suarès, Vohémar. — Boivin, n. 1732, _S. Maria, in litt. maris frequens. MYRISTICACEÆ. mu MYRISTICA, 1. M. madagascariensis LAMK, in Mém. Ac. sc. Par. (1788/, 163, t. 4. Commerson. — Poivre (hb. Juss.).(vernac. Rara-horak).— Cha- pclier, Madag. bor.-or. 2. M. acuminata LamK, loc. cit., 164. — Porn., Dict., IV, 389, n.6.— À. DC., Prodr., XIV, 206. Poivre (hb. Juss.). — Dupetit-Thouars, Madag. bor. 3. M. Vouri, spec. nov. Arbor alta, sueco rubro. Folia « disticha », breviter petiolata elliptico-obovata (ad 8 eent. longa, 4 cent. lata), basi longe in pe” tiolum attenuata, apice obtusa v. breviter acuminata, coriacea gla- berrima, supra fusco-virentia, subtus ferrugineo-glaucescentia pal- lidiora; nervis venisque crebris reticulatis. Flores masculi amen” . taceï, ut in sequentibus; androcei stipite brevissimo ; antherarunt Joculis ad 8 longioribus. Fructus parvus (ad 1 : cent. long"s la- _— 455 — que), inæqui-obovatus compressus. Semen (aromaticum) arillo aceo involutum. Flores monœci ? . Poivre, Madag.(hb. Juss.). — Chapelier, Madag. bor.-or. (ver- . Vouri, Rara-bé). . M. Chapelieri, spec. nov. Arbor dicitur parva; ramis crebris erectis subdistichis. Folia erna, crasse breviterque (2 cent.) petiolata, elliptico-lanceolata 2 decim. longa, 1 dec. longa), basi acutata, apice obtusato v. evissimis v. subnullis. Calyx in alabastro breviter tubulosus cent.), profunde 3-lobus, valvatus. Stamina ad 40, basi mona- elpha ; filamentis mox iberis inæqualibus ; antheris ellipticis ex- apice in stylum columnarem apice que obtusato stigmatosum attenuatum : ovulo ut in genere adscen- dente. Fructus, ut aiunt, congesti plures, suborbiculares obtusi v. Pluriangulati compressi lucidi ; marginibus inæqualibus; altero Ide elevato acutato; altero autem obtuso minus prominulo. Se- men dicitur Ole europzæ drupæ æquale : integumento Iævi fusco friabili, basi arillo oi. decolore munitum. Chapelier, Madag. bor. (vernac. Mauloutch-an-d'rongou). : _5. M. fragrans HOUTT. — M. moschata Tauxs. — M. aroma- Dupetit-Thouars. — Chapelier. — Bojer (cult.). - M. philippensis Lamk, in Act. Ac. par. (1788), 161. — M. bracteata À. DC., Prodr., XIV, 192. — M. madagascariensis VENT., herb. (nec LaMx). — M. sylvestris SIEB. — WaLL. (nec Hourr Chapelier, Madag. bor. (e Mauritio introd ?) MENISPERMACEÆ. $ Cocculezæ. SPIROSPERMUN. 1. S. penduliflorum Dur.-Tn. — DC., Syst., 1, 514; Prodr., 6. — MiErs, Menisp., 362. n. n. 42. — Menispermum multifiorum DC. ivre, à Madag un ge — * Dageit-Thnors: — À Ghost Last le. — _. y en .n. 32, Madag. » Seranonis gen. nov. culorum ,sépalis 9, 3-seriatis, ab exterioribus di glaberrimus; petiolis (2 st al Folia oblo ngo-lanceolata ( ad | Le Secrétaire : MUSSAT. 5. BULLETIN MENSUEL. SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 4 FÉVRIER 1885. Présidence de M. BAILLON. M. I. BAILLON. — Les ovules des Echinocystis. — Dans l'E. fa- bacea, les placentas sont au début très nettement pariétaux. Ils marchent à la rencontre l’un de l’autre jusqu’au contact. A ce mo- ment, ils ont, sur une coupe transversale, la forme d’un T. C’est qui sont en face l’un de l’autre se tournent en partie le dos. Ces phénomènes de torsion s’observent dans un grand nombre de Cueur- bitacées ; ils expliquent cette apparente anomalie que des ovules, i ts, y présentent le micropyle tantôt en dedans tantôt en dehors, quoiqu’au début sa direction fût iden- tique. Dans l'E, fabacea, notons également que les élamines, au nombre de cinq, sont au début bien distinctes les unes des autres. de nombreuses ovules dans chaque loge. Ici l'ovaire allongé et sur- x monté A : J 4 1 VUULC ovarienne, ne renferme dans chaque loge que deux ovules collaté- Faux, descendant de la voûte et anatropes, avec le micropyle su- Perieur et extérieur. Quant aux branches Stylaires, elles sont ren- ras | pe têtre ce type à Shin il, non pas un genre nouveau, | mais une section du genre . Alsomitra ; c’est pourquoi nous le signerons sous le nom anagrammatique de Sio/matra. Le S. bra- _ est grimpant, à vrilles bifides et à feuilles trifoliolées, 2 Pachygonez. TRICLISIA. 1. F; hétoibinei: — Rameya? loucoubensis H. BN, in Adun- sonia, IX, 315. Flores maseuli nune noti. Sepala 12, 4-seriata ; exteriora 6, mi- a ovato-acuta puberula; 3 autem seriei tertiæ conformes sed 2 lougiores ; seriei quartæ 3 subpetaloidea oblonga, in tu . ventia, sed libera, valvata. Petala 6 minutissima glan- 1, basi angustata, apice dilatata intusque e concava. Sla- rarius 7, 8), basi 1-adelpha; filamentis inæqualibus : superne dilatatis; antheris basifixis; loculis 2 intror- | - _— rudimentum e Pportin fasciculo tantu villé, N Nossibé, in sylv. Loucoubé. — Boivin, n. cr 3 | D lé comm. — Hildebrandt, D. 3286, Loneoube: | RAMEYA. | 1. R. ? macrocarpa, pee Dee. 4 Fi tex dicitur 10-pedalis fl is. Folia longe (3, 4 cent.) ovato-lanceolata (ad 15 cent. longa, 5 cent. lata), basi | -apice longius acutata coriacea glaberrima pennin o-venosa. Flores axillares (haud visi). Fruclus car- pella obovata B: cent. nas 2 : cent. Jata), basi valde nr ap Pervillé, n. 314, Ins. Nobel, in ruderalibus sols 2. R.? calopicrosia, spec. nov. (Calopicrosia CHapeL., he cb.) Sarmentosa ; eaule crasso funiformi. Ramuli flexuosi, parte uberuli. Folia longe (3-8 cent.) petiolaia, ovato-acumni basi none ibique 5-nervia; nervis 2, 3 superio Le omosant i . oo — 459 — ferior multo quam Superior pallidior. Flores fructusque ignoti. anta dicitur ex"omni parte amarissima. j Chapelier, Madag. bor. — Boivin, S. Maria, Tafendrou. ? TRIPODANDRA. 1. T. Thouarsiana H. BN, in Adansonia, IX, 317. Dupetit-Thouars. — Chapelier, Madag. bor. ? RHAPTONEMA. 1. R. cancellata Mrers, Contrib., III, 380. « Gerard, n. 18, Madag. » (h. v.). 8 Chasmanthereæ. CHASMANTHERA. 1. C. uviformis (Tinospora ?), spec. nov. . : Scandens glaberrima; ramulis flexuosis gracilibus alterne no- s. Folia longe (5-7 cent.) petiolata, ovato-acuta (ad 10 cent, onga, 7 cenl. lata), basi subcordata y. retusa ibique 5-nervi pice acuminata, membranacea, subtus pallidiora reticulato-ve- ; nervis pennatis paucissimis.Flores haud visi axillares. Drupæ bovoideæ dorso subcarinatæ, acuminatæ (1 : cent. longæ); exo- pio tenui; cavitate umbilicali Magna; putamine lateraliter su- ato ibique quadrato. Semen intus valde concavum; albumine enui conformi; embryonis carnosuli cotyledonibus membranaceis icutatis. Fructus, ut aiunt, Uvam in mente revocans, . Boivin 1850, Nossibé, ad littora maris, « à la pointe du cratère. » ORTHOGYNIUM, gen. nov. “ie 1. O. gomphioides, — Cocculus gomphioides DC., Syst., n. 43. — Menispermum gomphioides DC., in hb. Mus. par. et Juss. Folia Spirospermi (quocum genere stirps in herbariis confusa). Flores fæminei autem longe (25 cent.) in axillis foliorum supre- orum laxeque racemosi singulatimque longe (3, 4 cent.) pedicel- lati Carpellis gaudent rectis, in fructu obovoideis sessilibus ; se- mine (immaturo) conformi. Genus unde forte ad Chasmanthereas referendum. G 1. B. madagascariensis Dur.-Ta Dupetit-Thouars. — Richard, n. 201, Nossibé. — Goudot, — — 460 — Pervillé, n. 256, Nossibé, Hellville (vernac. Ambarakasa). — Boivin, n. 1837, S. Maria, Sabé, Sassifout; n. 2113, Nossibé, in sé Loucoubé. . B. gracilis DCNE, Lardizab. or, Madag. bor.-or. (vernac. Ambora-taha, Touzou ow ou). — Boivin, S. Maria We 1836, cult. in Hort. borbon.}. 3. B. congesta DCNE, loc. © Chapelier. — Boivi in, S. se Tanambo. — « Thompson Ambourasinha. » À 'Gissampelidæ. CISSAMPELOS. 1. C. Pareira L. — C. mauritiana Dur.-Tn. — C. madagas- cariensis Mers, Contr., III, 181. — C. Bojeriana MIErS. — C. - nephrophylla Bos. — Dicéopélitu mauritianum Mirs, loc. cit., Puget Thonars. —— Ghapelier. — Richard, n: 20, $. Mari. = Bernier, 1* env., n. 178, S. Maria. ( vernae. Vañé-foutsi). — Pervillé, n. 253, 273, Nossibé (vernac. Hama- ana); n. 738, Nossi Cumba. — Boivin, n. 1835, S. Maria ; n. 21154, Nossi Cumba. — Hildebrandi, n. «ht Loucoubé. — « Blackburn. — es — Lyall, n. 89.» 2. C. Boivini, spec. n nds videtur Su a præced. distinguenda ob folia glabra membranäcea, subtus dense glaucescentia ét ob inflorescenti® gracilis bracteas foliis conformes (1 cent.) accrescentes. Boivin, Nossibé, in dumosis collium ad Ampombilava. CYCLEA. 1. C. madagascariensis, spec. nov. = Scandens: ramis striatis; ramulis tenuibus cæterisque glabris. Folia longuiseule (2, 3 cent. petiolata, cordata peltata, basi emar ginata v. profundius incisa, apice acuminata (ad 6 cent. long®, 5 cent. lata) submembranacea, supra lucida, subtus pallidioré opaca, ad basin 6-nervia, cæterum penninervia, dite reticulato- venosa. Flores fæminei ut in genere; bracteis foliaceis suborbicu- latis v. subcordatis ; germine conico, 3-stylo, demum campylo- tropo. Chapelier, Madeg. bor. | ES BERBERIDACEÆ. & Erythrospermez. ERYTHROSPERMUM. E. amplexicaule DC., Prodr., 1, 258. Chapelier. — Bojer, Madag. bor. E. amplifolium Dup.-Ta., Hist. vég. isl. Afr. austr., 67, 21, fig. 2. — E. macrophyllum Porm., Di €, Suppl. IT, 585. Dupetit-Thouars. — Chapelier, Madag. bor. ? E. coronarium TuL., in Ann. sc. nat., sér. 4, IX, 338. Chapelier, Madag. bor. NYMPHÆA. . +. 1. N. capensis THuns. (1794). — N, stellata W., Spec., H, 158 (1799). — N. seutifolia DC. — N. madagascariensis DC. — cœrulea ANDR.—N. punctata EDGEW.— N. Hookeriana LE». = N. Edgeworthii Lenm. — N. emirnensis PL. _ Summopere variat foliis magnis v. parvis, floribus parvis, me- iocribus v. magnis, albis, cæruleis v. violaceis. Commerson. — Dupetit-Thouars. — Chapelier. — Perrottet. — ojer, Prov. Emirna (vernac. Tantamou).— Bernier, 2eenv., n.158, 59, Lingvatou (vernac. Tametame). — Goudot.— Pervillé, n.677, mbongo (vernac. Tatamouw). — Boivin, n. 1840, 2560, S. Ma- a; Nossibé; n. 2560, Port Lewen. — Hildebrandt, n. 2950, ossibé; n. 3518, Imerina. — Humblot, n.373. — « Kitching, entr. Mad. » 2. N. Lotus L. — Casp., Rel. Rutenb., 10. « Rutenberg, Mazamba-Ufer » (h. v.). CAPPARIDACEÆ. 2 Cleomez. ; CLÉOME. ï 1. C. viscosa L., Spec.. 938. — C, icosandra L. — Polanisiæ viscosa DC. — P. icosandra WiGur et AR Dupetit-Thouars. — Poivre. — Boivin. Nossibé. — Pervillé, n. 339, Nossibé. — Hildebrandt, n. 2867, Nossibé, — Grandidier, n. 34, inter Manoube et Mouroundava. — « Rutenberg, Nossibé. » 2. C. dodecandra L., Spec., 939, — Polanisia dodecandra DC. . — 4 — Poivre, Madagascaria, - : à 3. C. monophylla L. Spec., 940. — C. cordata BURCH. Commerson, Madagascaria. _ 4. C. aspera KOEN. — DC., Prodr.. I, 241. Bojer, Madagascaria. — « Rutenber, nés 5. C. pentaphylla L., Spec., 938. — Gynandropsis pentaphylla DC., Prodr., I, 238, n. 3 Dupetit-Thouars. — Bojer. — Boivin, n. 2117, Nossibé, Hel- leville, — Hidebrandt, n. 3190, Nossibé. — Grandidier, n. 35, . Mouroundava. — Grevé, Mouroundava. 6. C. tenella L. F., var. madagascariensis. — C. angustifolia Ricu. … Pervillé, n. 641, Ambongo, in sabulosis. — Boivin, Ambongo, à Bernier cou ; — « Rutenberg, Marsadabo, Mahazamba. » - 7. C. Grandidieri, spec. nov? ecedenti feufus forte var?) proximum, ex omni parte minus (2 cent. alt.). Foliorum lobi petiolo crassitudine æquales. Frut- us Janceolati (1 cent. longi, 3 mill. lati) valde compressi, utrinque dE | acu Bréndidier, n. %5, Tulléar. . 8. C. dumosa Bax., Contrib. Fe centr. Mad., 12, ex Journ. Bot. [1883]. — Polanisia micrantha Boys. ,in Ann. se. nat., sér.2, « Parker, Prov. Imerina. — Baron, n. 11, Betsileo. » (h. v:)- 9. C. micrantha Bak., loc. cit. — Polanisia micrantha B0.; doc. cit., 57. « < Bjr. — Lyall. — Parker, Prov. Imerina: » (h. v.). $ Capparideæ. CAPPARIS. à €. Alter, spec. n - Frutescens; ramis tome bis. Folia breviler (ad + cent.) petiolata, suborbicularia (ad 2 cent. longa lataque), utrinque pal lida; costa albida. Spinæ 2 ad foliorum basin cuneiformes (2 “in mill. Miqueat valde fracti, ut in genere, — Species. C. Roéhi et Se — CG, chrysomeja Boj., in Ann. sc. nat, sér. 2, XX, 59. — solanoides Bos., herb. scens ; ramis virgatis, 2-stichis. Folia, uti planta tota, gla- siccitate lutescentia, breviter (cent.) petiolata oblongo-lanceo- ta (ad 5 cent. longa, 1+cent. lata), basi rotundata, ad apicematte- aa; Summo apice obtusato. Spinæ breves 2 uncatæ ad basin iolorum. Flores parvi (+ cent.) axillares Solitarii; pedunculo vi (+ cent.) filiformi. Sepala Petalaque basi inæqualia, 2-seria- M imbricala. Stamina pauca (sæpius 6-8); filamentis longissimis alabastro valde plicatis. Germen ovoideum minimum pauciovu- tum, graciliter longeque (1+ cent.) stipitatum. Fructus globo— S (diam. 3 cent.) oligospermum ; podogyno rigido (2 cent. longo). Richard, n. 66, Vohemar. — Boivin, n. 2357, Sin. Diego- arès; n, 2559, Vohemar, a Richard comm. ‘ 5. C. Humbloti, spec. nov ? Lignosus; foliis (inadultis) longe (4-6 cent.) petiolatis, lanceo— atis ; floribu d is, Fructus pedunculo crasso Jon mis. Semina parva (# mill.) areuata immatura. Rami 2 ntes. . ° Humblot, Foulepointe (1882), 6. C.? Grandidieri, spec. nov. . Arbor 25-30-pedalis glabra ; ramulis virgatis; foliis lineari-oblon- gis subspathulatis, ad apicem obtusum (5 cent. longis, + n petiolum longissimum (6-8 cent.) gni: Perianthio basi late hemisphæ, ico-cupulari. Stamina creber- rima. Germen podogyno longo impositumi. — Planta forsan, ob Fecéptaculum concavum, generis alieni.: sait : "andidier, n. 30, in reg. Antanossarum et. Sylv. Lavanala. THYLACHIUM. 1. T. heterophyllum J., in Ann. Mus., XH, 71, —T, pandu- : + 4 — : riforme J. se Capparis panduriformis Lamk, Dict., 1, 609. — 1 . Dur.-Tu., Obs., 26 Commerson. — Dupetit-Thouars. — Richard, n. 168, Diego- . Suarès; n. 199, 200, 563, Ins. Mino. — Boivin, n. 2117 bis,a . Richard comm. — Hildebrandt, n. 3180, Nossibé, in mont. Lou- | coubé. 1 2. T. Sumangui Bos., in Ann. sc. nat., sér. 2, XX, 60. —T. heterophyllum var. Ouiv. Bojer, in prov. Emirpa {vernac. Sou-mangui). 3. T. angustifolium Bos., doc. cit. « Bojer, Majanguy in sin. Bombetok (h. v.). — Grandidier, _ n:36, inter Madsanga et Antsahalanbé. — Hildebrandt, n. 3160, : Beravi int., in mont, 4. T. Grandidieri, spec. nov. | Glabrum, ramis petiolisque tenuiter verruculosis; foliis alternis ! brevissime (+ cent.) petiolatis elliptico-ovatis (6 cent. long., 4 cent. | lat.) acutis, eoriaceis, sublus albidis. Flores axillares solitarii 1 (2 cent. longi), longiuseule (1 + cent.) peduneulati; calyce mem- | branaceo supra basin cireumcisso; podogyno crassiuseulo basi an- . nulo membranaceo lacero ci cincto. Stamina « . Placentæ 4, 5, pa- | ciovulatæ. Stigma subglobosum carnosulum. Grandidier, n. 31, Madag. austro-occid. 5. T. laburnoïdes Bax., in Journ. Linn. Soc., XXI, 319. « Baron, n. 3263, Centr. Madag. » (h. v.). 6. T. laurifolium Bak., loc. cit., 319, « Baron, n. 9862, Centr, Madag. » {h. v.). 1. €, madagascariensis, spec. nov. : ramis divaricatis subnodosis. Folia lineari- - cent. lala) subeoriacea, breviter (+ cent.) petiolata. Flores : Pauci terminales, üs C. farinosæ similes. Folia potius C- Grandidier, n. 32, Tulléar. 2. C. virgata Bos., in Ann. se. nat, sér, 2, XX, 58. à « Bojer, Madag. » (h. v.). . Le Secrétaire : MUsSAT- 4026. — Paris. Imprimerie EF. Duruy et Ce, rue Dussoubs, 22. 5». BULLETIN MENSUEL SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 18 FÉVRIER 1885. Présidence de M. BAILLON. M. H. BAILLON. — Sur le genre Tribeles. — Le genre Tribeles é cité comme appartenant avec doute aux Pittosporées. D'autre gure (Zcon. Hook., t. 1082). Mais Je C. magellanica paraît être même plante que le Tribeles australis PHIL., ainsi que semblent prouver les échantillons récoltés par M. M. Savalier, à Eden, en atagonie (n. 1825) et par M. Hariot (n. 94), à la Baie Orange. Le _calice est Samophylle, et ses divisions sont imbriquées. Les éta- Malgré cela, tous les caractères de cette plante en font une Saxifra- _Bacée. Il est vrai que pour nous, les Pittosporées font partie de cette M. H. BAILLON. — Liste des plantes de Madagascar (suite de la page 464) CRATÆVA. 1. C. religiosa FoRsT., Prodr., 203. — C. læta DC. neensis SCHUM. et THONN. — C. Adansonii DC. Dupetit-Thouars. — Bojer. — Bernier, 9° env.; n. 109, Ling- vatou, — Boivin. — Hildebrandt, n. 31 19, Nossihé. C0: gui . C. obovala VAHL, Symb., 1, 61.— DC., Pro. 1, 243, n. 8: Commerson. — Dupetit-Thouars. — Lantz, Andranamby. à. C. excelsa Bos., in Ann. sc. nat., sér. 2, XX, 57. — Far- ria excelsa His. et Bo. . in sylv. Angovensibus ou Vouèn-pouên).— Richard. Boivin. 4, C. Greveana, spec. nov Fruticosa ? Rami graciles. Folia (juniora} glabra; foliolis petiolu- … Jatis lanceolatis (ad 5 cent. Jongis). Flores ante folia in ramulis … subtortuosis orta subcorymbosa congesta parva (ad 2 cent.). Pe- tala staminibus 2-plo breviora oblongo-lanceolata, longe unguicu- Jata. Antheræ ovato-acutatæ ; filamenta filiformia (rubra). Germen _ ovoïdeum; stipite staminibus subæquali v. longiore ; stylo brevis- . simo obtuso. : Grevé, n. 180, « Bé-Kapaké, sur la rivière de Mouroundava », Madag. oc. Hot Manguilij). — Grandidier, n. 37, prope Saloubé. 5. C.? suaresensis spec. n Fruticulus; foliis, ut es En labrie, longe (4, 5 cent.) . _ petiolatis; foliolis 3, oblongo-obovatis (ad 6 cent. longis, 2 cent. latis), basi in petiolulum brevem attenuatis, apice rotundatis sub- coriaceis remote venosis. Flores haud noti. Fructus breviter (1; 2 cent.) stipitatus globosus (diam. 2 cent.), intus pulposus ; semi- . ibus paucis {vix huj. gen ?). Richard, n. 167, in planit. circa Sin. Diégo-Suarès. $ Meruez. MÆRuA À M. arenaria Mook. F. et Tnoms., F2. brit. Ind., 1, 171: — M. scabra CawB. — M. ovalifolia Came. — ue ni pC., Prodr., 1,244. — N. oblongifolia DC. Hildebrandt, n. 3038, 3085, 3090, Beravi int. 2 Niebuhria. . M. madagascariensis ÿ BN. — Nieb ariensis 6, Prodr., }, 244, n, 5. , D. 128, in planit. ad Sinum Rigny. — Vesco, port Le 2° te n. 68, _ — Boivin, n. 2558 2 Ropalocapezæ. ROPALOCARPUS. 1. R. lucidus Bos., Hort. maurit., 44. « Bojer, Madag., ad rip. fl. Marou-Voai et ad Moi sin. mbetok. » — Grevé, Mouroundava (v. cult. in Mauritio). 2. R. triplinervius H. BN, in Adansonia, X, 106. — Buettne- Bernier, 2° env., n. 227, Diego-Suarès, ad pagum Anbanihala. ernac. Zambou). — Boivin, n. 2596, a Bernier comm. 3. R. Thouarsianus H. Bx, in Bull. Soc. Linn. Par., 393. a pee — Chapelier, ee ne — sn er . lepoint CRUCIFERÆ. NASTURTIUM.. 1. N. oficinale R. Br. _« Rutenberg, in der Nähe d. Jtasi-Sees. »(h. v-) 2. N. barbareæfolium Bak., FI. mau Late « Baron, n. 32 (vernac. Akondrow-jasa) . » (h. ns 199. andidier, Dos 6e brandt, n. 3089, Beravi int. in prat. u . | Cononopts. < 8 pese 1. C. integrifolius. — Senebiera iteyrfalie Poix., Diet. vu, 70. Commerson. — Boivin, n. 1839, S. Maria, Sabé. 2. C. didymus. — pi didymum L., MeV — ‘tu +, Prodr., 1, D Commerson. — Dupetit-Thouars. — Hildebrand. CRASSULACEÆ. Bryophyllum. 1. B. pinnatum. È teens SALISB. — Bog., - maur. 154. — Cotyledon pinnatum Lamk, Dict., 11, ti ar) Verea pinnata nt. — Sedum madagascariense « Coolmans, Prom. Carenwater (1 1560). »— Humblot, Mad. bor. Bojer (vernac. Soutou-fafan). — Boivin, n. 2551, Port Lewen, in rup. marit.— « Kifching, betw. Tamatave and Antananarivo. » 2. B. crenatum Baxk., in Journ. Linn. Soc., XX, : « Lyall, n. 36, Centr. Madag. — Baron, n. 608, 956, 1121, 1411.» (h. v.). _ 3. B. proliferum BOWIE, in Bot. Mag., t. 5147. = « Baron, n. 1270, 1465, Centr. Madag. » : KALANCHOE. 1. X. pumila Bar. in Journ. Linn. Soc., XX, 139. « Baron, n. 2117, Centr. Madag. » (h. v.). 2. K. trichantha Ba. loc. cit., 140. «Baron, n. 977, Centr. Madag. » (h. v.). 2. K. synsepala BAK., in Journ. Bot. (1882), 14. « Baron, n. 248, Centr. Madag. » (h. v.). 3. K. eriophylla Hixs. et Bos.— TüL., in Ann. sc. nat., sér. 4, MI, 149. — Cotyledon pannosa Bax., in Journ. Linn. Soc. XVII, 269. Bojer, in mont. Antoungoun prov. Emerinæ. 4. K. orgyalis Bax., in Journ. Bot. (1882), 15. “ . on, n. 105, 240, W.-Beisileo (vernac. Hazombato). » (h. v.). 5. X. tomentosa Bak., loc. cit., 15, « Baron, n. 247, Centr. Madag. » (h. v.). 6. K. Hildebrantü. Lignosa glabra, ramis ut in K. floribunda TuL. brachiatis. At folia aut coetanea. Flores erebri parvi (+ cent.) dense cymosl- lutea ?), basi gamopetala (spec. unde Kalan- Kitchingia connectit). Glandulæ acutatæ #- Styli liberi subulati ereeli, vix patentes. Hildebrandt, n. 3664, Andrangoloaka, prov. Emerina. ; & Kitchingia. 7. K. peltata. — Kitchingia peltata Bak., in Journ. Linn. 06 xx 10. ngia pel ; a. se Madag. — Parker, Andrangaloaka. » (b- V) POrPJora. — Kitchingia parviflora Bax., doc. cit, 14! Bron, n. 1195, Gentr. Madag. » (h. v.). — 469 — . panduriformis. — Kitchingia panduriformis Bak., loc. 141. Baron, n. 436, Centr. Madag. » (h. v.). D. K. porphyrocalyx. — Kitchingia porphyrocalyx Bax., loc. 142. Baron, n. 1708, Centr. Madag. » (h. v.). + À. amplexicaulis, — Kitchingia amplexicaulis BaKk., loc. « Baron, n. 1452, Ankerimadissika, prov. Emirna. » (h. v.). : 2. K. gracilipes — Kitchingia gracilipes BAK., in Journ. Linn. ; XVIIL, 268, t. 7. Kitching, Betsileo-Land, ad truncos in sylv. » (h. v.). . + K. campanulata. — Kitchingia campanulata BAK., loc. 269 Kitching, Betsileo-Land. » (h. v.). 14. À. miniata Hirs. et Bos. — TuL., in Ann. se. nat. sér. 4, M, 149. — Kifchingia miniata Bak., in Journ. Bot. (1882), 14. Hils..et Boj., in mont. saxos. prov. Ermina (vernac. Koudu- du-batou). — « Parker, Centr. Madag. — Baron, n. 341, : man’s-Land betw. Imerina and Betsileo. » 15. X. multiceps, spec. nov. Glabra ; ramis crebris tortuosis e caudice crasso ortis basiq tis. Folia sub inflorescentia terminali pauca subsessi vata (2, 3 cent. longa) carnosa obtuse cre Racemi brev 3 cent.). Flores 4-meri ; corolla gamopetala (rosea ?). Glandu acutatæ. Stamina 8, corollæ inserta. Styli attenuati erecti. Hildebrandt, n. 3576, N.-Betsileo, Sirahé. : 15. Æ. schizophylla Bax., in Journ. Linn. Soc., XXI, 340. « Baron, n. 3132 » (h. v.). CRASSULA, L C. nummularifolia Bar. » in Journ. Linn. Soc. XX, 138. « Parker. — Baron, n. 511, in sylv. ad Andrangaloaka. » y.). 2. C. micans VauL, in berb. Jus. _Præcedenti, ut edeser. videtur, affinis, gracilis basique radicans. t folia obovata acutiuscula ; peduneuli filiformes (ad 2 cent.) api- èque dilatati calyce 10-plo longiores ; sepale libera; petala ellip- D tica acutiuscula sepalis 2-plo longiora staminunique filamenta fili- | formia haud dilatata, Carpella pauciovulata (4 mill. longa). mn. Madag. (770) in coll. sabul. marit. (herb. Mus. @ par. et Juss 1 SAXIFRAGACEZÆ. 2 Saxifragaceæ. VAHLIA. 1. V. oldenlandioides Roxs., F1. ind., 1,89. — V. Oldenlandiz DC:, Prodr., IV, 54. — Y. silenoides DC. — V. ramosissima DC. — V. cordofana Hocust. — V. macrantha KL. Hildebrandt, n. 3454, Madag. occ., « Uferrand des Betsiboka ». 2 Venanez. VENANA. Ar, madagascariensis LAMK, __ VAL, 450; ZU., t. 131. — : Brexia madagascariensis SPRENG. — B. spinosa SPRENG. pe B. heterophylla Non. ex TuL., in . se. nat.,sér. 4, VIE, 159.— B.ovatifolia Don. D Mind CouL.—? B, chr) ysophylla SWEER _… Flacourt(vernac. Voanane).— Commerson. — Dupetit-Thouars. … — Richard, n. 556,558. — Bréon. — Bojer. — Goudot. — Ber- nier, 1er env., n. 285, S. Maria. — Sganzin. — Boivin, n. 183, S. Maria, Sabé: D. 2552. — Humblot, n. 345, ad lac. Nossibé. — . | « Kitching, Tamatave ». | . 2. V. cauliflora Tux.., loc. cit., 161. Boivin, Nossibé, sub cacum. ob, Loucoubé. $ Pittosporeæ. Prrrosporu. 1. P. Pervillei BL., Mus. lugd. -bat., Pervillé, n.286, Nossibé, in sylva . n. 379, Nossi-Keili in litt, maris. — Boivin, n. 2167, Nossibé, ad imum Loucoubé. — Hildebrandt, n. 2942, 3401 b, Nossihé; n, 3948, Nossi Kumba. 2. P. iodes Tux. M 4. sc, nat., sér. 4, VII, 139. Dupetit-Thouars. — Bréon, ac bor. 3. P. pachylobum Tux. loc. ci +, 140. : it-Thouars. nee vernac. Anpalé). — Bernier M : var. Améore-Isaha a). dvi : À 4 P, brachyandrum TuL., loc. cit., 141. De Lastelle, Madagascaria. LAS nes Bos., in Ann. sc. nat., sér. 2, XX, 98. TuL., loc. 1 | « Bojer, . ., in sylv. depressis (vernac. Marosse) » (h. v. ") 6. P. verticillatum Bos., in Ann. sc. nal., sér. 2, XX, UL., loc. cit., 139. : « Bojer, Ermina, Betsileo. » (h. v.). 7. P. polyspermum TuL., loc. cit., 138 Bernier, 1er env., n. 242 à, in Site circa Tintingue (rernac. embo-Vitski, Nanou-foutsi). 8. P. stenopelatum Bax., in Journ. Linn. ds XXI, 320 Hildebrandt, n. es Andrangoléaka. — « Baron, n. © 417, Centr. Madag 8. Re spec. n r alta (20-metral.) es. foliis oblongo-lanceolatis v. en (ad 15 cent. longis, 5 cent. latis, basi longe atte- uatis subcoriaceis, supra dense viridibus. Inflorescentiæ termi- es multifloræ composito-ramosæ (ad 8 cent. diam.). Flores cent.); petalis lineari-subspathulatis obtusatis. Stamiva xserta. Germen oblongum; stylo longiuseulo gracili apice trun- calo. Placentæ parietales 2, pauciovulatæ. Ovula subarcuata. — #$ quoad flores P. floribundo et eugenioidei analoga. Flores utei. _. Humblot, n. 413, Antsianaka Madag. bor. ÿ Cunonieæ. WEINMANNIA L. 1. W, rhodoxyon Tux. in Ann. se. nat., sér. 4, VIH, 152. Boivin, n. 1837, 1851, S. Maria, Canambo, Ravine-tsara (ver- 2. W. madagaseariensis DC., Prodr., IV, 9. — W. trifoliata AMK, JJl., t, 313. Boivin, S. Mis in sylv. Ravine-tsara; n. 749, Nossi-Cumba, |inter Ékivoghores. — « Martin, S. Maria “ie hb. Less.). » . decora TUL., doc. cit., 154. Bernier, 2 env., n. 324, Vohémar — De Lastelle. ‘é 4. W. comorensis TuL., loc. et, 193. Boivin, in planit. Angazijæ et sylv. Johannæ Comorarum. 5. W. floribunda Bax., in Journ. Linn. Soc., XX, 138. Baron, n. 1674, Centr. Madag. (h. v.) 6. W. Lantziana, spec. nov. : Arbor (6-7-metralis) slaberrima ; foliis ad ramos nodosos subit: ticulatos simplicibus elliptico-lanceolatis acutis, basi in petiolum … longiusculum (1, 2 cent.) attenuatis serrato-crenatis. Spicæ plures fasciculatæ graciles axillares Subterminalesque folio 2-midio bre- (5, 6 cent.). Flores minuti subregulares, 10-andri, Car- _ pella 9, 3: Lantz, Anevorane, Madag. inter., in argillosis. 7. W. eriocarpa TuL.., oc. cit., 156. Bojer, Madag. — Hildebrandt. — Lantz: 8. W. Bojeriana Tu, loc. cit., 155. -Bojer, in sylv. Ala-Mazantra. — « Parker, Centr. Madag. » .: + Rutenbergii ENGL., Re. Rutenb., 1, 16. Rutenberg, Antsampandrava ; Mandanavatsy. — Baron, n.%4, » East-Betsileo, » (h. vi 10. W. lucens Bak., Contr, FL. centr. Mad., 13. < Baron, n. 97, West. Betsile. » (h. v.). W. lucens Bax., ex Journ. Bot. (1882), 18. « Baron, n. 97, West. i |: W. trigyna Bax., ex Journ. Bot. (1882), 18. « Baron, n. 292, Tanala Country. » (h. v.). W. minutiflora Bak., in Journ. Linn. Soc., XXI, 339. Baron, n. 2547, Centr. Madag. (h. v.). LE fraxinifolia Bar. in Journ. Linn. Soc., XXI, 339. Baron, n. 3148, Centr. Madag. (h. v.). ë =. me $ à œ < Le Secrétaire : MussarT. se He Din ne: à _. . TapÆ. Dave et Co (ane, maison F. Malteste et Co), rue Dussonbs, #: w. BULLETIN MENSUEL SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 4 MARS 1885. Présidence de M. BAILLON: M. H. Balcon. — La symétrie florale et l'androcée des Tel- _ füria. — Ce genre est remarquable entre tous dans la famille des Cueurbitacées par ses dix loges d’anthères. Comme l’androcée pré- sente cinq filets indépendants, on a pensé tout d’abord qu'il était formé de cinq étamines à anthères biloculaires. L’organogénie de la fleur mâle, recommandée à tous ceux qui pourront voir fleurir 1e plantes de ce genre, nous apprendra s’il ne s’agit pas de cinq flamines dédoublées, mais toujours à anthère uniloculaire, comme il est de règle dans la famille. Mais le fait'ne nous paraît pas pro- _ bable, parce que les cinq étamines, telles qu'elles sont à l’âge adulte, présentent à un faible degré, parfois cependant bien évi- dent, l'entrainement dans le plan horizontal qui est la grande règle de la famille. Jeunes ou même plus tard, les étamines peuvent tire exactement alternipétales. Mais assez souvent anssi quatre 4 entre elles se rapprochent un peu deux à deux de Ja ligne mé- diane d’un pétale: de sorte que les cinq éléments de l’androcée sont un peu inæquidistants. Pour nous, les Telfairia constituent _ le type d'une série particulière. Nous n'y adjoindrons qu'avec | doute les Anguria et Helmontia qui ont des anthères biloeulaires. Mais la situation oppositipétale de ces organes dans les Anguria Nous laïsse dans le doute; peut-être s'agit-il de quatre étamines rapprochées deux par deux. nes BAILLON. — Sur les nouveaux arbres à caoutehouc co= " biens. — L'un de ces arbres, qui donne du caoutchouc blanc pas de là, a tiré son nom vulgaire, a été décrit sous le nom Pr (Sapium) gigantea, par M. Posada-Arango (in Bull. ni ” Fr., XXNH, 310) qui ne paraît en avoir vu que les feuilles, fruits, les graines qu’il décrit comme lenticulaires, noirâtres, 1 tubereuleuses, larges de 8 millimètres. J'ai reçu de M. Triana 1 des graines dites de Caucho blanco; elles sont, à ce qu'il semble, / | identiques à celles que décrit M. Posada-Arango. Et cependant je ne leur trouve aucun des caractères de celles du genre Excæcaria. Avec elles, j'ai rencontré quelques débris des coques et aussi des fragments de ce curieux involuere des Pera que j'ai étudié en dé- tail dans mon Étude générale du groupe des Euphorbiacées . (p.433, t Ni); et comme il n’y a rien de semblable dans les autres genres de la même famille, je crois que la plante au Caucho blanc est un Pera. Quelques autres espèces du même genre donnent aussi du caoutchouc en Colombie. Bentham (Gen.., II, 340) attribue à M. Mueller d’Argovie la constitution aujourd’hui admise du gent Pera. Je croyais avoir le premier fait rentrer dans ce type géné- rique les Spixia et les Peridium. Ce qu’il dit de lalbumen dé Pera que j'ai pu examiner ont un albumen abondant; je l'ai répété dans l'Histoire des plantes, et l'examen que je viens de faire de . celles du Pera au C. blnnco ne fait que confirmer ce fait. er PIERRE. — Sur le genre Philastrea. — Nous dédions €? . genre à un de nos meilleurs sinologues, au savant traducteur êt commentateur des codes annamites, à l’homme qui a le plus intro duit de plantes utiles en Indo-Chine et dont le nom restera ali ché Li événements les plus importants de l’occupation français dans 1 Annam. La petite plante cambodgienne qui le représente î le facies d'un Melochia, mais s’en éloigne beaucoup par ses Pé- tales valvaires, ses anthères introrses, ses ovules descendants. St place, parmi les Méliacées, est entre le Munronia et le Naregamib- Du premier, elle se distingue par des sépales non accrescents | | dilatés, par des pétales herbacés, par un disque réduit à un cou Sinet hypogyne, quand il est présent, par la forme des appendic du rebord du tube staminal, par les lobes de son stigmate. D genre Naregamia, elle diffère par des pétales adnés au tube Sté miual, par la forme de ce tube qui ne se lobe pas au sommet, P” … Te nombre des étamines et par le nombre des loges de l'ovair pates Vis genres, le Philastrea diffère encore par des foie resque toujours si i ici 18 _ graines est peu clair, cependant, toutes les graines mûres du gent — 475 — | PHILASTREA, gen. nov. — Flores 5-meri, parvi, herbacei. Sepals valvata, angustata. Petala superne libera, imbricata, sepa- lis duplo longiora, ad medium eum tubo stamineo arcte adhæren- À tia, paululo superantia. Tubus stamineus superne liber vix dila- » talus, in summo 10-dentatus; dentibus pilosis cum staminibus totidem alternantibus" brevioribus. Diseus O, vel pulvinatus, brevis. Ovarium sessile, liber, ovoideum, 5-loculare ; stylo elongato apice » incrassato, hemisphærico; stigmate breviter 5-dentato. Ovula in . loculis 2, descendentia, subsuperposita, micropyle extrorsum su pera. Fructus capsularis? 2-5-coslatus, 2-5-locularis ; loculis 1-2-spermis. Semina ovato-acumiuata. Integumentum externum corneum, iuternum membranaceum. Albumen primævum parcum. | Embryonis cotyledones plaræ, ellipticæ; radicula supera elongata. Suffrutex, foliis exstipulaceis, simplicibus, alternis vel in eodem ramo 3-foliolatis; foliolis oppositis, nanis. Pedunculi solitarii, è axillares, ad apicem 2-bracteolati, 1-flori vel raro 2-3-flori. . P. pauciflora. — Subherbacea (10-50 cent. alta), foliis ellip- Ë ticis vel ovatis, crenatis, subtus pallidis, rigide pilosis, cum pe- Lolo (2 cent. longo) 7 mm. longis, costulis remotis 4-6, ante | marginem unitis; pedunculo petiolum superante ; sepalis lineari- 1 dblongis , utrinque villosis ; petalis dorso margineque pilosis, inlus nervosis glabris. Capsula ? pilosa (6-7 mm. longa). — In ; A primævis provinciæ Samrong-tong ad montem Aral Cam- iæ [herb. Pierre, n. 568]. L M. H. Bazron. — Liste des plantes de Madagascar (suite de | la page 479). ; Weinmannia Humblotii, spec. nov. É un (35-metral.) glaberrima, foliis plerumque 5-foliolatis ; ; . parvis (2, 3 cent.) subsessilibus oblongo-obovatis serrulatis. is ongæ (6-10 cent.) graciles multifloræ. Flores albi sessiles É Uli ; staminibus longe exsertis; stylis 2 filitormibus rectis. — : Præcedenti quoad inflorescentiam affinis videtur. Humblot, n. 613, Siralanne Madag. bor. * Hildebrantii, spec. nov.? is (&-metral.) glabra; foliis 3-foliolatis; foliolis obovatis . longis) coriaceis subsessilibus rericulatis. Spicæ densi- : — 476 — Ù floræ (ad 10 cent. longæ), staminibus stylisque exsertis; carpellis @ _albido-vestitis. Hildebrandt, n. 3695, Andrangoloaka. 2? Hamamelez. 4 DICORYPHE. 1. D. stipulacea J. S.-H., Exp. fam. nat., W, 348. — D. Thouarsi Ro. et ScH. Dupetit-Thouars. — Chapelier. — Boivin, S. Maria, in sy. . Ravine-tsara, ad rivulos. — « Baron, n. 1161.» 2. D. angustifolia Tux... in Ann. se. nat., sér. 4, VIN, 145. Bernier, 1* env., n. 240, in rupib. ad jorvent: Semiang.— Bot: n, a Bernier comm. {veraac. Ouroundré). 3. D. gracilis Tu. loc. cit., 144. patte Madag. bte: (vernac Azou-mamé). — De Lu: leneat TuL., loc. cit., 146. i , Nossibé, in ssl. Loucoubé. ne . nov Arbor (35-metral.) ex omni parte glabra ramosa; foliis alter breviter (vix + cent.) petiolatis ovato-acutis (ad 5 cent. lon ngés, 7 Jatis), “pas rolundatis, _apice sæpius obtusiuseulis- Flores subumbellati pan (i cent. )vix pedicellati; calyce obeonico inæqui-rupto. Petala C0? Planata. Germen obconieum ; septis subcompletis ; ovulis 4; re primum dorsali. . Humblot, n. 615, Siralanne Madag. bor. 5. T. viticoides Ba, in Journ. Linn. Soc., XX, 143. « Baron, n. 1881, Centr. Madag. » (h. th 6, D. platyphy Ua Tux. loc. cit., 1 Boivin, n. 3282, Mayotta Comorarum, in sylv. Chongui- 7. D. m macrophylla, spee. nov Arbor 40-metralis glabra. Folia elliptica (ad 3 decim. lo 1 à lat), utrinque obtusa y. basi breviter angustata coriacea ; ! secu anis 7, 8 remotis; venis Jaxe reticulatis. Stipul® pi iusæ (1 cent). Peduneuli axillares fasciculati; Î ibellatis vix pedicellatis. Calyx inæequi-he#" j Corollæ petala 4,5 (pallide lutea) ere 1 | 477 — 2 cent. longa), inferne cum staminibus staminodiisque in vagi- nm membranaceam connata. Antheræ feitiles 4, 9, lateraliter rimosæ subvalvicidæ. Germen incomplète 2- loculare, 4-ovulatum ; stylo per apice 2-fido. - n. 540, Antsianaka Madag. bor. 8. D. Nid TuL., in sr sc. dose sér. 4, VUE, 147. — Diania amplifolia Nor., € « Noronha, Madag. Ne oi Tia Toulongo ala). » (h.v.). $ Myosurandreæ- MYOSURANDRA. 1. M. moschata H. BN, in Adansonia, !X, 325, t. 8, 9; Hist. des pl., IX, 403, fig. 482-488. Commerson, Madag. — Bojer, in mont. prope Tananari\o — « Parker (vernac. Riadriatra).— Baron, n. 2089, Centr. —. » $ Codieæ. FRANCHETIA, OV. gen. LE, pete suboppositis gra Folia longiuseule (1-2 cent. } usata v. acutiuseula inæqualia, ter aus (ad. 6 cent. longa, 3 cent. ta). Inflorescentiæ laterales v. suboppositiloliæ, longe (2 3 cent.) pedunculatæ subglobosæ (: cent. diam.) capitatæ; germinibus in- feris foveolis receptaculi communis intus adnatis, 1, 2-locularibus. Calyx superus brevis; sepalis 4 obtusis. Petala 4, longiora, val- Vala. Stamina 4, epigyna, alternipetala; flame ntis brevibus ; an- theris introrsis; loculis 2, rimosis, inferne liberis. Ovula in loculis Solitaria deséendentis anatropa. Fructus..? — _ Genus, ut videtur, hine Codieis, inde Corneis affine. Hildebrandt, n. 3309, Vavatobe. ‘ GREVEA. à L G. madagascariensis H. BN, in Bull. Soc. Linn. Par revé, n. 249, Mouroundava, Madag. occid. PIPERACEÆ. : PER. + P. subpeltatum W., Spec., 1, 166.— P.grandifolium AFZEL D Re A cu . — P, Afselianum R. et Scu. — Potomorphe subpellata Mig. — n. 261, S. Maria, in sabulosis ad mare. — Boivin, n. 202%, in « Baron, n. 1519, Tankay; Tanala. » : sé ad Moutseni, — « Lindley, in hb. Mar Anjouan. on n. 1280, Imerina. » : : Comm. Phyt., 58 Dati Tokr, a ? * — 478 — Heckeria subpeltata K. — Peperomia grandifolia DIETR Dupetit-Thouars. — « Roxburgh, Madag. » — Bernier, 1Tenv, madidis ad riv. Passandava, n. 3103, Mayotta, Duiies. in sylv. Arecarum. — De Lastelle. — Hildebrandt, n. 29742, Nossibé. — 2. P.sylvestre LAmk, Il., 79. — P. spurium LINK. Dupetit-Thouars, Madag. ? — Boivin, Anjouan Comorarum. — . Humblot, Grande Comore (1884). 3. P. Betle L., Spec., 40. Humblot, Foulepointe. — Boivin, n. 1712, S. Maria, in sÿl. M Tafondrou, Sabé, etc.; n. 3104, Mayotta, se et ad imun | 4. — P. longum L., Spec., 41 (part. ). Boivin, Nossibé, in rupib. ad rivul. Loucoubé. . P. borbonense C. DC., Prodr., XVI, 339, n. 406 Flcur (ee. Lale its). — Pervillé, n. 757, “Nossibé. — + 2029, in sylv. Loucoubé; Grande Comore, Vouni; 6. P. attenuatum Mi, Piper. 306.—Sirium frigidum RUMPB: +) 8? P. madagascariensis C. DC., Prodr., n. 615. « Goudot, n. 34, in hb. Lessert. » (b. v.). PEPEROMIA. + ns teriana MiQ., Syst. Pip.. . 124. Bernier, 1° env., n. 260, S. rs Tintingue, in sylvis a truncos vetustos (vernac. Ang-mal, 2. P. arabica MQ., Syst, 191. — CP. caffra E. MeY. Boivin, Grande Comore, Vouzi, ad muros. 3 P. candida _ vs 105. — Micropiper candidum M: | Mage. Sp., I, 180. 4 Fe0ranaé, n. 3950, S. Sarre — Boivin, Grande Como | EE nus — sr. DiErr., Sp., J Dupetit-Thouars. — Boivin, reg — _ Hildebrandi. 6. P. marginata MiQ., Syst., es, Dupetit-Thouars, Madagascaria 7. P. tanalensis BAK., Journ. . (1882), 31. « Baron, n. 311, Tanala. » M Vi). 8, P. Commersoni, spec. n Gracilis, ramulis fere ad ri supremos radicantibus. Folia | breviter . elliptico-oblonga (2, 3 cent. longa), basi acutius- cula, apice oblusa. Spicæ terminales pe rectæ ee ts 9. P. mascarena CG. DC., Prodr., XNI, n © Roxburgh, Madèger., in hb. Brit. us » pr sp 10. P. Baroni Bak., in Journ. Linn. Soc., XX, 239. « Baron, n. 1055, Centr, Madag. » (h. v.). 11. P, Boivinii C. DC., Prodr., n. 365. « Boivin, Mohilla Comorarum. » (b. v.). URTICACEÆ. OBETIA. _!. 0. madagascariensis Wev., Monogr. Urtic., 108... Commerson, Madagascaria. 2. 0. ficifolia Gaunic., Bonite, t . 82. Dupetit. Thouars. — ojer, Tananarivo ( vernac. Amien). — à ilé, n. 324, ins. Nossi-Mitsiou. — Boivin, n. 2368, ad sin. ES ad mare inter rupes. — Hildebrandt, n. 3581, N. Betsileo, URERA. 1 U. longifolia Wen». prie 152, 0. 7. Chapelier, Madag. (vern FU acuminata SM ras Nossibé, in sylv. Loucoubé; . 1720°, S. .. » à la pointe de tombeaux»; Gr. Comore, in muris ad mi Bbanoa C omor, — Humblot, n. + ad lac. Nossibé. 3. umblotii, s nov. ratex ( SE 2-metral.) ex omni parte stimulosus ; foliis breviter (2, 3 cent.) petiolatis, valde elongatis (ad 25 cent. longis, 5 cent. _ latis) falcatis, basi longe attenuatis, sub apice rotundatis longeque | (2-4 cent.) cuspidatis, inæquidentalo-serratis, subtus pallidis ; nervis valde inæqualibus; floribus (ut in genere) creberrimis n racemos valde ramoso-compositos folioque dimidio breviores dis- posilis; fructu ad basin valde inæqualem carnoso. . U. amberana Bax., in Journ. Bot. (1852). Baron, n. 321, Betsileo (vernac. Amberana.) » (h. v.). GIRARDINIA. 1. G. erosa Done, in Jacquem. Voy., IV, 151,.152. — G. fi rialis BL., Mus. lugd.-bat., , 159. — Urtica furialis Pos. Bojer, Prov. Emirna, prope Ra-Massina (vernac. Ali). — oudot, pipe Tananarivo. PIPTURUS. 2 itegrifoia Baxk., in Journ. Bot. [18 ; » D. 103, W. Betsilco (vernac. in di) à à (B.v.} Pouzozzra. P. Boiviniana Wenv., Ürtic, 405. in, Johanna Comorarum, in convall, umbros. ; p. 3116, | Mayotta, ja fissur. murorum sub Chongui. 1 neensis BENTH., in Hook. Niger Fl., var. madagast® ED) Boivin, Grande Comore. 1 P. Thoursiana Wenp., in Ann. se. nat, sér. 4, 1, 186- petit-Thouars, D ? EE . Boiviniana Wen rtic | Buivi, Nossibé, in re Pre . rivulos. 3. P. quadrifolia À. Pacn. — Wepv., Urtic, 199. Hildebrandt, n. 39022, Betsileo (var). 4.2 P. hypnophi ila Bax., in Journ. Bot. (1882). * ren n. 117,6. __ ». (h. v.). An præcedent. var? Le Secrétaire : MUSSAT. ® (anc. maison F. Malteste et Ce), rue Dussow* # # ü. BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 1° AVRIL 1885. Présidence de M. BAILLONS. M. H. BAILLON. — Constitution du genre Dombeya. — Notre attention a été arrêtée sur les limites de ce genre par l'étude d'une curieuse plante malgache, jadis récoltée par Boivin, depuis re- trouvée par M. Humblot, à Nossibé (n. 182). Ses fleurs ont, sur un court réceptacle conique, 5 sépales valvaires, réfléchis, 5 pé- tales épais, charnus, légèrement tordus, et 15 étamines, dont 5 stériles, oppositipétales. En dehors de chacune de ces dernières se trouve une paire d’étamines fertiles, à filet court, à anthère Subbasifixe, linéaire, déhiscente vers ses bords. Le pollen y est partagé en masses superposées. L'ovaire à 5 loges alternipétales, séparées par de profondes dépressions qui logent les staminodes, et chaque loge renferme 2 ovules collatéraux, supportés par très court funicule ascendant. Courtes, triangulaires, légèrement récurvées, papilleuses en dedans, Le fruit est formé de 5 coques, déprimées et légèrement bilobées au sommet, Celte plante a 10 mètres de baut, des feuilles alternes, pétiolées, oblongues-lancéolées, entières, coriaces et réticulées. Ses stipules sont petites et fugaces. Ses fleurs sont disposées en tymes pauciflores, lâches, au sommet d’un pédoncule plus long que le pétiole et qui occupe l’aisselle des feuilles supérieures des Fmeaux. Les pédicelles sont partagés par une articulation en deux Portions : l’une inférieure, grêle, cylindrique; l’autre supérieure, &raduellement renflée de la base au sommet. oi Ainsi construite, cette plante pourrait être considérée comme le pe d'un genre nouveau ; car, tenant à la fois des caractères des mbeya et de ceux des Trochetia, elle diffère de l'un et de l'autre far le nombre de ses étamines fertiles. Ses inflorescences ont plus de fleurs que celles de la plupart des Trochelia et moins que celles : | — 482 — des Dombeya, Toutefois il y a un T. friflora décrit par De Car- dolle, et nous voyons à Madagascar plusieurs autres Trochetiaà , iuflorescence pluriflore, ombelliforme. Le D. macrantha Bak. à es fleurs solitaires, axillaires. On lui accorde environ 20 étamines fertiles; il en a jusqu’à 35. Ses loges ovariennes ne sont pas bio vulées ; elles renferment jusqu'à 14 ovules bisériés. A cet égard, _ c'est plutôt un Trochetia. On dit les loges ovariennes des Trochelis multiovulées. Le T. triflora a souvent 3 ovules, et le 7. uniflora en a souvent 4, sur deux séries verticales. Le Dombeya Coria, Madagascar, a 6-8 ovules bisériés dans chaque loge. Le D. cuspi- data, du même pays, en a également 6-8. Le nombre des fleurs de ; la cyme diminue beaucoup dans certains Dombeya à feuilles ovales- aiguës, entières ou à peu près. Beaucoup de ces Dombeya no _ que 2 élamines fertiles, inégales parfois, dans chaque faisceau. L8 Melhania decanthera DC. n’a pas toujours ses faisceaux réduitsà étamine fertile. Deux ou trois d’entre eux en ont deux. Cav- iles avait fait avec raison de cette plante un Dombeya. Danse laurifolia Bos., les faisceaux sont monandres ; cette plante tt cependant aussi un Dombeya. Notre Trochetia Thouarsii (qui pour Trait bien être le T. penéaglossa de M. Baker) a jusqu’à 25 étaminés fertiles. Certains Trochetia ont le calice et l'ovaire chargés de poils écailleux, pellés; mais ce caractère n’est pas constant. Rien da Inuorescence, le nombre des étamines fertiles, celui des l0g® ovariennes, celui des ovules, n’est constant dans un groupe 0 dans l'autre. Je ne parle pas des trois bractées et bractéoles, lr8 _ étroites, situées immédiatement sous la fleur. Ce sont la brat é ail ane de la fleur et ses deux bractées latérales, entrainées 8! : 7 de bas en haut. Leur présence est la conséquence de LE disposition en cymes pluriflores. Done, sans compter les Asérap#n # Assonia, ete., depuis longtemps réintégrés dans le genre Dombel & ous inscrivons encore dans celui-ci comme sections : itaires ou es elhaniella : \e M __—. 1 î - laurifolia ; uciflores; mines fertiles solitaires. folia; eymes läches pa . | … Dombey antha : le Dombeya longiscuspis, le D. Coria; qe ches 5; étamines fertiles 15-25; loges ovariennes 6” | Trochetiella: les Trochetia Richardi, Boivini, Dombeya ssénhe- Es cymes pluriflores; étamines fertiles 10-25; loges ova- nes 2-ovulées ; calyce et ovaire à poils écailleux. jme ER nestis : le Dombeya macrantha; fleurs solitaires ; ét iines fertiles 35; loges ovariennes 14-ovulées. Trochetina : notre Dombeya crassipes, c’est-à-dire la plante de Hadagascar dont la caractéristique commence cet article; cymes lâches, pauciflores ; pétales épais; étamines fertiles géminées; pol- beya malgaches. M. H. BaiLLon. — Liste des plantes de Mudagur | (ete de - la page 480). pe ELATOSTEMA. 1. E. Goudotianum Wepv., Urtic., 319. « Goudot, n. 29, Tananarivo. » (h. v.). 2. E, madagascariensis Wepp., Urtic. Bojer, in ins. Marossi ne Fins 3. E. incisum Wenn., Urti ee n. 259, Madag.; . Cons: : ni in loc excelsis. 4. E, Humblotii, spec. nov. Planta humilis serpens, ramulis glabratis. Fo Fo A ? cent. longa, 1, 2 cent. lata) utrinque acutatà v. acuminata m ranacea inæqui-crenata v. nune subintegra, supra dense iris unclulata, costa albida, subtus pallida, costa virescente; floribus : ‘“mineis solis visis ut in genere ses ssili-capitalis. Humblot, n. 253, Manahar. PROCRIS. 1. P, Cephalida Cowwxns. — Weôn., Urtic rtic. 5 834 « Commerson. — Bojer. » — Boivin, Madur.: n. 3114, Ma- _Jolta Comor., Chongui, Mn EE G. Comoré; Johanna, in Sylvis. — Hildebrandt, n. 4044, Imeri P. Wightiana Wazz. — WEDD., Uri, 336. Rat Gr. rene in ere — 484 — BOEHMERIA. . {. B. platyphylla Don et Ham, Prodr. FI, nepal, 60. — b. rotundifolia Don et Ham.— B. macrophylla S.et Zucc.— Urticu caudata BURM. — UÜ. macrostachya WaLL. — U. moluccana BL. Commerson. — Dupetit-Thouars. — Richard, n. 291, Mohill Comorarum. — Pervillé, n. 794, Nossibé. — Boivin, n. 311, Mayotta Comorarum. 2. B. stipularis Wen, Urtic., 376. — Urtiva grandis HO ét ARN., Beech. Voy. Bot., Dupetit-Thouars, Madagascaria ? DROGUETIA. 1. D. ovata GaunicH. — Wepp., Urtic., 540. — D. elliptict GAUDICH. (var. Hildebrandtii). Hüldebrandt, n. 3914, S. Betsileo, Ankafñna. : Species Baronianæ (a cl. Baker descriptæ in Jowrn. Lin Soc., XX, 263-266) et notis penitus ignotæ : À ‘ Obetia morifolia, O. Pinnatifida, O. laciniata ; Urera olig loba; Pilea modesta, P, macrodonta, P. longifolia. NYCTAGINACEE. BOERHAAVIA. EE, Commersoni, spec. nov. Glabra; foliis oppositis, longiuseule (ad 2 cent.) petiolatis ovali” acutis, basi rotundata inæqualibus ; limbo membranacceo (à 4 cent. longo, 2 cent. lato) integro v. sinuato. Flores pauci terñi” nales (ad + cent. longi); perianthio infundibulari. Stamina pal” 4 longe exserta; antheris 2-dymis. Stylus excentricus brevis sub latus. Perianthii basis Pérsistens obeonica, sub apice inæqui-W®” Fuculosa, — Spec. B. gibbosæ änaloga, gerontogeæ nulli pros” Commerson, Madagase. bor. S b. diffusa É: Spec., 4. — B. erecta BURM. Richard. — Boivin, — Pervillé, — « Rutenberg », Mad&: Comores. 3. B. ascendens W.. Spec., 1, 19. — B. diffusa VABL ? Grandidier, n. 38, Madag. austro-occ. . Lo B. stellata Bos., plicata Bos., insularis Bos., ‘ Ann. sc, nat, sér. 9, XVIH, 188. PHYTOLACCACEÆ. PHYTOLACCA. 1. P. abyssinica HOFFN. 7 in, Bojer, Tavanarivo. — Hildebrandt, n. 3578, N. Betsileo, Sirabé. BARBEUIA. ; 1. B. madagascariensis STEUD. — H. : in Adansonia, M, 316, 1. 6; Hist. des pl., IV, 30, fig. 41- Dupetit - Thouars. — Chapelier, Mae bor. —or. (vernae. Vahé-mahit-sou.) GISEKIA. 1. G. pharnaceoides L., Mantiss., W, AP Er È corom., t. 183. — G. linearifolia Scaum. — G: m . WiGaT. — Pharnaceum occultum FORS Commerson, Madag. — Pervillé, n. 56 “e eue, in sabu Boivin, a Pervillé comm. — Grevé, n. 6, Mouroundava, in (vernac. Quirienamena..) MALVACEÆ. 2 Sterculieæ. STERCULIA+ AU Tavia, H. BN, in Adansonia, x, Le Ac rt Madagasce. se : S. Humblotiana, spec. nov À x alta ; floribus diœcis cum os dau is fois - striatis ; ramulis i sas Sam eflormantibus ferru; u bois: Alabastra o Masculorum obovoidea (+ cent. ms. obtuse 5-costata; Calyce 5-dentato: indumento lutescente; valvato. Stamina numero inde- , finita columnæ brevi crassæ inserta. Diseus basilaris crassus a losus. ne n. 340, ad lacum Nossibé. S. comorensis, S Arbor parva cb re pallide griseis stats. ; Fois I tule (3-5 cent.) petiolata, ovato-acumin 10 cent. lata), basi rotundata v. cordata ibique 7-nervia, Penninervia ; venis transversis crebris. Flores monæci eum foliis : come In summis ramulis res racemosi; alabastris cum ji : Le 106 — ramulis pallide griseo-puberulis obovoideis ; calyce fere ad basin 5-partito. Stamina co , columnæ brevi inserta; disco basilari an- nulari parvo. Flores fæminei pauci ; perianthio ? Carpella juniora obovoidea ferrugineo-pubescentia. Richard, n. 293, Mohilla Comorarum. — Boivin, id. 4. S. Richardiana, spec. nov. Arbor crassa, ex omni parte glaberrima ; cortice pallido; folis Valo-acutatis, summo apice obtusiusculis, basi cordatis ibique 5-nerviis, membranaceis (ad 15 cent. longis, 8 cent. latis) utrinque pallidis ; nervis pallidioribus. Flores in axillis supremis et sub apice ramorum in racemos folio 2-midio breviores parce ramosos Cymigerosque dispositi. Alabastra ovoidea (+ cent longa) glaberrima ; calycis tenuis (in sieco fuscati) dentibus 5. Stamina _numerosa Summo stipiti inserta; disco annulari tenui. Fruclus _ oblongi, breviter stipitati, apice acuminato arcuati. Richard, n. 319, Madagase, bor.-occid. LS erythrosiphon, spec. nov. Arbor alta, trunco recto humani corporis æquali; cortice nigres- te albo-striato glutinoso. Rami parvi horizontales. Flores ante orti, 1-sexuales : mas + 40 marginem cupulæ terminalis germina 5 rudimentaria foventis afixa, extrorsa. Fructus e samaris 1-5 stipitatis radian- tibusque membranaceis venosis, superne in alam subtriangularen tenuem apiceque obtusam productis, 1-spermis [ad 5 cent. longis)- Flores in ligno orti Composite racemosi, articulati. (Planta totà . Papayam redolet.) … Grevé, n. 216, Bé-Kapaké, ad riv. Mouroundava (vernac. 430- tsifaké). hapelieri, spec. nov. Arbuscula Magna, caule recto, brachii humani crassitudine, _molli; foliis apice confertis digitatis; foliolis 6, magnis (40 cent. longis) oblongo-obovatis, basi sensim attenuatis glabris, Suprê Scabriusculis ; petiolo longo (20-25 cent.). Fructus (ex Chap . um caulem fasciculati tomentosi, calyce persistente 5-den- 0 longo-oliviformes, 1-spermi, ir, Madagascaria bor. — 487 — HERITIERA. . 1. H. litloralis Dryann., in DC. Prodr., 1, 484. — H. minor Bos.? — Balanopteris Totila GÆRTN. Chapelier. — Bréon. — Richard, n. 398. — Bernier, 1er env., n. 170a, S. Maria (vernac. Sangoune-acoho-lahé). — Pervillé, - n. 122, inlitt. maris. — Boivin, n. 1859, S. Maria, in litt. maris. — Humblot, n. 394. : £ Helictereæ. KLEINHOVIA. 1. K. Aospita L. — DC., Prodr, I, 488. « Kirk, Mohilla Comorarum » (ex Mast.). 2 Dombeyeæ. DOMBEYA. | ee 1. D. viburniflora Bos., in-Ann. sc. nat., sér, 2, XNIH, 19. « Bojer, Anjouan Comorarum, in sylv. depressis vallibusque « umbros.» — Boivin, Mohilla. « au-dessus du jardin de la Reine»; | n.3337, Mayotta, ad rivulos Maregnani; cult. in Hort. maurit. 2. D. tomentosa Cav., Diss., 125, t. 39, fig. 3. ne Commerson, Madagase. (hb. Mus. par. et Juss.). 3. D. longipes, spec. nov. no Rami glabri stipularum cicatricibus transversis notatie longe (10 cent.) petiolata, orbiculari-ovata (10 cent Jouga Mato-denticulata, basi cordata 7-nervia, subtus 10men ; longe (12 cent.) peduneculatæ ; pedicellis birsutis. Sepala SiMa cuspidata. Stamina fertilia 15. Styli 5; Joculis 2-ovulatis: D. tomentosæ proxima; char. quoque D: astrapæoidis ie folia subtus glabra. + gase 4. D. antsianakensis, spec. nov. M Flores fere præcedentis (ent affinis) ; sepalis cuspidatis me” : Suis. Stamina fertilia 15. Germen depressum dense vestitum ; 10 culis 5, 2-ovulatis ; styli ramis 5; recurvis. Petioli long af bri. Pedunculi longiores. (26 cent.) hirsutissimi, apice breviter 2furcati. Folia ampla (superiora 30 cent. longa), 3-loba, subtus lomentosa; 1obis acuminatis. Humblot, n. 495, Antsianka Madag. bor.-0r- . D. rigida, spec. nov. a —_ de — 108 Arbuscula, foliis ovato-acutis (ad 12 cent. longis), basi rofun- datis v. cordatis glabris, breviler (2-7 cent. ; Se @ Fer © Se Fer A = : 2 à tea sub floribus orbicularis brateolæque dimidiatæ, basi attenuate, Calyx pubescens. Petala sulfurea. Stamina fertilia ad 20; antheris oblongis. Germen 5-loculare; styli ramis 5, apice obtusinseulis. Hildebrandt, n. 3442, Trabonji Madag. oce. 6. D. ficulnea, spes. nov. Folia obovata {ad 6 cent. longa), breviter petiolata, apice rotun- data v. acutiuscula serrulata, supra scabrella, subtus ferruginet- pubescentia, basi 3-5-nervia. Cymæ pedunculatæ laxæ pauciflore terminalesque solitariæ. Corolla 1-cent. longa. Slamina fertilia 1. Germen depressum hirsutum , loculis 5, 2-ovulatis. Chapelier, Maag. bor.-or. — Bojer. _ . 7. D. Pervillei, spec. nov. . Frutex (3-metralis) ramosus, undique tomentosus. Folia con ferta, breviter (1, 2 cent.) petiolata, lanceolata (6-8 cent. long, 15 2cent. lata), basi rotundata, ad apicem acutata, supra glabré centia, sublus ferruginea: nervis paucis remotis. Cymæ terminales pedunculatæ parce ramosæ subumbellatæ. Sepala crassa acutala, à Slamina fertilia 15. Germen hirsutum, 5-loculare; loeulis 2-0%- latis ; styli ramis 5, crassis. Bractea bracteolæque 2 sub flore ovalir acuminatæ. : Pervillé, n. 808, Nossibé in cacumine excelsiore (planta cade® in Borbonia, ut videtur frequens). 8. D. longiscuspis, spec. nov. ; Arbuscula (2-metralis) ; foliis parvis (ad 8 cent. longis) corde US, apice longe attenuatis glabris, subtus tomentellis. Flores m° Juseuli (ad 3 cent.) terminales pauci, folio paulo longiores. Staminé fértilia 15. Staminodia 5 linearia. Germen dense hirsutum, 3 oi ramis 2 linearibus recurvis. Ovula in loculis 6 ser serial. ” Pitebrenat, n. 3566, N.-Betsileo, Sirabé. . Le Secrétaire : MussaT A —— D lp Éb. Dünur et Ce (anc. maison PF. Malteste et Ce), rue Passons &. BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 6 MAI 1885. Srédidendé té M BAELEON. M. H. Baiicow. — Organogénie florale d'un Dichorisandra. | Ce qu’on appelle le thyrse du Dichorisandra thyrsiflora estune inflorescence mixte, une grappe de cymes scorpioides. Ici les six Sépales sont colorés en violet. Geux du verticille extérieur appa- | raissent successivement dans l'ordre suivant : Le premier sépale se trouve diamétralement opposé à la bractée dans l'aisselle de la- : quelle se développera la seconde fleur de la cyme. Après ce sépale | É viennent deux autres qui, au contraire, sont du côté de cette : ractée qui, cependant, alterne avec eux: Quant aux sépales inté- ; Het ils se montrent simultanément sur Île réceptacle floral. D Après eux apparait le premier verticille d’étamines ; elles sont 8 é 6 épales intérieurs, et les trois autres éta- érieurs. Dans double série verticale d'ovules; série, ét ils sont d'autant plus même temps ils sont ana- : développe : Le mamelon Chacune des loges i . | ges il apparaît une | il yen a quatre ou cinq sur chaque Æ pe qu'ils sont plus haut placés. Én ropes. Voici comment chacun d'eux Se nucellaire qui, pendant longtemps constitue seul lovule, s'encadre d un petit rebord circulaire saillant qui s'élève rapidement et qui représente la secondine. Puis l'ovule commence à se couder en dehors pour devenir anatrope, de façon à tourner le dos à son voi- sin de l’autre série, et c'est au niveau du point de flexion que se trouve le bourrelet de la primine. L M. H. BaiLon. — Sur des fleurs femelles d'Orchidée. — On rencontre çà et là des fleurs d'Oncidium” réellement dépourvues de — 490 — tait l’apparence d’une plate-forme horizontale ; et celle-ci était surmontée d'un cône plein et obtus, charnu, seul vestige de l'an thère. Cependant cette plate-forme était pourvue en avant, sur sa lamelle mince et translucide, rudiment de caudicule qui allait s | perdre en arrière sur la surface du clinandre, s’atténuant graduelle- - ment et n’aboutissant postérieurement à aucun autre organe. Nous avons souvent insisté sur l'indépendance primitive du contenu de J'anthère et de l'appareil rétinaculaire des Orchidées. La formation . decet appareil, emprunté à l'organe femelle, alors que l’orgaut mâle ne développe même pas sa portion essentielle, est une preuve lus de cette indépendance physiologique ; et il est digne de remarque qu'ici l'organe commence à se développer, quoiqu'il n'ait @ lement de rôle à remplir. © BAILLON. — L« appendice de l'achaine » du Car Fraseriana. — Cette espèce de Carex, dont les inflorescences sont Nous avons pu observer cet Organe à tous ses états successifs suf la plante cultivée, et nous avons vu qu’il consiste en un axe déve- loppé d'un côté dans l’aissellé de l'utricule. Immédiatement a: dessus de l'insertion de cette dernière, le support de l'ovaire trigone M se dilate en forme de pyramide renversée à arêtes obtuses. C’es au-dessous de ce renflement et à sa partie antérieure que, dans les blanche, dont le sommet aigu atteint à peine la base de l'ovaire, Cette baguette est donc superposée à la bractée axillante de la fleur de l'ovaire trigone, car ce dernier a un bord postérieur et deux - bords antéro-latéraux. … pollen; j'ai observé ce fait sur une inflorescence entière de l'O. ser rulatum. Au-dessus de l’orifice stigmatique, le gynostème présen- : ligne médiane, d’une masse visqueuse et gluante qui représentait # Je rétinacle; et en arrachant cette masse, on soulevait avec elle une 4 des épis simples, est depuis longtemps décrite comme pourvue: : «often with a short appendage at the base of the achenium ». @ cas les plus simples, on voit naître une petite baguette subulée €! femelle, l’utrieule étant, bien entendu, interposée à la bractée età + la baguette, et celle-ci répond en même temps à la face extérieur @ = la baguette peut être microscopique où même disparaître tout à 1 = on aussi elle s’allonge tellement qu’elle ne peut 2 . 8 r dans l'utricale qu'en se courbant fortement. Alors ©" . | — 49 — ie ut verdir et se développer à sa partie supérieure en une ou deux tes feuilles creuses. Beaucoup plus rarement ce petit axe seter- ine par une fleur mâle rudimentaire, dont les étamines sont Slériles, mais à peu près de la formé normale. Une fois enfin, il y Davait au sommet une petite masse renflée qui représentait peut-être D un gynécée à peine ébauché. Comme le, C. Fraseriana a des épis simples, nous pouvons considérer comme ses axes de deuxième degré ces baguettes parfois florifères. L’utricule peut, par suite, être comparée au petit sac bractéiforme qui se trouve dans nos Carex indigènes, en dedans de la feuille, à la base des axes secon- daires de l’inflorescence totale. On sait d’ailleurs que ces axes supplémentaires, axillaires de l’utricule, ont été observés dans bien d'autres espèces du genre, notamment dans plusieurs plantes indi- gènes. Ce qu’il y a de plus remarquable ici, c’est que, dans cette ramification anormale, la position de l'axe secondaire paraîtétre Constante. 1 > i: | | M. H. BaiLLon. — Liste des plantes de Madagascar (suite de la page 488). 9. Dombeya Coria, spec, nov. en: Arbor alta ; foliis cordatis v. subtrilobis (45 cent. longis, 12 cent. lat.) acuminatis inæquiserratis membranaceis, SUPEA glabris dense Wiridibus, subtus pallidioribus velutinis inæqui-crenulatis. Cymæ . “nceuli (Ai elala magna obtriangularia (rosea). Stamina fertilia ad 25. Sta- minodia 5, linearia. Germen hirsutum, 5-loculare; styli Fa À MÆqualibus. Ovula in loculis 6-8, 2-seriata- Chapelier. Madag. costa or. (vernac- Coria). 2: 170, S. Maria, ad rivulos frequens (vernac. Lastelle. — Hymblot, n. 51, Foulepointe. ‘10. D, elliptica Bos., in Ann. sc. nat. St: 2, XVHE, 191. Bojer, prope Tananarivo, — Hildebrandt, Belsileo; WneP 0 F4 Fee RS + D. manaharica, spec. nov. .. ee Atbor excelsa glabra; foliis longiuseule (3-4 cent.) petiolatis, | aan v. acuminatis (ad 10 cent: un à : ii Eos ol10 g' T de . paucinerviis. Cymæ nn EE fertilia 10:15: __ Bernier, 1*n9., Macoulodo). — De | "V0r8.. Sepala 5, breviter. pubescen ri-Subspathulata. Germen 2, 3-loculare; _ | Lis incompletis, 2-ovulatis. Bractea bractéolaique 2 sr : ue ne en in fasciculis singulis inæqualia. Flo — ramis fle exibilibus pendulisque glabratis. Folia ” 10 cent. pal; limbo profande _—. inæqui-3- “obo (6 cen ter pedunculatas folioque multo breviores mr. ‘uspidato ; ‘calyce prog Stamina de i rami 5, inæqu rminis Joculi 5, 2-ovu albi, 3-hracteolati : Dsétootis lateralibus dimidiatis. 8 5 2 env., n. 348, Diego-Suarès. — Boivin, n. 260% 7 COMM. mni parte scabrellus. Folia (9 cent. longa gs «0 ss Y: Sub-5-loba, dentata, basi 3-5-nervia. ve le A. Subterminales longe peduneulatæ folioque paulo ” rs bracteolæque laterales 7 utus. Stamina fértilia 15. Germen . mis 5. Staminodia stylo applicita. albi. viores. E sub flore vato-spathulatæ, Culyx hirs bosum hirsut tum; styli ra culi 5, 2-ovulati. Flores Gra - Grandidier, n. 40, Mou uroundava (vernae. Soumourou).— RIT Mouroundava, Békapé. 14. D. parvifora Byx, herb, Acbor | Parva n-edal. undique sericeo-hirsuta; folüs . Aacutis (ad 20 cent. Jongis, 15 cent. Jatis) v- dti » basi cordatis inæqui-serratis. F ans valde com Mmpositas contractas longe peduneu Î éon, Madag — Bernier, — Pervillé, = . madid. {rem Calampon). — Boivin, n. si À * 0- 2150, Nossihé, ad rivul. Loucoubé; | — _ 493— ni nba. — De Lastelle, Madag. bor. — Hildebrandt, D. 3095, ravi int, 5. D. loucoubensis, spec. nov . Præcedenti affinis, gracilior. Folia cordato-ovata v. Se ser- rulata. Flores laxe cymosi ; pedunculo apice sub-2-chotomo. Flores parvi. Sepala 5, cuspidata stellato-pubentia. Stamina fer- \tilia 10-15. Staminodia 5. Styli rami 5, obtusiuseuli. Ovula in . loculis 2. ss bracteolæque 2 sub flore lineares. — Præce denti proxim Bildebrandi n. 3192, Sa ul Loucoubé. Gil Le CP 16. D. Humblotii, Spec. n Sur Arbor magna ; ramis cl Folia suborbicüliria (ad 1 12 0 longa lataque), repanda, basi 3-5-nervia, Supra scabrius subtus velutina. Flores (albi), longe peduneulati laxeque cymosi | Pelala alba, demum scariosula. Stamina fertilia 15. Staminodia | linearia. Cornet 3-loculare ; loculis incompletis, 2-ovulatis. sois - ami 3, lineares, spiraliter revoluti. Humblot. n.1, Madag. se , Andahoul (vernac. Montarng} 14 D. RL spec. Præcedenti affinis; ramis lei fuscescenti-velutinis. Folia Æ rbordicolarie (ad 10 cent. longa lataque), basi eordata, 3-nervia, À supra glabrescentia. Cymæ compositæ valde ramos® cymulis laxis, Stamina fertilia 15. Styli rari 3, recurvi. E pee er HS D (Chapclier, Madag. cost LUE - 18. D. Hildebrandtii, spec Folia longe (ad 12 cent.) ist suborbieularia ns orHenit- D Ovala inæqui-dentata. Flores erebri (in sieco pallidi) in summis _ Peduneulis (4, 5 cent. longis) congesto-eymosis. Stamina ferti- lia 15, haud alte connata. Germinis loculi 3 v. rarius 4, 3-ovulati- | Petala alba. Præcedenti affinis. D Hildebrandt, n. 3076, ao inter. 19. D. stipulacea, spec. te Folia (integra haud visa) jsdt cordata, an ovato-acuta ? Süipulæ foliaceæ latæ (ad 2 cent.) subauriculatæ ramosque € Peduneuli longissimi (ad 22 cent). Flores cymosi (2 cent.). Stamina fertilia 15. Styli rami 5, crassi a Ovula in loculis 2. — Nulli speciei, ob Are magnas, De Lastelle, es: bor. amp ectentes. majuseuli acutiusculi. similis. Breonii, Spec. nov. vi À Glabra: foliis longe petiolatis, aut orbiculari-acuminalis (aû 20 cent. longis latisque), aut sub-9-lobis, basi 5-7-nerviis. Slipue _ læ parvæ, deciduæ. Flores in Cymas umbelliformes folioque ss- bæquales dispositi; peduneulo longo (10-15 cent.) tenti glabro, ce breviter 2-fido. Flores majusculi (2 eent.) ; alabastris ovoidet- aeutis glabris. Slamina fertilia 15. Germen depressum hirsutum; is 5, crassiusculis; loculis 2-ovulatis. — Arbor 20-pedalis. * Chapelier. — Bréon, n. 48, Madag. — Boivin, S. Maria, Vatw tava, ad rivulos. | 21: D. spectabilis Boy. in Ann. sc. nat., sér. 2, XVII, 191, yer, Madag., in sylv. dict. Befourna prov. Bé-tanimenæ. D. glechomæfolia Bak., in Journ. Linn. Soc., XX, 101. RE Centr. Madag. » (h. v.). D: floribunda Bax., in Journ. Linn. Soc., XXI, 395. , n. 2373, Centr. Madag. » (h. v.). D. modesta Bak., in Journ. Bot. (1882), 6. 0.324, Centr. Madag. » (h. v.). D. Val alow, spec. noY. ramulis Sracilibus. Folia ovata v. subelliptica (8 cent. ! longa, 6. cent. lata), via. Cymæ & graciles es laxifloræ foliis paulo longiores ; floribus medit- ; Pedunculis Do gracilibus. Germen gl are ; Ovulis in loculo adag. bor-or. _— aan: 26. D. rottleroides, Spec. nov. * Arbor 8labra ; foliis OVato-acuminatis {ad 15 cent. longis, 6 cent: latis integro v. obscure crenato membranaceo, basi rotui* uali. Cymæ peduneulatæ foliis subæqualés; corolla ma uscula (2 cent. diam.). Calyx glaber, Stamina fertilia 13 Styli rami $. Gemini lobati loculi 5, 2-ovulati; indumento créss? Pileiformi. S rosei Hi nt. 2. 9894, Nossibé. 27. D. repanda Ban in Jours, Linn. > XXI, 326. on, n, 2599, a3. » 2. laurifolia. — FR rit aies Bos., in Ann. - 3, XVIII, 299, sylv. - mont. prov. Erminæ. » 29, D. longifolia, spec. n Arbor glabra ; foliis Rd us 24 cent. dre breviter acuminatis glabris, subtus pallidis membranaceis, integris Y, rt serratis. Cymæ folio dimidio breviores paucifloræ. Flores iocres, Stamina fertilia 15. Staminodia 5, linearia. Styti ra- sé recurvi. Germinis ne 3, 2-ovulati, Chapelier, Madagasc. bor.-0 - 30. D. Bojeriana, spec. nov. : : Glabra; foliis congestis ovato-acutis (5 cent. longis) acuminatis, D Cymæ umbelliformes folio breviores. Flores mediocres; bracteis Sub ealyce 3, minutis hirsutis. Stamina fertilia 10, per paria eon- Mala cumque staminodiis 5 linearibus alternantia. Styli rami 2, ad basin liberi crassi. Germinis loculi 2, incomplet, 2-ovulati. : Bojer, Madagascaria. 31. D. guazumaæfolia, spec. te Arbuseula a magna écrin Dal petiolis timbo paulo Ve. . D ‘ioribus; limbo ovato-lanceolato (ad 8, 9 cent. longo), basi sæpius Tundato. Cymæ umbelliformes pedunculatæ ad summos ramulos Rucæ. Flores 3-bracteati. Stamina fertilia 10, inter staminodia | 2-nata ; antheris oblongis; connectivo fuscato. Germen hirsutum ; - loculis incompletis 5, 2-ovulatis; styli ramis 5. — Folia Grewiarumt . 10nnull. Petala alba. ernier, 2 env., n n. 340, ad sin. Ling- -vatou. | ; D. decanthera Cax.— Melhania decanthera DG, Prod 1, Commerson, Madag. (hb. Mus. par. et pie Le - D. (Trochetina) crassipes H. BN, …. 83. ou e è Boivin, S. Maria, in sylv. Ravine- sara. — Humblot, us 182, me . um Nossibé,. à D. Wallichii Bexrn. — Astrapæa Wallichü Lit. hapelier, — Bréon Madagasc. on ; ; ; canna- 35. D. cannabina Huxs et Bos., herb. — Has ina Bos. -, in Ann. se. nat, sér. 2, XVI, Bojer, in sylv. mont. Angovensium; .— Hafoutra). — me n. 3551, * D. Hilsenbergüi, spee. n 5 t. Flores fere D. cannabinæ: té stamineo gracillimo (ad 4 cen = Sos F re in prov. Emirna prop. Tananarivo. mnt — 406 — longo). Inflorescentia valde composita; cymis summis pedicellis subdichotomis insertis nec sessilibus. Folia cordato -ovata (a 18 cent. longa), acuminata, basi 7-nervia, minute crenato-dentata, -subtus glabrescentia. + Humblot, eui plantam ex insula australiore attulit mercalo quidam. 37. D, Lantziana, spec. nov. Folia oblongo-elliptica {ad 12 cent. longa, 6 cent. lata), basi tor- data, apice breviter acuminata, inæqui-crenata, supra scabridul, subtus ferrugineo-velutina. Flores terminales cymosi peduneulati. Stamina fertilia 15. Staminodia 5, parva. Germen 3-loculare ; styÿl ramis 3, ad basin liberis, spiraliter tortis; loculis valde incom- pletis, 2-ovulatis, Lantz, ad pagum Ampasimazance, 800-900 metr. alt. 38. D. obovalis, spec. nov. . = Arboralta; foliis breviter (1-3 cent.) petiolatis obovatis (8 œil Jongis, 4 cent. lat.), supra scabridulis v. sublævibus, sublüs PF berulis ferrugineis. Flores (rosei) in cymas dichotomas peduncü- ‘latas folio paulo breviores dispositi. Stamina fertilia 15. Stamint- dia, 5, linearia. Germen stellato-hirsutum, 3-loculare; styli remis _revolutis, Humblot, n. 45, Paissombale (vernac. Hafth-poutsy). 39. D. lucida, spec. nov. . Arbor sylvestris; foliis oblongo-ellipticis (ad 10 cent. Jongis 4 cent. lat.), basi rotundatis, apice rotundatis v. breviter ati” nalis, coriaceis, supra lucidis, sübtus pallidis scabrellis; Dè° paucis remotis. Cymæ pedunculatæ folio 2-midio breviores. S% mina fertilia 15. Germen subglobosum hirsutum. Styli rami 3, Curvi. Ovula in loculis 2. Hildebrandt, n. 3575, N.-Betsileo, Sirabé. S D: (Trochetia) Boivini H. Bx, in Adansonia, X, 109- Pervillé, n. 642, Ambongo. — Boivin, a Bernier comm. Le Secrétaire : ne MussaT. ha + SRE - “ - —.— Doxur et Ce (ane. maison F. Malteste et Ce), 5. BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS … SÉANCE DU 3 JUIN 1885. Présidence de M. BAILLON. 1 L. PIERRE. — Plantes à Gutta-percha. — M est certain que la Guita-percha est retirée d’un grand nombre de Sapotacées, et que ces espèces appartiennent à des genres différents. Parmi ceux-ci, nous cilerons les Palaquium, Payena, Mimusops et Siderocarpus; et parmi les espèces nombreuses dont les produits s’approchent Plus ou moins de la bonne Gufta, nous ne parlerons dans cette note que de celles dont le produit est tout à fait supérieur. Nous aurons occasion bientôt, dans un travail général que nous avons entrepris sur l’ensemble de la famille, de nous étendre sur les, produites par cinq Palaquium, très voisins, qu'il est difficile de istinguer, car les matériaux sont en ce moment encore assez in ‘omplets dans les Musées. 9 es … Grâce à la libéralité de M. Treub, directeur du Jardin botanique de luitenzorg, nous avons fixé nos idées sur la limite de certaines es- D Pèces, et nous avons pu surtout mieux les décrire par les documents Plus complets que le Muséum de Paris doit à Mw° Errington de la a Croix. Précédemment, nous avons, dans les Musées de Kew, du British-Museum, de Bruxelles, principalement de Leyde et d'Utrecht, | Pl étudier aussi sérieusement que possible tous les documents re- Us à celte question. Quelques doutes existent encore quant aux différences des espèces suivantes, et cela tient à ce qu’étant très voi- Ses, elles ont besoin, pour être distinguées, de matériaux très “mplets. Cependant, pour répondre à des demandes fréquentes . fui nous sont adressées relativement aux meilleures espèces à cul- D ‘er, nous avons pensé qu’il convenait de faireconnaître sans retard “les neo auxquels nous sommes arrivé, si incomplets qu'ils puissent paraitre. PALAQUIUM. 1: P. GuttaH. BN, Tr, Bot. méd. phanér., 1500. — Dichopsis | Gutta BENTE., Gen., U, 658. — Isonandra Gutta Ho0Kk. L Foliis longe petiolatis subtus cum ramulis, sepalis germineque prima juventute prorsus rufulo-tomentosis nitentibus, demum abris albidis v. vix rubellis, oblongo-obovatis v. ovatis, basi _ cuneatis acutis, obtusiuseule breviter acuminatis; sepalis intus puberulis superne angustato-obtusis ; antheris ovato-acutis, file- mento 3-plo brevioribus, glabrescentibus ; disco brevissimo pulvi- malo strangulato glabro ; bacça ovoidéa. » Une autre espèce que j'appelle P. Oxleyanum est représe Wéchantillon récolté par Maingay (n. 1948) sur Little ! iley hill à Singapour et par M. Collins, et pourrait bien avoir été Oxley pour le vrai P. Guffa, car c’est sous ce nom qu'elle ée à Teysmann, il y a 25 à 30 ans. Je n'ai pu voir à tillons pourvus de corolle envoyés par Oxke à | w. Hooker et dont ilest question dans le London Journal (NI, 463}. | pe spec. nov. foliis ellipticis v. oblongis, ht: | 2. | viter acuminatis obtusis, basi in petiolum longum decurrentibis ; is 48-56, prima juventute rubiginoso-tomentosis, MOX palli- dis v. griseis subglabratis; floribus 2-6, breviter peduneulali | sepalis 6-7, subdeltoideis, apice attenuatis obtusis, usque ad basin liberis ; corollæ lobis 6-7, rotundatis ciliatis. Stamina 12-14 A! | theræ ellipticæ extus Pi xillosæ ; connectivo in alabastro ülè- mie Jongiore ; disco eupulari villoso. : In peninsula malaccensi prope Lahat-Perak (Domina Erringlo | dela Gros, FR 66, 67). Vernac. Gutta terbow mera. nn de première qualité; c’est une des meilleures espèts} | - formosum, spee, nov. foliis modice v. longe petioll Sbeneis, utrinque laneeolatis v..obovato-lanceolatis; acumine 101? mue costulis 44-50, remolis, subtus dense rubiginoso-1omenti#® nargenteis ; floribus6v. sæpius 2-4; alabastris pyramidals adulis à inerassatis ; sepalis oblongo-deltoideis ob! » Sum bractea dorso tomentosis, intus ad apicem pub LEO er ntibus eiliatis; petalis in alabastro elliptico-rotundatis ciliatis ; antheris junioribus oblongis, extus pubescentibus, connectivo sat 1ongo obtuso auctis; germine tomentoso; stylo apice que Rs oblonga, utrinque attenuata, ad apicem sulcata, tom ; se mine 1, elliptico, ad hilum arillo incompleto ne et secus marginem denticulato instructo. Peninsula malayana. Sumatra. In Malacea frequens (Maingay, in hb. lugd.-bat. — St-Po/-Lias, ad Lahat-Perak. — Domina Er- _rington de la Croix, n. 77. Oritur et in Sumatra ad Assakan et, secus fl. Siak ; in prov. Padang (hb. Mus. lugd.-bat.). On devra probablement rapporter à cette espèce comme var. sumatranum, l'Isonandra Gutta, var. sumatrana es 4. P. Princeps, spec. nov., foliis modice petiolatis stinnse: acutis, oblongis v. leviter obovato-oblongis cuspidatis, demum ro- seis v. pallide rubellis; eostulis 56-62, cum intermediis parallelis v. parum obliquis ; floribus 6-8, breviter pedunculatis ; sepalis ovato-oblongis, apice attenuatis obtusis, infus 5-nerviis, glabris v. subglabris: corollæ exsertæ lobis ellipticis rotundatis ciliatis; sta- minibus leviter altioribus; antheris oblongis; connectivo longo = acuto piloso; filamentis 2-plo longioribus; disco pulvinato.crasso glabro ; germine hemisphærico v. ovato-acuto, cum stylo suleato, basi rufo-tomentoso. Borneo, præc. ad regionem Jmbas (De Fri, D lugd.-bat.). 72 . P. borneense, sp ; Tam tis angulatis, cum stipulis iniicéolatis; foliis sublis dense ae purpureo-seri petiolis valde inæquilongis ; folüis oblongis, lanceolatis v. jeviter - obovatis; breviter acuminatis, undulatis; eostulis 42-50, parallelis . Cum intérmodiis nonnullis paululo adscendentibus utrinque cons- picuis. Flores ? Borneo, ad Pontianah reg. occ. (Herb. lugd.-bat.). Olim trequess, hodie rarum (Teysmann, in bb. Pierre, 0. 4870). « Le produit de cette espèce ne cède en rien à celui des Pala- + Quium qui précèdent. Il serait facile de la cultiver et de la sauver d’une destruction inévitable. (M. H. BaizLon. — Les ovules des Oléacées (suite). — On décrit les loges ovariennes du Fonfanesia phylliræoides comme biovu- lées. Nous n'avons pu, sur les individus vivants, y trouver qu'un d’un Houx. L'observation de la nature est souvent d'ailleurs contradiction avec ce que disent les ouvrages. Decaisne dit la co _ rolle valvaire, et nous la voyons nettement imbriquée. Il y ads. fleurs pentamères çà et là. Les anthères sont extrorses. L'inflores- cence est une grappe de cymes. Souvent on voit dans une même 1 _aïsselle : une cyme; au-dessous d'elle, une fleur isolée. Dansh 1 graine, le raphé, très visible, est d’abord ascendant à partirdi placenta, puis il descend sur le dos de la semence. Decaisne a Ü les cotylédons foliacés; ils sont égaux en largeur à la tigelle, & _ crénelés au sommet. Dans le F. Fortunei Carr., ya également ? un seul ovule à raphé dorsal. L'étamine s’insère sur le réceptack M où l'on voit nettement sa cicatrice quand elle tombe. Il y a, dat les individus cultivés, beaucoup de fleurs 5-6-mères. : | M. H. BAILLON. — Liste des plantes de Madagascar (suite { page 496). * Dombeya | Trochetiella) Richardi H. BN, in Adansohit | 08. Richard, n. 343, Nossibé. 42. D. (Trochetiella) Pseudo-Populus, spec. nov. 1 : Arbuseula (15-20-pedalis) glabrescens : foliis populneis (1004 longis latisque) inæqui-erenulatis cordatis, 7-nerviis ; petiolo lim subæquali. Cymæ folio subæquales peduneulatæ. Stamina fe | 10, 5-adelpha, in fasciculis singulis inæqualia. Staminodia 3 # 4 : re D lepidotum ; stylo apice 5-lobo. Ovula in loculis % Bernier, % env., n. 339, Lingvatou. ou R : (Trochetia) Thouarsii H. BN, io Adansonia, X. 110: Pupélit-Thouars, Madag. bor. — Humblot, Madag. bor-0f T. pentaglossa Bax?). 44. D. (Trochetianth i Linn. $06 \ (1884), 395. ) macrantha Bak., in Journ. 1 Star tarmina ad 35. Ovula in loculis ad 14, 2-seriata. . "ondf, n. 3895, Betsileo. — « Baron, n. 710, we . #5: 2: (rochetiell Bernieri, spec. nov. tu so de F4 _ Flores solitarii v. in cyma brevi paucissimi. Staminé fertilia 10. ne Calyx lepidotus. Germen lepidotum. « Frutex pul- , floribus lutescenti-albis »; foliis glabris transverse ellipticis oribus quam longioribus) ; petiolo puberulo ; limbo ad 5 cent. ngo, 7 cent. lato. Bernier, % env., n. 338, Lingvatou. — Boivin, n. 2605, à Ber- comm. Species nobis ignotæ : D. platanifolia Bos., D. hirsuta Bos., D. er ythroclada Bor, D. triumfettæfolia Bos., in Ann. se. nat., Sér. 2 XVI, 190, 1915 D. cuspidata Bos., Hort maur., 40, n.9. fl rt 1. C, linearis BENTH., Gen., |, 222. Dupetit- Thouars. — Ann _— Bojer. — Bernier; 2. 74, in prat. humid. ad Andravine. — Boivin, D. 1861, Sub Andrakène; n. 2600, a Bernier comm. — Grandidier 1. roundava, — Grevé, n. 138, in litt. maris. MELHANIA. 1. M. corchoriflora, spec. n Fruticosa ; ramis ER foliis petiolalis ovatis v. ellip—. cis (10 cent. longis, ad 3 cent. lat.) inæqui-sinuatis 1 dis. Flores terminales pauci solitariive v. ad axillas sû & illares (2 cent. Jati). Sepala albida acuta, valvata. À ar ‘la 10; antheris oblongis. Staminodia 5. Cætera ut IP ne Le idier, n. 45, inter Manoumbe et Mouroundava Ma ê ee x. ELOCHIA. Fe ta ram L., se 944.— Riedlein corc H. Fr æna ramosa Don. — Hibiscus Endlicheri Bojer | t-Thouars. — Richard, n. 193, Pro Le. (vernac. Herbe à balais). — EE LE 6; n. 2149, Nossibé; n. 2599, Andravine, à — Gra » 3336, Mayotta Comor. — Gr és met n. 42, Mouroundava. — re Dé Bernier | PR En “umblot, n.27#.. . : — 500 — 1 2. M. hirsuta. — Riedleia hirsuta DC., Prodr., 1. 492, n. 18. | — À. serrata Vent. — Mougeotia hirsuta H. B. K. … Chapelier, Madag. bor. — Bernier, 1% env., n. 172, circa Tin- tingue. — De Lastelle, Madag. or. WALTHERIA. 1: W americana L. — W. indicaL. — ? W. debilis Bo. … Commerson. — Dupetit-Thouars. — Bernier, 2e env., n. 101, Diego-Suarès (vern. Sanda-ouri-mave). — Pervillé, n. 625, Am- . bongo (vern. Sandouri). — Bojer. — Boivin, n. 2598, a Bernier comm; n. 2148 ter, Nossibé; Gr. Comore. — Humblot, n. 111, Nossibé, \ 2 Buettneriez BUETTNERIA. 1. B. biloba H. Bx, in Adansonia, X, 178, n. 39. _ Bernier, % env., n. 361, Lingvatou. : 2. B. Grandidicri, spec. nov. (6 cent.) Sraciliterque stipitati ovoidei remote acuteque aculeati. Semina Oblonga (1 cent.) glabra fuscata. . Grandidier, n. 44, Malaimbanda inter et Mahabe. — Grevé, n. 258, Mouroundava, Békapaké. 3. B. Voulily, spec. nov. Scandens Præcedentique affinis, at folia ovata, 2-loba floresque eodem tempore orti. Alabastra ovato-acuta (ad 4 mill. longa). In- ds folio subæquales v. paulo longiores. Flores albi lu- Grevé, Mouroundava (vernac. Voulily). 4. B. longi pis, Spec. nov. . Frutex erectus glaber : ramis nigrescentibus. Folia longe (4 cent.) . Petiolata ovato-acuminata (5 cent. longa, 3 cent. lata) inæqui- Crenata v. sinuata pallida. Flores (flavi) in racemulos breves ramu- … BS brevibus insertos dispositi minnti (ad 3 mül.). Fructus soli- D _Grevé, n. 72, Mouroundava, Andakabé (vernac Iboto-ousÿ). 4. B. lobata, spec. nov. Frutex volubilis glabratus; foliis (fere Menispermacearum non- ; ull.) breviter petiolatis cordato-orbicularibus, 3-5-lobis; lobis * deltoïdeis; petiolis ramulisque hirsutis. Flores minuti in cymas petiolo longiores densasque dispositi ; alabastris subglobosis ; pe- À talorum lamina breviuscula; stylo brevissimo capitellato. Hildebrandt, n. 3170, Nossibé, Loucoubé. si 5? B. vitifolia M. BN, in Adansonia, X, 177, 0.38. Pervillé, Nossibé. — Boivin, n. 2137, Nossibé; n. 2148, à Per- villé comm. tai 6. B, heterophylla Hook., Bot. Mise., 1, 291,1. 61 Chapelier, Richard, Bouton, Bojer, Boivin, Pervillé, Humblot, Madag. bor. et centr., Mohilla Comor. ER . 7. B, aspera Couzsr., in Roxb. F1. ind. (ed CarEv), H, 383— |. grandifolia DC., Prodr., 1, 486. — B. nepalentis TURGZ; Bull, Mosc. (1858), 207. Richard, n. 371, 664, Nossibé. — Bernier, — Boivin. RULINGIA- 1. R. madagascariensis Bak., in Journ. Linn. Soe., XX, 104. Bojer, in sylv. vastis Befouroun — « Meller.— Parker, in Sylv. Andrangaloaka. — Baron, Centr. Madag., n- 383. » — Hide. brandt, n. 3662, Andrangoloaka (var. Hildebrandti} 2, R? macrantha, spec. NOV: 0 0 Fruticosa dense tomentosa; ramis foliorumque pa8#* PURE demum glabratis (in sicco nigrescentibus). Folia crassa petiolata | oblongo-lanceolata, apice longe acutata ; costa valde consplens ores eymosi pauci magni (ad 2 cent.) v. subsolitarit; calyce ma- gno accreto. Petala parva staminodiaque libera. Antheræ Mes reniformes. Ovula in loeulis 6-æ, 2-seriata. — An potius Kerau- dreniz spec.? (Hist. des pl., IV, 137, not. 7)- Bojer, Madagasearia. ? Malvez. - MaL VA. 1. M, verticiliata L.. Spec., 970. — DC. Prod. L 433. Hildedrandt, n. 3472, Malassi prop. Tananarivo- _ S. compressa Wa. Sipa. 1. S. rhombifolia L., Spec., 36e _— 504 — Fer Flaco art, Madog. (vernac. Sinhahoric). — Bojer. — Boivin, 4 Maisg., Comor. (vernac.. Founda-Kolé). 2. S. carpinifolia L. F., Se “ss — S. acuta BurM. — 8. lanceolata RoxB. — S, sti Commerson. — Boivin. — trade — Humblot. 3. S. Vescoana, spec. n Fruticulus, ut videtur, ts ramis erebris; folis orbiculari- elliplicis {ad 1 cent.) serrulatis, albido-lomentellis, Flores, ut in _genere, in axillis supremis solitarii pedunculali, ecalyculati; calye? valvato; ovula in se 5 descendentia. An S. rhombifolia var.? Vesco, n. 3, Port-Leve 48, cordifolia Le pre 961.—S. rotundifolia Cav., Dis. I, , t. 3, fig. 6; VI, t. 194, fig. 2. — n, 1857, S. Maria; n. 1858, Ankarêne ; n. 2144, Nossilé, _S: urens L., Spec., 963.— ? S. sessiliflora Don. — ?S. de | Boivin Nossibé; Comor. (vernac. Ouern-mataha)." — Hilde- 6. noonnits Hizs. et Bos., Aer Facies Abutili. Sepala costata, basi n ecalyculata. Germi- _nis loculi Sylique rami ad 40; ovulo in loculis 1, varie adster- dente v. descendente. Bojer, prope Tananarivo (vernac. Hafo-poutsi). — Bernie, Port Leven, ins. Sato. — Boivin n, n. 2591, a Bernier, COMM. Fo n. 2, Port Leven. 7. S. Greveana, spec. nov. Le affinis. Caulis erass. humani brachii (12-15-pedal). dy tomentosa albida, _. petiolata. FI nus Species hæcce 2 dnnoctent. Seau (vernac. Lahiriky). Le Secrétaire : MUSSAT. #. Dunur et Ce (ane. maison F. Malteste et Ce), rue Dussoub$, SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARI SÉANCE DU 1er JUILLET 1885... Présidence. de. M BAILION M. L. Pigrre. — Plantes à Gutta-pereha (suite de la p Aux espèces précédentes de Palaquium, il convien joindre le P. oblongifolium (Isonandra Gutfa, V r. ob DE VRIESE, Tuinbow Flora, 233. — Dichopsis Gutta Plantentuin te Buitenzorg [1883]), plante de Bornéo q ‘d'être introduite dans le Jardin botanique de Buitenzorg, et do produit, dit-on, est estimé. a MImusors. , Dans ce genre, on a constaté un produit similaire à la Gutta- Percha, dans plusieurs espèces, parmi lesquelles je citerai “M. petiolaris, maxima et coriacea (Imbricaria), les À. actère glutineux, et au ur de me du M. Balata, arbre des Guyanes, dont l'aptitude industrielle se prouve à priori par l'exportation qui, pour la Guyane anglaise seule, s’est élevée en | 1881 à plus de 47,000 livres. Bleekrood (in Ann. se. nat., sér. 4, MH, 220) a donné une notice sur cette espèce, et, dès l'Exposition " 1867, on a pu juger des applications dont cette Gutla est l'ob- jet. Il y a plus de deux ans, j'ai pu constater, grâce à un ingénie égraphes qui a bien voulu m'en donner un é î qu’elle était d’une qualité supérieure. Il est vrai que cet m'a déclaré que le M. Balata n'avait pas donné un isolement complet dans les essais de revêtement de cables et de fils - _ Phiques auxquels il avait été soumis. En admettant que, dans application, le Balata soit inférieur, il peut être utilisé si large ment que 4: nr L raît pas amoindrie. J'ai eu CU LEE = 50e — aussi la bonne fortune de trouver sur un échantillon florifère de M. Balata, au Musée des Colonies, une couche assez épaisse de Gutta d'une pureté exceplionnelle, presque entièrement blanche. Elle devint gris rougeâtre après avoir été ramollie dans l’eau bouil: Jante, D’une conservation d’ailleurs parfaite, quoiqu’elle ait été exposée à l'air depuis une vingtaine d'années, elle offrit, à l'état plastique et après refroidissement, tous les caractères des bonnes Gutlas de Malaisie. J'ai constaté aussi qu’elle n’était pas glu- tineuse, qu’elle reprenait vite son état premier de rigidité cor- née, que sa résistance était considérable, qu’enfin le Balata est un produit d’une grande valeur. Mimusops Balata non GAERTNER. — Achras Balata AUB., Guy, I, 308, exclus. syn. — Mimusops bidentata A.DC., Prodr, . MH, 204. — Sapota Mulleri BL., in Ann. sc. nat. sér. 4, NM, _ 225. — de Volkslilj et Amsterdam, 1857, n°° 6 et 4, p. 279, cum icone. — Mimusops Balata MiQ., in Mart. Fi. Bras., XX, 4, pro parte quoad synon. Aubletii et Blumei, minime quoad dés criplionem, quæ, si pauca excipias, fere omnino e M. coriaett Mio: (Mimusops Balata GAërrx., Carp., III, 133, t. 205) € M. Schomburgki elieila est. — Arbor ultra 30 metr., foliis pelio- lis (2-5 cent.) oblongo-lanceolatis, ellipticis vel oblongo-ohovalis, acuminatis utrinque aculis vel obtusis (10-22 cent. longis, 4-1 cent. latis), sublus cinereo-velutinis vel subglabris, pilis minimis materia resinosa grisea agelutinatis: costulis 56-64, tenuibus; pedicellis ultra 10, petiolo subbrevioribus : sepalis 6, dorso grist0- velutinis, interioribus ciliatis (6 : mm. altis); corollæ glaberti- mæ lobis 8, sæpius 6, cum exterioribus 12-16 bilobis vel bipartitis denticulatis subæquilongis ; staminibus-8, sæpius 6; antherisellip- ci vel suboblongis vix acutis : flamentis antheris staminodiisqu® apice 1-3-fdis vel dénticulatis longioribus : germine glabro 8-10 loculari. Bacea ovoidea, lævis vel sparse punctulata (27 mm. alta, 23 mm. lata). Semina (23 mm. longa, 15 mm. lata, 9 mm. dia suboblonga vel elliptica, nitida, area derasa 11 mm. alta line Oblonga vel elliptice-oblonga per 1/2 totius longitudinis deu rente, hilo subelliptico sat elévato, subapice areæ inscripl? amer plano-convexum; cotyledones (11 mm. 1/2 alt, D _91/2mm. latæ) cordatæ 6-nerviæ … Ainsi, celle espèce a été, depuis Gaërtner, confondue avec l° . : drierin A. DC. Free Mo. plate: de Mad gascar, ( tivée à la Guyane et dans presque tous les jardins. re ys chauds. Cette erreur est très facile à constater, Ca i du M, coriacea est commune dans les musées. M. de “Gandolle, sur les quatre échantillons de Ba/ata à ’Aublet, n’ena vu que deux, que je rapporte à la variété Schomburgkii. Ceux de l'Achras Ba- lata AuBL. (hb. Jussieu) sont exactement semblables à ceux de. Richard, types du M. bidentata A.DC. Miquel, tout en citant le Sa- pota Mulleri, ne paraît pas avoir vu la figure publiée par Blume. effet, il n’est pas possible de ne pas voir qu'elle diffère plètement du M. Balata GærrN. — Je ne sais sur quel fondement : Grisebach [FZ. West. Ind., p. 400] rapporte le M. Balata GÆRTN. au M. Kauki, le premier ayant le hile en bas et le Seco Le #, Siber , que je considère, en l'absence du frait, comme un forme du M. Baata (non GærTw.), devient pour cet auteur UM synonyme du M. dissecta BR., plante australienne, à ovaire velu, à anthères oblongues et à pétales neo entiers. Quant à - globosa, d’après les dimensions qu’il donne au nes il _—. Bala a. Gutta, foliis dt basi obtusis; Subtus puberulis vel glabris, petalis € inodiüs bifi Petalisexterioribus 2-3, partitis vel fidis dentieulatis vel partim | sa ob [1841], Kourou in ARE Grand arbre. is. eieridribus : = #08 — 1 rio 6-10 loc! Schomburgk, n: 780, ad Roraima; Mélinon, ne 4; Aublet, Achras, cum notula, in Mus. Par. La description du M. Balata Mig. se rapporte pour les fleurs à cette forme. , d. Sieberi [M. Sieberi À. DC., Prodr., VHI, 204, n. 12], ra- mulis cum foliis subtus leviter griseis, breviter pubescentibus ; foliis obovatis emarginatis, quam præcedentibus brevioribus; fo _ ribus6-8 axillaribus; petalis exterioribus bifidis vel bipartitis; - germine 6-8 loc. 4e domingensis , foliis ellipticis utrinque rotundatis vel basi obtusis, subtus vix pallidis, fere glabris; floribus axillaribus 6, reflexis; petalis exterioribus raro integris, sæpe 2-3- partitis vel fidis; antheris apice emarginatis: staminodiis 1-3-fidis; filamen- tis sublongioribus; germine 6-loculari. Sapotille; St-Domingue * (in herb, Vent. nune Deless]. M. H. BALLON. — Liste des plantes de Madagascar (suile . la page 504), CO ABUTILON. _1- 4. Chapelieri, spec. nov. Te Flores ecalyeulati ; sepalis 5, valvatis stellato-pubentibus. sure Ovula in carpellis loeulicidis et apice divergentibus 2, 3. Pl breviter tomentosa; foliis cordatis; floribus axillaribus longe Fe duneulatis v. laxe terminali-racemosis. Chapelier, Madag. bor.-or. nl À. indicum G, Don, G. Syst. 1, 504. — Sida indie - Boivin, Mohilla Comor.; n. 3332, Mayotta, Zaoudzi, Chingon!: $ Urenez. URENA. 1. U. lobata L., Spec., 774. Boivin. Re Pervillé. — Grandidier. — Awh* Hildebranat, Madag., Comor. 2. U. sinuata L., Spec., 974. — U. aculeata MiLL. - Pervillé. — Boivin. Humblot. — Grevé, Madag., COM =. rt : PayONIA. fe P. Bojeri Bax., in Journ. Bot., 4. — Urena hispida BOY ernac. Amiandah). _ Pre — ini .5 (b. v. P: macrotis Ba. in Journ. on pr xx »8 220 189. — — Kitching, arikalatié mount. Baron, n. 615, 933, 1869 » (h. v.). 8. P. platanifolia BAK., in Journ. Linn. as «© Parker, Andrangaloaka » (h. v.). @ ‘ P; Sears ns in Rich. Fi. Ans. T — P. iomentosa HOCH - Hildebrandt, n. Mt ". -Betsileo, Sirbé. XX, 99. 3 Hisbisceæ. HIBISCUS. 1. H: diversifolius JACQ., Ic. pl. rar, t: PT Cav. (non Z.). — ? H. scaber LAMK: fe Commerson. — Chapelier, Madag- bor.-0r. — Hi n. 3567. — Grevé, Mouroundava. 9x H. esculentus L:, Spec., 980.—PG Pradr. 4 49. ss foliis Ji petiolatis 0latis serrulaii $ nee Fructus inr Solitarii ; pedi . asso (2, 3 cent. ls d apicem ns Calyx gamophyllus pag 33 rsist ; Jobis Janceolatis. ps! subsphærica apiculata; Ft enifonilns (airs : cen 85) pallide fuseatis. andidier, n. 49, Mourounda a. à. dB. re ee : s, ut, vid , ramis ee us bats. ie, cordata subtriangulria (ad . Boivin, n. ns S. se -6. H. macro nov. _Arbuseula a. is gracilis erecla ex omni parte molliter pallide ferrugineo-stellato-tomentosa. Folia longe (ad 8 cent.) pe- tiolata; Jimbo. (fere Chiranthodendri) ambitu suborbiculari (ad 12 cent. longo latoque) cordato, inæqui-5-lobo, digitato-9-nervio: lobis sæpivus deltoideis. Flores magni (ad 6 cent.) axillares, ple- rumque solitarii petiolo vix longiores, pedunculati;: calyeulo ga- mophyllo-5-lobo, reflexo; lobis deltoideis. Calyx amplus infundi- . bularis reduplicato-valvatus. Corolla calyce longior vinoso-rubra, torta; lobis crassiusculis demum reflexis, Columna staminea corolla longior, ut in genere. Capsula subglobosa apiculata hir!a, Calyce iuclusa. Semina pauca (in locul. sing. 2- -4) inæqui-obovoidea lævia; hilo carnosulo; embryone valde contortuplicato, parcissime albuminos. er, n. 43, Mouroundava, — Grevé, n. 132, Mouroun- de rss Alampo, May-até). 7. H. surattensis L.— Cav. —DC. , Prodr., 1, 449. — H. fur- catus WALL., nec RoxB. — ? H. Stélentus Dox. Dupetit-Thouars. — Grandidier, n. 4t, Mouroundava. — Boi- vin, n. 3323, Mayotta Comor.: ; Gr. Comor. — Hildebrandt, Nos- sibé. — Humblot, n. 19, Foulégointe (vernac. Sirangue buts « ou ssrneet 8. H. Bernieri, spec. n Herba te ( opte: es suborbicularibus v. breviter ovatis (ad 4 cent. longis, 5 cent. latis), basi cordatis, inæqui-crenatis, subtus scabris. Flores (flavi) majusculi {ad 5 cent.); calyeuli foliolis ad 10 setiformibus. Calyx membranaceus, alte 5- Jobus; lobis lanceolatis acuminatis, persistentibus. Capsula pube- rula (2 : cent. longa); valvis 5 septiferis acuminatis. Bernier, 2 env., n. 290, Andravine, in montibus aridis. — cg n. 2580, a es comm. 9. Æ. Boivini, spec. n Suffrutex (8- 10-pedalis). præcedenti affinis. At folia cordato- ovata inæqui-serrata, subtus dite velutina pallideque lutescenlia. … Flores ; magni (7 cent.) sub apice ramuli laterales solitarii; calyeuli selaceis tomentellis. Hracnsie cocci submembranacei, intus ad mediurn dite oblique fibrosi. — 5h — 3 ee Boivin, n. 2582, sin. de Rigny. AS ÉRÉERIT A HE 10. H. microsiphon, spec. nov. Frutex, innovationibus exceptis, glaber ramosus. Folia breviter ea aspicuis. Flores parvi (1 cent.) in ramulis defoliatis spurie race- nos ; calyeuli foliolis ad 6, brevibus. Calyx tubulosus, 5-den- ätus, stellato-pilosus; dentibus acutis valvatis. Corolle æ (roseæ) u de Richard, n. 143, sin. ne, Lingus sis. Semina reniformia nigra lana setosa densa involuta. Chapelier, Madag. bor, H. Bojerianus, spee. nov. (H. ferrugineus pe. go W.). Fo giora (9 cent.), obtuse lobata; lobis depresse erenatis ; subcoriac! . sublus fulvido-opaca, basi 7-nervia. Flos suppetens magnus (5eent. ) €x omni parte dense velutinus; calyculo tubuloso gamophyllo, brevissime paucidentato. Calycis tubulosi dentes breves obtu- que 5. Petala crassissima valde torta. Styli rami 5, inæquales oblique capitati. Germen dense setosum; ovulis crebris oblique 2-serialis. Bojer, in prov. Emirua et Betanimena (vernac. Mangurun-def- ee Le - H, thespesianus, spec. n ss 10-pedalis glaber. “fie orbiculari-ovata (5, 6 cent. : longa), breviter aeuminata membranacea subintegra, sublus pal- ida, basi Enr LE RS Flores sub apice ramulo- Tum laterales majuseuli (alabastris 3 cent. longis) ; calyculo gamo- ; pue breviter ua dentato. Galyx sacciformis puberulus. Styli Folia longe petiolata re latiora {15 cent.) quam | Jon- ee rami 5, capitati. Ovula , adscendentia. — Species Thespesias ss referens. Boivin, n. 2584, sin, Diego-Suarès. 14. H. tiliaceus L. — DC., Prodr., 1, 454. — Paritium tilia- _ceum M. et ARN., Prodr., I, 52. Bernier, 1% env.; n. 169, S. Maria. — Pervillé, n. 245, Sin. Raratoubé, _Madag. occ. (vernac. Varo). — Boivin, n. 1854 8. Maria; n. 2141, Nossibé, Helville, ad litt. maris; n. 33%, Mayotta Comor, — Hildebrandt, n. 3191, Rs — Humblot, n. 37, Madag. bor. — « Rutenberg, Vohém 15. Æ. palmatifidus Bax., in Journ. . . XX VI, 324. « D n. 2548. » (h. v.). . Æ. laurinus, spec. nov. . alla glabra ramosa ; foliis vix petiolatis elliptico-obovatis . .(ad8 cent. longis, 4 cent, latis) basi cuneatis, apice acuminalis membranaceis subtus paulo pallidioribus glabris penninerviis dense Mens Flores (coccinei) terminales v. sub apice rami- lorum solitarii majuseuli (4 cent.) longe (4, 5 cent.) peduneulati; peduneulo tenui scabrido. Calyculi gamophylli lobi pauci deltoidei. Calycis in alabastro longe acutati lobi lanceolati cuspidati. Corolla calyce duplo longior; lobis puberulis obtusis tortis. Germen hirsu- tum, œ-ovulatum ; styli ramis hirsutis capitatis.— Species adspectu et foliis in genere anomala, Humblot, n. 241, Manahar Madag. bor. 17. H. Ellisi M in Journ. Linn. Soc., XX, 100. « Mag Ambohimanga » (h. v.) H. (Ketmia) Rutenbergii GE, Rel. Rutenb., 199. € once in der Nähe vou Mævasamba » (h. v.). 19. H. heterotrichus DC., ex Bos., H. maur., 30. 20. H. chloroclados Bor., H. maur., 30. « Bojer, Madagascaria » {h. v. * Le Secrétaire : MUSSAT. PRE EUR. Dee Éo. Dunuy et Ce (ane. maison F. Malteste et Ce), rue Dussoubss À SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 15 JUILLET 1885. : Présidence de M. BAILLON. “ 0 M.H. BaizLon. — L'apparente anomalie ovulaire du Men elia “ornata. — Il est de règle quand les ovules sont, sur un mème pla- tenta, disposés sur deux séries verticales parallèles, que ceux une rangée regardent ceux de l’autre par leur raphé, et que, omme on l’a dit, les ovules d’une série tournent le dos à l’autre. l y à dans le Mentzelia ornata, cette splendide Loasacée qu'on cullive dans nos jardins botaniques, une apparente dérogation à celle règle, Les ovules de deux rangées voisines, presque contiguës lune à l’autre, se regardent par leurs micropyles et non par leurs raphés. Mais ce n’est là qu’une apparence dont l'étude des déve- loppements rend bien compte. Soient les placentas pariétaux au nombre de trois, chacun d’eux est formé de deux cordons ovuli— Leres ; el ils sont séparés les uns des autres par une large bande ovarienne. Mais à mesure que la fleur se rapproche de l'état adulte, : par suite d’accroissements inégaux, une très large surface nue se - produisant entre les deux cordons d'un même placenta, ceux-ci se disjoignent, et l’une des lèvres du placenta, abandonnant sa COn— . génère, va se rapprocher de la lèvre correspondante du placenta À Voisin, 11 en résulte que tout double cordon ovuligère, examiné à l'état adulte, se compose de deux moitiés appartenant à deux pla- Centas diflérents. Par suite, les ovules qui, Sur un même pla- . cena se tournaient d’abord le dos et ne cessent de conserver cette Situation, portent leur micropyle vers celui des ovules du placenta Er sans que la règle ci-dessus rappelée soit en aucune façon violée. FE CÉRE _ d M. H. BaiLuon. — Les nouveaux Caféiers des Comores. — M. Humblot a trouvé à l'état sauvage dans la Grande-Comore deux _Coffea qui paraissent nouveaux, et dont la graine a, d'après lui, toutes les qualités des bons cafés. Le premier est un grand arbre dont les organes de végétation rappellent ceux du €. mauritiana; nous le nommerons provisoirement C. Humblotiana. Son écorce est grise et rugueuse. Ses feuilles très glabres, lancéolées, sont membraneuses, acuminées et tellement atténuées à leur base que c’est à peine si dans une longueur d’un centimètre leur pétiole est totalement dépourvu de l'extrémité de la décurrence limbaire. Ses fruits secs sont noirs, glabres, obovoïdes (longs d’environ 1 : cent.). Mais les dimensions de ses fleurs (2 ! cent. de long et de large) le distinguent des espèces qui lui sont d’ailleurs analogues; elles ne sont pas non plus Sessiles comme celles du C. macrocarpaA. RICH; leur pédicelle atteint environ 1 cent. Le calice représente un pelit bourrelet glanduleux-verruqueux. Les divisions de la corolle sont Jargement lancéolées ; les anthères très allongées; les divisions du slyle semi-cylindriques, un peu élargies vers leur sommet obtus. La coque, pâle, subrégulière, avec une fente à peu près médiane, . €t un acumen assez prononcé en bas, renferme une graine tout à fait plane en dedans, longue de plus d’un centimètre. L'autre Coffea, que nous nommerons C. rachiformis, à cause de l'apparence de ses branches, est plus petit, plus trapu. Ses a& sont gris, glabres, mais tout fendus en travers et comme articulis . en rachis; ils se dilatent beaucoup au niveau de l'insertion des feuilles, et celles-ci sont à peu près elliptiques, seulement deux fois Plus longues (env. 6 cent.) que larges. Les fleurs sont petites (env. 1 cent.) et à peu près sessiles. Le fruit doit être bien pl . Court que celui de l'espèce précédente, car il renferme une seule coque fertile qui n’a guère que + de cent. de long; elle est courlé- _mentellipsoïde-obovée, comme la graine qui, étant solitaire dans fruit, a une section transversale cireulaire et constituerait, d'apl ès ce que rapporte de ses qualités M. Humblot, une excellente sorl® de celles que le commerce appelle Mokas. Cette espèce atteint 4à . 5 meires de hauteur, tandis que la précédente, haute au maximun _ de 25 mètres, a le tronc de la grosseur du corps humain. M. ” Hibiscus suaresensis, spec. nov. : BAILLON. — Liste de plantes de Madagascar (suite de la Fa — 515 — erbaceus? ; ramis, petiolis nervisque aculeato-scabris; peti lo H io É gracili longo (6-8 cent.); limbo paulo breviore inæqui-3-lobo; lobis inæqui-crenatis. Flores axillares majusculi (ad 4 cent.) folio bre- viores; calyculi foliolis lineari-setaceis ; peduneulo brevi (ad 2 cent.) à paulo supra basin arliculato. | in, v. 2583, sin. Diego-Suarès, a Bernier comm. omoTe . H. comorensis, Spec. nov. Rami glabri; foliis longe (8-10 cent.) petiolatis; limbo petiolo subæquali v. paulo longiore ovato cordato, apice longe aculato, inæqui-crenato. Flores ad basin rami in axilla foli occasi solitarii ; pedunculo fructifero brevi (2 cent.). Flores..? Fructus ovato-acu- - lus, calyce calyculoque persistentibus paulo longior {ad 4 cent.) membranaceus, loculicidus. Semina reniformia lævia. Boivin, n. 3322, Mayotta Comor., prope mare ad Caheneni. 23. I. pavoniformis, spec. nov.? : Rami tenues scaberuli. Folia parva (1-3 cent. longa) elliptico- ovala prominule serrulata scabra. Flores parvi axillares ; pedun- eulo folio subæquali. Calyculi bracteæ paucæ brevissimæ. Calyeis gamopetali lobi 5, 3-angulares. Stamina œ, in columnam es connata. Styli rami 4, 5 loculiq inis totidem œ -ovulati. Cap sula membranacea, 5-partita. Bojer, Madagasearia. 4. H. Greveanus 24. H. Greveanus, spec. nov. : es Frutex (4, 5-pedalis), eaulibus erebris rectis, sub hyeme defo- liatis glabris rigidis. Flores in ligno ad axillas foliorum occas® rum orti, breviter (2, 3 cent.) pedunculali, majusculi (exceptis genitalibus 4 cent, longi). Calyeuli bractéæ breviusculæ ad 9. Ca- lyx gamosepalus puberulus, valvatus- Corolla ( pulchre pallide Purpurea) calyce 4-plo longior; lobis obovatis. Slamina stylique rami capitati 5 longe exserti. Capsula calyce calyculoque basi cincla (1 3 cent. longa); valvis acutis puberulis. Semina æ, lævia reni- formia; hili cicatrice carnosula. — Species quoi 2 Cav. (qui forsan hujus regionis) affinis videtur, at flores cum foliis haud coetanei. Grevé, n. 203, Mouroundava, Békapaké. 25. H, ferrugineus Cav., Diss., t: 59, fig. 1- Commerson, Madagasc. (bb. Mus. par et Juss.). 26. H. Grandidieri, spec. noY. Frutescens parceque puberulus; ramis gracilibus. Folia brevi (vix 1 cent.) petiolata, ambitu oblonga pinnatim inæqui-lobat; | lobis obtusis subintegris v. 2-lobulatis: membranacea, subtus al- bida, basi 3-nervia (ad 8 cent. longa). Flores majusculi (5 cent.) fere ut in A. Greveano, at foliis coctanei et summo ramulo lire racemosi pauci (4, 5); corolla, ut videtur, rosea. — Spec. H. Gre- no et H. hastato, ut videtur, proxima. À undava. rva glabra; ramis tenuibus. Folia longe petiolata, pro- … funde 3-loba ; lobis linearibus (4 cent. longis) angustis inæqui-ser- ratis, ad apicem longe atlenuatis, subtus pallidis. Flores axillares Solitarii; pedunculo petiols subæquali (3 cent.). Calyculus brevis- simus ; bracteolis vix conspicuis subulatis ciliatis, mox a calyt longe simplex; ramis 5, brevissimis, apice reniformi- Capsula subovoïdea, 5-valvis ; seminibus o, reniformibus Grandidier, n. 48, in reg, Anianassorum migratorum et sjlta Lavanala. 28. H. (Lagunæa) orbicularis, spee. nov. Suffrutex, nisi ad innovationes glabrescens; ramis erebris. Folis 1-morpha longe (ad 2 cent.) petiolata suborbicularia (ad 2 cent: lata) inæqui-dentata subtus scabridula, basi 5-nervia. Flores fer ecalyculati; calycis lobis persistentibus ovato-acuminatis; pedun- @ulo terminali v. subaxillari folio 2-3-plo longiore; fructus co 5, ovato-cuspidatis palulis. Semina pauca. . Boivin, n. 3319, Mayotta Comorarum, in collib. Pamani. … %. H. (Lagunzc) cærulescens, spec. nov. Herbaceus (?), ramis tenuibus scabrellis. Folia 2-morpha rem alterna; inferiora suborbicularia v. 3-loba, inæqui-crenata ; SUP . imprimis foliis 9-morphis ne Bernier, 2 env., n. 349. D Diego-Suarès, in Re vin, n. 3579, a Bernier comm. 20. H. oxaliflorus Bos., H. maur., 28. — BAk;, in Journ. Linn. Soc., XX, 99. . Bojer, i in agris prov. Emirna. — « Hilsenberg. a Lyall. — Baron. » oi: 30. H. (Lagunæa) pamanzianus, Spec. n Herba, ut videtur, annua, gracilis (3 ie e ti parce ramosa. Folia anguste 3-lobata; lobis (1, 2 Fat longis) linçari . ibus _ Obtusiusculis. Flores ad axillas singulas solitarii parvi; ped folis subæquilongo (2 cent.). Calyeuli minimi. _ mæ. Calycis membranacei lobi ad medium connati IC in loculis 4, Capsuiæ parvæ (1 cent. } valvæ 5 acumina B : ranaceæ Boivin, Mayotta pire. Pamanzi, trémité de la jetée de Zaoudzi 31. H, ossarum, SPEC* DOV- (Lagunæa) Antanossarum, se re er pu D berulo, cum folis profunde 3-lobatis; lobis Jinearibus subtere-. tibus, petiolo subæqualibus (ad 1 cent.). Flos unicus ut in genere (2 ceut. longus); calyeulo subnullo; calyce me membranaceo, 5 she lobis acuminatis tenuiter nervatis. Stylus ne e D in ramos 5 filiformes, apice one -stigma D Dumerosa, ie n. 53, in reg. Antanossorum migratorum et je « la grève située à l'ex 7. H. (Lagunæa) Parkeri BAR; in Journ. Bot. (1882), 5- - « Parker. — Lyall, n. 184, 187 » (b. W)- . 33. H. (Lagunæa) ocholeucus BAK-, loc. cit. io . « Parker, Imerina » (h. v.). 34. H. stenophyllus BaR., loc. cit- Se n, n. 666, Betsileo » (h. v.)- - A. (L Loti, SpeC. OV. Herba Mgr par: : . mosa;r ramis ne Pidulis. Folia 2-morpha, pleraque ide. nune 3-lobata; lois longs; lateralibus sæpius minoribus (1, 2 cent.)- Flores parvi axillares solitarii ; peduneulis folio æqualibus v. brevioribus (ad 2 cent.); calyculi bracteis lincaribus; calycis gamophylli lobi 5, acutati. Ovula in loculis plura. Capsula parva (vix 1 cenl.); valris ‘ pergamentaceis. Semina glabra. Humblot, n. 600, Antakare. . H. (Lagunæa) sidæformis, spec. nov © Herbacea præcedentique affinis, at fre ecalyeulati. Folia 2- morpha, aut ovata crenala, aut 3-loba; lobis lanceolatis 1-veniis. Flores in axillis superioribus singulis solitarii, longe (3, 4 cent.) . pedunculati. Sa a en acuminati. Capsula 4, 5-locularis ; semi- nibus paucis verruco Humblot, n. 635, Siral alanne. 37? H (Lagunxa) ambongoensis, spec. n _ Annua præcedentique (cujus forte var. ?) its floribus ecaly- culatis. Folia 2-morpha, petiolis longe remoteque hirsulis. Lobi oblongo - lanceolati, utrinque oblusi, plurivenii. Pedunculi folio . longiores (ad 5 cent.). Ovula in loculis plura seminaque la gla Dont n. 606, Ambongo, in sabulosis. 38. H. gossypinus, spec. nov. Fruticosus ; foliis ovato-acutis v. breviter 3-lobis (12-15 cent longis), basi rotundata 5-nerviüis; petiolis gracilibus cum cosla pl berulis; limbo membranacco, transverse venoso, apice longe ati . v. acuminato. Flores ( « rosei, petalis patulis » } sub apicé mulorum inserti; pedunculo longiusculo (4 cent.) hispidulo. us calyce cinelus globosus (diam. 3 cent.) dense fulvo-selr co-hispidus, 5-coccus. Boivin, n. 3318, Mayotta Comorarum, in monte a 39 H. vitifolius L., Mantiss., 569. — DC., Prodr., Commerson. — Dupetit-Thouars. — Baba: — pe n. 2871, Nossibé. 40. . atroviolaceus, spec. n Herbaceus hispidus ; on és o. Folia palmatim Jobala ; | lobis inæqui-crenato-dentatis. Galyculi bracteæ filiformes. Ca dense hirsutus ; lobis acutis. Corolla majuscula (3 : cent.) violet exsiccatione nigrescens. Caulis 3-4 pedalis. ne nier, © env., n. 299, Nm, in madidis. — Boi | n. - 2581, a Bernier comm = 519 — 41. H. physaloides GuiLLEM. et PERR., Ex GRCKE. « Rutenberg, Vohémar, Marokira. » 42. H. panduriformis BURM., ex GRCKE. « Rutenberg, Marovay. » 43. H. articulatus HocusT., ex GRCKE. « Rutenberg, in der Nähe vin Mangali. » M. L. PERRE.— Plantes à Gutta-percha (suite de la page 508). — Avant de donner une énumération des espèces de Payena, chez lesquelles la Gutta-percha est appréciée, quelques courtes obser- vations me paraissent nécessaires sur l'organisation de ce genre. L'année dernière, M. Vidal y Soler [Syn. fam. y gén, 176] ena fait un synonyme de l’Azaola de Blanco. La figure qu'il donne de l'Azaola Betis [Atlas, t. 162] ne me parait pas justifier cette réunion, pas plus que l'analyse faite d'après quelques fleurs déta- chées que je dois à son obligeance. Dans cette espèce, les lobes de la corolle ne forment pas deux séries distinctes, comme dans le Bassia, le Diploknema et le Payena, et les lobes varient en nombre, ainsi que l’a constaté Blanco. Les étamines de la rangée la plus extérieure sont, comme dans les Bassia, Dasyaulus, elc., placées le plus en haut et sont alternes avec les lobes de la dans les Palaquium et les es étamines alterne avec les lobes de la corolle, et se trouve insérée plus bas, quoique née la première, il s'ensuit que les anthères n’y sont pas toujours fertiles. Cela indique un arrêt de développement, qui commence de très bonne heure dans la jeune fleur ; et par là s'explique bien e famille, cette rangée ayena doivent servir de passage aux Omphalocarpées et Mimusopées. Dans les autres Bassiées, il ÿ à inconstane® dans le nombre des parties de la corolle, des étamines et des loges de l'ovaire, Dans les Palaquium et Payena, l'inconstance, quand elle existe, dépend plus d’un cas d’aberration, auquel nul organe n'échappe, que d'une exception constante. Les Payena ont un albumen abondant, des cotylédons aplatis et une longue rédicies et, sauf quelques exceptions, les autres Bassiées ont des cotylé- dons inesites et une très courte radicule. Quant à l'albu- le jeune âge, il ne tarde pas à disparaître. Je _ laisse côté Pi lrtiuses elle est, par accident, terminal; mais dans là plupart des Bassiées et dans toute la famille, elle est . Un caractère qui mérite considération, puisqu'il peut mu usopées, étranger aux autres Bassiées, c’est la nervation secondaire. Notssout de la courbure marginale formée par les _ petites côtes, elle descend entre celles-ci jusque vers la côte, en & divisant en 3 ou plusieurs blanches. C’est ce caractère qui dut faire appeler Himusops, par Blume, un échantillon frucifère [sans remart Azaola, à moins que les feuilles et les fleurs que je tiens de Vidal soient pas celles de l’Azao/a. I se peut pourtant qie autus de Thwaites, genre moins bien carat- que le e Payena ou le Palaquium, mais qu'il faut, suivant moi, tenir. Pour distinct du genre Bussia. ‘Cependant j'observe que, dans les Dasyaulus connus, aucun n’a un fruit aussi 818 (2 pouces) que celui décrit par Blanco ; que dans le es d Thwaites, la corolle n’est pas plus ligue que le calice ; que 0 tube n’est pas court. J'ai vu à l'exposition d'Amsterdam (1883) une plante encadrée de l'Azaola Betis, qui n’est pas certain ment la plante figurée par M. Vidal et dont je parlais ; celle qui porte le n° 467 de son herbier. Son inflorescence axillaire éfait en partie terminale, comme dans le Bassia, le Dasyaulus et quelques * Par là elle pourrait plutôt être la plante décrite P# ar Le Secrétaire : MUSSAT. 590. = Paris. Impr. Éd. Dunur, et Cie, rne Düssouhs, 22. 6 BULLETIN MENSUEL | SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 5 AOÛT 1885. BAILLON. Présidence de M. server le développement de l'espèce même dont parle Payer, lePas- siflora Loudoni, et dont il dit que des cinq sépales quinconciaux, « deux sont antérieurs et superposés à la bractée-mère : ce Sont les sépales 1 et 3; deux sont latéraux ; ce sont les sépales 455 » enfin le sépale 2 est postérieur. » J'ai vu qu'ici, comme toujours, l'organogénie ne peut tromper et que les observations de Payer sont absolument exactes. Mais il ne faut pas confondre la feuille dont l'inflorescence occupe l'aisselle avec la bractée mère. t. | Parle Payer et, par suite, la branche qui porte celle feuille avec l'axe qui porte les deux fleurs du P. Loudoni. Or cet axe est ici la vrille elle-même ; ce qui prouve déjà que celle-ci est un rameau, Et de même aussi que la Vrille des Cucurbitacées, organe axile, 'éduites et peut aussi porter des fleurs; P. Loudoni porte deux fleurs : une à droite et une à gauche de la ville, leur support commun. Chacune de €es fleurs a un petit rê- — 522 — dans son diagramme, indiqué l'orientation de la fleur par rapport à la branche feuillée, et non par rapport à l’axe, de génération ulté- . rieure, que représente la vrille. On ne saurait à priori penser que lorsque, comme dans le P. cærulea, par exemp'e, l’axe-vrille porte une seule fleur au lieu de deux, celte fleur puisse, avant toute torsion, être autrement . orientée qu’une des fleurs géminées du P. Loudoni. Et en effet, si l'on établit nettement quelle est, dans le P. cærulea, parmi les trois folioles involucrantes, la véritable bractée mère de la fleur, on voit qu’elle fait face à la vrille et que Je plan vertical qui passe par l’axe de la vrille et par le milieu de ectte bractée mère, coupe en deux la fleur interposée et le sépale 2 (postérieur ), et pass dans l'intervalle des sépales antérieurs 1 et 3; de sorte qu'avec une fleur, comme avec deux, dans ce genre, l'orientation du quin- _ conce calicinal est ce qu’elle se trouve être dans la plupart des cas normaux. Voilà encore une de ces questions douteuses, contro- versées, discutables, qui partagent indéfiniment les auteurs, et que la méthode parasite n'aurait pas trouvé le moyen de résoudre. Pour ne pas compliquer la question, nous avons passé sous silence le bourgeon que, outre les deux fleurs, le rameau-vrille porte dans les P. Loudoni, minima, etc. M. H. BaïLLON. — Le support des fleurs femelles des Cycadi- cées. — Je ne veux point parler ici de la valeur morphologique d? ces fleurs; il me suffira de dire que là où j'ai pu observer leur évo- — lution, elles commençaient par une cavité à orifice un peu irrégu- “ lier; ce qui n’est certes pas le propre d’un ovule, Mais le support des fleurs femelles n’est point envisagé de la même manière paf tous les réprésentants de la méthode parasite. Les uns en font 0 organe appendiculaire, et les autres lui trouvent tous les caractère des axes. Outre qu'il serait bon qu'ils se missent tous d'accori entre eux, il y aurait même à déterminer, en admettant que leurs observations fussent exactes, quelle valeur il convient d'accorder pour la classification aux caractères histologiques et quel rang ils _ doivent occuper dans la subordination relative qu’admettent tant (€ taxinomistes. Il y a encore une grande distance entre la déter- Mimation de cette importance et cette notion de sens commun, qu Personne ne songe guère à contester, qu'aux différences axé | ae à l'œil nu, peuvent très bien correspondre des ssemblances dans les parties qui ne-s’observent bien qu'à un grossissement plus où moins considérable. L'organographie et l'or- D. : suffisent d’ailleurs pleinement à elles-mêmes. Elles nn: nt que dans les Dioon, par exemple, les organes que les Lu . modernes appellent « squamaæ imbricatæ, subpel- ee as ne stipite gracili », sont des organes doubles, formés, -s+e 2 es Araucaria, d’une bractée axillante et d’une écaille 4 . i, axillaire, entraîné avec sa bractée et portant vers sa . ee fleurs femelles. Et de même, malgré la forme de Le + affectent les supports des fleurs femelles et des fruits . . Le ces supports sont des organes complexes, comportant “pis . axile à laquelle appartient l'insertion des parties de Evit sé su pas de simples analogues des feuilles qui ne por- sé < ous nous bornons aujourd'hui à énoncer ces faits qui in ; être ultérieurement exposés avec de plus amples dé- Lu . désirer qu’ils ne soient pas dénaturés par ceux qui se proprieront. Du ru _— Sur le genre de Passifloracées Tetrastylis. — si intéressante que M. J. Barbosa Rodrigues a fait con- ps . montana, m’est aujour- e par un échantillon dû à M. Glariou qui la considère ite pas à l’attribuer augenre étant la seule différence réelle ie ni ! gées par tous les bota- plus ep ce dernier genre, et il en est de même du disque le ile Fu celui qui encadre le pied du gynophore. Quant aux sertion Ha re dans nos collections, ils se distinguent par l'in- En es étamines, laquelle correspond à la base PE podogyne ss ea sommet, tandis que dans le Tetrastylis, l'androcée se dans les Fa un peu au-dessous de l'ovaire, à peu P s comme he Dore Par là, il sert d'intermédiaire aux Passifiores aux genres tels que le Miostemma. -percha (suite de la page 520). Leur lait ne se COn- es dé gutta du genre en PiERRE. — Plantes à Gutta Ets Payena ont des laticifères abondanis. rie pas aussi vite que celui des bonnes espèc —— 524 — _ Palaquim. La gulta qüi en provient est plus blanche, moins nerveuse et moins estimée, mais paraît, d'après maintes autorités [R. P. Hendrick: Bornéo; St Pol Lias: Malacca ; D° Burck : Suma- _ tra], mériter d'être classée immé liatement après les meilleures sortes. Le picul de 65 kil. 500 gr. vaut 75 dollars à Singapour et à Malacca. À Padang, côte occ. de Sumatra, elle vaudrait 160 francs le pieul. Quoi qu'il en soit, cette gutta, qui est connue sous les noms de Sundek; Balam brinjin, Balam pipit, Rœælan, Warangin, etc. . est produite par un certain nombre de Payena, que uous allons décrire très brièvement. 1. Payena Leerü B. H., Gen., n, 659. (Keratpohorus HASSkk, … Fetzia 100.— Mio, Fi. Ind. Bat., 11, 1038).— Arbor vasta, foliis {petiolo 8-10"® longo) ovato-oblongis longe acuminatis vel ellip- ticis basi rolundatis, glabris (limbo 11 1/2-9 1/2 cent. longo 5 cent. 1/2 lato); costulis 30-36; floribus 3-7, axillaribus, pedun- _ culis petiolo. longioribus ; sepalis subdeltoideis pubescentibus ; . corollæ tubo extus pubescente, lobis 8 ciliatis rotundalis ; stamina stylo sulcato longo exserto, Bacca? Palembang in ins. Sumatrana. Balam Tjatee ; Balam tandjæng; Balam tandoenk. [h. lugd-bat.| 2. P. Croiriana, sp. nov. — Arbor vasta, foliis (petiolo 6°] ovalibus vel enbobionate longe acuminatis, glabris, [55 -76"" Jongis 34% Jatis.]: costulis 24-28 ; floribus 4 3 axillaribus cum | 4 urceolato ; bacca oblonga [20-30 Jonga, 12-15" Jata] demum \ glabra 1-sperma; pericarpio 1 1/2 crasso , seminis area derasè - [vix 1% diam.] per totam altitudinem lateraliter extensa; cotyle- dones 20%* longæ 5m" Jatæ: radicula 3vw 1/2 longa. Malacca in « penins. Malayena : St Pol Lis domina Errington de la Croix | Det Mus. par. : Vulgo Sundek]. . 8. P. Benjamina | Isonandra? Benjamina DE VRIESE» 1 | . a Journ. bot. neerl., 1, 258]. — Arbor vasta, foliis (ei ; 6** longo) ovato- -Janeeolatis, longe acuminatis apice obtusiss _ supra (in sicco) nigris, nitidis, subtus tte, latis, [63" longos 26m latis]; costulis 18- 20. Ranjeneneins in s. Borneo, Motley, n. 1364 : vulgo Ngiat ou Wangi. & 4 P. Beccarii, sp. nov. — Arbor, foliis [petiolo 8- 10" ; limbo 67% longo 24% Jato] oblongis, Jauceolatis basi cuneatis upice longe acuminatis, demum glabris in prima juvertute cum ramulis ferrugineo-puberulis, costulis 24-30 ; flores 1-3 axillares rubello-pubescenies, pedunculis 6" longis; Corollæ tubo glabro, lobis 8 ciliatis obtusis; staminibus 16 fere sessilibus ; antheris utrinque villosis connectivo longe exserto obtuso o termi- natis ; germine 8-loculari tomentoso; stylo glabro Borneo ad regionem Sarasvah. Beccari. n+ 1818. Se disingue D ”. les feuilles de la précédente, ” très voisine. 5. P. lucida À. DC., Prodr.; 196. — Arbo r fol tiolo 5w, Jimbo 11 cent. 1/2 32mn rs ellipticis vel oblongo- acuminatis, basi aeutis vel oblusis, glabris, costulis 20-23 distan- tibus, floribus 1-3 axillaribus, petiolo longioribus s pubescentibus. Sepala (4m alta 5mm 1/2 lata) dorso pubescentia, ciliata, interioræ i pulrinalo et stylo juxta [WaLL., list, 2. 4147, in Mus. par. ubi flores absque corolla adsunt]. 6. P. Lowiana, sp. nov. — Arbor vasia, ! longo , limbo 12 Dent. 1/2 longo, 3-4 cent. lito) oblongo-lan latis, és acumipatis, glabris, costulis 94 remolis, eg ape us 25-30w longis, soli a 10-12" lata) subglabra, apice re an solitarium (28° longum gun diun.} erectum, area derasa laterali (2% lato) lineari- Cotyledones oblongæ apice alienuatæ 9 cent. longæ 4° 1/2 latæ; radicula 4" longa. LP. lueida, mss. in herb. Mus. Par |- Legi Penins Malagana (St Pol Lias n. sx: in herb. Mus ar.) . P. Griffithäi, sp. nov. — Arbo foliis (petiolo ie longo ; limbo 9-10 cent. longo 35e Jato), chlongo-lanceolatis utrinque âcutis, glabris, costulis 30-35, pedun eulis 1-5 petiolis subæqui- longis pubescentibus; sepala (5° alta as Jata) dorso pubes- centia ciliata, obovata, concava a; interiora ora ad marginem glabra. Corolle tubus glaber; lobis 6-8 longioribus glabris. Antheræ 12-16 Ovato-lanceolatæ (apice connectivo barbato); basi cordatæ, fila- =. Bacca 0 oblon: styli rudimento 526 — _mentis longiores. Germen hemisphæricum 8-loc. tomentosum, Stylo elongato sulcato glabro. Fructus ? Payena lucida in her. Troj. ad Rh. Griffith : Malacca. 8. P. paralleloneura Kurz, in Journ. As. Soc. [1871, p. n, 70: CLARKE, F4, Br. Ind., P.IX, 548].— Præcedentibus valde affinis, foliis ellipticis basi rotundatis longe acuminatis, obtusis (petiolo 15° longo, limbo 9 cent. 1/2 longo 45"% lato) subtus pallidis, _Costulis 32; peduneulis 1-3 axillaribus petiolo duplo brevioribus; ; Stylo glabro in alabastro barbato. "enins. Malayana : Helfer [n. 3611, ab herb. Kew. dist.]. 2: P- polyandra B. H., Gen., Il, 639. — Wicut, Icon. 589. — Keratephorus HASSKL, — P. lucida, var. Wightii CLARKE, Brit. Ind., part. IX, 548. — Arbor, foliis (petiolo 15"; 14-15 cent. longo 62nm lato) ellipticis, basi cuneatis longe ; interioribus ciliatis ; corollæ Jobis ; Staminibus 6-8 ; antheris connectivo apice denti- culato (in alabastro) filamentis longioribus ; germine 6-8-loc. _ {omentoso. Malacca : Griffith [Kew dist., 3605]. Je ne connais pas l'échantillon de Maïingay, cité par M. Clarke, 10. P. ZLamponga. {[sonandra Lamponga Mio., Fi. Ind. Bat., Supplem. Sumat., 581.]. — Foliis ovato-acuminatis vel : €llipticis, basi acutis apice acumine 3 cent. longo obtuso; (petiolo s®®; limbo 18 cent. longo (6 cent. lato), supra lucidis, subtus sub rubelis, costulis distantibus 34-36. Flores fructusque .ignoti. Ad ne Prope Kebang in ins. Sumatræ. Teysmann. Hort. Bogor. + [V. s. in herb. Lugd.-Bat.]. Cette espèce pourrait n'être qu’une forme de la précédente. 11 P. Maingayi Cianke, FL. Brit. Ind., I, 547.— Arbor foliis (petiolo 25%; limbo ultra 29 cent. longo 4 cent. lato), Magnis oblongi basi acutis lon inatis. supra | dis demum Slbris, subtus rubiginosis tomentosis ; costulis 40-48; nervis vx … PéPicuis ; peduneulis 2-6 Petiolo paululo brevioribus; sepalis Ne se vato-lanceolatis 10-12"" longis ferrugineo-tomentosis intus fere _glbris, marginibus ciliatis; corollæ lobi 6-8 11"" 1/2 alti tubo | triplo longiores, carnosi; filamentis inæquilongis ; antheræ ovatæ longe cuspidatæ ; germine 6-8-loc. tomentoso ; stylobasitomentoso … exserto. Bacca oblonga acuminata tomentosa 1-sperma; cotyledones … 15 Jongæ 4m latæ complanatæ; radicula 4"" longa; albumen copiosum. Malacca? [Maingay n. 990, in berb. Kew.]- 12. P. dasyphylla [Isonandra dasyphylla MQ., F1. Ind. Bat, . I, 1038]. — Foliis (petiolo 10", limbo 18-20 cent. longo 66 1/2 cent. lato) oblongo-obovatis vel lanceolatis, basi attenuatis obusis, acumine obtuso 1 cent. longo; costulis 32-34, supra glbris nigrescentibus lucidis, subtus cum pedunceulis ramulisque ferrugineo-pubescentibus vel tomentosis ; peduneulis axillaribus _ 3-5, fructigeris 2 cent. longis petiolis longioribus; sepalis delioideis Cum bacea elliptica vel suboblonga ferrugineo-tomentosis. Semen 18% altum 7mm 1/2 Jatum, compressum; albumen copiosum cotyledones (11"" 1/2 longæ 3%" 1/4 latæ) oblongæ; radicula 2%" Jonga. Sumatra ad regionem Angkola: Junguhn, in berb. Lugd. bat. . | 13. P. sumatrana [Payena? sumatrana MiQ:, Fl.Ind. Batav., Suppl. Sumat., 589]. — Foliis pedalibus, etultra [petiolo 15-30; … limbo 20-32 cent. longo 8-15 cent. lato] oblongis longe acuminatis, Supra demum glabris subtus aureo-sericeis vel velutinis; costulis 40-60 subtus elevatis ante marginem unitis. Ad Palembang Sume te : Teysmann, in herb. Lugd. Batav. ee: 14. P. Teysmanniana [P. sumatrana ? PIERRE, in herb. Lugd. Batav.]. — Arbor vasta, ramulis cum foliis subtus argentec-velu- His demum glabris argenteis forte punctatis, ellipticis vel oblon- gis basi late rotundatis superne lanceolatis vel abruple acuminatis Oblusis, costulis 40 utrinque vix elevatis, (petiolo 20°* longo, limbo 15-20 cent. longo 6-9 cent. 1/2 lato); flores axillares 6-12 Pedunculis fructigeris 15" longis; sepalis fructigeris 5m 1/2 longis ovato-lanceolatis dorso eum pedunculo indumento argenteo incrustatis. Bacca ovata, acuminata, stylo longo coronata, fere &labra, Endocarpium 3% crassum, Caïn Semen 21 ta derasa 2m Jata, Albumen copiosum. Cotyledones ellipticæ lasi cordatæ 19mn altæ 6% latæ. Radicula 2"*-3"" Jonga, teres. Sumatra vel Palembang? Teysmann. [V: S- inhb. Lugd. Batav.|. _ ne …— 508 … 15. P. acuminata [Mimusops acuminata BL., Bijdr., 672: Mo. Fi, Ind. B., 1, 1043.]—Arbor excelsa, foliis adultis (petiolo 25» limbo 8-12 cent. longo 3 cent: 1/2-7 cent. lato} ellipticis breviter _obtuseque aeuminatis subtus fere glabris vel indumento subaureo vel griseo incrustatis, in‘prima juventute majora longe acuminata subaureo - velulinis ; stipulis lauceolatis cum ramulis novellis, pedicellis aureo-pilosis ; flores in gemma primæva 6-12; peduneuli fructigeri 1-2.axillares 15% longi fere glabri. Sepala 4 ovato-atu- _minata acuta, dorso griseo-pilosa. Bacca oblonga aeuminata vel _lliptica, styloflongo coronata fere glabra vel pubescens, 1-sperma. la 15m lata cum stylo 31v" longa). Semen levier com- _ pressum (20-24 altum 10v" latum). Area derasa 17m 1/2-2°* Jata. Albumen copiosum. Cotyledones 17% 1/2 longe 6" lale oblongæ, complanatæ. Radicula 9mm 3/4 longa. Java. Sumatra. Iso Djeukok. [V. in hb. Lugd. Bat. et Mus. Par.] H. BAILLON. — Emendanda. — Micrandra (Hist. des pl., \, Le calice peut être très nettement imbriqué dans ce genre ; SP y a des espèces où il est très exactement valvaire, notam- È ment dans une de celles qui sert à l'extraction du caoutchouc. Daphne (Hist, des pl. VI, 131). — Les fleurs sont générale- ment articulées. Un petit disque hypogyne entoure la base du gy: nécée; il est très peu développé dans le D. Mezereum ; un peu plus dans le D. Laureola. L'ovule est assez souvent coiffé d'un pelit obtürateur, né au-dessus de lui du placenta. Le D. Philippi GREN. et GODR. n’est qu’une forme naine du D. Laureola. Dans ce dernier, l'inflorescence racémiforme est une Cyme. Comptoniæ (Hist. des pz., VE, 242). — Sur un individu cultivé, _ Rous voyons des châtons femelles dont l'organisation est la sui- Yanie. Chaque bractée mère a dans son aisselle une fleur femelle normale, avec deux bractées latérales (« stipules ») et, en dedans de chacune de celles-ci, deux bractéoles, latérales aussi par rapport à elle, c'est-à-dire antérieure et postérieure. Au milieu de ces ap” Pendices est de chaque côté de la fleur femelle une fleur mâle ru- dimentaire, avec quatre étamines réduites à des mamelons. Il s'agit Gone ici d'un chaton de cymes bipares et triflores, les fleurs lalé- … rales abortives et mâles. Le Secrétaire : MUSSAT: rh S191— Paris. Ip. És. Donur et Ce (anc. maison F, Malteste et Ce), rue Dussoubs, ?: Wa. BULLETIN MENSUEL | SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARK SÉANCE DU 4 NOVEMBRE 1885. . Présidèence dé M. BAILLON:- M. L. PIERRE. — Plantes à Gutta-percha (suite de la page 598). D 16. P. géutinosa, sp. nov. — Arbor, foliis (petiolo 15-29mm É longo limboque 8-12 cent. longo 3-5 cent. lato) cum rarulis pe- Holis prima juventute ferrugineo-pubescentibus, moxglabris, ellip- ticis subito acuminatis vel lanceolatis, obtusis, basi obtusis vel Sübacutis; costulis 32 ; peduneulis solitariis (an semper?) 3-4 cent. longis; sepalis ovato-acuminatis obtusis. Bacca oblongo-lanceolata,. D £ylo 2 cent. longo, acuto coronata, glabra 1-sperma. Semen? Præcedenti valde affinis sed peduoeulis longioribus baccæque majori, Borneo ad rezionem Sarawak : Beceari n. 2991. 17. P. puberula [Isonandra puberula Mi0:, PI. D 21; Fi. Ind. Batav., I, 1038.] — Foliüs (petiolo 15°”; 19° Tonga 55mm lata] ellipticis vel oblongis acuminatis, abrupte obluse äutis vel lanceolatis basi acutis, sublus um ramulis tomento demum pubescentibus; costulis 26-28 ; pedunculis 6-8 ferrugine0- D ‘omentosis petiolo brevioribus fructigeris glabris subæquilongis- Stpala plus minus dorso pubescentia, intus glabra, deltoidea pe" alla]; coroilæ lobis 8 tubo longioribus, oblongo-lanceolatis In älabastro apice barbatis ; stamina 16; antheræ oblongæ connectivo longo; germine 8-loc., tomentoso. Bacca ovalis (23% alta 17°® lata) stylo longo coronata, pubescens. Semen solitarium 14" al- tm; area derasa 1m" 1/4 lata; albumen parcum. Cotyledones 10em [ongæ, 3mm 1/4 latæ oblongæ utrinque rotundatæ. Radicula 1° longa. Tobing in ins. Sumatrana. GJunghuhn, in herb. Lusd. Batav. Arbor 25-metr.] LB: Junghuniana ? Mo, in-herb: Lugd. Bat.]- — | 1 . P $ | 7 D Folis (petiolo 20-250m Jongo, limbo 12 cent. 1/2 longo 7 cent. . — 230 — lato.) ellipticis subito’acuminatis, basi obtusis, marginibus und latis (an semper?) subtus fulvo-vel argenteo-velutinis ; costulis 34 cum costa utrinque elevatis; pedunculis axillaribus 6 velutinis, (9-10 longis) ; sepalis velutinis intus partim puberulis; corollæ 4 lobis 6-7-8 oblongis rotundutis, denticulatis; staminibus 12-14-16; filamentis brevibus ; antheris oblongis glabris connectivo rotundalo denticulato crasso terminatis; germine subpyramidato tomentoso 6-8-loc., stylo glabro. P. sericeæ proxima. Sumatra : in hetb. Lugd. Batav! 19. P. sericea [Bassia sericea Bl., Bijdr., 614. — Mi, lo. cit, 1041.] — Foliis [petiolo 15%, limbo cum acumine {1 cent.) 10 1/2-11 1/2 cent. long» 47m lato] oblongo-lanceulatis, acutis, basi rotundatis vel subacutis, in prima juventute utrinque. sericeo- pubescentibus, supra mox glabris in sicco nigris, subtus aure pubescentibus ; costulis 32-34; peduneulis 10-12 petiolo brevioribus 10m» longis) cum flore expanso 23" longis aureo-pubescentibus. Sepala ovato-acuminata (5"® alta) exteriora intus pubescentia, intériora vix altiora apiculata ciliata intus glabra. Petala 6 vel8 biseriata, 5®= 1/2 cum tubo 7-8mm alta, glaberrima vel in primä juventute apice ciliata, elliptico-oblonga. Stamina tot quot petala filamentis antheris æquilongis basi dilatatis. Antheræ ovato-lan- | ceolatæ Cuspidatæ, connectivo denticulato. Germen (cum sy 4 11% 1/2 longo glabro) 13mm longum, ca tomentosu® 8-locul. Bacea ? Java, ubi vulgo Djenkot nuncuüpai 1 20. P. Balem [Bassia ? Balem Mig, loc. cit., niet, 582. — Præcedenti proxima, foliis (petiolo 12-1877; limbo eu acumine obluso 12%», 14 cent. longo 6 cent. lato) oblongis lan” ceolatis, utrinque acutis vel apice obtusis, utrinque ut in P. seric costulis 28-32; peduneulis (hort. Bog. 3720) 8-12 cum 0 expanso 228 longis; sepalis 4mm altis 4mm 1/9 Jalis ovato-acumi natis, interioribus acutis, ciliatis, glaberrimis; petalis 4°” 1 cum tubo 6"® 1/2 altis apice angustatis vel lanceolatis ; stamini- bus 16, filamentis antheris oblongis brevioribus ; connectivo tros” cato denticulato ; germine 8-loc. pyramidato vel _ovato-lanceolsto in stylum longum basi tomentosum deficiente. Palembang in Sumatrana. Vulgo : Balem. (V. in h. Lugd. Batav. et Ult. Rb.) {Gult. in hort. Bogor : Lampong. M Pierre 4201 1] 21.P. Junghuhniana [Bassia Junghuniana de Vriese. PL Re — 53 — p.62] Præcedentibus consimilis, foliis ovalibus utrinque acutis onge acuminatis, costalis 32-34, supra demum glabris subtus > puberulis argenteis ; floribus 6-8 axillaribus; sepalis interioribus . (in alab.) apice barbatis intus glabris; petalis 6-8 oblongis apice {in alab.) villosis; germine glabro (in alab.) 8-loc. Herb. Pierre, n, 4202 : Cult. in hort. Bogor. Java: Reinwardit. 29, P,. microphylla [Isonandra micropylla DE VRIESE, in Journ. bot. néerl. [1861], 260]. — Folis oblongis acuminatis utrinque obtusis, costulis 28-30, utrinque glabris (7 cent. 4/2: longis eum petiolo 5mæ longo) floribus 6-10 axillaribus; pedunculis D 1500 longis fulvo-puberculis ; sepalis interioribus intus partim puberulis 4mm 1/4 altis interioribus ciliatis paululo brevioribus; germine 8-loe. cum stylo longe exserto glabro 16m alto. Borneot | Motley, n. 203. nn M. H. BaiLon. — Les ovules des Melampyre. — Chacune des loges ovariennes renferme deux ovules, supportés par un funi- eule ascendant, et qui s’insère vers Le milieu du bord ovulaire in- terne. Une forte encoche qui se. montre en dehors et en bas de … D lovule pourrait faire croire que celui-ci, étantanatrope, a le micro- pyleinférieur et extérieur. I n’en est rien : l'ovule est atropé, et . son micropyle est supérieur. Dans le M- pratense, il est dificile à apercevoir, et cela parce que l'ovule.est à peu près dépourvu de on. ne pense, qui SOnÉ ré- duits au nucelle. Dans le M. arvense, les ovules sont. dirigés de même; mais le micropyle est plus visible. Ii y à même un àge OÙ on distingue une enveloppe cireulaire très courte et. un petit SOM- met aigu du nucelle qui sort par S0n orifice. La radicule doit done être supère dans la graine des Melampyrum. Les auteurs les plus récents décrivent dans ce genre le calice comme «5-denté »; dans les deux espèces précitées, je ne vois que quatre divisions- ll 8 un âge de la très jeune fleur où la corelle est représentée par CIM mamelons indépendants, à peu près égaux, È Les deux loges ovariennes peuvent être inégales dans ce Senré; c'est ; anté— rieure qui est la plus développée. Le disque est aussi antérieur; il peut être replié sur lui-même et COMME campylotrope. En SORTE, l'ovule est, dans ce genre, comparable à celui d’un grand nombre de Boraginacées. + 5 æquidistan ; R R | richomanes rigidum radicans ces Dicksonia abrupta Bory. anthriscifolia KauULF. 288. ymenophy um ineure É (capillare DESVX.). 328. T .tenuifolia Sw. — Lindsaya chinensis METT. 167. — theciferaH. B. K. | 319. Lonchitis pubescens W., var. L. natalensis HOOK. . 450. Actiniopteris radiata LINK. — var. A. rhizophorum Sw. -— Junulatum Burx. — æthiopicum L. Cheilanthes farinosa we. var. denudata. - geraniæfolia re 2 Pieris longilolia L. 101 — quadriaurita RETZ, * 344 — incisa TauNe 105. — (Campteria) r maxima BAKER. - 223. Lomaria attenvata W. Re Nidus L. 274. — Junulatum Sw. 296. — . furcatum Tauxs. : neatum Lamk. 318.— bulbiferum Forsr. . brachypteron Kunze. arborescens METr., var. ; rat var. comorensis rues } F 197. Didymochlëna lunulata DESVX. . 265. Aspidium . SW. 2 911 — capense W. 235. rene ae-puncatan DESVX. 274. mblotii BAKER, n. Sp. 254 — re var. elongatum (H. et ox. 289, 323. — calopteron Ho0k. 12 — molle DESYX. 330. _— penniferum Hook. 231. _. prope penniferum. 46. — subtriphyllum BAKER. | 126,104,227— M eg 195. Nephrolepis ramosa M00 428. =, dico Pass, ras monstrosa. 393. — cordifolia 102, por pepe *polysiphion BAKER, 270. obtusilobum DESVX: 404. — rod BAKER. ; 19, — Phymatod . = Willdenovii BORY- 299. normale DoN, var. 303. Crau mnogramma Totta SCHLCHT- 264, 293. — lanceolata HOOK. 208. Antrophyum Boryanum KAULF-. 75, 282. Vittaria elongata SW. eo 295. Acrostichum latifolium SW. 297. vbridum BORY. F 302. —— viscosum pi … 294. — Aubertii 280. — squamosum de. (splendens BoRT: ) 180. — tenuifolium BAKER- Sat. spicatum L. 171. Pétyretioni alcicorne DESVX- 127. . eu ee * 117. Kerstenii KUEN. 130. nt fraxinea SM, Var: mieocarpa Merr. 408. semis patin ge DUR ns 5 — 249, 416. Lycopodium Saururus Lam. 345. ee cerauum JL. 313. — verticillatum L. 308. — gnidioides L. 314. — fertile BAKER. 195, 346. Psilotum triquetrum Sw. = Description des espèces noüvelles : Nephrodium (Lastrea) Hun- blotii; rhizomate repente cylindrico, paleis lauceolatis brunnéis | membranaceis vestito, stipite producto nudo castaneo, frondibus oblongo-lanceolatis bipinnatis, pinnulis facie punctis albis eretaceis _ præditis dorso pubescenlibus, pinnis sessilibus lanceolatis ad cot- | tam pinnalis; sezmentis ad natis contiguis integris obtusis, venis pinnatis, venulis 5-6-jugis simplicibus erecto-patentibus immersis, ( Soris costularibus indusio magno reniformi persistente. Lamina semipedalis, stipite ‘4-5-pollicari. Ad N. albo-punctatum et subbiauritum magis accedit. Polypodium (Phegopteris) polyxiphion; frondibus oblong- | : Janceolatis magnis submembranaceis simpliciter pinnatis glabris, | . pinnis multijugis lanceolatis irregulariter crenulatis, acuminatis, À venis pinnatis, venulis 2-3-iuoi JE ni pli ibus, : LS liberis, soris globosis superfciälibus. Lamina bipedalis. Pinnæ inferiores et centrales 6-7 poll. longé 8-9 lin. latæ. Ad P. flavo-punctatum KAwLF. magis accedit. M. H. BaizLon. — Les organes sexuels du Limodorum aborti- Yum. — La surface stigmatique de cette plante n’est pas compléter ment plane. Mais, en bas, deux crêtes linéaires saillantes, papil- \ leuses et glutineuses également, la limitent en se portant à rencontre l’une de l’autre, pour se rejoindre sur la ligne médian, plus ou moins obliquement de haut.en bas et de dedans en debof Le sommet de la plaque stigmatique se transforme en rétina : _ Pulpeux, et sur ce rétinacle pourra venir se coller le pollen quel il sortira des deux loges de l’anthère. Ce pollen est à peu prèsPd- vérulent. Quant aux loges, rien n'indique, dans bien des fleurs, : Point où cédera leur Paroï amoincie pour que la déhiscence s'optr” : Elle se fait le plus souvent suivant une fente verticale; mais à Situation de celle-ci est très variable: le point où la paroi #€ d truira variant lui-même également, L’épais pilier charnu qui fait aillie de la paroi postérieure de chaque loge dans sa cavité peut aisser entre sa paroi convexe et celle de la loge un espace régu- ier, rempli par le pollen. Mais toutes les fois que celui-ci manque “dans une certaine portion du contour, le pilier est à ce niveau en «contact avec la paroi, et le pollen se trouve partagé entre deux logettes irrégulières; l’une d’elles quelquefois très petite. La ligne e déhiscènce est souvent reportée en dedans de la loge, du côté e la ligne médiane de l’anthère; plus rarement elle se trouve en un point extrème, vers le bord extérieur de l'anthère. Sur son dos, la portion supérieure du gynostème se prolonge en deux ailes ver- cales, teintées de lilas, qui ne sont pas très élevées; . inon elles auraient pas échappé à la plupart des observateurs. M. H. Balcon. — Le plakentation des Rehmannia. — Ce ge ré - avait été placé parmi les Cyrtandrées parce que Lindley avait dit son ovaire uniloculaire, à placentas pariétaux. Puis il a été repo ans les Scrofulariacées par MM. Bentham et Hooker (Gen., If, 960) qui placent ses « placentæ in medio seplo geminæ ». Aussi bien _ sur les échantillons secs que sur des fleurs vivantes, nous vOyOns . sans adhérence. Il y a un disque hypogyne glanduleux, assez épais, 4 _ oblique, dans le R. chinensis, mais il disparait en partie dans les fleurs sèches. Il est d'ailleurs certain que la distinction entre les _ Gesnériacées et les Scrofulariacées est souvent fort arbitraire, et _ que beaucoup de types considérés comme ayant un ovaire bilocu- lire ont réellement les placentas libres ou seulement collés par leur bord interne. Le style du R. chinensis a son Sommet creusé en entonnoir, et ce sont les bords de cet entonnoir qui se découpent _ en deux lobes aigus, stigmatifères en dedans. La caractéristique d'un grand nombre de Gamopétales serait modifiée si l'on analy- sait les fleurs vivantes, beaucoup de détails de leur organisation ayant échappé aux observateurs qui étudient les fleurs séchées. M. H. BaïLLow. — Les ovules des Anigozanthos. — Orthotropes au début, ces ovules sont dès lors descendants. Donc ils ne se réflé- chissent pas, quoiqu'ils soient finalement incomplètement ana- “tropes, car leur micropyle ne cesse pas d’être dirigé en dehors et en bas. Is ont double enveloppe; mais en outre, dans la fleur. presque adulte, la moilié chalazique du tégument extérieur com- | _ mence à s’épaissir uniformément, comme si un troisième tégu- . ment allait s'ajouter aux deux autres. C’est là vraisemblablement | … le début d’une production arillaire, non mentionnée par les auteurs. - En tous cas, ces ovules appartiennent à la catégorie dont j'ai parlé Adansonia, IX, 250), et qui sont si fré- | genre, quelques particula- 4 rités : l’étui disciforme qui double le tube du périanthe doit repré Senter la base de l’androcée, adnée à ce tube. Les six pièces du . _ périanthe, quoique nettement välvaires à l’âge adulte dans la pl- | part des espèces, se montrent successivement sur le réceplade La grande fente qui se produit d'un côté du périanthe , -0S certaines espèces est située en face du dos d’une des logés | Ovariennes, Le renflement qui surmonte le connectif ne se montre à que tardivement. Je ne vois pas trop en quoi ces plantes diffèrent | des Amarjllidacées; et, de même que, souvent dans ce groupe, ls ! inflorescences partielles, décrites comme racémiformes, corymli- _ formes, ele., sont des cymes unipares. Le Secrétaire : MuSsSAT. Fe ep. Én. Duauret Ce (anc, maison F. Malteste et Ge), rue Dussoubs, À 8. BULLETIN MENSUEL : SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANGE DU 2 DÉCEMBRE 1885. É Présidence de M. BAILLON. ML. Pienne. — Sur la laque de Cochinchine. — Avant de fire connaître une nouvelle espèce de Melanorrhæa, quelques mots sur le produit des arbres de ce genre seront peut-être utiles. Wallich a fait connaitre le mode d'extraction de leur suc. Les ches corticales sont ramollies par le battaze avec un maillet, in de rendre les sécrétions plus abondantes; celles-ci sont re- œueillies dans des bambous taillés en biseau et enfoncés jusqu’au &mbium ; leur contenu est versé, tous les trois jours, dans un ré— jent, afin d'en empécher l'oxydation. C'est exactement ce qu'on Lau Cambodge pour le A. laccifera, et dans la Birmanie, pour les M. usitata ct glabra. Ve suc de l'arbre du Cambodge, ap} ac où mairue, ne coule pus avec abondance. A peine en relire Lon d'un arbre deux litres, daus les quatre où cinq mois (dé- tmbre à avril) pendant lesquels dure l'exploitation. I y à deux moyens de le conserver : l'eau et l'oléo-résine du Diptrrocarpus dlalus Roxn., dont on recouvre le muirac et qui l'empèchent de % convertir en résine. Mais l’eau doit étre change dans les vases lous les quatre jours au moins, tandis q"e cela n'est pas nécessaire Pour l'oléo-résine. Elle recouvre le mairae jusqu'au moment où ilest employé. Les Kmers disent qu'il peut 5e conserver pendant il à dix mois par l'un ou l'autre de ces deux procédés. J'ai tonstaté que, dans une bouteille bien lutée, où le plein avait été : sh avec un centilitre d'oléo-résine, CE suc était parfaitement mal- able, non oxygéné et excellent pour laquer, après deux ans d _— + Rien n'empêche donc l'ex ion de ce produit utile. Tout ce qu'on a dit sur le danger de son emploi a élé fort enagens Maire, il est vrai, au moment de sa récolte, est corrosif; mais + 57 EA ue ET ae — 538 — On peut quelques jours après, le manier impunément hoc | moindre cuisson, Cette laque à une grande affinité pour l'a : 1 fixe indéfiniment. 1 n'en est pas de même pour Jes “2 : / Partilenlièrement. l'argent, La connaissance de l'état pu pe 1 économique des contrées de J'Indo - Chine Sun | np l'absence, sur le marche européen, d'un produit aussi in ee. quand même ou ignorerait les faits suivants ; les jt ps Ont un bois rougc-brun très estimé en ébénisterie, . st de suc qu'on Peut retirer annuellement d'un piol vau en Moins que la valeur de son bois. Ces arbres sont dev is ndis qu . où dans le Voisinase des centres habités, très FFE u ete Sont encore assez nombreux dans les moulagnes où leur RS i ; Sinon dificile, du moins plus pénible et plus on ci . On n’extrait plus le wire que pour les besoins es . Qu'il s'en faisait autrefois une exportalion assez 5 ol. + Les Melanorrhwa ont une croissance : me” : Pendant les vingt Premières anuves; puis elle tend de p ii : ! J'ai pu vérifier en partie ce fait eur:un a _ fait en lignes cspacées de un mètre, et qu'il m'a élé pee à | Suivre pendant Sept ans. À cet äge, les arbres avaient 3 mètres, Jeur tronc 8 centimètres 4 extrait depuis deux anné et ; ines in. Par M. 3. Hooker dans s1 section à Men éfi Dans le Y. usilala, les feuilles sont om pe tales fruetiféres ont Ga 7 cent. et le fruit est petit. Dans le es bra, les feuilles différent peu, mais les pédoncules sont plus 10 . On Y compte 79 élamines ; es Pétales fructiferes ont 5 centi et le fruit est deux fois plus petit. - . fera, sp. nov.; foliis obovatis a ” 18: Costulis 38-44 ; racemis folio sul 0 US Puberulis ciliatis vix acer staminibus 30 Corolla brey ioribus ; gynophoro fructifero pedun” culo duplo longiori; nuee “Phærica glabra. Crescit per totam Chinam el in insulis adjacentibus, (Herb, Pierre, n° 915.) 599 — Arbor 25-30 metr. alta. Rami rugosi, crassi, in prima juven- tute cum innovationibus puberuli. Folia eum petiolo (1-2 cent. longo, crasso) 15-22 cent. longa, 7-10 cent. lata, glabcrrima, valde _criacea. Racemi ultra 20 cent. longi, in prima juventute pube- ruli ; peduriculis 10m longis. Sepala 5, basi in tubum cylindra- ceum connata, acuta, dorso puberula,. 7-8"" longa. Petala 6 v. rard 5, convoluta, sepalis subæquilonga; fructifera 13"v longa, nervosa, coriacea. Stamina filamentis basi sulcis disci adnatis; antheris flavis. Discus hemisphærieus valde erassus. Ovarium 1-lo- culare, petalis æquilongum ; stipite piloso; stylo glabro acuto. Pe- dunculus fructiferus (10"® longus) stipite fruclifero (19m: longo) brevior. Fructus 3 cent. longus, diametro 4 cent. M. I. BaïLLon. — Sur le Reiné-ala ef ses usages. — C'est lo _ nom malgache de l'Adansonia madagascariensis, celle espèce si L intéressante, qui croit dans une étendue assez considérable de la | côte occidentale. D'une part, Bernier l'a observé à Diégo-Suarès, _etses notes d'herbier nous enseignent que c'est « un arbre de 20 à 25 pieds et de 8 à 10 pieds de tronc, renflé à la base. » D'autre part, son bois mou est indiqué comme renfermant un suc laiteux abondant, et ses fleurs sont dites jourrées. M. Grevé dit que dans les environs de Mouronndava, qui est bien loin, au sud, de Diégo- … Suarès, c’est le plus gros et le plus grand des arbres des forèls, Son tronc atteint 50 pieds de hauteur, Sur 30 ct 40 pieds de cir- _ conférence, Ordinairement son écorce est lisse, mais très variable de couleur : grise, blcuâtre ou rouscâtre. Du haut du tronc se dé- _ lachent de très grosses branches horizontales. C'est en juillet que l'arbre fleurit et fruetifie; il n'a point alors de feuilles qui ne se … développent qu’en novembre. C'est surlout au point de vue de ses _ Produits utiles que le Aeiné-ula est intéressant : son écorce est :lextile; elle sert à cuuvrir les cases et à füire des cordages. Le bois _ 6st tendre et spongieux : à l'époque de la végctation active, il four- . hit par ineisions une sève qui n'est gère que de l'ean et qui est “bonne à boire. 11 y a, à Mouroundava, des maisons de commerce qui exploitent en grand les semences. M. Grevé ne dit pas quel s'agir d'une extraction » — 540 — ce qu’il y a de remarquable, c’est que les maisons de commerce dont il est question exploitent aussi la portion la plus blanche et la plus molle de l'écorce. Peut-être est-ce pour en tirer une subs- tance sommeuse ou mucilagineuse, celte sorte de suc laiteux dont parle Bernier. Jusqu'à présent, et avec les matériaux incomplets que nous avons de la plante récoltée à Diégo-Suarès, nous ne pou- … vons affirmer qu'elle soit autre chose qu’une forme de celle qui croit à Mouroundava, M. H, BAILLON. — Une Anonacie nouvelle de Madagascar, — Trouvée parmi les Anonacées douteuses de l’herbier de Kew, celte plante relie les Polyalthia aux Mitréphorées, par le rétrécisse- ment, peu allongé, il est vrai, de ses pétales intérieurs. Nous en faisons un Unona, sous le nom de U. (Polyalthia) Gerrardi; W nom de celui qui l'a récoltée à Madagascar. Ses feuilles sont ellip- È tiques-lancéolées, elabres, coriaces. Ses fleu rs, très petites (environ * cent}, ont un bouton conique; trois petits sépales; trois pétales triangulaires, épais, charnus. aigus, valvaires, el trois autres pé lales un peu moins grands, laissant entre eux inférieurement un vide tringulaire par lequel se voient les étamines. Celles-ci sont | au nombre de 12 environ, et elles sont remarquables en œæ que . leur anthère, sessile, 2-loeulsire, extrorse, est surmontée, 19 | d'un chapiteau tronqué, mais d'une sorte d'éraille épaisse, CON | cave en dedans, qui est encore une forme de passage entre les an° re p! thères dites d'Uvariée et celles dites de Miliusiée. On connait di les formes singulières des étamines des Popouia de ce pays, a . l'on sait combien la classification par la forme des pivees de l'a | drocée s'en est trouvée ébranlée. 1 y à 3 curpelles, inégalemeit. = obovuïdes, à erète Sligmatique sessile, à Joge bivvrlée, Les de “ovules sont bien ceux des Polyalihia, plus vu moins superporésr 1 Le fruit est formé de gros empelles charnus, sphériques, li: | longs et largés de plus d'un centimètre; ils ont un péricarpe charme 1 el Lrès épais. Les classifications des Auonacées ne pourront ement modifiées. L'— “ace être qu'artilicielles; elles ont encore besoin d'être gra — 541 — Ÿ MH, Bacon. — Liste des plantes de Madagascar (suite de la M page 519). | Gossyriux. 1. G, barbadense L., Spec., 975. — G. vitifolium Lamk. — D Gpunctalum Scuum. et THonN. — G. peruvianum DC. Boivin, S. Maria, Port Leven, Nossi-Cumba. — Grandidier, Mou- _ roundava. “ 2. G. herbaceum L., Spec., 975. — G. hirsutum L.— G. pros- latum Scuum. et THonx. — G. punclatum RiCH., GUILL. et PERR. Boivin, Dicgo-Suarès. — Grevé, Mouroundava. THESPESIA. 1. T. populnea Conr., in Ana. Mus., IN 290.— Hibiscus popul- : | , | ; | Richard, n. 312, in litt. mar. cost. or. — Bernier, 2° env., LR" 257, Diego-Suures. — Boivin, n. 2370, ad sin Diego-Suarès; M nm 2385, Port Lewen, Nossibé; n. 3326, Mayotla, Pamanzi. — : | LR 7 n. 35, 45, Mouroundava. — Grandidier, n. 50, Mouroun- _ dava. KOSTELETZEYA- b., 198. — Hlibiscus ciliatus D 1. K. velutina Groxr, Rel. Ruten Bo. herb. P Bojer,prov. Emirna, in mont. altissimis __ Hlitdebrandt,n.3532, NN Betsileo, Sirabé. — « Rutenberg, Antananarivo ». 2. K. hispida Bar, in Journ. Linn. Soc., XX, %- “ «yat. n. 109, — Parker, Ambotsimango. = Baron n. 08, $ Centr. Madag. » (h. v.). EL LE. madagascariensis BAK., in Journ. Bot. (1882), 4. « Baron, n. 121, W. Betsileo in sylvo vallosa » (h. v.). 4, K, Thouarsiana, spee. n0Y- Herbacea? rufesernti-tumentosa. Folia longe pe 7 cent. lougo) inæqui-”-lobalo, acuminato, basi 7 . - inæqui-gerratis v. repandis; stipulis ovalo-acutis inquatibns (a 15 cent. longis). Flores ad folia suprema axillares; petiolis longis G, 33 cent.) crassiuseulis rigilis ; floribns (ad 2 cent. longis) adspectu Al4æz officivalis. Calyeuli bractcæ 5, latæ valvatæ, Calyeis lbi deltoidei hispiduli. Corolla cslyce 3-plo lon- tiolata; limbo (a r-nervio; lobis 1 — 542 — . gior (pallida). Styli rami 5, ‘capitati. Fructus calyce persilente à paulo brevior hispidus; seminibus in Joculo solitariis suberectis, | Du Petit-Thouars, Madagascaria (hb. Juss.). . $ Bombacez. ADANSONIA. ‘ 1. À. madagascariensis H, BN, in Adansonia, X1, 251; in Bull. Soc. Linn. Par., 539. a Bernier, 2% env., n. 364, ad sin. Diego-Suarès. — Boivin, D. 2592, 2593, à Bernier comm. — Grandidier, n. 39, Mouroun- dava (vernac. Reiné-ala): n. 81, Malaimbande, Mahab. — Graf, n. 275, Mouroundava, in sylvis, TILIACEÆ. & Berryez. CARPODIPTERA. 1. C. Boivini H, Bx, in Adansonia, X, 180, 193. Boivin, n. 3391, Mayotla Comor., in sin. Longoni, Loujii, Bandelli, Pamanzi {vernac. Avia vave). CuRISTIANA. 1. C.? Madagascariensis, spec. nov. : Arbuscula (4-8-metr.) lomentosa; foliis longe petiolatis amplis cordatu=ovatis, basi 7-nerviis reliculato-venosis. Flores racemos foliis 2-midio breviores parce ramosos cymigeros _ sili, Calyx valvalus, inæqui-fissus stellato-pubescens. Petala 5 . (lactca), basi altenuala, imbricata. Stamina fertilia omuia; Br. mentis ima basi in fasciculos 4-7 connatis; antheris oblongis “ sifxis, Garpella 5-7, libera; germinibus breviter stipitatis; st 4 gracilibus in eolumnam cohærentibus, apice stigmatoso 80) F4 Ovula in germinibus soli laria, margine intruso affixa. Hildebrandt, n. 3262, Semberano. SPARMANNIA. . AUS subpalnata Bak., in Journ. Linn. Soc., XX, 101. 08° 1 minis loculi incompleti, multioyulats. 2 S. discolor Ba, Loc, cit... 102, 1. 22. Baron, n. 620, 1848, prov. Ermina, in sylv. — 543 — CORCHORUS. 1. C. olilarius L., Spee., 746. — DC., Prodr., I, 504. Bernier, Viego-Suarès. — Boivin, n. 1863, S. Maria; n. 2151, Nossibé ; n. 2605, a Brrnier comm. 2, C. acutangulus Lawk, Dict., Il, 104. — C. alatus Don. — C. muricatus Scuv. et Tuoxx. — C. polygonus SCHUX. el THOXN. —?C. procumbens Bos. . Richard, n. 382, Nossibé. — Boivin, n. 2152, Nossibé, in cult. _ — Hildebrandt, n. 2891, Nossibé. 3. C. tridens L. — C. angustifolius SCHUM. et THONN, Boivin, — ? Hildebrandt, n. 3018, Noronhanga. 4. C. Greveanus, spec. nov. | Suffrutescens, e basi valde ramosus glaberrimus. Folia breviter - (1 cent.) petiolata lanccolata (ad 5 cent. longa, 1 cent. lata), basi _sæpe rolundata 3-nervia serrata. Flores (mediocr.) in glomerulos … paucifloros axillares et terminales disposili. Sepala sub apice exlus Cornula. Pelala lutea. Stamina z; filamentis brevibus; antheris - oblongis sub-4-gonis crectis. Germen 5-loculare; stylo apice capi- tal. Fructus crasse stipitatus ovoideus (1 : cent. longus), longitu- dinaliter costatus; valvis 6, crassis aculis, ab apice solulis, — Folia fere €. #ridentis ; fructus autc:a Civersus. Grevé, n. 67, Mouroundava. GREWIA. 1. G. Grevei, spec. nov. P Arbuscula trunco bevi, valde ramosa glabra. Folia elongata LE (8 cent. longa, 1, 2 vent. lata), basi rotundata, apice oblusata, … Marginibus parallelis ; limbo membranaeco, basi 3-nervio; nervis cæterum paucis (sæpius 3-jusis) obliquis prominulis. Cymæ ter- © minales v. sæpius oppositifoliæ mullo breviores pauciflore. Flores - (1-1 # cent. longi) 5-meri ; petalis calyce paulo brevioribus; squama _ basilari elliptica ciliata. Germen imperfecté 2 - loculare ; stylo apice 2-Jobo ; Lobis 2-lobulatis; lobulis subulalis- Ovula œ, 2-se- rit, Fructus globosus (1 ! cent. diam.) læis dite carnosus ; Pu- tanine crasso, 2-loculari; locellis in pariele crebris vacuis. Grevé, n. 97, in sylv. Anbaltou prope Mouroundava. 8. lorifolia; foliis angustioribus (ad 1 cent.) longioribus; flori bus longioribus. — 544 — … Grandidier, n. 54, Tulléar; n. 55, in sylva Lavanala et reg. à Anlanossarum migrat. 1 2. G. saligna, spec. uov. 1 Fruliculus (15-20-pedalis), ramis laxis flexibilibus. Folia, ut vi- : detur, disticha lineari-lanceolata (ad 10 cent. longa, 2 cent. lat), 1 basi rotundata valde inæqualia, hinc auriculata, ad apicem longe atlenuata serrulata, sublus pallida albido-velutina, basi 3, 4-ner- 1 via. Pelioli breves (ad 1 cent.). Flores baud noti. Fructus axillares solitarii , peduneulis axillaribus petiolo mul'o longioribus (3 | 3 cent.) reflexis, simplicibus v. rarius parce ramosis ; coccis 2 voideis rugulosis (ad ; cent.). Bernier, > env., n. 175, Madag, bor. 3. G. subæqualis, spec. nov. Præcedenti haud absimilis (cumque ea in exs. Bernier Col fusa) ; foliis salignis serrulalis, at basi subæqualibus, utrinque gl bris fruclibusque in summis ramulis breviter crassiusculeque stipitalis, 4-occis : coccis obovoideis hispidulis. Bernier, n. 175 (part.), Madag. bor. 4. G. Grandidieri, spec. nov. - Frulicosa ?gracilis ; foliis brevissime {ad t.eent.) petioll, longe ovato-acutis (ad 9 cent, longis, 2 ! cent. latis), basi subæ quali-rotundatis, ad apicem longe acutatis crenato-dentatis mem” branaceis, basi 3-neniis, utrinque glabris, subtus paulo pallidiofr bus, Flores axillares Pauci (scpe 3) cymosi ; sepalis pub-rulis, Pe- lala calyce paulo breviora ; limbo lanceolato. Stamina ed %: Germen oblongum ; stylo gracili, apice 4-lobo; lobis aculis Curvis, Ovula ce, in loculis 2-seriata, idier, n. 57, Tulléar, 5. G. bridelixfolia, spec. nov. Arborea (40 Imetr.) glabra ; ramis verrucosis; foliis elliptice lanceolalis (ad 4 cent. longis, 2 cent. latis) subintegris paucine®” Vis. Cymæ axillares y. laterales pauciforæ. Flores 4, 5-M°: a (roses) calyce paulo breviora, apice emarginata v. sub-# loba. Stamina , inæqualia; antheris nune sæpe cassis. 2-loculare ; Ovulis © ; stylo apice 4-lobo; lobis subulatis recurvise #1 D. 570, Antsianaka © Le Secrétaire : MussAT: v& BULLETIN MENSUEL: DE LA \OCIÉTÉ LINNÉENNE DE PAR ——————— SÉANCE DU 6 JANVIER 1836. Présidence de M. BAILLON. . M. H. BaizLon. — Sur l'organisation des Hydoora. — Hya douze ans que je reçus de Bourbon des échantillons d’HydnorG, recueillis par M. C. Jacob de Cordemoy. Ils avaient été récoltés dans la cour d’une propriété privée de Saint-Denis, croissant Sur l'Acacia Lebbek, nommé dans le pays Bois noir. La fleur fut des- sinée et peinte par M. Roussin, pharmacien, ce qui nous permet . d'en connaître exactement la couleur. On assuré qué la mème plante croît à Saint-Paul, dans la même île, sur les Casuarina. M. Grandidier m'a dit l'avoir aussi observée à Madagascar, où elle est employée comme médicament, principalement astringent et hé- mostatique. Les rhizomes qu'il a rapportés paraissent identiques avec ceux qui viennent de Bourbon. Dans toutes ces localités, je suppose que la plante a été introduite avec 55 arbres nourrices, soit du Cap de Bonne-Espérance, soit de tout autre point dut toral africain, des 1U00 40 Y'ai donc pu faire une analyse exaele de cette plante et suivre un peu, mais non complètement, s0n développement. La fleur adalie atteint 25 centimètres de hauteur, et s0n limbe épanoui a 20 centi- mètres de diamètre. Le réceptacle, au fond duquel est enchâssé l'ovaire infère, a la forme d'un épais tube dont les bords portent le Périanthe. Toutes ces parties ont Ja consistance du cuir; On les tompare aussi à de la cabosse de Cacao- jy: a au calice rois, Quatre ou cinq divisions, quoique le nombre quatre soit le plus fréquent. On voit par la lerreur de ceux qui, à l'exemple de De- taisne, admettent dans le genre une section Dorhyna, fondée sur l'existence d’un périanthe tétramère. Les espèces établies par Décaisne sont sans valéar: LH: africana à été connu primitive- ment avec des fleurs trimères. Cependant il est probable que la plante de Madagascar et de Bourbon doit être rapportée à la même espèce. L’extérieur de la fleur est d’un brun assez clair; l'intérieur des sépales est d’un gris clair. Ils sont valvaires-indupliqués dans la préfloraison, et la plus grande portion de la lame indupliquée x e en travers, qui ressemble beaucoup aux masses _ fertiles de l’androcée. Est-ce une simple dilatation de la base des .… @épales, ou bien une étamine alternisépale demeurée slérile. Cetie hypothèse est inspirée par l’analogie de forme, par Les stries dont nous venons de parler ; mais c’est, bien entendu, une pure hypo- bas que l'insertion des sépales, l’androcée forme un poly- 3, 4, 5 côtés, suivant le type floral. Chaque angle saillant , masse répond, vu de haut, à l'intervalle de deux sépales.Mais es la même masse sont alternes avec les pré- en cela comme celle d’un graud nombre de Cueurbitacées. - Quant au gynécée, on a dès longtemps remarqué la forme du _ Style, court, trapu, rapidement dilaté en une grosse tête, elle- même partagée en autant de lobes qu'il y a de pièces au périanthe, alternes avec eux. On a considéré e surprenant le mode d'in sertion des placentas. L'apparente anomalie qu’ils présentent sex _Plique très bien quand on a sous les yeux un gynécée un pel Jeune. A cette époque, l'ovaire est largement béant à son sommet. C’est un vase dont le bord supérieur est découpé de 3-5 créné” lures épaisses, les futurs lobes stigmatifères. À ce moment, les pl centas naissent sur les parois latérales de ce vase. Je crois qu'ils n° en même nombre que les feuilles carpellaires; mais ils & ramifient beaucoup, presque dès la base, à la façon de ceux des us. Toutes leurs branches portent de nombreux ovules, qui reurement atiénués en funicule et qui demeurent orth0- opes, dboiqus souvent plus ou moins arqués su leur. funi Puis, à mesure que l'ovaire tend à se fermer par Sa ns eure, les bords des feuilles carpellaires se rapprochent en s uns des autres ; les points d'insertion des placentas sont gra- uellement portés en haut et en dedans; et taires passent peu à peu de la direction hori erticale qu’elles ont atteinte avant l’âge adulte. I ne Es somme, ici, que d’une placentation _—.. un peu modifiée. M. H. BAILLON. — Sur les Apama. — Je suis étonné qu'on puisse traiter de futile l’idée de maintenir Dee de . agantia par un | unisérié. Pourquoi. done, dans un genre que ROU* auribuons à la mème famille que l’Apama, ne auquel on réunit ave raison les Pilostyles, Sarnia, ele., ne pas distinguer générique ment les espèces qui ont les étamines 4e trois verticilles? Le fait «est que dans les Aparta, Comprenons, les étamines ne demeurent univerti elles sont peu nombreuses.Les me de Foi qu'a décrites M. Beccari (in W. G Pour nous, le genre Apama rec 6 comprendra | tions : A Cases James "thotes(T. grandi- d'A flora), Trimeriza. Quan à rétablir le nom d'Apama, © ‘est un simple acte vs justice . nous . gs au grand Lamarck, le bréeurseur et le maître, sans contredit, de Darwin. in “Mnigiints: Fructus 2-lobus, subcarnosus; lobis pisiformibus. Boivin, n. 2608, Port-Lewen, in rupibus maritim. insulæ Sata. — Vesco, n. 4, Port-Lewen. ASC fhviouns Bvw, herb. Fruticosa (?); innovationibus foliisque et calycibus molliter fla- ti-pubescentibus. Folia ovato-accuminata (ad 8 cent.) longa, lata id ci rt rotundata, 3-nervia, dense reticulato-venosa ; transversis; petiolo brevi ad apicem incras rase eymosi; pedunculis petiolo vix tongioribus; s; ce tro basi dilatato. qu ginata. Stamina co. Germeé 2-loculare ; ovulis crebris. test ratis, _. gracili perlongo ; vs * tenvibus rats tœbs molli vin, n. 2619, a Richard comm. s : Rami graciles, uti planta de Sas Folia ovato-acuta (ad 5 cent. Jonga), acuminata, srosse crenafa; crenaturis serrulatis; mem vioribus. Calyx É-phes lus costatus in alabastro oblong® Payne Petala calyce breviora ; squamula basilari crassiuscula ciholata; limbo tenui emarginato. Stamina c : Germeu 2-loculart; æ -ovulatum ; sx crassiusculo staminibas æquilongo,. apic® 4-dentato. Grandidier » D. 56, in sylv. bris et reg. Antanossarun rat. : 154 Pervilei, spec. nov. t (10-metra!.); foliis ovato-v. “Gbovato-acutis me 7 _ e cymosi pisiformes, 4-locellati ; locellis 1-spermis. cr A n. 584, Ambongo, in madidis. — Boivin, a Bernier rvoru dariis ur 6 valde obliquis. Flores (rose _lesque in cymas laxas folio multo breviores cent.). Calyx in alabastro obovoideus dense velutinus; ; lools4, ‘ “rad coriaceis patulis. Petala sepalis ane sé ioraque, emarginata, Stamina œ;, inæqualia, = sulcato inserta; antheris brevibus. os bu, . _ #loculare ; stylo erecto, apice foliaceo-3-4-lobo- &litaria v. 2-pa fere a basi adscendentia. — Sectio in gen. Humblot, n. 423, PRE 4 1. G.serratula, spec, D Arbora alta: pe 5 puberulis v. srabrels. | 10 cent. longa) e basi vix inæqui-rotundata ovato D srrulata, sublus pallidiora scabrida, basi basi 3-nervia. FU | | Supremis pauci cymosi ; alabastro obovoideo: Petala supra . dulam basilarem orbiculata venosa. Germen ne je presso . | (Cülare; ni pluriovulatis. Fructus. (2, 3. cent ae oligo- Sub-4-voni pallide ferrugineo-hirti ; pyrenis 2-4, in gris D ndrss a er- - D Grevé,n. 131, in vis ai épi, riv. Mo PHASE " Laa-barih ki). f . j , Wei 2. G, nossibeensis, spec. 1 nov. Eos 2 cedentibus quoad foliorum (ovato-acuminatorun) indolem indumentumque afinis. At flores axillares cymosi La FE EE Alabastris elongato-conieis ; sepalis oblongis. Petala pat" antheris brevibus. apice acutato 2-dentata. Stamina creberrima ; Cermen un 2-loculare, nn” styli ramis 4, bre- … rtierva BAK., in Joue, Bot. (1882), 6. on, n 108, woods of D ». 4. G. calvata Bax., loc. c « Baron, n. 68, Wen Bases (vernac. Zorotaty). » 15. G. Boi ivini, spec rrugi sich foliis ovato-acutis (10 cent. lon- atis) inæqui-serratis, basi in#quali-rotundata 9-ner- pare, subtus dite tomentosis; nervis venisque dense o Flores . (ad 2 cent.j in eymas breves oras dispositi; alabastris oblongis vata, extus stellato-tomentosa. Petala 2-plo em lanata, margine dense ina œ œ; antherarum brevium: ‘connectivo crassuseulo (scato) Cerm _ ciliato insertum ; stylo cplato die papilles; Jocellis germinis 4, . 1-ovulatis: avülié suberecti Richa bd n. 356, ! Noire -; Fe G. zizyphifolia, spec. nov. r 20-metralis, undique D Dane Folia ovato- 8 inæq Humblot, 2. 439, An 18. 6. Celle, spec. no iocris flbrescens. Folia. PR y. breviter acu- ntiæ tempore parva (2, 3 cent.), sub frutescen neri-lanceolata. Petala breviora oblonga, apice 2-loba. &. Germen imperfecte 2-loculare ; styli ramis 4, brevibus recu vis Subulatis. Fructus rare (nigrescentes). | Greve, n. 69, Andakab 19 Che spec. nov. . Arbuseula, foliis. ovalo-acuminatis (ad 10 cent. longis), bas üi-rotundatis, tenuiter serrulatis, subtus pallidis, basi ris, ad pt pallidio= es dispositi ; PER sl is. Flores majusculi (2 cent. lati); alabastri | Œrassis scabridis. Petala paulo breviora A je reves. Germen hirsutum breve ; stylo pe obtuse EL 2, 2-ovulati; ovulis leviter adscendèn | Hildebrandt, n. 3375, Ambohitsi en | in collibus.… Ds: glandulosa Vaur, Symb., 1, 34. — G. se Lie se n xB.). Bernier, 2 eny., n. 117, Die o-Suarès. — — *Dutaillis, ad Passandava, — Le. n. A ee Howe, in hit; Eu 44, Comoræ, — Vos / 1.6. Hildebrandti, spec Früticosa; ramu lis pu Ms oblon, | L2cent. longa, 4 cent. lata), basi “hu ar ss inata berula : 3 sub . Petala 5, sepalis paulo breviora. si oblongum ; ; stylo apice 4-lobo ; lobis Ep recurvis; crebis Et n. 3272, Semberäno. M spec. nov glabra, ram 5. Folis (ad 6 cent. D» ‘ Subrotundata v. breviter caneaià, apice longe angustata me .. a, remote inæqui-serrata glabra, Subtus paulo 2 Ï : ia. ep minuti sé runs axillares y. ramulo sl | à — 552 — lari brevissimo inserti; corolla calyce breviore ; staminibus paucis, 4 rpa, SpeC 1 Arbuscula; ramis és pds. Folia glabra, ovato-acula 4 {ad 7 cent. longa, 4 cent. lata), basi subæquali- -rotundata, 5-ner- | yia; nervis lateralibus 2 tenuioribus v. vix conspicuis ; apice acu- Fe minata, glabra, obseure crenata, supra dense viridia lævia, subtus 2-midio brevioribus : pedunculo pedicellisque dite prominulo-glan- dulosis. Fructus (soli noti) breviter obovoidei (ad 1 cent.) sa- brelli drupacei, 4-pyreni ; pyrenis transverse pauciseyitatis ; locellis 1-spermis; Semine compresso glabro. (Vincentia ?). Bernier, 2° env. n, 119, Vohémar, in sylvis.— Boivin, n. 2610, a Bernier comm. 24. G. glyphæoides, spec. nov. - _ Glabra; folis longiuseule (2, 3 cent.) petiolatis, elliptico- -0bo- _vatis (ad: 8 cent. longis), basi inæqui-rotundatis, ad apicem obtu- siüseulum äcuminalis, membranaceis minute crenatis, basi 3-V. de subtus pallidioribus. Flores ad axillas UE ni; P culo communi pedicellis subæquilongo. Petala | calyce bé. Stamina . Germen tomentosum, 2- ioculare; 3 stylo Le apice in ramos 4 breves recurvos subulatos diviso. ouroundava, coll. 1, n. fs E Penninervis BYN, bob. nov. nes ramis distichis toit Folia (juniora) oblongr” : lanceolata, basi rotundata, apice longe acutata crenulata; nervis 4 omuibus a basi pennatis alternis. Flores cymosi pauci (3) term nales, mox ob ns CPE evolutionem laterales; sepalis 5 crassis; petalis 0 is; stylo apice vale capir tato cotrugato: Boivin, n. 2613, Diego-Suarès Madag. bor. + Ê Le Secrétaire : MUSSAT- Suiidiora ferruginea. Flores laterales; eymis paucifloris folio # BULLETIN MENSUEL OCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU. 3 FÉVRIER 1886. Présidence de M: BAILLON. - M H. BaizLon. — Sur quelques points de l'organis or — Les fleurs femelles du N. PÉTAEMDN _k préfloraison, sauf au sommet, où ment R l'autre, Les deux intérieures alternent avec les précédentes ; leurs : bords sont amincis, et l’une d’elles enveloppe d'ordinaire l'autre Par les deux bords. Ces folioles ressemblent davantage à de Le elles sont glabres, sauf vers leur: ligne médiane 1 folioles extérieures ne les recouvrent pas. L'ovaire à qua’ Lu pariétaux, alternes avec les folioles du périanthe. nr à la paroi ovarienne par une bandelette étroite, ces placentas, renflent en coin et s’avancent les uns vers. les autres, : comme ceux : des Cucurbitacées, de manière à former .quatre loges in _ Superposées aux sépales. Ils portent les ovules, non Sur la portion _ intérieure des faces qui limitent leur épais angle dièdre, mais , toujours comme dans les Cueurbitacées, plus en dehors. Ces Oules sont d’abord bacillaires, arqués, d'autant plus jeunes qu’on élève plus haut sur les placentas. I y à un moment où Ja ses | Que forme l'ovule est bien prononcée et où l'on n'aperçoit, près ee Sommet, qu'un rudiment d’enveloppe; en. ce ce moment, ns mi ènes, de l'an anatropie. RE __— demeure Ru son sommet sortant de l'exos- e, avec la ct couronne chalets do ui forme la secon- Quant à la primine, d’une part, elle se déprime au niveau du hile pour donner insertion à un funicule conique relativement épais ; et, d'autre part, elle s’allonge graduellement par sa région chalazique, en une aile aplatie et triangulaire. Les ovules sont tous G La région stylaire est épaisse et courte dans le bouton, au mo- ent où l'ovaire est encore béant. Alors ce qu’on appelle le stig point du tout la configuration de l’âge adulte. Le style partagé en quatre lobes saillants, oppositisépales. Chaque lobe présente une fente pa, ne, et les quatre fentes raÿon- rmer une ouverture en forme de croix. On a beaucoup étudié: re ces derniers temps les phyto- sp alés de rare Ici, ils sont très développés dans le à leurs ruba me sont doubles, très curieux à nouveaux de la flore malgache. — surpris de voir récolter à Madagascar des types ondants dans des portions non éloignées de l'Afrique, comme es ahlia, Gisekia, etc. M est bien plus singulier, au premier abord, d'y rencontrer un Gyrocarpus. Et cependant, il y en à ul dans le Sud-Ouest, à Mouroundava. N'ayant vu que ses fruits, nOUS ne savons encore s’il est distinct du G. asiaticus. Ce qu'il y a d@ certain, c'est que ce genre américain se trouve dans l'Inde, mais il n’a pas encore été signalé dans les points intermédiaires à la péninsule Indienne et à la côte orientale de Madagascar. Jusqu'ici, traverser toute la largeur de File pour le trouver dans , nous ne le voyons pas non plus indiqué 4 es côte orientale de — tropicale, à Zanzibar, PE d y adès Phytüerénées à à Madagascar : Jodes et Adelanthts. Mais quoique le genre Phytocrene lui-même ait été indiqué dans il y a un type très curieux de Ph drons, mal connu encore, mais qui, par le 1 t de ses fruits, se rapproche bien plus des Phyocrent types — nous venons de Dane les Chænacées, et les du vol. II du comme famille des indiqué comme (p. 413) est une autre de ces constituent une plus, il est probable qu’il y à dite. C'est une plante de ment trop incomplète, qui porte à Nous l'avons trouvée parmi les Muséum. Nous savons seulement que pour en avoir vu les restes sur par les cicatrices de étaient pentamères, et Quant au fruit, obpyramidal, de au sommet et pourvu de cinq côtes des loges, il est loculicide, comme il Gordonia. Nous avons donc lieu de croire Gordoniées que la du fruit et de chaque côté de descendante, membraneuse dont du corps même de la que nous est très droit, à aux constructions. fl a des feuilles coriaces, glabres, penninerves et des Thylacosper- sont rapportés au Jeurs ovules, qui est “MH. BAILLON. NS à …— 406 — on trouve une différence considérable avec les-autres Caryophyl- lacées proprement dites, qui consiste dans la forme du réceplacle. Celui-ci n’est pas convexe ; et ce qu’on a décrit comme la moitié inférieure du calice (sepala 4, 5, infra medium in calycis tubum obconicum coalita) est justement un réceptacle obconique et con- cave, sur les bords duquel s’insèrent non seulement les sépales, les pétales, mais encore les étamines. Ce réceptacle est, d’ailleurs, comme celui des Rosacées, :etc., mais aussi comme celui d'un grand nombre de Paronychiées, Illécébrées, Chénopodiacées, etc., doublé d’un disque mince, qui s’épaissit, vers l’orifice récepta- culaire, en glandes parfaitement visibles, mêmesur le-sec. Au fond de la coupe réceptaculaire s’insère le gynécée. Les Thylacosper- mum sont done périgynes et sont les analogues des Scleranthus, Pollichia, etc., parmi les types à ovaire uniovulé. Pour cetle rai- _ son, nous ferons des Thylacospermum le type d'une sous-série parmi les Silénées (Lychnidées), et le groupe devrait peut-être même être élevé au rang de série. Le Thurya me paraît congénère des Thylacospermum el ne devrait former qu'une section de ce dernier genre. Il a le mème réceptacle, également décrit comme calice gamosépale ; des traces d’un même disque; même insertion du véritable calice, de la co rolle-et de l'androcée périgynes. Son gynétée est organisé et situé de même, et son fruit, ses graines, ne sont pas différents. N y a moins de différences qu'on ne pense entre les Sagina € le Colobanthus, quoique ce dernier genre ne nous paraisse PS devoir être uni au premier. On :a dit que les valves de la capsule sont opposées aux sépales dans les Colobanthus, Or les valves en question sont certainement alternisépales dans le fruit du C Bil- lardieri FENZL. Reste la différence des styles. Les lignes de débis- cence du fruit sont indiquées dans l'ovaire des Colobanthus paf des arètes saillantes qui sont superposées aux sépales, et les bran- ches stylaires répondent au sommet de ces arètes. Mais quand le fruit est mûr, ce qui reste du style-se sépare du sommet des valvé du péricarpe, et celles-ci ne correspondent nullement aux divisions stylaires. Les étamines alternisépales des Co/obanthus s’insèrent au pourtour d’un petit disque cupuliforme au fond duquel trouve le gynécée. Dans la fleur d’un Sagina tétrandre, les F k ji i | page 559). 96. Grewia triflora. — Vincentia trifloraBos.s in Book. B | Mise., 1,293, t. 62; H. maur., 44. — Vinticena. triflora STEUD., - : Lu H,762. LE” ad fl. Marou-Voaiï, sin. Rire — Boivin: — Humblot, Madag. bor: | an. G. viscosa BY, herb., nov. Là Fruticosa glabra; foliis ovato-acutis: bains, 3-nerviis; Fe bus (Vincentiæ) secundum ramulos in axilla foliorum singulorum … breviter cymosis paucis (sæpius 3) ; pedicellis brevissimis. Petala ss breviora, apice obtuse 2-loba. Germen_(Vincentiæ) s-0 _ latum; loculis incompletis 2; styli ramis 4 brevibus subulato-re- ” turvis, Cætera ut in præced. Fructus ne” esuleatus- . Boivin, n.2609, S. Maria, Diego-St F ee ice | Hotryant has: spec nov. 2 Be ste -C Aonce | atis cran multiovulatum (Vincentiæ). Folia pare serrulata v. ; cymis subintegra, subtus dense férrugineo-puberala _ foliorum v. sæpius bractearum in ram lis pa spurium ue. in axille lis subnudis alterne inser- Cætera ut in G. éri Prat, Nossibé. — Boivin, d- mé à Perl ; Præcedentibus se : e sectione diversa ob germen brève, ne = vulo adscendente. Stylus apice ulare ; locellis 4, 1-ovulatis; © es atoso crässiuseulus, ‘4-lobus- Frutex (3-metrali mis tenuibus ; . graciliter peduneulatis ; limbo ovao-auts De og subtus pallide ferrugineo, Bervio, acute:serru __—— Ne sr tobris idiot: n. 573, 657 81. 6. - Comorensis, Pe nov. æ onformis. Fructus quoque e coccis 1-4 parvis obovoideis liberis. nie (pallida) ovato-acuminata, basi ordata. Cymæ laterales pin, folio 2-midio brèviores; peduneulo us. Boivin, n. 3342, in ins. Gono, Pamanzi, Lonjani, ad mare. 32. G. amplifolia, spec. Frutex (3-metralis) os _. pallide ferrugineo-villosus v. tomentosus. Folia ampla {ad 18 cent. longa, 9 cent. lata), breviter pétiolata, € basi inæqui-cordata. dvato-v: obovato-acuminata, ser- rata coriacea crassa, supra scabrida, subtus pallidiora villosa; net s omüibus pinnatis ; inferioribus 2 paulo longioribus. Flors iles cym lo_petiolo ‘subæquilongo sub- es Sepala crassissima coriacea, valvata. Petala paulo breviorà ptica emarginata. Stamina ereberrima; antheris brevibus. ge ini in che interno paucis superpo- L ne, in sabulosis. Ne Ne er og macrophylla Bak., in Journ. Linn. Soc., XXI, 326. -* Baron, n. 2420, 2549, Centr. Madag. » 34. G. obovata J., in Ann. Mus., IV, 93, t. 49, fig. 3. Chapelier, cirea Tamatave: (herb. Juss.). _ 35. G. cuneifolia)., in Ann. Mus., IV, 90, t. 49, fig. 2. ié-Thouars (herb. Juss.). — Bernier, 1er env., n. 181 (ve nac. Afoute-poutsi). — Boivin, n. 1868, S. Maria, Le næ, spec, nov. ; magna, undique.. ferrugineo-furfuracea v. scabrelle lia brevissime (ad 1:cent.). petiolata obovata (ad 15 cent. lon - late), basi 3-nervia, apice acuminata serrulata; costulis 8; venis shui: transversis. Flores ad asile dite Ke 4. Petala 4, brex viora, Anthere Germen A bein 4-locellatum; aps ss Ovula in locellis solitaria, ee enti SIN Richard, n. 586, S. Maria. — us D. 1867,:8. Maria, Tsa- rahac, ad mare, et eult. im hort. borbon: are 38. G. grandiflora Bak., in Journ. Bot. (1882), 6. « Baron, n. 108, Woods of Western Betsileo » (h: ro ra 39. G. lanceolata BAK., in Journ. Linn. Soc., XX, 104. « Baron, n. 1530, betw.. Tankay and the east coast » ne Lu 40. G. (incendie) sie na Bak., loc: cit., 105. « Lyall, n. us , D. 273, 942 (h. v.). 1. G. asia a... MéddEe 122 Chapelier, node 42. Rn spec. nov 5 JDE LR mediocris ; truneo recto; co cortice rugos0 nigrescente. Folia ue G- -3 cent.) petiolata orbicularia-(ad 1 decim.), Se * bre- tomentosa, subtus transversis. viter acuminata, basi cordata, mere; __ _ pallida, inæqui-crenulata v. serrulata Flores axillares pauci (sæpius 1, 2) nn oi 4-00 _ alabastro obovoideo. Sepala 5, extus puberula (pilis, . alias, stel- latis). Petala paulo breviora. Germen 2-loculare; ne . ice 4lobo lobis crassiuseulis emargipatis. Ovula in mare 6, pl D brevi orbiculari inserta i _ Grevé,n. es Béapäé _ rive Mourad. Frtex ai pes pes parvis , 2,3 cen nt.)- Li biculato-ovatis, basi 5-nerviis, Jobis sente : inæqui-serratis. Rami distichi Flores. ” reviter (1 ce cent.) Stipitati sa locellis fe fertilibus 1 . … adscendens b proies > . - . Pervillé, n. + ambongo. murs — Hüdebrandt, n. 4036, Andrangoloaka. hdiathes Bax., in Journ. Linn. Soc., XX, 107. 1928, 2883, Centr. Madag. sv Huttblôt, n, 424. acutatis; nervis paucis (ad ÿ remotis, subis Flores ad folie ia upreus 4 3808, imrina, Huëgi v: lnangnann : êus x, in n Journ. Linn. Soc., XX, 107. M Andrangoloakaæ — ‘ilot itus BAR. in Jour. Linn. Soc., XX, 106. Baron, n. pe 1313) 1710, Imerina. — Parker, Andre olouka. — Hitdebrande, à à Fa Le Secrétaire : MussAT. He : LINNÉENNE DE SÉANCE DU 17 FÉVRIER 1886, Présidence de M. M. H: BAILLON. les botanistes ont remarqué, les les dentelures superposées des Noyers, sur les rendre compte de la signification de ces petites peine a priori à prendre suivi pas à a eu pris un nn si pince feuilles mr Nous d’une ou de bourgeon Noyer, enfantine que nous avons nommée pu donner à son et cela — 562 — ropeia, cüjus petala nunc perigyna et germinis loculi biovulati dicuntur. Longe in phytothecis parisiensibus specimina suppele- | k bant manca, scilicet alabastris destituta. Nune autem plantas me- | lius novimus receptaculumque florale in alabastro superne pla- : niuseulum nec concavum vidimus ; cupula enim ad imum florem : notata ad androcæi basin monadelpham attinet. Sunt sepah | quinque arcte quinqunciali-imbricata, circa fructum accrescenlia. Petalorum quoque æstivatio imbricata, Antheræ introrsæ suni, : germenque haud spurie, ut dicitur, triloculare, sed loculos in. specie altera completos vidimus; quos constanter in alabasiris suppetentibus quadriovulatos invenimus ; ovulis duplici serie ab angulo loeulorum interno descendentibus; micropyle supera. Cap- | sula bene dicitur intus fungosa. Genus Ternstræmiacearum, Sensl nostro, seriem vix anomalam sistit. Rhodoclada Bak. est sectio | = hujus generis, oyulis ultra 4. “x H. BAILLON. — Liste des plantes de Madagascar (suite de la page 560). | 6. Elæocarpus quercifolius Bak. inJourn. Linn. Soc., XX, 108. ee . Baron, n. 1954, Centr. Mad 7. E. subserratus Bak., loc. pres n, 2486. — pr n. 3564, N. Betsileo, Sirabi. 8. E, dasyandrus Ar in Journ., Linn. Soc. XX, 108. . .. 708, Cen . 9.F; re, ps noy. Arbuscula densa (4-me tralis); foliis ob \ is (ad 6 cl longis, 2 cent. latis), breviter “rest basi | auténuats, " roduntatis subæquiserratis membranaceis, utrinque 6, gs supra glabris reticulato-venosis, subtus pallidis. Flores in racernts folio paulo breviores suhierminales dispositi, parvi (ad: ee sepalis oblongis. Petala longiora, apice inæqui-dentata. Slam ad15. Diseus 10-lobus. Germen incomplete 3-loculare; Joué 3, 4-ovulatis ; stylo gracili, Hildebrandt, n..3614, ns 10. E. Humblotü, spec. n Arbor alta (40-metr.) — Folia magna (15 cent. NE Peut lata ta) ovato-acumina ta pallida ; nervis ad 6, mox in ; i-crenata, Race mi subtermi + lo: breviores; }. basi ad margines et ad ‘incrassata. — ans gracilis. Ovula in loculis 3 ne - A nbbt, n. 433, in sylv. antanait 11. E.? Richardi, spec. n dd Præcedenti, ut videtur, te at folia. longa grai tiolata et minora (in speciminibus . fructiferis solis notis ad cent. longa), inæqui-serrata. Frucius 0 liviformes (ad 2 à cent longi) laxe racemosi glaberrimi nitiduli; el fragili; uta- mine crasso. Semen 1, immalurum. — ced: U t_videtur, proximu A “Richard, n. 355, 594, Nossibé. — : Boivin, n. ms | da ; EE eh é. E. Thouarsi, spec. n Arbor alta (30-metr.) ie a œil foliis 10: (2, 3 cent.) petiolatis, oblongo-lanceolatis (ad 10 cent 3 cent. latis) remote serrato-dentatis, basi inæqualibus, ner ob - tüsiusculis, supra læte viridibus nitidis; nervis , retic venosis. Racemi ad folia supréma erebri densicomi, folio 2-midio | breviores. Flores (albi) parvi (ad + cent.); ; petalis cal ï æquilongis, apice paucidentatis. Stamina ad theris apiculati _tenuis subulatus. Germinis loculi Se" : Re Thouars, Madag: bor. (bb. Juss.): — _ ad lac. Nossibé. GS TERNSTROEMIACEE. | { 2 Gordoniaceæ. NESOGORDONIA AGUE O0ét A5 1. N. Bernieri H. Bn,in Bull. Soc. Linn. Par., 555. Bernier, n. 8, S. Maria (vernac. Afoute-ac chor@). $ Asteropeieæ | ASTEROPEIA. : - LA. nullité Dur. TR, ee vég. isl. Afr.a anstr., DST. 45: 0 bor:-0r. vern, André- _ rep dier ; mblot, n:138, ad ra oil 4 A. ere. in Ann. se. nat: sr. 4 VI, 81. — 564 — Bernier, 2e énv., n. 281, Diego-Suarès, ia sylv., Ambahinaa | — Hildebrandt, n. 3315, Vavatobé, Madag. bor.-occ 3. À, densiflora BAK., ex ra Bot. (1882); 7. Baron, n. 40, Betsileo, in mon 4. À. rhopaloides. — ses rhopaloides Bak., in Fois. Linn. Soc., XXI, 328 ages 3094, 3096, Centr. Madag. 8 Chlænacez. LEPTOLÆNA. : 4, L. multiflora Dur.-Tn,, Hist. vég. isl. Afr. austr., 41, t. 11. + DC. , Prodr., I, 521 . Dupetit-Thouars, Foulepointe, — Bojer, Foulepointe. — Ri- chard, n. 40, S. Maria; n. 674, Antongil. — Boivin, a Richard, comm. — Hildebrandt, n. 3306, Vavatobé. — Humblot, n. 349, … Nossibé. — «Forbes ». hr Bernieri, spec. nov. Fi 'ruticosus glabrescens ; ;foliis ovato-acutis (ad 4 cent.) coriactis; ! i. Flores. ?. Fructus pauei in summis ramulis spurè ( racemosi brevissime | pedicellati : cupula obconica coriacea, 5-den- ! …… tala circa capsulam ovoideam dente setosam persistens. Perianthi ! _ Staminumque inter cupulam. fructumque. vestigia. Loculi à, à à specuni, . ue 2e env., n. 365, Vohémar. — Boivin, .2537, à Be | nier com | <£ ie Bak., in Journ. Linn. Soc., XX, 96. Baron, n. 1390, Imerina i in ur 4. L. turbinata Bak., loc. cit. Baron, n. 1560, 2624, . se or. SARCOLÆNA. 1. S. grandiflora Dur. ur de cit, 40, 1.9: — Tantil | Noronx _. eit-Thouar (vernac. Toudinga, Voa sou-talafe). : rophora Due P.-Tu., loc: cit., 40. — Eriocarpus J..* …. à - Commerson, Madag. (hb. Mis. pur. Li: 3. S. multiflora D ea doc. : cit., 40, t: 10. — H. Bx | His. nr fig. 235-237 | Baron, n. 1873, Centr. Madag. 2. S. Bojeriana H. BN, in Anim, 1 177 Bojer, een LES 8. S. Grandidi telle _ disco cupulari interiora ; superi lis des- Germinis loeuli 3, incomplete in 4-ovulati; ° Limbus (2, 3 cent.) ellipticus coriaceus. Fl sessiles, sæpius solitarii; ne (ice 7: 19-de ntato. a ut valde stigmatosis (e placentis) 3, intus Grandidier, n. 62, Ambato- o-Mena-Loha- SCHIZ ZOLANA. : 4 # rosea Dur.-Tu., Hist. vég. “ist. Are 5, | Hist. des pl., IN, fig. un é. Dupetit.Thouars. — mr Jus.) 2. 8. és doc. cit. it., À Du ET lon jchard, n. 2,5. 8 Marian. 2609, ossi. 5e rrba Antongil, ne comm. is 12. —H. Ex, HE — 8. S. cauliflora Dur.-TH., loc. cit., 44. Dupetit-Thouars, Madag. bor. 4, $. exinvolucrata BAK:, in Journ. Linn. Soc., XX, 97. « Gerrard, n. 20 (1865), Madag. » (h. v. 5. S. laurina H. BN, in Bull. Soc. Linn. Par., 571, Chapelier, Madag. bor. cost. or. RHODOLÆNA. 1. R. altivola Dur.-Tu., loc. . 48, t. 13 (nec Bak.). — H. BN, in Bull. Soc: Linn. Par., — Pandora Non. Dupetit-Thouars. D. n. us Manabar 2. R. Bakeriana, E.BNin Bull. Soc. Linn, Par., S1.— R, altivola Bax., in Journ, Linn. Soc, XX, 9 Baron, n. 1060: 2173, Gentr. Mad. — Hildebrand, n. 38%, Imeripa : R. acutifolie. Bak., in Journ. Linn. Soc., XXI, 322. _ «Baron, n. 2427, Lu, centr. » (h::v.). 4 R Humbloti H. BN, in Bull. Soc. Linn. Par., 571. | —— 428 474, Antsianaka Mad. bor EREMOLÆNA 4 E. Robe H: BN, in BuZl. Soc. Linn. Par., 413. - re: n. 25, Manahar Madag. bor. . XxL00LÆNA . st x Richardi H. BN. — Scleroolæna H. BN, in Adansonià 234. _ Richard, Madag. bor. — Humblot, n. 199, Nossibé (vernat: Vaky-ntambody), < BIXACEÆ 8 Bixeæ. Bixa. 1. B. Orellana L.., Spec., 730. Humblot, n. 1410, Cho: (introd.). — Baron, n. 2301, 2335. = « Hildebrandt, n. 3401 c, Nossibé, subspont. » OxcoBa. 1.0. caprezfolia Bak., in Journ.. Linn. Soc., XXI, 320. « Baron n. 2355, Centr. Madag (h. v.). FLAC 1. F. Ramontchi LHÉR., St. n0v., 50, t. 30 Commerson. — Richar é. Bréon. — du (vern. Mi | Pocoa).— Bernier (vern. Valamouth). — - Boivin. — Hildebrandt, 2, 3081. — Humblot, n. 325. — Grevé, n: 1. Hortl us Æ, Cataphrecta RoxB. —— DCG., Prodr., I, 256. Richard, n. 305. — Pervillé, n. 900, Nossibé. _—. GuipoNi 1: G, Flames — Caire Tu, in Ann se. nat. sr. 5, IX, 328 (nec W Boivin, n. 2565, Sn. Rignÿ Mad. bor. - 2. G. elliptiea. — Casearia elliptica TuL., loc. cit., , 32. Bernier, 1° env., n. 307, Madag. bor. — « Chapelier ». 3. G. amplissima. — Casearia amplissima ee loc: ou _ Richard, n. 13, Sin. Anton 4. G. lucida: — (nent lénidé rc doc. de, 325. — Samyda lucida His. et Bos., herb. ap Tananarivo. — Baron 2. Le 3153. : €. nOV. + 4101 080 7 (fere Suregadæ bifariæ). Flores axillares floris e brevissimo cupulari. Sepala ; antheris breviler ovalis. Squa- , 1-10 Placentis parietalibus 2, pauciovü Commerson, Madag. (hb. Juss. èt os SCOLOPIA. 1. S. coriacea Tux. in Ann. sc. nat., sér. 5, IX, 336 “ge » Mayotta Comorarum, ne — Humblot, 21968, Lupia. _ 1. L. madagascariensisCLOS, in due 2 nat., sér. 4, NH, 244. _— men .1X, 384. — Mamneiz Dur-Tn. 0 — : Commerson — Dupetit- Thouars. — Richard. — Boivin, @ *S. Maria, Sasifout, Tanambo. 1 APHLOIA. 1: À. theiformis BENN., PI. jav. rar., 199, not. — À. madu- gascariensis CLOS. — Lighsfootit VAR. — maris A. Rice. — Prockia W.— Ludia LAMK. Dupetit-Thouars: — Bernier (Vern. Axoiune-hano), — Per- lé. — Boivin. — De Lastelle. — Hildebrandt, n. 3289, 3574, 3974, 3701, 4117. — Kitching. — Baron, n. 2809, 2832, 2932. — Humblot, n. 1295, Comor. 2. À. deltoides CLos, in Ann. sc. me sér. 4, VII, 269. — … Prockia deltoides Lamk, IU., t. 465, fig. = Commerson, _. (bb. Mus. par. et je ee 5 FRON) nov: Fr gen i F1 i . 4 1 . re ætate in petiolum decurrentia adnata mina æ, hypogyna; filamentis liberis inæqualibus; is . ifixis, ad margines 2-rimosis. Germen liberum, 1-loculare; | stylis liberis 3, alternisepalis ; placentis 3, parietalibus. Ovula «, adscendentia anatropa: Fructus calyce persistente aucto 3-alalo à inclusus. — Arbores plus minus tomentosæ ; foliis alternis sin- ! axillares dispositis; bracteis cymuligeris; cymulis nunc umbel css — Gen. dicat. cl. Tison de botanicis rebus hene ss . Feulnea, spec. es -Arhoren; ramis glabris “palidis: foliis obovatis {ad 10 cent. À, latis), bre ; apice rotundatis v. emar- ginatis, coriaceis ; neryis areuatis, subiue cum costa prominulis 4 tomentosis; ; inflorescentiis folio longioribus laxis ; calyce fructifer0 (ad 3 cent. Tongo) ne tomentello. Humb blot , Madag. bo toliclis us is On glabris: Cymæ corymbiformes pluri- flore. Petala alba. 0. coryrbo; ppt SE Hil es: n. 3841, Imerina. ê Biophytum. 13. O. albizzioides O. Horrm., Rel. Rutenb., IN; Pervillé, n. 519, Nossibé in madid. — Bernier, Nossibé. - Boivin, n. 2197, Nossibé, ad riv. Djbal.— . ihidobremitt, 15h Beravi int. — «Rutenberg, v. Madjunga n. Ambatondra 14. O. Mimosella, spec. nov} 7" Humilis (1, 2 decim.) ; foliissæpius 7-jugiss foliolis ovato-tre- pezoideis, apice acutiusculis ve obtusiuseulis- Le sérnque subæquales paucifloræ ; p Bernier, n. 164,.in sylv.. Tintingue ad, rupes madid. 15, O. æschynomenifolia O: Horru., loc. cit., 244: A « ra Efitra. » — Hildebrande, n. 3468, Antananarivo. . O. Chamaæcrista, speë: nov “en (ad 3 decim.); foliis-confertis; ao ad 3, | 5-juis ; - inferioribus triangularibus ; sup ’ bus, margine inferiore. “basi, acuminato; sahraqus inflorescentiæ BR si :pedpneule filiformi folüs 2-mi viore, glabro ; sepalis apieulatis; petalis mulio Jangioribus | se leis) ; : pedicello. fl i ah A oo di; ” 2e Humblot, n. 403, Anisianaka. fl 17. O. myriophylla O. HOFFM.. loc. de 243. Fa : « Rutenberg, Ivonoruzona; : » (Rev) 18, 0. nl Bax., in Jour. Linn. Soc. x, 338. rot 307 (ARE: Madag: » (B-v) 0. sessilis or: in Wall. Ca "e M: 4344 — T' KL. in Pet. Moss., Bot., t. : — An ee pod TO in Bull. Mose., XXXVI, L. 199. Chapelier, Madag. bor.-or. o Sinedri-sinedri). — Baron, 5 Centr. Madag. — n. 3270, Semberano. — , n..587, Antak 0. hs 6. ns. loc. ci 243. Hildebrandt, n. 3115, nn Msies _ bor. : 21. O. Commersoni, spec Ramosa glabra ; foliolis st jugis qui dtratis apice ro- tundatis, ab inferioribus ad superiora majoribus (superioribus ad 3 cent.) membranaceis, siceitate pallide ferrugineis; venis albidis. unculus foliis subæqualis (1 decim.) ; bracteis in globum capi- is; pedicellis rte rate 3-plo longioribus (ad 1 cent.). pr Munr sai aise, seine 2. L. betsiliense Bak., ex Pi) Sékru, (1882), 7. Baron, 1.98, West Botseo à (b. à , en nune “uneformes, Folia 1enbstllité ti ga, ,b ï longe sages apl rvis crebris nn à ie d : 7. : Péri, 5, Ma mue Lio ‘ Rami gla f cati unciferi. Foli à (tot. Tarambo se PULIO obovata “croniilais, ‘tenuiter venoss. Ps ba (ge) oh RE nr 3. H. Éee à . NOV: N Ar bor ad innovationes tenuiter du ne axillaribus parvis, ein instru s. laterale que, nunc ( Lu un contractis compositi. El ores alabastro: re ” (rufescente) puberulo.… Petala (ave) arcte. torta. Stamina 10 theris elliptico-ovatis. Styli 5, apice © Chapelier, Madag. bor. — Humblot, D. 9, Ambatmalam Indra-poutsy). ê Eryirosies: ERYTHROXYLON. 1. Æ. Boivinianum, spec. n0V- Rami rugulosi, Ramuli te tota glaberrimi. Folia lata (ad 15 cent. longa, 4 cent. lata) integerrima ) apice acutiuscula, basi longe in petiolum (1,2 cent.). subtrans subæqualibus ; calyce eupulari, 5-dentaio. Fi oblongo-ovoideus (1 à se, ns) sex Si sms. Species i insignis. : et Boivi 37E. Nes Au, ait + É bi « Madag. » (ex DC.). E. Mauritio tantum vos. 4 Æ. lanceum Bos.. in Ann. se. nat. sér. > avi RSR 0ec: » ar on nov. Lignesum glaberrimum. Folia vix @ 3 mill.) petits, an | Hios-lancestita - (ad' 4 decim. longa, 3 cent. lata), basi acutata, a, reticulato venosa, . pallidiosa ferru: acuminatis Te qe membranaceis, in sicco -venosis (ad 8'cent. longis); stipulis in lineas Flores bièviter (ad t cent pedicellati, ex 1 6; calycé à ad mediüm 5-f 8-fido. se ircé DES Stamina ad [L'une in oliis ep off trà cent L le l ; bäsi lo) issus acutatis coriaceis glabris penni- | Flores : in vamis! “Holio desti i chu SÉANCE DU 2 JUN 1886 Présidence de M. BAILLON. » ; M. H. BAILLON. — Sur la syriétrie des anürôcées méiost! et du disque des Caryophyllacées. — On eonnaît les reclie dé 3. Gay sur la symétrie de l'androcée des Holosteum (Ann. — _. IV. 23). Pour lui, il n'y & jamais: d'étamiies super” x sépales intéri ne H y a des pieds | étamines aliérmi* — 602 — mines et les pétales fussent les deux portions superposées d’un même appendice ? Dans l’Anychia dichotoma aussi, les deux éta- mines sont superposées à deux sépales intérieurs. Dans les Gym- nocarpos, les languettes alternisépales, subulées, qu'on décrit comme des staminodes, pourraient bien être des pétales. Nous savons ce qu'il faut penser des appéndices similaires du Corri- giola. Comme la fleur des Scleranthus est souvent réduite à deux étamines, elles sont dans ce cas superposées aux sépales inté- , rieurs, et les carpelles sont alors alternes avec les étamines. Nous pouvons, au sujet de l’androcée, dire quelques mots de la situation des glandes du disque et, par suite, de l'insertion et dela forme du réceptacle, car il y a dans ce groupe tous les modes d’in- sertion possible, et cela dans les séries les plus naturelles. {ci en- core les principes de la classification.de Jussieu ne peuvent se.SOu- tenir. La coupe réceptaculaire d’un Po//ichia est finalement aussi profonde que celle de certaines Roses, et de même celle d’un Scle- ranthus. Dans le Corrigiola, le périanthe et l’androcée s’insèrent . au niveau du milieu de la hauteur de l'ovaire. Dans le Sceroce- Phalus arabicus, l'ovaire est de ceux qu’on appelle adhérents. - Paus le Gymnocarpos, les élamines sont périgynes et insérées en - dehors d'un disque qui tapisse le tube réceptaculaire et a des bords minces et sinueux. Il y a aussi un disque à bords sinueux en dedans du réceptacle obeonique du Sipkonychia. Dans le Polycar- Don Bivonæ, le réceptacle est ane coupe peu profonde, et le disque la déborde sous forme de cinq gros lobes glanduleux- charnus, coupés droit, superposés aux pétales. Dans le Polycarpea Teneriffæ, les étamines s'insèrent au pourtour d’une petite eupule use et sont, par conséquent, légèrement périgynes. Dans le Cerastium arvense et beaucoup d’autres, les bases des grandes élamines sont gonflées en une sorte de disque. Dans le Malachium aquaticum, la base des étamines alternipétales est aussi accom- pagnée d'une glande un peu saillänte en dehors. Les Lepirodiclis ont aussi des grandes étamines à filet inférieurement dilaté et glanduleux. Je conçois qu’on place ces plantes parmi les Arenaria; mais je dois dire qu'elles en difièrent cependant plus, notamment "Par le gynécée, que les Arenaria ne diffèrent des Cerastium, Stel- en êle., et je crois bien:que les Séellaria, par exemple, nes0nt a ns ion des Cerastium. Tout est de convention oppositisépales renflées-glanduleuses à la base. Les n'ont en général que cinq glandes jaunes, alternes avec les filets dilatés des cinq grandes étamines. Dons le pre rire ‘base de l’androcée se dilate dix lobes verts dont les plus gros répondent rs étamines. Dans les Lychnidées, c’est un.entrenœud du réceplacle qui généralement devient plus ou moins glanduleux à à la surface; conséquence de sa configuration. spéciale. Mais dans le Tunica prolifera (dont nous ferons un Dianthus); il ÿ ,.en dehor pied court de l'ovaire, un disque cupuliforme jaune, ré dehors des bords duquel sont portés ee pétales et Dans le Velezia rigida (qui est Das ah la corolle et l’androcée sont unis à la base | en une petite cupule jaune épaissie, On comprend bien d'ailleurs que la plupart de ces pi faits aient échappé aux botanistes q ui n’observaient pe plantes fraîches. san M. H. BAILLON, — D ue forale. Fe ciénge _ genre n’est pas généralement admis. aujourd'hui. Le caractère styles alternes avec les sépales, in indiqués par Fenzl, est consi Ë par d’autres comme n'ayant guère de valeur : « character etiam in vivo observandus » (B. H., Gen., 1, 149). S'il existe, : cependant, on conviendra qu’il révèle que Oran Pen D. nie est reel situation des styles : les cinq carpelles nai naissent en face des pétales, el les cinq: styles leur sont . Par suite, les cloisons ovariennes, | angles saillants de l'ovaire, sont. altenipéta ougtemps les de l'ovaire, il L cing trous qui alternent avec LE en déxtrorsum gauche du pétale qui est les panneaux de déhiscence On connaît les caractères du calice : ilest e très bonne heure, dans la circulaire, placé plus bas que sommet du funieule. F en des autres et des Viscaria que des Zychnis proprement dits. type, les loges ovariérinés sont superposées aux et cela à tout âge. De même, dans l’Agrostemma le L. coronariæ, le Viscaria les petites étarnines sont plus où Decaisne, dans ses diagrammes petites étamines en face _ des fleurs à cinq étamines certain nombre diplostémoné s'arrête plus où Les observations de M. Oliver cette Neuf où ” La ds Hantes de Madagascar ue dela ds ok 231,883 #e 409. n. 183, Nossibé. XX, 110. Soc, XXI, 327. | Soe., XX, 109 «Bo ds E.] ane spée. 0 Frutex (?) gl mulis dis ions Folia viter elliptica 63: résat: } remoie penninnervia, subtus paca fer: ruginea. Petioli breves ( 4-1 cent.) semi semicylindrici Stipulæ caducæ. Flores ini: eymas supraraxillares dis “pedi- Boivin, n 2630, ad sin. de Rigny. 16. E. Richardianum, spec. nov Arbuscula glabra; ramis casses F Foi breviter ‘obovata reflexo, basi , Sul (ad 6 cent. longa, 4 cent: in petiolum brevem ee cent.) 1ETTUS BEA bris ae Flores in sumimis ramulis aie subum- _ bellati; pedicellis gracilibus petiolo &plo Tongioribus; ‘angulato- _ süléatis. Petala apice incurva | relusa. demum elongata. _ Styli libéri multo broviores ‘ia pue sp certe affinis. RAP Rithard, n. 64, élroi vohiérars an : Boivin, Port Lewen, in costa insulisque VA vidn. entiere gs ii vont ) natinlat - _. membranacea, dite reticulato-venosa, subtus pallida. ligno supra axillas v, ad basin innovationum orti; sta- . minum filamentis urceolo dentato intus tue. Fructus oblongo- is ie (42 + cent, re glabri (rubri). - Pervillé 701, Nossibé. — Boivin, n. 2161, Nossibé. 19.-E. myrti Lies. Bos., in Ann. sc. nat, sér, 9, -XNHI, 185: 9jer, prov: Emirna, in rup. mont. Antoungoun. — Parker, n. 9. — Baron, n: 314, 353; 1966, 2093, 2791, 3020, 3172. . E. discolor bo, loc. cit., 184. . Bojer, in rup. apric. mont. Antoungoun. ‘ 21. E. bucifolium Lamx, Dict., 11,394, — Cv, Diss., NII, t. 231, ga Liz ÿ Madagscaria tb. Mus. par, et Juss. ) De spec. n a À s inserta; antheris subor- basi si per mox in ramos elongatos graciles capitellaios ire Kruetus, Dr agree “3 Ha Flacourt, n. ss AR L= Bojer, cire T anarivo. — Hildebrandt, ne 3819, Amerinas— Grandidiér, mi 60) Aimé L Mena-Loha. n° LP. sait opt 1 Frutescens (an scandens ?) gabra; lis is Tancsolatis qi 9 cent. 7 _ longis, 3 cent. latis) nérvis valde _ obliquis. Flores axillares racémosi pauci {ad 1 cent: dore}; alis _ ovato-acutis, cirea fructum accretis (1 ? cent: dongis); sepali is _ cæteris minutis linearibus. Capsüla (1 bad longa) val _obcordata ala marginali undique cincta, Semen _—— _ : tomentosum ; amplo 3-lobo. è andt, n. 3359 a, Ambobilsi, à in colibus ue P. ares ©. HorFm. et HILD., Sert., i Ambo s 4. P. pilosa BAK., in Journ. dDish: Se. Axis « Baron, n. 939, Centr. Madag. » (h: vin NE pe Sa DC., Proûr: 1, 326. — 0 nor Rd. Rut., IV, 23! . ro dr Ikiopä-Ufer: » (h- vi): sul 6. P. hyssopifolia Bos., loc. cit, 95. ren Bojer, ad sin. Bombetok, dois: occ.; Comor. es 7. P. Grandidieri, spec.nov. 4j 6070 _ Lignosa ramosa puberula, ranis albi _ (14 cent. longa, 2, 3 mill. lata) erassiuseula, aitenuata, apice obtusa v. sæpius DU breves (vix no i. Flo ais PP s. ME mina fertilia si loculique 2 ir the Grandidier, n. 70, Ana Men-La. rte Fe …. Frutex do DE, junioribus sp Folia : | lineari-oblonga (ad 2 : cent. longa, + cent. Jata), apice rotundato brevissime mubron a basi in petiolum brevem (z cent.) longe | angustata, Flores (rubescentes) majusculi (fere 1 cent.) ad medios ramulos laterales ibique subsolitarit v. sæpius in racemos breves : Po Éeriane pédicellisque subi ; : saime acuminatis. 9. P. emirnens nul, in dons . E XX, go. Baron, n.. 12193, Centr. Madag, » (h. v.). R : nb = » 1) à ne Nogeneetuis 0. Eos à Joe. cit., 2404 ‘ « D im : rase wachsend, and d. Küste emilie ». sbiren — Baron, n. 946, : 3165, 4. À . leptoclada Du. in dns. se. nat. sér. 2, XX; 96. Bojer, Madag, cost..or.; Comor, » (h. v.). . osa : fois Jinearibus (ad ressum haud v. wix emarginatum. Semina - a gone) man sa. Spec. P; micranthæ. aff., at € ra Perianthii foliolis RER fructu magis com- sensé P. ne spee. nov: 2 simplex Cumeatis, brevissime petio 15; è 3 atis. Flores (rosei) in racemos terminales et laterales paulo ee densosque, dispositi; atis obovatis; feuctu valde compresso nn se arenarie W. affnis. Adspeclus SÉANCE DU 7 JUILLET 1886; Présidence de ; M. M. H. BaAILLON, — — La première de sous le nom de nous sont pas c’est un bel et lancéolées, Son tronc. C’est térêt. Elles et valvaires. du pédoneule. est foi dans la | vera dci dans le fruit! qui est. une castle globuleuse, ac com= pagnée à sa base du calice, à péricarpe mince, et déhiscente à partir du sommet en valves triangulaires. Une fois la déhiscence ; opérée, vs graines se montrent, en petit nombre, réunies en une. sphère commune, grâce à un. duvet abondant qui les recouvre. Leur au longitudinale. est PRE et laisse apercevoir un nt albumen bilamellé, dont 1 a cavité donne place à un embryon allongé, la radicule dire et les cotylédons ovales, minces, appliqués exactement l’un contre l’autre. Si cette plante appartient, .eomme il semble, aux Tiliacées, nous avons sous les yeux un type de cette famille, généralement hypogyne, marquable par la légère périgynie de son périanthe et de son an- drocée. Voici maintenant un autre genre qui paraît devoir se rap Un groupe d'ordinaire périgyne et qui se distingue, au par une hypogynie aussi nette que possible. | Thollonia, en l'honneur d'un des membres de l’'ex- .inté plante ligneuse qui a des fleurs en neue), plus courtes que les feuilles si Ces fleurs ont un gynécée de avec un ovaire we üniloculairé, cenda ventrale, et nu d'un style FAN excentrique, Ca incurvé dans le bouton. Mais cet ovaire occupe le sommet d'un réceptacle convexe et a sa base entourée d’un disque bypor gyne. Le périanthe infère se compose d’un court calice gamosé- pale, épais, velu, à cinq dents profondes, et d’une corolle bien Plus longue, valvaire. Les pétales sont allongés, assez épais, de beaucoup lecalice; et le milieu environ de leur fa un épais bouquet de poils qui viennent, dans le Pliquer contre la portion supérieure de l'ovaire. L'an” ; formées infléchi et d'une anthère introrse , versatile, oculaire, Ce genre appartient-il aux Rosacées ? Je n° affirmer; et cependant, s'il en était ainsi, . : Nous avons, dans l'Histoire des plantes (Vin, {section Euparopsia pour les.espèces du genre ER dont dont le feuillage et.le port sont tout à fait ceux des Smeathmannia et qui ont des fleurs axillaires. Dans le P. (Paropsianthe) Braz- zeana, récolté au poste de Ganciù par M. Jacques de Brazza, en juin 1884, les feuilles elliptiques-lancéolées, aiguës aux deu ame régulièrement serrées, couvertes d’un tomentuin fauve, appartient à la même section et ne diffère de celle-ci que caractères de détail. Les cinq Himines sont il l'ovaire-est surmonté de trois at stigmatifère se dilate en une masse anthériforme obeordée. Il y aussi une’ collerette velue; à dents profondes et qui, en certains nous n'avons que des fragments, rappelle beaucoup ce br l’Hounea. Par les caractères de végétation, les deux Parops nu que nous connaissons rappellent beaucoup certaines Samy lées, par les mêmes traits d'organisation ils justifient davantage enc l'union que nous avons nécessairement adrhise dés deux Paropsia et Smeathmannia. Nous devons encore à cette exploration la connaissance dutype | pentamère et diplostémoné des ne. lesquelles sont d'ordi- nombre indéfini. Ce proto {ype est en même témps. celui des Grewiées, car la fleur penta= mère a des sépales étroits et allongés qui sont pourvus à leur base d’une écaille dilatée et aplatie, se moulant, comme celle des _ Grewia, sur un même nombre de facettes du réceptacle. En nom- | mant cette plante Pentadiplandra Brazzeana, j'hésite seulement sie mn en faire on genre à part ou une fleurs sont d’ailleurs uni= implanté sur ‘une dilatation discifère. du étaptoble/é était rédu: un ovaire stérile, à à trois, quatre ou cinq loges, surmonté d'un ru _diment de style épais et tronqué. Cependant les loges ovariennes _renfermaient, cà et là, des ovules, et quoique rudimentaires, i étaient er sur deux séries . et en nombre indéfini _ Sur deux Oléacées du Yun-nan, — Delay ya rencontré dans les hautes montagnes du Yun-nan eux Oléacées ap nt aux genres Syringa et Osmanthuset présentant, l'une et l’autre, des particularités qui semblent néces- siter Aer d'une section nouvelle dans chacun de ces # à. ü _ nd, ‘avant la Aéiseenes, semblab fleurs sont d’ailleurs construites Ê bl par delone ment du tube de. sa ‘corolle,. qui atteint dans certaines fleurs JüSqu à 15 mill. de longueur, en s’évasant un peu vers lesommet. ng a déjà trouvé dans le Sikkim, et Grifith. avait observé avant lui dans le suavis one de ses feuilles. et. par la brièveté du tube de la corole a passe guère 5 mil. miers préfloraison imbriquée de la corolle.. Je donne ici brièvement la caractéristique di deux sections des deux espèces proposées. STRING. AMOR Hi Sectio : Sarcocarpion (Sarcocarpon BL. est rues synon.). Fructus drupaceus, mesocarpio rupto loculicide dehiscens ; loculis valde inæqualibus : altero casso, ovulis abortientibus ; altero rite tralis, ex toto glaber, ramosus, rami cellosis; folia breviter petiolata,_limbo ou pol de _ coriaceo, late ovato vel suborbieulato, i integerrimo, margine revo= “luto; cymæ paucifloræ, secus ramos patentes paniculam termina- lem pyramidatam efficientes; pedicelli inæquilongi crassi ; calyx cbr tE a ; corolla alba tu ; capsula drupacea, 1915 mill. longa, ee à maturitate cærulescens, © ovata, fo vens. Yun-nan, in montibus. supra Tapintze, al. à (2500 ; Fi Delavay. Sectio : Siphosmanth: filamentis longioribus, dorso probabiliter duæ, altera layensi.. . inde, nigro-cærulea É, montibus prope Lan-kong, alt. 2800m, # a . re +. EUPHORBIA. com : res (vernac. Ch: Re — Büldebrandt . — Humblot, n. 157, Madag. bor.; n. 1095, — Boiss., Prodr., n. 49. æmoides DENNST. — Êr pur- : n. 4062 Imérin sl Madig, # © . . E. paroi L, H. ‘Gi, 98. — Boiss., Prodrs n. 51. … Rice p ( w}> : s. E. go Fi ind., 2. — Doise. Pr Burmanniana 3. Ga: + Gay, ue csnar. 1, 32 n. 3368, got. — Hire æt Dot berg, Maevasamba. » 6. E. trichophylla as dipl. Linn: Soc. & Baron, n. 1803; Centr. Madag: (h: v.): : 7. E. prostrata Ait:, H.iKew., Al, 139, — Boiss., -n. 158. — E. cailit litrichoides K, — E. EPA - Hildebr. sg à siles.. Capsula glabra; ni rio, Grandidier, n. 71, se es inter Manoumbe et . roundava. v. rarius Me cymis eglandulosus; laciniis 5, a re acutis ciliatis, Germen. sessile. PRIOR Fr m defectum conspicua.… ay Hildebrandt, n. 3453, Betsiboka. n. 288. — E. mulagétesr tnt Commerson, Madag. — Boivin, n. 18825, S. Maria, in sn sub Ankarène (vernac. | Bé-tangham). 12. E. leuconeura Boiss., Prodr., ET. Richard, Madag. bor. _… ge ol. € 13. E. Thouarsiana H. BN — I, 140. — Boiss., r., n.285. dé . TI hi x RE or in cacuin. oué. nt. 4 -15. E. physoclada Boss: Cent, Fph 3 94: à Prod n. 284. Boivin, Mayotta Comor.; Madag. lit 16. E. Boivini Boiss., Prodr ou. a n. 2175*, Nossibé, in — Loucoubé; n, 18824, 8 inE; _. Ér périanthii 4, 5, suborbicularibus breviter el qu ti pitatis. Bracteæ mn e ro eoïigesta lineari-lancoolata a 8 ) membranacea. Flores ad dichotomias v. ; Calyce late obeonico glabro. Glan- late ovatæ planæ inter se ne Bracteolæ floris ovatæ EP : 7%. BULLETIN MENSUEL SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARS # SÉANCE DU 4 AOÛT 1886. Présidence de M. BAILLON. M. H. BaiLLoN. — Expériences sur la nutation des Pavots. — Dans un Papaver tel que les P. somniferum, Rhæas,ete., les fleurs : jeunes ont un pédonceule rectiligne et dressé. Avec l’âge, la fleur s'incline graduellement en bas et le pédoneule se courbe. Ce n’est pas un effet seulement du poids du bouton. On peut soutenir celui- ci, essayer de le maintenir dressé à l’aide de liens, de ligatures ; il finit toujours par retourner à la direction renversée, Le pédon- cule arqué est, d’ailleurs, rigide et ne se laisse pas redresser par une traction quelconque. Notons que les forces cosmiques am= biantes ne se modifient pas entre le premier état où le pédoneule est rectiligne et le second où ce pédoncule est arqué ; la plante est sollicitée par les mêmes influences dans les deux états, et la cour- bure se produit dans des directions très diverses par rapport aux points cardinaux. Nous sommes donc porté à attribuer ce change- ment de direction à une action des phytoblastes de la colonie, en rapport avec les besoins particuliers de l’évolution florale à telle ou telle période. Le bouton grandit jusqu’à sa taille maximum sans cesser de (our- ner son sommet vers le sol. Dans la journée qui précède son épanouissement, il se redresse rapidement : quelques heures au boutons dont le pédoncule a repris la direction verticale dans une journée donnée, seront épanouis le lendemain de bonne heure. Le pédoneule vertical est, d’ailleurs, rigide. Vers quelque point qu'on abaisse le sommet du bouton, ce sommet est reporté en haut avec 1 = OR — M. élasticité dès qu'on l’abandonne à lui-même. Ce fait mérite d’être noté; car, en général, quand un axe, une vrille, etc., sont devenus rigides avec une courbe quelconque, la rigidité acquise ne peut point disparaître. Le pédoncule d’un Pavot, rigide dans la position arquée, se redresse cependant, perd par conséquent cette rigidité et devient de nouveau rigide dans la direction verticale. Puisque le bouton, pour s'épanouir, doit avoir son sommet di- rigé en haut, nous nous sommes demandé si l’on ne pourrait pas retarder indéfiniment l'épanouissement en forçant le bouton à . demeurer la tête en bas. Nous avons arqué de force les pédoncules, qui, le soir, avaient pris la direction reetiligne et devaient s’épa- nouir le lendemain. A l’aide de poids, de ligatures très variées, nous leur avons maintenu de force le sommet du côté du sol. Rien n’y fait. En un temps quelquefois très court (il a souvent fallu moins d’une heure), le pédoncule, par des torsions très diverses, trouve toujours le moyen de se redresser, et le lendemain matin, le bouton qui à retourné son sommet vers le zénith, trouve le moyen de s'épanouir. - Nous avons fait de nombreuses expériences en sens invers, Alors qu'un bouton, arrivé en apparence à son maximum de déve- . loppement, dirige encore son sommet du côté du sol, ne peut-on pas, en faisant disparaître de force la courbure de son pédoncule, ‘en maintenant celui-ci dans la direction rectiligne, forcer la fleur à s’épanouir ? En aucune façon : le pédoncule se recourbe toujours d’une façon très compliquée quelquefois, pour reporter vers la terre le sommet du bouton, et l’épanouissement n’a pas lieu. Il ya encore ici une remarque très singulière à faire. Quand on ‘a, par des moyens artificiels, soit pour empêcher une fleur de s'é- panouir, soit pour la déterminer à s'épanouir avant le temps voulu, provoqué dans le pédoneule la formation de courbures tout à fait anormales et parfois des plus bizarres, ces courbures prennent une rigidité qui ne saurait s’effacer, tandis que, comme nous l'avons we, la courbure du bouton qui s'incline dans la période qui Pré cède l’anthèse, s’efface d'elle-même la veille de l'épanouissement. Puisque, nous l'avons vu, rien n’a varié dans l’action et la direction . des forces cosmiques, on ne peut s'empêcher de songer à quelqu chose qui, alors qu’il s’agit d’une colonie de phytozoaires, bien prendre le nom d’instinct. Fe SR [ cé #, 2 ù À ‘Océan l’organogénie du Salicornia herbacea; et comme je suis ou même résultat, je n’ai guère de doutes sur la Re ou se florale de ce type. Sur l'axe général de l'inflo- on ane rent les inflorescences partielles qui sont de vraies Din : et triflores. Il y a une fleur dans l’aisselle de [a el dede ' " courte que tout le monde connaît; mais il ÿ a ne ne latérales qu'on a souvent passées SOUS si- Des < ses sont peu élevées à l'âge adulte, et qui ont cha- ds er aisselle une fleur de deuxième génération. On a dé- bei plis sex des fleurs à 4 sépales, dont deux latéraux; mais as . le périanthe est dès le début trimère. En pareil lesbe É os es PRRAUUE parfaitement libres et le demeurent long- | ist de à qu use membrane commune ne les soulève tardive- dinde u : premier né est postérieur, et il enveloppe les autres nb Ni on. Ceux-ci sont antéro-latéraux, 5€ montrent lun dope Ris sont longtemps beaucoup plus courts que le posté- ec : pales des fleurs latérales de la cyme Se comportent net ux de la fleur médiane. La fleur type a deux étamines, va l’autre postérieure. Mais dans les fleurs triméres, Ds ent d’une des deux étamines es ui Sans ne se montre est la postérieure. Quant au gynécée, ibmest ei ee représenté au centre de la fleur que par Sap0” a à Pre est-à-dire par le sommet du réceptacle floral: un me régulier et lisse, qui longtemps ne porte aucune trace de la res appendiculaire de l’ovaire. Celle-ci est un anneau qui res- e à celui de certaines Primulacées (Samolus) et Santalacées (Thesium), parfaitement égal et continu sur tout son pourtour et qui figure, tout en bas du pistil, comme un plissement circulaire de la substance de l'axe. C’est le 870$ dome central qui, par une kr de modifications de forme qu'on connaît dans tani d’autres Chénopodiacées, devient graduellement l'ovule eampylotrope, ressé ét funiculé des Salicornes ; et i Yation sincère de cette évolution à céux raient tentés d'admettre une origine foliaire à l'ovule. Le micro- pyle ovulaire, finalement dirigé en bas, après puis latéral (à un moment où Plumbaginée), est pourvu d'un sgument. La formation © l'extérieur n’est pas encore complète qu'on t congénital, et la seule mander l'obser-. 619 si intéressante à tant d’égards, présente dans ce type (dédié à son roi, allié de notre pays), rattaché à la fois à quatre ou cinq groupes naturels, un lien curieux entre des familles dont quelques-unes sont actuellement placées loin les unes des autres. Le Makokoa congolana est « un arbre de 7 à 8 mètres de haut, très joli, à fleurs blanches », observé par M. Thollon (n. 343) dans l’Ogôoué. Ces très petites fleurs sont ou solitaires, ou plus ordinairement dis+ posées en courtes cymes pauciflores dans l’aisselle des feuilles. Le réceptacle floral est convexe et il porte un périanthe formé de 4sé- pales libres, triangulaires, dont les bords sont coupés droit et val vaires, où çà et là obliquement atténués sur les bords et par suite imbriqués. À chacun de ces sépales se superpose une paire de lan guettes ciliées, subspathulées, analogues à celles que l'on observe dans les Guidonia. Parfois une seule de ces languettes se substitue à une paire. L’androcée est également hypogÿne; il est formé de deux verticilles d’étamines, superposées quatre aux sépales et quatre à leurs intervalles. Ces dernières peuvent être grêles et (?) stériles. Mais le plus souvent les huit étamines ont un filet dilaté MH. BAILLON. — Sur le genre Makokoa. — La flore du Congo, | à me à la base, cilié, subulé en haut, et une anthère dorsifixe, insérée tout près de sa base, introrse et déhiscente par deux fentes longi- tudinales rapprochées de ses bords. Ces étamines se trouvent, par ndre à l'intervalle suite de ce que nous venons de dire, correspo des languettes. L'ovaire supère est surmonté d’un style grêle et allongé, terminé par une tête stigmatifère. Il ést creusé de loges oppositisépales, et chacune d'elles ren an > descendant, anatrope, à micropyle supérieur ét extérieur. Le fruit n’est malheureusement pas connu. Que l'on se figure maintenant un petit arbre à feuilles courtement pétiolées, alternes, oblongues et obovales-lancéolées, acuminées, assez épaisses, glabres, penni- nerves, pâles en dessous et très finement ponctuées, avec les in- florescences que l’on sait, et l'on ne pourra s’empècher de penser aux Samydées, c'est-à-dire aux Bixacées, dont elles forment, à notre sens, une série. Mais dans ces plantes, l'ovaire est unilocu- laire, à placentas pariétaux pluriovulés ; et ici nous avons Un ovaire à cloisons complètes, à placentation axile et à logés uniovu- lées. Nous sommes par là ramenés. aux Tiliacées et aux Terns- trœmiacées, suivant que a fleur observée nous présente une pré- floraison valvaire ou imbriquée du calice. Mais ici encore se pré- sente l’unique ovule qui est descendant dans chaque loge et qui a la direction de celui des Euphorbiacées. Seulement, la fleur est ici hermaphrodite {ce qui ne serait pas pour nous une bien grave ob- jection et nous ferait songer aux Dichapétalées), et l’ovule ne nous à pas paru coiffé d'un obturateur. En suspendant donc pour le mo- ment notre jugement sur la place exacte à donner à ce genre, son- _geons qu’il serait anormal dans tous ceux des groupes naturels auxquels on pourrait l’attribuer et attendons que son fruit et sa graine soient connus pour asseoir une opinion qui sera peut-être définitive. M. H. BAILLON. — L’anthère des Polyenemum. — Nos plantes indigènes les plus communes sont souvent les moins bien connues. Presque tous les classiques s’accordent à donner aux Polycnemum des anthères biloculaires. Nees les figure telles et les indique comme . subcordées. Moquin-Tandon les donne, dans le Prodromus, comme . biloculares, oblongiusculæ. Dans le Genera de Bentham et Hooker _(, 58), elles sont dites didymes. Boissier, dans son Flora orien- talis (L, 995), dit : antheræ biloculares, comme avait dit Endlicher _ (Gen., n. 1960). Decaisne surenchérit encore : plaçant les Poly- chemum parmi les Amarantacées (Tr. gén., 450), il divise celles- ci en tribus d’après le nombre des loges de Panthère, et il range le genre dans une tribu à anthères biloculaires et non dans celle des tribus qui est caractérisée par des anthères uniloculaires. ll est à remarquer que si le Po/ycnemum est placé dans les Chéno- podiacées, il est le seul genre de cette famille qui n'ait pas l'an thère biloculaire; à moins qu'on ne fasse une place aux Amaran- tacées parmi les Chénopodiacées ; ce qui nous paraît indispensable. D'ailleurs, les Hemichroa vont très bien avec les Po/yenemum, €t ils peuvent avoir des anthères didymes. Dans les _Polyenemum de } noke flore, les anthères, étroites-allongées, dorsifixes, de couleur rouge foncé, n’ont qu'une loge et ne s'ouvrent suivant leur ligne médiane que par une fente longitudinale. Nous devons ajouter quê les étamines qui persistent quand il n’y en a que deux ou tr ! celles qui se superposent aux sépales 1, 2 et 3. BALLON. — Sur lorganogénie florale des Salicornts. — | des lois, dépuis vingt-cinq ans, étudié sur nos côles de EE ee ER © 07 VENUE 621 . vraie organisation florale de ce type. Sur l'axe général de l’inflo- rescence se montrent les inflorescences partielles qui sont de vraies cymes bipares et triflores. Il y a une fleur dans l’aisselle de la bractée large et courte que tout le monde connait ; mais il ya aussi deux bractéoles latérales qu’on a souvent passées sous si- lence, vu qu’elles sont peu élevées à l’âge adulte, et qui ont cha= eune dans leur aisselle une fleur de deuxième génération. On à dé- crit avec raison des fleurs à 4 sépales, dont deux latéraux; mais bien plus souvent le périanthe est dès le début trimère. En pareil . cas, les sépales naissent parfaitement libres et le demeurent long- temps, avant qu’une membrane commune ne les soulève tardive- ment tous. Le premier né est postérieur, et il enveloppe les autres dans le bouton. Ceux-ci sont antéro-latéraux, se montrent un après l’autre et sont longtemps beaucoup plus courts que le posté- rieur, Les sépales des fleurs latérales de la cyme se comportent comme ceux de la fleur médiane. La fleur type à deux étamines, l'une antérieure, l’autre postérieure. Mais dans les fleurs trimères, l'avortement d’une des deux étamines est congénital, et la seule étamine qui se montre est la postérieure. Quant au gynécée, iln'est pendant longtemps représenté au centre de la fleur que par sapor- Ï est-à-dire par 1 tion axile, c dôme régulier et lisse, qui longtemps ne porte aucune trace de la portion appendiculaire de l'ovaire. Celle-ci est un semble à celui de certaines Primulacées (Samolus) et Santalacées (Thesium), parfaitement égal et continu Sur tout son pourtour et qui figure, tout en bas du pistil, comme un plissement circulaire de la substance de l’axé. C'est le gros dôme central qui, par une suite de modifications de forme qu’on connaît dans tant d’autres Chénopodiacées, devient graduellement Vovule campylotrope, dressé ét funiculé des Salicor vation sincère de cette évolution à céux qui dans celle plante se- raient tentés d'admettre une origine foliaire à l'ovule. Le miero- pyle ovulaire, finalement dirigé en bas, après avoir été supérieur, puis latéral (à un moment où lovule est tout à fait celui 4 une Plumbaginée), est pourvu d’un double tégument. La formation de l'extérieur n’est pas encore complète qu'on voit déjà sur 58 région l'Océan l'organogénie du Salicornia herbacen; et comme je suis toujours arrivé au même résultat, je n'ai guère de doutes sur la nes ; et il faut recommander l'obser-. — 1699 k E.- Æ parence:si particulière. i donneront à la surface séminale une ap- M. H. BAILLON. — Sur les Psilostachys de Zanzibar. — Nous connaissons de ce genre trois espèces, nouvelles à ce qu'il nous semble, et qui font partie des collections de Boivin. Elles étaient, on peut dire, égarées au Muséum parmi les Caryophyllacées indé- terminées ; et ce fait n’est pas sans importance quand il s’agit de distinguer de cette dernière famille les Chénopodiacées, en y com- prenant les Amarantées. Le port, les feuilles opposées, etc., peu- æni, en effet, dans ce genre, présenter tout à fait les caractères de certaines Cérastiées. Nous définirons d’abord un LP. Boiviniana, ui à les inflorescences, terminales et axillaires, mais ramifées, attribuées jusqu'ici à ce groupe. Les axes sont capillaires, et les feuilles, courtement pétiolées, fort distantes, sont ovales-cordées, _ Couvertes en dessous d’un duvet soyeux et portant des nervures primaires obliques bien prononcées. Les axes de l’'inflorescence sont à peu près égaux aux entre-nœuds des branches. Dans le P, flipes, qui se rapproche quelque peu des Digera par le port et Auires caractères, les feuilles sont à peu près les mêmes, bien plus _Srandes, très soyeuses aussi en dessous, avec de courts pétioles _ Soyeux ; mais les inflorescences sont axillaires, et leur axe capil- laire, à peu près aussi long que les feuilles axillantes, n’est pas ramifié, Nous avons donc ici des épis simples, avec fleurs bibrac- téolées et sépales nettement imbriqués. Le P. nervulos, qui n'esl _ pas de Zauzibar, mais probablement de Mombaza, est l'espèce qui rappelle le plus certaines Caryophyllées, Ses axes dichotomes sont Presque ligneux, et ses feuilles, qui ne dépassent pas deux centi- re Sueur, sont sensiblement sessiles. Elles sont abon- chargées de duvet soyeux, de même que leurs bourgeons axillaires et une portion des. entre-nœuds. Le limbe est encore ici - Cordé, acuminé, tout chargé de poils au milieu desquels se des- Sinent une dizaine de nervures secondaires, parallèles et très rap- | proéminentes. Les inflorescences sont des épis courts, » que les feuilles axillantes. Ici, comme dans les espèces pré- le sommet stigmatifère du style est capitellé; l'ovule s'is- et d'un. funicule grêle qui s'élève du plancher de le É loge, les anthères sont Hloenisires et introrses, et unis en cupule à leur base dans une faible étendue. M. H. BAILLON. — Liste des plantes de Mes (suite de la page 616). 19. Euphorbia Commersonii, spec. nov. — E. spathulata hb. Commers., nec Lamx. Clébia: ramis pallidis ad apicem elavato-inflatis (fere ut in E. Physoclada). Folia obovato-subspathulata (ad à cent. longa), basi in petiolum brevem longe angustata coriacea. Flores..? D Madagascaria Se Mus. par). te . E. Bakeriana, spec. n és subdichotome ramosa ; ramis gracilibus Re Folia alterna ovato-acuta {ad 3 cent. longa), basi acutiuscula sub. membranacea. Flores in dichotomiis cymosi; peduneulo brevi (vix 1 cent.); calyce obpiriformi glabro; glandulis 5, subovatis subses- silibus; sepalis acutis membranaceis. — £. piriformi aff. Baron, n. 3769, Centr. gr 1. E. Mancinella, spec. Giabre, præcedenti nn ré rami mulio crassiores pallidi sub- dichotomi. Folia po {ad 8 cent. longa), longe acu- minata crassiora; nervis arcuatis. Flores terminales v. nales dichotome cymosi eus. calyce piriformi glabro ; glan- dulis 5, sessilibus reniformibus. Fructus (juniores) globosi obosi 3-sulci Sr ah pros rs ati. : D ee LC mr 96. CE. beta ea Arbuscula, bien molli; teretibus fistulosis glaberrimis, sæpius pallidis. Folia in summis ramulis conferta oblongo-lanceo- lata (ad 10 cent. longa) membranacea mollia (beéacea), graciliter petiolata. Flores inter folia eymosi; eymis petiolo paulo longiori- bus, 2-paris ; floribus in dichotomiis sessilibus ; bracteolis 2 ovato- lanceolatis nervatis. Calyx eupulari-obeonicus; glandulis vix stipi- tatis reniformibus sæpius 3; sepalis deltoideis ciliato-laceris ; an- therarum loculis je Spec. E. pyrifoliæ et E. physocladæ nis. Humblot, n. 1348, me. . 23. E. nue spec. n0Y. — 624 — Arbuscula glaberrima ; foliis in summis ramulis confertis spurie verticillatis, breviter (ad 1 cent.) petiolatis lanceolatis (ad 5 cent.); nervis obliquis in parenchymate carnosulo vix conspicuis. Flores terminales in cyneas contractas petiolo subæquales dispositi sessi- esque; calycis urceolati lobis fimbriato-flabellatis. Bracteæ floris : interiores conformes. Glandula calycis 1 crassa ellipsoidea, lon- : giuscule reflexo-stipitata. — £, pyrifoliæ, ut præcedentes, proxima. Baron, n. 4437, Centr. Madag. 24. E. tetraptera Bak., in Journ. Linn. Soc., XXI, 440. « .. n. 2775, 3037, Centr. Madag. » (h. v.). E Dhroiliseut H. BN, in Adansonia, 1, 141. es haud obstante Boissieri sententia (Prodr., n. 722), hujus gen. * Pervillé, n. 638, Ambongo. — Boivin, a Bernier comm. l 26. E. splendens Bos., in Bot. Mag., t. 2902. — Æ. Milü DESMOUL. — E. Breoni, Ann. Fl. et Pom. (1833), 189. — E. Bojeri Hook., in . Mag., t..3527. — Sterigmanthe splendens KL. — S. Bojeri Bojer, prov. us (vernac. Soung-gou-soung-gou). — Gou- dot, Madag. (vernac. Foutsienabarako). — Hildebrandt, n. 3115, . Beravi int; n. 3832, Imerina. — Baron, n. 2111, 2112, Cent. rue Le Secrétaire : MuSSAT: Er. Doux ét Ce (anc. maison F. Malteste et C9), vw». BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 6 OCTOBRE 1856. Présidence d6 M. BAILLON. M. H. BAILLON. — Le genre nouveau Marcellia. — On pourra peut-être considérer ce nouveau type comme l'analogue parmi les Amarantées des Cométées parmi les Illécébrées. Les petites fleurs du M. mirabilis sont disposées en un long épi dont le pédoneule terminal est longuement dénudé et qui, par son aspect extérieur, rappelle assez bien l’inflorescence de certains Polygala. Mais ce n’est pas un épi simple : ses bractées alternes aiguës ont dans leur aisselle, non une fleur, mais un petit groupe floral, une sorte de glomérule, qui comprend deux fleurs fertiles et deux fleurs laté- rales stériles. L'ensemble du groupe floral est enveloppé de quatre bractées décussées, membraneuses et d'abord hyalines, dont deux grandes et deux petites, auxquelles sont superposées les fleurs sté- riles. Le développement de ces dernières est tardif. Finalement, elles sont formées de einq folioles linéaires, qui deviennent rigides et sont chargées d’une laine brune. Ce même revètement s’observe sur les sépales et sur le gynécée des fleurs fertiles. Chaque fleur fer- tile a cinq pièces calicinales, étroites, allongées, imbriquées, et cinq étamines superposées aux sépales. Ces dernières sont mona- delphes dans une très courte étendue. Puis, les filets subulés sup- portent chacun une anthère oblongue, dorsifixe, introrse et déhis- cente par deux fentes longitudinales. Au centre se trouve un ovaire stipité et uniloculaire, atténué en bant en un style grèle, long et exsert, dont le sommet stigmaiifère est une petite tête pénicillée. 1 y a un ovule dans la loge ovarienne : suspendu à un long funi- cule grêle, qui nait de la base, et eampylotrope, le micropyle en Nr “haut. Il est donc probable que la graine est renversée, Après l’an- thèse, les quatre bractées qui entourent le glomérule s’accroissent autour de lui, de façon à l’envelopper complètement, mais sans! s’épaissir. Il n’en est pas de même de la base des périanthes fer- tiles, persistants, car cette base durcit d’une façon assez prononcé rianthe et l’union en cupule hypogyne de la base des filets Staminaux sont des traits d'organisation qui rapprochent dava tage la plante des Amarantées. Là toujours son style est aussi ex= ceptionnel que l’est, dans un autre sens, celui du Dicraurus. Nous rangerons donc provisoirement ce type si intéressant, ce lien entre deux groupes qui sont réellement inséparables, parmi les Ama _rantées à ovaire uniovulé et à anthères biloculaires. C’est proba blement une herbe que Welwitsch (n. 6508) a trouvée à Ango Élle est presque glabre, annuelle probablement, et ses feuilles linéaires sont disposées loin au-dessous des fleurs, ou par paires s des Séellatæ, appendices qui se trouvent réunis autour d'un même nœud ne paraissent pas être de même âge. MM. E, BESCHERELLE et C. MASSALONGO. — Hepaticæ note americanæ-australes. . 1: Gofischea pachyla Tayz. V Var. 4 ambigua, foliis imbricatis erecto-patentibus, lobis ovato=. acuminatis dorsali apice ineurvo remote subserrato-de dentibus 3-5 {nec integerrimo vel subrepa: do) ; amphigastri brepan Bab. Patagonia. — Hariot, n. 26. Hæc forma fere inter speciem typicam et G. alatam ambigeré Videretur. G. alata NN. (C. Massa, Ep. Terr. Fuoco, in Nu for. Bot. ital.; 17, 1. 204, XII, fig. 1), statura minore, lobis folit- Ovaloacutis, dorsali spinuloso-serrato preprimis distil : patagonica sp. nov. — Dioica, caule parum di* tato, bifidis segmentis lanceolatis subpinnatilobis (nec integerrimis Su. disve). _ viso plerumque innovante ramoso (usque ad cent. 8 long.) ; folits . (1 1/2-2 1/9 mill. latis et 3 mill. long.) subrotundo-ovatis inæqui- lateris, secundis caule appressis, marginibus dorsalibus attenuato- decurrentibus reflexis basi integris superne vel sub apice solo subserrato-spinosis, marginibus ventralibus magis rotundatis den- ad angulos abrupte incrassatis, énferstitiis tri-tetragonis subro- cralibus caulinis subconformibus ampliatis (toto ambitu dentibus validis armatis ?); colesula oblonga exalata (ore ?); spicis d interca- laribus sublanceolatis. Hab. Patagonia : ex insula Très Montes Otway. D. Savatier, Spécimina quæ a C. Massalongo in Ep. Terr. Fuoco sub Pr, ambusta descripta et icone illusträta sunt ad varietatem vel for- mam hujus speciei spectare nobis videtur et solum distinguenda : foliorum margine dorsali subintegerrimo et ventrali parce minu- teque dentato. PZ. arrecta G. statura minore, foliis magis rotun- datis, eorumdem margine ventrali e basi nuda acunalo et colesula brevialata cum nostra haud commutanda. PI. Lechleri G., stalura et foliis minoribus, his toto ambitu dentato-spinosis, dentibus pau- cioribus magisque evolutis, insuper, ut videtur, margine dorsali minus deeurrente distinguenda. : p. 53 et 652 ; Hook. f. a Tayl. FL. ant. P. L., p. 148. Jungerman- ria Lehm. Var. caule innovante-ramoso; foliis alternis laxiuseule imbri- - catis suborbiculatis, margine dorsali recurvo-patulo breviter de- currente, ventrali magis rotundato subintegro vel repando-crenato; areolatione e cellulis subrotundo-vel oblongo-polygonis contexta, parietibus ad angulos eximie inc , foliis sub-et involucralibus caulinis conformibus eorumdem margine ventrali acuté dentato ; co/esula pseudo-laterali elongata compressa ore truncato breviter dentato. An eadem forma varietatis 8 sub- simplicis Lindenb., Spec. hep., p. 125, tab. 27, fs. 6-8 ? . Hab. inter cespitem Zeperomæ ochroleucæ ad fretum magella- nieum Terra Desolationis, Churucea. — D° Savatier. tundisve interdum confluentibus optime distinctis; foliis involu- : rassatis, interstitiis maximis ; . lato-spinosis, dentibus inæqualibus sæpeque recurvatis, cellulis subrotundo-polygonis (ima fol. basi magis elongatis), parietibus. 3. Plagiochila cireinnalis (Lemw.), Lindb. et L., in Syn. hep. 4 Plagiochila Savatieriana, sp. nov. — Dioica, caule parum ramoso; foliis dissitiusculis disticho-subarcuato-patentibus, sub- | parellelogrammo-elongatis margine integro utroque latere subre- « grandiusculis subrotundo-polygonis, intercalaribus trigonis; foliis involucralibus caulinis subconformibus margine conniventi-subre- volutis; colesula obovato-cuneiformi compressa (exalata), breviter i bilabiata labïüs rotundatis integris ; foliis perigonialibus ovato- oblongis basi subsaceato-concaya adpressa superne patulis inæqua- x liter bi-tridentatis, * … Hab. inter cespitem Marchantiz tabularis irrepens ; Patagonia, . ex insula Très Montes, Otway. — Dr Savatier. D P distinctifoliæ, P. rutilanti, P.divaricatæ Lindenb., P. Tho- meensi Steph. aliisque speciebus his magis affinibus accedit, abom- nibus tamen nostra diversa videtur vel apicis foliorum forma, vel characteribus colesulæ et foliorum involueralium. - ©. Plagiochila subpectinata sp. nov. — Caule elongato (usque ad 8 cent. long.) vage, raro subdichotomo-ramoso, folis alternis remotiuseulis arcualo-disticho-patulis late subovatis obovatisve, margine integro, dorsali inferne breviter decurrente subrecurvo- patulo, apice vario plerumque subangustato bidentulo, rariusobli- que acutato, aut rotundato pauci-(2-4-) dentato integrove; cellulis subrotundo-p lyg ‘ (i : agi elongatis), limitibus circumeirca fere æqualiter incrassatis, interstitiis ad angulos evanidis; amphigastriis minutissimis ad basim marginis ventralis foliorum caule insertis; involuero terminali vel SE - dichotomia, folis involucralibus caulinis fere conformibus PS Parum dentatis; colesula breviter obovata ad medium bilabiala, labiis rotundatis dentatis. Hab. Fuegia : insula Cambden ad Brecknock fretum leg- H, insuper præsentia amphigastriorum. sian& Sp. nov. — subferrugineo-nigricans; subdichotomo-ramoso, flexuoso inferne sub- dendato ; foliis laxis ellipticis obovatisve, apice vario, raro acuto, je narginato-bidentato vel obtuso 3-8-dentato, margine currente, patulo ; fois sub-et perichætilalibus aD- io pliatis ; colesula sæpe ex dichotomia ses ili (interdum denudata) el in ramis terminali, obovato-inflala ex uno latere subcostata, fere ad medium bilabiata, labiis rotundatis spinoso-denlatis. Hab, inter Symphyogynam crassifrondam; Fuegia ex insula Hoste, les. D' Hyades A formis Plagiochilæ mascarenæ Goit. (Ann. Se. nat., sér. 4, VIII, 335, 14); distinguitur foliis laxioribus, colesula vix costata vel exalata. À PL. subpectinata distat habitu graciliori caule ramo— siore remote inæqualiterque (subinterrupte) foliato, foliis mino+ ribus, insuper amphigastriorum defectu. ! 7. Isotachis madida (Hook f. et TAYL.) Mirr. Var & (?) foliis et amphigastriis profondius {ad medium) bifidis, cæterum quoad plantam sterilem eum typo convenit. à Hab. ad rivulas insula Hosse (Fuegiæ), leg. D° Hyades frustula steril. 8. Leioscyphus (?) abnormis Sp. DOV. — Dioicus? Cespitosus ferrugineo-nigricans ; caule elongato {ad cent. 8 long.) subfüliformi subflexuoso, ramuloso subtus arrhizo;. foliis basilaribus minutis remotiuseulis subsquamiformibus, superioribus majoribus accum- bentibus. lateraliter. subappresso-imbricalis, subrotundo-obovatis apice subpatulis basim versus obseure attenuatis integris margine dorsali inferne decurrente;. cellulis fol. subpolygonis, parielibus cireumcirea æqualiter eximie incrassatis | im in extermis i is); amphigastriis a folis reconditis, minutis subovato-lanceolatis bidentatis; involuero vel perichætio sæpe ob innovationes ad ejusdem basim supervenientes, pseudo- laterali, vel in ramulo proprio terminali; fobiis involucralibus abrupte ampliatis late orbiculato-obovatis integris, amphigastrio involucri caulinis majore oblongo-bifido hine utrinque exkrorsum unidentato; co/esula obovata lateraliter pes ne bi-tri ulis is minusve prominulis) Su SE inæqualiter subbilabiata, labio ut plurimum majore late rotundalo integro subrepando, minore sæpe plicato-bilobo ejusdem lobis margin repando-sinuatis vel altero varie inciso-dentato. Hab. ad rivulos insula Hoste (Fuegiæ) leg. D* Hyades. Affinitates veræ incertæ. Forma foliorum et conditione colesulæ cum genere Leioscypho vel Lophocolea sect. Clasmatocolea | — 630 — - R. Spr., necnon cum Wardia sect. Apotomanthus R. Spr., com- Parari meretur: habitu et fol. areolatione Jungermanniæ colorate # instar folii quadrilobi convoluti constitutam. 9. Leioscyphus repens Mrrr., in Hook. f. F1. Nov. Zeai., IE, 134, & 97, f£. 1et Handb. New-Zeal. FT. 508. Var æ. À typo forma vix recedere videretur, fol. in apice sinu ampliore profundius bidentatis et corumdem margine ventrali . haud raro denticulo aucto. Hab. ex insulis Hoste (c. coles.) et Hermite (Fuegiæ) sterilis leg. D: Hahn. 10. Leioscyphus fuegiensis, sp. nov. — Leioscyphus repens? 8 fuegiensis C. Massar. Ep. Terr. Fuoco, 919, t.28, fig..37.— . Dioicus? (haud paroicus 1) minutus; caule gracili subfiliformi radi- culis extremitateut pluri suctorio is repente; folits alter- 4 ts ticho patentib I Hol g oblongis _ inferne subangustatis apice profunde bidentatis, dentibus acumi- _. hatis (dente superiore longiore) sinu amplo obtuso, margine ven- * trali arcuato, dorsali in caule breviter decurrente : amphigastrits minutis plerumque bifidis laciniis anguste linearibus ; foliis peri- chætialibus eaulinis subconformibus; colesula [interdum fere subs- tipilata) oblonga compressa ore breviter ciliolato-dentato ; spicis Masculis terminalibus vel intercalaribus; fol. perigonialibus ad basim dorsalem dente inflexo Munitis, antheridiis in quavis axilla . Hab. inter cespitem Gosfscheæ Gayanæ, var. C. MassaL. irrepens €x Patagonia leg. D. Savatier. CE folioram inferiorum spicæ 4 10co antheridii paraphysem icellularem Conspicitur. * Foliis apice profundius bidentatis, amphigastriis minutis, inter- _dum subevanidis, certissime à Lei . nis : oscypho repente distincta. : 11. Chiloscyphus 20{0p hylloïdes C. Massau. 1. c., 230, t. XX, - 17: Var € devexifolia nob.-foliis undulatis margine varie patenti- 0 subrevolutove. nt ‘insula Horn (Fuegiæ}, Harior (pL. ster.) elatior nob. caule :graciliore elongato (ad 8 cent. long, Fe à HS 0 in forma typica solum 4 cent. circiter long.) foliis laxioribus, minoribus magisque undulatis. è Hab. ex insula Hoste (Fuegiæ) leg. D' Hyades ster. Chiloscyphus notophylloides quoad formam foliorum et amphi- gastriorum cum Jungermannia otiphylla FI. antart, comparari meretur. . Species gen. Lophocoleæ quarum folia ad basin marginis dor- salis per paria inter se connata sint, hucusque nobis haud inno- tuerunt ; nihilominus icon. Jungermanniæ otiphyllæ Tayl., FL ant. P. II. tab. 158, f. 4 (quæ momente celeberr. Mitien ad Lophoco- leam spectat) hunc characterem effingit. Diagnosis tamen in F1. ant. l.c., p. 433 et in Syn. Hep., p. 670, huic speciei folia solum- modo opposita adscribit et de charactere foliorum in dorso caulis concreta mentionem non facit. Ex his rationibus suspicamur ne icon supra citata verax sit.et potius ex errore folia in dorso caulis . connata monstiret. 12. Lophocolea? Gottscheoides, Sp. n0v. — Pallide virens dein nigrescens; caule (ad cent. 10 long.) subsimplici inferne fere rhi- zomatoideo-attenuato; fobiis arcte imbricatis flaccidissimis subobo- vato-rotundatis (?) undulatis integris (raro sparsim subdenticulatis apiculatisve), lamina utrinque eximie recurvato-reflexa deorsam + conduplicatis, margine ex utroque latere inferne decurrentibus (magis ad latus dorsale); areolatione fol. tenui, cellulis leploder- mis hyalinis polygonalibus, intercalaribus minutis ; amphigastris grandibus sub tertia parte fol. minoribus, orbiculatis cueullato- reflexis (ad fol. instar), basi cordata caule insertis, dorso sulco exaralis, margine integro inferne longe decurrente. ab. Fuegia, ex insula Hermite leg. Hariof (pl. ster.). : Rami foltiferi in statu sicco, ob folia amphigastriaque flacci- dissima in planum collabescentia formam laminarem (4 mill. circiter latam) sumunt et habitu peeuliari hanc plantam induunt. De affinitatibus hujus speciei propter defectum fructificationis incerti sumus; characteribus tamen fol. ac DpRR TOR + : 13. Lophocolea Novæ-Zeelandiæ (L. etL.) Nes, in Syn. Hep., 168. — Jungermannia LIN non eorumdem conûüi . a : : otiphyllam et L. austrigenam ejusdem insul®, collocanda nobis videretur. . pens. et LESM. + 00 — Var. V, biloba nob., minuta subferrugineo-fusea ; eaule repente subfasciculato-innovante-ramoso inferne subdenudato; foliis obli- que adscendenti-imbricatis apice bilobis sinu lobisque obtusis; … @mphigastriis ovato-lanceolatis bidentatis ; foliis sub-et involu- cralibus ampliatis oblongis apice profundius bilobatis lobis (invo- lucralium) acutiuseuli gine (inte lobos sæpe recurvo) undulato; colesula subemersa obovato-trigona ore trilabiato lobis dentatis (an propria species?) Hab. inter cespitem ZLopaocaleæ triacanthæ irrepens insulæ Hoste, loco dicto Bon-Succès leg. Dr Hahn. Hæc Var. ab omnibus formis Loph. Novz Zeelandiæ quæ in Fior. Ant. sub Loph. grisea, L. sabuletorum, L. subviridi descriptæ aique icone illustratæ sunt, distinguitur : foliis quorum forma fere illam Jungermanniæ ventricosæ vel Cephaloziæ obtusilobæ simulat. 14. Lophocolea muricata? NEEs, Syn. Hep., 169. Var. Speciosa minuta alb dioica ? caule repent S0; foliis alternis in dorso caulis decurrentibus, disticho-subarcuato- _ Patentibus, subimbricatis subparallelogrammo-ovatis apice biden- las, sinu acuto dentibus acutis subreflexis, margine spinuloso i-r > antice tola superficie (postice in fol. majoribus Sparse) setulis e 2-5 cellulis uniseriatis conflatis ornatis; cellulis fol. polygonalibus, parietibus subæqualiter inerassatis; amphi- gastriis foliis multo minoribus subovatis ultra medium fere bifidis, laciniis Subpinnatifido-spinosis, superficie hic illic (in majoribus) setuliferis una basi ex una parte cum foliis subdecurrentibus; ? et Margine subrecurvo, Spinoso-armato ; colesula (superficie setulifera} oblonga subtrigona ore:3-5-loba, lobis acutis spinosis desiderantur. ab. ad thallom Marchantiz tabularis, Patagonia ex insula Frès montes |. d. Otway, leg. D: Savatier. Le Secrétaire : Mussar. > 3. — Paris Impt- Éd. Dunor et Ce, rue Dussouhs, 22. m7 “9. BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARIS SÉANCE DU 4 NOVEMBRE 1886. Présidence de M. BAILLON, M. L. PIERRE. — Sur Le genre Zollingeria. — Les fleurs du Z. Mmacrocarpa (KURZ, fl. Burm., 1, 288) n'existent pas dans l’herbier de Kew. M. Franchet a bien voulu m'envoyer un fruit de cette es- pèce dont l'analyse offre les caractères suivants. Le péricarpe est sec, coriace, mais induré ou subligneux autour de la cavité cen- trale qui contient deux graines ascendantes. Dans une de ces graines, les cotylédons sont droits, égaux, charnus, plan-con- vexes, un peu carénés en dehors et fixés vers la commisst - périeure. Dans l’autre, l'embryon est également dressé; mais les cotylédons sont superposés et conservent la forme triangulaire du tégument. Celui-ci est dans les deux graines, mince, presque membraneux. Le second tégument et l’albumen manquent. Le co- tylédon placé en haut est relié par un pédicule assez long à la radicule infére. Le pied se prolonge en aile sur un côté et forme avec le lobe deux angles droits. Le cotylédom inférieur se recourbe le long de la radicule, prenant ainsi une direction opposée. Il est entier ou partagé en 2-4 petits lobes. La plante de Cochinchine, que nous allons déerire, a des capsules monospermes, et Fembryon a exactement la conformation de la deuxième graine du Z. ma- crocarpa, c’est-à-dire qu'il a les cotylédons superposés ; mais le lobe d'en bas est le plus souvent entier. Les fleurs polygames offrent aussi quelque différence avec le Z. macrocarpa. Aussi, les 3 sépales intérieurs sont plus grands que les extérieurs. Il nya pas de squames en face des pétales. Céux-ei sont souvent réduits à — 44 _ quatre, et le cinquième est souvent très petit ou mal conformé. étamines sont au nombre de 7 à 9; les 4 plus intérieures re- gardant les pétales. Le disque est annulaire, créné et régulier. L'ovaire n’a qu’un ovule par loge. La réduction des pétales et des étamines, l'absence de squames sont souvent constatées dans les espèces d’un même genre dans cette famille, On peut donc conce- . voirle genre Zollingeria ainsi et l’admettre parmi les Pancoviées . (voir H. Bn, His. p2., V, 378). Zollingeria Kurz. Flores hermaphroditi vel polygami, receptaculo ovali depresso. - Sepala 5, inæquilonga, exteriora 2 minora, imbricata, ciliata. Pe- tala 5-4 sepalis alterna, majora, disco exteriora, inæquilonga, im- bricata, unguiculata, squamata vel esquamata, pilis aucta, ciliata. … Slamina 7-9, quorum 9-4 petalis opposita, disco annulari crenato interiora, filamentis longis hispidis. Antheræ basifixæ cordatæ in- _ trorsæ. Pollinia subglobosa, flava. Germen (in flore c' rudimenta- rium) vix excentricum 3-merum 3-gonum, septis incomplelis, Stylo brevi 3-gono, ovulo 1 in loculis adscendente, micropyle in- trorsum infera. Frucéus capsularis, 3-alatus, 1-locularis. Semen sæpe solitarium adscendens. Zntegumentum simplex submembra- naceum. Albumen 0. Cotyledones erectæ, subplano-convexæ, mar- ginibus plicatis, radieula infera, vel sæpius superpositæ 3-quetræ, allera superior, adscendens, major; altera descendens 1-4-loba, radiculæ æquilongæ incumbens. Folia pinnata. Racemi paniculati. : Outre les deux espèces suivantes, j'en ai vu une dans la collec- … Uon Delavez du Yunnan, que M. Franchet fera connaître : 1. Z. macrocarpa Kurz, F1. Burm., I, 288. : … Arbor 25-metr., foliis pari-vel imparipionatis, foliolulis oblongo- lanceolatis, obtusis, glabris 12-20 cent. longis inelus. petiolulo 10°". Capsula 5 cent. alta ; alis latis basi attenuata rotundatis. — Prome in Burmania. 2 L. Douguaiensis, Sp. n0Y. : Arbor 25-30-metr., foliis imparipinnatis alternis; foliolis 3-7, “ppositis vel allernis, oblongis, basi obliquis subacutis, apice r0- tundalis vel attenuatis, supra glabris, subtus griseo-tomentosis, : petiolulis 4-6®® longis. Ovarium glabrum. Cap- “ È : — 635 — sula 4 cent. alta 2 cent. 1/2 lata, apice emarginata, basi rotun- data. — Cochinchina austr., ad flumen Dougaui. (Herb, Pierre, , n. 4120; Moi : Beleng.) M. L. PERRE. — Sur Le genre Suringaria. — Cette Myriacée que nous dédions au savant professeur et directeur de l’herbier et du jardin botanique de Leyde, a plus de rapports avec le genre Barringtonia qu'avec les genres Planchonia et Careya de la mème . série. Ses sépales et anthères, son disque et son embryon indivis et droit tiennent d’un Barringtonia. 11 en diffère par les feuilles entières, par les fleurs sessiles entourées de trois grandes bractées | persistantes ; par les pétales souvent présents au sommet du fruit ; par le nombre réduit des étamines; par l’endocarpe presque crus- tacé; par l’albumen qui entoure son embryon linéaire. Il manque, de même que dans les genres précités, de stipules et de ponctua- tions glanduleuses, du moins dans les feuilles ; ce qui donne l’idée d’un rapprochement avec un Ternstræmia, surtout avec un An- neslea où l'épigynie est complète et où la placentation, située au . sommet intérieur de la loge, est identique. Sans insister sur ces rapports, disons que nous avons constaté, dans le T. penangiana ? CHois., que l'embryon est indivis. À ce même Ternstræmia On à rapporté l'Erythrochiton Wallichianum Grrr. (Notul., IV, 565), où également l'embryon serait indivis, mais entouré d’un albumen abondant et charnu, tandis qu’il manque dans la plante que nous rapportons avec doute au 7. penangiana. Du moins, il est Si mince, d’une texture si coriace, qu'on peut le considérer comme un deuxième tégument. D'ailleurs, Griffith, outre l'albumen, dé- crit deux téguments et l’arille. Mais qu'il y ait là deux ou une seule espèce de Zernstræmia, j'ai tenu à rappeler ce fait de la présence d’un embryon indivis dans le Ternstræmia, Sans oublier que l’em- bryon, ainsi que ses enveloppes, ont la forme hippocrépiforme, et que ce caractère n’est pas rare parmi les Myrtacées. SURINGARIA, gen. n07. Flores hermaphroditi, 4-5-meri; receptaculo turbinato glabro. Sepala 4-5, imbricala, persistentia. Petala 4-5, sepalis alterna, ma- jora, imbricata persistentia. Stamina ad quodque petalum 78: filamentis longis. Antheræ ovaiæ introrsæ. Diseus epigynus , — ÉD — brevis, annularis, basin styli elongati apice 3-goni stigmatosi cin- gens. Germen 3-loculare inferum. Ovula in loculis 2-4, ex angulo interno summo loculorum descendentia; micropyle extrorsum su- era. Drupa 1-3-locularis; pericarpio carnoso tenui; endocarpio 5-gono subcrustaceo ; semine abortu 1, descendente. Tegumentum membranaceum. Albumen copiosum. Embryo rectus, lineari-oblon- gus teres, apice leviter capitatus, indivisus. Arbor 6-8-metr., fo- lis extipulatis alternis, integris, impunctatis. Flores in glomeru- lum capitatum axillarem dispositi, sessiles. Bracteolæ 3, imbri- _ Catæ, obovatæ, subæquilougæ, persistentes, glandulis ellipticis . Sessilibus marginalibus instructæ. S. cambodiana. — Ramuli crassi cum foliis subtus, petiolis, bracteis extus, ferrugineo-tomentosi, pilis Simplicibus ; foliis lan- ceolatis vel oblongo-lanceolatis coriaceis, supra glabris, breviter Peliolatis; costulis 25-30, cum nervis parallelis subtus elevatis, Supra impressis. Bracteæ concavæ intus glabræ (6m longæ). Se- . pala obovata (2 1/9-3mn Jata) cum petalis obovalis carnosis (5"® 1/2 longis) glaberrima. Stamina petalis opposita, ima basi connata breviora (4" 1/2 longa). Stylus staminibus altior (cum ovario 9ww Jongus). Fructus (11®%® longus) oblongus, glaber. Em- bryo (6m longus). — Cambodia in montibus Knang Repœu, alt. 900 metr. (Herb. Pierre, n. 5153.) M. H: BALLON. — Les uffinités multiples des Guilleminea. — D'une part, ce genre ne peut, tous les auteurs le reconnaissent, être écarté des Gossypianthus dont il ne diffère que par la forme concave de son réceptacle floral. D'autre part, son androcée, n0- tamment quant aux anthères, est celui du Polycnemum. L'obser- vation que nous avons faite (p. 620) de la réduction à une seule loge des anthères de ce dernier, le rend inséparable des Gomphré- nées, en même temps qu’il est, non sans raison, rapproché de Chénopodiacées vraies, telles que les Nifrophila et Hemichroa. Qu’on compare maintenant les Guilleminea, avec leur profonde . Coupe réceptaculaire et l'insertion réelle de leur périanthe et de leur androcée, à certains types du groupe des Caryophyllacées, tel que nous l'avons compris, et par exemple aux Sc/eranthus, Polli- Cha, ete. et l'on se convainera que, malgré l'énorme différence … Qu'il y a entre un ŒEillet ou un Zychnis d'une part, une Soude — 637 — ou une Salieorne ou un Amarantus et un Gomphrena de l’autre, il n’est pas possible de tracer entre la famille des Salsolacées et celle des Caryophyllacées autre chose qu’une limite de pure con- vention'; vérité qui frappera tous ceux qui voudront faire une étude approfondie de tous les genres, et que nous ne cesserons de proclamer, dût la méthode parasite trouver des différences énor- mes entre la structure d’un OEillet et celle d’une Salicorne. MM. E. BEscHERELLE et C. MASsALONGO. — Hepalicæ novæ amer ricanæ australes (suite). Lophocolea muricata nostra a specie typica recedere videretur : quamvis setulis, multo paucioribus, etiam in dorso fol. atque am- phigastriorum (exceptis fol. et amph. minoribus vel ramulorum), insuper (monente CI. R. Spruce, Hep. amazonic. p. 437?) foliis oppositis antice et postice (amphigastrio mediante) connatis. — Affinitissima (vix distineta?) L. horridula S. Lac. amphigastrii ino liberis (fide 1 te) et f liis subtus haud setuliferis gaudet. 15. Lepidozia Senlensis, Sp. nov. — Minuta subferruginea, caule repente subfliformi paucirameo vel laxe subpinnato-ramos0; foliis subimbricatis aut dissitiusculis subovovato-quadratis, ultra medium quadrifidis segmentis (apice 1-, medio 2-, basi 3-4 cellulis latis) lanceolato-linearibus sursum arcua ; am- Phigastriis subobovatis foliis vix minoribus et profundius tri-qua- drifidis (raro-bifidis), eruribus sublinearibus; ramulo 3 î longiuseulo, foliis involueri subquadrijugis, ampliatis ovatis sub- convolutis, adpressis, exterioribus supra medium 3-4-dentatis, dentibus porreetis, interioribus apice crenato-dentatis, cæterum margine subintegris obiterve denticulatis. : Hab. Fuegia, in insula Saddle (Wollaston) leg. Hariot. Lepidozia serpens R. SPRUCE, affinissima, differt : eaule laxe Lepidosia eapillaris (Siv.) distinguitur : statura majore et caule magis pinnatim composito, foliorum amphigastrioru ue < > tis (ad basim plerumque 2-[raro 3-] cellulis latis) longioribus, in- voluero subsessili vel in ramulo multo breviore, insuper foliis involucralibus apice ineiso-cilialis, margine dentieulatis tandem 16. Lejeunea. fuegiana, sp. nov. — Minuta, dioica? pallide virens ; cauwle sub floribus. p repetito-dichotomo-diviso; foliis im- bricatis subsemi-ovatis obtusis vel subacutis, apice nonnihil oblique _ Subincurvo, margine integris, Lobulo subquadrato ad plicam sub- inflato apice adpresso in folium subacutato margine bidentato ” dense interiore valido acuto extrorsum falcato-curvato subunca- tove; cellulis fol. minutis subrotundo-polygonis intercalaribus 4 parvis; amphigastris dissitiusculis late obovato-orbiculatis planis * inferne subattenuatis integris; perichætio ex dichotomia sessili, folüs involucralibus caulinis majoribus obovatis inferne subcons- tricto-attenuatis subtus in lobulo minuto sublanceolato-compli- » . catis, margine integris subrepandisve, amphigastrio involueri am- bliato late obovato; colesula obovata emersa subalato-pentagona (dorso 1-ventre 2-angulata) angulis superne rotundatis, apice mu- . Hab. ad arbor. corticem Fuegiæ : ex insulis Horn, leg. celeberr. … Dr Hooker, fide specim. a. el. R. Spruce missis, et Hermite, inter Polyotum ? Hariotianum, leg. cl. Hariot, c. col. 4 à À. Lejeune unciloba Lindenb. distinguitur : caule dichotomo- + diviso, foliorum lobulis bidentatis, colesulis ex dichotomia nec + lateralibus et amphigastriis involucri late obovato. — A Lejeunea (Phragmicoma) Liebmanniana (L. et G.) recedit : forma lobulorum foliorum atque colesula subalato-pentagona, etc. 1 17. Lejeunea Savatieriana, sp. nov. — Minuta (Z. serpyllifolie habitu), autoica, pallide virens, albescens; caule e basi amphi- . apice subexciso in folio attenuato; cel/ulis fol. hyalinis subrotundo- o polygonalibus (basilaribus majoribus), interstitiis optime conspi- Cuis; amphigastriis caulem utrin excedentibus laxiuscule im- mam _gis acuminalis et cellulis præsertim à inferne substipitata in medio pentagona (dorso 1-, ventre 2-angu- lata) inter angulos sub apice obliteratos fere d quinque= foveolata, superne subinflata depresso-obtusa, spicis d' brevibus. Hab. Patagonia ex insula res Montes, Otway, inter hepaticas alias irrepens, leg. D' Savatier, c. col. A Lejeunea hygrophila Gorr., L. Choachina GorT., L. Gayana GorrT., L. flagellare R. SPR., aliisque speciebus his arcte affinibus ex grege Eu-Lejeunea R. SPR., foliis acutis præditis, nostra ut videtur differt, vel inflorescentia, vel forma fol. lobulorum et am- phigastriorum, præsertim tam angulis colesulæ sub apice evanes centibus. 18. Lejeunea decurvicuspis, Sp. NOV. — Pusilla, caule ramoso subtus ad amphigastriorum basim radiculis fasciculatis repente ; foliüis tenerrimis (inferne ocellatis) imbricatis subfalcato-divergen- tibus subconvexis oblique subovato-lanceolatis, apice acuminatis, acumine plus minusve hamato-inflexo (raro solum acutis), mar- gine integro dorsali magis rotundato: Zobulo sub tertia parte foliis minore ovato ad plicam (baud papullosam) inflato apice subemar— ginato-dentato; cellulis hyalinis leptodermibus interstitiis minu- tis ; amphigastriis planis triangulari-obcordatis emarginato-bilo- bis, lobis rotundatis, sinu brevi angulari vel obtuso. Hab. Gotischeæ Gayanæ var. n0b. parasitica e Patagonia, leg. D: Savatier., frustula ster. ; GE jeuneæ strietæ L. et G., L. ovatæ TayL., L. parasitieæ TAYL., L. ancistrodi R. SPR. certe proxima, ere videtur : foliis longius acuminalis, acumine hamato-inflexo utque amphigastriis majoribus; a L. ovata( cujus L. parasiticam fere for- n minorem eum foliis solum acutis dicere potueris) ; foliis ma- d plicam lobuli baud papu- FE loso-prominulis. £. ancistrades amphigastriis magis latis quam longis subearinatis bilobis, lobis magis divergentibus et sinu am- plo lunulato sejunetis a nostra 19. Polyotus Hariotianus, Sp. NOV. — Caule subpinnato ra- ramis ramulisque brevibus; foliis caulinis imbri- catis convexis transverse subreniformibus hic illic apiculatis mar- gine subintegris, auriculis e eaule remotis marginalibus subobo- e oblique excisis ultra foliorum basim sæpe arcuato- demissis, /amina subfaleata interdum cucullata inter caulem et distinguenda. moso prostrato, = 2 + 640 — auriculas interjecta ; amphigastris caulinis subobovatis biden- tatis dentibus sinuque subacutis margine integro; foliis ramea- libus diminutis subobovato-rotundatis apice plus minusve spinoso- dentatis auriculæ divergentes (et lamina interposita carentes), den- tibus amphigastriorum ramorum in auriculas transformatis; ra- mula perichætiali brevi laterali, polyjugo, phyllis sursum amplia- tis subobovato-oblongis bidentatis dentibus obtusiusculis margine integris ad basim inter se confluentibus, interioribus ad. instar colesulæ oblongæ inflatæ concretis; calyptra elavata-inflata inferne Cum phyllis perichætii interioribus e basi ultra medium acereta, parte libera hemisphærica pistillidiis 9-12 circiter coronata ; cap- sula (nondum matura) ovali, sporis globosis (60 « diam.) papillatis, elateribus bi-spiris (8-12. x crassis) ; celZulis fol. subrotundo- polygonis subpachydermis, interstitiis trigonis. , Hab. Fuegia ex insula Hermite, cum Lejeunea fuegiana leg. Hariot. Characteribus fructificationis. haud omnino nostra species cum genere Congruit nempe ex his rationibus : in Polyoto Syn.Hep. inctius inter se concreta sunt et. calyptra inferne cum plurimis phyllis eonnata invenitur, insuper phylla interiora involuera haud in sacculum oblongum inflatum colesuliforme et excepta basi fere Omnino liberum accreta evadunt ut in Polyoto Hariotiano distincte observatur. Quad ad Characteres vegetationis attinet eum Polyote allophyllo comparari meretur, licet tamen interdum suspicor utrum (potiüs} species nostra ad novum genus spectet (quod haud Womerito Hariotiellam Buncuparemus). Le Secrétaire : MussAT. _— SAT Paris, Imp. Év. Dunur et Ce (anc. maison F. Malteste et Ge), rue Dussouns, 2. Ne 81. BULLETIN ; MENSUEL + - \ DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE PARS SÉANCE DU 1° DÉCEMBRE 1886. Présidence de M. BAILLON. ie M. H. BAILLON. — Le meilleur remède du Mildew. — On con- naît les observations qui ont élé présentées sur les avantages et les inconvénients des traitements expérimentés en Italie, par notre. savant collègue le professeur Briosi. En France, la bouillie dite bordelaise, formée de sulfate de cuivre et de lait de chaux, a été . jogée de façon fort différente, suivant les localités et suivant les éxpérimentateurs. Quelques rapports officiels l'ont déclarée abso- lument efficace. D’autres l'ont dite médiocre, et d’autres eee ont écrit que son emploi avait donné des résultats streux. M. Briosi a très bien fait voir quel danger il pouvait ÿ avoir pour l'accomplissement normal des fonctions de la feuille à boucher les orifices respiratoires de celle-ci avec un enduit qui les pénétre, et de substituer à la coloration verte de la feuille une nappe blan- che qui entrave les rapports de la matière verte avec la lumière et supprime les fonctions chlorophylliennes. Un viticulteur des plus sagaces de la Gironde, M. Bellot des Minières, propriétaire du do- maine de Haut-Bailly (Léognan), a puisé dans la lecture de nos traités classiques d’histologie et de physiologie l'idée que les divers organes du Peronospora viticola seraient à coup sûr désorganisés par l'action de l'ammoniure de cuivre, et qu'ainsi pourrait être interrompue à un âge quelconque l’évolution du parasite. Nous avons alors essayé sur les phytocystes du Peronospora les diverses nortions d’ammoniure et d’eau qui pourraient donner un résul- _. tat favorable, en altérant suffisamment les phytocystes, sans nuire . — 642 — S ... de façon notable aux tissus de la Vigne elle-même. Nous avons également pu constater et mesurer l’action délétère de l’ammo- niure sur les phytoblastes du parasite. Ces études ont été long- temps poursuivies sur des échantillons de vignes envoyés presque journellement de Haut-Bailly; car il est triste de n’avoir pas à sa . disposition dans Paris, aujourd’hui que le Mildew pullule dans ses environs, un laboratoire spécial de viticulture et un champ d’ex- périences qui pourraient rendre de si grands services. Enfin, le procédé a été appliqué sur les vignes de Haut-Bailly, où le Mildew ‘a probablement, à un certain moment, été plus violent que partout ailleurs. Les résultats ont été splendides, si nous en jugeons par les récits de nombreux témoins, et notamment des membres du … . Congrès viticole de Bordeaux qui se sont portés en foule à Haut- Bailly pour y admirer un vignoble du vert le plus intense, faisant . lache sur un pays désolé à la ronde, où toutes les feuilles brunies sont tombées longtemps avant la maturité du raisin. Alors que le grain demeurait partout vert et acide, celui des vignes traitées à l'ammoniure présentait cette teinte qui indique une bonne matu- ration, et Sa saveur était nettement sucrée. « Les cabernets-francs, les verdots et les malbecs de Haut-Bailly avaient acquis une ma- turité précoce d’au moins quinze jours sur tous ceux du Médoc ; les grappes étaient mägnifiques; les bois étaient presque aoûtés, et l'ensemble du vignoble avait une vigueur et une verdure qui . frappaient les regards comme une Oasis au milieu du désert. » Le vignoble de Haut-Bailly « forme, a dit un autre des visiteurs, une oasis de verdure au milieu de ses voisins dont les vignes sont brû- lées et dépouillées de leurs feuilles par suite d’un traitement à la. bouillie bordelaise ui n’a pas réussi ». On voit donc que l'ammo-. niure de cuivre semble avoir dans ce cas admirablement réussi comme parasilicide. Mais l'expérience a révélé ici un autre fait qui. A probablement gros de conséquences. Parasiticide par le cuivre, lammoniure s’est montré, par l'azote de l'ammoniaque, un engrais de grande valeur. Tout ce qui végète dans un vignoble a reçu comme. Un coup de fouet qui a doublé et triplé la force de la végétation. … Les mauvaises herbes ont pris une intensité inusitée de dévelop- pement. La vigne s'est fortifiée, et peut-être est-ce par, là qu’elle a: pu résister à l'attaque du Peronospora et. étouffer, pour ainsi dire, celui-ei à force de vigueur. Il est même remarquable que, pendant: pe deux formes de fruits 2 643 — une certaine période, l'ammoniure a activé le développement du Peronospora lui-même; si bien que peu de vignes ont été aussi fortement frappées du Mildew ; mais ensuile la vigne a pris le des- sus, et le Peronospora a dù céder. On peut déjà tirer de ces faits quelques conclusions relatives à l'emploi des ammoniures comme engrais; tant il est vrai qu’une idée juste en entraine souvent bien d'autres à sa suite! Aujourd’hui (15 novembre), Haut-Bailly est encore, d’après un témoin oculaire, verdoyant et splendide. Nous recevons de temps à autre des feuilles énormes, d’un beau vert, absolument exemptes de Mildew, et le nombre de celles où l'œuf d’hiver a pu se former est relativement extrèmement minime. Il faut bien se garder de confondre, comme On l'a fait quelque- fois, avec le traitement à l’'ammoniure de cuivre (préparé par l’ac- tion de l'ammoniaque sur la tournure de cuivre), un traitement à l'eau céleste (sulfate de cuivre ammoniacal) qui est peut-être ex- éellent et dont nous ne connaissons pas les résultats, mais qui est certainement tout à fait différent. M. H. Bazuon. — Les fleurs femelles et les fruits des Arroches. — Ces fleurs sont actuellement considérées comme généralement dépourvues de périanthe. Le fait est qu’elles sont dimorphes. IL Y en a qui sont pourvues d’un calice régulier, à cinq ordi nairement, avee un gynécée dont l'o I y en a d’autres dont l'ovaire est bien plus élevé, comprimé ticalement, avec une couple de ; autour de lui et l’enveloppent comme dans un sac. En pareil cas, il peut exister des rudiments des trois autres folioles du périanthe, rudiments souvent courts et inégaux, généralemement passés sous silence par les botanistes. Ce dimorphisme des fleurs temelies peut entrainer de grandes dissemblances entre les fruits d’une même espèce. Les uns, et ee sont les plus fréquents, ceux que les auteurs décrivent d'ordinaire, sont elliptiques-ovales, dress très compri- més dans le sens vertical. C'est contre les faces de ces fruits que folioles dressées, les seules que dé- Mais quand le calice est formé de devient orbieulaire-déprimé et très aplai ; dépend la direction de la graine. Avec un _ vaire est à peu près globuleux. imé ver- folioles elliptiques qui grandissent — 644 — péricarpe discoïde, très déprimé, elle ést horizontale, et de même l'embryon dont la radieule est en pareil cas latérale, Avec un péri- earpe verticalement comprimé, le plan de l'embryon est vertical également, et la radicule est descendante, à moins que son som- met ne prenne abruptement la direction ascendante. C’est une autre erreur de croire qu’il n’y a pas de rudiment d’androcée dans les fleurs femelles. Celles qui ont cinq sépales et un ovaire déprimé peuvent très bien présenter aussi de trois à cinq staminodes hy- pogynes, M. H. BAILLON. — Remarques sur l’organisation et les affinités des Podostémonacées, — On a accordé une grande valeur pour la distinction des genres de cette famille au port et à la disposition du . Système végétatif. M. Warming a déjà démontré que tel genre , L {On considérait comme réduit à un thalle en plaques, peut avoir à un {out autre âge des branches et des feuilles bien différenciées (Castelnavia). Le fait est frappant dans les 4 pinagia, où les organes de végétation sont très polymorphes suivant les espèces, el cela souvent à toutes les époques de leur évolution. Puisque les Apinagia ont les organes végétatifs, tantôt des Marathrum et tantôt des Œnone (Ligea), ce n’est pas par ces caractères-là qu'on à pu songer à les distinguer. Or, les Ligea ont, dit-on, 2-8 éta- mines, et l’on accorde aux Apinagia 2-5 élamines. Les styles des Premiers sont dits subleretes, et ceux des derniers lineares ; jene Vois pas là de différence sérieuse, Quand les Ligea ont le fruit costé, il l'est obseurément, tandis que les côtes des Apinagia seraient proéminentes. Mais il n’y a là qu’une nuance. On dit, ik #St vrai, que les Apinagia sont plantz parvæ (B. H.). Mais j'en ai sous les yeux qui sont bien aussi grands que plusieurs OEnone. Comme d’autre part l'Apinagia Riedeli, par exemple, a tout à fait le même mode de végétation, de ramification et d’inflorescencequele Ligea secundiflora de Tulasne, il faut arriver à admettre qu'il Y& -bien des transitions d’un genre à l'autre. Et si l’on veut continuer à les considérer comme distinets, il faut admettre comme limite le mode de disposition de l’androcée, Là où il formera le verlicille complet, nous aurons un OEnone, et là où le verticille sera ipat= . = Rous reconnaitrons un Apinagia. Les genres ont été trop mul . FPS dns cette famille, paree qu'on ne connaissait pas bien kS types de transition, que nous devons aux recherches de plusieurs collecteurs, de pouvoir analyser maintenant sur des échantillons non déformés par la dessiecalion. À ce compte, je dois une grande reconnaissance à M. Glaziou, qui m'a envoyé du Brésil, parfaile- ment conservés dans l'alcool, tous les types qu’il a pu rencontrer dans ce pays. Si Œnone et Ligea sont synonymes, le premier nom a, suivant les règles dont je cherehe aujourd’hui à me départir le moins pos- sible, une incontestable antériorité. On dit que le Ligea secundiflora a deux ou trois étamines; mais dans certains Apinagia, il en est absolument de même, et en par- ticulier dans une plante que je crois être l'A. Riedeli. js Weddell, qui connaissait si bien les Podostémacées, a essayé de tourner la difficulté en eréant son genre Neolacis ; mais ce genre n’a pu être adopté (B. H.), et sa création ne faisait qu'accroître la difficulté sans rien trancher. D'ailleurs, Neolacis n’a aucun droit de priorité sur Apinagia, qui à dû être rétabli. Il y a des androcées tels que celui dont le Podostemon offre le type, qui ont çà et là trois étamines au lieu de deux. En ce cas, l’étamine surnuméraire est d'ordinaire médiane ; elle remplace læ languette qui est souvent interposée aux deux étamines fertiles. On se voit donc contraint d’admetire que cette languelle représente un staminode. Nous ne pouvons la 1 interprétati u de la base de l’androcée; guette moyen l On sait qu’il y a deux opinions en présence : la première admet que ce sont des étamines stériles; l'autre les considère comme des sépales alternes aux étamines. L'observation des languettes jeunes prouve qu’elles sont extérieures aux élamines fertiles ; elles appar- tiennent à un autre verticille; elles sont alternes avec les pièces de l’androcée. Ce sont des sépales réduits, répondant au périanthe plus développé de Weddellina, des Tristicha et des Ti erniola. Nous substituons à ce dernier non générique celui de Lawia TUL., qui a pour lui Fantériorité. Les Lawia des autres auteurs n'ont pu être conservés. De là une série qui reçoit le nom de Lawiées; elle est caracté- risée par up ealice normal, imbriqué, et trois étamines alterni- 646 — sépales dans les Lawia. Ces étamines alternent également avec les trois carpelles. Un Tristicha est normalement un Lawia monandre; + | mais dans l'envoi de M. Glaziou, nous avons assez souvent trouvé des fleurs de Tristicha diandres, et les deux étamines répondaient lune et l’autre à des intervalles de sépales. Le Weddellina squamulosa représente dans sa fleur type une série à androcée diplostémoné et à calice pentamère. Seulement un Certain nombre d’étamines peuvent manquer, ou bien, comme dans le W. uaupensis, l'androcée s'élève au-dessus de la diplos- témonie. . Dans PApinagia à fleurs unilatérales dont nous parlions tout à lheure, l’axe suffisamment jeune présente des bosselures super- posées d'un même côté, qui sont autant de ses prolongements laté- … Faux et membraneux, et qui forment un sac complètement clos à un moment donné. Les tissus de l’axe se prolongent dans les pa- rois de ce sac qu’on pourrait prendre pour être de nature appen- diculaire, et il faut, bien entendu, que ce sac éclate sous la pres- Sion de la fleur qu’il contient pour que celle-ci puisse s'épanouir au dehors. Cette fleur a un pédicelle, si court qu’il soit au début, et qui s'allonge avec l’âge. Elle est entourée d’un sac involueral complet et valvaire. En ouvrant ce sac, on aperçoit le gynécée. L'une des deux loges de l'ovaire est tournée du côté de l'axe, et c'est aussi de ce côté que se rabattent l'une sur l'autre les deux branc.es stylaires souvent un peu inégales, l’extérieure recou- vrant l'intérieure. La cloison interloculaire est très grèle et se détruit facilement, caractère auquel on a accordé trop de valeur Pour la distinction de certains genres. L'androcée est interposé à … Fovaire et à l'axe, et il est formé de deux ou trois étamines libres, à anthères introrses, allongées et mutiques, attachées par leur base sur le filet d'un sommet subulé. Avec trois étamines, il y a le lus souvent quatre sépales étroits, alternes. Avec deux étamines, il peut aussi y avoir quatre sépales, auquel cas deux sont médians. “Mais, ailleurs, on n’en compte que trois. Le calice occupe donc Je côté de l'axe. Û La distinction entre l'axe et les parois membraneuses du sac qui _ renferme la fleur avec son involucelle n’est pas plus nette dans les. Mourera et le Lonchostephus. Dans ce dernier, on voit très bien les faisceaux de l'axe se continuer sans interruption sur les parois des — 64 — sacs distiques qui enveloppent les fleurs. Comment alors l'e. des faisceaux pourrait-elle décider si l’on a affaire à des appendi. ou à un axe? N’y a-t-il pas des feuilles dont les faisceaux se con- tinuent avec ceux des axes ? L'inflorescence du Lonchostephus est exactement, au fond, celle d’un Mourera. Nous ne séparerons pas les deux genres à cause de la plus grande largeur des filets stami- vaux, ni de la forme des branches stylaires; pour nous, le Mourera elegans représentera une section du genre bien caractérisée. Mais nous pensons qu'on a accordé trop de valeur à la forme des styles, et même aussi à leurs divisions. Les Mniopsis n'ont pu, au fond, être distingués des Podostemon que par la ramification de ces organes. Mais on les rencontre cà et là non ramifiés dans le M. Glazioviana, et M. Warming, dans un de ses savants mémoires, a figuré les branches stylaires de celte espèce au nombre de deux ; ce que nous avons plusieurs fois observé sur les échantillons que nous tenons de M. Glaziou. C’est le fait des styles des Eschschollzia, assez souvent ramifiés, mais, souvent aussi, simples sur d’autres fleurs d’un même pied, sans que cetle variation présente une bien grande importance, D’après ce que nous venons de dire, les logettes distiques. de A l'axe florifère des Mourera, dans lesquelles sont placées les fleurs: avec leur involucelle, sont de nature axile. Ici, lon saisit très bien’ le mode de formation de ces saillies bractéiformes. Chacune d’elles est biconcave, formant une demi-logette, aussi bien en dessus qu’en dessous. Par le rapprochement de ces deux valves, la logette où la fleur est enclose se trouve constituée, et elles s’écartent de nouveau l’une de l’autre au moment de l’anthèse. Ici, comme il arrive pour certains réceptacles creux, il ya adaptation de l’axe à une fonction de protection généralement dévolue à des organes foliaires. Les Podostémacées ont généralement les anthères introrses. Le genre Oserya passe pour faire exception, et le Devillea en a été distingué uniquement par ses anthères introrses. Ce dernier genre devra disparaître ; des deux Oserya que nous avons analysés, run a les fentes de l’anthère en dehors, maïs l’autre les a ce qui établit une transition entre les deux types et nous porte à donner au Devillea le nom d’O. flagelliformis. L'inégalité des valves du fruit peut-elle servir à elle seule à caractériser des genres ou une division de la famille, comme l'ont * — 60 — plusieurs auteurs? Nous ne le croyons pas; et la preuve que .us en pouvons donner, c’est que le genre Podostemon lui-m dans lequel les valves du fruit sont tantôt égales et tantôt plus ou moins inégales, a été, pour cette raison, placé par certains auteurs dans deux groupes différents : tantôt celui où le fruit a des valves égales, et tantôt celui que caractériserait l'inégalité des valves. Personne, heureusement, n’a songé de nos jours, et pour cette raison, à découper les Podostemon proprement dits en deux genres distincts. Les Dicræa ont été aussi à juste titre réintégrés dans le . genre Podostemon. Les fleurs des Hydrostachys sont nues ; cependant, il y a quel- quefois de chaque côté de leur fleur femelle un pinceau de filaments grêles qui paraît représenter des bractéoles latérales. Dans ce genre, les placentas sont antérieur et postérieur, et par le mode -&e placentation, il est aux autres Podostémacées ce que les Fran- kéniacées sont aux Caryophyllacées. C'est là que se trouvent, à notre sens, les affinités des Podos- témacées, affinités qui n’ont été découvertes par personne: Weddell dit la famille afinitatis dubiæ, et Bentham et Hooker ajoutent : affi- nitates ordinis adhuc dubiz remanent. Ce serail à peu près la seule . famille dans ce cas. L'opinion que les Podostémacées sont les représentants d’une flore éteinte ne nous satisfait pas beaucoup et ne nous avance guère. Pour nous, les Podostématées représentent une forme aquatique des Caryophyllacées amoindries, à feuilles alternes, à fleurs solitaires, terminales et pédoneulées ; il nous uffira parer nos plant un Sagina tel que le S. apetala. Le périanthe est ici souvent réduit à un verticille, de mème que l’androcée. 11 y a hypogynie. Le gynécée est libre, et dans l’ovaire à loges multiovulées, la cloison se résorbe plus ou moins prompte- ment, de façon que le placenta est faux-central-libre. Tous ces caractères se retrouvent dans les Podostémacées. Leur embryon est, äl est vrai, droit et dépourvu d’albumen ; ces derniers caractères se retrouvent dans les Elatinées, à la placentation desquelles nous venons de comparer celle des Hydrostachys. Le Secrétaire : MUSSAT. SE 2613. — Paris. Impr É& Duaur et Cie, rue Dussouhs, 22. em A