BULLE PEN DE LA SOCIÈTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1885. TOME XX a AVEC DEUX PORTRAITS EN PHOTOTYPIE., DOUZE PLANCHES HORS TEXTE ET NOMBREUSES ZINCOGRAVURES DANS LE TEXTE: ANNÉE 1904 —— ec #Ra——- - nie PARIS | AU-SIÈGE DE BA SOCIÉTÉ :: 34, Rue de Grenelle, 84. # ne 1904 BULLETIN TRIMESTRIEL | | DE LA | OCIÉTÉ MYCOLOGIQUE Tome XX. — 1° Fascicule. RL ETS SOMMMRE PREMIÈRE PARTIE, : Liste des membres :.:.:.... # 1 ir nr un veau genre et ouvelle Bo jrs espèce de ‘M; riangiacées, le nel: sacco- HA - boloides (PL.-F).. ee 19 REX Em. Boudier _-'Note sur une forme stérile du Dryodon oué | y ice "A PRET NE .. Fi Paul rm qe — Le Spinalia radians, g et n. sp- et à ; la série des Dispirées (PE. pre ieux. — Sur la déhiscence d li a Rose nia necatrir. (RHart.) Berioes PL "TL e et Let 1V) Er # Re Miscellanées mycologiq x + B. Souché. _ - Sur le Gentharellus tirs Fr., forme C. neglectus 3 B. Souché. — Enqu He Qhe Lu cos dénpobbahens ar : des Len relevés dans les journaux en on 1. 40 ; DEUXIÈME PARTIE. : AUS A “a PER Rapport ol session gén snérlé d'Octobre XXX ë Maison VÉRICK M. STIASSNIE, Successeur Fournisseur de l'Institut Pasteur, de l'Ecole de Pharmacie, etc. PARIS, 204, Boulevard Raspail (XIV° arrond') _ MICROSCOPES, LOUPES A DISSECTION et Accessoires aux prix les plus mocérés © MICROSCOPES DT DES AVEC COMBINAISONS OPTIQUES … Répondant aux besoins des Botanistes, depuis 1450 fr. Objects à immersion pour la bactériologie à é de puis 400 francs. . d “Bnroi ie du catalogue complet sur demande affranchie. BULL, DE LA SOC. MYC. DE FRANCE T. XX, 1904 DESMAZIÈRES (Jean-Baptiste, Henri, Joseph) Mycologue et Botaniste Français Né à Lille, le ro juillet 1786 LLLLICR re] Det e Barry, imp. Paris BULL. DE LA SOC. MYC. DE FRANCE T. XX. 1904 BARLA (Jean-Baptiste), Mycologue Français Né à Nice le 3 Mai 1817 Mort à Nice, le s Novembre 1897 Barry, imp, Paris BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1885. TOME XX AVEC DEUX PORTRAITS EN PHOTOTYPIE, DOUZE PLANCHES HORS TEXTE ET NOMBREUSES ZINCOGRAVURES DANS LE TEXTE, ANNÉE 1904 PARIS AU SIÈGR DE. LA SOCIÉTÉ 84, Rue de Grenelle, 84. Commission nationale pour la propagation de l'Etude pratique des Champignons, FONDÉE EN 1902. Extrait du Règlement voté par la Société Mycologique de France pendant la session générale, à Paris, le 10 octobre 1902 Art. 1°. — Il est institué au sein de la Société mycologique de France, une Commission dite nationale, chargée de grouper les efforts de toutes les personnes qui s'intéressent à la connaissance des Champignons. Pour les autres articles voir Bull. Soc. myc. de Fr.; &. XVII, 1902, pp. 249-251. Les Commissaires devront se mettre en relations avec les myco- logues amateurs ou scientifiques de la région qu ‘ils habitent, et se chargeront de leur procurer tous les renseignements qu'ils seront en mesure de fournir. Les espèces rares ou iii seront soumises aux ccutietas pris dans le sein de la Commission, et les espèces intéressantes qu'ils pourront réunir devront étre autant que possible envoyées aux séances mensuelles de la Société, à Paris, 8%, rue de Grenelle. Composition de la Commission approuvée par la Société ans sa réunion du 5 février 1908. MM. Arnould, ppRagIe à Ham (Somme). Bernard, J., pharmacien prince. en Feat 34, es St- L'on La Rochelle. — Champions série er, 27, yer, Paris-XXe. — Mucorinées et 7 < 24u in tuberculis vix 1/2 mill. diam., subglobosis, sparsis vel dense gregariis nidulantibus. Hab. in caulibus et foliis Euphrasiæ pr. Arlanc Arvernia, ubi detexit cl. Brévière, cui libenter dicatum. Cladochytrio Kriegeriano (Magnus; valde affine, sed sporis angustioribus primo obtutà distinctum. 2. Tilletia Menieri sp. n. T. soris brunneo-ferrugineis, ovaria complentibus ; sporis pallide-ferrugineis, globosis, 20-244 diam., areolatis, episporio 4 x circiter crasso, tuberculis prædito. Hab. in ovariis Phalaridis arundinaceæ L. pr. St-Philibert- de-Grand-Lieu, Galliæ occidentalis. Detexit el. Menier cui grato animo dicata. 3. Entyloma hieroense sp. n. E,. soris maculas utrinque conspicuas, longitudinaliter seriatas, irregularis, paululum prominulas, atro-cinereas, emarginatas, 1/4-1/2 mill. latas, efformantibus ; sporis nume- rosis totam parenchymaticam folii partem foventibus, crebre et dense aggregatis, pallide (sub lente) brunneis, valde diffor- mibus et varie angulatis, episporio crassiusculo subfusco et obscuriori præditis, plerumque 8-10» crassis. mm. Le) 2 P. HARIOT ET N. PATOUILLARD. Hab. in foliis basilaribus Poæ bulbosæ L., in arena mobili circa Hieroem (Noirmoutier Galliæ occidentalis, ubi legit cl. Ménier. FiG. 1. — (A droite) Polyporus helopus (figure un peu réduite), — (A gauche) Cordyceps Lacroixii (2/3 4 e grandeur naturelle). CHAMPIGNONS NOUVEAUX. 63 4. Polyporus helopus sp. n. P. dense cœspitosus, e basi carnoso-sclerotioidea, magnitu- dine pugni, extus fusco-atra, intus alba, inverse conoiïdea, enatus ; pileo carnoso, tenui, excentrico vel sublaterali, orbicu- lari, profunde umbilicato, margine incurvo, rufo-brunneo, nonnullis squamis latis, prostratis, obscurioribus consperso, 3-4 cent. lato, 2 mill. crasso ; stipite cylindrico, inferne atte- nuato, simplici, 3-5 cent. alto, 5-10 mill. crasso, albido, basi fuscidulo, glabriusculo ; hymenio albido, partem pilei inferio- rem et totam stipitis usque ad basin superficiem obtegenti ; poris magnis, nr ne tubxlis brevioribus, disse- pimentis carnosis, inte ab. in Ambulacris Viridarti Horti Musei Parisiensis, Oct. Specie perpulchra cum Polyporo umbellato Fr.comparanda. Nidularia Heribaudii sp. n. N. peridio 5-6 mill. lato, globoso, albido, villoso, membra- naceo, crassiusculo, superne sæpe depresso et rimose-dehis- Ve intus plumbeo ; sporangiis parum numerosis. majuseulis, 3 mill., orbite aut lentiformibus, glabris. cinereis, aie tunica crassiuscula præditis ; trama alba, linea hymenifera obscuriori centro percursa ; sporis ovoideis, ad basim attenuatis, 10-11 u>X< ab. gregaria in ramis abiegnis pr. Durtol Arvernia ubi legit cl. Héribaud, cui libenter et grato animo dicata. Le péridium est formé d'une trame homogène, lâche, à fila- ments grèles, lisse à l'intérieur où elle est tapissée par une mince pellicule amorphe, luisante, provenant de la dessication de la matière mucilagineuse qui primitivement enveloppait les sporanges ; extérieurement, elle est rendue euse par les terminaisons des hyphes tbe, grèles, lancéolées, obtuses au sommet, à paroi épaisse, hyalines, continues ou. septées, longues de 60 à 100 x sur 8-12 y de largeur. . nelinng Cette espèce est bien caractérisée par les grand ranges qui sont toujours peu nombreux, par leur couleur gris-plombé et la nature du revêtement externe qui ne permet de la confondre avec aucune 64 P. HARIOT ET N. PATOUILLARD. autre. Elle doit prendre place dans la section Scutula, à cause de son péridium persistant et se déchirant au sommet quoiqu’elle ne présente jamais l'aspect cupulé des formes typiques de ce groupe (N. confluens Fr., granulifera Holmsk., etc.). Elle présente quelque ressemblance avec le Nidularia farcta Fr., mais elle est bien distincte par ses très gros sporanges et ses spores de dimensions doubles. Nidularia australis Tul. s'éloigne considérablement des Nidulaires vraies par son péridium membraneux à marge droite et tronquée qui lui donne l'aspect d’un Crucibulum ; il doit être rattaché au genre Nidula miss White, qui ne comprend jusqu’à ce jour que des espèces nord-américaines, 6. Calvatia Digueti sp. n. C. 4-6 cent. lata, superne depressa, inferne subapplanata, circiter 2 cent. alta, brevissime radicata ; velo ochraceo, tenui, sub lente furfuraceo ; peridio glabro, ochraceo-fulvo, vix 1 mill. crasso, rigido, irregulariter parte superiori frustulatim dehis- centi ; basi sterili nulla ; gleba gossipina, ochracea ; capillitio fragili ex hyphis ochraceis 3-6x latis. ramosis composito ; sporis subglobosis, lævibus, 3-4 a latis, hilo brevissimo, #: Hab. ad terram arenosam in California littorali ubi detexit am. Diguet. Basi sterili nulla, velo et colore distinguenda. 7. Helvella maroccana Sp. n. H. ascomate lobato, deflexo, adnato, 3-4 lobis, subrenifor- mibus, lævibus, ad 6-7 cent. diam. lato : lobis obscure castaneis subtus flavo-melleis, glabris ; stipite lævi, subtereti, glabrius- culo croceo-luteo, ad basim plus minus plicato sed non sulcato, 2-2,5 cent. crasso ; ascis cylindraceis, 20u crassis, octosporis, monostichis: sporis ovatis, hyalinis, lævibus, uniguttulatis, 20-228X 14-154; paraphysibus linearibus, apice clavatis, brunneis. Hab. ad terram in [mperio Maroccano ubi detexit cl. Buchet. L’H. maroccana à de 8-40 cent. de hauteur ; il ressemble à l'H. Mona- chella Fr., mais il est très nettement caractérisé par la couleur de son stipe et de la face inférieure du chapeau. CHAMPIGNONS NOUVEAUX. 65 8. Cordyceps Eacroixii sp. n. C. stromate erecto, simplici, usque ad 20 cent. oi 4 mil. crasso, rigido, glabro, subtereti, sordide fusco, superne obscu riori, in partem peritheciigeram apice obtuse attenuatam, 2-5 cent. longam, in sicco atram, lævissimam, regulariter linguiformi-dilatato (6 mill.) ; peritheciis omnino immersis, confertis ; ascis sporisque generis. Hab. in larvis Lepidopteri cujusdam, in Japonia. Nobis communicavit el. Lacroix, Musei Parisiensis professor. Cordycipiti Hugelit Corda affinis sed clavula atra omnino lævis. 9. Zignoella cubensis sp. n. ZL. peritheciis solitariis, sparsis, superficialibus, vix inseulp- tis, facillime dilabentibus, atris, ovoideis, coriaceis, non carbo- naceis, glabris, majusculis, 800u x 500 pe ; apice poro (100 lato) pertusis ; ascis diffluentibus ; sporis 12 septatis, obtusius- culis, utrumque attenuatis, 240 u-250 p X 10 p-16 pe. ab. in thallo Stypocaulonis scoparii (Kütz.) pr. Havanam Cubæ ; ex herb. Lenormandiano comm. am. Sauvageau. Zignoella enormi nob. valde affinis. 10. Aschersonia Napoleonææ sp. n. À. hypophylla, sparsa, superficialis, orbicularis, subeylin- dracea, applanata, centro depressa, margine lobato-crenata, primo citrina, dein obscure aurantiaca, mycelio EE tenui, pallide-citrino, sericeo, evanescenti, basi cincta ; loc 6-8 circulariter dispositis, ovoideis, flavidis, sparsphyaati contextu flavido, carnoso ; sporulis fusoideis, utrinque ti- ssimis, De rene hyalinis, eseptatis, jetre ste. H n fol. vivis Napoleonæ cujusdam, Dahomey, Déc. 1900. Species 1/2-1 mill. circiter lata, Aschersonia crenulata nob. affinis. A propos de la culture d'Oospora destructor, par M. le D: A. VAST. A l'occasion de recherches générales sur les champignons parasites des Insectes, nous avons été amené à cultiver Oospora destructor, cette mucédinée qui produit sur les insectes la muscardine verte. Ce champignon, décrit pour la première fois par Mercaxi- Korr sous le nom d’/saria destructor, a été étudié à nouveau très complètement en 1893 par M. le D' Decacroix (Bull. Soc. Myc., tome IX). Ce ne sont que quelques points particuliers de sa culture, qui ne nous ont pas paru signalés dans l'important travail de M. Decacroix, que nous voulons soumettre aujour- d’hui à la Société mycologique. Nos cultures ont porté sur les milieux habituels : carottes, pommes de terre, gélose, ainsi que sur des milieux un peu spéciaux, sabot de cheval, plumes d'oiseaux de basse-cour (1). Dans les cultures d'Oospora destructor sur carottes, pommes de terre et gélose, le mycélium se montre très rapidement en colonies touffues, blanches, qui se rapprochent les unes des autres et bientôt se confondent.Au bout de 5 à 7 jours de séjour à l'étuve apparaissent quelques petites taches vert clair, d'abord au centre de ces colonies, puis elles gagnent la périphérie. (t) Nous avions eu l’idée d'essayer d’une façon, générale ces derniers milieux qui sont très peu sucrés et se rapprochent davantage comme composition de la chitine, cette substance qui forme un revêtement continu sur tout le corps des Arthropodes. Nous voulions voir comment s’y comporteraient les cham- ARE parasites des Insectes au point de vue sporifère et en particulier le richum minutulum qui, sur l’araignée, donne une infinité de conidies très sie et ovalaires, alors que sur carotte et pomme de terre le mycélium se développe abondamment, tandis que les conidies sont extrêmement rares, très volumineuses et cylindriques DE LA CULTURE D'Oospora destructor 65 Elles augmentent de dimension, se réunissent les unes aux autres, enserrant dans leurs mailles des filaments blancs mycé- liens, la coloration verte se fonce, tire sur le bleu, devient glau- que et on ne voit bientôt plus à la surface du milieu de culture -qu'une teinte verte uniforme. Celle-ci est formée par des chapelets de conidies, réunis en faisceaux de 1 à 2 millimètres de hauteur. À la loupe, ces fais- ceaux juxtaposés présentent une forme prismatique assez régu- lière et vus par leur extrémité, ils ressemblent à des sortes de colonnades. Tel est l'aspect habituel. Nous avons vu aussi, ce qui a été bien observé d'ailleurs, que la pomme de terre était le meilleur milieu de culture pour cette mucédinée. Sa surface entière est vite recouverte de conidies. Sur carotte et gélose les colonies restent beaucoup plus longtemps isolées et la formation des chapelets conidiens y est en général plus lente et moins com- Ayant répété un grand nombre de fois nos cultures sur pomme de terre dans le but de contaminer des larves de Coléo- ptères, nous avons été frappé de trouver de place en place dans un certain nombre de cultures récentes, au milieu d’un tapis mycélien uniformément blanc ou avec par ci par là un com- mencement de formation de conidies vert-glauque, des espaces assez étendus, recouverts de filaments de couleur jaune-soufre. De plus, le liquide rassemblé au fond des tubes, au-dessous de l’étranglement, qui était resté incolore dans les autres cultures, présentait dans celles-ci une teinte jaune manifeste.Nous avons cru d'abord à quelque impureté, mais le mycélium blanc d'alen- tour ne tardait pas à se recouvrir de ses conidies et les larges taches jaunes demeuraient telles. Plusieurs semaines après, aucun changement ne s'y était produit. Ayant examiné, à divers intervalles au microscope, ces filaments jaune-soufre développés dans nos cultures, il nous a toujours été impossible d'y rencontrer, sauf le pigment spécial, d’autres caractères que ceux que nous trouvions dans le mycélium blanc habituel. On n'y voyait pas la moindre conidie. Ces larges colonies jaune- soufre étaient donc aussi formées de mycélium d'Oospora, mais de mycélium stérile. 66 p' A. vAST. Nous avons vainement essayé jusqu'ici, en ensemençant sur pomme de terre un petit fragment de ces filaments jaunes, de ne produire dans nos tubes que du mycélium stérile. Ce résultat eût été intéressant : on sait, en effet, que dans certaines espèces, le développement du mycélium stérile n’est pas très éloigné de la formation des périthèces. Sur plumes d'oiseaux, milieu très pauvre, les filaments mycé- liens rampants sont peu développés et les chapelets conidiens semblent appliqués directement sur les barbes de la plume. sur sabot de cheval, le mycélium prend de bonne heure une teinte blanc-sale, jaunâtre, brunâtre même, et les chapelets conidiens se développent avec assez de facilité ; mais ce qui nous a paru assez curieux, c’est la présence sur des cultures déjà un peu vieilles, au milieu du champignon, d'une certaine quantité de cristaux incolores, assez volumineux, de forme irrégulière et disposés sans ordre, les uns presque parallèles, les autres partant d’un point commun et affectant la forme ‘une gerbe. De nouvelles cultures faites sur le mème milieu nous donnèrent encore une abondante production des mêmes cristaux. Nous avons cru d'abord qu'il s'agissait d’oxalate de chaux, En effet, après avoir fait fondre sur une lame une petite quan- tité de cette matière dans une goutte d’eau distillée et laissé évaporer, il semblait bien que l'on était en présence de la forme cristalline en aiguilles de ce sel de chaux, mais l'examen chimique auquel nous avons pute ne permit pas de con- server cette opinion. I s’agit d'une substance cristalline soluble dans l'eau. Après dissolution et évaporation, on obtient des cristaux disposés en longues aiguilles convergentes. La solution donne avec l’azotate d'argent un précipité blanc abondant, insoluble dans l'acide azotique, soluble dans l'am- moniaque (présence de Cl). a liqueur précipite légèrement par le chlorure de baryum (présence de SO‘H?). La matière chauffée dans une capsule fond d’abord, puis noircit légèrement (présence de C En continuant l'action de la chaleur jusqu'à calcination, le = . ” F DE LA CULTURE D'Oospora destructor. 67 carbone disparaît et il ne reste aucun résidu (pas de matière fixe). Chauffé avec de la potasse, le produit donne un dégagement assez abondant d’AzH#. 10 centigr. de produit, traités dans un uréomètre par l'hypo- bromite de soude, fournissent 22 cent. cubes d'Az (volume ramené à 0° et à la pression de 760"), ce qui donne en poids 0 gr.,0276 d'azote, soit 0 gr.,276 milligr. par gramme, ou 27,6 0/0. Or, on sait que le chlorure d'ammonium AzH“CI contient Az = 14 H1= 4 C1= 35 b8 soit 26,4 0/0 d'azote, quantité peu différente de celle de 27,6 trouvée. En somme, au point de vue chimique, la substance exami- née esttrès voisine du chlorure d’'ammonium ou chlorhydrate d’ammoniaque et a sensiblement la même composition, la petite quantité de C et de SO‘H? pouvant provenir d’une matière organique contenue dans les cristaux qui, vu la faible proportion de substance utilisée pour l’expérience,n'ont pu être purifiés par plusieurs cristallisations successives. Ce n’est tou- tefois pas du chlorure d'ammonium, qui cristallise en octaèdres réguliers, groupés en longues aiguilles réunies de manière à présenter l'aspect des feuilles de fougèr Ainsi donc, le sabot de cheval atilsé: comme milieu de cul- ture et ensemencé dans de bonnes conditions (c’est-à-dire bai- gnant largement dans l’eau) avec Oospora destructor et mis à l’étuve, donne quelque temps après unè abondante formation de cristaux dont nous venons de donner la composition chi- mique et qui débute au bout de deux mois environ. C’est dans les tubes et aux endroits où la mucédinée s’est le mieux déve- loppée que les cristaux sont les plus volumineux et les plus nombreux. Dans des tubes témoins, mis à l’étuve avec les pré- cédents, on ne constate pas la présence de cristaux semblables. Nous pensions bien que. pour obtenir ceux-ci, le choix du 68 D' A. VAST. champignon était indifférent et qu'il suffisait d’en prendre un vivace ou auquel convint ce milieu-de culture un peu spécial. En effet, des ensemencements avec d'autres champignons para- sites des insectes, avec /saria densa, Verticillium Oksanæ, Sporotrichum sp. ne tardaient pas à faire apparaître à nouveau les mêmes cristaux dans nos cultures. Nous ignorons si le fait a déjà été signalé. Il intéresse évidemment plutôt les chimistes que les mycologues. Il est probable qu'il se produirait avec toutes les mucédinées et non pas seulement avec un seul groupe d'entre elles. Nous avons donné les dimensions des faisceaux de chapelets conidiens développés dans nos cultures sur pomme de terre. On voit qu'il ne saurait être question d'indiquer, même d’une façon approximative, le nombre des conidies de chacun de ces cha- pelets. Les filaments stériles rampants sont ramifiés ; leurs cloisons, assez difficiles à distinguer, nous ont paru distantes de 15 y environ. Les conidies sont cylindriques et arrondies à leurs extrémi- tés. Dans les chapelets, elles sont réunies entre elles par des étranglements. Prélevées dans nos cultures sur pomme de terre et montées dans le lacto-phénol, elles nous ont donné comme dimensions 6 » de long, sur 2u, 3 de large. Les cultures en cellules se font très facilement, vu la dimen- sion des spores et leur coloration. Nous avons pu suivre tout le développement du champignon jusqu'à la formation des conidies, tel que l’a fort bien décrit M. Deracroix. Le nombre des conidies nous a paru plus grand que celui signalé par lui ; il n’est pas rare de trouver des chapelets de 8, 10 et 11 articles. . C’est tout ce que peut donner la petite gouttelette d'eau pep- tonée ou sucrée. Il y a loin de là, on le voit, au nombre de conidies qui se développent sur la pomme de terre. Nous avons enfin, à diverses reprises, contaminé des larves de Coléoptères avec Üospora destructor et constaté la facilité relative de cette opération. Ne nous occupant que de l'étude botanique et non de la ques- tion agricole, nous n'avons pas fait de pourcentage de nos con- taminations, mais nous avons remarqué que c'est un mauvais DE LA CULTURE D'Oospora destructor. 69 procédé que de faire des ensemencements par piqüre avec une aiguille imprégnée de conidies. Les larves piquées perdent quelques gouttes de leur lymphe incolore et résistent difficile- ment à ce traumatisme. Nous obtenions de bien meilleurs résultats en plongeant les larves dans de l’eau stérilisée contenant une grande proportion de conidies ou en faisant des frottis avec un pinceau un peu rude imprégné de spores. Nous les abandonnions ensuite avec du terreau à la cave dans des pots à fleurs contenant un plant de fraisier. Au bout de quelques semaines, nous trouvions l’insecte momifié comme par /saria densa (Botrytis tenella DxLa- croix) et recouvert des conidies vertes caractéristiques. Espèces nouvelles de Champignons inférieurs, Par M. MAUBLANC, Ingénieur agronome, Préparateur de la Station de Pathologie végétale. Phoma Unedonis nov. sp. Conceptaculis globosis, minimis, atris, immersis, epidermide hinc albifactà tectis ; ostiolo leniter prominulo. Sporulis ovoi- deis vel ellipticis, hyalinis, 2-guttatis, 4-5 x 2,5-3 p. In ramulis pedunculisque emortuis Arbuti Unedonis, Pornic Galliæ. Phoma cytosporoides nov. sp. Conceptaculis longitudinaliter seriatis, epidermide immutatà tectis, atrofuscis, depressis vel subconicis, interdum obscure locellatis, in collum crassum, poro pertusum desinentibus ; contextu celluloso. Sporulis fusoideis vel subclavatis, sæpe leniter inæquilateralibus, utrinque obtusiusculis, hyalinis, biguttatis, 5-7><2-2,5 a ; basidiis simplicibus, rectis vel cur- vulis, acicularibus, usque 12-15 » longis. In caulibus siccis Eryngii campestris, in Gallià. Cette espèce est bien distincte des autres Phoma signalés sur Eryngium par l'irrégularité de ses conceptacles qui, sou- vent divisés incomplètement en loges, rappellent un Cytospora. Macrophoma ulmicola nov. sp. Foliicola ; maculis indeterminatis, ochraceis : conceptaculis immersis, giobosis vel globoso-depressis, 120-150 x diam. ; ostiolo minuto, non prominulo; nucleo albo. Sporulis hya- CHAMPIGNONS INFÉRIEURS. 71 linis, ovato cylindraceis, rectis, granulatis guttulatisque, 19-22 x 6-9 x ; basidiis hyalinis, rectis, usque 25 longis. In foliis adhuc vivis Ulmi campestris, le Croisic (Loire- Inférieure), Galliæ. Cytospora Unedonis nov. sp. Foliicola ; stromatibus epiphyllis, minutis, sparsis, atro- olivaceis, plurilocularibus, centro papilla conico-cylindrica, poro pertusa donatis ; sporulis cylindraceis, curvulis, 4,5-5 X 1u; sterigmatibus dia otome ramosis, septatise, 15 longis. In apice exsiccata foliorum Arbuti Unedonis. Pornic (Loire- Inférieure), Galliæ. Glæosporium hedericolum nov. sp. Maculis amphigenis, magnis, irregularibus, arescendo subo- chraceis, fuscocinctis ; acervulis epiphyllis, numerosis, mini- mis, atrofuscis, epidermide initio velatis : . pseudo-perithecio nigricante ; conidiis cylindro-ovoideis, utrinque obtusis, rectis, granulats, chlorino-hyalinis, 14-17><3,5-4,5u: basidiis bre- vibus, rectis. In foliis vivis Hederæ Helicis, Montfort-l'Amaury prope Parisios (BELëze). Cette espèce se distingue de Glæosporium Helicis (Desm.) Oud. par ses spores plus petites, de forme bien plus régulière. Elle est souvent mélangée au Glæosporium paradoxum (de Not.) Fuck. qui se reconnait facilement à ses spores courtes, portées sur des stérigmates allongés, cloisonnés. Vizella Hieronymi Wint., var. Coffeæ nov. var. Peritheciis superficialibus, epiphyllis, greges minutos forman- tibus, depresse conoïdeis, atris, ostiolo minuto pertusis: ascis oblongis, octosporis, paraphysatis, 65-70 x 12-14 a ; sporidiis in ascis inordinatis, oblongis, basi parum attenuatis, fuscis supra medium linea alba notatis, ad basim appendicula brevi, sub-hyalina ornatis, 13-15 X 5-6 u. In folüis Coffeæ, in Mexico (Herrera). Le Vizella Hieronymi Wint., qui croit sur les feuilles d’un Trichilia, se distingue très nettement des autres espèces du 72 M. MAUBLANC. genre Vizella par ses spores; celles-ci présentent une ligne blanche transversale vers leur tiers supérieur et sont terminées à la base par une petite pointe presque hyaline ; ces caractères permettraient peut-être de séparer génériquement cette espèce du genre Vizella. Is se retrouvent dans l'espèce du caféier, et comme les dimensions sont identiques, je ne crois pas devoir créer une espèce nouvelle pour le champignon du caféier et le rattache au Vizella Hieronymi. Phyllachora Maydis nov. sp. Stromatibus carbonaceis, amphigenis, subrotundatis vel oblongis, intus conceptacula monosticha, globulosa vel angu- lata foventibus. Ascis cylindricis, breviter pedicellatis, 80-100 %< 7-8 p ; paraphysibus numerosis, filiformibus, guttu- latis, ascis longioribus, 2-3 x crassis; sporidiis monostichis, ovalibus, basi leniter attenuatis, chlorino-hyalinis, dein crasse -guttatis granulatisque, 10-14X5,5-6,5. Spermatiis in loculis junioribus evolutis, filiformibus, 10-15X0,2 w. In foliis Maydis in Mexico (D' Boxxaxsea). Cette espèce était accompagnée d’un champignon qui cau- serait au Mexique d'assez grands dégâts sur les jeunes plants de Maïs, et qui ne me semble pas différer de l’Æelminthosporium tureicum Pass., déjà signalé comme parasite du Maïs. Coniothyrium Phyllachoræ nov. sp. Conceptaculis globosis, minimis, fuscis, in stromatibus vetustis Phyllachoræ Maydis evolutis ; sporulis ra utrinque rotundatis, Haas continuis, brunneis, 6-8><4-4,5 basidiis brevibus, vix conspic In stromatibus Phyllachoræ Maydis + in Mexico. Ce champignon, que je considère comme parasite sur les stromas âgés de Phyllachora, se développe tantôt sur les bords de ce stroma, tantôt dans les périthèces vides ; dans ce dernier cas, il s'établit près de l'ostiole et est relié par un mycélium ténu presque hyalin à la paroi du périthèce. Schizoxylon Yuccæ nov. sp. Minutum, amphigenum, sparsum vel 2-gregarium, immer- sum, dein erumpens et epidermide tumefactà, 2-4 fissà cinctum ; CHAMPIGNONS INFÉRIEURS à margine leniter prominulo, albo; disco plano, obscuro. Ascis cylindricis, demum apice attenuatis, 80-100 X6-8y, octospo- ris, jodo non cœrulescentibus ; paraphysibus filiformibus, simplicibus, ascis vix Jongiori us; sporidiis filiformibus, plu- riseptatis, mox in ipso asco in articulos secedentibus ; articulis elongatis vel subcuboïdeis, utrinque truncatis, 1,5-3X 1,5u. n foliis emortuis Yuccæ gloriosæ, Pornic (Loire-Inférieure) Galliæ, vere 19 Æcidium mexicanum nov. sp. Maculis parvis, angulatis, flavis vel melleis. Spermogoniis epiphyllis, brunneis, circiter 200-260 y longis, 115-130 pu latis. Æcidiis hypophyllis, gregariis ; pseudo-peridiis elongatis, longe cylindraceis, 1,2-2 mm. longis, aurantiacis ; cellulis ss angulatis, difformibus, hyalinis, intus aurantia- , 14-28u diam. Æcidiosporis subglobosis, rarius oblongis, en 13-20 X 11-15; episporio hyalino, læve ; endo- plasmate Era Robe nes In foliis Mahoniæ sp. in Mexico. Parmi les /Ecidium Hs sur les feuilles de Berbéridées, 2 espèces présentent déjà ce caractère d’être allongées en forme de tube; ce sont l’_Æ. Haussknechtianum P. Henn et lÆ. tubiforme Diet. et Neg., mais ces espèces ne présentent pas de spermogonies, et la forme écidienne se développe à la face supérieure des feuilles ou sur les deux faces, tandis qu'elle se rencontre toujours à la face inférieure dans l'Æ. mexica- num. La forme écidienne de Puccinia mirabilissima Peck., dont les macules se rapprochent par leur aspect de celles de lÆ. mexicanum, s'en distingue nettement par ses spores tuberculeuses. 74. M. MAUBLANC. EXPLICATION DE LA PLANCHE VII. 1 Phoma Unedonis.— &, ee d'un conceptacle ; b, spore IL. Phoma cytosporoides. a, coupe d’un conceptacle cnrs des débuts de cloisons ; b, | térigmatés et spores ; €, Spores. IL. Macrophoma ulmicola.— Coupe d’un conceptacle et spore crop IV. Cytospora Unedonis. — a, coupe d'un couceptacle ; b, tes ramifiés et spores ; c, spores isolées. V; pra VA ium hedericolum.-- Coupe d'une fructification et spores VE. vi er Wint., var. Coffeæ. — «, coupe d'un périthèce ; ues ; €, spores, VE (Ads Jde Maydis.— a, coupe schématique d’un stroma ; b, asques; ce, spores ; d, coupe d’un périthèce âgé occupé par un conceptacle de Coniothyrium Phyllachoræ et spores iso olées VIIL. Schizoæylon Yuccæ.— a, aspect ont b, coupe schématique d’une fructification ; c, asques ; d, spores ivisées en articles. IX. Æcidi icanum. — à, schéma + la coupe d'une feuille passant par des spermogonies et des écidies ; b, coupe Jongitudinale d’une portion d’un Æcidium; €, écidiospores. “is liés UE LS La culture artificielle de la Truffe, Par M. Em. BOULANGER. La récolte de la truffe vient de se terminer, les botanistes ont donc pu s’occuper de contrôler tout ce qui a été dit à ce sujet depuis un an ; je vais exposer à la Société les résultats que j'ai obtenus cet hiver, tant au point de vue agricole qu'au point de vue scientifique. J'ai déjà dit (1) que, pendant l'hiver 1902-1903, j'avais récolté à Etampes sur un grand nombre de places différentes (5.000 environ) de très petites truffes : celles-ci avaient une membrane extérieure lisse ou très peu chagrinée, de coloration jaune, brune ou noire. Leur chair, au lieu d’être ferme et savoureuse, comme dans la truffe mélanospore, était spongieuse et coriace: le parfum était quelque peu différent de celui de la truffe comes- tible. Je me suis rendu compte, par la suite, que ces truffes étaient des Nez-de-Chien ou Museaux-de-Chien, ainsi qu'on les appelle communément dans les centres truffiers : on les dési- gne en botanique sous les noms de Tuber nitidum es T. rufum. Cet hiver, j'ai récolté à Etampes de véritables truffes, abso- lument semblables à la truffe noire du Périgord (T. melanos- porum) ; leur grosseur était normale, avec un poids de 30 à 100 gr. : la chair, le parfum rappelaient, au dire des Érufliers à qui je les ai montrées, les meilleures espèces du Périgord. Ma récolte s’est chiffrée, cette année, par une cinquantaine de kilogrammes, ce qui semble peu considérable par rapport (1) Bulletin de la Société Mycologique, 3 fascicule, tom. XIX, page ge Germination de l'Ascospore de la truffe, Em. BOULANGER, juin 1903. — Mycélium truffiers blancs, Em. BOULANGER, août 1 76 E. BOULANGER. au nombre des truffières que j'avais obtenues l'année précé- dente ; mais, il faut observer qu'à chaque place il ne s’est pro- duit en général qu'une seule truffe. De plus, un grand nombre des truffières, qui avaient donné l’année précédente des Nez-de- Chien, n'ont rien rapporté cette année ; j'ai appris d’ailleurs, par quelques truffiers, que la recherche des Nez-de-Chien dérangeait la truffière et pouvait retarder l'apparition de la vraie truffe. Quoi qu'il en soit, j'ai récolté cette année, à Etampes. la truffe adulte et comestible sur un millier de places res réparties sur une surface approximative de 4 hec- de récolte de cet hiver, ainsi que les conditions dans les- quelles les semis avaient été faits, m'amènent à faire cette conclusion : les Nez-de-Chien, c'est-à-dire le 7’. nitidum et le T. rufum, ne sont, selon toute vraisemblance, que des formes d'évolution de la vraie truffe. Je me borne aujourd'hui à signa- ler ce fait, qui me semble évident : tous ceux, qui sèmeront artificiellement la truffe, pourront s’en convaincre facilement. emarques sur la formation des truffières. — Chacun sait qu'une truffière ne se développe guère avant dix ou douze ans, lorsque, pour l'obtenir, on a planté des chènes, improprement appelés truffiers. Si l'on sème, dans des conditions favorables, le mycélium de la truffe ou ses formes conidiennes, le sol com- mence à brûler quelques mois après le semis : l’herbe, qui s'était développée près des mises, à cause de l’engrais répandu sur le sol, se flétrit puis disparaît complètement ; la terre devient pulvérulente, en un mot l'arbre a marqué et le sol est brûlé. suivant les termes usités en trufficulture. Les semis, que je fais à Etampes au mois d'avril, donnent en novembre des Museaux-de-Chien ; l’année suivante, au mois de décembre, apparait la vraie truffe. J'ai pu ainsi, en perfec- tionnant le mode des semis, avancer d’une année la récolte de la truffe ; celle-ci s’était HER deux ans et demi après mes premiers essais. Il n’est pas indispensable, pour réussir, que le sol soit très calcaire, car j'ai récolté de très belles truffes dans les sables blancs de Fontainebleau, mélangés, il est vrai, de terreau et de débris calcaires. Mais une condition essentielle à la formation LA CULTURE ARTIFICIELLE DE LA TRUFFE. sir) des truffières, c’est la perméabilité du sol : les truffes, que j'ai obtenues dans les terres argileuses, sont restées très petites et cependant elles proviennent de semis datant de quatre ans. Elles se trouvent à la surface du sol, où elles végètent péniblement au milieu des racines de l'herbe, qui n’a pas été détruite; on s'explique très bien que l’argile, formant une masse compacte, s'oppose à la dispersion du mycélium à l’intérieur de la terre, Néanmoins, dans les pays truffiers, on établit souvent des truffières artificielles dans ces terres lourdes ; le trufficulteur s'étonne alors que ses efforts ne soient pas couronnés de succès, et quand il voit que sa truffière marque depuis plusieurs années, où même qu'elle donne pendant longtemps des Nez-de- Chien, sans arriver à produire la truffe, il se figure qu’en y semant artificiellement le mycélium truffier, il obtiendrait de plus beaux résultats. C’est une erreur et il serait inutile dans ce cas, d'introduire dans le sol de nouveau mycélium truffier, puisque celui-ci s'y trouve déjà ; ce n’est que par l'amende- ment et l'ameublissement du sol, que l’on peut arriver à amé- liorer une telle truftière. On ne saurait trop répéter aux trufficulteurs que la réussite dépend du choix judicieux du terrain ; suivant que le sol d’une truffière sera plus ou moins meuble et perméable pour le mycé: lium, l'arbre marquera à une époque plus où moins rapprochée, de même qu'il donnera plus ou moins longtemps des Nez-de- Chien, avant l'apparition de la vraie truffe. Les truf ères, qui sont arrivées à leur complet développe- ment à Etampes, sont situées sur un coteau exposé en plein Midi et très bien abrité ; celles qui se trouvent sur le plateau, qui est exposé aux vents du Nord, n’ont encore donné que des Nez-de-Chien, bien que les semis aient été faits à la même époque. Ce retard, dû à l'exposition, est probablement aussi la conséquence du dernier été, qui n’a pas été suffisamment chaud sous notre climat. L'eau a aussi une influence sur l'apparition des truffières : celles qui se sont formées dans la pente en question, se trou- vent groupées sur les points où l’on a pratiqué des arrosages : il yen a aussi en grand nombre dans les thalwegs, par où s’écoulent les eaux de la pluie. 78 E. BOULANGER. La récolte, que j'ai faite à Etampes, me permet d'affirmer la possibilité de créer des truffières aux environs de Paris ; la truffe qu'on y récoltera, pourvu que ce soit une bonne espèce, sera aussi parfumée que celles qui viennent en Périgord ; c’est là le point essentiel. Mais il faut craindre les gelées, lorsque le thermomètre descend à — 8° et — 10° ; si la température ne s'abaisse pas davantage, il n'y a que demi-mal, car seules les truffes qui se trouvent près de la surface du sol, sont atteintes ; pourtant lorsque la terre est détrempée au moment du gel, son action se fait sentir plus avant dans le sol. Heureusement qu'il n'y a que la truffe mûre qui soit atteinte par la gelée, les autres poursuivent leur développement et peuvent se récolter après les périodes de froid. La meilleure défense consistera donc à faire pousser la truffe plus profondément en terre, et l'on atteindra ce résultat par les façons à donner au sol, avant et après les semis, aux époques favorables. Le mycélium truffier blanc. — On comprendra que j'aie cherché, cette année, à multiplier les preuves d'authenticité du mycélium truffier blanc : j'ai semé dans des tubes d’eau un grand nombre de truffes et j'ai pu établir à nouveau, comme chaque année d’ailleurs, la preuve en question. En effet, cet hiver j'ai obtenu, avec une quarantaine de truffes, d'origines différentes, le même mycélium blanc, tou- jours identique à celui que j'ai déjà décrit. Je possède ainsi le mycélium stérile de truffes mélanospores récoltées en Vau- cluse, dans la Drôme, le Lot, la Dordogne et à Etampes. J'ai pu obtenir aussi ce mycelium par un procédé différent de celui qui consiste à faire germer l'ascospore dans l’eau sté- rilisée. La spore germe difficilement, parce qu'elle doit subir plu- sieurs transformations avant de pousser son mycelium : mais son développement est entravé aussi par l'essence qu'elle con- tient et qui parfume la truffe ; il nous semble que cette essence joue le rôle d’un antiseptique et entrave la germination. Telle est probablement la raison pour laquelle il faut semer un si grand nombre de truffes, avant d'en trouver quelques-unes, qui soient susceptibles de germer. es truffes, que l'on trouve dans le commerce, sont en effet Ts ae 1 er LA CULTURE ARTIFICIELLE DE LA TRUFFE. 79 récoltées au fur et à mesure qu’elles dégagent l’odeur qui les décèle dans le sol ; les spores qu’elles contiennent ne sont pas encore complètement formées. Une truffe, en pleine maturité au sens botanique, n'a presque plus d'odeur, et doit germer plus facilement ; c’est d’ailleurs à la fin de la récolte que j'ob- tiens chaque année le plus grand nombre de germinations d’ascospores. Afin de vérifier ces suppositions, j'ai fait germer la spore privée artificiellement de son essence ; en transportant sur des tranches de carotte stérilisées les excréments des vers qui se trouvent à l'intérieur des truffes, j'ai pu obtenir assez facile- ment le mycelium truffier blanc. Structure microscopique du mycelium truffier blanc. — La structure du filament stérile, que j'ai figurée dans la planche II de ma dernière brochure « Les Mycelium truffiers blancs », a été très discutée : je puis même dire qu'elle n'a été admise par aucun des nombreux botanistes, à qui j'avais fait parvenir du mycelium, afin d'en contrôler la structure ; tous m'ont répondu qu'il s'agissait probablement de condensations produites dans le protoplasma par les réactifs employés. J'avoue, très franchement, que si l’on traite ce mycelium par le sulfure de carbone, l'essence de térébenthine ou l’éther, les cloisons en question disparaissent complètement et que le fila- ment n'offre plus trace de cloisonnement quelconque. Mais si l’on traite le champignon, exclusivement par l’hypo- chlorite de soude, la membrane extérieure est dissoute et il ne reste plus du mycelium primiuif que de courts tronçons très réduits. Si les cellules en question étaient simulées par une condensation du protoplasma, chaque tronçon mycélien, n'étant plus emprisonné par la membrane, devrait se déformer et s'épanouir ; or, ils gardent tous leur forme et leur diamètre primitifs. D'ailleurs, en prolongeant l’action de l'hypochlorite, en em- ployant celui-ci en solutions de plus en plus concentrées, le protoplasma devrait se désagréger finalement ; au contraire, les cellules en question finissent par devenir très visibles, avec un contour net et défini, car on arrive ainsi à les débarrasser complètement du liquide qu’elles contenaient. 80 E. BOULANGER. Je reconnais qu'il ne s’agit peut-être pas ici de véritables formations cellulaires, au point de vue botanique ; je dirai alors que le filament truffier contient un squelette cellulaire interne, qui figure absolument un tissu cellulaire ; c'est ce sque- lette qui donne au mycelium sa ténacité remarquable, J'ignore la nature de ce tissu, mais ce que je puis dire, c’est que si le sulfure de carbone le désagrège, il ne le dissout pas. On arrive forcément à isoler ce squelette cellulaire interne, à le mettre en valeur, en traitant le filament par la méthode de déplacement, au moyen de solutions d'hypochlorite de soude à 36° B€ étendues de 30 à 60 parties d’eau : après 15 jours ou trois semaines de lixiviation, l'apparence histologique très ca- ractéristique que j'ai décrite apparaît très visiblement ; elle est alors indéniable. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Les Champignons comestibles et vénéneux par M. E. FAUPIN. L Professeur à l'Ecole normale de Blois. Ces dernières années se sont fait remarquer entre toutes par le grand nombre d'accidents causés par les Champignons, et c’est sans Ra à cela qu'un plus grand nombre d'ouvrages sur les moyens d’empêche acci- dents, ont vu le jour. L'auteur de celui-ci, pénétré de l’idée que l'stituteur s pour les faire connaître aux instituteurs et autres personnes que leur posi- tion met à même de donner quelques pme aux habitants des campagnes, et comme tel, il est appelé à rendre des services. Dans sa PAS M. FAuPIN commence, ce qu’on ne répétera jamais assez, ées plète par des descriptions plus détaillées où l’amateur trouvera, n le- ment la description exacte de l’espèce, mais encore ses qualités, s ones dont il pourra distinguer les vénéneuses de leurs voisines qui ne le sont pas, et enfin les endroits dans lesquels on pourra les rencontrer. 11 donne,de plus, un certain nombre de figures coloriées qui aideront beau- coup à la reconnaissance des espèces, qu’il est le plus important de connaitre, 6 +82 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 3oit comme alimentaires, soit au contraire pour les éliminer comme poison. Il termine enfin par des conseils pratiques et des mesures générales qu’il y aurait à prendre pour propager l’étude pratique des Champignons, tant dans le st 2e dans les Ecoles Normales, en donnant un aperçu des leçons qu'ilya à y faire, puis “a des soins à donner en cas d'accident, en lat Féirée du médec Tel qu'il est, ce petit kr ‘ae principalement pour répandre dans les Rovmet H, et P. Sypow. — bn a PERS Syd. — Annales Mycologici, 1, 6, 1903, pp. 5 Le champignon, se développant sur Bowlesia tenera et décrit en 1881 par SPEGAZZINI, sous le nom d’Uromyces hemisphæricus, n’est pas une Urédinée, i MAG SPEGAZZINI étant le ses San cette espèce devra É C: ke hemisphærica (Speg.) Sy Mau D' H. Reum. — Die Discomyceten-Gattung Aleurina Sacc. — Annales Mycologici, 1, 6. 1903, pp. 514-516. L'auteur subdivise ce genre de la façon suivante : Î [ & A. marchica (Rehm.) Sacc. et Ribirine Syd. Fast ER et Holw.) lisses Cuptles | sessiles | Sacc. et Syd., glabres Le À. tasmanica Mass. (Aleurina) | retiderma (Cooke) Sacc. e 3 verruqueuses et Sy p subspitata P. Henn et E. PT no de né Tu séasen (Pat.) Sacc. et Syd., etc. Cupules k pe tahitensis (Pat.) Sacc. et Syd. érissées À 2 blonde (PR Race oi Syd. (Trichoaleurina) Spores verruqueuses : À. crinila (Bull.) Sacc. et Syd. AUBLANC. F.-W. NeGer. — Über die geographische Vi erbr. eitung der Meliola nidulans (Schw.) Cooke. {Sur la distribution géo- graphique du Meliola nidulans). Annales Mycologici, 1, 6, 1903, p. 513. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 83 L'auteur a rencontré en Allemagne et en Suède, le Meliola nidulans, espèce déjà signalée en France, au Tyrol, en Amérique, etc. . ; il remarque que toujours il a trouvé ce Champignon dans une atmosphère très hum ide sur les portions des Vaccinium entourées de mousses. 9 A. M. Sypow. — Myc otheca germanica Fasce. I {n° 1-50). — Annales Mycologici, 156; 1903, pp- 519-521. PAGES nouvelles : nturia Cralægi Aderh. (iles a, RENE Ha if ta la forme Fra e est RENE Cratæ aubert, ; Septoria Galeobdoli Died. Énee Graten Aderh. (fruits = Cratæ- gus Oxyacantha) : Fans tin Vogehi P. Hen Mycotheca germanica Fase. I (n° 51-100). — Annales Mycolo- gici, 1, 6, 1903, pp. 536-539. Espèces nouvelles RE ES Blechni (frondes de Blechnum Spicant) ; M. Dieteliana (frondes de Polypodium vulgare) ; Aposphæria Salicum (rameaux décor- tiqués de salt rent os Cytospora pulchella (rameaux de Fraxinus Ramularia Cardamines (feuilles de Cardamine amara) ; B. conspicua (feuilles d’Hieracium murorum A. MAUBLANC. P. Dierec. — Eine neue Puccinia auf Senecio. (Une nouvelle Puccinie sur Séneçon). — Annales Mycologici, [, 6, 1903, p. 935. Puccinia tasmanica, sur les tiges et les feuilles de Senecio vulgaris, Tas- A. M. Geo. F. Arkiwsonx. — The Genus Harpochytrium in the United States. (Le genre Harpochytrium aux Etats-Unis). Annales Mycologici, 1, 6, 1903, pp. 479-500. Avec une plan- CE e. . L'auteur décrit une Chytridiacée qu'il a rencontrée sur des filaments de Spirogyra. et la rapporte au genre Harpoehytrium, créé é par LAGERHEIM pour A: hyalothecæ qui se développe sur l'Hyalotheca dissiliens. La plante est t par l’une de ses extrémités qui se dilate en un petit disque dans l'épaisseur de la membrane de l'hôte. Le protoplas- ma: d'abord granuleux, se divise en zoospores, sauf la partie inférieure qui, S4 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. après en des spores, se développe en donnant un 2e sporange emboité : ns le 4+r. Les zoospores, qui sortent en rampant par l'extrémité supérieure sporange, nagent dans le liquide, se fixent sur un filament d’Algue et s sliongent en reproduisant un nouveau sporange. Cette plante est identique bdi c’est l'organisme décrit par Got sous le nom de Fulminaria mucophila et considéré par lui non comme une Chytridiacée, mais comme proche parent des Flagellates ontr siveiené aux idées de LAGERHEIM et de ges auteur, avec DAN- GEARD, considère ces organismes comme parasi Ainsi compris, le genre TE St se ranger à côté des Rhyzi- diacées, et se compose de 3 espèces hyalothecæ Lagerh. (Fulminaria a H. hedenii Wille, (Rhabdium acutum) Dang. ; et 4. intermedium Atkin A MAUBLANC. L. Marrucuor et M. Morssanp. — Sur le Phytophthora infes- tans.— Annales Mycologici, [, 6, 1903, pp. 540-543. Les auteurs sont parvenus à cultiver le Phylophthora de la pomme de terre sur des milieux vivants et artificiels ; le Champignon se développe rapi- ment sur des morceaux vivants de tubercule de pomme de terre découpés pagne ; les mèmes milieux après rer à l’autoclave, permettent éga- rep le développement, sauf la Pomme de terre, ce que les auteurs ribuent à une simple action phys mé 1e du milieu. Enfin, on peut encore mie des cultures de Phyto phthoræ sur bouillon de potiron et dans une solution aqueuse de glucose à 3 0/0. Dans ces essais de culture, les conidies ne se forment normalement que sur milieux vivants ; dans la vie saprophytique leur nombre diminue au fur et à mesure des reports et elles Ms par disparaitre. Il ne se forme jamais d'autres organes de reproducti Les auteurs ont pu s'assurer que le Phythopthora ne désorganise pas les tissus du tubercule de pomme de terre, mais qu’il ne fait que Fi un pas- sage à d’autres organismes qui amènent la gangrène des tubercules À. MaueL C.-L.-I. vax Haus. — Das Absterben der Stôcke der Johannis. und Stachelbeeren, verursacht von Cytosporina Ribrs P.Magn.(n. sp.) La mort des rameaux de Groseiller à grappe et à maquereau, produite par Cytosporina Ribis, nov. sp.).— Annales Mycologici, 1, 6, 1903, pp. 503-512. Avec une plan- che. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 85 En Hollande, les groseillers sont atteints d’une maladie caractérisée par le jaunissement des feuilles ; e emps, l'écorce devient souvent spon- gieuse, et peut faire hernie à travers le périderme déchiré. Le bois prend au-desso e la partie atteinte, une coloration grise ou brunâtre, que l’on peut suivre jusq ns le a maladie gagne peu à peu toute la plante et peut envahir les arbustes voisins, de même que ceux qui ont rem- placé les plantes malades arrachées. La cause en est la présence dans le bois d’un mycélium fin, hyalin ; l’au- teur a réussi à la cultiver, en plaçant un petit morceau de bois atteint dans divers milieux, notamment sur une décoction de bois de groseiller additionnée ou deux orifices ; les spores sont allongées, plus ou moins courbes et sortent à maturité agglutinées en un long filament jaune Comme remèdes, l’auteur conseille d’arracher tes pieds atteints, et de rem- placer : terresur une profondeur de 2 pieds avant la plantation de nouveaux oseillers. A. MAUBLANC. D' Fr. v. Hôuxez. — Mycologische Fragmente. (Fragments .mycologiques).— Annales Mycologici, 1, 6, 1903, pp.522-534. Cette publication se compose de notes sur un certain nombre de Champi- gnons inférieurs, parmi lesquels : Crotonocarpia moriformis Fück. que l’auteur identifie avec Cucurbitaria Berberidis ; Septoglæum Fragariæ (Br. et Har.) v. Hôhn. — S. Comari Bres. et Allesch. et S. pondre Allesch. — Séagonospora Fragariæ Br. et Har. Excipulina or — Septoria pinea Karst. ; ercospora parasites des Ombellifères ; mbly pop Botrytis Fres., dont l'auteur décrit le mode de formation des Re - : celles-ci apparaissent en courts chapelets à l’extrémité des filaments ramifiés et sont séparées par des articles qui disparaissent à matu- rité. Plus tard, le mycélium forme des sclérotes jaunes qui, très vraisembla- blement SERRE Ro à un Sclerotinia. Formes nouvelles : BRESADOLELLA nov. gen. (Nectrincées) : Peritheci issuperficialibus, sessili- vasce ostiolo stars : paraphysibus parcis ; ascis clavatis, octosporis ; sporidiis Ress e cellulis binis, oblongis, facile jam in ipso asco se separantibus, for 1 se : B. aurea (sur bois pourri de hêtre), dont la forme conidienne est Dendryphium ras nov. Sp. MYXOLIBERTELLA nov. gen. : Diflère du genre Libertella par le mélange de spores filiformes et de spores oblongues 86 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 3 espèces : Myæolibertella pallida (Fuck) v. Hühn. (Libertella pallida Fuck.), M. Aceris (sur rameaux $ secs d’Acer obtusatum), M. scobina (sur # è septatæ, steriles les: fertiles erectæ, petite dichotome ramosæ mis à subhyalinis, pa continuis, in capitulum aggregatis, muco conglutinatis . 2 espèces : S. dichotomus (sur excréments humains) et S. Ficariæ (Mor- tierelia Ficariæ Th.'et Thy.) CiRRHOMYCES nov. gen. (Dématiées) : Cæspitulis effusis. Hyphis PR sr obsoletis, fertilibus re simplicibus, brunneis, membrana externa apice dehiscente ; sporu globosis vel oblongis, hyalinis, continuis, ex mem- brana interna apicale ger and et 5-6 fariam in cirrhum Jongum, con- glutinatum congestis espèce : C.c dudigerus (sur bois pourrissant de hêtre et de charme). Æcerrrorsis nov, gen. (Tuberculariées) : Sporodoc chia subglobosa, ha, tenuissima, farinacea, ner ex hyphis radiantibus, brevibus, toruloris, corailoideo-ramosis formata. Conidiis pallidis, valde irregularibus, varie breveque ramosis vel bete e cellulis compluribus uniseriatis formatis. * 4 espèce : Æ. nulliporioides (sur bois d’Abies DEFASS Mycosphærella Silenis (feuilles et calices de Silene inflat aï Physospora albida (sur tronc d’Abies pectinata) ; Glioetadinn luteolum (sur bois pourri), Strumella griseola (sur bois de Fagus silvatica). NOTICE BIOGRAPHIQUE. M. Maurice Cousanp pe LAPLANCHE, qui vient de mourir à Autun, le 18 mars dernier, dans sa 61° année, avait toujours manifesté beaucoup d’aptitudes pour les sciences naturelles. Habitant, pendant toute l'année, la campagne, soit au château de Laplanche, près de Luzy (Nièvre) soit dans une importante propriété qu'il avait acquise à Souk-el-Khemis (Tunisie), il s’y occupait d'agriculture et d'élevage, mais s'adonnait en même temps, avec intelligence et avec goût, à l'étude de la nature au milieu de laquelle il vivait. Il s'était d'abord occupé avec ar- deur d’entomologie. Membre de la Société entomologique de France, en relation avec de nombreux spécialistes, il avait réuni, soit par ses chasses personnelles, soit par voie d'échan- ges, une belle collection d'insectes Coléoptères. Puis, attiré par les Re te pratiques de l'étude des champignons supé- rieurs, il s’y appliqua avec d'autant plus de succès que sa situa- tion de fortune lui permit d'acquérir rapidement une bibliothè- que riche en iconographies, et de se livrer à de nombreux déplacements pour compléter ses connaissances bibliographi- ques. La longueur des recherches nécessitées par le contrôle des figures et les difficultés de la concordance des auteurs an- ciens avec la synonymie moderne, lui firent entreprendre, pour son usage personnel, à l’aide de fiches, un classement des espèces représentées. C’est ce travail, dirigé et amélioré par les conseils éclairés de savants correspondants, MM. Quécer, Lucarn, Baïnza, Durour, Boupier, Parouizcarp, Rorraxp, SaccarDo, etc., dont M. pe LaAPLANCHE a fait profiter le public en éditant son Dictionnaire iconographique des Champignons supérieurs (Hyménomycètes). qui croissent en Europe. Algé- rie et Tunisie, suivi des tableaux de concordance (pour les Hyménomycètes) de Barrelier, Batsch, Battara, Bauhin, 88 NOTICE BIOGRAPHIQUE. Bolton, Bulliard, Krombholtz, Letellier, Paulet, Persoon et Sowerby. Paris, P. Klincksieck, 1894, in-12, 542 p. Cet ou- vrage rend journellement les plus grands services aux myco- logistes, malgré ses lacunes et malgré des erreurs nombreuses et inévitables, que l’auteur avait l'intention de rectifier dans une deuxième édition. Plus tard, ému par le dépenplement de nos rivières et de nos ruisseaux, M. ne LapLaxcHEe s’occupa de pisciculture, notamment de la reproduction des Ecrevisses, et il s'était mis à rédiger des notes sur les Poissons de l'Est de la France, quand la mort l’a surpris, à la suite d’une conges- tion pulmonaire. M. pe LapLancHe était membre à vie de la Société mycologique de France depuis 1886, et membre fonda- teur de la Société d'histoire naturelle d'Autun, aux travaux de laquelle il a pris une part active en enrichissant ses collections et en publiant des articles variés dans ses Bulletins. Homme monde accompli, d'un abord facile, d’un caractère affable et émettent M. pe LarLancue jouissait dans son pays d'une juste considération, et sa mort sera sincèrement regrettée de tous ceux qui ont été à même de le connaître et de l’apprécier. D' X. Gisror, NOTE IMPORTANTE. Voir plus loin sur la page de garde et la couverture les avis concernant les excursions printanières de la Société et la publication des /cones mycologicæ de M. Bovnien, fondateur et président d'honneur de la Société Mycoïogique de France. Le Gérant, L. Decrumes. + TIR PL D: BULL: DE LA SOC. MYC. DE FRANCE Podaxon Algericus. BULL. DE La SOC. MYC. DE FRANCE CSA EU # mn 10 30 10 50" M. Morriaro del. Daldinia concentrica, fig. 146. — Costantinella costata, fig. 17. BULL. DE LA SOC. MYC. DE FRANCE FÉR A, PE CIE AVIS La Société Mycologique de France est convoquée en Assem- blée générale pour le Jeudi 5 mai 1904 à l'effet d'approuver les nouveaux Statuts, dont un projet a été distribué avec le précédent Fascicule. Tous les membres actifs de la Société sont priés de faire connaître par lettre les modifications qu'ils croient devoir être . introduites aux articles de ce projet. Après discussion dans la séance du 5 mai, les statuts seront définitivement établis. Pour le Bureau : Le Secrétaire général, E. Perrot. AVIS IMPORTANT Cotisation des Membres actifs résidant à l'Étranger Par suite de l'importance grandissante du Bulletin qui aug- mente sensiblement les frais d'envoi, la Société Mycologique de France a pris la résolution d'ajouter à la cotisation annuelle la somme de deux francs pour tout membre actif qui recevra les publications de la Société à l'Etranger. La cotisation annuelle des membres actifs UE à ÉRREIRT sera dorénavant, à partir de 1904, portée à 12 franc N. B. — La même somme supplémentaire de deux francs sera prélevée sur les abonnements parvenant à la Société par l'intermédiaire des Libraires résidant à l'Etranger. T:S2V..P, EXCURSIONS DE LA’ SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE Au Printemps 1904. AVIS La Société Mycologique a décidé d'organiser, pour ses mem- bres actifs, quelques excursions dans la région parisienne, au printemps et à l'automne. En conséquence, et comme excursions d'essai, il sera fait cette année deux promenades mycologiques printanières. 4° Le dimanche 15 mai. dans la forêt de Carnelle, sous la direction de M. Bounier, président d'honneur de la S0- ciété. Départ : gare du Nord à 8 h. 45 du matin pour la station de Viarmes ; retour par la station de Presles. — Prendre un billet aller et retour : Paris- Montsoult. — Emporter son déjeuner. 2° Le dimanche 5 juin, dans la forêt de Marly, sous la direction de M. le D' ParouiiLar», président honoraire de la Société. S'inscrire directement chez M. le Dr PaTOUILLARD, 105, avenue du Rou ae qui donnera l'endroit du rendez-vous et les een dues de d Nota. — Ces excursions sont réservées aux seuls membres _ actifs de la Société. Toutefois on admettra toute personne présentée par deux membres actifs. La session générale annuelle aura lieu cette année à Paris, dans le courant du mois d'Octobre. EN SOUSCRIPTION : ICONES MYCOLOGICÆ ICONOGRAPHIE DES CHAMPIGNONS DE FRANCE. EPrincipalement Discomyceètes PAR Émile BOUDIER, Président d'honneur de la Société Mycologique de France. Cet ouvrage, édité avec les soins les ‘plus minutieux, contiendra 600 planches in-4° de Champignons dont environ 200 d'Hyménomycètes et 400 de Discomycètes, toutes d’une — ce exécution irréprochable lsera publié en G séries annuelles de 100 planches chacune. <6-7 x (plus pee et moins ramassée), grénelée AGARICINÉES RARES. 111 ! Craterellus sinuosus Fr., H. E., p. 631. Lux, forèt de Velours, 1° Oct. 1896.— Stipe plein ; chapeau brun, écailleux-fibrilleux, fuligineux au bord. Odeur de pomme. Un individu atteint 8°" dans le grand axe de la coupe formant le chapeau. ! var. crispus Fr., cité, p. 631; Qu., F. M., p. 35. Sur la terre des bois de Chênes : Corcelles-les-Citeaux (1899) ; forêt domaniale de Longchamps, près Etevaux, Août 1902 ; communaux de Lux, étés 1902-1903. ! var. pusillus Fr., cité, p. 632 ; Qu., cit., p. 36! Selon ce dernier auteur, pusillus serait une forme de sinuo- sus des années sèches. Nous l'avons rencontré, en effet, dans ces conditions, en troupe sur la terre des bois communaux de Lux et Viévigne, le 7 Septembre 1901. ! Dictyolus muscigenus Bull. ; Qu., cité, p. 34. Sur les mousses des gazons maigres : bordant la route de Lantenay à Fleurey-sur-Ouche, 5 Novembre 1903 ; du parc de Lux, 12 Avril 1901 et Avril 1902, etc., assez fréquent. ! Lactarius theiogalus B., pl. DLXVII, fig. 2. Forêt de Mirabeau, abondant sur la terre, 18 Août 1902. ! Lactarius chrysorheus Fr. — Stations plus nom- breuses: entre autres, bois de Saint-Julien, 23 Octobre 1899; ce sont les spécimens de ce bois que j'ai signalés sous le nom de theiogalus en 1900 ; à vrai dire, Quécer (ouvrage cité, p. 356) ne distingue pas les deux formes. qui sont tout au plus deux va- riétés de la même espèces : toutefois, Guzuer les séparant dans 112 M, BARBIER. deux planches auxquelles nos échantillons sont respectivement ‘ bien conformes, nous avons cru devoir les rappeler ici : theio- galus est d'une teinte plus sale, plus obscure que chryshoreus. Lactarius aff, quietus Fr., H. E., p. 431; Qu., F. M. p. 357. Bois du Châtenois, sur Bèze : 2 individus adultes récoltés le 17 Septembre 1903 par un temps froid et sec, Ces individus ont la taille. la saveur douce, le lait blanc, la couleur et l'épiderme de quietus, sa chair molle et rosâtre ; mais ils sont complètement inodores, avec des lames atténuées- adnées, étroites et assez épaisses et un stipe pruineux farineux. La spore est blanche, ellipsoïde, densément mucronée, de 6. Lactarius tabidus Fr., cité, p. 438; Qu., cité, p. 360. Les petits Lactaires (1,5-3 cm. de diamètre) que nous rappor- tons à cette espèce, sont à peine distincts de subdulcis. Le cha- peau, lubrifié, est roux incarnat, pélissant chez l'adulte ; le lait est doux et peu abondant. Sur le chapeau, nous n’apercevons aucune trace de mamelon:; ! Lactarius helvus Fr., cité, p. 423. Communaux “ Fr et forêt de Velours, 31 Août- tn Le dé var. ous Lasch, in Bres., Fungi Trid., 1, p. 37, pl. en et ÎE, p. 22. En troupe d'assez nombreux individus sur la terre du bois d’Ouges, 21 Oct. 1903 : Charmille, non loin de Sapins. Lactarius glyciosmus Fr., H. E., p. 434. Je n'ai récolté que deux échantillons avancés de cette espèce dans les bois communaux de Lux, le 20 Juillet 1901. Le chapeau n'est pas mamelonné ; mais l'odeur vive et agréable {alcool ? bergamote ?), la couleur gris perle du chapeau, l’âcreté très supportable d'un latex un peu verdâtre lorsqu'il se concrète, _me font penser que j'ai bien affaire à cette espèce. AGARICINÉES RARES. 113 ! Russula rosea (Sch.?) Qu., FI. M., p. 349. Bois du Chesnois, S. de Lux, Juillet 1903 ; forêt de Mirabeau, 14 Août 1903 et quelques autres stations. Se caractérise assez bien par sa cuticule mince et séparable, un peu visqueuse, brièvementsillonnée à la marge dans l'adulte, avec la chairlilas en dessous. On peut dire que c’est une Aetero- phylla rose mêlé de roussâtre. Cette dernière espèce est, du reste, vantiosthée ainsi, nous avons trouvé en Août 1902 (forêt de Velours) et avec rosea, au bois du Chesnois, des Aeterophylla évidents, d'un blanc de lait presque pur tournant très lentement en séchant au vert et à l'incarnat très pâles. : ! Russula vesca Fr.,H.E., p. 446 ; Bres., F.Trid., p.86, pl. XCV! Convient à l'échantillon luxuriant que nous avons décrit pré- cédemment sous la désignation a/f. fusca?; sa teinte est inter- médiaire entre le chamois que donne BresapoLa et le rose rous- sâtre de À. rosea à laquelle Quécer la réunit; les lames ne méritent pas l'épithète de ténues que leur applique Fries. ! Russula depallens Fr., cité, p. 432 (inclus. lilacea Qu., cité, p. 348). Forêt de Velours (bois St-Père), 6 Août 1903; forèt de Mire- beau, 14 Août La cuticule unie ou à stries brèves et obsolètes dans les vieux individus, l'insertion des lames fortement atténuées au stipe, mais non libres, sont des caractères convenant à l'espèce frie- sienne ; au contraire, la persistance de la teinte violacée du chapeau, la blancheur des lames et du stipe conviennent bien à lilacea. La spore a des dimensions de 5>X< 84, conformes à celles que leur trouve QuéLer. ! Russula citrina Gillet, Ch. dela France, description et planche. Rencontrée une seule fois dans une coupe récente du bois du Châtenois sur Bèze, 27 Septembre 1899. 114 M. BARBIER. Cuticule unie, séparable, jaune serin ; le reste du Champi- gnon, ainsi que la chair d’un blanc pur et immuable. Stipe strié-ridulé ; lames serrées, étroites, légèrement sinuées, peu fourchues. Spore subglobuleuse, aculéolée, blancüe, Doc 7 pe Saveur douce. Russula livescens” Batsch—R. consobrina, var. sororia Fr., ouv. cité, p. 447. Forèt de Velours, sommière bordée de Sapins, 4 Septembre 1900. Je ne puis identifier absolument mes échantillons à cette variété, ayant négligé de noter leur saveur. Toutefois, par la couleur bistre (foncé au centre) de la cuticule visqueuse, par les forts sillons de la marge, par les lames adnées, épaisses, serrées, blanches puis paille, fourchues seulement vers le bord: par le stipe épais, blanc, ensuite taché d'ocre grisâtre; enfin, par les spores blanches, il n'est guère possible d’hésiter dans l’attribu- tion qu'entre cette variété et À. pectinata Fr. ! Russula serotina Quélet, cité, p. 344! Forêt de Velours, dans un taillis très humide, 20 Août 1903. Apparence de certains individus petits et très pâles d'Aetero- hylla; s'en distingue facilement par la consistance tenace élastique, la saveur poivrée et enfin la sécheresse et la Prui- nosité de la cuticule. ! Russula olivaceo-violascens Gillet, cité (planche sans descript.). Bois de Grangeneuve, près Citeaux, 29 Juillet 1902. N'est, à mon sens, que À. violacea Qu., à chapeau un peu différemment coloré et n’a pas de rapport avec xerampelina (Cfr. Cosraxrix, Flore et Suppl.) dont les spores sont ocracées, la saveur douce et la taille bien plus forte, plus massive. ! Russula Queletii Fr. ? nov. var. Dans un groupe de À. Queletit bien typiques de la Sommière de la forêt de Velourset sous des Sapins, le 5 Septembre 1903, - j'ai récolté une Russule à cuticule jaune soufre clair, très pur, à stipe &lanc brillant. Une comparaison minutieuse de cet in- AGARICINÉES RARES. 115 dividu avec les Queletii francs recueillis en même temps, m'a convaincu que la seule différence, d’ailleurs bien tranchée,, entre ces deux formes, était celle de la couleur. Si, comme je le crois, cette variété n'a pas été signalée jusqu'ici, on pourrait en faire une forme albocitrina de ARussula Queletii. ! Russula rosacea Pers., in Qu., F. M., p.343! Communaux de Lux, 7 Oct. 1902 et Forêt de Velours, 20 Août 1903. C'est une variété rose très pâle à taches paille, et à stipe blanc pruineux de R. emetica. Russula fusca Qu., Ass. fr., 1886, pl. IX, fig. 5 et loc. cit., p. 340. Futaie de Chênes à Corcelles-les-Citeaux, 20 Juillet 1902 ; bois communaux de Lux, 4 Août 1903. Comme l'habitat diffère de celui assigné par l'auteur de la variété, en l'absence de caractères séparatifs bien nets, nous n'osons affirmer l'identité complète des échantillons signalés avec cette variété fusca; ils en sont tout au moins fort voisins: chapeau humide, brun purpuracé, parfois tacheté de paille ; marge unie; chair blanche, compacte-grenue: saveur douce rappelant la noisette; lames élargies graduellement vers la ées, sinuées, veinées à la base, blanches puis créme, bars glaucescentes, finalement créme abricot; stipe dur, plein, glabre, mat, blanc de lait ou lavé de rose ; spore ellipsoï- de-sphérique, mucronée, ocellée, de 8-9 y. ! Russula veternosa Fr., cité, p. 450. Forèt de Velours, 6 Août 1902: bois du Chesnois, près de Lux, 14 Septembre 1899. Ainsi que je l'ai remarqué déjà, ily a dans ce groupe une série de formes à peine distinctes; par rapport à ses congénères, nous distinguons veternosa à sa marge lisse ou à peine striée tuberculeuse, à la décoloration rapide de la cuticule, à l'écreté et à la mollesse de la chair, enfin aux lames créme ocracé. 116 M. BARBIER. - ! Russula maculata Qu., Soc. Bot., 1877 et F. M. p. 338 Forèt de Velours, fossé de la route de Lux à Bèze, 15 Août 1902 ; bois communaux de Lux, 22 Août et bois d'Occey, 23 Août de la même année. Encore très rapprochée des précédentes, s'en sépare assez nettement par l’immutabilité de sa couleur rouge groseille ou jaune abricot, sa marge à peu près lisse, sa chair brélante après un instant de mastication, dure et cassante, ses lames d'une jolie teinte claire abricot. Nous n'avons pas constaté: l'odeur vive de rose ou de pomme dont parle l’auteur de cette espèce. ‘ Russula mollis Qu., Ass. fr., 1882 et FI. M., p. 337. Bois de Corcelles-les-Citeaux, 20 Juillet 1902. Café au lait mélé d'olive, mince et molle; diam. du cha- peau 4°" L ne roseipes Secrétan, Myc. Suisse, n° 438; Qu., F.M,, p.5 Forêt de Velours, 19 Juillet et 14 Août 1903. Bien qu'à stipe blanc, les spécimens rencontrés sont, à cela près, parfaitement assimilables au type. C'est un chamæleon- tina assez fort, rose groseille persistant. ns aff, lateritia Se Ass. Fr. (1885), pl. XII, fig. 1 Un . individu à peine adulte des bois communaux de Lux- Viévigne, 3 Août 1901. Assez différent du type (les caractères soulignés sont discor- dants): chapeau convexe (6‘"}, rouge-brique, pulvérulent, marge unie; (cuticule séparable avec la chair concolore en dessous). Cha peu épaisse, grenue-cassante, douce ou à peine àcre, blanche, inodore. Lames étroites, serrées, bien égales, atténuées adnées à arèête droite, citrin glauque pdle avec l'aréte jaune ; stipe spongieux médullé, un peu et graduelle- AGARICINÉES RARES. 117 ment atténué de la baseau sommet (7 °" >x<1), légèrement striolé, blanc mat, très finement farineux à la loupe. ! Russula puellaris Fr., cit., p. 452 ; Qu., cité, p. 336; Bres., cité, p. 58, pl. LXIV! Forêt de Velours, dans l'herbe, 8 Septembre 1902; bois du Chesnois, 5 Juillet 1903. Spore ovoïde globuleuse, à aiguillons espacés, 8-9 X 7u. ! Marasmius prasiosmus Fr.; Qu., cité, p. 322; Pers. (archyropus), Myc. Eur., pl. XXV, fig. kinodore). etc. Bois de Longecourt, en troupes nombreuses d'individus nais- sant d'un tapis mycélien membraneux sur les feuilles mortes de Chène ; 23 Octobre 1902. Spore ovoïde larmiforme, 8><5 u. Marasmius globularis {Weinm-Ross. ?) Qu., Jura et Vosges, 1, pl. XXII, fig. 6 et F1. Myc., p. 319. Les nombreux carpophores en troupes, rencontrés en 1901 et 1902, fin Octobre, sous les Sapins du bois mêlé d'Ouges près Dijon, ont la couleur blanc de lait passant au bistre violacé de globularis, son hygrophanéité bien franche, mais la forme plano-convexe de Mar. oreades. La synonymie de cette espèce est d’ailleurs fort confuse, ainsi qu'on peut s’en assurer en com- parant les espèces inscrites sous les n°* 10 (g/obularis Qu.), 17 (terginus Fr = Stephensäü Bk. et Br.) et 19 ({carpathicus Kalchb.) des Aymenom. Europæi, ces diverses espèces étant, pour Quécer, synonymes de son globularis. Nous pensons que toutes ces formes sont des variétés d’oreades. Vaillanti (Pers.) Qu., si Marasmius (Androsaceus Pat. FI. Myc., p. 316. Sur feuille sèche tombée de Chêne, bois vers Château- Renard, près Gevrey-Chambertin, 4 Novembre 1903. 118 M. BARBIER. Très frèle (2-4%*), ruguleux par des cellules en brosse, convexe-conique, lilas péle, vaguement strié au-dessus des attaches des feuillets ; ceux-ci très espacés, en tout 6 ou 7, assez marqués, régulièrement adnés sans collarium. Stipe fin (2-30% << 1/4-1/3%%), blanchâtre, un peu enfumé vers la base, glabre ?, s’aplatissant et s’affaissant rapidement. Spores larmiformes, un peu en virgule, 10-11 X 4m. ! Marasmius epiphyllus Fr., H. E., p. 419 ; Qu... cité, p: 315 ; Pat., Tab. Anal., n° 219. Commun sur les feuilles tombées, Lux, 3 Janvier 1902 ; sur celle de Lierre, 2 Janvier 1963 ; bois d'Ouges, 21 Octobre 1903 ; dans ce dernier lot, la couleur jaune citrin clair, indiquée par Quéer chez les jeunes, persiste jusqu'à l’âge adulte. ! Marasmius scorteus Cooke, selon M. Bouprer.— En troupe dans le gazon, sur brindille et feuilles de Chène tombées dans l’arboretum du Jardin Botanique de Dijon, 17 Juillet 1899 ; autre poussée au mème point le 22 Juin 1902. Bois du Châte- nois sur Bèze, Août 1903. Spore fusoïde, larmiforme, 10-12 >< 4-4,5 p, Hide fine- ment ponctuée. ! Lentinus cochleatus (Pers.) Qu., FI. a p: 327: Détertinition due à l’obligeance de M. Bouprer. Forêt de Velours, sur vieille souche de en 1°" Septem- bre 1902. Pas d’autres stations observées. ! Volvaria eus _. pl. CCEXII; Qu., F. M. p- 190; Pat., Tab. An., Fe pu examiner moi-même cette espèce, qui m'avait été antérieurement signalée par M. Genry, sur un échantillon récolté par mon père à Lux {entrée de la forêt de Velours). AGARICINÉES RARES. 119 La spore mûre, lisse, rose, ovoïde tronc-conique, guttulée, n'a que 7 & dans la plus grande longueur. La tranche des lames est formée de cystides de tailles et formes passablement variées ; massues plus ou moins épaisses, arrondies ou prolongées par une alène, une verrue, parfois étranglées légèrement vers le milieu de la longueur. ! Pluteus salicinus Pers. ; Qu., F. M., p. 187. Ecorce moussue de Saule et gazon, bord de la Tille, à Lux, 25-30 Septembre 1901. Chapeau hérissé de fines mèches, brun bistre, faiblement mamelonné (2°); stipe plein, fibrilleux, gris violet clair. Lamelles libres-écartées, päles, puis roses. Spore ellipsoïde-courte, lisse, 8X6 x ! Pluteus chrysophæus var. phlebophorus Dittm. ; Qu., F. M., p. 185. — Parmi les mousses, bouquet de bois, Lux, 7 Août 1902. ! var. marginatus Qu., Ass. fr., 1882, pl. VIIL, fig. 4 et F.M., p.185.— Lux : pré vers station dé chemin de fer,17 Août 1902. La fine bordure crénelée bistre des arêtes des lames est formée de cellules en massue à contenu brun. ! Pluteus leoninus Sch. — Un seul échantillon de la forèt de Velours, 7 Août 1896, omis dans ma précédente note. ! Entoloma prunuloides Fr. ; Qu., F.M., p. 179. J'ai rencontré à nouveau cette espèce à Lux, 20 Mai 1903, et à Selongey (chapeau orangé et taché de bistre, lubrifié), le 27 Août de la même année, et ai pu en faire une détermination certaine. 120 M. BARBIER. Entoloma costatum Fr.; Qu., cit., p. 182. Echantillons très adultes à lames crispées, très fortement côtelées transversalement ; ne semblent que des sericeum dé- veloppés dans des conditions un peu spéciales. Entoloma jubatum Fr., Hym. Eur., p.193; Qu... cit. p. 183. Gazon bordé de Sapins, près Spoy, 8 Octobre 1902. Concorde bien aux descriptions macroscopiques ; mais la spore est iso- diamétrique, de 8 x, et non « oblongue ». ! Leptonia euchlora Lasch. ; Qu., cité, p.176. Pelouses maigres près la station de Velars sur-Ouche, 29 Octobre 1902. Plateau sur Selongey, 27 Août 1903, très com- mun. Spore anguleuse, 12 X 8 x, identique dans les deux lots. ! Leptonia asprella Fr., H. E., p. 205 ; Qu., F. M., p. 178, ! Jura et Vosges I, pl. VI, fig. 4. Dans l’herbe à la lisière et au sommet du Chesnois {Lux), 8 Octobre 1902. La description de la Flore mycologique est particulièrement concordante pour les diverses teintes, les lames « parfois bor- dées de bistre » et la spore ; toutefois, le chapeau est brillant et ne montre guère qu'en séchant de fines mèches scabres et des stries radiales par éclatement de la cuticule ; c’est peut être ce que Frtes veut exprimer par l'expression « tantôt glabre, tantôt fibrilleux » ? Ajoutons que la consistance du chapeau est élastique et que les lames sont assez espacées. Eccilia polita Pers. ; Fr., cit., p. 211; Qu., F. M., p. Bois communaux de Lux, dans la mousse au pied d'un Chène, 8 Septembre 1903. AGARICINÉES RARES. 121 Cet échantillon s'éloigne quelque peu des descriptions des auteurs, ainsi qu'il résulte des caractères suivants : Consistance raide, cartilagino-'ibreuse, fragile. Chapeau hygrophane {3%} convexe déprimé à marge inflé- chie ; lisse, gris bistré, satiné-luisant et paille au sec. Lames espacées. crispées, arquées décurrentes, blanches, puis rose- flave päle et farineuses {cette farine est sans doute accidentelle ; au microscope, on voit de nombreuses conidies bacillaires hya- lines de 8x 10 X 1 # qui paraissent en provenir). Stipe long (89 x 6m), listuleux-cortiqué, subeylindrique, blanc pruineux striolé, paille au froissement, tomenteux à la base. Spore anguleuse isodiamétrique de 7-8 y. Nolanea incarnata Qu., Jura et Vosges, pl. XXI, fig.8; F.M., p. 169. Pelouses de Velars-Fleurey ; température douce après séche- resse prolongée, 15 Octobre 1903. Echantillons rabougris, le chapeau atteignant à peine 2°" de diamètre, ce qui s'explique par l’état hygrométrique défavora- le, de nombreuses espèces communes en cette saison étant toutes naines. Par suite, malgré ce caractère et l'absence de stries, à cause de la forme campanulée convexe du chapeau, à marge festonnée infléchie mais non involute, à couleur virant à l'incarnat grisâtre, et surtout à cause du stipe plein et cassant nous devons rapporter ces spécimens à V. incarnata et non à Leptonia sericella avec laquelle nous étions tenté de les con- fondre d'abord. La spore est anguleuse ovoïde, de 12 x 8 . ! Nolanea mammosa Fr. : Qu., F. M. p. 168 ; B. (seri- ceus), pl. DXXVEI, fig. Q, R, S, U, X ; Batsch, EL F. fig. 5. Bois d'Ouges, mousse sous de grands Sapins, 26 Octobre 1902. La spore est polyédrale oblongue, de 10-9 x 6 z, comme comme celle de Leptonia sericella et autres espèces du même genre. à Lo [Es [ou M. BARBIER. ! Nolanea pascua Pers. ; Qu., loc. cit., p. 167.— Com- munaux de Lux, lieu dit la Roncière, deux adultes dans l'herbe du chemin, 7 Octobre 1902. Bois de Longecourt, 24 Juin 1903. La spore polyédrale, à éminences verruqueuses, ne dépasse pas 12 « et n’en a guère que 10 en moyenne. ? Nolanea mammosa-pascua.— Je ne peux nommer autrement des VNolanea récoltées le6 Novembre 1902 dans le bois e Crimoloy. La spore, polyédrale oblongue, de 14X<8 y, rappelle celle de mammosa de mème que le petit mamelon noirâtre, très fin, placé au sommet du chapeau. Mais la tailles l'allure du chapeau et des lames sont celles de pascua. ! Pholiota unicolor F1. D.; B., pl. DXXX, fig.2; Fr., H.E., p. 225 ; (selon l’avis de M. Bouprer qui a bien voulu exa- miner des échantillons provenant du bois d'Ouges, Octobre 1903). Je dois avouer que je ne suis pas en mesure de séparer cette forme de mustelina, sinon par sa taille grèle ; plus mes récol- tes deviennent nombreuses {et ces formes sont communes), plus il me semble difficile de les séparer. En tenant compte de la gracilité et de l'habitat, les individus provenant de Lux, sur Saule moussu, signalés déjà, devraient être rapportés à unicolor. lPholiota radicosa B. — Déjà nommé, mérite d’être signalé à nouveau pour ses lames variant beaucoup dans leur largeur et leur insertion sur le int ser des se de même diamètre, la largeur e huit à dix-sept millimètres ; dans le chapeau à à lames étroites, celles-ci peuvent être qüalifiées de libres ; dans l’autre, elles sont, au contraire, sinuées et largement adnées, la courbure de raccordement du stipe et du chapeau ne se prononçant qu'à un centimètre au- AGARICINÉES RARES. 123 dessus du sinus. Ce cas, constaté sur radicosa des communaux de Lux, 8 Septembre 1903, a déjà été observé dans une station très voisine, le 7 Octobre 1902. Les autres caractères de l'espèce sont d'ailleurs conservés, spécialement l'odeur de laurier- cerise et la spore constamment amygdaloïde et de 7-7,5 x 4-h,5u. Par suite, l'insertion libre des lames. que soulignent Fries et QuéLer, n'est ici qu'un caractère individuel, holiota præcox var. n B., pl. 540, Hg hs ne (Hylophila), FL M. Pineraie de la Chassagne, res les mousses, 12° Novembre 1903. Sous des Pins rabougris, coteaux calcaires au N.-0. de Lux, 24 Mai 1904 (chair sensiblement amère). Hygrophane, humide, gris, strié, tournant au crème ocré et lisse au sec, etc. Anneau distant de 1°" 5. Des cordonnets my- céliens blancs à la base subbulbeuse du stipe. Spore pruni- forme oblongue, ocracée, de 8 10 X< 4-5 x. Cystides claviformes atténuées au sommet, de 60-65 & de long. ! Cortinarius oréllanus Fr. (Dermocybe} ; Qu. (/n0- loma), F.M., p. 149; ! Gillet, Icon.; B., pl. DICVII (phœæ- niceus) En troupes sur la terre des bois communaux de Lux, 13 Octobre 1899. Cortinarius concinnus Karst.; Sacc.. Sylloge, V, P- 943. Forêt de Mirebeau, 18 Août 1902 : 2 échantillons sur la terre. Les dimensions de ces individus (ch., 3 ®" ; stipe, 5 x 1/2) et de la spore {7-7,5 ») sont un peu faibles pour concinus ; mais la teinte d'abord jaune de la chair, le revêtement soyeuxr fibril- leux du chapeau et du stipe, la forme sphéroïdale de la spore conviennent bien à l’espèce de Karsrex. Elle est intermédiaire aux espèces affines bolaris et orellanus ; elle possède la cortine rouge vif de la première et la chair jaune de la seconde. 124 M. BARBIER. ! Cortinarius hinnuleus Sow. : Qu., F. M.. p. 140 ; Secrétan, Mycog. Suisse (Cort. kelvolus Se o lon), + a NT Mes derniers doutes sur l'attribution à cette espèce des spécimens précédemment désignés ont été dissipés sur de nouvelles récoltes, entre autres celle du 29 Août 1902, forêt domaniale de Longchamps, près Etevaux. Cortinarius brunneus Fr., H. E., p.381; Qu., cité p. 138. Un individu à stipe fortement bulbeux, des communaux de Lux (non sous les Conifères), 13 Octobre 1899. Bien conforme, mais trop âgé pour être catalogué avec une certitude absolue. La consistance de la chair, humide, molle, brun enfumé sale, etc., est bien celle qu'indique Secrérax, loc. cit., n°125, pour son AR mal en pied que Fries synonymise à brunneus. Cortinarius bivelus Fr., cit., p- 375 ; Qu., cit., p. 136 et Grevillea, pl. CXI, fig. 7 Forêt de Velours, près la AR de chemin de fer, 23 Sep- ut 1896. À l'époque déjà lointaine où j'ai recueilli ce Cortinaire, mon défaut d'expérience m'a empêché de noter certains détails pré- cieux pour la détermination, comme l’espacement des lames et le revètement du stipe ; toutefois, la concordance avec bivelus est si parfaite quant à la taille, l'aspect, la couleur, la chair et sa teinte, etc., que je ne peux guère douter de l'exactitude de l'assimilation. ! Cortinarius acutus var. a Fr.; Qu., Gre- villea, pk CXIV, fig. 5 et F. M. p. 1 . Forêt de Velours, bord de la route de Lux à Bourberain, 6 Octobre 1899. C'est un germanus à lames cannelle pâle ou un acutus non _ mamelonné et à stipe foncé. 7 AGARICINÉES RARES. 129 ! Cortinarius germanus Fr.: Qu., Grev., pl. CXIV, NY: OPEL DS Espèce commune : Bèze, bois du Châtenois, 21 Septembre 1901 ; Lux, bois communaux {la Roncière), 8 Octobre 1902 : bois de Vantoux, près et au N. de Dijon, 13 dr 1902 ; pineraie de la Chassagne, 1° Novembre 1903, Passablement multiforme et versicolore : rs variant du simple au triple, mamelon absent ou plus ou moins apparent, parfois très aigu... ; couleur de gris livide à brun rosé péle, ete. Des échantillons de cette espèce ainsi que de acutus ont été vérifiés à la séance de la Société, en Novembre 1902 ! Cortinarius vibratilis Fr., IL. E., p.358; Qu., F. M., p. 127 (mais habitat différent) et Grevillea, pl. CVHE, fig. 3 !; Gillet, le Trois individus, bois du Chesnois, près Lux, 10 Octobre 1901. Cortinarius fulmineus Fr.. cit., p. 347. — Pelouses maigres, sur Velars, 15 Octobre 1903. Je considère ces spé- cimens comme une simple variété à lames jaune vif tournant directement au brun, à chapeau brun roux et marge pâle, de Cort. orichalceus Batsch. Cortinarius en Fr.; Qu., Grev., pl. CH, fig. 1 et EF. M., p. 114 ; ? Gillet, Unique échantillon de Bèze, bois du Châtenois, 11 Octobre 2 ! Inocybe (Flammula auct. ; Paxillus Qu). Tricho- ii (A et 5) Kalchb., in Pat., T. An., n° 552 ; Qu. cité, 110. — En FR sous les sapins du bois d'Ouges, près Dijon, 26 Octobre 1902. ! Inocybe geophila, var. : 1° geophila-fulva {cfr. Pat., FT. An., n° 541 à 546). — Teinte 126 M. BARBIER. blond aurore ; soyeux : stipe blanc; port, lames, cystides et spore de fulea. 2° geophila-obscura. — C'est un passage du type vers obscura et cincinnata ; caractères de ces espèces, mais à cha- peau et stipe simplement fibrilleux. La 1"° variété, du bois d'Occey, près Selongey, 23 Août 1902 et de la forêt de Velours (même époque et un an auparavant) : la seconde variété, des bois communaux de Lux, du 19 Août 2008: 2 Nous ne distinguons d’ailleurs que les formes les plus diver- gentes, car elles se relient en réalité très graduellement les unes aux autres ef ne sont évidemment que de simples variétés de couleur et d'aspect superficiel de l'/nocybe geophila, pris comme espèce majeure. ? Inocybe scabella (Fr.) ; ! Quél., F. M. p. 101, non Bre- sadola, F. Trid., pl. LXXX VI. Communaux de Lux, à terre ; 5 août 1903. Les spores sont verruqueuses-épineuses,subpolyédriques, de 8-10 %< 11><6 z au sec, conviennent à escha- roides. ! Naucoria conspersa (Pers.) Qu., cité, p. 91. Des échantillons en troupes serrées, recueillis dans un champ cultivé à la lisière du bois aiguillé de la Chassagne-Mälain, 1° Novembre 1903, m'ont permis de déterminer sûrement cette forme, déjà nommée, si voisine de Tubaria furfuracea ; elle en diffère surtout par la constance de sa couleur foncée, can- nelle, à la dessication ; la différence générique. fondée sur l'allule des lames, est, en l'espèce, peu importante, car on trouve des furfuracea à lames excessivement variables en lar- geur et en décurrence. Ce N. conspersa doit être assez fré- quent, et j'ai dû le prendre plus d'une fois pour son proche parent. ! Naucoria crobulus Fr.{Tubaria), H. E., p.274; Qu.. cité, p. 90. Sur tiges herbacées et desséchées, à chapeau tantôt soyeux- pelucheux, montrant huit ou dix élégants secteurs alternant avec des bandes nues (Forêt de Velours, 8 Septembre 1902). tantôt un peu visqueux, mais à marge toujours crénelée flocon- neuse (station voisine de la précédente, 13 Sept. 1901 et bois de Longecourt, 24 Juin 1903). Dans ces trois lots, les spores sont 130 M. BARBIER, identiques et re : lenticulaires et brièvement ovales apiculées 6X5 X<2z, de forme analogue à la spore de Coprinus semistriatus:; en oi l'arête floconneuse des lames présente des paquets de cellules digitiformes étroites. ! Naucoria semiorbicularis B. ; Fr., cité, n°° 974 et 973 (pediades) ; Qu., F. M.,p Déjà nommé sans certitude : soumis depuis à l'examen de M. Bounier. En troupes dans les prairies, après les pluies, bords de la Tille, Lux, ete. ne de Recueilli depuis 1899. Si l’on veut, à l'exemple de Fnies, distinguer pediades, nos spécimens devraient leur être rapportés de préférence, d’après les caractères de : stipe bulbilleux, à moëlle peu distincte, quoique cortiqués ; lames larges : par contre, le chapeau humide, jaune-clair à ochracé conviendrait mieux à semiorbi- cularis s. str. Remarquons enfin que la spore mûre, examinée sur plusieurs lots, ne dépasse jamais 9 & de longueur ; elle est brun-rougeâtre en masse, ellipsoïde pruniforme, en moyenne de 8-8,5 x6-6,5 p. Ce sont les spores de vervacti,selon Quérer, et, ce caractère écarté, cette dernière forme est bien difficile à distinguer des deux précédentes. Naucoria badipes Fr., cité, p. 253 ; Qu., cité, p. 87. Dans le bois mêlé d'Ouges. sous la Charmille, en troupes et sur la terre, 21 Octobre 1903. Malgré leurs affinités à badipes (marge infléchie, mais non roulée dans l'adulte, lames subespacées), ces échantillons tien- nent aussi à tabacina par la couleur brun-bistre du chapeau et des lames. ! Naucoria cucumis Pers. ; Qu.. cité, p. 85—! Nola- nea pisclodora (Ces.\ Fr., in Gillet, descript. et fig. Bouquets de Sapins et Mélèzes, dans la mousse, N. de Lux, 30 Octobre 1898 ; unique échantillon. Odeur repoussante de marée. Spore ellipsoïde allongée, en grain de blé, 10% de long. AGARACINÉES RARES. 131 Ce genre, ainsi que ses voisins Galera et Tubaria deman- derait une revision approfondie ; aussi, avons-nous été forcé de rester dans une certaine indécision, on vient de le voir pour plusieurs des espèces citées, même après des examens soigneux et répétés sur des spécimens récoltés. en diverses conditions (d'âge ou d'hygroscopicité) ; nous n’insisterons donc pas sur des formes affines que nous avons rencontrées rarement, sou- vent même une seule fois, et qui nous ont paru pouvoir se répartir entre les espèces Vaucoria siparia, melinoïdes et Galera mycenopsis ! Psalliota comtula Fr.; Qu., cit., p. 71 et Jura et Vosges, I, pl. XXIV, fig. 2. En troupe dans la pelouse maigre d'un terrain en jachère, butte du Chesnois, près Lux, 29 Septembre 1899. Nous avons omis cette espèce par inadvertance dans notre note de 1902. Odeur suave et très fine comparable à celle de la vanille ; aspect de Psalliota acicola grèle. ! Stropharia inuncta Fr. ; Qu.,F. M., p. 68. Parc de Dijon, 9 29 Novembre 1903, dans l'herbe. Spore subovoïde allongée, fortement déprimée d'un côté, 8-9 XX 4. ! Psilocybe atrorufaSch., pl. DDXXXIV; ! Fr.,H.E.. p:300 ; Qu., cit., p. 65. Dans la paille pourrissante, près Lux, 14 Août 1902 ; id., station à quelq. kilom. de la 1", 14 Octobre de la même année. La description des Hymenom. Europai est particulièrement 152 M. BARBIER, concordante ; la spore est conforme de longueur (10) et d’as- pect au signalement de QuéLerT, mais exactement brun-orange en masse (O Flore Dufour), teinte finale des lames après pas- sages successifs au blanc-orisâtre, puis au violet. La tranche est formée de belles cystides en massue renflée et prolongée en doigt de gant, qui la font paraître finement floconneuse et blan- che, comme c’est fréquemment le cas dans ce genre et les genres voisins. ! Psilocybe fænisecii P.— Déjà nommé des prés de Clénay (Juin 1898); a été retrouvée en abondance parmi les gazons du Jardin Botanique de Dijon, vers le milieu de Juin 1902. — Aux caractères macroscopiques très concordants décrits par Quécer (loc, cit., p. 59, Psathyra), nous ajouterons l'odeur assez forte rappelant celle de Psalliota campestris. Nous signalerons encore la présence d'individus luxuriants dont le chapeau conico-campanulé atteint 3°" de diamètre. Enfin, la spore, ue a un aspect une et une longueur de 15-16u ! Psilocybe bullacea B., pl. DLXVI, fig. 2; Fr., cité, p. 299 ; Qu., cité, p. 6 Sur bouse de AS bords de la Tille, en amont de Lux. 29 Octobre 1902 ; pelouses maigres, entre Velars et Darrois, 2 Octobre 1902; habitat analogue, bord d'un chemin, près Epagny. 7 Novembre 1902 Très voisin de physaloïdes B., s'en distingue par ses lames à arèête droite, sa cuticule séparable, caoutchouteuse, sa marge souvent pourvue d'une frange floconneuse. Les spores lenticu- laires pruniformes ont 10-115 3,9-4u. 2 : Psathyra cernua Fr., cit. (Psiocybe), p. 302 ; Qu., it. p. 58. En troupes d'individus séparés. sur la terre d'une coupe de bois, forèt de Velours, 20 Août 1903. AGARICINÉES RARES. 133 Voisin de P. spadicea dont il possède les spores et les cys- tides, mais peu charnu et à lames espacées. \ ! Coprinus micaceus var. truncorum Sch.; Qu.cité, p. 48 : Pat., Tab. An., n° 438. Sur écorces pourries ; bouquet de bois à 2 kil. O. de Lux, sous des Sapins, 7 Août 1902. Coprinus domesticus Fr. ! Qu., cité, p. 44. Sur planches pourries et moussues bordant -des couches à semis, Jardin Botanique de Dijon, 7 Juillet 1899. Campanulé (4), longtemps recouvert de flocons bruns, ver- ruqueux où pyramidaux au sommet du chapeau ; gris fuligi- neux et à sillons serrés sous ce voile (2 à 4 au millimètre). Stipe blanc, pruineux, tubuleux, très mince et long (80-100 %< 4m), subbulbeux. Spore pruniforme, environ 20 & de long (?) Coprinus ephemerus B., pl. CXXVIIT! ; Fr., cité, p: 291: Qu. cite, D. Un individu sur fragment d’écorce dans la mousse d’une Sapinière pierreuse ; Nord de Lux, 16 Août 1903. Ressemble tout à fait à hemerobius, mais les lames sont adnées. Les spores, fabacées, de 8X5X Au, conviendraient mieux à rycthemerus, très analogue aussi, mais à chapeau simplement strié (non plissé) et à flocons plus apparents. armes N.-B. — Les figures qui accompagnent ce travail sont dues à l'amabilité de mon collègue et ami M. Paris, préparateur de Physiologie à l'Université de Dijon, qui a bien voulu mettre son talent de dessinateur à ma disposition et reproduire, avec une scrupuleuse exactitude, l'aspect des espèces dont je lui fournissais les croquis et les caractères ; je tiens à lui exprimer publiquement toute ma gratitude. 134 M. BARBIER. Observations sur l'exécution de la planche 8. 4 Les teintes sont sensiblement plus sombres que nature, surtout la teinte du chapeau de Co/lybia et de B. nigrescens ; celui-ci est d’un joli citrin clair à la cueillette et ne prend l'aspect enfumé qu’au froissement. 2e Les tailles sont un peu réduites : la réduction atteint près du 1/4 de la grandeur réelle pour B. nigrescens, reproduit en demi-grandeur. 3° On doit se figurer le stipe du même vêtu de flocons jaune pâle, serrés, non espacés comme les difficultés d'exécution ont obligé de les représenter ; de mème, le réseau du sommet n'a pu être reproduit en raison de sa ténuité. #° Enfin, les lames du Collybia, frappantes de vérité dans la couleur et l'allure, sont un peu trop détachées du stipe, surtout à droite. Description de quelques Champignons nouveaux des Iles Gambier, Par le D' N. PATOUILLARD. M. L. SeuraT nous a fait parvenir à plusieurs reprises de petits lots de Champignons recueillis par lui dans l'archipel des Gambier, principalement dans l'île de Mangareva; nous en extrayons les espèces suivantes qui nous ont semblé plus particulièrement intéressantes : Lycoperpon AcuMINATUM Berk., var. SEuRrATI. — Minutissi- mum, 4-6 millim. altum, ovoideo-acuminatur ; peridio albido dein ochraceo, verrucis conicis, longitudinaliter striatis tecto ; gleba olivacea, pulverulenta ; basi sterili nulla ; capillitio raro, er hyphis pallide olivaceis, longissimis, parce ramosis, 3-6 p crassis composito; sporis globosis, lævibus, 3% latis, conco- loribus. Hab.— Ad truncos Artocarpi, inter muscos. Diffère de la forme typique par ses dimensions moitié plus petites, ses verrues plus volumineuses et par ses spores ne dépassant pas 3» de diamètre. On observe souvent des cordons mycéliens blancs, partant de la base du péridium et rampant sur l'écorce du support. Capxonium Axoxx.— Epiphyllum, effusum, nigrum, crus- taceo-pelliculosum, sæpe totam foliorum superficiem occupans, facillime dilabens ; mycelio brunneo, ramoso, toruloso, ex arti- culis, subglobosis vel cylindraceis, 10-15 X 6-10 y, formato ; conidiis 3-4 stellato-locularibus, Triposporio similibus, pallide brunneis ; peritheciis stylosporiferis erectis usque ad 400 x altis, cylindraceis, gracilibus, circiter 25 2 crassis, ramosis, membra- naceis, sursum obtuse attenuatis,poro pertusis, longe stipitatis : peritheciis ascigeris coriacellis, ovoideo-inflatis, apice obtusis pertusisque 150 X100 y, longe ramoso-stipitatis ; ascis ovoideis, 136 “© N. PATOUILLARD. 60 >< 25 w, 4-6 sporis; sporidiis ellipsoideo-elongatis, primo hyalinis, medio uniseptatis constrictisque, dein fuscis, 5-6- septatis, septis 1-2, longitudinaliter percursis. Hab.— In foliis vivis Anonæ squamosæ. SruraTta nov. gen.— Biogena. Subiculum nullum. Perithecia sicea rigida, humida gelatinoso-mollia, sessilia, varie ramosa, ex hy phis Sbhalitte moniliformibus composita, rima laterali dehiscentia ; asci suboctospori ; sporidia uniseptata, hyalina. S. corrricoca. — Epiphylla; peritheciis sparsis, minutis. sessilibus, tremelloso-gelatinosis, brunneolis, pellucidis, appla- natis, —-1 millim. latis, 3-8 corniculatis, ramis patentibus. simplicibus aut furcatis, teretibus vel inflato nodosis ; trama laxa gelatinosa, filamentoso-torulosa, articulis hyalinis, ovoi- deis i pyriformibus, 6-10 longis, ultimis fuliginosis, mino- ribus (5-6p), subglobosis ; ascis numerosis, ovoideis, subsessi- libus, apice incrassatis, 35><22 y, 8-sporis, aparaphysatis, a iodi non cærulescentibus ; sporidiis hyalinis, ovoideis, me uniseptatis, constrictisque, 14-17>x<7-10 u, loculis nue Hab.— In foliis languidis Coffeæ arabicæ Genre de la famille des Capnodiacés, se séparant des similaires par l'absence de mycélium superficiel, par la con- sistance gélatineuse et par sa déhiscence toute particulière. À la face supérieure de chaque rameau du périthèce et non à l'extrémité, se forme une crevasse longitudinale, dont les bords se relèvent, laissant une large ouverture hystéroïde béante. La trame du périthèce est composée d'articles séparés, pyriformes ou ovoïdes, gélatineux, incolores dans les parties profondes et brunätres au voisinage de la surface... Ce champignon ne parait pas causer à la plante de dommages appréciables, il attaque principalement les pieds parasités par des coccides. Sricmarea Paxpanr, — Maculis amphigenis. orbicularibus, fuscis, 2-4 cent. latis : : peritheciis precipue epiphyllis, erumpen- tibus, minutis, atris, conicis; contextu celluloso, olivaceo, molli; ascis, subsessilibus, late ovoideis, crasse tunicatis, 8-sporis, 60-70><20-30 y ; paraphysibus numerosis, linearibus, É ‘ L dl W Étui AT Pos Ds ot LS : & ! CHAMPIGNONS NOUVEAUX, 137 ramosis ; sporidiis hyalinis, elongatis, medio uniseptatis, vix constrictis, 27-30 x 10-12 p. Hab.- In foliis vivis Pandani odoratissimi. GrapnroLa Cocoixa. — Peridiis precipue poesie, sparsis, atris, corneis. eiongato-ellipticis, convexis, ES E = millim. lon- es, rarius solitariis, sæpius 3-5 aggregatis confluentibusque, ex hyphis brunneis, gracilibus, 2-34 crassis, erectis, ramosis, apice, incrassatis subtorulosis compositis ; ostiolis linearibus, rectis vel flexuosis ; gleba flavidula, ex hyphis erectis, parallele stipatis, pellucidis ; sporas superpositas includentibus consti- tuta ; sporis ellipticis, lævibus, 3-5 2 longis, flavidulis. t) TE LS or ‘er a AT “y ro (52 CE 4e porto, ] CÎ ELA See VEBES ae G y AJ d’une des nus rÈn esta au microscope. \ prises dans les parties profondes. — f, hyphes nerisiolles à articles termi- spores. naux colorés. — g, une thèque isolée.— A, s à 138 N. PATOUILLARD. Hab.— In foliis vivis Cocos nuciferæ. Etroitement allie à G. congesta et à G. compressa, touche à G. disticha par ses réceptacles confluents en une masse stromatique à plusieurs ostioles. STILBUM SUBICULOSUM. — Stiptibus erectis, roseo-carneis, brevissimis (54 millim. altis), glabris, ex hyphis filiformibus. septatis, fasciculatis, compositis, sursum in capitulum globo- sum desinentibus, e subiculo A minuto (2-3 millim. lato), concolori, subcarnosulo, oriundis ; basidiis bacillaribus, 15-20 x longis, apice attenuatis, Peer ; conidiis acroge- nis, hyalinis, ovoideis, 3-4><2p. Hab.— In cortice putrido Citri aurantit. Cuærosrroma Bamsusxæ.— Sporodochiis minutis, 70-100 w latis, orbicularibus, bruneolis, gregariis, setulis erectis atro- runneis, numerosis, inæqualibus, 30-50 X 4-5 y, simplicibus, non septatis, apice obtusis, dense vestitis ; basidiis brevissi- mis (5x altis) monosporis; conidiis acrogenis, ovoideis, lævi- bus, brunneis, 10-12 >< 8-9 x Hab.— In ramis et foliis due cujusdam, Varismililes Sehisostachgi : Ha at PONS He ME an | DRE RAT NÉS A OR Forme conidienne de Sarcoscypha coccinea (Jacq.) Cooke. Par Marin MOLLIARD. Brerezp (1) a obtenu un mycélium blanc en semant, sur des milieux dont il ne donne pas la composition, des ascospores de Sarcoscypha coccinea, mais cet auteur n'a pu observer pour - ce Discomycète aucune formation conidienne. Les résultats négatifs ne doivent pas nous décourager et ce n’est évidemment que par de longs tâtonnements qu’on pourra réussir à réaliser expérimentalement les conditions favorables au développement des formes imparfaites que peuvent présenter les différentes espè- ces de Discomyéètes, pour ne parler que de ces Champignons. Z F1G. 1. Appareils conidiens de és di coccinea. (1) “ BREFELD. — Untersuch. aus dem (resammtgebiete der F5 X, 189: 140 MARIN MOLLIARD. J'ai pu obtenir à nouveau, très aisément, la germination des ascospores de $. coccinea en les plaçant à la surface de papier trempant dans de l’eau ordinaire glucosée ou dans du bouillon de carotte. À la température du laboratoire, le mycélium est devenu très apparent au bout de 15 jours environ. Les tubes mycéliens issus des ascospores rampent d’abord à la surface du papier ; les plus gros présentent un diamètre d'environ 104 et sont régulièrement cloisonnés ; souvent entre deux cloisons transversales successives on n’observe. au lieu d’un contenu réfringent, qu'un liquide aqueux ; il se constitue ainsi de place en place des cellules hyalines, vides de protoplasma. Les premiers gros filaments se ramifient abondamment pour en donner de nouveaux dont le diamètre va des en décroissant ; les plus fins ne mesurent plus que 2-2,5 4 ; ce sont ceux-ci qui se dressent normalement à la surface du papier ou gagnent les parois du tube de culture, formant une masse peu épaisse, duvetée et d’un blanc pur. Au bout de 50 jours environ, les cultures du mycélium sur papier présentent, surtout contre le verre et à peu de distance du papier, c'est-à-dire dans une région qui est encore suffisam- ment nutritive, mais qui est relativement peu riche en eau, des petits buissons correspondant à une ramification plus dense du mycélium et aboutissant à la formation de conidies. Les dessins de la figure 1 me dispenseront d’une longue des- cription de ces appareils, dont je n’ai d'ailleurs représenté que des éléments relativement simples, les appareils plus com- plexes n'en différant que par une ramification plus RAGE Chaque cellule terminale donne naissance successivement à certain nombre de conidies ; j'en ai observé 5 au maximum adhérant en même temps à la baside qui les a constituées. Il n'est pas rare d'observer une croissance ultérieure des basides qui, après avoir formé un certain nombre de conidies, redon- nent une nouvelle cellule à l'extrémité de laquelle apparaissent de nouvelles conidies. Celles-ci sont longuement ovoïdes, quel- quefois légèrement arquées ; elles mesurent 2-2,5 X< 5-6 x et sont absolument incolores. Les appareils conidiens de $S. coccinea nous apparaissent ainsi très comparables à ceux que Brerezp a décrits pour diffé- FORME CONIDIENNE DE Sarcoscypha coccinea. 141 rentes espèces de Coryne, en particulier pour C. urnalis, et pour Chlorosplenium :#ruginosum : ils sont par contre très 3 différents de ceux qu'on connait pour le groupe des Pézizées, Ke au sens où l'entend Brerezo. Il serait évidemment prématuré de tenir compte actuellement de la nature des appareils coni- LES diens dans la classification, mais on peut cependant dès main- ‘de tenant prévoir qu'il ne faut pas placer les Sarcoseypha; comme le fait Brerezv, dans les Pézizées, qu'ils trouvent au contraire une place plus naturelle parmi les Hélotiées, où viennent déjà se ranger les CAlorosplenium et les Coryne. Lt ni LS Me 4 TRAVAUX DE LA STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE Sur quelques Champignons parasites sur les Caféiefs, Par le D' Georges DELACROIX. Capnodium Coîffeæ Pat. (A. — Planche 9.) Le Capnodium Coffeæ Pat. paraît être le plus répandu parmi les Champignons de ce groupe, capables de donner naissance . à la fumagine sur le Caféier d'Arabie, car j'ai constaté sa pré- sence, après M. ParouiLLarp, sur des échantillons de prove- nance fort diverse, Tonkin. Martinique, Vénézuéla, Ecuador. J'ai reçu récemment, quelques feuilles atteintes provenant d'Oaxaca (Mexique), qui m'ont permis d'apporter un léger appoint à l'étude mycologique de cette espèce. Le Capnodium Coffeæ m'a montré jusqu'ici comme formes . conidiennes un Torula que je ne crois pas différent de Torula Sphærella Cooke et une forme Brachysporium (1). J'ai retrouvé une forme Brachysporium sur le Caféier d'Oaxaca, toujours assez rare. Les spores ont, dans les deux cas, la même forme, allongées, un peu arquées, terminées en pointe mousse à la partie supérieure, un peu arrondies à la base et portées sur un pédicelle court. Mais je dois observer que la forme Brachys- porium observée jadis était notablement plus petite comme (1) D: G. DELAcRoOIx.— Les Maladies et les E nnemis des Caféiers, Paris, 1900, p. 171 et suivantes. TRAVAUX DE LA STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE, 143 dimensions de conidies (50 y X 5 y), tandis que celle du Caféier d'Oaxaca montre des conidies de 85-90x X 15u. La seconde, celle du Caféier d'Oaxaca, est à conidies olive-clair, à paroi mince, tandis que, dans la première, elles sont brun-foncé, assez épaisses de parois. Pour les deux cas, les conidies ont 5 cloisons transversales. Je n'avais observé sur le Capnodium Coffee, en dehors de ces deux formes conidiennes, qu'une seule autre forme de fruc- tifications très allongées, presque cylindriques, également sté- riles comme les avait vues M. ParouiLLarD J'ai trouvé, sur le Caféier d'Oaxaca, une forme spermogonie fructifiée, des pycnides stériles, et enfin la forme décrite en premier lieu qu'on avait considérée comme le périthèce, bien qu'elle fût également stérile. La forme spermogonie, la -seule dont, pour cette espèce, l'authenticité soit certaine, puisque c'est la seule que j'ai vue fructifiée, possède des conceptacles d'environ 350% de haut. Le pied renflé à la base représente en longueur environ 230. Le pied a dans sa partie la plus étroite 13 x de large seu- lement et environ 40 x à sa base élargie. La spermogonie est renflée à sa partie moyenne avec une largeur maxima d’envi- ron 352: son bord est fimbrié et la coloration générale est d'un vert-brunâtre foncé. Les spermaties sont cylindriques, un peu arrondies aux deux extrémités, petites, mesurant 4 à 5 w de long sur 2 à 24 25 de large. La forme cylindrique un peu arquée, stérile. atteint presque 600 X 30u et pourrait bien n'être qu'une forme spermogonie non évoluée. Des conceptacles arrondis ou faiblement ovales, de 37 X32y environ, quelques-uns un pen plus volumineux, tous évidem- ment au début de leur développement. accompagnent les pré- cédents. Ils sont également stériles. On voit encore d’autres conceptacles qui se montrent diver- sement ramifiés, stériles aussi, qui dépassent 200 x. Il est impossible de dire quels sont parmi eux les futurs pycuides ou périthèces. : 144 G. DELACROIX. Dessiccation des rameaux floraux du Caféier au Mexique. (B. — Planche 9.) ,» J'ai reçu de M. Errera, de Mexico, des rameaux de Caféier d'Arabie défeuillés, en partie desséchés, avec de nombreux fruits immatures mais arrêtés dans leur développement et por- tant des graines atrophiées. Ces fruits étaient d’ailleurs en grand nombre détachés de leur support. Sur les rameaux, dont les extrémités brunies, desséchées, souvent incurvées, parfois même enroulées en crosse étaient déjà desséchées au moment de la récolte, la partie située un peu plus bas montrait une coloration d’un blanc nacré. À la surface, on voyait une certaine quantité de fines ponctuations noires qui, ainsi que j'ai pu le reconnaître, ne sont autre chose que les fructifications de divers Champignons. C’est à ces espèces que l'expéditeur attribue la cause du mal. J'ai rencontré là trois formes différentes non encore décrites : une forme ascospore, Anthostomella Coffeæ, et deux formes imparfaites, /endersonia Coffeæ et Rhabdospora coffeicola. L'analyse microscopique de ceséchantillons me parait démon- trer que les deux formes Anthostomella et Hendersonia appar- tiennent à la même espèce, tandis que Rhabdospora ne semble être qu'un saprophyte, dont l'intervention est secondaire. En effet, cette dernière forme ne se voit guère que dans les parties anciennement attaquées où le parasite présumé est déjà fort avancé en évolution. Cependant on n’en rencontre point sur la portion extrême du rameau qui s’est simplement desséchée. Les formes Anthostomella et Hendersonia sont en connexion toutes deux avec un mycélium hyalin, assez grêle, qui s'insinue entre les cellules et peut aussi les pénétrer. Les cellules du parenchyme cortical ainsi envahies périssent rapidement. La membrane prend une coloration brun-jaune : le contenu brunit aussi : mais il ne persiste pas longtemps, et quand le Champi- gnon est en voie de fructification, ce contenu a disparu. 11 est remplacé par de l’air qui donne cette coloration blanche à la NN EN Te MT R ere rt E ds UM AD Le DEEE 2 PT ES PR a Po ue NE q PATATE en Lg jet GE de TS dl 0 RU. à ï ce . 44 Fr 2 ‘ TRAVAUX DE LA STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. 145 surface du rameau attaqué. On ne rencontre aucune trace de Rhabdospora dans les régions assez récemment atteintes, où on ne voit dans la profondeur du parenchyme cortical que des éléments à contenu brun. Le tissu réagit à l’action du mycélium, ce qui montre bien que ce dernier est parasite ; car, dans les parties profondes du parenchyme cortical où il n’a pas pénétré, une couche de cellu- les encore bien vivantes prolifère et devient génératrice d’un tissu subéreux à direction centripète qui isole les régions superficielles envahies. Mais ce liège de protection est souvent absent vers le haut dans le voisinage de la partie qui s’est spontanément desséchée, et là, la pénétration du mycélium s’ac- complit sans encombre jusque dans le cylindre central de la tige. Les vaisseaux et autres éléments ligneux s’imprègnent de gomme de blessure et brunissent comme le parenchyme corti- cal au début. Les spores des différents Champignons qui existaient sur les rameaux atteints n'ont pas germé, de telle sorte qu'en l'absence d'infections, le parasitisme de l'Anthostomella, bien que pro- bable, ne peut être affirmé. Voici la diagnose de ces espèces : Anthostomella Coffeæ nov. sp. Perithecia nigra, singularia, primo immersa, dein superficia- lia, ostiolo non prominente, structurà subtiliter parenchyma- ticä. Asci latam clavam figurantes, pedicello brevissimo, 50- 57% 15-17», cùm paraphysibus tenuibus, granulosis, dilaben- tibus, asco paultm longioribus : sporidiis plis minus distichis, continuis, dilutè virido-olivaceis, strato gelatinoso circumda- tis, ovoideis, æquilateralibus vel tevisfinè subpiriformibus vel uno lato paululüm applanatis, eùm duobus latis guttulis ambi- tu sæpè indeterminatis, 12,5-13,5 X 6-7 In ramis floriferis Coffeæ arabicæ, verisimiliter parasitans, Mexico, 1903. Hendersonia Coffeæ nov. sp. Conceptacula nigra, subconica, immersa, structurà vix parenchymaticà ; sporulis initio ovoideis, continuis. subtiliter - * 146 G. DELACROIX. guttulatis, brunneolis, dein brunneis, cylindraceis, extremita- tibus rotundatis, triseptatis, loculis uni-vel biguttatis, 11-14 X 4-5 x, sterigmatibus brevibus; Anthostomellæ Coffæ verisi- militer status pycnidicus. In ramis floriferis Coffeæ arabicæ, Mexico, 1903. Rhabdospora coffeicola nov. sp. Conceptacula subeuticularia, primo clausa, applanata, 90- 120 X 65-75 2, dein cuticulà ruptà, latè aperta ; sporulis hyali- nis, filiformibus, paulüm arcuatis, granulosis, aseptatis, 25-28 ,7p. Mycelio hyalino, gracili, inter-et intracellulari, in parenchymate corticali superficiali. In ramis floriferis exsiccatis Cofeæ arabicæ, Mexico, 1903. Phyllosticta coffeicola nov. sp. . (EC. PI. 9., fig. 1-5). Des feuilles de Caféier d'Arabie, envoyées aussi par M. Errera, de Huatusco (province de la Vera-Cruz), montraient des macules blanches, à bords nettement arrêtés avec une marge étroite et faiblement brunâtre. Sur ces macules à la face supérieure de la feuille, on voyait des fructifigations de Sti- bum (?) flavidum Cooke et une forme Phyllostieta que je crois être identique à celle vue par SPecazziNt dans des cir- constances analogues (1). SPEGazziNT cependant, n'est pas cer- tain de l'identité de l'espèce qu’il a rencontrée, car il ne l'a trouvée qu'en mauvais état. Sur les échantillons de M. Enrera, la forme Phyllosticta que j'ai étudiée était bien développée. Les taches ne m'ont montré ni le Sphærella coffeicola Cooke, ni le Læstadia coffeicola SpE- GAZZiNI (1) peut-être identique au précédent, dont il ne serait alors qu'un état immature, avec les ascospores non encore cloi- sonnées. (1) Dr CarLos SpeGazzint. Las enfermedades del cafeto en Costa-Rica, in « Revista de la Facultad de Agronomica y Veterinaria », n° 22, octobre 1896, La Plata, TRAVAUX DE LA STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. 147 Quant à la question de savoir s’il y a quelque relation entre le Stilbum (?) flavidum et ce Phyllosticta. il est prématuré de se prononcer à ce sujet. Le fait que le mycélium de ces deux espèces dans le tissu même de la feuille, grèle, hyalin, sobre- ment cloisonné, semble absolument identique est un caractère insuffisant ; car, malgré de très nombreuses coupes, il m'a été impossible de voir avec parfaite certitude la connexion des deux mycéliums. On doit ajouter que toutes les macules, bien que semblables, ne montrent pas nécessairement et ensemble les deux formes dont je parle. Assez souvent. le Stilbum (2j ou le Phyllosticta sont seuls. On peut arguer, dans ce dernier cas, que le Stilbum n'a pas fructifié, mais rien ne prouve qu'il y existe. D'ailleurs, il ne semble pas prouvé non plus que le Stilbum (?) flavidum soit un Hyphomycète. SPEcazzint le regarde comme un Basidiomycèteet l'appelle Prstillaria flavida (Cooke) Speg. Sa structure étudiée avec une grande précision à la station e Pathologie végétale, par M. A. Purremaxs, sur des échantillons rapportés par lui-même du Brésil, récoltés et con- servés avec beaucoup de sn montre qu'on n’a point affaire à un Pistillaria. Ce n'est non plus un Stélbum vrai, un Basidiomycète, d'après la définition du genre établie par Lixpau. Cependant, comme on ny a pas rencontré avec évi- dence des basidiospores et qu'on n'a vu que des organes (basides ?) retournant à l’état végétatif, on ne peut de mème a ffirmer qu'il y ait là un vrai Basidiomycète. Au sujet du PAyllosticta, je ferai observer que dans le voi- sinage de l'ostiole, la fructification montre un certain nombre de poils simples, bruns. continus, droits ou légèrement incur- vés, de 2 x de diamètre, pouvant atteindre jusqu'à 35 - de long, quoique généralement plus courts. Les stylospores germent dans l’eau en un filament terminal grèle, quelquefois par les deux extrémités de la stylospore. : : à - Ja germina- Dans une solution de sulfate de .cuivre à 10 000 * © tion s'accomplit aussi ; mais le filament, trapu, ne subit qu'un allongement très réduit. 148 G. DELACROIX. Voici la diagnose de cette espèce : Phyllosticta coffeicola nov: sp. Conceptacula epiphylla, nigra, subeuticularia, mox erumpen- lia, rotundata, cùm 65-70 2 diametro, vel interdûm parte supe- riori applanata, 90 x 60z, ostiolo circulari, non vel vix promi- nente, frequenter in vicinitate ostioli pilis brunneis, simplici- bus, rigidulis vel paulüm arcuatis prædita ; sporulis ovoideis, hyalinis, eguttulatis, 2-2,8 X 1,25-1,50 a ; basidiis non visibi- libus. In foliis Coffeæ arabicæ, sæpè socio Stilbo 1?) [lavido Cooke, Mexico, Brasil, etc., ad maculas albidas. Phyllosticta comoensis, parasite sur les feuilles de Coffea Comoensis (PI. C, fig. 6-9). Des feuilles de Cofféa comoensis envoyées par M. Dysowskt à la Station de Pathologie végétale et provenant du Gabon, montraient des macules blanches portant de nombreux conceptables ponctiformes, noirs, sous-épidermiques, qui s’enfoncent profondément dans l'épaisseur de la feuille. Les cellules, dans le voisinage de la fructification, sont rapidement détruites, membrane et contenu. On y trouve de nombreux filaments mycéliens, hyalins, à cloisons nombreuses et rappro- chées, de 4 à 5 u de diamètre, baignant dans l'air, ce qui com- munique à la macule sa coloration blanche. - La pycnide est accompagnée d’une forme conidienne du genre Cladosporium, à filaments conidiophores très cloisonnés comme le mycélium, à peu près du mème diamètre, colorés en brun assez pâle, sortant par touffes, légèrement stromatiques à la base, d'où ils divergent, ramifiés, un peu arqués vers leur sommet, à conidies peu colorées, droites, aiguës au sommet uni, bi ou triseptées de 15-20 » sur 4 à6. DNS AUS ES NDS MU Et tn de à < er. À ter fax : + BULL. DE La SOC. MYC. DE FRANCE / © re A9 0 CE NC tr [II \l «l : (| C. Phyllosticta coffeicola. — Phyllosticta comoensis. Podium Cofleæ. — B. Anthostomella Coffeæ. — Hendersonia Coffeæ. — Rhabdospora coffeicola. — TRAVAUX DE LA STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. 151 Diagnose : Phyllosticta comoensis nov. sp. Conceptacula epiphylla, nigra, sat numerosa, es appla- nata, initio subepidermica, dein prominentis, ostiolo non pro- minente, 75-115 X 55-90 », in maculis albis insidentia ; aie hyalinis, cylindraceis, 3-4 X 2 «, sessilibus ; mycelio copioso, hyalino, septato, hyphis 4-5x latis. Status conidicus e genere Cladosporium. In foliis Coffeæ comoensis parasitica. Gabon, 1903. LÉGENDE DE LA PLANCHE IX. — Capnodium Coffeæ Pat. — 1. Spermogonie (gross.145).— 2, L'extrémité de la même (gross. 400). — Spermaties, obj. 9. -— F1, f, 5, fructifica- tions one sers 150). — F‘id. (grosst 600). — B, forme Brachyspo- iu nidie sur feuille de Caféier du Mexique (gross! 400).— Br., forme B. — Dessication des rameaux floraux du Caféier. — 1. Coupe transver- sale dans un rameau floral atteint : Pe, périthèce d’Anthostomella Coffeæ ; Py, pycnide de Hendersonia Coffeæ ; Pa. c, parenchyme cortical du —lium dans le tissu du parenchymé cortical (gross. 165), — 2. Asques et paraphyses d’Anthostomella Coffeæ (gross. 480). — 3, Spores du même (gross. 860). — 4. Portion d’une pycnide de Hendersonia Coffeæ avec sty- lospores (gross. 660). — 5. Stylospores du même (grosst 760).— 6. Concep- tacle de Rhabdospora cofteicola jeune (gross. 200). — 7. Le même, plus âgé (grosst 200). — 8. Spores du même (gr. C. — 1. Conceptacle de Phyllosticta (gross! 290).— 2. Le même en coupe (gr. 290). — 3. Spores (gr. 1750). — 4 Spores germant dans l’eau è 1 (gr. 900). — 5. Spores germant dans le sulfate de cuivre à 10: a (gr. 900). — 6. Conceptacle de Phyllosticta ni. (gr. 230). — es spores (grosst 1750). — 8. Forme Cladosporium — 9, Ses RE rod 460). à Contribution à l'étude de la fumagine des Caféiers, par M. A. PUTTEMANS. La fumagine des Caféiers comme toutes les autres fumagines, est produite par des champignons généralement richesen formes nombreuses, lesquelles sont, elles-mêmes, très polymorphes. Pourtant, jusqu'à présent, seules certaines formes imparfaites avaient pu être observées sur le caféier. DeLacrorx (1), dans son très important travail sur les maladies des caféiers, où sont relatées toutes les formes de fumagine connues jusqu'à cette époque, formes dont le nombre n'a pas, à ma connaissance, augmenté depuis, indique les suivantes : Triposporium Gard- neriBerk., Capnodium Coffex Patouill., avec les formes Torula Sphærella Cooke ? et une forme Brachysporium non décrite, Capnodium trichostomum Speg. et Capnodium lanosum Wait, que Deracror considère comme étant probablement semblable à l'espèce de ParouiLLarp. Nous voyons donc que, à part les formes Conidiennes, aucune spermatie n'avait été signalée et que seul SPrcazzint (2), en 1894, découvrit une forme pycnidienne fructifiée. J'ai pu rencontrer les différentes formes parfaites et impar- faites d’une fumagine sur les feuilles de jeunes Caféiers, culti- vés dans le jardin botaniqne de Saô Paulo (Brésil). Les feuilles atteintes étaient surtout celles de la base, les plus rapprochées du sol et par conséquent celles se trouvant dans les conditions d'humidité et d’ombrage les plus propices au développement de la maladie. (1) DeracRoix. — Les Maladies et les Ennemis des Caféiers, Paris, 1900, p. 158 et suivantes. (2) SPEGAZZINI. — Revista de la Facultad de Agronomia y Veterinaria de la Plata, no 29, octobre 1896. Sn En 25 SE A SL LP PT REED ete es Le nur Ve ASS ES OS S ee ji <% ÉES FE Copie ET "SE DE LA FUMAGINE DES CAFÉIERS. 153 Voici la diagnose de cette espèce : Capnodium brasiliense Puttemans, n. sp. Effusum, atrum, totam superficiem paginæ superioristegens. Mycelio cum hyphis polymorphis, olivaceo- rer cellulis inæqualibus, septo constrictis, 6-10 : is, vel cylin- draceis, regularibus, 3 x diametro cireiter. abaunlie 250-300 y longis, rectis vel parte superiori paulum inelina- tis, parte inferiori inflatà, 50 # latà, dein cirea medium subito coarctatis, et usque ad summum cylindricis vel paululüm atte- nuatis, 11-13 diametro superiori ; spermatiis rectis, cylindricis, hyalinis, 4-5 X 1,5-2 p. Peritheciis gregariis, varià ma- gnitudine, 35-60 &# diametro, nunc solis, nune sed rarius spermogonio connexis, hujusque parte inflatà productis, plus minusve sphæricis, sed pedicello cylindrico plus minus longo, 30-40 x lato sustentis, sammo aperto, vix prominente, 4-5 dentato : : ascis forma valde dissimili, sed semper ad basim at- tenuatis, modo obovalibus, modo in parte media fortiter in- crassatis, 30-35 x 11-26 y ; sporidiis 4-8, in asco diversé aggregatis, primo hyalinis, dein olivaceo-fuligineis, 3-septatis, obovalibus, cum loculo penultimo incrassato, 13 — 16% 5 p. Status coniidicus e generibus, Coniothecium, Cladosporium, Brachysporium, Torula (T. Sphærella ?). Triposporium. Bra- chysporium conidiis pallidioribus, 5 — 6 septatis, parte inferiori latiori, superiori attenuatà, 40-60 XX 3-4 w. Je n'ai rencontré dans les préparations que j’ai faites aucune pycnide ou plutôt aucune fructification mûre donnant des coni- dies pycnidiennes. Je crois toutefois probable que la forme représentée par la lettre À de la fig. 7, se rapporte à une pycnide, bien que, malgré de nombreuses et soigneuses disso- ciations, je n'y ai trouvé aucune spore. C’est la raison pour la- quelle je me suis abstenu d’en parler dans ma diagnose. Limacinia coffeicola Puttemans, n. sp. Peritheciis fuligineis, astomis, conoïdeis, collo subtruncato, setis atro-fuligineis, simplicibus, continuis, usque 100 >< se # 154 ._ A. PUTTEMANS. rumque elongatis, 50-75 > 15-20 x ; sporidiis hyalinis, subfusoideis, initio continuis, 3-guttulatis, dein 2-septatis, 15-18 X 5-6 y in asco inordinatis. In foliis Coffeæ arabicæ, Sao Paulo, horto botanico 1902. Cette espèce se trouvait être la forme la plus répandue sur les échantillons examinés et sur bien des feuilles elle était la toutefois impossible de reconnaitre si cette dernière espèce est bien autonome ou si elle a une relation quelconque avec la forme Capnodium. Paris, 1e" mai 1904. LÉGENDE DE LA PLANCHE 10. Capnodium brasiliense Puttemans, n. sp. 1.2. Divers aspects du mycélium >< 500. 3, 4,5, 6, Diverses conidies x 500. 4: Périthèces et spermogonies x 200. 8. Extrémités d’une spermogonie avec Spermaties x 1.000, 9. Asques x 500. 10. Spores x 1.000 Limacinia coffeicola Puttemans, n. sp. FE. Périthèce >< 200. 13. Spores x 500. D en UE REA DE VAS © + BULL. DE LA SOC. MYC. DE FRANCE, Ft PL 10, = À PPT SE EE, RSSSSS NN 2 CR TEE A NS A Éllimans A Manblan de Capnodium brasilense, — Limacinia coffeicola. Sur la maladie du Caféier produite par le Stilbella flavida, Par M. À. PUTTEMANS. Le champignon parasite des feuilles, des fruits et des jeunes rameaux des Pas désigné ordinairement sous le nom de Stilbum flav Cooke, plus récemment sous celui de Stilbella avide (Cooke) Lindau, a donné lieu, de la part de mycologues qui en ont fait l'étude, à des opinions assez diver- ses. La position qu'il doit occuper dans la classification est encore discutée. Cooke {1}, qui le décrivaiten 1880, en faisait une Stilbée ; von Taver (2, en 1894, le considérait comme un Hyménomycète voisin des Physalacria ; deux ans plus tard, cette opinion était précisée davantage encore par SPEGAZZINI (3) qui, après l'étude de très nombreux exemplaires, en faisait un Pistillaria ; enfin en 1903 Kour. publiait le résultat de ses très nombreuses observations faites sur des milliers d'échantillons reçus par lui de l'Amérique centrale, et concluait qu'il ne pou- vait s'agir d'un Basidiomycète, mais bien d’un Hyphomycète auquel il rendait son nom primitif modifié par Laxpau, de Stilbella flavida {Cooke). Ceci prouve assez les difficultés rencontrées par les mycolo- gues dans l'étude de ce champignon, difficultés considérable- ment augmentées par la rareté ou l'absence de spores quelcon- ques. Aussi, est-ce avec le plus grand intérêt qu'au cours d'un travail de détermination d'espèces rapportées du Brésil, que je (4) Cooke.— Grevillea, 1880, p (2) Von TAVEL. — D’après Lai ARR 1. c., n°3, (3) SPEGAzzINI. — Revista de la Facultad de rLENerres y Veterinaria de Ja Plata, n° 29, oct. (4) Kour,. — Beihefte z zum « Tropenpflanzer », IV, n° 2, Mai 1905. 158 A. PUTTEMANS. poursuivais à la Station de pathologie végétale de Paris, j'exa- minai très minutieusement de beaux exemplaires de ce cham- pignon que j'avais pu récolter à Piassagueira, localité de la zone tropicale et maritime de l'Etat de Säo Paulo (Brésil). En poursuivant cette étude, j'ai pu constater certaines particu- larités intéressantes et non encore signalées, de sorte que, sans prétendre, quant à présent, résoudre la question au point de vue de la classification, je crois utile d'exposer dès maintenant le résultat de mes observations. Je tiens à déclarer également que la plupart de ces obser- vations ont été vérifiées par M. le Dr Decacroix, l’éminent directeur de la Station de pathologie végétale de Paris, lequel non seulement a mis à mon entière disposition les labo- ratoires de cet établissement, mais encore m'a gracieusement aidé de ses conseils. Je le prie d'accepter ici l'expression, de ma gratitude et mes plus vifs remerciments Voici, d'après Cooke (1) qui l’a créé, la description du Stélbum flavidum : Pallido-flavidum, gracile ; capitulis globosis ; stipitibus flexuosis, tenuibus : conidiis minimis, subglobosis, 1,52. Quant à la forme extérieure de ce champignon, il me semble qu'elle n’a été, depuis, l’objet d'aucune description, et Kour lui- même n’ajoute rien à ce que l’on savait sur ce sujet. Cette description est pourtant des plus incomplètes et même inexacte. Déjà en examinant attentivement l'appareil fructifère au moyen d’une loupe montée, on reconnaît parfaitement que la petite tête jaune qui surmonte le pédicelle de même couleur, n'est pas globuleuse comme l'indique la description et comme le montrent les gravures de Cooke (2) et de Kouz (3), mais qu’elle se présente sous la forme d’une gourde fortement aplatie dans le sens de son axe longitudinal, légèrement arrondie ou même un peu déprimée vers le centre, à son sommet Fig. 1 et 2). La partie la plus large de cette petite tête en forme de (1) CookE. — L. c. (2) Cooke. — Linn. Soc. Journ, Bot, vol. XVILL., PI. 48. (3) Ko. — a RO SAT Me PET A Are dE 5 mi ie Ne Dane ; ; 5. ; L “ SUR LA MALADIE DU CAFÉIER, 159 gourde (À, fig. 1) est très résistante et de consistance plu- tôt coriace ; aussi placée entre un porte-objet et une lamelle, la pression produite par celle-ci, oblige-t-elle toujours la tête à s'incliner sur son support et à présenter à l'observateur soit sa face supérieure, soit sa face inférieure, c'est-à-dire un contour toujours circulaire. C’est très probablement cette particularité qui, jusqu'à présent, avait fait considérer cette tête comme sphérique par les mycologues. Il est donc nécessaire d'examiner les échantillons à la loupe ou au microscope à un faible gros- sissement, en se dispensant de recouvrir d'une lamelle ou encore d'employer une cellule suffisamment profonde. D'un autre côté, cette consistance met un obstacle suffisant aux déformations dues à la dessication. Si l’on fait macérer les fructifications dans l’eau chaude pendant un certain temps, ou que l'on traite par l'acide lactique légèrement chauffé, les : résultats obtenus n ‘apportent aucun chimgement dans la forme générale, Le cas est différent en ce qui concerne le pédicelle, lequel se présente généralement sous l'aspect d’un faisceau d’hyphes, plus ou moins enchevèêtrées, surtout dans leur partie supérieure. Après un ramollissement convenable, on remarque que ce pédi- celle est droit, formé d'hyphes parallèles, soudées entre elles, bien que se dissociant par écrasement, septées et ayant géné- ralement 3 x d'épaisseur ; ces hyphes sont garnies irrégulière- ment et plus ou moins abondamment d'excroissances verru- queuses, hyalines, de formes diverses [fig.5), mais généralement présentant l'aspect de poils gros et courts. Si grâce à des inclu- sions soigneusement orientées, on arrive à pratiquer dans ces pédicelles de fines coupes transversales, on remarque que, loin d'avoir affaire à un amas d’'hyhes compactes, on est au contraire en présence d'un stipe creux, dont les parois auraient pour épaisseur un ou tout au plus deux plans des hyphes susdites. Ces pédicelles peuvent varier de longueur, il en est d'assez courts, mais la dimension moyenne m'a paru être de un milli- mètre et demi de longueur, pour 60 » de diamètre. Ce diamètre est relativement égal sur toute la longueur du pédicelle, à l'exception de la base, qui est un peu plus renflée, et du sommet qui, après avoir pénétré dans la petite tête, s’atténue légèrement 160 A. PUTTEMANS,. en présentant dans sa direction rectiligne une légère déviation (Fig. 4). La petite tête vue à un grossissement moyen montre que toute sa partie supérieure est entièremerit couverte d’une grande quantité de filaments, tandis que la partie inférieure de cette sorte de gourde, qui est la tête, en est complètement dépourvue. Si l’on pratique alors au travers de la petite tête des coupes longitudinales, qu'il est délicat d’obtenir en raison de la consis- tance coriace dont nous avons parlé, on remarque, comme le montre la figure 4, que le pied vient s'attacher au centre et immédiatement sous la partie la plus large de la tête et que la partie centrale de celle-ci, qui est en même temps la plus colo- rée, est constituée par des cellules irrégulières relativement grandes, disposées en un stroma grêle de filaments mycéliens anastomosés donnant naissance à la périphérie à des hyphes très nombreuses développées dans le sens radial. Ces hyphes ont de 1,6 à 3 x de diamètre, elles sont septées, se terminant par une cellule plus ou moins claviforme ou globuleuse, laquelle est généralement peu colorée et mesure suivant les cas de 2,5 à 4 » de diamètre. Ce sont ces cellules que Kour a vues et qu'il considère, si j'ai bien compris sa pensée, comme des stérigmates primaires produisant à leur surface des stérigmates secondaires filamen- teux, qui, d'après lui, s'étrangleraient dans le voisinage de leur sommet pour donner naissance à une ou successivement à plu- sieurs spores, dont il ne nous fait qu'une description malheu- reusement assez sommaire. Toutefois, le mécanisme de leur formation n’est pas convena- blement ni suffisamment élueidé ; il me semble donc au moins prématuré de vouloir, en se basant sur ce caractère. déterminer la position systématique exacte de ce champignon et préciser si c’est un Hyphomycète ou un Hyménomycète. 11 est de plus regrettable que cet auteur ait omis complètement de noter les dimensions des éléments qu'il à décrits. Je tiens aussi à rappeler que, à part CookE qui a probable- ment été induit en erreur par des apparences, tous les mycolo- gues qui se sont occupés de la question, ParouiLLarn, MAsseE, SUR LA MALADIE DU CAFÉIER. 161 SPEGAZZINI, DELACROIxX, n’ont pu découvrir les spores et que KouL avoue ne les avoir trouvées qu'après deux longs mois de recherches infructueuses. Pour moi, je n'ai pas observé cette production de spores, mais en son lieu et place une structure qui m'a paru tout à fait singulière, J'ai vu en effet ces filaments que KouL considère comme des stérigmates secondaires s’allonger et se ramifier de façon irrégulière (fig. 6), de telle manière que si j'eusse pu constater une forme conidienne telle que Kouc l'a décrite, je serais tenté de voir dans la description que je viens de donner soit une forme agame du champignon en question, soit un retour des stérigmates à l’état végétatif après production de conidies. Cependant je dois ajouter que dans maintes circonstances je crois avoir pu suivre l’évolution de ces filaments depuis leur apparition sur la portion renflée de la cellule terminale, jusque et y compris leurs ramifications complètes, sans avoir jamais vu les phénomènes de production de spores ou de conidies quelconques dont a parlé Kour. Cet auteur déclare, d’un autre côté, avoir essayé, à de nom- breuses reprises, l'infection des feuilles de Caféier à l'aide des conidies qu'il a décrites, germées ou non, et à la suite de ses insuccès et des observations directes qu'il a pu faire, il déclare que, dans la nature, l'infection des feuilles de Caféiers se fait à l’aide des petites tètes et non pas au moyen des spores. Îl a vu et figuré, d’ailleurs assez imparfaitement, ces petites têtes qui produisent de nombreux filaments dont l’origine est évidemment pour lui incertaine et qui, pénétrant dans les tissus de la feuille, amèneraient ainsi une infection nouvelle à la place où s’est établi cette fixation. On voit donc que, dans la circonstance, les observations que j'ai faites ét que je viens de relater complètent et peut-être corrigent celles qui ont été rapportées par Kour.. J'ai dit que ces cellules terminales arrondies donnaient nais- sance à des filaments ; elles peuvent, en effet, en produire simultanément plusieurs (fig. 6), de dimensions souvent diffé- être plus. Leurs grosseur m'a paru très variable suivant les échantillons examinés ; c'est ainsi que,chezles uns, elles dépas- 162 A. PUTTEMANS. saient à peine 0,52 sur toute leur étendue, alors que chez les autres et c'était le cas le plus général, j'ai pu mesurer souvent à leur point d'attache jusque 3 # de diamètre épaisseur dimi- nuant progressivement à chaque bifurcation successive. Ces différences dans la largeur de ces filaments s'expliquent peut- être par la variation des conditions extérieures qui auraient pré sidé à leur développement ; il nous est alors permis de supposer avec beaucoup de vraisemblance que c’est un simple retour de l'organe (baside ?) à l'état végétatif. Ce fait n’est pas absolu- ment rare, chez les Basidiomycètes et aussi, d’ailleurs, chez Hyphomycètes. Si, par des pressions énergiques, on dissocie les éléments composant les petites têtes, on peut se convaincre de la grande adhérence de ces filaments sur les cellules terminales qui leur ont donné naissance : celles-ci se détachent plutôt violem- ment des hyphes qu'elles terminent que du ou des filaments qu'elles portent. n remarque également entre ces filaments produite, soit directement par eux, soit par les cellules périphériques, une tête à l'endroit où elle a été accidentellement transportée. J'ai constaté également en maintes occasions que ce mucilage était envahi par de très nombreuses bactéries. Pour terminer, il me reste à parler de la partie inférieure et rétrécie de la tête. Elle est formée d'hyphes qui, nées de la par- tié inférieure de la masse centrale et autour de l'insertion du pied, se réfléchissent vers le bas, de manière à arriver bientôt au contact du pied, différenciant ainsi une lacune qui forme cou- ronne entre leur partie interne et la partie supérieure du pédi- celle. J'ai dit que c'était la partie inférieure de la tête la plus rapprochée du sommet du pédicelle qui formait ainsi cette espèce de manchon : l’autre partie, c'est-à-dire les hyphes plus éloignées du centre sont plus où moins longues et viennent se terminer à des hauteurs différentes depuis le sommet jusqu’à la base de ce manchon. La cellule terminale de chacune de ces hyphes est irrégulièrement globuleuse et à peu près hyaline, mesurant de 3,5 à 5 de diamètre moyen. Elle se couvre d'une grande quantité d’excroissances,. d'aspect d’abord Verruqueux, SUR LA MALADIE DU CAFÉIER. 163 mais qui s’allongent ensuite en forme de filaments épais (fig. 7) plus ou moins cylindriques pouvant se ramifier soit très près de la base, soit plus loin, mais ne donnant ordinairement naissance qu’à de simples bifurcations. Ces excroissances peuvent attein- dre _jusque 13p de longueur. J'ai pu toutefois constater, 1 il est transformée en un filament muni de nombreuses ramifications (fig. 8). Faudrait-il voir là le développement uliérieur de ces appendices dont nous venons de parler ? En toutes circons- tances, sur ces appendices, j'ai cherché avec soin, mais sans résultats, une production quelconque de spores. Je tiens toutefois à signaler que, par l'examen des filaments dont j'ai parlé au sujet de la partie supérieure de la tête, on peut observer assez souvent des corps plus ou moins globuleux mesurant de 1 à 3x de diamètre et je me suis demandé si ce ne serait pas là, par hasard, ce que Cooke aurait pris pour les conidies. Pourtant, si l’on fait changer lentement la mise au point, on voit ces corps se déplacer en modifiant leur contour et après des examens répétés sur des préparations plus ou moins colorées, j'ai pu me convaincre qu'il n’y avait là qu'une illusion produite par la superposition des filaments entrecroisés, ce qui donnerait ainsi, comme dimension, à ces pseudo-corpus- cules, celles des diamètres de ces mêmes filaments. t maintenant une question se pose : un champignon aussi différencié répond-t-il aux caractères d’un Hyménomycète plutôt qu’à ceux d'un Basidiomycète ? Nous laissons la question pendante, espérant que de nouvelles observations finiront par résoudre le problème d'une façon indiscutable. our finir, j'ajouterai que, fort souvent, j'ai trouvé les taches rte par le Stibella envahies par un Phyllosticta étudié ar M. Decacroix, mais non encore publié et qu ‘il appelle Phyllosticta coffeicola ; mais que j'ai constaté aussi que chacun de ces champignons pouvait se trouver séparément sur des taches très semblables d'aspect et. de dimensions, à tel point qu'à l'examen superficiel on les prendrait comme produites par la même cause. Toutefois la tache produite par le Sxlbella offre pendant sa jeunesse, outre un point central produit par la petite tête desséchée qui lui a donné naissance, une teinte bru- 164 A. PUTTEMANS. nâtre qui seulement par la suite devient de ce gris caractéris- tique qui est la couleur normale des taches où se trouve sou- vent isolément le Phyllosticta. Dans des coupes transversales faites au travers des taches de ces deux champignons ; j'ai trouvé indistinctement un mycé- lium d'aspect identique, c'est-à-dire hyalin, contournant les cellules, mais les traversant aussi en direction rectiligne ; son diamètre était d'environ 3 x Je suis pourtant plutôt Doré à accepter l'opinion de Kouu, c’est-à-dire à voir en ces deux champignons deux espèces différentes et autonomes. EXPLICATION DE LA PLANCHE 11. Stilbella flavida (Cooke) Lindau. FiG. 1. — Aspect normal x Fic. D. — Idem, après dessiccation >x<73. — Vue du chapeau face inférieure >< 75. io + FiG. 3 FiG. 4. — Coupe longitudinale à travers le chapeau >< 250. FIG. 5. — Disposition et forme des papilles du pied >x 500 Fic. 6 . — Cellules terminales périphériques de la tbe à supérieure du cha- peau, à divers états de développement <1500. 7. -- Cellules terminales périphériques de la partie inférieure du FiG. 8. — Un filament développé sur une cellule périphérique de la partie inférieure du chapeau >< 1500. BULL. DE LA SOC. MYC. DE FRANCE Er AA PE Ex 3 L à We QE un ji mn) à {\ MN a : nf f SK AU (PTT i ja HU nu Dee A IT KA LE ie GE FL ee e 4 L'LISCR sb NS 9 £ CR LS = LR Srene EVE RE Er en ÈS Res RES À, EE LR Fe 2 €? 7 ni in 7 ! S A Durs Pa A Per aiË Stilbella flavida. Sur une Maladie des Cattleya, par MM. MAUBLANC et LASNIER, Ingénieurs agronomes, Dans quelques serres des environs de Paris, les Orchidées du genre Cattleya sont fréquemment atteintes, dans les premiers mois de l’année, d'une maladie caractérisée par l'apparition sur les feuilles de taches d’un brun livide. Ces taches naissent ans le parenchyme, paraissent à la surface, s'étendent peu à peu et finissent par envahir la feuille tout entière qui ne tarde pas à se détacher. Sur celle-ci se développent ensuite d’autres espèces et en particulier un Glæosporium et des Bactéries qui déterminent la destruction complète du parenchyme. Les dégâts se produisent en janvier et février, les feuilles malades tombent et la plante finit par prendre le dessus. La maladie disparait pendant l'été. Des coupes faites dans les taches au début de leur évolution ont indiqué la présence exclusive d’un mycélium grêle, hyalin, finement granuleux et continu. Ces filaments, qui traversent les cellules, portent de place en place des vésicules sphériques, terminales ou intercalaires. Ces organes, dont nous avons pu suivre le développement en cellule de van Tieghem, se forment par renflement de l'extrémité des filaments. Parfois, avapt que la vésicule ait atteint son complet développement, il s'en forme une seconde à la suite, et nous avons observé des chapelets de 2 à 3 de ces organes. Quoique n'ayant pas obtenu le développement ultérieur de ces vésicules, on peut affirmer que le champignon est un Py- thium dont elles constituent les sporanges. D'ailleurs, dans les feuilles tombées, nous avons constaté la présence d'œufs sphériques de 20 à 30 de diamètre, à membrane lisse, épaisse et légèrement colorée. Les caractères du mycelium, des sporanges et des œufs per- 168 MAUBLANC ET LASNIER. mettent de rattacher probablement cette espèce au Pythium de Baryanum Hesse. N'ayant pu faire d'infections sur des plan- tes en germination qui sont ordinairement attaquées par le Pythium de Baryanum et n'ayant pu observer la germination des sporanges, il nous est impossible, actuellement, d'affirmer l'identité des 2 espèces. D'autre part, les essais de culture en tube stérilisé, ne nous ont pas permis d’élucider la question. Un fragment de paren- chyme, pris en mars, aussi soigneusement que possible entre les deux épidermes et transporté sur pomme de terre en tube stérile, donna un superbe développement de mycélium blane avec nombreux sporanges. Mais cette culture fut envahie par une bactérie qui, à ce stade d'évolution de la maladie, pullule à l’intérieur des tissus. Les essais ultérieurs demeurèrent in- fructueux. Est-ce l'apparition et l'évolution du Glæosporium et des Bac- téries, postérieures à celles du Pythium, qui ont arrêté l’évolu- tion de cette dernière espèce, ou bien devons-nous accuser les conditions de végétation devenues défavorables pour ce Pythium: c'est une question qu’il nous est impossible d’élucider actuel- lement, mais que nous comptons résoudre en poursuivant nos recherches. : Cette maladie avait été déjà observée depuis plusieurs années à la station de Pathologie végétale par M. Decacrorx qui en avait reconnu les causes et nous en a confié l'étude plus complète, Les feuilles malades placées en chambre humide ne tardèrent pas à se couvrir de petites boursouflures hémisphériques de 1 à 2" de diamètre. Sous l'influence de la pression la cuticule se déchira, laissant échapper un court filament rose, gélatineux, formé par une agglomération de spores. Des coupes faites dans ces boursouflures montrèrent qu'elles étaient produites par les fructifications d'un Glæosporium. es spores sont hyalines, à contenu finement granuleux avec 1 ou 2 gouttelettes réfrigentes. Elles naissent solitaires à l’ex- trémité de stérigmates longs (80 à 160 x), cloisonnés et ne pa- raissant pas ramifiés. De nombreux filaments mycéliens traver- sent les cellules du parenchyme et sont surtout abondants au ï : l \ t | SUR UNE MALADIE DES CATTLEYA. 169 voisinage des fructifications. Ce mycélium, de 3 à 4 x de dia- mètre, est légèrement coloré en brun, ce qui le rend très visi- ble et les paroïs en sont assez épaisses. Les spores germent facilement dans l’eau : elles se divisent en deux par une cloison transversale et cette division précède toujours l'émission des tubes germinatifs. Ce fait est pour ainsi général dans la germination des spores d’un grand nombre d'espèces du genre Glæosporium. Les filaments germinatifs au nombre de 1 à 3 s’allongent, se ramifient et donnent plus ou moins rapidement des spores secondaires à parois épaisses, brunes, renfermant une gouttelette centrale volumineuse. ar l'addition d'un bouillon nutritif, ces spores que l’on peut considérer comme des chlamydospores, germent en reprodui- sant le mycélium, mais sans donner de nouvelles spores secon- daires, Le sulfate de cuivre a peu d'action sur la germination. Dans une solution au 1/10.000° la grande majorité des spores ne se développent pas : néanmoins, pour celles _ se développent, le mode de germination reste le même. Dans les bouillons nutritifs, la spore germe directement en produisant de nombreux filaments qui s'allongent et se rami- fient abondamment, mais sans donner de spores secondaires. Ces faits ont été signalés en 1896 par M. Maxenx (1) qui dé- crit une maladie spéciale des Orchidées (Cattleya et Lœælia), causée par un Glæosporium qu'il rapporte au G. macropus Saccardo. Les germinations observées par nous se font de la même façon. N'ayant pas eu entre les mains les échantillons de M. Maxi, nous ne pouvons affirmer que son Glæosporium soit le même que le nôtre, bien que la description qu'il en donne et les caractères de ER rendent cette identifi- cation très probable, sinon certain L'infection tentée sur des fouilles vivantes et en place n’a jamais donné aucun résultat, pas plus à nous qu'à M. Dera- croix quelques années auparavant. M. Maxein arrive à la même conclusion. Des infections avec piqûres faites avec spores germées ou non ont été également négatives sur feuilles vi- (1) MANGIx. Sur une maladie des Orchidées. — Revue Horticole, août 1897. 12 = 170 MAUBLANC ET LASNIER. vantes attachées à leur support ; nos observations concordent avec celle de M. Decacroix. M. MaxGiN aurait été plus heu- reux et aurait pu observer de temps en temps quelques infec- tions par simple piqûre. Dans nosexpériences l'infection ne s'est faite que sur des feuilles détachées, trempant dans l'eau par leur base et recouvertes d’une cloche, et encore cette infection ne s’est-elle produite que dans la minorité des cas. Que cette infection puisse se réaliser sur des feuilles déjà dépé- rissantes, quoique encore en place. c’est un fait que nous n'avons pu observer, faute de matériel suflisant, mais que nous croyons fort probable et qui ne paraît pas en contradiction avec les observations de M. Maxc1x. De tous ces faits, nous pouvons tirer la conclusion que le Glæosporium n’est pas du tout ou à peine un parasite de bles- sure et que son développement ne fait que suivre l’évolution du Pythium qui lui a préparé le terrain. Quant à l’identification faite par M. Macs de ce Glæospo- rium avec le G. macropus Sacc., nous pensons que la chose mérite discussion : il semble que l'espèce de Saccarno, telle qu’elle est présentée (1), ne répond pas à une espèce unique ; c’est également l'opinion de M. Macxus (2) au sujet des Glæo- sporium décrits par Saccarpo sur Orchidées {G. macropus, affine, etc.) qui doivent être divisés en un plus grand nom- bre d'espèces. Le GLebebo tin GPA ANUS ATOS AR vie est très voisin du G. Læliæ P. Henn. (3), mais ne lui est pas tout à fait identique. Nous avons pu examiner un échantillon type donné à M. Pur- TEMANS par le créateur de cette espèce. Les caractères sont les mèmes, les stérigmates sontcloisonnés, mais sensiblement plus courts. moment où les feuilles de Cattleya furent apportées au laboratoire (commencement de Mars), elles montraient quel- ques rares périthèces ascospores qui devinrent abondants après qu'on eût laissé ces feuilles dans un milieu saturé d'humidité. Ces périthèces, localisés en grande partie à la face inférieure, (1) SaccarDo.— Syil. Fung., LE, p. 703 et Michelia, p. 217. 1901. a Lettre à M. Deracroix, 20 décembre (3) SaccarDo.— Syll. Fung., XVI, p. 1003. SUR UNE MALADIE DES CATTLEYA. 274 sont sensiblement sphériques ; leur sommet légèrement acu- miné fait saillie à travers l’épiderme déchiré, Les asques sont entremèlés de paraphyses grèêles, visibles surtout au voisinage des parois du périthèce et diffluant rapidement. Les spores sont hyalines, à contenu finement granuleux, souvent inéquila- térales et légèrement courbes. Ces caractères sont ceux du genre Physalospora, dont ce champignon constitue une espèce non décrite. L'identité complète des deux mycéliums et la présence cons- tante de ces périthèces au milieu des fructifications de G/æos- porium nous font considérer ce Physalospora comme la forme parfaite du Glæosporium en question. Les ascospores germent de la même façon que les conidies du Glæosporium, mais sans produire de chlamydospores. Dracnose. Physalospora Cattleyæ nov. sp. Peritheciis sparsis vel gregariis, plerumque simplicibus, sed interdum bilocularibus, ee phyllis, rarius epiphyllis, subglo- bosis, ostiolo prominulo conico, cire. 300 g diam. Asecis sub- fusoideis, utrinque attenuatis, stipitatis, 100-120 >< 11-13 , 8-Sporis ; sporidiis distichis vel oblique monostichis, oblongis, plerumque inæquilateralibus et subeurvalis, pallide lutéolis: 1-guttatis granulosisque, 20-25 X 5-7 p. Paraphysibus filifor- mibus, ascis longioribus, evanidis, 3 x crassis. Status conidicus : acervulis subcutaneo-erumpentibus, Spar- sis, epiphyllis vel hypophyllis, 1" latis, roseis ; conidiis elon- gatis, utrinque rotundatis, granulosis, hyalinis, 15-20%x<4-6 ; basidiis elongatis, usque 160 # longis, septatis, basi fuligineis. In foliis emortuis Cattleyæ Mossiæ in calidariis, prope Parisios. Price d de à Phyralogpore Cattleyæ. de périthèces. . Fo ra Fée eue te fort grossissement. hysalospora Érters Ascospores d _Germinations d’ascospores dans l’ea Forme Fes pare ( Sr rene de Physalospora Cattleye. Cl igrnat Spore de Ubu orium. Germinations des spores dans l’eau. dans le sulfate de cuivre mes — dans un bouillon nutritif. BULL. DE LA SOC. MYC. bE FRANCE T. XX, PL, 12. ne sr LA } Manôl s Las. del. Physalaspora Cattleye. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. D' Franz v. Hôüuxez. — Mycologische Fragmente (Suite). Annales Mycologici, Il, 1, 1904, pp. 38-60. Cette publication se compose de courtes notes où l’auteur décrit un certain nombre d’espèces nouvelles et présente d’intéressantes observations sur des formes déjà connues, par exem Sur Hühneliella perplexa Bres. el Sacc., Fusicoccum Testudo v. Hôhn., Stilbospora macrosperma Berk. et Br., abouti a Gei (Elias.) v. Hétinel = R. submodesta v. Hôhn.), sur les genres san re Fautrey et Euty- pella. L auteur a ar les ras des Excipularia fusispora (Berk. et Br.) pu dosphærin er rte “OÙ et Cryptospora chondrospora Gesati pour les ranger parmi les FL le 4e dans le genre Cesatiellu, le +: dans le genre Speggazinula Formes nouvelles : SIROZYTHIA nov. gen. (Nectrioidées) : _pyenidiis globosis vel oblongis, es = Aer vel pallidis, rer Re ue Fr er rosea (sur rameaux S e Berber (a) RS nov. gen. (Dématiée 1 nee ré c “taie vel sub- hyalinis, ramosis, matrici arcte adnatis, vesiculas hyalinas, breve sig ger rentibus : vesiculis conidia solitaria, continua, fuliginea demumque 8 °& = "3 œ es mn ES CRE Q + 1 a 5 C or conica (bois d'Acer oi Calo Berberis vulgaris); Pseudodiplodia Umbelliferarum (tiges sèches de Pastinaca sativa); Dothichiza carneofusca (bois secs de Berberis vulgaris) : 176 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Spicaria penicillata (sur Arcyria punic ea); Titæa Rotula (feuilles! mortes de Myosotis alpestris) ; Ægerita ferruginea (sur écorces et bois pourris). A. MAUBLANC. Ernest S. Sazmon. — Cultural Experiments with the Barley Mildew, Erysiphe Graminis DC. (Expériences de culture avec le blanc de PL Erysiphe graminis). Ann. Myc., I, 1, 1904, n° 1, pp. 70-99 L’auteur décrit de nombreuses expériences qu’il a entreprises sur la forme de l'Erysiphe communis spécialisée à l'orge. Il a pu constater que certaines de la maladie est plus ou moins grande. L'auteur termine en décrivant des expériences faites pour Fine d'immu- niser l'orge en lui faisant absorber des solutions de sulfate FE Re ANC, P.-A. Saccarno. — Notæ Mycologicæ. Sie IV (avec une planche). Ahnsles Mycologici, I, 4, 1904, pp. 12-19. Formes nouvelles : Hypochnus fulvescens (sur rameaux morts de Calluna vulgaris) ; Sphæ- rella ais: (sur feuilles de Smilax aspera var. mauritanica) ; Aulo- anazæum (sur feuilles d’un Carex), Pyrenopeziza (Geasterina) nt sur les tiges mortes de Linum Lewisii) ; Ascochyta Arunci Lave tiges de Spiræa Aruncus) : Diplodiella donacina (sur ch d’Arundo ii ; spora tium Sa ; Leptothyrium Spegazzinianum ( mys j cus) ; Discosia silvana (tiges mortes de Crepis(?)) ; Cercospora i la Fœnum-gracum) ; Stysanus a itens (sur chaumes de Brachypodiurm) ; Dendrodochium minuscu- 1 COPODIUM nov. gen. Hyphæ steriles brevissi imæ, h. e, Pre Rép tenuissimum formentes, et basidia conidiophora immediate ns “7 vesiculo ospora. Conidia subglobosa, ete eos Loe in apiculum conicum, subhyalinum pro- dd 1 esp. O0. Antoniæ Sacc. et D. Sacc., sur rameaux secs de Berberis vui- A. MAUBLANC. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. 177 D'H. Renm. — Ascomycetes Americæ borealis. (Ascomycètes de l'Amérique du Nord). Annales Mycologici, IE, 1, 1904, pp. 52-37. ; Formes nouvelles : toglossum lutescens (B. et C.). Rehm., var, mitruloides ; Leotia vu rocephala Schwein, var, Lloydii ; Sarcoscypha albovillosa ; Lach diplotricha ; Otidea jtm) Aleuria Wisconsinensis ; urine Lloydiana ; Humaria Ithac A à à vo-aurantiaca ; Sphærospora flav Durandi ; Lanzia États Pastalls subcinerea A. MaAUBLANC. H. et P. Sypow.— Neue und Kritische Uredineen. (Urédinées nouvelles ou critiques). Annales Mycologici, Il, 1, 1904, pp. 27-31. Espèces nouvelles : omyces Antholizæ (feuilles d’ dar ne abyssinica) ; U. nyikensis (feuilles de Gladiolus nyikensis) ; U. Melasphærulæ (feuilles de Melasphæ- rula graminea) ; Gymnosporangium aurantiacum (f. de Libocedrus decur- ens) ; Phragmidium affine (f. de Potentilla Blaschkeana) ; Uredinopsis Copelandi (frondes US cyclosorurn) ; Stichospora Madiæ (Cke) Syd. (Coleosporium Madiæ Cke) ; Uredo Copelandi (f. d'Arctostaphylus patula et nevadensis) ; U. pra (frondes de Gyinnogramme triangu- laris. : A. MAUBLANC. Enwix Bincnam CoPezaxr.— New and interesting California Fungi. (Champignons de Californie nouveaux et intéressants). Annales Mycologici, H, 1, pp. 1-8 Espèces nouvelles : Coprinus Stanfordianus ; C. fuscosporus ; C. straminis ; ve alnicolus ; Battarea doi: B. Franciscana ; Poolaxon strobilac £. Perri. — Naucoria nana sp. n. Annales Mycologici, Il, 1, pp. 9-11. Espèce nouvelle : Naucoria nana, sur la tannée dans une serre. P.Vurnzemix.— Le Spinellus chalybæus (Dozx et MoLKkENBoCT) et la série des Spinellées. — Annales Mycologici, Il, 1, 1904, pp. 61-69. En étudiant le Spinellus (Ascophora) chalybæus, l'auteur a été amené à rep la diagnose du genre Spinellus ; cette espèce ne présente pas, en 178 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. effet, de branches épineuses sur son ru et de plus son œuf se forme par hétérogamie très nette ; mais par ses autres caractères, en particulier par la structure de l’œuf et ses spores, dr se rattache au genre Spinellus. L’éga- lité et l'incurvation des branches copulatrices et le mycélium épineux sont donc à rayer de la diagnose Ainsi compris le genre MAP vient se placer entre les Sporodinia et icranophora avec lesquels il forme une série très naturelle qui se relie aux autres Mucorinées par les Rhizopus et les Phycomyces. A. MAUBLANC. P. Duisrec. — Uber die Uredineengattung Pucciniostele Franszchel et Komarov (sur le genre Pucciniostele). Anna- les Mycologici, [l, 1, pp. 20-26. D'après les observations de l'auteur, le Pucciniostele clarkiana (Barcl.) Tranz. et Kom., croissant suc l'Astilbe Thunbergii est différent de l’es spèce vivant sur l’Astilbe chinensis, étudiée par KoMARoOv, et que l’auteur nomme P rane épai om es reset bicéfiatéres dans les deux espèces, se séparent facilement schurica, tandis que, dans l’autre plante, elles son agglo- mérées en petites colonnes, les spores restant accolées 2 à 2, de façon à simuler des téleutospores à 4 cellules. KOMAROv a décrit sur l’Astilbe chinensis, une 2 forme É a ent rent de la 1'° par ses spores unicellulaires. DIETEL la considère n champignon distinct dont il fait le type d’un nouveau pe . Métambe 80- racées et qu'il désigne sous le nom de Xlastopsora ph A. pe Handbuch der Technischen Mykologie, par Franz Laran. avec la collaboration de 45 savants. — Iéna, 1904, Gustave Fischer, éditeur. La librairie Fischer vient de faire paraître le premier fascicule d’un ouvrage en cinq volumes destiné à faire connaître la myco: logie dans ses rapports avec, l'industrie et l'agriculture. Le Professeur LAFaR était tout désigné pour diri=” Mykologie, dont le « Handbucl une seconde édition am La notoriété des collaborateurs, l'intérêt du fascicule paru nous permettent de prédire à cette Sr UE égitime succés près de tous ceux qui s’in- téressent à la mycologie et $ applicatio Envisageant avant tout à ion ras fermentations, les auteurs n’ont pas séparé les Bactéries des Champignons inférieurs. Dans le e premier fasci- cule, MicuLa el histoire naturelle des Schizomycètes, LiNDAU aborde e des Eumycè Nous a. sur cet important ouvrage, Paul Vois LEMIX. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE des principaux Mémoires de Mycologie publiés en 1908. Tableau des abréviations servant à désigner les Recueils d'où sont tirés les travaux mentionnés ci-dessous. LR, Annuario del R. Istituto botanico di Roma. ND: ee de l'Académie internationale æ Géographie bota- A B.,C, Bcihefte. zum Botanischen Centralblat d.b. G. Berichte der deutschen botanischen OS LES CG The botanical Gazette. 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[t Rosellinia, 1 Mela- S & N “al Lai _ ps œ J fe) = =) 2 . Pre La Rehm (H.). — Die Discomycetengattung Abri Sacc, (4, m,, Vol. I, n° 6, pp. 514-516). Rick (J.). — Zur Pilzkunde te (Oe. Z., Lie ann., n° 4, pp. 159- 164 ; L'esp. nouv. de Dilophia). Rostowzew (S.-J.). — Beiträge zur Kenntnis der Peronosporeen (F1, t. 92, fase, IV, pp. 404-430, 1 fig. dans le texte et 3 Rothert (W.). — Die Sporenentwicklung bei no yces (F1, t. 92, fase. IT, pp. 293-301, 2 fig. dans le texte Ruhland (W.). — Studien über die Befruchtang der ot x a und einiger Peronosporeen (J. 10. B.,t. XXXIX, fase. 2, pp. 135-166, 2 pl.). Saccardo Û P.-A.). — Flore mycologicæ Lusitanicæ RAT dipisehos B. t. XIX, pp. 156-171 ; 41 esp. nouv. [1 Macrophoma, 1 Sphæ- UNS, ae 3 Sepiokia. 1 Rhabdospora, 1 Leptothyrium,1 Col- letotrichum, 1 Phomal|). Saccardo (P.-A.). — Notæ mycologicæ. Series IE (A. #., Vol, I, n° 1, [t Laestadia, 4 Dothidella, 1 Peckiella, 4 SH RA 4 Helotium, 2 Phyllosticta, 1 Phoma, 1 Macrophoma, 4 L mella, 1 Pseudocenanyium, 1 Oospora, 1 Macrosporium, 4 PT tre 4 Cylindrocolla|). Saccardo (P.-A.). — Una malattia crittogamica nelle frutta del manda- rino [Alternuria tenuis forma chalaroides Sace.] (A. m., Vol. I, n° 3, pp. 225- Saccardo Œ RS e G.-B. D nr. — us alla flora mico- logica della Sardegna (A. #., Vol. E, n° Fa pp. 427-444, 1 pl. ; 10 esp. nouv. [L Zignoëlla, 1 Jattæa, 1 Valsa, 1 HS 4 Asteromella, 4 Sphæronema, À Placosphæria, À C1 or 4 Diplodina, 1 Ramu- laria|). Salmon (Ernest S.). — Infection-power of ascospores in Erysiphaceæ (J. of B.), Vol. XLE, n°5 485 et 486, pp. 159-165 et 204-219), Salmon (Ernest S.). — On specialization of ee ie in the Ervysipha- ceæ (B. B. C.,t. XIV, fasc. 3, pp. 261-315, Salmon (E.-S.). — Supplementary Notes on Ÿ4 is BOF U, Vol. 29, no 11, ka 647-649). 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(J. of B., Vol. XLI, n° 488, pp. 27 279-280). Staeger (Rob.). — Infectionsversuche mit Gramineen bewohnenden Cla- ne (B. Z., 61° ann., Ire part., fase. VI-VII, pp. 111-158). Staritz (R.). — Séprorta Spergulariæ Bres. n. sp. (Hdie., t. XLIL, fasc. 1, Su ER p. [32]). Stevens (Franc Lincoln). — Studies in the orne of Phycomycetes (B. 95 ) ee (Frank Lincoln) and Spanagr APR an Stevens — XX XV, n° 6, pp. 405-115, 2 Sydow (H. et P.).— Asteroconium Saccardoi Syd. nov. gen. et spec (A. m., Vol. I, n°1, pp. 35-36). dow Œ. u nd P.). — Beitrag zur Pilzflora der Litorals-Gebietes und Istriens (A. on., Vol. I, n° 3, pp. 232-254 ; 3 esp. nouv. [1 Entyloma, 1 Æcidium et nl Cæoma]). Sydow (H. und P.). — Beitrag zur Pilzflora Süd-Amerikas (Hdw., t. XLII, fase. 3, Suppl., pp. (105)-(106) ; 7 esp. nou. [1 Phyllosticla, 1 Microdi- Sydow (H. et P.). — Diagnosen neuer Uredineen un d Vatilaginros nebst Bemerkungen zu einigen bereits bekannten Arten (4. m”., Vol. I, n° 1, ; 20 esp. nouv. [4 Uromyces, 4 Puccinia, 1 Ponts: 2 ere 7 Uredo, 2 Ustilego|). Sydow (H. und P.) — Die ou von Anthoceros dichotomus Raddi, Tiletia abscondita Syd. 1 (A. m., Vol. I, n° 2, pp. 174-176). es een sn cette note sont “que pi prétendues microspores de à une Ustilaginée nouvelle, le + illetia ? abscondita. Sydow (H. und P.). — Nomenklatorische eg ZU pe en kürzlich neu bachriaienen Pilzarten (A. m., Vol. I, n° 2, pp. 176-178). Sydow (H. un — Ueber die auf Anemone seras TEL Puccinien ds: m. v ol. I, n° 1, pp. 33-35 ; 1 esp. Sydow (H. un P). — Urophlyctis hemisphærica téves 1 Syd. (A. m. n18). : Ë R.). — nc Notes : 1, A New England Choanephora ; ?, Notes on Monoblepharis (Rh., Vol. 5, n° 52, pp. “97 -108, 1 pl.). 190 INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. Thaxte ter (R.). — New or peculiar North American Hyphomycetes. IL (B. G., Vol. XXXV, n° 3, pp. 153-159, 2 pl. ; 2 genr. nouv. | Heteroce- SET et honda Thom (Charles). — A gall upon a Mushroom (B. G., Vol. XXXVI, n° 5, 223- 3 2 fig. dans le texte). Traverso (J.-B.). — fr ets Micromycetum novorum italicorum (A. #n., ol. T, n° 3, pp. 228-231; 11 esp. nouv. [3 PAhyllosticta,4 Phoma,1 Conio- thyrium, 1 ee 1 ns 1 Glwosporium|). Traverso (G.-B.). — Micromiceti della provincia di Modena (Mip., Vol. XVII, fase Er pp. 163-228, 12 fig. dans le texte; 11 esp. nouv. [2 AE losticta, 4 Phoma, 1 Coprs 1 Diplodia, 1 Glæosporium, 1 Mac sporium et 1 Cercospora|). Traverso (G.-B.). — Note critiche se le Selerospora parassite di Gra- minacee (Mp., t. XVI, fase. V-VII, 280-290, 1 fig. dans le texte). Traverso (G. B.).— Sclerospora j granit À ( Sac: ) Séhrôt. var. Setariæ- italicæ n. var. (B. S. b. à., 1902, n° 9, pp. 468-175, 3 fig. dans le texte). Vestergren (Tycho). — Zur Pilzflora der ne Oesel (Hdre., t. XLIT, 2 et 3, pp. 76-117, 1 pl.) Voglino (Pietro). — “Lait eh Kühn ed + aurre Brassi- cæ (Berk.). Sacc. (Mip., t. XVI, fasc. VIII-X, pp. 333-340, 1 Voglino (Pietro). — Sullo M A della Rartdléria rio (Ges.). } Sacc. a Vol. XVII, fase. 1-3,pp. 16-22,4 fig. dans le te Volkart (A.) — Taphrina rhætica nov. spec. und cheohsritts Aronici {Fack.] (B. d. b. G.,t. XXI, fase. 8, pp.477-481. 1 pl.). Vos (W.)— Ueber Schnallen Ses Fusionen bei den Uredineen (B. d. b. G., 1 F XXL, fase. 7, pp. 366-371, 1 pl.). Vuillemin min (Paul). — La série des Absidiées (C. R., t. CXXXVI, n° 8, pp. 514-516 Vuillemin (Paul). — Le Ft _.— sp. n.et la série des Cor- nulæ (A. m., Vol. I, n°5, p. 4204 2 Ward (H. Mar hot) — Further re on the brown Rust of the Bromes, Puccinia dispersa (Erikss.) and its adaptive parasitism (4.7., Vol. I, n° 2, pp. 132-151). Webster (H.). — A beautiful Pluteolus (Rh., Vol. 5, n° 56, pp. 197-199). Wehmer (C.).—. Der Mucor der Hanfrôtte, hiemalis nov. spec. (A.m., Vol. I, n° 1, pp. 37-41, 1 fig. dans le texte Wehmer (C.).—Ueber Zorsetrniig freier ur. durch Pilze (B.d. b. G. t XXI, fasc. 4, pp. 67-71). Zawodny (J.).— Eine neue Varietät des Lachnobolus (D. b, ? ,; XXIe ann,., ne 2, pp. 17-19, 2 pl.) . ; Supplément au Bulletin de la Société mycologique de France (Tome XX, 1904, 3° Fascicule). STATUTS DE LA SOGIÈTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE adoptés dans la séance générale du 5 mai 1904. 1. — Constitution de la Société. ARTICLE PREMIER. — La Société mycologique de France, fondée le 5 octobre 1884. à Epinal (Vosges), et ayant actuelle- ment son siège social à Paris, 84, rue de Grenelle-Saint- Germain, a pour but d'encourager et de propager les études relatives aux Champignons, tant au point de vue scientifique qu'à celui de l'hygiène et des usages économiques. Arr. 2. — Elle poursuit ce résultat : 1° Par la publication d’un Bulletin trimestriel ayant la mycologie pour objet. ° Par des sessions mycologiques locales et générales. 3% Par l'organisation de conférences et d'expositions ou d'herborisations publiques faites sur la demande des munici- palités ou des départements. & Par la constitution de Commissions de détermination spéciales ou nationales dont il sera question sous l'article 23. 5° Par la constitution d'une Bibliothèque de prét sur place dont l'organisation se poursuivra dans les limites des ressour- ces de la Société. (1) Les articles en italique sont ceux qui font partie du Règlement. CRE De IL — Des membres de la Société, — Admission etexclusion. Arr. 3. — Le nombre des membres de la Société est illimité. Les Français et les étrangers peuvent également et au même titre en faire partie ; tous les membres ayant acquitté réguliè- rement la cotisation dont il est question dans l'art. 4, reçoivent gratuitement les publications de la Société. Arr. 4. — La Société comprend : 1° Des membres titulaires dont la cotisation annuelle est de 10 francs, si les publications leur sont adressées en France ou aux colonies françaises. et de 12 franes si elles leur sont adressées à l'étranger. Tout membre titulaire peut racheter ses cotisations futures et devenir membre à vie, en versant, une fois pour toutes, la somme »inima de 159 francs, pour les membres résidant en France et dans les Colonies françaises et de 180 fr. pour ceux qui habitent à l'Etranger. La cotisation annuelle doit être acquittée avant le 1° juillet. Après ce délai, le trésorier doit en opérer le recouvrement aux frais des sociétaires. Cette cotisation ne se fractionne pas ; elle est due pour l’ année courante que commence au premier janvier aussi bien par 1 t admis que parles mem- bres qui ont donné leur démission par écrit, comme il est indi- qué à l’article 6. 2 Des membres honoraires qui sont affranchis du paiement de la cotisation. Le titre de #embre honoraire est réservé aux savants fran- çais ou étrangers dont les travaux auront contribué, d'une façon exceptionnellement importante, au progrès des études mycologiques. Arr. 5. — Pour faire partie de la Société, il faut avoir été présenté, dans une de ses séances, par deux membres qui ont signé la présentation, et avoir été proclamé dans la séance suivante par le Président. Par exception, dans les séances tenues pendant les sessions extraordinaires, l'admission pourra être prononcée de suite, après avis favorable du bureau et le vote des membres présents. Anr.6.— Les membres nouvellement admis prennent rang HP (es En 4 a \ dans la Société à compter du jour où ils ont formulé leur demande. Les membres honoraires ne peuvent recevoir ce titre que sur la présentation du bureau de la Société et à la majorité absolue des suffrages exprimés. Tout membre qui veut cesser de faire partie de la Société doit en donner avis au président ou au secrétaire général ; faute de quoi, sa cotisation continue à courir. Tout membre qui a négligé de payer ses cotisations pendant deux années consécutives recoit du trésorier une lettre de rappel. Si cet avertissement demeure sans résultat, il peut étre rayé de la liste des sociétaires, après avis du Conseil. Les membres qui cessent de faire partie de la Société ne peuvent réclamer aucune part dans ses propriétés et les coti- sations versées restent toujours acquises. Arr. 7. — La Société se réserve le droit de prononcer, pour cause d’indignité, l'exclusion de l’un quelconque de ses mem- bres. Toute proposition d'exclusion doit être signée par 10 membres au moins ; elle est examinée d’abord par le bureau qui, après avoir entendu le membre incriminé, si ce dernier le désire, et après avoir délibéré, présente à la Société réunie en séance générale, un rapport sommaire. L'exclusion ne peut être prononcée que par un vote au scrutin secret, et PAT US majorité au moins égale aux deux tiers des suffrages exprimés. Il, — Administration de la Société, Ant. 8. — L'administration de la Société est confiée à un Conseil d'administration dont le bureau fait partie. Le bureau se compose de : 1° Un Président ; 2% Deux Vice-Présidents : ï 3° Un Secrétaire général ; 4° Deux Secrétaires des séances ; 5° Un Archiviste ; 6° Un Trésorier. Tous doivent être de nationalité française. Le Président et les Vice-Présidents sont élus pour un an et ne sont rééligibles qu'après deux années ; 5 RESUES 85 RER RE LS on Les Secrétaires des séances et l'Archiviste sont aussi élus pour un an, mais ils sont indéfiniment rééligibles. | Le Secrétaire général et le Trésorier sont élus pour trois ans et toujours rééligibles. Font aussi partie du Conseil d'administration, les anciens Présidents de la Société, pendant les deux années qui suivent leur présidence. Ant. 9.— Les membres du bureau sont élus dans la dernière séance de l'année, à Paris. Le vote par correspondance n'est admis que pour le Prési- dent et les deux Vice-Présidents. Le bureau sortant présentera, comme candidat à la prési- dence, l’un des deux Vice-Présidents sortants, et en avisera les membres de la Société par une circulaire. Toute autre candidature à la présidence devra être présentée par 10 membres au moins, un mois avant l'élection, et annon- cée aussi par une circulaire. Les élections des membres du bureau sont faites au scrutin secret et à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si un second tour de scrutin est nécessaire, l'élection a lieu, non plus à la majorité absolue, mais alors à la pluralité des suffrages. Arr. 10. — Le Président dirige les travaux de la Société è il préside toutes les réunions guxquelles il assiste et représente la Société en toutes circonstances. Les Vice-Présidents ont les mêmes attributions que le Pré- sident et le remplacent, s’il y a lieu. Arr. 11. — Le Secrétaire général est chargé de diriger l'impression du Bulletin et en général de toutes les publica- tions administratives ou scientifiques de la Société; de corres- pondre, sous la direction du Président, avec toutes personnes en France ou à l'étranger, pour ce qui concerne les travaux et affaires de la Société ; de faire les convocations et de pré- parer les ordres du jour ; de veiller, avec le Président, à l'exécution du règlement. Il peut se faire aider par les Secrétaires, dont l'un sera spécialement chargé des procès-verbaux, et l'autre mis à la disposition de la Commission de détermination {Voir Art. 23). - — D — Arr. 12. — L’ ARR a la garde de la Bibliothèque et des archives de la Soc Arr. 13. — Le tu. est chargé de la gestion financière sous la surveillance du Conseil d'administration. Il exécute les encaissements et solde les dépenses, sur factures visées par le Président; il centralise, en un mot, tous les comptes financiers de la Société. Arr. 14. — La Société établit chaque année son budget pour l’année suivante. si, chaque année, le Trésorier présente au. Conseil d'administration le compte général des recettes et dépenses, avec pièces à l'appui. L’approbation de ce compte est soumise à la Société dans une des séances du 1° semestre. Arr. 15. — Les ressources financières de la Société com- prennent les recettes annuelles et le fonds de réserve. Sont considérées comme recettes annuelles : . 1o Le montant des cotisations ; 2° Les subventions que la Société recevrait de l'Etat, des départements ou des commu- nes : 3° Les revenus des valeurs qui figurent au fonds de réserve : 4° Les subventions fournies par les auteurs pour aider à la publication de leurs travaux ; 5° Les bénéfices que la Société réaliserait sur la vente de ses publications. Le fonds de réserve est constitué : 1° Par le montant des rachats des cotisations : 2° Par les dons et legs que la Société aurait été autorisée à accepter ; 3° Et par l'excédent éventuel des recettes annuelles sur les dépenses correspondantes. es sommes versées au fonds de réserve par l'application du paragraphe précédent, ne peuvent ètre placées qu'en rentes sur l'Etat français ou en valeurs garanties par l'Etat. Aucun prélèvement ne peut être opéré sur le fonds de réserve que par décision du Conseil d'administration. IV. — Publications de la Société. ART. 16. — Au moyen des recettes annuelles, il est pourvu : 1° Aux frais généraux ; ® À la publication du Bulletin et des travaux dont l'impression a été décidée par le € ’onseil d'administration. Aucun mémoire ne pourra dépasser, dans = pu . : . 0 . e A Q ul chaque fascicule, 10 pages d'impression in-8°, à moins d'une délibération spéciale du Bureau. ën vue de la publication de mémoires d'une certaine éten- due, ou accompagnés de planches, la Société pourra traiter de gré à gré avec les auteurs et recevoir d'eux, pour cet objet, une subvention spéciale. ART. 17. — L'auteur d’un mémoire publié soit dans le Bulletin, soit isolément, aura le droit de réclamer gratuite- ment un tirage de 25 exemplaires. Il lui en sera fourni sur sa demande, et au prix de revient, un nombre quelconque au- dessus de 25. Chaque exemplaire tiré à part portera la men- tion : « Extrait du Bulletin de la Société mycologique de France. » La Société ne pourra donner suite aux demandes de tirages à part que si elles sont adressées, en temps utile, au Secrétaire général. V. — Séances et sessions générales. Art. 18. — Il est tenu, au siège social à Paris, sauf aux mois de Janvier, Juillet, Août et pendant les sessions extraor- dinaires, une séance par mois, où sont admis tous les membres de la Société et même les étrangers à la Société, sur la présen- tation d'un membre. Chaque séance publique est précédée ou suivie, s'il y a lieu, d'une réunion du Conseil d'administration. ART. 19. — En cas d'urgence, le Président peut toujours convoquer soit les membres du Conseil d'administration, soit tous les sociétaires pour une réunion générale. Arr. 20. — [La Société pourra tenir des sessions extraordi- naires sur les points de la France ou des pays voisins qui auraient été préalablement déterminés dans la session précé- dente. Un bureau sera spécialement organisé par les membres présents à ces réunions ; par exception, les personnes de nationalité étrangère ou ne faisant pas partie de la Société, pourront entrer dans la composition de ce bureau. Arr. 21. — Les sessions générales comprennent, autant que possible : 1° Des herborisations ; ? Des séances ou confe- SAR rences publiques ; 3 Des séances réservées aux membres de la Société où seront discutées les questions d'ordre intérieur ; 4° Etenfin des expositions publiques. ART. 22. — Quoique toutes les fonctions de la Société soient gratuites, le Secrétaire général sera remboursé de ses frais Le voyage pour chaque session générale, et recevra, en outre, à l'occasion de chaque session en province, une somme de cent francs pour tous autres frais. En cas d'impossibilité au Secrétaire général d'assister à l'une des sessions générales, il devra déléguer l'un des deux Secrétaires ou toute autre personne dont la désignation sera approuvée par le Conseil d'administration. L'indemnité, dont il vient d'étre question, sera acquise au suppléant ainsi dési- gné du Secrétaire général. VI — Commissions. Arr. 23. — Jl est institué à la Société : 1° Une commission dite nationale, chargée de grouper les efforts de toutes les personnes qui s'intéressent à la connais- sance des champignons, et dont le règlement a été voté pen- dant la session générale à Paris, le 10 octobre 1902, et est inséré au Bulletin, T. XVUIZ, pp. 249 à 251. 2 Une commission de détermination des champignons, composée de cinq membres. Elle sera spécialement chargée de déterminer les espèces envoyées au siège social pour les séances ; son Secrétaire, choisi parmi les Secrétaires du bureau, devra, à l'issue de la séance, envoyer aux expédi- teurs, les résultats de ces déterminations. VII, — Dispositions générales. ART. — La Société s'interdit toute discussion et toute es à l'objet de ses études, tel qu'il est spécifié par l’art. 1 Arr. 25. — La Société est représentée dans les actions judi- ciaires qu elle aurait à ÉReroer ou à à soutenir, et dans tous les en vertu de par le Président ou par l’un des membres du Conseil qu’elle aurait désigné à cet effet. AS RS PT Va ra ÿ ñ NS Anr. 26. — En cas de dissolution volontaire, prononcée en justice ou par décret, tous les membres de la Société sont appelés à décider sur la destination qui sera donnée à ses biens, sauf approbation du Gouvernement. Arr.27. — Les statuts ne peuvent être modifiés quesur la pro- position présentée au Bureau par 20 membres. Dans l’un et l’autre cas, la proposition doit être faite un mois au moins avant la séance dans laquelle elle est soumise au vote de la Société. Elle sera portée à la connaissance de ses membres par une circulaire spéciale, ou un avis inséré au Bulletin en temps utile. L'assemblée extraordinaire, spécialement convoquée à cet effet, ne peut modifier les statuts qu'à la majorité des deux tiers des membres présents ou ayant voté par correspondance. Arr. 28. — Dans le cas où la Société serait appelée à béné- ficier de la déclaration d'utilité publique dont la reconnaissance sera poursuivie sur l'initiative du bureau, tous changements survenus dans l'administration ou la direction seront portés dans les trois mois, à la connaissance de la Préfecture de Police. Les registres et pièces de comptabilité devront, en outre, être présentés, sans déplacement, sur toute réquisition du Préfet, à lui-même ou à son délégué, le tout conformément à l’art, 11 $ 4 du décret du 16 août 1901. —— 2 PRIX DES VOLUMES a PAR LA SOCIÉTÉ Année 1885, 1er fac. Pri PRE us 06 7 ASC: da dE à Prix 4 fr. Année 1886. Un fasci ue I (très rare)......... 5'Tr, rl 1887- . Trois lscieulés, LI Ve és € chacun “de ee mr 1889 à nnée courante (Tome V à les sociétaires, et de 12 fr. at chacun bis se no LE Pen gr M robe décennale des matières (tom APR Prix:5 fr Chaque fascicule pe rs quand de a Mt encore aux AÉCDIVES T6 14 SOC 2 Sn ne Mount Prix 3 fr. Ces prix sont établis nets, pour les ouvrages expédiés en pro- e 7 à l'étranger, les frais de port restent à la charge du desti- natai Imprimerie Lucien DECLUME. — Lons-le-Saunier. Bull. Soc. myc. de France . T.XX_PLS. Collybia affinis crassifoliæ Berkeley. (Coupe Boletus luteoporus Bouchinot. Collybia affinis crassifoliæ Berkeley. Boletus nigrescens Æoze et Richon. ?2 grandeur naturelle environ. Boletus luteoporus Bouchinot Coupe) Es | | Î î il 1 PARIS, del.et pict. AVIS Par une circulaire insérée au Bulletin officiel du Ministère de la Guerre, M. le Ministre autorise MM. les officiers et assimilés à faire partie de la Société mycologique de France. AVIS IMPORTANT Cotisation des Membres actifs résidant à l'Étranger Par suite de l'importance grandissante du Bulletin qui aug- méente sensiblement les frais d'envoi, la Société Mycologique de France a pris la résolution d'ajouter à la cotisation annuelle la somme de deux francs pour tout membre actif qui recevra les publications de la Société à l'Etranger. La cotisation annuelle des membres actifs résidant à l'Etranger sera dorénavant, à partir de 1904, È portée à 12 francs. N.B. — La même somme supplémentaire de deux francs sera prélevée sur les abonnements parvenant à ‘la Société par l'intermédiaire des Libraires résidant à l'Etranger. SOCIÉTÉ À MYCOLOGIQUE be FRANCE | Les séances se tiennent à Paris, rue de Grenelle, 84, ++ heure 112 . 7 se du mois. | Jours des Séances pendant l’année 1904. | Janvier ge Février | Mars Î Avril Mai Juin [sem] Octobre rnb | Décembre ? ‘ en | | de | ne PQ EU 2 ET l | | SANT + | F #45 2 | 1 | 6 | 3 A SET Fes Lee | | | | VOLUMES. PUBLIÉS PAR LA SOCIÉTÉ Anide eee. 1° fase. Prix: 10 fr. — 2° fasc: A Année 1886. Un fascicule, t: II (très rare})..,:. Prix. 15 fr. Années 1887 - 1888... EE ois nn Le prix de tt 0e de ces u volumes est de 10 fr. te 1554 En 4% Se ps AO DS et LE ee su Années 1880 GE 1603 rase Y a XIX. com-) de 12fr. pour les per- SOIT étrangères à Ja _ prennent chacun quatre fascicules.…. à Sonia. l'able décennale des matières. (tomes EX): 5 Prix fe Année is De fasciculk (F. XX) - MS Un CE S Doit Ftés ouy rages bts à frais de FRE Festent à . a du BULLETIN TRIMESTRIEL DE LA SOCIÉTÉ. MYCOLOGIQUE DE FRANCE ÿ Tome XX. — 4° Fascicule. SOMMAIRE PREMIÈRE. PARTIE. L. Rolland. — Champignons des iles Baléares, PI. 9 et 40. L. Lutz.— Notes micologiques:. Frgot du Psamma are- naria.— Scleratinia F ickeliana sur les Quinquinias de cultare de SON, = ille M. Molliard. — U bon hôte dm Dern: 0 Ch ra. M. Barbier. — Agaricinées Fe Jr és Gote-d'Or. A. Maublanc.— = sr es des Hate Re pro _ dun Dasyscypha ours VS AE -E Lasnie _ passe Fa des Pois, PI. . se É. Pa ee Table a phabétique dés auteurs. Æ notes et RS es alphabétique des espèces ou genres rOuveaux. .:..... DEUXIÈME P. ARTIE. Pas e alphabétique des auteurs niet dans le T 2 pes = 191 Compts rendus de nee $ aise AUX Maison VÉRICK M. STIASSNIE, Successeur Fournisseur de l'Institut Pasteur, de l'Ecole de Pharmacie, etc. PARIS, 204, Boulevard Raspail (XIV° arrond' MICROSCOPES, LOUPES A DISSECTION et Accessoires AUX prix les plus modérés Le | MRICOS DT DES AVEC COMBINAISONS OPTIQUES . Répondant aux besoins des Botanistes, depuis 450 fr. | Objects à immersion pour la bactériologie à ire Ft 100 fre ages x: Champignons des lies Baléares Récoltés principalement dans la région montagneuse de Soller, par M. L. ROLLAND. Quelques-uns indiqués dans la Flore de D, Francisco Barcelo Y Combis. Palma, 1879-1881, Avec l'intention de passer l'hiver à étudier la Flore mycolo- gique des Baléares, je débarquais à Majorque le 28 octobre 1903 du steamer Bastiais qui fait le service entre Marseille et Alger en touchant à Palma et je choisis comme centre d’excur- sions la ville de Séller qui, par sa situation, me parut le mieux convenir au but que je me proposais. Soller est, en effet, placé au fond d'un cirque formé par les plus hautes montagnes de Majorque et en communication avec la mer sur la côte du Nord par un petit port ayant un commerce important avec Barcelone et Cette. | J'espérais bien en me fixant à Sôller être à proximité d’her- borisations intéressantes et en même temps entendre parler le français plus que partout ailleurs ce qui était pour moi une question bien nécessaire. Je ne veux pas vous parler ici des monuments et sites de Palma qui étonnent par leurs splendeurs originales ; je dois me borner à vous dire que ma première visite en débarquant fut pour le consulat de France, en exprimant toute ma gratitude pour l'accueil bienveillant de M.G. Auniserr qui alors et depuis s’est toujours montré si empressé à répondre à mes demandes de renseignements et d’autorisations. Séller communique avec Palma par des voitures qui meitent quatre heures à faire le trajet (31 kilomètres environ, partie en montagne). La route est magnifique ; elle suit d'abord une plaine où l'on rencontre des cultures très soignées, où paissent de nombreux 14 192 L. ROLLAND. troupeaux divers, des vergers où s'élèvent des Amandiers, des Figuiers, puis plus loin des Oliviers qui se joignent dans la montée aux Caroubiers. Plus haut et au col où l’on arrive après de nombreux lacets, la végétation devient plus sauvage ; on rencontre le Pin d'Alep, quelques Pins pignons, le Chêne vert, le Lentisque et les plantes indigènes, puis on descend dans la vallée de Séller dont toute la partie supérieure est garnie de cultures d'Oliviers mêlés aux Caroubiers et la partie inférieure d'Orangers. | | On se rendra donc compte qu'en m'installant à Séller, je devais, pour faire des recherches intéressantes, m'élever au- dessus des plantes cultivées s’étageant en gradins et gagner les cimes qui sont très escarpées à des hauteurs moyennes de 500 à 1.000 mètres. L’éloignement et les escarpements de ces endroits rendaient mes explorations un peu pénibles et lentes et pour plusieurs courses j'ai dû prendre des voitures, en allant, par exemple, du côté de Deyä, Miramar {1) ou Moncaire où je trouvai une végétation plus belle ayant moins reculé devant une culture intense, car aux Baléares, à tort ou à raison, on abat beaucoup d'arbres indigènes, pour les remplacer par d’autres de rapport et le déboisement produit souvent de très fâcheux résultats. Je ne parlerai que pour mémoire du Puig- Major, la plus haute montagne de l’île, à l'ouest de Sôller (1445%), dont le sommet est absolument dénudé et même sans pâturage. Pour bien des raisons Jai dû m'installer à l’hôtel, au lieu de prendre un logement indépendant : la principale est que si l’on trouve bien des maisons entières à louer, elles sont absolument nues et il faut acheter tout le matériel nécessaire pour le reven- dre au départ. Enfin, j'ai passé tout l'hiver à l'hôtel Pantinado, subissant nécessairement une promiscuité un peu bruyante et une cuisine à laquelle on n’est pas habitué en France, mais notre aimable hôte, M. MacraNEr, a su me rendre ce séjour très agréable et m'a été des plus utiles en me guidant dans bien des courses et en me montrant beaucoup de plantes intéressantes. 11 n’est pas (1) Miramar est une propriété célèbre appartenant à l’Archiduc d'Autriche Louis Salvator. CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 1935 toujours nécessaire pour se comprendre de parler la même langue, et il suffit souvent de mettre un peu de bonne volonté de part et d’autre. Parmi les personnes parlant le français à Sôller, de nombre assez réduit à cette époque de l'année où beaucoup sont en France pour leur commerce, se trouvait notre agent consulaire M. le docteur Marqués, originaire du pays, mais ayant com- plété ses études dans les hôpitaux de Paris et qui s’est entremis de toutes manières pour me faciliter la tâche que je m'étais proposée. Je ne saurais trop le remercier ici de toute la condes- cendance qu'il a bien voulu me témoigner. Comme propriétaire foncier, les champignons l'intérésegit, surtout ceux qui nuisent aux arbres, et il m'a bientôt apporté à plusieurs reprises des racines d'Orangers morts ou dépérissants où j'ai reconnu, à la fin, le Rhizomorphe de l'Armillaria mellea. Cette maladie de l'Oranger était encore inconnue aux Baléa- res et il était utile de la signaler pour qu'elle ne fut pas confondue, au moins, avec d’autres, celle par exemple, qui est attribuée, je pense, à une sorte de ARosselinia que je n'ai pu rencontrer et qui est combattue ici efficacement en aérant le collet de l'arbre et en dégageant le haut des racines. A cet effet dans chaque plantation les troncs semblent se dégager d’une sorte de petit puits formé par des pierres ou mème une poterie spéciale. Le traitement du Rhizomorphe de l'Armillaria apphcable dans ses grandes lignes à tous les arbres a été indiqué par le Docteur Marqués, suivant quelques indications que j'ai pu lui donner complétées par celles du Docteur Deracroix, dans le journal de Séller du 2 avril 1904, mais son application absolue est toujours difficile, surtout quand il s'agit d’un arbre de grande valeur comme l'Oranger et c’est à chaque propriétaire à juger de l’urgence de telle ou telle mesure à prendre. n- dant bien des précautions peuvent être observées sans grands dommages et il faut, tout d'abord, apprendre à reconnaître le champignon et le détruire sous toutes ses formes partout où on le rencontre dans le voisinage des arbres de rapport en le déterrant profondément et en le brälant immédiatement. Je dois à M. l'abbé RucLAx, résidant à Séller, à qui j'ai été 194 L. ROLLAND. présenté par M. Marçués quelques renseignements géologiques sur la contrée : Toutes les montagnes environnant Séller appartiennent au terrain Jurassique, celles de Muleta sont seules du Lias moyen. Les terrains où j'ai herborisé sont entièremeut calcaires et l'on rencontre dans bien des endroits des cavernes à stalactites. M. Ruzcän, qui s'occupe beaucoup de travaux d'Histoire naturelle à un point de vue pratique, a chez lui un petit musée de Géologie et d'Archéologie où l’on voit quelques spécimens très rares, notamment une balle des anciens frondeurs de la grosseur d’une petite orange et des lampes en terre non cuite. Dans la liste des champignons qui suit, j'ai dû relater un certain nombre d'espèces trouvées dans la Flore des Baléares de D. Francisco Barcelo y Combis, Palma 1879-1881, flore qui m'a rendu de grands services pour la détermination des plantes. Je les indique en plaçant en tête les initiales FL Bal. Celles que j'ai trouvées et qui sont beaucoup plus nombreuses sont suivies du nom de localité ou propriété et du mois, en abrégé, de l’herborisation. Tous ces noms sont en général de Majorque et pour moi des environs de Séller. Très peu sont de Minorque, mais alors indiqués tout spécialement par le mot Minorque. On trouvera entre parenthèses toutes les dénominations en dialecte des Baléares des champignons et plantes que j'ai pu tirer de la Flore, soit majorquin indiqué par les lettres Mall., soit minor- quin par les lettres Men. Dans le courant de la liste se rencontrent à leur place des descriptions d'espèces nouvelles ou critiques que j'ai récoltées. es numéros d'ordre des champignons que je n’ai pas récoltés et qui sont seulement indiqués dans la Flore sont entre paren- thèses. BASIDIOMYCÈTES (1) Amanita F. ovoidea F. — F1 Bal. (Cogoma Mall.) commun dans les bois, Automne. RP Re re SR EE ER PRE ER à CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 195 2 Amanita virosa F. — Miramar, au-dessus de l’hospederia, Nov., bois de pins, chênes verts Ausina). Les hospederias sont des hotelleries où les voyageurs trouvent un asile gratuit pendant 3 jours, vivres non compris. (3) — bulbosa P. — F1. Bal., comprend les trois champi- gnons phalloides, Mappa, citrina dans la descrip- tion ; bois de pins et chênes verts, Automne. (4) — verna P.— FI. Bal., bois montueux, peu com- mun, Automne. (5) — vaginata B., var. plumbea. — F1. Bal., pins du col de la Creu, peu commun. 6) Lepiota F. mastoidea F. — FI. Bal., bois de Pollensa, ns utomne. cristata À. et S. — Sa Coma, Déc. 8 Armillaria F. aurantia Schœff. — Miramar hospederia. Nov., Déc.. abondant ; Coma de Sarron, Nov. 9 .— mellea F1. D. — FL Bal., Selva, Pollensa. Espor- las, etc.. dans les bois, au pied des arbres com- muns. Col de Sôller. Nov.; jardins d'Orangers, sur la route du port, Nov., abondants ; Miramar hospe- deria, Nov., nombreux; Coma de Sarron, Nov.: Can Carrio, Déc.; Son Angelats près Dattier, éc.: Can Eï, nombreux près Orangers, Janv. Le Rhizomorphe de ce champignon favorisé par l'hu- midité doit être très actif dans beaucoup de jardins de Séller. En cherchant la cause de la mort de plusieurs Orangers, nous avons fini par la trouver dans la présence de ce parasite. M. Marquis m'apporta un jour de Can Cuché des racines qui en étaient couvertes et depuis je l'ai constaté plusieurs fois et notamment dans une propriété « Binibassi », le long de la route du port où me conduisit M. J. Caxazs et aussi à Can Cuera. J'en ai de très bons échantillons sur racine d'Oranger. 196 L. ROLLAND, (10) Tricholoma F. eguestre L. — F1, Bal. — Minorque, bois de Ramis, Oleo. (ES ulvelluni EF" FL Bal: 2° Bois dé Lloseta, utomne. 12 — albo-brunneum P. — Torre picada, Nov.; propriété Alcover, au-dessus du Couvent, Nov.: Miramar, hospederia, nombreux, Nov. et Déc.; Can Carrio, éc. ‘ 13 — scalpturatum F. — Col de Sôller, Nov.: Can Carrio, éc.; Sa Coma, Déc.: à cette dernière excursion je trouvai la chair du champignon entièrement envahie par une couleur violette colorant les feuil- lets {orirubens), je reconnus plus tard une moisis- sure (n° 297). 14 — terreum Schæff. — Col de Sôller, Nov.; Miramar, hospederia, Nov.; Miramar falaise, Déc.; Son Pons Marqués, Nov.: Can Carrié, Déc.; Bellver, Déc. nombreux. 15 — argyraceum B. — Col de Sôller, Nov.; Miramar, hospederia, Nov. Son Pons Marqués, Nov.; Sa Coma, Déc. 16 — saponaceum F.. forma inconsueta Roll. PI. IX, Pileo carnoso, pulvinato, gibboso, lœvi, udo, amænè eburneo-candido, sed ad ombonem rubi- ginoso, margine tenui infracto. Stipite contiguo, pleno, firmo, fusiformi, etiam candido, infrà rufescente, acuto, suprà squamulis albis vel rufulis ornato. Lamellis subdistantibus, tenuibus, uncinatis, albis, dein stramineis. Carne alba, in stipite sericea, Ulterins fungus in ochraceum dilutè vergit. Mediocris statura, nume- roso-cespitosus. asidiis oblongis. Sporidiis hyalinis, ovatis p—4. Ad. T. saponaceum multis rationibus pertinet. sed absolutè inolens et insipidus. CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 197 (17) Tricholoma F. su/phureum B. — F1. Bal. — Pollensa, Selva, dans les bois, solitaire. 18 — ionides B. — Miramar hospederia, Nov. 19 — carneolum F. — Sa Coma, Déc. (20) — album Schæff. — F1. Bal. — Minorque, Oleo, dans es bois, Automne. (21) — personatum F. — FI, Bal. — Bois de Selva; glacis du Ornabeque, rare, Automne et Hiver. 22 — nudum B.— Col de Sôller, Nov.: Miramar, hospe- deria, Nov. 23 — melaleucum P. — Col de Séller, Nov. 24 Clitocybe F. odora B. — Miramar, hospederia, Nov. 5 — phyllophila F. — Son Pons Marqués, Nov. (26, — infundibuliformis Schœff. — FI. Bal. — Pollensa, Séller, Esportas, Col de la Creu, commun dans les bois, à terre ou sur les aiguilles de Pins. 27 — squamulosa P, — Son Pons Marqués, Nov. 28 — catinus F. — Sa Coma, Déc. 1 thiformis B.— Miramar, dans la Falaise, Déc. 30 Dia Berk et Br. Zlaccata Scop. — FI. Bal. — Clitocybe laccata, dans les bois, Bellver, Esporlas, Andraitx, etc., Automne. Mont Muleta, Can Vau- meta, Nov 31 si Li dome F. Ébaiiions B. — Sa Coma, Déc. 32 penarius F. — Propriété Alcover, au-dessus du Couvent, Nov.: Miramar, falaise, Nue 33 — capreolarius Kalch. — Miramar, falaise, Déc. 34 — discoideus P.— Miramar, hospederia, Nov.; Sa Coma, Déc 35 — limacinus Scop. — Miramar, falaise, Déc. 36 — pirgineus F. — Propriété Alcover, Nov. 37 — niveus Scop. — Can Carrié, Déc. 38 — obrusseus F. — Can Carrié, Déc. 39 — conicus Scop. — Sa Coma, Déc.: Son Angelats, éc., var. petite, abondante. 40 — chlorophanus F. — Col de Séller, Nov.; Son Pons Marqués, Nov.; Can Carrié, Déc. #1 Collybia F. semitalis F, — Miramar, falaise, Déc. 198 L. ROLLAND. 42 tr É æ yophila B. — Col de Sôller, Nov. ; Miramar, pederia, Nov. 43 Fa gi P. — Sa Font de S'Olla, Nov. ; Son Pons Marqués, Nov. hh — galericulata Scop. — Jardin, route du port, Nov., sur prunier ; Miramar hospederia, Nov. 45 — galericulata var. calopus. — Miramar, falaise, Déc. AG capillaris Schum.— Col de Séller, Nov., sur aiguilles. 47 Oshalis F. rustica F. — Col de Séller, Nov. 48 Volvaria F. sollerensis Roll., n. sp. PL IX., Fig. 2. Pileo carnoso, firmo, margine extrio, attenuato, primum ovato, dein expanso, fibrillis appressis virgato, sicco, griseo, ochraceo-viridante, ut faciem À. ha tobee sœpè ludit, fragmentis volvæ parcè tecto. Stipite solido, pleno, bulbuso, cylindraceo- conico, fibrilloso-striato, sursüm, villosulo, volva vaginali spissa, glabra ocreato. Lamellis liberis, latis, confertis, serrulatis, di albis, dein roseis. Carne alba, compacta, infrà cutem pilei cinerea, inodora. Sporis ellipticis, roseis, 14-16 Ponderosa species, 0 "1, fé Hi in Se Ene Can Ei, Janv. 49 Gloiocephala D. C. — Can Eï Janv. Trouvée le même jour que la précédente (temps humide) mais plus petite, brune et gluante, comme il convient. 50 Pluteus F. plautus Weinm. — Col de Sôller, Nov. 51 Entoloma F. rhodopolium F.— Col de Séller, Nov. 52 Clitopilus F. orcella B. — Col de Séller, Nov. 53 Leptonia Torrentera Roll., n. SP; PL X, Fig. 1 Pileo hemisphærico, vix carnosulo, umbilicato, firmulo, striato, squamulis revolutis sursüm et præcipuè ad umbilicum ornato, circiter 3 cent., lato, dilutissimè griseo-branneolo et sub lente viridante, CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 199 Stipite cavo, gracili, stricto, elastico, firmo, minutè striatulo, albo, infrà floccoso, circiter 5 cent. alto. Lamellis latis, distantibus, marginem versüs ventricosis, primo candidis. Sporis ocellatis, angulatis, roseis, 10 x. Locis incultis, asperis, sub Pinos, Quercus, etc., non rara species. Sa Coma, Nov., Déc. Propè torrentem Tor- rentera, undè nomen. (54) Pholiota F. ægerita F. — FI. Bal. Pollensa. Andraitx, au pied des Amandiers {V. Ameller). (55) — marginata Batsch. — FI. Bal. Pollensa, sous les - FI 56 Hebeloma F. sénuosa F. — Col de Sôller, Nov.; Son Pons Marqués, Nov., nombreux près des Pins; Miramar, falaise, Déc. 57 — versipellis F. — Sa Coma, Nov. ; Miramar, hospe- deria, Nov. 58 — sinapizans Paul. — Col de Séller, Nov. 59 — crustuliniformis B. — Col de Séller, Nov. 60 — elata Batsch. — Col de Séller, Nov. ; Miramar, hos- pederia, Nov. ; Coma de Sarron, Nov. ; Miramar, falaise, Déc. 61 — Zongicauda P. — Miramar, falaise, Déc. 62 Inocybe F. ducalmara À et S. — Mont Muleta, Can Vaumeta, Nov. ; Col de Séller, Nov. ; Miramar, hospederia, Nov. ; Miramar, falaise, Déc.; Are- nals de Son Suñer, Mars. 63 — céncinnata F. — Torre picada, Nov. ; Col de Soller, ov. 64 — pyriodora P. — Col de Séller, Nov. ; Miramar: hospederia, Nov.; Can Carri6, Déc. ; Miramar, alaise. Déc. 65 — Bongardiü Weinm. — Miramar, hospederia, Nov. ; Sa Coma, Déc. 66 — obscura P.— Miramar, hospederia, Nov. ; Sa Coma, Déc, 200 L. ROLLAND. 67 — fastigiata Quél. — Mont Muleta, Nov. ; Col de ôller, Nov. ; Miramar, hospederia, Nov. ; Son Pons Marqués, Nov. ; Can Carri6, Déc. ; Sa Coma, Nov. et Déc., abondant. 68 — destricta F. — Sa Coma, Nov. et Déc., abondant. 69 — Zucifuga F. — Col de Séller, Nov. ; Miramar, hos- pederia, Nov. 70 Tubaria W. Smith. furfuracea P. — Miramar, falaise, éc., sur cupule de Chêne vert. 71 Crepidotus F. mollis Schœæff, — Sa Coma, Déc, sur êne vert ; Cas Puput, Janv , sur Caroubier. 72 — calolepis F. — Son Angelats, Déc., sur Eucaliptus. 73 Cortinarius F. énfractus P. — Miramar, hospederia, Nov. : Can Carri6, Déc. : Miramar, falaise, Déc. 74 — glaucopus Schœff. — Miramar, hospederia, Nov.; Coma, Dée. ; Can Carrié, Déc. ; Miramar, falaise, Déc. 75 — Lalèch ais Weinm. — Miramar, hospederia, Nov. a Coma, Déc. 76 — fulmineus F. — Col de Séller, Nov. 7 — turbinatus P. — Miramar, hospederia, Nov. 78 — collinitus Sow. — Mont Muleta, Nov. 79 — argentätus P. — Miramar, hospederia. Nov. 80 — pholideus F. — Miramar, hospederia, Nov. SL — cinnamomeus L. — Miramar, hospederia, Nov. (82) — cinnamomeus L. — F1. Bal. (V. Esclata sanch Mall), sa description indique bien la variété semi sanguinea. Odeur aromatique, comestible ! Bois, collines, et les montagnes basses du littoral, Automne. Minorque à Ramis, Oléo. 83 — armillatus F.— Mont Muleta, Nov. 84 — hinnuleus F. —- Miramar, falaise, Déc. 85 — brunneus P. — Miramar, héspodérta, Nov. ; Mira- . mar, falaise, Déc. 86 — castaneus B. — Miramar, hospederia, Nov. 87 armeniacus Schæff. Miramar, hospederia, Nov. 83 Gomphidius F. viscidus L. — Sa Coma, Nov, SL ner FR Es M Le, D GNT VERS ne El écrin = De bé, PA For re ° DE HSE SENS AT me CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 201 (89) Psalliota F. arvensis Schæff, — F1. B. ({V. Jéirgola de Figuera Mall.), Puigpünent, Andraitx, Pol- lensa, etc. ; cultures d’Amandiers et de Figuiers, Automne. 90 — campestris L.-FI. Bal. {V. Jérgola Mall.), dans les champs, les prairies, les bois, etc., ordinairement en troupe ; Minorque à Samis, Oleo, Automne, Torre picada, Nov. ; près Can Carrié, Nov. ; propriété Alcover au dessus du Couvent, Nov. ; Son Angelats, Déc. 91 Hypholoma F. fasciculare Huds. — Coma de Sarron, Nov. 92 — appendiculatum B. — Jardins, route du port, Oct. ; Mont Muleta. Nov. ; Can Carrio, Déc. 93 Lacrymaria Pat. /Zacrymabundum K. — Propriété Alcover, au-dessus du Couvent, Nov. 94 Psathyra F. cono pilea F. — Route du port, Oct. 95 — gyroflexa F. Dans les jardins, Mars. 96 — spadiceo-grisea Schæff. — Son Pons Marqués, Nov. près des Pins. 97 — Coprinus F. fimetarius L. — FI. Bal., environs de Palma, sur la terre, endroits herbeux et soli- taire, Son Pons Marqués, 98 — micacœus B. — Jardins sur la route de Palma par la Col, Nov. ; Col de Séller, Nov. (99) — - ephemeroides B. — F1. Bal., sur le fumier, Automne. 100 — plicatilis Curt. — Propriété Alcover, derrière le Couvent, en 101 Panœolus P. campanulatus L. — Jardins. route de Palma par le Col, Nov. ; Son Angelats, Déc., Arenals de Son Suñer, Mars (102) Psathyrelia F.gracilis F.— FI. Bal.- — Endroits herbeux, jardins, bastions, fossés et glacis des fortifications de Palma : solitaire ou en troupe, Automne. 103 — disseminata P. — Jardins, route du port, Oct. ; Jardins près de Sa Font de S'Olla, Nov. 104 Lactarius F. torminosus Schæff. — F1. Bal. (Y. Esclata- sanch de lletrada, peluda Mall}, Esportas 202 L. ROLLAND. (Trias), Valldemosa, Lluch, sur la terre, dans les bois, solitaire ou en groupe ; Minorque à Oleo. Mont Muleta. Nov. ; Col de Séller, Nov.; Son Pons Marqués, Nov. (105) — vellereus F. — FI. Bal. (V. Esclata-sanch de Uletrada, peluda Mall.) Artä, Lloseta, Pollensa, etc., fréquent sur la terre dans les bois, ordinaire- ment groupés. 106 — deliciosus F. — Mont Muleta, Nov. ; à l'hôtel Pan- tinado, Nov. ; Miramar, hospederia, Nov. 107 — sanguifluus Paul. — Hôtel Pantinado, Nov. ; Mira- mar, hospederia, Nov. 108 — sanguifluusvar.vinosa Barla—Hôtel Pantinado, Nov. 109 — subdulcis B. -— Col de Séller, Nov. 110 — camphoratus B. — Miramar, falaise, Déc. 111 Russula P. delica F. — Mont Muleta. Nov. 112 — Zactea P. — Col de Séller, Nov. (113) — rubra D. C. — FI. Bal. (V. Blava, Bermeya, Mall}. Oloño, sur la terre, dans les bois. 114 — xerampelina P. — Mont Muleta, Nov. 115 — xerampelina, var. olivascens. — Miramar, hospe- deria, Nov. 116 — expallens Gillet. — Son Pons, Marqués, Nov. (117) — heterophylla F. — FI. Bal. (V. Jirgola de Pi, Mall.), Pollensa, Calvia, Valdemosa, etc., dans les bois, Automne. (118) — pectinata B. — F1. Bal. (V. Blava blanca Mall.), Pollensa, Lloseta, etc., dans les bois, Automne ; Minorque à Oleo. 119 — cintegra L. — Mont Muleta, Nov. ; Miramar, hos- pederia, Nov. 120 — aurata Witth. — Col de Séller, Nov. 121 — nitida P. — Mont Muleta, Nov. 122 Cantharellus Adans. cibarius F. — FI, Bal. (V. Cama-seca, Picornell, Oreyana Mall), Espor- tas, Valldemosa, Dey4, Artä, commun dans les bois. — Col de Séller, Nov. ; Miramar, hospede- ria, Nov. ; Can Carri6; Déc, CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 203 123 Pleurotus F. ofearius D. C. — FI. Bal. (V. Pixaca Mall.) très commun dans les bois de Pins et au pied des Oliviers. — Propriété Alcover, au-dessus du Couvent, Nov. ; Can Carri6, Déc. Eryngii D.C. — FI. Bal. (V. Jirgola de Card, Mall.}, sur les racines de l'Eryngium campestre (V. Cart. girgoler Mall., Cart panical Men.). Pometi F. — Son Angelats, Déc. geogenius D. C.— Miramar, hospederia, Nov., à terre, au pied de Chènes verts. Odeur de farine ! Cette odeur de farine fraiche a été indiquée par Inzenga pour le Pl. Gemmellari, regardé par Quélet comme synonyme. petaloides B. — FI. Bal. (V. Jérgola de Olivera Mall.), comestible ! au pied des Oliviers et parmi les mousses. Région montagneuse de Valldemosa, Deya, Artä, etc., Automne ; Minorque à Oleo ; doit être confondu avec le précédent que j'ai récolté à Majorque dans les mêmes parages. Opuntiæ Léveillé. — En l'absence d'une description de l’auteur de cette espèce, une diagnose a été faite d’après nature dans la flore des Baléares, par D. Francisco Y Cousis, d'un champignon qu'on doit considérer comme analogue et que je transcris intégralement comme suit : Pleurotus Opuntiæ Mihi, sp. n. (V. Jirgola de Figuera de Moro Mall.). Hongo dimidiato, ascendente. Sombrerillo car- noso, elastico, de color leonado, mas 6 ménos palido, 6 agrisado, con la superficie seca. pulve- rulenta, de forma-orbicular-eliptica, casi reni- forme sinuado-undulado por su märgen, deprimido 6 excavado à veces en su base : diam. verti- cal de 8-10 cent., y el transversal de 11-14 cent. Läminas del hymenio desiguales, apretadas, blancas, leonadas 6 amarillentas por su borde. Pié lateral muy corto y comprimido, cortezudo, casi corchoso. 204 L. ROLLAND. Odor casi nulo. Sabor agradable, algo dulce. Comestible. Mallorca : Campos, Santañy, sobre los troncos muertos Ô vetustos de la Opuntia vul- garis L. Solitario 6 agregado. Otoño (V. V.). 129 — striatulus F.— Teix, en face l'octroi de Séller, route de Palma, par le Col, sur un tronc de Caly- cotome spinosa (V. Argelaga, Argelaguera). 130 Marasmius F. Oleæ Quél. — Can Carrié, Janv., à terre sur les feuilles d'Olivier. (131) Panus Fr. sépticus B. — F1. Bal. — Séller, Vallde- mosa, Pollensa, Arta, etc. F réquent dans les bois sur les souches, troncs, rameaux desséchés des Pins ou autres arbres. 132 Schizophyllum F. commune F. — F1. Bal. — Très ' commun sur les troncs des arbres morts ou mourants, sur les madriers dans les chantiers de constructions, etc. Minorque à Oleo. oma, sur Pin, Déc,; Son Angelats, sur Géranium, abondant ; sur Pommier, Caroubier, Déc.; San Salles, sur une orange tombée à terre ! Sur Pin, Fév.; Biniaraix, sur Caroubier, Fév. (133) Paxillus F. énvolutus Batsch. — FI. B. — Vallde- mosa, Esportas, Séller, etc., dans les bois, soli- taire ou en troupes (Trias ex Camb.). Automne. 134 — panuoides F. — Torre picada, Nov. 135 Boletus Dill. granulatus L. — Mont Muleta, Nov. ; Torre picada, Nov., abondant ; près Can Carri6, Nov.; propriété Alcover, au-dessus du Couvent. Nov., abondant; Miramar, hospederia, Nov.: Miramar, falaise, Déc. (136) — luteus L. — FI. Bal. — Bellver, Esportas, An- draitx, commun dans les bois. Minorque à Oleo, Automne. Comestible, suivant beaucoup d'auteurs, mais non récolté à Majorque. 137 — Bellini Inzenga. — Mont Muleta, Nov. 138 — luridus Schæff. — Torre picada, Nov. CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 205 139 Boletus nigrescens Rose. — Mont Muleta, Nov.; Coma de arron, Nov.; Sa Coma. Pour cette dernière excursion, pied verdissant comme pour le Boletus diurusculus ! Déc. 140 — corsicus Roll. — Mont Muleta, Nov. 141 — lividus B. — Mont Muleta, Nov. 142 — Miramar Roll, n. sp. (Gyrondon). — Pr. X. fG:2. Pileo carnoso, pulvinato, hemisphærico, pelli= cula amœænè rosea, viscida. secernibili tecto, ulteriùs pallidè flavente, vel fungo obsoleto, bru- nescente. Stipite crasso, contiguo, e pleno plès mins cavo, concolori. Tubulis curtissimis, valdè decurrentibus, pli- cato-gyrosis, lamellarum instar radianto-dispo- sitis. Poris exiguis, luteis. Carne flavida, inodora. Sporis oblongis, 9»—3, granulosis, pallidè flavis. Miramar (hospederia) sub Pinos, Quercus-lli- es, Lentiscos, etc., Nov. 143 polar Es subsquamosus L. — Torre picada, Nov. 144 a eucomelas P. — Miramar, hospederia, Nov., au ied d’un Chène vert ; Can Carrio, Déc. (145) — sulphureus B. — F1. Bal. — P. Ceratoniæ Barla, sur les vieux troncs de Caroubier, à Campos, comestible mais non utilisé. 146 — cœsius Schrad. — Coma de Sarron, Nov. sur in 24; = ndusthe Wild. — Can Ei, Janv., sur Olivier. 118 Ganoderma Karst. lucidum Leys. — FI. Bal, au pied des Chènes verts (V. Ausina). Coma de Sarron, Nov., sur un Chène vert; Sa Coma, Fév., sur un Chêne vert. 149 — applanatum P. — F1. Bal. (V. Bolet d’esca Mall.) sur les troncs de Chènes verts. Champignon d’amadou, comme l'indique son nom, vulgaire, sert à fabriquer l’amadou. L. ROLLAND. 206 Col de Séller, Nov., sur Caroubier, spore ver- ruqueuse | 150 — leucophœum P.— Coma de Sarron, Nov. sur Chêne vert, spore lisse ! confondu avec le précédent. 151 — resinaceum Boud. — Son Pons Marqués, Nov., sur Figuier; Cas Puput, Fév., sur Caroubier, spore lisse ! (152) Phellinus Pat. ignarius L. — FI. Bal., sur les troncs des Chênes verts, Peupliers. Ce champignon ne peut servir à l’amadou, mais est utile pour con- server le feu, parce qu'il brûle lentement. 153 — igniarius L., var. Pomaceus. — FI. Bal., sur les troncs d'Amandiers, Cerisiers, Pommiers. Cas Puput, Nov., Pommiers et Orangers ! près Can Carrid, Nov., sur Pêcher. Can Carrid, Déc., sur Abricotier. 154 — rubriporus Quél. — Col de Sôller, Nov., sur Chène vert; Sa Coma, Torre picada, Can Carriô et propriété Alcover, Nov., Déc., Janvier, très commun sur Caroubier. (455) — populinus F.— F1. Bal. — Polyporus populinus F. {V. Bollet de Poll.), sur les troncs de Peu- pliers, Séller, Artä, Automne et Hiver. 156 Xantrochrous Pat. Aispidus B. — Son Pons Mar- qués, Nov., sur Pommier; Son Angelats, Déc., ur Pommier. 157 — pectinatus KI. — Miramar, falaise, Déc., sur Chène vert. (158) Trametes F. suapeolens L. — FI. Bal. — Sur les troncs de peupliers, Palma, Séller, etc. 159 — hispida Bagl. — Mont Muleta, Nov., sur Carou- bier; Can Carri6, Dée., sur Olivier ; Cas Puput, Janv., sur Olivier ; Binibassi, Janv., sur Laurus nobilis ; San Salles, Fév., sur Peuplier. 460 — hispida var. rhodostoma Forq. — Jardin de M. Maroc Rosezro, Nov., sur une poutre de Pin ou de Sapin provenant de la démolition d’un navire. + Commission nationale pour la propagation de l'Etude pratique des Champignons, FONDÉE EN 1902. Extrait du Règlement voté par la Société Rue trs de France pendant la session générale, à Paris, le 10 octobre 190? 4 Art. 1°. — Ilest institué au sein de la Société mycologique de France. une Commission dite nationale. chargée de grouper les efforts de loutes les personnes qui s'intéressent à la connaissance des Champignons. Pour les autres articles voir Bull. Soc. myc. de Fr., t. XVII. 1902, pp. 249-251. Les Commissaires devront se mettre en relations avec les myco- logues amateurs ou scientifiques de la région qu'ils habitent, et se chargeront de leur procurer tous les renseignements qu'ils seront en mesure de fournir. Les espèces rares ou die teuses seront soumises aux Spécialistes pris dans le sein de la Commission, et les espèces intéressantes qui ‘ds pourront réunir devront être autant que possible envoyées anr séances mensuelles de la Société, à Paris, A 83, rue de Grenelle. Composition de la Commission approuvée par la Société dans sa réunion du 5 février 1903. MA. Tree, ondes àa Ham (Somme). p , pharmacien prince. en retraite, Al, Fe St-Louis, La Rochelle. — bia supérieurs. 27. rue Bayer. Pari —— Mucorènées et Mucédin ; D; placo Sur onttiari na — Char ps supérieur Hoi 99. r Grétry, M r.S.- 0) — re cèles et se Pres Bourdot. Si- Prieston-Murat, par M 1e r) — Champ. supér oix, 11 bés,r.d'Alésia. Pa Ra — Pathologie végétale rome). aux Seine-e eiar ne). 2 HyménompÈtéx: La Mothe St-Héray (Deux-Sèvres). — Champ. supérieurs. Dutertre. Ernile, à Vitry-le-F es rois (Marne).— Mucédinées et nn. supérieurs. D: X. Gillot, faubourg Saint-An dose. Autun (Saône-et- Loire Champignons comestibles el vénéneux. Intoxécativ rosjean, inslituteur à St t-Hilai tire. par : Roulans Doubs}. — Champ. ARTE Hariot, P , 63, rue de Buffon, Paris-Ve. hampignons exotiques. arlay, V., pharmacien à Charleville | phrases — Hyménomycètes. Parasites pa : ë = PE. jura) — Champignons supérieur: : Lagarde, prepar. à la Faculté des Sc., Montpellier. che du Midi de la France. "EE TRS à ni veus {Boir-el-Cher). — Champignons supérieur Æ; rue Baron-Louis, Nancy (Meurthe-et- her — Champiguons ini, D ipodernés, etc. Matruchot e de conférences à l'Ecole Normale supérieure, rue d'Ulm. aris- nt … ipijnons parasiles des animaux. — Moisisst D' Ménier, Ecole des Sciences, {1, r taire, Nan — Hyménomycetes. Merlet, 1, cité Bassard. à Bordeaux. — RS myolgique du re Sud-Ouest Offner, prépar. à la Faculté des Se. de Grenobl ouil häamp. du Dauphiné. D: Pat ard, 105, avenue du Roule, “Neuir sur- ÉSeide Seine). — Champignons exotiques el en particulier de. la Tuni Peltereau, notaire honoraire nes (Loir-et-Cher) — Champignons supérieurs el Spécialement les Bolétés. Rolland, 80, rue Charles-Laflite, Neuilly-sur- Seine ( (Seine), — Basidiomycèles et Ascomycètes. dais, professeur, 4, av. de | Observatoire, Paris-VIe, — Rapporteur-général de la hrs unes nm D: Trabut, Slapha-Alger— Champignons de la flore de l'Algérie. Bureau de la Commission pour 1903. Président; . M. Bounier (Montmorency). Vice-Présidents ..…... MM. Déracroix (Paris), Ménier (Nantes), ParouiLLarp (Neuilly-sur-Seine), RorLAN» (Neuilly-sur-Seine). Rapporteur général... M. Max. Rapais, professeur à l'Ecole supé- rieure de Pharmacie, Paris (VIe arrondi). BUREAU DE LA SOCIÉTÉ POUR 1904. + Président. 1... M. Deracroix, directeur de la Station de pathologie végétale, 11 bis, rue d'Alésia, Paris, XIVe Vice-Présidents.... \j. Rapais. proléssent de Cryptogamie à : l'Ecole supérieure de Pharmacie, 257 boulevard Raspail, Paris, XIV°. | Lle Dr X. Gizcor, Autun (Saône-et-Loire). Secrétaire général. re Emile Pernor, ape 17, rue Sadi- ss Carnot, Châtillon-ss- -Bagneux es Erésofier M. Pe on mas honoraire, à Ve dôme (Loir-et-Cher r). Secrétaires ........ s : M. Maugzaxc, ingénieur agronome. M. Perrrisor, docteur ès-sciences AroRIVIiste "M. Guécuex, docteur ès-sciences Haturelles. du Conseil: MM. Boubien, ParouiLLarp, présidents | honoraires Ménien (Nantes) et L. Berxarn (Montbéliard). CHAMPIGNONS DES ILES BALÉARES. 207 La couleur violette n'est pas primitive ; ‘elle ne se développe que temporairement et après que le champignon a été détaché ou froissé, par suite de la pénétration et du contact de l'air, comme cela a lieu pour certains dont le froissement ou la section fait apparaître du rose ou du bleu : Aga- rics, Bolets, Chamonixia ! 161 Coriolus Quél. versicolor L. — Col de Séller, Nov. ; Biniaraix, Fév., sur Caroubier. 162 Poria Quél. Zombycina KF. — San Salles, Fév. sur er ivier. 163 Dœdalea P. biennis B. — Propriété Alcover, au-des- sus du Couvent, Nov., au pied d'un Olivier ; Son Pons Marqués, au pied d’un Oranger. 164 Irpex F. obliquus Schrad. — San Salles, Fév., sur ois mort d'Oranger. : 165 Hydnum L. émbricatum L. — Mont Muleta, Nov. ; Miramar, hospederia, Nov.; Miramar, falaise, Déc. 166 — repandum L. — FI. Bal. — (Trias ex Camb.), sur terre dans les bois. née Esportas, Artä, etc., épars ou groupés, Automne. Miramar, Rover Nov. ; Miramar, falaise, Déc., très abondant. 167 — velutinum L. — Torre picada, Nov. ; Miramar, hospederia, Nov. ; Miramar, falaise, Déc. 168 — nigrum F. — Torre picada, Nov.; près Can Cario, Nov.; Col de Sôller, Nov 169 — graveolens Delast. — Miféinur, hospederia, Nov. 170 — mucidum F. — Jardin sur la route du Po Oct., sur Pommier. 171 Stereum P. hërsutum Wild. — F1, Bal., sur les arbres morts, sur les madriers. {Trias ex Camb.). Col de Sôller, Nov.; Sa Coma, Nov., sur Carou- bier ; Coma de Sarron, Nov., sur Chêne vert; Miramar, falaise, Déc.; Como Negra, Fév., sur Chène vert 172 — rugosum F. — Binibassi, Janv., et San Salles, Fév. sur Laurus nobilis. TES 208 L. ROLLAND, 173 Corticium F fuscum F. — Jardin, sur la route du port, Oct. sur Pommier. 174 — cinereum F. — Teix, en face l'octroi de Süller, Déc.. sur Calycotome ; San Salles, Fév., sur Olivier. 175 — incarnatum F. — Torre picada, Nov., sur Olivier. 176 Coniophora P. puteana Schum. — San Pons Mar- qués, Janv., sur une branche vivante et hypertro- phiée par une action parasitaire d'Oranger; con- tractant alors une forte odeur de citron. 177 Cyphella F. abo-violascens À. et S. — Can Carriô, Déc., sur branches mortes d’Oranger ; Son Angelats, Déc., sur Buis:; Bienaraix, Janv., sur Figuier. “ Clavaria L. formosa P.— Col de Séller, Nov. — cinerea B. — Col de Séller, Nov. de — grisea P. — Col de Séller, Nov.; Miramar, falaise, Déc.; Teix, en face l'octroi, route de Séller, à Palma, par le col ; Can Eï, Janv. 181 "remote Dill. nucleata Safran. — Binibassi, Janv., sur Laurus nobilis. 182 Ustilago P. Carbo O C. — F1. Bal. (V. Mascara Mall.) 183 — Maydis D. C. — F1. Bal. (V. Mascara Mall. à — caries D. C. — FI. Bal. 185 Graphiola Poit. Phænicis Moug. — Miramar, sur feuilles du Phœnix dactilifera. 186 Melampsora Cast, Gelmii Brés. — Teix, en face l'octroi de Séller, Avril, sur feuilles d'Euphorbia (NV. Lle- trera) dendroides. (187) Puccinia P. rubigovera (D. C.) Wint. — F1. Bal. Uredo rubigovera 188 — Agropyri EL. et Ev., forma Æcidium P. Clema- tidis D. C. — Eu. Carrié, Déc., sur Clematis cirrosa (V. Vidauba). 189 — Asphodeli Duby, Sa Coma Fév., sur feuilles de sphodelus microcarpus (NV. Aubo, Porassa, Caramuixa) bots CNET LE = RER 7 VERRINE ENT Se CHAMPIGNONS DES ÎLES BALÉARES. 209 190 Puccinia Marquési Roll. n. sp. — PL. X. Fig. 3.— Teleu- tosporis flavo-brunneis, in soris amphigenis, bullatis, minutis. rotundis, aggregatis, fusco- brunneis congestis, oblongis vel ovoideis, utrin- què rotundis, vel deorsüm attenuatis, medio non, it vix constrictis, episporio tenui, levique dona- s, 34-40 v — 20, pedicello hyalino plus minus ma usque ad 60 » et ultra suffultis ; Uredos- ‘ poris immixtis, ovato-globosis, circiter 25 — 30 p, episporio subtiliter aculeato inclusis. In foliis Seriolæ (Etnensis, Son Pons Marqués, Avril Cette espèce ne peut être rapprochée de P, Hieracii Schum., ni de P.Hypochæridis Oud.; elle a l'apparence de P. /ndiviw Pass., mais doit enèêtre écartée à cause de son habitat très différent. En attendant qu'on puisse en faire une étude complète et lui trouver une affinité précise avec une autre espèce, je crois devoir lui donner le nom de notre agent consulaire à Séller, M. le Docteur Marqués, dans la propriété duquel je l'ai récoltée. Elle a été trouvée à la limite supérieure de la propriété, un rocher au-dessus des derniers Figuiers. 191 A oo Linck. subcorticium (Schranck) Wint. ardins de Soller, Avril, sur feuilles de Rosiers, a Uredo Rosæ Pers. (192) DRE Le impudicus L. — FI. Bal. — EE de lalldemosa, Séller, dans les bois, rar (193) Clathrus “Mich. cancellatus L. — FI. Bal. 1. Gitat de Bruxa), Palma, Valldemosa, Esporlas, Lluch, utomne. (194) Cyathus Hall. vernicosus B. — FI. Bal. — Bellver, rare, sur les branchés pourries. (195) Tulostoma P.m»mammosum Mich. — F1. Bal. — T. bru- male P.; sur les glacis du Hornabeque. 196 Geaster Mich. triplex Jungh. — Moncaire, bois escarpé de Chênes verts très gros, Fév. (nom vulgaire pour tous les Lycoperdons : Esclata-bufas, Bufas del Dimoni). 210 liés ROLLAND. 197 — Rad P.— F1. Bal. — Esporlas, Col de la Creu. Soôller, etc., Automne. Can Carrio, Déc. 198 — hygrometricus P. — Sa Coma, Nov. 199 Scleroderma P. vulgare Hornem. — Mont Muleta, Nov.; Son Angelats, Déc.; au pied d’un Palmier. — verrucosum B. — che Soller, Nov. 201 Lycoperdon Tor gemmatum Batsch. — Mont Muleta, iramar, falaise, Déc. FI (202 — échinarion . — al. — Bellver, Génova, Andraitx, etc., dans les bois, Automne. 203 — pratense P. — Mont Muleta, Nov. 204 — furfuraceum Schæff. — Mont Muleta, Nov. 205 Calvatia F. hiemalis B. — Mont Muleta, Nov. 206 Rhizopogon F. luteolus F. — Sa Coma, Nov. EXPLICATION DES PLANCHES 9 ET 10. PLANCHE 9. — Fi. 1. — Tricholoma saponaceum, forma inconsuela et coupe, grandeur naturelle.— Basides et spo- res x SUV. FiG. 2. — Volvaria Sollerensis et coupe en réduction. — aside et spores X PLANCHE 10. — Fi. 1. — Leptonia Torrentera e coupe, grandeur natu- lle. rene Spores >< 800. Fi. 2. — Boletus (Gyrodon) Miramar et coupe, gran- deur naturelle. es x 800 FiG. 3. — Puccinia Marquési X800; a, Téleutospores; b, urédospore. (A suivre.) # pe PAT DR El LE RSR RS en Se dj ou Din, le D NOTES MYCOLOGIQUES par M. L. LUTZ. I.— SUR L'ERGOT DU PSAMMA ARENARTA. Au cours d'herborisations faites pendant le mois d'août 1902 sur les rives de la baie d'Authie (Pas-de-Calais). j'ai rencontré dans les dunes un certain nombre de pieds de Psamma arenaria parasités par un Ergot. Les sclérotes de cet Ergot sont de dimensions assez res- treintes : ils atteignent en moyenne 1°" de longueur (rarement jou 5), sur 4% à {mm 5 de diamètre. Ils ont donc sensiblement la même longueur que les glumes du Psamma qu'ils ne dépas- sent pas ou à peine dans l'épi. Ils sont légèrement arqués, rugueux, noir-pourpre. J'ai essayé de faire germer ees sclérotes en les plaçant sur du sable humide, dans des cristallisoirs emboîtés. L’ensemen- cement a eu lieu au mois de novembre 1902, mais, contraire- ment à mon attente, aucun appareil ascospore ne s’est montré au printemps suivant. Néanmoins, comme les sclérotes ne manifestaient aucune trace d’altération, je les ai laissés en observation, en les arrosant de temps en temps. Au mois de mars 1904, l’un des sclérotes se mit à bourgeonner et donna deux têtes ascospores de 1°" environ de diamètre, portées par des pédicelles de longueur double. Un examen microscopique de ces appareils reproducteurs y a montré la présence de conceptacles renfermant des asques à spores filiformes possé- dant tous les caractères des organes correspondants du Claviceps purpurea. De Rs germinations se produisirent au mois de mai. Cette observation vient à l'appui de celle rapportée, dans ce pa par le Dr Decacroix (1). On se rappelle que cet auteur (1) D: DELAGRoIx. — Travaux de la Station de Pathologie nr — Il. Sur une forme monstrueuse du Claviceps purpurea.— Bull. Soe. myc. Fr. +. XIX, fase. II, p. 242, 1908, 5. L, LUTZ, | a remarqué, contrairement à l'opinion jusqu'alors en cours, la production d'appareils ascospores sur des sclérotes de deuxième année. D'autre part. elle donne pour le Claviceps purpurea un habitat nouveau. TuLasne et les autres auteurs qui ont étudié les Claviceps, ainsi que Saccarpo {Sylloge), ne mentionnent pas ce champignon sur le Psamma arenaria. Comme sur beaucoup d’autres hôtes, le Claviceps diffère ici du type par les dimensions plus restreintes de ses divers appareils, les asques et les spores exceptées; mais ce caractère n'a pas une valeur suflisante pour faire voir dans l'Ergot du Psamma autre chose qu'une simple forme du Claviceps purpurea Tul. II — PARASITISME DU SCLEROTINIA FUCKELIANA SUR LES QUINQUINAS DE CULTURE En août 1903, un grand nombre de pieds de Quinquinas cultivés dans 15 serres de l'Ecole de Pharmacie de Paris présentèrent sur leurs feuilles des traces d’une action parasi- taire qui s’étendait avec une extrème rapidité. Les feuilles atteintes se maculaient tout d'abord de petites taches semi- transparentes qui brunissaient en un à deux jours par mortifi- cation du limbe et qui s’élargissaient en zônes concentriques au point d'envahir en cinq ou six jours toute la feuille qui tombait alors, flétrie et recroquevillée. À ce moment, un léger duvet grisâtre se montrait en quel- ques points du limbe, indifféremment sur une face ou sur l’autre. En prélevant avec toutes les précautions antiseptiques voulues des traces de ce duvet, et en l’ensemencant sur carottes stérilisées, j'ai pu me rendre compte qu'il s'agissait de la forme conidienne du Sclerotinia Fuckeliana, laquelle a rapidement formé des sclérotes sur le milieu nutritif, mais pas de péri- 1èces. D'autre part, j'ai réussi à infecter des feuilles d'arbustes sains en partant des conidies fournies par cette culture. Pour cela, je me conténtais de déposer quelques spores à la surface d'une feuille imbibée d’une goutte d’eau ou de bouillon FACE D FR dt Le + PA PUR en EE Dame 2 mt 2 NDS EUS CURE ME TE PC 5 COTE ANTON MERE RU STE CP EE Lt NOTES MYCOLOGIQUES. 213 de carotte stérilisé. La tache transparente apparaissait au bout de deux jours au point d'inoculation, la mortification suivait dans les vingt-quatre heures et la maladie évoluait avec sa rapidité ordinaire. Le traitement a consisté dans l’ablation et la destruction des feuilles les plus malades, suivies d'applications répétées de bouillie bordelaise bien neutre et d'un rempotage. La propa- tion de la maladie a été ainsi enrayée sans trop de difficultés. Les Isaria du genre Penicillium, (Penicillium Anisopliæ et P. Briardi), Par M. Paul VUILLEMIN. Je ne connais pas, pour un Champignon, de plus fâcheuse aventure que d'être attribué au genre /saria où au genre Oospora, si ce n'est d’être ballotté d'/saria en Oospora, autant dire de Charybde en Scylla. C'est ce qui m'a engagé à exa- miner si le parasite qui cause aux Insectes la muscardine verte ne méritait pas d'être classé dans un genre mieux assis. Cette espèce, nommée par Mercunikorr /saria destructor, ne possède pas, selon DeLacnoix (1), les caractères d'un /saria, car celte dénomination, bien qu'assez vague et attribuée à des formes bien différentes, ne saurait s'appliquer qu'à des appa- _reils conidiens dont le caractère commun est la fasciation des filaments en un stroma allongé comme une tige. n d'autres termes, les /saria., envisagés comme genre botanique, sont des Stilbacées. La fasciation des filaments conidiophores, qui distingue les Stilbacées des Mucédinées est un caractère bien précaire. Ne savons-nous pas que l'on ren- contre des Stilbum à filaments disjoints et des Penicillium à filaments corémiés ? Le Champignon de la muscardine verte peut revêtir l'aspect de Stilbacées sortant du corps des Insectes. C’est ce que dit KrassiLsrscuik (2) dans un mémoire traduit par Giard : « Le (1) DELACRoIx. — Oospora destructor, champignon produisant sur les insectes la muscardine verte (Bull. Soc. Myc., 1893. IX, 4, p. 260-964 ; pl. XIV, 9). (2) Krassissrscuik. — De insectorum morbis qui fungis parasitis efficien- tur.— Analyse critique par A. Grarp (Bull. scient. de la France et de la Belgique, 1889, XX, p. 120-136, PR PER Rs RTC DS RE ME # ï * à j À PRESS AL PPT ARE 23 es Re Re RE RE PAT LES Isaris DU GENRE Penicillium, 215 Champignon de la muscardine verte prend aussi l'aspect typique d'une plante arborescente cape sur les larves de Cleonus Punctiventris lorsque celles-ci sont placées sur du sable humide. Dans les cultures sridiéllcns l'/saria destructor est connu en outre sous la forme de Coremium.» Ces aspects arborescents ne sont pas habituels. J'ai rencontré la muscardine verte, le 30 septembre 1901, sur une Cétoine dorée adulte et sur une larve de Hanneton, dans le terreau d'une couche de mon jardin de Malzéville (près de Naney) et j'en ai obtenu de nombreuses cultures sur pomme de terre, carotte, gélose maltosée, etc. Sur tous ces milieux, où la cul- ture est prospère, comme sur les Insectes spontanément atteints, le Champignon s’étalait à la surface et lui communiquait bien- tôt une couleur vert d'émeraude. Cet enduit se distinguait de ceux des Penicillium vulgaires, d'abord par sa couleur d'un vert plus franc sans tons glauques, puis par son aspect de croûte homogène se dissociant bientôt en colonnettes prisma- tiques. Le D" Vasr {1) a signalé cette constitution de l’enduit vert formé par des chapelets de conidies réunis en faisceaux de 1 à 2 mm. de hauteur. Dans les cultures sur carotte, il arrive fréquemment que le Champignon n’envahit pas uniformément toute la surface. Aux confins du gazon principal, caractérisé par une couche continue de conidies, s'étend une zone de filaments épars donnant cà et là de petits groupes de colonnettes vertes ou même des colon- nettes isolées. Celles-ci ne diffèrent pas des bâtonnets prove- nant de la désagrégation de l'enduit vert des vieilles cultures, si ce n’est que leur contour, échappant à toute compression, est cylindrique. La forme des colonnettes isolées rappelle celle des radioles d'Oursin, car le cylindre s'arrondit au sommet, tandis qu'il s’atténue, puis se tronque brusquement à la base demeurée incolore. Les petits boutons blancs, d'où partent les massues coni- diennes, donnent à la surface du thalle tout au plus un aspect chagriné et ne sauraient être assimilées aux massues mycé- liennes ou aux arbuscules des /saria. Les formes signalées par 1) À. VAST. — A propos de la culture d’Oospora destructor (Bull. Soc. mycol., 1904. XX, 2,p 216 P, VUILLEMIN. Krassizsremix sont donc exceptionnelles et le nom d’/saria ne nous dit rien des affinités véritables du Champignon de la muscardine verte. Il faut bien en convenir d’ailleurs : le mot /saria appartient plutôt au langage pathologique qu'à la nomenclature botani- que. Mercunikorr ne semble pas lui avoir assigné un sens mycologique plus précis qu'au mot Æntomophthora. Bien qu'il ait été appliqué par les mycologues à des Champignons vivant sur des milieux variés, /saria fait songer surtout aux stromas de parasites qui se dressent hors du corps des Insectes pour disperser leurs conidies. C'est là une notion biologique inté- ressante, mais sans valeur systématique. Retiré du genre /saria, ce parasite a été placé dans le genre Oospora. Decacroix a été suivi dans cette voie par SaccarDo, Lixpau, Vasr, ete. Le genre Oospora est encore plus mal conçu que le genre Isaria. Warirorn le constitua, en 1833, d'un mélange d'’es- pèces empruntées aux deux genres hétérogènes Oidium et Torula. Dès son origine, le nouveau genre embrassa, dans ses limites imprécises, des espèces dont les filaments forment au sommet des conidies en progression basipète (O. moniliformis), d'autres qui émettent des bourgeons en progression basifuge (O0. fructigena), d'autres encore dont les filaments se désagrè- gent en articles sporiformes (©. fulva). Waziroru ne tient pas compte non plus de la transparence ou de l’opacité des fila- ments ou de leurs articles, caractères distinctifs des Oidium et des Torula pour les anciens auteurs, des Mucédinées et des Dématiées pour les mycologues modernes. Plus récemment {væ victis !) le genre Oospora a été accablé du poids d’une foule d'espèces déplacées dans le genre Strepto- thrix et qui, non seulement n'ont pas de vraies conidies puis- qu'elles se disséminent au moyen d'articles sporiformes résultant de la désagrégation des filaments, soit au sommet, soit sur le trajet de leurs rameaux, mais encore diffèrent des Hyphomycètes à mycélium cloisonné, par leur thalle microsiphoné, c’est-à-dire très fin et continu. _ Cependant, les auteurs qui se préoccupent d’assigner une place aux Oospora dans le tableau d'ensemble de la classifica- Le fol. ptet ee SA ie ie a GS EE GS EE Sn ee ONE LES Isaria DU GENRE Penicillium. 217 tion des Champignons inférieurs ont rangé ce genre parmi les Mucédinées Hyalosporées Micronéméées, ce qui est bien, je pense, aux antipodes des /saria. Le nom d'Oospora, s'il n'était pas à rayer définitivement, ne saurait done s'appliquer qu'à des Champignons dont les hyphes stériles sont très courtes, peu apparentes. De plus, il est admis (1) que les hyphes fertiles sont des filaments qui se désa- grègent en articles sporiformes. A tous ces titres, le Champignon de la muscardine verte, plus que tout autre, se trouve déplacé dans le genre Oospora. Ï1 s'écarte de toutes les Micronéméées par un thalle puissant, dont les filaments serrés, anastomosés, forment, sinon des massues semblables aux Stilbum, du moinsdes croûtes épaisses, couvertes de mamelons microscopiques, souvent confluents et disparaissant sous l'amas de spores qui en part. C'est à ce niveau, c’est-à-dire au point de jonction des spores et du thalle, qu'il faut rechercher le caractère utilisé en pre- mière ligne dans la classification des Hyphomycètes ; ce carac- tère, c'est l’origine des conidies et la structure de l'appareil conidien. Assez difficile à dégager de l'étude des fructifications mûres, il est au contraire facile à observer dans les jeunes cultures. 11 n'est pas indiqué dans les descriptions antérieures ; c’est cette lacune capitale que nous voulons combler. Les spores sont de vraies conidies, naissant en progression basipète aux dépens du sommet d'un article en forme de quille (fig. 1 à 5) semblable aux stérigmates des Aspergillées. Les stérigmates terminent l'axe fructifère et les rameaux naissant sous les cloisons de la partie supérieure de cet axe, soit isolément (fig. 1, 2), soit par paires ou par petit verticilles (fig. 3). Cette disposition, qui se retrouve dans les cultures (fig. 1 à 4) comme dans les coussinets qui recouvrent le corps des Insectes spontanément envahis (fig. 5), est caractéristique du genre Penicillium. Les Gliocladium ont été distingués des Penicillium (bien qu’ils en aient le mode de ramification), parce que les spores restent agglutinées en boule au sommet du pinceau de fila- (1) Non sans contradiction, comme pour tout ce qui concerne le genre ! Lo a Er n CANT SAN a ar 218 P. VUILLEMIN. ments, Les colonnes de spores de la muscardine verte ne peuvent être assimilées aux boules de Gliocladium, Les cha- pelets qui les composent subissent, il est vrai, des dislocations : quand ils ont atteint une certaine longueur, ils se brisent et les stérigmates en envoient de nouveaux entre les fragments déta chés. En conséquence, les chapelets de conidies sont plus tombait de 36 x dans la région moyenne à 9 à la base. Etant Le Champignon de la muscardine verte ne sécrète pas un semblable mucilage: il ne présente pas non plus de gaînes nnissantes comme celles qui retiennent les hormogonies des Myxophycées. La substance qui soude les conidies d’un cha- pelet entre elles et, éventuellement, avec les chapelets ou fragments de chapelets voisins provient d'une modification de la membrane prenant l'aspect d’un disjoncteur (fig. 6 et 7) entre les spores nouvellement produites, puis aplatie et refou- lée par la compression croissante des nouvelles conidies nées en direction basipète. Cette disposition, assez fréquente chez les Asperpillus, où nous connaissons plusieurs espèces dont les conidies dem eurent unies en bâtonnets susceptibles de se détacher en bloc dans les vieilles cultures, vient confirmer le rapprochement suggéré par le mode de ramification entre le parasite des Insectes et les Champignons de cette famille qui comprend le genre Penicil- lium. D'autres entomophytes ont une structure très analogue au Champignon de la muscardine verte, tout en répondant plus complètement par leur aspect extérieur à la vieille notion de l'saria. Nous en prendrons Pour exemple une espèce jusqu'ici imparfaitement décrite. Penicillium Briardi Vuillemin. LE An Te POUR SA | à * LES Isaria DU GENRE Penicillium. 219 Dans sa Florule cryptogamique de l'Aube (Troyes, 1888, p. 457, n° 1672), le major Briarp donne la diagnose suivante : « {saria truncata ? Pers., Syn., p. 687; Sace., Syll., 4, p. 584. — Cespiteux, deux c. m. de hauteur, rameux, à rameaux épais- sis et déchiquetés au sommet, farineux ; conidies de longueur inégale, 6 — 10 — 2, ovales-cylindracées, hyalines, simples. — Sur les débris d'un Insecte, dans la forêt de Rumilly-les- _ Vaudes.» Saccarpo n'indique ni la forme ni les dimensions des spores. Mais, d'après Fries, l’/saria truncata est une variété de V7, farinosa et celui-ci a des spores sphériques. J'ai rencontré, en 1894, dans un jardin, à Epinal, un arbus- cule fauve pâle sortant du sol et partant d'une chrysalide sou- terraine que j'ai déterminée comme Agrotis segetum. Il répon- dait parfaitement à la description rapportée avec doute par Brian» à l'/saria truncata. Avec ses conidies, j'ai pu conta- miner l’année suivante un Ver gris et un Ælater adulte. Les conidies, hyalines, un peu variables, ont en moyenne 6 a 5 sur 2,2 à 2,8. Elles sont arrondies et parfois légèrement renflées aux deux bouts et souvent munies d’une trace de dis- joncteur (fig. 10). Elles sont, comme on voit, très analogues à celle de la muscardine verte, mais incolores. La ressemblance se poursuit dans la ramification penicillioïde des appareils coni- diens terminés par d'amples stérigmates. La figure 9 démon- trera cette affinité mieux qu'une longue description. Nous voyons, par ces exemples, que plusieurs espèces d'Hyphomycètes qui, botaniquement, rentrent dans le genre Penicillium, sont susceptibles, en s'adaptant à la vie parasi- taire aux dépens des Insectes, de revêtir plus ou moins parfai- tement les caractères extérieurs du genre empirique /saria. Très manifestes chez le Penicillium Briardi, ces caractères sont inconstants et frustes chez le Champignon de la muscar- dine verte, Au point de vue pathologique, il n'y a pas grand inconvénient à à garder à ce dernier le nom vulgaire d'/saria destructor ou mieux d’/saria destructeur, pour éviter la forme latine réservée à la nomenclature botanique ; au point de vue strictement botanique, il doit .prendre prendre place dans le genre Penicillium, où il se range naturellement au voisinage 220 P. VUILLEMIN. du P. Briardi, dont les propriétés isariennes sautent aux yeux. Quel nom spécifique devons-nous lui appliquer ? METCHNIKOFF a vulgarisé le nom d’/saria destructor ; mais lors de la décou- verte ‘du Champignon, il l'avait nommé Enromobhthore Aniso- pliæ, ainsi que KrassiLsrsenir (1) nous l’apprend. En tenant compte des droits de priorité, le vrai nom botanique de l'agent de la muscardine verte devient Penicillium Anisopliæ (Metchn.) On ne connaît pas de fructification ascosporée chez les Peni- cillium parasites des Insectes. La constitution de leur thalle et de leur appareil conidien laisse supposer qu'ils n’ont aucune affinité avec les Hypocréacées ou avec les Discomycètes aux- quels on a rattaché d’autres /saria. Toutefois, en l'absence de données positives semblables à celles qui ont marqué la place d’autres Penicillium et de certains Aspergillus parmi les Plectascinées, nous devons laisser parmi les Hyphomycètes les Penicillium qui se Sri à l'égard des Insectes à la façon des /saria. Dans les cultures de P. Anisopliæ, nous avons rencontré, parmi les filaments du mycéliun incolore, des tubes variqueux et de gros filaments se désarticulant en chlamydospores (fig. 8), d’abord largement tronquées à la base, puis sphériques ou ovoïdes, de 7 à 9x. Ce sont là des spores mycélienne es, Riples adaptations du thalle aux fonctions conservatrices. Elles leur intérêt pour expliquer la grande résistance du parasite aux agents externes de destruction, mais elles n’offrent pas de nou veaux renseignements sur ses affinités, puisque les Champi- gnons les plus rés sont susceptibles de présenter des modi- fications de mème ordre. Les affinités de Seb Isaria et des Aspergillacées ont déjà été signalées. En décrivant l’/saria tenuis, F. Hein (2) fait remarquer que, « si l’on ne tenait pas compte de la forme agré- gée de notre Mucédinée, elle se laisserait très naturellement ranger, ainsi que l’/. arachnophila, dans le genre Aspergillus (Sterigmatocystis) à titre de section par exemple.» (1) Mercanixorr. — Maladie des si du Blé (en Russe). Odessa , janv. 1879, va par KRASSILSTSCHIK, GIARD, 1 Dit @) F. Hem. — Sur un curieux Fra a tete Sole: Isaria tenuis, Sp. nov. (Bu. Sos pce: 1893, IX, 2, p. 114-118). LES Isaria DÙÜ GENRE Penicilium. PE | L'auteur dit expressément que les conidies d’Z. tenuis sont en chapelet. 11 laisse entendre, par le rapprochement des deux PRpAOEE que l’/. arachnophila se comporte de même. C’est ce que j'ai vérifié sur un échantillon trouvé près de Nancy. Mais les spores sont assez vite caduques et, dans les préparations prises directement sur l'Araignée, on n’en voit généralement qu'une seule adhérant au stérigmate. Cette fragilité des chaînes laisse supposer que plusieurs espèces chez lesquelles on signale des spores isolées forment en réalité des chapelets centripètes de conidies. Cette remarque demanderait à être vérifiée sur le Gibellula pulchra (Sacc.) Cavara, trouvé en Italie sur des Insectes morts, envahis par des /saria (Ne s'agit-il pas des conidies de l’/saria lui-même ?) Les conidies globuleuses sont aussi en chapelet chez l’/saria aspergilliformis Rostr., trouvé en Danemarck sur des petites Araignées. Saccarpo remarque son analogie avec l'espèce pré- cédente et se demande si ce n’est pas une espèce de Gibellula. Ces /saria des Araignées ont une analogie incontestable avec les Sterigmatocystis. Toutelois, leur pédicelle cloisonné, dont l’article terminal, à peine renflé, diffère peu des rameaux chargés de stérigmates, les rattache, croyons-nous, à une série de formes intermédiaires entre les Sterigmatocystis et les Penicillium, plus voisines de ces derniers que des Aspergillus. Nous nous proposons de faire connaître ultérieurement cette série de transition et de rechercher à quel genre il convient d'attribuer les /saria des Araignées. Quant à présent, il nous suffit de savoir que le démembre- ment du genre empirique /saria renforcera la famille des Aspergillacées d’un certain nombre d'espèces, parmi lesquelles eux ont les caractères classiques du genre Penicillium. L'Isaria destructeur et l'/saria truncata Briard (non Pers.) doivent prendre, dans la classification botanique. les noms de Penicillium Anisopliæ (Metchnikoff) et Penicillium Briardi Vuillemin. 222 P. VUILLEMIN. EXPLICATION DE LA PLANCHE XI. A.— tete ur AR (fig. 1 à 8). Fig. de ulture sur pomme de terre, 4 jours. Ramification des conidio- phores (b ). Fig. .. re carotte, 4 jours. Début de la sporulation (1260) Fig. 3.— Culture sur r earoie 5 jours. Début _ hs conidiens (1260). Fig. 4.— Coussinet sporifère sur carotte, © jours (1 Fig. 5.— Deux conidiophores et une conidie mûre ar sur le corps d’un ver blanc atteint de tre verte (20 Fig. 6.— Conidies mûres sur carotte, 17 j jours (2070). Fig. 7.— Une chaine de conidies dans une culture de 7 mois sur carotte Fig. 8.— Chlamydospores dans ue culture sur tite. 5 jours (1260). B.— Penicillium Briardi (fig. 9, Fig. 9.— Conidiophores sur Bite (2070). … Fig. 10.— Conidies ies (2070). Un nouvel hôte du Peronospora Chloræ de Bary, Par M. MOLLIARD J'ai observé au mois d'août dernier, sur les bords de l'étang de Hollande (St-Léger), de nombreux échantillons de Cicendia pusilla et de C. filiformis attaqués par un Peronospora qui offre des caractères très semblables à ceux du P. Chloræ de Bary. Le mycélium intercellulaire émet à l'intérieur des cel- lules des suçoirs filamenteux ramifiés. Les conidiophores, qui apparaissent sur la tige, les feuilles et les fleurs, sont ramifiés dichotomiquement de 4 à 8 fois et portent des spores ovoïdes mesurant 13-16 — 21-23 x ; elles sont donc un peu plus grosses que celles du P. Chloræ (12-14 — 17-20), mais possèdent la même teinte très légèrement violacée. Les œufs s'observent surtout dans les pétales, la paroi des carpelles et même dans les lames placentaires ; ils offrent un diamètre pouvant atteindre 35 # alors que 30 & est le diamètre maximum des œufs du ?. Chloræ ; leur membrane brune offre une ornementation assez irrégulière, constituée par de petites alvéoles ouvertes vers l'extérieur et à section polygonale; c'est encore un Fat du ?. Chloræ ; le diamètre transversal des alvéoles varie de 2 Les caractères FEAR sont les mêmes pour les deux parasites et ceux-ci ne diffèrent que par les dimensions des conidies et des œufs, et d’une façon trop peu sensible pour qu'il y ait intérêt à les distinguer spécifiquement ; ; d’ailleurs la parenté de leurs hôtes, appartenant à la mème famille, cons- titue une raison biologique de les assimiler ; tout au plus pouvons-nous considérer le parasite du Cicendia comme une forme d'adaptation de l'espèce type et le désigner sous le nom de P. Chloræ de Bary f. Cicendiæ. 15 Nous n'avons 0 ol au icun ne Robot importante du parasite pas de castration, ni pour les anthères ni raines se nn Rat +, hghe LS — 94 12 (en bas) — 97 — 10 (en bas). nu ee AE nie ne te CE | PE NES me RON en LE ed à RE me Dre A ne 6.4.1: st PER ne A, 408 2 16. HO ee Mi. — 111 — 7 (en bas). — 113 PAR ND Es — 111 — dernière De DR ER rt PR, Mi De IS en Dh tiers derni : — 123 — 14 pr por 133 à RC LA — 142% — 6. id 10 — Did es fe DOME Page Ylignes6 et’7(en bas ERRATA. Au lieu de: 4 octobre 1901 (envoyé.…., at gout 1905 gercé ; floconneux...... nes nt me porta à ccx pl. LILVII rss nn ns tubæformis), 1. c. F., | Mirabeau CR ss... (1) V. T. XX, 3 fascicule, p. 89. Agaricinées rares, critiques ou nouvelles de la Côte-d'Or, ne. Par M. Maurice BARBIER ({). Lire : 9-10 août sr envoyé. 4 octobre 1 Fr p rare me porte à p. 118 p. CXCVIII ellipsoïde-globuleuse }: XLIX hydrogr que leurs caractères Oct. 1897.— Voici mai lenant deux Craterelles que nous avons re- cueillies depuis la pu- cation de notre {re note: .. tubæformis, Ic. Fung., Mirebeau DL D 226 M. BARBIER. CHANGEMENTS D'ATTRIBUTION. 1° Armillaria bulbigera doit, selon toute vraisemblance, être attribué à Lepiota guttata Pers. — Amanita lenticularis (Lasch.) Fr. H. E., p. 26. Changement motivé par une nouvelle récolte (27 octobre 1904) d'individus assez nombreux et en très bon état semblables à l'adulte recueilli dans les mèmes conditions au mème leu : Ouges, trois ans auparavant. Cet unique exemplaire, un peu fané, présentait des lames légèrement adnées (d'où l'attribution à Armillarta), tandis que celles de nos spécimens 1904 sont libres et même séparées du stipe par une petite gouttière demi- cylindrique d’1 ”" environ de diamètre ; mais l'allure des lames et les autres caractères sont identiques dans les deux cas, et on peut mettre sur le compte de l’âge ou d’une anomalie indivi- duelle la différence légère dans la relation des lames au stipe. Quant à l'attribution spécifique Lepiota guttata, je l'adopte d'autant mieux que cette espèce m'afété présentée, quelques jours avant ma récolte personnelle, par notre très distingué collègue M. Hérier, dans les sapinières de Boujeailles (forêt de x)- 2° Tricholoma leucocephala Fr., pour les jeunes échan- tillons visés dans ma description, doit être changé en : Tricholoma columbetta Fr. d'après les caractères mêmes que j'ai indiqués et la comparaison avec des échantillons typi- ques, soit de Boujeailles, soit du Nivernais. Du reste, Tricholoma leucocephala Fr. doit être maintenu dans la liste pour un échantillon grèle, à stipe creux et élancé (d'aspect de Collybia), récolté à Lux, le 24 septembre 1901. OMISSION. ! Lactarius sanguifluus {Paulet) ; ! Bresadola, Fungi Tri- dentini, p. 21, pl. CXXVI. tn ois de Pins, près Flacey (15 -km. N. de Dijon ; Septembre- re. — Signalé aussi à Chenôve (S. de Dijon) par notre col CaRREAU. £ L #4 i î ‘ F : La EE ER PE Nr ER AGARICINÉES RARES. 227 Cette espèce ou variété, exactement conforme à la diagnose et aux dessins de Bresapoza, a littéralement envahi le bouquet de Pins signalé, à l'exclusion de son congénère L. deliciosus qui, à son tour, se rencontre seul dans les bouquets de Coni- fères les plus rapprochés de Flacey, par exemple à Lux et Spoy. ADDITIONS. Je crois enfin devoir citer sommairement, parmi les nouvelles formes d'Agaricinées que j'ai recueillis durant la campagne 1904, un certain nombre d'espèces que j'ai pu identifier. Les Hygrophores sont abondants dans la dernière quinzaine d'Octobre et la première de Novembre : Camarophyllus leporinus Fr. Charmille et bois de Chènes et Châtaigniers. Hygrocybe spadiceus, puniceus. Gazons maigres de la Côte-d'Or. Hygrocybe psittacinus. Pins clairsemés ; assez rare. ygrocybe coccineus. Charmille ; beaucoup plus rare. Dans les aiguilles des Sapinières, à Ouges, nous rencon- trons : Marasmius globularis, var. Wynnei Qu. déjà signalé comme globularis. Collybia mephitica Fr., moins abondant. Puis, en diverses stations : Clitocybe catinus Fr., parmi les aiguilles. Cortinarius impennis (Fr.) Qu. (Comestible). Gazon sous Sapins En Septémbre, dans la Charmille : Cortinarius cristallinus (Batsch) Qu. ; arcuatus A. et S. ; rigens Pers. A diverses époques et en divers lieux : Russula xerampelina, var. cutefracta Boudier. Grand po Septembre us urmbrosus (Pers.) Boudier, Ice. Mye., n° 40. Sur Peuplier pourri; Octobre. Pluteus Roberti (Fr.) Qu. Terrestre, bois de Chênes. HSE 228 M. BARBIER. Pluteolus reticulatus, var. aleuriatus Fr. {stipe pulvé- rulent). Bois siliceux ; Juin. Crepidotus applanatus (P.) Qu. Branches de Sapins ; fin Mai. Heb beloma fastibilis Qu.; Secrétan, n° 561. Charmille ds Novembre prinus dorophells Qu. Ann. Soc. Nat. Bordeaux, 1884, pl. fig. 2. Sur Charbonnière ; 13 Novembre. Enfin, deux échantillons communiqués, épiphytes : " ar tocybe (Pleurotus Fr.) lignatilis (Pers.) Qu. ; Secrétan ; Jui Panus flabelliformis Sch. — P. torulosus P. ; Juin. TRAVAUX DE LA NTATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE par M. A. MAUBLANC Ingénieur agronome, préparateur de la Station. I. Sur une maladie des olives due au Macrophoma dal- matica (Taüm) Bert. et Vocr. J'ai eu l'occasion d'examiner des olives provenant des envi- rons de Séville (Espagne) et attaquées par un champignon que je rapporte au Macrophoma dalmatica (Thüm) Berl. et Vogl. Cette espèce fut décrite par vox Taëmex [1), sous le nom de Phyllosticta dalmatica ; elle fut rangée dans le genre Phoma par Saccarpo (2, puis dans le genre Macrophoma, sect. Cylindrophoma, par Berrëse et “Yaglio (3). Mais elle ne semble pas avoir été retrouvée depuis l'observation de vox Taümen, et n'a fait à ma connaissance l’objet d'aucune recher- che. Les Olives sont attaquées avant d'avoir atteint leur complet développement, et présentent une tache arrondie ou un peu ovale, pouvant atteindre jusqu'à un centimètre de diamètre ; tous les fruits que j'ai examinés ne présentaient qu'une seule tache. Celle-ci, d'un brun jaunâtre plus ou moins foncé, est légèrement déprimée et très nettement limitée par une marge proéminente, un peu plus foncée que le centre de la tache. Sur ces macules apparaissent des conceptacles disposés assez irré- gulièrement suivant un cercle. 4} Vox Tnümen. Die Pilze des Oelsbaumes, pp. 40-41. 56. @) SaccaRDO. Syll. Fung., UE, p.’ (3) BeRLÈSE et Vocuno. Atti Soc. Veneto-Trentina, 1886, p. 1%. FINALE n ARS 230 A. MAUBLANC. Si l'on pratique une coupe dansun fruit attaqué, on constate que dans la partie malade les tissus sont fortement brunis, mais ce brunissement ne s'étend pas beaucoup en profondeur, le tissus sous-jacent réagit et produit une lame de liège qui isole la partie malade. Dans la portion brunie le mycélium est assez abondant, mais difficile à bien mettre en évidence, car il se colore mal. Il est formé de filaments hyalins, parfois légèrement brunûtres, cloisonnés, ramifiés, d’une épaisseur de 4 à 6 x. Le plus souvent le mycélium rampe entre les cellules, mais on le voit fréquem- ment les traverser. J'ai observé qu'au contact des cellules scléreuses du parenchyme de l'olive, le mycélium se ramifiait parfois abondamment, les diverses branches restant serrées les unes contre les autres de façon à former une petite masse compacte. Les conceptaclés naissent dans les tissus et soulèvent l'épi- derme ; ils sont noirs, sphériques ou le plus souvent un peu applatis. Leur dimension varie entre 180 et 230 x de largeur, sur 160 à 200 de hauteur. La surface interne de ces concepta- cles est tapissée de stérigmates serrés, droits, longs de 15 x environ. Les spores, d’abord ovoides, s'allongent à maturité ; elles sont alors fusiformes, mais un peu en massue à une de leurs extrémités ; leur contenu est granuleux, hyalin ; leur dimension est de 22 à 26 & sur 6 à 7. Ces spores sont expulsées du périthèce, agglutinées par une matière mucilagineuse, et formant un court filament blanc. La germination des spores se fait très facilement dans l'eau ; la spore commence par se gonfler, devient parfois presque ovoïde ; puis elle prend 1 à 3 cloisons, plus rarement 4 ou même 5. Les filaments germinatifs, au nombre de 1 ou 2, par- tent ordinairement des cellules extrêmes de la spore ; mais les articles intermédiaires .peuvent également germer, surtout quand le nombre des cloisons est grand. Ces filaments sont fins, hyalins, régulièrement cloisonnés. Souvent quand les fila- ments se sont développés, les articles de la spore qui n'avaient pas germé émettent des tubes germinatifs très grèies, qui ne prennent jamais un grand développement. Je n'ai observé ni spores secondaires, ni chlamydospores, STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. 231 Le sulfate de cuivre retarde la germination des spores, mais sans l’entraver complètement, même à la dose de ==. L'absence de matériaux ne m'a pas permis de faire des infec- tions artificielles et de m'assurer ainsi du parasitisme du Macrophoma dalmatica ; mais la présence de la macule et 1. Olive attaquée par Macrophoma dalmatica. 2 Mycélium My, dans les tissus de l’olive; Li, couche de liège. 3. Coupe dans un conceptacle. 4. Spores adultes. 5. Spores jeunes 6. Début de la germination des spores dans l’eau. 7. Germinations à ur stade plus avancé. surtout la formation d’une couche de liège ne permettent guère de douter du parasitisme de ce champignon. Toutefois il est 232 À. MAUBLANC. fort possible que ce ne soit qu’un parasite de blessure, car fré- quemment au centre de la tache j'ai observé une petite perfo- ration semblant due à une piqûre d'insecte et qui aurait été la porte d’entrée du champignon. IT. A propos du Dasyscypha calyciformis (Wu... Parmi les pezizes du genre Dasyscypha vivant sur les coni- fères, plusieurs espèces, fort voisines par leur apparence extérieure, ont été confondues par les anciens mycologues sous le nom de Peziza calycina. R. Hawrre (1), le premier, a nettement caractérisé et étudié une espèce, le Dasyscypha Wilkommi (Pezisa calycina y Laricis Vries), cause du chancre du Mélèze. Mais à côté viennent se grouper un certain nombre de petites espèces, bien distinctes par la dimension beaucoup plus petite de leurs spores, et par lesquelles se place le Dasyscypha calyciformis (Wild. J'ai étudié cette dernière espèce sur des échantillons recueillis par M. Decacroix sur des sapins pectinés à Saint-Laurent-du- Pont (Isère) au bord du Guiers mort. Désignée par Fries (2) sous le nom de Peziza calycina à Pini silvestris, cette espèce avait été distinguée par Wicpexow (3) sous le nom de Peziza calyciformis ; mais beaucoup d’auteurs lui conservèrent le nom de P. calycina, et c'est ainsi qu'on doit lui rapporter comme synonymes les Ærinella calycina Quél., Lachnella calycina Karst., Helotium calycinum Karst. Enfin à cette même espèce se rapporte le Dasyscypha bruyerensis (Roum. Sacc. rapportée à tort par Saccarpo (4) au Peziza subtilissima Cooke, espèce voisine de D. calyciformis et souvent confondue avec elle. C'est la même espèce que M. ParouiLar» (5) a figu- rée sous le nom d’Ærinella calycina, et Harric (6) sous le nom de Peziza calycina Schum. 8 Abietis, à tort d’ailleurs, la > (1) R. HarriG, Wichtige Krankheiten der Walbäume. Berlin 1874, p. 98. (2) FRies. Syst. mycol. Il, p ; (3) WizvEenow. Floræ Berolinensis prodomus. Berlin, 1787, p. 404. (4) SaccarDo. Syll. fung., NI, p. 438. {5} ParouicrarD. Tab. anal. Fung., VI, n° 592. (6) HarriG. Loc, cit., PL V, fig. 20 et 21. STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. 233 variété 8. du D. calycina se rapportant à une espèce toute différente, à spores rondes, le Lachnellula chrysophtalma (Pers.) Schum. J'estime qu’il faut abandonner la dénomination spécifique de calycina, que certains mycologues appliquent aujourd’hui au Dasyscypha calyciformis, et qui prête à confusion, car sous ce nom ont été confondues toutes ces petites espèces très semblables par leurs caractères extérieures: D. Wilkommü, subtilissima, calyciformis, et de plus Lachnellula chrys- ophtalma. Enfin Vuizcemn (1) a repris ce nom de calycina, pour désigner une autre espèce appelée par Renm (2) Lachnel- lula Schumanii (L. calycina Sacc.). Devant cette confusion, je crois qu'il est préférable d'abandonner totalement le nom de calycina et de conserver au champignon qui nous occupe le nom de ). calyciformis, dénomination qui de plus est antérieure à celle de Rae «es L'espèce que j'ai observée sur les sapins de St-Laurent-du- Pont semblait à première vue parasite. On rencontrait un mycélium très abondant remplaçant le cambium et ne péné- trant pour ainsi dire pas le bois ; mais l’étude plus attentive de la lésion montra que ce mycélium n'appartenait pas à la pezize ; ce sont des rhizomorphes sous-corticaux d'Armillaria mellea, très jeunes et ne possédant pas encore la croûte noire qu'ils acquièrent plus tar Quant au mycélium du Dasyscypha calyciformis, on ne le rencontre que dans l'écorce tuée par l'Agaricus melleus qu! est ici le vrai parasite. La pezize n’est donc pas parasite, et c’est aussi l’opinion de Vuizcemix (3) qui a étudié les pezizes des chancres des conifères et qui arrive à cette conclusion que le D, calyciformis est un saprophyte se développant sur le bord des plaies. Les organes de fructification sont de deux sortes : le D. Calyciformis présente en outre de la’forme à asques, une forme spermogonie qui jusqu'ici a passé inaperçue.Ces spermo- (4) VuILLEMIN. Sur Les on des chancres des conifères, Bull. de la Soc. bot. de Fr. Tome XXXV, p. LXX (2) RaBENHORST'S. Xr és Fra 1 Abtheilung, Ascomyceten, p. 863. (3) Vuiciemix. Loc. cit., 234 _ A. MAUBLANC. gonies, presque invisibles à l'œil nu, apparaissent à la loupe comme des petites proéminences ; l'écorce se déchire laissant échapper une masse gélatineuse hyaline ; ' ces fructifications sont formées d’une masse stromatique creusée de loges dont la paroi est tapissée de stérigmates nombreux, acicu- laires (24 u >< 1), portant à leur extrémité de petites spores elliptiques hyalines, de 2,5 u X 0,75. Je n'ai pu les faire germer. La présence de cette forme rapproche le D. calyci- formis de l'espèce du Mélèze, D. Wilkommir, qui s'en distingue par la dimension de ses ascospores. Reux (1) attribue comme forme conidienne au D. calyciformis le Fusicoccum abietinum Prill. et Delacr. /Phoma abietina Hart.); mais cette opinion n’est fondée sur aucune preuve, et il n’est pas vraisemblable que ces deux espèces si éloignées puissent avoir quelque rapport. La forme à asques du D. calyciformis se présente sous la forme de petites cupules d’un jaune orangé, isolées, très rare- ment agrégées, portées par un pied court, d'environ 1" 1/2 de longueur, parfois presque nul. le bord de la cupule porte des poils hyalins, agglomérés en mèches par l'humidité. Ce qui permet de caractériser l'espèce, c'est la dimension et la forme de ses spores : celles-ci, presque fusiformes, ne dépas- sent guère 8 & de lonyueur, et atteignent très rarement 10 p ; leur largeur est de 2,5 à 3 x environ. Les asques mesurent 40 à 50 sur 4 à 4,5; leur sommet ne bleuit pas l’iode. Les paraphyses sont très grèles, un peu renflées au sommet, sou- vent finement guttulées ; elles ne dépassent les asques à maturité de ces derniers. Ru (1) les déclare plus longues ; je crois que ce ne sont que les asques immatures qui sont plus courts que les paraphyses. L'espèce la plus voisine est le D. subtilissima (Cooke) Rehm ; elle se reconnaît à ses cupules généralement un peu plus grandes, aux poils de [a marge plus longs, et surtout à ses spores : elles sont ovoïdes allongées, plus longues et plus étroites {10-12 X 2) que celles du D. calyciformis (6-8 x 2,5-3). es spores de D. calyciformis germent Meter dans l'eau ; elles prennent une cloison transversale, puis émettent (1) Reu. Loc. cit., p. 835. | (1 \ Û n cl b STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. 235 un tube germinatif à chacune de leurs extrémités. Les spores les plus petites germent souvent sans se cloisonner, mais tou- jours par leurs deux extrémités. Le D. calyciformis a été signalé sur divers conifères : Abies 1. Coupe longitudinale du Dasyscypha CRE à un faible grossisse- ment. — 2. Asques et para aphyses s. — 3. Spores. — 4, Germination des spores dans l’eau après 3 jours. — 5. Ger Lot: ce 6 jours. — 6. Coupe dans une spermogonie. — 7. Stérigmates et spermaties. — 3. Spermaties. pectinata, Mélèze, diverses espèces de Pins ; Vurzcemnx (1) l’a rencontré sur l’Epicéa abondamment dans les Vosges. Mais dans tous les cas, il semble bien, et nos constatations concordent avec celles de Vurzzemix, qu'il s'agit d'un champi- gnon saprophyte se développant sur les bords des plaies ou sur l’écorce tuée des Conifères. (4) VurzEmin. Loc. cit. Sur une maladie des Pois causés par le C/adosporium herbarum, Par M.E. LASNIER, Ingénieur-agronome. Des gousses de Pois malades apportées à la Station de Pathologie végétale pendant le mois de juin étaient petites et déformées ; l’épiderme était parcheminé et crevassé par endroits ; des taches brunâtres de 5 à 6 mm., nettement limitées et loca- lisées, se voyaient de place en place. Ces mêmes taches se retrouvaient sur les tiges et sur les feuilles. Un examen microscopique démontra que dans la région des taches se trouvaient de nombreux filaments fructifères faisant saillie au dehors et appartenant au genre Cladosporium, Le mycélium du champignon pénètre les cellules sous- jacentes et les détruit. Les cellules superficielles ont leur mem- brane et leur contenu brunâtres. En même temps les cellules situées plus profondément réagissent et s’isolent du foyer d'infection par du liège, à l'exception des cellules situées en face des faisceaux de collenchymé. Les graines sont également atteintes. Le mycélium y pénètre par le funicule et l’altération des cellules se manifeste exté- rieurement par des taches brunâtres qui envahissent peu à peu toute la surface de la graine. Quelques semaines après ces observations, je recueillis, dans le jardin de la Station, des Pois qui s'étaient desséchés sur place après maturité. Ils étaient recouverts des taches caracté- ristiques brun-olivâtre du Cladosporium herbarum qui sy était développé en saprophyte. La forme, la dimension des conidies et des filaments fructifères étaient les mêmes que celles observées sur les Pois apportés précédemment à la Station. Une maladie des Pois a été signalée, en 1891, par Cueixr et Maceurart (1); ils l’attribuent à une espèce nouvelle de Cla- (1) CuGmnt et Maccutarr. Bullet. della R. Stazione Agrur, di Modena. 1891, P: 104. #5, STATION DE PATHOLOGIE VÉGÉTALE. 237 dosporium : le Clad. Pisi. Bmiosi et Cavara (1), dans leur ouvrage sur les champignons parasités des plantes cultivées ou utiles, en donnent des figures et émettent l'opinion que le Cladosporium Pisi Cug. et Macch. n’est peut-être qu'un Cladosporium herbarum. Fraxx (2) et Rrrzema Bos (3) signa- lent également une maladie des Pois qu'ils attribuent au Cladosporium herbarum. Le Clad. Pisi ressemble beaucoup au Clad. herbarum. On sait combien il est diflicile d'arriver à une détermination précise et exacte des Cladosporium voisins des Clad. herbarum ; il est probable que l’on range sous ce nom général des formes conidiennes appartenant au cycle de développement de formes parfaites différentes. Les hésitations ne cesseront que le jour où l’on aura découvert les formes ascospores. De sorte que rien ne s'oppose à admettre l'identification de ces deux espèces de Cladosporium. Mais en somme l'opinion de ces différents auteurs n’est basée que sur une ressemblance extérieure. Afin d'acquérir une plus grande certitude, je voulus m’assurer par des infections artificielles, si le Cladosporium herbarum vivant en saprophyte sur les Pois desséchés du Jardin de la Station était capable d’infecter les Pois vivants et de produire la maladie signalée en premier lieu par Cuerni et Maccnrar. Je fis germer des Pois dans des pots de terre. Lorsque les tiges atteignirent 5 ou 6 cm. de hauteur, je pratiquai des infec- tions sur les tiges et sur les jeunes feuilles à l’aide de spores prélevées dans une culture de ce Cladosporium faite sur tranche de Potiron en tube stérile. Les infections furent prati- quées à la fois par piqûre et par simple contact. Aussitôt après l'opération les jeunes Pois furent recouverts d’une cloche afin de les maintenir dans une atmosphère constamment humide. Au bout de quelques jours des taches d’un brun-olivâtre Caractéristiques se montrèrent aux points infectés, tant sur les parties blessées que sur celles qui ne l'avaient pas été. L'exa- men microscopique des coupes faites dans les régions attaquées (1) Brrosi et Cavara. J. Funghi paras. d. Plante cultivate od utili. Fasc. X, n° 241. (2) FraNk. Die Krankheiten der Pflanten. 1896, T. 11, p. 297. (3) Rrrzema Bos. Zeitschrift für Pflanzenkrankheiten. 1895, p. 289. 238 E. LASNIER. décela l'existence d'un mycélium intra-cellulaire et de filaments fructifères très abondants faisant saillie au dehors et portant de nombreuses conidies. Ces filaments et ces conidies sont identi- ques à ceux du Clad. herbarum observé sur les Pois apportés à la Station de Pathologie végétale. Les cultures de ces deux Cla- dosporium faites sur Potiron en tube stérile sont identiques. De sorte que l’on peut admettre que le Cladosporium herbarum qui attaque les feuilles et les gousses de Pois et désigné par Cuçinr et Maccurari sous le nom de Clad. Pisi n’est qu'une forme du Clad. herbarum Link. Des cultures en cellule de Van Tieghem sur différents milieux liquides ont donné la forme Æormodendron. Sur jus de crottin, les ramifications sont plus abondantes, les conidies plus volumineuses et plus nombreuses. Sur milieu nutritif pauvre, la forme Hormodendron apparait immédiatement; j'ai même observé des cas où l'arbuscule d'Hormodendron prenait naissance directement sur la spore. Dans le sulfate de cuivre, je n’ai jamais observé ces fructifi- cases : le mycélium reste grêle et stérile. Dans une solution au — la ras est considérablement retardée et dans une solution au = les Spores ne germent pas. IL était en de signaler ce cas de parasitisme du Cladosporium herbarum. espèce considérée d’une façon géné- rale comme saprophyte, mais qui, dans bon nombre de cas, se comporte comme un véritable parasite pouvant occasionner des lésions importantes à la plante-hôte. EXPLICATION DE LA PLANCHE «12 1. Filaments fructifères de Cladosporium herbarum. Coupe transversale d’une ne. e pois attaquée. oupe transversale dans une jeune tige de Pois Co. Col are es on mortes à membrane et contenu brunàtres. 0 : ras ne les cellules mortes sauf en face des faisceaux de coller y 3. Filament fruc tifère (Hormodendron) du Cladosp. herbarum ; germina- tion en cellule de Van Tieghem (jus de crottin). es at 5. Germination de spores dans l’eau stérile 6. Germination de spores rie un pr tes épuisé. & & Es BIBLIOGRAPHIE ANALYTIQUE. E. Harmsex. — Zur Toxikologie des Fliegenschwammes [Sur la toxicologie de la Fausse Oronge]. Arch. f. exper. Path. und Pharm., L., 1903, p. 371. D'après Apotheker Zeitg., XIX, p. 6, 1904. L'auteur, par un traitement approprié, a réussi à obtenir avec la Fausse- Oronge fraiche une préparation (solution de muscarine brute), qui contient la totalité de la muscarine du champignon et qui est suffisamment purifiée pour contiendrait, pouc 100 gr., O0 gr.,0133 à O0 gr.,0118 de muscarine pure. La eneur en muscarine des portions rouges du champignon est en la même que celle des portions incolores. L'auteur n’a pas trouvé dans la fausse- Oronge de base se rapprochant de l’atropine. L’intoxication produite par la Fausse-Oronge et celle produite par la muscarine ne sont en aucune façon identiques : la dose mortelle de muscarine ingérée par la bouche serait pour hope Lis 0 gr.,52%5; si l’action de la muscarine était seule en cause, il hiffres ronds 4 kgr. de champignons frais pour déterminer un empoisonnement mortel chez l’homme ; le tableau de l'intoxication par la muscarine est tout à fait différent de celui que présente l'intoxicalion par les champignons; enfin, les symptômes de l’empoisonnement par la muscarine r rss par les champignon épuisement approprié à au moyen de l'alcool, on peut extraire des sur des chats diminue notablement dans le champignon pendant la dessiceation ; il est BIBLIOGRAPHIE ANALYTIQUE. en à l’action de la chaleur, sans toutefois être sûrement détruit par cette erniè L’e Re) par le AN ENT SP résulte donc de l’action combinée de ik muscarine et de la pilztox . L’empoisonnement sera iffe prédominance de lun ou de “Pautro principe. L'autopsie une façon caractéristique. {L'opinion de la similitude des lésions dans l’ empoisonnement par le phosphore Fa usse-Oro ronge repose sur une coma on f k si par l’'Amanita phalloi oïdes. L ñ muscarine par l'urine n'a pas été jusqu’à HAS t démontré, et n’est pas rene d’après les rechèrohes de l'auteur. H. H. TABLE ALPHABÉTIQUE Auteurs de N die et Mémoires publiés dans le TOME XX (1904) BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE DE FRANCE ages. Barbier M.— Agaricinées critiques ou nouvelles de la Côte-d'Or (PES l 89 — Agaricinées de la Côte-d'Or 295 Boudier Em.— Sur un nouveau genre et une nouvelle espèce de Myriangiacées, le Guill Lo Es saccoboloides (PI, 4)...... 19 — Note sur une forme stérile yodon erinaceum............ 22 Boulanger E.— La culture artificielle de la Truff 75 SE G — Champignons parasites sur le Caidier (PE dans le xte) 142 Gillot FL Notice EE PAR sur Coujard de Laplanche....... 81 Index bibliographique des Mémoires de Mycologie parus en 1903... 179 Lasni aladie dés Pois (PL 42):::...:. 235 Lasnier et Maublanc.— Maladie du Cattleya (PI. dans le texte)... 167 Lutz L.— Ergot du Psamma arenaria 211 Sclerotinia Fuckeliana sur les Quinquinas de serr 212 Maire R. et Perrot Em.— Rapport sur la session st ie (Niort-Poitiers) 1-XXXIT Maublanc A. Iles d: nférieurs (PI 7) 70 — Maladie des Olives, causée par le Macrphoms dalles use 298 — A propos du DORA calyciformis........ 232 Maublanc et Lasnier. — Maladie du Catileya (PI. dans le texte).. 167 Molliard M.— Forme hear du Daldinia concentrica (PI. 6). 55 — Forme conidienne du Sarcoscypha coccinea — Un nouvel hôte du Peronospora Ghloræ...................... 293 242 TABLE ALPHABÉTIQUE, Patouillard N.— Champignons algéro-tunisiens (PI. 5)........... Champ res nouveaux des îles Gambier Patouillard e et riot.— Champignons nouveaux de l’Herbier du MUSEUM ri qu un ol 435 Perrot es pr Maire — Coipte rénité de la session dnèvaie 1903 À au Prillieux. — res des périthèces du Rosellinia necatrix et 4 ê 34 Puttemans A.— PRE des Caféiers (PI. dans le texte) ......... 152 — Stlbella flävida (PI. dans le texte) .. pie 407 Rolland L.— Champignons des iles Baléares (PI. 9 et 10)........... 19 Souché B.— Sur le Cantharellus cibarius forme neglectus ........ 39 — Cas d’empoisonnement 40 Vast A.— À propos de la culture d’Oospora destruct. 66 Vuillemin P. — Le Spinalia radians et la D des De re EN 26 — Les Isaria du genre Penicillium ge 213 Compte ns de la session Niort-Poitie se EXXXII us des séances XXXIII-XLVII Com Etat Annee de la Société Comptes rendus des séances ME ren Mar TEST U TABLE ALPHABÉTIQUE DES Espèces où genres nouveaux décris dans le Tome XX. ANNÉE 1904. Pages. Æeidium mexicanum Maubl 7 Anthostomella Coffeæ Del 145 sonia Napoleonæ Har. et Pat 65 Boletus Miramar Roll. 205 Calvatia Digneti Har. et Pat 64 En pére Anonæ Pat 135 brasiliense Putt 453 Chætostroma Bambusæ Pat 138 Caen Brevieri Har. et Pat 61 See fs Lars De Maubl.. Coprinu semian 53 Cordes Lacrri tar et Pat.. 65 a Unedonis Maubl : 71 loma Kirin Har. et Pat 61 Graphiola Cocoina Pa 1937 ersonia Coffeæ Del..... sie 14 orrent Oh Pepe RE RE DE M 195 imacinia coffeicola Putt ES, Li n acuminalum var. Sewrati Pat......................... 135 phoma ulmicola Maubl 70 Nidularia Heribaudi Har. et P RTS A Penicillium rt toile P. Vuill RS Ce _ P. Vuill GE = Peronospora prés gs Cicendis Mollat." 993 Phoma csioporoide Maubl.; us... senti er-nennietes T0 mis Maubl,..::..4,.,..... DORA CRU masi ps os 70 Phachera Mai Mas à Rs noie bearhepentes se: ve “ dos NS RS Me ni ds ne « 3 } comoenair Denis Ne deucue TABLE AÉPHABÉTIQUE. Physatospora Cattleyæ Maubl. ef Lasnier. Pleurotus Opuntiæ Roll... Podazxon “us Pa Polyporus helopus Har. et Pat Puccinia Marquèsi Roll... Pat. nov. gen. et nov. sp Sn radians P. Nr gen, et æ nov Stig Pandani P Se subicu losum Tilletia Menieri Har. et Pat Tricholoma rat forme inconsueta Roll Vol varia fo Roll Xaniochrous plorans Pat Zignoella cubensis Har, et Pat BIBLIOGRAPHIE ANALYTIQUE. Liste alphabétique des Auteurs analysés dans le Tome XX. Année 1904. Pages. Copeland, Edw.B 177 Dietel P 83, 178 Faupin E gl Van Hall C.-I.-I........ S4 Harmsen 239 Hôhnel V.. 85 RE 175 Laîfan F 178 Matruchot et Molliard 84 Neger F.-W. 82 Petri L 477 Rehm 8, 177 Saccardo P.-A 176 Salmon E.S 176 pat Arte kene seu D EU OU ee TR D 82, 83, 177 M NON ee 477 Index bibliographique des travaux mycologiques publiés en 1903 179 ... BULL. DE LA SOC. MYC. DE FRANCE. LT: AK, PL 30, & Leptonia Torrentera. 2. Boletus (Gyrodon) Miramar. Ti KR PE AT. FRANCE. 20C.;: MYC: DE BULL. DE LA 4 Penicillium Anisopliæ (1-8) et Briardi (9-10) TAN ED 1e BULL, DE LA SOC. MYC. DE FRANCE. SRE] del Li Cladosporium herbarun: Link. AVIS DIVERS 1° Ce fascicule contient la circulaire relative aux élections. la carte des séances pour 1905, la table des matières et le titre du Tome XX, 1904. 2° Par une circulaire insérée au Bulletin officiel du Ministère de la Guerre, M. le Ministre autorise MM. les officiers et assimilés à faire partie de la Société mycologique de France. AVIS IMPORTANT Cotisation des Membres actifs résidant à l'Étranger Par suite de l'importance grandissante du Bulletin qui aug- imente sensiblement les frais d'envoi, la Société Mycologique de France a pris la résolution d'ajouter à la cotisation annuelle la somme de deux francs pour tout membre actif qui recevra les publications de la Société à l'Etranger. La cotisation annuelle des membres actifs résidant à l'Etranger sera dorénavant, à partir de 1904, portée à 12 francs. N.B. — La même somme supplémentaire de deux francs sera pt ‘élevée sur les abonnements parvenant à la Société par l'intermédiaire des Libraires résidant à CAPES te k RAPFORT sur les excursions et expositions organisées par la Société Mycologique de France, avec le concours de la Société Botanique des Deux-Sèvres, en octobre 1903 (Session générale Niort-Poitiers). Par MM. R. MAIRE et E. PERROT. Répondant à l'invitation faite au nom de la Société botanique des Deux-Sèvres par son dévoué Président, M. Soucné, la Société mycologique avait décidé de tenir sa session générale annuelle dans l'Ouest avec Niort et Poitiers comme centres d’excursion. Grâce à l’activité et à l'infatigable ardeur de M. Soucné, le travail préliminaire d'organisation de la session fut des plus simples pour le Secrétaire général. Le Président de la Société Botanique des Deux-Sèvres, avec quelques renseignements et l’aide de MM. Péquix et Dupaix, organisa tout. Le succès de la session qui dépassa toutes prévisions constitue la plus belle récompense des efforts de M. Soucné ; jamais, en effet, excur- sions ne furent suivies par un public aussi nombreux ni avec autant d'intérêt. La Société Mycologique de France fut représentée dans le cours des diverses excursions par 25 de ses membres dont voici la liste : M. Beurivier (Parthenay), Boucner (Poitiers), Boupier (Montmorency), Boué (Paris), Daxcrann (Poitiers), Dumée (Meaux), Dupais et Madame (La Mothe-St-Héray), FRÉMONT (Thouars\, Gizcor (Autun), GurcciermoxD (Lyon), Henrior (Paris), Lepreu (Amiens), Maine et Madame (Nancy), MarHIeU (Jarnac), Méxier (Nantes), Mesxer (Thouars), Moreau (Lusi- gnan), Péquin et Mademoiselle (Niort), Perrereau (Vendôme), Perror (Paris, Queurzze (Niort), Sacré (Melle), Simon et Madame (Paris), Soucné (Pamproux), STAUFFLER (Niort). li SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. La Société botanique des Deux-Sèvres, dont nous avons admiré la vitalité, a fourni dans toutes les excursions un CONn- tingent considérable ; plus de 70 personnes de cette Société sont venues nous accompagner dans nos diverses promenades scien- tifiques et nous ont montré par l'intérêt qu’elles portent à la mycologie et par les conversations engagées. combien l’amour des sciences naturelles s’est développé dans cette région de la France. Ajoutons que, grâce à l’aimable complaisance de M. le Recteur de l’Université de Poitiers, nombre d'instituteurs sont venus, accompagnés d'élèves prendre leur part de nos excursions. Nous les avons mème vus dans la forêt de Vouvant en compagnie de leur aimable et distingué inspecteur primaire. N'est-ce pas là un bel exemple à suivre, et un fait des plus intéressants à noter. Espérons que le bon grain semé cette année ne tardera pas à germer et à porter bientôt de bons fruits. Que la Société puisse mettre dans les mains des pro- fesseurs de nos divers enseignements d'excellents dessins ou photographies et son influence ne tardera pas à s'étendre jus- qu'aux plus infimes campagnes. Le programme de la session générale comportait comme toujours des séances, des excursions et des expositions, et l'on peut dire que jamais programme ne fut mieux rempli. [ fut à peu près conforme à celui que contenait la circulaire envoyée à tous les membres de la Société Mycologique de France et reproduite dans le Bulletin de la Société Botanique des Deux- èvres : Samedi 10 octobre.— Arrivée des excursionnistes à Niort. Dimanche 11 octobre. — Séance à 9 h. 1/2. Excursion l'après-midi dans la forêt de Chizé. - Lundi 12 octobre. — Environs de la Mothe-St-Héray, bois de Chambrille, forêt de l'Hermitain. Mardi 13 octobre.— Excursion dans la forêt de Vouvant. Mercredi 14 octobre. — Exposition des espèces récoltées au usée des Sciences naturelles de la ville de Niort. Séance à 3 heures. Punch offert par la Société botanique des Deux- LA SESSION GÉNÉRALE D OCTOBRE. tt Jeudi 15 octobre.— Excursion à Lusignan. Vendredi 16 octobre.— Excursion à Chatellerault. Arrivée à Poitiers. Samedi 17 octobre. — Excursion dans la forêt de St-Hilaire. Organisation de l'exposition. Dimanche 18 octobre. — Exposition publique à l'Hôtel de Ville de Poitiers.— Séance de clôture. Comme on le verra dans la suite de cet exposé, la récolte assez riche en espèces différentes fut plutôt médiocre en échan- tillons. La poussée fungique était cette année particulièrement en retard, et malgré les pluies, les champignons n ‘abondaient Cependant, nous avons visité des forêts très importantes où les essences d'arbres différaient et nous savons que, remise quelques semaines plus tard, la récolte eût été magnifique. Grâce aux nombreux et dévoués collecteurs MM. Soucré, Dupaix, Péquix, le capitaine Bocarp, D' Moreau, PorrauLr, Boucner, etc., nous avons pu souvent, arrêtés par la pluie, jouir de véritables expositions locales, comme à Lusignan en particulier. De toutes parts, on nous apportait des espèces souvent intéressantes. Donnons maintenant le compte-rendu, forcément très suc- cint, de chacune des journées de la session, qui débute par la séance de Niort le dimanche matin. Séance du 11 Octobre 1908. Présidence de MM. Soucxé et Dupaix. ne een ans M. Soucné, président de la Société Botanique des Deux- Sèvres, souhaite, au nom de cette Société, la bienvenue à la Saciété Mycologique, et se met aimablement à la disposition des mycologues pour faciliter leurs travaux. ERROT, secrétaire général de la Société Mycologique, remercie M. Soucné en particulier et la Société Botanique des Deux-Sèvres en général, et spécialement MM. Péquix, Dupaix etles membres du Comité local d'organisation. M. Bauponx apporte un paquet de champignons qui seront examinés après la séance Suivant les usages, M. PError, secrétaire général, propose de procéder de suite à la nomination du Bureau de la session. Sur la proposition de MM. Soucxé et Perror, sont élus à l'unanimité : Président : M. Méxier, directeur de l'Ecole des sciences de Nantes Pour les Deux-Sèvres : M. Duran, pharmacien à La Mothe-St-Héray. Vice-Présidents.. ( Pour la Vienne : M. DAnGEARD», pro- fesseur à la Faculté des Sciences de de Poitiers. Secrétaire général: M. Perror, professeur à l'Ecole supé- rieure de Pharmacie de Paris, secrétaire général de la Société mycologique. * Secrétaire : M.R. Mare, docteur à ès-sciences, chef de tra- vaux à la Faculté des Sciences de ancy. SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBBE. - v En l'absence de M. Ménier, M. Duran prend place au fauteuil présidentiel. Il souhaite à nouveau la bienvenue aux membres de la Société Mycologique et aux membres étrangers de la Société Botanique des Deux-Sèvres. M. Perror déclare qu'on attend encore quelques mycologues annoncés, qui doivent arriver incessamment. Il présente les excuses de MM. Marrucnor, Rapais, MerLer, et d'un certain nombre d’autres membres de la Société Mycologique empê - chés au dernier moment de se rendre à la session. Il lit égale- ment une lettre de M. le Conservateur des Forêts slexcusant de ne pouvoir prendre part aux travaux de la Société et mettant aimablement son personnel à la disposition de celle-ci. La Société vote des remerciements à M. le Conservateur. . Soucné communique une lettre de M. le Recteur de l'Académie de Poitiers, accompagnant une circulaire autorisant les instituteurs à suivre les excursions et à visiter les exposi- tions avec leurs élèves. La Société vote des remerciements à M. le Recteur. MM. Duraix et Péquix présentent les candidatures suivantes : MM. Queuizce, pharmacien à Niort ; ACHÉ, pharmacien à Melle. Suivant la coutume en session extraordinaire, ces Messieurs sont immédiatement nommés membres titulaires. M. Perror expose la marche générale des excursions et annonce que l'Exposition aura lieu le mercredi 14, dans une des salles du Musée. Personne ne demandant plus la parole, la séance est levée. Champignons présentés à la séance. Par M. Baupon : Psalliota comtul Ber a] provenant de La Rochelle. Par MM. Duuée et Maire : Tricholoma Panæolus, provenant du marché de Niort, où il est vendu en grande quantité. Excursion dans la forêt de Chizé (11 octobre). L'excursion à la forêt de Chizé, bien qu'agrémentée d’une pluie torrentielle, a été des plus intéressantes. Cette forêt, située à peu de distance de la gare de Beauvoir-sur-Niort, croît sur le calcaire kimméridgien, dont les couches supérieures sont transformées par la décalcification en une argile rougeâtre con- tenant de nombreux fragments de calcaire La végétation est franchement calcicole ; la forêt est constituée par des taillis sous futaie, parfois assez clairs ; l'essence dominante est le chêne rouvre.avec accompagnement d'Acer campestre et mons- pessulanum, de charme, de coudrier, etc. ; il y a quelques bouquets de conifères dûs à des reboisements. Liste des personnes ayant pris part à cette excursion (!l). MM. ARCHAIN (Breuil-sur-Chizé), Audoin (Niort), Baupoin (Cognac), BELLIVIER (Parthenay), BOUÉ (Paris), BourTron (Niort), Brun Marcel et Réné (Niort), CapiTAINE (Brioux), Mile Cousros (Niort), Delagarde (La Mothe), Duburce (Niort), DuMéE (Meaux), Dupaix (La Mothe), M.et Mile FayoUx (Niort), FaucHEUx (Niort). Frelet (Brezay) Gautier (Villers-en-Bois), GAUTIER (La Chapelle-Baton), GIGON (Brioux), GUILLIERMOND (Lyon), Lotte (Brioux), R rdonneau et fils (Niort) PAIRAULT (Lecondigné), M. et Mile PÉQUIN (Niort), Peltreau (Chizé), Sr (Paris), QUEUILLE (Niort), SACHÉ, M. et Mme SrMon (Paris), VERDON (Ni La SE fongique présente également un caractère cal- cicole très marqué, comme on pourra en juger par la liste des espèces récoltées. Liste des espèces récoltées dans la forêt de Chizé. Amanita ovoidea, rubens, gré mappa. Lepiota cristata, seminuda, pudica (1) Les noms en italique, indiquent les personnes n’appartenant ni à la Société mycologique, ni à la Société botanique des Deux-Sèvres . SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE. VII Né albobrunneum, Russula, inamænum, sulfureum, ustale, me- laleucu Collybia distorta, dryophila, radic nd pura, arm ve opus, RENE polygramma, pelianthina. P s cornuco Cie Léo ihaiifenls gilva, nebularis, brümalis. Laccaria laccata. Mar me sm urens, candidus, ramealis. Hygrophorus pratensis, puniceus eburneus, conicus, chlorophanus. i Ilidus. Russula depallens, rer à integra. L uchlorum cp Cllopilus orcella ntoloma na font, rhodopolium. osa. ma crustuliniforme, mesophæum, versipel ï Cortinarius infractus, rufoolivaceus, orichalceus, FE scens, cotoneus, prasiaus, Bulliardi, scaurus, impennis, duracinus, brunneus, castaneus, an0- malus, glaucopus. aucoria semiorbicula # Psalliota ame ner xanthoderma. Stropharia nilla Panaeolus papilionaceus, sphinctrinus. is. Paxillus involutus Boletus Rioneniens, rubeo larius, aurantiacus, discolor, scaber, æreus, edulis. à olyporus rie lucidus. Fistulina he Hydnum rapanu, rufescens, coralloides, pudorinum. Clavaria formosa, stricta Cantharellus ot, Corticium lacteu pe: ge PSS excipuliforme, velatum. Coccamycss coronatus. i ne ercina, stigma. Nectria Pezi Helvella esp, lacunosa. Bulgaria inquinans. Excursions à la Mothe-St-Héray (2 octobre). Ces excursions, exécutées malheureusement sous une pluie presque continue, ont été particulièrement intéressantes. La première, faite dans la matinée, a consisté dans l’explo- ration des bois de Chambrille et du Fouilloux. La pittoresque vallée de Chambrille, creusée en partie dans les micaschistes, en partie dans des calcaires et des marnes liasiques et jurassi- ques. boisée surtout de chênes sur ses flancs, occupée le long de son thalweg par des prés humides, et présentant un reboi- sement de conifères assez étendu, nous a fourni un grand nombre d'espèces intéressantes : Amanila citrina, pantherin Tricholoma equestre, pe rs sulfureum Mycena cruenta, galopus, epipterygia, slétin Collybia rancida, dryophila, grammocephala, RAR stina. Clitocybe nebularis, aurantiaca. ophorus psittacinus, conicu Lactarius deliciosus, subduleis, cn Russula virescens, cyanoxantha, fragilis. nidorosum. Entoloma nidoro Clitopilus orcella. Pholiota dr — radicosa. Inocybe Lee i Flammula picrea. Dobseles ne cinnamomeus. salliota erma. ia æruginosa, coronilla. Hypholoma sa Mn fasciculare, hydrophilum. Boletus rer edulis, luridus. Lenzi us Clavaria abietina, cristata, cinerea, inæqualis. Ditiola radicata. Tremella mesenterica, sp. SESSION GÉNÉRALE D OCTOBRE. IX Lachnea virginea. Helvella rar sulcata.. Lycogala epidendron. La seconde excursion, faite dans l'après-midi, a eu pour objet l'exploration de la forêt de l'Hermitain. Cette forêt, située moitié sur des sables terreux avec cailloux roulés et moitié sur une argile rouge de décalcification, avec nombreux silex, est formée surtout de chènes, de châtaigniers, de charmes, et accessoirement de trembles, noisetiers, tilleuls, avec quelques bouleau x. La Société, transportée jusqu'au cœur de la forêt de l'Her- mitain. par des voitures, n’a pu y faire une longue excursion, à cause du temps, mais a pu néanmoins faire une riche récolte, grâce à l'obligeance de M. Prceau, aidé de quelques amateurs locaux et des gardes forestiers, qui avaient battu la forêt sous la pluie toute la matinée et amassé un monceau d'espèces inté- ressantes qu'ils ont offertes à la Société avec la plus grande amabilité. Ont pris part à cette excursion : MM. Ardon, Bauporx, Mme et Mlle BeLKkowICH, BELLIVIER, BONE, FH N CaïLLoN, Delagarde, Dubusc, DUMÉE, M. et Mme DUPAIN, Good, ranier, GRIFFAULT, GUILLIERMOND, Laune, Mainard, M. et M Ar frères, MARMUSE, MATH ET, SE PIGEAU, POUGNARD, QUEUILLE, SACHÉ, SCHAUFFLER, M.et Mme SIMON, SOUCI Liste des espèces récoltées dans la forét de l'Hermitain. Amanita AR spissa, rubens, pr A mappa. Lepiota excoriata, mastoidea, procera. Tricholoma sulfureum, Tara tn “ni sejunctum. Mycena galericulata, polygra Collybia butyracea, er th. re D nd. grammocephala, dryophila. Laccaria laccata, pro , amethystina. Clitocybe nebularis, infundibuliformis, inversa, aurantiaca. D eburneus Lactari subdulcis, ailes: uvidus, zonarius, rares vellereus, “pallidus, NA au ra dat Gr? % SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Russula virescens, graminicolor, cyanoxantha, depallens, ‘amæna, fra- gilis, lepi Enioloma nidorosum. Clitopilus orcella. Pholiota radico Inocybe gels, fastigiata, asterospora, piriodor Cortinar tulatus, omeus, violaceus, male rmis, anomalus, azureus, Re largus, alboviolaceus, bolaris, cinnabarinus, semisangui- neus, subferrugineus, infractus, cærulescens, hæmatochelis. axillus involutus. Psalliota xanthoderma, cretacea. Stropharia æruginosa. Hypholoma sublateritium, hydrophilum, fasciculare. Coprinus atramentarius, micace Boletus luridus, edulis, aurantiacys, rugosus, appendiculatus, chrysen- teron. zites flaccida. an En cibarius, tubæformis. lavaria cristata, inæqualis, formosa, rugosa, cinerea. Hydnum repandum, jufiyrens, soient. floriforme. Exidia sp. Lycoperdon excipuliforme, gene, pratense. Scleroderma vulgare, verrucosum. Heivella crispa. Helotium fructigenum, æruginascens. Les excursions faites aux environs de La Mothe-St-Héray ont été suivies par une cinquantaine d'élèves des écoles ordinaires accompagnés de leurs instituteurs, MM. Berkowicue, de la vuthe ; Piceau, de la Couerde ; Poucxanr», de Sables. C'était la première fois qu’une excursion de la Société était ainsi suivie par les écoles municipales. Excursion dans la forêt de Vouvant (13 octobre). Cette excursion a été la plus intéressante de la session : elle a permis à la Société de visiter, par un temps à peu près beau, mais dont les averses des jours précédents rehaussaient les mérites, la plus belle forêt de la région, d'admirer des sites pittoresques, tels que ceuxle Mervent et de Pierre Brune, et de faire de nombreuses et importantes récoltes mycologiques. Liste des personnes ayant suivi l’excursion : M. et Mine BouTRron (N'ort), BOUCHET (Poitiers), BOUÉ (Paris), BOURDEAU (Luçon), Dr Bourix (Vouvant), Chalot (Mervent), CHAUX (La Roche-sur-Yon), M. et Mme Dupain(La Mothe) Delagarde Duburc (Niort) DEMANGE (Luçon), FonESTIER (Bournezeau), Dr FORGET (Coulon), Mme FRENAL (Niort), GAUCHER (Paris), GILLOT (Autu :), GUILLIERMONO (Lyon), Huguix (Niort), MARTIN (La Châtaigneraie), M.et Mme MAIRE (Nancy), MÉTIER (Nantes), MARMUSE (Niort), MaTuiEu (Jarnac), Murison (Niort), PELTEREAU (Vendome), PÉQUIN (Niort), PERROT (Paris), PicHoT (Fontenay-le-Comte), POUVREAU (La Châtaigneraie), Rabaud, RoussEAU (Fontenay), ROUSSEAU, Ph. (Simon-la-Vineuse), Roy, SacHÉ (Melle), SarRaZIN (Fontenay), M. et Mme Simon (Paris), SOUCHÉ mproux). La forêt de Vouvant, située sur des micaschistes granuliti- ques et des granulites scaisteuses, est d'une très belle venue. Le Chêne y domine, associé au Châtaignier et au Charme : dans quelques endroits on trouve des bois de Pins assez éten dus, provenant de reboisements. La flore mycologique est nettement caractérisée : c’est celle des terrains siliceux ou argilo-siliceux : Amanilopsis v è ta, amiantina, pudica, mastoidea. Tricholoma ustale, columbetta, Panæolus, cuneifolium, rutilans, sapona- ceum, sulfureum. Amanita citrina, mappa, porphyria, Spissa, pantherina, rubens, muscaria. is vaginata XII SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Collybia cr EN maculata, dryophila, distorta, butyracea, velu- tipes, tuberosa ycena pars, galopus, rosella, filopes, epipterygia, galericulata, poly- gramma, Laccaria laccata, amethystina, proxim Clitocybe brumalis, infundibuliformie, à inversa. S 8 C7 is @ æ En , rotula. Hygrophorus eposinèns, conicus, obrusseus, virgineus, psittacin Russula virescens, depallens, ns fallax, faetens, adusta, ne tha. azonites, thiogalus, Elo subdulcis, deliciosus. Entoloma nidorosum. sas st a orcella. variabilis. orme castaneus, hinnuleus, erythrinus, tt elatior, cinna- omeus, Semisanguinens, croceus, decipiens, azure Pholiota radicosa, caperata. ebeloma crustuliniforme, versipelle. Flam Re Hiilens Ga dr rubiginosa, tenera ass aria coronilla, æruginosa, natale - Psalliota arvensis, has) cretacea. Coprinus micaceu ypholom SRE dt hydrophilum, sublateritium- Paæillus involutus. Boietus luridus, chrysenteron, subtomentosus, badius, variegatus, bovinus, aurantiacus, edulis, parasiticus. Poly s versicolor, adustus, zonatus, stipticus. Lenszites flaccida, quercina. Dædalea biennis. Fistulina hepati ypochnus à ARaehions Radulum orbiculare. Hydnum cinereum, repandum, rufescens, zonatum, imbricatum. Peniophora ci mms hirsutus, cristulatum. Craterellus cornucopioi cree coralloides, sr flaccida, stricta, formosa, flava, cinerea, corni Vlllemisis rame . Caiocera cornea, osa is gt diese. a mesenteri es en SR piriforme, excipuliforme, pratense, XIII SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE. Bovista plumbea. Phallus impudicus. Scleroderma vulgare, verrucosum. Rhizopogon luteolus. Helvella elastica, crispa, lacunosa. Leotia lubrica. Microglossum viride. Bulgaria inquinans. Calicella citrina. Helotium epiphyllum, æruginosum. Mollisia cinerea. Propolis faginea. Claviceps microcephala, sur Molinia cærulea. Torrubia capitata. Elaphomyces granulatus, variegatus, cyanosporus. Cenococcum geophilum. Fuligo septica. Ceratiomyxæa hydnoides. Lycogala epidendron. Stemonitis fusca. Spumaria alba. M. Caux, inspecteur primaire à La Roche-sur-Yon, vint nous rejoindre avec plusieurs instituteurs de sa circonscription, montrant ainsi combien les études de botanique sont en honneur dans cette région. Nous envoyons à tous ces Messieurs, l’ex- pression de notre meilleur souvenir. Exposition de Niort (14 octobre). Malgré la fatigue de trois journées d’excursion, MM. Soucé, Péquix, Dupaix, Dumée, aidé de quelques botanistes de bonne volonté, organisèrent au Musée d'histoire naturelle de Niort, une Exposition très réussie, à l’aide des espèces recueillies la veille et apportées de différents endroits. Toute la journée, un public nombreux et intéressé, défila autour des échantillons exposés, et chacun des mycologues se mit à la disposition des visiteurs pour leur fournir des rensei- gnements nécessaires. Vers la nuit, tout le monde se réunit pour la séance officielle de la Société. Séance du 14 Octobre 1908. Présidence de M. Ménrer. M. Ménier ouvre la séance par une courte allocution, puis le procès-verbal de la séance précédente est adopté. M. Perror lit une lettre de M. Lasesse, demandant que la Société s'adresse au ministère de la Guerre pour lui demander d'autoriser les officiers à adhérer directement à la Société. On décide de renvoyer cette proposition à une séance ordi- naire de la Société M. Lasesse deurande aussi que la Société aide les exposi- tions régionales. Cette proposition est également renvoyée à une séance ordinaire pour étudier les moyens d'accéder au vœu de notre confrère. M. Méxier invite la Société Mycologique à tenir une session à Nantes, et expose où en est l'étude des champignons dans la Loire-Inférieure. 11 a contribué le plus possible aux progrès des connaissances mycologiques dans la région par des cours et des détermina- tions. La ville de Nantes a eu la première un vérificateur officiel des champignons, M. GENEvIER. M. Perror demande à M. Méxier un rapport sur l’état des ne mycologiques en Loire-Inférieure, qu'il devra faire parvenir à M. Rapais, rapporteur de la Commission nationale. M. R. Maire fait une communication sur quelques espèces nouvelles de champignons. M. Soucné rapporte quelques cas d’empoisonnements sur lesquels il a fait une enquête. M. Perror communique une lettre donnant des détails sur SERRES SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE. x l’'empoisonnement de St-Pourçain, qui serait dû à l'A. virosa. M. Méxrer fait remarquer qu'il a dû y avoir confusion, car cette Amanite est très rare, et que l’espèce dont on veut parler est plutôt A. phalloides. . Perror résume la discussion qui s'engage à ce sujet, en disant que, comme MM. Gircor, on constate toujours que l'A. phalloides est le plus dangereux de tous les champignons. M. Soucné présente deux formes intéressantes de Cantha- rellus. M. Gizor croit qu'il y a des races régionales chez les champignons. M. Méxier est du même avis et cite Gomphi- . dius rutilus, forme locale de l'Ouest. M. Maire présente quelques observations analogues. M. Soucné objecte que cette Chanterelle se trouve à côté de l'ordinaire. M. Méxrer signale à son tour, un cas d'empoisonnement produit chez les bestiaux par le Glyceria spectabilis infesté d'Ustilago longissima. Sur quatre vaches empoisonnées, l'une meurt immédiatement, les autres peu de temps après, toutes par météorisation. MM. Dupaix, PÉquiIN et Perror présentent : M. Scnaurecer, directeur de la compagnie du gaz à Niort ; M. Bezuivier, pharmacien à Parthenay, qui sont immédiate- ment nommés membres titulaires. M. Pernor signale le travail de M. BouraxGer, que la Société vient de recevoir à Niort. Ce travail expose les résultats obtenus dans la culture de la truffe. M. Pernor fait l'historique de la question et émet quelques doutes sur les interprétations histologiques de l’auteur. La Société a également reçu un certain nombre d'exemplaires du travail de M. Bicear», ouvrage excellent pour la vulgarisa- tion de la connaissance des champignons. M. Pernor rend compte également du livre de M. Grosisax, destiné à l’enseignement primaire, et dont l'habileté pédago- gique de l’auteur a fait l'ouvrage le mieux approprié à ce but difficile. M. MénER propose d'organiser, dans les différents centres, des excursions mycologiques. Cette proposition rencontre un accueil favorable et on décide d'encourager autant que possible tous les efforts locaux dirigés dans ce sens. La séance est levée à quatre heures. Punch offert aux membres de la Société Mycologique de France, par la Société botanique des Deux-Sèvres. A l'issue de la séance, une surprise agréable, de la part de la Société botanique des Deux-Sèvres, représentée par les membres présents à Niort, attendait les mycologues. Dans l’une des salles du Musée, le champagne était servi. M. Soucré, très aimablement et en termes élevés, boit à la Société myco- logique et en particulier à ceux de ses membres venus de si loin, pour apporter le concours de leurs lumières aux bota- nistes fervents qui se sont groupés autour de lui. Il les remercie du fond du cœur et il est certain d’être l'interprète de tous ses collègues en adressant à la Société mycologique tous ses compliments pour l'effort constant dont elle donne des preuves journalières en vue de répandre les connaissances mycologiques. M. Perror, à son tour, remercie M. Soucné et ses collègues de l'accueil inoubliable qui vient d'être fait aux mycologues ; dans leur trop court séjour, ils ont pu apprécier les qualités de dévouement, d'activité et de cordialité du Pré- sident de la Société botanique des Deux-Sèvres, et le prie d'accepter au nom de tous, les remerciements les plus sin- cères, pour, tout ce qu'il a fait en vue de la réussite de la session. Le succès a couronné ses efforts, des applaudissements qui ont souligné les paroles du Secrétaire général, ont été la trop juste récompense de M. Soucné, auquel M. Perror, n’a pas manqué d'associer MM. Péquix et Duparx et ceux de nos confrères régionaux qui ont secondé de leur mieux ce dernier. 1 » ë Li Excursion à Lusignan (15 octobre 1903). L'excursion de Lusignan, qui promettait d’être fertile en récoltes, a malheureusement été considérablement gènée par la pluie. Fortheureusement les intrépides et distingués mycolo- gues de Lusignan, MM. le D° Moreau et le capitaine Bocar», avec la collaboration de tout le groupe Mélusin de la Société Botanique des Deux-Sèvres, avaient préparé dans une salle de ‘école une très intéressante exposition de champignons qui a permis à la Société Mycologique d’herboriser à coup sûr et à couvert. On y remarquait entre autres de superbes spécimens d’une haute rareté, Volvaria Loveyana, parasite du Clitocybe nebularis. Voici d’ailleurs la liste complète de cette exposition : Amanita pantherina, citrina, mappa, rubens, spissa, vaginata, stran- ata. Armillaria mellea. Lepiota procera, mastoidea, pudica, clypeolaria, cristata. Tricholoma rutilans (forme à si ied épais et de taille considérable), colum- betta, sulfureum, inamænum, acerbum, sjctum, RSR um, mu- rinaceum, pessundatum, cinersens terreum, Pan itocybe lasciva, geotropa, di Ph inversa, ne infundibuliformis, cyathiformis, nebularis, aurantiac Laccaria lacca Collybia fusipes, “dryophil a. Marasmius longipes, Oreades, H ygrophorus pratensis, limacinus, obrusseus, puniceus, coccineus, coni- eus, virgineus, eburneus, Cossus. Pleurotus Eryngii, geogenius. Schizophyllum alneum. Russula virescens, heterophylla, Queleti, integra, nigricans, lepida. arius uvidus, piperatus, subdulcis, thiogalus, torminosus, controver- iosus. Entoloma Mn péaaloiies tue AA XvIi1 SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Clitophilus Orcella. Pholiota Ægerita, a Cortinarius inaules “is: elatior, scutulatus, glaucopus, duracinus, im- pennis, mucosus, subferruginèus oc e rimosa. on. D dues circinans. Psalliota arvensis, silvatica, campestris. rene fasciculare, sublateritium. Stropharia æ de PP coronilla. et 2 visci Paxillus in Met Boletus sc set aurantiacus, esse granulatus, edulis, æreus, luteus, luridus, chrysenteron, lividus Fistulina hepati epatica. Polyporus ren Se ro Sparassis crispa v minosa. Hydnum pe | cinereum, nigrum, repandum. i formis. Craterellus cornucopioides. Clavaria i Astræus hygrometric re ENT rare gemmatum. Helvella cri otia LA Dans l'après-midi. après avoir visité la ville de Lusignan, la Société a pu faire une petite excursion sur une colline calcaire couverte de pelouses et de broussailles, puis dans des bois de chênes et de charmes, des châtaigneraies, des prés au fond d’une vallée. Ces diverses stations, situées les unes en terrain calcaire, les autres sur des sols argilo-siliceux-ont fourni un certain nom- bre ee dont voici la liste: nilopsis vaginata. Lapoi cristata, spa elk Tricholoma nono int, Panæolus, sulfureum, pessundatum, !sordi- um Me pura, filopes, calopoda, galopoda, aetites. us APes “La ET nebularis inf lil lif. + LA “ ca _ SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE, Laccaria laccata, eos tas Marasmius oreades, erythropus Russula fallax, per ut \epida, FE Lactarius quietus, obnubilus, uvidus. ha DE conicus, sr coccineus, obrusseus, virgineus, psitta- hotte tien PA 3 Eecilio gri Nolanea mammosa. Leptonia oc chalybaeum, lampropus, euchlorum. Entoloma prunuloides , madidum, nidorosum, sericeurn. Cortinarius impennis, elatior, nivitifoetpis; infractus, caninus, castaneus, erythrinus, fulmineus. ut æ Fate ee SA Inoc cales cie era, hypnorum. Pat idotus milié, variabilis ropharia semiglobata, PRE hepere ad pass en xanthoderma, cretacea, campest Panæolus campanulatus, papilionaceus, Hs. Lacrimaria lacrimabunda. Potro ne à re d Hydnum repandum, rufes Cantharellus cibarius, ann Craterellus cornucopioides. : Clavaria corniculata, vermicularis. _Bovista plumbea ycoperdon Dress, excipuliforme. . Bovista plumbea. ns toma mammosum. Par la pluie battante qui n'avait guère cessé de l'après-midi, les excursionnistes gagnaient la gare à destination de Poitiers, étape finale de la session. La journée fut des plus intéressantes et nous ne saurions trop le répéter, cela grâce à M. le D' Moreau, au capitaine Bocarp et à leurs compatriotes devenus ‘3 pour toutes les personnnes présentes, de véritables amis. Excursion à Châtellerault (16 octobre). La Société mycologique, descendue à la station des Barres, a exploré pendant la matinée la forêt de Châtellerault ; cette forêt, située sur des sables et graviers siliceux quaternaires et cénomaniens, formée surtout de chênes avec quelques planta- tions de conifères, a fourni bon nombre d'espèces intéressantes. M. Bounrer qui, à la grande satisfaction générale, a pu pren- dre part à cette excursion, n’a cessé de prodiguer les trésors de sa science profonde et de sa vieille expérience à tous les mycologues présents. Avant d'entrer en forêt, la Société a visité l’intéressante fabrique de couteaux de M. Pacer, au village des Barres. Après l'exploration de la forêt, des voitures ont ramené les excursion- nistes à Châtellerault, à la visite de laquelle une trop pluvieuse après-midi fut consacrée. Les excursionnistes ont surtout été intéressés par une fabrique de peaux de cygnes, ee locale, qu’ils ont pu visiter grâce à l’obligeance de MM. TEAU et CONTENT. Liste des Champignons récoltés dans la forét de Châtellerault. Amanita citrina, rte rubens, vaginata. Lepiola cristal, amian Tricholoma sulfureum, rutilans, columbetta Mycena pura, to sr A epiptersia zephirus, filopes, poly- gramma, ae dre , Calopoda, den: Collybia g ammocephala, fusipes, doit: dryophila, distorta, butyra- Laccaria laccata, proxima, amethystina. Clitocybe pus et iformis, inversa, clavipes, cerussata, pityophila, dia- treta, re aurantiaca, suaveolens x fibula. ee es erythropus, oreades, rotula, spodophyllus, urens. AE LR nt En LT PME EM Te + 0 PUS PUR LIN PS PP USE) EE DE PE A D EP UP EE 2 à Le SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE. XXI x. Hygropho orus miniatus, © cossus ? Russula Queleti, cyanoxantha sn epida. Lactarius ais, thiogalus, delteiyeis controversus. usilla. Ila. Leptonia lampropus, sericellum, formosum. Cortinarius azureus, scutulatus, caninus, anomalus, cotoneus, ergthrinus. ula hybrida. ie tenera, hear bryorum, rubiginosa. Hebeloma longicaudum Tubaria crobulus Inocybe fastiginta, geophila. : = Stropharia æru inosa. ci 5 Psalliota comtula, silv x Coprinus micaceu : Hs lagopus, picaceus. radiatus. Panæolus campanulatus Hypholoma PERS EI hydtophitum, appendiculatum. É Pate grac an És omphidius rose qu tus pa ps s, gaislatus, chrysenteron , bovinus, versicolor, edulis var, icola, castaneus, aurantiacus, tessellatus, sanguineus, badius. 4 Pob yporus Véduote adustus, amorphus, lucidus, Schweinitzit atica Calocera viscosa Lycoperdon um itinuist, gemmatum, furfuraceum. tidea Pas brina. Diatrype quer Leocarpus vérmicosus. M. E. Simox, de Vouvreuil-sur-Vienne, avait apporté un csrisié nombre de champignons, parmi lesquels se trouvaient : Amanita ovoidea. Clitocybe nebularis, ermnopoli involutus. a. ue SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. es personnes de la région, qui n’ont pas encore été docti mmons : MM. Adhumeau, AUDIN CHAPRON, CHAUVET, Daillé, D GENTILLAU, G BReroN-Lièce D'Ivray, Macaud, ManTIN, Moreau, Paget, Rock, tie ee , VacHé, etc. L'e xcursion tut conduite par M. CASTEUBLE, profes- à Chatellerault, bite de ses co collègues de la RCI botanique, € et de LH Excursion dans la forêt Saint-Hilaire, près Poitiers (17 octobre). Les excursionnistes, amenés sur place par des voitures, ont pu consacrer une grande partie de l'après-midi à parcourir cette forêt, située sur un sol argilo-sableux et formée surtout de chènes avec quelques hèêtres et quelques plantations de coni- fères. Voici la liste des espèces récoltées dans cette excursion : Amanita rubens, mappa. Lepiota sport rmillaria mellea. Collybia RER, tuberosa, fusipes, a maculata, distorta. Clitocybe gymnopodia, inversa, aurantiaca, viri Nyctalis asterosphora. Russula Queleti, flavo-virens, see sororia. Lactarius azonites, eliciosus, vellere e phæ Paxillus atrotomentosus Boletus aurantiacus, htius, granulatus, bovinus, badius, edulis. Potyporus amorphus. Stereum bicolor, hirsutum. ydnum repandum Fe tubrormi Ditiola ra Lsperdon “iplnne gemmatum. Polysaccu Stilbum RS ine. Remercions ici ne spécialement M. POIRAULT, professeur à l’Ecole de Médecine et Pharmacie de Poitiers, dont chacun connait la science mycolo- gique et qui a bien Hp hs cette excursion, pendant que . BOUDIER, Meier et autres se partageaient la besogne de déteriaination: et de classe- men! des espèces destinées à l os du lendemain. nn Exposition de Champignons à l'Hôtel de Ville de Poitiers. Liste des espèces de l'exposition de Poitiers. I. — Exposition générale. Amanila se citrina, muscaria, phalloides, spissa, rubens, Amanitopsis va Lepiota proce “4 pudics: amiantina, pare castanea, seminuda, cristata , sage er helveola Barla ! non Bre Armillariella m Tricholoma node cinereum, cerinum, striatum, ustale, sejunctum, murinaceum, tiyrinum, rh ée terreum, lascivum, rutilans, colum- betta, acerbum, vaccinum, decaste elanoleuca melaleuca, he Clitocybe gilva, viridis, geotropa, ie ta, dealbata, rivulosa, point inversa, clavipes, gymnopodia, infundibuliformis, nebularis, concava, au- rantiaca Lavoërs laccata, amethystina, proxim Corbie SN. maculata, fie velutipes, butyracea, fumosa, conigena, tuberosa, erthropus, fusipes, longipes nes calopus, rugosa, epipterygia, galétieuitté, pelianthina, pura, lia grisea, scyphoides, fibula. de olearius, petaloides, sapidus. HAE anisatus. rasmius urens, rotula, ramealis. Sckisophytlum alneum. anus stipticus Volvaria Lodeyons, pusilla, Pluteus Entoloma nidorosum, thodoyolila, sericeum, madidum. Clitopilus Orc re rennes sericellum, formosum. lia griseo-rubella. er longicandum, crustuliniforma, hiemale Bres., mesophæum, testaceum, versipelle, SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE. XXV Flammula hybrida nocybe rimosa . elginosa prætervisa, geophila, lucifuga, fastigiata. Pholiota Sins, radicosa (ralera rubiginosa. Tubaria crobulus, graminicola, furfuracea. Psalliota cretacea. Stropharia Aeruginosa, melasperm Hypholoma a hydrophilum, role sublateritium. bunda. S, P delibutus, damascenus, duracinus, calochrous, cotoneus, castaneus, erythri- nus, ere ens, rufo-olivaceus, cinnamomeus, collinitus, caninus, azureus, omis roseus, viscidus. t ar uvidus. velutinus, pallidus, controversus, deiciosus, az nouii es, : Russul hp rrstg ous hotwrophyile, cærulea, lilacea, lutea, flavo- a 1 neus, és rus. S. Boletus granulatus, luteus, sanguineus, candicans, lividus, versicolor var. Barlæ, castan-us, erythropus, aurantiacus, {essellatus, chrysenteron, edulis, bovinus, badius. Polyporus Schweinitzi, incanus, squamosus, versicolor, connatus, amor- phus, benzoinus, midulans, lucidus, annosus, mé nni. Lenzites tricolor. faccida, quercina, unicolo Dædalea biennis. Fistulina hepatica. ydnum Det amicum, nigrum, rufescens, repandum, zonatum coralloides, erinaceum. Canth es sr enené cibarius, tubæformis. Craterellus er Æ fasti Mr: palmata. Stereum PR aT cristulatum, bicolor. S is ee re cri parass Corticium gi um. er Po RER truncata, condensata, ciuerea, vermicularis, tite multifida Se mie vaigarie, verrucosum, XXVI SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Polysaccum pisocarpium, crassipes. stræus hygrometricus Tylostoma mammosum PPS yigantea plumbea. Lycoperdon dre, re excipuliforme, pratense, umbrinum , Re avr furfuraceum, velatum easter sp Ahicotonde luteolus. Calocera cornea, viscosa. Ditiola radicata. Dacrymyces es ser mesenterica. Exidia tone Nasa Tremellodon gelatinosum. Helvella crispa, lacunosa. Elap bidon dendritic Stilbuni ren m Sp: Lycogala epidendron. Leocarpus vernicosus. ca ces otre, énirse) cyanosporus. me). Poitiers 18 octobre 1903. ts des espèces comestibles ve vénéneuses Amanita citrina. ma — æruginosa. tree semiglobala Hypholoma fasciculare: — sublateritium,. idus. ropus. Amanita rubens. a cilenta. Pholiota | sghoite, Tricholoma Panæolus. rrestre. albobrunneum. H; FAN "us eg Clitoer is pm Ke pont na. SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE. XXVII Armillaria mellea. Boletus scaber. Pleurotus Eryngii — æreus. Lactarius deliciosus. — granulatus. Collybia fusipes. — inicola. Marasmius Oreades edulis. Clitopilus Orcella. Fistulina hepatica. Russula graminicolor. Hydnuin imbricatum. tinarius torvus. — repandum. Psalliota campestris. — aurantiacum. — rubell4. —— rinaceum. — silvicola. Sparassis crispa. — xanthoderma. Clavaria cinerea. — Bernardi, — ormosa. Paxillus involuius. Bovista gigintea. Cantharellus cibarius. … Helvella crispa. Boletus aurantiacus. Craterellus cornucopioides. Cette Exposition, dans le cadre grandiose de la salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville de Poitiers, fut des plus réussies et des plus importantes. De toutes parts, nos confrères de la Société mycologique avaient adressé des colis importants, et armi eux citons : MM. Durerrre, de Vitry-le-François ; Lescoxr, de Pouilly-en-Auxois ; Bicear, de Nolay ; Mile Berkze, de Montfort-Amaury ; Hérier, d'Arbois, etc. M. Hérrer, voulant raviver en nous le souvenir des excur- sions faites dans le Jura, deux ans auparavant, avait envoyé, en excellent état, un Sparassis crispa, pesant 11 kilog. Ce fut le clou de l'Exposition que M. le Préfet de la Vienne voulut bien honorer de sa présence ainsi que M. le Recteur de l'Académie de Poitiers. M. le Maire, empèché, voulu bien s'excuser, nous ne saurions terminer ces notes sur nos excursions sans lui adresser nos meilleurs remerciements pour l’amabilité avec laquelle il a mis à notre disposition la superbe salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville. Listes des Champignons parasites récoltés pendant la session de Niort-Poitiers. Uromyces Betæ, II, III (Beta cycla). — Rumicis, LE, III (Rumex pulcher). _— Pisi, LE, IE (Pisum sativum). XXVII __ SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Puccinia Ho IE, III (Hier. murorum, H. umbellaturn). I, TI (Cirsium acaule), — IT, III, (Gentaurea calcitrapa). — Scorzoneræ, III (Scorz. humilis). — Lapsanæ, II, III (L. communis). — Menthæ, II, III (M. Lire — Glechomatis (G. hederaeum). — punctata, IE, III (Galium verum). — Pruni, I, II (Prunus spinosa). — Umbilici (U. pendulinus). Violæ, IT, IIL (V. silvatica). — oblongata, IT, INT (Luzula maxima). Festucæ, — Baryi, Il, II (Brachypodium silvaticum). — Cesatii, IT (Andropogon ischænum). He era farinosa, IL, III (Salix caprea). Tremulæ, I, I dns tremula). — plaint IT, II (P. nigra). IT (L. nn A T' FAN Ulmariæ, If, II (Spiræa ulmaria). Phragm geo deg LT, ax hs argentea). — ceum, IE, III (Rubus sp.). — sbcorticin IL, II ne canima). um, Ï (Uredo Muelleri Rubus sp.). ES ane Sonchi, IT, II (Sonchus arvensis). Tussilaginis, IL, III (F. farfara). Ustilago Maydis (Zea Mays). ntyloma serotinum (Borrago officinalis). Tuberculina EEE (Pucc Festucæ I). Polystigma rubrum (Prunus $pinosa). Phyllachora graminis (Brachypodium prinatum). Erysiphe cormmunis (Polygonum aviculare). Ramularia Cynaræ (Cynara scolymus) { OR É Séance du 18 Octobre 1908. Présidence d'honneur de M. le Recteur de l'Académie e Poitiers. Présidence de M. DanGEarn. A trois heures, M. Daxcearp ouvre la séance par l'allocution suivante : Monsieur le Recteur, Mesdames, Messieurs, Appelé : à l'honneur de présider APS séance, Us dois tout d’abord remercier M. le Recteur de l'Académie de Poitiers d'avoir bien voulu nous prêter l'appui de son ve tLOe ; Je remercie M. le Préfet de la Vienne qui, par sa visite à notre Exposition, a montré qu'il portait un égal intérêt aux manifesta- tions de l’art et de la science. Nous sommes reconnaissants à M. le Maire de Poitiers d’avoir mis si gracieusement à notre disposition les salles de l'Hôtel de are Merci enfin à tous ceux qui, par leur présence Re iv de r importance qui s'attache à l'étude des champigno a première fois, la Société que du France, de ns avec la Société botanique des Deux-Sèvres, a organisé des excursions dans notre région ; nous devons nous en féliciter. rs excursions, commencées aux environs de Niort, Se sont continué par des herborisations à Lusignan, dans la forêt de Châte dlutauit, dans la forêt de St-Hilaire ; partout les membres de la Société mycologique de France et leurs collaborateurs ont été sur la brè- che, guidant les débutants, assurant l'exactitude des détermina- xx SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. tions. faisant distinguer avec un soin scrupuleux les espèces comes- tibles des espèces vénéneuses ou simplement suspectes. Un tel effort, Messieurs. ne saurait être stérile ; nous en avons déjà la preuve dans l'empressement mis par le public poitevin à visiter cette belle Exposition que nous avons sous les yeux. M. Maire, secrétaire, lit alers le procès-verbal de la séance précédente, qui est adopté. M. Pernor, secrétaire général, lit une lettre de M. le Maire de Poitiers, qui s'excuse de ne pouvoir assister à la séance ; il est décidé d'adresser, à M. le Maire, les meilleurs remercie- ments de la Société pour l'hospitalité qu'il lui a aimablement offerte dans les superbes salles de l'Hôtel-de-Ville, où ont lieu la séance et l'exposition. M. Mamme fait une communication sur la cytologie ‘d'une Pézize, Galactinia succosa. Le nombre de chromosomes est de quatre dans les mitoses de l’asque de cette espèce. M. DanGranp fait remarquer qu'il est arrivé, de son côté, à compter de 4 à 6 chromosomes chez le Pyronema confluens et l’'Ascobolus furfuraceus. M. Bounier fait observer que le contenu des laticifères de Galactinia succosa se coagule par la chaleur ; il se demande s’il ne renferme pas une substance albuminoïde. M. Boum fait une communication sur la forme stérile de l'Hydnum erinaceum, nommée par PauLer « houppe des arbres ». M. Bounier a pu établir que ce champignon était bien la forme conidifère de l'Hydn. erinaceum. 1 décrit ensuite une Myriangiacée nouvelle, Guilliermondia saccoboloides, trouvée à Lyon sur du crottin, par M. GuiccierMonp. M. Pernor résume la discussion qui a eu lieu dans la der- nière séance au sujet d'un certain nombre d'empoisonnements des Hautes-Pyrénées, qui est dû très probablement à la mus- carine. M. Perror conclut en recommandant les enquêtes faites personnellement et sur place. M. Pernor expose que la Société se trouve dans l'obligation de modifier ses statuts ; M. Pecrereau donne lecture d'une proposition de nouvelle rédaction des articles à changer. M. Pernor présente les candidatures de MM. le D' MorEau, Dancran»b, qui sont admis à l'unanimité. SESSION GÉNÉRALE D'OCTOBRE. KxX1 MM. Dupaix et Perror présentent quelques spécimens de Stropharia coronilla, en faisant remarquer que, malgré la circulaire officielle la dénonçant comme vénéneuse, cette espèce est parfaitement comestible et nero Ers recueillie journellement avec le champignon rose des M. Perror remercie tous les membres de #a Société Bota- nique des Deux-Sèvres et les instituteurs qui ont suivi les excursions de la Société, et spécialement MM. Soucné, Dupaix, Péquix, D' Moreau, Bocarp, DaANGEAR»D, Porrauzr, Boucer etc., qui ont établi des groupes mycologiques à Niort,La Mothe- Saint-Héray, Lusignan, Poitiers. Châtellerault, et assuré ainsi les progrès de la mycologie dans la région poitevine. Il expose ensuite une proposition émanant d’un certain nombre de membres de la Société et tendant à ce que les sessions extraordinaires n'aient lieu à Paris que tous les trois S. Il annonce ensuite que la Société a reçu, pour la prochaine session en province, quatre propositions : 1° Brest et Morlaix ; 2° Nantes ; 3° Nancy et les Vosges ; 4° Tarn et Corrèze. Ces tas PRÉPAS sont renvoyées à une séance ordi- naire de la Soci M. ans pe une courte allocution finale, dont voici le texte, lève la séance à quatre heures quarante. Monsieur le Recteur, Mesdames, Messieurs, Les communications que vous venez d'entendre, montrent com- bien la science pure est en honneur au sein de la Société mycolo- gique de France. Je ne saurais l'oublier dans un pays qui fut le berceau des frères Tulasne, ces éminents mycologues français. Louis René Tulasne, l'aîné, fut élève du Lycée de Poitiers ; il suivit ensuite les cours de la Faculté de Droit et obtint le Diplôme de licencié ; mais ses goûts l’entraînaient dans une autre voie qui devait être féconde en admirables découvertes. Il fit ses premières herborisations en compagnie de Mauduyt, conservateur des Musées de cette ville, de Devaux, qui devint plus tard Directeur du Jardin botanique d’ Angers, de Delastre l’auteur de la Flore de la Vienne. Nous connaissons tous les travaux de Tulasne : à une époque où les champignons étaient encore regardés par beaucoup comme des XXXII SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. _jeux de la nature, il er leur organisation intime et découvrit leurs organes reproducteu La science progresse ni jour : nous profitons des travaux de nos devanciers : nous pouvons maintenant cultiver un grand nombre d'espèces, surtout es les champignons inférieurs, et suivre pas à pas leur développeme Messieurs de la Société er rl vous avez nn dans les endroits où passèrent les frères Tulasne ; vous avez recueilli les espèces qui leur ont servi à illustrer le Stécie RH et les Fungi hypogæi, ce monument élevé à la science française. Vous êtes, permettez-moi de le dire, les dignes continuateurs de l’œuvre de ces savants. Je ne citerai sk ‘un seul nom, qui est sur toutes les lèvres : c'est celui de e Président fondateur, M. OUDIER ; Sa science, ÉRREEERTE nr n'a d’égale que son inépuisable bienveillance. Avant de nous séparer, et au nom du Comité local, j'exprime à M. le docteur Perror, professeur à l'Ecole de pharmacie et Secré- taire général de la Société, notre sincère gratitude ; son activité et son dévouement ont assuré le succès de la session. A tous les membres de la Société mycologique de France, à tous ceux qui ont pris part à nos réunions, j'adresse, en même temps que mes remerciements, un salut cordial. Le Gérant, L. DecLuuE. Séance du 4 Février 1904. La séance s'ouvre à deux heures sous la présidence de M. Decacroix, président. M. Perror, secrétaire général, procède à la lecture du pro- cès-verbal de la séance de Décembre. Après rectification d'un oubli concernant la présentation de M. LEPAGE, ingénieur agronome, 4, rue Broca, Paris, par MM. Delacroix et Mau- blanc, ce procès-verbal est adopté. La correspondance imprimée comprend : Faupix. — Les Champignons comestibles et vénéneux. Verhandlungen der k.k. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien, 1903, Heft 8, 9 et 10. Annales mycologici, vol. 1, 1903, New York Agricultural taie Station, bull. n° 239 et 240. Revista agronomica, vol. I, n° 12 et vol. If, n° 1. Bulletin de l’Herbier Boissier. vol. IE, n° 12, et vol. IV, n° 1 et 2. Bulletin of the Lloyd library of Botany, Pharmacy,and Ma- teria medica, n°5. Missouri botanical Garden, 1903. Journal of Mycology, vol. 9, n° 68. Déc. 1903. The botanical Gazette, vol. XVX VI, Nov. 1003, n° 5. The botanical Magazine, vol. XVII, n° 200 et n° 201. Boletin de la Comision de din des POTERIE tome II, n° 3. Las plagas de la Agricultura, n° 11. Comision de parasitologia agricola, circulaire n° 2. Travaux du Musée botanique de l'Académie impériale des Sciences de St-Pétersbourg, 1902. XXXIV SÉANCE DU 4 FÉVRIER 1904. Liste des Champignons supérieurs et inférieurs de la forét de Rambouillet et des environs de Montfort-l'Amaury, par Ile ELÈZE. Prin supplément à la liste des Champignons supérieurs et inférieurs de la forêt de Rambouillet et des environs de Montfort-l Amaury : La correspondance écrite comprend : Deux demandes d'échange du Bulletin, l'une avec le Botanical Gazette, l'autre avec le dos botanical Magazine. Ces deux demandes sont accordée Plusieurs lettres de dia émanant de MM. Hamwer, de Braumonr, Marsy. Devizzers, BrunauD, CocHaRp ; Une lettre de M. Pecrereau concernant les comptes de 1903 ; Quelques lettres diverses contenant. entre autres, des de- mandes d'abonnement au Bulletin ; Plusieurs communications dtHibes qui seront insérées au Bulletin et dont Res unes vont paraître avec le fascicule 1. ATOUILI #:.0 ou peu connus ; De M. PriLieux : Sur la déhiscence des périthèces du Rosel- linia necatrix ; De M. Mauscaxc: Espèces nouvelles de Champignons infé- rieurs ; e M. Morrraro : Forme conidienne de Daldinia concen- trica. On procède à l'élection des candidats présentés dans la der- nière séance. En conséquence, MM. BRuNEAUx, CHARETON- CHaumeiz, Porrox, Trévexarn, DEcLariGny et LEPAGE sont nommés membres de la Société. Les candidats présentés à cette séance sont : MM. le D: Giovanni-Battisto Traverso, assistant à l’Institut botanique de Padoue, présenté par MM. Sédrés et Boudier. Le Dr Larcner, 97, Grande-Rue de Passy, Paris, par MM. Daguillon et Bourquelot. SOCIÉTÉ MVCNI OGIQUE XXXV PLassar», professeur à l'Ecole militaire d'Autun, présenté par MM. Gillot, Delacroix et Bataille. Le Dr Corxer, Paul, à Ligneil {Indre-et-Loire}, présenté par MM. Delacroix et Perrot. Le Dr Ch. Corbier, médecin militaire à Belfort, 22 rue de Turenne, présenté par MM. Magnin et Perrot. Carpevica fils, à Avignon (Vaucluse), présenté par MM. Marie ei Perrot. M. Carpevira fils n'est pas majeur, mais la demande est formulée par M. CappeviLa père. Sur la proposition de M. Kixeksieex, le projet de statuts modifiés comportera un article relatif à l'admission dans la Société des membres non majeurs. Pour éviter toute espèce de contestation ultérieure, ceux-ci devront faire appuyer leur de- mande de l'autorisation de leurs parents. M. Perrot annonce que le projet de modifications des statuts paraîtra en supplément dans le prochain numéro du Bulletin. ! engage fortement les membres présents à en prendre con- naissance et propose de convoquer, par la voie du Bulletin, les membres de la Société en assemblée générale pour la séance de mai. Cette proposition est adoptée. . le D' Gizor demande ensuite la parole. Il signale à la Société un travail effectué par MM. Prassarr et Mazimax. Ce sont des planches figurant les espèces les plus vénéneuses et que les auteurs ont l'intention de faire reproduire à un très grand nombre d'exemplaires. Il en sera répandu partout, aussi bien dans les écoles que dans les populations rurales. Leur but est de faire connaître à tous les champignons dangereux et de restreindre ainsi dans les plus grandes proportions possibles les accidents si fréquents. Il demande à la Société de prêter à cette œuvre de vulgari- sation un appui effectif. M. Marrucuor se joint à M. GizLor et demande pour le tra- vail en question l’appui moral de la Société. Il croit cependant que celle-ci ne doit pas s'engager pécuniai- rement, de façon à ne créer aucun précédent qui l'engagerait pour l'avenir dans des eas analogues. XXXVI SÉANCE DU #4 FÉVRIER 1904. M. Decacroix est d'avis que, pour le principe et dans un but d'encouragement, la Société pourrait voter une légère subven- tion en vue d'aider les auteurs dans leur œuvre humanitaire. Après quelques mots de M. BaraiLe qui insiste dans le même sens, et de M. Marrucuor, M. Gizzor déclare que c’est surtout l'appui moral, le patronage de la Société qu’il conviendrait de leur accorder. [1 pense que sous de tels auspices un travail de ce genre a plus de chances de trouver un éditeur, des souscrip- tions officielles, et aussi des acheteurs. Perrot propose l'appui de la Société sous la forme d’une souscription pour un certain nombre de planches sous réserve de l’acceptation de celles-ci, une fois tirées et examinées, par une commission de membres compétents. M. Rapais voudrait qu'avant d'être reproduites ces planches fussent soumises à un examen de la part des sociétaires les plus autorisés afin de subir quelques rectifications. C'est, du reste, d’après M. GizLor, ce que les auteurs avaient l'intention de faire et l'on pourrait, dit-il, prier simplement M. Bounier de signaler les modifications à apporter. Après quelques observations échangées entre MM. Ramais, Decacroix, Baraize et MozLrar», au sujet de la mention que les auteurs seront autorisés à mettre sur leurs tableaux, le texte suivant est proposé par M. Mozzrarp : « ...... publié avec l'approbation et les encouragements de la Société Myco- logique de France. » En définitive, M. Perror soumet à la Société la proposition suivante, à laquelle se rangent MM. GizLor et BATAILLE : «€ La Société Mycologique, après avoir entendu les explica- « tions de MM. Gircor, Baraizze, DeLacroix, Marrucnor, « Perrot, Rapais et Morriarn, accepte en principe de donner « son approbation à la publication d’une planche d'Amanites « qui lui est soumise, sous la réserve que celle-ci une fois rec- « tfiée et tirée devra être soumise à l'acceptation de la « Société avant d’être mise en vente. » Cette proposition, mise aux voix, est adoptée à l'unanimité. Relativement au titre général porté par la planche en ques- tion, M. Marrucnor fait observer qu’il a lui-même en prépara- tion depuis près d'un an un tableau mural d'enseignement SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. XXXVII intitulé : « Les Champignons qui tuent », et que ce titre avait été choisi par lui {ainsi qu’en pourrait témoigner M. Bararzre à qui il avait communiqué ce point de détail) à une époque où la planche de MM. Mazimax et PLcassarp s’intitulait encore : « Champignons vénéneux et mortels ». Or la planche mise aujourd’hui sous les yeux de la Société porte précisément : « Les Champignons qui tuent ». M. Marrucnor ne voit pour son compte aucun inconvénient à ee que les deux tableaux portent le mème titre général ; toute- fois, ayant eu le premier l’idée d'adopter pour une planche murale le titre même de la conférence populaire de M. Rozzanp», il tient à faire remarquer que, s’il garde à son propre tableau le nom primitivement choisi, il ne saurait être en l'espèce accusé de plagiat. M. Perror rappelle qu'il est toujours question de publier dans le bulletin une Iconographie en couleurs des Champignons de France. A ce sujet, il fait part à la Société d’un travail dans ce genre exécuté par le D' Cnexanrais, de Nantes, qui a apporté à la séance de fort jolies aquarelles. Ce travail pourrait servir à faire des reproductions en planches qui paraïîtraient par deux ou trois dans chaque tome du Bulletin. M. Decacroix propose la nomination d’une commission char- gée d'étudier les moyens d'exécution de ce travail. MM. Bouprer, Rozcan» et Parouirrarb acceptent de se charger de cette étude, d'examiner les planches à reproduire, d'indiquer les mo- difications s’il y a lieu et à rechercher les moyens de reproduc- tion les plus favorables. M. Caexanraïs consent, dans ce but, à laisser quelques aquarelles aux mains de ladite commission. Après détermination des espèces envoyées à la séance, celle- ci est levée à 3 heures 30. Envoi de M. Boxari, de Conflans (Hte-Saône : 4e Merulius tremellosus. 2 Coryne sarcoides. Envoi de M. le Dr Requis : 4e Polyporus tephroleucus. 2 — adustus. XXXVIHI SOCIÉTÉ MYCOLOGIQEE, 30 Polyporus me 4 Stereum hirsutu 5° Pleurotus dan Envoi de M. Soucué, président dela Soc. botanique des Deux- Sèvres : 1 Polyporus fulvus — pomaceus jeune. % Auricularia mesenterica irsutum. reoides ? Envoi de M. Harzay, de Charleville: 1° Indéterminable. 2% Arcyria sur mousse provenant de Kisontu (Congo belge). 30 Pcenia Parodii sur feuille de Jaborandi. Envoi de M. PrERRHUGUES : gibbos U Re t M. ae corium. Dedalæa quercina. Envoi de M. Lente : 4° Collybia né 20 Polyporus f ver: ae 4 conchatus. 5° Poria tes 6° Stereum Pare 70 A ia mesenterica 8& Daldinia ice re % Tubercularia vulgar 10 Craterocolla Cerasi Gas conidifère). MTS mt Pr EE ed AE 4 Hlaee DX Se TO EAN A ds : < Séance du jeudi 3 Mars 1904. La séance s'ouvre à 2 heures sous la présidence de M. Ra- paIs, vice-président. Le procès-verbal de la séance de nt e est lu et adopté. - La correspondance imprimée compren Annales Mycologict, vol. Il, n° 1, Janvier 1904. Revista agronomica, vol. Il, n° 2, Février 1904. Botanical Magazine, vol. X VIT, n° 202, Décembre 1903. Journal of Mycology, vol. X, n° 69, Jaayier 1903. Nociones de Biologia, par M. Alph. L. Herrera, HA 1904. La Destruction des insectes nuisibles par le Vert de Paris, par M. Alph. L. Herrer aps de l'Assoc. RE d'Histoire naturelle, n°* 1, 2,5, 190 De Herb. Boissier, t. IV, n° 3, 1904. Bull. de la Société des Amis des Sc. nat. de Rouen, &° série, 1903. La correspondance écrite comprend : Une lettre de M. le D' Decacroix, président, qui s'excuse de ne pouvoir assister à la séance : Une circulaire du Ministère de l'instruction Publique con- cernant le Congrès archéologique d'Athènes qui aura lieu en En et auquel les Sociétés savantes françaises sont con- viées Une lettre de M. Bouver, conservateur de l'Herbier Lloyd d'Angers, qui demande un certain nombre de fascicules du Bulletin et l'abonnement pour l'année 1904; Diverses demandes d'abonnement au Bulletin: LL XXXX SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. Une lettre du Comité de la Section Française de l'Exposition de Saint-Louis où sont indiqués les prix des emplacements accordés aux exposants. Considérant que ces prix sont trop élevés et que la participation de la Société dans ces conditions l'entrainerait à des frais trop considérables, celle-ci approuve M. Perror qui, ayant dû prendre une décision rapide, a cru devoir ne rien envoyer ; Une lettre émanant de la Société Vosgienne d'histoire natu- relle qui envoie à la Société Mycologique les premiers numéros de son bulletin trimestriel. Le Comité manifeste le désir de recevoir quelques brochures pouvant intéresser la région des Vosges. La question est soumise à la Société qui décide d’'accé- der à ce désir dans la mesure du possible : : Une lettre de M. le Professeur Arraur-M. Envwarps, de Newark, qui demande qu’on lui envoie le Bulletin, tome XIX et suivants. M. Perror propose de lui écrire en l’engageant à faire partie de la Société, ce qui lui permettra de recevoir le Bulletin à des conditions plus avantageuses. Cette proposition est adoptée. M. Marnucuor présente à la Société des tubes de culture d'un champignon qui lui ont été adressés par M. le D' Vasr, de Vitry-le-François ; le Dr Vasr rédige à ce sujet un mémoire destiné au Bulletin. MM. Dassonville et Matruchot présentent la candidature de M. Broco-Rousseau, vétérinaire Militaire, 190, rue de Grenelle, Paris (VII), et MM. Hariot et Patouillard celle de M. Cuare- xier à St-Bonnet-de-Valclerieux, par Crépol (Drôme). MM. Traverso, LarcHer, PLassann, Corner, Conpier, Car- DEVILA fils, présentés à la dernière séance, sont nommés mem- bres de la Société. Après examen et détermination des espèces envoyées à la séance, celle-ci est levée à 2 h. 45. M. Bounier dépose sur le bureau : 4° Phialea firma 4 Corticium comedens. 5 Corticium læve. 6 Dædalea unicolor. 5 0 M.le D° Marius PiERRHUGUES, Hyères : : | % Inocybe dulcamara. Ft % Stropharia merdari " 3 Sarcosphtria coronaria. 4 Sarcoscypha coccinea. Séance du 7 Avril 1904 La séance s'ouvre à 2 heures, sous la présidence de M. Deca- CROIX, président, Le procès-verbal de la Séance du 3 Mars est lu et adopté. La correspondance imprimée comprend : The Botanical Magazine, vol. XVIIL, n° 203. Journal of Mycology, vol. 10, n° 70, Mars 1904. Verhandlungen der K. K. Zoologisch. botanischen Gesells- chaft, vol. 54 janvier 1904. La rouille blanche du Citrus Limonum, par MM. G. Briosi et R. Farnerr. Revista Agronomica, vol. IE, n° 3, Mars 1904. ; Actes de l'Institut botanique de | Université de Pavie, série Il, vol. 8, et un extrait du même, contenant quelques notes de pathologie végétale. Une note de M. C.-A. J.-A. OupEmaxs, sur un nouveau cham- pignon microscopique Exosporina Laricis Oud. Matériaux pour la flore Cryplogamique de la Suisse, vol. H, Fasc. 1. Bulletin de l Herbier Boissier, 2 séries : 4 4, 1904. Atlas Hub., n°° 8-9-10-11. La correspondance écrite comprend : Une lettre de M. le D' Gizcor, qui fait part à la Société de la mort récente d’un de ses membres à vie, M. ne LapLancue ê La même lettre annonce l'envoi d'un lot de champignons récoltés en Tunisie par M. pe Cnaïcxox. Ce sont les X7y/opo- dium Delastrei qui figurent à la Séance, et au sujet desquels la Sociélé envoie ses meilleurs remerciements à son Vice-Prési- dent ; SÉANCE pu 3 Mars 1904. XXXXHI Diverses lettres concernant l'abonnement au Bulletin ; Une circulaire concernant le Congrès international de Vienne (1905) et invitant les Sociétés à faire savoir, dès à présent, Si elles se feront représenter au Congrès. Par la même voie, la Commission internationale fait connai- tre quelles seront les conditions de vote pour les questions rela- tives à la nomenclature. La Société consultée décide, à l'una- nimité des membres présents, de se faire représenter au Congrès de Vienne. Sont présentées les candidatures de : MM. Lasnier, ingénieur-agronome, licencié ès- sciences, 21, rue Gabrielle, à Charenton. Purremaxs (Arsène), à Bruxelles, présenté par MM. Dela- croix et Maublanc. Voezino (Pietro), professeur au Lycée « Massimo d’Aze- glio », rue Gioberti, 40, Turin, par MM. Mattirolo et Perrot. M. Boucawcer demande la parole pour une communication relative à la culture de la Truffe. [1 présente à la Société des Truffes comestibles récoltées par lui à Etampes. Il indique les conditions de culturequi paraissent les plus favorables : terrain, exposition, profondeur. L'auteur à également repris l'étude du mycélium truffier. Il répond à quelques objections soulevées par plusieurs personnes au sujet de la structure microscopique du filament. Après quelques mots échangés à ce sujet avec M. Perror, Guéauex et Parouiccarn, l'auteur remet à la Société un mémoire qui paraîtra au Bulletin. M. Perfor annonce l'apparition des premières planches des Icones Mycologicæ de M. Boupter. Sur sa proposition et celle du Président, la Société décide de souscrire à un exemplaire de cet ouvrage et d'insérer au Bulletin une annonce le concer- nant. M. Perror soumet également à la Société la proposition sui- vante : Des excursions mycologiques dirigées par des membres les plus compétents et réservées aux membres de la Société auront lieu plusieurs fois par an, à date fixe autant que possible ; elles XXXXIV SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. seront annoncées au Bulletin. MM. Bounier et ParouiLLarD acceptent de se barbe des deux premières qui auront lieu le 15 Mai et le 5 Juin. La séance est levée à 3 heures. Envoi de Mlle Azsessann, 1, place Raspail, Lyon : Fo + Ah A stigma. | 5. Panus violaceo-falvus. DARSOEr 2. Xyloma .[ 6. ......... Hépatique. ét es-tu dr en. 7. Lycogala epidendron. de 4, Tric hoscypha calycina ? 8. Lenzites tricolor. M.le D' Corn, à Belfort : ee Peziza sp? ‘à M. J. Cuerc, à Peronnas : per : Desmazierella acicola. M.le Dr su d'Anlôn © Nombreux échantillons de Xylopodium Delastrei de Tunisie { Bénicherga), { récoltés par ro H de CARRE A ie MS pelle Age fe ANS EE QE EEE RSR MS NT QE MEN SM HSE t RE A CS ES L PE ie RODESEDITTS 2 MST ie I SR Eat er Séance du 5 mai 1904. La séance s'ouvre à 2 heures, sous la présidence de M. Dr- LACROIX, président Le procès-verbal de la séance du 5 avril est lu et adopté. La correspondance imprimée comprend : a York Agricultural Experim-Station, Bulletin n° 242 à 2 Verhandtunge der K.K. Zool. bot. Gesellschaft, Janvier 190 Aerbis agronomica, vol. I], n° 4, Avril 1904. Bulletin de la Comision de Dristolo: agricola. T. I, n° 4. Annales mycologici, vol. 11, Mars 1904. Bull. Herb. Boisster, t. IV, n° 5, Avril 1904. Icones fungorum Javanicorum, Texte et Tables par MM. PEnziG et SAccARDO. Une note sur le Sclerospora macrospora, par MM. G. p'Irpozrro et G.-B. TRAvERSO. Deux extraits du Bulletin de la Société botanique italienne par M. G.-B. Traverso. La correspondance écrite comprend : Une lettre de M. Péquix, de Niort, au sujet d’un Polyporus squamosus qui figure à la séance. M. Péquin mentionne égale- ment la trouvaille d'une morille de deux kilogrammes. Une lettre de M. PerrerEau concernant les comptes de la Société. Une lettre de M. Barsier, de Dijon, accompagné d'une com- munication qui sera insérée au Bulletin. M. le Président rend compte à la Société d’une démar- che qu'il a faite au ministère de la guerre, démarche ayant AANVE SOCIËTÉ MYCOI OGIQUE pour but l'autorisation pour les officiers de faire partie de la Société mycologique. M. Emoxp, sous-préfet de Clamecy, que la Société est heu- reuse de posséder aujourd'hui, rappelle que la Nièvre est une région fertile en champignons et que des excursions de myco- logie y seraient certainement fructueuses. Il est ensuite procédé à l'élection des membres présentés dans la dernière séance. MM. Voezio, Purremaxs et Lasnier sont nommés membres de la Société. On passe ensuite à la discussion des Statuts. Article par article, ceux-ci sont adoptés après quelques modifications du texte présenté qui est enfin adopté dans son ensemble, à l'una- nimité. le Secrétaire général est autorisé à en faire tirer 500 exemplaires sur lesquels, à la proposition de M. KLiNCKSIEK, seront ajoutés le nom et le prix des publications de la Société. Après détermination des échantillons envoyés à la séance, celle-ci est levée à 3 heures 30. Remis par M. Bounter, envoyé par M. ne RiBERoT : 4° Polyporus anno o Polyporus iso-parparens > Polyporus conchat 4e Daldinia Gps È De la part de M. Péquix (de Niort) : 1° Polyporus squamosus. De M. le D' Conprer (de re 4° Panus stypticus. æ Po 4 Tremella De M. Bararze (de Vanves) : Collybia tenacella. Tricholoma nudum — , Georgii. Verpa digitaliformis. tr eo À HS De es Etat des recettes et dépenses effectuées par M. Peltereau, trésorier, pendant l'exercice 1903. Recerres. 1° Reste en caisse d'après les comptes insérés dans le 3 fascicule de 1903 : Aux mains du trésbrier.:. 5700" NL 2.255 30 — HSOCFÉTAITÉ nn Louis 3 85 2° Recettes sur cotisations antérieures...... 70 » 5 x Recettes sur cotisations de 1903 : #45 GENE À 2 PEU RE M APTE AE 9:190°9 PR TRS MO RP UNE 25 0170: 5% 4° Abonnements du Ministère de l’Agricul- pa PR SE La ann UN EE alla va 2,4 D de NT LL 60 » ° Abonnements des libraires et ventes de elie SE AE NES D RE Me PL 622 50 6° Arrérages des rentes de la Société... .... 182 » 7° Recette d’une cotisation de membre à vie (M Ga) M ea ae 150 » Total des Pete. 250 ere 6.518 65 RE Dépenses. 1° Bulletin de 1903 (Tome XIX), impression, circulaires, MR a one NEED dE 7 2 A DREVENS DAYOBS 5 501 nur. 75 » D MONDE nu lin eut) ou epeut hit es 300 40 ko Service, chauffage, impôts. ............. 78 40 5° Frais à l’occasion de de session de Poi- OR LR Re de Pere de PNR ie 166 15 6° Menues dépenses du secrétariat ......... 107 35 7° Menues dépenses du trésorier. .......... 2%: 5 8° Recouvrements des cotisations et envois de SO ET RS RS CN vais ere) 95.95 9% Achat de 8 francs de rente pour emploi des cotisations à vie de MM. Bouë et Galzin .. 262 25 Eotal des dépénses se US 4.140 » ren nt | XXXXVIII SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE, BALANCE. Tr à 7e A SET PU SP UN PR ee HéDEnO se. ee EE ue Meet a ad Il reste en caisse au trésorier........ L’actif de la Société se compose en outre de : 1° 190 francs de rente 3 0/0 sur l'Etat (dont 95 francs emploi de cotisations à vie et 95 francs placements provisoires) ayant éoûté..... 20 Cotisations restant à recouvrer.......... SAT UNS à FRE AS ON TE DM Een A la fin de l'exercice 1902, l'actif était de ... ASTHME: 2 msn sde x de 2 6.518 65 h.140 >» 2.378 05 6.030 15 mémoire 8.408 80 8.127 05 281 75 p Le Gérant, L. DEcLUME. Séance du 2 Juin 1904. x La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Deracroix. Le procès-verbal de la séance de Mai est lu et adopté. La correspondance imprimée comprend : A. de Jaczewskr. — Premier rapport annuel sur les mala- dies des plantes en Russie, St-Pétersbourg, PERLEY SPAULDING, — Two » fungi growing in holes made by wood-boring insects. W. Ton age — Aberrant veil remnants in some edible agarics. Annalen des K. K. naturhistorischen Hofmuseums, Bd. XII à XVI. The botanical Magazine, vol. XVIII, n° 204. The botanical Gazette, vol. XXX VIH, n° 5, mai 1904. Revista agronomica, vol. I}, n° 5, mai 1904. Bull. de ti Soc. bot. des Deux-Sèvres, 1903. La correspondance écrite comprend : Une lettre de la Préfecture de la Seine annonçant que M. le Ministre de la Guerre autorise les officiers de l’armée active à faire partie de la Société. Une lettre de M. Perror qui, retenu par le Congrès colonial, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Une lettre de M. de FonscoLomse annonçant un empoisonne- ment à St-Tropez : M. PrerrauGues a eu des renseignements sur ce cas qui est dû à l’Amanita perna. Est présenté comme membre : M. À. SÉNÉCHEAU, capitaine de recrutement à Tours, présenté par MM. Delacroix et Perrot. L SOCIÈTÉ. MYCOLOGIQUE. M. Morriaro remet pour le Bulletin une note sur la forme conidienne du Sarcoscypha coccinea. . Parouiccaro décrit un champignon parasite des feuilles de Cafiters c'est une Capnodiacée gélatineuse, s ‘ouvrant par une crevasse longitudinale ; l’auteur en fait le type d'un genre nouveau. Il est décidé qu’une 2° table décennale, élaborée par M. PError paraîtra en 1905. & La session générale, qui cette année doit se tenir à Paris, est fixée en principe vers le milieu d'Octobre. M. Lasnier, en son nom et au nom de M. Mauscanc, décrit une maladie qui sévit sur les Orchidées dans les serres des environs de Paris ; elle est due au Pythium de Baryarum. Les feuilles sont ensuite envahies par un Glæosporium, dont la forme parfaite appartient au genre Physalospora. . Decacroix présente une note de M. Purremans sur le Stilbum flavidum, parasite des feuilles de Caféier ; la tête de ce champignon est resserrée dans sa partie moyenne et non sphé- rique, comme on l’a décrit jusqu'ici: elle porte une couche super- ticielle de pseudo-basides terminées par des filaments allongés ; l’auteur n’a pas rencontré de conidies. . Purremans décrit aussi un Capnodium sur feuilles de Caléier ; cette espèce présente de nombreuses formes conidien- nes, des spermogonies et une forme parfaite. Sur un mycélium identique M. Purremaxs a observé les périthèces d’une autre espèce du genre Limacinia. M. Decacroix décrit ensuite la forme spermogonie du Capno- dium Coffex, ainsi que diverses espèces qu'il a observées sur les rameaux floraux de Caféier et qui en amènent la dessication. Il décrit également un PAyllosticta rencontré sur les macules produites sur les feuilles de Caféier par Stilbum fiavidum. M. Deracroix montre que le Cercospora décrit récemment par M. Fanxert sous le nom de Cercospora Herreræ, n’est pas différent du Cercospora coffeicola. M. Marnucnor présente une culture d’un champignon isolé par M. Rauox» d’une tumeur de l’homme ; cette espèce semble végéter dans la lésion sous forme de dvbte en culture c'est un ns cités dont les spores, brunes à maturité, forment une Lu RES cs A oi _ La séance est levée à 3 heures. Séance du 1” Septembre 1904. . La séance s'ouvre à 2 heures 1/2, sous la présidence de M. Bouprer. Le procès-verbal de la séance de Juin est lu et adopté. La correspondance imprimée comprend : Ch. BarerT. — Observations sur le Lepiota Badhami Berk. (Extrait du Bul. de la Soc. des Sc. nat. de l'Ouest). Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France; 1904, n° 1 et 2. Annales de la Société botanique de Lyon, Tome XXVIHI, 1903. Bulletin de l'Herbier Boissier, Ees IV, 1904, n° 6, 7 et 8. Annales Mycologici, Vol. I, n°° 3 Annales de l'Institut central mt royal Hongrois, 11, 4, 1904. New-York agricultural Experiment Station, Bull. n° 248, 249 et 250. The botanical Magazine, _vol. XVII, n°° 206 à 209. Verhandlungen der . zoologisch-botanischen Gesel- schaft in Wien, 1904, n° 3 à 7. Revista agronomica, Vol. If, n° 7 et 8. Journal of Mycology, 1904, n° 71 et 72. Annali della R. Academia d'agricoltura di Torino, 1904. Missouri botanical Garden, 1904. The Botanical Gazette, Vol. XXX VII, n° 6 et Vol. XXX VII, n° 1 La correspondance écrite comprend : Des lettres de MM. Dezacroix et Perrot s’excusant de ne pouvoir assister à la séance. . SÉANCE DU 1°" SEPTEMBRE 1904. LIII Une lettre de M. Marraun annonçant l'envoi d'aquarelles représentant des Champignons et demandant la vérification de ses déterminations. M. Rocca» accepte de s’en charger. Une lettre de M. Maexix qui envoie un travail fait en colla- boration avec M. Caomerre sur la concordance des espèces mycologiques avec la Flore de Quélet ; vu l'importance de ce travail, on décide de remettre à la prochaine séance la déci- sion à prendre pour sa publication au Bulletin. Une lettre de M. Vouaux annonçant l'envoi de sa coti- sation. Des lettres de MM. Bourc, Ramouax et Broxnez demandant l'envoi des statuts de la Société. Sont présentés comme membres de la Société : M. le D' Coras, à Lons-le-Saunier, présenté par MM. Declume et Perrot. M. de Lusce du Dréxeuc, 161, boulevard Voltaire à Paris, présenté par MM. Delacroix et Perrot. . SÉNÉCHEAU, capitaine de recrutement à Tours, est nommé membre de la Société. M. Kuieksrecr donne lecture de 2 propositions, la 1" relative au titre de la Société, la 2° à une Iconographie des principaux champignons de France à publier dans le Bulletin : M. Kzinxek- stEcx se chargerait de la publication des planches choisies par la Société en en laissant 400 exemplaires pour le Bulletin. Après une discussion à laquelle prennent part MM. Bounrer, RozLanp, Kuincksiecr, la Société décide d'examiner ces propo- sitions à la séance d'Octobre. La session générale étant fixée à la 2° moitié d'Octobre, le programme des excursions sera établi à a séance d'Octobre. La séance est levée à 3 heures. Envoi de M. sou pharmacien-major de 1" classe en retraite : 4 Stereum ra (dont le tomen- 6 Polyporus adustus. tum a été détruit). 7 - irsutus. 9 Stereum Sp ? 8 Dedalæa trabeum. 3 Panus pos re 9 Trametes serialis ? 4 Trametes Trogii. 10 Polyporus sp ? 5 Polyporus annosus. 411 Hydnum sp ? LIV Envoi de M. Bounrer : 4 Polyporus hispidus. 2 Fistulina hepatica 3 Polyporus annosus. Envoi de M. PrerrHuGuESs : Polyporus sulfureus. Envoi de M. Soucué : 4 Pleurotus.... (sur un ormeau mort). 2 Volvaria speci 3 Amanita valloides 4 À. Lei ee DA É Sears ape sousun 1ormeau). .1 Tricholoma sejunctum. era um ? 10 Hygrophorvs eburneus. SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. 4 Dedalœa quercina. 5 Polyporus spumosus. Fistulina hepatica. 11 Lepiota excoriata. 12 Psalliota tre 13 Tricholom 14 Lactarius as 15 Tricholoma panæolum. 18 Russula cyanoxa 19 Boletus scaber. 20 (Lichen)...? Séance du 6 octobre. La séance est ouverte à 2 heures sous la présidence de M. Decacrorx, président. Le procès-verbal de la séance de Septembre est lu et adopté. La correspondance imprimée comprend : F, Guécuex : Les Champignons parasites de l'homme et des animaux, Paris, 19 J. Verissimo »'AuaoA Contribution à la Mycoflore du Portugal, Lisbonne, 1 Bulletin de l’'Her fes ee Tome IV, 1904, n°° 9 et 10. Revista Agronomica, Vol. If, n°* 9 et 10. The botanical Magazine, Vol. XVILE, 1904, n° 210. La correspondance écrite comprend : Une lettre de M. Bouprer qui s'excuse de ne pouvoir assister à la séance Une lettre de M. O. Pazscake demandant l'envoi du Bulletin à sa nouvelle adresse : Leipzig-R., Constantinstrasse, 61. M. C. Torre» informe également la Société de sa nouvelle adresse : Millkown Park, Millkown-Dublin. Une lettre de M. Gircor demandant à la Société de sous- crire un certain nombre d'exemplaires du tableau de MM. Mazimanx et PLassarr, représentant les Amanites vénéneuses. M. Huvor s'élève contre l’insuflisance du tableau au point de vue du nombre des espèces représentées, el contre son prix trop élevé. M. Decacroix fait remarquer que les auteurs n'ont pas soumis leur planche à la Société avant la mise en vente, comme il avait été décidé. Après une discussion à laquelle prennent part MM. Dera- crorx, Rorzann, Perror, Huyor, Kuineksieck, la Société déclare ne pouvoir accepter les propositions des auteurs, LVI SOCIÉTÉ MYCOLOGIQUE. On procède à l'élection des candidats présentés dans la dernière séance. En conséquence, MM. Coras et de Lisce pu Dréneuc sont nommés membres de la Société. Est présentée la candidature de M'° Bourc, présentée par MM. Molliard et Perrot. M. Pernor donne lecture d’une proposition de M. Krincksreck relative à la publication dans le Bulletin d’une Iconographie des principaux champignons supérieurs ; M. KzinceksiEc, devant commencer la publication d’un atlas comprenant environ 250 espèces, céderait à la Société un nombre de planches égal au tirage du Bulletin; le prix serait de 0 fr. 08 par planche, soit 40 francs pour 500 exemplaires ; la publication ne devrait pas durer plus de 6 années et coûterait 6.000 francs au maxi- mum ; cette dépense serait en partie couverte par l’augmen- tation du nombre des membres de la Société et des abonnés. La liste des espèces et les aquarelles pourront être soumises à l'examen de la Société. La Société décide de nommer une commission composée de M. Boupier, Parouirrarn, RozcanD, DELAcRo1Ix et PERROT, pour examiner la proposition de M. Kuncksrecx. M. Perrot demande l'avis de la Société au sujet de la publi- cation, dans le Bulletin, d'un travail de MM. Macxx et CnomertE sur la concordance des espèces mycologiques avec la Flore de Quélet. MM. Huxor et Kunexsteck pensent que ce travail ne pourra facilement être consulté dans le Bulletin, où il serait publié dans plusieurs fascicules ; ils estiment qu'il serait préférable de le voir publier dans le format de la Flore de Quélet, à laquelle il servira de supplément. La Société charge M. Penror de répondre dans ce sens aux auteurs. La session générale est fixée du 24 au 30 Octobre. Le pro- gramme en est ainsi fixé : Lundi, excursion à Carnelles. Mardi, excursion à Barbizon (forêt de Fontainebleau). Jeudi, excursion à Malesherbes. Vendredi, excursion à Armainvilliers. La question de l'Exposition est réservée au début de la session générale. M. Lurz présente à la Société des échantillons de Psamma SÉANCE DU 6 OCTOBRE 1904. LVII arenaria attaqués par un ergot; les sclérotes, mis en germi- nation en novembre 1902, n'ont germé qu'en mars et en mai 1904 ; l'espèce ne diffère pas du Claviceps purpurea. M. Lurz présente ensuite des feuilles de Quinquina attaquées par le Botrytis cinerea. . MorrranD a déjà observé l’ergot du Psamma sur le littoral de la Manche et en Bretagne à St-Cast; M, DeLacroix l'a rencontré au Conquet. M. Guécuex dépose sur le bureau un ouvrage qu'il vient de publier sur les Champignons parasites de l’homme et des ani- maux; après avoir donné la diagnose de chaque espèce, l’au- teur donne un résumé de la littérature de chaque espèce au point de vue pathogène vis-à-vis des espèces animales. La séance est levée à 3 heures 1/2. Envoi de M. Percuery (de Tours) : Collybia platyphylla. Bolbitius hydrophilus. ycena galericulata. Psathyra spadicea Entoloma sinuatum. Hypholoma sublateritium. Cantharellus aurantiacus. : Stropharia æruginosa. Lactarius torminosus, Russula virescens. Tricholoma nudum. Gomphidius viscidus. Envoi de Mie Azsessarp {de Lyon) : 4° Polyporus nummularius. 2° Octojuga variabilis. 3 Marasmius splachnoides. Envoi de M. Récuis : Lycoperdon hiemale. Tricholoma albobrunneum. Clitocybe inversa. oletus scaber. Envoi de M. Bargier : Polyporus applanatus. Nora. — Les envois annoncés par MM. Soucné et OFFNER sont arrivés le lendemain de la séance seulement et n'ont pu être déterminés. Séance du 3 Novembre 1904 La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Deracroix, président. La correspondance imprimée comprend : Bull. Herb. Boissier. 2° série. Tome IV. 1904. N° 11. The Botanical Gazette. N° 4. Octobre 1904. M. le Président lit une lettre de M. PELrEREAU dans laquelle, au sujet de la publication des planches, ce dernier fait observer : io Que la feuille de 16 pages revient chez M. DecrumME à 56 francs et que M. Kuweksrecx la fait payer 76 francs. 20 Que l'augmentation de la cotisation serait, pour beaucoup de membres venus à nous par raison de camaraderie, une excellente excuse pour se retirer. 3° Que si l’on devait porter la cotisation à 12 francs, il ne faudrait peut-êtré le faire que pour les membres à venir. 4° Que le fait de la publication des planches de M. Krixcx- siecx avant la publication complète de celles de la Société choque les idées que l’on peut se faire sur le Bulletin qui ne doit contenir que des choses nouvelles. M. Kuincksrecx fait alors remarquer que, s’il demande un délai de six ans pour la publication des planches du Bulletin, c'est uniquement dans le but d’en faciliter le paiement à la Société. Il est prêt à les donner en 3 ans si on veut les lui payer en 3 ans. M. ParouizLarp déclare qu'il croit contraire à la dignité de la Société de faire paraître des planches qui ne soient pas sa propriété exclusive. Si nos ressources ne nous permettent qu'une dépense de 6.000 francs, il est préférable avec cette somme de donner des planches moins belles et moins nom- ms mais qui soient la propriété de notre Bulletin, SÉANCE DU 3 NOVEMBRE 1904. LIX M. Kuxeksreck fait ressortir les difficultés matérielles qu'é- prouverait de ce chef la Société. Il déclare que si cette discus- sion se prolongeait malgré l'avis favorable de la Commission, il se verrait obligé, pour sa dignité à lui, de retirer purement et simplement sa proposition. Après quelques mots échangés entre MM. KuincksiEGK, ParouiLLarp et RozLaxp, M. Decacrorx propose de provoquer au moment des élections un referendum à ce sujet. M. Pecrrisor demande alors la parole pour lire un passage du procès-verbal de la séance du 26 octobre 41904. Il est dit dans ce passage que, sur la proposition de M. PELTEREAU, pré- sident, et après rapport de la Commission spécialement constitué à cet effet, la publication des planches a été décidée en principe, à l'unanimité moins une voix ; que le Bureau a reçu tous pouvoirs pour s'entendre avec Léditese: Il semble donc que la discussion actuelle est aussi oiseuse qu'inutile, étant donné ce fait que c'est maintenant au Bureau à établir son projet pour le soumettre à l'acceptation de la Société. La discussion en reste là et, après détermination des espèces envoyées par Me ALBESSARD, la séance est levée à 2 heu- res 3/4. Mi: Arsessanp : 4, Hygrophorus nemoreus. 9. Clitocybe cerussata. 2. Hydnum fuligineo-album. 10. Boletus luridus 3. Polyporus cæsius. 11. Boletus badius. . Lactarius mitissimus. 12. Clavaria ? (formosa ?). 6. Tricholoma flavo bruneum. 43. (Manque). 6. Pleurotus ostreatus. 14. Polyporus igniarius. _— 7. Clitocybe métachroa. . Polyporus squammosus. 8, ? Clitocybe ? 16. Cantharellus tubæformis. Séance du 1° Décembre 1904. La séance est ouverte à 2 heures sous la présidence de M. Decacroix, président. La correspondance imprimée comprend : D" J, Orrxer.— Les spores des champignons au point de vue médico-légal, Grenoble 1904. OupEmaxs. — On Leptostroma austriacum and Hymengysis Typhae, and on Sclerotiopsis pithyophilo. D'° Micesi et Traverso.— Laggio di una monographia od genere Triphragmium. Extrait des Annales Mycologici. Vol. En 2 SAccaRDO et TrAvErso. — Micromiceti italiani nuovi inte- ressanti; Bull. della Soc. Bot. us Mai 1904. ivista agronomica, vol. II, n OupEmaxs. — Puccinia veratri, que Mycol. IT, n° 4 M. Morriarn demande la parole pour une communication qui sera du reste insérée au Bulletin et concernant un hôte nouveau du Peronospora Chloræ, de Bary. M. Deracrorx communique également quelques to ayant trait à la maladie des Châtaigniers et au Mycelofagus Castaneæ que M. Maxaix considère d’une façon incertaine comme un Oomycète. M. Deracrox a attribué déjà cette maladie à une extension profonde des filaments de mycorhizes que mettent en évidence des coupes en série. Cette hypothèse déjà admise par beaucoup de personnes est encore confirmée par ce fait que, depuis deux ans, sur un très grand nombre de châtaigniers malades, M. DeLacroix n’a observé que deux fois la forme considérée comme un kyste du champignon cité plus haut. [1 pense qu'il ne s'agit pas en réalité d’un kyste mycélien, mais as que l'on serait en présence d’un protozoaire, SÉANCE DU 1°" DÉCEMBRE 1904. LXI Sont ensuite présentés comme membres de la Société : M. CuarpenrTier, docteur en médecine et ès-sciences, chef de laboratoire à l'Institut Pasteur, présenté par MM. Mangin et Hariot. M. Le Hezcoco, professeur au Collège St-Joseph, Poitiers, présenté par MM. Dumée et Lutz. REY-CoLLaRD, industriel, rue du Lazareth 57, Mulhouse, par UM. Delacroix et Perrot. M. Timserr, pharmacien à Corbeil, par MM. Perrot et Guéguen. M. Tasureau, pharmacien, professeur suppléant à l'Ecole de médecine à Angers (Maine-et-Loire), par MM. Thézée et Perrot. M, Porrrer, ee du Tribunal civil à Angers, par MM. Labesse et Perro Après ns des champignons figurant à séance, celle-ci est levée à 2 h. 1/4. M. Boupter Srésbute les espèces suivantes qui lui ont été envoyées par M. Baraïzce qui les avait reçues de M. Correc, de Laval (Mayenne): 1. Polyporus versicolor. 2. Polyporus (Leptoporus) flavo-russus Berk.,récoltée sur des poutres dans une carrière à ciel ouvert près de Laval. Cette espèce avait déjà été récoltée à Cherbourg dans une serre, par notre collègue M. Corbière en 1903. Par M. le Baron pe FonscoLoMse : 4. Boletus impolitus. Par M. Micuor, à Alix: 4. Polyporus radiatus. Le Gérant, L. DecLuue. or MYCOLÔGIQUE DE PRANCE Es. séances se tiéuneut à frère rué de Grenelle, 84, 1 heure 1/2, 1e 1° Jeudi du mois. : a . l'année 4905. Janvier | Février | Mars | awrit Mai | “| de en: f 2 Remis au ; ge e 2 2: x 6 :| 4 foin | Septembre! Octobre | Novembre | Décembre VOLUMES PUBLIES PAR LA SOCIÉTÉ à us 1885: 1er fase. Prise fr. — 2° + eq: _ Année = Un-fascicüle, t. El (très r are): Pax 15 fr 1ée ue 188 S 2e 18È8. Es cils. Le Aer. dé chacun de “ . se É t go? done ax com) dé 12{r. pour és : sotnes étra at à Fa Hrennéde chacun quatre Teens Société able a # ennale atiér {to o à Se rs ses 1e RS Pre 3. fe. RNA PER CENT SUP